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Full text of "Œuvres de Molière."

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OEUVRES 



DE 



IMi L I E R K 



TOME XI 



l'A lus. IMl'IîlxMLHlh I^AIIIMU-: 

' 9, rue de Fleurus, 



ŒUVRES 



D£ 



MOLIÈRE 



HSVUE SUR LES PLUS AVCIEIHVES IMPHESSIOIïS 
BT AUGBCEirnÉB 

de yariantes, de notices, de notes, d^un lexique des mots et locutions remarquables, 
^ de iK)rtrait8, de fac-similé, etc. 

PAR m. lUGÈNB NSPOIS n PAUL HESNARD 



V • M 



TOME ONZIEME 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 

ADDITIONS ET CORRECTIONS 
PAR M. ARTHUR DESFEUILLES 



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PARIS 

MIJHAIIVII'. HVCIIKTTK F.T C - 

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BOULEVARD SAl NT - GERH A I M , 79 

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V • 






^ 



GRANDS ÉCRIVAINS 

DE LA FRANCE 

NOUVELLES ÉDITIONS 



DE M. AD. REGNIER 

Membte Je l'Inititul 



6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

joints à toutes les précédentes* ; elle oflire d*aatres particularités assez étranges. 
Le titre porte .... comédie par J, B. P. Molier, et pour la vente donne, comme 
celai de la première édition, Tadresse de Jean Bibou, le contrefacteur con- 
damné six ans aupararant ; puis c*est à ce même Ribou que cession est faite 
d'un privilège de cinq ans, toujours daté du a6 juillet i66o« expiré par con- 
séquent depuis une année entière (depuis le la août i665] et accordé, non à 
Molière, mais, comme le privilège surpris qui accompagne la première édition 
de 1660, à Neuf-Yillenaine. Est-ce à Taide d'une pareille pièce, si Bibou avait 
conclu quelque arrangement avec le poète, qu'il eût voulu le constater? Il est 
bien probable que l'édition de 1666 (notre 1666*), qu'on a cru pouvoir donner 
pour « l'édition originale publiée par Molière », n'est qu'une contrefaçon (d'as- 
sez bel aspect d'ailleurs] mise sous le nom du premier éditeur, mais à laquelle 
celui-ci fut tout à fait étranger. Il serait tout aussi difficile de croire que l'au- 
teur ait pu avoir la moindre part à la préparation d'une édition où sont res- 
tées les plus grosses fautes relevées dans la première impression, et où d'au- 
tres, aussi apparentes, ont été ajoutées : voyez, par exemple, aux vers 4i3 et 
458 (tome II, p. 197 et aoi). 

Sur une division de la comédie en trois actes, adoptée, probablement à 
l'exemple des comédiens, par l'éditeur de 1734^ voyez tome II, p. 179, note 4. 

3. — Dom Garde de Navarre ou le Prince jaloux^ comédie repré- 
sentée sur le théâtre du Palais-Royal le 4 février 1661. Pour 
rimpression de sa pièce Molière avait obtenu un privilège dès 
le 3i mai 1660; mais elle ne fut point publiée par lui et n a paru 
d'abord imprimée que dans le recueil de 1682, au tome VII, le 
P' des Œuvres posthumes. Voyez tome II, p. 234. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1684, petit in- 1 a, à la Sphère 
(Amsterdam, Henri Wetstein). Édition insérée par H. Wetstein 
dans son recueil factice de 1684 (notre 1684 A), au tome des 
Œuvres posthumes, 

4. — L École des maris, comédie représentée au Palais-Royal le 
24 juin 1661. Privilège du 9 juillet 1661, donné pour sept ans 
à Jean-Baptiste Pocquelin de Moliers, et cédé à Charles de Sercy, 
lequel y associe Guillaume de Luyne, Jean Guignard', Claude 
Barbin et Gabriel Quinet (l'adresse de l'un ou de l'autre de ces 
libraires peut donc se rencontrer sur le titre des éditions). 

Édition originale : Paris, 1661, achevée d'imprimerie ao août; 
in-ia. Voyez tome II, p. 349. Une estampe y a été jointe, repré- 
sentant le jeu de scène du second acte, tel que l'a indiqué l'édi- 
tion de i68a (au vers 768) : « Elle fait semblant d'embrasser 
Sganarel.e, et donne sa main à Valère. » 

r. Une seule exceptée, une édition de 1664, citée dans la Bibliographie moliê" 
resque, comme étant, à la réserve de la date du titre, en tout semblable à l'édition 
de^i666. 

a. Ou Guinard, comme ce nom est imprimé au titre de Tédition de 1664 qui se 
teodait « chez Jean Guinard le fils ». 



OEUVRES 



1)K 



M L I E R K 



TOME XI 



8 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

sont tons, sauf un, de la composition de Beaachamp, et écrits h cinq parties. 
En Toici les titres. 

Une Ouverture : elle était sans doute exécutée avant le lever de la toile. — • 
Pour la fin du Prologue, une I** urrRix : les Sylvains, air de danse k deux 
reprises, comme tons ceux qui ront être énumérés, et un deuxième air pour 
les mêmes. Il est indiqué dans Timprimé, mais non dans la partition, que pour 
accompagner ces danses du Prologue les hautbois (et bassons] se joignaient aux 
violons (à l'ensemble des instruments à archet). 

A la scène m de Pacte I, où parait Lysandre, l'amateur de danse, appar- 
tient une Courante expressément attribuée k LuUi ; Molière l'avait très proba- 
blement demandée à « Baptiste le très cher », au nouveau surintendant de la 
musique de la Chambre, pour la chanter et danser lui-même : c'est à tort que 
Philidor l'a transcrite entre l'Ouverture et les Sylvains du prologue, et par 
nne erreur certaine qu'il la donne comme ayant été chantée par la Grange. 
Cet air, fait pour être dit sans accompagnement par Ly sandre, est, dans la 
copie, mis à la def des dessus de violon et soutenu d'une simple basse ; sans 
doute il avait plu, et fut tout de suite noté comme alors l'était le plus souvent, 
à l'usage du public, la musique de danse ^. — • C'est donc, remarq[uon»-le en 
passant, à ce temps des Fâcheux (1661) que remontent les premières relations, 
la première collaboration de Molière et de Lulli. 

La partition de Beauchamp comprend en outre : pour la fin du premier 
acte', une I** xirraix : les Joueurs de mail, et une II** xifTEix : les Curieux. — 
Pour la fin du second acte, quatre entrées : I**, les Joueurs de boule ,• II**, les 
Frondeurs; III*, les Savetiers et Ravaudeuses f lY*, les Jardiniers : pour celle-ci 
il y a un deuxième air; c'est peut-être parce qu'il trouva deux morceaux à 
cette quatrième entrée que Philidor en a écrit ainsi le titre, voulant dire les 
deux airs du Jardinier; peut-être aussi qu'à certaines représentations, an lien 
d'un maître baladin, il en parut plusieurs; quoi qu'il en soit, le texte de 
Molière ne parle à cette place que d' « nn Jardinier qui danse seul ». — Poar 
la fin du troisième acte, une I** wsmÈK : les Suisses, et une dernière entrée : 
les Bergers, avec nn deuxième air destiné aux mêmes, ou plutôt, comme l'indique 
l'imprimé, à la Bergère qui « fermoit le divertissement d'assez bonne grâce ». 

Philidor, dans nn autre beau volume de sa collection, le numéro XXXI, a 
transcrit de suite les indications que donnent les éditions sur les entrées de 
ballet jetées dans les entr'actes de la comédie. A ce livre du ballet des 
Fâcheux rassemblé par lui il a mis ce titre : « Les Fâcheux^ ballet et 
comédie donné au Roi par M. Fouquet, à Yolviconte {Faux^le-Fieomte), l'an 
1661. — Recueilli par Philidor l'atné, ordinaire de la musique du Roi et 
garde de sa bibliothèque de musique, l'an 1705. » Il n'y a pas ajouté le 
moindre renseignement. Il l'a seulement fait précéder de l'avertissement de 
Molière, et du Prologue de Pellisson (sans nommer ni l'un ni l'autre auteur), 
puis y a intercalé, entre le ballet du second acte et celui du troisième, la 
lettre de Caritidès au Roi et le bout de dialogue qui en interrompt et en suit 
la lecture. Aucun extrait, aucun argument même des autres scènes de la 
comédie. Suivant toute apparence, il n'a pas trouvé de livret imprimé, et s'est 
contenté de copier pour le tout, non le texte de l'édition originale, maie, 
crojons-nous d'après une on deux petites variantes, celui du recueil 
de 1666. 

Une pièce plus intéressante, autrefois réunie au livret imprimé du Mariage 
forcé dans un même volume de la Bibliothèque nationale (Y 6o45), est 

I. he fac-similé de cette page de Philidur sera inséré dans l'Album. 
3. Philidor, qui n'avait sans doute pas le texte de Molière sous les yeux, a joint 
les deux entrées du premier acte à celles du second. 



ÉDITIONS DÉTAGHéES. 9 

aetnellenieiit ans Manateritf de la même BibKothèque, tons le numéro 407a 
des Noarelles aequisitions da Fonds français. Ces quelques feuillets, d*écriture 
ancienne, sont intitulés : « Les Fâcheux, comédie et ballet dansé devant 
Sa Majesté à Yaux-le-Yicomte, en Tannée 1661. » Comme Tindique au-dessous 
du titre une note récente, ils ne contiennent de ce que Molière a fait imprimer 
en féTrier i66a que Tépttre Au Rpi, la Préface, le Prologue et les sujets des 
entrées de ballet; les vers de la comédie manquent. Mais un argument de 
chacun des trois actes précède le programme des deux intermèdes et du di- 
rertissement final. Il paraît assex naturel de croire que ces ai^[uments ont été 
empruntés par le eopiste an livret préparé, imprimé peut-être, pour être, sui- 
Tant Tusage, remis aux principaux du moins des invités de Foucquet (le 
17 aoAt 166 1), on du Roi (le a5 août suivante Fontainebleau, où fiit d*abord 
jouée la scène du Chasseur), on même plus tard (le 4 novembre) aux specta- 
teurs du Palais-Royal. Nous transcrivons ici ces arguments qui ont pu être ré- 
digés sous les yeux de Molière : les eût-il écrits lui-même, il était tout natu- 
rel qu'il les supprimât lorsqu*il donna au public sa pièce même k lire. 

« PREMIER ACTE DE LA COMÉDIE. 

« Éraste allant au rendes-vous qni lui a voit été donné par Orphise, sa maî- 
tresse, en est empêché par plusieurs Fâcheux. Le premier est la Montagne, son 
valet, qui le fai^ enrager tranchant du nécessaire ; et pendant qu'il lui accom- 
mode sa perruque et ses canons, il voit passer sa maîtresse, conduite par un 
homme. Il la salue, et elle en passant détourne la tête, comme si elle ne le 
connaissoit point. Il envoyé son valet les suivre ; mais il le chagrine encore en 
lui faisant cent questions inutiles sur ce qu'il doit faire en les suivant. Pendant 
qu'il espère le retour de son valet, un second Fâcheux sunrient ; c^est une per- 
sonne de qualité, qui l'occupe à entendre un air, et une courante qu'il a faite 
dessus. Il lui chante et lui vent enseigner l'air et la courante. Enfin le valet 
revient, et lui dit que sa maîtresse vient. Ils se font des reproches, et étant 
près de s'éclaircir, un troisième Fâcheux survient, qni le tire de la conversation 
de sa belle, pour lui parler en secret, et le prie d'aller porter un défi à un 
homme par qui il se croit avoir été offensé. 11 s'en défend ; et pendant cet 
entretien secret sa belle se retire, ce qui lui cause un nouveau chagrin. Et 
voulant rêver à cette aventure et comment il la pourra retrouver, 

BALLET DU PREMIER ACTE 

PExmàaB KiiTBii 
des Joueurs de mail, crians gare, l'obligent, etc. 

sxcoudk BHTnix. 



« ACTE SECOND. 

« Éraste, pensant s'être échappé de tous ces Fâcheux, revient au rendei-vous 
attendre son valet, qu'il a envoyé chercher sa maltresse, lorsqu'un Joueur, 
nouveau Fâcheux, le vient troubler, pour lui faire le récit d'un coup imprévu 
qni lui est arrivé au jeu, duquel récit il ne peut se défendre, quelque chose 
qu'il fiisse. Son valet revient, et comme il est son plus cruel Fâcheux, il le 
£rit languir fort longtemps, et enfin lui apprend que sa maîtresse se va rendre 
an rendex-vous. Pendant qu'il l'attend, autres Fâicheuses sunriennent : ce sont 
deux dames, qui le prennent pour juge d'un différend qu'elles ont. Et les 
quittant, après leur avoir dit son avis, il est aperçu par sa maîtresse, qui 
devient jalouse, et querelle* lorsqu'il veut parler, le renvoyant à ces deux 
dames, et le quitte et sort. Il la veut suivre pour se justifier, mais il en est 

I. Ne faut-il pas lire : « et le querelle »? 



10 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

empêché par on autre Fâcheux, qui est un Chasseur, qui lui fait le récit d^une 
chasse et lui fait masquer Toccasiou de suivre sa Dame. Le Chasseur^ Tayant 
quitté, il yeut courir après sa maîtresse : 

BALLET DU SECOND ACTE 
PRiMxiHB sirrBiK 
des Joueurs de boule Tarrétent.... 

« ACTE TROISIÈME. 

o Éraste reyient après avoir adouci sa belle. Il apprend pour surcroît de 
chagrin que Damis, Toncle et le tuteur de sa belle, la veut marier le len- 
demain à un autre. Pour rompre ce mariage, il veut aller trourer sa maîtresse ; 
mais il est arrêté par un Fâcheux : c*est un savant, qui le vient prier de pré- 
senter un placet au Roi pour lui. On lui lit ce placet ; il le prend et se défait 
de ce Fâcheux, qui n*ett pas si t6t sorti, qu'il en vient un autre, qui le prie de 
rintroduire auprès du Roi pour lui donner un avis, et sur le droit d'avis lui 
emprunte quelques pistoles *. Il est ravi de s'en pouvoir débarrasser à ce prix ; 
et voulant sortir, il en est encore empéehé par un homme qui lui vent persuader 
qu'il a une querelle ; et comme il est de ses amis, il ne le veut point quitter , 
quelque chose qu'il lui dise. Il s'en défait en le querellant lui-même. Mais 
voulant entrer chez sa maîtresse, il voit sur sa porte des gens qui se disent 
qu'ayant su qu'il y devoit venir, ils ont dessein de le tuer. Son valet entendant 
ce discours prend de ses amis et se jette sur ces gens. Au bruit, Damis sort, 
qui est aussi attaqué. Éraste, voyant Damis en danger, se met de son côté et 
lui sauve par ce moyen la vie. Damis se voyant secouru par celui qu'il pour- 
suivoit pour lui faire de la peine, se repent, et, en reconnoissance du bien 
qu'il vient de recevoir^ promet à Éraste de lui donner sa nièce pour femme. 
A ce grand bruit, étoit accourue la nièce, qui voyant son oncle et son amant, 
veut rentrer; mais l'oncle la retient, et lui ayant fait récit de ce qui se venoit 
de passer, lui donne pour mari celui qui étoit son amant. En réjouissance de 
ce mariage les violons voulans jouer, on frappe fort à la porte, on ouvre, et 
l'on voit des masques qui entrent et veulent être de la fête. Ils occupent 
toute la place en dansant : 

BALLET DU TROISIÈME ACTE, » ete. 

Seconde édition, chez les mêmes libraires, i663; in-ia. L'achevé 
d'imprimer a même date que celui de l'édition première, et ne 
constate que le jour à partir duquel couraient les cinq ans du 
privilège. Elle est comprise dans le recueil factice formé par 
Charles de Sercy en 1664 (plus loin, p. 53-55, n« i). 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1662; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, de l'officine de Louis et de Daniel Elzevier). C'est, 
d'après M. Willems, la première comédie de Molière réimpri- 
mée par les Elzevier. Daniel l'a reproduite en 1674 et insérée 
dans son recueil de 1675 (notre 1675 A), puis en 1679. ^^^i^' 

I. La copie a ici, par faute : « Le Joueur ». 

a. Ormxn. 

Si vous vouliez me prêter deux pistoles, 
Que vous reprendriez sur le droit de l'avis. 
Monsieur... (Vers 736-738 dtt FâekêaM,) 



EDITIONS DETACHEES. ii 

primée encore par Henri Wetstein, successeur de Daniel Elze- 
vier, en i684} elle fait partie du recueil publié par lui cette 
même année (notre 1664 A). Voyez plus loin, p. 66 et 67, n^ 5, 
et p. 74 et 75, n® 8. 

Une autre édition encore, ou contrefaçon, des Fâcheux , in-ia» 
portant Fadresse de Nicolas Pepinglé (sic, pour Pepîng^é^), à la 
grand'salle du Palais, à Paris, et la date de 1668, a été signa- 
lée et décrite dans le Moliériste d'avril 1880, p. 14 et i5 (voyez 
aussi, dans le même recueil, le numéro d'août 1880, p. i56). 



6. — L'Étourdi ou les Contretemps, comédie représentée à Lyon 
dès i653 ou i655, puis à Paris, d'abord au Petit-Bourbon, en 
novembre i658. Privilège à Molière (« au sieur Molier ») du 
dernier mai 1660*, pour cinq ans, cédé à Claude Barbin et 
à Gabriel Quinet : l'adresse de l'un ou de l'autre de ces libraires 
peut donc se rencontrer sur le titre des éditions. 

Edition ohiginale : Paris, i663, achevée d'imprimer le ai no- 
vembre 1662; in-i2. Voyez tome I, p. 98-100. Elle fut com- 
prise dans le tome II du recueil factice daté de 166 3 et de 1664 
(voyez plus loin, p. 53-55, le numéro i). 

Suivant la copie imprimée à Paris, i663; petit in-12, avec la 
marque de la Sphère (Amsterdam, de l'officine de Louis et de 
Daniel Elzevier). Édition reproduite à Amsterdam par Daniel 
Elzevier en 1674 et en 1679 pour être publiée à part et insérée 
dans les deux recueils factices des Œuvres de M, Molière, celui 
de 1675 (notre 1675 A] et celui de 1679, qu'il a fait paraître l'un 
et l'autre sous le pseudonyme de Jaques le Jeune (voyez plus 
loin, p. 66 et 67, tl^ 5); reproduite encore à Amsterdam par 
Henri Wetstein (qui en avait acquis le droit après la mort de 
Daniel Elzevier), en i683 et en 1693, et insérée par lui dans 
deux recueils également factices, celui de 1684 (notre 1684 A), 
qu'il a publié sous le même pseudonyme de Jaques le Jeune, 
et celui de 1693 (notre 1693 A*), qu'il a publié sous son vrai 
nom (voyez plus loin, p. 74 et 75, n® 8, et p. 77, n* 10). 



I. Voyex notre tome TI, p. 3o3, et, plus loin, p. 27, à Tayant-demier alinéa 
dn numéro aa. 

a. Ce pririlège s'étendait encore an "Dépit amoureux, an Cocu imaginaire et à 
Dom Garcie de Navarre. 

3. Ce dernier recueil ainsi désigné par nous comprend des pièces imprimées de 
1688 à 1693; mab, comme nous en avons déjà arerti, le titre général de chacun des 
volumes porte le millésime de 1691, qui rappelle la date du privilège obtenu pour 
ces Œuvres de Molière, 



la NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

7. — Dépit amoureux^ comédie représentée pour la première fois 
à Béziers, à la fin de i656S puis à Paris, d'abord au Petit- 
Bourbon, en décembre i658. Privilège à Molière, du ^i mai 1660, 
pour cinq ans, cédé à Claude Barbîn et à Gabriel Quinet. 

Edition ohiginale : Paris, i663, achevée d'imprimer le 24 novembre 
1662 avec l'adresse de l'un ou de l'autre des libraires cession- 
naires; in- 12. Voyez tome I, p. 899. L'édition fut comprise 
dans le tome II du recueil factice daté de i663 et de 1664 
(voyez plus loin, p. 53-55, le numéro i). 

Suivant la copie imprimée à Paris, i663, petit in-ia ; à la Sphère 
(Amsterdam, de l'officine de Louis et de Daniel Elzevîer). Edi- 
tion reproduite par Daniel Elzevier en 1674 et en 1679 et insérée 
dans ses deux recueils factices des Œuvres de M, Molière : celui 
de 1675 (notre 1675 A) et celui de 1679 (voyez plus loin, p. 66 
et 67, n® 5) ; reproduite encore par Henri Wetstein en i683 et en 
1693, et insérée par lui dans deux recueils également factices : 
celui de 1684 (notre 1684 A) et celui de 1693 (notre 1693 A) : 
voyez plus loin, p. 74 et 75, n* 8, et p. 77, n« 10. 

Sur rarrangement de la pièce en deux actes, voyez plus loin, p. ia4 et laS. 

Ajoutons un renseignement qui n'a pu être donné dans la Notice : lors du 
jubilé de Molière en 1873, les cinq actes du Dépit amoureux furent joués deux 
fois, le 17 et le ai mai, sur la scène de Ventadour, par la troupe de Ballande ; 
et Tannée suirante, le dimanche i*' mars, la comédie fut encore représentée 
entière à l*une des matinées de la Porte- Saint-Martin. 

Sur la première distribution de la comédie, voyez les observations de 
M. G. Monval, au Moliériste d'octobre 1888, p. ai8 et a 19. 11 pense que 
Molière s'était plutôt chargé des deux r61es de Mascarille et de Métaphraste 
que du râle d'Albert^; à l*appui de cette conjecture on peut alléguer la 
distribution de i685 (donnée par nous, tome I, p. SSg, dans une addition à la 
Notice du Dépit amoureux) : il y est constaté que Rosimont jouait Mascarille et 
Métaphraste, et ce sont, comme on sait, en général, les rôles de Molière 
qu'avait repris cet acteur. 

8. — L'École des femmes, comédie représentée au Palais-Royal 
le 26 décembre i66a. Privilège du 4 février i663 donné, pour 
six ans (pour sept, d'après le Registre syndical), à Guillaume de 
Luyne, qui y fait participer Sercy, Joly, Billaine, Loyson, Gui- 
gnard, Barbin et Quinet. 

Edition originale : Paris, chez l'un des libraires associés au privi- 
lège, i663, achevée d'imprimer le 17 mars; in-12. L'omission de 

1. Voyez la Notice biographique fp, i83, et, pour une addition à cette dernière 
page, p. 485. 

a. Voyez la Notice du Dépit amoureux, tome I, p. 388 et note 3, et la Notice 
biographique, p. ao8, note a. 



EDITIONS DETACHEES. i3 

deux pages entières, qui d'abord y a été faite, a été réparée par 
un carton répétant la signature D et les chiffres des deux 
pages, 73 et 74» après lesquelles il est inséré. Voyez tome III, 
p. i5a et i53. Elle est précédée d'une estampe, signée des 
initiales de François Chauveau, qui nous fait connaître, sinon 
les traits, au moins toute l'apparence, le costume d'Amolphe 
(Molière], et d'Agnès (Mlle de Brie), et leurs attitudes à un des 
plus intéressants moments (acte III, début de la scène u) : 

Li, regurdez-moi là durant cet entretien. 

Le texte original^ a été reproduit, avec une pagination régu- 
lière, la même année et certainement dans la même officine; 
cette bonne réimpression (notre i663') offre quelques diffé- 
rences typographiques ; et aussi quelques variantes, par exemple, 
au vers qSS, la correction d'une faute qui ne pouvait manquer 
d'être tout de suite signalée à l'auteur (voyez tome III, p. aa8, 
note i). L'une ou l'autre édition fut comprise dans le recuei] 
factice daté de i663 et de 1664 (plus loin, p. 53-55, n® i). — 
Une autre impression de i663 (notre 1663^^) ne peut être qu'une 
contrefaçon. Voyez tome III, p. i53, et p. 186, note (2) au vers 345. 

Edition de Pgris, i665, in-ia, chez l'un ou l'autre des libraires 
associés. 

Suivant la copie imprimée à Paris, i663; petit in-12, à la Sphère 
(Amsterdam, de l'officine de Louis et de Daniel Elzevier). Edition 
reproduite, moins l'épître A Madame, par Daniel Elzevier 
en 1674 et en 1679, et insérée par lui dans le recueil de 1675 
(notre 1675 A) et celui de 1679; reproduite encore par Henri 
Wetstein en 1684 et 1693, et insérée par lui dans le recueil 
de 1684 (notre 1684 A) et celui de 1693. Voyez plus loin, p. ^ 
et 67, n® 5 ; p. 74 et 75, n*» 8 ; et p. 77, n° 10. 

L École des femmes.,.^ edited with introduction and notes by 
G. Saintsbury, M. A. — Cambridge, 1888, petit in-8*. 



9. — Remerctment au Roi. Édition ohiginàle : Paris, Guillaume de 
Luynes et Gabriel Quinet, i663, sans achevé d'imprimer, pu- 
bliée probablement dans l'été de cette année ; petit in-4°. Voyez 
tome III, p. 29a. 

I. Celai que nous donnons comme tel, à Texemple de la Bibliographie molié" 
resque et du Catalogue James de Rothschild (tome II, p. 80), est regardé par 
M. Claudia comme ane réimpression, faite précipitamment, du texte que nous 
désignons par i663* : royez le Catalogue de la bibliothèque Rochebilière, n* 323. 



i4 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Seconde édition : in-ia; tout en tête du recueil factice daté de 
i663 et de 1664 (voyez plus loin, p. 53-55, le numéro i). Le 
Memercùnent au Roi a été de même mis au-devant du second 
recueil publié du vivant de Molière (1666), ainsi que de ceux de 
1673, de 1674, de 1681, et des recueils elzéviriens de 1675 A, 
1684 A, 1693 A. 

10. — La Critique de V École des femmes, comédie représentée 
au Palais-Royal le i*' juin i663. Privilège du 10 juin 166 3, 
donné, pour sept ans, à Ch. de Sercy, qui en fait part à Joly, 
G. de Luyne, Billaine, Loyson, Guîgnard, Barbin et Quinet. 

Édition originàls : Paris, chez Tun des libraires associés, achevée 
d'imprimer le 7 août i663; in-ia. Voyez tome III, p. 3o5. Elle 
fut comprise dans le recueil factice daté de i663 et de 1664 
[plus loin, p. 53-55, n^ i). 

Suivant la copie imprimée à Paris, i663 ; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, de Tofficine de Louis et de Daniel Elzevier). édi- 
tion reproduite par Daniel Elzevier en 1674 et en 1679, et insé- 
rée par lui dans le recueil de 1675 (notre 1675 A), et celui 
de 1679 ; l'impression de 1679 a été comprise par Henri 
Wetstein dans le recueil de 1684 (notre 1684 A). Henri Wetstein 
a lui-même réimprimé la Critique en 1691 et a inséré sa réim- 
pression dans le recueil de 1693. Voyez plus loin, p. 66 et 67, 
n° 5; p. 74 et 75, n* 8, et p. 77, n® 10. 



II.— L* Impromptu de Versailles, comédie représentée à Versailles, 
chez le Roi, au plus tôt le 16 octobre i663, probablement le 
18 ou le 19s puis au Palais-Royal le 4 novembre suivant. Mo- 
lière ne paraît pas avoir demandé de privilège pour cette 
pièce et il ne Ta point publiée ; elle a paru d'abord dans le re- 
cueil de 1682, au tome VII, le I«'des Œuvres posthumes. Voyez 
notre tome III, p. 377. 

Henri Wetstein, successeur de Daniel Elzevier à Amsterdam, l'a 
insérée dans son recueil factice de 1684 (notre 1684 A), au 
volume des Œuvres posthumes (plus loin, p. 74 et 75). 

Tome III, p. 377, second alinéa, il fallait dire que la pièce avait été jouée, 
non deux fois, mais trois fois en i838 (la première, le jeudi 10 mai] : voyez 
le Moliériste de novembre 1880, p. a53. 

Depuis, pendant la célébration du second centenaire de la Comédie-Fran- 

I. Cest par erreur que dans Tédition de i68a la date du 14 octobre a été 
donnée à la première représentation de Vlmpromptu de Fersailles : voyez la Notice 
biographique, p. a83 et a84* 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. i5 

çaite, Pimprùmptu de ÎTersailles a été repris le ai octobre iSSo» et représenté 
huit antres fois encore. La distribution fat la snirante (d'après le même numéro 
du MoUirUtef p. a54) : 

MoLiiBS BIM. Coquelin. 

B&iooimT Wonns. 

La Geaitob Delaunay. 

Bu CnoiST Silrain. 

La, TncKiLLiiEs ^ . . . . Barré. 

BijART Pmdlion. 

i* nécessaire Davrigny. 

a* nécessaire Paul Reney. 

3* nécessaire Leloir. 

4* nécessaire de Féraudy. 

mies Du Paec Mmes Croizette. 

BijART Bartet. 

Dn Ban Ém. Broisat. 

MouàftB B. Barretta. 

Du Cmonr J. Samary. 

HraiTi M. Martin. 



Les Œuvres de Monsieur Molier^ Paris, 1664 : pour ce recueil, 
voyez plus loin, p. 53-55, le numéro i. 



12. — Le Mariage forcé y comédîe-ballet, représentée au Louvre le 
29 janvier 1664, puis au Palais-Royal, avec ses ornements, le 
i5 février suivant. 

Molière attendit quatre ans vnaoX de demander un privilège pour sa 
comédie et de la publier; mais au plus tard sans doute le jour de la première 
représentation an Louvre arait paru, en un volume in-4<*, pour être, suivant 
Vusage, distribué d*abord aux invités du Roi, un livre ou programme 
intitulé : 

Le Mariage forcée ballet du Roi, dansé par Sa Majesté...; Paris, 
par Robert Ballard, 1664. 

Nous avons donné, tome lY, p. 10, \^ fac-similé de ce titre, et, à la suite de 
la comédie, p. 69 et suivantes, nous avons, à l'exemple de l'édition de 1784, 
reproduit le texte du livret; nous avons même pu, p. 79, note a, le compléter à 
Taide d'un manuscrit de Philidor (voyez Talinéa suivant). On voit là que les 
scènes de la comédie-ballet primitive avaient été partagées en trois actes, ame- 
nant chacun un divertissement de chant et de danse. Outre les noms des chan- 
teurs et des danseurs (courtisans, on baladins de profession) qui exécutèrent au 
Louvre les récits et les entrées du ballet, le livret fait connaître la première 
distribution de la comédie proprement dite ; il contient tous les vers chantés 
des intermèdes, mais seulement de courtes analyses des scènes parlées. 

Un des volumes manuscrits (le numéro XIII) de la collection Philidor, 
déposée à la bibliothèque du Conservatoire, nous a transmis la musique que 
Lulli composa pour accompagner en 1664, &u Louvre puis au Palais-Royal, la 
comédie de Molière ; on trouve aussi transcrites dans cette copie Philidor, à la 



i6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

scène du a* intermède qui précède la lY* entrée (tome IT, p. 79-81), les ré- 
ponses complètes de Sganarelle (Molière) au Magicien chantant (Estiral), 
réponses restées longtemps inédites, et que M. L. Celler (ci-dessous, 7* alinéa) 
a fait connaître le premier. 

Le Mariage forcée comédie remise à la scène, au Palais-Royal, 
<c sans le ballet et ses ornements », le 24 février 1668. Privi- 
lège du 20 février 1668, accordé pour cinq ans à Molière et cédé 
à Jean Ribou. 

Édition oHiGiNÀLE de la comédie réduite : Paris, Jean Ribou, 1668, 
achevée d'imprimer le 9 mars; in-ia. Voyez tome IV, p. 9. 

Un assez long passage, à la fin de la scène iv (tome lY, p. 43-45)^ n'est pas 
dans l'édition originale ni dans les éditions étrangères qui en suivent le texte; 
il a paru pour la première fois dans celle de 1682. 

Lorsqn'en 167 a Molière donna la Comtesse etEscarbagnas à la ville, il reprit 
le Mariage forci pour en faire, du 8 juillet au 7 août, le divertissement 
obligé de la petite comédie; il l'accompagna alors d'autres intermèdes, dont il 
y a tout lien de croire qu'il écrivit lui-même les vers, et dont il demanda la 
musique, non plus à Lulli, mais à Charpentier (voyez tome lY, p. 87, note 4); 
la partition manuscrite de celui-ci (elle se trouve aux folios 38 et suivants du 
cahier xv relié dans le tome XVI du recueil de ses œuvres appartenant à la 
Bibliothèque nationale) a conservé ces paroles nouvelles ; M. L. Moland les a 
le premier signalées et publiées, d'abord dans la Correspondance littéraire du 
a5 août 1864, p. 294-296, puis dans le tome YII (1864), p. 376-378, de sa 
première édition des Œuvres de Molière g nous les avons à notre tour recueil- 
lies, tome IX, p. 588-592. 

Le Mariage forcé,,, suivant la copie imprimée à Paris, 1674 î petit 
in- 12, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition insé- 
rée par D. Elzevier dans le recueil de 1675 (notre 1675 A), et 
reproduite par lui en 1679; reproduite encore par Henri 
Wetstein en 168 3 et 1692, et insérée par lui dans le recueil 
de 1684 (notre 1684 A) et celui de 1693. Voyez plus loin, p. 66 
et 67, n<» 5 ; p. 74 et 76, n*» 8; p. 77, n° 10. 

MoLi£RE-LuLLi . — Le Mariage forcée comédie-ballet en trois actes. . . . 
Nouvelle édition, publiée d'après le manuscrit de Philidor Taîné 
par Ludovic Celler, avec des fragments inédits de Molière et la 
musique de LuUi réduite pour piano : Paris, Hachette, 1867 : 
in-8«. 

i3. — La Princesse d'Élide, comédie mêlée de danse et de mu- 
sique, représentée à Versailles le 8 mai 1664, et, aussi avec 
tous ses agréments, au Palais-Royal, le 9 novembre suivant. 

Edition originale : elle est encadrée dans la relation complète, proba- 
blement commandée par le Roi, des fêtes qu'il avait données à 
Versailles du 7 au 1 3 mai 1664 ; cette relation, dans laquelle ont 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 17 

été insérées des pièces de vers de Bensserade et du président de 
Périgny, et à laquelle Molière a pu avoir quelque part, est in-* 
titulée : Les Plaisirs de Vile enchantée,,,. Et autres fêtes galantes 
et magnifiques faites par le Roi à Fersailles,,,, A Paris, chez Ro- 
bert Ballart, seul imprimeur du Roi pour la musique, 1664, sans 
achevé d'imprimer : in-f>. Voyez, tome IV, p. 98, le fac-similé du 
titre, et, p. 107, note i, les titres des autres éditions anciennes, 
qui toutes, jusqu'à l'édition de 1784 exclusivement, ont laissé 
la comédie de Molière à sa place dans la relation de ces fêtes 
royales de Versailles. 

Aux inyités dtt Roi avait sans doute été remis un lirret (on disait livrt) 
in-quarto, publié chez Robert Ballart, avec ce titre : « Les Plaisirs de Vile 
emckanUe, course de bague faite par le Roi à Versailles le 6* {ainsi^ au lieu 
de 7*] mai 1664 * * c*Mt le programme des trois premières journées seulement 
de la semaine des fêtes ; il ne contient pas la Princesse tPElidef mais il en fait 
connaître la première distribution, et, plus complètement qu'aucune des autres 
relations, les différents rôles qu*eurent à remplir, pendant ces trois jours, 
MoHère, sa feiftmé, et les autres acteurs et actrices de sa troupe ; il se termine 
par la Liste du divertissemeni de Fersailles et les noms de ceux qui y sont 
employés, Yoyez tome lY, p. a34 et suivantes. — D*aprèf la Bibliographie 
moliéresque (n* 196), an nouveau livret fut imprimé à Toccasion de la reprise de 
la Princesse £Élide commandée pour Saint-Germain en ao&t 1669 (tome lY, 
P* 94) « c'est un in-quarto de 17 pages, titre non compris, ne contenant 
que les intermèdes de la comédie même de Molière, et intitulé : « La Princesse 
d^Élide^ comédie héroïque par Molière, mêlée de musique et d'entrée de 
ballet. • Paris, Robert Billard, 1669. — Sur un autre livret, manuscrit et 
illustré, des Plaisirs de PIU emckantée^ que précède une épitre Au Roi signée 
DB BiuncouaT, voyex tome lY, p. a68. 

Le tome XLYII de la collection manuscrite de Pbilidor contient la musique 
des intermèdes de la Princesse éCÊlide^ et toute celle qui fut exécutée pendant 
les deux aotires journées des Plaisirs de File enchantée proprement dits : cette 
musique est de liilU; nous en avons donné un air chanté par Molière (tome IV, 
p. a63 et suivantes]. 

Seconde édition : 'dans le même cadre des Plaisirs de tlle en- 
chantée. Privilège du 7 janvier i665, accordé à Robert Ballard 
et cédé à Etienne Loyson et à Gabriel Quinet. A Paris ,1 chez 
Robert Qallard, seul imprimeur du Roi pour la musique, rue 
Saint- Jean-de-Beauvaîs..., et au Palais, chez Thomas Jolly, 
Guillaume de Luynes, Louis Bîllâine, t665 : achevée d'imprimer 
le dernier janyier ; in-8*. 

Lés Plaisirs de Vile, enchantée ou la Princesse étÈiide^ comédie de 
M. Molière (c'est encore la comédie dans le cadre de la rela» 
tion) : Paris, Jean Guignard fils, 1668; in-ia:' 

Les Plaisirs de Vile enchantée,,, : réimpression faite à llmprimerie 
royale, dans un format un peu plus grand, de l'in-folio de 1664, 
absolument conforme à cet original, et datée de 1673 au titre, 
MoLiÈBs. XI a 



i8 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

de 1674 à la fin (c'est notre 1678 A, distinguée ainsi du re- 
cueil des Œuvres de 1673). A cette édition ont été jointes neuf 
planches dlsraël Silvestre, qui manquent à la première ou qui 
n'ont pu être réunies à certains exemplaires de celle-ci que 
quelque temps après sa publication : voyez les inscriptions de 
ces planches dans notre tome lY, p. a6a et a63. 

La Princesse étÈlide^ comédie du sieur MolHère. Ensemble les 
Plaisirs de tlle enchantée,,.. Suivant la copie imprimée à Paris, 
1674; petit in-ia, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier). 
Édition insérée par D. Elzevier dans le recueil de 1675 
(notre 1675 A), et reproduite par lui en 1679; reproduite encore 
par Henri Wetstein en 1684 et en 1693, et insérée par lui dans 
le recueil de 1684 (notre 1684 A) et celui de 1693. 



Le Tartuffe : voyez pour cette comédie, représentée d'abord en 
1664, plus loin, p. 33-35, le numéro a8, sous lequel elle est 
rangée, à la date de son impression. 



14. — Sonnet et Lettre à la Motkele Foyer sur la mort de son fUs, 
qu'on peut dater de septembre 1664. Une ancienne copie s'en 
trouve à la page 3^7 du tome XIII in*folio des papiers Conrart 
conservés à la bibliothèque de l'Arsenal. 

Imprimés d'abord dans le Recueil de pièces galantes^ en prose et en 
çers^ de Mme la comtesse de la Suze, et une autre Dame^ et de 
Monsieur Pellsson, augmenté de plusieurs élégies, Paris, Gabriel 
Quînet, 1678 (?); in-ia : seconde partie, p. '^ 2170 et 271; et 
Amsterdam, Jean Rips, 1695; in-ia : aussi dans la seconde par^ 
tie et aux pages 270 et 271 (d'autres éditions de ce recueil n'ont 
pas le sonnet). 

Nous n'aTont point ru da Recueil de pièces galantes que sont citons comme 
daté de 1678, une édition authentique de Parit, maii •eulemént une belle 
contrefaçon, tienne de Hollande on pins probablement de Rouen, et dont le 
titre porte, arec une Sphère, Tindication snirante : « Snr la copie | A Paris, | 
chex Gabriel Quinet*. | mdg Lxxvni | Avec Privilège du R07. » Le contre- 
facteur s'était-il empressé de reproduire le recueil de Quînet Tannée même 
où une nouTcUe édition en avait paru, ou bien réimprimait-il en. 1678 une 
édition parisienne plus ou moins ancienne? Cela semble difficile h décider. 

1. Ce qui, d^nne manière asses équivoque mais qui ne trompait sans doute que 
peu de gens, vent dire : Suivant la copie imprimée qui a été publiée ii Paris chez 
G. Quinet. Charles Nodier (p. ai et aa de ses Mélanges tirés d'une petite biblio» 
thèqucy i8a9) et M. Alphonse Willems (p. 433 et 434, note, de ses Elzevier , 1880), 
assurent que ce joli volume, qui a longtemps passé pour un elxevier, a été imprimé 
^ Rouen. Un exemplaire s*en trouve k la bibliothèque Cousin. 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 19 

kÏM rerité, il a joint aux trois parti«i de ton volame (qui d'aiUeun eitd*iin« 
•cale pagination) les Acherét d*imprimcr qu'il tronrait mentionnia lor son 
original : deox /iekêvéê tTimprimêr pour la trnisumt foiê^ datés dn a jan- 
Tier l663, qui aeeompagnent la première et la aeconde partie, et nn Adiê9i 
Jtimpnmst pomr ia prêmièrt J'ois , daté da 3o mars de la même année 1068, 
qai accompagne la troisième partie. Mais on ne saurait conelore de là aree 
certitude qae la copie imprimée à Paris dont s*e8t senri le contrefacteur hol- 
landais on rouennais iàt précisément celle on Tune de celles de 1668 ; car 
Qoinety i TeiMm^e de pluîears de ses eonfrèresy a dû pomr mainte réimpres- 
sion, même exactement datée sur le titre, garder, à \m suite de l'eatrait de 
privilège, l'acheré d*in^rimtr primitif ou rAcheré d*une réimpression anté- 
rieure* 

Réunis pour la première fois aux Œuvres par Auger en i8a5 
(p» 5o3-5o5 de ton tome IX) .Voyez notre tomelX» p. 577, note i. 

Quelques-uns des vers de ce sonnet se retrouvent dans la bouche 
du Roi, père de Psyché, à la scène i de l'acte II de Prfché 
(imprimée en octobre 1671) : voyez tome YIII, p. 3oo et 3oi, et 
tome IX, p. 579, note i. 



i5. — Quatrains mis au bas d'une image dessinée par F. Ghauveau, 
gravée par le Doyen, et publiée vraisemblablement dès i665 en 
souvenir d'Une confrérie de tes^avage de Notre-Dame de la Cha^ 
rite, instituée cette année-là. Cette estampe se trouve au tome P', 
f» a3, de l'CEuvre de F. Ghauveau rassemblé à la Ribliothèque 
nationale. Elle a été signalée et les deux quatrains ont été repro- 
duits pour la première fois, dans le Journal des Artistes de 1637 
(n* du la mars, p. 17a et 173), parRobei*tDumesnil. Aimé-Mar- 
tin, dans sa 3* éd^tiop.(i845), les a réunis aux Œuvres. Voyez 
notre tome IX, p. 58o, et \ Album \o\vlX à notre édition. 



16. — Dom Juan 00 le Festin de Pierre^ ^ comédie représentée au 
Palais-Royal le i5 février i665. Privilège du 11 mars i665, pré« 
sente à la Chambre des libraires le a4 mai suivant, accordé à 
Louis Rillaine pour sept ans. Mais lâupièce ne fut point imprimée 
du vivant de Molière ; elle ne le fut pour la première fois que 
dans le recueil de 168a, au tome Vil, le I^ des Œuvres posthumes 
[voyez plus loin, p. 68-74, le numéro 7). 

Là Dam Juan, ne parut qu'après avoir sabi beaucoup de eorrections, — 
entre autres suppressions, le retranchement d*un long passage de la scène i de' 
Vacte ni et le retranchement de presque tout ce qae les éditeurs avaient d*abord 
conservé de la scène du Pauvre (la seconde du même acte). Le volume était 
achevé d'imprimer, peut-être déjà mis en vente, quand il fut ainsi corrigé par 
ordre; des cartons 7 durent être introduits : le feuillet i33-i34, le cahier M 

I . Sur ce second titre, voyez tome V, p. 9, note 3. 



ao NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

de 4 fenillets, p. 137-144), le feuillet 145-146, le cahier P (de 8 feuillets, 
p. 169-184), les feuillets ao3-2o4 et aoy-aoS, le cahier S (de 4 feuillets, 
p. aog-ai6), le feuillet 217-218, — en tout ai feuillets, ou 4a pages, furent 
réimprimés^. Néanmoins on eonnaît trois exemplaires qui furent soustraits aux 
exécuteurs de la censure officielle, et è*est le^ texte primitif que nous avons pu 
reproduire. Yoyex tome Y, p. Sg, p. 46 et 47, p. 70. 

« Le Festin de Pierre, comédie. Par J. B. P. de Molière. Édition 
nouvelle et toute différente de celle qui a paru jusqu'à présent. 
A Amsterdam, mdglxxxiii. » Ayed la marque de la Sphère 1 petit 
in-ia, désigné dans nos notes par i683A. 

Ce précieux rolume est sorti de Tofficine de Henri Wetstein, le successeur 
de Daniel Ehevier : il porte au titre nné' sphère tonte pareille à ceUe qoi 
marque le titre dÀ Festin de Fierté ou VAikiée foudrojri de Dorimond, encore 
inséré par H. Wetstein, arec la date de i683 et à la place du Dont Juan de 
Molière, dans le recueil de 1684 A, comme il Varait été dans les recueils 
de 1675 A et de 1679 (plus loin, p. 74, p. 66, p. 67, n** 8 et 5); il est anssi orné 
de Festamp^j copie de celle de l'édition de 168a» qui se roit au-derant et du 
Festin de Pierre de Dorimond, inséré dans le recueil de 1684 A, et du ifrai 
Festin de Pierre de Molière, enfin inséré par H. Wetstein, mais avec des retran- 
chements, dans le recueil de 1693 A (plus loin, p. 77, n* 10). 

Le texte en a été établi sur une copie différente de celle qu'avaient suivie les 

' éditeurs de- i68â ; les fautes de détail y sont nombreuses, mais il Complète en 

maint passage, et particulièrement dans laaoène i et dam la scène li (cette du 

Pauvre) de Pacte Uly le texte même que. donnait, avant les cartons, Téditii^a de 

i68a. Voyex t<ime V, p. 70 et 71. 

n vient d*étre dit que cette édition de i683 A ne fut pas comprise dans le 
recueil des Œuvres de Molière que Hiefnrî *Wéutein publia Tannée suivante, 
fteneil que nous désignons par xé84A, et qu'il y laissa, à- l'exemple de son 
prédéeesseury sous le nom, de Mplièrpf , le Festin de Pierre ou P Athée /emdreyé 
de Dorimond. Il parait cependant peu probable que la vraie pièce de Mo- 
Hère n'ait piss été substituée i la fausse (le format des deux est absolument 
le même) dans qnelquea-nns des' exeiliplaitfei^ diu iMèùeil factice. Quoi qn^ en 
soit, lorsque H. *i¥etstein réimprima son recadèil «n i69|{, iT mit bien ie Festin 
de Pierre de notre poète à la place de celui de Dorimond; seulement, tont en 

I. Au feuillet i33-i34 réimprimé a «té introduite la variante, relevée tome Y, 
p. 83, note i, oà Diable nt substitué à lo^dk'gmvn» -«* An cahier M sont remar> 
qnables la variante de la note 4 de notrç.page.90 (u^stere sacré reinplacé par 
mariage et changement de deux phrases du diidogne), et les variantes de la note 8 
delà même page, des notes a et 4 de not^e page 91. —-Au feuillet 145-146 a été 
retranché ce passage de notre page 99 :-« ^puaarelle, le Ciel! » Vraiment oui, 
nous nous moquons bien de cela, nons autren. » — Au cahier P a été supprimée 
toute la seconde partie de la scène i de Tacte ni, entre Dom Juan et Sganarelle 
(voyes tome V, p. i38, note 4), puis, sauf quelques lignes insignifiantes, toute la 
scène du Pauvre. — Au feuillet ao3-a04 a été corrigée la faute d'impression indi- 
quée tome y, p« 180, note 3. — An feuillet 907«ao8, il y a les corrections indi- 
quées tome .y, p. i85, note 6, et p. 186, note 5. — An cahier S, & signaler les 
changements relevés, tome y, p. 19a, dans les notes 4 et 5; p. 193, daot'les notes 6 
et 7; p. 194, dans les notes i, 4 et 6; p. 195, dans les notes x et a. An même 
cahier encore, à la fin de la scène ii de l'acte y, a été supprimé le dernier tiers en- 
viron de la longue réplique de Sganarelle qui remplit onze lignes de notre page 196. 
— > Au haut du feuillet ai7«ai8, l'article le a été ajouté à l'exclamation ironique de 
Dom Juan (milieu de notre page 196) : « O beau raisonnement! « 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. %i 

le donnant, en génénl, <l*aprèt ton texte de i683, moins quelques grosses 
lintes, il emt devoir si^prîmer certains passages qui donnent tant d'intérêt i 
ee mène texte : la scène da Paurre et la fin de la scène qoi précède ; il les 
rêdoisit tontes deox (dn moins TaTons-noos constaté poor deox exemplaires 
que nous arons nu de sa réimpressi<m de 1693] an peu qa*en araient laissé 
subsister les cartons de Fédition de i68a. D'autres passages, adoucis ou sup- 
primés dans les cartons de i68a, sont restés, par exemple : celui dont la 
note I de notre page 83 donne les Tariantes (Wetstein a reproduit là le texte 
de i683 A); les trois premiers couplets de notre page 90; rexclamation de 
Dom Juan et la réplique de Sganarelle an haut de notre page 99; les onse 
lignes de notre page 196 qui terminent la longue réplique de Sganarelle i la 
fin de la scène n de Pacte Y. Des corrections n'ont point été faites; ainsi on 
lit encore la faute choquante relevée dans la note i de notre page 89 : « Vous 
narlex tout comme un Sire •, an lien de « tout comme un livre ». 

L'édition précédente (i683A] fut reproduite, sous un titre iden- 
tique, « à BrusseUes, chez George de Backer..., 1694 », en un 
▼olume in-ia, et insérée au tome II du recueil factice des 
Œuvres de Monsieur Molière publié par ce libraire en cette 
année 1694 (plus loin, p. 78, n® 11). Cette réimpression est dési- 
gnée dans nos notes par 1694 B. 

J. Simonnin, dans le recueil de notices et de remarques qu'il a publié 
en i8i3 sous le titre de Molière emnmeniè diaprés Ut ohsêrçationt dt not meil' 
iemrs eriiiqmeSf inséra, d'après l'édition d'Amsterdam i683i toute la seconde 
partie de la scène i de l'acte III, et en entier la scène du Pauvre, qui suit, 
mais des autres variantes ne transcrivit que le cri plaintif de Mes gages/ qui 
commence et termine le dernier monologue de Sganarelle. •— Pierre IKdot 
en 1817 (royex plus loin, p. 90, le numéro a6 des Recueils] donna, à la suite 
dn texte expurgé de Dam /mon, les variantes relevées dans l'édition d'Am- 
sterdam i683. — Anger, le premier, en 18 19, rétablit dans le texte même 
de 1682 tontes les leçons primitives qu'un exemplaire à demi cartonné, qui 
venait d'être acquis par la Bibliothèque royale, put lui faire connaître, et j 
ajouta les principaux passages qui ne se trouvent que dan^* l'édition hollandaise 
de i683, notamment la fin de la scène du Pauvre. 

Z^s Fragments de Molière, comédie (en deux actes, de Champmelé^) « 
représentée à Fontainebleau en 1677, à Paris en 1681. Paris, 
Jean Bibou, i68a : in-ia. — Béimprimés en Hollande, sous le 
nom du comédien Brécourt : la Haye, A. Moetjens, i68a, in-ia. 

On trouve là, aux scènes m, rr et r de l'acte I, et à la scène v de l'acte D, 
le texte plus ou moins altéré des scènes i, n et xn de l'acte II et de la 
scène m de l'acte lY de Dom Juan, Nous avons donné en sppendiee ces scènes 
des FragmêKU (tome Y, p. ao5-ai6). Voyez même tome Y, p. 53 et 54, 
p. 7a. — Yoycs encore tome YI, p. 147 et 148. 



17. '^ L' Amour médecin, comédie représentée à Versailles, aYec 
on Prologue, deux entr'actes et un divertissement final de mu- 
sique et de danse, le 14 septembre i665, puis au Palais-Royal, 

1. Le nom da mari de la célèbre actrice se lit sons eette forme an volume qui a 



%% NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

mais, ce semble, sans les ornements, le aa sl^ptembre suivant. 
Privilège du 3o décembre i665, accordé pour cinq ans à Molière, 
et transporté à Pierre Trabouillet, Nicolas le Gras et Théodore 
Girard (l'adresse de Tun on de l'autre de ces libraires peut donc 
se rencontrer sur le titre des éditions). 

Édition obiginale : Paris, 1666, achevée d'imprimer le i5 janvier; 
în-ia. Voyez tome V,p, 291. Elle est ornée d'une gravure repré- 
sentant Sganarelle et les Médecins qu'il se dispose à payer, à la 
fin de la scène u de l'acte II. 

n y a une contrefaçon de cette édition, reconnaiitable au titre, qui porte 
sur rimpriméf et à l*en-téte de la préface, qui a la faate d'impression Au Ueter 
(n* II de la Bibliographie moliéresque). 

« Les airs et les symphonies de rineomparable M. Lolly « qui furent exé- 
cutés anx représentations de la comédie-ballet données à la coor ont été 
recueillis en 16^ par Philidor^ et forment, a?ec la copie du texte de Molière^ 
le tome XXIX de sa collection manuscrite. Les feuillets de la partition ont 
Ibnmi i notre édition quelques variantes de rert et tout un eonpiet inédit. 
Toyez tome Y, p. 294, note 1. 

Sur l'imprimé li Paris, se vend à Amsterdam ; avec la marque du 
Sphinx; (Abraham Wolfgang), 1666 : petit in-ia. — Cette édi- 
tion, dit M. Willems, a été réimprimée, page pour page, par 
Daniel Elzevier, avec le même titre, mais avec la marque de la 
Sphère et la date et 167!); et la réimpression, quoique faite en 
caractères un peu plus gros que ceux des autres pièces, a été 
insérée dans les premiers exemplaires du recueil publié par 
Daniel Elzevier en 167$ (notre 1675 A) : voyez ci-après le der- 
nier alinéa du présent numéro et plus loin, p. 67, le 2^ alinéa 
et la note a. 

Seconde édition : Paris, 1669 (achevé d'imprimer pour la seconde 
fois du 20 novembre 1668]; in-ia. Nicolas le Gras n'est plus 
nommé dans l'extrait du privilège. Elle est insérée au tome III, 
factice, du recueil de 1678 (plus loin, p. 63, a' alinéa). 

Paris, Claude Barbin, 1674. La composition typographique de 
cette édition parait être identique avec celle de t Amour mëde^ 
ein qui est inséré au tome IV du recueil de 1674 (plus loin, 
p. 65) ; seulement les pages des exemplaires détachés sont un 
peu plus courtes. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1675, petit in- 12 (Amsterdam, 
Daniel Elzevier). Cette édition a été insérée dans les derniers 
exemplaires du recueil que Daniel Elzevier publia en 1675 

été publié de ses Œuvres en 170a : on écrirait aussi, comme probablement on 
jirowMi^t, ChammM ou Ckammelay, 



ÉDITION.S DÉTACHÉES. !i3 

(notre 1675 A : voyez ci-contre, p. aa, le 5* alinéa). Elle a été 
reproduite par lui en 1679 et en 1680. Henri Wetstein Ta aussi 
reproduite en 1684 ^^ comprise dans son recueil de cette année 
(notre 1684 A). 

Lds OEupres de Monsieur Molière^ Paris, 1666. Pour ce recueil, 
voyez plus loin, p. 55-58, n* a. 



18. — Le Misanthrope j comédie représentée au Palais-Royal le 
4 juin 1666. Privilège du ai juin donné pour cinq ans à Molière 
et cédé à Jean Ribou (la pièce dans ce privilège avait un sous- 
titre : le Miscmthrope ou t Atrabilaire amoureux]. 

Édition originale : Paris, Jean Ribou, 1667, achevée d'imprimer 
le a4 décembre 1666; in-ia. Voyez tome Y, p. 424. Le feuillet 
de titre est précédé d'une méchante estampe représentant 
Alceste assis et Philinte debout comme on les voyait au début 
de la pièce ; il est suivi d'un avis àxi Libraire au lecteur^ et d'une 
Lettre écrite sur la comédie du Misanthrope ^ lettre non signée, 
mais au bas de laquelle furent mises, dans l'édition de i68a, 
les initiales I.D.D.Y. (Jean Donneau de Visé) ^ Cette édition est 
au tome IH, factice, du recueil de 1678 (plus loin, n® 3, p. 62-64), 
et le Misanthrope n'a pas été réimprimé du vivant de Molière, 
par son éditeur du moins ; Paul Lacroix mentionne et M. Clau- 
din décrit plus en détail, d'après un exemplaire de la biblio- 
thèque de Rochebilière, une contrefaçon de mêmes titre, format 
et date que l'original, mais imprimée en caractères plus petits. 

Dam la contrefaçon, on remarque, dit M. Claadtn, à la 3* ligne de l'aTis du 
Libraire au lecteur^ le mot théâtre écirit Théâtre, et, à TaTant-demière ligne de 
cet aTÎt, le mot lunuanee écrit Naitsence, 

Brunet et la Bibliographie moliéresque mentionnent une édition de 
Paris, Denys Thierry et Claude Barbin, 1675, in-ia. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1674; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Cette édition fait partie du re- 
cueil publié par Daniel en 1675 (notre 1675A) et a été repro- 
duite par lui en 1679. ^^^^ ^ ^^^ réimprimée par Henri Wetstein 
en 1684 et insérée dans son recueil de cette année (notre 168 4 A). 

On n*a pat retronvé jusqu'ici, dit M. Willems, l'édition elzeTlrienne anté- 
rieure à celle de 1674, mais il doit en exister une et très probablement datée 
de 1667. 

I. Au tome V du recueil de 1674, ou la pièce est également précédée de Taris 
du Libraire et de la Lettre, celle-ci est encore sans aucune signature. 



24 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Le Misanthrope..,. Nouvelle édition, conforme à l'édition de 1667 
donnée par Molière. Avec une notice, des notes historiques et 
grammaticales et un lexique, par M. Gh.-L. Livet. Paris, Paul 
Dupont, i883 : in- 18 jésus. 

Le Misanthrope..., Texte revu sur l'édition de 1667, et publié avec 
un commentaire, étude sur la pièce et notice historique sur le 
théâtre de Molière, par M. Emile Boully. Paris, Y® Eugène 
Belin et fils, 1886 : in-12. 

Le Misanthrope^ a comedy by Molière.... Edited with introduction 
and notes by H. W. G. Markheim, M. A., fellow of Queen's 
collège, Oxford. — Oxford, at the Glarendon press, 1891: in-8<^. 



19. — Le Médecin malgré lui, comédie représentée au Palais- 
Royal le 6 août 1666. Privilège du 8 octobre suivant, donné 
pour sept ans à Molière et cédé à Jean Rîbou. 

Édition oaiGmALs : Paris, Jean Ribou, 1667, achevée d'imprimer le 
24 décembre 1666; in-12. Voyez tome VI, p. 3o. Une mauvaise 
estampe, qui est au-devant, représente le jeu de scène indiqué 
au commencement de la scène vi de l'acte III (p. 109 de notre 
tome VI) : « En cet endroit il tire Géronte à un bout du théâtre, 
et lui passant un bras sur les épaules.... » 

L'air, attribué à LuIH, sur lequel Molière chanta la chanson de Sganarelle, 
à la scène ▼ de Pacte I, a été conservé : dans la Clef des chansonniers, Paria, 
Ballard, 1717, in«ia, tome I, p. 74; dans un recueil de Chansons critique* et 
historiques qui est è la Bibliothèque de l^nivertité, tome II, n* la, des 
Manuscrits littéraires grand in-folio, f* lOi r*; euËn. dunt le Recueil ctunplet de 
vaudevilles et airs ^ choisis qui ont été chantés à la Comédie-Françoise depuis 
l'année i65g jusqu* à P année présente 1753..., Paris, aux adresses ordinaires, 
1753; in-8* : voyez notre tome VI, p. 55, note 5. Nous avons donné les trois 
textes de musique même tome, p. lai et laa. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1667; P^^^^ in-12, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Ce texte fut reproduit par Daniel 
Elzevier d'abord en 1674 et inséré dans son recueil de 1675 
(notre 1675 A], puis en 1679. Henri Wetstein l'a aussi réimprimé 
en i683 et compris dans son recueil de 1684 (notre 1684 A). 

Seconde édition : Paris, Henry Loyson, 1673, in-12. «Et se vend, 
dit le titre, pour la veuve de l'Auteur » : Molière était mort le 
17 février de cette année 1678. Elle est accompag^née d'un extrait 
du privilège général donné à Molière le 18 mars 1671 (plus loin, 
n^ 32, p. 39-41)1 ^^ ^'^^ achevé d'imprimer du 21 mars 1673, 
constatant qu'elle était publiée pour la première fois en vertu de 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. a5 

ce privilège (les sept ans du privilège particulier du 8 oc- 
tobre 1666, partant du 24 décembre suivant, allaient expirer 
dans neuf mois] • Voyez plus loin, p. 61, i^ alinéa. 

Un peu plus tard, Claude Barbin inséra au tome III de son 
recueil factice de 1673 une autre impression, typographique- 
ment différente, du Médecin malgré lui ; destinée sans doute 
à être aussi vendue à part, elle porte sur le titre le millésime 
de 1674; on y a joint aussi un extrait du privilège général du 
18 mars 1671 avec la sommation devant tenir lieu d'enregistre- 
ment (voyez plus loin, p. 89-42, et p. 57 et 58], et en outre la double 
déclaration suivante : « Ledit sieur Molière a cédé son droit de 
privilège à Anne David, femme de Jean Ribou..., et ladite David 
a cédé du droit de privilège des Œuvres dudît sieur Molière à 
Claude Barbin. » A la suite vient encore un achevé d'imprimer du 
21 mars 1673, identique avec celui de l'édition débitée chez 
Loyson, et ainsi reproduit dans la nouvelle impression, non afin 
de l'antidater, mais simplement afin de constater que le premier 
emploi qui avait été fait, pour cette pièce, du nouveau privi- 
lège remontait à ce jour-là : de ce premier emploi dépendait la 
durée du privilège, en quelque main que celui-ci eût passé (voyez 
plus loin, p. 61, note i]. — En 1674, Barbin fit entrer cette 
édition du Médecin malgré lui dans le tome IV du recueil des 
Œuvres de Molière qu'il publia avec Denys Thierry ; un nouveau 
tirage en fut fait, après un léger remaniement de la composi- 
tion typographique : toutes les lignes restant telles quelles, les 
pages furent un peu allongées et le nombre en fut réduit de 70 à 66^ 

Le Médecin malgré lui ^ comédie... par Molière. Représentée parles 
comédiens françois de la Cour sur le nouveau théâtre de S. A. 
Électorale deSaxe,àDresde... .Dans la librairie deGroelI, 1764 : 
in- 12 (ie Moliériste de juin 1881, p. 79]. 



20. — Mélicerte, comédie pastorale héroïque, inachevée, repré« 
sentée à Saint-Germain en Laye, au Ballet des Muses, le 2 décem- 
bre 1666. Elle n'a été imprimée pour la première fois qu'au 
tome.Vn du recueil de 1682, tome 1 des Œuvres posthumes. 

Henri Wetstein, successeur de Daniel Elzevier à Amsterdam, 
en a inséré une réimpression dans son recueil factice de 1684 
(notre 1684 A], au tome des Œuvres posthumes. 



21* — Pastorale comique, représentée à Saint-Germain en Laye, 



26 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

et qui prit la place de Mélicerte dans la troisième entrée du 
Ballet des Muses ^ le 5 janvier 1667. Des fragments seulement 
nous en ont été conservés, les couplets et dialogues versifiés que 
Lulli avait mis en musique : ils ont été insérés d'abord avec la 
distribution des rôles et les arguments des quinze scènes dont 
se composait la pastorale, dans la première des réimpressions 
du livret remis aux spectateurs du Ballet des Muses (voyez plus 
4oin, p. 143 et 144, le a^ alinéa du numéro 20); l'éditeur de 
1 734 les a le premier réunis aux Œuvres de Molière. 

La musique de Lnlli écrite pour la Pastorale eomtque^ troisième entrée du 
Ballet des Muses^ se trouve, avec les paroles chantées, dans la partition com- 
plète de ce ballet, que Philidor a recueillie et dont a été fdHrmé le tome XXIV 
de sa collection manuscrite déposée à la Bibliothèque du Conserratoire. — La 
scène u (la Cérémonie magique, tome YI, p. 191-194) ^t la scène xv et finale 
(rÉgyptienne et les Égyptiens ou Bohémiens, p. aoi-ao3) de la Pastorale co- 
mique furent choisies par Molière et Lulli pour entrer, comme intermèdes suc- 
cédant au deuxième et au quatrième aete de la comédie, dans le Ballet de* 
ballets qu'ils montèrent ensemble à la cour en déeembre 1671, et dont nous 
arons le livret : voyez tome VIII, p. 601. Ces deia mêmes scènes furent encore 
employées par Lulli seul : la Cérémonie magique fut transportée, du vivant 
de Molière, en 167a, dans le premier opéra que représenta son Académie 
royale de musique au jeu de paume de Bel-Air, dans l'acte II des Fêtes de 
r Amour et de Baeekusf l'entrée des Égyptiens ou Bohémiens devint la 
▼m* entrée de la mascarade du Carnaçal qu'il fit jouer en 1675 sur l'ancienne 
scène de Molière au Palais-Royal. Des Fêtes de r Amour et de Baechus le livret 
fut publié tout de suite en 167a*, et la partition le fut seulement en 1717*, trente 
ans après la mort du Florentin ; du Carnaval le livret a été imprimé en 1675, 
et la partition en 1720'. Voyez tome VU, p. 471, note 6, et p. 344^ note i. 



aa. — Z« Sicilien ou t Amour peintre^ comédie représentée à Saint- 
Germain en Laye, au Ballet des Muses ^ dans les derniers jours 
des fêtes royales, probablement le 14 février 1667^, puis au 
Palais-Royal et accompagnée des entrées^ le 10 juin 1667. Pri- 
vilège du 3i octobre 1667, accordé pour cinq ans à Molière et 
cédé à Jean Ribou. 

I . « Les Fêtes de V Amour et de Baechus. Pastorale représentée par l'Académie 
royale de musique. On la vend à Paris, è l'entrée de la porte de l'Académie royale 
de musique, près Luxembourg, vis à vis Bel- Air, 167a » : in-4*** £n tête est un 
privilège fameux (voyez tome VII, p. 471, fin de la note b), 

a. « Les Fêtes de PAmour et de Baechus, pastorale, premier opéra de M. de 
Lulli..., imprimé pour la première fois. Partition générale. » Paris, J. B. Chris- 
tophe Ballard, 1 71 7 ; in-folio. 

3. Voyez plus loin, p. i63. 

4* Cette date est donnée très nettement par la Gazette du 18 février 1667 (eitée 
tome VI, p. ao8). M. Emile Picot pense qu'elle est à avancer de quelques jours^ le 
concluant d'un passage de la Lettre en vers à Madame écrite par Robinet le 1 3 fé- 
vrier : voyez le Moliériste de janvier i88a, p. 3o5 et 3o6. Nous supposerions plutôt 
que c'est le divertissement final du Sicilien^ la « mascarade de Maures », qui, prête 
avant la comédie même, fut seule dansée par le Roi et Madame le 9 ou 10 février 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 117 

« .... I. B. Pocqaelm «le Molière, dit le Privilège, eom^dien de la troupe 
de notre trèf eher et trèf amé frère unique le duc d'Orléani , Nous a fait expo- 
ser quMl aaroit depuis peu composé pour notre diTcrtissement une pièce de 
théâtre qui est intitulée U SieilUn, belle et très agréable, laquelle il desi- 
reroit faire imprimer ; mais comme il seroit arri?é qu'en ayant ci-devant com- 
posé quelques autres, aucunes d*ieelles auroient été prises et transcrites par 
des particuliers, qui les ont fait imprimer, vendre et débiter, en vertu des 
Lettres de privilège qu'ils auroient surprises en notre grande Chancellerie, 
à son préjudice et dommage, pour raison de quoi il 7 a eu instance en notre 
Conseil jugée à rencontre d'un libraire ^ en faveur de l'Exposant, lequel crai- 
gnant que celle-ei ne lui soit pareillement prise, et que par ce moyen il ne 
soit privé du fruit qu'il en peut retirer, Nous anroit requis lui accorder nos 
Lettres avec les défenses sur ce nécessaires : A cet causes,... Nous lui permet- 
tons... de faire imprimer ladite pièce... et icelle vendre et débiter... durant 
l'espace de cinq années, à commeneer du jour qu'elle sera achevée dlmprimar 
pour la première lois.... • 

Le texte det couplets chantés au SieilUn, dans les dernières représentations 
du Ballet des Mutes f a été imprimé d'abord aux pages 37 à 47 du livret en son 
troisième état (pins loin, p. 143 et i44; a' alinéa du numéro no); il y est ae- 
compagne de Tanalyse seulement de la comédie. Le livret fait encore connaître 
le nom AtÈ acteurt et leur r61e, et en particulier le nom de ceux qui exécn* 
tèrent à la cour les divertissements de chant et de danse. 

La musique que Molière demanda à Lulli pour les chansons et les danses du 
Sicilien, quatorzième entrée du Ballet des Muses, a été transcrite par Philidor, 
avec les paroles chantées, dans la partition de ce ballet, au tome devenu le 
XXIY* de sa collection déposée à la Bibliothèque du Conservatoire. — Le 
premier concert (scène m) du Sicilien composa la plus grande partie de la 
xv* entrée de Topera du Camapal, donné par Lulli en 1675, imprimé en 1720 : 
voyez plus loin, p. i6a, et tome YII, p. 344» i^ote 1 . 

Édition originale de toute la comédie : Paris, Jean Ribou, 1668, 
mais achevée d'imprimer dès le 9 novembre 1667; in<*>ia. 
Voyez tome VI, p. 228. Claude Barbin Ta insérée au tome IV de 
son recueil factice de 1673. 

Le Sicilien, comédie de M. de Mollieee. A Paris, chez Nicolas 
Pepinglé (sic, pour Pepingué'), à la grand'salle du Palais, 
1668 ; in- 12. Sur cette impression ou plutôt contrefaçon, voyez 
tome VI, p. 229 et p. 3o3. Nous en avons reproduit, p. 3o4- 
3o8 du même tome, quelques pages liminaires qui contiennent, 
sous le titre de Sujet de la pièce, des instructions destinées aux 
comédiens de province et de l'étranger, et relevé les principales 
variantes. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1674,* petit in-12, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition insérée par Daniel dans 
son recueil de 1675 (notre 1675 A), et reproduite par lui en 

I. Ce libraire, dont le nom est omis ici, que le privilège de V École des maris 
avait expressément fait connaître, n'était autre que Ribou, devenu lors de Timpres- 
sion de ce privilège-ci Téditeur même du Sieilien,yoye* plus haut, p. 7, i*' alinéa. 

a. Voyez plus haut, p. 11, au dernier alinéa du n* 5. 



3o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

troisième partie est accompagnée de la reproduction d'un 
Achevé d imprimer pour la première fois du 3o mars i668. 



Le Mariage forcée comédie réduite, donnée au Palais-Royal le 
24 février 1668, et imprimée pour la première fois le 9 mars 
suivant : voyez plus haut, p. i5 et 16, le numéro la. 

a5. — George Bandin ou le Mari confondu^ comédie représentée au 
Grand divertissement ràjreU de Versailles le 18 juillet 1668, puis 
à Saint-Germain le 3 novembre suivant, et quelques jours après, 
le 9 novembre (mais, suivant toute apparence, sans la Pasto- 
rale qui lui avait servi de cadre à la cour^), sur le théâtre du 
Palais-Royal. Privilège du dernier septembre 1668 donné k 
Molière pour sept ans, et cédé à Jean Ribou. 

Le jour même de la fête fut distribué aux invités du Roi un livre 
programme intitulé le Grand divertissement royal de FersaillèSj 
et qui contenait, après un préambule qui n'est pas sans intérêt 
et qu'on peut croire ^crit tout au moins sur les indications de 
Molière, seulement le texte de la pastorale, misé en vers par 
Molière, en musique par Lulli, dans laquelle était encadrée la 
comédie de George Dàndin. Ce livret in-4^, publié chez Robert 
Ballard, a été reproduit tome YI, p. 599 et suivantes. — Tous 
les vers de la pastorale ont aussi été insérés dans la Relation de 
la fête de Versailles du dix^huitième juillet mil six cents soixante' 
^KÎ/, publiée une première fois en 1668, in-quarto, sans nom d'au- 
teur, chez Pierre le Petit, une seconde fois en 1679, in-folio, à 
l'Imprimerie royale, portant à: la fin le nom de Félibien et ornée 
de planches dq le Pautré; cette relation officielle a été égale- 
ment réimprimée dans. notre tome VI, p. 614 et suivant05»: . 

Philidor, en 1690, dans^ le tome XXXIII de sa collection manu- 
scrite déposée au Conservatoire, a réuni, sous le titre de George 
Dandin ou le Grand divertissement royal de Versailles^ la copié de 
la partition composée par Lulli pour la pastorale, pour « la co- 
médie'ea musique et ballet, » et la copie de la comédie en prose ; 
il y a joint le préambule du livret distribué à la cour et quel- 
ques arguments qui n'ont point été insérés dans ce livret. 

Le troisième istermède de George Dandin oa acte final, en mnsiqae et en 
dame, du Grand divertissement rojral de FersaUles, servit, sous le titre de 

I. Robinet, & la fin de sa Lettre en vers du 17 novembre, ne parle que de la co- 
médie. George Dandin fut donné au Palais-Royal avec d'antres pièces en trois et 
en cinq actes, avec la Folle querelle le premier jour, avec Ftnceslas plusieurs fois. 
On ne troure pas mention de frais extraordinaires dans le Registre de la Grange. 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 29 

à Barbin : « Et ledit sieur de Molière a cédé et transporté son 
droit de privilège à Claude Barbin..., pour en jouir suivant 
l'accord fait entre eux; » Tancien privilège, expiré le 4 mars 
1678, avait pu être prolongé avant cette date, avant la mort du 
poète (17 février 1673); mais il est probable que le nouvel édi- 
teur le nomme ici directement au lieu de sa représentante Anne 
David, femme de Bibou, laquelle avait fait à Barbin une cession 
do privilège général des oeuvres de Molière : voyez ci-après, 
p. 60 et 61. Cette impression de 1674 c>t sortie de la même 
officine que le recueil Thierry et Barbin daté de cette année 
mais \ Amphitryon détaché et \ Amphitryon du recueil sont bien 
de composition typographique différente. 



s4* — Au Roi sur la conquête de la Franche^omté. Sonnet, Bécité 
suivant toute apparence à Versailles, le a5 ou le a6 avril 1668, 
avant une représentation d'Amphitryon donnée pour le Boi. 
Publié, comme nous l'apprend Aimé-Martin, avec une réim- 
pression de c^tte comédie portant la date de 1670 et l'adresse 
de Jean Bibou. Becueilli là, après avoir été oublié même des 
éditeurs de i68a, par Aimé-Martin, et donné par lui, en 1824, 
au-devant d' Amphitryon j tome Y, p. ^26 et 4^79 <le sa pre- 
nuère édition des Œuvres complètes de Molière, Voyez notre 
tome IX, p. 584 et 585, et ci-contre les alinéas 5 et 6 du 
numéro précédent. 

De ce sonnet nous avons récemment rencontré une copie qu'il y 
aurait tout lieu, croyons-nous, de dater des années 1668- 1670, 
dans un vieux reeueil manuscrit de la Bibliothèque nationale 
mtàxxAé Diverses pièces (Fonds français, n^ i5a44, ^ i65 v^)^ Là 
une seule petite variante est à relever à Tavant-demier vers : 

Bt ta nets moÛM de temps à faire d^s eonqaétet.... 

En marge de la pièce, qui a pour tout titre le mot Sonnet et 
pour signature le nom de Molier^ se lit cette petite note : « Est 
imp[rimé] 3* par[tie] [du] Bec[ueil] de vers. » Il s'agit de Ja 
troisième partie d'un Recueil de pièces galantes en prose et en 
vers laquelle fut publiée chez Quinét, en 1668. Du moins avons- 
nous ti*ouvé le Sonnet, mais non signé, dans la ill* pai^tîc 
(p. 5 18) de la belle contrefaçon, datée de 1678, que nous avons 
mentionnée plus haut, p. 18 et 19, au n® 14, comme contenant 
le Sonnet à la Mothe le Vayer^ et dont, nous l'avons dit, la 

I. Paal Lacroix ronnainait eette copie et la mentionoe au Bulletin des Bihlio" 
phUet belges de iS63, p. 104, maia lana indiqaer le manascrit où il l*avait vue. 



3ii NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

le i8 février); in-ia. Voyez tome VII, p. 45. Elle est au tomeV 
du recueil factice publié par Cl. Barbin en 1673. 

Une seconde édition ou plutôt contrefaçon a été publiée la même 
année 1669. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1669; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). édition réimprimée par Daniel 
Elzevier en 1674 ^^ insérée dans son recueil de 1675 (notre 
1675 A) et celui de 1679. Reproduite encore par Henri Wetstein 
en i683 et insérée dans son recueil de 1684 (notre 1684 A). 

U Avare ^ comédie, par I. B. P. de Molière. Suivant la copie impri- 
mée à Paris, 1670; avec la marque d'une Sphère; in- 12 allongé, 
plus grand que celui des Elzevier. Les variantes de cette très 
laide contrefaçon ont été relevées dans nos notes. 

JO Avare, comédie par I. B. P. Molière, Paris, Claude Barbin, 
1675, achevée d'imprimer le ao mai 1674; in-ia. Cette édition 
est accompagnée de l'extrait d'un privilège nouveau, accordé 
pour cinq ans à Claude Barbin et daté du 13 avril 1674, alors 
que le privilège primitif, donné à Molière et cédé à Ribou, devait 
encore subsister près de deux ans (jusqu'au 18 février 1676). 

Texte revu sur l'édition originale et publié, avec commentaire, 
étude sur la pièce, notice historique sûr le théâtre de Molière, et 
scènes choisies de Plante et de Lariyey, 1^ M. Emile Boully. 
Paris, Belin, 1881; in-ia. 

JO Avare, Édition publiée conformément aux textes originaux, avec 
une notice, une analyse et des notes philologiques et littéraires, 
par M. R. Lavîgne. Paris, Hachette, i88a; petit in-i6. 

L* Avare,.. Nouvelle édition conforme à l'édition de 1669 donnée 
par Molière; avec [une not;iee], des notes historiques çt gram- 
maticales, et un lexique de la langue de VAvare^ par M. Çh-.L. 
Livet. Paris, Paul Dupont, i883 : in-i8 jésus. 

L'Avare,,. Nouvelle édition, conformé à l'édition princeps, avec 
toutes les variantes, une étude sur la pièce, un commentaire 
historique, philologique et littéraire, par M. Marcou. Paris, 
Garnier, 188S: in-i8 jésus. 

Nouvelle édition, avec une Notice sur la pièce et un Commentaire 
littéraire par M. A. Marandet. Paris, Librairie de la Biblio- 
thèque du Théâtre-Français, 1891 : petit in-ia. 



27. — La Gloire du Fal^-de-Grâce^ poème dont Molière £t des lec- 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 33 

tares, ou qu'il récita, en décembre 1668. Privilège du 5 décem- 
bre 1668 à Molière, pour cinq ans, cédé à Jean Ribou. 

Edition ORiGiirALB : Paris, Jean Ribou, 1669; in-4^, avec des dessins 
de Mignard, gravés par F. Ghauveau. Il y a des exemplaires 
portant l'adresse de Pierre le Petit, imprimeur et libraire ordi- 
naire du Roi, associé sans doute par Ribou au privilège. Voyez 
tome IX, p. 533. 

hej^me a été réimprimé d'abord à la fin du tome III du recueil 
de 1674 (ci-après, p. 64-66, n^ 4)t &vec le titre de « /a Gloire 
du Dôme du FeU-^e^Grâce^ poëme sur la peinture, par 
M. de Molière, » et à la fin du tome IV du recueil de i68a, 
avec le meilleur titre de « /a Gloire du Dôme du Fal-de^Grdce^ 
poëme sur la peinture de Monsieur Mlgnart, par M. de Molière 
en l'année 1669. » — Il a été reproduit à la suite de la Fie de 
Tierre Mignard par l'abbé de Mon ville (1730 : plus loin, p. aoi, 
dernier alinéa). 

a8. — Le Tiwtuffe ou l'Imposteur^ comédie représentée (les trois 
premiers actes seulement) à Versailles, le 12 mai 1664, puis à 
Villers-Gotterets, le a5 septembre de la même année; repré- 
sentée en entier au Raincy, une première fois le ag novembre 
de la même année i664i et encore le 8 novembre i665'; au 
Palais-Royal, le 5 août 1667; à Chantilly, le 20 septembre 1668; 
enfin au Palais-Royal sans interruption à partir du 5 février 
1669. Privilège du i5 mars 1669 ^ Molière pour dix ans. 

Sur l«s deux r«priflcntatioiu données par Molière au Raincy, en 1664 ^t en l665, 
derant le grand Cmidé, Toyei, dans U Moliéristt d*octobre 1881, la précieuse 
communication faite par M. le duc d*Aumale à Emile Perrin, et dans le journal 
U Tempe du S octobre, ou dans le numéro de norembre du MoliiriêUf la réponse 
tout il fait satisfaisante de F. P. Régnier, Taneien sociétaire de la Comédie- 
Française, aux questions que soûlerait la décou?erte du document nouveau. 

Edition oaiGiNALs : Le Tartuffe ou t Imposteur,.. \ imprimée aux 
dépens de l'auteur et vendue chez Jean Ribou, Paris, 1669 
(Achevé du a3 mars); in-ia : la comédie y est précédée de la 
Préface, mais non des Placets au Roi. Voyez tome IV, p. 365. 

Dès le iS ayril 1669 Molière put faire constater chez les Hénault père et fils, 
libraires, la vente de six exemplaires d^une contrefaçon de sa pièce. Yoyes 
tome lY, p. 366 et 367, et le Moliériste d'août i883, p. i5a. 

M. Claudin (Catalogue de la bibliothèque Rochebilière) mentionne une copie 
trompeuse de Tédition originale (la même sans doute que celle dont Paul 
Lacroix, p. i5, i*' alinéa de sa Bibliographie molUresque^ a releré les variantes), 
et deux autres contrefaçons : i* « Plmposieur ou le Tartuffe..,, Sur Timprimé, 

I. Au sujet de Tattribution, aux représentations de 1664 «^ àe i665, du rôle 
d*£lvire à mie Molière, voyes la Notice biographiquêf p. 3i3 et 3i4. 

Mouiax. XI 3 



34 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

»QZ dépens de Taateur, chez J. Riboo, 1669, « in-ia; a* « VTmposteur oa U 
Tartuffe.,,, Sar rimprimé, à Paris, ehex Jean Eiboa, 1669, » in-ia. 

Seconde édition : Jean Ribou, 1669 (notre 1669*), achevée d'im* 
primer le 6 juin; in-12 : ornée d'une gravure représentant. U 
scène v de l'acte lY, et augmentée des trois Placets au Roi (le 
premier présenté sans doute au mois d'août 16649 le second au 
mois d'août 1667, le troisième le 5 février 1669). Le titre ne 
porte plus qu'elle a été imprimée aux dépens de l'auteur, et il 
est constaté au bas du privilège qu'il a été cédé à Jean Ribou. 

Sur l'ancienne copie dn fonds Gpdefroy (tome 194* p. 217 et aiS) eonsf^ée 
à rinstituty et les copies Conrart (tome XIII du Becueil in-folio tU pièces mamir 
serùes, p. 179 et iSo) et Tralage (tome tll, iV 19a et 193 da Recueil actnel 
de ce nom) conservées à l*Arsenaly Usqoelles ont fait conAattre le curé eontre 
qoi BSolière port» plainte dans soioi premier Plaeet, ▼oyei tome IV, p. 3S5» 
note I . 

L'Imposteur ou le Tartuffe..,, suivant la copie imprimée à Paris, 
1669: petit in-i2, à la Sphère (Amsterdam, Daniel Elzevier)« 

Édition, dit M. Willems, < qu'il ne faut pas eonfondrt arec une autre : ml- 
vont la copie imprimée pour V auteur ^ à Parts t 1669, petit in^ia, également de 
84 pages, laquelle paraît aroir été exécutée en France. « 

Daniel Elzevier a réimprimé V Imposteur ou le Tartuffe en 1674 et a 
inséré cette réimpression dans le recueil de 1675 (notre 167$ A), 
puis en 1679; Henri Wetstein aussi l'a réimprimé en 1684 et en 
1693, et inséré dans le recueil de 1684 (notre 1684A) et celui 
de 1693. — Aucune de ces éditions hollandaises n'aies Placets, 

Troisième édition, achevée d'imprimerie i5 mai 1678 (trois mois 
moins deux jours après la mort de Molière) , et presque iden- 
tique avec la seconde : Paris, Claude Barbin ; il est dit, au- 
dessous du privilège, qu'il a été cédé à ce libraire. Insérée au 
tome V du recueil factice de 1673. 

Le Tartuffe, avec de nouvelles notices historiques, critiques et 
littéraires par M. Etienne. Paris, G. L* F. Panckoucke, 1824 : 
in-8*. 

Nouvelle édition, revue sur les éditions originales, avec notes 
historiques, grammaticales et littéraires, précédée d'une notice 
historique sur la pièce, par M. Emile Boully. Paris, Belin, 
1881 : in-i2 

Le Tartuffe.... Nouvelle édition, conforme à la dernière édition 
revue par Molière ; avec des notes historiques et grammaticales, 
et un lexique de la langue du Tartuffe, par M. Gh.-L. Livtst. 
Paris, Paul Dupont, i88a : in-i8 jésus. 



lÎDITIONS DÉTACHÉES. 3S 

Tartuffe,,,. Édition nouvelle, avec une notice et des notes, et 
accompagnée d'une étude biographique et littéraire sur Molière, 
par M. Pellisson. Paris, Deiagrave, 1881 : in-ia. 



29. — Monsieur de Pourcecutgnac^ comédie-ballet représentée à 
Chambord pour le Roi le 6 octobre 1669, ^^ ^^ Palais-Royal, 
av^ les intermèdes aussi S le i5 novembre suivant. Privilège du 
ao février 1670, donné pour cinq ans (pour sept ans d'après le 
Registre syndical des libraires) à Molière et cédé à Jean Ribou. 

Les vers composés par Molière pour les quatre intermèdes de la 
comédie fEurent insérés d'abord, avec le programme de ces 
intermèdes, dans le livre remis aux invités du Roi et qui fut 
imprimé sous ce titre : lb DiFsmssEusitT ds (xjmboud, mêlé de 
comédie^ de musique et étentrées de haiLet; Blois, Jules Hotot, 
1669, petit in-4<^. Voyez tome YII, p. a3i, note a, et p. 339-343. 

Ub« copi« de la matiqM écrite par LalK pour 1m intermèdes de Monsieur 
de Paweemmgmae se tronre aa tome Y dn Reeaeil en six volumes des ballets 
de Lalli qae eonserre la Bibliothèqae nationale. En 1675, le compositear em- 
ploya tons ces intermèdes dans sa mascarade du Camopol .* yoyex plus loin, 
p. 169. 

Édition oaiGCfAui de toute là comédie de Monsieur de Pourceau^ 
gnae : Paris, Jean Ribou, 1670, achevée d'imprimer le 3 mars ; 
in-ia. Voyez tome Vil, p. a3i. 

Suivant la dopie imprimée à Paris, 1670; petit in-12, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition réimprimée par Daniel 
en 1674 et insérée dans son recueil de 1675 (notre 1675 A) et 
dans celui de 1679; reproduite encore par Henri Wetstein en 
1684 et comprise dans son recueil de cette année (notre 1684 A). 

Monsieur de Poureeaugnac^ comédie. Faite à Chambord, pour le 
divertissement du Roi, par I. B. P. Molliere. Paris, Claude 
Barbin, 1673, in-12. Cette édition est au tome VI du recueil 
factice publié par Cl. Barbin en 1673, et là accompagnée d'un 
extrait du privilège primitif du 20 février 1670, à la suite duquel 
toutefois se lit une cession faite par Molière non plus à Ribou, 
mais à Claude Barbin, et en outre un achevé d'imprimer pour 
la première fois daté, comme celui de l'édition originale, du 
3 mars 1670 : cet Achevé n'a pu être ainsi reproduit en 1673 
que pour constater le point de départ de la durée du privilège ; 
et quant à la cession, ^le n'avait pas, ainsi que le dit Barbin 

I. Voyes la Lettre de Robinet citée tome VU, p. a 14. 



36 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

pour abréger, dû lui être faite par Molière, mais par Anne 
David, femme de Ribou, cessionnaire des droits de Molière ou 
de sa veuve (voyez plus haut, p. a5 ; p. 29 ; et plus loin, p. 38 ; 
p. 44; p. 60 et 61). 

3o. — Les Amants magnifiques^ comédie mêlée de musique et 
d'entrées de ballet, représentée pour le Roi, à Saint-Germain 
en Laye, le 4 février 1670. Molière ne Ta ni fait jouer à la ville 
ni publiée. Elle n'a été imprimée pour la première fois que dans 
le tome VIII du recueil de 1682, le II' des Œuvres posthumes^ et 
n'a été représentée en public, pour la première fois, que le 
i5 octobre 1688, sur le théâtre de l'hôtel Guénegaud. 

Mais, pour les représentations de la cour, Molière rédigea et fit 
distribuer un livret des intermèdes, dans lequel il inséra tous 
les vers qui avaient été mis en musique ou qui devaient simple- 
ment être lus par les spectateurs à l'entrée de certains person- 
nages du ballet. Ce livret in-40, imprimé par Robert Ballard, a 
pour titre : le Dhertissement royal,.. ^ 1670. Voyez tome VII, 
p. 875. Les éditeurs de 1682 en ont joint le texte à celui de la 
comédie suivant l'ordre de la représentation, et nous l'avons 
reproduit de même. 

Henri Wetstein (prenant le pseudonyme de Jacques le Jeune], suc- 
cesseur de Daniel Elzevier à Amsterdam, a réimprimé les Amants 
magnifiques^ comédie et intermèdes, d'après l'édition de 1682, 
et les à insérés dans son -recueil factice de 1684 (notre 1684 ^)« 
au tome des Œuvres posthumes. 

La copie la plus complète de la partition «{ne Lnlli composa pour les inter- 
mèdes des Ammnts magnifiques se trouve an Conserratoire dans nn ▼olume 
in-folio, coté 17 481 et intitulé : « Le Divertissement royal, 1670. » Voyez 
tome Vil, p. 471* — Molière et Lulli transportèrent le premier de ces inter- 
mèdes (tome VII, p. 38 1-384) dans le prologue du BalUt des ballets, dont la 
cour eut le spectacle, à Saint-Germain, le a décembre 167 1 : voyez tome YIII, 
p. 600, note a. •— Les scènes i ii y du III* intermède (p. 4a 1-439) se retrou- 
vent au I*' acte des Fites de l'Amour et de BacchuSy premier opéra que Lolli et 
Quinault firent représenter au jeu de paume de Bel-Àir par rAeadémie royale 
de musique en 167a et dont la partition fîit imprimée en 1717^. Le dialogue du 
Dépit amoureux, qui succède à ces cinq scènes, ainsi que le chœur dont il est 
suivi (p. 43o-43a}, se retrouvent à Tacte II de ce même opéra : voyez tome YII, 
p. 471» note b, — L'air, le menuet composé pour la danse des Faunes de ce 
même III* intermède fut chantonné par le Maître à danser dans la scène x de 
Tacte II du Bourgeois gentilhomme (tome VIII, p. 69 et 70 ; p. a43). 



3 1 . --^ Le Bourgeois gentilhomme ^ comédie-ballet, représentée pour 

I. Yoyez ci-dessus, p. a6, notes i et a du n* ai. 



ÉDITIONS DéTAGHé£S. 87 

le Roi à Chambord le 14 octobre, et à Saint-Germain dans la 
semaine du 8 au 16 novembre 1670, puis au Palais-Royal, aussi 
avec ses ornements, le a3 novembre suivant. Privilège du 
3i décembre 1670, donné à Molière pour dix ans. 

Le livre des intermèdes, comprenant les vers cbantés, fut tout de 
suite imprimé pour être remis aux spectateurs de la cour : « J> 
Bourgeois gentilhomme^ comédie-ballet, donné par le Roi à toute 
sa cour, dans le cbâteau de Chambort.... Paris, Robert Rallard, 
1670 », in-4®; la division de la pièce est là en trois actes seule- 
ment : voyez tome VIII, p. 37, note i. Le texte complet de la 
Cérémonie turque ne se lit pas dans ce livre de 1670, ni même 
dans rédition originale, publiée le 18 mars 1671, de toute la 
comédie ; il n'a été donné pour la première fois, mais certaine* 
ment d'après des copies primitives, que dans le recueil de 1682 : 
voyez tome VIII, p. 183-193. — La Bibliographie moliéresque 
cite de ce livre programme une réimpression de 168 1 , et les frères 
Parfaict, dans leur Dictionnaire des théâtres^ en citent deux autres, 
faites en 1689 et en 1691 : voyez tome VIII, p. a3o^ 

La meilleure copie de la partition composée par Lalli pour les intermèdes 
da Bourgeois gentilhomme est celle qu*a laissée Phîlidor, et qui se trouve à la 
bibliothèque da Conserratoire, sous le numéro i3 729 : Toyex tome VIII, 
p. a37 et suivantes ; anx pages a4a et a43 cl<> même tome VIII ont été donnés 
Fair Je erojois Janneton chanté par Molière, et Pair de menuet, emprunté 
à la partition des Amante magnifiques, que chante le Maître à danser. 

M. J.-B. YTeekerlin a restitué cette partition pour la reprise qui fut faite de 
la comédie-ballet, au théfltre de la Gaité, le a3 janvier 1876; il en a aussi 
publié, ehes Durand et Sehœnewerk, une réduction ponr chant et piano (le 
Ballet des Natùme y a été abrégé). Plus récemment, en 1891, a paru : Le 
Bourgeois gentilhomme^ comédie-ballet de Molière. Musique de Lullt. Parti» 
tion d*orchestre reconstituée par J.-B. YTeckerlin. Paris, Richault : grand 
in-8*. Ancnn moreeaa du Ballet des Nations n'a été compris dans cette der- 
nière pnblieation. 

Molière et LuUi firent entrer dans le Ballet des ballets^ qni fut commandé 
par le Roi pour être représenté à Saint-Germain le a décembre 1671 : i* la 
Cérémonie turque (xv* intermède), eomme intermède succédant au cinquième 
aete de la comédie qni « enchaînait • les dirertissementa empruntés aux anciens 
ballets; a* deux entrées do Ballet final des Nations^ celle des Italiens (la xv*) 
et celle des Espagnols (la m*), eomme intermède soceédant an sixième aete de 
la comédie (foyes le livret dn Ballet des ballets^ tome VIII, p. 601)*. Lalli 

t. Aax lignes 7 et 8 de cette page a3o, an lieu de : « Les derniers (inUrmides), 
a partir de la Cérémonie turque, ont été reproduits, moins les deux entrées y et vx 
(les François et le finale), dans le Ballet des ballet* », Usez : « La Cérémtmie 
turque^ et denx entrées du Ballet final des Nations, k saroir la iv* et la in* (les 
Italiens et les Espagnols), ont été reproduites dans le Ballet des balleu. » Et à la 
ligne 9, an lieu de : « Ce livre complet du Ballet des ballets fut réimprimé... », 
lises : « Ce liyre des intermèdes dn Bourgeois gentilhomme fut réimprimé.... » 

a. C*est par errear qn*il a été dit dans notre tome VIII, p. a 10, à la note 3, 
lignes 3 et 4, que les deux premières entrées du Ballet des Nations, celles de la 



as NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

employa ces mêmes scènes dans la mascarade du Carnaval quUl arrangea 
en 1675 pour l'Académie royale de musique : la CérémonU turque y forma la 
sixième entrée, et les entrées des Espagnols et des Italiens (ixi* et rr* du 
Ballet des Nations) y formèrent^ Tone la première entrée, l'autre la première 
partie de la t* entrée. Le liyret du Carnaval a été imprimé en 1675, 
et la partition l'a été en 1720. Yoyei plus loin, p. i6a, et tome Ylly 
p. 344, note I. — - De l'ouverture instrumentale du Bourgeois gentilhomme 
et de la Distribution des livres (i** et n'* entrée du Ballet final des 
Nations) LuUi composa un prologue des FStes de F Amour et de Bacekus, 
le premier opéra représenté en 167a par l'Académie royale de musique au jeu 
de paume de Bel-Air; le livret de cet opéra fut imprimé dès 1672^ .et la 
partition en 1717. Voyez ci-dessus, p. a6, notes i et a du numéro si, et 
tome YII, p. 471, note b. — Les Fragments de Lulli, ballet à tiroir, donné 
à rOpéra, quinze ans après la mort du maître, le 10 septembre 170a, imprimé 
la même année, contiennent du Bourgeois gentilhomme : i* (dans les scènes l 
et n de leur 1** entrée) le long Dialogue de la scène n de l'acte I (n* 4 de 
notre catalogue, tome TIII, p. a38) ; a* (dans la scène y de leur III* entrée) 
les deux Menuets et le chœur final composant les entrées Y et YI du Ballet 
des Nations, 

Édition originale de toute la comédie du Bourgeois gentilhomme : 
Yendue pour l'auteur chez Pierre le Monnier, à Paris, 167 1 
(achevée d'imprimer le 18 mars); in-ia. Voyez tome VIII, p. 37. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 167 1; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition reproduite en 1674 et 
insérée par Daniel Elzevier dans son recueil de 1675 
(notre 1675 A); reproduite encore par lui en 1680, et comprise 
par Henri Wetstein dans son recueil de 1684 (notre 1684 A). 

Le Bourgeois gentilhomme^ comédie-ballet. Faite à Ghambort, pour 
. le divertissement du Roi, par J. B. P. Molière. Paris, Claude 
Barbin, 1678 : in- 12. Cette édition est accompagnée d'un extrait 
du privilège donné à Molière, le 3i décembre 1670, extrait que 
suit la déclaration suivante : « Le privilège ci-dessus a été 
cédé à Claude Barbin, suivant les actes passés par-devant les 
notaires au Châtelet de Paris. » Elle n'a point d'achevé d'im- 
primer. Elle a été insérée par Cl. Barbin au tome VI de son 
recueil factice de 1678. Molière n'avait pas tout d'abord cédé 
le privilège octroyé pour cette pièce, et il est probable qu'il 
ne l'avait pas non plus cédé plus tard à Barbin. Mais à celui-ci 
avait été transmis, vers la mi-avril 1678, par Anne David, 
femme de Ribou, un privilège général du 18 mars 1671 ; et bien 

. . que Barbin ait laissé l'extrait du privilège particulier de 1670 
en tète de son édition, c'est sans doute en vertu du privilège 
général qu'il avait imprimé celle-ci pour son recueil. 

Distribution des livres, ont été introduites dans le Ballet des ballets de 1671. Yoyes 
la note précédente. 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 39 

Le Bourgeois gentilhomme..,. Nouvelle édition, conforme à Tédition 
de 167 1 donnée par Molière; avec des notes historiques et gram- 
maticales, une introduction, et un lexique, par M. Ch.-L. Livet. 
—Appendices explicatifs. — Musique — etc. — Paris, Paul Du- 
pont, 1886 : in- 18 Jésus. 

Àlition nouvelle, avec notices et notes grammaticales et litté- 
raires, par M. G. Yapereau. Paris, Hachette, 4« édition, 1891 : 
in- 16. 

"Psyché^ représentée aux Tuileries dès le 17 janvier 167 1, mais au 
Palais-Royal deux mois après la première représentation des 
Fourberies de Scapin, le 24 juillet, et imprimée sept semaines 
après la publication de cette dernière pièce : voyez plus loin, 
p. 42, le numéro 33, où la tragédie-ballet est mentionnée à sa 
date d'impression. 

32. -— Les Fourberies de Scapin^ comédie représentée au Palais- 
Royal le 24 mai 1671. Privilège général, cité ci-après, du 
18 mars précédent. 

Édition oaiginalb : vendue pour l'auteur chez Pierre le Monnier, à 
Paris, 1671 (achevée d'imprimer le 18 août); in-12. Voyez 
tome ym, p. 4o5. Claude Barbin l'a insérée au tome VU de son 
recueil factice de 1673. '- Au verso de la dernière page chiffrée 
de cette édition et aux deux feuillets supplémentaires, avant 
l'achevé d'imprimer, daté, comme il vient d'être dit, du 
18 août 1 671, se lit un privilège général qui avait été accordé 
à Molière, le 18 mars précédent, pour toutes ses pièces de 
théâtre : il nous parait devoir être reproduit ici. 

Louu, par la grftee de Dieu roi de France et de Nayarre : A nos aiiiéa et 
féaux Conseillera les gens tenants nos cours de parlement. Maîtres des requêtes 
ordinaires de notre Hâtel, Baillifs, Sénéchaux, PrérAts et leurs Lieutenants, et 
à tous autres nos Justiciers et Officiers qu'il appartiendra, Salut. 

Notre cher et bien amé I. B. P. de Molière ^ nous a très humblement fait 
remontrer qu'il auroit ci-devant composé pour notre divertissement plusieurs 
pièces de théâtre, partie desquelles il auroit fait imprimer par divers impri- 
meurs ou libraires, en conséquence des privilèges que nous lui en avons 
accordé (sic) pour l'impression de chacune en particulier. Mais la plupart 
desdiu privilèges étant expirés, et les autres prêts d'expirer, plusieurs 
desdites pièces ont été réimprimées en vertu de lettres obtenues par surprise 
en notre Grande Chancellerie, portant permission d'imprimer ou faire impri- 
mer les Œuvres dudit Molière, sans en avoir son consentement *, dans lesqueUes 

I. Jean-Baptiste Pocquelin de Moh'êre. (Recueil de 1674.) 

a. Ce considérant, évidemment emprunté i la requête de Molière, s'appliquait 
dans sa pensée au recueil de i6()6 que huit libraires avaient publié sous le titre de 
les Œuvres de Jt. Molière t voyez plus luiu, p. 55-58. 



4o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

réimpressions il s*est fait qaantité de fautes qui blessent la réputation de 
Tauteur ; ce qui Ta obligé de revoir et corriger tous ses ouvrages pour les 
donner au public dans leur dernière perfection. Mais comme il lui faut faire 
une grande dépense tant pour Tlmpression que pour les Figures qu'il £iat 
graver ', il craint que quelques envieux de son travail ne lui fassent contrefaire 
par concurrence, de même que Ton a déjà fait de plusieurs de sésdites pièces*^ 
ce qui l'empécheroit de retirer les frais qu*il auroit faits et lui causeroit une 
pnte très considérable, 8*il ne lui étott pourvu de nos lettres sur ce nécessaires. 
A GIS GAUsss, désirant favorablement traiter l'Exposant, nous lui avons 
permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer >, vendre et débiter 
en tons les lieux de notre Royaume et terres de notre obéissance toutes les 
pièces de théfltre par lui composées jusques i présent, lesquelles ont été repré- 
sentées, et ce conjointement ou séparément, en un ou plusieurs volumes, em 
telle marge on caractère, et autant de fois qu*il voudra, durant le temps et 
espace de neuf années, à compter du jour que chaque Pièce ou volume sera 
aehevé d'imprimer pour la première fois en vertu des Présentes * : Pendant 
lequel temps faisons très expresses inhibitions et défenses à tontes personnes, 
de quelque qualité et condition qu'elles soient, d'imprimer, vendre, on 
distribuer aucune desdites Pièces de théfltre sans le consentement de l'Expo- 
sant ou de ceux qui auront droit de lui, sous prétexte d'augmentation, correc- 
tion, changement de titre, fausse marque, on autrement, en quelque manière 
que ce soit, ni en extraire aucune chose, à peine de dix mille* livres 
d'amende, payable sans déport ^ par chacun des contrevenants, applicable un 
tiers à THôtel-Dieu de notre bonne Ville de Paris, un tiers au Dénonciateur, et 
l'autre tiers à l'Exposant, de confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous 
dépens, dommages et intérêts. En outre défendons sur les mêmes peinM à 
tons marchands forains nos sujets, ou étrangers, d'en apporter, vendre, on 
échanger en notre Royaume, sur les mêmes peines, et (mr peine) de eonfisea- 
tion des autres marchandises qui s'y trouveront jointes : outre lesquelles 
(peines) nous voulons que tous libraires, imprimeurs on relieurs qui seront 
saisis d'aucuns exemplaires contre&its desdites pièces de théâtre soient cassés 
et séquestrés du Corps de la librairie, sans pouvoir à l'avenir s'en mêler en 
anenne manière : à conditiim qu'il sera mis deux Exemplaires de chacune 
desdites Pièces qui seront imprimées en vertu des Présentes en notre Biblio- 
thèque publique, nu autre au Cabinet des livres de notre ehfttean du Loovre, 
et en celle de notre très cher et féal Chevalier Chancelier de France, le Sieur 
Seguier, avant que de l'exposer en vente, à peine de nullité des Présentes ; 
dn contenu desquelles voulons et vous mandons que tous fassies jouir pleine- 

I. Qu'il fait graver. (Recueil de 1674.) 

a Ne lui fassent contrefaire par concurrence, de même que l'on a déjà fait, 

plusieurs desdites 'pièces. (Recueil de 1674*) ^^ texte de la première impression 
s'explique par l'ellipse, très fréquente alors, du pronom : « .... ne /«lui fiusent 
contrefaire » {ce irapail), 

3. D'imprimer ou faire imprimer. (1674.) 

. 4* Ou autrement, comme il est dit dans le privilège de 1680, plus Imn, p. 69» 
lignes 7 et 8, « à compter du jour que les privilèges que Nous avons accordés de 
chacune desdites pièces en particulier seront expirés, » ce que fait bien entendre 
la eonstatation, faite plus haut, que la plupart de ces pririlèges particuliers sont 
expirés on près de l'être. 

5. Deux mille. (1674.) Mais c'est encore « dix mille » que l'on lit dans l'extrait 
de ee privilège joint en 167$ à la seconde édition du Médecin maigre lui et à In 
réimpression de la même pièce insérée par Barbin dans son recueil de 1673. 

6. Sans délai, immédiatement. 



ÉDITIONS DÉTACHÉES. 4i 



ment et putiblemeat TEspotsat et eeox qai auront droit de lui, tins tonAnr 
qall lenr soit donné ancon trouble ni empêchement. Voulons aussi qu*en 
mettant an commencement ou à la fin de chacun desdits exemplaires un 
Extrait des Présentes, elles soient tenues pour bien et duement signifiées, 
et que tiA j soit ajoatée et aux copies eollationnées par Fnn de nos amés et 
t^mx conseillera et secrétaires, comme i TOriginal. Mandons au premier notre 
Hoisaier ou Sergent sur ce requis de Ciire pour Texécntion d*icelles {des 
Présentes) tous £:q>loits. Saisies, Exécution ^ et autres actes nécessaires, sans 
deaaander autre permission, Tisa ni pareatis *, car tel est notre plaisir ; 
moaofaetant clameur de haro, Qiartre normande, déclarations, arrêts et règle- 
ments, statuts et emifirmations d'iceux prinlèges obtenus ou i obtenir (soit 
que le temps de ceux qui ont été obtenus soit expiré on non'), oppositions, 
on appellations quelconques, et sans préjudice d*iceUes, pour lesquelles nous 
BVntendons qu'il soit différé *, et dont nous retenons la connousance à Nous 
et à notre Conseil, et qui ne pourront nuire audit Exposant, en faveur 
dnqnel et du mérite de ses ourrages nous dérogeons i ce que dessus pour ce 
regard seulement. 

Donné à Saint-Germain en Laye, le dix-huitième jour de mars. Pan de 
grftee mil six cents soixante-onxe, et de notre règne le Tingt-hnit[ième]. Signé, 
Par le Roi en son Conseil, D*AuBHci. Et scellé *. 

jiekepé it imprimer pamr la première fois /e i8* jour d^AoéU 1671*. 

Un extrait de ce privilège a été joint à la seconde édition du ilfi^- 
deein malgré lui ^ qui est du ai mars 1678, et le privilège a été 
réimprimé intégralement à la fin des six premiers volumes du 
recueil de 1674 (plus loin, p. 64, n* 4). Extrait et texte intégral 
«ont là accompagnés d'un acte du 14 août 1671 signifié au Syndic 
de la communauté des libraires et requérant enregistrement : 

SOMMATIOH. 

L*an mil six cents soixante et onze, le quatorzième jour d'août^ à la requête 
de Jean-Baptiste Poquelin de Molière, Nous Huissier ordinaire du Roi en ses 
Conseils soussigné, continuant les réquisitions dienregistrer le Privilège 
«i*desstts, rayons signifié aux fins 7 contenues, et baillé copie, et fait les 
déCenses y portées sur lesdites peines à la Communauté des Marchands 
Hbraires de cette Tille de Paris, au domicile de Maître Louis Sevcstre, Syndic 
de ladite Communauté, tant pour lui que pour les autres imprimeurs et 
marchands libraires, en parlant i sa personne, en cette Tille de Paris : à ee 
qn*ils ayant présentement à faire l'Enregistrement dudit PriTilège; sinon et 
à faute de ce faire, que la présente signification Tandra enregistrement, à ce 
que tant Ini que ladite Communauté des libraires n'en ignorent. 

Signé, OuTixm. 

L'enregistrement n'eut lieu néanmoins, et avec quelques réserves, 

I. Exécutions. (1674.) — > a. Visa ne pa^atis. {Ibidem,) 

3. Il s*agit de ces lettres de priTil^e obtenues par surprise dont il est question plus 
haut* fin de p. 39, nom des prÎTilèges régulièrement donnés à Molière et cédés par lui. 

4. « Qu'il diffère », sans doute par faute, dans la première édition de 167 1. Le 
sens est : « sans préjudice de ces apiwUations, que nous entendons ne dcToir pas 
être sospensiTes, et dont.... » 

5« Et scellé du grand sceau de cire jaune. (1674*) 

6. Cet AchcTé ar ae rapporte qu*i Timpression originale des Fourberie* de Seapin, 



42 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

mais aussi avec effet rétroactif reconnu, que le ao avril 1678, 
un peu plus de deux ans après l'obtention du privilège, deux mois 
et quatre jours après la mort de Molière (17 février 1673). C'est 
ce que constate dans le recueil de 1674 la déclaration suivante, 
ajoutée à la Sommation, avec une déclaration de cession du 
privilège : 

Registre sur le Livre de lu Commanauté des Marchands libraires et impri- 
tneors de Paris, pour servir d'Enregistrement du 14* jour d'août 1671, 
suivant la signification à la Requête dudit Sieur Jean-Baptiste Poquelin 
de Molière faite an sieur Louis Sevestre, lors Syndic de ladite Communauté, 
sans néanmoins que le présent Enregistrement puisse nuire ou préjndieier à 
ceux auxquels ledit Sieur de Molière avoit cédé ailcuna Privilèges deiditet 
pièces de théfltre par lui composées, ou leur empêcher l'impression de cellet 
dont les Privilèges n'étôient échus avant Tobtention de la présente continaa* 
tion de Privilège; et ce conformément à FArrêt du Parlement de Paris du 
8* avril i653^ et à celui du Conseil privé du Roi du 37* février i665. 

Fait à Paris ce ao* avril 1673. 

D. Tbubilt, Syndic. 

Le Privilège ci-dessus a été cédé à Claude Barbin et i ta Compagnie, 
marchands libraires à Paris, suivant les actes passés pat-devant les notaires du 
Chfttelet de Paris. 

Voyez, sur ce privilège et les pièces qui le suivent, plus loin, aux 
numéros a et 3 des Recueils, p. 57-61. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 167 1; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Édition insérée par Daniel Elze- 
vier dans les premiers exemplaires de son recueil de 1675 
(notre 1675 A) ; réimprimée par lui en 1674, elle se trouvé dans 
les derniers exemplaires de ce même recueil; une seconde 
réimpression en fut faite par Daniel Elzevier en 1680, et elle a 
été comprise par Henri Wetstein dans son recueil de 1684 
(notre 1684 A). 

Les Fragments de Molière^ comédie (en deux actes de Champ* 
mêlé). Paris, Jean Ribou, 1682, in-ia (voyez notre tome Y, 
p. 53 et 54, et p. 72, et plus haut, p. ai, au numéro i6). 

La scène yi de Tacte II des Fourberie* de Seapin forme dans ces Frag^ 
ment* la scène m de l'acte II ; les variantes en ont été relevées dans nos 
notes. 

33. — "Psyché^ tragédie-ballet, représentée aux Tuileries à partir 
du 17 janvier 1671, puis au Palais-Royal le a4 juillet suivant. 
Privilège du 3i décembre 1670, accordé à Molière pour dix ans. 

Un livret programme in-quarto, contenant les vers chantés, lesquele aosl 
de Quinault (sauf ceux de la plainte italienne chantée an premier intermède), 
fnt d*abord imprimé par Robert Ballard, « seul imprimeur du Roi pour U 



liDITIONS DÉTACHÉES. 43 

■Mflîqiie », pour étr« dittribaé aux tpeetatean de la eonr; il s'y troave 
qvelqoM yen, tamt ita lient que français, qai ne se lisent point daiM réditioa 
originale de la pièce entière : Toyei tome YIIT, p. a66, et p. 363-384, où 
ce lÎTret est reproduit. 

Un autre livret, que nous regrettons de n'avoir pu yoir^ fut préparé pour 
les ^eetatenrs de la yiHe, en me des représentations données au Palais- 
Royal à partir du a4 juillet 1671. En yoici le titre, tel que le reproduit la 
BibUograpkie molUr9sqme (n* ao3) : « Le grand ballet de Psyché^ dansé devant 
Sa llajesté au mois de janvier 1671, et dansé sur le théAtre du Palais-Royal 
ayec la tragi-comédie représentée par la troupe du Roi an mois de juil- 
let 167 1. Paris, Robert Ballard, 167 1. » Ce programme in-quarto de 40 p*gcs 
est, dit Paul Lacroix, « le même que le précédent^ mais avec des différences 
■otablea ». 

Deux intermèdes de PtjrMt le premier, la Plainte, et le second, l'entrée de 
Ynleain, des Cydopes et des Fées, furent introduits dans le Ballet deê ballets, 
dansé à Saint-Germain en décembre 167 1 : voyes tome YIII, p. 601, note a 
et seconde partie de la note 5. 

La musique que Lulli composa pour les ornements de la tragédie-ballet 
de 167 1 fut employée par lui dans la tragédie lyrique de Psjehi, dont les 
paroles (sauf celles des anciens intermèdes, lesquelles forent conservées) sont 
de Tbomas Corneille et de Fontenelle et qui fut représentée à l'Académie 
royale le 19 avril 1678 (voyez tome YIII, p. a64 et a65) : la partition de la 
tragédie lyrique a été imprimée en 1730. Yoyei plus loin, p. 168 et 169. 

Lora de la r^rise, fiiite au Théâtre-Français, en i86a, de la comédie- 
ballet, on entendit avec les ouvertures et entr'actes tirés des intermèdes 
qu'avait composés Lulli, des cbosurs nouveaux de M. Jules Coben (voyez 
tome YIII, p. a63). 

Edition oaiginalb de la pièce entière : vendue pour l'auteur chez 
Pierre le Monnier, à Paris, 1671 (achevée d'imprimer le 6 oc- 
tobre) : in-ia. Voyez tome VIII, p. a65. Un avis du Libraire au 
lecteur constate que Quinault a fait les vers qui se chantent en 
musique, que Molière a dressé le plan de la pièce et que de lui 
sont les vers du Prologue (il faut entendre ceux de la partie 
du Prologue qui était déclamée, non ceux qui étaient destinés 
au musicien], du premier acte, de la première scène du second et 
de la première du troisième, enfin que Corneille a versifié le 
reste de l'ouvrage. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 167 1; petit in-ia, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Cette édition a été insérée par 
Daniel Elzevier dans les premiers exemplaires de son recueil 
de 1675 (notre 1675 A); elle a été reproduite par lui d'abord 
en 1675 et insérée dans les derniers exemplaires de ce même 
recueil, et une seconde fois en 1680 ; réimprimée par Henri Wet- 
stein en 1684, ^Ile fut comprise dans son recueil de cette année 
(notre 1684 A). 

Réimpression de 1678 : Paris, Claude Barbin, in-ia. A la fin du 
volume se trouve un extrait du privilège accordé pour dix ans à 



44 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Molière le 3i décembre 1670, et, immédiatement après, cette dé- 
claration : « Ledit sieur Molière a cédé son droit de privilège à 
Anne David, femme de Jean Bibon, ainsi qu'il appert par sa 
cession ; et ladite David a cédé du droit de privilège des CEu- 
vres dudit sieur Molière à Claude Barbin, suivant l'accord fait 
entre eux » (voyez plus loin, p. 60 et 61). Cette réimpression fut 
achevée le la avril, deux mois moins cinq jours après la mort 
de Molière ; elle a été insérée par Claude Barbin dans le tome VU 
de son recueil factice de 1673. 

J.-B. P. de Molière. Psyché^ tragédie-ballet, ornée de six planches 
hors texte et six culs-de-lampe gravés à l'eau-forte par Cham- 
poUion et publiée sous la direction de M. Em. Bocher. Paris, 
des presses.de Jouaust, 1880 : in-4®. 



34. — * Xa Comtesse dEscarbagnas, comédie représentée pour le 
Roi à Saint-Germain le 2 décembre 1671 ; elle servit là, avec un 
prologue et une pastorale qui y étaient joints, à enchaîner les 
morceaux de musique et de danse empruntés à divers diver- 
tissements qu'avaient antérieurement préparés Molière et Lulli 
pour les spectacles de la cour : l'ensemble reçut le nom de 
Ballet des ballets, — La comédie fut jouée au Palais-Royal le 
8 juillet 167a; le Mariage forc^ lui servit alors de divertissement, 
accompagné, non plus des anciens intermèdes mis en musique 
par Lulli, mais d'intermèdes nouveaux dont Charpentier fit la 
musique (voyez tome VIII, p. 60a; tome IX, p. 588-592 ; et plus 
haut, au numéro la, p. iÇ). 

Le livre, distribué aux invités du Roi, du « Ballet des ballets^ 
dansé devant Sa Majesté en son château de Saint-Germain en 
Laye, au mois de décembre 1671 », parut in-quarto, avec la 
date de 1671, chez Robert Ballard. Il reproduit les vers des 
anciens divertissements, sans donner aucune analyse de la pe- 
tite comédie ni de la pastorale qui les encadraient. U fait con- 
naître pour la Comtesse dEscarbagnas la distribution des rôles, 
et pour la Pastorale donne aussi la liste des personnages et des 
acteurs, ce qui est tout ce qui nous en reste. Voyez tome Vlil, 
p. 533, p. 537, et p. 599 et suivantes. 

La Comtesse dEscarbagnas ne fut point imprimée du vivant de 
Molière; elle l'a été pour la première fois dans le recueil 
de 1682, au tome Vin, le H' des Œuvres posthumes. Une assez 
longue variante est à relever dans les exemplaires cartonnés de 
cette édition : voyez tome VIII, p. 554, note 2. 



ÉDITIONS DÉTÂCHÉES. 45 

Henri Wetstein, successeur de Daniel Elzevier à Amsterdam, a 
inséré la Comtesse d'Escarbagnas dans son recueil factice de 1684 
(notre 1684 A], au volume des Œuvres posthumes. 



Intermèdes nouçeaux du Mariage forcée écrits vraisemblablement 
par Molière et mis en musique par Charpentier en juillet 1672, 
lorsque la comédie-ballet de 1664 fut reprise pour servir de 
divertissement à la Comtesse etEscarbagnas : voyez plus haut, 
p. 16, au numéro 12, et plus loin, p. 5a et 53, n® 4. 



35. — JBouts^rimés commandes sur le bel air. Imprimés pour la pre- 
mière fois au tome VIII du recueil de 1682 (tome II des Œuvres 
posthumes)^ p. 120, à la suite de la Comtesse d* Escarbagnas : 
les éditeurs se souvenaient-ils que la pièce datait d'un temps 
voisin de la petite comédie? Voyez tome IX, p. 584 et 585. 



36. — Jjcs Femmes savantes, comédie représentée au Palais-Royal 
le II mars 1672. Privilège du 3i décembre 1670 (enregistré 
le i3 mars 167 1], accordé à Molière pour dix ans. 

ÉDiTioir 0HI6INÀLK : vendue pour l'auteur, à Paris, au Palais, et 
chez Pierre Promé, 1672 (achevée d'imprimer le 10 décembre); 
in-i2. Des exemplaires plus nombreux portent au titre la date 
de 1673, et c'est par ce dernier millésime que l'édition originale 
est désignée dans nos notes. Voyez tome IX, p. 53 et 54. 
Barbin Ta insérée au tome VII de son recueil factice de 1673. 
D'autres exemplaires, dont le titre seul a été refait, ont au bas 
de ce titre l'adresse de Pierre Trabouillet et la date de 1676. 

Cette première édition s^écoula donc lentement ; mais la pièce fut dès 1674 
réimprimée par Thierry et Barbin pour le tome YI de lear recueil de cette 
année (pins loin, p. 64-66, n* 4)« 

Brossette^ dans les notes manascrites sur Boileau (conserrées à la Biblio- 
thèque nationale), t* la ▼**, a recueilli une première le^on des vers 78 et 74 : 
▼oyez tome IX, p. 63, note 3. 

Suivant la copie imprimée à Paris, 1674» petit in- 12, à la Sphère 
(Amsterdam, Daniel Elzevier). Cette édition a été insérée par 
Daniel Elzevier dans son recueil de 1675 (notre 1675 A); elle a 
été reproduite par lui en 1678; réimprimée par Henri Wetstein 
en 1 683, elle fut comprise dans son recueil de 1684 (notre 1 684 A] . 

Les trois éditions étrangères f ainsi plusieurs (bis mentionnées dans les notes 
de la pièce, sont les deux qui ont été insérées dans ces recueils elzéviriens de 
1675 A et de 1684 A, et l'édition bruxelloise donnée par George de Backer et 
comprise dans son recueil de 1694 (notre 1694 B : plus loin, p. 78, n* 11). 



46 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Les Femmes savantes^ comédie par J.-B. P. de Molière. Sur Tlm- 
primé à Paris, i683, in-ia. Très laide édition. 

Les Femmes sommes,.,^ avec iatroduction , notice sur Molière, 
bibliographie, un commentaire historique, philologique et 
littéraire, par M. Emile Person. Paris, Garnier, 1881 : in-i8. 

Les Femmes savantes,,,. Édition nouvelle, avec une notice et des 
notes, et accompagnée d'une étude biographique et littéraire 
sur Molière, par M. Pellisson. Paris, Delagrave, i883 : in-ia. 

Les Femmes savantes.,.. Nouvelle édition, conforme à l'édition de 
167a donnée pai* Molière; avec [une introduction], des notes 
historiques et grammaticales, et un lexique, par M. Ch.-L. Livet. 
Paris, Paul Dupont, 1884 : in-i8 Jésus. 

Avec notices et notes critiques, grammaticales et littéraires, par 
M. G. Vapereau. Paris, Hachette, 3® édition, 1891 : in-i6. 



37. — - Le Malade imaginaire^ comédie mêlée de musique et de 
danse, représentée le 10 février 1673 sur le théâtre du Palaii- 
Royal. Molière, qui mourut le soir de la quatrième représen- 
tation (17 février), n'avait point demandé de privilège. 

• 

Pour les premiers spectateurs Molière fit imprimer in-quarto on 
livret ne contenant que le programme et les vers du premier 
prologue, le programme, les monologues et dialogues ainsi que 
les vers du premier intermède (moins les couplets italiens], le 
programme et les vers du second intermède et de la Cérémonie 
finale. Le titre est : « Le Malade imaginaire^ comédie mêlée de 
musique et de danse. Représentée sur le théâtre du Palais- 
Royal. A Paris, chez Christophe Ballard, seul imprimeur du 
Roi pour la musique, rue Saint-Jean-de-Beauvais, au Mont 
Parnasse, 1673. » 

Une autre édition du livret et de même date (notre 1673 R] 
parut sous la rubrique de Paris, mais sans nom de libraire : 
voyez tome IX, p. a55. 

Une reproduction du livret original fut mise en vente à Amsterdam 
chez Daniel Elzevier : « Le Malade imaginaire^ comédie mêlée 
de musique et de danse. Représentée sur le théâtre du Palais- 
Royal. Par feu de Molière. Suivant la copie imprimée à Paris, 
1673 » : petit in-ia, à la Sphère (c'est notre livret 1673 A). Daniel 
Elzevier l'a insérée dans son recueil de 1675 (notre 1675 A), 01^ 



ÉDITIONS DÉTÂCHÉES. 47 

elle précède un faux texte de la comédie seule, imprimé en 1674 
(▼oyez ci-après, p. 48, 2* alinéa). 

Sur la publication, faite dès 1673, de la Cérémonie finale avec 
passages interpolés, voyez plus loin, p. 178 et 174. 

Ce fut sans doute à l'occasion de la reprise qui fut faite du Malade 
ùnaginaire à l'hôtel Guénegaud, le 4 mai 1674 (tome IX, p. 248), 
■ que les comédiens firent imprimer in-quarto un nouveau livret 
des divertissements de la comédie, où le Prologue est réduit à 
la Plainte de la Bergère (tome IX, p. 271, note i), et lel^ inter- 
mède à deux scènes italiennes (une sérénade chantée par un 
Pantalon, et un air chanté en réponse par une Vieille : tome IX, 
p. Saa, note 3). Le titre est : « J> Malade imaginaire ^ comédie 
mêlée de musique. Représentée sur le théâtre de la Troupe du 
Roi. Par le sieur dx Houiuc. A Paris, de Timprimerie de Guil- 
laume Adam, imprimeur et libraire ordinaire de la Troupe du 
Roi, rue Vieille Bouderie, à TOlivier, 1674. » 

La musique que Marc-Antoine Charpentier écrivit, à la demande 
de MoÛëre, pour les divertissements du Malade imaginaire^ est, 
sauf un très petit nombre de morceaux, conservée dans les 
cahiers manuscrits du compositeur que possède la Bibliothèque 
nationale : voyez notre tome IX, p. $o3 et suivantes ^. Sur lés 
privilèges successivement obtenus par Lulli qui restreignirent 
de plus en plus les moyens d'exécution de cette musique, sur 
l'acte d'opposition de Molière et de sa troupe à la vérification 
en Parlement du premier de ces privilèges, voyez la Notice du 
Malade imaginaire ^ p. ai i-ai6, p. 2146 et 247 ; ^^ Notice biogra^ 
pJUque^ tome X, p. 4^8 ; et les Origines de VOpéra français^ par 
MM. Nuitter et Thoinan (1886, in-8^), chapitres x et xi, parti- 
culièrement p. 245 et 246. 

Un premier texte, mais absolument dénaturé, de la comédie 
même du Malade imaginaire (texte imprimé peut-être d'après 
la copie surprise par ces comédiens de campagne dont parle la 
défense royale du 7 janvier 1O74') parut dans un volume in-ia, 
qui, comprend, outre 106 pages toutes nouvelles et un feuillet 
blanc, d'abord 6 pages non chiffrées, suivies encore d'un feuillet 
blanc, pour le second prologue et les couplets italiens du pre- 
mier intermède (emprunt fait au livret de 1674), puis 40 pages 
pour le premier prologue et les trois intermèdes composant le 
Uvret de 1673 ; les cahiers des divertissements, paginés à part, 

U M. C Saint-SaiiM a récemment restauré cette partition : Toyez, plos loin, 
l'Addition à la page 5to éa même tome IX. 
a. Voyez notre tome I*', p. 54a, note a, et plut loin, p. 17a et 173. 



48 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

sont reliés tantôt avant, tantôt après ceux de la comédie. Le 
titre est : ^ Le Malade imaginaire^ comédie en trois actes. 
Mêlez de danses et de musique. A Amsterdam, chez Daniel 
Elzevir, 1674- » Voyez tome IX, p. a5a et a53. La description 
de quelques costumes est tout ce que nous avons cité de cette 
. prétendue édition (tome IX, p. ^^76). 

Quoiqu'il porte l'adresse de Daniel EUerier, dit M. Willems (p. 574, Ktte 
des Faux eltêviers^ n* si 53), ce ▼olome imprimé sans réclames a fiiitainsMiiil 
TU le jour en France, ainsi qu'une autre contrefa^n de la comédie saule, 
portant même adresse et même date, et n'ayant que 104 pages in- 1 a égalenent 
sans réclames. — Si Daniel Elzayier ne fut pour rien dans la fabrication' de ce 
premier et faux texte de la comédie, il le reproduisit du moins des 1674^ en 
un volume de 7a pages, petit in-ia, à la Sphère, dont le titre, sauf l'adresse, 
est tout semblable : « Le Malade imaginaire^ comédie en trois actes, mêlés de 
danses et de musique. Suivant la copte imprimée à Paris, 1674; » et il inséra 
ce volume dans son recueil factice de 167$ (notre 1675 A), à la suite du livret 
réimprimé de 1678 (ci-dessus, p. 46» dernier alinéa). En 1679 sculemrat, 
d'après M. Willems, D. Elsevier imprima on meilleur texte (voyex plnsBoin, 
p. 49» 3* alinéa). 

Deux autres impressions, beaucoup moins infidèles, et peu diffé* 
rentes l'une de l'autre, furent publiées la même année 1674, 
avec un avis Au lecteur^ que nous avons donné tome IX, p. 2^7 
et a58 : 

i^ «i Le Malade imaginaire, comédie mêlée de musique et de 
danse. Par M. de Molière. A Cologne, chez Jean Sambix^ 1674 ». 
Volume in- 12 de ia6 pages et a feuillets préliminaires, que 
M. Willems croit avoir été imprimé en France. Il est dans nos 
notes désigné par sa date et l'initiale C (1674 C). Sur quelques 
reproductions ou tirages de cette édition, voyez le Catalogue de 
la bibliothèque Rochebilière par M. Claudin, I'* partie, n<^ 35i 
et 35a, et la Bibliographie moliéresque, n® 27. 

7.^ vi Le Malade imaginaire , comédie mêlée de musique et de 
danse. Par M. de Molière. A Paris, chezEstienne Loyson, 1674, » 
petit in-8<^ de 1 12 pages. Nous désignons cette édition par 1674 P, 
mais M. Emile Picot (Catalogue de la bibliothèque James de 
Rothschild) pense qu'elle a été exécutée dans les Pays-Bas. 
Voyez tome IX, p. 254, note i. 

Le texte de ces deux dernières éditions, dites 1674 C et 1674 P, a 
été en général reproduit : 

D'abord, avec correction de quelques fautes et addition de 
quelques jeux de scène, au tome VII, seul daté de 1675, du 

I. Jean et Daniel Elsevier, associés à Lejde de i65a à i655, avaient puloîs 
emprunté ce nom de Jean Sambix, qui était celui d'un de leurs cousins gerMStBS : 
voyes, dans les ElzevierdeM, Alphonse 'Willems (BrnxeUes, 1880}, les. 
elzevirienSf p. CT. 



ÉDITIONS DÉTÂCHÉES. 49 

recueil de 1674-1675 publié à Paris chez Denys Thierry et 
Claude Barbin (plus loin, p. 64-66, n? 4); la pièce est là paginée 
à part, avec ce titre : « Le Malade imaginaire^ comédie mêlée 
de mnsiiiue et de danses. Par Monsieur de Molière. » Nous 
désignons cette édition par la date (1675) du volume où elle 
est insérée. Elle n'a pas reproduit l'avis Ju lecteur. 

Pais : I® Dans l'édition de Rouen, 1680, ainsi mentionnée dans la 
Bibliographie moliéresque ; « 2^ Malade imaginaire, comédie 
mêlée de musique et de danses, par M. de Molière. Sur la copie 
imprimée à Cologne. Rouen, Ant. Maury, 1680 : petit in-ia, de 
i3o pages. » 

%* Dans l'édition elzévirienne d'Â.msterdam, 168 3 : * Le Malade 
imaginaire^ comédie mêlée de musique, de chansons et de 
danlies, par M. de Molière. Suivant qu'elle a été représentée à 
Paris, 168 3 ; » petit in^ii, à la Sphère. La fin de VAvis au lecteur 
y a été changée (voyez tome IX, p. ^57, note 8, et page a53). 
Henri Wetstein, qui a imprimé cette édition, l'a insérée dans son 
recueil de 1684* Nous en avons relevé les variantes. Il semble, 
d'après, les indications que donne M. Willems (à la fin de son 
numéro 1496)9 qu'elle n'est qu'une réimpression d'un volume 
publié par Daniel Elzevier en 1679 et inséré dans son recueil 
de cette année. Une nouvelle réimpression faite par Henri 
Wetstein en 1690, et qui est entrée dans son recueil de 1693, a 
encore le même texte, avec des interpolations toutefois, prises 
de la Cérémonie amplifiée (voyez plus loin, p. 173 et 174). 

3* Dans le recueil publié à BruxeUes en 1694 chez George de 
Backer (plus loin, p. 78, u9 11) ; mais là aussi, comme troisième 
intermède, a été admis, sauf dans les derniers couplets, le 
texte de la Cérémonie amplifiée (voyez plus loin, p. 174). Même 
Jvis au lecteur que dans les éditions elzéviriennes. 

Lk tbxtx authentique du Malade imaginaire ne fut publié 
qu'en 1682, dans le recueil de cette année, au tome VIII i 
le n' des Œuvres posthumes : voyez tome IX, p. a53 et a54. 



FARCES ET POiSIES ATTEIBU^ES A MOLliRE, 

Tout ce que l'on sait, ou peu s'en faut, des premières farces attri- 
buées à Molière a été dit dans les Notices qui les concernent, 
p. 3-14, 17-19, et 47-5i de notre tome P'. Il y est établi par 
les registres que (sauf le Fin lourdaud^ tout nouveau peut-être 
en 1668 et donné trente fois jusqu'en 167a), Molière n'en repré- 
Mouias. XI 4 



5o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

senta plus aucune postérieurement au 7 septembre 1664. On y 
trouve rapportées les mentions anciennes (de la Grange, de 
Boileau cité par Monchesnay, de Grimareat, de Jean-Btptifte 
Rousseau, de Voltaire, de la Serre, des fr^es Parfaict) qui ont 
été faites tant des petites pièces dont les titres seuls ont été 
conservés que de la Jalousie du Barbouillé et du Médecin voUaâ 
dont des canevas assez informes nous restent. 

Sur le Docteur eunoureux^ quelques renseignements un peu mrâu 
vagues ont été donnés, d'après une petite comëdie-ballet de 
i663, par Edouard Foumier, aux pages 187 et i38 de ^ouRmat 
de Molière^ et rappelés dans une Addition à la page ao5 de la 
Notice biographique : voyez plus loin, en Addition à la page 5 
du tome I*', la citation empruntée à Edouard Foumier. 

Sur Gros^René petit enfant^ voyez l'article de M. Edouard Thierry 
inséré au Moliériste de novembre 1888, et intitule Grot^Bué 
petit enfant et V Embarras de Godard. 

M. Edouard Thierry ■ bien TraisembUbleaieiit rttroufè dnu det seèMi 
tout épisodiqaes (xxu à xxri) de l'Embarras d§ Godard (petite eonédie de 
Visé, représentée en 1667) on des incidents prineipanz de U £iree appelée 
Grot'-'Keni petit enfant par la Thorillière ; il semble d'abord qu'elles se rap- 
porteraient mal an sujet que pent faire imaginer Taatre titre de Grop^mè 
écolier donné à eette hrct par la Grange (yoyes notre tome I**, à la in de la 
page 7 de la Notice de Despois). Mais plusieurs noms asses dUTéreBti ponvaiot 
convenir à une même pièce, quand le héros y passait par des aituatioBi 
direrses, également frappantes, et dans l'Embarras de Godard n'est reprodaite 
qu'une seule des bouifonneries dont se composait l'ancienne faree jonée par li 
troupe de Molière. -— VEmbarras de Godard on F Accouchée a été réimprimé 
par M. y. Fournel au tome III de ses Contemporains de Molière (plus loiS) 
p. aai et aaa). 

Sur un Prologue (mentionné par la Grange, p. 74 de son Registre] 
que jouèrent devant le Roi à Versailles, le i3 juin i665, Molière, 
placé en marquis ridicule sur le théâtre, et une de ses actrices, 
placée en marquise ridicule dans l'assemblée, voyez la Notice 
biographique^ p. 3a6 et 827, et /& Moliériste d'avril i88i. 

Sur le Fin lourdaud ou le Procureur dupéy donné d'abord le ao no- 
vembre 1668, puis nombre de fois, cette année-là, à la suite des 
représentations de l* Avare ^ voyez la Notice de cette dernière 
comédie, tome VII, p. 6 et 7; voyez aussi, tome VIII, dans la 
Notice de la Comtesse d*£scarbagnas, la note 4 de la page SSg, 
où est relevée une circonstance qui rend moins invraisemblable 
l'attribution qui a été faîte du Fin lourdaud à Molière : c'est 
qu'il fut, en novembre 167a, deux fois encadré, comme l'avaient 
été précédemment au Palais-Royal le Mariage forcé et l'Amour 
médecin^ dans une représentation de la Comtesse d'Escarbagnas, 



FARCES ET POÉSIES ATTRIBUÉES. Si 

Deux pièces inédites de Molière. Paris, Th. Desoer, 1819 : bro- 
chure in -8®. Il y a un Avertissement^ non signé, de l'éditeur, 
qu'on sait être Viollel-le-Duc. C'est la première impression des 
« comédies » de ia Jedousie du Barbouillé et du Médecin volant ; 
elle a été très probablement faite d'après Iç manuscrit in-quarto 
delà bibliothèque Mazarine qui y est coté L aoSg, et que notre 
texte reproduit plus exactement encore (p. 20-44 ^t p. 52-76 
du tome I''). Insérés ensuite, mais seulement en partie, par 
Taschereau, dans les tomes IV et VI de sa i'* édition (i8a3), à 
la suite du Médecin malgré lui et de George Dandin^ ces canevas 
ont été intégralement admis dans les Œuvres de Molière par 
Aimé-Martin, au tome I*' de sa 3® édition (i845). 

On peut, comme on va le voir, rapprocher aujourd'hui du Médecin 
volant attribué à Molière, outre la comédie de même nom de 
Boursault', outre le scénario que Dominique développait iParis *, 
le scénario ayant servi à d'autres acteurs qui est à Florence, 
et même le texte assez anciennement imprimé d'une comédie 
italienne : Un Mkdioo tolànts, commedia fatta da comme^ 
dianti^ en trois actes, fait partie des canevas que M. Adolfo 
Bartoli a publiés en 1880 dans ses Scenari inediti délia com- 
media deir arte (plus loin, p. a35, alinéa 3), recueil tiré d'un 
manuscrit du dix-huitième siècle mais renfermant des pièces 
qui peuvent être de date beaucoup plus ancienne. — Voyez au 
ifo^/Vm^tf de janvier 1882 un article de M. C. Delamp, qui voit 
dans un épisode d'une comédie de Lope de Vega, el Azero de 
Méidrid, « la source commune de tous les Médecins volants^ ita- 
liens ou français. » — Une comédie développée, intitulée Tmofjl- 
Bmo MMDico roLMTE^ comedia nova et ridicola^ a été imprimée, ou 
plutôt réimprimée' à Milan en 1673 chez Gioseffo Morelli. Voyez 
au tome I** (i883), p. 75-86, du Giomale storico délia letteratura 
italiana^ publié à Turin (sous la direction de MM. Arturo Graf, 
Francesco Novati et Rodolfo Renier), un article de M. Achille 
Neri ayant pour titre : Una commedia delV arte. 



Sur la traduction du poème de la Nature de Lucrèce, probablement 
entreprise par Molière au temps des leçons de Gassendi, et peut- 
être continuée plus tard, voyez une Addition aux notes du Misan- 

I. Lé Médecin polant, comédie par M. Buanaalt. Paris^ If. Pepingaé, i665 (Achevé 
d<i 14 jaiiTier) : in-is. Représcmté à THôtel de Bourgogne en noTembre idôi. 
Yoyei la Noiie* de DespoU, tome I*", p. 47 «^ ^o. 

a. La Tieille copie d*ime tradnetion un peu abrégée qui en fut faite an diz<4iuitiéme 
•îèele par Gnenllette est eonserrée aux Uannscriu français de la Bibliothèque natio- 
nale aons le numéro gSaS. 

3, Slle «fli aeeoovpagnée d*ttn« permÎMion «eeléiiattiqne de réimprimer. 



5a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

thrope, tome V, p. 559-56 1; la Notice biographique^ p. 53 et 
54, p. 481 (Addition à la page 53), et p. 483 (Addition à la 
page 55); et plus loin, p. ^3, i®' alinéa et note a. 

Sur l'attribution qui a pu être faite à Molière du Récit de la Nuit 
ouvrant le Ballet des Incompatibles (i655), voyez V Appendice de 
notre tome I*', p. 5a 3. 

I. — Premier couplet dune chanson de d*Assoucy. — Dans les Aven^ 
tures d Italie de Monsieur dAssoucy, Paris, de l'imprimerie d'An- 
toine de RafQé, 1677 : i volume in-ia. Au chapitre VII, p. 99 
et 100. 

Voyez, dans notre tome IX, la Notice des poésie* diverses ^-p, 574; et même 
tome, p. 586, note !• 

<2. — Stances galantes. Publiées d'abord, comme on le sait à pré- 
sent et comme il est dit ci-dessous, en 1661 par leur véritable 
auteur, Louis de Mollier. Attribuées d'une façon équivoque à 
Molière, en 1666, dans les Délices de la poésie galante des plus 
célèbres auteurs de ce temps (Paris, Jean Ribou, I" partie, p. aoi). 
Admises dans les Œuvres de Molière par Aimé-Martin, au 
tome VI, p. 441» de son édition de 1845. 

Voyez tome IX, p. 5^2 et 574} la Notice des Poésies diperses, « Notre •▼!«, 
concluait là M. Mesnard (p. 574); est donc de rejeter décidément \et Stances, » 
Elles n'auraient certainement pas été réimprimées ans pages 586 et $87 de 
notre très mince recueil des Poésies attribuées^ si nous arions remarqué à 
temps les renseignements donnés sur là pièce galante dans le MoHériete de 
décembre 1884, p. a83 : elle est intitulée Sérénade pour le Roi: Sarabande 
de Mr de Mollier ^ et signée de ce même nom M. de Mollier^ dans la Suite de la 
première partie^ p 483 et 484, d*ttn Recueil des plus beaux vers qui ont été mis 
en chant ^ avec le nom des auteurs tant des airs que des paroles : Paris, Charles 
de Sercy, 1661 (AchcTé du 18 juin), en a tomes d'une seule pagination. Il est 
certain que l'unique auteur désigné là est le musicien poète Louis de Mollier: 
si un autre avait fait les paroles, il eû.t été également nommé. 

3. — Second couplet chanté par la (Comédie à la scène dernière de 
V Amour médecin. Ces paroles, qui ne furent entendues qu'aux 
représentations données à la cour (à partir du 14 septembre i665), 
ne se lisent point dans l'édition publiée par Molière ; conservées 
dans la copie qu'a laissée Philidor de la partition de Lulli (voyez 
tome V, p 294, note i), elles ont été imprimées pour la première 
fois dans notre tome V, p. 352, note 2. 

4. — Intermèdes nouveaux du Mariage forcée écrits pour une reprise 
de cette comédie qui fut donnée au Palais-Royal le 8 juillet 167a. 
Du folio 39 verso au folio 47 verso du cahier xv, relié dans 
le tome XVI de la musique manuscrite de Charpentier qui appar- 
tient à la Bibliothèque nationale. Publiés pour la première fois 



FARCES ET POÉSIES ATTRIBUÉES. 53 

par M. Moland dans la Correspandcmce littéraire du a 5 août 1864 

(p. 294-296), et insérés la même année au tome VII, p. 376-878, 

de sa i** édition des Œuvres complètes de Molière. 

Yoyes sur les Tcn de e«s latennèdet, qa*il 7 a tout lien d*auribaer à MoUira, 
la Ifoiie* des Poétùs dwersts, tome IX, p. 574 et S'jS. 



IL — RECUEILS. 

I. — Le premier recueil des Œuvres de Molière fut un recueil 
factice, formé, sous un titre général et à la suite du Remercie^ 
ment au Boi, par la réunion de pièces déjà tout imprimées et 
conservant leurs paginations distinctes. Un exemplaire du 
tome I** qui est à la Bibliothèque Cousin ainsi qu'un exem- 
plaire complet des tomes I et II qu'a vu M. Fillon ^ sont datés 
de 1664; un tome II mentionné dans la Bibliographie moHé- 
resque. (n* 264) Test de i663; et Ton ne peut guère douter que 
certains exemplaires des deux tomes factices n'aient été mar- 
qués de ce millésime de i663, car des pièces rassemblées là 
celles qui avaient été publiées les dernières sont la Critique de 
V École des femmes^ achevée d'imprimer dès le 7 août i663, et 
le Remerciement au Eoi^ imprimé vraisemblablement avant la 
Critique^ peut-être après, mais au plus tard vers la mi-octobre 
i663 (voyez notre tome III, p. 284, note i). Le tome P' 1664 
de la bibliothèque (k)usin et les deux tomes de même date que 
M. Fillon a eus sous les yeux sont à l'adresse de Charles de 
Sercy* ; un autre tome I^ 1664 mentionné sous le numéro a65 
de la Bibliographie moliéresque (voyez aussi le numéro 36 1 du 
Catalogue Rochebilière) est à l'adresse de Gabriel Quinet'; le 
tome II i663 (n® 264 de la Bibliographie moliéresque) est à l'adresse 
de Guillaume de Luyne; il se trouvera sans doute des exem- 
plaires à d'autres adresses encore, chacun des libraires (ils 
sont énumérés ci-après) qui avaient acquis une part au privi- 
lège de l'une ou de l'autre des huit comédies composant le 
recueil ayant dû s'assurer le droit de le débiter en son nom. 
Aucun de ces privilèges n'était périmé en i663 ou 1664 : le 
plus ancien en date, celui des Précieuses ridicules ^ ne devait 
expirer qu'au 29 janvier i665, le plus récent, de la Critique, 
qu'au 7 août 1670. 

I. Voyes sa broehare de 1S7S intitulée U Bloêomd» Molière, p. i3, note i. 

a. Dana Fimprimé de M. Fillon, probablement par faute, Cerejr. 

3. D*après la Bibliographie motUrêtqme^ le titre de ce Tolume 1664 Qninet 
diflire de celui de Charles de Serey ; il porte : les OEuvrêê do J.'B, P. Molièro. 
La eonq[»osition du Tolume aussi est différente, il comprend (le Remerciement au 



54 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Molière semble bien n'avoir pas été étrange à la disposition du 
recueil; c'est lui sans doute qui a voulu voir placé en tête, 
comme une sorte de préface, ou plutôt d'hommage, constatant 
la faveur accordée à l'auteur, le Remercùnent au Roi, puis avant 
toutes les autres comédies, avant f Étourdi et le Dépit amoureux^ 
les Précieuses ridicules, du grand succès desquelles on peut 
croire, ainsi que l'a dit Despois (tome II, p. 40), qu'il prenait 
plaisir à dater sa carrière dramatique. 

Le tome P' de la bibliothèque Cousin est intitulé : « Les Œuvres 
de Monsieur Molier^. Tome premier. A Paris, chez Charles de 
Sercy, au Palais..., 1664. Avec Privilège du Roi. » Ce volume, 
in-douze, ainsi que tous ceux dont il est question dans cet 
article, comprend : 

Après une réimpression du Remeroiment au Roi^ dont l'édition 
originale, in-quarto, avait paru dans l'été de i663 (voyez plus 
haut, p. 1 3 et 14» A® 9)1 1** Les Précieuses ridicules^ de seconde 
édition, i663, à l'adresse de Charles de Se^cy (associé, avec 
Claude Barbin, au privilège de Guillaume de Luynes : voyez 
plus haut, p. I et p. a) ; a* Sganarelle ou lé Cocu imagimUre^ 
avec les Epttres et les Arguments de chaque scène, de 
seconde édition, 1662, à l'adresse d'Etienne Loyson (associé an 
privilège de Molière cédé à Guillaume de Luyne : |voyez plus 
haut, p. 5); 3^ l'École des maris, de seconde édition, i663, à 
l'adresse de Charles de Sercy (cessionnaire du privilège de 
Molière : voyez plus haut, p. 6 et 7) ; la pièce est accompagnée 
de l'estampe gravée pour la première édition et du privilège 
in extenso constatant la condamnation de Rîbou (à ce privil^e 
du 9 juillet 1661 Ch. de Sercy avait associé Guil. de Luyne, Jean 
Guignard, Cl. Barbin et Gabr. Quinet); 4® les Fâcheux ^ de 
secondé édition, i663, à l'adresse de Charles de Sercy (asso* 
cié, avec Jean Guignard, Claude Barbin et Gabriel Quinet, au 
privilège de Molière cédé à Guillaume de Luyne : voyez plus 
haut, p. 7 et p. 10). 

Le tome second (il ne semble pas que cette indication même de 
tome second ait été relevée sur la page de titre] mentionné dans 
la Bibliographie moliéresque (n® 264) est intitulé : Les Œuvres de 
M. Molier. Paris, Guillaume de Luyne, i663. 11 contient, d'après 
Paul Lacroix, et le deuxième volume de chez Sercy examiné par 
M. Fillon contient également, les pièces suivantes, paginées à 
part, et qui toutes doivent être de première édition : i* et 

ilôt n'est pat menUonné] V Étourdi, 1« Dipii amoureux, les Pridouêes ridioiUê et 
SgtMtirêlle, 

I. Sur eette écriture Molior, voyes plut haut, p. 3, note a 



RECUEILS. $5 

2<^ l'Étourdi et le Dépit tunoureux : ces deux comédies, achevées 
d'imprimer à la fin de novembre i66a et datées de i663, avaient 
paru chez Claude Barbin et Gabriel Quinet, cessionnaires du pri- 
vilège accordé à Molière ; voyez plus haut, p. 1 1 et 12 ; 3<^ V École 
des femmes; achevée d'imprimerie 17 mars i663, elle avait 
paru chez Guillaume de Luyne, acquéreur du privilège, et chez 
sept autres libraires qu'il y avait associés : Sercy, Joly, BU- 
lame, Loyson, Guignard, Barbin et Quinet ; voyez plus haut, 
p. \% et i3; 4^ /a Critique de t École des femmes; achevée 
d'imprimer le 7 août i663, elle avait paru [chez Charles de 
Sercy, acquéreur du privilège, et chez les sept libraires aux- 
quels il en fit part, Guillaume de Luyne et les autres nommes 
ci-dessus comme associés au privilège de V École des femmes : 
voyez plus haut, p. 14. 

2. -— Un recueil, composé de deux volumes à pagination suivie, 
parut en 1666, tous le titré 4^ : Les CEuvres de Monsieur Molière, 
L'achevé d'imprimer est du 23 mars; il se lit à la fin du premier 
volume, avec l'extrait d'un privilège, daté du 6 mars, qui 
permet pour six années* à Gabriel Quinet l'impression et la 
vente de ces Œuvres, et avec une déclaration de Quinet associant 
à son privilège sept autres libraires : Thomas Joly, Charles de 
Serçy, Louys Bilaine, Guillaume de Luines, Jean Guignard fils, 
Estienne Loyson et Claude Barbin ; l'un ou l'autre de ces noms 

I. Dana la brèTe constatation dVnregittrement qui se Ut au Registre de la con- 
monaoté des libraires, à la date du a4 mars 1666, lendemain de l'achevé dUmprimer 
da recnml pablié par Quinet et ses associés, la durée du priTÎIège est portée, non, 
comme dans Testrait imprimé du prÎTilègc, à six, mais i « sept ans », donc jusqu'au 
i3 mars 1673. Ou est Terreur? Elle est moins probable, ce semble, dans l'extrait 
imprimé, auquel l'éditeur devait donner une asses grande attention, et où il avait 
un intérêt évident i ne pas abréger le temps de son monopole ; il ne vérifiait pas 
sans doute la constatation moins publique qui étaft faite au registre. On a supposé 
que cette prcdongation du terme an registre était frauduleuse, pouvait nuire aux 
intérêts de Molière, qui n'avait entendu se dessaisir (ou qu'on n'avait i son insu 
dessaisi) que pour six ans de son bien. Mais en admettant qu'une fausse déclaration 
de l'éditeur cessionnaire eût été inscrite avec la connivence du syndic ou de son 
agent chargé de l'enregistrement, elle eût été sans effet, car il n'est pas douteux 
qu'en cas de contestation avec l'auteur cédant on avec quelque autre éditeur se pré- 
valant da délai moindre indiqué dans l'extrait, c'eût été à l'original 00 à une copie 
authentique du privilège qu'on s'en Mt rapporté, et )>lutAt eneore à l'extrait qu'à 
la mention succincte du registre syndical des libraires. « Voulons (est-il dit à la fin 
du privilège du 18 mars 167 1, et c'était la formule ordinaire)... qu'en mettant au 
commencement ou à la fin de chacun desdits exemplaires un Extrait des présentes 
(lettres de privilège)^ elles soient tenues pour bien et duement signifiées et que foi 
y soit ajoutée... comme i l'Original. » — L'extrait imprimé du privilège ne 
nomme ancnne des neuf comédies composant ce recueil des Œuvres. L'énumération 
en est fsite dans le registre des libraires ; seulement Us Précieuses ridiemles et 
les Fâcheux y sont omis. 



56 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

peut en conséquence fig^urer au bas des titres du recueil; il se 
rencontre même des exemplaires légèrement dépareillés, dont 
les volumes sont à des adresses différentes ^. 

Chacun des deux volumes, de format in-ia, est orné d'un joli 
frontispice, placé en regard du titre, et que François Chaorean 
a signé de ses initiales. Pour le premier Tartiste a dessiné, les 
appuyant à un cartouche que surmonte un buste de la Comédie 
sans doute, d'un côté le Marquis de Mascarille, affublé d'un 
costume de la plus curieuse extravagance, de l'autre côté un 
Sganarelle portant un habit tout semblable à celui que montre 
l'estampe de Simonin*, et dans l'attitude méditative que com- 
portent certains moments de la scène xvii du Cocu imaginaire. 
Au-dessous une tête fantastique de bouc ou de satyre, deux 
singes accrochés à des guirlandes et enroulements. L'autre 
frontispice représente une Renommée assise, d'aspect très mo- 
derne, la tête tout empanachée, qui de chaque main (la gauche 
tient en outre une trompette) suspend une couronne au-dessus 
de la tète d'Agnès et d'Amolphe, debout en face l'un de l'antre 
et séparés par le cartouche ; c'était la seconde fois que Chau- 
veau fixait pour nous l'image de ces deux figures qu'avaient 
revêtues sous ses yeux Mlle de Brie et Molière. An-dessous un 
trophée d'instruments et de masques. Voyez plus haut, p. i3, 
le 2' alinéa du numéro 8, et l'Album joint à la présente édition. 

Le tome I^ a 391 pages comptées (y compris le feuillet du fron- 
tispice et 4 feuillets laissés blancs, un au-devant de chaque 
comédie], de plus un feuillet dont les deux pages ont été mar- 
quées par erreur des mêmes chiffres (119 et lao) que les pages 
du feuillet précédent, et 3 pages non chiffrées pour l'Extrait du 
privilège et l'Achevé d'imprimer. Il contient : i* le Remercie- 
ment au Roi, que Molière avait déjà prescrit de mettre ainsi en 
tête dans le recueil de 1664 et qui y restera dans ceux de 1678 
et de iGfji ; ik^ les Précieuses ridicules; 3* Sgétnarelle ou le Cocu 
imaginaire, avec les Epîtres et les Arguments de chaque scène; 
4® l'Étourdi; 5® le Dépit amoureux. — Le tome II', de 480 pages 
(y compris le frontispice et 4 feuillets blancs ; il n'y en a point 
au-devant des Fâcheux) contient : i® les Fâcheux; a» l* École des 
maris; 3® l'École des femmes; 4® la Critique de l'École des femmes; 
5® la Princesse d'Élide insérée au milieu de toute la Relation des 

I. Le tome I*' de Texeinplaire Cousin est de chez Loais Billaine, le tome II', de 
elles Estiemie Loyson; on aatre tome II' de la même bibliothèque est de ches 
Thomas JoUy ; le tome premier de rancien exemplaire Rochebilière est de ehes 
Estieane Loyson, le second de chex Claude Barbin. 

%, Voyes TAUram. 



RECUEILS. 57 

Plaisirs de Vile enchantée et autres fêtes qui furent données à 
Versailles du 7 mai 1664 au i3 inclusivement (voyez plus haut, 
p. 16 et 17, n® i3). 

Molière a-t-il pris quelque part i la préparation de ee reeaeil de aet OEurret? 
n parait bien que non, et qne c'eet prineipalement an contraire de celol-là 
qn^l se plaignit dans les considérants qu'il fit insérer an pririlège du 1 8 mars 167 1 , 
reproduit plus haut (p. Sg-^i : Toy ex particulièrement le dernier alinéa de 
b page 39). On le pourrait presque conclure de Tétat seul du texte. Il a déjà 
été remarqué, p. vn de notre tome I*', et l'on a pu constater dans les notes, 
qne ees réimpressions n'offraient qne des variantes c la jdupart iuTolontaires 
probaMement et fortuites ». Si peu d'attention qne Molière y eût donné, il en 
cAt certainement, de hn-méme ou sur l'avis de quelque ami moins occupé, 
fait disparaître plus d'une leçon fiiutive conserrée ou ajoutée par le nouvel 
imprimeur. On le conclura encore de ce fait qne, et d'après l'extrait du privi- 
l^e du 6 mars 1666 qui accompagne le recueil, et d'après la constatation d'en» 
registrement qui se trouve, au a4 mars suivant, dans le registre de la commu- 
nauté des libraires, ^est non à Molière ou i un libraire donné comme son 
représentant, mais directement à Qninet que le privilège est attribué. 

Le poète n'avait donc signé aucune requête, n'avait fait aucun transport, 
n'avait, comme il est encore dit dans le document cité du 18 mars 167 1 
(ei-dessous, dernier alinéa), donné aucun consentement. On peut croire aussi 
qu'il ne forma aucune opposition, qu'il laissa faire d'abord, n'étant peut-être 
pas bien exactement renseigné sur ses droits ; ils étaient pourtant, ce semble, 
ineontestables. 

Le aS mars 1666, en effet, jour de l'acbevé d'imprimer à partir duquel 
devaient se compter les ûx années du privilège qne les bnit libraires se propo- 
saient de &ire valoir de concert, ils ne pouvaient plus appuyer que de ce titre 
même, surpris par eux, leur mainmise sur les Précieuses ridi&iUs et sur 
SfanarelUf comédies d(Hit les privilèges, autrefois cédés par Molière, étaient 
expirés depuis le 29 janvier et le la août i665, et dont la propriété devait en 
bonne justice faire retour à l'auteur, pour lesquelles du moins, suivant les idées, 
les usages du temps, il appartenait à l'auteur, non aux anciens exploiteurs, de 
demander i l'autorité royale, sous forme de continuation de privilège, une non- 
vdle reconnaissance de propriété. Par le même titre, la Compagnie des buit 
libraires faisait étendre i six années la durée de privilèges, et partant de cessions 
consenties par Molière, qui n'étaient plus valables : i* le privilège de P École 
des maris, que pour deux a^s et cinq mois ; a* celui des Fâcheux, que pour 
onse mois ; 3* et 4* ceux de l^ Étourdi et du Dépit amoureux, que pour buit 
mois ; 5* celui de l'École des femmes y que pour trois ans ; 6^ celui de la 
Critique^ que pour quatre ans et cinq mois. Le pririlège de la Princesse 
d^Élide était à peine prolongé, de deux mois seulement ; mais il n'avait ja- 
mais appartenu à Molière, et n'avait pu être transféré par lui; il l'avait été. par 
un éditeur de musique au profit de deux des buit confrères associés*. 

Molière ne disait donc rien que de rigoureusement exact en motivant ainsi, 
vers le mois de mars 167 1, ul demande d'un privilège général: « La plupart 
desdits privilèges [particuliers) étant expirés, et les autres prêts d'expirer, 
plusieurs desdites pièces ont été réimprimées en vertu de lettres obtenues par 
surprise en la grande cbancellerie, portant permission d'imprimer... les Œuvres 

!• Confondue dans la grande relation officielle des Plaisirs de l'Ile euchautée, la 
emnédie de la Princesse d^Élide se trouvait en quelque sorte confisquée au profit 
de Robert Ballard, imprimeur du Roi, qu'on avait gratifié du pririlège de réimprimer 
la relation. Voyez plus haut^ p. 17, 4* alinéa. 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

dadit Molière, tant en •▼otr ton eoBseateaneiit, àtm» letqaelle* réîmpRiMii 
il t'flflt fait quantité de fautes. » 

Aprftt BToîr patienté cinq ans, avoir laiaaé ceux qui ne tenaient plai de kd 
aocan droit oser presque jusqu'au bout de* STantagee que lenr proenrait me 
continuation de privilège obtenue i aon insu, il se mettnît en mesure tfen- 
pécber le renouTellenMnt de leur opération. Un an nmnt rexpûration du prifi- 
lège subreptiee s'appliquent^ jusqu*au a3 nuurs 1672, ans neuf fi>«HMyirf di 
reeueil de 1666, il demanda à être restitué dans le droit nnftnrel de propriété 
doot on l'aTait frustré, il se fit délivrer le privilège géaéml dn 18 mars 1671, 
d'une durée de neuf années, qui a été reproduit font un long plus hnt 
[p. 39-49), avee la sommation, et l'acte tardif d'enregistrement qoi l'aeeompsgae. 

Selon les règles de l'équité, sanctionnées (on peat en eroive le S711& 
Iliierrj*) par des arrêts du Parlement et dn Conseil privé dm Eoi, ee privilège 
général ne pouvait avoir d'effet, i l'égard des ctnvres aatérienres, qu'à Pexpi- 
ration de leurs privilèges régulièrement obtenus et constatés. Or, on Ta vn, la 
privilèges particuliers des associés de 1666 étaient tous périmée na iS mars 1671 
(sauf celui de la PrincêêM nPÉiuU dont avrit disposé Ballard). Hais, se fondât 
sur leur titre vicieux de 1666, sans oser plus expr es s ément protester contre k 
bon titre de Molière, ils le firent refiiser i l'enregistrement de lenr cJuuoIhv 
^ndioale ; leur prétention était d'autant plus déraisonnable, qœ la longanimité 
du poète avait en quelque sorte ratifié leur usurpation, et que la pea sonpa* 
leuse Compagnie ne pouvait plus être troublée que ponr nn coort temps dut 
son injuste jouissance, de quelque diligence qn'usAt Bfoliàe poor pûtodoire 
l'édition qu*il annon^it. Quant à Ribou, l'unique libraire, eomme il sera dît i 
l'article suivant, qui ciit à faire valoir des droits très légitimes sur qudques-eaei 
des dernières CMvres de notre auteur, il n'était nullement menacé dans tu 
intérêts. Le poète, son cédant, était trop honnête bomme ponr pouvoir être 
soupçonné d'avoir voulu se délier d'engagements pris, et les termes mêmes ds 
privilège général qu'il s'était fait octroyer n'étaient pas, quoi qu'on en ait pensé, 
faciles i tourner à l'avantage de successeurs évratuels de moins bonne foi. 

Comme on peut le présumer d'après quelques lignes barrées du registre de 
la communauté des libraires, c'est le la août 1671 que Molière présenta m» 
privilège à l'enregistrement. Sur le refus du syndic, L. Sevestre, il loi fit 
signifier, dès le 14, une sommation qui tenait lieu de la formalité non accoB- 
plie. Elle s'accomplit seulement deux ans plus tard, le ao avril 1673, et fat 
cenaée dater du jour de la sommation ; il y fallut alors procéder à la demande 
de Barbin, l'un des anciens associés de 1666, qui était devenu avec eux, ou 
une partie d'entre eux, le représentant de Biolière, mort depuis deux moii 
(plus loin, p. 61, %* alinéa). Le syndic en charge, D. Thierry, avant de signer 
sur l'original du pririlège de 167 1 l'enregistrement rétroactif de 1673, j toa^ 
signa encore quelques réserves qui semblent n'avoir pas été de pur style ; 
elles étaient pourtant plus superflues que jamais ; mais le chef de la eoauna- 
nauté des libraires tenait à justifier la résistance de son prédécesseur. 



— Recueils de 1668-1669 et de 1678. 

Molière, en faisant imprimer le 18 soût 1671, à la suite des Fourberies de 
Scapin^ le texte entier de son privilège général du 18 mars, annonçait an 
public une édition définitive de ses ouvrages, s'engageait à les « lui donner 
dsns leur dernière perfection ». Mais ce fut une promesse que tant d*occn« 
pations, et, dans les derniers mois de sa rie, tant de soucis et de souflAranees 
qui l'aceaUalent l'empêchèrent de tenir. N'ayant pas le loisir d'une revirion, 

Voyex plus haut, p. 43» fin du a* alinéa. 



RECUEILS. 59 

il dat te rédaire aa projet d'uM réimpreMion, que le moindre soin qii*il en 
eût pris anrait encore rendue si préeiease. Mais le temps lai manqua même 
poar eette plot eoarte entrepriae; et e*ett on éditeur qu'il n'avait pas même 
dcttgné (Barbin) qui le premier s'en chargea après ta mort. 

11 £iat remarquer que, suivant toute apparence, an moment de la publica- 
tion de son privilège général, Molière n'avait point la libre disposition d'une 
bonne partie de ses oMvres. En vertn de ce titre du 18 mars 1671, valable- 
ment signifié à la communauté des libraires par la sommation du 14 août sui- 
vant, il rentra en possession de toutes celles que contenait le recueil de 1666 
(dont le privilège snbreptice même ne pouvait que jusqu'au a3 mars 167a 
servir de prétexte i nn semblant d'opposition, i une chicane des éditeurs), et 
en oatre de l'Amomr aUdecin^ dont le privilège, cédé à Trabouillet, à le Gras 
eti Girard, avait pris fin le 1 5 janvier 1 671. Il s'éuit réservé l'entière pro- 
priété dn Bmtrgeoig gênitikomme, des Fourberies de Scapin^ de Psyché et des 
Femmes smpmntes (ces dernières garanties par un privilège dès le 3i décem- 
bre i670« jouées le II mars, vendues pour l'auteur le ro décembre 167a*} 
Mais il restait d'antres pièces, et de celles-ci, de toutes sans exception, il 
avait abandonné Pexploitation i nn seul éditeur, Ribou* : du Misanthrope, 
jnsqa'au a4 décembre de cette année 167 1'; du Sicilten, jusqu'au 9 novem- 
bre 167a; d'jimphiirjroM, et dn Mariage Jforeé, jusqu'au 5 et 9 mars 167) ; du 
Médaeim malgré iai, jusqn'an a4 décembre 1678 ; de George Dandina jusqu'en 
1676; de PAvare^ jusqn'an 18 février 1676; de la Gioire du Fal-de^Grâee, 
jnaqa'en 1574 ;^de Tariaffe, jusqu'au a3 mars 1679; ^^ Monsieur de Pour" 
eeaugnact jasqn'au 3 mars 1675. Si bien que Ribou s'arisa le premier, paraît-il, 
de donner une suite aux recueils de i663-i664et dé i6d6; du moins a-t-on 
trouvé les feuillets de titre d'un tome III, daté de 1668, et d'un tome Y, 
daté de 1669 (ce qui suppose nn tome lYparu l'une ou l'autre année], tomes 
qui avaient tons deux fait partie d'un recueil formé de volumes factices sans 
aucun doute et publié par lui. Rochebilière possédait les titres de ces tomes III 
et y, comme nous l'apprend le Catalogue de sa bibliothèque (n* 36r), oA d'ail- 
leurs ils n'ont pas été transcrits ; et du tome V un autre feuillet de titre a été 
réeenunent découvert à Oxford \ dont PAthentmm (p. a68 de son noméfo du 
aa aoAt 1891) a fait connaître la teneur tout au long : 

Les OEupres de Monsieur de Molière. Tome Y. A Paris, chez Jean 
Ribou, au Palais, vis-à-vis la porte de Téglise de la S. CShapelle, 
à l'image S. Louis. MDGLXIX. Avec privilège du Roi. 

Ribou put ne fiiire entrer dans ces volumes III, IV et Y de son recueil que 
des pièces dont les pririlèges lui appartenaient; et si, ce qui est tout à fiiit 

I. Le privilège collectif dn Bourgeois gentilhomme, de Psyché et des Femmes 
swHuUes^dmth du 3i décembre 1670, lut enregistré le i3 mars 1671, cinq jours 
avant l'obtention du pririlège général, et, comme il vient d'être dit, ce fut accom- 
pagnées de ce seul privilège général du 18 mars, non enregistré, que les Four» 
heriee de Seapim furent achevées d'imprimer le 18 août suivant. 

a. Celui-] il même dont autrefois, an temps des Précieuses ridieulee et de 
Sgsmarellef il avait eu fort à se plaindre. 

3. Mention de ces Achevés d'imprimer, comme de la durée et du transport dee 
pririlèges, a été faite pour chaque pièce dans la Pfotiee et, plus haut, dansH'artide 
qui la concerne. 

4. Placé au-devant d'un exemplaire de l'édition originale du Tartuffe, il s'était 
eoUé an revers de la couverture en vélin du. volume. Une reproduction photogra- 
phique en a été envoyée i M. Pauly, conservateur de la Bibliothèque nationale, 
qui a eu l'obligeance de nous la Isire voir; il a toute l'apparence des im pressions 
psriaiensMS du temps. 



6o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



probable, il l'amagea avec let éditean éê tjimamr m ééêtim (plw baatp. ii 
et as, ■* 17), il pat Ivs eompoter esaetem«Bt d«a mémM coaiédiii (tcb 
00 tclla étant tealement d'édition diflérenta) qae Cl. Barfaûi a raMeabUci 
dans tes tomes III« IV et Y de 1673 : voyex, ei-aprè», la page 63 (partinliè- 
renient ralinéa 4 de eette méase page, oà le TaHmffs «at meatioané eoaai 
e(»tena dans le tome Y). 

Poar la poblieation dn reeneil qu'il projetait, Molière dut bien aatarclk* 
ment songer à s'entendre aree ee Ribon, derenn en quelque aorte son éditcu 
ordinaire. Reneontrao|-tl d'abord ebei loi quelque mauTaîa Touloir inqiirc p« 
ses confrères les éditeurs de 1666, ou des lenteurs proreaaut do l'embamide 
aea allbires ? C'est possible. On n'en a pas moins la pronre que, si km 
longues relations, bien établies de 1666 à 1670 (du MUmmtkr^p^ à Momnem-ù 
Pomreemugnae), étaient rompues en 1671 (an temps de l'obtoâtîoB dn pririlèft 
général et de la première impression dn BourgeoU gmmiii hotm mÊ ^ datées 
dn même jour, 18 nutrs 167 1) et en 167a, elles étaient repriaea avant la fa 
de cette dernière année, et qu'en 1673, probablement aprèa In mort dn poète, 
b llemme de Ribon se trouTa pouToir disposer de ses aorrea. De la raptan 
témoignent les quatre éditions premières (du Bourgeois g m uiik o mmê^ des 
Fourberies de Seapin, de Psyché et des Femmes smvamiês) que Molière prit le 
parti de faire débiter pour son compte par l'entrennae d'autres librairai (de 
Pierre le Monnier pour les trois premières pièces, de Pierre PnMiè poar h 
dernière]. De la réconciliation, peut-être d'un accord conclu, ténsoigae cet 
« écrit..., en date du iG* noTcmbre 167a, aigné Jean Ribou et Anne Dinrid, sa 
femme, par lequel ils ont reconnu devoir au... aienr de Molière la aooHne de 
700 lirres, Tsleur de Ini re^ue, qu'ils ont promis solidairement Un payer ea 
quatre payements éganx de trois en trois mois*. » La remise monaentaBée cafia 
du privilège général du 18 mars 1671 entre les mains de la fename de Riboa 
est prouvée par cette déelarati<m deux fois faite par Barbin, vers la mi-avril 1673*, 
d'abord à la suite — cireonsunce à noter — d'un extrait de ce privilège joint 
i la réimpression dn Médeein malgré lui (voyesplus beat, p. aS, a' alinéa), pois 
à la suite d'un extrait du privilège particulier joint i sa rèimpreaaion de 
Psyché (plus haut, p. 43 et 44) : « Ledit Sieur Molière a eédè aon droit de 
privilège i Anne David, femme de Jean Ribou {si elle était devetme pomsa^ me hù 
en eût-on pas ici donné la qualité ?), ainsi qu'il appert par sa cession, et ladite 
Darid a cédé dn droit de privilège des Œuvres dudit Sieur Molière à Claude 
Barbin, suivant l'accord fait entre eux. » 

Il se pourrait que l'une de ces énoneiations très nettes ne fût pas tontefeb 
absolument exacte et i prendre à la lettre. Il n'y aurait rien de bien extraor- 
dinaire à ee que Baibin, pour abréger une constatation qu'il n'était sans doute 
pas tenu de rédiger, dans son imprimé, tout à fait en forme, eût nommé direc- 
tement, comme étant partie au premier cks contrats de cession qu'il mentioane, 
Molière an lieu de sa veuve qui le représentait '. 11 y aurait quelque nànam de 



I. Recherches sur Molière^ par Eud. Soulié, p. a87-a88. — Quelle était celte 
valeur re^ue ? S'agissait-il d'un prêt actuellement consenti par Molière, on bien 
dn règlement d'un ancien ou d'un nouveau compte de l'éditeur avec l'auteur ? La 
reconnaissance était ainsi brièvement inventoriée le 18 mars 1673, quatre mois 
après sa date, un mois après la mort de Molière. Dans l'intervalle Ribon anssi 
était*il mort, avait-il seulement, par suite de quelque décbéanee, quitté aon eom- 
meree en en laissant la suite à sa femme ? 

a. Yoyes ci-ainrèt, p. 61 et note 1. 

3. C'est ainsi que Barbin, au-devant de l'édition de Monsieur de Pomreêomgime 
donnée par lui en 1673 et iasérée dans son reeneil de cette année, déclare qae le 
privilège lui en a été cédé par Molière (plus haut, p. 35 et 36) ; et cependant 
on voit par la première édition de cette pièce que le privilège en avait élé 



RECUEILS. &i 

le soap^oBBsr. La réimpreMÎon da Médecin malgré lui publiée en 1673 par 
Henry Loyson est, comme celle que Barbin a insérée dans son recueil de la 
même année, accompagnée d'un extrait du pririlège général de 1671 et de la 
icmarqne que la pièce a été achevée d'imprimer, pour la première fois en 
renn de ce priTilège, le ai mars 1673 ; sur le titre en outre il est constaté 
qu'elle est Tendue pour la veuTe de l'auteur. Armande ne se croyait donc pas 
ileasaisic des droits de cet autenr, et s*il en avait lui-même cédé Texercice, 
1* aurait-elle si complètement ignoré que de fsire acte de libre héritière du 
prÎTilège général, en s'en autorisant ainsi pour s'approprier la nouvelle édition 
^e cette comédie ? C'est Traisemblablement un peu plus tard, entre le ai mars, 
date de la réimpression faite pour elle du Médecin malgré lui^ et la mi-aTril, 
^te probable de la seconde cession (celle d*Anne David, femme de Eibon, à 
Barbin), qu'elle fut amenée à signer un accord avec cette femme, venve on 
•nceesseur du libraire longtemps préféré de son mari. 

La connaissance de plusieurs particularités nous manque pour Toir tout à 
£ait clair dans l'histc^re des arrangements que Molière, au cours des deuxder- 
aièrea années de sa vie, que sa femme, au commencement de son Tcurage et de sa 
tetelle, ont pu prendre avec les libraires. En somme ils aboutirent au trans- 
port fait en faveur de Claude Barbin du privilège général du 18 mars 167 1 : 
le r^rtre de la communauté des libraires nous l'apprend en constatant, au 
ao avril 1673 (^ laSv*), que c'est par lui (en sa qualité de eessionnaire, cela 
paraît évident) que ce privilège fut présenté à l'enregistrement; sa double 
déclaration, rapportée ci-contre (p. 60)» nous l'apprend aussi, et de pins qu'il 
tint ce transport d'Anne David ; les termes employés ne laissent pas de 
donte sur l'étendue des droits qui avaient été conférés k cette femme et qu'elle 
loi conférait à son tour, ils ne permettent guère de supposer qu'elle lui 
eédait, à l'exclusion de privilèges dont le poète aurait recouvré ou gardé 
la propriété, seulement l'ensemble des privilèges particuliers, assez nombreux 
d'ailleurs, que son mari Ribou avait acquis le droit d'exploiter jusqu'à des 
termes plus on moins éloignés ; c'est bien le privilège applicable à la totalité 
des CBuvres de Molière qu'elle Ini transmettait. On peut fixer pour la passation 
da eontrat qui le substitua è Anne Ribou une date peu antérieure an 
ao avril 1673, jour où le nouvel éditeur fit opérer l'enregistrement de son 
titre à la chambre syndicale des libraires ^. 

acquis par Ribou, jusqu'au 3 mars 167$, et il n'est guère douteux que ce ne soit 
Bibon, ou plutôt sa femme devenue après lui ayant-droit de Molière, non Molière 
lui-même, qui a consenti le second transport. •— Au sujet à^ Amphitryon^ dont 
le privilège avait pris fin le 4 mars 1673, voyex ci-dessus, p. ag. — Pour la troi- 
ûème édition de Tartuffe ft^tat Barbin pubKa le i5 mai 1673 (c'est du moins la date 
de rAehevé), il se contente de constater que le privilège lui en a été cédé : c'avait 
«neore dû être par Ribou, eessionnaire è partir de la seconde édition de 1669 jusqu'au 
a3mars 1679, ou par sa femme. Il n'a pas davantage spécifié la cession dont il 
pouvait se prévaloir pour réimprimer le Bourgeois gentilhomme en 1673 (plus haut, 
p. 38) ; c'était une des pièces dont Molière s'était réservé la propriété ; il est pro- 
bable que Barbin n'avait en main que le privilège général de 1671, que lui avait 
transmis Anne David, et qui aussi bien rendait inutiles tous les privilèges particuliers. 
A la suite du pririlège général du 18 mars 167 1 réimprimé à la fin des volumes du 
recueil de 1674 l'apostille est tout aussi peu explicite : « Le pririlège ci-dessus a 
été cédée Claude Barbin et à sa Compagnie.... • (voyez ci-après, p. 64, 4**liAéa): 
nous savons, par la double déclaration de Barbin, rapportée ci- contre (p. 60), que 
la cession &iale lui avait été faite par Anne Darid, femme de Ribou. Il n'y avait 
nul intérêt à donner plus exactement ces informations au public. 

I. L'Achevé d'imprimer du la avril 1673 qui se lit k la fin de l'édition de Psjrehé 
«itée plus haut (p. 60, fin du a' alinéa) pour la déclaration qu'y a jointe Barbin 



6a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Dès qu'il Alt en possession da piiTiUge, Barbin résolut saas dcmt9 de pré- 
parer, i son profit et à celui de la Compagnie qn*il s'assoeia, le Trai recueil 
qni derait paraître en 1674. Mais, pour répondre aox demandes d*an public 
que la mort de Molière rendait certainement plus empressé, il se hâta de 
flaire réimprimer les deux volumes du reeueil de 1666, et, j joignant cinq 
antres volumes factices o& sont rassemblées tontes les comédies qui depuis 
avaient été livrées i part à l'impression, il en forma le recueil publié scmis b 
date de 1673. 

Les deux premiers volumes à pagination suivie compris dans le 
recueil daté de 1678 sont intitulés comme les deux du recueil 
de 1666 : Les Œuvres de Monsieur Molière. On lit au bas du 
titre, et il en est de même pour les cinq autres volumes, les 
mentions suivantes : « A Paris, chez Claude Barbin, au Palais, 
sur le second perron de la Sainte-Chapelle, m dc lxxiii. Avec 
privilège du Roi. » Ces deux volumes reproduisent pour tout le 
reste ceux du recueil de 1666, mais ils en sont bien une réim- 
pression, faite en général page par page, ligne par ligne, offrant 
néanmoins des différences typographiques qui témoignent que le 
titre n'a pas été seul renouvelé ^. Ils sont ornés des mêmes 
frontispices de Fr. Chauveau (plus haut, p. 56, a* alinéa). Le 
même extrait du privilège de 1666 y est joint, non suivi toute- 
fois d'un achevé d'imprimer, mais énumérant les mêmes asso- 
ciés; et des exemplaires de cette réimpression qui ont été 
trouvés à part portent l'adresse de tel ou tel d'entre eux *. Us 
ont d'ailleurs été exécutés avec une telle précipitation, qu'on 
n'y a pas même corrigé les erreurs de pagination notées plus 
haut (p. 56, 3® alinéa). 

Les cinq volumes factices qui complètent le recueil de 1678 ont un 
titre un peu différent : Les Œupresde M. de Molière,,.. Après le 
titre général de chacun, la liste des pièces qui y sont contenues 

permet de reporter à ce jour-là la substitution de Barbin à la femme de Riboiu 
Quant à l'édition du Médecin maigri lui, citée au même endroit pour une semblable 
déclaration de Barbin, elle est certainement postérieure au ai mars 1673, date 
qni, malgré le millésime de 1674 porté sur le titre, a été assignée i son Achevé d'iai- 
primer; celui-ci, reproduction exacte de l'Achevé de Tédition Loyson (laqnellt 
s*était encore vendue « pour la veuve de l*Autenr »}, rappelait seuleoMnt le poftirt 
de départ légal qu'avait, à Tégard du Médecin malgré /m, la durée du luw- 
veau pririlége (plus haut p. a4 et a5). 

I. Par exemple, tome I*', p. 3oi, on a imprimé en 1666 la fin du ven 193 du 
Dépit amoureux ainsi : 

le plains la pauvre hère, 

et en 1673, avec la même faute de la pour le : 

Je plains la pauvre hère. 

Vojes d'autres différences relevées par M. Claudin, dans le catalogue de la 
bibliothèque Rochebiliére (n* 363). 

a. On n*a pas encore signalé d'exemplaire du reeueil entier ayant une mw/tn 
adresse que celle de Barbin. 



RECUEILS. 63 

se lit au verso d'un second feuillet liminaire. Ces volumes com- 
prennent, dans Texemplaire de la Bibliothèque nationale : 

Le tome III : i® V Amour, médecin^ de seconde édition, 1669, ^ 
l'adresse de Pierre Trabouillet (cessionnaire avec Théodore 
Girard du privilège donné à Molière ;: voyez plus haut, p. la, 
i*' et 6® alinéas)'; ik^ le Misanthrope, de première édition, 1667, 
à l'adresse de Jean Bibou (cessionnaire du privilège donné à 
Molière: voyez p. 23, n® 18); 3* le Médecin malgré lui, réim- 
]^ssion de 1673, portant le millésime de 1674, chez Cl. Barbin 
(cessionnaire, après Anne David, femme de Ribou, du privilège 
général du 18 mars 167 1) : sur la date de cette édition, l'ex- 
trait de privilège et la déclaration que Barbin y a jointe, voyez 
plus haut, p. a5 et note i de p. 61'. 

Le tome IV : i® le Sicilien ou V Amour peintre, de première édition, 
1668 (achevé du 9 novembre 1667), à l'adresse de Jean Ribou 
(cessionnaire du privilège donné à Molière : voyez plus haut, p. 26 
et 27) ; 2® Amphitryon, de première édition, i6d8, chez Jean 
Ribou (cessionnaire du privilège : voyez p. a8)'; Z^ le Mariage 
forcée de première édition, 16689 chez Jean Ribou (cession- 
naire du privilège : voyez plus haut, p. 16). 

Le tome V^ : 'i<^ V Avare, de première édition^ 1669, chez Jean 
Ribou (cessionnaire du privilège : voyez, p. 3a) ; a® George Dan^ 
din, de première édition, 1669, chez Jean Ribou (cessionnaire 
du privilège : voyez, p. 3o et 3i); 3®/^ Tartuffe, de troisième 
édition, 1673, à l'adresse de Claude Barbin (cessionnaire, après 
Jean Ribou, du privilège donné à Molière : voyez plus haut, 
p. 34) et note 3 de p. 60). 

Le tome VI : i® Monsieur de Pourceaugnac, édition de 1673, chez 
Cl. Barbin (cessionnaire, après Jean Ribou, du privilège : voyez 

I. Dans Texemplaire de M. de Crozet, décrit page 76 de la Bibliographie 
moU^êêquet VAnumr médecin est de l'édition de Claude Barbin, 1674. 

a. Dans Texemplaire de M. le comte de LigneroUes (voyes même page 76 de la 
Bibliographie moliéreeque), te Médecin malgré lui est de l'édition de Loy* 
son : Toyes ci-dessas, p. a4 et aS, et p. 61, i*' alinéa. — Paul Lacroix décriTant 
eet exemplaire à la page citée de sa Bibliographie moliéretqme n'a mis que par 
faute sans doate derant le nom de l'éditeur Loyson l'initiale E.'(£stienne) : c'est 
l'adresse d'nn Henry Loyson qui est portée sur le titre de la seconde édition da 
Médecin malgré lui. 

3. Dans les exemplaires de M. le comte de LigneroUes et de M. de Croset 
(même p. 76 de la Bibliographie moliéresqué)^ An^hitryon est de l'édition de 
CUode Barbin, 1674 : Toyez plus beat, p. aS et ag. 

4. Le tome V manque à l'exemplaire de la Bibliotbèqne nationale ; le contenu 
en est donné d'après les exemplaires de BIM. de LigneroUes et de Croset (p. 76 de 
la Bibliographie moliéresque). 



6\ NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

plus haut, p. 35 et note 3 de p. 60) ; %^ le Bourgeois §^emilhomm^ 
édition de 1673, chez Cl. Barbin (cetsionnaire du privilège 
non cédé d'abord par Molière ; mais voyez ci-dessus, p. 38 et 
note 3 de p. 6o). 

Le tome Vil : i* Psyché^ de l'édition de 1673, à l'adresse de 
Claude Barbin (cessionnaire du privilège après Anne David, 
femme de Ribou : voyez plus haut, p. 43 et 44, et p. 60 et 
61); ^^ les Fourberies de Scapin^ de l'édition première de 
1671, vendue pour l'auteur chez Pierre le Monnier (voyez plu 
haut, p. 39); 3<^ les Femmes savantes^ de l'édition première, 
datée de 1673 (achevée le 10 décembre 167a), vendue pour l'an- 
teur au Palais et chez Pierre Promé (voyez plus haut, p. 45) ^ 



4. -^ « Les Œuvres de Monsieur de Molière, A Paris, chez Denys 
Thierry, rue Saint- Jacques, à l'enseigne de la Ville de Paris, 
et chez Claude Barbin, au Palais, sur le second perron de la 
Sainte-Chapelle : tomes l à Vl, 1674, et tome Yll, 1675. Avec 
privilège du Roi. » Ces volumes n'ont point d'achevé d'imprimer. 

Ce recaeil, de format in-iat • paginadon rame, eompread toutes les pîèeei, 
aa nombre de Tinst-trois, publiées do rirant de Molière, et de |4as, an der- 
nier Tolome, daté de 167$, un texte non aathentique du Malade ùmagiMûùt. 
— Aux dernières pages, non chiillrées, de chacun des six premiers volaBes m 
lisent des pièces qui ont été reproduites plus haut (p. $9 et sniTantes) : i* le 
texte entier du pririlège général accordé k Biolière le iS nuurs 1671 ; S* la 
sommation signifiée en son nom, le 14 août suivant, i la communauté des 
libraires ; 3* la mention de Tenregistrement du privilège, opéré enfin sar le 
livre de cette communauté le ao avril 1673; 4* la déclaration suivante, utile i 
redonner ici : « Le Privilège ci-dessus a été cédé à Claude Barlûn et i sa 
Compagnie, marchands libraires k Paris, suivant les actes passés par-devaat 
les notaires du Qiàtelet de Paris. » Voyez plus haut (note 3 de p. 60}. — 
Dans les six premiers volumes un feuillet blanc, compté dans la p«g^«fttiffp^ 
précède le titre général; et d'autres feuillets blancs, également eomptés, soat 
intercalés entre chaque pièce : étaient-ils destinés à receveur une estampe'9 
ou bien un grand titre à mettre au-devant des diverses comédies <pie l'édkenr 
pouvait se proposer de débiter i part? 

n est possible qu'un certain nombre d'exemplaires de cette édition aient 

I. Au tome VII de Texemplaire de M. le comte de LigneroUes a été joint an 
Prologue du Malade imaginaire en 3o pages, non décrit d'ailleurs dans la 
Bibliographie moliéresque (p. 76). — Dans Texemplaire du recueil appartenant i 
M. de Croset, se trouve encore, au tome VII, l'Ombre de Molière de Brécourt, 
publiée par Barbin en i674> Ce même exemplaire a un tome VIII, ne contenant 
que le Malade imaginaire^ de Téditioa de Cologne, chez Jean Sambix, 1674 (voyes 
plus haut, p. 48). 

a. Cela n'est pas aussi certain qu'on l'a dit, à en juger par ce qui s'est fait poar 
les cinq premiers tomes de l'édition de i68a, ainsi que pour les éditions de 1710, 
de 17 18, de i73o, dont les estampes ont été tirées sur des feuillets spéciaux. Les 
estampes des tomes VI-VIII de l'édition de iGSset celles de l'édition de 1(197 sont 
au contraire comptées dans la pagination. 



RECUEILS. 65 

péri dam tua grand incendie qoi, le si mars 167$, faillit détruire tous les bâti- 
ment! dn collège de Montaign; ploaieurs libraires, entre autres Pierre Tra* 
booillet, Pan des prine^aux associés exploitant les œuTres de Molière, avaient 
là des dép6ts de livres qui forent entièrement perdus ; Toyex Paris ancien et 
nom^eam de le Maire (1685)9 tome II', p. 553, et plus loin, p. 79, le privilège 
de l'édition de 1697. 

Le tome I* contient : en tête, le Remerciement au Roi; puis les 
Précieuses ridicules ^ précédées de la Préfixe; Sganarelle ou le 
Cocu imaginaire , dégagé des Arguments; f Étourdi; Dépit eunou" 
reux. -» Le tome II : les Fâcheux^ précédés de Tépître au Roi 
et de l'Avertissement ; t École des maris ^ précédée de la dédicace 
à Monsieur; t École des femmes ^ précédée de la dédicace à 
Madame et de la Préface ; la Critique de V École des femmes ^ 
précédée de la dédicace à la Reine mère ; la Princesse d'Élide^ 
dans le cadre des Plaisirs de l 'Ile enchantée. — Le tome III : 
le Sicilien; Amphitryon^ précédé de Tépitre à Monsieur le Prince ; 
le Mariage forcé; l'Avare; la Gloire du Fal^de-^Grâce, — Le 
tome IV : George Dandin; le Tartuffe ou l'Imposteur^ précédé 
de la Préface et des PUtcets ; le Médecin malgré lui ; l'Amour 
médecin^ précédé de Tavis Au lecteur (la composition typogra» 
phique de cette dernière pièce paratt être la même que celle de 
l'édition détachée publiée par Rarbin en 1674» mais il y a 
quelques lignes de plus à la page]. — Le tome V : Monsieur de 
Pourceaugnac^ précédé, par une exception unique (comme l'avait 
été l'impression, d'ailleurs différente, insérée au tome VI du 
recueil dé 1673 : plus haut, p. 63 et p. 35), d'un Extrait du 
privilège primitif, d'une déclaration de cession à Barbin, et de 
l'Achevé, primitif aussi, du 3 mars 1670, constatant le point de 
départ du privilège (lequel expirait le 3 mars 1675); le Misan- 
thrope ^ précédé de la lettre de Donneau de Visé ; le Bourgeois 
gentilhomme» — Le tome VI : Psyché^ précédée de l'avis du 
Libraire au lecteur; les Femmes savantes; les Fourberies de Scapin. 
— Le tome Vil, daté de 167$, ne contient que deux pièces, qui 
sont paginées à part, et dont la première n'est pas de Molière : 
i^ L'Ombre de Bfoliêre, comédie en un prologue et un acte, en 
prose, de Brécourt, qui avait été représentée à l'Hôtel de 
Bourgogne en mars 1674, et achevée d'imprimer pour Barbin 
le a mai suivant*; elle a 5a pages, précédées de 4 feuillets non 
chiffrés mais comptés dans la pagination'; a® « le Malade imagi- 

I. Yoyes, au tome II des ConiemportUns de Molière par M. V. Foumel, la Notice 
aor Brécourt, p. 483 et 484, et VOmhre de Molière^ réimprimée, avec des notes, 
p. 519 et suivantes. 

9. Ces fcnillets liminaires sont pour le titre général dn volume, le titre partî- 
cnlier de la pièce, la dédicace, signée par Brécourt, an due d*Engbien, l'extrait du 
privilège et la liste des Acteurs; le privilège, du la avril 1674» accordé pour cinq 
aas m Barbin, est suivi de l'Achevé primitif da a mai 1674* 

Mouàax. XI 5 



66 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

noire, comédie mêlée de musique et de danses, par M. de 
Molière; » elle a i5o pages, non précédées d'un feuillet blanc; 
le texte, dont nous avons donné en appendice deux longs 
extraits (tome IX, p. 4^4 et suivantes), est le texte — mais cor- 
rigé de quelques fautes matérielles et augmenté de l'indication 
de quelques jeux de scène — des éditions publiées en 1674 sous 
la rubrique de Cologne (chez Sambix) et de Paris (chez Loyson) : 
voyez tome IX, p. 353, et 254» note ; et plus haut, p. 48 et 49. 

En 1676, on refit les titres des 7 volumes de ce recueil, pour y 
inscrire cette date de 1676, et y ajouter, à la suite des adresses 
de Denys Thierry et de Claude Barbin, celle de Pierre Tra- 
bouillet. 



5. — Les Œuvres de Monsieur Molière, A Amsterdam, chez 
Jaques le Jeune (pseudonj-me de Daniel Elzevier\, 1675 ; 5 vo- 
lumes petit in-ia, avec la marque de la Sphère. Le tome I*' est 
précédé d'un frontispice gravé ^. Chaque comédie est paginée à 
part, et porte sur un titre particulier le nom de Molière, et, 
après la marque de la Sphère, la formule : Suivant la copie 
imprimée \ A PARIS; un millésime seul y est joint, jamais (les 
Elzevier n'ayant pas usé de cette supercherie ordinaire des 
contrefacteurs] l'adresse du libraire parisien. 

Ce recueil factice (notre 1676 A) ne contient pae le poème de la Gloire du 
P'al-^-'Grdce g et, «a tome lY, la Pré/ace de VImpoâUur ou U Tartufft n*y 
est point suirie des PlaceU au Roi*, Il comprend, arec le Rtmereienuut au 
Roi, placé en tête da tome I***, a4 pièces de Molière (celles qne comprend 
aussi le recaeil Barbin de 1674-1675}, et de pins, an tome II, « U Fattiu d* 
Pierrt on V dthèo foudroyé, tragi*eomédie » de Dorimond, mais miae soos le 
nom de Molière (Toyez notre tome Y, p. 16» note a), et, au tome Y, FOmbro de 
Molière de Brécourt. Dans ce même tome Y, après les Fourberies de Seapiu, 
Psyché et les Femmes savantes, se trouvent : 1* « /« Malade imaginaire, comédie 
mêlée de musique et de danse. Représentée sur le théâtre du Palais-Royal. 
Par feu de Molière. Suivant la copie imprimée à Paris, 1678; • petit in- 19, à 
la Sphère, imprimé, dit M. Willems, avee les mêmes caractères que V Amour 
médecin de la même année (ci-contre, p. 67, note a) : c*e8t une réimpression 
du livret authentique de 1678 (du I*' prologue et des intermèdes seuls, sans les 
couplets italiens du premier intermède); a* à la suite, « le Malade imagimedre, 
comédie en trois actes, mêlés de danses et de musique. Suivant la copie imprimée 

I. Ce frontispice a été reproduit au-derant du Joli petit volume que M. Lpuis 
Lacour a publié suus ce titre : le Tartuffe par ordre de Louis XIFi Paris, Clau- 
dtn, 1877. 

a. C*est la preuve (et il y en a d*autres«) que Timprimeur hollandais suivait 
l'édition originale (achevée le a3 mars 1669] : celle-ci n'a pas encore les PlaeeU, 
qne Molière ne fit joindre qu'à la seconde édition de son cheM'cravre (achevée 
le 6 juin). 

* Yoyez notre tome lY, p. 43a, note 1, et p. 5i5, note a. 



RECUEILS. 67 

i Paris, 1674; » petit îa-i9, à la Sphère : e'eit probablement une réimpreMion, 
•a 7a pages, des 106 pages dn texte dénaturé qui fiu pablié en Franee, croit-on, 
arec la même date de 1674 et la fausse adrasse de « Daniel Elxenr » (Toyez 
pins haut, p. 47 et 48). 

Daniel Elxerier débitait aussi toutes ces comédies séparément. Dix-huit 
d*entre elles sont datées de 1674. Les six autres, et aussi le lirret du Malade 
imaginairty portent des dates antérieures, du moins dans les exemplaires dn 
recueil factice qui furent mis en vente d*abord ; ce sont : SganarelU^ avec les 
Arguments, daté de i66a'; P Amour médecin f daté de 1673*, ainsi que le 
livret du Malade imaginaire g Amphitryon et George Dandin, de i66g\ le» 
Fourberies de Seapin et Psjrehé, de 1671. Mais ces pièces d'ancien tirage 
B*étant pas en nombre suffisant, réditeur étranger les réimprima «a 1675 
(hormis le K^ret du M*tlade imaginaire), de sorte, dit M. Willcms, que la 
plupart des exemplaires du recueil renferment une ou plusieurs des six comédies 
avec cette date de 1675'. Les deux impresrions de Sganarelle, ëelle de 1675 
comme celle de i66a, ont les Arguments. 

, Ce recueil, comme il rient d'être dit, est désigné dans les notes de notre 
édition par 1675 A, e*est«i-dire par le millésime imprimé sur le grand titre 
des 5 volumes et l'initiale du lieu (Amsterdam) où ils ont paru ; et c'est aussi 
de cette désignation générale de 1675 A qu'on s*est d'ordinaire serrt pour les 
diverses pièces qui composent le r«cueil, quelle qae soit If ;'\4^t]B .^ c'est le 
plus souvent 1674 •— qn'riles se trouvent porter sur leur titre, particulier. 

Daniel Efatevier a réimprimé textuellement ce recueil en 16^9 (les Femmes 
smirantes seules 7 ont la date de 1678). La seule différence fest au Malade 
imaginaire, qui parait avoir été dolmé d'après le texte meilleur publié en 1674 
sons la mbriqne de Cologne, ches Jean Sambix (plus haut, p. 48, 4* alinéa) : 
voyes le numéro 1496 de M. Willems ; dans cette impression, dit-il, le prologue 
et les intermèdes sont remis à leur place respective ; un avis au lecteur annonce 
va texte pins correct..., et au lieu de la formule Suivant la copie imprimée à 
Farte, le titre porte : Suivant qu^elle a M ^représentée à Paris, 1679. 



6. — Lbs CEu9res de Monsieur de Molière i, Divisées en cinq tontes» 
Tel est le faux titre du tome V^ d'un recueil in-ia publié 
en 168 1, et dont le grand titre porte, au-dessous d'une sphère, 
les adresses des trois éditeurs parisiens que mentionne le titre 
réimprimé en 1676 du recueil de 167 4- 1675 (plus haut, p. 64, 
i*' alinéa du n* 4, et p. 66, dernier alinéa du même numéro 4) : 
c'est une reproduction de ce dernier recueil, faite en province 
(k Lyon, d'après M. Potier, cité p. 80 de la Bibliographie 
moliéresque). — Cette contrefaçon a été elle-même contrefaite 
tome par tome et fort grossièrement; entre autres différences, 

1. M. Willems a constaté que dans les esemplaires qui ont le Sganarelle de i66a 
U comédie de Molière est suivie de la Cocue imaginaire de P. Doneau. 

2. L'édition de F Amour médeein.de 1673 a été, dit M. Willems, calquée, 7 
compris l'adresse, sur celle qu*avait donnée Abraham Wol%ang en t(î66; le caractère 
«et un pen plus gros que celui des antres pièces dn recueil ehévirien, et le titre, 
•n lieu de la formule ordinaire : Suivani la copie imprimée à Paris, porte celle-ci : 
Sur rimprimé à Paris, se eend à Amsterdam, 

3. Les six sont datées de 167$ dans TexempUire de la bibliothèque Cousin, 
lequel par excepticm contient un Dépit amoureux, non de 1674, mais de i663. 



68 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

le mot CEWBES, au grand titre, a été imprimé ainsi avec 
deux V dans la copie*. Au tome V de cette seconde contre- 
façon (nous n'avons pas vu le tome Y de l'autre, mais, sauf 
l'exécution typographique, il doit être semblable], on a réim- 
primé les pièces officielles qui sont jointes aux six premiers 
volumes du recueil original de 1674-1675 : le privilège général, 
la sommation, l'enregistrement (plus haut, p. 64, a' al. du n* 4); 
seulement les dates qui y sont mentionnées ont été, à l'excep- 
tion d'une seule, altérées par la substitution de l'année 1676 
à l'année 167 1 ou à l'année 1678. Dans ce même volume 
V Ombre de Molière^ de Brécourt, qui avait d'abord été imprimée 
en 1674 (plus haut, n^ 4, fin de p. 65), est accompagnée d'un 
extrait de privilège daté du la avril 1676, et d'un achevé 
d'imprimer donné pour l'Achevé primitif et néanmoins daté du 
a mai 1680. " 

7. — Les Œmres de Monsieur de Mailère, Revues, corrigées et 
augmentées. Enrichies défigures en taille-douce^ AParis, chez 
Denys Thierry..., et Claude Barbin..., et chez Pierre Tra- 
bouillet.^., i68a : 8 volumes in-ia, dont les deux derniers ont 
pour titre : Les CSEwres posthumes de Monsieur de Molière^ im- 
primées pour la première fois en i68a. Enrichies de figures en 
taille-douce. — Les cinq premiers volumes ont chacun un achevé 
d'imprimer du 3o juin i68a, que précède le texte entier (au 
tome y, un extrait seulement) du privilège continué, plus de 
deux ans auparavant, aux œuvres anciennes. Le tome Vf (dans 
l'exemplaire de la Bibliothèque nationale) a deux paginations, 
l'une pour les Fourberies de Soapin^ l'autre pour Psyché et les 
Femmes savamtes^ et il se terminé par le privilège général 
du 18 mars 1671 et ses appendices ordinaires joints aux volumes 
de l'édition de 1674 (ci-dessus, p. 64, 4* al.)*. A la fin des 
deux volumes d'œuvres posthumes se lit un privilège par- 
ticulier du a6 août et un Achevé du dernier octobre i68a. 
Quelques passages de ces privilèges sont intéressants à rap- 
porter ici. 

1. Qaelqaes-imes des petites Tariantes qui distinguent cet deux imprenîons 
de 168 1 ont M relerées dans Vjipertiuemami de notre tome I*', p. rn. 

2. Cette mention des estampes n*a pas été fiiite au titre de tons les exemplaîres. 

3. Cest sans anenn doute eette édition de 1674 <{ni, pour les comédies de pnbli- 
eatîon ancienne, a serri de copie à rimprtmenr de i68n; celui-ci avait, eonuse 
en iê74f commencé le tome YI par PsyM et i€s Wmun€$ anwwIM, et Vmwwilt teiminé 
par le* Fomrkêrw de Seapinj mais les éditeurs ayant touIu un ordre chronologtqne 
nMÎlleur et placer Us Fourberies ds Sempin en tète du Tolnme, on se eontentn de 
ddflrer à nouveau les pages de eette demiÙM pièce, sans renumier la pafinition 
dut deux autres. 



RECUEILS. 69 

CM>inn]IUATIIMI DS MUTILàoS POUm UES OBimiKS VKÉCÉBmMMMNr PUBLliKS. 

« LomSy ete. Notre umè Dnas TnnuiT, marehand libraire imprimeur, et 
anâen eonivl de notre bomie TiHe de Paria, Noua a très humblement fait 
remontrer qn'ayant traité de tontes les pièces de théâtre composées pour notre 
diTeitissement par feu Jbah Baptistk Pocqukuii ds Ifiouimn, qui avoit obtenu 
Bos Lettres de permission, en date du 18* mars 167 1, pour les faire imprimer 
pendant neuf années, à compter du jour qne les PriTilèges que Nous aTions 
accordés de chacune desdites pièces en particulier seroient expirés, ledit Exposant 
n'en auroit fait qu*une seule et unique édition, qui a été achcTée d'imprimer 
en l'année 1675 seulement, ainsi qu*il est justifié par les dates aux frontispices 
de ebaeoB dés vdlumes d*ieelles, peur raison de quoi le temps dudit Privilège 
ne doit expirer qu'en Tannée 1684, il auroit néanmoins été averti que quelques 
libraires et imprimeurs nos sujets seroient en dessein de contrefaire lesdÛtes 
Œavres de Molière, sous prétexte qu'au bas de l'impression du Privilège 
<l*îcelles en auroit omis de marquer le jour qu'elles anroient été aehevéea 
d'imprimer en vertit desdites Lettres, ce qui seroit une occasion de différends 
«t procès avec l'Exposant qui le divertiroit de son commerce ordinaire et lui 
canaeroit une perte et préjudice très notable, s'il n'y étoit par Nous pourvu, 
en considération des grandes sommes qu'il a payées pour acheter la cesrion 
dndit Privilège, et des Irais et dépenses qu'il lui a convenu faire pour ladite 
impression : pour quoi reqnéroit nos Lettres à ce nécessaires. A ons CAuant, 
voolant fiivorablenient traiter ledit Exposant, et prévenir les troubles qnî 
poorr^ent lui être faits dans son commerce sous prétexte de l'omission de la 
date de l'adièvement de l'impression par lui faite des Œuvres dudit de Molière, 
Noitf lui... permettons par ces Présentes d'imprimer, vendre et débiter les 
Pièces de théâtre et antme Œuvres dudit de Molière durant le temps et 
espace de six années : à eopnpter du jour que ledit Privilège par Nous accordé 
audit de Molière en date du 18* man 167 1 sera expiré; avec défenses à tous 
Libraires, Imprimeurs ou autres d'en vendre et débiter d'antres imprassions 
qne de celle dbdit ;Sxposant, sans son consentement, ou de ceux qui auront 
droit de ■ Ini s sur peine de confiscation des exemplaires contrefaits, de tous 
dépens, dommages et intérêts, e^ de trois mille livres d'amende.... Domii & 
Saint-Germain en Laye le i5* de février l'an de grâce mil six cents quatre- 
vingt, et de notre règne le trente-sept[ièmé].... 

« Rtgittré êmr U Uvrû de la Commmmauté det Lihraim et Tm^rimeure de 
Pmitt ieiTl* fhrier 1C80.... 

€ Ledit sienr Thierry a associé audit Privilège les sieurs Claude Bariiin et 
Pienre Trabouillet. 
« Mkepé tTimprimêr petw la première foU le ^juin i68a. • 

Tmmiàam dbs onurmxs POSTaums. 

« .... Denis Thierry... nous a fait remontrer qu'il a traité avec la Veuve de 
feu Jean-Baptiste Podin de Molière d'un Manuscrit intitulé Recueil des QBm^res 
poethumee de I.-B. P. de Molière*, contenant le Dom Gareie de ffawarre ou le 
Primée jalomag rimpromptu de FereaUleef Dom Jmam ou le Feitin de Pierre f 
Mélieerieg les Amante mafnifiqueef la Comtetee ^Bfearhagnae g et le Malade 
ioÊOginaire revu, corrigé et augmenté.... A csa (lAUtna... nous lui permettons... 
par ces présentes d'imprimer ou faire imprimer, vendre et débiter... ledit 
Recueil die Œuvree paeàtames de /. M, P, de Molière^ ensemble ou séparément, 
en telle mai^^e et caractère et autant de fois qne b<m lui semblera, durant le 
temps de six années consécutives, à compter du jour que chaque pièce sera 

I. Les anecdotiers du temps croyaient saveur à quelles conditions; Tralage a 
coasigné dans ses cahiers et Bordelon rapporté an publie qne Thierry paya le manu- 
scrit qnime cents livret : voyea plus loin, p. 7» et 73, et note i de cette dernière page. 



70 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

■eheréc d*i«prim<r pour la première fois. Pendmt leqmal tei^M aoat faiteos 
très esprettet inhibitioni et défenaet à toutes penounes... d*ÛBprim«r, bire 
Imprimer, Tendre et diitribaer ledit lirre..., ni même d*en fiûre des extraits 
on abrégés..., et à tons Marchands étrangers d'en apporter m dietriboer en ce 
rojanme d*antres impressions qae de celles qui auront été ttiÈmê dn eoascBt»* 
ment de TExposant, à peine de trois mille lirres d*amende.... 

« DoMifi à Charille le Tingtiéme jour d*ao&t Tan de grâce milsûtecatsqnatre- 
tingt-deax et de notre rigne le quarantième.... 

« RggUtri,,, U aO* août idSa. 

« Ledit Thierry a associé andit pririlége Claude Barbia et Pierr* TkvbonOlet. 
« Achetai ^imprimer pomr la prgmiirt foU^ le iârmUr jmur JPocêokra mSl ta 
eemtt fttatrê^pingi'-dmue, • 

Les Œuvres de Molière sont rangées dans l'ordre suivant : Au 
premier volume, après la Préface biographique, VJvis^ les Stait' 
ces et autres petites pièces (reproduites p. xx-zxir de notre 
tome I*'), se trouvent : V Étourdi ou les Contre^temps ; le Dépit 
amoureux; les Précieuses ridicules; Sganareile ou le Cocu imo" 
ginaire, — Au tome II : f École des maris; les Fâcheux; C École 
des femmes; la Critique de V École des femmes; le Remercie^ 
ment eut Roi; la Princesse ttÉlide dans le cadre des Plaisirs de 
file enchantée. — Au tome III : le Mariage forcé, avec un long 
passage nouveau à la fin de la scène iv (voyes notre tome IX, 
p. 43, note i); l'Amour médecin; le Misetnihrope ; le Médecin 
malgré lui; le Sicilien ou VJrnour peintre. — Au tome IV : Am^ 
phitryon; l'Avare; George Dandin ou le Mari confondu; la Gloire 
du Dôme du Fal^de-Gràce. — Au tome V : le Tartuffe on Vlmr 
posteur, précédé de la Préface et des trois Placets; Monsieur de 
Pourceaugnac ; le Bourgeois gentilhomme. — Au tome VI : les 
Fourberies de Scapin; Psyché; les Fenunes savantes, — Au 
tome VII (I* des Œuvres posthumes) i Dom Gareie de Nature ou 
le Prince jaloux; l'Impromptu de Versailles; Dom Juan on le 
Festin de Pierre; Mélicerte, — Au tome VIII (II* des OÊSuvres 
posthumes) : les Amants magnifiques; la Comtesse d'Esoarbagnas; 
les Bouts-rimés commandés sur le bel Air; le Malade imapnaire^ 
« comédie mêlée de musique et de danses. Corrigée, sur l'original 
de l'Auteur, de toutes les fausses additions et suppositions de 
scènes entières faites dans les éditions précédentes »• Ce dernier 
volume se termine par V Ombre de Molière, précédée de la note 
donnée ci-dessous^ et de l'épître dédicatoire de l'auteur, Bré- 
court, A Son Altesse Sérénissime Mgr le duc dEnguien. 

I. « Quoique cette comédie ne soit pas dé M. de Molière, on a cm qu^fl étoit à 
propos, pour la satisfaction du lecteur, de la mettre à la fin de ses OEovrea, comme 
en a fait dans les éditions précédentes*, pour ne pas supprimer une pièce de 
thé&tre qui est toute à l*aTantage de cet illustre auteur, et qui a tant de rapport 
•iree plusieurs personnages de ses comédies. • 

* Bans le recueil de 1674-1675 (1676), dans ceux de 1675 A, de i6Si. 



RBOUBILS. 71 

La très pricieoM PrifÊC*^ ou plutôt la eourte, mak tûM, biographM de 
Molièra q«« les éditeurt ont mise en tête de leur reeneil a été donûkée aux 
pages xn^zix de notre tome I", et à la Miîte, p. zx, leur Avis au Ueteur, Us 
dédarent dans eét avis qoe U Malade imsfùutire a été imprimé par eux d'après 
l'original de Taeteor : on peut croire qu'il en a été de même pour toutes 
eelles des antres comédies, particulièrement des posthumes, dont les originaux 
existaient ; à défaut des originaux ils araient à leur disposition les imprimés 
ou les copies mis par Molière entre les mains de ses aetears, et la Grange 
araii toujours bien présents les souvenirs de la direction du poète. Ils nous 
apprennent encore que, da rivant même de Molière, certains vers qu*il avait 
£Ïit imprimer étaient supprimés à la représentation; ils ont pris soin de les 
marquer dans leur texte d'un signe dont nous avons eu à tenir exactement 
compte dans nos notet. 

Voyes ce qui est dit de ce recueil aux pnges Tin et iz de VAvêrtissêmtmi de 
aotre tome I*'. Des fautes matérielles asses nombreuses, d'autres fautes gros- 
sières, quelques-unes contre la mesure des vers ou la rime, des omissions ont 
pn être relevées dans nos notes* ; elles sont imputables la plupart à la négli- 
gence des imprimeurs, négligence alors habituelle, dont il était bien diflkile 
qne le xèle d'éditeurs très scrupuleux, mais certainement novices, pAt venir à 
boat; elles ne diminuent guère la valeur d'une édition qui seule, avec les 
éditions originales des pièces publiées à part, fait vraiment autorité, et qui, à 
regard des enivres posthumes, particulièrement de trois ehefi^d'csuvre, de 
Dom Jman, de V Impromptu de FersaiHtt^ du Malada imagiMoirt^ est l'édition 
originale et bien authentique. D'elle dérivent les recueils subséquents publiés 
«& Franee avant l'année 1734. 

La censure officielle leur imposa l'insertion de nombreux cartons dans les 
eahiers qui contiennent Dom Jumn : voyez à la Notice de cette comédie, tome Y, 
p. 70, l'indication des rares exemplaires non cartonnés qui ont été découverts 
•n signalés jusqu'à présent, et plus haut, p. 19 et ao, le relevé des princi- 
pales modifications que le commun des exemplaires ont subies. — Yoyes aussi 
tome VIII, p. 554« note 2, un changement remarquable introduit par un carton 
dans le texte de la Comtosso d'esearhagmu*. 

Réalisant un projet de Molière, qne les eonsidérants du privilège général 
de' 1671 nous ont fait connaître (plus haut« p. 40, i*' alinéa), se conformant 
peut-être à des indications de sujets qu'il avait laissées, les éditeurs ont fait 
dessiner par P. Brinart (le nom est parfois écrit Brisart) et graver par Jean 
Sauvé une suite d'estampes qui ont été distribuées dans les huit volumes; il y 
en a une au-devnnt de dhaqne comédie ; Brissart n'a pas signé celles qui ne sc«t 
qu'une imitation des aneiennee estantes ornant les premières impressions de 
* quelques pièces (de VÉcoU dos maris ^ de PÉeolê dês/emmes^ de P Amour 
méd€ein)\ il n'a pas signé non plus celle des Précieuses ridicules et de la Critiqua 
fie l'Éeote des/èmmes^ dont nous ne croyons pas qu'il y ait d'estampes anté- 
rieures ; il n'a tenu aucun compte des médiantes estampes jointes aux éditions 
originales du MisatUkrope et du Mideeiu malgré luif pour Tartuffe^ il a repris 
le sujet et toute la disposition de la gravure de 1669 et a signé son dessin» 
Ces petites eomporitions nous renseignent sur plus d'un détail intéressant de 
eostnnM on de mise en scène, et elles seront reproduites dans l'Album; mais il 
est fort douteux qu'on puisse retrouver quelque diose des traits de Molière dans 

t. Une variante même, la substitution de trois vers tout différents aux vers 11 10- 
I lia de l'édition originale de rÉtourdi a paru suspecte à Augcr : voyes cette 
variante p. 179 de notre tome 1*', note i. 

9. Une faute, et deux variantes, pouvant faire reconnaître les exemplaires non 
cartonnés, ont été signalées tome I*', p. nofi, note i ; tome IT, p. 169, note 6; 
tome y, p. 304, note n. 



79 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

la MprétentaUon qnVllM offrent de plnsieiin det figare» qB*à Torifiiie le poète 
•▼ait Itti-méme moatréet sur la feène^. 

n reste à ajouter ici deux renaei^Bemeiats qui eonfirmeiit et complètent 
quelque peu ceux qu*<« a lut an tome I*', dans la note 3 de. la page zzn, sur 
la pers<mne des éditeurs de ce recueil. Paul Lacroix en examinant, à la biblio- 
thèque de TArsenal, les papiers provenant de la collection qu'avait formée, et 
augmentée jusque dans les dernières années du dix-septième siècle, Jean 
Nicolas sb Taâulok', y a retrouvé la note manuscrite, tout à fait digne de 
créance, dont se sont autorisés les firères Parfaict pour attribuer à Ip Grange 
et à un autre ami de Molière la préparation de l'édition de i68a et la corn* 
position de l'excellente Pri/aee, Nous aUons reproduire cet intéressant doctt« 
ment', après avoir fait remarquer que dans l'original (tome lY, ^ 240 ▼*, du 
recueil Tralage) le nom du collaborateur de la Grange est très nettement 
écrit Fiuioi (Vivot), et non Finoi, et que c'est ainsi également qu'il se lit an 
tome XIII (1748]» p. ^97, des frères Parfaict^. 

« Ceux qui ont eu soin de la nouvelle édition des Œuvres de Molière fiûte à 
Paris, chez Thierry, l'aA i68a, en huit volumes in-ia, sont M. Yivot et M. de 
la Grange. Le premier étoit un des amis intimes de l'auteur, et qui savoit 
presque tous ses ouvrages par cenir. L'autre étoit un des meilleurs acteurs de 
sa troupe et un des plus honnêtes hommes, homme docile, poli^ et que 
Molière avoit pris plaisir lui-même à instruire. La Préface qui est an com- 
mencement de ce livre est de leur composition*. Le siénr Tl^ierry a payé cinq 

I. Sur les suites d'estampes qui accompagnent plusieurs éditions des Œuvres 
de Mf^ère on ont été publiées à part, voyez (outre VIconopsaphiû moliéruqmê de 
P. Lacroix, 1876) les artides insérés dans U Moliéristê par M. Eugène Lapierre, à 
partir d'avril 1887 jusqu'en janvier 1889. Yoyei encore dans ie MoUirisU un 
article du numéro d'août i88a, et, sur des compositions de M. Alexandre Bida,ttne 
note du numéro d'avril i883(p. 99).— M* Ch.*L. livet a publié dans U XJ»rû^ Mvuê 
du monde littéraire (tome YII, l885, p. 33-5a de la Bibliogrojfkié rétroêpectùne) un 
article intitulé Molière illustrés les primittfê,^^ La suite d'Edmond Bédouin (publiée 
chex Damasccne Morgand) a été admirée & l'Exposition universelle de 1889. — La 
reprise d'une œuvre important} d'illustration est mentionnée plus loin, p. 99, n* 6i. 

a. C'était, comme on le voit dans le Dictionnaire de Moréri (édition ie 1759), 
à l'article Niooxas (Gabriel), seigneur db xjl Rxtmxb, un neven du lieutenant 
général de police à qui est due la conservation de l'un des exemplaires nom. car- 
tonnés de ce recueil même de i68n (tome Y, p. 70). Jean Ificouks db Tbaulab 
mourut, dit le Dictionnaire, le 12 novembre 169^. « U s'étmt entièrement adonné 
à l'étude et surtout à la géographie, dont il avoit eomposé un recueil des pins 
amples et des plus complets, qu'il donna par son testament, avec ses livres et 
nne rente de deux mille livres, i la btbUothèqne de l'abbaye royale de Sainft-Yictor 
de Paris. » Le recueil g é o g r aphique a passé & la Bibliothèque nationale (royei un 
artide de M. livet au MMérisU d'octobre 1880, p. ai6 et suivantes) ; ce qui reste 
d'nn autre recueil, littéraire on anecdotique, est actuellement rasseasUé en cinq 
volumes cotés 654i«6545 parmi les manuscrits français de la bibliothèque de l'Arsenal. 

3. Paul Lacroix en a &it part au publie dans une note un peu perdue de son 
T eem gmgf k ie meliéresgue (1876, n* 557), puû <n 1880 dans le Y* voluose de sa 
Nùmifelle collection moliéresqmCf intitulé : Notes et documents sur fkisteire des 
théâtres de Paris au zvn* sièeU^ par,,* TmÂiskam,,.^ publiés.., avec une Ifotice.,., 

4. Mais ils avaient laissé in^rimer Finet dans le passage de leur tome YIII (1746 : 
p. a34, note b) qui a été cité par nous tome I*', p. xzni, note a. 

5» Peut-être l'un des deux s'est41 seul chargé de la rédacticB, et l'a-t-il indiqué 
en s'expriment ainsi à la fin du 8* alinéa (le i*' de la page xt de notre iMiae V) : 
« Cette troupe..., qui, comme je l'ai déjà dit.... • 



RECUEILS. 73 

cents ètmê tm 1 5oo* {Uvrts) à la rtmn d« HoUèr» pour les pièe«i <{ai a'aToicnt 
pas été imprima da TÎTant de raoUnr^y comme aont I0 Festin dé pierre^ U 
MmUuU intagimairt^ Us Ammmts muigiUfiqmes^ la Comiêsss d ^Bsearhagfuu^ etc. 
— Le tiewr lliierrj a** point Tonla imprimer ee que Molière aroit tradnit 
de Locrèoe : eela étoit trop fort contre rinunortaliti de l'Ame, à ce qu'il dit'.... 
On a nus q nelq ne a ipîtaplies faite rar la mort de Molière an commencement 
de tes OBnfrta, mais il y en a encore d'autres qui n'<«t pas été imprimés. » 
On SATait eneorot grâce à Paul Lacroix (Yoyes le numéro 3o5 de Vtcimo» 
fptaj^iê WÊoU ir e s fÊ ti ^ qa'il y avait du nom de Tivot un ami de Pinchesnet 
i qui celai*eî a, en 1670, adressé an sizain où il l'appelle : 

A la dirine Smnr de nos Muscs dévot'. 



Bnisy par une dernière eommnaication envoyée aa MolUnsîê d'octobre 1880, 
llieareaz biUiopliile annonça qa'il avait décoavert le Trai Vivot dont a voala 

I. Bordek» (ans an passage de ses Diversités curieuses en yimsiemrs lettres^ 
tome I*', 1698, p. 104, qa'a cité M. Monval an tome II, p. 47 du Moliirisu) donna le 
même lanseigndlnent aa public, bîea des aanécs après, à l'occasion sans doute de la 
ré im pre ss ion da recueil de i68a faite & la fin de mars 1697 (plus loin, p. 78, n* 19) : 
« Qnelqae aatre vous a-t^^l dit aassi bien qn'à nM>i que le siear T., libraire de la 

rae Saint* Jacqacs, a donné qainae cents livres à la veuve de M pour les pièeea 

qui n'aroient pas été imprimées du vivant de l'auteur? Si cela est vrai, il y a long* 
tcaspe qu'il a retiré son argent; il y gagnera encore de quoi bâtir un apparte* 
ment des plus magniiqaes dans le Cb. T., si l*envie lai en prend. Les aatears ne 
vont pas jasqne-là : lea Ubraires lear taillent les morceans trop petits; mais poar 
les cesisoler 3s lear ptomettent de la gloire. » 

a. Dana nne note qal se trouve placée plus baut dans le recueil (même tome lY, 
^ aa6 V*), Tralage dit la même cliose : « Le sieur Molière a traduit quelques 
endroits dn poète Lacrèee en beaux vers François; on les vouloit joindre à la 
noavelle édition de ses OBnvres fiiitc à Paris l'an i683 («<V), en buit volumes in- 
donse, diea lUerry; mais le libraire les ayant trouvé (sic) trop forts coatre Tim- 
mortalité de l'âme, ne les a pas voala imprimer. La comédie du Festin de pierre 
da marne est retrandiée en plusieurs endroits ; on y a fait des cartons. » 

3. Yoîei cette petite pièce : 

A Momsiemr Fi^ut. 

Aeçoi, fidèle ami Yitot, 
A la divine Smar de aoa Muses dévot. 
Ces noaveaaa soanets qae la mienne 
Yoalat depais pea mettre aa joar, 
Et soaflire qa'elle t'eatretienne 
Des grands béroa de notre coar. 

Elle se trottve (p. 35] parmi les Civilités gulanies de Vauimir em envojrmnt à ses 
amis les présemis de son lirre, petites dédicaces qae Pincbesne (le neveu de Yoiture) 
a insérées dans Vjtddiiiem (en 4^ P*8**) '^ fmêlqmes pièces maarelles /aites depuis 
rimpressiaa des premiireSf imprimée à part, sans date, mais, comme cela réndte 
d'une des pièces, après la mort de Bfadame (99 jaia 1670), et qai devait être jointe 
an volume in«qaarto de ses Poésies kéreSjuss publié eu 1670. Il y a un de ces envois 
à Tabbé Cotin, qu'on remarque d'autant plua qu'il précède immédiatement (p. 3i) 
celai qai est adressé à M^ère ; il y ea a aassi i Corneille, à Racine, & Boileaa, à 
Ménage, à Mlle des Jardins, à Cbaaveaa, à Mignard, & Nanteail, i d'aatres per- 
aonnages iUastres oa très coasidérables. Oa peat voir l'Eavoi rimé pour Molière, 
ainsi qu'un Sommet de Pincbesne, tiré de ses Poésies kérotfues^ et adressé & Molière 
sur son poème da le Glaire d» Fal-^o^Grâee^ dans l'intéressant article de M. Paal 
d'Eatrée inséré an Matiériête de septembre il83. 



74 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

parler Tralage, ae doutant pas qu'il me fiAt an amateur des beaaxHiTtt signalé 
eomme tel par Jaeob Spoa daas aa Tolame qui parât h Lyoa ea 1673. 
Oa lit ea elÊet daas la Jltekêrgkê dês amtifmtiés 9t cuHoiUig de la ville de 
Lfon,,* avec un Mimtdre des prineipmug am i iqmairte et cmriemx de tEmrt^ 
(de rimprinerie de Jaques Faetoa, petit ia-8*), p. a 18, à la fia d'une liste 
iatiittlée Nàme dee emriemx de Paris, a»ee Uar dememre et la qmaiiti de leur 
eunotité^ la meatioa tuivaate : « M. Yivot*, rue de TArbre-See : Estampes; 
Tableans aacieas et uMderaes. » Riea de plus naturel, ce semble, qu*ua rap- 
proebement eatre ee eolleetioaaear distingué et le poète, grand eonnaissear 
assurément en peiature, doat oa sait les relatioas a^ec Migaard, avee ObauTeau, 
et le peintre Florentin Yerrio*. Il y a grande apparence que cet ami de 
Pincbesne, si dévot à la smur des Muses (à Minerre, à la Peinture?), est le 
même que le curieux connu de Spon et aussi que l*ami et éditeur de Molière. 



8. — Les CÊwres de Monsieur Molière^ édition nouvelle, enrichie 
de figures en taille-douce ; et augmentée des CSEupr§s posthumes, 
A Amsterdam, chez Jaques le Jeune (ancien pseudonyme de 
Daniel Elzeyîer, gardé par Tacquérenr du Molière de son fonds, 
Henri Wetstein*), 1684; 6 jolis volumes, petit in-ia, avec la 
marque de la Sphère. Le dernier, également à la Sphère, d'ail<* 
leurs sans numéro de tome, a pour titre : Les GEuvres posthttmes 
de Monsieur de Molière, Enrichies de figures en taille-douce. 
A Amsterdam, chez Jacques le Jeune, 1684. Les figures sont 
des imitations, réduites et quelques-unes tournées en sens 
inverse, de celles que Brissart avait dessinées pour le recueil 
de i68a. Le frontispice mis au-devant du tome I"' ne reproduit 
pas celui de l'édition elzévirienne de 1675. 

Ce recueil, désigné dans les notes de notre édition par 1684 A, est fiietice 
comme les recueils publiés par Daniel ElzcTier en 1675 et en 1679 (plus haut, 
n* 5, p. 66 et 67), et la composition des cinq premiers tomes est semblable, 
sauf la substitution d*un texte tout diflérent du Malade imaginaire (substituti<m 
faite dés 1679, d^'pràs ce qui a été -dit plus haut, p. 49, 3* alinéa, et p. 67, 
4* alinéa). Bien que de la même officine d*Henri Wetstein soit sorti, ea i683, 
le précieux texte de Dcm Juan qui a été meatioaaé plas haat (p. ao et ai), il B*a 
été inséré, daas le commaa des exemplaires du moias, ai au tome des ÙSuaree 
posthumes , ni au tome II, oà se trouTc, eomme en 1675 (plus haut, p. 66, 
4* alinéa], la tragi-comédie de Dorimond, toujours mise sous le aom deMolièrUt 
datée aussi de 1 683, et pré^dée de l*estampe, imitée de Brissart, qui accom- 
pagne le rrai Dom. Juan elwTirîea de la même aaaée.— Au tome V, le Malade 

I. « M. Viuot • daas l*imprinié de Lyoa \ et Paul Lacroix a*a saas doute pas 
écrit autreaieat ea le ciunt daas sa aote d*octobre 1860; mais rimprimeur de 
eette aote a, par uae erreur facile, lu Finot, 

a. Voyez, au MolUriste de aorembre 1879, le très intéressant article de M. Yitu, 
Molière et les Italiens. Virot n*éuit-il pas un des Hrtnosi (érudiu) habitues des 
soupers de Verrio dont parle Palaprat (tome I*' de ses Œuvres^ 171a, Fri/aee^ 
p. a6 non chiArée; p. a38 de Tarticle de M. Vitu)? 

3. Daniel, le dernier des Elsevier, mourut sans eafaat le i3 octobre 1680, et sa 
▼eare cinq mois pins tard. Soa foads ieX veada ea juillet 168 1 



RECUEILS. 7$ 

ùmaginmrê a été doué, son d'après le teite antheBtiqiiA da recaeil de i68a, 
■uûs sevlememt d*après celoi qui parat va 1674 mnu la itibrique de Golo|^e, 
ches Jean Sambix, estons celle de Paris, ehes Bstieuie Loyson, ou d'après la 
réimpression qu'en avait déjà faite Daniel Elzerier en 1679 (plus haut, p. 49, 
3* alinéa). Le titre particulier de cette comédie (il a été donné en entier plus 
haut, même alinéa de la même page 49) porte la date de i683, et la formule 
que M. Willcms a relevée sur le titre de l'édition elxéririenne de 1679 : Suipani 
qm'cile a été re^trésêntêë à Pmrit. Voyez dans notre tome IX, p. 957, note 8, la 
fim aîngttlière que Henri Wetstein (reproduisant simplement peut-être l'édition 
ebÔTirienne de 1679) vjouU à l'avis Au UeUur des deux éditions de 1674 C 
et de 1674 P* — Le volume des OEuvres fiosthumeg comprend celles que la 
Grange et Yivot avaient fait imprimer en 168a, moins Dom Jiutn et le Malade 
imafimairt. Ce volume fut reproduit par Wetstein en 1689. 

Dix seulement des pièces plus anciennement publiées et les cinq pièces 
posthumes sont dans ce recueil (aetice datées de 1684*. ^ Critique de P École 
des femmes l'est de 1679; Sganarelle, avec les Aliments, le Sicilien, le 
Bourgeois gemiilkomme, les Fourberies de Seapin le sont de i58o; ces cinq 
dernières comédies étaient dcme encore sorties des presses de Daniel Elsevier. 
George Vmmdiu lut imprimé en 1681 dans l'officine appartenant à sa veuve. Les 
huit suivantes portent la date de i683 : V Étourdi, Dépit amoureux, les Pri^ 
ciemsos ridicules, le Médecin malgré lui, le Maristge Joteé, VAsare, les 
Femmes saeauies, le Malade imaginaire*. Mais pour simplifier les citations, 
ehaenn de ces textes a été d'ordinaire désigné dans les notes de notre édition, 
non par la date particulière qu*il porte, mais uniformément par la date du 
recueil dont il fait partie et l'initiale du lieu d'impression, par 1684 A. Toute- 
îtM le meilleur teste elsévirien du Malade imaginaire a toujours été indiqué 
par 168); et quant au texte elsévirien du vrai Dom Juan, que nous n'avons vu 
que dans un volume détaehé avec millésime de i683, bien qu'il ait pu trouver 
plaee au recueil de itt84 dans quelques exemplaires de choix, nous Tavons 
appelé i683 A. 



M.. Benjamin Fillon noua apprend, p. so de son étude ayant pour titre le 
Blason de Molière (1878 : plus loin, p. s3a, 4* alinéa), que dans € un précieux 
recueil de lettres et autres pièces originales », découvert aux environs de Tours 
en novembre 1877, dont la provenance n*est pas autrement indiquée, il s'est 
trouvé « une lettre du 5 janvier 1686, adressée par le libraire parisien Thierry 
i un amateur de livres des environs de Blois. » Le libraire s'excusait de ne 
pouvoir satisfaire son correspondante l'égard des «Œuvres de Molière en deux 
tomes in-folio, qu*avoient entrepris les associés. II n'y a eu d'imprimé, ajoute- 
t-il, que la Préface et la Yie de l'auteur; après quoi, les épreuves [ayant iti\ 
envoyées à Papprobation, il y a été si Curt retranché, que M. Boileau et autres 
amis dudit auteur défunt qui y ont travaillé n*ont voulu entendre à continuer, 
n a été en plus fait difficultés sur le privilège. Quand vos occupations vous 
permettront de venir ici en octobre..., vous verres ces épreuves, et le portrait 
d'après M. Mignard, gravé pour erre mis en svant du premier tome; mab il 
vous sera recommandé de ne parler à qui ne le doit savoir de leur vue. » 
U ne parait pas que Boilean ait parlé à Brossette de ce projet d'édition. 



I. Ces pièces imprimées en 1684 (excepté la Princesse d^Élide et Dom Garde de 
Ifararre) portent au bas du titre, non la formule ordinaire : Suivant la copie 
imprimée à Paris, mais l'adresse de Jacques le Jeune. 

n. De même date est aussi COmhre de Molière, U comédie de Bréc«>urt, donnée, 
«onune en 1675, à la fin du tome Y 



76 NOTICE BIBLIOGRAPHÏQUE. 

9. — Lei OEupres de M. de Molière^ revues, corrigées et aug- 
mentées du Médecin vengé et des épitaphes les plus curieux 
sur sa mort, enrichies de figures en taîlle-dbuce à chaque pièce. 
A Lyon, chez Jacques Lions, libraire, rue Mercière, au Bon 
Pasteur, 169a, avec permission : 8 volumes in-ia. 

Le texte est celai des exemplaires cartommés de l*édition de i68a. •— Le 
premier Tolame a la Pri/acê de i68a; il se termine par un c Recueil des épi- 
taphes les plas enrieax faits sur la mort sarprenante da fiimenx comédies le 
sienr Molière, » auquel a été jointe ane pièce de rert appelée, non comme 
au titre du Tolame û Médecin 9€ngi^ maïs les Mideeimt pemgit on la emiie /v- 
neete dm Malade imaginaire i toat cet appendice paraît a^oir été empnmté i œi 
petit Tolome publié sous la rubrique de Cologne 1677*; ^ ^ ^^^ reproduit ail- 
leurs (Toyes plus loin, le 4* alinéa de la page 198); il a passé, i partir de 1710, 
dans les éditions dérivées du recueil de t6Sa, 

Une autre édition, de même date, dont le titre est semblable, sauf 
que épitaphes y est suivi du féminin curieuses^ et que le nom du 
libraire y est, à l'adresse du tome IV, écrit fyonSf offre d'assez 
nombreuses corrections qui permettent sans doute de la croire 
postérieure à l'autre*; elle a été dans une note au vers i465 
à* Amphitryon (p. 489 de notre tome YI) désignée par 169a B. 

n est officiellement constaté à la fin du tome lit de iSga B : i*que la réim* 
pression des CBwvree de feu Jean^Baptitte Foquelin de Molière a été antorisée 
le 10 décembre 16^ par ee motif que « le seeimd Pririlège aeeordé à Denis 
Thierry pour six années le 10" {lisez le i5*) férrier 16S0 eit expiré » ; 1* que 
la permisMon requise et obtenue par Jean CoutaTos, maître imprimeur de Lyon, 
a été par lui cédée au libraire Lions le i3* féTrier 1693. 

Nous arons tu des Tolumes d*une antre édition portant encore même date et 
dont le titre est plus court : les OEuvres de Jlf** MolUre^ rerues, corrigées et 
augmentées. A Lyon, cbes Jacques Lions, rue Merrière, au Bon Pasteur, 1692, 
avec permission. — Elle parait aussi aroir précédé l'édition que nous appelons 
1699 B.s 

« Il y a des exemplaires, est-il dit dans la Bihliagrapkie molUresqme (n* 9S3 : 
▼oyes encore le n* a85), auxquels le libraire arait ajouté, plus tard, eomme 
tome IX, la Fie de Molière par Grimarest, publiée à Lyon, sons la date 
de 169a, in- 12. BCais il est certain que ce Tolome supplémentaire est une 
contrefaçon faite en I705, sous une fausse date, pour senrir de complément à 

I. V Enfer hmrlesqme» -^ Le Mariage de Belpkégor, — > Épitaphes de M, de 
Molière, Cbes Jean le Blanc : petit in-ia (royes plus loin, p. 191, 9* aliaéa, et 
p. 19a, fin du I*' alinéa). — Dans les papiers Tralage (tome III, ^ 945 i*), à la 
fin d*nne copie des Midewte vengés ^ se lit la date du 8 arril 1674* 

a. Par exemple, c'est dans cette édition de Lyon (qu'il efit toujours fidlu dési- 
gner par 169a B) que nous arons releré la correction : « .... j'en sais telle ici.... • 
au Ters 189 de SganareUe^ et l'écriture chaos au rers i465 à^ Amphitryon g l'édîtiom 
de Lyon oà épitaphe est employé au masculin a : fen sais tel ici, et cahos, •— Au 
titre du recueU d'épitaphes, tome I, p. 307, la correction demandée à l'imprimeur 
de 169a B n'a été exécutée qu'à demi : Recueil des ipita^es les plus enrimues fstiu 
sur,,., 

3. Ainsi dans cette édition au titre abrégé on lit eneore à la fia de la scène ir 
de l'acte III de Tartuffe : • ....je rais mider d'aflkire; » la fausse eorreetioa /# 
pats mider Paffaire a été faite dans 169a B. 



RECUEILS. 



77 



l*Mition des OBmrrefl d« BfoUère, réimpriméet un» eesse à Ljon, depuis 169a, 
sous cette même date. Noos avoni reeouia plus de six éditioas ou tiragea 
diflérenta. » 

10. — Les Œuvres de Monsieur Molière^ édition nouvelle, 
enrichie de figures en taille-douce, et augmentée des Œuvres 
posthumes. A Amsterdam, chez Henri Wetstein, 1691. Avec 
privilège de Mgrs les états de Hollande et de West-Frise. 
6 volumes petit in- 1 a, à la marque de la Sphère. La vraie date 
de ce recueil factice (simple réimpression en général de celui 
de 1684 A) est 1693. Le millésime de 1691, apposé sur les titres 
généraux des volumes, constate uniquement le point de départ 
d'un privilège de quinze ans, qui est accordé pour les Œuvres 
de Molière à Henri Wetstein, le successeur de Daniel Elzevier, 
et qui est daté du 29 mars de cette année-là. Les cinq premiers 
volumes^ ne comprennent que des réimpressions faites, sauf 
une seule, antérieurement ou postérieurement à 1 691 ; la plu* 
part des comédies ont à leur titre particulier la date de 1693, 
entre autres l'Étourdi et Dépit amoureux, dont le texte a été 
parfois cité dans nos notes et désigné par 1693 A. 

Cette réimpressîoii de Hemri Wetsteîn offlre des différences arec le recaeil 
déjà réimprimé par loi en 1684. Au tome l*', après le Remerciement tm Bfii, 
vient on Ahrigi de la wie de M. Molière emprunté à la Préface de i68a, et le 
poème de la Gloire du dSme da Fal^de-Grâce qae n'avaient point eneore 
donné les reeneîls eliéviriens. Les Arguments de Sganarelle ont été supprimés. 
^ An tome III, le Fesii» de Pierre de Dorimond a enfin fait place an Dom 
Juan de Molière, non pourtant au texte comj^et publié dès i683 par le même 
éditeur, mais seulement (dans les principaux passages du moins) an texte des 
exemplaires eartonnés du recueil français de i68a (▼oyes plus haut, p. ao et ai); 
le titre particulier de la pièce est : Le Fettin de Piare, comédie par J. B. P. de 
Molière. A Amsterdam, chez Henri Wetstein, 1693. La gravure est la même 
qu*au rrai Festin de Pierre de i6S3, et qu*au Festin de Pierre de Dorimond 
encore introduit en 16S4 par l'éditeur étranger dans le recueil des Œuvres de 
Molière. An même tome III, /e Sicilien ou l^jimoar peintre a un titre daté 
de 1689, marqué de la Sphère ordinaire, et portant l'adresse, non d'Henri 
Wetstein ou de Jacques le Jeune, mais celle de Guillaume le Jeune. — - Au 
tome IT, les Placets au B»i. manquent toujours à la suite de la Préfaee de 
Tartuffe^ duquel le titre est daté de 1693. Le Bourgeois gentilhomme, donné 
suivant la copie imprimée ii Paris, sans adresse de libraire, avec la date de 
168S, a encore le texte court de la Cérémonie turque, non le texte complet 
publié par les éditeurs de i68a. — Au toaae Y se trouve un Malade imaginaire 
donné, en 1690, suivant la copie imprimée à Paris : l'éditeur étranger a 
reproduit, non le texte authentique de 168a, mais, comme en i683, le texte 
Sambix ou Loyson (notre 1674 C cm 1674 P); p*r une erreur plus grande, 
mais asses expÛeable ehes lui, il a le premier, dans un recueil des OEnvres, 
substitué la Cérémonie amplifiée à la Cérémon«B dh livret original et de l'édi- 
tion de 168a, n'en retrandunt que les denièrea interpolations, celles que sap* 

I . Nous n'avons pu voir le tome VI, qui sans doute contient, avec les Femmes 
sapantes, les cinq pièces posthumes données aa tOBM TI da recaeil de 1684 A. 



78 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

prima également l'éditeur bruxelloia de 1694 (▼ojex notre tome IX, p. 490, 
note I» et ei-dessouA, n* 11). 

La même librairie fit paraître en 1698 un recueil des OEurrea à pagination 
Miirie, où toutes les pièces, 7 compris les posthumes, réunies à la fin, sont 
contenues dans quatre volumes ; les textes, croyons-nous^ n*en ont point été 
modifiés. 



II. — Les Œuvres de Monsieur Molière^ nouvelle édition, corri- 
gëe, et augmentée des Œuvres posthumes et de très belles 
figures à chaque comédie, etc. A Brùsselles, chez George de 
Backer, imprimeur et marchand libraire, aux Trois-Mores, à 
la Bergstraet, 1694. Avec, privilège du Roi : 4 volumes in-ia. 
Le privilège, dont un extrait se lit à la fin des volumes et 
qui fut donné à Bruxelles, au nom de Charles II, roi d'Espa- 
gne, duc de Brabant, etc., est daté du S février 1694. Les es- 
tampes sont signées de G. Harrewyn. 

La eomporition da ce recueil est à peu près eeUe du recueil Henri Wetstein 
de 1693 (ci-devant, p. 77, n* 10).-— Au tome I*', le Remereienuni au Am m été 
omis, à dessein, on peut le eroire, par ce temps de guerre. <— > Au tome H, 
lé Traf Dom Juan de Molière a été reproduit d*après le texte complet de 
rédition d'Amsterdam i6^3, et avec le titre de celle-ci : m Le Festin de Pierre^ 
comédie. Par J. B. P. de Molière. Édition nourelle et toute différente de celle 
qui a paru jusqu^à présent ; » Tadresse et le millésime sont naturellëinent les 
mêmes qu'aux autres pièces et qu'au titre général : « A Bmssellea, chcs 
George de Backer..., 1694... » (Toyes notre tome T, p. 71 et note i). — 
An tome lY, le Malade imaginaire est toujours donné d*après les textes non 
authentiques de 1674 ; et comme Tavait fait H. Wetstein en iftgo, l'éditeur de 
Bruxelles a admis dans l'intermède final, jusqu'à la prestation dn serment 
(Juras gardare statuta,,.)^ les interpolationa de la Cérémonie amplifiée (▼ojes 
notre tome IX, p. 490, note i ; ei-de^ant, la fin de la page 77 ; et plus loin, 
p. 173 et 174). •— Chacune des pièces de ce recueil est paginée à part, mais 
datée, comme le titre général, de 1694 : les textes en ont été dérignéa dans nos 
notes par 1694 B, sauf le texte dn Malade imaginaire qui Ta été par 1694 seul. 



Sur les premières éditions, accompagnées de traductions allemandes, 
qui furent publiées à Nuremberg en 169^1, 169S, 1696 et 1708, 
voyez plus loin, p. 101-104, aux numéros 2 et 3. 



12. -— Les Œuvres de Monsieur de Molière. Revues, corrigées et 
augmentées. Enrichies de figures en taille-douce ^ A Paris, chez 
Denys Thierry..., Claude Barbin..., et chez Pierre Trabouillet..., 
1697; 8 volumes in-ia : reproduction du recueil la Grange et 
Yivot de i68a, tel qu'il était après les cartons. 

Le prinlège, qui accompagne en entier le premier et le dernier tome et les 
I . Il 7 a des exemplaires qui ne portent point au titre cette mention des estampes. 



RECUEILS. 79 

aotres tomes «n extrait, aTtit été follicité et obtenu quatre ans et demi a^ant 
qu'il ea tàt fait emploi. En Tviiei les pansages intéressants : 

« .... Ncitre bien amé Pierre Traboaillet... Noos a fait remontrer qa*il 
auroit ei-derant fait im|mmer à grands frais iét Œuvres dé Molière en huit 
volumes^ et Ue Fmbles de im Fontaine en quatre volumes, pour notre très cber 
et très amé fik le Daupbin*, fun et l'autre de ces lirres eariehi de beaucoup 
de figures, pour lesquels il auroit fait de grandes dépenses tant pour acheter 
la cession des Pririlèges que p<»ur les autres frais qu*il est conirenu faire pour 
l'impression desdits LÎTres. Bfais comme ces pririlèges sont près d'expirer', 
et qu'il lui reste beaucoup d'exemplaires qu*il n'a pu distribuer, tant par les 
contrefaçons que quelques libraires mal intentimmés de notre Royaume lui 
ont faites que par ceux {sic) des Pays étrangers, ce qui lui toumeroit en pure 
|»erte s'il n'y étoit pounru par la continuation de nos Lettres de Privilèges.... 
A en CAU8S8, Toulant farorablemcnt traiter ledit Exposant, en considération 
de la perte qu'il a faite par l'incendie arriré au Gillège de Montaigu, oà ses 
lÎTres furent entièrement Inrùlés', et [en comsîdéraiion de ce) que Ifuus avons 
M informés qu'il n'a point eu, pour te dédommager en quelque manière de ses 
pertes, des continuations de PriTilèges comme ses autres confrères qui étoient 
tombés dans le même malheur de l'incendie; et pour d'autres considérations 
à Nous connues. Nous lui... permettons... d'imprimer ou faire, imprimer... 
Us Œuvres de Molière en huit volumes et les Fables de la Fontaine en quatre 
volumes^ et ce pendant le temps de vingt ans consécutifs, à compter du joor 
que chacun desdits Livres sera achevé d'imprimer en vertu des Présentes..,. 

« Donné à Paris le i8* jour de septembre mil six cents quatrcovingt-douze 
et de notre règne le cinquantième.... 

« Begistré.., le ai* octobre 169a.... 

« Ledit Trabouillet a associé au Privilège des Œuvres de Molière Denys 
Thierry, ancien juge consul de Paris, et Claude Bari>in, marchands libraires, 
chacun pour un tiers. 

« Achevé d^imprimer four la première fois en vertu du présent Privilège, 
le aa* mars 1697. » 

13 bis, -^ Les Œuvres de Monsieur de Molière , revues, corrigées 
et augmentées. A Toulouse, chez Jean Dupuy, Dom. Desclassan 
et Jean*Fr. Caranove, marchands libraires, 1697, ^^^^ permis- 
sion; 8 volumes in-ia : copie de l'édition de 1682 (voyez 
notre tome III, p. 17a, note i). 

Le privilège de l'édition parisienne de i68a, octroyé à Denys Thierry, et son 

I. Il nous parait certain que ces demien mots ne s'appliquent qu'aux Fables de 
la Fo|Uaine : c'est au Dauphin fn effet que le fabuliste a dédié son premier recueil 
en 1^68, et le tome I*' du premier reeneil en quatre volumes qu'il publia en 1678- 
1679 (ehex D. Thierry et Q. Barbin, les associés ordinaires de P. Trabouillet) 
porte sur le. titre les armes du prince. 

9. Le dernier privilège accordé pour les Œuvres anciennes de Molière, et dont 
les lettres ont été jointes au recueil de i68a, avait pris fin en 1690, celui des 
Œuvres posthumes même plus tât, dès le dernier octobre 1688 : voyez plus haut, 
p. 69, lignes II et I a et a6-a8; et p. 69 et 701 voyez aussi p. 76^ 4* alinéa, et ci> 
après, p. 80, I* alinéa. 

3. Parmi ces livres détruits dans l'incendie arrivé à Montaigu le ai mars 167$ 
(voyez plus haut, p. 65, i* alinéa) se trouva très probablement un certain nombre 
d'exemplaires du recueil des Œuvres de Molière daté de 1674-1675, que sans nul 
doute P. Trabouillet débitait en tiers avec D. Thierry et Q. Barbin. 



ao NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

tehevé d'imprimer ont été jointe ans volâmes de Tonlonte ; i la MÛte Tient 
nne demande de permittion, à l'appui de la(|aeUe Dominique DetdasMUi allè- 
gue, ce qui est exact (Tojez plut haut, p. 76, 4* alinéa, et p. 79, note a], 
que le tempe de ce pririlige accordé audit Thierrj pour letditc deux ouvragée 
(Us œuvret ameieiuus et Us posthauius) est expiré ; la permission fut accordée 
pour trois ans, le 14 avril 1696. 

Cette édition de Toulouse 1697 fut réimprimée en 1699 pour Jean-François 
Caranore, cessionnaire de Desdassan, et cette fois les Œuvres parurent 
« enrichies de figures en taille-douce », dessinées et gravées par Ertinger. 

Sur une autre réimpression mise par Caranove sous le même millésime 
de 1699, mais qui semble avoir été antidatée, voyes nn article de M. Eogène 
Lapierre au Moliénstê d'octobre 1886. 



i3. — Les CEwres de Monsieur de Jlfo/ê^rtf. Nouvelle ëditioa, revue, 
corrigée et augmentée, enrichie de figures en taille-douce. A 
Paris, par la Compagnie des libraires associés, 17 10 : 8 volumes 
in-ia, sortis, comme il est indiqué à la fin du dernier, de l'im- 
primerie de Denys Thierry. 

Au tome I^, il y a un frontispice gravé en regard du titre ; et 
après la Préface de i68a, au-devant de la Fie de Molière par 
Grimarest, se voit un portrait du poète, gravé par B. Audran 
d'après P. Mîgnard. Les estampes sont imitées de celles de i68a, 
mais beaucoup de détails ont été changés, rajeunis dans les 
costumes des personnages. 

Dans cette édition, le texte de Molière dérive simplement de cehti qu'offrent 
les exemplaires cartmmés du recueil de i6Sa ou la réimpression de 1697 ; mais 
beaucoup de pièces accessoires ont été ajoutées à celles que donnaient les deux 
recueils. An dernier volume se lit une Appnrfwtion de Danehet pour ces 
additions; elle est accompagnée d'un pririlège daté du 5 novembre 170S, 
d'une durée de quinie ans, et accordé i Michel David, qui en fiiit part à 
Guignard, Aubouyn, Cavalier, Charpentier, Osmont, Kibon, Cloosier, Tra- 
bouillet et Consorts. Las augmentatimu sont énuméréea dass la note snîvante, 
placée en tête du tome I*'. 

c AVIS SUR CETTE NOUVELLE EDITION. 

c On se flatte que le Recueil des GEuvres de M. de Molière dont Ton donne 
une nouvelle Édition satisfera d'autant plus le PnUic, qu'il se trouve enridû 
de plusieurs choses qui n'ont paru dans anenne des (Hréeédentes Impreaiinus. 
L'approbation universelle que la Cour et la Ville ont donnée* à cet excellent 
Auteur pendant sa vie, et qui est renouvelée encore aux repré sen tatio— de 
SCS Pièces, avoit engagé plusieurs personnes d'esprit d'écrire sur sa perso — e 
et sur ses Ouvrages. C'est ce qu'on trouvera rassemblé dans la présente Édition. 
L'on a pris tout le soin possible pour n'omettre aucune de ces Pièces, ain qne 
les Curieux n'eussent rien à désirer. 

« La Préface* qui est à la tête de ce premier volume a tenu lieu jusqu'à pré- 
sent A^AMgi de U FU de M. de Molière, elle a même été copiée mot pour 

1. Detmé, sans accord, et un peu .plus loin avoUnt engagé^ dans in texte que 
nous reproduisons et dans la' réimpression de 1718. 

2. La Pré/mee biographique d« l'édition de itfSn. 



RECUEILS. 8i 

met, et donnée leut ee titre dent qaelqnei édîtioni faitei dans lei payi Étnui- 
gen. Mjùm, quoiqu'elle cootieime pliuieun eireonttancei de la rie de cet Autear, 
et qadqoM Remarques anr lea tempi et les oecanoni dam lesquelles il a 
donné quelques-unes de ses Pièces, eet Abrégé est fort imparfait : e'est 
pourquoi Ton a joint à eette Préface ia FU de 3f . de Molière composée depuis 
peu par MMisieur de Grimarert*, laquelle a été reçue fiTorablement du Publie, 
malgré la Critique' qui en a été faite par un Auteur anonyme. Pour la satisfae« 
tion des personnes qui aiment ces Pièces de dispute, cette Critique se trouTera 
ici, arec la réponse que M. de Grimarest j a faite sous le titre à^Addiiian à la 
Fie de Monsieur de Molière^ contenant une Réponse à la Critique que ton en 
a faite, 

« Dans le quatrième Tome, à la suite de VJlmphitrjron, on a mis le Jugement 
de M. Bajle sur eette Pièce, extrait de son Dictionnaire critique, seconde 
édition, page aie. 

m Dans le huitième et dernier Tome, on a ramassé tout ce qui a été écrit 
de la personne de M. de Molière et de ses Ouvrages par les plus habiles Cri- 
tiques, comme le P. Rapin', M. Baillet*, M. Morery ', M. Perrault*, M. Bayle^, etc. 
' Et afin qu'il ne manquât rien pour la satisfaction des Lecteurs, on a mis à la 
fin de ee Tome toutes les Épigrammes, Épitaphes et autres Pièces en rers, soit 
Latines, soit Françoises, qui ont été faites dans le temps de la mort de cet 
illnstre Auteur, et qu'on a pu recouTrer*. 

« Au reste, on a lu et corrigé arec toute l'exactitude possible cette nouTelle 
Édition; ainsi on a lieu de présumer qu'elle sera trourée plus correcte que les 
précédentes, et surtout celles qui ont été faites dans les pays étrangers, dans 
lesquelles la négligence des imprimeurs SToit laissé quantité de fautes consi- 
dérables, jusqu'à omettre ou changer des Tcrs en beaucoup d'endroits. On a 
pris soin de les rétablir dans eelle^. Le Publie, qui fait assez connottre le 
goAt et le plaisir qu'il trouve, soit dans la lecture, soit dans les représentations 
des pièces de M. de Molière, jugera de la qualité du serriee que lui rendent 
eeuz qui ont eu la direction de ce nouTcau Recueil en lui présentant ses 
Ovrrages dans leur pureté. 

« On arertit le Lecteur que les vers qui sont marqués avec deux rirgules 
renversées, qu'on app^e en terme d'imprimerie guillemets^ sont des vers que 

I. Publiée en i7o5 : voyez plus loin, p. aoo et aoi. 

a. Publiée, ainsi que VÂddition, réponse de Grimarest, en 1706. 

3. Dans les Réflexions sur la Poétique d'Aristote et sw les ouvrages des poètes 
anciens et modernes f Paris, 1674 (Achevé du ag novembre 1673) : en sont rapportées 
les réflexions zxy et xzyi de la seconde partie, p. ao4-ai9. 

4. Dans les Jugements des savants sur les principaux cuivrages des auteurs^ 
tome rV, 1686, 5* partie des Poètes (en réalité tome IX et dernier), p. iio-ia6 : 
de nombreux passages en ont été retranchés. 

5. Ifi la i** édition, 1074) ni la a'*, 168 j, ni la 3% i683, du Grand dictionnaire 
historique de Moréri (mort en 1680), ne contiennent d'article Molière. Dans la 4* 
seulement, de 1687, l'oubli a été réparé par l'un des continuateurs : à quelques 
lignes de biographie, où la mort du poète est rapportée à Tannée 167a et où 
Proelain lui est donné pour nom de famille, a été ajoutée la fin de la Réflexion xzn 
du P. Rapin; mais l'éditeur de 171O a cité l'article de l'édition corrigée de 1704. 

6. Dans les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ee siècle : tome I*', 

x69Ôt P- 79 et 80. 

7. Dans le Dictionnaire historique et critique^ au mot Poqukun : la i** édition 
est de 1697; la a**, citée par l'éditeur de 17 10, est de 170a. 

S. Parmi ces pièces se trouvent les Médecins vengés ou la suite funeste du 
Malade imaginaire (voyez plus haut, p. 76, a' al. et note i). — Avant les Extraits des 
auteurs est encore donnée VOmbre de MoHire, la peâte comédie en prose de Brécourt, 

MoLubuB. XI 6 



8a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

lef comédiens ne récitent point dans leurs représentations, parée que les scènes 
seroient trop longues, et que ces rers, qui d'ailleurs ne sont pas absolument 
nécessaires, refroidissent l'action du théâtre. M. de Molière a suiri ces mêmes 
obserTations dans la représentation de ses pièces ; ce qui se fait de même par 
les acteurs qui lui ont succédé. Cependant^ comme ces rers sont de lui, et que 
tout ce qu'il a fait doit être estimé, on s'est contenté de les marquer, sans 
Tonloir les retrancher, afin de donner tons ses Ourrages dans leur entière 
perfiBction. » 

14. — Lss CEuvres de M. de Molière. Nouvelle édition, revue, cor- 
rigée et augmentée, enrichie de figures en taille-douce. A Paris, 
par la Compagnie des libraires, 17 18 ; 8 volumes in-ia : repro- 
duction de l'édition de 17 10. — Dans les estampes refaites, tou- 
jours à l'imitation de celles de i68a, les habits et ajustements 
sont la plupart à la mode suivie par les acteurs de ce temps de 
la Régence. 

i5. — Les OEupres de Monsieur de Molière, Nouvelle édition, 
revue, corrigée, et augmentée d'une Nouvelle Fie de Vauteur^ et 
de la Princesse dÉlide toute en vers, telle qu'elle se joue k pré- 
sent, imprimée pour la première fois ; enrichie de figures en 
taille-douce. A Amsterdam, chez Pierre Brunel[oii chez Rodolfe 
et Gérard Wetstein ; on à la Haye, chez Pierre Husson], 17^5. 
Avec privilège de Nosseigneurs les états de Hollande et de 
West-Frise. 4 volumes petit in-ia. Les figures sont de 
G. Schouten. 

Une NomvelU Fié de PauUur, placée an-derant dn tome I*', et qa^Ml peut 
arec certitude, sur le témoignage de Bruys*, attribuer à Bruen de la Marti- 
nière', a fait distinguer ce reeneil; eUe a été en très grande partie composée 

I. n se trouTC an tome I*', p. i53 de ses Mémmtvs historiqmegj erUiqmêê^ «f liffé* 
rmresf Paris, 1751 : Toyes notre tome I*', p. xxui, note b, Bruys arait été à même 
d*étre très bien renseigné. 

S. La Martinière, qui fut sortout conna comme antenr d*na Grand Dietiommain 
giùgrapkiqmef historique 4t eriiifue (la Haye, 1716-1730, lO Tolumes in-folio) «C 
comme éditeur (i73o) des Lettres choisies de son oncle l*bébralsant Ridiaid SioMMi, 
a traduit librement de TaUemand, sous un pseudonyme, douxe des EtUretietu dmmg 
Vempire des morts, qui araient été imprimés successiTcment à Leipsick et sem- 
blent avoir été beaucoup lus dans leur temps. Feu le docteur Scbweitaer a donné 
quelques détails sur les originaux dans le premier fascicule (Leipng 1879) de son 
ifmsée Moliire, p. xci. La traduction de la Martinière parut à Amsterdam, ches 
Herman Uytwerf, de janvier à décembre 1722, en trois volumes in- 11, et sons le titr« 
suivant : Entretiens des Ombres aux champs Éljrsces sur diffèrenU sujets ^histoirct 
de poluiquê et de morale^ ouvrage traduit de Tallemand par M. Valentin Jnngeraan. 
nous citons ici ces Entretiens parce que le second, publié en février 1722 (l'origi- 
nal, intitulé cinquième entrevue. Pavait été dès 17 19*}* a pour interlocuteurs Sixte* 

* Avec une estampe qui a été reproduite dans le Musée Molière de Scbweitaer t 
là en est aussi donne le long titre, d'après un exemplaire de la bibliotbèque royde 
de Dresde. — Pour le Mutée Molière, voyei plus loin, p. a34, 5* alinéa. 



RECUEILS. 83 

-pir le rapprodieineiit de pattages emprontéi à des oarragei aatériean : à 
VHisioin de la GuéHm (1688), à Tartiele de Charlei Perrault (1696), à celui 
de Bayle (para d*abord en 1697), ploi particalièrement à la Fû de Grimareit 
(i705) et à la Prtfaee de 1689 (il faut remarquer qae te nooTeaa biographe 
eroyait eette préface l'ceavre de Hareel* : il la cite perpétuellement sous ce 
Bom). Det addiiioMS, exactement marquées, contiennent des obserrationa de la 
Martinière et quelques récita de faiti qu'il tenait, dit-il, « de personnes 
contemporaines qui ont m et fréquenté Molière et qui n'aroient aucun intérêt à 
composer des romans sur son compte* ». 

On a TU, p. io3 de notre tome IT, le cas qn*il faut faire de la Princesse 
stÉlide toute versifiée que le titre annonce et dont est grossi le dernier tome f 
fi est ^ngulier que la Martinière, qui en a bien jogé (p. 36 de sa JNcupslU F'iê 
de famteur), n*en ait pas empêché l'insertion. 

PcNir le reste, ce recueil n*est qu'une réimpression en quatre Tolumes de 
petit fi>rmat det huit Tolnmes det éditions françaises de 1710 ou de 1718. Le 
Dom /mus j est donné, comme U, non d*après le texte de la bonne édition 
hollandaise de i683, mais d'après le texte complètement expurgé de 1681. 
La comédie de Brécourt, POmbre de Molièref les mêmes Extraits de divers 
amtemrst le même RecmeU des épigrammes, èpitaphes^ ou autres pièces en vers 
ont été rassemblés à la fin du dernier volume. 

Le privilège accordé pour quinse ans, le 14 oetobre 1793» à P. Bnmel, 
Eodolfe et Gérard Wetstein et P. Hnsson, fut plus tard, comme on le voit 
dans une reproduction du recueil qui parut en 1735, cédé à J. Wetstein et 
W. Smidi, H. Uytwerf et 1. M. Hnsson. 



16. — <- Les .Œuvres de Monsieur de Molière. Nouvelle édition, 
revue, corrigée et augmentée ; enrichie de figures en taille- 
douce. A Paris, par la Compagnie des libraires, 1780. Avec pri- 
vilège du Roi; 8 volumes in- 12 ; réimpression, qu'on a eu Tin- 
tention de faire plus correcte, des recueils de 1710 et 1718. 

Noos n'en avcms pas d'abord pu voir tous les volumes, et quelques leçons 
n'en ont point été mentionnées dans nos notes : c'est à elle, par exemple, 
Bon à l'édition allemande de 1733, qu*il efit faUu rapporter (tome HI, p. 417, 
note i) la correction de deux fautes qn*avaient laissé imprimer les éditeurs 
de i6Sa et qui furent reproduites de 1697 à 17 18. Yoyex encore, à la fin du 
3* alinéa dn numéro snivan», une faute bisarre de cette édition, et non signa- 
lée par notts à la Primeesse d^Élide. 



17. -— Les Œuvres de Monsieur de Molière. Nouvelle édition, 
revue, corrigée et augmentée, enrichie de figures en taille- 
Quint et Molière. Nous ne savons (lé tome II de la traduction manquant à l'cxem* 
plaire qu*on en pent voir à la Bibliothèque nationale) si la Martinière a également 
imité le dix-huitième entretien, paru en 1720*, et qui met en présence Charles I*' 
d'Angleterre et Mlle Molière. 

I . Yoyes notre tome I*', p. xxn, note 3. 

n. Yoyex notre tome III, p. lan et suivantes, et la Ifotice biographique, p. a88 
et suivantes. 

* Avec une eistampe, à Leipxig, chex les héritiers de Cœrner, 1 720 : le doetenr 
Schweitser en possédait un exemplaire. 



84 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

douce. A Paris, chez Henry Charpentier, au second Pilier de 
la grande Salle^ du Palais, proche la Chapelle, au Bon Charpen- 
tier, 1733. Avec privilège du Roi. 6 volumes in-8*. 

Impression allemande, eomme eela a été eonstaté dans la Bibliographie 
moliéresque (n* 3 14) : la pagination, commencée ao tome 1", Ta Umt d'une suite 
à la fin da VI*, où la dernière page est marquée du chiflDre ao34 $ l'air des 
figures est aussi tout germanique. Il est à peu près certain que ce recueil ne 
fait qu'on arec celui que Théophile Geoi|;i, libraire de Leipsig, mentionne 
ainsi dans la Y* partie (I753), i** section, p. 370, de sa Bibliogrt^U (Bodier» 
Lexicon) européenne générale : « Année 1733 : OEuvres de Stolièref 6 Tolumes 
in-8* arec figures; (Paris) Leipng, Teubner; laS feuilles, 4 feniUets; 3thaler. » 
Paris mis entre parenthèses indique sans doute que ce nma de lien a été 
faussement porté sur le titre (ou sur une partie des titres), au lieu de celui de 
Iicipzig, qui est le vrai. Et de compte fait, il 7 a juste laS feuilles et 4 feuillets 
dans les 6 volumes de notre numéro 17, où aux ao34 psgM diifbrées ont 
encore été ajoutés 1 1 feuillets liminaires. 

L'édition procède des recueils de i68a après les eartonSy de 17 10, de 1718 
et de 1730, plus directement de ce dernier; ^e comprend tons les accessoires 
joints aux OËuvres de 17 10 à 1730 : i* en tête du tome I", la Fie de Gri- 
marcst suivie de la Lettre criti^fue et de PAdditiai réponse; les Extraite da 
divers auteurs; le Reeueil des épigrammes, épitapkes ou tuttres piè^s en persf 
a* au tome III, le Jugement sur Amphitryon de Bayle ; 3* à la fin dn dernier 
Tolume, VOmhre de Molière de Brécourt. Comme on a pu asses souvent le 
remarquer dans nos notes, elle a été dirigée avec plus d'attention au détail que 
mainte autre : voyez par exemple, tome Y, p. 3a6, note a; tome IX, p. ia3, 
note 4 ; quant aux deux corrections qui lui ont été attribuées tome III, p. 437, 
note I , et dont il eût été assez curieux qu'un imprimeur étranger se fàt avisé 
le premier, elles n'étaient faites (comme il vient d*étre dit au noméro pré- 
cédent) qu*à l'exemple de l'édition firançaise de 1730. De cette même édition 
de 1730 elle a reproduit la grosse faute qu'y a relevée l'éditeur de 1734 (p*iij 
de son Avertissement), plaisirs mis pour palais an vers 329 de la Princesse 
d*Élide (acte II, scène i) : 

Et de tous nos plaisirs la savante structure.... 



18. — Œuvres de Molière. Nouvelle édition. A Paris, 1784 (datée, 
à la fin du dernier volume, de 1733 par l'imprimeur). Avec 
privilège du Roi : 6 très beaux volumes in-4^, imprimés par 
Pierre Prault pour la Compagnie des libraires ; ils sont accom- 
pagnés d'un portrait de Molière, gravé par Lépicié d'après 
Charles Coypel', et d'une suite d'estampes dont les dessins 
furent demandés à Boucher, et la gravure à Laurent Cars ; le 
texte même est orné de vignettes dessinées par Boucher, Oppe- 

I . On lit « délia grande Salle » au titre des deux premiers tomes. 

a. Un renseignement qui concerne ce portrait paraît avoir été oublié et n'était 
pourtant point à négliger. On lit, p. ^36 de l'article dn Mercure que nous eitou 
plus loin : « On avait oublié de parler du nouveau Portrait de Molière, peint par 
le sieur Coypel sur un ancien portrait que Mignard d* Avignon avoit fait autrefois ; 
le sieur rÉpicié l'a gravé. » On sait que Mignard d*Avignon était frère de Pierre, 
•on plus illustre cadet; il était mort dès 1668. 



RECUEILS. 85 

nor, Blondel, et gravées par Joullaîn. — Au tome IV, les frag- 
ments de la Pastorale comique ODt été pour la première fois 
réunis aux Œuvres, et pour la première fois celles-ci ne sont 
plus divisées en anciennes et posthumes : l'éditeur a voulu les 
ranger suivant l'ordre chronologique, ne laissant à part que le 
Remerciement au Roi et la Gloire du Fal^de-Grâce, qui terminent 
le dernier volume; il s'est d'ailleurs contenté, en général, de 
reproduire le texte qu'avait donné l'édition de 1682 après les 
cartons, ou son dérivé l'édition de 1780; il en a supprimé 
toutefois les guillemets indiquant certaines coupures qu'il était 
de tradition de faire à la scène. — Au-devant du tome V^ se lisent 
des Mémoires sur la pie et les ouvrages de Molière rédigés par la 
Serre (il est nommé à la Table générale, p. Ixv). — Les pièces 
accessoires des éditions précédentes [Préface de 1682, Lettre 
de Visé sur le Misanthrope^ Jugement de Bayle sur V Amphitryon^ 
t Ombre de Molière de Brécourt, les Extraits de divers auteurs^ 
le Recueil des épigrammes et épitaphes) ont été retranchées ; en 
revanche, des listes authentiques d'acteurs, chanteurs, musi- 
ciens, danseurs, des extraits assez librement empruntés aux 
relations officielles ou aux livret»-programmes de cour ont été 
joints en utiles appendices à plusieurs des comédies. 

in le titre, ni le privilège (da s6 juillet 1720) Meordé» à la foîi pour ee 
recueil et nombre d'autres livret, an libraire Miehel-Ëtienne David, ne nom- 
ment réditeur ; mais le Mereure de Fnmee le fit connaître an publie dans son 
T<dume de mai 1735. « Nous ne pouvons plus ignorer, dit^l p. gSa, que la 
nouvelle édition des (ouvres de Molière qui parolt aujourd'hui* en 6 volu- 
mes in-quarto ne soit de M. JoUy, asses connu d'ailleurs par ses comédies. » An- 
toine-François JoUy était auteur de l'opéra de MiUagre^ mis en musique par 
Batistin et représenté à l'Académie royale en 1709, de la comédie de PÈeole det 
amanU en trois actes, en vers, jouée à la Comédie-Française en 17 18, imprimée 
en 1719 eten I73i, et de quelques autres pièces '. « Uy a lieu de croire, ajoute 
le Jfereiiiv..., que M. lolly a suivi l'idée d'une personne, aussi rècommandable 
par ses dignités que par aon gbât et sas lumières, qui a engagé les libraires à 
nous donner une m^gniflqne^Mkioa des oravres de Molière. » Le personnage 
que le Mereurt désignait aiiisîiaf. peut .être que le garde des sceaux Chauvelin. 
Voltaire, quelques mois jtf Itmenk lahomt 'l'adièvement de cette édition quasi 
ofificielle,i en Âiorter i.734«jBcriv8H aneore à Pormont (lettre 39!» de l'édition 
Moland) ; « Annoones... que vous aurez la Vie de Molière et un abrégé 
bietorique.ffc«vîWqflé(iUi:-set]pâèees,.-^i'toatde ma fiiçon, par ordre de Mon- 

I. Le Mêremre avait-il retanié ,rii|sertion dp Tanno^ce, ou, ne s'agissait-il que 
d'une seconde impression ou d'un second tirage, seul ^vré ^u ^and publie, le pre* 
mier ayant été réservé aux privilégiés? L'Approbation que JoUy lui-même signa, à 
titre de lecteur ofikiel, est du a3 juin 1734, et la première publication dut suivre 
de près. 

a. n mourut octogénaire en 1753. Titon du TiUet, au second Supplément (i755) 
de son Parmasse/rançoùf dit que JoUy donna enoore des éditions de Racine (en deux 
volumes in-ia), de Corneille (en cinq volumes), du théâtre des Montfleury père el 
fils (en trois volumes accompagnés d'une biographie). 



bB NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

near le garde des feeaux*, pour mettre à la tête de rédition in-qaarto de 
Molière. » 

On a Ttt dam notre tome I*', p. lo-ia, qne e*eit à Toltaire qn^arait en effet , 
après le refus de J.-B. Rousseau, d*abord été demandé ee travail,' mais que 
finalement le grand écrÎTain avait été supplanté par la Serre. Jean«Loiûs- 
Ignace de la Seire était un autre auteur dramatique, alors connu pour avoir 
fait, sous son nom, représenter en 1718, et imprimer en 1734, la tragédie 
d'jirtaxare, ouvre de son ami l'abbé Pellegrin, et pour avoir donné à l'Opéra 
une demi-douzaine de grandes tragédies lyriques; ce qui le recommandait 
sans doute aussi était sa qualité de eenwur royal, et la connaissance qu'à 
son âge de soixante et douze ans il pouTait avoir d'anciennes traditions du 
théâtre. 

Comme on l*a dit dans VAvêriùstmêmi de notre tome !*■', p. mi, « cette 
édition est dcTenue le modèle de toutes celles qui ont suiri ; os en a adopté 
communément la disposition et le texte ». ▲ Tégard du texte, Auger a été 
tout à fait en droit de dire (p. zzx et note 9 de son tome I**) qne c'est à celui 
de l'édition posthume de idSa que Jolly l'a presque constamment conformé, et 
que, bien qu'il prétende l'avoir corrigé en beaucoup d'endroits, il n*a lait 
souvent qu'y introduire de nouvelles altérations î « Cet éditeur de 1734 dit 
dans son avertissement (p. iij) qu'afin de rectifier le texte de 1689, il a consulté 
les éditions originales, et il ajoute que, pour sa jnstificati<m, il a déposé à la 
Bibliothèque du Roi sept Tolumes in-ia, contenant les ringt* trois comédies 
qui ont été imprimées du rivant de l'auteur {ces volumes sont ceux du rseueii 
de 1673, lequel^ on Va vu plus IknU^ aux pages 6a-d4 du mmméro 3, ne eomiUni 
pas uniquement de waies édiiitms premières i mais à celles qu^il eomtiemt omt iti 
jwUes des riimpresnons qui ne diffèrent que mremmit et tota oeeideMtellememt 
des originaux). Qui ne croirait, d'après de pareilles assurances, que le texte 
de 1 734 est le TéritaUe ? Il n'en est cependant rien. » 

▲ l'égard de la disposition des scènes, et surtout i l'égard de la eonstatatios 
des jeux de scène traditionnels, l'éditeur de 1734 a pris un soin dont il faut 
lui savoir beaucoup de gré. Voici comment il s'explique, dans son avant-propos 
(p. IX et x), sur eette partie de sa tàebe : 

« L'objet principal, dans l'impression des pièces de théâtine, doit être de 
mettre sous les yeux du lecteur tout ce qui se passe dans la représentation. 
Un regard, un geste d'un acteur, rend quelquefois sensible ce que l'anteur n'a 
peut-être qu'imparfaitement exprimé dans son dialc^ue. On a donc cm devoir 
distinguer jusqu^aux moindres mouvements, et déTcIopper avec soin tout ce 
. qui pouvait contribuer à rendre plua parbite l'imitation que la eomédie se 
■propose.... On asuiri, dans eette vue, les neprésentations des pièces de 
Molière qui -se jouent aetuellement - sur Métter»«héàtre ) on a éneore consulté 
les . comédiens sur ee qui aurait . pu > écha p p as j»i>i «ce travail est inutile pour 
ceui^. qui '.fréquentent les spflistaeleniâisn*iUe*lff(as pour les étr a n ge rs, ni pour 
ceux qui se contentent de Ueto ees sottes d^trsgassTil 1>*1mtIi même être' utile 

pour les siècles à venir.... : «*> '.ioanomiA ■ • *■ ; 

« Par le même principe, os: amarré aTeu{précniiioi!<)|tMietitud»fittstant 
on les acteurs entrent sur le théâtre et celui on ils en sortent : le nombre 

I. Le garde des scésnx était' 'ChanvcHn, ëônsin de Chauvelin de Beauséjour, et 
c'est TraiseinblableméÉlf'dnbéut dignitaire, pintjftt que de l'ancien inspecteur de la 
librairie, que Voltaire le plaint dans la lettre citée par nous au tome I*', p. la, note 4« 
Dans son Avertissement publie de l'édition qui parut en 1 764 de la Fia 
Sommaires, Voltaire s'en prend à Rouillé, le suMcsseur de ChauTclin de Beauséjoa 
de la préférence finalement donnée è son rival la Serre. Il y a apparence que le 
garde des sceaux ne se détermina que sur l'svis de son cousin, qui s'étwit d'abord 
si actiTcment intéressé à l'édition, et qne Is décision prise fut signifiée par Rouillé 



RECUEILS. 87 

det seèaM m ét^ eoBtidénibl«meBt augmcaté daiif ploiieun coinédiei ; dîtoat 
mieux, on n'en a poist augnaenté la nombre, on B*a fait que distiogaer eellea 
q«i y étmcBt. » 

I^na notre édition, le texte de Molière a été ramené rigourensement à ton 
état primitif, tel qae lea plot aneiena imprimés peuvent le £iire connaître. 
Noa notes n'en ont eonaerré qa'avee plus d'exaetitade tontes ees préeienses 
indications de 1734; on y a fiUt ressortir la nonTelle eoupe des seènes, et 
•onventf en tète de l*nne ou l'antre, repris, d'après 1734, Ténamération des 
ncCenrs, l'ordre anivant lequel elle est fiiite ponrant marquer la place que» 
aoivant la tradition, cbacnn oeeupait sur le théâtre. 

U y a, portant même date, une réimpression ou un second tirage 
de l'édition, et nous avons plusieurs fois signalé des différences 
qui distinguent les deux textes. D'après Brunet, la première 
impression se reconnaît à la faute de comtkksk non corrigée en 
GOitTBssK à la page 36o, ligne i a du tome VI. L'exemplaire que 
possède la Bibliothèque nationale a cette faute ; il a aussi la va- 
riante donnée page 436, note a, de notre tome VI ; l'omission 
des deux vers 91 et 9a de tÉiourdi, relevée page ui, note a de 
notre tome 1^, n'y a point été faite, et Ton n'y trouve ni le vers 
faux relevé tome IV, p. 4^5, note a, ni les variantes données 
tome IV, p. 46^» note 3 et tome V, p. 338, note 3. 

Jolly, en 1739, fit paraître in-douze une nouvelle édition, aug- 
mentée de quelques pièces accessoires : voyez le numéro sui- 
vaut, 

19. — QEttpres de Molière, Nouvelle édition, A Paris, chez (l'un 
des libraires associés), 1739. Avec approbation et privilège du 
Roi: 8 volumes in-ia, imprimés par Pierre Prault pour le 
compte d'une compagnie de libraires et avec l'adresse de l'un 
ou de l'autre. L'approbation, du aS avril 1739, est, comme 
pour l'édition de 1734, signée piu* Jolly, et l'on y a joint le pri- 
vilège même, accordé à Michel-Etienne David, en vertu duquel 
avait été publiée l'édition de 1734. 

C'est une reproduction, en plus petit format, de l'édition de 1734 : mêmes 
testes et appendicea; même Avcrtisfement aussi de Téditeur, qui était encore 
Jolly; mêmes Mémoire de ta Serre sur la vie €t les ouvrages de Molière, 
Mm» il 7 a de plus une AdMtion à VAvertiuement^ fort utile, qui derait 
■nturallement trouver plaee au premier Tolume, qui néanmoins, ayant été 
impriflsée tardirement, a été jointe an dernier dans plusieurs exemplaires. 
Jolly a donné là : 1* un extrait des Nouvelles nouvelles , qn*il attribue bien à 
Bonneau de Visé (Toyes plus loin, p. ino et p. iSo); a* la iseUre sur les 
affeàres du théâtre empruntée aux Divofsités galantes du même Visé (plus 
loin, p. i3o); 3* précédé d*un Avis et accompagné d'obserrations, un Catalt^uê 
des eritiques fui mU êU faites contre les comédies de Molière, et de quelques 
apologies ^ il y signale un grand nombre d*écrits du dix-septiéme siècle, qui 
depuis ont été consultés arec profit par les éditeurs et commentateurs. 

Jusqu'à la page 197 du tome VIII, on se termine la Gloire dm Kmi^dê* 



88 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Grâee, toai lei ezen^lairei sont semUablet. Mais qoelquet-init dm libniret 
(«itre aatres Piget) ont lait précéder ce dernier tome d'nne note, où il est dit 
qu'ayant « fait réflexion que les retranchements qui ont été âtits (tlans Vidi- 
tion de 1784 : vojret plus haut, p, 85, Jin du i*** alinéa) ponrroient n'être pas 
do goût du publie..., lit se sont déterminés à mettre à la fin de ce huitième tome 
rOmbre de Molière (de Brécourt) et les différents écrits en prose et en vers 
qui aToient été imprimés dans les éditions antérieures à celle-ci. » D*aatret 
libraires, parmi eux Darid l*ainé, préférèrent compléter le dernier tome en 7 
insérant tout un petit volume qui Tenait de paraître, cette même année 1739, 
chez Prault fils,^ et qui est intitulé : Fie de Molière^ opee des jmgemenie emr 
se* ouvragesy c'est-à-dire le travail même de Voltaire (histoire et sommaires) 
auquel avait été préféré celui du « nommé la Serre » (voyes notre tome f, 
p. la). 

Les grandes grarures de l'in-quarto de 1734 ne furent pas réduites, cooime 
elles l*ont été un peu plus tard en Hollande et en France*, de façon à entrer dans 
le cadre des volumes de 1739; l'une ou l'autre des séries d'estampes précé- 
demment préparées pour les éditions in-douxe a été jointe aux exemplaires 
que nous avons vus. 

ao. — Les Œuvres de M, de Molière, Nouvelle édition, revue, cor- 
rigée et augmentée d'une Nouvelle Fie de VoMtteur (celle de la 
Martinière), et de la Princesse d'Élide^ toute en vers, telle 
qu'elle se joue à présent, imprimée pour la première fois. 
Ornée de très belles figures gravées d'après celles de l'édition 
de Paris in-4®* A Amsterdam, chez Arkstée et Merkus, 1 74 ^ ^ 
4 volumes in-ia. Cette édition n'est qu'une copie de celle 
d'Amsterdam, i^aS (plus haut, p. 82, n<* i5) ; elle a été, dit la 
Bibliographie moliéresque^ « réimprimée identiquement en 1743* 
1744 et 17491 peut-être sur les mêmes formes ». Les figures, 
réductions de celles de Boucher (plus haut, p. 84, n** 18), sont 
l'œuvre de Jan Punt, qui en exécuta les dessins et la gravure 
de 1788 à 1740. 

ai. — Œuvres de Molière, l^ouvelle édition, augmentée de la Vie 
de l'auteur et des remarques historiques et critiques par M. de 
Voltaire, avec de très belles figures en tailles-douces. A Amster- 
dam et à Leipzig, chez Arkstée et Merkus, 1 765 : 6 volumes 
in-ia. Première édition où aient été insérés la Fie et les Som» 
maires de Voltaire (voyez cependant ci-dessus, la fin du 1^ alinéa 
de cette page). Les figures ont été gravées par N« Frankendael, 
d'après les réductions que Punt avait faites des estampes de 
Boucher : voyez le numéro précédent, et \ Iconographie molié^ 
resque, n* 585. 

I. Voyex le numéro suivant pour la Hollande. En France, c'est à l'édition pari- 
sienne de I749t tiaspie copie de 1739, que furent jointes des réductions de Boo^er 
gravées par Fessard : voyex la Bibliographie moUéresqmSf n* $99, et Ylconogrmpkiê 
moUdresqme, n* 583. 



RECUEILS. 89 

la. -~ Œuvres de Molière^ avec des Remarques grammaticales, 
dea Avertissements et des Observations sur chaque pièce, par 
M. Bret. A Paris, par la Compagnie des libraires associés, 
1773 : 6 volumes in»8*, ornés chacun d'une jolie vignette de 
liorean sur le titre, et auxquels ont été jointes, outre un por- 
trait de Molière, que l'inscription dit « peint par P. Mignard, 
gravé par L.-J. Cathelin, tiré du cabinet de M. Molinier, » trente- 
deux belles estampes gravées d'après les dessins de J.-M. Mo* 
reau le jeune ^. Le texte est en général celui qu'avait établi Tédi- 
teuiide 1734. 

▲n tome T*', le Diieonrs préliminaire est luiri de la Fie de Molière par Vol- 
taire et d'an Supplément à eette Fie. Un eertain nombre d'observations non- 
Telles forent ajontéei à une seconde édition. ou second tirage pnblié en 1788. 
La Bihliùgrapkiê molièresque constate qne le travail de Bret a reparu, de 1775 
à i8ai, dans de nombreuses éditions des OEuvres de Blolière. 



23. — Œuvres de J.'B. Poquelin de Molière. A Paris, de l'impri* 
merie de P. Didot l'atné, 1 791 -1794: 6 magnifiques volumes 
in-quarto, de la Collection des auteurs classiques françois et 
latins. On y retrouve le texte de l'édition de Bret, 1773. La 
Fie 4e Molière par Voltaire est au-devant du 1^ volume. 



M. Ém. Campard<m a extrait du Jeurnal de Paris du 1 7 thermidor an XI 
(5 août i8o3^, et le Noliériste de janvier 1884 ■ reproduit l'amusante annonce 
d*nn Molière au Ta* siècle, c'est-à-dire d'un recueil de vingt-deux comédies 
de Molière que le signataire de Farticle-annonce, F. Brunot, membre de 
V Athénée des arts, s'était proposé d'épurer, de restaurer et rajeunir. Ce Mo» 
Hère au xix* siècle a-t-il été en effet publié ? 



a4- — Œuvres de Molière^ précédées d'un Discours préliminaire, 
de la Vie de l'auteur, avec des réflexions sur chacune de ses 
pièces, par M. Petitot. Paris, H. NicoUe, librairie stéréotype, et 
Gide fils, 1812 : 6 volumes in-8®. 

De nombreux tirages ont été frits de ces volumes stéréotypes, depuis 1817 
jusqu'en i83i, pour Gide fils et pour Aillaud (voyez le n* $75 de la BibUogra- 
pkie moliéresgue, oà est encore cité un tirage de i844)* --~ Dans des titres suc* 
cessils, le JXêcours préliminaire est devenu : en 1817, le Tableau de la société 
pendant le di»sepkhne siècle, et, en i8s3, le TaUean des mœurs du dix^ep^ 
tième siècle f en i8si3 aussi, les Réflexions ont re^u le nom d'un Commentaire 
historique et littéraire, 

1. Moreau a composé pour les œuvres de Molière une seconde suite de dessins, 
que le libraire Renouard a fait graver et qu'il a, en 1814, publiée à part; eette se* 
eonde suite a été jointe à certains exemplaires de diverse! éditions du format ia-8* : 
Toyes Y Iconographie molièresque^ n* Sgo. 



90 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

a5. -— Molière commenté et après les observeUions de nos meilleurs 
critiques; son éloge par Chamfort, et des remarques inédites du 
Père Roger, ex-jésuite. Ouvrage enrichi d'une Lettre de Molière 
sur l'Imposteur*, de la scène du Pauvre du Festin de Pierre^ etc.: 
pour faire suite à toutes les éditions de ses Œuvres. Orné du 
portrait de Molière (dessiné par Desenne d'après Mignard). 
Paris, Migneret, i8i3 : a volumes in-ia. L'épttre dédicstoire à 
Regnaud de Saint-Jean d'Angely est signée J. Simonnin. 

Noat mentioimoiis ici cette eonpiUtîoa, pubKée à part des OBavrei, parce 
qa*oii y trouve (tome K, p. 336-344), reproduit d'aprèi Tédition d'Aafberdam 
i683, et ainsi remis en lumière, )e texte des principaux passages de Am Jmam 
que la censure avait fait supprimer en 1682 après rimpresaion de l*éditioB 
originale (plus haut, p. ai, 3* alinéa). 

Simonnin, en iSaS, a publié une édition de Molière en y joignant sea «ztiaits : 
Toyex plus loin, p. 93, le numéro 3|I 



26. — OEuvres de Jeem-Baptiste Poquelin de Molière^ dans la Col- 
lection des meilleurs ouvrages de la langue Françoise dédiée (par 
Pierre Didot) aux amateurs de l'art typographique ou d'éditions 
soignées et correctes : Paris, 1817 ; 7 volumes in-8*. 

Nous avons, au tome IT, p. 478, note e, cité cette édition, oè a été admise 
une variante intéressante, que d'Allainvàl a fait connaître, du vers 114a du 
Tartuffe. <— Pierre Didot y recueillit, tome III, p. a5o-a6o, à la suite du teste 
vulgaire, conforme au texte réduit par des cartons en l68a, de Dom Juam^ lea 
précieuses variantes de l'édition d*Amsterdam i683 (voyes plus haut, p. ao» 
alinéas a>49 et p. ai, 3* alinéa). 



17. — Œuvres de Molière, avec un Commentaire, un Discours pré- 
liminaire (sur la comédie), et une Vie de Molière, parM. Auger, 
de l'Académie françoise; à Paris, chez Th. Desoer (les deux 
derniers volumes chez sa veuve), 18 19-1825 : 9 volumes in-8^, 
imprimés par Firmin Didot, dont les quatre premiers parurent 
en 18 19. Dans un Avertissement du quatrième, p. 61, Auger 
put dire que pour « la première fois... en France le Festin de 
Pierre était publié tel que l'a composé Molière » : voyez phis 
haut, p. ai, fin du 3« alinéa. Le tome V parut en i8ao, le VI* en 
1821 ; les trois derniers suivirent de i8a3 à i8si5. Au tome IX, 
le Sonnet et la Lettre à le Ferrer sur la mort de son fUs ont, pour 
la première fois, pris place dans les OEutfres de Molière: voyes 
plus haut, p. 18 et 19, n* 14* Le Discours préliminaire et la Vie 
ne furent imprimés qu'après le tome IX, en 1827 ; on en fit un 
tirage à part, qui porte cette date. Un portrait de Molière 

I. Sur cette Lettre, datée dn ao août 1667, que nous avons donnée en appen- 
dice an Twrtmffê^ tome IV, p 5a9 et suivantes, voyex la Hoticê, même tome, 
p. 3a8 



RECUEILS. 91 

d'après un dessin de Fragonard et une suite d'estampes, la 
plupart gravées d'après des peintures d'Horace Vernet (une 
d'après Devéria, deux d'après Hersent) furent joints à l'édition 
(Iconographie moliéresque^ n* ^9^)- 

La première éditioa véritable qui ait été donnée de Molière tant à l'égard 
de la eonstitatî<» qne de l'explication du texte. Aoger, par la multiplicité de 
aes eoaaeieBeieaaea reeherehei, l'exaetitade des renseignements rassemblés dans 
■•a notes et notices, a beaaeuap abrégé la tftche des commentateurs qui sont 
Tcnns après lui. Tout lecteur studieux de MoVère reconnaîtra, comme l'ont fait 
SaiBte-Beuve*» M. M^nd, Paul Lacroix, tes mérites de ce travail. 

Anger a'était engagé à suivre avec un^ scrupuleuse exactitude le véritable 
texte de Molière, et il n'a jamais voulu manquer à cette promesse. Seulement 
il n'a pas toujours eu à sa disposition, comme il le ci-oyait, les seules éditions 
Inen authentiques, les tontes premières, les vingt-trois publiées par Molière 
Itti-iiéme ou d'après les copies remises de sa main à Timprimeur : la preuve 
en a été donnée dans notre tome IT, p. 5o4| note 3; aussi bien ne les a-t-il, 
probabloaent, pas recherchées autant qu'il aurait pu ; il s'en est généralement 
tenu au recueil de 1673, qu'il regardait comme « entièrement conforme an 
texte des éditions séparées et originales » (p. ziz, et xxi, note 9, de son Aver- 
Hsêemânt du tome !**) : il se trompait ; une pareille assertion serait bien des 
fois démentie dans nos notes, et ne se justifierait que pour huit pièces seule- 
ment, qui sont les originaux mêmes, insérés aux tomes, factices, III, !▼, ▼ et 
YII (vojex plus haut, p. 63 et 64, au numéro 3). Il faut même ajooter qu'il 
lui est parfois arrivé d*admettre un changement, minime d'ailleurs et plausible, 
mais furtivement, sans en avertir; c'est ainsi qu'au vers i5i7 du TartaJ'fe^ il a 
par inattention ou examen hâtif, après rapprochement du vers précédent seul, 
non du passage entier, laissé passer une le^n {contemUment au lieu de consen* 
femeji^ que n'autorise anenn texte ancien, qui n'est qu*nne correction de i73o 
•t 1734; e'est ainsi qu*U a allongé le vers 760 des Femmes soPémUt d*un 
hémistiche entier, néï;ligeant de dire qu'il empruntait ce remplissage aux 
mêmes éditions» Antre exemple de distraction : malgré l'assurance donnée 
d'avoir relevé au bas du vrai texte jusqu'aux « moindres variantes » de celui 
de i68a et de 1734, il n'a pas signalé au vers 78 du Dépti amoureux une 
correction faite par les éditeurs de iA8a, par la Grange sans doute, un 
changement de nom {Gras-René au lieu de Jodelet) qu'avait très probablement 
rendu nécessaire, du vivant même de Molière, un changement d'acteur. H 
n'était donc pas superflu de recommencer, même après Auger, la collation dee 
textes. 

En i8a5 parurent à la même librairie de la veuve de Th. Désoer les 
« Œuvres âe Malière, nouvelle édition, oà l'on a rétabli le texte original avec 
les variantes, augmentée d'un Discours préliminaire et d'une Vie de Molière par 
M. Aoger » : 5 volumes in-8*, sans le commentaire, et qui ne fiirent complétés 
. qu'en 18x7 par le Discours et la Vie. <— Sur nne édition grand in-8% publiée 
par Fume, en i838, qui « ne contient qu'une très petite partie du commen» 
taire d'Auger, » voyes le n* 434 de la BMUgraphiê moUèresqmê, 



Sur les canevas de la Jalousie du Ikwbouillé et du Médecin poUuU^ 
publiés en 181 9, voyez plus haut, p. 5i. 



I . Voyex an tome II des PortrtUu liitéraires {èSûon de i86a), Mouinn, p. la, boU. 



g% NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

aS. — Œupres de Molière, Paris, Ménard et Desenne fils, i8aa ; 
8 volumes in-i8, accompagnés d'une suite d'estampes gravées 
d'après Alex. Desenne* ; ils font partie de la Bibliothèque frcui- 
çaise. 

29. •— Œuvres complètes de Molière^ avec les notes de tous les 
commentateurs (publiées avec des notes nouvelles par Jules 
Taschereau, qui a signé Y Avertissement du tome I''). Paris, 
Lheureux : 8 volumes in-8<', imprimés par Firmin Didot ; tomes I 
à Vn de 1823 ; tome Vin et ^i^rf/xx^m^/tf destiné au tomeP**, de 
i8a4. En tête du premier volume se trouvent V Éloge de Mo- 
Hère par CShamfort, la Fie de Molière par Voltaire, et un Sup^ 
plément à la Fie de Molière par Taschereau. Chaque pièce est 
suivie d'une Notice critique et historique^ et de l'examen àe^ 
Imitations (des emprunts plus ou moins certains faits par le 
poète). Au tome FV, à la suite du Médecin malgré lui, et au 
tome VI, à la suite de George Dandin, ont été donnés des frag- 
ments du Médecin volant et de la Jalousie du Barbouillé, deux 
canevas de farces récemment publiés (en 18 19 : voyez plus 
haut, p. 5i). 

30. — Œuvres complètes de Molière, avec les notes de tous les 
commentateurs. Edition publiée (avec des notes nouvelles) par 
L. Aimé-Martin (elle fait partie de la belle Collection des dos- 
siques français du libraire Lefèvre) : Paris, 8 volumes in-8*, im- 
primés par Jules Didot atné ; tomes I à VI de 1824 ; tomes Vil 
et Vni de 1826.; un portrait (dont le graveur, Taurel, est seul 
nommé) et 18 estampes gravées d'après les dessins de Desenne 
y ont été joints*. Aimé-Martin a placé au-devant du I^ volume, 
après une Préface, la Fie de Molière par Grimarest, qu'il a 
accompagnée de notes étendues, et une Histoire de la troupe de 
Molière» — Au tome V, p. 426 et 4^71 il a le premier réuni aux 
Œuvres le Sonnet au Roi sur la conquête de la Franche^omté, 
qui n'a encore été remarqué que par lui dans une réimpression 
è^ Amphitryon datée de 1670, mais qui se lit aussi dans un vieux 
manuscrit de la Bibliothèque nationale, a été imprimé en 1678, 
à Tétranger ou à Rouen, dans la contrefaçon d'un recueil du 
libraire Gabriel Quinet, et se trouvera très probablement 

I. Cette première faite de Detenne est de 90 figures; il 7 en a une seeonde de 
loi, comprenant iS figures in»8* : Toyes ci-dessous, a* 3o, et VleoitograpkU m t f l ià' 
rêêque, n** 694 et $96. 

a. Une première suite d*estampes, de moindre format, portant le nom du même 
artiste, arait accompagné une autre édition de Molière, publiée en iSaa : voyes 
d-desêus, i* alinéa, a* sS. 



RECUEILS. 93 

quelque jour dans le recueil original, publié dès 1668 : voyez 
plvis haut, p. 29 et 3o, n^ 24. 

Une seconde édition fîit donnée par Aimé-Martin en 1887 : Paris, 
Lefèvre, 4 volumes in-8*; — et une troisième en 1845 : Paris, 
chez Lefèvre, et chez Fume : 6 volumes in-8*. Aimé-Martin 
avertit que pour cette dernière édition le texte a été revu sur 
un exemplaire non cartonné de i68a ; au tome I^, il a donné 
l'exemple de comprendre dans les Œuvres de Molière les canevas 
de la Jalousie du Barbouillé et du Médecin volant (publiés en 
18 19 : voyez notre tome I*', à la page 14, et plus haut, p. 5i); 
au tome YI, il a augmenté les Poésies diverses des Quatrains 
composés pour une image pieuse de Ghauveau (voyez plus haut, 
p. 19, n* i5), et ajouté un Supplément à V histoire de la troupe 
de Molière. Un portrait d'après le dessin de Chenavard et des 
estampes empruntées à des suites diverses, précédemment 
publiées, accompagnent cette troisième édition. 



3i. — CEu»res complètes de Molière^ avec des notes extraites des 
meilleurs commentateurs par M. J. Simonnin. Paris, chez 
Biame et Delaunay- Vallée, et chez Gosselin, 1825 : i volume 
grand in-8<'. Voyez plus haut, p. 90, n* 25. 



3a. — Œuvres complètes de Molière^ ornées d'un portrait et de 
3o vignettes dessinées par Devéria et gravées par Thompson. 
Paris, chez Delongchamps, chez Baudouin frères, chez Urbain 
Ganel, 1825 : i volume grand in-8*. 



33. — Œuvres complètes de Molière^ avec une Notice par M. L.-B. 
Picard, de l'Académie française. Paris, Baudouin frères, 1825 
et 1826 : 6 volumes in-8*, imprimés par Pierre Didot. Au 
tome I^, la Notice sur Molière est suivie d'une Histoire de la 
troupe de Molière. 

Un second tirage fat lait dès 1827. Dans on des saiTanta (celui de iSaS, 
d'après la Bibliographie moliérêtquê, n* 412; celui de i83o, d'après la mentioii 
insérée dans la BibUogra^ie de la France on Journal général de la librairie) on 
ajouta la « Dissertation sur le Tartuffe » qn*Étienne arait déjà fait paraître 
en 1824, chei Panckoncke, an-devant d'une édition de cette comédie (royes 
plus haut, p. 34, 8* alinéa). 

34. — Œuvres complètes de Molière^ revues avec soin sur toutes 
les éditions, avec des notes extraites des meilleurs commenta- 



94 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

teurs, et précédées de notices par Charles Nodier et A. Martin. 
Paris, chez Bouquin de la Souche (en i83i , chez Boulland), i8a5- 
i83i : I volume in-i8 compact, qui parut en 2i3 livraisons. 

Paul Lacroix aTeitit de ne pas èonfondre l'éditear Alexandre Martin avec 
Aiaié*Bfartin. 

35. — Œuvres de Molière y précédées d'une Notice sur sa vie et 
ses ouvrages par M. Sainte-Beuve. Vignettes par Tony Jehan- 
not. Paris, Paulin, i835 et i836: 2 volumes grand in-8*. 

lia Notice de Sainte-BeiiTe a été insérée, arec la date de janvier i835, dans 
ses Portraits littéraires (tome II, p. i-63 de l'édition Gamier de i86n : il ren» 
Toie là aux ehapittes zv et zyi da livre III "de son Porf-Aof «/) ; on peut voir 
encore, au tome Y des Nam^samx Lumiisy p. a57-a8o, la causerie du i3 juil- 
let i863. 

36. — CEupres complètes de Molière. Édition illustrée de 140 vi- 
gnettes par Janet Lange, augmentée d'une Vie de Molière et de 
Notices sur chaque pièce, par Emile de la Bédollière. Paris, 
Gustave Barba, i85i : i volume în-4* ^ deux colonnes. 



37. — Œuvres complètes ele Molière. Édition pariomm, précédée 
d'un Précis de l'histoire du théâtre en France, de la biographie 
de Molière rectifiée, accompagnée des variantes, pièces et frag- 
ments de pièces retrouvés dans ces derniers temps, de notices 
historiques et littéraires sur chaque comédie, du résumé des 
travaux critiques publiés sur Molière..., et de nouvelles Notes, 
par M. Charles Louandre. Paris, Charpentier, i85a : 3 volumes 
in-i8. 

Plusieurs tirages sont mentionnés an n* 487 de la Bibliograpkie moHéresfmê^ 
particulièrement celui de 1869, pour lequel l'édition fut reme et complétée. 



38. — Œuvres complètes de J.'B. Poquelin Molière. Nouvelle 
édition (avec une notice sur Molière, des notices sur chaque 
pièce, et des notes) par M. Philarète Chasles, professeur au 
Collège de France. Paris, Librairie nouvelle, i855 et i856 
(plusieurs tirages ont été faits depuis pour la librairie Michel 
Lévy] ; 5 volumes in- 16. 



39. — Œuvres complètes de Molière (précédées d'une Notice). 
Édition de Ch. Lahure. Paris, Hachette : i855, a volumes; ou 
1859, 3 volumes in-ia. 



RECUEILS. 95 

40. — Œuvres complètes de Molière, Nouvelle édition, accompa- 
gnée de notes tirées de tous les commentateurs, avec des re- 
marques nouvelles par M. Félix Lemaistre, précédée de la Vie 
de Molière par Voltaire, des appréciations de la Harpe et 
d'Auger ; ornée de vignettes gravées sur acier par Massard et 
F. Delannoy, d'après les dessins de Gustave Staal. Paris, 
Garnier frères, 1861 : i volume grand in-8* à a colonnes. 

A été aatn publiée en 3 volumes in«i8 (i86a). 



41. — CEupres complètes de Molière (avec un choix de notes), dans 
la Collection des classiques françois, coUntionnée sur les meilleurs 
textes, Paris, Henri Pion, éditeur; Brière, bibliophile; i86a : 
8 jolis volumes in-32. 

4a. — Œuvres complètes de Molière, Nouvelle édition, très soi* 
gneusement revue sur les textes originaux, avec un travail de 
critique et d'érudition : aperçus d'histoire littéraire, biographie, 
examen de chaque pièce, commentaire, bibliographie, etc., 
par M. Louis Moland. Paris, Garnier frères : 7 volumes in-8*, 
accompagnés d'estampes gravées d'après les dessins de G. Staal ; 
tomes I à IV de 1 863 ; tomes V à VU de 1864. 

M. Moland a publié une seconde édition : voyez plus loin, p. 99, n* 59. 



43. — - Œuvres complètes de Molière, Nouvelle édition, coUationnée 
sur les textes originaux, avec leurs variantes; précédée de 
l'Histoire de sa vie et de ses ouvrages, par M. J. Taschereau. 
Paris, Furne et Cb, i863 : 6 volumes in-8*. — Au-devant du 
tome I^, p. iii-xvi et i-si5a, a été insérée l'édition définitive 
(la 5*) de V Histoire de la pie et des ouvrages de Molière par 
Taschereau. 

44. ~- OEuvres complètes de Molière^ illustrées de nombreuses 
vignettes. Publication de A. Lahure. Paris, s. d. (i863] ; a vo- 
lumes in-4* à deux colonnes. 



45. ~- Ze Thédtre de Jean^Baptiste Poquelin de Molière^ coUationné 
minutieusement sur les premières éditions et sur celles dea 
années 1666, 1674 et i68a, orné de vignettes gravées à 
l'eau-forte d'après les compositions de différents artistes, par 
Frédéric Hillemacher. Lyon, Nicolas Scheuring éditeur, 1864- 
1870 : 8 beaux volumes in«8®, imprimés par Louis Perrin. 






ll|6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

^5. .^ Œuvres choisies de Molière^ abrégées à l'usage de la jeu- 
nesse, illustrées de aa gravures, d'après Ernest Hillemacher. 
Paris, Hachette, 1886 : 2 volumes in- 16 (faisant partie de la 
Bibliothèque rose). 

^^. .—. Réimpressions textuelles^ faites par les soins de M. Louis 
Lacour (avec des, notices, notes et variantes), des éditions ori- 
ginales que Molière publia lui-même de a3 de ses pièces et de 
l'édition du Malade imaginaire que CI. Barbin et Den. Thierry 
insérèrent, en 1675, au tome VU de leur recueil des Œuvres 
(plus haut, p. 65 et ^^^ au n^ 4). Paris, Académie ou Librairie 
des bibliophiles, 1866-1880 : 24 volumes in-i8 imprimés par 
D. Jouaust. 

48. — Œuvres complètes de Molière. Nouvelle édition, imprimée 
sur celles de 1679 {faui^il lire 1678, 1674 ou 1676?) et de i68a, 
avec des notes explicatives sur les mots qui ont vieilli, ornée 
de portraits en pied coloriés représentant ïes principaux per- 
sonnages de chaque pièce, dessins de MM. GeofiV*oy, socié- 
taire de la Comédie-Française, et Maurice Sand, gravures de 
MM. Wolf et Manceau, précédée d'une introduction par Jules 
Janîn. Paris, chez F. de P. Mellado et C*% 1868 ; puis ches 
Laplace, Sanchez et C^^, 1871 : i volume grand in-8% Ji deux 
colonnes. 

49. — Les Œuvres de Molière^ avec notes et variantes (et pré- 
cédées d'une notice), par M. Alphonse Pauly. Paris, Alphonse 
Lemerre, 1872- 1874 : 8 volumes petit in-ia (format des Elze- 
viers) imprimés par J. Claye. 

Cette jolie édition, revae^ avec le plos grand soin sur les textes originaax, 
et où la ponctuation même de ces textes est fidèlement conseme, a été 
reprodaite en 1888. 

50. — Œupres de Molière. Nouvelle édition, revue sur les plus 
anciennes impressions, et augmentée de variantes, de notices, 
de notes, d'un lexique des mots et locutions remarquables, 
d'un portrait, de fac-similé, etc., par M. Eugène Despois, pour 
les trois premiers volumes, et une partie du quatrième, et par 
M. Paul Mesnard pour le quatrième volume depuis le Tartuffe 
et pour les volumes suivants. Paris, Hachette, 1873- 1889 : 
10 volumes in- 8®, de Timprimerie Lahure, faisant partie de la 
collection des Grands Écrivains de la France^ publiée sous la 
direction de M. Adolphe Régnier, membre de l'Institut. — La 
Notice bibliographique et les ^Mitions et corrections ont été reje- 



RECUEILS. 97 

tées dans le présent volume supplémentaire (tome XI, 1898); le 
Lexique {orinersL deux derniers volumes, qui sont en préparation 
ainsi qu'un Album. 

Le tome X contient (p. 1-488] la Notice biographique sur Molière 
par M. Paul Mesnard. — M. Eugène Despois est auteur des No- 
tices et du Commentaire des trois premiers volumes, et encore 
des Notices et du Commentaire des deux premières pièces du 
tome lY. — M. Paul Mesnard est auteur, au tome IV, de la No- 
tice du Tartuffe, et, aux tomes suivants, de toutes les Notices. 
— La constitution du texte et le relevé, fait en notes, des va- 
riantes ont été, pour les trois premiers volumes ainsi que pour 
les deux premières pièces du tome IV, l'œuvre de M. Adolphe 
Régnier fils, et, pour la fin du tome IV et les tomes suivants, 
Tœuvre de M. Henri Régnier. — Les autres notes au bas 
des pages et quelques notes additionnelles en appendice sont, 
à partir du second acte du Tartuffe, de M. A. Desfeuilles. Voyez 
ïjtvertissement du tome IV. 

On peut joindre à ces Tolomes et à rAlbom qui les accompagnera one snite 
ée 37 eaos-fortes dont Edmond Hédonin a emprunté les snjets an théâtre de 
Molière. 



5i. — - MouiMB mit deutschem Kommentar, Einleitungen und Exkur^ 
sert, herausgegehen von Dr Adolf laun, fortgesetzt von Dr ff^ilheim 
Kndrich, « Molière, avec un commentaire en allemand, des 
introductions et des excursus, (recueil) publié par le docteur 
Adolf Laun, continué [à partir du /i* i3) par le docteur Wilhelm 
Knœrich. » Berlin, G. van Muyden; Leipzig, Oskar Leiner, 
1 873-1 885 : 14 volumes in-8® (de aoo et quelques pages au plus). 

Les Tolames publiés contienâient aa comédies ; poor les suivants, sont annon- 
cés : rÉUmrdi, Dépit amoureux, Amphitryon, les Fourheriee de Seapin, Méli^ 
certe. Ne paraissent pas devoir être compris dans le recueil : Psyché, Dom 
Gareiêdo Nàwtrre, la Pastorale comique, les Amants magnifiques, — De secon- 
des éditions du Tartuffe, du Misanthrope et du Bourgeois gentilhomme ont été 
revues par M. le docteur Kmarich. 

Adolf Laun est mort en septembre 1881. Il a traduit en vers plusieurs des 
comédies de Molière : voyez plus loin, p. 106, n* 9, et p. 107, n* la. 



Sa. — Molière' S ausgewàhlte Werke.,,, « Œuvres choisies de 
Molière, » publiées avec introductions et notes par M. C. Th. 
L!on. Leipzig, Teubner : in-8^. Nous trouvons mentionnés de ce 
recueil : Tartuffe, le Misanthrope {1877), ^'-^^^re, lès Femmes 
savantes (2*® édition, i885). 



MoLQtRB. XI 



9$ NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

53. — Molière. Jasgepcàhlie Lustspiele. Erkldrt von Hermann 
Fritsche, « Molière. Comédies choisies, expliquées par Hermann 
Fritsche » (l'auteur du Lexique^ mentionné plus loin, p. 244, 
6® alinéa, des noms propres qui se rencontrent dans Molière), 
Berlin, Weidmann, 1877-1886; 7 volumes in-8®, comprenant : 
I, Le Misanthrope f précédé, comme toutes les autres pièces, 
d'une Introduction particulière, et en outre d'une étude sur la 
Fie et les Œupres de Molière; II, le Tartuffe; III, V Avare : au- 
devant est une étude sur la Scène de Molière et son organisa^ 
tion, dont on peut lire la traduction donnée par M. Metzger 
dans le Moliériste de juin, de juillet et d'août 1887; IV, le 
Bourgeois gentilhomme; Y, les Précieuses ridicules; YI, les 
Femmes savantes; VU, les Fdcheux, 



54. — Un choix de comédies de Molière commentées à l'usage 
des écoles est publié par M. le docteur C. Humbert, l'auteur 
des ouvrages mentionnés plus loin (p. aa6, alinéas 5 et sui- 
vants). Ont déjà paru, avec introduction et notes (en allemand) 
V Avare et le Bourgeois gentilhomme. Leipzig, Seemann, 1889 
et 1890 : in-8«. 

55. — Théâtre complet de J.^B. Poquelin de Molière^ publié (avec 
des notes) par M. D. Jouaust. Préface par Désiré Nisard, de 
l'Académie française. Dessins de Louis Leloir, gravés à l' eau- 
forte par M. Flameng. Paris, Librairie des bibliophiles, 1876- 
i883 : 8 volumes grand in-8^, imprimés par D. Jouaust pour la 
collection des Grandes publications artistiques. 



56. — Les Œuvres de J.^B. P. Molière^ accompagnées d'une Vie 
de Molière, de Variantes, d'un Commentaire et d'un Glossaire, 
par M. Anatole France. Paris, Alphonse Lemerre, 1876 à... : 
l'édition doit avoir 7 volumes in-8^ imprimés par Quantin; le 
tome IV a paru en 1890. 

57. — - Œuvres complètes de Molière^ revues sur les textes origi- 
naux par Adolphe Régnier, membre de l'Institut. Paris, impri« 
merie Nationale, 1878: 5 volumes in-4®. 

Dani son Avamt-propoê (tome I**, p. T-XT),le plus antorité des éditean a fixé 
la Taletir des aneieiis textes de Molière, et déterminé le eompte qa*il peut j 
aToir à tenir de leur orthographe et de leur ponctuation. 



RECUEILS. 99 

56. — ThédÉre choisi de Molière^ avec une notice par M. Poujoulat. 
Tours, Alfred Marne et fils, 1878-1879 : a volumes grand in-8<>, 
ornés de 5o gravures par M. Y. Foulquier. 



59. — Œuvres complètes de Molière^ collatîonnées sur les textes 
originaux et commentées par M. Louis Moland. Deuxième édi- 
tion, soigneusement revue et considérablement augmentée. Une 
composition de Staal, gravée sur acier, accompagne chaque 
pièce. Paris, Gamier frères : la volumes in-8^; les tomes II 
à Xn ont paru de 1880 à 1884 ; le tome I^ (contenant : i« /ii- 
troduùtion ; a* Molière^ sa vie et ses ouvrages; 3® Histoire pos- 
thume de Molière ; 4» le Thédtre et la Troupe de Molière; 5» BihUo- 
graphie) a paru en i885. Le tome XII se termine par un Lexique. 

La 1** éditioa, qui parot en i863et 1864, est mentioimée-plni haut, p. 9$, 
n* 4a. 

60. *- Théâtre complet de J.^B. Poquelin de Molière y publié par 
M. D. Jouaust, en 8 volumes (in- 16 elzévirien), avec la Préface 
de i68a annotée par M. G. Monval (et des notes). Paris, Librai- 
rie des bibliophiles, 1 88a- 1 883. 



61 • — (Mupres de Molière. Illustrations par Jacques Léman (du i^ 
au 17* fascicule, moins le i3% et pour un fascicule supplémen- 
taire), et par M. Biaurice Leloir (à partir du 18* fascicule et 
pour le i3*}. Notices par M. Anatole de Montaiglon. Paris, chez 
Jules Lemonnyer, i883-i885 (fascicules i-io), puis chez Emile 
Testard à partir du 11* fascicule, qui a paru en 1888. Impri- 
merie de Ôiarles Herissey à Evreux. Les fascicules, du format 
grand in-quarto, seront au nombre de 3a. 

La pobUeatioii, aates longtemps soipendae, de cette belle édition se pour- 
soit régulièrement; les faseieoles i3*, igP et ao* (contenant Tariuf/e^ U Siei» 
lient Amphitryon) ont été été mis en rente dans le courant de 1891. 

Le texte dn Sicilien a été tont entier mesuré en Ters libres nxm rimes. 



6a. — MoLiias. CSSuvres choisies ^ édition publiée (avec une Notice 
sur le poète) sous la direction de M. Henri Régnier. Paris, 
Hachette, 1886 : i volume in-8^, orné de gravures (dans la 
Bibliothèque des écoles et des familles). 



63. — MoLiiEB. Les Précieuses ridicules, le Misanthrope, l* Avare, 
les Femmes savantes, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imagi^ 



loo NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

naire (avec une Introduction^ un travail sur Molière^ sa vie et son 
théâtre^ des notices sur les pièces choisies), par M. Jules Favre, 
professeur agrégé de l'Université, docteur ès-lettres, lauréat de 
TAcadémie française. Paris, Librairie générale de vulgarisation 
(A. Degorce], 1888 : i volume grand in-8*, accompagné de 
3i portraits d'acteurs dessinés et gravés à l'eau-forte par 
M. L. le Riverend. 



$4. — - Les pièces de Molière publiées séparément, avec notices et 
notes par Auguste Vitu (de t Étourdi à la Princesse dÈlide^ 
I-XII^), et par M. Georges Monval (à partir de Dom Juan^ XHI). 
Dessins de Louis Leloir, gravés à l'eau-forte par M. Champollion 
(nouvelle reproduction des dessins déjà gravés par M. Flameng 
pour l'édition Jouaust grand in-8* de 1876- 1 883 : voyez plus 
baut p. 98, n^ 55). Paris, Librairie des bibliophiles : volumes 
du format in- 16 elzévirien, imprimés par D. Jouaust, dont les 
i5 premiers ont paru de 1888 à 189a. 



IIL — TRADUCTIONS. 

On ne trouvera indiqués ici que les principaux Recueils. Pour 
les traductions séparées des diverses comédies, particulièrement 
pour les traductions arméniennes, danoises, roumaines, suédoises, 
tchèques, voyez la Bibliographie moliéresque de Paul Lacroix (sec- 
tion XVn], et le relevé qui a été fait à la fin de chacune des 
Notices de notre édition. Toutefois quelques versions détachées» 
omises dans la Bibliographie moliéresque ou publiées récemment, 
seront mentionnées. 



Traductions édlemandes, 

I. ^Ce fat dès 1670 qu'on tradactear fit connaître eiaq eomédies de Molière 
an pnblic allemand, sans d'ailleurs loi apprendre le nom du poète. Ces cinq 
pièces, à savoir les Préeieuteg ridicules^ SgamarelU on te Coeu imagimain^ 
P Amour médecin^ P Avare et George Dandtn ou le Mari confondu, forent com- 
prises dans le recoeil en trois Tolomes intitulé : Sehaubùhne Englisehor und 
FrantzStiseher Comodianten..,. « ThéAtre de comédiens anglais et français, sor 
leqoel sont représentées les comédies les plos belles et les plos nooTelles qoi 
ont, dans ces dernières années, été données, toojoors devant de grandes assem- 
blées, en France, en Allemagne et ailleurs. Elles sont ici mises ao jour en 
faveur de tous les amateurs de la Comédie {du théâtre), ainsi que de tous 

I. M. Auguste Yitn est mort en août 1891. 



TRADUCTIONS. loi 

aotret, et eela de telle sorte qa'ellef pearent faeilement être remises en scène 
et jouées ponr U récréation et le plaisir de l'esprit. Francfort (sor le Main), 
diei Jean-George Schiele, Ubrairei Tan 1670. » 

Sar cette version, qa*il fant signaler comme la tonte première qui ait pam 
en Europe de plnsieors pièces réunies de Blolière, Toyez (p. 7-1 1) l'intéressante 
Introduction que M. Paul Lindan a mise en tête de la traduction de Bierling 
(plus loin, p. 104 et io5, n* 4), réimprimée par ses soins en i883 (Stuttgart, 
diea Gotta). On trouvera là des extraits d*une assez curieuse Préface, où a 
été mis à profit, dès 1670, maint passage de la Pré/aee de Tattm/yè, que 
Molière n*aTait publiée que Tannée précédente, et, comme échantillon de la 
manière du traducteur inconnu, le monologue d*E[arpagon. H manque à la des- 
cription du recueil, outre l'indication du format, une énnmératirâ complète 
des pièces autres que celles de Molière qui s'y trouTcnt. Le docteur Sclnreitser, 
le stié fondateur du Musée Molière^ qui n'avait de renseignements que sur le 
^enûer des trois Tolumes (est-il le seul conservé à la bibliothèque royale de 
Dresde^?), nous apprend qu'il contient, ayec les trois premières des comédies 
de Molière mentionnées ci-dessus, les pièces suivantes, dont les auteurs ne 
sont pas non plus nommés : la Coeuê imaginaire (de F. Doneau, 1660), le 
Comédie sans eomédis (de Quinault, i655), ia Jalouse d^elle-mime (de Bois- 
Robert, 1649), ^ Jfère coquette (de QoJnault, i665), et encore une tragi- 
comédie à*Aniioehus (sans doute celle de Thomas Corneille, qui est de 1666) : 
Toyex an tome I**, i** fascicule (1879), p. zxxvi et xzzm), du recueil alle- 
mand intitulé : Molière und seine Bûkne, — Molière-Museumf m Molière et 
son théâtre, — Musée Molière ». Voyez aussi, p. 63 et suivantes, les Comédies 
de Molière en JUlemagne^ par M. Auguste Ehrhard (Paris, Lecène et Oudtn, 
x888) : quelques autres pièces du recueil y sont indiquées, toutes étrangères 
à notre théAtre français. 

Le docteur Schweitzer supposait que Donneau de Yisé n'était pas, en 1673, 
sans avoir entendu parier de cette première traduction allemande, et il ren* 
Toie à ce passage de V Oraison funèbre ^ mêlée de bouffonneries, que le rédacteur 
du Mercure galant inséra, après la mort de Molière, dans son tome lY, p. 286- 
319 (l'endroit cité est p. 3o5 et 3o6) : « Ahl belles OEuvres, que vous êtes 
estimées partout 1 Et pour tous Cure voir, Messieurs, que je dis vrai, les 
▼oili en françois, en italien, en espagnol, en allemand; et par l'ordre du 
grand vizir l'on travaille à les traduire en turc. » Mais n'était-il pas dès lors 
présumable, ne devons-nous pas encore présumer que, sans qu'on en connût 
d'imprimée, plus d'une version partielle des ouvres de M<^ère avait déjà 
été essayée, sinon en turc, du moins en italien, en espagnol, et même en 
allemand? 



a. —En 1694 parut à Nuremberg un recueil formé seulement de eomédiesen 
prose de Molière, texte et traduction; sur seize qu'on en connaissait, treize 
avaient été choisies; les trois laissées de côté étaient : la Critique de VÉeole 
des femmes^ V Impromptu de FersaiUes et les Amants magnifiques, L'Ombre de 
Molièrêf comédie de Brécourt, y était ajoutée. Le recueil est divisé en trois 
parties ou volumes : le texte français est donné tout d'une suite en tête de 
chacune*. 

I . George-Théodore Grsssse, dans son Trésor de livres rares et précieux ou Nou^ 
reau dictionnaire bibliographique (Dresde, i865 : en français], ne mentionne qu'un 
▼olume, et le dit in-octavo. 

9. Du moins dans l'exemplaire appartenant à la bibliothèque municipale de 
Mayence qu'a examiné et décrit le docteur Schweitzer : voyez le premier fascienle 
(1879) du Musée Molière publié par lui, p. 



104 NOTICS BIBLIOGRAPHIQUE. 

nière édition, tel qaUl est donné par le doctear Schweitxer (p. xu) : Des 
Herrn von Molière sekertZ' uad ernsthafte Comodien^ aufvielcs F'erlangên wiê» 
der,„ ùu Teuiseke ûhersetu,,,, « Lm Comédies facétieuses et sérieuses de 
M. de Molière, traduites à nouTeau, ponr la troisième fois, en allemand, afin 
de satis&ire à de nombreuses demandes, et ornées de jolies estampes. Nomn- 
berg et Altdorf {ville wmereitaire voisine)^ chex les héritiers de feu Jean-Daniel 
Tanber, l'an 1721. En quatre parties. » 

En 1 708 avait aussi été réimprimé, en trois volumes petit in-oetayo, le texte 
françaisj comprenant encore^ comme en 1696, des scènes françaises (ou la pre- 
mière des scènes françaises) de l'arlequlnade (einieTant, p. io3, 3* alinéa). Pour 
eette réimpression l'éditeur composa un nouTcau titre, que donne ainsi le 
docteur Schweitser (p. xun, note continuée de la page précédente), d'après 
l'exemplaire conservé à la bibliothèque royale de Munidi : € Les Divertis- 
sements pour grandes et basses gens, c'est-à-dire les Comédies sérieuses et 
comiques, autrefois représentées à la cour de Louis le Grand, roi de France, par 
J.-B. Poquelin de Molière, comédien incomparable de France. Édition non- 
Telle, soigneusement corrigée et enrichie, selon le style et l'orthographie 
d'aujourd'hui. Nuremberg, J.-D. Tauber, 1 708. » 



4. — Les premiers essais de traduction qui Tiennent d'être mentionnéa ont 
été jugés fort imparfaits. Au contraire on frit encore cas en Allemagne d'one 
Torsion en prose qui fut publiée en 1 75a à Hambourg sons le titre suiTant t 
Des Herrn MoUere sâmmtliehe Lustspiele. Nach einer freyen und sorgfiUtigen 
Uebersetzung. Hamburg, bei Christian Herold, 175a. « Recueil complet des eo- 
médies de M. Molière, suiTant une traduction libre et faite aTce grand soin. 
Hambourg, ches Christian Herold, I75a » : 4 Tolumes in-8*. 

Le traducteur a signé son Avant'propos, daté du i5 mars I75a, des seules 
initiales F. J. B. ; mais on sait par la Chronologie du théâtre allemand de 177$ 
qu'il se nommait Bierling. Son titre promettait tout le théAtre : il n'a laissé de 
côté que Plmprwnptu de FersaUles^ Mélieerte^ la Pastorale comique et quelques 
prologues, quelques programmes de ballets ou de fêtes de cour ; il a gardé 
l'Ombre de Molière, la comédie de Brécourt, admise, & la suite des Œuvres^ 
dans la plupart des éditions anciennes. Il paratt aToir suiri le texte de l'édition 
imprimée à Paris en 1749 pour la Compagnie des libraires, lequel est une 
simple reproduction de celui de 1784 et de 1789 (plus haut, n«* 18 et 19 des 
Recueils). Ainsi la scène du PauTre de Dom Juan est chez lui réduite à ce qu'elle 
est dans ces éditions, au peu qu'en aTaient laissé subsister les cartons de i68a*. 
Comme lui-même nous l'apprend, il connaissait fort bien, par les éditions de 
Nuremberg, le texte apocryphe de la Cérémonie du Malade imaginaire, et il a 
eu le bon goût de n'en pas tenir compte. Au-devant du tome I**, il a donné la 
traduction des Minkoires sur la pie et les ouvrages de Molière, ce traTail de la 
Serre qu'aTaient préféré à celui de Voltaire les directeurs de l'édition in-quarto 
de 1734'. — A l'exemple des éditeurs de 1749 (plus haut, au n* 19 des Recueils, 

I . Nous aTons sous les yeux la seconde édition de Bierling ; il est peu probable 
que la première en différAt ici. M. Paul Lindau a dans sa réimpression (tome I**, 
p. a5a et a53 : Toyez p. io5, 3* alinéa) complété la scène d'après le texte non 
ei^urgé de i68a et celui d'Amsterdam, i683;il a bien infidèlement, à cette place, 
traduit « pour l'amour de l'humanité », comme s^il y STait « pour l'amour de Dien ». 

a. Dans une note, au bas des pages 41 et 4a de la traduction de ces Mémoires, 
Bierling crut doToir faire part au public lettré d'une scène, Tcrsifiée en françaia, 
qu'il tenait d'un auteur, savant gentilhomme allemand, auquel, a-t-il dit plus hast 
(p. 8 de son Avertissement), d'autres poésies françaises ont valu sa eélébrité; cette 



TRADUCTIONS. io3 

qui peat aussi se troayer i part, est intitiilé : « Hiâtrio Gallieus, eomieosatyrient 
êine exêmpio, on les Comédies de M. de Molière, comédien incomparable da 
roi de TVance ; diTisées en trois tomes. Nuremberg, Jean-Daniel Tauber, 1695. » 

M. Panl lindaa, p. la de Vlntrotbtetion dont il a fait précéder sa réimpres- 
ôon de la traduction de Bierling (plos loin, p. io5, 3* alinéa), a transcrit le 
titre allemand de la qaatrième partie de ce recueil, laquelle fut réunie un peu 
plos tard aux trois autres : FUrdter Theil der ûberaut anmaukigen Comodien 
des uiwergleiehliehen Koniglich^FranitSsisehen ComSdiantent Berm Johcmm 
Baptista Pockelin von Molière, in gieh halund.,,, e*est-ii-dire : « Quatrième 
partie des Comédies singulièrement agréables de l'incomparable comédien du 
roi de Firanee, M. Jean-Baptiste Pockelin de Molière, contenant : i* les Amants 
magnifiques f a* la Princesse d'Ends on les Plaisirs de l'Ile enchantée, avec la 
description des fêtes magnifiques et beaux carrousels donnés par le Roi à Ver- 
sailles; 3* rimposteur faux dévot ou. Tartuffe; 4* un Appendice traduit de 
V Arlequin [empereur dans la lunè\. Nuremberg, cbex Jean-Daniel Tauber, 
libraire, demeurant proche la me des Cordonniers, 1696. » Dans sa Préfaee, 
le traducteur faisait la promesse, qui ne fut point tenue, de donner encore onxe 
antres pièces. Une quatrième partie française fut également publiée en 1696 
pour accompagner la quatrième partie allemande (Toyez ci-contre, p. loa, 
i*' alinéa du n* 3^ et p. zxziy de la Notice d'Edouard Foumier mise en tête 
de sa comédie de la Falise de Molière, 1868]. 

L'Appendice joint à cette quatrième partie, à Tallemande et à la française, 
contient des scènes françaises, ou la première des scènes françaises *, qui furent 
en mars 1684 introduites dans la farce italienne d^ Arlequin empereur dans la 
Lune, et que Gherardi avait publiées en 1695*. Ces scènes sont très probable- 
ment l'œuvre d'un conseiller à la cour des aides de Rouen, nommé M. de Fan- 
tourille ou de Fatonrille, de lui et de ses amis'; aucune, pas même celle de la 
Fille de chambre (quoi qu^en ait pensé Edouard Foumier, qui l'a transportée, 
après quelques coupures, dans la dernière scène de sa petite pièce la Falise 
de Molière^), ne pouvait avec la moindre vraisemblance être attribuée & Molière, 
comme il parait qu'elle Ta été par le libraire de Nuremberg. 

D'après une note communiquée à Panl Lacroix (n* a86 de la Bibliographie 
moliéresfue), Téditeur allemand, sans doute à l'exemple de l'éditeur hollandais 
de 1693 ^oyex plus haut, p. 77, n* 10) et du braxellois de 1694 (plus haut, 
p. 78, n* 1 1), a donné, en partie au moins, la Préface biographique de i68a, 
et imprimé le texte apocryphe de la Cérémonie amplifiée du Malade inuh- 
ginaire. 

Les trois premières parties de VHistrio Gallicus allemand furent, dit M. Paul 
Lindau (p. la) réimprimées par le même éditeur en 1700; et en i7ai parut 
une nouvelle édition revue des quatre parties (des trois de 1 700 et de la qua- 
trième de 1696); la rie de Molière par Grimarest y a été jointe. Nous tradui- 
rons encore, après en avoir transcrit le début, le titre allemand de cette der- 

I. Le numéro a86 de la Bibliographie moliéresque dit trois scènes; Edouard 
Foumier ne parle que d'une ; il y en a quatre en tout dans la première édition 
(1695) du Théâtre italien de Gherardi. 

a. Voyez an commencement du volume publié sous la rubrique de Genève 1695 
et intitulé : le Théâtre italien ou le Recueil de toutes les scènes françaises qui ont 
été jouées sur le théâtre italien de PSôtel de Bourgogne, 

3. Voyez les Anecdotes dramatiques (attribuées à Clément et à l'abbé de la Porte), 
1775, tome I*', p. 98 et 99, et les Mémoires de Vabbé le Gendre, publiés par M. Roux 
en i863j p. 10 et 11. 

4. Représentée au Théfttre-Français le i5 janrier 1868 : voyez, dans le volume 
d'Éd. Foumier (mentionné plus loin, p. aa6, a' alinéa), les pages 37 à 40, et les 
pages zxxiy-xxxTT de la Notice des Fragments 



io6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

ne se faisant pas faote d*ajoater de son cm. Il a ainsi traTesti pins on moibs 
17 pièces, dont Toici les titres : 

An tome 1% VAvare^ U Médecin mervêUUmx (le Médecin malgré Ini), les 
Élégantes (les Précieoses). — An tome II» te Sicilien^ l'École dês marU^ Tout à 
eontre-4emps (les Ffteheux). — An tome III, Tartuffe en Allemagne^ la Cure 
sympathique (l'Amoor médecin), U Mariage ford^ la Connusse vonHohemuuen 
(la comtesse d'Escarbagnas). — An tome IV, Bit bien qui rit le dernier (l*École 
des femmes), Peter Roihbart (George Dandin), le Malade imaginaire. -* An 
tome y. Fou de noblesse (le Bonrgeois gentilhomme), Jalousie dans tous les 
coins (Sganarelle), le Misanthrope, ^ An tome YI, Baldrian von Sehabemak 
(Monsieur de Ponrceangnac). 

Chaque pièce est saisie d*nne Notice. La première moitié du dernier Tolnme 
(p. i-iaa) est occupée par une Biographie de Molière. 



7. — Moliere's dramatische Meisterwerke fibersetxt Ton L. Ton AlTonaleben, 
ChefsHTcmvre dramatiques de Molière traduits par L. Ton AlTcnaleben. » 
Leipzig, 1837 : un Tolnme, comprenant 6 Tertions, toutes en prose : Tartuffe^ 
PAvarSy le Misanthrope^ l'École des maris^ VÉcole des femmes^ les Femmes 
sapantes. 



8. — Moliere*s sâmmtUeke TFerke^ « Œuvres complètes de Molière », tra- 
duites par L. Braunfels, F. Oemmler, E. DuUer, F. Freiligrath, W. Ton Lâde» 
mann, M. Runkel, E. Weyden, O. L. B. Wolff, et pubUées par Louis Lax. 
Aaehen (Aix-la-Chapelle) et Leipxig, 1887 : 5 Tolumes in- 18. Ce recueil fut, 
d'après la Bibliographie moliéresque^ « réimprimé, d'abord la même année, et 
ensuite en 184I9 en i Tolume grand in-8* ». Le poète Ferdinand Freiligrath n'y 
a point collaboré, bien que son nom soit porté sur le titre. 

L'alexandrin rimé a été ^nployé dans la traduction des comédies en Ters. 



9. — M<dière*s CharaktcT'Comodien, im Versmasx des Originals iibertragen Ton 
Adolf Laun. « Comédies de caractère de Molière^ traduites dans le mètre de 
l'original par Adolf Laun. » Hildburghausen (plus tard Leipzig), Institut bi- 
bliographique, i865 ; I Tolume in-8*, faisant partie de la Bibliothèque de clas- 
siques étrangers ; il ne comprend que le Tartuffe^ le Misanthrope et les Femmes 
savantes, 

Adolf Laun a plus tard donné une seconde traduction Tcrsifiée de ces mêmes 
pièces et de trois autres comédies en rers de Molière, et n'y a plus employé 
l'alexandrin (Toyex ci-contre, p. 107, n* la); il a aussi publié les Œuvres de 
Molière stcc un commentaire en allemand (Toyesplus haut, p. 97, n* 5i). 



10. -— Molière* s Lustspiele ûbersetzt Ton Wolf Grafen Baudissîn, « Comédies 
de Molière traduites par Wolf comte Baudissin* ». Leipzig, S. Hirzel, 186S- 
1867 : 4 Tolumes in-8*. 

tiee est faite : c'est la femme qui est confondue, et un divorce assuré déliTrera le 
mari. 

I. Bien connu déjà par la traduction de plusieurs des pièces de Shakspeare fid- 
sant partie du remarquable recueil qu'ont publié Guillaume Scfalegel et Tieck. Il est 
mort à Dresde en avril 1878 dans sa quatre-ringt-dixième année. 



TRADUCTIONS. 107 

CctU tndnetlony rteonane excellente en Allemagne^ comprend les Tiagt* 
cinq principales comédies de Molière ; six pièces sont restées en dehors : Dtun 
Gartië de Navarre^ la Prineeste d*Élidef Mélicerte, les firagments de la Pastorale 
comique, les Amants magnifiques et Psyché. Baudissin a Tcrsifié la tradaetion 
des dix comédies en rers qu'il a données et a choisi, même pour JUnpMtrjron^f 
Viambiqat de cinq pieds non rimé ; il a essayé de rendre dans le même mètre 
l'effet de la prose cadencée da Sicilien, Il a fait saivre chaque pièce de quel- 
ques notes explicatires. II déclare être redcTable à l'édition de M* Moland du 
Itmd de la notice biographique qu'il a insérée dans son premier Tolame et en 
général des notices qu'il a réunies aunleTant de chaque Tolume sur les comédies 
qui j sont contenues. 

Toici la composition des Toinmes : Baudissin regrettait de n'y avoir pu éta- 
blir Tordre chronologique*. 

Tome I (t865) : AvatU^Propos^ où sont appréciées quelques traductions 
allemandes antérieures à la sienne. Notices. — Molière^ sa pie et ses œmres. 
— L* École des maris g V École des femmes i le Misanthrope; Tartuffe g les 
Femmes savantes, ^ Tome II (1866) : Avant-'propos (quelques traductions 
antérieures y sont mentionnées) et Notices. Le Dépit amoureux i les Précieuses 
ridicules,' les Fâcheux,» la Critique de l'École des femmes; l'Impromptu de 
Versailles f le Mariage forcé; Dom Juan; V Amour médecin, -— Tome III 

(1866) : Avant'propos et Notices. V Avare; George Dandin; le Bourgeois gem» 
tilhomme; la Comtesse tPBscarhagnas; le Malade imaginaire, — Tome IV 

(1867) : Avant-propos et Notices, L'Étourdi; Sganarelle ou le Cocu imaginaire; 
U Médecin malgré lui; le Sicilien} Amphitryon; Monsieur de Pourceaugnac; 
les Fourberies de Sc^spin, 



II. -^Molière's sdmmtli^ f^erke,,.. Herausgegeben Ton Emilie Schrôder. 
« Œuvres complètes de Molière. Publiées par Emilie Schneder » (arec la colla- 
boration d'Augusta Cornélius et de Malwine comtesse Maltzan). Leipzig, Philipp 
Redam jeune, 1871 : a Tolumes in- 16. — Il manque à ce recueil pour être 
complet, outre les eancTas du Médecin volant et de la Jalousie du Barbouillé : 
I* les fragments de la Pastorale comique et, omission singulière, le Prologue 
à* Amphitryon; a* le Remerciement au Roiy les autres Poésies diverses et le 
poème de la Gloire du yal^de-Grâce, 

Le premier Tolume est précédé d'une Introduction de M. le professeur docteur 
Heinrich Theodor Aôtscher. Pour la traduction des comédies en Ters a été em- 
ployé llambique de cinq pieds non rimé ; des ïambiques plus courts y sont 
mêlés dans VAmpkUryon. 

la. — Ausgewàhlte Lustspiele von Molière f in (unffôstigen paarweis ge- 
reimten Jamben fibersetzt Ton Adolf Laun. Mit Molière's Portrait nach dem 
Original Ton Mignard. « Comédies choisies de Molière f traduites en vers iam- 
biques de cinq pieds et rimes par couples (à rimes plates)^ par Adolf Laun. 
Atcc le portrait de Molière d'après Mignard. » Leipsig, Wiïhelm Friedrich, 
1880' : I Tolume in-8*. 

I . n suivait l'exemple d'Henri de Kleist, qui a écrit en mêmes Ters ïambiques un 
Amphitryon où est en partie imitée de près, en partie grandement modifiée, la 
comédie de Molière ; il a même emprunté à Kleist, ne pouvant, dit-il, mieux faire, 
tous les passages dans lesquels celui-ci a reproduit l'original français. 

a. n le recommande pour une seconde édition dans son dernier Avant-propos, 
qu'il data de septembre 1867. 

3. Adolf Laun est mort en septembre 1881. 



io8 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Les comédiet ehoines tout tu nombre de six : Sgtmarellâf VÉcoU des maris ^ 
l'École des femmes^ Tartuffe, le Misaatkrepe et les Femmes savantes. Yoyex 
plus haat, p. io6, n* 9. 

Une traduetioii libre oa platôt une îmitatioii en prose àa Coeu imaginaire a 
été publiée à Leipng, en 1S78» ebex Philipp Redam jeune, et a été représentée 
en Wurtemberg Tannée sairante ; elle porte le titre de Falscher Ferdacht oder 
der Betrogene in der Einbildnng, « Faux soupçon on la Dupe imaginaire » ; elle 
a pour auteur M. le doeteur Alfred PHedmann, de Tienne. Toyea le MoUérisU 
de juin et d'août 1879, p. 89 et 90; i5i et i5a. 



Un arrangement de Tartuffe par KLissling, publié pour la seconde fois à 
Heilbronn en 1845, est indiqué p. 3a7 du livre de M. Mabrenboltz, intitulé 
Molière^s Lehen und Werke (mentionné plus loin, p. a38y 4T alinéa). 



Der Misantkrop... ûbersetzt und ftw die deutsehe BOhne hearbeitet, « le 
Misanthrope traduit et adapté à la scène allemande », par M. le docteur JuUos 
Ton Wertber', a paru à Essen, chex A. Wertber, en 1887, et a été représenté 
à Municb le 17 férrier 1890. 

Der Geizige, Lustspiel in fânf Ànfitûgen nacb Molière «. A., nen bearbeitet 
Ton Hermann Humbert. « UAvare^ comédie en 5 actes, nouvel arrangement 
d*aprèa Molière et d'autres, par M. Hermann Humbert; » Breslan, 1880 : in-8*. 



Le Remerciement au Moi, le Sonnet à If Mothe le Fayer sur la mort de «oit 

fils, le Sonnet au Roi sur la conquête de la Franehe^omté ont été librement 

traduits en vers par M. Friedrteb Ton Bodenstedt. Le doeteur Scbweitzer a 

inséré ces traductions dans son Musée Molière (plus loin, p. a34r S* aliné*)» 

au tome II, p. i-i3 du y fascicule, qui est d'avril i883. 

Au tome II encore de ce même recueil, p. i-i5 du yi* et dernier £itcicnle 
(daté de mars 1884), a paru une traduction libre, en Ters, due à M. Karl 
Stelter, de la Gloire du Fal-de-Grâee, Cette Tcrsion a-t-elle été complétée de- 
puis ? On constate avec étonnement qu'on 7 a laissé de c6té plus d'une centaine 
de Ters (207-3a6), an nombre desquels se trouTent les plus beaux assurément d« 
tout le poème (la comparaison de la fresque et de la peinture à l'huile). 



Traductions anglaises. 

Sur les plus anciennes traductions qui ont été publiées en Angle- 
terre des Œuvres de Molière, voyez, p. viii et suivantes, la 
Préface de M. Henri van Laun (mentionnée plus loin, p. m, 
sous le numéro 5). 

Sur les imitations de pièces ou de scènes de Molière faites par 

I. Ancien directeur dn théâtre de Mannbeim dcTcnu surintendant des théâtres 
de la cour de BsTière. La Notice des Femmes savantes mentionne de M. Ton Wer- 
ther une traduction de cette dernière comédie qu'il prépara en 1879 pour la troupe 
ducale de Meiningen. 



TRADUCTIONS. lO^ 

des auteurs anglais, imitations dont un bon nombre sont bien 
antérieures aux traductions qui vont être indiquées*, voyez les 
Notices de notre édition, et en outre les Notices de la traduction 
de M. van Laun, et les cinq articles intitulés les Plagiaires de 
Molière qu'il a insérés au Moliériste (n^« d'août et de novembre 
1880, de janvier, de mai et d'août iSBi). 



I. — Moliere'ê Piajrs, translited by John Ozell. Londres, Bernard lintott, 
17 14 : ÔTolnmet in- 1 a. H est dit à la fin de la dédicace au comte de Oorset 
que la tradoetion da Misanthrope et celle da Malade imaginaire sont de dem 
antres mains. — Sur John Oiell, Toyex son article dans la Biogrt^lda dramatiea 
de David Erskine Baker et de ses continuateurs, édition de iSia, 11* partie 
dn tome I*' ; et dans a Complète hittorjr o/the stage par Dibdin, tome V, p. 66. 



a* -— Select Comédies ofMr de Molière, French and English.... With a firon' 
tispiece to each eomedj. To wfaich is prefix'd a curions Print of the Anthor, 
-with his life in French and English. Le titre général du tome I* porte en outre 
cette épigraphe, empruntée à Pjlrt poétique d*Horace (vers 345 et 346) : 

Hie meret mra liber Sosiisg hie et mare transit. 
Et longum nota seriptori prtHrogat SBvum. 

Lcmdret, John Watts, 1739 : 8 Tolumes faetiees in-ia. 

Ce choix comprend 17 comédies, dont la traduction, en prose, est donnée 
tTec le. texte français en regard. Tome I*' : V Avare; Sganarelle ou le Coeu imo' 
gùuM'e (the Cuckold in conceit). -— Tome II : le Bourgeois gentilhomme (the 
Cit tnm'd gentleman); le Médecin malgré lui (a Doctor and no Doctor). — • 
Tome III : V Étourdi; les Précieuses ridiaUes (the Gonceited ladies). —Tome JV : 
VÉcole des maris f VÉeole des Jemmes, — Tome Y : Tartuffe ou l'Imposteur 
(the Impostor) ; George Dandin ou le Mari confondu (or the Husband defeated). 
— Tome YI: le Misanthrope (the BCan-Hater); Monsieur de Poureeaugnae 
(Squire Lubberly). -^ Tome YII : Amphitryon; le Mariage /oreé ; le Sicilien on 
V Amour peintre (the Sicilian, or Loto makes a painter]. — TomeYIII : le Ma» 
lade imaginaire (the Hypochondriack) ; les Fâcheux (the Impertinents). 

Le recueil est dédié à la Reine (Caroline d*Anspach, femme de Georges II). 
Mais à chacune des pièces (eUes sont paginées à part et précédées d*un grand 
titre) a été jointe une dédicace spéciale ; celle de ces épltres qui est an-dcTant 
de Sganarelle (au tome I**) est signée des initiales H. B.; celle qui est aunieTant 
de Tartuffe (au tome Y) est signée Martin Clare, nom inconnu d'après 
M. Tan Laun ; au bas des autres on ne lit que ces mots : le Traducteur; par 
exception la dédicace générale à la Reine porte : les Traducteurs : comme tels 
on désigne d'ordinaire Henry Baker, membre de la Société royale, et le réré- 
rend James Miller (Toyez ci-après au n* 3, p. 1 10 et note 3). 

I. La plus curieuse par sa date est pent-^tre celle de Tartuffe que l'acteur re<* 
nommé Matthew Medboume fit représenter aTee grand succès dès 1670, qui fut 
aussi imprimée cette année-là et que mentionnait déjà Gueret, pour le r61e qu'y a 
le Talet Laurent, dans une note marginale de son manuscrit de la Promenade do 
Saint-^loud (à la suite des Mémoires de Brujrs, tome H, p. aOQ) : Toyes l'article de 
M. H. Tan Laun au Moliériste de mai 1 881, p. 59 et 60; Toyez aussi, au mot Moulas, 
le Bihliographer't manual de Lowndes ; dans la Bibliographie anglaise c'est bien la 
date de 1670, non celle de 1690 comme dans la Bibliographie moliéresque, qui est 
assignée à la première impression in-quarto du Tartuffe or the 'French puritan. 



iio NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



L« Pnfaee {m Gtmtrml Pn/met to tU wkoU W0tà), porté* à k ttUt éi 
tome I*', n*«st point dans l*ezemplair« qnt bous anMf p« voir*. 

Lt portrait de Molière d'après P. Migaard et les aatret eatampet, i i'tprii 
Hogartb» 2 d'aprèe Daadrige, a d'aprèe L. Eyabeek, 3 d*aprèt Handwltot, 
3 d*aprèt Charlet Coypel, et 5 d'après des ooflapodilMHia dm grartar lai«alae, 
OAt été gravéas par G. van der Gaeht. 



3. — Tkê fForkê oj liolUre^ French aad English.... lCé&« épifraphe latat 
qa'an titre da aaméro précédent. Londres, JohaWatts, 1739 : 10 volnînetia-ti, 
■on factices. 

La réimpression des pièces choisies pour le raenail da i73s» aaeatinaaé ta 
numéro précédent*, a été augmentée dans eelni-ei dea i3 aosaédiea saifaalu: 
le DipU mmommue (tbe Amoroas qnarrel); Dmn Gmrwiê de if«piflrw/ Im Critiqm 
d€ VÉcoU des Jemmêt (the Sciiool for wives critis'd); rimpr9m»pim iê fîr- 
êoiUes/ Dom Jmmn (Don John or the Feast of the statm) ; VAmÊmr midtem 
(LoTC 's the best doctor); U* Amants mêagiùffmêii Ptytkii U» Wëmu m u êtmaUus 
Us FomrhsrUs de Ssapims Méiieêrisg U Comtsssê ^ E somrhmgmmsi Im Priaesm 
£Éiids. Il ne nmnqne en somme à ea racaeil des eo m édi e a dm Molièra qas kt 
fragments de la PmstarmU comi^tsi 9m j m joint, à la eoite da la PrÙÊCtm 
d^Elids^ la relation des fêtes de Tersailles ea 1664. Le tont a été pablii 
d'après Tédition de 1734, c'est-i-dire que le testa français q«i a été mis «s 
regard de la traduction et qui a été saiTi poar celle-ei aat 1« taxta de i6ti 
après les cartons, eomme on le peut Tériier à certaines aeènas très éeoartki 
de Dom Jmsm, Les Mimoirss de la Serre swt lavis et Us mm^rstgas de Mstikt% 
également empruntés à l'édition de 1734» ont été donnés, originnl at tradactina, 
an-derant du tome I"; et pour compléter la suite dea aataimpaa de 17)1» 
consenrées, van der Gudit en a gravé 9 autres, réduitaa d'aprèe celles qst 
Boucher arait composées pour la grande édition française; le méase grirtar 
en a ajouté une d'après Charles Coypel , une encore de sa «oinpositifla, it 
P. Fourdrinier deux d'après Boucher. La dédicace générale, oè a été atilité* 
une partie de celle de 1732, n'est plus adressée à la Eeine (elle était aorte 
en novembre 1737), nmis an prince et & la princesse de Galles. Lea dédiesect 
particulières ont été remplacées par des Notices relatires aux pièaaa et axtrutei 
les Minunres de la Serre. 

On nomme les mêmes traducteurs, Henrj Baker (qui monrat mm 1774) iC 
James Miller (qui mourut en sTril 1744)'; cependant, d'après U titre ifu» 
réimpression citée par la BihliograpkU molUresfme, réimpraaskm &ite poar le 
même éditeur, J. Watts, le collaborateur de J. Miller était, non H. Baker, ntii 
un certain Johnson ; d'après le même titra l'un et l'autre étaient morts en 1753 : 
« Ths fTorAs 0/ Molisre, French and English; translated bj the late lir Miller 

1. On en trouTC un extrait dans le lÎTre de M. le docteur Qaas Humbert iatitslé 
Sngland's Urthsil Obsr Molière (i*' édition, Leipzig, 1884, p. 73 et 74: ^yes plot 
loin p. 226, 7* alinéa). Certain passage où Molière est bien singulièrement loaê de 
n'sToir pas craint d'atteindre de ses coups jusqu'au « conclave papal » peut expliqaer 
le retranchement de cette préface en France. 

2. Les Précieuses ridicules sont cette fois appelées tke Komamtik ladies, et /« 
Médecin malgré lui a pris le titre de tke Mock Doctor, qu'avait choisi Fielding poar 
son imitation de la même comédie. 

3. Voyez, à l'article James Miller, la Biographia dramatisa de David £rskiae 
Baker (fils de Henry) et de ses continuateurs, édition de 1812, n* partie du 
tome !•',?. 5i5; et, à Tartiele Henry Bakxu, le Dictiomary 0/ natiemml Biogrsfkf 
ediied fy- Lesli&Stephen^ tome 111 (i885), p. 10. 



TRADUCTIONS. m 

mmd the Ute Mr Johnson. London, J. Watts, 1753 » : 10 Tolomes in-ia aree 
portrait et figures. Henry Baker, qui n'sTait ni en I73a ni en 1739 Tonla donner 
son nom, aorait-il en 1753 snpposi celai de Johnson? 

M. Henri Tan Laon, dans la PréfiMe de sa tradoetion (Toyes ci-dessons le n* 5), 
cite de ce même reeoeil de 1739 : i* one édition publiée par réditcur primitif 
en 1748; a* deux éditions publiées en 1748 et en 1755 par D. Browne et 
A. Hillar (n'étaient-ils pas des associés de J. Watts, n'ayant mis leur adresse 
que sur un certain nombre d'exemplaires?); 3* une élégante réimpression 
du texte anglais seul, faite pour John Gilmonr, en cinq Tolnmcs datés de 
Glasgow, 1751. 

Le Bihliograpkei'ê m a mua i de Lowndes mentionne, sans la faire saflisamment 
connaître, une traduction des OBurres de Molière publiée à Benrick-on-Tweed 
en 1770 et formant 6 volumes in*ia. M. H. Tan Laun n'a pu l'examiner. La 
Bibiiagraphie molidrêsquâ (n* 64a) semble la donner pour une réimpression du 
recueil d'Oiell (pins haut, p. 109, n* i). — Un rolnme imprimé prédpément 
aussi à Berwick, mais en 177 1» et contenant la traduction de cinq comédies de 
MoUére, se trouTC au British Muséum ; peut-être est-il détaché de cette édition 
de 1770 ou d'une réimpression : M. van Laun, qui en constate l'existence, me 
le déoit point. 

4. — - Sept comédies de Molière forment le quatrième et le einquième Tolnme 
du Comie tkêoirê^ traduction des neillenres comédies françaises par l'acteur 
auteur Samuel Foote et deux coUaboratenrs : Londres, J. Coote et antres, 1762; 
d'après le BiUiograpktr^s mamml de Lowndes, 5 volumes in-ia. Yoyea, p. xr, 
la PréfiMC de M. H. van Laun an-derant de sa traduction des OBmvm drama» 
Hqrnê» de Molière (ci-dessous, n* 5)^ 



5. •— l%e drumatiû Wothâ 0/ Molière rendered into Snglish by Henri Tsn 
Laun, with a pre&tory memoir, introdnetory notices, appendices and notes. 
Édimbonrg, William Paterson, 1876 et 1876. Cette traduction est dédiée à 
M. Taine. 6 ▼olnmee in-8* (tomee I et II de iBjS ; tomes III-VI de 1876), dont 
l'impression est fort belle, et pour lesqneb M. Ad. Lalanse a qȎcialement 
dessiné et graré toute une suite d'estampes. 

On tronre dans la Préfiiee et dans les Notices de M. H. Tan Laun des ren* 
seignements de grand intérêt sur les traductions et les imitations qui ont été 
dites en Angleterre de pièces on de scènes de Molière, et dans les Appendices, 
de longs extraits des imitations. 



6. — • D'après U Moliériste de janner 1880, p. 3i9, nne traduction anglaise 
des Œuvres dramatique* de Molière par M. Ch, Héron Wall Tenait de paraître, 
en trois Tolumes, à New-Tork; elle avait d'abord été publiée à Londres en 
3 ToUimes in-8* datés de 1876 et 1877. 



Une comédie de M. Bronson Howard, intitulée TFive*^ « les Femmes », et 
représentée à New-Tork en octobre 1879, est, sniTsnt U Moliériste de jan- 
vier 1880, p. 317, « une adaptation de V École de* mari* et de F École de* 
femme* combinées, fondues et amalgamées en une seule osuTre. » 

I. M. Tan Laun a négligé de dire quelles sont les sept comédies. Dans ses articles 
dn Moli4ri*te (n«" d'aoàt x88o et de janvier 1 881) il cite comme tradniu par Foote 



m NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Traduction arabe, 

La bibliothèque de la Comédie-Française poatède nue tradnetion arabe da 
Tartu/ye, qne lui a léguée Ernest ^Aniel : Tojes h MoUériêie d'oetobre 1884, 
p. aai. 



Traductions danoises. 

Une tradnetion complète des Cotnédiet de Hfolière par B. Amesen Kall a 
paru à Copenbagne en 1869 et 1870 : 3 Tolnmes in-8*. 



La tradnetion d* Amphitryon mentionnée p. S5i de la Notice de cette comédie 
est de M. Richard Kanflknann; elle a été représentée à Copenhague en 1879 - 
Toyei le MoliiritU de férrier 1880, p. 35o. 



Le Misanthrope traduit en Ters par Haagen Isaac Larpent (1868) a été pnbHéy 
après la mort du traducteur, par Julie Larpent. Christiania, 1881 : iTolume iii-8** 



Traduction espagnole. 

Sur une saynète, représentée en 1680, à la suite d*nne comédie de Calderon, 
derant la cour d'Eqpague, et dont l'idée est prise du Bourgeoie gentilhomme^ 
Toyex un artide de M. Alfired Morel Fatio au MoUériste d'août 1886, p. lag et 
snirantes. Cette petite farce, intitulée el Labrador gentilhomhre^ a été imprimée 
dans le recueil des Comedtas de Don Pedro Calderon de la Barea publié par 
D. Juan Engenio Hartsenbusdi et faisant partie de la Bibltothi^me Riyadeneyra 
tPauteurt espagnol* : Bladrid, tome lY du Calderon (i85o, p. 3^3 et 3^4). 



Traduction en grec ancien. 

Le premier acte du Médecin malgré Imi a été traduit en grec ancien par 
G. Wyndham : Paris, MaisonneuTC, 1875, in-8* (à la bibliothèque de l*nni- 
Tcrsité] ; le texte français est en regard. Des notes, tout en grec, commentent 
surtout la traduction, justifiant les mots, expressions et tours employés, et lea 
rapprochant de ceux du grec moderne. 



Traductions en grec moderne, 

La Bibliographie moliéresgme ne mentionne qn^un seul recueil : une traduction 
de trois ebefs-d'ouTre de Molière : le Misanthrope (en rers), le Tartuffe (en 

ou « sous ses auspiees » : PÉtourdi, le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules et 
le Mariage /oreé. 



TRADUCTIONS. iiS 

T«rs), If Avare (en prose], par M. I. Iiidoridis Skjlistif. Trieite, 187 1 : i to- 
Ittme iii-8*. Yeyes dans V Annuaire de P Association pour reneouragement des 
études grecques en France , année 1873, p. 347 et soirantes, on arCide de 
M. le BUpqoit de Qnenz de Saint^laire. 



En 1877, M. Jean Frankia a publié une tradaction en rers d'Amphitrjnm 
(d'après on artitle de M. £. Bfiller inséré au Journal des savants de septembre 
i883y p. Sog). 



Traductions hollandaises. 

De nombreuses traductions des direrses pièces de Molière ont été publiées 
en Hollande ; on n'en rignale aucune du théâtre complet. 

D'après le Nolieriste de juin 1879, p. iBi, la 3* partie (qui Tenait d'être 
pobliée) d'un Catalogue de la bibliotlièque appartenant à la Société de litté- 
rature néerlandaise de Leyde contient de oes traductions un releré plus com« 
piet encore que celui qui est donné dans la Bibliographie moliéresque. 



Une traduction de Tartuffe, «a rers alexandrins, par M. J. A. Alberdingk 
Thym, professeur à l'École des beaux^arts d'Amsterdam^ a été représentée 
en 1880; elle arait été imprimée». Jt^rec une notice historique, k Amsterdam, 
l'année précédente : royes l'intéressent article de M. A. G. ran Hamel an 
MaUirisU de juin 1880, p. 69-80. 

M. Alberdingk Thym a aussi publié en 1886 une traduction nonrelle du 
Misanthrope : royes encore un article de M. ran Hamel inséré dans la Ksme 
£art dramatique de septembre 1886, p. 343 et tnirantes. 



« M. Waling Dykstra, qui arait déjà traduit le Médecin malgré lui.,,, vient 
de publier une traduction de Tartuffe en langue frisonne, dialecte qu'on parle 
dans le nord de la Hollande et du Hanorre. » [JLe Moliériste de fémer i885, 
p. 345 et 346.) 



Traductions hongroises. 

Une traduction de toutes les Comédies de Molière a été publiée par la 
Société littéraire Kislaludy : Budapest, 1 881 -1883, la rolumea in-8*, dont 5 
(II-YI) factices. 

Les traducteurs sont : M. Gébor Kazinczy, pour le Tartane, PA^are et 
George Danding — • VL Kéroly Sxisx, pour le Misanthrope, PÉcole des maris, 
PÉcole des femmes, la Critique de PÉcole des femmes, les Précieuses ridicules 
Sganarelle, le Mariage forcé, et Monsieur de Pouroeaugnae g — M. Kéroly 
Keméuy, pour les Fâdkeux et Amphitryon i — M. J6isef Puki, pour les Four-^ 
heries de Scapin et le Siciliens — Ml Istrén Perényi, pour le Dépit amoureux, 
PsydU, et les Amants magnifiques; — M. Gergely Csiky, pour le Bourgeois 
gentilhomme, la Pastorale comique, et Vlmpromptu de Fersaillesg — » M. Yifanos 
Gyôf7, pour la Princesse d'Élide, la Gloire du Fal-de^Grâee, et les Poésies 

MoïjkBM. XX 8 



ti4 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Mvertesf *- M. Jôxsef Léray, poor Mélieertê et Dom Jmamf — M. lÀxûô Arany, 
pour /iw Ftmmet savantes,» — M. Arpid Beresik, pour ie Malade imaginaire ,* 

— M. Alitai Yândy, pour P Amour médecin i — M. Bde Panlay, pour Pittmrdif 

— M. Tihamér Almâsi, pour /« JMfcM ma^i laif -^ A. lliklét Mirkns, 
poar la Comtesse eCEsearbagnas; — M. Jôuef Snlkowski, poar Dom Garde 
de Naviurreg — M. LAszIô Toidy, pour la Jalousie du BarhomlU^ et le Médecin 
volant. 

Voyez le Moliériste de septembre 1879, p. 184 «t snivantes; et dans le Musée 
Molière da docteur Sc^weitser, aa tome I*', m* faaeiaiie (féirrier 1881), 
p. 79-96, on article de M. JnUas Deatsch intitulé Molière en Honifrie. 



Traductions italiennes. 

I. — Ze Opère di G. B, P. eU Molière^ divise in Quattro Yolami ed arriehite 
di belUstime figore. TVadotte da llie. di CasteHi*, seeret[ario] di S[aa] A[]teBa] 
S[erenis8ima] Epettorale] di Brand[eimrgo]. In lipsia a qpese deU* antore ed 
appresso Gio. LodoTico Gledisch. L*anno 1698 (les titres paiticoUers des pièces 
ayant chacune sa pagination portent le miBésime de 1697) : 4 Tolnmes factices 
in-ia. Les figures ont été gravées par Daucher(il en a du moins signé plu- 
sieurs), d'après celles dVarrewyn qui accompagnent le recueil des OEurres 
de Bruxelles, 1694 (plus haut, p. 78, n* 11). 

La traduction est en prose. Pour Dom Juan^ dans la scèiie du Pauvre notam- 
ment, elle est conforme au texte le plus complet imprimé à Amsterdam en i683 
et 11 Bruxelles en 1694. Elle l*est au tiexte de cette dernière éifition, c'est-à-dire 
au texte non authentique, pour le Malade imaginaire f et dans la macaronée 
italienne de la Cérémonie ont été introduites les interpolations qu'avaient 
admises les recueils d'Amsterdam, 169$ (plus haut, p. 77, n* 10) et de Bruxelles, 
1694 (plus haut, p. 78, n* 11), La Princesie tPÉlidettt eneadrée dans la relation 
des Plaisirs de PIU enchantée. Mais mm seulement li- Lettre de Visé sur la 
comédie du Misanthrope^ la Préface même du Tartuffe et les Plaeets au Roi 
ont été omis. A la fin du denier volume a été donnée rOmhre de Molière de 
Brécourt. 

Une seconde édition, formant 4 volumes petit in-ia, fut publiée eh 1740; le 
titre en est identique avec celui de la premièr^^ sauf l'adresse de l'éditeur, qui 
est : In Lipsia^ appresso Mauritio Georgio ff^eidmann. 



a. — Opère del Molière^ ora nuovamente tradotte nell' italiana favella.... In 
Yenezia, presso Giambattista Novell!, 1766 et 1757 : 4 volumes in-8*. 

Cette traducti<«, aussi toute en prose, est dédïée par l'éditeur G. Novelli à 
Charles-Eugène due de Wirtemberg et Teck, comte de MontbeiUard, etc. 
Elle est attribuée à Gasparo Gozzi, qui, avec la collaboration de sa femme 
et de ses filles, en entreprit beaucoup d'autres. Elle parait reproduire l'édition 

I. On lit dans un article de M. J. de Filippi inséré au Moliériste de jufllet 1884 
(p. 106) que ce fut « le Père Biagio AugustelU qui, sous le pseudonyme de Ifieolb 
di Castelli, traduisit tout Molière et le publia... à Leipzig ». Le même renseigne- 
ment est donné dans le Dvùonario di opère anonime e pseudonimc di scrittori italiani 
de Mêlai (li le nom est écrit AngustelliS. Ce Père entrant au service de l'Électeur 
de Brandebourg avait apparemment quitté le froc ou la soutane. Un portrait donné 
pour celui de Wic, di Castelli accompagne le tome III de la seconde édition (men- 
tionnée ci-après) et n'a rien absolument d'ecclésiastique. 



TRADUCTIONS. ii5 

de 1739, laqnelley comme on tait, n'est qu'une copie de celle de 1784 et 
dérive des exemplaires censurés (incomplets surtout pour la comédie de Dom 
Juan) de l'édition de i68a (plus haut, p. 84, et p. 87* n** 18 et 19 des Recueils). 
Les eomédies sont précédées de Memoriê imiomo Ma vita ed aile opère del 
Molière (dont l'auteur n'est point nommé, mais qui ne sont autres que les If/- 
moires de la Serre] et des trois piéees suiTantet, qui, dans la seconde édition 
de Jollj, composent VAddidom à Pjtvertissement (plus haut» p. 87, an n* 19) : 
I* Catalogo délie CriUehe ed Apologie f a* Alcune notifie,,» iratte da un libre 
intiioiato HDonm hothxb; 3* Letiera iniomo agit affèri di teatro. On s'est 
dispensé de traduire Dom Gareie de Jfaearre, la Prtneesee tPÉlidêt MéUeertÊf 
les Amanu magnifiques et PsydU, 



3. — M. Cb.*L. LiTCt, dans un article inséré au numéro de mai t88o du 
Bfoliériste^ p. 36 et suirantes, parle d'une Biblioth^ue théâtrale de la nation 
fiwtfaisst qui fut publiée à Venise à partir de 1794 et qui contient diverses 
traductions de comédies de Molière. 



4. — Commedie seelte di MoUere, tradotte da "^ginio Soncinl, con note 
critidie del professore Gaetano Bariûeri. Milano, dalla tipografla di eommercio, 
i8a3 : a volumes ifr>i6. 

Le tome I** contient le Misanthrope^ PAearef les Précieuses ridicules. Le 
tome II, les Femmes savantes (le Dottoresse), l'École tles/emmes, et les Fâ» 
cheux (i Seccatori). 

Noos avons va à la Bibliothèque de l'Arsenal une force en trois actes, en 
prose, où Monsieur de Pourceaugnae est imité de très près. En voici le titre : 
// Corgoleo ovvéro il Governatore delP Isole natanti, eommedia del signore 
GiAoLAKO Giaù, patrixio Sanese. Li Siena l'anno 1753. Per Franc. Quinze ed 
Agostino ^ndi : in->8*. Avec un Avertissement A chi legge de l'éditeur Tincenzo 
Pazzini Carli. 

Le Don Pilàne de ce même Gigli a été mentionné à U Notice du Tartuffe 
(tome IV, p. 367). Gigli a aussi traduit les Fourberies de fieapin et plusieurs 
tragédies et comédies firançaises : voyez un article de M« ^* de Filippi au 
^Holiériste de juillet 1884, p. 106 et suivantes. 



Traductions polonaises, 

« CSueres compUtes de MolUre, traduites en vers polonais, accompagnées 
d'une notice sur Molière, d*un parallèle de cet auteur avec d'antres écrivains, 
de remarques sur chaque pièce en particulier et d*une dissertation sur la co- 
médie chez les anciens et les modernes, par François Kowalski. Krzemieniee 
[en Wolhynie], i8a8 : 8 volumes in»8*. > {Bibliograpkie moliéresque de Paul 
Lacroix, n* 877.) 

B'après la même Bibliographie^ n* 878^ une « nouvelle édition, revue et 
corrigée », également en 8 volumes in-8*, a paru à Wilna de 1847 è i85a. 

Voyez au Moliériste d'août i88a, p. 149 et i50i one note de M. Charles 
Estreicher sur Molière en Pologne, 



ii6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



Traductions portugcùses. 

« Gastiuio. Thêotro de Molière, Sexta e aldma tenutira : DOENTE DE SCISMJ, 
comedia em 3 aetos, trasladada de prosa a rarto ; repmiseiitada pela primeira 
Tex no theatro do Gymnasio, no dia 7 de março de 1874. Obra potthnma. Por 
ordem e na typographia da Academia real dat sciencias de Lisboa. 1878 • : 
I Tolume in-i6. 

. Sur eet essai d'un Malade imaginaire rtni&èy et, pour emprunter les expres- 
sions da eritiqne, « rajeoni, nationalisé », sor les antres adaptations qui ont 
été publiées préeédemment (de 1869 k 1879), P*' ^ ^^ vicomte de Castilho, du 
Médecin malgré lui^ de Tartuffe^ de VApore^ des Femmes savantes et du Misan- 
ihropef Tojez, dans la Reloue du Monde latin^ numéro du a5 décembre i883y 
tome I**, p. 453 et suirantes, un article de M. F.-J. de Santa-Anna Nery. 



An tome II, xr* fascicule, p. 176, du Musée Molière du docteur Schweitzer, 
est citée une traduction de rÉeole des femmes qui fut publiée, in->quarto, à 
Lisbonne en 178a. 



Traductions russes, 

« La Société des auteurs dramatiques de Moscou a décidé que les OEurres 
complètes de Molière seraient traduites sous sa surreillance et publiées sous 
son patronage. » (Note du Moliériste^ au numéro de juin 1880, p. 96.) 

Dans un intéressant article, publié par le Livre, n* du 10 noTcmbre 1884, 
sons ee titre : Les Ii^fluenees françaises en Russie, Molière : ses tradueieurs, 
ses tmitateurs, ses critiques et ses interprètes en Russie, M. Mîkbaïl Acbkinasi 
a annoncé la publication très prochaine (qui s'est «a effet achcTée à Saint- 
Pétersbourg arant la fin de Tannée 1884) d*une traduction de Molière compre- 
nant Tingt comédies, et précédée d*une biographie du poète, orayre de M. Alexis 
TesseloTsky, le professeur de l*UniTersité de Bfoscou, Fauteur de remarquables 
études sur Tartuffe, Dom Juan et le Misanthrope, 

« Au moment où nous traçons ces lignes, dit M. Acbkinasi, p. 36^, on 
annonce une grande édition des œuTres de Molière. Elle se composera de 
Ifois forts Tolumes in-8* de 5oo pages. Le premier tome donnera la Biographie 
de Molière écrite par notre savant moliériste, M. Yesselovsky, et contiendra 
les huit pièces suirantes : VÊtaurdi, le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules, 
r École des maris, V École des femmes, la Critique de P École des femmes, Vlfn^ 
promptude Versailles et le Mariage forcé. -^ Le second tome renfermera Dom 
Juan, le Misanthrope, le Médecin malgré lui, le Tartuffe, V Amphitryon et 
V Avare, — Le tome troisième donnera George Damdin, Pourceaugnae, le Bourgeois 
gentilhomme, Seapin, les Femmes savantes et le Malade imaginaire, — Ces tra- 
ductions sont faites par différents écrivains; les pièces en rers sont repro- 
duites de même par quelques-uns de nos poètes en vogue : M. Minaer, qui s'est 
fait connaître également par des traductions de Victor Hugo et de Barbier; 
M. Kourotchkine, habile traducteur de Béranger, et M. Grigoriev. En définitive, 
la Russie aura élevé à Molière, en 1884, un monument littéraire qu'elle lui 
disvait depuis longtemps. -— Molière a été aussi traduit en petit-russien, en 
arménien et dans la langue géorgienne. » 



TRADUCTIONS. 117 

Une tradoetion du Médecin malgré lui dae ii la princesse Sophie AlexieTna 
Romanoff fat représentée à Moscon en septembre 1678. Voyez, p. 340, le pre- 
mier des articles qne M. Pierre de Conrin (Nevsky) a publiés, dn mois d'aoAt 
1888 an mois d*ayril 1889, dans la Grande Revue ^ Paris et Saint-Pétenbourg, 
sons le titre de : Le Théâtre en Russie depuis ses origines jusqu*à nos JourSf 
étude historique et littéraire* 



Sor one traduction des Fourberies de Seaptn par Wasili Teploff, voyez le Mo- 
liériited*tmï et d*aoAt i88a, p. a6 et 1 53 ; et sur le traducteur, Toyez le même 
recueil, n* de mai i88a, p. 61. 



D*après le MolUriste de septembre 1880, p. 189, one nouTelle traduction 
russe de PÉcole des marisy par M. Grigorieff, venait de paraître à Saint- 
Pétersbourg. 



M. Likhatebew a £iit représenter avec succès, le a janvier 1889, sur le tbéitre 
Alezandra de Saint-Pétersbourg, une traduction nouvelle, en vert libres, du 
Tartuffe : voyez le Moliériste de février 1889, p. 35a. 



Traductions en turc. 

Une traduction en turc dn Misanthrope était en la possession d*Ernest Aniel, 
et a été par lui léguée à la Comédie-Française : voyez le Moliériste d'octobre 
1884, p. aai. 

Sur quelques imitations populaires de scènm de Molière, voyez Partide de 
M. Alphonse Thalasso au Moliériste de janvier 1888, p. a89 et suivantes 1 
Molière en liwquie. 



B. 

OUVRAGES RELATIFS A MOLIÈRE. 



I. — Écrits relatifs aux pièces détachées du théâtre 
de Molière et à quelques-unes des poésies. 



L'Étourdi : voyez plus loin, p. ia3, le numéro 6* 



Dépit amoureux : voyez plus loin, p. 124» le numéro 7. 



I . r» Les Précieuses ridicules, 

La Précieuse ou le Mystère de la ruelle. Dédiée à telle qui n'y 
pense pas^ (par l'abbé Michel de Pure, qui a signé la dédicace 
du nom de Gelasire). Paris, Pierre Lamy, ou Guillaume de 
ïiUyne, ou Charles de Sercy, 1 656- 1 658 : 4 parties ou volumes 
petit in-8®* 

Voyes la Node^^ tome II, p. aa-a5, et le Çcmrs de litténUart dramatique 
de Saint-BIare Girardin, tome V, p. 7S et soÎTantes. 

Voyes aaiti, sar la eomédie de la Précieuse qae Tabbi de Pare arait ùlt 
jouer par les Italiens en i656, Tartide de M. Jules Coaet inséré an MolUriste 
d'août 1880 : on tronve eité là nn réeit épisodiqae de la III* partie da roma» 
(p. 473 et snirantes, partienlièrement p. 494*499) V^ P^^^ donner quelque 
idée de Ton au moins des incidents de la eomédie italienne. 

Lu Muse historique de Loret, apostille à la lettre du 6 décembre 
1659, et lettre du 3o octobre 1660 (citées dans notre tome n, 
p. 19 et 3o). 

1. Tel est le titre de la I** partie (i656); eeloi de la II'* (aeherée d'imprimer le 
i5 juin de la même année i656), ainsi que celui de la III* (adievée le 3o décembre 
snirant), est : la Préeieitte ou les Mystèret de la ruelle i la IV* partie (achevée le 
9 mai i658) est intitulée le Roman de la Prieimue ou les Mystères de la ruelle. 



ECRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 119 

Récit en prose et en vers de la farce des précieuses (par Mlle des 
Jardins, qui porta plus tard le nom de Mme de Villedieu). 
Paris, Claude Barbin, 1660; in-12. Il est reproduit en appen- 
dice dans notre tome II, p. 118 et suivantes. 

La Déroute des Précieuses, mascarade. Paris, Alexandre Lesselin, 
1659 : in-4<^. A été réimprimée, avec une notice, par M. Victor 
Fournel, au tome II des Contemporains de Molière, p. 499 et 
suivantes. 

Molière et Madeleine Béfart, deux portraits peints par Abraham 
Bosse, article de M. Alexis Martin (avec deux fac-similé), au 
Moliériste de novembre i88a, p. aa et suivantes. 

Il s^agit de portraits représentant Molière en Mascarille et Madeleine Béjart 
en Madelon des PricUuttt ridicules. Ainsi se trouve bien confirmée l'une des 
attributions de rôle fiiites dans le Moliériste d**rn\ 1882 (p. 3o); tout à Cuit 
▼raisemblable est aussi Tattribution du rôle de Catbos k Cathermê de Brie, et 
celle du rôle de Marotte k Marie Ragueneau, la future femme de la Grange. 

La Cocue imaginaire (par F. Doneau : ci-après, p. lai, au n® a), 
1660. Voyez le passage de l'avis Ju lecteur cité tome H, p. ao. 

Lettre de Thomas Corneille mal datée du i^ décembre 1659; ^^ 
tome II, p. 75 1» colonne i, du Corneille de Tédition grand 
in-octavo de Firmin Didot (1837), d'après le manuscrit français 
n^ 12768 de la Bibliothèque nationide. Passage cité tome n, 
p. a5, et plus complètement à la Notice biographique, p. 219 
et aao, où la date, certainement postérieure à la reprise des 
Précieuses du a décembre, est discutée (note a de la page a 19)* 

Les Véritables Précieuses, comédie (en un acte, en prose, par 
Antoine Bandeau de Somaize); Jean Kibou, 1660; petit in-ia. 
La première édition fut achevée d'imprimer le 7 janvier, et la 
seconde le 6 septembre; celle-ci est augmentée d'un Dialogue 
de deux Préeieuses sur les affaires de leur communauté. 

Les Précieuses ridicules, comédie représentée au Petit-Bourbon. 
Nouvellement mises en vers (par le même Somaize). Jean 
Ribou, 1660 (achevé d'imprimer du la avril). — Seconde 
édition, Jean Ribo»u, 1661 (achevé d'imprimer du la mars); 
petit in-ia. Voyez notre tome II, p. 48, note 3. 

Le Grand Dictionnaire des Précieuses ou la Clef de la langue des 
ruelles (par le même Somaize). Jean Ribou, 1660 (achevé d'im- 
primer du la avril); in- 1 a. ^^ Seconde édition, revue, corrigée, 
et augmentée de quantité de mots. Estienne Loyson (associé au 



1210 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

privilège de Jean Ribou], 1660 (achevé d'imprimer du ao oc- 
tobre); în-ia. 

Le Procès des Précieuses, en vers burlesques, comédie (par le 
même Somaize). Estienne Loyson (ou Jean Guignard), 1660 
(achevé d'imprimer du la juillet) ; in«ia. 

Le Grand Dictionnaire des Précieuses, historique, poétique, géogra^ 
phique, cosmographique, chronologique et armoirique, où l'on 
perra leur antiquité, coutumes.,., comme aussi les noms de ceux et 
de celles qui ont Jusqu'ici inventé des mots précieux (le titre cou- 
rant est : le Grand Dictionnaire historique des Précieuses). Dédié 
à Mgr le duc de Guise par le sieur de Somaize, secrétaire de 
Mme la connétable Golonna (Marie de Mancini, mariée depuis 
deux mois). Paris, Jean Ribou, 1661 (achevé d'imprimer du 
a8 juin) ; a volumes in-8® : une Clef, paginée à part, a été jointe 
au second. 

M. Livet a reproduit, en i856, dans la Bibliothèque elzévirienne de 
P. Jannet, les deux Dictionnaires, le* FiritahUi précieuses et le Procès de* 
Précieuses de Somaize, et accompagné ce recueil d'une Préface, de notes, et 
d*une CleJ historique et aneedotique. Des Précieuses ridicules mises en vers, il 
n'a naturellement donné que la dédicace à Mlle Marie de Mancimi et la 
Préface. 

Le Songe du Rêveur (opuscule en vers). Guillaume de Luyne, 1660 ; 
in-ia : voyez notre tome IX, p. 569-571. 



Nomelles nouvelles, divisées en trois parties, par Monsieur de^ 
Paris, Pierre Bienfaict, i663 (privilège du dernier février i66a; 
achevé d'imprimer du 9 février i663); 3 volumes in-ia : voyez 
la III* partie, p. aa3 et aa4. 

Sur ce lirre, attribué, dans nos deux premiers Tolumes, au eomédien é» 
VillicN, mais qui appartient sans doute possible li Jean Donneau de Visé,Toyei 
tome ni, p. tia, note 1, et la Notice biographique, p. mao, note i. 

Menagiana, i'* édition, 1698. Page 278 (passage cité tome II, p. 14). 

Segraisiana, i'j2t* Page aia (passage cité tome II, p. i5 et 16]. 

La Société précieuse au dix^septiènus siècle, article de M. Ferdinand 
Brunetière, inséré au numéro du i5 avril i88a de la Revue des 
Deux Mondes, puis au tome II des Études critiques de l'auteur 
sur t histoire de la littérature française. 

A propos des Précieuses ridicules, par M. Henri Dalimier. Saint-LÔ, 
1890 : brochure in«ia. 

D'après la Bibliographie mdiéresque (n® 169a), la comédie des 
Précieuses ridicules mise en opéra-comique par P. L. Moline, 



ECRITS RELATIFS AUX PIÈGES. lai 

musique de Devienne, fut'représentée sur le théâtre des Variétés 
Montansier le 9 juillet 1791. 

Les Précieuses ridicules, opéra-comique en un acte, livret de 
M. Valladier, d'après la pièoe de Molière, musique de M. Paul 
Mériel, représenté à Toulouse en mars 1877. [Dictionnaire 
fyrique ou Histoire des opércu par Félix Clément et Pierre La- 
rousse : au 4* Supplément, p. 988.) 



1. — Sganarelle ou le Cocu imaginaire. 

Nouvelles nouvelles (par Bonneau de Visé : mentionnées ci-contre, 
p. lao), i663 : lÛ* partie, p. aa5-aa6. 

Documents inédits sur... Molière, découverts et publiés avec des 
notes... par M. Emile Gampardon; Paris, Henri Pion, 1871 : 
voyez, p. 3-8, le procès- verbal d'un commissaire (du a8 août 
1660) concernant l'édition frauduleuse de Jean Ribou. 

Nouvelles pièces sur Molière et sur quelques comédiens de sa troupe^ 
recueillies aux Archives nationales et publiées par M. Emile Gam- 
pardon ; Paris et Nancy, Berger-Levrault, 1876 : voyez, p. 9-19, 
les deux Arrêts du Gonseil privé (du 3 septembre et du 16 no- 
vembre 1660), concernant la même édition de Ribou, qui ont 
été analysés plus haut, p. 4. 

La Cocue imaginaire , comédie (en un acte, en vers, calquée sur le 
Cocu imaginaire t par F. Doneau). Privilège du a5 juillet 1660. 
Imprimée d'abord, on le suppose, en septembre de la même 
année (voyez la Notice biographique ^ p. a3i, note i). Une édition 
in-douze, dont l'achevé d'imprimer pour la seconde fois est du 
%'j mai i66a, parut chez Jean Ribou. Le privilège lui donne le 
titre de les Amours d'Alcippè et de Céphise; et le titre intérieur, 
qui se lit au haut de la page i de la seconde édition, est aussi : 
les Amours d*Alcippe et de Céphise ou la Cocue imaginaire. — 
Voyez au tome II, p. 187 et i38, la citation d'un important 
passage de l'avis Au lecteur. — Dans le Songe du Rêveur (men- 
tionné ci-contre, p. lao], qui parut à la fin de 1660, il est 
parlé, p. a a, de cette imitation du Cocu imaginaire comme d'un 
impudent larcin (voyez notre tome IX, p. 571, note i); et 
d'autres passages pourraient donner à penser qu'on l'imputait 
encore à Somaize. 

Bernabo, opéra bouffe en un acte d'après Molière (d'après le Sga- 
narelle de Molière) f paroles ajustées sur la musique de Gimarosa, 



12% NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Paisieilo, Gaglielmi, Salieri, Farinelli, Grétry, par Castil-Blaze. . . . 
Paris, i856; grand în-8® à deux colonnes. 

Sganarelle ou le Mari qui se croit trompé^ comédie en un acte et 
en vers dé Molière, arrangée avec des scènes nouvelles, un 
nouveau dénouement, et mise en un acte, par J.-A. Gardy. 
Paris, Pages, an XI (i8oa). Voyez notre tome II, p. t4a, note a. 



3. — Dom Garde de Navarre ou le Prince jaloux. 

Pièce italienne d'oii Molière a tiré la sienne : u ^nmt fortunatk 
ML PRiNCiPS RODBiGOf opéra di Giacinto Andréa Cicogninij Fioren- 
tino. In Perugia per Sebasiiano Zecchini^ i654, ft-is; et in 
Fenetia per il Pezzana, i658, /Vi-ia (d'après la Drammaturgia 
d'Allacci, 1666). Voyez notre tome II, p. a3i et a3a, où est citée 
une édition de Venise, 1661 ; et sur Gicoguini, auteur encore 
d'un Convié' de pierre^ voyez tome V, p. ai et suivantes. 

Les Véritables Précieuses de Somaize, 1660 (mentionnées plus haut, 
p. 119). Scène vu (passage cité tome II, p. aao). 

Réponse à V Impromptu de Versailles ou la Vengeemce des marquis^ 
comédie de Donneau de Visé, i663 (mentionnée plualoin, p. i3o). 
Scène V (passage cité tome II, p. 229). 

Nouvelles nouvelles du même Donneau de Visé, i663 (mentionnées 
plus haut, p. lao). III* partie, p. a3o (passage cité tome II, 
p. 219). 

Ces Nouvelle* nouvelles et 1» eomédie indiquée à l'alinéa précédent ont été, 
à tort, croyona-noos, attribuées à de Yilliers : Toyes tome III* p. 112» 
note I. 

Cours de littérature dramatique de Saint-Marc Girardin : tome V 
(édition de 1874), lxxxiv, p. 468 et suivantes. 



4. — L* École des maris. 

Sur ce que Molière peut devoir pour cette comédie aux Adelphes 
de Térence, voyez tome II, p. §39 et 340. 

Dans la troisième nouvelle de la troisième journée du Décaméron 
de Boccace se trouve l'idée principale du second acte de l* École 
des maris. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. laS 

la Muse historique de Loret, lettre du 1 7 juillet (datée, par erreur, 
du 17 juin) 1661 (passage cité tome II, p. 338). 

NouQelles nomelles de Donneau de Visé, i663 (mentionnées plus 
haut, p. lao et laa). III* partie, p. 228. 

Castil-Blaze, au tome II, p. 39-40, de Molière musicien, dit que 
Paër fit, en 1794, « représenter à Rome V École des maris, comé- 
die de Molière, devenue opéra bouffon sous le titre de Una in 
bene, una in mole »• 



5. — Les Fdcheux. 

Une ancienne copie du Prologue de Pellisson, ayant pour titre : 
c Ouverture de la comédie des Fâcheux à Vaux », est indi- 
quée tome m, p. 3a, note i. — Cette pièce de vers a été 
insérée, en 1671, au tome II, p. 309 et 3 10, du Recueil de 
poésies diperses dédié à Mgr le prince de Contjr par M. de la Fon- 
taine; Paris, Pierre le Petit; 3 volumes in- 1 a. Le texte est là 
tout semblable au nôtre, sauf que l'indication des jeux de scène 
a été supprimée. Voyez le numéro 384 ^u Catalogue de la biblio- 
thèque Rochebilière ; M. Claudiny a signalé un exemplaire de ce 
second volume qui porte, pour les poésies de Pellisson et en 
particulier pour le Prologue des Factieux, des corrections auto- 
graphes de l'auteur. 

Lettre de la Fontaine à Maucroix du aa août 1661 : Relation 
dune fête donnée à Faux; dans les OEupres diverses de la FonteU,ne^ 
i7a9. Reproduite en appendice au tome III, p. 97 et suivantes. 

La Muse historique de Loret, lettres du ao août, du 27 août et du 
19 novembre 1661 (passages cités tome III, p. 6; p. i3, note i ; 
et p. 14 et i5). 

Menagiana, i'* édition, 1693. Page 38.-* Un autre renseignement 
est au Menagiana^ a'* édition, 1694, tome II, p. i3. 

La Partie de piquet des Fâcheux^ article de M. Eugène de Certain, 
inséré au tome Y de to Correspondace littéraire, numéro du 
10 avril 1861. 



6. — L* Étourdi ou les Contre-temps. 

Pièce imitée par Molière : Vlnat^vertito de Nicole Barbieri dit 
Beltrame, Turin, i6a9. Voyez tome I^, p. 89 et 90. La comédie 



124 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

italienne a été donnée en appendice, mémetome^ p. 241 et sui- 
vantes, d'après la seconde édition, de Venise, i63o. 

Il y a un Incauto ou Inawertito parmi les canevas que contient le 
volume de M. Bartoli publié en 1880 sous le titre de Scenari 
inediti délia œmmedia deltarte : plus loin, p. a35, 3* alinéa. 

Élomire kypocondre ou les Médecins venges, comédie par Monsieur le 
Boulanger de Chalussay. Paris, Charles de Sercy; achevée d'im- 
primer le 4 janvier 1670. La pièce fut reproduite en Hollande 
sous ce titre : « Élomire, c'est-à-dire Molière, hypocondre^ ou les 
Médecins vengés, comédie. Suivant la copie imprimée à Paris, 
1 671 » ; petit in-ia à la Sphère, sorti, suivant M. Willems, de l'offi- 
cine d'Abraham Wolfgang à Amsterdam. Voyez acte IV, scène 11 du 
Divorce comique, comédie en comédie (passage cité tome I^, p. 88). 

Sar ce pamphlet, la grmvare qui l'aceompagne, les xéimpressioas asses réeentet 
qui en ont été faites, royex les renseignements donnés pins loin, p. iSa et 
iS3, et note i de cette dernière page. 

Un jugement de Victor Hugo sur le style de l'Étourdi a été rap- 
porté d'après M. P. Stapfer, p. 10 1, note i, de notre tome I^. 

Sur une très intéressante reprise de V Étourdi à la Comédie-Fran- 
çaise, voyez la Chronique thédtrale de M. Francisque Sarcey 
insérée le 3o octobre 1871 dans le journal le Temps. 



7. — * Dépit eunoureux. 

Pièce italienne dont Molière a imité l'intrigue : i^tNrgMBSsM, « la 
Cupidité », comédie en prose de Nicole Secchi ; Venise, i58i ; 
in-8® (voyez tome l^, p. 38 1, note i); réimprimée là même 
in-douze, en 1587 et en i6a8. 

Nouvelles nouvelles..,, par Monsieur de ****** (Donneau de Visé : 
plus haut, p. lao), i663* III* partie, p. aai. 

Élomire hypocondre ou les Médecins vengés, comédie par le Bou- 
langer de Chalussay (ci-dessus, 3* alinéa); Paris, 1670. Acte IV, 
scène 11 du Divorce comique, comédie en comédie (passage cité 
tomeI«', p. 388 et 389). 

M. Goizet, dans son Dictionnaire universel du théâtre en France et 
du théeâre français à t étranger (1S6']), mentioime les premières 
éditions et réimpressions de deux arrangements de la pièce en 
deux actes : 

I® Le Dépit amoureux, comédie par Molière, réduite en deux 
actes (....par Colson, dit Bellecour, représentée sur le Théâtre- 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCES. laS 

Français...) ; 1770, Paris, veuve Duchesne ; in-6*. — Idem, nou- 
velle édition conforme à la représentation; 1786, Paris, veuve 
Duchesne ; in-ia et in-8®. — * /i!?m, sans date; Paris, Barba; in*8® 
[édition imprimée vers le commencement de la Révolution : voyez 
notre tome P^^ p, 391, note i). — Idem, an IX (1801), Paris, 
Fages ; in-S». 

a® Le Dépit amoureux, comédie de Molière, arrangée en deux 
actes... (par Letoumeur, dit Yalville, comédien français, repré- 
sentée en province) ; 1773, Marseille, Jean Mossy; in-8^ — 
Idem, nouvelle édition, conforme aux représentations du 
Théâtre-Français ; 1787, Toulouse, Broulhiet; in-8^. — (Men« 
tionnons ici une édition examinée par M. Moland : « Le Dépit 
amoureux, comédie en cinq acteâ et en vers, de Molière, retou- 
chée et mise en deux actes par M. Yalville, comédien français. 
Nouvelle édition. A Paris, chez Delaiain, rue et à côté de la 
Comédie-Française, 1787 : in-8®. ») — Idem, nouvelle édition 
conforme à la représentation ; 1798, Paris, Chambon. 

Cet deax tériet d'éditioBf iw paraiwent guère dilll&rer que par âne wèat 
d'expotitîoB, <jai a été ijoatée au texte de Molière dans ceUet dont rarran- 
gement est attribué è Valrille, et qui n'ett pas dans eeUes qa'on met sont le 
nom de Bellecour. M. Moland a constaté qu*il y a dans la bibliothèqae de la 
Comédie-Fran^aife an exemplaire de l'édition de Paris, Delaiain, 1787 (ei« 
dessus, sons n*], portant sur le titre le nom de Valnlle, et où te lit la leène 
postiche d'ourerture. Il est donc certain que, contrairement à ce qu*a dit 
Despois (tome I*', p. 39a), Yalrille aussi arait cru nécessaire, du moins pour 
un temps, d*airoir une scène d*aitgmeHiatioH, et peut-être est-ce ceUe même 
d'Armand qu'il arait eonserrée. 

La seule édition intéreseante du Dépit amoureux mis en deux actes est celle 
qu'a donnée M. Moland, en tête du tome III de sa seeonde édition des OBuTrea 
de Molière. « Respectant l'arrangement traditionnel et les modificaticms essen- 
tielles qu'il a nécessitées, » il a fait disparaître du texte de Molière consenré 
par les adaptateurs les altérations étranges qu*il arait subies, et il a pris le soin 
de noter au bas des pages « les rariantes des éditions anciennes de l*arnm-> 
gement en deux actes, les corrections et indications du texte o£Sciel {du têxie 
suivi à la Comédie' Francise), et enfin les mauraises leçons du texte Tulgaire. 
On Terra de la sorte, ajoute M. Moland, comment une pièce de théâtre, même 
en Ters, tend k s'altérer, soit dans les réimpressions, soit dans la rédtatiom des 
comédiens peu soucieux d'exactitude. » Dans une note de sa Ifotîee f^Umi^ 
uaire, M. Moland a reproduit, d'après l'édition de 1787, la scène additionnelle, 
depuis longtemps supprimée è la scène, « où plusieurs passages de Molière 
sont intercalés. • 

Le Dépit anîoureux, rétabli en cinq actes. Hommage à Molière, par 
Cailhava, de l'Institut. Paris, Charles Pougens..., an IX (1801). 
Voyez notre tome !•', p. 894 et SqS. 

La Fille crue garçon ou le Dépit amoureux, de Molière, comédie en 
cinq actes et en vers..., retouchée en 1800 par Cailhava, mem- 
bre de rinstitut, et en i86a par Auguste L. deB***. Chartres et 
Paris, i86a, in-ia. 



K!i6 . NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Vera la fin du tome P' (volume factice in-8^, imprimé à Orléans et 
daté de xBii) des Pièces de théâtre de M. Alexandre Pieyre, 
. correspondant de l'Institut, se lisent les indications nécessaires 
à un Arrangement du Dépit amoureux en trois actes : la pièce ainsi 
réduite a été, d'après Taschereau et la Bibliographie moli^resque, 
représentée, le lo janvier 1818, sur le théâtre de TOdéon. 

Un D^pit amoureux réduit par Andrieux en un Acte, et, paraft-il, 
- représenté sur le théâtre du Gymnase le 17 février iSai, n'a 
pas été imprimé. 

Cours de littérature dramatique de Saint-Marc Girardin, tome Y 
(édition de 1874), Lxxxiii. 



8. — V École des femmes. 

Les NouvMes tntgi^comiques de Scarron, « tournées, dit le privi- 
lège, de l'espagnol en françois 3». Paris, Ant. de Sommaville, 
1661 ; in-8®^. Molière a pris le sujet de sa pièce de la première 
de ces histoires, qui a pour lilTe la Précaution inutile^ et qui est 
traduite de la quatrième des Noçelas amorosasy exempiares de 
dona Maria de Zayas j Sotomajor, dont un premier recueil parut 
à Madrid dès i634, et un autre (qui est à la bibliothèque Maza- 
rine) à Barcelone en 1646 : voyez, soit aux folios 86-119 de 
cette dernière édition, soit au tome XXX Y (1847) ^^ ^^ collec- 
tion Baudry des principaux auteurs espagnols, el Prepenido enga- 
Hado, ou bien, sous le titre de la Précaution inutile emprunté à 
Scarron, la quatrième des « Nouvelles de dona Maria de Zayas 
traduites de l'espagnol » par Vanel (Paris, G. Quinet, 1680; 
5 volumes in-ia : tome II, p. 98-119). — Voyez, p. ii5 et 116 
de la Notice^ dans quels contes se trouvait déjà l'idée de la 
« confidence perpétuelle » qui profite si peu à Amolphe. 

^tances à M. Molière sur sa comédie de l'École des femmes, que 
plusieurs gens frondaient. Publiées d'abord dans la I'* partie, 
p. 176, d'un recueil de x663 intitulé les Délices de la poésie 
g€dante des plus célèbres euUeurs de ce temps (voyez nos tomes P', 
p. XX et m, p. 119; et plus loin, p. 180). Boileau les avait 
envoyées à Molière le i^' janvier de cette année i663 : voyez la 
Remarque de Brossette au tome P', p. 433, des Œuvres de 
M. Boileau Despréaux avec des éclaircissements historiques donnés 
par lui-même (Genève, 17 16; in- 4®). 

Loret, la Muse historique^ lettre du i3 janvier i663. 

I . Le Tolnme est factiee : la I'* ttoarelle y est de a** édition, «cheTée d'imprimer 
le a6 novembre 1661 ; la II** nonTelle, de i** édition, acherée dès le a6 octobre i655. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 117 

Nouvelles nomeUes...^ par Monsieur de****** (par Donneau de Visé) : 
de février i663 (plus haut, p. lao). m* partie, p. a3o et suivantes. 

Quatrième dissertation concernant le poème draunatique^ servant de 
réponse aux calomnies de M. Corneille (par l'abbé d'Aubignac) : à 
la page ii5 d'une seconde pagination dans le volume petit in- 
douze, achevé d'imprimer le 27 juillet i663, où sont réunies les 
quatre Dissertations de l'auteur concernant le poème dramatique» 
Voyez notre tome III, p. 357, notes i et c. 

Traité de la comédie et des spectacles, selon la tradition de l* Église 
tirée des conciles et des saints Pères (par le prince de Gonty). 
Paris, Louis Billaine, 1666 (Achevé du 18 décembre) : in-8®; 
rédition est posthume, le prince était mort le ai février 1666. 
Voyez p. a3 et a4 de Y Apertis^ment précédant les Sentiments 
des Pères de V Église sur la comédie et les spectacles (ces Sen^ 
timents des Pères avec la Tradition de V Église, à laquelle ils font 
suite, ont été paginés à part dans le volume du Traité de la 
comédie et des spectacles) : le passage est d'ailleurs cité pV iiloa 
de notre tome in, note a. — • Une réimpression du Traité est 
mentionnée plus loin, p. 181. . 1 

Cours de littérature dramatique de Saint«Marc Girardin, tome V 
(édition de 1874], lxxxiii. 

JjArnolphe de Molière, par M. G. Goquelin, de la Gomédie-Fran- 
çaise. Paris, Paul OUendorf, i88a : i vol. in- 16. 

Molière et V École des femmes, conférence par M. Henri Becque. 
Paris, Tresse et Stock, 1886 : in-i8. 

Recueil intitulé Conférences faites aux matinées classiques du tJiédtre 
national de l'Odéon,.,, Paris, A. Grémieux et H. Ghateau, 1889- 
1891 : 3 volumes in-ia.— Tome I^, pages ai et suivantes : Gon- 
férence faite, le aa novembre 1888, avant la représentation de 
i' École des femmes, par M. Ferdinand Brunetière. 

J^École des femmes, conférence faite au théâtre de l'Odéon, le 
6 mars 1890, par M. Hippolyte Parigot : au tome III (1891), 
p. 3 et suivantes, du recueil mentionné à l'alinéa précédent. 

V École des femmes. Quatrième des conférences faites à l'Odéon par 
M. Ferdinand Brunetière sur les Époques du théâtre français : 
insérée au numéro du 5 décembre 1891 de la Revue politique et 
littéraire (Revue bleue). Voyez plus loin, p. a47, 6* alinéa. 



laS NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

9. — - Remerctment au Roi, 

Ziste de quelques gens de lettres, français vivams en. i66ti, par 
M, Chapelain; dans la Continuation des Mémoires de littérature 
et if histoire de M. deSalengre^ par le P. Desmolets. Paris, Simart ; 
in- 12 : tome II, 1726, p. ai -56. Voyez notre tome m, p. 286-287. 

JJste des pensions pour Vcumée i663...; dans le recueil des Pièces 
intéressantes et peu connues pour servir à l'histoire et à la littéra» 
ture, par M. D. L. P. (de la Place) ; Bruxelles et Paris, Prault, 
1 781- 1790; 8 volumes in- 12 : tomeP', p. 197-202. Voyez notre 
tome III, p. 293 et 294. 

Mélanges publiés par la Société des bibliophiles français : tome IV 
(1826), pièce 5. Voyez notre tome m, p. 289. 

Ztettres, instructions et mémoires de Colbertj publiés par Pierre Clé- 
ment : tome V (1868], Appendice f p. 466 et suivantes. Voyez 
notre tome m, p. 288. 

Le Panégyrique de l'École des femmes^ par Robinet (voyez ci-contre, 
p. 129, le dernier alinéa du numéro 10). Page 74 (passage cité 
au tome III, p. 291). ^ 

10, ^-^ La Critique de V École des femmes. 

Zélinde, comédie, ou la Féri table critique de t École des femmes^ et 
la Critique de la Critique (par Donneau de Visé^). Paris, Guil- 
laume de Luyne, i663 ; in-i2. Dialogue en prose non représenté; 
achevé d'imprimer le 4 août. 

Le Portrait du Peintre ou la Contrc'^ritique de l'École des femmes^ 
comédie (en un acte, en vers) représentée sur le théâtre royal 
de l'Hôtel de Bourgogne (en i663, peut-être au commencement 
d'octobre, mais au plus tard le 19 : voyez ci-après), par Bour- 
sault. Paris, Ch. de Sercy, Jean Guignard, Et. Loyson, i663 
(achevée d'imprimer le 17 novembre); in-12. Elle est dédiée à 
S. A. S. Monseigneur le Duc (le duc d'Enghien, fils du grand 
Condé). Elle a été imprimée et l'avis jéu lecteur en a été écrit 
après la représentation de l'Impromptu de Versailles, — M. Vic- 
tor Foumel l'a reproduite au tome I^ de ses Contemporains de 
Molière. 

M. le doctear W. Mangold, aa tome II, t* faaeieale, i883, p. 171 et smTaBtet, 
du Musée Molière (Molière'Museum), publié par le docteur Sehweitser, a releré 

I. Et non par Yillien : Toyei notre tome m, p. lia, note i. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCKS. 1S9 

étmê le lonmal manatcrit de Ghrittopbe-Ge^ard de Blameallial, eatoy^ de 
Brandebourg i la cour de I«oiii« XIT, bon womhn de laili et de dates isti- 
retuBts pour notre histoire littéraire et qni se rapportent aax années i663 et 
i6d4, i^» 1668 et 1669. Blomenthal parait aroir été fort cnrienz des no«- 
▼eantés de tiiéitre; ainsi nous Toyons qu'il assista le la juin i603 à la repré- 
sentation de tÉeoU deê /kmmêê et de le Critique (c'était, eornsM nous Pap- 
prend la Grange» la troisième de cette dernière eomédie) ; le 4 noTenbrt, k 
la représentation (la première à la Tille) de PlmpromfU^ de FertaUUti le iglé- 
▼rier 16O4» è la représentation (la troisième) du Mariage /çrcé. Il a noté ,q«e 
< le 19 oetobre [i663], à lliAtel de Bourgogne, il wit le FHcoméde de M. de 
Corneille, itam la nouvelle pièce appelée U Pcrtrai» dm PeinirCf dans laqueOe 
PÉ«9U dêêfmmmt^ ainsi que sa Critifm*^ est danbée de b belle manière i^fif 
durckgekêckÊit mrd)i » et qne « le i6 décembre smipomt^ U vit joner k IWtel 
de Bourgogne le nrmàhmU {de Man^Umry) et PImfromptu de ces Tmt^îfnt », 
c'est-à-dire éridemment timpromptm de Vkkel de Condi, Il est bien cUir qa*!! 
s'agit d'une des premières représentations des deux comédies sadriqnes de 
l'HAtel ; il est possible même que Blumenthal ait, conune le pense M. Mangold^ 
entendu parier de la tonte première du PmtredtiÊuPeiiHreivn^» dernier pofait 
toutefois il n*7 a pas certitude, les conclusions qu^on peut tirer du: passage èm 
Jm w m re de Caloiim cité par Deqwis (tome UI, p* i3t) ne iiinl 4111^ jJmdiniiy 1 
démenties, on n*est pas encore forcé de croire arec Basin ,(p. iq6). que « U 
Fertndt ie Peimêre ne fut représenté qu'après Plmptem^tm de FenmiUé^^Te t 
il seigle que ai la ptèoe de Beursaoh STaît été jouée le mardi 9 MtekW'iM le 
▼endiedi i a, c'est-i^live une huitaine avaria première H f |»és 0t tat» a n ebsrsIelUii 
de r /mp ruw y t » deP^ereaiiles (laquelle eut lieu an plus tât le mardi, i6 octobre, 
et probablement le vendredi 19*), elle pouvait encore être dite nouvelle dix lo«i| 
eu sept jours après, le 19 octobre, li sa cinquième ou a sa quatrième représenta- 
*• — • IHumânihal n'a foit aucune mention de im feitgeaÀèe .dei marfwie. 



Le Panégyrique de VÉcoie des femmes^ ou Conversation comique, sur 
les OÊuvres de M. de Molière, dialogue en prose (par Robinet : 
▼oyes tome lU, p. 144, note 2); Paris, Pepingué, i^i (éçidt.pep 
de jours après la première représentation du /'orlrtilr dupei^re 
et achcnré d'imprimer le 3o novembre) : in«»xa. . 



1 1. •<— Ilitttprompiu de Versailles. 

I^impfftmftu de Vhkél de Condé, comédie en un acte, en vers 
(d'Antoine Jacob Montfleury), représentée en i663 (à la fin de 
novembre ou au commencement de décembre, au plus tard le 
16 de ce dernier mois : voyez ci-dessus, le premier alinéa). 
Paris, Pepingué, 1664 (achevé d'imprimer du 19 janvier ):-in-i a* 
— - A été réimprimé au tome P' des Contemporains de MoUère de 
M. y. Fonmel. 

1. Voyea aaCre tome III, p. 4^0, note i. 

a. Voyes la Noiiee biograpkifue, p. aS3 et 9i84> 

3. Nous supposons le Portrak du Peimire joué sans interruption aux trois Jours 
ordinaires des représentations (dimancbe, mardi, vendredi) : voyes tome in,p« 39$, 
note 1. 

MoLisaa. xi 9 



i3o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Mpon$eà V Impromptu de VersaiUes ou la Vengeance des marquis y 
comédie en un acte, en prose (par Jean Donneau de Visé, avec 
la doUaboratîon probable du comédien de Villiers ^), représentée 
sans doute peu après la pièce de Montfleury, en décembre 
. i663 ; publiée dans la première partie des Diversités galantes : 
Paris, Claude Barbin, 1664 (acbevé d'imprimer du 7 décembre 
i663); in-ia. — Réimprimé au tome I^ des Contemporains de 
Molière de M. Y. Foumel. 

Lettre mr les affaires du thédtre^ dans les Diversités galttntes (de 

Donneau de Yisé). Paris, Claude Barbin, 1664 (acbevé d'impri* 

mer du 7 décembre 1 663); in-ia, Pages 83-91 de la seconde 

pagin^;tioa. 

.' ./ ' iii . ■ • 

Les Amours de Catotin^ comédie (en trois actes, en vers, par Che- 

valier^i oomédien du Marais), représentée à la fin de i663 où au 

"^ colliailitènx^oaent de 1664. Paris, Gabriel Quinet et autre^^ achevée 

' 4^jiiiiS]ç)lliiA^i^ je 7 février 1664 ; in.'^ i % ; voyez l'acte I^ et la scène i 

• de l'aciito II, donnés par' Jl^ Victor Fourni au tome III des Con'^ 

temp^raim de Môlièrt.Yoféz notre terne Uî.v. i3i. 

JDa G^PIjef'bo/nijué^ ou la Défense de l'École des femmes, dialogue 
en.l|i>rqs^'pia^r.*.(PbUippe) de la Croix; Paris, Pierre Bienfait, 
1664, achevé d'imprimer du 1 7 ^acs ; petit in-ia, Yoye? nptre 
tome Bp, iJ. i48 et noté 2. V. 

MMbi^S pâi^^serpir à rtàstftéi^è-dtt'thèiUre, et spécialement â ki, vie 

''^'dérplns eëtêbhes^médiens fhtnçois, insérés au Mercure de France 

de mai 1738 : pages 8ao«83i, sur Mohtfletiiry (en partie citées 

tome m, p. 38o et 38i); pages 83i-833, sur la Thorillière. — 

Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de 

son tempt, insérée au Mercure de France de mai 1 740 : pages 

840-843, sur Molière (citées tome III, p. 383); page 843, sur 

. Mlle l^olière'; pages 845 et 846, sur .Mlle Duparc; page 846, sur 

Mlle Beauchâteau (citée tome m, p. 38iet38a). — Seconde lettre, 

^ insérée au Mercure de France, dans le V volume de juin 1740 : 

pages I tSg-i 1 4i , sur Hauteroche (citées tome III, p. 382); pages 

II 41 et II 42, sur de Villiers (citées tome III, p. §82). 

'L'attribation qui a été faite k Bflle PoiMon des Mémoires et Lettres adressés 
au Mereurt, en 173S et en 1740, sur les principaux comédiens français, est 
sans doute plus contestable qu'il n*a été dit dans notre tome III, p. 378 et 

I. Yoyes tome III, p. lia, note i. 

9. Sur ees portraits de Molière et de sa femme, voyes la Ifotieê hiogra^^e, 
p. 35a, note 3, et p. 348, note a. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCES. i3i 

•oiruites : royes U PréAice dont M. Monral a fait précéder Téditioa qa*il a 
donnée de ces Mimoiret et Lettre* dans la Nouille Collection molUresfue^ 
tome XV (1887). 



12. — i> Mariage forcé. 
La Muse historique de Loret, lettre du a février 1664. 

Le Mariage forcée comédie de M. de Molière, mise en vers par 

M ***. A Paris, chez la veuve du Pont, rue d'Ecosse, près le 

, Puits-Certain, 1676. Avec permission. A la fin du volume, de 

format petit in-douze« se lit un permis d'imprimer du a8 juillet 

167 4 9 signé DE ul Rkynu. 



i3. — 7. Za Princesse dilida. 

Comédie espagnole imitée pa^ Molière r el Desden con el desden^ 
« Dédain contre dédain «^ d'Augustin Moreto; la plus ancienne 
impression paraît - être de 1 654 . 

Gatefte^ numéro du ai ihai 1664, intitulé : Zès^TartictUàritéi des 
divertissements pris à Versailles par Leurs ïdàjestés : le passage 
le?|^^Oft.kitéreMluit esttité toDie>iy> p. ia^« note 5. 

Éelàtion*aes divertisst^ments que lé Roi a donnés aux Reines dans le 

parc. 4M rersailles^ eqntfi a un gentilaonune qui est presentenmnt 

' Àors de France^ par Marigny. Paris, Charles dé Sercy et Claude 

' BafrIÂn, i&cheyé â'imârînlér du 17 juin i664« foùt Topuscule a 

été r^myprmné g^ff^,s^\sat tome ly, p. ^,^i et smvantes. 

SiècU de t^iifs .Xif^.^i^ Voltaiire ;'clbapitr^."xxv/tQme II (XX des 
Œuvres)^ p. i46-i5o de rédition Beuchot. .:. *■ 

La Tivupe de Molière et lés Plaisirs de l * Ile enchantée, extrait d'une 
étude inédite sur le théâtre <le Molière, par M. Edouard fhie,rry , 
publié dans le Bulletin de la Société des gens de lettres , numéro 
d'août 187a, p. 22-29. 

Noupelles pièces sur Molière... , publiées par M, Ém. Campardon 
(1876) : IV, p. 41. Mention, dans un état de dépenses ordon- 
nées par le Roi en 1664, i^ d'une somme de 4000 livres tour-, 
nois accordée à Molière et à sa troupe « pour les comédies 
qu'ils ont représentées au château de Versailles, et pour leur 
séjour y» ; 2^ d'une somme de aooo livres tournois accordée à 
Molière « pour une nouvelle comédie qu'il a faite et qui a été 



iSa NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

représentée par sa troupe à Versailles ». — ym, p. 64 et 65. 
Deux ordonnances, chacune de 6000 livres, et une ordonnance 
de 12000 livres, allouées pour les représentations, qui furent 
données en août 1669 à Saint-Germain, du ballet et de la comé- 
die de la Princesse d*Élide, 

La Princesse d'Élide, comédie. Toute en vers... : au tome IV, 
p. 393 et suivantes, de l'édition d'Amsterdam de 17^5 (plus 
haut, p. 9% et 83, au n^ i5 des Recueils). 

La Princesse d'ÉUde^ comédie galante de M. de Molière..., nou- 
vellement continuée en vers par le S' S. L. {le comédien du 
Làe). Bruxelles, Nicolas Stryckwant, ï736; in-12. 

Cette PHnceue tPÉlidê fat « repréteatée i BrazeUet sur le Graad-Tliéàtre, le 
Il l&rrier 1736, par 1» troape d« SfHms ». 

Antre Princesse d'Élide en cinq actes, mise en vers par V. C. 
D. V., dans un Xecueil de pièces dramaiiques anciennes ci nom^ 
pelles^ publié & Bouillon, Paris,. Naocy,. en 1785. 



Sar la a e eo a Je àà eet peu iatémnatea tradaetfiMH es im, oa peal-vov I4 
MolUriêU de aoreabre iSSo, p. a43 et MÛnurtea, eC mut lea aa i ie i» ia^jf^ee, 
tome rv, p. ioa-io4< — Quant k eelle qû fat récita daaa qoatre r e p iia e a- 
tatkni de la Comédie-FnuiçMse à la ia de 17S9 eC an eoiwtaataitnt de 1957 
(tome IT, p. io3, aote 3), die a*a taas doate pat M îaipriaiéf .^ 



La Princesse d'Élide^ comédie*ballet de Molière, arrangée en 
trois actes et continuée en vers, au tome I** (Orléans, iSfi^ 
in-8^) des Pièces de thédtre d'Alexandre Pièyrè; cet arrange- 
ment inséré dans un volume factice doit être antérieur & i8t i. 

Za PrmcêUÉ JfÉliii^ baUet YAtovqp» (ea t«M« f^/jon précéda d'aa jpro- 
logae) flût ea ainti^ae par TIIleaeaTe, repinlièBtS| poar la preiaîire £i>ia.par 
PÀeedéaiie royale de auniqae le ao jmttet i^vMëààk éélMiir d^afKrbaer 
« le joar de la aennèaM repréaeatatioB aToe toot les fhaa^eveatt », par 
leaa-Baptiflte-Gkrittophe B^Ibid, iTit; ia»i« oMoag. Lea paroin teâeat de 
Pabbi PeUegria. 

M. J. Cohea a fait eséeater ime aioaiqae aoureUe eoaipoaée par lai pour 
les îatermèdet de la Prineestê «tÉlide^ le a3 avril 1M9 : Tojes fooM IT, p. 97, 
aote 3. 



Pour les écriu relatifs au Tartuffe^ publiés de 1664 à 1669, voyes 
plus loin, p. i53-i6i, sous le numéro %i. 



i6« — Dom Juan ou le Festin de Pierre. 

INèces composées avant celle de Molière sur la légende de Don 
Juan Tenorio : ei Burkutor de SeviUaj Ctmibidado depiedra^ « le 



ÉCmiTS RELATIFS AUX PIÈCES. i33 

Trompeur de Séville et le Convié de pierre, » en trois joar- 
nëes, en vers, de Tirso de Molina (fray Gabriel Tellez), jouée 
avant i6ao. Les impressions anciennes en sont, paraft-il, sans 
d^te; peut-être a-t-elle été insérée dans la YI* partie (1637?) 
d'un recueil publié par Don Francisco Lucas de Avila, cousin 
[jsobrino) de l'auteur. Elle est au tome Y, p. 572-590, de la 
Biblioihèque dauieurs espagmds de Rivadeneyra ; M. Alphonse 
Royer l'a comprise dans sa traduction du Théâtre de Tirso de 
Molinti^ i863. Voyez notre tome Y, p. 7-1 a. — Il Con»itato di 
pietra(*t\e Convié de pierre »),o/^r0 esempUtre (ou regia ed esem^ 
. fiare^ <m encore famosissima ed esempkure) del signor Giaoimo 
Andréa Cigognini^ comédie en trois actes, en prose, de date incer- 
taine, mais antérieure à 1664, l'auteur n'étant plus vivant au mois 
d'avril de cette année (peut-être même était-il mort dès i65o). 
On en cite plusieurs éditions : de Yenise, sans date, et 1691 , 
in-ia; de Trévise» sans date; de Ronciglione, 1671, in-is^. 

— Fragments du scénario d'un Conpitato di pietra^ en prose, en 
trois actes, imité de la comédie de Cicognini et joué par la 
troupe italienne de Paris : ils sont donnés, i^ dans \ Histoire de 
V Ancien Théâtre italien des frères Parfaict, Paris, 1753, in-ia, 
p. a65-a8o (d'après la traduction abrégée d'un manuscrit de l'Ar- 
lequin Dominique, traduction dont une copie est aux Manuscrits 
de la Bibliothèque nationale : voyez Fonds français, n^ 93a8, 
p. 153-169]^ a<* àxcA\ Histoire aneodotique et raisonnée du Théâtre 
itidiende Desboulmiers, Paris, 1769, tome I, p. 85-94. Sur la 
comédie de Cicognini et sur le scénario^ voyez tome Y, p. ai-3a. 

— Il Convitato di pietra^ comédie en prose, d'Onofrio Giliberto 
de Solofra, publiée à Naples par Francesco Savîo, i652, in-ia, 
mais devenue introuvable. Elle servit très probablement de mo- 
dèle aux deux pièces françaises qui suivent. — - Le Festin de 
Pierre ou le Fils erimind^ tragi-comédie, en cinq actes, en vers, 
de Dorimond, comédien de Mademoiselle, représentée à Lyon 
en i658, et à Paris, au théâtre de la rue des Quatre-Yents, 
en 1661 ; Lyon, Antoine OfiPray, 1659 (permission du 11 jan- 
vier) : in-ia. Réimprimée à Paris et publiée chez J.-fi. Loyson, 
en i665, avec le sous-titre de l'Athée foudroyé substitué à celui 
du Fils criminel. Puis, mis par supercherie sous le nom de Mo- 
lière, le Festin de Pierre ou l'Athée foudroyé de Dorimond fut 
trois fois réimprimé à Amsterdam suivant la copie imprimée à 
Paris: d'abord, en 1674 et en 1679, par Daniel Elzevier, qui l'in- 
séra dans son recueil de 1675 (notre 1675 A : plus haut, p. 66, 

I. Use aiitr9 comédie de Cicognini, imitée par Molière, a été citée ploa 
hant, p* IM, aajinmérQ 3a . , 



i34 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

n* 5), et dans soVi recueil de 1679; puis en i683, par Henri 
Wetstein, qui l'inséra dans son recueil de 1684 (notre 1684 À : 
plus haut, p. 74, n* 8) *. — Ztf FeUin de Pierre ou le Fils-cri^ 
minel, tragi-comédie en cinq actes, en Vers, traduite de l'italien 
en français par de Villiers, comédien de l'Hôtel de Bourgogne ; 
•représentée à l'Hôtel en lôSg ; Paris, Sercy, 1660; in-12; Ams- 

'- terdam (pour A. Wolfgang, d'après M. Willems), 1660; petit 
in-ia ; la piàce est précédée d'une épttre A M, de Corneille à ses 
heures perdues, et d'un avis^ir lecteur. Sur les tragi-comédies de 
Dorimond et de Villiers, voyez tome Y, p. i5-ai. 

Pièce composée quatre ans après celle de Molière : « le Noupûau 
Festin de Pierre onV Athée foudrofé, tragi-^médie (en cinq actes, 
en vers), du sieur de Rosimond, comédien du Roi, représentée 
sur le théâtre royal du Marais » en novembre 1669 (voyez la 
Lettre en vers à Madame, de Robinet, datée du 3o novembre) ; 
Paris, Pierre Bienfait, 1670, achevée d'imprimer le i5 avril; 
in-ia ; précédée d'une épttre A Monsieur***' et d'un avis Au lec" 
teur. M. Victor Foumel l'a réimprimée au tome III des Contem- 
porains de Molière, Voyez la Notice^ tome V, p. 1 3 et 6a. — 
Voyez également la Notice, p. 62-70, sur ce que peuvent devoir 
à Molière d'autres ouvrages de date plus récente. 

Za JHuse historique de horet, lettre du 14 février i665. 

LaDescripiion des superbes machines et des magnifiques changements 
de théâtre du Festin de Pierre ou l'Athée foudroyé de M. de 
Molière : annonce de spectacle distribuée en province et proba- 
blement antérieure à 1669. Pièce donnée en appendice dans 
notre tome V, p. a56et suivantes. 

Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre, 
par B, A, ST de R, [de Rochemont,dsms les réimpressîiMis), avocat 
en Parlement. Paris, N. Pepingué, i665, permission du 10 avril; 
in-ia. Données en appendice dans notre tome V, p. 217 et sui- 
vantes. Voyez là une première note sur les cinq impressions qui 
furent faites de ce pamphlet la même année, en particulier sur 
celle qui contient quelques adoucissements du texte primitif. 

Sur l'aateur présamé da libelle, voyez la NoHet, tome V, p. 40 et suirantet, 
«t on artiele de M. LÎTet inséré au Moniteur unipertel dn 14 mars 1S78 soas 
le titre de Problèmes molièreequet» 

I. Henri Wetstein, en cette même année i6S3, oà il réimprima la tragi-comédie 
de Dorimond, publia la remarquable édition du vrai Festin de Pierre de Molière 
mentionnée plus haat, p. ao, 2' alinéa, et appelée i683 A dans nos notes. N'a-t-il 
inséré cette édition i683 A, de même format qae le Festin de Pierre de Dorimond 
Imprimé par loi, dans aucun des exemplaires de ses recueils factices de 1684 «t de 
1693 ? Nous ne savons. Voyez plut haut, p. 74, an numéro 8, et p. 77, au numéro 10. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCES. i35 

Réponse aux Observations touchant le Festin de lierre de M. deMo* 
Hère. Paris, Gabriel Quinet, i66S (fin de juillet) ; in- 1 a (il y'en 
eut deux éditions). Donnée en appendice, tome V, p. 23a et 
suivantes. 

Lettre sur les Observations dune comédie du sieur Molière intitulée 
le Festin de Pierre. Paris, Gabriel Quinet, i665 (d'une dizaine 
de jours postérieure à la Ae^/tre mentionnée ci-dessus). Donnée 
en appendice, tome Y, p. a4o et suivantes. 

Lettre en vers à Madame ^ de Robinet, datée du 9 août i665 (citée 
dans notre tome Y, p. 45). 

Traité de la comédie et des spectades selon la tradition de V Église., * 
(par le prince de Conty), 1666 (édition posthume, comme il a été 
dit plus haut, au n® 8, p. 127, 3* alinéa). Yoyez p. 24 de VAver^ 
tissement qui précède les Sentiments des Pères de t Église sur la 
comédie et les spectacles (passage cité tome Y, p. 43 et 44)* 

Le Festin de Pierre, comédie mise en vers, sur la prose de feu 
M. de Molière (par Thomas Corneille). Représentée le 12 février 
1677 sur le théâtre de THôtel Guénegaud. Imprimée avec un avis 
Au lecteur, en i683 (achevé d'imprimer du 3o mars, d'après la 
Bibliographie moliéresque) : Paris, Thomas Guillain; in- 12*. In- 
sérée sous le simple titre de : « Z^ Festin de Pierre, comédie », 
mais avec le même Avis, dans la lY® partie des Poèmes drama^ 
tiques de Thomas Corneille; Paris, Guillaume de Luyne, 1692; 
in-i2. 

Le Véritable et dernier Festin de Pierre, orné de ballets, de chan» 
gements de théâtre et de machines, de la composition de l'illustre 
M. de Molière, mis en vers par le fameux M. de Corneille, et re^ 
présenté par la seule Troupe royale de Chambord, Programme- 
annonce d'une troupe de campagne, imprimé vraisemblablement 
en 1684; reproduit, d'après un exemplaire conservé à la biblio- 
thèque de Toulouse, d^ns le Moliériste d'avril 1886. 

Les Don Juan, article de M. Xavier Marmîer au tome YI, p. 73-82 
(juin 1834), de la Revue de Paris. 

Le Dom Juan de Molière au Thédtre-'Franqais^ article de Ch. Ma-* 
gnin dans la Revue des Deux Mondes du i^ février 1847» 

I. Dom Juan ou le Festin de pierre, comédie de Corneille le jeune, est mentionné 
comme présenté par Thierry, en i683, dans on Extrait des registres de la Chambre 
syndicale des libraires (aux Bfanuscrits de la BibUothèque nationale, Fonds finn* 
^ais, 2490, p. 90). 



i36 NOTICS BIBLIOGRiJPfilQXTS. 

Dêm Juan converti^ drame en «ept actes, en prose, par Désiré 
Laverdant. Paris, Hetzel, 1S64; in-ia. 

Le Festin de Pierre^ article de M. Edouard Thierry aa Moliériste 
de férrier 1881. 

Examen de Dom Juan^ dans une étude de M. Paul Janet sur la 
Philosophie de Molière^ insérée au numéro du i5 mars 1881 de 
la Bievue des Deux Mondes, 

Le Romantisme des dassiques, par M. Emile Deschanel, i** série. 
Paris, Galmann Lévy, i883 : i volume in-i8« Voyez la 10*, la 
II* et la 12* leçon : MoLiàax. Don /non. Les divers Don Juan. 

Lst Comédies de Molière en Allemagne, par M. Auguste Ehrhard 
(1888 : plus loin, p. a45, 3* alinéa). Voyez au chapitre x, p. 5i6 
et suivantes : le Type de don Juan chez Hoffmann, Grabbe, 
Lenau, Paul Heyse. 

Le Don Juan de Molière^ causerie de M. Louis Ganderax. Numéros 
du 3f octobre et du 7 novembre 1891 de la Reçue politique et 
littéraire (Revue bleue). 



17. -— V Amour médecin. 

Pièce espagnole où Molière paraît avoir pris l'idée des scènes m 
et IV de l'acte n de V Amour médecin : la Fenganza de Tamar^ 
comédie en trois actes, envers, de Tirso de Molina (fray Gabriel 
Tellez); insérée dans la m* partie (i634] d'un recueil publié par 
Bon Francisco Lucas de Avila : voyez la scène i de l'acte II (citée 
tome V, p. a84et !i85). 

Gazette du 19 septembre i665 (passage cité tome V, p. a65]. 

Lettre en pcrs à Madame^ de Robinet, datée du ao septembre i665. 

Lettres de Gui Patin du 22 et du a5 septembre i665 : au tome III, 
lettres 869 et 870, de l'édition en 3 volumes des Lettres choisies; 
Cologne, Pierre du Laurens, 1691 ; in-ia (passages cités tome V, 
p. 267 et 269). 

Notes de Brossette, f* i3 v* d'un volume manuscrit du Fonds 
français de la Bibliothèque nationale coté i5 275, et p. 25 et 26 
des Récréations littéraires de Gizeron Rival, publiées à Lyon, en 
1765 (passages cités tome V, p. 270). 

Êtomire fypocondre Ou les Médecins vengés, comédie par le Bou* 



ÉCaiTf^ RELATIFS AUX PIÈCES. 1S7 

langer de Chahissay, 1670 (voyez plus haut, p. ia4, au numéro 6) : 
acène m de l'acte V (passage cité tome Y, p. 278 et 279). 

JJ Amour médecin^ article de M. Edouard Thierry inséré au Molié-» 
nsu de juillet i88i. 

L* Amour médecin^ comédie de Molière, retouchée et réduite en un 
acte, par Andrieux; représentée sur le théâtre de l'Odéon le 
16 avril 1804 ; reprise au théâtre du Gymnase le 24 dé- 
cembre i8ao. (Bibliographie moHéresque^ n* 1700 : cet arrange- 
ment est mentionné parmi ceux qui n'ont pas été imprimés.) 

« Trois entr'actespour i* Amour médecin », représentés à la Gomé« 
die-Française le i5 janvier i85o, et insérés au tome X, p. 489- 
5a7, du Théâtre complet d* Alexandre Dumas ^ édition BfichelLévy, 
1864 ; in-i8. Voyez notre tome Y, p. 289. 

£ Amour médecin^ opéra-comique, en trois actes et un prologue, 
d'après Mouiax, par M. Charles Monselet, musique de M. Fer« 
dinand Poise; représenté^ sur le théâtre de TOpéra-Comique le 
ao décembre 1880 : Paris, Tresse, 1881; in-ia. — La partition 
réduite pour chant et piano, chez Durand et Schœnewerk, i88o« 



18. •— Xtf MisantJirope, 

Lettre écrite sur la comédie du Misanthrope (par Jean Donneau de 
Visé, dont les initiales I. D. D. V. se lisent au bas de la réim- 
pression de 1682). Mise au-devant de la comédie de Molière 
dans l'édition originale de 1667 et reproduite de même par 
nous, tome V, p. 43o et suivantes. 

Lettres en vers à Madame^ de Robinet, datées du i a juin et du a8 no- 
vembre 1666. 

La Muse Dauphine de Subligny du 17 juin 1666. 

La Fie de M. de Molière [^bt le Gallois de Grimarest), 170$ : 
pages 181-186. 

Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture^ par l'abbé du Ros, 
édition de 1740 (voyez plus loin, p. ao4, derniers alinéas) : au 
tome II, p. 4io-4i3. 

Mémoires de Louis Racine : au tome I*' (i865) du lUwine de la 
Collection des Grands Écrivains de la France^ p. aa3 et p. aa8. 



i3d irOTIGE BIBLIOGRAPHIQUE. 

hMre de /.'^, Rousseau^ cHcycn de Genèpe^ à M^ dMembert^..^ 
sur son article Genàys dans le FIP volume de l* Encyclopédie. 
Amsterdam, Marc Michel Rey , 1 758 ; in-8®. Pages 54 et suivantes. 

Lettre à M, Rousseau, citoyen de Genève, signée p'AMmBuiT; p* 3Sg 
et suivantes du tome II des Mélanges de littérature, d histoire et 
de philosophie. Amsterdam, Zacharie Châtelain et fils, 1759; 
in-ia : voyez particulièrement p. 4a i, 428, 414. 



n 



Mèreure ile France, Yohxme de décemhre 1758 : article de Mar- 
montel sur la lettre de Rousseau au^ pages 11 a- 129. 

Zè Philinte de Molière ou. la Suite du Misanfhrope, comédie en 

cinq actes, en vers, par Fabre d'Églantine, représentée sur le 

. Théâtre-Français le 2a février 1790; Paris, Prault, 1791; in-8*. 

Dramaturgie de Hambourg par Leasing : numéro 28 (du 4 ^oHX 1 767), 
dernier alinéa. 

Conversations avec Goethe.., recueillies par E!ckermann : vers la 
fin de l'entretien du 28 mars 1827, tome I*', p. 323 et 824 de ia 
traduction de M. Délerot. 

Article de Goethe sur la Fie de Molière par Taschereau, 1828 : 
tome y, p. 674 et 675 de l'édition grand in-8<» des Œuvres de 
Goethe, Gotta, i863 (article reproduit à l'i^pendice, tome II, 
p. 363 et 364, de la traduction mentionnée à l'alinéa précédent). 

Lettre de Goethe à Zelter du 27 juillet 1828 : dans la Y* partie de 
la Correspondance entre Goethe et Zelter publiée par Fr.-Wilh. 
Riemer; Berlin, i834 (passage également traduit au tome I^ de 
M. Délerot, p. 325, note). 

Jhhandlung des Adjuncten IF C. A. E. Gerth : Ueber den Misan- 
thropen des Molière, mit Bezugnahme auf dos Urtheil von 
A. ÎF. von Schlegel, « Étude sur le Misanthrope, et examen du 
jugement de Guillaume de Schlegel, par le (professeur) adjoint 
docteur Gerth. » Putbus, 1 841. Un compte rendu de ce travail, 
par M. Herrig, se lit au tome I^ (1846), p. 445-447» de l'^iv^V 
fur dos Studiwn der neueren Spruchen. 

Deux Lettres sur le Misanthrope (sur le rôle d'Alceste), à la suite de 
l'écrit intitulé : De ï Influence des mœurs sur la comédie..,, par 
Adrien Perlet, ancien acteur du Gymnase; Paris, 1848, in-8* : 
pages 109-174. 

Des divers caractères du Misanthrope chez les écrivains anciens et 
modernes, ^slt M. Auguste Widal ; Paris, i85i; in-8®. Voyez notre 
tome y, p. 385, note i. 



ÉCRITS EEL4TIFS AUX PlACES. i39 

Molière et Bourdaioue^ par Loais Veuillot; Paris, 1877 : pages 

L* Énigme dAlceste^ nouvel aperçu historique et moral sur le 
XFTP siècle^ par Gérard du Boulan * ; Paris, Quantin, 1 879 ; in-8*. 

jÉrtamène ou le GrandCyrus, par Mlle de Scudery, septième partie, 
livre I*', p. 5o7-5io de l'édition in-8<^ de i653 : portrait de 
Mégabate-Montausier (cité tome Y, p. 889 et 390). 

Histoire de V Académie françoise depuis i65a jusqu*à 1700, par 
l'abbé d'Olivet, édition de 1729, in-quarto : tome II des deux 
Histoires réunies de PeDisson et de d'Olivet, p. 1S8. 

Lettre de Boileau au marquis de Mimeure(i7o6) : au tome IV, p. ia5 
et ia6 des CBuvres de Boileau^ édition de Berriat- Saint-Prix. 

Bécréations littéraires de Giseron Rival ; Lyon, 1765 : pages a4 et aS 
(passage cité tome Y, p. 391). 

BolêBona de Monchesnay; Amsterdam, 174a : page i5i (passage 
cité tome Y, p. 391). 

Les Caractères de la Bruyère, chapitre De l*homme^ § i5^ (de 
1690) : portrait de Timon ou le misanthrope; au tome II du la 
Brujrère^ p. 71 (voyez la note 4 de M. G. Servois). 

Journal du marquis de Dangetut (1684-1720), publié par MM. Eud. 
Soulié, L. Dussieux et de Chennevières, avec les additions 
inédites du duc de Saint-Simon, publiées par M. Feuillet de 
Couches; Didot, i854-i86i; in-8^ Tome III, p. ia6, note de 
Saint-Simon (citée tome Y, p. 388). 

Écrits inédits de Saint-^Simon^ publiés, sur les manuscrits conservés 
au Dépôt des Affaires étrangères, par M. P. Faugère. Paris, 
Hachette, in-8®. Tome YI, i883, p. 3i8 et 319 (passage en 
partie cité page a70 de la Notice biographique). 

Menagiana^ édition delaMonnoye (1729). Tome lY, p. 8. 

Segraisiana^ 1721 : page 65, et page 100 (passage cité tome Y, p. 388). 

Notes de Brossette sur Boileau, manuscrit français de la Biblio« 
thèque nationale, xl^ i5a75 : folio 18 verso; et à l'appendice du 
volume de la Correspondance entre Boileau Despréaux et Brossette 
publié par Laverdet (i858), page 5aa. 

I. Sloni il*eapnint d« Romnald le Pelletier de Seint-Remy, mort, \ soixaiit«- 
Creixe aae^lt 16 mars iSSa (renieignement donsé tnMoliérittê d*aTril i88a, p. aS). 



i4o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUS. 

Jùwmal ei Mémoires de Charles Collé ( 1748- 177a), édition de 
M. Honoré Bonhomme ; Didot, 1868; in-8^ : tome I^, p. 189 (pat- 
sage de mars 1750, cité tome Y, p. 400). 

Li^re d*un homme de Vautre siècle^ insérée, à la date du 
i5 juin i776,dans le Nouveau Spectateur de le Fuel de Méricourt, 
'tdttie I* de 1776, p. 367-373 (les principaui^ passages sont cités 
tome y, p. 400 et 401). 

Mémoires de M. Goldoni^ pour servir à l'histoire de sa pie e/ à celle 
..de son théâtre^ Paris, venre Duchesne, 1787 : 3 volumes in^^*. 
i'Tome UI, p. s8-3o. 

Pour un texte du Misanthrope corrigé au temps de la Terreur, 
voyez plus loin, p. 219, 7* alinéa. 

Sur un vers du Misanthrope^ article de M. Ludovic Lalanne dans la 
Correspondance littéraire du 20 janvier 1859 (tome ni, p. 8a et 
83 : voyez notre tome Y, p. 554 ^t 555). 

Henri Lavoix. La première représentation du Misanthrope (4 juin 
1666). Paris, À. Lemerre, 1877 : i volume petit in-ia. 

Étude sur le Misanthrope : articles de M. Francisque Sarcey pu- 
bliés dans le journal le Temps ^ le a8 juillet, le 11, le 18 et le 
aiS août Î879. Yoyez encore ci-contre, p. 141, à* alinéa. 

Examen du Misanthrope dans une étude de M.'Paul Janet sur la 
Philosophie de Molière^ insérée au numéro du 1 5 mars 1 881 de 
'la Bévue des Deux Mondes, 

Molière et le Misanthrope^ par M. C. Goquelin, de la Comédie- 
Françûse. Paris, Paul OUendorf, 1881 : i vplume iii-i6. 

Études sur Molière, — Le Misanthrope. Essm d'une nouvelle analyse 
de la pièce et examen de V école créée par eUe, Monographie, par 
M, Alexis Yesselovsky (professeur de littérature comparée à 
l'Université de Moscou). Moscou, 1881. 

Sur cet oarrage écrit en raste, royes un compte renda de M. Pierre Boiio- 
rykine iat&ré an MoHiritte de juillet iSSi, «t «m note de M. Lodb Léger 
insérée au nnméro de novembre sniTant du même recueil. — Une antre étode 
de l'auteur est mentionnée plu» loin, p. lOo, n' alinéa. Une étude de loi sur 
Dont Jêum a été annoncée. 

Molière's Misanthrope, Kritische Studie. « Le Misanthrope de 
Molière. Étude critique », par M. le docteur Mangold. Oppeln, 
Maske, 1882. 

Le Misanthrope^ articles de M. Edouard Thierry insérés au Molié- 
riste d'août, de septembre, d'octobre i883, d'octobre 1887 
(Célimène), d'avril et de mai 1888 (MUe du Pare et Arsinoé). 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCES. 141 

McesU^ dans les Réflexions sur le thédtre^ au tome I*', p. 349«S56 
àe% Éùules et portraits de M. Paul Bonrget. Paris, A. Lemerre, 
1889; A Tolumes in*i6. 

Conférence faite au théâtre national de l'Odéon par M. Albert (iha- 
brier, le 6 février 1890, avant la représentation du Misanthrope. 
Au tome n, p. 107 et suivantes, du recueil mentionné fàus 
haut (p. 127, 7* alinéa). 



Le Misamkrope^ conférence faite au théfttre de TOdéon» le iS no- 
▼ernlnre 1890, par M. Francisque Sarcey : au tome III (1891), 
p. ^ et suivantes, du recueil mentionné plus haut, p» 127» 
7* riinéa. Voyez ci-contre, p. 140, 7* alinéa. 

Les néans verts du Misanthrope. Note de M. Ludovic Lalanne, au 
tome Xyin (i89i),p. 125-127 du Bulletin de la Société de PBis- 
toire de Paris et de tUe-dt^Ftance. 



C«t par Inite q«e la MHUêgrmpkiê moUirtêfuê (a* 60a) »tîtal« Miêtmtrof 
la 9umA^ de Loiia BéifÉUi dotat il art parlé k la fia de la lhêi€€ da Htsm^ 
tktofê (tooM Y, p. 4a5, aote 1). La leeoBde édition (lySS) de la ZlrwMMUf 
tmrgim d*À]laeei, que Bret avait tant dottte coatnltée, meatioMBe eomme ôMrM 
de la TéaitieÉae «le Miêtmirûpëf îl faat done t'ea teair aa reaié%Beflieak 
da— é par Bret : daaa Tiaûtatioa de Laita Beif alli U MiêmtknfS art. hkm. 
deveaa tm Mitmukitf€, 



. . 19. '*— X0 Médecin malgré lui. 

Anciens récits où se trouve l'idée de la ptèee^ du premier acte d^ 
aokifi : FaUiitt du Filain Mire^ dans un manuscrit da Foftds 
finui9ais.de la Kbliothèque nationale, coté 887 : aux foEof «39 
k i4i. Donné par Barbsizan an commencement du tom# Jf des 
FeéiiausB et Contes des poètes fnmçais desxa.xiu.mreSJa^siielee; 
Paris, 1756; 3 vol. itv*ta.— FabUau du Mire de Brait au^ folios 
ioi-fo6 de la copie, conservée à la Bibliothèque nationale,- du 
manuscrit 354 in-4* de Berne, copie actuellement cotée 1720 
dans la coUeetion Moreau. -* Conte extrait des muvres inédites 
de Jacques de Vitry, le chroniqueur et sermonnaire du troisième 
siècle; lu par M. Edmond le Blant dans la séance du 11 mai 
1888 de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, et re- 
produit AxûA le Moliériste d'octobre 1888, p. 214 (voyes encore 
notre tome Yl, p. 14 et note 4). -— Récit de la Compilatio singm- 
loris exemplorum^ manuscrit du quinzième siècle, appartenant & 
la bibliothèque de Tours : au folio 147; la rédaction est du 
treiaième siècle; le texte latin en a été imprimé dans la 



142 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

iheqw de l'École des ckaries, ê" série, tomelV (i86S), p. 6oi. 
f^ Récit de la Mensa philosopkica de Tlrlandais Thibaut Anguil- 
bert, écrite au quinzième siècle : Tractaius,quartus.,„ Dehonestis 
litdis et Jocis, chapitre xyiii, de Mulieribus; au folio Iviij v^ de 
' l'édition gothique de Paris, Denis Roce, sans date (le très court 
passage est cité p. i3 de notre tome VI). — • Opéra noça piacevole 
et dà ridere, in ottopa rima.,,^ di uno Villano lavoratore nominato 
GuLLOf il quai volse diventar medico. In Pavia, e ristampata in 
Torino, x6aa (on cite Une édition bien antérieure, ée Venise, 
■ 1 52 1] . — Récit recueilli dana FouTrage intitulé Relation du pqyage 
:d*Adfan CHearius en Moscopie, Tartarie et Perse,,. ^ traduit de 
l'allemand par A. de fVicquefort^. résidenS de Brandebourg; Pa- 
ris, 1659; in-4*' : au tome I^^ p. 147 et 148 (tout le passage est 
"cité p. .1.5 et 16 de notre tome YI). L'original allemand avait 
" paru en 1647 ^^ ^^ réimprimé en i656, i663 et 1671 : le conte 
est aux pages 187 et 188 de la seconde édition (Schleswîg, 
in-4®)y intitulée : Vermehrte neue Beschreibung der Muscowitischen 
und Persischen Rtfyse, Une première version française avait été 
.. publiée dès i656 ; le donte estjà aux pages 94 et 95. 

(Comédie, d^ Celui qui 4voit épousé u^^f^mrM jnuïe^ racontée par 
. Rabelais au chapitre xxxiv du tiers liv:!^ (toine; II, p. 167^ de 
' TéditHm de M. Marty-Laveaax^. ' <-t 

Lettre en vers à Madame^ de Robinet, datée du i5 août 1666 : 
à l'Apostille. 

La Muse Dauphine- dt Svbliffny, à lâ'date'du a6 août 1666. 

Ptour quelques rêprés8ttûfti<ons du MéiiUifim malgré Im ^m^im^ent 
•'^^données à^laneour do Wei^mr ent778 et4779,rFrfedtich•fiilde- 
v• briand von'Einsièdel-te chkrg€iflli<ée'pi;épat*eruiietraductsoniaite- 
' mande- de la» eomédie*. G^est à'cette^ocoatîon que Croeth^'joua 
' le vfAe -de Ikieas* : le fàît a été rapporté, d'après M. Legrelle, 
p.a^^'de Iv-VV'df/^f'Oor'-k^' trouvera eoafiirméi avec de^ détiils 
' trèsf^téèftÉ, pageir*; d'iin volume- de -la Correspondanee de la 
mère de- Goethe pubKé par M. Robijrt ILeîl'Sous ce titre 1 Frau 
RmH (-« Madame' la conseillère «) t : Bnefïeecksel pon Gatharina 
Elisabeth Gàetke, . . . (Leipzig, Brockhaus, 1871, in-8<^) ; ou page 34 4 
du livre de M. Auguste Ebrhard sur les Comédies de Molière en 
Allemagne (Paris, Leeène et Oudin, 1888, in-8*]. 

Le Médecin malgré lui, comédie de Molière en troia actes, miisè en 
vers par Joseph Racine; Paris, H. Dumineray, i853; in- 18. 

Le Médecin malgré lui, mis en vaudeville par Carolet, représenté 
sur le théâtre des Marionnettes d'Aleiandre Bertrand, à la foire 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIEGES. i43 

Saint-Germain, en i7i5, non imprimé. — « C'est la même 
pièce, dit-4Ht, qui plus tard fut retouchée par de Montbrun 
(pseudonyme de François Decomberousse), et jouée sur le théâtre 
de rOdéon, en décembre 1814. » [Notice^ tome YI, p. 29 et 3o.) 

Ztf Médecin malgré lui ^ opéra-comique en trois actes, arrangé par 
Désaugiers, musique de Désaugiers père, représenté sur le 
théâtre de la rue Feydeau le a6 janvier 179a; non imprimé. 
« C'est la comédie de Molière aVec des couplets et quelques 
morceaux cl'ensemble.... L'air révolutionnaire : Ça ira! se 
retrouve adapté dans cet ouvrage à une situation burlesque. » 
(Diaionnaiffe lyrique ou Histoire des opéras^ par Fékx Clément et 
Pierre Laroussty 1869.) . . 

Lb Médecin^ nuflgré lui^ comédie de Molière, arraQgéç en opéra- 
comique par MM. jTples Barbier et Michel Carré, musique de 
M. Charles Gounod, réprésenté au Théâtre-Lyrique de Paris, le 
fS jattf{«r'«]658. Paris, Miôhel Lévy^ — La partition rédviYè 
' prar bhtÉtt'irt piaÀo; chez Colombier. ' 



■ r ■■■"I II '» i ■ 



1 1' 



: -..«i- ^.^i» • -.1 *<>• — Méliçerte. 

Histoire de Sésostris et de Timarète^ dont "la partie principale," où 

,|Aoliè^,f^pi9VBl^«W*e)t,4fl aa.pièçe, est au, livre seçpnd de,lfi 

sixième partie àHArtamène ou le Grand Cyrus, le long roman de 

^ MltedéB^iiyrteme yi\'f. 557-^ï5 de l'édîtion in-S» de rStf f , 

* publiée àVâHs, chez Augustin C6m*év ' \ "^ '^** 

JBaUetdesMu^. J^mi paur.:Sa Majesté . k son . châte^iu de' SMPt- 

. Germain en<Laj{e»46.9^. diéeeAbre 1666. Pia*M, .I^obert Billard, 

1666, in-4<>. Ce livret, qui est deiBe^tferadjEi, (fut ,plusi^ars. fois 

remanié pendant le coc|rs dçs représentations du ballet, dopt la 

■ demîêre Ait'Ifdnnééle 19 févrrèï* ië67.)Lia première 'im^rèsçiô^ 
constate que la comédie de Mélicerte, «font le'ÂBni ^^àifléiirs est 
omis, formait la troisième entrée du grand Ballet des Muses, Une 
impression postérieure indique que la Pastorale comique rem- 
plaça Mélicerte dans là "troisième entrée, et, donnant, avec le 
canevas de cette pastorale, tous les vers qui y furent chantéa, 
nous les a ainsi conservés. Dans une desdernicnres réimpHessions 
(reproduite par nous, pour toute la partie utile, tome YI, p. 277 
et suivantes), dont le titre porte toujours le millésime dé 1666', 
bien qu'elle doive dater de ]a seconde semaine de février 1667, 
se trouvent l'analyse du Sicilien et les paroles des airs com- 
posés par Lulli pour cette comédie : on voit là que le Sicilien 



144 NOTIGS BIBLIOGRAPHIQTJS. 

remplissait une quatorzième entrée, ajoutée aux treize du ballet 
primitif. Quelques pages supplémentaires, jointes à certains 
exemplaires du livret en son dernier état, contiennent des 
vers de Bensserade sur le Roi et les antres personnages qui figu- 
rèrent, à la cour, dans la Mascarade des llaures, le dernier 
divertissement de la comédie du Sicilien, Quatre de ces livrets, 
de format in-quarto, sont à la Réserve de la Bibliothèque 
Nationale, sous la seule marque Y, et un cinquième, le plus 
complet, est contenu dans un volume in-*quarto de la même 
Réserve coté Y 6048. Voyez notre tome VI, p. 126-134* 

La partition que Lulli composa pour le BmUM deê Mm$es — com- 
prenant, à la troisième et à la quatorzième entrée, les morceaux 
de chant et de danse de la Pastorale comiqmÊ et du Sicilien — 
remplit le tome XXIV delà collection manuscrite dé Philidor, 
déposée à la Bibliothèque du Conservatoire. 

Jfbmelles pièces sur Molière^ publiées par M. Ém« Canyardon (i 876) ; 
Vn, p. 6 1 . Ordonnance de 3ooo livres aecordées^ ai jâimer 1669, 
par le Roi « à ^a troupe de comédiens françois jouant an Palais- 
Royal..., à cause des représentations par eux laites au ballet 
dansé en^on château de Saint-Germain enLaye, en l'année 1667 »• 

Gazeiie du 4 décembre 1666 et du a5 février 1667 (passages cités 
tome VI, p. 128 et 209). 

Lettre en vers à Madame^ de Robinet, datée du tm déeénibre 1666. 

■■■•■■ . ■ I- •" 

Mlrnil et Mélicerte^ « pastoral<& bérqlqttt » ; cjontinaatien et refonte 
de Melieerte^ en trois actes, en vert libres, par IGcolas*Armand- 
Martial Guérin, fils de la veuve de Mdière et de son second 
mari; représentée le 10 janvier 1699, avec des inlwmèdes dont 
la Lande fit la musique; achevée d'imprimer le iS avril' soivint; 
Paris, Pierre Tk*abouillet; in-ia. 

Le Ballet des Jùntes, article de M. Edouard Thierry inséré au 
Maliériste d'avril 1884. 



21.— Pastorale comique . 

Livre du Ballet des Muses de second état (ci-devant, p. 143, n* 20, 
2^ alinéa, et tome VI, p. i3i). 

GoMctte du 7 janvier 1667 (citée tome VI, p. i35). 

Lettre en vers à Madame^ de Robinet, datée du 9 janvier 1667. 



ECRITS RELATIFS AUX PIÈCES. 145 



aa. — Lr Sicilien ou V Amour peintre. 

Livre du BMet des Muses de troisième état (ci-devant, p. i43 
et 144, au numéro ao, a^ alinéa, et tome YI, p. i3a). 

Lettres en oers à Madame^ de Robinet, datées du 1 3 et du 20 février 
et du 19 juin 1667. 

Gazette an 18 février 1667 (passage cité tome YI, p. ao8). 

Il 7 a dans les mannieriu de Mare-Antoine Charpentier conserrés k la Biblio* 
thèqne nationale (royes notre tome IX, p. 5o3), an tome XTII, p. i*6d'an0 
seeonde pagination, tous le titre de Sérénade pour U Sicilien : i* la partition 
d*nne Ouverture f a* on air Pour iê premier musicien (une haate>eontre) ; 3* et 
4* on air ponr roix de basse, précédé d*nne ritomelle, et suiri d'an dno ; 5* la 
partition d'an air de danse sans donte, poar les Etclavet du Sicilien. Bien 
n'indiqne que cette musique ait jamais été exécutée. Les paroles ne sont point 
celles de Molière; elles sont même tout à fait indignes d'être entendues dans 
la eharmante comédie. 

Le Sicilien ou l'Amour peintre, comédie en un acte, mêlée d'ariettes, 
représentée sur le théâtre de la cour, à Versailles, le lomars 1780 ; 
paroles arrangées par le Yasseur, musique de d'Auvergne ; Paris, 
Ballard, 1780, in-8® : voyez tome YI, p. aa7 et aa8. 

Sur le livret d'opéra-comique de Bretzner intitulé Adraste et Isi- 
dore, voyez les Comédies de Molière en Allemagne, par M. Auguste 
Ehrhard (plus loin, p, a45, 3® alinéa), p. a86 et 387. Cet arran« 
gement du Sicilien parut à Yienne en 1780. L'auteur de la 
musique est E^spoth. 

Le Sicilien on l'Amour peintre, ballet-pantomime en un acte, par 
Anatole Petit, musique de Sor, ouverture et airs de danse de 
Schneitzhoeffer, représenté à l'Opéra le 11 juin 1827. Paris, 
Barba, 1827, in-8*. 

« Le Sicilien, opéra-comique, d'après Molière, rhythmé par Gas- 
til-Blaze, musique par Justin Gadauz, ouvrage demandé, par con- 
séquent reçu par la direction de l'Opéra-Gomique, et reposant 
depuis trois ans passés dans les cartons de ce théâtre. » (Gastil- 
Blaze<, Molière musicien, i85a, tome I, p. 396.) 

Le Sicilien, opéra-comique en un acte, musique de M. Jon- 
cières, représenté à l'École Ijrrique de la rue de la Tour-d' Au- 
vergne en décembre 1%^^,. '(Dictionnaire Ijrrique on Histoire 
des opéras..., par Félix Clément et Pierre Larousse, 1869.) 

Le Sicilien ou V Amour peintre, comédie-ballet de Molière, mise 

en musique par M. Eugène Sauzay. Précédée d'un essai sur unç 

MoLiÉmB. XX 10 ^"^'^ 



146 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

représentation du Sicilien au temps de Molière. Paris, Fir- 
min-Didot, 1881; in-4<^. Outre sa propre musique, M. Sauzay a 
donné dans ce volume toute celle que LuUi avait composée pour 
les concerts et ballets du Sicilien, 

« M. Charles Monselet vient de remettre à M. Ferdinand Poise, 
l'élégant compositeur de V Amour médecin^ une nouvelle adapta- 
tion d'une comédie de Molière, le Sicilien ou / 'Amour peintre^ 
destinée à l'Opéra-Comique pour la saison i88a-i883.» [Molié" 
riste d'octobre 1881, p. 224.) 

Le Moliérisu d'août 1886 a donné, p. 160, la distribution d'un 
Sicilien mis en musique par M. Weckerlin et dont on annonçait 
la représentation prochaine à l'Opéra-Comique. 

lit siciuiif, â propos dune nowfétte édition de Molière (la nôtre) : 
article de M. Auguste BaluflTe dans la livraison du 20 novembre 
1 881 de l* Artiste, p. 534-546. 

Le Sicilien, article de M, Edouard Thierry inséré au Moliériste 
d'octobre i88a. 



a3. — Amphitryon, 

Amphitryon de Plante, modèle de la comédie de Molière, et qui 
l'avait été d'une comédie de Rotrou à laquelle Molière a fait 
des emprunts. Celle-ci, intitulée les Sosies, en cinq actes, en 
vers, fut représentée en i636 sur le théâtre du Marais, et im- 
primée en i638 : Paris, Antoine de Sommaville; in-4<». — Autres 
imitations de Plante antérieures à la pièce de Molière : Comedia de 
Amphitrion de Ferez de Oliva, en prose ; i5a9^. — Os Anfitrioens, 
« les Amphitryons », comédie de Camoëns, en vers, dont on ne 
cite pas d'impression antérieure à 1587. — '^ ViA/ro, comedia di 
M, Lodovico Dolce, In Finegia, i545, in-8®. — Voyez tome YI, 
p. 349, et le travail suivant, où ont été comparées de près 
avec Y Amphitryon de Molière les pièces de Plante, de Rotrou, 
d'Oliva et de Camoëns : Molière's Amphitryon im Ferhdltnis 
zu seinen Forgângern, article de M. N. Bock dans la Zeitschrift 
fur neufranzôsisdie Sprache und Litteratur, « Revue pour la 
langue et la littérature françaises modernes », fondée par 
MM. Koerting et Koschwitz; au tome X, p. 41-92 de la I'* partie 
(AbhoniBungen, «Études»); Oppeln et Leipzig, 1888; in-8*. 
Voyez le Moliériste de mars 1889, p. 367 et 368. 

I. Voyez V Histoire comparée des littératures espagnole et française de M. Ad. de 
Paibiuqne, 1844, tome I*» p. 474 «t 475. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 147 

Dialogue entre Mercure et le Soleil, de Lucien, où Molière a pu 
prendre l'idée de son Prologue : Œuvres de Lucien^ dans la 
Bibliothèque grecque Didot, Vlil, p. 54 et 55, Dialogue x des 
Dieux, 

Gazette de 1668, p. 71 et 7a (citée tome VI, p. 3a4]. 

Lettre en vers à Madame^ de Robinet, datée du ai janvier i668« ' 

Jugement succinct de Bayle sur \ Amphitryon de Plante et celui de 
Molière : dans une note de son Dictionnaire^ 2'^ édition, 170a, 
p. aïo. 

Cours de littérature dramatique de Saint-Marc Girardin, tome Y, 
(édition de 1874)9 lxxu, p. iio*i45. 

Essed historique sur le sujet d^ Amphitryon^ par (le marquis de) 
Queux de Saint-Hilaire. Dunkerque..., 1861 : in-8® de 43 pages. 
(Bibliographie moliéresque, n® 1617O 

La Semaine dramatique de J.-J. Weiss, dans le Journal des Débats 
du 29 octobre i883; article recueilli dans le volume intitulé 
Autour de la Comédie-'Française (189a); voyez là p. 75 et sui- 
vantes. 

Sur la libre imitation de Henri de Kleist, voyez les Comédies de 
Molière en Allemagne^ par M. Auguste Ehrhard (1888), p. 4ao 
et suivantes. 

Est-ce de la comédie de Molière donnée avec des agréments de 
musique et de danse qu'il s'agit dans le passage suivant? Le 
mardi a5 février 1681, « Monseigneur et Madame laDauphine... 
allèrent chez MM. Malo, près des Jésuites de la rue Saint-Antoine, 
voir un petit opéra de la comédie à' Amphitryon avec des en- 
tr'actes en musique. » (Lettre du marquis de Bussy à Bussy 
datée du 6 mars 1681, dans la Correspondance de JBussy Rabutin^ 
édition de M. Ludovic Lalanne, tome Y, p. i45.) 

AmpJùtryon^ opéra en trois actes, paroles arrangées par Sedaine, 
musique de Grétry ; représenté à Yersailles, devant le koi et 
la Reine, le i5 mars 1786, puis à l'Opéra le i5 juillet 1788, et 
quatre autres fois. Le livret a été imprimé en 1786 chez P. -R-G. 
Ballard, in-octavo, et en 1788 chez P. de Lormel, in-quarto. — 
La partition, en copie manuscrite, est à la Bibliothèque du 
Conservatoire et à celle de l'Opéra. 

Une opérette à! Amphitryon^ qui pouvait bien ne rappeler en rien la 
comédie de Molière, fut donnée le 5 avril 1875 à la salle Tait- 
bout; les paroles étaient de MM. Beaumont et Nuitter, la musique 



i48 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

de M. Lacome : voyez les Anmcdes du théâtre et de la musique de 
MM. Éd. Noël et Edm. Stoullîg, i'* année, p. 4a3. 



a5. — George DtmêUn ou le Mari confondu. 

Anciens récits à rapprocher particulièrement du troisième acte 
de la comédie (voyez tome VI, p. 481-490) : Douzième conte de 
la Disciplina clericalis, écrite au douzième siècle par Pierre Al- 
phonse ou d'Alphonse, traduite en prose au quinzième siècle 
sous le titre de la Discipline de Clergie : voyez p. 1 06-11 3 de 
l'édition du texte et de la version publiée par la Société des bi- 
bliophiles français ( 1 824) . — Conte de Cidui qui enferma sa femme 
dans une tor^ dans l'une ou l'autre des anciennnes traductions en 
vers français du livre précédent qui portent le titre de Cttstoie'» 
ment ou Chastoiement d un père à son fils : voyez p. 336 et sui- 
vantes du volume, cité ci-dessus, de la Société des bibliophiles ; 
ou tome II, p. 99-107, de l'édition Méon (1808) des Fabliaux et 
contes des poètes freinais,,, recueillis par Barbazan. — Huitième 
conte dans l'ouvrage écrit en latin, à la fin du douzième siècle, 
par Dom Jean, moine de l'abbaye de Haute-Selve ou Haute- 
Seille, et intitulé Dolopathos sive de Rege et septem sapientibus^ 
« Dolopathos ou d^un Roi et de sept Sages : » voyez p. 80-82 de 
la première impression, publiée à Strasbourg en 1878 par 
M. Hermann CEsterley. Même conte dans // Romans de Dolopa^ 
thosy traduction en vers du livre précédent, faite au temps de 
Louis Vin par Herbers : voyez p. 353 et suivantes, particidière- 
ment p. 375-879, de l'édition de MM. Charles Brunet et Anatole 
de Montaiglon (Paris, P. Jannet, i856, in- 16). — Secundi ma- 
gistri exemplum dans VHistoria septem Sapientum Romte^ f^ 1 1 
et I a de l'édition gothique de Delft, 1495; ce livre a été souvent 
reproduit en diverses langues depuis sa première impression 
latine de 147a; M. Gaston Paris le croit dérivé, ainsi que plu- 
sieurs rédactions en prose française, du vieux poème intitulé 
li Romans des sept Sages : dans ce dernier le conte est aux 
vers aio6-a3i7, p. 82-90 de l'édition donnée par M. Heinrich- 
Adelbert Relier à Tubingue, en i836, d'après le manuscrit 
unique de notre Bibliothèque nationale. — Nouvelle iv de la 
VIP journée dans le Décaméron de Boccace. Voyez aussi la nou- 
velle VIII de la même journée. — Hans Sachs, en i553, avait 
mis le conte en action dans une de ses pièces de carnaval, dos 
fFeib im JBrunnen, « la Femme dans le puits » (elle est au lY* fas- 
cicule, 1887, des Fastnachtspiele réimprimés par M. Edmond 
Goetze à Halle), et Molière lui-même dans la Jalousie du Bar» 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 149 

bouiUé^ dont le canevas a été donné dans notre tome I*', aux 
pages ai et suivantes. 

Le Grand dit^ertissement royal de Fersailles^ livret de la fête du 
18 juillet 1668. Paris, Robert Ballard, 1668; in-4® : voyez pluâ 
haut, p. 3o, a^ alinéa du n® a5. 

ReUuion de la fête de Versailles du iS* juillet 1668, par Félibien; 
Paris, Pierre le Petit, 1668; in-4». — Seconde édition, in-folio, 
avec estampes de le Pautre, Imprimerie royale, 1679 * voyez 
plus haut, même page 3o, même alinéa. 

La Fête de Versailles du 18* Juillei 1668. ji M. le marquis de la 
Fuente, Relation sous forme de lettre; au tome IX in-folio, 
p. 1109-1119, des papiers Conrart conservés à la bibliothèque 
de l'Arsenal : elle y est attribuée à l'abbé de Montîgny. Impri- 
mée en 1669 dans la troisième partie, p. 3 à 33, d'un Recueil 
de diverses pièces faites par plusieurs permîmes illustres. A la 
Haye, chez Jean et Daniel Steucker; petit in- 12 : voyez le Mo^ 
liériste d'octobre 1881, p. ao5 et ao6, et notre tome YI, p. £96 
et 597. 

Gazette du ao juillet 1668 (passage cité tome YI, p. 475 et 476). 

Lettres en vers à Madame ^ de Robiuet, datées du ai juillet et d« 
10 novembre 1668. 

Sermon sur V Impureté, dé Bôurdaloue, prêché devant le Roi le 
i*' mars i68a : tome m, p. 86, dans l'édition de Versailles i8im. 

De la Réformation du théeùre par Riccoboni, 1743, in-ia : 
pages 317 et 3i8. 

Lettre de /.-/. Rousseeui, citoyen de Genève^ à M, d*jitémbert.,.,s^ 
son article Gkneve.... Amsterdam, 1758 (plus haut, p. i3!8, 
i*' alinéa) : page 5a. , 

Lettre de d'Alembert à Af. Rousseau,., : tome II, p. 4ao, des Mé^ 
langes [i'j5g) cités plus haut au numéro 18, p. i38, a^ alinéa. • 

Article de Marmontel dans le Mercure de France de décembre 1758 
(mentionné plus haut, p. i38, 3* alinéa) : pages 106 et 107. 

J.-F. B0188OXADE. Critique littéraire sous le premier Empire, publiée 
par F. Colincamp. Paris, Didier, i863 ; a volumes in-8*. 
Tome II, p. a70-a72. 

Cours de littérature dramatique, de Saint-Marc Girardin, tome V 
(édition de 1874), lxxiii, p. i46-i65. 



i5o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

CSonférence faite par M. Henri Ghantavoîne, le 21 février 1889, 
avant la représentation de George Demain : au tome I*', p. lai 
et suivantes du recueil mentionné plus haut, p. 127, 7*' alinéa. 

M. Eugène Sauzay a fait exécuter en 1874 les intermèdes de 
George Dandin mis en musique par lui. 

lok RePue et Gétzeite musicale du 17 octobre 1875 a publié une 
Préface de lapariiiion de George Dandin par M. Charles Gounod, 

Un ojpéra-comîque en deux actes,' tiré de George Dandin par 
M. Cioveliers, dont la musique est de M. Mathieu, a été joué à 
Bruxelles, sur le théâtre de la Monnaie, en janvier 1879. 



a6. L'Avare* 



Pièce imitée par Molière : VAululaire de Plaùte. — « Pièces dont 
'certaines scènes o&t été imitées dans l'Avare : la Belle plaideuse^ 
, comédie en cinq actes, eh vers, de Boisrobert, jouée en i654, 
'imprimée en i655 ; Paris, Guillaume de Luyne, in-râ : dans la 
scène 11 de l'acte lY se trouve l'idée de l'inventaire détaillé par 
la Flèche, acte II,, scène i.de V Avare; et ^9jia la scène viu de;, 
l'acte I^ une situation toute semblable à celle de la scène 11 de 
Pacte H de /• -.IwAré. -^ / Supposai; t^ Vés Supposés », Comédie' 
de TArioste, en cinq actes, d'abord écrite eh prose, puis niise 
,fn; yers; il y ^n avait une ancieBoe traduction faitç ^ur U. 
pfQse : La comédie des Supposas 4^ ^« .Lcms Arioste^ en italien 
et enfrctnçois; Paris, Estienne Groulleau, i552 ; in-8® : Molière 
s'^st approprié un asses longf passage de la scène 11 de Pacte I^ 
au début de la scène v de l'acte H de V Avare, — Sut quelques 
autres rapprochements qui ont été faits (avec les Esprits de la , 
ïlivey, etc.], voyez tome VII, p. ai et suivantes. ■ — Voyez en-* 
core Die Quellen des Avare von Molière^ ce les Sources de l'Avare 
de Molière », article de M. W. Knôrich dans la revue allemande 
-mentionnée; pl\is haut (p. i46, ^ alinéa, fin), tome VIII (1886)^ 
p, 51-67. 

Lf tires en vers à Madame, de Robinet, datées du i5 et du aasq^ 
tembre, du 10 novembre 1668, et du a mars 1669, 

Lm Historiettes de Tallemant des Beaux, édition Moxunerqué et . 
Paulin Paris : tome II, i854, p. aoo, 

BcUeana, Amsterdam, 1742. Page io5. 

Lettre écrite par Fénelon (en 1714) <i l'Académie françoise. Paris, 
1718 (plus loin, p. aoi, dernier alinéa). Au paragraphe vn. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. i5i 

De la Réformation du théâtre^ par Riccoboni; 1748. Pages 15-17. 

Lettre de /.-/. Rousseau^ citoyen de Genève ^ à M. d*Alenibert,%,\ 
1758 (voyez plus haut, p. i38, i^ aliaéa) : pages Sa et 53. 

Con»ersati<ms avec Goethe... recueillies par Eckermann : la mai 
i8a5; dans la traduction de M. Emile Délerot, tome P', p. ai 5. 

Cours de littérature dramatique par Saint-Marc Girardin, tome V' 
(1843)9 XIII, p. a6a et suivantes : Des Pères dans la comédie^ et 
surtout dans la comédie de Molière. . 

Article de J.-J. Weiss, du 29 octobre i863, recueilli dans le 
volume intitulé Autour de la Comédie-Française (189a) : voyez 
là p. 73-75. 

Les Amours de Gombaut et de Macée^ étude sur une tapisserie fran- 
çaise du Musée de Saint-LÔ, avec cinq héliogravures et neuf fac- 
similés d'estampes anciennes, par M, Jules Guiffrey. Paris, 
diiaravay frères, i88a : in-4^. 

ijB DCher df Harpagon^ et la gastronoihie française au xvii* siècle, 
article de M. Qiarles-Julien Jeaiinèl dans le Correspondant 
{revue) du 10 juillet 1870, p. iio-iao. 

Molière. et les médecins^ article de M. Alphonse Pauly au Moliériste 
de janvier 1887. 

Molièrés Avare, étude de M. le docteur G. Humbert dans les Neue 
Jahrlnicher fur philologie m4 pâdagogik, « Nouveller annales 
de philologie et de pédagogie », publiées par MM. Alfred 
Fleckeisen et Hermann Masius chez B. G. Teubner à Berlin : 
année 189a, fascicule I, a^ partie, p. 46-59, et fascicule II, 
a*« partie, p. 90-96. ^ 

JOA^are, comédie deMolièi^e... mise en vers avec des changements, 
par J^ilhol. Bouillon, de Timprimerie de la Société typogra- 
phique, 17.75; in-8®. Représenté pour la première fois le 24 août 
18,1 3 sur le Théâtre de l'Impératrice (Odéon). (Histoire.,, de 
Molière par Taschereau, 3* édition,. j9iÀ//o^f«y?^>, p. 995.) 

Paul LaeroÛL (a* 1709 d« la Mièliografkie moliérMqué) aonbto «ttribatt^ eet 
Avart Y9mi&k i Hyamt]i« Dteomberooste; ^1«i-ei 7 avait tant doste mia la 
main en 18 13 : Toyes les mtntiona qqi tant faites tr^ probablemeDt (nu^gré 
une différence de prénom) de ce même adaptateur, plna haut, p. i43, 
1* alinéa, et pHit loin/ p. 166, 7* alinéa. 

Mis en vers blancs par le comte de Saint-Leu (Louis Bonaparte, 
père de Napoléon III) : au tome I*' de son Essai sur la ffcrsificeuion 
française; Rouve, i^^S^ a volumes iii->8^. 



i5a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

llÂçoTc. Mis en vers par Antoine Rastoul; Avignon, i836; in-8®. 

Mis en vers par Benjamin Esnault, membre de la Société royale 
d'Arras; Paris» Comptoir des imprimeurs unis, 1845. 

Une scène de l'Ava&s de Molière (la scène v de l'acte* I^, coupée en 
quatre scènes, vii-x, dans l'édition de 1734) mise en 9ers par 
M. F. Deschamps : dans le Précis analytique des travaux de 
PJcad^mie... de Rouen pendant Vannée 184^, p. 199-209. 

IlAvarCy comédie de Molière mise en vers par A. Malouin. 
Le Mans, 1859, in*8^ 

Imitation en vers par Christian Ostrowski : au tome II du Théâtre 
complet de cet auteur (mort en 1882]. Didot, 186a : in- 18. Réim- 
primée, avec quelques corrections, dans le Magasin théâtral ^ 
Paris, 1874, grand in-8®. 

Mis en vers par M. Courtin, conseiller honoraire, lu en séance 
générale le aa janvier 1869 : dans les Mémoires de la Société 
^agriculture^ de sciences et étarts de Douai, 2* série, tome X 
(1867-1869, publié en 1871]^, p. 257*344. 

Mis en vers par M. L. F. Ai (Allart). Paris, Glady, 1875, in-8^ 

ji propos de l'Avare m// en' vers par M, X. F. AlUtrt^ de Brienne. 
Lettre de M. Patrice Salin insérée au Bulletin du Bouquiniste 
du iS septembre 1875^ 

Uaatenr y pasM ea rtTne 1m dÎTéfsek 'ttvdadîoBt en yen qm oat été faitet 
de V Avare, 



27. — La Gloire du Fed^de-Gràce. 

Poème latin dont Molière s'est inspiré en maint passage : Cardi 
' Alfousi du Fresnqy, pictoris, de Arte graphica liber, sive diathesis, 
graphidos et chromàtiees, trium picturœ partium, antiquorum idem 
artificum nova resfitutio, Luteti» Parisiorum, apud Claudium 
Barbin, 1668 (privilège de 1667) ' ii^-i^- — Uiie autre édition de 
cette œuvre posthume parut la même année 1668, avec la tra- 
duction en regard, sous ce titre : l'Art de peinture de Charles 
Alphonse du Fresnoy, traduit en françois (par le peintre Roger de 
Piles), avec des remarques nécessaires et très amples : i volume 
in-8s Paris, Nicolas l'Anglois, 1668. 

Lettre en vers à Madame, de Robinet, du aa: décembre 1668 (citée 
tome IX, p. 5aa), et fin de celle du 6 avril ^669. 



S 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIEGES. i53 

Sonnet à M, de Molière sur son poème de la Gloire du Fal^de^Grâce : 
page i4i des Poésies héroïques du sieur de Pinchesne,.,, Paris» 
André Cramoîsy, 1670 : in-4®. Le sonnet a été donné au Molié^ 
riste de septembre 188 3, page 181 de l'intéressant article que 
M. Paul d'Estrée y a inséré sur le neveu de Voiture. 

Réponse à la Gloire du Fal^de-Gràce de M. de Molière^ réponse en 
verSf dans laquelle c'est la Coupe (la Coupole) elle-même qui 
parle; elle suivit sans doute d'assez près la publication du poème 
de Molière; une copie s'en trouve au tome I^, f^ 95-114» du 
Recueil de Tralage conservé aux Manuscrits de la bibliothèque 
de l'Arsenal^; mais elle ne fut imprimée que beaucoup plus tard» 
aux pages a4i et suivantes de VAnonymiana ou Mélanges de 
poésies^ d éloquence et d'érudition .* Paris, Nicolas Pépie, 1700; 
in-ia. Voyez tome IX, p. 5 14 (sur Y Anonfmicuui)^ et p. SsS et 
5a4 (sur la Réponse)» Une réimpression est mentionnée plus 
loin, p. aa5, VIL 

Récréations littéraires de Cizeron Rival; Lyon, 1765 : pages i53 
et suivantes (passage cité tome IX, p. 53o). 

Notes du peintre Guérin : au tome IX (i8a5), p. ^09 et suivantes 
de l'édition d'Auger (plus haut, p. 90, n<^ 27 des Recueils), 

Portraits littéraires de Sainte-Beuve, édition Gamier, i86a : tome II, 
Mouubut (notice de i835), p. 3i-33« 

Port»Royai de Sainte*Beuve, 3® édition, 1867 : tome III, p. 293-295. 

Histoire des peintres, de Charles Blanc : École française^ Puamx 
MiGNAan, p. i3. 

La freiqiM d« Mîfurd a iti décrite dam la Fié de Pitrrê Hignard par 
l'abbé de MoATiUe, Paris, i73o, in-ia (p. 77«8a), et dans ToaTrage de Cbaries 
Bhme cité k Talinéa précédent (p. io«i3).—' Les différents groupes en ont été 
grayés par Gérard Andran, d*aprés un dessin en grisaiUe 4® Micbel Corneille. 



a8. — ^ Le Tartuffe ou t Imposteur. 

Sur Vipocrito de l'Arétin, une nouvelle de Boccace, la MacMe de 
Régnier, où Molière a pu prendre quelques traits, et sur deux 
autres pièces italiennes qu'on a voulu citer comme des sources 

I . Le titre est là : La Coupe du Fal-'de-Grdce à Monsieur de Molière, — En tête 
des quatrains dont les denx premiers oilt été cités, avec ttot^ vers des deux der- 
niers, an tome IX, p. 5s4, on lit : Le Secrétaire de la Coupe à Monsieur de Mo^ 
liire. An lien des rers i et a cités : « Toi qui possède en tout... », la rieille 
copie donne : 



FaTori des neuf Sceurs, toi qui sais l'art de plaire, 
Esprit des plus brillants qui soient dans PuniTers...; 



i54 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

du Tartuffe : il Dottor baecheitone^ et il Beuilisco del Berna-' 
gasso* on le Dragon de Mascovie, voyez la Notice, tome IV, 
p. S48 et suivantes. 

Dans l'article déjà cité (plus haut, p/5 1 , fin du a' alinéa) et qui est 

inséré au tome I^ (i883) du Giornale storico délia letteratura 

itediana, M. Achille Neri a analysé il Pédante, un des vieux 

scenari du Teatro de Flaminio Scala' et y a signalé des rapports 

avec le Tartuffe, — Un compte rendu de cet article par M. Yes- 

r'selovsky se lit, traduit en allemand, sous le titre de Une now 

^ pelle source de Tartuffe y p. 97*101 du sixième et dernier fascicule 

< (mars 1864) du Molière-Museum (plus loin, p. 284, 5* alinéa). 

Pofyandre, roman attribué à Charles Sorel ; Paris, Augustin Courbé ; 
deux gros volumes in-8® : édition unique, achevée d'imprimer 
' le i5 mars 1648. 

Le MolUriste de juillet et d'août 18S8 contient, sous le titre de Madame Per" 
ntlle, FlipoU et Monsieur Tartuffe dans un roman de Charles Sorel, deux très 
intéressants articles, oà 21. Georges BionTal a Ciit connaître de fie roman ooblié 
nn long passage (II'* partie, lÎTro y) et d'assez nombreuses expressio^ns. qui 
prêtent aox pins curieux rapprochements. Yoyes aussi, dans le numéro de 
septembre 18SS de ce même recueil, U lettre de M* Edouard Thierry è 

M. Monral. 

*' • ■ 

Les Hypocrites, la seconde des Nouvelles tragi -comiques « tournées 
dé l'espagnol en françois » par Scarron (plus haut, p. ia6, 
i^ alinéa du b9 8); l'achevé d'imprimer dé cette nouvelle est du 
,a6 octobre. i655; elle n'esta comme M.. de Roberville nous Ta 
appris, qu'une traduction du roman d'Alonso Jeronimo Salas 
de Barbadilto intitulé la ffjrja de Celestina, « la Fille de Cétes- 
tine», dont on cite quatre éditions publiées de i6ia à 16 16 : 
voyez, à la Réserve de la Bibliothèque nationale, celle de Sara- 
gosse i6ia, cotée Y* a346, petit in-douze (l'épisode ici inté- 
ressant est aux folios 71 et suivants, auxquels répondent les 
pages 70 et suivantes de la traduction de Scarron) ; voyez aussi 
la page 3ii de la Notice biographique, et le travail, indiqué là, 
que M. de Roberville a inséré dans la Bepué de Loir-et-Cher 

«Ht* a encore nn» insignifiante petite Tariantt ail Ten 8 : « Et j'en prends à témoin 
ton poème »; au lien de • Et j'en praids.p«nr témoin ton poème ». 

.i^« Un Dottor baçehettone se trouve parmi les eaneras ^*a publiés M. Bartoli 
dans ses Scenari inédit» délia commedia deWarte (1880) : rojes plus loin, p. a35, 
3*«linéa. 

a. D'après M. BartoU, p. zzxr et note 7, c'est Berganaseo qu*il faut dire. 

A» // Teatro deklefa»oU rappreeentaiive, o^erù la Riereatione comiea, bœeareceia et 
trttgiea, divisa in ânquanta giornate, eompottê dm Flamimo Scala, detio Flavio, eomieo 
del Sereniss. Sig, duea di Mantova, In Fenetia, appresso Gio, Battista Puldani^ 
161 1 : in-quarto par les slgMtnres, mais de fiwmat i»-oetaTo. Voyez Giomata 3i : 
IL PSDJNTS, emnedia. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIEGES. i55 

(numéros de septembre, octobre et novembre 1887), puis publié 
en brochure à Blois. Sur ce que Molière doit à T auteur ou au 
traducteur pour la scène ti de l'acte UI de sa comédie, voyez 
la Notice, tome lY, p. 35a-354. 

La Fouine de Séville ou l' Hameçon des bourses^ nouvelle traduite 
par d'Ouville de l'espagnol de D. Alon&o de Castillo Solorzaao 
(d'Oi^ville .a écrit Souorçano). Paris, Louys Bilaine, bu Courbé, 
1661 (Achevé du 16 juillet) : in-8<^. Au livre III, p. a9i«a94, se 
lit un passage dont Molière a pu se souvenir (cité tome IV, 
p; 4^7 et 468, fiù de la note i de la page 466). -^ L'origina! 

' espàj^nol, la Gàrdurta de Sevilla y anzuelo de las boisas, publié 
d'abord en i634, a été souvent réîmprinié ; il est, dans la Bihlio- 

• thèque Rivadeneyra étemteitts*' espagnols, au tome II des Novell 
listes postérieurs à Cervantes : le passage qui peut être rappro« 
ché de la déclaration de TartufiPe se trouve là au chapitre xi, 

■ p. âo3i- ■ ' ■'■ ■■ 

Relation des' Plaisirs de l'Ile enchantée..,'; Paris, Robert Ballart, 
1664, ^in-folio (plus haut, aux Editions détachées, p. 16 et 17, 
V alinéa du numéro i3) : antépénultième alinéa (voyez tome IV, 
p. a3i et a3a). . . , » .< *. 

Gazeêteée 1664, n^ Sg, du 17 mai 1664 : voyez tome lY, p. a3a, 
note *. 

1 ■ • t 

I » * ■ I . - • ' . . • . 

La Mme historique de Loret, fin de la lettre en vers du 24 mai 1664. 

Le Roi glorieux au monde (qui est la gloire du monde), ou Louis XIV 
le plus glorieux de. fous les rois du mande (par Pierre Roullé, curé 
de Saint-Barthélémy), 1664; in-ia. Yoyez tome lY, p. 282-286. 

yérs 91-102 dyi piscours àe Boileau au Roi, copaposé en i665, 
in#i&r4 entre la v« et la vi^ satire dans le premier recueil. publié 
par Boileau en 1666 (privilège dti 6 mars) : Satires du sieur 
j)***. p^ris^ Claude Barbin; in-12. -^ Yers 25 de la iii« satire^ 
insérée dans le même recueil de 1666, et note ajoutée par 
Boileau eÀ 1701 (cités tome lY, p. 289 et 290). 

Notes de Brossette, rédigées en 1702, et reproduites d'après le 
manuscrit autographe (Bibliothèque nationale, fonds français, 
n* 15275, f»*89V^à^i r»; et f>» 12 v« et i3 r«) par M. Laverdet à 
la suite dé Isit^qrrespondance entre Boileau Despreaux et Brossette, 
i858, in-8* : pages '563 et suivantes; et page^ 5i6 et 517. 

• • • • • ■ 

Lettre à Mjrlord *** sur Baron et la Demoiselle Lecou^reur,,,, par 
George Wînk (l'abbé d'Allainval) ; Paris, Antoine de Heuque-' 
ville, i^3oi in-12. Yoyez page 20^ {passage cité tome lY, p. 327, 
note 2, et p. 477, note a). 



i56 . NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

ObsenfOiions sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre, 
par B. A. S' de R[ochemont], avocat en Parlement. Paris, 
N. Peping^ë, i665, permission du 1 8 avril (plus haut, p. i34, 
5* alinéa]. Voyez p. 279, et p. 287 et 288 de notre tome IV; et 
p. 224 et 229 de notre tome V. 

Lettre de Lionne à d'Aiibert, bibliothécaire de la reine Christine 
. de Suède, datée du a6 février 1666 (citée tome IV, p. 3io : 
voyez la note i de la page 309). 

Lettre de Racine aux deux apologistes de l'auteur des hérésies ima- 
ginaireSf datée du 10 mai 1666, imprimée seulement en 17212, à 
la Haye, au tome IV des CSBuvres de Nicolas Despréaux. Voyez 
notre tome IV, p. a88 et 297, et le tqme IV du Bficine^ p. 33a. 

Menagiana^ i"* édition, 1693 : page 5o. Voyez tome IV, p. a88. 

Dialogue sur la musique des anciens, ouvrage posthume de Tabbé 
de Châteauneuf ; 17^5; in-12 : pages ii5 et 116. Voyez tome IV, 
p. a88 et 289. 

Ordonnance de Tarchevéque de Paris, Hardouin de Beaumont de 
Péréfixe, du 11 août 1667 (citée tome IV, p. 3aa). 

L^areheréqM ayant, b même aanie, difSenda la Icctare da No mêmm Têêtm» 
ment dit éê Mom (voyes le Port^Bp^al de Sainte-BeaTe, 3* éditioii, livre Y, 
chapitre yz, tome IV, p. 878 et suiTaates, et la Lettre en eert à Madame^ de 
EdwMt, datée da 3 décembre ifiO?), oa fit TépigramaM taiTaiite : 

Molière est coiuolé de la riguenr extrême 
Qa*oii avoSt ekereé eoatre ton bel écrit : 
Qui eeniora Tartmffe a eentnré de même 
La parole de Jéeoi-Cbritt. 

Ce qoatraia, trouvé par P. Lacroix^ a été imprimé en i863 dans ie BuUetim 
des BihiiepHlee heigee, p. io4; il se lit an folio 63 verso dn vieux manuicrit 
finm^ms t5H4 eoaservé k la Bibliothèque nationale (manaserit déjà indicé 
par nous plna haut, p. 99, au %* alinéa du ■!• ai des Éditions détadiées). 

Lettre sur la cornédie de l'Imposteub, 1667, datée à la fin du 
ao août; in-ia. Réimprimée en 1668, et, sous le titre d*Obser' 
cations sur la comédie de l'Iuposteur, en 1670. Reproduite 
tome IV, p. 5^9 et suivantes. 

La Critique du Tartuffe, comédie en vers, en un acte, précédée 
d'une Lettre satirique (en vers) sur le Tartuffe, écrite à Vauteur 
de la Critique; Paris, Gabriel Quinet, 1670 (achevé d'imprimer 
du 19 décembre 1669) ; in-ia. Voyez tome IV, p. 34o-34a. 

Début de la Lettre en vers à Madame, de Robinet, datée du 6 août 
1669. — Lettres du même datées des 9 février, a3 févri^ et 
6 avril 1669. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÂGES. 1S7 

Jja Promenade de Saint-Cloud : Dialogue sur les auteurs, Vslt 
Gabriel Gueret; écrit en 1669; imprimé à la suite des Mé» 
moires historiques^ critiques et littéraires par feu M. Brujrs; Paris, 
1751 ; a volumes in-ia : voyez là, an tome II, les pages ao4-aii. 

A été réimprimé par M. Georset Monral en 1888, an tome XYI de la If ou» 
velU Collection moliéretque (plus loin, p. aa5). 

Passage d'une lettre (sans doute de 1669) de Saint-Évremond à 
Hervart, maître des requêtes. Dans le Conservateur on Collée^ 
tion de morceaux rares et d'ouvrages anciens ^ élagués^ traduits et 
refaits en tout ou en partie, Paris, Lambert, 1 756-1 761 : 38 vo- 
lumes in-ia. Tome d'avril 1758, p. 80 et 81. 

Sorberiana^ Toulouse, 1691 (Sorbière mourut en avril 1670) : 
in-ia. Voyez pages loi et 102; page 249. 

Sermon de Bonrdaloue sur VE^pocrisie^ pour le 7* dimanche après 
la Pentecôte; i'* partie : tome VI des Œuvres comj^es^ p. 21 3 
et ai4, dans l'édition de Versailles, J.-A. Lebel, i8ia. 

Jugements des savants de Baillet : tome IX (1686), p. iio et sui- 
vantes (voyez plus loin la note i de la page 194). 

Les Caractères de la Bruyère : chapitre De la Mode, g a4 (de 1691), 
portrait d'Onuphre; au tome II du la Brujrère, p. 154-159. 

Lettre de Bossuet au P. Gaffaro (mai 1694)9 4* alinéa, et Maximes 
et réflexions sur la comédie (1694), § m. 

Menagiana : i^ édition (1693), page 5o, et 3* édition (1715 et 1729), 
tome I^, p. 144. — Autre renseignement : a^ édition (1694), 
tome n, p. 3o8 et 309; 3* édition, tome IV, p. 174. 

Le Tartuffe révolutionnaire ou la Suite de V Imposteur^ comédie en 
vers, en trois actes (d'après la Bibliographie moliéresque^ mais 
en cinq, d'après la Biographie universelle), par Népomucène 
Lemercier; représentée sur le théâtre de la République le 
ai prairial an III (9 juin 1795]. 

« Des Tert de circonstance, dit la Gaxette nationale ou U Moniteur uni» 
verset du primidi i*' messidor (19 juin), des applications de la copie k des 
originaux fameux ont été saisis et applaudis avec enthousiasme. L'auteur a été 
demandé et nommé. » La pièce fut supprimée par le Directoire après cinq 
représentations. D*après la Bibliographie moliéresque (n* 170^, elle n*a pas 
été imprimée. 

Cours analytique de littérature générale, par Népomucène Lemer« 
cier, 18 17 (voyez plus loin, p. ai a, i^ alinéa). Au tome II, la 
xxv« et dernière séance a cet intitulé : « Application des vingt- 



i58 1>rOTIGE BIBLIOGRAPHIQUE. 

trois règles qui constituent le genre comique méthodiquement 
faite au Tartufe^ chef-d'œuvre dont l'analyse complète prouve la 
perfection incontestable. » 

Mémorial de Saime^Hélène^ on Journal où se trouve consigné.,, ce 
qu*a dit et fait Napoléon durant dix'-huit mois, par le comte de 
Las Cases. Paris, chez l'Auteur, i8a3. Tome Y, p. 357 et 358 
(lundi 19^ août i8t6). 

Œuvres de Franqois^Benoît Hoffinan.'BariByLetehYrey i83i : lovo* 
lûmes tn-8*. Le tome VIII contient, p. 339- 35o, Ij» réimpression 
d'un article, d'abord publié dans le Journal des Débats^ sur la 
Notice qu'Etienne mit, en i8a4, au-devant d'une édition du Tar- 
tufe (mentionnée plus haut, p. 34, antépénultième alinéa. 

Conversations avec Goethe recueillies par Eckermann : I'^ partie, 
!i6 juillet 1826, 5« alinéa (traduction de M. Délerot, tome I*', 
p. 243); et in^ partie, i^ mai i8a5, 5* alinéa. -—Voyez encore 
dans les Œuvres de Goethe^ parmi les articles de JUttérature 
étrangère^ celui qui concerne la comédie de Lemercier ayant 
pour titre Richelieu ou la Journée des dupes (i8a8) : tome V, 
p. 675 de l'édition grand in«8« de Cotta, i863. 

Briefeaus Paris ^ « Lettres écrites de Pai'is, » 2^« édition, au tome IV 
' des Œuvres dramatiques et dràmaturgiques d'Edouard Devrient. 
Leipzig, J. J. Weber, 1846; petit-in-8*« Lettre du i*' mai 1839, 
p. 3o3 et 3o4. 

L'aatear, comédien et éeriraiii de talent, y rend compte d*ane repréeentmtioB 
intéreMante de Tartuffe^ donnée la Teille an théAtre de TOdéon : Bflle Rachel, 
après aToir Joué le rôle d^Hermione dans Anénunaquey 7 parut en Donne, en 
même temps que BUle Mars en Elmire, MUe Anab en Ifariane, Mme Detmoas- 
seaox en Femelle . 

Au sujet d'une prétendue j^rai& sur le Tartuffe y qui est au tome I^, 
p. i8a-aio, de l'ouvrage de M.Pierre Varin ivLÛtuXè la Vérité sur 
les Arnauldy complétée à l'aide de leur correspondance inédite (Paris, 
Poussîelgue-Rusand, 1847, ^ volumes in-8<^), voyez la Notice ^ 
p. 296, note 4. 

De V Influence des mœurs sur la comédie, discours, suivi de deux 
études sur les rôles du Misanthrope et de Tartuffe, par Adrien 
Perlet, ancien acteur du Gymnase. Paris, 1848, in-8^ : voyez, 
p. 175 et suivantes, la Lettre sur le rôle de Tartuffe, 

Port'Rojral de Sainte-Beuve : tome III» livre III, chapitres xv et 
XVI, p. a59-3ii de la 3<^ édition (Hachette, 1867; la première 
édition pour cette partie du tome III est de 1848). 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIECES. iSg 

Les Parents de Tartuffe^ article de M. Emile Deschanel dans la 
Liberté de penser du i5 décembre 1848. 

Comment MoUère fit Tartuffe^ quatre articles d'Edouard Foumier 
au tome XI (1857], p. io5 et suivantes, p. iSg et suivantes, 
p. 227 et suivantes, p. 24 3 et suivantes de la Revue française. 

Jacques du Lorens et le Tartuffe, Notice sur un Précurseui^ de 
Despréaux : i583-i658. Par Prosper Blanchemain. Paris, 
Auguste Aubry, 1867 : in-8^. Extrait du Bulletin du Bouqui^ 
niste d'avril 1867. 

Les Sources du Tartuffe^ articles de M. l'abbé Y. Davîn dans le 
journal le Monde des a, i3, i5 et aa août 1878. — » Mme Per^ 
nelle, — Mme de Longueville : articles du même dans le Monde- 
des 27 août, 3, 5 et 19 septembre suivants. 

Voyet plat loin. p. a3a, i*' et 2' alinéa, mention d*aotrefl articles de 
M. l*abbé Darin. 

Eugène Scribe. Conférence de M. Ernest Legouvé aux matinées 
littéraires de Ballande; insérée au journal le Temps du 
a4 février 1874. 

M. Edouard Thierry. La Seconde interdiction de Tartuffe 
(5 août 1667). — Lettre sur la comédie de V Imposteur, Cherbourg, 
imprimerie Auguste Mouchel, 1874 (extrait des Mémoires de 
la Société académique de Cherbourg) : in-8^. 

Une mise en scène moderne du Tartuffe, Articles de M. Edouard 
Thierry au Moliériste de mai, de juin et de juillet 1879. 

Molière et Tartuffe dans la Préface des Plaideurs^ article de 
M. Edouard Thierry inséré au Moliériste d'avril 1880. 

La Gloire du Fal^^-GnScCy Tartuffe et la paix de l* Église, article 
de M. Edouard Thierry inséré au Moliériste de février i883^ 

Le Silence dBlmire, étude sur l'interprétation du rôle dam Tartuffe, 
deux articles de M. Edouard Thierry dans la Revue d'art dn^ 
matique, tome XII (octobre-décembre 1888), p. ia9 et suivantes, 
p. 193 et suivantes. 

Un Évéque réformateur sous Louis XIV, Gabriel de Roquette, 
évéque d^Autun. Sa vie, son temps et le Tartuffe de Molière, 
d'après des documents inédits, par M. J.-Henri Pignot. Paris, 
A. Durand et Pedone-Lauriel ; Autun, Denis Renault, 1876: 
a volumes in-8®. Particulièrement, au tome II, le chapitre vu 
intitulé Roquette et Tartuffe, 



i6o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Études sur Molière, — Lb Tartuffe par ordre de Louis XIF. Le 
véritable prototy'pe de t Imposteur. Recherches nouvelles. Pièces 
inédites publiées par M. Louis Lacour. Paris, A. Claudin, 1877 : 
volume petit în-ia elzévirien. Voyez la Notice^ p. 298 et 299. 

Études sur Molière. — Tartuffe. Histoire du type et de la pièce. Mono- 
graphie par M. Alexis Yesselovsky. Moscou 1879 : i toI. in-8®. 

Voyes sur cette étude/ éerite ea ruite, an artide de M. Looit Léger inséré 
dans la Revue critique ^histoire et de littérature du aa noTembre 1879, et 
reproduit dans le Moliiriete de féirrier 1880. — Une antre étnde de M. Tesse- 
loTsky a été mentionnée plus hant, p. 140, 10* alinéa. 

Étude sur le Tartuffe y par M. J. N* van Hall, insérée dans la revue 
hollandaise de GidSy « le Guide » (Moliériste de juin 1880, p* 71). 

Examen de Tartuffe dans une étude de M. Paul Janet sur la 
Philosophie de Molière, insérée au numéro du i5 mars 1881 de 
la Repue des Deux Mondes. 

Un passage intéressant de Théophile Gautier sur le personnage 
de Tartuffe est cité par M. Moland (dans sa 2^ édition des Œuvres, 
au tome VI, p. 16 et 17; dans la i'*, au tome IV, p. 38i-383). 

Le Rôle de Tartuffe, par F.-P. Régnier, ancien sociétaire de la 
Comédie-Française : dans le Moliériste de décembre i88i. 

Mdière's Tartuffe, Geschichie und Kritik. « Le Tartuffe de Molière. 
Histoire et critique. » Par M. le docteur W. Mangold. Oppeln 
(Silésie), librairie Eugène Franck (Georg Biaske), 1881 : in-8*. 

Une question de droit à propos du Tartuffe (il s'agit de la donation 
faite par Orgon à Tartuffe), article de M. Livet dans le MoHé-' 
risteà'vrrW 1882, p. i5-2i. 

Molière e il suo « Tartuffe », article de feu Napoleone Gaix, au 
tome XXXII (seconde série: Rome, 1882), p. 293-4141 de la 
Nuova jintologia di scienze^ lettere ed arti. 

Tartuffe, par M. G. Coqueiin, de la Comédie-Française. Paris, Paul 
Ollendorf, 1884 : i volume in- 16. 

Études littéraires et morales sur le dix-septième siècle. — 
Louis XIV, Molière et le Tartufe, par M. Ch. Revillout, pro- 
fesseur à la Faculté des lettres de Montpellier. Montpellier, 
1888 : in-4^ (extrait des Mémoires de l'Aaulémie des sciences et 
lettres de Montpellier, section des Lettres, tome YIII). 

M. René Doumic. La Question du Tartuffe, conférence faite au 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. i6i 

théâtre de l'Odëon, le jeudi ao mars 1890 (extrait du Corres" 
pomlant) Paris, E. de Soye et fils, imprimeurs, 1890 : brochure 
în-8<^. Est aussi au tome II, p. 199 et suivantes du recueil men- 
tionné plus haut, p. 127, 7" alinéa. 

M. Doamie combat les conclasions d*une conférence faite an même théâtre, 
le 10 férrier précédent, par M. Ferdinand Brunetière; le texte de celle-ci n*a 
pas, qne nous sachions, été imprimé ; mais la question du Tartuffe a été 
reprise dans l'article (mentionné plus loin, p. 24 7, 4* alinéa) que M. Brunetière 
a publié la même année sur la Philosophie de Molière. 

Tartuffe et V esprit jésuitique en France, conférence faite au théâtre 
de rOdéon, le jeudi 18 décembre 1890, par M. Maurice Barrés : 
au tome 111(1891), p. i43 et suivantes, du recueil mentionné 
plus haut, p. 127, ^'^ alinéa. 

Tetrtuffe. Sixième des conférences faites à TOdéon sur les Époques 
du théâtre français par M. Ferdinand Brunetière : insérée au 
numéro du 19 décembre 1891 de la Revue politique et littéraire 
(Revue bleue). Voyez plus loin, p. 247, 6<^ alinéa. 



29. — Monsieur de Pourceaugnac, 

Un dialogue de Plante dans la scène 11 de l'acte III de V Asinaire^ 
vers 537-557, est à comparer avec le dialogue de Nérîne et de 
Sbriganî dans la scène 11 de l'acte P' de Monsieur de Pourceau'^ 
gnac; et la scène v de l'acte V (vers 819 et suivants) des Mé- 
nechmes du même poète latin est à comparer avec la scène de 
la consultation (la viii^ de l'acte I^). Sur quelques autres contes 
dont Molière aurait pu garder souvenir, voyez tome VU, p. 220 
et suivantes. 

Gazette du 12 octobre 1669, p. 996 (passage cité tome VU, p. 212). 

Lettres en vers à Madame^ de Robinet, datées du 1 2 octobre et du 
23 novembre 1669. 

Nouvelles pièces sur Molière, publiées par M. Gampardon (1876) : 
XI, p. 80-82. Ordonnance de 6268 livres allouées pour les repré- 
sentations de « quinze comédies » données à Chambord en 
septembre et octobre 1669; et deux ordonnances, de 3ooo livres 
chacune, accordées spécialement à la troupe du Palais-Royal, 
laquelle entre autres comédies joua Monsieur de Pourceaugnac 
(la première fois le 6 octobre). — XIII, p. 95-io3. Étcu de la 
dépende pour le divertissement de Chambord (Monsieur de Pour- 
ceaugnac) et pour le dernier ballet (les Amants magnifiques) 
recommencée Saint^Germain en Laye.,, depuis le %Q>^ février juS" 
MoLiÀBB. XI 11 



i6ii NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

quesau 9* mars 1670 (dans cet intervalle la Gazette du 8 et du 
i5 mars mentionne, à la Cour, une représentation de Monsieur 
de PourceaugnaCy donnée le 6 mars, et deux représentations des 
Amants magnifiques, données le 4 et le 8) . 

« Le Carnaval, mascarade. Représenté par l'Académie royale de 
musique. On le vend à Paris, à l'entrée de la porte de l'Acadé- 
mie royale de musique, au Palais-Royal, rue Saint-Honoré. 
Imprimé aux dépens de ladite Académie. Par René Baudry, 
imprimeur, 167S ; » in-4<^ : livret de l'opéra dont la partition est 
mentionnée à l'alinéa suivant. 

« Le Carnaval, mascarade mise en musique par M. de Lulli..., 
représentée par l'Académie royale de musique en l'année 1675. 
Cette mascarade est un composé de différents Divertissements 
françois, espagnols, italiens et turcs. Partition générale, impri- 
mée pour la première fois. De l'imprimerie de J. B. Christophe 
Ballard..., 1720; » in-folio. 

Ce Ctwnaval contient tons les intermèdes de Monsieur de Pourceemgnac, à 
savoir : i" le troisième et le second réunis et très déTeloppés, composant la 
III* entrée (celle dont fut formé le Divertissement comique mentionné à Talinéa 
suivant) *, a* le quatrième, composant la seconde partie de la V* entrée ; et 3* le 
premier, composant la première partie de la VU* entrée, intitulée les Nouveaux 
mariés. Voyestome YII, p. 344i >^ote i. 

Pourceaugnac, divertissement comique par M. de Lulli...; Paris, 
Christophe Ballard ; in-quarto oblong : partition écrite pour une 
refonte et amplification du IIP et du II' intermède de la comédie 
de Molière. Ce divertissement, donné à l'Opéra, en i7i5, à la 
suite du ballet des Fêtes de Thalie, et repris le 16 juin 1722, 
avait peut-être été bien antérieurement détaché par Lulli même 
de son grand ballet du Carnaval qui vient d'être mentionné. 
Voyez tome VU, p. aag et a3o, et p. 346. 

Une représentation de Monsieur de Pourceaugnac à Chamhord, exa^ 
men de deux fragments inédits paraissant appartenir à V œuvre de 
Molière, par M. Ludovic Celler. Au tome LXIII (2*^ série, 1868), 
p. 699 et suivantes, de la Revue contemporaine. 

Pour une imitation italienne de Gigli, publiée en 1753 sous le titre 
de il Gorgoleo, voyez plus haut, p. ii5, 5® alinéa. 

K n Signer di Pourceaugnac, livret italien calqué sur la comédie de 
Molière et musique par Louis Jadin, fut représenté sur le 
théâtre Feydeau, parles excellents chanteurs italiens queViotti 
dirigeait, le a 3 avril 179a. » (Castil-Blaze, Molière musicien. 
tome V', p. 375.) Aucune impression n'est indiquée. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. i63 

Pourceaugnac de Molière, mis en musique parle citoyen Mengozzî, 
représenté en 1798 sur le théâtre delà Montagne (Montansier), 
au jardin de la Révolution (Palais-Royal). Aucune impression 
n'est indiquée. 

Monsieur de Pourceaugnac, ballet-pantomime comique en deux 
actes, à grand spectacle, avec les intermèdes de Lulli, arrangé, 
d'après la pièce de Molière, par MM. Corally et ***, représenté 
sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin le 28 janvier 1826; Pa- 
ris, Rarba, 1826, in-8^. 

Monsieur de Pourceaugnac^ opéra bouffon en trois actes, d'après 
Molière, paroles ajustées sur la musique de Rossini, Ch.-M. 
Weber, etc., par Castil-Blaze, représenté sur le théâtre de 
rOdéon le 24 février 1827; Paris, Castil-Blaze, 1826, in-8^ 

Molière et Monsieur de Pourceaugnac^ conférence faite, le dimanche 
gras II février 1872, à la matinée littéraire du théâtre de la 
Gaîté, par M. Jules Claretie. Insérée dans la Revue politique et 
littéraire, revue des cours littéraires, n^ du 16 mars 1872. 

Molière et les Limomins par M. René Fage, avocat ; seconde édi- 
tion augmentée; Limoges, imprimerie-librairie de Mme veuve 
Ducourtieux, 1884; in-8*. 



3o. — Les Amants magnifiques. 

Le DonSancke d^ Aragon de Corneille, qui est de i65o, a un sujet 
très comparable à celui des Amants magnifiques. 

L'ode d'Horace : Donec gratus eram tibi, la ix« du livre III, a été 
imitée par Molière dans le dialogue intitulé Dépit amoureux que 
chantent dimène et Philinte vers la fin du III' intermède (p. 43o 
et 43i de notre tome VII). 

Gazette du 8 février 1670 (passage cité tome VU, p. 35 1 et 35a); 
quelques autres passages des 1 5 et 22 février, des 8 et i5 mars 
sont résumés p. 36o. 

Lettres en vers à Madame, de Robinet, datées des 8, 1 5 et 2a fé- 
vrier 1670. 

Nouvelles pièces sur Molière publiées par M. Ém. Campardon (1876) : 
XII, p. 88-91. Ordonnances, la dernière signée le 2 mars 1670, 
allouant diverses sommes pour les représentations des Amants 
magnifiques données à Saint-Germain en février 1670 (la répré- 



i64 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

sentation du 4, la première, celles du 1 3 et du 17 ont été con* 
statées à la Notice^ tome VU, p. 36o) ; une somme de 6000 livres 
est particulièrement accordée à la troupe du Palais-Royal. -— 
XIII, p. 9S-103. État de dépenses, comprenant celles qui furent 
faites pour les représentations des Amants magnifiques don- 
nées à Saint-Germain le 4 et le 8 mars 1670. Voyez plus haut, 
au n^ 29, p. 161, la seconde partie du dernier alinéa. 

Nouveau prologue et nouveaux divertissements pour la comédie 
des Amants magnifiques. Représentés pour la première fois le 
ai<^ juin 1704. Dans les Œuvres de M, d'Ancourt, %*^ édition» 
Paris, 171 1 : tome VI, p. 149-170. 



3i, — Ze Bourgeois gentilhomme. 

Voyez, tome Vin, p. 34 et 35, puis p. i54i note 5, et p. i65, note 2, 
quelques traits de ressemblance qu'on peut signaler dans le 
Bourgeois gentilhomme avec certains passages des Nuées d'Ajris* 
tophane, du Don Quichotte de Cervantes, de la Sœur de Rotrou 
(au sujet de cette dernière comédie, voyez encore tome Vm, 
p. 17a, note], d'une farce de THôtel de Bourgogne jouée en 1617, 
et de VAsinaire de Plante. 

Mémoires du chevalier d'Arvieux^ envoyé extraordinaire du Roi à la 
Porte..,, mis en ordre... par le R. P. Jean^Baptiste LabtU, de 
r ordre des Frères prêcheurs, édition de I735, Paris; in-ia. 
Tome IV, p. 18S et p. 25a-254. 

Tableau général de t Empire Othoman..., dédié eut roi de Suède, par 
M. de M*** d'Ohsson (Mouradjea d'Ohsson) : tome IV, seconde 
partie, p. 616-686, particulièrement p. 634-637, de l'édition 
in-8«de Paris, 1791. Voyez notre tome VIII, p. 23 et p. i83. 

La Fraie histoire comique de Frcmcion, par Charles Sorel. Livre XI 
(publié en i633) : mystification d'Hortensius, p. 454 et suivan- 
tes de l'édition de M. Colombey. Voyez notre tome VIII, p. 22. 

La Muse historique de Loret, lettre du 18 décembre 1660 : men- 
tion d'un « récit turquesque », composé par Lulli pour un ballet 
de cour. 

Gazette du 18 et du 25 octobre 1670 (passages cités tome VHI, 
p. 4 et 5, et p. 6). 

Lettres en vers à Monsieur, de Robinet, datées du 27 septembre, du 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. i65 

i8 octobre, du i5 novembre, du 2a novembre, du 20 décembre 
et du 27 décembre 1670. 

Ét€tt de la dépense faite pour la eomédie''b€dlet intitulée le Bourgeois 
gentilhomme, dansée à Chambord au mois d*o€tobre dernier 
(1670)..., publié, d'après l'original, conservé aux Archives natio- 
nales, par M. Jules Claretie, dans le journal le Temps (3i août 
1880) ; déjà inséré par M. Moland à la suite de Molière et la 
Comédie italienne (2* édition, 1867), p. 363 et suivantes. Voyez 
tome VUI, p. 18 et note i. 

Lettre sur la pie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de 
son temps ^ insérée auMERcuRK db France de mai 1740 : page 843. 
Voyez plus haut, p. i3o, 5« alinéa, et la Notice biographique^ p. 348. 

Lettre de J.-J. Rousseau A d'Alembert,,. sur son article Genève 
(1758) : page Sa (voyez la Notice y p. 8). 

Récréations littéraires de Cizeron Rival (1765) : page i5. 

La Cérémonie turque Jugée par un Musulman, article de M. Georges 
Monval, inséré au Moliériste de février 1889, p. 336 et suivantes. 

IVoas extrayons de eet intéretfant article nne note de jonmal trooTée par 
M. MonTal dans un recueil de pièces manuscrites, appartenant à la Bibliothèque 
nationale, intitulé et coté Navigation et commerce (i 685- 1740], Fonds français, 
NouTelles acquisitions, n* SoqS. Le nom de François Pétis de la Croix, inserit 
an haut du premier feuillet des fragments recueillis du journal, indique que la 
rédaction en est due au célèbre orientaliste. Cette curieuse citation prouTe bien 
que l'historiette rapportée d*après la Martînière, p. 9 et 1 5 de la Notice du 
Bomrgeois gentilfiomme, n'a pu être arrangée, an plus t6t, qu*en 1704, année 
où un envoyé de Tripoli, après aroir assisté à une représentation du Bourgeois 
gemiilAommef fit réellement de la cérémonie turque la critique attribuée à on 
enToyé turc de 1670. 

F* 78 r<*. « Suite du Journal de Venpoyé de Tripoli (Hadjy Mustafa). 

« Le i3 {juin 1704), TEuToyé fut inrité par les comédiens du Ro! d'aller Toir 
la comédie. Ou joua le Bourgeois gentilhomme *, où il prit un fort grand plaisir 
▼oyant représenter les manières de son pays. Il a trouvé seulement deux choses 
à redire : la première, que le personnage du Mufti ne devoit jamais sortir de la 
gravité qu'il avoit affectée en rentrant sur le théâtre, parce que les gambades 
et caracoles ne conriennent point à un Mufîti; la seconde, que les bastonnades 
que l'on donna à Monsieur Jourdain ne se donnent point de cette manière. Voici 
comme il dit qu'il falloit les donner. 11 falloit que deux personnes fissent deux 
grandes révérences à Monsieur Jourdain, et lui Atassent le turban avec respect et 
gravité hors de dessus la tête, et missent le turban sur un buffet, et fissent 
encore une révérence au turban, puis que ces mêmes deux personnes levassent 
les deux pieds de Monsieur Jourdain, lui faisant heurter les fesses à terre, et 
missent ses deux pieds dans une corde attachée aux deux bouts du bâton, et 
tournant le bâton lui serrassent les pieds dans cette corde, en sorte que les 

I. Le 3a* Registre de la Comédie, cité par M. Monval, constate que les envoyés 
tores vinrent an Bourgeois gentilhomme le vendredi i3 juin 1704* Paul Poisson 
jonait Monsieur Jourdain, et la Thorillière le Maître à danser. 



i66 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

plantes des pieds fussent tournées Ters le eiel ; puis un troisième s'amnee ayee 
une baguette, et frappe sur la plante des pieds de Monsieur Jourdain, disant 
en musique uno, doué, trê, quatre, cinqué, sei, ete. Cela fait, on défait les 
pieds de Monsieur Jourdain et on l'assit sur an fauteuil, puis on salue le turban 
et on le lui remet sur la tête, puis on lui fait encore deux révérences, et ainsi 
finit la cérémonie de la bastonnade. Il trouve aussi que le Muf^i ne détroit pas 
frapper sur le livre. — Il trouTe tout le reste fort bien, mais la langue que l'on 
j parle n'est du tout point turque ni arabe, et ils n*y entendoient rien, excepté 
ewallah. Il fut aussi fort charmé du petit ballet que l'on dansa à la fin de la 
comédie, et surtout des demoiselles habillées à Tespagnole. » 

Le Moliériste, numéro de septembre i884f p* 184-187 : article de 
M. René de Semallé, sur l'intention qu'aurait eue Molière de 
parodier dans la Cérémonie turque les cérémonies de la consé- 
cration des évêques (voyez la Notice , tome YIII, p. 22-24). 

La Semaine dramatique^ dans le Journal des Débats des 2 et 
23 mars i885 : articles de M. J.-J. Weiss sur la Cérémonie turque. 

Molière et le cérémonial turc à la cour de Louis XIV ^ article de 
M.Albert Vandal dans \2,Eevue d*art dramatiquedn 1 5 juillet 1888, 
tome XI, p. 65-8o. 

Pour certains jeux de la scène du Maître de danse (11^® de l'acte I), 
voyez au volume du Deuxième Centenaire mentionné plus loin, 
p. 236, 3** alinéa. 

Conférence faite par M. Albert Chabrier, le 10 janvier 1889, avant 
la représentation du Bourgeois gentilhomme : au tome I^, P* 7^ 
et suivantes, du volume mentionné plus haut, p. 127, 7* alinéa. 

Le Bourgeois gentilhomme, comédie de Molière... mise en vers par 
M*** (de Montbrun^), avec des divertissements par M. HuUin; 
représenté sur le théâtre de l'Odéon le 12 février 1814. {His^ 
toire... de Molière, par Taschereau, 3® éd., Bibliographie, p. 297.) 

La Testa riscaldata, opéra bouffe de Paer, traduit du Bourgeois 
gentilhomme et représenté à Parme en 1797 (d'après Castil- 
Blaze, au tome II, p. 39, de Molière musicien). 

Sur le singulier arrangement musical qui fut entendu dans une 
représentation du Bourgeois gentilhomme donnée à l'Opéra en 
janvier i852, voyez une lettre de M. Weckerlin adressée à 
M. Sarcey et publiée dans le Temps du 24 février 1890. 



Psyché: voyez ci-après le numéro 33. 



I . Pseudonyme, paratt-il, de François ou Hyacinthe Decomberousse. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIEGES. 167 



3a. — Les Fourberies de Scapin, 

Le Phormion de Térence a en partie servi de modèle à Molière 
[Notice, tome VIII, p. 389 et 390). — Quelques souvenirs des BaC" 
chides et de VÉpidique de Plaute ont été relevés tome VIII, p. 473, 
note I, et p. 476, note 3. — Tout au début de sa comédie, 
Molière a pour la seconde fois imité le dialogue d'exposition 
de la Sœur de Rotrou (1645*) : voyez la scène i de l'acte II de 
Mèlicerte, tome VI, p. 171, et la citation faite là en note; il a, 
scène 11 de l'acte II, p. 418, emprunté un trait à la defnière 
scène de l'acte P' de la même comédie de Rotrou. — Sur la 
scène du sac (la w^^ de l'acte III), dont l'idée a été prise soit des 
Farces tabariniques (comme on pourrait l'induire d'un passage 
célèbre de V Art poétique de Boileau, chant III, vers 393-400), 
soit des Facétieuses nuits de Straparole, et dont une première 
ébauche se trouvait peut-être dans une ancienne farce, attribuée 
par conjecture à Molière et intitulée Gorgibus dans le sac, voyez 
la Notice, p. 390 et suivantes •. — Molière a tiré bon parti dans 
la scène vu de l'acte II de sa comédie (scène de la Galère) et 
dans la scène m de l'acte III (récit de Zerbinette) de deux 
scènes du Pédant joué, farce de Cyrano de Bergerac, composée 
probablement en 1645, imprimée in-quarto, chez Ch. de Sercy, 
en 16S4 ' TLOMS avons donné en appendice, tome VIII, p. ^19 et 
suivantes, les scènes de Cyrano (la iv« de l'acte II et la n** de 
l'acte III). Sur une ressemblance qu'on a indiquée entre le 
début de la scène de la galère et certaines scènes italiennes, 
voyez la Notice, p. 398 et note 3. 

Lettre en vers à Monsieur, de Robinet, datée du 3o mai 1671. 

Nouvelles remarques sur tous les ouvrages du sieur J)*** (par 
Pradon). La Haye, Jean Strik, i685 : i volume petit in-4<^. 
Page 36 (citée à la Notice, p. 394). 

Joguenet ou les Fieillards dupés, contrefaçon des Fourberies de 
Scapin, Paul Lacroix l'a, d'après un ancien manuscrit, fait 
connaître, dans la Revue des provinces du 1 5 janvier i865*. U 
l'a fait imprimer en 1868, à Genève, dans sa. Collection moli^" 
resque, n'en ayant d'ailleurs fourni, comme il le reconnaît lui- 

I. Imprimée in-quarto en 1646 (Achevé du 3 septembre). 

a. Sur une correction proposée pour le vers 399 du chant III de VArt poétique, 
▼oyez la Notice, p. 401. 

3. Un Manuscrit du souffleur de la troupe de Molière, lettre à M. Edouard 
Fonmier, p. 112-119^ suivie, p i20-i3i, de Tacte III de et Joguenet. 



i68 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

méme^, qu'une copie « fautive et incomplète ». La Reifue cri» 
tique iT histoire et de littérature du a S juillet 1868 contient, 
p. 58-6 1, sur cette publication, un article auquel M. C. Galusl^ 
répondit, le 5 septembre suivant, dans la même Eeifue, 
p. 157-160. Voyez, p. 393 de notre tome VUI, la Notice des 
Fourberies de Scapin, 

Le Phormion de Tërence et les Fourberies de Scapin de Molière^ 
étude de M. le docteur C. Humbert, écrite en français et insé- 
rée dans le Programme de Técole réelle d*Elberfeld. Imprimerie 
de Sam. Lucas, août 1859 : in-4^. 

Les Fourberies de Scapin, articles de M. Edouard Thierry insérés 
au Moliériste de décembre i885 et de janvier 1886. 



33. — Psyché. 

La vraie source de l'histoire de Psyché et de l'Amour est, comme 
on sait, aux livres IV-VI des Métamorphoses d'Apulée. — Un 
Ballet royal de Psyché, ouvrage de Bensserade, avait été dansé à 
la Cour le 17 janvier i656. — Deux ans avant la tragédie-ballet 
avait paru le roman de la Fontaine intitulé les Amours de Psyché 
et de Cupidon : Paris, Claude Barbin, 1669, achevé d'imprimer 
du dernier jour de janvier ; in-8S 

Cazette du 24 janvier 1671. 

Lettres en vers à Monsieur, de Robinet, datées du 24 janvier, 
du 25 juillet, du i^ août, du 26 septembre, du 3 et du 24 oc- 
tobre 1671, du 23 janvier et du 26 novembre 1672. 

Tdéè des spectacles anciens et nouveaux (par l'abbé de Pure), 1668; 
in-12: pages 3ii et suivantes, y est décrite la salle du palais 
des Tuileries où la tragédie-ballet fut d'abord représentée 
(M. Marty-Laveaux a reproduit cette description dans sa Notice 
de Psyché, au tome VII du Corneille, p, 280-282). 

Le livret de l'opéra de Psyché (voyez plus haut, p. 43, 4« alinéa) 
parut in-quarto, sans doute dès le 19 avril 1678 : « Psyché, 
tragédie. Représentée par l'Académie royale de musique. On la 
vend à Paris, à l'entrée de la porte de l'Académie royale de 
musique, au Palais-Royal, rue Saint-Honoré. Imprimé aux 
dépens de ladite Académie. Par René Baudry, imprimeur ordi- 

I. Note au numéro a33 de ta Bibliographie nmliiresque, dont on peut ?oir 
encore les numéros a3a et 1782. 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 169 

naire du Roi et de ladite Académie ; 1678 » : în-4**. — La parti- 
tion ne fut publiée que quarante-deux ans plus tard : « Psyché^ 
tragédie mise en musique par M. de LuUy..., représentée par 
l'Académie royale de musique, en Tannée 1678. Partition géné- 
rale imprimée pour la première fois..., J.-B.-Christophe 
Ballard, 1720 » : in-folio. 

Psyché y opéra-comique en trois actes, représenté pour la pre- 
mière fois, au théâtre de TOpéra-Comique, le 26 janvier 1857. 
Poème de MM. Jules Barbier et Michel Carré. Musique de 
M. Ambroise Thomas.... Partition piano et chant.... Paris, 
H. Lemoine, 1857 : in-80. 

Psyché^ articles de M. Edouard Thierry insérés au MoLiériste d'avril 
et de mai 1887. 



34. — La Comtesse d'Escarbagnas, 

Extraits, datés du 24 octobre, du 5 et du 12 décembre 167 1, de 
la correspondance de l'agent brande bourgeois Beck, publiés par 
M. le docteur W. Mangold dans le Musée Molière [MoUère-Mu" 
seum) du docteur Schweitzer, tome II, v« fascicule (avril i883), 
p. 174 et 175 (cités tome Vin, p. 529, note 2, et p. 532, note 5). 

Gazette du 5 et du 12 décembre 1671, p. 1168 et 1191 (citée 
p. 532 et 533, et p. 534 ^t 535 du tome Vin). 

Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, édition Chéruel : 
tome IV, p. 3ii. 

Lettre en vers de Robinet à Monsieur, datée du 20 février 1672. 

Notes de Brossette sur Boileau, au manuscrit français de la Biblio- 
thèque nationale n^ i5 275 : folio i3 verso; et à l'appendice du 
volume de la Correspondance entre Boileau Despréaux et Brossette 
publié par Laverdet (i858), page 517. 

Recherches sur le séjour de Molière dans l* Ouest de la France en 1648, 
par Benjamin Fillon. Fontenay-le-Comte, 1871 : in-8". Page i3 : 
voyez \sL Notice, tome VIII, p. 53o et 53 1. 

Sur ce dont le Sage, dans Turcaret (1709), et Voltaire, dans 
l* Enfant prodigue (1736), peuvent être redevables à la Comtesse 
d'Escarbagnas, voyez la Notice, tome VIII, p. 542-544* 



170 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



36. — Les Femmes savantes. 

Les Fifionnaires, comédie de Desmarets de Saint-Sorlin ; Paris, 
1637 ; in-4** ' le caractère d'Hespérie, l'une des visionnaires, a été 
donné à la Bélise des Femmes savantes : voyez tome IX, p. 27 
et 28, p. 79 et note 2, p. 86 et note i. — Quelques détails ont 
été empruntés par Molière à / *Asinaire de Plante (voyez tome IX, 
p. 74, note i], au Fedele de Luîgi Pasqualigo ou à la traduction 
qu'en a faite Larivey (voyez même tome, p. 98, note 3), an 
Roman bourgeois de Furetière (voyez même tome, p. 39).—- Pour 
les rapprochements qui ont été faits avec la Femme silencieuse 
de Ben Jonson (1609), avec la comédie de Calderon intitulée On 
ne badine point avec V amour (1637), avec la Comédie des Aca- 
€lémistes de Saint-Evremond (i65o), avec V Académie des fem^ 
mes de Chappuzeau (1661), voyez la Notice^ tome IX, p. 38, 
p. 35-38, p. 43 et 44» P« ^9-42. 

Jje Mercure galant (publié par Donneau de Visé), tome I**, 167a, 
achevé d'imprimer le 25 mai : i^ lettre du 12 mars, p. 208 et 
suivantes; 2<* lettre du 19 mars, p. 218 et 219. — Le Mercure 
de juillet 1723, p. 129 et i3o. 

Gazette du 24 septembre 1672 (passage cité tome IX, p. 32). 

Lettre de Bussy au Père Rapin, du 1 1 avril 1673 ; dans l'édition de 
la Correspondance de Bussy donnée par M. L. Lalanne, au tome II, 
p. 241 et 242. 

Menagiana : tome III, p. 23, avec une Addition de la Monnoye. 

Œuvres de Boilecui Despréaux, édition de Brossette, 17 16, tome I*, 
p. 3i : fin de la Remarque sur le vers 60 de la satire m. 

La Ménagerie, dédiée « A S. A. R. Mademoiselle » ; s. 1. n. d. (par 
l'abbé Cotin, vers 1659) ; in-12. Voyez tome IX, p. 18 et note i. 

M. Vl^illems, dans la première de ses Annexes aux elzeviers, sous le numéro 
1753, mentionne une réimpression hollandaise du libelle. Il avertit que le 
nom du libraire est imaginaire : Pemploi d*un certain fleuron démontre que le 
Tolume a été imprimé par Abraham Wolfgang, à Amsterdam : 

La Ménagerie, par M. l'abbé Cotin, et quelques autres pièces 
curieuses. A La Haye, chez Pierre du Bois, au Palais, 1666 : 
petit in-12, à la Sphère, de 65 pages et 3 feuillets blancs. — La 
Ménagerie n'occupe que les 37 premières pages; à la suite 
viennent le Chapelain décoiffé, « en deux façons » , dit M. Willems, 
et une pièce fort libre intitulée Galanterie, 



lÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 171 

Despréaux ou la Satire des satires (par Tabbé Cotin; de 1666 au 
plus tard) ; in-ia. Voyez tome IX, p. 14 et 1 5. 

Cette Satire des satires a été récemment réimprimée^ avec une notice et 
un commentaire, par M. rabl>é A. Fabre : brochure in*8*, chez É. Thorin, 1887. 

La Critique désintéressée sur les satires du temps (par l'abbë Cotin ; 
de 1666 ou de 1667) ; in-8<*. Voyez tome IX, p. la, i3 et i5. 

Œupres galantes en prose et en çers de Monsieur Cotin, Paris, i663, 
achevées d'imprimer le 16 décembre i66a; in-12. Page 386; 
page 443 et page 444. Voyez tome IX, p. 11 et note i ; p. ia4 
et note i ; p. i3o et note 2. 

Dictionnaire françois de Richelet, tome II (i'" édition, 1679), au 
mot BEPROGHER, et éditiou de 1693, au mot s'adresser (cité 
tome IX, p. 2a). 

Réponse cmx questions dun provincial (par Bayle). Rotterdam, Rei- 
nier Leers, 1704 : 5 volumes in-ia. Totne I^, p. a44 et sui- 
vantes, chapitre xxix. De Vahbë Cotin, 

Histoire de V Académie françoise...^ par Pellisson et l'abbé d'Olivet ; 
1729; in-4<» : tome II, par l'abbé d'Olivet, p. 1S8 et suivantes, 

BolsBona (1742) : page 34* 

Mémoires.,, de Louis Racine (1747) : tome I^ du Racine, p. 26a. 

Sur la comédie des Philosophes de Palissot (1760), dont le plan a 
été calqué sur celui des Femmes savantes^ voyez la Notice^ 
tome IX, p. 45. 

Essai sur le caractère^ les mœurs et V esprit des femmes dans les 
différents siècles, par Thomas, seconde édition, 1772; in-ia. 
Voyez les pages 1 75 et suivantes. 

Cours de littérature dramatique de Saint-Marc Girardin, tome V 
(édition de 1874)1 lxxi, p. 74-109. 

Descartes et la princesse palatine, ou de V influence du cartésianisme 
sur les femmes au xnf siècle, par A. Foucher de Careil. Paris, 
Durand, i86a : in-8<». Particulièrement pages 35-38. 



37. — Le Malade imaginaire. 

CjNDBLjio, eomedia del Bruno Nolano (Giordano Bruno); Paris, 
i58a : petit in-8<^. Traduit dans « Boni face et le Pédant^ comédie 



172 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

en prose, imitée de l'italien de Bruno Nolano » ; Paris, i633; 
in- 12. Molière, à la fin da I^ intermède de sa comédie, a imité 
ravant-demière scène de la comédie italienne, et nous en avons 
donné en appendice, tome IX, p. 498 et suivantes, le texte 
original et la vieille traduction. Voyez encore le conte de la 
Fontaine (le xi* de la I*^ partie) intitulé : B*un Paysan qui apoit 
offensé son seigneur (i665). — Don Bertran de Cîgcaral, comédie 
de Thomas Corneille, imitée de Francisco de Rojas; jouée 
en i65oy réimprimée dans la I'" partie (1661) des Poèmes dra» 
matiques de l'auteur français : un récit de la scène iv de l'acte II 
a probablement suggéré à Molière le récit que fait Cléante à la 
scène v de l'acte II du Malade imaginaire (voyez la Notice^ 
"tome IX, p. 238). — Sur une comédie en un acte, en vers, 
intitulée le Mari malade^ et portant le nom de Molières (j/c), où 
Petîtot (Œuvres de Molière, 181 2, et encore nouvelle édition, 
1823, tome VI, p. 4 36) dif avoir trouvé le modèle du rôle de 
Béline, voyez la Notice, p. 237. 

Lettres en vers de Robinet à Monsieur, datées dû 18 et du 
25 février 1673. 

Documents sur le Malade imeL^naiiTe. État de la recette et dépense,,», 
avec une introduction et des notes, par M. Edouard Thierry ; Paris, 
Berger-Levrault, 1880; grand in-8®. 

Le Fauteuil de Molière (dans le Malade imaginaire), article de 
M. Monval : voyez le Moliériste de mars 1880 et de no- 
vembre 1881. 

Entretiens galants (anonymes). Paris, JeanRibou, 1681 ; 2 volumes 
in- 12. La Musique, fp Entretien : va tome II, p. 91-96 (un pas- 
sage en est cité tome IX, p. 244). 

Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de 
son temps, dans \e Mercure de France de mai 1740 : page 843 
(passage cité tome IX, p. 244). Voyez sur cette X^fr^ plus haut, 
p. i3o, 5^ alinéa; et, sur la page qui en est rappelée ici (où se lit 
lé portrait de Mlle Molière), voyez la Notice biographique^ p. 348. 

Lettre à Mylord *** sur Baron et la Demoiselle le Couvreur., j^ par 
George Wink (l'abbé d'Allainval); Paris Antoine de Heuqueville, 
1730, in-i2 : pages 21 et 22 (passage cité tome IX, p. 245). 

Ordre du Roi, du 7 janvier 1674, portant défense « à tous 
comédiens autres que ceux de la Troupe établie à Paris rue 
Mazarin... de jouer... la... comédie du Malade imaginaire,,, 
qu'après qu'elle aura été rendue publique par l'impression ». 



ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈGES. 173 

Un fac^imile^ rédait à demi-grandeur, de la lettre de cachet 
imprimée en placard, a été publié dans le Moliériste de sep- 
tembre i883, p. 177. Nous avons donné cette pièce, p. 54a, 
note a, de notre tome P', d'après les Lettres, instructions et mé" 
moires de Colbert publiés par Pierre Clément [Appendice au 
tome y, 1868; p. 5So). 

Les Divertissements de Versailles donnés par le Roi à toute sa couTj au 
retour de la conquête de la Franche-Conué en Vannée MDC LXXIF. 
Paris^ Imprimerie royale, 1676; in-folio. Cette relation officielle, 
ornée de gravures de le Pautre, a été écrite par Félibîen : 
voyez-en, tome IX, p. 5oo et 5oi, l'extrait concernant la 
curieuse représentation du Malade imaginaire qui fut donnée 
devant le Roi dans la troisième journée des fêtes; voyez à 
l'Album la reproduction de l'estampe de le Pautre qui accom- 
pagne cette partie de la relation. 

Aa témoignage de Félibien fixant cette représentation de Versailles au 
19 juillet 1674 il y a à joindre celui de la Gazette (du ai), qui la date da i8 : 
on ne peat hésiter qa*entre ces deux joors, et il faut bien croire que la Grange 
a pu omettre sur son registre la première représentation donnée au Roi du 
Malade imaginaire, et que e*est une seconde représentation qu*il a constatée 
au ai août. Voyex aux Additions et correeiions une rectification faite à la 
note a de la page a48. de notre tome IX. 

Lb ualadb imàgihairb représenté par la seule Troupe royale de 
Chambord. Programme-annonce d'une troupe de campagne, 
portant la date manuscrite d'avril 1684 ; reproduit, d'après 
un exemplaire conservé à la bibliothèque de Toulouse, dans le 
Moliériste d'avril 1886. 

« Rbcbptw pubucj unius juverds medici in Academia burlesca 
JoÀNNis BAPTiSTiE MOLIERE, Doctoris comici. Editio DEUxiiiiB, 
révisa^ et de beaucoup cutgmentata super manuscriptos trovatos 
post suam mortem, A Rouen, chez Henri-François Viret, rue 
aux Juifs, près le Palais, devant la petite porte de l'Hôtel de 
Ville, 1678 » ; in-i2. Alapage 18 (non chiffrée), l'enregistrement 
sur le livre de la Communauté des marchands libraires et im- 
primeurs de Rouen est daté du 1 7 mars, et l'Achevé d'imprimer 
pour la première fois, du 24 mars 16']'^.^^ Editio troisième^ 
Amsterdam, Jean-Maximilien Lucas, 1678; in-ia. — Il y a eu 
d'autres réimpressions, entre autres celle que Frédéric Hille- 
macher a fait exécuter à Lyon en 1870, et la dernière, de i885, 
qui a été publiée in-octavo, comme editio cinquiesma, chez 
Alphonse Lemerre, et que Frédéric Hillemacher encore edi^ 
tionavit et bonhommavit : voyez la Bibliographie moliéresque^ 
n<» 577 et 578. — C'est cette Cérémonie avec passages inter- 
polés qui a été mise, au troisième intermède, à la place de 



174 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

la Gërémonie authentique du livret original^ dans l'édition 
du Malade imaginaire que fit paraître Henri Wetstein à Amster- 
dam en 1690 et qu'il inséra dans son recueil des CSRuQres 
en 1693. Il en a été de même dans l'édition de BmxeUes 
chez George de Backer, 1694. Dans l'une et l'autre édition, si 
on la compare avec celle de Rouen, on peut noter quelques 
variantes et, à partir du Serment, le retranchement des der- 
nières interpolations (voyez tome IX, p. 490* note i). — Nous 
avons rejeté en appendice, tome IX, p. 4^2 ^t suivantes, ce 
texte manifestement apocryphe de la Cérémonie : voyez la 
Notice, p. 23i-a34« 

Les Médecins au temps de Molière^ nueurs, institutions, doctrines, 
par Maurice Raynaud. Paris, i86a : in-8®. Chapitre I^, parti- 
culièrement p. 57 et suivantes. 

L'Ancienne Faculté de médecine de Paris , par M. le docteur A. de 
Corlieu. Paris, 1877; in-8® : pages 80 et suivantes. 

Stcuuta Facultatis medicina Parisiensis. Paris, 1660; petit in-ia : 
pages 34 et suivantes. 

Ritus, usus et laudabiles Facultatis medicinœ Parisiensis consuetu^ 
dines, par Baron. Paris, 1751 : petit in-ia. 

Qusestionwn medicarum... séries chronologica (par Hyacinthe-Théo- 
dore Baron). Paris, 1782; in-4*. Voyez notre tome IX, p. 229, 
note I. 

The Life of John Locke, « La Vie de J. Locke », par lord King. 
Nouvelle édition, Londres, i83o; 2 volumes in-8® : tome I^, 
p. 118 et 119 (passage cité tome IX, p. 23o]. 

Conversations avec Goethe,.^ recueillies par Eckermann : entretien 
du 28 mars 1827, vers la fin (traduction de M. Emile Déle- 
rot, tome P% p. 322). 

Les emprunts faits au Malade imaginaire dans le Légataire uni^ 
çerselde Regnard ont été relevés p. 241 et 242 de la Notice. 



II. — Écrits et documents biographiques, et écrits littéraires 

sur Molière» 

Hercule mourant, tragédie de Rotrou. Paris, Anthoine de Somma- 
ville, i636 (Achevé du 28 mai) : in-4<^. On trouve là un quatrain 
adressé à Tauteur par Madeleine Béjart. Voyez la Notice biogra^ 
phique, p. 77. 



raire 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 175 

Contrat de société^ du 3o juin 16 43, entre les comédiens de V Illustre 
Théâtre, 

Cet acte a été pnblié d*abord par Eudore Soulié dans la Correspondance litté- 
ire duaS janrier i865, puis plus complètement par M. Louis Moland dans sa 

Fie de Molière ^ au tome I*' des Œuvres complètes (a* édition, l885), p. 1 16-1 18 ; 

il est donné aux Pièces justificatives de la Notice biographique^ p. 46a et 463. 

Molière à Rouen en i643. Discours de réception par M. E. Gos- 
selin, suivi de l'impression d'un Acte authentique du 3 no- 
vembre 1643, et d'un fac-similé des signatures de la troupe de 
rniustre Théâtre dans cet acte. Dans le Précis cmafytique des 
travaux de V Académie des sciences^ belles^lettres et arts de Rouen 
pendant Vannée 1869-70, p. 3oi-3a2. 

Ce même acte authentique de i643, qui constate la présence de Molière 
i Rouen, a été encore publié en 1878 dans le Musée des Archives départemen» 
taies. Voyez la Notice biographique, p. 83, note 3. 

Sur un autre séjour de Molière à Rouen, voyez plus loin, p. 177, antépé- 
nultième alinéa, et les premiers renvois faits à la suite de cet alinéa. 

jértaxerce, tragédie de Magnon, que le titre dit avoir été « repré- 
sentée par l'Illustre Théâtre ». Paris, Cardin Besongne, 1645 
(Achevé du 20 juillet, privilège du ii). Voyez la Notice biogra-- 
phique, p. 86. — Sur l'Épître qui précède la tragi-comédie de 
Josaphat du même auteur (Paris, 1647}, voyez également la No- 
tice biographique^ p. 104. 

Stances adressées à Mgr le duc de Guise sur les présents qu'il a faits 
de ses habits aux comédiens de toutes les troupes. Elles se trou- 
vent : i^ dans un Recueil de diverses poésies imprimé en 1646 : 
Paris, Toussaint du Bray ; 2° dans un Nouveau Recueil des bons 
vers de ce temps ^ dédié à Mme de Hautefort par Pelletier : Paris, 
Cardin Besongne, 1646 (Achevé du 21 juin; privilège, de plus 
d'un an antérieur, du 3o avril i645). 

Madeleine Béjart, Beys et Molière sont nommés ensemble dans une de ces 
stances : voyez la Notice biographique, p. ^ et note i , et p. 483, addition à 
la page gS. 

Le Dictateur romain. Tragédie dédiée à Mgr le duc d'Épemon. 
Paris, Toussainct Quinet, 1647. Pour le renseignement intéres- 
sant que contient Tépitre, signée A. Mareschal, voyez la Notice 
biographique, p. io6 et 107. 

Sur le séjour de Molière à Narbonne, voyez plus loin, p. 237, 
io« et ii« alinéas. 

Sur lès séjours de Molière à Pézenas, voyez' plus loin, p. 241» 
le dernier alinéa continué à la page 242, et p. 228, le 7® alinéa. 



1^6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Article du livre des recettes et dépenses de la ville de Toulouse, 
constatant le séjour que fit là, vers la mi-mai 1649, ^^ troupe 
de Molière : l'article relevé par M. Galibert a été publié dans le 
Journal de Toulouse du 6 mars 1864 ; il est reproduit page 118 
de la Notice biographique. 

Andromède, tragédie. Représentée avec les machines sur le théâtre 
royal de Bourbon. Rouen, Laurens Maurry, et Paris, Charles 
de Sercy i65i (Achevé du i3 août) : i volume in-4** 

Sur un exemplaire de cette édition qui porte une distribution maniuerite 
des rôles, faite à Lyon, probablement en i653, entre les acteurs de la troupe 
de Molière, voyez la Notice biographique ^ p. i35 et suivantes. ~~ « Cet exem- 
plaire, qui provenait de la bibliothèque de Pont>de-Vesle, et qui avait 
appartenu auparavant an marquis de Crozat, a été découvert parmi les livres 
de la bibliothèque dramatique de M. de Soleinne.... // est conservé dans la 
famille d*un ancien magistrat, M. de Maindreville. On Ta vu reparaître, avee 
beaucoup d^intérét, à Texposition du Musée Molière, lors du jubilé organisé, 
au Théfttre-Italien, du i5 au a3 mai 1S73. » {Bibliographie moliéreeque, 
n» 1647.) 

Lettre de Dassoucy « à Monsieur de Molières », dans le petit vo- 
lume in-douze intitulé Poésies et Lettres de M, Dassoucy y contenant 
diverses pièces héroïques, satiriques et burlesques, et dont le fron- 
tispice gravé porte : Œuvres mêlées de M, Dassouerjr, pièces 
héroïques, satiriques et burlesques : Paris, Jean-Baptiste Loyson, 
i653 (privilège du 3 avril; Achevé du 1 3 juillet). 

Cette lettre a été reproduite dans le Moliériste d*octobre 1881, et expliquée 
d*une façon tout à fait satisfaisante par M. Auguste Baluffe dans le numéro de 
septembre 1884 de la même revue. Voyez la Notice biographique, p. 127 
et ia8. 

Voyez plus loin, p. 192,2' alinéa; p. i85, 4* alinéa; p. 188, dernier alùaéa. 

Mémoires de Daniel de Cosruzc,,,, publiés pour la Société de 
l'Histoire de France par M. le comte Jules de Cosnac. Paris, 
Jules Renouard, i852 : 2 volumes in-8<». Au tome I**, p. 126-128 
(année i653), se trouve un intéressant passage qui concerne 
Molière; il a été reproduit dans \di Notice biographique, p. i52 
et i53. 

Sur les relations du prince de Gonty et de Molière, dont il est question 
dans les passages rappelés ici des Mémoires de Cosnac, voyez enccwe ci- 
contre, p. 177, 4* alinéa, et le très intéressant passage mentionné plus loin, 
p. 184, 5* alinéa, d'un livre de Tabbé de Voisin; et sur le temps où ces relations 
prirent fin, voyez p. 484 et 485 de la Notice biographique, dans une Addition 
à la page 171 de cette Notice, la citation empruntée à un article que M. Ga-> 
zier a publié au numéro du 17 février 1890, p. i34 et i35, de la Revue ert" 
tique tThistoire et de littérature. 

Acte de baptême dressé à Montpellier le 6 janvier i654, où Mo- 
lière figure comme parrain. Dans un article de M. Léon Gaudin 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 177 

an journal laRêpMique de Montpellier, numéro dn 10 mai 1876, 
et dans une note de M. L. de la Pijardière au Moliériste de 
mai 1879. Voyez plus loin, p. a34, a' alinéa; p. 244, V" alinéa; 
p. 346, a' alinéa. 

Ballet des Incompatibles, dansé à Montpelier devant Mgr le prince 
et Mme la princesse de Conty. A Montpelier, par Daniel Pech, 
imprimeur du Roi et de la Ville, i655 : livret in-4<*. Il est donné 
en appendice, p. 5a5-535 de notre tome I^ : voyez à la m* en- 
trée de la seconde partie, p. 53a, les vers « pour le sieur Mo- 
ulCBss, représentant une bjrengèrb » , Molière paraissait d'abord, 
et cette fois sous la figure d'un poète, dans la VI« entrée de la 
première partie : voyez au même appendice, p. Sag. ^— Il a été 
rappelé plus haut (p. 5a, a^ al.) que les premiers vers composés 
pour ce ballet, le Récit de la Nuit, avaient été attribués à Molière. 

Ljron dans son lustre,,, (par Samuel Chappuzeau). Lyon, Scipion 
lasserme, i656 (privilège, donné à Paris, du 10 décembre 
i655} : I volume in-4<». Voyez page 43 (passage cité à la page i3i 
de la Notice biographique). 

Lettre du prince de Conty à l'abbé de Ciron, datée de Lyon le 
i5 mai 1657. Passage donné par Sainte-Beuve au tome V 
(3* édition, 1867)^ p. 33, de son Port-Royal, et cité dans la Notice 
biographique, p. 188. 

Les Historiettes de Tallemant des Réaux (écrites en 1657; il y a 
des additions faites de 1659 à 167a) ; 3® édition, entièrement revue 
sur le manuscnt original... par Monmerqué et Paulin Paris. 
Paris, Techener, i854 et 1860 : 9 volumes in-8®. Voyez particu- 
lièrement tome Vn, p. 177. — Puis tome II, p. i33; p. aoo.— 
Tome IV, p. ao4. — Tome VI, p. la. —Tome VII, p. aa7 ; p. a45 
et p. a57. 

La Pratique du thédltre (par l'abbé d'Aubignac). Paris, Ant. de 
Sommaville, 1657 (Achevé du i®' juin) : i volume in-4^. 

La Bibliothèque nationale en possède un exemplaire contenant des additions 
et des corrections de la main de Tautear. Yoyex tome III, p. 357, note a. 

Acte de location du jeu de paume des Marais à Paris, passé par 
Madeleine Béjart à Rouen, le la juillet i658 : découvert par 
M. Ch. de Beaurepaire, archiviste de la Seine-Inférieure, et 
inséré au Moliériste de janvier 1886, p. 3oa et 3o3. 

Voyez la JYotîee biographique, p. 199 et aoo. Toyei anssi plos loin, p. Si36, 
derniers alinéas. 

Sur on premier séjour de Molière ii Rouen, royez phii haut, p. 175, 
3* alinéa. 

MoLiiax. XZ II 



178 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Fin d'une Lettre de Thomas Corneille à Tabbé de Pure, datëe de 
Rouen le 19 mai i658 ; au tome II, p. 750, colonne i, des Œuvres 
complètes de P, Corneille j suipies des OEuvres choisies de Th, Cor- 
neille, édition grand in-8<* de Firmin Didot (1837); Toriginal 
autographe est aux Manuscrits de la Bibliothèque nationale, 
n® 12763. (Passage cité à la Notice biographique ^ p. igS et 196.) 

Registre de la Grange (i 658-1 685), précédé d'une Notice biogra- 
phique (par M. Edouard Thierry). Publié par les soins de la 
Comédie-Française. Janvier 1876. Paris, J. Claye, imprimeur 
éditeur : i volume in-4®. La Grange a intitulé son manuscrit : 
Extrait des recettes et des affaires de la comédie depuis Pdques 
de Vannée 1659. Appartenant au Sieur de la Grange y l'un des 
comédiens du Roi, 

Il y a un Supplément (de 3 1 pages in-4®) à la Notice sur Charles 
Farlet de la Grange; le titre est : Dossier de la Grange, extrait 
des Archives de la Comédie^Française, annoté par M, Edouard 
Thierry, Paris, imprimerie de Jules Claye, 1876. 

M. É. Thierry a publié à part sa notice sur Charles Farlet de la 
Grange et son registre, et y a joint le Dossier : Paris, imprimerie 
de Jules Qaye, 1876 ; in-8®. 

Sar cet important registre et les autres registres conseryés aux Ardûres 
de la Comédie-Française, voyez VAvertitMemem de Despois an tome I, p. xn-T. 
Voyez aussi sur la Grange et la notice de M. É. Thierry, Tarticle de Despois 
inséré dans la Revue politique et littéraire du iS mars 1876, p. sidS-a?!. — 
L'histoire du manoscrit de la Grange a été racontée avec des détails toat non- 
▼eaux par M. G. Monral, au Moltériête d'arril id85. 

Le Premier regietre de la Thorillière (i663->i664) a été publié en 18^ par 
M. G. Monval, et forme le tome XVH de la Nottvelle Collection moliéreeipie 
(plus loin, p. aaS, avant-dernier alinéa); l'éditeur annonce la publication du 
Second Registre de la Thorillière (i664-i665] et du Registre d'Hubert (167a- 
1673); il a reconnu dans certaines pages de ces manuscrits la main d*a«tres 
camarades de Molière et celle du poète même. 

Un autre petit registre, parfois utile à consulter pour la distribution des 
rôles, le Répertoire des comédies qui se peuvent Jouer en i685 (à la cour), ae 
trouve à la Bibliothèque nationale tons le n* siSoQ des Manuscrits firançds. 
Voyez notre tome I, p. 558. 



La plupart des passages qui concernent Molière, h partir de 1659, dans la Muse 
historique de Loret (i65o-i665) et dans les Lettres en vers de Hohmet à Madame 
on à Monsieur (i665 et années suivantes) ont été mentionnés parmi les Écrits 
relatib aux pièces détachées. 

n est difficile de trouver un recueil complet de Tune ou de l'autre de ces 
gazettes rimées. La réimpression de la première a été commencée en 1857, 
diez P. Jannet, sons la direction de MM. J. Ravenel et Ed. V. de la Pelooze 
(tomel*', contenant les années i65o->i654)> et continuée en 1877 et 1878, chez 
Paul D«fiBs, sous la direction'de M. Ch.-L. Livet (tomes II-IV, i655-ié65)*. 

I . La Muse historique, ou ReeueU des lettres en vers contenant les nouvelles du 



lÎGRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 179 

Une seconde partie da tome IV contiendra la notice, les notes et le glossaire 
de M. Livet, ainsi qa'nne table générale des matières. •— Yoyez sur Loret la 
notiee de M. Y. Foomel dans la Nouvelle Biographie générale Didot. 

Les Lettre» en vers de Robinet sont comprises dans la collection intitulée : 
« Les Continuateurs de Loret, lettres en vers de la Gravette de Mayolas, 
Robinet, Bonrsault, Perdou de Subligny, Laurent et autres (i 665-1689), 
recueillies et publiées par le baron James de Rothschild. » Paris, Damascène 
Morgand, 1881 et 188a : a volumes in-8*, reproduisant les gazettes publiées 
de mai i665 à décembre 1667. Ces deux premiers volumes ont paru par les 
soins de M. Emile Picot; ils sont accompagnés d*excel1 entes Tables anal^- 
çues et alphabétiques. Le premier volume est précédé d*un intéressant Avant» 
propos de feu M. J. de Rothschild ; le dernier contiendra un glossaire et des 
notices sur les auteurs des gazettes rimées. 



Registre de la chambre syndicale des libraires, contenant la men- 
tion succincte de l'enregistrement des privilèges accordés de 
1660 à 1673 : aux Manuscrits français de la Bibliothèque natio- 
nale, n® ai 945. Voyez notre tome II, p. i53. 

Les Affiches de spectacles au temps de Molière ^ article de M. Gh. 
Nuitter au Moliériste de juillet 1880. 

Une afiflche du Petit-Bouriïon, annonçant très probablement une représen- 
tation de la £ftrce de Gorgibus dans le sac, y a été restituée diaprés un 
court fragment conservé aux archives de TOpéra. 

On lit encore, dans le Moliériste de mai 1886, une affiche des Comé- 
diens du prince de Condé, annonçant une représentation du Coeu imaginaire 
donnée, probablement à Dijon, dès novembre i66a. 

Un Extrait dune lettre écrite de la campagne par Chapelle à 
M. de Molière (assez peu intéressant), et une Lettre du même 
au même, datant du printemps de lèSg, également écrite de la 
campagne (en grande partie citée p. 146-148 de la Notice bio^ 
graphique) se trouvent, p. 37-89 et p. 4o-45 d'une seconde 
pagination, au tome Y du Recueil des plus belles pièces des poètes 
françoisj tant anciens que modernes^ depuis Fillon Jusqu'à M. de 
JBenserctde : ^Arïa, Claude Barbin, 1692; in-ia. — Dans la même 
partie du volume, p. 59-63, se lit une lettre de Chapelle à M, le 
marquis de Jonzac (mentionnée p. 58 de la Notice biographique). 
' — La Notice qui précède les pièces de Chapelle est de Fontenelle. 

L'édition donnée par M. Tenant de Latour des Œuvres de Chapelle et de 
Baehaumont{^, Jannet, i854] a les trois lettres aux pages 198, aoi, ao6. 

Ze Songe du rêveur, Paris, Guillaume de Luyne, 1660; in- 12 : 

Umps écrites à Son Altesse Mlle de Longuenlle, depuis duehesse de Nemours f 
i65o-i665, par /. Loret, Ifouvelle édition revue sur les éditions originales et aog* 
mentée... : 4 volnmet grand in-8« (1857-1878). 



i8o NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

voyez le trait cité par M. Mesnard, dans la Notice des Poésies 
diverses, tome IX, p. 57 1 , dernier alinéa. 

Lettre de la Fontaine du aa aoûti66i (plus haut, p. ia3,n<*5, al. a). 

Nouvelles nouvelles, divisées en trois parties, par Monsieur de ******. 
Paris, Pierre Bienfaict, i663 (privilège du dernier février 1662, 
achevé d'imprimer du 9 février i663) : 3 volumes in-ia. 

L'aateur est Jean Donneau de Visé : Toyes notre tome III, p. lia, note i. 
— Aux pages a 10 et soirantes de la m* partie (l'extrait en est donné aux 
Pleceg jmtifieatwe* de la Notice biographique, n* Y, p. 4^ <t soiTantes] se 
trouve le plus ancien doeoment que noos ayons sur la vie de llolièr«. Yoyes 
la Notice biographique, p. aao et note i. 

Pour la Lettre sur Us affairée du théâtre (1664), qui est du même Donneau 
de Visé, voyez plus haut, p. i3o, a' alinéa. 



Sur rÉcole des femmes. Stances. Envoyées à Molière par Boilean 
le i^ janvier i663 (suivant une Rémarque de Brossette an 
tome P', p. 433, de son édition des Œuvres de BoUeau^ 17 16). 
Publiées, sans nom d'auteur, dans les Délices de la poésie galante 
des plus célèbres €tuteurs de ce temps, p. 176 de la I** partie 
(achevée d'imprimer le a5 septembre i663, chez Jean Ribou : 
in-ia). Il est certain que ces stances furent tout de suite connues 
comme étant de Boileau; et en i68a, les éditeurs amis de 
Molière tinrent à les rappeler au public en les réimprimant à la 
suite de leur Préface; cependant là encore manque le nom de 
l'auteur, qui ne les réunit qu'en 1701 à ses Œuvres. Voyez 
notre tome P', p. xx-xxii, et notre tome III, p. 1 19 et lao. 

Dans le même recueil des Délices de la poésie galante (p. ia5-ia8 
de la II'<^ partie, achevée d'imprimer le i a juillet 1664) parut la 
Satire à AT. Molière. Elle est la seconde dans le premier recueil 
publié par Boileau sous le titre de Satires du sieur D*** : Paris, 
Claude Barbin, 1666 (privilège du 6 mars); in-ia. 

D*antres passages de Boileau sont indiqués pins haut, p. i55, 7* alinéa, et 
plus loin, p. igo, derniers alinéas; p. 196, 3* alinéa. Yqyez aussi plus loin, 
p. i^, alinéas 4 et suivants (notes de Brossette} p. ao5, 4* alinéa {JBolmama)\ 
et p. a07, 6* alinéa (notes de Cizeron Rival). 



Lettres de Racine. Au tome VI des Œuvres, p. 5o3 (lettre de no- 
vembre i663] ; p. 5o5, p. 5o6 (lettre de la fin de novembre i663). 

Recueil de poésies de Mlle des Jardins. Augmenté de plusieurs 
pièces et lettres en cette dernière édition. Paris, Claude 
Barbin, 1664 * petit in-12. Page 98, dans une lettre A Mom^ 
sieur de.... (vers cités par M. Edouard Thierry, page 11 du 
Éfoliériste d'avril i88i). -* Voyez encore, page 5 de ce même 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. i8i 

numéro du Moliériste^ ou page 827 de la Notice biogra* 
phiquCj une couple d'autres vers, à la louange de Molière, insérés 
par Mlle des Jardins dans la description de la fête royale du 
i3 juin i665 qu'elle adressa au duc de Saint-Aignan^ 

Traité de la comédie et des spectacles selon la tradition de V Église,,. 
(par le prince de Conty), 1666 (édition posthume). Voyez plus 
haut, p. 127, 3* alinéa, et p. i35, 4' alinéa. 

M. Karl Yollmôller a réimprimé ce Traité, avec one introdaction et des 
notes : Heilbromi, Hemiinger, 1881; in-8*. 

Dissertation sur la condemnation des théâtres (par François Hede- 
lin, abbé d'Aubignac). Paris, N. Pepingué, 1666 (Achevé du 
a3 août) : in-ia. 

Les Œuvres de M. de Montreuil, Paris, Claude Barbin (ou l'un 
des quatre libraires associés |iar lui à son privilège, Thomas 
Jolly...), 1666 (Achevé du i^.fvril) : i volume in-ia. Voyez» 
p. 546, l'épigramme adressée: aux « ridicules censeurs » de 
« l'illustre Molière » ; elle, a.été.cdtée au Moliériste de juin 

jtd Molierum, Pièce de 77 hexamètre^ latins, tout à la louange de 
Molière, et qu'on peut croire avoir été composée pour être 
jointe à un exemplaire du livre suivant : Johannis Maury théo- 
logie Theatrum urUversse panitatis^ seu Excursus morales in Ecclc" 
siasten Salomonis.,,, Paris, Billaine, 1668 (Achevé du 3o décem- 
bre 1667) : I volume in-ia. 

Ces paraphrases poétiques sur les douze ehapitres de r£eclésiaste parurent 
ainsi complètes en i66S. Une épitre liminaire nous apprend qu*one partie en 
avait été imprimée depuis fort longtemps et même réimprimée. Jean Ifaury 
a-t-il réellement fiût hommage d*ua de* volumes de ses paraphrases à BColière? 
Son épître latine au poète a été imprimée pour la premiwe fois, diaprés une 
ancienne copie que Paul Lacroix déclare être autographe, à la fin de T/cojm- 
graphië moliéreêque (p. 33a-334) ; elle est là accompagnée d*une traduction due 
à M. Edouard TÎiièrry. Le prêtre toulousain paraît avoir, sans doute au temps 
où il n*avait pas encore pris les ordres, fréquenté le théâtre de Molière. 

Saint-Évremond. Voyez l'édition de ses Œuvres mêlées, revues, 
annotées..., par Charles Giraud. Paris, Techener, i865 : 3 vo« 

I. Une copie de cette relation est au tome XI, p. 4^473, du Becueil in-folio de 
Conrart conservé aux Manuscrits de l'Arsenal. 

S. Jean Maury, né è Toulouse en i6a5, mourut à ViUeneuve-de-Rouergue en 
1897, mais passa plusieurs années à ParMi. L*abbé de Marolles lui donne le titre de 
théologien : voyez ses Mémoires, dans Tédition d* Amsterdam, 1755, tome I**", 
p. 337, et tome ni, p. 3f4» ^^ Dénombrement des auteurs; il le mentionne « pour 
ses poésies latines qui sont en grand nombre sur divers sujets du temps, sans 
parier de ses belles Paraphrases en vers sur les Uvres de Salomon et de Job.... Il 
7 a aiMsi de lui quelques vera françois » 



i8a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

lûmes în-ia. Tome lll, p. 83, fin de la lettre xxv, au comte de 
Lionne (1668). Même tome, p. a86, lettre lit, à la duchesse de 
Mazarin (1692). — Au tome II, p. 870, dans un titre d'article, 
il est dît des comédies de Molière qu'on y « trouve le vrai 
esprit de la comédie 3». 

La Promenade de Saint^Cloud : Dialogue sur les auteurs. Par 
Gabriel Gueret; de 1669, mais imprimé d'abord en ijSi, à la 
suite des Mémoires historiques^ critiques et littéraires de Bruys : 
Paris, 2 volumes in-12. Voyez là, au tome II, les pages aïs et aiS 
continuant le passage indiqué plus haut, p. 157, i^ alinéa. 

Poésies héroïques du sieur de Pinchesne, Oîi se vqjrent les éloges du 
Roi, des Princes et Princesses de son sang et de toute sa cour, 
Paris, André Cramoisy, 1670 : in-4^« ^^S^ i4i : Sonnet à 
M, de Molière sur son poème de kt gloire du Fal-^-Crdce, 

Addition de quelques pièces nowlAles^.,:, "publiée un peu plus tard, 
mais la même année que le ultime qui vient d'être mentionné. 
Page Zi i A Monsieur de Moliète; sixain qui est ïk i^aùgé parmi 
les Civilités galantes de tauteur en envoyant à ses amis les pré-' 
seras de son livre^ et qui: %v;a^ accompagné, un' exemplaire des 
Poésies héroïques (voyez plus haut, p. 78, note 3). 

Ces deux pièces ont été signalées et reprodmites par M. Paul d*Sstrée dans 
an article inséré au MciUrUte de septembre iSSS. 

Histoire et Recherches des antiquités de la ville de Paris ^ par Henri 
Sauvai (mort en 1670). Paris, Charles Moette; Jacques Char- 
don; 1724 : 3 volumes in-qùàrto par les signatures, mais 
in-folio d'apparence. Tome II, p. 299 et a 10, sur la salle du 
Petit-Bourbon. — Tome II, p. >i6i-i63, et tome III, p. 47, sur 
la salle du Palais-Royal. 

Sorheriana (Samuel Sorbière mourut en 1670]. Toulouse, 1691 : 
in-12. Pages 166 et 167 ; loi et loa; 249. 

Élomire hypocondre ou les Médecins vengés^ comédie par le Bou- 
langer de Chalussay. Achevée d'imprimer le 4 janvier 1670; 
réimprimée, l'année suivante, en Hollande, avec un titre où 
figure, non plus seulement Tanagramme du nom de Molière, 
mais ce nom même, et avec une note de l'auteur sur la suppres- 
sion et la confiscation de sa pièce : voyez plus haut, p. ia4> 
3* alinéa. 

Deux réimpressions en ont para de nos jours : la première en 1S69, à 
Tarin, dans la Colleetion moliéresquef accompagnée d*ane Notice par Paul 
^«acroix et d*on £ac-similé de Testampe qui se tronre jointe à eertains exeai- 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. i83 

plaires de Tédition originale^; Tantre en 1878, à Paris, de foimat iit<»i8) ches 
Isidore Liseux, également aree one reproduction du firontispiee, et une Note 
(de 88 p«g«s) sur les ennemis de Molière, par M. Ch.-L. Livet. 

Sur ce « libelle violent, élaboré dans la forme d*ane comédie en cinq actes 
et en vers », d*o& Ton « peut tirer au moins nne véritable biographie de 
Molière conune ses ennemis Tentendaient », voyez (outre les deux notices men* 
tionnées ci-dessos) les Ifotei historiques sur la vie de Molière par Bazin 
(i85i), p. 160- 163; la Notice dont M. Bfoland a fait précéder les principales 
scènes qa'il en a reproduites au tome Y de sa i'* édition, au tome X de sa 
seconde édition des Œuvres de Molière ; et Tartide de M. Aimé Yingtrinier 
inséré an Moliériste de décembre 1888 sons le titre de Un ennemi de Molière, 
On en a lu des passages dans notre tome I", p. 88, p. 388-389; dans notre 
tome y, p. 278-279; et dans la Notice biographique, p. 207 et ao8, p. a5i, 
p. 264. 

« L'Enfer burlesque, tiré des Visions de Dom F. de Quevedo, par 
M. C. I. [Jaulnay]'.... Sans nom de lieu ni de libraire; 1668 : 
petit in-ia de 81 pages, non compris le titre. — On y trouve 
un long passage satirique contre Molière. » [Bibliographie uto- 
liéresque, n? 11.96.) 

Ce poème burlesque, en vers de huit syllabes, reparut sons un titre assez 
bizarre : 

Les Horreurs sans horreur , poème comique, tiré des Visions de 
Dom F. de Quevedo. Avec plusieurs Satires et Pièces galantes. 
Par M. Jaulnay. Paris, Jean-Baptiste Loyson, 167 1 : i volume 
petit in- 12', ayant 3 feuillets pour titre et Préface, 65 pages 
pour le Poème comique, et, de seconde pagination, i feuillet pour 
titre et 46 pages pour les Poésies diverses, 

« J*avois, est-il dit dans la Préface, donné à ce poème avant cette impres* 
sion le titre de V Enfer burlesque,,. ^ mais comme quelques esprits éclairés 
d*une £susse lumière... se sont effarouchés d*abord à la vue de ces deux 
termes..., je me suis résolu de mettre à la tète de mon livre... le titre des 
Horreurs sans horreur, ne voulant pas scandaliser le prochain dès la première 
production de ma veine. » 

I. Cette estampe est signée L. Weyen, et représo&te Scaramonehe faisant 
imiter à Molière ses postures et grimaces. L*inscription est : Searamouehe ensei" 
gnant. Êlomîre étudiant; et au bas on lit encore : Qualis erit tanto docente 
magtstro/ Le même frontispice, réduit, se voit an-devant de la réimpression hol« 
landaise de 1671 (d*après le Catalogue Rochebilière, n* 383). 

a. La Nouvelle Biographie générale Didot donne è Tauteur de l'Enfer burlesque 
le jHrénom de Pierre, Il ne saurait être confondu, bien qu*il semble avoir fait pro- 
fession d^étre dévot autant qu*esprit galant, avec un Charles Jaulnay qui fut doyen 
et diantre de Saint-Rieule à Senlis, et puUia en 164a une Vie du patron de son 
éjl^e (citée dans la Bibliothèque historique de la France du P. Lelong). 

3. VioUet le Due (voyez le Catalogue de sa Bibliothèque poétique, 1843) possé- 
dait de ce même Jaulnay un volume de prose publié aussi en 167I, chez J.-B. 
Loyson, relié avec le volume de vers, et portant ce titre : Questions d'amour ou 
Cemersations galantes dédiées amx Belles, 



i84 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

n 7 a là (p. sii-a4), en lao yen, une attaque grossière à Élomire, e*est«l- 
dire à Bfolière, qui est supposé avoir tout rivant ses entrées en Enfer. 

Une 3* édition fut donnée à Cologne ou en Hollande six ans plus tard, 
bien probablement sans aucune participation de Fauteur. Voyez plus loin, 
p. 191, derniers alinéas, et p. 19a. 



Mélanges (aussi appelés Mémoires) de M. Philibert de Lamare^ 
conseiller eut parlement de Dijon (mort en 1687)..., copiés sur le 
manuscrit original : conservés aux Manuscrits de la Bibliothèque 
nationale sous le numéro a3 a5i du Fonds français. 

Là, p. 3a7, dans une note io34, qui paraît avoir été transcrite d*nne partie 
du recueil original datant de 1670, se lit Tinvraisemblable anecdote da eomte 
de la Feuillade méditant l'assassinat de Bfolière, et du Roi demandant au eomte 
la grâce du poète, anecdote qu*on peut voir aux pages 229 et a3o de V Histoire 
de Taschereau, 3* édition, note 8 du livre II. 

La Défense du Traité de Mgr le prince de Conti touclumt la comédie 
et les spectacles^ ou la Réfutation et un livre intitulé Dissertation 
sur la condamnation des thétàres^. Par le sieur de Voisin, prêtre, 
docteur en théologie, conseiller du Roi. Paris, Jean-Baptiste 
Goignard, 1671 (Achevé du 8 avril) : i volume in-4^. Page 419. 

Voyez la Notice hiographiquo, p. 170 et 171, o& l'intéressant passage est eité. 

Lettres de Mme de Sévigrté. Voyez à la Table alphabétique et ana* 
Ijrtique de ces Lettres ^ tome XII, p. 410, le relevé des nom- 
breuses allusions que Mme de Sévigné a faites à presque toutes 
les comédies de Molière : à dix-huit des vingt-trois qui furent 
imprimées du vivant du poète, au Festin de pierre imprimé 
en 168 a (mais ce titre était commun à plusieurs pièces), et au 
Malade imaginaire imprimé en 1674. Trois passages sont parti- 
culièrement à rappeler ici : celui de la lettre du 12 août 1671 
(tome II, p. 3 18), où se trouve mentionnée une représentation 
de Tartuffe donnée, à Vitré, chez la duchesse de Ghaulnes, par 
une troupe de campagne ; ceux des lettres du i®' et du 9 mars 
167a (même tome II, p. 5i5 et 5a4), où il est parlé de deux 
lectures des Femmes savantes^ alors dans leur nouveauté, que 
Molière vint faire chez la Rochefoucauld et chez le cardinal de 
Relz. 

Araspe et Simandre^ nouvelle, Paris, Claude Barbin, 167a (Achevé 
:3u II février) : a volumes in-ia. 

Paul Laeroix (n* 1106) a indiqué là un passage du tome II, p. xii-ii5, oà 
une dame de province, des plus sottes et ridicules, qui a une raison à eUe, 
comme on va voir, pour trouver peu justifiée la grande réputation qu*ona £ait« 

I. Par Tabbé d*Anbignae (1666). Voyez ei-dessus, p. 181, 4* alinéa. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. i85 

à Molière, raconte qu'elle a assisté au Palais-Royal à une représentation de 
la comédie de V Arabe {P Avare) , et donne on détail assex intéressant : « Quand 
elle fut finie, Mollière Tint sur le bord du théfttre arec son habit de Tabarin, 
et salua fort ciTilement des Emplumés qui étoient dans la loge du Roi. Je lui 
fis une révérence fort honnête de celle où j'étois tout vis-à-yis... mais il ne 
me regarda pas. » — Yoyex, sur Lulli, une autre citation (du tome II, p. 6) 
dans notre tome YII, p. aa5. 

Le Secrétaire inconnu^ contenant des lettres sur diverses sortes de 
matières, par le sieur B. Piélat. Livre propre au profit et au 
divertissement de toute sorte d'esprit. Lyon, Adam Demen, 
167a : in-ia. Pages 455 et 456. 

Voyez notre tome m, p. 19 et aO, et Tartide de M. G. BConral inséré au 
MolUrUte d'octobre 18S8, p. 193-aoo, sous le titre de Éloge de Molière par un 
ministre protestatU, 

Les JUmes redoublées de Monsieur Dcissoucy. A Paris, de Timpri- 
merie de C. Nkgo^, près Saint-Benott, sur la Terre de Gam- 
bray; s. d. — Pages ii8-ia5 d'une sorte d'appendice joint à 
certains exemplaires seulement, et qui paraît dater de 167a * : 
pièce de vers suivie d'une note, et lettre à M. Molière suivie 
également d'une note. Voyez la Notice biographique^ p. 167 
et 168. 

Yoyes plus haut, p. 176, 4* alinéa, mention d'une autre lettre de d*Assoucy ; 
et plus loin, p. 19a, a' alinéa, mention de ses Aventures ^ publiées en 1677, 
mais o& il s*agit d'un temps Inen antérieur à celui des Runes red(mblées. Voyez 
encore plus loin, p. 188, dernier alinéa. 

Bequéte à V archevêque de Paris (François de Harlay de ChampoMor^ , 
et son Ordonnance pour V enterrement de Molière^ au tome II, 
p. 384-387, du Conservateur^ ou Recueil de morceaux inédits dhis" 
toire, de politique, de littérature et de philosophie , tirés des porte- 
feuilles de N. François (de Neufchâteau), de l'Institut national. 
Paris, Crapelet, an YIII : in-8®. — On lit à la Table de ce tome 
second : « N. B. La pièce originale relative à Molière nous a été 
communiquée par le citoyen Palissot. » 

La Requête et TOrdonnance sont données ans Pikees justifieatàves de la 
Notice biographique y p. 475'*477* 

Pour Monsieur Boyvin^ prêtre^ docteur en théologie^ à Saint'^oseph, 
Relation circonstanciée de l'enterrement de Molière, qui eut 
lieu « mardi, ai février 1673, sur les neuf heures du soir, » 
faite, ce semble, par un témoin oculaire. Voyez la Notice biogra^ 
phique, p. 434 et 435. Cette pièce a été donnée par M. Benja- 

I. Ifom en Tair, ou plutôt assemblage burlesque de lettres? Un antre exemplaire, 
une réimpression probablement, qui n*a pas Tappendice, porte au titre : « de Tim- 
primerie de Claude KTego » et le millésime de 1671. 

a. n est par faute paginé 9i->i3a, an Uen de I9i-a3a. 



i86 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

min Fillon à Y Appendice de ses Recherches sur le séjour de Mo- 
lière dans t Ouest de la Frtmce en 1648 (1871 : voyez plus loin, 
p. 227, 7* alinéa). 

« Le document, dit M. fillon (p. Si8 et 29 de V Appendice de m broehore], a 
. été ^publié pour la première fois, il y a plus de Tingt ara, dans mes Onuidéra» 
tions historique* et artistiques sur Us monnaies de France (Fontenay-le-Comte, 
i85o], p. 193.... Cette note, écrite pea de jours après la mort de Biolière, 
n*est pas signée, mais elle a tons les caractères d*aathenticité désirables. Elle a 
été adressée par on ecclésiastique à Louis Boirin, qui fut plus tard membre de 
TAcadémie des inscriptions et belles-lettres. » 



Noos ne mentionnerons ici qoe les principales épitaphes ou pièces fidtet à Toeca- 
sion de la mort de Molière. Le plus grand nombre et les plus insignifiantes se 
tronrent dans les rolomes indiqués ci-a]Nrès, p. 191, «▼ant-demier alinéa et 
p. 19a, fin do 1** alinéa; p. 198, arant-demier alinéa. Le recueil le plus com- 
plet a été publié par Paul Lacroix et BL Geofges IConTal aux tomes I** (1879) 
et XIV (i885) de la PTouvelle Cdleetiim molléresque. Au tome XIY, qui contient 
aussi les actes relatifs à la mort du poète, M. Monral a dressé un « Catalogue 
alphabétique des Épita{Aes, Épigrammes, Madrigaux, Stanees, Sonnets, etc., sur 
la mort de Molière, arec les Tariantes, les indications des sources et les attribu- 
tions ». M. Monval annonce pour un prochain volume la réimpression de quelques 
autres pièces encore, en particulier d'extraits de Robinet. 



Épitaphe de Molière par la Fontaine (donnée p. 448 de la Notice 
biographique) : 

Sous ce tombeau gisent Plante et l'érence^.. 

Elle a été envoyée dès le 19 mars 1678 par Mlle Dupré à Bussy : 
voyez la Correspondance de ce dernier, tome II» p. 237 de l'édi- 
tion de M. Ludovic Lalanne. Elle fut imprimée dans le Mercure 
gaiant de 1678 (tome IV, p. 275); elle est au tome I^, p. 81, 
de l'édition de 1729 des OÈuvres diverses de la Fontaine. 

Épigramme de Chapelle : 

Puisqu*à Paris on dénie.... 

Tirée des papiers de Brossette et donnée comme « non imprimée », p. 79 
des Récréations littéraires, de Cixeron Rirai (Lyon, 1765). Elle ne se lit, es 
effet, ni dans le Eecueil Barbin de 169a (plus haut, p. 179, 7* alinéa), ni dans 
rédidon donnée par Saint-Marc en 1755 des Œuvres de Chapelle et de 
Badtammont; elle a été omise dans celle de M. Tenant de Latour (i854)* 

Entretien sur Molière, et Oraison funèbre de Molière : au tome IV 
(in-ia, achevé d'imprimer le 14 juin 1673), p. 267-319, du 
Mercure galant^ fondé l'année précédente 167a par Donneau de 
Visé et publié chez Claude Barbin. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 187 

"V Oraison fmnèhrû est sur tm ton, non pas précisément d^offense an génie du 
poète, mais de parodie et de boaflbnnerie, pour noot fort déplaisant. — Dans 
TEntretien qui précède, il est donné lecture de dix Piitêê en vers sur la mort 
de Molière^ entres antres (p. 275) de Tépitaphe composée par la Fontaine. 

Lettres de Jean Chapelain,,., publiées par M. Ph. Tamizey de Lar- 
roque dans la Collection des documents inédits sur V Histoire de 
France. Voyez, tome II (i883), aa5 ; et, p. 8ao, une lettre au pro- 
fesseur Ottavio Ferrari de Padoue, datée du 4 juin 1678, où Cha- 
pelain, rappelant la mort de Molière « au milieu de sa dernière 
action », l'appelle « le Térence et le Plante de notre siècle »• 

MoLEBius poeta comicus, idemque comœdus, elatus nullo funere, 
(« Molière, poète comique et acteur, porté en terre sans aucune 
pompe.») Neuf intéressants distiques ainsi intitulés se trouvent, 
à la suite, de sept autres epigrammata composés sur la mort 
de Molière,, page laa d'un volume posthume de poésies latines 
ayant pour auteur le Père Vavasseur : Francisci Favassoris, e 
Societate Jesu, multiplex et varia poesis, antea sparsim édita, nunc 
in unum collecta. Paris, 168 3 : in-8®. Une épttre liminaire est 
signée de l'éditeur, le Père Jean Lucas, de la même Société. 

La principale de ees épigrammes du P. YaTasseiir : 

Dulco dêcus ssetUBf MoUri^ et scriptor et aetor, 
Gallica oui plausus mille theatra datant,,,, 

a été citée par M. Tabbé Vincent Bavin dans son article sur la Mort de Mo- 
lière, inséré en septembre 1877 ^'"^ ^ Contemporain, revue eatholigue. Elle a 
été réimprimée, arec les sept autres, par M. Monral, dans son Recueil sur la 
mort de Molière. — La pièce du Père Bouhours : 

Ornement du théâtre, incomparable acteur. 
Charmant poète, illustre auteur.... 

n*en est qu*une traduction, qu*ont fait connaître, sans faire mention de Tori- 
ginal latin. Ménage dès 1676 et Bafllet d*après lui en 1666 : Toyes du premier 
les Observations sur la langue française, segonde partie,- ehapitff !▼, p« 1$ de 
rédition de Paris, Claude Barbin, in-ia ; du second^ les Jugements des Savants, 
tome IV, T* partie (formant un IX* et dernier Tolume), article 1S20, 

Epitaphium pro Mollero comœdo : huit hendécasyllabes de Méze- 
ray, que les éditeurs de i68a ont donnés à la suite de leur 
Préface. Voyez p. xxii de notre t6me I«. 

In obitum Johannis BaptUt» Poquelihi Maîerii, cômtco^um et eomœ- 
dorum suse setatis facile principis. Épitaphe en deux distiques 
composée par Huet, sous-précepteur du Dauphin choisi par 
Bossuet, et évèque en 1689 * 

' flaudebat^ Moleri, tihi plenis aula theatris *.... 

Elle a été imprimée sans doute pour la première lois en 1694, ^ Utrecht, 
p. 46 du volume in-8* intitulé Danielis Huetii Poemata latina et grmca 

I. La Martinière l*a tradmttf dans tnFie de Vantent (éditioB des OEwn^ d*Ams« 



i88 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

quotquot eolligi potuenmt. Elle est là iniTie dWe date «lignée à la mort 
de Molière qui est tout à fait fausse^» et qae Leibnitz relera, des la 
même année 1694, dans one lettre adressée an rédacteur d*tme reTne men- 
suelle allemande : « Je me troarais, dit-il» moi-même à Paris aa temps où 
Molière moorut ; je Tai va joaer, lui et plos tard son ombre » (allusion à la 
comédie de Brécourt, VOmbre de MoUirêf dont Leibnits vient aussi de parler, 
et on figure TOmbre du poète). Voyez le Jugement de P Allemagne sur Mo* 
lièref par M. C. Humbert (mentionné plus loin, p. aa6, 8* alinéa), p. ao4 
et 2o5 de la I'* partie. M. Humbert 7 cite les Œuvres allemandes de Leibnits, 
édition G. E. Gubrauer, in-8% Berlin, tome U (1840), p. 463-466. 

/oh, Bapt, Poquelini Moleriiy conwedi et pœtœ prœsUmtissimiy 
tumulus. Quatre distiques de Ménage : 

DelieitB procmitm, tota notissimus mUa, 
Ille idem scenm Pieridamque deeus,»,. 

Ils ne se trouvent point encore dans la 7® édition des Pœmata 
(de Paris, 1680], mais se lisent dans la 8* (d'Amsterdam, 1687, 
in-ia), seule, est-il dit au titre, reconnue par l'auteur : au livre 
des Èpigrammaia^ p. 14a, pièce cxxv. 

Parerga^ seu Horœ subsecivm Ststsani Bachot, medici^ quibtts con-* 
iinentur pœmata latina et gallica. Paris, imprimerie de Gabr. 
Martin, 1686 : i volume in-12. 

Là, p. 3o, sous le titre de Molieri eomadi tumulus, se lisent les distiques 
latins qu'araient déjà cités, mais sans en faire connaître l'auteur, les éditeurs 
de i68a rers la fin de leur Préface (p. xna de notre tome I*') : 

Roseius kie situs est tristi MoUerus in nrjia,... 

Voyez une note de M. G. Monral à cette Pré/aee, dans le recueil mentionné 
plus haut, p. 99, n* 60. 

Sur la mort imaginaire et véritable de Molière. Vers libres. Paris, 
Olivier de Varennes, 167 S : in^<* de 7 pages, contenant 1 1 pe- 
tites pièces signées Polimène. 

D'autres pièces de rers, signées, de même, se trouTent dans les papiers 
Tralage et ont été imprimées au tome V de la Ncw^elle Collection moliéresque, 
p. 19 et ao, et p. an. Voyez, p. vm et iz, la Préface de M. 'MoutuI an 
tome XIV de la TfouveUe Collec^i^ maUéresfue, 

L'Ombre de Molière et son Épitaphe (par d'Assoucy). Paris, Jean- 
Baptiste Loyson, 1678 : plaquette in-4^, de a feuillets non 
chiffrés pour une épître en prose au duc de Saint-Aignan, de 
6 pages pour le monologue rimé que débite l'Ombre de Molière, 
de a pages pour TÉpitaphe, et pour une petite pièce encore, 

terdam, 1725, p. 108), et de nos jours M. Tivier (an Moliêriste de juiUet 1886, 
p. 107). 

I . Fixit ann, u, mens, vx, obUt xm cal, Jehr, a. j\eemp»att^ s[alutis MDCLZXvm. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 189 

qui est censée avoir été adressée à Monsieur Dassoucy, Le nom 
de Fauteur se lit au bas de l'épître et de l'épitaphe. 

Voyez plat haut, p. 176, 4* alinéa; p. i85» 4* alinéa; et plos loin p. iga» 
a' albiéa. 

iJOmbre de Molière^ comédie (en prose, en un acte, précédée 
d'un prologue ; elle est de Brécourt, qui a signé la dédicace au 
duc d'Enghien). Paris, Claude Barbin, 1674 (privilège du 
12 avril. Achevé du 2 mai); in-ia. Elle a été jointe en 1675 au 
Recueil des Œuvres de 1674-1675, et gardée dans l'édition de 
i68a et celles qui en dérivent : voyez plus haut, p. 65, fin 
du a' alinéa et p. 70, fin. Elle fut représentée sur le théâtre de 
l'Hôtel de Bourgogne en mars 1674. 

Descente de tâme de Molière dans les Champs-Elysées (en vers et 
en prose). Lyon, Antoine Jullieron, 1674 : plaquette, devenue 
introuvable, de aa pages in-8<^. 

Voyex ce que dit de eet opmenle Panl Laeroix, an noméro 1200 de sa 
Bièliograpkie moliéresquâ; il Tattrihaait à Dorimond ; mais M. Monval £ait 
remarquer qoe ee comédien était mort arant 1670. 

Sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin dit Molières^ comédien^ au 
cimetière des Mortnés (mort-nés) à Paris. Sonnet injurieux 
{yoyezla, Notice biographique^^. 445), donné comme « exemple », 
page 17 de V Apollon fremçois ou l'Abrégé des règles de la poésie 
françoiscy par L. I. L. B. G. N. (les Iles le Bas, gentilhomme 
normand, comme on le voit par deux pièces adressées à l'au- 
teur et imprimées au-devant du volume). A Rouen, chez Julien 
Courant..., 1674 : in-ia de 89 pages. 

Réflexions sur la Poétique dAristote et sur les ouvrages des poètes 
anciens et modernes (par le P. Rapin, qui n'a mis son nom ni sur 
le titre, ni à la fin d'une épttre liminaire au Dauphin). Paris, 
François Muguet, 1674 (Achevé du 29 novembre 1673). Voyez, 
dans la seconde partie, la fin de la réflexion XXV, p. a 10 et 
an, et de la réflexion XXVI, p. ai8 et 219. — Voyez encore 
les lettres du P. Rapin à Bussy, du i3 août 167a (tome II, p. 147, 
dans l'édition Lalanne de la Correspondance de Bussy); du 
i3 février et du i5 mars 1673 (même tome, p. ai6 et a3a). 

Correspondance de Bussy-Rabutin. Voyez, dans l'édition donnée 
par M. Ludovic Lalanne, les lettres de Bussy au Père Rapin 
datées du a4 août 167a (tome II, p. i56), du a8 février 1673 
(même tome, p. aa5), et du 11 avril 1673 (même tome, p. a4i 
et a4a). 

U 7 a an même tome, p. aa6, une lettre da comte de Limoges à Bnssy 
(elle est, peut-être on peu inexactement, datée da a mars 1673), où ce passage 



iQO NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

têt à relerer : « B est Trai que la p«rte de Molière eet iirépareUe. le cnii 
que penonne n^ta sera moins affligé que sa femme ; elle a j<mè la eami£t 
hier. » Sur la reprise des représentatioiis ao Palais-Royal, «près la laort de 
Molière, Toyes notre tome IX, p. 946. Il pan^t certaiat, d'après la lettre qii 
rient d*étre citée, qne la Teave de Molière n*aTait pas repam sur la leène) 
pour 7 joaer U Misanthrope arec Baron, ni le Tendredi 24 ni le *l»mM4f 
36 lèrrier. Arait-elle joaé dans /^ Fâeksmx le mardi 98, arant-Teille h 
a mars ? Noos snpposons plutôt qne le comte de Limoges m. èerit le 4 man, et 
qn*il parle de la représentation du rendredi 3, où les camarades dt Uo6at 
reprirent le Maiade tma^^ùudre, et où il £Mit bien croire qa'Armaade se èéàU 
aussi à reprendre son rôle d* Angélique. 

Mémoire de plusieurs décorations,.,^ continué par Michel I/aarent 
en 167S, manuscrit conservé au Fonds français de la Bibliothè- 
que nationale, sous le numéro 24 SSo : voyez notre tome I*, 
p. 559 et 56o. Des notes de ce manuscrit font connaître la mise 
en scène de 19 pièces de Molière, telle qu'elle était de 1673 â 
1684, soit à l'Hôtel de Bourgogne, soit, à partir de la jonction de 
1680, à rhôtel Guénegaud; ces notes ont été successivement 
reproduites dans les notices de notre édition; elles ont été 
réunies par Despois à l'Appendice de son Théâtre français sous 
Louis JIT/f^, p. 41 3-41 5 (voyez la mention de cet ouvrage, plus 
loin, p. 229, 7* alinéa). 

La note suivante se lit an milieu de la page 9 aneienne du Registre : « Le 
a5 aoAt 1680 les deux Troupes se sont unies ensemUe, et iei eonuBoie^t les 
pièees de l*H6tel Guénegaud. » U résulte de cette eonstatatioii qu^entre la mort 
de Molière et la jonetion de 16S0, les comédiens de THôtel de Bourgogne ont 
représenté sur leur théAtre les pièces de Molière dont la mise en scène est 
donnée par le décorateur aux pages précédentes; ce sont : la Prmeatt 
jrÉlide^ U Misantkrùpêf Tartuffe^ PAvarc^ VÉcole du fsmmet, VL pandt dou- 
teux que U Malade imaginaire^ dont la mise en scène, plus longaemoit dé- 
taillée, remplit toute la page qui précède immédiatement celle de la note, et 
un jigamemnon, récemment donné à Guén^aud et mentionné au haut même 
de la page de la note, aient également été joués, arant leur arrirée à Guéne- 
gaud, par les comédiens de THôtel de Bourgogne*. Ceux-ci, d'ailleurs, avaient 
dû s'emparer encore, même de bonne heure, de plus d'une des antres pièees 
de Molière dont on tronre la mise en scène on le titre dans le registre; maii 
mises là (ainsi que Ist Plaideurs de Bjnine) sons le nom de petites eomi- 
diss,. elles occupent des pages formant une suite à part et auxquelles il 
semble difficile d'assigner des dates. 



L* Art poétique de Boileau, chant III, vers 398-400 : 

C'est par là que Molière.... 

VArt poétique parut pour la première fois dans l'édition de 
1674 (Achevé du 10 juillet) des Œuvres diverses du sieur D**^. 

Épure vu de Boileau à Racine^ vers 19-89 : 

Arant qu'un peu de terre.... 
I. Suirant la constatation de la Grange, U Malade imaginaire fut reprèieBlè 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 191 

Composée en 1677, l'épître parut pour la première fois dans 
l'édition de i683, achevée d'imprimer le 3i décembre i68a,de8 
Œuvres diverses du sieur D***, 

Pour d'aatret passages de Boileaa, Toyez plus haut, p. 180, alinéas 6 et 7, 
et les reBTois faits à la suite de ces alinéas. 



Le Théâtre français^ divisé en trois livres, où il est traité : I, de 
r Usage de la Comédie ; II, des Auteurs qui soutiennent le Théâtre; 
Uijde la Conduite des comédiens (par Chappuzeau, qui, en tête du 
manuscrit autographe, a signé une dédicace à la troupe du Roi). 
Lyon, Michel Mayer, et Paris, René Guignard, 1674 : i volume 
in-ia. 

L$ Thdâtrt /rançoit a été réimprimé à Broxelles en 1867, arec notes 
d*Édonard Foornier et notice de Paol Lacroix. 

M. Georges Monral en a donné one excellente édition, accompagnée d*ane 
Pré£sce et de Notes. Paris, Joies Bonnassies, 1875 : i Tolome in-^*. 

Sur le manuscrit autographe, portant la date de 1673, lequel est actuelle- 
ment conserré à Moscou, dans la bibliothèque publique Roumiantseff, royec 
an MoliiHite de juin 1881, p. 81 et suivantes, un article de M. Alexis Tes- 
seloTsky. 

Requête d inscription de faux en forme de factum^ présenté au Chd' 
telet le 16 juillet 1676 par le sieur Guichard, intendant générai 
des bâtiments de S, A, R, Monsieur^ contre : fean-Baptiste Lidfy^ 
faux accusateur; Sébastien Aubrjr,.,, Paris, 1676; in-4®. 

Voyea la Nattée biographique, p. a65-266 et p. 454* M. LiTCt, à VAppen- 
diee de son édition du libelle intitulé les Intrigues de Molière et celles de sa 
/emme, etc. (voyez plus loin, p. igS, 6* alinéa), a donné de longs extraits de 
ce £sctum de Guichard, particulièrement outrageant pour la femme de Molière 
et pour Molière ; il les a fait suivre d*autres pièces découvertes par lui et rela* 
tives à cette affaire. Pour l'appréciation d*une de ees pièces, Tarrét d'abso- 
lution finalement rendu en faveur de Guichard, voyes la Comédie de Molière, 
par M. G. Larronmet, p. 177, note i. 

L'Enfer burlesque. — Le Mariage de Belphégor. — Épitaphes de 
M. de Molière, A Cologne, chez Jeau le Blanc, 1677 ' ' volume 
petit in-ia, de 3 feuillets pour le titre et la Préface de l'éditeur 
étranger qui a rassemblé ces Mélanges, et de iia pages. 

Dans VBnfer burlesque (p. 1-70), dont c'est ici la 3* édition, huit vers 
nouveaux (p. a5), maladroitement cousus à la suite du passage (p. 21-24) qui 
s'attaquait à Molière vivant (voyes plus haut, p. i83, alinéas 3 et suivants, 
et p. 184, I* alinéa), rappellent la fin du poète frappé à mort sur la scène 
même où il jouait le personnage de son Malade imaginaire. On y peut remar- 
quer la forme tout exotique du dernier mot : hdréditage. La main de l'éditeur 
étranger s'est encore trahie dans les quelques vers d*exorde qu'il a mis à la 

dès le douième jour après la jonction, le 6 septembre 1680, puis le i5. VAga- 
memmom (d'Asséian) fut représenté les ao et ai septembre. 



iQO NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

ett à relerer : « B est rrai que la p«rte de Molière eet irréparable, le cnii 
que personne n*ea sera moins affligé qne sa femme ; elle a jo«é la eonédit 
hier. » Sur la reprise des représentations an Palais-Royal, après la nuMrt de 
Molière, royes notre tome IX, p. 946. Il pan^t certain, d'après la lettre qû 
rient d*étre citée, qoe la Tcave de Molière n'arait pas repara sor la leène, 
poor y joaer U Misanthrope arec Baron, ni le rendredi si4 ni le dimanche 
36 féTrier. Arait-elle joaé dans /<i Fâekemx le mardi 98, arant-Tcille h 
9 mars ? Noos supposons plutôt que le comte de Limoges m. écrit le 4 maft, et 
qu*il parle de la représentation du Tsadredi 3, où les camarades de Motièic 
reprirent U Malade imagùudre^ et oà il faut bien croire qa*Aniiaiide se déddi 
aussi à reprendre son rôle d'Angélique. 

Mémoire de plusieurs décorations,..^ continué par Michel Laurent 
en 1673, manuscrit conservé au Fonds français de la Bibliothè- 
que nationale, sous le numéro 24 3So : voyez notre tome 1*, 
p. 559 et 56o. Des notes de ce manuscrit font connaître la mise 
en scène de 19 pièces de Molière, telle qu'elle était de 1673 ï 
1684, soit à l'Hôtel de Bourgo§pie, soit, à partir de la jonction de 
1680, à rhôtel Guénegaud ; ces notes ont été successivement 
reproduites dans les notices de notre édition; elles ont été 
réunies par Despois à l'Appendice de son Théétre français sous 
Louis XlVy p. 41 3-41 5 (voyez la mention de cet ouvrage, plus 
loin, p. 229, 7« alinéa). 

La note suirante se lit au milieu de la page 9 ancienne du Registre : « Le 
a5 aoAt 1680 les deux Troupes se sont unies ensemble, et ici commencent lei 
pièces de l*HÔtel Guénegaud. » D résulte de cette constatation qu'entre la mort 
de Molière et la jonction de 1680, les comédiens de THôtel de Bourgogne ont 
représenté sur lear théAtre les pièces de Molière dont la mise en scène est 
donnée par le décorateur aux pages précédentes; ce sont : la Prineutt 
tTÉliéêt le Misanthrope^ Tartuffe^ PAvare^ l'École des femmes. TL pandt dou- 
teux que U Malade ùnaginairs^ dont la mise en scène, plus longuement dé- 
taillée, remplit toute la page qui précède immédiatement celle de la note, et 
un Agamemmon, récemment donné à Guénegaud et mentionné au haut m^e 
de la page de la note, aient également été joués, arant leur arrirée à Guéne- 
gaud, par les comédiens de THÔtel de Bourgogne*. Ceux-ci, d'ailleurs, avaient 
dû s'emparer encore, même de bonne heure, de plus d'une des antres pièces 
de Molière dont on trouTC la mise en scène on le titre dans le registre ; msis 
mises là (ainsi que les Plaideurs de Racine) sous le nom de petites eomi- 
dieSf. elles occupent des pages formant une suite à part et auxqneUes fl 
semble difficile d'assigner des dates. 



L'Art poétique de Boileau, chant III, vers 398-400 : 

C'est par là que Molière.... 

L'Art poétique parut pour la première fois dans l'édition de 
1674 (Achevé du 10 juillet) des Œuvres diverses du sieur D***. 

Épure VII de Boileau à Racine y vers 19-39 : 

Arant qu'un peu de terre.... 
I. SuÎTant la constaution de la Grange, le Malade imaginaire fut représenté 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 191 

Composée en 1677, Tépître parut pour la première fois dans 
l'édition de i683, achevée d'imprimer le 3i décembre i68a,de8 
Œuvres diverses du sieur D***, 

Pour d'aatres passages de Boileaa, royez plos haut, p. 180, alinéas 6 et 7, 
et les renrois faits à la suite de ces alinéas. 



Le Théâtre français^ divisé en trois livres, où il est traité : I, de 
r Usage de la Comédie ; II, des Auteurs qui soutiennent le Théâtre; 
m^de la Conduite des comédiens (par Ghappuzeau, qui, en tête du 
manuscrit autographe, a si§pié une dédicace à la troupe du Roi). 
Lyon, Michel Mayer, et Paris, René Guignard, 1674 : i volume 
in-i2. 

L$ Théâtre /rançoU a été réimprimé à Bruxelles en 1867, aree notes 
d*Édoaard Foomier et notice de Paol Lacroix. 

M. Georges Monral en a donné one excellente édition, accompagnée d'une 
Préface et de Notes. Paris, Joies Bonnassies, 1875 : i Tolome in-^*. 

Sor le manuscrit autographe, portant la date de 1673, lequel est actuelle- 
ment conserré à Moscou, dans la bibliothèque publique Roumiantseff, Toyes 
an MoliérUte de juin 188 1, p. 81 et suivantes, on article de M. Alexis Tes- 
seloTsky. 

Requête ^inscription de faux en forme de factum^ présenta au Chd- 
ielet le 16 juillet 1676 par le sieur Guichard, intendant général 
des hdtiments de S, A. R, Monsieur, contre : Jean^Baptiste Lulljr^ 
faux accusateur ; Sébastien Aubry.,,. Paris, 1676; in-4®. 

Yoyes la Notice biographique, p. a65-a66 et p. 454. M. LiTCt, à VAppen^ 
diee de son édition du libelle intitulé les Intrigues de Molière et celles de sa 
/emmcy etc. (voyez plus loin, p. iqS, 6* alinéa), a donné de longs extraits de 
ce &ctum de Guichard, particiûiérement outrageant pour la femme de Molière 
et ponr Molière ; il les a fait suivre d'autres pièces découvertes par lui et rela- 
tives à cette affaire. Pour l'appréciation d'une de ces pièces, l'arrêt d'abso- 
lution finalement rendu en faveur de Guichard, voyes la Comédie de Molière, 
par M. G. Larroumet, p. 177, note i. 

L'Enfer burlesque. — Le Mariage de Belphégor. — Épitaphes de 
M. de Molière. A Cologne, chez Jeau le Blanc, 1677 * ' volume 
petit in-ia, de 3 feuillets pour le titre et la Préface de l'éditeur 
étranger qui a rassemblé ces Mélanges, et de iia pages. 

Dans VBnfer burlesque (p. 1-70), dont c'est ici la 3* édition, huit vers 
nouveaux (p. a5), maladroitement cousus à la suite du passage (p. 2i-a4) <rû 
s'attaquait à Molière vivant (voyes plus haut, p. i83, alinéas 3 et suivants, 
et p. 184, i« alinéa), rappellent la fin du poète frappé à mort sur la scène 
même où il jouait le personnage de son Malade imaginaire. On y peut remar- 
quer la forme tout exotique du dernier mot : hériditage, La main de l'éditeur 
étranger s*cst encore tnîiie dans les quelques vers à^exorde qu'il a mis à la 

dès le doosième jonr après la jonction, le 6 septembre 1680, puis le i5. VAga^ 
memmm (d'Aseésan) fut représenté les 20 et aa septembre. 



iQO NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

têt à relerer : « B «st rrai que la p«rte de Molière eet irréparable, le aok 
que pertonne ii*ta sera moins affligé que sa femme ; elle a jo«i la eonédit 
hier. » Sur la reprise des représentatioiis au Palais-Royal, après la laort de 
Molière, royes notre tome IX, p. 946. Il pan^t certain, d'après la lettre qii 
rient d*étre citée, que la reuTe de Molière n'arait pas repara sor la ieène» 
poor y jouer U Misanthrope avec Baron, ni le rendredi si4 ni le *lîmM4f 
36 férrier. Arait-elle joaé dans l^ Fâeksmx le mardi 98, «Tant-reille éi 
a mars ? Noos supposons plutôt que le comte de Limoges m. èerit le 4 man, et 
qu*il parle de la représentation du Tendredi 3, où les caa&arades de MolièR 
reprirent le Maiade imaginaire^ et où il faut bien eroire qu'Armande se déddi 
aussi à reprendre son rôle d'Angélique. 

Mémoire de plusieurs décoraiions,»,^ continué par Michel Laurent 
en 1673, manuscrit conservé au Fonds français de la Bibliothè- 
que nationale, sous le numéro a4 33o : voyez notre tome I^, 
p. 559 et 56o. Des notes de ce manuscrit font connaître la mise 
en scène de 19 pièces de Molière, telle qu'elle était de 1673 â 
1684, soit à l'Hôtel de Bourgogne, soit, à partir de la jonction de 
1680, à rhôtel Guénegaud; ces notes ont été successivement 
reproduites dans les notices de notre édition; elles ont été 
réunies par Despois à l'Appendice de son Théâtre français sous 
Louis Xlf^y p. 41 3-41 5 (voyez la mention de cet ouvrage, pins 
loin, p. 229, 7* alinéa). 

La note suirante se lit au milieu de la page 9 ancienne du Registre : « Le 
a5 aoAt 16S0 les deux Troupes se sont unies ensemble, et ici conuneneent lei 
pièces de l*H6tel Guénegaud. » D résulte de cette eonstatation qu'entre la mort 
de Molière et la jonction de 1680, les comédiens de THÔtel de Bourgogne ont 
représenté sur leur théAtre les pièces de Molière dont la mise en scène est 
donnée par le décorateur aux pages précédentes; ce sont ; la Prineesst 
JTÉlidê^ U Mis€tntkrûpê, Tartuffe^ VAvare^ l'Éeoie des fenunee, n pandt dou- 
teux que le Malade imaginairâf dont la mise en scène, plus longuement dé- 
taillée, remplit toute la page qui précède immédiatement celle de la note, et 
un Agametnnony récemment donné à Guénegaud et mentimmé au haut m^e 
de la page de la note, aient également été joués, arant leur arrirée à Guéne- 
gaud, par les comédiens de l*Hôtel de Bourgogne*. Ceux-ci, d'ailleurs, avaieiit 
dû s'emparer encore, même de bonne heure, de plus d'une des antres pièces 
de Molière dont on tronre la mise en scène on le titre dans le r^[istre; mais 
mises là (ainsi que let Plaideurs de Bjnine) sous le nom de petites eemi- 
dieSf. elles occupent des pages formant une suite à part et auxqneUes fl 
semble difi&cile d'assigner des dates. 



L'Art poétique de Boileau, chant III, vers 393-400 : 

C'est par là que Molière.... 

L'Art poétique parut pour la première fois dans l'édition de 
1674 (Achevé du 10 juillet) des Œuvres diverses du sieur D***. 

Épure vu de Boileau à Racine^ vers 19-39 : 

Arant qu'un peu de terre.... 
I. Suirant la constatation de la Grange, le Malais imaginaire fut représenté 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 191 

Composée en 1677, l'^pître parut pour la première fois dans 
rédition de i683, achevée d'imprimer le 3i décembre i68a,des 
OEupres diverses du sieur D***, 

Pour d'aatres passages de Boileaa, royez plos haut, p. 180, alinéas 6 et 7, 
et les reBTois faits à la suite de ces alinéas. 



Le Théâtre françois\ divisé en trois livres, où il est traité : I, de 
r Usage de la Comédie ; II, des Auteurs qui soutiennent le Théâtre; 
Ulfde la Conduite des comédiens (par Chappuzeau, qui, en tête du 
manuscrit autographe, a si§pié une dédicace à la troupe du Roi). 
Lyon, Michel Mayer, et Paris, René Guignard, 1674 : i volume 
m-i2. 

Le Théâtre fiançait a été réimprimé à Broxelles en 1867, arec notes 
d*Édonard Foornier et notice de Paul Lacroix. 

M. Georges Monral en a donné une excellente édition, accompagnée d*ane 
Préfaee et de Notes. Paris, Joies Bonnassies, 1875 : i Tolame in-^*. 

Sur le manuscrit autographe, portant la date de 1673, lequel est actuelle- 
ment conserré à Moscou, dans la bibliothèque publique Roumiantseff, Toyex 
an MoliérUte de juin 188 1, p. 81 et suivantes, un article de M. Alexis Yes- 
seloTsky. 

Requête ^inscription de faux en forme de factum^ présenté au Chd- 
telet le i^ juillet 1676 pcw le sieur Guichard, intendant général 
des hdtiments de S, A, R. Monsieur , contre : Jean^Baptiste Lulljr^ 
faux accusateur ; Sébastien Aubry.,,, Paris, 1676; in-4^. 

Yoyes la Notice biographique, p. a65-a66 et p. 454* M. LiTCt, à VAppen-^ 
diee de son édition du libelle intitulé les Intrigues de Molière et celles de sa 
/emme^ etc. (Toyez plus loin, p. igS, 6* alinéa), a donné de longs extraits de 
ce fiMtum de Guichard, particiûièrement outrageant pour la femme de Molière 
et pour Molière ; il les a fait suivre d*autrc8 pièces découvertes par lui et rela* 
tiret à cette afllsire. Pour l'appréciation d'une de ces pièces, Tarrét d'abso- 
lution finalement rendu en faveur de Guichard, voyes la Comédie de Molière, 
par M. G. Larroumet, p. 177, note i. 

L'Enfer burlesque. — Le Mariage de Belphégor. — Épitaphes de 
M. de Molière. A Cologne, chez Jean le Blanc, 1677 ' ' volume 
petit in-ia, de 3 feuillets pour le titre et la Préface de l'éditeur 
étranger qui a rassemblé ces Mélanges, et de iia pages. 

Dans VBnfer burlesque (p. 1-70), dont c'est ici la 3* édition, huit vers 
nouveaux (p. a5), maladroitement cousus à la suite du passage (p. 2i-a4) qui 
s'attaquait à Molière vivant (voyes plus haut, p. i83, alinéas 3 et suivants, 
et p. 184, i« alinéa), rappellent la fin du poète frappé à mort sur la scène 
même oà il jouait le personnage de son Malade imaginaire. On y peut remar- 
quer la forme tout exotique du dernier mot : hiriditage, La main de l'éditeur 
étranger s'est encore traJiie dans les quelques vers à^exorde qu'il a mis à la 

dès le doosième jour après la jonction, le 6 septembre 1680, puis le i5. VAgO" 
memnoM (d'Asaésan) fut représenté les 20 et as septembre. 



190 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

est à relever : « Il est rrai que la perte de Molière est irrépareble. Je erois 
que personne n*en sera moins affligé que sa femme ; eUe a joué la comédie 
Mer. » Sur la reprise des représentations au Palais-Royal, après la mort de 
Molière, royei notre tome IX, p. 946. Il parait certain, d'après la lettre qui 
rient d*être citée, qoe la tcutc de Molière n*aTait pas reparu sur la scène, 
pour y jouer le Misanthrope arec Baron, ni le vendredi a4 lû le dimanche 
a6 féyrier. ÀTait-elle joué dans /f« Fâekemx le mardi 28, arant-Teille du 
9 mars ? Nous supposons plutôt que le comte de Limoges a écrit le 4 mars, et 
qn*il parle de la représentation du vendredi 3, où les camarades de Molière 
reprirent U Malade imaginaire, et oà fl faut bien eroire qn'Armande se décida 
aussi à reprendre son rôle d* Angélique. 

Mémoire de plusieurs décorcuions,».^ continué par Michel Laurent 
en 1673, manuscrit conservé au Fonds français de la Bibliothè- 
que nationale, sous le numéro a4S3o : voyez notre tome I^, 
p. 559 et 56o. Des notes de ce manuscrit font connaître la mise 
en scène de 19 pièces de Molière, telle qu'elle était de 1673 à 
1684, soit à l'Hôtel de Bourgogne, soit, à partir de la jonction de 
1680, à rhôtel Guénegaud ; ces notes ont été successivement 
reproduites dans les notices de notre édition; elles ont été 
réunies par Bespois à l'Appendice de son Théâtre français sous 
Louis Xlf^^ p. 41 3-41 5 (voyez la mention de cet ouvrage, plus 
loin, p. 229, 7« alinéa). 

La note snirante se lit an milieu de la page 9 ancienne du Registre : « Le 
a5 aoAt 1680 les deux Troupes se sont unies ensemble, et ici commencent les 
pièces de THÔtel Guénegaud. » n résulte de cette constatation qu'entre la mort 
de Molière et la jonetion de 1680, les comédiens de rffi^tel de Bourgogne ont 
représenté sur leur théAtre les pièces de Molière dont la mise en scène est 
donnée par le décorateur aux pages précédentes ; ce sont : la Frineesee 
iTÉliéet le Misanthrepe, Tartuffe, V Avare, l'Éeole dee femmes, U paraît dou- 
teux que le Malade imaginairSf dont la mise en scène, plus longuement dé- 
taillée, remplit toute la page qui précède immédiatement celle de la note, et 
un Agamenmon, récemment donné à Guénegaud et mentionné an haut même 
de la page de la note, aient également été joués, arant leur arriTée à Guéne- 
gaud, par les comédiens de l*Hôtel de Bourgogne '. Ceux-ci, d'ailleurs, aTaient 
dû s'emparer encore, même de bonne heure, de plus d'une des autres pièces 
de Molière dont on troure la mise en scène on le titre dans le registre ; mais 
mises là (ainsi que les Plaideurs de Racine) sons le nom de petites eom^- 
dies,, elles occupent des pages formant une suite à part et auxquelles il 
semble difficile d'assigner des dates. 



L* Art poétique de Boileau, chant III, vers 393-400 : 

C'est par là que Molière.... 

L'Art poétique parut pour la première fois dans l'édition de 
1674 (Achevé du 10 juillet) des Œuvres diverses du sieur D***, 

Èpître VII de Boileau h Ratcine^ vers 19-39 : 

Arant qu'un pen de terre.... 
I. Suirant la constatation de la Grange, le Malade imaginaire fut représenté 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 191 

Composée en 1677, Tépître parut pour la première fois dans 
rédition de i683, achevée d'imprimer le 3i décembre i68a,de8 
Œuvres diverses du sieur D**^, 

Pour d'antres passages de Boileaa, Toyez plus haut, p. 180, alinéas 6 et 7, 
et les renrois faits à la snite de ces alinéas. 



Le Théâtre français^ divisé en trois livres, où il est traité : I, de 
V Usage de la Comédie ; II, des Auteurs qui soutiennent le Théâtre; 
Ulyde la Conduite des comédiens (par Chappuzeau, qui, en tête du 
manuscrit autographe, a si§pié une dédicace à la troupe du Roi). 
Lyon, Michel Mayer, et Paris, René Guignard, 1674 : i volume 
in-ia. 

Le Thiâtrt fran^U a été réimprimé à Bruxelles en 1867, aree notes 
d'Edouard Foumier et notice de Paul Lacroix. 

M. Georges Monval en a donné une excellente édition, accompagnée d*nne 
Pré£sce et de Notes. Paris, Jules Bonnassies, 1875 : i volume in-8*. 

Sur le manuscrit autographe, portant la date de 1673, lequel est actuelle- 
ment conserré à Moscou, dans la bibliothèque publique Roumiantseff, Toyez 
an MoliérUte de juin 1881, p. 81 et suivantes, un article de M. Alexis Tes- 
seloTsky. 

Bequéte ^inscription de faux en forme de factum^ présenté au Chd- 
telet le 16 Juillet 1676 par le sieur Guichard, intendant général 
des hdtiments de S. A. R* Monsieur^ contre : Jean^Baptiste LulljTf 
faux accusateur ; Sébastien Aub/y..., Paris, 1676; in-4^ 

Voyea la Nattée biographique^ p. a65-a66 et p. 454* M. Livet, à VAppen» 
diee de son édition du libelle intitulé les Intriguée de Molière et eellee de sa 
femme^ etc. (voyez plus loin, p. iqS, 6* alinéa), a donné de longs extraits de 
ce factum de Guichard, partici^iérement outrageant pour la femme de Molière 
et pour Molière ; il les a fait suivre d'autres pièces découvertes par lui et rela* 
tives à cette affaire. Pour l'appréciation d'une de ees pièces, l'arrêt d'abso- 
lution finalement rendu en faveur de Guichard, voyez la Comédie de Molière^ 
par M. G. Larroumet, p. 177, note i. 

L* Enfer burlesque. — Le Mariage de Belphégor, — Épitaphes de 
M. de Molière. A Cologne, chez Jean le Blanc, 1677 ' ' volume 
petit in-ia, de 3 feuillets pour le titre et la Préface de l'éditeur 
étranger qui a rassemblé ces Mélanges, et de iia pages. 

Dans PBnfer burlesque (p. 1-70), dont c'est ici la 3* édition, huit vers 
nouveaux (p. a5), maladroitement cousus à la suite du passage (p. ai -24) qui 
s'atUquait à Molière vivant (voyez plus haut, p. i83, alinéas 3 et suivants, 
et p. 184, i« alinéa), rappellent la fin du poète frappé à mort sur la scène 
même où il jouait le personnage de son Malade imaginaire. On y peut remar- 
quer la forme tout exotique du dernier mot : hiriditage, La main de l'éditeur 
étranger s'est encore trahie dans les quelques vers à^exorde qu'il a mis à la 

dès le douzième jour après la jonction, le 6 septembre 1680, puis le i5. VAga^ 
memaon (d'Assézan) fut représenté les ao et aa septembre. 



19a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

plaee de Tistes long préambule primitit» et Mitovt dans «a noreeas dm praie, 
on édit de Lucifer inséré rers la fin, oh aux noms de Luther et de CalTin qne 
ne pouvait manquer d'amener rénumération, faite par un anteor ai ardent 
catholique, des suppôts et conseillers du roi infernal, il s*est donné la satis- 
faction de substituer les noms du « pape Alexandre YH*» (Chigi), de « Loyola, 
fondateur des jésuites », de « saint Francis, fondateur des cordelière », de 
« saint Dominique, chef des capucins ». Un fonti^iee, an haut daqnel, dans on 
tout petit cadre, est montré un coin de Tenfer burlesque, se troure en télé 
du Tolume. Un jésuite y est reconnaissable. On apprend, en lisant la pièce 
(car rien dans Tinsigniflante rignette ne caractérise le poète), que Ifolière y 
figure, assis sur une chaise élevée et se démenant sons l'aetion d'un sou£Bet 
quW démon lui applique à travers les barreaux et le fond de la èhaise. ^- Lt 
Mariage de Belphigor (p. 71-92) n*est qu'une réimpression de la truductioa, 
en prose comme l*original, qu^arait donnée, en i665, de la nouvelle de 
Machiavel Tanneguy le Fèvre, le père de Mme Bacier*. — Le recueil des 
Épitaphâs (p. gS-iOi) en comprend un asses grand nombre; il y en a une de 
tout à fait odieuse. Après les Épitaphes vient eneore (p. io5-iia) une pièce 
de vers contre les médecins, intitulée iês Mideêint pengé* on la suite Jmmêttt 
dm Malade imaginaire^ qui, d*après une copie Tralage (tome III du Recueil, 
^ 945 r*), paraît dater de 1674 et qui a été reproduite, à partir de 1699 et 
de 17 10, dans nombre d'éditions des OBtm-ee (voyes plus haut, aux Recueils, 
p. 76, note I ; p. 81, note 8, et encore ci-après, p. 198, 4* aÛnéa. 

Les Aventures de Monsieur d'Assoucy» Paris, CI. Attdinet, 1677 ' 
a volumes in-ia. Tome P', chapitre ix, p. agô et 297, p. S14- 
317. Voyez la Notice biographique^ p. i63-i65; p. 171 et 17a. 

D*autres mentions de d*Assoncy ont été faites plus haut, p. 176, 4* alinéa; 
p. i85, 4* alinéa; et p. 188, dernier alinéa. 

Couplet de Melpomène (le dernier), montrant Thalie en deuil, pleu- 
rant la perte irréparable de Molière, dans le Prologue de la Prin- 
cesse de Clèves^ tragédie de Boursault (1678). 

La pièce fot représentée sur le théâtre de Gnénegaud les ao et a3 décembre 
1678, neuf mois environ après la publication du roman de Mme de la Fayette, 
d*6à elle est tirée ; elle n*a point été imprimée ; mais Boursault en a inséré 

le Prologue dans sa lettre « A Mme la marquise de B sur rindigeaee du 

théâtre ». Yoyes p. 3i4 et 3i5 des Lettrée nouvelle* de M* Boursamlt : Paris, 
1697; in- 12. Les firères Parfaict ont réimprimé la lettre et le Prologue dans 
leur tome XII, p. i3o et suivantes, et M. G. Monval ce couplet de Me^o- 
mène à la page 53 de son Recueil sur la mort de Molière. — Yoyes d'autres 
preuves de l'admiration que^ Boursault professait alors pour Biolière au début 
de cette même lettre à la marquise die B., p. 3o3-3o4, et dans une réponse 
à Tacteur Raisin, p. 2164 ^^ ^65 du même volume des Lettres nom^lles. 

Les Entretiens de Thémiste et de Lisiéts» Saumur, René Péan, 1678 : 
in-ia. Pagea4. 

Cité dans le Catalogue de la bibliothèque Rochebilière par M. Claudin, et 
dans le Moliiriste d*aoAt 1884, p. i56. 



I. A la suite de ses F'ies des poètes grées en ahrégi^ et paginée à part uvee 
V Abrégé delà vie de Thésée, Chez Charles de Serey : in-ia. 



KGRITS BIOGRAPHIQUES BT LITTÉRAIRBS. 19$ 

De Pétri Boessatiù*, pîta tunieisque Ikteraiis libri duo^ par Nic<das 
Chorier. Grenoble, 1680 : in-ia. Pages 71 et 7a; page 74 : pas- 
sages se rapportant an séjour de Molière à Vienne et à rarriyée 
de Nie. Heinsius, en i65i (et non 1641, comme il est imprimé 
dans le texte même) : voyez là Notice biographique ^ p. 124-126. 

Qiorerii Viennensis J. G. Ad»ersariorum de vita et rébus suis 
libri ni. Ces notes de l'ayocat Chorier sur sa vie ont été publiées 
par M. Gariel au tome IV (Grenoble, 1846), p. 145-262, du 
Bulletin de la Société de statistique^ des sciences naturelles et des 
arts industriels du département de l'Isère. A la fin du chapitre xi 
du livre II, Chorier rappelle, à l'occasion de la mort de Molière, 
la connaissance qu'il avait faite du poète à Lyon et à Vienne. 

Un« tnidactioB de cet Adverêoria a été publiée par M. F. Croset, aneien 
«voeat, membre de rAeadémie Deli^iinale : Mémoire* de NieoUu Càoritrf de 
F'iêmMêf nur sa piê ei êêt affaires. Grenoble, imprimerie de Pmdbomme, 1868 : 
in-a». 

Préface de l'édition des Œupres de 1682. Cet important document 
biographique, dû à la Grange et à Vivot, a été reproduit, avec 
les pièces qui y sont jointes, dans notre tome I^, p. xii à xxnr. 
Voyez aussi plus haut, p. 68 et suivantes, le n® 7 des Recueils. 

Trois comédies de Piaule traduites en françois^ avec des Remarques, 
et un Examen de chaque comédie selon les règles du théière. Par 
Bille le Fèvre. Paris, Denys Thierry et Claude Barbin, i683 
(année où Anne le Fèvre épousa André Dacier) ; mais l'Achevé 
est du 3i décembre 1682 : 3 volumes in-12. Voyez, au tome V^ 
(volume à'Amphitryori)y la Préface^ feuillets 5 et 6 de la feuille i*. 

Nouveaux Dialogues des morts (par Fontenelle). Paris, C. Blageart, 
3* édition, i683 (Achevé du 11 septembre) : 2 volumes in-12. 
Au tome II, p. 208-226, le second des Dialogues des morts mo» 
demes a pour interlocuteurs Paracelse, Molière; dans la 
5* édition (1700), on lit de plus, à l'intitulé : Sur la comédie. 

Nouvelles remarques sur tous les ouvrages du sieur D*** (par Pra- 
don). La Haye, Jean Strik, i685 : petit in-4<^. Pages 35 et 36 
(voyez la Notice des Fourberies de Scapin^ tome VŒ, p. 394). 

Mercure galant d'avril i685. Pages 291 et 292 (sur la retraite du 
comédien flubert, son talent, ses rôles). 

Jugements des sapants sur les principaux ouvrages des auteurs (par 
Adrien Baillet, qui ne s'est pas nommé, dont on ne lit que les 
initiales dans l'Extrait du privilège : A.B.B.D.M.D.L., c'est- 
à-dire Adrien Baillet, bibliothécaire de M. de Lamoignon); 

MoLdox. XI i3 



194 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Paris, Antoine Dezallier, i685-i686 : 9 volumes in«ia. Voyes 
au tome IX et dernier*, p. iio-ia6, Farticle mdxx, intitulé : 
« M. de Molière (Jean-Baptiste Pocquelin), Parisien, mort en 
comédien vers l'an 1673. Poète François. » 

En insérant eet article parmi leurs Extrêiis de d»en amUurtf 1er Mlbman 
de 17 10, et ceax qui ont réimprimé lears rulomes, ont eu soin natnreUement 
de supprimer de très nombreux passages, particulièrement eeux que eite la 
IfoUee du Tartuffe (tome IV, p. 3ao et 3ai). 

Le Grand Dictionnaire historique, ou le mélange curieux de t histoire 
sacrée et profane,.., 4^ édition divisée en deux tomes, revue.. « 
par M. Louis Moreri, prêtre, docteur en théologie. Lyon, 1687; 
in-folio. On ne trouve d'article MoLiisB qu'à partir dé cette édi- 
tion posthume : voyez plus haut, p. 81, note 5. 

Z'jirt de prononcer parfaitement la langue frctnçoise... (par J. Hin- 
dret), 1687 ®^ '^9^ • ^oyez notre tome II, p. i6a, note a, et, 
plus loin, une Addition à cette note. 

Épitaphe de Chapelle par Bemier, envoyée à Mme de la Sablière; 
insérée au Journal des savants du 14 juin 1688, p. 35 et 36 (le 
principal passage est cité page 41 de la Notice biographique^» 



La Fameuse Comédienne, ou Histoire de la Guérin, auparcufontfemme 
et peupe de Molière. A Francfort, chez Frans Rottenberg, mar- 
chand libraire, près les Carmes, 1688 : i volume petit in- 1 21 de 
89 pages, y compris le titre et l'avis du Libraire au lecteur 
(lequel a été supprimé dans les autres éditions anciennes), et de 
4 pages non chiffrées pour les Portraits (en huit quatrains) des 
comédiennes de V Hôtel de Guénegaud (la Molière, la de Brie, la 
la Grange, la Dupin, la Champmeslé, la du Croisy, la Dan- 
villiers et la Guyot*). Il y a des réclames au bas de chaque 
page, et l'on croit que l'impression a été faite en Hollande. 

Autre édition : Les Intrigues amoureuses de M. de j|f **** et de 
Mad**** son épouse. A Dombes, 1690 : in-ia. 

Autre édition : Histoire des intrigues cmtoureuses de Molière ei de 
celles de sa femme. A Francfort, chez Frédéric Arnaud, 1697, 
avec une Sphère sur le titre : in-8*. 

t. Volume portant pour titre, snirant la dirision adoptée par l*auteur : « Traie 
quatrième, contenant les Poètes. Cinquième partie. » 

a« Ces portraits satiriques (un seul, oelui de Bille de Brie, était au eontraire, on 
Pa TU tomelV, p. 356, tout à fait flatteur pour la vieille actrice) doivent dater de 
l'année de la jonction des troupes, 1680. — Le Portrait de « la Molière » • été 
eité p. 455 de la Notice biographique. 



ECRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 19$ 

Autre édition, sans lieu ni date, où il est remarquable que ne se 
trouvent point « les pages les plus honteuses » du livre (voyez 
la Notice biographique, p. 354) : Les Intrigues de Molière et 
celles de sa femme : in-ia plus gprand que celui qui porte le 
millésime de 1688; il y a comme dans ce dernier des réclames 
à chaque page. 

Sur ce « Tenimeiix roman »» royex la Notice biographifuê^ p. Soi-Sot^ 
34o-34a, 345-346, 353-354, 456; a5i, a53. 

Troii réimprestions sont à mentionner : 

La Fameuse Comédienne, ou Histoire de la Guérin.,.j réimpression 
conforme à l'édition de Francfort 1688, augmentée d'une No* 
tice bibliographique par P. L. (Paul Lacroix). Genève, J. Gay, 
1868 : petit in-ia, faisant partie de la Collection moliéresque 
(voyez plus loin, p. 224). 

Xa Fameuse Comédienne, ou Histoire de la Guérin,.., réimpression 
conforme à l'édition de Francfort 1688, avec des Variantes des 
autres éditions et accompagnée d'une Préface et de Notes, par 
M. Jules Bonnassies. Paris, Barraud, 1870 : petit-in-8®. 

Les Intrigues de Molière et celles de sa femme, ou la Fameuse 
Comédienne, histoire de la Guérin, Réimpression conforme à 
l'Édition sans lieu ni date, suivie des Variantes des autres 
éditions, avec Préface et Notes, par M. Gh.-L. Livet. Paris, 
Isidore Liseux, 1876: i volume in-ia imprimé par Jouaust. 

Un arrangement du libeUe a été inséré, en 182a, dans on des rolumes (men- 
tionné plus loin, p. ai3, 4* <dinéa) de la Collection des Mémoires sur fart 
dramatique f il a été mal intitulé Extrait des Mémoires de, au lien de Extrait 
des Mémoires sor Mme Guérin, veuve de Molière f là, p. i85 et i86, et p. ao8, 
se troarent deux anecdotes (rapportées p. 356, note i, et p. 457 de la Hfotiee 
biographique) qui n*ont été tirées d'aucune des éditions, jusqu'à présent 
eonnaes, de ta Fameuse Comédienne, 



Les Caractères de la Bruyère : chapitre Des Ouvrages de f esprit, 
g 38 (paragraphe datant de 1689), tome I^ du la Bruyère, p. ia8. 

Essais de médecine,,,, par J. Bernier, conseiller et médecin ordi- 
naire de feue Madame, duchesse douairière d'Orléans. Paris, 
1689 : I volume in- 4*. Voyez le chapitre v de la I** partie : Des 
ennemis de la médecine et du jugement qu'on en doit faire, parti- 
culièrement les pages ai 5*217 (le nom de MoLièaE se lit en 
marge de la première de ces pages). 

M. Loiseleur, p. 354 et 355 des Points obscurs de la vie de Molière, a rap- 
porté le principal passage ; il se termine par la citation des distiques latins de 
Bachot (ci-dessus, p. 188, 5* alinéa), suiris d'une épitaphe firançaise qui 
se tronre, aree des Tariantes, dans la plupart des reeaeils de ces pièces, et 



fg6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

qsi est une des premières qo'on fit eonrir (le comte de lômoget renvoyi âhê le 
9 mars 1673 à Bnssy) : 

Ci-gît on qa^on dit être mkOft, 
00 : Passant, ici repose on qB*<m dit être mort.... 

Menagiana, siife Excerpta ex ore jEgidii MenagiL Outre quelques 
passages, cités aux différentes comédies, voyez : Première édi« 
tion (Paris, Florentin et Pierre Delaulne, 1698 : i volume in-ia], 
p. 5o. — Seconde édition (1694 : a volumes in-ia), tome I*', 
p. fjo, — Troisième édition (1715 et réimpression de 1729 : 
4 volumes in-ia), tome P', p. a64} addition de la Monnoye. — 
Tome II (3* édition), p. a5, addition de la Monnoye. — Tome I*', 
(»*• édition), p. 3 1 3. — I" édition, p. an. — Tome II (**• édi- 
tion), p. 5; p. I a et 1 3. — Tome m (3« édition), p. 106, addi- 
tion de la Monnoye; p. 14 7-1 56, additions de la Monnoye. — 
Tome n (a'« édition), p. 3o8 et 809. 

Boileau, Réflexions critiques sur quelques passages du rhéteur Longin 
(composées vers 1698, publiées en 1694)* Voyez, au tome n, 
p. 114, de l'édition publiée par Brossette (Lyon, 17 16, in-4*) 
des OEmres de M. Boileau Despréaux avec des éclaircissements 
historiques dormes par lui'méme^ la Réflexion première^ où Boi- 
leau parle de la « vieille servante à qui Molière lisait quelquefois 
ses comédies », et la Remarque de Brossette, qui nomme laForest. 

Voyez plus haut, p. 180, alinéas 6 et 7, et les renrois faits à la snite de 
ces deux alinéas. 

Maximes et réflexions sur la comédie , par Messire Jacques Bénigne 
Bossuet, évêque de Meaux, conseiller du Roi en ses conseils, 
ci-devant précepteur de Mgpr le Dauphin. Paris, Jean Anisson, 
directeur de l'Imprimerie royale..., 1694 : i volume in-i a. Voyez 
particulièrement le chapitre ni, p. 5 et 6, et le chapitre v, 
p. i8-ao; ces chapitres sont en grande partie transcrits de la 
lettre de Bossuet au Père Gaffaro, qui est de mai 1694 (3*, 4« 
et 14^ alinéa). 

Aux Docteurs émticomédiens..,^ Épigramme de Leibnitz, datée de 
1694» année où Bossuet publia ses Maximes et réflexions sur la 
comédie. 

Elle a été reproduite par le docteur Schweitxer an tome II, y* fasdenle 
(arril i8S3), p. i34, de son Musée Molière, Nous donnerons ici cette petite 
pièce, peu connue, et les quelques li^es, également écrites en français, qui la 
précèdent dans le Recueil dee Œm^ree de Leihnitz tiré des wuumseritê de la 
bibliothèque royale de Hanovre^ publié par Georg Heinrich Pertz; HanoTre, 
1847 ; in-8« : Première suite, Histoire ^ tome IV, p. 3o6. 

1694. « AUX DOGTnUAS AlITXCOMtfDIXNS, 

▲ l'occasion DS8 LITnSS DS8 TH^OLOOICNS 

GOIITRS US THiATRX. 

« lladame TÉlectrice m*ayant euToyé des vers, Toici Textrait de ma réponse 



liCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTIÎRÀIRES. 197 

vrte mm Tert pour la eomédîe. Il me semble qae U comédie foomit m ex- 
cellent moyen d*iutrure le* hommes. C'est pourquoi je erois qa'il faut ^atftt 
songer à U reetifter qa*k U rejeter. 

Sérères directeurs des hommes, 

Sares-Toos qn'aa siècle où nous sommes 
Un Holiêre édifie autant qat ros le^ns? 
Le TÎce bien raillé n*est pas sans pénitence, 

n &at poar réformer la France 

La comédie on les drairons. 

^ L. . 

JHversités curieuses pour serçir de récréation à Vesprit (par 
Bordelon). Paris, Urbain Coustelier, 1694-1697 : 7 volumes 
in-ia, dont les deux derniers sont intitulés Diversités curieuses 
en plusieurs lettres. Réimprimées page par page à Amsterdam, 
pour André de Hoogenhuysen, en 1699. — Au tome II, 5" partie, 
p. i83 : sur la traduction de Lucrèce par Molière. — - Au tome TV, 
p. 54 et suivantes : Dialogue de Molière, Térence et Corneille. 
«— Au tome YI (I*' des Lettres), p. 104 : somme de i 5oo ^ 
payée par le libraire Thierry à la veuve de Molière. Même 
tome, p. aao et an : vente des livres de la Grange, après la 
mort de ce camarade de Molière (arrivée, à Paris, le i^ mars 
169a]; Rordelon ne fait là aucune mention de manuscrits du 
poète. 

La Fie de Scaramouche, par le Sieur Angelo Constantini, comé- 
dien ordinaire du Roi dans sa troupe italienne, sous le nom de 
Mezetin. Paris, à l'Hôtel de Bourgogne et chez Claude Barbin, 
1695 (Achevé du i5 mars) : in-ia. Un portrait par Bonnart y 
est joint. 

La Vie de Scaramouche^ par Mezetin. Réimpression de l'édition 
originale (1695), avec une introduction et des notes par M. Louis 
Moland, et un portrait d'après Bonnart par Eugène Gervais. 
Paris, Jules Bonnassies, 1876 : i petit volume in-8®. 

livre sans nom, divisé en cinq dialogues : volume anonjrme attribué 
àCotolendi. Paris, Michel Brunet, 1695; in-ia. 

Comme on le lit à la Table da lÎTre, l'aatenr affirme, p. 6 et 7, qne « les 
comédies des Italiens ont été les originaux des pièces de Molière ». Voyes 
Molière et ta Comédie italiemnê de M. Moland, si<* édition, 1867, p. 996 et 
sniTantes. 

Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle : avee 
leurs Portraits au naturel. Par M. Perrault, de l'Académie fran- 
çoise : a volumes in-folio. Voyez au tome I*' (achevé d'imprimer le 
aS septembre 1696), p. 79 et 80, l'article jBAN-BArrisTB Poquili» 
mt MoLiiai* 

Un très beau portrait y a été joint. D*après r/eansfmpéM mo U éi^w t ptê 



igS NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

(■* 4^9 oa eonnalt emq étaU de eette gniTore ; elle est d« deraier dam le 
folame des H o mmst Ulmtirêt, e*e«t-è-dire qpm le* borde en ont été betaeovp 
rognét, qa*itne bordure orale rentoare, qoe le nom do peintre, lea ei^iatiini 
da grareur et de l'imprimeiir ont diapara, qu'enfin aor la bordore, en bas, i 
été posé on écoaton ainsi composé : ebamp d'aaar (la eonlenr est indiquée 
par les traits borixontaax qui le coarrent) portant trois miroirs et samunté 
d*an masque d*où pendent des espèces de lambrequins. La grarore de qua- 
trième état* n*a ni bordure orale ni écusson, et r<m y remarque, surlapartia 
du fond qui, à gaucbe de la tête, a été plus tard retranebée, un cartel dost 
Taiguille unique marque deux beures précises; mais ce qui la rend surtoot 
intéressante, c'est qu'elle porte date et signatures ; à gaucbe : Petrmt MigMri 
TMe^nsis pinxii, et plus bas : FH^uet êxemJit C. P. {emm prùnUgio) Bitgit; à 
droite : Jo. Bapiig, Nolin seulpsit i685. Toyes ce qui est dit de eette estanpe 
et de la peinture originale, page 5659, colonne 3, et page 5653, eobmiics i 
et 9, de l'étude d'Emile Perrin mentionnée plus loin, p. a40f 6* alinéa. 

n pandt qu'un opulent financier, l'intendant llicbel Bégon, contribua asx 
frais, sans doute considérables, de ces deux rolumes, qu'illustrent de fort bcDei 
grarures. Cependant, à comparer les dates, il semble que e'eat, non daas ee 
recueil de 1697, mais dans upe collection anaAogne, commencée déjà, ponr 
lui-même, en 1689, et incomplète encore en I705, qu'il refusa d*abord de 
donner place à un portrait et à une notice de Holière, ne jugeant pas que le 
poète ddt c passer pour un des illustres du siècle ». Yoyex, p. 94 ^ 
p. 198-199, le lirre suirant : Un CurUmx du xvn* sueU : Michel Bigm, 
miendani de ia Rochéilê. Correspondance et documents inédits..., publiés et 
annotés par M. Georges Duplessis. Paris, Aug. Aubry, 1874 : petit in-8*. 

Dictionnaire historique et critique de Bayle. Rotterdam, Reinier 
Leers, i'* édition, 1697, a volumes in-folio ; a*^ édition, 170a, 
3 volumes in-folio d'une seule pagination. Voyez au motPo- 
QUELiN, p. 3480 de la a^ édition; et, sur V Amphitryon^ p. aïo. 

Voyage de MM. de Bachawnont et de la Chapelle^ avec un mâange 
de pièces fugitives tirées du cabinet de M. de Saint-'Évremont, 
Utrecht, François-Galma, 1697, î^i'i^* m9Î% M. Clandin (n^Bgi 
du Catalogue Rochebilière) dit ce volume imprimé en France. U 
contient, aux pages i5a et i53, deux épitaphes latines ; aux 
pages 1 54-1 58, sept épitaphes françaises de Molière; puis, aux 
pages a3a-a5o (mal chiffrées i3a-i5o), un Recueil des épitaphn 
les plus curieuses faites sur la mort surprenante du fameux comé^ 
dien le sieur Molière^ suivi de la pièce de vers (déjà mentionnée 
plus haut, p. 76, a' alinéa, p. 81, note 8, et p. 19a, fin da 
x*' alinéa) qui a pour titre les Médecins vengés ou la suite funeste 
du Malade imaginaire, 

Notes et documents sur V histoire des théâtres de Paris au xvii^ siêde^ 
par Jean Nicolas de Tralage, extraits, mis en ordre et publiés 
d'après le manuscrit original (conservé à la bibliothèque d« 

I. Le cabinet des estam)>es de la Bibliothèque nationale la possède, ainii ^M 
trois «xemplairet arant la lettre. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 199 

rArsenal'), par le bibliophile Jacob (Paul Lacroix), avec une 
Notice.... Paris, librairie des Bibliophiles, 1880. 

Yoyes plus haat, for Tralage, p. 79, a' alinéa et note i. 
Ce einqaième rolnme de la NowMe Collection jnoliérofquo (royes plot loin^ 
. p. 195) c<mtient dans sa première partie, qui est relatÎTe an Tkiétre /hut^ 
fais, d*iatéressants extraits sur Molière, sa femme, les actenrs de sa tronpe et 
son théâtre. 



Détails sur Molière recueillis de la bouche de Boileau par Bros- 
sette, en octobre et novembre 17011. Parmi les Notes de Bros- 
sette transcrites du manuscrit autographe qui est conservé à la 
Bibliothèque nationale (Fonds français, n^ i5a75*] et imprimées 
à la suite de la Correspondance entre Boileau Despréaux et Bros» 
sette,,. publiée sur les manuscrits originaux par Auguste La- 
verdet : Paris, Techener, i858 ; i volume in-8*. Voyez p. 5i4- 
517; 519; 5aa; 533; 563-566. 

Les lettres de Brossette da 8 mars 1706 et de BoOean dn 19 mars snirant, 
où il est question de la Fit de Molière par Grimarest, se lisent, dans ce 
▼olnme Larerdet, anx pages 911 et 914. 

D'autres souvenirs de Brossette se trouvent consignés dans les 
Remarques de son édition des Œuvres de M. Boileau Despréaux 
a»ec des édaireissements historiques donnés par lui-même : Genève, 
17 16; a volumes in-4*. — Deux de ces Remarques, des plus 
intéressantes, ont été en partie citées dans notre tome Y, p. 357 
et 39a, à la Notice du Misanthrope^ et tome IX, p. 75, au vers 
a58 à^s Femmes savantes; d'autres sont citées plus haut, p. 180, 
6* alinéa, et p. 196, 3* alinéa; d'autres encore, p. 173 et 440 de 
la Notice biographique, «— La Remarque relative au vers 394 
du chant UI de V Art poétique contient un jugement de Boileau 
bien conforme à la réponse qu'il fit un jour au Roi et qm est 
n^portée, d'après le témoignage de Louis Racine, à la page 38 1 
de la Notice biographique, 

Desr notes de Brossette ont aussi été recueillies . dans les Mécréa» 
tiens littéraires àt Gizeron Rival (1765). Voyez plus loin, p. 9107» 
6« alinéa. 

Toycs pins haut, p. i8q, alinéas 6 et 7, et les renvois fidts à la suite de eet alialas. 



I. Le Reeneil Tralage forme aetnellement 5 rolnmes, eoiés 6541-6545.— J. Ni* 
coIm de Tralage mourut en norembre 1098. 

a. Ce Tolume de U Bibliothèque nationale ne renferme ^*nne partie dn tome n 
des Noiet de Brossette ; le reste du tome H et le tome m se trouraient il 7 • 
^■•Iqnes années dans le eabinet de M. Feuillet de Conches. Yoyes l'IntroduetÎMi 
de M. de Leseure au tome I** des Jfommal at Mémoire» de Mathieu Marais (Didott 
lt63, ûs-S*), p. 18, note 9, et p. 100. 



aoo NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

La Vie de M. de Molière (par Jean-Lëonor le Gallois, sieur de 
Grimarest, ainsi nommé au privilège'). Paris, Jacques le Feb« 
vre, 1705 (F Approbation, de Fontenelle, est datée du i5 décem* 
bre 1704; le privilège, du 11 janvier suivant) : i volume in-is. 
— Un beau portrait y a été joint, qui a pour inscriptions : i 
gauche, P, Mignard pinx.; à droite, B. Audran seul»; et sur 
un socle, Jean-Baptiste Poquelin de Molière. Voyez ce qu'en a 
dit Em. Perrin, p. 5653, colonne i, de Tétude mentionnée plus 
loin, p. a4o, 6® alinéa. 

Voyez, dans VHistoire de Tasehereaa, anx IVotes de la 3* édition (it44), 
p. a5a et a53, une lettre probablement adressée par Grimarett, non, eoflUM 
le dit Tasehereaa, au premier président de Lamoignon, mais an premier pffé* 
aident de Harlay, gendre de Taneien premier président Gaillanme de LanMn- 
gnon et beau-frère de Chrétien-François de Lamoignon, longtemps «Toeat 
général, alors (i7o5} président à mortier. 

n y a sur cette F'ie à citer l'appréciation de Brossette et celle de B<nlean, 
dans leurs lettres du S mars et du is mars 1706 (royes ei-derant, p. t^ 
5* alinéa). XL est aussi question de TouTrage de Grimarest dans la Corres- 
pondance de Jean-Bi^tiste Eonsseaa et de Brossette (au 24 mars et an 
9 arril 1731, tome II, p. i65 et 166, p. 171 et 17a des Lettres de (Jean* 
Baptiste) Rousseau sur diffiremts sujets : Génère, 1749). Mais royes la IfoUcê 
hUtgraphiquêf p. 33, note i, et le livre de M. Ifangold mentionné phu loin, 
p. a39, 5* alinéa. 

Aimé-Martin a ajouté des notes aux réimpressions de la Fié de Grimarest 
qu'il a placées en tête de ses éditions des Œuvres complètes de Molière (pins 
haut, p. 9a et 93, n* 3o des Recueib). 

Lettre critique à M, de *^ sur le livre intitulé la Vu db M* db 
MoLubiE. Paris, Claude Cellier, 1706 : i volume in-ia.L'Appro* 
bation est du 18 novembre et le privilège du aa novembre 1705. 

Sur cette Lettre eritifue de peu d'intérêt, qni commence par reprodier 
loognement au biographe de donner du Monsieur à Molière, Brossette Umail 
dn fils même de Grimarest un renseignement asses singulier, auquel on pent 
hésiter à ajouter £bi : « M. de Grimarét le fils, écrit-il en 1731 à J.-B. Bons* 
seau, dans la lettre mentionnée ci-dessus, m*a aroné que la Critique que Ton 
fit à la suite de la Fie de Molière étoit aussi l'ourrage de feu son pire, m 

Addition à la Vie de M. de Molière, contenant une Réponse à la Cri* 
' tique que Vàh en a faite> ^par Grimarest) . Paris, Jacques le Febvre 

et Pierre Ribou ; 1706 (Approbation du 9 décembre 1705): 

in*ia de a feuillets et de 67 pages. 

I. M. Poulet-Malassis, dans sa Notice mentioi^ée un peu plus loin, dit qnt 
Grimarest est auteur : i* d'un Traité du récitatif dans la lecture^ dans Paetiam 
pMtquef dans la déclamation et dans le ehantg avec un traité des accents, de la 
quantité et de la ponctuation : Paris, 1707, in- 19; et n* d*nn Traité sur la mm» 
nière d^ écrire des lettres et sur le cérémonial^ avec un discours sur ce qu^on etppetU 
usage dans la langue française : Paris, 17 19; in-ii. Charles Thurot {de la Pvinem 
eiatien française, tome I*', introduction, p. lzxyi) cite encore de lui des ÉelmMe* 
eememts sur les principes de là langue française t 1711; in^ia. Grimarest ■MNunit 
•dans nn âge arancé, en 1720. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES BT LITTÉRAIRES, aot 

Là le tnwTe, rtn U flm (antÂpiiiiiltièaM alm£a), on paata^ à remarquer 
«nr Ict rdatMmt de HoUère et de Hontieiir le Prince (le grand Gondé], et on 
mot du Roi for U perte irréparable de Bfoli^ et de lÂlli. 

Lef trois ooTrages qui viennent d*étre mentionnai <mt été réimpriméf par 
H. Pooiet-lIalaMis dans le rolome toirant : 

La Kie de M. de Molière^ par... Grimarest. Réimpression de l'édi- 
tion originale (Paris, 1705] et des pièces annexes^, avec nne 
Notice, par A. P.-lialassis, et une figure destinée et gravée 
à Feau-forte par Ad. Lalauze. Paris, Isidore Liseux, 1877 : 
I Yolume in- 18. 



Mémoires pour l'histoire des sciences et des arts. Recueillis par 
l'ordre de S. A. S. Mgr le prince souverain de Dombes \fe duc 
du Maine). De l'imprimerie de S. A. S. à Trévoux. — Août 
1705, p. 1 384-1 406 : sur la Fie de Molière par Grimarest. — 
llara 1706, p. 456-459 : sur IdL Lettre critique concernant cette 
Kie, — Mai 1706, p. 874-877 : sur V Addition de Grimarest* 
Voyez ci-contre, la page aoo. — Avril 1717, p. 53i : passage 
sur Molière. 

Histoire de la Poésie françoise (par l'abbé Mervesin, qui a signé 
une épttre liminaire). Paris, 1706, in-ia. Voyez p. aa7-2i3a. 

JkUa perfetta pœsia italiana,,., da Lodovico Antonio Muratori. 
Modène, 1706 : a volumes grand in-8®. Tome II, livre m, cha- 
pitre VI, particulièrement pages 68-70 (pages ainsi résumées à 
la table : Molière^ poeta francese nocivo al puMico nelle sue 
commedie), et page 74 (sur t Avare)» 

La Fie de /ean^Baptiste Poquelin de Molière, très fameux comédien, 
tant par son personnage en théâtre que par ses œuvres qu'il a 
composés, A Bruxelles, chez Jean Smedt, à la Conversion de 
saint Augustin; 1706. Avec privilège. 

Ainsi eité par Mercier, à la fin de la Pri/ace de son dram« de Molière 
(1776 : plus loin, p. aog, 5* alinéa). 

Les Œuvres de Monsieur de Palaprat, Paris, Ribou, 171a : a volu* 
mes in-ia. Tome I^, Préface : voyez-en les pages, non chifirées, 
a4-a8 et 35 et 36 (fin de la feuille d, et feuillets i, a et 6 de la 
feuille ^. 

Lettre écrite (en 1714) <!( t Académie françoise, à la suite des 2Mûn 
logues sur l'éloquence, par Fénelon. Paris, Florentin Delaulnét 

I. La Lettre eriUqms, la Réj/muê à U CriHfme, «t dm Clef des noms laissés «1 
Umm par Grimarest. 



%o% NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

1718 : in-ia. Au fursigr9phernf Projet ittm traité sur la cùmédUt 
p. 35i-355. Le passage est aa tome XXI^ 18249 de l'édition Lebel 
des QEupresde Fùielon, p. aa5-aa7. 

Pèlerinage aux Saintes reliques dArgmUeuU. Paris, Chaubeit, qui 
des Augustins ; 1 7 1 9* 



Petite broehore à eonrertnre UeiMy citée par M. AnèM Hoviiaye* Tojn 
Textrait qa*il en a donné, p. i55 de Molière^ sa/tmmê ei sa fllU (mertiuiai 
pins loin, p. iM, 5* alinéa); il y est qneition de Mme de Montalaat (la Aile de 
Molière) et de ton mari. 

Sixte^Quint et Molière : le second des Entretiens des Ombres aux 
champs Éfysées.,,^ ouvrage traduit de Tallemand par M. Vt* 
lentin Jungerman (pseudonyme de la Martinière). Amsterdani« 
Herman Uytwerf, 1722 : in-ia. Voyez sur ces Emretiens et sur 
leur original allemand, plus haut, aux Recueils, p* 8a, n* i5, 
note a* 

TfoweUe Vie de Molière^ par Bruzen de la Martinière. Amsterdam, 
I7a5. Voyez plus haut, p. 8a et 83, a' alinéa du n* i5. 



Description du Parnasse françois exécuté en brouMe, suivie d^une Liste 
alphabétique des poètes et des musiciens reusemblés sur ce momn 
ment..., par Titon du Tillet. Paris, de l'imprimerie de Jean^ 
Baptiste Coîgnard, i7a7 : i volume in«ia. Voyez p. 3i et 3a; 
p. a47-a57; et, à l'article C!hapbllb, p. 141. 

Le Parnasse françois^ dédié au Roi, par „Titon du lillet. Paris, de 
l'imprimerie de Jean-Baptiste Coignard, 173a : in-folio. Ar- 
ticle en, p. 3o8-3ao : /.-B. Pocquelin de Molière^ le Prince des 
poètes comiques de France et célèbre tuteur» 



Histoire du thédtre iitdien^ par Louis Riccoboni, Paris, 1738-1731 : 
a volumes in-8*, avec figures. 

Lettre de M. de Ftdincaur^ dans l'Histoire de V Académie françtdse 
depuis i65a Jusqtfà 1700, par l'abbé d'Olivet. Paris, J.-B. Gei- 
gnard fils, 1739 : in-4*. Pages 33 1 et 33a. Voyez encore le 
même volume aux pages i58, 188 et 309. 

La Fie de Pierre Mignard^ premier peintre du Roi, par l'abbé de 
Monville. Avec le poème de Molière sur les peintures du Val* 
de»Grâce, et deux dialogues de M. de Fénelon, archevêque à» 



liCRITS BIOGRAPHIQUES BT LITTIÎEAIRBS. ao} 

Cambrai, sur la peinture. Paris, 1780 : i volame in«ia. Page 55 
(voyes la Notice biographique^ p. 191). 

Écrits inédits de Saint-Simon^ publiés sur les manuscrits conservés 
' au Dépôt des Affaires étrangères par M. P. Faugère* Paris, 

Ha<^ette. Tome YI (i883), p. 3i8 et 819 : voyez la Notice bio^ 

graphique^ p* 270 et 271. 

TheiUrwn sitne vel esse possit schola informandis moribus idonea, 
oratîo habita die xiii* Martii anno 1733* in regio Ludovici 
Magni coUegîo societatis Jesu, a Carolo Porée, ejusdem socie* 
tatis. Paris, J.-B. (Poignard, 1733 : brochure in-4*. Pages 35-39. 

Discours sur les spectacles^ traduit du latin du P. Charles Porée, de 
la Compagnie de Jésus, par le P. Brunoy, de la même Compagnie. 
Paris, de l'imprimerie de Jean-Baptiste Coignard fils, 1733 : 
in-4*. Pages 34-38. 

On peut Toir ranalyM de ee diteonrt aa tome XXI*, I'* partie, p. 106- Il5, 
àa. Journal litUrain de la Haye (année 1734). 

Mémoires pour servir à t histoire des Hommes illustres dans la repu 
biique des lettres. Avec un catalogue raisonné de leurs ouvrages (par 
le P. Niceron, bamabite). Paris, Briasson, 1737-1745 : 43 vo« 
lûmes in- 1 a. L'article Jean-Baptistb Pocqublin de MoLiias est 
an tome XXIX (1734), p. 169-305. 

Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière^ par la Serre. En 
tête du recueil de 1734 (n^ 18]. Voyez plus haut, p. 86, a' alinéa. 

Là, toat à la fin, te lit pour la première fois le mot que dit Molière, kmn 
parTacte de probité d*nn panrre e « Ou la rertu ra-t-elle se nicher? » 

Lettre de M^ sur la vie et les ouvrages de Molière ^ insérée au Mer^ 
cure de France à* 9sy^l 1735, p. 1690-17 10. 

Pour les Mémoires et Lettres concernant l'histoire du théâtre, 
Molière et les comédiens de son temps, qui ont été insérés au 
Mercure de Frtmce de mai 1738, de mai et de juin 1740, voyes 
plus haut, p. i3o, avant-dernier et dernier alinéa. 

Sor tous eet articles da Mereure^ eonsnltes la Prèfaee mise par M. G. MonTal 
an-deTant de la réimpression qu'il en a donnée an tome XY (1897) de la Ihm^ 
vêllg CoUtction molUrêtqut, 

Observations sur la Comédie et sur le génie de Molière^ par Louis 
Eiccoboni. Paris, veuve Pissot, 1736 : i volume in-isi* 



Molière^ a»ec des jugements sur ses ouvrages (par Voltaire), 
Édition originale : Paris, Prault fils, 1739; i volume in- 1 a. 

Voyez notre tome I*', p. 10- », et pins haut, n* iB (1734), p. 85 et 86 et note 
de la page 86; Toycs encore p. 88, i*' alinéa. D*antr«t éditions sont à iignal«ff 1 



aa4 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUl. 

Seconde édition : « Fie de Molière^ ewec des jugemerUs sur ses 
ouvrages^ par M. de Voltaire, nouTelle édition, où l'on a rétabli, 
sur le manuscrit de l'auteur, les endroits qui ont été retranchés 
dans l'édition de Paris^ » Amsterdam, Jean Catuffe, 1 789 : in-8*. 

Une édition, certainement revue par Voltaire, parut dans un 
volume in-8® publié sans indication de lieu et intitulé : Conies 
de GuHhmme Fadé^ m dcg lxiv. Le titre particulier, p. 3o5, est : 
Fie de Molière^ avec de petits sommaires de ses pièces. H est 
suivi de cette note : 

« Cet ouTrage était dettmé à être imprimé à la tête do Molièn in-qvarto. Oa 
pria un homme très conna de faire eette rie et eet eonrtea analyaee. M. RoaiUè 
domia la préférence à on nommé la Serre : c*est de quoi on a plos d*im exemple. 
L*ouTrage de Finlortané rirai de la Serre fat imprimé trèa mal è propos, 
pm8qa*il ne ecmrenait qa*à Tédition de Molière. On nom n dit «{ne qneiqiM 
enrieux desiraient une nourelle édition de eette bagatelle : nont la donaoni, 
malgré la répugnance de l*auteur écrasé par la Serre. » 

Une impression étrangère de 1765, qui fut jointe aux OEwnrts de Moiiire, t 
été mentionnée plus haut, p. 88 au numéro 11. 

Fie de Molière, donnée au public par M. de Voltaire. Lausanne, 
François Grasset et C*®, 177a : plaquette in-8*. Copie de l'édi* 
tion de 1764. 

Quelques petites variantes (la plupart adoptées par Beuchot) sont 
à relever dans le texte de cette Fie die Molière et de ces Scm» 
maires qui est donné au tome XLVU (1785) de l'édition in- 
octavo de Kehl. 

Dans le Siècle de Louis XIF (1751), voyez l'article Mouiax do 
Catalogue des écrivains^ et au chapitre xxxu* 



Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, par l'abbé do 
Bos. Voyez, dans la 4* édition, revue, corrigée et augmentée 
par l'auteur (Paris, 1740, 3 parties ou volumes in-ia), tome II, 
p. 4io-4i3; 43o-43i ; 554; ^^^» 

Dans le dernier passage indiqué, du Bos rapporte, « d'après plnsievn per- 
sonnes dignes de foi..., que Molière aroit imagûié des notes pour marquer les 
tons qu*il deroit prendre en déclamant les rôles, qu'il récitoit tonjonn dt la 
même manière ». 

t. En effet, le dernier alinéa du êommairt des Préeiéut«i ridUmUt, r e lM e hé 
dans l'édition parisienne de 1739, se lit dans l'édition hollandaise de In mit 
année. On troure de même dans cette dernière édition le 5* alinéa du sûmmmrt 
de Tartufftf et la fin tout entière (sauf cependant la toute dernière phrase) dn 
iommtàrt de Dom Juan, D'après cela, certaines de nos notes mises an bai de eet 
êommuttrêê sont à compléter on à modifier (tome H, p. 46, note i ; tome IV, pi. 319^ 
Mite I ; tome V, p. 74, aote 3). 



ECRITS BIOGEAPHIoésS BT LITTÉRAIEIS. aoS 

Épures diperses (en yen) sur des sujets différetus (par le baron 
vestphalien George-Lonis de Baar,mort en 1767); 3« édition..., 
reTue, corrigée et augmentée. Londres, PhÛippe Ghangoion, 
i^So : 3 volumes in«ia. 

Le tome I** contieiit des Épttret k AleetU U misanthrope^ à Tartuf/è, à 
Samrdaim, à SgàmarelU médecin maigri Im, à George Dandin; le tome II', à 
MarphuHue piileeofks pyrrkenUm^ à Tkomae Dia/nmt, à Harpagonf à Cari* 
Hdkt^ à MensUmr de Pcmreeamgnact à Armande, k Trietotini «- le 3* roliune 
eontie&t det Rtveriee emr des eufete différente. 

On cite mie i** édition (da tome I** lenl tans doute), datée de 1740, mie a** 
(première probablement du tome II), datée de 1745, et une 4% de FMne- 
fort 1763; on cite ansti one traduction allemande publiée à BerÛn en 1756. 
— Voyez plos haat, p. 104, n* 4, note a. 

JMsBona ou Bons mots de M. Boileau.... (par Monchesnay^). Ams* 
terdam, Lhonoré, 1742 : in-ia. Sur Molière, voyez p» 81-39; 
p. 5o; p. 95 et 96; p. io4-io5; p. i5i. 

De la Réformation du théâtre^ par Louis Rîccoboni. S. L, 1743 : 
in-ia. Particulièrement la sixième partie, où est fait le départ 
des comédies à conserver^ des comédies à corriger^ des comédies à 
rejeter, 

n y a nne édition dite nônrelle, à laquelle on a ajouté VEseaienr tes moyens 
de rendre la comédie utile aux mœurs, par M. de B*** (de Buionnières) : Paris, 
Debure, 1767; in*f9. 

Histoire du théâtre françois^ depuis son origine Jusqu'à présent ^ t»»ec 
la Fie des plus célèbres poètes dramatiques^ un Catalogue exact 
de leurs pièces^ et des Notes historiques et critiques (par les 
frères Parfaict). Paris, P. G. le Mercier et Saillant, 1 745-1 749: 
i5 volumes in-ia, dont le dernier « ouvre par Tannée 1709 et 
finit en 1721 » ; à chacun a été jointe une table alphabétique des 
pièces de théâtre dont les extraits y sont donnés, une table des 
auteurs dont on y trouve la vie, enfin une table des acteurs et 
actrices dont il y est parlé. 

Les articles concernant les comédies de Molière se tronrent, à la date àt 
leur représentation (à commencer par la petite pièce du Dœteur amoureux, 
jouée à Paris le a4 octobre i658), dans les tomes VIII-XI. ^ Dans ces mêmes 
tomes et dans les trois suirants (XII-XIV) se lisent des notices sur les comé- 
diens et comédiennes qui furent camarades de Molière. — La Notice sur 
MoLiàax a été insérée au tome X, p. 68-1 10. I«a Notice sur Bille Moutex, 
an tome XI, p. 3o5-3a5. 

D*utiles résumés et compléments des notices de eetto Bistoire, quelques 
résumés même de notices destinées à une continuation que les firères Parfidet 
araient annoncée (tome XT, p. iij et ir) mais qu^ils n'ont pu faire pan^tre, 
ont été insérés dans leur Dictionnaire des théâtres de Paris, 

n y a encore, des mémet auteurs, une Histoire de Faneien Théâtre italien, 

Yoyex, pour ces deux ouvrages plus loin, p. 207, alinéas i et 9. 

X. Le titre intérieur est : Bolwana ou Entretiens de Monsieur de Monehesnajr aeec 
Fauteur, 



ao6 NOTICE BIBLiOORAPHIQVI. 

Béflexions critiques sur quelques poètes^ par Yairrenargoet : 
4, MoLiiu. Pages 287 et a38 de l'édition des Œuvres 
de Fau»enargues donnée, avec notes et commentaires, par 
D. L. Gilbert : Paris, Fume, 1857; in-8« (U i** édition est 
de 1746). -— n y a, p. 3a-35 d'un tome complémcSataire 
à'OBwres posthumes et QEupres inédites^ publié par le mêine 
éditeur, un Dialogue entre Molière et un Jeune homme. 

Mémoires contenant quelques particularités sur la vie et les ouprages 
de Jean Racine (par Louis Racine). Au tome II' d'un recueil 
intitulé au tome I*' Lettres de Racine et Mémoires sur sa pis. 
Lausanne et Genèye, Marc-Michel Bousquet et O, 1747 ; in-is. 
Réimprimés sur un exemplaire corrigé par l'auteur au tome V 
(i865) du Racine de la collection des Grands Écrioains de la 
France : Toyez là p. aa4 et aaS ; p. 227 ; p. %%% ; p* 289 ; p. a6i- 
a63 ; p. 3^9 et 33o. 

Le Comédien. Ouvrage divisé en deux parties. Par M. Remond de 
Sainte-Albine. Paris, 1747 : in-8*. Nouvelle édition, 1749. Réim* 
primé, à la suite des Mémoires de Mole (i8si5), dans la CoUectùm 
des Mémoires sur l'art dnunatique. 

VuLteor eoBflUte, à la im da iH elia]>itr« de U W* parti*, p. 146 da TMi- 
tion de 1747, que Bfolière se joae^dant la soUtode. Cependant, dit-il, PÉeoU 
de» femme* ^ reprise a^ec Baron, a fait « plosienrt ehambrées complètes ». 

Histoire littéraire du règne de Louis XIV. Dédiée au Roi. Par 
M. l'abbé Lambert. Paris, Prault..., 1 751 : 3 volumes in-4*. 
Tome n', p. 348-355. 

IL iroLfJiRf. commedia di cinque atti in çersi^. Cette pièce de Gol* 
doni fut jouée à Turin et à Venise en 175 1. On la peut voir 
à la fin du tome III des Commedie scelte di Carlo Goldoni impri- 
mées à Milan en i8ai par la Société typographique des classi- 
ques italiens. 

L*anal78e s*en trouTe an tome H, p. 96 et soirantet des Mémoires Jt 
M, Goldoni... ; Paris, reore Dnehesne, 17S7 : 3 rolomes in^S*. Elle a été 
imitée deax fois par Mereier : royes plus loin, p. 209, 5* et 0* alinéas. 

Fariétés historiques^ physiques et littéraires, ou Recherches et un 
séufont, contenant plusieurs pièces curieuses et intéressantes (attri- 
buées à Boucher d'Argis). Paris, chez Nyon et chez Guillyn, 
175a : 3 volumes in-m. Tome I*', p. 536-573 : voyez ce que 
M. Georges Monval a dit de cette compilation dans la Préface 
qu'il a mise au-devant du tome XY {Lettres au Mercure) de la 
Nouvelle Collection moliéresque. 

I. En rers marteiliani, de qoatone syllabei i rimes plates. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES BT LITTÉRAIRES. 207 

ffisioire de t ancien thédire ittêlien^ depuis son origine en France 
jusqu'à sa suppression en f année 1697, ^fdpie des extraits ou 
canevtu des meilleures pièces italiennes qui n'ont Jeûnais été impri* 
mées. Par les Auteurs de l'Histoire du théâtre français (les frères 
Parfaict : Toyez plus haut» p. aoS, 7® alinéa). Paris, Lambertt 
1753 : I Tolume in«ia. 

Dictionnaire des thédtres de Paris ^ contenant toutes les pièces qui 
ont été représentées jusqu'à présent sur les différents théâtres 
firançois et sur celui de l'Académie royale de musique; les 
Extraits de celles qui ont été jouéea par les Comédiens italiens 
depuis leur rétablissement en 1716, ainsi que des opéra co- 
miques et principaux spectacles des foires Saint-Germain 
et Saint*Laurent ; des faits anecdotes... (préparé par les frères 
Parfaict, et publié, après la mort de l'ahié, par le plus jeune). 
Paris, I^mbert, 1756 : 7 volumes in-ia, dont un d'Additions et 
Corrections. 

Yoyes plus haat, p. ^eS^ deniers alméas, la me&tion de VHîstoire dm 
tUéirt/ranfoUf dont ce Dictionnaire^ pour le* articlef reUtift à ce théâtre, 
est une sorte de répertoire et de courte continnatioB. 

Bibliothèque françoise ou histoire de la littérature française,,,^ par 
l'abbé GoujeL Paris, 1740-1756 : 18 volumes in-ia. Au tome XVII 
(1756), p. 294*301, article de Jbàn-Bàptists Pogqublin MoLiiax. 

Pour la lettre de J.-J. Rousseau à d'Alembert (1758), et la 
Réponse, voyez plus haut, p. i38, i^' et a' alinéa. 

Récréations littéraires^ ou anecdote^ et remarques sur différents sujets^ 
recueillies par If. C. R*** (Cueron Rival, qui a signé une épttre 
liminaire). Paris et Lyon, 1765 : in-ia. Nombre de notes sont 
de Brossette, qui avait beaucoup interrogé Boileau (plus haut, 
p. 199). Voyez sur Molière les pages i-a6, 64 et 65, i53-i55. 

Réflexions morales^ politiques^ historiques et littéraires sur le théâtre 
(par l'abbé de la Tour). Avignon, Marc Chave, 1763-1778 : 
ao livres paginés à part qu'on trouve reliés en 7 volumes; 
in-ia. L'abbé Migne les a réimprimés aux tomes IV et Y des 
€Eupres complètes de la Tour^ doyen du chapitre de la cathédrale 
de Montauban^ réunies pour la première fois, Petit-Montrouge, 
i855 : grand in-8® à deux colonnes numérotées. Particulière- 
ment : livre V, chapitre viii intitulé Comédie du Tartuffe. — 
Livre VUI, chapitre i. Réformation de Riccoboni. — Livre IX, 
chapitre i. Réformation de Molière; chapitre m, l'Esprit de 
Molière; chapitre v (sur Y Éloge de Molière^ proposé par l'Aca- 
démie). — Livre XII, chapitre V, vivVÉloge^ chapitre i, Année 
séculaire de Molière. 



ao8 NOTICE BIBLIOGHAPHIQUI. 

Éloge de Molière^ discoars qui a remporté le prix de l'Académie 
française en 1769; par M. de Chamfort. Paris, 1769 : brochure 
in-8«. 

On p«at Toir eneore de Chamfort, «a tome PT, p. ao4-9i3, de ses Œmrr» 
eomplUts publiées par P. R. Angins (Paris, Chanmerot jeune, i8a4*i8a5 : 
5 Tolnmes in-8*), parmi les Ébauche» d'âme poétique dtamatifue^ l*artiele 
Cenre comique. 

Discours et Mémoires^ par l'auteur de l'Histoire de V Astronomie 
(Jean-Sylvain Bailly). Paris, de Bure Tatuë, 1790 : a volumes 
m-8^ Au tome I*', p. 93-1 38, se lit Y Éloge de Molière^ c{ui « a 
eu un accessit au prix d'éloquence de l'Académie françoise, dans 
l'année 1769 ». 

VÉioge de Bailly arait, d*après la Bihlîografkie molUretque^ M pnblli 
en 1770, d*abord à part, sans nom de lien (mais l'i mpr e ssi on est parisieuw), 
pnis dans nn recueil à* Éloges de Tantenr : Berlin et Paris, Drialain; in-S*. 

Discours qui, au jugement de l'Académie française, a obtenu 
l'accessit en 1769.... Éloge de Molière. Au tome I*', p. 184-aia 
des MéUmges académiques^ poétiques^ littéraires^ philologiques^ 
critiques et historiques^ par M. Gaillard.... Paris, H. Agasse, 
1806 : 4 volumes in-8® (publiés peu après la mort de l'auteur). 
— On peut mentionner encore, au tome in de ces Mélanges ^ les 
pages 165-169, mises [sous ce titre : Des Caractères contrastants 
élans la comédie. 

De l'Art de la comédie^ ou détail raisonné des diverses parties de 
la comédie^ et de ses différents g$nt9s; suivi dun traité de l'imita' 
tion, ou Von compare à leurs ortgimtKx les Imitations de Molière 
et celles des Modernes. Le tout appuyé d'exemples tirés des meil'* 
leurs Comiques de toutes les Nations, Terminé par l 'exposition des 
causes de la décadence du Thédtre et des moyens de le faire re» 
fleurir. Par M. de Cailhava. Paris, Fr. Amb. Didot aîné, 177& : 
4 volumes in-8*. 

De l'Art de la comédie, nouvelle édition. Ouvrage dédié à Mon- 
sieur. Par M. de Cailhava. Paris, de l'imprimerie de Ph.- 
B. Pierres, 1786 : a volumes in-8^. Suivant la déclaration de 
l'auteur (tome I, p. xii), « le second volume est consacré à l'Art 
de l'imitation, et on jr compare Molière imitateur à Molière 
imité, a» 

Voyez plus loin, p. 9 1 1 , 3* alinéa, mention d*un antre ouvrage, sourent cité, 
de Cailhara. 

Z/Assemblée, comédie en un acte et en vers, avec l'Apothéose 
de Molière, ballet héroïque. Représentés, pour la première 
fois, par les Comédiens François ordinaires du Roi, le 17 fé« 



liCRlTS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 209 

vrier 1773. Par M. l'abbé de Schosne, de TAcadémie royale 
de Nîmes.... Parî», L. Cellot, 1773 : brochure in-8®. 

ha Centenaire de Molière y comédie en un acte, en vers et en 
prose, suivie d'un Divertissement relatif à l'apothéose de 
Molière, par M. Artaud. Représentée à Versailles, devant Sa 
Majesté, le mardi 3 mars 1773. Paris, veuve Duchesne, 1773 : 
brochure in-8* (la musique du vaudeville final y a été jointe]. 



D» Théâtre^ ou Nouvel Essai sur tart dramatique (par Louis- 
Sébastien Mercier]. Amsterdam, E. van Harrevelt, 1773 : in-8® 
Chapitre vu : De Molière* 

Hercier a encore purU de Molière aax pages 17 1 et snirantes du tome XI 
(Anuterdam, 1788, in-S*] de son TabUau de Paris ^ et dans la Préface de son 
drame de Molière (royes Talinéa soirant). 

Molière^ drame en cinq actes, en prose, imité de Goldoni', par 
Mercier. Amsterdam, 1776 : in-8®. La pièce est précédée d'une 
Préface de 16 pages et accompagnée de notes. 

Onze ans plus tard, Mercier refit son drame sous un autre titre : 
« La Maison de Molière ^ comédie en cinq actes et en prose, 
représentée par les Comédiens-François ordinaires du Roi, le 
ao octobre 1787, et à Versailles, devant Leurs Majestés, le 
14 novembre de la même année. Par M. Mercier. » Paris, 
Guillot, 1788 : in-8*. — La Maison de Molière^ réduite à quatre 
actes, comme elle l'était, parait-il, habituellement au théâtre, 
se trouve, précédée et suivie de diverses notices, au tome 
XXXVI (i8a5) de la 3* série de la Bibliothèque dramatique publiée 
par Ch. Nodier, P. Lepeintre, L. Thiessé, A.Lesourd et L.Castel. 



L* Esprit de Molière ^ ou Choix de maximes, pensées, caractères, 
portraits et réflexions tirés de ses ouvrages ; avec un Abrégé de 
sa vie, un catalogue de ses pièces, le temps de leurs premières 
représentations, et des anecdotes relatives à ces pièces (par 
Beffara, qui a signé une épître à Messieurs les comédiens fran» 
çois), Londres et Paris, Lacombe, 1777 : a volumes in- 12. 

Voyes pins loin, p. ai a, 5* et G* alinéa. 

Bmste de Molière placé dans UC salle de V Académie françoise. Article 
de d'Alembert, secrétaire de l'Académie, inséré au Mercure de 
France du i5 décembre 1778. 

n s'agit d*an bnste de Hondon offert par d*Alembert à TAeedémie. L*artide 

I. Toyes pins haut, p. ao6, 6* alinéa. 

MoxjiBX. xz t4 



aïo NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

mentionne les inscriptions qui forent proposées poor ce buste, et constate le 
choix unanime qui fut fait du rers de Saurin : 

Bien ne manque à sa gloire, il manquoit à la nôtre. 

Le buste est aujourd'hui perdu. Il reste heoreosement de Hondom eelni qû 
appartient à la Comédie-Française. 

Discours prononcé par Molière le jour de sa réception posthume à 
l'Académie française^ avec la réponse (par Cailhava). Amsterdam 
et Paris, 1779 : în-8*. 

Storia délia letteratura italiana^ par Tiraboschi. La i'^ édition est 
de 1 771-1 781. Voyez, dans l'édition en 9 tomes (16 Tolomes) 
in-8^, publiée à Milan en i8a4 par la Société typographique des 
classiques italiens : tome YIËE (comprenant les volumes 14 

et i5), p. 727 et 718. 

Mémoires du baron de Tott sur les Turcs et les Tartares; Amster- 
dam, 1784 ; 4 parties in-8^ II'« partie, p. 178 et 179. 

Éléments de littérature, par Marmontel, tome II (VI* des Œupres 
complètes, édition revue et corrigée par l'auteur, 1787; m-8^), 
p. 1 38- 180 : articles C!omi£die et Comique. 

Bncjrclopédie méthodique ou par ordre de matières^ par une Société 
de gens de lettres, de savants et d'artistes.... Ornée des por- 
traits de MM. Diderot et d'Alembert, premiers éditeurs.... 
Paris, Panckoucke : in-4<^. L'article MoLiiâs, non signé, est an 
tome m (1788) de V Histoire, p. 588 et 589. 

Pièces justificatives sur la translation (en 1 79a) des corps de Molière, 
de la Fontaine, de BoUeau, de Montfaucon, au Musée des Monu' 
ments françois, puis sur le Transport (en 181 7) des corps de 
Molière, de Jean de la Fontaine et d'Hélotse et d' Aînàkard au 
cimetière du Père-Lachaise. Au tome VIII et dernier (i8ai), 
p. 161 et suivantes, du Musée des monuments françois d'Alexan- 
dre Lenoir : in-8®. Voyez la Notice biographique, p. 446 et 447. 

Mes idées sur nos auteurs comiques, — Molière. Notes posthumes 
deFlorian. Dans le volume in-i8 des Fables de Florian qui fait 
partie de Xdii^tliXt Bibliothèque française Didot (i865), p. 871 •879. 

Lycée ou Cours de littérature ancienne et moderne, par J.*F. 
Laharpe. Paris, H. Agasse, an VII (1799) : in-8^ Voyez dans 
la Seconde partie (Siècle de Louis XIF), livre premier {Poésie), 
les sections 1 à v du chapitre VI, tome V, p. 385-487. 

Cours de littérature dramatique ou Recueil par ordre de matières 
des feuilletons de Geoffroy. Paris, Blanchard, a^ édition» i8a5: 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES, an 

6 volumes in-8*>. Voyez sur Molière le tome I*', p. 269-379; 
p. 290-454 : articles écrits dans le Journal des Débats (devenu, 
en 1804, Journal de t Empire) du i* ventôse an IX (20 fé- 
vrier 1801) au 16 décembre 181 3. 

Moliérana, ou Recueil d aventures^ anecdotes^ bons mots et traits 
plaisants de Pocquelin de Molière, par C... d'Aval (Cousin 
d'Avalon). Paris, Marchand, an IX (1801) : petit in-ia. 

Études sur Molière, ou Observations sur la vie, les mœurs, les ouvrages 
de cet auteur, et sur la manière déjouer ses pièces, pour faire suite 
aux diverses éditions des OEuvres de Molière, Par Cailhava, mem- 
bre de rinstitut national de France. Paris, Debray, an X. — 
i8oa. I volume in-8<^. — On lit de plus sur le titre cette 
espèce d'épigraphe : « On commenta les mots, je commen- 
terai l'art. » 

Voyez plus hant, p. ao8, alinéas 6 et 7. 



Uéber dramatische Kunst und Litteratur. F'orlesungen von August 
ff^Uhehn SchlegeL « Sur l'art et la littérature dramatiques. 
Leçons d'August Wilhelm Schlegel. » Heidelberg, Mohr et 
Zimmer, 1 809- 181 1; 3 parties ou volumes petit in-8®. Première 
impression d'un cours fait à Vienne en 1808. Tome H, p. ai4 
et suivantes, xi* leçon. — La a* édition est[de Heidelberg, 181 7. 

August ff^Uhelm von SchlegeVs F'orlesungen iiber dramatische Kunst 
und Litteratur. « Leçons d'art et de littératiAre dramatiques, par 
August Wilhelm de Schlegel. » Troisième édition (en partie 
préparée par l'auteur) : Leipzig, Weidmann, 1846 : a volumes 
petit in-8®. Tome II, leçon xxii, p. io3-ii3. 

Cours de littérature dramatique, par A.-W. Schlegel, traduit de 
l'allemand (par Mme Necker de Saussure, dont le travail a été 
en partie revu par l'auteur allemand). Paris et Genève, 18 14 : 
3 volumes in-8®. Tome II, xn« leçon, p. 243*170. 



Galerie historique des tuteurs du Thédtre^Français, depuis 1600 
jusquà nos jours. Ouvrage recueilli des Mémoires du temps et 
de la tradition, et rédigé par P. D. Lemazurier, de la Société 
philotechniqne, etc. Paris, 18 10 : a volumes in-8®. 

Biographie de Molière, par Zschokke (1810) : voyez plus haut, 
p. 106, 3^ alinéa. 

Molière commenté ^après les observations de nos meilleurs criti» 
ques, etc. : a volumes in-ia, publiés en i8i3 par J. Simonnin. 
Voyez plus haut, p. 90, le numéro a5 des Recueils. 



aia NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Cours euudytique de littéraiure générale^ tel qu'il a été professé k 
V Athénée de Paris ^ par N.-L. Lemercier, membre de Tlnstitat 
de France (de l'Académie française). Paris, Nepveu, 1817 : 
4 volumes in-S*^, avec cette épigraphe, empruntée au P' livre de 
V Enéide (vers 842) : Summa sequar fastigia rerum. Voyez le 
tome IL 

La dernière leçon dn tome II (relative an Tartuffe) a été particulièrement 
mentionnée plos haat, p. iSj, dernier alinéa. 

L'Esprit du grand Corneille ^ ou Extrait raisonné de ceux des ouvrages 
de P, Corneille qui ne font pas partie du recueil de ses chefs» 
d!œu9re dramatiques.,,^ par M. le comte François de Neufcha- 
teau.... Paris, Pierre Didot Fatné, 1819 : i volume in-8<> (suivi 
d'un second contenant uniquement \ Ariane^ le Comte étEssex 
et le Festin de Pierre de Thomas Corneille). 

Sur le peu d'authenticité d*une anecdote, d*an dial<^e de Molière et de 
Boilean rapporté là, tome 1% p. 149 et i5o, Toyei la Koiiee da Mtmtewr, ao 
tome IV, p. 129, dn Corneille de M. BCarty-Laveanz. 

Dissertation sur /.^B, Poquelin^Molière^ sur ses ancêtres^ t époque 
de sa naissemce^ qui avait été inconnue Jusqu'à présent ; sur son 
buste; sur la véritable époque de son mariage,,,; sur la maison ai 
il est mort.,, ; sur les comédiens et comédiennes Béjard, frères et 
sœurs de Mme Molière,,,; par L.-F. Beffara, ex-commissaire de 
police du quartier de la Chaussée-d'Antin. Paris, Vente, iSai : 
brochure în-8®. 

Il y a encore de Beffara : i* sur le sujet de la maison natale 
de Molière, une lettre datée du aa avril i8a8, qu'a reproduite le 
Moliériste d'octobre i88a, et une lettre datée du aS novembre 
i833, qui a été adressée à l'éditeur de la Revue rétrospective ou 
Bibliothèque historique et insérée au tome I« (i833), p. 394-398 
de ce recueil; — - a^ une Lettre du ao juin i8a8, à Messieurs 
les maires des communes de Ferrière et la Ferrière pour la 
recherche des manuscrits de Molière. Voyez aussi plus haut, 
p. 209, 7* alinéa. 

Dissertation sur le mariage du célèbre Molière; à la suite d'une 
Dissertation sur le passage du Rhône et des Alpes par Annibal 
(par le comte, plus tard marquis, de Fortia d'Urban). Paris, 
i8ai : I volume in-8®. 

Dissertation sur la femme de Molière (par le marquis de Fortia 
d'Urban). Paris, 1824 : brochure in-8<^. 

Lettre à M. le marquis de Fortia dUrban^ en réponse à ses tUsser- 
tations sur Molière et sur sa femme^ par Jules Taschereau. Paris, 
i8a4 : brochure in-8<^. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. ai3 

Supplément aux diverses éditions des OEuvres de Molière ou Lettres 
sur la femme de Molière^ et Poésies du comte de Modène^ son beau» 
père. Paris, i8a5 : i volume in-8®. 

Ce Tolume, publié par le marquis de Fortiai comprend : i* (p. 1-84) one 
lettre sur la femme de Molière, adressée à J. Taschereaa par le marquis de For- 
tia; a" (p. 85-88) quatre actes authentiques ; Tacte de baptême, daté de 1638» 
d*nne fille du comte de Modène et de Madeleine Béjart; l'acte de mariage 
de Molière; l'acte da mariage d'Annande Béjart, Teuve de Molière, arec le 
comédien Gnérin; l'acte d'inhumation d'Armande Béjart; 3" (p. 9i-io5} un 
recueil des Poésies du comté de Modène; 4* (p. I09~ia5) une lettre sur la femme 
de Molière, adressée an marquis de Fortia par Hippolyte de la Porte, auteur 
de l'article MoniNi dans la Biographie universelle; 5" (p. 129-1 35) une troi- 
sième lettre sur la femme de Molière, en réponse à la lettre d'H. de la Porte; 
6* des observations supplémentaires où ont été réunis des actes et renseigne- 
ments concernant surtout la famille de Modène, mais on l'on remarque : 
page l36, une quittance d'un quartier des rentes de l'Hôtel de Ville donnée 
par la yeuve remariée de Molière; pages i48-l53, l'analyse de diverses pièces 
relatives à la grange ou terre de la Sooquette et une lettre de la reuTe de 
Molière, héritière de liadeleine Béjart, se rapportant aux droits qu'elle pré- 
tendait sur ce bien (voyez la Notice biographique^ p. i39 et 140); enfin, 
pages 166-167, l'analyse d'un acte par lequel Annande Béjart, veuve de 
Molière, intervint comme créancière dans un procès engagé entre des héritiers 
du comte de Modène. 

M. Henri Chardon, dans l'ouvrage menti(mné plus loin, p. a43, 5* alinéa, a 
complété et rectifié les renseignements donnés par le marquis de Fortia et 
Hippolyte de la Porte. 

Mémoires sur Molière et sur Mme Guérin, sa veuve; suivis des Mé- 
moires sur Baron et sur Mlle Lecouvreur par l'abbé d'jéllainval,,., 
Paris, Ponthieu, i8aa : in-8<^. 

Ce volume, qui fait partie de la Collection des Mémoireê tmr-Vart dramatique, 
^>ntient, après un article sur Molière {j^ i-xxvu) signé D. (Després), et un Aver^ 
tissement des éditeurs (p. xziz-XLin) : i* la réimpression de la F'ie de Molière 
par Grimarest ; — a* sons le titre fautif d'Extrait des Mémoires de Mme GuénUf 
veuve de Molière (lisez Extrait dês Mémoires sur Mm» Guérin.*..), une compila* 
tion on ont été employés de nombreux passages du pamphlet de la Fameuse 
comédienne ou Histoire de la Guérin (plus haut, p. ig4 et i^S), et recueillies 
(p. i85 et 186, p. ao8) deux anecdotes dont on ne cite aucune autre source 
(voyez la Notice biographique, p. 356, note i, et p. 457) ; — 3* une réimpression 
de la Lettre à Mylord *** sur Jfaron ci la Demoiselle Leecmvreur (pins haut, 
p. i55, dernier alinéa); — 4* une réimpression de la Lettre sur la comédie de 
Vîmpostewy 1667 (voyez à la fin de notre tome lY). 

Notice sur Molière^ par Picard, 1 8a5 : voyez plus haut, p. 98, le n^ 33 . 

Histoire de la vie et des ouvrages de Molière^ par Jules Taschereau. 
3* édition, revue et augmentée. Paris, J. Hetzel, 1844 : i volume 
in- 18. Cette édition est accompagnée de notes nombreuses, et 
d'une Bibliographie de Molière. 

La i** édition, in-octavo, a para en i8a5; la a**, ds même format, en i8a8; 
la 4», in-quarto et illnstrée, en i85i (voyez le Catalogne RochebiUère, 
n»« 395 et 396). 

L'édition définitive, la 5*, se trouve en tête du tome I** des OBmvres corn* 



Ai4 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

pUtet de Molière publiées à la librairie Fume en i863 : Toyes plus baat, p. 9$, 
le numéro 43 des Recueils. 

« Comme il n*entrait pas dans le plan des nouveaux éditeurs, dit Taseherean 
dans sa dernière Pré/aee de i863 (p. m), d^admettre les notes justificatires qd 
suivaient nos éditiims précédentes, nous arons dû consentir au retranche- 
ment de ces preuves, pour la rérificatiMi desquelles le lecteur... pourra se 
reporter à la 3* édition, celle de 1844* M*û ayant recueilli considérablement 
de faits et de détails nouveaux, nous avons tenu à ce que toute cette partie 
complémentaire qui est venue prendre place dans notre récit Alt accompagnée 
de notes au bas des pages indiquant nos sources et jusiâflant nos dires. » 



Plusieurs des principaux passages oà Goethe a exprimé la grande 
admiration qu'il avait pour Molière ont été mentionnés plus 
haut, aux Pièces détachées, p. i38, alinéas 6-8 ; p. i5i , 3^ alinéa; 
p. i58, 4* alinéa; et p. 174, 8* alinéa. Un des plus frappants en- 
core se lit vers le milieu de la conversation du 29 janvier 1816 
recueillie par Eckermann (tome I^, p. i35 de la traduction de 
M. Délerot) ; un autre, à la fin de la,conversation du a8 mars 1827 
(tome I^, p. 3a3->3a5 de M. Délerot) ; voyez aussi à la fin de 
la conversation du i^ avril 1827 et à la fin de celle du 14 mars 
i83o (Délerot, I, 33 1 et II, aoo). — Dans les OEuvres de Goethe 
il faut principalement citer : parmi les courts articles de Litté- 
rature étrangère, celui qui est intitulé Spectacle français à Ber* 
lin, tome y, p. 674, de l'édition grand in-octavo deCotta, i863; 
— [aux Annales, le 1' alinéa de Tannée i8o5, tome IV, p. 741 
(voyez encore au début de ces Annales, p. 693, le paragraphe 
de 1765- 1768); *— aux Mémoires intitulés Férité et poésie, un 
court passage vers la fin du IIP livre, tome IV, p. 39 ; — parmi 
les Notes qui suivent la traduction du Neveu de Rameau, celle 
qui concerne Palissot, 3* alinéa, tome Y, p. 119. 



Préface du CromweU de Victor Hugo (octobre 1827). Pages xi.v et 
xLvi de l'édition de 1818 (ijnbroise Dupont; in-8^]. 

Discours sur la Comédie, et Fie de Molière, extraits de l'édition des 
Œuvres de Molière avec commentaires (plus haut, p. 90, n^ 27), 
par Auger, secrétaire perpétuel de l'Académie française. Paris, 
imprimerie de Firmin Dîdot, 1827 : i volume in-8^. — Auger 
avait déjà, en 1821, inséré une notice sur Molière au tomexâx 
de la Biographie universelle Michaud. 

Mélanges de philosophie, dhistoire et de littérature, par Gh.-M. de 
Féletz. Paris, Grimbert, i8a8 : 6 volumes in-8». Au tome H, 
p. 3 1-45, se lit un article sur l'édition des Œuvres de Molière^ 
donnée par Auger. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. ai5 

Article de Walter Scott sur Molière, à propos de Tédition d'Au« 
ger et de YHistoire de Taschereau : inséré au tome II (i8a8), 
p. 3o6-35i, de la Foreign quarterly Reçiew, 

Traduit par Defauconpret, au tome XI des OEmres complètes 
de sir Walter Scott (Paris,, Charles Gosselîn, 1828, in-ia), sous 
le titre à' Essai sur Molière; l'article vient à la suite de l'His- 
toire générale de l'art dramatique, 

Critical and historical essay^s^ by William H. Prescott. Seconde 
édition, Londres, Richard Bentley, i85o : i volume petit in-8®. 
Pages 247-280 : Moliârx, article d'octobre 1828. 



Sainte-Beuve. •;— Molière, notice, datée de janvier i835 (plus 
haut, p. 94, n<^35), insérée au tome II des Portraits littéraires^ 
p. i-63y de Tédition Gamier de 1862. 

Port'-Rqyal (publié de 1840 à 1859], troisième édition. Hachette, 
1867 : 6 volumes in-8®; il y a en outre i volume de Table 
(1871), où sont relevées de nombreuses mentions que Sainte- 
Beuve a faites de Molière. Voyez particulièrement au tome in, 
p. 259-31 1, les chapitres zv et zvi (datant de 1848) du livre III; 
au tome T, chapitre vu du livre VI (datant de 1859), les 
pages 484 et suivantes; au tome VI, chapitre xi du même 
livre VI, la page i25. 

Causeries du lundi. Édition Gamier : i5 volumes in- 18 et un i6« vo- 
lume de Table. Article du 12 juillet i852, tome VI, p. 240 
de la i'* édition, p. 294 et 295 de la 3* (le passage est cité 
p. i53 de la Notice biographique). Voyez, en outre, la table du 
tome XVI. 

Nouveaux lundis. Édition Lévy : i3 volumes in-i8. Article du 
i3 juillet i863, tome V (1866), p. 259-276. 



Molière à Lyon et à Vienne^ note attribuée à M. Collombet, et insé- 
rée p. I i3-i 16 du tome I^, i835, de la Bepue du Lyonnais. 

Molière à Lfon^ i653-i657, par M. A. Péricaud. Lyon, imprimerie 
de G. Rossary, i835 : brochure in-8®. 

Notice sur le fauteuil de Molière., par ilf^.^econde édition. Péze- 
nas, i836 : brochure in-8<*. 

L'exen^Uire de la Bibliothèque nationale loi a M envoyé par M. Astrac, 
« propriétaire du faateoil de Molière i Pézenas ». Tatchereau nomme comme 
auteurs Aftnic et Sabatier. — Yoyes Tarticle soirant, et plus haut, p. 179^ 
4* alinéa. 



ai6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Lm Fauteuils de Molière^ au tome VI (i836) de la a^ série de la 
Revue rétrospective^ p. 154-160, et p. 476 et 477- — Voyez 
l'article précédent. 

The Genius of Molière, Dans les MiscelUxrdes of Literaiure d'Isaac 
dlsraeli. Tome II, p. 379-392, de l'édition de Paris, Baudry, 1840. 

Introduction to the Literature of Europe in the fifteenth, sixteenth 
and seventeenth Centuries. By Henry Hallam. Paris, Galignani, 
1889 : 4 volumes in-8®. Tome IV, p. 167-272. 

Histoire de la littérature de V Europe pendant les xv*, xvi* et 
xYii® siècles. Traduit de l'anglais de Henry Hallam par Alphonse 
Borghers. Paris, Ladrange ou Baudry, 1840 : 4 volumes in-8*. 
Tome IV, p. 328-333. 

Esquisse éCune philosophie^ par F. Lamennids* Paris, Pagnerre. 
Tome 111(1840), seconde partie, livre IX^^DeVJrt; chapitre u, 
Poésie, p. 4o5 et 406. 

Découverte d'un autographe de Molière, Réfutation impartiale de 
quelques points de controverse élevés à ce sujet. Avec un ta- 
bleau comparatif des variations qu'offre l'écriture de Molière 
dans les signatures qu'on a de lui (par P. Jùl. Fontaine). 
Paris, Ch. Tresse, 1840 : brochure in-8®. (Bibliographie Molié^ 
resque, n® 1645.) 

Histoire philosophique et littéraire du Thédtre français depuis son 
origine Jusqu'à nos Jours, par Hippolyte Lucas. Paris, Charles 
Gosselin, i843 : i volume in-i8. 

Le Monument de Molière, poème par Mme Louise Colet, précédé de 
l'Histoire du monument élevé à Molière, par Aimé-Martin, avec 
une vue du monument.... Paris, Paulin, i843 : in-8^'. (Biblio» 
graphie moliéresque,) 

Ce poème obtint le prix de rAeadémie française au concours de 1S43. 

Académie française : Concours de poésie française de 1843. Le 
Monument de Molière, par Alfred Desessarts. Paris, Lange* 
Lévy, 1843 : in-8^. (Bibliographie moliéresque.) 

Cette pièce et la suivante, par une exception très rare, dit le rapport de 
Yillemain, ont paru mériter non pas seulement des mentions, mais des 
médailles. 

Épttre à Molière, qui a obtenu, au jugement de l'Académie firan- 
çaise, une médaille d'or, dans le concours de poésie de i843; 
par A. Bignan. Paris, Saint-Jorre, i843 : in-8<^. (Bibliographie 
moliéresque.) 



ÉCRITS BIOG&APHIQUIS ET LITTÉRAIRES. «17 

Le Momtmem de MoUère^ par Prosper Blanchemain, pièce meii* 
tionnée honorablement par rAcadémie firançaise au concours de 
poésie de i843. 



Pnblié dm les joanaax da ten^t. Réimprima dans let P o è mê t tl Pwisiêi dt 
rantcar; Paris, Masgaaa, 184$ : ù-ia. {Bihiiognpkiê moOdrtsfmt.) 



PoqmHin à la Censure ^ ou le Monument de Molière (en vers), par 
J. Lesguillon, envoyé au concours de l'Académie pour ne pas 
concourir. Paris, Pinard, i843 : in-8^. (Ibidem.) 

Le Monument de Molière^ poème, par Dumersan. Paris, imprimerie 
Breton, 1843 : in-8^ (Ibidem.) 

V Apothéose de Molière^ poème, par Charles Malo, lu en séance pu- 
blique à TAthénée des arts, le i8 juin 1843. Paris, Villet, 1843 : 
grand in-8«. {fbidem.) 

Le Monument de Molière (en vers), par Arthur de Beauplan. 
Paris, Breteau et Pichery, 1843 : in-8®. (Ibidem.) 

Molière à Ljron, discours en vers, par Florimond Levol, prononce 
sur le Grand-Théâtre de Lyon le i5 janvier 1844, jour de 
l'inauguration de la statue de Molière à Paris et aaa* anniver- 
saire de sa naissance. Lyon, imprimerie de L. Boitel, 1844 : 
in-8^ (Ibidem.) 

Notice sur le Monument érigé à Paris ^^ par souscription, à la gloire 
de Molière. Suivie des pièces justificatives et de la liste géné- 
rale des souscripteurs. Publiée par la Commission de souscrip- 
tion. Paris, Perrotin, 1844 : grand in-8«. 




lu 

- . ^.t. « , , -Frsa- 

çaise), etc. ; Taschereaa en a donné plusieurs dans la 3* édition de son Histoire 
de MolUre, aux notes dn lirre IV, p. a70-a74* 

Molière. Discours prononcé par François Arago le i5 janvier 
1844, lors de l'inauguration du Monument élevé à Molière par 
souscription nationale. Dans les OEmreê complétée de Fran- 
çois Arago publiées... par J.-A. Barrai.. ., tome IIP (iSSS), 
p. 553-567. 

Ango était TÎee-prétideBt àt la eonmisaion d« soosiriptioii. 

I. A rangle de U me HidieUen et de la me Trareriiére (à préseai me Moliéfe), 
Yiseonti en donna le dessin; Seorre afné est rantenr de la flgore priMipale «a 
bffOBxe, et Pradier des statnes alléforiqMS «a aarbr* plaeées VfSÊê à fMMfa«, 
Tantre à droite dn piédestal. 



ai8 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Histoire de la littérature française^ par D. Nisard. Paris, Firmin- 
Didot, io« édition, i883 (la première est de 1844) : 4 volumes 
in-ia. Tome III, livre in, chapitre iz, p. 84-ia8. 

Geschichte der dramatischen Literatur und Kunst in Spanien^ « His- 
toire de la littérature et de l'art dramatiques en Espagne », par 
Adolf Friedrich von Schack. Berlin, 1845 et 1846 : 3 volumes 
in-8». 

Tome n, p. 6S0-686; Tamtear 7 signale, d*ime manière qu'on peut troarer 
coriease, qui renchérit encore sor celle de Schlegel, les plagiats dont wm 
poètes dramatiques, en partieulicr Molière, se sont rendus coupables à Vègaid 
des poètes espagnols. 

Lexique comparé de la langue de Molière et des écrwains du 
xril* siècle, suivi d'une lettre à M. A. F. Didot sur quelques 
points de philologie française, par F. Génin, professeur à la 
Faculté des lettres de Strasbourg. Paris, Firmin Didot frères, 
1846 : I volume in-8^. — Le Lexique est précédé (p. xi-lxxxvi) 
d'une Fie de Molière, 

Notes historiques sur la i^ie de Molière, par A« Bazin, auteur de 
l'Histoire de Louis XIII. n^ édition, revue par l'auteur et con- 
sidérablement augmentée. Paris, Techener, i85i : i volume, 
qui a été imprimé en deux formats, in-octavo et in-douze. 

Ces notes d*Anaï8 Bazin de Raucou avaient paru pour la première fois dans 
la Bfivuc du Deux Mondes du i5 jniUet 1S47 ^^ ^<^ ^^ janvier 1848. Après la 
mort de Tauteur (i85o), M. Paulin Paris prit soin de cette seeonde iditk», 
comme il nous rapprend dans une Note placée en tète du volume. 

Que sait-on sur la vie de Molière P^ate de Walckenaer dans ses 
Mémoires sur Mme de Sévigné, quatrième partie, i** édition 
(1848), p. 367-879. 

Étude médicale sur Molière..., par le docteur Fauconnean-Du« 
fresne. Insérée aux numéros des %o, aS et 27 mai 1848 de 
l'Union médicale. 

Geschichte der deutschen Schausplelàunst, « Histoire de l'art dra- 
matique en Allemagne, » par Edouard Devrient. Leipzig, 
J.-J. Weber, 1848 : 3 volumes in-i6. Tome I^, p. aSo-aBa; 
p. a6a et a63; p. 3o8 et 809. Tome II, p. 119 et lao. 

Histoire de la troupe de Molière, par J. Tascherean.... La première 
partie seulement de ce travail a paru en vingt articles dans le 
journal l'Ordre, du 11 décembre 1849 ^^ 4 ™^ i85o, et n'a 
pas été réimprimée en volume. (M. Claudin, au numéro 389 du 
Catalogue de la bibliothèque Rochebilière.) 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES, aig 

Molière^ drame en quatre actes (représenté pour la première fois 
sur le théâtre de la Gatté le lo mai i85i), par George Sand. 
Paris, £. Blanchard, i85i : in-i8. 

Molière élèpe de Geusendi^ article de M. Francisque BouîUier, dans 
la ReçMte du Lyonnais^ tome IV (i85a) de la nouvelle série, 
p. 370-382. 

Molière musicien^ notes sur les œuvres de cet illustre maître, et 
sur les drames de Corneille, Racine, Quinault..., Beaumar- 
chais, etc. ; où se mêlent des considérations sur l'harmonie de 
la langue française, par Castil-Blaze.... Paris, Castil-Blaze... 
i85a : a volumes in-8^. 

Les Échos poétiques. Exposition des plus riches dépouilles rapport» 
fées d* Athènes et de Rome par les princes du Parnasse français^ 
par J. Planche, professeur émérite de rhétorique au collège de 
Bourbon.... Paris, Firmin Didot frères, i85a : i volume in-8<^. 
Molière, p. 99-aia. 

Histoire de la littérature française depuis ses origines Jusqu'à la 
Révolution, par Eugène Geruzez. Paris, Didier, i85i ; 8* édition, 
1869. Tome II, livre II, chapitre i, p. 157-173 de la 8<^ édition. 

Influence de V Italie sur les lettres françaises depuis le xiii® siècle 
jusqu'au siècle de Louis XIV..., par E. J. B. Rathery. Paris, Fir- 
min Didot, i853: in-8*. MoLiàu, p. 187-189. 

Histoire de la littérature dramatique, par Jules Janin. Paris, fiiichel 
Lévy, 1 853 : 6 volume in-ia. 

Yoyes, an tome II, les chapitres i-ir; aa tome Y, p. 44-49. H 7 a anssi aa 
tome rV, chapitre xni, p. a73 et suivantes, nn amusant relevé des eerreetions 
qn^avait subies le texte du MUantkrope dans les représentations données aa 
temps de la Tcrreor, et que Joies Janin trouva notées sur un exemplaire de 
laeomédie*. 

Molière et les médecins, lecture faite à l'Académie d'Amiens... 
par M. Alexandre, docteur médecin.... Amiens, i854 : bro- 
chure in-8®. 

Pourquoi Molière n'aptujoué les avocats, article de M. Ch. Truinet 
au tome 1^ (i855), p. 84 et suivantes, de la Revue historique du 
droit français et étranger. A été aussi publié à part : Paris, Au- 
guste Durand; in-8*. 



Le 934* tuudpersaire de la naissance de Molière, article de Régnier 
(de la Comédie-Française) au numéro 3 de VAmi de la maison, 

I. Ce enrieuz Tolome, daté de 1778, est porté, sons le numéro 866, an Catalogne 
de la UUiodièqot d'Armand Bertin (Techener, i854). 



220 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

revue hebdomadaire illustrée, tome I^ (i856), p. 4^ et soi- 
yantes. Renseignements sur la solennité du i5 janvier à la 
Comédie-Française . 

P.-L. Jacob, bibliophile (Paul Lacroix). La Jeunesse de Molière, 
suivie du Ballet des Incompatibles , pièce en vers inédite de 
Molière. Avec une lettre au bibliophile Jacob par Félix Delhasse. 
Bruxelles, A. Schnée; Paris, Ad. Delahays; i858 : i volume 
in-i6. 

Notice sur Gassendi, par M. B. Aube, au tome XIX (i858) de la 
Nowfelle Biographie générale Didot. 

Histoire des pérégrinations de Molière dans le Languedoc^ d'après 
des documents inédits, i64a-i658, par M. Emmanuel Raymond 
(nom d'emprunt de L. Galibert). Paris, Dubuisson, i858 : i vo- 
lume in-i8. 

Molière et t idéal moderne, article de M. Ernest Hello au tome Xn 
(i858) de la Revue française, p. aSo-aSQ. 

Molière et sa troupe, par H. -A. Soleirol, chef de bataillon du génie 
en retraite. Paris, chez Tauteur, i858: i volume grand in-8®. 
— Voyez la note de M. Mahérault mentionnée plus loin, 
p. 23o, 5* alinéa. 

Précieux et précieuses, caractères et mœurs littéraires du 
xvii® siècle, par M. Ch.-L. Livet. Paris, Didier, iSSg: i vo- 
lume in-8^ 

Histoire des théâtres de Bordeaux..., par M. Arnaud Detcheverry, 
archiviste de la mairie de Bordeaux. Bordeaux, i86o : i volume 
in-8®. Pages ia-i6. 

Louis XIV et la révocation de tédit de Nantes (tome Xm, i86o, de 
V Histoire de Frarwe), par J. Michelet. Chapitres rv-vu, et, à la 
fin du volume, la note i . 

Mais Toyes à la NoiUe de TaHuJfê, tome lY, p. 275, note 9 ; à la Uoiieê 
du Misanthrope, tome V, p. 358, noté l4; à la Notice à^ Amphitryon, tomeYI, 
p. 3aa ; et à la Notice biographique, p. !l66 et 267, p. 335 et 336. 

La Langue du droit dans le théière de Molière, par M. Eugène 
Paringault, docteur en droit, procureur impérial à Beauvais. 
Paris, A. Durand, 1861 : brochure in-8* de 5i pages. 

Poètes du siècle de Louis XIV, par A. Vinet. Paris, chez les édi- 
teurs, rue de Rivoli, 174; 1861 : i volume in-8^ MoLiiu, 
p. 364-4^* 

Corneille, Racine et Molière, Deux cours sur la poésie dramatique 
française au xvii* siècle, par Eugène Rambert, ancien profes- 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES, aai 

seur à l'Académie de Lausanne, professeur à l'École polytech- 
nique fédérale de Zurich. Lausanne, 1861 : i volume in-8<*. 
Seconde partie: MOuàAs, p. 307-514. 

Les Médecins au temps de Molière^ mœurs ^ institutions^ doctrines^ 
par Maurice Raynaud, docteur en médecine, docteur es lettres. 
Paris, Didier, 1861: i volume in-8<^. 

L'aateor de cet excellent et agréable lirre est mort en 1881. 



Eecherches sur Molière et sur sa famille^ par Eud. Soulié. Paris, 
Hachette, i863 : i volume in-8®. A la suite des sept chapitres 
où l'auteur a exposé le résultat de ses patientes et sagaces 
recherches, il a donné le texte de soixante-cinq documents 
authentiques découverts par lui. 

Sainte-Beave, dans un de ses pins charmants articles (d*abord inséré au Cot^ 
êHtuHa/mêl du i3 juillet i863, et reproduit an tome V, 1866, p. !i59 et sui- 
Tantes, des Woweaux tundU), s'empressa de faire connaître tout le prix dn livre 
et tons les mérites de l'auteur. 

Rapport de M. Eudore Soulié... sur des recherches relatives à la vie 
de Molière. Ce rapport, daté du 14 décembre i863, a été inséré, 
aux pages 481-495 du tome I^ (1864) de !& seconde série des 
jàrchives des missions scientifiques et littéraires^ Choix de rap» 
ports et instructions publié sous les auspices du ministère de Vlu'* 
struction publique (in-8<*). 

UlUustre théâtre et la Troupe de Molière^ article de M. Eudore 
Soulié dans la Correspondance littéraire du aS janvier i865 
(9* année], p. 79-85 (voyez plus haut, p. 175, i*' et a' alinéa). 

Voyes plus loin, p. aa3, 4* alinéa de la fin. 



Les Ctmtemporains de Molière. Recueil de comédies, rares ou peu 
connues, jouées de i65o à 1680, avec l'histoire de chaque 
théâtre, des notes et notices biographiques, bibliographiques 
et critiques, par M. Victor Foumeî. Paris, Firmin Didot frères, 
fils et Gie, 1863-1875 : 3 volumes in-8<'. 

Tome premier (i863) : THÉÂTRE DE VUÔTEL DE BOURGOGNE. 
Piéees reproduites : De Pbhjpfx QUINAULT : F Amant ùuUteretf ou le Matir» 
itaturdiy comédie en cinq actes. — De F. ui Hbtil dbBOISROBE&T : la BelU 
ùmtiUey on la Constance éprouvée^ tragi-comédie en cinq actes. -» D'Emu 
BOU&SAULT : U Médêon volant, comédie en un acU; le PattraU dn Peintre, 



aaa NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

comédie en on aete. — De LAMBERT : la MagU sams magie^ comédie en eioq 
actes. — D'AifToncB JACOB MONTFLEURY : les Bête* raUoiMabUe, eomédie 
en on acte ; Vtmprmnptu de VHêtel de Condé^ comédie en xm acte ; PÉcole 
des jaloux, on le Cocu volontaire, comédie en trois actes. — De YILLIEBS : 
Réponse à Flmpromptu de Versailles, on la Fengeanee des marquis^ eomédie 
en on acte; les Coteaux, ou les Marquis friands, comédie en on aete. — De 
SAXunL CHAPUZEAXJ : la Dame d^intrigue, on le Riche pilain, eomédie en 
trois actes. — De Raymond POISSON : le Baron de la Crasse, comédie en 
un acte ; le Poète hasque, comédie en un acte ; les Faux Moscovites, eomédie 
en un acte. — De GuiiXAUiaB BfA&couRBÀU di BRÉCOURT : le Jalomx imd- 
sible, comédie en trois actes ; VOmhre de Molière, comédie en un acte. 

Tome deuj^ème (1866) : THÉÂTRE DE VROTEL DE BOURGOGNE 
(suite). Pièces reproduites : De Gâbeiil GILBERT : les Intrigues amoureuses, 
comédie en cinq actes. — De Ch. Chxvillit dx CHAMPBfESLÉ : les Crû- 
settes ou Crispin chevalier, comédie en un acte. — De NoiL u tesTOR m 
HAUTEROCHE : Crispin médecin, comédie en trois actes; scènes détachées 
de Crispin musicien, comédie en cinq actes. — TBÉATRB DE LA COUR. 
Choix de Ballets et Mascarades, précédé d*nne Bistoire dm BtMet de eour. 

Tome troisième (1875) : THEATRE DU MARAIS. Pièces reproduites : De 
TRISTAN L*HERMITE : le Parasite, comédie en cinq aetes. — De Pnum 
QUINAULT : la Comédie sans comédie, en cinq actes (l*acte I*' formaat 
Prologue, et Pacte m formant la petite eomédie burlesque du Docteur de 
verre). — De Guxet dk ia TESSONNERIE : U Campagnard, eomédie en 
cinq actes. — De CHEVALIER : la Désolation des filous, eomédie en un aete; 
les Amours de Calotin (l*acte I*' et la i** scène du II' formant Prologue). — 
De Samubl CHAPXTZEAU : P Académie des femmes, comédie en trois aetes. 
•— De BOUCHER : Champagne le coif/eur, eomédie en un acte. — De J. m la 
FORGE : la Joueuse dupée, ou Flntrigue des académies, eomédie en on aete. 
— De ROSIMOND : le Nouveau Festin de Pierre, on V Athée fomdrcyé, tragi- 
comédie en cinq actes. — De CYRANO DE BERGERAC : le Pédant joui, eomé- 
die (fragments). — De SCARRON : l'Écolier de Salamanque, on les Généreux 
ennemis, tragi-comédie (fragments); le Marquis ridicule (fragments). «- 
THÉÂTRE DU PALAIS-ROYAL. Pièces reproduites : De Jiah Doioibav m 
VISÉ : l'Embarras de Godard, ou P Accouchée, comédie en un acte. — D^Aouni 
PuLDOU DX SUBLIGNY : la Folle Querelle, ou la Critique £Andromaqme, eomé- 
die en trois actes. — De Thomas CORNEILLE et de DomixAu »x VISÉ : la 
Devineresse, ou les Faux enchantements (extraits). — Yoyei Tartiele suTtat. 

Petites comédies rares et curieuses du xviï* siècle^ avec notes et 
notices par M. Victor Foumel. Paris, A. Quantin, 1884: 2 vo* 
lûmes in- 16. 

Cette sorte de complément du recueil précédent comprend les la pièces 
suivantes. Au tome I*' : Le Jugement de Job et d'Uranie, de Bertaut, neren 
de Jean. La Comédie de la comédie, de Dorimon. La Critique dm Tartuffe (plus 
haut, p. i56y avant-dernier alinéa). Le Comédien poète, d*Antoine Hcmtfleurj. 
Crispin bel esprit, de la Tuillerie. Les Bouts-rimés, de Saint-Glas. Lee Mots 
à la mode, de Bonrsault. — Au tome II : V Avocat sans pratique, de Rosi- 
mond. Les Plaintes du Palais, de Jacques Denis. La Rue Ssûnt-Denis, de 
Champmeslé. Les Fontanges, de Ch. Perrault (comédie inédite). Le Bateam 
de Bouille, de J. Jobé. — Yoyes plus loin, p. 241» li* alinéa, et p. 247, fia* 

Molière estait venu à Nantes? par Louis de Kerjean. Nantes, i863 : 
brochure in-8<^. Extrait de la Revue de Bretagne et de Fèndée, 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. %%3 

Le Boman de Molière^ suivi de fragments sur sa vie privée d'après 
des documents nouveaux, par Edouard Foumier. Paris, E. Dentu» 
i863 : I volume in-i8. 

V Espagne et ses comédiens en France au xvii* siècle^ article 
d'Edouard Foumier au numéro de septembre 1864 de la Reme 
des propinces ^ tome IV, p. 483 et suivantes. 

Holberg considéré comme imitateur de Molière^ par M. A. Legrelle. 
Paris, Hachette, 1864 : i volume in-8<*. 

Les Renaissances de Don Juan^ histoire monde du théâtre moderne^ 
par Désiré Laverdant. Paris, Hetzel, 1864 : % volumes in-i8. 

Dan Juan converti^ drame en sept actes. Paris, Hetzel, s. d. (1864) : 
I volume in«i8. 

Yoyes eneore, dans notre tome Y, à la Notice da Misanthrope, p. 4a3, 
note I. 

Conférences de l'hôtel de ville de Versailles, 1 864-1 865. — Les 
Femmes dans les comédies de Molière, deux conférences par 
M. A. Aderer, professeur de rhétorique au lycée de Versailles. 
Saint-Cloud, i865 : brochure in-8®. 

Notice sur MoLiiis, par M. Victor Fournel, dans la Nouvelle Biogra- 
phie générale Didot, au tome XXXV (i865). 

Les Origines du théâtre de Lyon, Mystères, farces et tragédies. 
Troupes ambulantes''Molière, Avec fac-similé, notes et docu- 
ments, par C. Brouchoud, avocat.... Lyon, N. Scheuring, i865 : 
I volume in-8<*. 

Molière et sa troupe à Lyon, article de M. Eudore Soulié daté du 
3 mars 1866, et suivi d'une Lettre k lui adressée par M. C. Brou- 
choud. Lyon, typographie d'Aimé Vingtrinier : brochure in-8<^, 
formée d'extraits de la Revue du Lyonnais, tome I^ de la 3* série, 
p. ^34-240 ; p. 282-297 ; et p. 298-309. 

Cours de littérature dramatique, ou de t Usage des passions dans le 
drame, par Saint-Marc Girardin. Paris, Charpentier, édition de 
1866-1874 : 5 volumes in-i8. 

Tome I*' : zm, Des pères,,, dans la comédie de Molière, — Tome III, 
p. 334-336. — Tome Y : xjui-LZxm, U Mariage au théâtre dans Molière, 
LZZTxn et I.ZZZXV, De la jalousie et du dépit amoureux dans Molière. 

Molière, par M. Etienne Arago. Notice insérée dans le Livre dor 
des peuples, Plutarque universel, publié sous la direction de 
M. Pierre Lefranc. Paris, s. d. (1866?) : 2 volumes in-4<* à deux 
colonnes. Au tome I^, p. 36«55. 



914 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

La Science du droit dans les comédies de Molière^ par M. Jules 
Gauvet (professeur à l'École de droit], étude insérée aux Mé" 
moires de VJcadémie des sciences^ arts et belles-lettres de Caen^ 
année 1866 : p. 196-aia. 

Le Médecin volant. Étude médico-littéraire par M. Em. Hamy. 
Insérée aux numéros des 24 et 16 juillet 1866 de l'Union 
médicale. 

Petite coméèUe de la critique littéraire^ ou Molière selon trois écoles 
philosophiques, par Paul Stapfer. Paris, fiiichel Lé^y frères, 

1866 : I volume in«ia. 

Molière et la Comédie italienne^ par M. Louis Moland. Ouvrage 
illustré de vingt vignettes représentant les principaux types du 
théâtre italien. Deuxième édition. Paris, Didier, 1867 : i volume 
in-ia. 

La Morale de Molière, par M. G.-J. Jeannel. Paris, Ernest Thorin, 

1867 : I volume in-8®. 

Molière, — Les valets de comédie. Conférence de Bfarc-Monnier 
faite à Genève. Insérée au numéro du 18 mai 1867 de la Revue 
des cours littéraires de la France et de V étranger. 

Collection moliéresque, publiée de 1867 à 1875, chez J. Gay et fils, 
à Genève, Turin ou San-Remo, par Paul Lacroix. Réimpres- 
sions, avec notices, dans le format petit in-douze, des ouvrages 
suivants : 

Le Songé du rêvmw (voyes plas haut, p. lao, 5* alinéa). 

Le Boi glorieux au monde (plus haut, p. i55). 

Élomire hypocondre ou les Médecins vengée (plnthautf ^, iSa, dernier alinéa). 

Joguenet on les fteUlards dupés, comédie en 3 actes, par M<diére ; première 
forme des Fourberies de Seapin, publiée d'après on mannserit contenqporain et 
qui paraît être autographe... (deux notes concernent ce manuscrit aux n** a3t 
et a33 delti Bibliographie moliéresque). — Mais voyes notre tome VIII, p. 393. 

La Guerre comique, on la Défense de VÊeole des femmes (plus haut, p. i3o, 
4* alinéa). 

L'Enfer burlesque» — Le Mariage de Belpkégor, — Les Épiiapkes de M, de 
Molière. Avec le fac-similé de la gravure de TéditioB de Cologne (royes plus 
haut, p. 191, dernier alinéa). 

Le Ballet des Incompatibles (plus haut, p. 177, a' alinéa). 

Zélinde (plus haut, p. laS, 6* alinéa). 

Les rentables Précieuses (plus haut p. 1 19, 7* alinéa). 

La Critique du Tartuffe, comédie (plus haut, p. i56, aTant-demier alinéa). 

La Fameuse Comédienne, ou Histoire de la Guérim, oupartMWtt femme et 
veuve de Molière (plus haut, p. 194 et 19$). 

Observations sur.,, le Festin de Pierre, et Réponse aum Obsereations umeka n t 
le Festin de Pierre {plmhant, p. i34, aTant-demier alinéa, et p. i35, l'' alinéa). 



ECRITS MOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. %%S 

Bdpomaû à Vlmfrompim de FêrêâUie§ oa la Fèmgwuue dêt marymis (plot 
luuit, p. i3o» i* alinéa}. 

Là Mariage sans mariage, comédie en cinq actes, en Tert, de Marcel 
(représentée sor le théâtre du Marais; imprimée poor la première fins le 
18 janrier 167a). 

La Cocme imaginaire (f^os haut, p. lai, avantHlenier alinéa). 

Lee Amamrt de CaloHn, comédie de Chevalier (plos haut, p. i3o, 3* alinéa). 

Lettre eur la comédie de Flmpostemr (plus haut, p. i56, 3* alinéa de la fin). 

Lee Fragmente de Molière , eomédie de Champmeslé (pins liant, p. ai, 
4* alinéa, et p. 4a, G* alinéa). 

Lettre sur les affairée du ihédlre, et Extrait des Nomvellee mowellee (plus 
haut, p. i3o, a' alinéa et p. 180, alinéas 3 et 4). 

Vlmpromptu de Vh6ul de Condé (plus haut, p. lag, dernier alinéa). 

Nouvelle Collection moliéresqtie^ publiée chez Jouaust (librairie des 
Bibliophiles), de 1879 à 1884, par Paul Lacroix, et continuée, 
à partir du tome XIV (i885), par M. Georges Monval. Réim- 
pressions, avec notices et notes, dans le format in- 18 raisin, des 
ouvrages suivants : 

I. Oraieon /knihrc de Molière (extrait dn Mercmre galant de 1673 : royes 
plus haut, p. 1S6, denier alinéa, et p. 1S7, i* alinéa), sniTλ d'un BaeuaU 
d'éfîtaphes et tFépigrammee (d'autres pièces sur la mort de Molière ont été 
rassemblées au tome XTV par M. Monral). 

II. Méliese^ tragédie-baUet attribuée à Molière. 

m. Récit de la Farce dee Préciemeee, de Mlle des Jardins (voyes plus haat, 
p. 119, i*' alinéa). 

lY. Le Portrail dm Peintre, de Sonrsanlt (plus haut, p. laS, arant-demier 
alinéa). 

y. Notée et documente sur Phietoire des théâtres de Parie au xTn* sièele, 
extraits des papiers de Jean Nicolas de Tralage (plus haat, p. 198 et 199). 

YI. VOmbre de Molière, comédie de Brécourt (plus haut, p. 1S9, 3* alinéa). 

TII. La Coupe du Fal-dt-Grâee, attribuée à Mlle Chéron (plus haut, p. i53, 
9^ alinéa, et note i). 

yni. La Folle querelle ou la Critique tPjândromaque, comédie attribuée à 
Molière et à Subligny. — Yoyez la Notice biographique, p. 368 et 369. 

IX. La Feuve à la mode, comédie de Donneau de Visé : la Notice est de 
M. Edouard Thierry. 

X. MyrtU et Mélieerte, pastorale terminée par le fils de la Teuve de Molière 
et de Gruérin d*Estriché son second mari (plus haut, p. 14 i> 6* alinéa) : la 
Notice est de M. Edouard Thierry. 

XI. Le Panégyrique de t École des femmes (plus haut, p. ia9, a' alinéa). 

XII. La Satire des satires, et la Critique désintéressée sur lee satires du 
temps, par l*abbé Cotin (plus haut, p. 171, alinéas i-3). 

XIII. Le Médecin volant, eomédie de Boursault (voyes notre tome I*, p. 47 
et i5o). 

XIV. Recueil sur la mort de Molière, pièces diverses. Dans ce volume et les 
suivants, les notices et notes sont dues à M. Georges Monval. 

XY. Lettres au Msacuan sur Molière, sa vie, ses autres, et les comédiens de 
son temps (1735-1740 : voyez pins haut, p. ao3, alinéas 9-11)* 

XYI. La Promenade de Saint-Cloud : IHalogue sur lee auteure. Par Gabriel 
Guéret (plus haut, p. |8a, a' alinéa). 

XYII. Premier Registre de la J'harillière (i663-l664)> publié (en 1890) avee 
'Botî0B, notes et index. 

Sdkiti Oûtfe aatrek piedet, amittaeéfts ponr pànlti^ à la suite : le Seéând Ae- 

Mbuittx. XI i5 



ai6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

gistre de la Tkonllière (i664-i665); le RegiHre éPBuheri (1679-1673); U 
Théâtre et la Troupe de Molière^ extraits dei gasettet en Tert de Loret, de 
Boonaulti de Subligny, de Robinet, ete. 

La Falise de Molière^ comédie en un acte, en prose, avec des 
fragments peu connus attribués à Molière; représentée au 
Théâtre-Français le i5 janvier 1868, pour le 246^^ anniversaire 
de sa naissance ; précédée d'une Introduction historique et sui- 
vie de notes d'après des documents nouveaux et inédits, par 
Edouard Foumier. Paris, £. Dentu, 1868: in-i8. 

Voyes plus haut, p. io3, an 4* renvoi. ) 

La Médecine et les Médecins dans le théâtre de Molière. Étude cri-- 
tiqucj insérée par M. le docteur Ludovic de Parseval aux 
numéros de mai et juin 1869 de la Repue de Marseille et de 
Provence^ publiée à Marseille. Voyez plus loin, p. 239, 3* alinéa. 



Molière^ Shûkspeare und die deutsche Kritik^ « Molière, Shakspeare 
et la critique allemande, » par M. le docteur G. Humbert. 
Leipzig, B. G. Teubner, 1869: i volume in-8^ de 5io pages. 

M. Humbert a publié, comme suite à cet important ouvrage, les deux livres 
suivants, où sont rassemblés en de longues citations la plupart des jugements 
qui ont été portés sur Molière en Angleterre et en Allemagne : 

EngUinds Urtheîl iiber Molière^ den einzigen NebenbuMer Shak^ 
speare^s und den grôssten Komiker aller Zeiten, « Jugement de 
l'Angleterre sur Molière, le seul rival de Shakspeare et le plus 
grand comique de tous les temps, » par M. le docteur C. Hum- 
bert. i*^ édition 1878; a'^édition, Leipzig, 1884 : i volumein-8* 
de ia4 pages. 

Deutschlands Urteil iiber Molière^ « Jugement de l'Allemagne sur 
Molière, » par M* G. Humbert. Oppeln, i883 : i volume in-8* 
de ao6 pages. 

Ce volume forme la première partie du livre et ne nous fait encore connaître 
que les jugements portés antérieurement à « Favènement d*Augutte-Gaillanme 
de Schlegel » ; il se divise en deux livres, comprenant les deux périodes de 
1670 à 1770 et de 1770 à 1800. 

Voyes plus loin, p. 242, S* et 4* alinéa. 



Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe dé 
Molière^ gratfés à Veau^fùrte^ sur des documents authentiques^ par 
Frédéric Hillemacher. Avec des détails biographiques succincts, 
relatifs à chacun d'eux. Dédié à la Comédie-Françoise. Seconde 
édition. Lyon, Nicolas Scheuriog, 1869: i volume in-8^ 



I 



ÉCRITS BI06RAPHIQUBS BT LITTÉRAIRES. 227 

Molière en provimie^ conférence faite à Niort... par M. Léon Robert. 
Niorty 1869 : brochure in-8<». 

Poésies diverses cutrihuées à Molière ou powant lui être cutrihuées^ 
recueillies et publiées par P. L. Jacob, bibliophile (Paul La- 
croix). Paris, Alphonse Lemerre, 1869 : in-ia. 

Les Décors^ les Costumes et la Mise en scène au dix^eptième siècle 
— i6i5-i68o — par Ludovic Geller. Paris, Liepmannssohn et 
Dufour, 1869 : in-ia. 

Histoire universelle du thédtre^ par Alphonse Royer. Paris , 
A. Franck^ 1 869-1 878 : 6 volumes in-8<*. Particulièrement, au 
tome m, le chapitre xxviii. 

Documents inédits sur J,'B. Poquelùi Molière, découverts et publiés 
avec des notes, un index alphabétique et des fac-similé par 
M. Emile Campardon, archiviste aux Archives nationales. 
Paris, Henri Pion, 1871 : i volume petit in-ia. 

M. Campardon a publié d^antres doeamentt en 1876 : royes pliu loin^ p. a3o. 

Recherches sur le séjour de Molière dans V Ouest de la France en 
1648, par M. Benjamin Fillon. Fontenay-le-Comte, P. Robn-r 
chon, 1871 : brochure in-8®. — Sur le document de grand intérêt 
donné à V Appendice, voyez plus haut, p. i85, dernier alinéa. 

Dictionnaire critique de biographie et ^ histoire.., <, diaprés des docu' 
ments authentiques inédits, par A. Jal; a® édition, corrigée et 
augmentée d'articles nouveaux. Paris, Henri Pion, 187a : i vo- 
lume grand in-8® de iv et i357 pages à a colonnes. — Voyez 
l'article MoLiias, et ceux auxquels renvoie. l'auteur à la fin de 
cet article : Bj£jart, Poqubldc, la Gbange, etc. 

Les Portraits de Molière, article de M. Henri Lavoix, au tome V de 
la seconde période de la Gazette des BeauX'Arts, livraison de 
mars 187a, p. a3o-a5o; il est illustré de 6 portraits. 

La Philosophie dans les comédies de Molière, mémoire de M. Paul 
Janet lu à l'Institut et inséré au numéro du a6 octobre 187a 
de la Revue politique et littéraire. 

MoLiias. Eine Ergânzung der Biographie des Dichters aus seinen 
Werhen. « MoLiàas. Complément de la biographie du poète» 
tiré de ses œuvres^ » par M. Paul Lindau. Leipzig, 187a : bro«* 
chure in-8®. 

Molière à Fontainebleau (1661-1664), simple note historique, 
suivie de la Biographie du comédien de Brie, par Charles Con« 
stant. Meaux, 1873 : brochure în-8®. 



228 1!fOTIC£ BIBLIOGRAPHIQUB. 

JubUé de Molière, du i5 au a3 mai 1873, organisé au Théâtre* 
Italien (salle Ventadour) par M. Ballande, fondateur des Ma- 
tinées littéraires. Musée Molière : Catalogue. Paris, imprimerie 
Jouaust, 1873 : in-8® de 8 pages. [Bibliographie moliéresque^ 

nM733.) 

Voyez la note que Paul Lacroix a jointe à ce numéro de sa Bihliogrofthie. 
« Le Catalogue du Musée Molière, dit-il, réuni à la hftte à roceasion du Jubilé..., 
ne contient que 80 numéros.... Ce musée, «ijourélwi dispersé..., renfermait 
les reliques de Molière les plus précieuses en tous genres : autographes, meu- 
bles, tapisseries, portraits peints, dessinés et gravés, tableaux, bustes, mé- 
4aille8, ete..,, » 

les Amours de Molière, par M. Henri de Lapommeraye* Paris, 
librairie des Bibliophiles: in- 16 de 46 pages. 

Au rolume de cette conféreuee de M. de Lapommeraye, Tune de celles qui 
furent faites lors de la célébration du jubilé de Molière, du i5 an a3 mai 1873, 
a été joint le Programme des journées du Jubilé. 

Molière, sa ifie et ses œuvres, par M. Jules Glaretie. Paris, Alphonse 
Lemerre, 1873 : i volume petit in-ia. -^ Une seconde édition, 
revue, corrigée et augmentée d'un appendice, a paru en 1874* 

Molière* s Tod vor zweihundert Jahren (17. Fé>ruar 1673) und sein 

) letztes Werk lb Malade imaginaire, « la Mort de Molière il y a 

deux cents ans et sa dernière œuvre le Malade imaginaire, » 

par le docteur Schweitzer. Conférence faite et imprimée à Wies- 

baden en 1873. 

Rapport sur la découverte et un autographe de Molière, présenté à 
Monsieur le préfet de l'Hérault par M. de la Pijardière, archi- 
viste du département. Montpellier, 1873 : brochure in-8®. 

Voyez le reçu dont il s'agit, daté de Pézenas le 24 féTrier i656, A la page 
173 de la Notice biographique, — Voyes plus loin, p. a4i> dernier alinéa. 

La Littérature française au dix^septième siècle, par Paul Albert. 
Paris, Hachette, 1873: i volume in-8^ Pages a4 1-264: MouiiB. 

La Véritable édition originale des Œuvres de Molière, par P. L. 
Jacob, bibliophile (Paul Lacroix). Paris, A. Fontaine, 1873 : 
brochure in- 18. 

Tableaux des représentations de Molière depuis Louis XIV ym- 
qii^en 1870, travail annexé par Eugène Despois au tome I^ (1873) 
de la présente édition, p. 537-557. 

Quatre mois du théâtre de Molière (novembre 1664 à mars i665) , par 
M. Edouard Thierry. Article inséré en 1873 dans les Mémoires 
de la Société nationale académique de Cherbourg, p. 1 45* 170. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTERAIRES. %%g 

M. Edouard Thierry. — La Seconde interdiction de Tartuffe, Lettre 
sur la comédie de V Imposteur (1667). Cherbourg, imprimerie 
Auguste Mouchel, 1874 : brochure in-8<*. Article extrait des 
Mémoires de la Société académique de Cherbourg, 

Voyez mentioii d'antres articleide M. Éd. Thierry, plus loin, p. a35. 

Quelques notes à ajouter au commentaire des comédies de Molière, 
articles insérés par M. le docteur Ludovic de Parseval aux nu- 
méros de juillet et août 1873, et de juin 1874 de la Revue de 
Marseille et de Provence publiée à Marseille. Voyez plus haut, 
p. ïàa6, 4® alinéa. 

La Troupe de Molière à Agen diaprés un document inédit^ par 
M. Adolphe Magen. Agen, 1874; extrait de la Revue de V Age^ 
nais, numéro de mars : brochure in-8^. — Une seconde édition 
a paru en 1877. 

Molière^ son portrait pkjrsique et moral ^ leçon de M. Ch. Lenient 
faite à la Sorbonne, et reproduite dans la Revue politique et Hué- 
raire du 16 mai 1874* p* 1084-1090. 

Introduction à l'étude du théâtre de Molière, leçon d'ouverture du 
cours de littérature française (professé à la Faculté des lettres 
de Clermont), par M. Ch. Hanriot. Clermont-Ferrand et 
Troyes, 1874: brochure in-8®. 

Le Théière français sous Louis XIV, par Eugène Despois. Paris, 
Hachette, 1874 : i volume in- 16. 

Une seconde édition de cet instructif et charmant lirre a para en iSSa, et 
une troisième en 1886. 

La Comédie^'Franjcaise. Histoire administrative (1658-1757), par 
M. Jules Bonnassies. Paris, Didier, 1874 : in-ia. 

La Musique à la Comédien-Française, par M. Jules Bonnassies. 
Paris, Baur, 1874: brochure de 43 pages grand in-8®. 

Les Auteurs dramatiques et la Comédie~Frcmçaise à Paris tmx xvn^ 
et XVIII* siècles; d'après des documents inédits extraits des 
archives du Théâtre-Français, par M. Jules Bonn^issies. Paris, 
Léon Willem et Paul Daffis, 1874 : in-i6. 

Les Spectacles forains et la Comédie^Fremçaise, d'après des docu- 
ments inédits, par M. Jules Bonnassies.... Avec une eau-forte 
par Edmond Hédouin. Paris, E. Dentu, 187$: in-i8. 

Un Portrait de Molière en Bretagne, ^tude sur quelques comédiens, 
farceurs et bouffons français et italiens au xvii* siècle, par M. le 
baron de Wismes. Nantes, s. d. (1874] : brochure in-8®. 



aSo NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Le Style des premières comédies de Molière^ article de M. Paul 
Mesnard inséré au Journal des Débats du ii septembre 1875. 

Bibliographie moliéresque, par Paul Lacroix (bibliophile Jacob), 
conservateur de la bibliothèque de rArsenal. Seconde édition, 
revue, corrigée et considérablement augmentée. Paris, Auguste 
Fontaine, 1875: i volume in-8^. 

La i>* édition, imprimée à Turin, arait para à Ifice, chez J. Gay et fils, en 
187a ! in-8* et in-ia. 

Iconographie moliéresque, par Paul Lacroix (bibliophile Jacob). Se- 
conde édition, revue, corrigée et considérablement augmentée. 
Paris, A. Fontaine, 1876 : i volume in-8^. 

L^aatear, à la suite de sa propre Étude sur let portraits de Molière^ placée 
en tête du volume, a donné (p. xxxvi-xzxn) une Note intéressante de 
M. Mahérault tw la collection de portraits furmée par M, de SoUirol et vendes 
en 1S61. 

La i** édition de cette IconographUy imprimée à Turin, arait pam à Nice, 
chez J. Gay et fils, en 187a : in-S* et in-ia. 

Préface et Notices de M. H. van Laun jointes à sa traduction de 
Molière (1875 et 1876) : plus haut, p. 108 et 109; p. 1 1 1, n<^ 5. 

Nouvelles pièces sur Molière et sur quelques comédiens de sa troupe^ 
recueillies aux Archives nationales et publiées par M. Emile 
Campardon. Paris et Nancy, Berger-Levrault, 1876 : i volume 
petit in-8<*. Voyez plus haut, p. 227, 5® alinéa. 

La troupe du Roman comique dévoilée et les Comédiens de campagne 
au XVII* siècle, par M. Henri Chardon. Le Mans, Monnoyer; 
Paris, Champion; 1876 : i volume in-8<*. 

Des Influences provençales dans la langue de Molière^ par M. le 
docteur Adelphe Espagne. Paris, Maîsonneuve, 1876 : brochure 
in-8*. Extrait de la Revue des langues romanes (a* série, tome II, 
p. 70 à 88). 

La Salle de théâtre de Molière au port Saint-Paul, avec le plan 
du jeu de paume de la Croix-Noire et celui de Thôtel Barbeau 
et des autres propriétés détruites pour l'établissement du nou- 
veau marché de l'Ave-Maria, par M. Philéas Gollardeau.... 
Paris, Bonnassies, 1876 : brochure in-8<*. 

Voyez au Moliériste d'octobre 1S79, P* ^^^ ^^ snirantes, un article de 
M. Alfred Copin, et au Moliériste de juillet 1S80, p. 108 et suirantes, on 
article de M. Jules Claretie. 

Molière et la médecine, par M. le docteur L. Carcassonne. Nîmes, 
1877 ' hrochure in-8^. Extrait des Mémoires de V Académie du 
Gard, année 1876. 



ECRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. %3i 

La famille de Molière était originaire de JBeaupais^ par M. Mathon. 
Paris, 1877 : in-S®. 

Broehure derenae întroorable. CUment Caragael, qui en rendit compte dans 
la Semaine dramatiqme da Journal déê DéhaU (n* da la août 1878), dit qu'elle 
fut publiée par la librairie Hénaox, et «emble loi donner nn autre titre : 
Recherchée sur rwigine de la famille de Molière. 

Yoyes encore une note de Tanteur sur PÊcuseon de* Poquelin de Beau^aii 
au Moliériste de juin i88a, p. 79-^1. 

MOUÈRE JVGÉ PÀB 8SS CONTEMPORAINS [comprenant] : Conversation dans une 
ruelle de Paris sur Molière défunt^ par Donneau de Visé (1673). 
— L'Ombre de Molière, par Marcoureau de Brécourt (1674). — 
Fie de Molière en abrégé ^ par la Grange (i68a). "^ M. de 
Molière, par Adrien Baillet (1686). — Poquelin de Molière, 
par Charles Perrault (1697); ®*^* A.vec une Notice par A. P.- 
Malassis, et un fac-similé des Armoiries de Molière. Paris, 
Isidore Liseux, 1877 : in- 18. 

Les Points obscurs de la vie de Molière. Les années d'étude, les 
années de lutte et de vie nomade, les années de gloire. — 
Mariage et ménage de Molière. Par M. Jules Loiseleur..., avec 
un portrait de Molière^ gravé à Teau-forte par Ad. Lalauze. 
Paris, Isidore Liseux, 1877 : i volume in-8«. 

Yoyes plus loin, p. a43, 1*' alinéa. 

Molière et Bourdaloue^ par Louis Veuillot. Paris, Palmé, 1877 : in-12. 

Molière et Bossuet, réponse à M. Louis Feuillot, par M. Henri de 
Lapommeraye. Paris, OUendorf, 1877 : i volume in- 18. 

Molière poète et comédien, étude au point de vue médiced, par le 
docteur A.-M. Brown. Traduit de l'anglais par George Lennox. 
Bruxelles, H. Manceaux, 1877 : brochure in-8®. 

Les Dernières recherches sur la vie de Molière. Article d'août 1877, 
inséré (p. qS-iSS) dans la i'^ série des Études critiques sur 
l'histoire de la littérature française, par M. Ferdinand Brune- 
tière. Paris, Hachette, 1888 : i volume in- 16. 

Voyez plus loin, p. a4i, 5* alinéa, et p. 247, alinéas 4-6. 

Avant^propos de M. Adolphe Régnier mis au-devant de la belle 
édition in-quarto qu'il a donnée en 1878 (plus haut, p. 98, 
numéro 57]. 

Un Bisaïeul de Molière, recherches sur les Mttzuel, musiciens des 
XVI* et XVII® siècles, alliés de la famille Poquelin, par M. £m, 
ThoinaUé Paris, Claudin, 1878 : i volume petit in-ia elzévirien. 



i3a NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

L*Édaeation de Molière, par M. Yabhé Vincent Davin : I. La Mai- 
son paternelle. — U, Le Collège de Clermont. *- III. I^es trois 
Années de grammaire, — IV. Les Humanités. — V. La Philoso- 
phie. •^— La Sortie du collège. -— VI. i> Droit. Articles insérés 
an journal le Monde àt^ 4, 5, 19, a5, a8 septembre et 3 octobre 
1878. 

La Mort de Molière. — La Tombe de Molière. Articles de M. Tabbé 
V. Davin dans le Contemporain, revue catholique, de septembre 
1877 (P* 47^-500) et de septembre 1878 (p. 450-472). 

Voyez plus haat, p. iSq, 4* Alinéa» mentioii d*aatrM articles de Vautenr. 

Le JBlason de Molière, étude iconographique, par M. Benjamin 
Fillon. Paris, Quantin, 1878 : extrait de la Gazette des Beaux* 
Arts de mars ; in-4<». 

Le Musée de Ut Comédie- Française, par M. René Delorme. Paris, 
Paul Ollendorf, 1878 : grand in-8®. 

Les Comédiens du Roi de la' troupe française pendant les deux der- 
niers siècles. Documents inédits recueillis aux Archives nationales 
par M. Emile Campardon. A Paris, chez H. Champion, libraire 
de la Société de l'Histoire de Paris, 1879 : in-8^. 

Le Molière, journal hebdomadaire. Cette petite feuille, à laquelle 
ont collaboré MM. Pifteau, Burani, et dont le rédacteur en 
chef était M. Georges Berry, a eu vingt-cinq numéros. Elle a 
paru de mars à septembre 1879. [L* Intermédiaire des chercheurs 
et curieux^ 1888, colonnes 3i3 et 3 14.) Le journal s'occupait-il 
de questions moliériennes ? Le titre ne l'indique peut-être pas. 

Le Moliériste, revue mensuelle, publiée avec le concours de 

MM , par M. Georges Monval, archiviste bibliothécaire de 

la Comédie-Française. Paris, d'avril 1879 à mars 1889 : 10 vo- 
lumes in-8®. 

On peut eneore espérer qne la publication de cet excellent et si utile recneD 
n^est qne suspendue. 

a Nous avons appris, non sans regret, que notre Reyue mensuelle, créée et 
si bien dirigée par notre ami M.Monyal, va dans deux mois prendre sa retraite. 
J*ai lieu d*e8pérer que du moins, sous une forme quelle qu'elle soit, dans une 
autre publication, dàt-elle être plus sommaire, le moliériste par excellence 
que je yiens de nommer, Thomme incomparable dans la connaissance de l'his- 
toire de notre théfttre, voudra bien de temps en temps c<mtinuer à nous ouTrir 
son inépuisable source de renseignements. » {Toast à Molière de M. Paul 
Mesnard, présidant le banquet des moliéristes du i5 jaurier 1889.) 

Le Pavillon des Singes, articles de M. J. Romain Boulenger*, au 
Moliériste de juillet et d'octobre 1879. Voyez Falinéa suivant. 

I. Mort en apAt iSSt, 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. a33 

Maison natale de Molière j rue SavU^Honoré^ article de M. Auguste 
Vitu, au Moliériste de septembre 1879. 

Cet article et celai de M. Boulenger, mentionné à Talinéa précédent, ont 
établi, non que le poète «oit né dans cette Maison des Singes^ qa*on a rne 
jiiflqa*en 1802 rue Saint-Honoré, an coin droit de la rue des Yieilles-Étuyes 
(aetueUement rue Saurai), nuds seulement que le jeune ^Molière 7 habita 
dies scm père en i636, i637, i638 : voyez la lettre de M. Geoi^es Monral 
à M. H. de Lapommeraye, insérée an Moliériête d*octobre 1882, et la Notice 
hii^apki^pu, p. 4 et suivantes. 

Madame Molière^ article de M. Auguste Vitu, inséré le 24 mai 
1879 au journal le Gaulois. 

Les Comédiennes de Molière^ par M. Arsène Houssaye. Paris, Dentu, 
1879 : I volume in-8*, avec 10 portraits gravés. 

Molière et les registres de tétaJt civile avec fac-similé d'un acte 
signé par Molière, par M. Henri Moulin, ancien magistrat. 
Paris, Charavay, 1879 : in-8*. 

Les Maîtresses de Molière, amours du grand comique, leur influence 
sur son caractère et son œuvre, par Benjamin Pifteau. Paris, Léon 
Willem, 1879 : i volume petit in-8®. 

Molière en province, étude sur sa |roupe ambulante, suivie de 
Molière en voyctge, comédie en un acte, en vers, par Benjamin 
Pifteau. Paris, Léon Willem, 1879 : i volume petit in-8®. 

L'Instruction en province avant 1 789. Histoire littéraire de la ville 
d'Albi, par Jules Rolland, avocat à la Cour d'appel de Paris. 
Toulouse, 1879 : in-8*. Là, I** partie, p. ao5-ai6, la fin du cha- 
pitre VIII, intitulée Molière est^il venu à Albi ? 

Toyez le Moliériste de mars 1879, p. i5 et suivantes. 

La Famille de Molière et ses représentants actuels, d'après les docu- 
ments authentiques, par E. Révérend du Mesnil. Paris, Isidore 
Liseux, 1879 : i volume in-8®. 

Les Aïeux de Molière à Beauvais et à Paris, d'après les documents 
authentiques, par E. Révérend du Mesnil, ancien juge de paix. 
Paris, Isidore Liseux, 1879 : petit in-8®. 

Molière' s Streit mit dem Hôtel de Bourgogne und seinen Ferbundeten 
in Folge der « École des femmes» [Ende 1662 bisAnfang 1664), 
« Querelle de Molière avec THôtel de Bourgogne et ses alliés à 
l'occasion de V École des femmes (de la fin de i66a au commen- 
cement de 1664), "^ articles de M. le docteur W. Mangold dans la 
Zeitschrift fur neufranzôsische Spraçhe undLitteratur, « Revue de 
langue et de littérature françaises modernes, » dirigée par M. le 



a34 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

professeur Kôrting et M. le docteur Koschwitz : Oppeln (Silésie), 
chez Maske. Voyez au tome I^ (1S79), p. i86-aa3 et 3o5-338. 

Molière parrain à Montpellier [en janvier i654) : article de M. L. 
de la Pijardière au Moliériste de mai 1879. 

Li «e trouve le texte d'un aete déjà «ignalé et commenté, dans la Rèp»- 
hliquey jonmal de Montpellier (numéro du 10 mai 1876), par M. Léon Gandin, 
bibliothécaire de la ville (pins haut, p. 176, dernier i^éa). 

Molière et ses ennemis, article de M. J.-N. van Hall, dans la revue 
hollandaise de Gids, « le Guide », du i^ juillet 1879 : voyez le 
Moliériste d'aioût 1879, p. i55. 

Molière und seine Biitme, Molière^Museum, Sammelwerk zur Fôr- 
derung des Studiums des Dichters in Deutschland, unter Mit- 
wirkung der Herren..., in zwanglosen Heften herausgegeben 
von D' Heînrich Schweitzer, frûher in Paris, z. Z. in Wiesba- 
den. « Molière et son thédtre. Musée Molière. Recueil, non pé- 
riodique, destiné à favoriser l'étude du poète en Allemagne ; 
publié, avec la collaboration de MM...., par le docteur Hein- 
rich Schweitzer, résidant autrefois à Paris, actuellement à 
Wiesbaden. » Wiesbaden, chez Tauteur ; Leipzig, en commission 
chez Theodor Thomas : a^olumes in-8% qui ont paru, en 6 fasci- 
cules, chacun paginé à part et accompagné d'une gravure, de 
septembre 1879 à mars 1884. 

Pour sa part, Téditeor a donné an recueil une étade sur le génie de Molière 
et l'ensemble de «on œarre, une biographie étendue, mais restée inneherée, 
du poète, des relerés de bibliographie moliérienne, divers comptes rendus. 
Outre une foule de renseignements sur les lirres et les représentations théâ- 
trales concernant Molière, outre d'utiles et d*intéressants articles, d<mt les 
principaux sont dus à BIM. Fritsohe, Cl. Humbert, Knœrich, Laun, Mahren- 
holtz et Mangold, on trouve dans ce Mutée Molihe certaines «suvres du poète 
(/a Gloire du VaUde^Grâee^ des Poésies diverses ou attribuées) traduites 
pour la première fois en allemand; des traductions aussi ou des analyses 
détaillées de documents, d*articles écrits en français (d*extraits du Moliériste 
entre autres) ou en russe (d'études de M. Yesselorsky) ; on j tronre enfin des 
réimpressions complètes, arec introductions et notes, de textes firançais dcre- 
nus rares, et introurables en Allemagne (de VÈlomire hjyoeomdrû de le 
Boulanger de Chalussay, du Roi glorieux au monde, pamphlet du curé Roullé, 
du Festin de Pierre de Dorimond...). 

Heinrich Schweitzer, qui était docteur en médecine, est mort dans un grand 
ftge au commencement d'ayril 1884 : royez une notice de M. Fritsche insérée 
au Moliériste d'août de la même année. 

Molière^ by Mrs Oliphant and F. Tarver, M. A. — Edimbourg et 
Londres, Blackwood et fils, 1879 : in-i6. Étude biographique 
et littéraire faisant partie de la collection des Foreign Classies 
for English Readers. 

Molière et les Italiens, à propos du tabUau des Farceurs appartêmun 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. a35 

à la Comédie^Fmnçaise^ et où se voit un portrait de Molière : 
article de M. Auguste Yitu au Moliériste de novembre 1879. 

Les Comédiens du Boi de la troupe itedienne pendant les deux derniers 
siècles. Documents inédits recueillis aux Archioes nationales par 
M. Emile Campardon. Paris et Nancy, Berger-Levrault, 1880 : 
% volumes in-8®. 

Scenari 'inediti délia conunedia délVarte, Contributo alla storia del 
teatro popolare italiano di Adolfo Bartoli. In Firenze, G. G. San- 
soni, 1880 : i volume in-8^. 

Contient, entre antres caneras, qui ont été recueillit dans un manuscrit du 
dix-hnitième siècle mais peurent aroir une origine fort ancienne, ceux de 
rineauto OTvero Plnavvtrtito {p, 91 et suivantes), d*il Medieo volante^ eommedia 
fatia da eommedianH (p. io5 et suivantes), d*t7 Dottor baeehêttone (p. 289 et 
suivantes : voyez sur ce dernier la Notice du Tartuffe, tome IV, p. 35o). Le 
manuscrit est conservé à la bibliothèque Magliabeehiana de Florence. 



Molière et sa troupe au Palais'Royid.Smte d'aiticles de M. Edouard 

Thierry insérés au Moliériste : 
Z41 Thébaïde au PalaiS' Royal (1664) • numéro d'octobre i88o. 
L'Alexandre de Racine (166S) : numéro de juillet i88a. 
Molière et Tartuffe dans la Préface des Plaideurs : numéro d'avril 

1880. 
Le Faw}ri^ tragi-comédie en cinq actes, en vers, de Mlle des Jardins : 

numéro d'avril 1881. 
Les deux Mères coquettes (166S) : numéro de janvier i88a. 
Le Festin de Pierre : numéros de janvier et de février 1881. 
L* Amour médecin : numéro de juillet 1881. 
Le Misanthrope : numéros d'août, de septembre, d'octobre i883 ; 

d'octobre 1887 [Célimène) ; d'avril et de mai 1888 (Mlle du Parc 

et Arsinoé). 
Le Ballet des Muses : numéro d'avril 1884. 
Le Sicilien : numéro d'octobre i88a. 
Gros- René petit enfant et V Embarras de Godard : numéro de 

novembre 1888. 
La Gloire du Fal-de-Gréce, Tartuffe et la paix de V Église : numéro 

de février i883. 
Les Fourberies de Scapin : numéros de décembre i885 et de jan- 
vier 1886. 
Psyché: numéros d'avril et de mai 1887. 

Voyez plus haut, p. aaS, dernier alinéa et 229, i* alinéa; pois p. 17a, 
3* alinéa; et p. 178, alinéa 2-4. 



a36 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

La Maison mortuaire de Molière^ d'après des documents inédits, 
avec plans et dessins, par M. Auguste Vitu. Paris, Alphonse 
Lemerre, 1880 : i volume in-8^ de 480 pages. 

La Relique de Molière du cabinet du baron Fivtmt Denon, par 
M. Ulric Richard-Desaix. Paris, Vignères, ou Armand et Labat, 
1880 : brochure grand in-8®. Lettre adressée à M. Georges 
Monval et d'abord insérée au Moliériste de juin 1880. 

Deuxième centenaire de la fondation de la Comédie-Française (ai oc- 
tobre 1880*). — L'Impromptu de Versailles, le Bourgeois gen- 
tilhomme, précédés d'une notice par P. Régnier y ancien sociétaire 
de la Comédie-Française et d'un à^propos en vers par F. Coppée, 
Paris, librairie des Bibliophiles (D. Jouaust] et librairie P. Ollen- 
dorf, 1880 : in- 16. — A l'appendice sont indiqués certains jeux 
de scène traditionnels, exécutés dans le Bourgeois gentilhomme 
par le Maître de danse : voyez notre tome VIII, p. 71» note i. 

Comédiens de campagne à Carcassonne en 1649 ^' '^^^ ' article de 
M. L. de la Cour de la Pijardière au numéro dé décembre 1880 
du Moliériste, 

Molière^ sa femme et sa fUle^ par M. Arsène Houssaye, ancien di- 
recteur de la Comédie-Française. Paris, Dentu» 1880 : i volume 
in-folio, magnifiquement illustré. 

Ce livre a déjà été mentionné plus haut, p. aoa, 3* alinéa, pour va ren- 
seignement nouveau qui y est donné sur la fille de Blolière. 

La Troupe de Molière et les deux Corneille à Rouen en i658, par 
M. F. Bouquet. Paris, A. Claudin, 1880 : i volume petit in-ii 
elzévirien, avec trois eaux-fortes par M. Adeline et un fac-similé 
de signatures. 

Un premier travail de M. F. Bouquet : Molière et sa troupe à RotteM, avait 
été publié au tome T (i865), p. l43-i56, de la Revue de la Normandie, 

Le Jeu de paume des Braques (où la troupe de Molière donna des 
représentations, à Rouen, en i658] : article de M. F. Bouquet 
au Moliériste d'avril 1886. — Voyez au Moliériste àt]dipnet 
précédent (1886) l'article de M. G. Monval: Molière... à Rouen, 
p. 3oi et suivantes. — Voyez plus loin, p. a45, 4« alinéa. 

Voyez eneore plus haut, p. 175, 3* alinéa, et p. 177, 3* alinéa de la fin. 

I. C*est le a5 août 1680 que les deux troupes de Bourgogne et de Guénegaud 
c se sont unies ensemble » à THôtel Guénegaud (voyez plus haut, p. 190, 3* alinéa). 
Hais du ai octobre suivant est datée la lettre de cachet qui constitua définitivement 
la troupe unique des Comédiens-Français. 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 287 

Molière et Gui Patin, par M. le docteur F. Nivelet. Paris et Nancy, 
Berger-Levrault, 1880 : in-8®. 

Eugène Noël. Molière, son thédtre et son ménage : 3® édition. 
Paris, A. H. Bécus, 1880 : in- 18. La i'^* édition est de i8Sa. 

M. A. Willems. Les Elzeyier (1880); voyez plus haut, p. a, note a. 

Molière* s Wanderungen in der Provinz (i 646-1 658), « Voyages de 
Molière en province. » Articles de M. le docteur W. Mangold, 
insérés dans la Revue de langue et de littérature françaises 
modernes publiée par M. le professeur Kôrting et M. le docteur 
Koschwitz (plus haut, p. a33, dernier alinéa), tome II (1880), 
p. a6-4a; 166- 1 8a; une carte a été jointe au second article. — 
M. Mangold a complété cette étude au tome VIII (1886) de la 
même Bévue, p. i79-i84. 

Molière, sein Leben und seine fF'erke, ce Molière, sa vie et ses 
œuvres », par M. Ferdinand Lotheissen (mort en décembre 
1887). Francfort-sur-le-Main, 1880 : i volume in-8®. 

Ce que Molière doit aux anciens poètes français, par M. le docteur 
Wilke. Lauban (Silésie), 1880 : brochure in-4<^. 

De la Prononciation française depuis le commencement du xvi® siècle^ 
d après les témoignages des grammairiens, par Charles Thurot, 
membre de l'Institut. Imprimerie nationale ; a volumes grand 
in-8® : tome P' de 188 1 ; tome n et Index, de i883; au-devant 
de rindex est une Préface de M. Gaston Paris. 

Le Médecin de Molière, par M. le docteur Achille Ghereau. Paris, 
1881 (extrait de l'Union médicale) : brochure in-8®. 

La Philosophie de Molière, article de M. Paul Janet dans la Revue 
des Deux Mondes du i5 mars 1881, p. 3a3 et suivantes. 

Documents inédits, Molière à Narbonne en 1649, i^^o et i656« 
Article de M. G. Monval au Moliériste d'avril 1881. 

Molière et les troupes de comédie de passage à Narbonne au milieu 
du xvii^ siècle. Nouveaux documents inédits. Article de M. Y. Mor^ 
tet au Moliériste d'avril 1886. 

Ces deax articles contieimeiit plusieim docnments importants, les uns 
décoarerts par M. Mortet, les autres heureusement rétablis par lui. 

Armcmde Béjart, sa fille et ses deux maris, article de M. H. Moulin 
au Moliériste de mai 1881. 

Voyez plus haut, p. a33, 5* alinéa. 



a38 NOTICE BIBLIOGRAPHIQnB. 

Molière en Amérique, article de M. J. Brander Matthews, inséré au 
Moliériste à' diO^X 1881. 

Un trarail da même autenr intitulé BlouiBi : The li/e and the Ugêmd, a 
para à Philadelphie, dans le Lippineotts Magazme (une rerae îllostrée) 
d^ayril 187g. 

Louise de la Fallière et la jeunesse de Louis XIV, d'après des 
documents inédits, avec le texte authentique des lettres de la 
duchesse au maréchal de Bellefonds, par M. Jules Lair. Paris, 
Pion, 1881 : in-8<'. 

Molière s Leben undWerke vom Standpunkt der heuiigen Forschung, 
« Vie et œuvres de Molière, d'après les dernières recherches, » 
par R. Mahrenholtz. Heilbronn» Henninger frères, 1881 1 i vo« 
lume in-8®* 

Les Tombeaux de Molière et de la Fontaine, rapport présenté, le 
a8 décembre 1881, par M. Georges Monval ^.u Comité des in- 
scriptions parisiennes. Il est inséré au Moliériste d'avril 1881. 

Catalogue de la Bibliothèque de feu M. A. RochebUière (rédigé par 
M. A. Claudin; précédé d'un Avant'^propos de M. Alphonse 
Pauly). I«» partie (i88a); în-i8. 

Une Hérésie littéraire, article de M. Edmond Scherer au tome YI!!, 
p. 51-73, de ses Études sur la littérature contemporaine. Paris, 
Calmann Lévy, i885 : in- 18. 

Cette rive critique da style et de la versification de Molière est datée de 
février 188a, et parut d*abord dans le journal U Temps du 19 mars de cette 
année-là. 

LaMorale de Molière, dans les Essais deeritique idéaliste, par Vic- 
tor de Laprade. Paris, Didier, i88a : in-ia. VoyezV,p. 1721-237. 

Molière, La Critique idécde et catholique. Par M. Auguste Cha- 
raux, professeur de littérature française aux Facultés catho- 
liques de Lille. Lille, J. Lefort (i88a); in«i2. 

Molière à Vienne, article de M. C. Brouchoud au Moliéritte de 
juin i88a. 

Molière et topera comique, par M. Arthur Pougîn. Paris, J. Baur, 
i88a : brochure in-8®. 

Étude sur Molière, Le Mariage forcé; les Fourberies de Scapin, Par 
M. Alphonse Leveaux. Compiègne, i88a : in-8®. 

M. Moland mentionne du même auteur : les Premières de MolièrCé 
Compiègne, 1882 : brochure in-8®i 

Voyes plus loin, p. 140, 3* alinéa; 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 289 

La Jeunesse de FléchieTy par M. l'abbé A. Fabre. Paris, Didier, 
i88a : a volumes iii-8<*. 

Archéologie moliéresque. — Le Jeu de paume des Mestay^ers ou tfll" 
lustre Théâtre (i595-i883], d'après des documents inédits, avec 
plans de restitution, par M. Auguste Yitu. Paris, Alphonse Le- 
merre, i883 : i volume in-8<*. 

Yoyec qael<{ae8 obserrations da MoHéristg de décembre l883, p. 279-281. 
— Voyez ci-après, p. a4o> 8* alinéa, et les renrois faits à la suite. 

Deutsche Quellen zur Molière'-'Biographie, « Sources allemandes 
pour la biographie de Molière », article de M. le docteur W. 
Mangold au tome U, v* fascicule (avril i883], p. 170-178, du 
Musée Molière (plus haut, p. a34, alinéas 5-7). On trouve là plu- 
sieurs intéressants extraits des rapports ou journaux d'agents 
allemands ayant résidé en France entre i663 et 167 1 : voyez 
plus haut, p. ia8 et 129, alinéa 3 du n^ 10, et p. 169, i*' alinéa 
du n® 34. 

Grimarest*s Vie de Molière, ihre GUmbwûrdigkeit und ihr Werth. 
« La Vie de Molière par Grimarest, degré de confiance qu'elle 
mérite, sa valeur. » Article de M. le docteur W. Mangold, au 
tome n, V* fascicule (avril i883], p. io5-i3i, du Musée Molière 
(plus haut, p. a34, alinéas 5-7). 

Molière in Deutschlandj ce Molière en Allemagne, » par M. Paul 
Lindau. Introduction mise au-devant du tome I^ des Œuvres 
choisies de Molière, en 3 volumes, de la vieille traduction de 
Bierling, publiées à Stuttgart en i883 (voyez ci-dessus, p. io5, 
dernier alinéa du n^ 4). 

Un premier travail, portant le même titre, de M. P. Lindau, a para il 
Yienne en 1867 : brodrare in-8* (extrait da n* 4 de V Internationale Revtu), 

Molière et les classiques allemands ^ article de M. Paul Lindau au 
Moliériste de juin i883. 

Molière et Marivaux^ article de M. Emile Boully au Moliériste 
d'avril i883. 

La Sépulture de famille des Béjart dans l'ancien cimetière Saint" 
Paul, article de M. l'abbé Valentin Dufour au Moliériste de mai 
i883, p. 48-55. 

Mais Toyes, p. 79, note i, de la Comédie de Molière, par M. G. Larronmet 
(mentionnée plas loin, p. a43» 8* alinéa), sur l*ftge de Marie Herré, veare de 
Josepb Béjart, ane citation plus exacte de VÊpitaphier de Parie, 

Article Molière, par M. Andrew Lang, au tome XVI (i883) de 
V Encyclopaedia britannica.,%yfi $24-630 delà 9* édition : Edim*' 
bourg, m-8*4 



a4o NOTICE BIBLIOGRâPHIQtJS. 

Théâtre complet de M. Alexandre Dumas /{^.Édition des comé- 
diens..., revue, corrigée et augmentée de variantes et notes 
inédites. Paris, Calmann-Lévy : grand in-8®. Voyez an tome III, 
i883, la note A du Fils naturel^ p. aaS et suivantes. 

La Monde de Molière^ à propos dune récente préface de M. Alexan" 

dre Dumas, Article signé de l'initiale L mi Moliériste de 

mai i883. 

L'Enseignement moral dans les comédies de Molière ^ par M. Alphonse 
Leveaux. Compiègne, i883 : i volume in-i6. (Catalogue ma- 
nuscrit de la Bibliothèque nationale.) 

Molière auteur et comédien. Sa vie. et. ses œuvres» Par M. Léon Bu- 
moustier. Paris, Laplace, Sanchez et C*, i883 : in-i8. 

Molière et le duel, par M. Charles Lavenir. Lyon, i883; brochure 
in-8® (extrait de la Revue lyonnaise^ année i883f tome VU). 

Deux Portraits de Molière, par M. Emile Perrin, membre de l'Aca- 
démie des beaux-arts, lu dans la séance publique annuelle des 
cinq Académies du a5 octobre i883. — Cette étude a été insérée 
au Journal officiel, dans le numéro du i^ novembre i883, 
p. 565 1-5654. 

Autour de la Comédie'Franqaise, recueil posthume d'articles de 
J.-J. Weiss, insérés dans le Journal des Débats de i883 à i885. 
Paris, Calmann Lévy, 1892; in-i8. Particulièrement p. 73-82; 
p. 139 et 140. 

L% Maison des Pocquelins et la maison de Regnard aux piliers des 
Halles, 1633-1884, par M. Auguste Vitu : extrait des Mémoires 
de la Société de f histoire de Paris et de rHe-de^France^tome XI 
(1884), p. 249 et suivantes. 

Voyez des mentioni d'antres oairages et artidef de M. A. Yits, plu haat, 
p. a33, i*' et 3* alinéa; p. a34, dénier alinéa; p. a36, i*' alinéa; p. aSç, 
a' alinéa. 

Les Deux Masques, Tragédie, — Comédie. Par Paul de Saint-l^ctor. 
Paris, Calmann-Lévy : 3 volumes in-8^, 1880- 1884. Tome III 
(1884), chapitres v et vi du Théâtre moderne, p. 418-509 : 

MOLIÀBE. 

A Short History of French literature, par M. George Saintsbury. 
Seconde édition, Oxford, 1884 : i volume in-8®. Pages 309- 
3i8. 

Annals of the French stage from its origin to ihe deaih of Kacine, 
par M. Frederick Hawkins. Londres, €ba{nnan et Hallt 1884 : 



tfcaiTs Bioo&APHKtines vt uttArairis. «41 

ftvolmiies in-O*. Voyes Yimhx très détaSIé qui termine le 
tome n, au mot IfoLÊàai. 

Kographie de Molière par M. Alexis Vesselovsky (1884) : ^n tète 
de la traduction rosse mentionnée jdns hant, p. 1 16. 

Penmmagei de Jeumet fittes dans le thédtre de Molière^ par H. Henri 
de la Ville de Mîrmont, mattre de conférences à la Faculté des 
lettres de Bordeaux, étude insérée dans le Bidlain de la Sodéîé 
des sciences^ lettres et arts de Pau^ %• série, tome Xm (1884), 
p. d66-ft88. 

Études sur la vie et les œurres de MoUère^ par Edouard Foumier, 
revues et mises en ordre par Paul Lacroix, et précédées d'une 
Préface par Auguste Vitu. Paris, Laplace, Sanches et Gie, i885 
(mais certainement, malgré ce millésime porté sur le titre, 
publiées avant Tarticle suivant) : t volume in-i8. 

Trois Moliéristes, article de H. Ferdinand Brunetière dans la 
Sepue des Deux Mondes du i*' décembre 1884. 

Voyes pins lunat, p. ai3i, 10* alinéa; et plaa loin, p. «47» «Kûiiat 4^^ 

Études historiques et critiques sur les classiques français du baccalau* 
réaty par MM. Urbain et Jamey. Paris, Lecène et Oudin, 1884 ; 
a volumes in-ia. MoLiias, p. 571-751 du tome H. 

Molière^ sa vie ^ ses ouvrages, -^ Histoire postkmme de Molière. «— 
Le Théâtre eT la Troupe de Molière. Par M. Louis Moland. Pré- 
cédé d'une Introduction^ cet important ouvrage occupe les 
464 premières pages du tome I^ (i885) de la seconde édition 
des OEuvres complètes de Molière qu'a donnée l'auteur (plus haut, 

p. 99» »• ^)- 

Daaa la première édition de M. Molaad (ph» liant, p. ^5, n* 4a), Moliirêf 
ta pie ci tût mmrageê se lisait an tome I* (t863); VEistoire potikumt an 
tome Vn (iSft4)» et te TkéAirt et U lYmpt de MolUre an tome II (iSSS). 

Une antre édition a été donnée à part : Paris, Gamier frères, 1SS7 t i to« 
Inme inf4* arec graTnres; et nne édition in-donse a paru en 1S91. 

De Malherbe à Bossuet, Études littéraires et morales sur te 
XVII* siècle^ par M. Victor Foumel. Paris, Firmin-Didot, i885 : 
I volume in-ia. Voyez III : Molière et V érudition contemporaine; 
et Vf : Le culte de Molière et ses reliques, «— Voyez plus loin, 
p. S147, fin. 

Histoire des comédiens de la troupe de Molière, par M. Alfred 
Copîn. Paris, Frinzine, i885: i volume in-8*. 

Molière à Pétenas en t65o-i65i. Vn nouvel autographe de Molière^ 
découvert aux archives du département de l'Hérault et publié 
Mouàmi. u 16 



%i% NOTICE BIBUOGJIAPBUQI». 

par M. L. de la Pijardière. Pons, 1886 : brochure in-8^ (extrait 
an Moliériste de noYemhre iSSS). 

Le re^y daté dn 17 décembre i(»5o, dont il i^agit, tet dooné peg« I9t de 
U Notice biographique» — Toyes plus hant, p. %3B, 7* «liBéa. 

On trouve d'intéressants détails sur les représentations de pièces 
de Molière en Allemagne dans on article de M. Cl. Hninbert 
(fragment sans doute d'un ouvrage qu'il prépare) intitulé : 
Molière der Voter der deutschen Sahauspielkunst oder die deutsche 
B&hne und Molière, « Molière père de l'art dramatique allemand, 
ou le théâtre allemand et Molière, » et inséré au numéro d'oc- 
tobre i885 d'une Revue de Berlin appelée Central-Orgim fâr die 
Interessen des Recdsehulfvesens, « Organe central des intérêts des 
écoles réelles ». — Voyez plus haut, p. aaG, alinéas 5 et suivants. 

ScMegel und Molière, eine historische Studie, « Schlegel et Molière, 
étude historique, » de M. C. Humbert, dans la Ret^ite de langue 
et de littércuure françaises modernes (mentionnée plus haut, 
p. a33, dernier alinéa) : voyez le fascicule supplémentaire du 
tome YII (novembre i885). 

Molière à Poitiers et à Rouen, d'après des documents authentiques. 
Article de M. G. Monval au Moliériste de janvier i886. 

Toyex plot loin, p. a44f 2' alinéa. — Tojex aosti plot hant, p. 175, 3* alinéa; 
p. 177, antépénsltième alinéa; p. a36, denûen aKnéai. 

Lettre de M. G. Monval aux membres de la commission des auto- 
graphes de Molière; elle donne le relevé chronologique des 
signatures authentiques de Molière. Elle est insérée au numéro 
de mai 1886 du Moliériste, p. 36-/|0. Voyez la même Revue, 
numéro d'octobre 1886, p. 219. — Voyez encore plus haut, 
p. 178, fin du 6* alinéa, une constatation faite par M. Monval. — 
Sur de faux autographes, voyez le Moliériste de septembre 1880, 
p. 187. 

Nomeaux documents sur les relations de Molière et du prùice de 
Contf, article de M. A. Huyot au Moliériste de janvier 1886. 

MoLiÀas : dans les Grands Meures du dix-septième siècle, études lit- 
téraires et dramatiques, par M. Emile Faguet. Paris, Lecène et 
Oudin, 3® édition, 1886 : i volume grand in-8*. Pages io5-i98. 

MoLiÀES nrcoMKU. Sa ne. Tome I^ (1699- 1646], par M. Auguste 
BalufFe. Paris, Perrin, 1886: petit in-8<». 

Sont annoncés nn tome leeond pour la JTi* (1647- i65t}, et denx tonet 
pour rCtftMW dn poète. 



iCRITS BIOGRAPHIQUES BT LITTÉEAIRBS. ±ki 

MouÈMM, NoMi^eiles Controverses sur sa pie et sa famille^ par M. Jules 
Loiseleur. (h'iéans, H. Herluison» 1886: i volume in- 1 8. 

Toyts plus haat, p. ft3i, 5* alinéa. 

MM. Gh. Nuitter et Er. Thoinan. Les Origines de V Opéra français. 
Paris, Pion, 1886 : in-8<». Chapitres x, xi et xii. 

VArt de Molière^ six articles de M. Louis Vivier publiés dans le 
Moliériste d'octobre, de novembre et de décembre 1886, de 
janvier, de février et de mars 1887. 

Nouveaux documents sur les comédiens de campagne et la oie de 
Molière^ par M. Henri Chardon. — Tome P' : M, de Modène^ 
ses deux femmes^ et Madeleine Béjart, Paris, Alphonse Picard, 
1886 : I volume in-8*. 

Yoyes plus haat, p. ai 3, alinéas i-3. 

Le Génie et les Chef S'-d œuvre de Molière^ articles de M. Marins 
Sepet dans le journal le Monde ^ numéros des 14, 17 octobre, 
i^, 10 et II novembre 1886. 

La Comédie de Molière^ t auteur et le milieu^ par M. Gustave Lar« 
roumet, maître de conférences à la Faculté des lettres de Paris. 
La famille de Molière. -— La bourgeoisie parisienne au xvii* siècle. 
•— La femme de Molière^ son origine et sa légende. — - Les eunis 
de Molière. — Madeleine Béjart. — - La Grange. — Les mœurs 
théâtrales €m xvii* siècle. — Molière et Louis XIV. — Molière^ 
V homme et le comédien. — Les biographes de Molière, Paris, 
Hachette, 1886 ; a* édition, 1887 : i volume in-i6 (réunion d'ar- 
ticles publiés d'abord dans la Revue des Deux Mondes). 

L* Illustre Théâtre^ article de M. W. Mangold dans la Revue de 
langue et de littérature françaises modernes (mentionnée plus 
haut, p. a33, dernier alinéa), tome Vin (1886), p. 43-5o. 

Molière* s Biihne una ihre Einrichtung, « La Scène de Molière et son 
organisation, » étude mise par M. Hermann Fritsche en tête 
de son édition de V Avare (Berlin, 1886) : plus haut, p. 98, 
n<* 53. Elle a été traduite par M. Metzger dans le Moliériste 
de juin, de juillet et d'août 1887. 

Le Laquais de Molière^ par M. Georges Monval. Provençal à 
Chambord. — Troupes de campagne, — Vingt ans à la Comédie'» 
Frtmçaise. — Le Premier Pompier de France. — Vn portrait 
de Molière. — Les Du Périer^ de Malherbe au général Du Mouriez. 
Paris, Tresse et Stock, 1887 : i volume petit in-8<*. Il se trouve 
là des détails de beaucoup d'intérêt et entièrement nouveaux. 



144 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

Molière et Shakespeare^ par M. Paul SUpfer» professeur à b 
Faculté des lettres de Bordeaux. Paris, Hachette, 1887 : in-iG. 

Molière à Poitiers et les comédiens dans cette ville de 1646 à i658, 
par M. £. Bricauld de Yemeuil, membre titulaire de la Société 
des archives historiques du Poitou. Publié par IL Alfred 
Richard, président de la Société, avec une notice biographique 
sur l'auteur. Paris, Lecèneet Oudin, 1887 : brochure in*8*. 



Toyes Molière à Poiiiers, article de M. G, MoATal, m MtUiriêU de jan- 
▼ier 18S6, p. 3oo et 3oi. 

Molière^ son séjour à Montpellier en i654-i655. — Inscription cent- 
mémorative. Rapport adressé à M. Alexandre Laissac, maire de 
Montpellier, par M. Louis de la Pijardière, archiviste du dé* 
partement de FHérault et de la ville de Montpellier. Mont- 
pellier, 1887 : brochure in-8®. — D'abord inséré au numéro de 
mars 1887 du Btdletin municipal de la çiUe de Montpellier. 

Toyes plot loin, p. 246, S^ alinéa. 

Molière^Studien. -— Ein Namenbuch zu Molière* s Wcrken mit philo- 
logischen und historischen Erlduterungenj von Hermann Fritsche. 
« Études sur Molière. -— Dictionnaire de noms propres pour 
les Œuvres dé Molière, avec des éclaircissements philologiques 
et historiques, par Hermann Fritsche; » a^ édition, corrigée et 
augmentée. Berlin, Weidmanui 1887 : i volume in-8*. 

La première édition arait été pobUée è Dantdek en xSdS. 

Un petit nombre de corrections è faire dans ce très reeommandable lirre 
ont été signalées è Tautenr : Toyes U MotUnste de décembre 18S7, p. aSa* 
aS3, et nn article de M. Gaston Paris, an second semestre, p. 4a6, de la 
Revue eritigme de 1S88. 

Molière und kein Ende. Ein Mahmvort an Detttschlands Moiieristen. 
Nebst einem Anhang : VLoLikwjL in Deutschlakd. « Molière et 
toujours Molière. Un mot d'avis aux Moliéristes d'Allemagne. 
Avec un appendice : MoLiias kn Allemagne (dialogue entre 
morts et vivants). » Par le docteur O.-W. Stichling. Berlin, 
August Hettler, 1887 : brochure in-ia. 

Molière en Turquie, Étude sur le thedlre de Karagueuz. Par 
M. Adolphe Thalasso. Paris, Tresse et Stock, 1888 (extrait du 
Moliériste de décembre 1887 ^^ ^^ janvier 1888). 

Étude sur la vie et les œuvres du P. le Mqyne (1602-1671), par le 
P. H. Chérot, S. J. — Paris, Alphonse Picard, 1887 : un volume 
grand in-8®. Voyez aux pages 14-16 et 463 et 464. — Voyez 
aussi une Addition à la page a3 de la Notice biographifuSé 



ÉCRITS BIOGRAPHIQUIS BT LITT<EÂIRBS. US 

Moliêre's Lebem und ff^erke naeh den nemesten Forschungen dot» 
gestellif c Vie et ceuvres de Molière d'après les plus récentes 
recherches, » par le P. W. Kreiten, S. J. — - Fribourg en Bris- 
gan, Herder, 1887 : i volume grand in-ia de xzxti et 782 
pages, avec un portrait de Molière. 

L*étiide âm Père jésuite a para d*abord, à partir de janvier 1S84» aax 
tomes XXYI et soirants de la reroe catholique publiée à Fribourg sons le 
titre de Stimmtên. ams Marûh-Laoek, « Toix de Maria-Laach * »• 

Catalopte des Ihres composant la bibliothèque de feu AT. le baron 
James de BoihscAild (complété et publié par M. Emile Picot). 
Paris, Damascène Morgand, 1884 et 1887; a volumes in-8^ * 
voyez, pour Molière, tome n, p. 71 et suivantes. 

Points obscurs et nouveaux de la vie de Pierre Corneille^ étude 
historique et critique, avec pièces justificatives, par M. F. Bou- 
quet. Paris, Hachette, 1888 : i volume iii-8*. Pages i8o-i83; 
A17 et ai8. — Voyez plus haut, p. a36, alinéas 7 et suivants. 

Les Comédies de Molière en AUemagiw^ le théâtre et la critique^ 
par M. Auguste Bhrhard. Paris, H. Lecène et H. Oudin, 1888: 
I vohime grand in-8*. 

Lm Comédiens français à la cour de Bapière^ étude de M. Karl 
Trantmann, formant la a** partie du Jahrbuch fur MOnchener 
Geschichte^ « Annuaire pour l'histoire de Munich ». -— Munich, 
J. lindauer, 1888 : i volume in-8<*. Voyez le Moliériste d'août 
1888, p. i55 et i56, et la Repue critique if histoire et de littéra^ 
ture^ p. 9 du a' semestre de 1890. 

Impressions de théâtre^ par M. Jules Lemaître. Paris, Lecène et 
Oudin; in-i8. -—Première série, 1888 : à y relever ici quatre 
articles, où il est parlé du Misanthrope^ de P^ché^ de Bom 
Juan^ et d'une comédie de MM. Adolphe Aderer et Armand 
Ephralm intitulée la Première du Misanthrope. — Troisième 
série, 1889: deux articles. I. Les Fâcheux. II. Le Misanthrope. 
Une lettre de M. Alexandre Dumas. -^ Quatrième série, 1890 : 
trois articles. I. Conférence de M. Ferdinand Brunetière sur 
t École des femmes et le Malade imaginaire. II. Conférence de 
M. Henri Chantavoine sur George Dandin. III. Représentation 
de retraite de M. Coquelin atné. Tartuffe. — Sixième série, 
189a : cinq articles. I. Térence et Molière. Phormion et les 
Fourberies de Scapin. U. Conférence de M. Francisque Sarcey 
sur le Misanthrope. IH. Le Malade imaginaire, IV. Un Molié" 
riste. M. Georges Monval. V. Jean-Jacques Rousseau et le théâtre. 

I. Célèbrt abbaye, à tiois Vismm omtt d'Aadtaaili. 



M6 NOTICE BIBLIOGRàPHIQUE. 

Études littéraires et morales sur le xyii* siècle. — Boursiudi et la 
comédie des Mots à la mode. Par M. Gh. Revilloat. Montpellier, 

1888 : dans la brochure mentionnée plus haut, p. 160» ayant* 
demier alinéa. 

Molière à Montpellier en 1 654-1 655, article de M. Gaston Rabaud, 
maître de conférences à la Faculté des lettres. Inséré au Bul' 
letin de l* Association générale des étudiants de Montpellier^ nu- 
méro de décembre 1888. 

Toyex plas haat, p. a44> 4* •Unéa. 

La Fersification de Molière^ par M. Maurice Souriau. Extrait du 
tome IV (1887] du Monde poétique, revue de poésie universelle. 
Paris, imprimerie A. Lanier, 1888 : brochure de ii3 pages 
in-quarto (très grand in-octavo par les signatures). 

Un point de littérature dramatique : les Dénouements de Molière, 
article de M. Lucien Mulhfeld dans la Bepue dort dramatique 
du i5 septembre 1888. 

Molière à Nantes, titre du second chapitre des Soupenirs dun pieux 
Nantais. Nantes, Vier, 1889: petit in-8® carré, avec une gravure 
représentant l'ancien jeu de paume Saint-^Léonard, « où la tra- 
dition veut que Molière ait joué au printemps de 1648 ». 
{Le Moliériste de mars 1889.) *"* ^oyez plus haut, p. %%2, der- 
nier alinéa. 

Molière et la famille, conférence faite à POdéon, le a8 mars 1889, 
par M. Henri de Lapommeraye. Au tomel*, p. ai 7 et suivantes, 
du recueil intitulé Conférences faites aux matinées classiques dm 
théâtre nation^ de VOdéon. Paris, A. Grémieuz et H. Château, 

1889 : in-ia. 

Jutour de Molière, par M. Auguste Baluffe. Paris, E. Pion, 
Nourrit et Gie, 1889: in- 18. 

Molière, par M. H. Durand, agrégé des lettres, inspecteur 
général honoraire de llnstruction publique. Dans la Collection 
des classiques populaires publiée par Lecène et Oudin, 1889 : 
I volume in-8*', orné d'un portrait et de plusieurs reproductions 
de Moreau le jeune. 

Principales dirUioiis i La vie et les œmvrês tU Molière, PsnûÊmages dâ U 
comédie de Molière, La composition et le stjrle. 

Études et Portraits, par M. Paul Bourget. Paris, Alphonse Le- 
merre, 1889 : a volumes in-i6. Voyez, au tome I*', parmi les 
Réflexions sur le théâtre .* III. De l* Emploi des vers au théâtre, 
p. 339-340. — y. dleestOf p. 349»356. 



ECRITS BIOGRAPHIQUES ET LITTÉRAIRES. 147 

Le théâtre en Fnmce^ histoire de la littéreUure dreunatique depuis ses 
origines jusqu'à nos Jours ^ par M. L« Petit de Julleville. Paris, 
Armand Collin, 1889 : i volume in- 18 jésus. Chapitre vu : 
Molière et ses contemporains. 

Notice biographique sur Molière^ par M. Paul Mesnard : tome X 
de la présente édition: 1889. 

Les Jeunes Filles dans Molière^ deux articles de M. Ernest Legouvé 
insérés aux numéros des ao et %i février 1890 du journal le 
Temps. 

La Philosophie de Molière, article de M. Ferdinand Brunetière 
dans la Revue des Deux Mondes du i^ août 1890. Inséré dans la 
4* série des Études critiques de l'auteur sur l'histoire de la litté" 
rature française, Paris, Hachette, 1891 : in-i6« 

Yoyts plot haat, p. si3i, 10* alin^, et p. si4i> 5* «linéa. 

Les Époques du théâtre français (i636-i85o), par M. Ferdinand 
Brunetière. Recueil des conférences faites au théâtre de l'Odéon 
de novembre 1891 à février 1892. Paris, Calmann Lévy, 189a; 
I volume in- 18. Voyez particulièrement, p. 73-95, la conférence 
sur V École des femmes (déjà mentionnée plus haut, p. 127), et, 
p. II 9-1 41, la conférence sur Tartuffe (déjà mentionnée plus 
haut, p. 161). 

Histoire de la littérature anglaise^ par M. H. Taine. Paris, Hachette, 
5 volumes in-i6; i'* édition 1864; 8« édition, 189a. Sur Molière, 
tome m, p. 99 et suivantes de la 8* édition. 

Le Théâtre au xvu* siècle, La Comédie. Par M. Victor Fournel. 
La Comédie avant Molière, — Les Types de la çieiUe comédie, — 
Molière. — La Comédie contemporaine de Molière, — Les Suc^ 
cesseurs de Molière, — La Monnaie de Molière, Dn Cadet de 
Molière, Un Vaudevilliste au xvu* siècle. Paris, Lecène et Oudin, 
189a : I volume in- 18. — Paraîtra du même auteur : La Tragi^ 
comédie et la Pastorale au xvii* siède. — Voyez plus haut, p. aa i ^ 
fin, p. aaa, et p. 241» xi* alinéa. 

Les Stances libres dans Molière^ par M. Charles Comte. Versailles « 
Aubert, 1898 : brochure de 87 pages in-8*. 

A. DisraviLLBs. 



TABLE ALPHABÉTIQUE 



ï>m LA 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 



Bfoia, *- Les eUflIrtt arabct rcsroient aux pages de la Notice. 



kcmMxmèn (MikhallL Lê$ Imfmmcê$ 
frmmçmUêê •» Manf : M^Uèrû^ x i6. 

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cométUes de Molière^ aa3« 

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élefé à Bfolière, 9t6; Catalogiie 
de M bibtiothèque, %%. 

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çMi0 au XTH* sUcUy 9*8. 

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Molière, 109; Lettre à J,-J. Roui- 
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AL«¥âifiwim (le docteur). MolUre «f 
Us médêeims, 919. 

AixAisTAL (l'abbë d*), tout le Bom 
d'emprunt de George Wink. 
JUitre à Mfiard*^ âtw Bftonet 
3ÛU Lêcountur. i55, 179^ ai3. 

AiXAET (L. P.). Uj9atêêm9êrifiS%, 

Alptcimi (Pierre d'). Diseiplmm ûk» 
rUmllt (xu* iîècle), 148. 

Ajroou&T (d*). Prologue et dlTtr- 
tiaMBMBte nonreaux pour Uê 
Aaumis wkmgmûquêi^ i64« 

Aamninc. DéfU tmmarmm réduit, 
s a6 ; VAmùut médecin réduit, 1 37. 

AjrouiLBiBT (Thibaut). JfimM j^dio' 
iophwm (xT* tièele), 14a. 
ift3. 



Awaiàt, HéiûmmfkatêSy 168. 
Aba«o (Etienne). Notiee sur Ife/Mr», 

Abaoo (fVaaeoii). Diioourt d*inau^ 
ffuration du monument de Mo- 
Bère, 917. 

JrasDe et Simêmdtê{i$ji)^ nonreUei 

184. 
Amirar. Vlpoerlio^ i53. 
Amoit (d*). Vojes Bovoun d'ae^u. 
Amioan. Lêt Sumatés (eu italien et 

en françoia, iSSa), i5o. ' 
AmiROPHAirm. Les Nuéês^ 164* 
Aawnww Kau. (B.). Tradoeteur 

danois, 119. 
AnTAVD. Le Centenaire de MÊolière^ 

eomédie (1773). 909. 
Aetoux (le oneTalier d'). Mémoires^ 

164. 

AasoucT (d'j. Lettre « à Bf . de Mo- 
lièret » (i653), 176; Les Biwus 
redoublées (pièce de Tert et lettre 
à Molière)^ i85; VOmkre de Mo^ 
Hère et son ^itsmhe (1673), 188; 
Les Jeentmres do mansionr d^jâs" 
soucy (1677), 199. 

jèthée foudroyé (f). Voyet Dons- 
MoxD et RotmoxD. 

kovà (B.). Notice sur GAunoi, 990. 

AsKOKAa (l'aUé d'). U Pratl^ 



a5o 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



du théâtre (1657), 177; Disser^ 
tathn sur la coruUmnatUm des 
théâtres (1666), 181; Quatrième 
dissertation concernant le poème 
dramatique, j%y, 

AuDRijr (B.). Portrait de Molière 
d'après Mignard, 80. 

AuGBA. Éditioa de Molière,. 90; 
Fie de Molière publiée tëparë- 
ment ; Notice dans la Biographie 
universelle, 114. 

Autographes. Voyez Mohtax. ; db la 
Piiabdikbk; FomrAiirm. 

AuTSRGHB (d'). Musique du Sicilien 
de le Vasseur, i45. 

Atal (C... d'), Cousin d'Avalon. 
Moliérana, an. 



B 



Baab (le baron de). Nouveau dé- 
nouement pour U Misanthrope, 
io4; Épures diverses smr des stifêU 
différents, io5. 

Baobot (Etienne). Épiuphe latine, 
188. 

Baiixst. Jugements dos sanmts ( i685- 
1686), 1S7, igS-i^. 

Baillt (Jean-Sjlvain). thga été 
Molière, 908. 

Bakbe (Henrj) et James Mxixn. 
Traducteurs anglab, 100 et 1 10. 

Ballavds. Orgamsateur du jubilé 
de Molière, si8. 

Ballets et Dipertissements : Le Ballot 
ifej Incompatibles, 5a, 177, ai4; 
Ballet des Fâcheux, 7 ; Ballei sUt 
Mariage forcé, i5 ; Mm Plaisirs 
de rws emehamiée (la Prineetae 
d*Elide), 16, 17, i55, i3i ; BalUt 
de l'Amour méd^pin, aa; Ballet 
dos Muses (Mélicerte, Pastorale 
comique, le Sicilien), aS, a6, 
a7, 143 et x44« i45, a35; U 
Grand Divertissement royal de 
Versailles (George Dandui), 3o, 
149; Les Fêtes de V Amour H de 
Baeehms de Lulli, a6, 3i, 36; !:« 
Carnaval de Lulli, a6, 38, i6a; 
Paurcêougmae de LuUi, i6a; Le 
IHfgrtisêêmmUdêChMmhard (M. de 



Pourceaugnac), 35|; La Divertis" 
semant royal (les Amants magni- 
fiques), 36 ; Le Bourgeois gentil- 
homme, la Cérémonie turque, U 
Ballet des Nations], 37 et 38 ; Ballet 
de Psyché, 4a-43; Ballet des bal- 
lets (la Comtesse d'Escaibagnas), 
a6, 3i, 36, 37^ 43« 44; I^e Ma- 
lade imaginaire, la Cérémonie, 46 
et suivantes; La Cérénutnie apo- 
cryphe, 173; Les Divertissements 
de Fiersailles {en Vannée 1 674)9 173. 

BALijnn-(Aaguste). Molière inconnu, 
a4a; Jutour de Molière, a46; 
article sur /• SidUen, 146. 

Babeadiixo ( Alonso Jeronimo Salai 
de). La Hyja de Celestimm (i6ia), 

i54. 
Basbub (Julis) et Mioul CAiai. 

Opéra-comique du Médecin maU 

gré lui, x43; de Perché, 169. 
Babbibbi (Nicole) dit RKf.TaAiifc 

Vlnavvertito, ia3. 
Barbouillé (U Jalousia du), eancTas 

d'une farce de Molière à rappro- 

eher de Gaorg» D m t dm ^ 148 1 149« 
Bamov. Bkms FaaUtmtis ma Heina , 

174; Qmsuiiomum m e diemnam smrim 

choneîiegioa, ibidem. 
BAimàt (Mauriea) r Tmrtmfa ai Têsprit 

jésmitiqme, 161 • 
Bautou (Adolfo). Soêmmi tnasBd.,,, 

a35. Là se trov^ent : M Madiee 

volanta, 5i; L^hmvPêHito^ Ii4;i3f 

Dottor èacehattome, tS4i nùtm i. 
BmtUieeo del Bemagmsêo ou sB Be rgm 

nmteo (î/), ou la Dreigom doMoecO' 

pia^ i54* 
BAumtsiii fit eomie). Twmàmum 

allemand, io6. 
Batui. DicHonnaira hUioti^ af «ri* 

tiqua, 147,198; Jli^WMMaaiHifMM- 

tione d^um proviadal^ 171. 
Bakot. Notes hiâtoriqmoê ntrlmeUde 

Molière^ a 18. 
BiAUCBAKP. Muaique des MdUwh 7. 
BiAimoaT «t Nuimou Opénlie 

à^Jmphitryom^ i47* 
BbauKiAJI (A. de). Le MosmmoKftdê 

Molière, ai 7. 
BBAimvAiu (Ch. de). PublkMiM 

d'un Aote païaë p«r Miaddeiat 

Béjart à Bouen (i6S9), vn. 
Bkk , agent bafmdabo m qgeott, Ezp 

traittdesa corraapondMiot» 169. 



TABLB ALPHÂBJiTIQUE. 



aSi 



Becqux (Henri). MclUrê êi VteoU 
du femmes^ 117. 

BiDOLutu (Em. de la). Éditeur de 
Molière, 94* 

BnKAmA. V Esprit de Molière^ 909; 
Dissertation sur Molière^ ai»; 
Lettres, iàidsm. 

BàiAMT (Madeleine). Son quatrain 
à Rotrou, 174; Acte de location, 
177. 

BiLUiooini (C0L8OV dit). Le Dépit 
mmoureux réduit en deux actes, 
ia4 e^ ia5. 

Belphégor (le Mariage de)^ 191, 194* 

BiLTSAin. Voyez BAunanx, 

BiwsaïajTW. Ballet des Muses ^ i43 et 
144. Ballet rojal de Ps^ehé^iùS. 

BmoAixi (Luisa). La Misanthrope^ 
x4i« 

Bnimm (J.). Des ennemis de la mé' 
deeime,,, (1680), 195. 

^kliogrs^hies de Molière .- 1739, 
Af^pendicea de l'édition de Mo- 
lière, par J0II7, 87 ; 1844» Jules 
Taschereau, 3* édition de VlUs" 
toire de la vie et des ouvrages de 
Molaire^ ax3; 1879, Paul Lacroix, 
J^hUographie moliéresfue (a* édi- 
tion, 187$), a3o; 187a, Paul La- 
croix, Iconogrs^phie mtoliéresfue 
{%• édition, 1876), a3o; 1881, 
Mahrenholu, BiiliagrtqthUs join- 
tes au Tolnme intitulé : Fie et 
Qgmvres de Molière, a38; x885, 
Louis Moland , 5* partie du 
UMBç P* des Œuvres eommlètes 
de Molière (a* édition), 99. Vojez 
GiJMnxor ; Picot QÊm.) ; Wxlums, 

BibliophUes françau {jkélauges pit» 
kUismtwlmSacUtédes), lal. 

BoiA. (Alexandre). Compositioiis 
inspirées de Molière, 7a. 

BiBEUiK». Traducteur allemand, 

io4* 

BioKAV (A.). Èf^tre à MoËère, ai6. 

Si o gr epk ies prittàpmles de Molière : 
lÙEàf^ouveUes mo ui e ell es de Don- 
aeande Visé, 180; 168%^ Préface 
de la Grange et ViTOt, 71; 170$, 
Fia de Grîmarest, aoo; 1706, La 
Fia de... Miolière^ très fauieMs eo^ 
médiem^ lox ; 17x0, Notices énu- 
mérées par les éditeurs du Be- 
eoeil de cette annéeffiaTle, etc.), 
8x; X7a5, NmtMUa Fia delà Mn> 



tinière, 8a; 1734, Mémoires de la 
Serre, 85, ao3; 1739, Voltaire, 
Fie de Molière, ao3 et ao4; 174^* 
17491 Histoire du théâtre f rancis 
des frères Parfaict, ao5, a07; 
X 8a I , Notice d*Auger dans la Bia» 
graphie universelle , ai4; i8a4» 
Aimé-Martin, Fie de Grîmarest 
annotée, 9a; i8a5, Jules Tasohe* 
reau, Histoire de la vie et des ouvra^ 
ges de Molière (5* édition, i863), 
43, 9a; i8a7, Fie d'Auger, 90, 
ai 4; i835. Notice de Sainte- 
BeuTC, 04, ax5; 1847, Hôtes his» 
/ori^if 0/ de Baain (a* édition , 1 85 X ) , 
a 18; 1848, Note de Walckenaer, 
a 18; i858, Paul Lacroix, LaJeu" 
nesse de Molière ^ aïo ; i863 , Be» 
cherches d*Eud. Soulié, aai ; i863, 
Edouard Fournier, Le Boman de 
Molière, aa3; i863, Louis Mo- 
land, Molière, sa vie et ses ouvrages 
(a* édition, x885), 95, 99, a4x; 
i865, Victor Foumel, Notice 
dans la Nouvelle Biogrsatide géni* 
raie, aa3; x87a, Paul Lindau, 
Complément de la biographie de 
Molière, aa7 ; 1873 1 Jules Cla* 
reCie, Molière, sa vie et ses eswnres^ 
aa8; 1877, Jules Loiseleur, Les 
Points ooscurs de la via de Mo» 
lière, a3x ; 1877-1878, l'alibé 
V, Darin, ArUcies biographi- 
ques, a3a; 1877, Brunetière, 
Les Dernières recherches sur la vie 
de Molière, a3x; 1870, Schweit- 
xer. Biographie inacheTée, a34; 
1880, ll>theissen, Molière, sa 
vis et ses emvres^ a37; x88x, 
Mahrenholu, Fie et eeu/rres de 
Molière, a38; x883, Mangold, 
Sources allemandes pour U hio* 
graphie de Molière, %Zg\ Étude 
sur ]m Fie de Grîmarest, ihidoms 
x884, Edouard Fournier, Ètudet 
sur la vie et les oewres de Molière^ 
a4x; 1884, Brunetière. Trais 
MoUéristes, a4x; 1884-1887, le 
P. Kreiten, Fie et esuvres do 
Molière, a45; x886, Jules Loise- 
leur, Nouvelles Controverses^ a43 ; 
1886, G. Larromnet, La Camé- 
sUe de Molière^ V auteur et le milieu^ 
»43; 1889, Paul Metnard, No^€a 
kiog^^aphifuCf %4là» 



%s% 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



Blavo (Charles). Histoire des petn» 
tres^ x53. 

BLAVCHniAnr (Protper). Le Manu" 
memi de MoiOref 917; Jacques du 
Larens et le Tartuffe^ iSg. 

BoGOAGi. Déctanéron^ 19», 148, i53. 

BomiBR (Em.) Édition de Psyché^ 

44. 
Bock fN.). Sur les Amphitryons de 

Molière et de set prédécetseurs, 
x46. 

BoDLBAU. Stances sur PÉeole des 
fmmes (x663), 196, 180; Satire 
à M. Molière (1664)9 i3o ; Discours 
sm Moi (i665), i55; Jrt poùique 
(1674); É^tre riJàRmcime (1677), 
190; Méfiemons surUmgim (lâgS), 
X96; Iiettres de Boileau et Bros- 
sette (1706, sur la Fm de Gri- 
marest), 199, aoo. — Mentionne, 
5o. Voyez Beossittb, JBolmana^ 
et Cnnoir Rital. 

BoxsaoBiET. La Belle Plmdmue 
(1654), i6>o. 

BonsovAM (J.-F.). Critique litté- 
raire sous le premi&r Empire^ 149. 

Bolssama (1749), iSg, iSo, 171, loS. 

Bomiface et le Pédant (i633), traduc- 
tion du Camdelaio (i58a) de 
Giordano Bruno, 171. 

BomiASsns (Jules). La Comédie' 
froofaise : Histoire administrative 

)i658-i757), 119; La Musique è 
a ComÙie^Franfaisé^ ibidem; Les 
Juteurs dramatiques et la Comédie- 
Française ema xyu* et xnn* sièdos^ 
ibidem; Les Spectacles forains et 
la Comédie-FNmfaise, ibidem. 
BoBmLOV. DirersUés curieuses pour 
sortir de récréation à f esprit 

Bos (l'abbë du). Âé fissions critiques 

. sur la poésia et sur la peinture^ 
137, ao4. 

Boisi (Abraham). Portraits de Mo- 
lière et de Madeleine Bëjart, 119. 

Bossoir. Masiwtes et réflexions sur 
la comédie (1694), 196; Lettre 
au P. Caffaro (1694), 167. 

Bouonn. Estampes, 84, 88. 

BooGHBE d'Abois. Auteur présumé 
des Fariétés historiques ^ pfysifues 
et littéraires»,,^ %o6, 

Boimouns (le Père). Traduetion 
d'une Épigramme ladna du 



P. VaTasseur sur In mon de 

Molière, 187. 
Boviujsn ( Francisque ). Molière 

élère de Gassendi^ aïo. 
BonLAV (GimAno du). VÈmpae 

d^JUeste^ 139. 

BOULAIIGBR Dl GhAXUSBAT (xx). 

Vojes Cbalussat. 

BonuDioBE (J. Romain). Le Papillon 
des Singes^ »3i. 

BouxxT (Éinile). Molière et Mari^ 
eaun, «39; Édition du Misant 
thrope^ a4; de VAtare^ 3a; de 
Tartuffe^ 34. 

BouQUBT (F.). La Trovtpe de Molièri 
et les deua ComeiUe à Momon {m 
i658), 936; Le Jeu de paume des 
Mrn^uos^ ibidem; Points oiscm* 
et nouveau» de la pie de P. Cor» 
neilie^ %iB, 

BouRDALoini. Sermon sur fJmnu* 
reté^ x49 ; Sur rHrpoerisia^ x»7. 

Bounon (Paul). Études oipotiraitt, 
x4i« 946. 

BoumsAUXJV. Le Médoeim oolant^ 5it 
aaS ; Le Portrait du Peintre on le 
Contre-Critique de P École des fem- 
mes (i663), X98, aaS; Prolopine 
de la Princesse de Clipes (1678) 
et Lettres, 199. 

Boytin (Lettre pour iÊomsiaur]^ 
prêtre,,,. Relation de Tenterre- 
ment de Molière, i85. 

BnAViXBn MArnnws (J.). Voyei 

BfATTHBWS. 

BnicounT. VOmbro do Molièrt 
(1674), 189, aaS. 

But. Editeur de Molière, 89. 

Bnnxmn. Adraste et Isidore (opéra* 
comique d'après le SieiUenSy i45* 

Brxoauld db Vxbbbuxl (E.). Mo* 
lière à Poitiers, a44* 

Bbxssabt (P.). Estampes, 71, 74* 

Bbossbttb. bétaib sur Molinre* 
reeueillis de la bouche de Boi^ 
leau : dans ses Notes manusorites^ 
x36, x39, i5S, X69, 199; dan# 
les Remarques de son édxtioiB 
des OEupres de Boileau^ 170, i8o« 
196, X99 ; dans ses Notes publiée^ 

£ar Cizeron Rirai, x36, 199, ao^.- 
ettres de Brossette et de Boi^ 
leau et Lettres de Brossette eP 
de J.*B. Rousseau mr Ul Fie d^ 
GiiflUMfty 199, aoo. 



TABLE ÂLPHÀliTIQUI. 



t53 



BliofKSOVO (C). Lbs Origines du 
théâtre de Ljon^ saS; Molière à 
Fienne^ a38. 

Bbowv (le doeteur A.-M.). Molière 
jmète et eomédien^ étude uu poimt 
de 9ue médical^ a3i. 

BBUiixTiiaB (Ferdinand). La Société 
préàemse au dix^eptième sièele^ 
lao; Les dernières recherches sur 
ia wie de Molière^ »3i ; TYois mo» 
Uéristes^ »4l| La Philosophie de 
Molière^ i6o, »47f Conférences 
sur P École des femmes^ 197 ; Sur 
Tartuffe^ 16 x; Les Epoques du 
théâtre français^ a47« 

Bninro Nokaiio (Giordano). Cande^ 
ieùo (1S89), et traduction de 
eette comédie tout le titre de 
Boni face et le Pédant ( i6S3), 171 . 

BmmroT (F. ), éditeur d'un Molière 
au XIX* siècle j 89. 

BsmroT (le Père). Voyez Ponis 
(le Père). 

BnuriBB Jla). Les Caractères ^ 139, 
157, 190. 

Busonnteis (de). Essai sur les 
moyens de rendre la comédie utile 
sutx mcBurs^ ao5. 

BuMT - IUbutiv. Correspondance , 
Lettres au P. Rapin, 1701 189. 

BuaiT (Lettre damarc[ui8 de), 147* 



Cadavx (Justin). Mutique du Siei- 
lien de Cattii-Blaze, i45. 

Cailhata. De l'Art de la comédie 
(1773)1 3<>8 ; Discours prononcé p€w 
Molière le Jour de sa réception pos- 
thume à V Académie française^ avec 
laréponte^ a 10; Études sur Molière^ 
an; Le Dépit amoureux^ rétabli 
en einqactet, ia5; Le même re- 
touché (en x86a) parL. de B*** 
(sous le titre de la Fille crue 
garfon)^ ibidem. 

GÀxx (Napoleone). Molière e il suo 
Tartuffe, 160. 

GALvanov. On ne badine pas avec 
/*«iiiaiii> (1637), 170* 



CaiioiiM. OsAi^itroens{iSS'j)^ 146. 

Campa&dov (Emile). Documente imé» 
dits sur Molière, lai. 197; No»* 
pelles Pièces sur Moiière..., tit, 
i3i, x44« i^if 1^3, i3k>; Les 
Comédiens du Roi de la troupe 
française penéUtnt les deux derniers 
siècles, a ja ; Les Comédiens du Roi 
de la troupe italienne,,,, a 35. 

CABGiJsoiran (le docteur L.). Mo* 
lière et la niédecine, a3o. 

CarnaptU Ue), mascarade, musique 
de Lulh, a6, 38, i6a. 

Gaeolbt. Le Médecin malgré lui 
mis en yaudeville, i4a. 

CàMBÀ (Michel). Yojea Jules Bak* 



Cars (Laurent). GraTures, 84. 

Castblu (Nicolô di). Traducteur 
italien, xi4. 

CAsni^BLAZB, Jfo/f^ musicien, 919 ; 
Bemabo, opéra -bouffe, d'après 
Sganarelle, i a i ; Z« Sicilien, opéra- 
comique, 145. 

Castillo Solorzako (D. Alonso 
de). La Fouine de Séville, tra- 
duit par d'OuYiile (1661), i55. 

Castoiement d^un père à son fis i 
Conte de Celui qui enferma sa 
femme dans une tor, 148. 

Cathblih (L.-J.). GraTure d'un 
portrait d'après Mignard, 89. 

Catalogue du Musée Molière (1873), 
aa8. 

Catalogue Bochebilière .* voyez 
à Claudiv. 

Catalogue James de Rothschild : 
▼oyez James de RomsoHiiJo. 

Catalogue de la bibliothèque poétique 
de Viollet le Duo : voyez Viol- 
LBT ui Duc. 

Cautxt (Jules). La Science du droit 
dans les comédies de Molière, aa4« 

Cnxan (Ludovic). Les décors.,,, 
la mise en scène au dis-septième 
siècle, a 37 ; Une représentation de 
Pourceaugnac , loa ; Molière- 
Lulli : Le Mariage forcé, d'après 
le manuscrit de Philidor, 16. 

Centenaire {Deuxième) de la fondai 
tiondela Comédie-Française, a36. 

CxRTAiH (Eug. de). La Partie de 
piquet des Fâcheux, ia3. 

CuivAims. Don Quichotte, 164* 

CBABau (Albert), Conférence sur 



tS4 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



U MitaiUhr<nfe, i4i ; Svlt.U Bowr^ 
g€ou gentilhomme^ i66. 
CHAI.17SSÂT {ut Boulaugbk db). 
Élomire hjpoeondre ou Us Méde-^ 
eins vengés (1670), 194* z36, 18s, 

sia4t ^34. 

Chamtort. J^/o^ <^ Molière^ 00, 
!io8; Ébauches tCune poétique «ra« 
matique^ 108. 

CuABiPMBSLB. Xcj FrogmenU de Mo" 
Itère (1683), 91, 49, 995. 

CMAJMOPOLUOir. Grayuret, 44* loo* 

CHAHTAToim (Henri). Conférence 
sur George Demain^ i5o. 

Chàpelaut (Jbait). Lettres (du 
9$ arril 1669, et du 4 juin 1673), 
187; lÀste de quelques gens de 
lettres viimnts en 1669, 198. 

Chapbixb. Lettres, inQiEpigramme^ 
186. 

Chapfuzbau (Samuel). Lyon dans 
son lustre (i656), 177; VAeet- 
demie dês femmes (1661), 170; Le 
Théâtre français (1674)9 191* 

Chaaaux (Auguste). Molière, La eri* 
tique idétde et catholique, 938. 

CnAmnoir (Henri). La troupe du 
Moman comique détoilée.,,, 93o; 
Nouveaux documents.,,, : M, de 
Modène,,,, et Madeleine Béjart^ 
9i3, 943. 

CHABPBimBa (Marc-Antoine). Mu- 
sique du Sicilien, t45 ; des iVoic- 
veaux intermèdes du. Mariage forcé, 
16, 44i $9; du Malade imagi^ 
naire, 47 (pour cette dernière 
partition restaurée par M. Ca- 
mille Saint-Saëns, TOjez, plus 
loin, p. 3 16, une Addition à la 
page 5io du tome IX)* 

Chasus (Philarète). Éditeur de 
Molière, 94. 

Chatxâussup (l'abbé de). Dialogue 
sur la musique, x56. 

CHAinnun (Franc.). Estampes, i3, 
19, 33, 56, 69. 

Chkitatabo. Portrait de Molière, 93. 

Chbkeau (le docteur Achille). Le 
Médecin de Molière, 937. 

CniROH (Mlle). Vojez Coupe du 
Val-de-Grâce (la), 

CnsaoT (le Père n.). Étude sur la 
vie et les œuvres du P, le Moyne, 944* 

Chetalisr. Les Amours de Calotin, 
i3o, %%S, 



Chobxbe (Nicolas). De Pétri SoessatU 
vita,,,^ 193 ; AdvertaHomm.,, 
Ubri III, ibidem. 

CiGOomn. Le Geloeie fortwuoe dd 
principe Rodrigo, 199; // Coavi' 
tato ai pietra, i%%, i33. 

CiUEOV RiTAL. Mécréations litté^ 
raires, ou anecdotes et remarques, , ., 
139, i53, i65, 907 ; Notes de 
Brossette recueillies là, 199. 

Clahbtib (Jules). Molière, sa vie et 
ses œuvres, 998 ; Conférence sur 
Molière et M, de Pourceaugnae, 
i63; État de la dépense pour le 
Bourgeois gentilhomme, i65. 

Claudut. Rédacteur du Catalogiu 
de la Bièliothèque de feu M. Ao' 
chebilière, 938. 

CoHBir (J.). Musique de la Princesse 
tTÉlidc, i39 ; ChcBurs de Psyché, 
43. 

CoUert {Lettres, Uutruetunu et mé^ 
moires de), publiés par Pierre 
Clément, 198, 179 et 173» 

CoLST (Mme Louise). Poème va le 
Monument de Molière, 9i6. 

Coui (Charles). Journal et Mé' 
moires, x4o. 

Collection moliéresque, Nouvelle Col* 
lection moliéres^, — Voyez Paul 
Lacroix et Georges Moittai.. 

CoLsov (dit BsLLBGoun). Vojes 

BXXXBCOUK. 

CoLLAADBAU (Philéas.) La Salle de 

théâtre de Molière au port Saint» 

Paul, 93o. 
CoixoMBBT. Molière à Lyon et à 

Fierme, 9x5. 
Comédienne (la Fameuse), Yojei 

Fameuse Comédienne (la), 
Compilatio singularis exemplorws^ 

manuscrit contenant un récit du 

xin* siècle cité pour le Médecin 

malgré lui, x4i* 
CoMxa (Charles). Les Stances libres 

dans Molière, 947* 
Conrart (Copies), 34f i49* 
CoHSTAVT (Charles). Molière à Fon^ 

tainehleau, 997. 
CovsTAimDn (Angelo). Voyez Mb- 

ZBTUr. 

Coutt (le prince de). Sur ses rela- 
tions avec Molière, 176; Lettre à 
Tabbé de Ciron, 177 ; Traité de 
la comédie et des spectacles,,.. 



TABLI Â.LBHÂSÉTIQUB. 



aS5 



(1666), la^, x3S, i8x. — Voyez 
Voisiir (IVbbë de), Hmror. 
Copnr (Alfred). HUtaire des corné-' 
diems Je la troupe de Molière^ %^i. 
Coppéi(Françob}, a36. 
Co<|iiXLiir (C). VAmolphe de Mo^ 
lière^ 197; Molière et le MUan" 
tkrope, 140; Tartuffe j i6o. 
OmAiXT XT ***. M. de Poorceaugmae, 

ballet-paiitomime, i6S. 
GoBLiKu (le docteur A. de). X'^n- 
demte Faculté de médecine de 
Parie ^ 174. 
ComniLLB. JDoji Sanche d^ Aragon^ 

i63; P«/cA^, 43. 
CoBvsnxB (Thomas). Lettres à 
l'abbë de Pure, 119, 178; Le 
Festin de Pierre mis en Ters, 1 35 ; 
Don Bertran de Cigarral (i65o), 
179 ; Liyret de la tragédie lyri- 
que de Psyché^ 43, 168, 169. 
OmTxv (Pierre de). Le Théâtre en 

Mussie^ 117. 
CosvAO (Daniel de). Mémoires^ 176. 
OomM (Pabbë). La Ménagerie (x659|, 
170; Œuvres .galantes (i663), 
171; Despréaux ou la Satire des 
satires (1086), 171, «a5;£a Cri- 
tique désintéressée sur les satires du 
temps^ ibidem. 
CoTOLDiDi. Voyez Livre sans nom, 
Cowe du FaUde'-Grdee (la)^ poème, 
io3; attribuë-à MUeChéron, %%S, 
Coumui. V Avare envers, iSa. 
CoTiLisns. Opéra - comique de 

George Dandin, i5o. 
CoTtmL (Charles). Portrait de Mo- 
lière, d*après Mignard d'Arignon 
et graTë par Lëpicië, 84. 
Critioue du Tartuffe (/a), comédie 

(i66q), i56, aa4. 
Cnoxx (Philippe de la). La Guerre 
comique ou la Défense de V École 
des femmes^ i3o, aa4< 
CxwLàXO BanoBBAG jSayinien de). Le 
Pédant joué (1645), 167. 



D 



DALTMima (Henri). A propos des Pré» 
eieuses ridicules ^ lao. 



DàXOÈMM, Esumpes, iio. 
Dangeau {Journal ««), i3o. 
Datdt rrabbé Vincent). VÈduca- 
tion de Molière^ a3a; La Mort de 
Molière^ ibidem; Les Sources du 
Tartuffe; Mme Femelle ; Mme de 
LonguepUle, i5q. 
Degombbroussb (François ou Hya« 
cinthe),sousle nom de Moimninr. 
Adaptateur, 143, i5i, 166. 
Décorations. Voyez Mémoire de plu» 

sieurs décorations,.,. 
Délices (les) de la poésie galante deê 
plus célèbres auteurs de ce temps 
(i863 et 1664), ite. 
DBLomMB (René). Le Musée de la 

Comédie^Fhinçaise, 939. 
Déroute des Précieuses (/a), masca- 
rade (1659), 119. 
DisAUOiSBS et Dxsauoixrs père. 
Opéra-comique du Médecin mal» 
gré luif 143. 
Descente de Molière dans les Champs* 

EljrséeSy 189. 
DascHAMPs (F.). Une scène de 

l* Avare en Ters, iSa. 
DiscHAvaL (Emile). Le Romantisma 
des classiques^ iZ^\ Les Parents 
de Tartuffe^ 159. 
Description Ûa) des superbes ma» 
chines du Festin de Pierre, x34. 
Dasurm (Alexis). Dessins, 9a. 
Dbsbssarts (Alfred). Le Monument 

de Molière^ ai 6. 
DasMAmsTs 1» SAorr-SoiiLiir. Les 

Fisionnaires (1837)9 170. 
Dbsmolbts (le P.). Liste^ dressée 
par C/tapelaUt^ de gens de lettres 
vivants en i86a, ia8. 
DxspOM (Eugène). Tableaux des 
représentations de Molière^ 938 ; £e 
Théâtre français sous Louis XlV^ 
99Q ; Sur le registre de la Grange, 
178 ; Éditeur de Molière, 96. 
Dbsprés. Articles sur Molière, dans 

les Mémoires sur Molière,,,^ 9i3« 
DBTCHXTBaaT (Arnaud). Histoire des 

théâtres de Bordeaux, 990. 
DariaiA. Estampes, 01, 93. 
DsTiBNin. Musique dfe Topéra-co- 
mique des Précieuses ridicules de 
P. L. Moiine, lao-iax. 
DsTEisirr (Edouard). Histoire de 
Fart dramatique en Allemagne, 9 1 8; 
Lettres de Paris, x58. 



«56 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



DiDnoT. Voyes MmerclcpéMê, 
DoLGB (LodoTioo). JiMtmito (il(S), 

x46. 
DonmQUX (l'Arlequin). Scêmario 

d'un Compîttuo m pietrm^ i33; 

Scêmario du Médêcim foitmt^ Si. 
Domun (F.). La CùCMë imagimmire^ 

119, isi, «s5. 
DoBXMOVO. Le Festin de Pierre 

(i658), aTee le sous-titre soit du 

Fils criminel, soit de Pjitkée fom» 

àrayé, i33, i34- 
Dottor iaecheUome (il), i$4i 935. 
Domao (Renë). La Qmutiem dm 

Tartuffe y 160. 
DoTSir (lb). GraTeur, ig. 
Duroua (l'abbë Yalentin). la Sépul- 
ture de famille des Béjart, iSg. 
DoiEAS (Alexandre). Trois entr'aetes 

pour PJmoar médecin, i^n. 
Dumas (Alexandre) fils. Note au 

Fils naturel, a4o. 
DumaSAir. Le Monument de Molière, 

ai7. 
Dinfousnaa (Léon). Molière auteur 

et comédien, i4o« 
DumAMD (H.). Molière, %i6. 



E 



RHaHAip (Auguste). Les Comédies 
de Molière en Mlemagne, le théâtre 
et la critique, i36, »4S« 

En^clopédie méthodique ou var ordre 
de matières,; de Diderot et 
d'Alembert, a 10. 

Enfer burlesque {T), 191, 9a4* 

Entretiens des Ombres aux champs 
ilysées,»,, traduits de Taliemand 
par Yalentin Jungerman. Voyez 
X.A MARTunian. 

Entretiens de Thémiste et de Lisias 
(les) {16'jS), 19a. 

Entretiens galants ( 1 68 1 )« 1 7a . 

tpitaphet et pièces faites à V occasion 
de la mort de Molière, 186 et sui- 
Tantes. Particulièrement Recueil 
de Cologne, 1677 : 191, derniers 
alinéas, 314. Recueil d'Utrecht, 
1697 : 198, avantr-dernier alinéa. 
Recueil de l'édition de 1710 : 8i. 



Rtoueils de P. Laeroix «t de 

G. ME onTtl, aaS (a** i et xrr). 
EmTorGBm. Estampes, 8o. 
EavÂULT (Benjamin). VJfrnre en 

Ters, i5a. 
E^Aoni (Adelphe). Des infiuences 

prowençales dans in lemgme de Mo^ 

lière, 93o. 
Estampes, 7a. Voyes Portraits, 
EsTmaicHBn (Charles). Note sur Jfo- 

lière en Pologne, 
Émmn. Édition el aotlee de Ter» 

tuffe, 34, i58. 



Fabri (l*ahbë A.). Éditeur de la 
Satire des satires de l'abbé Cotia, 
171 ; LaJennesse de Ftéehier, a3o. 

FàMMM D'Éoukimn. Le PhUinte es 
Molière ou la Suite du Msanthrops, 
comédie, i38. 

Fagb (René). Molière et Us Limou- 
sins, i63. 

Faguit. Les Grands Maures et 
xTii* siècle, a4a. 

Fameuse Comédienne (la), ou Mstoin 
de la Guérin aupera^emi femme et 
veuve de Molière, Éditions et ré- 
impressions sous direr» ttoesi 
194 et 195, ai3, aa4* 

FAUGonriAif-DiivmisirB (ledoeteur). 
Étude médicale sur Molière, aïo. 

Fauteuils de Molière (Notices sor 
les), 17», axS et ai6. 

Fateb (Jules). Edition de pièces de 
Molière, 99 et 100. 

Fiun (Ch.-M. de). Mélanges is 
philosophie,,, et de littératmre, ai4* 

FftLnnnr. Relation de la ftte de Ter* 
saiiles (1668), 3o, 149; Les Diper* 
tissements de FersaiUes en Pannes 
MDCLxxir (1676), 173. 

FsHBLOir. Lettre écrite à VAeasUmis 
françoise (1714)9 i5o, aoi. 

FassAMO. GraTures, 88, note. 

Festin de Pierre (Observation* sur Is) 
et Réponse, i34« x35, aa4* 

Fêtes de t Amour et de Bacchus (les)^ 
de LuUi^ a6, 3i| 36. 



TABLE A^LPHA^BÉTIQUE. 



9&7 



FIkTBx (Tinmoirr ui). Traduedon 
èuMariage de Behhégor^ 191, 102. 

Féybs (Mlle lb), plus tard Mme Da- 
eier. 7>oî# comédies de Plante ira» 
ebiites.,, apee vm Examen.,. (i683), 
193. 

FnxoB (Benjamin). Recherches sur le 
séjour de Molière dans rOuest^ 169, 
as7 ; Le Blason de Molière^ a32. 

ÏÏUs crtndnel (le). Voyez DoamoirD 
et ViLLixmi (de). 

Flambiig. Graruret, 98. 

Floriah. Mes idées sur nos auteurs 
comiques^ aïo. 

FoHTAiini (P. - Jol. ) . . . . Un autographe 
de Molière^ a i6* 

FoiTTAnm (la). Lettre, laS, 180; 
ÉpUaphe de Molière, 186; X«j 
Amours de Psyché et de Cupidon^ 
168 ; Conte JD'irn Paysan qui avait 
offensé son seigneur (i665), 172. 

FofBTBOLLB. 179 ; Nouvcaux dialo' 
gués des morts (i683), 19$, aoo, 
i« alinéa; Livret de la tragé- 
die lyrique de Psjché^ 4^9 168, 
169. 

P<uaTiA D^UmBAir (le marquis de). 
Diuertation sur le mariage de,», 
Molière^ ^iiL\ Dissertation sur la 
femme de Molière^ ibidem; ^1^- 
plément aux diverses éditions,,, de 
Molière ou Lettres sur la femme 
de Molière^ et Poésies du comte de 
Modène^ ai3. 

FouoanL db Cabxil (A.). Descartes 
et la princesse palatine^ ou de Pin" 
fluenee du cartésianisne sur les 
femmes au xni* siècle^ 171. 

FomLaunm (V.). Grarures, 99. 

Foinaina. (Victor). Les Contempo" 
rains été Molière ^ an ; Petites co" 
médies rares,,, du xii^ siècle^ aaa ; 
Notices dans la Nouvelle Biogra^ 
phie générale : sur Molière, aa3 ; 
sur Lorety 179; i)e Malherbe à 
Sossuet , a4i ; Le Théâtre au 
XYH* siècU : la Comédie^ 147. 

FoumnBR (Edouard). Le Roman de 
Molière^ aa3; V Espagne et ses 
comédiens en France au xtii* siècle^ 
ibidem ; La Valise de Molière^ 226 ; 
Études sur la vie et les œuvres de 
Molière^ ^4ij Comment Molière fit 
Tartuffe^ 159; Sur le Docteur 
amoureux^ 5o. 

MoLliBS. XI 



Firagments de Molière (les) de Champ- 

meslë, ai, 4^9 >2^« 
Fhâgovard. Portrait de Molière, 

Fkahcb (Anatole). Edition de Mo- 
lière, 98* 

Fbaitçois db NBnFCHATBAu(le comte). 
Le Conservateur ou Recueil de 
Morceaux inédits.,, ^ i85 ; V Esprit 
du grand Corneille, . . , a i a. 

Fbakkerdabl. GraTures, 88. 

Fbbsvot (Alphonse du). L^Jrt de 
peinture f i5a. 

Fbitschb (Hermann). a34 « La Scène 
de Molière et son organisation^ a43; 
Études sur Molière : Dictionnaire 
de noms propres pour les Œuvres 
de Molière^ a44; Éditions de 
Molière, 98. 

FuBBnàBB. Roman bourgeois (/e), 
170. 



Gaillabd. Éloge de Molière^ ao8 ; 
Des caractères contrastants dans la 
comédie^ ibidem. 

Galibbbt, sous le nom d'Emma- 
nuel Raymond. Sur un article 
du Liyre des recettes de Tou- 
louse (1649), 176; Histoire des 
pérégrinations de Molière dans le 
Languedoc^ aao. 

Galuski (C). 168. 

Gandbrax (Louis). Le Don Juan de 
Molière y i36« 

Gabot (J.-A.). Sganarelle^ mis en 
un acte, laa. 

Gaudin (Léon). Un acte de baptême 
de Montpellier (i654), 176, 177. 

Gautibb (Théophile). Sur le per- 
sonnage de Tartuffe, i6o. 

Gazette, Les particularités des diver^ 
tissements pris à Versailles,,,, 
(1664)9 i3i. Encore citée, i36, 
i44, 145, i47i ï49» 1^5» i^^i 
i63, 164, 168, 169, 170. 

Gazibb. Article de la Revue cri- 
tique, 176. 

Gelasibb. Voyez : abbé de Pubb. 

GBBnr (F.), Lexique comparé de la 
langue de Molière et dis écrivains 

17 



a58 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



du xni* siècle; FU de Molière^ ii8« 

Gbopfrot. Cours de littérature drU" 
matique, aïo* 

Gbopfrot, de la Comédie -Fran- 
çaise. Dessins, 96. 

Gerth (C.-A.-E.). Étude sur le Mi- 
santhrope, i38. 

Gbruzbz (Eugène). Histoire de la 
littérature française^ 319. 

GiOLi (Girolamo) . // Gorgoleo (Pour- 
ceaugnac), ii5, i6a. 

G1LIBBRT0 Di SoLOFRA (Onofrio). // 
Convitato di pietra (lôSs), i33. 

GiRATJD (Charles). Catalogne de sa 
bibliothèque, 98. 

Godefroy {Copie), 34* 

GoBTHR. Jugements sur Molière, 
i38, i5i, i58, 174» ai4; A joué 
Lucas du Médecin malgré lui, i4%. 

GoLDOia. // Molière, commedia di 
cinque atti, sio6; Cette pièce 
imitée par Mercier, 2109 ; Mé- 
moires de M. Goldoni, 140. 

Gorgibus dans le sac, 167. 

GossBLor (E.). Molière à Rouen en 
1643, 175. 

GouJBT (Vabbë). Bibliothèque fran- 
çoise ou histoire de la littérature 
française, 207. 

GouiroD (Charles). Musique du 
Médecin malgré lui, opéra-co- 
mique, 143 ; Préface de la parti- 
tion de George Dandin, iSo. 

GaimY. Musique de V Amphitryon 
de Sedaine, 147. 

GnAiroB (lâ). 5o. Son Registre, 178; 
La Grange et Virot, éditeurs 
de Molière (1681), p. 68 et sui- 
yantes, 193. 

Grilla. Opéra nova,,, di uno villano 
lavoratore nominato Grillo, il quai 
volse diventar medico (iSai), 14*. 

GancARBST. 5o. La Vie de M, de 
Molière (x7o5); Lettre critique à 
M, de*** sur le livre intitulé: La 
Vie de M. de Molière (1706); 
Addition à La Vie de M. de Mo- 
lière, contenant une Réponse à 
la Critique que Von en a faite 
( 1 706) , aoo ; Réimpression (1877), 
SOI ; Appréciation dans les Mé" 
moires de Trévoux (170$, 1706), 
ibidem. 

GucHT (G. yan der). Dessinateur et 
grayeur, iio. 



GusaxT (Gabriel), la Prowunade de 

Saint'Cloud : Dialogue sur les oif- 

teurs, i57, i8s, aa5. 
Guérin (Histoire da la). Vojet Fa- 

meuse Comédienne (/ii). 
GuiaiH (N. A. M.). Myrtil et mil- 

eerte refondu, x44i »^* 
Gmbuar (le peintre). Notes relatiyet 

au poème de la Gloire du Fàl- 

de^Grdee, i53« 
GuiGHABD. Requête d'inscription de 

fauK,,, contre,,, Lulli, 191. 
GuonnuBT (Jules). Sur la tapisserie 

des Amours de Gombaut et de 

Maeée, i5x. 
Gui Patut. Voyez Fat» (Gui). 



H 



Hall (J. N. yan). Molière et ses 
ennemis, s34 ; Étude sur le Jor- 
tuffe, 160. 

Hallam (Henry). Histoire de la lit- 
térature de r Europe pendant les 
xy*, xyi* et xyn* sièetes, a 16. 

HABiBBLTair. Estampes, iio. 

Hamt (Em.). Le Médecin polant, 
étude médico-littéraire, ss4* 

Hahiuot (Ch.). Introduction à l'étude 
du théâtre de Molière, s 19. 

Harlat DR CHAMpyALLov (Françoîs 
de), archeydque de Paris. Son 
ordonnance de 1673, i85. 

Harrrwtr (G.). Estampes, 78. 

Hawrihs (Frederick). Annale of the 
French stage, i4o. 

HBDounr (Edmond). Eaux-fortes, 

97- 
Hrllo (Ernest). Molière et Pidéal 

moderne, sao. 

Hrrsirt. Estampes, 91. 

Hillbmaghrr (&n.). Dessins, 96. 

HîLï.BiifâCHRR (Fréd.). Galerie Ikisto- 
rique des portraits des comédiens 
de la troupe de Molière,,.^ ia6; 
Vignettes, 96, 173. 

HiiTDRRT (J.). VArt été prononcer 
parfaitement la langue franfoist 
(1696 : yojez une Addition à la 
page i6a du tome U), 194. 

HoFmAir (Fr.-*Benoit). Compte 
rendu de la Notice d'Étîenne sur 
Tartuffe J i58. 



TABLE ALPHA^BÉTIQUE. 



«59 



HooAmvH. Estampes, iio. 

Ho&ACB. Donee gratut eram tibi^ i63. 

HoussATB (Arsène). Les comédiennes 
de Molière^ aSi ; Molière^ sa femme 
et sa fille^ 20a, 336. 

HuBBKT {Registre iT), 178, 226. 

Hmcr. Épitaphe latine de Molière, 
187. 

Hugo (Victor). Jugement sur le 
style de FÉtourdi^ is4f ^^ur le 
yers de Molière, 114 (voyez la 
a'* Addition à la p. lox du t. I). 

Huixnr. Dirertissements pour le 
Bourgeois gentilhomme^ 166. 

HuMBSBT (le docteur CL). s34; 
Éditions de Molière, ^\ Molière^ 
Shakspeare et la critique aile-' 
mande ^ 226; Jugement de PAngle^ 
terre sur Molière^ ibidem; Juge^ 
ment de r Allemagne sur Molière^ 
ibidem; Lt Théâtre allemand et 
Molière , 242 ; Schlegel et Mo^ 
lière^ ibidem; V Avare de Molière ^ 
i5i ; Ze Phormion et les Fourbe- 
ries de Scapin^ 168. 

HuTOT (A.). Nouveaux documents sur 
les relations de Molière et du 
prince de Conty^ a4a. 



Iles lb Bas (us). Sonnet injurieux 
sur la mort de Molière, 189. 

Illustre Théâtre (/*), 175. 

Impromptu de Versailles (Réponse à V) 
on ta Vengeance des marquis^ 122, 

l3o, 22$. 

Inavvertito (Vincauto ovvero Tj, ca- 
neyasy 124, 235; Comédie de 
Nicolô Barbieri, i23. 

Incauto (P) : voyez Farticle précé- 
dent. 

Intiigues (les) amoureuses de Molière 
et de sa femme. Voyez Fameuse 
Comédienne (/a). 

IsHABLi (Isaac d'). The Genius of 
Molière^ 216. 



Jadis (Louis). // Signor di Pourceau^ 
gnac (mis en musique), 162. 



Jal (A.). Dictionnaire critiqua de 
biographie et d'histoire^ 227. 

Jalousie du Barbouillé (la). Voyez 
Barbouillé (la Jalousie <ftf). 

Jambt. Voyez Uebaiv. 

Javst (Paul). La Philosophie dans 
les comédies de Molière^ 227; La 
Philosophie de Molière^ 237 ; dans 
le même article, examen de Dom 
Juan^ i36; àa Misanthrope^ x4o; 
de Tartuffe^ 160. 

Jan» (Jules). Histoire de la littéru" 
turc dramatique^ 219; Introduc- 
tion d'une éaition de Molière, 96. 

Jardots (Mlle des). Récit de la farce 
des Précieuses (1660), iio, 226; 
Recueil de poésies (1664)^ 180; vers 
à la louange de Molière, 181. 

Jaulhat. L\Bnfer burlesque, tiré des 
Visions de Dom F. ae Queredo 
(1668); puis sous le titre de les 
Horreurs sans horreur,,,, (1671), 
i83; Voyez aussi 191 et 192. 

JuAir (Dom). Dolopathos, sive De 
Rege et de septem JSapientibus 
(xii* siècle)^ cité pour George 
Dandin^ 148. 

JsAifirBL (C.-J.). La Morale de Mo' 
Hère, 224; Le Dtner d'Harpagon, 
i5i. 

Joguenet ou les Vieillards dupésy 
167, 224. 

JoHAnroT ^Tony). Vignettes, 94. 

JoLLT. Éditeur de Molière, 85, 87. 

JoNCiÀRSS. Musique du Sicilien^ 146. 

JoHSOH (Bsir). La Femme silencieuse 
(1609), 170. 

JouAusT (D.). Editeur de Molière, 

9^1 99- 
JuHGBBMAN (Valeutlu), pseudo- 
nyme de LA MABTmiiRB : voyez 
ce dernier nom. 



K 



Kall. Voyez AmnMBir Kall. 

KBRjKAir (Louis de). Molière est4l 
penu à Nantes P 222. — Voyez 
Nantais (Souvenirs d!un vieux), 

Knro (Lord). Vie de Locke^ 174. 

Klbist (Henri de). Amphitryon^ 
107, note I ; 147. 

Knôbich. 234; ^* Sources de 



96o 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



VApore^ i5o; Commentaire de 

Molière, 97. 
KoiPOTH. Musique è!Adraste et hi" 

dore^ opéra-comique de Bretzner, 

d'après le Sicilien y i45. 
KowALSU (François). Traducteur 

polonais, 11 5. 
KxEiTBH (le Père W.). ^w et œufres 

de Molière j a4^« 



L» La Morale de Molière, ik^o. 

Lac (le comédien du). La Princesse 
d'Aude continuée en vers, iSi. 

Lagomb. Musique d'une opérette 
à* Amphitryon f 14/ et 148. 

Lacour (Louisj. Le Tartuffe far 
ordre de Loms XIF"^ 160; Réim- 
pressions textuelles des éditions 
originales de Molière, 96. Vojez 

DB Uk PlJA&DliRB. 

Laceoix (Paul), Bibliophile Jacob. 
La Jeunesse de Molière y 230; Col" 
lection moliéresque ( réimpres- 
sions), 324; Nouvelle Collection 
moliéresque (continuée par M. G. 
Monyal), 336 ; Poésies diverses at» 
tribuées à Molière, 337 ; La Véri- 
table édition originale des Œuvres 
de Molière^ 338; Bibliographie 
moliéresque , 33o ; Iconographie 
moliéresque, ibidem ; Éditeur des 
Études sur,,, Molière d'Edouard 
Foumier, 341* 

Lababpb. Lycée ou Cours de Lit" 
térature, 310. . 

Lahiibb (Ch.). Édition de Molière, 

94. ^ . . . 

Lahubb (A.). Edition illustrée de 

Molière, gS. 
Laib (Jules). Louise de la Fallière 

et la jeunesse de Louis XIF, 338. 
Lalaiibb (Ludovic). Sur un vers du 

Misanthrope, 140 ; Les Rubans verts 

du Misanthrope, 141 • 
LAiAuzB(Ad.). £stampes, III, 301, 

33l. 

Lamabb (Philibert de). Mélanges ou 

Mémoires, i84- 
Lambert (l'abbé). Histoire littéraire 

du règne de Louis XIV, 306. 



Lambuvais. Esquisse sPune pkHoso^ 
phie, 3i6. 

Laitdb (la). Musique de la pasto- 
rale de Myrtit et Mélieerte de 
Guérin, i44. 

Labg (Andrew). Article MoLiiaB 
dans VMncyelopmdia Britannica, 
339; Édition aes Précieuses, 3. 

Lapibbbb (Eug.). Articles sur les 
suites d'estampes, 73. 

Lafommbbatb (Henri de). Les 
Amours de Matière, 338; Molière 
et Bossuet, 33 1 ; Molière et la fa^ 
mille, 346. 

Lapbadb (Victor de). La Morale de 
Molière, 338. 

LABrvBT. Les Esprits, iSo; Le Fidèle^ 
170. 

Labboumbt (Gustaye) La Comédie 
de Molière, Fauteur et le milieu^ 
343 ; Édition des Précieuses, 3. 

Las Cases. Mémorial de Sainte» 
Hélène, x58. 

Lauh (Adolf). 334; Traductions, 
106, 107; Commentaire alle- 
mand, 97. 

Laue (Henri ran). Traduction an- 
glaise de Mohère, ayec préface 
et notices, 108, 109, m, 33o; 
Les Plagiaires de Molière, 109. 

Latbbie. Molière et le duel, 340. 

Lateedaet (Désiré). Don Juan 
converti, i36, 333; Les Menais^ 
sances de Don Juan, 333'. 

Latigbb (R.). Édition de PApare^ 

33. 

Latoix (Henri). Les Portraits de 

Molière, 337. 
Latoix (Henri) fils. La première 

représentation du Misanthrope, i4o* 
L. DE B***. Voyez Cailhaya. 
Leooutb (Ernest). Les jeunes filles 

dans Molière, 347 ; Eugène Scribe^ 

169. 
Lbobellb (A.). Holberg... imiitieu^ 

de Molière, 333. 
Lbibeitz. Aux docteurs antieomé-^ 

diens, épigramme (1694), 196. 
Leloie (Louis). Dessins, 98, 100 ^ 
Lbt.oib (Maurice). Illustrations, 99^ 
Lemaistbb (Félix). Édition de Mo^ 

lière, 9$. 
Lbmaitbx (Jules). Impressions d^" 

théâtre, 345. 
Lekae (Jacques). HlustrationSy 99^ 



TABLE ALPHABÉTIQUE. 



a6t 



(P. D.). GaUrie histo- 
rique des acteurs au Théâtre fran- 



çais^ su. 



(Nëpomucène). Cours 
analytique de uttérature générale. . . 
professé à P Athénée de Paris , 1 5 7 , 
^ii\ Le Tartuffe révolutionnaire^ 
^57. 

LuiiJUiT (Ch.). Molière^ son portrait 
physique et moral ^ 229. 

lAncsk. Portrait de Molière, 
d'après Cojpel, 84. 

Lbsguiixoh (J.). Poqueiin à la cen- 
sure^ 217. 

Lkmihg. Dramaturgie de Hambourg^ 
i38. 

LiTOUHJIBUB, dit VALTIXiS. Le 

D^it amoureux^ arrange en deux 

actes, 125. 
Lettre iun homme de Vautre siècle 

(1776), i4o. 
Lettre (ou Observations) sur la comédie 

de rimposteur (1667), i56, aaS. 
Lettre sur les Observations publiées 

par Rochemont au sujet du Festin 

de Pierre ^ i35. 
Lettres au HiRCUBS^iir Molière ^ etc., 

so3, aa5. 
Lettres en vers (de Loret, Robinet, 

Sublignj, etc.). Réimpressions, 

178-179; Extraits, aie. 
LsyiLkirx (Alphonse). Étude sur 

Molière, a 38; Les Premières de 

Molière, ibidem ; Renseignement 

moral dans les comédies de Molière, 

a4o. 
Lbtoi. (Florimond). Molière à Lyon^ 

LmoGis (le comte de). Lettre à 
Bussj(du 9 mars 1673), 189-190. 

LiiTDAU (Paul). Molière : complé- 
ment de la biographie du poète 
tiré de ses œuvres, 227 ; Molière 
en Allemagne, loS, 2139; Molière 
et les classiques allemands, 339. 

Liov (Th.) .Éditions de Molière, 97. 

laomni. liettre à d'Alibert, i55. 

Lmrr (Ch.-L.). Molière illustré, 72 ; 
Réimpression d'ouvrages de So- 
maize, iio; Editeur de Loret, 
178 et 179; Une question de droit 
à propos du Tartuffe, 160; Pré- 
cieux et précieuses, 320; Edi- 
tions : des Précieuses, 3 ; du Mi- 
santhrope, 34 î de r Avare, 3a ; de 



Tartuffe, 34 ; du Bourgeois gentil- 
homme, 39; des Femmes savan- 
tes, 46* 

Livre sans nom, divisé en cinq dia- 
logues, attribué à Cotolendi, 197. 

Livrets de ballets. Voyez Ballets et 
Divertissements, 

LoiSELEun (Jules). Les points 
obscurs de la vie de Molière, a3 j ; 
Molière : nouvelles controverses sur 
sa vie et sa famille, a43. 

LoBET. 3a6. Voyez Muse historique 
et Lettres en vers, 

LoTHEissKN (Ferdinand). Molière, 
sa vie et ses œuvres, 337. 

LouAHDRB (Ch.). Éditeur de Mo* 
lière, 94* 

Louis XIV. Voyez Roi. 

Lucas (Hippolyte). Histoire philoso» 
phique et littéraire du Théâtre fran* 
çais, a 16. 

LuGiBH. Dialogue entre Mercure et 
le Soleil, 147. 

LuLLi. Musique des Fâclieux, 7; 
Musique de /a Princesse éVÈlide 
et des Plaisirs de Vile enchantée, 
17; de V Amour médecin, aa, Sa; 
du Médecin malgré lui, 34; du 
Ballet des Muses (Pastorale comi- 
que, le Sicilien), a6, 37, i44; du 
Grand Divertissement royal de 
Versailles (George Dandin), 3o; 
du Divertissement de Chambord 
(M. de Pourceaugnac), 35 ; d'une 
refonte de Pourceaugnac, 163; 
d'un arrangement de M. de Pour* 
ceaugnac (i8a6), i63; du Diver* 
tissement royal (les Amants miigni- 
fiques), 36; du Bourgeois gentil- 
homme et du Ballet des Nations, 
37 ; de Psyché, 43, 169 ; du Ballet 
des Ballets (la Comtesse d'Ëscar- 
bagnas), a6, 3i, 36, 37,43, 44; 
des Fêtes de V Amour et de Bac- 
chus, a6, 3iy 36 ; du Carnaval, a6, 
38, i6a. 



M 



M***. Mariage forcé mis en vers (le) 

(1676), i3i. 
MAGBir (Ad.). La Troupe de Molière 

à Agen, 339. 



96a 



NOTICE BIBLI06RA.PHIQUB, 



Magnih (Charles). Le Dom Juan de 
Molière au Thédtre-Françau^ i35. 

Magitoh. Artaxerce^ 175. 

Mâhebitholtz. 334; ^^ ^' œuvres 
deMolUrey 338. 

MxiLHOL. V Avare en vers, i5i. 

Malade imaginaire (le),,*. Pro- 
gramme-annonce (i684)t 173. 

Malxssis (A. Poulet-). Réimpres- 
sion de /a Vie de M, de Molière,,.^ 
par Grimarest, loi ; Molière jugé 
par ses contemporains, 33 1. 

Malo (Charles). V Apothéose de 
Molière f 317. 

MAJLOunr (A.). l! Avare en vers, iSs 

Makgold (le docteur W.). 334; 
Querelle de Molière avec VHôtel 
de Bourgogne^ 333; Voyages de 
Molière en province^ 337 ; Sources 
allemandes pour la biographie de 
Molière^ 339 ; sur la Fie de Gri- 
marest, ibidem; V Illustre théâtre^ 
343; Le Misanthrope de Molière^ 
140; £e Tartuffe^ 160. 

Maraitdbt (A.). Edition de C Avare ^ 

33. 

Mabc-Mohiobe. Molière : les valets 
de comédie, 334* 

Marcel. 83 ; Le Mariage sans ma» 
riage, 335. 

Mabcou. Édition de r Avare, 33. 

Mariage forcé mis en vers (le), par 
M. *** (1676), i3i. 

Ma&igvt. Relation des divertisse^ 
ments que le Roi a donnés aux 
Reines.,, (1664)1 i3i. 

Maakheoi (H. W. G. ). Édition du 
Misanthrope, 34. 

Maemibr (Xavier). Les Don Juan^ 
i35. 

Ma&moetel. Éléments de littérature, 
310; Article, dans le Mercure 
de France, sur la lettre de J.-J. 
Rousseau à d'Alembert, i38, 149* 

Maetih (Alexandre). Éditeur de 
Molière, 93-94. 

Martis (Alexis). Molière et Mode- 
leine Béjart, deux portraits, 119. 

MABTnriËRB (Bruzen de la|. 83; a 
traduit, en 1733, de l'allemand, 
sous le nom de Valentin Junger- 
man, les Entretiens des Ombres 
aux champs Éljsées (Sixte» Quint 
et Molière^, 83, 303; Nouvelle Fie 
de Molière (1736), 83, 303. 



Mathieu. Musique du George Dan* 
din de CoTekertf i5o. 

Matthews (J. Beahdbr). MoUère, 
338 ; Molière en Amérique, ibidem, 

Mathoh. La famille de MoUère était 
originaire de Beauvais, 33i. 

Mauet (Jean). Épitre latine à 
Molière, x8i. 

Mbdboueeb (Matthew). Traducteur 
du Tartuffe (en 1670), 109, note. 

Médecin volant (le), de Boursault, 
Si ; 33$. 

Médecins vengés (Us) ou la suite /ii- 
neste du Malade imaginaire (1674)1 
76,81, 193, 198. 

Medico volante (il), 5x, 335. — 
Voyez Grillo et Trufaldino. 

Mélanges, Voyez : Bibliophiles, 

Mélisse, tragédie-ballet, 33$. 

Mémoire de plusieurs décorations,,, 
continué par Michel Laurent en 
1673, 190. 

Mémoires pour Vhistoire des sciences 
et des arts (Mémoires de Trévoux] : 
1705 et 1706, sur la Fie de Mo- 
lière par' Grimarest; 17179 pas- 
sage sur Molière, 301 • 

Mémoires sur MoVière et sur Mme 
Guérin, sa yeuve, 3i3. 

MÉEAGE. Quatre disdaues latini 
sur la mort de Molière, x88. 
Voyez Menagiana, 

Menagiana, 196, lao, I33, i39) 
i5o, 157, 170. 

Mehoozi. Pourceaugnae en musi- 
que, i63. 

Mm«t«« (Louis - Sébastien). Du 
théâtre,,,, ^og; Molière et la Mai' 
son de Molière, drames, ibidem. 

Mercure de France; Mémoires et 
Lettres insérés en 1738 et 17401 
iBo, x38, 149, i65, 173, 3o3, 309, 

335. 

Mercure galant (le). Entretien sur 
Molière et Oraison fttnèbr^(i&^Z)^ 
186; Sur le Comédien Hubert 
(i685), 193; Cité relativement 
AuxFemmes savantes ( 1 673 , 1 733)1 
170. 

BiÉEiSL (Paul). Musique de l'opéra- 
comique des Précieuses ridicules 
de Valladier, i30. 

MEEYEsnr (l'abbé). Histoire de U 
poésie française (l'joS), 30x. 

l^usHAED (Paul). Le Style des pre^ 



TABLE ALPHABÉTIQUE. 



a63 



mièrei comédies de Molière^ aSo; 
Notice biographique sur Molière^ 
97, a47t Éditeur de Molière, 96. 

fifraoïAT. Epitapkium pro MoUero 
comœdo^ 187. 

Mnzimi. La Fie de Searamouchc 
(1696), 197. 

MiGHSLiT (J.). Louis XIV et la rivo- 
cation de Védit de Nantes (tome 
XIII de V Histoire de France)^ aao. 

MiGHABD (P.). Portrait de Molière 
grave par Andran, 80 ; par Ca- 
thelin, 89; parNolain, 198; Des- 
sins pour le poème de la Gloire 
du ral-de^Grâee^ 33. 

MiGNABD (d*Atighoh). Portrait de 
Molière, Z^^ note a. Voyez 

COTPBL. 

MxiXBB. Voyez Baker. 

Mire de Brai (le)^ i4l* 

Mire (le Filain)^ i4i* 

Misanthrope (le). Texte corrige sous 
la Terreur, 140, 219. 

MoDàvB (le comte deL 3i3, 343* 

MoLAHD (Louis). Éditeur de Mo- 
lière, 95, 99; Molière y sa pie et 
ses ouvrages^ 99, a4i; État de la 
dépense pour le Bourgeois gentil- 
homme, i65 ; Molière et la Corné" 
die italienne^ aa4. 

Moliérana, m. 

Molière (/«), journal, a33. 

Molière à Nantes, Voyez à Soupenirs 
^un pieux Nantais^ et à Eerjbav 
(L. de). 

MolièrO'Museum, Voyez Sghwbit- 



Mouiass. Le Mari malade^ 17a. 
Moliéresque (Collection et Noupelle 

Collection), Voyez Paul Lacroix. 
Moliériste (le)y revue mensuelle, 

publiée par G. Monral, a3a. 
MoLim (P. L.). Opëra-comique des 

Précieuses ridicules^ lao. 
MoixiRR (Louis de). Auteur des 

Stances galantes attribuées à 

Molière, Sa. 
MovcHRiRAT. Bolssana^ aoS. 
MoHSBLBT (Charles). Opëra-comi- 
que de V Amour médecin^ i3y; Le 

Sicilien^ 146. 
MoHSiEUR DR ******. Noupclles nou" 

pelles. Voyez Visé(Donneaude). 
MomAioLOjr (Anat. de). Éditeur de 

Molière, a8, 99. 



MoirrRRUv. Voyez Dicombrrousse. 

MoRTFLXURT (Autoine Jacob). L7m- 

promptu de V Hôtel de Condé(i^^^)y 

139, 335. 

MomnoirT (l'abbë de). La Fête de 

Fersailles (1668), i49* 
MoBTPSNsiER (Mlle de). Mémoires^ 

169. . . 

MoHTREUiL. Epigramme adressée 

aux ridicules censeurs de Mo- 
lière, 181. 

MoHTAi. (Georges). Éditions de 
Molière, 99, 100; Préface de 
1683 annotée, 99 ; avec Paul La- 
croix, Noupelle Collection molié- 
resque (réimpressions), 335 ; Be- 
eueil sur la mort de Molière^ 3a5 ; 
Le Moliériste^ revue mensuelle, 
233 ; Molière à Narbonne, 337; 
Les Tombeaux de Molière et de la 
Fontaine^ 338 ; Molière à Poitiers 
et à Rouen^ ^A'^\ ^' Laquais de 
Molière^ 343 ; Sur les autographes 
de Molière, 178, 343 ; Sur le Tar» 
tuffe et le Poljandre de Charles 
Sorel, i54; La Cérémonie turque 
Jugée par un Musulman, i65; Le 
Fauteuil de Molière, 173 ; Histoire 
du manuscrit de la Grange, 178 ; 
Éditeur du Théâtre francois de 
Chappuzeau, 191. 

MoHvnxR (Fabbé de). La Fie de 
Pierre Mignard (contenant une 
réimpression de m Gloire du Fol* 
de^rdce), 33, 303. 

Morale de Molière (la) , par L , 

a4o. 

MoRRAU le jeune (J.M.). Estampes, 
89. 

MoRRTO (Augustin). El Desden con 
el desden (i654), i3i. 

MoRTBT (V.). Molière à Narbonne, 
337. 

MouLnr (Henri). Molière et les régis- 
très de Pétat eipîl, 333 ; jirmande 
Béjart, sa fille et ses deux maris, 
337. 

MuLHFEU) (Lucien). Les Dénouements 
de Molière^ 346. 

MuRATORi ( Lodovico Antonio ) . 
Délia perfetta poesia italiana 

(1706), 30I. 

Muse Dauphine (/a) de Subligny, 

137, i42« 33^« 
Muse historique (la) de Loret (réim- 



a64 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



pression), 178; Extraits, ««6; 
mentionnée parmi 1^ écrits rela- 
tifs aux pièces détachées, 118, 
iiS (3 fois), ia6, i3o, i34« i55, 
164. 

Musée Molière du Jubilé de 1878 : 
Catalogue de ce Musée, 9^8. 

Musée Molière, Voyez ScHYrxrrzsR. 



N 



Nantais {Souvenirs tPun vieux) : il/o- 

Uère à Nantes^ i46» — Voyez k 

Kbkjbah (L. de). 
Nbri (Achille). Una eommedia deW 

arte^ 5i ; Sur il Pédante^ i54. 
Nsufchatbâu (le comte Fbahçqis 

de). Voyez Frahgois db Nhjp- 

CHATBAU. 

Nbtskt : voyez Pierre de Cortik. 

NiGSROjr (le Père). Mémoires pour 
servir à Fhistoire des hommes illus- 
tres dans la république des lettres^ 
9o3. 

NiSAED (Désiré). Histoire de la lit-^ 
térature française^ si8; Préface 
au Théâtre de Molière, 98. 

NiTXiAT (le docteur F.). Molière 'et 
Gui Patin^ a37. 

Nodier (Charles). Mélanges tirés 
d'une petite bibliothèque^ 18, note; 
Notices d'une édition de Molière, 

93-94. 
Noël (Eugène). Molière^ son théâtre 

et son ménage, 187. 
NoLAnr. Portrait de Molière d'après 

Mignard, 198. 
Notice sur le monument érigé à Paris, 

par souscription, à la gloire de 

Molière, 217. 
Nouvelles nouvelles. Voyez Yità 

(DoHHBAn db). 
NoYBLLi (Giambattista). Traducteur 

italien, ii4* 
NunTBR (Gh.j. Les Affiches de spec* 

tacles au temps de Molière, 179. 
NuiTTBR (Ch.) et Bbadmoitt. Voyez 

Bbaumoht. 
NurrTER (Ch.) et Thoihait (Er.). 

Les Origines de ropéra français, 

a43. 



o 



observations (ou Lettre) sur la eo» 
médie de Flmposteur, i56, sa5. 

Observations (de Rochemont) sur le 
Festin de Pierre, Réponse à ces 
Observations, et Lettre sur ces Ob- 
servations, 184, i35, aa4* 

ÛHSSoir (MouRADiXA D*). TabUott 
général de P Empire othommn, 164* 

Olbarius (Adam). Voyetge en Mos- 
covie (cité poiur le conte du Méde- 
cin malgré lui), i4s.. 

Oliphart (Mrs) et F. Tabtbr. Ifo- 
lière, 334* 

OuvBT (Fabbé d'). Hutoire de 
V Académie française, i3q, 171, 
20s {Lettre de M, de Fàlineour), 

Ombre de Molière (/*). Voyez d*As- 

SOUGT. 

Ombre de Molière (/*), comédie de 

Brécourt, 189, ssS. 
Oraison funèbre de Molière (dans le 

Mercure galant) , 186, 187, aiS. 
Ordonnance de l'archerêque de 

Paris, Hardouin de Péréfixe 

(1667), i56; — de ParcheTèque 

François de Hariay de Champ- 

Yallon (1673), i85. 
Ordre du Roi. Voyez à Roi. 
OsTROwsKi (Christian). Imitation 

en vers de r Avare, iSs. 
GuYiLLB (d*). Voyez Solorzavo. 
OzBLL (John). Traducteur anglais, 

109. 



Paér. La Testa riscaldata (le Bour- 
geois gentilhomme) , opéra 
bou£fe, 166. 

Palaprat {les Œuvres de Monsiemr 
de) : Préface (17 is), soi. 

Paussot. Les Philosophes, 171. 

Parvaigt (les frères). 5o. Histoire dm 
théâtre français, 3o5 ; Dictionmmire 
des théâtres de Paris, 307 ; Histoire 
de r ancien Théâtre italien,Thiàem, 

Parigot (Hippolyte). Conférence 
sur C École des Femmes, 137* 



TABLE A.LPHÀBÉTIQUE. 



a65 



PARurGAULT (Euffène). Em Langue du 
droit dans Molière^ 9 90. 

Pabsitâi. (le docteur Ludoyic de). 
La Médecine et les Médecins dans 
le théâtre de Molière^ s 16; Notes 
à ajouter au commentaire des corné" 
dies de Molière, ^19. 

Fasquaugo (Luigi). // Fedele (tra- 
duit pBrLariyey), 170. 

Patot (Gui). Lettres, i36. 

Pauly (Alph.). Molière et les médc' 
eins, i5i; Édition de Molière, 
q6; Avant-propos du Catalogue 
Rochebilière, a38. 

pAurmx (lb). Estampes, 3o, 173. 

Pèlerinage aux Saintes reliques d^Ar» 
genteuil (iyig)j soi. 

pBiXBTiBa. Nouveau Recueil des bons 
vers de ce temps (1646), 17$. 

PKLUSfoir. Prologue des Fâcheux, 
ia3. Pellisson et d'OllTet : His- 
taire de V Académie française, iSg, 
171, aoa. Voyez Recueil de pièces 
galantes, 

Pnxissoji. ÉdiUon de Tartuffe 
(i88s),35; àe% Femmes savantes, ê^'^. 

Pblotob (Ed. y. de la). Éditeur de 
Loret, 178. 

pBBJFTi» (Hardouin de BxAiniovT 
de), areheTèoue de Paris. Son 
Ordonnance de 1667, i56. 

Pbbbx db Olita. Comedia do Am- 
Dhitrjron {iSikg), i46. 

PxaiCAUD (A.). Molière à Lron, si 5. 

Pbbxbt (Adrien). De Flnfluence des 
mœurs sur la Comédie, suiyi de 
deux Lettres sur le Misanthrope 
(le rôle d*Alceste), et d'une Let» 
tre sur le râle de Tartuffe, 1 38, 1 58. 

Perbault. Les Hommes illustres, 197. 

pBBBn (Emile). Deux Portraits de 
Molièrog a4o. 

Pbrsoh (£m.). Édition des Femmes 
savantes, 46. 

Pbtit (Anatole). Le Sieilien^haHei' 
pantomime, x45. 

Prit hb Jullbtillb (L.). Le 
Théâtre en France, a47« 

Pbtitot. Éditeur de Molière, 89. 

Phxudob (Collection de). Partition 
de* Fâcheux, 7; du Mariage forcé, 
i5; de /« Princesse d'Elide et 
des Plaisirs de Vile enchantée, in\ 
de V Amour médecin, si, 5s; du 
Ballet des Muses (Pastorale comi- 



(Tue, le Sicilien), s6, 27, i44ï 
au Grand divertissement royal de 
Versailles ( George Dandin), 3o ; 
du Bourgeois gentilhomme et du 
Ballet des Nations, 37. 

PiCABD (L.-B.). Notice sur Molière, 
93, si3. 

PiGOT (Emile) . Éditeur du Catalogue 
de la bibliothèque du baron James 
de Rothschild, i3, 48, s45 ; Édi- 
teur des Continuateurs de Loret^ 

179- 
Pi^LAT (B.). Le Secrétaire inconnu 

(167s), i85. 

PiBYBB (Alexandre). Un Dépit 
amoureux en trois actes, is6; 
La Princesse d'Elide en trois actes 
et en vers, i3s. 

PiFTRAU (Benjamin) . Les Maltresses de 
Molière, sS3 ; Molière en province, 
ibidem. 

PiGHOT (J. H.). Gabriel de Roquette, 
évéque d'Autun,,,, son temps et le 
TartufiPe, iSg. 

PuABDiiRB (L. de LA CouB de la). 
Comédiens de campagne à Car^ 
cassonneen 1649 et en i655, s36; 
Un acte de baptême de Mont- 
pellier (1654)9 177; Rapport sur 
un autographe de Molière, 338 ; 
Molière à Pésenas; un nouvel autO' 
graphe de Molière, s4i; Molière 
parrain à Montpellier, s34 ; Mo^ 
lière à Montpellier (en 1654' 
i655), 344* Voyez Lagoub. 

PiLBs (Roger de). Traduction de 
PArt de peinture d'Alphonse du 
Fresnoy, i5s. 

PniCBBSBB. Sonnet à Molière sur 
le poème de la Gloire du Val" 
de-Grâee, i53, 183; Sixain à 
Monsieur de Molière, 183 ; Sixain 
à Vivot, 73. 

Placb (de la). Listes des pensions 
pour tannée i663, 138. 

Plaisirs de Vile enchantée (Relation 
des), 16, 17, i55. 

Plabghb (J.). Les Échos poétiques,,,, 
119. 

Plautb. Amphitryon, 146; VAulu" 
laire, i5o; VAsinaire, 161, 164, 
lyo; Les Ménechmes, 161; Les Bac^ 
ehiiUs, 167; VÈpidiaue, ibidem. 

PoiSB (Ferdinand). Musique de 
Topëra-comique de V Amour mé» 



«66 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



decMjde Charles Monselet, 187; 
Musique du Sicilien^ 146. 

Poisson (Mlle). Auteur prësumë de 
Mémoires et de Lettres insérés au 
Mercure de France^ i3o. 

PoLmira. Sur la mort imaginaire 
et véritable de Molière^ 188. 

PoESB (le Père). Discours en latin 
sur les spectacles et traduction 
par le Pare Brunoy, so3. 

Porte (Hippoljte de la), 21 3. 

Portraits. Voyez Smoirnr, VxaBio, 
MioiTARD, AuDBAV, BossE (Abra- 
ham), COTPEL, FeaOOHAED, ChE- 

VATAED. — Voyez aussi: Lageoix 
(Paul), Mâh^eault, Latoix (Hen- 
ri), DE WisMEs, Vrru, Peeeiv. 

PouGiN (Arthur). Molière et V opéra- 
comique^ 338. 

PovjouLAT. Édition de Molière, 99. 

Peados. Nouvelles remarques sur 
tous les ouvrages du sieur /)^* 
(i685), 167, 193. 

Précieuses (la Déroute des), masca^ 
rade (1659), 119. 

Précieuses (Jtécit de la farce des), de 
Mlle des Jardins, 119, 3a5. 

Pebsgott (W. H). Critical,,, 
essais : MoLiiEE, si 5. 

Puet (Jan). Gravures, 88. 

PuEE (l'abbé de). La Précieuse ou 
le Mystère de la ruelle, 118; Idée 
des spectacles anciens et modernes 
(1668), 168. 



Q 



Queux de Saiet-Hilaiee (le mar- 

3uis de). Article sur des pièces 
e Molière traduites en grec 
moderne, ii3; Essai,,, sur Am- 
phitryon, 147. 
QuiHAULT. Vers chantés de Psjrclié, 
43-43. 



R 



Rabaud (Gaston). Molière à Mont' 

pellier, 346. 
Rabelais. Comédie de celui qui avait 

^usé une femme mute, i43. 



Ragdib (Lettres de), i56, 180. 
Ragiee (Louis). Mémoires,., sur la 

vie.,, de Jean Racine ^ i^j, 171, 

306. 
Ragivb ^Joseph ). Le Médecin maigri 

lui mis en yers (i853), 14** 
Rambeet (Eugène). Corneille, Ma- 

cine et Molière, 330. 
Rapdt (le Père). Réflesnons sur la 

rétique d'jéristote. . . , 1 89 ; Lettres 
Bussy, ibidem, 
Rastoul (Antoine). V Avare en 

vers, iSs. 
Ratheet (E. J. B.). Influence de 

V Italie sur les lettres françaises,,,, 

319. 
Rayeeel (J.). Éditeur de Loret, 

178. 
Ratsaud (Maurice). Les Médecins 

au temps de Molière, in 4, sai* 
Ratmoed (Emmanuel). Voyez Ga- 

LIBEET. 

Receptio publiea itmus juvenis tnedici 

(1673), 173. 
Récit.,, de la farce des PMÉCIEVSBS, 

par Mlle des Jardins, 119, 33$. 
Recueilde diverses poésies {164e), l'jS» 
Recueil de pièces galantes en prose et 

en vers de Mme la comteue de la 

Suze,., et de M, Pelisson, 18, 39. 
Recueil d^épitaphes et d'épimanmes : 

voyez Oraison funèbre de Molière 

et Épitaphes, 
Recueil des plus belles pièces des 

poètes françois,,, depuis Fillon 

jusqu^à M. de Renserade (1693), 

179- 
Recueil sur la mort été Molière (arec 

notes de G. Monval), 33S. 
Registre été la chambre syndicale 

des libraires, 179. 
Registres (autres). Voyez Gbavgb 

(la) ; Hubebt; Thoetllièbe (la). 
Reoeaed. Le Légataire universel, 

174. 

Rbgeieb (Mathurin). Macette, i53. 

Regeiee (Adolphe). Édition des 
Grands Ecrivains, 96 ; Édition in- 
quarto de 1878, et Avant'propos, 
98, 33l. 

Regeiee (Henri). Édition de Mo- 
lière, 99. 

Regeiee, de la Comédie-Française. 
Le 334* anniversaire de Molière, 
319; Deusième centenaire de la 



TABLE ALPHABÉTIQUE. 



^167 



CoïïHêdU'FrançaUe^ a36; Le rôle 

de Tartuffe^ 160. 
M^rtoire des comédies qui te peuvent 

jouer en i685 (à la Cour), 178. 
Réponse à la Gloire du Val^-do^ 

Gràee^ i53. Voyez Coupe du Val- 

de'Gràee {la). 
Réponse à V Impromptu de Fersailles, 

Voyez Impromptu dé Versailles 

{Réponse à T). 
Réponse aux Observations (de Ro- 

chemont) sur le Festin de Pierre^ 

i35, ia4* 

Requête à Parehevéque de Paris^ et 
son Ordonnance pour Venterrement 
de Molière f i85. 

RiYsmiVD DU Mbshil (E.). La Fa- 
mille de Molière et ses représentants 
actuels^ 333 ; Les aïeux de Molière 
à Beauvais et à Paris ^ ibidem. 

RsTiLLouT |Ch.). Études,,, sur le 
xni* siècle : Boursault et la co- 
médie des Mots à la mode^ ^i^\ 
Louis XIF^ Molière et le Tartufe^ 
160. 

RiGGOBOVi (Louis). Histoire du 
théâtre italien, 309; Observations 
sur la Comédie et sur le génie de 
Molière f 2o3; De la Réformation 
du théâtre, 149, i5o, ao5. 

Rich4AD-Dbs4IX (Ulric). La Relique 
de Molière du cabinet du baron 
Fïvant Denon, 336. 

RiCHSLBT . Dictionnaire françois , 
171. 

Rnrxsxn) (L. ui). Estampes, loo. 

Robert (L^on). Molière en province ^ 
337. 

RoBunrr. Le Panégyrique de t École 
d»s femmes (i663), 138, 139, 33$ ; 
Lettres en vers à Madame ou à 
Monsieur, 178, x34« i35, 137, 
143, 144, 145, 147, i49» i5o, 
i53, i56, 161, i63, i64i 167, 
168, 169, 173 ; Réimpression, 
179; Extraits, 336. 

RocHEBiLiiai. Voyez à Claudiv, 

RocHXMOHT (de). Observations sur 
une comédie,,, intitulée le Festin 
de Pierre (i665), l34, i56. {Ré- 
ponse aux Observations,,,, ; Lettre 
sur les Observations^ i35.) 

RoGEB (le Père). Remar(pies, 90. 

Roi (Ordre du) défendant à tous 
comédiens autres que eenx de 



Li Troupe établie a Paris rue 
Mazarin de jouer le Malade 
imaginaire^ 173-173. 

RoLLASD (Jules). V Instruction en 
province avant 1789 : Molière est'il 
venuàMbi?%^Z, 

RoMAiroFF (la princesse Sophie 
AlexieYna). Traductrice du Mé- 
deein malgré lui (en 1678), X17. 

RosncoHD. Le Nouveau Festin de 
Pierre ou V Athée foudroyé (1669), 
i34. 

RoTBou. Les Sosies (i636), 146; £a 
Sœur, 164, 166. 

RôTSGHKR (H. Th.). Introduction à 
une traduction allemande, 107. 

Rothschild (le baron James de). 
Editeur des Continuateurs de 
Loret, 179; Catalogue de sa bi- 
bliothèque, i3, 4^9 M^» 

Rouixi (Pierre). Le Roi glorieux au 
monde (1664), 34i i55, 334* ^^4» 

Rousseau (Jean-Baptiste). Lettres 
de Rousseau et de Brossette 
dans les Lettres de Rousseau sur 
différents sujets (1743), 300. 

Rousseau (Jean- Jacques). Lettre à 
d*Âlembert sur son article 6b- 
NÀTE, i38, i49f i^Xi i65* 

Roter (Alphonse). Histoire univer^ 
selle du théâtre, 337. 

Rtsbbgk (L.)« Estampes, iio. 



Sachs (Habs). La Femme dans le 
puits \iS6Z), 148. 

Sage (ie). Turcaret, 169. 

SAnrTE-ALBniB (Remond de). Le 
Comédien, 306. 

Sautte-Beutb. Notice sur Molière, 
94i i53, 31 5; Port-Royal, i53, 
i58, 3i5 ; Causeries du lundi, 3i5 ; 
Nouveaux Lundis^ ibidem; Por- 
traits litténdres, i53. 

Saibt - Étbbmovd. Lettres , i $7 
181, 183; Les Aeadémistes, 170 

Sâiet-Lbu (Louis Bobapabtb, comte 
de). V Avare en vers blancs, i5i. 

Saibt-Mabc GiBABDnr. Cours de lit- 
térature dramatique, 333, 133 
136, 137, 149, 171 



a68 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



SAiirr-SAâirs (Camille). La musique 
du Malade imaginaire restaurée 
d'après les manuscrits de Char- 
pentier, 47 ('V'oyez une Addition 
à la page 5io du tome IX). 

SAiirTSBuaT. A Short History of 
French literature^ a4o. 

SAnrT-SiMON. Addition au Journal 
deDangeau, iSg; Écrits inédits,,, 
iSg, 2o3. 

SiraT-ViGToa (Paul de). Les Deux 
Masques, a4o* 

SkJLTS (Patrice). Lettre sur les tra- 
ductions en vers de V Avare, iSi. 

Sâitd (George). Molière, drame, a 19. 

Sahd (Maurice). Dessins, 96. 

Sahcbt (Francisque). Reprise de 
V Étourdi, ia4; Étude sur U Mi- 
santhrope, 140; Conférence sur le 
Misanthrope, i4i. 

Saityâi. (Henri). Histoire des anti- 
quités de,,, Paris ^ 18a. 

Sauzat. Musique du Sicilien^ et 
Essai sur une représentation du 
Sicilien au temps de Molière, 
145 ; Musique pour George Dan- 
din, i5o. 

Sgala (Flaminio). // Pédante, i54. 

ScARBOir. Les Nouvelles tragi-comi- 
ques, laô, i54. 

ScHACK (A. F. TOn). Histoire de la 
littérature,,, dramatique en Espa- 
gne^ ai8. 

ScHEBER (Edmond). Une Hérésie lit- 
ter aire, a38. 

ScHLEGEL (August Wilhelm). Cours 
de littérature dramatique, an, 
i38. 

ScHHEiTZHOEFFER. Airs de danse du 

Sicilien, i45. 
ScHOSiTE (l'abbé de). V Assemblée, 
comédie avec V Apothéose de Mo- 
lière, ao8, 309. 
ScHouTEN (G.). Estampes, 8a. 
ScHWErrzER (le docteur). La mort 
de Molière et le Malade imagi- 
naire, aa8; Molière et son Théâtre; 
Musée Molière, recueil, a34* 
Scott (Waltbk). Article sur Mo- 
lière, ai 5. 
ScuDBBT (Mlle de). Artamène ou le 

Grand Cyrus, 139, i43. 
Secchi (Nicole). X7it/er0j/e, ia4. 
Sedaiee. Opérai à* Amphitryon j 147. 
Segraisiana, lao, 139. 



Sbmallb (René de). Sur une inten- 
tion de la Cérémonie turque^ 166. 

Sbpbt (Marius). Le Génie et les chef h 
d^ œuvre de Molière, a43. 

Septem Sapientum Romse (Historié) 
(149$) : Secundi Magistri exem- 
plum, cité poiur George Dandin , 1 48 . 

Sebbb (la). 5o. Mémoires sur la vie 
et les ouvrages de Molière (insérés 
dans l'édition in-quarto de 1734)1 
84f 2o3. 

SÉYiGBi(Mme de). 184. 

SiLTESTEB (Israël). Gravures, 18. 

SmoHiB. Le y rai Portrait de M. de 
Molière en habit de Sganarelle, 56 

iTojez l'Album, et une Addition 
L la page 4o8 du tome YIII). 

SncoBimr (J.). Molière commenté.,,, 
90, an. 

SKTLXtns (I. Isidoridis). Traduc- 
tions en grec moderne, ii3. 

SounBOi. (n.-A.). MoUère et sa 
troupe^ aao. 

S0MAIZB (Antoine Baudbau de). Les 
véritables Précieuses (1660), 119, 
laa, aa4; Dialogue de deux Pré- 
eieuses, . ., 119; Les Précieuses ridi- 
cules mises en yen (1660), ibi- 
dem; Le Grand Dietionnaire des 
Précieuses ou la Clef de la langue 
des ruelles (1660), ibidem; Le 
Procès des Précieuses (1660), lao; 
Le Grand Dietionnaire historique 
des Précieuses (1661), ibidem. 

Sowcna. Traducteur italien, 11 5. 

Songe du Rêveur (lé), lao, lax, 179, 

aa4. 

Soa. Musique du Sicilien^ i45. 

Sorberiana, 167, i8a. 

SoBBiÀBB (Samuel). Voyez Serbe^ 
riana. 

SoBBL (Charles). Polyandre (ar- 
ticle de M. G. MouYal et lettre 
de M. Éd. Thieny), i54; La 
Fraie Histoire comique de Fran- 
cion, 164. 

SouLii (Eudore). Recherches sur 
Molière et sa famille, aai ; Rap- 
port,,, sur des recherches relatives 
à la vie de Molière, ibidem; Vil- 
lustre théâtre et la troupe de Mo- 
lière, ibidem ; Molière et sa troupe 
à Lyon, aa3. 

SouBiAU (Maurice). La VerùfUmùùn 
de Molière^ a46. 



TABLE ALPHABÉTIQUE. 



a69 



Souvenirs itun vieux Nantais : Mo~ 
lière k Nantes^ 346* 

Staal (G.). Estampes, 96, 9g. 

Stapfib (Paul). Les Jrtisies juges et 
parties, i a4f 5* alinéa (rojez une 
Addition à la page loi du tome I) ; 
Petite comédie de la critique liité^ 
rairCj ou Molière selon trois écoles 
philosophiques, »49 Molière et 
Shakespeare, a44« 

Statuta Faeultatis medicinm Pari' 
siensis (1660), 174* 

SncHUiro fO.-W.). Molière et tou- 
jours Molière (opuscule allemand), 

a44. 
Stbaparolb. Les Facétieuses nuits, 

167. 
SuBLiGHT. La Folle Querelle ou la 

Critique d^Andromaque, laS. — 

Yojez la Muse Dauphine et Let" 

ires en vers. 
Snu (la comtesse de la). Voyez 

Recueil de pièces galantes. 



Taèariniques {farces), 167. 

Taikx (H.|. Histoire de la littéra- 
ture anglaise, 247. 

Taixemast DBS RÎulUX. Uistoriettcs, 
i5o, 177. 

Tartuffe (la Critique du), i56, 924. 

Tarvbe (F.). Voyez Mrs Oliphavt. 

TASCHiaxAU (Jules). Éditeur de 
Molière, 93. Lettre à M, le 
marquis de Fortia d'Urban,.,, 
s 12; Histoire de la vie et des 
ouvrages de Molière, qS , 2i3 ; 
Histoire de la troupe ae Molière, 
3x8. 

TnmrcB. Phormion, 167. 

Thalâsso (D.). Molière en Turquie, 

a44. 
Théâtre et ha Troupe de Molière (le), 

extraits des Gazettes en rers, 
336. 
Thdoay (Edouard). Quatre mois du 
théâtre de Molière (i664-i665), 
338 ; Notices au-derant des réim- 
pressions de la Veuve à la mode 



(de Visé) et de Myrtil et Méli^ 
certe (de Guérin), 33$; Articles 
sur Molière et sa troupe au Palais- 
Royal, 335; La Troupe de Mo- 
lière et les Plaisirs de Vile En- 
chantée, i3i ; Z0 Festin de Pierre, 
i36 ; V Amour médecin, 137; Le 
Misanthrope, i4o; Le Ballet des 
Muses, li^; Le Sicilien, 146; Sur 
Tartuffe et le Poljandre de Ch. 
Sorel, i54 ; Xa Seconde interdiction 
de Tartuffe; Lettre sur la comé- 
die de r Imposteur, iSg, 339; Une 
mise en scène moderne du Tartuffe, 
iSg; Molière et Tartuffe dans la 
Préface des Plaideurs, ibidem; 
La Gloire du Fal-de-Grdce, Tar- 
tuffe et la paix de l^ Église, ibidem ; 
Le Silence ttEbnire, étude sur le 
rôle, ibidem; Les Fourberies de 
Scapin, 168; Psyché, 169; Docu- 
ments sur le Malade imaginaire, 
avec introduction et notes, 173; 
Sur Gros René petit enfant et VEm» 
barras de Godard, 5o. 

Tboihan (Ern. ). Un bisaïeul de 
Molière,,., les Mazuel..., 33 1. 
Voyez NuiTTSB. 

Thomas. Esscd sur le caractère, les 
mœurs et V esprit des femmes, 171. 

Thomas (Ambroise). Musique de 
la Psyché de Jules Barbier et 
Michel Carré, 169. 

THORiLLiàRB (Premier et second 
Registre de la), 178, 335 et 336. 

Thubot (Charles). De la prononcia* 
tion française,,., diaprés les témoi» 
gnages des grammairiens, it3y. 

TniABOSCHi. Storia délia letteratura 
italiana, 310. 

Tnso DB MoLiVA. El Burlador été 
Sevilla y Combidado de piedra 
(joué ayant 1630), i33; La Fen- 
ganza de Tamar, i36. 

TiTOH DU TnxBT. Description du 
Parnasse français,.,, 303. 

ToxT (le baron ae). Mémoires sur les 
Turcs et les Tortures, 3 10. 

TouB /rabbé de la). Réflexions 
morales... sur le théâtre, 307. 

Tbalaob (Jean Nicolas de). 73. 
Son Recueil manuscrit, 34* 73, 
i53; Notes et documents sur P his- 
toire des théâtres de Paris au 
xyn* siècle, 198, 199, 335. 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



270 

Ty€mslatioH du corps de Molière^ de 
la Fontaine^ etc, : Pièces jusdfi- 
catires, a 10. 

TBADTMAmr (Karl). Les Comédiens 
français à la Cour de Bavière^ 94^* 

Tripoux (Mémoires de). Voyez Mé- 
moires pour Phistoire des sciences 
et des arts, 

Trufaldino medieo volante ( 1 673) , 5 1 . 

Tauihet (Ch.). Pourquoi Molière n^a 
pas joué les avocats^ a 19. 



U 



Uasàiir et Jamst. Études historiques 
et critiques sur les classiques fran^ 
çais du baccalauréat^ il^i. 



v-w 



Yauncour (de). Voyez d'ÛLiriT. 
Valyillb (IÀTOU]iiniu& dit). Dépit 

amoureux arrange en deux actes, 

iiS. 
Vaudal (Albert). Molière et le 

cérémonial turc à la cour de 

Louis XIV ^ 166. 
Vapsbbau (G.). Édition des Pré" 

cieuses ridicules, 3 ; du Bourgeois 

gentilhomme^ 39; des Femmes sa» 

vantes^ 4^* 
Vaeih (Pierre). Étude sur Tartuffe^ 

i58. 
Vassbur (lb). Arrangement du Si" 

cilien, i45« 
Vautbnabgubs. Réflexions sur quel- 

ques poètes^ 9o6; Dialogue entre 

Molière et un jeune homme^ ibidem, 
VATASsKcm (le Père). Moubbius, 

poeta comicus^,,, elatus nullo fu* 

nere ; Epigrammata^ 187. 
Valladibr. Opéra - comique des 

Précieuses ridicules^ lai. 
V. G. D V. La Princesse d'Élide en 

vers, i3a. 
Vengeance des marquis (la). Voyez 

Impromotu de Versailles (Réponse 

àt). 



VsurxT (Horace) . Estampes, 9 1 . 

Vbraio, peintre, auteur probable 
d'un portrait de Molière, 74 et 
note a froyez l'article de Vita 
indique là). 

Vbssblotsky (Alexis). 154. Biogra- 

Shie de Molière, 116, a4i; Etu- 
es sur Tartuffe, Dom Juan^ le Mi" 
santhrope, i4o, 160, a34. 

Vbuillot (Louis). ^Jfo/î^re et Bow^ 
daloue^ i39, a3i. 

Vie anonyme de Jean" Baptiste Po* 
quelin de Molière (1706), aoi. 
— Voyez à Biographies, 

Vilain Mire (fc), i4i. — Voyez 
Gnllo. 

Viixx Dx MiRMOXT (Henri de la). 
Personnages de Jeunes filles dans 
le théâtre de Molière^ a4i. 

ViLLBD^iBcr (Mme de). Voyez 
Mlle des Jabdivs. 

ViLLBBxuTB. Musiquc de la Princesse 
d'Eudes i3a. 

ViLLiBBS (de). Le Festin de Pierre 
ou le Fils criminel, traduit de 
l'italien (1659), i34. — Voyez 
Visi (J. DomiBAU de). 

VnrBT (A.). Poètes du siècles de 
Lauis XIV, aao. 

ViOLiJKT LB Duc. Deux pièces ine~ 
dites de Molière (caneras de la 
Jalousie du Barbouillé et du Mé» 
decin volant), 5i ; Catalogue de 
sa Bibliothèque poétique ^ i83y 
note 3. 

Visé (Jean Doxhbau de). Noupelles 
nouvelles (fëTner i663), 180, aaS ; 
les mêmes mentionnées pour les 
pièces détachées de Moliàre, xao, 
lai, laa, ia3, ia4f 137; Zélinde 
ou la Véritable critique de P École 
des femmes et la Critique de la 
critique (1^^^), i^^,%%^;RqH>nse 
à Cimpromptu de Versailles ou la 
Vengeance des marquis (probable- 
ment avec de Villiers, i663), 
laa, i3o, aa5; Diversités galantes 
et Lettre sur les affaires du théâ- 
tre (1664)9 i3o, aa5; Lettre 
écrite sur la comédie du Misan- 
thrope (1667), 137; L* Embarras 
de Godard, 5o, a35 ; La Veuve i 
la modey aa5. — Voyez Mercure 
Galant, 

Vitbt (Jacques de). Conte du 



TABLE ALPHABÉTIQUE. 



xm* siècle (cite pour le Médecin 
malgré Im)^ i4i* 

ViTU (Auguste). Maison natale de 
Molière^ s 33; Madame Molière^ 
ibidem; Molière et les Italiens,.,, 
à propos d'un tableau où se voit 
un portrait de Molière, a349 
a35 ; La Maison mortuaire de Mo' 
lière^ ^36; Archéologie molië- 
resque : Le Jeu de paume des MeS" 
tajers ou Plllustre Théâtre^ 239 ; 
La Maison des Poquelins^ *^o\ 
Préface aux Études sur,,, Molière 
d'Edouard Foumier, 2141 ; Edi- 
tion de Molière, 100* 

VrriBa (Louis). VArt de Molière, 
143. 

ViTOT. La Grange et Virot, édi- 
teurs de Molière (i68a), 193. 
Voyez, pages 68 et suirantes. le 
n® 7 des Recueils (i68a). 

Voisnr (Fabbé de). La Défense du 
Traité de Mgr le prince ae Conti 
(1671), 176, 184. 

Voi.TAniB. 5o. Différentes éditions 
de la Vie de Molière^ avec desjuge^ 
ments sur ses ouvrages (l'j'^^f)^ 88, 
so3 et ao4; Siècle de Louis XIV, 
1 3 1 , 3o4 ; V Enfant prodigue^ ^^69 . 

WAixauiTAEE. Que sait-on sur la vie 
de Molière ? ^1%, 

Weckeruh. Musique du Sicilien^ 



271 

146; Sur une représentation du 
Bourgeois gentilhomme en i85s, 
166; Restitution de la partition 
du Bourgeois gentilhomme, 37. 

Wbiss (J.-J.). Sur Amphitryon^ 
147 ; Sur t Avare, i5i ; Sur le 
Bourgeois gentilhomme^ 166; Au» 
tour de la Comédie-Française^ 
a4o. 

Wbtsbt (L.). Estampe, x83. 

WiDAL (Auguste). Des divers carae^ 
ter es du Misanthrope, i38. 

WcLKB (le docteur). Ce que Molière 
doit aux anciens poètes français^ 
a37. 

W11.LIII8 (Alphonse). Les Elzevier, 
a, a37. 

WiHK (George). Voyez ALiAiir- 

TAL (d'j. 

WiSMSS (le baron de). Un portrait 
de Molière en Bretagne j aa9. 



ZscHOKKB. Biographie de Molière, 
106, an; traduction et adapta- 
tion des comédies de Molière, 
io5. 



ADDITIONS ET CORRECTIONS 



MOLlàBX, XI iS 



ADDITIONS ET CORRECTIONS 



TOME I 



Page in. — Ligne 8. An lien de c Vinot », lises ■ VÎToi »« Voyex 
l'alinëa suirant. 

Page Tin. — Ligne 8, la même correction est à fidre. Vojes-en la jns» 
tification plus haut, dana le présent Tolnme, p. 7^-74 de la JNotiee bihlio^ 
graphique. Là sur Yirot, qui prît soin arec la Grange de la prëcîenae 
édition de i68a, des renseignements plus complets ont été donnés. 

ibidem, — Ligne i5. An lieu de c Marc- Antoine Jolj », lisez c Antoine- 
François Joli j ». 

Page xiT. — Ligne 5, aux mots : c MossEnni, frère unique de Sa 
Majesté ». Ajoutez en note : c Alors appelé duc d'Anjou, et qui deux 
ans plus tard, après la mort de son oncle Gaston, eut le titre de duc 
d^Orléans. » 

Page XT. — Ligne 6, aux mots : c le SnoTembre i658 ». Ajoutez en note : 
« U fallait dire le a noTembre : rojez plus loin, à la page 4 de ce tome I, 
la note s, et tome X, à la page so6 de la Notice biographiquey la note 3. » 

Page xTi. — 4* alinéa, aux mots : c les belles fêtes qui se faisoient à 
Versailles, à Saint-Germain, à Fontainebleau et à Chambord. » Ajoutez 
un renvoi aux notes qui accompagnent ce passage dans la réimpression 
de la Préface de i68s placée par M. Georges Monxal en tête du Théâtre 
complet de Molière (tome I*, i88a, p. xxm et xxir : tojcz plus haut, 
p. 99, le numéro 60 des Recueib). 

Page XYm. — A la suite des quatre rers latins cités là. Ajoutez en 
note : c Ces deux distiques sont d*£tienne Bachot, médecin, et se 
lisent dans un Tolume de ses Œuvres qui fut imprimé en 1686 : voyez, au 
tome XI, la Notice bibliographique^ p. x88| alinéas 5 et 6. » 

Page XIX. — Ligne 8, aux mots : c le s5* juin ». Ajoutez en note t 
« M. Georges Monval, dans une. note à ce passage (vojrez, à la page 99 
de la Notice bibliographique^ le num^o 60 des Recueils), remarque que 
l'ordonnance de la Rejme est, non du s5, mais du a3 juin. » 

Page XX. — Ligne 7. Au lieu de : € le Festin de pierre », lisez : c le 
Festin de Pierre ». Voyez d'ailleurs au tome V, la note 3 de la page o, 
particulièrement les la dernières lignes de cette note continuée à fa 
page 10. 

Page xxm. — Dans les notes de cette page, au lieu de c Vinot »| 
lisez « Virot ». Voyez ci-dessus, le second alméa. 



a76 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

r 
Pages 3 et suivantes. — Sur les premières farces attribuées à Molière, 
Tojez plus haut, aux pages 49*^ i cl® 1^ Notice bibliographique. 

Page 5. — Fin du i*** alinéa. Ajoutez un renroi à la page 4^5 de la 
Notice biographique^ où une AdeUtion (à la page io5 de cette même Notice) 
concerne le Docteur amoureux de Molière. Il nous reste à rerenir ici 
arec plus de précision sur certains renseignements déjà donnés ; il y a 
lieu de douter de la conclusion qu'Edouard Foumier tirait de ceux 
qu'il a communiqués, mais trop inexacts ou incomplets, dans son Roman 
de Molière (p. i37). A la ix* entrée d'un ballet intitulé Boutade des comé- 
diens^^ sorte de revue où venaient successirement se grouper des cou- 
ples d'amants qu'avaient popularisés diverses pièces de théâtre, parais- 
saient un « Docteur amoureux » et « sa maîtresse Hélène i. Il était 
naturel, si la date bien établie du ballet ne démentait pas la conjecture, 
de voir, comme l'a fait Edouard Fournier, dans ces personnages les deux 
figures principales de la petite comédie de Molière. Le livre prognunme 
du ballet a été imprimé (mais, paraît-il, sans lieu ni date), Edouard 
Fournier l'a eu entre les mains, et il en a cité les vers, oui, se rappor- 
tant à ce Docteur amoureux et à cette Hélène, lui seninlèrent devoir 
les caractériser', et par suite nous permettre de prendre quelque idée 
du sujet imaginé par Molière pour son Docteur amoureux. Voici ces vers; 
nous les reproduisons d'après la réimpression du ballet entier de la Bou- 
tade des comédiens que, grâce à une obligeante indication de M. Monval, 
nous avons un peu tardivement trouvée au tome VI (1870) des Ballets et 
mascarades de cour,... (iSSi-iGSs)... publiés d'après les éditions originales 
par Paul Lacroix (Genève ou Turin, J. Gaj et fils, 1868- 1870; petit 
in- II). 

Le DoCTxua AMouaxiTX à sa maîtresse. 

Je pénètre au fond des sciences. 

Et les grands soins que j*en ai pris 

Après Uen du temps m'ont appris 

Mille belles expériences. 

n me reste nn point important 
Sins lequel mon esprit ne peut être content 
Et jusqu*oà mon savoir eneor n'a pu s'étendre ; 
Je le cjierche sans cesse, ou je puisse mourir, 

Et ne puis toutefois apprendre 

Le secret de vous acquérir. 

Hiukioi, maîtresse du Docteur* 

Ces docteurs avec leurs sciences 
Ne doivent rien prétendre en mes affections. 

Quoi! dans toutes leurs actions 

Ils cherchent mille circonstances, 

lis n'agissent que par compas I 

Ah I vraiment je ne pourrois pas 

Souffrir une règle si dure, 
Et qui voudra prétendre à être mon amant, 

n faut qu'il m'aime aveuglément, 
Sans règle et sans mesure. 

Il nous faut maintenant dire que, contrairement à l'assertion formelle et 
assez inexplicable d'Edouard Foumier, Hélène est le nom de la msdtresse 
du Docteur dans la comédie de le Vert, imprimée en i638 et portant 

I. Boutade est-il à prendre là dans le sens, qu'il a eu, d'une certaine danse moins 
grave, d'après Voiture, que les branles (sérieux) et que la pavane? 
a. Voyez une citation de Bazin, p. 5a5, note 4| de notre tome I":, 



TOME I. 277 

aussi le titre de Docteur amoureux ; et bien que les couplets qu*on Tient 
de lire ne répondent guère, par leur ton relativement sërieux et releT^ 
à ridée que les spectateurs ou les lecteurs araient gardée des deux per» 
sonnages, absolument grotesques, de le Vert (voyez notre tome I*', p. 5), 
nous ne doutons pas que ce ne fussent eux qu'on voyait poser, puis mar- 
cher en cadence dans la ix* entrée de la Boutade des comédiens, Edouard 
Foumier date ce ballet de i663. Mais des dix-huit pièces auxquelles il 
y est fait allusion et dont le premier Récit parle comme de a miracles s> 
qu* c idolâtre » la cour, aucune, croyons-nous, n'est postérieure à 1647% 
année où certainement il n'était pas question, à la cour, du Docteur 
amoureux de Molière. Une Sophonisbe, il est vrai, se présentait dans la 
Boutade^ à la fin de la xiii* entrée, la dernière, réservée aux héros et 
héroïnes tragiques, et Edouard Fournier voulait que ce fût la Sopho- 
nisbe de Corneille; il nous semble infiniment probable que c'était la 
Sophonisbe de Maîret : on le sait, la tragédie de celui-ci (qui est de 
1619) eut un grand et long succès, auquel fut même loin de mettre un 
terme (en i663) le succès de la tragédie du grand Corneille. 

Page 7. — Note a. La première partie de cette note pourrait être 
ainsi remplacée : c Page 7$ de leur Histoire de Vancien théâtre italien^ les 
frères Parfaict citent aussi, comme une pièce jouée par les Italiens en 

Î'uillet 1669, un Scaramouchê pédant et Arlequin écolier^ et l'attribuent à 
'acteur Cinthio. » 

Pag® 9* -* Ligne x5. Au lieu de : a 17 janvier 1694», lisez: « 17 jan- 
vier 1664 B. 

Page la. — Ligne 3 de la fin. Au lieu de : a en tête de la seconde 
édition de cette Vie et de ces Sommaires », lisez : a en tête de la troi- 
sième édition (1764) de cette Vie et de ces Sommaires ». Voyez plus 
haut, p. ao4, la Notice bibliographique. 

Même page is. — Note 4) ligne 7 (citation de Voltaire), aux mots : 
« M. de Chauvelin b. Ajoutez en note : a II est probable que Voltaire 
veut parler ici, non de Chauvelin de Beau séjour, mais de son cousin le 
garde des sceaux; les deux d'ailleurs devaient être d'accord. » Voyez plus 
haut, à la Notice bibliograhiqne, p. 85, vers la fin, et p. 86, et la note x 
de cette dernière page. 

Page 19, fin. — Ajoutez un renvoi aux pages 55o et 55 1 du volume 
(du même tome I*'), où sont mentionnées deux représentations de la 
Jalousie du Barbouillé domïéeB au Théâtre-Français en janvier i833. 

Page 90. — Note 9, lignes 3, 4 et 5. Au lieu de : c Dans notre citation 
de Voltaire, d'après Beuchot,... ce personnage est appelé Barbouille, et 
nous voyons la même leçon dans le Molière de Bret (1773) », lisez : 
c Dans notre citation de Voltaire, d'après Beuchot,... ce personnage 
est appelé Barbouille^ et nous voyons la même leçon dans la 3* édition 
de Voltaire (1764), dans la copie de celle-ci (Lausanne 177a), dans 
l'édition de Kehl (tome XLVII, 1785), et dans le Molière de Bret 
(1773) ». 

Ibidem, — Même note s, lignes 14, i5 et x6. Au lieu de : a et l'édition 
originale de cette VU (Paris, Prault, 1739...) donne deux fois pour titre 
à notre farce La Jalousie débarbouillée », lisez : a et l'édition originale de 
cette Vie (Paris, chez Prault, 1739, in-xa, p. 11 et la), ainsi que l'édition 
publiée la même année par Voltaire à Amsterdam (chez Catuffe, in-S**, 
p. 9) donnent deux fois pour titre à notre farce La Jalousie débarbouillée ». 

Page 48. — Ligne 5 du dernier alinéa. Après les mots : a La traducî- 



278 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

don a été faite par Gueullette,... connu par son goût pour le théâtre b, 
ajoutez : c et c'est une eopie de cette traduction que possède la 
Bibliothèque nationale. Voyez tome Y, p. s5, note 3 ». 

Page 5o. — Ligne a (date de rarrivée de Dominique à Paris). Après *. 
c c'est seulement en x66o, selon les frères Parfaict (p. Sg) », ajoutez : 
c en 1661, selon Jal (p. ai5 de son Dictionnaire critique) ». 

Ibidem, — Fin avant la note. Ajoutez (sur le Médecin triant) un renToi 
Pti second alinéa de la page 5i de la Notice bibliographique. 

Ibidem, — Note i, ligne a. Au lieu de: ap. io8-ia6i>,lisez:cp. io3-ia6». 

Page 5i. — Fin de TaTant-demier alinéa. Ajoutez un renroi aux pages 
55o et 55 1 du même tome I*', où est mentionnée une représentation du 
Médecin polant donnée au Théâtre- Français en mars i833. 

Page 57. — Modifiez ainsi la fin de la note 3 : c voyez ... l'indication 
d'autres endroits où Molière a tiré parti à la scène de la personne et 
manière d'être de ses acteurs. » 

Page 59. — Note a, ligne 4 de la un. Au lieu de : c Boulanger de 
Chalussay », lisez : « le Boulanger de Chalussay ». 

Paffe fis. — Liffne 4- Au lieu de : a Oui, ce grand médecin », lisez : 
c Onde, ce grand médecin », et supprimez la note i. Cette excellente 
correction faite par M. £ud. Soulié a été indiquée à Verraia de notre 
tome 11(1875). 

Page 73. — Note 3. Ajoutez : c — Il parait que dans cette corpora- 
tion des porteurs les caractères ne manquaient pas et Molière les avait 
observés comme tous les autres. Il conta un jour à Boileau, d'une 
manière sans doute plus piquante que ne l'a fait Brossette (folio i4 
recto, de son manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale : plus haut, 
p. 199, 4' alinéa), un tour assez drôle de persiflage dont s*était avisé un 
porteur mal payé, pour se moquer des menaces d'une fille de qualité. » 

Page 80. — Note a, avant-dernière ligne. Au lieu de : a au tome III, 
p. s4o, des Causeries du lundi », lisez : a au tome VI, p. 2^0, de la 
i'* édition des Causeries du lundi {ou p. agS de la 3* édition) », et ajoutez 
un renv^oi à la Notice biographique, p. i5a et x53. 

Page 8a. — Note a, ligne i. Au lieu de c Livre I*', chapitre xcv », 
lisez : al'* partie, chapitre ix ». A la fin de cette note, ajoutez : c Ce 
passage se trouve au tome I**, p. 3 1 4-3 19 de l'édition originale des 
Aventures de Monsieur d^Assoucy, » 

Page 88. — Note 3, fin. Ajoutez un renvoi au tome III, p. «87, où 
est rapportée la note de Chapelain. 

Page 90. — Voyez sur Mascarille une note à la fin du volume (du 
même tome !**), p. 536. 

Page 9a. — Lignes 5-7. Supprimez les mots : « dit le catalogue de 
Soleines; mais M. Fournel en doute. H n^a pu retrouver d'édition anté- 
rieure à celle de 1664 », et substituez à la note i un renvoi au tome YI, 
p. 54, note a, où il est constaté que la comédie de Quinault fut en effet 
achevée d'imprimer le a6 juin i656. 

Page 93. — a' alinéa, ligne 9. Au lieu de : « (V Étourdi joué devant le 
Roi....) le II mai 1659 », lisez : « le samedi 10 mai 1659 '• ^oyei la 
Notice biographique, 1^» ai a, note i. 



TOME I. ^79 

Page 95. — a' alinéa, ligne ». Au lieu de : c le 11 mai iftSg •, lises : 
c le samedi 10 mai 1659 1. Voyez la Notice biogrmphique^ p. sia, note x. 

Même page 9$. — Ajoutez, à la fin de cette page, pour la distribution 
de r Étourdi en i685, un renYoi à une Addition imprimée page 558 
du même tome I*'. 

Page 100. — Sommaire de P Étourdi par Voltaire, ligne s, aux mots : 
« Cette pièce est la première comédie que Molière ait donnée à Paris ». 
Ajoutez en note cette Tariante des deux premières éditions (l'édition 
originale de Paris, Prault, 1739, et celle d'Amsterdam, Catuffe, même 
année I73q) : c Cette pièce est la première comédie que Molière ait don- 
née au Punlic. » Comme Beuchot, nous avons conformé généralement 
le texte de ces Sommaires à la dernière édition (1764) que Voltaire en a 
donnée. 

Ibidem (même sommaire de Voltaire). — Premier alinéa, ligne 14* aux 
mots c Ce loisir, dans lequel b. Ajoutez en note cette variante des deux 
éditions de 17^9 : « Ce loisir, où 0. 

Page loi (même sommaire). — Second alinéa, ligne 9, aux mots : « dans 
les écrits des auteurs célèbres ». Ajoutez en note (cette variante des 
deux éditions de 1789 : a ... dans les écrits de ces grands hommes. » 

ibidem, — Note, ligne 11 : c /e# Artistes juges et parties ». Voici plus 
complètement le titre de l'ouvrage : Les Artistes juges et parties^ causeries 
parisiennes^ par M. Paul Stapfer. Paris, Sandoz et Fischbacher, 187a; 
U-18. — Pour un jugement plus général de Victor Hugo sur le vers de 
Molière, voyez le passage de la Préface de Cromwell (1837) indiqué 
plus haut, à la Notice bibliographique^ p. si4f 4* ahnéa (cité par M. Mau- 
rice Souriau, à la fin de son étude approifondie sur la Fersificatiom de 
Molière). 

Page 104. — Ligne 3, c Célie, esclave de Trufaldin ». Ajoutez un 
renvoi aux pages ai8-aa4 de la Notice du Sicilien (tome VI). 

Ibidem. — Note a. Ajoutez, pour Mascarille, un renvoi à la page 536 
du Tolume (du même tome I*'). 

Ibidem. — Note 5, fin. Ajoutez, pour la mise en scène de PÉtourdi^ 
un renvoi à la page 56o du volume. 

Page 109. — Vers 64* aux mots : a Oter aux ». Ajoutez un renvoi an 
tome n, p. i6a, note a (sur la façon dont Molière prononçait Ver des 
infinitifs quand le mot suivant commençait par une voyelle). 

Page ia5. — Note a, à la fin de la i** ligne. Au lieu de « i68x », 
lisez : « 1681 B »; et à la a'* ligne ajoutez : c Dans l'édition de 1681 A 
se Ht la double faute : ... laisse-moi en repos, » Voyez page vn, note, de 
l'Avertissement mis en tête du tome I**, et plus haut, p. 67 de la Notice 
bibliographique^ le numéro 6 des Recueils. 

Page i3i. — Vers 891, aux mots c son prétendu gendre ». Ajoutes un 
renvoi au tome VII, p. a88, ligne s, — p. 160, note 3, — et p. 3os, 
note 4) où prétendu est expliqué par déclaré^ futur. 

Page i35. — Note i, fin. Ajoutez : c sauf toutefois entre le premier 
et le second acte du Misanthrope ». Une semblable irrégularité a^été rele- 
vée à l'acte m de Psyché^ entre la scène i, qui est de Molière, et la 
scène n, qui est de Corneille : voyez tome VUI, p. 317, fin de la note 3; 
Auger y ooustate aussi que Molière a nombre de fois négligé la lègle de 



Page i5a, — Note 6, ligne i, ajoutez ; « 1681 A » ; — ligi 
substituez « 1681 B 1. Voyez p. vii, note, de VAvertissem 



a8o ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

l'alternance des rimes dans les vers libres ài^ Amphitryon^ et une fois dans 
ceux de Psyché (aux 986* et 987*). 

Page iSy. — Vers 474i &u mot «bonhomme s>. Ajoutez un renxoiaux 
tomes IV, p. 408, note 2, et VII, p. 186, note 3. 

Page 146. — Vers 6s9-633 : on pourrait rapprocher de ce passage 
les Tcrs suivants des Bacchides de Plante (i3-i5 de la scène i de Pacte V) : 

Hoe^ hoe est quod peraeeseit, hoc est demum quod pererueior^ 

die hoc aetatis ludificari : imo^ edepol, sic ludosjàctum 

Cano eapite^ atque alba barba! miserum me auro esse emunctum/ 

c Mais la pilule la plus amère pour moi, le chagrin le plus cuisant, 
c'est qu'on m'ait pris pour jouet à mon âge, avec mes cheveux blancs, 
ma barbe blanche ! On m'a bemë, on m'a escroqué mon or. » {TraduC' 
tion de Sommer,) 

Page 147* -— Note i, fin. Au lieu de a 1669 », lisez « i68a b. 

Page 148. — Note 9. Ajoutez : a Comparez l'emploi qui est fait 
d'engendré à la scène iv de l'acte II du Malade imaginaire (tome IX, 
p. 344) • ^ ToiHBTTB. Voici Monsieur Diafoirus le père et Monsieur Dis- 
« foirus le fils qui viennent vous rendre visite. Que vous serez bien 
« engendré! » 

jne a, à c 1681 » 
* Avertissement mis en tête 
du tome I"*, et plus haut, p. 67 de îa Notice bibliographique^ le numéro 6 
des Recueils. 

Page 157. — Vers 786. Ajoutez en note : « Racine a fait dire à Chi- 
eanneau, au vers 354 àes Plaideurs (1668) : 

Et je loi vais servir on plat de mon métier. » 

Page 160. — Note 5, au bout de la ligne a, ajoutez : a 1681 A s ; — 
ligne 3, à a 1681 » substituez a 1681 B b. Voyez page vii, note, de 
VAvertissement mis en tête de tome I*', et plus haut, p. 67 de la Notice 
bibliographique^ le numéro 6 des Recueils. 

Page i63. — Vers 890. Ajoutez en note : «....ye ne dy^ pour mieux 
rimer (avec étourdy)^ dans l'original. » 

Page 166. — Note a, ligne a. A a 1681 » substituez c 1681 B ». Voyez 
p. VII, note, de V Avertissement mis en tête du tome I*', et plus haut, 
p. 67 de la Notice bibliographique^ le numéro 6 des Recueils. 

Page 173. — Note 6 (au vers io4a). Ajoutez un renvoi à la note 1 de 
la page 5o6 du tome VIII, où est relevé un autre exemple de la locution 
// me la payera» 

Page 174. — Note a. Ajoutez a 1681 Avaux éditions qui portent ^Aiy, 
et dans la liste de celles qui portent Ahi^ substituez « 1681 B » à 
a 1681 ». Voyez pagevn, note, àe V Avertissement mÎA en XJ^le du tome I*, 
et plus haut, p. 67 de la Notice bibliographique^ le numéro 6 des Recueils. 

Page 175. — Vers io56. Ajoutez en note : « Châtier ses gens de sa 
propre main semble avoir été, au temps de VÉtourdi^ au pouvoir des 
maîtres ailleurs encore qu'en Sicile : voyez aux vers 940 à\x Misanthrope et 
4a5 des Femmes savantes, » 

Page 177. --Note 5, ligne a. A a 1681 » substituez c 1681 B ». Voyez 



TOME I. !i8i 

p. Tn, note, de YApertissement mis en tète du tome I*', et plus haut, 
p. 67 de la Notice bièliographi^uej le numéro 6 des Recueils. 

Page 190. -* Note a. Ajoutez : a Plusieurs exemples de eette locution 
[toute mût) ont été recueillis dans le Lexique du Corneille^ tome II, p. 1 18. • 

Page aoi. — Note 3, ligne a. A c 1681 1 substituez « 1681 B 1. Voyez 
p. Tn, note, de V Apert'usement mis en tète du tome I*', et plus haut, 
p. 67 de la Notice bibliographique^ le numéro 6 des Recueils. 

Page ao8. — Note continuée de la page précédente, ligne 6 (citation 
de Rabelais). Au lieu de : c ... quand il m*a jeté la boule droit », lisez : 
«... quand il n'a jeté la boule droit ». 

Page aai* — Vers 1751. Au lieu de : < Seigneur suisse », lisez plutôt, 
comme dans l'édition originale : a Seigneur Suisse ». Mascarille s'est 
traTesti, non en portier, mais eu hôtelier; quelques particularités de cos- 
tume (une fraise, un haut chapeau pointu, comme ceux du marchand de 
Baie aépeint au chapitre ni des Mémoires de Gramont) le font prendre 
pour Suisse de nation. 

Page 3o4. — Note a, ligne 3. Au lieu de : a J? corne unsaiuto », lisez : 
c È corne un saluto ». 

Page 385. — Ligne 16, aux mots : c Le Dépit amoureux fut joué pour 
la première fois à Béziers Tcrs la fin de i656 ». Ajoutez un renvoi à la 
Notice biographique^ p. 1 83, et p. 485 (Addition à la page i83), et un ren- 
voi encore à l'article de M. Larroumet, inséré au MolUriste de septembre 
1884, p. i63 et suivantes : Molière à Béziers et la première représentation 
du Dépit amoureux. 

Page 388. — La note i de cette page, où les Nouvelles nouvelles ont 
été à tort attribuées à Villiers, a été rectifiée tome III, p. xxa, note i. 

Page 392. — Ligne 8 : « Au moins eut-il (Val ville) l'esprit... de n'y 
pas introduire, comme Armand, une scène à! augmentation, » Voyez une 
rectification faite page i aS, 3* alinéa, de la Notice bibliographique. 

Page 393. — Note i, avant c scdbni n ». Ajoutez ces deux vers, qui, 
dans l'arrangement de la pièce en deux actes, terminent, à la fin de la 
scène i (scène iv de l'original), le couplet de Marinette (c Vraiment, 
n'ayez point peur,... » vers 645-648 de l'original) : 

n vient, retirons-noos ; laissons-les, crovex-moi, 
Sass ehercher de raison de ieor manTaise foi. 

(Elles vont pour sortir.) 

Page 395. — Fin du a' alinéa. Ajoutez en note ce renseignement : 
« Le Dépit amoureux a été repris deux fois en cinq actes par la troupe 
de Ballande, à la salle Ventadour, les 17 et ai mai 1873; et l'année 
suivante, à la matinée du i*' mars, il a encore été donné en entier sur 
le théâtre de la Porte>Saint-Martin. » 

Page 397. — Fin du i*' alinéa. Ajoutez, pour la distribution du Dépit 
amoureux^ un renvoi à la page 559 ^^ Même tome I", où est donnée 
la distribution de i685, et un renvoi à la page la, 6* alinéa, du présent 
volume. 

Page 40a. — A la fin. Ajoutez, pour la mise en scène du Dépit amou- 
reux, un renvoi à la page 56o du même tome I". 

Page 438. — Note a, fin. Ajoutez : a Voyez dans l'édition de la Prin^ 



aSa ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

cêue tPÉUde publiée par M. le docteur Wilhelm Knôrich (Leipzig, i885*), 
p. iSi, la note se rapportant à la ligne 838. M. Knôrich a relevé dans les 
yieux textes nombre d^exemples où u/i, mis où nous mettrions une, 
précède non seulement au/re employé substantirement (non accompagné 
d*un nom), mais encore autre sum a*un nom féminin % des exemples aussi 
où un précède des noms féminins commençant par une rojelle'. Le 
saTant commentateur conteste que un autre puisse être jamais considéré 
comme une sorte de locution neutre^, et ne voit là, ainsi que dans les 
autres exemples qu'il cite où un (parfois un^) se lit avant un nom féminin 
commençant par une voyelle, qu'une ancienne particularité, non de 
syntaxe, non pas même de prononciation', mais simplement d'écriture. » 

Page 444* — Note 4- Ajoutez : « Cette phrase latine est à peu près 
celle qu'Aristarco, le Pédant d'une comédie en prose de Bernardmo Pino 
(^r Ingiusti sdegniy acte III, scène i), adresse en le quittant à un bon 
bourgeois aussi illettré qu'Albert : Mandatum tuum curabo diligenier. Voyez 
notre tome III, p. I94i seconde partie de la note i. — La Dramma- 
turgîa d'Allacci cite une douzaine d'éditions, publiées de i553 à i6s6, 
des Ingiusti sdegni, to 

Page 465. — Note a. Au lieu de : c Tel est le texte de i666 et de 
1695 A », lisez : a Tel est le texte de 1666 et de 167$ A b. 

Page 490. — Note a. Est à transporter à la suite de cette note a l'ob- 
servation imprimée par erreur à la suite de la note 3 : c On peut 
s'étonner que l'édition de 1734 n'ait pas indiqué ce jeu de scène, b etc. 

Page 494. — Note a, fin. Ajoutez un renvoi à l'Addition faite plus 
haut, p. sSi, à la note a de la page 438 du même tome I*'. 

Page 5oa. — Vers i5oa. Ce vers, tel que le donnent tous les anciens 
textes, s'entend fort bien, sans qu'il soit même besoin de le rapprocher 
des vers 1471 et i473* On s'est néanmoins demandé s'il n'y faUait pas 
changer sot en saut : 

Et voas ferez le tant toot seul, je vous assare. 

Voyez le MolUriste de décembre 1879, p. a84- — > Comparez le vers 699 
de r Étourdi, 

Page 5a6. — Ligne 9, aux mots c le sieur la Phuirb b. Ajoutez en 
note : a La Pierre était chef d'une troupe, composée surtout de musi- 
ciens et de danseurs, laquelle appartenait au maréchal de Schomberg : 
voyez la Notice biographique^ p. i58 et note 4* > 

I. Voyez plat haat, p. 97 de la Notice bibliographique , n* 5i des Reeoeils. 
a. Un antre danse. 

3. Un Sme. 

4. Comme il l'a été an Lexique du Corneille , tome I*% p. i^xvi et note i. 

5. Un, devant autre représentant un nom féminin, ou devant un nom féminin qui 
commence par une Toyelle, devait toujours, pense-t-il^ se prononcer comme vm; 
e*ett ainsi que un est encore prononcé par plosleart même devant an nom maiea- 
lin commentant par une voyelle. 



TOMB II. a83 



TOME n 

Page 9. — Note s. Aa renToi fait là (sur Visé et Villiers) substitues un 
lenToi au tome in, p. iia, note i. 

Page i3. — Note 3. Cette note a été rectifiée dans notre tome m, 
p. 335, note i, au bas d'un passage de la Critique de F École des femmes 
(scène t), où il est constaté que c'est dès i663 que le prix des places sur 
le théâtre^ était d'un demi-Aouîs (cent dix sous), même aux représen- 
tations ordinaires. 

Page a5. ^ Note x . La troisième lettre de Thomas Corneille dont il 
est question à la fin de cette note est, malgré la date du i** décembre 
qu'elle porte, certainement postérieure à la reprise des Précieuses ridicules 
qui eut lieu le a déceinbre iGSg : Tojez la Notice biographique^ 
p. ai9, note a. 

Page %5. — Fin du i*' alinéa. Voyez, au sujet de la comédie de la 
Précieuse (i656), donnée par l'abbé de Pure aux Italiens, l'article de 
M. Jules Clouet qui a été inséré au Moliériste d'août 1880; M. Clouet 7 
rapporte im récit, emprunté à la III* partie (1657, p. 473 et suivantes, 
particulièrement p. 494~499) au roman de l'abbé et qui, sans nous 
renseigner complètement sur la comédie italienne, en fait connaître un 
des incidents. — Un autre renseignement sur la comédie a peut-être 
été donné par Sauvai : ro/ez l'article de M. Emile Rojr au Moliériste de 
septembre 1887. 

Page 37. — Lignes 3 et 4* An lieu de : c avec celle (la scène) où figurent 
Philaminte, Bélise et Henriette dans les Femmes savantes^ s lisez : « avec 
celle où figurent Philaminte, Bélise et Armande conversant avec Tris- 
sotin dans Us Femmes savantes (acte lU, scène n, vers 844 ®^ suivants) ». 

Ibidem, — Note s, ligne 8. Au lieu de : c notre note suivante s, 
lisez : a la note a de la page suivante ». 

Page 40. — Ajoutez en note à la fin de la ligne 8 du a' alinéa : 
< C'est avec toute vraisemblance que dans le Moliériste d'avril 1881, 

Ï>. 3o, le rôle de Madelon est attribué à Madeleine Béjart, celui de Cathos 
Gathau) à Catherine de Brie, et celui de Marotte à Marie Ragueneau, 
a future femme de la Grange. Vo/ez encore le Moliériste de novem« 
bre i88a, p. a a et suivantes. » 

Page 45 {sommaire des Précieuses ridicules par Voltaire). — Ajoutez à 
la note a : c — Toutes les anciennes éditions (1739 Paris et Amsterdam, 
1764, 17739 Kehl) ont ici : a le prix..., qui n'était alors que dix sous au 
parterre "o x \e dk suppléé par Beuchot est sans doute a retrancher, o 

Page éfi, — Ajoutez à la note i : c — Mais tout le dernier alinéa du 
sommaire se lit déjà, avec les désignations, faites en note, de Toureil, de 
Fontenelle et de La Motte^ dans la seconde édition de 1739 (Amsterdam, 
Catuffe). » 

Page 5i. — Dernière phrase de la note i (lignes 15-17). Au lieu de : 
c Le texte de i68a, et de même celui de 1734, répètent la conjonction 

I. Et tAismsnt aiuiâ !• pris des aatrat prsmièret plaest. 



a84 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

que », lisez: a Le texte de 1682 même n'a pas le second que; mais la 
plupart des textes qui d'ordinaire en dérivent, ceux de 1697, ^7'^i 
17 18, 1733, et de même celui de 17349 répètent la conjonction b. 

Page 54* — Fin de la note de la page précédente. Il eût fallu dire 
que Marie Ragueneau avait, d'après Jal, trente-trois ans à son mariage, 
près de vingt etim lors de la première représentation des Précieuses: 
il paraît donc certain qu'elle fiit chargée du petit rôle de Marotte. — 
C'était sa mère qui était préposée aux recettes : voyez au Moliériste de 
septembre 1886, p. 177, a' alinéa, un article de M. Monval. 

Page 54* — Note 3, fin. Ajoutez, pour la mise en scène des Précieuses 
ridicules j un renvoi à la page 116 du volume (du même tome U), note 4* 

Page 74. — Note i, ligne 6, après le renvoi fait à l'épitre de Somaize, 
ajoutez un renvoi à la scène v de l'acte II du Malade imaginaire, où 
Thomas Diafoirus, prenant d'abord Angélique pour Béline, l'appelle 
Madame, P^îs, averti de sa méprise, constamment Mademoiselle. — A la 
fin de la note, ajoutez encore un renvoi au tome Y, p, 3o8, note », et au 
tome VU, p. 143, note a. 

Page 104. — Note i. Ajoutez un renvoi à un passage des Ragguagli 
del Parnasso de Boccalini et à une note de Bajle cités au Moliériste 
d'octobre i883, p. ao4. 

Page io5. — Note a. Ajoutez : a Cascaret est aussi un nom de valet dans 
^Impromptu de VHôtel de Condé et quelques autres pièces. Le mot a 
encore dans le Midi, diaprés M. Larchej et M. Baluffe, la signification 
à^ homme facétieux, badin, railleur; il paraît avoir pris dans le Nord, 
d'après le Complément du Dictionnaire de V Académie (i845) et le Dictionnaire 
de Littré, celle d'Aomme chétif, depeud* apparence, sans consistance» «i Terme 
de mépris », dit seulement La Cfurne de Sainte-Palaye. b 

Page 139. — A la fin de la note continuée de la page i38, ajoutez 
un renvoi à la page lai de la Notice bibliographique, dernière partie de 
l'avant-dernier alinéa, où il est dit que, dans un opuscule de 1660, la 
Cocue imaginaire semble avoir été attribuée à Somaize. 

Page i4i* — A la note i substituez ceci : « Huon de Bordeaux, donné 
pour la première fois le 5 août 1660, était de Gilbert. » Voyez plus loin 
une Correction à la note 4 de la page 334 du même tome IL 

Page 149. — Ligne 3 du a' alinéa, aux mots : « le Mari qui se croit 
trompé ». Ajoutez en note : « A la fin du règne de Louis XI V même, la 
pièce fut jouée sous le titre des Finisses alarmes : voyez notre tome I, 
p. 55a, fin du i*' alinéa. » 

Ibidem. — Note a, ligne 9, aux mots : a réduisant trois actes en un 
seul ». Ajoutez un renvoi à la note 4 de la page 179 du volume (du même 
tome II), et voyez ci-contre, p. a85, une Addition à cette note. 

Page 143. — A la suite des distributions de Sganarelle données là, 
ajoutez un renvoi au Moliériste de septembre 1 885, p. 191, où se trouve 
la distribution de i885, et la constatation que la comédie se joue en trois 
actes. 

Page i44' — Ligne 5, aux mots : « Un écu », ajoutez, entre paren- 
thèses a un bouclier, pour achever d'armer Sganarelle de toutes pièces à la 
scène xxi » . 

Ibidem. — Note i, ligne avant-dernière. Au lieu de a Mabelot », 



TOME II. a85 

lûez : c Mahelot ». (Cette faute ne se troure pas dans tous les exem- 
plaires.) 

Pages 1 47-1 53. — Voyez, sor ee passage delà Notice de Despois, plus 
haut, la page 4 de la Notice bibliograplùqme. La publication £ûte en 1876 
des Nouvelles pièces sur Molière qui ont éxé réunies par M. Emile Cam- 
pardon nous a appris : i« que Molière n'arait pas tardé à faire emploi de 
son privilège de mai 1660; 3* que le Conseil donna absolument gain de 
cause au poète par un arrêt de noTembre de la même année. 

Page x55. ^ Sommaire du Cocu imaginaire par Voltaire, i** alinéa, 
ligne 5» au mot : c perfectionna », ajoutez en note cette Tariante des 
deux éditions de 1739 : « .... perfectionna beaucoup ». 

Même page. — Même sommaire^ dernière ligne du i*' alinéa, aux 
mots : « des termes que la politesse a bannis 0, ajoutez en note cette 
variante des deux éditions de 1739 : c ... des tenues qu'une délicatesse 
peut-être outrée a bannis.... » 

Page 160. ^ Note 6 à la liste des Acteurs de Sgomarelle, Ajoutez, sur 
la mise en scène et le détail des accessoires, un renvoi à la page i44 ^^ 
Tolume (du même tome II), s' alinéa. 

Page i6s. — Note a. Le passage cité de J. Hindret ne se trouve que 
dans la seconde édition de son livre; eUe est de 1696 (Achevé du 
17 mai) : Paris, Laurent d'Houij; s volumes in-is d'une seule pagina- 
tion; le titre en a été refait en 1710. 

Page 170. — Au vers 94. Ajoutez en note : c Hors de temps^ hors de 
saison, mal à propos, c est un italianisme : fuor di tempo, » dit Auger au 
vers 340 de la Princesse tTÈlide, où cette locution revient. Racine, dans 
une de ses notes (tome VI, p. 298), a dit : c Ne faire rien hors de son 
temps. » 

Page 173. — Vers i36 : Artémone se plaint de même dans la scène 11 
de l'acte V de VAsinaire de Plaute (vers 85i) : 

Fundum aUenum arat, incuUum familiarem deserii, 

c U va cultiver le champ qui n'est pas à lui, et laisse le sien en friche. » 
— On a rapproché du vers de Plaute un distique des Sentences de Théo- 
gnis (vers 58 1 et 58a), dont voici la traduction par Patin {Annuaire de 
T Association pour r encouragement des études grecques en France, tome XI 
1877, P- '^^) - ^ '^^ ^^^ ^^ femme vagabonde, et l'homme audacieux qui 
veut laibourer le champ d'autrui. » 

Page 174. — Note i . Ajoutez : < Dans son édition de Sganarelle (Leipzig, 
i885*, p. a8), M. le docteur Wilhelm Knôrich se demande si (comme 
cela a encore lieu pour grand et avait lieu, dans certaines locutions, 
pour royal, venant l'un et l'autre d'adjectifs latins qui ont même termi- 
naison au masculin et au féminin) ce n'est pas conformément à l'ancien 
usage que telici, etquel dans un vers des Grisettes de Ch|impmeslé (1671)', 
n'ont pas pris la forme féminine. » 

.Page 179. — Note 4* Après le renvoi à la Notice, ajoutez : « De nos 

I. Yoyex plus haut» p. 97 de la Notice bibliographique, n* 5i des Recueils. 

a. Scène ix ; tome II| p. 80 des Coriftemporains de Molière de M. Victor Foumel : 

Hélas, mon cher amant, quel sera ta colère... ? 



a86 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

jours encore SganarelU est joue en trois actes à la Comédie-Française : 
royezle MoUériste àe septembre i885, p. 191. » 

Page aig. — Ligne la. Au lieu de « la Grange et Vinot b, lisez : « la 
Grange et Vivot b. Voyez, plus haut, p. 79-74 àe la NoHee bibliogru" 
pkique. 

Page S93. — Fin du 5* alinéa. Ajoutez un renvoi à la page 436 du 
Tolume (du même tome II), où se lit une Addition à la Notice de Dom 
Garcie : Dom Garde en 1871. 

Page 398. — Lignes 4 et 5 du 1' alinéa. Au lieu de : c Villiers, Fau- 
teur probable des Nouvelles nomeUes 1^ lisez : c Donneau de Visé, l'auteur 
des Nowelles nouvelles s. — Même page, au renroi fait dans la note i, 
substituez un renvoi au tome III, p. m, note i. 

Page 994. *— Note i, lignes 9 et 3 (citation de Montaigne). Au lieu de : 
c ce sont été », lisez : « ce ont été ». 

Page 334* — Note 9, lignes i et 9. Au lieu de : « Noua ne savons q[uel 
était Fauteur de cette pièce, non plus que d^ffuon de Bordeaux », lisez : 
c L*auteur du Tjrran Jt Egypte et de Huon de Bordeaux était Gilbert; la 
première de ces pièces avait été donnée d'abord le «5 février 1661, et la 
seconde le 5 août 1660 : voyez le Registre de la Grange à ces d%tes, 
p. 3o et 93. » 

Page 340. — Note 3. Ajoutez : « La nouvelle de Boceace a été abrégée 
dans l'une de celles qu'on attribua en i568 à Bonaventure des Pénen 

Sa GXDT* dans l'édition des Œuvres françoises de Bonaventure des Périen 
onnée par M. Louis Lacour, chez P. Jannet, i856, in-i6, tome U, 
S. 355-357), mais qui dès i566 se lisait, contée presque absolument 
ans les mêmes termes, au chapitre xv de V Apologie pour Hérodote 
d'Henri Estienne (tome I, p. a8o et 181 de l'édition donnée par M. Ris- 
telhuberchez Isidore Liseux, 1879, in-8*^). 9 

Page 35o. — Note i. A la suite du renvoi fait à la Notice de Sganarelle 
(même tome II, p. 147 et suivantes), ajoutez un renvoi à la Notice des 
Précieuses ridicules ^ même tome H, p. 4^ et 43, et à la Notice bibliogro" 
Dhiqucj plus haut, p. s, s' alinéa, et p. 4* >' alinéa. 

Page 35a (sommaire de VÉeole des maris par Voltaire). — > Troisième 
alinéa, 6* ligne, aux mots : c deux vieilliu^s de di£Férente humeur », 
ajoutez en note cette variante des deux éditions de 1739 : « deux vieil- 
lards de différentes humeurs ». 

Page 36 1. — Note 4, fin de la i~ partie (ligne 17). Ajoutez: « Tout à 
fait analogue aussi est la comparaison que fait Pierrot des canons avec 
des entonnoirs : voyez, à la scène i de l'acte II de Dom Juan^ tome V, 
p. 108 et note 9. » 

Page 362. — Au vers 46. Ajoutez en note : a Voyez, tome I", p. 10 du 
Lexique du Corneille^ le passage de la Préface de Vaugelas (§ xi) que 
M. warty-Laveaux a rapproché de ce couplet d'Ariste. » 



Page 363 (texte de Molière). — Au vers 69 (actel**, scène i) de 
V École des maris ^ au lieu de : « Un beau pourpoint bien long... », 
lisez : 

d Un bon pourpoint bien long.... » 



TOME IL 287 

Page 4i8* — Note 3. L'explication, rapportée là, qu'a donnée Auger 
du Ters 886 de VÉeoU des maris^ était la bonne : < Je ne roudrais pas, 
pour vingt bons écus, que la chose îàt autrement » : royez tome Y, 
p. 163, note I. 

Page 43 1. — Note 9, sur le sens de la locution /^oirr V amour de. Ajoutez 
un renvoi au tome Y, p. 148, note a. 



TOME m 

Page 6. — Fin du i** alinéa. Ajoutez, sur la musique des divertisse- 
ments mêlés à la comédie des Fâcheux^ un renvoi au tome lY, p. 229, 
note 5, et à la Notice bibliographique ^ plus haut p. 7 et 8. Il y est dit que 
cette musique, conservée dans un manuscrit de Philidor, est de Beau- 
champ, sauf la courante que Molière-Ljsandre chantait et dansait à la 
scène m de l'acte I, et qu il avait demandée à Lulli. 

Page 8. — Fin de la note. « L'épître à M. d'Elbène..., si elle a paru 
avant les Précieuses ridicules,.,, s Cette épître a été écrite postérieurement 
à l'impression de la comédie, achevée le 39 janvier 1600, car elle con- 
tient une allusion aux noces du Roiy et celles-ci furent célébrées le 9 juin 
de la même année 1660. Scarron mourut le 14 juin suivant. 

Page 16. — Fi% de la note 3 de la page i5, note continuée à la 
page 16. Ajoutez un renvoi au tome IV, p. aag, note 4) où il est 
constaté que Molière s'était plu parfois à représenter jusqu'à cinq de ses 
Fâcheux. 

Page 93. — Ajoutez, à la suite du i*' alinéa, que des Arguments des 
trois actes de la comédie-ballet des Fâcheux^ empruntés vraisemblable- 
ment à un livret-programme qui fut préparé par l'ordre de Molière 
pour les premières représentations, sont reproduits, d'après une vieille 
copie de la Bibliothèque nationale, aux pages 8-10 de la Notice biblio- 
graphique. 

Page 94 (sommaire des Fâcheux par Yoltaire). — Ligne 8, aux mots : 
« comme le prétend Grimarest », ajoutez cette variante des deux éditions 
de 1739 : « comme le prétend un certain Grimarest ». 

Page a 5 (même sommaire), — Ligne 149 aux mots : < (Cette pièce le fit 
connaître...) de la cour et du Roi s. Ajoutez en note : < Tel est le texte 
de l'édition deKehl (178$, tome XLYII) et de l'édition Beuchot; toutes 
les anciennes (1739 Paris et 1739 Amsterdam, 1764 et sa copie i773)t 
crue nous aurions plutôt dû suivre, ont : « (Cette pièce le fit connaître...) 
ae la Cour et du Maître, s 

Page 39. — Fin de- la note i au Prologue des Fâcheux. Ajoutez un 
renvoi à la page I93, a'* partie du 4* aliuéa, de la Notice bibliographique^ 
où est mentionnée l'insertion que fit la Fontaine du Prologue de Pellis-^ 
^on dans son Recueil de poésies diverses publié en 1671. 

Page 5o. — Note 3. Ajoutez, sur la courante, que chantait et dansait 
Moliâre et qui était de Lulli même, et sur le dernier couplet de Lysandre 



a88 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

(vers 2o5-ao8, acte I, scène m des Fâcheux), un renvoi au tome IV, 

p. 339, note 5, et à la Notice bibliographique, plus haut, p. 8, 3* alinëa. 

— Un fac-similé de la page où a été transcrit, de la main de Philidor, 
Pair de Lulli, sera donné dans l'Album. 

Page 60. — Anvers 33 1 (àe%Fâeheux\ ajoutez en note : c Voyez au 
vers iii'j du Misanthrope un même emploi de la locution faire raison de,,, 
dans le sens di expliquer , faire comprendre, » 

Page 63. — Note 3, ligne i. Au lieu de : a Un valet comme Masca- 
rille », lisez : a Un valet comme la Montagne. » 

Page 66. — Ligne i des notes. Au lieu de a Villiers », lisez a Visé s, 
et — même page, substituez à la note a un renvoi à la page lis, note i, 
du volume (du même tome III). 

Page 74. — Ajoutez à la note 6 : « Le défaut d*élision se justifiait par 
le même motif que Phiatus du vers 5i4* ^ 

Page III. — Ligne 4* après les mots : « En public, pour la même 
chose ». Ajoutez un renvoi à la Notice biographique , p. 37a, note i. 

Page 117. — Ligne 4, aux mots : « n'appartient pas à Scarron ». Ajou- 
tez en note : a La Précaution inutile est traduite de la quatrième des 
Nouvelles de dofia Maria de Za jas y Sotomajor : voyez la Notice bibliogrof 
phique, p. 136, 4* alinéa.» 

Page 119. — Note 3, lignes i-3. Remplacez la citation de la Mard- 
nière par la Remarque suivante, d'information plus sûre, queBrossette a 
mise au-devant des Stances à Molière, et qui se lit au tome I**, p. 433t 
des Œuvres de M. Boileau Despréaux avec des éclaircissements historiques 
donnés par lui-même (Genève, 1716,3 volumes in-4*)j « M. Despréaux 
lui envoya ces vers le premier jour de Tannée i663. » 

Pages 133-135. — Sur Toutrage fait à Molière dont il est question là) 
voyez la Notice biographique, p. 388-390. 

Page i33. — Ligne 3, aux mots : « Nous n'y voyons rien d'impos- 
sible ». Ajoutez (sur la première représentation du Portrait du Peintre) ua 
renvoi à la Notice biographique, p. 381-385, et à la Notice bibliographique, 
p. 139, I*' alinéa. 

Page 139. — Lignes 13 et i3. Au lieu de : « le 14 octobre 0, lisez : 
< laquelle (première représentation de Vimpromptu de F'ersailles) fut donnée 
au plus tôt le 16 octobre, au plus tard le 31, et probablement le 19 ». 
Voyez plus loin, p. 390, la rectification concernant la page 371 du même 
tome III. 

Page 140. — Ligne 14 (date d'une représentation, donnée à l'hôtel de 
Condé, de la Critique de P École des femmes et de Vimpromptu de F'ersailles), 
Au lieu de : « le 11 novembre i663 », lisez : « le 11 décembre i663 », 
et ajoutez un renvoi à la page 396 de la Notice biographique. 

Page i5o. — Note i, après la ligne 3. Ajoutez en tête de la liste des 
comédiens le nom de Molière, 

Page i5i (Notice de P École des Femmes), — Avant le dernier alinéa. 
Ajoutez : (( Le 7* de ce mois, lit-on aux pages 161 et 163 du Mercure 
de France de janvier 1736, les... Comédiens (Français) représentèrent la 
comédie de V École des femmes.,,. Ce qu'il y avoit de plus intéressant dans 
la représentation de cette pièce, c'est que le sieur Baron y jouoit le rôle 
d'Amolfe. i> 



TOME III. 281) 

Page iSs. — Fae-similë da titre de P École des Femmes y ligae 7. Au 
Heu de < Bilaine », lisez < Billaine ». 

Page i53 (Notice de V École des femmes). — Ajoutez en dernier alinéa : 
c Une traduction italienne en fut publiée en 1680 : là SCnOLÀ DELIE MOGLI 
eomedia di LB,P. MOLIERE^ tradotta dal perso francese in prosa italiana 
dal signor Napo]:.iov lUtiXA Luita. In Bologna^ per Giaeomo Monti^ 1680 
petit in-ia. » 

Page i55 (sommaire de V École des femmes par Voltaire). — Dernière 
ligne, aux mots : < des tragédies de radmirable Racine », ajoutez en note 
cette Tariante des deux éditions de 1789 : c des tragédies de Racine ». 

Page 160. — - Ligne 10. Ajoutez, pour la mise en scène de P École 
des femmes y un renvoi à la page i5a au yolume (du même tome III), 
I* alinéa. 

Page i65. — Note 3, au 3* rers cité. Au lieu de < bas-de-chausse », 
« baut-de-cbausse ». 



Page 170. — Au vers 164 (de T École des femmes). Ajoutez en note un 
renToi à l'aTant-dernîère partie de Tarticle Aghàs dans le Dictionnaire de 
mams propres de M. Hermann Fritsche /1887 : plus baut, p. a44, 6* ali- 
Bëa) et a Tarticle, intitulé Par roreHUy de M. H. Martin-Dairvault au 
Moliériste de mars i888. 

Même page 170. — Au vers 177. Ajoutez en note ce passage des 
Comtes et discours d^Eutrapel (XXXI, tome II, p. 961 et 363 de Tedition 
des CBuvres facétieuses de Noël du Fail donnée par M. J. Assézat) : « De 
notre ville... se sont depuis trente-cinq ans retirés et perdus ces beaux 
et honnêtes mots [de] Maître, pour le regard des gens de justice, et de 
Sire, en l'endroit des marchands, se faisans titrer et qualifier du mot de 
Monsieur sous le nom de quelque oloserie qu'ils auront : Monsieur du 
Fossé, de la Vigne, de Gapendu.... » 

Page 194* — - Note i, fin. Ajoutez : « D'après la Drammaturgia d'Al- 
laœi, gCJngiusti sdegni, comédie en prose, ont été imprimés nombre de 
ton de i553 à i6a6. » 

Page ^37. — Intitulé de la scène ir, fin de la ligne a. Ajoutez un ren- 
voi à la note 4 de la page 174 du volume (ce renvoi ne manque pas dans 
tous les exemplaires). 

Page a43. — Note a. Ajoutez 1664^ à l'énumération des éditions qiii 
ont la variante. 

Page 367. — Au vers i6oa (« Veux-tu que je m'arrache un côté de 
cheveux? s). Ajoutez en note : « Cailhava remarque avec raison (p. 91 
de ses Études sur Molière^ 1801) que Facteur, daus ce rôle d'Arnoiphe, 
dâit porter ses cheveux, se garder de mettre une de ces perruques dont 
l'usage finit par devenir universel au xvu* siècle, mais n'était certaine- 
ment pas encore adopté, au temps des premières représentations de 
P École des femmes^ par les gens de l'âge d'Arnoiphe (voyez notre tome II, 
p. 359, note a). » 

Page 307 {sommaire de la Critique de V École des femmes par Voltaire). — 
Avant-dernière ligne du i*' alinéa, aux mots : « On convient qu'il avait 
tort...; mais ses ennemis avaient plus grand tort», ajoutez en note cette 
variante des deux éditions de 1739 : c On convient qu'il avait tort..., 
mais que set ennemis avaient plus grand tort ». 

MoLiÉix, XX 19 



Hgù ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Page 344* — Note i, ligne 9, au lieu de < Ters 617 », lisez < Tert 65i ». 

Page 371. — Titre, emprunte à Tédition de 1683, de V Impromptu de 
Versailles : ligne 5, aux mots : « le 14* octobre i663». Ajoutez en note : 
« Cette date donnée par les éditeurs de 168:1 est fausse : C Impromptu 
de Versailles ne put être représenté derant le Roi que le 16 octobre au 
plus tôt, et ne le fut probablement que le 18 ou le 19 : vojez la Notice 
oiog^aphique^ p. a83 et a84« * 

Page 377. — Lignes 6 et 7. Au lieu de : < En i838, elle fut jouée deux 
fois (la première, le samedi la mai) », lisez : « En i838, elle fut jouée 
trois fois (la première, le jeudi 10 mai) », et ajoutez un renvoi à la 
page i4« avant-dernier alinéa, de la Notice bibliographique. 

Ibidem. — A la suite de la distribution de i838, ajoutez, pour la 
reprise et la distribution de P Impromptu de Versailles en 1880, un renvoi 
à la page i5, i*' alinéa, de la Notice bibliographique. 

Ibidem, — Lignes 5 et 4 de la fin, aux mots : < le quatorzième octo^ 
bre i663 ». Ajoutez un renvoi à la note rectificative qui concerne la 
page 371 du même tome lU (ci-dessus, 3* alinéa). 

Pages 378-380 [Notice précédant les Extraits des Mémoires et Lettres 
publiés dans le Mercure de France^ en 1738 et en 1740, sur Molière et 
quelques comédiens de son temps). — La rédaction des notes dont il 
est parlé là ne paraît pas pouvoir être attribuée à Mme Paul Pobson, la 
fille de du Croisjr. Yojez ce point éclairci dans la Préface de M. Georges 
Monval accompagnant l'édition qu^il a donnée des Mémoires et Lettres 
en question (tome XV de la Nouvelle Collection moliéresque), M. Monval 

f>ense que Boucher d'Argis^ est Tauteur des Mémoires de 1738, et que 
es Lettres de 1740 sont aussi « une compilation faite par lui sans beau- 
coup d'ordre et d'esprit critique ». Les Lettres de 1740 contiennent de 
nombreux passages pris mot pour mot des Mémoires de La Serre (qui 
ont été placés en 1734 au-devant de l'édition in-quarto des Œuvres de 
Molière*), entre autres tout un morceau qu'on peut appeler le Portrait 
de Molière et dont nous avons, tome III, p. 383, reproduit une partie. 
La Serre a été parfaitement à même de recueillir de la bouche de 
Mme Paul Poisson toutes sortes de précieux renseignements; mais il 
n'a dit expressément tenir d'elle, écrites, ce semble, de sa main, que les 
quelques lignes qu'à la page Ij de ses Mémoires (au tome I**" de 1734) il 
a fait imprimer en caractères italiques, celles qui forment le premier 
alinéa seulement de la page 383 de notre tome III >. — Au reste, quel 
qu'ait été le rédacteur du Mercure^ on ne peut douter que beaucoup de 
ses informations n'aient été puisées à bonne source : voyez son portrait 
de Mlle Molière, et ce qui en est dit, pages 348 et 349 de la Notice 
biographique. 

Page 379 (Notice sur les Extraits du Mercure), — 4* alinéa, lignes i et 3, 
aux mots : c ce travail (la lettre au Mercure de mai 1740)... était des- 

1. Voyez la Notice à laquelle se rapporte la présente Addition, p. 879, 5* alinéa. 

a. Voyez la Notice bibliographique ^ p. 86, a' alinéa. 

3. Il a fait précéder ces lignes de la déclaration suÎTante, la rapportant évidem- 
ment à elles seules, à la citation en italique : « La femme d'un des meOlews 
comiques que nous ayons en nous a donné ce portrait de Molière. » Aux mots « Ls 
femme » est un renvoi à cette note : « Mademoiselle Poisson, fille de du Croisy, 
comédien de la troupe de Molière \ elle a joué le rôle d'une des Grâces dans PsjJu 
en 167t. » 



TOME III. 



agi 



tiné à un correspondaiit d'Allemagne ». Ajoutes en note : « La Voweau 
Merewre d'août 17 17 nous apprend (par un jÊpis imprime au Terso du 
titre) que des c ÉéfMÙotu sur VArt de parler en publie^ qui sont en tète du 
Mercure de juillet (précédeni), ont pour auteur M. Poisson, comédien de 
S. M. le roi de Pologne et électeur de Saxe ». On peut conjecturer, 
d'après quelques mots qu'ajoute VAw sur les talents héréditaires dans 
de certaines familles, que ce Poisson était un des fils de Paul. Ne serait-il 
point le compilateur aes Mémoires de 1738 et des Lettres de 1740? a 

Même page 879. — Lignes 5 et 6 du 6* alinéa. « On peut croire que 
Mme Teure Poisson était encore plus âgée, a En effet, elle mourut, non 
& quatre-ringt-dix, mais à quatre-^ingt-dix- neuf ans en 1756 : rojetU 
Modirute^ tome Vil, p. 3 18. Elle a^ait quatone ans quand elle joua le 
rôle d'une des deux sœurs de Psyché, puis celui de 21éphire dans la 
tragédie-ballet de 1671 : voyes la Xotice de Psyché^ tome YUI, p. s6i 
et noie i. 

Page 3^8. — Aux mots : « quelques Ters du roi de Nieomède ». Ajoutez 
en note : < C^était dans un aes rôles de liieomèie que cinq ans au para- 
Tant, le a4 octobre i658, Molière arait pour la première fois fait con- 
naître au Roi, et aussi à toute la troupe riyale de motel de Bourgogne, 
sa manière de réciter des Ters de tragédie : Tojrez la Notice biographique^ 
p. 9o3. » 

Page 4so. — Note i, fin. Ajoutez (sur la date qu'on peut assigner an 
Poriraii du Peintre) unreuToi aux pages i3x et i3a de la Notice de P École 
des femmes, aux pages s8i-a85 de la Notice biographique, et à la page 1^9, 
1" alinéa, de la Notice bibliographique. 

Page 4>7* *— Note i, ligne 9. Au lieu de : < sauf 1733, qui, comme 
1773, écrit plaints et dits », lisez : < sauf 1730 et 1733, qui, comme 1773, 
éeriwent plaints et dits s. Voyez plus haut la Notice bibliographique^ p. 83,| 
aTant-demier alinéa, et p. 84) 3* alinéa.* 



TOME IV 

Page 7 (Notice du Mariage forci). — Ligne 6. Au lieu des mots : < de 
même en 1671 s, lisez : < £« Mariage forcé eut quatorze représentations 
encore quand il fut repris en 1673, comme diyertissement accompagnant 
la comtesse d^ Esearbagnas ; Molière, brouillé alors avec Lulli, le donna avec 
des intermèdes nouTcaux dont il demanda la musique à Charpentier » ; 
et ajoutez un renvoi à la note 4 de la page 87 du tome IV, à la Notice 
de la Comtesse d*Escarbagnas, tome YUI, p. 539, ^ ^^ P^g^ ^^ du même 
tome Vm, et aux pages $88-599 du tome IX. 

Page 12. — A la i^ ligne des notes, les chiffres de l'avant-demier des 
numéros mentionnés entre parenthèses ont été intervertis ; au lieu de : 
< 54 »9 lisez : < 45 s. 

Page 61 • — Fin de la note i. Ajoutez : « On peut voir ces derniers 
vers a la page 363 des Poésies du sieur de Malleville : Paris, Augustin 
Courbé, 1649; in-4** * 



aga ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Page 69. — - Note s, ligne 10, aux mots : « un japon de satin ». 
Ajoutez un renToi à la page 5i4 du même tome IV, note 4 (où le mot 
jupon est explique), et à l'Addition faite plut loin dana le présent 
▼olume, p. 997, 6* alinéa. 

Page 86. — Note 3, sur Deseouteaux. Ajoutez un renvoi au tome YI, 
p. 983, noie 4* 

Même page 86. — Note 4» vos les Opterre. Ajoutes un renvoi au 
tome YI, p. 983, note i. 

Page 88. — Fin de la note. Ajoutez un renroi aux pages 588 -$99 du 
tome IX, où sont données les paroles des intermèdes noureaux du 
Mariage foreé^ et où se troure Fénumération des morceaux dont se com- 
pose la partition de Charpentier. 

Paçe 94. — Note 3, ligne 8. Au lieu de : a deux documents », lises : 
< trois documents ». 

Page II 3. — Ligne i3, aux mots : « Le duc de Guise s. Ajoutes un 
renvoi à la seconde partie de la note 9 de la page. Cette seconde partie 
de la note s est sans rapport arec la première partie, et il en faut former 
une note à part. 

Ibidem, — Seconde partie (jointe par erreur à la première) de la 
note a. Ajoutez à la fin : < Henri de Lorraine duc de Guise était cousin 
(au huitième degré) de Louis de Lorraine comte d'Armagnac avec «pd 
il marchait. Voyez plus haut, p. 74 (de.ee tome IV), la note 3 concer- 
nant ce dernier, s ^^ 

Page i39. — Note i (sur se moquer de et un infinitif). Voyez une rectifi* 
cation concernant cette note, plus loin dans le tome IV, p. 437, note 3 

Page i65. — Vers 340 : « Hors de temps s. Voyez plus haut, p. ^85, 
me Addition à la page 170 du tome IL 

Page 168. — Lignes i5 et 16, aux mots : < Jupiter n'a pas aimé pour 
une K>i8 ». Ajoutez un renvoi au tome IX, p. 85, note i. 

Page 370. — A la 5* ligne du 3* alinéa, aux mots : c 8* novembre 
de l'année suivante i665 », ajoutez, sur les deux représentations de 
Tartuffe données à Chantilly, pour le grand Coudé, en 1664 et en i665, 
un renvoi à la Notice bibliographique^ p. 33, 5* alinéa, et à la Notice hio' 
graphique y p. 3l8-3io. 

Page 279. — Note i, après les mots : « A l'appendice de Dcm Jmmn s, 
ajoutez : « tome V, page 9a4i ^' alinéa, et p. aaS, i** alinéa s. 

Page 988. — Ligne 3, au mot c approbation 0, ajoutes un renvoi an 
tome V, p. 924*3^5. 

Page 3 13. — Note a, ligne 4 (édition de Sainte-Beuve), aux mots : 
a Montufar chez Scarron », ajoutez entre parenthèses : < ou plutdt ekes 
BarbadiUo p). Voyez ci-contre l'Addition à la page 35a du même tome IV. 

Page 3ao. — Note 3 (renvoi aux Jugements des Savants d'Adrien Bail- 
let), 1** ligne, aux mots : « tome IV, 5* partie », ajoutez : « formant 
un neuvième et dernier volume ». 

Page 335. — Note a. Ajoutez un renvoi aux rectifications et additioni 
faites plus haut, p. 390 et 391, et concernant les pages 378-380 et par- 
ticulièrement la page 379 du tome III. 

Ibidem» — Note 4i ^* Ajoutez un renvoi aux pages, 3 13 et 3i4 àt la 



TOME lY. agS 

Notice biographique^ où il ett dit que le r61e d'Elmire put bien être eonfië 
d'abord, en i6o/f, à Bflle du Pare. 

Page 338. — Note 3 : < C'est un lapeus facile à corriger II a évè 
constaté que le Begistro de Im Gramgê porte lisiblement c à Luxembourg ». 
Vojez aux Additioms et corrections de la Notice biographique^ p. 4^7» ^r* 
nier alinéa. 

Ibidem. — Ligne dernière avant les notes, aux mots : c Ce même jour 
(ai aoiit 1669) Je père de M. de Molière est mort ». Ajoutez en note : 
c U y a ici une erreur dans le Registre de la Grange : Molière arait 
perdu son père le a5 février précédent, jour où a aussi été notée une 
visite de Tartuffe, Voyez la Notice biographique^ p. 394 et 39$. » 

Page 35o. — Note a, fin. Ajoutez : < Un canevas du Dottor bacchettone 
a été publié par M. Bartoli en 1880 dans ses Seenari inediti délia commedia 
deir arte. Voyez plus haut la Notice bibliographique, p. 335, alinéas 4 et 5. a 
— Pour le scénario d'iY Pédante, qui fait partie du Teatro de Flaminio 
Scala, voyez la Notice Ubliographique^ p. i54t a' alinéa. 

Page 35 1 (Notice du Tartuffe). — Ligne 8 : « 1/ Basiliseo del Bernai 
gasso ». Ainsi est nommé le héros de la farce italienne et aux pages a8 et 
suivantes du manuscrit copie de Gueullette (voyez plus haut, p. 5i de la 
Notice bibliographique, note «), et dans deux livres de Louis Riceoboni 
(voyez notre tome IV, p. 35o, notes a et ^), et dans V Histoire de Van^ 
ciem théâtre italien des frères Parfaict, ailleurs encore. Mais M. Bartoli, 
page XXXV, note 7, de son Introduction au recueil de Canevas inédits qu'il 
a publié en 1880, remarque que Bemagasso est dit par faute au lieu de 
Bergamasso. — C'est Gueullette (ou du moins la copie que nous connais- 
sons de sa traduction) qui au titre italien : a il Basiliseo di Bemagasso ou 
Bernagazzo t, a ajouté le titre français : c le Dragon de Moseovie », alors 
que dans la pièce, et d'après la même traduction, le valet Bernagasse se 
dit originaire d'Ethiopie : Basiliseo del Bemofrasso d^Etiopia. M.Bartolinous 
apprend que la pièce a aussi reçu le titre de Dragon ae Transylpanie. 

Page 35a. — Note 49 ligne 10. «Il semble que la nouvelle des Hypo» 
crites soit plus originale que les autres. » Elle n'est, comme les autres 
Noupelles tragi'Comiques de Scarron, qu'une traduction; M. de Rober- 
ville en a fait connidtre l'original : le roman de Barbadillo qui a pour 
titre la Hyja de Celestina, c la Fille de Célestine ». Voyez la Notice bio- 
ÉTophique^ p. 3ii et note i, et plus haut, p. i54, 5* alinéa, la Notice 
bibliographique, Scarron a trouvé dans la nouvelle espagnole jusqu'au 
nom de Montufar. 

Page 367. — Ligne 11, ajoutez un renvoi au Moliiriste d'août i883, 
p. i5i et i5a, où est cité tout au long un premier arrêt du Conseil. 

Paffe 369 {sommaire du Tartuffe par Voltaire). — Note i, ligne a. Au 
lieu ae : < Cet alinéa... a été inséré dans la a** (1764) »« lisez : c Cet 
alinéa... a été inséré dans la a'* édition (Amsterdam, même année 1739), 
et il est resté dans la 3* (1764) »• Voyez plus haut, p. ao4 et note i 
de la Notice bibliographique, 

ibidem. — Note a, début. Au lieu de : «En 1739 », lisez : c Dans ses 
deux éditions de 1739 (Paris et Amsterdam) ». 

Page 370. — • Note 3, ligne a. Au lieu de : c Voltaire a laissé deux fois, 
•n 1739 et en 1764, imprimer... a, lisez : < Voltaire a laissé en 1739, 
deux fois, et en 1764, uaprimer.... » 



394 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Page 371. — Ligne 7, aux mots : c ce qu'on mëpriie », ajoutei en 
note cette yariante des deux éditions de 17S9 : c ce que Ton méprise ». 

Page 371. — Note a, ligne 3. Au lieu de : c dans la seconde des édi- 
tions originales (1764) »t usez : c dans la troisième des éditions origi- 
nales (1764) »• 

Page 383. — Note 3 (mot de Condé sur Tartuffe et Searatnouehe ermite)^ 
lignes I et a. Au lieu de : a Grimarest... désigne a Monsieur le Prince 
défunt », c'est-à-dire le grand Condé », lisez : a Mme de Sévigné en 
1680 (tome VII de ses Lettres^ p. 8 et 9) désigne « Monsieur le Prince», 
et Grimarest en 170$ (p. 181) « Monsieur le Prince défunt», c'est-à- 
dire le grand Condé ». 

Page 385. — Note i, ligne 5. Au lieu de : « au tome XIII du Beeueil 
de pièces manuscrites », lisez : a au tome. XIII du JHeeueil in-folio de 
oièces manuscrites ». 

Ibidem. — Note i. Remplacez les lignes 6-10 par celles-ci : < La 
seconde copie du Premier pJacet au Roi, que Paul Lacroix a publiée en 
1867, est au tome lil, f^ 19a et 193 du Recueil de TraÀùge. » Sur Tralage 
et son Recueil, royez plus haut, p. 7a, note », la Notice bibliographique. 

Page 388. — Note a, fin. Ajoutez : « Les portraits de quelques-uns 
d'entre eux (de quelques-uns des prélats romains) se Toient, arec celui 
du cardinal Chigi, dans une tapisserie des Gobelins exécutée d'après Le- 
brun. » Vojez tome Y, p. aa5, seconde partie de la note a. 

Page 39). — Note a. Ajoutez, sur les attributions de police qu'aTait 
le parlement en l'absence du Roi, un renyoi à la Notice biographique^ 
p. 377, note a. 

Page 396. — Note continuée de la page précédente, lignes 4*6. Cor- 
rigez et complétez ainsi la note de Maurice Rajnaud : c ... un exemplaire 
de V Index funereus chirurgorum parisiensium du chirurgien Jean de Vaux 
(édition de 1714)9 ^^""^ lequel, à la page 48, on lit cette addition d'une 
écriture du temps ». — Immédiatement après, lignes 6 et suivantes, 
substituez à la traduction donnée d'une addition faite à ce Nécrologe 
latin des chirurgiens de Paris la traduction suirante : elle est de Jean 
de Vaux lui-même, l'auteur du Nécrologe et aussi de l'addition; nous la 
reproduisons telle qu'elle se lit, transcrite de l'autographe, à la page a de 
la brochure de M. le docteur Achille Chereau ayant pour titre : Le 
Médecin de Molière. « Jean Mauyillain, né à Paris, mourut le 10* janvier 
a de l'année i66a. Il laissa un fils docteur en médecine de la Faculté 
« de Paris, homme d'un esprit inquiet et malin; car bien que fils d'un 
a chirurgien, ajrant fait au corps des chirurgiens, pendant son décanat, 
« tout le mal qu'il pouyoit lui faire, il ne rendit pas un meilleur office 
« à la Compagnie (de ses propres confrères), en fournissant à Molière les 
« accompagnements ou intermèdes de sa comédie du Malade imaginaire^ 
(C qui a si fort ridiculisé dans le monde la médecine et les médecins, 
« qu'ils ont depuis ce temps-là perdu de la créance que l'on ayoit à leur 
« manœuvre, dont on a mieux connu le jeu, et les tours d'adresse en 
« quoi elle consiste pour surprendre les gens crédules ; en sorte que 
c( s ils sont encore mandés quand la maladie menace d'un grand péril, 
« c'est plutôt pour la forme que par confiance, l'événement des mala- 
a dies ne répondant pas le plus souvent aux promesses dont les malades 
a et les assistanu sont flattés par leurs beaux discours, s 



TOME IV. 395 

Page 397. — Ajoutez à la note 6, sur Madame Pemelle, un renroi aux 
articles insérés par M. Monval dans leMoLiériste de juillet et d*août 1888 
et qui ont pour titre : Madame PernelU^ Plipote et Monsieur Tartuffe dans 
un roman de Charles Sorel (Polyandre^ de 1648: Tojez plus haut, p. i54y 
alinéas 3 et 4« 1a Notice bibliographique), Molière a fait à ce roman un 
emprunt remarquable. Le portrait de dame Ragonde la vieille grondeuse, 
bien rivant dans le réalisme de la peinture, lui a donné sa figure de 
Madame Femelle ; à Tétude toute faite, minutieusement faite, de ce 
caractère, on peut dire qu'il doit le personnage dont il imagina de faire 
le principal acteur de son admirable exposition. — Le nom même de 
iladame Pemelle est, quelque part dans le roman, celui d'une honnête 
bourgeoise. Sur cette forme abrégée de Péronnelle^^ voyez le Lexique de 
M. Fritsche (a** édition, 1887, p. 181 et i83). 

Ibidem, — Seconde ligne des acteubs : Orgon. Ce nom, suggéré peut- 
être par des mots grecs répondant à l'idée de passion violente, d'iras- 
cibilité, est d'ailleurs celui d^une petite ville du Midi voisine d'Avignon 
(sur la rive gauche de la Durance). 

Page 398. — Ligne 3, ajoutez en note : « On a signalé dans un des 
registres de la Comédie-Française, à la date du i5 décembre i^79« le 
nom de Monsieur Loyal : il y est en effet donné à un huissier qui avait 
instrumenté la veille pour la troupe de Guénegaud ; mais il ne faut voir 
là qu'une plaisanterie du comédien Hubert qui tenait ce registre : voyez 
un article de M. Monval au Moliériste de mai 1886. » 

Ibidem, — Note 3, ligne 9, aux mots : a la petite fille sur qui s'appuie 
Mme Pernelle ». Ajoutez : a Dame Ragonde ne marche aussi qu'appuyée 
sur le bras d'une misérable petite servante son souffre-douleur, a Voyez 
ci-dessus, la première Addition à la page 397. 

Ibidem. — Note 4, ligne 3, au lieu de : < Mémoires de décorations a, 
liiez : < Mémoire de plusieurs décorations ». 

Page 4oo. — Note 9. Ajoutez : « Adolf Laun rappelle que Pnn des 
deux cuisiniers de CÂululaire raillant l'autre use d'un dicton analogue. 
Mais la manière dont il redouble l'injure est un peu différente : il la pré- 
pare, il prévient du mot qu'il va rudement appliquer (acte II, scène iv, 
vers 980 et a8i) : 

.... Tun* trtum literarum homo\ 
Me vitupéras '^f /ur^f .,, » 

Page 407. — Fin de la note a continuée de la page précédente. Ajoutez : 
c II parait d'ailleurs qu'on disait parfois la Tour de Babylone comme la 
Tour de Babel, Ainsi, page 4 (non chiffrée) de l'épltre A M, de la Mothe 
le Payer le fils* mise en tête de la suite de la I** partie de Mitridate^ 
roman de le Vayer Boutigny (1 648-16$ 1), on lit : « Vous verrez leurs 
héros (les liéros de roman) parler avec des gens de nations différentes de 
la leur aussi facilement que si la Tour de Babylone n'avait jamais été 

I. Péronnelle a été employé eomme nom eomman dans le vert 11 09 de» Femmes 
savantes (tome IX, p. i56). 

9. « Toi qu'on nomme en trois lettres. » — 3. « Ta me rilipendes, moi. » 

4. « Toleor! » 

5. L'abbé le Tayer, qui fat l'ami de Molière et de Boileaa : Toyes tome IX, 
p. 579, fin de la note à la page 577. Le Vayer Boatigny était son eooiia. 



296 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

bâtie.. .. Ils ont le don de te faire entendre partout arec la même facilita 
que s'ils allaient prêcher rÉrangile. » 

Page 417. — Note 9. Le geste est ainsi décrit dans le Nouveau Traité 
de la Civilité,., de Courtin (8* édition, 1696, p. Sgiirojez notre tomeVI, 
p. 5 18, note i) : « C'est aussi contre le respect de se prendre une dent 
avec l'ongle du pouce pour exprimer un dédain, comme quand on dit : 
Je ne m'en soucie non plus que de cela^ tirant le bout de la dent avec l'ongle 
du pouce. » 

Page 4>3- — Note 3. Ajoutez : c Voyez dans l'édition du Tartuffe 
donnée par M. Livet (i88a, p. 987) une autre explication. M. Liret rat- 
tache cette expression dévots de place à la locution espagnole hombre de 
plaza^ «homme de marque, homme considérable, constitué en dignité^,» 
et paraît donc l'entendre comme grands dévots^ dévots d^uuportance^ gens 
vosés ou se posant comme tels^ constitués en dévotion; il cite cet exemple 
d'un emploi tout analogue qui a été fait de seigneur de place dans la Suite 
du Roman comique de Scarron publiée par A. Offray (Lyon, 1678 : rojres 
le second alinéa du chapitre x, tome II, p. 304 de l'édition du Romam 
comique donnée par M. V. Fournel) : c J'eus pour parrain un seigneur 
de place fort ricne. » 

Page 443. — Note 5 continuée de la page précédente, ligne 4* Après 
les renvois faits à Charles Magnin et à Edouard Fournier, ajoutez un 
renvoi au Dictionnaire critique de Jal, article Datilim (Pierre), dit Brioché 
(1567-1671). 

Page 454* — Note 4 ' ajoutez : < Il y a peut-être ici un souvenir du 
eouplet de Géta à la scène iv de l'acte IV du Phormion de Térence (vers 
704 et suivants). » 

Page 461. —- Note 9, ligne s. Au lieu de : < relevé, il est vrai, dans la 
bouche de celle-ci, par un autre accent a, lisez : « le relevant, il est 
vrai, par un autre accent a. 

Ibidem, — Vers 875 (du Ttwtuffe)^ au mot « Hélas! a Ajoutez un renvoi 
au tome IX, p. 365, note 1, et à l'Addition faite plus loin, p. 3i5, à 
cette dernière note. 

Page 469. -— Au vert 994. Ajoutez en note : < L'exprettion attez 
frappante est prise du roman de Polyundre (mentionné plut haut, 
p. 395, dans la i'* Addition à la page 397 du même tome IV) : c ...dés- 
honorer des autels sur lesquels il avoit sacrifié. » Voyez l'article de 
M. G. Monval au Moliériste ae juillet 1888, p. 98. 

Page 473. — Fin de la note i. Au lieu de : c Sur ce que Molière doit 
à une nouvelle de Scarron a, lisez : < Sur ce que Molière doit à un 
roman de Barhadilloou à la traduction qu'en a donnée Scarron a« Voyez 
'Addition faite plus haut, p. 398, à la page 35a du tome IV, 

Page 480. — Vers ii8a (du Tartuffe), Voyez les notes de M. Livet 
se rapportant aux vers 1176-1 178, et l'article qu'il a inséré au Moliériste 
d'avril i88a sous le titre de : Une question de droit à propos du Tartuffe, 
— Orgon entend peut-être bien ne donner en bonne forme à Tartu£Pe que 
ce quUl peut, ainsi que dit Monsieur de Bonnefoy à Argan : voyez notre 
tome IX, p. 3i5 et note i. Du reste Orgon comme Tartuffe peuvent 

I. Hombre de plaza est traduit par « qui oecape un emploi honorable dans 
l'État », page 58? (vers la fia) da Dietiounaire espagnol'allemanddêLw^ Taïkaasan 
(Leipiig, 1888). '^^ 



TOME IT. 197 

être tapposët i^orer que la donmtioii est nulle ou r^aedble : la faibleue 
de l'un, l'aTiditë hypocrite de Tautre, n*en sont pat moins indiquées 
par ce contrat que rient de former l'accord de leurs Tolontés. 

Page 497. — Note a (citation de Racine), fin de la i** ligne et ligne a. 
Au Ueu de : < (M. Despréanz)... les heureux comme un roi s, lises : 
« (M. Despréanx)..* est heureux comme un roi ». 

Page 494* — Vers i433 (du Tartuffe)^ au mot instance^ ajoutez : c Com- 
pares remploi qui est fidt du mot au vers i6s3 du Uisauhrope (tome Y, 
p. 540). » 

Page 5oo. — Note i, fin. Ajoutez : < — U est constate dans l'ouvrage 
de Charles Thurot intitulé De la promomeiaiion française depais U eomt' 
wuneeiment du xn* siècle^ d après les timtoignages des grammairîems (tome H, 
p. 75 1) que Vr se prononçait encore au dix-septième siècle dans Uger 
ainsi que dans quelques autres adjectifs en er. Compares la rime des 
vers 181 et 181 de la Gloire du Fal-de^Grâce (tome IX, p. 55 3). s 

Page 5 10. — Note 4- Au lieu de : < Voyes au vers i8a3 », lises : 
« Voyez au vers 1834 ». 

Page 5i5. — Fin de la note continuée de la page précédente (sur 
Jupaki. Ajoutes un renvoi à la page 69 du volume (du tome FV), a** par- 
tie de la note a, à la pa^e 76 du tome V, note a, et à la page aa4 an. 
tome VI, ligne antépénultième; il y a là des citations d'un inventaire 
de 1673 oik jupon est employé dans le sens qu'indiquent Furetière et JaL 
Au sujet du jupon adopté par la fanuisie des comédiens pour certains 
de leurs accoutrements à Vantique (tome VI, p. Sag, vers la fin; 
tome VII, p. 377, note a), voyez tome VII, p. 377, note b» 

Page 5a4* — Note a, fin. Ajoutez : « Un arrangement du couplet de 
l'Exempt fait encore peu de temps après la Révolution de juillet i83o, 
récité et applaudi du moins en provmce, a été cité par FlntermédUm 
de i886y colonne aa4 » 



TOME V 

Page a3. — 10* ligne de la fin, corrigez c Imagidez en c Imaginez » 

Page 79. — Ligne 6, au lieu de : < ^ Fragments de MolUref comédie 
en trois actes », lisez : < les Fragments de MoUère^ comédie en deux 
actes ». 

Page ^3 {sommaire de Dom Juan par Voltaire). — Note 3. Au lieu de : 
a dans la première édition de Voltaire (1739) », lises : < dans les deux 
premières éditions de Voltaire (Paris 1739 et Amsterdam 1739). 

P&g® 74 (même sommaire), — Note 3. Au lieu de : < Toute cette fin 
du sommaire fut ajoutée à la seconde édition donnée par l'auteur (1764) », 
lises : c Toute cette fin du sommaire fut ajoutée a la seconde édition 
donnée par l'auteur dès 1739 à Amsterdam (voyes plus haut la Notice 
hMiographique^ p. ao4). La tonte dernière phrase seule : « Cette seène 



agS ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

a été imprimée depuis », se lut pour la première fois dans la troisième 
édition de 1764; et ne peut-on croire que l'imprimeur l'a par erreur 
placée après au lieu de la placer avant celle où il est question du 
manuscrit tu entre les mains du fils de Pierre Marcassus ? » 

Page 74. — Note 4t ligne i* Au lieu de : « Tel est le texte de 1764», 
lisez : « Tel est le texte de 1789 (Amsterdam) et de 1764 ». 

Page 74* — Avant-dernier alinéa, 3* ligne, au mot « retranchement ». 
Ajoutez en note : c Les deux mots « ce retranchement » manquent à 
l'édition d'Amsterdam 1739. » 

Page 76. — Note s, fin. A la suite du renvoi fait (pour l'explication du 
mot jupon) au tome IV, p. 514) note 4i ajoutez un renvoi à l'Addition 
faite ci-devant, p. 297, 6* alinéa. 

Page I03. — Note 3, ligne i. Au lieu de : «Voyez le Pédant Joué^ p. 5i 
et i5i », lisez : < Voyez le Pédant Joué ^ p. 5i et i5o ». 

Page io5. — Note 3, fin. Ajoutez : a A la ville, au lieu de pièce tapée^ 
on disait soit pièce marquée, soitiou marqué : voyez les Nouvelles Pièces sur 
Molière publiées par M. Emile Camparaon, p. 27. » 

Page III. — Note 4- Avant l'exemple de Gilles Gorrozet, ajoutez 
celui-ci de Marot (épftre XIX, tome I, p. 176 de l'édition de Pierre 
Jannet) : Si ces gants que îe vous transmets pour Pétrenne de Pan présent 

.... ne sont à vos mains comparés ^, 

Du bon du cœur pour le moins les aurez. 

Page i36* — Note 3. Au lieu de : a édition de 1866, tomeII,p. i55», 
lisez : < édition Garnier de 1866, tome III, p. i55 »• 

Page 137. — Note i. Ajoutez : a M. Henri Régnier, dans une note 
«lu'il a bien voulu nous communiquer, suppose que fuseau a ici le sent 
de fusée de guerre ou de feu d'artifice. La conjecture est bien nata* 
relie, et par elle la locution s'expliquerait aisément : Faire bruire set 
fuseaux se serait dit d'abord de l'artificier ou de l'artilleur, particulière- 
ment et un peu par moquerie de l'ennemi multipliant le tir de ses 
fusées. Malheureusement tout exemple à l'appui nous manque. L'auteur 
d'une note insérée dans V Intermédiaire des chercheurs et curieux du 
i5 octobre 1886 (colonne 61 3) a bien, en employant /iaeau dans le sens 
de fusée, souligné le mot et donné ainsi à croire qu'il le transcrivait de 
quelque vieux texte où il l'avait trouvé avec cette signification ; mais c'est 
à la fin d'un petit récit évidemment emprunté à Philippe de Commines 

i livre I, chapitre v : émoi causé à Étampes, après la bataille de Mont- 
héry, par la chute d'une fusée). Or, à consulter les trois manuscrits du 
XVI* siècle et les éditions premières qui sont à la Bibliothèque nationale, 
on s'assure que Commines a parlé là de fusées, non de fuseaux, -^ Dans 
l'exemple du xiv* siècle donné par Littré (à l'historique du mot fuseau) 
et pris de la Chronique rimée de Du Guesclin par Cuvelier, fuisel ne 
parait pas non plus pouvoir ôtre entendu dans le sens de fusée, — Cest 
aussi la forme fusée qu'on rencontre pour l'engin de guerre dans le texte 
le plus autorisé des Chroniques de Froîssart (celui qu'a publié Siméon 
Luce pour la Société de l'Histoire de France). » 



Page i5i (texte de Molière). — Ligne i, au lieu de : « et à 

I Comparé â..., de pair avee...» digat de...» 



TOME y. 299 

oublier même le dessein que nous en avons », lisez : « et à 
publier même le dessein que nous en avons ». 



Page i85. — Note 6. Au lieu de : a La vie de Scaramouche... (1698) », 
lisez : « La vie de Scaramouche,,, (1695) ». 

Page a4i* — Note i (fur « un espèce de crime »). Ajoutez un renvoi 
à l'Addition faite plus haut, p. 381, au tome I*', p. 4^8, note a. 

Page 3o6. — Note 6 (sur gard subjonctif de garder). Ajoutez un renvoi 
au Ters 1086 à^ Amphitryon (tome VI, p. 4 18), au vers 333 des Femmes 
savantes (tome IX, p. 81), et au livre de Thurot, De la Prononciation fran» 
foise,., d'après les témoignages des grammairiens^ tome I*', p. 175 et 176. 

Page 4^4 • ~-* Fac-similë du titre qui se lit au-devant de la i** édition 
du Misanthrope : ligne 9, au mot Misavtrope. Ajoutez en note : « Le 
mot est encore constamment écrit ainsi dans les titres de l'édition de 
1683 et dans le Registre delà Grange; il Test de même dans la seconde 
partie I1S79) Au. Dictionnaire francois de Richelet, et dans le Dictionnaire 
universel de Furetière (1690); mais TAcadémie employa l'A étymologique 
pour Misanthrope dès sa première édition (1694)* > 

Page 4^5 (Notice du Misanthrope), — Relativement à la note i (sur la 
Misanthrope de Luisa Bergalli), vojez la Notice bibliographique^ plus haut, 
p. 141 9 9* alinéa. 

Page 4^6 (Sommaire du Misanthrope par Voltaire). — Note i, fin. Au 
lieu de : « i'* édition, 1739 », lisez : c Les deux éditions de 1739 ». 

Ibidem, — Note 1, fin. Au lieu de : « 1739 », lisez encore : c Les deux 
éditions de 1739 ». 

Page 437* — Note 3. Au lieu de : a On lit c faites » dans la i'* édition 
(1739) 9, usez : « On lit « faites» dans la i** édition, de Paris 1739, 
mais non dans la a**, d'Amsterdam même année, où il y a a faits ». 

Psge 449* — Note i. Ajoutez l'exemple du vers 1728 des Femmes 
savantes : 

Et que peu philotophe est ee qa*il vient de faire 1 

et un renvoi à la note qui s'y rapporte, tome IX, p. aoa. 

Page 498. — Vers 836 fdu Misanthrope) : « Le vers, un peu modifié par 
Molière, appartient à Gilnert. 11 est dans sa Rhodogune^,,, : 

Je sois le malheareux et voot le fortané. 

Acaste est dans son rôle en faisant son esprit avec l'esprit des pièces de 
théâtre. » (M. Edouard Thierry, p. 7 de V Introduction du volume qui a pour 
titre : Documents sur le Malade imaginaire, 1880.) 



sage 



Page 5i4* — Au vers 11 44 (du Misanthrope). Ajoutez en note ce pas- 
ge de Montaigne (livre II, chapitre x; édition Garnier, in-8*, i865- 
1866, tome U, p. 124) rappelé par Jal : « Et si ne sais comment 
l'excuser (Cicéron) d'avoir esamé sa poésie digne d'être mise en lumière : 
ce n'est pas grande imperfection que de faire mal des vers; mais c'est 

I. Tragi-comédie de 1644 : vojes la Notice sur Gabriel Gilbert^ p. 4, an toase II 
des Comtemperains de Molière de M. Yictor Fonmel. 



3oo ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

imperfection de n'aroir pas senti combien ils ëtoient indignes de la gloire 
de son nom. » 

Page 5 18. — Au vers 1117 (du Mtuanihrope). Ajoutez en note : c Aleippe, 
le joueur des Fâcheux^ a dit de même (rers 33 1, tome III, p. 60) : 

Morblea l faii-moi raiioii àt ee eoap efflroyable» 

fais-moi comprendre (si tu le peux), explique-moi, rends-moi compte 
de.... a 

Page 5^9. — Note a, ligne 8. Au lieu de : < fut imprime dix ans 
après », lisez : « fut imprimé deux ans après », et ajoutez un renroi au 
tome yi, p. 54) note a, où il est dit que TAchevë de remuait indiscret 
ou U Maure étourdi, comédie de Quinault, est daté du a6 juin i656. 

Page 544* — Note continuée de la page 543, fin. Ajoutez : c Parmi les 
ridicules qu'énumère une TÎeille pièce satirique insérée au tome II, 
p. ao7-aa3 de V Ancien Théâtre français de Viollet-le-Duc, et intitulée 
Sermon des Fous (sorte de monologue sous forme en effet de termoa 
grotesque), il en est un 

.... plot sot, qui crache «a mi pniti : 

Toyez une note de M. H. Fritsche au Moliériste de jaurier i885, p. 809. ■ 

Page 554* — - Après la ligne 6. Ajoutez cet exemple de Roliinet disant 
(dans sa Lettre en vers à Madame du a3 août i665) d'une de tes lettres 
antérieures : 

.... On en trouye le style net, 
Noble, et digne du cabinet. 

Cité par M. Emile Picot au Moliériste de norembre 1880, p. «46.) 

Même page 554- — Avant le second alinéa. Ajoutez : c Un mime 
emploi se rencouti*e dans la prose de Montaigne, au chapitre t du 
Uvre m des Essais (tome III, p. 177 de l'édition Gamier) : c Je m'en- 
nuye que mes Essais servent les dames de meuble commun seulement, 
et de meuble de salle : ce chapitre me fera du cabinet ; j'aime letir com- 
merce un peu privé ; le publique est sans faveur et saveur, a 

Page 556. — Note a, lignes a-5. Au lieu de : c L'air noté dans ee 
recueil sons le numéro 3oa, tout à fait comme il l'est sous le numéro S 
de la Musique des chansons de Béranpr, est, avec quelques variantes, le 
même 




pour 

ce recueil 

méro 5 de la Musique des chansons de Béranger^ a été souvent confondu 

avec l'air primitif ae la Bonne Aventure; il en a depuis longtemps, à cause 

des premiers couplets auxquels il a été adapté, reçu le nom, et lui a 

sous ce nom été substitué dans plusieurs répertoires, si bien qu'il a ausii 

passé pour être l'air de la chanson d'Alceste*, qu'il a aussi été désigné 

par le timbre de Si le Roi m^ avait donné, et qu'il a même été chanté par 

Bressant-Alceste sur la scène de la Comédie-Française. Cependant, quoi- 

Su'il ait avec l'air ancien de la Bonne Aventure (avec le texte du moins que 
onne de cet air la Clef des Chansonniers de 17 17) un trait frappant de 

I. Yoyex le reeueil publié par MM. Champileiiry et WedMilin sons le titre dt 
Chantant populaires det provinces de Frmnoe (p. aoo). 



TOMR V. 3oi 



resfembkaee*, fl cb cti bien disdnet et démit garder soit le bcmb, som 
lequel il a d'abord ^té connu, d'^cr ncm^emm de Im Somme ji9emtmr€\ soit 
eeliii, qu*on lui donna plus tard, de Mmpimte et ma mue*. » 

Mais cette distincûon n'importe plos guère. On connaît à prësent, 
grâce à M. Anatole Loquin*, un air beaucoup plus Tieux, suivant toute 
apparence, que les deux Smmme jtçemimre qui ont pu successivement être 
ajustées aux paroles de la cbanson d'Alceste, un air qui a été trouve 
avec la désigÎMitioB bien spëdale de Si F Roy mie vouloii dommer : M. Lo- 
qnin l'a signalé dans deux recueils, datés l'un de 1721 *, l'autre de 1731 *, 

I. Coaipues dans les dcaz airs, rfcsa rft arec Ut pandct de la r^f^^AB d*AIeest€ 
le paange qù répond a« G* vos : 

EcprcacB votre Paris. 

On peot voir les detn airs intprioiés aa MoUiriste da décembre i8S3; maïs dans 
l*air priaùtif éummk là page S75, il liiMlrait, saÎTant le teste de la Clefdet Ckam^ 
tmmmiers de 1717» aoxaotes qmiae liseat aa-dessaa du paasage à eontparer, au-dessoi 
des Aots« Reprenes wHre Paria •, sabstitaer les motes «ai vantes, de même Talcer 
et à disposer sylbbiqeemeat de même : Ia3 /« 4 | ili>4 si 3 /a3 <o/3 (/«# 3. 

a. n seaabie biem d*aprcs U Ckamsomaier /ramçois^ tome I** (1760), p. a 14 et ren- 
voi an n* io3 de la mnsiqoe notée, one Pair plas réeent date des lYois Comsimes de 
Daaeowt (17 oetobre 1700) et doit être attribaé à Gilliers, qui composa la mosiqne 
des dÎTertissements de cette comédie, particnlicrement, cela parait certain, celle 
des eonplets cbantés à la dernière entrée du second intermède et avant ponr refrain 
« La bonne aventnre, 6 gné » : c*est de ce même emploi dn vieux refrain que 
rint natnreQement an nonvean chant le nom de rancica. La Bibliothèque nationale 
possède les parties des prindpaox morceaux composés par Gilliers pour its TYoù 
Comsimes, Ces copies ont probablement senri à une reprise partielle des Divertisse* 
ments; ^es portent les marques de plusieurs retraocbements; dans le carton qui 
les reniierme, il ne ^en tronre, crojons-nous, aucune rappelant les couplets de In 
Boame Avemture, 

3. « lia pinte et aaa mie, o gué » est le refrain d*une chanson qui fit fortune an 
siècle dernier; elle est attribuée i Pontau, auteur de parodies et d*opéras-eomiques. 
L*air sur lequel elle se chante et qui partagea sa popularité n*a pourtant pas, à ce 
qvHI semble, été composé pour elle, mais avait déjà mis en vogue des couplets de 
Dancourt (voyes la note a précédente). Chanson et air sont aussi désignes par le 
titre de LBomtmu tramquUie ou de La Double Félicité^ ou par les premières paroles : 
m Dedans mon petit réduit •• 

4. Yojes son article au MoUiriste de février 1886, p. 336-340, et sa lettre an 
MoUitisU de février 1884, p. 34a-344. — Yoyex aussi au Molitriste d*avril 1884, 
p. aa-94, an sujet de l'emploi qui a été fait du vieil air dans la parodie de 1797, 
quelques observations qui pourraient à peu près aussi bien s'appliquer i l'emjdoi 
qui en fiit frit dans la frree de 17 18, ou l'exemple a été donne de le chanter em 
«uurge. 

5. Le Théâtre de la PMre ou V Optra eemique,... par le Sage et d'Omeval. Le 
tome III, de 1721, contient entre antres une farce en un acte, imitée par Fuaelier 
et le Grand d une petite comédie de Montfleury, et représentée avec le plos grand 
succès, à la foire Saint- Germain, en février 1718 : les Ammaux raisonuables i Ik^ 
p. 17, se lit, avec le timbre de Si PRoi me vouloit donner, le couplet chanté par 
on compagnon d'Uljsse, qui jadis financier, métamorphosé par Circé en cochon, 
mais revenu à sa première forme n'aspire qu'à rentrer dans l'autre ; le très vilain 
refrain est : « J'aime mieux ma truie, o gue ». L'air, avec le même titre « Si l'Rov 
me vouloit donner », est donné à la fin du volume, p. 74 et 76 de la Table musi» 
cale, a* ai8. 

6. Lee Parodiée du nom/veau Théâtre italiens Paris, Briasson ; in-ia : tome III, 
de 1731, p. 33 à* Arlequin Roland, et p. 39 et40j n* i56, de la musique. On voit là 
que l'air fut employé de nouveau dans une frrce, dans une paroaie du Roland 
de Quinault et LuUi, que Dominique (le fils du plus célèbre Arlequin) et Romagnesi 
(autre acteur) donnèrent, en 1737, sur leur théâtre italien. A la scène xiii, le 

{»êtissier Brioehet, venu avec son épouse Farinette et toute sa noce au bal de 
*Opéra| le chantait sur les paroles mêmes de la chanson d'Aleeste. Le chant a pour 



3oa ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

gui en constatent remploi fait en 171 8 et 1717. Il est toat à fait pro- 
able au*il est celui qui — noureau, ou ancien et choisi peut-être sur 
une inaication de Molière — fut entendu peu après les premières lec- 
tures et les premières représentations du Mitanthrope^ au temps où la 
chanson d'Alceste, alors qu'elle était déclamée par le grand poète et 
grand acteur, fut le plus admirée de tous et où Tenvie dut naturellement 
Tenir à plusieurs de la chanter; on serait tenté de dire qu'il est l'air qui 
fut transmis avec la chanson à Molière, mais on ne peut pas encore 
affirmer avec pleine certitude que la chanson n'est pat un merveilleux 
pastiche, œuvre de Molière lui-même. Il ne reste plus, pour être bien 
près d'avoir cette certitude, qu'à rencontrer le timbre de Si PRoi mevou» 
toit donner en tête d'un couplet quelconque, fût-ce le plus insignifiant 
ou le plus grossier, mais écrit ou imprimé à une date sûrement anté- 
rieure à l'année du Misanthrope, 

A la fin du III* fascicule (avril 1881) du Molière-Musewm se voit une 
imitation de la chanson d'Alceste faite en allemand par £. Schultes et 
mise en musique par Franz Âbt. 

Les paroles de plusieurs chansons populaires italiennes pouvant être 
rapprochées de la chanson d'Alceste ont été citées par M. Léon G. Pé- 
lissier au MoUériste d'août 1887, p. ia9-i34« et une autre variante ita- 
lienne a été citée par M. Th. Cart au MoUériste de septembre de la même 
année, p. 181. 

Pourquoi, au lieu de la Chanson éPAleestê^ dit-on encore parfois U 
Chanson du roi Henri? Est-ce à l'exemple de Figaro*, et songeait-on de 
son temps, sinon à Henri IV, à Henn de Navarre ? 

Page 55g. — Note 3, fin. Ajoutez un renvoi au tome II (i883), 
p. 3i5, des Lettres de Jean Chapelain publiées par M. Ph. Tamizej de 
Larroque. 

Page 56o. — >Fin de la note 4« Ajoutez un renvoi à la page 73, i** alinéa 
et note a, de la Notice bibliographique y où sont reproduites deux notes 
du manuscrit de Tralage (ce nom est à écrire ainsi). 

Page 56 1. — Second alinéa, ligne 9, après les mots : « PArt de plaire 
à la Cour d. Ajoutez : « M. Brunetière, p. 46 des Époques du Tliédtn 
français, a cité des visionnaires de Desmarets de Saint-Sorlin, comédie 
imprimée dès 1637, un couplet (le premier d'Alcidon dans la scène vu 
du I*' acte) où il voit « comme un premier crayon » de celui d'Eliante. • 



TOME VI 

Page 6 (Notice du Médecin malgré lui). — Vers la fin du s' aHnéa, aux 
mots a de 1666 à 1673 ». Ajoutez un renvoi à la Notice biographique, 
~). 383, note i, où a été relevée une représentation du Médeeim maigri 
ui donnée aux Tuileries le 6 janvier 1668. 



l 



titre Si VRojr me voulait donner, et dans une réimpression qai fat faîte du reeae 
en 1738 (tome III, p. 48, n* 177 de la musique), Si le Rojr m'avait donné. 

I. J'aime mieux ma mie au gué^ comme dit la chanson da bon Roi. » (Lé FeUe 
Journée ou le tiiariage de Figaro, I784, acte III, scène v.) 



TOME VI. 3o3 

Page a5 (Notice du Médecin malgré lui). — Supprimez les quatre der- 
nières lignes de la note i. Il faut y substituer, après le renroi à Tou- 
Tragf de M. Legrelie : i* un renroi à la page 117 d'un Tolume de la 
Correspondance de la mère de Goethe publié par M, Robert Keil sous 
ce titre : Frau Rath (« Madame la conseillère »). Bnefweehsei von Catha- 
rina Elisabeth Goethe..., Leipzig, Brockhaus, 1871 ; in-8*; 1* un renvoi à la 
p. 344 ^^ li^re de M. Auguste Ehrhard sur les Comédies de Molière en 
Allemagne^ Paris, Lecène et Oudin, 1888; in-80. C'est en 1778 et 1779 
que furent données à la cour de Weimar quelques représentations du 
Médecin malgré lui où Coethe se chargea du rôle de Lucas ; le grand-duc 
joua Valère; la comédie avait été traduite par Friedrich-mldebrand 
Yon Einsiedel, qui lui-même prit le rôle du Fagotier. 

Page 36. — Note a. Ajoutez: c Voyez un autre défaut d*accord relevé 
tome IX, p. 4i7f note 4* » 

Page 38. — On peut à toutes les citations faites dans la note 3 de la 
page 37 et dans la note a de la page 38 ajouter encore cette épigramme, 

Jui se lit page 5i 5 de la IL'* partie des Œuvres galantes de Monsieur Cotin 
*abbé), en prose et en vers^ mêlées de quelques pièces composées par des 
Dames de qualité^ contenant divers sujets de Civilité^ d Entretiens^ Conversa^ 
tiens, petites Nouvelles, Historiettes^ Portraits, Amourettes et autres Galante" 
ries (Paris, Estienne Loyson, i665; in-ia) : 

Le Ménager, 

Le vieiix Thirsis est homme sage. 
Il brûle en la froide saison 
Les gros meubles de sa maison : 
I9*est-ce pas vivre de ménage ? 

Page 89. — Fin de la note a de la page 88 (sur le cœur à droite). 
Ajoutez un renvoi au Moliériste de juillet i883, p. 119 et suivantes, de 
septembre 1884* p* 189, et de mars i885, p. 364 et suivantes. 

Page 91. — Fin de la note b. Ajoutez un renvoi au début du cha- 
pitre XXIII du livre II de Montaigne (tome III, p. la, de l'édition Car- 
nier) : « Nous sommes sujets a une réplétion d'humeur inutile et nui- 
sible... », et cette citation encore d'un passage qui se lit au chapitre xii 
du livre II (tome II, p. s4o d® l'édition Garnier) : c Lorsque les vrais 
maux nous faillent, la science nous prête les siens...; et enfin elle sVn 
adresse tout détroussera ent à la santé même : cette allégresse et vigueur 
de jeunesse ne peut arrêter en une assiette ; il lui faut dérober du sang 
et de la force, de peur qu'elle ne se tourne contre vous-même. » 

Page loi. — Remplacez la note 9 par celle-ci : ce C'est confection 
d^yacinthe qu'il veut dire : ce médicament est plusieurs fois porté sur le 
long compte d'apothicaire de 1645 qu'a publié le Moliériste de janvier 
1880. C'était, dit Littré, à Htacutfhb, pierre précieuse, ce une prépara- 
tion qui contenait de l'hyacinthe, du safran, des substances absorbantes 
et des substances excitantes.... » 

Page II 6. — Note 6. Après a De cette façon-là », ajoutez a de la 
sorte ». 

Page 149 (sommaire de Mélicerte par Voltaire). — Note a, ligne i. Au 
lieu de : « Nous nous conformons à l'édition de 1764 ; dans celle de 
1739... », lisez : a Nous nous conformons aux éditions de 1764 et de 
^ehl; dans celles de 1739 (Paris et Amsterdam).... » 



3o4 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Page x8o. — Note i. Après : c Est-ce de cette façon? » ajonlai : 
« est-ce de la sorte? » 

Page 194* — Note 3. Ajoutez : « — - Molière et Lulli transportèrent 
eette scène n dans leur Ballet des ballets arrange pour la cour en dëcem- 
1671; et Lulli l'emploja encore dans son premier grand opëra des 
Fites de r Amour et de Bacchus (1673) : TOjez, p. a6, 3' alinëa, la Notice 
iibiiographique, » 

Page 3o3. — Au dernier vers. Ajoutez en note : a La scène xt et der- 
nière de la Pastorale comique entra dans le BtUlet des ballets que MoHère 
et Lulli donnèrent à la cour en décembre 1671. Lulli fit de cette même 
scène la vni* entrée de sa mascarade du Camapal, qui fut en 1676 repré- 
sentée sur la scène du Palais-Royal, derenue celle de l'Académie rojale 
de musique : vojez, p. 36, 3' alinéa, la Notice bibliographique, » 

Page 308. — Avant-dernier alinéa, ligne 3, aux mots : « première re- 
présentation du Sicilien ». Ajoutez un renvoi à la Notice bibliographique^ 
p. 36, note 4* 

Page 334* — A la 3* ligne, de la fin, au mot c jupon ». Ajoutez en 
note un renvoi au tome I Y, p. 5i4i note 4« et à TAddition faite plus 
haut, p. 397, 6* alinéa. 

Page. 339 (Notice du Sicilien), — Fin du 3* alinéa : a CVst la seule 
appréciation littéraire qui se trouve dans tous les Privilèges du théâtre 
de Molière. » Yojez cependant la dernière phrase du Privilège général 
donné le 18 mars 167 1 et imprimé à la suite des Fourberies de Seapin 
de première édition (elle est reproduite, plus haut, page 4i« fin du 
i" alinéa, de la Notice bibliographique). 

Ibidem, — Fin de la note 3. Au lieu de : t nous ne savons de qui 
est la musique », lisez : « M. Ëhrhard, p. 386 et 387 de son ouvrage 
intitulé Les Comédies de Molière en Allemagne^ a donné une analyse de la 
pièce de Bretzner, a dont l'ensemble, dit-il, est frais et joli » ; le titre 
est : « Adraste et Isidore ou le Concert de nuit (die Nachtmusik)^ opéra- 
comique en deux actes d'après Molière. Vienne, 1780 ». M. Ehrhard 
nous fait aussi connaître le nom du musicien, qui est Kospoth. » 

Page 339. — Note 3, fin. Ajoutez : a En 167$, toute cette scène mes 
musique fut transportée par Lulli, mis alors en possession de la salle de 
Molière, dans sa mascarade du Carnaval : voyez plus haut, p. 37, fin dn 
3* alinéa, la Notice bibliographique, a 

Page 376. — Dernière ligne de la comédie, au lieu de : c avec », 
lisez, comme on lit dans l'original : ce avecque », ce qui fait un vers de 
plus : 

Diantre soit le fftcheax, aveeqac ton affaire l 

A la ligne précédente l'original a bien « avec ». 

Page 384> — ' Fin de la note continuée de la page précédente. Ajou- 
tez : « Le passage de Robinet, cité par M. Y. Foumel à la fin de ss 
Notice sur le Ballet des Muses (tome II des Contemporains de Molière^ 
p. 584, I*' alinéa) ne donnerait-il pas à croire que la petite comédie des 
Poètes était de Quinault? » 

Page 385. — Note 3. Ajoutez un renvoi à l'article de M. Georges 
Mon val inséré au Moliériste d'octobre i885 : La Troupe espagnole des eemi' 
diêns de la Bêine, 



TOME VI. 3o5 

Page 399. — Alinéa de la m* bntbbe, ligne 8, fin. Ajoutez : a Sur 
l'emploi que Molière et Lulli firent de cette scène 11 en 167 1, et sur 
l'emploi qu'en fit Lulli en 167a, voyez, p. a6, 1' alinéa, la Notice hihlio^ 
graphique, » 

Page 3oo. — Fin du i*' alinéa. Ajoutez en note : c Molière et Lulli 
employèrent encore cette dernière scène xr en 1671, et Lulli la fit de 
noureau entendre en 1675 : voyez, p. 16, 1' alinéa, la Notice bibliogra-^ 
phique, » 

Page 3oi . — - Alinéa de la xiv* bhtrkb, ligne 10, avant sscoiro gokgemt. 
Ajoutez en note : « Ce premier concert fut introduit par Lulli en 167$ 
dans sa mascarade du Carnaval : voyez, p. 37, fin du 3* alinéa, la Notice 
bibliographique, ^ 

Page 3o3. — Note a, ligne 4, au lieu de : « au tome IV, page 217 9 « 
lisez : « au tome V, p. 217 d. 

— Même note a, ligne 4 ^^ 1^ ^^ • ^u lieu de : « n* 17,... de la 
i** année du Moliériste », lisez : a n* 17 ... de la a'* année àviMoliéritten» 

Page 339. — Second alinéa, ligne ai, au mot « chemisette », ajoutes 
en note : « Sorte de camisole : voyez tome IX, p. 377, et tome Vlly 
p. 378, fin de la note. » 

— Même alinéa, 3 lignes plus loin, au mot ce jupon ». Ajoutez en note 
un renvoi au tome VII, p. §77, note b (voyez une correction relative à 
cette dernière note plus loin, p. 3o8) . 

Page 353 (sommaire d^Jmphitrjron par Voltaire). — Remplacez la note a 
par celle-ci : « Le mot faite, suppléé ici par les éditeurs de Kehl et par 
Beuchot, manque aux deux textes de 1739 (Paris et Amsterdam) et à 
celui de 1764* » 

Page 359. — Note i, fin, ajoutez : c — Il se pourrait que le vers a8 
fournît une autre explication. Par caprice Jupiter a voulu maintenir des 
usages établis par les poètes, donner force de loi à leurs imaginations; 
et Mercure se plaignant de lui dans son humeur le désigne par on : 

Dont on veut maintenir l'usage. 

Cet on pourrait aussi comprendre les Muses, inspiratrices des poètes et 
complices de Jupiter. » 

Molière avait-il remarqué le trait qui termine la citation suivante et 

Î[ue Perrot d'Ablancourt a ajouté au texte de Lucien dans le second Dia- 
ogue des Dieux (tome I*' p. 68 de l'édition in-quarto, publiée en x655, 
du Lucien de la traduction de N. Perrot d*jàblancourt)? a Cupidok. Par- 
donne-moi, Jupiter... : faut-il tenir sa colère contre un enfant? Jupitsr. 
Un enfant? Petit fripon, plus vieux que Japet et plus subtil que Pro- 
méthée. CupiDoir. Je m'en rapporte aux peintres et aux poètes qui me 
représentent toujours de la sorte. 9 

Page 367. — Note 7, fin. Ajoutez : « Il y a dans les Deux Gentils^ 
hommes de Vérone de Shakespeare (acte II, scène m) un récit tout 
boufibn de Launce, qui, pour la manière dont les personnages ont été 
en quelque sorte mis en scène par le narrateur, a pu être comparé au 
récit de Sosie : voyez le Moliériste de janvier i885, p. 307 et 3o8. » 

Page 371. — Au vers a88 (à! Amphitryon). Ajoutez en note : « Dans le 
Songe £une nuit dété de Shakespeare (acte III, scène i, tome 1*% p. 3 10, 
de la traduction de M. Emile Montégut), Bottom dit aussi : a Je chanterai 
pour qu'ils entendent bien que je n'ai pas peur. » 

MoLiÀBB, XI ao 



3o6 ADDITIONS ET CORRECTIONS- 

Page 4i8. — Note 5 (sur gard^ subjonctif de garder)^ fin. Ajoutez un 
renroi à Ch. Thurot, De la Prononciation française, tome I*', p. 176 et 176, 
à notre tome Y, p. 3o6, note 6, et à notre tome IX, p. 81, note 4. 

Page 507. -* Note 1. On y peut ajouter cet exemple, pris d'un roman 
de 1648, Polyandre^ attribué à Ch. Sorel (Toyez Tarticle de M. G. Mon- 
tai au Moliériste de juillet 1888, p. io3) : a Telle que vous la voyez, 
elle n*a donne naissance qu'à des conseillers et des présidents, et son 
mari, qui est mort secrétaire du Roi, aroit déjà eu trente ans de ser- 
vice, tellement qu*il faut que vous sachiez qu'avec son chaperon et sa 
robe troussée elle est mieux demoiselle que celles qui se font appeler 
dames et qui se font porter la queue. » 

Page 5i5. — Note 4 (sur gentilhommerle)^ ligne a. EîFacez les mots 
a et dans la xn* de l'acte III du Bourgeois gentilhomme ». Voyez tome VIII, 
p. 143, note 3. 

Page 596. — Note i, fin, ajoutez : « La relation de l'abbé de Montigny 
a été, dès 1669, insérée dans un Recueil imprimé à la Haye : voyez 
plus haut la Notice bibliographique^ p. i49> 4* Alinéa* » 



TOME VII 

Page 7. — Fin de la note 4 de la page précédente. Ajoutez un renvoi 
à la note 4 de la page 539 du tome VIII : cette circonstance y est 
relevée que le Pin Lourdaud fut en novembre 1671 encadré dans U 
Comtesse d^JSscarbagnas^ où ne l'avaient encore été que de petites pièces 
de Molière. 

Page 49 {sommaire de V Avare par Voltaire). — Note 4* Au lieu de : 
« dans l'édition de 1739 », lisez : a dans l'édition de Paris 1739, mais 
déjà corrigé dans l'édition d'Amsterdam de la même année ». 

Page 5o. — Note i. Au lieu de a 1739 », lisez : « Dans l'édition de 
Paris 1739, mab non dans celle d'Amsterdam de la même année. » 

Page 86. — Note 3. M. Gaston Rabaud a cité (dans le numéro de 
mai 1888 du Moliériste^ p« 48) un passage de la Sœur de Rotrou (i645; 
acte II, scène n) que Molière a bien pu remarquer ; Molière faisait jouer 
la Sœur sur son théâtre et il en a deux fois, dans Mélieerte et dans Us 
Fourberies de Scapin, imité le dialogue du début (voyez notre tome VI, 
p. 171, et notre tome VIII, p. 409 et 410). 

Page 99. — Note continuée de la page précédente, lignes a et 3, aaz 
mots : « Saint Mathieu... patron... des usuriers ». Ajoutez en note : 
c Les usuriers sont appelés les confrères de Saint-Mathieu dans les Contents 
d'Odet de Tumèbe (imprimés en i584 : acte Y, scène v) : « Sans men- 
tir, il se voit peu souvent qu'un homme de sa condition n'aye affaire 
aux confrères de Saint-Mathieu. » 

Page II 3. — Note i. Avant l'épigramme de Martial, on pourrait 
rappeler ce passage du VI* des Paradoxes de Cicéron (m) : JVon esse 
cupidum pecunia est; non esse emacem vectigal est, « C'est une richesse 



TOME VIL 3o7 

d'avoir peu de d^tirs; c'est un rerenu de n*être pat acheteur. » (Traduc" 
tion de Burnouf,) 

Page i35. — Note 4* Ajoutez en tête, sur le mot fesse-mathleu^ un 
renvoi à la note 3 de la page 91 du même tome Vil et au 4* alinéa de 
cette page-ci. 

Page 196. — Note a. Ajoutez : a Descartes a dit de même {Discours 
de la Méthode, vers la fin de la III* partie, tome I*', p. 18, de Tëdition 
Ad. Gamier) : c lliais ayant le cœur assez bon pour ne vouloir point 
qu*on me prît pour autre chose que je n*ëtois, je pensai qu*il falloit que 
je tâchasse par tous moyens à me rendre digne de la réputation qu on 
me donnoit. > 

Page a 14 (Notice de Monsieur de Poureeaugnac), — Lignes 3 et 4i de la 
fin, aux mots : a il est assez probable que Ton rencontrerait Monsieur de 
Poureeaugnac ». Ajoutez en note : a On voit en efiPet dans la Gazette du 
i5 mars 1670, p. i63, que Monsieur de Poureeaugnac avait été repris une 
fois à Saint-Germain le 6 mars précédent. Suivant toute apparence, 
c'est aussi d*une reprise de cette comédie-ballet, à Saint-Germain, le 
7 novembre 1669, qu'a parlé l'agent brandebourgeois fieck*, dans la 
note suivante, datée du 9 novembre 1669 (nous la traduisons) : a On 
dit qu'avant-hier 1' « Envoyé » turc a été incognito à Saint-Germain, et 
y a vu le ballet-comédie royal, où différentes nations sont représentées 
et moquées. » Un mois juste après lapremière représentation du divertis- 
sement qui avait si bien réussi à Chambord, un nouveau ne pouvait 
guère se trouver prêt, et si dans Monsieur de Poureeaugnac aucune nation 
n'était véritablement tournée en ridicule, on y avait (sans parler de 
l'accent limousin que le principal acteur pouvait par-ci par-là faire sen- 
tir, ni de l'italien du grotesque signor Chiacchiarone) les meilleures 
occasions de rire de quatre ou cinq patois et jargons divers : langue- 
docien, picard, flamand et suisse-ailemand. » 

Page 217. — A l'avant-demière ligne du i*' alinéa, ajoutez en note : 
c Cette jupe de taffetas vert garni de dentelle et ce manteau de taffetas 
noir servaient au déguisement de Monsieur de Poureeaugnac en femme 
(acte m, scène n). » 

Page 143* — Ligne 3, aux mots : « l'ajustement qui l'accompagne ». 
Ajoutez un renvoi à la page 127, i*' alinéa, et à la page a5i, note 4» du 
même tome VII. 

Page 3oi. — - Dernier couplet de Monsieur de Poureeaugnac, lignes 
X et a, aux mots : a Léonard de Poureeaugnac ». Ajoutez en note : 
ff Saint Léonard était, d'après les Fies des saints de Baillet (au 6* novem-» 
bre) un solitaire en Limousin ; il en devint le patron ; son nom a été 
donné à une ville voisine de Limoges. » 

Page 3o8. •— Note 3, fin. Ajoutez, pour une des particularités du 
parler picard, un renvoi à l'article Caroonb du Lexique de Génin. 

Page 335. — Fin du 5* couplet, aux mots : « c'est lui que j'épouse »• 
Ajoutez en note : « M. C. Delamp, dans le Moliériste d'août 1880, a 
rapproché de ce couplet d'Éraste le passage suivant de Tallemant des 
Beaux (Historiette du maréchal de Grammont, tome UI, p. 177, de l'édition 
Monmerqué et Paulin Pans) : c Le cardinal de Richelieu. <. dit au comte 

I. Cité, page 17a, dans l'article de M. le docteur Mangold qa*a publié le Molière» 
Museuntt tome II, t* fasdcule, i883, p. 170- 178 (royez notre tome VIII, p. 5a9^ 
note a, et p. S3a, note 5). 



3o8 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

de Guiche : « Je tous avois promis Mlle de Pont-Chasteau la cadette; 
« je suis bien fâché de ne tous la pouToir donner, et je tous prie de 
« prendre en sa place Mlle duPlessis-ChiTray. » Le comte de Guiche,^ 
a toujours été bon courtisan, lui dit que c^ëtoit Son Éminence qu'il 
ëpousoit et non ses parentes, et qu*iIprendroit celle qu'on lui donneroit. • 

Page 344. — Dernière ligne (note a) : aTant les mots : c aa Ballet des 
Nations », ajoutez : « dans le Tolume suiTant (VIII) ». 

Page 376 {sommaire des Amants magnifiques par Voltaire). — Note i. 
Au lieu de : « dans l'édition de 1739 », lises : a dans l'édition de Parii 
1739, mais non dans celle d'Amsterdam de la même année ». 

Page 377. — Note &, dernière ligne de cette page 377. Efiacez la 
mots : « comparez la jupe de Pourceaugnac, ci-dessus, p. a 37 ». Cette 
jupe et le manteau de taffetas noir dont il est parlé dans l'inTentaire 
cité page 327 sont bien certainement des pièces du costume féminin soos 
lequel rentre Monsieur de Pourceaugnac à la scène n de l'acte III. 

Page 378. — Ligne a de la petite note continuée de la page précé- 
dente, aux mots : « de Sosie en Tojage », ajoutez : c (tome YI, 
p. 3^9, Ters la fin) ». 

Page 439* — Note 4* relatlTC aux deux Ters : 

Et tracex sur les herbettet 
L'image de nos chansons 

Ajoutez un reuToi à la Notice Biographique^ p. 401 et note i. 

Page 43 1. — Note i. Ajoutez (sur un autre au lieu (Tune autre) un ren- 
Toi à l'Addition faite plus haut, p. 381, au tome I*', p. 438, note a. 

Page 471. — Ajoutez à la fin de la note 3 .* c — En 1689 POpért 
donna des représentations des Fêtes de P Amour et de Bacckus pour les- 
quelles, au début du spectacle, comme prologue de la pastorale, au lieu 
de la Distribution des liTres qui ouTre le diTertissement final du 
Bourgeois gentilhomme et ouTre également, conmie il Tient d'être dit, 
la partition des Fêtes de F Amour et de Bacehus^ on exécuta les nom- 
breux solos et chœurs, mêlés de danses, d'une Idylle sur la pais^ dont 
la musique, composée sur des paroles de Racine, était aussi de Lulli. 
Cette IoyII^ aTait été plusieurs fois chantée dcTant le Roi en i685 
(d'abord, le 16 juillet, dans l'Orangerie de Sceaux), et la partition 
en aTait été imprimée dès cette année-là : Tojez le tome IV du ilocûif, 
p. 79 et suiTantes. » 



TOME VIII 

Page i5 (Notice du Bourgeois gentilhomme), -— Fin du 3* alinéa. Ajou- 
tez en note : a M. Georges MouTal a fait connaître dans U MoUériste de 
féTrier 1889 le fait réel qui a donné, en 1704, naissance à l'anecdote : 
Tojez un extrait de son intéressant article plus haut, aux pages i65 et 

166 de la Notice bibliographique, » 

Page a6 (Notice du Bourgeois gentilhomme), —Note i* Ajoatez, au sujet 



TOME YIII. 3o9 

de rattribudon fidie à Mme Paul Pmfson du portrait de Mlle Molière, 
un reoToi à la NoticÊ hwgrapkiqme^ p. 348, note a, et aux Additions 
eonceraant let pages 378-380 du tome III (plus haut, p. sgo et agi). 

Page 5i. — Note 3 continuée de la page précédente, ligne 3, arant 
la citation d'Auger. Ajoutez : c Le Dietiomuiire de Furetière (1690), ^e 
cite M. Liret (p. 107 de son édition), explique ainsi le mot ItuRemne^ sub- 
stantif féminin : c Robe de chambre à la manière des Indiens qui est 
Tenue à la mode, soit qu'elle soit seulement taillée à la manière des 
Indiens avec des manches fort larges, soit qu'elle soit faite d'étoffes 
Tenues des Indes, peintes ou diversifiées de couleurs ou figures, comme 
sont les toiles qu'on appelle aussi indteimes^ et que l'on contre&it en 
France, qui scmt faites de laine fort ùn.e ou de petits fils de coton, s 

Page 55. — Fin de la note 3 continuée de la page précédente. Ajoutes : 
c Vous êtes plus £urouche que n'est la biche au bois » a été aussi em- 
ployé dans ta Comédie des chantons (scène v, au tome IX, p. is5, de 
YAaàen Théâtre français publié par Viollet le Duc et faisant partie de la 
Bibliothèque tUépiriemne, » 

P^e 8a. — Fin de la note 3 continuée de la page précédente. Ajoutez 
un renvoi au tome IX, p. 98, note 3 (où un assez long rapprochement 
est fait avec la comédie du Fedele de Luigi Pasqualigo et la traduction 
qu'on en a de Larivej). 

Page 146. — Note s (sur «la porte Saint-Innocent s). Vojez, pagea38 
de l'édition de M. Livet, l'explication plus satisfaisante qu'il donne, en 
citant bien à propos Furedère, de la dénomination employée ici par 
Madame Jourdain. Le Dictionnaire de Furetière (1690), après avoir défini, 
en un de ses sens, le mot Apport : c Lieu public, espèce de marché où 
on apporte des marchandises pour vendre s, ajoute : s A Paris il y a 
deux Apparu^ \ Apport Boudouyer vers Saint-Gervais, et V Apport de 
Paris* au grand Châtelet. Le peuple par corruption les appelle Porte 
Baudeu^ et Porte de Paris, a Molière a voulu mettre dans la bouche de 
Madame Jourdain le langage le plus populaire, parfois le plus trivial, 
et il ne semble pas douteux que « la porte Saint-Innocent s ne soit dit 
par elle au lieu de Vapport Saint'Innocent ou Vapport des Saints- Innocents 
(qu'il existât ou non un marché de ce nom). 

Page i65. — Note i, ajoutez : c M. Livet (p. a4o et a4i) a fort bien 
éclairci ce passage en donnant d'amusants extraits du Noupeau Traité de 
la civilité qui se pratique en France parmi les honnêtes gens, par Antoine de 
Courtin* (chapitre xi, intitulé : Ce qu'il faut observer à table, p. io5 et 
suivantes de la 8* édidon, 1695). On voit là qu'il était assez d'usage 
que le maître de la maison, ou parfois une personne quMl en priait, se 
cnargeât du soin de servir aux conviés des mets apportés sur la table. 
Néanmoins une autre mode subsistait encore, c Si chacun prend au 
plat', il faut bien se garder, dit Courtin, d'y mettre la main que les plus 

fualifiés ne l'y ayent mise les premiers, ni prendre ailleurs qu'a l'endroit 
u plat qui est vis-à-vis de nous.... s Recommandadon était d'ailleurs 
faite de ne se servir ainsi soi-même qu'avec une cuiller ou fourchette 

I. Oa plat6t l'Apport-Parlt : c*est U forme qu'emploie 1* Académie (1878) en 
constatant qa*on appelait ainsi la place da Châtelet à Paris. 

a. LÎTre qae noos avons pins d'one fois cité, par exemple tome YT, p. 5 18, 
note I. 

3. Poor mettre sar son assiette. 



3io ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

qu'on n'eût pas encore portée à sa bouche, et d'en demander une autre 
à chaque fois. Il faut admettre qu'à cette petite table de trois conTives 
(les musiciens étant serris à part au bas bout) chacun prend au plat, 
Dorimène, comme femme et marquise, se sentant la plus qualifiée, 
prend, sans façon, la première; Monsieur Jourdain, dans le manège de sa. 
grosse galanterie, n'attend pas son tour après le comte, et c'est des mor- 
ceaux, qu'avant d'en choisir un, la dame a touchés, non pas « de sa 
main délicate » (comme dit le Mascarille de PÉtourdi, dans un de ses 
plus vifs couplets, au rers iSaS), mais touchés de sa cuiller ou de sa 
fourchette, qu'il se hâte de s'emparer. » 

Page aïo. — Note 3, lignes 3 et 4* Effacez les mots : a non content de 
les avoir introduites dans le Ballet des ballets de 167 1 », et lises : c Lulli 
fit encore, l'année suivante, de cette Distribution des livres un pro- 
logue.... » Les deux premières entrées du Ballet des nations ne sont 
point dans le Ballet des ballets^ mais la quatrième et la troisième (dei 
Italiens et des Espagnols). Vojez la Notice bibliographique^ plus haut, 
p. 37, dernier alinéa. 

Page aao. t- Note i. Ajoutez : « D'accord avec Molière^ Lulli avait 
déjà introduit la Cérémonie turque, l'entrée des Italiens et celle des 
Espagnols dans le Ballet des ballets de 1671. Vojez plus loin, vers la fin 
de la page 601 (de ce tomeVIII), l'Appendice à la Comtesse d*Escarbagnas, » 

Page 33o (Notice de l'Appendice au Bourgeois gentilhomme). — Comme 
cela est déjà indiqué plus haut, page 37, note i, de la Notice biUiographif 
que^ les lignes 5- 11 de la petite notice sont à remplacer ainsi : a La Céré- 
monie turque, et deux entrées du Ballet final des Nations, à savoir la nr* 
et la III* (les Italiens et les Espagnols), ont été reproduites dans le Ballet 
des ballets, de 1671. Ce livre des intermèdes du Bourgeois gentilhomme fut 
réimprimé au moins deux fois, à l'occasion de reprises données à la cour, 
en 1689 et en 1691 ; lors de la reprise de 1689, Madame la Duchesse, 
la princesse de Contj, la marquise ae Seignelaj et le comte de Brionne 
dansèrent dans deux entrées au Ballet des Nations,.,» » 

Ibidem, — Fin de la note i. Ajoutez : a On voit dans un état détaillé 
publié par M. Cam pardon parmi ses Nouvelles Pièces sur Molière (1876; 
p. 100) que Ballard fournissait de ces programmes deux sortes d'exem* 
plaires : des « livrets simples », et d'autres, en plus petit nombre, qui 
devaient être destinés aux plus qualifiés des spectateurs, et étaient a cou- 
verts de papier marbré avec rubans » . 

Page 938. — i*' alinéa, ligne 7, au lieu de « 3* », lisez c a* », et 
ligne 9, au lieu de « 4** ^i lisez c 3* ». 

Page 937. — Ligne 10, au lieu de : « ils s'est contenté », lisez : « il 
s'est contenté ». 

Page a4i. — Fin. Comme l'a fait remarquer M. Georges Monval dans 
une note au Moliériste de février i885 (p. 344^), ce fut bien toute la 
comédie du Bourgeois gentilhomme, ce furent d'autres comédi es entières, 
plusieurs même de celles où il n'y avait aucun intermède de musique ou 
de danse, que dans ses dernières années le Roi fit jouer dev ant lui par 

i. « Un sourenir bien.... significatif, dit M. Monral, fut donné à Molière par le 
grand Roi, qui, ayant vu jouer dans sa jeunesse les pièces de Molière par l'autear 
et son incomparable troupe, ne ponvait, dans sa yieilleste, supporter le jeu de 
leurs successeurs. Dangeau rapporte que Louis XIV prit lui-même le soin de stjler 
les muiicient de la Chambre à représenter les eomédies de Molière. » 



TOME YIIL 3ii 

tes mosiciens ; il n'y a nullement lieu d*en douter : Toyez dans le Journal 
de Dangeau (dont la Table rend les recherches faciles) les mentions 
concernant les pièces qui vont être indiquées dans la présente Addition. 
Voici d'ailleurs les plus intéressantes de ces notes de Dangeau. « Le 
soir, chez Mme de Maintenon [à Versailles)^ les musiciens jouèrent la 
comédie de George Dandin; le Roi et les dames qui les voient jouer les 
trouvent quasi aussi bons acteurs que bons musiciens » (lo février 1713). •— 
« Le soir (à Versailles) les musiciens du Roi jouèrent toute la comédie 
de VAvare^ et il 7 avait de la symphonie dans les entr*actes; c*étoit 
chez Mme de Mainteoon, comme à Tordinaire » (17 mars I7i3). — « Le 
soir, chez Mme de Maintenon (à Fontainebleau)^ on joua la comédie des 
Fâcheux : ce sont toujours des musiciens du Roi qui jouent les comédies 
chez Mme de Maintenon, ce ne sont point les comédiens » (14 septem- 
bre 1714)* — * Le soir on joua chez Mme de Maintenon (à Fontainebleau) la 
comédie de V Étourdi » (5 octobre 1714)* — << Le soir on joua chez Mme de 
Maintenon la comédie de P École des maris » (la octobre I7i4)> Ainsi, et 
toujours dans l'appartement de Mme de Maintenon, furent encore repré- 
sentés le Mariage forcéy Monsieur de Pourceaugnac^ la Comtesse d^Escar" 
èagnas. 

Page a4^* — Après la page a4^ ^t avant la page i55 insérez le carton 
de deux feuillets qui a été provisoirement joint au tome IX et doit 
remplacer les pages i43, 244? a^^ ^^ ^^4 au. tome VIII : à la page 344 
du carton, dans la planche de musique, a été corrigée Tinterversion des 
portées qui mettait la 3* à la place de la i'* et la x'* à la place de la 3*. 

Page 364. — (Notice de Psyché), — Est encore à mentionner mainte- 
nant une reprise de Psyché^ aonnée à TOdéon le lundi de Pâques 1 1 avril 
1887, puis plusieurs fois en avril et en mai; à ces représentations pré- 
parées par M. Porel, la musique de LuUi fut entendue. 

Page a66 (sommaire de Psyché par Voltaire). — Ligne 4 • « frère de 
Louis XrV » : ces mots explicatifs ne sont pas dans les deux éditions de 
1739. 

Page 267 (même sommaire) . — Note i (constatant une modification du 
premier jugement porté par Voltaire sur la Psyché de la Fontaine), 
ligne 3, après les mots : « dans l'édition de 1764 », ajoutez : c et, 
sans doute d'après celle-ci, dans l'édition de Lausanne 1773, et dans 
celle de Kehl (1785) ». 

Page a8o. — Note a (sur Vun a Vautre probablement employé pour 
Vune à l'autre). Ajoutez un renvoi à l'Addition faite plus haut (p. 381) au 
tome I*% p. 438, note 3. 

Page 36o. — Note 3. Remplacez le renvoi fait, sur les Polichinelles, au 
I**" intermède du Malade imaginaire par un renvoi plus précis au tome IX, 
p. 330, note i. 

Page 4o5. — Ligne 5. Au lieu de : a pour l'extrait du Privilège », 
lisez : « pour le Privilège s). 

Même page. — Ligne 19. Au lieu de : «c Le Privilège est daté du 
3i décembre 1670 », lisez : ce Le Privilège, qui est général, est daté du 
18 mars 1671 » : voyez plus haut la Notice bibliographique^ n** 33 des 
Éditions détachées, p. 39 et suivantes. 

Page 406 {sommaire des Fourberies de Scapîn par Voltaire). -- Note i. 
Ajoutez : « On lit f plagiat » au lieu de « plagiarisme » dans l'édition 



3i2 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

de Kehl (tome XLVII iii-8*, 1785, p. 170), et Beuchot a adopte cette 
fausse correction. 

Page 4o6. — Note 4* Au lieu de : a Édition de 1789 », lisez : c Édition de 
Paris, 1739 » : a troupe » a déjà été substitué à a théâtre » dans Tédition 
d'Amsterdam de la même année. 

Ibidem, — Note 5. Au lieu de : c Cette mention des Femmes savantes, 
qui n*est pas dans Tédition de 1789 », lisez : a Cette mention des 
Femmes savantes, qui n*est pas dans les éditions de 1789 ». 

Page 407. — Note a^ ligne 8. Au lieu de : c le poète qui en forçait le 
r61e », lisez : « le poète qui en faisait le rôle ». 

Page 408. — Aux quatre dernières lignes de la note continuée de la 
page précédente : a .... la figure du Masoarille de V Étourdi,,, repré- 
sentée dans le frontispice qui orne le tome I*' du recueil de 1666. » La 
figure qui est là en face du Marquis de Mascarille des Précieuses ïx^sl. rien 
de grotesque et pourrait représenter assez bien le Mascarille de T Étourdi 
ou Scapin. Cependant, comme nous le disons plus haut, p. 56 de la 
Notice biblioffroDhique, par un certain air pensif, elle rappelle plutôt le 
Sganarelle ae la scène xtii du Cocu imaginaire, et le costume aussi en 
est tout à fait conforme à celui que nous a fait eonnidtre une estampe 
de Simonin (reproduite dans notre Album), le Frai Portrait de M, de 
Molière en habit de Sganarelle, 

Page 43 1. — Les notes 4 et 5 ont été interrerties à l'impression. 
Lisez : a 4* La figure est claire, » etc. — a 5. silybstbb, à part, (1734.)» 

Page 468. *- Fin de la note 5. Ajoutez : « Un par le sang bleu se lit 
dans Pédition originale (1664) de Ut Princesse tPÉlide (rojez tome lY, 
p. i38, au 5* renvoi). » 

Page 5s a (Extraits du Pédant joué deÇyrano Bergerac).— -Ligne 9, au 
mot c rasséréné ». Ajoutez en note : « On lit resséréné dans les éditions 
de 1654 et de 1671. » 

Page 539. — Note 3, fin. Au lieu de a 1671 », lisez « 1871 ». 

Page 585. — Note i, ligne 5. Au lieu de «Robinet», lisez c Robinet». 

Page 588. — Note continuée de la page précédente. Ajoutez : a — Le 
Ters Onne viro soli.,, se lit dans le Candeîaio de Giordano Bruno, vers la 
fin de la scène xn de Pacte IV : vojez notre tome IX, p. 337 et note b, » 

Page 599. — En note à la ligne 3 de la Notice qui précède l'Appen- 
dice a la Comtesse d'Escarbagnas, ajoutez ce complément du titre du 
Ballet des ballets .* « A Paris, par Robert Ballard, seul imprimeur du 
Roi pour la musique... m dglxxi. Atcc privilège de Sa Majesté » : in-4*. 



TOME IX 

Page 16 {Notice des Femmes savantes), — Ligne 10. Au lieu de : 
«... comme aurait dit Monsieur Jourdiiin 9| Use^ : c comme aurait dit 
Madame Jourdfiin », 



TOME IX. 3i3 

Page 4o. — Note i, fin. Au lieu de : « mdc xu », lisez : « moglu ». 

Page 5o (Notice des Femmes sapantes), — Ligne 5, aux mots « Bxusi — 
damoiselle la Grande ». Ajoutez en note : « Il est certain que Bflle de U 
Grange était en possession de ce rôle de Bëlise dès 1679 ; elle dut le 
prendre au plus tard en 1675, à la mort de celle qui, d'après le Mer- 
cure^ le joua d'original (Mlle de la Villaubrun, d'abord connue sous le 
nom de Mlle Hervé, et qui en septembre 1671 devint Mlle Aabij). Vojez 
le Moliériste de juin 1886, p. 83. » 

Page 66. — Note 1 (sur un autre mis pour une autre)^ %** ligne. Après 
le renvoi au tome I", p. 438, note a, ajoutez un renvoi à l'Addition 
concernant cette dernière note plus haut, p. a8i. 

Page 81. — Note 4 (sur ^ar<^, subjonctif de garder)^ ligne i. Au lieu de 
« tome VII », lisez : « tome VI ». — Fin de la note, ajoutez un renvoi au 
tome V, p. 3o6, note 6, et au livre de Thurot : De la Prononciation fran* 
faise depuis le commencement du xvi* siècle d'après les témoignages des 
grammairiens, tome I*', p. 176 et 176. 

Page 96. — Fin de la note continuée de la page précédente. Ajoutez : 
a — Henri Estienne avait dit, page 3oi du Dialogue second du nouveau 
langage français italianisé (sans lieu ni date, mais de Genève, 1578) : 
a Quand Sa Majesté feroit un jugement tout contraire,... elle ne poor- 
roit pas avoir plus d'autorité sur le langage fîrançois qu'avoit un empe- 
reur sur le latin : auquel il fut dit, sur la proposition d'introduire un 
nouveau mot : a Encore que vous puissiez donner la boui^eoisie aux 
« hommes, vous ne la pouvez pas donner aux mots. » 



Page loi. — • Vers 5i8-5io des Femmes sawtntes : 

Par un barbare amas de vices d'oraison, 

De mots estropiés, cousus par intervalles, 

De proverbes trainés dans les ruisseaux des Halles ? 

Telle est la ponctuation de l'original ; mais il semble bien que De 
proverbes dépend de cousus, et qu'il faut lire, soit en ajoutant une 
virgule après cousus, soit en effaçant la virgule après intervalles : 

De mots estropiés, cousus, par intervalles, 
De proverbes..., 

ou bien : 

De mots estropiés, cousus par intervalles 
De proverbes.... 

Page io5. — Note 3, fin (renvoi à la satire vi de Juvénal). Au lieu de : 
« vers 56 », lisez : a vers 4^6 ». 

Page 117. — Note a. Au lieu de : « Comparez, pour la coupe, le 
vers 890 », lisez : a Comparez, pour la coupe, le vers 891 ». 

Page 166. — Note 3. Ajoutez : « Villon, dans son Grand Testament 
(1461 ; huitain xxix), a emplové les expressions en faits et en dits, qui 
ont à peu près le même sens (que en faits comme en propos) : 

Où sont les gracieux galans 
Que je suiroye au temps jadis. 
Si bien chantans, si bien parlans, 
Si plaisans en faits et éa dits? 



3i4 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Bëralde, à la scène m de Taete III du Malade imaginaire (tome IX, 
p. 401)9 distingue ce que sont à ses jeux les grands médecins dans les 
discours et dans les choses. » 

Page 199. — Note a (à une citation de Balzac), ligne i. ££Pacez les 
mots c au lieu de i*' » ; ou plutôt modifiez la note ainsi : « Il fallait, 
an lieu de : c date ses lettres du i*' et du so* du mois », imprimer: 
« date ses lettres du i*' et du i5* (ou i3*)du mois », la seconde date de- 
Tant correspondre aux ides comme la première correspond aux calendes.» 

Page 193. — Vers 161 1. Au mot a compagnon ». Ajoutez en note : 
c Compagnon désignait parfois dans les actes officiels le confrère d'un 
notaire. Ainsi dans l'acte de tutelle de la fille de Molière (4 mars 1678; 
p. i36 des Nouvelles Pièces sur Molière publiées par M. Emile Campar- 
don) on lit : a le Vasseuret son compagnon, notaires en cette ville ». 

Page 111 (Notice àvL Malade imaginaire), — Note i. Ajoutez : « Molière 
et sa troupe s'opposèrent dès le 19 mars 167 a à la vérification en par- 
lement de ces lettres patentes accordées à Lulli : voyez la Notice bio^ 
graphique^-p, 4^8, et les Origines de V Opéra français par MM. Ch. Nuitter 
et £r. Thoinan, p. i45 et 346. » 

Page 9 90 (Notice du Malade imaginaire), — Note a, fin (sur la pièce 
de vers intitulée les Médecins vengés ou la Suite funeste du Malade imagi^ 
noire). Ajoutez : « Elle est accompagnée de la date de 1676 dans les 
copies Tralage, et avait déjà paru, avec un recueil d'épitaphes, dans un 
volume imprimé à Cologne en 1677 (vojez la Notice bibliographique^ 
p« 191, fin du i*' alinéa). » 

Page 287 (Notice du Malade imaginaire), -— Note 3. Une étude nou- 
velle, publiée en 1888 par M. Révérend du Mesnil, sur François de 
Molière d'Essertines, est l'objet de quelques remarques au Moliériste de 
mars 1889, p. 36o et 36i. 

Page 946 (Notice du Malade imaginaire), — - Fin du i*' alinéa. Ajoutez 
en note : « Il semble résulter d'une lettre du comte de Limoges à Bussj 
que la veuve de Molière remonta pour la première fois sur le théâtre 
le vendredi 3 mars, reprenant son r&le d'Angélique au. Malade imaginaire. 
Elle n'avait sans doute pas joué le Misanthrope avec Baron les a4 et 
s6 février. » 

Page 14S (Notice du Malade imaginaire), — Note i. Ajoutez: « Elle (la 
lettre de cachet, de janvier 16741 portant défense aux comédiens autres 
que ceux de la Troupe du Roi de jouer le Malade imaginaire) a été don- 
née dans notre tome I*', p. 54a. » 

Ibidem, — Note a, lignes 9 et xo : a II faut s'en tenir à la date de la 
Grange. » Mais nous avons trouvé dans la Gazette du ai juillet 1674 
un renseignement qui confirme, à une petite di£Pérence près, — d'un 

t'our, — le témoignage de Félibien : c'est le 18 juillet d'après elle (Féli- 
lien dit le 19) qu'à Versailles la Troupe du Roi joua une comédie devant 
la Grotte : nous ne doutons plus que le Malade imaginaire n'ait été repré- 
senté à la cour pour la première fois un mois plus tôt que cela ne 
résulterait du seul Registre de la Grange, où peut-être a été notée, au 
ai août, une seconde représentation donnée à Versailles, mais où il est 
aussi possible, après tout, que se trouve une mention faite tardivement 
et erronée (comme celle du ai août 1669 relevée plus haut, p. a93, dans 
la seconde Addition à la page 338 du tome lY). 



TOME IX. 3iS 

Page a$s {Ifaiîce du UaUule imagimùre), — Second alinéa, lignes is-i4« 
« La dernière comédie de Molière, mais étrangement défigurée, fut 
d'abord publiée à Amsterdam, en 1674* chez Daniel ElxcTir. » D*après 
M. Willems, Daniel Elzener ne fit que reproduire ce faux texte : Tojes 
la Notice hibliographique^ plus haut, p. 4B, a' alinéa. 

Page 955 (Noiîee du Malade imagvtatre), — Second alinéa (traductions 
ou imitations). Un arrangement du Malade bmaginaire par Charles Reade, 
produit aTcc succès sur la scène anglaise, est mentionné dans VEMgiamd* 
Urteil uher Molière (c Molière jugé en Angleterre s) de M. C. Humbert 
(1878; p. 53, note : rarrangement est dit là récent). 

Page 956 {sommaire du Malade imaginaire par Voltaire). — Modifies 
ainû la note 9 : « C'est ainsi que Voltaire a laissé imprimer dans sa pre- 
mière et dans sa dernière édition (1739 Paris, 1764), et les éditeurs de 
Kehl ont gardé cette leçon ^« \erer cette tache s) : faut-il arec Beuchot, 
autorisé par la seconde édiuon( 1739 Amsterdam), qui passa certainement 
sous les jeux de Fauteur, lire /arer?.» 

Ibidem, — Note 3, ligne i. Au lieu de : « en 1739, Voltaire a^ait 
dit... », lisez : « en 1739 (éditions de Paris et d'Amsterdam), Voltaire 
arait dit.... » 

Page 958. — Note a, fin. Ajoutez : c Le rédacteur de cette fin del'^m 
au lecteur arait sous les yeux une des éditions où les Prologues et Inter» 
mèdes sont ainû réunis au-devant de la comédie ; mais dans les édi- 
tions mêmes de i683 et de 1694 qui sont précédées de cet Avis^ les inter- 
mèdes se trouTent à leur place, et aux lecteurs de ces éditions ce mot 
de prologue dut paraître bien impropre et bien malaisé à entendre, a 

Page 974. — lâgne 6. Ajoutez en note : c Béralde, dit le Moliiriste de 
décembre 1887, p. 983, était le titre d'une nourelle récemment parue 
quand Molière écrivait son Malade imaginaire, a 

Page 984. — Note i, lignes 1 et3 : a les mémoires départies fournies 
par deux apothicaires en 1661 et i64> >• Aîoutez : « Un autre mémoire 
a été publié tout au long dans le Moliériste de janrier 1880, p. 994-3oi ; 
un autre encore, fort curieux', est cité par M. Louis Laoour, p. 9S de 
son Tartuffe par ordre de Louis XIV, a 

Page 3i6. —Fin du i** couplet |de Béline). Ajoutez en note un renvoi 
aux vers x 179- 1984 de Nieomède (tome V, p. 568 du Corneille) et à la 
Notice Biographique^ p. l3. 

Page 359. — Note continuée de la page précédente, ligne 8, après la 
citation de Charies Sorel. Ajoutez : a — dans le compliment d'un inten- 
dant du Languedoc adressé en i645 à Gaston d'Oriéans*. » 

Page 365. — Note 9, lignes 8 et 9 : c Hélas! n'est-il pas plutôt, à ces 

I. « D*aii apothicaire de Montpellier, daté de mai 1681 à déeembre 1687, et 
relatant des foumitores fidtes à nn seul dient pendant eet interralle. Ce doenment, 
de 49 pages in-8", contient 980 articles, dont près de 3oo clystères réitérés. » 

9. Le passage, dont le rapprochement arec le compliment de Thomas Diafoiros ne 
peat pins être omis, est cité par M. Ferdinand Bmnetière dans la I** série, p. ii3, 
de ses Études critiques sur V Histoire die la littérature française : « Le nom auguste 
et couronné de lauriers de Monseigneur le due d'Orlrans qui éclate cette première 
fois à la tête de cette assemblée, ce aouTcau soleil qui rient dissiper les brouillards 
de cette Prorince influe de nourdles forces dans mon esprit et Téclaire de nourelles 
lumières, de sorte que, quelque foiblesse que je sente en iarenr de mon ailenee, la 



3i6 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

deux endroits, Texpression d'unç joie contenue ? » On peut rappeler ici 
les Tcrs GiS et 6a6 de P École des femmes : 

▲oais. 

Hélat I que je tous ti grande obligation, 
Et qa'aree lai j'aurai de satiafaction I 

et ce passage du Jeu de P amour et du hasard de Mariraux (acte III, 
scène it) : 

SILVIA. 

Hélat 1 mon frère, je toos arooe que j'ai lien d*étre contente. 

XAEIO. 

« Hélas I mon frère, » dit-elle : ientes»Tons cette paix donee qoi se mêle à ee 
qu'elle dit? 

Page Sqq. — Ligne 5 des notes. Au lieu de : c le portrait que Dorante 
fait de lui [de Trissotin) », lisez : c le portrait que Clitandre fait de lui » . 

Page 416. «— Scène ix, seconde réplique de Toinkttk : « Ne 
m'avez-vous pas appelé ? » Lisez, avec accord, comme dans l'ori- 
ginal : « Ne m'avez-vous pas appelée ? » 



Page 418. — Fin de la note continuëe de la page précédente. Ajoutez: 
a — Dans la première scène du Médecin malgré lui (tome VI, p. 36) le 
texte de toutes les éditions anciennes a : « Que maudit soit Theure et le 
jour... »; mais le défaut d*accord a été plus facilement là (le pluriel 
n*étant pas sensible à 1* oreille) du fait du premier imprimeur, a 

Page 4a5. — Scène xi, 5* couplet, ligne i. Au lieu de : « Oh ça! » lisez: 
«Oh çà! » 

Page 5oo. — Note 3. Vojez plus haut, p. 3i4i 3* alinéa, une rectifica- 
tion relatire à la note a de la page 348 au même tome IX : la repré- 
sentation dont parle Félibien (du Malade imaginaire donnée derant la 
Grotte des jardins de Versailles) eut lieu le 18 ou le 19 juillet 1674* 

Page 5o3 (Note sur les intermèdes du Malade imaginaire), — Lignes 17 
et 18. Aux mots: « une Sérénade pour le Sicilien^ que Molière n*a pas 
dû connaître », ajoutez un renvoi à la Notice bièllographique^ p. i45, 
4* alinéa. 

Page 5o4* — Fin de la note continuée de la page précédente. Ajoutez 
un renvoi à la Notice Biographique^ p. 167, note a. il se pourrait que 
d'Assoucj eût songé à une musique nouvelle pour Psyché, 

Page 5 10. — Fin, avant la note. Ajoutez ce dernier alinéa : a En 
décembre 189a, au Grand-Théâtre que dirige M. Porel, la musique de 
Charpentier, a restaurée diaprés ses manuscrits par M. Camille Saint- 
Saëns, » a été entendue dans un certain nombre de représentations du 
Malade imaginaire, » 

noavelle chaleur de cet astre m*exclte et me force à parler : quelque dure et inani- 
mée que soit la statue de Memnon, elle ne peut être muette étant firappée par les 
rayons du soleil. » Voyez au tome XIV, colonne 78, de VHistoire générale de Langue- 
doc, par Dom Cl. Devic et Dom J. Vaissete (édition nouTclle, de Toulouse, 
Edouard Prirat, 1876, grand in-8*) le Discours de Tintendant Bosquet sur la nomi- 
nation du duc (TOrléans au gouvernement de Languedoc. 



TOME IX. 3i7 

Page 5^4 (Notice de la Gloire du Val^de^Gréce), — Au a' des yen cites 
là de la Réponse à la Gloire du Fal-^^Grdce de H, de JUolière, Ajoutez ea 
note : « Voyez page i53, note i, de la Notice bibliograptiique^ une autre 
leçon de ces deux premiers Ters. » 

Page 546. — ATant-demière ligne de la note e (Remarque du peintre 
Roger de Piles). Au lieu de : c se retirants (^û;) », lisez : c se retirant 
(Wc) ». L'orîgnad cite donne ce premier participe invariable, mais sans 
doute parce qu'une s finale est tombée à 1 impression; à la ligne suivante 
ce même origmal porte bien c s'allongeants ». 

Page 55a. — Note a, fin (sur la rime de léger avec c/atr). Ajoutez un ren- 
voi à l'Addition faite plus haut, p. 396, à la page 5oo, note x, du tome IV. 

Page 559. — Vers 3i5, fin, au mot « pose ». Ajoutez en note : c Le 
mot qui termine ce vers est ëcrit pose et rime exactement aux jeux avec 
s^ expose dansTëdition originale (1669) suivie par nous : c'était, dit Littrë, 
l'orthographe de l'ancienne langue; c'est celle du Trésor àe Nicot(i6o6)« 
Mais les Dictionnaires de Richelet (1679) ®^ deFuretière (1690) ont pause; 
l'Académie, dès sa première édition (1694)1 distingue comme à présent 
les deux formes; et dans l'édition originale d^jimphitrjron (1668), on 
trouve aux deux vers 334 ^^ 335 pause^ ainsi écrit, en rime avec chose, » 

Page 574 (Notice des Poésies diverses), — Fin du second alinéa. Ajoutez 
un renvoi à l'Addition faite ci-contre, p. 317, à la page 587 du même 
tome IX. 

Page 577. — Note x, ligne 4 ' < Paris, X678 ». Nous n'avons vu du 
Recueil de pièces galantes en prose et en vers qui porte cette indication de 
lieu et d année qu'une belle contrefaçon reproduisant une édition 
de 1668 : voyez plus haut la Notice bibliographique^ p. 18 et 19, 3* alinéa 
du numéro 14, et p. 39 et 3o, a' alinéa du numéro a4* 

Page 58 1. — Note a, i'* ligne, après les mots : c Cette estampe », 
ajoutez : a qui porte les signatures de Chauveau et de le Doyen ». 

Pages 584 ^^ ^8^* ~^ Note i de la page 584) lignes a-4 ' « ^ Sonnet 
au Roi sur la première conquête de la Franche-Comté a été publié, pour la 
première fois, en tête d'une réimpression, datée de Paris, X670, de la 
comédie à* Amphitryon, » Il a été imprimé deux ans plutôt, dès la fin 
de mars 1668, dans un Recueil de vers : voyez plus haut, p. a9 et 3o, 
le numéro a 4 de la Notice bibliographique. 

Page 587. — Note a continuée de la page 586. Ajoutez : c II est aujour- 
d'hui absolument certain que l'auteur de cette pièce, qui a été imprimée, 
dès x66i, sous le titre de Sérénade Dour le Roi^ est Louis de Mollier : 
voyez la Notice bibliographique^ plus naut, p. 5a, 6* alinéa. » 



PRÉSENT TOME XI 

Page 5o. — Substituez au a' alinéa le renvoi suivant : ot Sur le Dae» 
teur amoureux^ voyez plus loin, p. 376, une Addition à la page 5 du 
tome I*'. » 



3i8 ADDITIONS ET CORRECTIONS. 

Page 190. — Fin du 3* alinéa. Ajoutez un renyoi à notre tome I*', 
p. 543, et à notre tome III, p. i5i, ayant-dernier alinéa. 

Page 207. — Avant-demière ligne. Effacez les mot» : « chapitre v, 
sur V Éloge »; lisez : « — Lirre XII, chapitre i, Année séculaire de 
Molière »• 

Page aiS. — Ajoutez en second alinéa la mention suivante : a Les Der- 
mers trapaux sur Molière^ articles de M. Gaston Paris aux numéros du 
a6 noTembre i863 et du 18 féTrier 1864 de la Revue de V Instruction 
publique, » 

Page a5o. — A Audaait, ligne a, après le chiffre de page « 80 », ajoutez 
le chiffre < aoo ». 

Page a54* — Ajoutez en 14* alinéa, après celui de Collombbt : «Com- 
BnoussB (de). Voyez Decomberousse. » 

A. Dbsfbuiujes. 



TABLES 



TABLE DES MATIÈRES 

DB LA 

NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE 



A. — ŒUVRES DE MOLIÈRE. 

/. — ÉDITIONS DÉTACHÉES DES COMÉDIES ET DES POÉSIES : 

V Étourdi : Yojez le numéro 6. 
Dépit amoureux : voyez le numéro 7. 

I. — Les Précieuses ridicules f 

9, — Sganarelle ou le Cocu imaginaire 3 

3. — Dom Garde de Navarre ou le Prince jaloux 6 

4. — V École des maris 6 

5. — Les Fâcheux 7 

6. — V Étourdi ou les Contretemps 11 

7. — Dépit amoureux 19 

8. — V École des femmes i» 

9. — Remerciment au Roi i3 

10. — La Critique de C École des femmes i4 

11. — V Impromptu de Versailles 14 

Les Œuvres de Monsieur Molier^ 1664 '• voyez le numéro i 
des Recueils. 

19. — Le Mariage forcé i5 

i3. — La Princesse d'Élide 16 

Le Tartuffe : voyez le numéro 98. 

14. — Sonnet et Lettre à la Mothe le Vayer sur la mort de son fils, . 18 

i5. — Quatrains mis au bas d'une image dessinée par Ghauveau 

et gravée par le Doyen • . • 19 

16. •— Dom Juan ou le Festin de Pierre 19 

17. — V Amour médecin *i 

Les Œuvres de Monsieur Molière^ 1666 : voyez le numéro 9 
des Recueils. 

18. — Le Misanthrope a3 

19. — Le Médecin malgré lui ^4 

MouàaB. XI 31 



NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



- MliMÊTit 

- Paierai* eontiqm 

- Lt SieilUn ou rjmeur ftititrt 

- Jmphiirjon 

- Alt Roi tur la eonjuile i' la FrttHehé-Camti. Somut .... 
Lt Mariai» forcé, comédie réduite : TOjex »u numéro n. 

- Georgt Daaditt ou U Uari eoafondu 

- L'A-ar 

- La Gloin du fal-Jt-Gr4ce 

- U Tarlttffi ou Flmpeittur 

- Jioiuitur d» Powceaugnae 

- Ui Jimmtt magn^tiuei 

- La Bourgeoù geniilhoniint 

Ptrché ! Toytz le auméro 33. 

- iM Faurberiei it Scapin 

- Pij^ché 

- La ComI"" d'Eicarbagnm 

laurmidti nouveoiu: du Mariage forci i Toyei plu» h*ut le 

numéro la, et plu» loin, le numéro 4 de» Paiu» attbï- 



- Beuls-riméi eommandéi lur U èel a 

- Lu Ftmmet tavanlei 

$7, — £■ Malade imagiaain . 



4« 

Faa.cn BT roiuM» A-ntavim a Mouà»». <9 

Le Docttar amoureux Groi^Rmé petit enfant, «n Prologue, U K» 

lourdaud ou U Procureur dupé. ^^ 

LaJalouiiedaBarbomlUile Midecinrolant 5l 

Traduction de Lucrèce ' 

Récit du Mllct dts Incompatibles *' 

, Premier Couplrt d'une chauion de ÎAiso^y. — »■ Stances piltmles 
de Loui. de Moilier. - 3. Second Couplet de la Comédie d*D» 

FJmour médecin. - i. Mermidee mu<-eau^ du Uartagw forcé. . 5> 

//. — BBCUSILSi 

— Pm», i663 et 1664 53 

— Pari», 1666 (aTec deux frontispice» de P. ChauTeau). . . 65 

— Pari», «668 et 1669; P«rU 1673 58 

_ Pari», 1674 et 1675 (Pari» 1676) 64 

— Anwterdara, 1676 •* 

— L70o,i68i;GontrefaçoiuduRecaeild8i676(i674-i675). «3 



TABLE DES MATIÈRES. i%i 

7. — Paris, i68a (publie, avec une Préface^ par la Grange et 

ViTOt; comprenant 1 volumes d* Œuvres posthumes et une 

suite d'estampes gravées par Jean Sauvé d*après P. Brissart). 68 

8. — Amsterdam, 1684 74 

9. — Lyon, 169a 7^ 

10. — Amsterdam, 1693 (faussement daté de 169 1) 77 

11. — Brusselles, 1694 • • 7^ 

Éditions allemandes (avec traductions), 1694) 1695, 1696 
et 1708 : voyez aux TBADucnons» 

la. — Paris, 1697 78 

la bis. — Toulouse, 1697 79 

i3. — Paris, 1710 (avec un portrait de Molière gravé par Audran) . 80 

i4* — Paris, 1718 8a 

i5. — Amsterdam, 173$ (avec une Nouvelle P^ie de Vauteur par 

Bruzen de la Martinière). • 8a 

16. — Paris, 1730 83 

17. — Paris, en réalité Leipsick, 1733 83 

18. — Paris, 1734 (de format in-<[uarto, publié par Jolly, avec les 

Mémoires de la Serre et une suite d'estampes gravées 

d'après Boucher) 84 

19. — Paris, 1739 (publié encore par Jolly avec d'utiles additions). 87 
ao. — Amsterd.om, 1741 88 

ai. — Amsterdam et Leipzig, 1765 (avec la Vie et les Sommaires 

de Voltaire) 88 

aa. — Paris, 1773 (publié par Bret, avec une suite d'estampes 

gravées d'après J.-M. Moreau le jeune) 89 

a3. — Paris, 1791-1794 (de formatin>quarto, imprimé par P. Didot 

l'aîné) 89 

Paris, i8o3 (?) Molière au xix* siècle 89 

a4. — Paris, 181 a (publié par Petitot) 89 

a5. — Paris, i8i3, Molière commenté,,, (recueil de pièces relatives 

à Molière publié par J. Simonnin; voyez le numéro 3i). 90 

a6. — Paris, 181 7 (publié par Pierre Didot) 90 

a7. — Paris, i8i9»i8a5 (publié avec un commentaire par Auger), 90 

a8. — Paris, i8aa 9a 

a9. — Paris i8a3 et i8a4 (publié par Jules Taschereau). ... 9a 

3o. — Paris, i8a4 et i8a6 ; 1837 ; 1845 (publié par L. Aimé-Martin). 9a 

3i. — Paris, i8a5 (avec les extraits de Simonnin; voyez n* a5). • 93 

3a. — Paris, i8a5 • . . 93 

33. — Paris, i8a5 et i8a6 (avec une Notice par L.-B. Picard). . 93 

34. — Paris, i8a5«i83i (publié par Charles Nodier et Al. Martin). ^3 



3a4 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

35. — Paris, i835 et i836 (arec une Notice de Sainte-BeuYe et des 

Tignettes de Tony Johannot) 94 

36. — Paris, i85i (publié par É. de la Bëdollière) 94 

37. — Paris, 1 85 a (édition cariori£/n publiée par M. Gh. Louandre). 94 

38. — Paris, i855 et i856 (publié par Philarète Cbasles). ... 94 

39. — Paris, i855 (édition de Ch. Lahure) 94 

40. — Paris, 1861 (publié par M. Félix Lemaistre). ...... 95 

41. — Paris, 1862 (publié par H. Pion et Brière) 95 

4a. — Paris, i863 et 1864 (publié par M. Louis Moland; Tojez le 

numéro 59) 95 

43. — Paris, i863 (arec l'édition définitive de V Histoire.., de 

Molière par J. Taschereau) 95 

44* — Paris, 8. d. (i863) (publication de Â. Lahure) 95 

45. — Lyon, 1864- 1870 (publié par Nicolas Scheuring, arec des 

vignettes gravées par Fréd. Hillemacher) 95 

46. — Paris, 1886 (Bibliothèque rose) 96 

47. — Paris, 1866-1880 (Réimpressions textuelles des éditions origi- 

ginales, publiées par M. Louis Lacour) 96 

48. — Paris, 1868 (avec des dessins de MM. Geoffroy et Maurice 

Sand, et une introduction de Jules Tanin) 96 

49. — Paris, 1872-1874 et 1888 (publié par M. Alph. Pauly). . 96 

50. -* Paris, 1873- 1893 (édition des Grands Écrivains de la France 

publiée par MM. Eugène Despois et Paul Mesnard). . 96 

5i. •— Berlin, 1 873-1 885 (publié avec un commentaire en allemand 

par Adolf Laun, puis par M. Wilhelm Knœrich) .... 97 

5a. — Leipzig, 1 877-1 885 (publié avec un commentaire en alle- 
mand par M. G. Th. Lïon) 97 

53. — Berlin, 1877- 1886 (publié avec uu commentaire en allemand 

par M. Hermann Fritsche) 98 

54. — Leipzig, 1889 et 1890 (publié avec un commentaire en alle- 

mand par M. Cl. Humbert). 98 

55. — Paris, 1876-1883 (publié par M. D. Jouaust; avec une Pré- 

face de Désiré Nisard, et une suite d'estampes gravées 

par Flameng d'après Louis Leloir) 98 

56. — Paris, 1876 et années suivantes (publié par M. Anatole 

France) • 98 

57. — Paris, 1878, Imprimerie nationale (de format in-quarto, 

publié, avec un Avant-propos^ par M. Ad. Régnier) ... 98 

58. — Tours, 1878 et 1879 (publié par M. Poujoulat) 09 

59. — Paris, i88o-x885 (publié par M. L. Moland, seconde édi- 

tion; voyez le numéro 4^) 99 

60. — Paris, i88a et i883 (publié par MM. Jouaust et G. Monval). 99 

61. — Paris, i883 et années suivantes (de format in-quarto ; illus- 



TABLE DES MATIERES. 3i5 

trations de Jacques Léman et de M. Maurice Leloîr; 
Notices de M. ^atole de Montaiglon) 99 

69. — Paris, 1886 (publie par M. H. Régnier, dans la Bibliothèque 

des écoles et des familles) 99 

63. — Paris, 1888 (publie par M. Jules Farre) 99 

64. — Paris, 1888 et années suivantes (publie par MM. Auguste 

Vitu et Georges Monral) 100 



///. — TRADUCTIONS : 

Traductions allemandes , loo 

Traductions angolaises 108 

Traduction arabe .. Ill 

Traductions danoises lia 

Traduction espagnole lia 

Traduction en grec ancien. lis 

Traductions en grec moderne ili 

Traductions hollandaises Il3 

Traductions hongroises Il3 

Traductions italiennes Il4 

Traductions polonaises Ii5 

Traductions portugaises I16 

Traductions russes I16 

Traductions en turc • 117 



B. — OUVRAGES RELATIFS A MOLIÈRE. 

/. — ÉCRITS RELATIFS AUX PIÈCES DÉTACHÉES DU THÉÂTRE 
DE MOUÈRE ET A QUELQUES-UNES DES POÉSIES : 



a 
3 

4 
5 

6 

7 
8 

9 
10 



— Les Précieuses ridicules 118 

— Sganarelle ou le Cocu imaginaire m 

— Dom Garde de Navarre ou le Prince jaloux isa 

— VÉcole des maris laa 

— Les Fâcheux ia3 

— VÉtourdi ou les Contretemps ia3 

— Dépit amoureux ia4 

— VÉcole des femmes ia6 

— Remerctment au Roi ia8 

— La Critique de VÉcole des femmes ia8 



3i6 NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 

II, -— Vlwtpromptu dt F^ersaUUs 199 

13. — Le Mariage forcée • . l3l 

l3. — La Princesse tTÉlide i3i 

i6« — Dom Juan ou le Festin de Pierre i3a 

17. — V Amour médecin^ • i36 

18. — Le Misanthrope 137 

19. — Le Médecin malgré lui i4i 

SO. — Mélicerte l43 

IX. — Pastorale comique» . i44 

sa. — Le Sicilien ou V Amour peintre i45 

a3. — Amphitryon i46 

i5. •— George Dandin ou le Mari confondu 148 

s6. — L* Avare . . i5o 

S7. — La Gloire du Val-de^Gràce i5a 

i8. — Le Tartuffe ou Vimposteur l53 

39. — Monsieur de Pourceaugnae l6x 

30, — Les Amants magnifiques l63 

31. — Le Bourgeois gentilhomme 164 

3i. — Les Fourberies de Scapin 167 

33. — Psfché 168 

34* — ^ Comtesse d^ Esearbagnas 169 

36. — Les Femmes savantes 170 

37. — Le Malade imaginaire 171 

//. -^ ÉCRITS ET DOCUMENTS BIOGRAPHIQUES, ET ÉCRITS 

LITTÉRAIRES SUR MOLIÈRE 174 

N. B. •—' Les ouTrage* sont mentionné* dans l'ordre ehronologîqne de leur appari- 
tion. On a cependant parfois rapproché ceux qui sont d*un même aateor. F'oyez 
plus hauty o. ft49 ^ suivantes^ Im Table alphabétique» 



Plir DE LA TABLE DES BlATliRBt DE LA irOTICE BIBLIOGRAPHIQUE. 



TABLE DES MATIERES 



CONTENUES DANS LE ONZIÈME VOLUME 



NOTIGS BIBUOOEAPHIQUB I 

TaBLB ALPHABETIQUE DE LA NoTIGB BIBLIOOBAPHIQUB l49 

ÂDUITIOnS ET C0BREGTI01I8 173 

Tables des MATiiaES de la Notice bibliographique 3ii 



PIV DE LA TABLE DES MATIERES. 



20178. — Imprimerie Lahurb, 9, rue de Fleurus, à Paris 




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