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ZEITSCHRIFT
FÜR
ÄGYPTISCHE SPRACHE
UND
ALTERTUMSKUNDE
MIT UNTERSTÜTZUNG DER DEUTSCHEN MORGENLANDISCHEN GESELLSCHAFT
HERAUSGEGEBEN VON
A. ERMAN und G. STEINDORFF
NEUNUNDDREISSIGSTER BAND
LEIPZIG
J. C. HINRICHS'SCHE BUCHHANDLUNG
1901
Digitized by the Internet Archive
in 2011 with funding from
Brigham Young University
http://www.archive.org/details/zeitschriftfr39brug
Inhalt des 39. Bandes.
Seite
Bissina, Fr. W. v. und Capctrt, J. Zu Ermans Aufsatz »Kupferringe an Tempelthoren«, ÄZ. XXXVIII,
p. 53 sq. (mit 2 Abbildungen) 144
Borchardt , L. und Schäfer, H. Vorläufiger Bericht über die Ausgrabungen bei Abusir im Winter
1900/1901 (mit 9 Abbildungen) 91
Breasted, J. H. Die Eigennamen auf dem Vatikanskarabäus Amenhoteps III 65
— The Obelisks of Thutmose III. and his Building Season in Egypt (mit 1 Tafel) 55
— The Philosophy of a Memphite Priest (mit 2 Tafeln) 39
Calice, F. v. Die Verba des Gebens 75
Erman, A. Monatsnamen aus dem neuen Reich 128
— Zur Entstehung der jüngeren Flexion des Verbums 123
Griffith, F. LI. The Date of the Old Coptic Texts and their Relation to Christian Coptic 78
Hess, J. J. Die Geheimschrift der gnostischen Papyri von London und Leiden 143
Kälter, A. Zur ägyptischen Pflanzensäule 138
Lehmann, C. F. Chronologisches 74
Loret, V. La grande inscription de Mes ä Saqqarah (mit 1 Abbildung) 1
Möller, G. Das Hb-s'd des Osiris nach Sargdarstellungen des neuen Reiches (mit 2 Tafeln und 2 Ab-
bildungen) 71
— Eine neue koptische Liederhandschrift (mit 1 Abbildung) 104
— Zu den Bruchstücken des koptischen Kambysesromans. Mit einer Bemerkung von H.Schäfer. . 113
Moret, A. Un proces de famille sous la XIXe dynastie 11
Sethe, K. Der Lautwert von _ffi 135
— Zu den Verben des Gebens 130
— Zur Erklärung der Naukratisstele 121
Steindorff, G. Amenophis' III. Gedächtnisskarabäus auf die Anlage eines Sees 62
— Ein Grabstein des mittleren Reichs im Museum von Stuttgart (mit 1 Abbildung) 117
Wilcken, U. Die Bedeutung der ägyptischen Pflanzensäulen 66
Miscellen:
Boll, F. Salmeschoiniaka 152
Breasted, J. H. Die königlichen Totenopfer 85
— Zur Hb-sd-Fva.ge 85
Calice, F. v. Zur ägyptisch -semitischen Wurzelverwandtschaft 146
— Zur Lesung von "^r\ 149
Erman, A. Bruchstück eines Liebesliedes 147
— Der Name Antef 147
— Die Topfscherben hinterm Dorf 148
— Eine Weihung des Hyksos Apophis 86
Griffith, F. LI. Addenda to the Commentary on Old Coptic Texts in ÄZ. XXXVIII .... 86
— The old magical Texts of Paris (ÄZ. XXXVIII p. 85 sq.) 86
Möller, G. Zu den »Bruchstücken koptischer Volkslitteratur von Ad. Erman« 150
Oefele,F.v. Mittelniederdeutsche Parallele zu Berl. P. 3027, 7, 3 — 5 150
— V\ *° = Pemphigus 149
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— Schlangenöl, Pap. Ebers 66, 1 84
Quibell, J. E. Wann starb das Koptische aus? 87
Rubensohn, O. Der Grabstein des syrischen Söldners 83
Schäfer, H. Das Zeichen für dmdi »verbinden» (mit 5 Abbildungen) 83
— Die Wirkung der Skarabäen mit einem Krokodil und einer Hand (mit 1 Abbildung) ... 87
— Ein Trichter mit koptischer Weihinschrift (mit 2 Abbildungen) 151
— Zu der Erklärung des »Steines von Palermo« 153
Sethe, K. Zu Totenb. ed. Nav. 48, 3 148
— Zu Westcar 11, 13 85
— Zu c<*Hp »zu Schiff fahren« 87
E. T. Der Lautwert von A^ = nemt 85
Erschienene Schriften 88. 153
V. Loret: La grande inscription de Mes ä Saqqarah. | XXXIX. Band. 1901. J
La grande inscription de Mes ä Saqqarah. Jl~tfi, Q/ni^st/, » ?
Par Victor Loret,
jz. «2»
-Lie coin de cimetiere que j'ai deblaye ä Saqqarah, de 1897 a 18991). — et
ce que je dis de ce coin de cimetiere peut vraisemblablement s'appliquer ä une
plus grande partie de la necropole de Memphis, — est forme de plusieurs
couches de tombes, superposees comme se superposent les differents lits d'un
terrain de stratification. Les plus anciennes de ces tombes, celles qui sont
edifiees a meme le sol du plateau funeraire, datent de la fin de l'Ancien Empire.
Les tombes immediatement supcrieures, bäties sur les ruines des premieres,
sont du temps des derniers Ahmessides et des plus anciens Ramessides. Au
dessus s'etagent des sepultures de diverses epoques, dont l'espacement et la
pauvrete nous racontent l'irremediable decadence de l'antique capitale del'Egypte2).
Deux des grands mastabas d'Ancien Empire de la couche inferieure, celui
de la reine (Dpa et celui de la reine ^^\[ o, princesses contemporaines de
Teti et de Pepi Ier, sont contigus et mitoyens sur une longueur d'une dizaine
de metres. C'est en cet endroit, et ä cheval sur les toitures ecroulees des
deux edifiees, que fut eleve le tombeau de japlMPfll 'wj f3)-
Ce tombeau devait etre assez grand, mais toute la partie sud en a ete
detruite et il ne reste plus que deux salles qui soient ä peu pres conservees:
la salle ä la stele, ornee autrefois de deux piliers quadrangulaires dont les
bases sont encore en place, puis une salle plus grande, precedant celle-ci, et
dans laquelle s'ouvre le puits4). C'est dans cette derniere salle que se trouve
la grande inscription dont je donne plus loin le texte. La partie superieure
de la salle n'existe plus; les dalles du plafond et les dernieres assises des
parois ont ete enlevees dans l'antiquite, et il n'en subsiste aueune trace.
L'inscription oecupait le mur nord, long de cinq metres, et le mur sud, de
meme longueur, mais perce d'une porte. Ce mur sud s'est ecroule lors de
1) Le rectangle de terrain, que je comptais deblayer en son entier et dont l'etude a ete
interrompue prematurement, est limite au sud par la pyramide de Teti et ä l'ouest par le tombeau
de Ka - qem - nä.
2) Pour plus de details sur ces fouilles, cf. V. Loret, Fouilles dans la necropole memphite
(1897—1899), Caire, 1899 = Bulletin de V Institut egyptien, 3e serie, vol. X, p. 85—100.
3) C'est du moins ce personnage qui, au milieu de beaueoup d'autres representes sur les
parois, semble jouer le role prineipal dans la tombe. Sa femme etait ^J—fl U C\ l" <s$>
4) Puits no. 44 du plan d'ensemble Joint au memoire cite ci- dessus.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 19Q1.
2 V. Loret: La grande inscription de Mes ä Saqqarah. | XXXIX. Band.
L'enlevement du plafond et dos dernieres assises et, lorsque nous sommes
arrives au dallage de La salle, nous en avons trouve la plupart des pierres
renversees sur le sol.
L'insoription du mur nord, — dont je numerote les lignes et les eolonnes
en faisant preceder les chiffres de la lettre N, debute par dix-sept lignes
horizontales (N. 1 — 17) que suivent dix-neuf eolonnes vertieales (N. 18 — HG).
La perte de la partie superieure du mur nous empeche de savoir: 1° si
l'inscription gravec sur cette paroi etait independante de l'inscription gravee
sur la paroi sud, ou si eile en faisait partie; 2° si les dix-sept lignes et
les dix-neuf eolonnes constituaient deux textes differents, ou les deux moities
diversement disposees d'un meme texte. II est probable, si l'inscription du
mur nord et celle du mur sud se faisaient suite, que c'etait l'inscription du
mur sud qui devait former la premiere partie du texte, car c'etait celle -ei que
l'on rencontrait immediatement en entrant. Mais ce n"est lä qu'une supposition
et, seule, l'etude des inscriptions pourra fournir la Solution du probleme. Si
je donne l'inscription N. en premier, c'est uniquement parcequ'elle est la plus
longue et la mieux conservee. II ne doit, en effet, y manquer que trois ou
quatre lignes horizontales, si les restitutions que je propose pour le debut des
eolonnes N. 35 — 86* sont reconnues justes par qui etudiera le texte1).
L'inscription du mur sud, comme je Tai dit, a ete disjointe et demembree
par suite de l'ecroulement total de la paroi. Les pierres etaient tombees dans
la salle, face contre terre, et c'est seulement
en retournant l'une d'entre elles que j'ai soup-
Qonne que le mur sud portait une inscription
analogue a celle du mur nord. J'ai pris alors,
avant de toucher aux autres pierres, le cro-
quis ci-joint, indiquant la place des onze blocs
renverses, et ce croquis m'a permis de re-
constituer la plus grande partie de l'inscription.
II est certain, cependant, que ces pierres ont ete, sinon deplacees, du moins
remuees par ceux qui, en enlevant les dalles du plafond, ont amene la chute
du mur sud. Les blocs, en effet, ne sont pas places ä angle droit; ils sont
dejetes dans toutes les directions, comme si chaeun d'eux avait ete souleve.
examine, puis lache.
Les blocs nos. 3, 7, 9, 11, qui, se trouvant le plus au sud, doiveht evi-
demment appartenir k la partie inferieure de la muraille , se suivent bien exaete-
ment dans L ordre oü ils sont tombes. Des mots2) sont coupes en deux, et
') Fidele ä une idee (jue j'ai exprimee par ailleuvs {Sphinx, I, 187 — 188), je prefere laisser
a d'autres le soin de traduire et de commenter les textes que j'ai decouverts. M. Alexandre Moret,
qui s'est deja fait remartpaer par des travaux tres interessants, a bien voalu se charger d'etudier
l'inscription de Mes, et son memoire doit suivre le mien de tres pres.
2) Le lecteur devra noter que les inscriptions sont gravees de droite ä gauche.
1901.]
V. Loret: La grande inscription de Mes ä Saqqarah.
3
leurs deux moities se rejoignent en rapprochant les pierres, par exemple U~
(1.9, bloc 3+7), ^^ (1.9, bloc 7+9). ^(jj^ M. bloc 9+11), ^n^ffijjj
(1.10, bloc 7+9), ^^(](j| (1-10, l)loc9+ll). |J^™ 0-11, bloc 7+9), etc.
La place de ces quatre pierres est donc absolument certaine. Une cinquieme
pierre, meme, vient s'ajouter ä ce premier groupe. Le bloc no. 6, en effet.
porte la partie superieure de la formule Yö; l Yö; //v^M'w dont la partie
inferieure se trouve au haut des blocs 7+9, et en rapprochant le tout, les signes
cuincident parfaitement. Voici, dans son ensemble, la Institution du premier
groupe :
Un second groupe est egalement
eertain. II est constitue par les blocs
nos. 5, 8, 10
(1:13), f
Des expressions comme
P I*- — < H ä£2*C
AA/V\AA
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No.6
No. 1 1
No. 7
N
o.9
N.,.3
c±\
(1. 14) chevauchent sur les blocs 8 et 10 et en demontrent for-
L"ensemble de
No.10
No.5
No.8
mellement la juxtaposition. II pourrait y avoir doute pour le petit bloc no.5,
<pü ne contient que deux lignes. 3Iais, dune part, il s'emboite exactement
dans Tangle laisse par le rapproch ement des blocs 8 + 10 et, d'autre part, le
prenom d'Horemheb (bloc 5) se trouve separe du nom du meme roi (bloc 10)
par l'espace strictement necessaire pour contenir le groupe
ce deuxieme groupe presente laspect suivant:
Si, maintenant. pour tenter un rapprochement plus
general, nous examinons soigneusement la nature des deux
groupes ainsi obtenus , nous constatons les faits suivants :
1" Le premier groupe nous ofire, ä droite du bloc no. 3,
le debut des lignes, tandis qu"ä gauche, en haut et en bas, les pierres ne por-
tent que des parties de signes, qui devaient se continuer sur d'autres pierres;
2° Le second groupe est exactement dans le meme cas, avec cette difference
<|ue c"est ä gauche du bloc no. 1 0 que les lignes paraissent s'arreter.
La question est de rechercher si ces groupes devaient se superposer ou
se juxtaposer.
Le premier groupe contient 12 lignes et le second 8 lignes. Nous avons
vu que la paroi nord devait, quand eile etait intacte, porter de 20 ä 21 lignes,
et il est vraisemblable qu'il devait en etre de meme pour la paroi sud. Les
deux groupes superposes nous fourniraient vingt lignes, ce qui rentrerait bien
dans les donnees du probleme. Mais ici intervient un nouvel element, le bloc
no. 2, qui porte cinq lignes, et dont la ligne inferieure, suivie d'un large espace
vide, etait certainement tout au bas de Tinscription. II nous faudrait donc
ajouter ces cinq lignes aux vingt lignes obtenues par la superposition des deux
premiers groupes, sans compter que nous n'aurions pas encore ainsi toute la
1*
V. Lobet: La grande inscription de Ales ä Saqqarah.
[XXXIX. Band.
hauteur de La paroi, puisque La premiere ligne du bloc no. G et la premiere
ligne du bloc no. 10 portent des moitie de signes, ce qui nous prouve que ces
blocs etaient surmontes d'autres blocs. Nous obtiendrions de la sorte plus de
vingt-cinq lignes de hauteur, tandis que nous ne devons pas en avoir plus de
vingt-et-une. Conclusion: les deux groupes ne pouvaient pas se superposer.
Examinons la seconde hypothese et voyons s'ils pouvaient se juxtaposer.
Les lignes 8 — 9 du premier groupe se terminent, ä gauche du bloc no. 11,
par les mots suivants:
8--k2.fcl
O ü
■° nn
onnn
or, deux lignes du
deuxieme groupe (les deux lignes du bloc no. 5) commencent de cette facon:
En rapprochant ees troncons de lignes, nous obtenons
p, /WWV\
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l-
Mm
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. /WVAAA
V0 j|= «
deux phrases se reliant tres exactement, et il parait impossible qu'une teile
co'incidence puisse etre due au hasard.
D'autre part, si nous considerons les resultats que donnerait ce rapproche-
ment au sujet de la relation entre les fins de lignes (gauche du bloc no. 10)
et les debuts de lignes (droite du bloc no. 3) nous obtenons: 1. 9, bloc no. 10:
M+1.10, blocno. 3- ^*
1.10, bloc no.lOr-O-ts^0 i +1.11, bloc no. 3 : y"\
( Y$f • phrase suivie de quatre noms, puis de " ^
^ QAi etc. Les lignes, comme on le voit, se suivent on ne peut mieux.
Enfin, le total des lignes ainsi obtenues serait de seize pour le mur sud, tandis
qu'il est de dix-sept pour le mur nord, ce qui nous ramene sensiblement ä la
mcme hauteur jjour les deux parois.
Je crois donc que la position relative des deux groupes est absolument
certaine et que ces deux groupes devaient se juxtaposer. Gela, il est vrai, nous
donnera la mention de Tan 58 (ou plutöt 59) d'Horemheb, dont on n'osait
meme pas affirmer qu'il avait regne vingt-et-un ans. Qu'importe? Nous n'avons
pas le droit, etant donne le peu de renseignements que nous possedons sur la
fin de la XVIIP dynastie, d'affirmer qu'Lloremheb n'a pu regner 59 ans. Nous
ignorons s'il n'a pu, faisant table rase de ses predecesseurs directs, dater a
un certain moment les annees de son regne a partir de la mort d'Amenophis III,
comptant eomme siennes les annees des regne s d'Amenophis IV et de ses
ephemeres suecesseurs l). L"examen de ces questions sera d'ailleurs un attrait
de plus pour Tetude des inscriptions de Mes.
') M. Flinders Petrie, A History of Egypt, t. II, 2e edit., pp. 246, 251, einet une opinion
analogue.
1901.]
V. Loret: La grande inscription de Mes ä Saqqarah.
Huit blocs sur onze etant ainsi cases, il ne nous roste plus ä en examiner
que trois.
Le bloc no. 1 n'a aucune inscription, ni aucune figure; nous n'avons donc
pas ä en tenir compte.
Le bloc no. 2, comme je l'ai dit, formait la partie inferieure de la muraille;
il vient donc immediatement nu dessous des blocs 3 , 7, 9 , 11, sans qu'on puisse
en determiner la place exacte.
Le petit bloc no. 4 est impossible a placer, a cause de ses faibles dimensions.
En voici la reproduction :
Je donne, pour terminer, la copie de l'inscription nord,
puis celle de l'inscription sud, en foisant preceder de N. les
numeros des lignes de l'inscription nord, et de S. les numeros
des lignes de l'inscription sud. J'ai pris, le jour meme de
la decouverte, la Photographie de ces inscriptions ; j'en ai
repris une seconde Photographie plusieurs jours apres. Enfin, j'ai fait une copie
soignee ä meme le monument, j'ai compare cette copie avec les epreuves photo-
graphiques, et, ä deux reprises, je suis alle verifier, collationner et parfaire
sur place le texte ainsi obtenu. De la sorte, j'ai tout bien d'esperer qu'il ne
s'y sera pas glisse trop de fautes1).
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J) Trois signes, dans ces inscriptions, sont partout ecrits en hieratique lineaire. Ce sont
les signes [p3, l et il . Je les ai partout, pour la commodite de l'impression , donnes sous leur
forme hieroglyphique.
V. Lohet: La grande inscription de Mes ;\ Saqqarah. [XXXIX. Band.
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1901-1 A. Moret: Un proces de famille sous In XIXe dynastie. 11
Un proces de famille sous la XlXe dynastie.
Par Alexandre Moret.
-L/important texte nouveau que M. Loret a su decouvrir dans le tombeau de
Mes de la necropole de Saqqarah, et qu'il publie ici-meme, öftre ä divers
points de vue un grand interet. D'abord l'inscriptioii de Mes nous donne une
date inattendue du regne de Horemheb, l'annee 59, alors qu'on repugnait
d'attribuer ä ce pharaon un monument date de l'an 21. Puis — et ceci sera
l'objet de mon etude — eile nous fait connaitre clairement, malgre quelque
obscurite provenant des lacunes du debut et de la fin, les peripeties d'un proces
de famille ä propos d'heritage. On verra par la traduction que M. Loret m'a
permis de donner de son texte, que ce proces, relatif a des actes passes au temps
du roi Ahmes (vers 1600 avant J.-C), prend son point de depart a une epoque
inconnue de nous, mais non inferieure au regne d'Amenophis IV, se poursuit
sous Horemheb et se denoue ä une date posterieure ä l'an 18 de Ramses II
(vers 1250). Ainsi, la periode chronologique sur laquelle se repartissent les
discussions contradictoires des generations successives est peu inferieure a quatre
siecles. Le texte meme de l'inscription de Mes doit avoir ete grave vers le
milieu du regne de Ramses IL
L'inscription se divise en un recit principal sous forme de deposition en
justice, et en pieces annexes. — Le recit principal, grave en lignes horizon-
tales, occupe la paroi Nord du tombeau (1. N. 1 — 20). Les deux dernieres
lignes sont gravees verticalement : elles introduisent ä une serie de depositions
de temoins, reproduites d' apres des proces -verbaux d'audience, et gravees dans
cette disposition graphique verticale (1. N. 20 — 36), sans doute pour les distinguer
du recit proprement dit: ces j)roces- verbaux sont ce que j'appelle les pieces
annexes. La paroi Sud du tombeau, malheureusement effondree et detruite en
partie (1. S. 1 — 16) reproduisait aussi des proces -verbaux d'audience; le contenu
en sera donc classe aussi aux pieces annexes. On peut prevoir des maintenant
l'interet juridique du recit documente de ce long proces. «Ten presente ici la
traduction d'apres le texte qu'en donne M. Loret dans un article precedent1),
et j'essayerai d'en commenter avec precision les points essentiels. J'exprime ici
a M. Loret ma vive reconnaissance d'avoir bien voulu me confier cette etude
et de m'avoir communique ses photographies et sa propre copie manuscrite
du texte.
') V. Loret, La grande inscription de Mes ä Saqqarah, p. 1.
12 A. Moret: Un proces de famille sous la X1XC dynastie. [XXXIX. Band.
Un mot d*abord au sujet du domaine dont l'heritage fait l'objet du proces.
üu l'appelle o"^ ^ f f t\l\ ) &^Hf ffi (1- N. 3) et Von indique quil y a la
/WWW -<n ^- ■ AAAAAA »^ rt / /WWSA f\ r - . i «O ft EL Ä _
°1äk Y \/ ÖT^ • • • 1 ^ (L N- 9)- M- LoRET reconnait avec
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raison dans yT|l]ül@ le C0Pte 07r*£€ »oasis« et dans ^^ D ( j ie c0Pte
£on&e = 7r*i7*j »source«, et il estime que »l'oasis de Neshä«1) recelait une
»source de Neshä« qui donnait au domaine une valeur particuliere. Aussi
M. Loret a-t-il ete amene a cliercher du cöte d'Helouan-les-Bains — cette oasis
en plein desert, voisine de Memphis, riebe en sources sulfureuses et salines —
l'emplacement du domaine de Neslia2), qui semble etre situe sur la rive droite
du Nil (1. N. 19).
Inscription de la paroi Nord3).
Deposition de Mes.
(1) (en lacune) ....
(2) [on fut] a amener les [hommes] notables [pour en-
tendre] leurs bouehes (leurs depositions)4).
Dit par5) le [scribe?] du pterophore, taxateur des liommes [de la maison?]
de Ramses II [Mes]: »Or, c'est moi qui suis le petit6) de Houi, fils
d'Ournouro [fille] de Neshä7)«.
Partage entre Ournouro et ses freres et sceurs8).
On a fait partage entre Ournouro et ses freres et soeurs (par devant) le
[grand] conseil des Qonbitlou (3) [au temps du roi]9) Zosir-Kbopirou-ri sotpou-
n-ri (Horemheb) vivificateur.
1) Nom du premier proprietaire.
2) V. Loret, Fouilles dans la necropole Memphite (1897 — 99) p. 12.
3) Je mets les restitutions entre [ ] , les explications entre ( ).
4) Sur cette expression, voir 1. S. 10: 11 faut retablir:
x'nt® 7]
(cf. 1. N.ll).
I I I I
5) Le recit de Mes est donc presente sous forme de deposition en justice par devant les
notables; en realite, la forme de deposition est souvent oubliee; c'est plutöt le recit historique du
conflit. En tant que deposition, ce ne peut-etre que celle faite au dernier proces (1. N. 13).
6) ( 2j); sur le sens de ce mot voir page suivante, note 2.
7) Ce Neshä est-il l'aieul, qui regut d'Ahmes, pres de 400 ans avant, le domaine dont il
va etre question? Est-ce l'arriere- grand -pere de Mes, qui aurait repris le nom? Je penche pour
la premiere hypothese, mais il y a confusion, voulue peut-etre, dans cette fa^on de s'exprimer.
8) Ce partage doit s'appliquer aux terres »divisibles«, patrimoine commun de tous les des-
cendants de Neshä. Voir le commentaire.
9) Restituer au debut de la ligne 3: A£^~
^ d Jj. Le pretre Ann, un des notables
ra
des Qonbitiou, fait partie du grand conseil, d'oü la restitution q est assuree; pour le reste
de la formule voir ligne N. 11.
1901.] A. Moret: Un proces de fainille sous la XIXe dynastie. 13
Partage du domainc de iVesha entre Mes et ses freres et soeurs1).
(Et) Ion fit aller le pretre du divan2) Ann, qui etait un des notables du
grand conseil des Qonbiüou vers l'oasis3) de Nesha et Ton fit partage entre
moi et mes freres et soeurs.
Et l'on fit de ma (grand-) mere, la »villica«4) Ournouro »linspectrice«
(roudou "$\ \\ r ) s) de ses freres et soeurs.
Takharou. sceur d'Ournouro, reclame cu justice le partagc du domaine
de Nesha6).
Takharou, la soeur d'Ournouro (4) fit [rapport? par devant] le grand conseil
des Qonbiüou. On fit. aller le notable des Qonbiüou, et Ton fit [connaitre] ä
chaque personne ses parts en taut que sixieme heritier7).
1) Ce partage s'applique ä la partie »indivisible« (voir 1. N. 4) du patrimoine des descendants
de Nesha; en droit, il est reserve ä une seule lignee des heritiers de Neshä, celle d'Ournouro-
Houi'-Mes. Le partage entre Mes et ses freres, ou Cousins, est donc une premiere illegalite.
Voir le coimnentaire. D'autre part, il y a 1. S. 14 — 16 indieation d'une tentative sur le domaine
des le temps d'Amenophis IV.
2) Sur les mots f Jet [ !3) voir l'interpretation de Maspero (Etudes de Mythol.W, p.431).
Le texte du roman de Setna est evidemment instructif pour l'opposition entre »homme ou femme
de condition pure et de condition petite, vile«. Cependant, je ne sais si , ä l'epoque classique,
cette Opposition existe dejä dans ces tennes. Sur la stele de Karnak, citee au commentaire
le fils d'un grand pretre d'Amon, qui regoit donation d'un apanage, est qualifie (1 S)
/HO
et ne peut etre de condition vile. Je traduirai donc / par »pretre« et non par »pur« dans
un texte de cette epoque. Quant au mot ( [ _^, detennine par le divan qui dans le nom
W^W^A 1 1 f I
d'Osiris ^ echange si souvent avec (" , je le considere comme un doublet de ^ -ft- siege,
divan (Brugsch, Wörtb. p. 1460, Suppl. p. 1254), oü le determinatif tt est une forme cursive du
trone portatif. Qenit me semble signifier la salle d'audience, le divan du roi; c'est sans doute
un doublet de ( @ qui se trouve au Pap. Mallet (cf. Maspero, Recueill, p. 56).
3
Sur le mot Vit 11l©' V°'r P' 2'
«) f
■ »celle qui vit sur le domaine,« la »villica« plutot que la »citadine« ou la
o I
»bourgeoise« (cf. Revillout, Revue Eyyptoloyique VII, p. 52). Le titre nie semble caracteriser
d'liabitude les femmes de condition vulgaire, les tenancieres, par Opposition aux proprietaires
. »maitresses de maison«.
a I
5) Sur le sens de ce titre, voir le commentaire.
6) Seconde illegalite, plus grave que la premiere. Le domaine »indivisible« est partage
pour cette seconde fois, non plus entre les seuls freres ou soeurs de Mes, mais entre les freres
et soeurs d'Ournouro, c'est-ä-dire devient patrimoine commun ä toutes les branches collaterales de
la fainille. — Sur le sens qu'il faut attacher ä »freres et soeurs«, voir p. 15 n. 4.
7) Restdtuer: Q %°<f' 4~~fl f*^ vft
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Faut-il interpreter »en tant que sixieme heritier« dans le sens qu'il y a eu 6 portions attribuees
a 6 membres de la communaute, ou bien »qu'on fait connaitre ä chacun ses portions depuis le
sixieme heritage«, c'est-a-dire, depuis la sixit-me generationi' Je prefere la premiere hypothese :
14 A. Moret: Un proces de famille sous la XIXC dynastie. [XXXIX. Band.
ürigine du domaine de JVeslia.
Or c'etait le roi Nib-peh-ri (Ahmes) qui [avait donne ce domaine] comme
»donation«1) ä Neshä, mon pere (a'ieul); or, depuis le roi Nib-peh-ri (Ahmes),
ces champs etaient propriete d'un seul (transmissible) ä un seul2), ä partir |de
ce jour]3)!
Oiiriioiiro et Hoiii protestent contre le partage du domaine de Nesha4).
(5) [Le scribe] Ilou'i, mon pere, et sa mere Ournouro [ füren t] ä deposer5)
(contradictoirement avec) leurs freres et sceurs devant le grand conseil des
Qonbitiou avec les Qonbitiou de Memphis Le scribe A
|fils de Noubounofrit fut] ä (dire): »(Voici) que Noubounofrit , ma mere, fut
ä aller pour labourer les parts de (ß) [l'oasis] de Nesha, mon pere (a'ieul);
mais on ne les lui laissa pas labourer6). Elle a fait rapport k 1'inspecteur
Khä'i. On fut [k faire rapport au Zal d'JHeliopolis . . . .7) en l'an 14 + . . . .
du roi de la Haute et Basse Egypte, Ousir-marä sotpou-n-ri, fils du soleil,
Ramses II vivificateur« [Voici] ce que [je dis:] »C'est un fait que j'ai
ete chassc dehors de ces champs de Nesha, mon (7) pere (a*ieul)«. Elle
1° parce que d'apres le tableau genealogique qu'on peut dresser de la famille de Neshä ä cette
epoque (voir p. 15), il y a en effet 6 branches collaterales representees et pouvant avoir part
ä un partage; 2° parce que 6 generations sont un chiffre faible pour l'espace qui separe Ahmes,
donateur de Neshä, de Horemheb, environ 250 ans.
La mission du notable, qui ne peut etre autre qu'Anii', celui qui a deja opere dans le
partage entre Mes et ses freres, est connue en detail par une copie du rapport du pretre Ann
(1. S. 9 et suivantes).
[/ 1 -fL @ X
') La restitution A ^j\ . w . nie seinble certaine. Voir, sur ce terme, p. 19.
TT A AAAAAA
2) ß, <J=l2~ peut se traduire: 1° »Sous un, ä un«; 2° »certes, unique k un«; 3° »pro-
, 77\ n a
priete unique a un«, mais dans ce cas l'orthographe est ordinairement ;
ou <zz:
w
(cf. 1. S. 14).
Quelle que soit la traduction, le sens »propriete d'un seul transmissible ä un seul« me semble
ressortir. Cf. le commentaire p. 22.
3) Retablir fin de la 1. 5, debut de la 1. 6: T^y 1k [ —* 1^ l~D %90 %1 jKÄ, etc.,
d'apres 1. N. 12. ^^ <==>
4) Entre le partage, de date indeterminee, sous Horemheb et la comparution d'Ournouro-
Houi' contre Noubounofrit- A .... . devant les Qonbitiou en l'an 18 de Ramses II, il s'ecoule
plus de trente annees (les pieces annexes 1. S. 8 mentionnent un autre reglement en justice de
l'an 59 d'Horemheb, qui peut servir de point de depart). Ce laps de temps correspond a la vie
d'Hou'i, de Noubounofrit et de Takharou; et pendant ce temps les reclamations, violences, voies
de fait, pillages ne cessent entre Houi qui ne veut 2^as quitter ses champs et ses parents rivaux
qui lui enlevent ses moissons ; les depositions des temoins nous mettent au coui'ant de ces faits
(1. N. 20—36).
5) ' « ^A^QA "se Poser' deposer en justice«; voir un hon exemple (Pap. Ana-
stasi V, 14, 4) dans Spiegelberg, Studien p. 11 et 12.
c) Ainsi, Hou'i ne reconnait pas le partage fait sous Horemheb; ceci apparait mieux
1. N. 20—2(5.
\>^ i lylV^ 7K. i Sr 1 ö d'apres 1. N.12— 13.
_zr e L I I «n er i2ar I eTJ ffl • J
■>\
1901. 1 A. Moret: Un proces de famille sous la XIXC dynastie. 15
(Nouhounofrit) dit: »Puisse-t-on m'apporter la division cadastrale1) de la double
inaison de l'argent et pareillement celle du bureau du double grenier de
Pharaon v. s. f. ! Car mon coeur se plait ä dire2): je suis la petite de Neshä,
ou a fait partage entre moi et eux!«
Arret. Mes est spolie de soii doniaine ä la suitc d'un faux.
Comme l'inspecteur Khä'i ne counut point la verite de la part de mou
i'rere3) (le scribe A . . . .), l'inspecteur Khä'i fit un rapport dans le grand eon-
seil des Qonbitlou en Tan 18. On fit (8) aller le pretre du divan Amen(em)äpit,
(pii etait un des notables du grand conseil des Qonbitlou; il avait avec lui,
certes. une division cadastrale fausse4) dans sa main. Je fus depossede5) par
nrzn nn
-EESS' /wwv\ I I LN- I J A © i w i _CENS> dl I I _ZTN^
■¥• A II. Le inot denit vient d'une racine den, ten, »diviser, partager, compter, mesurer« qui a donne
des mots tels que »portions de terre, mesure de grains, division du mois«, etc., pour ne rappeler
que ceux dont le sens importe ici (cf. Brugsch, Wörtb. p. 1642 sqq., Snppl. p. 1368 sqq.,
Thesaurus p. 538 1.2). Dans les textes de Karnak et de Dachel, commentes plus loin denit
devient
¥44
on verra
, avec le determinatif du manuscrit deroule; sur ce rnanuscrit etaient con-
i l i
signes (voir p. 20 — -21) le nom, la contenance, les voisins des domaines, le nom des proprietaires,
les taxes payees comme droits de mutation (aussi le registre denit est-il aux mains des scribes
de la tresorerie et du grenier). A la ligneN. 10 on parle du »registre« Y\
]>. 6 n. 4. que ce registre est celui sur lequel on ecrivait la denit. Je traduirai denit »division
cadastrale« en sous-entendant qu'il s'agit d'un registre de tresorerie autant que d'nn registre
d'arpentage. Le raisonnement de Nouhounofrit est celni-ci: »Si la lignee Ournouro -Houi -Mes est
veritablement proprietaire d'une donation indivisible, les registres du cadastre de la tresorerie et
des magasins royaux doivent en faire foi«. En effet, toute donation doit etre »etablie« par un
acte transcrit sur les registres royaux, qui constate la filiation de celui qui recoit la donation et
le paiement d'une taxe de mutation (voir le commentaire p. 20 — 21). Or la lignee Ournouro-
Houi-Mes etant veritablement »etablie«, Nouhounofrit fahrique, ou fait fabriquer, un registre faux,
dont eile demande l'apport; sur ce registre, Ournouro- Houi ne trouveront plus les »titres
d'etahlissement«.
2) C'est le resume de la these des adversaires de la lignee Ournouro -Houi- Mes: »nous
sommes descendants comme eux de Neshä; nous avons pour nous l'autorite de la chose jugee,
puis qu'il y a eu partage sous Horemheh«. — Une formule relative au cceur se retrouve aux
pieces annexes dans une phrase pretee ä Houi (cf. 1. N. 32).
3) D'apres les photographies je crois pouvoir lire: (I ^ \J\ © ^T^ r - Qui, V
11 M^. Le »rapport« de Khä'i doit necessairement avoir ete favorable ä Nouhounofrit.
Khäi est roudou de profession et a ete consulte comme tel; mais comme il est le frere (ou le parent)
des plaignants et qu'il prend part au partage, il sera designe plus tard comme »l'inspecteur«
roudou de la famille.
4) | c2i[ ( r | ! | r. / q i »une division cadastrale de mensonge en sa
n /WWW I I LK- I J ._ fl (ül t; -M ^>~^
main«. Sur le sens de äzaou, voir plus loin p. 8 n. 7 (1. N. 15).
5) ü y^ \ < J\ (* ^r- ^e terme >)> [ J\ avec ou sans <rr> prefixe exprime, juri-
diquement, la cession ou la depossession d'un bien (voir commentaire p. 21). II semble que Mes
soit ä ce moment completement depossede, comme sanction de son proces perdu. Auparavant il
avait sa part de son domaine morcele; en ce moment il n'aurait plus rien.
1 () A. Moret: Un proces de fainille sous la XIXe dynastie. | XXXIX. Band.
la petite de Nesha et Ton fit de l'inspecteur Khai r»inspecteur« (roudou) de
ses freres et sceurs sur ce lieu de mon heritage, qui etait l'heritage (provenant)
de Neshä, mon (9) pere (a'ieul).
Mes (lemaiide une enquete et prouve le faux devant lc notable.
()r voici: Je fus dans l'oasis de Neshä mon pere (a'ieul) 011 est la »source
de Neshä mon pere«: »Puisse-je etre soumis aux temoignages, que je voie ce
qui appartient ä Ournouro la mere du scribe Houi mon pere!«
[Le notable des Qonbiüou me]1) dit: »[Le domaine] de Neshä, il n'est pas
etabli sur la division cadastrale (10) qu'a faite l'inspecteur Khai2)«. Tel fut
mon (entretien) avec le notable des Qonbiüou.
(Voici que) vint eelui qui etait avec lui (son secretaire); il fit ce rapport.
ä savoir: »C'est une division cadastrale fausse, celle qui a ete faite pour lui«3).
Or, je fus soumis aux temoignages des temps anterieurs et je fus trouve
sur le registre4).
Mes demande ä comparaitre devant les ilonbiliou de la ville. Depo-
sitions de Mes et de Khai.
»Puisse-je etre soumis aux temoignages avec mes coheritiers par devant
les notables de la ville.«
l) Restituer d'apres N. 10: ") ^ f$ [po
^^AAAA
(~) I V f~\ 'VVVVV\ fN I I f\
etc.
2) C'est en sa qualite de roudou ^\ r public que Khä'i redige (litt.: fait -<2>-) la division
^ Li
cadastrale. L'inscription de Dachel (Spiegei.berg, Recueil XXI p. 14 — 15, 1.10) nous dit que »le
registre de la division cadastrale est redige par un roudou« ArC >\ ^""^ t, l
eow
i i i
W> T ü * i w ' .... Les terres conquises en Syrie etaient »mesurees par les roudou de
EU AOl l i Q £ l\ ' '
la maison du roi pour en saisir les recoltes« I I ( ^J «a ^^|Q -\ ■¥" Hl 'Kill r
AA, ' i w i /www ..'" 1 (Brugsch, Thesaurus p. 1166; cf. Revii.lout, Revue Egypt.XW p. 83),
c'est-ä-dire pour etablir le tribut; les roudou arpentaient de meine les terres d'Egypte pour les inscrire
sur les registres du fisc. Ce sont sans doute les roudou qu'on voit dans les tableaux d'arpentage
(Prisse, Mon. Ey. pl. XL; Scheil, Mission du Caire,V, tomb. de Razerkasenb. pl. IV).
Du fait que Khai tenait a jour le registre de la division cadastrale, on ne peut conclure a
sa complicite dans le faux de Noubounofrit. Neanmoins il parait etrange que ce faux ait passe
inapercu de lui.
3) Litt, »contre moi« <zr>^£. S'il n'y a pas ä considerer M+i conime = * ou J v\,
il faut admettre un de ces changements de personne frequents dans le discours egyptien.
4) v\<^> | , plus generalement v\ * — -\ , par chüte de <cr> (Brugsch, Wörterb.
p. 165, Suppl. p. 188 — 189); c'est le mot technique qui designe le »registre de la division cadastrale«.
Dans la stele de Dachel {Recueil, XXI, p. 14, 1. 10) on dit de inenie qu'un bien est »trouve sur le
registre de la denit»
<§>> X^> -?k w a q __ c^> y^
I Pik A © \\ /WW
11 )•
1111/
voir aussi le texte
important de L. D. III 229c (Brugsch, Wörterb. p. 165).
1901.]
A. Mohet: In proces de famille sous la XI Xe dynastie.
17
(11) »Voici les (faits): Moi, je suis le petit de Neshä; ees ehoses sont
stupefiantes1)!«
L'inspeeteur Khai dit: »Moi, je suis le petit de l'inspecteur Oursihait,
Hls de Zaou'i, [fils de Phrä]-hotpou. II (mon pere) me donna ses portions de
champs suivant aetes du temps du roi Zosir-Khopirou-Rä sotpou-n-Ri (Horemhel))
vivifieateur. par devaut temoins'2). Le chef decurie Hou'i (12). fils de Phra-
hotep. cela est certain. laboura ees champs depuis le temps du roi (Meri-Amon
Horcmheb) vivifieateur, en ayaut pris possession au temps de Meri-Amou Horem-
hel), a partir de ce jour3). Le scribe Hou'i et la »villica« Noubounofrit se sai-
sirent de cette portion de champs et eile les donna a l'ouvrier Khai «4).
3Ies fait rapport an Zat d'Heliopolis. Renvoi devaut le grand conseil
des Qonbitiou, ä Memphis.
Je fis rapport au Zat (13) dHeliopolis. II me fit deposer avec Noubouno-
frit par devant le Zat dans le grand conseil des Qonbitiou. J'amenai mes te-
moignages .... cpii etaient du temps de Nib-peh-ri (Ahmes): Noubounofrit
}&=
■>Jlk
a le meine sens que dans ce passage de la stele C. 26 du Louvre:
D
i i i
ä. A/VWV\
WV^A d
»ce sont lä mes miracles,
Ol
des ehoses reelles, oü il n'y a rien qui soit fictif (1. 21)«. Bäait a donc le sens d'etonnant, stupe-
fiant«, pris suivant le cas, en bonne ou en mauvaise part. Ici c'est au sens pejoratif: <ces ehoses —
qu'on a ose faire contie moi — sont stupefiantes«. On comprend la stupefaction de Mes apres
la decouverte du faux en ecritures publiques de ses adversaires.
La deposition de Mes paraitra breve. Mais . comme je l'exposerai plus loin (p. 23 sqq.).
il suffit aMes, pour etablir son bon droit, de prouver 1° sa filiation, 2° 1'acquittement des droits
et la transcription des actes sur les registres de la tresorerie et du double grenier, au moment
de la donation du roi Ahmes ä Neshä. Aussi Mes atteste-t-il ici sa filiation et se confie-t-il
implicitement pour le reste au temoignage des registres du cadastre non falsifies.
2) Ces actes 4[siv\ par devant temoins (c=^ o v^^A ^ > Par lesquels un pere
y Ja i i i ■—>*-■ <cr> Ja 21' i i i
donnait ses portions de terres ä son fils , sont , nous le verrons plus loin , les -\l- V\ l 1 Amit-
pou (voir p. 20).
fXl'^^; i etc.
4) La deposition du rondou Khäi" n'est pas claire, peut-etre parcequ'il se trouve dans une
Situation genante: roudou de ses freres et sceurs, il parle en leur nom (voir commentaii-e p. 24)
et il est responsable dans une certaine mesure du faux commis par Noubounofrit, bien qu'il
ne semble pas y avoir partieipe. Aussi Khäi, au lieu de defendre Noubounofrit, se borne-t-il ä
dire que les terres qu'il oecupe personnellement, sont bien ä lui: il invoque suivant la regle
1° sa filiation, 2° les actes passes par son pere. 11 n'ignore pas le conflit Hou'i -Noubounofrit,
et ne peut l'ignorer, mais il ne donne son avis ni sur Tun ni sur l'autre. — Aux pieces annexes
(1. N. 23 — 25) il y a une autre disposition de Khäi, mais tres mutilee. II y constate l'etat de
rixe existant entre Houi et ses adversaires.
La Noubounofrit qui agit ici (1. N. 12) de concert avec Hou'i n'est pas sa rivale, mais sans
doute sa femme qui porte ce meme nom et figure aux cotes d'Hou'i dans les tableaux funeraires
de la tombe de Mes (d'apres une Photographie communiquee par M. Loret).
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 3
[^— 1
18
A. Moret: Un proces de famille sous la XIXe dynastie.
|XXXIX. Hand.
amena ses temoignages pareillement. On Les deploya par devant le Zat1) dans
le grand conseil des Qonbitlou.
Le Zat lui dit (ä Noubounofrit): (14) »Qu'est-ce que ces ecrits? Un scul
ecrit (presente) par deux personnes2)?« Noubounofrit dit au Zat\ »Puisse-t-on
m'apporter La [division cadastrale de la double maison de l'argent et <lu bureau
du double grenier de Pharaon v. s. f.« Le Zat\ lui dit: »(''est parfaitemenl
bien ce que tu dis«!).
On les fit prendre (les registres) en descendant vers la residenee4) de Meri-
Amon Ramses II; on entra ä la double maison de l'argent de Pharaon v. s. f.,
ei pareillement au bureau du double grenier (15) de Pharaon v. s. f. On apporta
La deuxieme division cadastrale5) par devant le Zat dans le grand conseil des
Qonbitlou.
Le Zat dit a Noubounofrit: »Quel est ton (droit ä l')heritage parmi les
ayant droit ;i L'heritage qui sont6) sur la deuxieme division cadastrale qui
est dans nos mains?« — Noubounofrit dit: »II n'y a pas d'(ayant droit ä)
l'heritage parmi eux«. — »Alors tu es une faussaire7) (ou coupable)!« Voila ee
qu'il lui dit, en sa qualite de Zat.
') Retablir
D
»Deployer les actes« tt v\ pW- est une locution technique
quand on parle du Zat (cf. Newberrv, The Life of Rekhmarä 1, pl. II, 1. 16, cite au cominen-
taire p. 25).
2) La lignee Ournouro- Houü-Mes est seule inscrite sur les registres non falsifies; il n'y a
donc d'aetes, d'ecrits, que j>our une des parties. Aussi Noubounofrit demande qu'on se refere
aux registres falsifies.
')
|[*^Un a
\$LD&
C'est la formule ordinaire d'aequiescement ä une
demande fbrmulee au conseil. Le roi dit de meine au Pap. d'Orbiney XI, 7: I <rr> (,
/WVVAA
AAAAAA
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«, Computer: ^^
> — [ @ 1
f^asl
etc.
I I
5) La »deuxieme division cadastrale« o V\ (, (, -^ ' '. C'est-a-dire celle qui n'a pas
rr\v AAAAAA 1 1 Ol N> Ol
ete falsifiee, la premiere etant celle (pie Noubounofrit avait produite dejä l'an 18.
fi) A complcter
\\
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\> Ol Ol ^\oi I I i i
Le mot
^A«Sr,
Wl
evoque ä la fois
l'idee de l'lieritier et de l'heritage. L'acte de donation speeifiant comme on le verra plus loin
(p. 22") quel sera l'heritier privilegie, on demande ä Noubounofrit si l'acte, que mentionne la
division cadastrale, designe la lignee dont eile fait partie, comme heritiere. 11 faudrait traduire
»quel est ton heritier, ton droit ä l'heritage parmi les heritiers«, etc. La "division cadastrale« se
rapporte a Mes et non ä Noubounofrit.
-Jp
*|
/ I -n q (3 ■ ei ■ »
n t^ r nw\' J^za(mt s'oppose dans les textes juridiques et autres a
; c'est le >faux« oppose au »vrai« ; dans les fonnules de serment, on verra ce sens (1.N.21 sqq.).
(''est aussi le terme teclinique pour designer le »coupable« (Spiegelberg, Studien . . . p. 46, 70, 75,
77, 84, 86, 89). Yoir aussi le texte cite dans mon memoire sur YAppel au roi p. 142 n. 2 et 143.
1901.]
A. Morbt: Un proces fle famille sous la XJXe dynastie.
19
Appol et enquete du scribe royal Kha.
(IG) Le scribe roval de la table Khä, fils de Montou-em-min-a, dit au
Zeit: »Qu'est-ce que cette decision1) que tu prends vis-ä-vis de Noubounofrit?« —
Le Zat dit ä Khä: »"Toi qui es de la cour, va donc ä la double maison de
l'argent, que tu voies la Situation de celle-ci (Noubounofrit)«2).
Lorsque Kha sortit (de la double maison de l'argent), il dit ä celle-ci:
»J'ai lait une enquete sur les ecrits: Tu n'es pas sur les röles«3).
Arret des Qonöitlou: Aouvelle repartition des ehaiups.
(17) Ob appela le pretre du divan Amenemäpit. et on le fit aller, en (lui)
disant: »Rassemble les coheritiers4), pour que tu leur fasses voir les champs
et pour que tu les leur partages«. Voilä ce qu'on5) lui dit de concert avec
les Qonbitiou de Memphis.
Je fis aller l'officier Rou-än-aoumä
Restitution de son domaine ä Mes. (Lignes verticales, N. 18 — 36.)
(18) .... qui etait adininistrateur de la cavalerie0).
Le notable des Qonbitiou Amenemäpit appela 3Ies') en disant: »Viens ....«
(19) On appela pour lui sur la rive oceidentale. On me
donna 13 aroures de champs8). On donna des champs ...
1) I i est le mot technique qui designe les arretes du Zat (cf. mon memoire sur Y Apprl
im rot p.147). Le meme mot sera employe pour designer la «Situation« de Noubounofrit sur les
registres de la tresorerie.
2) L'intervention, l'»appel« inteijeti* par le scribe royal Kha, ne peut se comprendre que
si Kha est un frere ou cousin de Noubounofrit, un membre, par consequent, de la communaute
familiale des descendants de Neshä. C'est ä ce titre que je le fais figurer au tableau genealogique
de la page 15.
3)
l^fiklkkW
I I I
Je ne connais pas d'autre exemple du mot
(J V\ ^\ Tip] , dont le sens n'est pas douteux ici; il convient de le rapprocher de l - H n
»bandelette" (Todt. 145, 1.31); ätnemou designerait peut-etre les actes roules, les rouleaux de
papyrus, les röles.
4) _ 7c n ^ks ^^ v\ IrE5?3 V\r tsW '• Le sens du verbe nenou apparait dans un passage
1^ x (3 t*=4 _M. 0 Jl ^^ Sil £l I
identique (1. S. 10), oü Ton »rassemble les coheritiers avec les notables de la ville pour entendre
leurs temoignages". L'operation confiee au pretre du divan Amenemäpit est double: 1° rendre
ä Mes la terre indivisible de Neshä, distraite du lot des terres partagees au reste de la famille;
2" repartager ces terres divisibles ä la famille. Cela se fait devant temoins et devant les notables
de la ville (1. N. 20). On ne sait s'il y a une penalite pour Noubounofrit.
5) On se rapporte ici sans doute au Zat.
G) Je ne me represente pas bien le röle de l'officier et de l'administrateur de la cavalerie,
ä moins qu'ils ne soient la pour temoigner de la filiation de Mes.
x
I
7) La formule est
appelle pour lui, c'est-ä-dire on va l'appeller, sur la rive oceidentale
I
\1\)
; notons que Mes est appele ici Mes-men. Puis on
I C3I
^>. Ceci indique probablement (pie l'oasis de Neshä est situee sur la rive
opposee du Nil. conformement ä l'idee de M. Loret qui la place aux environs d'Helouan.
8) Le texte porte V\ fi ^> M .
a celle du signe —(*>— ; 1 inscription ayant ete gravee d apres un original hieratique (qui a laisse
3*
Le signe
a en hieratique une forme analogue
20 A. Moret: Un proces de famille sous la XIXe dynastie. [XXXIX. Band.
(20)
Depositums devant les notables de la villo. (Piöces annexes.)
(20) [Oui les gens dont la liste suit par devant] les notables <le la ville1):
Dit par le gardien de troupeaux Mes-men'): (21) »[Par Amon, par
le prinee] ce que je dis est la verite du Pharao n v. s. f. : je ne dis pas de
mensonge; que si je dis mensonge, je sois frappe3) (22) [sur le nez et les
oreilles, que je sois pour les travaux forces] de Kousli. (Test le scribe Hou'i
(qui est) le petit d'Ournouro«.
On fut ä lui dire: »Petit de Nesha, tu vois (23) [ce qui appartient ä
Uurjnouro4) (en fait) de ehamps.
Dit par l'inspecteur Khä'i5): »Par Amon, par le prince, c" est le scribe
Hou'i le petit de (24) fOurnouro], la fille de Nesbä. Que si je nc proclame
des traces dans le travail du graveur, cf. le memoire de M. Lobet), je crois que le graveur a In
_ft_ pour — 0— , et qu'fl faut retablir »13 aroures«. II est probable qu'on parlait
ensuite des terres divisibles reparties au reste de la famille. — 13 aroures equivaudraient ä
34828 metres carres c'est-ä-dire environ 3 beetares et demi (cf. Brugsch, Die Ägyptologie p. 372).
') Avant les mots nßrJ'li D \? 0 |) "^ il y a quelques traces de signes. Peut-
etre, si Ton tient compte du document analogue que nous ont conserve, pour une periode ante-
rieure du proces, les pieces annexes du mur Sud, doit-on restituer: *__l l QJ) ' — ^nL
vä ' AAAW <-—> o q\ l ' ' -^^ *"***
2r f=u) ~!^\ ^örrli ' etc- "Ouii les gens dont la liste (suit) par devant les notables de la
ville.« Le premier entendu est Mes qui temoigne de sa filiation et reeoit restitution de son patri-
inoine. Les temoignages qui suivent portent sur deux points: 1° Etablir la filiation de Mes, en
temoignant que Hou'i, pere de Mes, est bien le fils d'Ournouro, fille de Nesha. 2° Etablir que
Hou'i a toujours proteste contre l'attribution de son domaine a. ses parents. Les depositions
tantot portent sur les deux points, tantöt sur un seul. Elles sont precedees de l'ormules de
serment qui ont ete etudiees par Spiegelberg (Studien, p. 71 sqq.); deux formules semblent nou-
velles; elles seront signalees plus loin.
2) Le premier temoignage est celui de Mes lui-meme, dont le noin est ici Orthographie
Mes -inen comme 1. N. 19. A ce moinent de sa vie il a l'humble position de »gardien de trou-
peaux«; plus tard, apres avoir repris possession de son patrimoine, il sera au moinent oü il redige
son inscription »scribe du pterophore, taxateur des hommes dans une intendance de Ramses II«
(1. N.2), ce qui Concorde avec le titre jra ? cite par M. Loret au debut de son memoire. Mes,
comme son pere Hou'i, est aussi »scribe du tresor du temple de Phtah« (d'apres des photo-
graphies de M. Loret).
3) Retablir ainsi le debut de la ligne 21 : rX (21) U« . l)fo() I ^ üQ.Vwü \>Vfö
__ C=4 l<=^> \ 12±\\ <=> i Q. 21 1 -ü 21
I l^^l. Le premier mot rX semble etre l'abreviation de ^s>- I r X •, peut-etre
nÄ AA/NAAA ^ -^ -
r X ~tk j » ' comine dans le texte cite par Spiegelberg,
Studien, p. 69.
*) La formule, qui, d'apres la place, doit etre courte, semble etre [ • -€gä- 1k
') Le rovdouKhäi, representant la partie adverse, parle de suite apres Mes. Sa deposition
est trop mutilee pour etre claire. Peut-etre la formule Dit par (1. N. 26) sans nom propre fait-elle
encore partie de sa deposition; Khä'i s'y disculperait d'avoir abuse de ses privileges de roudou de
la communaute.
"^
1901.1
A. Moret: Un proces de famille sous la X1XC dynastie.
21
pas la verite, je sois battu1). Par Amon, par le prince, on n'avait pas (25)
labourer; on les donna en plus de leurs per-
sonnes; on prit leurs moissons (20)
Dit par (sie): »Par Amon, par le prince que Ton fasse enquete; que si
Ton trouve que j'aie laboure (27) les portions de pour
moi, que je sois battu.
Dit par le pretre Papa du temple de Phtali: »Par Amon, par le
prince, ce que je dis (28) [est la verite, je ne dit pas de] mensonge'2); que
si je dis un mensonge, que l'on me coupe le nez et les oreilles3) et que je
sois pour [les travaux forces de] Koush. J'ai eu connaissance (29) [du scribe
Houi le] petit de Ournouro, qui labourait ses cliamps d'annee en annee4), car
lorsqu'il faisait le labourage de ces (cliamps) il disait: »Cest moi le petit de
Ournouro«5).
(30) [Dit par] le°) , de la double maison de l'argent du
Pharaon v. s.f. »Par Amon, par le prince, si je dis mensonge que Ton me
coupe le nez et les oreilles, (31) [que je sois pour les travaux forces de Koush.
Cest le scribe Hou'i]7) le petit de Ournouro, et c'est Ournouro la petite de
Neshä. «
Dit par le chef d'ecurie Nibnofir pareillement , a savoir: »C'est le
scribe Hou'i qui etait ä (32) [labourer ses cliamps]8) d'annee en annee. II fut
(calme) comme un (nomine) maitre de son coeur quand ils furent a lui empörter
les grains des ses champs d'annee en annee. Or il fut ä deposer (33) [con-
tradictoirement avec]9) Takharou, la mere de 1'officier Smentooui; or il de-
posa (aussi) avec Smentooui le petit de celle-ci, pour que l'on fasse (34)
l)
£, /] mot rare; il exprime une idee de violence difficile ä preciser, comme
par exemple dans la stele C. 26 1. 10. — Spiegelberg ne cite pas de formule de ce genre.
2) Retablir au debut de la ligne 28: / *jj | I J J^ etc. (cf. l.N. 21).
Vi U I AAAAAA r*=~^\ ri
3) Retablir
<2^
et changer £$ de Meszer en
4) Au debut de la ligne 29 retablir: 'j|°1 1 1 Sf- APres Ournouro (1 ^\ ^^ T
PU"k^/
uj
11
i l i
I
etc. (cf. 1. N. 32).
5) Sur cette conduite de Houi, voir ce qui a ete dit p. 4 n. 4, ce qui est dit p. 16. Cf. la
deposition de Nibnofir, 1. N. 31 — 34. Hou'i refuse d'accepter le partage et se reclame de sa filia-
tion; Hou'i agit par la force, aide de sa femme (l.N. 12).
c) Retablir au debut de la ligne 30: ""^ , puis un titre et le nom propre.
7) Retablir au debut de la ligne 31:
8) Retablir au debut de la ligne 32:
\\
«^^ AAA/VW
Pu'
1 1 %, § V fl? etc
^ AAAAAA
) Retablir au debut de la ligne 33 [»devant les Qonbitiou? « ö ].
etc.
22 A. Morst: In proces de famille sous la XIXe dynastie. [XXXIX. Band.
[connaitre ä Ournouro et au scribe]1) Houü s"ils (Ournouro et son fils) etaient
»etablis« «"').
Dit par l'offieier Bouzaroutef: pareillement, ä savoir: »("est le scribe
Ilouf Le petit de Ournouro, c'est Ournouro (35) [la fille de Neshaj«.
Dit par la »villica« Tenitpaahai: »Par Amon, par le prince, que si
je dis mensonge, je sois (releguee) aux frontieres3). ("est le scribe (36) [Houü
le petit de| Ournouro. Or c'est Ournouro, la fille de Neshä.«
Dit par La »villica« Pipoumouä: pareillement.
Dil par la »villica« Toui: pareillement. (Fin.)
Inscription de la paroi Sud. (Pieces annexes.)
Les fragments de la paroi Sud, que M. Loret a su classer fort habilement,
nous ont conserve une inscription qui eomprend:
1" des depositions de temoins par devant les Qonbitiou de l'oasis de Neshä.
2° im arret des Qonbitiou, date de l'an 51) de Horemheb, dont on n'a
garde que Les considerants bases sur l'audition de temoins (dont la liste suit)
et sur l'audition d'un rapport du pretre Ani'i, un des notables (dont copie
est donnee). Ce rapport semble etre celui que le notable Ani'i fit dans les
circonstances relatees a la ligne 4 de la paroi Nord, a la suite du contlit
Ournouro -Takharou, dont les dires sont mentionnes par le pretre (1. S. 10).
On l'invoque ici, a titre de temoignage; le proces que les Qonbitiou du domaine
de Neshä jugent est done posterieur ä la mission du notable Ani'i de la ligne
N. 4. D'autre part il est anterieur de plus de trente ans au proces juge par
les Qonbitiou de Memphis en l'an 18 de Ramses II (1. N.7 sqq.)- Ainsi l'ins-
cription de la paroi Sud nous a conserve une piece officielle de eette periode
agitee de l'histoire de la famille de Ncslia, qui va du partage illegal, fait sous
Horemheb ä une date non fixee (1. N. 4), jusqu'au partage confirme l'an 18 de
Ramses II apres le faux de Noubounofrit. Cette periode est celle des depre-
dations. rapts de moissons, conllits de tout genre entre Houi qui veut cultiver
ses biens et Takharou, Noubounofrit, qui veulent les lui enlever; aux allusions
du recit principal, 1' inscription mutilee de la paroi Sud ajoute des faits precis:
AAftAAA w
(P)
2) Cette deposition fait allusion aux actions intentees par Takharou et son fils (1. N. 3 — 4
cf. S. 8 sqq.) ä la fin du rögne d'Horemlieb contre Ournouro -Houi. Si ina restitution est admise,
'IMlll _ r
on met dejä en demeure Ournouro -Houi de prouver qu"ils sont »etablis- l\ ) sur les actes
de la tresorerie.
3) Formule nouvelle. La phrase ( v\ Q+S <r^> —~^ , fait sans doute allusion a une rele-
gation hors d'Egypte, dans une region eloignee, aux »confins< de l'Egypte (cf. le passage de Dio-
dore 1 , 60 , relatif ä une deportation de coupables, ä qui Ion avait coupe le nez, dans une ville
aux confins de l'Egypte et de la Syrie; cite par Devkria, (Euvres 11, p. 192).
1901.] A. Morst: l'n proces de famille sous la XIX1' dynastie. 23
Im mention d'une session des Qonbitiou, l'an 59 d'Horemheb, et la mention
d'une sentence judiciaire qui n'eut d'ailleurs pas grand effet.
Pour ces raisons, il convient de donner ä l'inscription du mur Sud le
meme caractere qu'ä l'inscription des lignes verticales (N. 20 — 36): C'est une
piece annexe du recit principal.
Enquete dans la »source de Neshä« (S.1--16). Deposition des temoins.
(1)
(2) ... Dit par la »villica« Mäa'a par devant los Qonbitiou
(3) .... Ournouro sa mere1) out enleve les (grains?)
(4) m'a depouille (?) de mes grains; j'amenai ä moi l'inspecteur
(5) [Dit par ... .]: Par Amon, par le prince
(6) Comme j'ai ete depouille2) de mes parts de terrain, je fais une
»plainte« (?) aupres de l'intendance de Pharaon v. s. f. Je fus
(7) Arret des Qonbitiou.
Oui (ceux qui sout sur) cette liste de noiiis3): L'attache ä ladmi-
nistrateur de la ville Zal, l'attaclie a (uoui propre) de la cavalerie,
1'administrateur de l'infanterie Aäa , le elief des archers Houi
(8) le .... Rounourii, le . . . . Amenmesou, le scribe des Mäzaiou(?)
le scribe des Mäzaiou (?) Mes — par devant les Qonbitiou eu ce jour
Tan 594) sous la majeste du roi de la Haute et Basse Egypte Zosir-Kliopirou-rä
sotpounri, fils du soleil, Meri Amou Horemheb.
(Oui) Copie du temoignage (9) du pretre Anii qui etait im des
notables des Qonbitiou de la »source de 1'administrateur des barques de trans-
port Neshä, qui est le domaine de Neshä« : »II y a que je suis arrive vers
ce domaine de Nesbä, cette place oü sont les champs dont ont parle
la »villica« (10) Ournouro et la »villica«5) Takharou. On rassembla6) les co-
1) On devait parier precedemment du scribe Hoin. II semble que ce soit la plainte d'un de
ces cultivateurs installes sur le domaine de Neshä , apres le partage, et que Ournouro et Honi ont
depouille de leurs moissons, en represailles de ce qui leur etait fait d'autre ]>art.
2) Est-ce Hou'i qui parle:' Est-ce un des cultivateurs qu"il a molestesi' 11 est malaise de
— "— c;^ n o
repondre. Peut-etre faut-il comprendre AA/WVA , conune X -plainte, requete«.
\\ /WWW ^^^\
3) Les formules qui coinmencent par »Oui« se retrouvent dans les proccs- verhaux des de-
cisions des Qonbitiou. Cf. Spikgelberg, Studien p. 18. L'an . . . en ce jour ... **s j^. »Oui
Z3 A^VNAA
en lacune:
la bouche de ... •• etc. Cette formule se retrouvait probablement aussi 1. N. 2 , dans la partie
^1\ N i AAAAAA; eile revient enfin 1. S. 10.
L^_Ö^J LI I lii
4) L'inscription donne 58, mais il est certain qu'il manque une barre au point de contact
des deux fragments; il faut donc lire 59.
") Ce renseigneinent nous prouve qu'il s'agit bien d'un temoignage du notable Anii sur la
mission ä lui confiee 1. N. 4.
5)
AAA/WV | r- — , ö \> (] ü r '• c'est la '«eine formule que 1. N. 17.
i i i I /www Ja 1 i V — /]
24 A. Moset: Un proces de famille sous la XIXC dynastie. [XXXIX. Hand.
heritiers de Neshä avec les notables de la ville qui fönt les decisions1) de la
»source de Neshä« pour entendre leurs bouches (temoignages).
Liste des noms (11) des temoins de Nesha2): la »villica« Ka-Kai, la
»villica« Hounitoutbou, . . . (nom propre . . .) .... ba ka, ce qui fait 4 per-
sonnes.
Liste des noms des temoins qui sont venus de la ville3) pour preter
serment: le Laboureur Ilerou'inofirher .... (12) (traees de quelques noms propres).
Ils ont dit dune seule bouche (unanimement) : »Par Amon, par le
prince, ce que nous disons est la verite
(13) Dit par (traees de nom propre): »Or, je suis de la ville
pour voir la »source de 1'admmistrateur des barques de transport Nesha«.«
Elle est la propriete des coheritiers4) [de Nesha] ....
(14) au temps du Vaincu de Khou-n-aton (Amenophis IV)
on fut la ... La »villica« Shera'it-Rä, la mere de la »villica« (15)
(Takharou) Ari'i devint .... sur la »Source« pour labourer5)
(16) pour Shera'it-Rä la mere de Takharou. Or voiei
qu'en (Fin.)
Historique du Proces.
L'inscription d<> Mes est d'une redaction tres claire; mais eile n'en öftre
pas moins des obscurites, soit parce que nous n'en avons, au coinplet, ni le debut
ni la conclusion , soit parce que les renseignements sont disperses dans un recit
prineipal et dans des pieces annexes. Aussi ne sera-t-il pas inutile de grouper
Les faits aussi clairement qu'il se pourra, avant d'en presenter le commentaire.
Le proces met en conflit une famille nombreuse qui se repartit autant
qu'on peut le voir. dans le tableau genealogique suivant:
} q\\
I I I
p. 9 n.l. La restitutio!) ] ' V\ ,-w-, i est conjecturale.
2) D'apres cette indication il seuible qu'en l'annee de Horeinheb, [>endant laquelle le notable
Ani'i fit son enquöte, Neshä, le pere de Ournouio, vivait encore. Comme cela se passait d'habi-
tnde, il avait dispose de ses terres divisibles (par l'acte aj>pele Amit-pou) de son vivant entre ses
enfants (1. N. 2).
3) Par Opposition, les temoins de Neshä seraient des ruraux du domaine de la source.
4) Le temoignage unanime des temoins citadins est que le domaine de Neshä appartient ä
(tous) les heritiers de ceux-ci, donc doit etre terre divisible, donnee en partage a la communaute,
contrairement ä ce que soutient la lignee Ournouro-HouT-Mes.
5) II semble que des le temps d'Amenophis IV, du vivant de Neshä pere d'Ournouro, la
mere de Takharou avait envoye Ari'i pour labourer en son nom la »source«. Le partage de la
ligne N. 2 — 3 ne ferait donc que sanetionner une illegalite dejä ancienne, mais dont nous n'avons
pas d'autre mention ailleurs qu'ici.
1901.]
A. Mobbt: Un proces de famille sous la XIXe rlynastie.
25
Neshä I l'aieul (roi Ahmes)
plusieurs generations inconnues
Phrähotpou h.
Neshä II h. Zaouü h. x
d'une epouse x de Shera'it-Rä f.
Ournouro f. Noubounofrit f. Takharou f. Ousirha'it h. Phrähotpou (?) Montou-em-minä h.
Scribe Hou'i h. Scribe A . . . . h.2) Smentooui h.3) RmidouKhai h.4) Iiou'i h.8) Scribe royal Khä h.6)
Mes h.1)
Ce tableau admet l'existence de la fin du regne d'Horemliel) jusqu'en
Tan 18 de Ramses II de 6 branches collaterales qui constituent la famille issue
de Neshä I.
Sous Horemheb il y eut un partage entre Ournouro et ses freres et sceurs
(1. N. 2). Ce partage portait sur des terres dites »divisibles« (pesshitou) que la
famille cultivait sans doute, ä titre de tenure, dependant soit des »champs de
Pharaon«. soit des »biens sacres« d'un temple, soit de tout autre proprietaire.
Mais la lignee Neshä II -Ournouro -Hou'i -Mes etait heritiere d'une terre in-
divisible, donation du roi Ahmes ä l'aieul Neshä (1. N. 4). Cette donation avait
ete faite sans doute ä titre de tief militaire ä »radministrateur des barques de
J) Principalement 1. N. 2. On ne sait quelle est la mere d'Ournouro. — Sur Neshä I et
Neshä II voir p. 2 n. 7. Neshä II a vu le regne d'Amenophis IV: ef. in/ra n. 3.
2) L. N. 5. Noubounofrit se dit »petite de Neshä« (1. N. 7). On ne sait si eile est de la
meme mere qu'Ournouro.
Dans la salle 2, paroi N., du tombeau de Mes, je vois d'apres une photographie de
M. Loret, qu'on fait les rites funeraires au scribe Hou'i (pere de Mes) et ä sa femme Noubounofrit.
11 n'est pas admissible que cette Noubounofrit soit la meine que celle qui a voulu deposseder
Hou'i de son patrimoine; c'est une femme du meme nom , qui est peut-etre la mere de Mes. 11
peut y avoir deux Noubounofrit, comme il y a deux Hou'i.
3) Takharou est dite sceur d'Ournouro (1. N. 3), mais fille de Sherait-Rä (1. S. 16); je sup-
pose qu'on precise cette filiation parce que Shera'it-Rä n'est pas la mere d'Ournouro, mais une
seconde femme de Neshä II. — Smentooui a sa filiation indiquee 1. N. 33 — 34. Sherait-Rä et
Neshä II ont vu le regne d'Amenophis IV (1. S. 14).
4) Khä'i est dit frere d'Ournouro, de Noubounofrit, de Takharou (1. N. 8); mais ses ascen-
dants ne sont pas les meines que ceux de ses freres (1. N. 11); frere est donc ici pris au sens
vague, comme peut l'etre c<8s>.cpc<; »frere, cousin«.
5) Le chef d'ecurie Hou'i, fils de Phrähotpou (1. N. 11— 12), qui cultive la terre de Khä'i
peut etre un fils ou l'enfant d'un fils (par reprise du nom) de Phrähotpou, aieul de Khä'i. Ce
dernier en use avec Hou'i comme avec un parent moins äge; aussi Hou'i est-il plutot un cousin
qu'un grand-oncle vis-ä-vis de Khä'i.
6) Le scribe Khä qui intervient 1. N. 16 semble etre un parent, cousin ou neveu, de la
coupable Noubounofrit; sans quoi on ne comprendrait guere son Intervention. Sa place au tableau
est dubitative.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 4
2() A. Mohkt: Un proces de famille sous la XIX1' dynastie. [XXXIX. Band.
transport Neshä« qui avait pcut-etre rendu au roi Ahmes des Services analogues
ä ceux du faineux capitaine de navires Ahmes fils d'Abna, recompense lui-
meme cii terres par le meine pharaön. Lors du partage des »biens divisibles«
entre Ournouro et ses freres et soeurs, on avait attribue le domaine indivisible
»la source de Nesliä« ä Mes, celui qui parle, et ä ses freres et soeurs qui ne
sout pas coiiuus (1. N. 3). Eu fait, c'etait lä uue premiere illegalite: le domaine
appele »source de Nesliä« ne pouvait revenir qu'ä Mes seul, ou ä un seid de
ses freres. puisqu'il etait »indivisible«. Cette illegalite tut la source d'une
autre plus grave. Takharou1), soeur d'Ournouro, voyant le domaine dit »in-
divisible« partage en realite entre Mes et ses freres et soeurs, tous fils de Hou'i,
reclama aupres des Qonbitiou le partage de ce domaine non plus entre les fils
d'Houi, mais entre tous les membres de la famille (1. N. 3 — 4): puisque le do-
maine etait terre de partage. tous devaient en aA^oir leur part. Le grand con-
seil des Qonbitiou fut de cet avis et envoya ä la »source de Nesliä« un de
ses notables (1. N. 4) qui, d'apres les pieces annexes, fut celui-lä meme qui avait
preside au partage de la »source« entre Mes et ses freres, le pretre Aniü
(L S. 9). Dans son rapport, qui a ete conserve (LS. 9 sqq.), Ani'i conte com-
ment il arriva ä cette terre »la source de Nesliä«, objet de contestation entre
Ournouro et Takharou. II rassemble les colieritiers de Nesliä par devant les
notables du conseil de la ville; sont appeles de part et d'autre des temoins.
Autant qu'on en peut juger au travers des lacunes du texte, les temoins de-
clarerent la terre »propriete des colieritiers« (1. S. 14). Aussi, au lieu de traiter
le domaine en terre indivisible, on la considere comme terre de partage: on
en fait 6 parts (1. N. 4) attribuees ä chaeun des 6 lieritiers, en qui je vois les
representants , ä l'epoque d'Horemheb, des 6 branches collaterales dont j'ai
dresse plus haut le tableau.
Le second partage, la seconde illegalite vis-a-vis du domaine indivisible
de Neshä consommes, on ne sait qu'imparfaitement ce (jui se passa de cette
date indeterminee du regne d'Horemheb jusqu'ä l'an 18 de Ramses IL Une
des pieces annexes nous apprend <[u'en l'an 59 d'Horemhel), probablement apres
reclamation d'Ournouro, il y eut proces devant les Qonbitiou de la ville, et que
le domaine de Neshä, resta aux mains de la communaute (LS. 1 — 16)2). De-
possedes une troisieme fois, Ournouro et Hou'i ne veulent pas aeeepter la chose
:) II semble d'apres les lignes S. 14 — 16, malheureusement tres rnutilees, (jue des le temps
d'Amenophis IV, Sherait-Ra, niere de Takharou, a tente de inettre la inain sur la »source
de Nesha«.
2) Cette date de l'an 59 d'Horemheb est la premiere qui nous soit donnee. On peut sup-
poser (jue la reclamation d'Ournouro contre Takharou (voir 1. S. 9 — 10) a suivi de pres la sentence
du partage; celui- ci peut ötre attribue, en consequence, ä l'an 58 ou meme 59 d'Horemheb.
Mes prend dejä sa part au partage; mais il est probable qu'il est encore enfant, puisque jusqu'au
proces de l'an 18 de Ramses II, il est tonjours question d'Ournouro sa grand -mere et d'Houi'
son pere. plutot que de lui. Aussi dans le calcul des dates, proposerai-je d'attribuer ä Mes
l'äge de 10 ans en l'an 59 d'Horemheb.
1901.] A. Moret: Un proces de famille sous la XIXC dynastie. 27
jugee; ils pretendent contimier ä labourer leur domaine d'annee en annee
(1. N. 29 sqq.), empeehent la rivale Noubounofrit de faire labourer ses parts (1. N. 6);
Hou'i et sa femme nommee aussi Noubounofrit (cf. p. 15 n. 2) prennent enfin
de force les champs et les fönt cultiver par un ouvrier (1. N. 12). Cependant
Takharou et son fils Smentoom leur volent leurs grains (1. N. 32).
Cet etat de contlit persista jusqu'ä ce que la rivale Noubounofrit et son
fils eussent porte de nouveau l'affaire sur un terrain legal. En l'an 18 de
Ramses II (environ 36 ans apres le dernier jugement des Qonbitiou eonnu) Our-
nouro et Hou'i sont deferes devant le grand conseil des Qonbitiou et devant
le Zat d'Heliopolis, par Noubounofrit (1. N. 8), et Takharou sommc aussi Hou'i
de faire la preuve de son bon droit (1. N. 34). C'est alors que Noubounofrit,
avertie sans doute que ce bon droit etait reel, se resout ä produire une division
cadastrale fausse redigee avec ou sans la connivence du roudou Khä'i (1. N. 7 — 8).
Sur cette division cadastrale, la lignee Ournouro- Hou'i -Mes n' etait pas »etablie«
comme proprietaire unique du domaine de Neshä (1. N. 9). Aussi Mes (qu'on
voit apparaitre au premier plan depuis ce moment) fut-il deboute et depossede
de ses biens. Le partage du domaine confirme, on nomma »inspecteur« de
la communaute le roudou Khä'i. complice conscient ou non du faux (1. N. 10).
La fin du contlit est presentee beaucoup plus elairement. Peu de temps
apres Tan 181), Mes denonce le faux au notable, puis au Zat d'Heliopolis
(N. 10, 13). L'affaire revint au grand conseil de Memphis. L'inscription prin-
cipale montre elairement'2) que Noubounofrit fut convaineue de faux par la pro-
duetion d'un second exemplaire de la veritable division cadastrale sur laquelle
eile ne figurait pas comme proprietaire ni comme heritiere (1. N. 15) tandis que
la lignee Ournouro - Hou'i - Mes y etait »etablie«. Noubounofrit demasquee, les
droits de ses freres et sceurs etaient infirmes comme les siens; malgre le retour
offensif du scribe royal Kha, qui lui-meme dut se declarer convaineu sur le
vu des documents (1. N. 16), le partage illegal du domaine de Neshä ne fut pas
maintenu, et Mes fut remis en possession de 13 aroures de terrain qui con-
stituaient la »donation indivisible« du roi Ahmes ä son aieul Neshä (l.N. 18 — 19).
En resume la Chronologie du proces s'etablit ainsi:
Sous Ahmes. donation ä Neshä Taieul;
sous Amenophis IV, tentative de Shera'it-Rä sur le domaine;
sous Hör em heb, an 58 ou 59(?), partages entre Ournouro et ses freres
et sceurs. entre Mes et ses freres et sceurs:
1) La date de la revision obtenue par Mes des arrets anterieurs , n'est pas donnee. Elle
doit etre posterieure de peu ä l'an 18, car c'est le meine notable Amenemapit qui preside au
partage des terres de l'an 18 et aussi ä la restitution de son domaine a Mes (cf. l.N. 8, N. 18 — 19).
2) En supposant que Horemheb ait regne 60 ans, Ramses I 2 ans, Seti I 15 ans, l'espace
entre l'an 59 de Horemheb et l'an 18 de Ramses II est de 36 ans. (Sur les anuees que l'on
peut attribuer aux regnes de Ramses I et Seti I voir Maspero, Histoire d' Orient 11, p. 369 n. 4;
386 n. 6; 387 n. 5.)
4*
28 A. Moret: Un proces de famille sous la X1XC dynastie. |XXX1X. Band.
sous Horemheb an 59 proces Ournouro-Taklmrou devant le conseil
de la ville;
sous Ramses II an 14 + x proces Houi-Noubounofrit, arret lau 18;
» .» an ? Mes prouve le faux et rentre en possession du
domaine de Neshä.
En attribuant ä Mes 10 aus, Tan 59 de Horemheb, il avait environ 46 aus1)
lors du proces de l'an 18 de Ramses II suivi peu apres de la decouvcrte du
faux et de la Cassation des arrets de partage anterieurs.
Commentaire.
Le texte qui vient d'etre traduit definit les conditions generales de la Dro-
priete des terres en Egypte. II y est question de deux categories de terres:
1° une »donatiou hereditaire indivisible« faite par le roi Ahmes ä Neshä et
reservee a une seule lignee de ses heritiers, lignee dont les trois derniers re-
presentants sont Ournouro. Hou'i et Mes; 2° des »terres divisibles«
1 — H— O Xl I I
pesshitou reparties par partages a chaque generation entre les autres heritiers
de Neshä. Quelle est l'origine de cette distinetion entre ees deux categories
de proprietes territoriales? Autant qu'on peut s'en rendre compte, le sol du
pays. en Egypte, appartenait tont entier au Pharaon, heritier des dieux crea-
teurs du sol: ä ce titre l'Egypte entiere etait l'heritage du roi, ä lui transmis
par les dieux sous les formes ordinaires de rinventaire-testament Amit-pou
-St Q ^
2). Mais, pour la eulture, les »champs du Pharaon« ^\ 8 ^
Ci /ww^
etaient confies en partie aux sujets du roi. Ou bien Pharaon les donnait, ä
titre de fiefs ou d'apanages, en donations hereditates indivisibles , ä des pri-
vilegies: ainsi se formerent les biens des temples geres par la classe sacerdotale.
»biens sacres « | c^3) . et les fiefs aecordes aux soldats, aux fonetionnaires, aux
1 1 i i
parents et amis du rois, a tous les favorises et les donations funeraires des
A?nakhou: ou bien le sol etait attribue ä des tenanciers (ceux que les textes
_ »vivant sur le domaine«, ( \K Q @ vfo vfo »petits, miserables«,
^ v& i »contribuables« etc.); ä chaque generation. ces terres de tenures etaient
»partagees« suivant le gre du chef de famille par les soins des Qonbitiou entre
les membres des familles de tenanciers: elles portaient alors le nom de »por-
tions, terres divisibles« " ou ^ ^ pesshitou ou shodou. D'ailleurs
— H— O Xl I I <=^>l I I
les »biens sacres« et les fiefs de quelque etendue abritaient aussi leurs familles
de tenanciers, qui se partageaient entre eux les terres tenues ä ferme des pro-
prietaires eminents.
1) Voyer p. 16 note 2.
2) Texte d'Edfou. — Brugsch, Thesaurus p. 604.
1901.]
A. Moret: Un proces de famille sous la XIXe dynastie.
29
Dans la famille de Nesliä, la lignee Ournouro-Houi-Mes possede un fiel'
indivisible; les autres descendants de Neshä ne sont que des tenanciers de
fcerres divisibles. On comjoit quelle rivalite a pu s'elever entre ces mcmbres
de la meine famille inegaleinent favorises: les possesseurs des terres divisibles
ont voulu par tous les moyens legaux ou illegaux faire rentrer dans les par-
tages la terre indivisible: d'ou les proces, les violences, les faux. Le conllit
a en ceci d'heureux ponr nous de nous faire parvenir une inscription pleine
de termes teclmiqnes sur la condition juridique des terres: ce sont ces termes
qu'il nous faut elucider par une comparaison avec les inscriptions donnant
des renseignements similaires.
A. Donation indivisible attrilmee ä Neshä.
<2 x
I. Denomination. La »donation«
; (1. N. 4) de Nesliä pro-
A _Ü^ I I |
vient du roi Ahmes. Elle est composee de champs (£\ # ^ qui forment le
lieu-dit c±\ Y W l XVJf ^a »source de Neshä« (1. N. 9) qu'on
AYv& (1. N. 3). La con-
appelle aussi »l'oasis de Neshä« o
tenance semble etre de 13 aroures
Le mot
& rvrn
~^~ n 1. N. 19)
I I IQ \M I I /
au moms.
r-^-. fekaou ne caracterise pas seulement les donations
territoriales. II s'emploie pour les dons d'or, de vetements1), Colliers, provisions
en grains2) que le roi distribue ä ses fideles: la donation falte ä Neshä est
donc bien une gratification, un fief militaire donne ä Neshä »administrateur
des barques de transport« sans doute pour faits de guerre accomplis ä l'epoque
de l'expulsion des Hyksos par le roi Ahmes. Sur une stele datee de A"i3),
predecesseur d'Horemheb, le mot \\ \\ c caracterise une donation
1 a Ä Ji i i i
royale de terres cultivees ä la princesse Moutnozemtit4).
IL Etablissement sur la division cadastrale de la tresorerie et
du grenier. La donation faite ä Neshä pour etre valable a du etre »etablie
sur la division cadastrale de la tresorerie et du double grenier de Pharaon«
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coa
ersinn
•¥• | I (1. N. 10 et 7, 14). Ce registre, tenu ä double exemplaire, est dresse
*) Inscription d'Amonemheb (ÄZ. 1873 p. 4, 6, 7).
2) LD.1II 76 b (Amenophis IV).
3) Daressy, Recueil de travaux XVI p. 123; le texte a ete commente par Revillout, Pre'cis
du Droit Eyyptien p. 70.
*) Le mot fekaou caracterise encore les apports des nomes aux dieux d'un temple (J. de Rouge,
Edfou pl. LV1, 22e nome), les »epices« offertes par un plaidenr aux juges (Maspero, Du genre
Epistolaire p. 80 — 81; cf. Pap. de Bologne 1094 II, 3,4); il apparait aussi sur le livre de comptes
royaux du moyen empire, publie par MM. Borchardt et Griffith (ÄZ. XXVIII p. 82, XXIX p. 109,
113—115).
30 A. Morf.t: Un proces de famille sous la XlXe dynastie. [XXXIX. Band.
par les roudou (1. N. 1 0). Los actes necessaires ä l'etablissement d"une pro-
priete sont designes aussi par l'expression generale d' »actes, ecrits« jr^
(1. N. 14).
Quelles ecritures etaient-elles necessaires pour »etablir« une donation sur
la denit? L'inscription de Mes suppose les faits connus; mais d'autres inscriptions
nous permettent de preciser: entre autres l'importante stele de Karnak, publiee
par M. Legrain, traduite par M. Erman, la stele de Dacliel, publiee par M. Spiegel-
berg, et les decrets relatifs ä divers membres des famillcs sacerdotales thebaines,
etudies par M. Maspero et M. Revillout. La stele de Karnak ') est celle qui
donne les renseignements les plus complets.
Un grand-pretre d'Amon, Aou-oua-romerit, fils d'Osorkon Ier, avait achete
dans sa jeunesse un domaine de terres cultivees par des tenanciers (^.X Y
(^ 9 tr ' ) e^ dependant des »biens sacres« 1o=q d'Amon. Plus tard, le
grand-pretre voulut faire »etablir« ee bien en donation pour le eompte de son
fils (litt, petit) Khanouäsit; on obtint d'Amon un decret, oü suivant l'usage
au temps des dynasties saeerdotales, le dieu prend la parole lui-meme pour
disposer de ses domaines. Voici quelles furent les formalites pour l'etablissement
de cette donation.
1° On redige un acte etablissant l'origine de la propriete: c'etait une
terre cultivee par des tenanciers et dependant des biens sacres d'Amon, achetee
par le grand-pretre l'an 10 d'Osorkon Ier, mais non encore etablie en donation
ä son eompte. Une liste --^\ Ami-ren des noms des tenanciers, des
cliamps eultives par chaeun d"eux est dressce (Stele, 1. 8 — 23): pareil »etat«
etait necessaire pour tont acte de transmission de biens. S'agissait-il d'un
lieritage, l'inventaire etait dresse par le testateur et s'appelait --^\ L33]'2)
Amit-pou »ce qui est dans lamaison«. Quand Ahmes fit ä Neshä sa donation,
on dressa assurement un inventaire de ce genre.
2° L'inventaire termine, »on amene (les registres de la) division cadastrale
des champs du temple d'Amon, lesquels (registres) sont dans les mains des
scribes des comptes et des revenus du temple d'Amon« I l\ } ^ w [ (, i i i
AAAAA* "?1 O V-^ f\ f1 ' " " 'l Awm / AA/W\A y/-^ ^-^ +U-. f\ ,1111111 \
¥ MYliL vxC K föL£Li£1p stMe' L 4-r')- Les re«istres de
l'inscription de Mes sont ceux de la tresorerie et du grenier de Pharaon,
car il s'agit d'une donation prise sur les champs du roi, tandis que celle-ci
vient des champs d'Amon; ä cette difference pres, c'est la meme double ad-
ministration des revenus en metal (tresorerie, Tpccire^oc ptolema'ique) et en
nature (grenier, Q^(ruvpog ptolema'ique).
') ÄZ. 1897, p. 13 sqq. »Stele de l'apanage.« Cf. Revillout, Precis du Droit p. 367 sqq.
2) Les Amit-pou sont mentionnes des les lVe ä Ve dynasties (RIH., pl. I 1. 6, 18; Mariette,
Mastabas p. 318) et a. l'epoque ptolema'ique on les dresse encore pour les donations au temple
d'Edfou (Brugsch, Thesaurus p. 604).
1901.
A. Moret: Un procös de famille sous la XIXC dynastie.
31
Sur ces registres on inscrit l'acte de mutation de propriete qui detaöhe les
champs des »biens sacres« d'Amon — puis la taxe de mutation qui constate
que l'acte a ete regulierement effectue. »(Le grand-pretre) fit faire la mutation
des champs I
_^
l)\ et il donna l'argent comme paiement (de la taxe)
de ceux-ci qui furent detaches des champs du temple d'Amon (ainsi que de)
'.'''ti,t ,le;±,mpiil pl,araon K^ÄJH2,^i¥MOT
^T^ ' |1kf I Stele, 1.5 — 61.« — Puis on transcrit YAmi-ren dont il
a ete parle, qui donne la description des champs et l'origine de la propriete.
Au total trois actes sont necessaires: 1° un inventaire, 2° un ecrit de
cession, 3° un recu de la taxe de mutation. Nous sommes en droit de croire
que tels etaient les actes inscrits au nom de Neshä sur les registres de la
division cadastrale.
Ces actes transcrits, la stele de Karnak fait dire au dien Amon: »J'etablis
ces champs pour le prophete Khänouäsit — son fils (du grand-pretre) que lui
a enfante la fille de la fille royale Tadenit-n-bast — a perpetuite«.
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f "^^^vf ®l Stele, 1. 23 — 241. La formule I |J sme/i a une importance
particuliere : eile resume l'acte entier3), eile certifie 1'authenticite des actes pour
les biens et pour les personnes (1. N. 9 et 33).
111. La donation hereditaire indivisible. Les donations »etablies«
comme celle de Neshä ont generalement le caractere d'etre etablies ä perpetuite
(^■^ yk f©f Stele de Karnak, 1.241 dans une lignee determinee d'heritiers,
1) C'est la meme formule qu'emploient les ecrits de cession demotiques (Revillout, La
Propriete p. 447 — 448).
2) Sur ce sens de teb voir Brugsch dans la Revue Egyptologique 1 , p. 23 sqq.
3) La formule
fl
A/WAAA CS»
suffit souvent ä eile seule pour exprimer le caractere authentique
d'une donation. La stele oü le roi Antef ä Koptos (Petrie, pl.VIH) »etablit« un pretre dans
un domaine dependant du temple de Min, porte que »son bien fut etabli« dans les ecritures du
temple de Min I Iaw« Il [ <__:> V\ ' Jß )
■)■
etc. I ; lors de la fondation d'une chapelle
funeraire per Amenophis 111 pour son grand - officiant Amenophis, on dit que le roi donne que
»son temple Häit-ka-k soit etabli» A 0
D
U
CZl
© (Egyptian Inscriptions
in hieratic pl. XXIX 1.4); la dotation du roi AI ä Moutnozemtit porte aussi une mention un peu
confuse, oü je lis
(Daressy, Recueil XVI p. 123);
i i i A _ß^ -ü i I i
Ramses II rappelle en termes analogues ses donations (Revillout, Revue Egyptologique III p. 103);
A l'epoque du gouvernement des rois-pretres les donations par le dieu se fönt toujours avec
»etablissement ecrit« (Stele de Karnak, AZ. 1897 p. 14 sqq. analysee ici; stele de Dachel, Recueil XXI
p. 12 sqq. ; decrets d'Amon publies par Maspero, Mission du Caire I p. 694 sqq.); enfin sous les
Ptolemees, les textes hieroglyphiques des donations aux temples comportent les memes formules
(Edfou, Brugsch, Thesaurus p. 531 — 607).
32
A. Moret: Un proces de famille sous la X1XC dynastie. |XXXIX. Hand.
et d'etre soiistraites ;i la coutume des partages. On conQoit mal, en effet,
qu'une terre puisse etre etablie ä perpetuite sous une forme donnee et pour
un but determine, sans une clause d'indivision qui assure son integrite et
sa permanence.
C'est pourquoi le domaine de Neshä est »propriete d'un seul transmissible
ä un seul« i*02- (l. N. 4). La formule est elliptique, mais eile s'eclaircit
par la comparaison avec les documents similaires; on y dit generalement que
la donation est faite ä un tel, au fils de son fils, ou, si la descendance est
feminine, ä la fille de sa fille, et, en general, ä l'heritier de son heritier:
souvent une clause precise prevoit et defend le partage. C'est ainsi que la
stele de Karnak ajoute de suite apres la formule d' »etabMssement pour l'eternite« :
»II ne sera pas fait que les autres enfants qui lui (au pere de Khanouäsit)
sont nes ou bien les enfants de son pere (les oncles de Khanouäsit) tous
ensemble (puissent) connaitre une entree en possession sur ces biens pour
partager ce qu'ils renferment, ä partir de ce jour (litt, matin). Ils sont au
compte de Khanouäsit .... ils lui ont ete donnes par son pere qui a fait qu'ils
soient donnes ä nouveau au fils de son fils, ä l'heritier de son heritier. Et
moi (Amon) je serai avec eux comme garant eternellement1).« Suivent les
maledictions d'usage pour qui deplacera ou detruira la stele qui »etablit« la
propriete (1. 26 — 32). Les actes de donation cites precedemment comportent
des formules analoguespour garantir a certains lieritiers une heredite indivisible2).
Ainsi, la »division cadastrale« indiquait ä quels lieritiers etait reserve le
bien qui y etait »etabli« , et donnait les renseignements utiles sur la filiation
■I iZ. 1897, p.15, 1.24-26: !\\J \/<^\ f| j g^ii}^^^
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4 V™ V V ? Ä ^1 Cf- la remanlue d'ERMAN P-21 n. 2.
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2) Texte d'Antef ä Koptos (Petrie, pl.VHI 1. 11— 12) |\ ^ £. ^^3^; texte du temP1(
de Häit-ka-k
S
rs i'SjV&ss^iVfö (E9- Ions pl.XXlX, 1. 4); stele de Dachel {RecueilXXl p. 15
1.14 — 17) »que ces biens soient etablis pour le fils de son fils, l'heritier de ses lieritiers, sa femme
et ses enfants. Qu'aucun autre parmi les tenanciers .... ne puisse avoir sa part de ces biens, ä
l'exception de Nesoubastit, fils de Pahäti« ; inscription de Mäkeri, fille de Psioukhänou (XXle dynastie)
»Amon etablit ces biens dans la main de la princesse, et ces biens seront etablis dans la main de
son fils, du fils de son fils, de sa fille, de la fille de sa fille et de l'enfant de ses enfants a per-
petuite.« (Maspero, Mission du Caire I, p. 695 1.4; cf. stele de Honit-taou'i, fille de la reine
Isiemkheb, p. 706 1.25 — 26). II convient de rapprocher de ces textes emanant du roi ou du
dien, la Convention des princes de Siout avec les pretres du temple d'Anubis, ä la XIIe dynastie;
le prince etablit un pretre dans un bien, et ce prt-tre s'engage a choisir parmi ses enfants un
seul qui heritera du bien, et celui-ci ne pourra non plus en faire partage a tous ses enfants.
(Griffith, Siut pl.VI 1.270—72. Cf. Maspero, Etudes de Mythologie 1 , p. 63 — 64.)
1901.] A. Moret: Un proces de famille sous la XIXe dynastie. 33
de ceux qui pouvaient pretendre ä l'heritage. On comprend maintenant pourquoi
Mes tire de cette »division cadastrale« tous les argumenta de son bon droit
et pourquoi Noubounofrit en falsifiant eette division cadastrale ruina du meine
coup tous ces arguments1).
II faut noter que les garanties qui entouraient r»etablissement« d'une
propriete concedee par le roi, et qui remontent si haut dans l'histoire egyp-
tienne, se sont conservees sans modification ä l'epoque grecque. Un celebre
passage du papyrus grec de Turin n° 1 cite la »loi du pays« rvjc %wpag vo\xoq
c'est-ä-dire la »coutume egyptienne« appliquee pour les transmissions de pro-
priete vers 117 avant J.-C. lors du proces d'Hermias, par les juges indigenes
AacxpiTcti. Pour recevoir un domaine en donation, pour heriter ou acheter, il
fallait 1° que l'acheteur, le gratifie ou l'heritier fit ötablir sa filiation (xXvjpovofXioLv
oLwoypoi-^/ourS-cii) sur les registres en specifiant qu"il etait fils d'un tel et d"une
teile, fils eux-memes de tel et teile; 2° que l'acheteur ou l'heritier payät la
taxe (TÄ^ctjuevo? tyjv carap%Y\v) des droits de mutation d'une propriete; faute de quoi,
on etait trappe d'une amende et dechu de tous droits2). L'ensemble de ces
dispositions legales etait favorable aux acheteurs et heritiers: en cas de con-
testations, ils etablissaient leurs droits gräce a la filiation inscrite et au temoi-
gnage de la taxe payee; c'est ce qu'on appelait la »garantie des contrats« :
<TTvpiw<ri<; toüv <Tvyypot.<pw*). — L'inscription de Mes nous montre que l'heritier de
Neshä procede de meme faeon <{ue le plaideur du papyrus de Turin; Hou'i ou
Mes etablissent leurs droits: 1° en attestant leur filiation (1. N. 2. 11, etc.) et
en la faisant constater par temoins (1. N. 20 — 36); d'ailleurs les parties adverses,
Noubounofrit ou Khä'i, agissent de meme (1. N.7, 11); — 2° en citant la »division
cadastrale« qui porte mention de cette filiation et de la taxe payee; temoignage
si concluant que Noubounofrit n'a d'autre ressource que de falsifier les registres
de la tresorerie. Tout ceci semble conforme ä la jurisprudence suivie encore
par les Aotoxpircu du proces d'Hermias.
J) La stele de l'oasis de Dachel (publiee par Spiegelberg dans le Recueil XXI, p. 12 sqq.)
a pour but d'»etablir« un personnage dans un fief dependant ä l'origine des biens sacres du dieu
de l'oasis, Soutkhou. Un pretre du dieu croyait tenir de sa mere des droits a la propriete de
sources qu'un »tenancier« (( V\ x<S( (, ^)^r) ^ disputait comme terre a partager. Ici encore
il y a conflit entre l'heritier d'un domaine indivisible et des tenanciers de terres divisibles. L'an 5
du regne d'un des Sheshonq, le prince de l'oasis fit une enquete par devant le dieu; on con-
sulta les »registres de la division cadastrale des sources« et la sentence fut rendue d'apres »ce
que l'on y trouva« ; une partie des sources fut »etablie« I h au nom du fils du demandeur
AAAAAA Ü>
et resei-vee ä sa posterite, a l'exclusion des tenanciers. J'ai deja montre dans les notes de la
traduction de l'inscription de Mes la concordance de tous les passages essentiels de cette stele
avec les passages analogues du texte de Mes.
2) A. Peyron , Papyri graeci regii taurinensis Musei Aegyptii p. 38 — 39. Cf. G. Lumbroso, Re-
cherches p. 307; Revillout, Revue EgyptologiqueXlll, p. 142, Precis du Droit Egyptien p. 10.
3) Sur la TTvgiivTts et la ßsßcuwriQ qui en est la consequence, cf. Revillout, La Propriete
p. 423 sqq.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 5
84 A. Moret: Un proces de fainille sous la XlXe dynastie. [XXXIX. Band.
B. Terres divisibles de la famille de Neshä.
La donation royale n'avait ete un evenement heureux dans la famille de
Neshä que pour la lignce Ournouro-Houi-Mes; les autres descendants de Neshä
avaient continue ä vivre, comme tenanciers, sur des terres divisibles qu'ä ehaque
generation on partageait. Ces pai'tages _jp x "^^ pesshitou se faisaient gene-
ralement du vivant des chefs de famille. L'inscription de Mes mentionne une
serie de ces partages; nous avons vu que l'ambition inlassafole des parents de
Ournouro-Houi-Mes etait d'englober le douiaine indivisible dans les partages.
Les terres divisibles de la famille de Neshä, tout en etant reparties entre
les membres de la communaute, n'en sont pas moins soumises ä la direction
principale d'une seule personne, qui peut etre un homme ou une femme. Ainsi
dans l'inscriptiou de Mes, la femme Ournouro a le titre et l'autorite d'»inspectrice«
^\%r n roudou, apres le premier partage mentionne, vis -ä- vis de ses freres
et soeurs (1. N. 3); puis, apres le second partage, dans la generation suivante,
Khai (de son metier »inspecteur« sans doute de terres royales) devient »in-
specteur« de ses freres et soeurs (1. N. 8): en cette qualite, Khai prend la parole
(1. N. 11 — 12) au nom de la communaute contre la lignee Ournouro-Houi-Mes,
quand celle-ci proteste contre le partage impose aux terres indivisibles de la
donation royale. On sait, en effet, par d'autres textes1), que le roudou d'une
famille represente en justice la communaute. II est probable que le röle de
roudou etait reserve au fröre aine ou ä la soeur ainee, autant qu'on en peut
juger par la tradition populaire sur le röle du frere aine") dans le conte des
deux freres; en tout cas le roudou de l'epoque pharaonique semble etre ce que
le frere aine xvpiog, ou la soeur ainee xvpicc. sera ä l'epoque ptolema'ique3): un
chef de communaute, souvent avantage dans le partage, mais responsable des
interets generaux de la communaute. Ainsi malgre le partage des terres et la
division en branches collaterales une famille qui ne possede pas de domaine
indivisible, reste neanmoins une association groupee sous une direction unique.
Tel est le cas pour la communaute des heritiers de Neshä.
i) Cf. AZ. 1879, p. 71 sqq. : Erman, Beiträge zur Kenntniss des ägyptischen Gerichtsverfahrens,
et Revillout, Revue EgyptologiqucXW, p. 49 sqq. Dans un texte de l'epoque de RamseslI, le
pri'tre Nofiräbou prend la parole en justice pour defendre ses interets et ceux de ses freres
_ h m i w i o n y\ o 6\ l I i
(AZ. p.73) contre un personnage qui agit, lui aussi, V\ ° r /i^üt AA/SAAAX r^rrii »coinme
roudou de ses freres et sceurs« (ÄZ. p.73).
2) Voir ä ce sujet Revillout, Precis du Droit Egyptien p. 16,27; Maspero, Etudes de mytho-
logie et d'archeologie IV, p. 442. Le roudou Khä'i fait cultiver ses terres par un de ses parents
Houi. Cf. p. 7.
3) Sur le y.vQtos voir Revillout, Precis du Droit Egyptien p. 27, 286, 308 et La Propriete
p. 240, 242, 249, 252. On y voit que la femme peut etre HM^tu comme Ournouro dans l'inscrip-
tion de Mes.
1901.] A. Morst: Un proces de famille sous la XIXe dynastie. )>5
C. Röle du Zat et des Qonbiüou.
L'inscriptioTi de Mes nous montre que les proces relatifs a la propriete
mettent en mouvement la juridiction du Zat et des Qonbiüou. A quel titre
ces fonctionnaires interviennent-ils? C'est ce que des documents anterieurs a
l'epoque du proces de Mes ou presque contemporains , tels que les papyrus de
Kahun et l'inscription de Rekhmarä, nous permettent d'elucider.
I. En ce qui concerne les proprietes possedees a titre de donation indivi-
sible, le röle du Zat s'explique par ceci: Quand un acte de donation etait
etabli, il devait etre »scelle« ^\ r^Tl) dans les bureaux du nomarque rffZ* . ,
Zat. L'inscription de Rekhmarä qui nous retrace les devoirs dun Zat ideal
sous la XVIIF dynastie nous dit: Tout acte (ah1 ' ') doit etre ouvert (ttQ)
par le Zat et »apres qu'il l'a vu, il va ä son bureau le sceller du sceau du
Zat, et apres qu"il a accorde aux ecrits d'etre revetus (du sceau) conformement
au reglement, il les renvoie a leurs possesseurs« 1). Au nombre de ces »ecrits«
ou »actes« figurent expressement les » inventaires « ( - - ämit-pou necessaires,
comme nous l'avons vu, ä »TetablisseHient« de toute donation ou transmission
r Q /WWW AAMW f\ n £i A*A/W\ <«\ a »
de propriete, et c'est le Zat qui les scelle ( ft***»* ( - - trn l o v\ Q
Rekhmarä 1.191. L'acte une fois scelle. le Zat s'occupait aussi de la mise
en jouissance du nouveau proprietaire , et il verifiait les limites des domaines
en cas de conllit, gräce aux registres du cadastre dont il pouvait disposer:
»II y a un registre du nome en son bureau (d' apres lequel) il entend (les affaires)
de toute terre cultivee. C'est lui qui etablit les limites de tout domaine, de
tout champ, de tout bien sacre, de toute propriete dont il a scelle les actes
(litt, de tout scellement)« 2). Les papyrus de Kahun nous montrent en action,
sous les XIIe — XIIF dynasties, le recit du tombeau de Rekhmarä: Un »inven-
taire-testament« Amit-pou d'un certain pretre Ahou'isonbou-Ouahou nous y a
ete conserve ; apres le texte de la donation , figure la liste des temoins , — puis
ä une date posterieure qui est celle de la mise en vigueur de l'acte, l'enregistre-
ment au bureau du Zat et le paiement de la taxe de mutation de propriete
sont consignes. La formule d'enregistrement est: »L'an 29, le 3e mois de Shait,
le 7. Fait dans la salle d'audience du Zat, par devant l'administrateur de la
') New berry, Rekhmarä pl. 11,1. 16 — 17. Cf. Maspero, Journal des Savants , septembre 1900,
p. 543. Voir aussi sur cette inscription les traductions et commentaires de Revillout {Revue Egypto-
logique VII, p. 90 sqq.).
^ — "— Tffffa s-r-^ AAAAAA a <©>-n ooi'i i"*~*
2) NEwBERRY,pl.III,1.2fi-27:^oa 1\ fXl^ ÄlkLv-^ °
r-K— i
V§\ . ^K^z^lüü t\ ¥ | „ i i '0¥\ Q^37. La partie en lacune est
restituee d'apres un des textes similaires cites par Newberry (p. 26). Cf. Maspero , Journal des
Savants p. 545.
36 A. Moret: Un proces de famille sous la XIXC dynastie. [XXXIX. Band.
ville Zat Kliäiti, par le scribe du sceau de la salle d'audience des laboureurs
Amenemhä'it Ameni. — Taxe (payee) . . . par Ahouisonbou-Ouahou . . .«').
Gräee ä ces textes, on voit pourquoi, apres la denonciation de Mes, le
proces est porte par devant le Zat (1. 12); pourquoi celui-ci fait comparaitre
devant lui et devant le conseil des Qonbitiou la delinquante Noubounofrit et le
plaignant Mes; eomment il a ä sa disposition, pour les compulser, les actes
({u'il a scelles et les registres du cadastre, oü il trouvera mention de la taxe
payee et du titre d'etablissement du domaine indivisible de Neshä. Le Zat,
n ©
enfin, prend une decision, un »arrete« l<c=> (1. 16) vis-a-vis de la femme Nou-
bounofrit; mais les lacunes du texte ne permettent pas de savoir quelle punition,
en dehors de la depossession du bien illegalement usurpe, atteint la faussaire.
Notons comme detail d'audience interessant, l'intervention du scribe royal de
la table Khä fils de Montou-em-min : il questionne le Zat sur son »arrete«, et le
Zat l'envoie se faire une opinion personnelle, par une enquete dans les bureaux,
sur la culpabilite de Noubounofrit qui apparait indiscutable (1. 16). La com-
petence du Zat lui permet de recevoir seance tenante un »appel« sur le juge-
ment et d'y donner la reponse convenable2), qu'il s'agisse de contlits relatifs
ä des terres ou de tous autres.
IL En ce qui concerne les terres divisibles. qui sont dans les familles
l'objet de partages N '~^~J pesshitou, la competence du Zat n'est pas moindre
que pour les donations indivisibles. L'inscription de Rekhmarä nous a dejä
appris que le Zat »entend les affaires de toute terre cultivee et etablit les
limites de tout domaine, de tout champ, etc.« (1. 27); il y est dit aussi ex-
pressement que »c'est lui (le Zat) qui fait les portions des terres divisees«
^ " CQX^ Y 'JX ^^ i i i (1.20). Que ces »terres divisees« shedou soient bien
celles qui sont soumises aux »partages« pesshitou, nous le savons par les pa-
pyrus de Kahoun qui mentionnent »les partages des terres divisees«
E
-H— O X
c*c=^ 3); nous possedons le proces -verbal d'un partage de ces terres
divisees, avec l'indication du nombre de mesures de terres reparties ä chaque
liomme4). Nous avons, d'autre part, des » denombrements de personnes«
I Apout-retou ^^ Srsil] donnant les noms des cultivateurs dependant d'une
l) Petrie-Griffith, Kahun Papyri, pl. XIII 1. 9—12. (S Q! I V ^ LH - - -ca>- tv T ^
~ — ^a. Q | IGi&r | c^ 1 eil aa^wa I l°l I O _o^ /www 5 rr^ wam« rzrr I I I
CTI3 *>U O , £ & f=rD
AAAAAA "*■ C^Jt I g. ^ _CT^ c
Q^I^^^Q0^^— ^■■•JWPT$- Cf.MASPERo, ^Ä1V,P.439
lAWW\J3*^^ I ^ü 1 AA^^ 1 1 ^Ll Olli lAl ll JS Eli
a 444; Revillout, Revue Egyptologique VIII , p. 175.
2) Sur ces appels recus par le Zat cf. A. Moret, L'appel au roi, p. 149.
3) Petrie-Griffith, Kahun Papyri pl. XXII , 1.39. Cf. Revillout, Revue Egyptologique VIII,
p. 164.
*) Kahun Papyri pl. XXIII, 1. 15 sqq. Cf. Revillout, ibid. p. 165.
1901.]
A. Moret: Un proces de famille sous la XI Xe dynastie.
B7
meme famille et repartis sur des portions de terres divisibles; ces »denom-
brements«, veritables »inveiitaires de personnes« servant de eomplement aux
»inventaires« des biens immeubles l) (Amit-pou), etaient comme les Amii-pou
»arretcs sous serment dans la salle d'audience du Zat«
I
A
crm
2). Ou eoncoit des lors que le proces de Mes, mettant en conflit le
proprietaire d'une terre indivisible et les cultivateurs de terres partagees, ait
interesse a double titre le tribunal du Zat.
Mais il y avait un autre tribunal qui s'y interessait en meme temps, celui
du »conseil de notables« qu'on appelait les Qonbitiou u wi|, Les corps ad-
ministratifs qui gouvernaient le sol de l'Egypte, administration royale3), admini-
stration des temples4), avaient leurs conseils de Qonbitiou; les villes5) et les
districts ruraux6) possedaient aussi les leurs. L'importance de ces conseils va-
riait sans doute suivant 1'importance du corps administratif dont ils dependaient
ou de la localite oü ils siegeaient, car les textes distinguent »le grand conseil
des Qonbitiou» c±\\^ v&, 0 (ies conseils locaux sans epithete. Ainsi l'ins-
cription de Mes fait connaitre:
[- 1 Q I [AAAAAA] » AAAAAA p I Z ^ U
1° Les »Qonbitiou de la source de Neshä« Li öm^i tx □ c±\J ]f
M)®\ -°%¥ jj\f\ 1S-^1¥® (LS-9> Restitution d-apres 1.N.3 et 9).
.^/-gV- AAAAAA I
2° Les » hommes notables de la ville « <=> M> J i ° i W )£\ 0 n ^ , © (1. N. 1 1 )
qui d'apres une Variante »fönt les (affaires) de la source de Nesha«
WM&HM
^| AAAAAA_<^>_
© o\\ ^
<=>] 1 1 1
AAAAAA ^
■ AAAAAA AAAAAA
^=>\> I r~vn
(|J$(1.S.10);
le texte ajoute qu'ils »entendent les depositions« (1. N. 2, S. 10). Peut-etre ces
»notables de la ville« representent - ils une juridiction superieure d'un degre ä
tivees
*) Kahun Papyri pl. XXI, 1.2 — 3. Ce document nous donne »le compte des terres cul-
d'un certain pretre, puis »la notice du compte des hommes, qui ressort du
s
denombrement des personnes (fait) Tan 33« _, C^ M£ l <rr> )* \\ JäTEl - ^*JLi i cf-
Sqi i iu21i ji G 1 i i i 01111
Revillout, Revue EyyptologiqueWW, p. 169. Des copies de ces »denombrements de personnes«
sont donnees pl. IX 1.2 sqq., 1. 1 6 sqq. Voir sur la definition des Apout-retou Griffith, loc. cit.
text p. 20; Maspero, Etude.slV, p. 425 — 426; Revillout, Revue EgyptologiqueYWl, p.170.
2) Kahun Papyri pl.lX, 1.9.
rZZl O | AAAAAA <S_ J T-r (3
3) Spiegelberg, Studien und Materialien cite des U Vra i /Ffl ^ »Qonbitiou de la
C^ C_i. I \ o AAAAAA 1 I
cour« (p. 14). 11 resulte de nombreux textes que les Qonbitiou designes sont ceux de l'administra-
tion royale. Le roi se vante d'assister aux seances des Qonbitiou (ibid. p. 35 , cf. A. Moret, Uappel
au roi p. 143 — 147).
4) Les temples de Siout, des la XIle dynastie, ont des Qonbitiou (Griffith, Siut pl.VlI, 283).
5) Spiegelberg, loc. cit. p. 15 (Pap. Ab. VII , 8 , Pap. Turin 128, 6 , etc.).
6) Petrie- Griffith, Kahun Papyri pl. XI, 1. 22: il est question (sous la XIP dynastie)
d'un »membre regulier des Qonbitiou du district« -
Text p. 31.
£>\\
,Jf
Cf. Griffith,
38 A. Moret: Un proces de famille sous la XIXe dynastie. [XXXIX. Band.
celle des »notables de la source de Neshä« ; on comprendrait alors qu'ils »fassent
les arretes, les affaires« de la source de Neshä, qu'ils decident des cas au dessus
de la competence des Qonbitlou ruraux.
3° Le »grand conseil des Qonbitiou« a\\ [P0 ^ J o (1. N. 3, 5, 7, 8, 12,
_ß^ *; A I I I V
13, 15). Ce sont eux qui recoivent la plainte de Takharou, soeur d'Ournouro
(1. N. 3 — 4), de Noubounofrit et du roudou Khai (1. N. 5 — 7). Quand Mes reussit
a faire la preuve de l'illegalite commise ä son egard, il eut recours d'abord aux
»notables de la ville« (1. N. 10) qui l'ecoutent contradictoirement avec Khai;
puis il s'adressa par ecrit (il »fit rapport« 1. N. 12) au Zat d'Heliopolis; celui-ci
fit »deposer« Mes et Noubounofrit par devant lui, le Zat, et le »grand conseil
des Qonbitlou« (1. N. 13). II semble donc que le »grand conseil« represente une
juridiction superieure a celle des »notables de la ville«, de meine que ceux-ci
semblent etre au -dessus des »Qonbitlou ruraux de la source de Neshä«.
Ce »grand conseil« siege dans la ville de Memphis. Dans la premiere
affaire, Ournouro et Hou'i son fils dcposent contradictoirement avec leurs freres
et sceurs, par devant »le grand conseil des Qonbitlou avec les Qonbitiou de
Memphis« o"|\ [f^ $ jjo? JT^Vfr'0! A © (1. N. 5). Faut-il entendre
que le »grand conseil des Qonbitiou« est distinct des »Qonbitiou de Memphis«
et que les deux assemblees sont reunies pour la circonstance? Ce qui semble
devoir faire adopter cette opinion c'est que, dans la deuxieme affaire, Mes depose
devant »le Zat et le grand conseil des Qonbitiou« (1. N. 13, 15); puis, lors de
la decision, on dit que le Zat rend son arret »avec les Qonbitiou de Memphis«
£h~\> 8 ^^LF^VJfi I A© (1. N. 17). II semble donc que la
decision derniere soit au grand conseil uni au conseil de Memphis, sous la
direction, ou en la presence du Zat.
Notons que c"est le Zat d'Heliopolis qui siege dans le grand conseil de
Memphis et qui a recu le rapport de Noubounofrit (1. N. 6) et de Mes (1. N. 13).
Je ne sais s'il faut conclure que le Zat d'une ville, fonctionnaire royal, peut
etre delegue ä la direction du conseil de teile autre ville, ou s'il y a ici un
cas particulier pour la ville de Memphis.
On voit, par l'mscription de Mes et d'autres textes, que ces conseils de
Qonbitiou avaient specialement dans leur juridiction les questions relatives aux
partages des terres divisibles; on sexplique cette Intervention administrative
dans les affaires familiales si ces terres divisibles sont des tenures dependant
des terres royales ou des biens sacres. Spiegelberg, dans son etude speciale
sur les Qonbitiou, cite quäntitc de textes oü il est question des partages1), et
des proces - verbaux de partages'2) operes par les Qonbitiou, oü nous retrouvons
des formules du texte de Mes. On voit, par l'inscription de Mes, d'une facon
x) Spiegelberg, Studien, p. 17 sqq.
2) Studien, p. 18 — 20.
1901.1
A. Moret: Un proces de t'amille sous la XIX1' dynastie.
39
tres vivante l'interventioii des Qonbiiiou ä ehaque partage; rien ne se fait que
devant eux, et apres ehaque arret un des notables1) est envoye avec les heritiers
sur les terres ä diviser »pour faire voir leurs champs« et "faire connaitre leurs
portions« aux interesses (l.X. 3, 4, 8. 17. 11). LS. 9 sqq.). Pendant ces Operations,
on dressait des proces -verbaux; c'est avec le secours de ces docuinents que
3Ies a redige le recit de son proces, et ce sont ces documents eux -meines qu'il
a reproduits aux pieces annexes.
3Iis<> en regard des textes similaires. Tinscription que 31. Loret a eu la
bonne fortune de decouvrir nous pennet de completer ce <jue Ton savait du
regime des terres soumises aux partages et de celles qui en etaient exemptes;
eile nous apporte de precieux renseignements sur le röle actif des conseils de
Qonbitiou qu'on voit peu souvent defini dune facon aussi complete. Est-il possible
enfin, d'etre insensible ä l'interet de ce drame de famille oü läprete des con-
voitises materielles entraine freres contre freres, parents contre parents jusqu'au
crime de faux? Dans ce drame vecu le bon droit l'emporte au dernier acte:
aussi ne s'etonnera-t-on point que 3Ies ait dedie un ex-voto au dieu Amon
»juge (Zaf) du miserable«'2). Sur une des parois adjacentes au mur qui a con-
serve Tinscription du proces. on voit 3Ies oftrir la fumigation d'encens ä un
belier coiffe du diademe aux deux plumes et reposant sur un naos: ce belier
n'est autre qu'»Ainon de l'oasis de Xesha«3) ((, ^-k 1 ^ [ TJ le dieu
protecteur du foyer; apparemment. 3Ies lui avait dedie une chapelle sur les
lieux memes sauves par laide divine au cours dun proces seculaire.
The Philosophy of a Memphite Priest.
By James Henry Breasted.
Hierzu Tafel 1 und II.
1 here is in the British Museum4), a sadly damaged stone, wliich in the opinion
of the present writer contains the oldest known formulation of a philosophical
Weltanschauung. It was early published by Sharpe (Insc. I. 36 — 38), but so
')
o\Y
I Q.
Cette formale apparait aux Kahun Papyri pl. XIII, 1. 26.
On trouve de meme l'expression
d'apres la restitution plausible de Griffith. —
I ^5r' ^ont une abreviation est 1. N. 15, in fine.
2) Pap. de Bologne 1094, II, 1.3.
3) Amon est par excellence le dieu des oasis. Je cite d'apres une Photographie de M. Loret.
*) No.135*.
'/
m //
40 J. H. Breasted: The Philosophy of a Memphite Priest. [XXXIX. Band.
badly as to be unusable. The first two lines were eopied from Siiarpe by
Rouge and employed for historical purposes1); Goodwin made a Latin trans-
lation from Sharpe"s faulty text2) but since then, with the exception of a few
phrases from Sharpe translated by Renouf3), it lias been entirely neglected,
until it was again published a few weeks ago by Messrs. Bryant and Read4).
I had already made a copy of the monument for the Berlin dictionary,
before I saw their copy; a comparison of their plate with mine will explain
the necessity of another publication5); for it seemed imperative to immediatelv
put as füll a^text as possible before students of Egyptian thought and religion.
This unexj)ectedly early publication of my plate therefore makes it impossible
to present with it the füll study of the document, and especially of cognate
maierial, both Egyptian and Greek, which I had contemplated. What I have
to offer therefore is only an aecount of the stone itself, and a rapid sketeh
of the more important ideas of the remarkable inscription which it bears.
The stone itself is a reetangular slab of black granite, 0,92x1,375 m,
and the inscribed surface is considerably smaller, being 0,688x1,32 m, thus
occupying only the upper three quarters of the stone, as it lies upon the long
edge. The inscription consists of two horizontal lines at the top and beneath
these, sixty one vertical lines. It has suffered a fourfold defacement: 1. the
name of king Shabaka in the sl-Rc ring has been everywhere (3 times) chiseled
out; 2. the name of Set, as a typhonic god, has everywhere (at least, 3 times)
been chiseled out6); 3. a deep reetangular hole about 0,12x0,14 m has been
chiseled in the centre of the stone, with rough Channels some 0,25 m to 0,38 m
in length, radiating from it; 4. the surface thus mutilated has been used as
a nether mill stone, the upper stone revolving about the central hole and
crossing transversely the radiating Channels, thus wearing off the surface of
the stone and totally oblitering the inscription in a circle some 0,78 m across,
around the central hole, with the exception of a few signs near the edge of
the hole. In the plate, the first three mutilations, all due to the chisel, are
represented by lined shading; the incidental wear, due to time and the upper
mill stone , is represented by dotted shading. The scale of the plate is 1:4
and palseographically the commoner signs are only roughly correct; for the
*) Mel. d'Arch. Eg. I, pp. 12 and 20 ff.
2) Mel. Eg. 3rd ser. 1,247.
3) Hibbert Lectures 1879, pp.150 and 220.
4) PSBA. March 1901.
5) For example, their plate numbers the lines backward, many of Sharpe's errors remain
uncorrected, the lacunae have by no means been exhausted and there is no distinetion made
betvveen the gaps made intentionally by the scribe, and those due to wear or mutilation. The
authors deserve much credit for devoting themselves to such a task, amid the duties of business
life, and that they have not fully appreciated its extreme difficulty, is quite pardonable. Their
essay on the monument does thein great credit.
6) Incidentally, this shows that the hostility toward Set, must have begun after the
8th Century B. C.
1901.] J. H. Breasted: The Philosophy of a MempMte Priest. 41
inscription is excessively time worn and so faint that either a squeeze or a
photograph was out of the question, and I had not the appliances for a rubbing.
The plate was therefore drawn from a band copy, and then corrected before
the original. All the rarer and more important signs however were drawn
from the original. The inscription is, palaeographically an exceedingly beauti-
ful one, and worthy of the best age. The signs are in general very much
like those reproduced in modern hieroglyphic type. All lacunae without ex-
ception were carefully measured and it is to be noted that all gaps in the
plate not shaded by lines or dots, are original and intentional on the part of
the scribe. The signs are very faint. and in badly worn places, reading is
excessively difficult, being a matter of repeated and long examination. I spent
several days on the lacunae, but I have no doubt that with a better light than
it is possible to get in the museum gallery, more could in places be gotten
out of them.
V
The line at the top contains the füll titulary of King Si-b!-k!, reading
both ways from the middle; and the second line is the record of the king's
renewal of the monument as follows: »His majesty wrote this document anew,
in the house of his father Ptah, &c, his majesty having discovered it, a work
of the ancestors , being eaten of worms ; it was not legible from beginning to
end. Then [he] wrote [this document1)] anew, more beautiful — than the one
that was before (it), in Order that his name might abide, and his monument
be fixed in the house of his father, Ptah, &c, for all eternity, being a work
of the Son of Rec [£/ - b$ - Je!] , for his father Ptah, &c, in order that he might
be given life eternally«.
V
This record shows then, that our inscription is a copy by <S/ -&/-&/ of
an older document on more perishable material; for the king is particular not
to call the older document a stela (wd), but refers to it simply as »this document
or writing U^ " «, a term conveniently applicable alike to the new stela
and the older wooden tablet, or whatever inay have been the worin -eaten
material of the older document. The fact that the latter had become »illegible
from beginning to end«, might cast suspicion upon the correctness and authenti-
city of the copy, but there are degrees of illegibility and the success of the
renewal would indicate that the older document was not totally illegible, but
onlv very difficult to read. There are evidences of such early loss however.
like the Omission of V\ ^-=J at the head of 1. 126, and the gap in 1. 61. But
the regularity of the arrangement in 11. 3 — 7, and the continuity of the sense
in 11. 13 a — 18 a, show clearly that some gaps were intentional in the earlier
original. In any case this superscription of itself proves that the remarkable
ideas in our inscription are as old as the 8th Century B.C., with strong pre-
l) There is exactly room for this restoration . as at the beginning of the line.
Zeitsckr. f. Ägypt, Spr., XXXIX. Band. 1901. 6
42 J. H. Breasted: The Philosophy of a Memphite Priest. [XXXIX. Band.
sumption that they are older. The internal evidence that they are much older
will l>e found below.
Of the 61 vertical lines under tlie above heading, only one third have
survived entire, tliough scanty Fragments of a few more are still legible. Under
these circumstances one cannot determine at a glance, in which direction the
lines should be read. We notiee in 1. 7 that its elosing words are: »He judged
Horus and Set«; now 1.8 begins: »He settled (?) their litigation«, eontinuing
with the appointment of Set as king of Upper and Horus as King of Lower
Egypt. Looking in 1. 8 at the mention of Set before Horus, preceding the
mention of the two together in 1.9, we see elearly that 11.10« and 106 headed
by Set should precede 1.11a and 116 headed by Horus, and that both should
precede 1.12 a headed by both together. But it is to be noted that the hori-
zontal lines divide the text into seetions coherent in themselves; thus 11. 10a
to 12a must be read together; 11.106 - 126 likewise; and similarly 11.13a — 18a;
11.136 — 186, and 11.13c — 18c. The succession of 11.13c — 15c is very clear,
as Messrs. Read and Bryant have noticed1).
LI. 216 and 22 are joined thus: ll||\22S||\ ^'111; and the same
phrase in the middle of 1. 64 shows that the junction is correet. Again at the
other end of the inscription, the following phrases occupying the end of one
line and the beginning of another, must elearly be connected:
58
Q c®
A Qqqq _ a © a 60
^r?
o
c±
AA/VAAA
As regards a, the conclusion is reinforced by the phrase U \^ K^^'Hft
in the middle of 11. 58 and 56. The connection between the end of 1. 58 and
the beginning of 1. 59 is equally clear, but the peculiar arrangement of the
last words of 1. 58 compel reference to the plate. The end of 1. 60 connects
x) After 1. 18a. b, &c. the succession is not easily demonstrated owing to the wear of the
millstone in the middle, and the fact that the fragments at top and bottom do not always belong
together, owing to the intervening horizontal line, now largely lost. L. 18c probably joins 1. 19;
in any case 1. 19 was not cut by the horizontal line as is shown by 1. 62, which corresponds with
it at top and bottom; but 11. 20 and 21 were cut by it, as all the lines introduced by jT^ are
so cut, and furthermore the end of 1. 20 5 is in continuation of 1. 19 and not of 20a, as is shown
by comparison with 11. 62 — 63. LI. 22 — 23 were probably not so cut, for 1. 216 joins 22 as shown
above. LI. 25 — 28 were cut by the horizontal line, as shown by the remains of |||. The proper
succession of lines 8 — 24 is also clear from their content, as is shown further on.
2) The succession is here so patent that Messrs. Read and Bryant have inverted the order
of these two lines in their translation, in order to aecomodate them to their order, on the sup-
position that the scribe has inverted them.
1901.] J. H. Breasted: The Philosopliy of a Memphite Priest. 43
clearly with 1. 61, where n jm}[| ^ 1^ *s a re^a^v0 clause beloiigin«- to
y2*— (end of 61); at thc beginning of 1. 62 I am not sure of the meaiüng,
but connection with the end of 1. 61. is clearly possible. Finally 1.62 narrates
the drowning of Osiris, while in 1. 63 Isis and Nephthys pull him ashore
(spr.sn sw r ti) a clear sequence of events; while 1.64 proceeds with the events
following his death, which have been begun in 1. 63.
The direction in which the lines should be numbered is therefore certain,
and we have again before us a text with the signs facing backward, as in
the southern pylon inscription of Hatshepsut, the coronation inscription of
Tliutmose III. (both at Thebes) or the Der-el-Bahri texts of Hatshepsut. The
fact that this peculiarity is so common in the 18th dynasty, together with the
orthography and grammar of the inscription, which certainly cannot be later
than the 18th dynasty, would indicate that our stela is an unaltered copy of
a document at least as old as that period, while some points in orthography
would indicate a inuch earlier date. Furthermore, it will be shown below
that one of the chief ideas set forth in the document, was current in the
18th dynasty; there are strong indications therefore, both in form, language
and content, that the inscription is to be dated in or before the beginning of
the New Kingdom. Regarding the content of the document let me repeat,
that, what follows is a merely preliminary sketch, to accompany the unexpect-
edly early publication of the text. I hope that a more elaborate study may
follow, but at present I can only call attention to the most important of the
remarkable ideas preserved to us in this ancient document, not attempting to
treat more than incidentally its mythological content, nor to observe closely
the Order followed by the text. It once contained a complete exposition of
the functions and qualities of Ptah, and it begins (1. 3) thus:
»This Ptah is he, who is proclaimed under this great name.« The word
for »prociaim« or »publish« is J^"^^ j=l > the only other occurrences of which
are, so far as I know, in the coronation inscriptions of Hatshepsut, where it
is used of the proclamation of her name as king. This is of cause the
meaning here also. Atum is his father (1. 6), »to whoin the gods oft'ered,
when he had judged Horus and Set«. After settling »their litigation, he set
up Set as king of Upper Egypt in the Southland, from the place where he
was born« ; (cf. 1. 10tf) and Keb »set up Horus as king of Lower Egypt
in the Northland, from the place where his father was drowned«. The dia-
logue accompanying these füll lines, now follows in the upper portions of the
cut lines (10a — \la):
»Keb (to) Set, speecli: 'Hasten from the place, wherein thou wast born'.«
»Keb (to) Horus, speech: 'Hasten from the place, wherein thy father was
drowned'.«
»Keb (to) Horus and Set, speech: 'I will judge you'.«
G*
44 J. H. Breasted: The Philosoph? of a Memphite Priest. [XXXIX. Band.
»Keb (to) the ennead, speech: 'I have assigned the inheritance to that
hcir, to the son of the first born son'.«
It is clear that »that heir« is Horus, for the aceompanying half lines
(106 — 126), after affinning that, »it is evil for the heart of Keb that the portion
of Horus should (only) be equal to the portion of Set«, then state in accordance
with the dialogue: »Keb gives his inheritance to Horus, he being the son of
his first born son«. The preeminence of Horus is again indicated by the
obscure lines 136 to 186, each beginning with v\, and it is clearly stated
(11. 13c, 14c, 15c): »Horus Stands on the earth, he is the uniter of this Land,
proclaimed under the great name Tl-tnn-rsi-inb.f, lord of eternity. The
crown (Wrt-hklw) flourishes on his head; he is Horus, appearing as king of
Upper and Lower Egypt, Uniter of the Two Lands at the stronghold, at the
place1) where the Two Lands are united«. A new subject is now introduced
with the same mechanical arrangement as before, viz. first the narrative in
füll lines (18c — 19) and then the dialogue in half lines (20 — 21), the narrative
(18 c — 19) related the drowning of Osiris, with the subsequent dialogue and
offices of Horus, Isis and Nephthys2). This narrative is resumed and partially
repeated at the end of our inscription (11. 62 — 64). From 25 — 35 the text
again took up the conflict of Horus and Set, and then practically everything
is lost, to the end of 47. The mythological references in the foregoing, of
course suggest many parallels in other texts, but these we here intentionally
pass by, for it is in the last 15 lines of the inscription that we find enume-
rated the essential functions of Ptah which make the document, to my mind,
the most remarkable monument of Egyptian thought which we possess. In
1. 48 we have a title, probably to be read: ß ^y %. |, the meaning
of which is of course doubtful3). It is the title of a list of eight capacities
or functions of Ptah, arranged in two fours. The upper four are nearly
complete; of the lower four only traces remain. The Ptah-figures in the
shrines are determinatives of the preceding designations of Ptah. The last of
the upper four (1. 52«) reads: »Ptah, the great is the heart and the tongue of the
gods« I ])• This enigmatic utterance is, as we shall see the text or
theme of the development in the following lines , and we shall best understand
what is meant by it if we first turn to the clear passages of these frequently
obscure lines. LI. 57 (end) — 58 are very explicit; they state:
') This is undoubtedly a reference to ü==i, which first occurs in the Middle Kingdom.
2) The narrative continued through 1.22 at least, as a comparison with 1.64 shows.
3) It may mean: »Ptah as the being of the gods«, for as he is later shown to be their
intelligence and their medium of expression, he might easily be called their very being; but this
is of course very doubtful. Another possible rendering is: »Ptah as the forms of the gods«, meaning
that the other gods are only different forms of his.
1901.]
,T. H. Breasted : The Philosophy of a Memphite Priest.
45
Ü^U^f^
■5P
Jkf
f~\ AAAAAA
0 . ö AA/W
O
»He1) is the maker of every work, of every handicraft, the doing of the
hands, the going of the feet; the movement of every member is according to
liis command, (viz.) the expression (lit. »word«) of the heart's thought, that
cometh forth from the tongue and doeth the totality of everything. « Here it
is clearly stated that everything first exists in the mind as thought, of which
the »heart« is the seat; this thought becomes real and objective by fmding
expression, and of this the tongue is the Channel. »Heart« is thus by meto-
nomy, the concrete term for »mind«, while in the same way »tongue« is the
concrete term for »word« or »command«, the expression of the thought. Thus,
mind and the expression of its content are denoted by »heart« and »tongue«.
The ancient thinker leaves us in no doubt about this, for he again explicitly
states (11. 56 — 57):
U
AAAAAA U _CT\i
o
»It is the tongue, which repeats the thought of the heart; it (the heart) is the
former of all gods, Atum and his ennead; at the time when every hieroglyplr) even,
came into existence as a3) thought of the heart which the tongue commanded.«
It is always the heart (==^ or V cf. Hebn
•ew nb i or the »body« I lit.
»belly« cf. Hebrew D^ttni), which the Egyptian conceives as the seat of mind:
cf. among many examples the words of Hatshepsut on lier obelisk at Karnak
(LD. in, 24rf):
Ot»«-
D
UL
x) This pronoun may refer to »heart«, but as »heart« is identified vvith Ptah, this will make
no difference in the conclusion.
2) As the Egyptian for hieroglyph is | Jl »divine word«, it is probable that it is used of
words, whether written or not, in the above passage or the -body«.
3) Or »by the thought of the heart and command of the tongue«.
40 J. II. Breasted: The Philosopliy of a Memphite Priest. fXXXlX. Band.
»My lieart lecl me to make for him two obelisks.« Similarly over a vessel
among the offcrings to Amon made by Thutmose III. in the ollering scene de-
picted on the wall of the annals at Karnak (Brugsch, rrhes. 1187)1):
»(Of) costly stone, which his majesty made according to the design of
his own heart.« These examples will suffice for »heart«; a convincing example
for ^*=j is offered below in another connection.
Ptah is, therefore, according to the affirmation of 1. 52, the mind and speech
of the gods. This statement, made in an age so remote, if understood meta-
physically, is a remarkable, philosophical Interpretation of Ptah's functions and
place among the gods. Yet I am not inclined to credit the Egyptian of that
age with any clear metaphysical conception of mind; it is not mind as the
capability of thought, with which Ptah is here identified; but assuming mind
as already existent, Ptah is here the source of the ideas, notions and plans
which the mind entertains. He is to be sure, called the =§T »heart« or »mind«
of the gods without qualification ; and =^ is clearly explained as the seat and
source of \ |\^^^ »thought«. Nevertheless when we examine the develop-
ment of the idea, we find that it is not mind pure and simple, but the content
of mind or better the source of that content, with which Ptah is identified.
This is clearly stated in the following (1. 54):
s% 2? a/vwa* ^=^. -ÜH^ t=> x — y
I I I £}
■MÄJÄ*
I O^^^^^-J^^ I IUx^<=>^
»(He is) the one who makes to — (?)3) that which comes forth from every
body (thought)4), and from every mouth (speech), of all gods, of all people,
of all cattle, and of all reptiles, which live5), thinking and commanding every-
thing that he wills.« Thought is frequently conceived as that which goes on
in the »body« as could be shown by many examples. The most convincing
ones known to me are on the stela of Intef in the Louvre (C. 26, 1.15; it is
18th dynasty):
J) See my Varia, PSBA. April 1901. This example offers the usual spelling of ki.t; whereas
our text regularly employs \ j .
2) The lower end of the ■¥" is perhaps visible after I.
3) Causative verb lost.
4) Wn m hnt is an idiom for »come forth from«.
5) The participle agrees with the last noun.
1901.]
J. H. Breastkd: The Philosophy of a Meniphite Priest.
47
«^
IQ I
<=>A I o w
»One who knows what is in the body. before anything passes out over
the lips.« Furtliermore this example puts »body« and »lips« in a parallelism
precisely like »body« and »mouth« in our inseription. The lost verb at the
beginning is difficult to supply, but the concluding phrase proves all we have
averred: the initiative thought, and the exeeutive command are in every creature
even animals(!), the product of the god's will. This is again clear in a phrase
already quoted (1.58): »The movement of every member is according to his
command«. It is important for the date of our document to notice that this is
an idea already current in the 18th dynasty. The court herald Intef, after re-
counting his excellent Services to the king says1):
d
o
QQ&P
r=Tü
))
BMI
o III
&>\
i-A
ik^
■ , <] WAAAA vrv«
© c=^ äf I .
11
1s«VM
A
/WWW
o 10
\\
»It was my heart which caused that I should do them (his Services) by
its guidance of my affairs(?), it being an excellent witness. I did not
transgress its2) speech, I feared to overstep its guidance; I prospered therefore
exceedingly; I was distinguished by reason of that which it caused that I should
do: I was excellent through its guidance. 'Lo ', said the people, 'it
J) Louvre Stela C. 26, 11. 22 — 24. This stela, as was long since evident from the inseription,
belongs to the 18th dynasty; Intef was an officer of Thutmose III., for Mr. Newberry has dis-
covered his tomb at Thebes.
2) The pronoun »it« (Egyptian »he«) refers throughout to »heart«.
48 J. II. Brkasted: The I'hilosophy of a Memj)hite Priest. [XXXIX. Band.
is an oracle1) of the godj, which is in every body; prosperous is he, whom it hath
guided to the propitious way of achievement'. Behold, thus I was2).«
Tlie universal prompting of the god is thus clearly recognized in the
1 Hth dynasty. A man's heart is the seat of Suggestion and guidance, and
this content of his mind is »an oracle of the god which is in every body«3).
It is therefore partieularly the content of the mind which is due to the god.
But our priestly thinker goes even a step further than this, for he says (1. 54):
»The power of heart and tongue came into existence from him.« The
»power of the heart«, probably does not mean here the capability of thinking;
but, as the addition of tongue shows, it shnply means tliat Ptah is the source
of the power by which heart and tongue carry out the plans and ideas which
he furnishes.
Of course if Ptah is the suggester of every idea or plan , and at the same
time furnishes the power to execute them, he is the author of all things and
this conclusion our document logically reaches (1. 58):
»Everything has come forth from him5).« This universal claim is now
cxplained in detail, partieularly with reference to the other gods (see plate
11. 58 — 60): »Everything has come forth from him, whether offering, or food,
or (1. 59) divine oblation, or any good thing since he
formed the gods, he made the towns, he equipped the nomes, he placed the
gods in their adyta (1.60), he made their offerings tlourish , he equipped their
adyta, he made likenesses of their bodies to the satisfaction of their hearts,
then the gods entered into their bodies, of every wood, of every costly stone,
of every metal(?), and every thing«. Similarly (1. 56) as above quoted: »He
is the former of all gods, of Atum (and) his ennead«. Now as Atum is the
traditional father and creator of gods , this view of Ptah as their Creator must
*) See my «New Chapter in the Life of Thutmose III.«, p. 22 (43).
2) There seems to be a similar idea in the stränge wo reis of the long text in Pahri's tomb:
»May est thou spend eternity in gladness of heart, in the favor of the yod, who is in thee«
(Egypt. Expl. Fund llth Mem., pl. IX, 11. 20 — 21). But it is a dead man, to whom the words refer.
3) «Heart« and body are here used interchangeably as indicated above; this is probably
<£) tf\> **— =»
because «==^ or y is coneeived as being in
oll o I
4) The restoration of * — is almost certain; for the sentence is really a relative clause:
»by whose hand the power of heart and tongue came into existence,« as is shown in the quota-
tion below.
5) Or »from it« (the heart).
1901.] .1. H. Breasted: The Philosophy of a Memphite Priest. 49
be reconciled to the old mythic tradition. Hence, we find preceding the above
statements of Ptah's creating and equipping the gods, a marvellous explanation
of it, which leads up to it. Tliis explanation hegins by acknowledging Atmn
as creator of the gods, saying (1. 55):
»His ennead is before him, being the teeth and the Ups, the phallus and
hands of Atum, [For] the ennead of Atum eame into existence
from his phallus, and his fingers1); the ennead being indeed the teeth and
the lrps in this mouth, which proclaims the name of everything, from which
Sw and Tfnict eame forth. This ennead so created seems now to have
taken the next step (1. 56): »The ennead formed the sight of the eyes, the
hearing of the ears, the smelling of the nose, that they might send up the
desire of the heart«. That is these senses render to the heart that which it
desires. For the heart is the guiding and commanding intelligence to which
the senses are merely servants (11. 55 — 56): »It (the heart)2) is the one that
causes every consummation to come forth; it is the tongue which repeats the
thought of the heart; it (the heart) was the former of all gods, of Atum and
his ennead, when every hieroglyph even eame into existence through the thought
of the heart which the tongue commanded«. Now as Ptah has already been
identified (1. 52 ff) as the »heart« of the gods, he is therefore their creator;
thus paradoxical as it seems, Ptah is the one who formed the very god that
begat him3) (Ptah). After this reconciliation our philosopher can proeeed with
unlimited claims for the »heart« or »Ptah«, and it is evident that the masc.
pronoun, from this point on refers to »heart«, because »heart« is »Ptah«, the
origin of everything. For even the works of men, are primarily his; thus he
is (1. 57): »The maker of every food ofTering and every oblation, by this word;
the maker of that which is loved and that which is hated; he is the giver
of life to him who bears peace, the giver of death to him who bears guilt«.
Not satisfied with this development of the funetions of Ptah, our Egyptian
thinker must now elabora,te the theological position of the god more fully still.
We have already seen (1.13) that Ptah is identified with Horus; he is now
identified with Thoth (1. 59): »He is Thoth, the wise, greater is his strength
than (that of) the gods; he united with Ptah, after he had made all things,
every hieroglyph; when he had formed the gods, had made the towns«, (&c.
as above). But it has already been stated in the inscription (1. 54) that:
»Horus eame into existence through him, Thoth eame into existence through
him, through Ptah, from whom the power of the heart and the tongue eame
1) This is undoubtedly a reference to the Onanism of Atum.
2) The example from the Intef-stela (Louvre C. 26) quoted above, shows clearly that the
»heart« may be thus referred to by a masc. pronoun.
3) This identification of Ptah , with the »mind« of the god who begat him, cannot but
remind of the New Testament Xcyos; e. g. : 'Ec a?%ri yv o ?,cyo<; xut o XoyoQ ttqoq tov Qsöv, hui Qsog
yv o Xoyog. Ovrog yjv iv ctgyjq nqos tov Qeci>. Uciutu St ccvrov zysveTO, xat ywo\<; ctvrov syii'sro
ovBs sv. John I, 1 — 3.
Zeitschr. f. Ägypt. Sjjr., XXXIX. Band. 1901. 7
50 J. II. Brkasted: The I'hilosophy of a Memphite Priest. |XXXIX. Band.
into existence«. Tliis is close to affirmation that Horus is O and Thoth is
1. A glance at the preceding line (53) in the plate, where c=^ and n "j
stand in parallelism with ^ and ^ render tliis conclusion certain. We miglit
arrange a mechanical equation thus:
m ( "==^ »heart« = ^\ »Horus«
(0 I "tongue« = ^ »Thoth«.
Apparently both Horus and Thoth are conceived as emanations of Atum, for
the obscure half line (53) probably states1): »He that became heart and he
that became tongue are an emanation of Atum their Kas being
this heart and tliis tongue«, meaning the heart and tongue which he has just
identified with Ptah in the preceding line (52). The identification of Thoth
with tongue coincides with what we know of him elsewhere as the god
of speech and writing; but Horus as heart or mind is, as far as I know,
entirely new.
» The text now (11. 61 — 64) reverts to the Osiris myth, his drowning, the
rescue of his body by Isis and Nephthys, its preparation for burial, his ascent
to the gods, and his reception among them. Ptah is here brought in and left
as Horus »in the presence of his father Osiris and the gods who are before
him and behind him«, with which words the inscription is concluded.
In estimating the above exposition of the main ideas of this stela, it
must be remembered that these ideas are in a language little suited to the
conveyance of philosophical notions; I have therefore tried to employ only the
most unequivocal passages, leaving aside all the many passages, of which several
different, but all grammatically admissible versions might be made. It must
be remembered also, that the thinker using this language was as little skilled
in such thought as his language was ill- suited to its expression. And finally
it is to be noted that modern study of the language has given us but slight
acquaintance with Egyptian of this kind. I have tried to express in English
the thoughts of the Egyptian in all their crudity, as he thought and expressed
them. That they thus exhibit numerous paradoxes, is only in harmony with
what we know is every where common in Egyptian religious thought, thus
illustrating again what is almost an axiom in modern anthropology, that the
mind of early man unconsciously and therefore without the slightest difficulty,
l) The only uncertainty is in the rendering of the preposition m (before »heart« and tongue«),
which is like the cognate preposition z in Hebrew or s-1 in Arabic, being used to introduce either
a predicate or an instrument. Is the m in this passage a 2 instramenti or a a essentiae? I have
rendered it as the latter, introducing the predicate; but it is quite possible to render it as the
former, introducing the instrument, thus: »He that came into existence by the heart, and he that
came into existence by the tongue, &c«.
1901.] J. H. Breasted: The Philosophy of a Memphite Priest. ol
entertains numerous glaring paradoxes. But in spite of all this, we have here,
at an astonishingly early date, a philosophicai conception of the world, which is to
some extent valid even at the present day. It maybe summed up thus: assuming
matter, all things first exist ideally in mind; speech, or its medium the tongue,
constitutes the Channel, as it were, by which these ideas pass into the world of
ohjective reality. In that world, the thought Impulses of all Irving creatures
are due to the same mind that created such creatures; hence all products of
the thought of such creatures are primarily due to the all pervasive mind,
and only secondarily to the living creatures concerned. Their works therefore
form no exception to the postulate above assumed that all things first exist
ideally in the mind of the god. To interweave these philosophicai conceptions
with the existent Egyptian mythology and pantheon was not an easy task,
and has resulted in much inconsequence and contradiction. Of course the
original Ptah had no more connection with such philosophicai notions, than
had the early Greek gods with the later philosophicai Interpretation of their
functions and relations by the post Christian Greek thinkers, whose mann er
of thinking on this subject indeed, forms an exact parallel to the Interpreta-
tion of Ptah in our inscription. And just as, to the Greek mind, the philo-
sophicai Interpretation of a god was suggested by his place or function in
mythic story, so in our inscription. Ptah, as shown by a thousand references,
was the god of the architect and craftsman. That this was his place in the
earliest times is shown (among other proofs), most strikingly by the hoary
title of his high priest: l^üy »great in the execution of handiwork « . Ptah,
therefore from the earliest times was known as the patron of the craftsmen,
to whom he furnished plans and designs. It was but a step further to make
him the author of all thoughts and plans, and from the architect of the crafts-
man's works, he became the architect of the world. Indeed it seems to me
clear that the mind of our Egyptian priest, little used as it was to abstrae-
tions, gained his above philosophicai conception of the world by thinking
about Ptah. The Workshop of the Memphite temple, which produced statues,
Utensils and offerings for the temple service, expands into a world, and Ptah
its lord, grows into the master workman of the universal Workshop. This is
clear from the fact that our inscription actually regards the world more as a
vast temple Workshop and domain, producing offerings and Utensils for the
gods, under the guidance of Ptah. Like some thinkers of the present day,
our Egyptian priest caniiot get away from his ecclesiastical point of view. It
was a point of view, the evidences for which are particuiarly plentiful in the
18th dynasty. To quote only two: Amenhotep TV. (Amarna Boundary Stela
U. 2— 3)1) calls himself:
U=/l V I & 0
Wd
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CT31
l) See also my de Hymnis, p. 32. See also speech of Ramses II. in the Kadesh-poem.
52 .!. H. Breasted: The Philosophy of a Meniphite Priest. [XXXIX. Band.
»The one wlio brings the earth to him (the god) that placed him on Ins
throne«. Similarly Thutmose III. says (Brugsch, Thes. 1283 — 1284):
»I bring this land to the place where he (the god) is«. For king and
priest alike the world is only a great domain of the god, but for the priest
of Ptah, it is not only his domain, but also his Workshop. And moving along
this tangible line our priest arrives finally at a great philosophical Weltanschauung.
I cannot forbear a short excursus here, on what seems to me the
real explanation of the most important religious movement in early Egypt,
viz. that of Amenhotep IV. Continuing the above evidences of the Egyptian's
attitude of mind toward the world, we see that even the temples symbolized
this notion that the land was the god's domain, for the decorations, re-
present the floor as the land and the roof as the sky, thus putting his domain
into his house. Similarly all the king's victories and the list of his con-
quered towns are engraved on the temple walls; they are all the god's1).
This view of things brings theological thinking into close and sensitive rela-
tionship with political conditions for the domain of the god so conceived, is
limited by the military and political power of the king. The god goes
where Pharaoh's sword carries him. The advance of Pharaoh's boundary
stelae in Ethiopia and Syria, is the advance of the god's. Thutmose III. after
his first campaign in Asia instantly gives three towns in the Lebanon to Amon,
and' enlarges the Theban temple of Amon. Now the theology of the time
could not contemplate for 150 years the vast extension of the god's domain
northward and southward without feeling its intluence. Theological theory
must inevitably extend the active government of tlie god to the limits of
the domain, whence he receives tribute. It can be no accident that we first
find in Egypt, the notion of a practically universal god, at the moment
when he is receiving practically universal tribute from the world of that day.
Fürth ermore the analogy of the Pharaoh's power unquestionably operated
powerfully, with the Egyptian theologian at this time, as it had done in the
past, furnishing him in tangible form the world -concept, the indispensable
prerequisite to the notion of the world -god. Our Egyptian must see his
world before he can see his world-god; that world conquered and organized
and governed by the Pharaoh had now been before him for 150 years. Again,
it is no accident therefore that the Egyptian's notion of a practically universal
god arose at just this time; any more than is the rise of monotheism among
the Hebrews accidental, at a time when nations were being swallowed up
in worldempires. Under Amenhotep IV., this newly extended government of
the god is thus expressed2):
1) It is hardly necessary to point out that the same view prevailed in Assyria.
2) From my own copy of the great hymn , inade the season after 1 published a coimnentary
upon it (De Hymnis in Solem sub Rege Amenoj)hide IV. conceptis , Berlin, 1894, see p. 47) from
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1
Tafel I. II.
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ZtitKhr. 1. igypt Bpr., XXXIX. Band
Religiöser Text (Philosophy of a Memphite Priesl I a*a clor Zeil dea Schabaka im British Museum.
1901.]
,T. II. Breasted: Tlie Philosophy of a Meinphite Priest.
53
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»How numerous are they wliich thou hast made, hidden before the face,
0 thou sole god, beside whom there is: no other. Thou didst create the earth
at thy desire, while thou wast alone: all people, (all) cattle large and small,
all them that are on the ground, that go upon two (sie!) feet, those that are
on high nying with their wings; the foreign lands: Syria and Kush, the land of
Egypt. Thou settest every man into his place, thou makest their necessities ;
each one has his inheritance (4 , ?), his lifetime in computed.« Then
follow the differentiation of the races in color and speech, the maintenance
of Egypt by a Nile from ^ , and that of the foreigners by ß '
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/vvvvv\ >
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. U \\ AAAAAA V •)
»a Nile from heaven«, all of which is too long for quotation. The particular
Bouriant's copy (Miss. I, pp. 2 — 5). I found that the natives had hacked out about a third of it
in just those places where Bouriant's copy is most faulty. We shall therefore always be obliged
to depend upon Bouriant's inaecurate copy for a large part of this important monument, another
illustration of the vital necessity of correct copying. The underlined passages are those now
destroyed, for which we have only Bouriant. The character of his copy may be inferred from
which corresponds to the second
ml
the following: (
and third phrases above!
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<^-
i i i
54 J. II. Breasted: The Philosophy of a Memphite Priest. [XXXIX. Band.
point to be observed is this : Syria on the north , Kush on the south , and
Egypt in the midst, are exactly the domain of the Pharaoh and it is over
this that the hymn now extends the government of the god. This in brief
is the kernel of an article I had contemplated ; but of course the bnlk of the
evidence is omitted, together with the discussion of the particular measures
taken by Amenhotep IV., like the introduction ofAton, the change of capital,
and the extermination of other gods; lest the excursus should become too long.
I desired to take up Amenhotep IV. here, only with regard to the extent of
his god's domain. This side of the question however compels me to present
one further remark. While believing that Amenhotep IV.'s theology is mainly
due to the intluence of the political conditions around him; there is some evidence
that contemplation of the natural world was also an intluence, though a minor
one, in leading him to so extend the domain of his god. Thus, he says to
his god:
T.C\ ^ C^l ^ ■*. AAAAAA o -<>^ AA/WVA r\
»Thy rays are in the midst of the sea«; showing that he had not failed
to note the obvious universal sway of the sun. But as far back as the old
kingdom they had viewed the sun from Punt to the slopes of Lebanon, yet
no Egyptian extented his god's government thither, tili the time when the
Pharaoh 's government was so extended.
Returning now to our inscription it seems to me that its content justifies
three important conclusions: First: that the early Egyptian did much more and
much better thinking on abstract subjects than we have hitherto believed, having
formed a philosophical conception of the world of men and things, of which
no people need be ashamed. Second: it is obvious that the above conception
of the world forms quite a sufficient basis for suggesting the later notions of
vovg and Xoyog, hitherto supposed to have been introduced into Egypt from
abroad at a much later date. Thus the Greek tradition of the origin of their
philosophy in Egypt undoubtedly contains more of truth than has in recent
years been conceded. Third: the habit, later so prevalent among the Greeks
of interpreting philosophically the functions and relations of the Egyptian gods,
thus importing a profound significance which they originally never possessed,
had already begun in Egypt, centuries before the earliest of the Greek philo-
sophers was born ; and it is not impossible that the Greek practice of so inter-
preting their own gods, received its first impulse from Egypt.
x) From my own copy of the original (copy in de Hymnis, p. 39, is only from Bouriant).
1901.] .1. II. Breastbd: Tlie Obelisks of Thutmose III., &c. 55
The Obelisks of Thutmose III. and his Building Season in Egypt.
By James Henry Breasted.
Hierzu Tafel III.
In celebration of the usual jubilee on the 30th anniversary of his being pro-
elaimed crown prince and on recurrences of the sanie feast, Thutmose III.
erected a series of at least seven obelisks, of which five were in Thebes and
two in Heliopolis. The latter now stand face to face on each side of the
Atlantic, as they once stood side by side at the portal of a Heliopolis temple.
Of the five at Thebes, not one survives in Egypt; all having perished save
two, and these are now in Europe: one in the piazza of the Lateran in Rome,
the other in Constantinople. We are thus presented with the surprising
spectacle of the greatest of the PharaohVs without a Single surviving obelisk
in the land he mied , while the modern world possesses a line of them reach-
ing from Constantinople to New York.
The later history of the two surviving Theban obelisks is tolerably well
known. The one in Constantinople was removed thither by the emperor Theo-
dosius1); Avhile that of the Lateran after being set up in the Circus Maximus
by Constantius on his visit to Rome in 357, was discovered broken into three
pieces in 1587 and erected on its present site in the next year by Pope SixtusV.
But regarding the munber and the earlier history of the Theban obelisks of
Thutmose III., the greatest confüsion prevails. This seems to be owing to the
fact that the inscriptional material has been very sparingly employed or in
some cases not at all; whereas it is impossible to learn the story of such
monuments without exhaustive use of the inscriptions.
The Lateran obelisk itself teils us much of its earlier history. In the first
place, it stood alone and was not one of a pair; for the dedication inscription2)
(south side, middle column) speaks of »erecting for him (Amon) a single (wct'i)
obelisk as the first beginning of erecting a single obelisk3) in Thebes«.
Hence we have not its fellow to account for. As to its original site,
its own inscriptions are rather explicit, referring no less than four times to
its location in Thebes:
x) Wiedemann, Gesch. p. 365.
2) Marucchi , Gli Obelischi Egiziani di Roma , Tav. I.
3) Hence Wiedemann's idea (Gesch. 365) that the Lateran obelisk and that of Constantinople
belong together, must be given up.
56
J. II. Breasteik The Obelisks of Thutmose III., &c.
[XXXIX. Band.
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3.
4.
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n^F)<rr>[- |^>'(J' [)' ^ ' (Dedication of Thutmose III.) »in the fore-
court of the temple over against Karnak«.
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(When found, it was lying) »on the south
side of Karnak«
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ü^( r »He ereeted it in Karnak«
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1 (It was ereeted) » at the upper portal of Karnak « .
In view of these data there is only one place in the XVIIIth dynasty
Karnak temple where the obelisk eould have stood. The only »forecourt«
which is »in Karnak« and in which an obelisk could be ereeted »at the upper1)
portal of Karnak «, is the one before the pylon (No. VIII on B^edeker's map)
of Thutmose III., on the south side of the temple, where, aecording to No. 2
above, the obelisk had been found, as left lying by Thutmose III. It was in
front of his southern pylon then, between it and the one (IX) ereeted by his
father and Hatshepsut, that Thutmose III. 's greatest of surviving obelisks was
set up. Its position when found would indieate that this was furthermore the
location intended for it by Thutmose III. himself. The date of its erection is
both interesting and important, as is well known; being in the reign of Thut-
mose IV., after it had »spent 35 years lying upon its side in the hands of
the craftsmen«. The beginning of this 35 year period can hardly have been
at any other time than the death of Thutmose III., the only event which could
conceivably stop the work upon a great monument of so energetic a king.
But as the date of the erection in Thutmose IV. 's reign is not stated, the
only conclusion furnished by this monument is : that Amenhotep IL and Thut-
mose IV. reigned at least a total of 35 years.
The Constantinople obelisk has been the subjeet of much discussion. The
latest treatment2) would identify it with the enormous obelisks some 185 feet
high, mentioned on the Northampton Stela3). But with the discovery of the
entire stela, it appears that the obelisks mentioned upon it were the work of
Hatshepsut4), whereas the inscriptions on the Constantinople obelisk show
clearly that it is the work of Thutmose III. Fortunately the Karnak temple
still preserves inscriptional evidence for the complete identification of the Con-
x) It is true that hnt is the usual word for indicating •• upper«, with reference to the river,
but in connection with the place where the obelisk was found, there can be no question of the
meaning here.
2) Petrie, History, II 131 — 133; before the discovery of the whole of the Northampton Stela.
3) Rec. XXII, 115—125.
4) Not her pair of which one still Stands in Karnak, for the height, 185, feet whether of
each or of both combined, does not eoineide with the surviving Karnak obelisk of Hatshepsut.
The 185 foot obelisks must be a pair now perished, of which the top of one now Stands in the
garden of the Gizeh Museum (Sethe ÄZ. 30,47).
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Ta/e/ III.
Obelisks of Thutmose III.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901.
Verlag: J. C. Hinrichs, Leipzig.
1901.] .1. II. Breasted: The Ohelisks of Thutmose 111.. &C 57
stantinople obelisk. On the Wall of the Annais is a relief1) showing Thutmose III.
offering the splendid plunder of bis Asiatic wars to Amon. Immediately before
him are two ohelisks, both bearing essentially the same dedication inscription.
A glance at one of these two (pl. III fig\ 2)") side by side with the Constanti-
nople obelisk (pl. III tig\ l)3) will show that the inscriptions are practically identical.
The only differences are v\ ? for [t^ an^ *ne Omission of \^/ in the
Golden Horus name on the relief obelisk (fig. 2). These are such trifling
variations of common royal epithets as would be made by a scribe in carrying
tlie titulary in rough notes from the obelisk outside the temple door to the
wall within the temple. But the most striking evidence of the identity of
the two obelisks (fig. 1 and 2) is the ritual scene of the wine offering at the
top helow the pyranüdion and occupying the entire widtib of the obelisk. This
is an unique peculiarity among the Theban obelisks of Thutmose III. , which
in view of the practical identity of the dedication inscriptions, forms con-
clusive proof that the Constantinople obelisk is none other than the one offered
by Thutmose III. to Amon on the wall of the Karnak temple4). This relief
(fig. 2) therefore restores to us the lost conclusion of the dedicatory inscription
on the Constantinople obelisk. The companion of fig. 2 (in the relief) furnishes
two interesting A'ariants: 1 I ^ 1^ n^lc0 §Teat> large obelisks«, in the place
of the plural: and the addition (before J^) of "^^^if HT | m ,>at the double
faeade of the temple«. This last is a common designation for the site of a pair
of obelisks, as on the obelisk of Thutmose I. (LD. III, 6) and, referring to the
same pair, in the inscription of Inni (Rec. XII, lOß 1. 9): hence it is not
distinctive enough to locate for us in Karnak the original site of the Con-
stantinople obelisk and its lost fellow. They may have stood at the eastern
entrance before the great colonnaded hall which Thutmose III. had added
there. As to their date, we shall presently prove that they were erected be-
töre the king"s 42nd year, a limit which is further narroAved by a reference
on the Constantinople obelisk to the crossing of the Euphrates (»the great
bend of Nhrn«), an event which took place on the compaign of the 33rd year.
We may place the erection of this pair then, between the years 33 and 42.
') Champ., Mon. IV 316; partially Rosell., Mon. Stör. Text III 1 p. 125; Burton, Exc.
Hier. 29; Brugsch, Thes. V 11 85 ff. .
2) The drawing (fig. 2) is from Cha.mp. Mon. which beside minor inaccnracies is incorrect
in showing the name of Amon intact; as the other publications prove, it was cut out.
3) From LD. III, 60.
4) The Omission in fig. 2 of the scene on the pvramidion of fig. 1 is of no weight in the
discussion ; for 1 : none of our publications is accurate and complete hence it may easily be that
the Omission is not in the original; 2. but if the Omission is really in the original, it is easilv
accounted for by the fact that it would have been very difficult for the scribe who copied the
great obelisk when Standing to see this scene; 3. bis obelisk in the relief is on a very small scale,
and he may therefore have intentionally omitted the scene on the pvramidion , as has been done in fig. 3.
Zeitsuhr. 1'. Ägypt. Spr.. XXXIX. Band. 1901. 8
58 J. H. Breasted: The Obelisks of Thutmose EH., &c. [XXXIX. Band.
There was .still another pair of obelisks erected by Thutmose III. at Thebes.
They have both perished without leaving a trace, and it is only from a scene1)
in the tomb of Pu-em-Rcc, one of the architects, who assisted in their erection,
that we know anything of them. Even here one of them has disappeared leaving
only traces of its base. The other (pl. III fig. 3) shows by its inscription that it
is not to be identified with any of the obelisks already discussed. It is clearly
one of a seeond pair, the date and site of which in Karnak, must remain un-
certain. To recapitulate, we have at Karnak, due to Thutmose III. the following
obelisks: the Single one now by the Lateran in Rome; and two pair, of which
the one now in Constantinople is the sole surviver. This is strikingly cor-
roborated by Thutmose III. 's great list2) of feasts and offerings, which forms
the eontinuation of the annals, and in its introduction proceeds with the
narrative of the conclusion of his first campaign3). The date of the erection
of this table of feasts and offerings is important, as showing to what period
its evidence refers. The fact that it continues the annals would indicate that
it is one whole with them, and of the same date, viz. the year 42. This
conclusion is rendered certain by a casual reference in the list, of foreign
captives presented to Amon, which, so says the inscription (1.7), continues
»from the year XXIII until the recording of this inscription (wd pn) upon this
sanctuary«. This reference would have no meaning unless the date of »the
recording of this fablet« had been already indicated, which we find to be the
case. After the narration of the last campaign, the annals inscription is sum-
marized as »recording the victories which he (Thutmose III.) won from the
year XXII[I] to the year 82 (siel), when this inscription wd pn was recorded
upon this sanctuary«4). It is clear that wd pn refers to the entire record wall
around the sanctuary and thus the inscription5) of feasts and offerings from
the wars is dated as including nothing after the year 42 6). Its testimony on
the obelisks therefore will refer to those existing in or before that year. Among
its offering - lists appear (1.16):
G ü
11
1) LD.III, 39.
2) LI). III, 305 = Brugsch, Rec. des Mon. I 43 — 44.
3) See my »Length and Season of Thutmose III. 's First Campaign«, ÄZ. 37.
4) LD.III, 30« 1.20 = Brugsch, Thes. 1184 — 85 1.20.
5) That a door intervenes in the wall between the last campaign of the annals and the
inscription of feasts and offerings, is of no significance; for the annals are themselves interrupted
by a door, and a corner of the room round which they turn, but this does not prevent their
actually being included by the scribe , in the term wd pn.
6) »32« has long been recognized as an error for »42«, and it is not necessary to reiterate
the proof for it here.
1901-1 J. H. Breasted: The Obelisks of Thutmose III., &c. 59
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wwv\ aa/w\a LhLbLh
»Divine offerings for 4 great obelisks, which my majesty made a new for
my father [Amon]; eonsisting of 100 various loaves and 4 jars of beer, which
are for each one of these obelisks.«
Further on, the Lnscription again (1. 32) refers to offerings for ' ]').
Up to the year 42 therefore, Thutmose III. had erected two pair of obelisks
at Karnak, and it can hardly be doubted that these are the two pair which
we have already found in other sources. There are also other inscriptional
references to these obelisks. Menkheperreseneb mentions in his tomb, in a list
of works which he erected
»I inspected his majesty's erection of many obelisks and tlagstaves for
his father. Amon«2). The king referred to is Thutmose III. A scarab3), also
bears the words: »Thutmose III., whose obelisks endure in the house of Amon«.
This completes the list of Theban obelisks, erected by Thutmose III., in so
far as the sources are known to me4); for the obelisk of Thutmose I. , ap-
propriated by Thutmose III. . was not erected by him, as Thutmose I.'s dedi-
cation inscription distinctly states that he erected the two. This is corroborated
by the inscription of InniD).
It is of some importance to correlate these Theban obelisks with the pair,
which the same king erected at Heliopolis. From the dedication on one of
these Ave know that Thutmose III. celebrated at least 4 Hb-sd-jubilees*). As
the Lateran obelisk was unfinished at his death , it is safe to conclude that it
was intended for a still later jubilee. Hence on the basis of the other Hb-sd
series7) known to us we may arrange his obelisks thus:
x) In 1.33 appear among the offerings A or » obelisk - cakes <• ! Compare the bnbn-c&kes
in tlie Ivaliun papyn.
2) Virey, Miss.V, 209 1. 15, corrected by a careful copy kindly loaned to me by Mv.Newberry.
3) Berlin, Nr. 3530, Ausführt. Vera. p. 417.
4) An obelisk from Elephantine, now in Sion house is mentioned by Birch (History p. 102)
and a new obelisk of »Thotmes« (not stating which one) is recorded in the Arch. Report of the
Eg. Expl. Fund 1898—99, p. 22.
5) See my note PSBA., March 1900, p. 90.
6) On the obelisk now on the Thames Embankment in London; in June 1901, I was able
to discern three strokes of the numeral, and there seemed to me no room for a 4th; but Brcgsch
read four when the obelisk was prostrate at Alexandria (Thes. 1130), and as the stone has since
doubtless weathered some in a northern climate, I think his reading is the safer.
7) These are as follows (Brugsch, Thes. 1122 — 1129):
Amenophis III. :
Ist Hb-sd, year 30
2nd » ■• ?
3rd » » 36
8*
-\
C)0 J. H. Breasted: The Obelisks of Thutmose III., &c. [XXXIX. Band.
Ist Hb-sd, year 301) Pu-em-Re^ pair or lost pair2),
2nd » » 33 Pair on Wall of Annais (onc at Constantinople),
3rd » »36 Pu-em-Rec-pair or lost pair,
4th » » 40 Heliopolis pair,
5tli » »> 42 Lateran obelisk.
While the obelisks offer no liint as to the season or time of year wlien
Thutmose III. was engaged upon them, yet we may here inquire liow mueli
and what part of bis year was occupied in such enterprises at home. These
nine, or at the lowest seven obelisks, all quarried at the first cataract, represent
a formidable amount of work, carried on, with the possible exception of the
last, while he was still in the thiek of bis Asiatic wars; during a period of
only 12 years. They are but a liint of the character of bis occupation, when
the yearly rains in Palestine turned his armies home again; for there is amplc
evidence apart from these obelisks, tbat the boundless energy of Thutmose III.
found füll employment in Egypt during the rainy seasons which interrupted
his campaigns in Asia. Already before he began bis campaigns, he had finished
liis mortuary temple in Tliebes and was able to hold in it, one of his feasts
of vietory on the return from his first campaign3) in the year 23. His coro-
nation inscription4) likewise records great works at Karnak, before the opening
of his wars. One cannot but wonder, in view of these facts, whether his
dangerous energies were thus intentionally kept employed in building enter-
prises during Hatshepsut's life time, tbat they might not become troublesome
to her in politics. Returning however to the main question , I have already in
tbis Journal (vol. 37 p. 127. 128) indicated the season of his campaigning in Asia
and in this connection we may note wlietber tbose dates coineide with the
season of his activity in Egypt. In the great edict of Harmhab8) it is stated
by way of precedent, tbat king Mn-Jipr-Rc »made an expedition at the feast
of Opet each year« throughout Egypt for the purpose of suppressing official ex-
Rainses II.:
Ist Hb-sd, year 30
2nd » » 34
3rd » » 3 b'
4th .. » 40
5th » » 42
6th •> » 44
1) Tliese dates are not all certain: 33 is fixed by a record of the celebration of the jubilee,
on the rocks at El Bersheh (Sharpe. Inscr. II 47; again less accnrately 11 33); 30 is rendered
certain by the fact of a jubilee in year 33; the others rest solely on the other known series in
the preceding note. — In the placing of the obelisks only those of the second and fourth Hb-sd's
are entirely certain, while the fifth is only probable as there may have been more than 5 Hb -st/'s.
2) Or was Thutmose III. content to appropriate his father, Thutmose I.'s obelisk for his
first Hb-sd?
3) See ÄZ. 37, p. 123 1. 3.
4) See my »New Chapter«, p. 6.
5
) Rec.VI, 41 ff. 1.30.
1901.] J. H. Breasted: The Obelisks of Thutmose III., &c. 61
tortion. Now, in the essay above referred to, I have shown that tlie feast of
Opet occurred early in October. Hence \ve have here clear proof that Thut-
mose III. 's annual season of work at liome began about tlie first of October,
which strikingly corroborates tlie conclusions of the above essay regarding the
season of campaigning in Asia. The employment of these seasons in building
began at Karnak before his second campaign. The wealth which Amon gained
from the plunder of the first campaign, immediately demanded the enlargement
of his temple. Hatshepsut had marred tlie western entrance of the building
by inserting her obelisks behind her father's pylon, unroofing and partially
demiding the hall of its columns in Order to do so. The inability to restore
this hall satisfactorily1) and unwillingness to build around his father's obelisks
which stood at the western entrance, led him to make his addition at the east
end, really the rear of the temple. The plans must have been made very
soon after his return from the first campaign in October, for the great granite
stela2) which records the building states that the foundation ceremonies per-
sonally performed by the king, took place on the 30th of Mechir; that is
toward the last of February, less than five months after his return from
the first campaign, and some two months before his departure on the second.
A new light is thus thrown in particular upon his first winter at home after
the beginning of his wars; and we see that his personal supervision of his
enterprises in Egypt began each season in early October and continued at least
tili the end of February, when in all probability he went north, to organize
his forces for the expedition which would move as early in April as the rains
would permit. It is this incessant employment of his great abilities during
his winters in Egypt and his summers in Asia, that made the reign of Thut-
mose III., the greatest in the history of the earlier Orient. We may easily
credit the words of Rekhmire who says of him3):
IM
=»_ [-^-i Wiii
\\ AAAAAA
/WVW\ AA/WVA
/wwu\
(1
»Lo, his majesty was one who knew what happened; there was nothing
of which he was ignorant; he was Thoth in everything; there was no word
which he did not carry out.«
') This is shown by his restoration of the northern half of the colonnade (see my New
Chapter, p. 30); and by his failure to undertake the restoration of the southern half, the columns
of which were reerected by Amenhotep II.
2) Mar., Karn. 12 1.7.
3) Newberry, Reldunara VII, 11.8 — 9.
62 Gkorg Steindorjff: Amenophis' 111. Gedächtnisskarabäus. [XXXIX. Band.
Amenophis' III. Gedächtnisskarabäus auf die Anlage eines Sees.
Von Georg Steindorff.
Von den Gedächtnisskarabäen, die Amenophis III. zur Verherrlichung einer neuen
Seeanlage anfertigen liefs, war bis vor kurzem nur ein Exemplar, das in der
ägyptischen Sammlung des Vatikan befindliche, bekannt. Es ist mehrfach publi-
ziert worden: zuerst von Rosellini (Monumenti reali, pl. XLIV 2), dann von Stern
(Ägypt. Zeitschr. 1877, S. 87 Anm. 2) und zuletzt von Marucchi (Bessarione 1899,
p. 122)1). Da aber die verschiedenen Textwiedergaben gerade in einigen der
wichtigsten Punkte (so in der Lesung des Stadtnamens und des Namens der
königlichen Barke) voneinander abwichen, so schien eine Neuausgabe der kleinen,
wichtigen Urkunde wünschenswert. Ich habe daher im Herbst 1899 eine neue
Abschrift nach dem Original genommen und diese mit einer von Erman gleich-
zeitig gemachten Kopie verglichen.
Noch vor der Veröffentlichung wurden mir aber zwei andere Exemplare
desselben Skarabäus bekannt, deren Text den des Vatikanischen Stücks in vielen
Punkten bestätigt, an einigen wesentlichen Stellen aber auch verbessert. Das
eine befindet sich in der Kollektion W. Golenisoheff und ist in einer Sammlung
von Photographien, die der Petersburger Kollege von seinen schönen Skarabäen
hat anfertigen lassen, den Fachgenossen privatim mitgetheilt worden. Das
andere liegt in der ägyptischen Sammlung von Alnwick- Castle; Birch hat es
in seinem »Catalogue of the Egyptian antiquities at Alnwick Castle« Nr. 1030
(p. 137) ziemlich ungenau beschrieben; neuerdings hat es Percy E. Newberry
für seine demnächst zu veröffentlichenden »historischen Skarabäen« gezeichnet
und mir in liebenswürdigster Weise zur Verfügung gestellt. Das Bruchstück
eines vierten Exemplars, das sich in der Sammlung des University- College zu
London befinden soll, ist mir nicht zu Gesicht gekommen.
Auf Grund dieser neuen Abschriften soll nun der Text dieses Gedächtnis-
skarabäus hier noch einmal veröffentlicht werden. Ich lege die Fassung des
Vatikanischen Stücks (V.) zu Grunde und füge die der beiden anderen Exem-
plare (A. = Alnwick Castle; G. = Golenisoheff), nur soweit sie von jenem ab-
weicht, hinzu.
') Siehe die Litteratur bei Maspero, Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique II 315,
n. 3, und Marucchi, Bessarione 1899 p. 122 n. 1.
1901.J
Georg Steindorff: Amenophis' III. Gedächtnisskarabäiis.
63
Text.
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Abweichende Lesungen.
4. A.G. ^^^\1!.
5. A. (RJ|f)(j.
6. G. -<s^ , aber auf der Photographie nicht sicher zu erkennen; A.
7. A.
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8. A.G. u ^
9. A.
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6. ^. A. •%!%.
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10. A. 1 ^: G. 1^. A. (]™
T AAAAAA U
10/11. aAMcdw.
_Ct\Ä AAAAAA
Übersetzung.
»Elftes Jahr, am ersten Hathor unter der Majestät Amenophis' III. ,
der mit Leben beschenkt ist, und der grofsen königlichen Gemahlin Teje, die
da lebt. Es befahl Seine Majestät, einen See zu machen für die grofse könig-
liche Gemahlin Teje in ihrer (der Königin) Stadt Dfrwhf; seine Länge betrug
3700 »Oberarme« (Halbellen), seine Breite 700 »Oberarme«2); es feierte Seine
Majestät das Fest der Eröffnung der am sechszehnten Hathor, indem
Seine Majestät in dem Königsschiffe, »in dem die Sonne funkelt«, fuhr.«
(/ww\a) ist von dem Verfertiger des Skarabäus etwas zu weit nach rechts gestellt.
J) Das —
2) So nach A. G.; V.: 600 »Oberarme«
64 Georg Steindorff: Amenophis' III. Gedächtnisskarabäus. [XXXIX. Band.
Bemerkungen.
Der Name der Stadt, die der Königin gehörte und in deren Weichbild
(dmi) der See angelegt war, ist nach genauer Lesung JjÄvnT© ^h D<?rwhJl).
Die Lesung Dcrw, die noch in jüngster Zeit Maspero und Piehl vertraten, ist
aufzugeben. Das dem v\ folgende Zeichen ist ein deutliches T. Dafs die zweite
Hälfte des Namens wh! zu lesen ist, wird endgültig durch das Zeichen ^f^ be-
stätigt, das nach einer glücklichen Bemerkung Dyroffs auch hier das Wortzeichen
für wh? »Nacht« ist und dem phonetisch geschriebenen wh? zugefügt ist. Damit
ist dann auch von einer Gleichsetzung dieser Stadt mit dem Deltaorte (£<U _,
T!rw (Tr)2) abzusehen.
Über die Lage von D^rich!, deren Name sonst nicht zu belegen ist,
wissen wir nichts. Sie im Delta zu suchen, liegt jetzt, wo die Gleichsetzung
mit Tirw fortfällt, keinerlei Veranlassung vor. Der Ort kann ebenso gut in
Oberägypten gelegen haben. Man könnte vielleicht an die bei Medinet Habu
gelegene Stadt, in der ja ein grofser Palast Amenophis' III. und der Teje sich
befand, denken und weiter die durch den Skarabäus verherrlichte Seeanlage
in dem östlich von dieser Palastruine, südlich von Medinet Habu befindlichen
See, der Birket Habu (vergl. die Karte LD I, 73), dessen künstliche Umwallung
noch jetzt vorhanden ist, suchen. Nur spricht hiergegen, dafs die Ausdehnung
der Birket Habu die des Amenophis -Sees um vieles übertrifft (ich schätze seine
Breite auf etwa 800 m).
Die Gröfse des vom König angelegten Sees (^ mr) wird von dem Ska-
rabäus in ^~-a rmn »Oberarm« (nicht in gewöhnlichen a mhi) angegeben. Nach
Lepsius3) beträgt ein rmn 5/7 einer Elle, hat also eine Länge von 0,875 m. Da-
nach würde der neue See eine Länge von 1387,5 m bei einer Breite von 262,5 m
besessen haben. Ob dieser See in der kurzen Zeit von einem halben Monat
neu geschaffen worden ist, ist wohl recht fraglich; eher dürfte ein vorhandenes
Sammelbecken durch Hinleitung neuer Kanäle und andere Mittel zu einem »See«
umgestaltet worden sein.
Nach Fertigstellung des Sees feierte der König das Fest der Öffnung
(t wbi) der ^~j^4). Was diese letzteren sind, vermag ich nicht anzugeben.
Vielleicht sind es die Kanäle, die den Zuflufs des Wassers in das neue See-
becken vermittelten.
') So lasen auch schon Birch, Scarabsei of Amenophis III. (Records of the Past Ist Ser.XII41,
und Wiedemann, Agypt. Geschichte 382.
2) So noch jüngst Maspero (a.a.O.), welcher annimmt, dafs Amenophis III. seiner Gattin
diese Stadt zum Geschenk gemacht habe.
3) Über die altägyptische Elle und ihre Einteilung, S. 36 und 43; vergl. auch Griffith,
Notes on Egyptian weights and measures (Proc. Soc. Bibl. Arch. 1892) p. 2.
4) So nach V.; vergl. die Varianten von A. und G.
1901. | Georg Stkindorkf: Ainenophis' III. Gedächtnisskarabäus. 65
Die Königsbarke, in der der König die erste Lustfahrt unternahm, führte
den Namen an ihn »die Sonne funkelt« ; doch ist dieser Name hier attributiv,
mit Zusatz von m Jmw-f an das vorhergehende Nomen (wti stnl) angeknüpft: »die
Königsbarke, in der die Sonne funkelt«. Andere Namen von Königsschiffen s.
bei Erman, Ägypten S.713.
Die Eigennamen auf dem Vatikanskarabäus Amenhoteps III.1)
Von James Henry Breasted.
Hiin Personenname, den ich neulich auf einer im Louvre'2) befindlichen m. R.-
Stele (C 30) gefunden habe, zeigt ganz deutlich, wie der Stadtname des Vatikan-
skarabäus zu lesen ist. Mitten in einer langweiligen, schlecht geschriebenen
Liste der Familienangehörigen erscheint einer, dessen Name so aussieht:
Dieser Name ist natürlich nur so zu lesen: | « j^i^^x^ »geboren von
der Msy-t«-. Nun lautet der Stadtname auf dem Vatikanskarabäus3): 2j|
yl^'T^- Dafs diese beiden Namen identisch sind, unterliegt nicht dem
geringsten Zweifel. Die Schreibung des Personennamens zeigt nun, dafs wir es
mit einem zusammengesetzten Wort zu thun haben, denn die beiden phoneti-
schen Bestandteile sind durch J\\ getrennt; wir müssen also Dcr-wh! lesen.
Damit verschwindet »Zälü« oder »Zaru«, denn das w gehört dem zweiten Be-
standteil, der nicht mehr zu ignorieren ist4). Dcr und whi sind selbstverständ-
lich die gewöhnlichen Worte: »suchen« und »Nacht«, und das Kompositum
bedeutet vielleicht »Nachtsucher«. Was das heifst, ist fraglich; es mufs aber
jedenfalls eine Bezeichnung sein, die ebensowohl für eine Person, als für eine
Stadt pafst, wie z. B. T c eine Bezeichnung Thebens und gleichzeitig ein
gewöhnlicher Personenname ist. Betreffs der Frage, welche Stadt wir darin
1) Folgende Bemerkungen hatte ich eingereicht, als der vorstehende Aufsatz Steindorffs
gerade druckfertig war; nach Entfernung einiger Wiederholungen wird das übrige unverändert
veröffentlicht.
2) Die Erlaubnis, obige Auszüge aus meinen Kopien für das Berliner Wörterbuch hier zu
publizieren, verdanke ich der Freundlichkeit der Verwaltung des Louvre.
3) Nach einer Kopie von Erman und meiner eigenen Photographie. Nur @ ist fraglich;
es könnte vielleicht auch 0 sein, was natürlich nichts an der Lesung ändern würde.
4) Man hat früher I meistens falsch als gelesen.
Zeitsohr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 9
G(j J. H.Breasted: Die Eigennamen auf dem Vatikanskarabäus. [XXXIX. Band.
zu suchen haben, stimme ich ganz mit Steindorff überein; denn dmi, wie die
Stadt auf dem Skarabäus bezeichnet wird, ist bekanntlich das gewöhnliche
Wort für ein Quartier, eine Tempelanlage mit dem Temenos u. s. w. oder für
das Quartier von Theben, wo ausländische Gefangene untergebracht wurden.
Der Name der Barke, in der der König auf seinem neuen See gefahren
ist, ist gewöhnlich 0A~^III gelesen worden. Auf einer Stele der 18. Dynastie
im Louvre (bezeichnet »sans numero«) trägt der Verstorbene den Titel: ^y
A/wwv ^ * /] ( /v^a ftt . Der Mann war natürlich ein Sonnenschirmträger auf der
/www O
königlichen Barke, deren Name seinen Titel schliefst. Von solchen Sonnen-
schirmträgern habe ich im Louvre schon zwei gefunden (C 53 und Nr. 217),
die gleichfalls alle beide auf der königlichen Barke \[ [ (1 s^, oder V (
>£2>g; thätig waren, und das Amt wird nicht selten sein. Die erste Barke
/wwv\
ist nun ohne Zweifel mit der Barke Amenhoteps III. auf dem Vatikanskarabäus
fi ^ sie
identisch, wo thatsächlich (l/wwAflf steht (so auch Steindorff). Zu lesen ist der
Name natürlich ihn (fhn)-Itn d. h. »Aton funkelt«.
Die Bedeutung der ägyptischen Pflanzensäulen/
Von Ulrich Wilcken.
/Vis ich jüngst die grundlegende Studie von Borchardt über »Die ägyptische
Pflanzensäule« (1897) durcharbeitete, kamen mir Bedenken, ob die zum Schlufs
von ihm vorgetragene Theorie über die Bedeutung dieser Säulen zu Recht
besteht. Nachträglich fand ich, dafs schon Christian Belger in seiner Be-
sprechung der BoRCHARDTschen Schrift in der Berliner philol. Wochenschrift
1899 Sp. 467 ff. Zweifel und Vermutungen geäufsert hat, die ganz in der Rich-
tung meiner eigenen Bedenken liegen. Da meine Argumente aber zum Teil
über die von Belger vorgebrachten hinausgehen, so ist es vielleicht nicht über-
flüssig, die Frage nochmals zu behandeln.
/ /» Nach Borchardt sind diese Säulen durch und durch als Pflanzen zu denken,
die entsprechend der ägyptischen Vorstellung von dem Hause als einem »Ab-
xr-*«* bild der Welt« (Maspero) aus dem Erdboden hervorwachsen und dem frei dar-
über schwebenden Himmel (der Zimmerdecke) als freie Endigungen entgegen-
streben. Ich möchte demgegenüber auch nach dem neuen Einblick in die
Formen der Säulen, die wir Borchardts glänzender Untersuchung verdanken,
1901.] Ulrich Wilcken : Die Bedeutung der ägypt. Pflanzensäulen. (w
an der von Semper und Lepsius1) begründeten Ansicht festhalten, dafs die
ägyptische Pflanzensäule (genauer: die Bündelsäule, s. unten) als Pfeiler-
säule aufzufassen ist, die nur auf serlich mit Pflanzen verhüllt oder
umkleidet ist.
Zu dieser Vorstellung kommt auch Belger und beruft sich dafür auf die
unterhalb der Blüten angebrachten Halsbänder. »Warum sollten nach der oben
entwickelten Theorie (Borchardts) die frei gen Himmel wachsenden Blumen zu
Bündeln vereinigt zusammengebunden werden?« Die Frage ist in der That
schwer zu beantworten. Die Idee der Bündelsäule ist nach Borchardts Voraus-
setzungen kaum begreiflich. Es ist das eine Vorstellung, die man bei der
lebendigen Pflanze, an die Borchardt immer denkt, in der Praxis nicht
einmal gut ausführen könnte. Der Zweck des Zusammenbündeins könnte nur
sein, mehr Kraft zu geben, aber für die freien Endigungen Borchardts ist
diese gar nicht nötig. Ich halte somit diesen Einwand Belgers für ein triftiges
Argument. Aber es kommen noch andere Gesichtspunkte hinzu.
1. Borchardts Vorstellung, dafs die Pflanzen aus dem Erdboden, im be-
sonderen der braun bemalten, einen Erdhügel darstellenden Basis, emporwachsen,
wird durch die Thatsache widerlegt, dafs Papyrus und Nymphäen Wasser-
pflanzen sind, die aus dem Wasser und nicht aus der Erde hervorkommen
oder doch wenigstens für das Auge des Beschauers oberhalb des Wassers sicht-
bar werden. Belger, der diese letztere Thatsache auf Sp. 469 auch schon
richtig hervorgehoben hat, beseitigt dieses Argument wieder, indem er die Deu-
tung der Basis als Erdhügel bezweifelt. Ich halte diese Deutung für richtig,
und zwar wegen der braunen Bemalung, bestreite deshalb aber Borchardts
Auffassung, dafs diese Blumen, deren Charakter als Wasserpflanzen er bei seiner
Schlufsfolgerung nicht in Betracht gezogen hat, aus dieser Basis »hervor-
wachsen«. Wenn die Ägypter das so aufgefafst hätten wie Borchardt, würden
sie die Basis gewifs blau angestrichen und mit den üblichen Wasserlinien ver-
ziert haben. Ich folgere daher aus dem angeführten Thatbestande, dafs die
braune Basis mit den darüber befindlichen Wasserpflanzen in keinem
natürlichen Zusammenhange steht, sondern ebenso wie der Abakus
als Teil der in dem Blumenschmuck steckenden Pfeilersäule aufzu-
fassen ist.
Ich gehe hierbei nicht auf die Frage ein, wie diese Pfeilersäule entstanden
ist, ob sie, wie die herrschende Theorie annimmt, ausschliefslich aus dem
Felsenbau abzuleiten ist, oder ob nicht unabhängig daneben durch die prak-
tischen Bedürfnisse des Hausbaues auch aus der primitiven Deckenstütze, dem
Baumstamm — den man vielleicht unten durch eine Erdumschüttung , oben durch
Einschiebung einer Holzplatte vor dem Verrücken sicherte — , sich eine Säule
*) Vergl. Semper, Der Stil, 2. Aufl. 1878, S. 393ff.; Lepsius, Abh. d. Berl. Akad. 1871; Ed.
Meyer, Gesch. Ägyptens, S. 186ff.; Perrot et Chipiez, p. 527ft".
9*
08 Ulrich Wilcken: Die Bedeutung der ägypt. Pflanzensäulen. [XXXIX. Band.
mit Basis und Abakus entwickeln konnte. Gleichviel wie sie entstanden, ich
will diese schlichte Säule mit Basis und Abakus im folgenden kurz die »Pfeiler-
säule« nennen und lasse dabei ganz unentschieden, wie man sich im einzelnen
die Ausführung des von den Blumen verhüllten Schaftes zu denken hat. Ich
lege nur darauf Gewicht, dafs man sich das Ganze, vom Abakus bis zur Basis
herab, als eine Einheit vorstellt.
Darum kann ich auch Belger in diesem Punkt nicht beistimmen, wenn
er den Abakus der Pflanzensäule für das oberste, von den Blumen nicht ver-
hüllte Stück des vierkantigen abakuslosen Pfeilers erklärt. Dagegen spricht,
von anderem abgesehen, die Thatsache, dafs die Blumen vielfach unterhalb
des Abakus sehr scharf eingezogen werden (vergl. z. B. Borchardt S. 9 Nr. 13).
Wenn Borchardts Vorstellung von dem »Emporwachsen« richtig wäre,
dürfte man erwarten , dafs z. B. in der berühmten Fufsbodenmalerei zu Teil
el-Amarna das Wasser des Teiches über die Standplätze der Säulen hin aus-
gedehnt wäre. Statt dessen stehen sie auf dem Trockenen, zwischen den Ge-
büschen, in denen sich die Kälbchen tummeln. Folglich haben wir nicht
»emporwachsende« Blumen vor uns, sondern abgeschnittene, mit denen
man die vorhandenen Pfeilersäulen umwunden hat.
2. Es scheint bisher in diesem Zusammenhange nicht beachtet zu sein,
dafs die Verwendung der Nymphäen an sich schon ein Argument dafür ist,
dafs drinnen in der Pflanzensäule ein fester Kern zu denken ist. Denn mit
dem gepriesenen Naturalismus der Ägypter würde es schlecht bestellt sein,
wenn sie den wunderlichen Einfall gehabt hätten, die Stengel der Nymphäen
kerzengerade aufstrebend, als etwas Selbständiges hinzustellen. Sind doch diese
Stengel so biegsam, dafs sie sich am liebsten in posthornartige Windungen
legen. Von einem kerzengeraden Emporwachsen dieser Stengel kann daher
nicht die Rede sein, und dies um so weniger, als diese Stiele bis auf wenige
Zentimeter im Wasser zu sein pflegen. Die Nymphäensäule ist daher nur ver-
ständlich unter der Annahme, dafs die Blumen unterhalb der Blüte an einem
festen Kern (der Pfeilersäule) angebunden sind und nun der Länge nach herab-
hängen. So erklären sich auf das einfachste die Halsbänder wie überhaupt
die Bündelsäulen, die uns oben nach Borchardts Theorie unverständlich blieben.
Für diese Auffassung spricht auch, dafs gelegentlich noch unterhalb der
Halsbänder mehrere parallele Bänder in bestimmten Abständen von einander
dargestellt sind (vergl. Perrot S. 489. 503. 505). Will man, dafs die Stengel
sich glatt an den zu schmückenden Pfeiler anlegen, so mufs man ihn eben
mehrfach umwickeln. Das drücken diese Darstellungen aus.
3. Bisher ist meines Wissens die Frage, ob die Bündelsäulc oder die
einfache Pflanzensäule das Primäre ist, überhaupt noch nicht gestellt worden.
Ich entscheide mich für die erstere Alternative, und zwar einmal deshalb, weil
die Bündelsäule aus lauter Elementen besteht, die aus ihrem Wesen heraus zu
erklären sind, während die einfachen Pflanzensäulen mehrere Elemente haben,
1901.] Ulrich Wiukkx: Die Bedeutung der Sgypt. Pllanzensäulen. (>i)
die erst durch Annahme einer Übertragung von den Bündelsaulen verständlich
werden (s. unten).
Diese Annahme, dafs die einfache Pflanzensäule das Sekundäre ist, wird
ferner auch durch die ohen vertretene Theorie gefordert. Das Ursprüngliche
war, wie wir sahen, die Nachahmung von Pfeilersäulen, deren Schäfte — wohl
gelegentlich von Festlichkeiten, daher auch in den bildlichen Darstellungen die
Schleifen und Bänder! — ringsum mit Papyrus oder Nymphäen verhüllt waren.
Bei der künstlerischen Ausbildung dieses Typus scheint man nun in gewisser
Weise wieder die einzelne Pflanze — nicht die Pflanzensäule ! — vor Augen
gehabt zu haben, wie bei der gleichmäßigen Einziehung der Fufsblätter der
Papyrussäule, die dem ganzen Bündelende damit das Profil eines einzelnen
Stengelendes giebt, oder bei der kunstvollen Zusammenlegung der verschiede-
nen Lotosknospen zu einem Kapitell, das das Profil einer einzelnen Lotos-
knospe nachahmt. Auf diesem Wege konnte man leicht dazu kommen, statt
des Bündels schliesslich die einfache Pflanze darzustellen, wobei man dann
wieder Einzelheiten von der Bündelsäule, wie die Halsbänder, rein schematisch
übernahm, wiewohl sie hier nun keinen Sinn hatten.
Rein schematisch übernommen sind aber vor allem auch der Abakus und
die Basis. Denn wenn der ganze Schaft eine einheitliche Pflanze darstellt, so
kann in seinem Innern natürlich — das gebe ich Borchardt ohne weiteres
zu, beschränke es nur auf diese sekundäre Erscheinung! — nicht mehr eine
Pfeilersäule gedacht werden. Fehlt diese aber im Innern, ist der ganze Schaft
gewissermafsen eine Pflanze, so haben auch Abakus und Basis ihre Funktion
verloren und sind lediglich von der Bündelsäule herübergenommene und nicht
mehr verstandene Zierstücke.
Ich überblicke im Augenblick nicht, ob sichere Beispiele solcher einfachen
Pflanzensäulen schon aus dem alten Reich vorliegen. Ist es der Fall, so spricht
das natürlich nicht gegen ihren sekundären Charakter, denn damit ist nur eine
relative Datierung behauptet.
Wenn es einfache Nymphäensäulen gegeben hat, was mir nach Borchardts
Beispielen noch zweifelhaft ist1), so liegt darin eine Abwendung von dem ur-
sprünglichen Naturalismus , denn es ist ein Unding . eine solche Pflanze einzeln
geradestehend darzustellen. Der gesunde Sinn der Ägypter scheint auch für
die einfachen Säulen Papyrus und Palmen, die selbständig emporragen, bevor-
x) Ich bemerke hier im allgemeinen, dafs die ägyptischen Bilder von Säulen für unsere
Untersuchungen sehr mit Vorsicht zu benutzen sind. Was da als Abweichung von dem Typus
erhaltener Originale erscheint, erklärt sich vielleicht eher durch die Eigenheiten der ägyptischen
Perspektive, für deren Erkenntnis eine frühere Arbeit von Borchardt bahnbrechend ist. — Auch
die Nachahmungen in der Kleinkunst sind mit Vorsicht zu benutzen. Die Abbildung 61 bei
Borchardt (aus Kahun) stellt meines Erachtens nicht eine »einfache Papyrus säule« dar, sondern
einen stilisierten Papyrus mit offener Dolde, denn es fehlt der Abakus (unteres Ende abgebrochen).
Das Fehlen des Halsbandes ist daher hier selbstverständlich. Dieses nur einen halben Meter lange
Stück mag irgendwo als Verzierung gedient haben.
70 Ulrich Wilcken: Die Bedeutung der ägypt. Pflanzensäulen. [XXXIX. Band.
zugt zu haben. Wenn einfache Nymphäensäulen vorkommen, so wird man
diese wohl als Analogiebildungen nach jenen Papyrus- und Palmensäulen auf-
zufassen haben. Die Analogie erklärt überhaupt vieles in den späteren ver-
wilderten Formen.
4. Borchardt schliefst seine Abhandlung mit den Worten: »Der Ägypter
dachte sich seine Pflanzensäulen als freie Endigungen und ornamentierte sie
wie solche.« Sind meine obigen Darlegungen richtig, so ist dieser Auffassung
schon der Boden entzogen. Nach Borchardt hört die Pflanzensäule mit der
Blütenspitze auf: oben darauf ruht der ihr fremde Abakus, der nur aus kon-
struktiven Gründen vom Baumeister daraufgelegt ist. Ich betrachte als Pllanzen-
säule vielmehr die Verbindung von Abakus, Pflanze und Basis, wobei
die Pflanze den Pfeilerschaft umhüllt (bei der Bündelsäule) oder naturwidrig
an seine Stelle getreten ist (bei der einfachen Säule). Hierbei ist die Pflanze
allerdings als freie Endigung gedacht — und darin hat Borchardt völlig Recht,
dafs z. B. die Kelchform nicht etwa den Druck der Last ausdrücken soll — ,
aber die ganze Pflanzensäule in meinem Sinne, die soll ebenso gut tragen
und stützen wie nur irgend eine griechische Säule. Damit steht durch-
aus nicht im Widerspruch, dafs der Ägypter sich seine Zimmerdecke als
Himmel vorstellte, denn der Himmel schwebt nach ägyptischer Mythologie nicht
frei, sondern wird durch die bekannten vier Himmelsstützen getragen. So hat
der Ägypter auch seinen Zimmerhimmel gestützt, nicht, wie Borchardt meint,
heimlich durch den kaum sichtbaren Abakus, sondern ganz offenkundig durch
die mit Blumen umhüllte Pfeilersäule. Wie er aber darauf gekommen ist , diese
Säule mit Blumen zu umkleiden, das hat Borchardt selbst überzeugend durch
den Hinweis auf das Haus als »image du monde« nachgewiesen: wo die Säulen
sich wie auf jenem Fufsboden von Teil ell-Amarna aus Gartenland erheben, da
liegt es sehr nahe, diese kahlen Pfeiler mit den Blumen aus dem Garten oder
auch dem nahen Teich zu schmücken1).
*) Der Idee nach liegt nichts anderes vor, wenn man die Pfeilersäule mit der aufrecht-
stehenden Osiris- Statue verdeckt. Einen Übergang zur Pllanzensäule bilden gewissermafsen jene
Pfeiler Thutmosis' III. in Karnak mit ihren schönen Pflanzenreliefs.
1901.] Georg Möller: Das Hb-sd des Osiris. 71
Das Hb-sd des Osiris
nach Sargdarstellungen des neuen Reiches.
Von Georg Möller.
(Hierzu Tafel IV und V.)
JLVegierungsjubiläen der Götter als Könige A^on Ägypten werden in den Inschriften Jiftto Stt
nicht selten erwähnt, doch ist der Ausdruck stets so farblos und formelhaft1),
dafs manchmal wohl ein Zweifel gerechtfertigt wäre, ob jedem einzelnen Falle
eine Tradition in dem Mythus des betreffenden Gottes entspricht. Darstellungen
solcher Götterjubiläen vollends sind meines Wissens bisher gänzlich unbekannt.
Da mir nun eine solche kürzlich zu Gesicht gekommen ist, so hielt ich es nicht
für zwecklos, dieselbe zu reproduzieren und den Lesern der Zeitschrift hiermit
vorzulegen.
Das Berliner Museum besitzt als Nr. 11978 einen Sarg, der ihm seiner-
zeit von der ägyptischen Verwaltung als Dublette aus dem zweiten Funde von
Der el bahri überwiesen wurde. Es ist ein ziemlich schlecht gearbeiteter Kasten
in Mumienform, innen und aufsen bemalt und mit jenem charakteristischen,
jetzt gelben Firnis gestrichen. Die Bilder der Innenseite sowie die des Deckels
— Dämonen des »Amduat«, Anbetung des Toten vor Osiris u. s. w. — bieten
kein weiteres Interesse; um so beachtenswerter sind die Darstellungen auf der
Aufsenseite des Kastens; es handelt sich, wie ein Blick auf die beigefügten
Tafeln (IV und V) lehrt, um Szenen aus den Hb-sd- Zeremonien.
Als Feiernder ist, wie aus den Beischriften ersichtlich, Osiris gedacht,
natürlich in seiner Eigenschaft als mythischer König von Ägypten. Der Ge-
danke, dafs, wie dem Gotte Osiris, so auch dem Toten im Jenseits unzählige
Jubiläen zu teil werden möchten, dürfte dann zu der Festdarstellung auf dem
Sarge geführt haben.
Wenden wir uns nunmehr diesen Sargbildern zu, so möchte ich von vorn-
herein von einer eingehenden Besprechung und Erklärung der Szenen Abstand
nehmen und nur auf einige Punkte aufmerksam machen.
Besonders hervorgehoben zu werden verdient die grofse Altertümlichkeit
der Darstellungen auf dem Sarge. Jedem, der mit den bisher bekannten
*H :"li
*) Gewöhnlich in der Form: «Ich gebe dir unzählige sd- Feste gleichwie, Re(, gleichwie
Harmachis , Ptah u. s. w. «
Georg Möller: Das Hb-sd des Osiris.
[XXXIX. Band.
jHß-A'tf-Bildern1) vertraut ist, wird auffallen, wie viel naher die Sargbilder den
Almsirreliefs stehen als die älteren Darstellungen von Solei) oder die von Bu-
bastis. Der Festornat des Königs (in unserem Falle Osiris) hat bis auf Einzel-
heiten auf dem Sarge dieselbe Form wie im a. R., während er in Bubastis
(z.B. pl.XXVI, 36) und besonders in Soleb (LD. III, 856. c. 86a) modernisiert ist.
Auch die Darstellung der Königskinder — hier folgerichtig als Amset,
Hapi und Duamutef bezeichnet (vergl. Taf. IV) — steht der von Abusir (vergl. AZ.
1899, Taf. I, 3) weit näher als die von Soleb (LD. III, 86a) und von Bubastis
(pl. XVI, 9).
Auf dem Sarge finden sich einige Szenen, welche in den bisher bekannten
Hb-sd- Darstellungen nicht vorkommen. Hierzu gehört vor allein die Obelisken-
errichtung, wie in der Abusirpublikation dargelegt werden wird, ein integrie-
render Bestandteil der Sd- Feier, aber ebenso wie das Vorführen der Kälber2)
bisher meines Wissens nur als Einzelbild zu belegen. Ganz neu ist wohl die mit
der Palette vor der Kuh knieende Göttin sowie der seltsame ^37 cQ: (vergl. Taf. V).
Hierbei ist allerdings nicht ausgeschlossen, dafs das eine oder das andere
Bild nicht zum Hb-sd gehört, sondern aus anderen Darstellungen hineingetragen
ist. Dies scheint mir für
unseren Sarg allerdings
nicht recht wahrschein-
lich, doch ist eine solche
Vermengung in einem an-
deren Falle sicher nach-
zuweisen, und zwar bei
dem Sarge Nr. 11986 des
Berliner Museums, gleich-
falls aus Der el bahri, dem
die nebenstehenden Sze-
nen entnommen sind. Ab-
bildung 1 stellt die Obe-
Abb. 1.
liskenerrichtung, vor dem
Emblem des Mnevis (der Kopf des Stieres auf der Hieroglyphe von Helio-
polis), Abb. 2 die in Abusir, Soleb und Bubastis so häufigen Standartenträger,
die auf dem anderen Sarge fehlen, sowie auch die »Königskinder« dar. Diese
1) Es sind dies:
1. Reliefs aus dem Sonnenheiligtum des N-wsr-r« zu Abusir (vergl. die vorläufigen Berichte
Bd. 37 dieser Zeitschr., S. lff., Bd. 38, S. 94ff'.). — Ich bedauere, manches als bekannt voraussetzen
zu müssen, was erst durch die Abusirreliefs klar geworden ist. Ich mufs hierbei auf die künftige
Publikation der Ausgrabungen verweisen.
2. Darstellungen im Tempel von Soleb (Dynastie 18, Amenophis III.) vergl. LD. III, 83 ff.
3. Die Festhalle Osorkons II., publiziert von Naville, The festival hall of Osorkon II. in
the great temple of Bubastis. London 1892.
2) Obeliskenerrichtung LD. III, 148a. IV, 48«. Vorführen der Kälber LD. IV, 2b. 12«.
Tafel IV.
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Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901.
Verlag: J. C. Hinriehs, Leipzig.
Tafel V
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Zeits.'hr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901.
Verlag: J. C. Hinrichs, Leipzig.
1901.1
Georg Möller : Das Hb-sd des Osiris.
73
Szenen finden sieh mitten zwischen Bildern des »Amduat« und anderem dem
ffb-$d- Zyklus sieh er Fremden1)-
Es erübrigt noch, die Frage nach der Vorlage, welche der Maler des Sarges
benutzt hat, zn erörtern. Wie oben hervorgehoben, ist der Charakter der Dar-
stellungen recht altertümlich. Hierzu kommt noch, dafs in den Bildern, soweit
ich es übersehen kann, wesent-
liche Mißverständnisse nicht zu
konstatieren sind2). Die Vorlage
muß? also gut und relativ alt
gewesen sein.
Aber wir haben für die Be-
stimmung ihres Alters noch einen
Anhalt, der uns einen terminus
ante quem non liefert, und zwar
in der Gestalt des Königs mit
»Kriegshelm« *Q auf Taf. IV.
Da dieser Kopfschmuck für das
n. R. charakteristisch ist, so läfst
sich feststellen, dafs die Vorlage der Sargbilder, wenn auch besser, so doch
kaum wesentlich älter als die der Reliefs von Soleb gewesen sein wird. Eben
diese Gestalt des Königs mit » Kriegshelm« ist aber noch weiter von Interesse.
Bekanntlich ist nach ägyptischer Auffassung der Veranstalter des »Se?-Festes Atum
von Heliopolis, der Gegenstand der Feier der König. In unserem Falle, wo
dies Osiris ist, mufste dieser überall dort erscheinen, wo wir auf den Reliefs
von Abusir, Soleb und Bubastis den König zu sehen gewöhnt sind. Somit mufs
die Vorlage das 5^-Fest eines Königs — nicht des Gottes — gewesen sein,
gewifs eine Reihe von Tempelreliefs wie jene oben genannten, und der Gott
Osiris ist erst sekundär in die Darstellung hineingebracht.
Hiermit soll nicht gesagt sein, dafs auch die Vorstellung vom Sd-Yeste
des Osiris sekundär ist;!), im Gegenteil sprechen manche Thatsachen dafür, dafs
Osiris von alters her mit dem Hb-sd verknüpft ist (vielleicht als der erste und
vorbildliche Feiernde?). Ob bei dem «Fest des Atum«, das Pvr. N. 807 erwähnt
Abb. 2.
II Q 1 dlk 1
1 AAAAAA d WW C^l |_l AAA/
V\AA AAAAAA AAAAAA __CT ^ /\ <£ü — S^ 0
*) Wie dieser Fall zeigt, ist das Götter- Hb-sd als Sargbild in der 20. Dynastie gewifs nicht
vereinzelt. Gewifs würde eine Durchsicht der anderen Särge aus dem zweiten Der el bahri- Funde
noch manches interessante Bild zu Tage fordern.
2) Als vereinzelten Fall hebe ich die Geifsel in der Hand des Laufenden hervor, die aus
dem Wink elmafse entstellt ist (vergl. LD. III, 33 h; Petrie, Koptos pl. IX). — Das Gesagte gilt
nicht von den Inschriften, die zum Teil sehr verderbt sind.
3) In der ganz späten religiösen Litteratur, der man ja gewifs nicht allzugrofse Autorität
beimessen wird, die aber doch meist recht alte Vorstellungen verarbeitet hat. wird das Hb-sd
des Osiris übrigens gelegentlich mit klaren Worten erwähnt, so z. B. im Buch vom Durchwandeln
der Ewigkeit (Berliner Exemplar) 1. 34.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 10
74 Georg Möller: Das Iß-sd des Osiris. [XXXIX. Band.
gerade an das Hb-sd zu denken ist, bleibe dahingestellt; jedenfalls ist nicht
zu übersehen, dafs der Festornat des Königs eng an die Kleidung des Osiris
angeleimt ist, auch ist das auf den Treppen zur Hb-sd-Ha\le stehende pt
wie auch der in den Darstellungen häufige oVo a A ? zu beachten, die doch beide
in enger Beziehung zu Osiris stehen, aber mit dem heliopolitanischen Kult
nichts zu thun haben. Über diesen Punkt kann aber wohl erst nach Beschaffung
weiteren Materials Klarheit geschafft werden.
Chronologisches.
Von C. F. Lehmann.
In meinem Buche Zwei Hauptprobleme der altorientalischen Chronologie und ihre
Lösung findet sich auf S. 168 Anm. 3 eine irrige Berechnung von Ramses' des
Dritten Regierungszeit, indem ich Ramses' des Zweiten Regierungsende, statt
wie von mir selbst S. 160. 164 berechnet, auf «(frühestens) 1258«, an dieser
einen Stelle infolge eines Schreibfehlers auf (frühestens) 1285 ansetzte. Ramses'
des Dritten ca. 50 Jahre danach anzunehmender Regierungsbeginn fällt also
auf 1208, nicht 1235.
Auf dieses Versehen hat Mahler (Or. Lit.-Ztg., 1900, Sp. 205—207) hin-
gewiesen, sucht aber in längeren Ausführungen den Anschein zu erwecken, als
wäre damit ein wesentlicher Irrtum in der Basis meiner chronologischen Be-
rechnungen aufgezeigt. — Da für jeden, der mein Buch näher ansieht, klar
ist, dafs das keineswegs der Fall ist, und aus mancherlei anderen Gründen
(vergl. auch Zeitschrift für Assyriologie XII, S. 399 f.) hatte ich nicht die Absicht,
auf Mahlers Scheinargumentation zu antworten. Von historischer wie von
ägyptologischer Seite werde ich aber darauf hingewiesen, dafs Mahlers mifs-
verständliche Darstellung, wenn sie meinerseits unkorrigiert bliebe, leicht in
dem angedeuteten Sinne wirken könnte und auch bereits so gewirkt habe. So
betone ich denn:
An jener einzigen Stelle, wo innerhalb meines Buches, beim Einfall der
Seevölker, der Regierung Ramses' des Dritten gedacht wird, ist lediglich
davon die Rede, dafs Ramses III., wie wir jetzt wissen, etwas früher regiert
hat, als bisher angenommen (nämlich als »1180 — 1150 v. Chr.«). Das stimmt
auch für den verbesserten Ansatz: (32 Jahre) von frühestens 1208 an.
Die Aufnahme von Ramses' des Dritten Regierungszeit am Schlüsse der ägyp-
tischen Kolumne in Tabelle III (dahinter noch »die späteren Ramessiden« ohne
Zahlenbestimmung) war lediglich eine Zugabe (vergl. die Übersicht auf S. 160,
1901.] C. F. Lehmann: Chronologisches. 75
die mit Ramses dem Zweiten schliefet). Das Versehen ist also für meine Chrono-
logie belanglos. Von wesentlicher Bedeutung für meine Berechnungen sind
die Ansätze Thutmosis' III. und Ramses' des Zweiten. Mahlers Frage: »Oder
glaubt Lehmann trotz dieses Fehlers, der sich in seine Rechnungen einge-
schlichen hat, an der Zahl 1235 v. Chr. für den Regierungsantritt Ramses' III.
festhalten zu müssen und somit das Jahr 1285 v. Chr. als Todesjahr Ramses' IL
annehmen zu sollen?«, die den Anschein erweckt, als gingen meine Berech-
nungen von Ramses dem Dritten aus, wird schon durch die Thatsache
gegenstandslos, dafs an allen übrigen Stellen innerhalb meines
Buches wie in Tabelle III Ramses der Zweite auf »(frühestens) 1324 bis
1258« angesetzt ist. Man korrigiere einfach S. 108 Anm. 3 das einmalige
Versehen dementsprechend und lasse folglich ebenda und in Tabelle III Ramses III.
frühestens 1208 (statt 1235) beginnen, und alles Übrige bleibt völlig
unberührt. —
Auf die thatsächlichen Einwendungen, die, hiervon abgesehen, Mahler
a. a. 0. gegen meine, die 18. und 19. Dynastie betreffenden chronologischen
Ermittelungen erhebt, werde ich Adelleicht in anderem Zusammenhange zurück-
kommen. Hier genüge die Erklärung, dafs ich ihnen gegenüber an meiner
Berechnung von Thutmosis' III. Regierungszeit auf 1515 — 14ßl und deren
Grundlagen und Folgeergebnissen festhalte.
Die Verba des Gebens.
Von Franz v. Calice.
LJas Erscheinen von Sethes Verbum hat nun endlich einige Übersicht in das
Chaos der bisher allzuoft als »Schriftvarianten« unbeachtet gebliebenen alt- und
neuägyptischen Verbalformen gebracht und für eingehendere Spezialuntersuchungen
einen festen Boden geschaffen. Unter dem vielen Einzelnen, das noch der Klärung
bedarf, möchte ich im folgenden das Verhältnis der von Sethe als »Verba anomala«
angeführten beiden Verba des Gebens näher besprechen.
Um vor allem den Thatbestand zusammenzufassen, finden wir — kurz ge-
sagt — zwei Verba, <=>t\ und A, welche der Bedeutung nach völlig unterschieds-
los gebraucht werden und deren verschiedene Tempora sich wie folgt darstellen:
Pseudopartizip : a ^K und %. ; neuägypt. ; kopt. to : toi.
Tempus sdmf: <=>A^=^, seltener A2^— (Subjunktiv nur letzteres), neu-
ä&ypt-^; emphat, f^S*^-, neuägypt. (
10'
i () Franz v. Calice: Die Verba des Gebens. [XXXIX. Band.
, selten ^^ , ferner nur <=> A (I ,
^^^ und ^Hk"
Passiv wie Pseudopartizip.
Imperativ vom Stamme jmj.
Infinitiv: <o>/\q, selten A^'- neuägypt. . nach der Präposition r öfters
auch : kopt. "^ : ,^-. tjsa.* : thi*.
Partizipien: Perf. Act. : und A. Imperf. Act. : AA; neuägypt. ( n$ ,
Perf. Pass.: {(, selten Alt- beides auch neuägypt.; Imperf. Pass. : f\i\X>-
kopt. »Part.« : ta.i.
Verbaladjektiv: nur a
Prädikativ: <=>r\. neuägypt, a o((l ' , in der Form V\ & d(1(] ' .
Schon aus dieser Tabelle gewinnt man die Überzeugung, dafs das Zusammen-
treffen dieser beiden Verba kein zufälliges ist, sondern dafs die beiden Stämme
miteinander verwandt sein müssen. Die Natur dieser Verwandtschaft zu bestimmen,
fallt jedoch schwer. Vor allem ist der Lautwert derselben nicht unbestritten;
indes kann es als sicher gelten, dafs <=>f\ rdj lautet und der Stamm A mindestens
die Konsonanten dj enthält. Setiie will den letzteren Stamm als djj aufgefafst
wissen, bringt aber für das doppelte j keinen anderen Beweis als den, dafs
die. Formen dieses Verbums auf einen Stamm III. inf. weisen, ein Umstand,
der sich indes auch anders erklären läfst. Wenn man nämlich das geschicht-
liche Verhältnis der beiden Stämme überblickt, so liegt die Vermutung nahe,
dafs A nur ein verstümmeltes <=>A darstellt. Es fehlt zwar an einer vollkommenen
Analogie für ein solches Wegfallen des ersten Radikals (zu vergleichen wäre etwa
die Wandlung von rh zu üj), wohl aber ist derselbe lautlich leicht zu motivieren.
Lautete beispielsweise die sogenannte Subjunktivform des Stammes rdj etwa
erdjöf. so ist es den ägyptischen Lautneigungen ebenso entsprechend, wenn sich
dies zu edjöf und dann etwa djof. d. i. , abkürzte, wie wenn aus <=r>c^>y (, ^©
V
regelrecht e-^Me wird. So wird auch die Form A A verständlich, welche die
Stelle der reduplizierten Formen vertritt. Diese mufste stets den Vokal hinter
dem zweiten Konsonanten haben (erdödef) und konnte daher den Anlaut besonders
früh verlieren. A A *^_ ist also dd-f zu umschreiben. (Über das neuägypt.
s. unten.) Diese Schreibung ist um nichts verschieden von dem von Sethe I.
§ 120 angeführten nn u. ä. und fällt uns nur deshalb auf, weil sie auch
in späterer Zeit beibehalten wurde. Es ist übrigens überhaupt bemerkenswert,
dafs der Stamm rdj nie mit ausgeschriebenem d vorkommt , und zwar um so mehr,
als semitische Transskriptionen für diesen, und nur für diesen Stamm regelmässig
anstatt des zu erwartenden "7 vielmehr 13 bieten. Es wäre jedoch wohl zu ge-
wagt, auf dieser Grundlage für unseren Stamm eine in keinem anderen ägyp-
1901.] Franz v. Cai.ice: Die Verba des Gebens. 77
tischen Worte vorkommende Aussprache des 2. Radikals anzunehmen. Eher
wird die Schreibung A A aus dem ursprünglichen Mangel eines eigenen Zeichens
für den Laut d zu erklären sein.
Der im vorstehenden dargelegten Anschauung von dem Verhältnisse der
Stämme Rdj und Dj wird man jedoch wohl nicht ohne Grund entgegen halten,
dafs Formen des Verbums dj belegt sind, in welchen der Ton, dessen Einllufs
die Verkürzung des Stammes zu verdanken sein soll, gerade umgekehrt das r
geschützt hätte. So im Infinitiv rddjet und in der 3. Pers. m. s. Pseud. rödjew.
Indes darf man nicht vergessen, eine wie wichtige Rolle die Analogiebildungen
zu allen Zeiten in der ägyptischen Formenlehre gespielt haben. Der Infinitiv
der Form nipe, nach welcher auch das in Frage stehende dijet (^) gebildet ist,
gilt ohnehin als wahrscheinliche Neubildung (Sethe II. § 679) l). Im Pseudo-
partizip aber mufste der Einflufs der Analogie besonders fühlbar sein, da
auf'ser der 3. m. alle anderen Personen (1 s. und p. ; 2 m. und f. s. und p.; 3 f.)
den Ton auf der zweiten Silbe hatten und somit das r einbüfsen mufsten.
Aufser jenen beiden Formen kommt nur noch das »Partizip« t^i bez. dessen
ägyptische Vorgänger in Betracht, welches uns aber, solange sein Alter nicht
erwiesen ist, keine Schwierigkeit machen darf.
Eine wichtige Stütze für unsere Ansicht bietet ferner der Umstand, dafs
rdj am frühesten und vollständigsten im Siibjunktiv verschwindet, wo die Be-
tonungsverhältnisse dem Schwunde des Anlauts am günstigsten waren. Dagegen
kommen die Formen rdj-jnf, rdj-hrf, rdj-k'f, rdj-tjfj nie ohne r vor, wie das
nicht anders zu erwarten ist. Denn, obzwar wir über ihre Betonimgsverhält-
nisse nichts wissen (vermutlich wurden sie als je zwei Wörter ausgesprochen),
genügt ihr seltenes Vorkommen und der Nachdruck, mit dem sie im Satze
stehen, um sie vor jeder Verschleifung zu schützen.
Somit steht nur noch für die absonderliche neuägyptische Schreibung im
Pseudopartizip eine Erklärung aus: und diesbezüglich scheint es mir am natür-
lichsten anzunehmen, dafs im Neuägyptischen auch die reduplizierte Tempus-
form AA durch eine Analogiebildung döjef ersetzt wurde und die beibehaltene*
alte Schreibung sodann auf jedes döj angewendet wurde.
Es sei schliefslich darauf hingewiesen, dafs A in Texten des a. R. öfters
als Abkürzung für a bez. <=>r\c± aufzufassen sein dürfte, so insbesondere im
Titel A-V- sowie in den von Sethe II. 719 angeführten Infinitivformen ohne t
(z.B. LD. IL 226). Dies erklärt sich daraus, dafs das Zeichen ursprünglich
Ideogramm ist, wie es denn auch einmal (N. 156, vergl. Sethe IL § 537) für
jmj zu stehen scheint.
l) Die im Neuägyptischen als Konjunktion dienende Infinitivkonstr'uktion hat vielleicht die
alte Form erhalten; sprich erädje (?).
78 F. Ll. Griffith: The Date of tlie Old Coptic Texts. [XXXIX. Band.
The Date of the Old Coptic Texts and their Relation to Christian
Coptic.
By F. Ll. Griffith.
1. Date.
1 he statement is current among Egyptologists and Coptic scholars that the
known Old Coptic texts belong to the second Century a. d. By the kindness
of several Greek palreographers who have specially examined the evidence I
am enabled to offer much more accurate conclusions as to the ages of the diffe-
rent texts.
Mr. Kenyon is not averse to dating the Horoscope even as early as 95 a. d.,
and considers that tlie writing could hardly he as late as 1551). He also in-
forms nie that the Great Paris Magical Papyrus was attributed to the fourth
Century not ten years ago by M. Omont in his Facsimiles des plus anciens MSS.
Grecs, and that he himself could not place it before the end of the third Cen-
tury at earliest. Hence there Avould be an interval of 150 to 250 years between
the two Old Coptic texts discussed in my foregoing article, a view borne out
by the fact that the language of the Horoscope seems the more archaic. As
to the bilingual Gnostic Papyrus of Leyden and London, Mr. Kenyon, judging
by the Greek texts in it, attributes it to the third Century.
Prof. Wilcken , who has seen only the Horoscope and the Paris Papyrus,
attributes the former to the first half, or perhaps the commencement of the
"second Century a. d.; the latter he attributes to the fourth Century, though not
without some reservation.
Mr. Grenfell and Mr. Hunt say of the Gnostic Papyrus: »The London
portion (Hess , PL IV) we should assign with confidence to the third Century
a. d. The second Century is out of the question, and we do not think that
it is of the fourth Century. The Leyden hand (p. XVI, Leemans" facsimile)
represents a somewhat earlier type which we should explain by supposing
that the third Century scribe copied to a large extent the shapes of the letters
in his archetype which was probably of the first Century a. d.«
There is thus a very close agreement between the views of the leading
palaeographers as to the dating of the MSS.
«) See ÄZ. XXXV11I, 72, note 1.
1901.] F. Ll. Grifpith: The Date of the Old Coptic Texts. 79
2. Dialed.
Prof. Erman, ÄZ. 1883, 91/92, has shown that the Old Coptic texts on
the first pages of the Paris Papyrus may he divided into two series, the first
extending from B to K and containing various ineantations to he accompanied
by eeremonies, the second series extending from L to Q and consisting ehietly
of love-spells. On p. 106 he has shown that there are important differences
of orthography, if not of dialect, observable in the two series. The long love-
spell, L, is the only one that shows corrections above the line, and these,
as Erman notes on pp. 92/93, though ehietly phonetic, are not uniform. Some-
times they lean to one dialect, sometimes to another. With regard to Erman's
notes ib. p. 107, we may observe that in 7t£&.imoir&c and ^cht the t£ has
been intluenced by the aspirate following, and may be classed with the other
vagaries of position for the aspirate. The second & in eioo7re> Thiot, may
be due to a similar cause; also e*\co&. meaning »steam« agrees with the Sa-
hidic form. In k\mc = <ym€ : «xiau , k seems to stand for & (L. 116 39).
To fix the relationship of these texts to the various dialects of Christian
Coptic is extremely difficult. In the uncertain experimental orthography we
cannot depend on the tests of 's.i&i e:i; a.:o; £:£, ig: £:£. The Old Coptic
texts are short and obscure so that we cannot expect to find in them many
distinet clues, and often the most promising prove to be contradictory. Thus
oi and ^itott are forms surviving in Boheiric, and they seem to be older than
Sahidic o, a.&.ir; but stränge to say 3r-w is the usual form for »do them« in
demotic, showing no trace of the t. The demotic texts, perhaps, are in other
dialects (the Akhm. is ee-ye), while oi, &.itott in the Old Coptic Paris text are strongly
in favour of connecting it with Boheiric. But in the same text (III, 4), we
have a late form nc- for the conjunetive, which in Boheiric preserves the old
Gl Oi — H —
form irrec- (dem. nte-s, Late Egypt. ^^ f] ). It is not likely that the Bo-
heiric dialect having once adopted iic- went back to the lull carry form. This
text L, however. seems to me more than strongly intluenced bv Boheiric: there
is apparently a distinet attempt to render Boh. £ by y^ and ^ by <-, though
1. 4 shows a great confusion of these aspirates. Further, in this text and
others of the second group (L to Q) there are many instances , either in the
corrections or otherwise, of final i; but »king« is nepo not no-ypo. There is
no trace of the Faiyumic \ which is seen tully developed in the demotic of
Krall's Historische Roman, and there is very little to connect any of the texts
with Akhmimic. The first series of the texts (B to K), as Prof. Erman has
pointed out, is not far removed from Sahidic. The second series, though with
several distinetive Boheiric features, is otherwise like Memphitic. Middle Egyp-
tian seems to be the safest description for all the Paris text.
80 F. Ll. Griffith: The Date of the Old Coptic Texts. [XXXIX. Band.
The dialect of the Gnostic transcriptions seems in genoral near to that of
the second group of the Paris text. There is again no instance of \ for Sah.
p. \o. \co being the absolute form of Sah. *\e-, Eg. mr »Superintendent«.
Whether the Akhmimic appearance of tlie Horoscope is much more tlian
archaic (e*. for o, ^ for e, &c.) is douhtful. Apart from certain archaisms it
has little that is charactcristicaUy Akhmimic.
The demotic of the Gnostic papyri is written with great freedom from
archaism and probably represents pretty closely the grammar of the formulae,
&c, as pronounced by the magician. The Century that may have elapsed be-
tween this demotic and the Paris Coptic text is almost in itself sufficient to
explain the more modern style of the latter (ne^Ä.q, &c). Normal demotic
perhaps represents in general the populär language of the Saite period (700
to 500 b. Chr.). In the Gnostic papyri we seem to have a special attempt to
force the demotic writing to express more closely the greatly changed language
of Egypt. The result is exceedingly clumsy, as it could not fail to be; but
presumably the Greek aiphabet had not as yet been properly adapted to the
expression of Egyptian, and the scribe chose what was to him the easiest way
out of the difficulty, one too that employed the old Egyptian writing of his
own sacred books.
We may now class the three Old Coptic papyri as follows:
Probable Nearest ecmivalent , . .
, . .ivi Approxiniate date.
speecn -province. in later dialects.
Bilingual Horoscope .... Thebes. Akhmimic. 95 — 130 a. d.
Old Coptic transcriptions in
Demotic-Greek Gnostic . Memphis? Middle Egyptian. 200 — 300 a. d.
Paris Magical Memphis? Middle Egyptian. 275 — 400 a. d.
3. Relation to Christian Coptic.
The following remarks are intended rather to raise questions than to settle
them, Christian Coptic lying outside my own province of study.
The earliest MSS. of the Coptic versions in Akhmimic and Sahidic are
generally attributed to the fifth Century. Though varying in dialect, the diffe-
rent versions agree in a clear and consistent System of rendering the sounds
of the words. In this they present a strong contrast to the variable aiphabet
and often puzzled orthography l) of Old Coptic as exemplified even in the great
Magical Papyrus of Paris. With regard to the language , Old Coptic is füll of
archaisms2) of word and expression which are not found in normal Coptic; it
*) Especially when an aspirate occurs.
2) The pagan magic paj)yri published by Erman in the Urkunden of Berlin and discussed
in ÄZ. 1895, 50 show that the use of certain old words (giofe »send«; Krre »sleep«) was main-
tained in the formulse many centuries after they were obsolete in the language. Hence there is
no need to believe that the monuments of Old Coptic represent precisely the vulgär spoken
language of their age.
1901.] F. Ll. Griffith: The Date of the Old Coptic Texts. 81
is also practicaJly free from the Greek loan words whieh abound in tlie latter.
Evidentlv the task which tlie Christian translators fulfilled was to obtain a
working aiphabet and apply it uniformly in rendering the scriptures clearly
into the vulgär tongue. This they did, casting away all the literary traditions
of paganism, and following even shades of local dialect, but, on the other
band, borrowing freely from Greek, the Standard language of Christianity. The
choice of Greek words was often dictated by a praiseworthy desire for clearer
expressions and must have become habitual amongst religious men in cells and
monasteries , owing to their edifying exercises in conversation and discourse.
For attaining uniformity in the lengths of the vowels, guides would be found
in the steady grave pronunciation of the eiders, each speaking according to
his own dialect1).
Boheiric presents many early linguistic peculiarities , but there seem to
be no old Boheiric MSS. in existence. None of the Old Coptic texts are Bo-
heiric, and though demotic shows many of the Boheiric archaisms I have not
yet noticed any demotic tex twhich belongs to that dialect distinctively. Krall
has published documents of the tenth Century in Boheiric, perhaps the earliest
Boheiric MSS. known, written purely in Greek letters without the aid of the
Coptic additional characters, and expressing the peculiar Coptic sounds rather
clumsily (Mitth. Rainer. V 41). This might seem to indicate that even at that
date the normal Coptic writing was not yet adopted in the Boheiric district
(Alexandria?).
Mr. Kenyon has drawn my attention to certain strong evidence collected
by historians of the Versions of the Bible to prove that the Coptic versions
are to be dated very early. This evidence is as follows:
a) The rules of St. Pachomius, which should date from the fourth Century,
enjoin upon the monks, who were in general ignorant men, the study of the
scriptures , implying that these were to be read in a language which they could
understand.
b) It is pretty clear that the Apocalypse was not originally included in
the Boheiric New Testament. This fact points to the Boheiric version having
been made before the end of the third Century, while the genuineness of the
Apocalypse was still questioned. In the beginning of the third Century Origen
and Clement, both of Alexandria, a city that cannot have failed to influence
the Boheiric version in particular, accepted that genuineness fully.
*) On returning my copy of the Horoscope, Mr. Crum remarked: »What strikes me in these
texts is not their likeness to Coptic, but their extreme unlikeness, while MSS. of normal Coptic
are dateable so soon after. Truly there must have been powerful minds at work to transform
the language so thoroughly.« While agreeing with Mr. Crum's suggestive remark, I am inclined
to think that it was not the original writings of literary men producing original modes of ex-
pression that transformed the literary language, but rather a painstaking and enlightened adherence
to the vulgär tongue by translators with some literary sense and feeling for perspicuity.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. H
82 F. Li.. Gkiffitii: The Date of the Okl Coptic Texte. [XXXIX. Band.
c) The Sahidic texts are Less pure than the Boheiric, but that may rather
l>e a sign that they are of still earlier date. The Sahidic version of the Old
Testament seems especially old: judging by its pre-Origenian text of Job it
should not he later than the middle of the third Century, and should probably
he earlier.
Can the theory of the early date of the Coptic versions he reconeilcd with
the overlapping date of the Old Coptic texts? The Old Coptic texts in the
Paris Papyrus, dating from the end of the third Century or prohahly later.
were evidently written hy a »good scribe« if not a »learned man« , yet the
alphabet and orthography are still clumsy. It seems somewhat improbable that
the Coptic alphabet and the versions of the Bible should already have been
perfected, though possibly rougher and ill- speit versions were current at this
time. As to demotic also, the causes that ultimately brought about its ex-
tinction were doubtless the spread of Greek and the attainment of a very con-
venient aiphabet for Egyptian. Demotic writing survived tili the end of the
fifth Century (a. 192 of the era of Diocletian)1), at least in the holy island of
Pinke, but probably it had quite disappeared from Egypt when the decree
of Theodosius in 371) drove the profession of paganism beyond the borders
of his empire. The latest demotic writing as yet known from Egypt (exclusive
of Philae), seems to be the Gnostic bilingual papyrus. This we have seen to
belong to the third Century. As the same handwriting and a similar text appear
on the back of the Kufi fable papyrus, the Kufi is probably not much older
than the Gmostic bilingual. Thus we might be justified in suspecting that
Coptic writing and the Coptic versions of the Bible were brought to perfection
only early in the fourth Century. But in view of Mr. Kenyon's warning as
to the probability of an earlier date, we may suppose that paganism exerted
so strong a conservative iniluence both on the writing and on the literary
language that while Christians wrote Christian Coptic on an excellent System,
the pagans of Egypt continued in their clumsy literary traditions for a Century
or two longer.
We may probably add that the Standards of Coptic literary speech were
fixed bv the dialects current from the times when the Biblical versions were
made down to the time of the Arab invasion. Soon after the latter epoch all
real growth of the literary language may be supposed to have ceased1).
*) Brugsch, Thes. 1003.
1901.] Miscellen. 83
Miscellen.
LJer Grabstein des syrischen Söldners. — Bei der Besprechung des
Grabsteins des syrischen Söldners, Berl. Museum 14122, hat Erman, ÄZ. 1898
S. 129, für die Art des Trinkens mittels eines Schilfrohres auf die von Xeno-
phon IV 5, 27 beschriebene Sitte eines armenischen Volksstammes hingewiesen,
der seinen xc/S-nw otvov auch mittels solcher yA\cl\xoi zu schlürfen gewohnt war.
Es giebt für diese Sitte noch ein weiteres Zeugnis, das uns zeigt, dafs wir ihr
über Syrien und das südliche Kleinasien hinaus noch eine bedeutende räumliche
Ausdehnung zugestehen müssen.
Athenäus X, 447 & zitiert bei Erwähnung des thrakischen Bieres zwei Verse
des Archilochos, die folgendermafsen lauten:
ÜüGTEp TVCtp' CtvX'Jü ßpVTOV V\ QpYjl^ OLVY\p
v) $pv£ efxv^e, xvßScc <T v\v ■Kovtv\xzvr\.
Über den schlimmen Inhalt vergleiche man U. von Wilamowitz-Moellendorff,
Hermes XXXIII S. 515. Für die Betrachtung des Reliefs und für die Bestim-
mung der Herkunft des Terura ist es von Wichtigkeit, dafs wir aus den Versen
ersehen, dafs es zur Zeit des Archilochos noch eine bei den Thrakern und Phrygern,
also den Bewohnern der nördlichen und östlichen Küste des Ägäischen Meeres,
ganz geläufige Sitte war, das Bier so zu trinken, wie es der Söldner auf dem
Relief aus der Zeit Amenophis' IV. thut. Die Gründe werden überall dieselben
gewesen sein, wie bei den Armeniern Xenophons. Da Xenophon, der doch
lange im vorderen Kleinasien Kriegsdienste gethan und Phryger und Thraker
aus nächster Nähe kennen gelernt hat, die bei den Armeniern beobachtete Sitte
als besonders auffällig beschreibt, mufs zu seiner Zeit bei den Thrakern und
Phrygern diese Art zu trinken nicht mehr anzutreffen gewesen sein. Beide Völker
hatten den Einflufs der nahen griechischen Kultur erfahren und gelernt, einen
besseren Stoff herzustellen , in dem keine Gerstenkörner mehr herumschwammen :
und mit der Ursache war auch die Folge, der Gebrauch des Rohres, geschwunden.
Zur Zeit des Archilochos und noch mehr zur Zeit Amenophis' IV. wird aber das
Schilfrohr noch bei allen Gelagen der um das Agäische Meer herum wohnenden
Barbarenstämme zu finden gewesen sein. 0. Rubensohn.
Das Zeichen für dmdi »verbinden«. — Wir haben uns gewöhnt, als
Wortzeichen für dmdi »vereinigen o. ä.« ein wunderliches Gebilde zu gebrauchen,
das aus zwei in einen Ring gesteckten Geifseln besteht : t^\ . Es ist nicht
recht ersichtlich, warum die Erfinder der Schrift, um den einfachen Begriff
darzustellen, zu einer solchen, doch zum mindesten recht weit hergeholten
11
*
84
Miscellen.
[XXXIX. Band.
Symbolik gegriffen haben sollen, deren Erklärung übrigens, soviel ich weifs,
bisher noch niemand versucht hat1).
Ein Blick auf die ältere Form des Zeichens giebt uns nicht nur die sehr
einfache Erklärung der Entstehung unseres Zeichens, sondern auch der Grund-
bedeutung des Wortstammes dmdi. Im Grabe des s==3U(j m Saqqara sieht das
Zeichen in der Gruppe c^^C\ </W s0 aus:
Es sind deutlich zwei Zeugstreifen, die mit dem einen Ende aneinander ge-
knotet sind. Dafs der Knoten recht schematisch gezeichnet ist, kann den nicht
verwundern, der einmal selbst versucht hat, einen Knoten aus dem Kopf zu
zeichnen2). Alle charakteristischen Teile des Knotens sind aber vorhanden,
und auch der freie Teil der Zeugstreifen ist gut wiedergegeben.
Damit ist die Erklärung des Zeichens gegeben und gezeigt, dafs der Stamm
dmdi wohl wörtlich mit »verbinden« zu übersetzen sein dürfte. Das uns
geläufige Zeichen iW, das auch die Ägypter selbst später gebrauchen, ist
nichts als ein Mifsverständnis der richtigen alten Form. Heinrich Schäfer.
Schlangenöl, Pap. Ebers 66, 1. — An der bezeichneten Stelle findet sich
-örr
iii
^-7-~V^
^SX.
als Haarwuchs- oder Haarfärbemittel. Dieses
Medikament ist noch in Ihn el Bitars Werk Djami el Mufridat in Kapitel 960
als ouJL ^ö erhalten. Es werden 15 bis 20 schwarze Schlangen in 4x/2 Pfund
Sesam- oder Olivenöl gekocht. Dies gilt als vorzügliches Mittel zur Verschöne-
rung der Haare und zur Beförderung ihres Wuchses. Zu dieser Identität des
ägyptischen und arabischen Rezeptes ist wohl jeder weitere Kommentar unnötig.
Schon Stern setzte übrigens in seinem Glossar 9 "Uü^ = ^^--
Oefele.
x) Man hat wohl unklar an ein Symbol der Vereinigung der beiden Länder o. ä. gedacht.
2) Es ist nicht der Knoten dargestellt, der entsteht, wenn man die beiden zu knotenden
Enden parallel nebeneinander gelegt verknotet, sondern der
andere, bei dem man die beiden Enden kreuzweise übereinander
legt, umeinander herumschlingt und dann verknotet. — Dieser
Knoten ist in älterer Zeit ein beliebtes Amulett oder Abzeichen.
Die Leute tragen ihn, vielleicht aus Knochen oder Stein nach-
gebildet, an einer Schnur oder einer Perlenkette um den Hals.
Grab des Puhhotep. - Der Knoten wird dabei oft recht stark stilisiert und ist manchmal
Itriffith, Ptalili. I Orab des Fehenuka.
Taf. xvi. Berlin 1120. kaum noch als solcher erkennbar.
1901.] Miscellen. 85
Zur Hb-sd-Frage. — Auf einer Ushebtistatuette in der schönen Leidener
Sammlung (P 91) habe ich einen Titel gefunden, der für die Hb-M-Frage nicht
ohne Wichtigkeit ist. Der Mann war:
^2>=Q^80=i^! — 1
also: »Vorsteher der Arbeiten im Hb-Sd- Hause, im Palast des Königshauses«.
Daraus ersieht man. dafs eine Halle für die Hb-sd-Feste sich im Königspalast
befand — wieder ein deutliches Zeichen, dafs das Fest sich persönlich auf
den Könis; bezieht. James Henry Breasted.
i»
Die königlichen Totenopfer. Dafs der König einen Teil der für die
vornehmen Hofleute bestimmten Opfergaben, sowie auch der Ausstattung des
Grabes liefert, ist wohl allgemein anerkannt. Seit längerer Zeit habe ich die
Beispiele von dieser Sitte gesammelt, die ziemlich häufig sind. Da ich noch
nicht die Zeit finde, dieselben zu bearbeiten, möchte ich doch wenigstens hier
ein sehr interessantes Beispiel veröffentlichen, das ich neulich auf einer Stele
in Leiden (V 1) gefunden habe. Unter den Epitheta des Verstorbenen findet
sich folgendes:
»Welcher veranlafst, dafs dargebracht werden die Gottesopfer den Göttern,
und die Totenopfer den Seligen, durch den Befehl des Horus, des Herrn des
Palastes (d.h. des Königs)«. Der Mann war nl >4 . und verfügte deshalb
über die Totenopfer; er hiefs Shtp-tb-R^-^nh und lebte unter Amenemhet IV.,
dessen Name oben auf der Stele steht1). James Henry Breasted.
Zu Westcar 11, 13. — An dieser Stelle lesen wir nach Erman, dafs die Götter,
nachdem sie die Reddedet von ihren drei Söhnen entbunden haben, ein Wunder
für die Neugeborenen thun, indem sie "v\ " J-t-J I »königliche
Götterkronen« schaffen, die sie im Korn verstecken. Das Zeichen, in dem
Erman Reste der Gruppe für ' zu erkennen glaubte, ^^1 ist in Wahrheit
nichts anderes als die Zahl i i i, 3, die z.B. ebenda in Zeile 6 (vergl. auch 9, 10)
das gleiche Aussehen hat. Es sind also einfach »drei Königskronen«, die die
Götter für die drei Söhne des Re, die später Könige von Ägypten werden
sollten, geschaffen haben. Sethe.
Der Lautwerth J\7 = nemt (ÄZ. XXXVIII, 56) ist nicht neu. Cf. TSBA.
VUI, 309; Budge, B. of the D. Vocabul. p. 170. E. T.
l) Erlaubnis, diese beiden Auszüge zu veröffentlichen, verdanke ich der Güte des Direktors
der Leidener Sammlung, Dr. Pleyte.
86 Miscellen. [XXXIX. Band.
Addenda to the Commentary on Old Coptlc Texts in AZ. XXXVIII. — p. 80.
Horoscope V. 9. -£€q can hardly be »in Ins time« whicli is n pe-f hr.
II Kham., IV, 1.
p. 92. ii^oi. T^n«?!. The demotic words are already treatcd in Br., Wtb.
Suppl. 1179. 1224. For Pshoy see also Spiegelberg, Agypt. u. griech. Eigennamen,
pp. 57*. 58*; for Tshapshe, ib. p. 34*, Xcu-^ig: p. 45*, no. 315 Xe^tg.
p. 93, op<y. Spiegelberg, in PSBA. XXIII will give tlie correct Interpreta-
tion of tlie passage in II Kham., showing that mnq is not adverbial. Tliere is
therefore no justification for taking op<? as adverbial. F. Ll. Griffitii.
The old magical texts of Paris {ÄZ. XXXVIII p. 85 seq.). — Dr. Wessely has
been so good as to send me a reprint from the Jahresber. d. k. Je. Staatsgymnasiums,
Hernais, 1888/89, of an article previously unknown to me (entitled: Zu den
griech. Pap. des Louvre und d. Bibl. Nat.) in whicli he gave a new collation of
the Paris MS. There are several points of interest in the readings of the
0. C. portion. The following are perhaps the most notable:
At the end of Text C, £ *« e- x-o^ov.
L. The first word is now read Hce: »Isis is Coming, the bride (?) being«.
This agrees with Revillout's reading and is very probable, though neT- following
is stränge. &ov I suspect to be a word for »bride« or »girl«.
1. 49. ecMC^^c[,, for ccmoht, Wessely's former reading.
0. 1. 25. eAiitce-yi at end.
Q. 1. 33. The reading qicHH is given up.
1. 35. nec^oir.
1. 37. neTecM€Ti opo (1. epoq?).
In one or two cases Wessely's readings are contradicted by Er3ian"s photo-
grapliic faesimile ; there is evidently more still to be done by collation of the
original. F. Ll. Griffith.
Eine Weihung des Hyksos Apophis. — Zu den bei Petrie, History I
p. 241. 242 neuerdings zusammengestellten wenigen Spuren der Apophiskönige
Läfst sich noch eine fügen, die meines Wissens bisher übersehen war.
In der Krypte Nr. 4 von Denderah wurden einst, wie die Bilder bei
Mariette, Denderah III, 41 lehren, unter anderen Tempelschätzen auch sechs
kostbare Sistren aufbewahrt. Während fünf derselben die Form 1 haben, hat
das sechste die Form %, nur dafs die klirrenden Drähte auf dem Bilde fehlen. Es
bestand aus Holz und Gold und war 1 Elle, 3 Palmen und 2 Finger hoch, wie
das die Überschrift . . y (1 angiebt. Eine weitere Beischrift, die innerhalb
des Bügels steht und ( <•§) lautet, kann man nicht wohl anders als auf den
Namen des Stifters, also auf einen Apophis, deuten. An und für sich kann
dieser Apophis natürlich auch ein ägyptischer Privatmann sein, demi der Name
1901.] Miscellen. 87
ist rein ägyptisch und findet sich bekanntermafsen auch vor der Hyksoszeit;
immerhin ist es ungleich wahrscheinlicher, dafs ein solches Stück, das man
nach Jahrtausenden noch im Tempelschatz bewahrt hat, das Weihgeschenk
eines alten Königs ist.
Es ist das wieder eine neue Bestätigung dafür, dafs die späteren Hyksos-
könige sich dem Ägyptertume angepafst hatten. Adolf Erman.
Zu c^Hp «zu Schiff fahren«. — In meiner Arbeit über das ägyptische
Verbum (II § 663) habe ich die Vermutung ausgesprochen, dafs die unver-
änderlichen koptischen Infinitive mit dem Vokal h nach dem zweiten Radikal
vielleicht alle unägyptisch seien, da keins von den betreffenden Verben bis-
her altägyptisch nachgewiesen sei. Dieser Bemerkung tritt nun Spiegelberg
(Sphinx IV 227) mit dem Hinweis entgegen, dafs sich das Verbum c^Hp »zu
Schiff fahren« nicht nur im Demotischen, was nichts beweisen würde, sondern
bereits im m. R. in der Geschichte des Sinuhe (Z. 271) als I s^ finde.
Dieses angebliche Prototyp zu c^Hp beruht aber nur auf einer falschen Trans-
scription des Hieratischen; die von Spiegelberg ^ gelesene Gruppe ist in
Wahrheit, wie es bereits Erman in seiner Bearbeitung für das Wörterbuch
gethan hat, njm zu lesen und die ganze Stelle so zu umschreiben: ^^
Jk~ (m) ^^T^ y) »stromab fährt die Südkrone (kmc-s), stromauf
fährt die Nordkrone (mh-s)«1). Sethe.
Wann starb das Koptische aus? — The Revd. David Strang of the
American Mission at Beni Suef informs me that when he first came to this
country, 30 years ago, Coptic had been spoken in Upper Egypt within the
memory of men then living. In particular, a certain Jam Estephanios, an old
man of Qus, remembered hearing as a boy Ins parents and a few other old
people in Qus and Naqada converse together in Coptic. And this district of
Qus and Naqada Jam believed to have been the very last in which Coptic
survived2). J. E. Quibell.
DieWirkung der Skarabäen mit einem Krokodil und einer Hand. —
In dem von Erman vor kurzem herausgegebenen Berliner Papyrus mit den
»Zaubersprüchen für Mutter und Kind« soll der Spruch P. gesprochen werden:
ȟber Kugeln von Gold, Ringen von Amethyst, einem Siegel, einem Krokodil
*) Für die Worte hmc-s und mh-s vergl. Sharpe, Eg. inscr. I 79, 6. (m. R.) LD. III, 18 Z. 1
(n. R.). Die gleiche Ableitung mittels des Suffixes s zeigt auch der Name des Scepters hr-s
v\llA Pyr. N. 291 ff. (nach den Abklatschen berichtigt), var. ^-^- 1J Steindorff, Grabfunde
117, das offenbar von dem Namen des Gottes Horus gebildet ist.
2) I have also heard an independent statement that there is a village near Qus where broken
Coptic is still spoken. This is very doubtful: I am trying to check it.
88 Miscellen. — Erschienene Schriften. [XXXIX. Band.
und einer Hand«. Man zieht sie auf einen feinen Faden und legt sie als Amulett
dem Kinde um den Hals.
Wenn unter den Amuletten liier ein Krokodil und eine Hand vorkommen,
so erinnert das an Skarabäen wie der hierneben nach dem Exemplar Berlin 13173
abgebildete. Auf diesen findet sich ebenfalls ein Krokodil und eine
Hand, aufserdem aber noch ein dem Bes ähnlich sehender Dämon
mit einer Keule. Vielleicht ist das ein guter, den Menschen freund-
licher Geist, der die bösen Geister vertreibt.
Ein Zusammenhang zwischen dem Skarabäus und dem Text ist nicht zu
leugnen. Wir haben also damit auch die Bestimmung dieser Skarabäen. Denn
der Spruch soll ja folgende Wirkung haben:
zu fallen und zu vertreiben diese . . . ., den Leib zu erwärmen,
zu fällen diesen Feind und diese Feindin aus dem Totenreich.
Solch ein Skarabäus, wie der abgebildete, soll also gewifs vor dem bös-
artigen Einflufs der Geister Verstorbener schützen.
Ob es möglich ist, die Ähnlichkeit dadurch noch gröfser zu machen, dafs
man Q * \sj\ l»\ ' übersetzt: »ein Krokodil -Hand -Siegel«, also »ein Siegel
mit einem Krokodil und einer Hand«, wage ich nicht zu entscheiden.
In Spruch Q. kommt ein Q ' vor, und auch dies hat sein Analogon
unter den erhaltenen Skarabäen. Denn ich glaube mich zu entsinnen, einen
Skarabäus gesehen zu haben, der auf der Siegelfläche nur eine Hand in der
Haltung der auf dem obigen Skarabäus dargestellten trug. H. Schäfer.
Erschienene Schriften.
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und 58 Vignetten. Fünfte Auflage. Leipzig 1902.
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WC, July 1»* to 27*''.
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Ulrich Wilcken, Heidnisches und Christliches aus Ägypten (aus dem Archiv für Papyrusfor-
schung I. 3, S. 396 — 436).
Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Versmtwortl. Redakteur Prof. Dr. G. Steindorff, Leipzig. Häydnstr. 8.
Berlin, gedruckt in der Reiclisdruckerei.
Borchardt u. Schäfer: Bericht über d. Ausgrab. b. Abusir. [XXXIX. Band. 1901.] 91
Vorläufiger Bericht über die Ausgrabungen bei Abusir
im Winter 1900/1901.
Von Ludwig Borchardt und Heinrich Schäfer.
Abb. 1.
Das von König Ne-woser-rec bei Abusir erbaute Rec- Heiligtum nach den Ausgrabungen 1898 — 19011).
JJie im Jahre 1898 bei »Pyramide 15« des LEPsiusschen Planes begonnenen
Ausgrabungen des Berliner Museums, über deren Fortschritte an dieser Stelle
bereits zweimal2) berichtet worden ist, wurden im Jahre 1901 mit einer dritten
Kampagne beendet, für die wiederum Hr. Dr. v. Bissing in dankenswertester
Weise die Mittel gewährt hat.
l) In obenstehender Lageskizze (vergl. auch die früher veröffentlichten) sind die sicher
ermittelten Gebäudeteile schraffiert. 2) Siehe ÄZ. 1899, S.lff.; 1900, S. 94 ff.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 13
92
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. [XXXIX. Band.
Die hinzugekommenen neuen Ergebnisse sollen hier in Kürze erwähnt
werden :
Allgemeine Anlage. Das Innere des Hofes in der großen Umfassungsmauer ist
nunmehr ganz ausgeräumt worden und die Anlage der Baulichkeiten darin jetzt mit
völliger Sicherheit ermittelt. Der Gang hinter der »südlichen Kapelle«, welcher
gerade auf den Obelisken zuläuft, dringt in das Massiv des Obeliskenunterbaues
ein, wie das schon die vorjährige Ausgrabung zur Gewilsheit gemacht hatte,
ohne dafs damals die Zeit ausgereicht hätte, die gefundene Spur weit genug zu
verfolgen. Langsam ansteigend, wendet sich der Gang (vergl. die Planskizze),
sobald er die Untermauerung
des eigentlichen Obelisken er-
reicht hat, in rechtem Winkel
nach Westen und steigt dann
bis zum Ende der Obelisken-
untermauerung weiter an, wen-
det sich darauf scharf nach
Norden und so fort, bis er auf
der Nordseite des Baues nicht
mehr weiter verfolgt werden
kann, da der Obeliskenunter-
bau nicht hoch genug erhalten
ist. Nach den als wahrschein-
lich anzunehmenden Höhenver-
hältnissen des Obelisken zu
urteilen, scheint sich der Gang
zweimal um den Mauerkern
unter dem eigentlichen Obelis-
ken herumgewunden zu haben,
bevor er auf die Plattform des
Unterbaues austrat (s. Abb. 2
und 3).
Die »südliche Kapelle« be-
steht nur aus dem einen, schon
im vergangenen Jahre freige-
legten Räume, den nach Osten zu eine dicke Mauer abschliefst, in deren Mitte
eine grofse mit Granit eingefafste Thür lag. Vor dieser Thür, den Zugang
flankierend, standen in Trögen, die in das Pflaster eingelassen sind, zwei aus
je drei Blöcken zusammengesetzte unbeschriebene, wohl noch unfertige Granit-
stelen, und vor diesen je ein in den Boden gesenktes rundes Kalksteinbecken
desselben Modells, wie die im Vorjahre vor der Nordseite des Obelisken1) ge-
Abb. 2.
Eingang in den Obeliskenunterbau, von Süden aus.
*) Vergl. ÄZ. 1901, S. 96.
1901.]
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abnsir.
93
fundenen. Nur waren bei diesen beiden die drei Zuilufslöcher bereits vor
dem Versetzen durch eingepafste Kalksteinstücke verstopft worden. Es liegt
nahe, anzunehmen, dafs dies die Becken waren, in denen die Fufswaschung
des Königs beim Jubiläum vorgenommen wurde, wie sie auf einigen der ge-
fundenen Reliefs1) dargestellt ist. Dies fuhrt weiter zu der von Prof. Furtwäxgler
bei seiner Anwesenheit in unseren Grabungen ausgesprochenen Vermutung, dafs
die »südliche Kapelle«' nur ein bei der Jubiläumsfeier zu benutzender Ankleide-
raum für den König gewesen sei. Die hier gefundenen Reliefs würden dieser
Annahme nicht widersprechen.
Die Ausdehnung der Magazinreihe auf der Nordseite der Anlage liefs sich
in dieser Ausgrabungsperiode
ganz scharf bestimmen. Der
Magazinbau hatte an seinem
Westende eine Zugangsthür.
Die einzelnen Räume selbst
waren, wie der Befund an
einer Stelle klar zeigte, durch
eingebaute grofse Kalkstein-
platten horizontal in zwei
Fächer geteilt.
Von dem kleinen Schlacht-
hofe, der hinter den Magazinen
vor der Nordseite des Obelis-
ken lag. fand sich nur noch
ein weiteres Becken, also im
ganzen sieben, und ein einziges
Rinnenstück, aber auch dieses
nicht mehr in seiner Lage.
Über den Zusammenhang
derRinnen des grofsen Schlacht-
hofes mit den Alabasterbecken
gab ein erneuertes Nivellement
Aufschluß. Die Becken sind
wohl nur zur Aufnahme der
von der Schlachthoffläche ab-
laufenden Flüssigkeiten bestimmt. Merkwürdigerweise haben die Becken selbst
keinen Ausflufs; sie mufsten also ausgeschöpft werden.
Der Grundrifs des Eingangs wurde durch eingehendere Untersuchung des
Unterpflasters etwas modifiziert. Die dort im ersten Jahre gefundenen Säulen-
fragmente sind vermutlich nur dahin verschleppt worden. Sie dürften eher
Abb. 3.
Westlicher Lauf des Ganges im Obeliskenunterbau. von Süden aus.
x) Vergl. ÄZ. 1899, Taf. 1 und ÄZ. 1901, S.97.
13'
94 Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. [XXXIX. Band.
von der Anlage um den Alabasteraltar herrühren und vielleicht zu den in
einer der Bauinschriften erwähnten, [_[]^v'k\^ jO genannten Zieraten gehören.
Aufserhalb der Umfassungsmauern sind wichtige Planänderungen zu ver-
zeichnen: es konnte Klarheit über die Anlage des zum grofsen Teile künst-
lich aufgeschütteten Hügels geschaffen werden. Die ganze Nordseite und die
Ostseite zur Hälfte fallen mit einer hohen, ziemlich steilen Futtermauer aus
rohen gelben Kalksteinblöcken gegen das Thal ab. Hinter dieser Kalkstein-
futtermauer liegt eine ältere Ziegelfuttermauer, von der wir weiter unten aus-
führlicher sprechen werden. Die südliche Hälfte der Ostseite des Hügels
steigt in drei Terrassen an, die durch entsprechend niedrigere Kalkstein-
futtermauern begrenzt werden. Die Süd- und Westseite des Hügels, die
gegen die höher liegende Wüste zu verlaufen, bedurften keiner künstlichen
Sicherungen.
Vom Hügel aus führt vor dem Portal ein mäfsig geneigter Aufweg schnur-
gerade in die Stadt hinab. Im Innern aus gelbem Kalkstein, ist er oben und
an den Seitenböschungen mit gutem weifsen Turrakalkstein verkleidet gewesen;
starke, über mannshohe Mauern fafsten die in der Mitte des Aufweges zum
Heiligtum hinaufführende Strafse ein.
Von der Stadt, auf die sich die Grabung nicht ausdehnte, wurde nur die
tief unter dem Sande noch recht gut stehende Umfassungsmauer aus grofsen
weifsen Kalksteinquadern an zwei Stellen freigelegt, so dafs über die Breiten-
ausdehnung des Stadtgebiets nun kein Zweifel mehr bleibt.
Aus dem am Fufse des Aufwegs sichtbar gewesenen Haufen von gelbem
Kalkstein, dem »Tempel im Thale« des ersten Berichts1), entwickelte sich bei
der Nachgrabung ein noch recht hoch anstehender Portalbau. Von drei Seiten
aus ist dieses bisher in der ägyptischen Baugeschichte ganz vereinzelt da-
stehende Thorgebäude zugänglich. Jede der drei Eingangsfronten hat in ihrer
Mitte eine hinter die Flucht zurückspringende Halle mit Säulenstellung. Durch
diese Vorhallen gelangt man zu den drei Thoren, die entweder geradezu —
beim Mitteleingang — oder auf kleinen Umwegen — bei den Seiteneingängen —
vor das eigentliche Hauptportal führen, hinter dem der Aufweg ansteigt. Im
Innern des Nordflügels des Portalbaues führte eine in ihren unteren Stufen
noch gut erhaltene Treppe auf das Dach. Der ganze Portalbau war von einer
niedrigen Brüstung umgeben und so von der Stadt, in der er liegt, wenigstens
in der Idee abgeschlossen.
Ein weiteres überraschendes Ergebnis brachte der Zufall. Beim Suchen
nach der von uns angenommenen Futtermauer auf der Südseite des Hügels
stiefsen die Arbeiter auf merkwürdig verlaufende Ziegelmauern, die nach voll-
endeter Ausgrabung den Unterbau eines etwa 30 m langen Schiffes darstellten,
das genau von Ost nach West orientiert war.
*) Siehe ÄZ. 1899, S. 8.
1901.1
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir.
95
Spuren von vermorschtem Holze zeigten , dafs auf diesem Unterbau einst ein
vollständiges Schiff sich erhob. Man wird wohl kaum fehl gehen, wenn man
hierin die Nachbildung eines der beiden Sonnenschiffe erblickt, von denen die
religiöse Litteratur der alten Ägypter zu berichten weifs, und die wohl im
Kult des Sonnengottes bei allerhand Zeremonien eine grofse Rolle gespielt
haben. Sonden nach dem zweiten, das mit grofser Wahrscheinlichkeit auch
bei unserem Heiligtum anzunehmen sein dürfte, blieben erfolglos.
Abb. 4.
Ziejjelunterbau des Sonnenschi ff es, von Westen aus gesehen.
Konstruktionen. Die in den früheren Berichten angeführten Konstruktionen
haben sich auch dieses Jahr wieder gefunden, daneben aber auch einige neue,
so vor allen Dingen die Einzelheiten des Ganges im Obeliskenunterbau. Hier
scheint der erste Teil bis zu dem Knick nach Westen mit den zu falschen
Gewölben ausgeschnittenen Deckenbalken überdacht gewesen zu sein, von denen
der erste Bericht sprach.1) Die anderen Läufe des ansteigenden Ganges waren
mit verhältnismäfsig schmalen, aber über 2 m hohen Blöcken mit gerader in
der Neigung des Ganges ansteigender Unterfläche gedeckt. Ein solcher Riesen-
block mit Sternenornamenten auf der Unterseite hat sich noch gefunden. Man
x) ÄZ. 1899, S. 83.
96
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. [XXXIX. Band.
kann sein Gewicht auf etwa 12 t schätzen. Audi für die Rekonstruktion des
oberen Abschlusses der Umfassungsmauer hat sich Material gefunden; sie war
mit gewaltigen, oben abgerundeten Blöcken gedeckt, ähnlich wie die Hofmauern
einiger Mastabas bei Giseh1), nur bedeutend flacher.
Am interessantesten für unsere Kenntnis der alten Ingenieurtechnik waren
aber die Ergebnisse, die die Untersuchung der Konstruktion des Plateaus zeitigte,
auf dem das ganze Heiligtum errichtet ist. Der natürliche Sandhügel, auf dem
es stehen sollte, reichte nach Norden und Osten nicht aus und mufste daher
hier stark angeschüttet werden. Um sich diese Sandschüttung, die durch eine
hohe und starke Ziegelmauer zusammengehalten wurde, zu erleichtern, hat man
rechtwinkelig sich kreuzende Mäuerchen aus leeren Mörteltöpfen und Luftziegeln
trocken hinter der Futtermauer aufgeführt und zwischen diese, gleichsam in
Kästen, den Sand eingeschüttet. Diese Konstruktion, von der unsere Abbildung
eine Idee geben soll, liefs sich hinter der ganzen Nordfuttermauer nachweisen.
Abb. 5.
Sandschüttung zwischen trockenen Topf- und Ziegelmauern hinter der nördlichen Futtennauer,
von Osten gesehen.
Die Ziegelfuttermauer entstammt übrigens, wie wir später noch sehen
werden, einer älteren Periode als der aus dauerhafterem Material errichtete
Sonnentempel. Als das Rec- Heiligtum auf dem Hügel in Stein gebaut wurde,
legte man vor die Ziegelfuttermauer eine Futtermauer aus gelben Kalksteinen,
eben die, von der in den beiden früheren Berichten immer die Rede war.
l) LD. I, 21.
1901.]
Borchardt u. Schäfer: Beriebt üb. d. Ausgrabungen b. Abusir.
97
Auch für den Verlauf des Baues des Obelisken und der umgebenden Ge-
bäude wurde neues Material hervorgezogen, genügend, um sich die Bauthätig-
keit bei einer so gewaltigen Bauanlage wieder vorzustellen.
Wir können nach den Funden dieses Jahres mit etwas mehr Sicherheit
wie früher uns den Betrieb auf einer solchen Baustelle vergegenwärtigen. Es
haben sich nämlich die Reste der Baugerüste, das heifst der Ziegelrampen, ge-
funden, auf denen die Alten ihre Steine an den Bau heranbrachten und gleich-
zeitig fast auf Versatzhöhe hoben. Dieselben sind natürlich nur bis zur Unter-
kante des Plattenpllasters im Hofe erhalten geblieben, aber diese zwei oder
drei Schichten genügen vollständig, um das ganze System zu rekonstruieren.
Abb. 6.
Ende der nördlichen Futtermauer, von Nordwest gesellen. Die Kalksteinfuttermauer (links)
vor der Ziegelfuttermauer (rechts) sichtbar.
Von der höchsten Stelle des Aufweges, also von dem Punkte an, bis zu
welchem man die Steine vom Thal aus auf das Plateau zu ziehen hatte, gehen
die Rampen fächerförmig zu den verschiedenen Bauteilen, indem sie durch die in
der Umfassungsmauer ausgesparten Materialthore hindurchführen. Die äufsersten
versorgen die Magazinbauten und die «südliche Kapelle«, die mittleren den
Hauptbau, den Obelisken selbst. Diese Gerüstrampen für den Obelisken, die
natürlich die Hauptarbeit zu leisten hatten und daher besonders breit angelegt
waren, legten sich beim Wachsen des Baues um denselben herum. Ein gutes
Stück dieser Umhüllungsrampe ist noch erhalten. Selbst über die Neigung
der Rampen können wir dank der Wiederauffindung einer roten , auf die Hinter-
mauerung des Obelisken aufgerissenen Marke Auskunft geben. Sie stiegen mit
98
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. [XXXIX. Band.
einer Neigung von L/7 an. Die Rampen wurden natürlich während des Baues
des öfteren abgebrochen und verändert wieder errichtet, ganz wie unsere modernen
Holzgerüste; daher linden sich Spuren von ihnen in den verschiedensten Höhen-
lagen und Richtungen unter dem Pflaster.
Von den Hebemaschinen, die sowohl auf den oberen Enden der Rampen
als auch auf dem Unterbau des Obelisken aufgestellt gewesen sein müssen,
haben sich vielleicht auch einige Spuren gefunden.
Das Versetzen der Blöcke, das, wie ein von der Hauptrampe herabgefallener
und dann unter dem Pflaster liegen gelassener roher Bekleidungsblock zeigt,
nicht immer ohne Unfälle abging, wurde mit möglichster Sorgfalt nach roten
Horizontallinien ausgeführt, die auf die Hintermauerung aufgeschnürt und nach
ihrer Höhenlage genau bezeichnet wurden, z. B. ,, ?! v »2 Ellen über der
Fundamentoberkante « . Bei
diesen Nivellements liefen
dem Architekten infolge der
Unvollkommenheit der ihm
zur Verfügung stehenden In-
strumente selbstverständlich
kleine Fehler unter, die wir
ihm heute noch nachkontrol-
lieren können. So kommt die
rote, etwa 160 m lange Ni-
vellementslinie, die um das
Fundament des Obelisken
läuft, an der Schlufsstelle
um 8 cm nicht zusammen,
das bedeutet also einen Fehler
von 0,05 Prozent; wahrlich,
keine zu grofse Ungenauig-
keit, wenn man bedenkt, dafs beim Nivellement wohl nur Latte und Setz-
wage benutzt worden sind und dafs die Linie viermal um die Fundament-
ecken biegt.
Als Kuriosum mag noch angeführt werden, dafs auch der in das gelbe
Unterpflaster des Hofes eingelassene Granitreib stein noch mit der roten Farbe
darauf gefunden wurde, auf dem das Rot für diese Aufzeichnungen gerieben
worden ist.
Die Herkunftsorte der Materialien für den Bau konnten auch fast alle
festgestellt werden; selbst die Brüche für den gelben Kalkstein der Hinter-
mauerung wurden beim Dorfe Abusir wieder gefunden. Es ist also durch diese
Ausgrabung ein ziemlich vollständiges Bild der Bauthätigkeit auf einem grofsen
Staatsbau des alten Reiches gewonnen worden.
Abb. 7.
Verlauf der Gerüstrampen und Lage des alten, abgerissenen
»Palastes« unter dem Sonnentempel.
1901.] Borchardt u. Schäfer: Bericht i'ib. d. Ausgrabungen b. Abusir. 99
Reste eines älteren Ziegelbaues. Bei unserem Suchen nach all diesen kon- Hboidaidi-,
struktiven Details, das eine teilweise Aufgrabung der Schichten in Höhe der "'• ^
Fundamente erforderlich machte, stiefsen wir aber auch auf etwas ganz Un-
erwartetes: auf ein älteres Ziegelgebäude, das. um dem Neubau des Sonnen-
tempels Platz zu machen, abgetragen worden war1). Die zu den Magazinen
führende Gerüstrampe führte in der Gegend der Alabasterbecken über Ziegel-
mauern mit anderem Ziegelformat und in genau nach Nord- Süd orientierter
Lage. Weitere Untersuchungen schälten zwischen den Steinfundamenten des
Sonnenheiligtums ein älteres, bis auf etwa 1 m Höhe glatt abgetragenes Ziegel-
gebäude heraus, dessen Grundrifs, soweit er ohne grofse gewaltsame Ausbrüche
aus dem Steinbau des Ref- Heiligtums sich ermitteln liefs, Aveder dem einer
Grabanlage noch dem eines Tempels ähnlich ist. Da das Gebäude eine er-
hebliche Ausdehnung gehabt zu haben scheint — Spuren davon wurden nörd-
lich neben den Fundamenten der Magazine und sogar westlich hinter der west-
lichen Aufsenmauer gefunden — und da die Anlage des Eingangs auf ein
Wohngebäude schliefsen läfst, so wollen wir es bis auf weiteres als »alten
Palast« bezeichnen. Seine Hauptfront war der Stadt zugekehrt und zog von
Süd nach Nord. Sie hatte unweit ihrer Südecke eine tiefe Nische, in deren
Alitte sich ein grofses, einflügeliges Portal öffnete, dessen mächtige Kalkstein-
schwelle noch gefunden wurde. Hinter dem Thor lag linker Hand ein kleines
Pförtnerzimmer, dessen Thürchen durch den aufschlagenden Thorflügel ver-
schlossen wurde, so dafs der Thürhüter nicht in sein Kämmerchen zurück-
konnte, so lange das Hauptthor offen war. Vom Eingang aus führte der Weg
durch einen länglichen Querraum, an dessen anderem Ende ein Ausgang in
den inneren Hof sich befindet. Der Einblick in das Innere des Hauses ist so,
auch bei offenstehender Thür, nicht möglich; eine Anordnung, die fast bei
allen orientalischen Häusern wiederkehrt.
Ausschmückung. Ton den Reliefs, die den Gang hinter der «südlichen
Kapelle« schmückten, wurden noch einige unter dem vor dem Eingang in den
Obelisken im vergangenen Jahre belassenen Schutt herausgezogen. Darunter ein
sehr grofses Stück der geographischen Listen mit vorzüglicher Erhaltung der Far-
ben (jetzt im Kairiner Museum). Eine andere Reihe von Relieffragmenten, die
sich durch eine gelbliche Färbung des Grundes auszeichnen und von denen schon
im vorigen Jahre einige gefunden worden waren . konnten jetzt definitiv unter-
gebracht werden. Sie stammen von den Seitenwänden des Ganges im Obelisken-
unterbau. Nach den noch erhaltenen Fragmenten war hier wiederum das Jubiläum
des Königs dargestellt, jedoch waren die Bilder wohl noch nicht ganz fertig.
Von den Reliefs aus dem Gange vor den Magazinen wurden noch einige
Stücke gefunden und ebenso einige Darstellungen von Opfergaben, die mit
grofser Wahrscheinlichkeit von den Wänden des hinteren Opferhofes stammen.
*) Zu diesem Ziegelgebäude und zu den Gerüstrampen gehören die im ersten vorläufigen
Bericht erwähnten (AZ. 1899, S. 2) Reste von Ziegelmauern unter dem Pflaster.
Zeitsclir. f. Äaypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 14
100
Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir.
[XXXIX. Band.
Zahlreich waren die Funde architektonischer Einzelheiten: Rundstäbe in
allen Gröfsen, noch mit der schwarzen Farbe auf der Verschnürung, ein Eck-
stück eines Kapellchens, dessen Wände starkes Mattengetlecht nachahmen
sollten1), ein zum oberen Thorbau gehöriger Eckblock eines mächtigen Hohl-
kehlgesimses, auf dem die Ab Wässerung sorgfältig ausgearbeitet ist. Auf die
Wasserabführung scheint unser alter Baumeister überhaupt besonders geachtet
zu haben, denn die Regengüsse in Mittelägypten wird er wohl ebenso gekannt
haben, wie wir sie leider kennen lernen mufsten. So hat er eine unterirdische
Abwässerung für den Aufweg vorgesehen. Hier sammelte sich das zwischen
die Seitenwände fallende Wasser unten vor der Innenseite des Hauptthores
im Portalbau und wurde von da aus unter dem Pflaster zu einfachen Wasser-
Abb. 8.
Wasserspeier aus Basalt (jetzt im Kairener Museum).
speiern geleitet, die an den Seiten der Böschung des Aufweges angebracht
sind. Der Tempel selbst hatte prächtigere Wasserspeier. Ein solcher in Ge-
stalt eines Löwen aus Basalt wurde gefunden (jetzt im Museum von Kairo).
Es ist ein ganz hervorragendes Kunstwerk von grofser Kraft und Lebendigkeit.
Nach dem Anblick dieser Musterleistung alter Bildhauerkunst mufs man es
wirklich bedauern , dafs von den gewifs auch sehr schön durchgebildeten
Kapitellen vom Portalbau nur winzige Fragmentchen auf uns gekommen sind.
Man kann nur aus ihnen ermitteln, dafs es Palmensäulen waren.
Der Tempel mufs aber auch an irgend einer uns unbekannten Stelle mit
farbigen Fayencen geschmückt gewesen sein. Es sind einzeln eingelegt ge-
l) Vergl. Archseol. survey. Ptahhetep I. Taf. XII, Nr. 245.
1901.] Borchardt u. Schafer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. 101
wesene Hieroglyphen aus diesem Material und aufserdem Plättchen von einer
Mattendekoration gefunden worden, die auf ein Haar denen von der Thür aus
der Stufenpyramide1) gleich sehen.
Inschriften. Die bereits von Perring teilweise aufgefundene Bauinschrift
wurde durch neue Funde vervollständigt; sie lautet nunmehr:
w ^-rr^^ ra .1111111, /WW\A r\ U AAAAAA r^\
:% AAAAAA y\\ ~>ks-^ -^ \ V ATT^
»Der König Ne-woser-re«'] machte es als sein Denkmal für den Gott Rec, in-
dem er den Obelisken namens Sspw-ib-Rec aufstellte . . .«. Also nicht, wie
man nach späteren Inschriften erwarten sollte: »für seinen Vater Rec«. Merk-
würdigerweise ist auch, trotzdem mehrfach die volle Titulatur des Königs ge-
funden wurde, nicht ein einziges Mal der Titel "^^ »Sohn des Re^« in unserem
Heiligtum für den König Ne-woser-re^ nachweisbar. Dies ist um so wunder-
barer, als gerade der Ursprung seiner Dynastie in dem Märchen des Papyrus
Westcar direkt auf die Vaterschaft des Rec zurückgeführt wird.
Eine gröfsere Bauinschrift, in der auch die dem Tempel geschenkten Ein-
künfte aufgezählt waren, wurde in Stücken östlich vor dem Portalbau im Thale
gefunden. Sie scheint hier die Hinterwand der Nische der Vorderfront ge-
schmückt zu haben. Aus ihrem Inhalt ist hervorzuheben, dafs an einer Stelle
gesagt zu sein scheint, dafs der König das, was früher nur aus Ziegeln gebaut
war, nun aus Stein errichten liefse.
Auch von der Inschrift eines Königs des n. R. oder der Spätzeit, welche
in die Aufsenfläche des Obelisken eingegraben war, sind wiederum2) Stücke ge-
funden worden. Jedoch ist der Name des Königs noch immer nicht mit Sicher-
V
heit festzustellen; vielleicht könnte es Sabaka sein. Die Inschrift scheint nach
der Titulatur anzufangen: »Da Seine Majestät zerstört fand ......
Ferner wurden einige flüchtig eingekratzte Grafitti von Besuchern aus dem
n. R. auf Bekleidungsblöcken gefunden.
Einzelfunde. Einige unfertige und einige zerbrochene Siegelcylinder und
sonstige weniger wichtige Kleinfunde wurden im Schutt aufgelesen. Von
Interesse war ein kleiner Fund von Feuersteinen und Topfscherben, die neben
der Feuerstätte im Pförtnerzimmer des »alten Palastes« lagen, aber auch keine
sichere Datierung zulassen. Um eine bessere Datierung des »Palastes« viel-
leicht zu erhalten, wurde unter der Schwelle nach Grundsteinbeigaben gesucht,
leider aber vergeblich. Unter dem Tempel und dem Obelisken selbst konnten
die Grundsteinbeigaben, die sicher vorhanden sind3), auch nicht hervorgeholt
werden, da die Unterminierung der Fundamente ohne kostspielige Auszimme-
rung in dem Sandboden für die Arbeiter und die Mauern gleich gefährlich
geworden wäre.
J) Vergl. AZ. 1892, Blatt 1.
2) Vergl. ÄZ. 1901, S. 99.
3) Vergl. das Bild ÄZ. 1901, Taf. 5.
14«
102 Borchardt u. Schäfer: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir. [XXXIX. Band.
Geschichte des Bauwerks. Die Vorgeschichte unseres Baues hat sich nach
den Funden dieses Jahres etwas anders gestaltet, als man bisher annehmen
durfte. Das erste Bauwerk auf dem über der Stadt im Thale liegenden, künst-
lich vergrößerten Wüstenhügel, der damals schon auf seiner Nord- und Ost-
seite durch die grofse Ziegelfuttermauer zusammengehalten wurde, war der
»alte Palast«, der wie eine Citadelle die Hauptstadt überragte. Dafs neben
oder in dem »alten Palaste« auch noch ein Ziegeltempel des Ref gelegen hat,
wäre nicht unmöglich. Jedenfalls wurden alle auf dem Hügel errichteten Ge-
bäude geschleift, als der König zu seinem Jubiläum ein Re^- Heiligtum mit
Obelisken1) zu errichten beabsichtigte. Der Neubau ist übrigens nie ganz fertig
geworden, an vielen Stellen blieben die Reliefs halb ausgeführt. Vielleicht
starb der König vor der Beendigung des Baues.
Ob die anscheinend von einer Restaurierung sprechende Inschrift jenes
Königs des n. R. oder der Spätzeit nur eine leere Prahlerei enthielt oder eine
thatsächliche Ausbesserung zur Grundlage hatte, mufs zweifelhaft bleiben, da
die wenigen groben Ausflickungen , die im Massiv des Obelisken zu konstatieren
waren, nicht datierbar sind.
Verlauf der Arbeit. Diese letzte Ausgrabungsperiode begann am 5. De-
zember 1900 und endete erst am 18. April 1901. Es wurde mit drei Förder-
bahnen gearbeitet. Nach der Verlegung derselben wurde zuerst das Innere
des Hofes völlig ausgeräumt und, als dies am 5. Januar beendet war, der
Gang im Innern des Obelisken zu säubern begonnen, was bis zum 25. Fe-
bruar aufhielt. Hier wurde zuerst von Süden her in den Obeliskenunterbau
hineingearbeitet und dann später, sobald der Verlauf des Ganges sich klar
gezeigt hatte, vom westlichen Lauf aus von oben her der Schutt und das
Geröll herausgehoben. Gleichzeitig wurde an Schnitten auf allen Seiten der
Anlage gearbeitet, die nördliche Futtermauer verfolgt und das Sonnenschiff bis
auf die unteren Schichten ausgegraben. Vom 17. Februar an wurde der Auf-
weg, soweit erforderlich, freigelegt und mit der Ausgrabung des Portalbaues im
Thale, der Untersuchung der Stadtmauer und der Terrassen auf der Ostseite
begonnen. Den Portalbau bis auf das Pflaster freizulegen , hinderte trotz
des niedrigen Nilstandes und der günstigen Jahreszeit das Grundwasser. Nur
an wenigen Stellen wurde unter Wasser das Pflaster erreicht, so dafs wenig-
stens eine Bestimmung seiner Höhenlage möglich war. Zuletzt wurden die
unteren Schichten des Sonnenschiffes von ausgesuchten Leuten ausgegraben.
Am 18. Februar wurde die trigonometrische Aufnahme des ganzen Feldes und
die Detailaufnahme des Heiligtums mit seinen Annexen begonnen. Mit Unter-
brechungen durch das Verpacken der wenigen Funde dieses Jahres und der
l) Ob etwa die Re^- Heiligtümer mit Obelisken nur Königen zukommen, die ihr Jubiläum
schon gefeiert haben? Das würde die verschiedene Schreibung mit und ohne Obelisken bei einigen
der Sonnenheiligtümer erklären. Ohne Obelisken schriebe man sie dann vor dem Jubiläum, an
dem der Obelisk erst hineingebaut würde.
1901.1
Borchardt u. Schäfkr: Bericht üb. d. Ausgrabungen b. Abusir.
103
für Publikationszwecke nach Berlin zu transportierenden Fragmentbestände der
früheren Campagnen dauerte die Arbeit an der Aufnahme bis zum 16. April.
Die höchste Arbeiterzahl betrug in diesem Jahre 235, Männer und Jungen
zusammengerechnet.
Die Leitung der diesjährigen Grabungen lag in den Händen der beiden
Berichterstatter, denen leider eine so dringend erwünscht gewesene dritte Kraft
zur Hilfeleistung nicht hatte beigegeben werden können. Manche Unterlassungs-
sünde, deren wir uns wohl bewufst sind, möge man den für die Leitung so
umfangreicher Grabungen nicht hinreichenden Arbeitskräften zu gute halten.
So ist nach der diesjährigen dritten Grabung die Erforschung des Rer-
Heiligtums des Königs Ne-woser-rec als beendet anzusehen, obgleich es mög-
lich wäre, dafs man in späteren Jahren, nach Ausgrabung anderer ähnlicher
Anlagen derselben Zeit, die sich bei Abusir noch finden, vielleicht für die Er-
ledigung dieser oder jener Einzelfrage nochmals auf dieses Ausgrabungsterrain
zurückkommen könnte.
Was diese Ausgrabung ergeben hat, ist freilich nicht eine Ruine, die eine
Sehenswürdigkeit für Touristen bilden wird. Dazu ist die Zerstörung des Bau-
werks eine zu gründliche. Aber unser Rec- Heiligtum hat der Wissenschaft und
den Sammlungen reiches Material zugeführt und unsere Kenntnis des a. R. um
ein bedeutendes Stück gefordert. Die Wissenschaft wird Herrn Dr. v. Bissing
für dieses Ergebnis stets dankbar sein.
Abb. 9.
Versuch einer Rekonstruktion der Bauten in der Südvvestecke des Tenipelhofes.
Südlicher
Umgang.
Rest einer
Konstruktions-
rampe.
Eingang zur südlichen
Kapelle.
Unterbau des Obelisken.
104 Georg Müller: Eine neue koptische Liederhandschrift. [XXXIX. Band.
Eine neue koptische Liederhandschrift.
Von Georg Möller.
Jöis vor wenigen Jahren galt das von Zoega (S. 642 ff. seines Catalogus) im Aus-
zuge veröffentlichte »Triadon« als das einzige uns erhaltene koptische Gedicht
sahidischen Dialekts. Das Poem gehört zu den jüngsten und verderbtesten
Texten der koptischen Litteratur und mufs daher als eine recht trübe Quelle
für die Kenntnis der koptischen Poesie bezeichnet werden. Proben, wenn auch
nicht der Blütezeit der Sprache an gehöriger, so doch durchaus lebensfrischer
koptischer Dichtung kennen wir erst seit 1897, wo Erman seine »Bruchstücke
koptischer Volkslitteratur« veröffentlichte. Zu dem dort zusammengestellten
Material ist inzwischen noch eine kleine Gedichtsammlung hinzugekommen, die
»Interpretation de la Resurrection«, welche von Pleyte und Boeser in den
»Manuscrits coptes du Musee de Leide« p. 417 — 427 veröffentlicht ist, sowie
ferner ein der Strafsburger Bibliothek gehöriges Fragment, welches Lieder über
die Bekehrung Konstantins des Grofsen, die Auffindung des Kreuzes u. dergl.
enthält. Letzteres ist von Spiegelberg im neusten Hefte des Recueil (XXXIII,
206 ff.) publiziert worden1). In jüngster Zeit ist schliefslich das Berliner Museum
in den Besitz einer neuen Liederhandschrift gelangt2) , welche vermöge ihres
nicht unbeträchtlichen Umfanges — zweiundzwanzig eng beschriebene Seiten
von durchweg guter Erhaltung3) — wohl geeignet ist, unsere Kenntnis der
koptischen Volkspoesie wesentlich zu erweitern. Der Text ist von mir vor
kurzem in den »Koptischen Urkunden aus den Königlichen Museen zu Berlin« 4)
veröffentlicht worden.
Das Alter der Handschrift.
Die neue Handschrift ist nicht datiert; dennoch glaube ich ihr ungefähres
Alter ermitteln zu können. In der untenstehenden Übersicht habe ich unter B
die Zeichenformen unseres Textes zusammengestellt; das mit A bezeichnete
Alphabet ist dem Cod. Borgianus Nr. 11 (Hyvernat, Album de paleographie
1) Die Veröffentlichung ist mir erst zu Gesicht gekommen, als der vorliegende Aufsatz schon
zum Druck eingereicht war.
2) Dieselbe trägt jetzt die Inventarnummer P. 9897. Das Material ist Papier. Die Hand-
schrift wurde im Winter 1899 von Hrn. Prof. Erman bei einem Händler in Gizeh aus einer Kiste
herausgesucht, welche u. a. allerlei koptische Pergamentstücke enthielt. Über die Herkunft war
nichts zu ermitteln.
3) Nur die erste uns erhaltene Seite (ß) ist abgerieben und sonstig beschädigt. Wieviel am
Schlüsse fehlt, vermag ich nicht zu sagen.
4) Band I, Heft 2 (S.45 — 66).
1901.]
Georg Möller: Hüne neue koptische Liederhandschrift.
105
copte Taf. 10) entnommen. Die grofse Ähnlichkeit der Schriftformen wird jedem
auffallen1): man wird die beiden Handschriften meines Erachtens unbedenklich
für gleichalterig erklären können. Nun ist der Cod. Borgianus durch eine Nach-
schrift genau datiert, und zwar ist er im Jahre 719 der diokletianischen Ära,
d. h. 1003 unserer Zeitrechnung, angefertigt2). Ferner ist festzustellen, dafs der
A
3
A
B
A
3.
A
i.
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A
J
J
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TT
uu
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sprachliche Charakter unserer Handschrift durchaus mit dem des Archellites-
gedichtes übereinstimmt, der, wie Ekman auf S. H seiner »Bruchstücke kopti-
scher Volkslitteratur« bemerkt hat, zu den von Krall (Corpus Papyrorum
Rainer! Nr. I und II) veröffentlichten Notizen aus dem Jahre 1019 bestens palst.
3Iit Rücksicht auf diese Thatsachen werden wir den Anfang des 11. Jahr-
hunderts ohne Bedenken als die Blütezeit dieser eigenartigen Litteratur be-
trachten dürfen.
Inhalt.
Was den Inhalt der neuen Handschrift anbetrifft, so ist zunächst festzu-
stellen, dafs die Lieder sämtlich religiöser Art sind und sich zumeist an die
Person des Königs Salomo knüpfen. Eine grofse Anzahl der Gedichtchen ist
an Sprüche aus den Proverbien, Ekklesiastes und dem Hohenlied angelehnt;
man kann sie als Paraphrasen3) der betreffenden Bibelstellen bezeichnen. Das
Verhältnis zu den Vorlagen mögen folgende Proben veranschaulichen:
1) Charakteristisch für die beiden Handschriften ist besonders das h und das m. dann auch
das i, t und y.
*) Es ist mir interessant, nachträglich feststellen zu können . dafs Crum auf Grund desselben
Borgianischen Codex das dem Berliner paläographisch sehr nahestehende Strafsburger Fragment in
dieselbe Zeit setzt (vergl. Recueil XXIII . p. 206. Anm. 3).
3) Den Begriff" »Paraphrase« giebt der Kopte durch oycoo.u wieder; vergl. den Titel der
Leidener Handschrift: oyeooM eT^n^cTikCic »Auslegung der Auferstehung« (oyto^u = interpretari.
vergl. Joh. 1. 41. 43).
106
Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift. [XXXIX. Band.
Nr. 12.
UJ^p€-TlK^^ KIM QAs-UJOMHT WQüifi'
Mcqmg-qi epoq g^-n.weg-qTOO'Y«
ne«a^q effi-coXoMW« nppo
sie
n&.-mcßoo'ye cyMeo^ eiuoitdtO*
o'yoMgdA equjdaiep-epo«
ivre - o«Y&.eHT ci eitoeiK«
iit€-o«yomo<\A ne*x-T€cxo€ic eßo'X.«
Te-o^c^iMe ecojoo'y «yn-o'y^i eitd».-
no'yq: —
Prov.24, 56 — 58.
epe-nK^o^ k'im cm-ujoÄ7ivr noio£t*
«vyui Mii-^OMMcq' eqei Oj\-nM€o-
qToo*Y«
epig^ii-o-ygM^X p-ppo'
A/yto itTe-o^Äve-HT1 ce'i itoem'
irre - o'YgMQ&.V ne'x-Tec'xoeic e&oA.«
Äv-yw HTe-o'YC£IMe, MMecTH Aia/re
üo«yojM €I^^s.IlO'yq,.
Etwas freier hat der Poet bei Nr. 64 geschaltet, womit Cantic 5,1 zu ver-
gleichen ist:
^n^fitoK cgo'yit en^KHJioc enoo'y«
T\o,y(OM Mn&.oeiK n^efuco»
tävCü) jwn^Hpn n^epooTe«
nexe-co'XoAUxm om-ivxio iuvxü>*
IIds.pe-nd.coii &00R e^pAJ' eneqKHnoc...
diio'YüiAi Äm*>.oeiK aui - n*>.eiiHü •
ä.icco JvTn^Hpn Am n^cpoiTe« [pe:«1)
o*yo3M ooaTTH'Yfh ÜTCTh^oje i\&.ujüie€*
Mit diesen Paraphrasen »salomonischer« Sprüche gehören einige interessante
Liedchen eng zusammen, welche als Zwiegespräche Salomos mit der Königin
von Saba gedacht sind2). Ich lasse hiervon einige Proben in Übersetzung folgen:
(Nr. 14.) Dein schöner Ruhm ist zu mir gedrungen,
da ich in meinem Lande geweilt,
du seiest ein verständiger Weiser,
der seines Gleichen nicht hat.
Da bin ich zu dir gekommen
mit meinen Dienern zumal,
löse sie (seil, die Rätsel3)) mir,
dafs ich deinen Ruhm verkündige.
Von den Rätseln hier ein Beispiel:
(Nr. 89.) Ein Baum ist in meinem Lande,
o König Salo?no,
ein sehr schöner, herrlicher ist es ....
zu seiner Rechten ist ein Gefilde,
gefüllt mit Edelsteinen,
danach ein Jeder begehrt.
') Ciasca: oycoM gHTTHyr« iw>.uj&Hp irrefriceT« iiTefir^e n^cnHy-
2) Das Thema hat sich in dieser Litteratur offenbar grofser Beliebtheit erfreut, vergl. Erman,-
Bruchstücke koptischer Volkslitteratur S.24. Aus der ßariXirircc letßä der Septuaginta (3 Reg. 10, 1}
hat der Bibelübersetzer ca^ Tppu> ime<3'oouje gemacht (vergl. Lemm, Kleine koptische Studien XX,.
S.129), bei unserem Poeten heifst sie iec&.&&. Tepu> ime^oouj (ir 19; y. 17).
3) Vergl. 3 Reg. 10,1.
1901.] Georg Müller: Eine neue koptische Liederhandschrift. 10/
Ein Bote kommt alljährlich,
beladen mit guten Dingen ....
ich möchte, du lösest sie (seil, die Rätsel) mir, Salomo,
da/s ich deinen Ruhm verkündige.
Darauf die Antwort:
Der Baum, der in deinem Lande wächst,
Jesaba, Königin von Äthiopien,
er gleicht der Sonne ....
Das Gefilde bei dem Baume,
es gleicht dem Himmel.
Die Edelsteine sind die Sterne,
die zur Nachtzeit leuchten;
wenn die Sonne aufgeht, so werden sie dunkel
wegen des Lichtes, das die Sonne umgiebt.
Der Bote, der alljährlich in dein Land kommt,
das ist das Wasser des Nils,
das den Durst des Landes alljährlich stillt.
Aus dem Dialog zwischen Salomo und der Königin von Saba scheint ein
Liedchen (Nr. 71) besonderer Beachtung wert, da es offenbar mit einer Stelle
des koptischen Physiologus (publ. von Ermax ÄZ. 1895, 51 ff.) in nahem Zu-
sammenhang steht:
eq'xoce MM*».Te eqnopuj e&o\«
epe-O'yKis.pnoc ivTV.H'Y1) epoq*
sie
Teuofecy enecHT en&noT iu^ciü«
Me-yoii eqTirrcüii epoq: —
Die Stelle im Physiologus lautet:
d^qitis.'Y (seil. Salomo) enujFm &.qep-ujnHpe, ^qn^y eng^AnT
[eJq&.XH'y enujfm eq^i-Tpo^m £i - ne&^o&i Aie-ncT&.i enA.*Wco[H]
T^gA^q doqep-oe neT^ge ^-nepiT, ^q«xi iio'yk'Xatoc e&[d<\] egHTq,
^q^-uefe^ofee cyncüT (lies cy^noT) [*.]qc*.[Ä,]fe ^-neqc^-no'y&i
ujoiu e&&>\ gi-neqcoM^..
Offenbar ist es die Absicht des Schreibers gewesen, eine Sammlung »salomo-
nischer« Sprüche anzulegen2), doch hat er gelegentlich Verse eingemengt, deren
Inhalt mit jenem König nichts zu thun hat, so Nr. 18, eine Doppelstrophe, in
der Moses redend eingeführt wird, Nr. 78, wo Jesus mit Petrus redet, Nr. 93,
*) Diese Texte schreiben stets a.Ao statt t*^Vo, vergl. y.a 10; Leiden Ms. coptes S. 419 (£)11,
420 (£)13, 422 (t/3) 12, 423 («y)14, 426 (*) 1.
2) Vergl. die Nachschrift iß, 22 f. sowie »7, 1 f.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr.. XXXIX. Band. 1901. 15
108 Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift. [XXXIX. Band.
eine Paraphrase von Marc. 10, 14; das Liedchen Nr. 41, in welchem der Poet
über das Schicksal des Diokletian Folgendes zu berichten weifs:
Wir sahen gar viele,, die sich grofs dünkten,
die Almosen empfingen, bevor sie starben.
Wir sahen Diokletianus
und das grofse Ereignis, das ihm widerfahren:
Gestern noch war er ein frevelnder König,
tags drauf ward er blind und nahm Almosen.
So sagen unsre heiligen Väter
in ihren erhabenen Geschichten.
Nr. 48 endlich handelt von den vier grofsen ägyptischen Heiligen : Kyrill, Dioskur,
Athanasius und Schenute.
Die Vortragsvermerke.
Wie in dem Archellitesgedicht so sind auch in unsrer Handschrift und
dem Leidener Text den Liedchen einzelne Worte vorangesetzt1), welche Erman
(»Bruchstücke« S. 43) mit grofser Wahrscheinlichkeit als Anfänge von Liedern
gedeutet hat, nach deren Melodie2) das betreffende Gedicht zu singen ist. Für
diese Annahme liefert die neue Handschrift jetzt den Beweis. Der Vermerk
ujomt €£coq (Arch.ll), der auch sonst in den Texten häufig wiederkehrt, ver-
weist auf Nr. 29 der neuen Handschrift: »Drei Dinge sind auf der Welt, die Gott
alle drei liebt . . . «. Der Vortrags vermerk zu Nr. 76 lautet eic-iteujoujT, das so
anfangende Gedicht folgt als Nr. 78; das mit n^i&/rq (Vermerk zu Nr. 56) be-
ginnende Lied ist als Nr. 57 mitgeteilt. Folgende Melodievermerke kommen in
den mir bekannten Liederhandschriften vor:
Melodie
Verszahl
insgesamt
Verszahl der
durch * getrenn-
ten Unterab-
teilungen
Verg
ö.jAu)k e&oA ex«
8
4
Leiden S% 1
Ä^ICtOT [m]
6
3
«12, («21, y.V)
i».rxo
8
4
ig- 25, hu 3, Leiden i^
*.<Vh e^pAiTiujev
6
3
<«26
1) Wie eine Durchsicht der neuen Handschrift beweist, gehören dieselben stets zum folgenden.
nie zum vorhergehenden Gedicht. Dies ist in der sehr eng geschriebenen Archelliteshandschrift
nicht so klar ersichtlich. Das i\&.k.o[t] gehört zur Doppelstrophe 5, das a'wiuT zu 6, das ujoait egioq
zu 23. Die Vermerke am Rande links sind erst nachträglich eingefügt, woraus es sich erklärt,
dafs bei 15 nikAAoc zweimal geschrieben ist und 5 zwei Vermerke hat. (Dafs n&.noT als Melodie-
bezeichnung = ti'xiä.k/ ist, beweist Nr. 10 des Archellitesgedichtes.)
2) Melodie giebt der Kopte durch cto^oc wieder. (Über das gelegentlich davorstehende
!XL
rtoyto^M s. oben S.2 Anm.3. Vergl. Leiden **j cto oy^picceoc mit dem Vermerk von Nr. 80 unsrer
Handschrift (oy^STpic). Vergl. auch den Beginn der Leidener Handschrift: »Interpretation (oytoo.u)
der Auferstehung« cT-y^oc ^yxmeoc »Melodie: Ein Gerechter hat« . . .
3) Die griechischen Seitenzahlen ohne weitere Angabe beziehen sich auf die neue Berliner
Handschrift.
1901.]
Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift.
109
Verszahl der
Melodie
Verszahl
durch ♦ getrenn-
insgesamt
ten Unterab-
teilungen
Vergleiche
*>.itoK .ue-n^iioT
41)
Leiden ty
miok neTnq
6
3
§19
«k-n^McA
4
2
«5 29
•&.-npK
8
Arch. Str. 3
*.-nppo
12
4
^ 1 1
*>.-nppo eipe
8
4
«lP
^y^.iKeoc
6
3
Leiden «
eic-neTCHg
12
Leiden -
eic-neujoujT
8
4
f£l, vergl. «£13
cic-n^K'.\
9
3
7 12. £14, («15. ry 11
epe-TeKS'ini
8
4
«V 20
eT&e - oycgj [aic]
A o , . ,
4')
Leiden iß. Strafsburger Fragment
He^nAie(SlC)
8
4
y.ct 17
Xü,.
HUJ)
8
4
fc&21
-erncun e.vi^pid.
8
P. Berl. 9045 5)
JIO&.5? 4)
8
4
iS-7
icjoä. n4)
8
4
/3 20
K^ICeiTT
6
Arch. Str. 8
.ueciik.c
8
4
Leiden o
nA.j&.Tq
8
4
«7 2. vergl. ty 7
itAiOTe (n&i)
6
3
r 4. ts 12. Leiden e, ts
tiTOK iie ncoAcA
8
4
y.,3 9
oyrconT
8
4
Leiden ttß 1
oynoy7.
8
4
§14. y-7
oyn&.pA
8
4
§2. el, £8. i>16, . 17
oy^picfceoc]
8
4
«j 2. Leiden tr
TIAKOT
o
8
4
Leiden £ 1. Arch. Str. 5, vergl. 10
8
4
««9. Leiden «,-. Arch. 5, vergl. 10
TT2*.
8
4
#1. 15, 7 3. 17, e24, ,-18. £20, S 1, «S 16
TiKyncopoc
8
4
Leiden *«
TLWHC
8
4
s 13. Leiden <c-
imois'
8
4
Fragment. Schmidt. Lied c. — e nur vier
— o
Verse
TA.UOI enOY.UHC
o T
10
5
«s- 12
ta.u eno
15
3
y. 7
tycx . . .
8
4
Arch. 13
? eocoq
8
4
5 8. t/324, vergl. £2, Arch. 11. 23
Ö'COUJT
8
4
3-16, <£23, iS 1
i-nA^ice[*.it]
8
4
«v? 19
'toy ecgea
8
4
£ 12. 1 1. 23. Leiden iß 4 Verse »)
8
4
irl. icr 1 3
. . . «epgiiuo.uTeiipo.une
8
ergl. S.110.
4
Arch. 21
x) Folgt Aeric. V
2) "Wohl identisch, vergl. S.lll.
3) Darin steckt wohl Hp^oc
vergl. Erman , Bruchstücke S. 43.
) Wohl Iwtmmg y' bez. v. Also wahrscheinlich nicht hierher gehörig
) Siehe meine Miscelle »Zu den Bruchstücken koptischer Volkslitteratur- (unten S.150).
5
15*
110 Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift. [XXXIX. Band.
Wo einem Gedicht kein besonderer Vermerk vorausgeschickt ist, hat es
dieselbe Melodie wie das vorhergehende. Dies macht wenigstens die in solchen
Fällen stets gleiche Verszahl der Strophen wahrscheinlich. Will der Schreiber
jedoch besonders darauf aufmerksam machen, dafs ein Lied nach derselben Weise
zu singen ist wie das vorangehende, so schickt er ihm ein &.Woc (abgekürzt
a^V3V;) auch ä.'Woc cm1)/ na^Woc voraus; vergl. für a^Woc u. s. w.: Arcli. 8/9
(beides sechszeilige Doppelstrophen) und Arch.17/18 (achtzeilige Doppel Strophen);
für nd/Woc: Arch. 14/15 (beide neunzeilig) und Neue Berl. Hs. ß, 10 (Nr. 2/3 —
beides achtzeilige Doppelstrophen).
Nicht mit den Melodievermerken zu verwechseln sind die Beischriften Td/\oc
und Xe^ic, über welche Eioian 1.1. S. 42 Zusammenstellungen gemacht hat. Bei
ta.\oc denkt Erman an reKog, ohne diese Vermutung zu begründen. Ich möchte
nun darauf hinweisen, dafs in den Psalmenüberschriften der LXX dg ro riXog
hebr. nsc^b entspricht. — Was die Bedeutung von Ae^ic anbetrifft, so hat
Lagarde festgestellt, dafs das Wort in den liturgischen Handschriften arabisch
durch «Jas wiedergegeben wird. Wie Hr. Kaplan Junker mit Recht vermutet,
entspräche das «.Li hier ganz wörtlich dem griech. 7repixo7nj, \e^ic wäre also
die Lesung der zwischen den einzelnen Gesangvorträgen mitzuteilenden Schrift-
stellen. — Zu den Vortragsvermerken gehören schließlich noch die in dem
Strafeburger Fragment und auf den beiden letzten Seiten der Berliner Hand-
schrift sich am Rande findenden Notizen, welche Spiegelberg (a.a.O. S. 207 f.)
U) Uj (.0 o o
•y, //// und //// liest, sowie \iK* o\&<>. Ersteres ist nach der Berliner Handschrift
mit Sicherheit 's.'2), d. h. -soo zu lesen, in Letzterem steckt gewifs Xctcg bez. o Xuog ).
Zur Erläuterung diene Strafsb. Frgmt. Verso 8 ff.
[Das aufgefundene Kreuz wird zu Konstantinus gebracht.]
Und als der König es sah,
da befestigte er es an seinem Wagen
und verbeugte sich tief vor ihm
Und küfste es und sprach:
(/x) »Ich habe heute Gott gesehen,
den sie auf dir gekreuzigt haben«-.
Da baute er eine Kirche
und nannte sie die Auferstehung.
(o\sk.*) »Eitle grofse Gnade ist uns zu teil geworden.«
Man wird sich den Vortrag etwa so zu denken haben, dafs die erzählenden
Strophen vorgelesen wurden, die mit -xto bezeichneten Worte aber, in diesem
l) Rein koptisch Kecvya., Keoy«.oit, vergl. Leiden Ms. copt. S. 430.
a) Vergl. t/3,21. — Es steht ziemlich klar auch Strafsb. Frgmt. Verso über Z.H. Dort hat
es Spiegelberg übersehen.
3) Seil. X&yet, vergl. Tuki, Missale passim (nach einem Hinweis des Hrn. Kaplan Junker). —
Vergl. auch Berl. Hs. S. xß, xy, 14 nX*'/, tiA.ä.oc*.
1901.] Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift. 111
Falle die Rede des Konstantin, gesungen wurde1), sodann wurde die Erzählung
zu Ende geführt, den Schlufs bildete dann ein bekanntes, von der Gemeinde
{Xxog) zu singendes Lied, von dem nur der Anfang mitgeteilt wird").
Strophenbau und Metren.
Wie auch in dem Arehellitesgedicht. das Erman seinem Kapitel über die
koptische Metrik (S. 44 f. der oft zitierten Arbeit) zu Grunde gelegt hat, besteht
die Mehrzahl der Lieder in der neuen Handschrift aus acht Verszeilen, welche
durch ein Schlufszeichen : — getrennt werden, während nach dem vierten Verse
ein *3) steht. Erman spricht daher von achtzeiligen Strophen und vierzeiligen
Halbstrophen (1.1. S. 44). Ich glaube, man wird in diesem Falle vielmehr von
einer achtzeiligen Doppelstrophe und einer vierzeiligen Strophe zu reden haben,
da das * (nach Ermans Auffassung Zeichen der Halbstrophe) bei Gedichten von
neun und fünfzehn Versen nach je drei Zeilen steht. (Vergi. z. B. €ic-n^K<V,
und TA..U eno in der Liste S. 6.) Hierzu kommt noch eine Thatsache. Es
ist wohl mehr als wahrscheinlich, dafs der Melodievermerk &.-nppo (insgesamt
12 Verse) mit ^-nppo eipe (insgesamt 8 Verse — vergl. die Liste S. 6)
identisch ist, dies setzt aber voraus, dafs die Melodie nur vier, nicht acht Verse
umfafst4). Dazu pafst schliefslich auch der Umstand, dafs die späteren kopti-
schen Gedichte (Lieder der Theotokia, Triadon u. s. w.) überwiegend aus vier-
zeiligen Strojihen bestehen. — Über die Metren der koptischen Volkspoesie hat
Erman 1.1. S. 45 ff. Zusammenstellungen gemacht, welche auch für die Lieder
unserer Handschrift ihre volle Gültigkeit haben. Hinzuzufügen wäre nur, dafs
sich jetzt auch rein jambische Verse nachweisen lassen, z.B. uj^K^-neimofee
HA.il eßo<V (i&, 21 [Nr. 64]), n^p^d^cteXoc eujo'yT^ioq, A.-n'X^oc THpq touj e&o\
(»Bruchstücke« S. 28). Das Schema ist in allen mir bekannten Fällen dies:
^_^_„_^_5 also mit vier Hebungen. — Verse gemischten Metrums mit fünf
und mehr Hebungen0) sind auch in der neuen Handschrift mehrfach zu belegen
(z.B. Xr. 94), doch ist das Versmafs derselben durchweg unklar, weswegen ich
sie hier lieber unberücksichtigt lassen möchte
Grammatisch es.
Zum Schlufs müssen wir noch mit wenigen Worten auf den sprachlichen
Charakter der neuen Handschrift eingehen. Hier ist zunächst eine sich auf
nahezu alle lautlichen, orthographischen und sprachlichen Einzelheiten er-
*) Vergl. peq's.io cantor.
2) Ehenso Strafst). Frgmt. Verso, 3 oAa.* epe-ncnT^qcto ca.*. (so nach der Berliner Hand-
sic
schrift mit Sicherheit zu lesen). -Der, welcher David rettete«..., Berl. Hs. «/324, y.y 14 »Heil
dem, der Gnade finden wird«.
3) Dieses in der Leidener Handschrift auch am Schlafs (statt : — ).
4) Der Umfang der bis ietzt zu belegenden Strophen ist sonach aus der dritten Spalte der
Liste auf S. 5 f. ersichtlich.
5) Vergl. "Bruchstücke« S. 46 unten.
112 Georg Müller: Eine neue koptische Liederhandschrift. [XXXIX. Band.
streckende auffallende Übereinstimmung mit dem Archellitestext festzustellen.
Von den übrigen Handschriften stehen beiden die Strafsburger und die Leidener
Fragmente sprachlich am nächsten. — Den in den »Bruchstücken koptischer
Volkslitteratur « herausgegebenen Texten hat Erman eine grammatische Skizze
beigegeben (S. 56 ff.), zu der ich auf Grund unsrer Handschrift folgende Zusätze
machen möchte:
gn »in« (S. 58). Die neue Handschrift schreibt statt dessen vor Konsonanten'
gi-, also £i-Te'Y^,Ycic, aber gn-o-yp^iye. Ebenso übrigens der Physiologus.
Konjunktiv (1. 1. S. 63). Die beiden Formen TeqcwTM und «.qctoTM werden
in der Handschrift nebeneinander gebraucht, vergl. ts~ 5 tcko&o«y enecHT en\noT
nccto.
Interessant ist in den Liederhandschriften der Gebrauch des Tempus
ujd,qctoTM. Es hat nämlich dort nur in einigen Fällen die Bedeutung, welche
ihm in der klassischen Sprache eignet, nämlich die eines »praesens consuetudinis «
(s. Steindorff, Gramm. § 281) eines »Tempus der Gewohnheit und des Pflegens«
(so Stern, Gramm. § 377), vielmehr wird es in unseren Texten vorwiegend als
Futurum verwendet. Vergl. :
»Theodosiusmärchen« (Brachst. S. 27): morgen früh, Sonntag uja.ncoo'YgA.
THpn €TeRR\eci^ werden wir uns alle in der Kirche versammeln (und zu Gott für
diese Sache beten);
Neue Berl. Hs. i 25. ^pi-nMe-ye «xe-uj^KMO'y gedenke, dafs du sterben wirst;
*7 20f. uj^pe-o^on ihm Moone eriA^Mim enMo^ ein Jeder wird landen im
Hafen des Todes.
»Salomomärchen« (Bruchst. S. 24).
Es ist eine Säule in meinem Lande,
o Salomo, du Herr der Könige,
wenn du hinschickst und sie herbeischaffst,
ujd.&ep-ujoo'Y gi-neRn^Wa^oit.
so wird sie leuchten (?) in deinem Palast.
Der Geist verspricht: »In der und der Zeit uj^ieiie ujd<pd,R enicT'yWoc
werde ich dir die Säule bringen«.
Archellites 7, 1 — 4.
Ich bitte euch, meine heiligen Väter,
sagt mir den Ort, wo dieser Mann weilt,
dafs ich gehe und ihn anrufe,
d^pH-Y uj^pe-neqii^ T&.goi*
vielleicht wird mir seine Barmherzigkeit zu teil.
ebenso 7, 8. is.pH'Y ujö.pe-no'Y'x^i T^goi
vielleicht wird mir die Genesung zu teil.
[901.] Georg Möller: Eine neue koptische Liederhandschrift. 113
ebenso 10. wenn ich gehe (und glücklich heimkehre),
UJÄ.1TI iio'yAiepoc €TeKiv\Hci&.
so werde ich einen Teil de?' Kirche geben.
Leiden r (Auferstehungsgeschichte. — Die Juden sagen zu den Wächtern
des Grabes:)
ä^-xic 'xe-iieq.u&.e'yTHC A/yqiTq
Litern uj&>iinfree Aint^HKeAUOii
wir werden euch grofse Belohnungen geben,
sagt, seine Jünger hätten ihn fortgetragen.
Wir werden den Befehlshaber bereden.
Zu den Bruchstücken des koptischen Kambysesromans.
Von Georg Möller.
Mit einer Bemerkung von H. Schäfer.
xxnläfslieh der Konservierungsarbeiten an der Handschrift des Kambysesromans1)
machte der technische Hilfsarbeiter bei den Königl. Museen, Hr. H. Ibscher. den
Versuch, die verblafsten Stellen der Handschrift durch ein chemisches Mittel
aufzufrischen, ein Experiment, das vollauf geglückt ist. Der durch dieses Ver-
fahren lesbar gewordene Text ist von mir in dem vor kurzem erschienenen
zweiten Hefte der koptischen Urkunden aus den Königl. Museen zu Berlin neu
veröffentlicht worden. Für die Ergänzung der Lücken habe ich 0. v. Lemms
Bemerkungen in den »Kleinen koptischen Studien«2), sowie weitere briefliche
Vorschläge desselben mit grofsem Nutzen verwertet3). Ich möchte nicht ver-
fehlen. Hrn. Dr. v. Lemm dafür auch an dieser Stelle meinen herzlichsten Dank
zu sagen.
Von einer eingehenden Besprechung aller neu gewonnenen Stellen glaube
ich absehen zu können: es wird genügen, hier einige wenige Einzelheiten her-
vorzuheben, welche mir Beachtung zu verdienen scheinen.
1) Zuerst veröffentlicht von H.Schäfer. Bruchstück eines koptischen Romans über die Er-
oberung Ägyptens durch Kambyses (Sitzungsber.d. Königl. Preufs.Akad. d.Wiss. 1899 Nr.XXXVUI).
2) Kaiserlich Russische Akademie der Wissenschaften. St. Petersburg 1900.
3) Was ich Hrn. Dr. v. Lemm verdanke, ist natürlich im Texte deutlich gekennzeichnet.
114 G.Möller: Zu d. Bruchstücken d. kopt. Kambysesromans. [XXXIX. Band.
S. 3, 16. Kambyses hat an die Verbündeten der Ägypter Boten geschickt,
um sie durch Drohungen zum Abfall zu bringen. Ihr Berater Botlior prote-
stiert in einer Rede an seine Volksgenossen, welche er als itujHpe [mieTJ^n-
jÜM^^iÜIJ&., .u[npH] anredet, gegen diese Zumutung. Die Bezeichnung »Söhne
der Bewohner der Ostgegenden«, d.h. »Orientalen«, ist höchst auffallend, und
es verlohnt sich wohl, hier zusammenzustellen, was sich auf Grund des Textes
über diese Bundesgenossen der Ägypter sagen läfst. S. 4, 16 nennen sie sich
in dem Briefe an Kambyses »Ägypter«, bezeichnen aber (4, 17) die Perser
trotzdem als »Westbewohner« (tieTujoon gi\-iic&.MiieMirr), wie denn auch Kam-
byses sie von seinem Standpunkte aus »Bewohner des Ostlandes« nennt (7, 15).
S. 6, 16 f. bezeichnen sie selbst die Chetiter als Bewohner des Nordens1). Nach
dieser Stelle würde man das rätselhafte Volk etwa in Phönizien oder im Phi-
listerlande suchen, während 4, 17 und 7, 15 etwa auf Indien führen würde,
oder vielmehr noch darüber hinaus nach Osten, da die Inder2) (ncTgii-ii.giÜTO'y)
4, 17 mit den »Westbewohnern« zusammen genannt sind. Die Zusammenstellung
zeigt deutlich, wie unklar dem Verfasser des Romans die geographischen Ver-
hältnisse gewesen sind.
S. 5, 10 las Schäfer den Namen Kambyses in der Sprache der erwähnten
ägyptischen Bundesgenossen c&.no'YO, woran v. Lemm3) die Vermutung knüpfte,
es läge eine Verdrehung aus c^touo-y Xoloov, dem Spottnamen Nechos Jer. 26
(46), 17, vor. Da es sich jedoch herausgestellt hat, dafs c^ncye zu lesen
ist (das e ist absolut sicher), so verliert v. Lemms Mutmafsung wohl den
Boden.
S. 6, 15 übersetzt Schäfer: Wer hat jemals .... etwas gegen Ägypten ver-
mocht . . . .j so daß du, -KoLvoiioq, etwas gegen es vermögen könntest? Ich denke,
es wird j\.-ot,vo<jiog zu lesen und »o du Ruchloser« zu übertragen sein. Über
den Artikel beim Vokativ vergl. Stern, Gramm. § 230; -avo&iog zu lesen ver-
bietet wohl die Bedeutung des griechischen Wortes (»hochheilig«).
S. 8, 25/26 lautete im ScHÄFERsdien Text:
ujopriMeiif'xmivre'Y.M.irr]
(es ist die Rede von Erziehung der Kinder in Ägypten). Für die Zeile 26 sprach
Lemm die Vermutung aus, dafs [T]cev[£i]oo['ye]'x[eMc] zu ergänzen sei, wobei er
auf die Erzählung bei Herodot verwies, wonach die Perserkinder zum Wahr-
heitreden, Reiten, Bogenschiefsen und Lanzenwerfen angehalten würden, und
meinte, dafs der Erzähler die guten Eigenschaften des feindlichen Volkes auf
1) Die gallischen Könige und die Chetiter,
die im Westlande und die in der Kälte.
Offenbar soll sich «Westland« auf «Gallien«, »Kälte« auf «Chetiter« beziehen.
2) Darauf, dafs wir es mit diesen zu thun haben, wies mich Dr. v. Lemm hin.
3) 1. 1. S. 76 f.
1901.] G.Müller: Zu d. Bruchstücken d. kopt. Kambysesromans. 115
das seine übertragen habe. Man wird diese Erklärung fallen lassen müssen,
nachdem jetzt an der fraglichen Stelle uj^*y[T]c^6ooir [ejne'x-tonfe] lesbar ge-
worden ist.
S. 12. Die Seite war bis vor kurzem, wo sie der chemischen Behandlung
unterworfen ist, so gut wie völlig unlesbar. Aus dem Wenigen, was sich da-
mals sicher erkennen liefs, glaubte v. Lemm entnehmen zu können, dafs wir die
Überreste eines Aufrufes zum Kampfe darin vor uns haben. Diese Annahme
hat sich bestätigt, doch enthält die Seite noch einiges mehr. Ich möchte im
folgenden von dem neu gewonnenen Text eine Übersetzung vorlegen. Zur
Orientierung schicke ich eine kurze Zusammenfassung des unmittelbar Vorher-
gehenden voraus. Kambyses hat auf den Rat seiner Weisen, die einen offenen
Angriff auf Ägypten für unthunlich erklären, in heimtückischer Weise Boten
ausgeschickt, welche die Ägypter im Namen des Pharao zu einem Feste laden
sollen, mit dem ausdrücklichen Befehl, ohne W^affen zu kommen. Der wehr-
losen Menge hofft der Perserkönig dann mit leichter Mühe Herr zu werden.
In Ägypten durchschaut man jedoch den Anschlag: Das1) nun ist es, was der
Verräter, nämlich Nebukadnezar2), gethan hat, denn er weifs, dafs er nicht kämpfen
kann mit unseren Herren , nämlich den Königen von Ägypten: er hat diesen Brief
geschrieben im Namen unseres Herrn. Wenn wir uns nun ohne Schwert und Lanze
versammeln, so wird er sich gegen uns erheben und uns schlagen (S. XII) und er wird
uns gefangen nehmen und verderben
Nun aber werden wir euch den Rat sagen, durch den ihr bewahrt bleibt.
Seht, ihr wifst, dafs es die Zeit ist, wo ihr euch aus euren Häusern und dem Felde
versammelt^). (Es war nämlich die Zeit des Vorabends4).) Nun möge ein jeder seine
Krieger') versammeln mit ihren Waffen. Da hörte ganz Ägypten auf diesen einen
Rat, und sie versammelten sich aus ihren Ortschaften jeder Einzelne, indem sie gegürtet
waren mit ihren Waffen. Nun nach Verlauf vieler Tage kam zum König nach
Taphnas eine grofse Menge, sehr zahlreich wie Heuschrecken, mit Pferden und Wagen,
indem ihr Herz standhaft war wie (das von) Löwen und indem ihre Feldherren
(f^eyKTTciveg) vor ihnen herzogen. Als König Apries sie aber sah [erschrak er]
da seine Füfse und in seinem Herzen. Denn das Ge-
rücht war ausgegangen, dafs Kambyses die Grenzen von Ägypten überschritten habe
.... er sann in seinem Herzen vor den Assyrern. König
Apries aber rief die Feldherren und die Vornehmen unter ihnen und sagte zu ihnen:
Wer hat euch geraten, euch in dieser Weise zu rüsten? Sie aber sagten:
ist ruhmvoll und deine Macht Die Handlung entwickelt sich also nach
dem neugewonnenen Text folgendermafsen weiter: die Ratgeber der Ägypter
1) XI, 21 ff.
2) Die Hs. wirft ja Kambyses und Nebukadnezar zusammen.
3) .So fafst Schäfer die Stelle gewifs mit Recht auf (vergl. Stern, Gramm. § 534).
4) Des Festes, welches X, 4 ff. angesagt ist.
5) .uA.oo£, meines Wissens ein bisher nicht belegtes Wort.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 16
116
G. Möller: Zu d. Bruchstücken d. kopt. Kambysesromans. [XXXIX. Band.
empfehlen, zum Schein die Weisung des Perserkönigs zu befolgen und sich zu
versammeln, was ja mit Rücksicht auf das angesagte Fest unauffällig geschehen
könne. Ein jeder solle sich aber bewaffnen und überhaupt solle das Kriegs-
heer aufgeboten werden. Dies geschieht, ein zahlreiches Heer wird zusammen-
gebracht und zieht nach Taphnas zum Pharao, um ihn zu schützen. Dieser
hat offenbar von den Vorgängen keine Kunde; nur ist ihm gemeldet, dafs
Kambyses die Grenze überschritten habe. Apries, der anfänglich das heran-
ziehende Heer für ein feindliches gehalten haben mag, erschrickt, wird jedoch
bald aufgeklärt, ruft die Feldherren und Vornehmen zusammen und befragt
sie, auf wessen Rat die Rüstung veranstaltet worden sei. Von der Antwort
ist dann noch der Anfang erhalten. Damit bricht das Fragment ab.
Georg Möller.
Der vorstehenden Arbeit über den Kambysesroman , der nun durch die ge-
meinsame Arbeit von v. Lemm, Möller und mir eine ganz annehmbare Gestalt be-
kommen hat, möchte ich nur noch ein paar Worte hinzufügen; sie beziehen
sich auf den Titel, den ich dem Ganzen gegeben habe. v. Lemm behauptet näm-
lich, dafs die Bezeichnung »Bruchstück eines koptischen Romans über die Er-
oberung Ägyptens durch Kambyses« ganz und gar nicht auf unseren Text
passe. Die Ägypter seien in ihm so herausgestrichen, dafs der Roman un-
möglich ihre schliefsliche Besiegung erzählt haben könne. Ich mufs gestehen,
dafs ich diese Begründung nicht recht verstehe. Warum soll der Verfasser
nicht erzählt haben , wie ein so kluges , ritterliches und furchtbares Volk
schliefslich doch durch eine gemeine Hinterlist zu Falle gekommen ist? Deutet
nicht unser Text selbst auf einen solchen Ausgang hin, wenn er S. 9, 5 sagt:
» denn sie (die Ägypter) sind wie die Biene, deren man nicht Herr wird aufser durch
List«, ferner S. 8, 16: »oder wer wird mit den Bären kämpfen und wer wird aus-
ziehen zum Streit mit Löwen ohne Überlegung, Klugheit und Schlauheit, dafs er
ihrer Herr iverde«. Schliefslich würde ja auch ein solcher Ausgang recht gut
zu der griechischen Überlieferung passen , nach der die Erfolge der Perser zum
grofsen Teil durch den Verrat des Halikarnassiers Phanes erklärt werden. Ich
glaube also, wir können dem Bruchstücke ruhig die von mir vorgeschlagene
Bezeichnung lassen. H. Schäfer.
1901.1
G. Steindorff: Grabstein des m. R. im Museum v. Stuttgart.
117
Ein Grabstein des mittleren Reichs im Museum von Stuttgart.
Von Georg Steindorff.
.LJas Museum für Völker- und Länderkunde zu Stuttgart ist vor kurzem in den
Besitz einer schönen Sammlung von 18 Grabsteinen gelangt, die gröfstenteils
der Zeit des m. R. angehören und aus der Nekropole von Abydos stammen1).
Während aber die meisten Stücke
in Darstellungen und Inschriften,
abgesehen von einigen Personen-
namen, dem Agyptologen nur
wenig Neues bieten dürften, ist
ein Grabstein in mehrfacher Hin-
sicht von dem gröfsten Interesse.
Es ist eine oben abgerundete,
43 cm hohe und 2972cm breite
Kalksteinplatte. Schon äufser-
lich ist dieses Denkmal merk-
würdig. Es zeigt, was sonst bei
Grabsteinen des m. R. äufserst
selten vorkommt, keinerlei bild-
liche Darstellung, sei es des Ver-
storbenen, seiner Familienmit-
glieder, der Opfergaben, sei es
irgend welcher Embleme, etwa
der geflügelten Sonne, der bei-
den Augen, der Schakale des
Totengottes oder der Wasser-
gefäfse. Nur 18 Inschrifts-
zeilen sind in die Platte einge-
meifselt, und was sie enthalten,
geht über die sonst bekannten
Phrasen weit hinaus und macht den Stuttgarter Stein zu einem in seiner Art
einzigen Denkmal. Die von rechts nach links laufenden Zeilen sind eingeschnitten
*) Unter den Stücken der späteren Zeit ist ein aus der Regierung Ramses' IL datierter
Grabstein bemerkenswert.
16*
118
G. Steindorff: Grabstein des m. R. im Museum v. Stuttgart. [XXXIX. Band.
und waren mit blauer Farbe ausgelegt, von der noch jetzt einzelne Spuren zu
erkennen sind. Den eigentümlichen Charakter der Hieroglyphen giebt die bei-
gegebene photographische Abbildung1) wieder.
Text.
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1 1 1
Übersetzung.
Ein königliches Opfer, das Osiris, der Führer der Westlichen, der Herr
von Abydos, giebt — er möge geben ein Totenopfer an Brot, Bier, Rindern
und Gänsen, Kuchen, allen guten und reinen Dingen, von denen ein Gott lebt,
was der Himmel giebt, was die Erde hervorbringt, den süfsen Hauch des Nord-
') Die Photographie hat mir in liebenswürdigster Weise der thatkräftige Leiter des Museums,
Graf Carl v. Linden, besorgt, dem ich auch für die freundliche Erlaubnis, den Grabstein zu ver-
öffentlichen, meinen Dank wiederholen möchte.
1901.] G. Steindorff: Grabstein des m. R. im Museum v. Stuttgart. 119
windes, für den Oberharemssehreiber Sebekhotep, den Seligen, den Herrn der
Würdigkeit, erzeugt von 5dem Oberharemssehreiber Senb-nj, dem Seligen, ge-
boren von der Hausherrin Rens-rs, der Seligen.
Er spricht: »0, ihr Lebenden auf Erden, alle Vorlesepriester, alle Schreiber,
alle Priester und Adeligen, die vorübergehen werden an diesem Grabe, das ich
mir gemacht habe zu einem schattigen Platz für meine Seele und zu einer Ruhe-
stätte für meinen Schatten — wenn ihr wünscht, dafs euch eure heimischen
Götter loben, dafs ihr bleibt auf euren Sitzen, 10dafs ihr eure Ämter euren
Kindern vermacht, dafs ihr glücklich heimkehrt und eure Kriegsthaten euren
Weibern erzählt, so sprecht:
'Ein königliches Opfer, das Osiris, der Herr von Busiris, der grofse Gott,
der Herr von Abydos, giebt — er gebe tausend an Broten, tausend an Bier,
tausend an Rindern, tausend an Gänsen, tausend an allen Dingen für den Ober-
haremssehreiber Sebekhotep, den Seligen, 15 gezeugt von dem Oberharemssehreiber
Senb-nj, dem Seligen'; es kommt ja nicht aus eurem Kasten, und es ist ja nicht
Not in einem Munde, wenn er es sagt1). Wer das thun wird, was ich gesagt
habe, für dessen Gesundheit werde ich ein Schutz und dessen Kindern ein
Schirmer sein«.
Bemerkungen.
In dem Folgenden sollen nur einige grammatische und lexikalische Er-
läuterungen zu dem veröffentlichten Texte geliefert werden. Auf Sachliches,
namentlich auf die für die ägyptische Religion wichtige Stelle (Z. 7 und 8), dafs
das Grab zu einer Wohnstätte für den Schatten und die Seele — nicht aber
für den Ka — erbaut worden ist, will ich hier nicht eingehen.
Zeile 7. Ä lerz] spsj «Grab«, eigentlich »das Ehrwürdige«, ist wohl ein
Ön — M —
1 is »Grab«. Es findet sich öfter, so
auf der Berliner Grabinschrift des Rehu-^onh Nr. 7311: U|;¥"%i i «©Di^n'* J\
rs AAAAAA Q I |~l _/-T7-^_ AAftAAA ' ' -"■ ^
1 V 14 ,____. /WWSA tä U.S.W.)
I I I I JuJ I I /WW\A i Sil
Zeile 8. Das erste ; *? bedeutet »Schatten« = »schattiger Platz«; in der-
selben Schreibung und in ähnlicher Bedeutung findet sich das Wort auch in
dem Hymnus auf Senwosret III., Kahun-Papyri II, 17, wo vom König gesagt
wird: ( ^^?Ü^Sq »er ist wie ein Schattendes Frühlings (?)«. Sonst
kommt das Wort in dieser Schreibung gewöhnlich, wie auch hier im folgenden,
nur im Parallelismus mit "^ »Seele« vor, um die beiden Bestandteile des
Menschen nach dem Tode »Schatten« und »Seele« zu bezeichnen. Vergl. fol-
gende Stellen:
1) Die richtige Übersetzung und Auffassung dieser schwierigen Stelle verdanke ich Sethe.
2) Dieses Zitat ist, wie noch viele andere in diesem Aufsatze, den Sammlungen des »Wörter-
buchs der ägyptischen Sprache« in Berlin entnommen.
120
G. Steindorff: Grabstein des m. R. im Museum v. Stuttgart. [XXXIX. Band.
fl
1 /wvaaa ( J | ^ v ''WWVA¥^v < <== > v ' AAA^A "*ihre Seele ist
bei dem König, ihre Schatten sind (weggenommen?) von denen, zu denen sie
gehören«, Pyramidentexte W 523 = T B30 (Kap. 63), nach Sethes Lesung und
Übersetzung;
Y^^W_0^ | af >>er (Harmachis) möge geben, dafs meine Seele
lebe und mein Schatten wachse«, Berlin Nr. 6910 (18. Dynastie);
»(die Thorhüter).
rüiiMi*'
M
Ä
qq*:
I ,| /WWW
I II I
welche die Seelen kauen und die Schatten der Toten verschlingen«, Sonnen-
litanei im Grabe Sethos' I. (Lefebure, Tombeau de Seti Ier pl. XI), 162.
Weitere Beispiele s. Trans. Soc. Bibl. Archaeol. 8, p. 386ff. (Birch, On the
shade or shadow of the dead).
Die Gruppe
, wird gewöhnlich hlbt gelesen und mit T'v^l ( ] \c±\ hjb-t
»Schatten« (T'k\ J^m1 Maximes d'Anii 9,131 kopt. g^eifeec : £tuh\ identifiziert.
Ob dies mit Recht geschieht, ist mir zweifelhaft; ich würde eher beide Worte
voneinander trennen1).
shn bedeutet »Aufenthalt« oder ähnliches und findet sich auch
auf der oben schon angeführten Grabinschrift Berlin 7311: »Die, welche vor-
<z=> I J\ an diesem Grabe, das ich mir zum
übergehen «^
/WSAAA
Aufenthalt gemacht habe«. Dieses Nomen ist wohl eine Ableitung von dem
Verbum shn »verweilen, still stehen«, das ziemlich häufig ist, z. B. I [
O-
A
A
n c
9
/WWVv AAAAAA
D
»die Sonne verweilte (stand still) bei
ihrem (der Isis) Eintreten, nicht rührte sie sich von ihrer Stelle«, Metternich-
: S-^ » W
enn
dein Herz verweilt auf den Wegen des Delta, so ist Wdojet in Buto erfreut«,
Brugsch, Grofse Oase 26, 29. Vergl. auch Pap. Ebers 92, 14; LD. III, 1406 2.
Zeile 11. y&\ msc-w mufs hier etwa »Kriegsthaten, Kriegszüge« bedeuten;
doch kann ich das Wort in dieser Bedeutung sonst nicht nachweisen.
Zelle IS f. Der Sinn dieser Stelle ist (nach Sethe) etwa der: »Sagt diese
Opferformel für mich her: denn es kommt ja nicht aus eurem Kasten, was ihr mir an
Opfern wünscht, und es ist ja nicht Not in einem Munde ., wenn er (wörtlich: weil
er, nämlich der Mund) es (d.h. die Opferformel) hersagt"-. Das erste Mal steht ^u
(ohne ~w*aa) vor dem subjektlosen Verbum prj (Form sdmf); das zweite Mal ^^
l) Ein dritter Ausdruck für »Schatten« ist (j ^o^ swjt, Paheri 3; Sphinxstele (LD. III, 68) 8;
V \^l < r\ Louvre C 55,3 und öfter. Dieses Wort ist wohl in der ägyptischen Orthographie mit
;mj
zusammengewürfelt worden; daher kommen so merkwürdige Schreibungen wie:
IO
und andere
Kubanstele 2
41
w
Buch vom Durchwandeln der Ewigkeit 8
'PJJ
f ebenda 29
1001.]
G. Steindorff: Grabstein des m. R. im Museum v. Stuttgart.
121
»es existiert nicht«, da hier ein Nominalsatz vorliegt; vergl. Erman, Ägypt.
Gramm. § 369.
Zeile 17. Die Schreibung' * =~J^=— irj-tj-fj mit <=> ist auffallend; die regel-
\\
mäfsige Schreibung ist
\\
vergl. Sethe, Verbum II § 982. Zu der im Re-
lativsatz gebrauchten Form 1^([
vergl. Sethe. Verbum II § 768. Die
Form ddw-j ist hier in perfektischer Bedeutung fälschlich für die sdmnf '-Form
gebraucht, wie das gewöhnlich im Neuägyptischen geschieht; Sethe, Verbum II
§ 763. Die Schreibung ~1 "yh ( $£ (mit Vh ( für die Endung w mit dem Suffix
der 1. Sing.) hat. worauf mich Sethe noch aufmerksam macht, ihr Analogon in
dem merkwürdigen
shiwj-j (das soll sein: sh!j-j, entstanden
aus shfw-j) »meiner wird gedacht«, das a.a.O. § 458 erwähnt ist.
- ° m mkt-j »Schützer«, nominale Ableitung (Nisbe) mit / von dem
Infinitiv mkt »schützen«.
Zur Erklärung der Naukratisstele.
Von Kurt Sethe.
Im Anschlufs an Ermans Behandlung der Naukratisstele im vorigen Jahrgang
dieser Zeitschrift (S. 127 ff.) sei es mir gestattet, hier noch einige Vorschläge
zur Erklärung dieser wichtigen Inschrift zu machen:
Z.l. 2.
AA/VW\ V~7
ü- ^
, ü
wva^ entspricht gewifs einem 0
»der vortreffliche Erbe der Neit«. a
»Mutter« ; s. auch unten. Das h des Wortes mnh wäre danach wie in der
Mehrzahl der Fälle in s übergegangen.
b für m findet sich in Z. 12 in a^-ü mt
Z. 2.
(1
bedeutet dann »sie krönte seine Majestät« und steht
parallel zu den folgenden Gliedern »sie machte ihn zum Herrscher der beiden
Länder« u. s. w.
Z. 2. 3. ( Dw\l"^ g* i,st woW nicht »die Mauer, die die
Ägyptens rettet (nhm)«, sondern (1 : i/wvy/wr) f\ Q ° °. _ »eine
Mauer aus Erz um (eigentlich: zu beiden Seiten von) Ägypten«. — Ganz ähnlich
heifst der Weise Amenhotep, der Sohn des Hapu, einmal (LD. IV, 67c?): ( q j
: :^aa^aa JK^LP^^^'^^^, was Piehl richtig mit »la muraille excellente en
l-t o o o a y?,v£,A w
fer qui protege TEgypte (eigentlich: hinter Ägypten)« übersetzt hat.
Z. 3. i i wird vermutlich ein ~%s* A v\ ^^ wiedergeben sollen und
Q D I I I
vielleicht »der in die Menge dringt« bedeuten
122
Kurt Sethe : Zur Erklärung der Naukratisstele.
[XXXIX. Band.
Z. o. In -c2s-(l |
^^\^A^ aavwva
^^
A—D
wird das
für
AAAAAA
/wvnaa
AAAftM
I I I
hinter
gehören,
""^ nicht, wie Erman meinte, zu einer Schreibung
\ /WVAAA
sondern die Negation ^^ wiedergeben. In dem ^ „ könnte man das Wort
»Wort« vermuten, so dafs das Ganze hiefse: »der spendet, wenn
(oder wie) sie es sagen, ohne taub zu sein {sji hr) auf ihre Worte«.
Z. 8. o dM ist nicht »die Gabe des Tempels der Neit«, sondern einfach
»im Hause der Neit«, wie am Anfang derselben Zeile. Die vorher-
P
I S I AAAW ^
^ F^?l
enthalten zunächst wohl sicher ein
gehenden Worte
£ i\ A o V Q >,er brachte die Libation seinem Vater«, vergl. die ge-
wohnliche Darstellung an den Tempelthüren , wo der König mit zwei Libations-
krügen zu dem Gotte läuft (s. LD. Text III, 51), dabei die Beischrift r
AAA/W\ *> — — J
ÄV aa/wva i\ .iiiiii i
(] . Die übrigbleibenden Worte müssen dann den Namen des Gottes
^^- AVW\A
enthalten. Sie sind wohl ^z^fiQX nb nhh (damals etwa *neb-eneh gesprochen)
zu lesen »Herr der Ewigkeit«, wie bekanntlich Osiris oft genannt wird. Der-
selbe Name ist auf dem Denkmal der Sammlung Fetis zu Brüssel (Capart, Rec.
de trav. XXII, 106) ähnlich „ ;rr i geschrieben, was Capart mit »les ors eter-
O O O 2-1 I
nels« übersetzt hat. — Die ganze Stelle lautet nun: »Der König wurde in den
Tempel der Neit eingeführt, er erschien mit der roten Krone neben seiner
Mutter Neit und brachte die Libation seinem Vater, dem Herrn der Ewigkeit,
(Osiris) im Hause der Neit«.
Z. 8
I
n und Z. 9 *t
n
für »ein Zehntel von« möchte ich nicht
mit Erman wt c 10 m lesen, sondern, wie dasteht, wc 10 m (dafs das m am
Schlufs zu lesen ist, zeigen die folgenden Satzglieder) und dies dem koptischen
Ausdruck no-yton mmht, ncytt-MMMT, no^RuHT für »das Zehntel« gleichsetzen,
über den ich an anderer Stelle noch besonders handeln werde. Die ursprüngliche
Bedeutung dieses Ausdrucks wird nach der Form, die er in unserer Inschrift
hat, »eins von 10« gewesen sein, gerade wie wir »eins vom Hundert« oder
»ein Prozent« für J/ioo sagen1).
Z.H. Nach dem vorstehend Bemerkten ist vielleicht auch in dem ( X $f^S
l <— >"^= l e*ne ähnliche Angabe »eins vom Tausend« resp. »Yiooo" un(l
zu vermuten.
1 1\ amma , die den von Erman richtig
ö^v czz3 q I folgen, stehen wohl für
»welche Frühere gemacht haben, um
»eins von
Z. 13.
als
n
Die Worte
D
\J AAAAM
festzustellen « .
i
I
gedeuteten Worten
n
») Vergl. dazu ÄZ. 1900, 44.
1901.1 Kurt Seihe: Zur Erklärung der Naukratisstele. 123
B
Nachschrift. In Masperos Übersetzung, die inzwischen im Musee egyptienl
(texte p. 40 ff.) erschienen ist, sind einige von den oben besprochenen Stellen
wenigstens teilweise ähnlich erklärt worden, nämlich Z. 2. 3, wo Maspero dem
Sinne nach richtig »le mur de bronze qui clöt Kimit« übersetzt, aber (j«==^ für
( ^ o: ''■ r „ nimmt; sodann Z. 5, wo er »qui ne se montrait pas sourd de
face ä donner, lorsqu'ils donnent (aller le cceur sur la voie)« übersetzt; und
endlich Z. 8, wo er übersetzt: »il a presente son offrande, Tor de l'offrande
en don au temple de Neith«. An den anderen Stellen stimmt Masperos Über-
setzung teils mit Ermans überein, teils giebt er abweichende Erklärungen, die
aber meines Erachtens wohl nicht in Frage kommen können (wie z. B. wenn
er Z. 1. 2 »le grand marque au sceau de Neith« übersetzt und dabei H cc für
<-=> c/ »grofs« nimmt, u. s. w.).
Zur Entstehung der jüngeren Flexion des Verbums.
Von Adolf Erman.
In meinem Aufsatz über die Flexion des Verbums (Sitzungsber. d. Berl. Akad.
1900) habe ich auf S. 346 ff.1) den Nachweis versucht, dafs die jüngere Flexion
^^\ 2iL^ sdmf. >J)\\ sdmnf u. s. w. aus Partizipien und den alten
Formen des Pronomen absolutum zusammengesetzt ist. Ein sdmk »du hörst«
geht auf ein altes sdm kw «du bist hörend« zurück; es sind das Verbindungen,
wie sie von jüngeren Sprachen so oft als Ersatz alter Flexion verwendet werden.
Seither sind mir diese Fragen der »prähistorischen Grammatik« in Einzelheiten
deutlicher geworden, und ich will deshalb hier noch einmal auf sie zurück-
kommen.
Die gegebene Erklärung und die analoge der Possessivsuffixe (prk »dein
Haus« aus pr-kw »das Haus von dir«) setzt voraus, dafs in der 3. sg. einmal ein
altes Pronomen absolutum, das mit /begann, existiert hat2). Als Beleg für seine
Existenz führte ich die Form des Verbaladjektivs ^)^v2äL=^ an> die, wie Sethe3)
wahrscheinlich gemacht hat, aus einem Adjektiv sdmtj und einem Pronomen
absolutum fj besteht. Wir können aber dieses mutmafsliche Pronomen ab-
\\ JJ
J) S. 30 ff. des .Separatabdrucks.
2) Wenn die semitischen Sprachen, wie es scheint, es wirklich nicht kennen, so würde
das zeigen, dafs das Anwachsen der Possessivendungen an den Stamm jünger ist als die Abtren-
nung des Ägyptischen.
3) Verbumll, 421 ff.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr., XXXIX. Band. 1901. 17
124 A. Erman: Zur Entstehung d. jüngeren Flexion d. Verbums. [XXXIX. Band.
solutum fj noch an einer anderen Stelle der alten Sprache in lebendigem Ge-
brauch nachweisen.
Wer die Sätze1) liest:
Ja. AAAAAA t\ a
_V ° ilk >>da' wo er ist" (Berscheh n i9> h 14),
J^^~(]|^ "da, wo du bist« (P. 647 ff., P.717ff.),
könnte zunächst denken, dafs in ihnen das jüngere Pronomen absolutum ivroq,
irroR verwendet sei, so dafs der Relativsatz ohne Verknüpfung an bw angefügt
wäre. Vergleicht man dann aber die analogen Ausdrücke:
J^^P'ffl^l^ „da> wo OHon ist« (M.703),
J|v\ lo(jt\ »da, wo sie sind« (Westcar 9, 3),
I jj7-1^^ V&T *^^ »diese meine Angelegenheit« (Sinuhe 174),
! I I AAAAAA d
U U ü r-, ^ \^> VnH 1\ ~ M— "das Speisefeld, in welchem ich weile«
\\ o D © o \\
(Totenb. ed. Nav. 110, Einleitung, Z. 23). So in Aa und Pb; Ad Pd Tb
AAAAAA q
schreiben etwas altertümlicher ^ \k ^ ,
so wird es schon wahrscheinlich, dafs auch in diesem ntf, ntk das Relativ ntj
und ein Pronomen absolutum steckt.
Und in der That fassen die Ägypter es selbst so auf, denn im Totenb.
ed. Nav. 24 steht dreimal (Z. 4, 7, 11):
ca n -fV AAAAAA r\ m |5§fc H AAAAAA /SÄ
1\ \\ ^=—1 Vv i vÄ ^^^ Jiu^ »da, wo er ist, bei dem
Mann, bei dem er ist'2)«.
Wir haben also in diesem *^=^. noch , gewifs dasselbe Pronomen absolutum,
J^r\ aaaaaa n pa
das alte kw sein. Wenn beide in verkürzter Form geschrieben sind, so wird
das daran liegen, dafs in diesen häufigen Verbindungen die Pronomina bald
zu enklitischen Anhängseln des Relativs geworden sein werden.
Die zweite Frage, welche uns die jüngere Flexion stellt, ist die nach den
partizipialen Formen, die ihr zu Grunde liegen. Ich will diese Frage hier
noch einmal untersuchen, da ich jetzt in einem wesentlichen Punkte klarer
sehe als bei dem Niederschreiben des gedachten Aufsatzes. Es wird freilich
nicht zu umgehen sein, dafs ich dabei auch einiges wiederhole, was ich dort
schon besprochen hatte.
J) Einen Teil der Beispiele verdanke ich Sethe.
2) Das sa'itische Totenbuch schreibt an den betreffenden Stellen (ed. Leps. 24, 4; ib. 24, 2)
AAAAAA ^ (3
. Der Schreiber glaubt also auch ein erq- vor sich zu haben . nicht ein ÜToq.
O \\:
1901.] A. Erman: Zur Entstellung d. jüngeren Flexion d. Verbums. 12ö
Ich beginne mit der aktiven Form ^lj\ *^_. Wie durch Sethes Unter-
suchungen feststeht, zerfällt sie in zwei Formen, die zwar bei den starken
Verben nur durch ihre Vokalisation geschieden waren, die sich aber glück-
licherweise bei den Verbis ult. inf. auch in der Schrift leicht unterscheiden
lassen. Es sind dies die gewöhnliche Form sd?n^f und die emphatische Form
sd-mf oder, wie sie bei schwachen Verben lauten, mrj^f und mrLrfl). Beide
sind augenscheinlich nur Differenzierungen ein und derselben Form, die ihrer
verschiedenen Betonung im Satze entsprechen.
Ist nämlich im Konditionalsatz die Bedingung nur durch den besonderen
Ton auf dem Verbum markiert, wie in »findest du jemand, so sage es ihm«,
so braucht man sd-mk. Ist dagegen die Bedingung schon durch die Partikel
bezeichnet, wie in »wenn du jemand findest, so sage es ihm«, so braucht
man. ebenso wie im gewöhnlichen Aussagesatze, die Form sdm^k. Wird aber
dann wieder zwischen die Partikel und das Verb ein Wort eingeschoben, das
den Zusammenhang des Bedingungssatzes unterbricht, so genügt die Partikel
allein nicht mehr, und man mufs auch die Verbalform in entsprechender Weise
betonen: ir wrt sd-mk.
Und zu der gleichen Auffassung der emphatischen Form führt auch ihr
sonstiger Gebrauch; sie steht z. B. in den Fragesätzen, in Verheifsungen, Dro-
hungen, Anordnungen, also in Fällen, in denen jede Sprache das Verbum zu
betonen pflegt. Auch ihr fakultativer Gebrauch in bestimmten abhängigen
Sätzen (nach Verben des Wollens, Sagens u. s.w., sowie nach Konjunktionen)
widerspricht dieser Auffassung nicht, denn er findet sich nur in solchen Sätzen,
in denen der Natur nach das Verbum auch wirklich betont sein kann; die
wirklich strenge Unterordnung nach rdj »veranlassen dafs« wird immer in der
gewöhnlichen Form sdm^k gegeben. Man kann nur sagen rdjf sdm^f »ich
lasse ihn hören«; aber neben dem einfachen wdf sdm^f »er befiehlt, dafs er
hört« ist auch ein wdf sdLmf gebräuchlich, etwa so wie wir neben »ich hoffe,
dafs du kommst« auch ein pointiertes »ich hoffe, du kommst« verwenden können.
Die Formen sdm^k und sd1mk verhalten sich also etwa so zueinander
wie unser »du wünschst« zu »du wünschest« und unser »er sagt« zu »er
saget«; es sind Formen mit verschiedener Nuance und nicht gleichem Gebrauch,
aber sie sind in ihrer Bedeutung nicht grundsätzlich geschieden, und es gab,
wie wir eben gesehen haben, ja auch genug Fälle, wo man so sagen konnte
oder so. Auch konnte sich bei einer Klasse von Verben der Gebrauch etwas
anders entwickeln als bei der anderen2).
l) Das Einzelne über ihren Gebrauch bei Sethe, Verbum II, 323 — 348, vergl. auch meinen
oben angeführten Aufsatz S. 329 (13).
*) Niemand würde bei einem III. inf. anders sagen als ~ v_^b. aber bei den II. gem.
sagt man 1 £~%*z=a.
<^ i^> A/VWNA
17*
126
A. Erman : Zur Entstehung d. jüngeren Flexion d. Verbums. [XXXIX. Band.
Was uns den Unterschied zwischen den beiden Formen idm»f und id-mf
gröfser erscheinen läfst als er ist, ist der Umstand, dafs er sich bei den
Verben ult. inf. infolge einer nebensächlichen Erscheinung äufserlich stärker
kennzeichnet: für rnrLjf »er lebt«, ndrLwk »du schlägst« hat man frühzeitig
angefangen mr-rf, ndr-rk zu sprechen, indem man den schwachen Radikal
nach dem betonten Vokal durch eine Wiederholung des zweiten ersetzte1).
Wenn nun so beide Formen, die gewöhnliche sdm^k l^l\ ^^* ? -^*^3^>,
\ _/frV^- /www
L~^3^l und die emphatische sd1?nk (^) 1\ ^z^s. ^~^*^x. <=>^z^>). eigentlich
AAA/WN
/wwv\
nur als Varianten einer ursprünglichen Form zu gelten haben, so fragt es sich,
welche von beiden den ursprün glichen Charakter am getreuesten bewahrt
haben mag.
Man wird diese Frage a priori dahin beantworten, dafs diejenige Form,
die selbständig und mit Nachdruck gesprochen wird, sich besser erhalten haben
wird als diejenige, die sich dem allgemeinen Flusse des Satzes anbequemt hat.
Demnach wird die »emphatische Form« sdLmf mr-rf besser der Urform ent-
sprechen als die »gewöhnliche Form« sdm-f, mrj»f.
Ich glaube aber, wir können noch weiter gehen. Ich habe schon in dem
mehrfach angeführten Aufsatz (S. 318 = 2) vermutet, dafs, wo sich in einem
Worte bei sich verschiebendem Accent der Bildungsvokal des Wortes verschiebt,
dies in letzter Linie davon herrühren werde, dafs das betreffende Wort einmal
in der Urzeit an beiden Stellen Vokale gehabt habe; wenn ein solsel beim An-
treten von Suffixen zu selsölef wird, so wird dieses »Umspringen« des Vokales
sich daraus erklären, dafs das Wort in unvordenklicher Zeit einmal solsol ge-
hiefsen hat. Und nur in der gleichen Weise vermag ich mir auch unsere
beiden Formen sd-mk und sd?n^k zu erklären. Wenn je nach der Stelle des
Accentes der Vokal bald in der vorletzten und bald in der letzten Silbe er-
scheint, so hat er gewifs einmal in beiden gestanden; die Urform hat sd1m»k
geheifsen. Wurde diese selbständig mit vollem Ton gesprochen, so behielt sie
ihren Accent auf dem ersten A^okal und der zweite verkürzte sich mehr und
mehr. Schlofs sie sich dagegen dem allgemeinen Flusse des Satzes an, so
wurde ihr zweiter Vokal betont und der erste verschwand.
Wenn nun aber die Urform sd-m-k gewesen ist, so mufs die partizipiale
Form, die in ihr mit dem Pronomen absolutum zusammengefügt ist, sd-m»
gelautet haben; sie hatte einen betonten Vokal nach dem zweiten Konsonanten
und eine unbetonte Endung nach dem letzten. Sollte es nun Zufall sein, dafs
unter den vier von Sethe nachgewiesenen Partizijnen eine Form ist, die diesen
Bedingungen genügt und dafs es gerade dasjenige Partizip ist, das die gleiche
imperfektisch -aktivische Bedeutung hat, die dem sdmf eignet? Das Part,
impf. act. hat einen betonten Vokal nach dem zweiten Radikal (vergl. ■£££,
l) Vergl. 1. 1. S. 321 (5). Natürlich ist es die Analogie der II. gem., die hierbei eingewirkt hat.
1901.] A. Krman: Zar Entstehung d. jüngeren Flexion d. Verbums. 12 <
v- ). und es hat weiter eine Endung, die man im Singular meist ^\. im
Plural l|(j \^ schreibt; es hat also sd-m^w gelautet. Demnach wird die akti-
vische Form sdmk entstanden sein aus M-m^ic kw »du bist hörend«. Und
wenn man dies erkannt hat. so stellt sich zunächst eine längst bekannte Tliat-
sache als Bestätigung ein. Vor nominalem Subjekt endet der Stamm des Ver-
bums ja in alten Texten noch auf ^K: sdmw ntr »der Gott hört«. In diesem
Falle hat sich also sogar auch die Endung des Partizips erhalten, die in der
engen Verbindung mit dem pronominalen Subjekt ganz oder fast ganz ver-
loren ist. Eine weitere Bestätigung unserer Annahme ergeben die Relativ-
formen mrmf. mrrtf die ja auch mit keinem anderen Partizip gebildet sein
können als mit dem Part. act. impf. Ein hmt mrrtf »die Frau, die er liebt«
geht auf ein hmt mrrt fj zurück, und dieses ist, wie ich 1.1. ausgeführt habe,
durch eine unlogische Angieichung des Partizipiums an das Substantiv aus
hmt mrr fj »die Frau (die) er liebend ist« entstanden. Man hat das Partizip
behandelt, als sei es attributiv dem Substantiv angehängt und hat so eine Ver-
bindung zwischen dem Relativsatz und dem Substantiv hergestellt.
Über diejenigen Formen der jüngeren Flexion, in denen dem Stamme eine
Endung angehängt ist (sdmnf u. s. w.). enthalten wir uns besser jeder Ver-
mutung: die Verhältnisse sind hier zu kompliziert, als dafs man mit einiger
Sicherheit urteilen könnte. Dagegen ergiebt sich, wie ich schon in jenem
Aufsatze ausgeführt habe, ein klares Resultat für die Passivform sdmicf. Sie
enthält das Part. pass. impf., das ja wirklich eine Endung w besitzt; Mmuf
geht zurück auf sdmw fj »er ist gehört«. Eine Differenz besteht anscheinend
bei den III. inf., bei denen das Partizip mrrw heifst, während das Passiv mijuf
lautet. Aber diese Differenz ist nur scheinbar. Die ursprüngliche Form des
Partizips ist gewifs mr-jiu gewesen, was sekundär zu mr-ric wurde; aber in
der Verbindung mit fj. wo der Accent ja zum Schlüsse hinrücken mufste,
mrj-wf waren die lautlichen Verhältnisse des Wortes andere, und das j blieb
deshalb hier erhalten.
Das hier Erörterte legt nun auch für die merkwürdige Erscheinung der
Gemination bei den Verbis ult. inf. eine Erklärung nahe. Wir haben eben
gesehen, dafs in dem Passiv mrj-iif das j bleibt, dafs es aber in dem dazu
gehörigen Partizip *mr-jw durch die Gemination mr-nc ersetzt wird. Wir haben
weiter beim Aktiv gesehen, dafs die gewöhnliche Form mrj^f ihr j bewahrt,
dafs aber die emphatische Form *mr-jf das j durch die Gemination mr-rf be-
seitigt. Beide Fälle haben das Gemeinsame, dafs das j sich da erhält, wo es
die Tonsilbe beginnt, dafs es aber fortfallt, wo es nach der Tonsilbe steht.
Das erinnert sogleich an das von Sethe entdeckte Gesetz über die Behandlung
von j und 10 in der späteren Sj)rache: ein j fällt fort, wo es in tonloser Silbe
steht, es bleibt, wo es in der Tonsilbe steht. Ein mr-jf würde im späteren
128 A. Erman: Zur Entstehung d. jüngeren Flexion d. Verbums. [XXXIX. Band.
Ägyptisch zu mr-'f werden müssen, ein mrj^f würde dagegen unverändert
bleiben. Ich glaube nun, dafs eben dieses Gesetz schon mutatis mutandis in
der ältesten Sprache gewaltet hat. Die mrLjf und mr-jw werden wirklich schon
zu mr-'f und mr-'w geworden sein und erst diese V er stumm elung wird den
Anlafs zu der weiteren Umbildung gegeben haben. Man lehnte die verstüm-
melten Worte an die entsprechenden Formen der II. gem. an und gewann
ihnen so den verlorenen Konsonanten zurück: mr-rf mr-rw. Die Gemination
ist also eine Ersatzerscheinung und setzt eine vorhergehende Verstümmelung
des Wortes voraus.
Auch die anderen Formen, bei denen eine Gemination vorkommt, wider-
sprechen dieser Erklärung nicht. Ich will hier nur noch des einen Falles ge-
denken, der besonders merkwürdig ist. Wie Sethe nachgewiesen hat, lassen
einige alte Texte im Passiv sdmwf. wo die ult. inf. nicht geminieren, auffallender-
weise die starken 3 -rad. Verben geminieren; man sagt hsfLfk für Mflwk u. a. m.
Ich glaube, es liegt auch hier derselbe Vorgang vor wie in den geminierenden
Formen der ult. inf, nur dafs der schwache Konsonant, der hier ausfällt, nicht
ein Radikal ist, sondern die Endung des Passivs, das w. Das korrekte MfLwk
wurde zu *hsf±,k, und diese unangenehme Form beseitigte die Sprache wieder
durch Anlehnung an die III. gem. oder IV. inf. und bildete so MfLfk. Wie
man sieht, gelang es aber dieser Form nicht, durchzudringen und Gemeingut
zu werden.
Monatsnamen aus dem neuen Reich.
Von Adolf Erman.
In den »Inscriptions in the hieratic character« ist auf Taf. 28 ein Ostrakon
(Nr. 5639«) des n. R. veröffentlicht, das auf den ersten Blick nur eine Liste
von Efswaren zu sein scheint , die einer Frau ^ \^, J"! X @ ^ J) , die bei der
8 ü JuluxT[ I] wohnt, geliefert worden sind. Sieht man dann genauer zu, so
fällt einem auf, dafs diese Liste an acht Stellen durch Worte unterbrochen ist,
die nicht dazu gehören können:
Vs. Z.4.
Z. 8.
z.i2. DaD^
1901.1
Adolf Erman: Monatsnamen aus dem neuen Reich.
12!)
Z.15. Q
Z.17. U*U
\ O i
Rs.
Z. 4.
Z. 6.
Z. 8.
\
D
D
(ESSMiP
D
D o
In einer Zusatzbemerkung (Rs. Z. 13) wird aufserdem noch I er-
wähnt. Es ist klar, dafs wir in diesen Worten populäre Bezeichnungen der
Monate zu erkennen haben, für die die betreffenden Sachen geliefert waren.
Die Liste umfafst die Zeit vom ersten bis zum siebenten Monat des Jahres und
vermutlich den davorliegenden zwölften. Vergleicht man diese Monatsnamen
mit denen der bekannten älteren Liste auf der Rückseite des Pap. Ebers, so
sieht man, dafs allerlei Veränderungen eingetreten sind; die Namen sind zumeist
schon dieselben, die wir dann in der griechisch -koptischen Zeit antreffen. Es
entsprechen sich:
Ebers
Ostrakon
Koptisch
w
/wwv^ d
D
?
DJDq
AAAAA 1
1 ^ ^ <=>?)
u?u
i i i
sah. eooTT: höh. ewoTT
s. n\^ne, noone: b. n^om
s. £?s.Ttop; b. d^eiop
*_! I
\
S. KI&.£K, 3£OI^£K: b. 3£OI&>K
s. Tio&e; b. Tiofci
D
<*>!
s. Aiujip; b. Aie^ip
D
asawip
s. n^p.ugJs.T, n^peAigÄ-Tii; b. ^».Mentoo
.Tl
A'
Was sich aus unserem Ostrakon für die Geschichte der Feste ergiebt,
mögen Kundigere ersehen2); ich will mich beschränken, hervorzuheben, was
sich für die Etymologie der Monatsnamen daraus ergiebt.
') Das unklare Zeichen dahinter habe ich nicht auf dem Original kontrollieren können, da
es durch den Rahmen verdeckt wird.
2) Die «Fahrt der Mut", die hier als Bezeichnung für den Tybi gebraucht ist. fand in der
That nach Brcgsch, Thesaurus 522, am 17. Tvbi statt.
130 Adolf Erman: Monatsnamen aus dem neuen Reich. [XXXIX. Band.
Der Monat Thoth ist, wie zu erwarten war, nach dem Grotte der Weisheit ge-
nannt. Für den Monat Paophis hatte schon Brugscii vermutet (Ägyptologie 359),
dafs der Name »der von Karnak« bedeuten würde; dies bestätigt sich, und
wir gewinnen damit zugleich einen neuen Beleg für die Herkunft des Possessiv-
artikels n^- aus (für />^ ^b^**^)- Für den Namen des Mechir lag bisher
nur eine Stelle aus einem Edfutext (Brugsch, Drei Festkalender Taf. II, 11) vor,
wonach am 21. Tage des zweiten pr-t- Monats »ein gewaltiges Fest im ganzen
Lande gefeiert wird, welches •%^lx. SM O J] genannt wird«. Aus unserem Text
sehen wir, dafs der Monat selbst ursprünglich nicht MUjip, sondern *HA.-n.\ugip
»der (Monat) des Mechirfestes « , hiefs. Übrigens zeigt die Schreibung des Wortes
Mechir auf unserem Ostrakon und in dem Texte von Edfu , dafs . die Ägypter
selbst nicht wufsten, was das Wort bedeutete. Das Merkwürdigste aber, was
unser Ostrakon bietet, ist die Erklärung des Namens Phamenoth. Es stellt
sich heraus, dafs dieser Name von einem Feste eines Königs Amenophis her-
genommen ist. Der boheirische Dialekt läfst diese Herkunft noch erkennen.
Im sahidischen Parmhatp1) ist der Anfang entstellt, vielleicht durch Anlehnung
an den Namen des folgenden Monats des Parmute. Wenn also der moderne
Ägypter vom Monat oLpj spricht, so nennt er damit immer noch, ohne es
zu ahnen, einen seiner grofsen alten Herrscher.
Zu den Verben des Gebens.
Von Kurt Sethe.
Tr. v. Calice hat ÄZ. 39,75 ff. das Verhältnis der beiden altägyptischen Verben
des Gebens erörtert und dabei vermutet, dafs das anscheinend jüngere Verbum A
nichts weiter als eine Verstümmlung des anscheinend älteren <=> j\ sei, das
*) Ich verdanke Crum die folgenden Angaben über die Formen des Namens im Sahidischen:
Formen mit erhaltenem amen-: n^MitgÄon Alexandria Mus. stele 175; ^MetiMii Cairo
stele 8465.
Formen mit erhaltenem hotp: it^pÄT^OTit Cairo stele 8547; C. Schmidt's new fragment in
GN1901; n*.peM^OTTt Krall, Rechtsurkunden CXVII, from Schmun pap.; n^pM^Tn Brit. Mus.
Or. 4882, Jeme pap.; TtA.peAiA.TiT Cairo stele 8608.
Formen auf a: n^pAig^n^. Cairo stele 8519; tt^pava^ Berl. Papyrus P. 5561 (5).
Formen auf t: TT^ugoT Brit. Mus. Or. 5420. dated A. D. 1048; Brit. Mus. Or. 3581, A2,
parchment; n^pAi^T Pap. Joad II (Jeme pap., Goodwin's copy).
Crum bemerkt dazu, dafs die Formen wie ir^pÄigoTir die häufigsten sind. — Man übersehe
nicht, dafs dieser Monatsname uns endgültig nötigt, den Königsnamen Anienhotp, mit kurzem o,
zu lesen, wie das ja auch grammatisch das Wahrscheinlichste ist.
1901.] Kurt Sethk: Zu den Verben des Gehens. 131
sein <cz> r wie so viele Wörter frühzeitig verloren habe. Dieser Gedanke, der
ja dem äußeren Thatbestande gut zu entsprechen scheint, ist. wie ich unten
zu zeigen gedenke, gewifs richtig; die Anwendung, die Calice davon ge-
macht hat, seine Erklärung verschiedener Einzelerscheinungen im Formenbestand
der beiden Verben, scheint mir jedoch verfehlt zu sein. Calice nimmt an,
dafs das ältere Verbum <z=> A sein r zunächst in solchen Formen verloren habe,
in denen es im Auslaut einer Xebensilbe nach dem Hilfsvokal e stand. Als
Belege dafür will er zwei Formen angesehen haben, die beide seit den ältesten
Zeiten stets ohne das <=r> erscheinen, den »Subjunktiv« (Tempus sdm-f nach
<=>A und A »veranlassen, dafs«) und die Formen mit Gemination, in denen
der Verbalstamm A A geschrieben wird. Was zunächst den »Subjunktiv« be-
trifft, so ist die Vokalisation, die Calice dafür annimmt, *erdjof unmöglich,
da sie gegen die Grundgesetze der Silbenbildung verstofsen1) und von der
Vokalisation aller bekannten Subjunktivformen dreilautiger Stämme abweichen
würde, die für ein Verbum rdj vielmehr einen »Subjunktiv« *?,edjöf erwarten
liefse2). Auch die von Calice angenommene Subjunktivform *edjöf. die nach
Calice aus der unmöglichen Urform *erdjöf entstanden sein soll und in der
That aus der an sich möglichen Urform *redjöf entstanden sein könnte, hat
wenig Wahrscheinlichkeit für sich , da der Subjunktiv A ^^ in den Pyra-
midentexten stets ohne Aleph prostheticum bleibt wie die Formen der Verba II.
geminatae {*Arbböf) und III. infirrnae (*me.yöff). — Für die geminierenden For-
men würde Calices Erklärung dagegen zutreffen können, wenn die Gruppe
A A in ihnen wirklich, wie er vorschlägt, dd zu lesen wäre und die gemi-
nierende Form des sdm -f A A *— . wirklich *dödef (nach Calice aus *erdödef)
gelautet hätte. Auf den ersten Blick scheint hierfür ja allerdings die von
mir4) erörterte Verwenduno; der Gruppe für '' '' dd in Xamen im m. R. zu
sprechen; dagegen sprechen aber gewichtige Gründe verschiedener Art. Erstens,
wie ich bereits ausgeführt habe, die Verwendung ebenderselben Gruppe
in den neuägyptischen Formen des Passivs sdm-w-f*) und des Pseudopartizips
(kopt. to:toi)6). Calice sucht diese eigentümliche Erscheinung durch die An-
nahme zu erklären , dafs das altägyptische A A 5^ . nach ihm eine verstümmelte
geminierende Form *dödef von rdj, im Xeuägyptischen durch eine sekundäre
Analogiebildung *dojef ersetzt worden sei, durch deren Vermittlung die Schrei-
bung dann auch auf das ähnlich lautende Pseudopartizip *döje (to : toi) und
Passiv sdm-w-f übertragen worden sei. Die von Calice supponierte Form
dojef dürfte aber niemals existiert haben, denn die neuägyptischen Formen, die
J) Verbum 19, 14. 2) Verbum II 213 ff.
3) Verbum II 238. 310. 12a. De Aleph prosthetico § 13.
*) Verbum I 457. 5) Verbum II 491. 2. 6j Verbum II 135, 2.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr.. XXXLX. Band. 1901. 18
182
Kurt Sethe: Zu den Verben des Gebens.
[XXXIX. Band.
den alten geminierenden Formen mit A A entsprechen, zeigen sämtlich das
Aleph prostheticum: ( ^7\A o1). Die emphatische Form des sdm-f A h*^=^. lautete
im Neuägyptischen also nicht *dojef, sondern (
& Do
), d. i. etwa *edjöf (vergl.
die Relativform in den Namen mit Aa n ttsts-, Verbum II 803 , 2). Diese neu-
ägyptischen Formen mit Aleph prostheticum sprechen aber nicht nur gegen
Calices Erklärung der neuägyptischen Verwendung von
sondern auch
gegen seine Lesung dd der altägyptischen Gruppe A A- Es ist kaum zu ver-
stehen, wie ein altes *dödef im Neuägyptischen zu *edjöf werden konnte. Diese
Formen mit Aleph prostheticum zeigen vielmehr, ebenso wie die koptischen
Formen (^, T&.A.q : THiq , to:toi, taj-), den Typus eines Verbums III. infirmae
4i^T
(L-ß
mit den ersten Radikalen dj. (, ffh **~ idj-f entspricht in der Relativform einem
igm-f von gmj »finden«, und wie dieses ein altes geminieren-
des gmm-w-f (von gmm-f) vertritt, wird es ein altes geminierendes djj-w-f
(von djj-f) vertreten, das wir eben in A As^. zu erkennen haben. Gegen
Calices Deutung der geminierenden Formen mit A A spricht aber endlich
noch ein Drittes. Neben den geminierenden Formen ohne
kommen im
Altägyptischen in denselben Verbalformen, wenn auch nur selten, auch Formen
mit <=> vor3); nach Calice müfsten sie die älteren unverstümmelten Formen
{*erdödef) darstellen, aus denen jene (*dödff) hervorgegangen wären. Aber wie
kommt es dann, dafs diese Formen mit <rr> nicht auch die Verdopplung des
A. das Zeichen der Gemination, zeigen? Warum findet man in diesen angeb-
lichen Prototypen der Formen mit A A niemals <=> r\ A?
Da Calice von der irrigen Voraussetzung ausgeht, dafs für das Verbum
<=>A der Lautwert rdj feststehe, so führt ihn seine Theorie zu dem Schlufs,
dafs der verstümmelte Stamm A nur zweilautig dj gewesen sei und dafs daher
die koptischen Formen (\, t*^* : thi* , to:toi, tä,i-), die das Aussehen von
Formen eines Stammes III. infirmae djj, djw haben, sekundäre Analogiebildungen
seien, die von dem verstümmelten zweilautigen Stamme dj nach dem Muster
der Verba III. infirmae gebildet seien. Dem ist jedoch entgegenzuhalten, dafs
überall sonst, wenn dreilautige Verben durch Verlust eines Radikals zweilautig
geworden sind, sie sich der Klasse der zweiradikaligen Verben anschliefsen,
die ja, wie ich gezeigt habe, überhaupt nur aus solchen verstümmelten Verben
besteht. Demnach müfsten die Formen eines aus rdj verstümmelten Verbums dj
im Infinitiv *döj, *döje (kopt. also etwa *töi, *töe) anstatt *dtjet (kopt. ^), *döjef
1) Verbum I 457.
2) Verbum II 313.
3) Im Verbum konnte ich noch keine sicheren Beispiele dafür beibringen (vergl. indes II
309. 898). Seitdem sind mir aber solche wiederholentlich begegnet. .
1901.] Kurt Sethe: Zu den Verben des Gebens. 133
(kopt. etwa *tööf) anstatt *dajtef (kopt. Td^qrTHiq), im Pseudopartizip *dej, *deje
(kopt. etwa *tej, *te) anstatt *döje (kopt. to:toi) gelautet haben.
Die koptischen Formen von A für Analogiebildungen zu erklären, ist aber
schon an sich recht bedenklich, weil wir uns damit jeden Boden unter den
Füfsen hinwegziehen würden; denn gerade die koptischen Formen sind es, die
uns den einzigen Anhalt für die Beurteilung der Verben des Gebens bieten. In
der That haben wir von ihnen auszugehen und nicht, wie es Calice gethan
hat, von dem durch nichts gesicherten rdj, um mit Calices Theorie zu durchaus
befriedigenden Erklärungen für die oben erörterten Erscheinungen zu gelangen.
Wenn das Verbum A ein Verbum III. infirmae djj, djw war, wie es die
koptischen Formen, die neuägyptischen Formen mit ( Q7\ prostheticum und das
Fehlen des ( prostheticum in den altägyptischen Subjunktivformen voraussetzen
lassen, so mufs das ältere Verbum <=> A. aus dem dieses Verbum III. infirmae
durch Wegfall des r entstanden sein soll, eben ein Verbum IV. infirmae rdjj, rdjw
gewesen sein. Bei dieser Annahme lassen sich dann die oben erörterten Formen
so erklären.
Der Infinitiv *dljet (^), *ddjtrf (T*^q:THiq), der den Infinitivtypus der
Verba III. infirmae zeigt (micc, MJvcTq), ist verstümmelt aus *erdijet, *erdajtef,
einer Form , die den Typus von cume (*esmmet) , c.uitTq (*es?nentef für esmäntpf
wegen des n) aufweist. Dieser Typus ist zwar nur bei einem Kausativ zwei-
rad. belegt; aber da die weiblichen Infinitivformen der Kausativa zweirad.
überhaupt nichts anderes sind als Formen vom Typus der Kausativa III. in-
firmae, aus deren Klasse die Mehrzahl der Kausativa zweirad. hervorgegangen
war1), so haben wir diesen Typus auch für die Kausativa III. infirmae und die
Verba IV. infirmae, die den gleichen Konsonantenbestand und also auch die-
selbe Infinitivbildung hatten, anzunehmen: esmlnet (cume) und *erdljet {<=z=>l\c±)
entsprechen sich also genau so wTie die Infinitive semnet (ceAmi) und *hnnset (geAici)
von dem Verbum IV. infirmae C l^fö hmsw »sitzen«.
Ebenso ist dann weiter auch das Pseudopartizip *döjjej, *döjwew (to:toi) ver-
stümmelt aus einer älteren Form *erdöjjej, *erdöjweic, die den Typus der Form
*phmöswew *f>hmo$jej (£aiooc) von dem eben genannten Verbum IV. infirmae2) auf-
weist.
Die gewöhnliche Form des Tempus sdm-f (»Subjunktiv«), die in den Pyra-
midentexten stets ohne (] prostheticum erscheint, lautete vermutlich *dejjof und
entsprach genau den Formen der Verba III. infirmae II ^K\ /: *sejjöf (aus *se]jöf)
»dafs er satt werde« (cioq)3). Die Urform von <rr> A, aus der diese Form ent-
standen sein könnte, würde dann *erdejjöf gelautet haben, d.h. die Vokalisation
l) Verbum I 435, 1. 2) Verbum II 98. 3) Verbum II 217.
18*
134 Kurt Sethe: Zu den Verben des Gebens. [XXXIX. Band.
gehabt haben, die man für die vierlautigen gewöhnlichen idm-f- Formen (»Sub-
junktive«) der Verba IV. infirmae zu erwarten hat1).
Die geminierende Mm-f-Yovm. A A ^=^, die wir uns etwa *edjöjef vokalisiert
zu denken haben, würde auf ein älteres *redjöjef zurückgehen. Dafs diese ältere
Form nun nie mit einem doppelten A, sondern immer einfach <rr> A *^_ ge-
schrieben wird, erklärt sich vielleicht daraus, dafs die Form überhaupt nicht
als geminierende Form, sondern als eine natürliche emphatische Form empfunden
wurde, die den einfachen Stamm zeigte und nur im Unterschied zu der gewöhn-
lichen Form (»Subjunktiv«) den Vokal vor statt nach dem letzten Radikal
hatte, wie die Formen "emsöjef, *emtöicef der Verba III. infirmae, die neben der
geminierenden Form em&ödef standen2). In der That ist ja die Gemination auch
bei den Verbis IV. infirmae nur ein Ausnahmefall, der nur bei einigen ganz
bestimmten Verben dieser Klasse eintritt3). Wenn nun aus dieser nicht gemi-
nierenden emphatischen Form *redjöjef durch Wegfall des r *edjöjef geworden
war, so konnte diese verstümmelte Form, die ganz das Aussehen der ent-
sprechenden geminierenden Formen der Verba III. infirmae hatte, um so leichter
für eine solche geminierende Form gehalten werden, als bei den Verbis III. in-
firmae die Gemination in der emphatischen sdm-f -Torrn in weitaus den meisten
Fällen erscheint, in der von dieser abgeleiteten Relativform sogar ausnahmslos
die Regel ist. So mufste es denn geradezu selbstverständlich sein, dafs auch
die Relativform zu *edjöjef und somit auch *edjojef selbst für eine geminierende
Form galten. Um nun diese anscheinend geminierenden Formen von den nicht-
geminierenden, die ja zum Teil dieselben Konsonanten djj enthielten, zu unter-
scheiden, fand sich nur ein Mittel, die Verdopplung des Wortzeichens: A A.
Wie die geminierenden Formen der Verba III. infirmae durch zweilautige Formen
ersetzt wurden, so auch die anscheinend zu ihnen gehörigen Formen von A. für
w
die wir ja, wie gesagt, im Xeuägyptischen Formen mit [ qt\ prostheticum an-
treffen. Dieses Verschwinden der Gemination hatte eine Entwertung der Gemi-
nationsschreibung . fl zur Folge, und so kam es denn wohl, dafs diese im Xeu-
ägyptischen für einfaches dj im Pseudopartizip und Passiv sdm-w-f verwendet
wurde. Ganz analog finden wir im Neuägyptischen ja auch die entwerteten
Geminationsschreibungen der Verben m// »sehen« und wnn »sein«
oder — -^ und 7Ü?? für einfaches ml und wn verwendet, auch wo dieses kein alt-
\J \J AA/W\A
ägyptisches mit und wnn vertritt*). Warum die entwertete Geminationsschreibung
nun nur in den beiden Verbalformen, dem Pseudopartizip und dem Passiv
sdm-w-f. in keiner anderen gebraucht wird, bleibt uns ebenso rätselhaft wie die
Thatsache, dafs die entwertete Schreibung ^^ ebenfalls nur in ganz bestimmten
l) Verbum II 231. 289. 2) Verbum II 348,2; I S. XXIV
3) Verbum I 409, 5. 4) Verbum I 390.
1901.] Kurt Seihe: Zu den Verben des Gebens. 135
VerbaLformen für wn (altes und junges) eintritt, in anderen, darunter gerade
solchen, die im Altägyptischen die Gemination zeigten, nie.
Die vorstehenden Ausführungen dürften hinreichend gezeigt haben, dafs
Calices Theorie vom Verhältnis der beiden Verben des Gebens sich sehr gut auf
die uns vorliegenden Formen anwenden läfst, wenn man in dem Verbum <=> A
einVerbum IV. infirmae rdjj, rdjw sieht, das seinen ersten Radikal r frühzeitig ein-
gebüfst hat. Dafs der Wegfall eines r am Anfang eines Wortes nichts Unwahr-
scheinliches ist, hat Calice bereits durch das Beispiel von m 3 rh »wissen«
(kopt. üj-, iy*<q) dargethan. Die Pyramidentexte mit ihrem >§5 — neben
Aq| i — und mit ihren Wortspielen zwischen O und ( y\ , zwischen □'
und (1 , zwischen Q , das später ja nur noch (1 ^ Q geschrieben wird,
DO
und ( zeigen deutlich , dafs das anlautende <=> r nicht minder zum Uber-
gang in ( j, i neigte als das auslautende. Dafs aber ein ( am Anfang eines
Wortes spurlos verschwinden konnte, dafür ist ( A d imj »gieb« (kopt. moi, ma.-)
ja ein klassisches Beispiel.
Der Lautwert rdjj, rdjw und djj, djw, den wir ausgehend von den kop-
tischen Formen des Verbums A für die Verben des Gebens erschlossen haben,
braucht nun aber nicht der ursprüngliche Lautwert gewesen zu sein. Wie schon
die von mir im Verbum1) herangezogene Variante a ^K /° für \\ /° in
den Pyramidentexten nahelegte, könnte das d des Stammes rdjj, rdjw, djj, djw
ursprünglich ein "1 d gewesen sein. Der im a. R. vorkommende Personen-
name Dfdj 3 A , Berlin 11667, mit den Varianten (T)> Leiden C. 15,
~1, Mar. , Mast. 199, ist ein weiterer Beleg dafür.
Der Lautwert von «J»,
Von Kurt Sethe2).
Wir sind gewohnt, dem Zeichen ^=J) den Wert hc zuzuschreiben und lesen
somit die häufigen Worte ~=^ »Vorderteil« hct, <==^ »Fürst« hc, •*=& t\ »An-
1) I 454.
2) An der Formulierung meiner Ausführungen hat Hr. Prof. Erman wesentlichen Anteil, wo-
für ich ihm meinen Dank auch an dieser Stelle aussprechen möchte.
13b Kurt Sethe: Der Lautwert von g). [XXXIX. Band.
fang von« Jjfi-rn, ^^ »Herz« h<tj, ^S)\\ ^ « »erster« Uwtj. Dafs diese Lesung
bedenklich ist, zeigt zunächst das Koptische.
Nach den bekannten Gesetzen (Steindorff, Kopt. Gramm. § 34a. 39) hätte
ein hctj, wenn es mit e vokalisiert war (*h&<^tej), etwa *haat geben müssen; das
Wort für »Herz« lautet aber £ht. Und mit Suffixen hätte dasselbe Wort *hotef
(für *h'ctejef) ergeben müssen; »sein Herz« heifst aber £THq. Ein hcwtj mit i
vokalisiert hätte *hawtt (für *he<rwttj) ergeben müssen; das Wort für »erster«
heifst aber ^o^it. Und wenn hct »Vorderteil« wohl auch oh (für *h(*ef) geben
könnte, so müfste es mit Suffixen doch *haatef (für *hectef oder *hä^ff) lauten;
»sein Vorderteil« heifst aber £HTq. Alle vier Formen £HT, £THq, ^o^it, £HTq
zeigen somit keine Spur eines Ajin ) und sehen aus, als gingen sie einfach auf
*hetej, *htejef, *hwitej, *hetef zurück. Nach diesen koptischen Formen würde man
somit =^ ht, ~=^ O htj, ^Mj>\> a hwtj umschreiben. Späte Texte (z. B. das
o I q\\ -H. \\ JA
saitische Totenbuch) schreiben denn ja auch geradezu ö O für »Herz«, und die
älteren Agyptologen haben deshalb dieses Wort wirklich htj gelesen, ganz wie
es den koptischen Formen entspricht.
Und in der That ist die Annahme, dafs , — §) h< zu lesen sei, auch durch
nichts bewiesen; denn sie beruht ausschliefslich auf der Schreibung der beiden
Worte -=^ »Fürst« und ~=^ ¥^ »Anfang von«. Wäre aber das a in diesen
Worten wirklich der Auslaut des Wortzeichens ^JD, so würde es auch in den
anderen Worten, die mit — §) geschrieben werden, irgend einmal vorkommen
müssen. Es findet sich aber niemals; man schreibt immer nur -==^ , ^^Os
o I o \\
^%Q A und schreibt das a nur bei -=^ und <=^ f\ . Somit wird das
d ein Bestandteil sein, der nur diesen beiden Worten eignet, oder vielmehr
diesem einen, denn gewifs sind beide im Grunde identisch oder hängen doch
zusammen. Das -=^ wird nichts als eins der häufigen Komposita mit o »Arm«
- Q
er\ f if\ q r^^\ ^S. 'WWW
sein"), wie z. B. ® . , r s \\ , ^ , und es wird wie so manches
' a o II- a a ^ a
alte Wort und namentlich so mancher alte Titel in einer Abkürzung geschrieben
sein, verel. ffi hrj-c und hrt-< (<^> °), % hrj-dldt, ] Nbt-ht, 1 1\ imj-is{t),
In msw-stnj u. a. Da man das Femininum zu ~==^ »Fürst« s^t (Beni Hasan I,
25. 26) ^ (ib. II, 26) schreibt und seinen Plural «=^\ ! (Rec. de trav. IX, 94)
j\Jm i
und ^=^V§*' (rt>- XI, 61, späterer Text), so wird die richtige Auflösung von ~=^
1) Hierauf habe ich bereits im Verbum I, § 146 hingewiesen.
2) Vergl. auch die Schreibungen e=p vfa l (Louvre C.l) und ■s=^ 1\ (Millingen 1,1), die
sogar die spätere gewöhnliche Schreibung von . »Arm« zu bieten scheinen.
1901.] Kurt Seihe: Der Lautwert von __$). 137
»Fürst« B-=^ . sein1), während e=^-' t\ »Anfang von« den Ausdruck e-s^. ,
enthalten wird, von dem der Titel abgeleitet ist; die beiden Worte verhielten
sich dann zueinander so wie ® 1pj-c{1L'j) »Vorfahr« zu ® tp-c(irj) »vor«.
Wenn nun die koptischen Formen gHTq. £ht, orHq, oo'yiT auch für das
Zeichen _- $> nur den einkonsonantigen Lautwert h ergeben, so braucht das doch
nicht der ursprüngliche Lautwert gewesen zu sein. In der That setzt ja auch
der lange Vokal des Wortes oh »Vorderteil« e=^ voraus, dafs dem e noch ein
Konsonant folgte: *fyif'et. Wenn die zugehörige Form mit Suffixen gHTq *hetef
davon keine Spur mehr erkennen läfst, so ist das genau dasselbe wie bei £h:£h
»Leib«, das aus *he?t entstanden ist. und dem zugehörigen oHTq:5HTq, d.i.
einfach *hetef. Für oh c^/. und seine Derivate könnte aber als zweiter Radikal
wohl nur ein *C\ / in Betracht kommen. Denn nur dieser Laut ist bisweilen
so frühzeitig weggefallen, dafs er im Koptischen in der Vokalisation keine Spur
mehr hinterlassen hat"), wie das ja bei den Worten OHTq, oht, OTHq, gcyrr
der Fall war. In der That giebt nun Griffith, Hieroglyphs p. 18, an, dafs im
m. R. das »Herz« auch hltj geschrieben vorkomme, doch ist mir die Stelle, die
er dabei im Auge hat, nicht bekannt.
Demnach wird man als Lautwert für das Wortzeichen — §) mit grofser
Wahrscheinlichkeit ursprünglich ht, später h. annehmen dürfen. Die Worte, in
denen es sich findet, werden so zu gruppieren sein:
hit. ht »Vorderteil« ~==^ (oh aus *he?t\ OHTq aus *hettef, wie ujH«ye »Altar«
aus *hrhcet, £h£ »Höhle« aus *beföl).
hltj, htj »vorn befindlich« in ~^fy »Brust«, »Herz« (oht aus *heltej wie
oben OHTq aus *he!tef, OTHq aus *he>teff wie Tcygo aus *dice!hö. «xcoq »sein
Haupt« aus *de?dö?ef, vergl. auch oovo »mehr« aus h?w-cfj), -=^ <® »Vordertau
der Schifte«, -=^s=i »feines Öl«, g) *V\ TT »feines Leinen«.
hlt-c. ht-c »Anfang« ==^ in a=^' ^\ »incipit«.
a _ aJ!^
hltj-c, htj-c »Fürst« -=^, Fem. »Fürstin« s^-
hhctj, hictj, neuägyptisches Adjektiv für »erster«, das von dem Plural von
■ gebildet sein könnte, P/\\ °* * (ojo'yiT aus *hehcitej wie oben orHq aus
WA
x) Auch der andere alte Fürstentitel D , D ^ • Fem. ^r-|^- wird nach Ermans V ermu-
fl - QVJ u n
tung demnach wohl rptj-c zu lesen sein.
2) Vergl. Sethe, Verbum I, § 70. 24. 60 b».
138 August Küster: Zur ägyptischen Pllanzensäule. [XXXIX. Band.
Zur ägyptischen Pflanzensäule.
Von August Köster.
k^owohl Chr. Belger (Berl. philol. Wochenschrift 1899 S. 467 ff.) wie kürzlich
U. Wilcken (Zeitschr. f. ägypt. Sprache 1901 S. 66 ff.) haben gegen die von
L. Borchardt in seiner bahnbrechenden Arbeit über die ägyptische Ptlanzensäule
aufgestellte Theorie Bedenken vorgebracht, die scheinbar so schwerwiegend sind,
dafs sie einer ernstlichen Beachtung wert erscheinen. Beide kommen durch
ihre Betrachtung zu der Ansicht von Semper und Lepsius zurück, die bereits
früher von Julius Braun1) ausgesprochen wurde, dafs die ägyptische Säule aus
einem inneren Kern besteht, der nur von Pflanzen bekleidet ist, also durchaus
als tragende architektonische Werkform aufgefafst werden mufs.
Belger führt gegen Borchardts Theorie vor allen Dingen an, dafs die
Entstehung der Bündelsäule sich durch dieselbe nicht erklären lasse, da die
lebendige Pflanze in natura nie zusammengebündelt wird, als Vorbild also nicht
gedient haben könne; eine Anwendung von mehreren Stengeln aus konstruk-
tiven Rücksichten, d. h. um der Säule mehr Widerstandsfähigkeit zu geben,
nach Borchardts Ausführung aber ausgeschlossen sei und man annehmen müsse,
dafs der von Papyrus oder Lotos rings umhüllte Pfeiler als Vorbild der Bündel-
säule gedient habe.
Gegen die Möglichkeit einer solchen Entstehung eines Säulentypus wäre
durchaus nichts einzuwenden, doch dürfte man dann die Umschnürung am un-
teren Teile des Stammes und in der Mitte, die Wilcken für die bisherige An-
sicht anführt, gerade bei den ältesten Säulen erwarten. In Wirklichkeit sind
aber die Säulen, bei denen auch unten Bänder auftreten, wenn auch aus guter
Zeit, so doch nur in einer bestimmten Periode nachweisbar2). Auch hätten
die aus dieser Idee heraus entstandenen Säulen gewifs ein ganz anderes Aus-
sehen. Sehr viele Stengel wären nötig gewesen, um einen Stamm oder Pfeiler
*) Julius Braun, Skizzen aus den Ländern der alten Kultur. 1854. S. 315.
2) Die bei Perrot et Chipiez, Histoire de l'art (D.A.)I. p. 489 und 505 abgebildeten Säulen
zeigen diese Eigentümlichkeit nicht; was man hier vielleicht als Bänder verstehen könnte, sind
farbige Streifen (Borchardt, Die ägyptische Pflanzensäule S. 7), und nur bei den Bauten Amen-
ophis' III. zu Luksor (Description de l'Egypte III Taf. 7) läfst sich eine mehrfache Umschnürung
nachweisen. In Medamüt findet sich allerdings bei zwei Ptolemäersäulen dies Motiv wieder auf-
genommen (Description III Taf. 68, bessere Abbildung giebt Borchardt S. 37), doch gehören die-
selben sehr später Zeit an (Euergetes' IL und Neos Dionysos', Steindorff bei Baedeker 5. Aufl.
S. 262) und können deshalb für die Theorie der ägyptischen Säule nicht in Frage kommen. Über
die Säulen des Tempels zu Aschmunen vergl. Anhang.
1901.] August Küster: Zur ägyptischen Pilanzensäule. 139
zu umkleiden, und der Künstler, sich eng dem Vorbild anschliefsend , hätte
vielleicht eine Säule hervorgebracht, ähnlich der bei Borchardt a.a.O. S.50
abgebildeten Rohrsäule. Thatsächlich bestehen aber gerade die ältesten Bündel-
säulen aus wenigen, 4 — 6 Stengeln1), sicher ein Zeichen, dafs man sich nicht
zu weit von der ursprünglichen Säule, die nur eine aufstrebende Pflanze dar-
stellte, entfernen wollte. Wilcken geht allerdings von der Ansicht aus, dafs
die Bündelsäule das Primäre, die einfache Pilanzensäule das Sekundäre ist.
Mag der Steinbau sich nun aus der Holzarchitektur entwickelt haben oder aus
dem Lehmbau, oder aus beidem gemeinsam, wofür wohl die gröfste Wahr-
scheinlichkeit spricht, die Säule verdankt jedenfalls der Holzarchitektur ihre
Entstehung2), und möchte ich deshalb die einfache Säule, und zwar die Palmen-
säule, als das Primäre in Anspruch nehmen, obgleich im a. R. kaum Spuren
derselben nachweisbar sind3). Der Palmenstamm war das naheliegendste, als
Stütze verwendbare Material, und er entsprach zugleich der Idee der späteren
Pilanzensäule nach Borchardts Theorie, weil er seiner charakteristischen Borke
wegen auch als Stütze noch den Eindruck eines Baumes hervorrufen mufste.
Die Entstehung der Halsbänder, deren Deutung gerade bei den Palmensäulen
bislang Schwierigkeiten machte, liefse sich vielleicht erklären, wenn wir einen
Blick auf die Bauweise in Babylonien werfen, wo ja die äufseren Verhältnisse
den ägyptischen analog sind. Strabo4) erzählt uns, dafs der Holzarmut wegen
in Babvlonien Palmen als Säulen verwendet werden, um die man aus Rohr
gedrehte Stricke legte, die hernach angestrichen wurden. Diese Umschnürung
mit Stricken wird aus konstruktiven Gründen, namentlich um den oberen Teil
der Stütze zusammenzuhalten, nötig gewesen sein, da das Holz der Palme5)
nicht besonders geeignet ist, als Pfeiler Verwendung zu finden. Vielleicht wird
auch bei anderen Holzsäulen solche Verstärkung und Sicherung zur Anwendung
gekommen sein6). Wurde die Stütze zur Säule dadurch, dafs man ein Kapitell
1) Borchardt a. a. 0. S. 6 und 7, Fig. 9 und 10.
2) Abgesehen von der sogenannten protodorischen Säule, die im Gräberbau ihren Ursprung
hat, die nach ägyptischen Begriffen (Borchardts Theorie) aber keine Säule ist, sondern als Stütze
oder Pfeiler bezeichnet werden mufs.
3) Borchardt a. a. 0. S.46. Die verbreitete Ansicht, dafs die Palme (phoenix dactylifera L.)
erst zur Zeit der 12. Dynastie nach Ägypten gekommen sei (Franz Woenig, Die Pflanzen im
alten Ägypten S. 307 ff.) ist nicht haltbar. Flinders Petrie giebt uns auf Taf. 51 seiner Publi-
kation »The royal tombs of the first dynastie« sowie auf Taf. 52 von »Naqada and Ballas« aus
der ältesten Zeit einige Darstellungen von Palmen, die als solche gar nicht zu verkennen sind.
Royal tombs II Taf. 3, 1 kommt die Palme bereits als Hieroglyphe vor. Wir können mit Sicher-
heit daraus schliefsen, dafs in den ältesten uns bekannten Zeiten die Dattelpalme in Ägypten nicht
nur bekannt, sondern schon heimisch und verbreitet war und ihre Einführung jenseits aller Ge-
schichte liegt (vergl. Fischer, Petermanns Mitteilungen, Ergänzungsheft Nr. 64 S. 5).
4) Strabo XVI, 739 Stet he tyjv rvjg vX-^g t-kkvw iv. (powixtvwv £vXwv cci otxoho\xnt j-vursXovi'Tai
HMl hoKQig XCtt TTVXOIG' TTSOl §Z T0\JQ TTvXovg (TTOZCpOl'TSG I* TYS y.Ct7M\XYfi T^OlVlCi 7T£aiTl%SCCTtl>, eW STTCC-
^SKpOUTSQ y^OWUCCTt XCCTCtyOCCipOVTt.
I5) Description XIX, p. 445.
6) Vergl. Perrot et Chipiez a. a. 0. V, p. 203 Fig. 138.
Zeitschr. f. Ägypt, Spr., XXXIX. Band. 1901. 19
140 August Küster: Zur ägyptischen Pilanzensäule. [XXXIX. Band.
hinzufügte, das, aus einem besonderen Block gefertigt, durch Verzapfung und
Verspundung mit dem Stamm verbunden werden mufste, war eine Verschnürung
um so nötiger. Als man dann zur Steinarchitektur überging, behielt man diese
Halsbänder natürlich bei, die, so erklärt, auch bei der Palmensäule so sehr
unberechtigt, als man gewöhnlich anzunehmen geneigt ist, nicht sind1). War
man zum Steinbau übergegangen, so konnte man statt der Palme auch leicht
die so sehr beliebte und in allen Darstellungen bevorzugte Lotos- oder Papyrus-
pilanze als Säule nachbilden.
Dafs die Ägypter durchaus nicht davor zurückschreckten oder es als Wider-
spruch empfanden, den biegsamen Stengel des Lotos als kerzengerade empor-
gerichtet darzustellen, lehrt uns die vielfache Anwendung dieses Motivs in der
Kleinkunst'2) sowie in der Ornamentik3). Ja, selbst wo der Lotos als lebende
Pflanze aufgefafst und gezeichnet ist, sehen wir ihn bisweilen dem Papyrus
analog mit langen, emporstrebenden Stengeln wiedergegeben4).
Dafs es einige Schwierigkeit verursacht, aus der einfachen Säule nun die
Entstehung der Bündelsäule zu erklären, kann nicht in Abrede gestellt werden,
im anderen Falle, d. h. wenn man die Bündelsäule als das Primäre annimmt
und ihre Entstehung aus der Pfeilersäule erklärt, liegt eine mindestens ebenso-
grofse Schwierigkeit vor, die Umbildung zur einfachen Säule zu verstehen.
Vielleicht kam man von der einfachen Säule auf die Bündelsäule lediglich aus
künstlerischen Rücksichten, indem man anstrebte, die Säule durch Gliederung
zu beleben, ein Bestreben, das ja gerade im a. R. den Stil bestimmte und sich
in der Architektur, namentlich auch in der Ornamentierung der Sarkophage,
widerspiegelt.
Für die Papyrus-Bündelsäule war, worauf mich Hr. Prof. Spiegelberg freund-
lichst aufmerksam macht, dem Künstler ein direktes Vorbild gegeben in den
Papyrusbündeln, wie sie uns mehrfach auf Darstellungen begegnen3). Die Pa-
pyrusstaude wächst in Büscheln, und solche Büschel, die, soeben ausgerissen,
zusammengeschnürt und fortgetragen werden, führt der Zeichner uns im Bilde
vor. Ein solches Bündel hat genau die Form einer Säule, selbst die Fufs-
blätter haften noch daran und umhüllen die Schäfte, und könnte unmittelbar
als Vorbild genommen werden.
!) Man könnte versucht sein, hier an die vielen Bänder, Faszien u. s. w. zu denken, wie
sie in der griechischen Architektur, auch bei der Säule, angewendet wurden (vergl. Bötticher,
Die Tektonik der Hellenen S. 82 ff. und S.91ff.). Dem ist jedoch entgegenzuhalten, dafs die
ägyptische Säule, ursprünglich allerdings aus ihrer Funktion als Stütze heraus entstanden, doch
eine ganz andere Idee verkörpert. Die ägyptische Säule soll den Konflikt zwischen Stütze und
Last nicht ausdrücken und bedarf deshalb des Hinweises darauf nicht. Symbolisch sind also die
Bänder auf keinen Fall zu fassen.
2) LD. 111, 115; Prisse, d'Avennes II Taf. 24.
3) LD. II, 64; II 129; Prisse, d'Avennes II Taf. 56.
4) Beni Hasan II Taf. XI; vergl. auch Petrie, Egyptian decorative art p. 66 ff.
5) Prisse, d'Avennes II Taf. 13 aus dem Grab der Rechmere (= Newberry: Rekhmara Taf. 13).
1901.] August Küster: Zur ägyptischen Pllanzensäule. 141
Die Auflassung Borchardts, dafs die Basis der Säule einen Erdhügel dar-
stellt, möchte ich mit Belger bezweifeln und annehmen, dafs die Basis ledig-
lich konstruktiven Rücksichten ihre Entstehung verdankt. Den Baumstamm
konnte man nicht einfach auf den Erdboden stellen, ohne dafs er eingesunken
wäre; selbst bei den einfachsten Anlagen war man genötigt, eine Platte, die
wohl bald aus Stein hergestellt wurde1), unter die Stütze zu legen. Die eigen-
artigen Basen, die sich bei Flinders Petrie, Dendereh (1898) Taf. XXIII finden,
zeigen deutlich, dafs sie der Säule nur als Unterlage dienen und weder als
Erdhügel noch als Teil der Säule gedacht sind. Wäre letzteres der Fall, so
müfsten wir die Basis in ihrer gewöhnlichen Form hier erwarten; erst unter
derselben hätte dann zur Erhöhung der Standfestigkeit der kreuzförmige Unter-
satz hinzugefügt werden können. Als ein Teil2) der Säule ist demnach die
Basis kaum anzusehen, noch weniger aber der Abakus; die Entstehung desselben
wäre weder nach Borchardts Theorie noch nach der von Wilcken vertretenen
Auffassung von Semper und Lepsius zu erklären, wenn wir ihn als Teil der
Säule betrachten.
Aus der Darstellung des Fufsbodens zu Tell-el-Amarna läfst sich gegen
Borchardts Ansicht durchaus nichts entnehmen, denn die Säulen stehen ja
nicht auf Gartenland, sondern im Sumpf; übrigens hätte das Wasser des Teiches
über die Standplätze der Säulen hinaus gar nicht ausgedehnt werden können,
wenn nicht jedes Verhältnis zwischen Teich und Umgebung verloren gehen
sollte. Zudem wissen wir nicht einmal, welche Art von Säulen wir uns hier
zu denken haben.
Nach eingehender Betrachtung scheinen die von Belger und Wilcken vor-
gebrachten Bedenken demnach doch nicht schwerwiegend genug zu sein, um
die von Borchardt aufgestellte Theorie über die ägyptische Pflanzensäule irgend-
wie zu erschüttern.
Anhang.
Zum Tempel von Aschmunen.
Der früher in der Nähe des Dorfes Aschmunen gelegene, jetzt zerstörte
Tempel3) gilt für gewöhnlich als der Ptolemäerzeit4) angehörend, doch ist es
wohl mehr als wahrscheinlich, dafs bei Erbauung dieses Tempels die Ptole-
mäer nicht in Frage kommen, sondern dafs es sich hier um einen Bau der
18. Dynastie handelt. Auf einer Säule des Tempels fand sich allerdings der
1) In Kahun wurden von Flinders Petrie thatsächlich Steinbasen gefunden, die ehemals
Holzsäulen als Unterlage dienten (Flinders Petrie, Kahun, Gurob and Hawara p. 23).
2) Vergl. Göller, Entstehung der architektonischen Stilformen S. 38 und 42.
3) Description IV Taf. 52; die beste Abbildung bei Minutoli, Voyage ä l'oasis de Jupiter
Ammon Taf. XIII.
4) Champollion II p. 465; Steindorff bei Baedeker S. 205 (5. Aufl.); Foucart, Histoire de
l'ordre lotiforme p. 275.
19*
142 August Köster: Zur ägyptischen Pilanzensäule. [XXXIX. Band.
Name des Pliilippus Arrhidäus ; die ganze Art und Weise , wie diese Inschrift
angebracht ist, macht jedoch den Eindruck, als ob sie später hinzugefügt
worden wäre. Dafs dieser Bau von Philippus Arrhidäus errichtet worden ist,
ist auch sehr unwahrscheinlich, denn da es sich hier um einen Kolossalbau
handelt (Säulenhöhe 16,7m), so ist kaum anzunehmen, dafs der Tempel zu
Philippus' Zeit bereits bis zum Architrav vollendet gewesen wäre, selbst wenn
bereits Alexander I. ihn in Angriff genommen hätte, ganz abgesehen davon,
dafs die alte Stadt Chmunu, die Hauptkultstätte des Thot, viele Heiligtümer
besafs, die genugsam verfallen sein mochten, als dafs nicht vor allen Dingen
zuerst eine gründliche Restauration nötig gewesen wäre, wodurch die Bau-
thätigkeit hinreichend in Anspruch genommen war1). Mehr lehrt uns jedoch
die stilkritische Betrachtung der Halle selbst. Die Säulen waren als Papyrus-
Bündelsäulen gedacht, wie die Fufsblätter deutlich anzeigen. Das Kapitell zeigt
die Form der geschlossenen Dolde ; solche Säulen mit geschlossenem Papyrus-
kapitell kommen in der Spätzeit jedoch überhaupt nicht mehr vor2). Am Schaft
findet sich eine Eigentümlichkeit, die sonst nur in Luksor bei Bauten der 18. Dy-
nastie nachzuweisen ist, dafs nämlich die Säule dreimal durch je fünf Bänder
umschnürt ist. Das obere Drittel des Schaftes scheint auf den ersten Blick
aus 32 Stengeln zu bestehen, wie auch Foucart3) annimmt, der sich fragt, ob
vielleicht der Zeichner die Säule falsch verstanden und wiedergegeben habe,
oder der Künstler der Ptolemäerzeit gedankenlos unverstandene Formen kopierte.
Die 32 Stengel des oberen Teiles liegen jedoch über den 8 Papyrusschäften
und sind weiter nichts als die Zwischenstengel, die sich bei allen Säulen finden
und hier nur etwas weiter herunter geführt sind als gewöhnlich, so dafs sie
bis zum zweiten Bande reichen und man den unteren Abschlufs nicht sieht.
Mifsverstanden sind also die Formen nicht, und würde das schon auf eine
frühere Epoche hinweisen. Die Verhältnisse der Säule sind aufserdem durch-
aus nicht der Spätzeit angemessen, beim Kapitell überwiegt etwas der Durch-
messer im Vergleich zur Höhe; die Höhe des Kapitells verhält sich zur Länge
des Schaftes etwa wie 1:3, wie wir es in der 18. Dynastie wiederfinden4).
Auch vergleiche man die Einziehung der Säule am Fufs über der Basis; diese
Einziehung setzt nicht in Höhe der Blattspitzen an, sondern viel tiefer und
bildet einen kurzen Bogen.
Soweit wir an der Hand der älteren Publikationen überhaupt im stände
sind zu urteilen, scheint sich aus den angeführten Argumenten zu ergeben,
dafs die Erbauung des Tempels von Aschmunen etwa um die Zeit Amen-
ophis' III. anzusetzen ist, oder Amenophis' IV., der ja gerade in allernächster
1) Vergl. J. P. Mahaffy, The empire of the Ptolemies p.71.
2) Die Papyrussäulen mit geschlossenem Kapitell zu Medamüt setzt Steindorff mit Recht
in ältere Zeit (Bsedeker S. 262).
3) A. a. 0. p. 277.
*) Medinet-Habu, Foucart a. a. 0. Fig. 73; El Amarna LD. III, 106.
1901.]
August Köster: Zur ägyptischen Pllanzensäule.
143
Nähe1) von Aschmunen mehrere Bauten aufführen liefs. Der Name des Phi-
lippus Arrhidäus wird sich also lediglich auf eine Wiederherstellung beziehen,
es sei denn, dafs letzterer aus dem vorhandenen alten Material den Tempel
hätte aufführen lassen.
Die Geheimschrift der gnostischen Papyri von London und Leiden.
Von J. J. Hess.
In ÄZ. XXXYIII, S. 93 schreibt F. Ll. Griffith: In the course of it he has
just discovered the indubitable Solution of the »enigmatic« writing reading in
it xovxovcpuT vocrKvccpnov, &c.
Dazu möchte ich bemerken, dafs das Geheimalphabet schon längst ent-
ziffert ist auf Grund von parallelen Textstücken, auf deren Gleichheit ich zuerst
in meiner Ausgabe S. X aufmerksam gemacht habe und in denen mehrere Worte
demotisch und in Geheimschrift vorkommen. Es entsprechen sich die Formeln
London X, 23— 36+Lugd. I, 21—33 und Lugd. XX, 1—12, in denen die Stellen
snof n- -*| U3>>> \\)r [s]nof n- -A-3A-A-3A M-ß
snofe n- %?ri, f±±i snof n-kukupat')
Gänseblut Wiedehopfblut
snof n- fc
Lond. X, 31 + Lugd. I, 30
snof n-amuld Lugd. XX, 9
Eulenblut
die Lösung von neun Buchstaben ergeben.
Dies Resultat, das keinem entgehen konnte, der den Papyrus aufmerksam
durcharbeitet, wurde vor Jahren von W. Gkoff in einer mir nicht zugänglichen
Publikation des Institut Egyptien veröffentlicht. Bestätigt und erweitert wird
dieses Ergebnis durch die Glossen der Papyri, in denen v durch h und h,
>^ durch d, -ß- durch k (alle drei in der Glosse A
und h durch / (Lugd. XVIII, 35) umschrieben werden.
A <
><v Lugd. XIX, 14)
x) Felseninschrift Amenophis' IV. und Nekropole bei Tuna el-Gebel, Steindorff bei Bae-
deker 5. Aufl. S. 205.
2) Vergl. Lugd. v. XVIII, 7, wo xovxovn in Geheimschrift steht.
144
J. J. Hess: Geheimschrift <1. gnost. Papyri v. London u. Leiden. [XXXIX. Band.
Der Kaiser Commodus in einem demotischen Texte. — Das Ostrakon 20300
des Britischen Museums hat Z. 4 und Z. 8 das Datum ^ J" <//,„ ^>yV _ *j £,(
rompe.i XII n-Flgis, was nichts anderes sein kann als »anno XII Felicis«. Felix
ist bekanntlich der Beiname des Commodus, den dieser im Jahre 185 erhielt.
(Goyau, Chronologie de l'Empire Romain, p. 233.)
Zu Ermans Aufsatz »Kupferringe an Tempelthoren « .
I.
-Uer Zufall hat mir vielleicht, unmittelbar nachdem mir Ermans Aufsatz zuging,
im Kunsthandel zu Theben einen Tpo%og %xXxovg zugeführt. Ich fand einen Kasten
aus Kupfer, 9 cm lang, 4 cm hoch, 6 cm tief. Auf der Mitte der einen Breit-
seite safs senkrecht eine mit dem Kasten in einem Stück gegossene Kupfer-
platte (K) an, 3,8 cm lang, 1 cm dick, 3,1 cm
breit. Ihre untere Kante liegt mit der Längsseite
des Kastens in einer Ebene. In diesem Kasten
steckt, durch einen dicken Eisenstift gehalten, eine
massive runde, 2,5 cm dicke, durchbohrte Scheibe
( J) , die an dem Eisenstift drehbar ist. Der Eisen-
stift (oc) ist in der Mitte der Breitseiten des Kastens
gerade vor der Kupferplatte durchgetrieben. Auch
durch die Kupferplatte selbst ist ein dünnerer Eisen-
nagel getrieben. Der Durchmesser der Scheibe be-
trägt etwa 7 cm, die Öffnungsweite des Kastens
8 cm, die Scheibe steht ungefähr 1 1/2 cm aus dem
Kasten heraus. Dafs der Kasten mit der Kupfer-
platte in eine Wand oder Ähnliches eingelassen
war, die wohl aus Holz (wegen des Nagels) bestand,
ist wohl einleuchtend. Dann war aber die offene
Seite, zu der die drehbare Scheibe herausragt,
{A-C-G-E), eine Aufsenseite.
Eine zweite Aufsenseite mufs die eine Schmal-
seite A-B-F-E gewesen sein, da diese eine leider
schlecht lesbare und, mir wenigstens, fast unver-
ständliche Inschrift in drei Vertikalzeilen eingekratzt
Ol
V O
/VvM
81
AAMA
P
trägt (s. nebenstehend).
1901.] v. Bissing u. Capart: »Kupferringe an Tempelthoren«. 145
Die Inschrift scheint anzudeuten, dafs snt n nub «goldener Ring (oder
Scheibe)« der Xaine des Gegenstandes war. Die kupferne Scheibe wäre in
diesem Falle also vergoldet gewesen.
Der Kasten mit der Scheibe safs also mit der Seite E-G-H-F gegen die
"Wand, in die die Platte K eingelassen wurde: die Gläubigen konnten die
Scheibe J an dem Stift st-ß drehen. Von den sonstigen Vorrichtungen, von
denen die alten Schriftsteller berichten, ist freilich nichts wahrzunehmen. Der
Schriftcharakter wie die Verwendung von Eisen weisen das Gerät wohl sicher
in die Spätzeit. Fr. W. v. Bissing.
IL
Les textes etudies parM. le professeur Erman dans la Zeitschrift Band XXXVIII^
rstes Heftj S. 53 — 54 sous le titre de »Kupferringe an Tempelthoren« ont, ä ma
connaissance, dejä fait Fobjet de deux etudes. L"une de M. le professeur Petrie
de Londres a paru dans le »Journal of the Royal Asiatic Society« (Octobre 1898).
L'autre plus importante a ete faite par M. le comte Goblet d'Alviella sous le titre
le »Un curieux probleme de transmission symbolique — Les roues liturgiques de
Fancienne Egypte«, Bruxelles 1899. (Extrait des bulletins de FAcademie royale
de Belgique, 3e serie, t.XXXVI. n°ll, p. 439— 462; 1898.) Cette seconde etude
fait suite ä un important travail du meme auteur, publie dans la Revue de FUni-
ersite de Bruxelles t. II. p. 641 — 664 et qui est intitule: »Moulins ä prieres,
roues magiques et circumambulations«.
II est inutile de rappeler les nombreux textes egyptiens relatifs ä la cir-
cumambulation , notamment dans le rituel des funerailles oü les pretres et les
autres personnages qui prennent part a V »Ouvertüre de la bouche« du mort
fönt juusieurs fois le tour de la statue du defunt.
JusqiFa present on n'avait pas Signale de »roues liturgiques«. M. le comte
Goblet d'Alviella, cherchant a etablir la filiation des roues liturgiques qui
sont encore employees actuellement en Bretagne, etudie Femploi de la roue
chez les Grecs. II recherche ensuite d"oü leur venait cet usage et croit en
trouver Forigine prochaine en Egypte. II se base ä cet effet sur le texte de
Clement d'Alexandrie »signalant, d'apres le grammairien Denys de Thrace, la
roue qu'on tourne dans les temples des dieux et qui est tiree de FEgypte«.
Ce texte Joint ä ceux de Heron lui permet de tirer les conclusions sui-
vantes que je transcris partiellement :
»1° Les Egyptiens et les Grecs ont connu Fusage — encore pratique
aujourd'hui dans certains sanctuaires chretiens et bouddhiques — de placer a
Tinterieur des temples une roue que les fideles fönt tourner.
2° Cet usage a ete emprunte par les Grecs aux Egyptiens, qui n*en com-
prenaient plus le sens originaire.
A Fepoque romaine, quand, par application dune idee tacile a reconstituer,
on eut ränge la roue parmi les attributs de Tyche -Fortuna, eile -meme parfois
146
v. Bissing u. Capart: »Kupferringe an Tempelthoren«.
[XXXIX. Band.
assimilee ä Isis, on ne vit plus dans les roues egyptiennes, au temoignage de
Plutarque (Numa, XIV), qu'un Symbole de l'instabilite des choses humaines.«
t
L'auteur pense que l'usage de la roue aurait ete communique a l'Egypte
par Finde »qui, lors du 3e siecle avant notre ere, venait precisement d'entrer
en contact avec le bassin de la Mediterranee, ä la suite de l'invasion grecque
et de l'expansion bouddhique«.
Ne faut-il pas admettre plutot que cet usage aurait ete introduit en
Egypte par les Grecs? C'est la un point douteux que des recherches ulterieures
eclairciront peut-etre. Ce qui semble certain, c'est que les textes de Clement
d'Alexandrie et de Heron permettent d'ajouter l'Egypte greco - romaine ä la
liste des pays qui ont fait usage de roues symboliques. J. Capart.
Miscellen.
Zjut ägyptisch -semitischen Wurzelverwandtschaft. — Vor kurzem
habe ich eine längere Liste ägyptisch -semitischer Wurzelgleichungen den HH.
Professoren Erman und Nöldeke zur Prüfung vorgelegt. Von demjenigen, was
dabei unbeanstandet blieb, glaube ich folgendes mitteilen zu sollen:
jwn Farbe, arab. OJJ desgl.
whj zugrunde gehen, arab. J>3 zerbrechen, zerreifsen (intransitiv).
ptpt zerschlagen, aram. kSkS desgl. Vergl. j/nns1).
Bei Annahme einer Inversion, wie sie ja innerhalb des Ägyptischen häufig
vorkommt, stimmen ferner recht genau:
jnb Mauer, arab. j^ bauen.
jkb weinen, arab. Jo desgl.
bhn bellen, arab. ^o desgl.
Wie vorsichtig man in der Aufstellung solcher Gleichungen sein mufs,
zeigt eine Reihe von prima facie recht plausiblen Zusammenstellungen, die einer
genaueren Erforschung der semitischen Grundbedeutung nicht standhalten. Es
ist vielleicht für andere von Nutzen, wenn ich sie hier samt einer kurzen An-
gabe der Bedenken Prof. Nöldekes folgen lasse.
crq schnüren, ]/pi?. [Nachweisbar nur als »Lederriemen«.]
wnm essen, neuarab. ^ speisen (transitiv). [Von iU-Jj »Festmahl«, ur-
sprünglich etwa »Gesellschaft«.]
wdf müfsig sein, neuarab. vyah Mufse. [Die Wurzel _vsns bedeutet »weit«.]
x) Den Verweis auf das Aramäische verdanke ich Hrn. Prof. Nöldeke.
1901.] Miscellen. 147
phr drehen. j/"ttTS die Töpferscheibe drehen. [Das Wort ">ns Töpfer geht
durch das Syrische wohl auf das Assyrische zurück. Von einer Grundbedeutung
drehen ist nirgends eine Spur.]
nhp sich sorgen, arab. Ul$ besorgt sein. [Eigentlich: jammern, elend sein.]
hrj zufrieden sein, neuarab. UL? froh sein. [Grundbedeutung: leuchten, dann
von der Stimme : hell sein.]
hsw kalt haben, arab. bw> von der Kälte, welche die Pflanzen erfrieren
läfst. [Eigentlich : anfassen.]
df* Vorrat, arab. 'Juz reichlich sein. [Ursprünglich: lang herunterhängen.]
dd sagen, arab. J^o rufen. [Eigentlich: in Angst aufschreien.]
F. C ALICE.
Bruchstück eines Liebesliedes. — Auf der Rückseite des Pap. Anastasi 2
hat der Schreiber einige Worte flüchtig hingeschrieben, die sich auf dem
Original mit Sicherheit so lesen lassen:
•»wenn der Wind kommt, geht er zur Sykomore, wenn du kommst, «
Der Schreiber hat seine Federprobe nicht weiter geschrieben, aber auch so
ahnt man, was folgte: »wenn du kommst, [gehst du zu mir]«. Es wird der
Anfang eines Liebesliedes sein; darauf deutet der Ton des Ganzen.
Adolf Erman.
AJV^A/^A
Der Name Ante f. — Den Namen A ^ pflegen wir »Antef« zu lesen und
etwa dabei an »er wird gebracht« zu denken. Dafs diese Deutung nicht richtig
ist und dafs in dem ^ das Wort für Vater steckt, zeigen alte Schreibungen
wie die folgende, die dem Grabstein 7718 des Berliner Museums (Ende des
a. R.) entnommen ist:
p. A/VW\A r\ AAAAAA
An a*^~ (viermal) neben A *^_ (einmal).
Was ist nun »der den Vater bringende«? Die Antwort ergiebt sich aus Toten-
buch ed. Nav. 92,4. Dort heifst Horus einerseits: ^ ^ ^ Önf f)^ $ *~-
und andererseits : JJ n ° ß\ *u=_ j] "a\ ° t\ 1 1 ^ . Wie das zu über-
/www 1 ^^— - i I /www /rh1 ^^~> Hp>ä U Ke.
setzen ist, stehe dahin; jedenfalls ist es aber ein Beiname des jungen Horus,
der sich irgendwie auf seine Pietät gegen seinen Vater bezieht, und als solcher
wird er dann auch auf irdische Söhne übertragen sein.
Da der Hr-nd-jtf als Harendotes überliefert ist, so wird man den »Antef«
in griechischer Zeit etwa Enotes gesprochen haben, und unsere Aussprache
Antef wird ein eben solches Unding sein wie Seti, Pepi, Usertesen und ähnliche
Gespenster. Adolf Erman.
Zeitschr. f. Ägypt. Spr.. XXXrX. Band. 1901. 20
148
INIiscellen.
[XXXIX. Band-
Di e Topf seh erben hinterm Dorf. — Im Papyrus magique Hakris 4, 7. 8
findet sich in einem Spruche der Wunsch :
»Alles Gefährliche, was auf dem Flusse ist, mache es mir
W'M
ie5!
©ii»
A
"o%3
i i I o l #i c x jja <=> " i _A^^ o <=r> CT3]
Dieselben Verse kehren wieder in der Metternichstele (117 — 119):
»Alle Sehlangen, die da beifsen, in ihren Löchern, mache mir sie
0
r^i
d
A
"8ö 0 .
LT]«, wobei ein Duplikat (Mar., Mon. div. 12, 8 — 9)
A
*\s
;LT1q liest.
Den ersten Vers versteht man leicht: »mache mir sie (die bösen Tiere)
wie Kiesel in der Wüste«, der zweite harrt noch der Deutung. Er ist so her-
zustellen: l)( P
Dabei ist sd das alte Wort, das
A
©i
CTZD
x <=> x =u= iJ¥^ ^ a <=> LH
vom Zerschlagen von Töpfen und Eiern üblich ist; wenn der Papyrus Harris
es durch *A ersetzt, so modernisiert er wohl den Spruch ein wenig. Das Wort
■ ,-,, das ältere Texte (Beni Hasan I, 44) oder u
(Der Rife I, 18) schreiben, bezeichnet wohl nicht schlechtweg ein Haus, sondern
etwa eine Gasse, ein Quartier oder Ähnliches (vergl. Siut IV, 34; Siut V, 5;
Der Rife I, 18); auf der Stele Louvre C I scheint es von den Dörfern der
nubischen Beduinen zu stehen. Somit komme ich für unsere Stelle zu der
Übersetzung: »mache sie mir wie die Kiesel in der Wüste und wie die Topf-
scherben hinter der Gasse«. Auf die schrecklichen Tiere wrill er so ruhig und
verächtlich treten wie auf die Feuersteinknollen des Gebel und auf die Scherben
am Unrathügel aufsen am Dorf. Adolf Erman.
Zu Totenb. ed. Nav. 48, 3. — Im vorigen Jahrgang dieser Zeitschrift
(S. 152) hat Erman den Satz:
AAAAAA p?
s
O
aaaaaa n
aus der obigen Stelle des Totenbuchs als Beleg für den bisher nur im Kop-
tischen nachweisbaren Wechsel von / und w angeführt, indem er das Über-
aus *f\ AAAAAA ^^ ~f[ «VV Q _ "fV
lieferte Wort "^ <& var. öx M£ als Variante von \\
S
s
/-) AAAAAA
qA ^ »ich kaue« erklärte und den Satz »ich esse mit meinem Munde, ich
kaue mit meinen Kinnbacken« übersetzte. Unter Verweis auf das alte Wort
<=>__£$) »Hinterteil«, »After« (Pyr. P. 604) möchte ich in dem Worte fgl-nj,
das mit Q, dem Determinativ für »Geruch«, determiniert ist, und in seiner
Variante fngl-j eher das bekannte Wort ß Eh fgn des Papyrus Ebers erkennen
aaaaaa J [ L
und die Stelle also übersetzen: »ich esse mit meinem Munde, ich entleere mich
mit meinem After«. Zu der Weglassung des einen n in tt ^^£3 $ bietet
v AAAAAA v AAAAAA AAAAAA
das 7-r (=& (Ebers 12. 16), das der Schreiber nachher in n ver-
bessert hat, eine genaue Parallele (vergl. mein Verbum II, § 380). Sethe.
1901-1 Miscellen. 149
Zur Lesung von ^p*]. — Eine schöne Bestätigung der neuerdings von Sethe
(Yerbumll, S. G, Anm.) verteidigten Lesung von ^^ als jr-t findet sich in Ermans
Aufsatz: »Die Entstehung eines Totenbuchtextes« (ÄZ. 1894, S. 2ff.). Wie dort
nachgewiesen, steht nämlich in dem ersten der daselbst behandelten Sprüche
in zwei Totenbuchhandschriften (Pb und Af) anstatt des alten ^ v\ ^ (
unrichtig . . . «^^^j*^.. Der Schreiber hat also den stat. pron. von cioüt mit
dem Worte eid/r* »Auge« verwechselt.
Da die beiden genannten Handschriften noch der 18. Dynastie angehören,
ist auch der Umstand nicht ohne Interesse, dafs bereits um diese Zeit das r
in der geschlossenen Silbe wie im Koptischen verschliffen war.
Franz Freiherr v. Calice.
^ = Pemphigus. — Wo die philologische Forschung die Be-
deutung eines medizinischen Terminus nicht erschliefsen kann, darf der Medi-
ziner eintreten, wenn auch das Ergebnis kein mathematisch beweisbares ist.
In den Zaubersprüchen für Mutter und Kind von Erman erscheint der
Krankheitsbegriff __ v> ° wiederholt. Aus 8, 1 ersehen wir, dafs dieser Be-
° nnJii i i
griff eine konkrete Erkrankung (also nicht eine Krankheitsursache oder einen
medizinisch -theoretischen Begriff) darstellt. Dieselbe kann auf allen Gliedern
auftreten. Sie wird 3,1 und 1,4 als Kinderkrankheit ( $ltä\
erwähnt. Erman sagt (S. 9), dafs ihm diese Krankheit unbekannt ist. Ich
glaube darum, dafs es wahrscheinlich eine Krankheit ist, welche besonders
häufig, wenn nicht ausschliefslich, gerade Kinder befällt. Die grofse Beschwörung
ge8'en _V> wil'd- 3,4 — 6 plötzlich mit einer Anrede an den pathologi-
JAAAAAA ^fe>
V fj~ unterbrochen. Die Epitheta dieses Begriffes charakteri-
sieren denselben als eine Krankheitsgrundlage in der Ansicht des Verfassers
des Papyrus. Dieses J ^k S*** wird der Vater von 8 vi 8 vi ^ genannt, und
letzteres übersetzt Erman mit Geschwulst. Wenn ich dafür nach meiner Ansicht
Odem als Terminus technicus setze, so geschieht dies, um nicht Tumor und
Odem in dem einen Worte Geschwulst zu konfundieren. Dieser eingestreute
JA/WVNA ,j$ED
% f auch gleichzeitig der Vater
Jr 1 in
von ^> M ist. Eine Kinderkrankheit, welche hierfür pafst, ist Pemphigus.
Nach Anlage von P. 8027 möchte ich sogar an die ganz spezielle Form des
-»Pemphigus neonatorum« denken. Hier ist dann ganz gut verständlich *^"° f^
\U 1,2^*1\/^ % ° 3, 4 und 3, 6. 5,1 und 5,7, was Erman
übersetzt: laufe auSj, nsw. Die einzelne Pemphigusblase ist mit Flüssigkeit ge-
füllt und kann somit sehr wohl auslaufen, d. h. das Auslaufen ist die erste
Bedingung der Heilung, soweit sie nicht vertrocknet; und auch letzteres könnte
in dem »laufe aus« verstanden sein. Die unmittelbare Folge wird aber in
beiden Fällen sein, dafs die Epidermis, welche durch die Pemphigusblase über
die Umgebung hügelig erhöht war, in die Ebene der umgebenden Körperdecken
20*
150 MisceUen. [XXXIX. Band,
zurücksinkt. Dies scheint mir der ständige Begleiter des letzterwähnten Satzes
J\ ' ' 1 9 „rwl ^ 7 nnA rTH^k -A IL
[~~| /WW\A
Im Anschlüsse daran wird vielleicht auch £j) <2
lieh. Für die verschiedenen Kulturen ist häufig ein Er
besagen zu sollen, [TJ ^J\ JA 1, 2 und 5,7 und ryj v\ -7-1 ^ v^ ' 3,4,
3,6 und 5,2 ist danach für mich eine Aufforderung an die Pemphigusblasen:
»fallet nieder« in dem Sinne, wie wir auch vom Niederfallen von Seifenschaum
und Ahnlichem sprechen können.
* ö'- 1, 3 verständ-
brdernis der Amulett-
befestigung die Neuheit des Bindematerials. Hier geht dann die Forderung
der Neuheit und Unbenütztheit so weit, dafs erst ein ungebleichter Faden ver-
langt wird und dann weiter sogar ein Faden, welcher noch nicht einmal zum
Zweck des Bleichens oder Webens vorher A^on der Spindel abgespult war, auf
welcher er beim Spinnen aufgedreht wurde. Auch hier scheint mir ein neuer
Faden direkt von der Spindel gefordert, so dafs "ö 1 1 ' die Spindel wäre.
Allerdings scheint letzteres nicht zu Partheys Angabe zu passen, dafs im
Koptischen fusus (die Spindel) durch cmü^i, m&m wiedergegeben würde. Doch
Parthey giebt auch für colus (Spinnrocken) cmtia.! und m&^i an, so dafs hier bei
Parthey Unkenntnis der weiblichen Handarbeiten vorliegen mufs. Oefele.
Mittelniederdeutsche Parallele zu Berl. P. 3027, 7, 3 — 5. — De nicht
flapen enkan de neme wyt maenfaet vnde byllenfaet vnde lattickfaet, jeicelkes eyn lot;
Stot dyt vnde do dar to vrouwen?nelkJ de eyn knechtken foget .... dat giß guden ßap.
— Spt = c^^r^ = hyoseyamus = byllenfaet, nach Dioscorides <7ct<p$rw.
Oefele.
Zu den »Bruchstücken koptischer Volkslitteratur« von Ad. Esman.
— Eine Durcharbeitung der im genannten Werke veröffentlichten Texte, sowie
die Kollation der Handschriften — beides Vorarbeiten zur Publikation der oben
S. 104 ff. besprochenen neuen koptischen Liederhandschrift — haben einige
Einzelheiten ergeben, welche ich im folgenden kurz zusammenstellen möchte.
S. 6 (Archellitesgedicht). Das Wort s'ooujt ist nicht das letzte W^ort einer
verlorenen Strophe, sondern der Melodievermerk zu der folgenden Doppel-
strophe 6 (vergl. die Zusammenstellungen oben S.108 f.). Über die Melodie-
bezeichnungen des Archellitestextes s. S.108 Anm. 1 — S. 9, Doppelstr. lfi
lies t^ti-Xouoc (Druckfehler, vergl. die Übersetzung). — Doppelstr. 17 ist wohl
Ttoto-Yii Te]ftoi>K zu lesen und zu ergänzen. — S. 24 (»Salomomärchen« aus der
ScHMiDTSchen Handschrift)1). Der Text ist, wie das schon v. Lemm bemerkt
hat'2), metrisch; der dritte Absatz z.B. ist eine korrekt gebaute vierzeilige
Strophe. — Str. 2. Am Anfang ist wohl •Ä.mawTcoo'Yii T&. « um*. « no^o zu
lesen. — S. 26 ff. (»Märchen von Theodosius und Dionysius«). Auch dieser
Text ist metrisch, die Versenden sind ebenso wie bei den S. 31 ff. mitgeteilten
Liedern aus derselben Handschrift durch gröfsere Zwischenräume bezeichnet.
Vergl. Abs. 3 auf S. 27:
') Jetzt P. 8774 des Berliner Museums. 2) Kleine koptische Studien XX, S. 128.
1901.]
Miscellen.
151
Hm&.'Y epA.i gn-o'Ygopo.MA.
ciyxe eigit-cyctoige €co«yis.£ efio\
epe-o«yMHHuje itecocy ujoon c£htc
AUteeepicm MiieTeqitA'ye
t\Miiee{e]piott MneTeßii&/Y€
irr&.*Y[ei] THpo*y mttöwMto e&o\
^X-maof e«y£i€H& eÄcytOM epoo^
iiTÄJaTO)£c cmm no«yiie£ eq^y^q
a>.q^ hcvyujthn. [enjeoo'Y gre*oi
(Ai)no,ycTto'\H Ain^o'yMt eimo'yfi
Ä.q^ no'YgonXon ^H-Tis.s'i'x n(o)Ao«Yp
Aino'Yce^cTH e.Tixffx's. noyniKM
&.qe^ucoi gusii-oye-pcmoc
Beides sind korrekt gebaute achtteilige Doppelstrophen. — S. 27, Z. 3 ff. ist
wohl so zu ergänzen: d/ycioo'Ygd». eticyi neitos' cttioüAic [Mim]T€itd».TOc eTis.'Y'X.H
M-neppo [a^ei ujd<-]nmioT *.n&. K-ypoc [eujd^e] itMd>.q e-y^to aioc [«€-
Tio]gM egcyu €K\Hpmoc [nuuj\]HV°£p^i enno'Y^-. Es versammelten sich die
Grofsen der Stadt und die Mächtigen vom Hofe des Königs; sie kamen zu unserem
Vater Apa Kyros, um mit ihm zu reden _, und sagten: »Versammle die Geistlichen
und bete zu Gott« u. s. w. — S. 33 d. Die Worte »21 — 22 fehlen« sind zu
streichen. o*y^ da[o\] schliefst also direkt an £H - trä/XiTV^ia. (Antwort auf das
o-yd. eiio\ toh. ne mpioMe no'yoeiii, womit die Strophe beginnt).
Endlich möchte ich noch auf ein neues, allerdings recht winziges Bruch-
stück koptischer Volkspoesie aufmerksam machen, welches gleichfalls dem
Berliner Museum gehört. Es handelt sich um ein kleines Papierblatt, worauf
sich ein Kopte ein Liedchen notiert hat. Das Stück trägt in der Sammlung
die Nummer 9045. Der Text lautet:
(Melodie:) Das Bild der Maria
Wer gleicht dir1),
du Kreuz, das ich getragen?
Du bist gewesen mit mir und meinem Vater,
bevor ich die Erde und Berge geschaffen.
Du bist die Freude und die Wonne,
meine Ruhestätte seit Anbeginn.
Ich bin auf die Erde gekommen und habe dich
ich habe gerettet3) [getragen,
Ruhm dir, Christus Jesus.
Ein andres:
[G]pe niM Tirrum epon .
ne^oc eTd^ir^opi MMoq .
|&.]kujooji neMiü Aie-nÄ.iuyr.
€tok ne np&.uje Me-ncyiioq.
n^M^neMTon «xmeujopn.
^iei csn-nK^ ^it^opi mok.
A.iCtOT€*3)
ä.Wo
Geokg Möller.
Ein Trichter mit koptischer Weihinschrift. — Das hier abgebildete
Thongefäfs habe ich vor einigen Jahren bei einem kleinen Händler in Kairo
gekauft. Es ist etwa 10 cm lang und ahmt ziemlich genau die Form einer
Muschel nach. Im Boden hat es eine etwa 1 cm weite Öffnung.
Auf der einen Hälfte der Innenseite stellt folgende koptische Inschrift,
die eingekratzt ist, als der Thon noch feucht war.
1) Christus spricht. 2) Lies en*^ (enaan nach C. Schmidt sachlich unmöglich).
3) So kürzen die Liederhs. gelegentlich formelhafte oder allbekannte Versschlüsse ab.
Ich habe die Engel gehört .
152
Miscellen.
[XXXIX. Band.
4yr/u/Ne/vyrH u^/u;
€-2P&niyst ° y-rt
i
ivnoR ne naawepoc js.ic.ume ivreiujiio egjpenimoirre »Ich bin Prankeros.
Ich habe dieses Gefäfs vor unseren Gott gestellt.« In der Inschrift wird die
Schale einfach mit dem allgemeinen Ausdruck ujiui »Gefäfs« bezeichnet. Sie
kann aber ihrer Form nach nur als Trichter gedacht sein. Da sie nach der
Inschrift in eine Kirche geweiht ist, so kann man sie sich doch wohl nur als
Trichter zum Aufgiefsen von Ol auf die Lampen verwendet denken. Die antiken
Lampen haben ja an sich schon alle um das Olloch herum eine kleine trichter-
förmige Mulde. Doch wird gewifs beim Aufgiefsen des Öls noch ein besonderer
Trichter nötig gewesen sein.
Der, der diese unscheinbare Schale seiner Kirche gestiftet hat, ist vielleicht
der Mann gewesen, der für die Füllung und Instandhaltung der ewigen Lampen
u. s. w. zu sorgen hatte. Er wollte durch diese Schenkung nach seinen be-
scheidenen Kräften zur Ausstattung seines Gotteshauses beitragen.
H. Schäfer.
Salmes choiniaka. Eine Anfrage. — Bei Hephaistion von Theben, einem
Astrologen des 4. Jahrhunderts n. Chr., wird an einer noch nicht gedruckten
Stelle als eine der Quellen der AdTpoXoyovjxsva des Petosiris und Nechepso ein
Buch mit dem rätselhaften Titel XuX^ecryotvioizoc ßißKiu (genauer heifst das Zitat:
ex tw %ot,XfAe(T%omcLXQOv ßißXiwv) erwähnt. Die Schreibweise ist im Parisinus so,
wie angegeben, in einer Wiener Hs. fast genau so: Xot,XiJ.euyJivio!,Kw, was ja
keinen Unterschied macht. Die 'AcrTpoXoyovixevoc sind nach den neuesten Unter-
suchungen schon unter den Ptolemäern im 2. Jahrhundert v. Chr. geschrieben
worden; von dem angeblich darin benützten Werk Xol7^a£<j%oiviolx,ol müfste man
also ein noch höheres Alter annehmen. Der Neuplatoniker Porphyrios hat das
Werk ebenfalls gekannt; aus seinem Brief an Anebo überliefert Eusebius Pr.
ev. III 4 folgende Stelle : Xot,ipYi(/.w fJLsv yccp xotl ci öiXXci ov^' ccXXo ti irpo tw opwfAevw
y.o(j\aw YiyovvToti, iv upyjig Xoyw T&qxevoi tovq AtyvTTiw, ovo ctXXovg Seovg ttXyiv twv
ttXuvyjtw Xsyo]Mvw Xoti twv 6~vjj.7r?-,yipovvToüv tov ^ujoiockov x.ou ocoi TovToig "Kdpavct-
tsXXovti Totg tb eig Tovg ^ezuvovg To\xcLg xou Tovg u)po<TX07rovg xui Tovg ?^eyofJLevovg xpct,-
TöLiovg Yiyefxovctg w zul Tot, ovo\xa.Tci ev Toig X^ixsvr/jotxoig (AXixevr/juxo7g schreibt falsch
Dindorf), (pepEToti Kocl StpoLirsioa tvoutw kou olvoltoXoli '/.ccl Svcreig zai ^xeXXovTw cviixsi-
uüosig. Chairemon hat die %cLX\xeviyj&vA also vermutlich ebenfalls zitiert. Auf
die gleiche Porphyriosstelle nimmt auch Jambl. de myst. Aeg.VIII 4 Bezug; er
führt die Salmeschoiniaka auf Hermes zurück: Toi ts ev Toig '%ctX\xtviyjcL%öig fxepog
ti ßpuyjuTUTov irepiiyj.1 tw 'Epixa'ixw bioLT&^ew.
Die Berufung auf Hermes wie die Benützung durch Petosiris -Nechepso
und Chairemon zwingen fast zu der Voraussetzung, dafs es sich um ein aus
1901.] Miscellen. — Erschienene Schriften. 153
dem Ägyptischen übersetztes oder von einem Griechen für ägyptisch ausge-
gebenes Werk bei den Salmeschoiniaka handelt, und die Erklärung des rätsel-
haften Titels müfste man demnach ebenfalls in Ägypten suchen. Nach dem,
was wir von dem Inhalt aus den obigen Stellen lernen, mufs das Buch astro-
nomisch-astrologischen Inhalts gewesen sein und von Planeten, Tierkreis und
Sternbildern gehandelt haben, besonders von ihren Auf- und Untergängen. Ist
es nun möglich, das Wort !L,ctXyi.s<jy^civicc'K(i, {^,a.Xu.s<j%ivioi'Kci) oder ^cti^vir/javÄ aus
der ägyptischen Sprache zu erklären? Franz Boll (München).
Zu der Erklärung des »Steines von Palermo«. — Nachdem der Druck
meiner Arbeit über den Stein von Palermo1) beendigt ist, werde ich darauf hin-
gewiesen, dafs ein Teil des darin Gesagten schon von Maspeeo in seiner Kritik
von Quibells Hierakonpolis2) ausgesprochen ist. Maspero erklärt dort richtig die
Jahresnotizen als amtliche Benennungen der Jahre3) und vergleicht auch die baby-
lonischen Datierungen. Der Grundgedanke meiner Arbeit aber, dafs es sich näm-
lich bei den Notierungen des Palermosteins gerade um eine lückenlose Auf-
zählung aller Jahre, also eben um Avirkliche »Annalen«, handelt, wird durch
Masperos Ausführungen nicht berührt4). Heinrich Schäfer.
Erschienene Schriften.
Ägyptische Inschriften aus den Königl. Museen zu Berlin. Herausgegeben von der Generalver-
waltung. I. Inschriften der ältesten Zeit und des alten Reichs. 4. 72 SS. Leipzig
(Hinrichs) 1901.
Ägyptische Urkunden aus den Königl. Museen zu Berlin. Herausgegeben von der General-
verwaltung. Koptische Urkunden I. 2. Heft S. 33 — 66. Berlin 1902. — Enthält die
Neuausgabe der romanhaften Erzählung der Eroberung Ägyptens durch Kambyses, sowie
Bruchstücke einer Liedersammlung. Vergl. diese Zeitschrift S. 104 und 113 ff.
K. Baedeker, Egypt, Handbook for travellers. With 23 maps, 66 plans and 59 vignettes. 5dl re-
modelled edition. Leipzig 1902.
Aug. Baillet, Vases egyptiens de la Collection Desnoyers au Musee d'Orleans (aus den Memoires
de la societe d'Agriculture, Beiles -Lettres et Arts d'Orleans). Orleans 1902.
J. Baillet. Descentes aux enfers classiques et egyptiennes (Revue universitaire, 15 mars 1902). 6 SS.
x) Ein Bruchstück altägyptischer Annalen. Abhandlungen der Königl. Akademie der Wissen-
schaften zu Berlin 1902. Die Bezugnahme auf Navilles zweiten Aufsatz in der Anmerkung auf
S. 10 mit dem Zusatz »nach Maspero« ist erst in der letzten Minute eingefügt, als mir das Nach-
schlagen des Citats unmöglich war.
2) Revue critique, Nouv. serie 51. 1901. p. 381.
■) Dieser Teil meiner Arbeit gehört zu Sethes Beitrag. Sein Nachweis, dafs diese Sitte, die
Jahre zu nennen und nicht zu zählen, sich noch bis in das Ende des »alten Reichs« erhalten hat,
bleibt neu und interessant.
4) Wenn der Verfasser der Inschrift sich sein Material nach Denkmälern, wie das Gefäfs
aus Hierakonpolis o. ä., gesammelt hat, konnte er eben nichts Vollständiges liefern.
154 Erschienene Schriften. [XXXIX. Band. 1901.]
Georges Benedite, Sur un etui de tablette trouve ä Thebes et conserve au Musee du Louvre
(aus den Monuments et Memoires publies par l'Academie des Inscriptions et Beiles -Lettres,
2i«ne fasc. du tome VII. Fondation Eugene Piot). 4. 15 SS. und 1 Taf. Paris 1901.
Jean Capart, Recueil de monuments egyptiens. 50 planches phototypiques avec texte expli-
catif. 4. Bruxelles 1902.
Catalogue General des Antiquites egyptiennes du Musee du Caire. — Nr. 8001 — 8741. Coptic
Monuments, par M.W. E. Crum. 160 SS. und LVII Taff. in Lichtdruck. Le Caire 1902.
— No. 24001— 24990. Fouilles de la vallee des rois (1898—1899), par M. G. Daressy.
Fasel. 168 SS. und LVII Taff. in Lichtdruck. Le Caire 1902.
W. E. Crum, Coptic Ostraca from the collections of the Egypt Exploration Fund, the Cairo
Museum and others; the texts edited with translations and commentaries ; with a contribution
by the Rev. F. E. Brightman. — Special Extra Publication of the Egypt Exploration Fund.
4. XXII, 99 und 116 SS. und 2 Taff. London 1902.
Demotische Papyrus aus den Königl. Museen zu Berlin. Herausgegeben von der Generalver-
waltung mit erläuterndem Text von W. Spiegelberg. III , 36 SS. Text und 99 Lichtdrucktafeln.
Gr. Fol.
Egypt Exploration Fund. Archaeological report 1900 — 1901, edited by F. LI. Griffith.
Egyptian Research Account 1900. El Aräbah: a cemetery of the middle kingdom; survey of
the old kingdom temenos; graffiti from the temple of Sety by John Garstang. London 1901.
AI. Gay et, L'art Copte. — Ecole d'Alexandrie, Architecture monastique, sculpture, peinture, art
somptuaire. 8. VIII und 334 SS. mit zahlreichen Abbildungen, nach Zeichnungen des Verf.
Paris (Leroux) 1902.
J. J. Hess, Der demotische Teil der dreisprachigen Inschrift von Rosette. Übersetzt und er-
klärt. 4. X und 99 SS. Freiburg 1902.
G. Legrain et Ed. Naville, L'aile nord du pylone d'Amenophis III. k Karnak. 4. 22 SS.
17 Taff. (Annales du musee Guimet, XXX, 1).
Richard Lepsius, Denkmäler aus Ägypten und Äthiopien. Text herausgegeben von Eduard
Naville. Bearbeitet von Kurt Sethe. Vierter Band: Oberägypten. 4. 176 SS. Ergänzungs-
band, 3. Lieferung: Taf. XXXIII— XLVIII. Leipzig (Hinrichs) 1901.
Felix von Oefele, Studien über die altägyptische Parasitologie. Zweiter Theil : Innere Parasiten.
Zoologische Systematik der Ägypter (aus den Archives de Parasitologie V n° 3 p. 461 — 503).
Paris 1902.
Eugene Revillout, Les drames de la conscience, etude sur deux moralistes egyptiens inedits
des deux premiers siecles de notre ere. 1er fascicule. 165 SS. Paris 1901.
Kurt Sethe, Das ägyptische Verbum im Altägyptischen , Neuägyptischen und Koptischen. Dritter
Band: Indices. 4. 119 SS. Leipzig 1902.
— — , Imhotep, der Asklepios der Ägypter. Ein vergötterter Mensch aus der Zeit des Königs
Doser. Nebst Register zu Band I und II der Untersuchungen zur Geschichte und Altertums-
kunde Ägyptens (Unters, z. Gesch. und Altertumskunde Ägyptens, herausg. von K. Sethe II, 4).
4. 26 und 15 SS. Leipzig 1902.
Wilhelm Spiegelberg, Die demotischen Papyrus der Strafsburger Bibliothek. Mit 15 Taff. in
Lichtdruck, 2 Taff. Phototypie in Gr. Folio. Strafsburg 1902.
Turajeff, Zwei Texte über den Kultus des Min (aus Zapiski, St. Petersburg 1902). — Ver-
öffentlicht die Inschriften 1189 und 901 des British Museum.
John Ward, The sacred beetle; a populär treatise on egyptian scarabs in art and history. 8.
X und 122 SS., 16 Taff. und zahlreiche Textabbildungen. London 1902.
Carl Wessely, Karanis und Soknopaiu Nesos. Studien zur Geschichte antiker Kultur- und
Personenverhältnisse. Wien 1902 (aus den Denkschriften der Wiener Akademie , Bd. XLVII).
4. 171 SS.
Alfred Wiedemann, Die Unterhaltungslitteratur der alten Ägypter (Der alte Orient, 3. Jahr-
gang Heft 4). 8. 32 SS. Leipzig 1902.
Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Verantwortl. Redakteur Prof. Dr. G. Steindorf f, Leipzig, Haydnstr. 8.
Berlin, gedruckt in der Reichsdruckerei.