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VOCABULAIRE
DES
ANCIENS NOMS DE LIEUX
DE LA
BELGIQUE ORIENTALE
Liiii;K. — mv. m j.-g. r.ARMA>NK.
VOCABULAIRE
D£S
ANCIENS NOMS DE LIEUX
DE LA
BELGIQUE ORIEiNTALE
PAR
«RAIiD«A«liA«B
LIÈGE
CHARLES GNUSÉ
UBXPZIG
F. A. BROCKHAUS
VAJLIt
A. nURAM)
mmrxELixs
A. DbCQ
L0HB11S8
WILLIAMS KT ?iORGATR
4 859
DÉDIÉ
MES MAITRES ET AMIS
Frédéric DIEZ
liOBBRX DIEFEIVBACH
Ebmt FORSTKMANM
Le Mémoire que j*ai publié en 4855 sur les anciens noms de
lieux dans la Belgique orientale , était une première recon-
naissance de ce terrain à peu près inexploré. En livrant au
public un travail dont je n'ignorais pas Tinsuffisance, je pro-
mettais de le compléter : c'est ce que j'essaie de faire dans ce
recueil ; mais je ne le complète pas de la manière que j'avais
prévue : au lieu d*étudier les noms modernes, j'ai cherché à
rassembler le plus grand nombre possible de formes anciennes ;
quant à Tétymologie, je la restreins plus étroitement encore à
l'étude préliminaire des formes données et à l'analyse gramma-
ticale des mots. •
C'est l'inverse de ce qui se fait ordinairement : on prend les
noms modernes , on cherche à peine dans Miraeus , ou dans
quelque recueil de ce genre , les formes anciennes correspon-
dantes, que Ton accepte sans discussion, puis on se hâte
d'aborder le problème si séduisant — et si fallacieux — de
l'étymologie. Comment réussirait- on à le résoudre, puisque
le nom moderne est presque toujours une transformation du
nom ancien, que celui-ci est rarement reproduit d'une manière
correcte dans les documents imprimés , et qu'il y a , de plus,
bien des chances pour que Ton se trompe dans le rapport que
Ton établit entre tel nom ancien et tel nom moderne ?
Ce qu'il faut avant toute recherche étymologique , c'est une
collection très-nombreuse , et surtout faite très-exactement ,
A
— \III —
des formes les plus anciennes cl les plus pures : beaucoup
d'étyroologies ressort iront décela seul que le nom apparaîtra
sous sa vraie forme ; l>eaucoup d'autres deviendront manifestes
par la comparaison entre eux, soit des noms entiers , soit des
éléments dont les noms sont composés.
Or, l'unique moyen d obtenir des formes pures est de puiser
dans les documents originaux. On sait bien que certains recueils,
tels que ceux de I.emire (Miraeus) et de Chapeauvillc , ont
été rédigés et imprimés avec peu de soin , mais on ignore à
quel point ces publications sont incorrectes et combien il faut se
défier , pour les noms propres , de celles-là môme qui méritent
d'ailleurs le plus do confiance. La cause des erreurs dans
la reproduction de ce genre de mots est facile à saisir : les
manuscrits sont presque toujours plus ou moins difficiles à lire ,
tantôt par la négligence des scribes , qui donnent la même forme
ou à peu près, à des caractères qui devraient être fort différents
(dans les manuscrits d'une certaine époque , il est très-difficile ,
par exemple , de distinguer entre c et < , entre s et /) , tantôt
par la faute du système d'écriture, qui emploie des caractères
complexes , embrouillés , ou , au contraire , des traits trop
simples , qui se confondent par leur uniformité (voyez l'article
Harvia , dans la première table) : avec quelque habitude, on
parvient cependant h les déchiffrer passablement , parce que le
sens du contexte et la connaissance préalable des mots permet
de suppléer aux obscurités de l'écriture ; mais cette ressource
n'existe pas pour les noms propres et surtout pour les noms
de lieux , à moins de connaissances to|K)graphiques et linguis-
tiques tout-à-fait spéciales. Il n'est donc pas surprenant qu'une
foule de ces noms soient estropiés dans les publications les
plus recommandables , par exemple dans les Monumenta Ger^
maniae y où on lit Juniaco pour Viniaco, Wilbanid pour
Wilbamd (voyez mon Mémoire, 90 sup. , 421 inf. ),etc.
— \% —
Co recueil , cependant , est )e frait des travaux de paléographes
habiles , scrupuleux , atteotifs à tous les détails. Aux siècles
derniers , où on ignorait encore généralement à quel degré de
rigueur, je dirai même de minutie , il faut pousser l'exactitude
pour arriver h des résultats vraiment scientifiques, oii, à vrai
dire , on ne visait guère à des résultats de ce genre en dehors des
mathématiques , les bons éditeurs eux-mêmes attachaient peu
d'importance aux détails ; quant aux mauvais , comme Miraeus
et Chapeauville, ils poussaient la négligence à un point qui parait
aujourd'hui incroyable : ils transcrivaient les noms de lieux à
première vue, accueillaient les copies qu'on leur fournissait, sans
les collalionner, et ne surveillaient guère l'impression de leurs
ouvrages : que le lecteur , s'il désire avoir une idée du résultat
de ce sans-génc , veuille bien jeter un coup-d'œil sur la liste
des biens de l'abbaye de Slavelot dressée par l'abbé Wibald ,
telle qu'elle nous a été transmise par Miraeus (voyez mon
Mémoire, p. 43 et suivantes) , et il sera tout de suite édifié.
Il ne suffit pas cependant, h beaucoup près , de recourir aux
sources , pour obtenir un vocabulaire étendu et correct des
anciens noms géographiques d'un pays. D'abord , les sources
proprement dites, c'est-à-dire les documents originaux, sont
fort rares ; la plupart des chartes n'existent plus que dans des
copies de -diverses dates et dans des cartulaires , qui ont été
souvent rédigés sur ces copies et non sur les originaux eux-
mêmes : or, il arrive très-souvent que les copies de pièces
anciennes donnent aux noms primitifs la forme qu'ils avaient
prise h l'époque où la copie a été tirée; si le nom n'était plus
connu, par exemple parce que la possession désignée par ce
nom avait passé depuis longtemps en d'autres mains , les rédac-
teurs des copies transcrivaient ce nom avec tout aussi peu de
soin que les éditeurs dont je parlais h l'instant. D'autre part ,
beaucoup de documents reproduits dans les recueils imprimés
— X —
n existent plus acluellement ou sont difficilement accessibles.
Compulser les archives n est donc qu'une petite portion de la
besogne ; il faut rassembler les noms de toutes parts , puis ,
quand on a réuni les matériaux, il faut les épurer, en contrôlant
les formes copiées, secondaires, au moyen des types fournis
par les documents authentiques , en rétablissant le nom primitif,
partout altéré , à laide des diverses variantes et des inductions
puisées dans la paléographie. Cette restitution opérée , s'il y a
lieu, on peut en6n s'occuper de Tétymologie.
Cette étude exige elle-même un travail préliminaire , que
j'appelle l'analyse étymologique. Avant de chercher le sens d'un
nom , il faut reconnaître à quelle langue il appartient , sous sa
forme donnée , et le décomposer dans ses éléments constitutifs.
Décrire les procédés de cette analyse serait la matière d'un long
travail, que je ne puis entreprendre ici ; cependant, comme
il n'est pas possible d'obtenir de l'étude des anciens noms
géographiques le moindre résultat sérieux , si on ignore la
méthode à suivre , je ne puis me dispenser , je pense , de
donner un aperçu sommaire de ces procédés.
Un nom de lieu est un mot simple, ou un mot dérivé, ou
un mot composé. Même dans le premier cas , il donne lieu
à une analyse grammaticale , car il faut voir si le mot , qui
est devenu nom propre , est en soi substantif ou adjectif, s'il
est au singulier ou au pluriel , et à quel cas : nominatif ,
génitif, etc. Le plus souvent, le nom est, ou dérivé, ou composé ,
et il s'agit de le séparer en ses divers éléments , qui sont ,
dans le dérivé , un radical et une désinence ( Leod-^icus ,
Mos-ella) , dans le composé , tantôt deux ou plusieurs mots
réunis {Centum-fontes j Simpleohvia) ^ tantôt un radical et un
ou plusieurs afllixes, c'est-à-dire, soit des particules, soit des
mots , préposés ou postposés au radical (préfixes ou suffixes) et
étroitement réunis avec lui (préfixe : i4-marne == i4ef-Harne ;
— XI —
suffixe : Or^baiSj Her-ma//e), soit encore de simples désinences,
quant à ]a forme , mais possédant en composition le sens de
substantifs , ainsi acum , eias , ingen , qui équivalent pour le
sens (entre autres significations) aux mots : bien, possession
{Avitacum est = praedium Avili).
Les affixes sont d'ordinaire facilement reconnaissables et ,
aussi , intelligibles ; alors même que le temps ou le passage
d'une langue à une autre , leur a fait subir des modifications ,
ils ne s'écartent pas trop de leur forme primitive ; on reconnaît
en eux le nom commun ; le radical , au contraire, le vrai nom
propre , présente presque toujours des formes archaïques , con-
tractées , altérées , auxquelles il est fort difficile d'arracher un
sens. La marche à suivre , pour parvenir à les déchiffrer , est
de remonter, autant qu'il est possible , le courant des transfor-
mations : on sait , pour chaque langue , que tel son se modifie
de certaine façon en passant d'un âge à un autre , que telle
consonne est sujette à être syncopée dans certaine combinaison ,
etc. : on doit donc essayer , en substituant la lettre primitive à
la lettre subséquente , en remettant à sa place la consonne qui a
été supprimée, de rétablir le nom donné dans sa forme première.
Cette opération , si elle est conduite avec connaissance et
observation des lois linguistiques, donnera des résultats plus ou
moins voisins de la certitude, sans être jamais tout~à-fait
certains — •k moins qu'un fait matériel ne vienne confirmer
l'interprétation proposée — , car rien n'assure qu'une autre
combinaison et un autre sens ne sont pas possibles.
On conçoit que cette reconstitution du nom primitif exige que
l'on procède avec autant de rigueur et d'exactitude qu'en algèbre ;
il faut que l'on tienne compte de chaque lettre et de chaque
combinaison de lettres, sous peine d'aboutir à un résultat faux.
Or, ceci impose une étude préliminaire : tandis qu'en algèbre
les lettres étant des signes conventionnels ont une valeur déter-
— XII —
minée, il faut, dans le calcul étymologique , s'assui^cr d'abord
de la valeur que possèdent les diverses lettres dans chaque docu-
ment, car cette valeur varie singulièrement d'après la langue ,
le dialecte, de ceux qui ont rédigé le document, d'après l'époque
où il a été écrit, et mémo d'après le système orthographique de
l'écrivain. Ce point essentiel mériterait des développements
étendus : je me bornerai ici aux indications indispensables.
U a généralement conservé dans les documents anciens et ,
je pense , jusque vers la fin du H"* siècle , le son primitif ou :
une charte romane de 1361 écrit encore Urie^ au lieu de Ourte
(voy. p. 40 , au mot La-Bochine). Il en résulte que au doit
se prononcer en deux syllabes a-ou : c'est ce qui est démontré
par les doubles formes : Gemblaus et Gemblaos , Glauns et
Glaons , etc. Parfois , cependant , au a pris , sous Tinfluence
germanique , le son auto ou ow ; du moins , cela me parait
ressortir de la prononciation actuelle de certains noms , p. e.
(ÏErnau , maintenant Ternawe , et de l'emploi simultané pour
le même nom des deux désinences au et ou. Tout ceci s'applique
jusqu'à un certain point à eu , qui est, dans la règle, = e-ou
(comp. Ceunacum , qui a la forme subséquente Cttinet),et
qui plus tard est devenu la diphthongue euw , puis , enfin , eu.
Les combinaisons at, ei , oi , uf , ont été aussi dissyllabiques :
fais (par exemple dans Bèalfais : Beaufays) se prononce
encore en deux syllabes fa-is ; on prononçait aussi Inge-is ,
Line-i , comme le montrent les formes parallèles Ingeyes ,
Linehi , et, probablement , Avrcy-it : comparez les deux autres
formes de ce nom : Avrid^ Avroch.
La combinaison ch remplace souvent le c simple (ainsi , dans
Calchariae ). Ces deux signes , c et cA ^ ont conservé dans les
anciens documents et jusqu'au milieu du 12* siècle , environ ,
la valeur de k , plus , probablement , l'aspiration pour le
deuxième : le nom écrit Rocelinges, en 1 1 47 , est orthographie
— XIII —
Rokelenges , en 1486. La valeur gutturale du c devant e, i ,
résulte de cela môrae qu'il est employé concurremment avec ch
(par exemple dans la double forme Sarcinium et Sarchinium) ,
et remplacé par ce signe {Imburcio , en 844 ; Emburch , en
H47).
G après n, a , dans les noms romans , le son du j allemand
où t consonne ; d'ordinaire , lorsque la voyelle suivante est a ,
ou t« , on ajoute un « au g : Serangio doit donc se prononcer
Se-ra-nio^Se-ra-gno. Cette môme valeur appartient aussi
au g après / et môme , parfois , après r : Bamelgeis se
prononce Ra-ma-lieis oxx Ra-mell-eis ^ Il mouillé; Pirges :
Pir-ies. Il en est encore probablement ainsi du g après m,
mais je n'ai point noté un exemple concluant de ce cas.
H s'emploie comme g, après n et /, pour donner à ces lettres
le son mouillé ; on l'ajoute môme souvent au g qui suit n ,
pour mieux indiquer cette prononciation ; ainsi Manghees est
simplement = Ma-niees ou Ma-gnees. Plus lard, on fit suivre ,
dans le môme but , ng d'un nouveau n ; quatre combinaisons
ont donc été successivement on usage pour exprimer le son
que nous venons de dire : Mangées , Manhees , Manghees ,
Mangnees,
Xh j qui se rencontre dans les documents liégeois à partir du
milieu du 14* siècle, n'a maintenant d^autre valeur phonique
que celle du h aspiré. Cette combinaison a l'origine suivante. Le
sk primitif parait avoir été assez généralement transformé , au
IS*" siècle , en a; , lequel s'est ensuite transformé lui-môme en
aspirée : au moment de la transition , et alors que l'aspiration
venait seulement s'ajouter au x ayant toute sa valeur, on
a écrit xh^ signe qui depuis a été conservé comme sim-
plement figuratif de l'aspiration , sans égard aux diverses
provenances de ce son ; il en résulte donc que xh représente
non-seulement sk {se , sch) eX x , mais encore ss , s, h, ct€.
— XHII —
Lorsqu'un vocable a été examiné., disséqué , d'après les
principes que je viens d'indiquer, que ses éléments ont été
reconnus, qu'on a pu le rétablir , par suite , dans sa forme
intégrale , au moins par conjecture , il est temps de s'enquérir
de sa signification. Mais je n ai guère poussé mes recherches
jusque là. Mon but principal a été de fournir aux historiens
et aux linguistes un recueil de noms anciens , d'où ils pussent
tirer des conclusions ethnologiques : j'ai donc rassemblé le plus
de noms possible, contrôlé sévèrement leurs formes , indiqué les
doutes et les vraisemblances ; souvent aussi je les ai analysés et
même expliqués , lorsque les recherches que j'ai dû faire sur les
formes oa les attributions m'ont conduit à examiner le sens ;
mais je n'ai abordé de propos délibéré l'étymologie des radicaux
que très-exceptionnellement.
Les matériaux de ce livre ont été puisés en plus grande partie
aux archives provinciales de Liège , dont les conservateurs
successifs, MM. Polain et Schoonbroodt , m'ont facilité l'usage
avec la plus grande obligeance; j'ai compulsé aussi les Mss. n"*
\ 60 et 1 88 de la bibliothèque de l'université de Liège, et C'OnsuIté
autant que j'ai osé me le permettre le Liber Chartarum, propriété
de M. Fcrd.Henaux ; j'ai reproduit de plus tous les noms contenus
dans moa Mémoire, mais en supprimant les développements déjà
donnés, si ce n'est lorsqu'il y avait lieu de corriger ou d'ajouter;
enfin , et c'est une de mes sources principales, j'ai mis à contri-
bution les nombreux extraits que mon ami , M. Jules Borgnet ,
archiviste de l'Etat à Namur , a bien voulu tirer pour moi , avec
le plus grand soin , des pièces les plus importantes qui sont
confiées à sa garde.
Une des parties de mon travail^ qui m'a coûté le plus de
peines, est la recherche des endroits désignés par les noms
anciens. En môme temps que la forme de ces noms est souvent
incorrecte ou douteuse , comme nous l'ax-ons dit , il arrive
— XV —
souvent aussi que rien n'indique la position des lieux ; ajoutez
à cela le manque de dictionnaires des noms modernes, exacts
et complets, quoiqu'il ait paru depuis la publication de mon
Mémoire quelques ouvrages de ce genre qui m*ont été fort utiles
(le dictionnaire de Van der Aa, pour la Hollande, ceux de
xMeunier et de Tarlier, pour la Belgique). A ce propos ,
j'exprimerai le regret que les noms de lieux n'aient pas reçu
une orthographe fixe et officielle : beaucoup sont écrits de
différentes façons et celle qui a prévalu, dans les documents
récents a été presque toujours choisie au hasard^ sans égard
aux formes anciennes ou à un système orthographique quel-
conque. Pour faciliter les recherches , j'ai cependant suivi dans
la règle l'orthographe la plus récente , sauf une amélioration
qui m'a paru être dans les tendances modernes , celle de
remplacer Vy par un i simple , lorsqu'on réalité il n'a pas une
autre valeur : je l'ai conservé lorsqu'il équivaut à un double i
ou à un i long (par suite de contraction), mais, dans- ce dernier
cas, j'aurais peut-ôtre mieux fait de le supprimer aussi.
J*ai divisé mon ouvrage en trois tables. La première comprend
les endroits situés au sud , et la deuxième , les endroits situés
au nord d'une ligne de démarcation formée par le cours de la
Sambre , puis celui de la Meuse , à partir du confluent de la
Sambre jusqu'à Visé , d'où elle se dirige tout droit sur Aix-
la-Chapelle. Cette limite n'est point celle des langues thioise
et romane , qui se trouve beaucoup plus au nord , sauf entre
Aix-la-Chapelle et Visé; mais la Sambre, puis la Meuse,
constituent la seule limite naturelle qui ait pu arrêter jadis
les Thiois dans leur marche vers le sud : on doit donc sup-
poser qu'ils se sont effectivement étendus jusqu'à ce cours
d'eau , occupant , entremêlés parmi les Wallons , les plaines de
laHesbaie et du Brabant; la région située au sud de la Sambre
et de la Meuse appartient géographiquement à la France ,
B
— XVI ^
celle qui est au nord appartient à la Nederland , aux Pays-bas ,
et , de fait , je n'ai trouvé dans les noms de lieux de la première
d'autre élément germanique que celui qui a été apporté en
France môme , tandis qu'au nord se révèle fréquemment
l'influence flamande.
La troisième liste renferme les noms inconnus ou douteux
et ceux des endroits en dehors de la Belgique orientale que j'ai
rencontrés sur ma route ; cependant , j'ai fait entrer dans la
première table (en les notant d'un astérisque) les lieux situés
dans cette partie de la France qui pénètre dans le territoire
belge et dont l'extrémité est protégée par la forteresse de
Givet. •
Je signale à la page suivante quelques erreurs dont je me
suis aperçu pendant le cours de l'impression. Malgré tout le soin
que j'ai donné à mon travail , le lecteur en découvrira sans
doute beaucoup d'autres et de plus graves : qu'il me permette
de lai dire pour mon excuse qu'en écrivant ce livre j'ai souvent
dû lutter contre de pénibles préoccupations.
I
ERRATA .
I. CORRECTIONS ET ADDITIONS.
P. 50. A Tarticle Mimzhtc, ligne première, après Lac. y «ijoulez :
(1,220).
P. 87 uU. Au lieu de : Reg. aux fiefs, lisez : Reg. S*-I>en.
P. i08. Eira. Voy. aussi Fart. urUham (p. 199).
P. i24. Ctrimentenge» (comp., p. 108, E^redengfes). La véri-
table forme du nom moderne est, je crois , Grimmeiingen.
P. U6. Lenale. Voy. aussi Tart. Nate ( p. 166).
P. 209. CoTeme, ou GoTeme^ désigne peut-être Kobern , sur la
Moselle , non loin de Coblence.
II. NOMS A PLACER DANS UNE AUTRE TABLE QUE CELLE
OÙ ILS SE TROUVENT.
NOMS :
ÂhleiMi
Bocholt? Boe€<
holtz??. . . .
Dlmencello
^fostia»
Jamneda
Morealme»
Sareya . . .
TABLE OÙ ILS SE TROUVENT,
Z*" (au mot Abiers)
i9é
2«
2f
Jrc
TABLE OÙ UA DOIVFNT ÊTRE
PLACÉS.
1
rc
{dans la l'«, si ce nom
désigne Beho. ]
re
|re
TABLEAU
DES ABRÉVIATIONS ET DES PRINCIPAUX AUTEURS CITÉS.
Ampl, coll. Yeterum scriptonim - - amplissima collcctio, studio Edm.
Martene et Urs. Durand. Paris , 1724..
Ànn. d*Àrlon, Annales de la Socictc archéologique de la province de
Luxembourg [chef-lieu de la province et siège de la Société : Ârlon ).
Ann. Nam, Annales de la Société archéologique de Namur.
BovY. Promenades historiques dans le pays de Liège , par le docteur
B..Y. Liège, 1838, 1839.
Ch, Charte. — Lorsqu'une charte est citée sans indication de source, il
s'agit d'une charte manuscrite se trouvant au dépôt des archives provin-
ciales à Liège.
Ch. de fondation de Walcourt. Celte pièce, intitulée Major caria fanda-
Honis Ecclesia^ [scil. Walecurlensis] et reproduite par Miraeus, IIl , 298,
se trouve aux archives provinciales de Namur. C'est en même temps un
exposé et une copie ou un extrait des donations qui fondèrent Téglise de
Walcourt. Elle est de trois écritures difTèrentes et parait remonter au
11*' siècle, au moins pour les deux premières parties, qui sont de beaucoup
les plus étendues. La première donation fut faite Tan lOiG.
CiiAP. Chapcauville , auteur d'un recueil intitulé : Qui gesla pontificum
Tungrensium, Trajeclensium el Lcodieîmum scripserunt aucîores prae-
cipui. Liège, 1C12-1616.
Cod. Loss. Codex Lossensis, publié par M. Wollers (comp. plus loin
l'article Nol, , Nolicc).
CoRSW. Mémoire historique sur les anciennes limites cl c.rconscriplions
de la province du Limbourg , par le chevalier C. J. de Corswarem.
Bruxelles, 1857.
Dep. Dépendance.
J
XIX
D'Heur. D'Hcmricourt , ;)uteur(dans la seconde moitié du 14« siècle]
d'un Traiiiez des linaiges de le chevalerie de Hesbaing (publié sous le
titre : Miroir des nobles de Hesbaye] et d*un autre Traitiez des tcerres
d'Aicans et de Warous. Il y a des éditions de Salbray , Jalheau ( traduite
et arrangée] et Vasse (incomplète).
Dict, Dictionnaire-
Ernst. Histoire du [duché de] Limbourg. Liège, 1837-1852.
Ferraris. Carte chorographique des Pays-bas autrichiens (en 25 feuilles),
par le comte de Ferraris. 1777.
FôRST. Âltdeutsches Namenbuch , von D' Ernst Fôrstemann. Nordhau-
scn , 1856-1859. — Où le chiffre du volume n'est pas indiqué , il est ques-
tion du tome H, qui contient les noms de lieux. La dernière livraison n'a
pas encore paru au moment où j'achève l'impression de mon travail.
Index topogr. Belgii. Index topographicus Belgii quem ex Bollandiano
opère collegit Thysius. Dans le Compte-rendu des séances de la commis-
sion royale d'histoire , tome VI (l'« série).
Lac. Urkundcnbuch fiir die Geschichte des Nicderrhcins , herausgegeben
von Th. J. Lacomblet. Dusseldorf , 1840 et années suivantes.
Liber Chartarum, Cartulaire de l'église cathédrale de Liège. Ce précieux
manuscrit, terminé Tan 1323 , appartient à M. Fcrd. Henaux.
MÂntelius. Historiae Lossensis libri decem, auctorc R. P. Mantelio.
Liège, 1717.
Mém, Mon Mémoire sur les anciens noms de lieux dans la Belgique
orientale. Bruxelles, 1855. (Publié par l'Académie royale de Belgique).
Meunier. Dictionnaire géographique des postes aux lettres du royaume
de Belgique. Bruxelles , 1857.
MiR. Miraeus ( Opéra diplomatica , éd. 2'*. Bruxelles , 1723-1748).
Mon, Germ, Monumcnta Germaniae historica Hannovre, 1826 et années
suivantes. Je cite le chiffre du volume d'après l'ordre qu'il occupe dans la
série des écrivains.
Mon, Nam. Monuments pour servir à l'histoire des provinces de Namur,
de Ilainautet de Lgxeml)Ourg. Bruxelles, 1844 et années suivantes.
MouLAERT. Essai sur le comté de Bruncngcruz , par le P. Moulaert. Dans
— XX —
le tome X , n** 1 , t° série, du Compte-rendu des séances de la commission
royale d'histoire,
Nam, Namur; nam, namurois. Je désigne par cette abréviation los
pièces appartenant aux archives provinciales de Namur : je cite ces pièces ,
comme je Tai dit plus haut , d'après les extraits que m'a communiques
M'. J. Borgnet , conservateur des archives à Namur.
Nol., Notice, J'ai donné cette dénomination générale aux divers ouvrages
historiques de M. Wolters [sauf au Codex Lossensis) , dont la plupart ont
pour titre : Notice historique sur [Gand, Gyselynck).
Notice de M. Gachard. Notice historique et descriptive des archives de
l'abbaye et principauté de Stavelot, conservées à Dusseldorf; par M. Gachard.
Dans le tome xxi des Mémoires de l'Académie royale de Belgique. Bruxelles,
184S.
Quix. Geschichte der Stadt Âachen ; mit einem Codex diplomaticus
Âquensis. Von Christian Quix. Âix-la-Chapelle , 1839-i841.
Reg. aux fiefs. Registre intitulé : Cour féodale de Liège, Reliefs. Années
1513â 13i5. — Aux archives provinciales de Liège, de même que les troi^
suivants.
Reg. ^**'Croix, Énorme volume écrit par a Mathias de Lewis » , chanoine
de S' "-Croix, l'an 1579 (c'est-à-dire, sans doute, terminé cette année),
et formant à la fois l'histoire, le cartulaire et le pouillé de l'église S*<»-Croix.
Reg. ^'Den. Registre concernant les biens de l'église S*-Denis ; on lit
(à la première page?] : « Ânno Domini i3i4 me Walterus de Momalia
presbyter investitus ecclesiae de Eure gallica compilavit ».
Reg. S^'Lamb, Pouillé de l'église cathédrale, portant pour titre : Grande
compterie; petit stock. Ce registre doit avoir été écrit entre 1250 et liSO.
RiTz. Urkunden zur Geschichte des Niederrheins und der Niedermaas ,
herausgegeben von W. Ritz. Aix-la-Chapelle, 1824.
RoBYNS. Diplomata Lossensia, recollecta a D. L. Robyns. A la suite de
l'Hisloria Lossensis , de Mantelius.
RoDERiQUE. Ignatii Roderique Disceptationes de abbatibus, origine - -
abbatiarum - - Malmundariensis et Stabulensis. Wurzbourg , 17i8.
Suppl. Supplément à mon Mémoire. Je cile les pages d\iprès l'édition in-i
— XXI —
Taulier. Dictionnaire des communes du royaume de Belgique.
Bruxelles, 1858.
Van den Berch, Auteur du manuscrit de la bibliothèque de l'université
de Liège, coté n° 188. Ce recueil, écrit vers le milieu du l?» siècle, contient,
entre autres pièces , une quantité de chartes généralement bien copiées.
Van den Bergh. Handboek der Middel-Nederlandsche géographie, door
Van den Bergh. Lciden , 1852.
Van der Aa. Beknopt aardrykskundig Woordenboek der Nederlanden ,
door A. J. Van der Aa. Gouda, 1855.
Van der Maelen. Cartes géographiques de la Belgique, Tune en â5 ,
Tautre en 200 feuilles [je n'ai consulté cette dernière que pour la province
de Liège) et Dictionnaires des différentes provinces de la Belgique.
On trouvera les noms de quelques auteurs et documents plus rarement
cités , dans le Tableau qui précède mon Mémoire.
L'impression d'un nom en petites capitales indique que c'est une forme
rétablie par induction.
»
Le signe d'interrogation placé après un nom signiGe que sa forme est
douteuse ou suspecte.
1
PREMIÈRE TABLE.
AUe, Reg. S^'-Den., f. 16. (Aubel).
âd-Maen£> Amarne. Mém. 37 inf. Gomp. Marae.
AdTenlentctf-Frmiei (Prob. Ave) Mém. 39 sup.
t. Alba-fontana (Prob. Arbre-fontaine) Mém. 14, 17,
18. Selon Ignace Roderique (Disceptationes , p. 93 vel
seq.) : Blanche-fontaine; il ajoute : « accolis quandoque
Blanc fframer appellatur, quod in unum recidit ».
M. Aliia-roiitaiia (Même lieu qu? le précédent, ou
Blanche-fontaine) Mém. 43.
Albliirl? riv. (" in pago Condustrinse ») Mém. 39.
Comp. l'art. Harfia (nom d'une villa située sur ce cours
d'eau).
Aldaiii«iii (Aye) Mém. 53 med.
Aldanias, 01daii«e« (Odeigne) Mém. 20, 49. 1, 50.
Aldcmefii. Mém. 21 8eq«
l
2 PREMIÈRE TABLE.
^ AlUna, mis. (Le ruisseau dit Mu des Aleines ou des
Alanes) Mém. 13 (comp. 42 sup.), Suppl. 11. Je remarque
que, dans le dictionnaire de Van der Maelen, le nom est
écrit par erreur, comme dans la carte de Ferraris, et prob.
d'après elle : Rudes Aleines.
Alnetum, Ainitii (Oneux)Mém. 26. Comp. l'art. Lonoi.
Alno, abl. (Olne) Mém. 42 inf.
t. Alsena, ruis. (Ruisseau d'Ennal ou de Montlesoie)
Mém. 14, 17, comp. 42sup. Ignace Roderique, cité plus
haut , dit de ce nom : « Alsenam nobis exhibet rivus Ndle
vel EncUlCy qui in ipsa Jocunda-fania scaturit w.
9. Alsena. L'expression : u per illam Alsenam quae
propinqua est monasterio » , montrant qu'il existe dans le
pays un autre cours d'eau qui portait le même nom, j'ai
cherché celui-ci (p. 17, note 2, de mon Mémoire) dans le
petit ruisseau qui descend d'jE&^bom vers la Warge (vis-
à-vis de Butgembach). Voici ce que dit à ce sujet Ign.
Roderique : » Haud procul a curte Lethemaco • - - alia
occurrit Ahena (rivus scilicet qui Aine appellatur) « . Il
entend prob. le ruisseau du nom d'Aisne, qui prend sa
source près d'Odeigne et se jette dans l'Ourte près de
Bomal. Mais le nom ancien Ahena lui a-t-il réellement
appartenu , ou lui est-il seulement prêté par Roderique ?
Les mots Isna, Fundisneias ( = Font d'Isne? ) , que nous
verrons plus loin, paraissant se rapporter à cette Aisne,
je penche pour la seconde partie de l'alternative^
Aita-ftiiesia, Haifaiisia, etc. (HouffaUse, en ail.
Haufflescht, Hauflecht) Mém. 64.
Aiirentiwn {» Avent ») Mém. 53. Grand- Avin, ou
PREMIÈRE TABLE. 3
Petit- Avin , villages formant par leur reunion la commune
nommée Les Avins. Delvaux a déjà noté dans son Dic-
tionnaire que cet endroit était anciennement nommé :
« Avein, Avent, Alventium «. Dans le Reg. aux fiefe,
f. 17v. : « Avens le petit «, f. 34 : »» inter Pailhe et Avens « .
AnuàrlaïKi. Lisez Amarlavs = Ambarlaus (Amber-
loux) ? Mém. 27 seq.
Amarlar (Lambré, dép. de My — ?) Mém. 1"^ Table.
Amarne. Voy. Ad-Mame.
Ainbcrlaéas-flscas, Ambcrlaas, Ambarlao (Am-
berloux) Mém. 30, 50, 51, 62 sup.
t. AmMaira, AmMcira, riv. (L'Amblèvc, en ail.
Amel) Mém. 14, 16, 28, etc.
M. AmMaira, AmMa^ia, village. (Amblève, en ail.
Amel) Mém. 14, 15, 28,46, 60.
Ambliz, Ampliz, Amblaz (lisez Ambliez OU Aiu-
UiizT). (Ambly) Mém. 57 inf., 58 sup., 75.
Ambra. Nom controuvé? (S*-Hubert) Mém. 50, 51.
Analia, AnaUia. On voit par un document inséré au
f. 182 du Reg. S^-Croix, que cette église fit l'an 1032,
un échange de l'alleu qu'elle possédait à Analia, contre
un bénéfice que Bozo, avoue de Hui, tenait à Bovengnis-
tiers « quia Bozoni commodius Anallia et fratribus congre-
gationis vicinius adjacebat Bovengnistiers /'. Un diplôme
de 1178 délivré à l'église S*^-Jean, à Hui, cite leur // pos-
sessionem de Anale « (dans une copie de ce diplôme Ana-
lié). Je ne vois à comparer que Eneilles ou Enneilles
(Grand-, et Petit- Eneilles), hameaux dépendants de
Grand-Han.
PESBCli&E TABLE.
Attdutlfl^vBi (S*-Hubert) Mém. 51 sup.
AndaiM (Andenne) Mém. 138 med.
AndMiTinare. Voy. Audaate-villare.
:, an. 1283, Nam. (Andoi, dép. de Wierde).
ïty TSieg. S^-Lamb., f. 53 v. (Andoumont,
dép. de Gomzé).
Akgelciâcas, Att^cIfeiairMi, En^elMeies, Mém. 64
seq.; Eiii^lioBeleii, ch. de 1337; EiiJoBeto, ch. de 1331;
Enjosees, Reg. S^*Den. (José, près de Battice).
Ao^iari», Ao^iire (Champ près de liemeux) Mân.
27, 138.
Anffloire (Angleui) Reg. S^-Lamb., f. 49.
Anliela (Anbée) Mém. 125 inf.
AnlieTe (Enbaive) Mém. 127 med.
AiMerieUa(i» Mém» 21 inf.
AïKieromla (Anseremme) Mém. 53, 125.
Anslaro s » de fisco Anslaro ". (Anlier, en ail. Ansler)
Mém. 55 pen.
Aproirilla (Arville) Mém» 52 inf.
Aqaalia (Aîwaille) Mém. 64 sup.
Ardwaiftiaiii (Ardenne ou Haidenne, dép. de Houyet)
Mém. 53.
(iilva, César; Sîlva Arduennensîs, Mém.
13, 63 inf. ; pagus Ardenna, ibid. 21 inf.; comitatus Ar-
duennensîs, ibid. 23; pagus et comitatus Arduennensis,
ibid. 38 med.
PRSMlàKB TABLE. 5
Ari^entel, Mém. 134; Argeuteml, Suppl. 10 inf.;
Arkeniell, Mém. 02; Arclienieyl, Lac. II, 81, an.
1219; Ercfcentel, etc. (Argenteau).
An, forêt. (Arche) Mém. 39 seq.
Asabin. u Afichin juxta Chunacmn «, Reg. aux fiefis,
f. 32 inf. (Sans doute Achêne, près de Cineî; dans la carte
de Ferraris : Achin).
Jknmemm ( OU peut-être Asseca), pièce de 965, ap. Van
den Berch, p. lll^Emst VI, 94 seq.; JLsscce, ch. de
1181. (Assesse).
Asiaiieilim (Staneux) Mém. 15, 17, cf* 59.
Astaaido, Astenoit, Asienoir, Aj»tene«r, Astc-
(Esneux) Mém. 22, 140, cf. 59.
Astinetum (Assenoi) Mém. 56 inf., cf. 59.
Aterino, abL (Atrin) Mém. 42 med.
AwdMte-Tillare, AndaMirillare. Mém. 14, 17, 18.
Selon Ign. Roderique : m Malfaz vel Maufaz ».
Aumegtmm (Aucy, village actuellement détruit — ?)
Mém. 36 seq.
Jkwenm. Voy. Alventîum.
(Awenne) Mém. 50, 51.
(Awans, dép. d'Aiwaille) Mém. 28.
Awardelow, ch.del337; Awardelowe,Reg.S^-Den.,
f. 16. (Wadeleux, dép. de Chameux).
Awof^ne (Prob. Awagne) Mém. 44 seq.
6 PREMIÈRE TABLE.
•j i
Ballas (Baelen, en wallon Bailous) Mém. 34, 59 sup.
Baina (Bende) Mém. 23, 24.
Baldacam, Baldaa, Boldait, Baldoit (Bodeux)
Mém. 26, 30, 46.
Barevel (Barvaux-Condroz, ou Barvaux-sur-Ourte)
Mém. 41.
Barris? Mém. 26 seq.
Barsiea (Prob. Barsy) Mém. 46 inf.
Barsina (Barsinne ou Barcenne) Mém. 20.
Bars (Barse) Mém. 32. — Le nom de « Boso de Barz «
figure aussi au bas d'une ch. de 1101.
Bastoneco, Basionio, irtlla Basionica (Bastogne,
en ail. Bastnach) Mém. 62. BasUoncnsis- , BasUnUe-
comUatas, ibid. 28 ult., 41 seq.
Bcalfais, Reg. S^-Lamb., f. 53 y. (Beaufays).
Bclaonancain, Bclslani^o^Bislaiic (Bellain,cn ail.
Besslingen) Mém. 63 seq.
Bennes, Reg. S*-Lamb., f. 53 v. (Beine).
Bens (Ben) Mém. 129 med. et cb. de 1235.
Bereaeis, ch. de fondation de Walcourt, Nam. (Berzée) .
Comp. Tart. Dimencello.
Berini^erKallis (Bergival) Mém. 35.
t. Bermeriacas (Biercée? Bomerée?) Mém. 115 seq.
». Bermeriacas , Bermerees ( Biesnicréc ) Mém.
115 inf.
PREMIÈRE TABLE. 7
Bersolt. Voy. Borsoit.
Bertlioiiia. " In pago Ardennac Berthoniam villam et
aliam villam quae dicitur Haldelinia et ecclesiam quae sita
est in villa Sureya «, ch. de Notger, de 1005, dans le
Reg. S*<*-Croix, f. 5 v. (Bertogne).
BetbusbardaiiT (Beth?) Mém. 21, 22.
BcTeris (Bièvre) Mém. 21.
Bcverna, Bteirene ( Biesme-la-Colonaise — : ainsi
nommée , parce qu'elle appartenait à Téglisc S*-Géreon , à
Cologne) Mém. 112 inf.
BcTles, Reg. S*.Den., f. 127. (Befve, dép. de Thi-
mister) .
BcBfoiitaiia. Mém. 21 inf.
Biemon, ch. de 1007. Peut-être = Beemon , Bemon ,
Bemont (Reg. S**.Croix, table et ff. 265, 267), mainte-
nant Béemont (dép. de Warzée) : voy. la S» Table.
Biie«ieii, dans deux chartes d'environ 1120 et 1136.
(Bilstain).
Birancb (Bihain) Mém. 27.
Blandoninm. Mém. 26.
BlendoOa (Blendeff) Mém. 26, 60.
Bliairlieii. Mém. 43 pr. C'est prob. cet endroit qui
figure dans l'Alphabet des terres, etc., sous le nom de
Bleurhé.
B^elftine. Voy. La-Bochine.
B^liania (Béhogne) Mém. 55.
Boliordele(i, Ann. Nam. V, p. 272. (Prob. ime
8 PREMIÈRE Table.
dépendance de la localité que nous allons mentionner) .
Bohordeii, Behnrdes , Ann. Nam. V, p. 243.
(Behoude ou Behoute, dép, d'Ermeton-sur-Biert).
BoliKi, BoeiKi, Reg. aux fiefe» f. 44 v. pen. : /' a Bas-
sines et a Boens « (en marge : Bois), 67 sup. : « inter
Boins et Bersoit » ; Reg. S*«-Croix , table et f. 285 :
BoyiKi, Boyn. (Bois, Commune de Bois-et-Borsu). Le
même mot àoim se retrouve dans Fetùàoins, ch, de 1160
(voy. Fart. Parvo-bone), et il y a pris aussi la forme dois,
ce lieu étant maintenant nommé Petit-bois.
Boncin, ch. de 1028 : voy. l'art. Homin. Très-prob.
Bonsin (dans le texte du Reg., f. 284 : Bonchins), quoi-
que la charte place Boncin en Famenne et que Bonsin soit
en Condroz, mais assez près des limites de la Famenne.
Boiiii^ii, Reg. S^-Lamb.» f. 54. (Bouny^ dép. deRomsee).
Borcido. Une pièce de 851 , dans TAmpl. coUectio I,
127, porte : « in pago Condustrio, in villa nuncupante
Borcido super fluvio Solcione « . Je ne connais en Con-
dro2 que deux endroits dont le nom corresponde avec notre
mot : Borsu» dép. de Gesve, et Borsu, commune de
Bois-et-Borsu , ce dernier appelé en roman , comme nous
allons le voir, Borsoit. Ni l'un ni l'autre Borsu ne semble
posséder de cours d'eau, mais je remarque auprès du
second un ravin dit du Soleil : ce nom a un rapport évi-
dent avec Solcione^ et il est bien admissible qu'au fond de
ce ravin coulait, il y a mille ans, un ruisseau maintenant
tari.
!• B^rnon (acc.), riv. (Le Bumot) Mém. 126.
t
I
PREMli^E TABLE. 9
M. BoRNON (acc.)> Bornols, village. (Bumot) Mém.
126.
Borsott. Dans le Reg. aux fiefe on lit, f. 67 sup.,
comme nous l'avons déjà dit à l'art. Boins : « inter Boins
et Bersoit «, et f. 69 v. sup. : « in territorio de Borsoit
in Condresio « , en marge : " Borsut en Condroz w . Il
s'agit sans doute du Borsu qui est proche de Bois , mais
j'ignore si le vocable Bersoit est une forme normale ou
corrompue. Le nom primitif était assurément Borcido,
bien qu'on ne puisse affirmer l'identité de notre Borsu
avec le Borcido cité plus haut. P. S. Dans le Reg S*«-
Croix (fF. 280 v., 281, etc.), le nom est, en latin :
Borsuthum^ Bormtum^ et en roman : Borsoit,
Boireniicias, Bowireiipiiest (Bovigny)Mém. 25seq.,
cf. 33.
Boirtiii^ei(i. Prob. , forme du mot précédent. Mém. 48
pr., 49. 2.
Boirlntacum (Bouvigny) Mém. 33 seq.
BoTinis, abl.. Mon. Nam. I, 128, an. 1184 ; Boi^ins,
ibid., 137 med., an. 1229; Bo^in^iicii, ibid. xxii.
(Bouvignes). Bomniacum {yoy . mon Mém. 125 inf.) est
sans doute un nom de fabrique moderne.
Bracbanià? Mém. 24.
Braetis (Bras, près de S*-Hubert) Mém. 23, 24, 53.
Bra^lMuiio, Brabante (Braibant) Mém. 20, 21,
23, 24.
Brastis, Bratis, Braitis (Bras, proche de Liemeux)
Mém. 20, 26.
2
10 PRÏMlinE TA9L8.
BronliMii. (Biogne^^ uiainte^ant S*-*Gérftrd) Mém. 126,
Siippl. 5 inf.
BraehevotlieftT Mém. 42-
BubitU, pièce de 1108, ap, Quix II, 57 (c'est ainsi
qu'il faut lire, au lieu de B^ail), eh. de 1237; Babaia,
chartes de 1186 et de 1221; navbals, ch. de 1147.
(Bombaie, en waUoQ Boubaïe, en flam. Bolbeek).
Baelcndi«->¥llla , Ant. cccl. Andag., dans les Mon.
Nam, Vin, 57 med. (Prob. Boklenville, endroit actuel-
lement inhabité, vis à vis de Bornai),
Builaidas (/< Boulaide ») Mém. 53. Comp. BuIIardes,
dans la 8» Table.
Balf^ercias daa(i sororcs? Mém. 21.
Biiilo; Ballio, ch. de 1101, signée par un Joh. de
Bullione; etc. (Bouillon) Mém. 57.
Bareido, Bnreii (Bourcy) Mém. 26 seq., 29 aup.
Bars (Bure) Mém. 57.
Bursinas, Borsines (Bourseigne) Mém. 56, On trouve
dançune ch. de 1070 (Nam.) les deux formes rapportées
dans mon Mém.^ à l'endroit allégué, savoir ; Bursinas^ in
Novis Bursinis.
Barz (= Burs?) Mém. 61 med. D'après la tradition
(Ann. d'Arlon, 1852, p. 160 sup.), le Paliseul actuel se-
rait formé de deux villages , dont Tun s'appelait Bourre :
or, comme la liste où figure Burz mentionne presque im-
médiatement après Paliseul, il y a probabilité que ce
village est notre Burz.
Bii0ia (Buzin? BonsinP?) Mém. 41. Dans les deux cas,
lisez Biisiii. C]!omp. Tart. Boncin et le suivant.
^RBMl^RiB TABLE. 11
Buibesaiin ? BHtliefM»iiiI ? (" Buzin '^ ) Mém 54.
Conip. le nom précédent,
€, EL.
Caberlia«o. Mém. Si .
Caeraesi, ou plutôt Cacroesi : voy. Glûck, Die bëi
C. Julius Caesar vorkommenden keltischen namen , p. 40.
(Nom d'un peuple Germain cis-rhénan).
* Calco, Caleum (Chaud) Mém. 23 seq., 20 seq.,
47 ult.
Caldlna. Mém. 20 inf.
Calla, nVé (La Challe ou Eau-rouge) Mém. 17.
Campilonem, acc. (Champion) Mém. 50, 51. Comp.
Chemplum.
Causes (C!hanxhe) Mém. 31 inf.
Canslettui, acc, KanlutT ^-^ : il faut prob. lire
MaiiliH.(Chanly) Mém. 38, 43.
CaprflB-mons , Ketermont , KHcrinsiiit ( Chèvîe-
mont) Mém. 65 seq. Voy. l'art, suivant.
Capat-muiidi (Prétendu nom ancien de Chèvremont)
Mém. 65.
Carbiam, acc'. J'ai dit dans mon Mém., p. 40 inf. ,
que ce nom ne pouvait désigner Corbion , qui est appelé
ailleurs Curbionem. Mais il y a deux Corbion, et il se
pourrait que les noms anciens fussent différents (voy. les
art. Corbio, Curbionem). Un indice que Carbium pourrait
12 PREMIÈRE TABLE.
être l'un A'eux, est que ce nom suit celui de Colnidum
dans notre charte , de même que Corbîo est cite immédia-
tement après Colnosdans une charte de 1147.
t. Carneium, ch. de 1026, Nam. (Charleroi, nommé
Chamoi jusqu'en 1666).
9. * Carnctwin (Chamoi) Mém. 55.
Casae-Coiii^idaiius, Casei^oiii^tiidiiiuii (Cougnon OU
Cugnon) Mém. 13.
Casapeirea (Chassepierre) Mém. 12, 61.
Casselin. Suppl. 10 inf. Prob. forme de Chaatelin :
voy. cet article.
Caaseis. Mém. 47 med., 49. 1, 50.
Cairentoiiia (Chevetogne)Mém. 40 inf.
Cairiniaeum (Chévigny, maintenant S^-Marie) Mém.
56 inf. , 61 inf.
Kefome (Chefosse) Mém. 34.
Celeias. Mém. 28.
t. Cella (Celle, près de Dinant) Suppl. 6. Ce nom se
trouve déjà dans deux diplômes de 1006 et de 1070,
d'après le Liber Chartarum : l'édition du premier donnée
par Chap. I, 212, porte, au lieu de Cella : Edla.
w. Cella (// Salle /^Mém. 58.
Ceneils ( Senaie, dép. de Wancenne). Voy. l'art,
suivant.
Cenelia, mis. (La Senoie, qui coule dans la commune
de Wancenne). Senaie n'est pas indiqué dans la carte de
Ferraris, ni dans celle de Van der Maelen (celle en 25
feuilles). Bien que je ne sois donc pas certain que cet
PREMlàBS TABLE. 13
endroit est situé sur la Senoie, je ne crois pas douteux que
Ceneils et Cenelia sont en rapport, comme les noms mo-
dernes SenaiCy Senoie. La forme ancienne de Ceneik était
prob. Cbnelius.
Centiimroiites. Ch. de 1229 : " quod in acquisitione
decimae de Sorines videlicet in appehdicio de Assece quem
comparavimus a Bone&cio milite de Centumfontibus » ;
Reg. aux fiefs, f. 5 v. : « super Chamont [Chaumont,
dép. de Havelange] juxta Centfontaines «. (S*-Fontaine,
dép. de Pailhe).
Kesneies, pièce du 12® siècle, ap. Emst VI, 85 med.
Très-prob. Chênée, près de Liège : Kesneies me paraît
être une forme germanisée (la pièce citée est la liste des
possessions de l'église S*"-Marie, à Aix-la-Chapelle), qui
est à la forme romane Chaineea , comme Kivermunt est à
Chèvremofd.
HLestereces, Cliesiereclie. On lit dans une ch. de
1216 : - - - « Nich. de Condaco quintam partem decimae
in Novile et tertiam partem decimae de Kestereces per
manum comitis Namucensis « — , et dans une bulle de la
première année du pape Boniface (1294?) : « Petrus de
Avins rector ecclesiae de Chestereche » ; d'autres docu-
ments plus récents, relatifs au même endroit, le nomment
CastrecheSy Chestret^ et semblent indiquer que l'église de
Florennes y possédait le^e^ j!?â^r(Wia^a«. (Prob. Chastrès,
près de Walcourt) .
Ceoiiaeuiii, Suppl. 9 med. (an. 1070); de même dans
un diplôme de 1006 (d'après le Liber Chartarum), et dans
une ch. originale de 1084, qui est signée par un Godescal-
cus de Ceunaco; la bulle d'Adrien, et le diplôme que j'ai
I
l
\
I
I
14 PRKMlftRfi TABIiK.
publié dans mon Suppl. (an 1155), ont led formes €ei-
nacwm, €i«nei(pp. 4, 9med.); Reg. aux fie&(voy. Tart.
Ascliin) CbunaciBiiiii etc. CeinacUmme^B,mit\m a&iblis^
sèment de Ceu-na-cum (ce2^ prononce en une seule syllabe) »
tandis que Ciunei vient évidemment de la prononciation
primitive C!^-tf-»â(-ctf M. (Cinei). Comp.monMém.^p. 43 seq.
Kcvnraiift, €li«vr«n0, Clievronii (CheVîon) Mém.
43,46med.,47 8up., 49. 1.
Chateiicctf, Reg. S^-Lamb., f. 33; €liaiiiee0, eh. de
1227. (Chenée). Comp. Kesneies.
Chaieneiir, Reg. S*-Den., f. 50. (Chaineux, dép. de
Battice).
Cbandre^ia, riv. (La Hedrée) Mém. 35.
Cbaraiiclio, €aranc«, Cliaraiiiio, Kercn (Cherain)
Mém. 14, 15,22, etc.
Chamolr) ch. de 1331; Cbariieitr, Reg. S^-Den.,
f. 16. (Charneux).
Cbaiiteliii. Une ch. de 1232 (chartrier de S*-Lanib.),
relative à Tavouerie de ce lieu, a pour intitulé : « De
Pondreluez et de Chastelin « ; sur le dos est écrit : « ac-
quisitio advocatîae de Ponderloup et de Chastelin " . Ces
deux noms, qui sont également conjoints dans le Reg. de
S*-Lamb., f. 30, y sont écrits : « Pondrelus et Chaste-
Ion /'. : cette forme Chastelon est-elle fautive (l'autre mérite
plus de créance, parce qu'elle est appuyée par le mot
Coêselin et qu'une charte semble im document plus sûr
qu'un registre), ou constitue-t-elle une variante? Quoi qu'il
en soit, le premier lieu désigné est Pont-de-loup , et le
second, prob. Chatclct, ou Chatclineau, endroits l'un et
PRFMliUK TABLE. 15
l'autre voisins de Pont-de-loup. Nota. Comp,^ au moins
pour la forme du vocable Chastelon^ Castillon, près de
Walcoiirt.
Channsindis. Mém. 36. Villa prob. contiguë à la 8ui<
vante ( v possessione;;^ quam genitor noster - * tradidit in
villa Chaystris et in alia villa quae vocatur Chaunsindis « ).
Cbaystris. Mém. 36 , 141 : comp. Vart. précédent.
( Si cette villa existe encore et se trouve en pays roman ,
prob. un des nombreux endroits nommés Haistreux,
Hestreux , Hestrois , Hestroy , tous noms dérivés du tu-
desque Aeister : hêtre ^ — proprement : jeune hêtre)«
€lieaiis.do-b«, cil. de 1202; €l»MM»-d«^bit^ dk« de
1208$ €iieaii»-dci-iAu , ch. sans date» mais de même
époque que les précédentes. — ; Chartrier du Val-S*-
Lambert. (Champ-de-bure, dép. deRamet). Nota. Bu est
prob. le même mot que l'ancien français et wallon bu^ bue
(tronc).
Ciienipliim. Cet endroit est mentionné au f. 303 du
Reg. S^-Croix, sous la rubrique Bertlionia (Bertogne) :
prob. Champion. Voy. Campilonem.
dierates, Reg. S*-Den., f. 15 v. (Cheratte).
Clierts. Reg. S*-Lamb.^ f. 61 pr. : « Jerobu juxta
Chéris « ; Reg. S*-Den. , f. 44 : « Gerobu juxta Cherris et
Husour w ; H item ibidem vel quasi juxta rillam de Scive w .
Dans la table du dernier registre cité , le nom qui nous
QeQiq[)e esit écrit Cevto. (Prob. Céi?e^e, eoiamune de
Cérexhe-Heuseux : les deux autrea noms conjoints déw-
gneraient Grand-bois , commujne de Cérexhe ^ et SaivQ).
€bi«Treelioiifoniiiliiifte, Reg. aux fie&j^ f. 82 inf.
16 paEMiàas table.
( » Matillons li corbisiers dou pont d' Amicourt releva adont
1 jomal de terre ou la entour gisans desoux CMeurechofon-
taine « : le second h barre , et un tilde sur les quatre der-
nières lettres); dans la table, le mot est écrit CMevre^
c/ioufontaine. — Chaudfontaine? la première partie du
mot : ckievre, semble vouloir rappeler le nom de la mon-
tagne voisine Chèvremont, On peut d'ailleurs diviser
Cliievre-chon-fontaine (càon, chou = chaud? J ^ ou Chievre-
chon-fontaine y chievrechon étant prob. un dérivé de
chèvre, = franc, chevreau.
Cliiniiiitaco, eimintaee (Gremenich) Mém. 14, 62.
€lil0iiiaciiiii, CbUnei (Chiny) Mém. 55 sup.
KâkenpoU. Reg. aux fiefs, f. 45 med. : /' inter An-
gleux, Fetines et Kikenpois «; d'Hemr. 114 sup. : Ky-
kenpois. (Kinkempois, près de Liège).
Cimai. Une ch. de 1112 (chartrier de S*- Jacques) men-
tionne un ti Adelardus de Cimai advocatus S'* Pétri [scil.
Laubacensis] /' . (Chimai, prob.).
Claras-moiitf , Mém. 57, 80, 131 med., etch.de 1112
signée par un Wez. de Claromonte; Cteirmwiit, Suppl.
7. (Clermont, entre Liège et Hui).
€laTiere0, ch. de 1160. (Clavier). Voy. l'art. Versaiz.
Clemondia, ch. de 1222; Cleirmond^al, Reg. S^-
Den., f. 16 v. (Clémodeau, dép. de Villers-le-temple).
Colntdiim, Mém. 40 inf. ; Colnos, ch. de 1147;
CoinoU, ch. de 1186. (Conneux).
ComMcnx (Comblain) Mém. 45.
Compendiam (Compogne?) Mém. 61 sup.
./
PREMIÈRE TABLE. 17
€#n4eine (Terre qui dépendait de l'église de Baelen)
Mém. 47.
€ondra0i , César. (Les Condrosîs, comme on les appelle
encore en wallon ).€ondiuitrtiists-, Condra^ciiiii-, €on-
drwieiui-, pa0«* (J^ Condroz) Mém. 20, 35 med. et
inf., 23, 24,26, etc.
€orUo,ch. de 1147; CorUon, ch. parallèle de 1186.
(Prob. Corbion, dép. de Leignon). Comp. Carbium,
Curbionem.
Comecefl. Une pièce de 1086, ap. Lac. 1 , 239 (et ap.
Emst YI, 112 seq. , mais le nom est ici écrit par erreur
ComeusJ, est signée par unWasc. de Comeces. (Comesse?).
Cortis, ch. de 1236. (Cortils, dép. de Mortier).
Cransena, pour » Cransma « , ruis. (La Rancenne?)
Mém. 21 inf. , 22. Cette attribution est au moins très-
probable : voy. l'art. Pronisiacas.
CitMiitam, Coviniiim (Couvin) Mém. 57 med.
CwMoncm, Mém. 25 inf. Curbionem est cité , dans
le passage allégué, après Bratis (Bras, près de S^-Hubert)
et avant « Wisippen cum Milinam et Philuppam " : selon
l'attribution qui ressortira pour ces derniers noms , il y
aura plus de probabilité pour Corbion , près de Bouillon ,
oiu pour Corbion, dép. de Leignon : comp. les articles
Carbium, Corbio.
Cwrceiia » in pago Luihgowi , in comitatu Richarii '/ ,
ch. de 966, ap. Lac. I, 107. (?).
3
18 PREMIÈEE TABLE.
Dalaheim, document de l'an 1090, environ, dans les
Mon. Germ. hist. XII, 122. 2, 15; B^leiicii, char-
tes de 1101 et de 1111, signées Tune et l'autre par un
Wil. de Dolehen; B«llieii, ch. de 1143, dans le Beg.
S^-Croix, f. 85; Bomem, Mém. 58 sup. et dans une
pièce de 1541 (Manifeste de l'usurpation duThoulieu,etc.,
p. 385). (Dalhem, près de Visé; en flam., selon Delvaux,
*S-Graeven-Dael). D'après tous ces exemples, on voit que
Dolehen ^ Dolhen, etc. ; doivent être regardés — si même
ils n'ont pas conservés la voyelle primitive — , non pas
précisément comme de&noms corrompus, mais conune les
formes romanes de Dalaheim.
Dnualfl, ch. de 1281; DaMue^, ch. de 1315; Nam.
(Prob. Daussois).
BaTele0, Dauleii, Mém. 32, 126 seq.; Danlas :
« Hugo de Daulas « signataire d'une ch. de 1125. Le nom
moderne est Dave^ et cette forme ferait croire que Doutes ^
Dttidas^ doivent être lus : Davlea^ Davlas. La comparai-
son du nom, identique dans sa seconde partie : Manda-
vêles, Mandaules, témoigne cependant pour la première
leçon, car ce nom a aussi la forme MandcUe (c'est celle que
donne le document le plus ancien), forme qui ne peut
guère provenir que de MancUmle. Comp. dans la 3" Table
l'art. Dalbis.
iiaTcrd«a0 (Daverdice) Mém. 35. Peut-être £Gtut*il
lire le nom ancien Daverdecis.
PRSMliRE TABLE. 19
Beonant, Beonanti («^ in vico Deonanti ti)^ m.
naiiUs, D«onanto (» in portu Deonanto »), etc.
(Dinant) Mém. 23, 24, 35 seq., 125.
Bimeaceilo. Dans la ch. de fondation de Walcourt,
(Nam.)» on lit : » dédit eidem ecclesiae Gnalteros de
Dimencello allodium suum in Berezeis ". Je ne yois à
comparer que Dimechaux, au N. O. de Sobe-le-château
(France).
lN»leli«ii. Voy. Dalaheim.
B«ralMlas. Mém. 28. Le document cite à cet endroit»
dit que Fabbaye de Stavelot avait cédé un bien situé à
Doraisdas. Comme ce fait n'implique point qu'elle n'avait
pas conservé quelque autre villa dans le même lieu , on
peut comparer Doroit(voy. Tart. suivant), qui est men-
tionné dans la liste des possessions dressée par ordre de
FabbéWibald.
Doroit, Bonrott. Mém. 28, 47 inf. Cet endroit,
nommé Doreuœ dans des documents postérieurs , et que je
n'avais pu retrouver, est une dépendance de Pondrome;
du moins il figure comme tel (sous la dernière fortne citée)
dans deux dictionnaires géographiques récents , mais il ne
se trouve ni dans le dictionnaire , ni dans la carte de Van
der Maelen.
B«ufift0a. Mém. 41 inf. (Prob. Tontelange, en ail.
Tontlingen, dép. d'Attert).
Bmiiiielli. Ch. de 1260 : /' Giles de Biafort - - chas-
telains de Drubuelh « ; Brai»«, Reg. S*«-Croix, f. 266 v.
(Durbui). Voy. Durboium.
20 I^EEMlàSE TABLE.
Dollam, DwlAimT (Diflot) Mém. 34.
B«liiO0a0, ruis. (Le Roannai) Mém. 15, 17.
INirliotam, Mém. 57 seq.; Dvrliiiy, ch. de 1084 :
n Heinrico comité de Durbuy « ; /' predictus autem comes
Heinricus de Durbuy ». (Durbui). Voy. Drubuelh. —
Quelle était la désinence primitive, qui a pris les trois
formes oium, uy, uett?
Eb«roae0, César. (Nom d'un peuple Germain cis-
rhénan).
Kmb«r,ch. de 1227, Reg. S^-Lamb., f. 53 v. (Em-
bourg). Comp. Tart. Erkeriw.
Emitt«rei«0, ch. de fondation de Walcourt, Nam. (?).
En^liOBcf^fl , Mw49mtiîM* Voy. Angelciacas.
EptMopf-Tiito ( Vesqueville) Mém. 53 inf.
Erekentel* Voy. Argentel.
Erk«riw, Reg. S^-Lamb., f. 53 v. Avant de m'occuper
de ce nom, je vais rapporter le passage où il se trouve et
qui est la délimitation des bois dépendants de Foret
CFore%tJ : w De Fralhons usque ad Frepont et rivum de
Havreneche - - ad curtem de Andumont - - ad molendi-
num de Musebuc - - ad molendinum en Lonoi - - ad tiliam
inter Gomesees et Sendronghe - - ad silvam de Beal&is et
quercum fratris Roberti - - ad rivum de Sèche - - usque
Merriw - - usque Embur - - usque Erkeriw et Mehonghe
et sic revertitur ad Fralhons « . La position d'Erkeriw est
PREMIÈRE TABLE. 21
bien indiquée, puisque cet endroit doit être cherché dans
le court espace qui sépare Embourg de Méhagne ; mais je
ne trouve pas, dans la carte, de nom qui réponde assez au
nôtre pour que je hasarde une attribution.
Erliiieii , Notice de M. Gachard (citée dans mon
Mém. , p. 43 seq.)> p- 15 med. , pièce de 1173. (Endroit
dont la dîme appartenait , à cette époque , à l'abbaye de
Stavelot) .
Erprmio, abl., ch. de fondation de Walcourt, Nam.
(Assez prob. Eprave, et peut-être faut-il lire le nom ancien
Erprâvio).
Esmerandle, Smarasdws (Nom véritable du château
surnommé Poilvache) Mém. 125 seq. De ces deux mots,
c'est sans doute le latin qui est la traduction de l'autre.
E0taU«s. Voy . 1 . Stabulis.
ETresii«««, Reg. S^-Den., f. 116. (Evegnée).
Fafd (Eoi-Notre-Dame) Mém. 40 inf.
Fain^. Rupes de Faing, Mon. Nam. I, 8, 9, ann. 1215,
1216; villa de Faing, ibid., 2^ pièce citée; Faing-le-ville,
ibid. 44, an. 1294. D'après l'opinion reçue, Rupes de
Faing ^ ou Château de Faing ^ est le nom ancien de Mon-
taigle , et Montaigle ne désigne autre chose qu'un château-
fort (situé dans la commune de Falaen, et maintenant en^
raines). Le fond de cette proposition peut être vrai, mais
l'énoncé est inexact, car le nom de Montaigle remonte
aussi haut que celui de Faing et il désignait une villa aussi
22 PREMIÈRE TABLE.
bien qu'un château : ainsi, cette même pièce de 1216,
que lious venons de citer, mentionne aussi (me villa Mon-
taigle, et dans le même recueil, p. 74, une pièce de 1815
porte 1 in castello suo de Montaigle. Il y avait donc villa
et château de Faing, villa et château de Montaigle. Si,
cependant, château de Faiitff et château de Montaigle sont
réellement des noms synonymes, c'est alors que le même
château était considéré, tantôt comme situé à Faing, et
tantôt à Montaigle. Du reste, il n'est pas exact, non plus,
de dire que le nom Faing a disparu pour faire place à
celui de Montaigle : du moins nous croyons que ce nom se
retrouve évidenunent dans celui de Foi , qui désigne une
ferme et un bois auprès de Montaigle. Yoy. Fen et l'art,
suivant.
Fainsnclaens (le mot est écrit Faingla^ns, avec un
tilde sur les lettres ^), pièce d'environ 1409 > Nam.
(Falaen). Il est évident que ce nom est formé du précédent.
Le sens résulte du synonyme latin (du moins, à ce que je
présume) Fen-denerta : voy. cet article.
Falemaimia ( Falmagne ) Mém. 25,1. pr. Cette forme
Falemannia se trouve déjà dans une ch. de 946 (Nam. ).
Voy. les deux articles suivants.
Fal«mtsna«le, ch. de 1210, Nam. (Falmignoul, près
de Falmagne). Diminutif du nom précédent.
Falminiie (abl. ) > " in Falminne pagO", Mém. 23 (pièce
de 862); Falmaneiiiiiii pa^ws t ch. de 1050 (Nam. ) :
- - «/ dimidium mansum - - in vico Hunivol sito in pago
Falmanensi, in comitatu Hoiensi «; ch. de 1070 (ibid. ) :
- - /' dimidium mansum in vico Hunai, in pago Falmanensi,
PRfeMlèRE TABIiB. 23
in comitatu Hoiensi »*; ch. de 1078 (ibid.) : » in Vesma,
in pago Fahuanensi , in comitatu Hoisensi [lisez Hoilensi :
comp. plus loin 2. Hoius comitatus] »; Falmenia, ch.
de 1028 (en copie) : voy. Tart. Honiin. (La Famenne;
en wallon : li Faumenne). Le rapport qui existe entre notre
mot et le précédent (c'est-à-dire Falemannia, Falemiffnuele)^
est frappant (je ne pense pas qu'il faille attacher de l'im-
portance à r^ qui se trouve dans celui-ci seulement);
mais ce rapport provient-il de ce que les deux mots ont
été tirés d'un radical commun , ou bien la contrée a-t-elle
été dénommée d'après le village, ou l'inverse — ? Je re-
marque, du reste, que Falmagne et Falmignoul sont en
dehors des limites que l'on assigne actuellement à la
Famenne. Ces limites sont marquées par les endroits sui-
vants, d'après Dewez, Géographie du royaume des Pays-
Bas, 8« éd., p- 185 : Petit-Han (point le plus septentrio-
nal), Fisenne, Hotton, Marche, Champion (dit Champlon-
Famenne), Waha, Hargimont, On, Forrière, Bure, Res-
teigne, Chanly, Halma, Sohier, Wînenne, Dion-le-val,
Feschaux, Hour, Wanlin, Frandeux, Navaugle, Forsée,
Serinchamps, Nettine, Heure, Baillonville, Noiseux,
Somme, Petit-Han. A Test de cette contrée se trouve
TArdenne , et , au nord-ouest, le Condroz.
Fais (Faulx) Mém. 32, 39 seq.
Fai&iii« (Les Fanges ou les Hautes-Fanges, en wallon
Hautes-Fagnes, en ail. Hohe-Veen, nom d!une région de
r Ardenne) Mém. 15 sup.
Faaifan? Reg. S^-Lamb., f. 56} Fantin^ibid., table.
(Fontin,dép. d'Esneux).
24 PRKMIÈRB TABLE.
F«it0, ch. de 1111. (Prob. Faux, dép. de Mozet).
Favrilis-eampws, pièce du 12® siècle , ap. Ernst YI,
84 inf. (Fafchamps, dép. de Trembleur — ?).
Feclier««l, Feclierrowl, Reg. S^-Den., f. 45 V. :
" De Herves cum suis appeudiciis scil. Grenees et Fecher-
roui « (plus loin : Fecheroul). Pour le mot, comp. Fels-
cherolas<
Felc : " allodium de Felc , quod est prope Nasaniam « ,
Mém. 57 inf.
Feiscii«roias (Fèchereux) Mém. 28. Je note, pour la
forme du mot, que le premier * n'a été prob. introduit que
pour indiquer la prononciation chuintante du ch. Comp.
Fecheroul , qui est la forme romane de ce nom.
Fen. Dans une pièce de 1131 , citée à l'art, suivant,
figure un Theod. de Fen, nom écrit dans une ch. de 1163
(Nam.) : Theod. de Fan, et, dans une troisième pièce , de
1 184 : Theod. de Feen (Mon. Nam. 1 , 128 inf. ) : si Fm
- déserta est = Faingnelaens , conmie il paraît très-vrai-
semblable ( voy. Tart. suivant), Fen y Fan^ Feen^ doivent
repondre à Faiî^fne^ Faing , ancien nom de Foi, à ce que
je pense. P. S. Je vois avec plaisir, par une communica-
tion récente, que M. Jules Borgnet est arrivé de son côté à
établir cette dernière synonymie.
Feii-d«Mrta, Mir. I, 38, an. 93^; 93, an. 1131 (dans
TAmpl. coll. I, 710, on lit Sen-ckserta ^ mais là même un
des signataires est nommé Theod. de Fen). Ce nom me
paraît n'être rien autre que le sjrnonyme latin de Fain-
gnelaenB (j'emploie l'expression synonyme ^ pour tie pas
PREMIÈRE TABLE. 25
décider la question de priorité) : quant au mot, d'abord,
laens semble être un dérivé du verbe anc. fr. laier (laisser,
abandonner), et, quant à la chose, Fen-deserta et Fai-
ffnelaens sont mentionnés Fun et l'autre comme dépendants,
sous certains rapports, de Tabbaye S*-Gérard de Brogne.
Fenlon, Reg. auxfiefe, f. 15. (Failon — conune il est
écrit en marge — , dép. de Barvaux-Condroz) .
Fenore, Reg. S^-Lamb., f. 5v. (Feneur).
Ferari^a? Feral^^es? (Ferage) Mém. 47, 49. 1 , 50.
Fcrarto? Serario?? (Si on admet la première leçon,
prob. Ferière, village actuellement détruit, au N. de
Forrière) Mém. 21 med.
t. FertcrcB (Ferrière) Mém. 31 inf. , 47, etc. Voy. la
remarque à Tart. suivant.
•. Fer 1ère», ch. de 1147; Ferires, ch. parallèle de
1186. Possession de l'église S^- Jean-en-île, mentionnée entre
Corbio (C!orbion)et J!/bree7/»ew (Morialmé) : Ferrière, dép.
de Sivry, ou Ferrières, dép. de Virelles — ? Nota. La forme
latine de ce nom était Fer arias ou Ferr arias , que Ton
trouve, p. e., dans un diplôme de Dagobert (ap. ïarbé ,
Recherches, etc., I, p. 9); Calchariae, que Ton verra
dans la deuxième Table , présente la même formation.
Pline, Hist. nat., 1. IV, ch. 27, fournit deux exemples plus
anciens : " Earum[8cil. insularum] nobilissimae Burchana,
Fabaria nostris dicta a frugis similitudine sponte prove-
nientis; item Glessaria, a succino militiae appellata, a
barbaris Austrania [ou Austravia] " , etc.
Feronio, Feroln (Fairon) Mém. 20, 43, 48, etc.
4
26 PREMIÈRE TABLE.
Ferrales, Ferralls, ch. de 1239, Nam. (Fairoul,
dép. de Fraire).
Ptelli^iiel. Mém. 43 med. (Filly, dép. de Wibrin — ?).
Fieneiral, Flneval (Finnevaux) Mém. 44, 49. 1.
Fieslna, Fleziennes (Fisemie) Mém. 47, 49. 1 , 50.
Flllonlo, Flelon (Filot) Mém. 28, etc.
Firmiiia (Fermine) Mém. âG.
Flseallmn, Fescals (Feschaux) Mém. 55.
Flavliin, eh. de fondation de Walcourt, Nam. (Fla-
vion).
Fletlientm, pièce du 12^ siècle, ap. Ërnst VI, 85.
(Prob. Fléron).
Florias (Florée) Mém. 53.
Florinas (Florennes) Mém. 118 med.
Florzetas (Florzée) Mém. 42 seq.
Flostotr, ch. de 1224; FioBtuel, ch. de 1231. (Flos-
toi). Il est singulier que ces deux formes si différentes
aient été en usage à la môme époque.
Fontana-Canearonl». Mém. 21.
Foiiiaiia»( Fontaine- Valmont) Mém. 115 inf.
Fontciiella, ch. de fondation de Walcourt, Nam.
(Fontenelle).
Forest (Forêt) : voy. Fart. Erkeriw.
t. Fosses (Fosse, près de Bodeux) Mém. 47, 49. 1.
M. Fosses. Dans un diplôme original de 907, on lit :
» abbatiam Fosses nominatam in pàgo Lominse in comitatu
1
PREMièRE TABLE. 27
Berengarii « , et plus loin : « abbatia Fossaes « ; diploïne
de 9S8, dans le Liber Ghartarum : Fossas; Wouu%m, Suppl.
6 inf. (Fosse, au S. E. deNamur). Nota. Que représente
cette forme Fossaes? Vient-elle d'une négligence de Técri-
vain? Est-ce une combinaison du nom. plur. lat. Fossae^
avec le nom. sing. ancien roman Fossas?
Fracta-pon» (Fraipont) Mém. 42.
Fractura (Fraitur^) Mém. 42 inf.
FrammeriscUe? Ch. de 1227 : *» Notum fecimus - -
quod domus leprosorum Cornelii-montis prata quae appel-
lantur Frammeriselle et de Viz-molin , sita apud Sawehiz
[Sauheid, dép. d'Embourg] «, etc. Les deux premières
lettres du nom ne sont pas certaines , mais elles sont d'au-
tant plus probables que Frafnmericus est un nom d'homme.
(Sans doute le « Pré de Damselles « que la carte de Van
der Maelen place vis-à-vis du « Pont du Vieux-moulin «).
Qu'est-ce que la désinence? la terminaison elle (Framme-
ricella) , ou un mot selle (Frammeri[ci] - sella) — ?
FraneMerinoiit (Franchimont) Suppl. 7 med., Reg.
aux fiefe, f. 40.
Francorum-campus, Francorcamp (Francorchamps)
Mém. 48, 49. 2.
Frandtllonis (Frandeux? Froidlieu?) Mém. 53 sup.
Nota. Frandeux paraît être désigné sous le nom de
Frandoire dans une ch. nam. de 1246.
Frawplam. Voy. l'art. Merigis-frauplum.
FrauLtno « in pago Lominse ", pièce de 779, ap.
Lac. I, 1. (Frasnc).
28 PREMIÈRE TABLE.
Frediesortam (Freux) Mém. 57.
Frire», ch. de Walcourt, de 1239. (Selon M. J.
Borgnet : Freyr. Comp. Fraire, près de Walcourt — ?).
Froittert, Reg. S*=-Den., f. 16. (Froidthier, dép. de
Clermont). Si la forme ancienne est correcte, elle jetterait
quelque jour sur Tétymologie du mot wallon -liégeois
thier : montagne. (= franc, tertre?).
Fronvtlle (Fronville) Suppl. 9 med.
Frasciae» (Prob. un endroit situé sur la Frouche :
Fruscis) Mém. 21, 22, cf. 62 med.
FandUnelan, mis., Mém. 27 inf. Je rappellerai
d'abord que ce ruisseau doit couler non loin de Liemeux ,
et que je n'avais pu découvrir le nom moderne. Le passage
d'Ign. Roderique, rapporté au mot 2. Alsena, m*a feit
penser qu'il pouvait être question de l'Aisne ( « haud procul
a carte Lethernaco - - alia occurrit Alsena, rivus scil. qui
Aine appellatur « ) > de sorte que Fandisneias équivaudrait
à Fontaine de r Aisne. Il est vrai que, dans ce passage
même, Roderique attribue à l'Aisne un autre nom ancien ;
mais à l'époque où il écrivait, donner des noms latins
était un peu une affaire de Êtntaisie , et puis le simple
IsTia se rencontre ailleurs , sans que je lui voie d'autre
attribution que cette même Aisne.
^.
^Gabeliam, Glvclium (6ivet)Mém. 53, 29 8eq.
Gallia. Un diplôme dcl 178 , donné en faveur de l'église
PREMIÈRE TABLE. 29
S*- Jean , à Hui , porte , dans l'original et dans une copie
fac-similé : « allodium de Versez [Vierset] quatuor mansos
dotis praefatae Ecclesiae. In Gallia et duodecim bonuaria
hereditatis « . Une autre copie porte mieux : w — Verses, in
loco Gallia vulgariter nominato " , etc. (Gée, dép. de Ti-
hange, ou France, commune de Villers-le-temple?).
Gamedella (Gemelle) Mém. 53 sup.
Gammimia» (Jamoigne) Mém. 12, 61.
Gedlna (Gedinne) Mém. 56.
delslam-plam (acc. ). Il faut sans doute lire : delsla-
plam s la Gileppe, rivière. Mém. 15,19 seq.
denedricio (Assez prob. forme primitive du nom
suivant) Mém. 25. Comp. Geneticio.
«eneres (Generet ou Jenneret , dép. de Bende) Mém.
46. Comp. l'art, précédent et le suivant.
Ck^netieio. Pour Genetricio = Genedricio? Mém. 89.
déroba. Voy. Jerobu.
denbellla , villa du pays de Liège , selon l'Index
topogr. Belgii - - ex BoUandiano opère, etc. Je trouve
dans des cartes anciennes les trois noms thiois qui suivent,
pour désigner Aubin-Neufchâteau : Elbelen , Gadsleben ,
Gadsdelen : si on change le second d de cette dernière
forme en b , lettre qui se trouve dans les deux premières ,
OB aura un nom très-approchant du nôtre.
i. GkivTem^ ch. de 1235. (Gives, dép. deBen-Ahin).
9. «Ivre», Reg. S««-Croix, f. 299. (Gives, dép. de
Flamierge).
30 PREMIÈRE TABLE.
€llaiilaco(61ains, village détruit) Mém. 22, 23, etc.
GlanU, riv. (Le Glains) Mém. 14, 17, cf. 59 seq.
Voici ce que dit de cette rivière Ign . Roderique : « Nâle
rivus [voy. .1. Alsena] in fluvium devolvitur, cui hodie
VAlbe vel Alhopmo nomen est, hic vero idem est atque
Glanis vel Glcms in Childerici diplomate , quod ex etymo-
logia primo didici « - - (Roderique croit donc que Glanis
dérive de V^Xi.fflanz : éclat),
dnolda-maiisoT Gaoldo-mansoT abl. (Mont-Gau-
thier?) Mém. 20^21. Nota. Le nom wallon de Mont-
Gauthier est Malauc/d.
CUidine» (Godinne) Mém. 126 med.
Galeke, dayllie (Ancien nom thiois de Goé) Mém.
19 inf. Comp. Juliacum.
domereU, ch. de fondation de Walcourt, Nam. (Go-
merée, ferme près deHam-sur^Heure).
Ctomesee», Reg. S^-Lamb. : voy. à l'art. Erkeriw.
(Gomzé).
Gosseasnowe , Reg. S^-Dcn., f. 44. (L'endroit dési-
gné par ce nom doit prob. se trouver près de Halleux,
commune de Chameux).
dralsda, dralda, «rades (Graide) Mém. 21 seq. ,.
23, etc.
Cirantlie» (Grand-Hez, dép. de Bouillon) Mém. 56.
Orenees, Reg. S*-Den., f. 45 v. — : voy. Tart. Fe-
cheroul. (GurnéeouGymé, dcp. de Batticc).
drueles, Grules, etc. Il y a apparence , comme nous
PREMIÈRE TABLE. 31
le verrons dans la Table suivante , que ce nom ne désigne
pas Gronsveld, ainsi que le veutSalbray, mais une habi-
tation voisine d' Aubin-Neufchâteau , qui a laisse son nom
au bois, dit de Groule.
C^rulspons (Grupont)Mém. 57 sup.
Gaenes {Prob. Gosne) Suppl. 7.
Guises» Voy. Veosatum.
durdlnes, ch. de 1163, Nam. (Gourdinne).
daylke. Nonithiois de Goé : voy. les articles Goleke,
Juliacum.
Haas, eh. de fondation de Walcourt, Nam. (?).
Haman^la, ch. de 1028, dans le Reg. S^-Croix, f.
237 (le Registre même emploie la forme Ha^ élances);
Hasflaiiffla, Mém. 73 inf. ; HaTlan^e, Suppl. 9 med.
(Havelange).
Hal«t. Mém. 20 inf., pièce de 746 : — » Halma, et
Haist in Gnoldo-manso [ou Guoldo-manso : voy. cet
art.] w. (Haid, dép. de Serinchamps ; Enhet, dép. de
Chevetogne — ?).
Haldellnla. Hadellnla, Keg. S^-Croix, ff. 5 v. , lU
inf. et V. : chartes de Notger et de Henri II, de 1005,
d'Adolphe, de 1292; comp. Tart. Berthonia. (?).
Halentina, Haletln (Haltinne) Mém. 44.
Hales (Halleux)? Voy. Hulisbach..
32 PREMIÈRE TABJiË.
Haletnm (Halleux) Mém. 50, 51. Comp. ci plus bas
Haloir , qui est la forme romane de ce mot.
HaiieiM, Haiiliies, Ann. Nam. V, pp. 272, 277.
(Prob. Hayée , ferme située dans la commune de Flavion).
Halma (Halma) Mém. 20 inf.
Halmarchla (Halmaiche : villa , maintenant disparue,
qui était située près du ruisseau de ce nom) Mém. 38 inf.
Comp. Holmarch.
HaloIr, Emst VI , 280 sup. , an. 1270; Haleur,
Reg. S^-Den.,f. 16. (Halleux, dép. deCharneux).
Ham. Reg. aux fiefs, f. 51 v. med. : « Grant Ham».
(Grand-Han). Voy. l'art. Hanz.
Hamor (Hamoir) Mém. 36.
Hans, ch. de 1192. — Cette charte est donnée par Mir. I,
720, avec beaucoup d'incorrections, comme toujours ,
mais Hans y est , par hasard, bien orthographié — (Ham,
près d'Esneux). Voy. l'art, suivant.
Hans. Une ch. de 1101 est signée par un Everelmus
de Hanz. J'ignore de quel Han, d'autant plus que ce
nom se rencontre très-fréquemment aux bords de la plu-
part des rivières de l'Ardenne. Les seuls documents origi-
naux où je l'ai trouvé sont ceux que j'ai mentionnés ici et
aux articles Hans, Ham ; mais je l'ai vu dans beaucoup
de chartes imprimées , où il est toujours écrit Han ou
Hans (p. e. ap. Jeantin, Chroniques de l'Ardenne, etc.
H, p. 269 inf., an. 1096 : « apud Han«, ibid. pp. 145,
367, chartes françaises de 1232, 1261 : » de Hans « :
PREMIÈRB TABLS. 33
l'orthographe du Reg. aux fiefs : Ham, parait donc jus-
qu'ici tout-à-fait isolée. Du reste, ce pourrait être dans ce
cas un mot difl^rent (=* ail. hamm : courbure de ri-
vière — ^? ), car il y est du genre masculin : « Grant Ham « ,
tandis qu'ailleurs il serait du genre féminin, à en juger
par le composé Mortehan^ nom d'un village sur la Semois.
Les deux noms suivants pourraient être considérés comme
des dérivés du nôtre et témoigneraient aussi, dans cette
supposition , pour la forme primitive Hanz^ mais les
endroits qu'ils désignent ne sont pas situés sur une rivière
et se trouvent en dehors de l'Ardenne.
HanjElnele* (Hansinelle) Mém. 35.
(Hansinne) Mém. 35.
Voici un extrait plus étendu , que celui donné
dans mon Mémoire (p. 39 ), de la pièce où figure ce nom :
- dono tibi res meas proprias in pago Condrustinse in villa
Harfia super fluvio Alblivi mansum dimidium; subjungit
ipse mansus de ambobus fix)ntibus ; de uno fironte ad potes-
tatem sanctae Mariae et sancti Lamberti, et habet de alio
fironte ad potestatem sancti Pétri et sancti Remacli - - - -
Acta in villa Wahart « . Harfia est sans doute le même
endroit que celui nommé Herpha dans la liste de Wibald,
postérieure de deux siècles à notre document , où il est
cité entre Genneret et Ocquier. Je ne suis point parvenu
à découvrir le nom moderne.
Harimala (Hermalle-sous-Hui) Mém. 131 pr.
Harlceto (Harzé) Mém. 35.
* " — (Hargnies) Mém. 56 sup.
34 FREMIÈRB TABLE.
Harvia, Mém. 63, ch. de 1063, dans le Reg. S*«-
Croix, f. 84 V.; « Hervia in comitatu Aquensi ", ch.de
1143, ibid., f. 85. Hervé», Reg. S*-Den., f. 45 v.
(Hervé). Nota. On lit dans deux documents (l'un cite dans
mon Mém., l'autre ap. Lac. I, n** 175, an. 1041) : Hariva,
Harive, mais ces fonnes proviennent sans doute d'une
erreur de lecture parfaitement excusable : il fiiut noter,
çn effet , pour les personnes qui n'ont pas l'habitude de
lire les manuscrits, que, dans beaucoup de documents,
les combinaisons iv, m (et iu^ m, in y ni y m), sont repré-
sentées de la même manière , c'est-à-dire par trois traits
semblables que l'on peut figurer par un m renversé. Puis-
que je suis amené à parler de ce sujet, j'ajoute que le^
est aussi écrit d'ordinaire comme un «, d'où il suit que
cette même figure tu peut être lue de 13 façons difierentes.
S'il y a un trait de plus , la complication n'est pas moindre,
car alors on peut lire uuy w, uv, vu, nn, nu, un, nv, vn,
im, mi, etc.
Hars. Mém. 26 seq. (Haze, dép. de Sprimont : comp.
Hastre; ou faut-il lire Barz — ?).
Hasflaiiffla. Voy. Hafilangia,
Hast? Voy. Rotandum-hasi,
Hasoir, HaUair, chartes de 1331 et de 1337. (Hau-
zeur, dép. de Battice),
Hasteria (Hastière) Mém. 55 ult., 124 inf.
Hastre, Reg. S*-Lamb. , f. 56. (Hasse ou Haze, dep.
de Sprimont).
aavernal, Mém. 15 med, (pièce de 915), 19 med.;
PREMIÈRE TABLE. 35
Havreneelie, Reg. S^-Lamb. : voy. au mot Erkeriw.
(Haveigné, dép. de Louvegnez). Il est singulier que, des
deux formes, la plus complète se trouve dans un docu-
ment postérieur de trois siècles et demi à l'autre. Je note
encore que Havretieche, jHat?er«a«, rappelle le mot wallon
hdvemak^ hdverna (sorbier).
Haya. Mém. 32 inf.
t. HeU ( « Heyd « ) Mém. 58. Voy. l'art, suivant.
9. Hels. Un diplôme de 1178 mentionne au nombre
des possessions de Téglise S*- Jean , à Hui , Yallodium de
Heis. La quantité d'endroits dénonmiés Heid^ Heyd^
HeZy etc., empêche de reconnaître ceux qui sont désignés
dans cet article et dans le précédent.
Heledas. » Chantremelle alias Heledas » : chapelle
dépendant de l'église paroissiale de Comblain et Fairon.
Mém. 40med. Comp. Hillei.
Hermentones (pour « Hermeatones ")> Ermentaa
(Hermeton) Mém. 124 inf.
Herplia. Voy. Harfia.
Herux (Houx?) Mém. 125 inf.
HUlel (= Heledas?) Mém. 40 med.
Hadiers, Reg. aux fiefs, f. 17 V. (Hody).
HalensIs-^HoiLENSls-camltatas. Voy. l'art, après le
suivant.
t. Halufi, Halalns, riv. (Le Hoyoux)Mém. 130 pr. ;
Halns-Tlcus (Hui, en wallon Hu) ibid. 23, 24, 130 pr.;
Halus-camltatus (le comté de Hui) ibid. 39 inf. (bis).
36 PEXMIÈBX TABLE.
0. ll#ia«^«Milt*ia0 , Mém. 41 ffup., pièce d'environ
956; WÊoieumim'y HoiLENSis (pour " Hoisensis ") - em-
mltata», chartes de 1050 , de 1070 et de 1078 , citées à
Tart. Falminne. (Le comte de Houille) ; voy. Huia.
Halmarcli. J'ai considéré ce nom dans mon Mém. , p.
88 , comme une forme de ffalmarcAia. Rien n'indiquant
toutefois cette identité, que la seule ressemblance des
mots , on peut comparer avec autant de raison ffoumart,
nom d'un village voisin de Genneret.
Hamiii. Ch. de 1028, dans le Reg. S*«.Croix, f. 237 :
* in Palmenia quicquid - - habuit in Homin et in Marchia
et in Morivilla et in Boncin «. (Humain) : voy. l'art.
Humnin.
Horclmant. Une ch., d'environ 1101, mentionne un
Balduinus de Horcimont. (Orchimont, sans doute) : voy.
Urcisomons.
Haspttale. Mém. 15, 19 , 20.
Hula, riv., Mém. 29 inf., 55 med.; Hoila : d'après
l'adj. HoiLENsis — voy. 2. Hoius comitatus — et le nom
moderne. (La Houille, petite rivière qui se jette dans la
Meuse à Givet. — Il faut cependant remarquer que la
Houille reçoit dans son cours la ITulle : il est donc pos-
sible que les deux mots Huia , Hoila , soient des noms
différents — quoiqu'ils proviennent sans doute du même
radical — désignant l'un la Houille et l'autre la Huile). Au
point de vue linguistique, je note que la forme ancienne
du mot i ouille signifiant : charbon de terre, était iulle
(voy. p. e. Ampl. coll. IV, 1115).
I
P&XMIÈEB TABLE. S7
Hakelcfcme, Mém. 15, 19; Hacleabay, Reg. S*-
Den., f. 16. (Hockdbach).
Hul^relie». Yoy. Ulgrees.
HutlsbaciiT Lisez Haies ambae? Mém. 25. Nota. Je
ne méconnais pas que Hnlisbach est un mot parfaitement
intelligible en allemand {huJis : buisson épineux — : voy.
rart. suivant; bach : ruisseau); mais, outre qu'un nom
germanique aussi intact n'est guère admissible en Fa-
menne , le pluriel erani et Fabsence d'un et après Hulis-
bach ( f Lobunbi erant Hulisbach Genedricio médis " ) me
paraissent motiver ma conjecture ( « Lobum, ubi erant
Haies ambae, et " - -).
Hnl^erola». Mém. 21 inf. Ce mot et le suivant ont
peut-être pour radical Fane, haut-ail. hulis, moy. haut-
ail, huis : Aotêx; primitivement, selon Fôrst. : tout buisson
épineux.
Hnlslnas, forêt. Mém. 26.
Humbore, ch. de 1070, d'après le Liber Chartarum;
Chapeauville II, 14, écrit ffunborc. (Prob. Hombourg,
près d'Aubel).
Hniniilii. HunninT (Humain) Mém. 23, 24. Dans
une ch. de 1028 : Homin : voy. cet article.
Hunai, ch. de 1070, Nam. : voy. l'art. Falminne.
(Honnai). Comp. Hunivol.
Hunliala, Mém. 82 inf. 5 Honhaia, pour « Houhaia ",
ibid. 55 med.; » Honliaie juxta Dyonantum « , Reg. S*-
Lamb.,f. 51 v.; Oniiaia, Mém. 82 inf. (Onhaie).
38 PREMIÈRE TABLE.
HuniTol, ch. de 1050, Nam. : voy. Tart. Falminne. Il y
a très-prob. certain rapport entre ce nom et Hunai; le nôtre
est peut-être un diminutif, qu'il faudrait écrire HuniuoL
Hnse^nees, Reg. aux fie&, f. 16; Haxlieii^nees ,
Reg. S**-Croix, table, f. 247, etc. (Ouchenée, dép.
d'EUemelle).
Hasaar, Reg. S^-Den., f. 44. (Prob. Heuseux) : comp.
l'art. Chéris.
Hoteii. Reg. S^-Lamb., f. 11 : /« Advocatia de Argen-
teal cum piscatura quae dicitur de Huten et de Hermale " .
Htttstelle. Voy. Alta-falesia.
Hny-les-aneals, ou •les-oneaak, pièce d'environ
1409, Nam. (Hulsonniaux). Oneal signifie : aune (alnus).
In^eU, In^eyes, etc. (Engihoul) : voy. la 2* Table.
Isna. Mém. 40 inf. Peut-être un des endroits appelés
Aisne, d'après le nom du ruisseau sur lequel ils sont
situés. Le nom ancien de ce ruisseau serait donc aussi
Isfuiy comme nous l'avons déjà conjecturé aux articles 2.
Alsena, Fundisneias.
Isers, Isler» (Izier) Mém. 44.
, déroba. Je ne trouve pas d'autre attribution
pour ce nom, déjà mentionné à l'art. Chéris , que Grand-
PREMIÈRE TABLE. 39
bois , commune de Cérexhe-Heuseux. Pour le suffixe bu ,
comp. plus haut la note à Tart. Cheans-do-bu.
. t. jroeviida-teiila. Mém. 14, 17 sup. , 18 sup. Ro-
derique dit de cet endroit : « vêtus nomen in hanc diem
retinuit " : sur la carte qui accompagne son livre figure
en efifet une » Joyeuse-fagne « .
9. JTocitnda-teiiia» Selon Roderique : " Haud procul a
curte Lethemaco - - alia occurrit Alsena (rivus scil. qui
Aine appelatur) atque item alia Jocundafania " .
jTolierliia. Mém. 41 sup. (Gerhenne ou Jerhenne, dép.
deHaut-fays).
jTapila, jTopiiia (Jupille, SUT la Meuse) Mém. 59,
138 seq.
jroddiiie , ch. de 1214, Nam. J'ignore quel est le nom
moderne. Ce ne peut être Gedinne, qui est appelé en
1178 : Gedinia, en 1236 : GeidineSy Gedines , formes in-
conciliables avec la nôtre.
JuLiACUM. J'ai dit dans mon Mémoire , p. 19 inf. , que
Goé, en tbiois Gvylhe ^ avait pu s'appeler Jtdiacum^ de
même que Juliers , qui , entre autres noms thiois , avait
celui tout-à-feit semblable de Guylche. Ceci reste une
conjecture, mais je ferai valoir à l'appui l'antiquité de
l'endroit prouvée par ce fait, que la ville de Limbourg,
dont le château fat fondé vers le milieu du 11* siècle
(Emst 1 , 5, II, 129), dépendait de l'église paroissiale de
Goé(id. I, 35).
jTiipiiia ( Jupille, en Ardenne) Mém. 30, 44.
JTasennatneTllle , Reg. aux fie£3, f. 5 v. med. :
40 PRXMlàRB TABLK.
'/ juxta Tois et Jusenaineville » (le prmiier m tilde) ; S\
lalnevllle, ibid., f. 36 ult. ( Juslenville , dép. de Theux).
Le préfixe jusennaine serait-il une dérivation ou une cor-
ruption de jusaine (inférieure ) — voy . à la Table suivante
Tart. 2. Jusana- villa — ?
lia-Bocliine. Une ch. de 1361, auf. 293 v. du Reg.
S**-Croix , porte : « Nous Johans Brante , chevalirs , sires
de Labochine sour Urte en Ardenne " ; plus loin : « de
la ditte Bochine " , « de la Bochine « . Il ressort de la
charte que l'église S*"-Croix tenait en fief de ce Seigneur la
vouerie de Bertogne.
liadernaclio, abl. Voy. Lethemacho.
liamiTiele», OU I^amlnicle»? ch. de fondation de
Walcourt , Nam. (?).
lAiidoTia, Ann. Nam. V, 270, 276, ch. de 1181 5
selon la leçon de TAmpl. coll. I, 710 : liaadonia.
< Ruisseau qui traverse la forêt de Marlagne , et qui , selon
M. Del Marmol, premier passage cité, note 8, « porte
encore en wallon le nom de Landvia »» . Je remarquerai
que ce nom moderne a pris au contraire une forme diflK-
rente du nom ancien , par cela même qu'il lui est sembla-
ble : la désinence namuroise ia^ qui est diminutive,
répond en effet au latin eUuB^ franc, eau^ et point du tout
au latin ia , qui se serait nécessair^nrat transformé en te ,
ée , ou oie. Quant à voir , à l'inverse y la désinence wal-
PESMlàRB TABLE. 41
lonne ta dans le mot Landovia , la date du document s'y
oppose, car, au 12* siècle, cette désinence avait les formes
iely eal.
* liAiidriciis-eaiiipas (Landrichamps) Mém. 29.
I^iMBineii»!»-, liomiiisls- ^ liamnaceiisls- paipi» et
comitAtu» (Canton et comte de Lomme) Mém. 23,
24, etc.
i^«e (Leffe) Mém. 125 inf.
Ijembarcli, liembur^, etc. (Limbourg) Mém. 34, 72.
li^myiiii, Lenirtiii* Mém. 46 inf.
Ijenlone, Leiislon (Leignon) Mém. 20, 24, 40 inf.,
49. 1 inf.
ijeoelieiisUi- , lieudilus-pa^us (Canton du pays de
Liège, nommé aussi lAugaa ^ Leuga^ Liuvensis , etc., en
thiois Luihgowe : voy. ces articles et Mém. 144, 64 inf.,
183 inf. Ce canton était situé presque en entier au nord
de TAmblève, à l'est de l'Ourte et de la Meuse : la portion
qui se trouvait à l'ouest de ce fleuve ne devait guère com-
prendre que Liège et ses plus proches environs ( Hermalle ,
au dessous de Herstal, est en Hesbaie, d' après la première
charte de Lac, an. 779). Du reste, il n'est pas certain
que le nom du canton vienne de celui de Liège , ni que
toutes les dénominations ci-dessus mentionnées aient une
origine commune.
liesteraiTis, liesterneiafl (Lestemy) Mém. 53 sup.
Letuebna, riv. (LaLienne) Mém. 62med.
liCtlfteriiaclio, Letlieriiaiiy liadernacho, abl. (Mon.
6
42 PREMIÈRE TABLE.
Germ. XI, 45.0 ult.)> liedernaii, lieraon (Liemeux)
Mém. 14 y 15, ete.
lietia. Yoy. Licia.
lietlre», lioytres (Louette) Mém. 56. Dans une pièce
de 1879 (Nam.)» l'un des deux villages de ce nom est
appelé : « Lortresaindenis " (Louette-S*-Denis).
lien^a. Pagus Leuga, dans un diplôme de 898 : voy.
à l'art. Poleda, et comp. les articles Leochensis-pagus ,
Liugas 9 Liuvensis-pagus.
liieearia? Mém. 53 inf.; liiciura, ch. de fondation de
Walcourt, Nam. (Lissoir). Lissoir étant sur la Lesse , on
ne peut douter que Liciura ne soit un dérivé ou un com-
posé de Licia (dans le second cas, «= Liciae-ora?).
lilcia, lietla, riv. (La Lesse) Mém. 21, 22, 88.
Ueriwe, Reg. S*-Den., f. 116. (Liery, dép. de Ëe-
tinne).
I4er0. Ch. de 1264 : » De terris quas habemus in loco
qui dicitur de Malaise et de Longfait, descendentibus a
curia nostra de Liers et de Marchins , hactenus incultis ,
juxta terras domus de Solieres «. (Prob. Lize, dép. de
Marchin).
liiman^* pièce de 1261, Nam. (Limoi, dép. de Loyers).
liinarlas, Unera» (Lignières) Mém. 85.
iJnseel» (Lincé, ou Lincbet?) Mém. 48, etc.
Uu^Aiit* Partage de 870 : » Liugas, quod de ista parte est
Mosae et pertinet ad Veosatum « . Voy. les articles Leo-
chensis, Leuga, Liuvensis, Luihgowe.
PREMIÈRE TABLE. 43
lila vcnsi» - , liUiriciisI» - , Leuveii»!» - paf^» ( Le
canton nommé ailleurs Leochensis , etc. : voy. cet article).
Mém. 133 inf.
liobanbi? Lisez Lobum ubi , ou même Lodum u6i — ?
Mém. 25 : comp. plus haut Fart. Hulisbach.
LoDUM (Lode)? Mém. 25.
ijomna. Mém. 23, 24.
lionfalt ( Long&ye ) Mém 34 .
lion^teit, ch. de 1264 : voy. l'art. Liers.
lioncia (Logne) Mém. 33 sup. , 44 , etc.
liOiiffolare (Longlier, très-prob.; comp. cependant
Lengeler, Langlir) Mém. 12, 61 .
lionffaiii-darsuiii, ch. de 1151; liondos, ch. de
1147 et Reg. S^-Lamb„ f. 53; Lanndos, ch. du 13®
siècle. (Longdoz, dép. de Liège). Je ne voudrais pas
répondre que , malgré son ancienneté déjà respectable , le
nom latin ne soit pas simplement une latinisation du nom
vulgaire.
lional. Reg. S^-Lamb. , f. 25 : n item sunt ibidem m
bonuaria quae dicuntur de Zonoi « ; ibid. , f. 53 v. (voy.
au mot Erkeriw) : » molendinum en Lonoi »*. Ce nom
devrait être écrit Z'onoi : onm est la forme romane de
alnetum CaunaieJ ; la forme moderne est oneux. (Dans la
province de Liège, il y a 1 Auneux , 3 Oneux, 4 Loneux ,
et aussi 4 Lonneux, 1 L'honneux).
lioreneels, Loreiisel» (Lorcé) Mém. 46. Ce nom
vient prob. d'une forme lat. Laurentieias : beaucoup de
44 pmuuàas tablb.
noms d'endroits » jadis posaeasiou d'un seul homme, sont
formés ainsi de la dé^nence collective eioê ajoutée au
nom de cet homme : Laubbntieias est = res Laurentii.
liortre. Voy. Lettres.
liotaaso, abl. (Prob. Leuze, commune de Somme-
Leuze) Mém. 41.
liot^m» (Louville, village jadis situé près de Rech-
rival , commune de Tillet , et détruit postérieurement à
l'an 1589) Mém. 52 ult., Ann. d*Arlon> ann. 1849-1851 ,
p. 176 med.
i^oTter^ai (Loverval) Suppl. 10 inf. Comp. Lovival.
liOTif^mes, ch. de 1235; lioa^li^mles , ch, de 1263,
dans les Mon. Nam. I, 161. (Lovegnée, dép. de Ben-
Ahin).
liOTlnelMi, liovlmel», liOTlmsel» (Louvegnez) Mém.
33, 42 inf., etc. Comp. l'art, suivant.
liOTlmliees. Une ch. de 1196 mentionne un God. de
Lovinhees. C'est très-prob. le même nom que le précédent.
Nota. En admettant l'identité des deux noms , on voit que
le h n'est point ici étymologique et ne sert qu'à mouiller
le n qui précède : comp. Suinheis.
liOTl^al. Une ch. de 1112 est signée par un Adelardus
de Lovival. == Lovierval?
liuliisowe, Lac. I, 107 , an. 966. Nom thioisdu pagus
Leochensis : voy. à ce mot.
LuMaa, riv. (La Lomme) Mém. 24, «te.
PJUOCli&B TABLX. 45
^
\tm (Mochamps?) Mém. 35, 52 snp.
Mafl», Mafle, Maflle (Maffe) Suppl. 7 inf. Au 14*
siècle on disait : Mavea : voy. cet art. et comp. Haffian-
gia^ qui, déjà au 12® siècle, était devenu Havlanpe.
Malp» (Frob. Maibe) Mém. 20 sup.
llalxere<M, Matserey, Mém. 40; Maiserel, ch. de
1107. (Maizeret).
Malmamdarliim (Malmédy : en Prusse , mais wallon )
Mém. 13,14, 18.
iialoiil»(Malonne) Suppl. 5 inf.
ItoindalQ, llaiftd»olec> MmidaTeles, ■■•«tasles,
Moda^eles, llomdale (Modave) Mém. 126 inf. , 145.
Pm^vA-iiandaitii», ch. de 1178. (Petit-Modave). Ji/a»-
dale et Mandàlim étant donnés par les documents les plus
anciens , j'ai dû accorder la priorité à cette forme, qui
présuppose, cependant, d'après les lois ordinaires , la
forme Mandaide, Comp., pour le mot, l'art. Daveles..
llAii^iiee», Mansliees, Reg. S*-Lamb. , f. 53 t.
(Magnée).
Mansloiiile, Ann. Nam. V, 272 (» Petite-Maison '/).
MansaerUie»- , Mamsaarlseii-Tl». Mém. 14 seqq.
MarelM, Mar^iit» (Marche-en*Famenne) Mém. 145 ,
ch. de 1028 citée à l'art. Homin.
46 PREMIÈRE TABLE.
MarelM, ch. de 1216?, MarelilM, ch. de 1264 :
voy. Tart. Liers. (Marchin).
ii»reb»0lo, abl., ch. de fondation de Walcourt, Nam.;
Il»reiib»l0, MarembaUi, Suppl. 6 med. (Marbais,
près de Thuin ) .
Marild» (Marloie) Mém. 53.
Marne, ruis. Comp. Ad-Marne.
Martliinses (Martelange) Mém. 53.
Maslanto, Marlaml», forêt. (La Marlagne) Mém. 73
pr. Dans une ch. de 1131, Ampl. coll. I, 709 : Malin-
gnia, mais cette forme paraît corrompue.
Maflarlo, MaNlarloT (Prob.Mellier, en rom.Mailier)
Mém. 61 seq. , 145. Comp. Marlier, Ant. eccl. And.,
59 sup.
Matinal», Ann. Nam. V , 265. (Matignoule , dép. de
Treigne).
Maaromm-eampiis, Morebieans. On lit dans une
ch. dé 1202 : « in loco qui antea Maurorum campus voca-
batur, nunc autem - - Vallis S"-Lamberti « ; dans une
autre ch. de la même époque : Morcheans. (Le Val S*-
Jjambert, entre Liège et Hui). L'idée de M. de Villen-
fagne (cité par Bovy, Promenades I, 169), que Maures
n'est ici qu'un sobriquet désignant les bouilleurs , me pa-
raît tout au plus .ingénieuse.
Maves, Reg. aux fie&, f. 15, Reg. S^-Croix, f. 289.
(Maffe). Voy. l'art. Mafia.
Meeiieroai, Reg. S*-Den., f. 116. (Michcroux, dép.
de Soumagne).
J
PREinÈRB TABLE. 47
Medoliun. Voy. Summum-Medolum.
Mediiamto (Frob. Moyen, sur la Semois) Mém. 64
sup.
Meliomi^lie s voy. Tart. Erkeriw. (Méhagne, dép. de
Chênée).
Melen, Reg. S^-Den. , f. 116. (Melin ou Melen, pays
de Hervé).
Meltnio, abl., Meletms» ch. de fondation de Wal-
court,Nam. (Melin, dép. d'Onhaie).
Mell», Reg. S***-Croix , table, f. 5 v. (ch. de donation ,
deNotger, an. 1005), etc. (Ellemelle). Ellemelle est sans
doute ^== H V meUe (dans la - - -J y ou plutôt encore une
corruption de A V mette , car le préfixe elle se retrouverait
dans le nom latin , s'il appartenait au radical. Dans une
ch. de 1245, au f. 252 du même Reg., on lit : - - « ad
ecclesiam suam délie mette pertinere w - -; le ms. 160
porte, f. 17 : « villam - - quae vocatur Melle , jungens
villam nostram de Senni « , mais au dessus de la première
lettre du mot Mette y l'écrivain a place le vocable w al. » ).
MeiAiiii (Maissin) Mém. 53.
Merendrlelo, Merendree, ch. de 887, Nam. (Ma-
redret, dép. de Sosoie).
Merlcainpa» (Mierchamps) Mém. 51.
Merisis-Fraapliuii. Mém. 15 med. , 19 med. La
transcription donnée par Van den Berch porte : Mergis-
fraplum ; une autre copie , venant du baron de Crassier :
Merigis-fraplum ; mais la transcription donnée dans mon
48 PREMIERS TABLI.
Mémoire est parfaitement conforme au texte du Liber
Chartamm. Je ne puis encore me rendre compte du mot ,
ni reconnaître l'endroit. La situation du lieu dépend de
celle de Sacé qui n'est indiqué sur aucune carte , quoique
Delvaux donne sa distance de La-Reid, qui est de 1640
mètres.
Merlemamt, Merlemont (Merlemont , près de Fhi-
lippeville) Suppl. 7 pr.
Merrtw, Reg. S*-Lamb., f. 53 v. : voy. l'art. Erke-
riw. (Méry ,dép.de Tilff).
Metinam, Ann. Nam. V, 256 sup., an. 987 ; Meein,
Suppl. 7 med. (Mettet).
milnam. Mém. 25 seq. (Melinne, dép. de Soi — ?).
MlrwoU, Mon. Germ. XII, 54, 1.6; MtrvoU, Mtr*
▼old, Htrewalt, Mém. 54inf., et, pour la dernière forme,
Suppl. 10 inf.; adj. Mtrowaldemsls, Mém. 1. c. (Mir-
wart). Le suffixe est évidemment Tanglo-saxon woldy ail.
wald (forêt) . ^
Ilolll0-e«mpella0 (Mochamps) Mém. 50, 51.
iioneiie«0, Reg. S^-Lamb., f. 55. (Monceau, dép. de
Tilff).
Honetoa , ch. de 1236 ; MoneeUto, abl., ch. de 1252.
(Monceau, dép. de Mortier).
Moms-aeatas (Montaigu) Mém. 32 inf. , 57 inf.
Mons-PlnelonU (Pinsamont) Mém. 57.
iloii0*RoberU, ch. de 1147. (Robertmont, dép. de
Liège.)
PRBMlèBrB TABLE. 49
Mimot^wÊ^wk^'le-tlikmne^My Reg. attxfie&, f. 42. (Très*
prob. Montigny-le-tilleul : d'après le contexte , le village
doit se trouver entre Sambre et Meuse ).
Moiiti», Reg. S^-Den., f. 16 : » Apud Chameurhabet
Ecclesia grossam decimam in villis - - de Haleur, Savenire»
Montis <» - - (Monty, dép. de Chameux). La terminaison
du mot est romane et non celle du génitif latin.
Monx (Mont) Mém. 53.
Morcelas (Moircy)Mém. 36.
Moreinlmont , eh. de 1221. (Momimont).
MorlAinaiiU , Emst I, 818 inf., Lac. 1, 174, pièce de
1041. (Selon Emst : Mamelis, dép. de Vaels; selon Lac. :
Moresnet). Comp. Mormasnil : »» Desiderius de Mormas-
nil «, dans une pièce de 1197, ap. Quix, II, 56 sup. — ?
MorlTiii», ch. de 1028 : voy. l'art. Homin..(Morville,
dép. de Wéris).
Mormont (Mormont) Mém. 43 sup.
MoroWiiieU (Morhet) Mém. 57.
MoETAEioLUs (Mortroux) Mém. 63 sup,
MoRTAEIUS, MorUra, Mortarlain T (Mortier) Mém.
62 seq.
MM»», fleuve. César : " Mosa profluit ex monte Vosego,
qui est in finibus Lingonum , et parte quadam ex Rheno
recepta, quae appellatur Vacalus «, etc. (La Meuse; en
wallon : Moûse; en anc. wallon : Muese ,Moese; en thiois :
Macs). La Moselle : Mosella^ dont le nom ne saurait
7
50 PREMIÈRE TABLE.
évidemment être sépare de celui de la Meuse : Mosa^
prenant aussi sa source dans les Vosges , il est très-pro-
bable que Tun et l'autre cours d'eau ont été dénommés
par les anciens habitants de ces montagnes.
Mosali (Prob. ^^ut Moaanid) Mém. 21 med.
llo0aiita(Massogne^ prob. ) Mém. 20 inf.
(Mozet. Comp. Mozain-, ou Mazain-fosse) Mém. 89 seq.
Hanclielieliii , " in diocesi Leodiensi », Lac. II,
123, an. 1225. (« Montzen »»). Comp. l'art, suivant.
Hanxhie, Emst VI, 110 inf., d'après l'original; Lac.
donne aussi cette pièce (de Tan 1075), d'après Gelenii
Farrago, etc. (Selon Lac. Montzen). Cîomp. le nom pré-
cédent, qu'il semble difficile d'identifier avec celui -cL
Mosebae, Reg. S^-Lamb. : voy. l'art. Erkeriw. (Mos-
beux, dép. de Gomzé-Andoumont).
M.
IVamaco OU IVftmaclio, Mamaarum^ IVAmareaiii,
Mém. 20, 127 seq.; Mamon, Naameii OU ffamiieii,
Mém. 127, Suppl. 12.(Namur,en flam. Namen). L'exis-
tence à peu près contemporaine de toutes ces fonnes
diverses est un fait bien remarquable , et il serait inté-
ressant de connaître la date précise de chacune d'elles. La
première se rencontre dans une pièce authentique de 693 ;
la seconde , dans les écrits d'un auteur mort en 966. Pour
FREMIÈRS TABLE. 51
la troisième, on la trouve dans les actes de S* Bertin,
mort en 698 ; mais de quelle date sont ces actes ? Quant à
rage de la forme Namon , donnée par la Géographe de
Ravenne, c'est le plus difficile à déterminer. Selon J.
Hassmann, dans l'Encyclopédie d'Ersch et Gruber, 1"»
Section, 59* volume, p. 146. 1 inf. (an. 1854), ce géo-
graphe était un Goth qui vivait vers l'an 750, mais nous
n'aurions de son œuvre que des extraits faits par un Ita-
lien au 13® siècle. M. Bock, dans un article qui me paraît
approfondi ( Annuaire de la bibliothèque royale de Belgi-
que, an. 1851), émet l'opinion que l'ouvrage primitif a
été rédigé en grec, entre les années 667 et 670 , et que ce'
que nous possédons est une traduction postérieure au 9**
siècle. Naumen ou Namnen date du milieu du 11® siècle.
L'origine de cette diversité de formes doit être cherchée
peut-être dans deux causes de différentes natures , l'une
linguistique, l'autre ethnographique : de Namucum^ on a
pu feire Namurcum , puis Namurum , ou même directement
Namurum , sans autre raison que de rendre la prononcia-
tion plus coulante. Namon, au contraire, dont la dési-
nence diflTère totalement , serait plutôt un nom donné
par un peuple voisin , d'autre langue , et ce qui confirme
cette conjecture , c'est que les Flamands se servent encore
aujourd'hui de cette forme. Nota. Namur est situé en
majeure partie au nord de la Meuse et de la Sambre. Si
j'ai placé, cependant, l'article qui concerne cette ville
dans cette Table et non dans la suivante , c'est que « le
bourg primitif ne comprenait que la partie de la ville ac-
tuelle située dans l'entre Sambre et Meuse " , J. Borgnet,
Ann. Nam, III, 130.
52 PRiMIÈRS TABLE.
on IVaM^naewn, iVAMiiila (Nassogne)
Mém. 51 inf. , comp. 93 inf.
IVavaiiiaT iN^aTamiaf Mém. 85 seq.
ivelln». Mém. 58 pr. (Nalinnes?).
Mentina (Nettine) Mém. 58 med.
Newleval, B^. aux fiefis, f. 40 y. (Ensival).
lievle»? IVirvesT (Nives?) Mém. 56.
IVevreleslae , iVevrelels, pièce de 1140> ap. Chap.
II, 102; ivevrelee», ch. de 1260, Nam. (Niverlée).
NiMe. Suppl. 10 inf. (Niâmes?).
nrirves. Voy. Nevies.
iv««ioreUT II &nt prob. lire Nodoreit = Nordree :
comp. l'art, suivant. Mém. 28 inf., 188, 146.
NoRDORETUM. Primitif probable des deux formes Nodo-
reit (voy. Tart. précédent), Nordree. Mém. 28 inf.
iVordrees foms (La fontaine de Noidré, ancienne-
ment Nordray ) Mém. 15, 19 med. , 28 inf. Comp. les
deux articles qui précèdent. Nota. J'ai remarqué dans la
Table alphabétique, p. 146, que les cartes n'indiquent
pas de source à Noidré : en supposant qu'en effet il n'en
existe pas actuellement, je renverrais pour l'explication de
ce &it à ce que j'ai dit plus haut, à la fin de l'art. Borcido.
t. iVova-viU» (Neuville) Mém. 84.
9. Mova-vUia (Neuville , Noville ou Nouville) Mém.
45,46,60.
PBJfiMiàRX TABLE. 53
lVov«iii-e«0tell«iii (Nom du château-fort qui était
construit sur la montagne de Chèvremont) Mém. 64, 65.
NowujÊM'emutwuam (Le château désigné à l'art, précé-
dent, ou Neufchâteau, près de Dalhem, ou un autre Neuf-
château, qui se trouvait au bord de TAmblève, à une
demi-lieue et dans le ban de Sprimont : Emst II, 123,
note 2, — ?)Mém. 146. Nota. Au nombre des signataires,
d'ailleurs tous Hesbignons , d'une charte du Val Notre-
Dame , de 1236 , se trouve un Amel. de Novo-castro,
t. Olre, riv. (L'Heure) Mém. 70 sup., 146.
•• Oire-0our-llaeae , Hoir (Heer) Mém. 70 sup.,
124. Comp. Ore, Oria.
MmUi, O7MI0 (Oizy) Mém. 37, 44.
Okerias, Okerlls, Oklere» (Ocquier) Mém. 42,
43, etc.
OIAilt (Haut-fays?) Mém. 44 , 49. 2.
Olfelo, abl.,ch. de 965; Olfel, ch. de 1125; Vfel,
Suppl. 9med.; Uiic, ch.de 1181. (Ouffet).
OliiaU (Ohei) Mém. 39 seq.
Olisna. Mém. 20 inf.
Olsleres.Mém. 46 inf.
iHilMla. Voy. Hunhaia.
54 PREMIÈRE TABLE.
Ore, abl. (Prob. primitif de 2. Oire) Mém. 124.
Cîomp. Fart, qui suit.
Orla. Une ch. de Tabbaye de Waulsort (Nam.), de Tan
1166, faite à Dinant, est signée par un Herbrandm de
Oria. (=2. Oire?). Comp. le nom précédent.
Orolaamo-Tlea0, Ârlunom, Erlon» (Arlon) Mém.
146.
Ortao (Ourth) Mém. 62 med. La forme primitive était,
sans aucun doute, TJrtaco : voy. à l'endroit cité.
O0el0. Mém. 37, 46.
O0oi0. Mém. 33, 37.
O0oiit»(Ossogne) Mém. 23, 24.
OiKlieii, Reg. S*«-Croix, f. 247 v. (Ochain, dép. de
Clavier).
Oaon, Osom(Ozo) Mém. 33, 49. 1, 50.
Paemanl. César. (Un des peuples Germains cis-
rhénans).
Palatâolo, Paiisiolo, PalUol (Paliseul) Mém. 12,
20, etc.
Palet enmet. Mém. 35.
p»mdart»0. Mém. 28 med.
ParAindevlUe (Profondeville) Mém. 126 inf.
J
PREMIERS TABLE. 55
Parvo-bone, abl., ch. de 1178 (le mot bone n'est pas
tout-à-fait distinct dans le diplôme original : on pourrait
lire aussi banc; mais deux anciennes copies du diplôme
portent, Tune bone, l'autre boni, et la forme qui va suivre
immédiatement montre qu'en effet la -voyelle du radical est
et non pas a; quant à la terminaison , le ^, caractéris-
tique de l'ablatif, est beaucoup plus probable que le c, qui
serait isolé); Petlxboins, ch. originale de 1160; Petis-
botn, dans une ancienne copie de cette charte : '/ juxta
Clavieres in loco qui vocatur Petizboins et Versaiz".
(Petit-bois, dép. de Clavier). Nous avons déjà vu plus
haut le mot Boina , et nous avons &it la remarque qu'il
s'était dans les deux cas transformé en Bois y mais ces
deux cas n'en font peut-être qu'un , la ferme dite du Petit-
bois , qui est voisine du village de Bois, ayant été peut-être
dénommée d'après ce village. Qu'est-ce que bonis y d'oii ,
sans doute , l'ablatif bone et la forme romane boins — ?
Paule^ta. Mém. 40 inf.
PerroUbi (Parret ou Parette) Mém. 41 inf.
Perret» (Perwez) Mém. 146.
PhllappAm. Mém. 25 inf. Le nom de C/ielouppe, dép.
de Feschaux, est si complètement identique avec le nôtre,
sauf la lettre initiale, et ce dernier serait si dépourvu de
toute attribution plausible , sous cette forme , que la cor-
rection Chiluppam acquiert un assez haut degré de vrai-
semblance.
Plan«-TaUl0 , ch. de 1208. (Plainevaux).
PoUeva^ue, Polie Yaâelie (Poilvache) Mém. 126 sup.
^ I
56 PREHIÈRB TABLE.
PoledAf riv.Unech.de 898 (reproduite par Mir.I, 253,
cap. XVI) , porte, d'après le Liber Chartarum : » villam
nostri dominicatus sitam in pago Leuga , super fluvium
Poledam, vocabulo Teiz ». Cette rivière, qui s'appelle
maintenant la Hoëgne, vient de PoUeur , et il est manifeste
que son nom ancien est identique avec ce dernier , soit que
la rivière ait pris alors le nom du village , ou , à l'inverse ,
que celui-ci se soit appelé d'après la rivière , qui a depuis
changé de nom. Mais il n'est guère douteux qu'il ne faille
corriger Poledam en Poledum (du moins pour ce qui con-
cerne le village) : comp. Astinetum : Asteneur; Haletum :
HaJeuTy etc.
Poledum (PoUeur) : voy. l'art, précédent.
Ponderlous, bulle de 1143, dans le Liber Chartarum;
Pondrelaex, ch. de 1232; Pondrelus, Reg. S^-Lamb.,
f. 30 : comp. l'art. Chastelin. (Pont-de-loup).
Pontes, Pontes, Pontos , dans la ch. originale de
1178 et les deux copies mentionnées à l'art. Parvo-bone.
(Ponthoz, dép. de Clavier).
Pontyres (Ponthière) Mém. 131 med., 147. On ne
peut douter que Pontyrea — Pontieras = Pontarias, ne
dérive àepons, puisque les Romains avaient jeté im pont
sur la Meuse en cet endroit , ou tout près de cet endroit
(selon Delvaux, Ponthière est vis-à-vis du gué qu'on
nomme encore Gué-César, ou Gué des Romains; un peu
plus bas , entre cet endroit et Ombret , sont les vestiges
du pont) : c'est donc un dérivé semblable à ceux que
nous avons mentionnés à l'art. 2. Ferieres, et formé prob.
par imitation de ceux-ci.
PRSMliRS TABLI. 57
Porcaritlas (PoTcheiesse) Mém. 28 med. Porcaritia
ou porcaricia, vaccaricia — : porcherie , vacherie, — sont
des mots du moyen latin : voy. p. e. Lex Alamannorum ,
éd. MerkeU 72. 7, 74. 15. Comp. Sonxitias.
PraUions (Prayon , dép. de Forêt) : voy. Tart. Er-
keriw.
Prato, ch. de fondation de Walcourt : » m villa
Prata «. (Pree, dép. de Biesme — ? Près de Walcourt se
trouve un lieu nommé Pry^ mais cette transformation de
prata serait tout-à-&it anomale ) .
Pratell» , Ann. Nam. V, 267 med. (Sans doute un
des Praile ou Praule ) . De ce même primitif viennent les
noms de lieux si fréquents : Fréalle , Prâle, etc.
Pressoir, Pressoer (Presseux) Mém. 48, 49. 2.
T montagne. Mém. 27.
(Proigy?) Mém. 21, 22. Cette attribution
et celle de Cransena peuvent être considérées comme cer-
taines : 1® au lieu de Proigy , les dictionnaires de Meunier
et de Tarlier disent Proigny , forme parfaitement adéquate
à Proniaiacaa ; 2® Proigny est près de la source de la Ran-
cenne; or le texte indique en eflfet l'absence de lieu inter-
médiaire : » Pronisiacas usque in Cransmam " .
lote (Pumode) Mém. 20.
Bahleres (Rahier) Mém. 46, 47 sup.
Bameilli, ch. de 1235; Bammetl, chartes de 1216,
8
58 PREHiàRK TABLE.
1224. (Ramet). Le dérivé àimîmitif llamelul, Ramiitd,
dont la première fonne remonte au milieu du 11» siècle ,
indique que le nom primitif était Hamel ou JRamil, mot
qui semble venir de ramellus , ramillus , = fr. rameau.
Aamellleo-loca0, ch. de 1267 : » supra terram sitam
in territorio de Rameilleu-loco «. Prob. = Ramelou. En
ce cas, il se pourrait qu'il y eût repétition du même suffixe :
le rédacteur de la charte, ne s' apercevant pas que la dési-
nence leu était la transformation du suffixe primitif locus,
aurait encore exprimé celui-ci.
Bameloa, Bamllo (Ramelot) Mém. 147. De Raice-,
ou Ramel-locus P — : comp. le nom précédent, qui con-
tient effectivement ce suffixe, Tart. Rameilh et le suivant.
Bameliii, chartes de 1050 (voy. la Table suivante au
mot Ingeis) et de 1232 (ou 1239?); BamUol, chartes de
1235, 1237, etc. (Ramioule, dép. de Ramet). Voy. Ra-
meilh.
Bap», Bappa, Bapas, ch. originale de 1178 et copies
citées à l'art. Parvo-bone. (Sans doute un des quatre ha-
meaux nommés Reppe). Comp. Otrape, 2« Table.
RedvU (Redu) Mém. 21 med.
Rei^enbertl-vallls, pièce du 12® siècle, ap. Emst
VI , 85. (Remersdael — en wallon Reinbièvâ — , comme
Ta déjà vu Emst 1 , 323 , note 1).
Restamnta, Restonla, Restennla (Resteigne) Mém.
38.
Riebieliii (Rechain ) Mém. 59.
i
PHEMlàRB* TABLE. 59
Ricii*ifl.irma(La Vaulx-RichardP) Mém. 34.
RtkelA, Mém. 62iûf., 135, cf. 59; Rleltele» pîècede
1108, ap. QuixII, 57. (Richelle).
R^fc^retvm, R^fcorttvm, R^v^rltvm. Mém. 14 ,
17. Selon Roderique, ffelmini JRoboretum ne fonnerait
qu'un nom, lequel désignerait Houvegnez, dép. deSta-
velot : comp. à la 3* Table, l'art. Helmini.
1. R«cli» (La-Roche : voy. Rupes). Cette latinisation
du nom roman se rencontre dans une pièce du 12^ siècle
(Mon, Nam. I, 127) : elle est antérieure de plus d'un
siècle, encore, dans le cas énoncé à l'art, suivant.
9. Récita. Dans lach. de fondation de Walcourt figure
un Albertus de Rochay c'est-à-dire de Roche, ou de La-
Roche , mais , entre les nombreux endroits de ce nom , on
ne peut reconnaître celui qui est ici désigné.
R^dielevenses (Rochelinval , dép. de Wanne — P)
Mém. 44 inf.
Rolmm, ace. Mém. 40 inf.
Romani» (Remagne) Mém. 36.
Ron» ( Roanne ) Mém. 47 sup.
R«0ielowc, Reg. S^-Den., f. 127; RoUtclow , ch.
de 1337^ Ronstoion, Reg. S^-Croix, f. 86. (Roixleux,
dép. deThimister).
Rotondnm-liasIT Mém. 21.
Rothncles, ch. de fondation de Walcourt. (?).
R««s, Mém. 40 inf. (Roux, près de S*-Fontaine, dép.
dePailhe— ?).
60 p&Kuaàai table.
R^Tor^iB (Rouvreux? Rouveroi?) Mém. 28 inf., 147.
1. et »• R«dt(i (Reuxy dép. de Chevetogne, et Reux ,
dép. de Conneux — ?) Mém. 20 seq. Nota. J'ai proposé
dans mon Mémoire pour attribution d'un de ces Rudis :
« Reux-Léau «, dép. de Sovet : c'est ainsi que le Dict. de
Van der Maelen donne le mot, mais, dans la carte et dans
d'autres documents , il est écrit Heuleau.
Bamendinls , Mém. 53 ; Romaiàdiiàes , ch. de 1147 ;
R^mendtnes, ch. de 1186. (Romedenne).
Râpes (La-Roche; en ail. Welschevels, c'est-à-dire :
Roche-wallonne) Mém. 34 med. Voy. Rocha et l'art,
suivant.
Rnpes-Seremannt. Mém. 57. Selon Emst II » 81
seq., cet endroit serait le même que celui mentionné à
l'art, précédent.
Rvtlmfciiiions, Ann. Nam. Y, 258. (Un des Reu-
mont).
Rnvonta, Mém. 53 sup. ; Revint», Suppl. 10 med.
(Revogne, dép. de Honnai).
i(alecta«, acc. (Sacé) Mém. 15, 19, 20. J'ai déjà dit
à l'art. Merigis-frauplum , que je n'avais trouvé Sacé sur
aucune carte. Cîette dépendance de La-Reid, consistant
maintenant en une seule maison , est mentionnée dans les
FRlHlàftS TABLE. 61
dictionnaires de Despa, Van der Maelen, Delvaux,
Meunier, et Tarlier, mais dans ces deux derniers le mot est
corrompu en Sacré.
i(alm», dans deux diplômes originaux de 1084 et
1086 , lesquels sont signés par un » comes Conradus de
Salma »; Salmes, dans un diplôme original de 1125,
signé par un « comes Herm. de Salmes « , et Mém. 35 ^
sup. (Salm : Salm-château , Viel-Salm).
Salmami»? Dans une ch. de 1005, Lac. lit (I, 144) :
» Soron et Salmaniam in pago Liuwa in comitatu - - -
[ sic] sitas « ; Emst , qui a copié la pièce sur l'original , y
a vu, ou du moins l'édition porte ( VI , p. 99) : « Soron
et Solmaniam in pago Lewa in comitatu — [sic] sitas " .
Cette dernière forme me paraît préférable, puisqu'elle
se retrouve dans un document de 915 (Mém., p. 15),
dans un autre, de 1061, ap. Emst VI, 106 (" Solmanea «),
et qu'elle s'accorde mieux avec le nom moderne, qui est
Soumagne.
fiMLmerey, ch. de 1147; i(amerey, ch. de 1186.
(Samrée).
Salttac«s-rtvii0, iUfclsenrtTiui, i(an«»rleiiiK (Sen-
senruth) Mém. 57.
Sawelits, ch. de 1227 (comp. l'art. Frammeriselle);
i(awliy, Sauliy, Reg. aux fiefs, ff. 35 v. , 26 v. ;
Sawelit, Reg. S*^-Croix, f. 244 v. (Sauheid, dép.
d'Embourg). Le suffixe du nom moderne est vicieux,
comme on le voit. Sawehiz paraît être un dérivé du
wallon sawe (sureau).
62 PRSMlàBE TABLE.
Sc»lenttn(Schaltin) Mém. 31 , 49. 1.
[ Sctmacvm ] CSiapeauville a lu dans un diplôme de
1070, ou rédition de son ouvrage porte (voy. Mém. 32
med.) : Scimaco; mais dans le Liber Chartarum (seule
source qui fût accessible), il est écrit Ceunaco ^ nom qui
désigne Cinei. Pour Chimai, voy. plus haut Fart. Cimai.
SciNlACES, Seuitace*, Uii^naee, 3Uiisni«0 9 etc.
(Xhignesse) Mém. 45, 49. 2, 50. Nota. La forme
SciNiACSS , que j'ai mise en tête , n'est pas seulement une
correction du vocable imprimé , mais une correction de
l'orthographe présumable du Ms. , c'est-à-dire qu'au lieu
de » Seignaces ", je propose de lire 8cignace%^ et que
j'écris ce mot Sciniaces , ce qui ne constitue qu'un mode
plus ancien d'orthographe. La forme XUgnace , que j'ai
omise dans mon Mémoire, se trouve dans un ancien
document sans date , ap. de Noue , p. 284 inf.
SeKe, Reg. S*-Den. : voy. plus haut l'art. Chéris.
(Très-prob. Saive , sur la rive droite de la Meuse).
Seladinivm (Sclayn) Mém. 128 med. Sclayniaux, vis-
à-vis de Sclayn, est nommé Scladirœllo^ abl., dans une
ch. nam. de 1280.
Seoelie, Sehoehe, Reg. S^-Croix, T. 247. (Xhos,
dép. de Tavier). Pour le mot, comp. Acoche, Achoche,
dans la 3« Table.
Sennlaees. Voy. Sciniaces.
Seartttas, Se^rlees (Xhoris) Mém. 28 méd. , etc.
Seyiii, César. (Un des peuples Gerjpaains cis-rhénans).
PRSMlàRB TABLB. 63
SetsnaeM? Voy. Sciniaces.
9cmaee0 T Seniacestr Mém. 32 inf.
Seneelt» : « Symon de Sencelia /s ch. de 1166 , Nam.
(Sans doute Senzeilles) : voy. l'art, suivant.
Sencile. Une ch. de 1016 est signée par un « Hetheli-
nus de Sencile «. (Prob. le même nom que le précédent).
Sendlronslie , Reg. S^-Lamb. : voy. Tart. Erkerîw.
(Sendrogne, dép. de Louvegnez).
*
SenelT Sériel? Mém. 58 sup. Four la première forme
oomp. Senenne (1. dép. d'Anhée, 2. dép. de Sovet) ; pour
la seconde : Cielle, dép. de Marcourt; Cierreux, dép. de
Bovigny.
Serantns - , OU Serraniis-eampas ( Serinchamps )
Mém. 29 med. , 132.
Seraniis, Mém. 57 sup., 132; Seran^ch. de 1084 ,
signée par un " Elbertus de Seran », Suppl. 8; Seraiii;^
eh. de 1147; Serayni;, ch. de 1151. (Seraing-sur-
Meuse). Comp. dans la Table suivante Tart. Serangio.
Serarla? Ferarta? Mém. 20 , 21 .
Seremannt. Voy. Rupes-Seremanni.
Sertel ? 9enelT Voy. Senel.
Seranvaa, ch. de 1337; Serenvaa, Reg. S^-Den.,
f. 16. (Cironval, dép. deCbameux).
Sesnine, ilesnlià, Sennt (Sény) Mém. 70, 148.
Sesamtres, Sismara, Sesmams, riv. (La Semois,
en ail. Sas) Mém. 13.
64 PEBMliRB TABLB.
Stcciis-eampiis (Champagne?) Mém. ï^, 15 seq.
Sle^Inno-, Sisi;tn*-, Stt«tiio-ATtac* (La Veiine?)
Mém. 14 seq., 18. Je rappelle que le texte porte (Mém.
14 inf.) : " de ipsa Alba-fontana in Alblavam summa
Siggino Aviaco ubi Garelaicus vennam habuit » ; Rode-
rique remarque que : « venna autem Gerlaci superest in
pago cognomine » : il a sans doute en vue le même endroit
que nous , c'est-à-dire La- Venue, dép. de La-Gleize.
Slirv^i»* Mém. 26 inf.
Silileiàrtii, pièce de 1315, Nam. (Silenrieux).
StlTestrU-eurtU, StlTestrtcovrt. Mém. 23, 24,
49. 1 inf. Il est étonnant que je ne puisse retrouver cet
endroit , situé en Condroz , et qui figure encore , comme
je l'ai déjà remarqué (Mém. 24 sup.), dans un document
de 1670.
Siivestrtviila ( Ville-au-bois : 1. dép. de Viel-Salm,
2. dép. d'AiwaiUe— ?) Mém. 20 med.
Skendlrelaeli. Reg. auxfiefe, f. 56 : » a gaiUier juxta
le saucis a Skendrelach »; f. 60 : » L. filius Laviseit de
Herves 1. bon. terrae a Skendrelach «; ch. de 1337 :
M Walt, donûnus de Schenderlaiche ». (Xhendelesse).
Skinomoni, ch. de 1331 (dans le Reg. S^-Den., si je
ne me trompe : siLcnomont); Cliiii^moiàt, ch. de 1337.
(Xheneumont, dép. de Battice).
Sletn^iàT Mém. 23 , 24.
Smarasdiis. Voy. Esmeraude.
Salant». Mém. 20 , 21 . ( SeloignesP Ou lisez Solaria —
voy. l'art, suivant — ? Ou lisez Solanna =» Sollanna — ?).
J
P.RBMIÈRE TABLB. 65
SoLARXAS, SoUereff (ch. de 1264 : voy. Tari. Liers) y
S^UrM (Solière) Mém. 21» 148.
iM»ierseiA«, acc. (Sauiée, dép. de Dison — ? Sion
admettait la correction SoleroeiaSy que j'ai proposée dans
mon Mém., on pourrait comparer /Sbre^ee^ : voy. cet art.)
Mém. 15, 19 med«
S^llaniiii (Solanne, dép. de Pumode) Mém. 26 seq.
i^olmanla (Soumagne) Mém. 15 med., 19 med. ;
« EverUnujs de Solmanea 's Emst \I, 106, an« 1061.
Voy. aussi l'art. Salmania.
ISontiire OU SoutiireT (SaUtour) Suppl. 6 ult.
ltore«ce«, Beg. S^-Den., f. 16. (Serezé, dép. de Thi-
mister). Comp. l'art. Solergeias.
Hormn, an. 1005 : voy. l'art. Salmania; i§lomià, an.
1086, Emst VI, 113, Lac. I, 239. (Soiron).
MmuwetkgneeM (Sougné, dép. d'Aiwaille , ou l'endroit
du même nom qui dépend de Trembleur) Mém. 93 sup.
CJomp. Suinheis, d'où viendrait régulièrement Somoen-
ffneez , par l'intercalation euphonique du w.
ISpirijim^aui, i^prljim^iit (Sprimont) Mém. 31 inf.,
etc.
Spentin (Spontin) Mém. 44.
19t»fcelae«, filtofculaelio, Stabelasco, filtobulaaa
(Stavelot, en wallon Stâveleû) Mém. 13 inf., 30.
1 . Stabulis ( pour /' Stabulum » ), Staules , Estable»
(Etalle)Mém. 126 8eq.
66 PREMIÈRE TABLE.
2. Stabulis, i^tavles (Stave)Méai. 126 seq.
Strata (Strée) Mém. 23, 24. Comp. Streis.
Mratella (Strée , dép. deBraibant, ou une dépendance
de Strata — voy. Tart. précédent — ?) Mém. 42 med.
fi^treis. Une ch. de 1125 est signée par un » Amulfus
de Streis « . De Stratas = Strata ?
Sninlieis, pièce de 1192 , ap. Ernst VI , 164 : « Eve-
rardus de Suinheis « (Prob. un des deux Sougné) : comp.
Souwengneez. Nota. Heis étant un mot fort usité comme
suffixe , il est difficile de dire s'il faut décomposer Suinheis
en Su-in-Aeis on en Su-i-n/ieis y \e A servant seulement à
mouilleriez : comp. la note àTart. Lovinhees.
S«linodl«in(Smuid) Mém. 52, 56 seq.
Snlmonlensls-rvpes? Lisez : ilalmodtensts-rvpes
(La roche de Smuid)? Mém. 50 , 51 sup. et inf., 52.
Svmaliii;, pièce de 1380, Nam. (Soumois).
fi^ume, Samnie (Somme) Mém. 32, 41.
ilumlnara, mis. (La Somme) Mém. 41.
Snmmoulam? Ilfaut prob. lire Snlmodtvm (d'autant
plus que la diphthongue ou est par elle-même suspecte)
Mém. 56 ult. Nota. Comp. le nom suivant, ^ont Summou-
lum, si on admet cette forme, pourrait être une contraction.
Sammain-MedolaïuiT Mém. 21 inf. Comp. la note à
l'art, précédent.
fi^nminum-TImoneiiiT Mém. 21 inf.
ilara, riv. (Là Sure, en ail. die Sauer) Mém. 38 med.
PREMIÈRE TABLE. 67
»Mvejm. L*an 1005 , Notger donna à l'église S*^-Croix ,
en même temps que les villae Berthonîa et Haldelinia ,
réglise sise en la « villa Sureya «, Reg. S**-Croix, f. 5 v.
On voit au f. 305 du même Reg., que cette villa , appelée
ici Surey , dépendait du concile de Bastogne : c'est donc le
Surré, placé par le Tableau ecclésiastique du diocèse de
Liège dans ce concile , lequel n'pst sans doute autre que
Surré, en ail. Sier, dép. de Boulaide (Grand-duché de
Luxembourg).
T.
Tabernacum, Tavcrnov (Tavemeux) Mém. 33.
Tabern AS , Tairernas ( Taviers ) Mém . 54 .
Tafciilae-fbntana? ruis. (Le ruisseau de Boulade)
Mém. 50 seqq.
Tatlcrnton, nds. (Le Targnon) Mém. 15, 17.
Taneres, ch. de 1147; Talnteres, ch. de 1186 : » ad
Taneres et Serang [Seraing-sur-Meuse], pratum »,
Tan^nees, Reg. S*^-Den., f. 116. (Tignée).
Tanton (Tanton)Mém. 41 sup.
Tairernas. Voy. Tabernas.
Taircrnou. Voy. Tabernacum.
Teetts, Tels, Tols (Theux) Mém. 15, 17, etc.,
Suppl. 9 med. Ajoutez la forme Tel* : voy. l'art. Poleda.
Tellns (Telin) Mém. 53 sup.
6S rUSMiiftK TABLE.
(l^rwagne ) Mém. 53. Dans le Reg. S^-
Croix» f. 265 : TberawaiiipBe — : cette fonœ indique*
Tait que notre mot doit être lu : Ternonla»
TlMlierwiM^ Reg* S^-Lamb.» f. 72 v. (Tharoul^ com-
mune de Vyle-et-Tharoul) .
TieMes (Tbyue, près deDinant) Su]^. 7 med.
TietABtta, TjUamiim^ en roman Tliihangey Tie*
battre (l^hange) Mém. 130, 148» Suppl. 8 sup. (dans
le Reg. aux fie& » f. 87 sup. : THiAn^es). La transfor-
mation régulière de Tietcmtia serait Tietanse. Pour rendre
compte de la forme TteTiaïkffe , il fiaut admettre ; 1^ que la
teiminaison primitive du mot latin était a»iiea; 2^ qu'il y
a eu syncope du second /, puis intercalation de Yâ pour
éviter ITiiatus; ou bien que le nom primitif était Teetian-
TiCA , d'où d'abord Tiesakgs , puis Tiehanffe : mais l'ab-
sence de la forme intermédiaire et la date reculée à laquelle
remonte la forme donnée (milieu du 12* siècle), rendent
la seconde supposition moins vraisemblable que la pre-
mière.
TUbace, ch. de 1258. (Tillesse, dép. d'Abée).
TUÉMMi^ Mém. 42 med.; Tlnlmi , ch. de 1258 et R^.
aux fie&, f. 9 V, ( l^nlot y dép. de Sobeit ).
Tilvesy Reg. S*-Lamb., ff. 54 t., 57, etc. (TlIfF).
TlMiH»fiwwa, Tlidtiii»ciiitt-c»»troiiiy Tuiltmiitt OU
TMiBiMi (Tbuin) Mém. 57 med., 116 med., Suppl. 3,
6 med.
, ch. de fondation de Waleourt ; Thier y dans une
^ècc de 1409, Nam. (Tby-fc-cMteau). Voy l'art, suivant.
PREMIERE TABLB. 69
Taermoat 9 ch. de fondation deWalcourt. (Tirmont :
partie du territoire de Thy-le-château, selon le Dict. de
Van der Maelen ) . On voit que le mot Tuer s est mieux
conservé dans le composé Tirmont que dans le nom
simple. Le r final se retrouve aussi dans Tàtria, nom
d'un ruisseau qui coule dans la commune de Thy-le-
château.
Tuf^tcs, ch. de fondation de Walcourt. (?).
Tjawtnster. ch. de 1331; Tjwtnster, chartes de
1337, 1348; nowtsier, Reg. S^-Den., f. 127 ; Thy-
wlnster, Reg. S*«-Croix, f. 86. (Thimister). Ce chan-
gement de w en m, qui est des plus extraordinaires ,
montre qu'il est toujours hasardeux de raisonner sur Téty-
mologie d'un nom d'après sa forme moderne.
v.
mirées, Hnlfirees. J'ai rapporté dans mon Mémoire,
p. 132 med., certain passage d'un diplôme dell86, tel qu'il
est donné par Miraeus, III, 353 (« villam Hulgrehes cum
piscatione innuosa »). Des copies anciennes , fac-similé ,
de cette charte et d'une bulle antérieure (an. 1147), par
laquelle le Pape Eugène confirme les possessions de l'église
S*- Jean-en-île, existent aux Archives provinciales à Liège ;
or , elles portent : « villam Ulgrees ( 2« ch. : Hulgrees ) cum
piscatione in Mosa " : l'attribution : Ougree, déjà donnée
conjecturalement dans mon Mémoire, n'est donc pas
douteuse.
70 PREMIÈRE TABLE.
Umbracum (pour " Umbracium »), Vmbray (Ombret)
Mém. 130 inf.
ViialtaT Mém. 20 med. Lisez Walia?
Unasidi^PP iJv»»MtoP Mém. 21. La seconde fonne
est sans doute préférable et doit être lue i^rastdl* : voy.
ce mot à la 2^ table.
iJrctoom^ns. Dans trois pièces parallèles de 1064
(Mir. donne par erreur la date 1067 : voy. mon Mém. 32
sup.), ap. BertholetlII, xxviii seq., Mir. I, 663 seq.,
on trouve la signature de « Thietzelinus de Urcisomonte «,
il Tiezelinus de Vreismont w, » Thiezelinus de Urcismont «.
La forme Vreismont ne différant de cette dernière que par
la manière de lire la 1" lettre et par Ye en place du c, la
leçon Urcisomons, Urcismont , n'est guère douteuse. Dans le
Reg. aux fiefe, f. 4 inf., on lit : " W. - - relevavit ibidem
bannum - - de Durheis situm inter Orstm^nt et Ogimont u
( en marge : Agimont ) . Ces noms désignent sans doute ,
de même que Horcimont (voy. plus haut) : Orchimont.
Nota. Durhez est indiqué dans le Dict. de Meunier et dans
celui de Tarlier comme dépendance de Rienne , mais le
dernier ( qui écrit par erreur Bienne ) ne mentionne pas ce
hameau, à l'art. Rienne.
Uriaco, adj. IJrtoetnsis; Uriao, Vrto (Orgeo)Mém.
12, 13, 61.
iJrta, riv. (L'Ourte) Mém. 63 inf., etc.
Urtaco; Ortao (Ourth) Mém. 22, 62.
Vrsula (dép. d'Ocquier) Mém. 43.
PREMIÈRE TABLE. 71
I
V.
Valit«-die-3Ui»v»iit (Vaux-ChavanneP) Mém. 4&inf.
l^emen», mis. Mém. 35 inf., 52 sup.
ib^eosatnm, acc., 'tiosas, pièce de 1070, dans le
Lib. Chartarum (dans son édition de cette pièce, Chap.
II, 14, écrit Fiseit), Guises (Visé, en flam. Wezet)
Mém. 135.
yverfukim. Nous avons déjà rapporté, à Fart. Parvo-bone,
ce passage d*un diplôme original de 1160 : « juxta Clavie-
res in loco qui vocatur Petizboins et Versaiz «; dans une
ancienne copie de cette charte , le dernier nom est écrit
ib^ersailli. (Prob., d'après le sens littéral du texte, syno-
nyme de Petizboins y c'est-à-dire Petit-bois. Vierset, le
seul endroit que Ton pourrait comparer — voy . l'art, sui-
vant — , est d'ailleurs trop distant de Clavier pour que la
détermination ^2^/^ davier es lui soit applicable).
l^erses : « allodium de Versez «, ch. de 1178, citée à
l'art. Parvo-bone; Versey, Reg. S**-Croix,f. 247 v.
(Vierset). Voy. l'art, précédent.
ib^erviers, "Vervicr (Verviers , en wallon Vervî)
Mém. 45 sup., Suppl. 9 med.
ib^ervistum ( Vervoz) Mém. 23 seq. : la forme Fervoie,
donnée dans une ch. de 1186 , au f. 288 v. du Reg. S*»-
Croix, établit la transition entre Ferviffium et Fervoz.
"Werwie. Voy. l'art, précédent.
72 PRBMI^RB TABLS.
ib^esere, riv. (LaVesdre) Mém. 15, 19.
yvemunrn^ ch. de 1078 : voy. Tart. Falminne. ( Wiesme).
'Vtelc-»-Hoy*iii, Reg.| aux fiefs, f. 63. (Vyle, com-
mune de Vyle-et-Tharoul).
ib^tier , ch. de 1178. (Prob. le Villers qui est près de
Petit-Modave).
t. ib^tUa, « in pago Condrùscio ». (Ville, dép. deMy)
Mém. 23 seq., 30. Nota. Le Condroz s'étendait jadis au
delà de l'Ourte : « excepto quod de Condrusto est ad
partem orientis trans Urtam », Partage de 870.
9. viii», " in comitatu Laumacense ». Mém. 38 sup.
l^tllart, abl., ch. de fondation de Walcouxt. ( Villers-
deux-églises? Villers-en-fiigne ? Villers-le-gambon? ) .
ib^irTla ( Vierve) Mém. 55. Reg. S*«>-Croix , f. 7 v. ult. ;
ViRviNUs, ruis. (Le Wirwin ou Viroin) Mém, 55.
ib^niflnsi-feir»** Mém. 15 med. (bis), 19 sup.
"W.
i^raeli^rre. Voy. Walciodorus.
(Watermal) Mém. 60, comp. 134 seq.
HTadalin», l?r«dlino, l^Tatlln», uralliiài*, "Wéà-
lin(Wellin) Mém. 20, 21, 35, 38 (bis), etc. Comp.
Watlinio ou Watlinia.
PEEMIÈBS TABLE. 73
Wahsrt ( Waha) Mém. 39, 57 inf.
«
uraimis , abl. , "Wmiuktm (Weisme : en Prusse, mais
Wallon) Mém. 46.
HTalel^d^riui, uralcUerre, l^acltere, etc, (WauU
sort) Mém. 124 seq. Ajoutez : ^r»ch*rre) eh. nam« de
1253, HTachore , Reg. S^-Croix, f. 10 sup.
l^aMcnmont, ch. de 1068 > dans le Reg. S^-Croix, f.
84 V., urodlomonte, abl., ch. de 1143, ibid», f. 85;
Wil. de ^r^dcninont, ch. de 1227. (Wodémont, dép.
d' Aubin-Neufchâteau ) .
l?r»lec*rtt0, gén., Waleevrt, ch. de fondation de
Walcourt. (Walcourt).
^ralerimoni, Reg. S^-Den., f. 16» (Warrimont, dép.
de Chameux).
Walia (pour « Unalia »)? Mém. 20.
l^Taltbtna, ^Taltln» (» in pago Condîuscio villam
Vervigium cum suis appenditiis, id est Bainam et Walthi^
nam ») Mém. 23 seq.
liraiàdlel»leii0-maB0ii« (Anloi?) Mém. 21 seq., comp.
36 sup.
^Tandrto (Wandre) Mém. 134.
i^Tansina (Wancenne) Mém. 33.
^rarciitnna. Voy. Waricina.
^rarica , riv. (La Warge) Mém. 15 med., 16.
Waricina, ^rarclitiina « i^rariflnna, Warchlna,
ruis. (La Warchenne) Mém. 14 med., 16.
10
74 PREMIÈRE TABLE i
l^t'arsa^e (Warsage) Suppl. 7 med. L'ancien nom
flam. de cet endroit Werste^ montre que notre mot vient
d'mi primitif Warsaticum ou Warsatica.
l¥arslplo, 1^'aslpla, ^'Islppen (Ychippe) Mém.
20, 25 inf., cf. 36 sup., 39 seq. Quoique l'identité de
Wisippen avec Warsipio et Wasipia me paraisse encore
vraisemblable, je dois noter que, dans le canton de
Stenai, à 17 kilomètres O. de Montmédy , se trouve un
lieu nommé Wiseppe.
l^t'aslpla ("in pago Condustrinse, in villa Wasi-
pia w --), pièce de 954, ap. Ritz, n° 22. Voy. Tart.
précédent.
^'aslln, pièce de 1070 , dans les Ann. Nam. V, 258.
(" Prob. Weillen «).
l¥atlliilo ou l¥atlliila, Mém. 23 seq. (Prob. =
Wadalino , Watlino , Wallinio ; peut-être = Wellines).
^aYanla (Le même endroit, ce semble, que celui
appelé ailleurs Navania : si notre leçon est la bonne ,
prob. Awagne) Mém. 36 sup.
t. i¥eliln (Wellin). Ce nom est mentionné deux fois
dans la même énumération : s'il désigne deux endroits
différents , Tun de ces Wellin est sans doute = Wellines.
Voy. Mém. 45 et les articles Wadalino , Watlinio.
9. liVel||n (T). Voy. Tart. précédent.
ivclllne» (Prob. Willinne, enHcsbaie) Mém. 34, 48,
Suppl. 11. Comp. l'art, précédent.
l^enbrla, ruis. (La Wimbe) Mém. 41 sup.
PREMIÈRE TABLE. 75
l¥eplllon (Wépion) Mém. 127.
urcrstc ( Ancien nom thiois de Warsage) Mém. 150,
comp. 99 inf. et voy. Tart. Warsage.
^'Ilercelas^Willerzies) Mém. 56 sup.
n^iria. Mém. 22 , comp. 138 sup. Le Dict. de Tarlier
a: «Woirie, dép. d'Orgeo « : ce nom, qui répondrait
parfaitement à Wïria , n'est point répété à Tart. Orgeo et
je ne l'ai pas trouvé ailleurs. Dans la commune de Tour-
nai, voisine de celle d'Orgeo, il y a les hameaux de
Grand- Voir et Petit- Voir.
^'Islppen. Voy. Warsipio.
nvodcnnioiit* Voy. Waldcnmont.
n^owenluni. Mém. 53 inf. Comp. Wavania?
JL.
XhaYAnt. Voy. Vallis-de-Xhavant. Nota. Ce qui, à
vrai dire , paraît douteux , ce n'est pas l'attribution pro-
posée pour ce nom (Vaux-Chavanne) , mais seulement la
forme du damier mot , qu'il faut peut-être lire Xhavane.
J
DEUXIÈME TABLE.
Ad-€asira ( Ile proche de Maestricht, en amont. Cette
île , dont j'ignore le nom moderne , est très-prob. la même
que celle appelée Be des ChascheSy dans un document
rédige entre 1498 et 15Ô1) Mém. 153 , au mot 2. Castris ^
Suppl. 12.
Adarp, Actdoerp (Anciens noms thiois de Orp, en
rom. Oripe) Moulaert, 21 inf. Comp. Aorb. Malgré que
Adorp soit donné comme flamand , il semblerait que ce
nom est composé de Ad- Oripe : voy. l'art. Oripe.
Aencflé, Reg. S^-Lamb., f. 27. (Aineffe).
A^lonls-ciirta, Alancart, etc. (Incourt) Mém. 114
seq., 35.
Alarmani. Reg. aux fiefs , f. med. : // Fiez apud
Alarmont «. Prob. en Hesbaie, puisque les trois Fize
mentionnés par les dictionnaires se trouvent dans cette
contrée.
78 DEUXIÈME TABLE.
Aldcirort (Ardevoor) Mém. 106, 109 sup.
Aleke, AUeke (Alken) Suppl. 8 sup.
Alemonsees, Allemonsees , ch. originale de 1178 et
ancienne copie déjà citées à la Table précédente , au mot
Parvo-bone; Alemonsees, pièce de 1206, Nam. (La-
montzée ) .
Alesia (Aelst) Mém. 83 inf.
Almanlmii. Yoy. Amanium.
Alore, Reg. S^-Lamb., f. 4 ; Alolre, dans la table de
ce Reg. (Alleur).
Aiiapia. Yoy. Altripia.
AUa-rIpa (Atrive) Mém. 123 med.
Alicl; Otheyc, Oiheyes (Reg. S*«-Croix, f. 37);
Ochey? (Othée, en flam. Elch) Mém. 95 seq. Malgré
Tappui que lui donne le nom flamand, la forme Ocliey
doit être considérée comme suspecte , à cause de son isole-
ment , en tant que forme romane , et du document où elle
se trouve. Comp. l'art. Orthen. Nota. Relativement au
primitif qui a produit la double forme Altei , Otheye^ et
Elch, je remarquerai seulement qu'il doit être du type
jfLLZBC » m .
AUhuolse OU AlthoustT, ch. de 965 , ap. Emst VI,
95, Van den Berch, 111. (Vieux-Hoesselt). Voy. Husle.
Altrepla, Mir. I, 299. 1 , an. 1214. (Prob. Otreppe,
près de Bierwart, nommé en roman Otrepe — voy. 1.
Otrepe — : les noms coïncident , et les autres endroits
cités conjointement sont situés dans la même contrée).
Comp. l'art, suivant.
DEUXIÈME TABLE. 79
AUripla, Mir. III, 300. 2 sup., Ampl. coll. IV,
1165, an. 1034; AUapia, ch. de même date, Ampl.
coll. IV, 1168 : l'identité de ces deux noms, si elle n'est
pas tout-à-fait certaine, est au moins très-probable. (La
première forme indiquerait un des endroits nommés en
roman : Otrepe ou Otreppe : voy. ces articles; la seconde :
Oteppe : voy. Oltapie).
Altus-Repes. Forme ancienne probable de 2. Otrepe.
Amanluiii, Almanlum (Amai) Mém. 130, Suppl. 8.
AmbesinuiKi (Embressin). Je n'ai vu cette forme que
dans le document cite à la p. 130 med. de mon Mémoire ;
partout ailleurs on trouve Ambrcsln, par exemple
dans une charte de 1028 (Reg. S^-Croix, f. 237), et Mon.
Nam. I, 11, ch. de 1274, etpassim, de même que la
dépendance Embressineaux est nommée Ambreslnlalli,
dans un document ms. de 1313 (Nam. ) : ceci rend donc
la forme Ambesinum très-douteuse.
Amerlrcs, Reg. S*-Den., f. 50 V. (Amry, dép. de
Heure-le-romain ) .
Ammeclilii , Reg. aux fiefs, f. 3 v. et passipi*
(Ampsin).
Anesch, Quix II , p. 54, an. 1173; Anels, ch. de
1181; Anes, ch. de 1236 : n apud Anes et Lerse ";
Anls, Reg. S*-Lamb.,f. 69 v. med. : « apud Anis juxta
Liers «, Reg. S*«-Croix, f. 79 v. (ch. de 1353) : " entre
Liers et Anis «. (Anixhe, dép. de Fexhe-Slins, entre
Fexhe et Liers). Nota 1, Cette attribution ne saurait être
mise en doute : c'est donc par erreur que l'on a écrit sur le
80 DEUXIÈME TABLB.
dos de la ch. de 1236 : Hannesse , et cette erreur provient
prob. de ce que les biens possédés par l'église S^-Lambert
à Anixhe étant passés en d'autres mains , le souvenir en
était perdu. Nota. 2. Ck)mp. l'art. Enich.
Aiiifiediira (dép. da Meersen) Mém. 105 inf. J'ai dit
que Angledura^ s'il existe encore, aura prob. pris en
flamand la forme Bngehdorp : comp., au moins pour ce
mot : Engelstorp , près de Juliers , à l'ouest.
Anncirol, Anevol. Reg. S^-Den. , f. 15 : // Apud
Cutewein cum suis appendiciis scil. Annevoi et Mar-
zines »; Reg. aux fiefe, f. 5 v. : « inter Anevoi et Con-
teweng «. (Envoz, dép. de Cîouthuin).
Anteyum ( Antheit ) Mém. 130 med.
t. Ans (Ans) Suppl. 8 med. etch. de 1195.
%, Ans, Reg. S^-Den., f. 50 v. et saepe. (Aaz, dép. de
Hermée). Ce document est le seul qui emploie la forme
Anz; encore , au titre , f . 1 , on a corrigé Anz en Aclz.
Reg. aux fie&, f. 34 v. med. \ Az^^i en marge : Aaz.
Aarb. Une ch. de Waulsort (Nam. ), de 1160, où il
est question de la villa de Roserias, est signée par un
Heinricus de Aorb. Il est très-probable que ce nom désigne
Orp, qui est voisin de Rosière. Voy. Adorp , Oripe.
Apine* Ch. de 1041, ap. Lac. I^ 175 : - - « Apine - -
habuimus in pago Liugowe et in comitatu Dietbaldi « ;
ibid. 191 , ch. de 1056 : « in villa Apinis in comitatu
Friderici ducis in pago Maselant «. (Epen, dép. de
Wittem). Y a-t-il, de l'une des deux parts , erreur dans la
DEUXIÈME TABLE. 81
désignation du canton , ou les limites auraient-elles changé
entre Fan 1041 et Fan 1056 ?
Aquirl» ( Awir) Mém. 89 sup. et ch. de 1208. Voy.
Auguria.
Arbonc, montagne. ( Le mont — en langue wallonne,
le thier — d'Arbonne, Airbonne ou Erbonne) Mém. 92
med. Cette montagne , que d'anciennes cartes appellent
La Roche de Htii , fonne, si je ne me trompe, la partie
sud-ouest du thier Falhize , sur lequel le baron de Gôler
place, dans un ouvrage récent, V oppidum Atuatucorum .
Archa. Voy. Harcha.
Arifcnian ( Ai^enton) Mém. 120 sup.
ArnuaTriv. (L'Omeau) Mém. 111 sup.
Artalni; (Arthei, dép. de Rhisne) Mém. 40 med.,
document nam. de 1313.
Ascleha, Asclilo, Ahslon, Eysclo, Eslo (Elsloo
OU Eesloo) Mém. 59 sup., 80. La forme intégrale Asca-
toha se trouve Mon. Germ. V, 108, 1. 35 (Herimanni
Aug. Chronicon).
Asnailca, Asnaii^la (Emage) Mém. 111 med.
AsPEEA. Primitif de Haspere , Aspre (voy. cet art.)?
Mém. 135.
Assebmc, Asscbracii ( Asbroek) Mém. 78.
Assent (Assent) Mém. 82. Comp. Hasnoch.
AUerada, ch. de 1147. (Attenrode, près Vertryk).
Àm^stclilrclie (Oost?) Mém. 135 seq. Fôrst. compare
11
82 DEUXlàME TABLE.
dubitativement (133 sup. ) Euskirchen , au S. O. de Bonn.
J'ai remarqué à l'endroit cité, que Augst^ = Amgmta^
pouvait être en tout cas le primitif de Oost: les formes
anciennes , certaines ou probables , que j'ai rencontrées
depuis : Oyze et Wosta , paraissent peu favorables à cette
dérivation.
Aair«rii^9 <^b. de 1086 : voy. au mot Calchariae.
(Awir). La forme et l'attribution de ce nom sont aussi
certaines que celles de Aquiria. Il faut donc admettre une
double transformation anomale (la seconde n'est pas, du
reste, sans analogues) : Auguria — Aquiria *— Awir.
Avernas, fiTrcnals, Mém. 94 seq«; ETernalse,
Ampl. coll. IV, 1167, an. 1034. ( Avemas). Il paraîtrait
que Minor- Avemas (ou -Evrenaia ^ etc.) désigne Cras-
Avemas (Mém. 95 sup.), et « Evemays mperitis «,
Àmpl. coll. IV, 1071, d'après une ch. de 1082 :
Avemas-le-Baudoin .
A^rido, abl., Ampl. coll. IV, 1165, 1167, an. 1034;
ibid. 1064, 1096 inf., etc.; ATroch, Mir. IV, 505. 2 ,
an. 1078; AvroU, Suppl. 8 med. (Avroi, dép. de Liège).
J'ai réuni ces trois noms , sans que je veuille affirmer leur '
identité : Avrido est cité comme possession de S*-Laurent :
« in Avrido quatuor mansos cum intégra ecclesia « ;
Avroch est donné par la comtesse Ermengarde à S*- Jac-
ques : « S^- Jacobo Avroch dédit cum suis appendiciis « ;
enfin Avroit figure dans la liste des biens de S*-Lambert.
Awanll», Mém. 102 inf. Je n'ai pu découvrir Tattri-
bution de ce nom, ni de Imburcio, qui lui est conjoint
( « et in pago Hasbaniense Awanliâ et Imburcio » ) ,
j
DEUXIÈME TABLE. 83
quoique j'aie retrouvé le dernier dans deux chartes. Le
nôtre doit peut-être se lire Awansia (dans certains do-
cuments y il n'est presque pas possible de distinguer les
deux lettres ^ et /), forme qui pourrait désigner Awans :
voy. l'art. Hawannis.
A&ii. Voy. Petit- Axh.
, ch. de 1092 j » Walterus de Baccun-
wez "; Bacunipuez* ch. de 1101 : "Walt, de Bacunguez /^
Baccanguez, Bechcnirelz, Mém. 78 sup., etc. (Bec-
kevoort ou Becquevoort ) . Nota. Comp. avec les noms ci-
dessus : « Walterus de Basconisvado " , signataire d'une
ch. de 1113, dans le Reg. S*«-Croix, f. 39 v.
Baceni^es, ch. de 1134 : » in villa Bacenges super
Jechoram »; Bacheni^es , ch. de 1136, environ; Ba-
clni^a, Bacen^a, Baeenshes, Mém. 43 sup., 45.
(Bassenge, en flam. Betsingen).
Badardo. Suppl. 7 ult.
Balastra (Balâtre) Mém. 121.
Baldlnels, Ampl. coll. IV, 1169 seq. , an. 1034, —
dans le diplôme de même date, col. 1 165 , ce mot est écrit
Baldindaa , ce qui est sans doute une faute typographique
pour Baidineas — et Mém. 95 inf. (Bodegnée, en wallon
Baudegnêie). Baldineis est évidemment dérivé du nom
d'homme Balduinus (Baudoin) : voy. à la Table précé-
dente l'art. Lorenceis.
84 DEUXlàHS TABLE.
BAXiTEBSHEiM , Balieraeni, en rom. Bairesent (Reg.
S*-Lamb., f. 47 v.), Badrcsen (Bautersem) Mém. 96.
Bans, ch. de 1236. (Possession du Val-Notre-Dame,
qui devait être située non loin de Tabbaye).
BaMia (Baizy ) Mém. 1 18.
BaTencliiii , BaTeclilii , Baveiiclileii (Beauvechain ,
en flam. Bevecom) Mém. 116 seq., Suppl. 8 sup.
]laTOiil0-qaercii0* Mém. 106.
Bealriw, Reg. S^-Den. , f. 50 y. (Beaurieu, dép. de
Heure-le-romain ).
Bearewart (Bierwart) Mém. 129. On ne peut douter
que Bearewart ne soit = beau-regard. CJomp. les articles
Bialrewart, Bialmait.
Bêche. Yoy. Betsica.
Beclieclilni (Binckom) Mém. 106, 109 pr., cf.
116 inf.
Bechenwels. Voy. Baccunwez.
BeferolnsT Mém. 111 med.
Beifinley, Reg. S^-Lamb., f. 62 v. med., Reg. S^-
Den., f. 7 et saepe; Beipiniei, Reg. aux fie&, f. 9 med.
(Bergilers, en flam. Bellick). Voy. l'art. Oleis.
Beika ( Beek, non loin de Maeseyck — ? ) Suppl. 6 sup.
Bellsia, Blllsia, Btllslum (Bilsen, en anc. wallon
Blixhe) Mém. 86. J'ai depuis rencontré la première forme
dans une ch. de 1176 : « Fulbertus de Belisia ».
Bellick. Voy. Beginley.
DEUXIÈME TABLE. 85
Bellas-rlTus, Belrlu (Beauiîeux) Mém. 120 sup.
Berdines, Mon. Nam. I, 128, an. 1229, Reg. aux
fiefe, ff. 42 V. ult., 51 med. (Burdinne).
Berle (Berloz) Mém. 84. Ce mot — dont je fiais par
cette raison un article sépare — est sans doute la forme
flamande de Berloz : voy. cet article.
BerloUi, Berlor t » Rob. de Berlois » , ch. de 1215 ;
« Rob, militem de Berlor ", ch. de 1219 : l'identité des
deux personnages, et par suite des deux noms , n'est pas
douteuse , l'une et l'autre pièce concernant l'abbaye du
Val-Notre-Dame. (Berloz? Berleur? — : voy. les deux
articles qui suivent).
Berlor e, Reg. S*-Lamb., f. 27 v. (Berleur).
Berlos, Bterlos, Mém. 84; Berlos, ch. de 1235.
(Berloz) : comp. les articles Berle, Berlois.
Bernscliaiii (Bemissem) Mém. 101.
Bernanfali (Sombreffe, ou endroit voisin de Som-
breffe)Mém. 117.
Berireii» (Bertrée) Mém. 86 sup., 95 sup.
Bert0-Here, Bertln-Heri» (Frob. Bas-Heers, en
flam. Bats-Heer)Mém. 78 seq., 152.
Bei»»i ( Peuple ancien , qui a peut-être laissé son nom
aux deux endroits suivants).
t. Beisica, Mém. 103 med.; Bêche, Reg. S^-Den., f.
13 V. : « Bêche subtus Lewis », (Geet-Betz).
9. Betolca-OaUica , Mém. 103 (voy. la note); Reg.
86 DEUXIÈME TABLE.
S^-Den., f. 10 : » Bêche juxta Wamont "; m situmjuxta
villam de Bêche prope viam qua itur de Landen a Hanut " .
(Wals-Betz). Nota. J'ai établi dans mon Mémoire, seule-
ment par induction, que Wals-Betz était la traduction
flamande de BetsicA-Gallica ^ ou - GaUicorum : depuis,
j'ai rencontré effectivement cette dénomination dans le Ta-
bleau ecclésiastique de la ville et du diocèse de Liège ,
pour l'an 1794, où, à la p. 178, sous la rubrique : Concile
de S*-Trond, on lit : » Bets. Gallica «•
u Mém. 82.
BeTlnipes (Bevinghen) Mém. 69.
Blalrewari, Beaurewar. Reg. aux fiefe, f. 17 V.
sup. : « 1. bon. terrae juxta Bialrewart et Hucorgne »;
ibid. , f . 43 : // a Beaurewar entre Forcelhes et Hucorgne » .
(Bierwart, dép. de Huccorgne). Comp. les articles Beare-
wart, Bialmait.
Biairnait. J'ai émis dans mon Mém., p. 129, la
conjecture que ce mot devait être lu Bialruait = Bialri-
wait^ c'est-à-dire beau-regard^ et, par suite, qu'il n'était
rien autre que le nom wallon de Bierwart (voy. Beare-
wart). Cette correction me semblait exigée par la position
assignée au lieu , et parce qu'il est presque impqssible de
prononcer les trois consonnes successives Irn ; j'aurais pu
ajouter que le château de Haut-regard , commune de La-
Reid, est appelé en wallon: Haut-Bewai^ ou - jRiwai.
L'auteur d'une critique de mon Mémoire, insérée dans
les Ann. Nam. IV, 342, est d'avis que Bialmait désigne
Biamait, dép. de Warêt-la-chaussée. L'identité littérale
des noms parle sans doute en faveur de cette attribution ,
DEUXIÈME TABLE. 87
que je ne puis d'ailleurs suffisamment éclaircir, Biamait
manquant dans les cartes (et aussi dans les dictionnaires) ;
la première pièce citée porte, par exemple : n c'est a
savoir entre le manoir de Bialmait et le bois de Mois » :
où &ut-il chercher ce bois ?
Bleitlne (Dans le Masau, prob. non loin de Susteren)
Mém. 112 med.
Birbacam (Bierbais , ou Bierbeek?) Mém. 122 inf.
Voy. le nom suivant.
Biri»ai0 (Bierbais, ou Bierbeek?) Mém. 122 inf. Voy.
Tart. précédent.
Bialo». Reg. aux fiefa, f. 65 v. med. : » inter Blalos
et Malle » . Cela signifie sans doute : entre Blaer ou
Bloer, dép. de Tongres , et Mail, endroit voisin de Blaer.
La dénomination Blalos provient prob. de ce que le
moulin de Blaer dépendait du comté de Zooz: Corsw.
313, note 9, le sens étant donc: Blaer-lossain .
marée, Reg. S^-Lamb., f. 26 v. ; Blarel, B^g. aux
fiefis, f. 11 inf. et saepe. (Bléret).
mixlie. Voy. Belisia.
Bedenlioveii (Boyenhove) Mém. 94, comp. 99 med.
BeiLaini; (Boquet, dép. de Temploux) Mém. 40 med.,
pièce de 1323.
BeiLelio, etc. Voy. Tart. Hedencourt.
Beleaee09 ch. de 1208. (Boisée, dép. d' Ans-et-Glain) .
Bellie, Reg. aux fiefe, f. 8 v. med. (Boelhe).
88 DEUXIÈME TABLE.
BoUera, Mir. III, 300. 2 sup., 301. 2pr., an. 1034;
itonlers, Ampl. coll. I, 885 ult. , an. 1171. (Prob.
Boire, commune de Sichen-Sussen , en wallon Bolére).
Dans une énumération correspondant à la première pièce
citée, Ampl. coll. IV, 1064, on lit : « Bosleirs, al. Bos-
liers « : est-ce la forme primitive du mot, ou le premier s
a-t-il été mal lu pour / ?
itoneef, forme flamande. (Boneffe) Mém. 89 inf. Cli.
de 1184 (Mon. Nam. 1 , 128 inf.) : « Franco de Bonefia «.
Bonnas. On lit dans la ch. de Notger, de 1005,
rapportée en extrait au f. 5 v. du Rcg. S**-Croix et
déjà mentionnée plusieurs fois à la Table précédente ( aux
mots Berthonia, Mella, etc.) : « In pago vero Hasba-
niensi curtes duas: Halterinia juxta litus Mosae, et in
Bonnas supra ripam dictam Gayirae ; ecclesias duas :
unam in villa de Freris et alteram in villa de Fies, cum
quinque mansis », etc. La confirmation de l'empereur
Henri II, aussi de 1005, (même Reg., f. 19 inf.) porte
de même Halterinia; le diplôme d'Adolphe , de 1292,
(ibid. 19 V.): Halterina. Ce qui concerne Bonnas est
identique dans ces documents et dans les copies, données
par deux cartulaires , de la charte de Notger, sauf que ce
mot est écrit une fois ou deux Bonnes , que le nom de la
rivière est orthographié Gayrae, et que le mot dictam est
supprimé. Je n'ai pu découvrir l'attribution , ni de Hal-
terinia, ni de Bonnas; quant aux autres noms, voy. aux
articles respectifs. JP. S. Le nom, qui Mt l'objet de cet
article, reparaît dans le passage suivant de la ch. de fon-
dation de Flône, an. 1092 (Mir. III, 809 seq., AmpL
DEUXIÈMS TABLX. 89
coll. I> 540 seq. ) : » apud Jiairam quarta pars tam villae
quam ecclesiae et &miliae cum omnibus usuariis , excepta
noua parte quam tenuit Rodulphus ante de Bones '/ .
li#re«, ch. de 1126; in Boris, Ampl. coll. I, 885
ult., an. 1171. (Très-prob. Boirs, dép. de Glons : Boers,
dans \m Reg. de S^-Laurent du siècle dernier). Comp.
Buors, qui paraît être le nom flamand du même endroit.
itories, ch. de 1253; Bariela, ch. de 1263. (Borlez).
Boaleira, Boaliera. Voy. BoUers.
Bataiiiff, Mon. Nam. I, 254 seq., an. 1291. (Bothei).
CSomp. Mém. 40 med.
IBmweétky ch. de 1230, Nam. (Bovesse).
B#Tliise« (Buvinghen)Mém. SI.
BoTlni^bMitor , ch. de 1147; BovlM^estlr, Boven-
Stotier, Mém. 92 inf.; BoTein^liieaUr, BoTeni^liis-
tir, Reg. S*-Lamb., ff. 71 v. med., 64 med. (Bovenistier).
Bra^bando, abl. i » Filfurdo in Bragbando //, Lac. I,
1, an. 779; Brarbantlcaa pa^as, Mém. 113 inf.;
eamltatwi Brelbant, ibid. 1 12 med., etc. (Le canton et
comte de Brabant).
Branla (Braine) Mém. 109 inf.
Brateca , Bratna. Le recueil intitulé jffeinrici Sum^
marium , dont les mss. sont du 12^ siècle , mais qui aurait
été composé plus anciennement, d'après Graff, donne ces
mots comme synonymes de Leodium (Graff II, 203). Il
doit y avoir quelque erreur, attendu que rien de sem-
blable ne se rencontre nulle part.
12
y
90 DEUXliME TABLE.
Brede, Mir. IV, 505. 2., an.l078.(Bree). Voy.Bridih
Bretonbat. Une ch.de 1288 mentionne un »Thieri de
Fehe, chevalier, signeur de Bretonbut «; sur le dos de la
charte on a écrit : « Bortonbu «; « Britonbu ". D'Hemr.,
pp. 11 med., 58 inf., dit que la terre de Bretonbur est
située dans la terre de Warfusée ; Salbray : Bartonbvr.
Brida, ch. de 1147. (Très-prob. = Brede, c'est-à-dire
Bree).
Broelrait. Des chartes de 1224 mentionnent im *» 6.
militem de Dongleberc {ou Donglebert), de Brochuit et
de Latuit »* ^ et un « Joh. de Brochuit «. (Brocui, dép.
de Lathui).
Broives, ch. de 1253, Suppl. lOinf., Reg. S^-Den.,
f. 9 V., etc.; une copie de la première pièce porterait plutôt
Broviesç]^^ Broivea^ et, dans le Reg. S*-Den., on trouve
aussi Broiioes. (Braives). *
BraderboH, forêt. Mém. 77 sup.
Braseron. Voy. Brunengerunz.
Braneneii. Une ch. sans date donne ce nom à Tîle,
proche de Liège , qui est appelée aujourd'hui Boverie :
'' dimidium bonuarium prati in Brunench insula , in quo
situm est molendinum Polez [Polet] , cum piscatura pis-
cium qui vulgo volage dicuntur '/ .
Branen^eranx (j'ai vérifié cette forme, qui remonte à
l'an 984, dans le Liber Chartarum), Braaen^ru,
BraneasurtT en roman Brader on x voy. les extraits de
Jean d'Outremeuse dans la brochure de M. Vasse intitulée :
DEUXIÈME TABLE. 91
Au sujet de la publication par la commission d'histoire
des Chroniques inédites de Jean d'Outremeuse , p. 12.
(Nom d'im comté et du chef-lieu de ce comté) Mém.
106 seqq. Je remarque que le nom roman vient directe-
ment de la forme la plus ancienne Brunengerunz , ce qui
me fiiit croire que la leçon Bnmengerva est fautive , le
copiste n'ayant pas fait attention au tilde qui se trouvait
sur le dernier «. Si cette conjecture est fondée, l'attribu-
tion que j'avais d'abord proposée pour le chef-lieu du comté
(p. 107 inf.) : Roux-Miroir, ou un endroit yoisin , qui
aurait aussi porté le nom de Roux , n'est plus admissible.
Nota. A l'endroit que je viens d'indiquer ,' M. Vasse donne,
d'après deux mss., la traduction , par Jean d'Outremeuse,
du document entier relatif à Brunengerunz , qui fait l'objet
de la 2® section delà seconde série de mon Mémoire (pp.
106-109). Cette pièce apprend peu de choses : l'auteur
s'est borné à romaniser les noms, et l'éditeur a évidemment
mal lu les manuscrits.
Hrvnttliaiii, BranaliaiiiHie, Brnn^liaiiii (Brunn-
sum) Mém. 101.
Brm, Reg. S*-Lamb., f. 7. (Brus, dép. de Glons) :
Comp. l'art. Buors.
Brastemia, Brasteminm , Mém. 81; Brostemiiie ,
abl., ch. de 1176; Brasteme, abl., ch. de 1216.
( Brusthem ) .
Bmstir BraeateT ch. de 965 dans Van den Berch , p.
111, et dans Emst VI , 95 : « Brusti cum ecclesia Wol-
tensi »; Brolate, ch. de 1181 ; Broste, ch. de 1216.
(Breust, dép. d'Eysden).
92 BfiUXlàMB TABLE.
Bvfloto (Bouffioulx) Mém. 111.
Balles. Une ch. originale de 1067 mentionne ce liea
comme étant cédé par Téglise S*-Aubain, à Namnr, à
réglise S^- Jacques, à Liège ; sur le dos de la ch. est écrit :
u de Builes in Rochelenges // . Ce nom reparaît plusieurs
fois dans les archives de SWacques : dans une ch. de
1176, il est question d^un " Menzonis de Bettunville
villicus de BviUes n ; la bulle confirmative du pape Inno-
cent n porte : " Item villas Boiles , Rokelenges » ; cellç
du pape Innocent IV : '/ in territorio de Bulbes «; ch. de
1315 : » les biens délie cuer de Bneliies ke li dit religieus
tienent a Kokelenghes »»; autre ch. de même date : » Buel-
hes apud Rokelenges « . Je n'ai pu découvrir le nom mo-
deme.Et, d'abord, de quel Roclenge est-il question? Le nom
de Bassenge étant conjoint ou mentionné immédiatement
après , dans les trois dernières pièces , cela indiquerait
Roclenge-sur-Geer; mais ce Roclenge était liégeois, et les
chartes de 1315 contiennent une renonciation de droits de
la part du comte de Looz. D'un autre côté, au point de vue
du mot, je ne verrais à comparer que Boire ^ dép. de Glons,
qui porte un autre nom dans les anciens documents — :
voy. les articles Bores , Buors — , et Boelhe (voy. Bolhe),
qui paraît trop distant du Roclenge le plus voisin ( 7 à 8
kilomètres).
Bnora, Boora, Reg. S^-Lamb., f . 7 : » apud Brus juxta
Buors /'; n inter Brus et Buors est molendinum banale, ad
quod molendinum molere tenentur villae de Buors, de
Selins, de Fehe «; f. 66 v. inf. : Boors. (Boirs, dép. de
Glons). J'ai déjà dit à l'art. Bores y que Buorê^ Boor9 ,
DEUXliME TABLE. 93
paraissaient être les transformations flamandes de ce pri-
mitif, tandis que Boers, Boira, seraient les transformations
wallonnes.
Borlo, Biirto0 , Borlon, Barlon. (Borloô) Mém. 71
med.
Barsen, Bonrsen, Reg. S^-Den., f. 10 r. et V.
(Boorsheim).
BaslioTe, ch. de 1147. (Boeshoven, dép. deLooz).
€»#lieni;e0, chartes de 1250, environ, et de 1298 ;
Ca^clieiftseis , ch. de 1284: '/ infra territoria de Cae*
chengeis et de Odeur, in loco qui dicitur denvan H hais » ;
Croix, table et f. 66. (Ketzingen , entre Genoels-Elderen
et *S-Heeren*Elderen).
€»eleift. Voy. 2. Calmund.
Cliallliea, CliAylea (Celles, comme traduisent Sal>
bray, 246 inf. [ter], et Jalheau, 82) Mém. 128 inf.
Ajoutez les deux formes suivantes , lesquelles , du reste ,
appartiennent peut-être à un autre nom: Théodore de
C^eel , selon l'orthographe des chroniques , nom du fonda-
teur, en 1211, de Tordre des Croisiers (M. Gorrissen dit,
dans son Histoire de Hui , p. 296 , note , que l'on ignore
de quel Celles ce Théodore était originaire)» et Rasso de
CiieUes, Reg. auxfiefs, f. 8.
y
94 DBUXIÈMS TABLÉ;
Chaise , Himte-Cliaiae. Reg. aux fie& , f. 84 inf. :
» deseur les vignes de Haute-Chaise entre Lamale et
Ghaise ".
CalcliariAe, ch. de 1086. (Chokier). Nota 1. Dans
une bulle confirmative d'Innocent IV figure un Jokires ,
qui désigne assez prob. Chokier. Il est plus probable
encore que dans Chap. II, 23, 1. 7 seq. , au lieu de : « in
territorio Calcaniensi « , il faille lire : in territorio Calca-
n^wM. Pour la désinence ariae^ voy. la 1"* Table, au mot
2. Ferieres. Nota 2. L'importance du diplôme de 1086
m'engage à en donner ici un extrait : » Fost haec autem
et aliud commodum eidem abbati [S"-Jacobi] et illis fira-
tribus adquisivi. Erat enim de prepositura S"-Petri eorum
possessioni nomine Calchariae terra quaedam adjacens,
plena his quae raspalia vulgus vocat. Haec vineis apta
videbatur. Hujus ei^ concambium impetravi a preposito
S**-Fetri Johanne ; illisque fratribus reddita ex parte
S*'-Jacobi silva quaedam quae illorum silvae , pertinenti
ad villam nomine Fleimala , contigua et adherens erat.
Multum melior praedicta terra - - - - Cum autem infra
terminos ejus ecclesiae quae sita est in villa Auguria
eadem terra conjaceret, Lanzo ad quem tune eadem res-
piciebat ecclesia «, etc.
Caledio ou Caledion. Frimitif de Geldione? Mém.
115 med.
Caledoniacum. Frimitif de Geldonia? Mém. 93 seq.
CAlld^n», Anunien Marc. XXVII. 1. Comp. les deux
noms précédents.
Callnela ou Collncta. Voy. Colignees.
DEUXliMB TABLIS. 95
(Chaumont) Mém. 106, 108 sup. —
Jean d'Outremeuse : Chamont.
M. Calmoiit. Yoy. 2. Calmund.
■
Calmontla, Fartage de 870 (Mon. Germ. 1,489,
1. 17). Prob. un des trois lieux de ce nom qui sont men-
tionnés ici (1. Kalmont, 2. Calmont, 3. Calmunt).
M. CalHÉuiid (Endroit proche de Meldert) Mém. 86
seq. Le P. Moulaert, p. 13, note 1 , donne à cet endroit
— oii se trouvait un monastère doté par S*-Bavon —
outre le nom de Calmont ou Calmund^ celui de Caelen.
n. Calmuit , Kaelmont, dtamont (Colmont) Mém.
86. Voy. Tart. suivant.
€aiTii«-iiion«. J'ai dit dans mon Mém., p. 86 seq.,
que Calvus-mons , Calmunt , Kaelmont , Chamont , étaient
les noms anciens de Colmont, près de Tongres : mes nou-
velles recherches ont confirmé cette synonymie : Wenricus
de Calvo-monte, signataire d'une pièce de 1125, figure
au bas d'une ch. de 1084 sous le nom de Gùinricus de
Calmunt ; Reg. aux fiefe, f. 86 v. sup. : '/ inter Mokines
[Mulcken] et Calvum-montem // ; ibid., f. 38 : « inter
Mokines et Chamont " ; /' inter Chamont et Reppes » ;
le même recueil, au f. 40 v. , 1. 3, emploie la forme Col-
mont. Voy. de plus, au Suppl., p. 6, un exemple du paral-
lélisme de Calvus-mons et Chalmont.
Camapia. Primitif probable de Jamapia, etc. Mém. 132
med.
CiMiipiiftia, contrée. (La Campine ; en flam. : de Kem-
pen) Mém. 88.
90 DEUXièMB TABLB.
ChAnfiplito , Mir. IV, 22. 2 pen. et ult., an. 1157 ;
Canefla, ch. orig. de 1193; sur le dos : n de dteneflla » ;
Clienefre, ch. orig. de 1181 ; une ch. délivrée sous l'épis-
copat de Hugo (1200-1229) existe en quatre exemplaires:
trois portent dans le texte : CheneiSe , un : einefre ; sur
le dos , il est écrit : 1** De advocatia de Canna ; 2° et 3° Lit-
tera - - advocatiae villae nostrae de Cheneffe idem de Can ;
et un 2^ titre : Advocatia de Geneffe ; 4^ Littera advocatiae
de Cheneffe id est de Can. (Canne, près de Maestricht).
Voy. Tart. Canna.
Canttias-pons. Mém. 106, 107. Jean d'Outremeuse :
Chienpont (je corrige ainsi sans hésitation le vocable
« Thieupont « : TAieu ne voudrait rien dire , tandis que
CAien est la traduction de Canitim ; la même méprise se
retrouve d'ailleurs plus loin dans le mot Chisenchiens :
Chiêeckim , que M. Vasse a lu Thisenchiens ).
Canna T Cannes T ? , ch. de 965 , ap. Van den Berch ,
p. 111 , et Emst VI , 95 ; Canna, ch. de 1193 ; Cbanna,
ch. de 1233. (Canne, près de Maestricht). Canafia
(" Chanaphia *»), que nous venons de voir, et qui désigne
le même endroit , est littéralement un dérivé de Ca$ina ;
mais , comme il n'a point remplacé cette dernière forme ,
qui lui a au contraire survécu, ce doit être un dérivé
dialectique. Sans vouloir chercher son origine, je me
bornerai à la remarque que la désinence effe est très-
commune en pays wallon , qu'elle a cependant cédé à la
désinence gutturale ehe^ dans le nom de lieu Kemexhe
(anciennement Comafiati ComeAe); enfin, que/ remplace
au contraire le cà guttural , dans le nom commun Jfa/ ou
DEUXIEME TABLB. 97
Maffe (déjà» dans la Loi salique : Machalum et Mqfolum:
voy. mon Dictionnaire, et comp., dans la !*• Table^ Mafia,
Maves ). H me paraît assez probable que Canafia, Cheneffey
était le nom wallon (dans le sens le plus étendu du mot),
tandis que Canne serait le nom flamand : comp. Tart.
Comehe. Nota. A la rigueur, il faudrait tenir Canafia
pour un dérivé de Can , primitif de Canna , et non pour
un dérivé de ce dernier mot , puisque aucune des formes
terminées en ajia^ etc., n'a le double n qui existe dans
toutes les autres. Mais différentes causes peuvent avoir
amené la suppression d'un des deux n,
Capell» (Chapelle S^-Lambert?) Mém. 121 sup.
Capelli-TlUa , CliaplalTile ( Chapeau veau ) Mém .
102. En flam. ancien et moderne, selon le P. Moulaert,
p. 10 inf. : Cappendael. Nota. Entre Liège et Vottem se
trouve un Chapeauville , mentionné par tous les diction-
naires et omis sur toutes les cartes. Duquel des deux en-
droits l'historien Chapeauville était-il originaire ?
Caponaerains, Cliapoiiaeralii^, Reg. aux fiefs, ff.
3 pen., 37 V. ; Cbap^nseralny Reg. S^-Lamb. , f. 51 v.
( Chapon-Seraing) .
Cappendael. Voy. Capelli- villa.
CaMenie ( Eessenich ) Suppl. 7 med.
€iia«tre«. Voy. 2. Castris.
t. €a«trU, Castra (Chastre) Mém. 119.
0. CastrU. Ch. de 1126 : » concessi de monte qui di-
citur Castris w; ch. de 1131 : « in loco qui dicitur Castris
13
98 DEUXIÈME TABLK.
VII bon. terrae quae ad curtim Heimale pertinebant «; en
rom. Cliàatres, Encliaiitre. (Caster, dép. de Lanaie).
Comp. Mém. 153 seq. et Tart. Ad-Castra.
flnoreolodora? ^aortolodora ? (Monastère qui était
situé à Deume, près d'Anvers) Mém. 10b, P. JS. Je reçois,
en même temps que la première épreuve du présent ar-
ticle, une petite dissertation extraite du T. I de la Revue
d'histoire et d'archéologie, et signée C. B., sur // Tumme
et Quorcolodora » . L'auteur, qui partage mon opinion sur
la forme du premier vocable (il doit être lu Tumine) et
l'attribution des deux noms, dit, relativement au second :
" Quant au mot Quercolodora , le même auteur [il s'agit
de moi] le fait dériver du radical quercm^ querculits, chêne
[M'. C. B. aurait dû faire imprimer, d'après mon exemple,
le mot querculus en petites capitales pour avertir que c'est
une forme supposée, précaution d'autant plus nécessaire
que le diminutif nonnal de quercus serait qîierctda\ Cette
origine me paraît d'autant plus fondée que l'ancienne
curtis bâtie, d'après les plus grandes probabilités, sur
l'emplacement de l'antique monastère de Deume, s'ap-
pelait autrefois Eec/toven (ferme aux chênesj et apparte-
nait, avant le XIV® siècle, à l'abbaye de Eenham, dont
les religieux - - avaient habité jadis le monastère de
Deume. Cette même ferme conserve encore aujourd'hui
le nom de Papenhof (femie des prêtres J »,
Kirelieym (Kerkom) Mém. 72.
Cliiseeiiliii (Kieseghem) Mém. 106, 108 seq. Jean
d'Outremeuse : Chisenchiens (voy. l'art, Canitius-pons).
DEUXIÈME TABLE. 99
Cisilidrte, riv. (Le Cîsinder ouMeulebeek)Méin. 88.
Clnma (Climmen) Mém. 105 inf.
Cobroic, Suppl. 10 inf. Je rappelle que ce nom est
cite dans le passage suivant : « omnia allodia Engelranni,
scilicet Flerues cum omnibus pertînentîis suis, Cobroit
cum suis pertinentiis , castrum etiam de Lemuth '/, etc.
Le premier et le troisième de ces noms désignant Fleuras
et Liernu , il est bien probable que le second est celui de
Corroi-le-château , qui est situé entre ces deux endroits ;
du reste , il n'est pas certain que la forme Cobroit soit
correcte. Comp. Corroit.
Coliinnees, ch. de 1239, Nam. (Cognelée, dép. de
Champion) Calineis ou Colineis , nom d'une possession de
réglise S*-Laurent, à Liège (Ampl. coll. IV, 1167 : ch.
de 1034; ibid. 1064 : énumération correspondant à cette
charte), est prob. notre mot sous une forme antérieure.
Comafla. Un diplôme original de 1107 porte : m quam
etiam [scîl. ecclesiam S"-Albcrti in insula] v mansis,
tribus in Comafia, duobus in Biemon dotavit [scil.
Notgerus] ». Les bulles confirmatives d'Eugène (an.
1147) et d'Urbain III (an. 1186) ont la même forme :
M curtem Comafiam cum ecclesia » , et les tables et
titres d'articles du cartulaire do S*- Jean-en-île (église
à laquelle fut annexée celle de S*- Albert.) portent aussi
Comeffey mais une pièce de 1239, à laquelle renvoie
un de ces titres, a dans son texte les formes Quemexhe^
Queineche (la première ne peut remonter îiussi haut : elU^
aura été introduite par le copiste, qui écrivait prob. au
100 BEUXlàME TABLE.
16* siècle) : Tendroit désigné est donc Kemexhe , appelé
Comehe dans des documents du 14® siècle : voy. l'art,
suivant.
Comelie, Reg. aux fiefe, f. 9 r, et v. , Reg. S*-Den.,
f. 5 med. (Kemexhe). Voy. Tart. précédent. Nota. Il me
semble que dans ce cas unique, oii la désinence gutturale
a remplacé la labiale , on doit voir l'influence du thiois
néerlandais (en cette langue, cht répond régulièrement
au/if haut-ail. : flam. kracht : ail. kraft ^ etc.).
Comité, abl. : '/ Hezelo de Comité ». Mém. 75 med.
CoNDiAcuM, CoNTiACTJM (Coutich) Mém. 104 seq.
Conteyo, abl. : « Godesc, de Conteyo ",ch. de 1189 ;
Conteto, abl., ch. de 1236 ap. Lac. II, 213. (Cump-
tich, d'après Lac).
Corbeceae, Corbeclie (Corbeek-Loo) Mém. 72,
153.
Corbecli : correction certaine pour « Corbeth « ; Jean
d'Outremeuse : Corbeche. ( Corbeek-Dyle ) Mém. 106,
108 inf,
Corbeciiel. La ch. de 1126, mentionnée à l'art. 2.
Castris , est signée par un w Wam . de Corbechei " . ( Un
des Corbais, ou des Corbeek, mais lequel?).
Corceiiis, abl. (Courcelles) Mém. 120.
Coroit « deleis Corbais en Brabant «, ch. de 1318.
(Corroi-Ie-grand).
Corroit, ch. de 1291, dans les Mon. Nam. I, 254
seq. (Corroi-le-château). Conip. Cobroit.
DEUXièMS TABIiK. 101
Coriereeea. Au nombre des signataires de la ch. de
1067 citée à Tart. Builes, se trouve un « Mainerus de
Cortereces n. Le même nom se rencontre dans deux
chartes postérieures : dans l'une, de 1092 (copie du
temps), il est écrit : Mainerus de Corterec, avec un tilde
sur la dernière lettre ; une autre, de 1101 , copiée par
Van den Berch, p. 38, porte : *» Maimeris de Cortereces '»;
mais ici le nom d'homme diffère prob. en réalité, car
dans une pièce de 1143, Reg. S^-Croix, f. 85 (ap. Emst,
VI, p. 136 seq.), on lit aussi: wMemery de Cm-iereceis » ;
ch. de 1176 : « Razode Curtherecces «.Sans doute = Cur-
terse : voy. cet art. et la note à l'art. Curtherecces.
Conroromo, Cor^roromnio, Cor^rorolmo , Cor-
woroimoii, etc. (Corswarem, en flam. Kruysworm,
Korswerm) Mém. 31, comp. 83. Dans une ch. de 1216 :
« Rob. de Corwareme « .
Cotteym (Prob. Gothem) Mém. 81. Comp. Got-
thehen .
Coartrece, Conrtreclie. Ce nom se trouve deux fois
dans d'Hemr. (voy. mon Mémoire, 86 sup.), où Salbray
le rend par : Corteshem, Corteschem. Il semble, cepen-
dant, évidemment identique avec Cu/rtersey Curtrese ^
endroit situé « juxta Diestam « , selon Mantelius ( voy.
l'art. Curterse), et qui ne peut, par conséquent, être
Cortessem , si cette détermination est exacte.
CrAcnewie, Mém. 94 inf.; Crennewls, Reg. S^-
Den., ff. 8 v., 16 v.; Crenewy, Mém., à l'endroit cité.
(Crenwick , dép. de Rosoux).
102 DEUXIÈME TABL£.
CrenvAi? (Grandville? ) Mém. 73 tned. Voy. Geren-
nevilhe.
Crestensnelcs, Creseen^neex , Mém. 92 med.;
CrUtengneem, Reg. S*«-Croix, ff. 23 v. (ch. de 1289),
137 V. seq. (Crisnée).
Crotoir, ch. de 1256. (Croteux, dép. de Mons, près
de Liège ) .
Caisnoii? (Nom synonyme de Hamal) Mém. 99 med.
CallAco (Prob. Couillet) Mém. 117.
Caltoen, ch. de 1015; CuUaeii, ch. de 1016; €a-
tnem OU Cataein? ch. de 1221; Cateweln-, Reg. S^-
Den., f. 15. (Couthuin).
Carter eneini , Cortesclm (Cortessem, qu'on appe-
lait aussi Corteshoven, selon Corsw. , table, etc.) Mém.
85 inf. Voy. Curtheracum et l'art, suivant.
Car ter se. Mém. 85 inf. Ce nom présente une énigme
que je n'ai pu déchiffrer. Il est question, à l'endroit cité
dans mon Mémoire, d'un certain Arnulfus de Curterse :
j'avais cru que ce nom était identique avec le Courtrecc de
d'Hemr., que Salbray explique par Cortessem. En lisant
depuis THistoria Lossensis de Mantelius, j'ai vu que cet
auteur dit, p. 75, en parlant du même personnage :
n Arnulfus de Curtrese, juxta Diestam « : or, je ne trouve
pas de nom correspondant , dans les environs de Diest , et,
ce qui est plus singulier, je vois que le premier signataire
laïque d'une charte dans laquelle cet Arnulfus intervient
comme partie principale , est un Arnulfus de Cortesew;
DEUXIÈME TABLE. 103
•
d'ailleurs , point d^autre ^^mulfus , qu'en dernier lieu un
« Amulfus Jordanus Marescalcus «. Mantelius aurait-il
donc avancé au hasard que Cuterse est situé près de
Diest, alors que rien ne l'obligeait à parler de la position
du lieu ? — J'ajoute que le même nom est écrit Curtreze,
dans une ch. de 1204, Cod. Loss., p. 70 sup. : « Bo-
ronem de Curtreze «. Voy. les articles Cortereces, Cour-
trece, Curtherecces.
Cartertiio, abl. : » Amoldus de Curtertho n , signa-
taire d'une ch. de 1154, Not. sur Averboden , p. 88
sup, (?).
Curtlicraeiiiii , Cartray (Ces noms semblent être
évidemment identiques avec Curtereseim , Cortesœn ,
c'est-à-dire Cortessem) Mém. 85 inf.
Cartlierecces. Ch. de 1176 : Razo de Curtherecces.
Sans doute = Cortereces : voy. cet article. Nota. Voici la
récapitulation des formes qui semblent appartenir à ce
nom : Cortereces, Curtereceis, Curtherecces, Curtrese ,
Curterse, Courtrece, Courtreche, J'ajoute que si Curthe-
recces n'est pas le même nom que Curtheracum^ comme je
l'avais d'abord cru , c'est au moins le même mot : il faut
donc comparer, ne fut-ce qu'à ce point de vue , les formes
subséquentes de ce dernier nom : Curtray , Curtereseim,
Corteseim. Comp. aussi Curtertho.
Cortik (Cortil) Mém. 112 inf.
CuKTiNiACUM, Cartenaken (Cortenaken) Mém. 83.
Cnrva^llosa , apud CurYum-lIoaaiii , de Cnrvo-
Hosa, de Curiro-llosae , Cromunese, Reg. S^-Lamb.,
L
104 DEUXIÈME TABLE.
ff. 65 med., 74, 77 inf., 71, 65 med. (Coronmeuse, dép.
de Herstal). La corruption coron (extrémité), pour cron
(courbe), se comprend d'autant moins que ce dernier mot
est encore en usage.
B.
Bariiiieii«i«-««iiiitata« , Mém. 110; naraiensto-
, Barniaii , ch. de fondation de Walcourt, Nam. ;
« Velaines en Bar^nart » , documents de 1313 et de
1323, Nam. (Comté ou canton qui était situé dans la
partie septentrionale de la province de Namur). Gomp.
Mém. 111 sup.
BasiiUi, ch. de 1134 ; BaMiici, ch. de 1250, — Nam.
(Daussoulx).
Blepciibeclie, Bicpenbeke, Tlepenbcke (Diepen-
beek) Mém. 102 med., Suppl. 9 inf. Voy. Tidebechen.
Biona (scil. rnlla)^ Bion (Dion) Mém. 116. Voy.
Dionus.
BionlMwilre. Voy. Wilra-S^'-Dionisii.
DiONus (scil. rivus), Bions, riv. (Prob. le Pisselet)
Mém. 116.
Bio0ta, ch. de 899 ap. Mant. Hist. Loss. , p. 32 ;
Bi«tae« etc., Mém. 71 inf. (Diest). " In pago Hasba-
niensi sive Bjostensi ", Mém. 67 (pièce de l'an 838).
Bola (Dool) Mém. 94 sup.
DEUXIÈME TABLE. 105
Bonartln, ch. de 1192 ; Bommartln , ch. de 1286.
(Dommartin, dép. de S^-Georges). Selon d'Hemr. , p. 8,
ce nom aurait été donné en souvenir de Dammartin-en-
Goêle.
Bonnui-rjrici. Diplôme de 1084, en antique copie :
n allodium quod dicitur Donum-Cyrici // ; diplômes ori-
ginaux de lOS-t et 1086 (ces trois diplômes viennent du
chartrier de S*- Jacques) : « ut praedium quoddam nominc
Donum-Cyrici ^' ; « illud praedium suum, hoc est Donum-
Cyrici, situm in comitatu Hoiensi, in pago Hasbaniae, ad
flumen Emam//; Reg. S*-Lamb., f. 52 et saepe: Boneere;
dans le Reg. S^-Croix : Boncbelre, Bonebere. (Don-
ceel). Nota 1. Je ne crois pas inutile de signaler, à propos
de ce nom , Fincurie des anciens copistes et archivistes :
une copie des diplômes de 1084 et 1086, qui doit dater du
13* siècle , porte dans le texte Domum-Ci/rici et sur le titre
de DomO'Oyrici. Ce même titre a été écrit sur le dos des
diplômes originaux et sur celui du diplôme de 1084 , mais
ici il y en a un deuxième , qui donne exactement le nom.
Malheureusement, un paléographe contemporain n'a pas
mieux réussi dans la transcription de ce mot : Van
den Berch avait bien copié les originaux; M. Gachet, le
copiant à son tour (voy. Mém. 54, 154), a lu dans son
Ms. DominùCyrici ^ sans prendre garde que la construc-
tion même des phrases n'admettait pas ce génitif. Nota 2 .
Puisque j'en suis venu à parler de l'exactitude dans la
reproduction des Mss., je noterai que les guillemets entre
lesquels je place les textes n'impliquent pas le fac-similé :
comme je n'écris pas exclusivement pour les savants , j*ai
mis , même dans ce cas , la ponctuation , lorsqu'elle n'était
14
lOG DEUXIÈME TABLE.
pas douteuse, les majuscules, et autres détails; ainsi , j'ai
écrit le nom qui fait l'objet de cet article Donuvi-Cyrici ,
quoique le premier texte cité porte donucynci , avec un
tilde sur \u^ et les deux antres donumcyrici.
Dorcppe, Bocrpe, t. Borpe. Mém. 114 inf.
t. Dorp. Sans doute = Turb, Turp. Mém. 113 seq.
Borpe, B . Borp ( Ancien nom flam. de Toumeppe,
en flam. moderne D'worp) Mém. 113 inf. Comp. Tor-
nepia .
Badlnsart. Mém. 122 med.
Bai0. Ch. originale de 1067 : « ecclesia Duis «; dans
des pièces de 1234, 1244, 1250 (Nam.) : BaUli, Bas,
Buis. (Dhui).
Bomella (Endroit situé prob. sur le Dommel) Mém.
86. Voy. Duthmala.
Boiislc^i»®*'^* ^h- de 1101 : // Rodulfiis vir ingenuus
de Dungleberge »; Bon^lcbcr^y ch. de 1209; Bonsie-
bert OU Bon^lebcreT ch. de 1224. (Dongelberg).
Ban^o (Donck)Mém. 66, 77.
Boraeuin, Buraeblain, Buras (Duras) Mém. 72.
Une ch. de 1125 mentionne un Gilbertus de Duraco.
Barmalc (Dormael) Mém. 82. Voy. Tormales.
Batbniala, riv. (Le Dommcl) Mém. 86. Nota. Je ne
connais pas d'autre nom de rivière qui ait le suffixe mala.
S'il se confirmait que ce cas est isolé, on pourrait admettre
DEUXIÈME TABLE. 107
que la rivière a été appelée d'après un village de ce nom :
comp. Dumella.
DyoAtensis pai^us. Voy. Diosta.
i:
Eeba, Elclie, Elkc, Mciu. S2 sup. , Suppl. 6 sup.
( Ce nom , sans épithète , a sans doute désigné d'abord
exclusivement Alden-Eyck; mais il semble qu'après la
translation du chapitre à Maes-Eyck, au 13« siècle, il a
également été attribué à ce dernier endroit). La première
forme se trouve aussi dans une bulle, d'environ 1136, par
laquelle le pape Eugène confirme à l'église S*-Jacques :
» medietatem villae de Echa «. Nota. J'ai vérifié sur le
Liber Chartarum le diplôme de 944 donné par Chap.
(I, 175) et Mir. (I, 258) : le texte de ces auteurs est
correct , sauf que le nom du canton doit être lu Huste
( « quoddam monasterium Eiche vocatum , super flu-
viimi Votra constructum , situm in pago Huste et comi-
tatu Ruodulphi »).
Edita (Echt) Mém. 81 inf. Voy. Ettha.
[Edla]. Dans son édition d'un diplôme de l'empereiu*
Henri H, de 1006, Chapeauville (I, 212), copié par
Miraeus (III, 11 seq.) et par d'autres, a lu: - - - « Dio-
nanto, Ceumaco, Edla y Tungris /' - - -. Généralement,
on s'était accordé à voir dans Edla : Eyck , et moi-même ,
Mém. 81 seq., j'ai tenté d'identifier ce nom avec Mtae ^
d'une part, et avec la première partie du composé Alden-
108 DEUXIÈME TABLE.
Egck^ d'autre part. Cependant , rexpérience m'ayant rendu
très-défiant à Tégard des anciennes éditions de chartes ,
j'ai prié M. Henaux de me permettre de coUationncr le
texte de Chapeauville sur celui du Liber Chartarum,
et j'ai vu qu'il y était écrit très-distinctement : - - -
/i Dionanto, Ceunaco, Cella^ Tungris /#--'-, exactement
comme dans le diplôme de l'empereur Henri IV, de
1070 :---// Dienant, Ceunaco, Cella, Tungris « - - -.
Sl^redenipeii, Reg. S^-Lamb., f. 28; fini^erdliisl&eii,
Rcg. S*-Den. , f. 41 : // Grimentenges seu Engerdinghen
et Hulderdingh '/ (une main postérieure a glosé le second
de ces noms : Eggertinghen ) : Grimmertigen , Eggertigen
et HuUentigen, endroits voisins situés entre Over-Repen
et Guygoven, Il m'a coûté quelque peine pour retrouver
ces noms, qui manquent dans les Dictionnaires de Tarlier
et de Meunier, et dans la plupart des cartes. Recourant
dans une dernière tentative à une carte lithographiée
des plus vulgaires , je les ai enfin rencontrés tous les trois»
écrits comme ci-dessus ( orthographe que je ne garantis
pas).
Kira. On lit dans une ch. de 1125 ( très-mal reproduite
par Ernst, VI, 124 seq.) : - - - « duo allodia, unum
quod est ineira [sic], alterum quod dicitur Witham «;
plus loin : - - // de censu Eire [i. e. Eirae] // , et : « testes
traditionis de Eira '/ - -. Le dos de cette charte porte deux
titres : 1° // Ora » ; 2*^ // de Ora et Wetheham » . Le
" census Eyre « est aussi mentionné dans une ch. de 1 140.
Eleli (Nom thiois de Othée) Mém. 95 inf. Voy. les
articles Altci , Orthcn.
DEUXièMB TABLE. 109
t. EMeren (Nom thiois de Odeur, en roui. Odoir-le-
romans) Mém. 96 sup.
m. Blderen (Nom d'un village appelé en rom. Odoir-
le-tiexhe, en franc. Odeur) Mcm. 96 sup.
Elest, Reg. S^Lamb., f. 66 v. ; Eliest, dans un Keg.
de S*-Laur, du siècle dernier. (Elst, dép. de Milieu).
Eltae. Mém. 81 seq. Ce nom ne reparaissant nulle
part , je soupçonne qu'il a été mal écrit dans le Ms- , ou
mal lu. Bdla étant un non-en^ ne peut plus être com-
paré; mais il me paraît fort probable que le vocable Eltae
ne représente rien autre que Edita ou Ettlia : voy. ces
articles .
, R^. S*»-Groix, f. 74 et saepe. (Eben,
commune de Eben-Emaef). Voy» Hembenmes.
Embiircb. Voy. Imburcio.
Emmale, ch. délivrée entre 1200 et 1229. (Emael,
commune de Eben-Emael). Voy. Eymala et Heimala.
EmmcreieA. Une ch. originale de 1237 est signée
par un Egidius de Emmereies. (Sans doute Emmeren, sur
le Bilter, ancienne dép. de Houppertingen : voy. Robyns,
p. 166).
Eneliastrc (Nom roman de 2. Castris) Mém. 153,
au mot 2. Castris ; ajoutée Manifeste - * de l'usurpation
du thoulieu, etc. , II, 219 seq. , pièce de 1631 : - - « la
rivière de Mœuse depuis la Haulteur de Viseit jusques
aux degrez des tbiers d'Encbastre /' {tAier signifie : mon-
tagne, dans le wallon liégeois).
110 DEUXIÈME TABLE.
m
Kngeliiiuntbovc , Eni^liclnimiAlioYCB , Méni. 81 ;
En^clinonAlioYeii , Ms. 160, f. 23 et saepe. (Engel-
manshoven). En rom, : Englemoncourt : voy. l'art, sui-
vant.
En^lenioiicoart. Reg. S^-Den. , f. 21 : " Englemon-
court juxta Glenes et juxta Jamines « . (Engelmanshoven) :
voy. l'art, précédent.
Enleli. Reg. aux fiefs, f. 10 sup. : " domus de Enich
sita prope Wonc et Enbemmes // ; en marge : « Enixhe
proche de Wonck et Embenne ". Wonck et Eben sont
deux villages voisins : je ne vois pas dans leurs environs
d'endroit dont le nom réponde à Enixhe , et même la
grande carte de Van der Maelen n'indique aucune habi-
tation dans l'intervalle qui les sépare , si ce n'est , proche
de Wonck, Le-Brou, qui en est une dépendance. Comp.
Anesch (Anixhe) ?
Erna, riv., chartes de 1084 et 1086 : voy. l'art. Do-
num-Cjrrici. (L'Yeme). Comp. l'art, suivant.
Ernan. Ch. de 1016:--- » Hanretium videlicet et
Matrenam, tercium quoque quod dicitur Emau, quod de
bonis S^*-Lamberti pro Palnaldes commutavi " ; Ernans ,
ch. de 1101 : « sed in uno quidem qui Emaus dicitur w;
Hjernaw, Reg. S*-Lamb., f. 57 v. (Yemawe, dép. de
S*-Georges). C'est près d' Yemawe que l'Yeme a sa
source. On ne peut donc douter, comme j'en ai fait la re-
marque dans mon Mémoire, p. 62 med., que le primitif
de 3mau, Ernaiis, ne soit Ernacum, Ernacus, et ne
vienne de Erna.
DEUXIÈME TABLE. 111
Ettlia. On lit dans Jocundi, Translatio S"-Servatii,
écrit de la fin du 11* siècle (Mon. Germ. XII, 123 , 1.
6 seqq.) : « Est namque vestra in regione villa dicta vulgo
Ettha [il y a un accent aigu sur Tû], Mosae fluvii in
littore sita , infra Trajectum , versus septentrionem sinum ,
distans ab eodem Trajecto non amplius atque 7 et uno ,
ut dicunt, miliario. In hac siquidem villa idem vir Do-
mini Servatius habet ecclesiam , sibi a quadam matrona
dicta Gerberia antiquitus coUatam. lUis nimirum a diebus
sine aliqua contradictione possidebat eam. Tempore vero
Heinrici quarti régis , tercii imperatoris , quidam piin-
ceps, Gerhardus nomine, illam vidit, et quia utilis
possidenti, dilecto Domini invidit. Accessit latenter , in-
vasit fraudulenter « , etc. Il est heureux que ce dernier
détail nous fasse reconnaître l'endroit , car les autres in-
dications seraient insuffisantes : nous trouvons , en efiet ,
dans Mir. IV, 197, un diplôme de 1128 par lequel
Tempereur Lothaire rend aux chanoines de S*-Servais
M ecclesiam de Echta sitam in pago Maselant «, église
que les w fratres Trajectenses - - - nuUo modo potuerunt
educere de manu comitis Gerardi , qui eam longa inva-
sione oppresserat « . Il est donc question de Echt , à 30 ki-
lomètres , environ , au nord de Maestricht , et à quelque
distance de la Meuse. Quant à la forme Ettha, j'ignore si
elle est correcte , ou s'il ne faut pas plutôt lire Ectka ou
même Echtha.
Eure (Heure : - le romain, - le tiexhe) : voy. Hore.
Eve, Reg. aux fiefs, f. 87 v. (Prob. Navagne, enflam.
Elve, Elven).
^
112 UKUXlèME TABLE.
Evernals, Egrenais (Avernas) : voy. Avemas.
Evrebodc, Suppl. 6 sup. ( Averboden ? Everboden,
ancienne dcp. de Bolderberg, commune de Zolder — ?, ou
r " Everborde prez Eyck " mentionné dans Un ancien do-
cument — Suppl. L c. — et que je n*ai pu retrouver — ?).
[Exmaia] , ch. de 1147. Il faut sans doute lire Ej/mala,
comme dans une ch. parallèle de 1186.
Eymala. Voy. Heimala.
Eynel0, Elneys (Enée ou Ennée, dép, deGembloux)
Mém. 118.
Eyselo. Voy. Ascloha.
F.
PaM T Une pièce de 923 , dans le tome XIV de la
Gallia christiana, Instrumenta, col. 60, porte : - - « in
villa Fabt, quae conjacet în pago Hasbonîco , niansos
quinque - - quos humiliter petiit ut ei concederemus ,
quo subjecti essent îpsi monasterio quod Bronium nun-
cupatur » . Je ne puis deviner quel nom se cache sous cette
forme corrompue.
FaïaiA, ch. de 1253. (Eallais).
Faleomons (Eauquemont) Mém. 80. En thiois : Fal-
cl&enbereli , \^alelieiibareli (Mém. l. c.) ; en rom. :
Falc^mMont x » Goscevuinus de Falconmont ", ch. de
1131.
j
DEUXIÈME TABLE. 113
Fali (Très-prob. Fall, commune de Fall-et-Mheer) :
Yoy. la 3* Table et Tart. suivant.
Falia. Les bulles confirmatives des papes Eugène et
Urbain mentionnent , au nombre des possessions de l'église
S*- Jean : « allodium in Falla w. (Prob. Fall, commune
de Fall-et-Mheer). Comp. le nom qui précède.
Faimia, Mém. 25 , 74 ; Feimc, Reg. S^-Lamb., f. 42
v.(Velm).
Fcbe (Fexhe) Mém. 92 med., et ch. de 1131 (abl.) ;
une autre charte, de 1134 , est signée par un Franco de
Fcli. Voy. les deux articles qui suivent.
Fehe-adToeatl , Reg. aux ûe& , f. 43 pr.; Fc^ilIic-
adTocatl, dans un Reg. de S*-Laur. du siècle dernier;
Fcmlie-le-Towet , table d'un cartulaire de S*-Jean , du
16® siècle. (Fexhe-le-haut-clocher).
Felie-le-frerolse , Reg. S*-Lamb., f. 9v.; Fclic-le-
fhrairoise, ibid., table; dans le Reg. S*-Laur. cité à
Tart. précédent : Fei^lie-la-llalrcasc. (Fexhe-lez-Slins).
Dans une ch. de 1222 , citée à Tart. Frères , ce Fexhe est
appelé simplement Fe/ie^ sans surnom. — L'épithète
fr croise semblerait venir de Freeren , anciennement Frères y
nom d'un village voisin .
t. Felepa, /l'clpe, riv. (La Fleppe, en fiam. Velp)
Mém. 88.
». Fclcpa, Fclepe,Felpe, \^clpe (Fleppe, en flam.
Velp) Mém. 88. Voy. aussi pour cet art. et le précédent ,
Moulaert , p. 18 , note 1 .
15
114 DEUXIÈME TABLE.
S. Fclepa (Velpen) Mém. C6, comp. 88.
Pcllia (Felui) Mém. 122.
t. Fcniale, Mém. 34. Voy 1. Femmala, Fesmala,
Fiemala, et Tart. suivant.
9« Fcmale (Très-prob. Fumai) : voy. Tart. 2. Fem-
mala.
!• Femmala. Une eh. de 1181 mentionne au nombre
des biens de l'église S*-Martin : » ecclesia de Femmala » ,
et : '/ curia de Femmala n. On a vu dans mon Mém., p. 34,
qu'il avait été fait cession à cette église, en 1138, de biens
et de dîmes à Female, Il y aurait donc lieu de rapprocher
ces deux noms, si déjà il n'était question dans une ch. de
1092 du " totum bonum S"-Martini quod est in Feaniala «,
et de « hanc eandem obedientiam in Fesmala « . De là
l'alternative : Femmala se rapporte-t-il seulement , soit à
Fesmala ou à F-emale^ ou bien ces trois noms sont-ils
identiques? D'autre part , notre Fenunala est-il le même
que le suivant? La négative est probable, si celui-ci
désigne Fumai et si le premier est = Fesmala : voy. cet
article .
1t. Femmala. Une bulle d'Innocent IV, de 1253,
confirme à l'abbaye du Val-Notre-Dame : « jus patrona-
tus ecclesiarum de Montiniaco et de Femmale /'. Une
autre bulle postérieure de cinq ans (an 4 du pontificat
d'Alexandre), délivrée à la même abbaye, mentionne les
'/ proventus de Montiniaco et de Fimale « : sur le dos de
celle-ci, il est écrit : « Confirmation sur compétence des Curez
*de Montenack et de Fumai // . Cette explication de Fimale^
DEUXIÈME TABLE. 115
qui paraît vraisemblable à cause de la proximité des lieux,
doit être sans doute étendue au Femmala qui fait Tobjet
de cet article. Il faut aussi l'étendre à la dîme « apud Fe-
mole «, vendue à Tabbaye, en 1222 (ch. originale), par
N. // de Fleron «, et à !'« ecclesia de Female « qui est
mentionnée après \ « ecclesia de Wamanz » , dans une
charte de la même Abbaye, de 1240. On ne peut cependant
l'admettre comme définitive, Cd^r Formula (voy. cet art.),
pour lequel je ne trouve pas d'autre attribution , répond
mieux aux noms modernes que donne déjà le Reg. aux
fiefs, f. 64 V. (texte : Fumale; en marge : Foumale).
Fennaclie, bulles d'Eugène et d'Urbain , ann. 1147 ,
1186; dans la table duCartulaire : Fenaeam. (D'après
Mir., Vissenaeken-S*-Martin , dép. de Vissenaeken ) .
Fermia, Ferme (Faime) Mém. 92 pr., 154.
Ferobncb. Cet endroit est mentionné dans un Reg.
aux fiefs de Nam. (14^ siècle) comme dépendant de
Beuzet. Comp. le nom suivant avec lequel le nôtre a cer-
tainement rapport (= bois de Perooz?).
Ferolt, Plierotli; ch. nam. de 1260 : Feroth.
(Ferooz, dép. de Beuzet) Mém. 119 siip. Comp. le nom
précédent.
Fesmala. D'^rès les précautions prises contre certain
seigneur de Diepenbeek, voué de S*-Martin (voy. à Tart.
Tidebechen) , il est probable que Fesmala doit être cherché
dans les environs , mais à quelque distance , de cet endroit.
Pour le surplus, voy. 1. Femmala.
Flemala, ch. de 1112; Flmal , ch. de 1289 (voy.
116 DEUXIÈME TABLE.
Fart. Lude) ; Finale, Reg. S^-Den. , f. 39; Fyniale,
d'Hemr. (Vechmael, enanc. flam.Vechtmale).Comp.Mém.
69 sup., 154. Nota. Le 'passage allégué du Reg. S*-Den.
est comme suit : // Fimale seu Heures [ou Heures , car le
netle u sont écrits de même dans ce document] Tota
terra infra scripta jacet sub districtu et dominio Job. do-
micelli de Henres et Will . de Holey » : ffenres est Heurne
S*-Pierre, dép. de Vecbmael; JToley ou Oley était une sei-
gneurie située sur le même territoire : voy. Corsw. 359 ,
1. dem. du texte. Voy. , à Tart. Littemala, une conjecture
sur l'étymologie de Fiemala.
Fie» , cb. de 1005 : voy. Fart. Bonnas. (Un des Fize :
prob. Fize-le-Marsal ) .
FUfkirdo : voy . plus baut l'art. Bragbando ; FUrorth,
Mém. 122. (Vilvorde).
t. Fimale ( « Fumai // ). Voy. 2. Femmala. '
«. Fimale (Vecbmael). Voy. Fiemala.
Flelmala, cb. de 1086 : voy. l'art. Calcbariae. (Fié-
malle). Comp. Mém. 131, 132.
Fleraes, Suppl. 10 inf.; Fiera», Reg. S»-Lamb., f. 33;
Fierais, cb. de 1313 , Nam. (Fleuras). Croonendael, qui
écrivait vers 1600 , appelle encore cet endroit Fleru (Mon.
Nam. I, XXXIV seq.).
■
Floena, bulle de 1143, dans le Liber Cbartarum ;
Flona, Flojnes, Mém. 130 inf. (Flône).
Fol, cb. de 1221 : voy. l'art. Louse. (Très-prob. =«
FoiU).
DEUXIÈME TABLE. 117
.FoUonla (FoUogne, en flam. Veuleii, en anc. flam.
Voelne, Voelen) Mém. 89 inf.
Forellcla. Une ch. de S*- Jacques , de Tan 1101, est
signée par un » Ebolus de Foreileia « ; dans une autre, du
même chartrier, mais sans date, il est question d'un « Ebali
de Forceles // ; enfin une ch. de 1215, du Val-Notre-Dame,
mentionne un « Rein, de Forcillis « . Il semble que ces trois
noms sont identiques entre eux et avec le Forceillilcs,
Forcellics, FonrecllcA , du Reg. aux fiefs , S, 43 (bis),
52 V. , qui désigne Forseille, dép. de Héron; seulement
il paraît difficile de rendre compte de la désinence de la
première forme. Comp. Mém. 129, et, plus loin, Tart.
Seillis.
ForU-vUia, Ampl. coU. I, 808, IV, 1086, an. 1149.
(Forville).
FormalA. Une ch. de 1046 (Ampl. coll. I, 412; Mir.
III , 303 ) porte : « et quicquid tenebam apud Franconis-
curtem et apud Formale etRoteleirs // (Mir. : Hôteliers);
les bulles d'Eugène et d'Urbain , de 1147 et de 1186 , déjà
souvent citées, mentionnent : « Hers et Formala n. Je
n'ai trouvé qu'un seul nom moderne qui réponde à For-
mala, et il lui répond parfaitement, c'est Fumai, en wallon
Foumdle : cette attribution devrait donc être admise sans
difficulté , si l'assertion formelle d'un archiviste, jointe
d'ailleurs à une certaine vraisemblance, ne rendait au
moins plus probable que cette attribution appartient à 2.
FenMnala, 1. Fimale , 2. Female.
Fooi. Reg. S*-Den., f. 23 : // apud Foui in Braiban ^
(sur \e n, il y a une sorte de double tilde). Prob. Folx-les-
lis DEUXIÈME TABLE.
caves. Le nom Fol étant donné par une pièce apparte-
nant au chartrier de la même église , est sans doute iden-
tique avec le nôtre.
Fous, Reg. S*-Lanib., f. 50 v. inf. (Fooz).
Franconis-cartis : voy. l'art. Formala. (Francour,
dép. de Jodoigne ; Francourt , dép. de Lathui — ? ).
Franiiers, Reg. S*-Lamb. , f. 44. (Vry-Heers , dép.
d'Engelmanshoven). En anc. thiois (Ms. 160, f. 112 et
saepe) : « Vrihare » avec un e au-dessus de Va, Comp.
Tart. Hère.
FraïKino, FraïKlna (Frasnes) Mém. 109 inf.
Frcres , Frcris, chartes de 1005, 1112, 1113, dans
le Reg. S*®-Croix , ff. 5 v., 39 v. { dans la première, villade
Freris : voy. Tart. Bonnas), Suppl. 10 inf., ch. de 1222
— : '/ Notum fecimus - - quod Am. de le Wege - - Ida de
Frères - - God. de Streles - - Egid. de Glaons - - Lieb. de
Fehe - - totam decimam - - de Glaons cum appendiciis
vid. Fehe et Sclins «, etc. (Freeren). Comp. dans la 3*
Table Freires.
Froeort, ch. originale de 1181. (Frocourt, dép.
d'Eghezée).
Fmi^itMém. 85.
FvronU, Mon. Germ. I, 509. 9, an. 878 (« inloco
qui vocatur Furonis «); Fnron, Lac. I, 107, an.
966; Fomn, ch. de 1084. (Fouron-le-comte , en flam,
'S-Graeven-Voeren). H y a trois Fouron situés sur le
même ruisseau, que Ton appelle la Fowe , en flam. de Voer
(comp, Emst I, 63) : le nom ancien, que je crois même
DEUXIÈME TABLE. 119
avoir rencontre, était sans doute F ara. Les villages
tirant assurément leur nom de celui du ruisseau, il s'en-
suivrait que onis ou on était un suffixe de dérivation ayant ,
au moins pour ce genre de cas, la même valeur que
acum.
O.
Caira, JTaira (1. riv. : le Jaer ou Geer; 2. vill. :
Geer) : voy. les articles Gayira, Jaira.
Galomina, Galmina, Mém. 96 sup.; #alemlne ,
jalmln, chartes de 1147 et de 1186. (Jamine, en flam.
Gelmen).
Gandrinal, #andrlnal, JanDRINGUL (pour // Jan-
drigul '/), Mém. 116 sup., 121 sup.; ^andrensnrl ,
Jander ensuel , chartes de 1234, Nam. ( Jandrenouille).
Voy. l'art, suivant.
Gandrinus ou Gandrinum? jrandrenc, Mém. 70
med., 116 sup.; #andren, Reg. S*-Lamb., f. 57 v.
(Jandrain). Qu'est-ce que Jandren-le-herut (Reg. S*-
Lamb., 1. c. )ou Jandrin-le-helut (pièce de 1313, Nam.)?
Gatia, #acia, #acea, riv. (La Gette, en flam. Geete)
Mém. 42 , Moulaert 8, note 1.
Gayira, Gayra, riv. (Le Jaer OU Geer). .C'est la dé-
nomination employée dans les diverses copies que j'ai vues
de la ch. de fondation de l'église de S**^-Croix par Notger ,
en 1005 (voy. l'art. Sonnas). Il me semble que ce vocable
120 DEUXIÈME TABLE.
Gayira ne peut venir immédiatement de l'autre dénomi-
nation ancienne du Geer : Jechora.
. Mém. 155 , au mot Gias.
Grldlone (1. village : Jodion; 2. mis. : le Mignat).
Mém. 115. Comp. Caledio ou Caledion.
Geldonia ( Jodoigne, en flam. Geldenaeken) Mém. 88
inf. , 93 inf. Dans une eh. de 1181 ; ^odonge. Comp.
Caledoniacum.
Gemblaenfl, Cemblans, Cemblao0 , Mém. 110;
GemUuo0, chartes de 1006 et de 1070; Gemmelaiifl,
Mém. 1. c. (Gembloux, en wallon Giblou).
Geminlaciiiii , €remlnleii0-Tlea0 ( = Gemblacus ? )
Mém. 110 inf. M. Schayes dit dans son ouvrage La Bel-
gique et les Pays-Bas y etc. , II, 438, que Gembloux est
encore appelé Geminiacum villam dans un acte de Louis
le Débonnaire, de 816.
Gemmelaiiii . Voy. Gemblacus.
Cenaplmn, denapla (Genappe) Mém. 70 : comp. ,
dans la Table suivante, Genape.
Genefe. Transformation romane de Chanaphia^ d'où,
d'abord, Cheneffe : voy. au premier de ces mots.
C^enelieii? Mém. 121.
(îeiilime? Mém. 121 med.
(îeiiUiiiU (Gentianes) Mém. 119.
€&rrberclirie0. Reg, aux fiefe, f. 71 v. inf. : « inter
Wamans et Gerbercheies «; ibid., f. 65 v. ult. Glerber-
baie. (Gerbehaie , dép. de Jehai-Bodegnée ) .
DEUXIÈME TABLE. 121
Gère. Reg. aux fiefs, f. 59 inf. : « inter Boilh et Gère n.
(Geer). Voy. Jaira.
Gere-le-Tllle, Reg. aux fiefs , f. 49 V. inf.; en marge :
Geer-le-ville. Même nom que celui qui précède, ou que
celui qui suit? La seconde supposition est, je crois , plus
vraisemblable.
Gerenneirlllie , Reg. S^-Den., f. 43 (le mot est
écrit Gerenevilhe, avec im tilde allant du r ann); Ce-
renTllli, ibid., f. 7. Sans doute le même nom que le
GrennevilAe, GrenvilAe, de d'Hemr. (Mém. 73 med.),
c'est-à-dire Grandville. Le radical de la forme primitive :
Gerenne y est prob. un adjectif formé de Gere^ mainte-
nant Geer , nom de la rivière sur laquelle Grandville est
situé. Le nom précédent, s'il est identique, comme il y a
apparence , serait formé des mêmes éléments autrement
employés.
Geserin , Reg. S*-Lamb., f. 70 med. Voy. Jusherin.
Gestele, chartes de 1147 et 1186. (L'un des quatre
hameaux du nom de Gestel).
€&ia0? riv. (La grande Gette) Mém. 107 med.
OUbertceU, Mir. III, 617. 2., an. 1152; Gilebre-
eee0, ch. de 1230, Nam. (Gelbressée). Je note en pas-
sant ce nouvel exemple d'un nom de lieu formé d'un
nom d'homme par l'adjonction de la désinence eiaa , —
car il est manifeste que le primitif est Gilbertieias. Un
diplôme de 966, ap. Mir. I, 654. 1, mentionne aussi un
endroit appelé d'après ce même nom d'homme ( sous une
forme antérieure) : « Hillinus tradidit in villa, quae di-
citur GislebiemoZy ecclesiam unam, silvam ad porcos
16
122 DEUXIÈME TABLE.
quingentos, pro anima Qialebcrti genitoris sui '« : quel
était le suffixe , qui est représente dans ce texte par le
vocable évidemment corrompu noz ?
t. GinefTe (Canne) : voy. Chanaphia. Si Ton admet
que Canafia est une dérivation wallonne de Canna ^ on
doit considérer Gineffe comme le dernier terme de la
transformation romane de ce radical. L'homonyme, qui
suit, provient peut-être d'un primitif bien diflFérent.
t. GinefTe. Une ch. de 1229 est signée par mi Bald.
de GineflFe : sans doute Geneffe ou Jeneffe , en Hesbaie.
GiNGOLONHAlM (pour " Guigolonhiau «), Genf^lelieyiii,
Mém. 84; Geii8leliciii,ch. dcll47 ; Geni^lelieii, chartes
de 1186 et de 1189. (Gingelom).
Cilabeclic(Glabbeek)Mém. 106, 109 pr.
Glanas ou GlanmiiT : " in Glano et territorio Glani,
juxtaLeodium //, ch. de 1267. (Glain, commune d*A.ns-
et-Glain).
daiins, ch. de 1146 : voy. l'art. Riweceuns; Glaans,
ch. de 1222 : voy. l'art. Frères. (Glons, en flam. Glaen).
Gienes (Gelinden, sans doute) : voy. l'art. Engle-
moncourt.
Gabereliele» , Gobrreees. Reg. aux fie&, f. 36
med. : « inter Wamans et Gobercheies « ; ibid., f. 77 v.
med. : /' a Gobercees deleiz Borset ". Je ne connais sur le
territoire de Borset, village que j'habite pendant l'été»
aucun nom semblable à celui-là. Quant au mot , c'est
encore une formation comme celle dont nous venons de
J
DSUXlàMS TABU. 123
parler à Tart. Gilbertzeis {Gober tua, nom d'homme, p. e.
dans une charte nam. de 1260 ; comp. Fôrst. Penonen-
namen , 532 seq. ) : le nom suivant est dérivé du même
radical 9 par l'adjonction de la désinence thioise inffen
(romaniséc en ençeis) : voy. l'art. Hubertinchen.
GolK^rteni^els, Ampl. coll. IV, 1087 sup. : alleu
cédé à l'église S*-Laurent par W. de Donglebert, vers
l'an 1140. (Gobertange, dép. de Melin ). Pour l'étymolo-
gie, voy. l'art, précédent.
G^cileis (Gosselies) Mém. 109.
CSodeledaletk, forêt. Mém. 76 sup.
dolie, bulle de 1147; doel, ch. originale de 1125
( n advocatus in Goei , villa S"- Johannis « ; « scabini de
Goei »); Coe, bulle de 1186. (Goyer, en flam. Jeuck ;
plus anciennement , comme on lit dans la table d'un car-
tulaire de S*-Jean, du 16® siècle : wall. Goé, flam. Joeck).
Le nom flamand montre que des trois formes ci-dessus , la
plus ancienne est Go/ie , où le h est primitif et non épen-
thétique.
Golopia (Galoppe, en flam. Gulpen) Mém. 90.
GoBdiilpuiit (Godeupont) Mém. 121 inf.
dorrou. Voy. l'art, suivant.
GorrolTre, ch. de 1231 ; Gorolve , ch. de 1224;
Ct^rroeTe , Reg. aux fiefs, f. 72 : « inter Velrus et Gor-
roeve «. (Goreux, commune de Voroux-Goreux). Ce
même endroit — du moins l'identité ne paraît pas dou-
teuse — est appelé Gorroit au f. 22 v. du Reg, S^-Lamb.
124 DSUXlàMS TABLS.
Je ne vois pas quel peut être le primitif commun d'où
sont sorties ces deux désinences si différentes.
Gorsine. Mém. 77 sup.
GoUiielien, ch. de 1216. (Prob. Grothem). Comp.
Cotteym.
Grac, Gras. Une ch. originale de 1181 mentionne cet
endroit au nombre des possessions de l'église S^-Martin :
- - - « Alia vero bona cum vacaverint scilicet - - Frocurt,
Jodonge, Matincurt, Graz , curia de Femmala, Cheneffe »
— ; Reg. S*-Lamb., f. 49 : // Monteinghees juxta Gras «.
(Grâce, près de Montegnée). Nota. L'attribution du nom
dans le premier texte résulte de ce fait que , d'après une
ch. de 1231 , l'endroit désigné ressortissait à l'archidiacre
de Brabant (diocèse de Liège), ce qui n'est applicable
qu'à Grâce (Grâce dépendait du concile de Hozémont, et
celui-ci, de l'archidiaconé de Brabant).
Grées, Grêles, ch. de 1224. (Prob. Grez, conunune
de Grez-Doiceau).
Grennevlllie, GrenviUie. Voy. Gerennevilhe.
Grimene , Grimldes (Grimde) Mém. 42 , 106 , 109 s.
Griment enses (Grimmertigen). Voy. Egredenges.
Groseas ? Mém. 72 med.
Grneles, ch. de 1063, dans le Reg. S*«-Croix, f. 84 v. ;
Grales, ch. de 1131 ; Groales, d'Hemr., pp. 27 inf.,
114 sup. (« Groules en la terre de Lemborch //) et saepe.
(Selon Salbray : Gronsveld ; mais Emst attribue à cet
endroit un nom ancien très-différent : voy. l'art, suivant.
DEUXIÈME TABLE. 125
et puis je ne sache pas que Gronsveld ait jamais fait par-*
tie du duché de Limbourg. D'autre part, il existe près
de Wodémont , qui est mentionné de suite après notre
nom dans la première pièce citée , un bois de Grotde :
n'est-ce pas un reste de Tantique GruelesF).
Gmiisele, ch. de 1145, ap. Mir. III, 708. 2 sup.
(Selon Emst VI, 133 : Gronsveld). A moins qu'il n'existe
deux Gronsveld (je n'en connais qu'un , lequel est situé
sur la Meuse, près de Maestricht) , il semble que Salbray
se trompe nécessairement dans l'explication du nom pré-
cédent, ou Emst, dans celle de ce nom-ci : or, d'après
ce que nous avons dit à l'article qui précède, on ne peut
guère douter que l'erreur ne soit du côté du premier.
Grimmlilils (lisez Gkusmichis?), Grosmcc. Mém.
79 seq.
Gaebcclicliii, l¥ebeekrim, lK%'lbekcm (Webbecom)
Mém. 69.
Galmala , "ii'iiiialcs (Wychmael) Mém. 68 ult.
Garsmndral , Cruriienidriil , Cramendrnl , Gor-
•embrael, Gor^semerorl (Dépendance de Gorssum,
très-prob.) Mém. 76 seq., 155.
Haecliedor, Hackendear (Haekendovcr) Mém. 82.
nacbewadat, vallée, Mém. 106, 108 sup. Jean
d'Outremeuse : Haquewadant Selon le P. Moulaert, p.
126 DSUXIÈMS TABLS.
12 seq., oette vallée serait celle dite Le Grand-fond, qui
commence au N. de Sart-Risbart.
Hiftcuria. Une ch. de 1264 mentionne de suite les deux
noms : Rask. de Hacuria , Hank. de Lyhe : prob. Hac-
court et Lixhe , villages voisins sur la rive gauche de la
Meuse.
Hadeienire» 9 Reg. S^-Lamb., f. 61 med. (Haelingen,
dép. de Velm : voy., à la Table suivante, l'art. Moregni).
Haimentliiis, ch. de 1050, Nam. : - - » décima quae
in villa Petrebas dicta , in pago Hasbanico sita - - - . Très
mansos - - in villa Haimentinis nuncupata , in pago prae-
fato sita «, (Prob. Hemptinne-lez-Eghezée).
Haïr s, chartes de 1034, 1067, 1084; Hera, chartes
de 1103, 1125; comp. Mém. 82 inf. (Heers). Voy. les
articles Hère, Berts-Here ou Bertin-Hers, Franhers, Hers-
castrum, Medianum-Hairs, Obhere ou Opehers ou (en
rom.) Sushers.
HakesiT Hakc«tT Yoy. Tart. Hesi.
Halclitere, Halclitre (Helchteren) Mém. 94.
Halefeaeli, Reg. S^-Lamb., f. 72. Cet endroit, dont
je ne puis découvrir le nom moderne , doit être prob.
cherché dans les environs de Jauche.
Haleetam, acc., Halel, Hallel, Reg. S^-Lamb., fp.
35 V. (/' apud Halectum parvum «), 36 v. (Grand-, et
Petit-Hallet). Comp. Mém. 71 med. , 120 inf., où sont
citées les formes ITallei, ITalleyy et voy. Tart. suivant.
Nota. D'après une citation faite par le P. Moulaert, p. 21,
note d, le nom thiois de Hallet serait Halleer, Un registre
DEUXIÈMB TABLE. 127
aux paies, de S^Lauient (écrit dans la première moitié
du siècle dernier) , emploie aussi , p. 330 , la forme Hal-
lerium : rorigine la plus probable de cette désinence eer
me paraît être une forme romane Halloib.
Haleh. Une ch. de 1016 est signée par un Rodulfiis
de Haleh. (Prob. le même nom que le précédent).
. Halenbai^ ch. de 1147; Halembal, ch. de 1186.
( Hallembaie , dép . de Haccourt ) .
Haies, Haloii (Haelen) Mém. 66, 72 sup.
HaletraeT (Haeltert?) Mém. 71 seq. Comp. le nom
suivant.
HaletmtT (Haeltert) Mém. 72 sup.
«
Haiia (Prob. = Haies, Halon) Mém. 72.
HaUeriam, Halleer (Hallet). Voy. l'art. Halcctum.
HaUes (Halle) Mém. 72 sup.
Halmala (Halmael) Mém. 72 med., 75.
Hafan. Voy. Haies.
Haltertnia, Halteriaa i YOy. l'art. Bonnas. Je n'ai
pu découvrir quel est cet endroit , déterminé par les mêmes
indications qu'Imburcio , qui est resté également énigma-
tique. Il est positif que ce sont surtout les lieux situés
aux bords des rivières qui semblent ainsi disparaître :
comp. Scripnasium, Espithe (3« Table), Bonnas, Warlege.
Ham (Oost-Ham, prob.) Mém. 80 sup.
Hamale (Hamal) Mém.. 94 sup.
128 DEUXIÈME TABLE.
ilambraeeli. Ch. de 1227 : » et miles praenominatus
[scil. Wed. miles de Prato] de sua propria terra allodiali,
quae sita est apud Hambruech « ; table d'un car-
tulaire de S^-Jean : Hambraeli ; en marge : Hambroux ;
d'Hemr. : Hambroac. (Hombroux, dép. d'Alleur).
Hanips. Bien donné par l'évêque Baldric à l'église
S**-Croix, l'an 1011 , en même temps que 30 bonniers à
Il Helecines, iji comitatu Stepes « : voy. Reg. S^-Croix,
iF. 6, 76 V. inf. L'attribution est expliquée dans le même
Reg. , f. 153 : // Circa bona de Hampteal est notandum
quod Dom. Baldricus episcopus Leod. xLvii™"» contulit
nobis bona de Hamps et Heylechines inter alia « , etc.
Hampteal , plus loin Hamptea et Hamptliral , donné
dans ce passage comme synonyme de Hamps y est
Hampteau, dép. de Op-Heylissem. La forme diminutive
du mot semble indiquer que Hampteau était primitive-
ment une dépendance de Hamps : qu'est devenu , s'il en
est ainsi, l'endroit principal?
Haneeli, Reg. S^-Lamb., f. 46 v. ; " apudLousejuxta
Haneche «, ibid., f. 59 med. (Le nom qui feit l'objet de
cet article est prob. celui de Hannesche ; quant à Lcmse ,
je ne l'ai trouvé, ni près de Hannesche, ni ailleurs;
peut-être n'est-ce maintenant qu'un lieu-dit).
Hanretlam, chartes de 1015, 1016, 1112 (voy. les
articles Matrena et Herlaus ) ; Hanrec , ch . d'environ
1250. (Hanret).
Hanntam (Hannut) Mém. 93, 95.
Haecha (pour /' Archa ")> Herka, riv. (La Herck)
Mém. 68, 90. Comp. le nom suivant.
J
DEUXIÈMK TABLB. 129
Harekes, Herke (Herck) Mém. 68, 00. Ridders-
Herckest appelé dans le Reg. S^-Lamb., f. 46 v. : '/ Herkes
juxta Tungris « .
HardaemoBi , chartes de 1229 et de 1235 (dans la
première , il y a , au-dessus de Xu , un trait horizontal qui
s'étend jusqu'à Xe : lisez Hardaenmont ?) , d'Hemr., etc.
(Harduémont, dép. de Verlaine). Comp. Mém. 93.
Hareclie " in parochia Harstalliensi » , ch. de 12S9.
Je ne vois à comparer que la ferme d' Arcis et Hareng ,
l'un et l'autre dépendances de Herstai ; mais aucun de
ces noms ne coïncide complètement , et un document du
1 6*^ siècle donne au second la forme divergente Herens :
voy. cet article.
Harenf^ees. La ch. de fondation du Val-Notre-Dame,
an. 1210, a, au nombre de ses signataires: » Gos. et
Lieb. frater ejus de Harengees /'.
Harentoa (Harton) Mém. 120 pr.
Harimala, Harlmalla, Harmala (Hermalle-SOUS-
Argenteau) Mém. 62 inf., 134 seq.
Haristalltam , Mon. Germ. hist. I, 148 seq., 150
seq. , ann. 770, 771 , etc. (Herstai). Comp. Mém. 59
med., 134.
Ha&istaples? — : Hasiaples, bulles de 1147 et 1186;
Harstaptes, Reg. S^-Lamb., f. 57 v.; Harstaple, Reg.
S^-Croix, f. 23 v. (ch. de 1289); HeratapUa, Mém.
100 seq. (Herstappe, en flam. Herstappel).
IIa«liaiileB0i0-pai^0 , la pa^o HaslMinia, Ha«-
17
130 DEUXIÈME TABLE.
feanla. (La Hesbaîe) Mém. 66 seq., 23, etc. Comp. les
noms thiois : Haspingow, Hespengow, et l'art. Haspinga.
Hasche, Hasqae (Nom wallon de Hasselt).
Hasnoeli OU Hasaotli? Mém. 67. Comp. Merbate.
Haspere, Aspre, Asple (Eysden) Mém. 135.
Haspinsa-eomitaias (Un des quatre comtes entte
lesquels était divisée la Hesbaie) Mém. 67 sup.
Haspinsow, Hespenf^ow (Nom thiois du canton de
Hesbaie) Mém. 66 seq. Comp. Hasbaniensis-pagus.
Hawanais, Hawans , Ampl. coll. I, 133, an. 854
(» ex villa quae Hawannis vocatur et est sita in page
Hasbanio »), pièce de 841 citée dans mon Mém.» 01
sup. (Awans).
Hcdcnconrt, Hedlneourt. Reg. S^-Croix, f. 169 V.
sup. : " inter Bokeho [écrit aussi , dans la même page :
Bokehout] et Hedencourt [et : Hedincourt] « . Le « che-
mien de Sain Tron « étant cité là-même, point de doute
que Bokeho , etc. , ne soit Bouckhout. Hedencourt est
prob. Egoven {oven pour Aoven : voy. à l'art. Matincurt),
dép. de Marlinne.
Helmala, Heimale, ch. de 1131 (voy. 2. Castris);
Eymala, bulle de 1186 (dans la bulle parallèle de 1147,
le mot est écrit, san£i doute par erreur, Eœmàld); Èmmale s
voy. cet art. (Emael, dép. de Eben-Emael).
Hriasten, ou Heinsteri ? (la première forme est celle
que le transcripteur de la charte a donnée au mot;
postérieurement, on a changé le n final en ri) Suppl. 7 inf.
(Prob. Heesten, dép. d'Iteghem).
DBUXièMB TABLB. 131
t. Hel0 (1. Nom d'une ibrêt près de Mellery ; 3. Mel-
leiy) Mém. 117 med.
t. HeUi (Nom roman de Hex) Mém. 69 sup. Yoy.
Hekes.
H«l0te (Heyst-op-den-berg) Suppl. 7 inf. Dans le
Reg. aux fiefe, f. 6 v. : w apudHaiste prope Machlinam ".
iiek«0. Une ch. de 1237 est signée par un Wil. de
Hekes, (Prob. Hex, en rom. Heis).
Heleneliiefl. Yoy. Herecines.
HeiiiAes, Reg. S'-Lamb., f. 44. (Prob. Heelen, près
de Leau , appelé dans le Reg. S**-Croix , ff. 148 , 147 v. :
Helen, Heylen).
HelmericleartU , Mém. 19 med.; // Fast. de Hem-
■terlewrt " , ch. de 1216 ; Hamerleart, Reg. S*-
Lamb. ^ f . 52; " Hemerlcourt juxta Waleve ", Reg.
aux fiefs, f. 5 V. (Remicourt).
Hembemnes, bulle d'Innocent IV; Embeninieii ,
Reg. S*«-Croix, f. 74 etsaepe. (Eben, commune d'Eben-
Emael).
Heni^on, ch. de 1222. (Hingeon).
Heais, bulles de 1147 et 1186. (Henis).
Heures , OU Heures t (Heume-S*-Pierre) : voy. l'art.
Ficmala. L'édition de d'Hemr. donnée par Salbray porte,
p. 314 (voy. Mém. 70 sup.) : Hears. Je tiens cette leçon
pour bonne , par la raison que Henrs serait d'une pronon-
ciation très-difficile : en conséquence , je crois qu'il faut
lire Heures plutôt que Henre^.
132 DEUXlèliS TABIiS.
Hepene (Heppen) Mém. 82 ult.
Heraa, WLermnn (Héron) Mém. 84 8up., 156; cf. 93
med., 111 inf.
Herfeeclieies , Reg. aux &e&, f. 53 r. et v. ( Hepsée —
dép. de Verlaine — , comme il est dit en marge du
rentre).
Hereliaciim (Prob. Erquelinnes) Mém. 115.
Herdene , Emst VI, 133 sup., an. 1140 ; » Lamb. de
Herdinis », cb. de 1176. (Herderen).
t. Hère, Heere (Nom flam. de Heers) Mém. 93,
156.
[ t. Hère ] Mém. 93 med. Le ITere qui se trouve dans la
copie donnée par Mir. d'une ch. de 1186, n'est qu'une faute
de lecture ou d'impression : le texte original porte Hore.
Herebae , HerelMcli , Mém. 78 seq. (Bas-Heers , en
flam. Bats-Heer — ?). Comp. Berts-Here.
Hereelnes, Herelnes (Jean d'Outrcmeuse: Harcines;
car c'est ainsi qu'il faut corriger les deux leçons : Harti*
nés, Harlines), Mém. 106 seq.; Heleelnes, ch. de 1011 :
voy. l'art. Hamps; Hclenelnes , Hellnetiieii , Suppl.
6 sup. ; Helenelenes , ch. de 1210, etc. (Heylissem).
Heremels, ch. de 1230; Hermees, Reg. S^-Den.,
f. 50 V., etc. (Hermée).
Heremo, Eremo, abl. (Prob. l'Hermitage-S^-Marie,
près de Braine-le-château) Mém. 122 med., cf. 111 inf.
Herens , table d'un cartulairc de S*-Jcan ; en mai^e :
DEUXIÈMS TABLE. 133
» Herens prope Mirmort ». (Hareng , dép. de Herstal et
de Millemorte) . Comp. Hareche.
Herlaa (= Heme?) Mém. 111 inf.
Heriaes (= Herina ? ou Lerinnes, dép. de Tourinnes-
S*.Lambert — ? ) Mém. ] 11 inf.
Herla«0. Ch. de S*- Jacques, de 1112: — » Beatus
Petrus Laubacensis duos mansos habuit in Hanretio sub
jure S**-Jacobi Leodiensis, unum in Herlaus, alterum in
Juseneval , quos , quia magis solo nomine quam aliquo
U8U tenere videbatur , visus est abbati - - justa commu-
tatione tradere ecclesiae S"-Jacobi «. (Prob. Harlue, dép.
de Bolinne, et Jusignaux : voy . pour ce lieu Tart. Jussen-
neval).
Herae (Hem-S*-Hubert) Mém. 111 inf. ; comp. les
articles Rixhem, Vriheme.
Hem-eastrum , Reg. S*-Lamb. , f. 45 v. (lecbâteau
deHeers). Voy. Fart. Hairs.
Heimelo. Une ch. de 1216 est signée par Herm. de
Herselo, Conr. de Hubretenges, Lamb. de Brusteme, etc.
(peut-être Hersselt : voy. à la 3« Table).
Hesblncs, Hesbin (Hespen) Mém. 84, comp. 67 sup.
Heai. Dans la ch. de S*-Martin , de 965 , reproduite
par Emst VI, 95, et par Van den Berch , 111 , se trouve
un nom qui est écrit d'un côté ffe&i et de l'autre HesL
Une ch. originale de 1230 mentionnant un censum de
Hese , il faut sans doute préférer la première forme. L'en-
droit désigné est très-prob. Hees , à l'ouest de Maestricht.
134 DEUXIÈME TABLE.
Nota. Après Heri^ la charte mentionne Althuolse — Alt-
houst ( Vieux-Hoesselt ) , puis Hakesi — Hahest : il se
pourrait que la seconde forme dût être lue Haheèi, et qu'il
y eût un certain rapport entre ce nom et le nôtre.
Heures, Heors (Heume-S*-Pierre) : voy . Tart. Heures.
Hoesden (Prob. Heusden) Mém. 94 med.
Holn , Hojn, Holens (Heugem) Suppl. 8 med. Cette
attribution , déjà établie à l'endroit cité , est appuyée par
une ch. de 1237 , où il est dit que certain personnage de
Moins avait des prétentions sur l'avouerie de Breust
(Broste ) : or , Heugem et Breust sont situés , à peu de
distance l'un de l'autre, sur la même rive de la Meuse.
Holde^e, ch. de 1195. (Hodeige).
Holen^hole, HoUeln^liale, Reg. S^-Lamb. , ff. 66
med., 72 pr. ; Holen^nool, Mém. 93 sup. (Hognoul).
Voy. Holongia , dont notre mot est un diminutif.
Holej. Voy. l'art. Fiemala.
Holongia, ch. de 1126 ; Holon, bulle d'Innocent II
(vers 1136) ; Heloin, bulle de 1147 ; Holons, bulle
parallèle de 1186. (Hollogne : soit le HoUogne situé sur
le Geer, ou celui qui est surnommé : aux-pierres) . La
forme primitive est prob. un adj. Holonius (Holonia y en
1280 : Mém. 156) : de là le nom roman Ifalonç, que
porte la bulle de 1186 et qu'il &ut prob. lire dans
celle d'Innocent II ; Holongia est , ou la forme romane
avec une terminaison latine CHoiong -j- iaj , ou le nom
latin prononcé à la manière romane CHo-lo-nia^ au lieu
de Ho-lo-ni-aJ .
DEUXIÈME TABLE. 185
I.HoLTHÂH, Holtmii ( Houtain-rEvêque , en flam.
Waels-Houtliein) Mém. 103. On lit dans une bnlle délivrée
par le pape Innocent IV à Tabbaye S*-Jacques : « omnia
bona quae habetis in villis de Huten theutonica et irten
u
2. HoLTHAM , Hnten theatonlca s voy. l'art, précé-
dent. ( Hautem-S**-Marguérite ? Hautem-S*«-Catherine ,
dép. de Hougaerde — ? ) .
3. HoLTHAM , HoUaln, Hnten ( Houtain-le-val ) Mém.
121 inf.
HouatI, Mém. 29, an. 911 ; Bald. de Gineffe , Lamb.
de Harduemont , Eust. deHonefTe, signataires d'une ch.
de 1229; N. de Harduemont, N. de Wafresees, N. de
Honeire, signataires d'une ch. de 1285; Honema, bulle
d'Innocent IV. (Haneffe). On voit que j'ai eu tort de sus-
pecter le o de Honavi (quant à la désinence de ce mot', il
me semble toi^ours probable qu'elle était ama). Du reste ,
la forme Hane/e apparaît dans des documents très-anciens.
Hore (Heure); bulles de 1147 et de 1186 : « allodium
in Halenbai et in Hore « (ici, Heure-le-Romain , qui est
voisin de Hallembaie); chartes de 1220 et de 1230, déjà
citées dans mon Mém. 160. On lit dans une ch. de S^-
Martin, de 1181 : » exceptis dumtaxat - - - et nova ac-
quisitione de Oire, cum molendino, et Aneis w, et, plus
bas : « alia vero bona cum vacaverint, scil. - - - curia de
Broiste, Hugardes, curia de Oire « - - : j'ignore s'il est
question ici d'un des deux Heure , mais il est certain que
le vocable Oire a cette attribution : Oere ^ en 1255 et
1293 (Mém. 160), OeVe dans d'Hemr. (Oire-le-romans ,
L
136 DEUXIÈMS TABLE.
203 med., Oire-le-tiexhe, 194 sup. — med.). Bore est la
forme employée dans les plus anciennes pièces du Reg.
S^-Croix y ainsi dans une ch. de 1258 , fondant la cha-
pelle d'Heure-le-tiexhe, dans une autre, de 1289 , établis-
sant les limites entre les dîmes appartenant aux églises de
Borcette et de S*^-Croix (« de Eure teuthonica «)> dans
une troisième^ de 1312, etc. ; le texte même du Reg. se
sert du mot Orm. Comp. l'art. Eira, nom qui est aussi
rendu par Ora, mais qui appartient prob. à un autre lieu
que les nôtres.
Horel. Voy. TJrlis.
Horffkle. Mém. 71 inf. Très-prob. forme corrompue
ou plutôt mal lue, pour Horpale : voy. Tart. suivant.
Horpaia, ch. originale de S^- Jacques , de 1067 (voy.
l'art. Builes) , signée par un Herimannus de Horpala, et
dans beaucoup de pièces postérieures ; ensuite Horpale ,
Mém. 78 seq. Il n'y a pas de doute que ce nom ne désigne
Horpmael , comme je l'ai conjecturé dans mon Mémoire.
A la table du Reg. S'-Den., où le nom est d'ailleurs tou-
jours écrit Horpale y on a tracé un m au-dessus des deux
lettres pa de ce mot.
Hors, Hum, R^. S'-Lamb., table etf. 46 v. (?).
Hosdains (Frob. Hosden , dép. de Latinne) Mém. 84
sup.
Hosenniont, Hosalnmoiit (Hozémont) Mém. 44.
Hoarie (Hoesselt). Reg. auxfie&, f. 24 sup. : » Werme
prope Hourle et Hardelingb « ( Werm entre Y ieux-Hoesselt
et Aerdelingen), « W. de Linc prope Hourle «; en marge :
DEUXIEME TABLE. 137
Houssel (de même, f. 33 sup.); f- 25 sup. : » in veteri
Hourle w; en marge : Vieu-HousseL Voy. Huolse.
Hbeotio (Primitif probable de Biuti) Mém, 100 sup.
Voy, Tart, Biutû
HMiiei»tin«liea. Le nom d'un certain Conradus se
trouve au bas de quatre chartes : dans les deux premières,
Tune et Tautre de 1213 (Not. sur Herkenrode, pp. 58 ,
60), il signe : C. de Hubertincben , C. de Hubertingen;
dans la troisième (originale), de 1216 (voy. l'art. Her-
selo) : G. de Hubretenges; dans la quatrième, de 1219
(Mantelius, 176) : C. de Hubertingh. (Houppertingen).
Nota. Je remarque , à propos de ce mot, qu'en pays thiois
la désinence incken, ingfen, joue le même rôle qu'en pays
roman la désinence eias; ainsi , voulant dénommer une villa
d'après son propriétaire Hubert , on dit d'un côté Hubert-
ingen , et de l'autre, on dirait Hubebtisias, Houbebz£es.
HabretenKes. Yoy. l'art, précédent.
Hneorirnei ch. originale de 1210. (Huccorgne).
HuKardU, Suppl. 8 Sup. ; Hnipardes, ibid. , et ch. de
1181 (voy. à l'art. Hore). (Hougaerde).
HaMcrdin^ii. Voy. Egredenges.
nmnale, cb. de 1237 (sur le dos : Oumale) ; irniale,
Rcg. S^-Lamb., f. 57. (Ornai).
HMnd^linKeii (Eggelingen, dép. de Houppertingen,
selon Cîorsw. 334 med. Je note, cependant, qu'il y a un
Huttdelingen entre Groyer et Bouckhout).
HneUeT Hvsle, Harle , Hovrle (Hœsselt). La
18
13S DEUXIÈME TABLE.
synonymie que j'attribue à ces diverses formes demande
quelques éclaircissements. 1° La seule attribution certaine
est celle de Hourle (voy. cet art. ) ; 2° mais Hurle est le
même mot que Hourle , et Htide est parallèle à Hurle
(Suppl. 8 sup.) : donc, à défaut d'autre attribution dé-
montrée ou probable , il faut aussi expliquer ces noms par
Hoesselt ; 3® quant à Huohe , la forme est plus douteuse
que l'attribution : une ch. de 965 mentionne , d'après un
texte Altliuohe ^ d'après l'autre Althoust. Homt n'étant
pas un vocable admissible pour le 10® siècle, il faut à
priori préférer la première forme : or Huohe , ou peut-être
Huosle , s'explique naturellement par Hmle , et le mot
entier Althuolae ^ par : Vieux-Hoesselt.
Harlonem , acc. (Horion) Mém. 23, 24, etc.
Hoflle. Voy. Huolse.
Haste ( Nom du canton auquel appartenait Eyck , en
944). Voy. l'art. Echa , à la fin.
Haten. Voy. les trois articles Holtham.
Hay-ie-eoart » deleis Huleglise " > document nam.
d'environ 1409. Voy. l'art, suivant.
Hay-lc-sll«e , OU plutôt Hay-l'esUse, docmnent nam.
de 1313. M'. J. Borgnet me dit que cet endroit , situé
sur le Hoyoux namurois et dont il est encore fait mention
au siècle dernier sous le nom Heugliae , est maintenant
inconnu. Il en est sans doute de même de celui qui est
cité à l'art, précédent.
Hny-lc-plance, OU -le-planclie , document nam. de
1313. (Hulplanche, dép. d'Emine).
DEUXIÈME TABLE. 139
Imbarclo. Mém. 102 inf. J'ai déjà dit, àTart. Awanlia,
que j'avais retrouvé ce nom dans deux chartes. Il s'agit
des bulles des papes Eugène et Urbain ( 1147, 1186), qui
portent : « villam Emburch — bulle d'Urbain : Emurch — ,
cum piscatione " . Le droit de pêche attaché à cet endroit
montre qu'il était situé sur la Meuse, et il devait être sur
la rive gauche de ce fleuve , puisqu'il appartenait à la Hes-
baie. Ceci indique donc clairement dans quelle région il
doit être cherché : n'ayant, cependant , pu trouver aucune
attribution vraisemblable , je suis porté à croire que le
village n'existe plus ou qu'il aura changé de nom. Comp.
l'art. Halterinia.
Inda ou Ixdae, adj. indensl». (Frob. = Yennes,
Ynnes : Inès) Mém. 123.
Insels, Insejes, En^lm (Engis). On lit dans une
ch. originale du Val-S*-Lamb. , de l'an 1050 : - - « Ego
Godefridus dux Lotharingiae - - tradidi . allodium de Ra*
melul ad altare B^-Servatii - - eo jure et libertate qua
possedi - - et ut - - nuUi dominorum circumquaque allodium
habentium cultores ejusdem villae aliquam justiciam de-
beant excepto domino de Ingeis , ita tamen ut si rusticus
in Ramelul manens pecudes habuerit et pascua de Ingeis
habere voluerit , annuatim denarium unum et puUum et
panem domino de Ingeis persolvat, pro quibus utatur
pascuis praedicti castri, scil. Ingeis «.Une ch. de S*-
Jacques , de 1034 , mais qui n'existe que dans une copie ,
[
140 DSUXlIliB TABLS.
du reste très-ancienne , porte — « Gozelo ex Ingeyes
castello quod est situm supra Mosam ». Le mot même
Intjfeis , Ingeyes , repond au nom moderne Engis , cela
n'est pas douteux ; mais il m'est impossible de dire s'il est
question ici d'Engis ou d'Engihoul , qui est sur l'autre
rive de la Meuse , attendu que dans un document de 1 232
cité dans mon Mémoire , 131 med. , l'un et l'autre en-
droits sont appelés du même nom Enffeih. La seule donnée
est que Ramioul , dont les paysans pouvaient faire paître
leurs troupeaux sur les prés d'Ingeis en payant au sei-
gneur certaine redevance , est sur la rive droite de la
Meuse , ce qui indiquerait plutôt , mais non nécessaire-
ment , Engihoul. Dans le Reg. aux fiefs , f. 26 , on trouve
déjà les dénominations : EnffiZy Enffizotde. Je ne sais où
M. Bovy a été prendre (Promenades I, 182) que Engi-
houl était autrefois appelé Rochefontaine.
ippinsiioiiiiiMB. Mém. 117 med. (Prob. Eppeghem).
Juce, Jalee (ces deux noms à l'abl. )) ^«een (Jau-
che ). La première forme se trouve dans une ch. sans date ,
mais qui peut être du commencement du 12^ siècle, la-
quelle est signée par un Henricus de Jace ; la deuxième
forme , à peu près de la même époque , est rapportée dans
mon Mém., 120 ult., enfin la troisième se trouve dans une
ch. de S*-Martin , de 10d2 , en antique copie, charte signée
par un Godescalcus de Jacen. (Il serait intéressant de
savoir quelle est la raison d'être de cette forme Jaeen. Je
DsuxiÈMS tabl:^.
141
remarque que, dan» cette même charte, le mot Tidebeohen
a aussi reçu un n paragogique). Comp. ^aclie, dans un
document nam. de 1323, qui paraît désigner Jausse,
dép. deMozet, et voy. Tarticle suivant.
JTacea, Jacla (1. riv. : la Cette : voy. l'art. Gatia;
2. vîU. : Jauche : voy. Mém. 88 inf. , Moulaert 8, note 1 ).
Comp . Tart. précédent.
Jalialn, Ampl, coll. IV, 1083 ult. (Très-prob. Jehai).
Jalra, ch. de 1103 ; Gère t voy. cet art. (Geer). Comp.
Tart. Gaira.
aillée. Voy. Jace.
Jalemlne. Voy. Galomina.
^aMapi», ^eniiipiii ( Jemeppe-sur-Meuse ) Mém. 132
med. L'Ampl. coU. IV , 1067 , an. 1034 , donne aussi la
première forme.
jrmnnedia, Mil. IV, 372, an. 1141 ; Jamne i » in
silva quae praedio episcopali Jamne adjacet » , ch. de
1134, Nam.; ^ameda, chartes de 1230 et de 1240,
Nam. (Jambe). Nota. Cet article aurait dû être place
dans la Table précédente.
Jandren-le-Herat , ou -le-Helat (?). Voy. Gan-
drinus. ^
jTeeiiora, jreeora, riv. (Le Jecker, Jaer ou Geer)
Mém. 43 sup. , 93. Comp. Tart. Gayira.
^eneUiM» , Reg. $^*Lamb. , ff. 69 v. med., 62 : « item
apud Lywes m bonuaria terrae jacentia in territorio de
Jesclin " . Je ne vois pas à quel endroit, voisin de Léau ,
ou d'Op-Leeuw , peut se rapporter ce nom .
142 DEUXIÈME TABLE.
#oeck(Anc. nom flam. deGoyer). Voy. l'art. Gohe.
Joklres. Voy. Calchariae.
m
JapUeUa, Jnpelella, bulles de 1147 et de 1186.
(Juprelle). Diminutif de /opila, J'upilla (voy. à la 1**
Table) ; mais, notez bien, du mot même, ayant un certain
sens maintenant oublié, pas du nom propre, dans le sens :
petite Jupille , car Juprelle est éloigné des deux Jùpille.
t . Jasana-TlUa i » ab bine vadit inter Jusanam villam
et Scitrud « , Mém. 106. J'examinerai à l'art, suivant le
sens que peut avoir le mot Jusana ; ne considérant ici que
le nom propre Imana-vUla , je dirai qu'il désigne assez
prob. Genville.
•. a Jasana tIU» Ranlcuri /'.Les bulles de 1147 et
de 1186 mentionnent après la villam Meredorp et avant
l'église de Monte-Tyenes (Tirlemont) : « Jusanam (dans
la bulle d'Urbain : Jusanan ) villam Raulcurt « . J'ai sup-
posé dans mon Mém. , 101 , que Jmana villa qualifiait
Bcmlcurt^ et j'ai tiré Vb/SL].jmana d'une forme ancienne , à
rechercher, du nom de la Gette. En admettant qu'en effet
Jusana vUla ne soit pas ici le même nom de lieu que celui
mentionné à l'art, précédent (voy. la note), il me paraît
maintenant plus vraisemblable , à cause des deux noms
que je vais citer, quey^ûwa dérive du moyen \d.\mjusum,
= deorsum , et signifie : basse , inférieure : ce Raulcurt ,
maintenant Raccourt, aurait donc été dénommé ainsi
pour le distinguer d'un autre Raulcurt situé plus en amont
(peut-être Rocour, près de Liège : voy. 2. Raulcurt):
comp. Juseneval, Jussenneval , ( == vallée d'en bas?),
Jusen-Seraingh , dans cette Table , et Jusennaineville ,
I
DKUXIÈME TABLE. 148
dans la Table précédente. Nota. Ainsi que l'indiquent les
guillemets, les copies fac-similé des deux bulles ne font
qu'un nom des trois mots J'usanam mllam Baulcurt, Dans
les transcriptions données par les deux cartulaires , on
rencontre les trois cas possibles : une copie ne ponctue pas
entre ces mots , deux autres divisent après Jmanam , la
quatrième place la division après villam.
jraseneTal: voy. l'art. Herlaus. Sans doute »= Jussen-
neval, bien que notre mot pourrait être lu dans la charte :
Viseneval.
Jwmewk'HermîngËÈ y Reg. S^-Lamb. , f. 51 v. , Reg.
aux fiefs, f. 37 v. : « 1. bon. terrae arabilis situm inter
Jusen-Seraing et Chapon-Seraing desor le coverterie s,.
(Seraing-le-cMteau). L'épithète Jusen, dans le sens que
j'ai dit tout-à-l'heure, se comprend fort bien appliquée à
Seraing-le-château , qui est situé plus bas que le village
voisin de Chapon-Seraing. Pour le nom même de Seraing,
voy. l'art. Serangio. Nota. Pour mettre en garde, même
contre les documents originaux, je remarquerai que,
dans le Reg. S*-Lamb. , tandis que la table, et le titre du
petit article consacré à Jusen-Seraingh , portent ce nom ,
il est écrit dans l'article même Fiscfi-Serain^/i.
Jasliertii , Jnsserln. On trouve le nom du même
personnage au bas de deux chartes , l'une de 1 101 , l'autre
de 1112 : dans la première, il signe « Reimbaldus de Jus-
herin » ; dans la seconde « Reinboldus de Jusserin » . Ce
nom désigne , de même sans doute que le Geserin du Reg.
S*-Lamb. : Jesseren; dans le Reg. S*-Den. , f. 63 : Jn«-
serren (titre : Jesseren).
144 DEUXIÈME TABLE.
jussenneTal » JeftlneTaul. Endroit mentionné dans
un document namurois de 1323 comme dépendant, ainsi
que Freneumont , c'est-à-dire Femelmont , de Noville-les-
bois. Ce nom s'est conservé, sous la îormt Jusiffnaux ^
comme dénomination d'un bois voisin de celui de Femel-
mont , mais dépendant de Franc- Waret. Pour l'explication
du mot, voy. l'art. 2. Jusana.
li.
lincns ( De même que Paltis , traduction latine mo-
derne du flam. Pule, Poel) Mém. 85 med.
[Lagixtm :Lowaige]. Forme et attribution inadmis-
sibles. Mém. 97 med.
liMiilnes, cb. de 1112. (Laminne). Qu'est-ce que
le comitatm Lamim où était situé un praedium Fode ( voy.
la Table suivante, sous ce mot) ?
liammalle, ch. de 1236; liamale, Reg. aux fiefe,
f . 26 : » inter Lamale et Ohahe u ; en marge : n Lamale
et Oha /'. ( Lamalle , dép. de Bas-Oha).
linndlenes , chartes de 1131* et de 1224 ; Landlres,
Reg. S*-Lamb. , ff. 39, 43, etc. (Landen ; en waUon , à ce
que l'on m'assure : Lande-fermêie : cette dénomination
provient sans doute de ce que Landen aura été jadis en-
touré de murs). Comp. Nedelandre.
LandermeiftseM , liAntremeiiKes ( Lantremange )
Mém. 48, 49. 2inf.,157.
DEUXlàMK TABLE . 145
i^ndlaes , ch. de 1226 , Nam. ; Reg. aux fiefs , f . 34 :
" inter Almonzees et Landines ". (Landenne).
liandlrls. Mém. 92 sup. Ce mot pourrait être Tablatif
deZandres (Landen) : voy. Fart. Landenes ; mais il est
plus prob. = Langhedrisch , Langdris.
lianeiie (Lasne)Mém. 121 sup.
lian^erodecli (Dép. de Webbecom) Mém. 82.
liAnsliedrUcli , Ijan^drU. Mém. 92 sUp., 157« (La
seigneurie de Langdries était située sous Berlingen ,
d'après Corsw. 816 inf.). Comp. Landris.
lianthln ^ ch. de 1141. (Lantin).
liftre (Laer) Mém. 79.
liUtlnes, ch. orig. de 1210. (Latinne). Comp. Mém.
928up.
liAtult , ch. de 1224. (Lathui).
liaTatortun. Reg. S^-Lamb., f. 60 pr. : '' Wericus de
Lavatorio » ; ibid., f. 59 : « Wericus de Lavoir w . (Lavoir ,
en wallon Lavu — : u est ici une atténuation de eu).
liederna (Leemes) Mém. 116.
liedsla, liesffla, lie^to (1. ruis. : la Légie; 2. ville :
Liège) Mém. 132 seq.
lietecvHani* Ch. de 1131 : - - '/ ad curtim quae
appellatur Leinculium «. On voit par une ch. d'environ
1206, mentionnée au Cod. Loss., n*' 143, que cet endroit,
nommé ici Linctdne , dépendait de Maestricht. Je trouve
en effet dans le livre de Herbenus : De Trajecto instaurato,
publié par M', de Ram , p. 8 , qu'une porte de cette ville
19
146 DEUJCIÈME TABLE.
en avait tire son nom : w Portae Trajectensis civitatis -/ sunt
quinque ois flumen Mosae : S**'-Petri , Leynculen , quae et
latine Fodinae glebaceae dici potest[ ? — Leynculen semble
être évidemment = /y?ï-^wt7 ; fosse-à-lin] ##, etc. Leynculen
était sans doute sur le Geer, dont Teau servait à rouir le lin.
lienaie ( Lanaie ) Suppl. 8 med. , Mém. 101 seq. Il se
peut que la première syllabe le ne soit pas primitivement
l'article , mais je dois dire que tous les documents romans
lui donnent cette valeur ; ainsi , on rencontre : Naie ou
Naye , le Naie , de le Naie (Reg. aux fiefs , f. 27 v. , 1. 2),
délie Naie , etc. S'il reste cependant du doute sur le véri-
table radical , c'est que le nom ancien Liniacum^ Linacum^
Zinaium, se rencontre fréquemment (parfois sans attri-
bution certaine, ce qui permettrait de le rapporter à
Lenaie) , tandis qu'au contraire le mot naie est inconnu.
Comp. les articles Le-Score , Le-State, Le-Wege.
lieneholt ( Linchout ) Mém . 77 .
liens, chartes de 1103 et de 1136. (Lens : il y a plu-
sieurs villages de ce nom ; dans la première charte il est
prob. question de Lens-sur-Geer , les noms conjoints
étant tfaira et Termon ) .
lieodlcus-vleas, lienticns-Tlcas (Liège) Mém. 132
seq. Mon savant ami, M'. Fôrstemann, dit, dans son
article Leodium , qu'il diflfère en quelques points des opi-
nions que j'ai émises sur ce nom. Je ne vois cependant
dans ses explications qu'une seule et légère contradiction ,
qui me paraît, d'ailleurs, parfaitement fondée : j'ai dit
que le e de la forme Legia ne pouvait venir de eo ( Leo-
dicus ) , qui aurait produit ie ( et cet te se trouve en effet
DEUXIÈME TABLE. 147
dans le nom moderne ) ; il fait observer avec raison que
le eo franc s'est transformé en é , même dans les langues
germaniques : donc il faut admettre que Legia dipu venir
de Leodica. Quant à une composition du mot avec wîc
(victês) , composition qu'il repousse , je n'en ai jamais eu
l'idée. J'ai dit , ou voulu dire, que les Thiois , avant de
prendre absolument l'adjectif Ludike, avaient sans doute
adjoint à cet adjectif un substantif répondant au lat. vicus.
lieodllnm (Liège) Mém. 132 seq.
liernndi. Suppl. 10 inf. (Liernu).
lieselil , ch. de 1173 ; Ije^l, ch. de 1237; liesst,
Reg. S*-Lamb. , f. 57 ; i^e^ki, Reg. aux fiefs, f. 2.
(Lexhi, dép. de Horion -Hozémont).
lie-(icore. Reg. aux fie&, f. 74 : " jacentes super
fontem de Lescore « ; « quod acquisivit ab Arnekino de le
Score /' (en marge : Lescore). = Score (Schoor, dép.
de Velm)?
lie-State ( Statte , près de Hui) Mém. 129 ; ajoutez :
Reg. aux fiefs , f. 87 sup. : » G. de Tihanges reliva a Huy
- -une maison a le State " ; ibid., f. 5 v. : " apud Lestate
juxta Hoyum « .
licui^es, liewes ( Zout-Leeuw , en fir. Léau)Mém.
80 seq. Une ch. de 1229 est signée par un Gisl. de Lewis.
Comp. les articles Lewis-Godefridi, Lywes.
fl. lie-iM^ese, ch.de 1222 (voy. l'art. Frères) ; Reg.
aux fiefe, f. 13 V. : // inter Riothis et le Wege « ; ibid. ,
f. 46 V. : « Johannes de le Weige, sutor Tungrcnsis » ;
ibid. , f. 16 V. : // intcr Widoic et Wege ». (Lowaigc , en
l
148 DEUXIÈME TABIiE.
wall. Li-Wège , en flam. Louw). Voy. Lude et Mém. 97
seqq.
•• iie-'Vl>Ke. ( Un ancien château-fort, situé àJupille,
était appelé : tour délie Weige) Mém. 98 med.
liewfo-eodefk^idt, Reg. S^-LauT. (Frob, Op-Leeuw,
commune de Gors-Op-Leeuw),
liler», ch. orig. de S*-Martin, de 1181 ; liersc, ch. de
1236, etc. : voy. Tart. Anesch. (Liers).
liletxinls, abl. (Lessines) Mém. 112.
i^lke, Ms. 160, f. 14. (Oleye , en flam. moderne Lick).
Le nom roman ancien était Oleis : voy. cet article.
litmons, ch. de 1236. (Limont).
liine. Reg. aux fiefs , f. 24 : ir W. de Linc prope
Hourle « ,
lilneh , ch. de 1084 ( » Albricus de Lineh '^ ) ; lilneM,
ch. de S*- Jacques, de 1103 ( ce nom s'y trouve trois fois);
lilnel , bulle confirmative des biens de S*-Jacques délivrée
par Innocent II (vers 1136); liin^et, ch.de 1221;
lilnsmey, Reg. S*®-Croix , passim. (Lignei). Comp. les
deux articles qui suivent.
liint , Reg. aux fiefs , f . 70 v, ; en marge : Liny. Comp.
le nom qui précède et celui qui suit.
1 . Ltnlacani. Villa située en Hesbaie , d'après un
diplôme de 832 ( Mem. 102 sup. ). Ce doit être Lignei, ou
Lanaie ( voy. les articles Lineh , Lenaie ) , quoique aucune
de ces transformations ne soit régulière : pour la forme
Lineh , en particulier , comp. Haleh , qui paraît venir de
BEUXièaiE TABLB. 149
Hcdedum ; toutefois le nom suivant nous montre que le
changement de iacum en eck — d'où ensuite eh — est
possible dans l'idiome thiois.
9. liiniacaiii y Liiitoca (scil. vUla) ^ licnneelia
(Lennick) Mém. 123 inf. Nota. J'ai place ici ce nom, à
cause de son rapport formel avec le précédent ; d'ailleurs
il appartiendrait à la Table suivante , les deux Lennick
( S*-Martin et S*- Quentin ) étant situés dans la partie occi-
dentale de la Belgique.
jLinMineai , Reg. S'-Lamb., f. 47, Reg. S*»-Croix,
f. 157 V. ; comp. Mém. 107 sup. (Linsmeau). Ce nom
paraît être un diminutif du suivant : cette dérivation
n'est même pas douteuse , si Linsem est la forme primi-
tive. Nota. Selon Van Gestel , Historia sacra et profana
archiepiscopatus Mechliniensis 1 , 268 , le nom lat. de
Linsmeau ( « vemacule Linchemael et Lismael » ) serait
Mola'S^^-Leonardi.Ctt\/à dénomination m'a tout-à-fait l'air
d'être de fabrique moderne.
liiiiseii , lilnssen , lilnsem , Reg. S*®- Croix , table et
f. 161. (Lincent). Comp. le nom précédent.
Ural (Liroux) Mém. 119.
Uttemala ? Mém. 94 sup. , 99 sup. Je n'ai rien
découvert de positif sur ce nom , intéressant par son anti-
quité, et dont la disparition est d'autant plus énigmatique,
qu'il désignait, non pas seulement un , mais deux villages
( celui que le document a en vue est appelé Littemala sub-
terior) ; la forme du mot n'a cependant rien de suspect ,
et l'on ne peut même douter du suffixe. J'ajouterai seule-
ment aux deux noms déjà comparés par Lacomblet ( Lude
150 DEUXIÈME TABLE .
et Hamale ) , celui de Fiemala , Vechmael étant également
voisin de Russon , dont le nom est conjoint à celui qui
nous occupe. Vechmael avait en ancien thiois , conune nous
l'avons vu , la forme Vechtmale : or, le primitif que suppose
la double forme Vechtmale , Fiemala , devait être quelque
chose comme Feohtemala (ce qui signifierait : lieu du
combat : anglo-sax. feohte y anc. haut BX[.fehta : com-
bat), devenu ensuite Fehtemala, etFiHTEMALA (d*où, par
contraction, Fiemala), vocable qui a pu être lu Litteniala,
JLtaSMi (Liège) Mém. 132 seq.
lion , lioen ( Ancien nom thiois de Looz , en flam. mo«
demeLoon ouBorg-Loon). Voy. Los.
lioneins , chartes de 1192 et 1195 , Reg. S*-Lamb. , f.
63 med, ( Loncin ) .
lioni^a-TiUa ( Longueville ) Mém. 106, 107.
lioni^as-campas (Longchamps, dép. de Waremme)
Mém. 101.
JLo0, JLos, JLots(Looz, en flam. Loon : voy. l'art.
Lon) Mém. 32 , 70 inf. , etc. Ajoutez que les noms d'un
Gislebertus, comes de Los y et d'un Giselbertus de Los y
se trouvent dans des chartes de 1015, 1016 (voy. l'art.
Matrena ) , et de 1050.
JLoase. Ch. de 1221 : - - « videlicetWines [Over-Win-
den ] , Lewes , Louse , le Wastine S^^'^-Mariae et Fol et
Cutuem [ ou Cutuein ] et Lingei et Hodege « - - - ; Reg.
S*-Lamb. , f. 59 med. : « apud Louse juxta Haneche ".
Voy. au mot Hanech.
j
DEUXIÈME TABLE. 151
jLovfnfoi(Loveiijoul, enflam. Lovenel) Mém. 68 sup.
Jean d'Outremeuse : Lovengnoule. Comp. les vocables
Lovinium^ Lowil , qui se trouvent dans différents textes
f^vec la même attribution (Mém. 68 pr. , 106), et le
primitif Luvanium , Lovanium.
liade , JLaye ( Ancien nom thiois de Lowaige ; en roman
Wege, le Wege ; en flara. moderne Louw)Mém. 97
sup., 99. Ajoutez : ch. de 1289 , réglant la délimitation
des dîmes de l'église de Borcette ( Burtscheid ) et de l'é-
glise S»-Croix , au f. 23 du Reg. S*«-Croix : « de Rutthis
et de Lude " ; » inter villas de Lude et Wotrenges , de
Pimal , et eorum territorio , usque ad viam quae vulgo
dicitur Calciata " ( la Chaussée romaine, qui passe entre
Lowaige etOtrange, d'un côté, et Vechmael , de l'autre)
JLadike (Ancien nom flam. de Liège) Mém. 94 med.
JLaints, abl. (Lummen ) Mém. 94 med.
JLaponlo, JLapan , JLapani^ (Loupoigne) Mém. 120
med. .
liotlclia (Ancien nom haut-ail. de Liège; en ail. mo-
derne Lûttich ) Mém . 133.
JLutosa (Leuze)Mém.41 ,114.
JLavantain , JLovantain (Louvain, en flam. Loven,
Leuven) Mém. 68 sup. C!omp. le diminutif Loviniol.
JLaye. Voy. Lude.
Lylie (Prob. Lixhe) : voy. l'art. Hacuria.
liywes : voy. l'art. Jesclins. (Léau : voy. Leugues — ?
Op-Leeuw , commune de Gors-Op-Leenw : voyez Ijewis
Godefridi— ?).
152 DEUXIÈME TABLE.
Maaltnas , Maslines , Marltnes , Malltnes , Mém.
72 seq. ; Madines , Suppl. 7 ult. ; Malltnas, diplôme de
1006 , d'après le Liber Chartarum , f. 72 v. ( Noms romans
ou romanisés de plusieurs endroits , appelés en thiois :
Machele , Mechele , Mechelen , etc. , et qu'il est souvent
diflBcile de distinguer : voy. les trois articles Marlines.
Fôrst., 964 , pense que les Matronae Maklinehae tiraient
leur nom d'un de ces endroits ; ce qui paraît , en eflfet ,
très-vraisemblable : ce serait donc l'aspirée simple qui
serait devenue gutturale dans l'idiome thiois , et qui en
roman se serait transformée en sifflante , ou adoucie en i ,
ou même aurait disparu , en ne laissant d'autre trace que
l'allongement de la voyelle précédente).
Macliele , etc. Voy. l'art, précédent.
4. Mahanta , ch. de 1176 : » Amulfus de Mahania » .
(Méhagne). Ce village est situé sur la partie supérieure
du cours de la Méhagne (voy. l'art, suivant); plus haut
encore se trouve Méhagnoul.
Malianna, ch. de 1067 : » Novilla supra Mahannam » ;
d'ordinaire : 9. Mahania, Maliaiii^e, riv. (La Mé-
hagne, en wallon Mouhagne). Comp. Mém. 75 med.
MainO , Mannil ( Grand- , OU Petit*Manil ) Mém. 1 19.
Mala-lciifpa , Maleleue ( pour " Maleue » ) . (La Mal-
lieue; en wallon : li Malelèwe) Mém. 55 pr. , 131.
MaibroTias (Très-prob. l'endroit nommé en flam.
DEUXliMB TABLE. 153
Argebroeck , en wallon AUebroux — et , sous une forme
de plus en plus corrompue : Aillebroux , Alliebroux — ,
dép. de Dongelbei^) Mém. 120 med., 158.
Maidaria? (Selon Wast., 197, nom ancien de Mel-
dert, près de Tirlemont. L*Index topogr. Belgii donne la
forme Meldaria). Voy. Meldradium.
MaUa, ch. de 1111. (Mail).
MaUain (Melin ouMellain) Mém. 106 seq., cf. 134 inf.
Mancdac? Mém. 79 med.
Mansiiariiisis - , Masaarlnsts (?) - pm^^n» (Canton
de la Taxandrie) Mém. 66 , 67.
Marclic-lc-scoTeleUe , documents nam. d'environ
1350 et 1409. (Marchovelette). La forme primitive du
nom principal : Marie , se retrouve dans le dérivé Mar-
kelete : voy. cet article.
Marebaco, MarebaU, etc. (Marbais) Mém. 120.
MarlioU, Mém. 66; n Marnlliot juxta Dieste '/ ,
Reg. S*-Lamb., f. 58. (Meerhout, au N. de Diest).
Marka (Marche-les-dames) Mém. 128.
MarlLelete, document nam*. de 1313. (Marquelette ,
dép. de Marchovelette). Voy. Marche-le-scovelette.
Marlancs? Morlmes? (Lisez MarlInesP — : voy.
Tart. après le suivant) Mém. 73.
t. Mariines (Nom roman de Malines) Mém. 72 inf.
»• MarUncs, Reg. S*-Lamb. , f. 48 v. : « Marlines
20
i
154 DEUXièMK TABLE.
juxta Lantremenges ". (Marlinne, en flam. Mechelen).
Comp. Méin. 72 , 73 , 158. C'est peut-être ce nom que
représentent les vocables MarlaneSy Morlmea.
8. Maritnes, Reg. S^-Den., f. 10, àTart. Bursenou
Boursen : " super viam bassam qua itur de Trajecto
versus villani de Marlines « . ( Mechelen , un peu au N. de
Boorsheim ) . Il est certainement remarquable que les trois
Mechelen compris dans nos recherches ont reçu en roman
exactement la même forme Marlines , si différente de la
thioise. Voy. l'art. Maalinas.
Marsana, Mar sna ( Meersen ) Mém. 58, 112.
Marnlliot. Voy. Marholt.
Masaa, Masango, Maison? (Canton et comté situés
aux bords de la Meuse , en dessous de Maestricht ) Mém.
67 , 105 inf. , 112. Cette dénomination est dérivée du
nom thiois de la Meuse : Mda. Dans une ch. de 732
(voy. l'art. Scripnasium) : " in pago iiosao ", dans les
Annales de Prudence (Mon. Germ. I, 431, 1. 12), et
ailleurs : Mosai^ao , formes où s'est conservée la voyelle
primitive : voy. à la 1"* Table l'art. Mosa.
Maseselc (Mazenzeele) Mém. 81.
MasaarinsU (?) - pai^as. Voy. Mansuarinsis-pagus.
MasYtc (Meeswyck) Mém. 112. Il ne faut pas con-
fondre le village de Meeswyck avec la ville de Maeseyck ,
située deux ou trois lieues plus au nord , comme le font
MM. Van den Bergh ( 212 , 213 ) et Fôrstemann.
Matincurt. Une ch. de 1112 est signée par un Gode-
fridus de Matincurt. Ce personnage est sans doute le même
/
DEUXlÈMit TABLK. 155
que le Godefridus de Mcttencoven , dont le nom figure
au bas d'une pièce de 1135 (Not. sur Averboden , p. 80 ) :
le thiois hoven , correspondant au roman curty courte perd
souvent son aspirée (de même que heim), lorsqii'il est em-
ployé comme suffixe : matin et metten ou mettenç sont
des vocables identiques. Matincurt désignerait donc Mette-
coven. Le même nom se rencontre encore dans un ch. de
S*-Martin , de 1181 , déjà souvent citée : - - « Alia vero
bona cum vacaverint , scilicet - - Liers , Frocurt , Jodonge,
. Matincurt , Graz , curia de Femmala « — .
Matrena. On lit dans une ch. de 1016 , reproduite
avec beaucoup de fautes par Mir. III , 297 seq. , et plus
correctement par Van den Berch, 40 seq. : « itaque advo-
catione ecclesiae data fratri meo Gisleberto , comiti scili-
cet de Los [je note que dans cette charte Los est toujours
écrit avec un accent aigu sur To] , tradidi per manum ejus
ad sùpradictum altare S*'-Andreae duo praedia cum omni-
bus appendiciis et procincturis suis , Hanretium videlicet
et Matrenam , tercium quoque quod dicitur Emau , quod
de bonis S"-Lamberti pro Palnaldes commutavi « . Je ne
trouve à ce nom d'autre attribution vraisemblable que
Matignée, dép. de S'-Germain.
Meeeres, Mecerln^ Mecliereii , Meetseren (Metze-
ren) Mém. 75 inf. Nota, Dans les deux dictionnaires les
plus récents , on écrit le nom moderne Metsteren : si ce
n'est pas une faute typographique, il faut convenir que la
corruption des formes est singulièrement rapide dans la
province de Limbourg, car toutes les cartes portent encore
le véritable nom Metseren ou Metzeren.
156 DEUXIÈME TABLE.
Mcdlaiiam-liairs ( Middel-Heers ) Mém. 78 inf.
Medonia , Medene, mis. (Ce COUTS d'eau est nommé
maintenant Molenbeek, dans sa partie supérieure, et
Mène, à Tirlemont , où il se réunit à la Cette ) Moulaert ,
p. 14 , note a.
Mefflla, Ampl. coll. I, 808 , an 1149. (Meeffe).
Meirs , ch. de 1176 : « Absalon de Meirs »; » Mètres
infra justitiam de Rokelenges «, Reg. S*«-Croix; Maire,
Reg. S*-Laur., p. 45. (Mheer, commune de Fall-et-
Mheer ) .
Meldr adtam , Eginhardi Translatio Beatorum Mar-
celli et Fetri, ap. Moulaert, p. 15 , note; Meidrada,
Mém. 77 inf. (Meldert, près de Tirlemont; en fr. Mail-
lard). Comp. Tart. Maldaria.
Meldeeias, Meldrefpes (Meldert, près de Diest)
Mém. 77 inf.
Melenrtn (Melleri) Mém. 120.
t. Meltn, " in comitatu Breibant «. (»=Mallum?
Meslin-rEvêque?) Mém. 112 med.
». Meiin , ch. de S*-Martin, de 1181 : - - « Cheneffe ,
Horpale , Melin , curia de Broiste « - - - ; signataires
d'une ch. de 1216 ; — « Reinb. de Duraz , Walt, de
Melin, Fast. de Hemmericurt // - - : les autres signataires
de cette charte , qui a pour objet le don fait à Tabbaye du
Val-Notre-Dame d'une dîme située à Montenaeken , étant
tous également de la partie occidentale de la Hesbaie , il
paraît très-probable que ce dernier Melin est , soit Nonnen-
DKUXIÈMK TABLE. 157
Mielen , au N. de S'-Trond , soit plutôt Mielen-sur-
Aelst, au S. de la même ville (voy. 1. et 2. Mieles).
Quant au premier , il est impossible de savoir s'il désigne
un de ces deux endroits , ou celui que nous allons men-
tionner.
8. MeUn, ch. de 1298 (voy. Tart. 3. Odoir); « Melin
dalleis Falle «, pièce de 1816, citée par Corsw., 345,
note 11. (Milieu , près de Mheer et de Fall).
Memiirages, Reg. S'-Lamb., f. 28 v. (Membruggen,
autrement dit Memmerken ) . Voy. l'art. Momerkinne.
Merbate^ ruis. Lisez Merbace? Mém. 67 inf.
Mère (Un Meer ou Meir , qu'il est impossible de dési-
gner) Mém. 69 med.
Meredorp, bulles de 1147 et 1186; Merdop, ch.
de 1248 ; Mjerdoi, cb. de 1249 (sur le dos : Merdorp) :
ces deux chartes , Tune et l'autre originales , appartien-
nent , de même que les bulles , au chartrier de S*-Jean.
(Merdorp).
Mersiierfpli ( L'endroit de ce nom , qu'un document de
1271 , très-prob. rédigé par un Flamand , indique entre
Wamont et Raccourt , ne peut être que la tombe romaine
située entre ces deux villages ; Mernbergh est donô une
aphérèse de Romerabergh) Mém. 104 sup. Il paraît
que , près de Steppes , entre Houtain-l'Evêque et Monte-
naeken , se trouvait aussi une tombe romaine, qui portait
le même nom. Mais, Hugues de Pierrepont ayant choisi
ce tertre pour y célébrer la messe, immédiatement avant
la bataille qui fut livrée dans ce lieu , l'an 1213 , on s'est
L
158 . DEUXIÈME TABLE.
imaginé que Merahergh , dont on fit Meahergh , signifiait :
montagne de la messe (Bovy , Promenades 1 , 213 ).
Mcriii^aclifcs , Meri^aeles , Mer^rel y MerirOc ,
Mcrrlle, McrTlllc , Merwelen (Melverem) Mém. 70 seq.
Mervllle. Voy. Tart. précédent.
Mesclie (Mesch, en wall. Mèhawe) Mém. 63.
1. MiELEsP Micle. " Miele etMusin, in pago Hasba-
nio «, ch. de 1140, ap. Chap. ÎI, 102 (j'ai vérifié ces noms
dans le Liber Chartarum). Sans doute Mielen-sur-Aelst ,
village voisin de Muysen. Comp. Miles et 2. Melin.
2. MiELES — : // curtimMielem «, ch. de 1219, dans
Mantelius, p. 176 (Mir. II, 847) : dans sa reproduction
de cette charte (Not. sur Milen, p. 45, 1. 2), M. Wol-
ters corrige arbitrairement : Mielen. Les documents posté-
rieurs ont généralement la forme flamande nnien. (Non-
nen-Mielen , au N. de S'-Trond : cet endroit est indiqué
par toutes les cartes , et omis par tous les dictionnaires
que j'ai consultés). Comp. 2. Melin , l'art, précédent
et celui qui suit.
Miles (= 1. ou 2. Mieles ) Mém. 83 inf.
Mlradal, forêt. (La forêt de Meerdael) : voy. l'art.
Netines.
nuremorte , iHtrmort ( Millemorte ou Milmort ) bulle
d'Innocent IV et Mém. 94.
MoU , MotiL (Moxhe). Je n'ai cité dans mon Mémoire
pour ce nom (p. 71 med.) que les Mon. Nam. I, 11.
Comme on pourrait mettre en doute l'attribution du Mois
DEUXIÈME TABLE. 159
qui figure dans ce passage , j'ajoute qu'on lit dans le
Registre aux fiefs du comte de Namur , intitulé Papier
Lombard et écrit vers 1350 , d'après les extraits que m'a
communiqués M'. J. Borgnet : « Mois et Moisseron « ,
« Moix et Moixeron «, ce qui indique avec tout s évidence :
Moxhe et sa dépendance Moxheron. Laissant de côté l'at-
tribution, je note qu'une charte de 1253 porte : - - « partes
decimarum quae venerunt vobis ex parte Helini advocati
de Mois , jacentes in territoriis de Walevia S'*-Petri et de
Borlez «. Voy. l'art. Moysc et comp. le nom suivant, qui
est un diminutif du nôtre.
Moisseron, MoliLeroii (Moxheron, dép. de Moxhe)
Mém. 71. Voy. l'art, précédent.
Mokiiics (Mulcken). Voy. Calvus-mons.
Momelette, ch. de 1253 ; Momclct , Reg. S'«-Croix ,
f. 181 v. (Momelette). Voy. Mosmale, dont notre mot
est un diminutif (soit qu'on ait dit d'abord Mosmalette,
ou que, le village étant de date relativement récente,
notre mot ait été tiré de la forme subséquente Monnaie ) .
Momerktnne, d'Hemr. (Mummerken ou Memmer-
ken, autrement dit Membruggen : voy. Membruges).
Remarquez que voilà , pour désigner le même endroit ,
deux noms qui appartiennent l'un et l'autre au même
idiome. Sont-ils réellement synonymes, ou n'y avait-il
peut-être pas d'abord deux villages distincts , qui auront
été réunis ?
MoniMitcriiiiii ( Moutiers-sur-Sambre ) Mém. 74.
l
160 DSUXIÈMB TABLE.
Mons-acatas ( Scherpenheuvel , en fr. Montaigu )
Mém. 80.
Mons-pablicus ( Publémont : montagne sur Textre-
mite septentrionale de laquelle est située une partie de la
ville de Liège) Mém. 81 sup.
Mons-ii^'-Gaiiierti (Mont-S*-Guibert) Mém. 121 pr.
Mons-fi^^-meplianl , ch. de 1210. ( Thier-S'-Etienne,
au-dessus de Statte , près de Hui ) .
MoMS-Ttenes , Thcntsmons ; adj. Tenensis, et:
Moiistenensls. (Thienen , en £r. Tirlemont) Mém. 91
inf. Ajoutez : Mons-Tyenes , dans les bulles d'Eugène
et d'Urbain (1147, 1186) et dans une charte originale
de 1189.
» Monteliifphecs juxta Gras ", Reg. S'-Lamb.> f. 49 ;
Montei^iij-le-petit (en marge : Montegnée) , Reg. aux
fiefs , ff. 39 , 45 ( « item vu jorn. terrae inter S^™-Nico-
laum [ ? ] et Petit Montegny « ) ; dans d'autres docu-
ments, p. e. Reg. S*'-Groix, f. 188 v. : Parlas-, Petlt-
Montefpnees. (Montegnée, près de Liège). Yoy. l'art,
suivant.
Monttniaciim ( Montenaeken ) . Cet endroit est sou-
vent mentionné dans les chartes du Val-Notre-Dame.
Son nom latin est toujours écrit Montiniacum , sauf dans
une ch. de 1216 , oii il a la forme Monicnacam ; dans
une autre charte de même date , on rencontre le nom
roman Montlni^ei. Une troisième ch. de 1216 , dans le
Reg. S*<-Croix, f. 175, écrit Montesnces t » et est situs
iste locus de Steppes inter Houten Episcopi et Mon-
DEUXIÈME TABIA. 161
tegneez « . Ajouter les formes qoe j'ai données datas nsoii
Màu., p. 87, d'après les documents imprin^s. — ^ Il est
incontestable que les noms romans de Monienaeken et de
Monieffnée sont identiques. Peut-on, par suite ^ affirmer
que ce dernier endroit a été aussi appelé Montiniacum ?
Oui, sans doute, s'il est constant, comme je le crois, que
egneez , egny , ne sont pas des suffixes romans » c'est-à-
dire des désinences dont on se serait servi en langue
romane pour former des mots nouveaux.
siw>gh€m(?). Mém. 120 med.
Morealmetf, Mém. 110 sup.; Amulfasde norelmeÉr,
ch. de 10S6; Morellmeis , bulles de 1147 et 1186.
(Morialmé). Nota. Cet article aurait dû être placé dans la
1» Table.
Morlmes. Forme certainement corrompue. Yoy. Mar-
Fanes.
Mosao, MoMiffao. Voy. l'art. Masau.
Mtttf^ia. Mân. 68 med. Je tiens ce nom pour sjncf-
nyme de Moysc : 1** parce que , dans le seul passage au il
se trouve , il est cité conjointement avec Villarium ( Gesta
abbotum Tmd. 235 , 1. 10 seqq. ; » Nam dûnidiiim
quod babemus in Yillario et totum quod habemus in
Moscha , a comité Brunone de Hengebach ecclesiae nos-
trae acquisivit /<) : or , Moysc ,. c'est-à-dire Moxhe ^ est
près de YiUers ( -le-peupUer), comme il est dit dans notre
document même : " Moysc juxta Villarium " (.246.33) ;
2^ parce qi&e l'cm rencontre aussi les deux formes subsé-
quentes respectives : Mois , Mohe , dans des documents
21
162 DBUXlàME TABLE.
contemporains {Mohe ^ dans le Reg. St-Lamb., f. 29 v.;
pour Mois y voy. à cet article) : il est donc très-probable
que, du même nom primitif Mosc, on a tiré simul-
tanément, d'une part, une forme masculine Moisc, Mois,
Moiœ , et , de Tautre , une forme féminine Mosca , d'où
Mohe f Moxhe.
Mosmale, Mosmal, Àmpl. coll. IV, 1064,1166,
1174 , an. 1034 , Mém. 84 ; Momale , chartes de 1211 ,
1213; Moniinale, dans quelques documents (entre au-
tres une ch. sans date , où on lit : » Ego Ohto , abbas S**-
Laurentii, jus patronatus - - in^cclesia de Montmale " - -);
Mamalla, Mamale , Reg. S^-Lamb. , ff. 21 V., 57.
(Momale). Comp. l'art. Momelette.
Moysc, Mots, MoIil (Moxhe) Mém. 71 med. Voy.
les articles Mois , Moscha.
Malsal , ch. de 1197; Husal , Masaa , Mém. 68 inf.
(cette dernière forme se trouve aussi dans une ch. du
Val-Notre-Dame, de 1236), etc. (Moha, en wall.
Mouha). Nota. La charte alléguée de 1197 a été publiée
par Mantelius , p. 118 ; mais presque tous les noms pro-
près y sont transcrits d'une manière incorrecte; lisez:
Lon, Dasborc, Muisal, Wismale, Râpe, Curcen, Milne
( » Walterus de Milne « ; Mantelius écrit : Walterus de
Milite).
Mallaiis s " Steppo de MuUanz », ch. de 1063, dans
le Reg. S««-Croix, f. 84 v. ; « Elbertus de Mulancc, qui
sub eo tenuit advocatiam [Aquensis ecclesiae] «, ch. de
1108, ap. Quix, II, p. 57. (Prob. Mouland). Comp.,
dans la Table suivante , l'art. Molehen.
DEUXlàHE TABL£. 163
(Moha). J'ai place ce qui concerne ce nom sous
la forme Muisal, sans vouloir, du reste, indiquer par là
que je la considère comme primitive.
Masta (Muysen) : voy. Mém. 72 med. et, plus haut,
Tart. 1, Mieles.
Miuiiiitaiii ( = Musin?) Mém. 72 med.
MnUM , MoniLliin , Reg. S^-Crojx, f. 174 ult. et v.
(Mouhin, dép. de Waremme).
Mycrdot. Voy. Meredorp.
IV,
ivate, Waye (Lanaie, en wall. Li-Naïe , en flam. Nay ,
Ter-Nayen). Voy. Lenaie. On voit que, d après la forme
flamande, aussi — ce que j'ai omis de faire remarquer à
Tart. cité — , le préfixe de Lenaie serait l'article.
WamelL» (Namèche) Mém. 35 sup.
IVavrales, Reg. S*-Lamb., f. 22 ; IVawerales, Reg.
aux fiefs , f. 54 v. inf. ; ivaweralles , Reg. S'-Den. , f .
148 V. : de deux paragraphes qui se suivent , le \^ a
pour titre : Vileir-le-Veske, et le 2« : « ibidem, sive apud
NaweruUes «. (Naveroulle , dép. de Villers-l'évêque. — :
je ne trouve l'indication de cette dépendance que dans la
Nomenclature de Despa).
Wedclandre , Reg. S*-Lamb. , f. 42 v. (Neerlanden,
c'est-à-dire : Bas-Landcn). Voy. l'art. Landenes.
IM ixBvzfàBa 1PÀBU.
u fieg* aux fie£B, f. 76 med. : « inter Heme
[prob^ HoB^^'Hiihat] et Nedeibeim «r.
iveropiaef, ruis. Ch. de Waulsort, d'environ 1034
(Nam. ) : » villani' "iiomine Roserias , in pc^o Hasban-
nio sitam , super fluviolum Neropiae , in comitatu Hoien-
si " . ( n est question du petit cours d'eau — ^dont j'ignore
le nom moderne — , qui passe par Grande-Rosière). Il
est très-probable que le vocable Neropiae est incorrect ,
au moins dans sa désinence .
ivettnes» buUe de 1147 : » cuitem Netines cum ec-
clesia et pertinentiis suis et adjacente silla [ sic] de Mira-
dal » ; ivetlieiiefl , dans la bulle parallèle de 1186 (ici , au
lieu de dlla, il y a prob. sylva). (Nethen, près de la
forêt de Meerdael ) .
t. wid (Niel) Mém. 88 inf.
t. iviel (Nîl-S*- Vincent , ou un des trois Nil qui dé-
pendent de ce village) Mém. 119 med.
s. wiel (Nom flam. de Nivelle , dép, de Lixhe) Mém.
119 med. Comp. l'art, suivant et voy. 2. Nivella.
ivieUa. " Abbatiam Niellam «, Partage de 870 ( « Ni-
velles "), Mém. 118 inf. Voy. Nivigella.
iviMen (Nyssem) Mém. 76 sup.
mte, riv, (LaNèthe) SuppL 7 inf.
t. mveUa. Voy. NivigeUa.
t. ivtvella (Nivelle, dép. de Lixhe; en flam. Niel)
Mém. 102, Suppl, 8 med. Deux chartes relatives à
Caster (voy. 2. Castris) , sont signées par un Wamerus
DEUUàMB TABU. 165
àidNuoélla : c'est sans doute notre Nivelle, nuds que penser
de la voyelle du Tadical ? Est-elle primitive ou subséquente ;
ou bien la forme antérieure était-elle Nivoella , d'où , en-
suite, selon que le «^ ou le i a été aidé, Nivdla et Nucàla?
mvl^eUa , IVtvialcIia , Nivlala OU IVIvialla , Mlva-
Ils, IVtvella , IVteUa , iVaeUa (Nivelles) Mém. 118 seq.
iVodnwets , bulle de 1147 ; iVodawes , bulle paral-
lèle de 1186 ; ivodenwes , ch. orig. de 1177 (sur le dos
il est écrit : Nodeveis in Brabant) ; ivodewet , Mém. 71
inf. (Noduwez, en flam. Nodevort).
ivordebacii , Jleg. S*-Lamb., f. 1. (Norbeek , en wall.
Nordebaïe ) .
IVorderen^es, IVordren^es , Reg. St-Lamb., f. 86 V.
(Noderange ou Nodrenge , dép. de Marilles).
IVormeretes. Reg. S*«-Croix , f. 23 , ch. de 1289 : - - -
« viUa de Harstaple versus villam de Cristengnees et
villam de Normereies usque ad Jecoram » ; plus loin , dans
le même Reg. : IVormerees ; // IVormeren^es prope Ton-
gris /', table du Reg. S*-Deii. (Nomerange, dép. deThys).
Nova-domiui (Faubourg de S«-Trond) Mém. 85.
Mltfovuua supra Mahannam-, ch. de 1067. (Noville-
sur-Méhagne ) .
iVairelto. Voy. 2. Nivella.
o.
#bliere, Mém. 93 med.; » Opeliera sive Sushers,
alio nomine gallico ",Reg. S*-Den., f. 123. (Op-Heers).
L
166 DEUXIÈME TABLE.
Voy. Hairs. Il est sans doute superflu de dire que le pré-
fixe flam. ob on op y rom. sus y répond pour le sens à Tadj.
haut ou supérieur,
Oborne (Obome) Mém. 98inf.
OclieyT (Othée) Mém. 95 inf. Voy. Fart. Altei.
Odenca (Terdonck, près de Lovenjoul) Moulaert, 13
inf.
t. Odotr-ie-romaii0 (Odeur, en flam. Elderen, vil-
lage situé entre Villers-l'évêque et Crisnée) Mém. 96
sup.
t.Odotr-le-tleiOie ('S-Heeren-Elderen) Mém. 96 sup.
C'est cet Elderen , plutôt que le suivant , qui est désigné
par son nom roman dans deux chartes de 1284 et 1285 :
» parvas virgatas , quae vulgariter dicuntur rapru-
den , infra territoria de Caechengeis et de Odeur , in loco
qui dicitur Denvan li hais » (= devant les haies. Dans
cette contrée , aujourd'hui purement flamande , on em-
ployait donc simultanément à cette époque , le flam. \Tap'
Tuden — Kiliaen : » Raep-roede, Holl, Leod,, i. e.
xvi voet « ] et le wallon? ) : ce passage ne peut , il est vrai ,
décider entre 'S-Heeren-Elderen et Genoels-Elderen , puis-
que Ketzingen est situé entre les deux ; mais l'autre charte
(celle de 1285 ) fait mention du chemin de Repen (w via
de Reppe //) : or, 'S-Heeren-Elderen est situé entre les deux
Repen et Genoels-Elderen.
3. Odoiïi, Odeur. Une ch. de 1298 , ayant pour inti-
tulé : Odeur n° 1 (je me borne à citer le nom donné sur le
titre , parce que je n'ai pu le lire avec certitude dans le
DEUXIÈME TABLE. 167
corps de la charte; je crois pourtant que c'est Odoir),
dit, à propos d'un bien situé en cet endroit : « a lieu con-
dist Mordre deleis le voie de Melin [voy. 3. Melin] sor le
bruk «; c^enonl-Odeur , Mém. 159. (Genoels-Elderen).
Obaiie. Reg. aux fiefs, f. 26 : » inter Lamale et
Ohahe «, etpassim. {Oha, dép. deBas-Oha).
€Ma. On lit dans Jocundi Translatio S"-Servatii (Mon.
Germ. XII, 106. 29 seqq.) : « Est eidem beato Servatio
infra Trajectum - - - - , supra Mosam , villa antiquitus
nuncupata Oîa - -. Hoc sane praedium - -rex Cendebol-
dus [Zwentibold] quondam donaverat illi - - , animae
filiae suae ob remedium , quam ibi sepelivit /' . ( Ohe , un
peu plus bas que Maes-Eyck , sur la rive droite de la
Meuse — ? — : comment est-il possible que l'auteur de
\ Index rerum de ce volume des Monumenta, identifie
Œuy située infra Trajectum , avec Hoium : Hui , qui est
1 1 lieues pltis haut que Maestricht — ? ) .
Cilla , ruis. Mém. 114 med. (Le nom appellatif oUla ,
signifiant huile , avait été donné au ruisseau , d'après le
chroniqueur , à cause de la douceur de son eau ) .
1. Oire, Oere (Heure) : Oire-le-romans : Heure-le-
romain; Oire-le-tieœhe : Heure-le-tiexhe). Voy. Hore.
9. ^^e^ ch. de 1181 : voy. l'art. Hore. (Un des en-
droits mentionnés à l'art, précédent?).
OkinMla ( Ockerzeele ? ) Mém. 88. Cette attribu-
tion est confirmée par les noms anciens de Neder-
Ockerzeele et de Steen-Ockerzeele , qui sont rapportés
168 DRUXliMB TABUI.
dans Fouvrage de M. Chotin ( pp. 161 » 1 99) :
■ocenael», Od^esde. etc.
Olei«. Reg. 8UX fie&, f. 29 : " inter Oleîs et Wa-
remme *» (en mai^ : « Oley et Waremme «) , f. 33 v. :
» inter Oleia et Mouhin « . ( Oleye , en flam. Lick , ancien-
nement Like ). Oleye est voisin de Bergiler& , dont le nom
roman est Begirdey et le nom flam. Bellick. H se pourrait
donc qu'il y eût un rapport complexe entre ces quatre
vocables : 1°^ Beginley — Oleis ; Bellick — Lick ; 2° Be-
pnley — Bellick ; Oleis — Lick. Je remarquerai seulement
que la parente de ces deux derniers noms suppose un pri-
mitif commun du type AUec, . , Ellic. . . Quant à Topinion
que Bettick est pour By-IAch ( ou plutôt pour By-Wlic, . ),
c'est-à-dire : près-de-Lick ^ elle serait exclusive de tout
rapport entre le préfixe thiois et le préfixe roman beffin ^ ce
qui la rend peu vraisemblable.
Oltaple. Unech.de 1015, relative aux alleux Hem-
retium et Silva^ est signée par un Lantbertus de Olta-
pîe. (Très-prob. Oteppe; dans le Reg. aux fiefs, f. 4 :
Otteppe). Les autres signataires de cette charte sont
mentionnés dans la Table suivante, à l'art. Vilencen. —
Voy. Vart. Altripia — : si, dea deux formes que piesente
ce nom, la bomafiKe&t Altapia , on ne peut douter de soo
identité avec le nôtre.
Opeliers. Voy. Obhere.
t..llra« Nom employé dans les documents latina^ à
partir de la seconde moitié du 14^ siècle ^ pour désigoer
Heuie-le-romain ( Or a goUica^ Or a romana) et Heure-
DEUXIÈME TABLE. 169
le-tiexhe {Ora theutoniea). Serait-ce une réapparition de
la forme primitive? Cela me paraît peu probable. Voy.
pour le surplus à Taxt. Hore.
t. Ora. Nous avons vu à Fart. Eira, qu'à une époque
plus ou moins récente, Ora était donné, à tort ou à rai-
son , comme synonyme de ce nom.
Orbaifl (Orbais, près de Penvez) Mém. 122 inf.
Orbeka, ch. cfe 1189. (Prob. Orbais, dép. de Jodoi-
gne-Souveraîne).
Orele , Mém. 69 inf. ; OreiUi , Reg. aux fie£3 , f. 2 v.
inf. (Oreye, en flam. Oerle , Urle). Voy. XJrlis.
Ortpe, ch. de 1240, ap. Moul., p. 21 , note a; Orp,
Reg. S*-Lamb., f. 36 v. inf. (Orp). En thiois : Adorp,
Âetdoerp : voy. au premier de ces mots et comp. Aorb.
Ortlieiif Lac. II, 105, an. 1222. Lac. dit en note
que, d'après les lettres d'investiture subséquentes, c'est le
village appelé Elch ou Othée, entre Liège et Tongres. Il
me parait très-probable, cela étant, que Orthen a été
mal écrit ou mal lu pour Otthey. Voy. les articles Altei,
Ochey.
O^ken, cb. nam. de 1260. (Prob. Ostin, dép. de
Warisoux).
mrape, Keg. aux fiQ&, f. 81 med.; en marge :
Otreppe. (Otreppe, dép. de Bierwart, nojnmé ailleurs
Otrepe : voy. l'art, suivant — ? Ce qui rend douteuse
l'identité de Otrepe et de Otrape est que cette dernière
forme serait, en ce cas, nécessairement primitive ; or, il y
22
170 DEUXIÈME TABLE.
a des raisons pour attribuer à 1. 0/r^e le nom ancien
Altrepia , lequel paraît divergent de Otrapé) .
t. Otrcpe, Mém. 96 inf . ; t. Otreppe, Reg. aux
fiefs, f. 69 V. inf. : w inter Otreppe et Hanech «. (Otreppe,
dép. de . Bierwart ) . Voy. Altrepia et Tart. précèdent;
comp. en outre pour ce nom. et les deux qui suivent ,
l'art. Altripia ; enfin , voy. un aperçu étymologique dans
la note à l'art. 2, Otreppe.
t. Otrcpe (Over-Repen) Suppl. 9 inf. Voy. la note
à l'art, suivant et l'art, Repes.
t. Otreppe (l'autre Otreppe est cité à l'art. 1. Otrepe),
Reg. S*-Den., f. 51 : *» item super Huten in terris de
Otreppe w . Le Houtain désigné doit être celui qui est
surnommé /S" - Siméon ; Otreppe était-il le nom d'une
dépendance? Nota. Je vais résumer brièvement les
considérations étymologiques relatives aux noxos qui
précèdent. 1^. Le préfixe primitif de ces, noms est un
vpcable alt^ comme on le voit par les formes Altrepia,
Altripia ou Altapia : 2. Otrepe étant = Over-Repen,
on ne peut douter que , dans ce cas du moins , ait ne
soit le lat. altm. 2°. Quant au suffixe, il est impossible
de décider s'il est unique ou multiple : provisoirement,
il faut en distinguer trois : rapa^ dans Otrape : voy. l'art.
Râpa ou Rappa ; repe , dans 2. Otrepe : voy. Repes ;
enfin repia et peut-être ripia , dans 1 . ^ Otrepe.
mtoneart (Attenhoven, en wall. Attincourt) Mém.
160, Suppl. 12.
OtIImt, ch. orig. de l^&ô ; rOwelmr» <^h* de 12^ ;
DEUXIÈME TABLE. 171
Ovelar» chartes de 1249 et de 1280 (sur le dos de celle*
ci : Overlar) ; OweimeT, ch. de 1296 : toutes ces pièces»
du chartrier S*-Martin. (Overlaer, dép. de Hougaerde).
Ces formes , et je n'en ai pas rencontre d'autres , me
paraissent démontrer que ]p préfixe du nom moderne :
ovèr , n'est point primitif.
Oyae. Manifeste - - de l'usurpation du thoulieu, etc.,
II, 26 seq.^ 27med. , pièce de 1424; » le dossea ap-
pelle le dossea le conte délie Naye gissant en Teawe
de Moeuse en lieu condist aile venue de contre [al.
devant] Oyze, joindant assé près d'unne isle, appellée
Carwe « - - . (Sans doute Oost). Comp. les articles Augst-
chirche, Woltensis.
Paliae (Prob. Over-, ouNeer-Pelt) Mém, 71 inf.
Parwets (Perwez) Mém. 89.
Pellontas, Mém. 110 pr.; Pellenipe*, Peienge»,
Reg, S*-Lamb. , table et f. 47 . (Pellaines) .
Pepengc», Reg. St-Lamb., f. 62. (Pepingen, village
maintenant réuni à Marlinne : Corsw. , 343 sup.).
Përtftelaciuii. Ce ne peut être Perwez , dont le nom
diffère , et qui est situé trop loin de Tongres et de la
chaussée romaine. D'après les distances données par
ritinétaire d'Antonin et la earte de Peutînger, Pemicia-
cum devait se trouver dans les environs des endroits dits
172 DBUXIÈMK TABLK,
l'Empereur , commune de Moxhe , et le Soleil , commune
d'Ëmbressin. Comp. mon Mem. , p. 89.
i»ctu-AklB. Reg. aux fiefs, f. 27 v. inf. : » inter Peve
et petit Axh » ,
Petrèbas, Pétrebas , chartes nam. de 1050 et de
10S5 : » in Hasbanio quaedam villa Fetrebaz dicta '/.
(Pietrebais).
Peves, Reg. S*«-CToix, f. 38, Reg. aux fiefs, f. 85 :
w inter Pevea et Preres «. (Paifve).
Pteta-villa (Pondeville) Mém. 121.
piptiii-vadaim(Pipen8-fort, ouPipin-fort) Mém. 106,
109 sup. Dans un ancien document flam. (Moul. 18,
note 2) : Pippensvort.
PiRiAS, Parles , Ptrae (Peer) Mém. 69.
Pitel, ch. de 1222. (Pitet, dép. de Fallais).
Pèles. Voy. Fart. Brunench.
PoUo-mortlfl (Prob. une latinisation barbare du nom
flam. Meeren-Poel) Mém. 106 (bis). Jean d'Outrcmeuse :
Polomort ou Polomont.
Pontiiiacii, PoattihaiD, documents nam. de 1813
et 1828. (Pontillas).
Pontix. Ch. de 1197 : " omnem silvam quae dicitur
Pontiz, ad villam Harstail pertinentem «. (Boîs-de-
Pontisse , dép. de Herstal).
Pratain-l¥tlloiit0 ; en anc. thiois l^rilbiuiid, ^n^tl-
bmit , maintenant s Willebamp : pré voisin .de S^-Tiond.
Mém, 90gup.,163.
\
DKUXIBME TABLE. 173
PMels, Pnchey (Poucet) Mém. 95 sup. J'ai rencon-
tré dans divers documents : Pncea, Paeclnu, ace,
lisez PucMUM? (Mém. 119 sup.), Puce (bulle d'Inno-
cent IV), Pacbee (Reg. S'-Lamb., f. 26 v.), sans aucune
détermination qui indique si ces noms désignent notre
endroit ou celui qui est mentionné à l'art, suivant.
Pucliaels, Reg. S*«-Croix, f. 181 v. (Très-prob.
Pousset). Voy. Tart. qui précède.
PHtlan. Mém. 112 inf. Il paraît que ce nom désigne
Peuthy, près de Vilvorde : voy. Chotin, Etudes - - sur les
noms des villes - - de la province du Brabant , p. 181.
Badekelm, Mém. 59; Baideklmi Reg. S*-Den.,
f. 10, etc. (Reckheim).
Badnlplfti^cartts, ch. de 1177. (Très-prob. = 1 . Raul-
curt). Avant d'avoir rencontré le nom primitif, j'avais
déjà exprimé dans mon Mém. , p. 101 med. , l'opinion
que Raulcurt, en flam. Raetshoven, signifiait : cour
fcurtiaj de Radulphe. Comp. 2. Jusana villa.
RaetshoTeii. Voy. l'art, précédent*
Rauelles , Bamel^ets , Mém. 71 ; BameUtets ,
Bamellieles , Reg. S'-Lamb., f. 37 v. (Ramillies).
lliip»! '/ possessionem de Râpa ", diplôme de 1178
délivré à l'église S'- Jean, à Hui i deux anciennes copies
de cette charte portent, l'une napp», l'autre
174 DEUXIÈME TABLE;
(Prob. un des quatre Reppe, dépendances de Andenne,
Couthuin, Ohey et Seilles). Comp. Otrape;
t« Baalenrt (Raocourt) Mém. 101 med. De même
dans la bulle d'Eugène , de 1147 • Voy, les articles 2.
Jusana villa et Radulphi-curtis.
9. Baolciirt* Ce primitif de Raccourt , Test-il égale-
ment de Bocow ? C'est ce que je ne puis dire , car les
formes anciennes que j'ai rencontrées ont le même radi-.
cal que lé nom moderne (Reg. S'^-Orbix, f, 78 : « Vorues
prope Rocuer « ; ibid. : « Vorues deleis Rocuert «)•
Reines, dans une cb. de 1283 et deux chartes de
1234, Nam. (Rhisne).
Remesor. Ce nom est donné, au dos d'une charte,
comme synonyme de Romercurt.
RéttHÀrode (Reyni!ode) Mém. 71.
Repes , Repe , Mém. 90 sup. , 102 med. , Suppl. 9
inf. ; ajoutez qu'une ch. originale de 1067 est signée par
un Lambertus dé Repes. (Over-, ouNecr-Repen). Comp.
2. Otïepe.
Rlmoiist, .Rlmost, Reg. aux fiefs, if. 35 v. inf., 66
V. med. (Riempst, en wall. Rimosse). C'est prob, le même
endroit qui est désigné dans une cb. de 1140, ap. Emst
VI, 132-seqq., par lesnoms Riuest, Rlmtst.
Rtn. n Pagus Rin, non longe ab Andeguerp «, Méin.
81 med* Sur ce canton , voy, Wastelain , 216 , Des Roches,
Mémoire» 35, etc.
RMti, RénliMf Mém. 99 inf. ; Rlothl», Rntlit«,
DEUXIÈME TABLE. 175
Reg- aux fiefs, f. 13 v. : « inter Riothiset le Wege «;
« inter Ruthis efeHarstaple «. (Rutten, en fr. Russon, en
roman Riweceuns, Riwechon).- Comp. Hreotio, que Ton
peut considérer, avec Lacomblet, comme le primitif pro-
bable de notre mot.
Riwecenns, ch. de 1146, signée par un Waltelmus
de Riweceuns (les deux noms suivants sont ceux de
Rabodo de Glauns et Anselmus de Sclins); Rlweelion ,
Mém. 100 sup. (Nom roman de Rutten). Voy. l'art, qui
précède.
RlxlMMu, BIxtin. Reg. aux fiefs , f. 54 : " inter Rix-
hem et Vriheme «, f. ,83 t. inf. : " wtre Heme et
Rixim /'. (Rixingen).
Reltevil-'radiiiii. Mém. 106, 108 inf .
Roeelln^es, bulle d'Eugène , de 1147; Rokelen^es,
bulle d'Urbain, de 1186; Roebelenses , ch. de 1126.
(Nom de deux villages appelés tous les deux, en fr. Ro-
clenge, en flraa. Ruckelingen).
Riide. Nom. de plusieurs endroits que je. ne puis distin*
guer avec certitude dans aucun des passages où je l'ai
rencontré : Mém. 76 sup., Suppl. 6 med., 9 inf.; ajoutez :
Amulfus de Rode, signataire d'une ch. de 1125 : le même
prob. que l' Amulfus de Iloden, dont le nom figure au bas
d'une charte de 1101.
Rodep. Voy. l'art, précédent.
RfiUmi, R«lina0 (Roloux) Mém. 160 (j'ai vérifié, ces
formes surles chartes originales); comp. Mém. 42 seq.
176 DEUXTÈME TABLE.
BMaerenrt, bulles d'Ëagène et d'Urbain : - - - » villam
Hcniz, Romercurt , Bushove « - - - ; ch. de 1287 : - - -
// quod nos Will. militi de Rmneciirt silvam Hostram
ibidem sitam - - contulinms « : sur le dos, il est écrit
deux fois et d'écritures très-différentes : « sylva de Ra-
mecurt « , une troisième fois : " Romsode » ; ch. de
1270 :---// villae de R«iiiecart » : sur le dos : » de
Remesor «. Romercwt est évidemment = Bommeraàoven.
La corruption Remesor est singulière , et non moins singu-
lière la forme Romsode ^ à laquelle répond, dans le Reg.
S*-Lamb., f. 51 v. : Rmnsode, dans le Reg. aux fiefs, f.
46 : Rumessode. Qu'on ait oublié à la fin du 18® siècle
le nom roman primitif Romercurt^ cela se conçoit, mais
il serait étrange qu'on eût généralement transformé hove
en ode : cet ode représente donc peut-être un suffixe paral-
lèle rode,
Bomyiies. Voy. Rumines.
mon^ese. Bulles d'Eugène et d'Urbain :---/' et x
[solidos] in Rumines; sex mansos in Rongese, et x in
Brida « . Sans doute le « Runx prope Hasselt « , qui figure
dans la table du cartulaire , c'est-à-dire Runxt, dép. de
Hasselt.
Rosbaeem, RiMiebaclie, Rosbecoa Xl^^'^^^» ^^
flam. Rebeek) Mém. 123 seq.
Roserlas, Boseriu , Rostrts. Ce nom appartient à
plusieurs endroits, que l'on appelle maintenant Rosière
ou Rosières : voy. l'art. Neropiae et Mém. 121 med.
— Bans tes bulles d'Eugène et d'Urbain : w^muiMwm.
t. Reg. aux fieifs, f. 37 v. : » Ro^mont
DEUXIÈME TABLE. 177
super Amaing »; ailleurs, si je ne me trompe : Raste-
uont. (Richemont, dep. d'Amai).
Riunessode» RaiiMiade, Rousode (Prob. Rom-
mershoven), Voy. Tart. Romercurt.
Ramlnes, Rnmleiifl^ Roinyiie0(Rum]nen) Mem. 90
seq.; comp. l'art. Rongese.
RuNCARlus y Rnnelilrs , Ranekeren ( Runckelen )
Mém. 76. Nota. Ronquières, dans le Hainaut, appelé ep
1197 : Bunkira^ est le même mot. M. Chotin, dans ses
Etudes étym. sur cette province, p. 165 med. , dit :
« ce mot ronquières est encore très-usité parmi le peuple
et signifie un ronceroi , un champ inculte « .
4. Raos. Mém. 111 med.
n. Rnos s " unum [mansum] in Malbrovias quod di-
citur in Ruoz » ; je traduis : au lieu dit AUebroux , à
Roux-Miroir : voy. Mém. 120 et Tart. Malbrovias.
S
Sabi«, riv. (La Sambre). Voy. Samara.
Salnt-Plovotr, Voy. Simplex-via.
Saleelieim (Zeelbem) Mém. 70.
tSalvenerias (Sauvenières) Mém. 111 med.
Sâmaba, Samiir», riv. (La Sanibre) Mém. 41, 7.3
seq. Comp. Sabis.
tSaactas-QeriiMMias, oh. de 1016 : " Godescalcus de
Sancto-Gcrmano «. (S^-Geimain).
23
178 DEUXIÈME TABLE.
fiUmetas-9iiliiilnas. Mém. 106, lOS inf.
Sarelnlam , Sardilnlimi , Sarchlnla (Nom primitif
de la ville appelée depuis , d'après le monastère qui y fût
établi : S'-Trond) Mém, 66, 67.
Sarrel (Prob. Serrée) Mém. 123 sup.
Sartum. Ch. de fondation de Walcourt : " ecclesiam
de Sarto , in Damiensi pago » ; « villam etiam Sartum
nomine, in Darniau «. Les endroits nommés Sart (ce
mot pris absolument , ou avec un déterminatif ) sont trop
nombreux dans Tancien canton de Darniau , comme dans
le reste de la Belgique romane , pour qu'il y ait lieu à
faire des conjectures sur celui qui est ici désigné.
f»canil0 (Schaffen) Mém. 66.
Scans ou Scans (Sussen, en wall. Xhans) Mém. 102
med., Suppl. 9 inf.
^g^cbendermala , diplôme de 1070 (édité par Chap. II,
14), Skendcrmala , etc. ( Xhendremael ) . Gomp. Mém.
101 sup.
f»citriid ( Zétrud-Lumai ) Mém. 106, 107 med. En
flam. (Moulaert 12, texte et note) : Sitterd, Sittard.
fSklaeyns, fSclactns, Selaein (Sclessin) Mém. 33
sup., 49. 2 inf.
fSeladlnello , abl. (Sclayniaux). Voy. la Table précé-
dente, au mot Scladinium.
iScUiui, chartes de 1146 et 1222: voy. les articles
Kiweceuns, Frères ; Reg. S*-Lamb., f. 66 v. (Slins).
DKUXièMK TABLE. 179
Selvse, Reg. aux fiefs, f. 15 sup. ; en marge : Sluse.
(Sluse).
filcopltoii , Seopiton, pièce de 1280, ap. Van den
Berch, p. 46 ; » Amel de Scopiton «, Reg. aux fiefs, f.
4 V. Cet endroit , dont je ne retrouve pas de trace , doit
être prob. cherché dans les environs de Hollogne-aux-
pierres .
Seore, Reg. S*-Lamb., f. 42 v. (Schoor, dép. de
Velm). Comp. Le-Score.
fileoTcmoni , Reg. aux fiefs, f. 22 v. med. : « in ter
Ans et Scovemont ". (Xhovémont, dep. de Liège).
Serlpniislviii , ch. de 731 ou 732, ap'. Bcrtholet II,
XXXV, Pardessus II , 364 : « praedium Scripnasium in
pago Mosao situm , ad ipsius Mosae fluminis ripam , om-
nesque possessiones ejus villae , uno dumtaxat xl juge-
rum agro excepto, quem Insulae nomine appellatum n — .
Ce mot , assez bizarre , a-t-il été bien lu ? Il a quelque
ressemblance , trop éloignée cependant pour que j'ose
comparer, avec la « villam quandam Espithe prope Mo-
sam fluvium sitam « , qui est mentionnée dans une ch.
de 1180, ap. Lac. I, 473.
filcarchoire ( Schuerhoven ) Mém. 76 sup.
Selllls, Seyllls, abl. (Seilles) Mém. 128. J'ai déjà
fait voir à l'endroit cité que , dans la langue romane du
Nord, mais seulement, à ce qu'il semble, dans les noms
de lieux, aeille signifiait : foret. Ajoutez : bois de Grand-
Celle, commune de Gelbressée(Ann. Nam. II, 442 sup.;
comp. Grantselle, dans une pièce de 1418 , ibid. 1 , 445
inf. ) , bois de Seel , près d'Eminc (ibid. IV, 207, ancien
180 DEUXIÈME TABLE.
document, non daté ) ; le village appelé par Baldric JSUva
( voy . cet art. ) se nomme maintenant Celles, mot que Ton
orthographiait anciennement Selle (Mém. 161, 2®col. ,
Bovy, Promenades, II, 269 sup.), et dont les formes an-
térieures sont, ou paraissent être : Chailhes, Chelles, Cîeel.
Mais d'où provient ce vocable seille, aeely selle, celle, etc.?
Du celtiqae Aelli , caill, comme je l'ai conjecturé dans
mon Mém. , p. 128 ; ou du lat. silva, soit directement ,
soit par l'influence de ce mot celtique? Pour l'une ou
l'autre de ces dernières suppositions, comp. la forme «//a
donnée au mot silva, dans un document de 1147, rap-
porté à l'art. Netines; pour la première, comp. le mot
Chailhes, qui semble parallèle à Selve (voy. l'art. Silva).
Nota. Voici , rangées autant que possible dans leur ordre
chronologique , toutes les formes de cette famille qui me
sont connues : Seillis , Seilh ( »' Jakeme de Seilh « , Mon . Nam.
1, 11, 204, ann. 1274, 1284), Ceele{» in terris de Geele //
— : Seille, dép. de Vedrin, — ch. de 1296, Nam.), Ceel,
Seel, Chelles, Chailhes, Chayles, Selle, Celles. A quoi il
faut ajouter , au moins comme termes de comparaison ,
les différentes formes de la seconde partie du mot For-
cileia, ¥oTceles, Yovcillis (abl.), "Forceilhles , 'FoTcelhes,
Y our celles , Yoxseille.
Seleelic (Prob. Zelk) Mém. 82 înf. Comp. l'article
suivant.
MellLc. Une ch. flamande de 1371 mentionne un « Ar-
nolt van Selke « , nom qui est rendu sur le dos de cette
pièce par Fexhe. Je tiens cette attribution pour conjectu-
rale, et crois plutôt que Selke est = Seleche.
DEUXlIn^E TABLE. ISl
ik^nirade (Nom flam. de S*-Trond) Mém. 94 med.
filepiem-bariiis (Zepperen) Mém. 74.
fikNPCiiftffio, Mém. 29. L'un des deux villages voisins
noimnés Seraing : Seraing-le-château , au moyen-âge
Jusen-Seraing 9 ou Chapon -Seraing » anciennement de
même, ou Capon-Seraing.
Seroii m^Jor et Seron miiieft», Ampl. coll. I, 808 ,
an. 1149, IV, 1086. (Seron et^ sans doute, Seressiat,
dépendances de For ville).
SeTcs., fileTC, SeyTe, filayTe (Saive, dép. de Celles)
Mém. 161, au mot Silva, Reg. S^-Croix, f. 167 v. , ch.
de 1358 (dans cette seule pièce, on trouve réunies les
quatre formes ci-dessus). Voy. l'art, suivant.
Mliré». Ch. de 1015 : « allodium quod Silva dicitur // ;
ch. de 1016 : « allodium quod Silva nominatur « ; « in
praedicto fundo quod Silvam ex pulcritudine circunstan-
tium silvarum nominavimus n ( cette dernière pièce a été
éditée par Mir. III , 297 seq.); dans les bulles confinnati-
ves d'Innocent II et d'Innocent IV : Sclvn, f^lirin;
Reg. aux fie&, f. 70 : Selve ; dans la ch. de 1358 citée à
l'art, précédent : fileivcs, Seivc;voy.en ôtïtre monMém.,
p. 161. (Celles). L'attribution de chacun des noms
Silva ^ Sèves y me paraît à peu près certaine; ce qui jette
cependant de l'obscurité sur celle du premier , est la con-
currence du nom Chailhes, Ceci , Chelles^ Celles (voy. cet
art.) : ces formes peuvent être sans doute rattachées à
Silva , comme nous l'avons montré à l'art. Seillis , mais il
semble qu'elles excluent la coexistence de la forme Selve ,
182 DEUXIEME TABLE.
qui se trouve néanmoins dans des documents contempo-
rains et même postérieurs. Notez qu'il ne s'agit point ici
d'idiomes différents , et que le même Reg. aux fiefs a les
deux vocables Selveet C/ielles, tout juste comme, d'autre
part, on rencontre simultanément Selve et Sève. Pour
résoudre cette difficulté, j'ai fait de Chailhes, dans mon
Mémoire, un mot tout-à-fait distinct, bien que syno-
njnne, et venant, de même que Seillis, du celtique ^^//e,
caill ( forêt) : quelque étrange que soit cette rencontre de
deux noms, presque semblables, ayant le même sens, em-
ployés concurremment , et pourtant d'origines tout-à-fait
différentes, il faudra bien l'admettre en fait , si l'exactitude
de nos attributions vient à se confirmer.
Mmple^K-Tlii ; en anc. flam. Simplcirel, Semplovei;
en roman filcnploToir, Snlnt-Pleirolr (Simpelveld)
Mém. 104, Suppl. 9 med. Nous avons vu dans là ]'*
Table que , de Cent/ontaines on a fait un saint Fontaine,
comme de notre Senplavoir un saint Plovoir, Un cas inverse
est celui de Sandweiler, dans le grand duché de Luxem-
bourg, dont le nom est corrompu de Sanct- Voler (Lévèc^e
de la Basse-Mouturie , p. 177).
fillTirciT (Mot mal lu pour Sarrei ? Si la forme est
correcte, prob. Sivry) Mém. 122 seq.
Sembrefliii (Sombreffe) Mém. 117 seq. La seule forme
de ce nom, que M'. J. Borgnet ait rencontrée dans les
archives, est Sonibrefe (12^ siècle) ou Soinbreffe (13* siè-
cle) : le Sonibresia des Gesta abhatum Gemblacensimn (voy.
mon Mém. à l'endroit cité) , est donc très-prob. un mot
mal lu.
DEUXIÈME TABLE. 183
iSoilibresiii r Voy. l'art, précédent.
Sone^las (Soignies)Mém. 115 med. Voy. Sunniacum.
Sorlces, pièces de 1293 et de 1313, Nam. (Prob.
Suarlée). Si Tattribution est exacte, Suarlée serait une
orthographe vicieuse pour Soirlée.
Soiaelfounrse (Rocher situé entre Brunengerunz et le
puits de Longueville) Mém. 106, 107 seq. Les deux
Mss. de Jean d'Outremeuse, cités par M. Vasse, portent :
Fofteal Faoarge (ou Fauarge).\jià P. Moulaert (p. 12, note
2 ) ne connaît dans les environs de Roux-Miroir que deux
rochers dont la position pourrait répondre à celle qui est
assignée à Sotaelfouarge y mais l'un et l'autre sont fort loin
de la ligne directe entre les lieux indiqués : du reste,
comme je l'ai dit à l'art. Brunengerunz , il me paraît main-
tenant douteux que ce nom désigne Roux-Miroir. Nota. Je
ne renonce pas tout-à-fait à mon étjrmologie : Forge du
sot ai (c'est-à-dire du lutin), mais ce n'est pas ici le lieu
de la défendre.
Soihelii, Sodelii (Soie) Mém. 115 , 121.
Spttidcn , ch. de 1181 , dans la Not. sur Munstetbilsen,
p. 51 sup.; Spaude, Spnde , Reg. S^-Lamb., ff. 67 inf.,
28 inf. (Grand-, ouPetit-Spauwen).
Spirs, ch. de 1229; Splers , ch.de 1234, Nam. (Spy).
Stades, Siaden (Stayen) Mém. 68, comp. 99 med.
State. Voy. Le-State.
SteinTert (Prob. Stevoort) Mém. 78.
Steppes, stepes (Steppes, en flam., à ce que m'ap-
prend M. le professeur Bormans : Stepsberg; endroit,
184 DEUXIEME TABLE'.
près de Montenaeken , qui est maintenant inhabité). J'ai
demandé dans mon Mémoire d'où venait la dénomination
habituelle de cet endroit : JFarde, en lat. Custodia de
Steppes? L'explication se trouve dans la dénomination sy-
nonyme (Ampl. coll. IV, 1097 med. ) : Spécula de Stepes :
warde est donc le flam. waerde (Kiliaen) , qui signifie pré-
cisément spécula , et, si on a traduit ensuite par custodia,
c'est que l'on a pris ce mot warde pour rhomonyijie
wallon qui signifie yarefe. A Steppes se trouvait donc une
tour du haut de laquelle on surveillait les mouvements des
Brabançons.
Sic]rltt*monile«lft. Nom vulgaire , en 961 , d'un en-
droit situé en Hesbaie; dans les documents postérieurs,
il est appelé simplement fUmwt^m, Mtrs* (Stiers, dép.
de Donceel, ou Stiers , près de CortenaekenP ) Mém. 114
seq.., 121 sup.
Stvcie», ch. de 1222. (St^peel, dép. de Fexbe-le-haut-
clocher) .
Sanniiieaiii (Si ce nom , qui est mentionné dans le
Partage de 870 , désigne effectivement Soignies , il faut,
pour qu'il coïndde avec la (onm postérieure Soneçias ,
le corriger en Sunniacas, ou admettre que cette dernière
forme a coexisté pajriJlelemejit ) Mém. 115 med.
S««i»enu Reg. S^-Den., f. 123 : » Opehers sive Sus-
hers alio nomine gallico ". (Op-Heers).
SatiinirMon. Germ. XII, 416. 55 ; s«0t«lih ibid.
VI, 37fi. 22. (Susterm).
««▼Ml, filMrrel (Sottvret) Mém. 120, 121.
I>£UX£È3CJB TABJLX. 185
T.
TAirers, TliiiTiers (Taviers) Mém. 56 seq. Comp.
Fart. Taberoae dans la Table précédente.
Tniitandrlii-loeas ( Tessenderloo ) Mém. 84 ult.,
85 pr.
T04ivU««i^"> Tempiv» (Temploux) Mém. 116.
Termen, ch. de 1103 ; Tewwnoîn^, chartes de 1229
et de 1236, (Termogne, dép. de Celles).
Theirae (Thisnes) Mém. 91 inf.
Tlieiiisiiions. Voy. Mons-Tienes.
ThUii, Tyllii, riv. (La Dyle)Suppl. 7 inf., Mém. 88
inf,
Thalte (Tuylt) : voy. Fart. Tulletial.
Tidebeclieii. On lit dans une ch. de S^-Martin , de
1092 : ti notum sit omnibus - - quod Lamb. de Tidebe-
chen , advocatus ecclesiae S**-Martini , nec jacere nec pre-
catum facere - - in toto illo bono S"-Martini , quod est in
Fesmala /« - - ; Thiecleiibeeke , dans une ch. de 1154 ,
qui ooBti^nt Vénumération de» bi^ns acquis par Vévêque
Henri (Liber Chartarum, ff. 93, 283 v.) : - - « haee
autem allodia sic vocantur : Repe , Thiedenbecke , Scans
[daua l'autre çopiç ;Scauz] «, l*e diplôme de 1155, quej'ai
édité dans mon Supplément, et la bulle parallèle de même
24
186 DEUXIÈME TABLE.
date, réunissant les trois allodia : Repes, Diepenbeke,
Scans (diplôme), Tiepenbeke, Repe, Scans (bulle), il
n'est pas douteux que Thiedenbecke ne soit synonyme de
Tiepenbeke^ Diepenbeke^ c'est-à-dire Diepenbeek. Comp.
M Albertus de Tienbeche « , dans une eh. de 1063, au f. 84
V. duReg. S**-Croix, et n Lamb. advocatus de Tiebege**^
dans une eh. originale de S*- Jean, de 1125. Pour la
désinence de Tidebechen , voy. Fart. Jace et comp. Roden.
Tieletvm, Tealedum (Tilleur, en wallon Tileû)
Mém. 53, 132. Comp., dans une ch. de 1195 : — « de
terra castri de Tielou « ? — ; dans une autre, de 1264 : w
Nich. de Tyloir « ?
Tienbeclie, Tlcbe^c^. Voy. l'art. Tidebechen, à la fin.
TIenes (Thjme) Suppl. 7 sup., Mém. 91 inf.
Tiepenbeke (Diepenbeek) : voy. l'art. Tidebechen.
Tier ? riv. (La Dyle) Mém. 108 med. — inf. Cîomp. le
nom suivant et l'art. Thila.
Tli, riv. (La Dyle?) Mém. 108 med. — inf. Voy. l'art,
précédent et celui qui y est cité.
Tillz. Lac. I, 494, an. 1185 : » aream illam in
banno Haristalliensi quae dicitur Tiliz , tune silvosam « .
(Tilice, dép. de Fexhe-lez-Slins).
Tille. Ce nom est donné par M. de Corsw. (125 , 143
sup., etc. ) comme synonyme de Thys. Voy. Tyele.
TlUlr, Tllhlr, Tllhler, Mém. 121 inf.; Tylllres,
bulle d'Eugène, Tyllicre», bulle d'Urbain : « villam
Tyllires et Rosières «. (Tillier).
ToBlACUM? Tobaelo, Tebneem, Thobiiee,TabeceA
(Tubise, cnflam. Tubeck) Mém. 123 scq.
y
DEUXIÈME TABLE. 187
Tonnttles, Tormiil», chartes de 1015 et 1016;
9ariii«lc, Mém. 82. (Dormael). Il vaut la peine de re-
marquer que c'est la même personne, un certain Hugo,
qui est appelée de Tormales^ dans la ch. de 1015 , et de
Tormala , dans celle de Tannée suivante , quoique la dif-
férence qui existe entre ces formes provienne seulement
de ce que Tune a la désinence romane, et l'autre la dési-
nence latine.
Tornepto (Toumeppe; en flam. DVorp, ancienne-
ment Dorpe, Dorp) Mém. 31 sup., 114 sup.
Tories». Mém. 118.
Tn^eetam, TraJeetam-iMl-MoMiiii (Maestricht, en
flam. vidgaire Trecht, en rom. Treict) Mém. 136. Le nom
roman est souvent écrit : Treis^ Trez: de là vient la déno-
mination : voie de IVez, donnée à plusieurs chemins,
dans la partie septentrionale de la province de Liège.
m
Teudonicas (pour « Trudonica #/), Trudenicis ou Tau-
DENEis? (pour " Trudeneris », abl.), Tradlncis , Tradi-
9Ble», Tru.'wengneew , Traînée (Trognée, en anc.
flam. Trudelingen, en flam. moderne Truyelingen) Mém.
94 seq. Comp. le nom suivant, qui est prob. identique.
Train^eics (Prob. Trognée : voy. l'art, précédent. Je
ne verrais d'ailleurs d'autre nom à comparer que Trignée,
dép. d'Assesse) Suppl. 7.
Tullciiiil^ Reg. aux fiefs, f. 4 v. : " apud TuUetial
prope Wamans « ; ibid. , f. 89 v. med. : « au molin a
Taleiiiil u 5 Reg. S"-Croix , f. 163 v. : » entre le voie
de Borset et le paseaul [sentier] de Tvtcliea » 5 ibid.
Twiteten — : de ces deux dernières formes, la première
188 DEUKlilMX HhBLA.
est corrompue totalement et la «Meode dok éti« pnb.
lue TuMeieu , tomme le mioiâft^ent celles qui préoUent ^
qui suivent. (Toultia, dép. de Wttnmt). Ce nom, 4e
forme si spéciale, est nmarquaUe en -ce qu'il sd rat-
contre , chaque fois comme nom de tttmlîn , tlass tuoiiB
des régions principales du pays wallon : cékii-ci, -en Hj»-
baie, le seoond ( Tuitai ) , en Condroz (à Tavietr) y ie troi-
sième ( aussi Tuitai ) , près de Champion , en Aideaste.
Mais ce même nom existe aussi en dehors du paj^fi waUon :
un moulin sur le Demer, au nord de Curange^ s'appelle
moulin de Tuylt; en 1218 (Not. sur Herkenrode, p. 67) :
/' molendinum de Tktdte » . Le mot est-il donc d'origine
thioise, ou a-t-il été laissé en Belgique par une race qui a
précédé les Flamands et les Wallons ? Pour la première
partie de cette alternative', comp. l'anglo-saxon tecit
(inconstans, vacillans) EttmûUer , 518 inf. , suédois tuita
= aiulta ( vacillare ) Dieîenbach , Vergleîchendes Wôrter-
buch, II, 667 med., anc. Scandinave tôita {iolufim rùce-
dere) id., îbid. ; mais le mot latin , que je viens de sou-
ligner, montre que le radical, au moins, n*ëtaît pas étnaiger
aux Romains.
Tarb, Tarp (Prob, Tourpes) Mém. 113 seq. Comp.
1 . Dorp , qui est sans doute une forme flamande de ce
mot.
TarMe, Dwne (Tourinne-Beauvechain , en flam.
Doeme ; ouDeume, près d'Averboden — ?) Mém. 80
inf., Suppl. 6 sup.
TarnfaMMi, TvmiBes , etc. ( Tourinne-la-chaussée )
Mém. 30 seq. , 49. 1 , 50, 94. On rencontre ce nom
DS^Xlteli TfMM. 189
d«B le» chattes (k lOiS et 1016 ^ mRftîoiniécs à Tait.
Totmales , ianjuelles sont «i^ées par un Oldô ^ qui Mt
apfiele nfe iWvû»») dfiiu la ptemière, et ilSr Tùrmnêi,
dafis la sdcsonde.
ir«niitt«^(Detffiiè, prèi d* Anvers ) Mém. 30 seq., 105.
Torndni», en 1186 ♦. toy. la dissertation titee an P. S.
de l'art. Qnercolodora (ti pins haut, p. 98).
TTeniie. Sans doute = V Venue 0=^ het Venue J^ ou
te Venue; c'est-à-dire, si on traduit ce nom propre : la
Eange, le Marais, ou : à la Fange, etc. Mém. 90.
Tyeie. Mém. 74 inf. Prob* = Tille (Thys).
Tyiitt. Voy. Thila.
TyUirfMi. Voy. Tillir.
Tyloir (Prob. Tilleur) : voy. TarL Tieletum.
Tytaif riv. Lisez Ttlikus; le Trin? Mém. 106, 108.
v.
iJii9iic»ii0,abL, Mon. Nam. I, lâSinf.^di. de 1184;
IJ9«eii0ee0 , fJ^eiiAec» , Wêu^%^%% , lIlLe«elc« » chartes
nam. de 1206, 1229, 1260, 1294; Enslieseie», Mon.
Nam. I, 21 , th. de 1281 . (Eghezée).
iJrU0f Van den Berch, p. 111, ch. de 965 (réditicBi
de cette charte donnée parEmst, VI, 95, porte Vêlez;
mais Tautorité du Ms. 188 est plus grande — à cause des
fitates doirt e* rempli le texte imprimé d'Emst —, et la
forme CTr/wc^par ^e-même plus vraisemMabte) ; vrte,
190 DEUXIÈME TABLE.
Or cl, Orele, Horcl, Horle, Heerle, Mém. 69 inf.;
Orle, Ms. 160, f. 14 r. et V. (ici, une pièce de 1250
ou 1257 porte : » apud Orle dedimus curtem quae vocatur
Vroinhof «), f. 122, etc. ; Oreilli, Reg. aux fiefe, f. 2 v.
inf. (Oreye, en flam. Urle, Oerle). H est aisé de voir que
les formes ci-dessus sont , les unes thioîses , les autres ro-
manes. Je les ai reunies, parce qu'on ne pourrait les sépa-
rer avec certitude ; je crois , cependant, que le nom primitif
était roman et avait la forme Orella.
V.
i^iille, abl. (Prob. Alvaux, c'est-à-dire A-F-Vaux,
près de Gembloux) Mém. 120 sup.
-Vttliu-Bodainl , chartes de 1210, 1211, 1212. Le
Val-Notre-Dame : on lit dans la première pièce citée , qui
est l'acte original par lequel " Albertus comes de Daborch
ac Metensis « fonda l'abbaye de ce nom : - - « super allo-
dium meum , in loco qui dicitur Vallis beatae Mariae ,
qui prius Vallis Roduini fuit appellatus « .
Vttl0 (Vaels) Lac. 1, 174, an. 1041.
TiiiB, ch. de 1230 et Reg. aux fiefs, f. 5 (» Valz prope
Wamans »); "V»», ch. de 1222. (Vaux, commune de
Vaux-et-Borset).
i^ecliiiiiiile (Vechmael). Voy. Fiemala.
Wellerovs, ch. d'environ 1136, Telleroa», l^elle-
rus, TilreiiB, VelroU, Mém. 91 med., 162. (Velroux).
DEUXIÈME TABLE. 191
Telpc, riv. (LaFleppe). Voy. 1. Felepa.
^'endrnciuii , chartes nam. de 1134 et 1296, et
Mém. 123 med.; Tendraca, eh. nam. de 1240; Tcn-
drlns, Mém. 1. c, Tedrlncli, pièce de 1289, dans les
Ann. Nam. I, 440. ( Vedrin). Les terminaisons romanes
sont en désaccord complet avec la désinence latine.
Peut-être le nom latin avait-il une forme double, ou,
plutôt encore, une forme complexe (telle que Vendrani-
cuM, Vendraincum), dont Fendracum serdÀt syncopé,
Vcrcelialiii. Mém. 117 sup. — med.
Veklines, pour « Versines «, (Verlaine) Mém. 29.
Verlaine est aussi le nom de deux villages situés en Ar-
denne : Tim de ceux-ci est appelé VcrleneSy dans une
pièce de 1305 (Reg. S*«-Croix, f. 805). J'ai aussi trouvé
Verleinea dans une ch. originale de 1184, sans que rien
fasse reconnaître quel est le Verlaine désigné.
Tcrmlii, l^lcriiie, Mém. 162; Terme, Reg. S*«-
Croix, f. 168. (Viemme).
Vernei. Reg. aux fiefs , f. 5 med. : « inter Lamale et
Vemei «. Je soupçonne que le premier de ces noms est
fautif, ou, du moins, qu'il désigne un lieu autre que La-
malle , car , tandis que je ne découvre à proximité de ce
dernier endroit rien qui ressemble au mot Vemei (sauf,
pour ne rien omettre , une dépendance de Moha , appelée
dans la grande carte de Van der Maelen Del Nerva), un
hameau , du nom tout-à-fait identique Viernai , dans le
Reg. S*-Lamb. Viernei^ se trouve entre Xhendre;»«e/ et
le château de Jl/a/axhc.
192 I>BrXliBUB TABLB.
Vermines? Voy. VerKnes.
vw*, veeric (Prob. yQort)Mém. 91 iaf,^ cf. 78 locd.
Vicwi (W^ck, faubourg de Maestriclit) Mém. 85 med.
Dans unç ch. de 123^7 : urto ( » Franco de Wic '< >.
Tternel. Voy. Vemei.
Vie«-Teyiiis. Reg. S'-Pçn., f. 147 v. : « ^pud Vies-
Vegnis « , en marge : « Vêtus- Vinetum , seu Vivegnis " .
(Vîvegnîs : village près de Liège, et faubourg de la même
ville). Comp. Vineias, Vingitis, Viniacum.
Titora» (Vylen, dép. de Vaels), ch. de 1041, ap.
Lac. 1.174.
Ytleirae-popiiv. Voy. Villarium. Nota. Je crois que
la prononciation wallonnes pour VUlers (nom d'une quan-
tité de villages ) est généralement Vile.
iruers (Villers-la-villeP)Mém. 111 med.
i^llcyr (Même endroit que le précédent, ou Villers-
Pcrwin?) Mém. 121 sup.
TUlttriam, ou VUlnrtam-POPITLARIUM ; Vllleyr, OU
wilcliNte-»«#|ir ( Viller^-lei'peuplier ) Mém. 68-
i^^lUMMuieti-Ctoaswici (S'-Géry) Mém. 120 inf.
l^inere-deminl-SyiiMiiU (ace.), Reg. S^-Lamb., f.
11. (Viller8-S*-8iméon).
l^illere-e|iMcM»|ii ( acc. ) , l^illiiris-eplseopl ( gén. } ,
Reg. St-Lmb., fF. 21 v., 22. (VillersTévêque).
i^l«eiiMi« l^^ffotii (Nom appellatif çmployé parfois
comme nom propre d'un certain vignoble, près dç
Liège). Voy. Mém. 54 med. et comp. Ift dénomination
DEUXIÈME TABLE ■ 1 93
synonyme Finiacum , l'art. Vies-Vegnis et celui qui suit.
i^insUlit , Mém. 54 sup. — med. Ce nom est assuré-
ment synonyme , soit de Vernis (voy. l'art, qui précède) ,
soit de VieS'Veffnis (voy. cet art.) , mais il s'écarte par sa
forme , dont je ne me rends pas bien compte ( vineaticm ,
scil. ager — ? — : Ducange a : vineatica , scil. terra) , de
ces noms et des dénominations latines correspondantes :
Finetum, Finiacum {\oy. Y oit. smw.), Fétus- Finetum.eto,
Tlnlacain (Vignoble près de Liège, nommé dans
d'autres documents: FineiaSy Feints .• voy. cet article)
Mém. 121 inf.
"WociserlAcaiii (Waudrez) Mém. 89 inf.
'WorsAen (Nom thiois de Fresin) Mantelius, 294,
Robyns, 163.
Tetheme , abl., ch. de 1195 (le t? a une forme inusitée
que Ton peut prendre pour un w); "Weilieiii, Mém. 89
seq. (Vottem).
Tetrn, riv. : voy. l'art. Echa, note, (Cette rivière, ou
ce ruisseau , que l'on nomme maintenant le Groote bcek
— selon le dictionnaire de Van der Maelen , le Bos-
Beet [sic] — , a laissé son ancien nom à la campagne
qu'il arrose et que l'on appelle le Wurveld).
i^rilicrne : voy. l'art. Rixhem. (Vry-Heeren, dép. de
Rixingen).
IV
^ValaliAm (Walhain) Mcm. 112 seq.
25
19 l DEUXIÈME TABLE.
Walavla, Mém. 49.2, et eh. de 1215; H^allawla,
autre ch. de 1215 ; ^'alevin, ch. de 1210. (Walcffc : il
y a deux villages contigus de ce nom : Waleffe-S*-Pierre et
Waleffe-S*-Georges, et un troisième , voisin des deux pre-
miers, que l'on appelle : Vieux- WaleflFe).
^it'alelioire , bulle d'Eugène, de 1147. Dans la bulle
parallèle d'Urbain , le nom est écrit d'ime façon assez in-
distincte ; on peut lire JFalcove , Waleove , bu Wcdcour :
l'une des deux dernières leçons , seulement , paraît admis-
sible : Waleove est la forme flamande, moins l'aspirée;
WaJcaur serait la traduction du nom thiois. Quoi qu'il en
soit, ce nom, qui est mentionné immédiatement après
l'église de Gingelom ( « ecclcsia de Genglehem « ) , dé-
signe sans doute Waelhoven (dép. de Velm) , hameau
voisin de ce dernier endroit,
n^aiiga (Wanghe) Mém. 110 sup.
n^anze, Petlte-l^'aiize ; chartes de 1222, 1236,
1263. Ces mêmes noms sont encore en usage (en wallon,
Wanze ^e dxi oxji se prononce : Onze),
^i¥aremine. Reg. S*®-Croix, f.67 v. : - - " a curia villae
de Hardelinge , quae villa sita est in ter villas de Waremme
[ le mot est écrit Wareme^ avec un tilde allant du r au »i]
et Heme S"-Huberti « ; Reg. aux fiefs , f. 24 sup. :
" ^i¥erine propeHourle et Hardelingh «. (Werm). Nota.
Comp. le nom moderne Waremme , anciennement Woro-
mia, etc.
(Nom de plusieurs villages voisins, et primitivement,
sans doute, de la contrée où ils se trouvent, comme le
f
DEUXIÈME TABLE. 195
montre la dénomination Ville-cn-Waret , au 14*^ siècle
Ville-en-Warex y donnée à Tun de ces villages) Mém.
119 inf., 163. « Colar del Franwarese « (Franc- Waret ) ,
ch. nam. de 1280.
ITarfesecs, ch. de 1229 ; irafrcsces, ch. de 1235 ;
irerfeseles, Reg. S*-Lamb., f. 52. (Warfiisée, château
situé dans la commune de S^-Georges-sur-Meuse).
DTarlege : " molendinum de Warlege super fluvium
Jecoram •• , ch. do 1034 dans TAmpl. coll. IV, 1169
(comp. Mém. 97 inf.). Cet endroit , que je ne vois indi-
qué dans aucun dictionnaire , ni dans aucune carte , est
encore mentionné de la manière suivante dans le Reg.
aux paies de S*-Laurent , ann. 1726—1752, f. 316:
w Warleige super Jecoram in justitia d'Opheere «. Voy.
Warseggia.
^Varnant, ch. de 1237; H^arnanz, ch. de 1240.
(Wamant, commune de Wamant-Dreye ) .
irarraez , ch. de 1252 ; ^l¥arras , Reg. aux fiefs, f.
82 inf. ; ^l¥aroas , ^iVarols , Mém. 91 sup. — riied.
(Waroux, dép. d^AUeur).
^ivarsesirla- Une ch. de 1186 donnée par Robyns,
Diplomata Lossensia , n® 28 , porte : « Ego Gerardus,
cornes de Los , notum facio quod quicquid juris in terra
de Warseggia coUigere consuevi , quitavi S**»-Laurentio ;
à Cunone quoque et successoribus cjus, qui coniitatum
de Heer a me tcnet , super hac exactione ec<rlesiam ab-
solvo « . Je ne trouve pas plus de trace de IFarset/ffia que
de Warlof/i' ^ appartenant aussi ?i S*-Laurcnt et situé « in
196 DEUXièliB TilBLB.
justitia d'Opheere « ( Warseggia^ d'après le texte ci-des-
sus , était dans le comte de Heer) : ces coïncidences , la
similitude des mots , la ressemblance , dans beaucoup de
documents, des lettres s et /, tout cela réuni rend probable
que Warseggia et Warlege sont le même nom , et que le
premier doit être lu Warleggia^ car la seconde forme n'est
pas douteuse. Comp. l'art. Warlege et Mém. 97 seq.
irartltalnir, document nam. de 1313. ( Wartet, dép.
de Marche-les-dames).
^i¥asei;sa. Bien donné à l'église S^-Laurent , à Liège ,
en 1024. Tous les documents ont cette forme Wasegga :
chartes de 1034 , dans l'Ampl. coll. IV, 1165 , 1166 ;
énuraération des possessions , ibid. 1064 , charte sans
date, ibid. 1176, etc., sauf un Ms. cité par Chapeauville,
lequel porterait Wasagga. — Comp. Mém. 97 seq. — .
Sans doute Wasseiges , selon l'orthographe de Croonen-
dael (Mon. Nam. I, xxxvii) : Waseige , Waseiges , village
qui appartenait jadis au comté de Namur. Cette attribu-
tion est appuyée par les deux circonstances que , d'après
la dernière charte citée , l'avouerie de ce lieu fut cédée
au comte de Namur , Albert , et qu'au siècle dernier la
collation de la cure de Wasseiges appartenait encOTe à
l'église S*-Laurent. Voy. l'art, suivant.
irasldlom , ^ivasltlcam. Nous avons déjà montré,
Suppl. 11 , que ces deux noms sont identiques : Wasi-
dium e^, d'après les documents , un domaine royal situé
en Hesbaie ; Wasiticum — pour lequel il ne se présente
d'ailleurs aucune autre attribution — est aussi un domaine
royal , et la Hesbaie se trouve sur la ligne où on doit le
DEUXIÈME TABLE. 197
chercher (celle qui s'étend de S*-Quentin à Maestricht).
Quant à Tendroit désigné , je ne vois à comparer que
Wasseiges : le nom primitif serait Wasit ou Wasid , au*
quel on murait ajouté les diverses désinences latines ium^
icum y ica ; Wasitiga aurait pris en roman la forme quel-
que peu irrégulière Wasegga^ au lieu de Wa^eggia^ mais
cette irrégularité apparente n*est peut-être qu'une affaire
d'orthographe. Nota. Le fait que Wasiticum désigne un
fisc royal, dans le passage allégué p. 22 de mon Mémoire,
n*est point douteux : les neuf premiers noms cités sont
ceux des fiscs ; aux endroits énumérés ensuite , la conces-
sion consistait en chapelles et en dîmes. C'est aussi ce que
je dis en termes formels dans l'article consacré à ce mot,
p. 11 de mon Supplément ( « Wasiticum appartient
aussi certainement au domaine royal : fiscm noater , di-
plôme de 814 " ) : si j'ai écrit , au début de l'article :
" paraît désigner « , c'est par suite d'une inadvertance
que le lecteur voudra bien excuser.
» ^ivasmoiit, Mém. 113 inf. , bulle d'environ 1136;
^ivaesmont (orthographe flamande), Mém. 104 sup.
(Wamont).
^Vastln, Mém. 121 ; ch. de 1221 : » le^Vastlne sânc-
tae Marlae ". (Wastines, commune de Malèves, dont
S**^-Marie forme maintenant une seconde dépendance).
iR^aT^rwaid (Forêt qui s'étendait jadis aux environs
de Wavre-Notre-Dame et de Wavre-S*«-Catherine ) Suppl.
7inf.
n^esc. Voy. Lc-Wegc.
198 DEUXIÈME TABLE.
n^clllnes (Prob. Willinne , dép. de Berloz) Mem. 34,
48,49. 2inf., Suppl. llinf.
t . li¥escrc-€ïalllcoraiii , ^IVIsnerlii, en thiois Wals-
^iVeseren (Wezeren) Mém. 102 seq., 163. C'esf prob. ce
Wezeren (comp. Tart. suivant) que le Reg. S^-Lamb., f.40
ult., désigne par le nom n^esserlnt , sans détermination.
t. ^l¥esere ( - TeotonleoramY) x Melck-Wezer,
Mém. 103 sup.
^ivesbeyin , Mém. 84 pr.; l^'lsbem, Lac II, 81, ch.
de 1219. (Wessem).
^ivic. Voy. Vicus.
l¥llioiila (Wihogne, en wallon Ouhognc, en flani.
Neudorp) Mém. 99 med. — inf.
^i¥iibaind, pré. Voy. Pratum-Willonis.
^i¥ilra-flaiictl-Bloiilsll , Lac. I, 470, an. 1179; Blo-
nUswUre, Quix II, p. 253, n° 198, an. 1243. (Nys-
willer,dép. de Wittem).
^i¥iire ( Wilderen) Mém. 82 med.
^i¥iiieriiiiio , dat. (Nom d'un champ proche d'Enée )
Mém. 122 sup.
irincs, ch.de 1221 : voy. l'art. Louse. (Over-Winden,
plus prob. que Neer-Winden , car, dans le Reg. S*-Den.,
, f. 137 , i¥indc a cette attribution ; on y lit : « Palmo-
dium de Winde /'; or, un Reg. aux paies de la même
église porte : » Palmode a Overwinden «).
l^'lsiuale, ch. de 1197 déjà citée à l'art.. Muisal.
(Wcscmael).
DEUXIÈME TABLE. 199
ii¥l0serlii. Voy. l.Wesere.
n^libam , ch. dc 1125; iTetehaii, bulle d'Innocent
II, vers Tan 1136. (Wittem). J'ai omis de dire, à l'art.
Eira , que cet endroit est aussi mentionné dans la bulle
que je viens de citer : " Massûul , Columbir , Eyram ,
Wetehan , Bilesten et Struonam w .
»
Ii¥oiinerel0 (Wulmersom, dép. de Haekendover)
Mém. 109 sup.
^i¥oiteii0is , adj. Ch. de fondation de l'église S^-
Martin, an. 965 (Ernst VI , 94 seq., Van den Berch, p.
111) : « villam Brueste [ou Bnisti] cum ecclesia Wol-
tensi " . Je ne trouve pas d'explication à ce nom; je pense,
donc, qu'il faut le lire Wostensis, forme parfaitement
applicable à Oost, en anc. wallon Oyze (voy. ce mot),
village proche de Breust.
^H^oromia, ^l¥oremia, H^oronimefl , li¥orammc,
iroroime, ^l¥ormia, H^arciula, ^l¥aram (Waremme,
en thiois Borch-Worm) Mém. 83, Suppl. 7 med. La
première forme est tirée de la charte de 965 que j'ai
mentionnée à l'art, précédent : la copie de Van den
Berch porte Weromia , mais je ne pense pas que cette
leçon mérite considération.
WosTA, primitif de l'adj. Wgstbnsis, pour « Wolten-
sis «, (Oost)? Voy. l'art. Woltensis.
^ivotrenses , ch. d'environ 1250. (Otrange, en flam.
Wouteringen).
^ivartensls : feodum Wurten§e (le fief de Weert)
Mém. 78.
200 DEUXIEME TABLE.
¥.
Venues, Ynne» (Ine). Voy. Inda.
r
f
TROISIÈME TABLE.
Acoebe, ch. nam. de 1269; Achoche, document
nam, d'environ- 1350. (Acoz, près de Charleroi, on
Acosse, en Hesbaie). Pour le mot, comp., dans la l'*
Table : Scoche, Schoche.
AblerflY ch. de 1235. Quoiqu'il soit écrit sur le dos
de cette charte : Haiera , il résulte évidemment des noms
cités conjointement : Bens , Beafort , Givres , Viler , Lo-
vignes, Ahiers, Lavacherette, et de la comparaison d'une
énumération parallèle, sauf un nom, dans une ch. de
1263 (Mon. Nam. I, 161) : Bens, Gievers, Vilers, Lou-
vignies , Ahiens , le Vakereche ( ce dernier nom désigne
la- Vacheresse , près d'Ahin), qu'au lieu ^Ahiers il faut
lire AhienSy c'est-àrdire Ahin, commune de Ben-Ahin.
Alflois. Mém. 46 med.
Albars, Albarcb (Aalburg, ancien pays de Heusden,
— Hollande) Mém. 68. Comp. l'art. Ilosdines.
20
202
TROrSIEME TAULE.
Alentbcurtb, ch. de S*- Jacques de 1 107 : — » dotis
suae allodium - - - duonun mansorum et vu curtiliorum
apud villam de Alentlicurth - - - per manus advocati sui
Lamberti de Maiserei et inei, Everelmi scil. de Pall, légi-
time adqiiisivi et ecclesiae S'*-Jacobi in insula per manus
advocati - - sui , Amulfi scil. comitis de Lon , légitime
contradidi «. Dans la ch. de confirmation du pape Inno-
cent II , cet endroit est nommé Allncoart , et dans celle
du pape Imiocent IV, Alliiicoari ; les noms conjoints
appartiennent à la Hesbaie.
Aliflontla, Alsoncla , riv. (L'Alzette, grand-duché
de Luxembourg) Mém 41 seq.
Allecenrode , bulle de 1 147 ; AUekcnrode , bulle
dell86. Possession de l'église S*- Jean -en-île. Comme indi-
cation pouvant servir à déterminer la position du lieu, je
noterai que ces pièces mentionnent immédiatement avant :
Dersdorpi, et immédiatement après : vineas in Nowytrot :
comp. ces articles.
Alin-flllYa (Hautcseille, France) Mém. 128 med.
Aliéna, en roman Oihenay (Altena, Hollande) Mém.
96.
AlYennels. Une ch. de 1 112 est signée par un Arnulfiis
de Alvenneis. (Auvelais, prov. de Namur — ?).
Alyin, Aleyin (Alem, Hollande) Mém. 84.
Aniple, ch. de 1147, Eiifi^lc, ch. de 1186, En^den,
ch, de 1285. Les deux premières pièces, qui sont des
bulles confirmant les possessions de Téglise S*-Jean-en-
île , cnumèrent de suite : villam Gestele , ecclesiam de
TROISIÈME TABLE. 203
Angle, ecclesiam de Hindecusa, ecdesiam de Hosden.
Ces quatre endroits appartenaient , selon Mir. III , 354 ,
note 2 , au diocèse de Bois-le-duc et au décanat w quon-
dam Orthensi " (Orthen , près de Bois-le-duc). Le nôtre
s'appelle maintenant , comme dans la dernière charte
citée, Engelen (ancien pays de Heusden).
Anifllcoiii-spiiie , AnsUclioin-splnc , Engrlecbon-
«pine, Reg. aux fiefs. D'après ce qui est dit au f . 2 v. ,
l'endroit était situé proche de Thuin ( » prope Thud " , le
d barré).
Antannacum, etc. (Andernach) Mém. 22.
Aniwerf, Suppl. S; Andci^aerp, Mém. 81. (Anvers).
Aiic-irllarifl , Ascuriira , Ascliwllra ( Eschweiler )
Mém. 61.
Asko (Esch, sur la Sure) Mém. 38.
Astanid, Atttancli, Asieuhert (Astenet, près de
Walhom) Mém. 59.
Astencbnrno , Afltenebrnno , Astelèbraima , etc.
(Esselborn) Mém. 31, comp. 59.
Astnlde (Essen) Mém. 59. Plus anciennement : Aa-
tenidam X voy. Fôrst. 116.
Atell. Un diplôme de 1178 cite au nombre des posses-
sions de réglise S'-Jean , à Hui : » hereditatcm de
Ateli w .
Atbciasls. Mém. 20 sup.
Aodeliascdliie , ch. de 12S5 : voy. plus loin l'art.
Hosden. ( Oud-Heusden , ancien pays de Heusden, —
Hollande ) .
204 TROISIÈME TABLE.
AananiioY Airinlaiiiio Y (abl.)- Méni. 22.
Ax , Reg. S*-Lamb., f. 2. (Prob. Grand-, ou Petit-
Aaz, dépendances de Hermée et d'Oupeye : comp. la Table
précédente , au mot 2. Anz) : voy. plus loin Fart. Luche.
Babllonla. Ancienne possession de l'abbaye de S^-
Trond, souvent mentionnée dans le Ms. n** 160 , p. e. f.
22 v.,43ult., 60 V., p. 99, etc. C'est l'endroit nommé
Babylonie-broek ou Babyloniënbroek, dans l'ancien pays
de Heusden (Vaderlandsche géographie , enz. , door W.
A. Bachiene , I , p. 538 ; Van der Aa, s. v.).
Bardawicli (Baardwyk ou Baartwyk : village situé
aussi dans l'ancien pays de Heusden ) Mém. 76.
Barnla (A ce qu'il semble, vocable mal lu ou mal écrit,
pour Bonna) Mém. 22.
Basenbeim. Mém. 48. Prob. synonyme du suivant.
BasenvlUare. Mém. 48. Comp. l'art, précédent.
Bairlnes (Bavigne , en qjl. Bôwen, grand-duché de
Luxembourg) Mém. 138 inf.
t. Bealniont, Bclniont, BcUunoiit, Suppl. 4, 9 seq.
M. Bealmont en liClITe, » en flamand SêaTenbers ».
Suppl. 10. Scavenberff me paraît être une faute de copie
ou d'impression pour Sconenberg^ c'est-à-dire Schoonenberg
ou Schùnenberg.
TROISlèME TABLE. 205
Be^ae-, ou Begn^ac-locuti . Mém. 123. Cotnp. Bai-
leux, non loin de Chimai , et Baileu , dépendance de AVal-
court.
Bertbelieiiii, Bertbeim (Dans le diocèse de Metz)
Suppl. 4 med., 9 sup.
BeUunvlilc. Une ch. de 1 176 fait mention d'un // Men-
zonis de Bettunville villicus de Builles w. Builles dépen-
dait de l'un des Roclenge , comme nous l'avons vu dans
la 2« Table (v. Builes). Pour notre nom, je ne vois à
comparer que Boutonville, dépendance de Baileux (Hai-
naut ) .
Bcvera* ( Bivers ou Biwisch , dép. d'Asselbom , grand-
duché de Luxembourg) Mém. 38 med.
Beverna, Bevrene (Bievène, à TE. de Lessines) Mém.
112 inf.
Blemon. On lit dans une ch. de 1107 : » quam [scil.
ecclesiam S'*-Alberti in insula] etiam v mansis, tribus in
Comafia, duobus in Biemon dotavit [scil. Notgerus] '/.
Comafia est Kemexhe en Hesbaie (2® Table) ; pour Biemon,
je ne vois à comparer que Beemont, dans le Reg. S*®-Croix
( table ) : Beemon , dép . de Warzée ( Condroz ) .
Bianiaeo (Blagny, près de Carignan, ou Blégny, com-
mune de Trembleur — ? ) Mém. 60.
BoeboUY BoccboitzPP Mém. 48, 49. 2. Il y a deux
Bockoltz dans le grand-duché de Luxembourg ; Beho, dans
la province de Luxembourg , — selon la carte de Ferraris :
Béhault — porte aussi en allemand , d'après cette carte ,
le nom de Bockoltz.
206 TROISIÈME TABLK.
Bodobrlo. Mém. 22 seq.
BonnapBamla?? (Si, de ces deux formes, la première
est la vraie, comme il est probable : Bonn, en Allemagne)
Mém. 22.
Botlnacbfi. Une eh. de 1111 fait mention d'un Gerar-
dus de Botinachs. Comp. ci plus loin l'art. Mosa.
Boulant. Il est question , dans une ch. de 1237, d'un
n Balduinus castellanus de Musau [Moha] dictus de Bou-
lant /' . (BoUand , près de Hervé , Boulan , Bouland , dans
le Hainaut — ?) .
Bredal (Briedel, sur la Moselle) Mém. 140.
Briey. Une ch. de 1084 a, au nombre de ses témoins,
un Albertus de Briey. Peut-être l'endroit de ce nom qui
est situé dans le département de la Moselle .
Bracberotbes : » Hennereit de Brucherothes ".
Mém. 42.
Brucbcs ( Broich , Allemagne ) Mém .77.
BrnnaDa, riv. (Le Braunlaiif, Allemagne) Mém. 36 seq.
Branefo (Braunlauf) Mém. 34.
Babcnheiu, bulle de 1147 ; Biibenlieii, bulle de
1186. L'église S'- Jean-en-île y possédait un mansus. Im-
médiatement avant ce lieu, les deux pièces mentionnent
Nowytrot, et, après, Sescant : voy. ces articles.
Bnceiilieiii. Une ch. de SMacques, de 1134, a, au
nombre de ses signataires , un Engelbertus de Bucenhem
(le nom est écrit Bucenhe, le h barré) : voy. plus loin l'art.
Mabcrg,
i •
TROISIÈME TABLE. 207
Bac». Voy. plus loin Tart. Madelgreias.
Buety nebura 7 ( '/ villa et locus in pago et eomitatu
Arduennense «) Mém. 36 inf.
Bag^elfl. Elbertus de Bugeis, signataire d'une eh. de
1063, dans le Reg. S*^-Croix, f. 84 v. Comp. l'art. Looulc,
nom qui figure dans la même charte.
Baltebaek (Butgembach, Allemagne) Mém. 45.
Bullngre, Bolcng^es, Mém. 60, 45; Bulllnsa, No-
tice de M. Gachard, p. 13, pièce de 1140. (BuUingcn,
Allemagne).
Bullardcs (Boulaide, en ail. Bauschleiden , grand-
duché de Luxembourg) Mém. 138.
Burdciifi^efl. Suppl. 10 inf. On ne peut penser à Bur-
dinne, car les formes ne coïncident pas exactement, et
les anciens documents où j'ai rencontré la mention de
ce dernier endroit, ne l'appellent jamais autrenaent que
Berdines ou Brcdines.
Burdlftt, riv. Voy. plus loin l'art. Rigomo.
Barne. « Castrum de Èume «, Suppl. 10 inf. (Le
château de Bom, Limbourg hollandais — ?).
Bathehelm , Butebeliu , ch. de fondation de l'église
S*-Martin, an. 965, ap. Emst VI, 94seqq., Van den
Berch, p. 111. Sans doute le même lieu que celui appelé
Bothe»lielm dans le passage suivant d'une ch, de 1054,
ap. Emst VI, 103 seqq. : « Nos, devoti fratres ex ecclesia
S*' Martini in Leodio - - adiere , ut res eorum quas per
commutationem in Bonncnsi pago tenent, scil. predium
208 TROISIÈME TABLE.
de Bruneheim et ecclesiam de Milleheim , pro his dato
predio suo Bothesheim et ecclesia de Hothersheim Wor-
iiiacensi episcopo « - - .
c.
CalYlcIaeuiu , Calvlntiacoiu , etc. (Chauvency, près
dcMontmédy) Mém. 12, 54 inf. , 61.
Carbool, Charbon, etc. (Charbeaux , près de Ca-
rignan) Mém. 23 seq., etc.
-Casciia (Kessel, vers la jonction du Wahal àla Meuse)
Suppl. 8 inf., an. 997. Comp. Tart. Marsna.
Cassciiii. Suppl. 10 inf. Très-prob. = Chastelin: voy.
à la V^ Table.
Castrllocas (Mons, chef-lieu du Hainaut) Mém. 84
inf.
Cclobrium, etc. (Mont-Soleuvrc , en ail. Zolwer ,
grand-duché de Luxembourg) Mém. 23.
Char, riv. (Le Chiers, en ail. Chor, Kor) Mém. 30.
Chelmino. Voy. Helmini.
Chaîneras, Kaincias, Klanel, Chunei, Ciney,
Chlwcneis, ChlTcnlfl. Mém. 46. A ce qu'il semble,
Quévi-le-grand et Quévi-le-petit , dans le Hainaut : voy.
les Etudes étym. de M. Chotin sur cette province,
p. 148.
Clodena, Clodana , Clodonna (Clottcn , Allemagne)
Mém. 22, 62 sup.
TROISIÈME TABLE. 209
Colomblrc, Colnmbir. Bien donné vers l'an 1120
CStephano ahbatej à l'église S*- Jacques , en môme temps
que Bilesten (Blistain) : voy. M3. 188 , p. 60 , et comp.
la confirmation de cette donation ap. Ernst VI, 125
seqq. — Dans Mir. 1 , 353. 1 , il est fait mention d'une
/' villa vocabulo Columbaria // .
Coniina. Voy. Demekema.
Compendinm (Contzen, Allemagne) Mém. 61 sup.
Condcdnno, Condodono, etc. (Cond, sur la Moselle)
Mém. 29. Comp. ci plus loin l'art. Maginisius-pagus.
Cortis. Une ch. de 1260 mentionne un /' Giles de
Biafort , cevaliers , chastelains de Drubuelh [ Durbui ] et
sires de Cortis «. Voy. la remarque au mot Curtes.
Coririiftt CorlTatt Mém. 60 med.
CoTcrne, ou Govcrnc T Suppl. 4 med., 9 sup.
Croiriift (Crôv, Allemagne) Mém. 42.
Cnnls, Clins (Cons, France) Mém. 54 ult. , 73 inf.
Cartes. Suppl. 10. Il est facile de trouver des noms
modernes qui correspondent à Cartes^ à Cortis, etc. , mais
plus il y a de correspondants possibles , moins il sert de
les énumcrer.
Dakesbarrh . C'est ainsi qu'il faut lire, Suppl. 5 sup.,
au lieu de Dakelburch : le comté est celui de Dachsbourg,
27
210 TROISIÈME TABLE.
maintenant Dabo, en Alsace. Dans deux chartes de 1197 ,
ce nom est écrit Dasborc , Dasbar^^.
nalbis, abl. Une ch. namuroise, de 10S5, est signée
par im Galterus de Dalbis. L'inversion Bablis pourrait
produire la forme Bavlea ou I) aides (voy. 1** Table, au
motDaveles).
Daieliem (Dalheim , dans le grand-duché de Luxem-
bourg — ?) Mém. 48.
Demekenia et Cominam ( // dedimus curtem nos-
tram - - ad Demekema et Cominam ". Formes sans doute
corrompues) Mém. 41 inf.
Dersdorpi, Dcsdorp , buUes de 1147 et 1 186. Posses-
sion de l'église S^-Jean-en-îlc. Avant, est mentionné Sal-
merey (voy. à la 1" Table), et après, Alleccnrode. Comp.
Bedesdorph, dans une pièce de 1141, ap. Lac. I, 344,
que cet auteur rend par Desdorf.
Dlddlloni rlYii0, rKulas Dedilone», Didolonos
(Ruisseau passant par Reclit, Allemagne) Mém. 14, 16
seq.
Dleg^ada T (Dans l'archevêché de Cologne?). Voy. plus
loin l'art. Oes.
Dimcncello , abl. (Dimechaux, France — ?). Voy. à
la l'« Table.
Divam (Dun-sur-Meuse, France) Mém. 57 sup.
, Douta. Mém. 46 , 48 sup. , 49. 2.
Biicrbon. Une ch. de S'- Jacques , de 1084, est signée
par im « Godefridus filius Frederici de Duerbon «. Je
TROISIÈME TABLK. 211
note que ce nom ne saurait être celui de Durbui , car cette
même charte mentionne deux fois le comte Henri " de
Durbuy « , dont la signature suit même immédiatement
celle de notre Godefridus. L'ordre dans lequel les signa-
turcs ont été apposées étant assez souvent déterminé par
la position des localités que les signataires habitaient et
dont ils portaient le nom , je noterai encore que la précé-
dente est celle de T. de Lehaia : voy . ici plus bas cet article.
Dalira, etc. (Dûren, Allemagne) Mém. 22, etc.
Diiui^heili 9 Bons^cl (Dugny, près de Verdun) Mém.
142.
K,
Eberuclciirtis ( Evernicourt, France) Mém. 54.
Embrlck (Emmerich, Allemagne) Mém. 28.
Eni^raiirodc ou Eng^rauiroclc , ch. de 1136. Bien
donné à S*- Jacques par Henri, neveu et héritier de « Wal-
therus cognomento Teutonicus « . Celui-ci avait fait don
auparavant de Hadegrin (voy. l'art. Haudregingas ) et
d'Urchicith (?) : voy. ce mot.
Kpoliiso, etc. ( Yvoi — ou Carignan — , en ail. Ipsch )
Mém. 38.
Krarmanz. Mém. 42.
Erdenbars^h (Ardenburg, en Zélande) Mém. 91.
Krftdoh. Une ch. de S*- Jacques, de 1125, est signée
212 TROISIÈMS TABLE.
par un Amulfus de Erscloh (dans la copie de cette ch.
donnée par Emst VI, 124 seq., le mot est écrit Erseloh),
Une ch. de même date, et qui a le même signataire, a été
reproduite par MM. de Reiflfenberg ( Compte-rendu de la
Commission royale d'hist. IX, 105 seqq.), Wolters (Cod.
Loss., n^63) et Ernst VI, 125 seqq. ; le nom est écrit dans
ces trois textes , respectivement : Erachoch , Eraehoch ,
Erseloch. Comp. ci plus bas Herselo.
EsmeirvlUc (Melverem, en rom. Merville ; ou Eme-
ville— ?iSuppl. 10.
Esplilie, Espcthe (Endroit proche de la Meuse) Suppl.
9 med. Comp., dans la Table précédente. Fart. Scrip-
nasium.
ETrciidore, fibrendere (Possession de réglise S^-
Laurent) Ampl. coll. IV, 1166 ou suiv. (ch. de 1034),
1064 (énumération de Renerus, correspondant en partie
à la charte citée). Le nom qui précède est Loneis ou
Lones (dans la ch. parallèle, col. 1165 : Loner) : Loen,
dép. de Lixhe — ?
l'ail. Une ch. de 1107 mentionne un Everelmus de
Fall (voy. plus haut Tart. Alenthcurth ) , une autre, de
1176, un Lambertus de FaUe. Les deux témoins dont
les signatures suivent celle de ce dernier, étant, l'un « de
Herdinis « CHerderenJ , et l'autre « de Meirs « fMkeerJ,
il est fort probable que ce dernier Fall , du moins , est
TROISIÈME TABLE. 213
celui qui, portant encore le même nom, forme une com-
mune avec Mheer, laquelle commune est limitrophe -de
Herderen. Voy. le nom suivant.
Falla, ch. de 1147. (Possession de Téglise S*-Jean-
en-île). Voy. l'art, précédent.
Fanium (Fainon, France) Mém. 55 sup.
Ferles. SuppL 10 inf.
Flattima (Vlatten, Allemagne) Mém. 61.
Fode (Praedium situé » in comitatu de Lamins i» et
appartenant à Tabbaye S'-Laurent. La donation de ce
bien fut confirmée par l'empereur Conrad, Tan 1139 :
voy. l'Ampl. coll. IV, 1084). Il y a un Lamine, en Hes-
baie (voy. 3« Table, v. Lamines), mais je ne sache pas que
ce lieu fût en aucun temps le siège d'un comté, ni qu'il se
trouve dans les environs un endroit dont le nom puisse
î^pondre à Fode.
Fossetnm. On lit dans une ch. de 1211 : ^ décima
quam Thomas , miles de Fosseto , tenebat in Momale
[ Momale , en Hesbaie ] « .
>
Fostias (Foiche, près de Givet) Mém. 30 sup. Ce
nom aurait dû être placé dans la l'® Table.
Freires. Possession de l'église S*-Jean, confirmée
par une bulle du pape Eugène, de 1147. Je traduirais
sans hésiter par Freeren (comp. l'art. Hoydre), si, dans
la bulle parallèle d'Urbain III , le nom n'était écrit Feri-
res. Les noms modernes correspondant à ces deux formes
sont nombreux.
214 TROISIÈME TABLE.
G.
Gaiisiacimi, Oaag^iaca (scil. villa) y Golaca, Goy
(Goyck)Mém 123 inf.
Gemiiils. Mém. 58.
Génape. Mém. 32 sup. Selon Ernstll, 110 (comp.
121, note 2), ce serait Genappe, en Brabant. Voy. la
2® Table, au mot Genapium.
Germiniacain (Gennigny, France) Mém. 13 seq. ,
etc.
ecstelc : voy. l'art. Angle. (Gestel, près de Bois-le-
duc : S*-Micliielsgestel ; ou Gestel, près d'Eindhovcn :
Luyksgestel).
Gladcbac (Gladbach, Allemagne) Mém. 74.
eornene , OU eomenc ? : /' dominus Fastradus de
G. u ; n in territorio de G. n , ch. de 1256.
«rimcsbars? «rlmesbura ? ? Mém. 48 inf, 49. 2
inf., 50.
eaylciie (Juliers, Allemagne) Mém. 19 inf.
Haciies. Une ch. de Si-Jacques , de 1067 , est signée
par un Tietbaldus de Hacues : il est à remarquer que les
autres signataires sont tous flamands. Dans une ch. de
TROISIÈME TABLE. 215
S'-Martin , de 1237, est aussi mentionné comme témoin,
ou fidejussor, un Othon « de Hacaus «, et ici, encore,
la plupart des cosignataires semblent être flamands — :
Rein. deLexi, Wil. de Hekes, Ott. de Hacuus, Hein,
de Oes, Franco de Wic, Gisl. de Mosa.
Hade^^rln, Hadreg^rln . Voy. Haudregingas.
Hanbnalz. Nom d'un district : « Verlenes en Han-
bualz " , Reg. aux fiefs, f. 43 med.
Harc (Comté situé vers la jonction du Wahal et de
la Meuse) Suppl. 8 inf.
Hares. D'après les bulles confirmatives d'Eugène et
d'Urbain, l'église de Ilares appartenait à celle de S^-Jcan-
en-île. Le nom qui précède et celui qui suit immédia-
tement sont Ilastaples et Wystrevvic ou AVistrewicli.
(Haren , près de Bruxelles ; Haren, près d'Aix-la-Cha-
pelle; Borg-Haren , près de Maestricht — ?).
Harna ( /' Walhorn « , Allemagne ; ou plutôt un
endroit voisin de Walhorn — et dont la trace paraît être
perdue — , puisque le môme document mentionne Ilarna
et Walharnè)ls\h!Qi, 58 seq. Nota. Dans mon Mém., p. 59
sup. , j'ai écrit , ou on a imprimé , par erreur : w dont l'un
(actuellement détruit ou confondu avec le premier) était
distingué par le surnom : le Wallon « , au lieu de : «• dont
l'un était distingué par le surnom le Wallon, de l'autre
( actuellement détruit ou confondu avec le premier) « — :
le village qui continue à subsister est , en efiet, ?A'ûr/horn.
Haritcbacli, riv. (En Allemagne) Mcm, 36 ult.
21G TROISIÈME TABLE.
Hasrenlar t Hofleenlacr ? ? Mém. 4$, 49. 2 , 50.
HMiiildl, Lac. I, 82, an. 902. Je remarque que le
même Rohiugus, qui avait 2 mansesen bénéfice àWandre
(n*» 82) et à qui Mortier appartenait (n^'.SG), possédait
ici des terres.
Ilafttcnoit , Astenolt. Suppl. 4 inf. , 9 seq.
JHaudreg^ingfaii , Hadre^rin , Hade^riii. Une ch. de
963, ap. Mir. III, 294, mentionne au nombre des biens
accordés par le chapitre cathédral de Liège à Téglisê
S*-Martin : « medietatem vini nostrae partis quam habe-
bamus in villa Haudregingas //. Walter-le-Teutonique
(comp. Tart. Engranrode)fit don aussi àTéglise S'-Jacques,
vers Tan 1130, d'un praedium situé en cet endroit, qui
est nommé Hadegrin dans une charte relative à ce don ,
publiée par Van den Berch (Ms. 188 , p. 61 , cf. Emst VI,
131 inf. ) , et dans la bulle confirmative des biens et pri-
vilèges délivrée par Innocent II (an. 1136?). La bulle
d'Innocent IV mentionne ce bien de la manière suivante,
qui montre l'identité de Haudregingas et de Hadegrin ,
et indique en même temps la position de l'endroit :
/' vineas quas juxta Mosellam habetis, vid. in territorio
villarum Vrechen et Rigle ac Hadregrin w . Nota. Pour le
vocable Vrechen ou Urechen, voy. l'art. Urchicith.
Hcifleusls-pa^ns (L'Eifel, Allemagne) Mém. 30.
Comp. Lciffe.
Hcim. Mém. 61.
ucldun (Helden , près de Venloo — ?) Mém. 60 inf.
Hclmlni. La pièce de 666, dont j'ai donné un extrait,
p. 14 de mon Mémoire, porte : -- ^ per illam forcstem
TROISIÈME TABLE. 217
quae séparât Helmini , Rovoritum et Audaste villare » .
Helmini est écrit Helmin dans le codex de Malmédy , et
Chebnino dans le diplôme confirmatif d'Othon. Malgré ces
variantes 9 dont il n'a peut-être pas pris connaissance,
Roderique, à la p. 93, ou suiv/, de ses Disceptationes,
regarde Helmini comme un génitif dépendant de Bobo-
retum ( sic) et rend ce nom composé par Houveigné.
HercilMBe (Erkelenz > Allemagne ) Mém. 63 .
Hérite, ch. de 1112; Hlr^^e , Suppl. 7 sup.(Hierge,
près de Givet). Ce mot , de même que Fostias , aurait dû
être placé dans la 1™ Table.
Heribodcsilclm , Mon. Germ. I, 488; Hcribotes-
liciiii, ch. de 908, ap. Chap. I, 167. Ce nom, que je
mentionne ici parce que M. de Coster (Revue de la
numismatique belge, T. V , 2* série) a cru qu'il désignait
l'abbaye de » Boude « située jadis près de Brogne ou S*-
Gérard, était celui de Herbitzheim , département de la
Meurthe (comp. Fôrst. 681 seq. ) , ou, du moins, d'un
endroit qui faisait partie du diocèse de Metz ; Fauteur
de la Translatio sancti Servatii, Mon. Germ. XII , dit, en
ejffet, p. 116, 1. 40 : « et in territorio Mettensi , in oppido
Herebodesheem « - -. Remarquez d'ailleurs que « Boude «
est une forme corrompue , le nom véritable étant Belioude^
et , de plus , que cette forme même est moderne et qu'on
disait anciennement j?o^orâ?(p« (voy. cet article, dans la
1** Table). Nota. Pour Botesheim , voy. plus haut l'art.
Butheheim .
ncriwarda , Herlwardei» , Hircwardes ( Heere-
waarden , à la jonction du Wahal avec la Meuse ) Suppl.
28
218 TROISIÈME TABLE.
8 seq. Nota. Le diplôme d'Othon III, où se trouve la
première forme, et dont j'ai omis de donner la date « est
de 997.
Herlepe. Villa possédée par l'église S^- Jacques , d'après
la bulle confirmative d'Innocent IV. C'est le dernier nom
cite ; celui qui précède est Jokirea ( Chokier ?).
Herioir, Reg. ^aux fiefs, f. 44 sup. ; en marge :
Herlar. (Herlaer, commune d'Eppeghem, Brabant — ?
Comp. aussi Herlaar , château, maintenant détruit , dans
l'ancienne seigneurie de Vianen — Vaderlandsche géo-
graphie , enz. , I , p. 525 , note — ? Comp. aussi le nom
suivant ) .
Hcrion s » le Herlou » , Reg. aux fiefs, f. 34 v. ; en
marge , de même. Comp. le nom précédent? L'identité
de notre nom et de Herlam , aujourd'hui prob. Harlue
(voy. à la 2*^ Table), est peut-être un peu moins invrai-
semblable. Comp. aussi Hierlot, dép. de Liemeux.
JHerselo. Une ch. de 1216 est signée par un Herm.
de Herselo. Les autres signataires sont : Conr. deHubre-
tenges, Lamb. de Brusteme , Reinb. de Duraz , Walt, de
Melin, Fast. de Hemm«ricurt, Wil. de Gotthehen, Rob.
de Corwareme. (Peut-être Hersselt, province d'Anvers,
nomm& dans les trois plus anciens documents cités par
Kreglinger, p. 66, — ann. 1280, 1305, 1365— : Harsele,
Hersael, Herzele. Comp. Erscloh et voy. l'art. Hulsela).
Hertra. Endroit cité dans une ch. de 968 , ap. Mir.
I, 48, conune dépendant de Meersen. Selon Mir. : « Er-
trem vel Erthen , prope Leodicum '' , noms qui me sont
inconnus ; selon Fôrst. 730 : Herderen , attribution
TROISIÈME TABLE. 219
sans doute erronnéc , le nom ancien de Herderen étant
Herdene , etc. : voy. à la 2® Table. Plutôt, à ne juger que
par le mot, un des deux Herten qui se trouvent dans le
Limbourg.
Hittinchasen , Suppl. 9, l.pr., an. 997. Les revenus
de cet endroit ayant été concédés à Téglise S*- Jean-en-île,
par la pièce même que nous venons de citer (voy. Mir.
I, 657 inf.), il n'est pas douteux que les formes sui-
vanted , que Ton rencontre dans différentes listes des
possessions de S*- Jean , ne doivent être identifiées avec
la nôtre: Hindeensa (1147), Hendecusa (1186),
Hedlnehuseii (1285). Le nom moderne est Hedikhui-
zen, par abréviation : Heekhuizen, Hekese, au S. E. de
Heusden.
Holdrat , bulles de 1147 et de 1186. Possession de
l'église S*-Jean-en-île.
Holon^e (Hollogne, dép. de A^%a, ou un des Hol-
logne situés en Hesbaie) Mém. 43 sup.
Hosden, bulles de 1147 et 1186 (confirmations des
biens de Téglise S'- Jean-en-île , par les papes Eugène et
et Urbain). Dans une ch. de 1285 relative à Téglise que
nous venons de citer, cet endroit est nommé (car l'identité
ne paraît pas douteuse) : Hnsdlnne et Hasedlnne — :
« in villis et territoriis de Audehusedine, Hedincbusen ,
Engelen et de Vlimen, et in domineo [sic] domini de
Husedinne w . On voit par ces noms conjoints qu'il est
question, comme le dit Mir. (voy. l'art. Angle), de Heus-
den, près de Bois-lc-duc, lequel est sans doute désigné
220 TROISIÈME TABLE.
aussi par les noms , ou partie des noms , qui font l'objet
deTarticle suivant.
nosdines, Hoscdimie. Mém. 84 , 157. LeHeusden
désigné dans les Gesta abbatum Trudonensium et dans
le Ms. n^ 160, est sans doute celui dont il vient d'être
parlé , car Tabbaye de S'-Trond avait de nombreuses pos-
sessions aux environs de cet endroit, p. e. Aalbui^, Aalst,
Alem» Baartwyk, Babiloniënbroek , etc. Il existe, du
reste,, en Hollande un endroit dont le nom ancien res-
semblait fort à celui de Heusden , s'il n'était même iden-
tique, je veux dire Huisduinen, anciennement ffuis-
dunia, Ifusiduna, selon Van der Aa, qui donne à Heusden
le nom ancien Huiasidina. Van den Bergh, p. 146, attri-
bue au premier endroit le nom ancien Huêidina.
Uamingti (Essingen, dép. de Mersch, grand-duché de
Luxembourg) Mém. 41 seq.
Houifon (Fief deStavelot)Mém. 44 med. Gomp. Of-
faing, dép. de Longlier, et voy, l'art. Tofino.
Hoydre. Voici , derechef, une possession de l'égUse
S'-Jean dont je n'ai pu découvrir le nom moderne. Elle
est mentionnée dans les bulles confirmatives des papes
Eugène (an. 1147) et Urbain (an. 1186) : « quartam
partem villae Hoydre " : si on en juge par les noms qui
précèdent et qui suivent immédiatement , il est probable
qu'elle était située dans la Hesbaie orientale ; ces noms
sont : Comafia (KemexTie) , Jupilella (Jv^celleJ , Hoydre,
Freires CFteeren ?J , Heniz (HeniaJ .
HaUci», Holseic. Mém. 74 inf. , 157. Peut-être
TROISIÈME TABLE. 221
Holset, dép. de Vaels : pour le changement de la dési-
nence, comp. l'art. Herselo {Hohet serait pour Hokelt).
HasmoMt ? Voy. Tart. Somna.
Hwaharh ? Au nombre des signataires d'une ch. de
1143 , Reg. S*«-Croix , f. 85 (reproduite avec beaucoup
de fautes dans les noms propres par Emst VI , 136 seq. ) ,
se trouve un Julianus de Hwaharb. Emst a cru que le
premier h était suivi d'un point ( ce qui est possible ; le w
a la grandeur d'une initiale ) et que la dernière lettre était,
non un h , mais tz ; en conséquence, il conjecture que » ce
pourrait être Hottenwahartz » , que je ne connais pas. Le
nom précédent est Ebroinus de Wodomonte (voy. 1"
Table , v. Waldenmont), et le suivant : Steppo de Man-
leis ou Mauleis (voy. plus loin).
Suppl. 7.
li.
liamlns. Voy. plus haut l'art. Fode.
liantreshoTe ^ ijantershoTe (Landershoven , Alle-
magne) Suppl. 9 med.
i«eda. » Dominus J. de Leda 's ch. de 1249.
t. lies la , riv. (La Lys , Flandre) Mém. 133.
9. liesla , riv. (La Lay , Allemagne) Mém. 133^
1
2^2 TROISlàlIB TABLE.
Iiebala. Une ch. de 1084 est signée par un Tiebaldus
de Lehaia : voy . ci plus haut Tart. Duerbon.
liolffe. En Leiffe est ^ en Eifel (Suppl. 10; cf. 2. Beal-
mont); mais ne faut-il pas écrire : e» FEiffe — ? C!omp.
Heiflensis.
i«eii0 (Lentzweiler , grand-duché de Luxembourg — ? )
Mém. 61.
t. iiesnra, LisuBA , riv. (LaLieser, Allemagne) Mém.
53inf.
n. Lesuba , liUara (Lieser^ village situé au confluent
delà Lieser dans la Moselle) Mém. 53 inf.
(Linai , près de Carignan) Mém. 60. Comp.
les deux articles suivants.
Unai ( = Linacum?) Mém. 60 med.
liinaiain (= Linacum?) Mém. 55 med.
liialaeiini , Ijtnia«a (scil. villa) y IjeMiicclia (Len-
nick) Mém. 123 inf. Nota. Voy. à la 2® Table ce même
article et celui qui Ty précède.
liiiiMlka (Linnich, Allemagne) Mém. 58 inf.
liiiiflaii. Mém. 61 med.
I«imaii« Mém. 60 ult.
lioneto, liones, lioner t Voy. plus haut l'art. Evren-
dore. (Loen, dép. de Lixhe — ?).
liooule s Lamb, de Lootde, ou Loonle, signataire d'une
ch. de 1063, dans le Reg. S*«-Croix, f. 84 v. (Dans
TROISli^MB TABLE. 228
l'édition de cette charte donnée par Emst VI, 107 seq. ,
le mot est écrit par erreur Laaûle et le chiffre du fol. : 85 ).
Tionse. Une ch. originale de 1221 énumère les lieux
suivants : videlicet Wines COvencindenJ^ Lewes (LétmJ^
Louse , le Wastine sanctae Mariae CWastinnea et Sainte^
Mariéy dépp.deMalèveaJ et Fol r^olœ-les'cavesj etCntxxein
(CouthuinJ et Lingei (LigneiJ et Hodege (HodeigeJ^ etc.
La position du lieu est précisée par le Reg. S*-Lamb. ,
oii on lit , f. 59 med. : « apud Louse juxta Haneche f .
Haneche ne m'est connu que comme nom ancien de Han-
nêche, en Hesbaie, et cette détermination est parfaitement
d'accord avec la position qu'on doit attribuer à Louse
d'après les noms qui lui sont conjoints dans l'énumération
ci-dessus, noms qui désignent tous des endroits situés en
Hesbaie , ou aux environs immédiats ; cependant , je ne
trouve pas de trace de Louse près de Hannêche , ce qui
provient peut-être de ce que l'endroit n'est plus qu'un
lieu-dit. Comp. Luche , ci-dessous , et Anesch , dans la
2« Table.
liiiche. On lit au f. 2 du Reg. S^-Lamb. : » apud
Az sunt v bonuaria terrae sita in his locis : in loco qui
dicitur Luche » - - . Comp. plus haut l'art. Az.
liUdeiiestorph, liOdenesdorp* Mém. 48 ult.
l«nke«eiife0.Mém. 48 sup. Sans doute» linkesliii^a,
liakeslttiris 9 ap.' Fôrst. 956 , que l'on suppose être Lo-
senich , près de Bemcastel , sur la Moselle — (?).
liamentt Voy. l'art. Somna.
liimciii, lionclns (Lontzen, Allemagne) Mém. 63
med.
224 TROISIÈME TABLK.
Maberflf. Une ch. de 1134 est signée par unRiquinus
de Maberg ( c'est ainsi que je lis , avec Van den Berch ,
p. 22, l'abréviation Mahg^ le h barré; Sualemberg : « cas-
trum in Saxonia " , est écrit dans la même pièce Sualemb.
m
avec une barre dans \e 6). Les autres signataires de cette
charte sont : Franco de Feh CFeœJieJ , Hellinus de Foro
CFouronJy Engelbertus de Bucenhem (voy. plus haut),
Gerardus de Bacunwes C^eckevoortJ .
Madelfl^relas. La ch. de 963 , citée à l'art. Haudre-
gingas , mentionne , avant de parler de cet endroit , les
" tria loca nostra Bues , Somna et Madelgreias ^ . C'est ce
dernier lieu qui est sans doute appelé Mal^rel» dans une
ch. de 965 , confirmative des divers biens de l'église S*-
Martin (Emst VI, 94 seq. , Ms. 188 , p. 111 : je cite
d'après ce dernier texte , qui paraît moins incorrect que
le premier ) . Je n'ai pu découvrir les lieux désignés par
les deux derniers noms (comp. l'art. Sonma) ; quant au
premier , il est probablement fort corrompu , car on ne
trouve aucun vocable de forme approchante dans aucun
des deux textes de l'énumération de 965. Je note que
Madelffreiaa est un dérivé, déjà syncopé, du nom d'homme
Madelgarim : ce mot signifie donc : biens, possessions de
Madclgarius.
Masidera (Maidières, France) Mém. 89.
Maslnlttins-pasus. Mém. 29. Canton ainsi nommé
TROISIÈME TABLE. ^25
i
d'après Magikâ » Megina *( Mayen ) , et situé principale-
ment entre TAhr et la Moselle. Le document allégué
mérite attention sous plusieurs rapports , p. e. à cause
des formes Mflginmm et Mairla , qui ne sont pas men-
tionnées par Fôrst, (968, 1017); ensuite, parce qu'il
place dans ce Maginisius-pagus , Gond et Merl , qui sont
l'un et l'autre situés sur la rive droite de la Moselle, par
conséquent dans la circonscription ordinairement assignée
au Moselgau.
Mairla (Merl). Voy. l'art, précédent.
Maliti. Reg. aux fiefs, f. 64 sup. : " in Malis prope
Hoyum » ; en marge : " Malc delez Huy » .
ManderwcU, ManderTelt (Manderfeld, Allemagne)
Mém. 60inf.
Mamleis, OU Manlels? Nous avons dit, à l'art.
Hwaharh, que ce nom était immédiatement suivi, dans une
ch. de 1143, de celui de Steppo de ManleiSy ou Matdeis.
Prob. = Maules (voy. cet art.), nom porté aussi par un
Steppo , à la même époque.
MarbaU (Marbais? France) Mém. 55 sup.
Harsiia. Suppl. 8 ult. : » familiam in Marsna et in
Casella necnon et in Hittinchusen , quae ad Heriwarda
respiciunt // . Sans doute Maren , près de Kessel , canton
d'Oss , au N. de Bois-le-duc.
1. Masiill. Possession de l'église S*-Jean-en-île, men-
tionnée dans les bulles confirmatives des papes Eugène
et Urbain, entre Holoin ou Holong (un des HollogneJ et
Genglehem (GingelomJ, Comp. Manil, dép. de HoUogne-
29
226 TROISli&MË TABLfi.
sur-Geer ; Maeeniel ou Masnil , dép. de la commune de
GeUaden « non loin de S'-Trond ; Maesnil , près de Rure-
monde , etc. Voy. aussi Tart. suivant.
9. Masnil. Dans la bulle confirmative des biens et
privilèges de l'abbaye S'-Jacques délivrée par le pape
Innocent II (vers 1136) , on lit : " praedia etiam a nobi-
libus viris Steppone et Thebaldo fratre ejus vobis coUata
sunt, vid. Massûul, Columbir, Eyram, Wetehan, Biles-
ten et Struonam » . Le premier de ces noms est écrit à
peu près de même dans la bulle confirmative d'Innocent
IV, c'est-à-dire Mcusutd , avec un accent aigu sur cha-
cun des deux u. Pourtant, la charte primitive de donation,
délivrée sous l'abbé Etienne , portait , selon la copie de
Van den Berch, p. 60 : Masnil {» Columbire, Bilesten,
Struona , Masnil « ). Une pièce de 1074 publiée par Lac.
I, 218 , cite un Maseneel, que cet auteur rend par Mas-
niel. Gomp. aussi les noms cités à l'art, précédent.
Manies. Une ch. de 1141 , ap. Van den Berch, p;*88
seq. , par laquelle il est fait don de // partem mediam
villae quae dicitur Bacenges sitae juxta fluvium Jecoram»,
est signée par Am. vir ingenuus de Nittes (plus loin ,
Nitthes) , Wig. de Thil , W, filius Ebroini de Stalborch ,
Am, nepos Stepponis de Maulés , Wenr. dePrato, Christ,
de Aquis, Rein, de Lanthin. Voy. l'art. Manleis.
Media-¥iiia. Le Reg. S^-Lamb., f. 22 v., mentionne
un " Bastianus de Media-villa », Il y a dans la province de
Luxembourg une commune nommée My , dans laquelle se
trouve un hameau du nom de Ville , d'où il arrive que
souvent l'on appelle cette commune My- Ville ; mais je ne
TROISIÈME TABLE. 237
pense pas que Ton puisse chercher dans cette dénomina-
tion Texplication de notre mot.
M^ffendarp (Muffendorf, Allemagne )Mém. 61.
M^Ua, MaoUa. Mém. 107» 159. Le canton de ce
nom est , selon Fôrst. 1051, le même que le Mnlaliflfowe,
et, d'après lui , le vocable Mulah serait même corrompu de
Moila^ Muolla, Pour préciser la position un peu incertaine
de ce canton, je ferai remarquer que la cwrtia Hclissem
qui y était située , d'après le passage rapporté dans mon
Mém. , p. 107 sup. , est peut-être Elsem ou Elsen , à
l'ouest de Wassenbcrg et au nord de Heinsberg.
Moia ? Voy. l'art. Mosa.
Molelieii. Une ch. de 1221 est signée par un Wederi-
cus de Molehen. Ce nom paraît être le même que Moiiia-
nlam, qui, selon l'Index topogr. ex BoU. opère, dési^
gnaitun endroit du pays de Liège. Peut-être Mouland,
en roman prob. Mullanz{voy. la 2® Table). Comp. aussi
Mouhin , dép. de Waremme , Mulheim , dép. de Lanklaer.
[Montone] Selon ime pièce de 1223, citée dans la
Notice de M. Gachard, p. 16 , un « certain W. , seigneur
de Monione », s'était emparé de terres appartenant à
l'abbaye de Stavelot. Il faut lire : Monjoae (Montjoie ,
dans la Prusse rhénane) : ch. de 1221 , ap. Emst VI,
197 : « W. deMongoue « ; dans une autre pièce de même
date que celte citée par M. Gachard , ibid. 210 : " Walra-
mus de Munjoie // : on remarquera que ce nom et cette
initiale s'accordent avec l'initiale donnée par M. Gachard.
Morcsml. Une ch. de 1229 est signée par les personnes
228 TE0I8IÈME TABLB.
suivantes : Anth. Chewruchonz miles de Mommale^ Nicli.
de Mommelette, Bald. de Gineffe, Lamb. de Harduemont,
Eust. de Honeffe, Joh. de Moregni, Gisl. de Lewis,
Bast. deoanus de Hosenmont, Lamb. de Warfesees,
Bast. de Viler, Ren. de Termoing, Bald. de Limon :
toutes ces personnes habitaient des lieux voisins dans la
Hesbaie wallonne , sauf Gisl. de Lewis , dont la résidence
( Leau ) était un peu plus au nord. — Le nom qui nous
occupe figure aussi dans le Reg. de S*-Lambert, où on
lit, f. 61 : - - #/ Item apud Hadelenges cum terris de Jo-
cundis-reditîbus - - q. [ quas ? quos ? ] legavit dominus de-
canus de Morelnfl^nl » — ( Hadelenges est sans doute
Haelingen, dép. de Velm : voy. la note) ; f. 71 med., il est
aussi question d'un Joh. de Horenfl^lil. Nota. Il faut se
garder de prendre cette désignation de Jocundi-reditus
pour un nom de lieu. Son origine est expliquée de la
manière suivante au f. 215 du Reg. S*^-Croix ; après avoir
dit que certain duc de Brabant (sans doute Henri I)
avait donné une somme d'argent pour expier le pillage des
églises du pays de Liège , l'auteur ajoute : " de qua qui-
dempecunia emptae fuerunt certae hereditates seu certi
modii siliginis habendi apud Y elme in comitatu Lossensi ,
de quibus quaelîbet ecclesia - - habere debuit - - unum
modium siliginis, et iste modius vocatur modius siliginis
de jocundo reditu clericorum « ,
u Une ch. de 1111 est signée par Gerardus de
Botinachs (?) , Wilelmus de Dolehen CDaelhemJ et Lam-
bertusde Mosa. Ce dernier mot, à ne considérer que la
forme des lettres, devrait être lu plutôt Mola, mais je
TROISIÈME TABLÉ. 229
préfère lire avec Van den Berch Mo%a , principalement
par la raison que ce nom figure dans une autre pièce, déjà
citée plus haut, à Tart. Hacues.
Madreselieldt , Madersclielt (Manderscheidt, Alle-
magne) Mém. 47 , 49. 1 , 50. La correction de Yu en a ,
que j'ai d'abord donnée comme certaine (p. 47), puis
comme probable (p. 50), paraît décidément devoir être
rejetée , car , outre que les deux textes sont d'accord sur
ce poin.t, M. Fôrstemann m'écrit qu'il est mieux dans
l'analogie d'admettre JJ!/'2^fl&'^*,JI/i«/ertf, comme forme pri-
mitive, et MandreSy Mander s ^ comme une corruption
postérieure.
IV.
ivuteti, iviuiies, pièce de 1141 : voy. l'art. Maules.
iv^fl^ar las (Noyers, France) Mém. 54 sup.
iVoliiMi ( " in pago Heiflensi , in conûtatu Tulpiaco " )
Mém. 80.
iv^perose , Reg* aux fiefs, f. 76.
ivowytr^t? Au nombre des biens de. l'église S*-Jean-
en-îlç , les diplômes confirmatifs des papes Eugène (1147)
et Urbain (1186) mentionnent : vineas in iv^wyCrot, ou
iv^wyrr^t? (dans le premier) , iv^weroU (dans le
second). Le nom précédent est Allecenrode, et le suivant,
Bubenhem. Nota. La circonstance qu'il y avait des vi-
gnobles en cet endroit , prouve qu'il ne peut être question
230 TROISIÈME TABLE .
de Nieuwrode, en fr. Nieuroi (en Brabant), comme le
pense M. Chotin.
ivaimasa (Neumagen , Allemagne) Mém. 58 inf.
o.
Oes. Nous avons vu le nom de Hein, de Oes dans une
eh. de 1287 citée au mot Hacues. On peut comparer Oy«,
qui est mentionné de la manière suivante dans une charte
délivrée en 1141 par Arnold, archevêque de Cologne , et
cette comparaison ofifre d'autant plus de vraisemblance que
la première pièce a rapport comme celle-ci à l'église S*-
Martin , à Liège : - - // Eapropter notum facimus - - -
quemadmodumecclesiaB. Martini inLeodio possessionem
suam quam in Diegada per violentiam Stephani de Oys et
suorum non parvo tempore amiserat '/ - - (Emst VI, 135,
d'après un recueil inédit de Langius). Comp. Oia, 2*
Table.
Olsleres. Mém. 46 inf.
OnsAcniii. On rencontre ce nom ('/ de Onsaco '/) dans
la pièce citée au mot Ahiers.
Omimine». Mém. 44 med. = Osnes (qui serait pour
OSINES) ?
Omnem. Mém. 49. 1,1. 3; cf. 50 sup. (Hosne, entre
Amel et Manderfeld , ou Osne , près de Carignan , — ?)
Comp. l'art, précédent.
OtliemedeiisU-coiiiltatas. Mém. 31. D'après le pas-
TROISIÈME TABLE. 231
sage allégué , ce comté devait être dans le voisinage de
Stavelot; il paraît qu'on n'en sait rien de plus : voy. Emst
II, 82, note.
othemaj (Nom roman d'Altena, en Hollande) Mém.
96. •
Oy». Voy. plus haut Tart. Oes.
Palnaldes, ch. de 1016 en original (Mir. III, 297
seq. , en donne une copie qui n'est guère exacte, quant
aux noms, que pour celui-ci seul): voy. 2® Table, au
motEmau; Pannardes , ch. de 1070, dans le Liber
Chartarum etap. Chap. II, 14; une bulle de 1143, dans
le Liber Chartarum, écrit Palsmardes s " in episcopatu
Trajectensi Paisnardes et Solekeim » ( « Solekei « , le i
tilde). (Pannerden — que Ton appelle ordinairement
Panderen — , en Hollande, un peu au dessus d'Amhem.
On voit par la première charte citée que Baldric , évêque
de Li%e, reçut ce bien en échange d'Ernau , qui apparte-
na;it auparavant à l'église cathédrale ) .
PeraweUi , Reg. aux fie& , f . 70. (Péruwelz , dép. de
Jamagne , ou un des Perwez : comp. dans la l"* Table
Perveis , dans la 2*, Panoeis , -^ ? ) .
Poreetnm (Borcette, en ail. Burtscheid) Mém. 74
med.
Pumirs. " Pumirs supra Mosellam » , Mém. 76. Sans
232 TROISIÈME TABLE.
doute Pommem , plus bas que Koehem , ailleurs Pâmera :
cf. Fôrst. 1134.
P7roraiii-¥llla , Mém. 55 ; » in villa quae vocatui
Pyro«//,Mon. Germ. XII, p. 48, 1. 48, p. 58, 1. 6, etc.
( Prys , proche de Mézières ).
n.
Bar^baee^? Dans deux diplômes parallèles : Sanr-
bacli. Mém. 14, 16, 18. J'ai dit dans mon Mém. que M.
de Noue rendait ce nom par Rohrbacli ; selon Ign. Rode-
rique, ce serait le ruisseau de la Borne. Quant au mot, et
en supposant que la lettre initiale soit r, il est prob.
pour Raurobacco, du goth. raus^ anc. haut ail. raub,
rdSr (roseau) : cf. Fôrst, 1161 seq.
Rebaeli, ruis. Mém. 36 inf.
Reddebaeli, mis. Mém. 36 seq.
Rem^fa (Remagen, Allemagne) Mém. 43 sup.
Bemiacum, pour » Remacum « . (Remich, en fr. Ramur)
Mém. 127 inf. Nota. Remacum se trouve dans la carte de
Peutinger. L'attribution est conjecturale : le nom ancien
donné par les documents, serait d'après Van der Maelen :
Remlfflnm.
Resta, dans un dipl. parallèle : Retba. (Recht , Alle-
magne) Mém. 14, 17 sup.
Rlebe^, OÙ Rltbe? ch. de 1256.
TROISIÈME TABLE. 233
ni^le. Endroit situé sur la Moselle, d'après la bulle
d'Innocent IV citée à la fin de l'art. Urchich. (Prob. Reil,
entre Trêves et Coblence , anciennement Rii^dalaiii ,
selon Fôrst. 1180).
Risomo-castro. Mém. 35. On lit dans le n^ 2 de Ritz
(an. 753) : « hoc est vinea constructa in castro Rigomo
super fluvio Bordist, de terra virgas iiii inter confines
S. Pétri de Colonia, et Hariperto quem ego [cum] ipsa
vinea trado - - ad - - monasteriuni - - Stabulau " , Bigomum-
castrum considéré isolément pourrait désigner Remagen ,
car, dans une pièce du 8® siècle (ap. Fôrst. 1180), -la li-
mite du territoire de cette ville est appelée Begomensis
marca.
Rinecke. » Comes de Los et de Rinccke " , ch. de
1176 ; « fratris mei [c'est, je crois, le comte de Looz qui
parle] domini Ger. comitis de Reneke ",ch. de 1216.
(Rheineck, sur le Rhin — ? ) .
Ramanrels? Rlmaiizels? C%s formes se trouvent dans
les deux copies de la ch. de fondation de l'église S'-Martin,
données par Van den Berch, p. 111, et Ernst VI, 94 seq. ;
dans le premier texte, on pourrait aussi lire, mais avec moins
de vraisemblance, Ramaureis. Les noms qui précèdent et
qui suivent immédiatement sont, d'après ces mêmes textes :
Weromia — Woromia ClFaremmeJ, Urlis — Vêlez (prob.
Oreye : voy . à la 2® Table, sous le premier mot) , Rumanreis
— Rimanzeis, Slurin — Sluzin (SlmeJ . Je ne trouve pas de
nom adéquat à ces formes dans la contrée indiquée par les
lieux conjoints : pour la forme Rumanreis , je ne verrais à
comparer que Romershovcn, pour Bmavzcis, que Ricnipst,
30
234 TROISIÈME TABLE.
anciennement Rimost , en wallon Bimos, En sortant de ce
cercle, on trouverait Romerée, prov. deNamnr, qui repond
tout-à-fait à Rumanreia^ Romsée, prov. de Liège, qui re-
pondrait à la forme combinée Rumanzeis , etc.
Saleinbracca(Saarbrûck, Allemagne )Mém. 82med.
Sanetns-Yltfis (S^-Vith, Allemagne) Mém. 46.
Sartum. Au nombre des possessions de l'église S*-
Jean-en-île mentionnées dans les bulles confirmatives des
papes Eugène et Urbain , se trouve w villam de Sarto « .
Sart , comme nous Tavons dit à la Table précédente , est
un nom des plus communs : impossible de reconnaître
lequel est ici désigné.
Satanacam , Satamal (Stenai, France) Mém. 61 sup.
Skàarbaeli, ruis. Voy. au mot Rarobacco.
SeaTenberflf ? Voy. 2. Bealmont.
S^ptem-fantes , Seffiaiit (Seffent, Allemagne) Mém.
63 med.
Seseamt , SeMam, bulles de 1147 et de 1186. L'église
S*-Jean-en-île possédait un mansus dans cet endroit , qui
est mentionné après Bubenhem (voy. plus haut) et avant
Falla(prob. Fall, commune de Fall-Mheer : voy. à la 2«
Table). Comp. Sohan, dép. de Theux, et le Sohan cité
ci-dessous,
Slntlaco, Senseke(Sinzig, Allemagne) Mém. 22, 63.
TROISIÈME TABLE. 235
Soliaii, Solialns, ch. nam. de 1280. Ce nom peut
être rapporte à Sescant , Sescan , s'il est liégeois ; mais
cette identification n'est point possible dans le cas plus
probable où il appartiendrait au pays de Namur , car le
%c s'est transformé dans le dialecte namurois en «« ou en ch.
S^mma, ch. de 963 : voy. l'art. Madelgreias ; dans la
pièce de 965 , citée dans ce même article : Samma x le
nom qui précède ici est Olfeio COuffet^ en Condroz ) ; quant
aux suivants, ce seraient Lument et Husmont, d'après
Van den Berch , tandis que le texte d'Emst porte , en un
mot, Sumenthusmont.
SCaipiebaeliu0 , ruis. ( Le Stembach, Allemagne) Mém.
14, 16. Nota. M. Fôrstemann m'écrit qu'il regarde 8tayn
comme la forme primitive de stein \ pierre) : j'admets par-
faitement que STAGN ait cette valeur en tudesque , mais je
continue à regarder comme plus probable que ce vocable
est ici le lat. Btagnare , par la raison que toutes les formes
postérieures du nom ont 8te9?i au radical, et non pas stein
(dipl. Lud. , an. 814 : Steimbach; dipl. Otth. , an. 950,
et nom moderne : Stembach) : or , ste^n me paraît être
évidemment la traduction de sta^n , l'ail, stemmen signi-
fiant , d'après la définition de Graff , VI , 679 : « aquam
atagnare mole truncove w .
Malborcli, ch. de 1141. Voy. l'art, Maules.
Struona : voy. l'art. 2. Masnil. Cet endroit était situé
sur la Moselle , comme il est dit expressément dans la ch .
de 1125 publiée par Ernst, t. VI : // tertium quoquc prae-
236 TROISièMB TABLE.
dium, quod Struone dicitur, supra Mosellam situm " (p.
126 inf.). Je note que, d'après un diplôme de Tan 966 ,
ap. Mir. I, 654. 2, le Zoom , sur lequel est située la ville
surnommée d'après cette rivière Berg-op-Zoom , portait
aussi ce nom de Struona.
Saipiaenin (Soulpy, France) Mém. 54 sup.
Svlpiani (ssSulpiacum?) Mém. 54 sup.
Smnelaeam, Samnielani, Mmey, ISLlmey, Stlmey,
Clmay, Cltlmay (Chimai , village actuellement disparu ,
qui était proche de Stenai) Mém. 55 inf., cf. 32, note.
Samentliiismoiit ? Voy. l'art. Somna.
Somiiia. Voy. Somna.
T.
Tiienay. Forme abrégée de Othena^y nom roman à' Al-
tena : voy. ces deux mots.
Toflno, Tophlno. Mém. 20. Ce nom est peut-être le
même que Houffen, dont Tattrihution est également incon-
nue , puisqu'il n'en diffère que par la lettre initiale , qui
peut avoir été mal lue dans l'un ou l'autre des documents^
ou même dans tous les deux.
Trabana (Traben, Allemagne) Mém. 63 med.
Travant (= Trabana?) Mém. 48 inf. , 49, 2 , 50.
Tnlplacas-comltatas (Le comté de Ziilpich, Allema-
gne) Mém. 80.
TROISIÈME TABLB. 237
Tumbae (Thoiumen , Allemagne) Mém. 22 seq. , etc.
Turnacam (Tournai, prov. de Haînaut) Mém. 30 inf.
V.
iimetain. Reg. S'-Lamb. , f. 70 V. : » super unam cur-
tem apud Umetum « .
Urchich,ouUrchicich ou Urchicith? L'une ou Tautre
des deux dernières formes semblerait résulter de la com-
paraison des suivantes. La charte de 1136, où la donation
du lieu est confirmée par l'empereur Lothaire II , porte ,
selon la copie de Van den Berch (p. 61) : Urchith (ter);
selon le texte d'Emst (VI, 130 seqq.) : Urchtick. Dans la
bulle confirmative du pape Innocent II , le mot est écrit
Urcmcich : on peut croire que la lettre m^ impossible dans
cette combinaison, a été mal lue pour M, ce qui donnerait
donc Urchieich , ou , en adoptant pour la terminaison la
leçon de Van den Berch, Urchicith. L*endroit désigné est
sans doute Uerzig ou Urtzig , au bord de la Moselle ,
nommé dans une ch. de 1080, ap. Lac. 1,229 : Vreeclio :
// quaedam novalia in Mosella fluvio juxta villam quae
dicitur Urcecho w .L'attribution résulte de la comparaison,
avec ce texte , du passage de la bulle confirmative d'In-
nocent IV , que nous allons citer , en même temps que
la forme Urcecho relie le vocable employé dans cette
buUe avec ceux que donnent les autres documents :
» vineas quas juxta Mosellam habetis , vid. in territoriis
villarum Vreelien et Rigle ac Hadregrin " . Ces der-
238 TROISIÈME TABLE.
nières formes , y compris le nom moderne , indiqueraient
plutôt pour primitif la forme plus simple que nous avons
posée en premier lieu : Uechich,
VrAldom^as (S^-Ghislain, prov. de Hainaut) Mém. 77.
Urs^fontaiia (Urspelt, Allemagne — ?) Mém. 36seq.
iJrira, riv. (L'OuT, Allemagne) Mém. 36 seq.
\.
YabremsU-, l¥airereiisl0-piHra0 (La Voivre, France)
Mém. 38 sup.
Yerlnefl. CuTio de Verinis est mentionné dans la pre-
mière ch. de 1125, citée à l'art. Erscloh, au nombre des
fidejuasores de Witham (voy. à la 2* Table); les deux
autres sont Jul. de Wahart et Am. de Streis. Un passage
duReg. aux fiefs (f. 71 v. med.) donne en apparence une
indication précise de la position du lieu : f inter Verines
et Bies supra rivum (?) de Chamoit « ; en marge :
'/ Verines et Breit « .
Yerlenes-en-HanbaalB , Reg. aux fiefs , f . 43.
Yleniia , Ylanme (Vianden , en fr. Vienne , grand-
duché de Luxembourg) Mém. 74 seq.
Tiiclr. Suppl. 8. Un des nombreux Villers ; peut-être
Villers-révêque.
Tliencem. Deux chartes de 1015 et de 1016 (celle-ci
a été publiée par Mir, III, 297 seq. ) sont signées par un
Engo de Vilencen (je note que cette forme est certaine :
TROISIÈME TABLE. 289
la 2^ pièce écrit Uilencen — d'où Mir. a tire Jvlentey — ,
la 1"^, VilencenJ . Les flîmoins de la première charte sont :
God.deFlorines (Florenneëjy Lantb. de Oltapie (OteppeJ^
Engo de Vilencen , Hugo de Cultoen fCouthuinJ , Hugo
de Tormales (BoTmaelj , Oldo de Tumines CTourinne-la-
chaussée ?J ; ceux de la seconde : Godesc. de Sancto-Ger-
mano (S^ -Germain : prov. de Namur), Oldô de Tomines,
Rodulfiis de Haleh CHalletJ , Lamb. de Oltapie, Hethe-
linus de Sencile CSenzeille ?J , Engo de Vilencen , Hugo
de Cultuen, Hugo de Tormala. Tous ces noms, sauf
Florines et prob. Sencile , appartiennent à la Hesbaie. —
Comp. le nom suivant?
Tilens. Deux chartes de Waulsort, de 1166 et 1178,
(Nam.) mentionnent T « allodium de Vilenz w. (Villance,
prov. de Luxembourg — ?).
Tilipp», etc. (Prob. le Vilipp qui est proche de Bonn)
Mém. 33.
TiUare (Weiler, Allemagne) Mém. 61.
TlT», riv. Mém. 36 inf. Peut-être, comme le conjec-
ture M. Ritz, mot mal lu pour TJrva.
Vlimcn, ch. de 1285 : voy. l'art. Hosden. ( Vlymen ,
dans l'ancien pays de Heusden).
Valfeberto (abl.), Valfeberso (abl.), Talfbcri;,
forêt, Mém. 14, 16. Prob. le Wolfsbusch (Allemagne).
Ign. Roderique dit de ce nom : » silvam Vulfberg arbitror
a me repertam esse Ri silva quae hodie Vuoo appellatur « .
240 TROISIÈME TABLfi.
HV,
lpr»1ial9ct lii^ainbals (Ober-, NiedeT-, ou Weis-Wam-
pach, Allemagne) Mém. 28 ult., seq. , 36seq.
^Tadenlnnas , Ifiraetemnias ( lisez TTadennias ? ) ,
Ifiraldenniiiias , IfiTaldeinlnas. Mém. 60 înf.
^radriaeam (Gaudrez , France) Mém. 89 inf.
^rakendor , ^Takendorph P IfiTakenedorfftt (Wa^^
cbendorf, Allemagne) Mém. 42 ult. , seq., 48 sup., 49.
2; cf. 31.
¥ral, riv. (Le Wahal) Suppl. 8 inf.
^ralendor, ^Talendorp (Walsdorf? Walender?)
Mém. 31,45.
^Talliariie (Walhorn , Allemagne) Mém. 58 seq., 63.
Comp. Tart. Hama.
^rambaeeni , ^Tambaeh, l^ambeeea (Wambeek)
Mém. 123 seq.
^VTaraehte. Mém. 58 inf.
^H^astenaeas-eomitaias ( Le comté du Gâtinais ,
France) Mém. 112 sup,
^H^entresaket ^rcnirelalLct (à comparer la forme
suivante , il semblerait que le véritable nom était : JTen-
tresluke ) , lii^imtirsllklLe ( Witterschlick , Allemagne )
Suppl. 9 med.
^ivevre. // Castrum quod dicitur Turris in Wevre « ,
Suppl. 10 inf.
\
_j
TROISIÈME TABLE. 24J
I
[ Hiliber^al, OU ^IllIberYal? Une ch. de 1036, ap.
Enist VI , 112 seq. , Lac. 1 , 239, est signée par un Rei-
nerus de Wiliberval (selon le texte d'Ernst) , ou Willi-
berval (selon le texte de Lacomblet). Le nom suivant est
celui de Wasc. de Corneces (voy. à la 1"^ Table).
liVisonbronna (Viesenbach , près de S'-Vith — ?)
Mém. 36 seq., Suppl. 11.
"neurone, li^oranch (Woringen , Allemagne) Mém.
90.
-Wjmtrewiej l^istrewieh , bulles de H47 et 1186.
(Sans doute Westerwyk, hameau dépendant de la commune
de Ililvarenbeek , dans le Brabant septentrional).
31
^
li