HARVARD UNIVERSITY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY, Ww^Z s \%2bL f&2f% N ,Wig| 1 ^£f\l' BwdwBSv^h' BjilSs^Àn r % ySsSr V-d^ Mr %utffâJ&:XzZ3k y l \ldr fc %ËÉr • / *\. fe K-jgV^v ’*• % ^v' / T ^ 0Êk&WÊ$ / '^kJs * n^pp I ^B| \ iPÇy ^ Knl| »^_. lÆg L'.lLg 1 s/| , V--' t -^jgr^yg _ . tu à’ v, ; ... llpÇ^ — * WwWiK^ *\ \ 11 ! V£^ZSÊ&5ÿË&^ -?£% /: ^^gA\Vi r [«raK W/g\Wy, y,j jZmffA Æfi ** * * é / n> ' ARCANA MTURÆ. PARTS. — IMPRIMERIE DE MADAME VEUVE BOUCHARD -HUZARD, rue de l’éperon, 5. A) MCZ LIBRARY HARVARD U NIVERSITY CAMBRIDGE. MA USA K«'mVik* R(‘on<“ Compose et peint par Fl.Nieolet M me V e Vaillant, cola lmp. Tout faut. ARC AIN A NATIIRÆ ou D’HISTOIRE NATURELLE PAR M. JAMES THOMSON AUTEUR DES ARCHIVES ENTOMOLOGIQUES , DES VOYAGES AU GABON ET DANS L'ASIE ORIENTALE, DE LA MONOGRAPHIE DES CICINDÉLIDES , ETC MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE ZOOLOGIQUE D'ACCLIMATATION, DU LYCÉE D’HISTOIRE NATURELLE DE NEW- YORK, DES SOCIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES DE FRANCE, DE LONDRES ET DE BERLIN, DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE, ETC. AU BUREAU OU TRÉSORIER DE Lfl SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE OE FRANCE , 16, RUE DE VAUGIRARD; ET CHEZ j. B. BAILLIÈRE ET FILS, LIBRAIRES, 19, RUE HAUTEFEU1LLE. A LONDRES, 219, Regent Street; Et a NEW-YORK, 290 Broadway, chez H. BAILLIÈRE, Libraire. 1859 MCZ LIBRARY HARVARD UNIVERSITÉ CAMBRIDGE. MA USA AVERTISSEMENT. L’ouvrage dont l’auteur a entrepris aujourd’hui la publication est ouvert , ainsi que son titre l’indique , aux savants de tous les pays désireux de publier leurs observations ou leurs travaux sur les diverses branches des sciences qui se rattachent à l’étude de la nature. Rien n’a été négligé pour attirer les sympathies du public sur les Arcana naturæ , l’auteur , en publiant ce livre , n’ayant eu qu’un but , celui de contribuer à la propagation de la science. Si l’on réfléchit que, grâce au gouvernement fort et éclairé dont nous jouissons en France, la tendance des esprits a pu se porter, 1 i. AVERTISSEMENT. 2 d’une manière plus absolue que jamais, vers les études sérieuses, l’opportunité de ce recueil est facile à démontrer. Les Arcana naturæ ne pouvaient donc paraître sous des auspices plus favorables, et il est permis d’affirmer que ce livre aura, du moins, le mérite, assez rare et toujours très-précieux, de I’a-propos. Puissent tous les hommes de savoir accueillir avec intérêt les efforts que l’auteur a tentés pour obtenir le résultat qu’il s’est proposé ! James THOMSON. Paris, 23. nie de l'inivorsilé, le 1" janvier 1859. AltCANA MTlIliÆ OU ARCHIVES D’HISTOIRE NATURELLE. ESSAI SYNOPTIQUE SI R LA SOUS-TRIBU DES SCARABÆITÆ VRAIS. I. partie historique. Il y a, dans l’étude de l’histoire naturelle, peu de travaux qui offrent autant d’attraits que les recherches bibliographiques. Elles ont, en effet, 1 avantage de nous initier aux travaux accomplis par nos devanciers, et surtout de nous faire connaître les systèmes qu’ils ont suivis pour arriver progressivement au développement des connaissances dans les diverses branches de cette science. L’intérêt doit nécessairement augmenter si nous consultons les ouvrages des auteurs de l’antiquité, qui renferment, pour ainsi dire, l’embryologie de l’observation et de l’ana- lyse des êtres. Aussi n’est-ce pas sans un vif plaisir que l’on rencontre, en parcourant l ’ Histoire des animaux d’Aristote, la plupart des noms dont on se sert aujourd hui encore pour désigner un grand nombre d’objets d histoire naturelle, et notamment celui de 4 A RCA NA N A T U R Æ. Kâvêapo?, ou Scarabœus, que son ancienneté et sa célébrité ont rendu cher aux entomo- logistes. Aristote ( Hist. des anim., livre Y, chap. 19 ) a employé ce nom pour désigner les in- sectes qui , a-t-il dit , se forment dans les détritus animaux Pline [Hist. des anim., livre XI, Des insectes, chap. 34) a appliqué le nom de Scarabœus aux Coléoptères en général. Vers le milieu du xv e siècle, deux Grecs, Georges de Trébizonde et Théodore de Gaza, traduisirent en latin Y Histoire des animaux d’Aristote : le premier de ces savants a rendu le nom de Kà.vô* P oç par celui de Cantharus ; le dernier, qui publia sa traduction de 1471 à 1475, a traduit ce même nom par celui de Scarabœus pillularius. Jules-César Scaliger, qui traduisit également les œuvres du maître d’Alexandre vers l’année 1550, a cru devoir conserver l’expression dont Gaza s’est servi , et qui qualifie parfaitement les Scarabœïtcs coprophages proprement dits. Linné, qui est le fondateur de la nomenclature moderne dans les diverses branches de l’histoire naturelle, a conservé le nom de Scarabœidœ pour désigner les insectes dont , plus tard, Latreille a formé sa famille des Lamellicornes, et celui de Scarabœus pour ceux que Fabricius, de son côté, a appelés du nom de Geotrupes, tandis que MM. Mac-Leav, Kirby, Burmeister, Lacordaire ont adopté celui de Dynastidœ , Dgnastcs. Les noms de Scarabœidœ et de Scarabœus, ayant l’antériorité sur ces derniers, doivent nécessairement prévaloir. Quant à la question de savoir à quelle division et à quelle coupe des auteurs il convient de rapporter le nom de Scarabœitœ vrais et celui de Scarabœus, je pense que c’est au groupe et au genre les plus caractéristiques, savoir : la sous-tribu actuelle, et le genre dont le S. Hercules doit, suivant moi, constituer le type. Les Scarabœitœ vrais sont de graads Coléoptères exclusivement propres aux parties chaudes de l’ancien et du nouveau continent. La Guyane et les Antilles ont fourni , jusqu’à présent, les plus grandes espèces. « Tous, dit Lacordaire [Ilab. des col. del’Amér. mérid., p. 82, Scarabœus), ont à peu près les mêmes habitudes; pendant le jour, ils s’enfouissent dans la terre ou dans les troncs décomposés, ou courent le long des chemins dans les bois. Lorsque la nuit vient, ils sortent de leurs retraites, et voltigent à grand bruit autour des arbres , en se maintenant ordinairement à une éléva- tion considérable. Il paraît que c’est alors qu’ils prennent leur nourriture, et quelquefois on les trouve, le matin, accrochés en grande quantité sous les feuilles et aux petites bran- ches. Quoique leur vol soit lourd, il est assez rapide, et ils peuvent le prolonger longtemps. Tous produisent un bruit aigu par le frottement de leur abdomen contre les élytres. On trouve généralement les p plus communément que les tf. » Peu d’insectes varient autant dans la même espèce, sous le rapport de la taille, que les Scarabœitœ. Ainsi je citerai dans ma collection deux individus de S. Hercules, dont l’un mesure 160 millim., tandis que le second n’atteint que 48 millim. J’attribue cette AUC AN A NATURÆ. différence dans la taille, parmi ces insectes, aux conditions de nourriture et de développe- ment dans lesquelles se sont trouvées leurs larves. Cet exemple prouve la nécessité de for- mer, dans les collections, les plus grandes séries possibles d’individus d’une même espèce. D après MM. Chapuis et Candèze ( Cat . des larves de coléopt. Mém. de la S. R. des S. de Liège, t. VIII, 1853, p. 456), les larves de Scarabæitœ présentent des mandibules dentées à leur extrémité et sillonnées transversalement sur leur partie postérieure ; un abdomen composé, en apparence, de dix segments, le neuvième offrant, dans son milieu, une fausse articulation ; des anneaux augmentant graduellement de dimensions jusqu’au sac ; enfin un anus en fente transversale. Dans les Nouvelles annales du muséum, vol. IV, 1835 , p. 125, de Haan parle d’une larve qui, d’après lui, serait celle du S. Hercules. « Par rapport à ses dimensions gigantesques de 8 pouces de longueur, dit-il, cette larve paraît appartenir au S. Hercules. M. Dieperink l’a envoyée de Paramaribo ; elle se distingue par une dépression particulière des articles postérieurs et par la grandeur des stigmates; sur le dos, il y a des poils assez courts et rares. D’autres individus de la même localité sont couverts d’un duvet blanchâtre ; peut-être sont-ce des jeunes de la même espèce. » De Haan a fait figurer des détails de ces larves dans les planches 11 (fig. 1 ), 14 (fig. 8, a, b, c, d ), et 15 ( fig. 2, a, b, c, d) du même ouvrage. Telle quelle se compose aujourd’hui, la tribu actuelle renferme l’ancien genre Scara- bœus de Linné ( Geotrupes de Fabricius). Les espèces connues alors de ces deux savants, et qui rentrent aujourd’hui dans la sous-tribu actuelle, sont au nombre de onze ; en voici la liste : ESPÈCES HNNÉENNES ET FABRICIENNES. PATRIE. GENRES DES AUTEURS. 1 . Scarabæus claviger, L Surinam. Golofa, Hope. 2. — Ægeon, Fabr Pérou. Idem. 3. — Hercules, I Amérique équinoxiale. Scarabæus, L. 4. — Tylius, L Amérique bor. Idem. S. — centaurus, F Guinée. Augosoma, Burm. (J. — dichotomus, 1 Asie méridionale et orient. Xylolrupes, Hope. 7. — Gideon, L Sumatra. Idem. 8 . — Atlas, 1 Sumatra. Chalcosoma, Hope. 9. — Actæon , L Guyane. Megasoma, Hope. 10. — elephas, F Mexique. Idem. 11 . typhon, F Brésil bor. Idem. Depuis cette époque on a publié les espèces suivantes, y compris celles dont on trou- vera la description dans la suite de ce travail : i. ARC A NA N AT U R Æ. <> Mixigenm Leander, Thomson. Golofa Guildinii, Porterii, Incas, Pizarro, Hope, Trans. Ent. Soc., II, p. 43 et 44. — G. Eacus, Pelops, Pelagon , Burm., Ilandb. cler Ent., V, p. 251 et 254. — G. imperialis, inermis, Thomson. Scarabœus Neptunus, Quens, in Sch. syn. Ins., I, I, p. 1, tab. — S. Hyllus, Clievt., Mag. de zool., Ins., 1843, pl. 111 et 112. Xylotrupes phorbanta, Oliv., Ent., I, 3, 17, 13, pl. 1, fig. 6. — X. pubescens, Waterh., Trans. Ent. Soc., 1845, IV, p. 40. — X. Mniszechii, X. australiens, Thomson. Eupatorus Ilardivickii , Hope, In Gray’s zool. Miscell., Lond., 1831 , p. 22. — E. Canton ' , Hope, Trans. Ent. Soc., 1845, p. 76. Megasoma Hector Gory, Ann. Soc. Ent., 1836, p. 514. — AI. Mars, Reiche , Rev. et Mag. de zool., 1852, p. 21 , pl. 1. En terminant ce préambule, je ne puis me dispenser de remercier MM. Reiche et le comte de Mniszech , qui ont bien voulu , à cette occasion , m’aider de leurs conseils et de leurs lumières. ESSAI SYNOPTIQUE PROPREMENT DIT. SCARABÆITÆ VISAIS (1), Thomson, Areh. ent., I, p. 08. Dynastydœ, Mac-Leay, Ilor. Ent., édition Lequien, 1821, p. 72. — Kirby, Trans. Linn. Soc , vol. XIV, 1825, p. 566. — Burm., Ilandb. der Ent., V, p. 240. Dynastydes vrais, Lac., Gen. Col., III, p. 442. I. Saillie post-coxale du prosternum grande et velue à l’extrémité. A. Tibias anlérieurs quadridentés dans les deux sexes Mixigenus. — — — chez les î seulement Golofa. B. — — tridentés dans les deux sexes : Premier article des quatre tarses postérieurs plus long que le deuxième Scarabæus. II. Saillie post-coxale du prosternum médiocre, glabre à l’extrémité. A. Premier article des quatre tarses postérieurs plus long que le deuxième. Lobe externe des mâchoires bidenté à sa base, arqué, excavé et fissile à l’extrémité. Augosoma. R. Premier article des quatre tarses postérieurs au plus égal au deuxième. a. Lobe externe des mâchoires denté. «. Mandibules bidentées k l’extrémité Xylotrupes. £. — tronquées — obtuses Eupatorus. b. Lobe externe des mâchoires inerme. a. Mandibules entières et obtuses à l’extrémité Chalcosoma. £■ — bidentées Megasoma. (1) J’ai extrait , pour caractériser quelques-unes des espèces publiées par les auteurs , les diagnoses qu’en ont données principalement MM. Hope et Rurmeister. f A U CA N A N A TU li Æ. M1XIGENUS , Thomson, JV. G, [MïZtf, mélange; yévoi, race.) Caractères, Tête armée d’une corne redressée, un peu arquée, aiguë à 1 extrémité, excavée en arrière. Chaperon légèrement bilobé antérieurement. Mandibules saillantes, bidentées chez quelques individus , coupées droit à l’extrémité chez d’autres. Menton assez grand , allongé , à peine rétréci avant l’extrémité, sa partie ligulaire fendue. Palpes à dernier article gros, obtus; celui des maxillaires le plus grand ; pénultième et antépénultième des labiaux très-courts ; antépénultième des maxillaires plus long que le premier et le deuxième pris isolément. Mâchoires assez grêles, ayant leur lobe externe terminé par une dent bifide, et munies, en outre, de deux autres dents. Prothorax grand, très-convexe, plus étroit antérieurement ; vu de profil, presque horizontal a son sommet, ensuite fortement déhiscent vers la tête; une légère saillie à l’endroit qui séparé la partie horizontale du disque de sa partie déhis- cente. Écusson triangulaire. Élytres oblongues, convexes. Pattes antérieures très-robustes et allongées, leurs tibias quadridentés; les trois premières épines de ces derniers très-fortes et aiguës; tibias inter- médiaires et postérieurs ayant les deuxième et troisième dents réunies ensemble, tarses antérieurs très-allongés , leurs articles allant en augmentant graduellement de longueur jusqu au dernier, qui est beaucoup plus long que les précédents; tarses des autres paires de pattes médiocres. p Tête pourvue d’une simple saillie. Prothorax beaucoup moins convexe que chez le sont de la même couleur que les 18. — — Oliv., Ent., I, 3, p. 10, n°5, T. 5, fig. 33, T. 6, fig. 49. — — Burin., Handb. der Ent., V, p. 274. — Simson, d Linné, Syst. Nat., I, II, p. 542, n° 4. — — Fabr., Syst. Eleut., I, p. 21, n° 8, supp., p. 12, n° 19. — — Oliv., Ent., I, 3, p. 13, n° 8, T. 15, fig. 142. rhinocéros, Swammerd. , Bibl. nat. , T. A. , f. 2. Teste, Herbst. , p. 143, T. 30, fig. 4. Teste, Linné. — enema, Margr. Bras. , p. 246. — — Sch. , Syn. Ins., I, 1 , 2, p. 7, n° 29. Patria : Cayenne, d Long. 78-110 mill. — Supra nigra, glabra; pronoto feminæ granulato, postice carinato; maris gibbo, angulis anticis auriculatis, parallelis. Yar. minor S. Simson, Linné. 3. MEGASOMA MARS, Reiche, Berne et Mag. de Zool. , 1852, p. 22 , pl. 1. Patria : Rio-Negro, Amazones. — d Niger, pernitidus. Caput latum, cornutum ; cornu valde elon- gato, apice bifido. Thorax capite quadruplo latior ; antice utrinque cornu compresso, obtorto, por- recto, extus paulo divergente. Scutellum subtilissime punctulatum. Elytra thorace valde latiora et niti- diora. Corpus subtus lævigatum, subglabrum. Pedibus parce ciliatis. j? Capite medio geminatim bituberculato ; thorace confuse tuberculato. D’après M. Reiche, cetle espèce diffère de la M. Acteon par les caractères suivants : le brillant et le poli des élytres dans les deux sexes ; dans le d" , la dent médiane de la corne céphalique, qui n’est que le prolongement d’une carène partant de la base ; la largeur, proportionnellement plus grande, du prothorax, ses côtés plus arrondis et ses cornes laté- rales plus divergentes; la rugosité presque insensible de l’écusson ; les rides juxtasutu- rales et marginales des élytres, et l’absence de points enfoncés sur leur disque ; la villo- 6 i. 22 ARCANA NATURÆ. sité du pygidium plus longue et moins serrée ; l’absence de tomentosité sur les segments abdominaux et la poitrine ; les tubercules géminés sur la tête de la q, , et la rugosité plus forte de son prothorax. Deux individus j p , dans la collection de M. le marquis de la Ferté-Sénectère ; un individu dans celle de M. le comte de Mniszech, et deux autres individus <7 dans celle de l’auteur. 4. MEGASOMA TYPHON, Fabr. , Syst. Eleut., I, p. 12, n” 33, supp., p. 15, n" 29. Oliv. , Ent. , I, 3, p. 12, n° 7, T. 16, fig. 152. Burm. , Ilandb. der Ent., V, p. 277. Oliv. , Ent . , I, p. 297, n» 222, T. 28, fig. 247. Jabl. , Nat. Syst . , I, p. 264, n” 26, T. 4, fig. 4. La planche porte le nom de S. Esaü. Scb., Syn. Ins. , I, 1, 2, p. 11, n° 43. Patria : Brasilia. Long. 60-111 mill. — Nigra, cinereo-pubescens ; pronoto feminæ elytrorum- que basi nudis; illo granulato, obsolète carinato; maris pronoto cornuto ; cornu compresso, in apice emarginato, angulis anticis auriculatis, vix divertentibus. Var. A. Capitis cornu elongatum reflexum, in summo apice furcatum, ante basin dente valido arma- tum ( S. Tiphon verè ). Yar. B. Cornu capitis brevius; in apice late furcatum, in ipsa basi tuberculatum. (S. laniger, Oliv. ; S. gyas , Jabl .) 5. MEGASOMA HECTOR, Gory, Ann. Soc. Ent . . V, p. 514 , pl. 14. — Burm. , Ilandb. der Ent. , V, p. 278. — anubis [ Scar. ) ; Chevt. , Mag. de Zool . , pl. 139 et 140. — Theseus, de Castel, Ilist. nat. des Col. , II , p. 113. Patria : Brasilia. Tête plus large, et saillies frontales un peu plus petites que chez le d ; antennes atteignant un peu plus de la moitié de la longueur des élytres ; mandibules relativement petites. Prothorax plus long , et à bord antérieur bien plus fortement sinué que dans l’autre sexe. Élytres assez convexes, à bords laté- raux assez élargis au tiers antérieur, subaiguës à l’extrémité de la suture. Pattes plus robustes que chez le d- Cette espèce forme évidemment le passage entre les Prionocalus et le genre actuel , réunissant aux caractères des Psalidognathus plusieurs autres caractères propres aux espèces de ce premier genre, tels que le front des pourvu de deux fortes saillies, les joues inermes et les antennes submoniliformes ou non épineuses , qui la distinguent faci- lement de toutes les autres espèces du genre. 2. PSALIDOGNATHUS MODESTUS, Fries, Stockh. Kongl. Vet. Acad, ffandb. , 1833, p. 327, pl.9, fig- 3 c?, 1 P • Patrie : Colomisiiï. d Long. 53 mill.; larg. 19 à 20 mill. — Un c? coll. de Mniszech ; deux p coll. Chevrolat et Buquet. d Dessus d’un noir assez brillant; 7-11 articles des antennes, palpes et dessous du corps d’un brun noi- râtre, devenant très-brillant sur l’abdomen. Subovalaire, convexe. Tête relativement petite, uniépmeuse avant le milieu de la longueur de chacun des bords latéraux; inerme, ou n’ayant pas le front muni de saillies ; profondément creusée ou canaliculée longitudinalement au milieu entre deux carènes assez elevées et luisantes, granulées; joues également très-luisantes, prolongées chacune en une dent médiocrement grande. Antennes non épineuses, mais aiguës à l’extrémité externe du plus grand nombre des articles ; ayant les deux premiers articles granuleux, les trois suivants faiblement et largement pointillés, et les 6-11 lisses. Mandibules relativement petites, bidentées intérieurement, granulées. Prothorax transversal, quadriépineux sur chacun des bords latéraux; les épines postérieures les plus petites, granulées; un peu inégal, ayant une élévation longitudinale médiane lisse, et les bords antérieurs et postérieurs luisants. Écusson large, lunulaire. Élytres ayant plus de cinq fois la longueur du prothorax, à bord antérieur très-fortement déhiscent et sinué vers les épaules, dont les épines sont assez petites, aiguës et très-forte- ment recourbées en arrière; à bords latéraux peu élargis au quart antérieur; granulées, la granulation médiocrement saillante, serrée, comme vermiculée, à peine plus forte antérieurement, ou subégale sur toute l’étendue du disque, où l’on aperçoit quatre côtes longitudinales très-obsolètes; extrémité biépi- neuse. Poitrine finement ponctuée, la ponctuation serrée, sauf la saillie prosternale, qui est granulée. Pattes largement ponctuées; tibias antérieurs légèrement renflés, pubescents en dessous; tarses lisses. ,p Allongée, convexe, beaucoup moins large que les autres p des espèces de ce genre. Antennes dépassant à peine le milieu de la longueur des élytres. Cette espèce se distingue du P. erythrocerus par les caractères suivants ; c? corps sub- ovalaire, convexe. Tète plus fortement creusée longitudinalement au milieu; front A R C A N A NATURÆ. 41 inerme ; joues armées, chacune, d’une dent; antennes noires, â extrémité d’un brun noirâtre; mandibules comparativement petites; prothorax moins transversal; bord anté- rieur des élytres plus fortement déhiscent et sinué ; épines humérales 'plus robustes et plus recourbées en arrière; tibias antérieurs renflés, p Plus allongée et convexe que celle du P. erythrocerus. 3. PSÀLIDOGNATHUS M VGA LOI DES, Thomson. Patrie : Colombie. Long. 60 mill. ; largeur 21 mill. — Deux individus coll. de 1 auteur. En dessus, d’un violet obscur, avec la partie antérieure des élytres d’un noir bronzé très-brillant; mandibules d’un vert ou violet obscur; antennes et dessous du corps d’un beau violacé métallique très- luisant. Tête très-grande et très-large, fortement et obtusément uniépineuse sur chacun des bords latéraux, granulée, assez profondément canaliculée longitudinalement au milieu, entre deux carènes qui com- mencent vers les yeux et s’arrêtent au milieu de l’occiput ; joues prolongées chacune en une très-longue et très-forte dent un peu recourbée, ce qui donne à cet insecte l’apparence d’avoir deux paires de mandibules; antennes subpectinées ou épineuses n’atteignant pas 1 extrémité du corps, ayant le pre- mier article granuleux, les 3-5 finement granulés, et les suivants lisses. Mandibules tres-grandes et recourbées, quadridentées, granuleuses. Prothorax court, transversal , quadriépineux sur chacun des bords latéraux, granulé; les épines fortes, mais courtes et un peu obtuses; offrant, au milieu du disque, deux dépressions longitudinales un peu obliques qui atteignent la base. Écusson large, lunu- laire, très-granulé. Élytres ayant cinq fois et demie la longueur du prothorax, fortement déhiscentes vers 'les épaules, qui sont munies, chacune, d’une épine un peu recourbée en arrière; très-larges au niveau des épaules, à bords latéraux très-fortement dilatés et luisants jusqu’après le milieu de leur longueur; granulées, la granulation plus forte antérieurement, non vermiculée comme chez les autres espèces du° même genre, mais ressemblant , en avant, à une ponctuation grossière; se changeant ensuite, après le quart antérieur, en granulations fines et serrées qui vont en diminuant un peu jusqu’à l’extrémité; sur chaque élytre, trois côtes longitudinales obsolètes, dont deux se réunissant vers le quart postérieur; extrémité biépineuse. Poitrine très- finement ponctuée, la ponctuation très-serrée, saillie prosternale offrant de très-gros points enfoncés. Abdomen lisse. Cuisses antérieures granulées, dentées au bord interne; tibias antérieurs lisses, très-renflés, pubescents en dessous. Cuisses des deux autres paires de pattes très-finement ponctuées. Tarses lisses. P Tête relativement petite, canaliculée longitudinalement au milieu d’une manière très- obsolète. Épines latérales du prothorax longues, aiguës, sauf les deux postérieures qui sont très-petites. Élytres granulées, la granulation médiocrement saillante, allant en diminuant vers l’extrémité; partie dilatée de la bordure latérale très-brillante, ponctuée; six côtes longitudinales très-obsolètes; extrémité arrondie. Cette espèce se distingue de toutes les autres du même genre par la largeur des élytres aux épaules, et par leur granulation toute particulière. Elle diffère du P. Mygaloides par les caractères suivants : corps plus allongé; tête très-grande ; Iront inerme, canaliculé longitudinalement au milieu; joues prolongées chacune en une très-forte dent un peu recourbée ; prothorax ayant deux larges dépressions longitudinales , les dents latérales médiocrement longues et obtuses; écusson très-granulé; élytres beaucoup plus larges aux épaules, tout autrement granulées et ponctuées ( voir la description qui précède ) ; saillie prosternale garnie de gros points enfoncés ; tibias antérieurs plus pubescents en dessous; ponctuation des pattes intermédiaires et postérieure plus marquée. A RC AN A NAT UR Æ. 43 5. PSALIDOGNATHUS SALLEI, Thomson. Ann. Soc. Ent., mars 1859 ; Bull., p. ccxlvi. Patrie : Venezuela, ç? Long. 73 mil]. ; larg. 22 mill. — Huit indiv. d 1 fi , coll. de Mniszech, Che- vrolat, Sallé et Thomson. En dessus, d’un vert métallique brillant; antennes et mandibules d’un bleu verdâtre foncé; palpes bruns ; en dessous, d’un brun rougeâtre assez foncé, avec des reflets métalliques verdâtres. Tête assez grande, fortement uniépineuse sur chacun des bords latéraux, les épines latérales aiguës; fortement granulée et très-profondément canaliculée longitudinalement au milieu entre deux carènes lisses et brillantes, commençant au bord supérieur des yeux, et aboutissant au bord antérieur du pro- thorax; joues prolongées, chacune, en une épine assez grande un peu recourbée en avant, subaiguë à l’extrémité. Antennes n’atteignant pas l’extrémité du corps; à premier article fortement granulé, les 3-5 articles finement granulés. Mandibules très-grandes, recourbées en dessous, quadriépineuses, gra- nulées. Prothorax transversal, qnadriépineux sur chacun des bords latéraux, granulé; les épines laté- rales aiguës ; fortement sinué sur les bords antérieurs et postérieurs, offrant deux dépressions longitudi- nales très-larges au milieu, atteignant les deux bords précités. Écusson large, lunulaire, granulé. Élytres ayant environ cinq fois et demie la largeur du prothorax, déhiscentes vers les épaules, qui chacune sont armées d’une petite dent aiguë parallèle au bord postérieur du prothorax ou à peine tournées en ar- rière, un peu convexes au tiers antérieur, granulées, la granulation plus forte antérieurement, où elle est espacée, peu saillante et grossière, ce qui leur donne un aspect brillant, allant ensuite en dimi- nuant jusqu’à l’extrémité; un peu vermiculée au milieu; bords latéraux médiocrement dilatés au tiers antérieur; pas de vestiges de côtes longitudinales; extrémité biépineuse. Poitrine très-finement ponc- tuée, la ponctuation très-serrée; saillie mésosternale et abdomen lisses. Pattes très-finement et obsolè- tement ponctuées, sauf les tibias antérieurs et les tarses, qui sont lisses ; cuisses antérieures non dentées; tibias antérieurs assez renflés et fortement pubescents en dessous. fi lête ayant la canal iculation longitudinale médiane beaucoup moins profonde et plus large que chez le c? ; le prothorax plus long, les dents latérales plus longues. Élytres à granulation subégale sur tout le disque, ou à peine plus forte en avant; bords latéraux notablement dilatés au tiers antérieur. Huit individus de cette espèce que j’ai pu examiner sont tous d’un vert métallique très-brillant. Elle paraît, dès lors, être beaucoup moins sujette à varier que le P. Friendii, qui, on le sait, offre des individus de différentes couleurs. Voisin du P. Friendii, s’en distingue par la longueur moins grande des antennes; la profondeur de la canaliculation céphalique médiane ; l’écusson plus transversal ; la granulation des élytres beaucoup plus espacée , moins saillante et plus grossière , ce qui leur donne un aspect bien plus brillant ; l’absence de stries longitudinales sur ces dernières ; la saillie prosternale lisse ; les pattes moins fortement ponctuées , et les tibias antérieurs moins renflés et lisses. ■ Dédié à M. A. Sallé. 6. PSALIDOGNATHUS FRIENDII, Gray in Griff., A. K., 1832, II, p. 116, pl. 6, pl. 14. Patrie : Colombie, j Long. 36 à 70 mill.; larg. 12 à 22 mill. — Vingt-cinq indiv. $ fi , coll. de l’auteur. 4i A RC AN A NATURÆ. c? En dessus, d’un vert brillant métallique; en dessous, d’un vert moins brillant avec des reflets rougeâtres sur l’abdomen. Cette coloration varie suivant les individus, dont il en existe de rouges, de violets, de bruns et même de noirs, avec le plus souvent des reflets chatoyants. Tête’ grande, fortement uniépineuse sur chacun des bords latéraux, les épines un peu obtuses; fortement granulée, canaliculée au milieu entre deux carènes longitudinales lisses et brillantes, com- mençant au bord supérieur des yeux et se terminant avant l’extrémité de l’occiput; joues prolongées chacune en une dent plus ou moins grande, parfois un peu recourbée. Antennes dépassant l’extrémite du corps, épineuses, à premier article granuleux, aux 3-6 articles très-fortement pointillés, et munies en outre de gros points enfoncés assez espacés. Mandibules très-grandes, recourbées en dessous, qua- driépineuses, granulées. Prothorax transversal, quadriépineux sur chacun des bords latéraux; les deuxième et troisième épines généralement les plus longues et très-aiguës; assez fortement s.nué sur les bords antérieur et postérieur, offrant deux dépressions longitudinales au milieu atteignant les deux bords précités. Écusson assez grand, subtriangulaire, granulé. Élytres ayant cinq fois la longueur du prothorax, déhiscentes vers les épaules, qui, chacune, sont armées d’une petite épine légèrement tournée en arrière; un peu convexes au tiers antérieur, granulées, la granulation plus forte antérieu- rement où elle est très-saillante et fine, comme vermiculée, ce qui leur donne un aspect peu brillant, allant ensuite en diminuant jusqu’à l’extrémité; sur chaque élytre, trois côtes longitudinales peu sail- lantes, mais cependant très-visibles; bords latéraux médiocrement dilatés au tiers anterieur; extrem.te biépineuse. Poitrine ponctuée, la ponctuation fine et espacée; saillie prosternale offrant de gros points enfoncés. Pattes ponctuées; cuisses antérieures plus ou moins fortement dentées au cote interne; tibias antérieurs très-renflés, largement ponctués, tarses lisses. P Très-large. Tête moins fortement canaliculée longitudinalement que chez le . Long. 70 mill. ; larg. 22 à 23 mill. — 1 individu c? imparfait, et 1 individu P . Coll, de l’auteur. cf . Supra griseo-cinerea, immaculata. Antennes haud hamatœ, articulo ll mo mlido, paululum tumes- cente. Elytrorum basis tuhercula tenuia , haud sparsim impressa. Subtus griseo-alba. En dessus, d’un gris cendré nébuleux. En dessous, blanchâtre. Yeux, mandibules et labre noirs. Les trois premiers articles des antennes noirâtres. Prothorax sans taches discoïdales. Écusson entièrement recouvert d’une pubescence fauve. Élytres n’ayant pas de taches. Tête granulée en avant; labre finement ponctué; mandibules lisses. Antennes dépassant l’extrémité du corps de plus de la moitié de leur longueur, inermes ou non armées de crochets épineux; les trois premiers articles fortement granulés, le troisième armé, en dessous, d’une double rangée d’épines; le onzième gros, renflé légèrement vers les deux tiers de sa longueur, à peine plus long que le dixième. Prothorax très-faiblement inégal au milieu du disque, à sillons transversaux antérieurs et postérieurs assez bien marqués. Écusson lisse. Élytres ayant plus de cinq fois la longueur du prothorax / tubercules basilaires médiocrement gros, très-espacés, disparaissant avant le quart antérieur; extrémité biépi - neuse à la suture, ensuite coupée obliquement vers les bords, ce qui la fait paraître sub-quadriépineuse. Dessous du corps lisse. Pattes antérieures faiblement granulées. p. Antennes dépassant l’extrémité du corps de plus du tiers de leur longueur. Dernier article légèrement renflé, et plus court que chez le c? . C’est à tort qu’Olivier a indiqué Surinam comme étant la patrie de cet insecte. 4. BATOCERA UNA. White, Proc. Zool. Soc. oflond., 1858, p. 399, pi. 53, fig. 6. — — Arch. Ent. I, p. 457. — — Wallace, Voy. dans l’Asie orient., p. 37, n° 47. Patrie : Nouvelles-Hébrides, p. Long. 58 mill.; larg. 19 à 20 mill. — Un individu P . Coll, do Mniszech. *■ (1) Diagnose d’après Olivier : Thorace acuto spinoso. Corpus cinereum. Antennæ ' corpore longiores, scabræ, subspinosæ. Caput inflexum. Thorax utrinque spina valida acuta armatus. Elytra nebulosa rugosa, apiee uni- dentata, basi laterali spina porrecta acuta. Pedes corpore coneolores; tibiæ anticæ longiores, intus scabræ, sub- spinosæ. (Coll. Gerning.) I. 18 70 ARC AN A NATURÆ. p , Albo-pubescens, immaculata. Elytra costis longitudinalibus quatuor instructis; tubercula basis tenuissima, sparsim impressa. p . Entièrement d’un blanc de lait pubescent, sauf les antennes et les pattes, qui sont grisâtres. Yeux et mandibules d’un noir brillant; labre brun, bordé supérieurement de fauve; palpes bruns. Tête lisse. Prothorax également lisse, à sillons transversaux antérieurs et postérieurs très-obsolètes. Écusson assez grand, subquadrangulaire. Élytres ayant environ cinq fois la longueur du prothorax, offrant quatre côtes longitudinales qui sont plus visibles postérieurement, et s’arrêtent avant l’extré- mité; celles-ci coupées obliquement, sub-quadriépineuses, les épines suturales très-aigües; tubercules basilaires très-faibles et très-espacés, plus gros et plus apparents aux épaules. Dessous du corps et pattes lisses. La coloration entièrement blanche, la faiblesse de la granulation basilaire, et les côtes longitudinales des élytres, dans cette espèce, la distinguent facilement de toutes les autres du même genre. 5. BATOCERA LÆNA. Thomson, Arch. Eut., I, 1857, p. 450, n° 34, pl. 19, fig. 1. — — Voy. dans l’Asie orient., p. 30, n“ 34, pl. 19, fig. 1. Patrie : Ile Akou. Long. 48 à 52 mill. ; larg, 17 à 19 mill. — Pl. 7, fig. 1. c?. Supra brunnea, vel favo-pubescens. Antennœ haud hamatœ. Prothorax immaculatus. Elytra ma- culata, maculis albis plurimis, numeri mriabilis; tubercula basis sat valida, sparsim impressa. Subtus clare brunnea. cT . En dessus, d’un brun très-foncé ou recouvert d’une pubescence d’un jaune d’ocre parfois un peu ferrugineuse, avec plusieurs taches blanches sur les élytres. Tète d’un gris foncé. Antennes noires, ayant les quatre premiers articles d’un noir brillant, les autres d’un noir mat, sauf l’extrémité des 5-10, qui est luisante ; palpes d’un brun foncé; mandibules noires. Prothorax sans taches discoïdales. Écus- son gris. Élytres offrant plusieurs taches d’un blanc de lait variant pour la forme et pour le nombre dans chaque individu. Dessous du corps d’un brun assez clair; abdomen ayant les 2-4 segments d’un noir brillant à leur extrémité. Pattes noires, recouvertes d’une pubescence grisâtre ou jaunâtre. Tête faiblement granuleuse entre les yeux; quelques points obsolètes sur le front. Antennes inermes, dépassant l’extrémité du corps de plus de la moitié de leur longueur; premier article granuleux, garni d’épines en dessous, les autres articles faiblement chagrinés. Prothorax inégal, raboteux, ou impres- sionné irrégulièrement sur le disque, à sillons transversaux antérieurs et postérieurs très-fortement marqués. Écusson subtriangulaire. Élytres ayant à peine quatre fois la longueur du prothorax, coupées obliquement et quadriépineuses à l’extrémité, les épines suturales les plus grandes; tubercules basi- laires gros, assez espacés, allant en diminuant jusque vers le milieu de leur longueur, où ils se chan- gent en ponctuation assez fine qui atteint l’extrémité. Dessous du corps pubescent, lisse. Pattes anté- rieures granulées, dentées en dessous; les autres paires faiblement ponctuées là où le duvet a disparu. P . Antennes dépassant à peine d’un quart de leur longueur l’extrémité du corps, moins brillantes que chez le Var. a. p. Élytres offrant des taches blanches rondes disposées par paires, et deux autres très- petites situées en regard de la première paire de taches. Var. 6. S ■ Élytres offrant huit taches blanches, dont quatre au milieu de leur longueur; les deux A R CA N A N A TU R Æ. 71 plus voisines de la suture très-grandes; deux autres également très-grandes au tiers postérieur, et deux taches allongées, obliques, postérieurement. Var. c. P- Élytres offrant cinq taches blanches, dont deux au milieu de leur longueur, et trois autres vers le tiers postérieur ; deux de ces dernières situées à droite et très-voisines l’une de l’autre. Var. d. c? . Élytres offrant cinq taches blanches, dont quatre vers le milieu de leur longueur, et une très-petite vers le tiers postérieur de l’élytre gauche. Cette espèce se distingue principalement des autres du même genre par la coloration, ainsi que par la granulation des élytres, qui se change en ponctuation assez fine vers le milieu de leur longueur. 6. BATOCERA ÆNEO-NIGltA, Thomson. Patrie : Dorev, Nouvei.le-Guinée. . Long. 53 mill. ; larg. 18 mill. — 1 individu. Coll, do l’auteur. cf. Æneo-nigra, nitida, haud pubescens. Antennœ haud hamatœ. Prothorax immaculatus. Elytra 20 niaculata, plus minusve, maculis parvis, irregularibus ; tuhercula basis validissima, sparsim im- pressa. Entièrement d’un bronzé noirâtre brillant, sauf les taches des élytres, et les bandes inférieures du corps, qui sont d’un jaune pâle. Les 5-11 articles des antennes d’un brun rougeâtre. Prothorax n’ayant pas de taches discoïclales. Élytres offrant une vingtaine de taches (dont le nombre est sujet à va- rier), assez petites et irrégulièrement disposées. Dessous du corps ayant deux bandes latérales presque effacées. Tête fortement granulée en avant; front ponctué, la ponctuation espacée; labre très-finement ponctué. Antennes dépassant l’extrémité du corps de la moitié de leur longueur ; les premier et troi- sième articles, ainsi que la moitié du quatrième, fortement granulés; le troisième garni d’une double rangée d’épines en dessous. Prothorax faiblement tuberculé et granuleux au milieu, à sillons trans- versaux antérieurs et postérieurs bien marqués, profonds. Écusson lisse. Élytres ayant environ cinq fois la longueur du prothorax, à épines humérales moyennes, aigües, tournées en dehors; tubercules basi- laires très-gros, assez espacés, allant en mourant après le tiers antérieur; reste des élytres ponctué jus- qu’à l’extrémité, qui est sub-quadriépineuse. Poitrine finement ponctuée ; abdomen lisse. Pattes anté - rieures faiblement granulées ; tibias de la même paire garnis, en dessous, d’une rangée d’épines assez petites. P inconnue. Cette espèce se distingue facilement de toutes les autres du genre par sa coloration, d’un bronzé noirâtre brillant ; j’en ai vu quatre individus chez M. Samuel Stevens, à Lon- dres, 24, Bloomsbury Street. 7. BATOCERA BOISDUVALII, Hope, Charlsw. May., 1839, 2 e série, III, p. 231, pl. 2. Patrie : Nouv.-Holl. Long. 55 mill.; larg. 20 mill. — Un indiv. d", coll. de l’auteur; un indiv.f , coll. Chevrolat. . Antennes dépassant à peine l’extrémité du corps. 16. BATOCERA ADELPHA. Thomson. Patrie : Indes orientales. Long. 58 mill.; larg. 19 à 20 mill. />. Griseo-pubescens. Prothorax bimaculatus, maculis albis, mediocribus, elongatis, maxime distan- tibus. Elytra larga, non cylindrica, maculata, maculis albis irregularibus; tubercula basis modica, dense irnpressa. P . D’un gris clair pubescent avec de nombreuses taches blanches, dont deux discoïdales sur le pro- thorax, et les autres disposées irrégulièrement sur les élytres. Une large bande de même couleur com- mençant aux yeux et parcourant chacun des bords inférieurs du corps jusqu’à l’extrémité. Mandibules noires; palpes grisâtres. Le reste comme chez la B. lineolata. Cet insecte, qu’on prendrait au premier aspect pour un individu de l’espèce précitée, s’en distingue toutefois par les caractères suivants : Écusson grand, subtriangulaire, allongé. Elytres plus larges, non cylindriques, à tubercules basi- laires médiocrement forts et très-espacés. 17. BATOCERA SAR AW ACKEN SIS . Thomson, Arch. Ent., I, 1857, p. 452, pl. 19, fig. 2. — — Voy. dans l’Asie orient., p. 32, n° 35, pl. 19, fig. 2. — ? albofasciata de Geer, Ins. V, p. 116, 7, pl. 13, fig. 16. — ? stigma, Yoët, Besch. u Abbi.d. hart. ins., col. III, p. 37, n° 54, pl. 13, fig. 54. 20 i. 78 A R C A N A NATURÆ. Patrie : Bornéo. Long. 41 à 48 mill. ; larg. 14 à 17 mill. PI. 7, fig. 2. d\ Brunneo-pubescens . Antennœ hamatæ scilicet articulo 9° projectura spinosa armato. Prothorax bimaculatus, maculis flavis, angustis, valde distantibus. Elytra generaliter iO-maculata, maculis albis; tubercula basis tenuia, paululum sparsim, versus suturam amplius dense, impressa. d 1 . D’un brun clair pubescent ; les trois premiers articles des antennes noirs, les suivants bruns, rougeâtres à leur extrémité ; labre d’un brun rougeâtre ; mandibules noires, recouvertes, en partie, d’une pubescence jaunâtre; palpes bruns; taches discoïdales du prothorax d’un jaune pâle ; écusson blanc ; élytres ayant le plus souvent dix taches d’un blanc de lait disposées par paires, dont deux an- térieurement, quatre vers le milieu de leur longueur (les deux inférieures les plus grandes), et quatre autres taches postérieurement; bandes blanches du dessous du corps échancrées sur la poitrine, moins marquées et comme nacrées sur l’abdomen. Tête lisse; antennes dépassant l’extrémité du corps de près de la moitié de leur longueur, ayant le neuvième article armé d’un crochet épineux ; premier article médiocrement granulé. Prothorax cha- griné sur le disque, à sillons transversaux bien marqués ; taches discoïdales étroites, très-espacées entre elles. Écusson allongé, lisse. Élytres ayant un peu plus de quatre fois la longueur du prothorax, à extrémité tantôt coupée droit, tantôt obliquement; faiblement quadriépineuses; tubercules basilaires faibles, un peu espacés, plus serrés vers la suture, diminuant brusquement après le tiers antérieur. Dessous du corps lisse. Pattes antérieures granulées et épineuses en dessous, p . Antennes atteignant l’extrémité du corps. J’ai vu dans la collection de M. le comte de Mniszech deux individus de cette espèce, dont l’un n’offre aucune tache sur les élytres, tandis que l’autre présente seulement deux traits blancs longitudinaux sur le prothorax. Les figures que de Geer et Voët ont données de leurs B. albofasciata et stigma ressem- blent un peu à la B. Sarawackensis ; mais, comme il est impossible de savoir d’une ma- nière certaine s’il convient de rapporter cette dernière aux deux premières, j’ai cru de- voir la maintenir. 18. BATOCERA THOMSON1I. Javet Arch. Ent., I, p. 412. — — Loc. cit., p. 454, n° 37. — — Voy. dans l’Asie orient., p. 34, n° 37. Patrie : Bornéo. Long. 50 mill. ; larg. 17 mill. PI. 7, fig. 4. P. Brunneo-obscura. Prothorax bimaculatus, maculis albis, magnis, maxime distantibus. Elytra G vel 8-maculata, maculis albis, subrotundis; tubercula basis sat valida, sat dense impressa. p . D’un brun foncé; corps revêtu d’un duvet brun jaunâtre. Les trois premiers articles des antennes noirs, les suivants bruns à extrémité noire. Prothorax ayant deux taches discoïdales blanches ou cou- leur de rouille. Écusson blanc. Élytres ayant tantôt six, tantôt huit taches blanches. Tête lisse, profondément creusée entre la partie supérieure des yeux. Antennes dépassant l’extré- trémité du corps de plus du tiers de leur longueur; troisième article scabreux, dentelé, aussi long que les deux suivants réunis. Prothorax à sillons transversaux bien marqués ; sillon longitudinal médian très-obsolète; taches discoïdales assez éloignées entre elles. Écusson subquadrangulaire. Élytres ayant ARCANA NA TU RÆ. 79 quatre fois la longueur du prothorax ; tubercules basilaires assez forts et serrés ; extrémité quadri- épineuse. Celte espèce, très-voisine de la B. Sarawackensis, s’en distingue par la forme des