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Full text of "Zeitschrift für ägyptische Sprache und Altertumskunde"

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ZEITSCHRIFT 


FÜR 


ÄGYPTISCHE  SPRACHE 


UND 


ALTERTUMSKUNDE 


MIT  UNTERSTÜTZUNG  DER  DEUTSCHEN  MORGENLANDISCHEN  GESELLSCHAFT 


HERAUSGEGEBEN  VON 


A.  ERMAN  und  G.  STEINDORFF 


NEUNUNDDREISSIGSTER  BAND 


LEIPZIG 
J.  C.  HINRICHS'SCHE  BUCHHANDLUNG 

1901 


Digitized  by  the  Internet  Archive 
in  2011  with  funding  from 
Brigham  Young  University 


http://www.archive.org/details/zeitschriftfr39brug 


Inhalt  des  39.  Bandes. 

Seite 
Bissina,  Fr.  W.  v.  und  Capctrt,  J.    Zu  Ermans  Aufsatz  »Kupferringe  an  Tempelthoren«,  ÄZ.  XXXVIII, 

p.  53  sq.  (mit  2  Abbildungen) 144 

Borchardt ,   L.   und    Schäfer,   H.    Vorläufiger   Bericht    über    die   Ausgrabungen    bei   Abusir    im   Winter 

1900/1901  (mit  9  Abbildungen) 91 

Breasted,  J.  H.    Die  Eigennamen  auf  dem  Vatikanskarabäus  Amenhoteps  III 65 

—  The  Obelisks  of  Thutmose  III.  and  his  Building  Season  in  Egypt  (mit  1  Tafel) 55 

—  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest  (mit  2  Tafeln) 39 

Calice,  F.  v.    Die  Verba  des  Gebens 75 

Erman,  A.    Monatsnamen  aus  dem  neuen  Reich 128 

—  Zur  Entstehung  der  jüngeren  Flexion  des  Verbums 123 

Griffith,  F.  LI.    The  Date  of  the  Old  Coptic  Texts  and  their  Relation  to  Christian  Coptic 78 

Hess,  J.  J.    Die  Geheimschrift  der  gnostischen  Papyri  von  London  und  Leiden 143 

Kälter,  A.    Zur  ägyptischen  Pflanzensäule 138 

Lehmann,  C.  F.    Chronologisches 74 

Loret,  V.    La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah  (mit  1  Abbildung) 1 

Möller,  G.    Das  Hb-s'd  des  Osiris   nach  Sargdarstellungen  des   neuen  Reiches   (mit  2  Tafeln  und  2  Ab- 
bildungen)        71 

—  Eine  neue  koptische  Liederhandschrift  (mit  1  Abbildung) 104 

—  Zu  den  Bruchstücken  des  koptischen  Kambysesromans.     Mit  einer  Bemerkung  von  H.Schäfer.     .  113 

Moret,  A.    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie 11 

Sethe,  K.    Der  Lautwert  von  _ffi 135 

—  Zu  den  Verben  des  Gebens 130 

—  Zur  Erklärung  der  Naukratisstele 121 

Steindorff,  G.    Amenophis'  III.  Gedächtnisskarabäus  auf  die  Anlage  eines  Sees 62 

—  Ein  Grabstein  des  mittleren  Reichs  im  Museum  von  Stuttgart  (mit  1  Abbildung) 117 

Wilcken,  U.    Die  Bedeutung  der  ägyptischen  Pflanzensäulen 66 

Miscellen: 

Boll,  F.    Salmeschoiniaka 152 

Breasted,  J.  H.    Die  königlichen  Totenopfer 85 

—  Zur  Hb-sd-Fva.ge 85 

Calice,  F.  v.    Zur  ägyptisch -semitischen  Wurzelverwandtschaft 146 


—  Zur  Lesung  von  "^r\ 149 

Erman,  A.    Bruchstück  eines  Liebesliedes 147 

—  Der  Name  Antef 147 

—  Die  Topfscherben  hinterm  Dorf 148 

—  Eine  Weihung  des  Hyksos  Apophis 86 

Griffith,  F.  LI.    Addenda  to  the  Commentary  on  Old  Coptic  Texts  in  ÄZ.  XXXVIII     ....  86 

—  The  old  magical  Texts  of  Paris  (ÄZ.  XXXVIII  p.  85  sq.) 86 

Möller,  G.    Zu  den  »Bruchstücken  koptischer  Volkslitteratur  von  Ad.  Erman« 150 

Oefele,F.v.    Mittelniederdeutsche  Parallele  zu  Berl.  P.  3027,  7,  3  — 5 150 

—  V\    *°     =  Pemphigus 149 

r~w~i  JIi    i    i 

—  Schlangenöl,  Pap.  Ebers  66,  1 84 

Quibell,  J.  E.   Wann  starb  das  Koptische  aus? 87 

Rubensohn,   O.    Der  Grabstein  des  syrischen  Söldners 83 

Schäfer,  H.    Das  Zeichen  für  dmdi  »verbinden»   (mit  5  Abbildungen) 83 

—  Die  Wirkung  der  Skarabäen  mit  einem  Krokodil  und  einer  Hand  (mit  1  Abbildung)     ...  87 

—  Ein  Trichter  mit  koptischer  Weihinschrift  (mit  2  Abbildungen) 151 

—  Zu  der  Erklärung  des  »Steines  von  Palermo« 153 

Sethe,  K.    Zu  Totenb.  ed.  Nav.  48,  3 148 

—  Zu  Westcar  11,  13 85 

—  Zu  c<*Hp   »zu  Schiff  fahren« 87 

E.  T.    Der  Lautwert  von     A^  =  nemt 85 

Erschienene  Schriften 88.  153 


V.  Loret:    La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah.     | XXXIX.  Band.   1901. J 


La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah.  Jl~tfi,  Q/ni^st/, » ? 


Par  Victor  Loret, 


jz.  «2» 


-Lie  coin  de  cimetiere  que  j'ai  deblaye  ä  Saqqarah,  de  1897  a  18991).  —  et 
ce  que  je  dis  de  ce  coin  de  cimetiere  peut  vraisemblablement  s'appliquer  ä  une 
plus  grande  partie  de  la  necropole  de  Memphis,  —  est  forme  de  plusieurs 
couches  de  tombes,  superposees  comme  se  superposent  les  differents  lits  d'un 
terrain  de  stratification.  Les  plus  anciennes  de  ces  tombes,  celles  qui  sont 
edifiees  a  meme  le  sol  du  plateau  funeraire,  datent  de  la  fin  de  l'Ancien  Empire. 
Les  tombes  immediatement  supcrieures,  bäties  sur  les  ruines  des  premieres, 
sont  du  temps  des  derniers  Ahmessides  et  des  plus  anciens  Ramessides.  Au 
dessus  s'etagent  des  sepultures  de  diverses  epoques,  dont  l'espacement  et  la 
pauvrete  nous  racontent  l'irremediable  decadence  de  l'antique  capitale  del'Egypte2). 

Deux  des  grands  mastabas  d'Ancien  Empire  de  la  couche  inferieure,  celui 
de  la  reine  (Dpa  et  celui  de  la  reine  ^^\[  o,  princesses  contemporaines  de 
Teti  et  de  Pepi  Ier,  sont  contigus  et  mitoyens  sur  une  longueur  d'une  dizaine 
de  metres.  C'est  en  cet  endroit,  et  ä  cheval  sur  les  toitures  ecroulees  des 
deux  edifiees,  que  fut  eleve  le  tombeau  de  japlMPfll  'wj    f3)- 

Ce  tombeau  devait  etre  assez  grand,  mais  toute  la  partie  sud  en  a  ete 
detruite  et  il  ne  reste  plus  que  deux  salles  qui  soient  ä  peu  pres  conservees: 
la  salle  ä  la  stele,  ornee  autrefois  de  deux  piliers  quadrangulaires  dont  les 
bases  sont  encore  en  place,  puis  une  salle  plus  grande,  precedant  celle-ci,  et 
dans  laquelle  s'ouvre  le  puits4).  C'est  dans  cette  derniere  salle  que  se  trouve 
la  grande  inscription  dont  je  donne  plus  loin  le  texte.  La  partie  superieure 
de  la  salle  n'existe  plus;  les  dalles  du  plafond  et  les  dernieres  assises  des 
parois  ont  ete  enlevees  dans  l'antiquite,  et  il  n'en  subsiste  aueune  trace. 
L'inscription  oecupait  le  mur  nord,  long  de  cinq  metres,  et  le  mur  sud,  de 
meme    longueur,    mais    perce  d'une   porte.      Ce   mur   sud   s'est    ecroule   lors    de 

1)  Le  rectangle  de  terrain,  que  je  comptais  deblayer  en  son  entier  et  dont  l'etude  a  ete 
interrompue  prematurement,  est  limite  au  sud  par  la  pyramide  de  Teti  et  ä  l'ouest  par  le  tombeau 
de  Ka  -  qem  -  nä. 

2)  Pour  plus  de  details  sur  ces  fouilles,  cf.  V.  Loret,  Fouilles  dans  la  necropole  memphite 
(1897—1899),  Caire,   1899  =  Bulletin  de  V Institut  egyptien,  3e  serie,  vol.  X,  p.  85—100. 

3)  C'est    du    moins    ce  personnage  qui,    au  milieu  de  beaueoup  d'autres  representes  sur  les 

parois,   semble  jouer   le  role  prineipal  dans  la  tombe.     Sa  femme  etait   ^J—fl  U  C\  l"  <s$> 


4)    Puits  no.  44  du  plan  d'ensemble  Joint  au  memoire  cite  ci- dessus. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     19Q1. 


2  V.  Loret:    La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah.  |  XXXIX.  Band. 

L'enlevement  du  plafond  et  dos  dernieres  assises  et,  lorsque  nous  sommes 
arrives  au  dallage  de  La  salle,  nous  en  avons  trouve  la  plupart  des  pierres 
renversees  sur  le  sol. 

L'insoription  du  mur  nord,  —  dont  je  numerote  les  lignes  et  les  eolonnes 
en  faisant  preceder  les  chiffres  de  la  lettre  N,  debute  par  dix-sept  lignes 

horizontales  (N.  1 — 17)  que  suivent  dix-neuf  eolonnes  vertieales  (N.  18 — HG). 
La  perte  de  la  partie  superieure  du  mur  nous  empeche  de  savoir:  1°  si 
l'inscription  gravec  sur  cette  paroi  etait  independante  de  l'inscription  gravee 
sur  la  paroi  sud,  ou  si  eile  en  faisait  partie;  2°  si  les  dix-sept  lignes  et 
les  dix-neuf  eolonnes  constituaient  deux  textes  differents,  ou  les  deux  moities 
diversement  disposees  d'un  meme  texte.  II  est  probable,  si  l'inscription  du 
mur  nord  et  celle  du  mur  sud  se  faisaient  suite,  que  c'etait  l'inscription  du 
mur  sud  qui  devait  former  la  premiere  partie  du  texte,  car  c'etait  celle -ei  que 
l'on  rencontrait  immediatement  en  entrant.  Mais  ce  n"est  lä  qu'une  supposition 
et,  seule,  l'etude  des  inscriptions  pourra  fournir  la  Solution  du  probleme.  Si 
je  donne  l'inscription  N.  en  premier,  c'est  uniquement  parcequ'elle  est  la  plus 
longue  et  la  mieux  conservee.  II  ne  doit,  en  effet,  y  manquer  que  trois  ou 
quatre  lignes  horizontales,  si  les  restitutions  que  je  propose  pour  le  debut  des 
eolonnes  N.  35 — 86*   sont  reconnues  justes  par  qui  etudiera  le  texte1). 

L'inscription  du  mur  sud,  comme  je  Tai  dit,  a  ete  disjointe  et  demembree 
par  suite  de  l'ecroulement  total  de  la  paroi.     Les  pierres  etaient  tombees  dans 

la  salle,  face  contre  terre,  et  c'est  seulement 
en  retournant  l'une  d'entre  elles  que  j'ai  soup- 
Qonne  que  le  mur  sud  portait  une  inscription 
analogue  a  celle  du  mur  nord.  J'ai  pris  alors, 
avant  de  toucher  aux  autres  pierres,  le  cro- 
quis  ci-joint,  indiquant  la  place  des  onze  blocs 
renverses,  et  ce  croquis  m'a  permis  de  re- 
constituer  la  plus  grande  partie  de  l'inscription. 
II  est  certain,  cependant,  que  ces  pierres  ont  ete,  sinon  deplacees,  du  moins 
remuees  par  ceux  qui,  en  enlevant  les  dalles  du  plafond,  ont  amene  la  chute 
du  mur  sud.  Les  blocs,  en  effet,  ne  sont  pas  places  ä  angle  droit;  ils  sont 
dejetes  dans  toutes  les  directions,  comme  si  chaeun  d'eux  avait  ete  souleve. 
examine,  puis  lache. 

Les  blocs  nos.  3,  7,  9,  11,  qui,  se  trouvant  le  plus  au  sud,  doiveht  evi- 
demment  appartenir  k  la  partie  inferieure  de  la  muraille ,  se  suivent  bien  exaete- 
ment   dans    L ordre    oü    ils    sont    tombes.      Des  mots2)    sont  coupes   en  deux,    et 


')  Fidele  ä  une  idee  (jue  j'ai  exprimee  par  ailleuvs  {Sphinx,  I,  187 — 188),  je  prefere  laisser 
a  d'autres  le  soin  de  traduire  et  de  commenter  les  textes  que  j'ai  decouverts.  M.  Alexandre  Moret, 
qui  s'est  deja  fait  remartpaer  par  des  travaux  tres  interessants,  a  bien  voalu  se  charger  d'etudier 
l'inscription  de  Mes,  et  son  memoire  doit  suivre  le  mien  de  tres  pres. 

2)    Le  lecteur  devra  noter  que  les  inscriptions  sont  gravees  de  droite  ä  gauche. 


1901.] 


V.  Loret:    La  grande  inscription  de   Mes  ä  Saqqarah. 


3 


leurs  deux   moities  se  rejoignent  en  rapprochant  les  pierres,   par  exemple  U~ 
(1.9,  bloc  3+7),  ^^  (1.9,  bloc  7+9).  ^(jj^  M.  bloc  9+11),  ^n^ffijjj 
(1.10,  bloc  7+9),  ^^(](j|  (1-10,  l)loc9+ll).  |J^™  0-11,  bloc  7+9),  etc. 


La  place  de  ces  quatre  pierres  est  donc  absolument  certaine.  Une  cinquieme 
pierre,    meme,   vient    s'ajouter   ä  ce    premier    groupe.      Le  bloc  no.  6,    en    effet. 

porte  la  partie  superieure  de  la  formule  Yö;  l  Yö;  //v^M'w  dont  la  partie 
inferieure  se  trouve  au  haut  des  blocs  7+9,  et  en  rapprochant  le  tout,  les  signes 
cuincident  parfaitement.  Voici,  dans  son  ensemble,  la  Institution  du  premier 
groupe : 

Un    second    groupe    est    egalement 
eertain.      II    est    constitue   par   les    blocs 


nos.  5,   8,  10 


(1:13),  f 


Des    expressions    comme 

P    I*- — <    H  ä£2*C 


AA/V\AA 

D 


No.6 

No.  1 1 

No.  7 

N 

o.9 

N.,.3 

c±\ 


(1.  14)  chevauchent  sur  les  blocs  8  et  10  et  en  demontrent  for- 


L"ensemble  de 


No.10 

No.5 

No.8 

mellement  la  juxtaposition.  II  pourrait  y  avoir  doute  pour  le  petit  bloc  no.5, 
<pü  ne  contient  que  deux  lignes.  3Iais,  dune  part,  il  s'emboite  exactement 
dans  Tangle  laisse  par  le  rapproch ement  des  blocs  8  +  10  et,  d'autre  part,  le 
prenom   d'Horemheb  (bloc  5)  se  trouve  separe    du  nom   du  meme  roi  (bloc  10) 

par  l'espace  strictement  necessaire  pour  contenir  le  groupe 

ce  deuxieme  groupe  presente  laspect  suivant: 

Si,  maintenant.  pour  tenter  un  rapprochement  plus 
general,  nous  examinons  soigneusement  la  nature  des  deux 
groupes    ainsi    obtenus ,    nous    constatons    les   faits  suivants : 

1"  Le  premier  groupe  nous  ofire,  ä  droite  du  bloc  no.  3, 
le  debut  des  lignes,   tandis  qu"ä  gauche,   en  haut  et  en  bas,  les  pierres  ne  por- 
tent  que  des  parties  de  signes,   qui  devaient  se  continuer  sur  d'autres  pierres; 

2°  Le  second  groupe  est  exactement  dans  le  meme  cas,  avec  cette  difference 
<|ue  c"est  ä  gauche  du  bloc  no.  1 0   que  les  lignes  paraissent   s'arreter. 

La  question  est  de  rechercher  si  ces  groupes  devaient  se  superposer  ou 
se  juxtaposer. 

Le  premier  groupe  contient  12  lignes  et  le  second  8  lignes.  Nous  avons 
vu  que  la  paroi  nord  devait,  quand  eile  etait  intacte,  porter  de  20  ä  21  lignes, 
et  il  est  vraisemblable  qu'il  devait  en  etre  de  meme  pour  la  paroi  sud.  Les 
deux  groupes  superposes  nous  fourniraient  vingt  lignes,  ce  qui  rentrerait  bien 
dans  les  donnees  du  probleme.  Mais  ici  intervient  un  nouvel  element,  le  bloc 
no.  2,  qui  porte  cinq  lignes,  et  dont  la  ligne  inferieure,  suivie  d'un  large  espace 
vide,  etait  certainement  tout  au  bas  de  Tinscription.  II  nous  faudrait  donc 
ajouter  ces  cinq  lignes  aux  vingt  lignes  obtenues  par  la  superposition  des  deux 
premiers   groupes,    sans    compter    que  nous  n'aurions  pas  encore   ainsi  toute  la 

1* 


V.  Lobet:    La  grande  inscription  de  Ales  ä  Saqqarah. 


[XXXIX.  Band. 


hauteur  de  La  paroi,  puisque  La  premiere  ligne  du  bloc  no.  G  et  la  premiere 
ligne  du  bloc  no.  10  portent  des  moitie  de  signes,  ce  qui  nous  prouve  que  ces 
blocs  etaient  surmontes  d'autres  blocs.  Nous  obtiendrions  de  la  sorte  plus  de 
vingt-cinq  lignes  de  hauteur,  tandis  que  nous  ne  devons  pas  en  avoir  plus  de 
vingt-et-une.     Conclusion:    les    deux   groupes    ne  pouvaient  pas  se  superposer. 

Examinons   la  seconde  hypothese  et  voyons  s'ils  pouvaient  se  juxtaposer. 

Les   lignes  8 — 9  du  premier  groupe  se  terminent,   ä  gauche  du  bloc  no.  11, 


par  les  mots  suivants: 


8--k2.fcl 


O  ü 


■°  nn 
onnn 


or,  deux  lignes  du 


deuxieme    groupe    (les  deux  lignes   du  bloc  no.  5)    commencent  de  cette  facon: 

En    rapprochant   ees    troncons    de  lignes,    nous  obtenons 


p,    /WWV\ 


l 


\v 


I    I    I 


I 


l- 


Mm 


w 


.      /WVAAA 


V0    j|=       « 

deux   phrases    se    reliant    tres    exactement,    et   il    parait  impossible  qu'une  teile 
co'incidence  puisse  etre  due  au  hasard. 

D'autre  part,  si  nous  considerons  les  resultats  que  donnerait  ce  rapproche- 
ment  au  sujet  de  la  relation  entre  les  fins  de  lignes  (gauche  du  bloc  no.  10) 
et  les  debuts  de  lignes  (droite  du  bloc  no.  3)  nous  obtenons:   1.  9,  bloc  no.  10: 

M+1.10,  blocno.  3-  ^* 


1.10,  bloc  no.lOr-O-ts^0    i    +1.11,  bloc  no.  3 :  y"\ 
(  Y$f  •  phrase  suivie  de  quatre  noms,  puis  de         "  ^ 

^        QAi    etc.     Les    lignes,    comme    on    le  voit,    se  suivent  on  ne  peut  mieux. 

Enfin,  le  total  des  lignes  ainsi  obtenues  serait  de  seize  pour  le  mur  sud,  tandis 
qu'il  est  de  dix-sept  pour  le  mur  nord,  ce  qui  nous  ramene  sensiblement  ä  la 
mcme  hauteur  jjour  les  deux  parois. 

Je  crois  donc  que  la  position  relative  des  deux  groupes  est  absolument 
certaine  et  que  ces  deux  groupes  devaient  se  juxtaposer.  Gela,  il  est  vrai,  nous 
donnera  la  mention  de  Tan  58  (ou  plutöt  59)  d'Horemheb,  dont  on  n'osait 
meme  pas  affirmer  qu'il  avait  regne  vingt-et-un  ans.  Qu'importe?  Nous  n'avons 
pas  le  droit,  etant  donne  le  peu  de  renseignements  que  nous  possedons  sur  la 
fin  de  la  XVIIP  dynastie,  d'affirmer  qu'Lloremheb  n'a  pu  regner  59  ans.  Nous 
ignorons  s'il  n'a  pu,  faisant  table  rase  de  ses  predecesseurs  directs,  dater  a 
un  certain  moment  les  annees  de  son  regne  a  partir  de  la  mort  d'Amenophis  III, 
comptant  eomme  siennes  les  annees  des  regne  s  d'Amenophis  IV  et  de  ses 
ephemeres  suecesseurs l).  L"examen  de  ces  questions  sera  d'ailleurs  un  attrait 
de  plus  pour  Tetude  des  inscriptions  de  Mes. 


')    M.  Flinders  Petrie,  A  History  of  Egypt,  t.  II,  2e  edit.,  pp.  246,  251,  einet  une  opinion 
analogue. 


1901.] 


V.  Loret:    La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah. 


Huit  blocs  sur  onze  etant  ainsi  cases,  il  ne  nous  roste  plus  ä  en  examiner 
que  trois. 

Le  bloc  no.  1  n'a  aucune  inscription,  ni  aucune  figure;  nous  n'avons  donc 
pas  ä  en  tenir  compte. 

Le  bloc  no.  2,  comme  je  l'ai  dit,  formait  la  partie  inferieure  de  la  muraille; 
il  vient  donc  immediatement  nu  dessous  des  blocs  3 ,  7,  9 ,  11,  sans  qu'on  puisse 
en  determiner  la  place  exacte. 

Le  petit  bloc  no.  4  est  impossible  a  placer,  a  cause  de  ses  faibles  dimensions. 
En  voici  la  reproduction : 

Je  donne,  pour  terminer,  la  copie  de  l'inscription  nord, 
puis  celle  de  l'inscription  sud,  en  foisant  preceder  de  N.  les 
numeros  des  lignes  de  l'inscription  nord,  et  de  S.  les  numeros 
des  lignes  de  l'inscription  sud.  J'ai  pris,  le  jour  meme  de 
la  decouverte,  la  Photographie  de  ces  inscriptions ;  j'en  ai 
repris  une  seconde  Photographie  plusieurs  jours  apres.  Enfin,  j'ai  fait  une  copie 
soignee  ä  meme  le  monument,  j'ai  compare  cette  copie  avec  les  epreuves  photo- 
graphiques,  et,  ä  deux  reprises,  je  suis  alle  verifier,  collationner  et  parfaire 
sur  place  le  texte  ainsi  obtenu.  De  la  sorte,  j'ai  tout  bien  d'esperer  qu'il  ne 
s'y  sera  pas  glisse  trop  de  fautes1). 


ra 


MV 


SSrCh/l   ^ 


Inscription  de  la  paroi  Nord. 


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les  signes  [p3,  l  et  il .  Je  les  ai  partout,  pour  la  commodite  de  l'impression ,  donnes  sous  leur 
forme  hieroglyphique. 


V.  Lohet:    La  grande  inscription  de  Mes  ;\  Saqqarah.  [XXXIX.  Band. 


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V.  Lobet:    La  grande  inscription  de  Mes  l\  Saqqarah. 


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V.  Loset:   La  grande  inscription  de  3Ies  ä  Saqqarah.  [XXXIX.  Band. 


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V.  Lorbt:    La  grande  inscription  de  Mes  a  Saqqarah. 


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V.  Lobet:    La  grande  insciiption  de  Mes  a  Saqqarah. 


[XXXIX.  Band. 


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1901-1  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  In  XIXe  dynastie.  11 


Un  proces  de  famille  sous  la  XlXe  dynastie. 

Par  Alexandre  Moret. 


-L/important  texte  nouveau  que  M.  Loret  a  su  decouvrir  dans  le  tombeau  de 
Mes  de  la  necropole  de  Saqqarah,  et  qu'il  publie  ici-meme,  öftre  ä  divers 
points  de  vue  un  grand  interet.  D'abord  l'inscriptioii  de  Mes  nous  donne  une 
date  inattendue  du  regne  de  Horemheb,  l'annee  59,  alors  qu'on  repugnait 
d'attribuer  ä  ce  pharaon  un  monument  date  de  l'an  21.  Puis  —  et  ceci  sera 
l'objet  de  mon  etude  —  eile  nous  fait  connaitre  clairement,  malgre  quelque 
obscurite  provenant  des  lacunes  du  debut  et  de  la  fin,  les  peripeties  d'un  proces 
de  famille  ä  propos  d'heritage.  On  verra  par  la  traduction  que  M.  Loret  m'a 
permis  de  donner  de  son  texte,  que  ce  proces,  relatif  a  des  actes  passes  au  temps 
du  roi  Ahmes  (vers  1600  avant  J.-C),  prend  son  point  de  depart  a  une  epoque 
inconnue  de  nous,  mais  non  inferieure  au  regne  d'Amenophis  IV,  se  poursuit 
sous  Horemheb  et  se  denoue  ä  une  date  posterieure  ä  l'an  18  de  Ramses  II 
(vers  1250).  Ainsi,  la  periode  chronologique  sur  laquelle  se  repartissent  les 
discussions  contradictoires  des  generations  successives  est  peu  inferieure  a  quatre 
siecles.  Le  texte  meme  de  l'inscription  de  Mes  doit  avoir  ete  grave  vers  le 
milieu  du  regne  de  Ramses  IL 

L'inscription  se  divise  en  un  recit  principal  sous  forme  de  deposition  en 
justice,  et  en  pieces  annexes.  —  Le  recit  principal,  grave  en  lignes  horizon- 
tales, occupe  la  paroi  Nord  du  tombeau  (1.  N.  1 — 20).  Les  deux  dernieres 
lignes  sont  gravees  verticalement :  elles  introduisent  ä  une  serie  de  depositions 
de  temoins,  reproduites  d' apres  des  proces -verbaux  d'audience,  et  gravees  dans 
cette  disposition  graphique  verticale  (1.  N.  20 — 36),  sans  doute  pour  les  distinguer 
du  recit  proprement  dit:  ces  j)roces- verbaux  sont  ce  que  j'appelle  les  pieces 
annexes.  La  paroi  Sud  du  tombeau,  malheureusement  effondree  et  detruite  en 
partie  (1.  S.  1 — 16)  reproduisait  aussi  des  proces -verbaux  d'audience;  le  contenu 
en  sera  donc  classe  aussi  aux  pieces  annexes.  On  peut  prevoir  des  maintenant 
l'interet  juridique  du  recit  documente  de  ce  long  proces.  «Ten  presente  ici  la 
traduction  d'apres  le  texte  qu'en  donne  M.  Loret  dans  un  article  precedent1), 
et  j'essayerai  d'en  commenter  avec  precision  les  points  essentiels.  J'exprime  ici 
a  M.  Loret  ma  vive  reconnaissance  d'avoir  bien  voulu  me  confier  cette  etude 
et  de  m'avoir  communique  ses  photographies  et  sa  propre  copie  manuscrite 
du  texte. 


')    V.  Loret,  La  grande  inscription  de  Mes  ä  Saqqarah,  p.  1. 


12  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  X1XC  dynastie.  [XXXIX.  Band. 


Un  mot  d*abord  au  sujet  du  domaine  dont  l'heritage  fait  l'objet  du  proces. 
üu    l'appelle  o"^  ^  f  f  t\l\  )  &^Hf  ffi  (1- N.  3)  et  Von  indique  quil  y  a  la 

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°1äk  Y  \/         ÖT^  •  •  •  1  ^   (L  N-  9)-     M-  LoRET    reconnait    avec 

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raison  dans  yT|l]ül@  le  C0Pte  07r*£€  »oasis«  et  dans  ^^  D  (  j  ie  c0Pte 
£on&e  =  7r*i7*j  »source«,  et  il  estime  que  »l'oasis  de  Neshä«1)  recelait  une 
»source  de  Neshä«  qui  donnait  au  domaine  une  valeur  particuliere.  Aussi 
M.  Loret  a-t-il  ete  amene  a  cliercher  du  cöte  d'Helouan-les-Bains  —  cette  oasis 
en  plein  desert,  voisine  de  Memphis,  riebe  en  sources  sulfureuses  et  salines  — 
l'emplacement  du  domaine  de  Neslia2),  qui  semble  etre  situe  sur  la  rive  droite 
du  Nil  (1.  N.  19). 

Inscription  de  la  paroi  Nord3). 

Deposition  de  Mes. 

(1) (en  lacune)  .... 

(2) [on  fut]  a  amener  les  [hommes]  notables [pour  en- 

tendre]  leurs  bouehes  (leurs  depositions)4). 

Dit  par5)  le  [scribe?]  du  pterophore,  taxateur  des  liommes  [de  la  maison?] 

de  Ramses  II [Mes]:     »Or,    c'est   moi   qui    suis   le   petit6)    de   Houi,    fils 

d'Ournouro  [fille]  de  Neshä7)«. 

Partage  entre  Ournouro  et  ses  freres  et  sceurs8). 

On  a  fait  partage  entre  Ournouro  et  ses  freres  et  soeurs  (par  devant)  le 
[grand]  conseil  des  Qonbitlou  (3)  [au  temps  du  roi]9)  Zosir-Kbopirou-ri  sotpou- 
n-ri  (Horemheb)  vivificateur. 


1)  Nom  du  premier  proprietaire. 

2)  V.  Loret,  Fouilles  dans  la  necropole  Memphite  (1897 — 99)  p.  12. 

3)  Je  mets  les  restitutions  entre  [  ] ,  les  explications  entre  (  ). 

4)  Sur  cette  expression,  voir  1.  S.  10:  11  faut  retablir: 


x'nt®  7] 


(cf.  1.  N.ll). 


I  I        I        I 

5)  Le  recit  de  Mes  est  donc  presente  sous  forme  de  deposition  en  justice  par  devant  les 
notables;  en  realite,  la  forme  de  deposition  est  souvent  oubliee;  c'est  plutöt  le  recit  historique  du 
conflit.     En  tant  que  deposition,  ce  ne  peut-etre  que  celle  faite  au  dernier  proces  (1.  N.  13). 

6)  (    2j);  sur  le  sens  de  ce  mot  voir  page  suivante,  note  2. 

7)  Ce  Neshä  est-il  l'aieul,  qui  regut  d'Ahmes,  pres  de  400  ans  avant,  le  domaine  dont  il 
va  etre  question?  Est-ce  l'arriere- grand -pere  de  Mes,  qui  aurait  repris  le  nom?  Je  penche  pour 
la  premiere  hypothese,    mais  il  y  a  confusion,  voulue   peut-etre,   dans  cette  fa^on  de  s'exprimer. 

8)  Ce  partage  doit  s'appliquer  aux  terres  »divisibles«,  patrimoine  commun  de  tous  les  des- 
cendants  de  Neshä.    Voir  le  commentaire. 

9)  Restituer  au  debut  de  la  ligne  3:   A£^~ 


^  d  Jj.    Le  pretre  Ann,  un  des  notables 


ra 

des  Qonbitiou,    fait    partie   du  grand  conseil,    d'oü  la  restitution       q   est  assuree;  pour  le  reste 
de  la  formule  voir  ligne  N.  11. 


1901.]  A.  Moret:    Un  proces  de  fainille  sous  la  XIXe  dynastie.  13 

Partage  du  domainc  de  iVesha  entre  Mes  et  ses  freres  et  soeurs1). 

(Et)  Ion  fit  aller  le  pretre  du  divan2)  Ann,  qui  etait  un  des  notables  du 
grand  conseil  des  Qonbiüou  vers  l'oasis3)  de  Nesha  et  Ton  fit  partage  entre 
moi  et  mes  freres  et  soeurs. 

Et  l'on  fit  de  ma  (grand-)  mere,  la  »villica«4)  Ournouro  »linspectrice« 
(roudou  "$\  \\  r       ) s)  de  ses  freres  et  soeurs. 

Takharou.  sceur  d'Ournouro,  reclame  cu  justice  le  partagc  du  domaine 
de  Nesha6). 

Takharou,  la  soeur  d'Ournouro  (4)  fit  [rapport?  par  devant]  le  grand  conseil 
des  Qonbiüou.  On  fit.  aller  le  notable  des  Qonbiüou,  et  Ton  fit  [connaitre]  ä 
chaque  personne  ses  parts  en  taut  que  sixieme  heritier7). 


1)  Ce  partage  s'applique  ä  la  partie  »indivisible«  (voir  1.  N.  4)  du  patrimoine  des  descendants 
de  Nesha;  en  droit,  il  est  reserve  ä  une  seule  lignee  des  heritiers  de  Neshä,  celle  d'Ournouro- 
Houi'-Mes.  Le  partage  entre  Mes  et  ses  freres,  ou  Cousins,  est  donc  une  premiere  illegalite. 
Voir  le  coimnentaire.  D'autre  part,  il  y  a  1.  S.  14  — 16  indieation  d'une  tentative  sur  le  domaine 
des  le  temps  d'Amenophis  IV. 

2)  Sur  les  mots  f    Jet  [   !3)  voir  l'interpretation  de  Maspero  (Etudes  de  Mythol.W,  p.431). 

Le  texte  du  roman  de  Setna  est  evidemment  instructif  pour  l'opposition  entre  »homme  ou  femme 
de  condition  pure  et  de  condition  petite,  vile«.  Cependant,  je  ne  sais  si ,  ä  l'epoque  classique, 
cette    Opposition    existe    dejä    dans    ces    tennes.      Sur   la    stele    de    Karnak,    citee   au    commentaire 

le    fils    d'un    grand    pretre    d'Amon,    qui    regoit    donation    d'un    apanage,    est    qualifie  (1  S) 

/HO 

et  ne  peut  etre  de  condition  vile.  Je  traduirai  donc  /  par  »pretre«  et  non  par  »pur«  dans 
un  texte  de  cette  epoque.     Quant  au  mot  (  [      _^,    detennine    par  le  divan  qui  dans  le  nom 

W^W^A      1     1     f  I 


d'Osiris    ^    echange  si  souvent  avec  (" ,  je  le  considere  comme  un  doublet  de  ^  -ft-  siege, 

divan  (Brugsch,  Wörtb.  p.  1460,   Suppl.  p.  1254),  oü  le  determinatif  tt  est  une  forme  cursive  du 
trone   portatif.     Qenit  me  semble  signifier  la  salle  d'audience,   le  divan  du  roi;    c'est  sans  doute 

un  doublet  de  (  @ qui  se  trouve  au  Pap.  Mallet  (cf.  Maspero,  Recueill,  p.  56). 


3 


Sur  le  mot  Vit  11l©'  V°'r  P' 2' 


«)    f 


■   »celle    qui   vit   sur   le    domaine,«    la    »villica«    plutot  que  la  »citadine«   ou  la 
o  I 

»bourgeoise«    (cf.  Revillout,   Revue   Eyyptoloyique  VII,    p.  52).      Le    titre    nie    semble   caracteriser 
d'liabitude   les    femmes    de   condition    vulgaire,    les    tenancieres,    par   Opposition    aux    proprietaires 

.       »maitresses  de  maison«. 
a        I 

5)  Sur  le  sens  de  ce  titre,  voir  le  commentaire. 

6)  Seconde  illegalite,  plus  grave  que  la  premiere.  Le  domaine  »indivisible«  est  partage 
pour  cette  seconde  fois,  non  plus  entre  les  seuls  freres  ou  soeurs  de  Mes,  mais  entre  les  freres 
et  soeurs  d'Ournouro,  c'est-ä-dire  devient  patrimoine  commun  ä  toutes  les  branches  collaterales  de 
la  fainille.  —  Sur  le  sens  qu'il  faut  attacher  ä    »freres  et  soeurs«,  voir  p.  15  n.  4. 


7)    Restdtuer:   Q  %°<f'  4~~fl  f*^   vft 


D 

1        1 

V /        " 

i  / 

i 

1  '  '■!»=: £ 

i    i    i    <E    I^ 


Faut-il  interpreter  »en  tant  que  sixieme  heritier«  dans  le  sens  qu'il  y  a  eu  6  portions  attribuees 
a  6  membres  de  la  communaute,  ou  bien  »qu'on  fait  connaitre  ä  chacun  ses  portions  depuis  le 
sixieme  heritage«,  c'est-a-dire,    depuis  la  sixit-me  generationi'    Je  prefere  la  premiere  hypothese : 


14  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXC  dynastie.  [XXXIX.  Band. 

ürigine  du  domaine  de  JVeslia. 

Or  c'etait  le  roi  Nib-peh-ri  (Ahmes)  qui  [avait  donne  ce  domaine]  comme 
»donation«1)  ä  Neshä,  mon  pere  (a'ieul);  or,  depuis  le  roi  Nib-peh-ri  (Ahmes), 
ces  champs  etaient  propriete  d'un  seul  (transmissible)  ä  un  seul2),  ä  partir  |de 
ce  jour]3)! 

Oiiriioiiro  et  Hoiii  protestent  contre  le  partage  du  domaine  de  Nesha4). 

(5)  [Le  scribe]  Ilou'i,  mon  pere,  et  sa  mere  Ournouro  [ füren t]  ä  deposer5) 
(contradictoirement    avec)    leurs    freres    et   sceurs    devant   le    grand    conseil    des 

Qonbitiou   avec   les   Qonbitiou  de  Memphis Le  scribe  A 

|fils  de  Noubounofrit  fut]  ä  (dire):  »(Voici)  que  Noubounofrit ,  ma  mere,  fut 
ä  aller  pour  labourer  les  parts  de  (ß)  [l'oasis]  de  Nesha,  mon  pere  (a'ieul); 
mais  on  ne  les  lui  laissa  pas  labourer6).  Elle  a  fait  rapport  k  1'inspecteur 
Khä'i.  On  fut  [k  faire  rapport  au  Zal  d'JHeliopolis  .  .  .  .7)  en  l'an  14  +  .  .  .  . 
du   roi    de    la  Haute    et  Basse   Egypte,   Ousir-marä  sotpou-n-ri,  fils   du  soleil, 

Ramses  II  vivificateur« [Voici]   ce  que  [je  dis:]    »C'est  un  fait  que  j'ai 

ete    chassc    dehors    de    ces    champs    de    Nesha,    mon    (7)    pere    (a*ieul)«.      Elle 


1°  parce  que  d'apres  le  tableau  genealogique  qu'on  peut  dresser  de  la  famille  de  Neshä  ä  cette 
epoque  (voir  p.  15),  il  y  a  en  effet  6  branches  collaterales  representees  et  pouvant  avoir  part 
ä  un  partage;  2°  parce  que  6  generations  sont  un  chiffre  faible  pour  l'espace  qui  separe  Ahmes, 
donateur  de  Neshä,  de  Horemheb,  environ  250  ans. 

La  mission  du  notable,  qui  ne  peut  etre  autre  qu'Anii',  celui  qui  a  deja  opere  dans  le 
partage  entre  Mes  et  ses  freres,  est  connue  en  detail  par  une  copie  du  rapport  du  pretre  Ann 
(1.  S.  9  et  suivantes). 

[/ 1       -fL       @    X 

')    La  restitution  A  ^j\   .  w  .  nie  seinble  certaine.    Voir,  sur  ce  terme,  p.  19. 

TT         A      AAAAAA 

2)  ß,  <J=l2~  peut  se   traduire:    1°  »Sous  un,    ä  un«;  2°  »certes,  unique  k  un«;  3°  »pro- 

,  77\    n  a 

priete  unique  a  un«,  mais  dans  ce  cas  l'orthographe  est  ordinairement  ; 


ou  <zz: 
w 


(cf.  1.  S.  14). 


Quelle    que    soit   la   traduction,    le   sens    »propriete  d'un  seul  transmissible  ä  un  seul«   me  semble 
ressortir.     Cf.  le  commentaire  p.  22. 

3)  Retablir  fin  de  la  1.  5,  debut  de  la  1.  6:  T^y  1k  [  —*  1^  l~D  %90  %1  jKÄ,  etc., 
d'apres  1.  N.  12.  ^^  <==> 

4)  Entre  le  partage,  de  date  indeterminee,  sous  Horemheb  et  la  comparution  d'Ournouro- 
Houi'  contre  Noubounofrit- A  ....  .  devant  les  Qonbitiou  en  l'an  18  de  Ramses  II,  il  s'ecoule 
plus  de  trente  annees  (les  pieces  annexes  1.  S.  8  mentionnent  un  autre  reglement  en  justice  de 
l'an  59  d'Horemheb,  qui  peut  servir  de  point  de  depart).  Ce  laps  de  temps  correspond  a  la  vie 
d'Hou'i,  de  Noubounofrit  et  de  Takharou;  et  pendant  ce  temps  les  reclamations,  violences,  voies 
de  fait,  pillages  ne  cessent  entre  Houi  qui  ne  veut  2^as  quitter  ses  champs  et  ses  parents  rivaux 
qui  lui  enlevent  ses  moissons ;  les  depositions  des  temoins  nous  mettent  au  coui'ant  de  ces  faits 
(1.  N.  20—36). 

5)  '  «  ^A^QA  "se  Poser'  deposer  en  justice«;  voir  un  hon  exemple  (Pap.  Ana- 
stasi  V,   14,  4)  dans  Spiegelberg,  Studien  p.  11   et  12. 

c)    Ainsi,    Hou'i    ne    reconnait    pas    le    partage    fait   sous    Horemheb;    ceci    apparait   mieux 

1.  N.  20—2(5. 

\>^      i     lylV^  7K.    i   Sr    1     ö  d'apres  1.  N.12— 13. 

_zr  e  L I  I  «n  er  i2ar  I  eTJ  ffl  •     J 


■>\ 


1901. 1  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXC  dynastie.  15 

(Nouhounofrit)  dit:  »Puisse-t-on  m'apporter  la  division  cadastrale1)  de  la  double 
inaison  de  l'argent  et  pareillement  celle  du  bureau  du  double  grenier  de 
Pharaon  v.  s.  f. !  Car  mon  coeur  se  plait  ä  dire2):  je  suis  la  petite  de  Neshä, 
ou  a  fait  partage  entre  moi  et  eux!« 

Arret.     Mes  est  spolie  de  soii  doniaine  ä  la  suitc  d'un  faux. 

Comme  l'inspecteur  Khä'i  ne  counut  point  la  verite  de  la  part  de  mou 
i'rere3)  (le  scribe  A  .  .  .  .),  l'inspecteur  Khä'i  fit  un  rapport  dans  le  grand  eon- 
seil des  Qonbitlou  en  Tan  18.  On  fit  (8)  aller  le  pretre  du  divan  Amen(em)äpit, 
(pii  etait  un  des  notables  du  grand  conseil  des  Qonbitlou;  il  avait  avec  lui, 
certes.    une   division   cadastrale  fausse4)  dans  sa  main.     Je  fus  depossede5)  par 


nrzn  nn 


-EESS'  /wwv\     I    I   LN-     I    J  A  ©  i    w    i  _CENS>  dl  I I         _ZTN^ 

■¥•  A  II.    Le  inot  denit  vient  d'une  racine  den,  ten,   »diviser,  partager,  compter,  mesurer«  qui a  donne 

des  mots  tels  que  »portions  de  terre,  mesure  de  grains,  division  du  mois«,  etc.,  pour  ne  rappeler 
que  ceux  dont  le  sens  importe  ici  (cf.  Brugsch,  Wörtb.  p.  1642  sqq.,  Snppl.  p.  1368  sqq., 
Thesaurus   p.  538  1.2).     Dans    les    textes    de    Karnak    et   de    Dachel,    commentes    plus    loin    denit 


devient 


¥44 


on  verra 


,  avec  le  determinatif  du  manuscrit  deroule;  sur  ce  rnanuscrit  etaient  con- 
i    l    i 

signes  (voir  p.  20 — -21)  le  nom,  la  contenance,  les  voisins  des  domaines,  le  nom  des  proprietaires, 
les   taxes    payees    comme    droits    de    mutation    (aussi  le  registre  denit  est-il  aux  mains  des  scribes 

de    la   tresorerie    et  du  grenier).     A  la  ligneN.  10  on  parle  du   »registre«     Y\ 

]>.  6  n.  4.  que  ce  registre  est  celui  sur  lequel  on  ecrivait  la  denit.  Je  traduirai  denit  »division 
cadastrale«  en  sous-entendant  qu'il  s'agit  d'un  registre  de  tresorerie  autant  que  d'nn  registre 
d'arpentage.  Le  raisonnement  de  Nouhounofrit  est  celni-ci:  »Si  la  lignee  Ournouro -Houi -Mes  est 
veritablement  proprietaire  d'une  donation  indivisible,  les  registres  du  cadastre  de  la  tresorerie  et 
des  magasins  royaux  doivent  en  faire  foi«.  En  effet,  toute  donation  doit  etre  »etablie«  par  un 
acte  transcrit  sur  les  registres  royaux,  qui  constate  la  filiation  de  celui  qui  recoit  la  donation  et 
le  paiement  d'une  taxe  de  mutation  (voir  le  commentaire  p.  20 — 21).  Or  la  lignee  Ournouro- 
Houi-Mes  etant  veritablement  »etablie«,  Nouhounofrit  fahrique,  ou  fait  fabriquer,  un  registre  faux, 
dont  eile  demande  l'apport;  sur  ce  registre,  Ournouro-  Houi  ne  trouveront  plus  les  »titres 
d'etahlissement«. 

2)  C'est  le  resume  de  la  these  des  adversaires  de  la  lignee  Ournouro  -Houi- Mes:  »nous 
sommes  descendants  comme  eux  de  Neshä;  nous  avons  pour  nous  l'autorite  de  la  chose  jugee, 
puis  qu'il  y  a  eu  partage  sous  Horemheh«.  —  Une  formule  relative  au  cceur  se  retrouve  aux 
pieces  annexes  dans  une  phrase  pretee  ä  Houi  (cf.  1.  N.  32). 

3)  D'apres  les  photographies  je  crois  pouvoir  lire:  (I  ^       \J\     ©     ^T^  r         - Qui,  V 


11  M^.    Le   »rapport«   de  Khä'i  doit  necessairement  avoir  ete  favorable  ä  Nouhounofrit. 

Khäi  est  roudou  de  profession  et  a  ete  consulte  comme  tel;  mais  comme  il  est  le  frere  (ou  le  parent) 
des  plaignants  et  qu'il  prend  part  au  partage,  il  sera  designe  plus  tard  comme  »l'inspecteur« 
roudou  de  la  famille. 

4)  |      c2i[  (     r    |     !  |  r.         / q     i   »une  division  cadastrale  de  mensonge  en  sa 

n  /WWW       I      I     LK-        I       J    ._ fl  (ül   t;        -M  ^>~^ 

main«.     Sur  le  sens  de  äzaou,  voir  plus  loin  p.  8  n.  7  (1.  N.  15). 

5)  ü   y^    \    <  J\    (*     ^r-     ^e  terme     >)>  [  J\  avec  ou   sans  <rr>  prefixe   exprime,  juri- 

diquement,  la  cession  ou  la  depossession  d'un  bien  (voir  commentaire  p.  21).  II  semble  que  Mes 
soit  ä  ce  moment  completement  depossede,  comme  sanction  de  son  proces  perdu.  Auparavant  il 
avait  sa  part  de  son  domaine  morcele;  en  ce  moment  il  n'aurait  plus  rien. 


1  ()  A.  Moret:    Un  proces  de  fainille  sous  la  XIXe  dynastie.  |  XXXIX.  Band. 

la  petite  de  Nesha  et  Ton  fit  de  l'inspecteur  Khai  r»inspecteur«  (roudou)  de 
ses  freres  et  sceurs  sur  ce  lieu  de  mon  heritage,  qui  etait  l'heritage  (provenant) 
de  Neshä,  mon  (9)  pere  (a'ieul). 

Mes  (lemaiide  une  enquete  et  prouve  le  faux  devant  lc  notable. 

()r  voici:  Je  fus  dans  l'oasis  de  Neshä  mon  pere  (a'ieul)  011  est  la  »source 
de  Neshä  mon  pere«:  »Puisse-je  etre  soumis  aux  temoignages,  que  je  voie  ce 
qui  appartient  ä  Ournouro  la  mere  du  scribe  Houi  mon  pere!« 

[Le  notable  des  Qonbiüou  me]1)  dit:  »[Le  domaine]  de  Neshä,  il  n'est  pas 
etabli  sur  la  division  cadastrale  (10)  qu'a  faite  l'inspecteur  Khai2)«.  Tel  fut 
mon  (entretien)  avec  le  notable  des   Qonbiüou. 

(Voici  que)  vint  eelui  qui  etait  avec  lui  (son  secretaire);  il  fit  ce  rapport. 
ä  savoir:    »C'est  une  division  cadastrale  fausse,   celle  qui  a  ete  faite  pour  lui«3). 

Or,  je  fus  soumis  aux  temoignages  des  temps  anterieurs  et  je  fus  trouve 
sur  le  registre4). 

Mes  demande  ä  comparaitre  devant  les  ilonbiliou  de  la  ville.  Depo- 
sitions  de  Mes  et  de  Khai. 

»Puisse-je  etre  soumis  aux  temoignages  avec  mes  coheritiers  par  devant 
les  notables  de  la  ville.« 


l)    Restituer  d'apres  N.  10:      ")  ^  f$  [po 


^^AAAA 

(~)  I       V         f~\       'VVVVV\       fN      I  I  f\ 

etc. 


2)    C'est  en  sa  qualite  de  roudou  ^\  r  public  que  Khä'i  redige  (litt.:  fait  -<2>-)  la  division 

^ Li 

cadastrale.     L'inscription  de  Dachel  (Spiegei.berg,  Recueil  XXI  p.  14 — 15,  1.10)  nous  dit  que   »le 
registre  de  la  division  cadastrale  est  redige  par  un  roudou«   ArC    >\  ^""^  t,  l 


eow 


i    i    i 


W>  T                 ü *  i   w  '   ....     Les   terres    conquises  en  Syrie  etaient   »mesurees  par  les  roudou  de 
EU  AOl    l    i  Q   £ l\  '  ' 

la  maison  du  roi  pour  en  saisir  les  recoltes«    I   I  (      ^J     «a     ^^|Q     -\     ■¥"  Hl  'Kill  r 

AA,    '  i  w  i  /www  ..'"       1  (Brugsch,   Thesaurus   p.  1166;    cf.  Revii.lout,    Revue  Egypt.XW  p.  83), 

c'est-ä-dire  pour  etablir  le  tribut;  les  roudou  arpentaient  de  meine  les  terres  d'Egypte  pour  les  inscrire 
sur  les  registres  du  fisc.  Ce  sont  sans  doute  les  roudou  qu'on  voit  dans  les  tableaux  d'arpentage 
(Prisse,  Mon.  Ey.  pl.  XL;  Scheil,  Mission  du  Caire,V,  tomb.  de  Razerkasenb.  pl.  IV). 

Du  fait  que  Khai  tenait  a  jour  le  registre  de  la  division  cadastrale,  on  ne  peut  conclure  a 
sa  complicite  dans  le  faux  de  Noubounofrit.  Neanmoins  il  parait  etrange  que  ce  faux  ait  passe 
inapercu  de  lui. 

3)  Litt,   »contre    moi«  <zr>^£.     S'il    n'y  a  pas  ä  considerer  M+i  conime  =  * ou  J    v\, 

il  faut  admettre  un  de  ces  changements  de  personne  frequents  dans  le  discours  egyptien. 

4)  v\<^>     |     ,  plus  generalement    v\  * — -\ ,    par   chüte    de   <cr>   (Brugsch,  Wörterb. 

p.  165,  Suppl.  p.  188 — 189);  c'est  le  mot  technique  qui  designe  le  »registre  de  la  division  cadastrale«. 
Dans  la  stele  de  Dachel  {Recueil,  XXI,  p.  14,  1.  10)  on  dit  de  inenie  qu'un  bien  est  »trouve  sur  le 


registre  de  la  denit» 


<§>>  X^>  -?k  w a  q  __  c^>  y^ 


I       Pik     A  ©  \\  /WW 


11  )• 

1111/ 


voir    aussi    le   texte 


important  de  L.  D.  III  229c  (Brugsch,  Wörterb.  p.  165). 


1901.] 


A.  Mohet:    In  proces  de  famille  sous  la   XI  Xe  dynastie. 


17 


(11)  »Voici  les  (faits):  Moi,  je  suis  le  petit  de  Neshä;  ees  ehoses  sont 
stupefiantes1)!« 

L'inspeeteur  Khai  dit:  »Moi,  je  suis  le  petit  de  l'inspecteur  Oursihait, 
Hls  de  Zaou'i,  [fils  de  Phrä]-hotpou.  II  (mon  pere)  me  donna  ses  portions  de 
champs  suivant  aetes  du  temps  du  roi  Zosir-Khopirou-Rä  sotpou-n-Ri  (Horemhel)) 
vivifieateur.  par  devaut  temoins'2).  Le  chef  decurie  Hou'i  (12).  fils  de  Phra- 
hotep.  cela  est  certain.  laboura  ees  champs  depuis  le  temps  du  roi  (Meri-Amon 
Horcmheb)  vivifieateur,  en  ayaut  pris  possession  au  temps  de  Meri-Amou  Horem- 
hel), a  partir  de  ce  jour3).  Le  scribe  Hou'i  et  la  »villica«  Noubounofrit  se  sai- 
sirent   de  cette  portion  de   champs   et  eile  les  donna  a  l'ouvrier  Khai «4). 

3Ies  fait  rapport  an  Zat  d'Heliopolis.  Renvoi  devaut  le  grand  conseil 
des   Qonbitiou,  ä  Memphis. 

Je  fis  rapport  au  Zat  (13)  dHeliopolis.  II  me  fit  deposer  avec  Noubouno- 
frit par  devant  le  Zat  dans  le  grand  conseil  des  Qonbitiou.  J'amenai  mes  te- 
moignages   ....   cpii    etaient    du    temps    de   Nib-peh-ri  (Ahmes):    Noubounofrit 


}&= 


■>Jlk 


a    le   meine   sens   que    dans    ce    passage   de   la   stele  C.  26    du   Louvre: 


D 


i    i    i 


ä.  A/VWV\ 


WV^A   d 


»ce    sont    lä    mes   miracles, 


Ol 


des  ehoses  reelles,  oü  il  n'y  a  rien  qui  soit  fictif  (1.  21)«.  Bäait  a  donc  le  sens  d'etonnant,  stupe- 
fiant«,  pris  suivant  le  cas,  en  bonne  ou  en  mauvaise  part.  Ici  c'est  au  sens  pejoratif:  <ces  ehoses  — 
qu'on  a  ose  faire  contie  moi  —  sont  stupefiantes«.  On  comprend  la  stupefaction  de  Mes  apres 
la  decouverte  du  faux  en  ecritures  publiques  de  ses  adversaires. 

La  deposition  de  Mes  paraitra  breve.  Mais .  comme  je  l'exposerai  plus  loin  (p.  23  sqq.). 
il  suffit  aMes,  pour  etablir  son  bon  droit,  de  prouver  1°  sa  filiation,  2°  1'acquittement  des  droits 
et  la  transcription  des  actes  sur  les  registres  de  la  tresorerie  et  du  double  grenier,  au  moment 
de  la  donation  du  roi  Ahmes  ä  Neshä.  Aussi  Mes  atteste-t-il  ici  sa  filiation  et  se  confie-t-il 
implicitement  pour  le  reste  au  temoignage  des  registres  du  cadastre  non  falsifies. 

2)    Ces  actes  4[siv\  par  devant  temoins  (c=^    o     v^^A    ^    >  Par    lesquels   un    pere 

y  Ja  i    i    i  ■—>*-■  <cr>  Ja  21'  i    i    i 

donnait  ses  portions  de  terres  ä  son  fils ,  sont ,  nous  le  verrons  plus  loin ,  les  -\l-  V\    l 1  Amit- 

pou  (voir  p.  20). 

fXl'^^;  i  etc. 

4)  La  deposition  du  rondou  Khäi"  n'est  pas  claire,  peut-etre  parcequ'il  se  trouve  dans  une 
Situation  genante:  roudou  de  ses  freres  et  sceurs,  il  parle  en  leur  nom  (voir  commentaii-e  p.  24) 
et  il  est  responsable  dans  une  certaine  mesure  du  faux  commis  par  Noubounofrit,  bien  qu'il 
ne  semble  pas  y  avoir  partieipe.  Aussi  Khäi,  au  lieu  de  defendre  Noubounofrit,  se  borne-t-il  ä 
dire  que  les  terres  qu'il  oecupe  personnellement,  sont  bien  ä  lui:  il  invoque  suivant  la  regle 
1°  sa  filiation,  2°  les  actes  passes  par  son  pere.  11  n'ignore  pas  le  conflit  Hou'i -Noubounofrit, 
et  ne  peut  l'ignorer,  mais  il  ne  donne  son  avis  ni  sur  Tun  ni  sur  l'autre.  —  Aux  pieces  annexes 
(1.  N.  23 — 25)  il  y  a  une  autre  disposition  de  Khäi,  mais  tres  mutilee.  II  y  constate  l'etat  de 
rixe  existant  entre  Houi  et  ses  adversaires. 

La  Noubounofrit  qui  agit  ici  (1.  N.  12)  de  concert  avec  Hou'i  n'est  pas  sa  rivale,  mais  sans 
doute  sa  femme  qui  porte  ce  meme  nom  et  figure  aux  cotes  d'Hou'i  dans  les  tableaux  funeraires 
de  la  tombe  de  Mes  (d'apres  une  Photographie  communiquee  par  M.  Loret). 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  3 


[^— 1 


18 


A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la   XIXe  dynastie. 


|XXXIX.  Hand. 


amena  ses  temoignages  pareillement.  On  Les  deploya  par  devant  le  Zat1)  dans 
le  grand  conseil  des   Qonbitlou. 

Le  Zat  lui  dit  (ä  Noubounofrit):  (14)  »Qu'est-ce  que  ces  ecrits?  Un  scul 
ecrit  (presente)  par  deux  personnes2)?«  Noubounofrit  dit  au  Zat\  »Puisse-t-on 
m'apporter  La  [division  cadastrale  de  la  double  maison  de  l'argent  et  <lu  bureau 
du  double  grenier  de  Pharaon  v.  s.  f.«  Le  Zat\  lui  dit:  »(''est  parfaitemenl 
bien  ce  que  tu  dis«!). 

On  les  fit  prendre  (les  registres)  en  descendant  vers  la  residenee4)  de  Meri- 
Amon  Ramses  II;  on  entra  ä  la  double  maison  de  l'argent  de  Pharaon  v.  s.  f., 
ei  pareillement  au  bureau  du  double  grenier  (15)  de  Pharaon  v.  s.  f.  On  apporta 
La  deuxieme  division  cadastrale5)  par  devant  le  Zat  dans  le  grand  conseil  des 
Qonbitlou. 

Le  Zat  dit  a  Noubounofrit:  »Quel  est  ton  (droit  ä  l')heritage  parmi  les 
ayant  droit  ;i  L'heritage  qui  sont6)  sur  la  deuxieme  division  cadastrale  qui 
est  dans  nos  mains?«  —  Noubounofrit  dit:  »II  n'y  a  pas  d'(ayant  droit  ä) 
l'heritage  parmi  eux«.  —  »Alors  tu  es  une  faussaire7)  (ou  coupable)!«  Voila  ee 
qu'il  lui  dit,   en  sa   qualite  de  Zat. 


')    Retablir 


D 


»Deployer   les   actes«    tt  v\    pW-    est    une    locution    technique 

quand    on    parle    du  Zat  (cf.  Newberrv,   The  Life   of  Rekhmarä  1,    pl.  II,   1.  16,    cite    au    cominen- 
taire  p.  25). 

2)    La  lignee  Ournouro- Houü-Mes  est  seule  inscrite  sur  les  registres  non  falsifies;    il  n'y  a 
donc   d'aetes,   d'ecrits,   que   j>our   une   des   parties.     Aussi  Noubounofrit  demande  qu'on  se  refere 


aux  registres  falsifies. 


') 


|[*^Un    a 


\$LD& 


C'est  la  formule  ordinaire  d'aequiescement  ä    une 


demande  fbrmulee  au  conseil.     Le  roi  dit  de  meine  au  Pap.  d'Orbiney  XI,  7:      I  <rr>  (, 


/WVVAA 
AAAAAA 


a    ©r 


«,    Computer:   ^^ 


> — [  @  1 


f^asl 


etc. 


I  I 


5)    La   »deuxieme  division  cadastrale«  o  V\  (,  (,    -^    '  '.     C'est-a-dire  celle  qui  n'a  pas 

rr\v   AAAAAA     1     1   Ol  N>  Ol 

ete  falsifiee,  la  premiere  etant  celle  (pie  Noubounofrit  avait  produite  dejä  l'an  18. 


fi)    A  complcter 


\\ 


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i;:;?^:au 


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\>  Ol  Ol  ^\oi     I  I    i     i 


Le    mot 


^A«Sr, 


Wl 


evoque  ä  la  fois 


l'idee  de  l'lieritier  et  de  l'heritage.  L'acte  de  donation  speeifiant  comme  on  le  verra  plus  loin 
(p.  22")  quel  sera  l'heritier  privilegie,  on  demande  ä  Noubounofrit  si  l'acte,  que  mentionne  la 
division  cadastrale,  designe  la  lignee  dont  eile  fait  partie,  comme  heritiere.  11  faudrait  traduire 
»quel  est  ton  heritier,  ton  droit  ä  l'heritage  parmi  les  heritiers«,  etc.  La  "division  cadastrale«  se 
rapporte  a  Mes  et  non  ä   Noubounofrit. 


-Jp 


*| 


/ I  -n      q  (3  ■  ei  ■      » 

n    t^  r      nw\'     J^za(mt   s'oppose    dans    les    textes    juridiques    et    autres   a 


;  c'est  le  >faux«  oppose  au  »vrai« ;  dans  les  fonnules  de  serment,  on  verra  ce  sens  (1.N.21  sqq.). 


(''est  aussi  le  terme  teclinique  pour  designer  le  »coupable«  (Spiegelberg,  Studien  .  .  .  p.  46,  70,  75, 
77,  84,  86,  89).    Yoir  aussi  le  texte  cite  dans  mon  memoire  sur  YAppel  au  roi  p.  142  n.  2  et  143. 


1901.] 


A.  Morbt:    Un  proces  fle  famille  sous  la  XJXe  dynastie. 


19 


Appol  et  enquete  du  scribe  royal  Kha. 

(IG)  Le  scribe  roval  de  la  table  Khä,  fils  de  Montou-em-min-a,  dit  au 
Zeit:  »Qu'est-ce  que  cette  decision1)  que  tu  prends  vis-ä-vis  de  Noubounofrit?«  — 
Le  Zat  dit  ä  Khä:  »"Toi  qui  es  de  la  cour,  va  donc  ä  la  double  maison  de 
l'argent,   que  tu  voies  la   Situation  de   celle-ci  (Noubounofrit)«2). 

Lorsque  Kha  sortit  (de  la  double  maison  de  l'argent),  il  dit  ä  celle-ci: 
»J'ai  lait  une  enquete  sur  les  ecrits:   Tu  n'es  pas  sur  les  röles«3). 

Arret  des   Qonöitlou:  Aouvelle  repartition  des  ehaiups. 

(17)  Ob  appela  le  pretre  du  divan  Amenemäpit.  et  on  le  fit  aller,  en  (lui) 
disant:  »Rassemble  les  coheritiers4),  pour  que  tu  leur  fasses  voir  les  champs 
et  pour  que  tu  les  leur  partages«.  Voilä  ce  qu'on5)  lui  dit  de  concert  avec 
les   Qonbitiou  de  Memphis. 

Je  fis  aller  l'officier  Rou-än-aoumä 

Restitution  de  son  domaine  ä  Mes.     (Lignes  verticales,  N.  18 — 36.) 

(18)  ....   qui  etait  adininistrateur  de  la   cavalerie0). 

Le  notable  des  Qonbitiou  Amenemäpit  appela  3Ies')  en  disant:    »Viens  ....« 

(19) On  appela  pour  lui   sur  la  rive  oceidentale.    On  me 

donna   13   aroures   de  champs8).     On  donna   des  champs   ... 


1)  I  i    est  le  mot  technique  qui  designe  les  arretes  du  Zat  (cf.  mon  memoire  sur  Y Apprl 

im  rot  p.147).     Le  meme  mot  sera  employe  pour  designer  la    «Situation«   de  Noubounofrit  sur  les 
registres  de  la  tresorerie. 

2)  L'intervention,  l'»appel«  inteijeti*  par  le  scribe  royal  Kha,  ne  peut  se  comprendre  que 
si  Kha  est  un  frere  ou  cousin  de  Noubounofrit,  un  membre,  par  consequent,  de  la  communaute 
familiale  des  descendants  de  Neshä.  C'est  ä  ce  titre  que  je  le  fais  figurer  au  tableau  genealogique 
de  la  page  15. 


3) 


l^fiklkkW 


I    I    I 


Je    ne    connais     pas    d'autre    exemple    du    mot 

(J  V\     ^\    Tip]  ,  dont  le  sens  n'est  pas  douteux  ici;  il  convient  de  le  rapprocher  de  l  -  H    n 

»bandelette"  (Todt.  145,  1.31);  ätnemou  designerait  peut-etre  les  actes  roules,  les  rouleaux  de 
papyrus,  les  röles. 

4)  _        7c      n  ^ks    ^^  v\  IrE5?3  V\r  tsW  '•    Le  sens  du  verbe  nenou  apparait  dans  un  passage 

1^ x  (3    t*=4     _M.  0  Jl    ^^  Sil  £l  I 

identique  (1.  S.  10),  oü  Ton  »rassemble  les  coheritiers  avec  les  notables  de  la  ville  pour  entendre 
leurs  temoignages".  L'operation  confiee  au  pretre  du  divan  Amenemäpit  est  double:  1°  rendre 
ä  Mes  la  terre  indivisible  de  Neshä,  distraite  du  lot  des  terres  partagees  au  reste  de  la  famille; 
2"  repartager  ces  terres  divisibles  ä  la  famille.  Cela  se  fait  devant  temoins  et  devant  les  notables 
de  la  ville  (1.  N.  20).     On  ne  sait  s'il  y  a  une  penalite  pour  Noubounofrit. 

5)  On  se  rapporte  ici  sans  doute  au  Zat. 

G)    Je  ne  me  represente  pas  bien  le  röle  de  l'officier   et  de  l'administrateur  de  la  cavalerie, 
ä  moins  qu'ils  ne  soient  la  pour  temoigner  de  la  filiation  de  Mes. 


x 


I 


7)    La  formule  est 
appelle  pour  lui,  c'est-ä-dire  on  va  l'appeller,  sur  la  rive  oceidentale 


I 


\1\) 


;  notons  que  Mes  est  appele  ici  Mes-men.    Puis  on 

I    C3I 


^>.     Ceci    indique    probablement    (pie    l'oasis    de    Neshä    est   situee    sur    la    rive 


opposee  du  Nil.  conformement  ä  l'idee  de  M.  Loret  qui  la  place  aux  environs  d'Helouan. 

8)    Le  texte  porte   V\  fi     ^>  M    . 

a   celle  du   signe  —(*>— ;    1  inscription  ayant  ete  gravee   d  apres  un  original  hieratique  (qui  a  laisse 

3* 


Le  signe 


a  en  hieratique  une  forme  analogue 


20  A.  Moret:    Un   proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie.  [XXXIX.  Band. 


(20) 

Depositums  devant  les  notables  de  la  villo.  (Piöces  annexes.) 
(20)  [Oui  les  gens  dont  la  liste  suit  par  devant]  les  notables  <le  la  ville1): 
Dit  par  le  gardien  de  troupeaux  Mes-men'):  (21)  »[Par  Amon,  par 
le  prinee]  ce  que  je  dis  est  la  verite  du  Pharao n  v.  s.  f. :  je  ne  dis  pas  de 
mensonge;  que  si  je  dis  mensonge,  je  sois  frappe3)  (22)  [sur  le  nez  et  les 
oreilles,  que  je  sois  pour  les  travaux  forces]  de  Kousli.  (Test  le  scribe  Hou'i 
(qui  est)  le  petit  d'Ournouro«. 

On   fut   ä   lui   dire:     »Petit   de  Nesha,    tu   vois   (23)   [ce   qui  appartient  ä 

Uurjnouro4) (en  fait)  de  ehamps. 

Dit  par  l'inspecteur  Khä'i5):  »Par  Amon,  par  le  prince,  c" est  le  scribe 
Hou'i    le    petit    de    (24)  fOurnouro],    la   fille  de    Nesbä.     Que  si  je  nc  proclame 

des  traces  dans  le  travail  du  graveur,  cf.  le  memoire  de  M.  Lobet),  je  crois  que  le  graveur  a  In 
_ft_    pour    — 0— ,    et    qu'fl    faut    retablir  »13  aroures«.    II  est  probable  qu'on  parlait 

ensuite  des  terres  divisibles  reparties  au  reste  de  la  famille.  —  13  aroures  equivaudraient  ä 
34828  metres  carres  c'est-ä-dire  environ  3  beetares  et  demi  (cf.  Brugsch,  Die  Ägyptologie  p.  372). 

')    Avant    les  mots  nßrJ'li D  \?    0      |)  "^    il  y  a   quelques   traces   de  signes.     Peut- 

etre,  si  Ton  tient  compte  du  document  analogue  que  nous  ont  conserve,    pour  une  periode  ante- 

rieure   du    proces,  les  pieces  annexes  du  mur  Sud,    doit-on  restituer:     *__l  l  QJ)  ' — ^nL 

vä    ' AAAW  <-—>    o    q\  l  '  '        -^^  *"*** 

2r  f=u)  ~!^\      ^örrli  '   etc-      "Ouii   les  gens  dont  la  liste  (suit)  par  devant  les  notables  de  la 

ville.«  Le  premier  entendu  est  Mes  qui  temoigne  de  sa  filiation  et  reeoit  restitution  de  son  patri- 
inoine.  Les  temoignages  qui  suivent  portent  sur  deux  points:  1°  Etablir  la  filiation  de  Mes,  en 
temoignant  que  Hou'i,  pere  de  Mes,  est  bien  le  fils  d'Ournouro,  fille  de  Nesha.  2°  Etablir  que 
Hou'i  a  toujours  proteste  contre  l'attribution  de  son  domaine  a.  ses  parents.  Les  depositions 
tantot  portent  sur  les  deux  points,  tantöt  sur  un  seul.  Elles  sont  precedees  de  l'ormules  de 
serment  qui  ont  ete  etudiees  par  Spiegelberg  (Studien,  p. 71  sqq.);  deux  formules  semblent  nou- 
velles;  elles  seront  signalees  plus  loin. 

2)  Le  premier  temoignage  est  celui  de  Mes  lui-meme,  dont  le  noin  est  ici  Orthographie 
Mes -inen  comme  1.  N.  19.  A  ce  moinent  de  sa  vie  il  a  l'humble  position  de  »gardien  de  trou- 
peaux«; plus  tard,  apres  avoir  repris  possession  de  son  patrimoine,  il  sera  au  moinent  oü  il  redige 
son    inscription    »scribe  du  pterophore,    taxateur  des  hommes  dans  une  intendance  de  Ramses  II« 

(1.  N.2),    ce  qui  Concorde  avec  le  titre    jra     ?      cite  par  M.  Loret  au  debut  de  son  memoire.    Mes, 

comme  son  pere  Hou'i,  est  aussi  »scribe  du  tresor  du  temple  de  Phtah«  (d'apres  des  photo- 
graphies  de  M.  Loret). 

3)  Retablir  ainsi  le  debut  de  la  ligne  21 :    rX      (21)    U«    .   l)fo()   I   ^  üQ.Vwü  \>Vfö 
__  C=4  l<=^>   \   12±\\     <=>  i  Q.  21  1  -ü  21 

I    l^^l.     Le    premier  mot    rX       semble    etre   l'abreviation   de    ^s>-   I  r  X     •,    peut-etre 

nÄ  AA/NAAA    ^ -^  - 

r  X      ~tk  j    »  '     comine    dans    le    texte    cite    par    Spiegelberg, 

Studien,  p.  69. 

*)    La  formule,  qui,  d'apres  la  place,  doit  etre  courte,  semble  etre  [  •  -€gä-  1k 

')  Le  rovdouKhäi,  representant  la  partie  adverse,  parle  de  suite  apres  Mes.  Sa  deposition 
est  trop  mutilee  pour  etre  claire.  Peut-etre  la  formule  Dit  par  (1.  N.  26)  sans  nom  propre  fait-elle 
encore  partie  de  sa  deposition;  Khä'i  s'y  disculperait  d'avoir  abuse  de  ses  privileges  de  roudou  de 
la  communaute. 


"^ 


1901.1 


A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  X1XC  dynastie. 


21 


pas   la  verite,   je  sois  battu1).     Par  Amon,    par  le  prince,    on  n'avait  pas  (25) 

labourer;    on    les    donna    en    plus    de    leurs    per- 

sonnes;   on  prit  leurs  moissons   (20) 

Dit  par  (sie):    »Par  Amon,   par  le  prince  que  Ton  fasse  enquete;    que  si 

Ton    trouve    que  j'aie    laboure    (27)    les    portions    de    pour 

moi,   que  je  sois  battu. 

Dit  par  le  pretre  Papa  du  temple  de  Phtali:  »Par  Amon,  par  le 
prince,  ce  que  je  dis  (28)  [est  la  verite,  je  ne  dit  pas  de]  mensonge'2);  que 
si  je  dis  un  mensonge,  que  l'on  me  coupe  le  nez  et  les  oreilles3)  et  que  je 
sois  pour  [les  travaux  forces  de]  Koush.  J'ai  eu  connaissance  (29)  [du  scribe 
Houi  le]  petit  de  Ournouro,  qui  labourait  ses  cliamps  d'annee  en  annee4),  car 
lorsqu'il  faisait  le  labourage  de  ces  (cliamps)  il  disait:  »Cest  moi  le  petit  de 
Ournouro«5). 

(30)   [Dit   par]    le°)    ,    de    la    double    maison    de    l'argent   du 

Pharaon  v.  s.f.  »Par  Amon,  par  le  prince,  si  je  dis  mensonge  que  Ton  me 
coupe  le  nez  et  les  oreilles,  (31)  [que  je  sois  pour  les  travaux  forces  de  Koush. 
Cest  le  scribe  Hou'i]7)  le  petit  de  Ournouro,  et  c'est  Ournouro  la  petite  de 
Neshä. « 

Dit  par  le  chef  d'ecurie  Nibnofir  pareillement ,  a  savoir:  »C'est  le 
scribe  Hou'i  qui  etait  ä  (32)  [labourer  ses  cliamps]8)  d'annee  en  annee.  II  fut 
(calme)  comme  un  (nomine)  maitre  de  son  coeur  quand  ils  furent  a  lui  empörter 
les  grains  des  ses  champs  d'annee  en  annee.  Or  il  fut  ä  deposer  (33)  [con- 
tradictoirement  avec]9)  Takharou,  la  mere  de  1'officier  Smentooui;  or  il  de- 
posa    (aussi)    avec    Smentooui    le    petit    de    celle-ci,    pour    que    l'on    fasse    (34) 


l) 


£, /]    mot    rare;    il    exprime    une    idee   de  violence  difficile  ä  preciser,  comme 


par  exemple  dans  la  stele  C.  26  1. 10.  —  Spiegelberg  ne  cite  pas  de  formule  de  ce  genre. 
2)    Retablir  au  debut  de  la  ligne  28:    / *jj  |  I    J        J^    etc.  (cf.  l.N.  21). 

Vi     U    I    AAAAAA    r*=~^\    ri 


3)    Retablir 


<2^ 


et   changer   £$   de  Meszer   en 


4)    Au   debut   de   la  ligne  29    retablir:    'j|°1  1  1  Sf-      APres    Ournouro       (1  ^\  ^^    T 


PU"k^/ 


uj 


11 


i    l    i 


I 


etc.  (cf.  1.  N.  32). 


5)  Sur  cette  conduite  de  Houi,  voir  ce  qui  a  ete  dit  p.  4  n.  4,  ce  qui  est  dit  p.  16.  Cf.  la 
deposition  de  Nibnofir,  1.  N.  31 — 34.  Hou'i  refuse  d'accepter  le  partage  et  se  reclame  de  sa  filia- 
tion;  Hou'i  agit  par  la  force,  aide  de  sa  femme  (l.N.  12). 

c)    Retablir    au    debut   de    la  ligne  30:     ""^  ,  puis  un  titre  et  le  nom  propre. 


7)  Retablir  au  debut  de  la  ligne  31: 

8)  Retablir  au  debut  de  la  ligne  32: 


\\ 

«^^     AAA/VW 


Pu' 


1  1   %,   §     V    fl?   etc 

^     AAAAAA 

)    Retablir  au    debut  de  la  ligne  33  [»devant  les  Qonbitiou? «   ö  ]. 


etc. 


22  A.  Morst:    In  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie.  [XXXIX.  Band. 

[connaitre  ä  Ournouro  et  au  scribe]1)  Houü  s"ils  (Ournouro  et  son  fils)  etaient 
»etablis« «"'). 

Dit  par  l'offieier  Bouzaroutef:  pareillement,  ä  savoir:  »("est  le  scribe 
Ilouf   Le  petit  de  Ournouro,  c'est  Ournouro  (35)  [la  fille  de  Neshaj«. 

Dit  par  la  »villica«  Tenitpaahai:  »Par  Amon,  par  le  prince,  que  si 
je  dis  mensonge,  je  sois  (releguee)  aux  frontieres3).  ("est  le  scribe  (36)  [Houü 
le   petit  de|  Ournouro.      Or  c'est  Ournouro,    la   fille  de  Neshä.« 

Dit  par  La    »villica«    Pipoumouä:     pareillement. 

Dil    par  la    »villica«    Toui:     pareillement.      (Fin.) 


Inscription  de  la  paroi  Sud.    (Pieces  annexes.) 

Les  fragments  de  la  paroi  Sud,  que  M.  Loret  a  su  classer  fort  habilement, 
nous  ont  conserve  une  inscription  qui  eomprend: 

1"  des  depositions  de  temoins  par  devant  les  Qonbitiou  de  l'oasis  de  Neshä. 

2°  im  arret  des  Qonbitiou,  date  de  l'an  51)  de  Horemheb,  dont  on  n'a 
garde  que  Les  considerants  bases  sur  l'audition  de  temoins  (dont  la  liste  suit) 
et  sur  l'audition  d'un  rapport  du  pretre  Ani'i,  un  des  notables  (dont  copie 
est  donnee).  Ce  rapport  semble  etre  celui  que  le  notable  Ani'i  fit  dans  les 
circonstances  relatees  a  la  ligne  4  de  la  paroi  Nord,  a  la  suite  du  contlit 
Ournouro -Takharou,  dont  les  dires  sont  mentionnes  par  le  pretre  (1.  S.  10). 
On  l'invoque  ici,  a  titre  de  temoignage;  le  proces  que  les  Qonbitiou  du  domaine 
de  Neshä  jugent  est  done  posterieur  ä  la  mission  du  notable  Ani'i  de  la  ligne 
N.  4.  D'autre  part  il  est  anterieur  de  plus  de  trente  ans  au  proces  juge  par 
les  Qonbitiou  de  Memphis  en  l'an  18  de  Ramses  II  (1.  N.7  sqq.)-  Ainsi  l'ins- 
cription  de  la  paroi  Sud  nous  a  conserve  une  piece  officielle  de  eette  periode 
agitee  de  l'histoire  de  la  famille  de  Ncslia,  qui  va  du  partage  illegal,  fait  sous 
Horemheb  ä  une  date  non  fixee  (1.  N.  4),  jusqu'au  partage  confirme  l'an  18  de 
Ramses  II  apres  le  faux  de  Noubounofrit.  Cette  periode  est  celle  des  depre- 
dations.  rapts  de  moissons,  conllits  de  tout  genre  entre  Houi  qui  veut  cultiver 
ses  biens  et  Takharou,  Noubounofrit,  qui  veulent  les  lui  enlever;  aux  allusions 
du  recit  principal,   1' inscription  mutilee  de  la  paroi  Sud  ajoute  des  faits  precis: 


AAftAAA    w 


(P) 


2)  Cette    deposition    fait    allusion    aux  actions  intentees  par  Takharou  et  son  fils  (1.  N.  3 — 4 
cf.  S.  8  sqq.)  ä   la  fin  du  rögne  d'Horemlieb  contre  Ournouro -Houi.    Si  ina  restitution  est  admise, 

'IMlll       _         r 

on  met  dejä  en  demeure  Ournouro -Houi  de  prouver  qu"ils  sont  »etablis-  l\  )     sur    les   actes 

de  la  tresorerie. 

3)  Formule  nouvelle.     La  phrase  (    v\  Q+S  <r^>  —~^      ,      fait  sans  doute  allusion  a  une  rele- 

gation  hors  d'Egypte,  dans  une  region  eloignee,  aux  »confins<  de  l'Egypte  (cf.  le  passage  de  Dio- 
dore  1 ,  60 ,  relatif  ä  une  deportation  de  coupables,  ä  qui  Ion  avait  coupe  le  nez,  dans  une  ville 
aux   confins  de  l'Egypte  et  de  la  Syrie;  cite  par  Devkria,   (Euvres   11,   p.  192). 


1901.]  A.  Morst:    l'n  proces  de  famille  sous  la   XIX1'  dynastie.  23 


Im  mention  d'une  session  des  Qonbitiou,  l'an  59  d'Horemheb,  et  la  mention 
d'une  sentence  judiciaire  qui  n'eut  d'ailleurs  pas  grand  effet. 

Pour  ces  raisons,  il  convient  de  donner  ä  l'inscription  du  mur  Sud  le 
meme  caractere  qu'ä  l'inscription  des  lignes  verticales  (N.  20 — 36):  C'est  une 
piece  annexe  du  recit  principal. 

Enquete  dans  la  »source  de  Neshä«  (S.1--16).    Deposition  des  temoins. 

(1) 

(2)  ...  Dit  par  la    »villica«   Mäa'a  par  devant  los  Qonbitiou 

(3)  ....  Ournouro  sa  mere1)  out  enleve  les  (grains?) 

(4) m'a  depouille  (?)  de  mes  grains;  j'amenai  ä  moi  l'inspecteur 

(5)  [Dit    par  ...  .]:    Par  Amon,  par  le  prince 

(6) Comme  j'ai  ete  depouille2)  de  mes  parts  de  terrain,  je  fais  une 

»plainte«  (?)  aupres  de  l'intendance  de  Pharaon  v.  s.  f.     Je  fus 

(7)  Arret  des  Qonbitiou. 

Oui  (ceux    qui    sout   sur)    cette    liste  de  noiiis3):    L'attache   ä  ladmi- 

nistrateur  de  la  ville  Zal,  l'attaclie a  (uoui  propre)   de  la  cavalerie, 

1'administrateur  de  l'infanterie  Aäa ,   le  elief  des  archers  Houi 

(8)  le  ....  Rounourii,   le  .  .  .  .  Amenmesou,   le  scribe  des  Mäzaiou(?) 

le   scribe   des   Mäzaiou  (?) Mes  —   par   devant   les   Qonbitiou   eu    ce  jour 

Tan  594)  sous  la  majeste  du  roi  de  la  Haute  et  Basse  Egypte  Zosir-Kliopirou-rä 
sotpounri,   fils  du  soleil,  Meri  Amou  Horemheb. 

(Oui)  Copie  du  temoignage  (9)  du  pretre  Anii  qui  etait  im  des 
notables  des  Qonbitiou  de  la  »source  de  1'administrateur  des  barques  de  trans- 
port  Neshä,    qui    est   le    domaine  de  Neshä« :     »II  y  a   que  je  suis  arrive  vers 

ce  domaine  de  Nesbä,   cette  place oü  sont  les   champs  dont  ont  parle 

la    »villica«    (10)  Ournouro   et   la   »villica«5)  Takharou.      On  rassembla6)  les  co- 


1)  On  devait  parier  precedemment  du  scribe  Hoin.  II  semble  que  ce  soit  la  plainte  d'un  de 
ces  cultivateurs  installes  sur  le  domaine  de  Neshä ,  apres  le  partage,  et  que  Ournouro  et  Honi  ont 
depouille  de  leurs  moissons,  en  represailles  de  ce  qui  leur  etait  fait  d'autre  ]>art. 

2)  Est-ce  Hou'i   qui  parle:'    Est-ce  un  des  cultivateurs  qu"il  a  molestesi'    11  est  malaise  de 

— "—  c;^  n      o 

repondre.     Peut-etre  faut-il  comprendre  AA/WVA      ,       conune      X  -plainte,  requete«. 

\\  /WWW    ^^^\ 

3)  Les  formules  qui  coinmencent  par  »Oui«  se  retrouvent  dans  les  proccs- verhaux  des  de- 
cisions  des  Qonbitiou.     Cf.  Spikgelberg,    Studien  p.  18.     L'an  .  .  .  en  ce  jour  ...    **s  j^.  »Oui 


Z3      A^VNAA 


en   lacune: 


la  bouche  de  ...   ••    etc.     Cette   formule    se    retrouvait   probablement   aussi  1.  N.  2 ,    dans    la    partie 

^1\    N       i      AAAAAA;  eile  revient  enfin  1.  S.  10. 
L^_Ö^J  LI     I     lii 

4)  L'inscription  donne  58,  mais  il  est  certain  qu'il  manque  une  barre  au  point  de  contact 
des  deux  fragments;    il  faut  donc  lire  59. 

")  Ce  renseigneinent  nous  prouve  qu'il  s'agit  bien  d'un  temoignage  du  notable  Anii  sur  la 
mission  ä  lui  confiee  1.  N.  4. 


5) 


AAA/WV  |  r- — ,  ö  \>  (]  ü  r        '•  c'est  la  '«eine  formule  que  1.  N.  17. 
i    i    i  I   /www      Ja   1  i  V — /] 


24  A.  Moset:    Un   proces  de  famille  sous   la   XIXC  dynastie.  [XXXIX.  Hand. 

heritiers  de  Neshä  avec  les  notables  de  la  ville  qui  fönt  les  decisions1)  de  la 
»source  de  Neshä«   pour  entendre  leurs  bouches  (temoignages). 

Liste  des  noms  (11)  des  temoins  de  Nesha2):  la  »villica«  Ka-Kai,  la 
»villica«  Hounitoutbou,  .  .  .  (nom  propre  .  .  .)  ....  ba  ka,  ce  qui  fait  4  per- 
sonnes. 

Liste  des  noms  des  temoins  qui  sont  venus  de  la  ville3)  pour  preter 
serment:   le  Laboureur  Ilerou'inofirher  ....  (12)  (traees  de  quelques  noms  propres). 

Ils  ont  dit  dune  seule  bouche  (unanimement) :  »Par  Amon,  par  le 
prince,  ce  que  nous  disons  est  la  verite 

(13)  Dit    par    (traees    de    nom    propre):    »Or,   je    suis    de    la    ville 

pour  voir  la  »source  de  1'admmistrateur  des  barques  de  transport  Nesha«.« 
Elle  est  la   propriete  des  coheritiers4)  [de  Nesha]   .... 

(14) au  temps   du  Vaincu  de  Khou-n-aton  (Amenophis  IV) 

on  fut   la   ...    La    »villica«    Shera'it-Rä,    la   mere  de  la    »villica«    (15) 

(Takharou) Ari'i  devint  ....  sur  la    »Source«    pour  labourer5) 

(16) pour  Shera'it-Rä    la  mere  de  Takharou.      Or  voiei 

qu'en (Fin.) 


Historique  du  Proces. 

L'inscription  d<>  Mes  est  d'une  redaction  tres  claire;  mais  eile  n'en  öftre 
pas  moins  des  obscurites,  soit  parce  que  nous  n'en  avons,  au  coinplet,  ni  le  debut 
ni  la  conclusion ,  soit  parce  que  les  renseignements  sont  disperses  dans  un  recit 
prineipal  et  dans  des  pieces  annexes.  Aussi  ne  sera-t-il  pas  inutile  de  grouper 
Les  faits  aussi  clairement  qu'il  se  pourra,  avant  d'en  presenter  le  commentaire. 

Le  proces  met  en  conflit  une  famille  nombreuse  qui  se  repartit  autant 
qu'on  peut  le  voir.   dans  le  tableau  genealogique  suivant: 


}    q\\ 


I   I   I 


p.  9  n.l.     La  restitutio!)      ]    '        V\  ,-w-,  i     est  conjecturale. 

2)  D'apres  cette  indication  il  seuible  qu'en  l'annee  de  Horeinheb,  [>endant  laquelle  le  notable 
Ani'i  fit  son  enquöte,  Neshä,  le  pere  de  Ournouio,  vivait  encore.  Comme  cela  se  passait  d'habi- 
tnde,  il  avait  dispose  de  ses  terres  divisibles  (par  l'acte  aj>pele  Amit-pou)  de  son  vivant  entre  ses 
enfants  (1.  N.  2). 

3)  Par  Opposition,  les  temoins  de  Neshä  seraient  des  ruraux  du  domaine  de  la  source. 

4)  Le  temoignage  unanime  des  temoins  citadins  est  que  le  domaine  de  Neshä  appartient  ä 
(tous)  les  heritiers  de  ceux-ci,  donc  doit  etre  terre  divisible,  donnee  en  partage  a  la  communaute, 
contrairement  ä  ce  que  soutient  la  lignee  Ournouro-HouT-Mes. 

5)  II  semble  que  des  le  temps  d'Amenophis  IV,  du  vivant  de  Neshä  pere  d'Ournouro,  la 
mere  de  Takharou  avait  envoye  Ari'i  pour  labourer  en  son  nom  la  »source«.  Le  partage  de  la 
ligne  N.  2 — 3  ne  ferait  donc  que  sanetionner  une  illegalite  dejä  ancienne,  mais  dont  nous  n'avons 
pas  d'autre  mention  ailleurs  qu'ici. 


1901.] 


A.  Mobbt:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  rlynastie. 


25 


Neshä  I  l'aieul  (roi  Ahmes) 


plusieurs  generations  inconnues 


Phrähotpou  h. 


Neshä  II  h.  Zaouü  h.  x 

d'une  epouse  x  de  Shera'it-Rä  f. 


Ournouro  f.      Noubounofrit  f.      Takharou  f.         Ousirha'it  h.    Phrähotpou  (?)  Montou-em-minä  h. 


Scribe  Hou'i  h.    Scribe  A  . . . .  h.2)   Smentooui  h.3)  RmidouKhai  h.4)     Iiou'i  h.8)         Scribe  royal  Khä  h.6) 


Mes  h.1) 

Ce  tableau  admet  l'existence  de  la  fin  du  regne  d'Horemliel)  jusqu'en 
Tan  18  de  Ramses  II  de  6  branches  collaterales  qui  constituent  la  famille  issue 
de  Neshä  I. 

Sous  Horemheb  il  y  eut  un  partage  entre  Ournouro  et  ses  freres  et  sceurs 
(1.  N.  2).  Ce  partage  portait  sur  des  terres  dites  »divisibles«  (pesshitou)  que  la 
famille  cultivait  sans  doute,  ä  titre  de  tenure,  dependant  soit  des  »champs  de 
Pharaon«.   soit  des    »biens  sacres«    d'un  temple,   soit  de  tout  autre  proprietaire. 

Mais  la  lignee  Neshä  II -Ournouro -Hou'i -Mes  etait  heritiere  d'une  terre  in- 
divisible,  donation  du  roi  Ahmes  ä  l'aieul  Neshä  (1.  N.  4).  Cette  donation  avait 
ete  faite  sans  doute  ä  titre   de  tief  militaire  ä  »radministrateur  des  barques  de 


J)  Principalement  1.  N.  2.  On  ne  sait  quelle  est  la  mere  d'Ournouro.  —  Sur  Neshä  I  et 
Neshä  II  voir  p.  2  n.  7.     Neshä  II  a  vu  le  regne  d'Amenophis  IV:  ef.  in/ra  n.  3. 

2)  L.  N.  5.  Noubounofrit  se  dit  »petite  de  Neshä«  (1.  N.  7).  On  ne  sait  si  eile  est  de  la 
meme  mere  qu'Ournouro. 

Dans  la  salle  2,  paroi  N.,  du  tombeau  de  Mes,  je  vois  d'apres  une  photographie  de 
M.  Loret,  qu'on  fait  les  rites  funeraires  au  scribe  Hou'i  (pere  de  Mes)  et  ä  sa  femme  Noubounofrit. 
11  n'est  pas  admissible  que  cette  Noubounofrit  soit  la  meine  que  celle  qui  a  voulu  deposseder 
Hou'i  de  son  patrimoine;  c'est  une  femme  du  meme  nom ,  qui  est  peut-etre  la  mere  de  Mes.  11 
peut  y  avoir  deux  Noubounofrit,  comme  il  y  a  deux  Hou'i. 

3)  Takharou  est  dite  sceur  d'Ournouro  (1.  N.  3),  mais  fille  de  Sherait-Rä  (1.  S.  16);  je  sup- 
pose  qu'on  precise  cette  filiation  parce  que  Shera'it-Rä  n'est  pas  la  mere  d'Ournouro,  mais  une 
seconde  femme  de  Neshä  II.  —  Smentooui  a  sa  filiation  indiquee  1.  N.  33 — 34.  Sherait-Rä  et 
Neshä  II  ont  vu  le  regne  d'Amenophis  IV  (1.  S.  14). 

4)  Khä'i  est  dit  frere  d'Ournouro,  de  Noubounofrit,  de  Takharou  (1.  N.  8);  mais  ses  ascen- 
dants  ne  sont  pas  les  meines  que  ceux  de  ses  freres  (1.  N.  11);  frere  est  donc  ici  pris  au  sens 
vague,  comme  peut  l'etre  c<8s>.cpc<;   »frere,  cousin«. 

5)  Le  chef  d'ecurie  Hou'i,  fils  de  Phrähotpou  (1.  N.  11— 12),  qui  cultive  la  terre  de  Khä'i 
peut  etre  un  fils  ou  l'enfant  d'un  fils  (par  reprise  du  nom)  de  Phrähotpou,  aieul  de  Khä'i.  Ce 
dernier  en  use  avec  Hou'i  comme  avec  un  parent  moins  äge;  aussi  Hou'i  est-il  plutot  un  cousin 
qu'un  grand-oncle  vis-ä-vis  de  Khä'i. 

6)  Le  scribe  Khä  qui  intervient  1.  N.  16  semble  etre  un  parent,  cousin  ou  neveu,  de  la 
coupable  Noubounofrit;  sans  quoi  on  ne  comprendrait  guere  son  Intervention.  Sa  place  au  tableau 
est  dubitative. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  4 


2()  A.  Mohkt:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIX1' dynastie.  [XXXIX.  Band. 

transport  Neshä«  qui  avait  pcut-etre  rendu  au  roi  Ahmes  des  Services  analogues 
ä  ceux  du  faineux  capitaine  de  navires  Ahmes  fils  d'Abna,  recompense  lui- 
meme  cii  terres  par  le  meine  pharaön.  Lors  du  partage  des  »biens  divisibles« 
entre  Ournouro  et  ses  freres  et  soeurs,  on  avait  attribue  le  domaine  indivisible 

»la  source  de  Nesliä«  ä  Mes,  celui  qui  parle,  et  ä  ses  freres  et  soeurs  qui  ne 
sout  pas  coiiuus  (1.  N.  3).  Eu  fait,  c'etait  lä  uue  premiere  illegalite:  le  domaine 
appele  »source  de  Nesliä«  ne  pouvait  revenir  qu'ä  Mes  seul,  ou  ä  un  seid  de 
ses  freres.  puisqu'il  etait  »indivisible«.  Cette  illegalite  tut  la  source  d'une 
autre  plus  grave.  Takharou1),  soeur  d'Ournouro,  voyant  le  domaine  dit  »in- 
divisible« partage  en  realite  entre  Mes  et  ses  freres  et  soeurs,  tous  fils  de  Hou'i, 
reclama  aupres  des  Qonbitiou  le  partage  de  ce  domaine  non  plus  entre  les  fils 
d'Houi,  mais  entre  tous  les  membres  de  la  famille  (1.  N.  3 — 4):  puisque  le  do- 
maine etait  terre  de  partage.  tous  devaient  en  aA^oir  leur  part.  Le  grand  con- 
seil  des  Qonbitiou  fut  de  cet  avis  et  envoya  ä  la  »source  de  Nesliä«  un  de 
ses  notables  (1.  N.  4)  qui,  d'apres  les  pieces  annexes,  fut  celui-lä  meme  qui  avait 
preside  au  partage  de  la  »source«  entre  Mes  et  ses  freres,  le  pretre  Aniü 
(L  S.  9).  Dans  son  rapport,  qui  a  ete  conserve  (LS.  9  sqq.),  Ani'i  conte  com- 
ment  il  arriva  ä  cette  terre  »la  source  de  Nesliä«,  objet  de  contestation  entre 
Ournouro  et  Takharou.  II  rassemble  les  colieritiers  de  Nesliä  par  devant  les 
notables  du  conseil  de  la  ville;  sont  appeles  de  part  et  d'autre  des  temoins. 
Autant  qu'on  en  peut  juger  au  travers  des  lacunes  du  texte,  les  temoins  de- 
clarerent  la  terre  »propriete  des  colieritiers«  (1.  S.  14).  Aussi,  au  lieu  de  traiter 
le  domaine  en  terre  indivisible,  on  la  considere  comme  terre  de  partage:  on 
en  fait  6  parts  (1.  N.  4)  attribuees  ä  chaeun  des  6  lieritiers,  en  qui  je  vois  les 
representants ,  ä  l'epoque  d'Horemheb,  des  6  branches  collaterales  dont  j'ai 
dresse  plus  haut  le  tableau. 

Le  second  partage,  la  seconde  illegalite  vis-a-vis  du  domaine  indivisible 
de  Neshä  consommes,  on  ne  sait  qu'imparfaitement  ce  (jui  se  passa  de  cette 
date  indeterminee  du  regne  d'Horemheb  jusqu'ä  l'an  18  de  Ramses  IL  Une 
des  pieces  annexes  nous  apprend  <[u'en  l'an  59  d'Horemhel),  probablement  apres 
reclamation  d'Ournouro,  il  y  eut  proces  devant  les  Qonbitiou  de  la  ville,  et  que 
le  domaine  de  Neshä,  resta  aux  mains  de  la  communaute  (LS.  1 — 16)2).  De- 
possedes  une  troisieme  fois,  Ournouro  et  Hou'i  ne  veulent  pas  aeeepter  la  chose 


:)  II  semble  d'apres  les  lignes  S.  14  — 16,  malheureusement  tres  rnutilees,  (jue  des  le  temps 
d'Amenophis  IV,  Sherait-Ra,  niere  de  Takharou,  a  tente  de  inettre  la  inain  sur  la  »source 
de  Nesha«. 

2)  Cette  date  de  l'an  59  d'Horemheb  est  la  premiere  qui  nous  soit  donnee.  On  peut  sup- 
poser  (jue  la  reclamation  d'Ournouro  contre  Takharou  (voir  1.  S.  9 — 10)  a  suivi  de  pres  la  sentence 
du  partage;  celui- ci  peut  ötre  attribue,  en  consequence,  ä  l'an  58  ou  meme  59  d'Horemheb. 
Mes  prend  dejä  sa  part  au  partage;  mais  il  est  probable  qu'il  est  encore  enfant,  puisque  jusqu'au 
proces  de  l'an  18  de  Ramses  II,  il  est  tonjours  question  d'Ournouro  sa  grand -mere  et  d'Houi' 
son  pere.  plutot  que  de  lui.  Aussi  dans  le  calcul  des  dates,  proposerai-je  d'attribuer  ä  Mes 
l'äge  de  10  ans  en  l'an  59  d'Horemheb. 


1901.]  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la   XIXC  dynastie.  27 

jugee;  ils  pretendent  contimier  ä  labourer  leur  domaine  d'annee  en  annee 
(1.  N.  29 sqq.),  empeehent  la  rivale  Noubounofrit  de  faire  labourer  ses  parts  (1.  N.  6); 
Hou'i  et  sa  femme  nommee  aussi  Noubounofrit  (cf.  p.  15  n.  2)  prennent  enfin 
de  force  les  champs  et  les  fönt  cultiver  par  un  ouvrier  (1.  N.  12).  Cependant 
Takharou  et  son  fils  Smentoom  leur  volent  leurs  grains  (1.  N.  32). 

Cet  etat  de  contlit  persista  jusqu'ä  ce  que  la  rivale  Noubounofrit  et  son 
fils  eussent  porte  de  nouveau  l'affaire  sur  un  terrain  legal.  En  l'an  18  de 
Ramses  II  (environ  36  ans  apres  le  dernier  jugement  des  Qonbitiou  eonnu)  Our- 
nouro  et  Hou'i  sont  deferes  devant  le  grand  conseil  des  Qonbitiou  et  devant 
le  Zat  d'Heliopolis,  par  Noubounofrit  (1.  N.  8),  et  Takharou  sommc  aussi  Hou'i 
de  faire  la  preuve  de  son  bon  droit  (1.  N.  34).  C'est  alors  que  Noubounofrit, 
avertie  sans  doute  que  ce  bon  droit  etait  reel,  se  resout  ä  produire  une  division 
cadastrale  fausse  redigee  avec  ou  sans  la  connivence  du  roudou  Khä'i  (1.  N.  7 — 8). 
Sur  cette  division  cadastrale,  la  lignee  Ournouro- Hou'i -Mes  n' etait  pas  »etablie« 
comme  proprietaire  unique  du  domaine  de  Neshä  (1.  N.  9).  Aussi  Mes  (qu'on 
voit  apparaitre  au  premier  plan  depuis  ce  moment)  fut-il  deboute  et  depossede 
de  ses  biens.  Le  partage  du  domaine  confirme,  on  nomma  »inspecteur«  de 
la  communaute    le  roudou  Khä'i.    complice  conscient  ou  non  du  faux  (1.  N.  10). 

La  fin  du  contlit  est  presentee  beaucoup  plus  elairement.  Peu  de  temps 
apres  Tan  181),  Mes  denonce  le  faux  au  notable,  puis  au  Zat  d'Heliopolis 
(N.  10,  13).  L'affaire  revint  au  grand  conseil  de  Memphis.  L'inscription  prin- 
cipale  montre  elairement'2)  que  Noubounofrit  fut  convaineue  de  faux  par  la  pro- 
duetion  d'un  second  exemplaire  de  la  veritable  division  cadastrale  sur  laquelle 
eile  ne  figurait  pas  comme  proprietaire  ni  comme  heritiere  (1.  N.  15)  tandis  que 
la  lignee  Ournouro  -  Hou'i  -  Mes  y  etait  »etablie«.  Noubounofrit  demasquee,  les 
droits  de  ses  freres  et  sceurs  etaient  infirmes  comme  les  siens;  malgre  le  retour 
offensif  du  scribe  royal  Kha,  qui  lui-meme  dut  se  declarer  convaineu  sur  le 
vu  des  documents  (1.  N.  16),  le  partage  illegal  du  domaine  de  Neshä  ne  fut  pas 
maintenu,  et  Mes  fut  remis  en  possession  de  13  aroures  de  terrain  qui  con- 
stituaient  la  »donation  indivisible«  du  roi  Ahmes  ä  son  aieul  Neshä  (l.N.  18 — 19). 

En  resume  la  Chronologie  du  proces  s'etablit  ainsi: 
Sous  Ahmes.   donation  ä  Neshä  Taieul; 

sous  Amenophis  IV,   tentative  de  Shera'it-Rä  sur  le  domaine; 
sous  Hör em heb,  an  58  ou  59(?),  partages  entre  Ournouro  et  ses  freres 
et  sceurs.   entre  Mes   et  ses  freres   et  sceurs: 


1)  La  date  de  la  revision  obtenue  par  Mes  des  arrets  anterieurs ,  n'est  pas  donnee.  Elle 
doit  etre  posterieure  de  peu  ä  l'an  18,  car  c'est  le  meine  notable  Amenemapit  qui  preside  au 
partage  des  terres  de  l'an  18  et  aussi  ä  la  restitution  de  son  domaine  a  Mes  (cf.  l.N. 8,  N.  18 — 19). 

2)  En  supposant  que  Horemheb  ait  regne  60  ans,  Ramses  I  2  ans,  Seti  I  15  ans,  l'espace 
entre  l'an  59  de  Horemheb  et  l'an  18  de  Ramses  II  est  de  36  ans.  (Sur  les  anuees  que  l'on 
peut  attribuer  aux  regnes  de  Ramses  I  et  Seti  I  voir  Maspero,  Histoire  d' Orient  11,  p.  369  n.  4; 
386  n.  6;  387  n.  5.) 

4* 


28  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  X1XC  dynastie.  |XXX1X.  Band. 


sous  Horemheb    an    59    proces  Ournouro-Taklmrou    devant   le    conseil 

de  la  ville; 
sous  Ramses  II   an   14  +  x   proces  Houi-Noubounofrit,    arret   lau   18; 
»  .»  an  ?  Mes  prouve  le  faux  et  rentre  en  possession  du 

domaine  de  Neshä. 
En  attribuant  ä  Mes  10  aus,  Tan  59  de  Horemheb,  il  avait  environ  46  aus1) 
lors    du    proces    de    l'an  18   de  Ramses  II  suivi  peu  apres   de  la  decouvcrte  du 
faux  et  de  la  Cassation  des  arrets  de  partage  anterieurs. 


Commentaire. 

Le  texte  qui  vient  d'etre  traduit  definit  les  conditions  generales  de  la  Dro- 
priete des  terres  en  Egypte.  II  y  est  question  de  deux  categories  de  terres: 
1°  une  »donatiou  hereditaire  indivisible«  faite  par  le  roi  Ahmes  ä  Neshä  et 
reservee  a  une  seule  lignee  de  ses  heritiers,  lignee  dont  les  trois  derniers  re- 
presentants  sont  Ournouro.  Hou'i  et  Mes;   2°  des   »terres  divisibles« 

1  — H—  O      Xl        I        I 

pesshitou  reparties  par  partages  a  chaque  generation  entre  les  autres  heritiers 
de  Neshä.  Quelle  est  l'origine  de  cette  distinetion  entre  ees  deux  categories 
de  proprietes  territoriales?  Autant  qu'on  peut  s'en  rendre  compte,  le  sol  du 
pays.  en  Egypte,  appartenait  tont  entier  au  Pharaon,  heritier  des  dieux  crea- 
teurs  du  sol:  ä  ce  titre  l'Egypte  entiere  etait  l'heritage  du  roi,  ä  lui  transmis 
par    les    dieux    sous    les    formes    ordinaires    de    rinventaire-testament   Amit-pou 

-St         Q       ^ 

2).      Mais,   pour  la  eulture,  les    »champs  du  Pharaon«    ^\  8    ^ 


Ci        /ww^ 


etaient  confies  en  partie  aux  sujets  du  roi.  Ou  bien  Pharaon  les  donnait,  ä 
titre  de  fiefs  ou  d'apanages,  en  donations  hereditates  indivisibles ,  ä  des  pri- 
vilegies:  ainsi  se  formerent  les  biens  des  temples  geres  par  la  classe  sacerdotale. 

»biens  sacres «    |  c^3) .   et  les  fiefs  aecordes  aux  soldats,   aux  fonetionnaires,   aux 

1 1   i   i 

parents  et  amis  du  rois,  a  tous  les  favorises  et  les  donations  funeraires  des 
A?nakhou:    ou   bien    le    sol   etait   attribue  ä  des   tenanciers   (ceux  que  les  textes 

_  »vivant  sur  le  domaine«,  (  \K    Q  @  vfo  vfo  »petits,  miserables«, 

^   v&  i   »contribuables«  etc.);   ä  chaque  generation.  ces  terres  de  tenures  etaient 

»partagees«  suivant  le  gre  du  chef  de  famille  par  les  soins  des  Qonbitiou  entre 
les  membres  des  familles  de  tenanciers:  elles  portaient  alors  le  nom  de  »por- 
tions,  terres  divisibles«  "         ou       ^   ^     pesshitou  ou  shodou.     D'ailleurs 

— H—   O     Xl        I        I  <=^>l        I        I 

les  »biens  sacres«  et  les  fiefs  de  quelque  etendue  abritaient  aussi  leurs  familles 
de  tenanciers,  qui  se  partageaient  entre  eux  les  terres  tenues  ä  ferme  des  pro- 
prietaires  eminents. 


1)  Voyer  p.  16  note  2. 

2)  Texte  d'Edfou.  —  Brugsch,  Thesaurus  p.  604. 


1901.] 


A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie. 


29 


Dans  la  famille  de  Nesliä,  la  lignee  Ournouro-Houi-Mes  possede  un  fiel' 
indivisible;  les  autres  descendants  de  Neshä  ne  sont  que  des  tenanciers  de 
fcerres  divisibles.  On  comjoit  quelle  rivalite  a  pu  s'elever  entre  ces  mcmbres 
de  la  meine  famille  inegaleinent  favorises:  les  possesseurs  des  terres  divisibles 
ont  voulu  par  tous  les  moyens  legaux  ou  illegaux  faire  rentrer  dans  les  par- 
tages  la  terre  indivisible:  d'ou  les  proces,  les  violences,  les  faux.  Le  conllit 
a  en  ceci  d'heureux  ponr  nous  de  nous  faire  parvenir  une  inscription  pleine 
de  termes  teclmiqnes  sur  la  condition  juridique  des  terres:  ce  sont  ces  termes 
qu'il  nous  faut  elucider  par  une  comparaison  avec  les  inscriptions  donnant 
des  renseignements   similaires. 

A.  Donation  indivisible  attrilmee  ä  Neshä. 

<2  x 


I.  Denomination.      La    »donation« 


;  (1.  N.  4)    de   Nesliä   pro- 


A       _Ü^  I     I     | 

vient  du   roi  Ahmes.      Elle    est    composee  de    champs    (£\   #  ^      qui   forment   le 
lieu-dit   c±\  Y W        l  XVJf  ^a     »source    de    Neshä«     (1.  N.  9)    qu'on 

AYv&  (1.  N.  3).     La  con- 


appelle  aussi    »l'oasis  de  Neshä«  o 

tenance  semble  etre  de  13   aroures 
Le   mot 


&  rvrn 
~^~    n    1.  N.  19) 

I     I     IQ   \M     I     I  / 


au  moms. 


r-^-.  fekaou    ne    caracterise    pas    seulement    les    donations 

territoriales.  II  s'emploie  pour  les  dons  d'or,  de  vetements1),  Colliers,  provisions 
en  grains2)  que  le  roi  distribue  ä  ses  fideles:  la  donation  falte  ä  Neshä  est 
donc  bien  une  gratification,  un  fief  militaire  donne  ä  Neshä  »administrateur 
des  barques  de  transport«  sans  doute  pour  faits  de  guerre  accomplis  ä  l'epoque 
de  l'expulsion   des  Hyksos   par   le   roi  Ahmes.      Sur   une    stele    datee    de   A"i3), 

predecesseur    d'Horemheb,    le   mot  \\    \\ c         caracterise     une     donation 

1  a    Ä  Ji  i  i  i 

royale  de  terres  cultivees  ä  la  princesse  Moutnozemtit4). 

IL  Etablissement  sur  la  division  cadastrale  de  la  tresorerie  et 
du  grenier.  La  donation  faite  ä  Neshä  pour  etre  valable  a  du  etre  »etablie 
sur   la    division  cadastrale    de   la  tresorerie  et    du  double    grenier   de  Pharaon« 

/wwva  •üi    U    V  I  jT\-S-  /ww\a  I   C-i 


,\> 


/WVAAA    1  I    I    I  ] 


H 


coa 


ersinn 


•¥•  |   I  (1.  N.  10  et  7,  14).      Ce   registre,    tenu   ä   double    exemplaire,    est   dresse 


*)    Inscription  d'Amonemheb  (ÄZ.  1873  p.  4,  6,  7). 

2)  LD.1II  76  b  (Amenophis  IV). 

3)  Daressy,  Recueil  de  travaux  XVI  p.  123;  le  texte  a  ete  commente  par  Revillout,  Pre'cis 
du  Droit  Eyyptien  p.  70. 

*)  Le  mot  fekaou  caracterise  encore  les  apports  des  nomes  aux  dieux  d'un  temple  (J.  de  Rouge, 
Edfou  pl.  LV1,  22e  nome),  les  »epices«  offertes  par  un  plaidenr  aux  juges  (Maspero,  Du  genre 
Epistolaire  p.  80 — 81;  cf.  Pap.  de  Bologne  1094  II,  3,4);  il  apparait  aussi  sur  le  livre  de  comptes 
royaux  du  moyen  empire,  publie  par  MM.  Borchardt  et  Griffith  (ÄZ.  XXVIII  p.  82,  XXIX  p.  109, 
113—115). 


30  A.  Morf.t:    Un  proces  de  famille  sous  la  XlXe  dynastie.  [XXXIX.  Band. 

par   les    roudou   (1.  N.  1 0).      Los    actes    necessaires    ä  l'etablissement    d"une    pro- 
priete  sont  designes  aussi  par  l'expression  generale  d' »actes,  ecrits«    jr^ 
(1.  N.  14). 

Quelles  ecritures  etaient-elles  necessaires  pour  »etablir«  une  donation  sur 
la  denit?  L'inscription  de  Mes  suppose  les  faits  connus;  mais  d'autres  inscriptions 
nous  permettent  de  preciser:  entre  autres  l'importante  stele  de  Karnak,  publiee 
par  M.  Legrain,  traduite  par  M.  Erman,  la  stele  de  Dacliel,  publiee  par  M.  Spiegel- 
berg, et  les  decrets  relatifs  ä  divers  membres  des  famillcs  sacerdotales  thebaines, 
etudies  par  M.  Maspero  et  M.  Revillout.  La  stele  de  Karnak ')  est  celle  qui 
donne  les  renseignements  les  plus   complets. 

Un  grand-pretre  d'Amon,  Aou-oua-romerit,  fils  d'Osorkon  Ier,  avait  achete 
dans   sa  jeunesse    un  domaine    de  terres   cultivees    par  des  tenanciers    (^.X  Y 

(^     9  tr ' )  e^    dependant   des    »biens    sacres«     1o=q    d'Amon.      Plus   tard,    le 

grand-pretre  voulut  faire  »etablir«  ee  bien  en  donation  pour  le  eompte  de  son 
fils  (litt,  petit)  Khanouäsit;  on  obtint  d'Amon  un  decret,  oü  suivant  l'usage 
au  temps  des  dynasties  saeerdotales,  le  dieu  prend  la  parole  lui-meme  pour 
disposer  de  ses  domaines.  Voici  quelles  furent  les  formalites  pour  l'etablissement 
de   cette  donation. 

1°  On  redige  un  acte  etablissant  l'origine  de  la  propriete:  c'etait  une 
terre  cultivee  par  des  tenanciers  et  dependant  des  biens  sacres  d'Amon,  achetee 
par  le  grand-pretre  l'an  10  d'Osorkon  Ier,  mais  non  encore  etablie  en  donation 
ä   son    eompte.      Une    liste   --^\  Ami-ren   des   noms  des    tenanciers,    des 

cliamps  eultives  par  chaeun  d"eux  est  dressce  (Stele,  1.  8 — 23):  pareil  »etat« 
etait  necessaire  pour  tont  acte  de  transmission  de  biens.  S'agissait-il  d'un 
lieritage,    l'inventaire    etait    dresse    par    le   testateur    et    s'appelait  --^\   L33]'2) 

Amit-pou  »ce  qui  est  dans  lamaison«.  Quand  Ahmes  fit  ä  Neshä  sa  donation, 
on  dressa  assurement  un  inventaire  de  ce  genre. 

2°  L'inventaire  termine,  »on  amene  (les  registres  de  la)  division  cadastrale 
des  champs  du  temple  d'Amon,  lesquels  (registres)  sont  dans  les  mains  des 
scribes  des  comptes   et  des  revenus   du  temple  d'Amon«    I  l\    }     ^    w  [  (,  i   i   i 

AAAAA*  "?1  O    V-^     f\     f1 ' " "  'l     Awm     / AA/W\A    y/-^         ^-^  +U-.     f\     ,1111111  \ 

¥ MYliL vxC  K  föL£Li£1p  stMe' L  4-r')-  Les  re«istres  de 

l'inscription  de  Mes  sont  ceux  de  la  tresorerie  et  du  grenier  de  Pharaon, 
car  il  s'agit  d'une  donation  prise  sur  les  champs  du  roi,  tandis  que  celle-ci 
vient  des  champs  d'Amon;  ä  cette  difference  pres,  c'est  la  meme  double  ad- 
ministration  des  revenus  en  metal  (tresorerie,  Tpccire^oc  ptolema'ique)  et  en 
nature  (grenier,    Q^(ruvpog  ptolema'ique). 

')    ÄZ.  1897,  p.  13  sqq.     »Stele  de  l'apanage.«     Cf.  Revillout,  Precis  du  Droit  p.  367  sqq. 

2)  Les  Amit-pou  sont  mentionnes  des  les  lVe  ä  Ve  dynasties  (RIH.,  pl.  I  1.  6,  18;  Mariette, 
Mastabas  p.  318)  et  a.  l'epoque  ptolema'ique  on  les  dresse  encore  pour  les  donations  au  temple 
d'Edfou  (Brugsch,  Thesaurus  p.  604). 


1901. 


A.  Moret:    Un  procös  de  famille  sous  la  XIXC  dynastie. 


31 


Sur  ces  registres  on  inscrit  l'acte  de  mutation  de  propriete  qui  detaöhe  les 
champs  des  »biens  sacres«  d'Amon  —  puis  la  taxe  de  mutation  qui  constate 
que  l'acte  a  ete  regulierement  effectue.     »(Le  grand-pretre)  fit  faire  la  mutation 


des   champs  I 


_^ 


l)\  et  il  donna  l'argent  comme  paiement  (de  la  taxe) 


de  ceux-ci  qui  furent   detaches   des    champs   du  temple  d'Amon    (ainsi  que  de) 

'.'''ti,t  ,le;±,mpiil  pl,araon  K^ÄJH2,^i¥MOT 

^T^  '  |1kf   I  Stele,   1.5 — 61.«    —  Puis  on  transcrit  YAmi-ren  dont  il 

a   ete  parle,   qui  donne  la  description  des  champs   et  l'origine  de  la  propriete. 

Au  total  trois  actes  sont  necessaires:  1°  un  inventaire,  2°  un  ecrit  de 
cession,  3°  un  recu  de  la  taxe  de  mutation.  Nous  sommes  en  droit  de  croire 
que  tels  etaient  les  actes  inscrits  au  nom  de  Neshä  sur  les  registres  de  la 
division  cadastrale. 

Ces  actes  transcrits,  la  stele  de  Karnak  fait  dire  au  dien  Amon:  »J'etablis 
ces  champs  pour  le  prophete  Khänouäsit  —  son  fils   (du  grand-pretre)  que  lui 

a   enfante  la  fille  de  la    fille  royale  Tadenit-n-bast  —  a  perpetuite«. 


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f  "^^^vf  ®l  Stele,  1.  23 — 241.    La   formule     I  |J   sme/i  a  une  importance 

particuliere :   eile  resume  l'acte  entier3),   eile  certifie  1'authenticite  des  actes  pour 
les  biens  et  pour  les  personnes  (1.  N.  9  et  33). 

111.  La  donation  hereditaire  indivisible.  Les  donations  »etablies« 
comme  celle  de  Neshä  ont  generalement  le  caractere  d'etre  etablies  ä  perpetuite 
(^■^  yk  f©f   Stele  de  Karnak,   1.241  dans  une    lignee    determinee   d'heritiers, 


1)  C'est  la   meme   formule   qu'emploient   les   ecrits    de   cession    demotiques   (Revillout,    La 
Propriete  p.  447 — 448). 

2)  Sur  ce  sens  de  teb  voir  Brugsch  dans  la  Revue  Egyptologique  1 ,  p.  23  sqq. 


3)    La  formule 


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A/WAAA  CS» 


suffit  souvent   ä   eile   seule   pour   exprimer   le  caractere  authentique 

d'une   donation.      La   stele    oü   le   roi  Antef  ä  Koptos    (Petrie,    pl.VIH)   »etablit«   un  pretre  dans 
un    domaine   dependant  du  temple  de  Min,    porte  que   »son  bien  fut  etabli«   dans  les  ecritures  du 


temple    de  Min    I    Iaw«  Il  [  <__:>  V\    '  Jß  ) 


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etc.  I ;    lors    de    la    fondation    d'une    chapelle 


funeraire   per  Amenophis  111    pour   son   grand -  officiant  Amenophis,    on   dit   que  le  roi  donne  que 


»son  temple  Häit-ka-k  soit  etabli»   A 0 


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©  (Egyptian  Inscriptions 


in  hieratic  pl.  XXIX  1.4);    la  dotation  du  roi  AI  ä  Moutnozemtit  porte  aussi  une  mention  un  peu 


confuse,  oü  je  lis 


(Daressy,  Recueil  XVI  p.  123); 
i    i    i    A     _ß^  -ü  i    I    i 
Ramses  II  rappelle  en  termes   analogues  ses  donations   (Revillout,  Revue  Egyptologique  III  p.  103); 

A   l'epoque    du   gouvernement   des    rois-pretres    les    donations    par   le    dieu   se    fönt  toujours  avec 

»etablissement  ecrit«  (Stele  de  Karnak,  AZ.  1897  p.  14  sqq.  analysee  ici;  stele  de  Dachel,  Recueil  XXI 

p.  12  sqq. ;    decrets    d'Amon    publies  par  Maspero,   Mission  du  Caire  I  p.  694  sqq.);    enfin  sous  les 

Ptolemees,   les  textes    hieroglyphiques    des  donations  aux  temples  comportent  les  memes  formules 

(Edfou,  Brugsch,  Thesaurus  p.  531 — 607). 


32 


A.  Moret:    Un   proces  de  famille  sous  la   X1XC  dynastie.  |XXXIX.  Hand. 


et  d'etre  soiistraites  ;i  la  coutume  des  partages.  On  conQoit  mal,  en  effet, 
qu'une  terre  puisse  etre  etablie  ä  perpetuite  sous  une  forme  donnee  et  pour 
un  but  determine,  sans  une  clause  d'indivision  qui  assure  son  integrite  et 
sa  permanence. 

C'est  pourquoi  le  domaine  de  Neshä  est  »propriete  d'un  seul  transmissible 
ä   un  seul«  i*02-  (l.  N.  4).    La  formule   est  elliptique,    mais  eile  s'eclaircit 

par  la  comparaison  avec  les  documents   similaires;    on  y  dit  generalement  que 

la  donation  est  faite  ä  un  tel,  au  fils  de  son  fils,  ou,  si  la  descendance  est 
feminine,  ä  la  fille  de  sa  fille,  et,  en  general,  ä  l'heritier  de  son  heritier: 
souvent  une  clause  precise  prevoit  et  defend  le  partage.  C'est  ainsi  que  la 
stele  de  Karnak  ajoute  de  suite  apres  la  formule  d'  »etabMssement  pour  l'eternite« : 
»II  ne  sera  pas  fait  que  les  autres  enfants  qui  lui  (au  pere  de  Khanouäsit) 
sont  nes  ou  bien  les  enfants  de  son  pere  (les  oncles  de  Khanouäsit)  tous 
ensemble  (puissent)  connaitre  une  entree  en  possession  sur  ces  biens  pour 
partager  ce  qu'ils  renferment,  ä  partir  de  ce  jour  (litt,  matin).  Ils  sont  au 
compte  de  Khanouäsit  ....  ils  lui  ont  ete  donnes  par  son  pere  qui  a  fait  qu'ils 
soient  donnes  ä  nouveau  au  fils  de  son  fils,  ä  l'heritier  de  son  heritier.  Et 
moi  (Amon)  je  serai  avec  eux  comme  garant  eternellement1).«  Suivent  les 
maledictions  d'usage  pour  qui  deplacera  ou  detruira  la  stele  qui  »etablit«  la 
propriete  (1.  26 — 32).  Les  actes  de  donation  cites  precedemment  comportent 
des  formules  analoguespour  garantir  a  certains  lieritiers  une  heredite  indivisible2). 
Ainsi,  la  »division  cadastrale«  indiquait  ä  quels  lieritiers  etait  reserve  le 
bien  qui  y  etait    »etabli« ,    et  donnait  les  renseignements    utiles  sur  la  filiation 


■I    iZ.  1897,  p.15, 1.24-26:  !\\J  \/<^\  f|  j  g^ii}^^^ 


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4   V™  V  V  ?    Ä  ^1     Cf-  la  remanlue  d'ERMAN  P-21   n.  2. 

T,  'I 


2)    Texte  d'Antef  ä  Koptos  (Petrie,  pl.VHI  1. 11— 12)  |\    ^  £.    ^^3^;  texte  du  temP1( 


de  Häit-ka-k 


S 


rs     i'SjV&ss^iVfö   (E9-  Ions  pl.XXlX,  1.  4);  stele  de  Dachel  {RecueilXXl  p.  15 

1.14 — 17)  »que  ces  biens  soient  etablis  pour  le  fils  de  son  fils,  l'heritier  de  ses  lieritiers,  sa  femme 
et  ses  enfants.  Qu'aucun  autre  parmi  les  tenanciers  ....  ne  puisse  avoir  sa  part  de  ces  biens,  ä 
l'exception  de  Nesoubastit,  fils  de  Pahäti« ;  inscription  de  Mäkeri,  fille  de  Psioukhänou  (XXle  dynastie) 
»Amon  etablit  ces  biens  dans  la  main  de  la  princesse,  et  ces  biens  seront  etablis  dans  la  main  de 
son  fils,  du  fils  de  son  fils,  de  sa  fille,  de  la  fille  de  sa  fille  et  de  l'enfant  de  ses  enfants  a  per- 
petuite.« (Maspero,  Mission  du  Caire  I,  p.  695  1.4;  cf.  stele  de  Honit-taou'i,  fille  de  la  reine 
Isiemkheb,  p.  706  1.25 — 26).  II  convient  de  rapprocher  de  ces  textes  emanant  du  roi  ou  du 
dien,  la  Convention  des  princes  de  Siout  avec  les  pretres  du  temple  d'Anubis,  ä  la  XIIe  dynastie; 
le  prince  etablit  un  pretre  dans  un  bien,  et  ce  prt-tre  s'engage  a  choisir  parmi  ses  enfants  un 
seul  qui  heritera  du  bien,  et  celui-ci  ne  pourra  non  plus  en  faire  partage  a  tous  ses  enfants. 
(Griffith,  Siut  pl.VI  1.270—72.     Cf.  Maspero,  Etudes  de  Mythologie  1 ,  p.  63  —  64.) 


1901.]  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie.  33 


de  ceux  qui  pouvaient  pretendre  ä  l'heritage.  On  comprend  maintenant  pourquoi 
Mes  tire  de  cette  »division  cadastrale«  tous  les  argumenta  de  son  bon  droit 
et  pourquoi  Noubounofrit  en  falsifiant  eette  division  cadastrale  ruina  du  meine 
coup  tous  ces  arguments1). 

II  faut  noter  que  les  garanties  qui  entouraient  r»etablissement«  d'une 
propriete  concedee  par  le  roi,  et  qui  remontent  si  haut  dans  l'histoire  egyp- 
tienne,  se  sont  conservees  sans  modification  ä  l'epoque  grecque.  Un  celebre 
passage  du  papyrus  grec  de  Turin  n°  1  cite  la  »loi  du  pays«  rvjc  %wpag  vo\xoq 
c'est-ä-dire  la  »coutume  egyptienne«  appliquee  pour  les  transmissions  de  pro- 
priete vers  117  avant  J.-C.  lors  du  proces  d'Hermias,  par  les  juges  indigenes 
AacxpiTcti.  Pour  recevoir  un  domaine  en  donation,  pour  heriter  ou  acheter,  il 
fallait  1°  que  l'acheteur,  le  gratifie  ou  l'heritier  fit  ötablir  sa  filiation  (xXvjpovofXioLv 
oLwoypoi-^/ourS-cii)  sur  les  registres  en  specifiant  qu"il  etait  fils  d'un  tel  et  d"une 
teile,  fils  eux-memes  de  tel  et  teile;  2°  que  l'acheteur  ou  l'heritier  payät  la 
taxe  (TÄ^ctjuevo?  tyjv  carap%Y\v)  des  droits  de  mutation  d'une  propriete;  faute  de  quoi, 
on  etait  trappe  d'une  amende  et  dechu  de  tous  droits2).  L'ensemble  de  ces 
dispositions  legales  etait  favorable  aux  acheteurs  et  heritiers:  en  cas  de  con- 
testations,  ils  etablissaient  leurs  droits  gräce  a  la  filiation  inscrite  et  au  temoi- 
gnage  de  la  taxe  payee;  c'est  ce  qu'on  appelait  la  »garantie  des  contrats« : 
<TTvpiw<ri<;  toüv  <Tvyypot.<pw*).  —  L'inscription  de  Mes  nous  montre  que  l'heritier  de 
Neshä  procede  de  meme  faeon  <{ue  le  plaideur  du  papyrus  de  Turin;  Hou'i  ou 
Mes  etablissent  leurs  droits:  1°  en  attestant  leur  filiation  (1.  N.  2.  11,  etc.)  et 
en  la  faisant  constater  par  temoins  (1.  N.  20 — 36);  d'ailleurs  les  parties  adverses, 
Noubounofrit  ou  Khä'i,  agissent  de  meme  (1.  N.7,  11);  —  2°  en  citant  la  »division 
cadastrale«  qui  porte  mention  de  cette  filiation  et  de  la  taxe  payee;  temoignage 
si  concluant  que  Noubounofrit  n'a  d'autre  ressource  que  de  falsifier  les  registres 
de  la  tresorerie.  Tout  ceci  semble  conforme  ä  la  jurisprudence  suivie  encore 
par  les  Aotoxpircu  du  proces  d'Hermias. 


J)  La  stele  de  l'oasis  de  Dachel  (publiee  par  Spiegelberg  dans  le  Recueil  XXI,  p.  12  sqq.) 
a  pour  but  d'»etablir«  un  personnage  dans  un  fief  dependant  ä  l'origine  des  biens  sacres  du  dieu 
de    l'oasis,    Soutkhou.     Un  pretre   du   dieu    croyait  tenir  de  sa  mere  des  droits  a  la  propriete  de 

sources  qu'un   »tenancier«    ((   V\    x<S(  (,  ^)^r)   ^  disputait  comme  terre  a  partager.    Ici  encore 

il  y  a  conflit  entre  l'heritier  d'un  domaine  indivisible  et  des  tenanciers  de  terres  divisibles.  L'an  5 
du  regne  d'un  des  Sheshonq,  le  prince  de  l'oasis  fit  une  enquete  par  devant  le  dieu;  on  con- 
sulta   les    »registres   de   la   division    cadastrale   des  sources«    et  la  sentence  fut  rendue  d'apres   »ce 

que  l'on  y  trouva« ;    une  partie  des  sources  fut   »etablie«      I  h    au  nom  du  fils  du  demandeur 

AAAAAA  Ü> 

et  resei-vee  ä  sa  posterite,  a  l'exclusion  des  tenanciers.  J'ai  deja  montre  dans  les  notes  de  la 
traduction  de  l'inscription  de  Mes  la  concordance  de  tous  les  passages  essentiels  de  cette  stele 
avec  les  passages  analogues  du  texte  de  Mes. 

2)  A.  Peyron  ,  Papyri  graeci  regii  taurinensis  Musei  Aegyptii  p.  38  —  39.  Cf.  G.  Lumbroso,  Re- 
cherches  p.  307;  Revillout,  Revue  EgyptologiqueXlll,  p.  142,  Precis  du  Droit  Egyptien  p.  10. 

3)  Sur  la  TTvgiivTts  et  la  ßsßcuwriQ  qui  en  est  la  consequence,  cf.  Revillout,  La  Propriete 
p.  423  sqq. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  5 


84  A.  Moret:    Un  proces  de  fainille  sous  la  XlXe  dynastie.  [XXXIX.  Band. 


B.    Terres  divisibles  de  la  famille  de  Neshä. 

La  donation  royale  n'avait  ete  un  evenement  heureux  dans  la  famille  de 
Neshä  que  pour  la  lignce  Ournouro-Houi-Mes;  les  autres  descendants  de  Neshä 
avaient  continue  ä  vivre,  comme  tenanciers,  sur  des  terres  divisibles  qu'ä  ehaque 
generation  on  partageait.  Ces  pai'tages  _jp  x  "^^  pesshitou  se  faisaient  gene- 
ralement  du  vivant  des  chefs  de  famille.  L'inscription  de  Mes  mentionne  une 
serie  de  ces  partages;  nous  avons  vu  que  l'ambition  inlassafole  des  parents  de 
Ournouro-Houi-Mes    etait   d'englober  le   douiaine  indivisible  dans  les  partages. 

Les  terres  divisibles  de  la  famille  de  Neshä,  tout  en  etant  reparties  entre 
les  membres  de  la  communaute,  n'en  sont  pas  moins  soumises  ä  la  direction 
principale  d'une  seule  personne,  qui  peut  etre  un  homme  ou  une  femme.  Ainsi 
dans  l'inscriptiou  de  Mes,  la  femme  Ournouro  a  le  titre  et  l'autorite  d'»inspectrice« 

^\%r     n  roudou,  apres  le  premier  partage  mentionne,  vis -ä- vis  de  ses  freres 

et  soeurs  (1.  N.  3);  puis,  apres  le  second  partage,  dans  la  generation  suivante, 
Khai  (de  son  metier  »inspecteur«  sans  doute  de  terres  royales)  devient  »in- 
specteur«  de  ses  freres  et  soeurs  (1.  N.  8):  en  cette  qualite,  Khai  prend  la  parole 
(1.  N.  11 — 12)  au  nom  de  la  communaute  contre  la  lignee  Ournouro-Houi-Mes, 
quand  celle-ci  proteste  contre  le  partage  impose  aux  terres  indivisibles  de  la 
donation  royale.  On  sait,  en  effet,  par  d'autres  textes1),  que  le  roudou  d'une 
famille  represente  en  justice  la  communaute.  II  est  probable  que  le  röle  de 
roudou  etait  reserve  au  fröre  aine  ou  ä  la  soeur  ainee,  autant  qu'on  en  peut 
juger  par  la  tradition  populaire  sur  le  röle  du  frere  aine")  dans  le  conte  des 
deux  freres;  en  tout  cas  le  roudou  de  l'epoque  pharaonique  semble  etre  ce  que 
le  frere  aine  xvpiog,  ou  la  soeur  ainee  xvpicc.  sera  ä  l'epoque  ptolema'ique3):  un 
chef  de  communaute,  souvent  avantage  dans  le  partage,  mais  responsable  des 
interets  generaux  de  la  communaute.  Ainsi  malgre  le  partage  des  terres  et  la 
division  en  branches  collaterales  une  famille  qui  ne  possede  pas  de  domaine 
indivisible,  reste  neanmoins  une  association  groupee  sous  une  direction  unique. 
Tel  est  le  cas  pour  la  communaute  des  heritiers  de  Neshä. 


i)  Cf.  AZ.  1879,  p.  71  sqq. :  Erman,  Beiträge  zur  Kenntniss  des  ägyptischen  Gerichtsverfahrens, 
et  Revillout,  Revue  EgyptologiqucXW,  p.  49  sqq.  Dans  un  texte  de  l'epoque  de  RamseslI,  le 
pri'tre    Nofiräbou    prend    la    parole   en  justice    pour   defendre   ses    interets    et   ceux    de   ses    freres 

_  h      m  i   w   i    o  n  y\    o    6\  l    I    i 

(AZ.  p.73)    contre    un   personnage   qui  agit,    lui  aussi,    V\    °  r      /i^üt AA/SAAAX      r^rrii  »coinme 

roudou  de  ses  freres  et  sceurs«    (ÄZ.  p.73). 

2)  Voir  ä  ce  sujet  Revillout,  Precis  du  Droit  Egyptien  p.  16,27;  Maspero,  Etudes  de  mytho- 
logie  et  d'archeologie  IV,  p.  442.  Le  roudou  Khä'i  fait  cultiver  ses  terres  par  un  de  ses  parents 
Houi.     Cf.  p.  7. 

3)  Sur  le  y.vQtos  voir  Revillout,  Precis  du  Droit  Egyptien  p.  27,  286,  308  et  La  Propriete 
p.  240,  242,  249,  252.  On  y  voit  que  la  femme  peut  etre  HM^tu  comme  Ournouro  dans  l'inscrip- 
tion de  Mes. 


1901.]  A.  Morst:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie.  )>5 

C.    Röle  du  Zat  et  des  Qonbiüou. 

L'inscriptioTi  de  Mes  nous  montre  que  les  proces  relatifs  a  la  propriete 
mettent  en  mouvement  la  juridiction  du  Zat  et  des  Qonbiüou.  A  quel  titre 
ces  fonctionnaires  interviennent-ils?  C'est  ce  que  des  documents  anterieurs  a 
l'epoque  du  proces  de  Mes  ou  presque  contemporains ,  tels  que  les  papyrus  de 
Kahun  et  l'inscription  de  Rekhmarä,  nous  permettent  d'elucider. 

I.  En  ce  qui  concerne  les  proprietes  possedees  a  titre  de  donation  indivi- 
sible,  le  röle  du  Zat  s'explique  par  ceci:  Quand  un  acte  de  donation  etait 
etabli,  il  devait  etre  »scelle«  ^\  r^Tl)  dans  les  bureaux  du  nomarque  rffZ*  .  , 
Zat.  L'inscription  de  Rekhmarä  qui  nous  retrace  les  devoirs  dun  Zat  ideal 
sous  la  XVIIF  dynastie    nous  dit:    Tout  acte    (ah1  '  ')   doit  etre  ouvert   (ttQ) 

par  le  Zat  et  »apres  qu'il  l'a  vu,  il  va  ä  son  bureau  le  sceller  du  sceau  du 
Zat,  et  apres  qu"il  a  accorde  aux  ecrits  d'etre  revetus  (du  sceau)  conformement 
au  reglement,  il  les  renvoie  a  leurs  possesseurs«  1).     Au  nombre  de  ces  »ecrits« 

ou  »actes«  figurent  expressement  les  » inventaires «  (  -  - ämit-pou  necessaires, 

comme  nous  l'avons  vu,   ä   »TetablisseHient«    de  toute  donation  ou  transmission 

r    Q    /WWW   AAMW    f\       n  £i  A*A/W\    <«\     a  » 

de  propriete,   et  c'est  le  Zat  qui  les  scelle   (  ft***»*         (  -  -  trn  l    o        v\   Q 

Rekhmarä  1.191.  L'acte  une  fois  scelle.  le  Zat  s'occupait  aussi  de  la  mise 
en  jouissance  du  nouveau  proprietaire ,  et  il  verifiait  les  limites  des  domaines 
en  cas  de  conllit,  gräce  aux  registres  du  cadastre  dont  il  pouvait  disposer: 
»II  y  a  un  registre  du  nome  en  son  bureau  (d' apres  lequel)  il  entend  (les  affaires) 
de  toute  terre  cultivee.  C'est  lui  qui  etablit  les  limites  de  tout  domaine,  de 
tout  champ,  de  tout  bien  sacre,  de  toute  propriete  dont  il  a  scelle  les  actes 
(litt,  de  tout  scellement)« 2).  Les  papyrus  de  Kahun  nous  montrent  en  action, 
sous  les  XIIe — XIIF  dynasties,  le  recit  du  tombeau  de  Rekhmarä:  Un  »inven- 
taire-testament«  Amit-pou  d'un  certain  pretre  Ahou'isonbou-Ouahou  nous  y  a 
ete  conserve ;  apres  le  texte  de  la  donation ,  figure  la  liste  des  temoins ,  —  puis 
ä  une  date  posterieure  qui  est  celle  de  la  mise  en  vigueur  de  l'acte,  l'enregistre- 
ment  au  bureau  du  Zat  et  le  paiement  de  la  taxe  de  mutation  de  propriete 
sont  consignes.  La  formule  d'enregistrement  est:  »L'an  29,  le  3e  mois  de  Shait, 
le  7.     Fait  dans  la   salle  d'audience  du  Zat,  par  devant  l'administrateur   de  la 


')  New berry,  Rekhmarä  pl.  11,1. 16 — 17.  Cf.  Maspero,  Journal  des  Savants ,  septembre  1900, 
p.  543.  Voir  aussi  sur  cette  inscription  les  traductions  et  commentaires  de  Revillout  {Revue  Egypto- 
logique  VII,  p.  90  sqq.). 

^   — "—  Tffffa      s-r-^         AAAAAA      a     <©>-n     ooi'i    i"*~* 

2)    NEwBERRY,pl.III,1.2fi-27:^oa  1\  fXl^        ÄlkLv-^   ° 


r-K— i 


V§\  .  ^K^z^lüü    t\   ¥  |       „   i    i    '0¥\    Q^37.     La  partie  en  lacune  est 

restituee    d'apres    un   des  textes  similaires  cites  par  Newberry    (p.  26).     Cf.  Maspero  ,   Journal  des 
Savants  p.  545. 


36  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXC  dynastie.  [XXXIX.  Band. 

ville  Zat  Kliäiti,  par  le  scribe  du  sceau  de  la  salle  d'audience  des  laboureurs 
Amenemhä'it  Ameni.   —  Taxe  (payee)  .  .  .  par  Ahouisonbou-Ouahou  .  .  .«'). 

Gräee  ä  ces  textes,  on  voit  pourquoi,  apres  la  denonciation  de  Mes,  le 
proces  est  porte  par  devant  le  Zat  (1.  12);  pourquoi  celui-ci  fait  comparaitre 
devant  lui  et  devant  le  conseil  des  Qonbitiou  la  delinquante  Noubounofrit  et  le 
plaignant  Mes;  eomment  il  a  ä  sa  disposition,  pour  les  compulser,  les  actes 
({u'il  a  scelles    et  les  registres  du  cadastre,    oü  il  trouvera  mention  de  la  taxe 

payee    et    du   titre    d'etablissement   du    domaine  indivisible  de  Neshä.     Le  Zat, 

n    © 
enfin,  prend  une  decision,  un  »arrete«    l<c=>  (1.  16)  vis-a-vis  de  la  femme  Nou- 

bounofrit;  mais  les  lacunes  du  texte  ne  permettent  pas  de  savoir  quelle  punition, 
en  dehors  de  la  depossession  du  bien  illegalement  usurpe,  atteint  la  faussaire. 
Notons  comme  detail  d'audience  interessant,  l'intervention  du  scribe  royal  de 
la  table  Khä  fils  de  Montou-em-min :  il  questionne  le  Zat  sur  son  »arrete«,  et  le 
Zat  l'envoie  se  faire  une  opinion  personnelle,  par  une  enquete  dans  les  bureaux, 
sur  la  culpabilite  de  Noubounofrit  qui  apparait  indiscutable  (1.  16).  La  com- 
petence  du  Zat  lui  permet  de  recevoir  seance  tenante  un  »appel«  sur  le  juge- 
ment  et  d'y  donner  la  reponse  convenable2),  qu'il  s'agisse  de  contlits  relatifs 
ä  des  terres  ou  de  tous  autres. 

IL  En  ce  qui  concerne  les  terres  divisibles.  qui  sont  dans  les  familles 
l'objet  de  partages  N  '~^~J  pesshitou,  la  competence  du  Zat  n'est  pas  moindre 

que  pour  les  donations  indivisibles.  L'inscription  de  Rekhmarä  nous  a  dejä 
appris  que  le  Zat  »entend  les  affaires  de  toute  terre  cultivee  et  etablit  les 
limites  de  tout  domaine,  de  tout  champ,  etc.«  (1.  27);  il  y  est  dit  aussi  ex- 
pressement    que    »c'est   lui   (le   Zat)    qui   fait   les   portions    des    terres    divisees« 

^         "  CQX^  Y  'JX   ^^  i   i   i  (1.20).      Que  ces    »terres  divisees«    shedou  soient  bien 

celles    qui    sont  soumises  aux    »partages«   pesshitou,    nous  le  savons  par  les  pa- 


pyrus    de  Kahoun    qui    mentionnent    »les  partages    des  terres  divisees« 


E 


-H—   O     X 

c*c=^         3);   nous  possedons  le  proces -verbal  d'un  partage  de  ces  terres 

divisees,   avec  l'indication  du  nombre  de  mesures  de  terres  reparties  ä  chaque 
liomme4).      Nous    avons,    d'autre    part,    des     » denombrements    de    personnes« 

I  Apout-retou  ^^  Srsil]    donnant    les    noms    des    cultivateurs    dependant    d'une 


l)    Petrie-Griffith,  Kahun  Papyri,  pl.  XIII  1.  9—12.  (S  Q!    I    V     ^  LH  -  - -ca>- tv  T  ^ 

~ — ^a.  Q  |  IGi&r    |       c^         1  eil  aa^wa  I    l°l    I     O  _o^       /www  5    rr^  wam«    rzrr  I     I     I 


CTI3  *>U  O ,  £  &      f=rD 


AAAAAA   "*■  C^Jt        I      g.  ^     _CT^   c 


Q^I^^^Q0^^—  ^■■•JWPT$-    Cf.MASPERo,  ^Ä1V,P.439 

lAWW\J3*^^  I    ^ü      1  AA^^      1      1    ^Ll         Olli  lAl     ll  JS  Eli 

a  444;    Revillout,  Revue  Egyptologique  VIII ,  p.  175. 

2)  Sur  ces  appels  recus  par  le  Zat  cf.  A.  Moret,  L'appel  au  roi,  p.  149. 

3)  Petrie-Griffith,  Kahun  Papyri  pl.  XXII ,  1.39.     Cf.  Revillout,  Revue  Egyptologique  VIII, 
p.  164. 

*)    Kahun  Papyri  pl.  XXIII,  1.  15  sqq.     Cf.  Revillout,  ibid.  p.  165. 


1901.] 


A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XI Xe  dynastie. 


B7 


meme  famille  et  repartis  sur  des  portions  de  terres  divisibles;  ces  »denom- 
brements«,  veritables  »inveiitaires  de  personnes«  servant  de  eomplement  aux 
»inventaires«    des    biens    immeubles l)   (Amit-pou),    etaient    comme   les    Amii-pou 


»arretcs  sous  serment  dans  la  salle  d'audience  du  Zat« 


I 


A 


crm 


2).     Ou  eoncoit  des  lors  que  le  proces  de  Mes,   mettant  en  conflit  le 

proprietaire  d'une  terre  indivisible  et  les  cultivateurs  de  terres  partagees,  ait 
interesse  a  double  titre  le  tribunal  du  Zat. 

Mais  il  y  avait  un  autre  tribunal  qui  s'y  interessait  en  meme  temps,   celui 
du    »conseil   de    notables«    qu'on    appelait   les   Qonbitiou  u    wi|,      Les  corps    ad- 

ministratifs  qui  gouvernaient  le  sol  de  l'Egypte,  administration  royale3),  admini- 
stration  des  temples4),  avaient  leurs  conseils  de  Qonbitiou;  les  villes5)  et  les 
districts  ruraux6)  possedaient  aussi  les  leurs.  L'importance  de  ces  conseils  va- 
riait  sans  doute  suivant  1'importance  du  corps  administratif  dont  ils  dependaient 
ou  de  la  localite  oü  ils  siegeaient,   car  les  textes  distinguent   »le  grand  conseil 

des   Qonbitiou»   c±\\^    v&,    0     (ies    conseils    locaux  sans  epithete.      Ainsi  l'ins- 

cription  de  Mes  fait  connaitre: 

[- 1  Q      I    [AAAAAA]    »  AAAAAA    p       I  Z ^     U 

1°    Les    »Qonbitiou   de   la    source   de   Neshä«    Li    öm^i     tx  □  c±\J       ]f 

M)®\      -°%¥ jj\f\  1S-^1¥®  (LS-9>  Restitution  d-apres  1.N.3  et  9). 


.^/-gV-    AAAAAA  I 

2°  Les  » hommes  notables  de  la  ville «  <=>  M>  J  i °  i  W  )£\  0     n  ^  ,  ©  (1.  N.  1 1 ) 


qui  d'apres  une  Variante    »fönt  les  (affaires)   de  la  source  de  Nesha« 


WM&HM 


^|    AAAAAA_<^>_ 

©  o\\    ^ 


<=>]  1 1 1 


AAAAAA       ^ 


■    AAAAAA    AAAAAA 

^=>\>     I  r~vn 


(|J$(1.S.10); 


le  texte  ajoute  qu'ils   »entendent  les  depositions«  (1.  N.  2,  S.  10).     Peut-etre  ces 
»notables   de  la  ville«    representent  -  ils  une  juridiction  superieure  d'un  degre  ä 


tivees 


*)    Kahun  Papyri   pl.  XXI,   1.2 — 3.     Ce   document    nous    donne    »le   compte    des   terres   cul- 
d'un  certain  pretre,  puis   »la  notice  du  compte  des  hommes,  qui  ressort  du 


s 


denombrement  des  personnes  (fait)  Tan  33«     _,  C^  M£  l  <rr>  )*    \\   JäTEl  -   ^*JLi    i    cf- 

Sqi   i   iu21i    ji     G  1  i   i   i    01111 
Revillout,  Revue  EyyptologiqueWW,  p.  169.     Des   copies    de    ces    »denombrements    de  personnes« 

sont   donnees  pl.  IX  1.2  sqq.,  1. 1 6  sqq.    Voir   sur   la   definition   des    Apout-retou  Griffith,    loc.  cit. 

text  p.  20;  Maspero,  Etude.slV,  p.  425  —  426;  Revillout,  Revue  EgyptologiqueYWl,  p.170. 

2)  Kahun  Papyri  pl.lX,  1.9. 

rZZl      O      |    AAAAAA    <S_ J     T-r       (3 

3)  Spiegelberg,  Studien  und  Materialien  cite  des  U    Vra  i  /Ffl  ^ »Qonbitiou    de    la 

C^     C_i.      I     \  o    AAAAAA     1  I 

cour«  (p.  14).  11  resulte  de  nombreux  textes  que  les  Qonbitiou  designes  sont  ceux  de  l'administra- 
tion  royale.  Le  roi  se  vante  d'assister  aux  seances  des  Qonbitiou  (ibid.  p.  35 ,  cf.  A.  Moret,  Uappel 
au  roi  p.  143 — 147). 

4)  Les  temples  de  Siout,  des  la  XIle  dynastie,  ont  des  Qonbitiou  (Griffith,  Siut  pl.VlI,  283). 

5)  Spiegelberg,  loc.  cit.  p.  15  (Pap.  Ab.  VII ,  8 ,  Pap.  Turin  128,  6  ,  etc.). 

6)  Petrie- Griffith,    Kahun   Papyri   pl.  XI,    1.  22:    il   est    question    (sous    la    XIP  dynastie) 


d'un    »membre    regulier    des    Qonbitiou    du    district«  - 
Text  p.  31. 


£>\\ 


,Jf 


Cf.  Griffith, 


38  A.  Moret:    Un  proces  de  famille  sous  la  XIXe  dynastie.  [XXXIX.  Band. 

celle  des  »notables  de  la  source  de  Neshä« ;  on  comprendrait  alors  qu'ils  »fassent 
les  arretes,  les  affaires«  de  la  source  de  Neshä,  qu'ils  decident  des  cas  au  dessus 
de  la  competence  des   Qonbitlou  ruraux. 

3°   Le   »grand  conseil  des  Qonbitiou«  a\\  [P0  ^   J  o  (1.  N.  3,  5,  7,  8,  12, 

_ß^    *;         A  I        I        I    V 

13,  15).  Ce  sont  eux  qui  recoivent  la  plainte  de  Takharou,  soeur  d'Ournouro 
(1.  N.  3 — 4),  de  Noubounofrit  et  du  roudou  Khai  (1.  N.  5 — 7).  Quand  Mes  reussit 
a  faire  la  preuve  de  l'illegalite  commise  ä  son  egard,  il  eut  recours  d'abord  aux 
»notables  de  la  ville«  (1.  N.  10)  qui  l'ecoutent  contradictoirement  avec  Khai; 
puis  il  s'adressa  par  ecrit  (il  »fit  rapport«  1.  N.  12)  au  Zat  d'Heliopolis;  celui-ci 
fit  »deposer«  Mes  et  Noubounofrit  par  devant  lui,  le  Zat,  et  le  »grand  conseil 
des  Qonbitlou«  (1.  N.  13).  II  semble  donc  que  le  »grand  conseil«  represente  une 
juridiction  superieure  a  celle  des  »notables  de  la  ville«,  de  meine  que  ceux-ci 
semblent  etre  au -dessus  des    »Qonbitlou  ruraux  de  la  source  de  Neshä«. 

Ce  »grand  conseil«  siege  dans  la  ville  de  Memphis.  Dans  la  premiere 
affaire,  Ournouro  et  Hou'i  son  fils  dcposent  contradictoirement  avec  leurs  freres 
et   sceurs,    par   devant   »le    grand    conseil    des    Qonbitlou   avec   les    Qonbitiou   de 

Memphis«    o"|\  [f^  $  jjo?  JT^Vfr'0!  A  ©  (1.  N.  5).     Faut-il  entendre 

que  le  »grand  conseil  des  Qonbitiou«  est  distinct  des  »Qonbitiou  de  Memphis« 
et  que  les  deux  assemblees  sont  reunies  pour  la  circonstance?  Ce  qui  semble 
devoir  faire  adopter  cette  opinion  c'est  que,  dans  la  deuxieme  affaire,  Mes  depose 
devant  »le  Zat  et  le  grand  conseil  des  Qonbitiou«  (1.  N.  13,  15);  puis,  lors  de 
la  decision,   on  dit  que  le  Zat  rend  son  arret  »avec  les  Qonbitiou  de  Memphis« 

£h~\>  8  ^^LF^VJfi         I  A©    (1.  N.  17).      II    semble    donc    que   la 

decision  derniere  soit  au  grand  conseil  uni  au  conseil  de  Memphis,  sous  la 
direction,   ou  en  la  presence  du  Zat. 

Notons  que  c"est  le  Zat  d'Heliopolis  qui  siege  dans  le  grand  conseil  de 
Memphis  et  qui  a  recu  le  rapport  de  Noubounofrit  (1.  N.  6)  et  de  Mes  (1.  N.  13). 
Je  ne  sais  s'il  faut  conclure  que  le  Zat  d'une  ville,  fonctionnaire  royal,  peut 
etre  delegue  ä  la  direction  du  conseil  de  teile  autre  ville,  ou  s'il  y  a  ici  un 
cas  particulier  pour  la  ville  de  Memphis. 

On  voit,  par  l'mscription  de  Mes  et  d'autres  textes,  que  ces  conseils  de 
Qonbitiou  avaient  specialement  dans  leur  juridiction  les  questions  relatives  aux 
partages  des  terres  divisibles;  on  sexplique  cette  Intervention  administrative 
dans  les  affaires  familiales  si  ces  terres  divisibles  sont  des  tenures  dependant 
des  terres  royales  ou  des  biens  sacres.  Spiegelberg,  dans  son  etude  speciale 
sur  les  Qonbitiou,  cite  quäntitc  de  textes  oü  il  est  question  des  partages1),  et 
des  proces  -  verbaux  de  partages'2)  operes  par  les  Qonbitiou,  oü  nous  retrouvons 
des  formules  du  texte  de  Mes.     On  voit,   par  l'inscription  de  Mes,   d'une  facon 


x)    Spiegelberg,  Studien,  p.  17  sqq. 
2)    Studien,  p.  18  —  20. 


1901.1 


A.  Moret:    Un   proces  de  t'amille  sous  la  XIX1'  dynastie. 


39 


tres  vivante  l'interventioii  des  Qonbiiiou  ä  ehaque  partage;  rien  ne  se  fait  que 
devant  eux,  et  apres  ehaque  arret  un  des  notables1)  est  envoye  avec  les  heritiers 
sur  les  terres  ä  diviser  »pour  faire  voir  leurs  champs«  et  "faire  connaitre  leurs 
portions«  aux  interesses  (l.X.  3,  4,  8.  17.  11).  LS.  9  sqq.).  Pendant  ces  Operations, 
on  dressait  des  proces -verbaux;  c'est  avec  le  secours  de  ces  docuinents  que 
3Ies  a  redige  le  recit  de  son  proces,  et  ce  sont  ces  documents  eux -meines  qu'il 
a  reproduits  aux  pieces  annexes. 

3Iis<>  en  regard  des  textes  similaires.  Tinscription  que  31.  Loret  a  eu  la 
bonne  fortune  de  decouvrir  nous  pennet  de  completer  ce  <jue  Ton  savait  du 
regime  des  terres  soumises  aux  partages  et  de  celles  qui  en  etaient  exemptes; 
eile  nous  apporte  de  precieux  renseignements  sur  le  röle  actif  des  conseils  de 
Qonbitiou  qu'on  voit  peu  souvent  defini  dune  facon  aussi  complete.  Est-il  possible 
enfin,  d'etre  insensible  ä  l'interet  de  ce  drame  de  famille  oü  läprete  des  con- 
voitises  materielles  entraine  freres  contre  freres,  parents  contre  parents  jusqu'au 
crime  de  faux?  Dans  ce  drame  vecu  le  bon  droit  l'emporte  au  dernier  acte: 
aussi  ne  s'etonnera-t-on  point  que  3Ies  ait  dedie  un  ex-voto  au  dieu  Amon 
»juge  (Zaf)  du  miserable«'2).  Sur  une  des  parois  adjacentes  au  mur  qui  a  con- 
serve  Tinscription  du  proces.  on  voit  3Ies  oftrir  la  fumigation  d'encens  ä  un 
belier  coiffe  du  diademe  aux  deux  plumes  et  reposant  sur  un  naos:  ce  belier 
n'est   autre   qu'»Ainon    de  l'oasis  de  Xesha«3)   ((,  ^-k    1  ^         [  TJ    le    dieu 

protecteur  du  foyer;  apparemment.  3Ies  lui  avait  dedie  une  chapelle  sur  les 
lieux  memes  sauves  par  laide  divine  au  cours   dun  proces  seculaire. 


The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest. 

By  James  Henry  Breasted. 

Hierzu  Tafel  1  und  II. 


1  here  is  in  the  British  Museum4),  a  sadly  damaged  stone,  wliich  in  the  opinion 
of  the  present  writer  contains  the  oldest  known  formulation  of  a  philosophical 
Weltanschauung.     It    was    early    published   by  Sharpe  (Insc.  I.  36  —  38),    but    so 


') 


o\Y 


I     Q. 


Cette  formale  apparait  aux  Kahun  Papyri  pl.  XIII,  1.  26. 
On  trouve    de  meme  l'expression 


d'apres   la   restitution    plausible    de  Griffith.  — 

I   ^5r'  ^ont  une  abreviation  est  1.  N.  15,  in  fine. 

2)  Pap.  de  Bologne   1094,  II,  1.3. 

3)  Amon  est  par  excellence  le  dieu  des  oasis.     Je  cite  d'apres  une  Photographie  de  M.  Loret. 
*)    No.135*. 


'/ 


m  // 


40  J.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest.  [XXXIX.  Band. 

badly  as  to  be  unusable.  The  first  two  lines  were  eopied  from  Siiarpe  by 
Rouge  and  employed  for  historical  purposes1);  Goodwin  made  a  Latin  trans- 
lation  from  Sharpe"s  faulty  text2)  but  since  then,  with  the  exception  of  a  few 
phrases  from  Sharpe  translated  by  Renouf3),  it  lias  been  entirely  neglected, 
until  it  was  again  published  a  few  weeks  ago  by  Messrs.  Bryant  and  Read4). 

I  had  already  made  a  copy  of  the  monument  for  the  Berlin  dictionary, 
before  I  saw  their  copy;  a  comparison  of  their  plate  with  mine  will  explain 
the  necessity  of  another  publication5);  for  it  seemed  imperative  to  immediatelv 
put  as  füll  a^text  as  possible  before  students  of  Egyptian  thought  and  religion. 
This  unexj)ectedly  early  publication  of  my  plate  therefore  makes  it  impossible 
to  present  with  it  the  füll  study  of  the  document,  and  especially  of  cognate 
maierial,  both  Egyptian  and  Greek,  which  I  had  contemplated.  What  I  have 
to  offer  therefore  is  only  an  aecount  of  the  stone  itself,  and  a  rapid  sketeh 
of  the  more  important  ideas  of  the  remarkable  inscription  which  it  bears. 

The  stone  itself  is  a  reetangular  slab  of  black  granite,  0,92x1,375  m, 
and  the  inscribed  surface  is  considerably  smaller,  being  0,688x1,32  m,  thus 
occupying  only  the  upper  three  quarters  of  the  stone,  as  it  lies  upon  the  long 
edge.  The  inscription  consists  of  two  horizontal  lines  at  the  top  and  beneath 
these,  sixty  one  vertical  lines.  It  has  suffered  a  fourfold  defacement:  1.  the 
name  of  king  Shabaka  in  the  sl-Rc  ring  has  been  everywhere  (3  times)  chiseled 
out;  2.  the  name  of  Set,  as  a  typhonic  god,  has  everywhere  (at  least,  3  times) 
been  chiseled  out6);  3.  a  deep  reetangular  hole  about  0,12x0,14  m  has  been 
chiseled  in  the  centre  of  the  stone,  with  rough  Channels  some  0,25  m  to  0,38  m 
in  length,  radiating  from  it;  4.  the  surface  thus  mutilated  has  been  used  as 
a  nether  mill  stone,  the  upper  stone  revolving  about  the  central  hole  and 
crossing  transversely  the  radiating  Channels,  thus  wearing  off  the  surface  of 
the  stone  and  totally  oblitering  the  inscription  in  a  circle  some  0,78  m  across, 
around  the  central  hole,  with  the  exception  of  a  few  signs  near  the  edge  of 
the  hole.  In  the  plate,  the  first  three  mutilations,  all  due  to  the  chisel,  are 
represented  by  lined  shading;  the  incidental  wear,  due  to  time  and  the  upper 
mill  stone ,  is  represented  by  dotted  shading.  The  scale  of  the  plate  is  1:4 
and   palseographically  the    commoner   signs    are    only  roughly  correct;    for   the 

*)    Mel.  d'Arch.  Eg.  I,  pp.  12  and  20  ff. 

2)  Mel.  Eg.  3rd  ser.  1,247. 

3)  Hibbert  Lectures  1879,  pp.150  and  220. 

4)  PSBA.  March  1901. 

5)  For  example,  their  plate  numbers  the  lines  backward,  many  of  Sharpe's  errors  remain 
uncorrected,  the  lacunae  have  by  no  means  been  exhausted  and  there  is  no  distinetion  made 
betvveen  the  gaps  made  intentionally  by  the  scribe,  and  those  due  to  wear  or  mutilation.  The 
authors  deserve  much  credit  for  devoting  themselves  to  such  a  task,  amid  the  duties  of  business 
life,  and  that  they  have  not  fully  appreciated  its  extreme  difficulty,  is  quite  pardonable.  Their 
essay  on  the  monument  does  thein  great  credit. 

6)  Incidentally,  this  shows  that  the  hostility  toward  Set,  must  have  begun  after  the 
8th  Century  B.  C. 


1901.]  J.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  MempMte  Priest.  41 

inscription  is  excessively  time  worn  and  so  faint  that  either  a  squeeze  or  a 
photograph  was  out  of  the  question,  and  I  had  not  the  appliances  for  a  rubbing. 
The  plate  was  therefore  drawn  from  a  band  copy,  and  then  corrected  before 
the  original.  All  the  rarer  and  more  important  signs  however  were  drawn 
from  the  original.  The  inscription  is,  palaeographically  an  exceedingly  beauti- 
ful  one,  and  worthy  of  the  best  age.  The  signs  are  in  general  very  much 
like  those  reproduced  in  modern  hieroglyphic  type.  All  lacunae  without  ex- 
ception  were  carefully  measured  and  it  is  to  be  noted  that  all  gaps  in  the 
plate  not  shaded  by  lines  or  dots,  are  original  and  intentional  on  the  part  of 
the  scribe.  The  signs  are  very  faint.  and  in  badly  worn  places,  reading  is 
excessively  difficult,  being  a  matter  of  repeated  and  long  examination.  I  spent 
several  days  on  the  lacunae,  but  I  have  no  doubt  that  with  a  better  light  than 
it  is  possible  to  get  in  the  museum  gallery,  more  could  in  places  be  gotten 
out  of  them. 

V 

The  line  at  the  top  contains  the  füll  titulary  of  King  Si-b!-k!,  reading 
both  ways  from  the  middle;  and  the  second  line  is  the  record  of  the  king's 
renewal  of  the  monument  as  follows:  »His  majesty  wrote  this  document  anew, 
in  the  house  of  his  father  Ptah,  &c,  his  majesty  having  discovered  it,  a  work 
of  the  ancestors ,  being  eaten  of  worms ;  it  was  not  legible  from  beginning  to 
end.  Then  [he]  wrote  [this  document1)]  anew,  more  beautiful  —  than  the  one 
that  was  before  (it),  in  Order  that  his  name  might  abide,  and  his  monument 
be  fixed  in  the  house  of  his  father,  Ptah,  &c,  for  all  eternity,  being  a  work 
of  the  Son  of  Rec  [£/  -  b$  -  Je!] ,  for  his  father  Ptah,  &c,  in  order  that  he  might 
be  given  life  eternally«. 

V 

This  record  shows  then,  that  our  inscription  is  a  copy  by  <S/ -&/-&/  of 
an  older  document  on  more  perishable  material;  for  the  king  is  particular  not 
to  call  the  older  document  a  stela  (wd),  but  refers  to  it  simply  as  »this  document 


or  writing  U^  "    «,   a  term  conveniently  applicable  alike  to  the  new  stela 

and  the  older  wooden  tablet,  or  whatever  inay  have  been  the  worin -eaten 
material  of  the  older  document.  The  fact  that  the  latter  had  become  »illegible 
from  beginning  to  end«,  might  cast  suspicion  upon  the  correctness  and  authenti- 
city  of  the  copy,  but  there  are  degrees  of  illegibility  and  the  success  of  the 
renewal  would  indicate  that  the  older  document  was  not  totally  illegible,  but 
onlv  very  difficult  to  read.      There  are   evidences  of  such  early  loss  however. 

like  the  Omission  of  V\  ^-=J  at  the  head  of  1.  126,   and  the  gap  in  1.  61.     But 

the  regularity  of  the  arrangement  in  11.  3 — 7,  and  the  continuity  of  the  sense 
in  11.  13  a — 18  a,  show  clearly  that  some  gaps  were  intentional  in  the  earlier 
original.  In  any  case  this  superscription  of  itself  proves  that  the  remarkable 
ideas  in  our  inscription  are   as  old  as  the   8th  Century  B.C.,   with   strong  pre- 


l)  There  is  exactly  room  for  this  restoration .  as  at  the  beginning  of  the  line. 

Zeitsckr.  f.  Ägypt,  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  6 


42  J.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest.  [XXXIX.  Band. 

sumption  that  they  are  older.  The  internal  evidence  that  they  are  much  older 
will  l>e  found  below. 

Of  the  61  vertical  lines  under  tlie  above  heading,  only  one  third  have 
survived  entire,  tliough  scanty  Fragments  of  a  few  more  are  still  legible.  Under 
these  circumstances  one  cannot  determine  at  a  glance,  in  which  direction  the 
lines  should  be  read.  We  notiee  in  1.  7  that  its  elosing  words  are:  »He  judged 
Horus  and  Set«;  now  1.8  begins:  »He  settled  (?)  their  litigation«,  eontinuing 
with  the  appointment  of  Set  as  king  of  Upper  and  Horus  as  King  of  Lower 
Egypt.  Looking  in  1.  8  at  the  mention  of  Set  before  Horus,  preceding  the 
mention  of  the  two  together  in  1.9,  we  see  elearly  that  11.10«  and  106  headed 
by  Set  should  precede  1.11a  and  116  headed  by  Horus,  and  that  both  should 
precede  1.12  a  headed  by  both  together.  But  it  is  to  be  noted  that  the  hori- 
zontal lines  divide  the  text  into  seetions  coherent  in  themselves;  thus  11.  10a 
to  12a  must  be  read  together;  11.106  -  126  likewise;  and  similarly  11.13a — 18a; 
11.136 — 186,  and  11.13c — 18c.  The  succession  of  11.13c — 15c  is  very  clear, 
as  Messrs.   Read  and  Bryant  have  noticed1). 

LI.  216  and  22  are  joined  thus:   ll||\22S||\   ^'111;   and  the  same 

phrase  in  the  middle  of  1.  64  shows  that  the  junction  is  correet.  Again  at  the 
other  end  of  the  inscription,  the  following  phrases  occupying  the  end  of  one 
line  and  the  beginning  of  another,   must  elearly  be  connected: 


58 


Q     c® 


A Qqqq  _  a  ©  a  60 


^r? 


o 


c± 


AA/VAAA 


As  regards  a,  the  conclusion  is  reinforced  by  the  phrase  U  \^  K^^'Hft 


in  the  middle  of  11.  58  and  56.  The  connection  between  the  end  of  1.  58  and 
the  beginning  of  1.  59  is  equally  clear,  but  the  peculiar  arrangement  of  the 
last  words  of  1.  58  compel  reference  to  the  plate.     The  end  of  1.  60  connects 


x)  After  1.  18a.  b,  &c.  the  succession  is  not  easily  demonstrated  owing  to  the  wear  of  the 
millstone  in  the  middle,  and  the  fact  that  the  fragments  at  top  and  bottom  do  not  always  belong 
together,  owing  to  the  intervening  horizontal  line,  now  largely  lost.  L.  18c  probably  joins  1.  19; 
in  any  case  1.  19  was  not  cut  by  the  horizontal  line  as  is  shown  by  1.  62,  which  corresponds  with 
it  at  top  and  bottom;   but  11.  20  and  21   were  cut  by  it,    as  all  the  lines  introduced  by     jT^   are 

so  cut,  and  furthermore  the  end  of  1.  20  5  is  in  continuation  of  1.  19  and  not  of  20a,  as  is  shown 
by  comparison  with  11.  62 — 63.     LI.  22 — 23  were  probably  not  so  cut,  for  1.  216  joins  22  as  shown 

above.    LI.  25 — 28  were  cut  by  the  horizontal  line,  as  shown  by  the  remains  of     |||.    The  proper 

succession  of  lines  8 — 24  is  also  clear  from  their  content,  as  is  shown  further  on. 

2)  The  succession  is  here  so  patent  that  Messrs.  Read  and  Bryant  have  inverted  the  order 
of  these  two  lines  in  their  translation,  in  order  to  aecomodate  them  to  their  order,  on  the  sup- 
position  that  the  scribe  has  inverted  them. 


1901.]  J.  H.  Breasted:  The  Philosopliy  of  a  Memphite  Priest.  43 

clearly   with    1.  61,    where    n  jm}[| ^  1^    *s    a    re^a^v0    clause    beloiigin«-    to 

y2*—  (end  of  61);  at  thc  beginning  of  1.  62  I  am  not  sure  of  the  meaiüng, 

but  connection  with  the  end  of  1.  61.  is  clearly  possible.  Finally  1.62  narrates 
the  drowning  of  Osiris,  while  in  1.  63  Isis  and  Nephthys  pull  him  ashore 
(spr.sn  sw  r  ti)  a  clear  sequence  of  events;  while  1.64  proceeds  with  the  events 
following  his  death,   which  have  been  begun  in  1.  63. 

The  direction  in  which  the  lines  should  be  numbered  is  therefore  certain, 
and  we  have  again  before  us  a  text  with  the  signs  facing  backward,  as  in 
the  southern  pylon  inscription  of  Hatshepsut,  the  coronation  inscription  of 
Tliutmose  III.  (both  at  Thebes)  or  the  Der-el-Bahri  texts  of  Hatshepsut.  The 
fact  that  this  peculiarity  is  so  common  in  the  18th  dynasty,  together  with  the 
orthography  and  grammar  of  the  inscription,  which  certainly  cannot  be  later 
than  the  18th  dynasty,  would  indicate  that  our  stela  is  an  unaltered  copy  of 
a  document  at  least  as  old  as  that  period,  while  some  points  in  orthography 
would  indicate  a  inuch  earlier  date.  Furthermore,  it  will  be  shown  below 
that  one  of  the  chief  ideas  set  forth  in  the  document,  was  current  in  the 
18th  dynasty;  there  are  strong  indications  therefore,  both  in  form,  language 
and  content,  that  the  inscription  is  to  be  dated  in  or  before  the  beginning  of 
the  New  Kingdom.  Regarding  the  content  of  the  document  let  me  repeat, 
that,  what  follows  is  a  merely  preliminary  sketch,  to  accompany  the  unexpect- 
edly  early  publication  of  the  text.  I  hope  that  a  more  elaborate  study  may 
follow,  but  at  present  I  can  only  call  attention  to  the  most  important  of  the 
remarkable  ideas  preserved  to  us  in  this  ancient  document,  not  attempting  to 
treat  more  than  incidentally  its  mythological  content,  nor  to  observe  closely 
the  Order  followed  by  the  text.  It  once  contained  a  complete  exposition  of 
the  functions  and  qualities  of  Ptah,   and  it  begins  (1.  3)  thus: 

»This  Ptah  is  he,  who  is  proclaimed  under  this  great  name.«     The  word 

for  »prociaim«  or  »publish«  is  J^"^^  j=l  >  the  only  other  occurrences  of  which 
are,  so  far  as  I  know,  in  the  coronation  inscriptions  of  Hatshepsut,  where  it 
is  used  of  the  proclamation  of  her  name  as  king.  This  is  of  cause  the 
meaning  here  also.  Atum  is  his  father  (1.  6),  »to  whoin  the  gods  oft'ered, 
when  he  had  judged  Horus  and  Set«.  After  settling  »their  litigation,  he  set 
up  Set  as  king  of  Upper  Egypt  in  the  Southland,  from  the  place  where  he 
was  born« ;  (cf.  1.  10tf)  and  Keb  »set  up  Horus  as  king  of  Lower  Egypt 
in  the  Northland,  from  the  place  where  his  father  was  drowned«.  The  dia- 
logue  accompanying  these  füll  lines,  now  follows  in  the  upper  portions  of  the 
cut  lines  (10a — \la): 

»Keb   (to)  Set,   speecli:    'Hasten  from  the  place,  wherein  thou  wast  born'.« 
»Keb   (to)  Horus,   speech:   'Hasten  from  the  place,  wherein  thy  father  was 
drowned'.« 

»Keb   (to)  Horus  and  Set,   speech:   'I  will  judge  you'.« 

G* 


44  J.  H.  Breasted:  The  Philosoph?  of  a  Memphite  Priest.  [XXXIX.  Band. 

»Keb  (to)  the  ennead,  speech:  'I  have  assigned  the  inheritance  to  that 
hcir,   to  the  son  of  the  first  born  son'.« 

It  is  clear  that  »that  heir«  is  Horus,  for  the  aceompanying  half  lines 
(106 — 126),  after  affinning  that,  »it  is  evil  for  the  heart  of  Keb  that  the  portion 
of  Horus  should  (only)  be  equal  to  the  portion  of  Set«,  then  state  in  accordance 
with  the  dialogue:  »Keb  gives  his  inheritance  to  Horus,  he  being  the  son  of 
his    first    born    son«.     The    preeminence    of   Horus    is    again    indicated   by   the 

obscure   lines   136  to   186,    each  beginning  with   v\,    and    it    is  clearly  stated 

(11.  13c,  14c,  15c):  »Horus  Stands  on  the  earth,  he  is  the  uniter  of  this  Land, 
proclaimed  under  the  great  name  Tl-tnn-rsi-inb.f,  lord  of  eternity.  The 
crown  (Wrt-hklw)  flourishes  on  his  head;  he  is  Horus,  appearing  as  king  of 
Upper  and  Lower  Egypt,  Uniter  of  the  Two  Lands  at  the  stronghold,  at  the 
place1)  where  the  Two  Lands  are  united«.  A  new  subject  is  now  introduced 
with  the  same  mechanical  arrangement  as  before,  viz.  first  the  narrative  in 
füll  lines  (18c — 19)  and  then  the  dialogue  in  half  lines  (20 — 21),  the  narrative 
(18  c — 19)  related  the  drowning  of  Osiris,  with  the  subsequent  dialogue  and 
offices  of  Horus,  Isis  and  Nephthys2).  This  narrative  is  resumed  and  partially 
repeated  at  the  end  of  our  inscription  (11.  62 — 64).  From  25 — 35  the  text 
again  took  up  the  conflict  of  Horus  and  Set,  and  then  practically  everything 
is  lost,  to  the  end  of  47.  The  mythological  references  in  the  foregoing,  of 
course  suggest  many  parallels  in  other  texts,  but  these  we  here  intentionally 
pass  by,  for  it  is  in  the  last  15  lines  of  the  inscription  that  we  find  enume- 
rated  the  essential  functions  of  Ptah  which  make  the  document,  to  my  mind, 
the   most   remarkable    monument    of  Egyptian   thought  which    we   possess.     In 

1.  48  we  have  a  title,   probably  to   be  read:       ß  ^y   %.  |,  the  meaning 

of  which  is  of  course  doubtful3).  It  is  the  title  of  a  list  of  eight  capacities 
or  functions  of  Ptah,  arranged  in  two  fours.  The  upper  four  are  nearly 
complete;  of  the  lower  four  only  traces  remain.  The  Ptah-figures  in  the 
shrines  are  determinatives  of  the  preceding  designations  of  Ptah.  The  last  of 
the  upper  four  (1.  52«)  reads:    »Ptah,  the  great  is  the  heart  and  the  tongue  of  the 

gods«    I  ])•    This    enigmatic    utterance    is,    as    we    shall    see    the   text   or 

theme  of  the  development  in  the  following  lines ,  and  we  shall  best  understand 
what  is  meant  by  it  if  we  first  turn  to  the  clear  passages  of  these  frequently 
obscure  lines.    LI.  57 (end) — 58  are  very  explicit;  they  state: 


')    This    is  undoubtedly  a   reference  to   ü==i,  which  first  occurs  in  the  Middle  Kingdom. 


2)  The  narrative  continued  through  1.22  at  least,   as  a  comparison  with  1.64  shows. 

3)  It  may  mean:  »Ptah  as  the  being  of  the  gods«,  for  as  he  is  later  shown  to  be  their 
intelligence  and  their  medium  of  expression,  he  might  easily  be  called  their  very  being;  but  this 
is  of  course  very  doubtful.  Another  possible  rendering  is:  »Ptah  as  the  forms  of  the  gods«,  meaning 
that  the  other  gods  are  only  different  forms  of  his. 


1901.] 


,T.  H.  Breasted  :  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest. 


45 


Ü^U^f^ 


■5P 


Jkf 


f~\         AAAAAA 


0      .      ö    AA/W 


O 


»He1)  is  the  maker  of  every  work,  of  every  handicraft,  the  doing  of  the 
hands,  the  going  of  the  feet;  the  movement  of  every  member  is  according  to 
liis  command,  (viz.)  the  expression  (lit.  »word«)  of  the  heart's  thought,  that 
cometh  forth  from  the  tongue  and  doeth  the  totality  of  everything. «  Here  it 
is  clearly  stated  that  everything  first  exists  in  the  mind  as  thought,  of  which 
the  »heart«  is  the  seat;  this  thought  becomes  real  and  objective  by  fmding 
expression,  and  of  this  the  tongue  is  the  Channel.  »Heart«  is  thus  by  meto- 
nomy,  the  concrete  term  for  »mind«,  while  in  the  same  way  »tongue«  is  the 
concrete  term  for  »word«  or  »command«,  the  expression  of  the  thought.  Thus, 
mind  and  the  expression  of  its  content  are  denoted  by  »heart«  and  »tongue«. 
The  ancient  thinker  leaves  us  in  no  doubt  about  this,  for  he  again  explicitly 
states  (11.  56  —  57): 


U 


AAAAAA  U  _CT\i 


o 


»It  is  the  tongue,  which  repeats  the  thought  of  the  heart;  it  (the  heart)  is  the 
former  of  all  gods,  Atum  and  his  ennead;  at  the  time  when  every  hieroglyplr)  even, 
came  into  existence  as  a3)  thought  of  the  heart  which  the  tongue  commanded.« 

It  is  always  the  heart  (==^  or  V  cf.  Hebn 


•ew  nb  i  or  the   »body«    I  lit. 

»belly«  cf.  Hebrew  D^ttni),  which  the  Egyptian  conceives  as  the  seat  of  mind: 
cf.  among  many  examples  the  words  of  Hatshepsut  on  lier  obelisk  at  Karnak 
(LD.  in,   24rf): 


Ot»«- 


D 


UL 


x)    This  pronoun  may  refer  to  »heart«,  but  as  »heart«  is  identified  vvith  Ptah,  this  will  make 
no  difference  in  the  conclusion. 

2)  As  the  Egyptian  for  hieroglyph  is     |  Jl    »divine  word«,   it   is   probable   that  it  is  used  of 
words,  whether  written  or  not,  in  the  above  passage  or  the   -body«. 

3)  Or   »by  the  thought  of  the  heart  and  command  of  the  tongue«. 


40  J.  II.  Breasted:  The  Philosopliy  of  a  Memphite  Priest.  fXXXlX.  Band. 

»My  lieart  lecl  me  to  make  for  him  two  obelisks.«  Similarly  over  a  vessel 
among  the  offcrings  to  Amon  made  by  Thutmose  III.  in  the  ollering  scene  de- 
picted  on  the  wall  of  the  annals  at  Karnak  (Brugsch,  rrhes.  1187)1): 

»(Of)  costly  stone,  which  his  majesty  made  according  to  the  design  of 
his  own  heart.«  These  examples  will  suffice  for  »heart«;  a  convincing  example 
for  ^*=j   is  offered  below  in  another  connection. 

Ptah  is,  therefore,  according  to  the  affirmation  of  1.  52,  the  mind  and  speech 
of  the  gods.  This  statement,  made  in  an  age  so  remote,  if  understood  meta- 
physically,  is  a  remarkable,  philosophical  Interpretation  of  Ptah's  functions  and 
place  among  the  gods.  Yet  I  am  not  inclined  to  credit  the  Egyptian  of  that 
age  with  any  clear  metaphysical  conception  of  mind;  it  is  not  mind  as  the 
capability  of  thought,  with  which  Ptah  is  here  identified;  but  assuming  mind 
as    already    existent,    Ptah    is    here  the  source  of  the  ideas,    notions  and  plans 

which  the  mind  entertains.     He  is  to  be  sure,  called  the  =§T  »heart«  or  »mind« 

of  the  gods  without  qualification ;   and  =^  is  clearly  explained  as  the  seat  and 

source  of  \ |\^^^  »thought«.     Nevertheless  when  we  examine  the  develop- 

ment  of  the  idea,  we  find  that  it  is  not  mind  pure  and  simple,  but  the  content 
of  mind  or  better  the  source  of  that  content,  with  which  Ptah  is  identified. 
This  is  clearly  stated  in  the  following  (1.  54): 

s%  2?  a/vwa*  ^=^.  -ÜH^    t=>   x — y 


I      I      I     £} 


■MÄJÄ* 


I  O^^^^^-J^^  I  IUx^<=>^ 


»(He  is)  the  one  who  makes  to  — (?)3)  that  which  comes  forth  from  every 
body  (thought)4),  and  from  every  mouth  (speech),  of  all  gods,  of  all  people, 
of  all  cattle,  and  of  all  reptiles,  which  live5),  thinking  and  commanding  every- 
thing  that  he  wills.«  Thought  is  frequently  conceived  as  that  which  goes  on 
in  the  »body«  as  could  be  shown  by  many  examples.  The  most  convincing 
ones  known  to  me  are  on  the  stela  of  Intef  in  the  Louvre  (C.  26,  1.15;  it  is 
18th  dynasty): 


J)    See  my  Varia,  PSBA.  April  1901.    This  example  offers  the  usual  spelling  of  ki.t;  whereas 
our  text  regularly  employs  \ j . 

2)  The  lower  end  of  the  ■¥"  is  perhaps  visible  after     I. 

3)  Causative  verb  lost. 

4)  Wn  m  hnt  is  an  idiom  for  »come  forth  from«. 

5)  The  participle  agrees  with  the  last  noun. 


1901.] 


J.  H.  Breastkd:  The  Philosophy  of  a   Meniphite  Priest. 


47 


«^ 


IQ      I 


<=>A  I  o  w 

»One  who   knows  what   is  in  the  body.   before  anything  passes  out  over 
the  lips.«     Furtliermore  this  example  puts    »body«  and   »lips«    in  a  parallelism 

precisely  like  »body«  and  »mouth«  in  our  inseription.  The  lost  verb  at  the 
beginning  is  difficult  to  supply,  but  the  concluding  phrase  proves  all  we  have 
averred:  the  initiative  thought,  and  the  exeeutive  command  are  in  every  creature 
even  animals(!),  the  product  of  the  god's  will.  This  is  again  clear  in  a  phrase 
already  quoted  (1.58):  »The  movement  of  every  member  is  according  to  his 
command«.  It  is  important  for  the  date  of  our  document  to  notice  that  this  is 
an  idea  already  current  in  the  18th  dynasty.  The  court  herald  Intef,  after  re- 
counting  his  excellent   Services  to  the  king  says1): 


d 


o 


QQ&P 


r=Tü 


)) 


BMI 


o  III 


&>\ 


i-A 


ik^ 


■ ,   <] WAAAA  vrv« 

©  c=^  äf    I  . 


11 


1s«VM 


A 

/WWW 


o     10 


\\ 


»It  was    my  heart  which   caused  that  I  should  do  them  (his  Services)  by 

its  guidance  of  my  affairs(?),   it  being an  excellent  witness.     I  did  not 

transgress  its2)  speech,  I  feared  to  overstep  its  guidance;  I  prospered  therefore 
exceedingly;  I  was  distinguished  by  reason  of  that  which  it  caused  that  I  should 
do:  I  was  excellent  through  its  guidance.     'Lo ',   said  the  people,  'it 


J)  Louvre  Stela  C.  26,  11.  22 — 24.  This  stela,  as  was  long  since  evident  from  the  inseription, 
belongs  to  the  18th  dynasty;  Intef  was  an  officer  of  Thutmose  III.,  for  Mr.  Newberry  has  dis- 
covered  his  tomb  at  Thebes. 

2)    The  pronoun   »it«   (Egyptian   »he«)  refers  throughout  to   »heart«. 


48  J.  II.  Brkasted:  The  I'hilosophy  of  a  Memj)hite  Priest.  [XXXIX.  Band. 


is  an  oracle1)  of  the  godj,  which  is  in  every  body;  prosperous  is  he,  whom  it  hath 
guided  to  the  propitious  way  of  achievement'.     Behold,   thus  I  was2).« 

Tlie  universal  prompting  of  the  god  is  thus  clearly  recognized  in  the 
1  Hth  dynasty.  A  man's  heart  is  the  seat  of  Suggestion  and  guidance,  and 
this  content  of  his  mind  is  »an  oracle  of  the  god  which  is  in  every  body«3). 
It  is  therefore  partieularly  the  content  of  the  mind  which  is  due  to  the  god. 
But  our  priestly  thinker  goes  even  a  step  further  than  this,  for  he  says  (1.  54): 

»The  power  of  heart  and  tongue  came  into  existence  from  him.«  The 
»power  of  the  heart«,  probably  does  not  mean  here  the  capability  of  thinking; 
but,  as  the  addition  of  tongue  shows,  it  shnply  means  tliat  Ptah  is  the  source 
of  the  power  by  which  heart  and  tongue  carry  out  the  plans  and  ideas  which 
he  furnishes. 

Of  course  if  Ptah  is  the  suggester  of  every  idea  or  plan ,  and  at  the  same 
time  furnishes  the  power  to  execute  them,  he  is  the  author  of  all  things  and 
this  conclusion  our  document  logically  reaches  (1.  58): 


»Everything  has  come  forth  from  him5).«  This  universal  claim  is  now 
cxplained  in  detail,  partieularly  with  reference  to  the  other  gods  (see  plate 
11.  58  —  60):     »Everything  has  come  forth  from  him,  whether  offering,   or  food, 

or    (1.  59)    divine    oblation,    or   any    good    thing since    he 

formed  the  gods,  he  made  the  towns,  he  equipped  the  nomes,  he  placed  the 
gods  in  their  adyta  (1.60),  he  made  their  offerings  tlourish ,  he  equipped  their 
adyta,  he  made  likenesses  of  their  bodies  to  the  satisfaction  of  their  hearts, 
then  the  gods  entered  into  their  bodies,  of  every  wood,  of  every  costly  stone, 
of  every  metal(?),  and  every  thing«.  Similarly  (1.  56)  as  above  quoted:  »He 
is  the  former  of  all  gods,  of  Atum  (and)  his  ennead«.  Now  as  Atum  is  the 
traditional  father  and  creator  of  gods ,  this  view  of  Ptah  as  their  Creator  must 


*)    See  my  «New  Chapter  in  the  Life  of  Thutmose  III.«,  p.  22  (43). 

2)    There  seems  to  be  a  similar  idea  in  the  stränge  wo  reis  of  the  long  text  in  Pahri's  tomb: 


»May est  thou  spend  eternity  in  gladness  of  heart,  in  the  favor  of  the  yod,  who  is  in  thee« 
(Egypt.  Expl.  Fund  llth  Mem.,  pl.  IX,  11.  20 — 21).    But  it  is  a  dead  man,  to  whom  the  words  refer. 

3)  «Heart«   and   body   are    here    used    interchangeably   as    indicated   above;  this  is  probably 

<£)  tf\>  **— =» 

because  «==^    or    y    is   coneeived    as  being  in 

oll  o     I 

4)  The  restoration  of  * —  is  almost  certain;  for  the  sentence  is  really  a  relative  clause: 
»by  whose  hand  the  power  of  heart  and  tongue  came  into  existence,«  as  is  shown  in  the  quota- 
tion  below. 

5)  Or   »from  it«   (the  heart). 


1901.]  .1.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest.  49 

be  reconciled  to  the  old  mythic  tradition.  Hence,  we  find  preceding  the  above 
statements  of  Ptah's  creating  and  equipping  the  gods,  a  marvellous  explanation 
of  it,  which  leads  up  to  it.  Tliis  explanation  hegins  by  acknowledging  Atmn 
as   creator  of  the  gods,   saying  (1.  55): 

»His   ennead  is  before  him,  being  the  teeth  and  the  Ups,  the  phallus  and 

hands  of  Atum, [For]   the   ennead   of  Atum   eame   into  existence 

from  his  phallus,  and  his  fingers1);  the  ennead  being  indeed  the  teeth  and 
the  lrps  in  this  mouth,  which  proclaims  the  name  of  everything,  from  which 
Sw  and  Tfnict  eame  forth.  This  ennead  so  created  seems  now  to  have 
taken  the  next  step  (1.  56):  »The  ennead  formed  the  sight  of  the  eyes,  the 
hearing  of  the  ears,  the  smelling  of  the  nose,  that  they  might  send  up  the 
desire  of  the  heart«.  That  is  these  senses  render  to  the  heart  that  which  it 
desires.  For  the  heart  is  the  guiding  and  commanding  intelligence  to  which 
the  senses  are  merely  servants  (11.  55  —  56):  »It  (the  heart)2)  is  the  one  that 
causes  every  consummation  to  come  forth;  it  is  the  tongue  which  repeats  the 
thought  of  the  heart;  it  (the  heart)  was  the  former  of  all  gods,  of  Atum  and 
his  ennead,  when  every  hieroglyph  even  eame  into  existence  through  the  thought 
of  the  heart  which  the  tongue  commanded«.  Now  as  Ptah  has  already  been 
identified  (1.  52 ff)  as  the  »heart«  of  the  gods,  he  is  therefore  their  creator; 
thus  paradoxical  as  it  seems,  Ptah  is  the  one  who  formed  the  very  god  that 
begat  him3)  (Ptah).  After  this  reconciliation  our  philosopher  can  proeeed  with 
unlimited  claims  for  the  »heart«  or  »Ptah«,  and  it  is  evident  that  the  masc. 
pronoun,  from  this  point  on  refers  to  »heart«,  because  »heart«  is  »Ptah«,  the 
origin  of  everything.  For  even  the  works  of  men,  are  primarily  his;  thus  he 
is  (1.  57):  »The  maker  of  every  food  ofTering  and  every  oblation,  by  this  word; 
the  maker  of  that  which  is  loved  and  that  which  is  hated;  he  is  the  giver 
of  life  to  him  who  bears  peace,  the  giver  of  death  to  him  who  bears  guilt«. 
Not  satisfied  with  this  development  of  the  funetions  of  Ptah,  our  Egyptian 
thinker  must  now  elabora,te  the  theological  position  of  the  god  more  fully  still. 
We  have  already  seen  (1.13)  that  Ptah  is  identified  with  Horus;  he  is  now 
identified  with  Thoth  (1.  59):  »He  is  Thoth,  the  wise,  greater  is  his  strength 
than  (that  of)  the  gods;  he  united  with  Ptah,  after  he  had  made  all  things, 
every  hieroglyph;  when  he  had  formed  the  gods,  had  made  the  towns«,  (&c. 
as  above).  But  it  has  already  been  stated  in  the  inscription  (1.  54)  that: 
»Horus  eame  into  existence  through  him,  Thoth  eame  into  existence  through 
him,  through  Ptah,  from  whom  the  power  of  the  heart  and  the  tongue  eame 

1)  This  is  undoubtedly  a  reference  to  the  Onanism  of  Atum. 

2)  The  example  from  the  Intef-stela  (Louvre  C.  26)  quoted  above,  shows  clearly  that  the 
»heart«   may  be  thus  referred   to  by  a  masc.  pronoun. 

3)  This  identification  of  Ptah ,  with  the  »mind«  of  the  god  who  begat  him,  cannot  but 
remind  of  the  New  Testament  Xcyos;  e.  g. :  'Ec  a?%ri  yv  o  ?,cyo<;  xut  o  XoyoQ  ttqoq  tov  Qsöv,  hui  Qsog 
yv  o  Xoyog.  Ovrog  yjv  iv  ctgyjq  nqos  tov  Qeci>.  Uciutu  St  ccvrov  zysveTO,  xat  ywo\<;  ctvrov  syii'sro 
ovBs  sv.     John  I,  1 — 3. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Sjjr.,  XXXIX.  Band.     1901.  7 


50  J.  II.  Brkasted:  The  I'hilosophy  of  a  Memphite  Priest.  |XXXIX.  Band. 

into    existence«.     Tliis    is  close   to    affirmation    that  Horus    is   O   and  Thoth  is 
1.    A  glance  at  the   preceding  line  (53)  in   the   plate,  where   c=^  and   n    "j 

stand  in  parallelism  with  ^  and  ^  render  tliis  conclusion  certain.  We  miglit 
arrange  a  mechanical  equation  thus: 

m  ( "==^    »heart«     =  ^\    »Horus« 

(0     I    "tongue«  =  ^  »Thoth«. 

Apparently  both  Horus  and  Thoth  are  conceived  as  emanations  of  Atum,  for 
the  obscure    half  line  (53)  probably    states1):    »He    that   became    heart   and    he 

that  became  tongue  are  an  emanation  of  Atum their  Kas  being 

this  heart  and  tliis  tongue«,  meaning  the  heart  and  tongue  which  he  has  just 
identified  with  Ptah  in  the  preceding  line  (52).  The  identification  of  Thoth 
with  tongue  coincides  with  what  we  know  of  him  elsewhere  as  the  god 
of  speech  and  writing;  but  Horus  as  heart  or  mind  is,  as  far  as  I  know, 
entirely  new. 

»  The  text  now  (11.  61 — 64)  reverts  to  the  Osiris  myth,   his  drowning,   the 

rescue  of  his  body  by  Isis  and  Nephthys,  its  preparation  for  burial,  his  ascent 
to  the  gods,  and  his  reception  among  them.  Ptah  is  here  brought  in  and  left 
as  Horus  »in  the  presence  of  his  father  Osiris  and  the  gods  who  are  before 
him  and  behind  him«,   with  which  words  the  inscription  is  concluded. 

In  estimating  the  above  exposition  of  the  main  ideas  of  this  stela,  it 
must  be  remembered  that  these  ideas  are  in  a  language  little  suited  to  the 
conveyance  of  philosophical  notions;  I  have  therefore  tried  to  employ  only  the 
most  unequivocal  passages,  leaving  aside  all  the  many  passages,  of  which  several 
different,  but  all  grammatically  admissible  versions  might  be  made.  It  must 
be  remembered  also,  that  the  thinker  using  this  language  was  as  little  skilled 
in  such  thought  as  his  language  was  ill- suited  to  its  expression.  And  finally 
it  is  to  be  noted  that  modern  study  of  the  language  has  given  us  but  slight 
acquaintance  with  Egyptian  of  this  kind.  I  have  tried  to  express  in  English 
the  thoughts  of  the  Egyptian  in  all  their  crudity,  as  he  thought  and  expressed 
them.  That  they  thus  exhibit  numerous  paradoxes,  is  only  in  harmony  with 
what  we  know  is  every where  common  in  Egyptian  religious  thought,  thus 
illustrating  again  what  is  almost  an  axiom  in  modern  anthropology,  that  the 
mind  of  early  man  unconsciously  and  therefore  without  the  slightest  difficulty, 


l)    The  only  uncertainty  is  in  the  rendering  of  the  preposition  m  (before  »heart«  and  tongue«), 
which  is  like  the  cognate  preposition  z  in  Hebrew  or  s-1  in  Arabic,  being  used  to  introduce  either 

a  predicate  or  an  instrument.  Is  the  m  in  this  passage  a  2  instramenti  or  a  a  essentiae?  I  have 
rendered  it  as  the  latter,  introducing  the  predicate;  but  it  is  quite  possible  to  render  it  as  the 
former,  introducing  the  instrument,  thus:  »He  that  came  into  existence  by  the  heart,  and  he  that 
came  into  existence  by  the  tongue,  &c«. 


1901.]  J.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest.  ol 

entertains  numerous  glaring  paradoxes.  But  in  spite  of  all  this,  we  have  here, 
at  an  astonishingly  early  date,  a  philosophicai  conception  of  the  world,  which  is  to 
some  extent  valid  even  at  the  present  day.  It  maybe  summed  up  thus:  assuming 
matter,  all  things  first  exist  ideally  in  mind;  speech,  or  its  medium  the  tongue, 
constitutes  the  Channel,  as  it  were,  by  which  these  ideas  pass  into  the  world  of 
ohjective  reality.  In  that  world,  the  thought  Impulses  of  all  Irving  creatures 
are  due  to  the  same  mind  that  created  such  creatures;  hence  all  products  of 
the  thought  of  such  creatures  are  primarily  due  to  the  all  pervasive  mind, 
and  only  secondarily  to  the  living  creatures  concerned.  Their  works  therefore 
form  no  exception  to  the  postulate  above  assumed  that  all  things  first  exist 
ideally  in  the  mind  of  the  god.  To  interweave  these  philosophicai  conceptions 
with  the  existent  Egyptian  mythology  and  pantheon  was  not  an  easy  task, 
and  has  resulted  in  much  inconsequence  and  contradiction.  Of  course  the 
original  Ptah  had  no  more  connection  with  such  philosophicai  notions,  than 
had  the  early  Greek  gods  with  the  later  philosophicai  Interpretation  of  their 
functions  and  relations  by  the  post  Christian  Greek  thinkers,  whose  mann  er 
of  thinking  on  this  subject  indeed,  forms  an  exact  parallel  to  the  Interpreta- 
tion of  Ptah  in  our  inscription.  And  just  as,  to  the  Greek  mind,  the  philo- 
sophicai Interpretation  of  a  god  was  suggested  by  his  place  or  function  in 
mythic  story,  so  in  our  inscription.  Ptah,  as  shown  by  a  thousand  references, 
was  the  god  of  the  architect  and  craftsman.  That  this  was  his  place  in  the 
earliest  times  is  shown  (among  other  proofs),  most  strikingly  by  the  hoary 
title  of  his  high  priest:  l^üy  »great  in  the  execution  of  handiwork « .  Ptah, 
therefore  from  the  earliest  times  was  known  as  the  patron  of  the  craftsmen, 
to  whom  he  furnished  plans  and  designs.  It  was  but  a  step  further  to  make 
him  the  author  of  all  thoughts  and  plans,  and  from  the  architect  of  the  crafts- 
man's  works,  he  became  the  architect  of  the  world.  Indeed  it  seems  to  me 
clear  that  the  mind  of  our  Egyptian  priest,  little  used  as  it  was  to  abstrae- 
tions,  gained  his  above  philosophicai  conception  of  the  world  by  thinking 
about  Ptah.  The  Workshop  of  the  Memphite  temple,  which  produced  statues, 
Utensils  and  offerings  for  the  temple  service,  expands  into  a  world,  and  Ptah 
its  lord,  grows  into  the  master  workman  of  the  universal  Workshop.  This  is 
clear  from  the  fact  that  our  inscription  actually  regards  the  world  more  as  a 
vast  temple  Workshop  and  domain,  producing  offerings  and  Utensils  for  the 
gods,  under  the  guidance  of  Ptah.  Like  some  thinkers  of  the  present  day, 
our  Egyptian  priest  caniiot  get  away  from  his  ecclesiastical  point  of  view.  It 
was  a  point  of  view,  the  evidences  for  which  are  particuiarly  plentiful  in  the 
18th  dynasty.  To  quote  only  two:  Amenhotep  TV.  (Amarna  Boundary  Stela 
U.  2— 3)1)  calls  himself: 


U=/l  V    I  & 0 


Wd 


c± 


CT31 


l)    See  also  my  de  Hymnis,  p.  32.     See  also  speech  of  Ramses  II.  in  the  Kadesh-poem. 


52  .!.  H.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Meniphite  Priest.  [XXXIX.  Band. 

»The  one  wlio  brings  the  earth  to  him  (the  god)  that  placed  him  on  Ins 
throne«.      Similarly  Thutmose  III.   says  (Brugsch,   Thes.  1283 — 1284): 

»I  bring  this  land  to  the  place  where  he  (the  god)  is«.  For  king  and 
priest  alike  the  world  is  only  a  great  domain  of  the  god,  but  for  the  priest 
of  Ptah,  it  is  not  only  his  domain,  but  also  his  Workshop.  And  moving  along 
this  tangible  line  our  priest  arrives  finally  at  a  great  philosophical  Weltanschauung. 

I  cannot  forbear  a  short  excursus  here,  on  what  seems  to  me  the 
real  explanation  of  the  most  important  religious  movement  in  early  Egypt, 
viz.  that  of  Amenhotep  IV.  Continuing  the  above  evidences  of  the  Egyptian's 
attitude  of  mind  toward  the  world,  we  see  that  even  the  temples  symbolized 
this  notion  that  the  land  was  the  god's  domain,  for  the  decorations,  re- 
present  the  floor  as  the  land  and  the  roof  as  the  sky,  thus  putting  his  domain 
into  his  house.  Similarly  all  the  king's  victories  and  the  list  of  his  con- 
quered  towns  are  engraved  on  the  temple  walls;  they  are  all  the  god's1). 
This  view  of  things  brings  theological  thinking  into  close  and  sensitive  rela- 
tionship  with  political  conditions  for  the  domain  of  the  god  so  conceived,  is 
limited  by  the  military  and  political  power  of  the  king.  The  god  goes 
where  Pharaoh's  sword  carries  him.  The  advance  of  Pharaoh's  boundary 
stelae  in  Ethiopia  and  Syria,  is  the  advance  of  the  god's.  Thutmose  III.  after 
his  first  campaign  in  Asia  instantly  gives  three  towns  in  the  Lebanon  to  Amon, 
and'  enlarges  the  Theban  temple  of  Amon.  Now  the  theology  of  the  time 
could  not  contemplate  for  150  years  the  vast  extension  of  the  god's  domain 
northward  and  southward  without  feeling  its  intluence.  Theological  theory 
must  inevitably  extend  the  active  government  of  tlie  god  to  the  limits  of 
the  domain,  whence  he  receives  tribute.  It  can  be  no  accident  that  we  first 
find  in  Egypt,  the  notion  of  a  practically  universal  god,  at  the  moment 
when  he  is  receiving  practically  universal  tribute  from  the  world  of  that  day. 
Fürth ermore  the  analogy  of  the  Pharaoh's  power  unquestionably  operated 
powerfully,  with  the  Egyptian  theologian  at  this  time,  as  it  had  done  in  the 
past,  furnishing  him  in  tangible  form  the  world -concept,  the  indispensable 
prerequisite  to  the  notion  of  the  world -god.  Our  Egyptian  must  see  his 
world  before  he  can  see  his  world-god;  that  world  conquered  and  organized 
and  governed  by  the  Pharaoh  had  now  been  before  him  for  150  years.  Again, 
it  is  no  accident  therefore  that  the  Egyptian's  notion  of  a  practically  universal 
god  arose  at  just  this  time;  any  more  than  is  the  rise  of  monotheism  among 
the  Hebrews  accidental,  at  a  time  when  nations  were  being  swallowed  up 
in  worldempires.  Under  Amenhotep  IV.,  this  newly  extended  government  of 
the  god  is  thus  expressed2): 

1)  It  is  hardly  necessary  to  point  out  that  the  same  view  prevailed  in  Assyria. 

2)  From  my  own  copy  of  the  great  hymn ,  inade  the  season  after  1  published  a  coimnentary 
upon  it  (De  Hymnis  in  Solem  sub  Rege  Amenoj)hide  IV.  conceptis ,  Berlin,   1894,   see  p.  47)  from 


/ 


1 


Tafel  I.  II. 


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ZtitKhr.  1.  igypt  Bpr.,  XXXIX.  Band 


Religiöser  Text  (Philosophy  of  a  Memphite  Priesl  I  a*a  clor  Zeil  dea  Schabaka  im  British  Museum. 


1901.] 


,T.  II.  Breasted:  Tlie  Philosophy  of  a  Meinphite  Priest. 


53 


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»How  numerous  are  they  wliich  thou  hast  made,  hidden  before  the  face, 
0  thou  sole  god,  beside  whom  there  is:  no  other.  Thou  didst  create  the  earth 
at  thy  desire,  while  thou  wast  alone:  all  people,  (all)  cattle  large  and  small, 
all  them  that  are  on  the  ground,  that  go  upon  two  (sie!)  feet,  those  that  are 
on  high  nying  with  their  wings;  the  foreign  lands:  Syria  and  Kush,  the  land  of 
Egypt.  Thou  settest  every  man  into  his  place,  thou  makest  their  necessities ; 
each  one  has  his  inheritance  (4  ,  ?),  his  lifetime  in  computed.«  Then 
follow  the  differentiation  of  the  races  in  color  and  speech,  the  maintenance 
of  Egypt  by  a  Nile  from  ^ ,  and  that  of  the  foreigners  by  ß  ' 


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»a  Nile  from  heaven«,   all  of  which  is  too  long  for  quotation.    The  particular 


Bouriant's  copy  (Miss.  I,  pp.  2 — 5).  I  found  that  the  natives  had  hacked  out  about  a  third  of  it 
in  just  those  places  where  Bouriant's  copy  is  most  faulty.  We  shall  therefore  always  be  obliged 
to  depend  upon  Bouriant's  inaecurate  copy  for  a  large  part  of  this  important  monument,  another 
illustration  of  the  vital  necessity  of  correct  copying.  The  underlined  passages  are  those  now 
destroyed,  for  which  we  have  only  Bouriant.    The   character    of  his    copy  may  be  inferred  from 

which   corresponds  to  the  second 


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the  following:    ( 

and  third  phrases  above! 


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54  J.  II.  Breasted:  The  Philosophy  of  a  Memphite  Priest.  [XXXIX.  Band. 

point  to  be  observed  is  this :  Syria  on  the  north ,  Kush  on  the  south ,  and 
Egypt  in  the  midst,  are  exactly  the  domain  of  the  Pharaoh  and  it  is  over 
this  that  the  hymn  now  extends  the  government  of  the  god.  This  in  brief 
is  the  kernel  of  an  article  I  had  contemplated ;  but  of  course  the  bnlk  of  the 
evidence  is  omitted,  together  with  the  discussion  of  the  particular  measures 
taken  by  Amenhotep  IV.,  like  the  introduction  ofAton,  the  change  of  capital, 
and  the  extermination  of  other  gods;  lest  the  excursus  should  become  too  long. 
I  desired  to  take  up  Amenhotep  IV.  here,  only  with  regard  to  the  extent  of 
his  god's  domain.  This  side  of  the  question  however  compels  me  to  present 
one  further  remark.  While  believing  that  Amenhotep  IV.'s  theology  is  mainly 
due  to  the  intluence  of  the  political  conditions  around  him;  there  is  some  evidence 
that  contemplation  of  the  natural  world  was  also  an  intluence,  though  a  minor 
one,  in  leading  him  to  so  extend  the  domain  of  his  god.  Thus,  he  says  to 
his  god: 


T.C\  ^        C^l  ^ ■*.  AAAAAA        o         -<>^  AA/WVA    r\ 


»Thy  rays  are  in  the  midst  of  the  sea«;  showing  that  he  had  not  failed 
to  note  the  obvious  universal  sway  of  the  sun.  But  as  far  back  as  the  old 
kingdom  they  had  viewed  the  sun  from  Punt  to  the  slopes  of  Lebanon,  yet 
no  Egyptian  extented  his  god's  government  thither,  tili  the  time  when  the 
Pharaoh 's  government  was  so  extended. 

Returning  now  to  our  inscription  it  seems  to  me  that  its  content  justifies 
three  important  conclusions:  First:  that  the  early  Egyptian  did  much  more  and 
much  better  thinking  on  abstract  subjects  than  we  have  hitherto  believed,  having 
formed  a  philosophical  conception  of  the  world  of  men  and  things,  of  which 
no  people  need  be  ashamed.  Second:  it  is  obvious  that  the  above  conception 
of  the  world  forms  quite  a  sufficient  basis  for  suggesting  the  later  notions  of 
vovg  and  Xoyog,  hitherto  supposed  to  have  been  introduced  into  Egypt  from 
abroad  at  a  much  later  date.  Thus  the  Greek  tradition  of  the  origin  of  their 
philosophy  in  Egypt  undoubtedly  contains  more  of  truth  than  has  in  recent 
years  been  conceded.  Third:  the  habit,  later  so  prevalent  among  the  Greeks 
of  interpreting  philosophically  the  functions  and  relations  of  the  Egyptian  gods, 
thus  importing  a  profound  significance  which  they  originally  never  possessed, 
had  already  begun  in  Egypt,  centuries  before  the  earliest  of  the  Greek  philo- 
sophers was  born ;  and  it  is  not  impossible  that  the  Greek  practice  of  so  inter- 
preting their  own  gods,  received  its  first  impulse  from  Egypt. 


x)    From  my  own  copy  of  the  original  (copy  in  de  Hymnis,  p.  39,  is  only  from  Bouriant). 


1901.]  .1.  II.  Breastbd:  Tlie  Obelisks  of  Thutmose  III.,  &c.  55 


The  Obelisks  of  Thutmose  III.  and  his  Building  Season  in  Egypt. 

By  James  Henry  Breasted. 

Hierzu  Tafel  III. 


In  celebration  of  the  usual  jubilee  on  the  30th  anniversary  of  his  being  pro- 
elaimed  crown  prince  and  on  recurrences  of  the  sanie  feast,  Thutmose  III. 
erected  a  series  of  at  least  seven  obelisks,  of  which  five  were  in  Thebes  and 
two  in  Heliopolis.  The  latter  now  stand  face  to  face  on  each  side  of  the 
Atlantic,  as  they  once  stood  side  by  side  at  the  portal  of  a  Heliopolis  temple. 
Of  the  five  at  Thebes,  not  one  survives  in  Egypt;  all  having  perished  save 
two,  and  these  are  now  in  Europe:  one  in  the  piazza  of  the  Lateran  in  Rome, 
the  other  in  Constantinople.  We  are  thus  presented  with  the  surprising 
spectacle  of  the  greatest  of  the  PharaohVs  without  a  Single  surviving  obelisk 
in  the  land  he  mied ,  while  the  modern  world  possesses  a  line  of  them  reach- 
ing  from  Constantinople  to  New  York. 

The  later  history  of  the  two  surviving  Theban  obelisks  is  tolerably  well 
known.  The  one  in  Constantinople  was  removed  thither  by  the  emperor  Theo- 
dosius1);  Avhile  that  of  the  Lateran  after  being  set  up  in  the  Circus  Maximus 
by  Constantius  on  his  visit  to  Rome  in  357,  was  discovered  broken  into  three 
pieces  in  1587  and  erected  on  its  present  site  in  the  next  year  by  Pope  SixtusV. 
But  regarding  the  munber  and  the  earlier  history  of  the  Theban  obelisks  of 
Thutmose  III.,  the  greatest  confüsion  prevails.  This  seems  to  be  owing  to  the 
fact  that  the  inscriptional  material  has  been  very  sparingly  employed  or  in 
some  cases  not  at  all;  whereas  it  is  impossible  to  learn  the  story  of  such 
monuments   without  exhaustive  use  of  the  inscriptions. 

The  Lateran  obelisk  itself  teils  us  much  of  its  earlier  history.  In  the  first 
place,  it  stood  alone  and  was  not  one  of  a  pair;  for  the  dedication  inscription2) 
(south  side,  middle  column)  speaks  of  »erecting  for  him  (Amon)  a  single  (wct'i) 
obelisk as  the  first  beginning  of  erecting  a  single  obelisk3)  in  Thebes«. 

Hence  we  have  not  its  fellow  to  account  for.  As  to  its  original  site, 
its  own  inscriptions  are  rather  explicit,  referring  no  less  than  four  times  to 
its  location  in  Thebes: 


x)    Wiedemann,  Gesch.  p.  365. 

2)  Marucchi  ,  Gli  Obelischi  Egiziani  di  Roma ,  Tav.  I. 

3)  Hence  Wiedemann's  idea  (Gesch.  365)  that  the  Lateran  obelisk  and  that  of  Constantinople 
belong  together,  must  be  given  up. 


56 


J.  II.  Breasteik  The  Obelisks  of  Thutmose  III.,  &c. 


[XXXIX.  Band. 


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3. 

4. 


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n^F)<rr>[-  |^>'(J'   [)'  ^  '  (Dedication  of  Thutmose  III.)  »in  the  fore- 

court  of  the  temple  over  against  Karnak«. 

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(When    found,    it   was    lying)    »on   the    south 


side  of  Karnak« 


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1  (It  was  ereeted)  » at  the  upper  portal  of  Karnak « . 

In  view  of  these  data  there  is  only  one  place  in  the  XVIIIth  dynasty 
Karnak  temple  where  the  obelisk  eould  have  stood.  The  only  »forecourt« 
which  is  »in  Karnak«  and  in  which  an  obelisk  could  be  ereeted  »at  the  upper1) 
portal  of  Karnak «,  is  the  one  before  the  pylon  (No.  VIII  on  B^edeker's  map) 
of  Thutmose  III.,  on  the  south  side  of  the  temple,  where,  aecording  to  No.  2 
above,  the  obelisk  had  been  found,  as  left  lying  by  Thutmose  III.  It  was  in 
front  of  his  southern  pylon  then,  between  it  and  the  one  (IX)  ereeted  by  his 
father  and  Hatshepsut,  that  Thutmose  III. 's  greatest  of  surviving  obelisks  was 
set  up.  Its  position  when  found  would  indieate  that  this  was  furthermore  the 
location  intended  for  it  by  Thutmose  III.  himself.  The  date  of  its  erection  is 
both  interesting  and  important,  as  is  well  known;  being  in  the  reign  of  Thut- 
mose IV.,  after  it  had  »spent  35  years  lying  upon  its  side  in  the  hands  of 
the  craftsmen«.  The  beginning  of  this  35  year  period  can  hardly  have  been 
at  any  other  time  than  the  death  of  Thutmose  III.,  the  only  event  which  could 
conceivably  stop  the  work  upon  a  great  monument  of  so  energetic  a  king. 
But  as  the  date  of  the  erection  in  Thutmose  IV. 's  reign  is  not  stated,  the 
only  conclusion  furnished  by  this  monument  is :  that  Amenhotep  IL  and  Thut- 
mose IV.  reigned  at  least  a  total  of  35  years. 

The  Constantinople  obelisk  has  been  the  subjeet  of  much  discussion.  The 
latest  treatment2)  would  identify  it  with  the  enormous  obelisks  some  185  feet 
high,  mentioned  on  the  Northampton  Stela3).  But  with  the  discovery  of  the 
entire  stela,  it  appears  that  the  obelisks  mentioned  upon  it  were  the  work  of 
Hatshepsut4),  whereas  the  inscriptions  on  the  Constantinople  obelisk  show 
clearly  that  it  is  the  work  of  Thutmose  III.  Fortunately  the  Karnak  temple 
still  preserves  inscriptional  evidence  for  the  complete  identification  of  the  Con- 


x)  It  is  true  that  hnt  is  the  usual  word  for  indicating  ••  upper«,  with  reference  to  the  river, 
but  in  connection  with  the  place  where  the  obelisk  was  found,  there  can  be  no  question  of  the 
meaning  here. 

2)  Petrie,  History,  II  131 — 133;  before  the  discovery  of  the  whole  of  the  Northampton  Stela. 

3)  Rec.  XXII,  115—125. 

4)  Not  her  pair  of  which  one  still  Stands  in  Karnak,  for  the  height,  185,  feet  whether  of 
each  or  of  both  combined,  does  not  eoineide  with  the  surviving  Karnak  obelisk  of  Hatshepsut. 
The  185  foot  obelisks  must  be  a  pair  now  perished,  of  which  the  top  of  one  now  Stands  in  the 
garden  of  the  Gizeh  Museum  (Sethe  ÄZ.  30,47). 


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Ta/e/  III. 


Obelisks  of  Thutmose  III. 


Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.    1901. 


Verlag:  J.  C.  Hinrichs,  Leipzig. 


1901.]  .1.  II.  Breasted:   The  Ohelisks  of  Thutmose  111..  &C  57 

stantinople  obelisk.     On  the  Wall  of  the  Annais  is  a  relief1)  showing  Thutmose  III. 

offering  the  splendid  plunder  of  bis  Asiatic  wars  to  Amon.  Immediately  before 
him  are  two  ohelisks,  both  bearing  essentially  the  same  dedication  inscription. 
A  glance  at  one  of  these  two  (pl.  III  fig\  2)")  side  by  side  with  the  Constanti- 
nople  obelisk  (pl.  III  tig\  l)3)  will  show  that  the  inscriptions  are  practically  identical. 

The  only  differences  are    v\    ?  for   [t^   an^   *ne   Omission   of  \^/  in  the 

Golden  Horus  name  on  the  relief  obelisk  (fig.  2).  These  are  such  trifling 
variations  of  common  royal  epithets  as  would  be  made  by  a  scribe  in  carrying 
tlie  titulary  in  rough  notes  from  the  obelisk  outside  the  temple  door  to  the 
wall  within  the  temple.  But  the  most  striking  evidence  of  the  identity  of 
the  two  obelisks  (fig.  1  and  2)  is  the  ritual  scene  of  the  wine  offering  at  the 
top  helow  the  pyranüdion  and  occupying  the  entire  widtib  of  the  obelisk.  This 
is  an  unique  peculiarity  among  the  Theban  obelisks  of  Thutmose  III. ,  which 
in  view  of  the  practical  identity  of  the  dedication  inscriptions,  forms  con- 
clusive  proof  that  the  Constantinople  obelisk  is  none  other  than  the  one  offered 
by  Thutmose  III.  to  Amon  on  the  wall  of  the  Karnak  temple4).  This  relief 
(fig.  2)  therefore  restores  to  us  the  lost  conclusion  of  the  dedicatory  inscription 
on  the  Constantinople  obelisk.     The  companion  of  fig.  2   (in  the  relief)  furnishes 

two  interesting   A'ariants:        1  I  ^  1^    n^lc0  §Teat>   large  obelisks«,   in  the  place 

of  the  plural:    and  the  addition  (before  J^)  of  "^^^if  HT   |  m     ,>at   the   double 

faeade  of  the  temple«.  This  last  is  a  common  designation  for  the  site  of  a  pair 
of  obelisks,  as  on  the  obelisk  of  Thutmose  I.  (LD.  III,  6)  and,  referring  to  the 
same  pair,  in  the  inscription  of  Inni  (Rec.  XII,  lOß  1.  9):  hence  it  is  not 
distinctive  enough  to  locate  for  us  in  Karnak  the  original  site  of  the  Con- 
stantinople obelisk  and  its  lost  fellow.  They  may  have  stood  at  the  eastern 
entrance  before  the  great  colonnaded  hall  which  Thutmose  III.  had  added 
there.  As  to  their  date,  we  shall  presently  prove  that  they  were  erected  be- 
töre the  king"s  42nd  year,  a  limit  which  is  further  narroAved  by  a  reference 
on  the  Constantinople  obelisk  to  the  crossing  of  the  Euphrates  (»the  great 
bend  of  Nhrn«),  an  event  which  took  place  on  the  compaign  of  the  33rd  year. 
We  may  place  the    erection  of  this  pair  then,  between  the  years   33   and  42. 


')  Champ.,  Mon.  IV  316;  partially  Rosell.,  Mon.  Stör.  Text  III  1  p.  125;  Burton,  Exc. 
Hier.  29;  Brugsch,  Thes.  V   11 85  ff.  . 

2)  The  drawing  (fig.  2)  is  from  Cha.mp.  Mon.  which  beside  minor  inaccnracies  is  incorrect 
in  showing  the  name  of  Amon  intact;  as  the  other  publications  prove,  it  was  cut  out. 

3)  From  LD.  III,  60. 

4)  The  Omission  in  fig.  2  of  the  scene  on  the  pvramidion  of  fig.  1  is  of  no  weight  in  the 
discussion ;  for  1 :  none  of  our  publications  is  accurate  and  complete  hence  it  may  easily  be  that 
the  Omission  is  not  in  the  original;  2.  but  if  the  Omission  is  really  in  the  original,  it  is  easilv 
accounted  for  by  the  fact  that  it  would  have  been  very  difficult  for  the  scribe  who  copied  the 
great  obelisk  when  Standing  to  see  this  scene;  3.  bis  obelisk  in  the  relief  is  on  a  very  small  scale, 
and  he  may  therefore  have  intentionally  omitted  the  scene  on  the  pvramidion  ,  as  has  been  done  in  fig.  3. 

Zeitsuhr.  1'.  Ägypt.  Spr..  XXXIX.  Band.     1901.  8 


58  J.  H.  Breasted:  The  Obelisks  of  Thutmose  EH.,  &c.  [XXXIX.  Band. 

There  was  .still  another  pair  of  obelisks  erected  by  Thutmose  III.  at  Thebes. 
They  have  both  perished  without  leaving  a  trace,  and  it  is  only  from  a  scene1) 
in  the  tomb  of  Pu-em-Rcc,  one  of  the  architects,  who  assisted  in  their  erection, 
that  we  know  anything  of  them.  Even  here  one  of  them  has  disappeared  leaving 
only  traces  of  its  base.  The  other  (pl.  III  fig.  3)  shows  by  its  inscription  that  it 
is  not  to  be  identified  with  any  of  the  obelisks  already  discussed.  It  is  clearly 
one  of  a  seeond  pair,  the  date  and  site  of  which  in  Karnak,  must  remain  un- 
certain.  To  recapitulate,  we  have  at  Karnak,  due  to  Thutmose  III.  the  following 
obelisks:  the  Single  one  now  by  the  Lateran  in  Rome;  and  two  pair,  of  which 
the  one  now  in  Constantinople  is  the  sole  surviver.  This  is  strikingly  cor- 
roborated  by  Thutmose  III. 's  great  list2)  of  feasts  and  offerings,  which  forms 
the  eontinuation  of  the  annals,  and  in  its  introduction  proceeds  with  the 
narrative  of  the  conclusion  of  his  first  campaign3).  The  date  of  the  erection 
of  this  table  of  feasts  and  offerings  is  important,  as  showing  to  what  period 
its  evidence  refers.  The  fact  that  it  continues  the  annals  would  indicate  that 
it  is  one  whole  with  them,  and  of  the  same  date,  viz.  the  year  42.  This 
conclusion  is  rendered  certain  by  a  casual  reference  in  the  list,  of  foreign 
captives  presented  to  Amon,  which,  so  says  the  inscription  (1.7),  continues 
»from  the  year  XXIII  until  the  recording  of  this  inscription  (wd  pn)  upon  this 
sanctuary«.  This  reference  would  have  no  meaning  unless  the  date  of  »the 
recording  of  this  fablet«  had  been  already  indicated,  which  we  find  to  be  the 
case.  After  the  narration  of  the  last  campaign,  the  annals  inscription  is  sum- 
marized  as  »recording  the  victories  which  he  (Thutmose  III.)  won  from  the 
year  XXII[I]  to  the  year  82  (siel),  when  this  inscription  wd  pn  was  recorded 
upon  this  sanctuary«4).  It  is  clear  that  wd  pn  refers  to  the  entire  record  wall 
around  the  sanctuary  and  thus  the  inscription5)  of  feasts  and  offerings  from 
the  wars  is  dated  as  including  nothing  after  the  year  42 6).  Its  testimony  on 
the  obelisks  therefore  will  refer  to  those  existing  in  or  before  that  year.  Among 
its  offering -  lists  appear  (1.16): 


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11 


1)  LD.III,  39. 

2)  LI).  III,  305  =  Brugsch,  Rec.  des  Mon.  I    43  —  44. 

3)  See  my   »Length  and  Season  of  Thutmose  III. 's  First  Campaign«,  ÄZ.  37. 

4)  LD.III,  30«  1.20  =  Brugsch,  Thes.  1184  —  85  1.20. 

5)  That  a  door  intervenes  in  the  wall  between  the  last  campaign  of  the  annals  and  the 
inscription  of  feasts  and  offerings,  is  of  no  significance;  for  the  annals  are  themselves  interrupted 
by  a  door,  and  a  corner  of  the  room  round  which  they  turn,  but  this  does  not  prevent  their 
actually  being  included  by  the  scribe ,  in  the  term  wd  pn. 

6)  »32«  has  long  been  recognized  as  an  error  for  »42«,  and  it  is  not  necessary  to  reiterate 
the  proof  for  it  here. 


1901-1  J.  H.  Breasted:  The  Obelisks  of  Thutmose  III.,  &c.  59 


•  AA/NAAA  'N         U  "  U 

o\\ a   ^ 


wwv\    aa/w\a  LhLbLh 

»Divine  offerings  for  4  great  obelisks,  which  my  majesty  made  a  new  for 
my  father  [Amon];  eonsisting  of  100  various  loaves  and  4  jars  of  beer,  which 
are  for  each  one   of  these  obelisks.« 

Further  on,  the  Lnscription  again  (1.  32)  refers  to  offerings  for  '  ]'). 

Up  to  the  year  42  therefore,  Thutmose  III.  had  erected  two  pair  of  obelisks 
at  Karnak,  and  it  can  hardly  be  doubted  that  these  are  the  two  pair  which 
we  have  already  found  in  other  sources.  There  are  also  other  inscriptional 
references  to  these  obelisks.  Menkheperreseneb  mentions  in  his  tomb,  in  a  list 
of  works  which  he  erected 

»I  inspected  his  majesty's  erection  of  many  obelisks  and  tlagstaves  for 
his  father.  Amon«2).  The  king  referred  to  is  Thutmose  III.  A  scarab3),  also 
bears  the  words:  »Thutmose  III.,  whose  obelisks  endure  in  the  house  of  Amon«. 
This  completes  the  list  of  Theban  obelisks,  erected  by  Thutmose  III.,  in  so 
far  as  the  sources  are  known  to  me4);  for  the  obelisk  of  Thutmose  I. ,  ap- 
propriated  by  Thutmose  III. .  was  not  erected  by  him,  as  Thutmose  I.'s  dedi- 
cation  inscription  distinctly  states  that  he  erected  the  two.  This  is  corroborated 
by  the  inscription  of  InniD). 

It  is  of  some  importance  to  correlate  these  Theban  obelisks  with  the  pair, 
which  the  same  king  erected  at  Heliopolis.  From  the  dedication  on  one  of 
these  Ave  know  that  Thutmose  III.  celebrated  at  least  4  Hb-sd-jubilees*).  As 
the  Lateran  obelisk  was  unfinished  at  his  death ,  it  is  safe  to  conclude  that  it 
was  intended  for  a  still  later  jubilee.  Hence  on  the  basis  of  the  other  Hb-sd 
series7)  known  to  us  we  may  arrange  his  obelisks  thus: 


x)    In  1.33  appear  among  the  offerings  A  or  » obelisk  -  cakes  <• !     Compare  the  bnbn-c&kes 

in  tlie  Ivaliun  papyn. 

2)  Virey,  Miss.V,  209  1. 15,  corrected  by  a  careful  copy  kindly  loaned  to  me  by  Mv.Newberry. 

3)  Berlin,  Nr.  3530,  Ausführt.  Vera.  p.  417. 

4)  An  obelisk  from  Elephantine,  now  in  Sion  house  is  mentioned  by  Birch  (History  p.  102) 
and  a  new  obelisk  of  »Thotmes«  (not  stating  which  one)  is  recorded  in  the  Arch.  Report  of  the 
Eg.  Expl.  Fund  1898—99,  p.  22. 

5)  See  my  note  PSBA.,  March  1900,  p.  90. 

6)  On  the  obelisk  now  on  the  Thames  Embankment  in  London;  in  June  1901,  I  was  able 
to  discern  three  strokes  of  the  numeral,  and  there  seemed  to  me  no  room  for  a  4th;  but  Brcgsch 
read  four  when  the  obelisk  was  prostrate  at  Alexandria  (Thes.  1130),  and  as  the  stone  has  since 
doubtless  weathered  some  in  a  northern  climate,  I  think  his  reading  is  the  safer. 

7)  These  are  as  follows  (Brugsch,  Thes.  1122  — 1129): 

Amenophis  III. : 

Ist  Hb-sd,  year  30 
2nd      »  ■•       ? 

3rd        »  »      36 

8* 


-\ 


C)0  J.  H.  Breasted:  The  Obelisks  of  Thutmose  III.,  &c.  [XXXIX.  Band. 

Ist  Hb-sd,  year  301)  Pu-em-Re^  pair  or  lost  pair2), 

2nd       »  »     33   Pair  on  Wall  of  Annais  (onc  at  Constantinople), 

3rd       »  »36  Pu-em-Rec-pair  or  lost  pair, 

4th        »  »     40  Heliopolis  pair, 

5tli        »  »>     42   Lateran  obelisk. 

While  the  obelisks  offer  no  liint  as  to  the  season  or  time  of  year  wlien 
Thutmose  III.  was  engaged  upon  them,  yet  we  may  here  inquire  liow  mueli 
and  what  part  of  bis  year  was  occupied  in  such  enterprises  at  home.  These 
nine,  or  at  the  lowest  seven  obelisks,  all  quarried  at  the  first  cataract,  represent 
a  formidable  amount  of  work,  carried  on,  with  the  possible  exception  of  the 
last,  while  he  was  still  in  the  thiek  of  bis  Asiatic  wars;  during  a  period  of 
only  12  years.  They  are  but  a  liint  of  the  character  of  bis  occupation,  when 
the  yearly  rains  in  Palestine  turned  his  armies  home  again;  for  there  is  amplc 
evidence  apart  from  these  obelisks,  tbat  the  boundless  energy  of  Thutmose  III. 
found  füll  employment  in  Egypt  during  the  rainy  seasons  which  interrupted 
his  campaigns  in  Asia.  Already  before  he  began  bis  campaigns,  he  had  finished 
liis  mortuary  temple  in  Tliebes  and  was  able  to  hold  in  it,  one  of  his  feasts 
of  vietory  on  the  return  from  his  first  campaign3)  in  the  year  23.  His  coro- 
nation  inscription4)  likewise  records  great  works  at  Karnak,  before  the  opening 
of  his  wars.  One  cannot  but  wonder,  in  view  of  these  facts,  whether  his 
dangerous  energies  were  thus  intentionally  kept  employed  in  building  enter- 
prises during  Hatshepsut's  life  time,  tbat  they  might  not  become  troublesome 
to  her  in  politics.  Returning  however  to  the  main  question ,  I  have  already  in 
tbis  Journal  (vol.  37  p.  127.  128)  indicated  the  season  of  his  campaigning  in  Asia 
and  in  this  connection  we  may  note  wlietber  tbose  dates  coineide  with  the 
season  of  his  activity  in  Egypt.  In  the  great  edict  of  Harmhab8)  it  is  stated 
by  way  of  precedent,  tbat  king  Mn-Jipr-Rc  »made  an  expedition  at  the  feast 
of  Opet  each  year«   throughout  Egypt  for  the  purpose  of  suppressing  official  ex- 


Rainses  II.: 

Ist  Hb-sd,  year  30 
2nd       »  »      34 

3rd       »  »      3  b' 

4th       ..  »      40 

5th       »  »      42 

6th       •>  »      44 

1)  Tliese  dates  are  not  all  certain:  33  is  fixed  by  a  record  of  the  celebration  of  the  jubilee, 
on  the  rocks  at  El  Bersheh  (Sharpe.  Inscr.  II  47;  again  less  accnrately  11  33);  30  is  rendered 
certain  by  the  fact  of  a  jubilee  in  year  33;  the  others  rest  solely  on  the  other  known  series  in 
the  preceding  note.  —  In  the  placing  of  the  obelisks  only  those  of  the  second  and  fourth  Hb-sd's 
are  entirely  certain,  while  the  fifth  is  only  probable  as  there  may  have  been  more  than  5  Hb -st/'s. 

2)  Or  was  Thutmose  III.  content  to  appropriate  his  father,  Thutmose  I.'s  obelisk  for  his 
first  Hb-sd? 

3)  See  ÄZ.  37,  p.  123  1.  3. 

4)  See  my   »New  Chapter«,  p.  6. 


5 


)    Rec.VI,  41  ff.  1.30. 


1901.]  J.  H.  Breasted:  The  Obelisks  of  Thutmose  III.,  &c.  61 

tortion.  Now,  in  the  essay  above  referred  to,  I  have  shown  that  tlie  feast  of 
Opet  occurred  early  in  October.  Hence  \ve  have  here  clear  proof  that  Thut- 
mose III. 's  annual  season  of  work  at  liome  began  about  tlie  first  of  October, 
which  strikingly  corroborates  tlie  conclusions  of  the  above  essay  regarding  the 
season  of  campaigning  in  Asia.  The  employment  of  these  seasons  in  building 
began  at  Karnak  before  his  second  campaign.  The  wealth  which  Amon  gained 
from  the  plunder  of  the  first  campaign,  immediately  demanded  the  enlargement 
of  his  temple.  Hatshepsut  had  marred  tlie  western  entrance  of  the  building 
by  inserting  her  obelisks  behind  her  father's  pylon,  unroofing  and  partially 
demiding  the  hall  of  its  columns  in  Order  to  do  so.  The  inability  to  restore 
this  hall  satisfactorily1)  and  unwillingness  to  build  around  his  father's  obelisks 
which  stood  at  the  western  entrance,  led  him  to  make  his  addition  at  the  east 
end,  really  the  rear  of  the  temple.  The  plans  must  have  been  made  very 
soon  after  his  return  from  the  first  campaign  in  October,  for  the  great  granite 
stela2)  which  records  the  building  states  that  the  foundation  ceremonies  per- 
sonally  performed  by  the  king,  took  place  on  the  30th  of  Mechir;  that  is 
toward  the  last  of  February,  less  than  five  months  after  his  return  from 
the  first  campaign,  and  some  two  months  before  his  departure  on  the  second. 
A  new  light  is  thus  thrown  in  particular  upon  his  first  winter  at  home  after 
the  beginning  of  his  wars;  and  we  see  that  his  personal  supervision  of  his 
enterprises  in  Egypt  began  each  season  in  early  October  and  continued  at  least 
tili  the  end  of  February,  when  in  all  probability  he  went  north,  to  organize 
his  forces  for  the  expedition  which  would  move  as  early  in  April  as  the  rains 
would  permit.  It  is  this  incessant  employment  of  his  great  abilities  during 
his  winters  in  Egypt  and  his  summers  in  Asia,  that  made  the  reign  of  Thut- 
mose III.,  the  greatest  in  the  history  of  the  earlier  Orient.  We  may  easily 
credit  the  words  of  Rekhmire  who  says  of  him3): 


IM 


=»_  [-^-i  Wiii 


\\  AAAAAA 


/WVW\     AA/WVA 


/wwu\ 


(1 


»Lo,  his  majesty  was  one  who  knew  what  happened;  there  was  nothing 
of  which  he  was  ignorant;  he  was  Thoth  in  everything;  there  was  no  word 
which  he  did  not  carry  out.« 

')  This  is  shown  by  his  restoration  of  the  northern  half  of  the  colonnade  (see  my  New 
Chapter,  p.  30);  and  by  his  failure  to  undertake  the  restoration  of  the  southern  half,  the  columns 
of  which  were  reerected  by  Amenhotep  II. 

2)  Mar.,   Karn.  12  1.7. 

3)  Newberry,  Reldunara  VII,  11.8  —  9. 


62  Gkorg  Steindorjff:    Amenophis' 111.  Gedächtnisskarabäus.  [XXXIX.  Band. 


Amenophis'  III.  Gedächtnisskarabäus  auf  die  Anlage  eines  Sees. 

Von  Georg  Steindorff. 


Von  den  Gedächtnisskarabäen,  die  Amenophis  III.  zur  Verherrlichung  einer  neuen 
Seeanlage  anfertigen  liefs,  war  bis  vor  kurzem  nur  ein  Exemplar,  das  in  der 
ägyptischen  Sammlung  des  Vatikan  befindliche,  bekannt.  Es  ist  mehrfach  publi- 
ziert worden:  zuerst  von  Rosellini  (Monumenti  reali,  pl.  XLIV  2),  dann  von  Stern 
(Ägypt.  Zeitschr.  1877,  S.  87  Anm.  2)  und  zuletzt  von  Marucchi  (Bessarione  1899, 
p.  122)1).  Da  aber  die  verschiedenen  Textwiedergaben  gerade  in  einigen  der 
wichtigsten  Punkte  (so  in  der  Lesung  des  Stadtnamens  und  des  Namens  der 
königlichen  Barke)  voneinander  abwichen,  so  schien  eine  Neuausgabe  der  kleinen, 
wichtigen  Urkunde  wünschenswert.  Ich  habe  daher  im  Herbst  1899  eine  neue 
Abschrift  nach  dem  Original  genommen  und  diese  mit  einer  von  Erman  gleich- 
zeitig gemachten  Kopie  verglichen. 

Noch  vor  der  Veröffentlichung  wurden  mir  aber  zwei  andere  Exemplare 
desselben  Skarabäus  bekannt,  deren  Text  den  des  Vatikanischen  Stücks  in  vielen 
Punkten  bestätigt,  an  einigen  wesentlichen  Stellen  aber  auch  verbessert.  Das 
eine  befindet  sich  in  der  Kollektion  W.  Golenisoheff  und  ist  in  einer  Sammlung 
von  Photographien,  die  der  Petersburger  Kollege  von  seinen  schönen  Skarabäen 
hat  anfertigen  lassen,  den  Fachgenossen  privatim  mitgetheilt  worden.  Das 
andere  liegt  in  der  ägyptischen  Sammlung  von  Alnwick- Castle;  Birch  hat  es 
in  seinem  »Catalogue  of  the  Egyptian  antiquities  at  Alnwick  Castle«  Nr.  1030 
(p.  137)  ziemlich  ungenau  beschrieben;  neuerdings  hat  es  Percy  E.  Newberry 
für  seine  demnächst  zu  veröffentlichenden  »historischen  Skarabäen«  gezeichnet 
und  mir  in  liebenswürdigster  Weise  zur  Verfügung  gestellt.  Das  Bruchstück 
eines  vierten  Exemplars,  das  sich  in  der  Sammlung  des  University- College  zu 
London  befinden  soll,   ist  mir  nicht  zu  Gesicht  gekommen. 

Auf  Grund  dieser  neuen  Abschriften  soll  nun  der  Text  dieses  Gedächtnis- 
skarabäus hier  noch  einmal  veröffentlicht  werden.  Ich  lege  die  Fassung  des 
Vatikanischen  Stücks  (V.)  zu  Grunde  und  füge  die  der  beiden  anderen  Exem- 
plare (A.  =  Alnwick  Castle;  G.  =  Golenisoheff),  nur  soweit  sie  von  jenem  ab- 
weicht,  hinzu. 


')    Siehe  die  Litteratur  bei  Maspero,  Histoire  ancienne  des  peuples  de  l'Orient  classique  II  315, 
n.  3,  und  Marucchi,  Bessarione  1899  p.  122  n.  1. 


1901.J 


Georg  Steindorff:    Amenophis'  III.  Gedächtnisskarabäiis. 


63 


Text. 


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Abweichende  Lesungen. 

4.  A.G.  ^^^\1!. 

5.  A.  (RJ|f)(j. 

6.  G.  -<s^       ,    aber   auf  der   Photographie    nicht    sicher  zu    erkennen;  A. 


7.   A. 


^— -ä 


8.    A.G.     u  ^ 


9.    A. 


v1 


6.  ^.     A.  •%!%. 


I      I      I 


10.    A.  1        ^:  G.  1^.     A.  (]™ 

T  AAAAAA  U 

10/11.    aAMcdw. 

_Ct\Ä    AAAAAA 


Übersetzung. 

»Elftes  Jahr,   am  ersten  Hathor  unter  der  Majestät Amenophis'  III. , 

der  mit  Leben  beschenkt  ist,  und  der  grofsen  königlichen  Gemahlin  Teje,  die 
da  lebt.  Es  befahl  Seine  Majestät,  einen  See  zu  machen  für  die  grofse  könig- 
liche Gemahlin  Teje  in  ihrer  (der  Königin)  Stadt  Dfrwhf;  seine  Länge  betrug 
3700  »Oberarme«    (Halbellen),   seine  Breite   700  »Oberarme«2);   es  feierte    Seine 

Majestät    das    Fest   der  Eröffnung   der am   sechszehnten  Hathor,   indem 

Seine  Majestät  in  dem  Königsschiffe,    »in  dem  die  Sonne  funkelt«,  fuhr.« 


(/ww\a)  ist  von  dem  Verfertiger  des  Skarabäus  etwas  zu  weit  nach  rechts  gestellt. 


J)    Das  — 

2)    So  nach  A. G.;  V.:  600  »Oberarme« 


64  Georg  Steindorff:    Amenophis'  III.   Gedächtnisskarabäus.  [XXXIX.  Band. 


Bemerkungen. 

Der  Name  der  Stadt,  die  der  Königin  gehörte  und  in  deren  Weichbild 
(dmi)  der  See  angelegt  war,   ist  nach  genauer  Lesung  JjÄvnT©  ^h    D<?rwhJl). 

Die  Lesung  Dcrw,  die  noch  in  jüngster  Zeit  Maspero  und  Piehl  vertraten,  ist 
aufzugeben.     Das  dem  v\  folgende  Zeichen  ist  ein  deutliches  T.     Dafs  die  zweite 

Hälfte  des  Namens  wh!  zu  lesen  ist,  wird  endgültig  durch  das  Zeichen  ^f^  be- 
stätigt, das  nach  einer  glücklichen  Bemerkung  Dyroffs  auch  hier  das  Wortzeichen 
für  wh?  »Nacht«  ist  und  dem  phonetisch  geschriebenen  wh?  zugefügt  ist.  Damit 
ist  dann  auch  von  einer  Gleichsetzung  dieser  Stadt  mit  dem  Deltaorte  (£<U  _, 
T!rw  (Tr)2)  abzusehen. 

Über  die  Lage  von  D^rich!,  deren  Name  sonst  nicht  zu  belegen  ist, 
wissen  wir  nichts.  Sie  im  Delta  zu  suchen,  liegt  jetzt,  wo  die  Gleichsetzung 
mit  Tirw  fortfällt,  keinerlei  Veranlassung  vor.  Der  Ort  kann  ebenso  gut  in 
Oberägypten  gelegen  haben.  Man  könnte  vielleicht  an  die  bei  Medinet  Habu 
gelegene  Stadt,  in  der  ja  ein  grofser  Palast  Amenophis'  III.  und  der  Teje  sich 
befand,  denken  und  weiter  die  durch  den  Skarabäus  verherrlichte  Seeanlage 
in  dem  östlich  von  dieser  Palastruine,  südlich  von  Medinet  Habu  befindlichen 
See,  der  Birket  Habu  (vergl.  die  Karte  LD  I,  73),  dessen  künstliche  Umwallung 
noch  jetzt  vorhanden  ist,  suchen.  Nur  spricht  hiergegen,  dafs  die  Ausdehnung 
der  Birket  Habu  die  des  Amenophis -Sees  um  vieles  übertrifft  (ich  schätze  seine 
Breite  auf  etwa  800  m). 

Die  Gröfse  des  vom  König  angelegten  Sees  (^  mr)  wird  von  dem  Ska- 
rabäus in  ^~-a  rmn  »Oberarm«  (nicht  in  gewöhnlichen a  mhi)  angegeben.    Nach 

Lepsius3)  beträgt  ein  rmn  5/7  einer  Elle,  hat  also  eine  Länge  von  0,875  m.  Da- 
nach würde  der  neue  See  eine  Länge  von  1387,5  m  bei  einer  Breite  von  262,5  m 
besessen  haben.  Ob  dieser  See  in  der  kurzen  Zeit  von  einem  halben  Monat 
neu  geschaffen  worden  ist,  ist  wohl  recht  fraglich;  eher  dürfte  ein  vorhandenes 
Sammelbecken  durch  Hinleitung  neuer  Kanäle  und  andere  Mittel  zu  einem  »See« 
umgestaltet  worden  sein. 

Nach  Fertigstellung  des  Sees  feierte  der  König  das  Fest  der  Öffnung 
(t  wbi)  der  ^~j^4).      Was    diese    letzteren    sind,    vermag   ich    nicht    anzugeben. 

Vielleicht  sind  es  die  Kanäle,  die  den  Zuflufs  des  Wassers  in  das  neue  See- 
becken vermittelten. 


')    So  lasen  auch  schon  Birch,  Scarabsei  of  Amenophis  III.  (Records  of  the  Past  Ist  Ser.XII41, 
und  Wiedemann,  Agypt.  Geschichte  382. 

2)  So   noch  jüngst  Maspero  (a.a.O.),  welcher  annimmt,  dafs  Amenophis  III.  seiner  Gattin 
diese  Stadt  zum  Geschenk  gemacht  habe. 

3)  Über   die   altägyptische   Elle   und   ihre   Einteilung,   S.  36  und  43;   vergl.  auch  Griffith, 
Notes  on  Egyptian  weights  and  measures  (Proc.  Soc.  Bibl.  Arch.  1892)  p.  2. 

4)  So  nach   V.;  vergl.  die  Varianten  von  A.  und  G. 


1901. |  Georg  Stkindorkf:    Ainenophis'  III.  Gedächtnisskarabäus.  65 


Die  Königsbarke,  in  der  der  König  die  erste  Lustfahrt  unternahm,  führte 
den  Namen  an  ihn  »die  Sonne  funkelt« ;  doch  ist  dieser  Name  hier  attributiv, 
mit  Zusatz  von  m  Jmw-f  an  das  vorhergehende  Nomen  (wti  stnl)  angeknüpft:  »die 
Königsbarke,  in  der  die  Sonne  funkelt«.  Andere  Namen  von  Königsschiffen  s. 
bei  Erman,  Ägypten  S.713. 


Die  Eigennamen  auf  dem  Vatikanskarabäus  Amenhoteps  III.1) 

Von  James  Henry  Breasted. 


Hiin  Personenname,  den  ich  neulich  auf  einer  im  Louvre'2)  befindlichen  m.  R.- 
Stele (C  30)  gefunden  habe,  zeigt  ganz  deutlich,  wie  der  Stadtname  des  Vatikan- 
skarabäus zu  lesen  ist.  Mitten  in  einer  langweiligen,  schlecht  geschriebenen 
Liste  der  Familienangehörigen  erscheint  einer,   dessen  Name  so  aussieht: 

Dieser  Name  ist  natürlich  nur  so  zu  lesen:  |  «  j^i^^x^  »geboren  von 
der  Msy-t«-.  Nun  lautet  der  Stadtname  auf  dem  Vatikanskarabäus3):  2j| 
yl^'T^-  Dafs  diese  beiden  Namen  identisch  sind,  unterliegt  nicht  dem 
geringsten  Zweifel.  Die  Schreibung  des  Personennamens  zeigt  nun,  dafs  wir  es 
mit  einem  zusammengesetzten  Wort  zu  thun  haben,  denn  die  beiden  phoneti- 
schen   Bestandteile    sind    durch  J\\    getrennt;   wir   müssen  also  Dcr-wh!  lesen. 

Damit  verschwindet  »Zälü«  oder  »Zaru«,  denn  das  w  gehört  dem  zweiten  Be- 
standteil, der  nicht  mehr  zu  ignorieren  ist4).  Dcr  und  whi  sind  selbstverständ- 
lich die  gewöhnlichen  Worte:  »suchen«  und  »Nacht«,  und  das  Kompositum 
bedeutet  vielleicht  »Nachtsucher«.  Was  das  heifst,  ist  fraglich;  es  mufs  aber 
jedenfalls  eine  Bezeichnung  sein,  die  ebensowohl  für  eine  Person,  als  für  eine 
Stadt  pafst,  wie  z.  B.  T c  eine  Bezeichnung  Thebens  und  gleichzeitig  ein 
gewöhnlicher   Personenname   ist.     Betreffs    der   Frage,  welche  Stadt  wir   darin 

1)  Folgende  Bemerkungen  hatte  ich  eingereicht,  als  der  vorstehende  Aufsatz  Steindorffs 
gerade  druckfertig  war;  nach  Entfernung  einiger  Wiederholungen  wird  das  übrige  unverändert 
veröffentlicht. 

2)  Die  Erlaubnis,  obige  Auszüge  aus  meinen  Kopien  für  das  Berliner  Wörterbuch  hier  zu 
publizieren,  verdanke  ich  der  Freundlichkeit  der  Verwaltung  des  Louvre. 

3)  Nach  einer  Kopie  von  Erman  und  meiner  eigenen  Photographie.  Nur  @  ist  fraglich; 
es  könnte  vielleicht  auch  0  sein,  was  natürlich  nichts  an  der  Lesung  ändern  würde. 

4)  Man  hat  früher     I    meistens  falsch  als       gelesen. 

Zeitsohr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  9 


G(j  J.  H.Breasted:  Die  Eigennamen  auf  dem  Vatikanskarabäus.         [XXXIX.  Band. 

zu  suchen  haben,  stimme  ich  ganz  mit  Steindorff  überein;  denn  dmi,  wie  die 
Stadt  auf  dem  Skarabäus  bezeichnet  wird,  ist  bekanntlich  das  gewöhnliche 
Wort  für  ein  Quartier,  eine  Tempelanlage  mit  dem  Temenos  u.  s.  w.  oder  für 
das  Quartier  von  Theben,  wo  ausländische  Gefangene  untergebracht  wurden. 
Der  Name  der  Barke,  in  der  der  König  auf  seinem  neuen  See  gefahren 
ist,  ist  gewöhnlich  0A~^III  gelesen  worden.    Auf  einer  Stele  der  18.  Dynastie 

im  Louvre  (bezeichnet   »sans  numero«)  trägt  der  Verstorbene  den  Titel:  ^y 

A/wwv  ^  * /]  (  /v^a  ftt .     Der  Mann  war  natürlich  ein  Sonnenschirmträger  auf  der 

/www  O 

königlichen  Barke,    deren   Name    seinen  Titel   schliefst.      Von   solchen   Sonnen- 
schirmträgern   habe   ich    im   Louvre    schon   zwei    gefunden  (C  53   und  Nr.  217), 

die   gleichfalls    alle    beide   auf  der   königlichen   Barke    \[  [  (1         s^,    oder   V  ( 

>£2>g;  thätig  waren,  und  das  Amt  wird  nicht  selten  sein.     Die    erste  Barke 

/wwv\ 

ist  nun  ohne  Zweifel  mit  der  Barke  Amenhoteps  III.   auf  dem  Vatikanskarabäus 

fi    ^    sie 
identisch,   wo  thatsächlich   (l/wwAflf  steht  (so  auch  Steindorff).    Zu  lesen  ist  der 

Name  natürlich  ihn  (fhn)-Itn  d.  h.    »Aton  funkelt«. 


Die  Bedeutung  der  ägyptischen  Pflanzensäulen/ 

Von  Ulrich  Wilcken. 


/Vis  ich  jüngst  die  grundlegende  Studie  von  Borchardt  über  »Die  ägyptische 
Pflanzensäule«  (1897)  durcharbeitete,  kamen  mir  Bedenken,  ob  die  zum  Schlufs 
von  ihm  vorgetragene  Theorie  über  die  Bedeutung  dieser  Säulen  zu  Recht 
besteht.  Nachträglich  fand  ich,  dafs  schon  Christian  Belger  in  seiner  Be- 
sprechung der  BoRCHARDTschen  Schrift  in  der  Berliner  philol.  Wochenschrift 
1899  Sp.  467 ff.  Zweifel  und  Vermutungen  geäufsert  hat,  die  ganz  in  der  Rich- 
tung meiner  eigenen  Bedenken  liegen.  Da  meine  Argumente  aber  zum  Teil 
über  die  von  Belger  vorgebrachten  hinausgehen,  so  ist  es  vielleicht  nicht  über- 
flüssig, die  Frage  nochmals  zu  behandeln. 
/  /»  Nach  Borchardt  sind  diese  Säulen  durch  und  durch  als  Pflanzen  zu  denken, 

die  entsprechend  der  ägyptischen  Vorstellung  von  dem  Hause  als  einem  »Ab- 
xr-*«*  bild  der  Welt«  (Maspero)  aus  dem  Erdboden  hervorwachsen  und  dem  frei  dar- 
über schwebenden  Himmel  (der  Zimmerdecke)  als  freie  Endigungen  entgegen- 
streben. Ich  möchte  demgegenüber  auch  nach  dem  neuen  Einblick  in  die 
Formen  der  Säulen,    die  wir  Borchardts   glänzender  Untersuchung   verdanken, 


1901.]  Ulrich  Wilcken  :    Die  Bedeutung  der  ägypt.  Pflanzensäulen.  (w 

an  der  von  Semper  und  Lepsius1)  begründeten  Ansicht  festhalten,  dafs  die 
ägyptische  Pflanzensäule  (genauer:  die  Bündelsäule,  s.  unten)  als  Pfeiler- 
säule aufzufassen  ist,  die  nur  auf  serlich  mit  Pflanzen  verhüllt  oder 
umkleidet  ist. 

Zu  dieser  Vorstellung  kommt  auch  Belger  und  beruft  sich  dafür  auf  die 
unterhalb  der  Blüten  angebrachten  Halsbänder.  »Warum  sollten  nach  der  oben 
entwickelten  Theorie  (Borchardts)  die  frei  gen  Himmel  wachsenden  Blumen  zu 
Bündeln  vereinigt  zusammengebunden  werden?«  Die  Frage  ist  in  der  That 
schwer  zu  beantworten.  Die  Idee  der  Bündelsäule  ist  nach  Borchardts  Voraus- 
setzungen kaum  begreiflich.  Es  ist  das  eine  Vorstellung,  die  man  bei  der 
lebendigen  Pflanze,  an  die  Borchardt  immer  denkt,  in  der  Praxis  nicht 
einmal  gut  ausführen  könnte.  Der  Zweck  des  Zusammenbündeins  könnte  nur 
sein,  mehr  Kraft  zu  geben,  aber  für  die  freien  Endigungen  Borchardts  ist 
diese  gar  nicht  nötig.  Ich  halte  somit  diesen  Einwand  Belgers  für  ein  triftiges 
Argument.      Aber  es  kommen  noch  andere  Gesichtspunkte  hinzu. 

1.  Borchardts  Vorstellung,  dafs  die  Pflanzen  aus  dem  Erdboden,  im  be- 
sonderen der  braun  bemalten,  einen  Erdhügel  darstellenden  Basis,  emporwachsen, 
wird  durch  die  Thatsache  widerlegt,  dafs  Papyrus  und  Nymphäen  Wasser- 
pflanzen sind,  die  aus  dem  Wasser  und  nicht  aus  der  Erde  hervorkommen 
oder  doch  wenigstens  für  das  Auge  des  Beschauers  oberhalb  des  Wassers  sicht- 
bar werden.  Belger,  der  diese  letztere  Thatsache  auf  Sp.  469  auch  schon 
richtig  hervorgehoben  hat,  beseitigt  dieses  Argument  wieder,  indem  er  die  Deu- 
tung der  Basis  als  Erdhügel  bezweifelt.  Ich  halte  diese  Deutung  für  richtig, 
und  zwar  wegen  der  braunen  Bemalung,  bestreite  deshalb  aber  Borchardts 
Auffassung,  dafs  diese  Blumen,  deren  Charakter  als  Wasserpflanzen  er  bei  seiner 
Schlufsfolgerung  nicht  in  Betracht  gezogen  hat,  aus  dieser  Basis  »hervor- 
wachsen«. Wenn  die  Ägypter  das  so  aufgefafst  hätten  wie  Borchardt,  würden 
sie  die  Basis  gewifs  blau  angestrichen  und  mit  den  üblichen  Wasserlinien  ver- 
ziert haben.  Ich  folgere  daher  aus  dem  angeführten  Thatbestande,  dafs  die 
braune  Basis  mit  den  darüber  befindlichen  Wasserpflanzen  in  keinem 
natürlichen  Zusammenhange  steht,  sondern  ebenso  wie  der  Abakus 
als  Teil  der  in  dem  Blumenschmuck  steckenden  Pfeilersäule  aufzu- 
fassen ist. 

Ich  gehe  hierbei  nicht  auf  die  Frage  ein,  wie  diese  Pfeilersäule  entstanden 
ist,  ob  sie,  wie  die  herrschende  Theorie  annimmt,  ausschliefslich  aus  dem 
Felsenbau  abzuleiten  ist,  oder  ob  nicht  unabhängig  daneben  durch  die  prak- 
tischen Bedürfnisse  des  Hausbaues  auch  aus  der  primitiven  Deckenstütze,  dem 
Baumstamm  —  den  man  vielleicht  unten  durch  eine  Erdumschüttung ,  oben  durch 
Einschiebung  einer  Holzplatte  vor  dem  Verrücken  sicherte  — ,   sich   eine  Säule 


*)    Vergl.  Semper,  Der  Stil,  2.  Aufl.  1878,  S.  393ff.;  Lepsius,  Abh.  d.  Berl.  Akad.  1871;  Ed. 
Meyer,  Gesch.  Ägyptens,  S.  186ff.;  Perrot  et  Chipiez,  p.  527ft". 

9* 


08  Ulrich  Wilcken:    Die  Bedeutung  der  ägypt.  Pflanzensäulen.       [XXXIX.  Band. 

mit  Basis  und  Abakus  entwickeln  konnte.  Gleichviel  wie  sie  entstanden,  ich 
will  diese  schlichte  Säule  mit  Basis  und  Abakus  im  folgenden  kurz  die  »Pfeiler- 
säule« nennen  und  lasse  dabei  ganz  unentschieden,  wie  man  sich  im  einzelnen 
die  Ausführung  des  von  den  Blumen  verhüllten  Schaftes  zu  denken  hat.  Ich 
lege  nur  darauf  Gewicht,  dafs  man  sich  das  Ganze,  vom  Abakus  bis  zur  Basis 
herab,  als  eine  Einheit  vorstellt. 

Darum  kann  ich  auch  Belger  in  diesem  Punkt  nicht  beistimmen,  wenn 
er  den  Abakus  der  Pflanzensäule  für  das  oberste,  von  den  Blumen  nicht  ver- 
hüllte Stück  des  vierkantigen  abakuslosen  Pfeilers  erklärt.  Dagegen  spricht, 
von  anderem  abgesehen,  die  Thatsache,  dafs  die  Blumen  vielfach  unterhalb 
des  Abakus  sehr  scharf  eingezogen  werden  (vergl.  z.  B.  Borchardt  S.  9  Nr.  13). 

Wenn  Borchardts  Vorstellung  von  dem  »Emporwachsen«  richtig  wäre, 
dürfte  man  erwarten ,  dafs  z.  B.  in  der  berühmten  Fufsbodenmalerei  zu  Teil 
el-Amarna  das  Wasser  des  Teiches  über  die  Standplätze  der  Säulen  hin  aus- 
gedehnt wäre.  Statt  dessen  stehen  sie  auf  dem  Trockenen,  zwischen  den  Ge- 
büschen, in  denen  sich  die  Kälbchen  tummeln.  Folglich  haben  wir  nicht 
»emporwachsende«  Blumen  vor  uns,  sondern  abgeschnittene,  mit  denen 
man  die  vorhandenen  Pfeilersäulen  umwunden  hat. 

2.  Es  scheint  bisher  in  diesem  Zusammenhange  nicht  beachtet  zu  sein, 
dafs  die  Verwendung  der  Nymphäen  an  sich  schon  ein  Argument  dafür  ist, 
dafs  drinnen  in  der  Pflanzensäule  ein  fester  Kern  zu  denken  ist.  Denn  mit 
dem  gepriesenen  Naturalismus  der  Ägypter  würde  es  schlecht  bestellt  sein, 
wenn  sie  den  wunderlichen  Einfall  gehabt  hätten,  die  Stengel  der  Nymphäen 
kerzengerade  aufstrebend,  als  etwas  Selbständiges  hinzustellen.  Sind  doch  diese 
Stengel  so  biegsam,  dafs  sie  sich  am  liebsten  in  posthornartige  Windungen 
legen.  Von  einem  kerzengeraden  Emporwachsen  dieser  Stengel  kann  daher 
nicht  die  Rede  sein,  und  dies  um  so  weniger,  als  diese  Stiele  bis  auf  wenige 
Zentimeter  im  Wasser  zu  sein  pflegen.  Die  Nymphäensäule  ist  daher  nur  ver- 
ständlich unter  der  Annahme,  dafs  die  Blumen  unterhalb  der  Blüte  an  einem 
festen  Kern  (der  Pfeilersäule)  angebunden  sind  und  nun  der  Länge  nach  herab- 
hängen. So  erklären  sich  auf  das  einfachste  die  Halsbänder  wie  überhaupt 
die  Bündelsäulen,  die  uns  oben  nach  Borchardts  Theorie  unverständlich  blieben. 

Für  diese  Auffassung  spricht  auch,  dafs  gelegentlich  noch  unterhalb  der 
Halsbänder  mehrere  parallele  Bänder  in  bestimmten  Abständen  von  einander 
dargestellt  sind  (vergl.  Perrot  S.  489.  503.  505).  Will  man,  dafs  die  Stengel 
sich  glatt  an  den  zu  schmückenden  Pfeiler  anlegen,  so  mufs  man  ihn  eben 
mehrfach  umwickeln.      Das  drücken  diese  Darstellungen  aus. 

3.  Bisher  ist  meines  Wissens  die  Frage,  ob  die  Bündelsäulc  oder  die 
einfache  Pflanzensäule  das  Primäre  ist,  überhaupt  noch  nicht  gestellt  worden. 
Ich  entscheide  mich  für  die  erstere  Alternative,  und  zwar  einmal  deshalb,  weil 
die  Bündelsäule  aus  lauter  Elementen  besteht,  die  aus  ihrem  Wesen  heraus  zu 
erklären  sind,   während  die   einfachen  Pflanzensäulen  mehrere  Elemente  haben, 


1901.]  Ulrich  Wiukkx:    Die   Bedeutung  der  Sgypt.   Pllanzensäulen.  (>i) 


die  erst  durch  Annahme  einer  Übertragung  von  den  Bündelsaulen  verständlich 

werden  (s.   unten). 

Diese  Annahme,  dafs  die  einfache  Pflanzensäule  das  Sekundäre  ist,  wird 
ferner  auch  durch  die  ohen  vertretene  Theorie  gefordert.  Das  Ursprüngliche 
war,  wie  wir  sahen,  die  Nachahmung  von  Pfeilersäulen,  deren  Schäfte —  wohl 
gelegentlich  von  Festlichkeiten,  daher  auch  in  den  bildlichen  Darstellungen  die 
Schleifen  und  Bänder!  —  ringsum  mit  Papyrus  oder  Nymphäen  verhüllt  waren. 
Bei  der  künstlerischen  Ausbildung  dieses  Typus  scheint  man  nun  in  gewisser 
Weise  wieder  die  einzelne  Pflanze  —  nicht  die  Pflanzensäule !  —  vor  Augen 
gehabt  zu  haben,  wie  bei  der  gleichmäßigen  Einziehung  der  Fufsblätter  der 
Papyrussäule,  die  dem  ganzen  Bündelende  damit  das  Profil  eines  einzelnen 
Stengelendes  giebt,  oder  bei  der  kunstvollen  Zusammenlegung  der  verschiede- 
nen Lotosknospen  zu  einem  Kapitell,  das  das  Profil  einer  einzelnen  Lotos- 
knospe  nachahmt.  Auf  diesem  Wege  konnte  man  leicht  dazu  kommen,  statt 
des  Bündels  schliesslich  die  einfache  Pflanze  darzustellen,  wobei  man  dann 
wieder  Einzelheiten  von  der  Bündelsäule,  wie  die  Halsbänder,  rein  schematisch 
übernahm,   wiewohl  sie  hier  nun  keinen  Sinn  hatten. 

Rein  schematisch  übernommen  sind  aber  vor  allem  auch  der  Abakus  und 
die  Basis.  Denn  wenn  der  ganze  Schaft  eine  einheitliche  Pflanze  darstellt,  so 
kann  in  seinem  Innern  natürlich  —  das  gebe  ich  Borchardt  ohne  weiteres 
zu,  beschränke  es  nur  auf  diese  sekundäre  Erscheinung!  —  nicht  mehr  eine 
Pfeilersäule  gedacht  werden.  Fehlt  diese  aber  im  Innern,  ist  der  ganze  Schaft 
gewissermafsen  eine  Pflanze,  so  haben  auch  Abakus  und  Basis  ihre  Funktion 
verloren  und  sind  lediglich  von  der  Bündelsäule  herübergenommene  und  nicht 
mehr  verstandene  Zierstücke. 

Ich  überblicke  im  Augenblick  nicht,  ob  sichere  Beispiele  solcher  einfachen 
Pflanzensäulen  schon  aus  dem  alten  Reich  vorliegen.  Ist  es  der  Fall,  so  spricht 
das  natürlich  nicht  gegen  ihren  sekundären  Charakter,  denn  damit  ist  nur  eine 
relative  Datierung  behauptet. 

Wenn  es  einfache  Nymphäensäulen  gegeben  hat,  was  mir  nach  Borchardts 
Beispielen  noch  zweifelhaft  ist1),  so  liegt  darin  eine  Abwendung  von  dem  ur- 
sprünglichen Naturalismus ,  denn  es  ist  ein  Unding .  eine  solche  Pflanze  einzeln 
geradestehend  darzustellen.  Der  gesunde  Sinn  der  Ägypter  scheint  auch  für 
die  einfachen  Säulen  Papyrus  und  Palmen,   die  selbständig  emporragen,  bevor- 


x)  Ich  bemerke  hier  im  allgemeinen,  dafs  die  ägyptischen  Bilder  von  Säulen  für  unsere 
Untersuchungen  sehr  mit  Vorsicht  zu  benutzen  sind.  Was  da  als  Abweichung  von  dem  Typus 
erhaltener  Originale  erscheint,  erklärt  sich  vielleicht  eher  durch  die  Eigenheiten  der  ägyptischen 
Perspektive,  für  deren  Erkenntnis  eine  frühere  Arbeit  von  Borchardt  bahnbrechend  ist.  —  Auch 
die  Nachahmungen  in  der  Kleinkunst  sind  mit  Vorsicht  zu  benutzen.  Die  Abbildung  61  bei 
Borchardt  (aus  Kahun)  stellt  meines  Erachtens  nicht  eine  »einfache  Papyrus säule«  dar,  sondern 
einen  stilisierten  Papyrus  mit  offener  Dolde,  denn  es  fehlt  der  Abakus  (unteres  Ende  abgebrochen). 
Das  Fehlen  des  Halsbandes  ist  daher  hier  selbstverständlich.  Dieses  nur  einen  halben  Meter  lange 
Stück   mag  irgendwo   als   Verzierung  gedient  haben. 


70  Ulrich  Wilcken:    Die  Bedeutung  der  ägypt.  Pflanzensäulen.       [XXXIX.  Band. 

zugt  zu  haben.  Wenn  einfache  Nymphäensäulen  vorkommen,  so  wird  man 
diese  wohl  als  Analogiebildungen  nach  jenen  Papyrus-  und  Palmensäulen  auf- 
zufassen haben.  Die  Analogie  erklärt  überhaupt  vieles  in  den  späteren  ver- 
wilderten Formen. 

4.  Borchardt  schliefst  seine  Abhandlung  mit  den  Worten:  »Der  Ägypter 
dachte  sich  seine  Pflanzensäulen  als  freie  Endigungen  und  ornamentierte  sie 
wie  solche.«  Sind  meine  obigen  Darlegungen  richtig,  so  ist  dieser  Auffassung 
schon  der  Boden  entzogen.  Nach  Borchardt  hört  die  Pflanzensäule  mit  der 
Blütenspitze  auf:  oben  darauf  ruht  der  ihr  fremde  Abakus,  der  nur  aus  kon- 
struktiven Gründen  vom  Baumeister  daraufgelegt  ist.  Ich  betrachte  als  Pllanzen- 
säule vielmehr  die  Verbindung  von  Abakus,  Pflanze  und  Basis,  wobei 
die  Pflanze  den  Pfeilerschaft  umhüllt  (bei  der  Bündelsäule)  oder  naturwidrig 
an  seine  Stelle  getreten  ist  (bei  der  einfachen  Säule).  Hierbei  ist  die  Pflanze 
allerdings  als  freie  Endigung  gedacht  —  und  darin  hat  Borchardt  völlig  Recht, 
dafs  z.  B.  die  Kelchform  nicht  etwa  den  Druck  der  Last  ausdrücken  soll  — , 
aber  die  ganze  Pflanzensäule  in  meinem  Sinne,  die  soll  ebenso  gut  tragen 
und  stützen  wie  nur  irgend  eine  griechische  Säule.  Damit  steht  durch- 
aus nicht  im  Widerspruch,  dafs  der  Ägypter  sich  seine  Zimmerdecke  als 
Himmel  vorstellte,  denn  der  Himmel  schwebt  nach  ägyptischer  Mythologie  nicht 
frei,  sondern  wird  durch  die  bekannten  vier  Himmelsstützen  getragen.  So  hat 
der  Ägypter  auch  seinen  Zimmerhimmel  gestützt,  nicht,  wie  Borchardt  meint, 
heimlich  durch  den  kaum  sichtbaren  Abakus,  sondern  ganz  offenkundig  durch 
die  mit  Blumen  umhüllte  Pfeilersäule.  Wie  er  aber  darauf  gekommen  ist ,  diese 
Säule  mit  Blumen  zu  umkleiden,  das  hat  Borchardt  selbst  überzeugend  durch 
den  Hinweis  auf  das  Haus  als  »image  du  monde«  nachgewiesen:  wo  die  Säulen 
sich  wie  auf  jenem  Fufsboden  von  Teil  ell-Amarna  aus  Gartenland  erheben,  da 
liegt  es  sehr  nahe,  diese  kahlen  Pfeiler  mit  den  Blumen  aus  dem  Garten  oder 
auch   dem  nahen  Teich  zu  schmücken1). 


*)  Der  Idee  nach  liegt  nichts  anderes  vor,  wenn  man  die  Pfeilersäule  mit  der  aufrecht- 
stehenden Osiris- Statue  verdeckt.  Einen  Übergang  zur  Pllanzensäule  bilden  gewissermafsen  jene 
Pfeiler  Thutmosis'  III.  in  Karnak  mit  ihren  schönen  Pflanzenreliefs. 


1901.]  Georg  Möller:    Das  Hb-sd  des  Osiris.  71 


Das  Hb-sd  des  Osiris 

nach  Sargdarstellungen  des  neuen  Reiches. 
Von  Georg  Möller. 


(Hierzu  Tafel  IV  und  V.) 

JLVegierungsjubiläen  der  Götter  als  Könige  A^on  Ägypten  werden  in  den  Inschriften      Jiftto  Stt 

nicht  selten  erwähnt,   doch  ist  der  Ausdruck  stets  so  farblos  und  formelhaft1), 

dafs  manchmal  wohl  ein  Zweifel  gerechtfertigt  wäre,   ob  jedem  einzelnen  Falle 

eine  Tradition  in  dem  Mythus  des  betreffenden  Gottes  entspricht.    Darstellungen 

solcher  Götterjubiläen  vollends  sind  meines  Wissens  bisher  gänzlich  unbekannt. 

Da  mir  nun  eine  solche  kürzlich  zu  Gesicht  gekommen  ist,  so  hielt  ich  es  nicht 

für  zwecklos,   dieselbe  zu  reproduzieren  und  den  Lesern  der  Zeitschrift  hiermit 

vorzulegen. 

Das  Berliner  Museum  besitzt  als  Nr.  11978  einen  Sarg,  der  ihm  seiner- 
zeit von  der  ägyptischen  Verwaltung  als  Dublette  aus  dem  zweiten  Funde  von 
Der  el  bahri  überwiesen  wurde.  Es  ist  ein  ziemlich  schlecht  gearbeiteter  Kasten 
in  Mumienform,  innen  und  aufsen  bemalt  und  mit  jenem  charakteristischen, 
jetzt  gelben  Firnis  gestrichen.  Die  Bilder  der  Innenseite  sowie  die  des  Deckels 
—  Dämonen  des  »Amduat«,  Anbetung  des  Toten  vor  Osiris  u.  s.  w.  —  bieten 
kein  weiteres  Interesse;  um  so  beachtenswerter  sind  die  Darstellungen  auf  der 
Aufsenseite  des  Kastens;  es  handelt  sich,  wie  ein  Blick  auf  die  beigefügten 
Tafeln  (IV  und  V)  lehrt,  um  Szenen  aus  den  Hb-sd- Zeremonien. 

Als  Feiernder  ist,  wie  aus  den  Beischriften  ersichtlich,  Osiris  gedacht, 
natürlich  in  seiner  Eigenschaft  als  mythischer  König  von  Ägypten.  Der  Ge- 
danke, dafs,  wie  dem  Gotte  Osiris,  so  auch  dem  Toten  im  Jenseits  unzählige 
Jubiläen  zu  teil  werden  möchten,  dürfte  dann  zu  der  Festdarstellung  auf  dem 
Sarge  geführt  haben. 

Wenden  wir  uns  nunmehr  diesen  Sargbildern  zu,  so  möchte  ich  von  vorn- 
herein von  einer  eingehenden  Besprechung  und  Erklärung  der  Szenen  Abstand 
nehmen  und  nur  auf  einige  Punkte  aufmerksam  machen. 

Besonders  hervorgehoben  zu  werden  verdient  die  grofse  Altertümlichkeit 
der    Darstellungen    auf   dem    Sarge.      Jedem,     der    mit    den    bisher    bekannten 


*H  :"li 


*)    Gewöhnlich    in    der  Form:    «Ich  gebe   dir unzählige  sd- Feste   gleichwie,  Re(,  gleichwie 

Harmachis ,  Ptah  u.  s.  w. « 


Georg  Möller:    Das  Hb-sd  des  Osiris. 


[XXXIX.  Band. 


jHß-A'tf-Bildern1)  vertraut  ist,  wird  auffallen,  wie  viel  naher  die  Sargbilder  den 
Almsirreliefs  stehen  als  die  älteren  Darstellungen  von  Solei)  oder  die  von  Bu- 
bastis.  Der  Festornat  des  Königs  (in  unserem  Falle  Osiris)  hat  bis  auf  Einzel- 
heiten auf  dem  Sarge  dieselbe  Form  wie  im  a.  R.,  während  er  in  Bubastis 
(z.B.  pl.XXVI,  36)  und  besonders  in  Soleb  (LD.  III,  856.  c.  86a)  modernisiert  ist. 
Auch  die  Darstellung  der  Königskinder  —  hier  folgerichtig  als  Amset, 
Hapi  und  Duamutef  bezeichnet  (vergl.  Taf.  IV)  —  steht  der  von  Abusir  (vergl.  AZ. 
1899,  Taf.  I,  3)  weit  näher  als  die  von  Soleb  (LD.  III,  86a)  und  von  Bubastis 
(pl.  XVI,  9). 

Auf  dem  Sarge  finden  sich  einige  Szenen,  welche  in  den  bisher  bekannten 
Hb-sd- Darstellungen  nicht  vorkommen.  Hierzu  gehört  vor  allein  die  Obelisken- 
errichtung,  wie  in  der  Abusirpublikation  dargelegt  werden  wird,  ein  integrie- 
render Bestandteil  der  Sd- Feier,  aber  ebenso  wie  das  Vorführen  der  Kälber2) 
bisher  meines  Wissens  nur  als  Einzelbild  zu  belegen.  Ganz  neu  ist  wohl  die  mit 
der  Palette  vor  der  Kuh  knieende  Göttin  sowie  der  seltsame  ^37  cQ:  (vergl.  Taf.  V). 
Hierbei  ist  allerdings  nicht  ausgeschlossen,  dafs  das  eine  oder  das  andere 
Bild  nicht  zum  Hb-sd  gehört,  sondern  aus  anderen  Darstellungen  hineingetragen 

ist.  Dies  scheint  mir  für 
unseren  Sarg  allerdings 
nicht  recht  wahrschein- 
lich, doch  ist  eine  solche 
Vermengung  in  einem  an- 
deren Falle  sicher  nach- 
zuweisen, und  zwar  bei 
dem  Sarge  Nr.  11986  des 
Berliner  Museums,  gleich- 
falls aus  Der  el  bahri,  dem 
die  nebenstehenden  Sze- 
nen entnommen  sind.  Ab- 
bildung 1   stellt  die  Obe- 


Abb.  1. 


liskenerrichtung,  vor  dem 
Emblem  des  Mnevis  (der  Kopf  des  Stieres  auf  der  Hieroglyphe  von  Helio- 
polis),  Abb.  2  die  in  Abusir,  Soleb  und  Bubastis  so  häufigen  Standartenträger, 
die  auf  dem  anderen  Sarge  fehlen,   sowie  auch  die  »Königskinder«   dar.     Diese 


1)  Es  sind  dies: 

1.  Reliefs  aus  dem  Sonnenheiligtum  des  N-wsr-r«  zu  Abusir  (vergl.  die  vorläufigen  Berichte 
Bd.  37  dieser  Zeitschr.,  S.  lff.,  Bd.  38,  S.  94ff'.).  —  Ich  bedauere,  manches  als  bekannt  voraussetzen 
zu  müssen,  was  erst  durch  die  Abusirreliefs  klar  geworden  ist.  Ich  mufs  hierbei  auf  die  künftige 
Publikation  der  Ausgrabungen  verweisen. 

2.  Darstellungen  im  Tempel  von  Soleb   (Dynastie  18,  Amenophis  III.)    vergl.  LD.  III,  83 ff. 

3.  Die  Festhalle  Osorkons  II.,  publiziert  von  Naville,  The  festival  hall  of  Osorkon  II.  in 
the  great  temple  of  Bubastis.    London  1892. 

2)  Obeliskenerrichtung  LD.  III,   148a.  IV,  48«.     Vorführen  der  Kälber  LD.  IV,  2b.   12«. 


Tafel  IV. 


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Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.    1901. 


Verlag:  J.  C.  Hinriehs,  Leipzig. 


Tafel  V 


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Zeits.'hr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.    1901. 


Verlag:  J.  C.  Hinrichs,  Leipzig. 


1901.1 


Georg  Möller  :    Das   Hb-sd  des  Osiris. 


73 


Szenen    finden   sieh    mitten   zwischen   Bildern   des    »Amduat«    und  anderem   dem 
ffb-$d-  Zyklus  sieh  er  Fremden1)- 

Es  erübrigt  noch,  die  Frage  nach  der  Vorlage,  welche  der  Maler  des  Sarges 
benutzt  hat,  zn  erörtern.  Wie  oben  hervorgehoben,  ist  der  Charakter  der  Dar- 
stellungen recht  altertümlich.  Hierzu  kommt  noch,  dafs  in  den  Bildern,  soweit 
ich  es  übersehen  kann,  wesent- 
liche Mißverständnisse  nicht  zu 
konstatieren  sind2).  Die  Vorlage 
muß?  also  gut  und  relativ  alt 
gewesen  sein. 

Aber  wir  haben  für  die  Be- 
stimmung ihres  Alters  noch  einen 
Anhalt,  der  uns  einen  terminus 
ante  quem  non  liefert,  und  zwar 
in  der  Gestalt  des  Königs  mit 
»Kriegshelm«  *Q  auf  Taf.  IV. 
Da  dieser  Kopfschmuck  für  das 
n.  R.  charakteristisch  ist,  so  läfst 
sich  feststellen,  dafs  die  Vorlage  der  Sargbilder,  wenn  auch  besser,  so  doch 
kaum  wesentlich  älter  als  die  der  Reliefs  von  Soleb  gewesen  sein  wird.  Eben 
diese  Gestalt  des  Königs  mit  » Kriegshelm«  ist  aber  noch  weiter  von  Interesse. 
Bekanntlich  ist  nach  ägyptischer  Auffassung  der  Veranstalter  des  »Se?-Festes  Atum 
von  Heliopolis,  der  Gegenstand  der  Feier  der  König.  In  unserem  Falle,  wo 
dies  Osiris  ist,  mufste  dieser  überall  dort  erscheinen,  wo  wir  auf  den  Reliefs 
von  Abusir,  Soleb  und  Bubastis  den  König  zu  sehen  gewöhnt  sind.  Somit  mufs 
die  Vorlage  das  5^-Fest  eines  Königs  —  nicht  des  Gottes  —  gewesen  sein, 
gewifs  eine  Reihe  von  Tempelreliefs  wie  jene  oben  genannten,  und  der  Gott 
Osiris  ist  erst  sekundär  in  die  Darstellung  hineingebracht. 

Hiermit  soll  nicht  gesagt  sein,  dafs  auch  die  Vorstellung  vom  Sd-Yeste 
des  Osiris  sekundär  ist;!),  im  Gegenteil  sprechen  manche  Thatsachen  dafür,  dafs 
Osiris  von  alters  her  mit  dem  Hb-sd  verknüpft  ist  (vielleicht  als  der  erste  und 
vorbildliche  Feiernde?).     Ob  bei  dem  «Fest  des  Atum«,  das  Pvr.  N.  807  erwähnt 


Abb.  2. 


II     Q    1    dlk       1 

1  AAAAAA     d       WW    C^l      |_l    AAA/ 


V\AA    AAAAAA    AAAAAA     __CT  ^     /\     <£ü        — S^        0 


*)  Wie  dieser  Fall  zeigt,  ist  das  Götter- Hb-sd  als  Sargbild  in  der  20.  Dynastie  gewifs  nicht 
vereinzelt.  Gewifs  würde  eine  Durchsicht  der  anderen  Särge  aus  dem  zweiten  Der  el  bahri- Funde 
noch  manches  interessante  Bild  zu  Tage  fordern. 

2)  Als  vereinzelten  Fall  hebe  ich  die  Geifsel  in  der  Hand  des  Laufenden  hervor,  die  aus 
dem  Wink elmafse  entstellt  ist  (vergl.  LD.  III,  33 h;  Petrie,  Koptos  pl.  IX).  —  Das  Gesagte  gilt 
nicht  von  den  Inschriften,  die  zum  Teil  sehr  verderbt  sind. 

3)  In  der  ganz  späten  religiösen  Litteratur,  der  man  ja  gewifs  nicht  allzugrofse  Autorität 
beimessen  wird,  die  aber  doch  meist  recht  alte  Vorstellungen  verarbeitet  hat.  wird  das  Hb-sd 
des  Osiris  übrigens  gelegentlich  mit  klaren  Worten  erwähnt,  so  z.  B.  im  Buch  vom  Durchwandeln 
der  Ewigkeit  (Berliner  Exemplar)  1.  34. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  10 


74  Georg  Möller:    Das  Iß-sd  des  Osiris.  [XXXIX.  Band. 

gerade    an    das  Hb-sd  zu  denken  ist,    bleibe  dahingestellt;   jedenfalls  ist  nicht 
zu   übersehen,   dafs  der  Festornat  des  Königs  eng  an  die  Kleidung  des  Osiris 

angeleimt    ist,    auch    ist    das    auf   den    Treppen    zur  Hb-sd-Ha\le    stehende  pt 
wie  auch   der  in  den  Darstellungen  häufige  oVo  a A ?  zu  beachten,   die  doch  beide 
in    enger    Beziehung    zu    Osiris    stehen,    aber    mit   dem    heliopolitanischen    Kult 
nichts  zu  thun  haben.     Über  diesen  Punkt  kann  aber  wohl  erst  nach  Beschaffung 
weiteren  Materials  Klarheit  geschafft  werden. 


Chronologisches. 

Von  C.  F.  Lehmann. 


In  meinem  Buche  Zwei  Hauptprobleme  der  altorientalischen  Chronologie  und  ihre 
Lösung  findet  sich  auf  S.  168  Anm.  3  eine  irrige  Berechnung  von  Ramses'  des 
Dritten  Regierungszeit,  indem  ich  Ramses'  des  Zweiten  Regierungsende,  statt 
wie  von  mir  selbst  S.  160.  164  berechnet,  auf  «(frühestens)  1258«,  an  dieser 
einen  Stelle  infolge  eines  Schreibfehlers  auf  (frühestens)  1285  ansetzte.  Ramses' 
des  Dritten  ca.  50  Jahre  danach  anzunehmender  Regierungsbeginn  fällt  also 
auf  1208,  nicht  1235. 

Auf  dieses  Versehen  hat  Mahler  (Or.  Lit.-Ztg.,  1900,  Sp.  205—207)  hin- 
gewiesen, sucht  aber  in  längeren  Ausführungen  den  Anschein  zu  erwecken,  als 
wäre  damit  ein  wesentlicher  Irrtum  in  der  Basis  meiner  chronologischen  Be- 
rechnungen aufgezeigt.  —  Da  für  jeden,  der  mein  Buch  näher  ansieht,  klar 
ist,  dafs  das  keineswegs  der  Fall  ist,  und  aus  mancherlei  anderen  Gründen 
(vergl.  auch  Zeitschrift  für  Assyriologie  XII,  S.  399 f.)  hatte  ich  nicht  die  Absicht, 
auf  Mahlers  Scheinargumentation  zu  antworten.  Von  historischer  wie  von 
ägyptologischer  Seite  werde  ich  aber  darauf  hingewiesen,  dafs  Mahlers  mifs- 
verständliche  Darstellung,  wenn  sie  meinerseits  unkorrigiert  bliebe,  leicht  in 
dem  angedeuteten  Sinne  wirken  könnte  und  auch  bereits  so  gewirkt  habe.  So 
betone  ich  denn: 

An  jener  einzigen  Stelle,  wo  innerhalb  meines  Buches,  beim  Einfall  der 
Seevölker,  der  Regierung  Ramses'  des  Dritten  gedacht  wird,  ist  lediglich 
davon  die  Rede,  dafs  Ramses  III.,  wie  wir  jetzt  wissen,  etwas  früher  regiert 
hat,  als  bisher  angenommen  (nämlich  als  »1180 — 1150  v.  Chr.«).  Das  stimmt 
auch  für  den  verbesserten  Ansatz:  (32  Jahre)  von  frühestens  1208  an. 
Die  Aufnahme  von  Ramses'  des  Dritten  Regierungszeit  am  Schlüsse  der  ägyp- 
tischen Kolumne  in  Tabelle  III  (dahinter  noch  »die  späteren  Ramessiden«  ohne 
Zahlenbestimmung)  war  lediglich  eine  Zugabe  (vergl.  die  Übersicht  auf  S.  160, 


1901.]  C.  F.  Lehmann:    Chronologisches.  75 

die  mit  Ramses  dem  Zweiten  schliefet).  Das  Versehen  ist  also  für  meine  Chrono- 
logie belanglos.  Von  wesentlicher  Bedeutung  für  meine  Berechnungen  sind 
die  Ansätze  Thutmosis'  III.  und  Ramses'  des  Zweiten.  Mahlers  Frage:  »Oder 
glaubt  Lehmann  trotz  dieses  Fehlers,  der  sich  in  seine  Rechnungen  einge- 
schlichen hat,  an  der  Zahl  1235  v.  Chr.  für  den  Regierungsantritt  Ramses'  III. 
festhalten  zu  müssen  und  somit  das  Jahr  1285  v.  Chr.  als  Todesjahr  Ramses'  IL 
annehmen  zu  sollen?«,  die  den  Anschein  erweckt,  als  gingen  meine  Berech- 
nungen von  Ramses  dem  Dritten  aus,  wird  schon  durch  die  Thatsache 
gegenstandslos,  dafs  an  allen  übrigen  Stellen  innerhalb  meines 
Buches  wie  in  Tabelle  III  Ramses  der  Zweite  auf  »(frühestens)  1324  bis 
1258«  angesetzt  ist.  Man  korrigiere  einfach  S.  108  Anm.  3  das  einmalige 
Versehen  dementsprechend  und  lasse  folglich  ebenda  und  in  Tabelle  III  Ramses  III. 
frühestens  1208  (statt  1235)  beginnen,  und  alles  Übrige  bleibt  völlig 
unberührt.   — 

Auf  die  thatsächlichen  Einwendungen,  die,  hiervon  abgesehen,  Mahler 
a.  a.  0.  gegen  meine,  die  18.  und  19.  Dynastie  betreffenden  chronologischen 
Ermittelungen  erhebt,  werde  ich  Adelleicht  in  anderem  Zusammenhange  zurück- 
kommen. Hier  genüge  die  Erklärung,  dafs  ich  ihnen  gegenüber  an  meiner 
Berechnung  von  Thutmosis'  III.  Regierungszeit  auf  1515 — 14ßl  und  deren 
Grundlagen  und  Folgeergebnissen  festhalte. 


Die  Verba  des  Gebens. 

Von  Franz  v.  Calice. 


LJas  Erscheinen  von  Sethes  Verbum  hat  nun  endlich  einige  Übersicht  in  das 
Chaos  der  bisher  allzuoft  als  »Schriftvarianten«  unbeachtet  gebliebenen  alt-  und 
neuägyptischen  Verbalformen  gebracht  und  für  eingehendere  Spezialuntersuchungen 
einen  festen  Boden  geschaffen.  Unter  dem  vielen  Einzelnen,  das  noch  der  Klärung 
bedarf,  möchte  ich  im  folgenden  das  Verhältnis  der  von  Sethe  als  »Verba  anomala« 
angeführten  beiden  Verba  des   Gebens  näher  besprechen. 

Um  vor  allem  den  Thatbestand  zusammenzufassen,  finden  wir  —  kurz  ge- 
sagt —  zwei  Verba,  <=>t\  und  A,  welche  der  Bedeutung  nach  völlig  unterschieds- 
los gebraucht  werden  und  deren  verschiedene  Tempora  sich  wie  folgt  darstellen: 

Pseudopartizip :      a    ^K  und     %.    ;   neuägypt.  ;   kopt.  to  :  toi. 

Tempus  sdmf:    <=>A^=^,    seltener   A2^—   (Subjunktiv  nur  letzteres),    neu- 


ä&ypt-^;   emphat,  f^S*^-,  neuägypt.   ( 


10' 


i  ()  Franz  v.  Calice:    Die  Verba  des   Gebens.  [XXXIX.  Band. 

,    selten  ^^  ,    ferner    nur   <=>  A  (I         , 

^^^    und    ^Hk" 
Passiv  wie  Pseudopartizip. 
Imperativ  vom  Stamme  jmj. 
Infinitiv:  <o>/\q,  selten  A^'-   neuägypt.  .  nach  der  Präposition  r  öfters 

auch  :   kopt.  "^  : ,^-.  tjsa.*  :  thi*. 

Partizipien:   Perf.  Act. :  und  A.   Imperf.  Act. :   AA;   neuägypt.  (  n$        , 

Perf.  Pass.:  {(,    selten  Alt-   beides  auch   neuägypt.;   Imperf.  Pass. :  f\i\X>- 

kopt.    »Part.«  :    ta.i. 

Verbaladjektiv:   nur     a 

Prädikativ:   <=>r\.   neuägypt,  a o((l      '  ,   in  der  Form    V\  & d(1(]      '  . 


Schon  aus  dieser  Tabelle  gewinnt  man  die  Überzeugung,  dafs  das  Zusammen- 
treffen dieser  beiden  Verba  kein  zufälliges  ist,  sondern  dafs  die  beiden  Stämme 
miteinander  verwandt  sein  müssen.  Die  Natur  dieser  Verwandtschaft  zu  bestimmen, 
fallt  jedoch  schwer.  Vor  allem  ist  der  Lautwert  derselben  nicht  unbestritten; 
indes  kann  es  als  sicher  gelten,  dafs  <=>f\  rdj  lautet  und  der  Stamm  A  mindestens 

die  Konsonanten  dj  enthält.  Setiie  will  den  letzteren  Stamm  als  djj  aufgefafst 
wissen,  bringt  aber  für  das  doppelte  j  keinen  anderen  Beweis  als  den,  dafs 
die.  Formen  dieses  Verbums  auf  einen  Stamm  III.  inf.  weisen,  ein  Umstand, 
der  sich  indes  auch  anders  erklären  läfst.  Wenn  man  nämlich  das  geschicht- 
liche Verhältnis  der  beiden  Stämme  überblickt,  so  liegt  die  Vermutung  nahe, 
dafs  A  nur  ein  verstümmeltes  <=>A  darstellt.  Es  fehlt  zwar  an  einer  vollkommenen 
Analogie  für  ein  solches  Wegfallen  des  ersten  Radikals  (zu  vergleichen  wäre  etwa 
die  Wandlung  von  rh  zu  üj),  wohl  aber  ist  derselbe  lautlich  leicht  zu  motivieren. 
Lautete  beispielsweise  die  sogenannte  Subjunktivform  des  Stammes  rdj  etwa 
erdjöf.  so  ist  es  den  ägyptischen  Lautneigungen  ebenso  entsprechend,  wenn  sich 
dies  zu  edjöf  und  dann  etwa  djof.   d.  i.  ,  abkürzte,  wie  wenn  aus  <=r>c^>y  (,  ^© 


V 


regelrecht  e-^Me  wird.     So  wird  auch  die  Form  A  A  verständlich,  welche  die 

Stelle  der  reduplizierten  Formen  vertritt.  Diese  mufste  stets  den  Vokal  hinter 
dem  zweiten  Konsonanten  haben  (erdödef)  und  konnte  daher  den  Anlaut  besonders 
früh  verlieren.      A  A  *^_    ist  also  dd-f  zu  umschreiben.     (Über  das  neuägypt. 

s.  unten.)  Diese  Schreibung  ist  um  nichts  verschieden  von  dem  von  Sethe  I. 
§  120  angeführten  nn    u.   ä.    und    fällt    uns    nur    deshalb    auf,    weil    sie    auch 

in  späterer  Zeit  beibehalten  wurde.  Es  ist  übrigens  überhaupt  bemerkenswert, 
dafs  der  Stamm  rdj  nie  mit  ausgeschriebenem  d  vorkommt ,  und  zwar  um  so  mehr, 
als  semitische  Transskriptionen  für  diesen,  und  nur  für  diesen  Stamm  regelmässig 
anstatt  des  zu  erwartenden  "7  vielmehr  13  bieten.  Es  wäre  jedoch  wohl  zu  ge- 
wagt,  auf  dieser  Grundlage  für  unseren  Stamm  eine  in  keinem  anderen  ägyp- 


1901.]  Franz  v.  Cai.ice:    Die  Verba  des  Gebens.  77 

tischen  Worte    vorkommende   Aussprache    des    2.  Radikals    anzunehmen.      Eher 
wird  die  Schreibung  A  A  aus  dem  ursprünglichen  Mangel  eines  eigenen  Zeichens 

für  den  Laut  d  zu  erklären  sein. 

Der  im  vorstehenden  dargelegten  Anschauung  von  dem  Verhältnisse  der 
Stämme  Rdj  und  Dj  wird  man  jedoch  wohl  nicht  ohne  Grund  entgegen  halten, 
dafs  Formen  des  Verbums  dj  belegt  sind,  in  welchen  der  Ton,  dessen  Einllufs 
die  Verkürzung  des  Stammes  zu  verdanken  sein  soll,  gerade  umgekehrt  das  r 
geschützt  hätte.  So  im  Infinitiv  rddjet  und  in  der  3.  Pers.  m.  s.  Pseud.  rödjew. 
Indes  darf  man  nicht  vergessen,  eine  wie  wichtige  Rolle  die  Analogiebildungen 
zu  allen  Zeiten  in  der  ägyptischen  Formenlehre  gespielt  haben.  Der  Infinitiv 
der  Form  nipe,  nach  welcher  auch  das  in  Frage  stehende  dijet  (^)  gebildet  ist, 
gilt  ohnehin  als  wahrscheinliche  Neubildung  (Sethe  II.  §  679) l).  Im  Pseudo- 
partizip  aber  mufste  der  Einflufs  der  Analogie  besonders  fühlbar  sein,  da 
auf'ser  der  3.  m.  alle  anderen  Personen  (1  s.  und  p. ;  2  m.  und  f.  s.  und  p.;  3  f.) 
den  Ton  auf  der  zweiten  Silbe  hatten  und  somit  das  r  einbüfsen  mufsten. 
Aufser  jenen  beiden  Formen  kommt  nur  noch  das  »Partizip«  t^i  bez.  dessen 
ägyptische  Vorgänger  in  Betracht,  welches  uns  aber,  solange  sein  Alter  nicht 
erwiesen  ist,   keine  Schwierigkeit  machen  darf. 

Eine  wichtige  Stütze  für  unsere  Ansicht  bietet  ferner  der  Umstand,  dafs 
rdj  am  frühesten  und  vollständigsten  im  Siibjunktiv  verschwindet,  wo  die  Be- 
tonungsverhältnisse dem  Schwunde  des  Anlauts  am  günstigsten  waren.  Dagegen 
kommen  die  Formen  rdj-jnf,  rdj-hrf,  rdj-k'f,  rdj-tjfj  nie  ohne  r  vor,  wie  das 
nicht  anders  zu  erwarten  ist.  Denn,  obzwar  wir  über  ihre  Betonimgsverhält- 
nisse nichts  wissen  (vermutlich  wurden  sie  als  je  zwei  Wörter  ausgesprochen), 
genügt  ihr  seltenes  Vorkommen  und  der  Nachdruck,  mit  dem  sie  im  Satze 
stehen,   um  sie  vor  jeder  Verschleifung  zu  schützen. 

Somit  steht  nur  noch  für  die  absonderliche  neuägyptische  Schreibung  im 
Pseudopartizip  eine  Erklärung  aus:  und  diesbezüglich  scheint  es  mir  am  natür- 
lichsten anzunehmen,  dafs  im  Neuägyptischen  auch  die  reduplizierte  Tempus- 
form  AA   durch  eine  Analogiebildung  döjef  ersetzt  wurde  und   die  beibehaltene* 

alte  Schreibung  sodann  auf  jedes  döj  angewendet  wurde. 

Es  sei  schliefslich   darauf  hingewiesen,   dafs    A    in  Texten  des  a.  R.  öfters 

als  Abkürzung  für     a     bez.  <=>r\c±  aufzufassen  sein  dürfte,   so  insbesondere  im 

Titel   A-V-   sowie   in    den  von  Sethe  II.  719   angeführten  Infinitivformen  ohne  t 

(z.B.  LD.  IL  226).  Dies  erklärt  sich  daraus,  dafs  das  Zeichen  ursprünglich 
Ideogramm  ist,  wie  es  denn  auch  einmal  (N.  156,  vergl.  Sethe  IL  §  537)  für 
jmj  zu  stehen  scheint. 


l)    Die  im  Neuägyptischen  als  Konjunktion  dienende  Infinitivkonstr'uktion    hat  vielleicht  die 
alte  Form  erhalten;  sprich  erädje  (?). 


78  F.  Ll.  Griffith:  The  Date  of  tlie  Old  Coptic  Texts.  [XXXIX.  Band. 


The  Date  of  the  Old  Coptic  Texts  and  their  Relation  to  Christian 

Coptic. 

By  F.  Ll.  Griffith. 


1.  Date. 

1  he  statement  is  current  among  Egyptologists  and  Coptic  scholars  that  the 
known  Old  Coptic  texts  belong  to  the  second  Century  a.  d.  By  the  kindness 
of  several  Greek  palreographers  who  have  specially  examined  the  evidence  I 
am  enabled  to  offer  much  more  accurate  conclusions  as  to  the  ages  of  the  diffe- 
rent  texts. 

Mr.  Kenyon  is  not  averse  to  dating  the  Horoscope  even  as  early  as  95  a.  d., 
and  considers  that  tlie  writing  could  hardly  he  as  late  as  1551).  He  also  in- 
forms  nie  that  the  Great  Paris  Magical  Papyrus  was  attributed  to  the  fourth 
Century  not  ten  years  ago  by  M.  Omont  in  his  Facsimiles  des  plus  anciens  MSS. 
Grecs,  and  that  he  himself  could  not  place  it  before  the  end  of  the  third  Cen- 
tury at  earliest.  Hence  there  Avould  be  an  interval  of  150  to  250  years  between 
the  two  Old  Coptic  texts  discussed  in  my  foregoing  article,  a  view  borne  out 
by  the  fact  that  the  language  of  the  Horoscope  seems  the  more  archaic.  As 
to  the  bilingual  Gnostic  Papyrus  of  Leyden  and  London,  Mr.  Kenyon,  judging 
by  the  Greek  texts  in  it,   attributes  it  to  the  third  Century. 

Prof.  Wilcken ,  who  has  seen  only  the  Horoscope  and  the  Paris  Papyrus, 
attributes  the  former  to  the  first  half,  or  perhaps  the  commencement  of  the 
"second  Century  a.  d.;  the  latter  he  attributes  to  the  fourth  Century,  though  not 
without  some  reservation. 

Mr.  Grenfell  and  Mr.  Hunt  say  of  the  Gnostic  Papyrus:  »The  London 
portion  (Hess  ,  PL  IV)  we  should  assign  with  confidence  to  the  third  Century 
a.  d.  The  second  Century  is  out  of  the  question,  and  we  do  not  think  that 
it  is  of  the  fourth  Century.  The  Leyden  hand  (p.  XVI,  Leemans"  facsimile) 
represents  a  somewhat  earlier  type  which  we  should  explain  by  supposing 
that  the  third  Century  scribe  copied  to  a  large  extent  the  shapes  of  the  letters 
in  his  archetype  which  was  probably  of  the  first  Century  a.  d.« 

There  is  thus  a  very  close  agreement  between  the  views  of  the  leading 
palaeographers  as  to  the   dating  of  the  MSS. 


«)    See  ÄZ.  XXXV11I,  72,  note  1. 


1901.]  F.  Ll.  Grifpith:  The  Date  of  the  Old  Coptic  Texts.  79 


2.  Dialed. 

Prof.  Erman,  ÄZ.  1883,  91/92,  has  shown  that  the  Old  Coptic  texts  on 
the  first  pages  of  the  Paris  Papyrus  may  he  divided  into  two  series,  the  first 
extending  from  B  to  K  and  containing  various  ineantations  to  he  accompanied 
by  eeremonies,  the  second  series  extending  from  L  to  Q  and  consisting  ehietly 
of  love-spells.  On  p.  106  he  has  shown  that  there  are  important  differences 
of  orthography,  if  not  of  dialect,  observable  in  the  two  series.  The  long  love- 
spell,  L,  is  the  only  one  that  shows  corrections  above  the  line,  and  these, 
as  Erman  notes  on  pp.  92/93,  though  ehietly  phonetic,  are  not  uniform.  Some- 
times  they  lean  to  one  dialect,  sometimes  to  another.  With  regard  to  Erman's 
notes  ib.  p.  107,  we  may  observe  that  in  7t£&.imoir&c  and  ^cht  the  t£  has 
been  intluenced  by  the  aspirate  following,  and  may  be  classed  with  the  other 
vagaries  of  position  for  the  aspirate.  The  second  &  in  eioo7re>  Thiot,  may 
be  due  to  a  similar  cause;  also  e*\co&.  meaning  »steam«  agrees  with  the  Sa- 
hidic  form.      In  k\mc  =  <ym€ :  «xiau  ,  k  seems  to   stand  for  &  (L.  116  39). 

To  fix  the  relationship  of  these  texts  to  the  various  dialects  of  Christian 
Coptic  is  extremely  difficult.  In  the  uncertain  experimental  orthography  we 
cannot  depend  on  the  tests  of  's.i&i  e:i;  a.:o;  £:£,  ig:  £:£.  The  Old  Coptic 
texts  are  short  and  obscure  so  that  we  cannot  expect  to  find  in  them  many 
distinet  clues,  and  often  the  most  promising  prove  to  be  contradictory.  Thus 
oi  and  ^itott  are  forms  surviving  in  Boheiric,  and  they  seem  to  be  older  than 
Sahidic  o,  a.&.ir;  but  stränge  to  say  3r-w  is  the  usual  form  for  »do  them«  in 
demotic,  showing  no  trace  of  the  t.  The  demotic  texts,  perhaps,  are  in  other 
dialects  (the  Akhm.  is  ee-ye),  while  oi,  &.itott  in  the  Old  Coptic  Paris  text  are  strongly 
in  favour  of  connecting  it  with  Boheiric.  But  in  the  same  text  (III,  4),  we 
have  a  late  form  nc-  for  the  conjunetive,  which  in  Boheiric  preserves  the  old 

Gl       Oi  — H — 

form  irrec-  (dem.  nte-s,  Late  Egypt.  ^^  f]  ).  It  is  not  likely  that  the  Bo- 
heiric dialect  having  once  adopted  iic-  went  back  to  the  lull  carry  form.  This 
text  L,  however.  seems  to  me  more  than  strongly  intluenced  bv  Boheiric:  there 
is  apparently  a  distinet  attempt  to  render  Boh.  £  by  y^  and  ^  by  <-,  though 
1.  4  shows  a  great  confusion  of  these  aspirates.  Further,  in  this  text  and 
others  of  the  second  group  (L  to  Q)  there  are  many  instances ,  either  in  the 
corrections  or  otherwise,  of  final  i;  but  »king«  is  nepo  not  no-ypo.  There  is 
no  trace  of  the  Faiyumic  \  which  is  seen  tully  developed  in  the  demotic  of 
Krall's  Historische  Roman,  and  there  is  very  little  to  connect  any  of  the  texts 
with  Akhmimic.  The  first  series  of  the  texts  (B  to  K),  as  Prof.  Erman  has 
pointed  out,  is  not  far  removed  from  Sahidic.  The  second  series,  though  with 
several  distinetive  Boheiric  features,  is  otherwise  like  Memphitic.  Middle  Egyp- 
tian  seems  to  be  the  safest   description  for  all  the  Paris  text. 


80  F.  Ll.  Griffith:  The  Date  of  the  Old  Coptic  Texts.  [XXXIX.  Band. 

The  dialect  of  the  Gnostic  transcriptions  seems  in  genoral  near  to  that  of 
the  second  group  of  the  Paris  text.  There  is  again  no  instance  of  \  for  Sah. 
p.  \o.  \co  being  the  absolute  form  of  Sah.  *\e-,   Eg.  mr   »Superintendent«. 

Whether  the  Akhmimic  appearance  of  tlie  Horoscope  is  much  more  tlian 
archaic  (e*.  for  o,  ^  for  e,  &c.)  is  douhtful.  Apart  from  certain  archaisms  it 
has  little  that  is  charactcristicaUy  Akhmimic. 

The  demotic  of  the  Gnostic  papyri  is  written  with  great  freedom  from 
archaism  and  probably  represents  pretty  closely  the  grammar  of  the  formulae, 
&c,  as  pronounced  by  the  magician.  The  Century  that  may  have  elapsed  be- 
tween  this  demotic  and  the  Paris  Coptic  text  is  almost  in  itself  sufficient  to 
explain  the  more  modern  style  of  the  latter  (ne^Ä.q,  &c).  Normal  demotic 
perhaps  represents  in  general  the  populär  language  of  the  Saite  period  (700 
to  500  b.  Chr.).  In  the  Gnostic  papyri  we  seem  to  have  a  special  attempt  to 
force  the  demotic  writing  to  express  more  closely  the  greatly  changed  language 
of  Egypt.  The  result  is  exceedingly  clumsy,  as  it  could  not  fail  to  be;  but 
presumably  the  Greek  aiphabet  had  not  as  yet  been  properly  adapted  to  the 
expression  of  Egyptian,  and  the  scribe  chose  what  was  to  him  the  easiest  way 
out  of  the  difficulty,  one  too  that  employed  the  old  Egyptian  writing  of  his 
own  sacred  books. 

We  may  now  class  the  three  Old  Coptic  papyri  as  follows: 

Probable  Nearest  ecmivalent  ,  .  . 

,  .  .ivi  Approxiniate  date. 

speecn -province.  in  later  dialects. 

Bilingual  Horoscope   ....  Thebes.                 Akhmimic.  95 — 130  a.  d. 
Old  Coptic  transcriptions  in 

Demotic-Greek  Gnostic   .  Memphis?  Middle  Egyptian.  200 — 300  a.  d. 

Paris  Magical Memphis?  Middle  Egyptian.  275 — 400  a.  d. 

3.    Relation  to  Christian  Coptic. 

The  following  remarks  are  intended  rather  to  raise  questions  than  to  settle 
them,   Christian  Coptic  lying  outside  my  own  province  of  study. 

The  earliest  MSS.  of  the  Coptic  versions  in  Akhmimic  and  Sahidic  are 
generally  attributed  to  the  fifth  Century.  Though  varying  in  dialect,  the  diffe- 
rent  versions  agree  in  a  clear  and  consistent  System  of  rendering  the  sounds 
of  the  words.  In  this  they  present  a  strong  contrast  to  the  variable  aiphabet 
and  often  puzzled  orthography l)  of  Old  Coptic  as  exemplified  even  in  the  great 
Magical  Papyrus  of  Paris.  With  regard  to  the  language ,  Old  Coptic  is  füll  of 
archaisms2)   of  word  and  expression  which  are  not  found  in  normal  Coptic;  it 


*)    Especially  when  an  aspirate  occurs. 

2)  The  pagan  magic  paj)yri  published  by  Erman  in  the  Urkunden  of  Berlin  and  discussed 
in  ÄZ.  1895,  50  show  that  the  use  of  certain  old  words  (giofe  »send«;  Krre  »sleep«)  was  main- 
tained  in  the  formulse  many  centuries  after  they  were  obsolete  in  the  language.  Hence  there  is 
no  need  to  believe  that  the  monuments  of  Old  Coptic  represent  precisely  the  vulgär  spoken 
language  of  their  age. 


1901.]  F.  Ll.  Griffith:  The  Date  of  the  Old  Coptic  Texts.  81 

is  also  practicaJly  free  from  the  Greek  loan  words  whieh  abound  in  tlie  latter. 
Evidentlv  the  task  which  tlie  Christian  translators  fulfilled  was  to  obtain  a 
working  aiphabet  and  apply  it  uniformly  in  rendering  the  scriptures  clearly 
into  the  vulgär  tongue.  This  they  did,  casting  away  all  the  literary  traditions 
of  paganism,  and  following  even  shades  of  local  dialect,  but,  on  the  other 
band,  borrowing  freely  from  Greek,  the  Standard  language  of  Christianity.  The 
choice  of  Greek  words  was  often  dictated  by  a  praiseworthy  desire  for  clearer 
expressions  and  must  have  become  habitual  amongst  religious  men  in  cells  and 
monasteries ,  owing  to  their  edifying  exercises  in  conversation  and  discourse. 
For  attaining  uniformity  in  the  lengths  of  the  vowels,  guides  would  be  found 
in  the  steady  grave  pronunciation  of  the  eiders,  each  speaking  according  to 
his  own  dialect1). 

Boheiric  presents  many  early  linguistic  peculiarities ,  but  there  seem  to 
be  no  old  Boheiric  MSS.  in  existence.  None  of  the  Old  Coptic  texts  are  Bo- 
heiric, and  though  demotic  shows  many  of  the  Boheiric  archaisms  I  have  not 
yet  noticed  any  demotic  tex  twhich  belongs  to  that  dialect  distinctively.  Krall 
has  published  documents  of  the  tenth  Century  in  Boheiric,  perhaps  the  earliest 
Boheiric  MSS.  known,  written  purely  in  Greek  letters  without  the  aid  of  the 
Coptic  additional  characters,  and  expressing  the  peculiar  Coptic  sounds  rather 
clumsily  (Mitth.  Rainer.  V  41).  This  might  seem  to  indicate  that  even  at  that 
date  the  normal  Coptic  writing  was  not  yet  adopted  in  the  Boheiric  district 
(Alexandria?). 

Mr.  Kenyon  has  drawn  my  attention  to  certain  strong  evidence  collected 
by  historians  of  the  Versions  of  the  Bible  to  prove  that  the  Coptic  versions 
are  to  be  dated  very  early.    This  evidence  is  as  follows: 

a)  The  rules  of  St.  Pachomius,  which  should  date  from  the  fourth  Century, 
enjoin  upon  the  monks,  who  were  in  general  ignorant  men,  the  study  of  the 
scriptures ,  implying  that  these  were  to  be  read  in  a  language  which  they  could 
understand. 

b)  It  is  pretty  clear  that  the  Apocalypse  was  not  originally  included  in 
the  Boheiric  New  Testament.  This  fact  points  to  the  Boheiric  version  having 
been  made  before  the  end  of  the  third  Century,  while  the  genuineness  of  the 
Apocalypse  was  still  questioned.  In  the  beginning  of  the  third  Century  Origen 
and  Clement,  both  of  Alexandria,  a  city  that  cannot  have  failed  to  influence 
the  Boheiric  version  in  particular,  accepted  that  genuineness  fully. 


*)  On  returning  my  copy  of  the  Horoscope,  Mr.  Crum  remarked:  »What  strikes  me  in  these 
texts  is  not  their  likeness  to  Coptic,  but  their  extreme  unlikeness,  while  MSS.  of  normal  Coptic 
are  dateable  so  soon  after.  Truly  there  must  have  been  powerful  minds  at  work  to  transform 
the  language  so  thoroughly.«  While  agreeing  with  Mr.  Crum's  suggestive  remark,  I  am  inclined 
to  think  that  it  was  not  the  original  writings  of  literary  men  producing  original  modes  of  ex- 
pression  that  transformed  the  literary  language,  but  rather  a  painstaking  and  enlightened  adherence 
to  the  vulgär  tongue  by  translators  with  some  literary  sense  and  feeling  for  perspicuity. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  H 


82  F.  Li..  Gkiffitii:  The  Date  of  the  Okl  Coptic  Texte.  [XXXIX.  Band. 

c)  The  Sahidic  texts  are  Less  pure  than  the  Boheiric,  but  that  may  rather 
l>e  a  sign  that  they  are  of  still  earlier  date.  The  Sahidic  version  of  the  Old 
Testament  seems  especially  old:  judging  by  its  pre-Origenian  text  of  Job  it 
should  not  he  later  than  the  middle  of  the  third  Century,  and  should  probably 
he   earlier. 

Can  the  theory  of  the  early  date  of  the  Coptic  versions  he  reconeilcd  with 
the  overlapping  date  of  the  Old  Coptic  texts?  The  Old  Coptic  texts  in  the 
Paris  Papyrus,  dating  from  the  end  of  the  third  Century  or  prohahly  later. 
were  evidently  written  hy  a  »good  scribe«  if  not  a  »learned  man« ,  yet  the 
alphabet  and  orthography  are  still  clumsy.  It  seems  somewhat  improbable  that 
the  Coptic  alphabet  and  the  versions  of  the  Bible  should  already  have  been 
perfected,  though  possibly  rougher  and  ill-  speit  versions  were  current  at  this 
time.  As  to  demotic  also,  the  causes  that  ultimately  brought  about  its  ex- 
tinction  were  doubtless  the  spread  of  Greek  and  the  attainment  of  a  very  con- 
venient  aiphabet  for  Egyptian.  Demotic  writing  survived  tili  the  end  of  the 
fifth  Century  (a.  192  of  the  era  of  Diocletian)1),  at  least  in  the  holy  island  of 
Pinke,  but  probably  it  had  quite  disappeared  from  Egypt  when  the  decree 
of  Theodosius  in  371)  drove  the  profession  of  paganism  beyond  the  borders 
of  his  empire.  The  latest  demotic  writing  as  yet  known  from  Egypt  (exclusive 
of  Philae),  seems  to  be  the  Gnostic  bilingual  papyrus.  This  we  have  seen  to 
belong  to  the  third  Century.  As  the  same  handwriting  and  a  similar  text  appear 
on  the  back  of  the  Kufi  fable  papyrus,  the  Kufi  is  probably  not  much  older 
than  the  Gmostic  bilingual.  Thus  we  might  be  justified  in  suspecting  that 
Coptic  writing  and  the  Coptic  versions  of  the  Bible  were  brought  to  perfection 
only  early  in  the  fourth  Century.  But  in  view  of  Mr.  Kenyon's  warning  as 
to  the  probability  of  an  earlier  date,  we  may  suppose  that  paganism  exerted 
so  strong  a  conservative  iniluence  both  on  the  writing  and  on  the  literary 
language  that  while  Christians  wrote  Christian  Coptic  on  an  excellent  System, 
the  pagans  of  Egypt  continued  in  their  clumsy  literary  traditions  for  a  Century 
or  two  longer. 

We  may  probably  add  that  the  Standards  of  Coptic  literary  speech  were 
fixed  bv  the  dialects  current  from  the  times  when  the  Biblical  versions  were 
made  down  to  the  time  of  the  Arab  invasion.  Soon  after  the  latter  epoch  all 
real  growth  of  the  literary  language  may  be  supposed  to  have  ceased1). 


*)    Brugsch,   Thes.  1003. 


1901.]  Miscellen.  83 


Miscellen. 

LJer  Grabstein  des  syrischen  Söldners.  —  Bei  der  Besprechung  des 
Grabsteins  des  syrischen  Söldners,  Berl.  Museum  14122,  hat  Erman,  ÄZ.  1898 
S.  129,  für  die  Art  des  Trinkens  mittels  eines  Schilfrohres  auf  die  von  Xeno- 
phon  IV  5,  27  beschriebene  Sitte  eines  armenischen  Volksstammes  hingewiesen, 
der  seinen  xc/S-nw  otvov  auch  mittels  solcher  yA\cl\xoi  zu  schlürfen  gewohnt  war. 
Es  giebt  für  diese  Sitte  noch  ein  weiteres  Zeugnis,  das  uns  zeigt,  dafs  wir  ihr 
über  Syrien  und  das  südliche  Kleinasien  hinaus  noch  eine  bedeutende  räumliche 
Ausdehnung  zugestehen  müssen. 

Athenäus  X,  447  &  zitiert  bei  Erwähnung  des  thrakischen  Bieres  zwei  Verse 
des  Archilochos,   die   folgendermafsen  lauten: 

ÜüGTEp    TVCtp'     CtvX'Jü     ßpVTOV    V\     QpYjl^    OLVY\p 

v)   $pv£  efxv^e,   xvßScc  <T  v\v  ■Kovtv\xzvr\. 

Über  den  schlimmen  Inhalt  vergleiche  man  U.  von  Wilamowitz-Moellendorff, 
Hermes  XXXIII  S.  515.  Für  die  Betrachtung  des  Reliefs  und  für  die  Bestim- 
mung der  Herkunft  des  Terura  ist  es  von  Wichtigkeit,  dafs  wir  aus  den  Versen 
ersehen,  dafs  es  zur  Zeit  des  Archilochos  noch  eine  bei  den  Thrakern  und  Phrygern, 
also  den  Bewohnern  der  nördlichen  und  östlichen  Küste  des  Ägäischen  Meeres, 
ganz  geläufige  Sitte  war,  das  Bier  so  zu  trinken,  wie  es  der  Söldner  auf  dem 
Relief  aus  der  Zeit  Amenophis'  IV.  thut.  Die  Gründe  werden  überall  dieselben 
gewesen  sein,  wie  bei  den  Armeniern  Xenophons.  Da  Xenophon,  der  doch 
lange  im  vorderen  Kleinasien  Kriegsdienste  gethan  und  Phryger  und  Thraker 
aus  nächster  Nähe  kennen  gelernt  hat,  die  bei  den  Armeniern  beobachtete  Sitte 
als  besonders  auffällig  beschreibt,  mufs  zu  seiner  Zeit  bei  den  Thrakern  und 
Phrygern  diese  Art  zu  trinken  nicht  mehr  anzutreffen  gewesen  sein.  Beide  Völker 
hatten  den  Einflufs  der  nahen  griechischen  Kultur  erfahren  und  gelernt,  einen 
besseren  Stoff  herzustellen ,  in  dem  keine  Gerstenkörner  mehr  herumschwammen : 
und  mit  der  Ursache  war  auch  die  Folge,  der  Gebrauch  des  Rohres,  geschwunden. 
Zur  Zeit  des  Archilochos  und  noch  mehr  zur  Zeit  Amenophis'  IV.  wird  aber  das 
Schilfrohr  noch  bei  allen  Gelagen  der  um  das  Agäische  Meer  herum  wohnenden 
Barbarenstämme  zu  finden  gewesen  sein.  0.  Rubensohn. 

Das  Zeichen  für  dmdi  »verbinden«.  — Wir  haben  uns  gewöhnt,  als 
Wortzeichen  für  dmdi  »vereinigen  o.  ä.«  ein  wunderliches  Gebilde  zu  gebrauchen, 
das  aus  zwei  in  einen  Ring  gesteckten  Geifseln  besteht :  t^\ .  Es  ist  nicht 
recht  ersichtlich,  warum  die  Erfinder  der  Schrift,  um  den  einfachen  Begriff 
darzustellen,    zu    einer    solchen,    doch    zum    mindesten   recht    weit   hergeholten 


11 


* 


84 


Miscellen. 


[XXXIX.  Band. 


Symbolik    gegriffen    haben  sollen,    deren  Erklärung   übrigens,   soviel  ich  weifs, 
bisher  noch  niemand  versucht  hat1). 

Ein  Blick  auf  die  ältere  Form  des  Zeichens  giebt  uns  nicht  nur  die  sehr 
einfache  Erklärung  der  Entstehung  unseres  Zeichens,  sondern  auch  der  Grund- 
bedeutung des  Wortstammes  dmdi.  Im  Grabe  des  s==3U(j  m  Saqqara  sieht  das 
Zeichen  in  der  Gruppe  c^^C\  </W   s0  aus: 


Es  sind  deutlich  zwei  Zeugstreifen,  die  mit  dem  einen  Ende  aneinander  ge- 
knotet sind.  Dafs  der  Knoten  recht  schematisch  gezeichnet  ist,  kann  den  nicht 
verwundern,  der  einmal  selbst  versucht  hat,  einen  Knoten  aus  dem  Kopf  zu 
zeichnen2).  Alle  charakteristischen  Teile  des  Knotens  sind  aber  vorhanden, 
und  auch  der  freie  Teil  der  Zeugstreifen  ist  gut  wiedergegeben. 

Damit  ist  die  Erklärung  des  Zeichens  gegeben  und  gezeigt,  dafs  der  Stamm 
dmdi  wohl  wörtlich  mit  »verbinden«  zu  übersetzen  sein  dürfte.  Das  uns 
geläufige  Zeichen  iW,  das  auch  die  Ägypter  selbst  später  gebrauchen,  ist 
nichts  als  ein  Mifsverständnis  der  richtigen  alten  Form.  Heinrich  Schäfer. 


Schlangenöl,  Pap.  Ebers  66, 1.  —  An  der  bezeichneten  Stelle  findet  sich 


-örr 


iii 


^-7-~V^ 


^SX. 


als  Haarwuchs-  oder  Haarfärbemittel.     Dieses 


Medikament  ist  noch  in  Ihn  el  Bitars  Werk  Djami  el  Mufridat  in  Kapitel  960 
als  ouJL  ^ö  erhalten.  Es  werden  15  bis  20  schwarze  Schlangen  in  4x/2  Pfund 
Sesam-  oder  Olivenöl  gekocht.  Dies  gilt  als  vorzügliches  Mittel  zur  Verschöne- 
rung der  Haare  und  zur  Beförderung  ihres  Wuchses.  Zu  dieser  Identität  des 
ägyptischen  und  arabischen  Rezeptes  ist  wohl  jeder  weitere  Kommentar  unnötig. 

Schon  Stern  setzte  übrigens  in  seinem  Glossar  9  "Uü^    =  ^^-- 

Oefele. 

x)    Man   hat   wohl  unklar  an  ein  Symbol  der  Vereinigung  der  beiden  Länder  o.  ä.  gedacht. 

2)    Es   ist   nicht   der  Knoten    dargestellt,   der  entsteht,    wenn  man  die  beiden  zu  knotenden 

Enden  parallel  nebeneinander  gelegt  verknotet,  sondern  der 
andere,  bei  dem  man  die  beiden  Enden  kreuzweise  übereinander 
legt,  umeinander  herumschlingt  und  dann  verknotet.  —  Dieser 
Knoten  ist  in  älterer  Zeit  ein  beliebtes  Amulett  oder  Abzeichen. 
Die  Leute  tragen  ihn,  vielleicht  aus  Knochen  oder  Stein  nach- 
gebildet, an  einer  Schnur  oder  einer  Perlenkette  um  den  Hals. 
Grab  des  Puhhotep.  -  Der  Knoten  wird  dabei  oft  recht  stark  stilisiert  und  ist  manchmal 

Itriffith,  Ptalili.  I         Orab  des  Fehenuka. 

Taf.  xvi.  Berlin  1120.  kaum  noch  als  solcher  erkennbar. 


1901.]  Miscellen.  85 

Zur  Hb-sd-Frage.  —  Auf  einer  Ushebtistatuette  in  der  schönen  Leidener 
Sammlung  (P  91)  habe  ich  einen  Titel  gefunden,  der  für  die  Hb-M-Frage  nicht 
ohne  Wichtigkeit  ist.      Der  Mann  war: 


^2>=Q^80=i^! — 1 


also:  »Vorsteher  der  Arbeiten  im  Hb-Sd- Hause,  im  Palast  des  Königshauses«. 
Daraus  ersieht  man.  dafs  eine  Halle  für  die  Hb-sd-Feste  sich  im  Königspalast 
befand  —  wieder  ein  deutliches  Zeichen,  dafs  das  Fest  sich  persönlich  auf 
den  Könis;  bezieht.  James  Henry  Breasted. 


i» 


Die  königlichen  Totenopfer.  Dafs  der  König  einen  Teil  der  für  die 
vornehmen  Hofleute  bestimmten  Opfergaben,  sowie  auch  der  Ausstattung  des 
Grabes  liefert,  ist  wohl  allgemein  anerkannt.  Seit  längerer  Zeit  habe  ich  die 
Beispiele  von  dieser  Sitte  gesammelt,  die  ziemlich  häufig  sind.  Da  ich  noch 
nicht  die  Zeit  finde,  dieselben  zu  bearbeiten,  möchte  ich  doch  wenigstens  hier 
ein  sehr  interessantes  Beispiel  veröffentlichen,  das  ich  neulich  auf  einer  Stele 
in  Leiden  (V  1)  gefunden  habe.  Unter  den  Epitheta  des  Verstorbenen  findet 
sich  folgendes: 

»Welcher  veranlafst,  dafs  dargebracht  werden  die  Gottesopfer  den  Göttern, 
und  die  Totenopfer  den  Seligen,  durch  den  Befehl  des  Horus,  des  Herrn  des 
Palastes  (d.h.  des  Königs)«.     Der  Mann  war   nl     >4     .       und  verfügte   deshalb 

über  die  Totenopfer;  er  hiefs  Shtp-tb-R^-^nh  und  lebte  unter  Amenemhet  IV., 
dessen  Name  oben  auf  der  Stele  steht1).  James  Henry  Breasted. 

Zu  Westcar  11, 13.  —  An  dieser  Stelle  lesen  wir  nach  Erman,  dafs  die  Götter, 
nachdem  sie  die  Reddedet  von  ihren  drei  Söhnen  entbunden  haben,  ein  Wunder 
für  die  Neugeborenen  thun,   indem  sie  "v\  "    J-t-J   I    »königliche 

Götterkronen«    schaffen,    die   sie   im  Korn  verstecken.     Das  Zeichen,  in  dem 

Erman  Reste  der  Gruppe  für  '  zu  erkennen  glaubte,   ^^1     ist  in  Wahrheit 

nichts  anderes  als  die  Zahl  i  i   i,  3,  die  z.B.  ebenda  in  Zeile  6  (vergl.  auch  9,  10) 

das  gleiche  Aussehen  hat.  Es  sind  also  einfach    »drei  Königskronen«,   die  die 

Götter  für  die  drei  Söhne  des  Re,  die  später  Könige  von  Ägypten  werden 
sollten,  geschaffen  haben.  Sethe. 

Der  Lautwerth  J\7  =  nemt  (ÄZ.  XXXVIII,  56)  ist  nicht  neu.  Cf.  TSBA. 
VUI,  309;  Budge,  B.  of  the  D.  Vocabul.  p.  170.  E.  T. 


l)    Erlaubnis,  diese  beiden  Auszüge  zu  veröffentlichen,  verdanke  ich  der  Güte  des  Direktors 
der  Leidener  Sammlung,  Dr.  Pleyte. 


86  Miscellen.  [XXXIX.  Band. 

Addenda  to  the  Commentary  on  Old  Coptlc  Texts  in  AZ.  XXXVIII.  —  p.  80. 
Horoscope  V.  9.  -£€q  can  hardly  be  »in  Ins  time«  whicli  is  n  pe-f  hr. 
II  Kham.,  IV,  1. 

p.  92.  ii^oi.  T^n«?!.  The  demotic  words  are  already  treatcd  in  Br.,  Wtb. 
Suppl.  1179.  1224.  For  Pshoy  see  also  Spiegelberg,  Agypt.  u.  griech.  Eigennamen, 
pp.  57*.  58*;  for  Tshapshe,  ib.  p.  34*,   Xcu-^ig:  p.  45*,  no.  315  Xe^tg. 

p.  93,  op<y.  Spiegelberg,  in  PSBA.  XXIII  will  give  tlie  correct  Interpreta- 
tion of  tlie  passage  in  II  Kham.,  showing  that  mnq  is  not  adverbial.  Tliere  is 
therefore  no  justification  for  taking  op<?  as  adverbial.  F.  Ll.  Griffitii. 

The  old  magical  texts  of  Paris  {ÄZ.  XXXVIII  p.  85  seq.).  —  Dr.  Wessely  has 
been  so  good  as  to  send  me  a  reprint  from  the  Jahresber.  d.  k.  Je.  Staatsgymnasiums, 
Hernais,  1888/89,  of  an  article  previously  unknown  to  me  (entitled:  Zu  den 
griech.  Pap.  des  Louvre  und  d.  Bibl.  Nat.)  in  whicli  he  gave  a  new  collation  of 
the  Paris  MS.  There  are  several  points  of  interest  in  the  readings  of  the 
0.  C.  portion.      The  following  are  perhaps  the  most  notable: 

At  the  end  of  Text  C,  £  *«  e-   x-o^ov. 

L.  The  first  word  is  now  read  Hce:  »Isis  is  Coming,  the  bride  (?)  being«. 
This  agrees  with  Revillout's  reading  and  is  very  probable,  though  neT-  following 
is   stränge.      &ov  I  suspect  to  be  a  word  for    »bride«    or    »girl«. 

1.  49.      ecMC^^c[,,  for  ccmoht,   Wessely's  former  reading. 

0.  1.  25.      eAiitce-yi  at  end. 

Q.  1.  33.      The  reading  qicHH  is  given  up. 

1.  35.     nec^oir. 

1.  37.      neTecM€Ti  opo   (1.  epoq?). 

In  one  or  two  cases  Wessely's  readings  are  contradicted  by  Er3ian"s  photo- 
grapliic  faesimile ;  there  is  evidently  more  still  to  be  done  by  collation  of  the 
original.  F.  Ll.  Griffith. 

Eine  Weihung  des  Hyksos  Apophis.  —  Zu  den  bei  Petrie,  History  I 
p.  241.  242  neuerdings  zusammengestellten  wenigen  Spuren  der  Apophiskönige 
Läfst  sich  noch  eine  fügen,   die  meines  Wissens  bisher  übersehen  war. 

In  der  Krypte  Nr.  4  von  Denderah  wurden  einst,  wie  die  Bilder  bei 
Mariette,  Denderah  III,  41  lehren,  unter  anderen  Tempelschätzen  auch  sechs 
kostbare  Sistren  aufbewahrt.    Während  fünf  derselben  die  Form   1   haben,    hat 

das  sechste  die  Form  %,  nur  dafs  die  klirrenden  Drähte  auf  dem  Bilde  fehlen.  Es 
bestand  aus  Holz  und  Gold  und  war  1  Elle,  3  Palmen  und  2  Finger  hoch,  wie 
das  die  Überschrift  . .  y  (1  angiebt.   Eine  weitere  Beischrift,  die  innerhalb 

des  Bügels  steht  und  (  <•§)      lautet,    kann  man  nicht  wohl    anders  als    auf  den 

Namen  des  Stifters,  also  auf  einen  Apophis,  deuten.  An  und  für  sich  kann 
dieser  Apophis  natürlich  auch  ein  ägyptischer  Privatmann  sein,   demi  der  Name 


1901.]  Miscellen.  87 

ist  rein  ägyptisch  und  findet  sich  bekanntermafsen  auch  vor  der  Hyksoszeit; 
immerhin  ist  es  ungleich  wahrscheinlicher,  dafs  ein  solches  Stück,  das  man 
nach  Jahrtausenden  noch  im  Tempelschatz  bewahrt  hat,  das  Weihgeschenk 
eines  alten  Königs  ist. 

Es  ist  das  wieder  eine  neue  Bestätigung  dafür,  dafs  die  späteren  Hyksos- 
könige  sich  dem  Ägyptertume  angepafst  hatten.  Adolf  Erman. 

Zu  c^Hp  «zu  Schiff  fahren«.  —  In  meiner  Arbeit  über  das  ägyptische 
Verbum  (II  §  663)  habe  ich  die  Vermutung  ausgesprochen,  dafs  die  unver- 
änderlichen koptischen  Infinitive  mit  dem  Vokal  h  nach  dem  zweiten  Radikal 
vielleicht  alle  unägyptisch  seien,  da  keins  von  den  betreffenden  Verben  bis- 
her altägyptisch  nachgewiesen  sei.  Dieser  Bemerkung  tritt  nun  Spiegelberg 
(Sphinx  IV  227)  mit  dem  Hinweis  entgegen,  dafs  sich  das  Verbum  c^Hp  »zu 
Schiff  fahren«  nicht  nur  im  Demotischen,  was  nichts  beweisen  würde,  sondern 
bereits    im   m.  R.    in  der  Geschichte  des  Sinuhe    (Z.  271)    als     I         s^    finde. 

Dieses  angebliche  Prototyp  zu  c^Hp  beruht  aber  nur  auf  einer  falschen  Trans- 
scription des  Hieratischen;    die  von  Spiegelberg     ^     gelesene    Gruppe    ist    in 

Wahrheit,  wie  es  bereits  Erman  in  seiner  Bearbeitung  für  das  Wörterbuch 
gethan  hat,  njm  zu  lesen  und  die  ganze  Stelle  so  zu  umschreiben:  ^^ 

Jk~  (m)       ^^T^  y)    »stromab   fährt  die  Südkrone  (kmc-s),   stromauf 

fährt  die  Nordkrone  (mh-s)«1).  Sethe. 

Wann  starb  das  Koptische  aus?  —  The  Revd.  David  Strang  of  the 
American  Mission  at  Beni  Suef  informs  me  that  when  he  first  came  to  this 
country,  30  years  ago,  Coptic  had  been  spoken  in  Upper  Egypt  within  the 
memory  of  men  then  living.  In  particular,  a  certain  Jam  Estephanios,  an  old 
man  of  Qus,  remembered  hearing  as  a  boy  Ins  parents  and  a  few  other  old 
people  in  Qus  and  Naqada  converse  together  in  Coptic.  And  this  district  of 
Qus  and  Naqada  Jam  believed  to  have  been  the  very  last  in  which  Coptic 
survived2).  J.  E.  Quibell. 

DieWirkung  der  Skarabäen  mit  einem  Krokodil  und  einer  Hand.  — 
In  dem  von  Erman  vor  kurzem  herausgegebenen  Berliner  Papyrus  mit  den 
»Zaubersprüchen  für  Mutter  und  Kind«  soll  der  Spruch  P.  gesprochen  werden: 
ȟber  Kugeln  von  Gold,  Ringen  von  Amethyst,  einem  Siegel,  einem  Krokodil 


*)    Für  die  Worte  hmc-s  und  mh-s  vergl.  Sharpe,  Eg.  inscr.  I  79,  6.  (m.  R.)  LD.  III,  18  Z.  1 
(n.  R.).      Die   gleiche   Ableitung    mittels    des   Suffixes   s   zeigt   auch    der   Name   des    Scepters   hr-s 

v\llA    Pyr.  N.  291  ff.   (nach  den  Abklatschen  berichtigt),  var.  ^-^-  1J      Steindorff,  Grabfunde 

117,  das  offenbar  von  dem  Namen  des  Gottes  Horus  gebildet  ist. 

2)    I  have  also  heard  an  independent  statement  that  there  is  a  village  near  Qus  where  broken 
Coptic  is  still  spoken.     This  is  very  doubtful:  I  am  trying  to  check  it. 


88  Miscellen.  —  Erschienene  Schriften.  [XXXIX.  Band. 

und  einer  Hand«.  Man  zieht  sie  auf  einen  feinen  Faden  und  legt  sie  als  Amulett 
dem  Kinde  um  den  Hals. 

Wenn  unter  den  Amuletten  liier  ein  Krokodil  und  eine  Hand  vorkommen, 
so  erinnert  das  an  Skarabäen  wie  der  hierneben  nach  dem  Exemplar  Berlin  13173 
abgebildete.    Auf  diesen  findet  sich  ebenfalls  ein  Krokodil  und  eine 
Hand,   aufserdem  aber  noch   ein  dem    Bes  ähnlich  sehender  Dämon 
mit  einer  Keule.    Vielleicht  ist  das  ein  guter,  den  Menschen  freund- 
licher Geist,   der  die  bösen  Geister  vertreibt. 
Ein  Zusammenhang   zwischen   dem  Skarabäus  und  dem  Text  ist  nicht  zu 
leugnen.    Wir  haben  also  damit  auch  die  Bestimmung  dieser  Skarabäen.    Denn 
der  Spruch  soll  ja  folgende  Wirkung  haben: 

zu  fallen  und  zu  vertreiben  diese   .  .  .  .,   den  Leib  zu  erwärmen, 
zu  fällen  diesen  Feind  und  diese  Feindin  aus  dem  Totenreich. 
Solch   ein  Skarabäus,   wie   der  abgebildete,   soll  also   gewifs  vor  dem  bös- 
artigen Einflufs  der  Geister  Verstorbener  schützen. 

Ob   es  möglich  ist,   die  Ähnlichkeit  dadurch  noch  gröfser  zu  machen,  dafs 

man  Q    *     \sj\     l»\        '  übersetzt:    »ein  Krokodil -Hand -Siegel«,  also   »ein  Siegel 

mit   einem  Krokodil  und  einer  Hand«,  wage  ich  nicht  zu  entscheiden. 

In  Spruch  Q.  kommt  ein  Q     '  vor,   und  auch  dies  hat  sein  Analogon 

unter  den  erhaltenen  Skarabäen.  Denn  ich  glaube  mich  zu  entsinnen,  einen 
Skarabäus  gesehen  zu  haben,  der  auf  der  Siegelfläche  nur  eine  Hand  in  der 
Haltung  der  auf  dem  obigen  Skarabäus  dargestellten  trug.  H.  Schäfer. 


Erschienene   Schriften. 

K.  Baedeker,  Ägypten,  Handbuch  für  Reisende.  Mit  36  Karten  und  Plänen,  55  Grundrissen 
und  58  Vignetten.     Fünfte  Auflage.     Leipzig  1902. 

F.  Ballerini,  Le  Tribü  Nomadi  della  Palestina  e  del  Sinai  secondo  le  memorie  dell'  Fgitto  an- 
tico  (Bessarione,  vol.  IX  p.  61.  197.  345).     Rom  1901. 

Berthelot,  Sur  les  metaux  egyptiens  (Journal  des  savants,  avril  et  mai  1901). 

F.  W.  von    Bissing,    Funde   in  Ägypten    (aus    dem  Jahrbuch    des  Kaiserl.  Deutschen  Archäolog. 

Instituts,  Archäolog.  Anzeiger,   1901,  2,  S.  57 — 58). 
,  Der  Bericht  des  Diodor  über  die  Pyramiden  (Bibl.  I  63,  2  —  64).    8.    40  SS.    Berlin  1901. 

W.  de  Bock,  Materiaux  pour  servir  ä  l'archeologie  de  l'Egypte  chretienne.  Edition  posthume. 
Fol.  94  pag.  avec  XXXIII  planches  en  phototypie  et  100  dessins  dans  le  texte.  St.-Peters- 
bourg  1901. 

Franz  Freiherr  von  Calice,  Sarder  oder  Saldier;'  (Wiener  Zeitschrift  für  die  Kunde  des  Morgen- 
landes XV   Heft  2). 


1901.]  Erschienene  Schriften.  89 

Jean  Capart,  En  Egypte,  notes  de  voyage.  Conference  faite  a  la  societe  d'archeologie  de 
Bruxelles  le   1er  avril  1901.    8.    33  SS.  mit  Textabbildungen.     Bruxelles  1901. 

,  Une  deesse  thebaine,  Miritskro  (Revue  de  l'Universite  de  Bruxelles,  Tome  VI  1900 — 1901. 

Avril).    Bruxelles  1901. 

—  — ,  La  fete  de  frapper  les  Anou  (Revue  de  l'histoire  des  Religions,  tome  XLUI).     Paris  1901. 
,  On  the  »Libyan  Notes«   of  Messrs.  Randall -Maclver  and  Wilkin  (Man  1901   Nr.  69). 

Catalogue  of  antiquities  of  the  earliest  dynasties,  found  by  Prof.  Elinders  Petrie  at  Abydos, 
Mr.  Randall -Maclver  at  el-Amrah  (Egypt  Exploration  Fund)  and  Mr.  J.  Garstang  at  Beit  Khal- 
laf  (Egyptian  Research  Account),  1901.  Exhibited  at  University  College,  Gower  Street  London 
WC,  July  1»*  to  27*''. 

Catalogue  General  des  Antiquites  egyptiennes  du  Musee  du  Caire  (herausgegeben  vom  Service 
des  antiquites  de  l'Egypte).  Nr.  3426  —  3587  Metallgefäfse  von  F.  W.  von  Bissing.  4.  XVII, 
80  SS.  und  III  Taff.,  sowie  zahlreiche  Textabbildungen.  Wien  (Holzhausen)  1901.  —  Nr. 
25001  —  25385  Ostraca  par  G.  Daressy.    4.    115  SS.  LXV11  Taff.     Le  Caire  1901. 

James  T.  Dennis,  A  rare  royal  cartouche  (aus  dem  Journal  of  the  American  Oriental  Society 
vol.  XXII,  First  Half,  1901   p.  72). 

—  — ,  An  early  Egyptian  cylinder  (aus  dem  Journal  of  the  American  Oriental  Society  vol.  XXII, 

First  Half,  1901  p.  70— 71). 

J.  Ulrich  Durst,  Notes  sur  quelques  bovides  prehistoriques  (aus  L'Anthropologie  XI  p.  129 — 158. 
655  —  676). 

Adolf  Erman,  Zaubersprüche  für  Mutter  und  Kind.  Aus  dem  Papyrus  3027  des  Berliner  Mu- 
seums (Abhandlungen  der  Königl.  Preufs.  Akademie  der  Wissensch.  zu  Berlin  1901).  52  SS. 
Mit  2  Taff.     Berlin  1901. 

Dr.  R.  Forrer,  Über  Steinzeit -Hockergräber  zu  Achmim,  Naqada  etc.  in  Ober -Ägypten  und  über 
europäische  Parallelfunde  (auch  unter  dem  Titel:  Achmim- Studien  I).  8.  60  SS.  mit  zahl- 
reichen Abbildungen  im  Text  und  4  Taff.  im  Lichtdruck.     Strafsburg  1901. 

G.  Foucart,  Les  deux  rois  inconnus  d'Hieraconpolis  (Comtes-rendus  de  l'Academie  des  inscr.  et 

belles-lettres  1901,  p.  228— 252). 
P.  Garnault,   Les  theories  pala?o- egyptiennes  de  la  circulation,  de  la  respiration,  de  la  phona- 

tion   et   de   l'audition,    dans    leur  rapports    avec  la  theorie  du  pneuma    (aus    den  Bulletins  de 

la  Societe  d'Anthropologie  de  Paris). 

F.  LI.  Griffith,  The  study  of  Egyptology.     Inaugural  Lecture  delivered   in  the  Ashmolean  Mu- 

seum on  May  8,  1901.    8.    26  SS.     Oxford  1901. 

H.  R.  Hall,  The  oldest  civilization  of  Greece.  Studies  of  the  Mycensean  age.  London  (J.  Nutt)  1901. 

Hieratische  Papyrus  aus  den  Königlichen  Museen  zu  Berlin,  herausgegeben  von  der  General- 
verwaltung. Erster  Band:  Rituale  für  den  Kultus  des  Amon  und  für  den  Kultus  der  Mut. 
Fol.     66  Taff.  mit  einleitendem  Text.     Leipzig  1901. 

T.  B.  Hohler,  Report  on  the  oasis  of  Siva  (mit  2  Appendices  von  G.  Maspero).  8.  50  SS.  mit 
11  Lichtdrucktaff.     Cairo  1900. 

K.  H.  E.  de  Jong,  De  Apuleio  Isiacorum  mysteriorum  teste.  8.  152  SS.  (Leidener  Doktordis- 
sertation).    Leiden  1900. 

K.  J.  Labib,  Collection  de  mots  coptes  qui  passent  en  usage  dans  la  langue  arabe  vulgaire  (auch 
mit  koptischem  und  arabischem  Titel).     Cairo. 

G.  Maspero,    Contes    relatifs  aux  grands  pretres  de  Memphis  (Journal  des  savants,  aoüt  1901). 
W.  Max  Müller,   Zur  Frage    nach    der  Herkunft   der  alten    "Äthiopen«   (Wiener  Zeitschrift   für 

die  Kunde  des  Morgenlandes  XV  S.  24  —  32). 
C.  S.  Myers,   Four  photographs  from  the  Oasis  of  El  Khargeh,    with  a  brief  description  of  the 

district  (Man,   1901  Nr.  91). 
Carl    Niebuhr,    Ägypten    (Sonderdruck    aus:    Hans    F.  Helmolts  Weltgeschichte,    dritter   Band, 

zweite  Hälfte).     Leipzig  und  Wien,  Bibliographisches  Institut  1901. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  12 


90  Erschienene  Schriften.  [XXXIX.  Band.   1901.] 

von  Oefele,  Studien  über  die  altägyptische  Parasitologie  I  (aus  den  Archives  des  Parasitologie 
IV  no.  4  p.  481,   1901). 

—  — ,  Vorhippokratische  Medizin  Westasiens.  Ägyptens  und  der  mediterranen  Vorarier  (aus  dem 

Handbuch    der  Geschichte    der  Medizin,    herausgegeben   von    Neuburger    und  Pagel,    1.  Band, 
S.  52—109).     Jena  1901. 

E.  A.  Pasypkin,  Voennoe  iskusstvo  drevnägo  Egipta  (russ.).  8.  192  SS.  St.  Petersburg  1901 
(Kriegskunst  des  alten  Ägyptens). 

A.  Pellegrini,  L' Obelisco  mediceo.  —  Frammento  della  stele  istorica  di  Wadi  Haifa  (Bessarione, 
vol.  IX  p.  4 10  sq.).     Rom  1901. 

W.  M.  Flinders  Petrie,  The  sources  and  growth  of  architecture  in  Egypt  (aus  dem  Journal 
of  the  Royal  Institute  of  British  Architects.     3«1  Series,  Vol.  VIII  Nr.  14).     London  1901. 

—  — ,    An  Egyptian   Ebony  Statuette  of  a  negress  (Man,   1901   Nr.  107). 

—  — ,  The  royal  tombs  of  the  earliest  dynasties.    1901.    Part  II.    With  chapter  by  F.  LI.  Griffith 

(Egypt  Exploration  Fund  21'*  Memoir).    4.    VIII  60  SS.  und  LXIII  Taff.    Dazu  noch  ein  Band 
Ergänzungstafeln.     London  1901. 

Franz  Praetorius,  Koptische  Spuren  in  der  ägyptisch -arabischen  Grammatik  (Zeitschr.  d.  Deut- 
schen Morgenland.  Gesellsch.  LV  S.  145 — 147;  vergl.  dazu  auch  S.  352). 

Alfred  Rahlfs,  Die  Berliner  Handschrift  des  sahidischen  Psalters  (Abhandlungen  der  Königl. 
Gesellsch.  der  Wissensch.  zu  Göttingen.  Philolog.- histor.  Klasse.  Neue  Folge  Band  IV  Nr.  4). 
4.    154  SS.  und  3  Lichtdrucktaff.     Berlin  1901. 

D.  Randall-Maclver  &  Anthony  Wilkin,  Libyan  Notes.    London,  Macmillan  &  Co.  1901. 

D.  Randall-Maclver,  A  prehistoric  cemetery  at  El  Amrah  in  Egypt  (Man,   1901   Nr.  40). 

Heinrich  Schäfer,  Die  äthiopische  Königsinschrift  des  Berliner  Museums.  Regierungsbericht 
des  Königs  Nastesen,  des  Gegners  des  Kambyses.  4.  VIII  und  136  SS.  (in  Autographie)  mit 
1  Textabbildung  und  4  Lichtdrucktaff.     Leipzig  1901. 

Carl  Schmidt,  In  memoriam.  Urkundliche  Darstellung  einer  von  den  Herren  Spiegelberg  und 
Jacoby  gegen  mich  geführten  Kontroverse.  Als  Manuskript  gedruckt.  8.  54  SS.  Göttingen 
1901. 

—  — ,    Ein    neues  Fragment   des  Osterfestbriefes    des  Athanasius  vom  Jahre  367  (aus    den  Nach- 

richten   der  Königl.  Gesellsch.  der  Wissensch.  zu    Göttingen.     Philolog.- histor.  Klasse.     1901. 
Heft  3.    S.  1  —  24). 

Kurt  Sethe,  Dodekaschoinos ,  das  Zwölfmeilenland  an  der  Grenze  von  Ägypten  und  Nubien 
(Untersuchungen  zur  Geschichte  und  Altertumskunde  Ägyptens  II  3).    4.    36  SS.    Leipzig  1901. 

Societe  Archeologique  d'Alexandrie.  Les  Bas-Reliefs  de  Kom  el  Chougafa.  Fol.  13  Taft".  Dazu 
Text  von  F.  W.  von  Bissing.     8.     9  SS.     München  (Obernetter). 

Wilhelm  Spiegelberg,  Ägyptische  und  griechische  Eigennamen  aus  Mumienetiketten  der  rö- 
mischen Kaiserzeit.  Auf  Grund  von  grofsenteils  unveröffentlichtem  Material  gesammelt  und 
erläutert.  4.  VIII,  72,  58  SS.  und  33  Taff.  in  Autographie  (Spiegelberg,  Demotische  Studien, 
Heft  1).     Leipzig  1901. 

—  — ,  Puaima  (Puayama),  König  von  Pi-in-ti-ti  (Zeitschr.  für  Assyriologie  XV  396). 

—  — ,  Der  Name    des   Phönix    (aus   der   Strafsburger   Festschrift   zur  XLV1.  Versammlung   deut- 

scher Philologen  und  Schulmänner,  S.  163 — 165).     Strafsburg  1901. 

Verzeichnis  der  hieroglyphischen  Typen  der  Reichsdruckerei.     Berlin  (Reichsdruckerei)  1900. 
Ulrich  Wilcken,   Heidnisches    und  Christliches    aus  Ägypten    (aus    dem  Archiv  für  Papyrusfor- 
schung I.  3,  S.  396  —  436). 


Leipzig,  J.  C.  Hinrichs'sche  Buchhandlung.  —  Versmtwortl.  Redakteur  Prof.  Dr.  G.  Steindorff,  Leipzig.  Häydnstr.  8. 

Berlin,  gedruckt  in  der  Reiclisdruckerei. 


Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  über  d.  Ausgrab.  b.  Abusir.     [XXXIX.  Band.     1901.]  91 


Vorläufiger  Bericht  über  die  Ausgrabungen  bei  Abusir 

im  Winter  1900/1901. 

Von  Ludwig  Borchardt  und  Heinrich  Schäfer. 


Abb.  1. 
Das  von  König  Ne-woser-rec  bei  Abusir  erbaute  Rec- Heiligtum  nach  den  Ausgrabungen  1898  — 19011). 


JJie  im  Jahre  1898  bei  »Pyramide  15«  des  LEPsiusschen  Planes  begonnenen 
Ausgrabungen  des  Berliner  Museums,  über  deren  Fortschritte  an  dieser  Stelle 
bereits  zweimal2)  berichtet  worden  ist,  wurden  im  Jahre  1901  mit  einer  dritten 
Kampagne  beendet,  für  die  wiederum  Hr.  Dr.  v.  Bissing  in  dankenswertester 
Weise  die  Mittel  gewährt  hat. 


l)    In   obenstehender   Lageskizze    (vergl.   auch   die   früher   veröffentlichten)    sind   die   sicher 
ermittelten  Gebäudeteile  schraffiert.  2)    Siehe  ÄZ.  1899,  S.lff.;  1900,  S.  94  ff. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  13 


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Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.       [XXXIX.  Band. 


Die  hinzugekommenen  neuen  Ergebnisse  sollen  hier  in  Kürze  erwähnt 
werden : 

Allgemeine  Anlage.  Das  Innere  des  Hofes  in  der  großen  Umfassungsmauer  ist 
nunmehr  ganz  ausgeräumt  worden  und  die  Anlage  der  Baulichkeiten  darin  jetzt  mit 
völliger  Sicherheit  ermittelt.  Der  Gang  hinter  der  »südlichen  Kapelle«,  welcher 
gerade  auf  den  Obelisken  zuläuft,  dringt  in  das  Massiv  des  Obeliskenunterbaues 
ein,  wie  das  schon  die  vorjährige  Ausgrabung  zur  Gewilsheit  gemacht  hatte, 
ohne  dafs  damals  die  Zeit  ausgereicht  hätte,  die  gefundene  Spur  weit  genug  zu 
verfolgen.    Langsam  ansteigend,   wendet  sich   der  Gang  (vergl.   die  Planskizze), 

sobald  er  die  Untermauerung 
des  eigentlichen  Obelisken  er- 
reicht hat,  in  rechtem  Winkel 
nach  Westen  und  steigt  dann 
bis  zum  Ende  der  Obelisken- 
untermauerung weiter  an,  wen- 
det sich  darauf  scharf  nach 
Norden  und  so  fort,  bis  er  auf 
der  Nordseite  des  Baues  nicht 
mehr  weiter  verfolgt  werden 
kann,  da  der  Obeliskenunter- 
bau nicht  hoch  genug  erhalten 
ist.  Nach  den  als  wahrschein- 
lich anzunehmenden  Höhenver- 
hältnissen des  Obelisken  zu 
urteilen,  scheint  sich  der  Gang 
zweimal  um  den  Mauerkern 
unter  dem  eigentlichen  Obelis- 
ken herumgewunden  zu  haben, 
bevor  er  auf  die  Plattform  des 
Unterbaues  austrat  (s.  Abb.  2 
und  3). 

Die  »südliche Kapelle«  be- 
steht nur  aus  dem  einen,  schon 
im  vergangenen  Jahre  freige- 
legten Räume,  den  nach  Osten  zu  eine  dicke  Mauer  abschliefst,  in  deren  Mitte 
eine  grofse  mit  Granit  eingefafste  Thür  lag.  Vor  dieser  Thür,  den  Zugang 
flankierend,  standen  in  Trögen,  die  in  das  Pflaster  eingelassen  sind,  zwei  aus 
je  drei  Blöcken  zusammengesetzte  unbeschriebene,  wohl  noch  unfertige  Granit- 
stelen, und  vor  diesen  je  ein  in  den  Boden  gesenktes  rundes  Kalksteinbecken 
desselben  Modells,   wie  die  im  Vorjahre  vor  der  Nordseite  des  Obelisken1)    ge- 


Abb.  2. 

Eingang  in  den  Obeliskenunterbau,  von  Süden  aus. 


*)    Vergl.  ÄZ.  1901,  S.  96. 


1901.] 


Borchardt  u.  Schäfer:   Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abnsir. 


93 


fundenen.  Nur  waren  bei  diesen  beiden  die  drei  Zuilufslöcher  bereits  vor 
dem  Versetzen  durch  eingepafste  Kalksteinstücke  verstopft  worden.  Es  liegt 
nahe,  anzunehmen,  dafs  dies  die  Becken  waren,  in  denen  die  Fufswaschung 
des  Königs  beim  Jubiläum  vorgenommen  wurde,  wie  sie  auf  einigen  der  ge- 
fundenen Reliefs1)  dargestellt  ist.  Dies  fuhrt  weiter  zu  der  von  Prof.  Furtwäxgler 
bei  seiner  Anwesenheit  in  unseren  Grabungen  ausgesprochenen  Vermutung,  dafs 
die  »südliche  Kapelle«'  nur  ein  bei  der  Jubiläumsfeier  zu  benutzender  Ankleide- 
raum für  den  König  gewesen  sei.  Die  hier  gefundenen  Reliefs  würden  dieser 
Annahme  nicht  widersprechen. 

Die  Ausdehnung  der  Magazinreihe  auf  der  Nordseite  der  Anlage  liefs  sich 
in  dieser  Ausgrabungsperiode 
ganz  scharf  bestimmen.  Der 
Magazinbau  hatte  an  seinem 
Westende  eine  Zugangsthür. 
Die  einzelnen  Räume  selbst 
waren,  wie  der  Befund  an 
einer  Stelle  klar  zeigte,  durch 
eingebaute  grofse  Kalkstein- 
platten horizontal  in  zwei 
Fächer  geteilt. 

Von  dem  kleinen  Schlacht- 
hofe, der  hinter  den  Magazinen 
vor  der  Nordseite  des  Obelis- 
ken lag.  fand  sich  nur  noch 
ein  weiteres  Becken,  also  im 
ganzen  sieben,  und  ein  einziges 
Rinnenstück,  aber  auch  dieses 
nicht  mehr  in  seiner  Lage. 

Über  den  Zusammenhang 
derRinnen  des  grofsen  Schlacht- 
hofes mit  den  Alabasterbecken 
gab  ein  erneuertes  Nivellement 
Aufschluß.  Die  Becken  sind 
wohl  nur  zur  Aufnahme  der 
von  der  Schlachthoffläche  ab- 
laufenden Flüssigkeiten  bestimmt.  Merkwürdigerweise  haben  die  Becken  selbst 
keinen  Ausflufs;    sie  mufsten  also  ausgeschöpft  werden. 

Der  Grundrifs  des  Eingangs  wurde  durch  eingehendere  Untersuchung  des 
Unterpflasters  etwas  modifiziert.  Die  dort  im  ersten  Jahre  gefundenen  Säulen- 
fragmente   sind    vermutlich   nur   dahin    verschleppt    worden.      Sie    dürften    eher 


Abb.  3. 

Westlicher  Lauf  des  Ganges  im  Obeliskenunterbau.  von  Süden  aus. 


x)    Vergl.  ÄZ.  1899,  Taf.  1  und  ÄZ.  1901,  S.97. 


13' 


94  Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.       [XXXIX.  Band. 

von    der    Anlage    um    den   Alabasteraltar    herrühren    und   vielleicht   zu    den    in 
einer  der  Bauinschriften  erwähnten,  [_[]^v'k\^  jO  genannten  Zieraten  gehören. 

Aufserhalb  der  Umfassungsmauern  sind  wichtige  Planänderungen  zu  ver- 
zeichnen: es  konnte  Klarheit  über  die  Anlage  des  zum  grofsen  Teile  künst- 
lich aufgeschütteten  Hügels  geschaffen  werden.  Die  ganze  Nordseite  und  die 
Ostseite  zur  Hälfte  fallen  mit  einer  hohen,  ziemlich  steilen  Futtermauer  aus 
rohen  gelben  Kalksteinblöcken  gegen  das  Thal  ab.  Hinter  dieser  Kalkstein- 
futtermauer liegt  eine  ältere  Ziegelfuttermauer,  von  der  wir  weiter  unten  aus- 
führlicher sprechen  werden.  Die  südliche  Hälfte  der  Ostseite  des  Hügels 
steigt  in  drei  Terrassen  an,  die  durch  entsprechend  niedrigere  Kalkstein- 
futtermauern begrenzt  werden.  Die  Süd-  und  Westseite  des  Hügels,  die 
gegen  die  höher  liegende  Wüste  zu  verlaufen,  bedurften  keiner  künstlichen 
Sicherungen. 

Vom  Hügel  aus  führt  vor  dem  Portal  ein  mäfsig  geneigter  Aufweg  schnur- 
gerade in  die  Stadt  hinab.  Im  Innern  aus  gelbem  Kalkstein,  ist  er  oben  und 
an  den  Seitenböschungen  mit  gutem  weifsen  Turrakalkstein  verkleidet  gewesen; 
starke,  über  mannshohe  Mauern  fafsten  die  in  der  Mitte  des  Aufweges  zum 
Heiligtum  hinaufführende  Strafse  ein. 

Von  der  Stadt,  auf  die  sich  die  Grabung  nicht  ausdehnte,  wurde  nur  die 
tief  unter  dem  Sande  noch  recht  gut  stehende  Umfassungsmauer  aus  grofsen 
weifsen  Kalksteinquadern  an  zwei  Stellen  freigelegt,  so  dafs  über  die  Breiten- 
ausdehnung des  Stadtgebiets  nun  kein  Zweifel  mehr  bleibt. 

Aus  dem  am  Fufse  des  Aufwegs  sichtbar  gewesenen  Haufen  von  gelbem 
Kalkstein,  dem  »Tempel  im  Thale«  des  ersten  Berichts1),  entwickelte  sich  bei 
der  Nachgrabung  ein  noch  recht  hoch  anstehender  Portalbau.  Von  drei  Seiten 
aus  ist  dieses  bisher  in  der  ägyptischen  Baugeschichte  ganz  vereinzelt  da- 
stehende Thorgebäude  zugänglich.  Jede  der  drei  Eingangsfronten  hat  in  ihrer 
Mitte  eine  hinter  die  Flucht  zurückspringende  Halle  mit  Säulenstellung.  Durch 
diese  Vorhallen  gelangt  man  zu  den  drei  Thoren,  die  entweder  geradezu  — 
beim  Mitteleingang  —  oder  auf  kleinen  Umwegen  —  bei  den  Seiteneingängen  — 
vor  das  eigentliche  Hauptportal  führen,  hinter  dem  der  Aufweg  ansteigt.  Im 
Innern  des  Nordflügels  des  Portalbaues  führte  eine  in  ihren  unteren  Stufen 
noch  gut  erhaltene  Treppe  auf  das  Dach.  Der  ganze  Portalbau  war  von  einer 
niedrigen  Brüstung  umgeben  und  so  von  der  Stadt,  in  der  er  liegt,  wenigstens 
in  der  Idee  abgeschlossen. 

Ein  weiteres  überraschendes  Ergebnis  brachte  der  Zufall.  Beim  Suchen 
nach  der  von  uns  angenommenen  Futtermauer  auf  der  Südseite  des  Hügels 
stiefsen  die  Arbeiter  auf  merkwürdig  verlaufende  Ziegelmauern,  die  nach  voll- 
endeter Ausgrabung  den  Unterbau  eines  etwa  30  m  langen  Schiffes  darstellten, 
das  genau  von  Ost  nach  West  orientiert  war. 


*)  Siehe  ÄZ.  1899,  S.  8. 


1901.1 


Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir. 


95 


Spuren  von  vermorschtem  Holze  zeigten ,  dafs  auf  diesem  Unterbau  einst  ein 
vollständiges  Schiff  sich  erhob.  Man  wird  wohl  kaum  fehl  gehen,  wenn  man 
hierin  die  Nachbildung  eines  der  beiden  Sonnenschiffe  erblickt,  von  denen  die 
religiöse  Litteratur  der  alten  Ägypter  zu  berichten  weifs,  und  die  wohl  im 
Kult  des  Sonnengottes  bei  allerhand  Zeremonien  eine  grofse  Rolle  gespielt 
haben.  Sonden  nach  dem  zweiten,  das  mit  grofser  Wahrscheinlichkeit  auch 
bei  unserem  Heiligtum  anzunehmen  sein  dürfte,   blieben  erfolglos. 


Abb.  4. 

Ziejjelunterbau  des  Sonnenschi  ff  es,  von  Westen  aus  gesehen. 


Konstruktionen.  Die  in  den  früheren  Berichten  angeführten  Konstruktionen 
haben  sich  auch  dieses  Jahr  wieder  gefunden,  daneben  aber  auch  einige  neue, 
so  vor  allen  Dingen  die  Einzelheiten  des  Ganges  im  Obeliskenunterbau.  Hier 
scheint  der  erste  Teil  bis  zu  dem  Knick  nach  Westen  mit  den  zu  falschen 
Gewölben  ausgeschnittenen  Deckenbalken  überdacht  gewesen  zu  sein,  von  denen 
der  erste  Bericht  sprach.1)  Die  anderen  Läufe  des  ansteigenden  Ganges  waren 
mit  verhältnismäfsig  schmalen,  aber  über  2  m  hohen  Blöcken  mit  gerader  in 
der  Neigung  des  Ganges  ansteigender  Unterfläche  gedeckt.  Ein  solcher  Riesen- 
block mit  Sternenornamenten  auf  der  Unterseite  hat  sich  noch  gefunden.    Man 

x)   ÄZ.  1899,  S.  83. 


96 


Borchardt  u.  Schäfer:   Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.       [XXXIX.  Band. 


kann  sein  Gewicht  auf  etwa  12  t  schätzen.  Audi  für  die  Rekonstruktion  des 
oberen  Abschlusses  der  Umfassungsmauer  hat  sich  Material  gefunden;  sie  war 
mit  gewaltigen,  oben  abgerundeten  Blöcken  gedeckt,  ähnlich  wie  die  Hofmauern 
einiger  Mastabas  bei  Giseh1),   nur  bedeutend  flacher. 

Am  interessantesten  für  unsere  Kenntnis  der  alten  Ingenieurtechnik  waren 
aber  die  Ergebnisse,  die  die  Untersuchung  der  Konstruktion  des  Plateaus  zeitigte, 
auf  dem  das  ganze  Heiligtum  errichtet  ist.  Der  natürliche  Sandhügel,  auf  dem 
es  stehen  sollte,  reichte  nach  Norden  und  Osten  nicht  aus  und  mufste  daher 
hier  stark  angeschüttet  werden.  Um  sich  diese  Sandschüttung,  die  durch  eine 
hohe  und  starke  Ziegelmauer  zusammengehalten  wurde,  zu  erleichtern,  hat  man 
rechtwinkelig  sich  kreuzende  Mäuerchen  aus  leeren  Mörteltöpfen  und  Luftziegeln 
trocken  hinter  der  Futtermauer  aufgeführt  und  zwischen  diese,  gleichsam  in 
Kästen,  den  Sand  eingeschüttet.  Diese  Konstruktion,  von  der  unsere  Abbildung 
eine  Idee  geben  soll,   liefs   sich  hinter  der  ganzen  Nordfuttermauer  nachweisen. 


Abb.  5. 

Sandschüttung  zwischen  trockenen  Topf-  und  Ziegelmauern  hinter  der  nördlichen  Futtennauer, 

von  Osten  gesehen. 

Die  Ziegelfuttermauer  entstammt  übrigens,  wie  wir  später  noch  sehen 
werden,  einer  älteren  Periode  als  der  aus  dauerhafterem  Material  errichtete 
Sonnentempel.  Als  das  Rec- Heiligtum  auf  dem  Hügel  in  Stein  gebaut  wurde, 
legte  man  vor  die  Ziegelfuttermauer  eine  Futtermauer  aus  gelben  Kalksteinen, 
eben  die,   von  der  in  den  beiden  früheren  Berichten  immer  die  Rede  war. 


l)    LD.  I,  21. 


1901.] 


Borchardt  u.  Schäfer:  Beriebt  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir. 


97 


Auch  für  den  Verlauf  des  Baues  des  Obelisken  und  der  umgebenden  Ge- 
bäude wurde  neues  Material  hervorgezogen,  genügend,  um  sich  die  Bauthätig- 
keit  bei  einer  so  gewaltigen  Bauanlage  wieder   vorzustellen. 

Wir  können  nach  den  Funden  dieses  Jahres  mit  etwas  mehr  Sicherheit 
wie  früher  uns  den  Betrieb  auf  einer  solchen  Baustelle  vergegenwärtigen.  Es 
haben  sich  nämlich  die  Reste  der  Baugerüste,  das  heifst  der  Ziegelrampen,  ge- 
funden, auf  denen  die  Alten  ihre  Steine  an  den  Bau  heranbrachten  und  gleich- 
zeitig fast  auf  Versatzhöhe  hoben.  Dieselben  sind  natürlich  nur  bis  zur  Unter- 
kante des  Plattenpllasters  im  Hofe  erhalten  geblieben,  aber  diese  zwei  oder 
drei  Schichten    genügen  vollständig,    um   das    ganze  System   zu   rekonstruieren. 


Abb.  6. 

Ende  der  nördlichen  Futtermauer,  von  Nordwest  gesellen.     Die  Kalksteinfuttermauer  (links) 

vor  der  Ziegelfuttermauer  (rechts)  sichtbar. 


Von  der  höchsten  Stelle  des  Aufweges,  also  von  dem  Punkte  an,  bis  zu 
welchem  man  die  Steine  vom  Thal  aus  auf  das  Plateau  zu  ziehen  hatte,  gehen 
die  Rampen  fächerförmig  zu  den  verschiedenen  Bauteilen,  indem  sie  durch  die  in 
der  Umfassungsmauer  ausgesparten  Materialthore  hindurchführen.  Die  äufsersten 
versorgen  die  Magazinbauten  und  die  «südliche  Kapelle«,  die  mittleren  den 
Hauptbau,  den  Obelisken  selbst.  Diese  Gerüstrampen  für  den  Obelisken,  die 
natürlich  die  Hauptarbeit  zu  leisten  hatten  und  daher  besonders  breit  angelegt 
waren,  legten  sich  beim  Wachsen  des  Baues  um  denselben  herum.  Ein  gutes 
Stück  dieser  Umhüllungsrampe  ist  noch  erhalten.  Selbst  über  die  Neigung 
der  Rampen  können  wir  dank  der  Wiederauffindung  einer  roten ,  auf  die  Hinter- 
mauerung des  Obelisken  aufgerissenen  Marke  Auskunft  geben.    Sie  stiegen  mit 


98 


Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.       [XXXIX.  Band. 


einer  Neigung  von  L/7  an.  Die  Rampen  wurden  natürlich  während  des  Baues 
des  öfteren  abgebrochen  und  verändert  wieder  errichtet,  ganz  wie  unsere  modernen 
Holzgerüste;  daher  linden  sich  Spuren  von  ihnen  in  den  verschiedensten  Höhen- 
lagen und  Richtungen  unter  dem  Pflaster. 

Von  den  Hebemaschinen,  die  sowohl  auf  den  oberen  Enden  der  Rampen 
als  auch  auf  dem  Unterbau  des  Obelisken  aufgestellt  gewesen  sein  müssen, 
haben  sich  vielleicht  auch   einige  Spuren  gefunden. 

Das  Versetzen  der  Blöcke,  das,  wie  ein  von  der  Hauptrampe  herabgefallener 
und  dann  unter  dem  Pflaster  liegen  gelassener  roher  Bekleidungsblock  zeigt, 
nicht  immer  ohne  Unfälle  abging,  wurde  mit  möglichster  Sorgfalt  nach  roten 
Horizontallinien  ausgeführt,   die  auf  die  Hintermauerung  aufgeschnürt  und  nach 

ihrer  Höhenlage  genau  bezeichnet  wurden,  z.  B.    ,,   ?!   v     »2  Ellen    über    der 

Fundamentoberkante « .  Bei 
diesen  Nivellements  liefen 
dem  Architekten  infolge  der 
Unvollkommenheit  der  ihm 
zur  Verfügung  stehenden  In- 
strumente selbstverständlich 
kleine  Fehler  unter,  die  wir 
ihm  heute  noch  nachkontrol- 
lieren können.  So  kommt  die 
rote,  etwa  160  m  lange  Ni- 
vellementslinie, die  um  das 
Fundament  des  Obelisken 
läuft,  an  der  Schlufsstelle 
um  8  cm  nicht  zusammen, 
das  bedeutet  also  einen  Fehler 
von  0,05  Prozent;  wahrlich, 
keine  zu  grofse  Ungenauig- 
keit,  wenn  man  bedenkt,  dafs  beim  Nivellement  wohl  nur  Latte  und  Setz- 
wage benutzt  worden  sind  und  dafs  die  Linie  viermal  um  die  Fundament- 
ecken biegt. 

Als  Kuriosum  mag  noch  angeführt  werden,  dafs  auch  der  in  das  gelbe 
Unterpflaster  des  Hofes  eingelassene  Granitreib  stein  noch  mit  der  roten  Farbe 
darauf  gefunden  wurde,  auf  dem  das  Rot  für  diese  Aufzeichnungen  gerieben 
worden  ist. 

Die  Herkunftsorte  der  Materialien  für  den  Bau  konnten  auch  fast  alle 
festgestellt  werden;  selbst  die  Brüche  für  den  gelben  Kalkstein  der  Hinter- 
mauerung wurden  beim  Dorfe  Abusir  wieder  gefunden.  Es  ist  also  durch  diese 
Ausgrabung  ein  ziemlich  vollständiges  Bild  der  Bauthätigkeit  auf  einem  grofsen 
Staatsbau  des  alten  Reiches  gewonnen  worden. 


Abb.  7. 

Verlauf  der  Gerüstrampen  und  Lage  des  alten,  abgerissenen 
»Palastes«  unter  dem  Sonnentempel. 


1901.]  Borchardt  u.  Schäfer:   Bericht  i'ib.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.  99 

Reste  eines  älteren  Ziegelbaues.  Bei  unserem  Suchen  nach  all  diesen  kon-  Hboidaidi-, 
struktiven  Details,  das  eine  teilweise  Aufgrabung  der  Schichten  in  Höhe  der  "'•  ^ 
Fundamente  erforderlich  machte,  stiefsen  wir  aber  auch  auf  etwas  ganz  Un- 
erwartetes: auf  ein  älteres  Ziegelgebäude,  das.  um  dem  Neubau  des  Sonnen- 
tempels Platz  zu  machen,  abgetragen  worden  war1).  Die  zu  den  Magazinen 
führende  Gerüstrampe  führte  in  der  Gegend  der  Alabasterbecken  über  Ziegel- 
mauern  mit  anderem  Ziegelformat  und  in  genau  nach  Nord- Süd  orientierter 
Lage.  Weitere  Untersuchungen  schälten  zwischen  den  Steinfundamenten  des 
Sonnenheiligtums  ein  älteres,  bis  auf  etwa  1  m  Höhe  glatt  abgetragenes  Ziegel- 
gebäude heraus,  dessen  Grundrifs,  soweit  er  ohne  grofse  gewaltsame  Ausbrüche 
aus  dem  Steinbau  des  Ref- Heiligtums  sich  ermitteln  liefs,  Aveder  dem  einer 
Grabanlage  noch  dem  eines  Tempels  ähnlich  ist.  Da  das  Gebäude  eine  er- 
hebliche Ausdehnung  gehabt  zu  haben  scheint  —  Spuren  davon  wurden  nörd- 
lich neben  den  Fundamenten  der  Magazine  und  sogar  westlich  hinter  der  west- 
lichen Aufsenmauer  gefunden  —  und  da  die  Anlage  des  Eingangs  auf  ein 
Wohngebäude  schliefsen  läfst,  so  wollen  wir  es  bis  auf  weiteres  als  »alten 
Palast«  bezeichnen.  Seine  Hauptfront  war  der  Stadt  zugekehrt  und  zog  von 
Süd  nach  Nord.  Sie  hatte  unweit  ihrer  Südecke  eine  tiefe  Nische,  in  deren 
Alitte  sich  ein  grofses,  einflügeliges  Portal  öffnete,  dessen  mächtige  Kalkstein- 
schwelle noch  gefunden  wurde.  Hinter  dem  Thor  lag  linker  Hand  ein  kleines 
Pförtnerzimmer,  dessen  Thürchen  durch  den  aufschlagenden  Thorflügel  ver- 
schlossen wurde,  so  dafs  der  Thürhüter  nicht  in  sein  Kämmerchen  zurück- 
konnte, so  lange  das  Hauptthor  offen  war.  Vom  Eingang  aus  führte  der  Weg 
durch  einen  länglichen  Querraum,  an  dessen  anderem  Ende  ein  Ausgang  in 
den  inneren  Hof  sich  befindet.  Der  Einblick  in  das  Innere  des  Hauses  ist  so, 
auch  bei  offenstehender  Thür,  nicht  möglich;  eine  Anordnung,  die  fast  bei 
allen  orientalischen  Häusern  wiederkehrt. 

Ausschmückung.  Ton  den  Reliefs,  die  den  Gang  hinter  der  «südlichen 
Kapelle«  schmückten,  wurden  noch  einige  unter  dem  vor  dem  Eingang  in  den 
Obelisken  im  vergangenen  Jahre  belassenen  Schutt  herausgezogen.  Darunter  ein 
sehr  grofses  Stück  der  geographischen  Listen  mit  vorzüglicher  Erhaltung  der  Far- 
ben (jetzt  im  Kairiner  Museum).  Eine  andere  Reihe  von  Relieffragmenten,  die 
sich  durch  eine  gelbliche  Färbung  des  Grundes  auszeichnen  und  von  denen  schon 
im  vorigen  Jahre  einige  gefunden  worden  waren .  konnten  jetzt  definitiv  unter- 
gebracht werden.  Sie  stammen  von  den  Seitenwänden  des  Ganges  im  Obelisken- 
unterbau. Nach  den  noch  erhaltenen  Fragmenten  war  hier  wiederum  das  Jubiläum 
des  Königs   dargestellt,  jedoch  waren  die  Bilder  wohl  noch  nicht  ganz  fertig. 

Von  den  Reliefs  aus  dem  Gange  vor  den  Magazinen  wurden  noch  einige 
Stücke  gefunden  und  ebenso  einige  Darstellungen  von  Opfergaben,  die  mit 
grofser  Wahrscheinlichkeit  von  den  Wänden  des  hinteren  Opferhofes  stammen. 

*)  Zu  diesem  Ziegelgebäude  und  zu  den  Gerüstrampen  gehören  die  im  ersten  vorläufigen 
Bericht  erwähnten  (AZ.  1899,  S.  2)  Reste  von  Ziegelmauern  unter  dem  Pflaster. 

Zeitsclir.  f.  Äaypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  14 


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Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir. 


[XXXIX.  Band. 


Zahlreich  waren  die  Funde  architektonischer  Einzelheiten:  Rundstäbe  in 
allen  Gröfsen,  noch  mit  der  schwarzen  Farbe  auf  der  Verschnürung,  ein  Eck- 
stück eines  Kapellchens,  dessen  Wände  starkes  Mattengetlecht  nachahmen 
sollten1),  ein  zum  oberen  Thorbau  gehöriger  Eckblock  eines  mächtigen  Hohl- 
kehlgesimses, auf  dem  die  Ab  Wässerung  sorgfältig  ausgearbeitet  ist.  Auf  die 
Wasserabführung  scheint  unser  alter  Baumeister  überhaupt  besonders  geachtet 
zu  haben,  denn  die  Regengüsse  in  Mittelägypten  wird  er  wohl  ebenso  gekannt 
haben,  wie  wir  sie  leider  kennen  lernen  mufsten.  So  hat  er  eine  unterirdische 
Abwässerung  für  den  Aufweg  vorgesehen.  Hier  sammelte  sich  das  zwischen 
die  Seitenwände  fallende  Wasser  unten  vor  der  Innenseite  des  Hauptthores 
im  Portalbau  und  wurde  von  da   aus  unter  dem  Pflaster  zu   einfachen  Wasser- 


Abb.  8. 

Wasserspeier  aus  Basalt  (jetzt  im  Kairener  Museum). 


speiern  geleitet,  die  an  den  Seiten  der  Böschung  des  Aufweges  angebracht 
sind.  Der  Tempel  selbst  hatte  prächtigere  Wasserspeier.  Ein  solcher  in  Ge- 
stalt eines  Löwen  aus  Basalt  wurde  gefunden  (jetzt  im  Museum  von  Kairo). 
Es  ist  ein  ganz  hervorragendes  Kunstwerk  von  grofser  Kraft  und  Lebendigkeit. 
Nach  dem  Anblick  dieser  Musterleistung  alter  Bildhauerkunst  mufs  man  es 
wirklich  bedauern ,  dafs  von  den  gewifs  auch  sehr  schön  durchgebildeten 
Kapitellen  vom  Portalbau  nur  winzige  Fragmentchen  auf  uns  gekommen  sind. 
Man  kann  nur  aus  ihnen  ermitteln,   dafs  es  Palmensäulen  waren. 

Der  Tempel  mufs  aber  auch  an  irgend  einer  uns  unbekannten  Stelle  mit 
farbigen   Fayencen   geschmückt    gewesen    sein.      Es    sind   einzeln    eingelegt   ge- 


l)    Vergl.  Archseol.  survey.  Ptahhetep  I.     Taf.  XII,  Nr.  245. 


1901.]  Borchardt  u.  Schafer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.  101 

wesene  Hieroglyphen  aus  diesem  Material  und  aufserdem  Plättchen  von  einer 
Mattendekoration  gefunden  worden,  die  auf  ein  Haar  denen  von  der  Thür  aus 
der  Stufenpyramide1)  gleich  sehen. 

Inschriften.      Die   bereits    von   Perring    teilweise    aufgefundene    Bauinschrift 
wurde  durch  neue  Funde  vervollständigt;   sie  lautet  nunmehr: 

w  ^-rr^^    ra  .1111111,  /WW\A    r\     U    AAAAAA        r^\ 

:%    AAAAAA       y\\  ~>ks-^  -^  \    V  ATT^ 


»Der  König  Ne-woser-re«']  machte  es  als  sein  Denkmal  für  den  Gott  Rec,  in- 
dem  er  den  Obelisken  namens  Sspw-ib-Rec  aufstellte  .  .  .«.  Also  nicht,  wie 
man  nach  späteren  Inschriften  erwarten  sollte:  »für  seinen  Vater  Rec«.  Merk- 
würdigerweise ist  auch,  trotzdem  mehrfach  die  volle  Titulatur  des  Königs  ge- 
funden wurde,  nicht  ein  einziges  Mal  der  Titel  "^^   »Sohn  des  Re^«    in  unserem 

Heiligtum  für  den  König  Ne-woser-re^  nachweisbar.  Dies  ist  um  so  wunder- 
barer, als  gerade  der  Ursprung  seiner  Dynastie  in  dem  Märchen  des  Papyrus 
Westcar  direkt  auf  die  Vaterschaft   des  Rec  zurückgeführt  wird. 

Eine  gröfsere  Bauinschrift,  in  der  auch  die  dem  Tempel  geschenkten  Ein- 
künfte aufgezählt  waren,  wurde  in  Stücken  östlich  vor  dem  Portalbau  im  Thale 
gefunden.  Sie  scheint  hier  die  Hinterwand  der  Nische  der  Vorderfront  ge- 
schmückt zu  haben.  Aus  ihrem  Inhalt  ist  hervorzuheben,  dafs  an  einer  Stelle 
gesagt  zu  sein  scheint,  dafs  der  König  das,  was  früher  nur  aus  Ziegeln  gebaut 
war,  nun  aus  Stein   errichten  liefse. 

Auch  von  der  Inschrift  eines  Königs  des  n.  R.  oder  der  Spätzeit,  welche 
in  die  Aufsenfläche  des  Obelisken  eingegraben  war,  sind  wiederum2)  Stücke  ge- 
funden worden.    Jedoch  ist  der  Name  des  Königs  noch  immer  nicht  mit  Sicher- 

V 

heit  festzustellen;  vielleicht  könnte  es  Sabaka  sein.  Die  Inschrift  scheint  nach 
der  Titulatur  anzufangen:    »Da  Seine  Majestät  zerstört  fand  ...... 

Ferner  wurden  einige  flüchtig  eingekratzte  Grafitti  von  Besuchern  aus  dem 
n.  R.   auf  Bekleidungsblöcken  gefunden. 

Einzelfunde.  Einige  unfertige  und  einige  zerbrochene  Siegelcylinder  und 
sonstige  weniger  wichtige  Kleinfunde  wurden  im  Schutt  aufgelesen.  Von 
Interesse  war  ein  kleiner  Fund  von  Feuersteinen  und  Topfscherben,  die  neben 
der  Feuerstätte  im  Pförtnerzimmer  des  »alten  Palastes«  lagen,  aber  auch  keine 
sichere  Datierung  zulassen.  Um  eine  bessere  Datierung  des  »Palastes«  viel- 
leicht zu  erhalten,  wurde  unter  der  Schwelle  nach  Grundsteinbeigaben  gesucht, 
leider  aber  vergeblich.  Unter  dem  Tempel  und  dem  Obelisken  selbst  konnten 
die  Grundsteinbeigaben,  die  sicher  vorhanden  sind3),  auch  nicht  hervorgeholt 
werden,  da  die  Unterminierung  der  Fundamente  ohne  kostspielige  Auszimme- 
rung in  dem  Sandboden  für  die  Arbeiter  und  die  Mauern  gleich  gefährlich 
geworden  wäre. 


J)    Vergl.  AZ.  1892,  Blatt  1. 

2)  Vergl.  ÄZ.  1901,  S.  99. 

3)  Vergl.  das  Bild  ÄZ.  1901,  Taf.  5. 

14« 


102  Borchardt  u.  Schäfer:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir.       [XXXIX.  Band. 

Geschichte  des  Bauwerks.  Die  Vorgeschichte  unseres  Baues  hat  sich  nach 
den  Funden  dieses  Jahres  etwas  anders  gestaltet,  als  man  bisher  annehmen 
durfte.  Das  erste  Bauwerk  auf  dem  über  der  Stadt  im  Thale  liegenden,  künst- 
lich vergrößerten  Wüstenhügel,  der  damals  schon  auf  seiner  Nord-  und  Ost- 
seite durch  die  grofse  Ziegelfuttermauer  zusammengehalten  wurde,  war  der 
»alte  Palast«,  der  wie  eine  Citadelle  die  Hauptstadt  überragte.  Dafs  neben 
oder  in  dem  »alten  Palaste«  auch  noch  ein  Ziegeltempel  des  Ref  gelegen  hat, 
wäre  nicht  unmöglich.  Jedenfalls  wurden  alle  auf  dem  Hügel  errichteten  Ge- 
bäude geschleift,  als  der  König  zu  seinem  Jubiläum  ein  Re^- Heiligtum  mit 
Obelisken1)  zu  errichten  beabsichtigte.  Der  Neubau  ist  übrigens  nie  ganz  fertig 
geworden,  an  vielen  Stellen  blieben  die  Reliefs  halb  ausgeführt.  Vielleicht 
starb   der  König  vor  der  Beendigung  des  Baues. 

Ob  die  anscheinend  von  einer  Restaurierung  sprechende  Inschrift  jenes 
Königs  des  n.  R.  oder  der  Spätzeit  nur  eine  leere  Prahlerei  enthielt  oder  eine 
thatsächliche  Ausbesserung  zur  Grundlage  hatte,  mufs  zweifelhaft  bleiben,  da 
die  wenigen  groben  Ausflickungen ,  die  im  Massiv  des  Obelisken  zu  konstatieren 
waren,   nicht  datierbar  sind. 

Verlauf  der  Arbeit.  Diese  letzte  Ausgrabungsperiode  begann  am  5.  De- 
zember 1900  und  endete  erst  am  18.  April  1901.  Es  wurde  mit  drei  Förder- 
bahnen gearbeitet.  Nach  der  Verlegung  derselben  wurde  zuerst  das  Innere 
des  Hofes  völlig  ausgeräumt  und,  als  dies  am  5.  Januar  beendet  war,  der 
Gang  im  Innern  des  Obelisken  zu  säubern  begonnen,  was  bis  zum  25.  Fe- 
bruar aufhielt.  Hier  wurde  zuerst  von  Süden  her  in  den  Obeliskenunterbau 
hineingearbeitet  und  dann  später,  sobald  der  Verlauf  des  Ganges  sich  klar 
gezeigt  hatte,  vom  westlichen  Lauf  aus  von  oben  her  der  Schutt  und  das 
Geröll  herausgehoben.  Gleichzeitig  wurde  an  Schnitten  auf  allen  Seiten  der 
Anlage  gearbeitet,  die  nördliche  Futtermauer  verfolgt  und  das  Sonnenschiff  bis 
auf  die  unteren  Schichten  ausgegraben.  Vom  17.  Februar  an  wurde  der  Auf- 
weg, soweit  erforderlich,  freigelegt  und  mit  der  Ausgrabung  des  Portalbaues  im 
Thale,  der  Untersuchung  der  Stadtmauer  und  der  Terrassen  auf  der  Ostseite 
begonnen.  Den  Portalbau  bis  auf  das  Pflaster  freizulegen ,  hinderte  trotz 
des  niedrigen  Nilstandes  und  der  günstigen  Jahreszeit  das  Grundwasser.  Nur 
an  wenigen  Stellen  wurde  unter  Wasser  das  Pflaster  erreicht,  so  dafs  wenig- 
stens eine  Bestimmung  seiner  Höhenlage  möglich  war.  Zuletzt  wurden  die 
unteren  Schichten  des  Sonnenschiffes  von  ausgesuchten  Leuten  ausgegraben. 
Am  18.  Februar  wurde  die  trigonometrische  Aufnahme  des  ganzen  Feldes  und 
die  Detailaufnahme  des  Heiligtums  mit  seinen  Annexen  begonnen.  Mit  Unter- 
brechungen   durch    das  Verpacken    der    wenigen  Funde    dieses  Jahres    und    der 


l)  Ob  etwa  die  Re^- Heiligtümer  mit  Obelisken  nur  Königen  zukommen,  die  ihr  Jubiläum 
schon  gefeiert  haben?  Das  würde  die  verschiedene  Schreibung  mit  und  ohne  Obelisken  bei  einigen 
der  Sonnenheiligtümer  erklären.  Ohne  Obelisken  schriebe  man  sie  dann  vor  dem  Jubiläum,  an 
dem  der  Obelisk  erst  hineingebaut  würde. 


1901.1 


Borchardt  u.  Schäfkr:  Bericht  üb.  d.  Ausgrabungen  b.  Abusir. 


103 


für  Publikationszwecke  nach  Berlin  zu  transportierenden  Fragmentbestände  der 
früheren  Campagnen  dauerte    die  Arbeit    an    der  Aufnahme   bis    zum  16.  April. 

Die  höchste  Arbeiterzahl  betrug  in  diesem  Jahre  235,  Männer  und  Jungen 
zusammengerechnet. 

Die  Leitung  der  diesjährigen  Grabungen  lag  in  den  Händen  der  beiden 
Berichterstatter,  denen  leider  eine  so  dringend  erwünscht  gewesene  dritte  Kraft 
zur  Hilfeleistung  nicht  hatte  beigegeben  werden  können.  Manche  Unterlassungs- 
sünde, deren  wir  uns  wohl  bewufst  sind,  möge  man  den  für  die  Leitung  so 
umfangreicher   Grabungen    nicht   hinreichenden    Arbeitskräften    zu   gute    halten. 

So  ist  nach  der  diesjährigen  dritten  Grabung  die  Erforschung  des  Rer- 
Heiligtums  des  Königs  Ne-woser-rec  als  beendet  anzusehen,  obgleich  es  mög- 
lich wäre,  dafs  man  in  späteren  Jahren,  nach  Ausgrabung  anderer  ähnlicher 
Anlagen  derselben  Zeit,  die  sich  bei  Abusir  noch  finden,  vielleicht  für  die  Er- 
ledigung dieser  oder  jener  Einzelfrage  nochmals  auf  dieses  Ausgrabungsterrain 
zurückkommen  könnte. 

Was  diese  Ausgrabung  ergeben  hat,  ist  freilich  nicht  eine  Ruine,  die  eine 
Sehenswürdigkeit  für  Touristen  bilden  wird.  Dazu  ist  die  Zerstörung  des  Bau- 
werks eine  zu  gründliche.  Aber  unser  Rec- Heiligtum  hat  der  Wissenschaft  und 
den  Sammlungen  reiches  Material  zugeführt  und  unsere  Kenntnis  des  a.  R.  um 
ein  bedeutendes  Stück  gefordert.  Die  Wissenschaft  wird  Herrn  Dr.  v.  Bissing 
für  dieses  Ergebnis  stets   dankbar   sein. 

Abb.  9. 

Versuch  einer  Rekonstruktion  der  Bauten  in  der  Südvvestecke  des  Tenipelhofes. 


Südlicher 
Umgang. 


Rest  einer 
Konstruktions- 
rampe. 

Eingang  zur  südlichen 
Kapelle. 


Unterbau  des  Obelisken. 


104  Georg  Müller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  [XXXIX.  Band. 


Eine  neue  koptische  Liederhandschrift. 

Von  Georg  Möller. 


Jöis  vor  wenigen  Jahren  galt  das  von  Zoega  (S.  642  ff.  seines  Catalogus)  im  Aus- 
zuge veröffentlichte  »Triadon«  als  das  einzige  uns  erhaltene  koptische  Gedicht 
sahidischen  Dialekts.  Das  Poem  gehört  zu  den  jüngsten  und  verderbtesten 
Texten  der  koptischen  Litteratur  und  mufs  daher  als  eine  recht  trübe  Quelle 
für  die  Kenntnis  der  koptischen  Poesie  bezeichnet  werden.  Proben,  wenn  auch 
nicht  der  Blütezeit  der  Sprache  an  gehöriger,  so  doch  durchaus  lebensfrischer 
koptischer  Dichtung  kennen  wir  erst  seit  1897,  wo  Erman  seine  »Bruchstücke 
koptischer  Volkslitteratur«  veröffentlichte.  Zu  dem  dort  zusammengestellten 
Material  ist  inzwischen  noch  eine  kleine  Gedichtsammlung  hinzugekommen,  die 
»Interpretation  de  la  Resurrection«,  welche  von  Pleyte  und  Boeser  in  den 
»Manuscrits  coptes  du  Musee  de  Leide«  p.  417 — 427  veröffentlicht  ist,  sowie 
ferner  ein  der  Strafsburger  Bibliothek  gehöriges  Fragment,  welches  Lieder  über 
die  Bekehrung  Konstantins  des  Grofsen,  die  Auffindung  des  Kreuzes  u.  dergl. 
enthält.  Letzteres  ist  von  Spiegelberg  im  neusten  Hefte  des  Recueil  (XXXIII, 
206  ff.)  publiziert  worden1).  In  jüngster  Zeit  ist  schliefslich  das  Berliner  Museum 
in  den  Besitz  einer  neuen  Liederhandschrift  gelangt2) ,  welche  vermöge  ihres 
nicht  unbeträchtlichen  Umfanges  —  zweiundzwanzig  eng  beschriebene  Seiten 
von  durchweg  guter  Erhaltung3)  —  wohl  geeignet  ist,  unsere  Kenntnis  der 
koptischen  Volkspoesie  wesentlich  zu  erweitern.  Der  Text  ist  von  mir  vor 
kurzem  in  den  »Koptischen  Urkunden  aus  den  Königlichen  Museen  zu  Berlin« 4) 
veröffentlicht  worden. 

Das  Alter  der  Handschrift. 

Die  neue  Handschrift  ist  nicht  datiert;  dennoch  glaube  ich  ihr  ungefähres 
Alter  ermitteln  zu  können.  In  der  untenstehenden  Übersicht  habe  ich  unter  B 
die  Zeichenformen  unseres  Textes  zusammengestellt;  das  mit  A  bezeichnete 
Alphabet   ist    dem    Cod.  Borgianus   Nr.  11    (Hyvernat,    Album    de    paleographie 


1)  Die  Veröffentlichung  ist  mir  erst  zu  Gesicht  gekommen,  als  der  vorliegende  Aufsatz  schon 
zum  Druck  eingereicht  war. 

2)  Dieselbe  trägt  jetzt  die  Inventarnummer  P.  9897.  Das  Material  ist  Papier.  Die  Hand- 
schrift wurde  im  Winter  1899  von  Hrn.  Prof.  Erman  bei  einem  Händler  in  Gizeh  aus  einer  Kiste 
herausgesucht,  welche  u.  a.  allerlei  koptische  Pergamentstücke  enthielt.  Über  die  Herkunft  war 
nichts  zu  ermitteln. 

3)  Nur  die  erste  uns  erhaltene  Seite  (ß)  ist  abgerieben  und  sonstig  beschädigt.  Wieviel  am 
Schlüsse  fehlt,   vermag  ich  nicht  zu  sagen. 

4)  Band  I,  Heft  2  (S.45  —  66). 


1901.] 


Georg  Möller:    Hüne  neue  koptische  Liederhandschrift. 


105 


copte  Taf.  10)  entnommen.  Die  grofse  Ähnlichkeit  der  Schriftformen  wird  jedem 
auffallen1):  man  wird  die  beiden  Handschriften  meines  Erachtens  unbedenklich 
für  gleichalterig  erklären  können.  Nun  ist  der  Cod.  Borgianus  durch  eine  Nach- 
schrift genau  datiert,  und  zwar  ist  er  im  Jahre  719  der  diokletianischen  Ära, 
d.  h.  1003  unserer  Zeitrechnung,  angefertigt2).    Ferner  ist  festzustellen,   dafs  der 


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sprachliche  Charakter  unserer  Handschrift  durchaus  mit  dem  des  Archellites- 
gedichtes  übereinstimmt,  der,  wie  Ekman  auf  S.  H  seiner  »Bruchstücke  kopti- 
scher Volkslitteratur«  bemerkt  hat,  zu  den  von  Krall  (Corpus  Papyrorum 
Rainer!  Nr.  I  und  II)  veröffentlichten  Notizen  aus  dem  Jahre  1019  bestens  palst. 
3Iit  Rücksicht  auf  diese  Thatsachen  werden  wir  den  Anfang  des  11.  Jahr- 
hunderts ohne  Bedenken  als  die  Blütezeit  dieser  eigenartigen  Litteratur  be- 
trachten dürfen. 

Inhalt. 
Was  den  Inhalt  der  neuen  Handschrift  anbetrifft,  so  ist  zunächst  festzu- 
stellen, dafs  die  Lieder  sämtlich  religiöser  Art  sind  und  sich  zumeist  an  die 
Person  des  Königs  Salomo  knüpfen.  Eine  grofse  Anzahl  der  Gedichtchen  ist 
an  Sprüche  aus  den  Proverbien,  Ekklesiastes  und  dem  Hohenlied  angelehnt; 
man  kann  sie  als  Paraphrasen3)  der  betreffenden  Bibelstellen  bezeichnen.  Das 
Verhältnis  zu  den  Vorlagen  mögen  folgende  Proben  veranschaulichen: 

1)  Charakteristisch  für  die  beiden  Handschriften  ist  besonders  das  h  und  das  m.  dann  auch 
das  i,  t  und  y. 

*)  Es  ist  mir  interessant,  nachträglich  feststellen  zu  können .  dafs  Crum  auf  Grund  desselben 
Borgianischen  Codex  das  dem  Berliner  paläographisch  sehr  nahestehende  Strafsburger  Fragment  in 
dieselbe  Zeit  setzt  (vergl.  Recueil  XXIII .  p.  206.  Anm.  3). 

3)  Den  Begriff"  »Paraphrase«  giebt  der  Kopte  durch  oycoo.u  wieder;  vergl.  den  Titel  der 
Leidener  Handschrift:  oyeooM  eT^n^cTikCic  »Auslegung  der  Auferstehung«  (oyto^u  =  interpretari. 
vergl.  Joh.  1.  41.  43). 


106 


Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  [XXXIX.  Band. 


Nr.  12. 

UJ^p€-TlK^^   KIM    QAs-UJOMHT    WQüifi' 

Mcqmg-qi   epoq   g^-n.weg-qTOO'Y« 
ne«a^q  effi-coXoMW«  nppo 

sie 

n&.-mcßoo'ye  cyMeo^  eiuoitdtO* 
o'yoMgdA  equjdaiep-epo« 
ivre  -  o«Y&.eHT  ci  eitoeiK« 
iit€-o«yomo<\A  ne*x-T€cxo€ic  eßo'X.« 
Te-o^c^iMe    ecojoo'y    «yn-o'y^i    eitd».- 
no'yq: — 


Prov.24,  56  —  58. 
epe-nK^o^  k'im   cm-ujoÄ7ivr  noio£t* 
«vyui    Mii-^OMMcq'     eqei     Oj\-nM€o- 

qToo*Y« 

epig^ii-o-ygM^X  p-ppo' 
A/yto   itTe-o^Äve-HT1   ce'i   itoem' 
irre  -  o'YgMQ&.V   ne'x-Tec'xoeic  e&oA.« 
Äv-yw      HTe-o'YC£IMe,     MMecTH     Aia/re 
üo«yojM  €I^^s.IlO'yq,. 


Etwas  freier  hat  der  Poet  bei  Nr.  64  geschaltet,   womit  Cantic  5,1  zu  ver- 
gleichen ist: 


^n^fitoK   cgo'yit  en^KHJioc  enoo'y« 
T\o,y(OM  Mn&.oeiK  n^efuco» 
tävCü)  jwn^Hpn  n^epooTe« 
nexe-co'XoAUxm  om-ivxio  iuvxü>* 


IIds.pe-nd.coii  &00R  e^pAJ'  eneqKHnoc... 
diio'YüiAi  Äm*>.oeiK  aui  -  n*>.eiiHü  • 
ä.icco  JvTn^Hpn  Am  n^cpoiTe«       [pe:«1) 
o*yo3M    ooaTTH'Yfh    ÜTCTh^oje   i\&.ujüie€* 


Mit  diesen  Paraphrasen  »salomonischer«  Sprüche  gehören  einige  interessante 
Liedchen  eng  zusammen,  welche  als  Zwiegespräche  Salomos  mit  der  Königin 
von  Saba  gedacht  sind2).    Ich  lasse  hiervon  einige  Proben  in  Übersetzung  folgen: 

(Nr.  14.)     Dein  schöner  Ruhm  ist  zu  mir  gedrungen, 
da  ich  in  meinem  Lande  geweilt, 
du  seiest  ein  verständiger   Weiser, 
der  seines  Gleichen  nicht  hat. 
Da  bin  ich  zu  dir  gekommen 
mit  meinen  Dienern  zumal, 
löse  sie  (seil,  die  Rätsel3))  mir, 
dafs  ich  deinen  Ruhm  verkündige. 

Von  den  Rätseln  hier  ein  Beispiel: 

(Nr.  89.)     Ein  Baum  ist  in  meinem  Lande, 
o  König  Salo?no, 

ein  sehr  schöner,  herrlicher  ist  es  .... 
zu  seiner  Rechten  ist  ein  Gefilde, 
gefüllt  mit  Edelsteinen, 
danach  ein  Jeder  begehrt. 


')    Ciasca:  oycoM  gHTTHyr«  iw>.uj&Hp  irrefriceT«  iiTefir^e  n^cnHy- 

2)  Das  Thema  hat  sich  in  dieser  Litteratur  offenbar  grofser  Beliebtheit  erfreut,  vergl.  Erman,- 
Bruchstücke  koptischer  Volkslitteratur  S.24.  Aus  der  ßariXirircc  letßä  der  Septuaginta  (3  Reg.  10, 1} 
hat  der  Bibelübersetzer  ca^  Tppu>  ime<3'oouje  gemacht  (vergl.  Lemm,  Kleine  koptische  Studien  XX,. 
S.129),  bei  unserem  Poeten  heifst  sie  iec&.&&.  Tepu>  ime^oouj  (ir  19;  y.  17). 

3)  Vergl.  3  Reg.  10,1. 


1901.]  Georg  Müller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  10/ 

Ein  Bote  kommt  alljährlich, 

beladen   mit  guten  Dingen  .... 

ich  möchte,  du  lösest  sie  (seil,   die  Rätsel)  mir,  Salomo, 

da/s  ich  deinen  Ruhm  verkündige. 
Darauf  die  Antwort: 

Der  Baum,  der  in  deinem  Lande  wächst, 

Jesaba,  Königin  von  Äthiopien, 

er  gleicht  der  Sonne  .... 

Das  Gefilde  bei  dem  Baume, 

es  gleicht  dem  Himmel. 

Die  Edelsteine  sind  die  Sterne, 

die  zur  Nachtzeit  leuchten; 

wenn  die  Sonne  aufgeht,  so  werden  sie  dunkel 

wegen  des  Lichtes,  das  die  Sonne  umgiebt. 

Der  Bote,  der  alljährlich  in  dein  Land  kommt, 

das  ist  das    Wasser  des  Nils, 

das  den  Durst  des  Landes  alljährlich  stillt. 
Aus  dem  Dialog  zwischen  Salomo  und  der  Königin  von  Saba  scheint  ein 
Liedchen  (Nr.  71)  besonderer  Beachtung  wert,    da  es  offenbar  mit   einer  Stelle 
des  koptischen  Physiologus   (publ.   von  Ermax  ÄZ.  1895,   51  ff.)    in   nahem  Zu- 
sammenhang steht: 

eq'xoce  MM*».Te  eqnopuj  e&o\« 
epe-O'yKis.pnoc  ivTV.H'Y1)   epoq* 

sie 

Teuofecy  enecHT  en&noT  iu^ciü« 

Me-yoii  eqTirrcüii  epoq: — 

Die  Stelle  im  Physiologus  lautet: 

d^qitis.'Y  (seil.  Salomo)   enujFm  &.qep-ujnHpe,   ^qn^y  eng^AnT 
[eJq&.XH'y  enujfm  eq^i-Tpo^m  £i -  ne&^o&i  Aie-ncT&.i   enA.*Wco[H] 
T^gA^q  doqep-oe  neT^ge  ^-nepiT,  ^q«xi  iio'yk'Xatoc  e&[d<\]  egHTq, 
^q^-uefe^ofee  cyncüT  (lies   cy^noT)   [*.]qc*.[Ä,]fe  ^-neqc^-no'y&i 
ujoiu   e&&>\  gi-neqcoM^.. 
Offenbar  ist  es  die  Absicht  des  Schreibers  gewesen,  eine  Sammlung  »salomo- 
nischer« Sprüche  anzulegen2),  doch  hat  er  gelegentlich  Verse  eingemengt,  deren 
Inhalt  mit  jenem  König  nichts  zu  thun  hat,   so  Nr.  18,   eine  Doppelstrophe,   in 
der  Moses  redend  eingeführt  wird,  Nr.  78,   wo  Jesus  mit  Petrus  redet,  Nr.  93, 


*)    Diese  Texte  schreiben  stets  a.Ao  statt  t*^Vo,  vergl.  y.a  10;  Leiden  Ms.  coptes  S.  419  (£)11, 
420  (£)13,  422  (t/3)  12,  423  («y)14,  426  (*)  1. 

2)  Vergl.  die  Nachschrift  iß,  22  f.  sowie  »7,  1  f. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr..  XXXIX.  Band.     1901.  15 


108  Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  [XXXIX.  Band. 

eine   Paraphrase  von  Marc.  10,  14;   das  Liedchen  Nr.  41,   in  welchem  der  Poet 
über  das  Schicksal  des  Diokletian  Folgendes  zu  berichten  weifs: 

Wir  sahen  gar  viele,,  die  sich  grofs  dünkten, 
die  Almosen  empfingen,  bevor  sie  starben. 
Wir  sahen  Diokletianus 

und  das  grofse  Ereignis,   das  ihm  widerfahren: 
Gestern  noch  war  er  ein  frevelnder  König, 
tags  drauf  ward  er  blind  und  nahm  Almosen. 
So  sagen  unsre  heiligen  Väter 
in  ihren  erhabenen  Geschichten. 

Nr.  48  endlich  handelt  von  den  vier  grofsen  ägyptischen  Heiligen :  Kyrill,  Dioskur, 
Athanasius  und  Schenute. 

Die  Vortragsvermerke. 

Wie  in  dem  Archellitesgedicht  so  sind  auch  in  unsrer  Handschrift  und 
dem  Leidener  Text  den  Liedchen  einzelne  Worte  vorangesetzt1),  welche  Erman 
(»Bruchstücke«  S.  43)  mit  grofser  Wahrscheinlichkeit  als  Anfänge  von  Liedern 
gedeutet  hat,  nach  deren  Melodie2)  das  betreffende  Gedicht  zu  singen  ist.  Für 
diese  Annahme  liefert  die  neue  Handschrift  jetzt  den  Beweis.  Der  Vermerk 
ujomt  €£coq  (Arch.ll),  der  auch  sonst  in  den  Texten  häufig  wiederkehrt,  ver- 
weist auf  Nr.  29  der  neuen  Handschrift:  »Drei  Dinge  sind  auf  der  Welt,  die  Gott 
alle  drei  liebt  .  .  .  «.  Der  Vortrags  vermerk  zu  Nr.  76  lautet  eic-iteujoujT,  das  so 
anfangende  Gedicht  folgt  als  Nr.  78;  das  mit  n^i&/rq  (Vermerk  zu  Nr.  56)  be- 
ginnende Lied  ist  als  Nr.  57  mitgeteilt.  Folgende  Melodievermerke  kommen  in 
den  mir  bekannten  Liederhandschriften  vor: 


Melodie 

Verszahl 
insgesamt 

Verszahl  der 
durch  *  getrenn- 
ten Unterab- 
teilungen 

Verg 

ö.jAu)k  e&oA  ex« 

8 

4 

Leiden  S%  1 

Ä^ICtOT  [m] 

6 

3 

«12,  («21,  y.V) 

i».rxo 

8 

4 

ig-  25,  hu  3,  Leiden  i^ 

*.<Vh   e^pAiTiujev 

6 

3 

<«26 

1)  Wie  eine  Durchsicht  der  neuen  Handschrift  beweist,  gehören  dieselben  stets  zum  folgenden. 
nie  zum  vorhergehenden  Gedicht.  Dies  ist  in  der  sehr  eng  geschriebenen  Archelliteshandschrift 
nicht  so  klar  ersichtlich.  Das  i\&.k.o[t]  gehört  zur  Doppelstrophe  5,  das  a'wiuT  zu  6,  das  ujoait  egioq 
zu  23.  Die  Vermerke  am  Rande  links  sind  erst  nachträglich  eingefügt,  woraus  es  sich  erklärt, 
dafs  bei  15  nikAAoc  zweimal  geschrieben  ist  und  5  zwei  Vermerke  hat.  (Dafs  n&.noT  als  Melodie- 
bezeichnung =  ti'xiä.k/  ist,  beweist  Nr.  10  des  Archellitesgedichtes.) 

2)  Melodie  giebt  der  Kopte    durch    cto^oc  wieder.     (Über   das    gelegentlich    davorstehende 

!XL 

rtoyto^M  s.  oben  S.2  Anm.3.    Vergl.  Leiden  **j  cto  oy^picceoc  mit  dem  Vermerk  von  Nr.  80  unsrer 

Handschrift  (oy^STpic).     Vergl.  auch  den  Beginn  der  Leidener  Handschrift:    »Interpretation  (oytoo.u) 
der  Auferstehung«   cT-y^oc  ^yxmeoc   »Melodie:  Ein  Gerechter  hat«  .  .  . 

3)  Die  griechischen  Seitenzahlen  ohne  weitere  Angabe  beziehen  sich  auf  die  neue  Berliner 
Handschrift. 


1901.] 


Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift. 


109 


Verszahl  der 

Melodie 

Verszahl 

durch  ♦  getrenn- 

insgesamt 

ten  Unterab- 
teilungen 

Vergleiche 

*>.itoK  .ue-n^iioT 

41) 

Leiden  ty 

miok  neTnq 

6 

3 

§19 

«k-n^McA 

4 

2 

«5  29 

•&.-npK 

8 

Arch.  Str.  3 

*.-nppo 

12 

4 

^  1 1 

*>.-nppo  eipe 

8 

4 

«lP 

^y^.iKeoc 

6 

3 

Leiden  « 

eic-neTCHg 

12 

Leiden   - 

eic-neujoujT 

8 

4 

f£l,  vergl.  «£13 

cic-n^K'.\ 

9 

3 

7  12.    £14,    («15.    ry  11 

epe-TeKS'ini 

8 

4 

«V  20 

eT&e  -  oycgj  [aic] 
A      o      ,  .  , 

4') 

Leiden  iß.  Strafsburger  Fragment 

He^nAie(SlC) 

8 

4 

y.ct  17 

Xü,. 

HUJ) 

8 

4 

fc&21 

-erncun  e.vi^pid. 

8 

P.  Berl.  9045  5) 

JIO&.5?  4) 

8 

4 

iS-7 

icjoä.  n4) 

8 

4 

/3  20 

K^ICeiTT 

6 

Arch.  Str.  8 

.ueciik.c 

8 

4 

Leiden  o 

nA.j&.Tq 

8 

4 

«7  2.  vergl.   ty  7 

itAiOTe  (n&i) 

6 

3 

r  4.  ts  12.  Leiden  e,  ts 

tiTOK  iie  ncoAcA 

8 

4 

y.,3  9 

oyrconT 

8 

4 

Leiden  ttß  1 

oynoy7. 

8 

4 

§14.  y-7 

oyn&.pA 

8 

4 

§2.  el,  £8.  i>16,  .  17 

oy^picfceoc] 

8 

4 

«j  2.  Leiden  tr 

TIAKOT 

o 

8 

4 

Leiden  £  1.  Arch.  Str.  5,  vergl.  10 

8 

4 

««9.  Leiden  «,-.  Arch.  5,  vergl.  10 

TT2*. 

8 

4 

#1. 15,  7  3.  17,  e24,  ,-18.  £20,  S  1,  «S  16 

TiKyncopoc 

8 

4 

Leiden  *« 

TLWHC 

8 

4 

s  13.  Leiden  <c- 

imois' 

8 

4 

Fragment.    Schmidt.    Lied  c.  —  e  nur  vier 

— o 

Verse 

TA.UOI    enOY.UHC 

o        T 

10 

5 

«s-  12 

ta.u   eno 

15 

3 

y.  7 

tycx  .  .  . 

8 

4 

Arch.  13 

?  eocoq 

8 

4 

5  8.  t/324,  vergl.  £2,  Arch.  11.  23 

Ö'COUJT 

8 

4 

3-16,  <£23,  iS  1 

i-nA^ice[*.it] 

8 

4 

«v?  19 

'toy  ecgea 

8 

4 

£  12.  1 1.  23.  Leiden  iß  4  Verse  ») 

8 

4 

irl.  icr  1 3 

.  .  .  «epgiiuo.uTeiipo.une 

8 
ergl.  S.110. 

4 

Arch.  21 

x)    Folgt  Aeric.    V 

2)  "Wohl  identisch,  vergl.  S.lll. 

3)  Darin  steckt  wohl  Hp^oc 


vergl.  Erman  ,  Bruchstücke  S.  43. 
)    Wohl    Iwtmmg  y'  bez.  v.     Also  wahrscheinlich  nicht  hierher  gehörig 
)    Siehe  meine  Miscelle  »Zu  den  Bruchstücken  koptischer  Volkslitteratur-   (unten  S.150). 


5 


15* 


110  Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  [XXXIX.  Band. 

Wo  einem  Gedicht  kein  besonderer  Vermerk  vorausgeschickt  ist,  hat  es 
dieselbe  Melodie  wie  das  vorhergehende.  Dies  macht  wenigstens  die  in  solchen 
Fällen  stets  gleiche  Verszahl  der  Strophen  wahrscheinlich.  Will  der  Schreiber 
jedoch  besonders  darauf  aufmerksam  machen,  dafs  ein  Lied  nach  derselben  Weise 
zu  singen  ist  wie  das  vorangehende,  so  schickt  er  ihm  ein  &.Woc  (abgekürzt 
a^V3V;)  auch  ä.'Woc  cm1)/  na^Woc  voraus;  vergl.  für  a^Woc  u.  s.  w.:  Arcli.  8/9 
(beides  sechszeilige  Doppelstrophen)  und  Arch.17/18  (achtzeilige  Doppel  Strophen); 
für  nd/Woc:  Arch.  14/15  (beide  neunzeilig)  und  Neue  Berl.  Hs.  ß,  10  (Nr.  2/3  — 
beides  achtzeilige  Doppelstrophen). 

Nicht  mit  den  Melodievermerken  zu  verwechseln  sind  die  Beischriften  Td/\oc 
und  Xe^ic,  über  welche  Eioian  1.1.  S.  42  Zusammenstellungen  gemacht  hat.  Bei 
ta.\oc  denkt  Erman  an  reKog,  ohne  diese  Vermutung  zu  begründen.  Ich  möchte 
nun  darauf  hinweisen,  dafs  in  den  Psalmenüberschriften  der  LXX  dg  ro  riXog 
hebr.  nsc^b  entspricht.  —  Was  die  Bedeutung  von  Ae^ic  anbetrifft,  so  hat 
Lagarde  festgestellt,  dafs  das  Wort  in  den  liturgischen  Handschriften  arabisch 
durch  «Jas  wiedergegeben  wird.  Wie  Hr.  Kaplan  Junker  mit  Recht  vermutet, 
entspräche  das  «.Li  hier  ganz  wörtlich  dem  griech.  7repixo7nj,  \e^ic  wäre  also 
die  Lesung  der  zwischen  den  einzelnen  Gesangvorträgen  mitzuteilenden  Schrift- 
stellen. —  Zu  den  Vortragsvermerken  gehören  schließlich  noch  die  in  dem 
Strafeburger  Fragment  und  auf  den  beiden  letzten  Seiten  der  Berliner  Hand- 
schrift sich   am  Rande  findenden  Notizen,   welche  Spiegelberg  (a.a.O.  S.  207  f.) 

U)       Uj  (.0  o  o 

•y,  ////  und  ////  liest,   sowie  \iK*  o\&<>.     Ersteres  ist  nach  der  Berliner  Handschrift 

mit  Sicherheit  's.'2),  d.  h.  -soo  zu  lesen,  in  Letzterem  steckt  gewifs  Xctcg  bez.  o  Xuog  ). 
Zur  Erläuterung  diene  Strafsb.  Frgmt.  Verso  8  ff. 

[Das  aufgefundene  Kreuz  wird  zu  Konstantinus  gebracht.] 
Und  als  der  König  es  sah, 
da  befestigte  er  es  an  seinem  Wagen 
und  verbeugte  sich  tief  vor  ihm 
Und  küfste  es  und  sprach: 

(/x)    »Ich  habe  heute  Gott  gesehen, 

den  sie  auf  dir  gekreuzigt  haben«-. 

Da  baute  er  eine  Kirche 

und  nannte  sie  die  Auferstehung. 

(o\sk.*)    »Eitle  grofse  Gnade  ist  uns  zu  teil  geworden.« 

Man  wird  sich  den  Vortrag  etwa  so  zu  denken  haben,  dafs  die  erzählenden 
Strophen  vorgelesen  wurden,   die  mit  -xto  bezeichneten  Worte  aber,   in  diesem 


l)    Rein  koptisch  Kecvya.,  Keoy«.oit,  vergl.  Leiden  Ms.  copt.  S.  430. 

a)  Vergl.  t/3,21.  —  Es  steht  ziemlich  klar  auch  Strafsb.  Frgmt.  Verso  über  Z.H.  Dort  hat 
es  Spiegelberg  übersehen. 

3)  Seil.  X&yet,  vergl.  Tuki,  Missale  passim  (nach  einem  Hinweis  des  Hrn.  Kaplan  Junker).  — 
Vergl.  auch  Berl.  Hs.  S.  xß,  xy,  14  nX*'/,  tiA.ä.oc*. 


1901.]  Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  111 

Falle  die  Rede  des  Konstantin,  gesungen  wurde1),  sodann  wurde  die  Erzählung 
zu  Ende  geführt,  den  Schlufs  bildete  dann  ein  bekanntes,  von  der  Gemeinde 
{Xxog)  zu  singendes  Lied,  von  dem  nur  der  Anfang  mitgeteilt  wird"). 

Strophenbau  und  Metren. 
Wie  auch  in  dem  Arehellitesgedicht.  das  Erman  seinem  Kapitel  über  die 
koptische  Metrik  (S.  44 f.  der  oft  zitierten  Arbeit)  zu  Grunde  gelegt  hat,  besteht 
die  Mehrzahl  der  Lieder  in  der  neuen  Handschrift  aus  acht  Verszeilen,  welche 
durch  ein  Schlufszeichen  : —  getrennt  werden,  während  nach  dem  vierten  Verse 
ein  *3)  steht.  Erman  spricht  daher  von  achtzeiligen  Strophen  und  vierzeiligen 
Halbstrophen  (1.1.  S.  44).  Ich  glaube,  man  wird  in  diesem  Falle  vielmehr  von 
einer  achtzeiligen  Doppelstrophe  und  einer  vierzeiligen  Strophe  zu  reden  haben, 
da  das  *  (nach  Ermans  Auffassung  Zeichen  der  Halbstrophe)  bei  Gedichten  von 
neun   und  fünfzehn  Versen  nach  je  drei  Zeilen  steht.      (Vergi.  z.  B.  €ic-n^K<V, 

und  TA..U  eno  in  der  Liste  S.  6.)  Hierzu  kommt  noch  eine  Thatsache.  Es 
ist  wohl  mehr  als  wahrscheinlich,  dafs  der  Melodievermerk  &.-nppo  (insgesamt 
12  Verse)  mit  ^-nppo  eipe  (insgesamt  8  Verse  —  vergl.  die  Liste  S.  6) 
identisch  ist,  dies  setzt  aber  voraus,  dafs  die  Melodie  nur  vier,  nicht  acht  Verse 
umfafst4).  Dazu  pafst  schliefslich  auch  der  Umstand,  dafs  die  späteren  kopti- 
schen Gedichte  (Lieder  der  Theotokia,  Triadon  u.  s.  w.)  überwiegend  aus  vier- 
zeiligen Strojihen  bestehen.  —  Über  die  Metren  der  koptischen  Volkspoesie  hat 
Erman  1.1.  S.  45  ff.  Zusammenstellungen  gemacht,  welche  auch  für  die  Lieder 
unserer  Handschrift  ihre  volle  Gültigkeit  haben.  Hinzuzufügen  wäre  nur,  dafs 
sich  jetzt  auch  rein  jambische  Verse  nachweisen  lassen,  z.B.  uj^K^-neimofee 
HA.il  eßo<V  (i&,  21  [Nr.  64]),  n^p^d^cteXoc  eujo'yT^ioq,  A.-n'X^oc  THpq  touj  e&o\ 
(»Bruchstücke«  S.  28).  Das  Schema  ist  in  allen  mir  bekannten  Fällen  dies: 
^_^_„_^_5  also  mit  vier  Hebungen.  —  Verse  gemischten  Metrums  mit  fünf 
und  mehr  Hebungen0)  sind  auch  in  der  neuen  Handschrift  mehrfach  zu  belegen 
(z.B.  Xr.  94),  doch  ist  das  Versmafs  derselben  durchweg  unklar,  weswegen  ich 
sie  hier  lieber  unberücksichtigt  lassen  möchte 

Grammatisch  es. 
Zum   Schlufs  müssen  wir  noch  mit  wenigen  Worten  auf  den   sprachlichen 
Charakter    der    neuen   Handschrift    eingehen.      Hier    ist    zunächst   eine   sich    auf 
nahezu    alle    lautlichen,     orthographischen    und    sprachlichen    Einzelheiten    er- 

*)    Vergl.  peq's.io  cantor. 

2)  Ehenso  Strafst).  Frgmt.  Verso,  3  oAa.*   epe-ncnT^qcto  ca.*.  (so  nach  der  Berliner  Hand- 

sic 

schrift  mit  Sicherheit    zu    lesen).      -Der,  welcher  David  rettete«...,    Berl.  Hs.  «/324,  y.y  14    »Heil 
dem,  der  Gnade  finden  wird«. 

3)  Dieses  in  der  Leidener  Handschrift  auch  am  Schlafs  (statt  : — ). 

4)  Der  Umfang  der  bis    ietzt  zu  belegenden  Strophen  ist  sonach  aus  der  dritten  Spalte  der 
Liste  auf  S.  5  f.  ersichtlich. 

5)  Vergl.    "Bruchstücke«   S.  46  unten. 


112  Georg  Müller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  [XXXIX.  Band. 

streckende  auffallende  Übereinstimmung  mit  dem  Archellitestext  festzustellen. 
Von  den  übrigen  Handschriften  stehen  beiden  die  Strafsburger  und  die  Leidener 
Fragmente  sprachlich  am  nächsten.  —  Den  in  den  »Bruchstücken  koptischer 
Volkslitteratur «  herausgegebenen  Texten  hat  Erman  eine  grammatische  Skizze 
beigegeben  (S.  56  ff.),  zu  der  ich  auf  Grund  unsrer  Handschrift  folgende  Zusätze 
machen  möchte: 

gn  »in«  (S.  58).  Die  neue  Handschrift  schreibt  statt  dessen  vor  Konsonanten' 
gi-,    also   £i-Te'Y^,Ycic,   aber  gn-o-yp^iye.     Ebenso  übrigens    der  Physiologus. 

Konjunktiv  (1. 1.  S.  63).  Die  beiden  Formen  TeqcwTM  und  «.qctoTM  werden 
in  der  Handschrift  nebeneinander  gebraucht,  vergl.  ts~ 5  tcko&o«y  enecHT  en\noT 
nccto. 

Interessant  ist  in  den  Liederhandschriften  der  Gebrauch  des  Tempus 
ujd,qctoTM.  Es  hat  nämlich  dort  nur  in  einigen  Fällen  die  Bedeutung,  welche 
ihm  in  der  klassischen  Sprache  eignet,  nämlich  die  eines  »praesens  consuetudinis « 
(s.  Steindorff,  Gramm.  §  281)  eines  »Tempus  der  Gewohnheit  und  des  Pflegens« 
(so  Stern,  Gramm.  §  377),  vielmehr  wird  es  in  unseren  Texten  vorwiegend  als 
Futurum  verwendet.    Vergl. : 

»Theodosiusmärchen«  (Brachst.  S.  27):  morgen  früh,  Sonntag  uja.ncoo'YgA. 
THpn  €TeRR\eci^  werden  wir  uns  alle  in  der  Kirche  versammeln  (und  zu  Gott  für 
diese  Sache  beten); 

Neue  Berl.  Hs.  i  25.  ^pi-nMe-ye  «xe-uj^KMO'y  gedenke,  dafs  du  sterben  wirst; 
*7  20f.  uj^pe-o^on  ihm  Moone  eriA^Mim  enMo^  ein  Jeder  wird  landen  im 
Hafen  des   Todes. 

»Salomomärchen«    (Bruchst.   S.  24). 

Es  ist  eine  Säule  in  meinem  Lande, 

o  Salomo,  du  Herr  der  Könige, 

wenn  du  hinschickst  und  sie  herbeischaffst, 

ujd.&ep-ujoo'Y  gi-neRn^Wa^oit. 

so  wird  sie  leuchten  (?)   in  deinem  Palast. 

Der  Geist  verspricht:    »In  der  und  der  Zeit    uj^ieiie   ujd<pd,R  enicT'yWoc 

werde  ich  dir  die  Säule  bringen«. 

Archellites  7,  1 — 4. 

Ich  bitte  euch,  meine  heiligen   Väter, 
sagt  mir  den  Ort,  wo  dieser  Mann  weilt, 
dafs  ich  gehe  und  ihn  anrufe, 
d^pH-Y  uj^pe-neqii^  T&.goi* 

vielleicht  wird  mir  seine  Barmherzigkeit  zu  teil. 

ebenso  7,  8.   is.pH'Y  ujö.pe-no'Y'x^i  T^goi 

vielleicht  wird  mir  die  Genesung  zu  teil. 


[901.]  Georg  Möller:    Eine  neue  koptische  Liederhandschrift.  113 

ebenso  10.    wenn   ich  gehe  (und  glücklich  heimkehre), 
UJÄ.1TI   iio'yAiepoc  €TeKiv\Hci&. 

so  werde  ich  einen  Teil  de?'  Kirche  geben. 

Leiden  r  (Auferstehungsgeschichte.   —  Die  Juden  sagen  zu  den  Wächtern 
des   Grabes:) 

ä^-xic  'xe-iieq.u&.e'yTHC  A/yqiTq 
Litern  uj&>iinfree  Aint^HKeAUOii 

wir  werden  euch  grofse  Belohnungen  geben, 
sagt,  seine  Jünger  hätten  ihn  fortgetragen. 
Wir  werden  den  Befehlshaber  bereden. 


Zu  den  Bruchstücken  des  koptischen  Kambysesromans. 

Von  Georg  Möller. 
Mit   einer  Bemerkung  von  H.  Schäfer. 


xxnläfslieh  der  Konservierungsarbeiten  an  der  Handschrift  des  Kambysesromans1) 
machte  der  technische  Hilfsarbeiter  bei  den  Königl.  Museen,  Hr.  H.  Ibscher.  den 
Versuch,  die  verblafsten  Stellen  der  Handschrift  durch  ein  chemisches  Mittel 
aufzufrischen,  ein  Experiment,  das  vollauf  geglückt  ist.  Der  durch  dieses  Ver- 
fahren lesbar  gewordene  Text  ist  von  mir  in  dem  vor  kurzem  erschienenen 
zweiten  Hefte  der  koptischen  Urkunden  aus  den  Königl.  Museen  zu  Berlin  neu 
veröffentlicht  worden.  Für  die  Ergänzung  der  Lücken  habe  ich  0.  v.  Lemms 
Bemerkungen  in  den  »Kleinen  koptischen  Studien«2),  sowie  weitere  briefliche 
Vorschläge  desselben  mit  grofsem  Nutzen  verwertet3).  Ich  möchte  nicht  ver- 
fehlen.  Hrn.  Dr.  v.  Lemm  dafür  auch   an  dieser  Stelle  meinen  herzlichsten  Dank 


zu  sagen. 


Von  einer  eingehenden  Besprechung  aller  neu  gewonnenen  Stellen  glaube 
ich  absehen  zu  können:  es  wird  genügen,  hier  einige  wenige  Einzelheiten  her- 
vorzuheben,  welche  mir  Beachtung  zu  verdienen  scheinen. 


1)  Zuerst  veröffentlicht  von  H.Schäfer.  Bruchstück  eines  koptischen  Romans  über  die  Er- 
oberung Ägyptens  durch  Kambyses  (Sitzungsber.d.  Königl.  Preufs.Akad.  d.Wiss.  1899  Nr.XXXVUI). 

2)  Kaiserlich  Russische  Akademie  der  Wissenschaften.     St.  Petersburg  1900. 

3)  Was  ich  Hrn.  Dr.  v.  Lemm  verdanke,  ist  natürlich  im  Texte  deutlich  gekennzeichnet. 


114  G.Möller:    Zu  d.  Bruchstücken  d.  kopt.  Kambysesromans.         [XXXIX.  Band. 

S.  3,  16.  Kambyses  hat  an  die  Verbündeten  der  Ägypter  Boten  geschickt, 
um  sie  durch  Drohungen  zum  Abfall  zu  bringen.  Ihr  Berater  Botlior  prote- 
stiert in  einer  Rede  an  seine  Volksgenossen,  welche  er  als  itujHpe  [mieTJ^n- 
jÜM^^iÜIJ&.,  .u[npH]  anredet,  gegen  diese  Zumutung.  Die  Bezeichnung  »Söhne 
der  Bewohner  der  Ostgegenden«,  d.h.  »Orientalen«,  ist  höchst  auffallend,  und 
es  verlohnt  sich  wohl,  hier  zusammenzustellen,  was  sich  auf  Grund  des  Textes 
über  diese  Bundesgenossen  der  Ägypter  sagen  läfst.  S.  4,  16  nennen  sie  sich 
in  dem  Briefe  an  Kambyses  »Ägypter«,  bezeichnen  aber  (4,  17)  die  Perser 
trotzdem  als  »Westbewohner«  (tieTujoon  gi\-iic&.MiieMirr),  wie  denn  auch  Kam- 
byses sie  von  seinem  Standpunkte  aus  »Bewohner  des  Ostlandes«  nennt  (7,  15). 
S.  6,  16  f.  bezeichnen  sie  selbst  die  Chetiter  als  Bewohner  des  Nordens1).  Nach 
dieser  Stelle  würde  man  das  rätselhafte  Volk  etwa  in  Phönizien  oder  im  Phi- 
listerlande suchen,  während  4,  17  und  7,  15  etwa  auf  Indien  führen  würde, 
oder  vielmehr  noch  darüber  hinaus  nach  Osten,  da  die  Inder2)  (ncTgii-ii.giÜTO'y) 
4,  17  mit  den  »Westbewohnern«  zusammen  genannt  sind.  Die  Zusammenstellung 
zeigt  deutlich,  wie  unklar  dem  Verfasser  des  Romans  die  geographischen  Ver- 
hältnisse gewesen  sind. 

S.  5,  10  las  Schäfer  den  Namen  Kambyses  in  der  Sprache  der  erwähnten 
ägyptischen  Bundesgenossen  c&.no'YO,  woran  v.  Lemm3)  die  Vermutung  knüpfte, 
es  läge  eine  Verdrehung  aus  c^touo-y  Xoloov,  dem  Spottnamen  Nechos  Jer.  26 
(46),  17,  vor.  Da  es  sich  jedoch  herausgestellt  hat,  dafs  c^ncye  zu  lesen 
ist  (das  e  ist  absolut  sicher),  so  verliert  v.  Lemms  Mutmafsung  wohl  den 
Boden. 

S.  6,  15  übersetzt  Schäfer:  Wer  hat  jemals  ....  etwas  gegen  Ägypten  ver- 
mocht .  .  .  .j  so  daß  du,  -KoLvoiioq,  etwas  gegen  es  vermögen  könntest?  Ich  denke, 
es  wird  j\.-ot,vo<jiog  zu  lesen  und  »o  du  Ruchloser«  zu  übertragen  sein.  Über 
den  Artikel  beim  Vokativ  vergl.  Stern,  Gramm.  §  230;  -avo&iog  zu  lesen  ver- 
bietet wohl  die  Bedeutung  des  griechischen  Wortes  (»hochheilig«). 

S.  8,  25/26   lautete  im  ScHÄFERsdien  Text: 

ujopriMeiif'xmivre'Y.M.irr] 

(es  ist  die  Rede  von  Erziehung  der  Kinder  in  Ägypten).  Für  die  Zeile  26  sprach 
Lemm  die  Vermutung  aus,  dafs  [T]cev[£i]oo['ye]'x[eMc]  zu  ergänzen  sei,  wobei  er 
auf  die  Erzählung  bei  Herodot  verwies,  wonach  die  Perserkinder  zum  Wahr- 
heitreden, Reiten,  Bogenschiefsen  und  Lanzenwerfen  angehalten  würden,  und 
meinte,    dafs   der  Erzähler  die  guten  Eigenschaften  des  feindlichen  Volkes  auf 


1)  Die  gallischen  Könige  und  die  Chetiter, 

die  im  Westlande  und  die  in  der  Kälte. 

Offenbar  soll  sich   «Westland«   auf  «Gallien«,   »Kälte«   auf  «Chetiter«    beziehen. 

2)  Darauf,  dafs  wir  es  mit  diesen  zu  thun  haben,  wies  mich  Dr.  v.  Lemm  hin. 

3)  1.  1.  S.  76  f. 


1901.]  G.Müller:    Zu  d.  Bruchstücken  d.  kopt.  Kambysesromans.  115 

das  seine  übertragen  habe.  Man  wird  diese  Erklärung  fallen  lassen  müssen, 
nachdem  jetzt  an  der  fraglichen  Stelle  uj^*y[T]c^6ooir  [ejne'x-tonfe]  lesbar  ge- 
worden ist. 

S.  12.  Die  Seite  war  bis  vor  kurzem,  wo  sie  der  chemischen  Behandlung 
unterworfen  ist,  so  gut  wie  völlig  unlesbar.  Aus  dem  Wenigen,  was  sich  da- 
mals sicher  erkennen  liefs,  glaubte  v.  Lemm  entnehmen  zu  können,  dafs  wir  die 
Überreste  eines  Aufrufes  zum  Kampfe  darin  vor  uns  haben.  Diese  Annahme 
hat  sich  bestätigt,  doch  enthält  die  Seite  noch  einiges  mehr.  Ich  möchte  im 
folgenden  von  dem  neu  gewonnenen  Text  eine  Übersetzung  vorlegen.  Zur 
Orientierung  schicke  ich  eine  kurze  Zusammenfassung  des  unmittelbar  Vorher- 
gehenden voraus.  Kambyses  hat  auf  den  Rat  seiner  Weisen,  die  einen  offenen 
Angriff  auf  Ägypten  für  unthunlich  erklären,  in  heimtückischer  Weise  Boten 
ausgeschickt,  welche  die  Ägypter  im  Namen  des  Pharao  zu  einem  Feste  laden 
sollen,  mit  dem  ausdrücklichen  Befehl,  ohne  W^affen  zu  kommen.  Der  wehr- 
losen Menge  hofft  der  Perserkönig  dann  mit  leichter  Mühe  Herr  zu  werden. 
In  Ägypten  durchschaut  man  jedoch  den  Anschlag:  Das1)  nun  ist  es,  was  der 
Verräter,  nämlich  Nebukadnezar2),  gethan  hat,  denn  er  weifs,  dafs  er  nicht  kämpfen 
kann  mit  unseren  Herren ,  nämlich  den  Königen  von  Ägypten:  er  hat  diesen  Brief 
geschrieben  im  Namen  unseres  Herrn.  Wenn  wir  uns  nun  ohne  Schwert  und  Lanze 
versammeln,  so  wird  er  sich  gegen  uns  erheben  und  uns  schlagen  (S.  XII)  und  er  wird 

uns  gefangen   nehmen und verderben 

Nun   aber  werden   wir   euch   den  Rat  sagen,    durch   den   ihr  bewahrt   bleibt. 

Seht,  ihr  wifst,  dafs  es  die  Zeit  ist,  wo  ihr  euch  aus  euren  Häusern  und  dem  Felde 
versammelt^).  (Es  war  nämlich  die  Zeit  des  Vorabends4).)  Nun  möge  ein  jeder  seine 
Krieger')  versammeln  mit  ihren  Waffen.  Da  hörte  ganz  Ägypten  auf  diesen  einen 
Rat,  und  sie  versammelten  sich  aus  ihren  Ortschaften  jeder  Einzelne,  indem  sie  gegürtet 
waren  mit  ihren  Waffen.  Nun  nach  Verlauf  vieler  Tage  kam  zum  König  nach 
Taphnas  eine  grofse  Menge,  sehr  zahlreich  wie  Heuschrecken,  mit  Pferden  und  Wagen, 
indem  ihr  Herz  standhaft  war  wie  (das  von)  Löwen  und  indem  ihre  Feldherren 
(f^eyKTTciveg)  vor  ihnen  herzogen.  Als  König  Apries  sie  aber  sah  [erschrak  er] 
da seine  Füfse  und in  seinem  Herzen.  Denn  das  Ge- 
rücht war  ausgegangen,  dafs  Kambyses  die  Grenzen  von  Ägypten  überschritten  habe 

....    er  sann  in  seinem  Herzen    vor  den  Assyrern.     König 

Apries  aber  rief  die  Feldherren  und  die  Vornehmen  unter  ihnen  und  sagte  zu  ihnen: 

Wer  hat  euch  geraten,  euch  in  dieser  Weise  zu  rüsten?   Sie  aber  sagten: 

ist  ruhmvoll  und  deine  Macht Die  Handlung  entwickelt  sich  also  nach 

dem    neugewonnenen  Text    folgendermafsen  weiter:    die  Ratgeber  der  Ägypter 


1)  XI,  21  ff. 

2)  Die  Hs.  wirft  ja  Kambyses  und  Nebukadnezar  zusammen. 

3)  .So  fafst  Schäfer  die  Stelle  gewifs  mit  Recht  auf  (vergl.  Stern,  Gramm.  §  534). 

4)  Des  Festes,  welches  X,  4  ff.  angesagt  ist. 

5)  .uA.oo£,  meines  Wissens  ein  bisher  nicht  belegtes  Wort. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  16 


116 


G.  Möller:    Zu  d.  Bruchstücken  d.  kopt.  Kambysesromans.         [XXXIX.  Band. 


empfehlen,  zum  Schein  die  Weisung  des  Perserkönigs  zu  befolgen  und  sich  zu 
versammeln,  was  ja  mit  Rücksicht  auf  das  angesagte  Fest  unauffällig  geschehen 
könne.  Ein  jeder  solle  sich  aber  bewaffnen  und  überhaupt  solle  das  Kriegs- 
heer  aufgeboten  werden.  Dies  geschieht,  ein  zahlreiches  Heer  wird  zusammen- 
gebracht und  zieht  nach  Taphnas  zum  Pharao,  um  ihn  zu  schützen.  Dieser 
hat  offenbar  von  den  Vorgängen  keine  Kunde;  nur  ist  ihm  gemeldet,  dafs 
Kambyses  die  Grenze  überschritten  habe.  Apries,  der  anfänglich  das  heran- 
ziehende Heer  für  ein  feindliches  gehalten  haben  mag,  erschrickt,  wird  jedoch 
bald  aufgeklärt,  ruft  die  Feldherren  und  Vornehmen  zusammen  und  befragt 
sie,  auf  wessen  Rat  die  Rüstung  veranstaltet  worden  sei.  Von  der  Antwort 
ist  dann  noch  der  Anfang  erhalten.      Damit  bricht  das  Fragment  ab. 

Georg  Möller. 


Der  vorstehenden  Arbeit  über  den  Kambysesroman ,  der  nun  durch  die  ge- 
meinsame Arbeit  von  v.  Lemm,  Möller  und  mir  eine  ganz  annehmbare  Gestalt  be- 
kommen hat,  möchte  ich  nur  noch  ein  paar  Worte  hinzufügen;  sie  beziehen 
sich  auf  den  Titel,  den  ich  dem  Ganzen  gegeben  habe.  v.  Lemm  behauptet  näm- 
lich, dafs  die  Bezeichnung  »Bruchstück  eines  koptischen  Romans  über  die  Er- 
oberung Ägyptens  durch  Kambyses«  ganz  und  gar  nicht  auf  unseren  Text 
passe.  Die  Ägypter  seien  in  ihm  so  herausgestrichen,  dafs  der  Roman  un- 
möglich ihre  schliefsliche  Besiegung  erzählt  haben  könne.  Ich  mufs  gestehen, 
dafs  ich  diese  Begründung  nicht  recht  verstehe.  Warum  soll  der  Verfasser 
nicht  erzählt  haben ,  wie  ein  so  kluges ,  ritterliches  und  furchtbares  Volk 
schliefslich  doch  durch  eine  gemeine  Hinterlist  zu  Falle  gekommen  ist?  Deutet 
nicht  unser  Text  selbst  auf  einen  solchen  Ausgang  hin,  wenn  er  S.  9,  5  sagt: 
» denn  sie  (die  Ägypter)  sind  wie  die  Biene,  deren  man  nicht  Herr  wird  aufser  durch 
List«,  ferner  S.  8,  16:  »oder  wer  wird  mit  den  Bären  kämpfen  und  wer  wird  aus- 
ziehen zum  Streit  mit  Löwen  ohne  Überlegung,  Klugheit  und  Schlauheit,  dafs  er 
ihrer  Herr  iverde«.  Schliefslich  würde  ja  auch  ein  solcher  Ausgang  recht  gut 
zu  der  griechischen  Überlieferung  passen ,  nach  der  die  Erfolge  der  Perser  zum 
grofsen  Teil  durch  den  Verrat  des  Halikarnassiers  Phanes  erklärt  werden.  Ich 
glaube  also,  wir  können  dem  Bruchstücke  ruhig  die  von  mir  vorgeschlagene 
Bezeichnung  lassen.  H.  Schäfer. 


1901.1 


G.  Steindorff:    Grabstein  des  m.  R.  im  Museum  v.  Stuttgart. 


117 


Ein  Grabstein  des  mittleren  Reichs  im  Museum  von  Stuttgart. 


Von  Georg  Steindorff. 


.LJas  Museum  für  Völker-  und  Länderkunde  zu  Stuttgart  ist  vor  kurzem  in  den 
Besitz  einer  schönen  Sammlung  von  18  Grabsteinen  gelangt,  die  gröfstenteils 
der  Zeit  des  m.  R.  angehören  und  aus  der  Nekropole  von  Abydos  stammen1). 
Während  aber  die  meisten  Stücke 
in  Darstellungen  und  Inschriften, 
abgesehen  von  einigen  Personen- 
namen, dem  Agyptologen  nur 
wenig  Neues  bieten  dürften,  ist 
ein  Grabstein  in  mehrfacher  Hin- 
sicht von  dem  gröfsten  Interesse. 
Es  ist  eine  oben  abgerundete, 
43  cm  hohe  und  2972cm  breite 
Kalksteinplatte.  Schon  äufser- 
lich  ist  dieses  Denkmal  merk- 
würdig. Es  zeigt,  was  sonst  bei 
Grabsteinen  des  m.  R.  äufserst 
selten  vorkommt,  keinerlei  bild- 
liche Darstellung,  sei  es  des  Ver- 
storbenen, seiner  Familienmit- 
glieder, der  Opfergaben,  sei  es 
irgend  welcher  Embleme,  etwa 
der  geflügelten  Sonne,  der  bei- 
den Augen,  der  Schakale  des 
Totengottes  oder  der  Wasser- 
gefäfse.  Nur  18  Inschrifts- 
zeilen sind  in  die  Platte  einge- 
meifselt,  und  was  sie  enthalten, 
geht  über  die  sonst  bekannten 

Phrasen  weit  hinaus    und  macht  den  Stuttgarter  Stein  zu  einem  in  seiner  Art 
einzigen  Denkmal.    Die  von  rechts  nach  links  laufenden  Zeilen  sind  eingeschnitten 


*)    Unter   den    Stücken    der   späteren    Zeit   ist    ein    aus   der   Regierung  Ramses'  IL  datierter 
Grabstein  bemerkenswert. 

16* 


118 


G.  Steindorff:    Grabstein  des  m.  R.  im  Museum  v.  Stuttgart.       [XXXIX.  Band. 


und  waren  mit  blauer  Farbe  ausgelegt,  von  der  noch  jetzt  einzelne  Spuren  zu 
erkennen  sind.  Den  eigentümlichen  Charakter  der  Hieroglyphen  giebt  die  bei- 
gegebene photographische  Abbildung1)   wieder. 


Text. 


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Übersetzung. 

Ein  königliches  Opfer,  das  Osiris,  der  Führer  der  Westlichen,  der  Herr 
von  Abydos,  giebt  —  er  möge  geben  ein  Totenopfer  an  Brot,  Bier,  Rindern 
und  Gänsen,  Kuchen,  allen  guten  und  reinen  Dingen,  von  denen  ein  Gott  lebt, 
was  der  Himmel  giebt,  was  die  Erde  hervorbringt,  den  süfsen  Hauch  des  Nord- 


')  Die  Photographie  hat  mir  in  liebenswürdigster  Weise  der  thatkräftige  Leiter  des  Museums, 
Graf  Carl  v.  Linden,  besorgt,  dem  ich  auch  für  die  freundliche  Erlaubnis,  den  Grabstein  zu  ver- 
öffentlichen, meinen  Dank  wiederholen  möchte. 


1901.]  G.  Steindorff:    Grabstein  des  m.  R.  im  Museum  v.  Stuttgart.  119 

windes,  für  den  Oberharemssehreiber  Sebekhotep,  den  Seligen,  den  Herrn  der 
Würdigkeit,  erzeugt  von  5dem  Oberharemssehreiber  Senb-nj,  dem  Seligen,  ge- 
boren von  der  Hausherrin  Rens-rs,   der  Seligen. 

Er  spricht:  »0,  ihr  Lebenden  auf  Erden,  alle  Vorlesepriester,  alle  Schreiber, 
alle  Priester  und  Adeligen,  die  vorübergehen  werden  an  diesem  Grabe,  das  ich 
mir  gemacht  habe  zu  einem  schattigen  Platz  für  meine  Seele  und  zu  einer  Ruhe- 
stätte für  meinen  Schatten  —  wenn  ihr  wünscht,  dafs  euch  eure  heimischen 
Götter  loben,  dafs  ihr  bleibt  auf  euren  Sitzen,  10dafs  ihr  eure  Ämter  euren 
Kindern  vermacht,  dafs  ihr  glücklich  heimkehrt  und  eure  Kriegsthaten  euren 
Weibern  erzählt,   so  sprecht: 

'Ein  königliches  Opfer,  das  Osiris,  der  Herr  von  Busiris,  der  grofse  Gott, 
der  Herr  von  Abydos,  giebt  —  er  gebe  tausend  an  Broten,  tausend  an  Bier, 
tausend  an  Rindern,  tausend  an  Gänsen,  tausend  an  allen  Dingen  für  den  Ober- 
haremssehreiber Sebekhotep,  den  Seligen,  15 gezeugt  von  dem  Oberharemssehreiber 
Senb-nj,  dem  Seligen';  es  kommt  ja  nicht  aus  eurem  Kasten,  und  es  ist  ja  nicht 
Not  in  einem  Munde,  wenn  er  es  sagt1).  Wer  das  thun  wird,  was  ich  gesagt 
habe,  für  dessen  Gesundheit  werde  ich  ein  Schutz  und  dessen  Kindern  ein 
Schirmer  sein«. 

Bemerkungen. 
In  dem  Folgenden  sollen  nur  einige  grammatische  und  lexikalische  Er- 
läuterungen zu  dem  veröffentlichten  Texte  geliefert  werden.  Auf  Sachliches, 
namentlich  auf  die  für  die  ägyptische  Religion  wichtige  Stelle  (Z.  7  und  8),  dafs 
das  Grab  zu  einer  Wohnstätte  für  den  Schatten  und  die  Seele  —  nicht  aber 
für  den  Ka  —  erbaut  worden  ist,   will  ich  hier  nicht  eingehen. 

Zeile  7.     Ä  lerz]  spsj  «Grab«,   eigentlich    »das  Ehrwürdige«,    ist  wohl  ein 

Ön  — M — 
1  is    »Grab«.     Es  findet  sich   öfter,   so 

auf  der  Berliner  Grabinschrift  des  Rehu-^onh  Nr. 7311:   U|;¥"%i   i   «©Di^n'*  J\ 

rs    AAAAAA  Q  I  |~l         _/-T7-^_  AAftAAA  '  '      -"■  ^ 

1  V    14  ,____.  /WWSA    tä      U.S.W.) 

I     I       I       I  JuJ    I  I   /WW\A  i  Sil 

Zeile  8.  Das  erste  ;  *?  bedeutet  »Schatten«  =  »schattiger  Platz«;  in  der- 
selben Schreibung  und  in  ähnlicher  Bedeutung  findet  sich  das  Wort  auch  in 
dem  Hymnus  auf  Senwosret  III.,  Kahun-Papyri  II,  17,   wo  vom  König  gesagt 

wird:  (  ^^?Ü^Sq  »er  ist  wie  ein  Schattendes  Frühlings (?)«.  Sonst 
kommt  das  Wort  in  dieser  Schreibung  gewöhnlich,  wie  auch  hier  im  folgenden, 
nur  im  Parallelismus  mit  "^    »Seele«    vor,    um    die    beiden    Bestandteile    des 


Menschen  nach  dem  Tode    »Schatten«   und    »Seele«   zu  bezeichnen.     Vergl.  fol- 
gende Stellen: 


1)  Die  richtige  Übersetzung  und  Auffassung   dieser   schwierigen  Stelle  verdanke  ich  Sethe. 

2)  Dieses  Zitat  ist,  wie  noch  viele  andere  in  diesem  Aufsatze,  den  Sammlungen  des  »Wörter- 
buchs der  ägyptischen  Sprache«   in  Berlin  entnommen. 


120 


G.  Steindorff:    Grabstein  des  m.  R.  im  Museum  v.  Stuttgart.       [XXXIX.  Band. 


fl 


1 /wvaaa        (       J  |  ^  v  ''WWVA¥^v      < <== >  v  '  AAA^A  "*ihre  Seele  ist 

bei  dem  König,  ihre  Schatten  sind  (weggenommen?)  von  denen,  zu  denen  sie 
gehören«,  Pyramidentexte  W  523  =  T  B30  (Kap.  63),  nach  Sethes  Lesung  und 
Übersetzung; 

Y^^W_0^      |  af   >>er   (Harmachis)   möge   geben,    dafs   meine  Seele 
lebe  und  mein  Schatten  wachse«,   Berlin  Nr.  6910   (18.  Dynastie); 

»(die  Thorhüter). 


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I       II       I 


welche  die  Seelen    kauen    und  die  Schatten   der  Toten  verschlingen«,    Sonnen- 
litanei im  Grabe  Sethos'  I.   (Lefebure,   Tombeau  de  Seti  Ier  pl.  XI),   162. 

Weitere  Beispiele  s.  Trans.  Soc.  Bibl.  Archaeol.  8,  p.  386ff.  (Birch,  On  the 
shade  or  shadow  of  the  dead). 


Die  Gruppe 


,    wird  gewöhnlich  hlbt  gelesen  und  mit  T'v^l  (    ] \c±\   hjb-t 

»Schatten«  (T'k\   J^m1  Maximes  d'Anii  9,131  kopt.  g^eifeec :  £tuh\  identifiziert. 

Ob   dies  mit  Recht  geschieht,   ist  mir  zweifelhaft;   ich  würde  eher  beide  Worte 
voneinander  trennen1). 

shn  bedeutet    »Aufenthalt«    oder   ähnliches  und    findet   sich    auch 


auf  der  oben  schon  angeführten   Grabinschrift  Berlin  7311:    »Die,  welche  vor- 

<z=>  I        J\  an   diesem  Grabe,   das  ich  mir  zum 


übergehen   «^ 


/WSAAA 


Aufenthalt    gemacht   habe«.     Dieses    Nomen    ist  wohl  eine   Ableitung  von  dem 
Verbum  shn  »verweilen,   still  stehen«,   das  ziemlich  häufig  ist,  z.  B.    I        [ 


O- 


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»die  Sonne  verweilte  (stand  still)  bei 


ihrem  (der  Isis)  Eintreten,  nicht  rührte  sie   sich  von   ihrer  Stelle«,  Metternich- 


:  S-^    »  W 


enn 


dein  Herz  verweilt  auf  den  Wegen  des  Delta,  so  ist  Wdojet  in  Buto  erfreut«, 
Brugsch,   Grofse  Oase  26,  29.    Vergl.  auch  Pap.  Ebers   92,  14;  LD.  III,  1406  2. 

Zeile  11.  y&\  msc-w  mufs  hier  etwa  »Kriegsthaten,  Kriegszüge«  bedeuten; 
doch  kann  ich  das  Wort  in   dieser  Bedeutung  sonst  nicht  nachweisen. 

Zelle  IS  f.  Der  Sinn  dieser  Stelle  ist  (nach  Sethe)  etwa  der:  »Sagt  diese 
Opferformel  für  mich  her:  denn  es  kommt  ja  nicht  aus  eurem  Kasten,  was  ihr  mir  an 
Opfern  wünscht,  und  es  ist  ja  nicht  Not  in  einem  Munde .,  wenn  er  (wörtlich:  weil 
er,  nämlich  der  Mund)  es  (d.h.  die  Opferformel)  hersagt"-.  Das  erste  Mal  steht  ^u 
(ohne  ~w*aa)  vor  dem  subjektlosen  Verbum  prj  (Form  sdmf);   das  zweite  Mal  ^^ 


l)    Ein  dritter  Ausdruck  für  »Schatten«  ist  (j ^o^  swjt,  Paheri  3;  Sphinxstele  (LD.  III,  68)  8; 
V  \^l  <  r\  Louvre  C  55,3  und  öfter.     Dieses  Wort  ist  wohl  in  der  ägyptischen  Orthographie  mit 


;mj 


zusammengewürfelt  worden;  daher  kommen  so  merkwürdige  Schreibungen  wie: 


IO 

und  andere 


Kubanstele  2 


41 


w 


Buch  vom  Durchwandeln  der  Ewigkeit  8 


'PJJ 


f  ebenda  29 


1001.] 


G.  Steindorff:    Grabstein  des  m.  R.  im  Museum  v.  Stuttgart. 


121 


»es    existiert    nicht«,    da    hier    ein  Nominalsatz    vorliegt;    vergl.   Erman,   Ägypt. 
Gramm.  §  369. 

Zeile  17.    Die  Schreibung'  *     =~J^=—  irj-tj-fj  mit  <=>  ist  auffallend;  die  regel- 


\\ 


mäfsige  Schreibung  ist 


\\ 


vergl.   Sethe,  Verbum  II  §  982.     Zu  der  im  Re- 


lativsatz gebrauchten  Form    1^([ 


vergl.  Sethe.  Verbum  II  §  768.  Die 
Form  ddw-j  ist  hier  in  perfektischer  Bedeutung  fälschlich  für  die  sdmnf '-Form 
gebraucht,  wie  das  gewöhnlich  im  Neuägyptischen  geschieht;  Sethe,  Verbum  II 
§  763.  Die  Schreibung  ~1  "yh  (  $£  (mit  Vh  (  für  die  Endung  w  mit  dem  Suffix 
der  1.  Sing.)  hat.  worauf  mich  Sethe  noch  aufmerksam  macht,  ihr  Analogon  in 


dem  merkwürdigen 


shiwj-j  (das  soll  sein:    sh!j-j,    entstanden 


aus  shfw-j)    »meiner  wird  gedacht«,   das   a.a.O.   §  458   erwähnt  ist. 

-      °   m   mkt-j  »Schützer«,   nominale  Ableitung  (Nisbe)  mit  /  von  dem 
Infinitiv  mkt   »schützen«. 


Zur  Erklärung  der  Naukratisstele. 

Von  Kurt  Sethe. 


Im  Anschlufs  an  Ermans  Behandlung  der  Naukratisstele  im  vorigen  Jahrgang 
dieser  Zeitschrift  (S.  127  ff.)  sei  es  mir  gestattet,  hier  noch  einige  Vorschläge 
zur  Erklärung  dieser  wichtigen  Inschrift  zu  machen: 
Z.l.  2. 


AA/VW\     V~7 


ü-  ^ 


,  ü 


wva^    entspricht  gewifs   einem  0 
»der  vortreffliche  Erbe  der  Neit«.     a 
»Mutter« ;    s.   auch   unten.      Das    h   des  Wortes    mnh   wäre    danach    wie    in    der 
Mehrzahl  der  Fälle  in  s  übergegangen. 


b  für  m  findet  sich  in  Z.  12   in  a^-ü  mt 


Z.  2. 


(1 


bedeutet    dann    »sie   krönte    seine   Majestät«    und   steht 


parallel  zu  den  folgenden  Gliedern   »sie  machte  ihn  zum  Herrscher  der  beiden 
Länder«   u.  s.  w. 

Z.  2.  3.     (  Dw\l"^   g*     i,st   woW   nicht    »die   Mauer,    die    die    

Ägyptens  rettet  (nhm)«,   sondern   (1  :  i/wvy/wr)         f\  Q    °  °. _    »eine 

Mauer  aus  Erz  um  (eigentlich:  zu  beiden  Seiten  von)  Ägypten«.  —  Ganz  ähnlich 
heifst  der  Weise  Amenhotep,   der  Sohn  des  Hapu,   einmal  (LD.  IV,  67c?):    (  q  j 

:  :^aa^aa  JK^LP^^^'^^^,   was    Piehl   richtig   mit    »la    muraille    excellente    en 

l-t  o  o  o    a    y?,v£,A  w 

fer  qui  protege  TEgypte  (eigentlich:   hinter  Ägypten)«    übersetzt  hat. 

Z.  3.  i       i  wird  vermutlich  ein  ~%s*  A  v\    ^^  wiedergeben   sollen  und 


Q D  I     I     I 

vielleicht    »der  in  die  Menge  dringt«    bedeuten 


122 


Kurt  Sethe  :    Zur  Erklärung  der  Naukratisstele. 


[XXXIX.  Band. 


Z.  o.     In  -c2s-(l  | 


^^\^A^  aavwva 


^^ 


A—D 


wird   das 
für 


AAAAAA 


/wvnaa 


AAAftM 
I         I        I 


hinter 
gehören, 


""^  nicht,   wie  Erman  meinte,   zu  einer  Schreibung 

\   /WVAAA 

sondern    die   Negation    ^^  wiedergeben.      In    dem   ^    „  könnte    man   das  Wort 


»Wort«    vermuten,   so  dafs  das   Ganze  hiefse:    »der  spendet,  wenn 
(oder  wie)  sie  es  sagen,   ohne  taub  zu  sein  {sji  hr)  auf  ihre  Worte«. 

Z.  8.     o dM       ist  nicht  »die  Gabe  des  Tempels  der  Neit«,   sondern  einfach 

»im  Hause    der    Neit«,   wie    am  Anfang    derselben    Zeile.      Die   vorher- 


P 


I      S       I  AAAW  ^ 


^    F^?l 


enthalten    zunächst    wohl    sicher    ein 


gehenden  Worte 

£  i\  A  o  V  Q  >,er  brachte  die  Libation  seinem  Vater«,  vergl.  die  ge- 
wohnliche  Darstellung  an  den  Tempelthüren ,  wo  der  König  mit  zwei  Libations- 
krügen  zu   dem  Gotte  läuft  (s.   LD.  Text  III,  51),   dabei  die  Beischrift  r 

AAA/W\    *> — —  J 
ÄV  aa/wva  i\    .iiiiii  i 

(]         .     Die  übrigbleibenden  Worte   müssen  dann  den  Namen  des  Gottes 


^^-  AVW\A 


enthalten.      Sie    sind  wohl  ^z^fiQX  nb  nhh  (damals  etwa  *neb-eneh   gesprochen) 

zu  lesen  »Herr  der  Ewigkeit«,  wie  bekanntlich  Osiris  oft  genannt  wird.  Der- 
selbe Name  ist  auf  dem  Denkmal  der  Sammlung  Fetis  zu  Brüssel  (Capart,  Rec. 
de  trav.  XXII,  106)  ähnlich      „     ;rr  i   geschrieben,  was  Capart  mit  »les  ors  eter- 

O    O     O  2-1      I 

nels«  übersetzt  hat.  —  Die  ganze  Stelle  lautet  nun:  »Der  König  wurde  in  den 
Tempel  der  Neit  eingeführt,  er  erschien  mit  der  roten  Krone  neben  seiner 
Mutter  Neit  und  brachte  die  Libation  seinem  Vater,  dem  Herrn  der  Ewigkeit, 
(Osiris)  im  Hause  der  Neit«. 


Z.  8 


I 


n  und  Z.  9  *t 


n 


für    »ein  Zehntel  von«    möchte    ich    nicht 


mit  Erman  wt  c  10  m  lesen,  sondern,  wie  dasteht,  wc  10  m  (dafs  das  m  am 
Schlufs  zu  lesen  ist,  zeigen  die  folgenden  Satzglieder)  und  dies  dem  koptischen 
Ausdruck  no-yton  mmht,  ncytt-MMMT,  no^RuHT  für  »das  Zehntel«  gleichsetzen, 
über  den  ich  an  anderer  Stelle  noch  besonders  handeln  werde.  Die  ursprüngliche 
Bedeutung  dieses  Ausdrucks  wird  nach  der  Form,  die  er  in  unserer  Inschrift 
hat,  »eins  von  10«  gewesen  sein,  gerade  wie  wir  »eins  vom  Hundert«  oder 
»ein  Prozent«    für  J/ioo  sagen1). 

Z.H.     Nach  dem  vorstehend  Bemerkten  ist  vielleicht  auch  in  dem  (  X  $f^S 

l    <— >"^=    l       e*ne  ähnliche  Angabe    »eins  vom  Tausend«    resp.    »Yiooo"    un(l 

zu  vermuten. 

1 1\  amma  ,   die  den  von  Erman  richtig 

ö^v  czz3  q  I   folgen,  stehen  wohl  für 

»welche   Frühere    gemacht    haben,    um 


»eins  von 
Z.  13. 


als 


n 


Die  Worte 


D 


\J  AAAAM 


festzustellen « . 


i 

I 


gedeuteten  Worten 


n 


»)    Vergl.  dazu  ÄZ.  1900,  44. 


1901.1  Kurt  Seihe:    Zur  Erklärung  der  Naukratisstele.  123 


B 


Nachschrift.  In  Masperos  Übersetzung,  die  inzwischen  im  Musee  egyptienl 
(texte  p.  40  ff.)  erschienen  ist,  sind  einige  von  den  oben  besprochenen  Stellen 
wenigstens  teilweise  ähnlich  erklärt  worden,  nämlich  Z.  2.  3,  wo  Maspero  dem 
Sinne  nach  richtig   »le  mur  de  bronze  qui  clöt  Kimit«  übersetzt,  aber  (j«==^    für 

(    ^  o:  ''■  r     „  nimmt;    sodann  Z.  5,  wo  er    »qui    ne  se    montrait   pas    sourd  de 

face  ä  donner,  lorsqu'ils  donnent  (aller  le  cceur  sur  la  voie)«  übersetzt;  und 
endlich  Z.  8,  wo  er  übersetzt:  »il  a  presente  son  offrande,  Tor  de  l'offrande 
en  don  au  temple  de  Neith«.  An  den  anderen  Stellen  stimmt  Masperos  Über- 
setzung teils  mit  Ermans  überein,  teils  giebt  er  abweichende  Erklärungen,  die 
aber  meines  Erachtens  wohl  nicht  in  Frage  kommen  können  (wie  z.  B.  wenn 
er  Z.  1.  2  »le  grand  marque  au  sceau  de  Neith«  übersetzt  und  dabei  H  cc  für 
<-=>  c/    »grofs«    nimmt,   u.  s.  w.). 


Zur  Entstehung  der  jüngeren  Flexion  des  Verbums. 

Von  Adolf  Erman. 


In  meinem  Aufsatz  über  die  Flexion  des  Verbums  (Sitzungsber.  d.  Berl.  Akad. 
1900)  habe  ich  auf  S.  346  ff.1)  den  Nachweis  versucht,   dafs  die  jüngere  Flexion 

^^\  2iL^   sdmf.    >J)\\  sdmnf  u.  s.  w.       aus    Partizipien     und     den    alten 

Formen  des  Pronomen  absolutum  zusammengesetzt  ist.  Ein  sdmk  »du  hörst« 
geht  auf  ein  altes  sdm  kw  «du  bist  hörend«  zurück;  es  sind  das  Verbindungen, 
wie  sie  von  jüngeren  Sprachen  so  oft  als  Ersatz  alter  Flexion  verwendet  werden. 
Seither  sind  mir  diese  Fragen  der  »prähistorischen  Grammatik«  in  Einzelheiten 
deutlicher  geworden,  und  ich  will  deshalb  hier  noch  einmal  auf  sie  zurück- 
kommen. 

Die  gegebene  Erklärung  und  die  analoge  der  Possessivsuffixe  (prk  »dein 
Haus«  aus  pr-kw  »das  Haus  von  dir«)  setzt  voraus,  dafs  in  der  3.  sg.  einmal  ein 
altes  Pronomen  absolutum,  das  mit /begann,  existiert  hat2).     Als  Beleg  für  seine 

Existenz  führte  ich  die  Form  des  Verbaladjektivs  ^)^v2äL=^  an>  die,  wie  Sethe3) 

wahrscheinlich    gemacht    hat,    aus    einem  Adjektiv   sdmtj  und  einem  Pronomen 

absolutum  fj  besteht.    Wir  können   aber  dieses  mutmafsliche  Pronomen  ab- 

\\    JJ 


J)    S.  30  ff.  des  .Separatabdrucks. 

2)  Wenn  die  semitischen  Sprachen,  wie  es  scheint,  es  wirklich  nicht  kennen,  so  würde 
das  zeigen,  dafs  das  Anwachsen  der  Possessivendungen  an  den  Stamm  jünger  ist  als  die  Abtren- 
nung des  Ägyptischen. 

3)  Verbumll,  421  ff. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  17 


124  A.  Erman:    Zur  Entstehung  d.  jüngeren  Flexion  d.  Verbums.        [XXXIX.  Band. 

solutum  fj  noch  an  einer  anderen  Stelle  der  alten  Sprache  in  lebendigem  Ge- 
brauch nachweisen. 

Wer  die  Sätze1)  liest: 

Ja.  AAAAAA    t\     a 

_V   °  ilk   >>da'  wo  er  ist"   (Berscheh  n  i9>  h  14), 

J^^~(]|^    "da,  wo  du  bist«   (P.  647 ff.,  P.717ff.), 

könnte  zunächst  denken,  dafs  in  ihnen  das  jüngere  Pronomen  absolutum  ivroq, 
irroR  verwendet  sei,  so  dafs  der  Relativsatz  ohne  Verknüpfung  an  bw  angefügt 
wäre.    Vergleicht  man   dann  aber  die  analogen  Ausdrücke: 

J^^P'ffl^l^  „da>   wo  OHon  ist«    (M.703), 

J|v\  lo(jt\     »da,  wo  sie  sind«    (Westcar  9,  3), 

I  jj7-1^^  V&T        *^^  »diese  meine  Angelegenheit«  (Sinuhe  174), 


!  I  I  AAAAAA  d 


U  U  ü  r-,    ^  \^>  VnH  1\  ~ M—  "das  Speisefeld,   in  welchem  ich  weile« 


\\  o  D    ©    o  \\ 
(Totenb.  ed.  Nav.  110,  Einleitung,   Z.  23).    So  in  Aa  und  Pb;  Ad  Pd  Tb 

AAAAAA         q 

schreiben  etwas  altertümlicher  ^  \k  ^  , 

so  wird  es  schon  wahrscheinlich,  dafs  auch  in  diesem  ntf,  ntk  das  Relativ  ntj 
und  ein  Pronomen  absolutum   steckt. 

Und  in  der  That  fassen  die  Ägypter  es  selbst  so  auf,  denn  im  Totenb. 
ed.  Nav.  24  steht  dreimal  (Z.  4,  7,  11): 

ca  n    -fV  AAAAAA  r\     m  |5§fc         H AAAAAA  /SÄ 

1\        \\         ^=—1  Vv  i    vÄ         ^^^         Jiu^    »da,  wo    er  ist,    bei  dem 

Mann,   bei  dem  er  ist'2)«. 
Wir  haben  also  in  diesem  *^=^.  noch ,  gewifs  dasselbe  Pronomen  absolutum, 

J^r\      aaaaaa  n  pa 

das  alte  kw  sein.  Wenn  beide  in  verkürzter  Form  geschrieben  sind,  so  wird 
das  daran  liegen,  dafs  in  diesen  häufigen  Verbindungen  die  Pronomina  bald 
zu  enklitischen  Anhängseln  des  Relativs  geworden  sein  werden. 

Die  zweite  Frage,  welche  uns  die  jüngere  Flexion  stellt,  ist  die  nach  den 
partizipialen  Formen,  die  ihr  zu  Grunde  liegen.  Ich  will  diese  Frage  hier 
noch  einmal  untersuchen,  da  ich  jetzt  in  einem  wesentlichen  Punkte  klarer 
sehe  als  bei  dem  Niederschreiben  des  gedachten  Aufsatzes.  Es  wird  freilich 
nicht  zu  umgehen  sein,  dafs  ich  dabei  auch  einiges  wiederhole,  was  ich  dort 
schon  besprochen  hatte. 


J)    Einen  Teil  der  Beispiele  verdanke  ich  Sethe. 

2)    Das  sa'itische  Totenbuch  schreibt  an  den  betreffenden  Stellen  (ed.  Leps.  24,  4;  ib.  24,  2) 

AAAAAA    ^      (3 

.     Der  Schreiber  glaubt  also  auch  ein  erq-  vor  sich  zu  haben .  nicht  ein  ÜToq. 


O    \\: 


1901.]  A.  Erman:    Zur  Entstellung  d.  jüngeren  Flexion  d.  Verbums.  12ö 

Ich  beginne  mit  der  aktiven  Form  ^lj\  *^_.  Wie  durch  Sethes  Unter- 
suchungen feststeht,  zerfällt  sie  in  zwei  Formen,  die  zwar  bei  den  starken 
Verben  nur  durch  ihre  Vokalisation  geschieden  waren,  die  sich  aber  glück- 
licherweise bei  den  Verbis  ult.  inf.  auch  in  der  Schrift  leicht  unterscheiden 
lassen.  Es  sind  dies  die  gewöhnliche  Form  sd?n^f  und  die  emphatische  Form 
sd-mf  oder,  wie  sie  bei  schwachen  Verben  lauten,  mrj^f  und  mrLrfl).  Beide 
sind  augenscheinlich  nur  Differenzierungen  ein  und  derselben  Form,  die  ihrer 
verschiedenen  Betonung  im  Satze  entsprechen. 

Ist  nämlich  im  Konditionalsatz  die  Bedingung  nur  durch  den  besonderen 
Ton  auf  dem  Verbum  markiert,  wie  in  »findest  du  jemand,  so  sage  es  ihm«, 
so  braucht  man  sd-mk.  Ist  dagegen  die  Bedingung  schon  durch  die  Partikel 
bezeichnet,  wie  in  »wenn  du  jemand  findest,  so  sage  es  ihm«,  so  braucht 
man.  ebenso  wie  im  gewöhnlichen  Aussagesatze,  die  Form  sdm^k.  Wird  aber 
dann  wieder  zwischen  die  Partikel  und  das  Verb  ein  Wort  eingeschoben,  das 
den  Zusammenhang  des  Bedingungssatzes  unterbricht,  so  genügt  die  Partikel 
allein  nicht  mehr,  und  man  mufs  auch  die  Verbalform  in  entsprechender  Weise 
betonen:   ir  wrt  sd-mk. 

Und  zu  der  gleichen  Auffassung  der  emphatischen  Form  führt  auch  ihr 
sonstiger  Gebrauch;  sie  steht  z.  B.  in  den  Fragesätzen,  in  Verheifsungen,  Dro- 
hungen, Anordnungen,  also  in  Fällen,  in  denen  jede  Sprache  das  Verbum  zu 
betonen  pflegt.  Auch  ihr  fakultativer  Gebrauch  in  bestimmten  abhängigen 
Sätzen  (nach  Verben  des  Wollens,  Sagens  u.  s.w.,  sowie  nach  Konjunktionen) 
widerspricht  dieser  Auffassung  nicht,  denn  er  findet  sich  nur  in  solchen  Sätzen, 
in  denen  der  Natur  nach  das  Verbum  auch  wirklich  betont  sein  kann;  die 
wirklich  strenge  Unterordnung  nach  rdj  »veranlassen  dafs«  wird  immer  in  der 
gewöhnlichen  Form  sdm^k  gegeben.  Man  kann  nur  sagen  rdjf  sdm^f  »ich 
lasse  ihn  hören«;  aber  neben  dem  einfachen  wdf  sdm^f  »er  befiehlt,  dafs  er 
hört«  ist  auch  ein  wdf  sdLmf  gebräuchlich,  etwa  so  wie  wir  neben  »ich  hoffe, 
dafs  du  kommst«  auch  ein  pointiertes  »ich  hoffe,  du  kommst«  verwenden  können. 

Die  Formen  sdm^k  und  sd1mk  verhalten  sich  also  etwa  so  zueinander 
wie  unser  »du  wünschst«  zu  »du  wünschest«  und  unser  »er  sagt«  zu  »er 
saget«;  es  sind  Formen  mit  verschiedener  Nuance  und  nicht  gleichem  Gebrauch, 
aber  sie  sind  in  ihrer  Bedeutung  nicht  grundsätzlich  geschieden,  und  es  gab, 
wie  wir  eben  gesehen  haben,  ja  auch  genug  Fälle,  wo  man  so  sagen  konnte 
oder  so.  Auch  konnte  sich  bei  einer  Klasse  von  Verben  der  Gebrauch  etwas 
anders  entwickeln  als  bei  der  anderen2). 


l)    Das  Einzelne  über  ihren  Gebrauch  bei  Sethe,  Verbum  II,  323 — 348,  vergl.  auch  meinen 
oben  angeführten  Aufsatz  S.  329  (13). 


*)    Niemand  würde  bei  einem  III.  inf.  anders  sagen  als  ~  v_^b.  aber  bei  den  II.  gem. 

sagt  man      1      £~%*z=a. 

<^ i^>    A/VWNA 

17* 


126 


A.  Erman  :    Zur  Entstehung  d.  jüngeren  Flexion  d.  Verbums.        [XXXIX.  Band. 


Was  uns  den  Unterschied  zwischen  den  beiden  Formen  idm»f  und  id-mf 
gröfser  erscheinen  läfst  als  er  ist,  ist  der  Umstand,  dafs  er  sich  bei  den 
Verben  ult.  inf.  infolge  einer  nebensächlichen  Erscheinung  äufserlich  stärker 
kennzeichnet:  für  rnrLjf  »er  lebt«,  ndrLwk  »du  schlägst«  hat  man  frühzeitig 
angefangen  mr-rf,  ndr-rk  zu  sprechen,  indem  man  den  schwachen  Radikal 
nach  dem  betonten  Vokal  durch  eine  Wiederholung  des  zweiten  ersetzte1). 

Wenn  nun  so  beide  Formen,  die  gewöhnliche  sdm^k  l^l\  ^^*  ?  -^*^3^>, 

\         _/frV^-  /www 

L~^3^l  und  die  emphatische  sd1?nk  (^)  1\  ^z^s.  ^~^*^x.  <=>^z^>).    eigentlich 


AAA/WN 

/wwv\ 


nur  als  Varianten  einer  ursprünglichen  Form  zu  gelten  haben,  so  fragt  es  sich, 
welche  von  beiden  den  ursprün glichen  Charakter  am  getreuesten  bewahrt 
haben  mag. 

Man  wird  diese  Frage  a  priori  dahin  beantworten,  dafs  diejenige  Form, 
die  selbständig  und  mit  Nachdruck  gesprochen  wird,  sich  besser  erhalten  haben 
wird  als  diejenige,  die  sich  dem  allgemeinen  Flusse  des  Satzes  anbequemt  hat. 
Demnach  wird  die  »emphatische  Form«  sdLmf  mr-rf  besser  der  Urform  ent- 
sprechen als  die    »gewöhnliche  Form«   sdm-f,  mrj»f. 

Ich  glaube  aber,  wir  können  noch  weiter  gehen.  Ich  habe  schon  in  dem 
mehrfach  angeführten  Aufsatz  (S.  318  =  2)  vermutet,  dafs,  wo  sich  in  einem 
Worte  bei  sich  verschiebendem  Accent  der  Bildungsvokal  des  Wortes  verschiebt, 
dies  in  letzter  Linie  davon  herrühren  werde,  dafs  das  betreffende  Wort  einmal 
in  der  Urzeit  an  beiden  Stellen  Vokale  gehabt  habe;  wenn  ein  solsel  beim  An- 
treten von  Suffixen  zu  selsölef  wird,  so  wird  dieses  »Umspringen«  des  Vokales 
sich  daraus  erklären,  dafs  das  Wort  in  unvordenklicher  Zeit  einmal  solsol  ge- 
hiefsen  hat.  Und  nur  in  der  gleichen  Weise  vermag  ich  mir  auch  unsere 
beiden  Formen  sd-mk  und  sd?n^k  zu  erklären.  Wenn  je  nach  der  Stelle  des 
Accentes  der  Vokal  bald  in  der  vorletzten  und  bald  in  der  letzten  Silbe  er- 
scheint, so  hat  er  gewifs  einmal  in  beiden  gestanden;  die  Urform  hat  sd1m»k 
geheifsen.  Wurde  diese  selbständig  mit  vollem  Ton  gesprochen,  so  behielt  sie 
ihren  Accent  auf  dem  ersten  A^okal  und  der  zweite  verkürzte  sich  mehr  und 
mehr.  Schlofs  sie  sich  dagegen  dem  allgemeinen  Flusse  des  Satzes  an,  so 
wurde  ihr  zweiter  Vokal  betont  und  der  erste  verschwand. 

Wenn  nun  aber  die  Urform  sd-m-k  gewesen  ist,  so  mufs  die  partizipiale 
Form,  die  in  ihr  mit  dem  Pronomen  absolutum  zusammengefügt  ist,  sd-m» 
gelautet  haben;  sie  hatte  einen  betonten  Vokal  nach  dem  zweiten  Konsonanten 
und  eine  unbetonte  Endung  nach  dem  letzten.  Sollte  es  nun  Zufall  sein,  dafs 
unter  den  vier  von  Sethe  nachgewiesenen  Partizijnen  eine  Form  ist,  die  diesen 
Bedingungen  genügt  und  dafs  es  gerade  dasjenige  Partizip  ist,  das  die  gleiche 
imperfektisch -aktivische  Bedeutung  hat,  die  dem  sdmf  eignet?  Das  Part, 
impf.  act.    hat    einen    betonten  Vokal    nach    dem   zweiten   Radikal    (vergl.  ■£££, 


l)    Vergl.  1. 1.  S.  321  (5).    Natürlich  ist  es  die  Analogie  der  II.  gem.,  die  hierbei  eingewirkt  hat. 


1901.]  A.  Krman:    Zar  Entstehung  d.  jüngeren  Flexion  d.  Verbums.  12  < 

v-  ).  und  es  hat  weiter  eine  Endung,  die  man  im  Singular  meist  ^\.  im 
Plural  l|(j  \^  schreibt;  es  hat  also  sd-m^w  gelautet.  Demnach  wird  die  akti- 
vische Form  sdmk  entstanden  sein  aus  M-m^ic  kw  »du  bist  hörend«.  Und 
wenn  man  dies  erkannt  hat.  so  stellt  sich  zunächst  eine  längst  bekannte  Tliat- 
sache  als  Bestätigung  ein.  Vor  nominalem  Subjekt  endet  der  Stamm  des  Ver- 
bums ja  in  alten  Texten  noch  auf  ^K:    sdmw  ntr    »der  Gott  hört«.      In  diesem 

Falle  hat  sich  also  sogar  auch  die  Endung  des  Partizips  erhalten,  die  in  der 
engen  Verbindung  mit  dem  pronominalen  Subjekt  ganz  oder  fast  ganz  ver- 
loren ist.  Eine  weitere  Bestätigung  unserer  Annahme  ergeben  die  Relativ- 
formen mrmf.  mrrtf  die  ja  auch  mit  keinem  anderen  Partizip  gebildet  sein 
können  als  mit  dem  Part.  act.  impf.  Ein  hmt  mrrtf  »die  Frau,  die  er  liebt« 
geht  auf  ein  hmt  mrrt  fj  zurück,  und  dieses  ist,  wie  ich  1.1.  ausgeführt  habe, 
durch  eine  unlogische  Angieichung  des  Partizipiums  an  das  Substantiv  aus 
hmt  mrr  fj  »die  Frau  (die)  er  liebend  ist«  entstanden.  Man  hat  das  Partizip 
behandelt,  als  sei  es  attributiv  dem  Substantiv  angehängt  und  hat  so  eine  Ver- 
bindung zwischen  dem  Relativsatz  und  dem  Substantiv  hergestellt. 

Über  diejenigen  Formen  der  jüngeren  Flexion,  in  denen  dem  Stamme  eine 
Endung  angehängt  ist  (sdmnf  u.  s.  w.).  enthalten  wir  uns  besser  jeder  Ver- 
mutung: die  Verhältnisse  sind  hier  zu  kompliziert,  als  dafs  man  mit  einiger 
Sicherheit  urteilen  könnte.  Dagegen  ergiebt  sich,  wie  ich  schon  in  jenem 
Aufsatze  ausgeführt  habe,  ein  klares  Resultat  für  die  Passivform  sdmicf.  Sie 
enthält  das  Part.  pass.  impf.,  das  ja  wirklich  eine  Endung  w  besitzt;  Mmuf 
geht  zurück  auf  sdmw  fj  »er  ist  gehört«.  Eine  Differenz  besteht  anscheinend 
bei  den  III.  inf.,  bei  denen  das  Partizip  mrrw  heifst,  während  das  Passiv  mijuf 
lautet.  Aber  diese  Differenz  ist  nur  scheinbar.  Die  ursprüngliche  Form  des 
Partizips  ist  gewifs  mr-jiu  gewesen,  was  sekundär  zu  mr-ric  wurde;  aber  in 
der  Verbindung  mit  fj.  wo  der  Accent  ja  zum  Schlüsse  hinrücken  mufste, 
mrj-wf  waren  die  lautlichen  Verhältnisse  des  Wortes  andere,  und  das  j  blieb 
deshalb  hier  erhalten. 

Das  hier  Erörterte  legt  nun  auch  für  die  merkwürdige  Erscheinung  der 
Gemination  bei  den  Verbis  ult.  inf.  eine  Erklärung  nahe.  Wir  haben  eben 
gesehen,  dafs  in  dem  Passiv  mrj-iif  das  j  bleibt,  dafs  es  aber  in  dem  dazu 
gehörigen  Partizip  *mr-jw  durch  die  Gemination  mr-nc  ersetzt  wird.  Wir  haben 
weiter  beim  Aktiv  gesehen,  dafs  die  gewöhnliche  Form  mrj^f  ihr  j  bewahrt, 
dafs  aber  die  emphatische  Form  *mr-jf  das  j  durch  die  Gemination  mr-rf  be- 
seitigt. Beide  Fälle  haben  das  Gemeinsame,  dafs  das  j  sich  da  erhält,  wo  es 
die  Tonsilbe  beginnt,  dafs  es  aber  fortfallt,  wo  es  nach  der  Tonsilbe  steht. 
Das  erinnert  sogleich  an  das  von  Sethe  entdeckte  Gesetz  über  die  Behandlung 
von  j  und  10  in  der  späteren  Sj)rache:  ein  j  fällt  fort,  wo  es  in  tonloser  Silbe 
steht,    es  bleibt,   wo  es  in   der  Tonsilbe   steht.      Ein   mr-jf  würde  im   späteren 


128  A.  Erman:    Zur  Entstehung  d.  jüngeren  Flexion  d.  Verbums.        [XXXIX.  Band. 

Ägyptisch  zu  mr-'f  werden  müssen,  ein  mrj^f  würde  dagegen  unverändert 
bleiben.  Ich  glaube  nun,  dafs  eben  dieses  Gesetz  schon  mutatis  mutandis  in 
der  ältesten  Sprache  gewaltet  hat.  Die  mrLjf  und  mr-jw  werden  wirklich  schon 
zu  mr-'f  und  mr-'w  geworden  sein  und  erst  diese  V  er  stumm  elung  wird  den 
Anlafs  zu  der  weiteren  Umbildung  gegeben  haben.  Man  lehnte  die  verstüm- 
melten Worte  an  die  entsprechenden  Formen  der  II.  gem.  an  und  gewann 
ihnen  so  den  verlorenen  Konsonanten  zurück:  mr-rf  mr-rw.  Die  Gemination 
ist  also  eine  Ersatzerscheinung  und  setzt  eine  vorhergehende  Verstümmelung 
des  Wortes  voraus. 

Auch  die  anderen  Formen,  bei  denen  eine  Gemination  vorkommt,  wider- 
sprechen dieser  Erklärung  nicht.  Ich  will  hier  nur  noch  des  einen  Falles  ge- 
denken, der  besonders  merkwürdig  ist.  Wie  Sethe  nachgewiesen  hat,  lassen 
einige  alte  Texte  im  Passiv  sdmwf.  wo  die  ult.  inf.  nicht  geminieren,  auffallender- 
weise die  starken  3 -rad.  Verben  geminieren;  man  sagt  hsfLfk  für  Mflwk  u.  a.  m. 
Ich  glaube,  es  liegt  auch  hier  derselbe  Vorgang  vor  wie  in  den  geminierenden 
Formen  der  ult.  inf,  nur  dafs  der  schwache  Konsonant,  der  hier  ausfällt,  nicht 
ein  Radikal  ist,  sondern  die  Endung  des  Passivs,  das  w.  Das  korrekte  MfLwk 
wurde  zu  *hsf±,k,  und  diese  unangenehme  Form  beseitigte  die  Sprache  wieder 
durch  Anlehnung  an  die  III.  gem.  oder  IV.  inf.  und  bildete  so  MfLfk.  Wie 
man  sieht,  gelang  es  aber  dieser  Form  nicht,  durchzudringen  und  Gemeingut 
zu  werden. 


Monatsnamen  aus  dem  neuen  Reich. 

Von  Adolf  Erman. 


In    den    »Inscriptions    in   the   hieratic   character«    ist   auf  Taf.  28    ein  Ostrakon 
(Nr.  5639«)    des  n.  R.  veröffentlicht,    das   auf  den   ersten  Blick   nur    eine  Liste 

von  Efswaren  zu  sein    scheint ,    die  einer  Frau  ^  \^,  J"!  X  @  ^  J) ,    die    bei  der 

8  ü  JuluxT[  I]  wohnt,    geliefert  worden  sind.      Sieht  man  dann   genauer  zu,  so 

fällt  einem  auf,   dafs  diese  Liste  an  acht  Stellen  durch  Worte  unterbrochen  ist, 
die  nicht  dazu  gehören  können: 


Vs.     Z.4. 
Z.  8. 

z.i2.  DaD^ 


1901.1 


Adolf  Erman:    Monatsnamen  aus  dem  neuen  Reich. 


12!) 


Z.15.     Q 
Z.17.     U*U 


\     O  i 


Rs. 


Z.  4. 
Z.  6. 

Z.  8. 


\ 


D 


D 


(ESSMiP 


D 


D  o 


In    einer  Zusatzbemerkung   (Rs.   Z.  13)    wird    aufserdem    noch         I er- 

wähnt.  Es  ist  klar,  dafs  wir  in  diesen  Worten  populäre  Bezeichnungen  der 
Monate  zu  erkennen  haben,  für  die  die  betreffenden  Sachen  geliefert  waren. 
Die  Liste  umfafst  die  Zeit  vom  ersten  bis  zum  siebenten  Monat  des  Jahres  und 
vermutlich  den  davorliegenden  zwölften.  Vergleicht  man  diese  Monatsnamen 
mit  denen  der  bekannten  älteren  Liste  auf  der  Rückseite  des  Pap.  Ebers,  so 
sieht  man,  dafs  allerlei  Veränderungen  eingetreten  sind;  die  Namen  sind  zumeist 
schon  dieselben,  die  wir  dann  in  der  griechisch -koptischen  Zeit  antreffen.  Es 
entsprechen  sich: 


Ebers 


Ostrakon 


Koptisch 


w 


/wwv^  d 


D 


? 


DJDq 

AAAAA    1 


1         ^  ^        <=>?) 


u?u 


i  i  i 


sah.  eooTT:    höh.  ewoTT 


s.  n\^ne,   noone:    b.  n^om 


s.  £?s.Ttop;    b.  d^eiop 


*_!  I 


\ 


S.    KI&.£K,    3£OI^£K:      b.    3£OI&>K 

s.  Tio&e;    b.  Tiofci 


D 


<*>! 


s.  Aiujip;    b.  Aie^ip 


D 


asawip 


s.  n^p.ugJs.T,  n^peAigÄ-Tii;    b.  ^».Mentoo 


.Tl 


A' 


Was  sich  aus  unserem  Ostrakon  für  die  Geschichte  der  Feste  ergiebt, 
mögen  Kundigere  ersehen2);  ich  will  mich  beschränken,  hervorzuheben,  was 
sich  für  die  Etymologie  der  Monatsnamen   daraus  ergiebt. 


')  Das  unklare  Zeichen  dahinter  habe  ich  nicht  auf  dem  Original  kontrollieren  können,  da 
es  durch  den  Rahmen  verdeckt  wird. 

2)  Die  «Fahrt  der  Mut",  die  hier  als  Bezeichnung  für  den  Tybi  gebraucht  ist.  fand  in  der 
That  nach  Brcgsch,  Thesaurus  522,  am   17.  Tvbi  statt. 


130  Adolf  Erman:    Monatsnamen  aus  dem  neuen  Reich.  [XXXIX.  Band. 

Der  Monat  Thoth  ist,  wie  zu  erwarten  war,  nach  dem  Grotte  der  Weisheit  ge- 
nannt. Für  den  Monat  Paophis  hatte  schon  Brugscii  vermutet  (Ägyptologie  359), 
dafs  der  Name  »der  von  Karnak«  bedeuten  würde;  dies  bestätigt  sich,  und 
wir  gewinnen  damit  zugleich  einen  neuen  Beleg  für  die  Herkunft  des  Possessiv- 
artikels n^-  aus  (für   />^  ^b^**^)-     Für  den  Namen  des  Mechir  lag  bisher 

nur  eine  Stelle  aus  einem  Edfutext  (Brugsch,  Drei  Festkalender  Taf.  II,  11)  vor, 
wonach  am  21.  Tage  des  zweiten  pr-t- Monats   »ein  gewaltiges  Fest  im  ganzen 

Lande  gefeiert  wird,  welches   •%^lx.  SM  O  J]  genannt  wird«.    Aus  unserem  Text 

sehen  wir,  dafs  der  Monat  selbst  ursprünglich  nicht  MUjip,  sondern  *HA.-n.\ugip 
»der  (Monat)  des  Mechirfestes « ,  hiefs.  Übrigens  zeigt  die  Schreibung  des  Wortes 
Mechir  auf  unserem  Ostrakon  und  in  dem  Texte  von  Edfu ,  dafs  .  die  Ägypter 
selbst  nicht  wufsten,  was  das  Wort  bedeutete.  Das  Merkwürdigste  aber,  was 
unser  Ostrakon  bietet,  ist  die  Erklärung  des  Namens  Phamenoth.  Es  stellt 
sich  heraus,  dafs  dieser  Name  von  einem  Feste  eines  Königs  Amenophis  her- 
genommen ist.  Der  boheirische  Dialekt  läfst  diese  Herkunft  noch  erkennen. 
Im  sahidischen  Parmhatp1)  ist  der  Anfang  entstellt,  vielleicht  durch  Anlehnung 
an  den  Namen  des  folgenden  Monats  des  Parmute.  Wenn  also  der  moderne 
Ägypter  vom  Monat  oLpj  spricht,  so  nennt  er  damit  immer  noch,  ohne  es 
zu  ahnen,   einen  seiner  grofsen  alten  Herrscher. 


Zu  den  Verben  des  Gebens. 

Von  Kurt  Sethe. 


Tr.  v.  Calice  hat  ÄZ.  39,75  ff.  das  Verhältnis  der  beiden  altägyptischen  Verben 
des  Gebens  erörtert  und  dabei  vermutet,  dafs  das  anscheinend  jüngere  Verbum  A 

nichts    weiter    als    eine  Verstümmlung    des    anscheinend   älteren    <=> j\  sei,   das 

*)    Ich  verdanke  Crum  die  folgenden  Angaben  über  die  Formen  des  Namens  im  Sahidischen: 

Formen  mit  erhaltenem  amen-:  n^MitgÄon  Alexandria  Mus.  stele  175;  ^MetiMii  Cairo 
stele  8465. 

Formen  mit  erhaltenem  hotp:  it^pÄT^OTit  Cairo  stele  8547;  C.  Schmidt's  new  fragment  in 
GN1901;  n*.peM^OTTt  Krall,  Rechtsurkunden  CXVII,  from  Schmun  pap.;  n^pM^Tn  Brit.  Mus. 
Or.  4882,  Jeme  pap.;  TtA.peAiA.TiT  Cairo  stele  8608. 

Formen  auf  a:  n^pAig^n^.  Cairo  stele  8519;  tt^pava^  Berl.  Papyrus  P.  5561  (5). 

Formen  auf  t:  TT^ugoT  Brit.  Mus.  Or.  5420.  dated  A.  D.  1048;  Brit.  Mus.  Or.  3581,  A2, 
parchment;  n^pAi^T  Pap.  Joad  II  (Jeme  pap.,  Goodwin's  copy). 

Crum  bemerkt  dazu,  dafs  die  Formen  wie  ir^pÄigoTir  die  häufigsten  sind.  —  Man  übersehe 
nicht,  dafs  dieser  Monatsname  uns  endgültig  nötigt,  den  Königsnamen  Anienhotp,  mit  kurzem  o, 
zu  lesen,  wie  das  ja  auch  grammatisch  das  Wahrscheinlichste  ist. 


1901.]  Kurt  Sethk:    Zu  den   Verben  des  Gehens.  131 

sein  <cz>  r  wie  so  viele  Wörter  frühzeitig  verloren  habe.  Dieser  Gedanke,  der 
ja  dem  äußeren  Thatbestande  gut  zu  entsprechen  scheint,  ist.  wie  ich  unten 
zu  zeigen  gedenke,  gewifs  richtig;  die  Anwendung,  die  Calice  davon  ge- 
macht hat,  seine  Erklärung  verschiedener  Einzelerscheinungen  im  Formenbestand 
der  beiden  Verben,  scheint  mir  jedoch  verfehlt  zu  sein.  Calice  nimmt  an, 
dafs  das  ältere  Verbum  <z=>  A  sein  r  zunächst  in  solchen  Formen  verloren  habe, 
in  denen  es  im  Auslaut  einer  Xebensilbe  nach  dem  Hilfsvokal  e  stand.  Als 
Belege  dafür  will  er  zwei  Formen  angesehen  haben,  die  beide  seit  den  ältesten 
Zeiten  stets  ohne  das  <=r>  erscheinen,  den  »Subjunktiv«  (Tempus  sdm-f  nach 
<=>A  und  A    »veranlassen,    dafs«)    und    die  Formen   mit  Gemination,    in   denen 

der  Verbalstamm  A  A  geschrieben  wird.  Was  zunächst  den  »Subjunktiv«  be- 
trifft, so  ist  die  Vokalisation,  die  Calice  dafür  annimmt,  *erdjof  unmöglich, 
da  sie  gegen  die  Grundgesetze  der  Silbenbildung  verstofsen1)  und  von  der 
Vokalisation  aller  bekannten  Subjunktivformen  dreilautiger  Stämme  abweichen 
würde,  die  für  ein  Verbum  rdj  vielmehr  einen  »Subjunktiv«  *?,edjöf  erwarten 
liefse2).  Auch  die  von  Calice  angenommene  Subjunktivform  *edjöf.  die  nach 
Calice  aus  der  unmöglichen  Urform  *erdjöf  entstanden  sein  soll  und  in  der 
That  aus  der  an  sich  möglichen  Urform  *redjöf  entstanden  sein  könnte,  hat 
wenig  Wahrscheinlichkeit  für  sich ,  da  der  Subjunktiv  A  ^^  in  den  Pyra- 
midentexten stets  ohne  Aleph  prostheticum  bleibt  wie  die  Formen  der  Verba  II. 
geminatae  {*Arbböf)  und  III.  infirrnae  (*me.yöff).  —  Für  die  geminierenden  For- 
men würde  Calices  Erklärung  dagegen  zutreffen  können,  wenn  die  Gruppe 
A  A    in   ihnen  wirklich,    wie    er  vorschlägt,    dd  zu    lesen  wäre    und    die    gemi- 

nierende  Form  des  sdm  -f  A  A  *— .     wirklich    *dödef  (nach    Calice    aus    *erdödef) 

gelautet    hätte.      Auf   den    ersten    Blick    scheint    hierfür  ja    allerdings    die    von 

mir4)  erörterte  Verwenduno;  der  Gruppe  für  ''  ''  dd  in  Xamen  im    m.  R.   zu 

sprechen;   dagegen  sprechen  aber  gewichtige  Gründe  verschiedener  Art.    Erstens, 
wie    ich    bereits    ausgeführt    habe,    die  Verwendung  ebenderselben  Gruppe 
in  den  neuägyptischen  Formen  des  Passivs  sdm-w-f*)  und  des  Pseudopartizips 
(kopt.  to:toi)6).      Calice  sucht  diese   eigentümliche  Erscheinung  durch   die  An- 
nahme zu  erklären ,  dafs  das  altägyptische  A  A  5^  .  nach  ihm  eine  verstümmelte 

geminierende  Form  *dödef  von  rdj,  im  Xeuägyptischen  durch  eine  sekundäre 
Analogiebildung  *dojef  ersetzt  worden  sei,   durch  deren  Vermittlung  die  Schrei- 

bung  dann  auch  auf  das  ähnlich  lautende  Pseudopartizip  *döje  (to  :  toi)  und 

Passiv  sdm-w-f  übertragen  worden  sei.  Die  von  Calice  supponierte  Form 
dojef  dürfte  aber  niemals  existiert  haben,   denn  die  neuägyptischen  Formen,  die 


J)    Verbum  19,  14.  2)    Verbum  II  213  ff. 

3)    Verbum  II  238.  310.  12a.     De  Aleph  prosthetico  §  13. 

*)    Verbum  I  457.  5)  Verbum  II  491.  2.  6j    Verbum  II  135,  2. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr..  XXXLX.  Band.     1901.  18 


182 


Kurt  Sethe:    Zu  den  Verben  des  Gebens. 


[XXXIX.  Band. 


den    alten    geminierenden    Formen    mit    A  A    entsprechen,    zeigen   sämtlich    das 

Aleph  prostheticum:  (  ^7\A o1).    Die  emphatische  Form  des  sdm-f  A  h*^=^.  lautete 

im  Neuägyptischen  also  nicht  *dojef,   sondern   ( 


& Do 


),  d.  i.  etwa  *edjöf  (vergl. 

die  Relativform  in  den  Namen  mit  Aa  n  ttsts-,  Verbum  II  803 ,  2).  Diese  neu- 
ägyptischen  Formen  mit  Aleph  prostheticum  sprechen  aber  nicht  nur  gegen 
Calices    Erklärung    der    neuägyptischen  Verwendung    von 


sondern    auch 


gegen  seine  Lesung  dd  der  altägyptischen  Gruppe  A  A-  Es  ist  kaum  zu  ver- 
stehen, wie  ein  altes  *dödef  im  Neuägyptischen  zu  *edjöf  werden  konnte.  Diese 
Formen  mit  Aleph  prostheticum  zeigen  vielmehr,  ebenso  wie  die  koptischen 
Formen    (^,  T&.A.q :  THiq ,  to:toi,  taj-),   den  Typus  eines  Verbums  III.   infirmae 


4i^T 


(L-ß 


mit  den  ersten  Radikalen  dj.     (,  ffh  **~     idj-f  entspricht  in  der  Relativform  einem 


igm-f  von  gmj  »finden«,  und  wie  dieses  ein  altes  geminieren- 


des  gmm-w-f  (von  gmm-f)    vertritt,    wird    es    ein    altes    geminierendes  djj-w-f 
(von  djj-f)    vertreten,    das    wir   eben  in    A  As^.    zu    erkennen    haben.      Gegen 

Calices    Deutung    der    geminierenden    Formen    mit    A  A    spricht    aber    endlich 


noch    ein    Drittes.      Neben    den    geminierenden  Formen    ohne 


kommen    im 


Altägyptischen  in  denselben  Verbalformen,  wenn  auch  nur  selten,  auch  Formen 
mit  <=>  vor3);  nach  Calice  müfsten  sie  die  älteren  unverstümmelten  Formen 
{*erdödef)  darstellen,  aus  denen  jene  (*dödff)  hervorgegangen  wären.  Aber  wie 
kommt  es  dann,  dafs  diese  Formen  mit  <rr>  nicht  auch  die  Verdopplung  des 
A.  das  Zeichen  der  Gemination,  zeigen?  Warum  findet  man  in  diesen  angeb- 
lichen Prototypen  der  Formen  mit   A  A   niemals  <=> r\  A? 

Da  Calice    von    der   irrigen  Voraussetzung   ausgeht,    dafs  für  das  Verbum 
<=>A   der  Lautwert  rdj  feststehe,    so  führt  ihn  seine  Theorie  zu  dem  Schlufs, 

dafs  der  verstümmelte  Stamm   A    nur  zweilautig  dj  gewesen  sei  und  dafs  daher 

die  koptischen  Formen  (\,  t*^*  :  thi* ,  to:toi,  tä,i-),  die  das  Aussehen  von 
Formen  eines  Stammes  III.  infirmae  djj,  djw  haben,  sekundäre  Analogiebildungen 
seien,  die  von  dem  verstümmelten  zweilautigen  Stamme  dj  nach  dem  Muster 
der  Verba  III.  infirmae  gebildet  seien.  Dem  ist  jedoch  entgegenzuhalten,  dafs 
überall  sonst,  wenn  dreilautige  Verben  durch  Verlust  eines  Radikals  zweilautig 
geworden  sind,  sie  sich  der  Klasse  der  zweiradikaligen  Verben  anschliefsen, 
die  ja,  wie  ich  gezeigt  habe,  überhaupt  nur  aus  solchen  verstümmelten  Verben 
besteht.  Demnach  müfsten  die  Formen  eines  aus  rdj  verstümmelten  Verbums  dj 
im  Infinitiv  *döj,   *döje  (kopt.  also  etwa  *töi,  *töe)  anstatt  *dtjet  (kopt.  ^),   *döjef 


1)  Verbum  I  457. 

2)  Verbum  II  313. 

3)  Im  Verbum    konnte  ich    noch    keine  sicheren  Beispiele  dafür  beibringen    (vergl.  indes  II 
309.  898).     Seitdem  sind  mir  aber  solche  wiederholentlich  begegnet.    . 


1901.]  Kurt  Sethe:    Zu  den  Verben  des  Gebens.  133 

(kopt.  etwa  *tööf)  anstatt  *dajtef  (kopt.  Td^qrTHiq),  im  Pseudopartizip  *dej,  *deje 
(kopt.  etwa  *tej,   *te)  anstatt  *döje  (kopt.  to:toi)  gelautet   haben. 

Die  koptischen  Formen  von  A  für  Analogiebildungen  zu  erklären,  ist  aber 
schon  an  sich  recht  bedenklich,  weil  wir  uns  damit  jeden  Boden  unter  den 
Füfsen  hinwegziehen  würden;  denn  gerade  die  koptischen  Formen  sind  es,  die 
uns  den  einzigen  Anhalt  für  die  Beurteilung  der  Verben  des  Gebens  bieten.  In 
der  That  haben  wir  von  ihnen  auszugehen  und  nicht,  wie  es  Calice  gethan 
hat,  von  dem  durch  nichts  gesicherten  rdj,  um  mit  Calices  Theorie  zu  durchaus 
befriedigenden  Erklärungen  für  die  oben  erörterten  Erscheinungen  zu  gelangen. 

Wenn  das  Verbum  A  ein  Verbum  III.  infirmae  djj,  djw  war,  wie  es  die 
koptischen  Formen,  die  neuägyptischen  Formen  mit  (  Q7\  prostheticum  und  das 
Fehlen  des  (  prostheticum  in  den  altägyptischen  Subjunktivformen  voraussetzen 
lassen,   so  mufs  das  ältere  Verbum  <=>  A.   aus   dem  dieses  Verbum  III.  infirmae 

durch  Wegfall  des  r  entstanden  sein  soll,  eben  ein  Verbum  IV.  infirmae  rdjj,  rdjw 
gewesen  sein.  Bei  dieser  Annahme  lassen  sich  dann  die  oben  erörterten  Formen 
so  erklären. 

Der  Infinitiv  *dljet  (^),  *ddjtrf  (T*^q:THiq),  der  den  Infinitivtypus  der 
Verba  III.  infirmae  zeigt  (micc,  MJvcTq),  ist  verstümmelt  aus  *erdijet,  *erdajtef, 
einer  Form ,  die  den  Typus  von  cume  (*esmmet) ,  c.uitTq  (*es?nentef  für  esmäntpf 
wegen  des  n)  aufweist.  Dieser  Typus  ist  zwar  nur  bei  einem  Kausativ  zwei- 
rad.  belegt;  aber  da  die  weiblichen  Infinitivformen  der  Kausativa  zweirad. 
überhaupt  nichts  anderes  sind  als  Formen  vom  Typus  der  Kausativa  III.  in- 
firmae, aus  deren  Klasse  die  Mehrzahl  der  Kausativa  zweirad.  hervorgegangen 
war1),  so  haben  wir  diesen  Typus  auch  für  die  Kausativa  III.  infirmae  und  die 
Verba  IV.  infirmae,  die  den  gleichen  Konsonantenbestand  und  also  auch  die- 
selbe Infinitivbildung  hatten,  anzunehmen:   esmlnet  (cume)  und  *erdljet  {<=z=>l\c±) 

entsprechen  sich  also  genau  so  wTie  die  Infinitive  semnet  (ceAmi)  und  *hnnset  (geAici) 
von  dem  Verbum  IV.  infirmae  C  l^fö  hmsw   »sitzen«. 

Ebenso  ist  dann  weiter  auch  das  Pseudopartizip  *döjjej,  *döjwew  (to:toi)  ver- 
stümmelt aus  einer  älteren  Form  *erdöjjej,  *erdöjweic,  die  den  Typus  der  Form 
*phmöswew  *f>hmo$jej  (£aiooc)  von  dem  eben  genannten  Verbum  IV.  infirmae2)  auf- 
weist. 

Die  gewöhnliche  Form  des  Tempus  sdm-f  (»Subjunktiv«),  die  in  den  Pyra- 
midentexten stets  ohne  (]   prostheticum  erscheint,  lautete  vermutlich  *dejjof  und 

entsprach  genau  den  Formen  der  Verba  III.  infirmae  II  ^K\  /:  *sejjöf  (aus  *se]jöf) 
»dafs  er  satt  werde«  (cioq)3).  Die  Urform  von  <rr>  A,  aus  der  diese  Form  ent- 
standen sein  könnte,   würde  dann  *erdejjöf  gelautet  haben,   d.h.  die  Vokalisation 


l)    Verbum  I  435,   1.  2)    Verbum  II  98.  3)    Verbum  II  217. 

18* 


134  Kurt  Sethe:    Zu  den  Verben  des  Gebens.  [XXXIX.  Band. 

gehabt  haben,  die  man  für  die  vierlautigen  gewöhnlichen  idm-f- Formen  (»Sub- 
junktive«)   der  Verba  IV.  infirmae  zu  erwarten  hat1). 

Die  geminierende  Mm-f-Yovm.  A  A  ^=^,   die  wir  uns  etwa  *edjöjef  vokalisiert 

zu  denken  haben,  würde  auf  ein  älteres  *redjöjef  zurückgehen.  Dafs  diese  ältere 
Form  nun  nie  mit  einem  doppelten  A,  sondern  immer  einfach  <rr>  A  *^_  ge- 
schrieben wird,  erklärt  sich  vielleicht  daraus,  dafs  die  Form  überhaupt  nicht 
als  geminierende  Form,  sondern  als  eine  natürliche  emphatische  Form  empfunden 
wurde,  die  den  einfachen  Stamm  zeigte  und  nur  im  Unterschied  zu  der  gewöhn- 
lichen Form  (»Subjunktiv«)  den  Vokal  vor  statt  nach  dem  letzten  Radikal 
hatte,  wie  die  Formen  "emsöjef,  *emtöicef  der  Verba  III.  infirmae,  die  neben  der 
geminierenden  Form  em&ödef  standen2).  In  der  That  ist  ja  die  Gemination  auch 
bei  den  Verbis  IV.  infirmae  nur  ein  Ausnahmefall,  der  nur  bei  einigen  ganz 
bestimmten  Verben  dieser  Klasse  eintritt3).  Wenn  nun  aus  dieser  nicht  gemi- 
nierenden emphatischen  Form  *redjöjef  durch  Wegfall  des  r  *edjöjef  geworden 
war,  so  konnte  diese  verstümmelte  Form,  die  ganz  das  Aussehen  der  ent- 
sprechenden geminierenden  Formen  der  Verba  III.  infirmae  hatte,  um  so  leichter 
für  eine  solche  geminierende  Form  gehalten  werden,  als  bei  den  Verbis  III.  in- 
firmae die  Gemination  in  der  emphatischen  sdm-f -Torrn  in  weitaus  den  meisten 
Fällen  erscheint,  in  der  von  dieser  abgeleiteten  Relativform  sogar  ausnahmslos 
die  Regel  ist.  So  mufste  es  denn  geradezu  selbstverständlich  sein,  dafs  auch 
die  Relativform  zu  *edjöjef  und  somit  auch  *edjojef  selbst  für  eine  geminierende 
Form  galten.  Um  nun  diese  anscheinend  geminierenden  Formen  von  den  nicht- 
geminierenden,  die  ja  zum  Teil  dieselben  Konsonanten  djj  enthielten,  zu  unter- 
scheiden, fand  sich  nur  ein  Mittel,  die  Verdopplung  des  Wortzeichens:  A  A. 
Wie  die  geminierenden  Formen  der  Verba  III.  infirmae  durch  zweilautige  Formen 
ersetzt  wurden,   so  auch   die  anscheinend  zu  ihnen  gehörigen  Formen  von  A.  für 

w 


die  wir  ja,  wie  gesagt,  im  Xeuägyptischen  Formen  mit  [  qt\  prostheticum  an- 
treffen. Dieses  Verschwinden  der  Gemination  hatte  eine  Entwertung  der  Gemi- 
nationsschreibung .  fl  zur  Folge,  und  so  kam  es  denn  wohl,  dafs  diese  im  Xeu- 
ägyptischen  für  einfaches  dj  im  Pseudopartizip  und  Passiv  sdm-w-f  verwendet 
wurde.     Ganz    analog   finden  wir  im  Neuägyptischen  ja    auch    die    entwerteten 

Geminationsschreibungen  der  Verben  m//  »sehen«  und  wnn  »sein« 


oder  — -^   und   7Ü??  für  einfaches  ml  und  wn  verwendet,  auch  wo  dieses  kein  alt- 


\J        \J  AA/W\A 


ägyptisches  mit  und  wnn  vertritt*).    Warum  die  entwertete  Geminationsschreibung 

nun  nur  in   den  beiden  Verbalformen,   dem  Pseudopartizip  und  dem  Passiv 

sdm-w-f.  in  keiner  anderen  gebraucht  wird,  bleibt  uns  ebenso  rätselhaft  wie  die 

Thatsache,   dafs  die  entwertete  Schreibung  ^^  ebenfalls  nur  in  ganz  bestimmten 


l)    Verbum  II  231.  289.  2)    Verbum  II  348,2;   I  S.  XXIV 

3)    Verbum  I  409,  5.  4)    Verbum  I  390. 


1901.]  Kurt  Seihe:    Zu  den  Verben  des  Gebens.  135 

VerbaLformen  für  wn  (altes  und  junges)  eintritt,  in  anderen,  darunter  gerade 
solchen,   die  im  Altägyptischen  die  Gemination   zeigten,   nie. 

Die  vorstehenden  Ausführungen  dürften  hinreichend  gezeigt  haben,  dafs 
Calices  Theorie  vom  Verhältnis  der  beiden  Verben  des  Gebens  sich  sehr  gut  auf 
die  uns  vorliegenden  Formen  anwenden  läfst,  wenn  man  in  dem  Verbum  <=>  A 
einVerbum  IV.  infirmae  rdjj,  rdjw  sieht,  das  seinen  ersten  Radikal  r  frühzeitig  ein- 
gebüfst  hat.  Dafs  der  Wegfall  eines  r  am  Anfang  eines  Wortes  nichts  Unwahr- 
scheinliches   ist,    hat  Calice   bereits    durch    das   Beispiel   von    m    3    rh  »wissen« 

(kopt.  üj-,  iy*<q)  dargethan.  Die  Pyramidentexte  mit  ihrem  >§5 — neben 
Aq|  i —  und  mit  ihren  Wortspielen  zwischen         O  und  (  y\  ,  zwischen  □' 

und  (1         ,   zwischen  Q ,    das    später  ja    nur    noch    (1  ^  Q  geschrieben  wird, 

DO 
und  (  zeigen  deutlich ,   dafs   das  anlautende  <=>  r  nicht  minder  zum  Uber- 

gang  in  (  j,  i  neigte    als   das   auslautende.     Dafs    aber   ein  (    am  Anfang   eines 

Wortes  spurlos  verschwinden  konnte,  dafür  ist  (  A d  imj  »gieb«  (kopt.  moi,  ma.-) 

ja   ein  klassisches  Beispiel. 

Der  Lautwert  rdjj,  rdjw  und  djj,  djw,  den  wir  ausgehend  von  den  kop- 
tischen Formen  des  Verbums  A  für  die  Verben  des  Gebens  erschlossen  haben, 
braucht  nun  aber  nicht  der  ursprüngliche  Lautwert  gewesen  zu  sein.  Wie  schon 
die  von   mir    im  Verbum1)   herangezogene  Variante      a     ^K  /°    für  \\  /°    in 

den  Pyramidentexten  nahelegte,  könnte  das  d  des  Stammes  rdjj,  rdjw,  djj,  djw 
ursprünglich  ein  "1  d  gewesen  sein.  Der  im  a.  R.  vorkommende  Personen- 
name Dfdj        3  A ,    Berlin  11667,    mit    den  Varianten  (T)>    Leiden  C.  15, 

~1,  Mar.  ,  Mast.  199,  ist  ein  weiterer  Beleg  dafür. 


Der  Lautwert  von  «J», 

Von  Kurt  Sethe2). 


Wir  sind   gewohnt,    dem  Zeichen  ^=J)   den  Wert  hc   zuzuschreiben   und  lesen 
somit   die  häufigen  Worte  ~=^   »Vorderteil«  hct,   <==^   »Fürst«  hc,   •*=&  t\     »An- 


1)  I  454. 

2)  An  der  Formulierung  meiner  Ausführungen  hat  Hr.  Prof.  Erman  wesentlichen  Anteil,  wo- 
für ich  ihm  meinen  Dank  auch  an  dieser  Stelle  aussprechen  möchte. 


13b  Kurt  Sethe:    Der  Lautwert  von       g).  [XXXIX.  Band. 

fang  von«  Jjfi-rn,      ^^  »Herz«  h<tj,  ^S)\\  ^   «   »erster«  Uwtj.    Dafs  diese  Lesung 

bedenklich  ist,  zeigt  zunächst  das  Koptische. 

Nach  den  bekannten  Gesetzen  (Steindorff,  Kopt.  Gramm.  §  34a.  39)  hätte 
ein  hctj,  wenn  es  mit  e  vokalisiert  war  (*h&<^tej),  etwa  *haat  geben  müssen;  das 
Wort  für  »Herz«  lautet  aber  £ht.  Und  mit  Suffixen  hätte  dasselbe  Wort  *hotef 
(für  *h'ctejef)  ergeben  müssen;  »sein  Herz«  heifst  aber  £THq.  Ein  hcwtj  mit  i 
vokalisiert  hätte  *hawtt  (für  *he<rwttj)  ergeben  müssen;  das  Wort  für  »erster« 
heifst  aber  ^o^it.  Und  wenn  hct  »Vorderteil«  wohl  auch  oh  (für  *h(*ef)  geben 
könnte,  so  müfste  es  mit  Suffixen  doch  *haatef  (für  *hectef  oder  *hä^ff)  lauten; 
»sein  Vorderteil«  heifst  aber  £HTq.  Alle  vier  Formen  £HT,  £THq,  ^o^it,  £HTq 
zeigen  somit  keine  Spur  eines  Ajin  )  und  sehen  aus,  als  gingen  sie  einfach  auf 
*hetej,  *htejef,  *hwitej,  *hetef  zurück.     Nach  diesen  koptischen  Formen  würde  man 

somit  =^  ht,   ~=^  O  htj,  ^Mj>\>       a  hwtj  umschreiben.     Späte  Texte  (z.  B.  das 

o     I  q\\  -H.    \\  JA 

saitische  Totenbuch)  schreiben  denn  ja  auch  geradezu  ö     O  für  »Herz«,  und  die 

älteren  Agyptologen  haben  deshalb   dieses  Wort  wirklich  htj  gelesen,   ganz  wie 
es  den  koptischen  Formen  entspricht. 

Und  in  der  That  ist  die  Annahme,   dafs   , — §)  h<  zu  lesen  sei,  auch  durch 
nichts  bewiesen;   denn  sie  beruht  ausschliefslich  auf  der  Schreibung  der  beiden 

Worte  -=^  »Fürst«    und  ~=^  ¥^  »Anfang  von«.    Wäre  aber  das a  in  diesen 

Worten  wirklich  der  Auslaut  des  Wortzeichens   ^JD,  so  würde  es  auch  in  den 
anderen  Worten,    die  mit  — §)  geschrieben  werden,    irgend  einmal  vorkommen 

müssen.      Es    findet    sich    aber  niemals;    man  schreibt  immer  nur  -==^ ,    ^^Os 

o    I      o  \\ 

^%Q   A   und  schreibt  das  a  nur  bei  -=^  und  <=^  f\    .     Somit  wird  das 

d  ein  Bestandteil  sein,   der  nur  diesen  beiden  Worten  eignet,  oder  vielmehr 

diesem  einen,    denn  gewifs  sind  beide  im  Grunde  identisch  oder  hängen   doch 

zusammen.    Das  -=^  wird  nichts  als  eins  der  häufigen  Komposita  mit o  »Arm« 

- Q 

er\  f         if\  q  r^^\  ^S.  'WWW 

sein"),  wie  z.  B.    ®  .  ,    r         s  \\  ,     ^   ,  und  es  wird  wie  so  manches 

'  a    o     II- a     a   ^     a 

alte  Wort  und  namentlich  so  mancher  alte  Titel  in  einer  Abkürzung  geschrieben 

sein,  verel.     ffi    hrj-c  und  hrt-<  (<^> °),  %  hrj-dldt,     ]  Nbt-ht,  1 1\    imj-is{t), 

In  msw-stnj  u.  a.     Da  man  das  Femininum  zu  ~==^  »Fürst«  s^t  (Beni  Hasan  I, 
25.  26)  ^  (ib.  II,  26)  schreibt  und  seinen  Plural  «=^\  !  (Rec.  de  trav.  IX,  94) 


j\Jm  i 


und  ^=^V§*'  (rt>-  XI,  61,  späterer  Text),  so  wird  die  richtige  Auflösung  von  ~=^ 


1)  Hierauf  habe  ich  bereits  im  Verbum  I,  §  146  hingewiesen. 

2)  Vergl.  auch  die  Schreibungen  e=p  vfa  l  (Louvre  C.l)  und  ■s=^  1\     (Millingen  1,1),  die 

sogar  die  spätere  gewöhnliche  Schreibung  von       .       »Arm«   zu  bieten  scheinen. 


1901.]  Kurt   Seihe:    Der  Lautwert  von  __$).  137 

»Fürst«   B-=^     .      sein1),   während  e=^-'  t\     »Anfang  von«   den  Ausdruck  e-s^.    , 


enthalten  wird,  von  dem  der  Titel  abgeleitet  ist;  die  beiden  Worte  verhielten 
sich    dann    zueinander    so    wie     ®     1pj-c{1L'j)    »Vorfahr«    zu     ®     tp-c(irj)   »vor«. 

Wenn  nun  die  koptischen  Formen  gHTq.  £ht,  orHq,  oo'yiT  auch  für  das 
Zeichen  _- $>  nur  den  einkonsonantigen  Lautwert  h  ergeben,  so  braucht  das  doch 
nicht  der  ursprüngliche  Lautwert  gewesen  zu  sein.  In  der  That  setzt  ja  auch 
der  lange  Vokal  des  Wortes   oh  »Vorderteil«  e=^  voraus,   dafs  dem  e  noch  ein 

Konsonant  folgte:  *fyif'et.  Wenn  die  zugehörige  Form  mit  Suffixen  gHTq  *hetef 
davon  keine  Spur  mehr  erkennen  läfst,  so  ist  das  genau  dasselbe  wie  bei  £h:£h 
»Leib«,  das  aus  *he?t  entstanden  ist.  und  dem  zugehörigen  oHTq:5HTq,  d.i. 
einfach  *hetef.     Für  oh  c^/.  und  seine  Derivate  könnte  aber  als  zweiter  Radikal 

wohl  nur  ein  *C\  /  in  Betracht  kommen.  Denn  nur  dieser  Laut  ist  bisweilen 
so  frühzeitig  weggefallen,  dafs  er  im  Koptischen  in  der  Vokalisation  keine  Spur 
mehr  hinterlassen  hat"),  wie  das  ja  bei  den  Worten  OHTq,  oht,  OTHq,  gcyrr 
der  Fall  war.  In  der  That  giebt  nun  Griffith,  Hieroglyphs  p.  18,  an,  dafs  im 
m.  R.  das  »Herz«  auch  hltj  geschrieben  vorkomme,  doch  ist  mir  die  Stelle,  die 
er  dabei  im  Auge  hat,   nicht  bekannt. 

Demnach  wird  man  als  Lautwert  für  das  Wortzeichen  — §)  mit  grofser 
Wahrscheinlichkeit  ursprünglich  ht,  später  h.  annehmen  dürfen.  Die  Worte,  in 
denen  es   sich  findet,  werden  so  zu  gruppieren  sein: 

hit.  ht  »Vorderteil«  ~==^  (oh  aus  *he?t\  OHTq  aus  *hettef,  wie  ujH«ye  »Altar« 
aus  *hrhcet,  £h£   »Höhle«    aus  *beföl). 

hltj,    htj   »vorn    befindlich«    in  ~^fy  »Brust«,    »Herz«    (oht   aus  *heltej  wie 

oben  OHTq  aus  *he!tef,  OTHq  aus  *he>teff  wie  Tcygo  aus  *dice!hö.  «xcoq  »sein 
Haupt«   aus  *de?dö?ef,  vergl.  auch  oovo    »mehr«  aus  h?w-cfj),  -=^  <®    »Vordertau 

der  Schifte«,    -=^s=i  »feines  Öl«,    g) *V\    TT     »feines  Leinen«. 

hlt-c.  ht-c    »Anfang«   ==^  in  a=^'  ^\     »incipit«. 

a         _ aJ!^ 

hltj-c,  htj-c    »Fürst«   -=^,   Fem.  »Fürstin«   s^- 

hhctj,  hictj,   neuägyptisches  Adjektiv  für  »erster«,    das  von  dem  Plural  von 
■  gebildet  sein  könnte,   P/\\  °*   *   (ojo'yiT  aus  *hehcitej  wie    oben  orHq   aus 


WA 


x)    Auch  der  andere  alte  Fürstentitel      D    ,       D     ^  •    Fem.  ^r-|^-  wird  nach  Ermans  V  ermu- 

fl     - QVJ  u  n 

tung  demnach  wohl  rptj-c  zu  lesen  sein. 

2)    Vergl.  Sethe,  Verbum  I,  §  70.  24.  60 b». 


138  August  Küster:    Zur  ägyptischen  Pllanzensäule.  [XXXIX.  Band. 


Zur  ägyptischen  Pflanzensäule. 

Von  August  Köster. 


k^owohl  Chr.  Belger  (Berl.  philol.  Wochenschrift  1899  S.  467 ff.)  wie  kürzlich 
U.  Wilcken  (Zeitschr.  f.  ägypt.  Sprache  1901  S.  66  ff.)  haben  gegen  die  von 
L.  Borchardt  in  seiner  bahnbrechenden  Arbeit  über  die  ägyptische  Ptlanzensäule 
aufgestellte  Theorie  Bedenken  vorgebracht,  die  scheinbar  so  schwerwiegend  sind, 
dafs  sie  einer  ernstlichen  Beachtung  wert  erscheinen.  Beide  kommen  durch 
ihre  Betrachtung  zu  der  Ansicht  von  Semper  und  Lepsius  zurück,  die  bereits 
früher  von  Julius  Braun1)  ausgesprochen  wurde,  dafs  die  ägyptische  Säule  aus 
einem  inneren  Kern  besteht,  der  nur  von  Pflanzen  bekleidet  ist,  also  durchaus 
als  tragende  architektonische  Werkform  aufgefafst  werden  mufs. 

Belger  führt  gegen  Borchardts  Theorie  vor  allen  Dingen  an,  dafs  die 
Entstehung  der  Bündelsäule  sich  durch  dieselbe  nicht  erklären  lasse,  da  die 
lebendige  Pflanze  in  natura  nie  zusammengebündelt  wird,  als  Vorbild  also  nicht 
gedient  haben  könne;  eine  Anwendung  von  mehreren  Stengeln  aus  konstruk- 
tiven Rücksichten,  d.  h.  um  der  Säule  mehr  Widerstandsfähigkeit  zu  geben, 
nach  Borchardts  Ausführung  aber  ausgeschlossen  sei  und  man  annehmen  müsse, 
dafs  der  von  Papyrus  oder  Lotos  rings  umhüllte  Pfeiler  als  Vorbild  der  Bündel- 
säule gedient  habe. 

Gegen  die  Möglichkeit  einer  solchen  Entstehung  eines  Säulentypus  wäre 
durchaus  nichts  einzuwenden,  doch  dürfte  man  dann  die  Umschnürung  am  un- 
teren Teile  des  Stammes  und  in  der  Mitte,  die  Wilcken  für  die  bisherige  An- 
sicht anführt,  gerade  bei  den  ältesten  Säulen  erwarten.  In  Wirklichkeit  sind 
aber  die  Säulen,  bei  denen  auch  unten  Bänder  auftreten,  wenn  auch  aus  guter 
Zeit,  so  doch  nur  in  einer  bestimmten  Periode  nachweisbar2).  Auch  hätten 
die  aus  dieser  Idee  heraus  entstandenen  Säulen  gewifs  ein  ganz  anderes  Aus- 
sehen.    Sehr  viele  Stengel  wären  nötig  gewesen,   um  einen  Stamm  oder  Pfeiler 


*)    Julius  Braun,  Skizzen  aus  den  Ländern  der  alten  Kultur.     1854.     S.  315. 

2)  Die  bei  Perrot  et  Chipiez,  Histoire  de  l'art  (D.A.)I.  p.  489  und  505  abgebildeten  Säulen 
zeigen  diese  Eigentümlichkeit  nicht;  was  man  hier  vielleicht  als  Bänder  verstehen  könnte,  sind 
farbige  Streifen  (Borchardt,  Die  ägyptische  Pflanzensäule  S.  7),  und  nur  bei  den  Bauten  Amen- 
ophis'  III.  zu  Luksor  (Description  de  l'Egypte  III  Taf.  7)  läfst  sich  eine  mehrfache  Umschnürung 
nachweisen.  In  Medamüt  findet  sich  allerdings  bei  zwei  Ptolemäersäulen  dies  Motiv  wieder  auf- 
genommen (Description  III  Taf.  68,  bessere  Abbildung  giebt  Borchardt  S.  37),  doch  gehören  die- 
selben sehr  später  Zeit  an  (Euergetes'  IL  und  Neos  Dionysos',  Steindorff  bei  Baedeker  5.  Aufl. 
S.  262)  und  können  deshalb  für  die  Theorie  der  ägyptischen  Säule  nicht  in  Frage  kommen.  Über 
die  Säulen  des  Tempels  zu  Aschmunen  vergl.  Anhang. 


1901.]  August  Küster:    Zur  ägyptischen  Pilanzensäule.  139 

zu  umkleiden,  und  der  Künstler,  sich  eng  dem  Vorbild  anschliefsend ,  hätte 
vielleicht  eine  Säule  hervorgebracht,  ähnlich  der  bei  Borchardt  a.a.O.  S.50 
abgebildeten  Rohrsäule.  Thatsächlich  bestehen  aber  gerade  die  ältesten  Bündel- 
säulen aus  wenigen,  4  —  6  Stengeln1),  sicher  ein  Zeichen,  dafs  man  sich  nicht 
zu  weit  von  der  ursprünglichen  Säule,  die  nur  eine  aufstrebende  Pflanze  dar- 
stellte, entfernen  wollte.  Wilcken  geht  allerdings  von  der  Ansicht  aus,  dafs 
die  Bündelsäule  das  Primäre,  die  einfache  Pilanzensäule  das  Sekundäre  ist. 
Mag  der  Steinbau  sich  nun  aus  der  Holzarchitektur  entwickelt  haben  oder  aus 
dem  Lehmbau,  oder  aus  beidem  gemeinsam,  wofür  wohl  die  gröfste  Wahr- 
scheinlichkeit spricht,  die  Säule  verdankt  jedenfalls  der  Holzarchitektur  ihre 
Entstehung2),  und  möchte  ich  deshalb  die  einfache  Säule,  und  zwar  die  Palmen- 
säule, als  das  Primäre  in  Anspruch  nehmen,  obgleich  im  a.  R.  kaum  Spuren 
derselben  nachweisbar  sind3).  Der  Palmenstamm  war  das  naheliegendste,  als 
Stütze  verwendbare  Material,  und  er  entsprach  zugleich  der  Idee  der  späteren 
Pilanzensäule  nach  Borchardts  Theorie,  weil  er  seiner  charakteristischen  Borke 
wegen  auch  als  Stütze  noch  den  Eindruck  eines  Baumes  hervorrufen  mufste. 
Die  Entstehung  der  Halsbänder,  deren  Deutung  gerade  bei  den  Palmensäulen 
bislang  Schwierigkeiten  machte,  liefse  sich  vielleicht  erklären,  wenn  wir  einen 
Blick  auf  die  Bauweise  in  Babylonien  werfen,  wo  ja  die  äufseren  Verhältnisse 
den  ägyptischen  analog  sind.  Strabo4)  erzählt  uns,  dafs  der  Holzarmut  wegen 
in  Babvlonien  Palmen  als  Säulen  verwendet  werden,  um  die  man  aus  Rohr 
gedrehte  Stricke  legte,  die  hernach  angestrichen  wurden.  Diese  Umschnürung 
mit  Stricken  wird  aus  konstruktiven  Gründen,  namentlich  um  den  oberen  Teil 
der  Stütze  zusammenzuhalten,  nötig  gewesen  sein,  da  das  Holz  der  Palme5) 
nicht  besonders  geeignet  ist,  als  Pfeiler  Verwendung  zu  finden.  Vielleicht  wird 
auch  bei  anderen  Holzsäulen  solche  Verstärkung  und  Sicherung  zur  Anwendung 
gekommen  sein6).    Wurde  die  Stütze  zur  Säule  dadurch,   dafs  man  ein  Kapitell 


1)  Borchardt  a.  a.  0.  S.  6  und  7,  Fig.  9  und  10. 

2)  Abgesehen  von  der  sogenannten  protodorischen  Säule,  die  im  Gräberbau  ihren  Ursprung 
hat,  die  nach  ägyptischen  Begriffen  (Borchardts  Theorie)  aber  keine  Säule  ist,  sondern  als  Stütze 
oder  Pfeiler  bezeichnet  werden  mufs. 

3)  Borchardt  a.  a.  0.  S.46.  Die  verbreitete  Ansicht,  dafs  die  Palme  (phoenix  dactylifera  L.) 
erst  zur  Zeit  der  12.  Dynastie  nach  Ägypten  gekommen  sei  (Franz  Woenig,  Die  Pflanzen  im 
alten  Ägypten  S.  307  ff.)  ist  nicht  haltbar.  Flinders  Petrie  giebt  uns  auf  Taf.  51  seiner  Publi- 
kation »The  royal  tombs  of  the  first  dynastie«  sowie  auf  Taf.  52  von  »Naqada  and  Ballas«  aus 
der  ältesten  Zeit  einige  Darstellungen  von  Palmen,  die  als  solche  gar  nicht  zu  verkennen  sind. 
Royal  tombs  II  Taf.  3,  1  kommt  die  Palme  bereits  als  Hieroglyphe  vor.  Wir  können  mit  Sicher- 
heit daraus  schliefsen,  dafs  in  den  ältesten  uns  bekannten  Zeiten  die  Dattelpalme  in  Ägypten  nicht 
nur  bekannt,  sondern  schon  heimisch  und  verbreitet  war  und  ihre  Einführung  jenseits  aller  Ge- 
schichte liegt  (vergl.  Fischer,  Petermanns  Mitteilungen,   Ergänzungsheft  Nr.  64  S.  5). 

4)  Strabo   XVI,   739    Stet    he   tyjv  rvjg  vX-^g  t-kkvw  iv.   (powixtvwv  £vXwv  cci   otxoho\xnt  j-vursXovi'Tai 

HMl    hoKQig    XCtt    TTVXOIG'    TTSOl    §Z    T0\JQ    TTvXovg    (TTOZCpOl'TSG    I*    TYS    y.Ct7M\XYfi  T^OlVlCi   7T£aiTl%SCCTtl>,    eW     STTCC- 
^SKpOUTSQ    y^OWUCCTt    XCCTCtyOCCipOVTt. 

I5)    Description  XIX,  p.  445. 
6)    Vergl.  Perrot  et  Chipiez  a.  a.  0.  V,  p.  203  Fig.  138. 
Zeitschr.  f.  Ägypt,  Spr.,  XXXIX.  Band.     1901.  19 


140  August  Küster:    Zur  ägyptischen  Pilanzensäule.  [XXXIX.  Band. 

hinzufügte,  das,  aus  einem  besonderen  Block  gefertigt,  durch  Verzapfung  und 
Verspundung  mit  dem  Stamm  verbunden  werden  mufste,  war  eine  Verschnürung 
um  so  nötiger.  Als  man  dann  zur  Steinarchitektur  überging,  behielt  man  diese 
Halsbänder  natürlich  bei,  die,  so  erklärt,  auch  bei  der  Palmensäule  so  sehr 
unberechtigt,  als  man  gewöhnlich  anzunehmen  geneigt  ist,  nicht  sind1).  War 
man  zum  Steinbau  übergegangen,  so  konnte  man  statt  der  Palme  auch  leicht 
die  so  sehr  beliebte  und  in  allen  Darstellungen  bevorzugte  Lotos-  oder  Papyrus- 
pilanze  als  Säule  nachbilden. 

Dafs  die  Ägypter  durchaus  nicht  davor  zurückschreckten  oder  es  als  Wider- 
spruch empfanden,  den  biegsamen  Stengel  des  Lotos  als  kerzengerade  empor- 
gerichtet darzustellen,  lehrt  uns  die  vielfache  Anwendung  dieses  Motivs  in  der 
Kleinkunst'2)  sowie  in  der  Ornamentik3).  Ja,  selbst  wo  der  Lotos  als  lebende 
Pflanze  aufgefafst  und  gezeichnet  ist,  sehen  wir  ihn  bisweilen  dem  Papyrus 
analog  mit  langen,   emporstrebenden   Stengeln  wiedergegeben4). 

Dafs  es  einige  Schwierigkeit  verursacht,  aus  der  einfachen  Säule  nun  die 
Entstehung  der  Bündelsäule  zu  erklären,  kann  nicht  in  Abrede  gestellt  werden, 
im  anderen  Falle,  d.  h.  wenn  man  die  Bündelsäule  als  das  Primäre  annimmt 
und  ihre  Entstehung  aus  der  Pfeilersäule  erklärt,  liegt  eine  mindestens  ebenso- 
grofse  Schwierigkeit  vor,  die  Umbildung  zur  einfachen  Säule  zu  verstehen. 
Vielleicht  kam  man  von  der  einfachen  Säule  auf  die  Bündelsäule  lediglich  aus 
künstlerischen  Rücksichten,  indem  man  anstrebte,  die  Säule  durch  Gliederung 
zu  beleben,  ein  Bestreben,  das  ja  gerade  im  a.  R.  den  Stil  bestimmte  und  sich 
in  der  Architektur,  namentlich  auch  in  der  Ornamentierung  der  Sarkophage, 
widerspiegelt. 

Für  die  Papyrus-Bündelsäule  war,  worauf  mich  Hr.  Prof.  Spiegelberg  freund- 
lichst aufmerksam  macht,  dem  Künstler  ein  direktes  Vorbild  gegeben  in  den 
Papyrusbündeln,  wie  sie  uns  mehrfach  auf  Darstellungen  begegnen3).  Die  Pa- 
pyrusstaude wächst  in  Büscheln,  und  solche  Büschel,  die,  soeben  ausgerissen, 
zusammengeschnürt  und  fortgetragen  werden,  führt  der  Zeichner  uns  im  Bilde 
vor.  Ein  solches  Bündel  hat  genau  die  Form  einer  Säule,  selbst  die  Fufs- 
blätter  haften  noch  daran  und  umhüllen  die  Schäfte,  und  könnte  unmittelbar 
als  Vorbild  genommen  werden. 


!)  Man  könnte  versucht  sein,  hier  an  die  vielen  Bänder,  Faszien  u.  s.  w.  zu  denken,  wie 
sie  in  der  griechischen  Architektur,  auch  bei  der  Säule,  angewendet  wurden  (vergl.  Bötticher, 
Die  Tektonik  der  Hellenen  S.  82  ff.  und  S.91ff.).  Dem  ist  jedoch  entgegenzuhalten,  dafs  die 
ägyptische  Säule,  ursprünglich  allerdings  aus  ihrer  Funktion  als  Stütze  heraus  entstanden,  doch 
eine  ganz  andere  Idee  verkörpert.  Die  ägyptische  Säule  soll  den  Konflikt  zwischen  Stütze  und 
Last  nicht  ausdrücken  und  bedarf  deshalb  des  Hinweises  darauf  nicht.  Symbolisch  sind  also  die 
Bänder  auf  keinen  Fall  zu  fassen. 

2)  LD.  111,   115;  Prisse,  d'Avennes  II  Taf.  24. 

3)  LD.  II,  64;  II   129;  Prisse,  d'Avennes  II  Taf.  56. 

4)  Beni  Hasan  II  Taf.  XI;  vergl.  auch  Petrie,  Egyptian  decorative  art  p.  66  ff. 

5)  Prisse,  d'Avennes  II  Taf.  13  aus  dem  Grab  der  Rechmere  (=  Newberry:  Rekhmara  Taf.  13). 


1901.]  August  Küster:    Zur  ägyptischen  Pllanzensäule.  141 

Die  Auflassung  Borchardts,  dafs  die  Basis  der  Säule  einen  Erdhügel  dar- 
stellt, möchte  ich  mit  Belger  bezweifeln  und  annehmen,  dafs  die  Basis  ledig- 
lich konstruktiven  Rücksichten  ihre  Entstehung  verdankt.  Den  Baumstamm 
konnte  man  nicht  einfach  auf  den  Erdboden  stellen,  ohne  dafs  er  eingesunken 
wäre;  selbst  bei  den  einfachsten  Anlagen  war  man  genötigt,  eine  Platte,  die 
wohl  bald  aus  Stein  hergestellt  wurde1),  unter  die  Stütze  zu  legen.  Die  eigen- 
artigen Basen,  die  sich  bei  Flinders  Petrie,  Dendereh  (1898)  Taf.  XXIII  finden, 
zeigen  deutlich,  dafs  sie  der  Säule  nur  als  Unterlage  dienen  und  weder  als 
Erdhügel  noch  als  Teil  der  Säule  gedacht  sind.  Wäre  letzteres  der  Fall,  so 
müfsten  wir  die  Basis  in  ihrer  gewöhnlichen  Form  hier  erwarten;  erst  unter 
derselben  hätte  dann  zur  Erhöhung  der  Standfestigkeit  der  kreuzförmige  Unter- 
satz hinzugefügt  werden  können.  Als  ein  Teil2)  der  Säule  ist  demnach  die 
Basis  kaum  anzusehen,  noch  weniger  aber  der  Abakus;  die  Entstehung  desselben 
wäre  weder  nach  Borchardts  Theorie  noch  nach  der  von  Wilcken  vertretenen 
Auffassung  von  Semper  und  Lepsius  zu  erklären,  wenn  wir  ihn  als  Teil  der 
Säule  betrachten. 

Aus  der  Darstellung  des  Fufsbodens  zu  Tell-el-Amarna  läfst  sich  gegen 
Borchardts  Ansicht  durchaus  nichts  entnehmen,  denn  die  Säulen  stehen  ja 
nicht  auf  Gartenland,  sondern  im  Sumpf;  übrigens  hätte  das  Wasser  des  Teiches 
über  die  Standplätze  der  Säulen  hinaus  gar  nicht  ausgedehnt  werden  können, 
wenn  nicht  jedes  Verhältnis  zwischen  Teich  und  Umgebung  verloren  gehen 
sollte.  Zudem  wissen  wir  nicht  einmal,  welche  Art  von  Säulen  wir  uns  hier 
zu  denken  haben. 

Nach  eingehender  Betrachtung  scheinen  die  von  Belger  und  Wilcken  vor- 
gebrachten Bedenken  demnach  doch  nicht  schwerwiegend  genug  zu  sein,  um 
die  von  Borchardt  aufgestellte  Theorie  über  die  ägyptische  Pflanzensäule  irgend- 
wie zu  erschüttern. 

Anhang. 
Zum  Tempel  von  Aschmunen. 

Der  früher  in  der  Nähe  des  Dorfes  Aschmunen  gelegene,  jetzt  zerstörte 
Tempel3)  gilt  für  gewöhnlich  als  der  Ptolemäerzeit4)  angehörend,  doch  ist  es 
wohl  mehr  als  wahrscheinlich,  dafs  bei  Erbauung  dieses  Tempels  die  Ptole- 
mäer  nicht  in  Frage  kommen,  sondern  dafs  es  sich  hier  um  einen  Bau  der 
18.  Dynastie   handelt.     Auf  einer  Säule    des  Tempels   fand  sich   allerdings  der 


1)  In  Kahun    wurden    von  Flinders  Petrie    thatsächlich  Steinbasen  gefunden,    die  ehemals 
Holzsäulen  als  Unterlage  dienten  (Flinders  Petrie,  Kahun,  Gurob  and  Hawara  p.  23). 

2)  Vergl.  Göller,  Entstehung  der  architektonischen  Stilformen  S.  38  und  42. 

3)  Description  IV  Taf.  52;    die    beste    Abbildung  bei  Minutoli,  Voyage   ä   l'oasis    de  Jupiter 
Ammon  Taf.  XIII. 

4)  Champollion  II  p.  465;  Steindorff  bei  Baedeker  S.  205  (5.  Aufl.);  Foucart,  Histoire  de 
l'ordre  lotiforme  p.  275. 

19* 


142  August  Köster:    Zur  ägyptischen  Pilanzensäule.  [XXXIX.  Band. 

Name  des  Pliilippus  Arrhidäus ;  die  ganze  Art  und  Weise ,  wie  diese  Inschrift 
angebracht  ist,  macht  jedoch  den  Eindruck,  als  ob  sie  später  hinzugefügt 
worden  wäre.  Dafs  dieser  Bau  von  Philippus  Arrhidäus  errichtet  worden  ist, 
ist  auch  sehr  unwahrscheinlich,  denn  da  es  sich  hier  um  einen  Kolossalbau 
handelt  (Säulenhöhe  16,7m),  so  ist  kaum  anzunehmen,  dafs  der  Tempel  zu 
Philippus'  Zeit  bereits  bis  zum  Architrav  vollendet  gewesen  wäre,  selbst  wenn 
bereits  Alexander  I.  ihn  in  Angriff  genommen  hätte,  ganz  abgesehen  davon, 
dafs  die  alte  Stadt  Chmunu,  die  Hauptkultstätte  des  Thot,  viele  Heiligtümer 
besafs,  die  genugsam  verfallen  sein  mochten,  als  dafs  nicht  vor  allen  Dingen 
zuerst  eine  gründliche  Restauration  nötig  gewesen  wäre,  wodurch  die  Bau- 
thätigkeit  hinreichend  in  Anspruch  genommen  war1).  Mehr  lehrt  uns  jedoch 
die  stilkritische  Betrachtung  der  Halle  selbst.  Die  Säulen  waren  als  Papyrus- 
Bündelsäulen  gedacht,  wie  die  Fufsblätter  deutlich  anzeigen.  Das  Kapitell  zeigt 
die  Form  der  geschlossenen  Dolde ;  solche  Säulen  mit  geschlossenem  Papyrus- 
kapitell kommen  in  der  Spätzeit  jedoch  überhaupt  nicht  mehr  vor2).  Am  Schaft 
findet  sich  eine  Eigentümlichkeit,  die  sonst  nur  in  Luksor  bei  Bauten  der  18.  Dy- 
nastie nachzuweisen  ist,  dafs  nämlich  die  Säule  dreimal  durch  je  fünf  Bänder 
umschnürt  ist.  Das  obere  Drittel  des  Schaftes  scheint  auf  den  ersten  Blick 
aus  32  Stengeln  zu  bestehen,  wie  auch  Foucart3)  annimmt,  der  sich  fragt,  ob 
vielleicht  der  Zeichner  die  Säule  falsch  verstanden  und  wiedergegeben  habe, 
oder  der  Künstler  der  Ptolemäerzeit  gedankenlos  unverstandene  Formen  kopierte. 
Die  32  Stengel  des  oberen  Teiles  liegen  jedoch  über  den  8  Papyrusschäften 
und  sind  weiter  nichts  als  die  Zwischenstengel,  die  sich  bei  allen  Säulen  finden 
und  hier  nur  etwas  weiter  herunter  geführt  sind  als  gewöhnlich,  so  dafs  sie 
bis  zum  zweiten  Bande  reichen  und  man  den  unteren  Abschlufs  nicht  sieht. 
Mifsverstanden  sind  also  die  Formen  nicht,  und  würde  das  schon  auf  eine 
frühere  Epoche  hinweisen.  Die  Verhältnisse  der  Säule  sind  aufserdem  durch- 
aus nicht  der  Spätzeit  angemessen,  beim  Kapitell  überwiegt  etwas  der  Durch- 
messer im  Vergleich  zur  Höhe;  die  Höhe  des  Kapitells  verhält  sich  zur  Länge 
des  Schaftes  etwa  wie  1:3,  wie  wir  es  in  der  18.  Dynastie  wiederfinden4). 
Auch  vergleiche  man  die  Einziehung  der  Säule  am  Fufs  über  der  Basis;  diese 
Einziehung  setzt  nicht  in  Höhe  der  Blattspitzen  an,  sondern  viel  tiefer  und 
bildet  einen  kurzen  Bogen. 

Soweit  wir  an  der  Hand  der  älteren  Publikationen  überhaupt  im  stände 
sind  zu  urteilen,  scheint  sich  aus  den  angeführten  Argumenten  zu  ergeben, 
dafs  die  Erbauung  des  Tempels  von  Aschmunen  etwa  um  die  Zeit  Amen- 
ophis'  III.   anzusetzen  ist,   oder  Amenophis'  IV.,    der  ja  gerade  in  allernächster 


1)  Vergl.  J.  P.  Mahaffy,  The  empire  of  the  Ptolemies  p.71. 

2)  Die  Papyrussäulen    mit   geschlossenem  Kapitell  zu  Medamüt  setzt  Steindorff  mit  Recht 
in  ältere  Zeit  (Bsedeker  S.  262). 

3)  A.  a.  0.  p.  277. 

*)    Medinet-Habu,  Foucart  a.  a.  0.  Fig. 73;  El  Amarna  LD.  III,  106. 


1901.] 


August  Köster:    Zur  ägyptischen  Pllanzensäule. 


143 


Nähe1)  von  Aschmunen  mehrere  Bauten  aufführen  liefs.  Der  Name  des  Phi- 
lippus  Arrhidäus  wird  sich  also  lediglich  auf  eine  Wiederherstellung  beziehen, 
es  sei  denn,  dafs  letzterer  aus  dem  vorhandenen  alten  Material  den  Tempel 
hätte  aufführen  lassen. 


Die  Geheimschrift  der  gnostischen  Papyri  von  London  und  Leiden. 

Von  J.  J.  Hess. 


In  ÄZ.  XXXYIII,  S.  93  schreibt  F.  Ll.  Griffith:  In  the  course  of  it  he  has 
just  discovered  the  indubitable  Solution  of  the  »enigmatic«  writing  reading  in 
it  xovxovcpuT  vocrKvccpnov,   &c. 

Dazu  möchte  ich  bemerken,  dafs  das  Geheimalphabet  schon  längst  ent- 
ziffert ist  auf  Grund  von  parallelen  Textstücken,  auf  deren  Gleichheit  ich  zuerst 
in  meiner  Ausgabe  S.  X  aufmerksam  gemacht  habe  und  in  denen  mehrere  Worte 
demotisch  und  in  Geheimschrift  vorkommen.  Es  entsprechen  sich  die  Formeln 
London  X,  23— 36+Lugd.  I,  21—33  und  Lugd.  XX,  1—12,  in  denen  die  Stellen 


snof  n-  -*|  U3>>>  \\)r      [s]nof  n-  -A-3A-A-3A  M-ß 

snofe  n-  %?ri,  f±±i  snof  n-kukupat') 

Gänseblut  Wiedehopfblut 


snof  n-   fc 

Lond.  X,  31  +  Lugd.  I,  30 

snof  n-amuld  Lugd.  XX,  9 
Eulenblut 


die  Lösung  von  neun  Buchstaben   ergeben. 

Dies  Resultat,  das  keinem  entgehen  konnte,  der  den  Papyrus  aufmerksam 
durcharbeitet,  wurde  vor  Jahren  von  W.  Gkoff  in  einer  mir  nicht  zugänglichen 
Publikation  des  Institut  Egyptien  veröffentlicht.  Bestätigt  und  erweitert  wird 
dieses  Ergebnis    durch   die  Glossen   der   Papyri,    in   denen   v   durch   h   und   h, 


>^  durch  d,  -ß-  durch  k  (alle  drei  in  der  Glosse         A 
und    h   durch  /  (Lugd.  XVIII,  35)  umschrieben  werden. 


A  < 


><v   Lugd.  XIX,  14) 


x)    Felseninschrift  Amenophis'  IV.  und  Nekropole   bei  Tuna  el-Gebel,    Steindorff  bei  Bae- 
deker 5.  Aufl.  S.  205. 

2)    Vergl.  Lugd.  v.  XVIII,  7,  wo  xovxovn  in  Geheimschrift  steht. 


144 


J.  J.  Hess:  Geheimschrift  <1.  gnost.  Papyri  v.  London  u.  Leiden.        [XXXIX.  Band. 


Der  Kaiser  Commodus  in  einem  demotischen  Texte.  —  Das  Ostrakon  20300 

des  Britischen  Museums  hat  Z.  4  und  Z.  8  das  Datum  ^  J"  <//,„  ^>yV  _  *j  £,( 

rompe.i  XII  n-Flgis,  was  nichts  anderes  sein  kann  als  »anno  XII  Felicis«.  Felix 
ist  bekanntlich  der  Beiname  des  Commodus,  den  dieser  im  Jahre  185  erhielt. 
(Goyau,   Chronologie  de  l'Empire  Romain,  p.  233.) 


Zu  Ermans  Aufsatz  »Kupferringe  an  Tempelthoren « . 


I. 

-Uer  Zufall  hat  mir  vielleicht,  unmittelbar  nachdem  mir  Ermans  Aufsatz  zuging, 
im  Kunsthandel  zu  Theben  einen  Tpo%og  %xXxovg  zugeführt.  Ich  fand  einen  Kasten 
aus  Kupfer,  9  cm  lang,  4  cm  hoch,  6  cm  tief.  Auf  der  Mitte  der  einen  Breit- 
seite safs  senkrecht  eine  mit  dem  Kasten  in  einem  Stück  gegossene  Kupfer- 
platte (K)  an,  3,8  cm  lang,  1  cm  dick,  3,1  cm 
breit.  Ihre  untere  Kante  liegt  mit  der  Längsseite 
des  Kastens  in  einer  Ebene.  In  diesem  Kasten 
steckt,  durch  einen  dicken  Eisenstift  gehalten,  eine 
massive  runde,  2,5  cm  dicke,  durchbohrte  Scheibe 
( J) ,  die  an  dem  Eisenstift  drehbar  ist.  Der  Eisen- 
stift (oc)  ist  in  der  Mitte  der  Breitseiten  des  Kastens 
gerade  vor  der  Kupferplatte  durchgetrieben.  Auch 
durch  die  Kupferplatte  selbst  ist  ein  dünnerer  Eisen- 
nagel getrieben.  Der  Durchmesser  der  Scheibe  be- 
trägt etwa  7  cm,  die  Öffnungsweite  des  Kastens 
8  cm,  die  Scheibe  steht  ungefähr  1 1/2  cm  aus  dem 
Kasten  heraus.  Dafs  der  Kasten  mit  der  Kupfer- 
platte in  eine  Wand  oder  Ähnliches  eingelassen 
war,  die  wohl  aus  Holz  (wegen  des  Nagels)  bestand, 
ist  wohl  einleuchtend.  Dann  war  aber  die  offene 
Seite,  zu  der  die  drehbare  Scheibe  herausragt, 
{A-C-G-E),   eine  Aufsenseite. 

Eine  zweite  Aufsenseite  mufs  die  eine  Schmal- 
seite A-B-F-E  gewesen  sein,  da  diese  eine  leider 
schlecht  lesbare  und,  mir  wenigstens,  fast  unver- 
ständliche Inschrift  in  drei  Vertikalzeilen  eingekratzt 


Ol 

V O 


/VvM 


81 

AAMA 


P 


trägt  (s.  nebenstehend). 


1901.]  v.  Bissing  u.  Capart:    »Kupferringe  an  Tempelthoren«.  145 

Die  Inschrift  scheint  anzudeuten,  dafs  snt  n  nub  «goldener  Ring  (oder 
Scheibe)«  der  Xaine  des  Gegenstandes  war.  Die  kupferne  Scheibe  wäre  in 
diesem  Falle  also  vergoldet  gewesen. 

Der  Kasten  mit  der  Scheibe  safs  also  mit  der  Seite  E-G-H-F  gegen  die 
"Wand,  in  die  die  Platte  K  eingelassen  wurde:  die  Gläubigen  konnten  die 
Scheibe  J  an  dem  Stift  st-ß  drehen.  Von  den  sonstigen  Vorrichtungen,  von 
denen  die  alten  Schriftsteller  berichten,  ist  freilich  nichts  wahrzunehmen.  Der 
Schriftcharakter  wie  die  Verwendung  von  Eisen  weisen  das  Gerät  wohl  sicher 
in  die  Spätzeit.  Fr.  W.  v.  Bissing. 

IL 

Les  textes  etudies  parM.  le  professeur Erman  dans  la  Zeitschrift  Band XXXVIII^ 
rstes  Heftj  S.  53 — 54  sous  le  titre  de  »Kupferringe  an  Tempelthoren«  ont,  ä  ma 
connaissance,  dejä  fait  Fobjet  de  deux  etudes.  L"une  de  M.  le  professeur  Petrie 
de  Londres  a  paru  dans  le  »Journal  of  the  Royal  Asiatic  Society«  (Octobre  1898). 
L'autre  plus  importante  a  ete  faite  par  M.  le  comte  Goblet  d'Alviella  sous  le  titre 
le  »Un  curieux  probleme  de  transmission  symbolique  —  Les  roues  liturgiques  de 
Fancienne  Egypte«,  Bruxelles  1899.  (Extrait  des  bulletins  de  FAcademie  royale 
de  Belgique,  3e serie,  t.XXXVI.  n°ll,  p.  439— 462;  1898.)  Cette  seconde  etude 
fait  suite  ä  un  important  travail  du  meme  auteur,  publie  dans  la  Revue  de  FUni- 
ersite  de  Bruxelles  t.  II.  p.  641  —  664  et  qui  est  intitule:  »Moulins  ä  prieres, 
roues  magiques  et   circumambulations«. 

II  est  inutile  de  rappeler  les  nombreux  textes  egyptiens  relatifs  ä  la  cir- 
cumambulation ,  notamment  dans  le  rituel  des  funerailles  oü  les  pretres  et  les 
autres  personnages  qui  prennent  part  a  V »Ouvertüre  de  la  bouche«  du  mort 
fönt  juusieurs  fois  le  tour  de  la   statue   du  defunt. 

JusqiFa  present  on  n'avait  pas  Signale  de  »roues  liturgiques«.  M.  le  comte 
Goblet  d'Alviella,  cherchant  a  etablir  la  filiation  des  roues  liturgiques  qui 
sont  encore  employees  actuellement  en  Bretagne,  etudie  Femploi  de  la  roue 
chez  les  Grecs.  II  recherche  ensuite  d"oü  leur  venait  cet  usage  et  croit  en 
trouver  Forigine  prochaine  en  Egypte.  II  se  base  ä  cet  effet  sur  le  texte  de 
Clement  d'Alexandrie  »signalant,  d'apres  le  grammairien  Denys  de  Thrace,  la 
roue    qu'on    tourne  dans  les    temples  des  dieux  et  qui  est    tiree  de    FEgypte«. 

Ce  texte  Joint  ä  ceux  de  Heron  lui  permet  de  tirer  les  conclusions  sui- 
vantes  que  je  transcris  partiellement : 

»1°  Les  Egyptiens  et  les  Grecs  ont  connu  Fusage  —  encore  pratique 
aujourd'hui  dans  certains  sanctuaires  chretiens  et  bouddhiques  —  de  placer  a 
Tinterieur  des  temples  une  roue  que  les  fideles  fönt  tourner. 

2°  Cet  usage  a  ete  emprunte  par  les  Grecs  aux  Egyptiens,  qui  n*en  com- 
prenaient  plus  le  sens   originaire. 

A  Fepoque  romaine,  quand,  par  application  dune  idee  tacile  a  reconstituer, 
on  eut  ränge  la  roue  parmi  les  attributs  de  Tyche -Fortuna,   eile -meme  parfois 


146 


v.  Bissing  u.  Capart:    »Kupferringe  an  Tempelthoren«. 


[XXXIX.  Band. 


assimilee  ä  Isis,   on  ne  vit  plus  dans  les  roues  egyptiennes,   au  temoignage  de 
Plutarque  (Numa,  XIV),    qu'un  Symbole  de  l'instabilite  des  choses  humaines.« 

t 

L'auteur  pense  que  l'usage  de  la  roue  aurait  ete  communique  a  l'Egypte 
par  Finde  »qui,  lors  du  3e  siecle  avant  notre  ere,  venait  precisement  d'entrer 
en  contact  avec  le  bassin  de  la  Mediterranee,  ä  la  suite  de  l'invasion  grecque 
et  de  l'expansion  bouddhique«. 

Ne  faut-il  pas  admettre  plutot  que  cet  usage  aurait  ete  introduit  en 
Egypte  par  les  Grecs?  C'est  la  un  point  douteux  que  des  recherches  ulterieures 
eclairciront  peut-etre.  Ce  qui  semble  certain,  c'est  que  les  textes  de  Clement 
d'Alexandrie  et  de  Heron  permettent  d'ajouter  l'Egypte  greco  - romaine  ä  la 
liste  des  pays  qui  ont  fait  usage  de  roues  symboliques.  J.  Capart. 


Miscellen. 

Zjut  ägyptisch -semitischen  Wurzelverwandtschaft.  —  Vor  kurzem 
habe  ich  eine  längere  Liste  ägyptisch -semitischer  Wurzelgleichungen  den  HH. 
Professoren  Erman  und  Nöldeke  zur  Prüfung  vorgelegt.  Von  demjenigen,  was 
dabei  unbeanstandet  blieb,   glaube  ich  folgendes  mitteilen  zu  sollen: 

jwn  Farbe,  arab.  OJJ  desgl. 

whj  zugrunde  gehen,   arab.  J>3  zerbrechen,   zerreifsen  (intransitiv). 
ptpt  zerschlagen,   aram.   kSkS  desgl.     Vergl.  j/nns1). 

Bei  Annahme  einer  Inversion,  wie  sie  ja  innerhalb  des  Ägyptischen  häufig 
vorkommt,   stimmen  ferner  recht  genau: 

jnb  Mauer,  arab.  j^  bauen. 

jkb  weinen,  arab.   Jo  desgl. 

bhn  bellen,  arab.  ^o  desgl. 

Wie  vorsichtig  man  in  der  Aufstellung  solcher  Gleichungen  sein  mufs, 
zeigt  eine  Reihe  von  prima  facie  recht  plausiblen  Zusammenstellungen,  die  einer 
genaueren  Erforschung  der  semitischen  Grundbedeutung  nicht  standhalten.  Es 
ist  vielleicht  für  andere  von  Nutzen,  wenn  ich  sie  hier  samt  einer  kurzen  An- 
gabe der  Bedenken  Prof.  Nöldekes  folgen  lasse. 

crq  schnüren,   ]/pi?.      [Nachweisbar  nur  als    »Lederriemen«.] 

wnm  essen,  neuarab.  ^  speisen  (transitiv).  [Von  iU-Jj  »Festmahl«,  ur- 
sprünglich etwa   »Gesellschaft«.] 

wdf  müfsig  sein,    neuarab.  vyah  Mufse.     [Die  Wurzel  _vsns  bedeutet  »weit«.] 


x)  Den  Verweis  auf  das  Aramäische  verdanke  ich  Hrn.  Prof.  Nöldeke. 


1901.]  Miscellen.  147 

phr  drehen.  j/"ttTS  die  Töpferscheibe  drehen.  [Das  Wort  ">ns  Töpfer  geht 
durch  das  Syrische  wohl  auf  das  Assyrische  zurück.  Von  einer  Grundbedeutung 
drehen  ist  nirgends  eine  Spur.] 

nhp  sich  sorgen,  arab.  Ul$  besorgt  sein.    [Eigentlich:  jammern,  elend  sein.] 

hrj  zufrieden  sein,  neuarab.  UL?  froh  sein.  [Grundbedeutung:  leuchten,  dann 
von  der  Stimme :   hell  sein.] 

hsw  kalt  haben,  arab.  bw>  von  der  Kälte,  welche  die  Pflanzen  erfrieren 
läfst.      [Eigentlich :   anfassen.] 

df*  Vorrat,   arab.   'Juz  reichlich  sein.     [Ursprünglich:   lang  herunterhängen.] 

dd  sagen,   arab.   J^o  rufen.      [Eigentlich:   in  Angst  aufschreien.] 

F.   C ALICE. 

Bruchstück  eines  Liebesliedes.  —  Auf  der  Rückseite  des  Pap.  Anastasi  2 
hat  der  Schreiber  einige  Worte  flüchtig  hingeschrieben,  die  sich  auf  dem 
Original  mit  Sicherheit   so  lesen  lassen: 

•»wenn  der  Wind  kommt,  geht  er  zur  Sykomore,  wenn  du  kommst, « 

Der  Schreiber  hat  seine  Federprobe  nicht  weiter  geschrieben,  aber  auch  so 
ahnt  man,  was  folgte:  »wenn  du  kommst,  [gehst  du  zu  mir]«.  Es  wird  der 
Anfang  eines  Liebesliedes  sein;   darauf  deutet  der  Ton  des  Ganzen. 

Adolf  Erman. 


AJV^A/^A 


Der  Name  Ante  f.  —  Den  Namen  A  ^  pflegen  wir  »Antef«  zu  lesen  und 
etwa  dabei  an  »er  wird  gebracht«  zu  denken.  Dafs  diese  Deutung  nicht  richtig 
ist  und  dafs  in  dem  ^  das  Wort  für  Vater  steckt,  zeigen  alte  Schreibungen 
wie  die  folgende,  die  dem  Grabstein  7718  des  Berliner  Museums  (Ende  des 
a.  R.)   entnommen  ist: 

p.     A/VW\A  r\   AAAAAA 

An  a*^~  (viermal)  neben    A        *^_   (einmal). 

Was  ist  nun  »der  den  Vater  bringende«?  Die  Antwort  ergiebt  sich  aus  Toten- 
buch ed.  Nav.  92,4.     Dort  heifst  Horus   einerseits:    ^  ^  ^  Önf  f)^   $  *~- 

und   andererseits :     JJ  n   °    ß\  *u=_  j]   "a\    °    t\   1 1  ^   .      Wie    das    zu    über- 

/www   1  ^^— -      i I  /www      /rh1  ^^~> Hp>ä  U     Ke. 

setzen  ist,  stehe  dahin;  jedenfalls  ist  es  aber  ein  Beiname  des  jungen  Horus, 
der  sich  irgendwie  auf  seine  Pietät  gegen  seinen  Vater  bezieht,  und  als  solcher 
wird  er  dann  auch  auf  irdische  Söhne  übertragen   sein. 

Da  der  Hr-nd-jtf  als  Harendotes  überliefert  ist,  so  wird  man  den  »Antef« 
in  griechischer  Zeit  etwa  Enotes  gesprochen  haben,  und  unsere  Aussprache 
Antef  wird  ein  eben  solches  Unding  sein  wie  Seti,  Pepi,  Usertesen  und  ähnliche 
Gespenster.  Adolf  Erman. 

Zeitschr.  f.  Ägypt.  Spr..  XXXrX.  Band.     1901.  20 


148 


INIiscellen. 


[XXXIX.  Band- 


Di  e  Topf seh erben  hinterm  Dorf.  —  Im  Papyrus  magique  Hakris  4,  7.  8 
findet  sich  in  einem  Spruche  der  Wunsch : 

»Alles    Gefährliche,    was    auf  dem    Flusse    ist,    mache  es  mir 


W'M 


ie5! 


©ii» 


A 


"o%3 


i   i  I  o    l    #i    c  x  jja  <=>     "  i  _A^^  o      <=r>  CT3] 

Dieselben  Verse  kehren   wieder  in  der  Metternichstele  (117 — 119): 

»Alle  Sehlangen,   die  da  beifsen,   in  ihren  Löchern,  mache  mir  sie 


0 


r^i 


d 


A 


"8ö   0  . 


LT]«,   wobei  ein  Duplikat  (Mar.,  Mon.  div.  12,  8 — 9) 


A 


*\s 


;LT1q  liest. 


Den  ersten  Vers  versteht  man  leicht:  »mache  mir  sie  (die  bösen  Tiere) 
wie  Kiesel  in  der  Wüste«,  der  zweite  harrt  noch  der  Deutung.  Er  ist  so  her- 
zustellen:  l)(  P 


Dabei  ist  sd  das  alte  Wort,  das 


A 


©i 


CTZD 


x  <=> x  =u=  iJ¥^ ^ a <=> LH 
vom  Zerschlagen  von  Töpfen  und  Eiern  üblich  ist;   wenn  der  Papyrus  Harris 

es  durch  *A  ersetzt,   so  modernisiert  er  wohl  den  Spruch  ein  wenig.    Das  Wort 
■  ,-,,    das    ältere    Texte  (Beni    Hasan    I,   44)    oder  u 

(Der  Rife  I,  18)  schreiben,  bezeichnet  wohl  nicht  schlechtweg  ein  Haus,  sondern 
etwa  eine  Gasse,  ein  Quartier  oder  Ähnliches  (vergl.  Siut  IV,  34;  Siut  V,  5; 
Der  Rife  I,  18);  auf  der  Stele  Louvre  C  I  scheint  es  von  den  Dörfern  der 
nubischen  Beduinen  zu  stehen.  Somit  komme  ich  für  unsere  Stelle  zu  der 
Übersetzung:  »mache  sie  mir  wie  die  Kiesel  in  der  Wüste  und  wie  die  Topf- 
scherben hinter  der  Gasse«.  Auf  die  schrecklichen  Tiere  wrill  er  so  ruhig  und 
verächtlich  treten  wie  auf  die  Feuersteinknollen  des  Gebel  und  auf  die  Scherben 
am  Unrathügel  aufsen  am  Dorf.  Adolf  Erman. 


Zu  Totenb.   ed.   Nav.   48,   3.  —    Im  vorigen  Jahrgang  dieser  Zeitschrift 
(S.  152)  hat  Erman  den  Satz: 


AAAAAA  p? 


s 


O 


aaaaaa  n 


aus    der  obigen    Stelle    des  Totenbuchs    als  Beleg  für  den  bisher  nur  im  Kop- 
tischen   nachweisbaren  Wechsel  von  /  und    w   angeführt,    indem    er    das    Über- 
aus      *f\  AAAAAA  ^^  ~f[  «VV  Q  _  "fV 

lieferte  Wort  "^  <&    var.  öx  M£  als  Variante  von  \\ 


S 


s 

/-)    AAAAAA 

qA  ^  »ich  kaue«  erklärte  und  den  Satz  »ich  esse  mit  meinem  Munde,  ich 
kaue  mit  meinen  Kinnbacken«  übersetzte.  Unter  Verweis  auf  das  alte  Wort 
<=>__£$)  »Hinterteil«,  »After«  (Pyr.  P.  604)  möchte  ich  in  dem  Worte  fgl-nj, 
das  mit  Q,  dem  Determinativ  für  »Geruch«,  determiniert  ist,  und  in  seiner 
Variante  fngl-j  eher  das  bekannte  Wort    ß  Eh  fgn  des  Papyrus  Ebers  erkennen 

aaaaaa  J  [  L 

und  die  Stelle  also  übersetzen:  »ich  esse  mit  meinem  Munde,  ich  entleere  mich 
mit    meinem  After«.      Zu    der  Weglassung  des   einen  n  in     tt    ^^£3  $    bietet 

v  AAAAAA  v       AAAAAA  AAAAAA 

das    7-r   (=&  (Ebers  12.  16),   das   der  Schreiber  nachher  in    n  ver- 

bessert  hat,  eine  genaue  Parallele  (vergl.  mein  Verbum  II,  §  380).  Sethe. 


1901-1  Miscellen.  149 

Zur  Lesung  von  ^p*].  —  Eine  schöne  Bestätigung  der  neuerdings  von  Sethe 
(Yerbumll,  S.  G,  Anm.)  verteidigten  Lesung  von  ^^  als  jr-t  findet  sich  in  Ermans 
Aufsatz:  »Die  Entstehung  eines  Totenbuchtextes«  (ÄZ.  1894,  S.  2ff.).  Wie  dort 
nachgewiesen,  steht  nämlich  in  dem  ersten  der  daselbst  behandelten  Sprüche 
in  zwei  Totenbuchhandschriften  (Pb  und  Af)  anstatt  des  alten  ^  v\  ^  ( 
unrichtig  .  .  .  «^^^j*^..  Der  Schreiber  hat  also  den  stat.  pron.  von  cioüt  mit 
dem  Worte   eid/r*    »Auge«    verwechselt. 

Da  die  beiden  genannten  Handschriften  noch  der  18.  Dynastie  angehören, 
ist  auch  der  Umstand  nicht  ohne  Interesse,  dafs  bereits  um  diese  Zeit  das  r 
in   der  geschlossenen  Silbe  wie  im  Koptischen  verschliffen   war. 

Franz  Freiherr  v.  Calice. 


^    =  Pemphigus.   —  Wo    die    philologische    Forschung    die    Be- 
deutung eines  medizinischen  Terminus  nicht  erschliefsen  kann,   darf  der  Medi- 
ziner  eintreten,   wenn    auch    das  Ergebnis    kein    mathematisch   beweisbares    ist. 
In    den    Zaubersprüchen    für   Mutter    und   Kind    von    Erman    erscheint    der 

Krankheitsbegriff  __  v>  °     wiederholt.     Aus  8,  1  ersehen  wir,   dafs  dieser  Be- 

°         nnJii   i   i 

griff  eine  konkrete  Erkrankung  (also  nicht  eine  Krankheitsursache  oder  einen 
medizinisch -theoretischen  Begriff)  darstellt.  Dieselbe  kann  auf  allen  Gliedern 
auftreten.  Sie  wird  3,1  und  1,4  als  Kinderkrankheit  ( $ltä\ 
erwähnt.  Erman  sagt  (S.  9),  dafs  ihm  diese  Krankheit  unbekannt  ist.  Ich 
glaube  darum,  dafs  es  wahrscheinlich  eine  Krankheit  ist,  welche  besonders 
häufig,  wenn  nicht  ausschliefslich,  gerade  Kinder  befällt.  Die  grofse  Beschwörung 
ge8'en  _V>  wil'd-   3,4 — 6  plötzlich    mit    einer  Anrede  an  den    pathologi- 

JAAAAAA  ^fe> 
V  fj~  unterbrochen.  Die  Epitheta  dieses  Begriffes  charakteri- 
sieren denselben  als  eine  Krankheitsgrundlage  in  der  Ansicht  des  Verfassers 
des  Papyrus.  Dieses  J  ^k  S***  wird  der  Vater  von  8  vi  8  vi  ^  genannt,  und 
letzteres  übersetzt  Erman  mit  Geschwulst.  Wenn  ich  dafür  nach  meiner  Ansicht 
Odem  als  Terminus  technicus  setze,  so  geschieht  dies,  um  nicht  Tumor  und 
Odem  in   dem   einen  Worte  Geschwulst  zu   konfundieren.     Dieser   eingestreute 

JA/WVNA  ,j$ED 

%  f        auch  gleichzeitig  der  Vater 
Jr  1    in 

von  ^>  M     ist.    Eine  Kinderkrankheit,  welche  hierfür  pafst,   ist  Pemphigus. 

Nach  Anlage  von  P.  8027  möchte  ich  sogar  an  die  ganz  spezielle  Form  des 
-»Pemphigus  neonatorum«  denken.  Hier  ist  dann  ganz  gut  verständlich  *^"°  f^ 
\U  1,2^*1\/^  %  °  3,  4  und  3,  6.  5,1  und  5,7,  was  Erman 
übersetzt:  laufe  auSj,  nsw.  Die  einzelne  Pemphigusblase  ist  mit  Flüssigkeit  ge- 
füllt und  kann  somit  sehr  wohl  auslaufen,  d.  h.  das  Auslaufen  ist  die  erste 
Bedingung  der  Heilung,  soweit  sie  nicht  vertrocknet;  und  auch  letzteres  könnte 
in  dem  »laufe  aus«  verstanden  sein.  Die  unmittelbare  Folge  wird  aber  in 
beiden  Fällen  sein,  dafs  die  Epidermis,  welche  durch  die  Pemphigusblase  über 
die  Umgebung  hügelig  erhöht  war,   in  die  Ebene  der  umgebenden  Körperdecken 

20* 


150  MisceUen.  [XXXIX.  Band, 

zurücksinkt.     Dies  scheint  mir  der  ständige  Begleiter  des  letzterwähnten  Satzes 

J\     '  '    1      9    „rwl      ^     7    nnA    rTH^k       -A       IL 


[~~|  /WW\A 

Im  Anschlüsse  daran  wird  vielleicht  auch  £j)     <2 
lieh.      Für  die  verschiedenen  Kulturen   ist    häufig  ein  Er 


besagen  zu  sollen,     [TJ  ^J\    JA  1,  2  und  5,7  und  ryj  v\    -7-1     ^    v^    '  3,4, 

3,6  und  5,2  ist  danach  für  mich  eine  Aufforderung  an  die  Pemphigusblasen: 
»fallet  nieder«  in  dem  Sinne,  wie  wir  auch  vom  Niederfallen  von  Seifenschaum 
und  Ahnlichem  sprechen  können. 

*  ö'-  1,  3  verständ- 
brdernis  der  Amulett- 
befestigung die  Neuheit  des  Bindematerials.  Hier  geht  dann  die  Forderung 
der  Neuheit  und  Unbenütztheit  so  weit,  dafs  erst  ein  ungebleichter  Faden  ver- 
langt wird  und  dann  weiter  sogar  ein  Faden,  welcher  noch  nicht  einmal  zum 
Zweck  des  Bleichens  oder  Webens  vorher  A^on  der  Spindel  abgespult  war,  auf 
welcher  er  beim  Spinnen  aufgedreht  wurde.  Auch  hier  scheint  mir  ein  neuer 
Faden  direkt  von  der  Spindel  gefordert,  so  dafs  "ö  1 1  '  die  Spindel  wäre. 
Allerdings  scheint  letzteres  nicht  zu  Partheys  Angabe  zu  passen,  dafs  im 
Koptischen  fusus  (die  Spindel)  durch  cmü^i,  m&m  wiedergegeben  würde.  Doch 
Parthey  giebt  auch  für  colus  (Spinnrocken)  cmtia.!  und  m&^i  an,  so  dafs  hier  bei 
Parthey  Unkenntnis  der  weiblichen  Handarbeiten  vorliegen  mufs.  Oefele. 

Mittelniederdeutsche  Parallele  zu  Berl.  P.  3027,  7,  3  —  5.  —  De  nicht 

flapen  enkan  de  neme  wyt  maenfaet  vnde  byllenfaet  vnde  lattickfaet,  jeicelkes  eyn  lot; 

Stot  dyt  vnde  do  dar  to  vrouwen?nelkJ  de  eyn  knechtken  foget  ....  dat  giß  guden  ßap. 

—  Spt  =  c^^r^  =  hyoseyamus  =  byllenfaet,   nach  Dioscorides   <7ct<p$rw. 

Oefele. 

Zu  den  »Bruchstücken  koptischer  Volkslitteratur«  von  Ad.  Esman. 
—  Eine  Durcharbeitung  der  im  genannten  Werke  veröffentlichten  Texte,  sowie 
die  Kollation  der  Handschriften  —  beides  Vorarbeiten  zur  Publikation  der  oben 
S.  104  ff.  besprochenen  neuen  koptischen  Liederhandschrift  —  haben  einige 
Einzelheiten    ergeben,  welche    ich    im  folgenden  kurz  zusammenstellen  möchte. 

S.  6  (Archellitesgedicht).  Das  Wort  s'ooujt  ist  nicht  das  letzte  W^ort  einer 
verlorenen  Strophe,  sondern  der  Melodievermerk  zu  der  folgenden  Doppel- 
strophe 6  (vergl.  die  Zusammenstellungen  oben  S.108  f.).  Über  die  Melodie- 
bezeichnungen des  Archellitestextes  s.  S.108  Anm.  1  —  S. 9,  Doppelstr.  lfi 
lies  t^ti-Xouoc  (Druckfehler,  vergl.  die  Übersetzung).  —  Doppelstr.  17  ist  wohl 
Ttoto-Yii  Te]ftoi>K  zu  lesen  und  zu  ergänzen.  —  S.  24  (»Salomomärchen«  aus  der 
ScHMiDTSchen  Handschrift)1).  Der  Text  ist,  wie  das  schon  v.  Lemm  bemerkt 
hat'2),  metrisch;  der  dritte  Absatz  z.B.  ist  eine  korrekt  gebaute  vierzeilige 
Strophe.  —  Str.  2.  Am  Anfang  ist  wohl  •Ä.mawTcoo'Yii  T&. «  um*. «  no^o  zu 
lesen.  —  S.  26 ff.  (»Märchen  von  Theodosius  und  Dionysius«).  Auch  dieser 
Text  ist  metrisch,  die  Versenden  sind  ebenso  wie  bei  den  S.  31  ff.  mitgeteilten 
Liedern  aus  derselben  Handschrift  durch  gröfsere  Zwischenräume  bezeichnet. 
Vergl.  Abs.  3   auf  S.  27: 

')    Jetzt  P.  8774  des  Berliner  Museums.  2)    Kleine  koptische  Studien  XX,  S.  128. 


1901.] 


Miscellen. 


151 


Hm&.'Y  epA.i  gn-o'Ygopo.MA. 
ciyxe  eigit-cyctoige  €co«yis.£  efio\ 
epe-o«yMHHuje  itecocy  ujoon  c£htc 
AUteeepicm  MiieTeqitA'ye 

t\Miiee{e]piott  MneTeßii&/Y€ 
irr&.*Y[ei]  THpo*y  mttöwMto   e&o\ 


^X-maof  e«y£i€H&  eÄcytOM  epoo^ 
iiTÄJaTO)£c  cmm   no«yiie£  eq^y^q 
a>.q^  hcvyujthn.  [enjeoo'Y  gre*oi 
(Ai)no,ycTto'\H  Ain^o'yMt  eimo'yfi 
Ä.q^  no'YgonXon   ^H-Tis.s'i'x   n(o)Ao«Yp 
Aino'Yce^cTH  e.Tixffx's.  noyniKM 
&.qe^ucoi  gusii-oye-pcmoc 

Beides  sind  korrekt  gebaute  achtteilige  Doppelstrophen.  —  S.  27,  Z.  3  ff.  ist 
wohl  so  zu  ergänzen:  d/ycioo'Ygd».  eticyi  neitos'  cttioüAic  [Mim]T€itd».TOc  eTis.'Y'X.H 
M-neppo  [a^ei  ujd<-]nmioT  *.n&.  K-ypoc  [eujd^e]  itMd>.q  e-y^to  aioc  [«€- 
Tio]gM  egcyu  €K\Hpmoc  [nuuj\]HV°£p^i  enno'Y^-.  Es  versammelten  sich  die 
Grofsen  der  Stadt  und  die  Mächtigen  vom  Hofe  des  Königs;  sie  kamen  zu  unserem 
Vater  Apa  Kyros,  um  mit  ihm  zu  reden _,  und  sagten:  »Versammle  die  Geistlichen 
und  bete  zu  Gott«  u.  s.  w.  —  S.  33 d.  Die  Worte  »21 — 22  fehlen«  sind  zu 
streichen.  o*y^  da[o\]  schliefst  also  direkt  an  £H - trä/XiTV^ia.  (Antwort  auf  das 
o-yd.  eiio\  toh.  ne  mpioMe  no'yoeiii,   womit  die  Strophe  beginnt). 

Endlich  möchte  ich  noch  auf  ein  neues,  allerdings  recht  winziges  Bruch- 
stück koptischer  Volkspoesie  aufmerksam  machen,  welches  gleichfalls  dem 
Berliner  Museum  gehört.  Es  handelt  sich  um  ein  kleines  Papierblatt,  worauf 
sich  ein  Kopte  ein  Liedchen  notiert  hat.  Das  Stück  trägt  in  der  Sammlung 
die  Nummer  9045.     Der  Text  lautet: 

(Melodie:)   Das  Bild  der  Maria 

Wer  gleicht  dir1), 

du  Kreuz,   das  ich  getragen? 
Du  bist  gewesen  mit  mir  und  meinem  Vater, 
bevor  ich  die  Erde  und  Berge  geschaffen. 
Du  bist  die  Freude  und  die  Wonne, 

meine  Ruhestätte  seit  Anbeginn. 
Ich  bin  auf  die  Erde  gekommen  und  habe  dich 

ich  habe  gerettet3) [getragen, 

Ruhm  dir,   Christus  Jesus. 
Ein  andres: 


[G]pe  niM  Tirrum  epon . 
ne^oc  eTd^ir^opi  MMoq . 
|&.]kujooji  neMiü  Aie-nÄ.iuyr. 

€tok  ne  np&.uje  Me-ncyiioq. 
n^M^neMTon  «xmeujopn. 
^iei   csn-nK^  ^it^opi  mok. 

A.iCtOT€*3) 

ä.Wo 

Geokg  Möller. 

Ein  Trichter  mit  koptischer  Weihinschrift.  —  Das  hier  abgebildete 
Thongefäfs  habe  ich  vor  einigen  Jahren  bei  einem  kleinen  Händler  in  Kairo 
gekauft.  Es  ist  etwa  10  cm  lang  und  ahmt  ziemlich  genau  die  Form  einer 
Muschel  nach.      Im  Boden  hat  es  eine  etwa   1  cm  weite  Öffnung. 

Auf  der  einen  Hälfte  der  Innenseite  stellt  folgende  koptische  Inschrift, 
die   eingekratzt  ist,   als   der  Thon  noch  feucht  war. 

1)    Christus  spricht.  2)    Lies  en*^  (enaan  nach  C.  Schmidt  sachlich  unmöglich). 

3)    So  kürzen  die  Liederhs.  gelegentlich  formelhafte  oder  allbekannte  Versschlüsse  ab. 


Ich  habe  die  Engel  gehört  . 


152 


Miscellen. 


[XXXIX.  Band. 


4yr/u/Ne/vyrH  u^/u; 
€-2P&niyst  °  y-rt 


i 


ivnoR  ne  naawepoc  js.ic.ume  ivreiujiio  egjpenimoirre  »Ich  bin  Prankeros. 
Ich  habe  dieses  Gefäfs  vor  unseren  Gott  gestellt.«  In  der  Inschrift  wird  die 
Schale  einfach  mit  dem  allgemeinen  Ausdruck  ujiui  »Gefäfs«  bezeichnet.  Sie 
kann  aber  ihrer  Form  nach  nur  als  Trichter  gedacht  sein.  Da  sie  nach  der 
Inschrift  in  eine  Kirche  geweiht  ist,  so  kann  man  sie  sich  doch  wohl  nur  als 
Trichter  zum  Aufgiefsen  von  Ol  auf  die  Lampen  verwendet  denken.  Die  antiken 
Lampen  haben  ja  an  sich  schon  alle  um  das  Olloch  herum  eine  kleine  trichter- 
förmige Mulde.  Doch  wird  gewifs  beim  Aufgiefsen  des  Öls  noch  ein  besonderer 
Trichter  nötig  gewesen  sein. 

Der,  der  diese  unscheinbare  Schale  seiner  Kirche  gestiftet  hat,  ist  vielleicht 
der  Mann  gewesen,  der  für  die  Füllung  und  Instandhaltung  der  ewigen  Lampen 
u.  s.  w.  zu  sorgen  hatte.  Er  wollte  durch  diese  Schenkung  nach  seinen  be- 
scheidenen Kräften  zur  Ausstattung  seines  Gotteshauses  beitragen. 

H.    Schäfer. 


Salmes choiniaka.  Eine  Anfrage.  —  Bei  Hephaistion  von  Theben,  einem 
Astrologen  des  4.  Jahrhunderts  n.  Chr.,  wird  an  einer  noch  nicht  gedruckten 
Stelle  als  eine  der  Quellen  der  AdTpoXoyovjxsva  des  Petosiris  und  Nechepso  ein 
Buch  mit  dem  rätselhaften  Titel  XuX^ecryotvioizoc  ßißKiu  (genauer  heifst  das  Zitat: 
ex  tw  %ot,XfAe(T%omcLXQOv  ßißXiwv)  erwähnt.  Die  Schreibweise  ist  im  Parisinus  so, 
wie  angegeben,  in  einer  Wiener  Hs.  fast  genau  so:  Xot,XiJ.euyJivio!,Kw,  was  ja 
keinen  Unterschied  macht.  Die  'AcrTpoXoyovixevoc  sind  nach  den  neuesten  Unter- 
suchungen schon  unter  den  Ptolemäern  im  2.  Jahrhundert  v.  Chr.  geschrieben 
worden;  von  dem  angeblich  darin  benützten  Werk  Xol7^a£<j%oiviolx,ol  müfste  man 
also  ein  noch  höheres  Alter  annehmen.  Der  Neuplatoniker  Porphyrios  hat  das 
Werk  ebenfalls  gekannt;  aus  seinem  Brief  an  Anebo  überliefert  Eusebius  Pr. 
ev.  III  4  folgende  Stelle :  Xot,ipYi(/.w  fJLsv  yccp  xotl  ci  öiXXci  ov^'  ccXXo  ti  irpo  tw  opwfAevw 
y.o(j\aw  YiyovvToti,  iv  upyjig  Xoyw  T&qxevoi  tovq  AtyvTTiw,  ovo  ctXXovg  Seovg  ttXyiv  twv 
ttXuvyjtw  Xsyo]Mvw  Xoti  twv  6~vjj.7r?-,yipovvToüv  tov  ^ujoiockov  x.ou  ocoi  TovToig  "Kdpavct- 
tsXXovti  Totg  tb  eig  Tovg  ^ezuvovg  To\xcLg  xou  Tovg  u)po<TX07rovg  xui  Tovg  ?^eyofJLevovg  xpct,- 
TöLiovg  Yiyefxovctg  w  zul  Tot,  ovo\xa.Tci  ev  Toig  X^ixsvr/jotxoig  (AXixevr/juxo7g  schreibt  falsch 
Dindorf),  (pepEToti  Kocl  StpoLirsioa  tvoutw  kou  olvoltoXoli  '/.ccl  Svcreig  zai  ^xeXXovTw  cviixsi- 
uüosig.  Chairemon  hat  die  %cLX\xeviyj&vA  also  vermutlich  ebenfalls  zitiert.  Auf 
die  gleiche  Porphyriosstelle  nimmt  auch  Jambl.  de  myst.  Aeg.VIII  4  Bezug;  er 
führt  die  Salmeschoiniaka  auf  Hermes  zurück:  Toi  ts  ev  Toig  '%ctX\xtviyjcL%öig  fxepog 
ti  ßpuyjuTUTov  irepiiyj.1  tw  'Epixa'ixw   bioLT&^ew. 

Die    Berufung    auf  Hermes    wie    die    Benützung    durch    Petosiris -Nechepso 
und  Chairemon    zwingen   fast    zu  der  Voraussetzung,    dafs   es  sich   um   ein  aus 


1901.]  Miscellen.  —  Erschienene  Schriften.  153 

dem  Ägyptischen  übersetztes  oder  von  einem  Griechen  für  ägyptisch  ausge- 
gebenes Werk  bei  den  Salmeschoiniaka  handelt,  und  die  Erklärung  des  rätsel- 
haften Titels  müfste  man  demnach  ebenfalls  in  Ägypten  suchen.  Nach  dem, 
was  wir  von  dem  Inhalt  aus  den  obigen  Stellen  lernen,  mufs  das  Buch  astro- 
nomisch-astrologischen Inhalts  gewesen  sein  und  von  Planeten,  Tierkreis  und 
Sternbildern  gehandelt  haben,  besonders  von  ihren  Auf-  und  Untergängen.  Ist 
es  nun  möglich,  das  Wort  !L,ctXyi.s<jy^civicc'K(i,  {^,a.Xu.s<j%ivioi'Kci)  oder  ^cti^vir/javÄ  aus 
der  ägyptischen  Sprache  zu  erklären?  Franz  Boll  (München). 

Zu  der  Erklärung  des  »Steines  von  Palermo«.  —  Nachdem  der  Druck 
meiner  Arbeit  über  den  Stein  von  Palermo1)  beendigt  ist,  werde  ich  darauf  hin- 
gewiesen, dafs  ein  Teil  des  darin  Gesagten  schon  von  Maspeeo  in  seiner  Kritik 
von  Quibells  Hierakonpolis2)  ausgesprochen  ist.  Maspero  erklärt  dort  richtig  die 
Jahresnotizen  als  amtliche  Benennungen  der  Jahre3)  und  vergleicht  auch  die  baby- 
lonischen Datierungen.  Der  Grundgedanke  meiner  Arbeit  aber,  dafs  es  sich  näm- 
lich bei  den  Notierungen  des  Palermosteins  gerade  um  eine  lückenlose  Auf- 
zählung aller  Jahre,  also  eben  um  Avirkliche  »Annalen«,  handelt,  wird  durch 
Masperos  Ausführungen  nicht  berührt4).  Heinrich  Schäfer. 


Erschienene   Schriften. 

Ägyptische  Inschriften  aus  den  Königl.  Museen  zu  Berlin.  Herausgegeben  von  der  Generalver- 
waltung. I.  Inschriften  der  ältesten  Zeit  und  des  alten  Reichs.  4.  72  SS.  Leipzig 
(Hinrichs)  1901. 

Ägyptische  Urkunden  aus  den  Königl.  Museen  zu  Berlin.  Herausgegeben  von  der  General- 
verwaltung. Koptische  Urkunden  I.  2.  Heft  S.  33  — 66.  Berlin  1902.  —  Enthält  die 
Neuausgabe  der  romanhaften  Erzählung  der  Eroberung  Ägyptens  durch  Kambyses,  sowie 
Bruchstücke  einer  Liedersammlung.    Vergl.  diese  Zeitschrift  S.  104  und  113  ff. 

K.  Baedeker,  Egypt,  Handbook  for  travellers.  With  23  maps,  66  plans  and  59  vignettes.  5dl  re- 
modelled  edition.     Leipzig  1902. 

Aug.  Baillet,  Vases  egyptiens  de  la  Collection  Desnoyers  au  Musee  d'Orleans  (aus  den  Memoires 
de  la  societe  d'Agriculture,  Beiles  -Lettres  et  Arts  d'Orleans).     Orleans   1902. 

J.  Baillet.  Descentes  aux  enfers  classiques  et  egyptiennes  (Revue  universitaire,  15  mars  1902).    6  SS. 


x)  Ein  Bruchstück  altägyptischer  Annalen.  Abhandlungen  der  Königl.  Akademie  der  Wissen- 
schaften zu  Berlin  1902.  Die  Bezugnahme  auf  Navilles  zweiten  Aufsatz  in  der  Anmerkung  auf 
S.  10  mit  dem  Zusatz  »nach  Maspero«  ist  erst  in  der  letzten  Minute  eingefügt,  als  mir  das  Nach- 
schlagen des  Citats  unmöglich  war. 

2)    Revue  critique,  Nouv.  serie  51.    1901.    p.  381. 

■)  Dieser  Teil  meiner  Arbeit  gehört  zu  Sethes  Beitrag.  Sein  Nachweis,  dafs  diese  Sitte,  die 
Jahre  zu  nennen  und  nicht  zu  zählen,  sich  noch  bis  in  das  Ende  des  »alten  Reichs«  erhalten  hat, 
bleibt  neu  und  interessant. 

4)  Wenn  der  Verfasser  der  Inschrift  sich  sein  Material  nach  Denkmälern,  wie  das  Gefäfs 
aus  Hierakonpolis  o.  ä.,  gesammelt  hat,  konnte  er  eben  nichts  Vollständiges  liefern. 


154  Erschienene  Schriften.  [XXXIX.  Band.   1901.] 

Georges  Benedite,  Sur  un  etui  de  tablette  trouve  ä  Thebes  et  conserve  au  Musee  du  Louvre 
(aus  den  Monuments  et  Memoires  publies  par  l'Academie  des  Inscriptions  et  Beiles -Lettres, 
2i«ne  fasc.  du  tome  VII.    Fondation  Eugene  Piot).     4.    15  SS.  und  1  Taf.     Paris   1901. 

Jean  Capart,  Recueil  de  monuments  egyptiens.  50  planches  phototypiques  avec  texte  expli- 
catif.     4.     Bruxelles  1902. 

Catalogue  General  des  Antiquites  egyptiennes  du  Musee  du  Caire. —  Nr.  8001 — 8741.  Coptic 
Monuments,  par  M.W.  E.  Crum.  160  SS.  und  LVII  Taff.  in  Lichtdruck.  Le  Caire  1902. 
—  No.  24001— 24990.  Fouilles  de  la  vallee  des  rois  (1898—1899),  par  M.  G.  Daressy. 
Fasel.    168  SS.  und  LVII  Taff.  in  Lichtdruck.     Le  Caire  1902. 

W.  E.  Crum,  Coptic  Ostraca  from  the  collections  of  the  Egypt  Exploration  Fund,  the  Cairo 
Museum  and  others;  the  texts  edited  with  translations  and  commentaries ;  with  a  contribution 
by  the  Rev.  F.  E.  Brightman.  —  Special  Extra  Publication  of  the  Egypt  Exploration  Fund. 
4.    XXII,  99  und  116  SS.  und  2  Taff.     London   1902. 

Demotische  Papyrus  aus  den  Königl.  Museen  zu  Berlin.  Herausgegeben  von  der  Generalver- 
waltung mit  erläuterndem  Text  von  W.  Spiegelberg.  III ,  36  SS.  Text  und  99  Lichtdrucktafeln. 
Gr.  Fol. 

Egypt  Exploration  Fund.     Archaeological  report  1900 — 1901,  edited  by  F.  LI.  Griffith. 

Egyptian  Research  Account  1900.  El  Aräbah:  a  cemetery  of  the  middle  kingdom;  survey  of 
the  old  kingdom  temenos;  graffiti  from  the  temple  of  Sety  by  John  Garstang.    London   1901. 

AI.  Gay  et,  L'art  Copte.  —  Ecole  d'Alexandrie,  Architecture  monastique,  sculpture,  peinture,  art 
somptuaire.  8.  VIII  und  334  SS.  mit  zahlreichen  Abbildungen,  nach  Zeichnungen  des  Verf. 
Paris  (Leroux)  1902. 

J.  J.  Hess,  Der  demotische  Teil  der  dreisprachigen  Inschrift  von  Rosette.  Übersetzt  und  er- 
klärt.    4.    X  und  99  SS.    Freiburg  1902. 

G.  Legrain  et  Ed.  Naville,  L'aile  nord  du  pylone  d'Amenophis  III.  k  Karnak.  4.  22  SS. 
17  Taff.  (Annales  du  musee  Guimet,  XXX,  1). 

Richard  Lepsius,  Denkmäler  aus  Ägypten  und  Äthiopien.  Text  herausgegeben  von  Eduard 
Naville.  Bearbeitet  von  Kurt  Sethe.  Vierter  Band:  Oberägypten.  4.  176  SS.  Ergänzungs- 
band, 3.  Lieferung:  Taf.  XXXIII— XLVIII.     Leipzig  (Hinrichs)   1901. 

Felix  von  Oefele,  Studien  über  die  altägyptische  Parasitologie.  Zweiter  Theil :  Innere  Parasiten. 
Zoologische  Systematik  der  Ägypter  (aus  den  Archives  de  Parasitologie  V  n°  3  p.  461  —  503). 
Paris  1902. 

Eugene  Revillout,  Les  drames  de  la  conscience,  etude  sur  deux  moralistes  egyptiens  inedits 
des  deux  premiers  siecles  de  notre  ere.    1er  fascicule.     165  SS.     Paris   1901. 

Kurt  Sethe,  Das  ägyptische  Verbum  im  Altägyptischen ,  Neuägyptischen  und  Koptischen.  Dritter 
Band:  Indices.     4.    119  SS.     Leipzig  1902. 

—  — ,  Imhotep,  der  Asklepios  der  Ägypter.  Ein  vergötterter  Mensch  aus  der  Zeit  des  Königs 
Doser.  Nebst  Register  zu  Band  I  und  II  der  Untersuchungen  zur  Geschichte  und  Altertums- 
kunde Ägyptens  (Unters,  z.  Gesch.  und  Altertumskunde  Ägyptens,  herausg.  von  K.  Sethe  II,  4). 
4.    26  und  15  SS.     Leipzig  1902. 

Wilhelm  Spiegelberg,  Die  demotischen  Papyrus  der  Strafsburger  Bibliothek.  Mit  15  Taff.  in 
Lichtdruck,  2  Taff.  Phototypie  in  Gr.  Folio.     Strafsburg  1902. 

Turajeff,  Zwei  Texte  über  den  Kultus  des  Min  (aus  Zapiski,  St.  Petersburg  1902).  —  Ver- 
öffentlicht die  Inschriften    1189  und  901   des  British  Museum. 

John  Ward,  The  sacred  beetle;  a  populär  treatise  on  egyptian  scarabs  in  art  and  history.  8. 
X  und   122  SS.,   16  Taff.  und  zahlreiche  Textabbildungen.     London  1902. 

Carl  Wessely,  Karanis  und  Soknopaiu  Nesos.  Studien  zur  Geschichte  antiker  Kultur-  und 
Personenverhältnisse.  Wien  1902  (aus  den  Denkschriften  der  Wiener  Akademie ,  Bd.  XLVII). 
4.    171  SS. 

Alfred  Wiedemann,  Die  Unterhaltungslitteratur  der  alten  Ägypter  (Der  alte  Orient,  3.  Jahr- 
gang Heft  4).    8.    32  SS.     Leipzig  1902. 


Leipzig,  J.  C.  Hinrichs'sche  Buchhandlung.  —  Verantwortl.  Redakteur  Prof.  Dr.  G.  Steindorf f,  Leipzig,  Haydnstr.  8. 

Berlin,  gedruckt  in  der  Reichsdruckerei.