Historié, archivée! document Do not assume content reflects current scientific knowledge, policies, or practices. ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ÉÉ ( à : >■ ■V ■' -SN V o' ^ \\ . >^\ /: /■ ' IH'j-;'. • ' m TRAVAUX DU MOIS. / Jardin fruitier. — Si la saison le permet, on terminera dans les terrains lé-/ gers et secs, les plantations de toutes espèces d’arbres fruitiers. On continuera /a taille en réservant les espèces robustes et d’une croissance rapide. On raclera l’écorce des vieux arbres pour en enlever les mousses et les œufs d’insectes qui pourraient se trouver dans les interstices. Les scions d’arbres fruitiers que l’on \ voudra multiplier de boutures ou greffer, seront conservés dans du sable frais et \ dans un lieu abrité jusqu'au moment de s’en servir. On stratifiera les amandes et les noyaux que l’on voudra semer au printemps. On préparera des tuteurs et des \osiers pour les jeunes arbres nouvellement plantés. \ Jardin d’agrément. — Quand le temps le permet, on continuejra les labours. On punira des feuilles pourries, des boues, des cendres et toutes espèces de débris Végétaux , pour en former des composts que l’on arrosera de temps à autre avec \ purin. Les travaux de ce mois sont peu nombreux lorsqu’on n’a pas de chan- ^pents ni de plantations à opérer dans le jardin d’agrément. Wres chaudes. — On observera les mêmes soins généraux que ceux indiqués ^6\ois précédent, mais les froids étant souvent plus vifs en janvier, il sera bon ’^ir toujours sous la main une provreion de paillassons et "^y^tière sècho pous’én servir en cas d’urgence. Le réveil de la végétation ne ■■mt j>as à avoiiieu dans beaucoup d’espèces de plantes de serre chaude , il ^ pourrir à tout ce dont on aura besoin pour les rempotages ; les I être pcées dans des locaux abrités, et on aura soin d’en avoir d| Quand\e soleil brillera, on pourra donner une légère vapeu^ arrosaiies tuyaux et les sentiers. Serré^froides et orangeries. — On profitera des moind^ pour ren^veler l’air , ce qui est une condition sine quâ non dî des planté de cette catégorie ; les arrosements seront presque nuera à foçer une foule de plantes, de manière à en avoir contil fleurs. \ EXPOS*- Wanting; Aug. ,Dec, ,T-p .& index. î ■ ■ '-NN >-*>*; S>t;'^. ’î»'' " ' ’ . ■ ■ , / ■ > \ NS JOURNAL D’HORTICULTURE PRATIQUE DE LA BELGIQUE. JOURNAL D’HORTICULTURE PRATIQUE DE LA BELGIQUE DE L’HORTICILTIRE BELGE ET ÉTRANGÈRE publié avec le concours DES AMATEURS, DES HORTICULTEURS ET DES PRÉSIDENTS DE SOCIÉTÉS D HORTICULTURE LES PLUS CONNUS EN BELGIQUE ET A L ÉTRANGER ; sous la direction de N. FU N CK, Sous-directeur du Jardin Royal de Zoologie et d’Horticulture de Bruxelles, ancien professeur de botanique et de zoologie à l’Athénée Royal de Luxembourg, ex-voyageur naturaliste du gouvernement belge, membre de plusieurs sociétés savantes et secrétaire-adjoint de la Société Royale de Flore de Bruxelles. CINQUIÈME ANNÉE. OW H’ABONME : A BRUXELLES Cliex V® l*areut et éditeur, Montagne de Sion, 17, A PARIS Chex Auguste C;oin, éditeur, Quai des Grands-Augustins, 41 . 1861. JOURNAL D’HORTICULTURE PRATIQUE. PLANTES FIGURÉES. DIANTHUS CHINENSIS, var. HEDDEWIGII, Regel. Gartenflora, 1860 . Planche I. Dans notre livraison du mois de sej3tembre 1860, nous avons publié la première figure de ces admirables OEillels de la Chine, importés du Japon à Saint-Pétersbourg par M. Heddewig, et nous promettions à nos lecteurs de leur faire connaître successivement les variétés les plus distinguées. Nous accomplissons aujourd’hui notre promesse en leur offrant la figure coloriée de la variété dédiée à son heureux importa- teur. Comme on peut le voir, en comparant la variété ci-contre avec celle que nous avons déjà publiée , les différences ne sont pas grandes ; elles sont toutes les deux admirables de formes et de couleurs, et ne se distinguent guère entre elles que par leurs teintes diverses et quel- ques légères modifications dans les formes des fleurs. Du reste, ce qui est le plus attrayant dans chacune, c’est la diversité de couleurs dont se parent les individus d’une même variété, tout comme dans nos charmants Dianthus chmensis ordinaires, qui ont si longtemps fait le bonheur de nos parterres. Comme nous l’avons déjà dit dans la description que nous avons donnée du Dianthus chinensis, var. giganteus, celle-ci diffère encore de la précédente par ses feuilles plus larges d’un vert bleuâtre, cour- Janvier 1861 . 1 — 6 — bées en dehors dès leur base, par ses fleurs (rès-grandes (5 pouces de diamètre) et suiiout par ses couleurs plus brillantes et plus velou- tées. Nous ajouterons que ceüe variété est incontestablement la plus belle entre toutes. Elle se distingue, à la première vue, par son port peu élevé, de 6-8 pouces, formant des touffes épaisses qui se main- tiennent en pleine terre aussi bien qu’en pots. II en résulte que les fleurs étant très-rapprochées, forment un bouquet naturel, éblouissant pour ainsi dire l’œil par l’éclat de ses couleurs. Les pétales ont une forme largement ovale; ils sont incisés, dentelés sur les bords supé- rieurs et entiers à leur extrémité inférieure qui se termine par un onglet court. Nous ne pouvons trop engager nos abonnés à se procurer de la graine de ces OEillets qui se vend en ce moment à des prix très- modérés dans les principaux élablissements de France et de Belgique. On sèmera de préférence en automne, sous châssis, et l’on mettra en place au mois d’avril. On peut également semer en mars, sous châssis, et repiquer en avril et mai. Nous conseillons de ne faire usage que d’une seule variété pour chaque massif. Toutes les expositions sont bonnes; toutefois, le plein soleil leur est le plus favorable. POMME REINETTE DIEL (Van Mons). Planche II. Cette variété a été obtenue de semis par le professeur Van Mons, à une époque que nous ne pourrions préciser exactement. Elle se trouve mentionnée sous le n° 1054, à la page 42 de son Catalogue descriptif abrégé des arbres fruitiers cultivés dans ses pépinières, depuis 1798 jusque 1825 ; en conséquence sa première production doit avoir eu lieu dans l’intervalle de ces vingt-cinq années. Le fruit est presque moyen, arrondi, fortement déprimé aux deux pôles. L’épiderme, jaune d’or à l’époque de la maturité, est parsemé de nombreux points gris-roux, saillants, remarquables par leurs di- verses formes, triangulaires, quadrangulaires ou étoilées; ces points sont plus nombreux et plus petits autour du calice. Le pédoncule, court, gros, charnu, est implanté dans une cavité étroite, profonde, ombrée de gris-verdâ(re. Le calice petit, ouvert, occupe une cavité assez profonde et très-évasée, ses divisions sont verdâtres. La chair — 7 - est fine, ferme, blanc-jaunâtre remplie d’un jus sucré acidulé, d’une saveur aromatique exquise. Cette pomme J dédiée par l’auteur à son ami le docteur Aug. Fréd. Adr. Diel , est de toute première qualité et mûrit de décembre en mars. L’arbre étant très-vigoureux, très-fertile, et le fruit tenant bien à la branche, nous sommes d’avis qu’il se comportera bien en haut-vent dans nos vergers. Alexandre Bivort. REVUE DES PLANTES NOUVELLES ET RARES. BOTANICiVL MAGAZINE. Phaiænopfsis rosea , Lindl., in Gard, Chr,y 1848, p. 671. — StaurO‘ glottis equestrisy Schauer, in Act, Acad, Nat, Cur,y v. XIX, p. 452. — Phalœnopsis equestriSy Reichb. fils, in Linnœa, 1849, p. 864. — Bot, Mag.y pl. 5212. — Fam. des Orchidées. — Gynandrie Mo- nandrie. — Serre chaude. Comparée aux Phalœnopsis amahîlis et grandiflora^ celte espèce nous apparaît, au premier aspect, très-inférieure, surtout eu égard à la grandeur des fleurs ; mais elle n’en est pas moins très-jolie et très- recherchée à cause de sa rareté. On la reconnaît facilement à ses feuilles plus courtes et d’un vert plus jaunâtre, mais la grande difTé- rence existe dans la dimension de ses fleurs qui ont à peine la moitié de celles du P, amabilis dont, du reste, elles ont la forme et la struc- ture. Les divisions du périgone sont d’un blanc de crème lavé de rose le long du centre de chaque segment; le labelle, ovale acuminé, est comparativement petit et d’un rose violet. Elle a été importée de Ma- nille chez M. Veitch, à Londres, par son collecteur Thomas Lobb, qui lui prête une hampe florale de 12-18 pouces de longueur, tandis que chez nous elle atteint seulement la moitié de celte taille. Nous avons remarqué cette espèce, en fleurs, dans les collections de MM. Schiller, à Hambourg, et J. Linden, à Bruxelles. — 8 — Afçave yiiccæffoiia, Red., PL Lüîac,, V. VI, p. 528, t. 528 et 529. — Bot, Mag., pl. 5215. — Fam. des Amaryllidées. — Hexandrie Mo- nogynie. — Serre froide tempérée. Cette Agave, déjà connue depuis longtemps, puisqu’elle a été dé- crite et figurée dans l’ouvrage de Redouté, et qui vient de fleurir à Kew, est remarquable par la longueur de sa tige florale à l’extrémité de laquelle elle supporte un épis serré, composé de petites fleurs insi- gnifiantes, d’un vert jaunâtre luisant, desquelles se détachent de longues étamines jaunes dont les filets et les anthères sont teintés partiellement de rouge. Elle est originaire des régions tempérées du Mexique et provient des environs de Rio-del-Monte. Nous pensons que sir W. Hooker veut parler de Réal-del-Monte. OncifiiHB» phymatochiinm , Lindl., in Paxton S Fl, Garden , v. I, p. 78, n. 125; Folia Orch,, p. 54, n. 191 ; Pescatorea, v. T. — Bot, Mag.y pl. 5214. — Fam, des Orchidées*. — Gynandrie Mo- nandrie. — Serre chaude. Quoique n’ayant pas de grands et brillants organes floraux, cette Orchidée n’en est pas moins belle et gracieuse. La profusion de ses fleurs, à sépales et pétales très-étroits et lancéolés, gracieusement contournés, d’un vert pâle, marqués de taches d’un carmin foncé de- puis la base jusqu’à la moitié de leur longueur, son labelle blanc, assez élégant et marqué des mêmes taches, lui donnent un cachet de distinction qui la fait rechercher. Elle est originaire du Mexique, d’où elle aurait été importée par MM. Clowes et Loddiges. On en trouvera une excellente figure dans le premier volume paru de la Pescatorea qui vient d’être terminé par M. Linden. Dlanthiis Seg^uleri , var. caucasiens, VilL Delph,y V. III, p. 594. — Bot, Mag,, pl. 5215. — Fam. des Caryophyllées. — Decandrie Digynie. — Pleine terre. M. Hooker dit que ce très-joli petit OEillet est assez commun dans nos jardins, mais qu’il passe sous des noms si différents qu’il est diffi- cile de dire lequel est le plus exact. Il est originaire des parties méri- dionales de l’Europe et spécialement du sud de la Russie et de la Si- bérie. C’est une plante dans le genre de notre D, collinvs et qui paraît — 9 — n’en différer, ainsi que de plusieurs autres espèces communes en Eu- rope, que par la couleur des pétales, la longueur relative des bractées et par la disposition plus ou moins compacte des fleurs. Jllethonica grand illora, W. HOOK., Bot, Mag.^ pl. 5216. — Fam. deS üvulariées. — Hexandrie Monogynie. — Serre chaude. M. Hooker considère cette espèce, récemment introduite de l’île de Fernando-Po, par Gust. Mann, le successeur de feu M. Barler, comme tout à fait distincte des M, virescenSy M. siiperba et M» abyssinica. C’est une plante grimpante à grandes feuilles ovales lancéolées, al- ternes, se terminant, de même que dans les autres espèces, par un long appendice recourbé en crosse à l’extrémité. Les fleurs, qui semblent naître vis-à-vis des feuilles, sont très-grandes, penchées, de 6-8 pouces de diamètre, étant ouvertes, d’un jaune pur, à six pétales étroits et ondulés sur les bords, finissant par se redresser entièrement après leur enlier épanouissement. FLORE DES JARDINS DU ROYAUME DES PAYS-BAS. Cette intéressante publication nous a fait connaître, celte année, plusieurs plantes nouvelles introduites directement dans les établisse- ments hollandais. Nous ne citerons que celles qui nous paraissent d’un intérêt horticole. Eriococcuis graciiiis, Hasskl. — Plante ligneuse de la famille des Euphorbiacées ne manquant ni de grâce ni d’élégance et ne méritant pas de passer inaperçue, sans avoir toutefois une grande valeur hor- ticole. Ses feuilles, pennées comme celles des Acacia ^ cachent sous leurs élégantes folioles, renversées de manière à former toit, une série de fleurs roses délicates, à pétales frangés, suspendues en abon- dance, par des pédicelles fins et déliés, à l’aiselle des folioles. Elle a été introduite dans le Jardin botanique de Leide, par M. Teysmann, de Buitenzorg, île de Java. M. Wilte nous apprend qu’elle a déjà été introduite, une première fois, en 1854, sous le nom de Reidia flori- bunda et mentionnée sôus ce nom, dans l’énumération des plantes rai es du Jardin de Leide. — Serre chaude. — 10 Corbuiaria buibocodiiim , Haw. — Jolie Narcisse à fleurs jaunes , connue et figurée depuis plus de soixante ans, mais très-rare dans les collections. M. Witte Ta trouvée récemment en fleurs chez M. de Graaf, horticulteur à Leide, et avoue ne pas Tavoir connue auparavant. Comme c’est une espèce du midi de l’Europe, il n’y a pas de doute quelle ne résiste à nos hivers. Elle se prête bien à la culture en pots ; ses fleurs délicates ne seront pas déplacées parmi les Jacinthes et les Tulipes, comme ornement de nos salons. Caiiicarpa lanata, Vahl. — Cette espèce ressemble plus ou moins, par son port, au C, purpurea, publié et figuré il y a peu de temps, dans plusieurs journaux d’horticulture belges et anglais, entre autre dans Vlllustration horticole^ la Belgique horticole et Vlllustrated Bouquet. Elle en diffère par ses feuilles plus grandes, recouvertes , ainsi que la tige, d’un duvet laineux. Tout le mérite de ces deux plantes, se résume, selon nous, dans ses baies d’un beau pourpre foncé. Les fleurs sont petites et insignifiantes. On en doit l’introduction à M. Teysmann, qui l’envoya de son pays natal, l’île de Java, au Jardin botanique de Leide. I^eptochachya dichotoma, NeES, VoN EsENB. — Très-belle Acan- thacée, de même origine, et qui a fleuri ponr la première fois à Leide, au Jardin botanique, au printemps 1860. C’est une plante sous-frutes- cente, d’un pied et demi de hauteur, à tiges rougeâtres, dichotomes et à feuilles opposées, ovales-lancéolées, fortement veinées ou réticulées. Ses fleurs, blanches et roses, d’une forme presque papilionacée, sont répandues à profusion sur une panicule terminale de près d’un pied de longueur. Nous supposons qu’elle est de serre chaude. Phaiænopsiis vioiacea, Jard. de Leide. — C’est une nouvelle et curieuse espèce à ajouter à ce genre peu nombreux et très-recberché par les amateurs d’Orchidées. Ses feuilles ne diffèrent guère de celles du P. amabilis. Ses fleurs, beaucoup moins grandes que celles de l’espèce qne nous venons de citer, ne manque pas de mérite : elles sont d’un rose pourpre violacé, à labelle étroit, de la même couleur. Nous supposons que dans son pays natal, ou bien cultivée dans une serre très-chaude et humide, les fleurs doivent être plus nombreuses et la hampe plus développée. S’il en était ainsi nous devrions déclarer avec M. Witte, que cette espèce est sinon la plus belle, du moins une des plus belles du genre. i*haiæuopsifit zebrioa ^ Jcird» dd Leide. — Autre espèce, sinon plus belle, du moins plus curieuse que la précédente. Ses fleurs sont à peu près de même dimension que celles du P, violacea (1 i/2 à 2 pouces de diamètre) , à segments d’un jaune tendre et marqués transversalement de stries brunâtres, comme cela se voit dans plusieurs Odontoglossiim ou Millonia. Ces deux espèces sont originaires de File de Java, où elles ont été trouvées épiphytes aux environs de Palembang, par M. Teysmann, directeur du Jardin botanique de Buitenzorg, auquel on en doit l’in- troduction dans les serres du Jardin botanique de Leide. Nous ne possédions encore que quatre espèces cullivées dans nos serres : le P. grandiflora, de l’île de Bornéo, et les P. amahilisy rosea et Shilleriana , des îles Philippines; les deux nouvelles espèces que nous venons de citer en portent le nombre à six. Espérons que la liste ne sera pas encore close. ILLUSTRATION HORTICOLE. Richardia albo-inaciiiata, W. HooK. — Nous avons déjà fait men- tion de cette belle plante, de Port Natal, d’après le Botanical Magazine. Nous ajouterons que nous l’avons vu cultivée et que nous la considé- rons comme une excellente acquisition pour la serre tempérée. Rose Reifiic des Violettes. — Encore uue admirable variété de la section des roses remontantes qui nous rappelle, par son coloris, la fameuse rose ardoise dont la vogue a duré si longtemps et qui a dis- paru des collections. Les fleurs, qui ne le cèdent aucunement, en grandeur, à celles dont nous avons donné une courte description dans une de nos livraisons précédentes, se distinguent par une teinte d’un carmin violet foncé; au centre les pétales, comme divisés en plusieurs cœurs, présentent des teintes plus pâles. Elle a été gagnée de semis par M. Mille-Mallet, horticulteur à Amiens, et se trouve aussi en vente à l’établissement de M. A. Verschaffelt, à Gand. cydoiiia japonica , var. GaujardU, Papeleuii et Princesse Emilie Sontzo, — Trois nouvelles variétés issues des G. japonica, type de l’espèce et de deux variétés, l’une à fleurs blanches, l’autre à fleurs roses, introduites toutes deux du Japon, par Von Siebold, Celles-ci sont gagnées par M. Moerloose, horticulteur à Ledeberg lez-Gand, qui en — 12 a cédé la propriété à M*”® Papeleu, pépiniériste en la même ville. La première a les fleurs d’un rose vif; la seconde d’un jaune citron très- pâle, légèrement bordé de rose; enfin la dernière les a d’un rouge de sang veineux foncé. CULTURE maraîchère. LES ASPERGES D’ARGENTEÜIL. S’il n’est pas permis d’aller â Montreuil-sous-Bois sans visiter les magnifiques pêchers de M. Alexis Lepère, il n’est pas permis non plus d’aller à Argenteuil sans visiter les asperges de M. Lhérault, une so- lide et vraie célébrité de l’endroit. Pardon de ce point sur c’est que nous nous attendions à découvrir, côte à côle des asperges de M. Lhérault, autre chose, dont on a beaucoup parlé et qui, paraît-il, n’a jamais existé que sous la plume d’un confrère, dont la célébrité peut être par conséquent débattue. Voilà pourquoi nous avons établi la distinction. Le moment était mal choisi pour notre promenade; nous en con- venons. Les asperges vont de pair avec les lilas, quant aux dates, et c’est en mai qu’il faut les voir. Mais la patience nous manquait; nous ne nous sentions pas le courage d’attendre de longs mois, et nous nous sommes dit qu’il est possible parfois de deviner les monuments dans leurs ruines, de soupçonner ce qui fut dans ce qui reste, de se faire une idée des vivants par leurs ombres. Nous voici donc à Argenteuil, de l’autre côté du pont, entre la Seine et le côteau des vignes, entre l’eau et le vin. C’est, à ce qu’on assure, un village de plus de ^dix mille âmes ; mais l’on n’est point en peine d’y trouver M. Lhérault; les enfants le connaissent, et à plus forte raison les grands et les vieux. M. Lhérault n’est pas un de ces épais remueurs de terre, comme il y en a tant dans la banlieue de Paris et qui font la roue comme s’ils avaient des plumes; c’est un artiste en jardinage, un nom qui sonne, un Bakewell de l’asperge, un homme qui fabrique des turions de 500 grammes et qui ne s’en tiendrait pas là si le bon Dieu le laissait faire. A ces tours de force, M. Lhérault a — 15 — gagné, outre une réputation méritée, quelque chose de plus confor- table et, avec cela, des médailles en or, en vermeil et en argent qui, toutes ensemble, ne tiendraient pas dans les deux mains d’un terras- sier. Madame Lhérault nous les a apportées dans son tablier. Son mari a donc un secret? Pas le moindre; il a de la modestie, ce qui est plus rare, et cette qualité vaut à nos yeux plus que toutes ses médailles. C’est un homme qui a le feu sacré, qui l’éparpille en étin- celles autour de lui, qui vous dit ce qu’il sait, ce qu’il fait, ce qu’il fera, sans cligner de l’œil, sans détour, sans arrière-pensée, un homme qui vous livre ses moyens avec une facilité charmante, comme un sta- tuaire vous livrerait son bloc de marbre et ses ciseaux. Voilà les ou- tils et la manière de les tenir; faites le reste. Le grand mérite de M. Lhérault, c’est d’avoir cherché pendant long- temps une race de choix, un type irréprochable, d’avoir façonné ce type avec la vieille asperge de Hollande, d’avoir pris les plus fines précautions pour ne pas le perdre et de choisir ses porte-graines avec un tact parfait II ne demanderait pas mieux que de vous soumettre toutes ses observations, mais il y a de ces nuances dont il reste le maître malgré lui, qu’il essayerait vainement de vous livrer, qui lui restent forcément et assurent sa supériorité. Ainsi, il ne nous a rien caché, et pourtant, nous sommes sûr de n’avoir pas tout vu. Nous aurions besoin de ses deux yeux pour mieux voir, mais il y aurait de l’indiscrétion à les lui demander. Nous en sommes donc réduit à vous dire ce que nous avons vu avec les deux nôtres, pas davantage. A Argenteuil, la terre est de nature argileuse et ne paraît pas, à première vue, convenir beaucoup aux asperges qui, dans l’état de na- ture, recherchent le sable des dunes. Cependant, on les cultive parmi les vignes, de mémoire de générations, avec un succès qui se main- tient. Les semis se font en rayons et la transplantation a lieu l’année d’après, selon la méthode de M. Lhérault qui nous paraît, en ceci, bien supérieure à toutes celles qui conseillent de planter des sujets de deux et de trois ans. Aux approches de l’hiver, on prépare le terrain destiné à l’aspergerie, et l’on se sert, à cet effet, de fumier de cheval et de gadoue très-fraîche. C’est le nom qu’on donne aux boues de Paris. M. Lhérault n’admet pas l’emploi du fumier de vaches. Il a raison pour Argenteuil , mais nous croyons qu’il a tort toutes les fois qu’il est appelé à faire des plantations dans les terres sablonneuses des 14 — environs. Il reproche au fumier de vaches le gros inconvénient d’at- tirer les larves du hanneton ou mans, ou vers blancs, très-redoulés dans la localité. Il va sans dire qu’il ne croit pas à la regrettable in- fluence de la gadoue sur la saveur des produits végétaux, pas plus que l’on ne croit à l’influence des matières fécales dans les deux Flan- dres. M. Lhérault ne plante ses asperges qu’au printemps, jamais avant l’hiver, et ne prend point la précaution d’établir de petites buttes sous les racines, afin d’empêcher les vides de s’y former. Il évite avec soin les parties ombrées par les arbres ou masquées de trop près par des murs; il recherche les parties découvertes. La plantation se fait en rayons de la profondeur habituelle, sur 70 centimètres de largeur, et les pieds sont largement espacés. De chaque côté des rayons, se trouve une rangée de ceps de vigne, et la terre enlevée pour former les rayons est placée en ados entre deux de ces rangées de ceps. Contrairement à la pratique absurde qui recommande de charger les asperges de fumier neuf, en novembre ou décembre, ce qui est un excellent moyen de provoquer la pourriture, les cultivateurs d’Argen- teuil déchaussent au contraire les plantes et replacent la terre des rayons sur les ados, afin qu’elle s’y améliore pendant l’hiver. Le dé- chaussement aère les pieds d’asperge, favorise l’évaporation du sol, et prévient la pourriture, toujours si prompte à se produire dans les terrains frais. Généralement, on ne sait pas assez que les asperges se moquent plutôt du froid que de l’eau. — Au printemps, la terre des ados est rabattue dans les rayons, et celte terre de vignes est tellement riche en gadoue qu’elle suffit à entretenir les asperges, sans addition d’aucune autre fumure, et aussi longtemps que l’aspergerie dure, c’est-à-dire pendant 20 ou 25 ans. Lorsque, au bout de trois ou quatre ans de plantation, l’on se pro- pose de commencer la récolte des asperges, on a soin de former une butte au-dessus de chaque touffe, afin d’obliger les tarions à s’allonger pour traverser cette butte. On a soin également de tenir le sol tou- jours net de mauvaises herbes et toujours ameubli, car du moment que les turions éprouvent de la difficulté à rompre la croûte , ils se tordent nécessairement, font la crosse et ne payent plus de mine pour la vente. — Les coupes d’asperges se poursuivent jusque dans la pre- mière huitaine de juin, après quoi, on laisse partir les liges auxquelles on donne des tuteurs vers la fin de l’automne ; au commencement de — 15 — décembre, alors que l’on procède à la récolte des graines, on opère le débuttage de chaque pied. Les pieds que l’on ne fatigue pas pour les besoins de la vente jour- nalière; ceux dont les tiges, renflées à la base, diminuent graduelle- ment de volume en s’élevant ; ceux dont les tiges sont un peu aplaties ou méplates y et par conséquent propres à parer une botte, à lui donner un bel aspect à la circonférence, sont réservés pour semen- ceaux et sont désignés sous le nom de pieds francs. Les meilleurs porte-graines se chargent de fruits vers le milieu de leur charpente et n’en portent pas vers les extrémités des tiges et des rameaux. C’est une remarque que nous tenons de M. Lhérault. Cet habile praticien ne veut ni de la variété d’ülm, sur le compte de laquelle il s’exprime en termes qui ne sont point flatteurs, ni des asperges violettes, dont les écailles pointues et trop rapprochées lui déplaisent fort. Il s’en tient exclusivement à la race de sa création, à son asperge rose, à écailles écartées, arrondies et implantées un peu obliquement. Les griffes de cette race, nous a-t-il dit, ont sur les autres l’avantage de ne point se superposer, de ne point tendre à sortir de terre. Elles se renouvellent en élargissant les touffes, et toujours en dessous, et la preuve, c’est que mes turions, au lieu d’être droits à leur point de départ, font le crochet, la courbe bien marquée, avant de se relever. Nous reproduisons l’explication mot pour mot et ne prenons point la responsabilité de la chose. P. JOÏGNEAüX. MISCELLANÉES- QUELQUES MOTS SUR LES PLANTES RÉCEMMENT INTRODUITES EN BELGIQUE. L’heureuse influence que les introductions directes ont exercé sur rhorliculture, en Belgique, est un fait suffisamment connu pour qu’il ne soit plus nécessaire d’en faire ici l’apologie. La foule de plantes nouvelles importées de toutes les pontrées du globe depuis une ving- taine d’années, en attirant l’attention du monde horticole sur notre 16 — pays, lui a valu, en quelque sorte, le monopole du commerce des plantes, et ses produits, propagés et multipliés, constituent, comme nous l’avons déjà dit ailleurs, une branche importante de notre in- dustrie. Parmi les établissements qui, depuis douze ans, ont le plus con- tribué à cet état de choses, l’un d’eux s’est surtout distingué par l’im- portance, la richesse et la variété de ses introductions : cet établisse- ment, chacun l’aura déjà deviné, est celui de M. J. Linden, de Bruxelles. Depuis 1846 cet établissement a fait explorer, à ses frais, le Vénézuéla, la Nouvelle-Grenade, le Mexique, les Indes occidentales, le Brésil et l’Inde au delà du Gange; à l’heure qu’il est, ses voyageurs parcourent la partie méridionale du Brésil, les îles Philippines, la Chine et l’Indo-Chine, en même temps que des relations suivies, éta^ blies avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, lui procurent également les intéressants produits de nos antipodes. A peine ces nouvelles ex- plorations ont-elles été organisées que déjà, dans le courant de l’année qui vient de s’écouler, une foule de beaux végétaux ont quitté leur retraite ignorée pour venir s’offrir aux jouissances d’un monde plus civilisé et plus appréciateur des merveilles de la création. Il y a deux ans, une véritable révolution s’est faite dans l’horticul- ture par l’apparition du Bégonia Rex; le Cyanophyllum magnificum est venu nous révéler les magnificences de la flore du Mexique ; le Campylobotrys argyroneura et le Spiranthes Eldorado nous ont charmé par la délicatesse de leurs teintes; de nouveaux Rhopala^ Araliay Theophrasta, etc., nous ont initié aux formes élégantes et vi- goureuses de la végétation arborescente des tropiques; des Palmiers et des Fougères en arbres , aux formes les plus gracieuses et les plus ornementales, ont donné un nouvel attrait à nos serres; des Orchidées splendides nous font reléguer aujourd’hui ce que nous trouvions beau autrefois; enfin de superbes Maranta et Caladium sont venus nous apprendre les bizarres combinaisons de couleurs dont la nature se plaît parfois à revêtir les feuilles de certaines plantes privilégiées, sous certaines influences inconnues encore, se manifestant dans le silence sépulcral des forets vierges de la zone torride. Mais parmi toutes ces merveilles nouvellement introduites, il en est toujours qui méritent la qualification des plus belles d’entre les belles, et dans cette catégorie vient se ranger naturellement le célèbre Pteris tricolor (Fougère à trois couleurs), que l’établissement de M. Linden ^ il — a récemment lancé dans le inonde horticole, peu de temps après Tap» parition du Pteris arcjyrœa, qui lui sert aujourd’hui de satellite et de compagnon indispensable. Lors de l’émission du Bégonia Rex, nous avons fait connaître ce que peut une bonne plante, ainsi que le résultat énorme qui en fut la suite et qui a même dépassé de beaucoup nos prévisions. Quel est, en effet, l’horticulteur adroit ayant eu le bon esprit d’acquérir cette plante dès le principe au prix de bO fr., qui n’en ait pas fait dix fois cette somme dans l’espace d’un an, sans compter l’immense avantage qu’il pouvait en tirer au moyen du croisement avec d’autres espèces? Aujourd’hui nous prédisons le même succès au Pteris tricolor, dont nous considérons l’introduction comme un nouveau fait mémo- rable à constater dans les annales de riiorticulture belge. Bien que cette plante, comme toutes les fougères, n’oflVe pas les mêmes res- sources pour l’hybridation que le Bégonia Rex, sa multiplication se fait cependant rapidement au moyen de graines. Si, d’une part, cette facilité de reproduction constitue parfois un défaut, d’autre part, nous considérons comme un avantage réel, pour les horticulteurs, les diffi- cultés qui s’opposent à sa multiplication par tout autre que par ceux initiés au métier, et c’est, selon nous, ce qui constitue la qualité d’une bonne plante de commerce. Nous avons déjà indiqué l’origine assez curieuse de cette remar- quable plante qui a levé spontanément sur un stipe mort d’une fou- gère en arbre faisant partie d’un premier envoi venu de l’Indo-Cbine. On crut d’abord avoir à faire à un semis du Pteris aspericaulis , dont les jeunes frondes, des plantes nouvellement issues de graines, appa- raissent toujours plus ou moins panachées; mais quelques nervures rougeâtres, faisant à peine supposer une légère déviation des nuances ordinaires de ce Pteris, furent cause d’un redoublement de soins à l’égard du sujet en question, lorsque peu de temps après, à la grande surprise de l’heureux propriétaire, on remarqua deux bandes rouges se dessiner le long des nervures secondaires, parcourant ainsi la base des segments de chaque foliole. On doutait cependant en- core de la réalité! Aussi pas n’esf besoin de dire quelle fut l’admi- ration de ceux qui assistèrent au développement de la plante, « et nous en étions, » en voyant chaque nouvelle fronde se dessiner en mosaïque tricolore de plus en plus neltement marquée. Chacune des feuilles présentait une teinte différente, depuis le vert le plus foncé Janvier 1861. 2 — 48 — jusqu’au vert olive et enfin jusqu’au rose tendre. Si l’on se figure maintenant, avec fout cela, les trois teintes parfaitement tranchées, le vert, le rouge et le blanc en lignes transversales parallèles^ le long des segments de chaque foliole, on pourra se faire une idée de l’in- térêt avec lequel on suivait, pas à pas, le développement de celte plante phénoménale. Nous employons cette expression parce que, dans ^ ce temps, nous ignorions l’existence du Pteris argyrœa, qui apparais- sait en même temps à Londres chez M. Veitch, alors que personne ne se doutait encore que les panachures s’étendraient également jusqu’à la famille des iFougères. Enfin, au bout de quelques mois, le doute n’était plus permis, et le bruit de ce phénomène se répandit bientôt de proche en proche avec une rapidité qui n’avait, d’égale que celle qui annonçait l’apparition du Bégonia Rex, Un de nos plus célèbres horticulteurs gantois, qui ne se met pas en émoi pour peu de chose, en fui impressionné au point de ne plus trouver ni sommeil ni repos avant d’avoir constaté le fait de visu. Il arriva à Bruxelles et nous fûmes témoins de l’étonnement et de l’admiration qu’il ressentit en présence de la réalité. C’est ainsi que nous comprenons le véritable horticulteur, qui ne ' doit pas seulement être homme de métier, mais aussi homme de goût et appréciateur du beau. Mais ce n’était pas là encore ce qui intéressait le plus le propriétaire de cette plante, qui était venu si inopinément s’installer chez lui : elle était seule au monde; cela ne faisait pas son compte; car, dans sa sollicitude pour ses honorables confrères, il aurait désiré les faire profiter de son heureuse trouvaille. La plante se développait à merveille et l’on songeait déjà à la multiplier en la divisant en deux ou quatre fractions, lorsqu’on s’aperçut qu’une des dernières frondes commen- çait à fructifier. Il y avait bien là quelque espoir, mais bien peu cer- tain, dans la crainte oû l’on était que la plante mère pouvait n’être qu’une variété accidentellement panachée, et que les nouveaux nés, issus d’icelle, pourraient fort bien retourner au type originel, u le Pteris as'pericaidis, » auquel nous avons cru devoir la rapporter dès le prin- cipe. Heureusement ces tristes prévisions ne se sont pas réalisées et, un an plus tard, au 1®** mai 1860 (jour de l’émission), M. Linden en possédait un stock assez important pour avoir pu livrer 600 exem- ^ plaires, à bO francs pièce, dans la première quinzaine de l’émission, qui, déduction faite de la remise accordée aux horticulteurs, ont pro- 19 — dwit environ la somme de 20,000 francs. Du 1®*^ juin au l®*" sep- fembre, 400 autres plantes furent livrées successivement de 25 à 50 francs, selon la force des individus et le nombre d’exemplaires demandés, ce qui, en prenant la moyenne, nous donne une somme de 14.000 francs. Depuis lors jusqu’au 15 décembre il a été vendu 400 plantes environ, à prix réduils, depuis 10 jusqu’à 20 francs, dont la moyenne nous donne 6,000 francs. En addiîionnant ces trois chif- fres, nous arriverons à un total de 40,000 francs qu’une seule plante a pu réaliser en moins de huit mois. Avions nous raison de dire : ce que peut une bonne plante ? Ajoutons pour la curiosité du fait que, sur la totalité d’individus écoulés à cette date, 600 ont pris le chemin de la Grande-Bretagne; 50 tout au plus sont partis pour l’Allemagne; le reste s’est placé en Belgique, en France, en Russie, en Italie et en Espagne. Sur ce nombre de 1,400 exemplaires livrés pendant celle première période, 1,200 ont été acquis par des établissemenis marchands jouis- sant d’une remise plus ou moins importante (selon le nombre de plantes fournies) et abordables seulement pour les amateurs de premier ordre. En supposant un bénéfice de 10 francs seulement réalisé sur chaque plante, par ces horticulteurs, nous aurons à ajouter 42,000 francs à la somme précédente, soit 52,000 francs. . Toutefois ceci n’est encore que la première phase de son entrée dans le monde. En procédant de la même manière que nous l’avons fait pour le Bégonia Rex, voici quel sera l’avenir du Pteris tricolor: A en juger d’après la réduction possible, eu égard à son dégré de facilité de multiplication, le prix moyen de vente pour le printemps de l’année 1861, sera porté à 10 francs. Cette diminution notable, mettant notre plante à la portée de tous les horticulteurs de second ordre, nous resterons probablement au-dessous de la vérité en supposant, pour toute l’Europe, 10,000 horticulteurs de cette catégorie, qui ne manque- ront certes pas d’en faire l’acquisition à ce prix; soit 100,000 francs à ajouter à la somme précédente, ce qui nous donne déjà un produit de 152.000 francs. Ceci est pour la seconde phase; mais à ce prix l’acquisition en paraîtra encore trop onéreuse aux petites bourses et aux petits amateurs, dont le nombre est immense et qui attendront six mois de plus pour en jouir à leur tour, La troisième phase commencera donc lorsque la multiplication de notre plante se sera accrue d’une manière — 20 — telle que le prix de cinq puis de deux francs sera devenu inévitable. C’est à ces prix qu’une masse considérable s’écoulera en un laps de temps très-rapproché et produira une somme énorme. Nous nous arrê- tons ici pour ne pas jouer avec les millions que cette humble plante mettra en circulation au profil de la masse des horticulteurs de toutes les contrées de l’Europe, nous bornant à ajouter qu’une fois arrivée à sa dernière période de bon marché, c’est-à-dire au prix de un à deux francs, chacun voudra la posséder, et ce ne seront plus quelques mil- lions mais bien autant de francs qu’il y aura d’amateurs de plantes à ces prix en Europe. Nous laissons celte dernière évaluation à l’appré- ciation de tous ceux qui connaissent le commerce des plantes. Pour corroborer notre manière de voir au sujet du Pteris tricolor^ nous dirons que cette plante curieuse, gracieuse, élégante et ornemen- tale, n’est pas ce que l’on a supposé d’abord, » une espèce de serre chaude, » elle est tout au moins de seri e tempérée, supportant parfai- tement la serre froide et se prêtant particulièrement à rornementation et à la culture des appartements. Nous saurons dans peu de temps et, nous n’en doutons point, si nous avons eu raison de dire : « Ce que peut une bonne plante î » Après cette longue digression historique et commerciale sur le Pteris tricolor, qu’il nous soit permis de dire aussi un mot sur quel- ques-unes des plus nobles introductions dont le même établissement a doté l’hoi ticullure européenne. Sans parler du brillant Gesneria cinnabarina, qui a paru il y a déjà quatre ans, et qui a éclipsé toutes ses congénères, par l’abondance, la vivacité de couleurs des fleurs, et par la richesse des teintes de ses feuilles, nous citerons, en première ligne, le Cyanophyllum magnifi- mm. Celle admirable plante a fait, lors de son apparition, une de ces sensations rares qui n’a peut-être eu pour égal que son digne émule, le Bégonia Rex. Son éloge est dans toutes les bouches; tous les journaux d’horticulture s’en sont occupé comme d’une merveille végétale; enfin, primée dans toutes les expositions, la vogue dont elle jouit ne fait que s’accroître de jour en jour, et aujourd’hui une serre chaude sans le Cyanophyllum magnificum ferait l’efiet d’une parure sans dia- mants. En effet, rien de plus noble et de plus grandiose que cette Melasto- macée. Avec ses immenses feuilles d’un vert pourpré intense du plus fin velouté sur la face supérieure et le beau vernis violacé qui en dé- — 21 — core la face inférieure , elle orne à elle seule toute une serre en éclipsant, par sa magnificence, tout son enlourage. Plus humble dans ses proportions, mais non moins riche de nuances, est le Q\vàvmm% Campylohotry s argyroneiira, mis au commerce en même temps que le Cyanophyllum. C’est une de ces espèces délicales, mais brillâmes par leur feuillage que nous pouvons comparer à nos jolis Anœctochilus, et qui sont destinées à ne jamais manquer dans une serre chaude. Comme digne pendant de cette espèce, nous citerons le Campyloho- tris regaiis, nouveauté de l’année dernière, qui surpasse encore la précédente par la délicatesse des teintes et la beauté de son port. Parmi les plantes à feuilles ornées nous mentionnerons encore les Marania fasciata, pulchella, Porteana argyrœa et pardina, intro- duits depuis peu et dont le succès a répondu à l’attente ? [A continuer.) EXPOSITIONS. LES EXPOSITIONS FRANÇAISES EN 1800. (Suite. — Voir \dL livraison précédente, p. 257.) L’exposition de Lyon avait un double intérêt pour nous : le palais des ar(s, où les produits de l’horticulture se rassemblaient, élait devenu en même temps le lieu de réunion du congrès pomologique dont les séances se sont prolongées pendant toute la durée de l’expo- sition. Environ soixante pomologues, venus de tous les points de la France, de la Suisse, de l’ilalie, ont pris part aux travaux de révision des Abricots, des Cerises, des Prunes, etc., qui seront publiés ultérieu- rement dans ce recueil. Les fleurs coupées, les fruits, les légumes, étaient abrités sous les belles galeries du rez-de-chaussée; les arbres et les plantes étaient groupés dans le jardin qui se trouve au milieu de l’édifice. Les exposants étaient divisés en trois catégories : celle des horticul- teurs, celle des amateurs cl celle des établissements publics. Celte di- vision nous a paru très-heureuse en ce qu’elle offrait plus de chances — 22 — aux amateurs qui le plus souvent ne peuvent concourJr avantageuse- ment avec les établissemenls horticoles. Nous regrettons d’être obligés de dire que pour la seconde ville de France, celle partie laissait beaucoup à désirer; les collections étaient peu nombreuses. Il y en avait cependant qui offraient beaucoup d’in- térêt, entre autres : Les plantes de serre chaude de M. Crozy et celles de M. Liabaud, parmi lesquelles on remarquait les Caladium Belleymii, Odontoglos- siim grande, Curcuma Roscœana, Pteris Iricolor, P. argyrea, Dracœna Rumphli, de beaux Bégonias, un superbe i4ra?icarm Coalui, les OEil- lets remontants de MM. Alégatière et Nardy dont nous mentionnerons les variétés suivantes : beau Soleil, Béranger, Charles Baltet, Château- briand, Cléopâtre, Gloire de Monpiaisir, Joséphine Debray, la Fierté, le Juif-Errant, Mon désir, Mademoiselle Willermoz, Thisbé, Ulysse, Victor Lemoine. Les superbes Fuchsias et Lantanas de M. Boucharlat aîné. On y re- marquait les Fuchsias à fleurs doubles, Comte de Médicis Spada, Auguste Gevaert, Général Damraan , Keteleri, Madame Remy, Mar- vellous, M. de Priiines, Norrna, S. W. Seen , sir Colin Campbell, Solfei ino, Tricolor plena ; et dans ceux à fleurs simples, R.ose of Cas-ï tille, Vénus de Médicis, Lord Raglan, Chancellor, Von Goldemberg. Les beaux Géranium zonale de M. Nardy, horticulteur, à Monpiaisir, réhaussés des variétés suivantes : Candidissima, Etoile de Magenta, Hej]i*i de Beaudan, Impératrice Eugénie, Beauté des Hortensias, Beauté des roses. Comtesse de Morny, Comtesse de Chambord, Augustine Nivelet, Élendart de Solferino, Madame Chardine, Madame Devallière, Madame Vaucher, Princesse Clotilde, Souvenir de Florentine, Scarlet beauty, Virginie Lebeau. Les arbres verts de pleine terre étaient peu intéressants , le programme ayant limité, pour ce concours comme pour plusieurs autres, le nombre d’espèces à exposer. Cette mesure a été, selon nous, préjudiciable au concours, car on cultive chez nous plus de trente espèces de conifères et plus de quinze espèces d’arbustes à feuillage persistant, de plein air, qui auraient figuré avantageusement à l’expo- sition, et il y en aui ait eu pour tous les goûts. Les fleurs coupées se composaient : des roses de MM. Guillot fils, Lacharme, Pernet, etc.; plusieurs lots de Verveines plus ou nioins nouvelles, montrant que depuis plusieurs années les semis repro- — 23 — duisenl avec bien peu de variations les espèces connues; les Glayeuls de commerce et de semis de M. Loise, un lot de Phiox renfermant quelques bonnes plantes : Docteur Boisduval, Madame Lacroix, Prin- cesse de Beauvau, Triomphe de Turikel, etc.; des plantes annuelles et vivaces de MM. Jouteur, Prost, Baligaud, Rivoire, Léon Lille. Dans le lot de ce dernier nous avons surtout admiré les larges fleurs des Dianthiis sinensis giganteiiSy Heddewigii, laciniatus, lacmiatus flore pleiio, le Dianthiis sempei'fiorens ; les Salpiglossis variés, les Phiox blanc maculé, ponceau, pourpre, Léopold, panaché; les Verveines de Miquelon à grandes fleui s, Coreopsis Drummundii , Caliopsis coronata. Une fleur d'Amphicome Ernoddii figurait parmi d’autres bonnes plantes dans le lot de M. BaligamL Lie jury a regretté, pour ces lots, d’élre obligé de se renfermer dans les limites du pro- gramme, qui ne portait pas de concours pour les plantes annuelles et vivaces de pleine terre. Nous dirons des Verveines de semis ce que nous avons dit d(\s variétés nouvelles en ce genre. Sur six lots présentés, trois variétés seulement ont été remarquées par le jury dans celles présentées par M. Gonod, à Mon plaisir. Les légumes étaient dignement représentés par les belles collections de M. Rivoire, grainetier, et celles de l’élablissement du refuge d’Oullins, qui tous les ans démontre par ses produils les pi’ogrès que font ses élèves. Les pommes de terre de semis de M. Pommier à Limas étaient bien séduisantes de formes; mais un jury d’exposition ne peut apprécier ni le rendement ni la qualité. Les collections de fruits étaient très-nombreuses, très-intéressantes. Le nombre et la valeur des récompenses à décerner étant limités, le jury a déclaré que les lots obtenant à Lyon une récompense infé- rieure en mériteraient une de premier ordre dans toute autre occasion. Parmi les praticiens, MM. Deseine père et fils, à Bougival, Gaillard, à Brignais, ont reçu chacun une médaille d’or pour leurs lots hors ligne de poires et de pommes. Ces deux établissements sont arrivés au rang des meilleures maisons de France. Les autres pépiniérisles qui ont obtenu des récompenses sont : MM. Treyve, Lagrange, Bizet, Morel, Cuissard, Deville, Nérard, Jacquet, eic., présentant tous de beaux specimen dans les variétés du commerce. --- 24 — Il est impossible de formuler un jugement sur la beauté ou la bonté des raisins de cette année ; nous les passerons sous silence. Les lots d’amateurs étaient très*beaux; MM. Pommier, à Limas, de Camirau, à Saint-Esléphe (Gironde), Charrin, Benoît, à Lyon, ont eu les premiers prix. Plusieurs sociétés d’horticulture avaient eu l’excellente idée d’en- voyer des lots que chaque membre avait été invité à grossir. Ces collec- tions ont servi aux opérations du congrès, pour comparer et vérifier les noms des fruits dans divers pays; les sociétés exposantes en ont profité aussi par les erreurs qui leur ont été signalées. Celles de la Gironde et d’Indre-et-Loire ont obtenu un diplôme d’honneur de première classe ; un de deuxième classe a été accordé à celle d’Orléans et à la commission de pomologie belge. Le lot de l’école d’horticulture d’Écully, sous la direction de M. Willermoz, offrait aussi un large champ d’étude. Parmi les fruits nouveaux exposés, on remarquait les poires : belle Rouennaise, bergamotle reinette, Louise bonne de printemps, passe-crassanne, beurré de février, de M. Boisbunel, de Rouen ; beurré Geudron, de MM. Jamin et Durand, de Paris; Colmar de mars, de M. Nérard, de Lyon. Ear^EST Baltet. NÉCROLOGIE. Nous apprenons à l’instant la mort inopinée du chevalier de Knyff, vice-président de la Fédération des Sociétés d’horticulture de Belgique, décédé le 20 de ce mois, à Walhem, près d'Anvers. M. le chevalier de Knyff était un de nos plus anciens et de nos plus zélés amateurs. Sa mort est une perte réelle pour l’horticulture. PLANTES FLEURIES EN DÉCEMBRE. (Serre chaude. Goldfussia anisophylla. — Ruellia varians. — Justicia Ghiesbreghlii. — Crinum speciosum. — Pentas carnea. — Gesneria mollis. — G. Leopoldii. — Amaryllis aulica. — A. vittala. — A. psittaciiia. — Sprekelia cybister. — Bégonia. — Eu- pborbia jacquiniæflora. — Curculigo sumatrana. — Columnea erytropbæa. (Serre froide. Viburnum tinus. — Habrotbamnus elegans. — Rogiera discolor. — Aloe psil- lacina. — A. soccolrina. — Lacbenalia bicolor. — Alelris capeiisis. — Calla Ætbiopica. — Polygala Dalmaisiana. — Erioslemon myoporoidos. — Monocbæ- tum ensiferum. — M. erytbropodum. Orchidées. Oncidium micropogon ? — 0. ornitborbyncbum. — 0. roseum. — Odontoglos- sum bictonense. — 0. cariniferum. — Cypripedium Fairiæanum. — G. insigne. — G. purpuratum. — Gattleya Leopoldii. — Gymbidium Mastersii. — Galanlbe ves- tita. — G. vestita rubra. — Lycaste Skinnerii. — Lactia purpurata. — Ansellia africana. — Pbalænopsis amabilis. — P. rosea. — Augræcum eburneum. — A. virescens. — A. pellucidum. — Vanda tricolor. CATALOGUES. L. Van Houtte, à Gand. — Grand choix de Plantes de serres cbaude , tempérée et froide; Plantes vivaces et annuelles de pleine terre; spécialités de Plantes bulbeuses, Gonifères , Rosiers, Erica, Azalea , Gamellia, Rhododendron , Pi- voines, etc. , etc. Amh. Verschaffelt, à Gand. — Ghoix de Plantes de serres chaude, tempérée et froide; spécialités en Palmiers, Orchidées, Bégonia , Gamellia, Azalea, Rhodo- dendron ; Arbres et Arbrisseaux de pleine terre, etc., etc. Rantonnet, à Hyères (Var). — Graines d’Arbres, Arbrisseaux, Arbustes, Plantes vivaces et annuelles de pleine terre. Mille Mallet, rue du Petit Faubourg de Noyon , , à Amiens. — Gultures spé- ciales de Rosiers nouveaux de semis, livrables depuis le novembre 1860. P. Jacquin fils, 61, rue de Rivoli, à Paris. — Graines de tous genres; Ognons à fleurs. Arnauld Jeune , 48, rue de l’Hospice, à Nancy (Meurthe). — Prix courant pour marchands, d’Arbres fruitiers, d’Arbres et d’Arbrisseaux d’ornement, d’Ar- bustes grimpants. Arbres verts et Plantes vivaces de pleine terre. Yvose-Laurent et Comp., 17, rue Neuve Popincourt, à Paris. — Tissus spéciaux pour abriter les serres en été et en hiver. Renseignements et échantillons sur demande. Sommaire du S® f . JaiiTîor fSSf. Plantes figurées. — Dianthus chinensis,\aT. Heddevjigii Pomme Ueinette Diel. ...... Revue des plantes nouvelles et rares. — PJmUsiiopsisroieei. Agàvé yuccœffdia. — Oneidium phymatochilum. — Dimn- thus Seguieri, \àr. Caucasiens. — Métho- nica grandifhm. — ^ripcgccus gracüis, Corbularia bulbocodium.^Callicarpa lanata. Ltpiodhachya dickototha. Phalœnopsis violacea. — Pkalœnopsis zebrina. — Rickardia albo-macuîata. — 5 Rose Reine des Violettes. — Cydonia 6 Japonica . . . . . . • .7-11 Culture maraîchère. — Les Asperges d’Ar- genteui) . . , . . . . . • .12 3ltSGBJ.LANÉES. — Quelquesmots sur les plantes récemment introduites en Belgique . 17 Expositions < — Les Expositions horticoles françaises de 1860. (Suite.). . . . 21 Nécrologie . • . • • . • • • . 24 GRAVURES. PI. I . Dianthus chmènsis , var . HeddewigiL — PI. . O . Pomm<5 Reinette Diel . veutc au bureau du journal t iiaauei de là riore de Àr^eigique ou Beseription des familles et des genres, accom- pagnée de tableaux analytiques destinés à faire parvenir aisément aux noms des espèces , suivi du Catalogue raison né des plantes qui croisent: spontané- ment en Belgique, et (le .celles qui y sont généralement cultivées, par François Çrepin, — Un volume très-cam pacte. — ?m franco ; ^ fr*ancs. conférences sur le Sardinage et la culture des arbres fruitiers , suivies d’une no- menclature des meilleurs fruits à cuîtiv^^ par P. Joigneaux. Un volume in-12 avec tableaux. — Prix /^mned ^ 1 fr. 25 e. B’art de produire les bonnes graines, par P. Joigneaiix. — Un volume in-12 avec 57 figures. — Prix franco : 2 fr. Bes arbres fruitiers, manuel populaire de culture, marcollage, bouturage , gref- fage et taille, par P. Joigneaux,-- Un volume in-12 avec lit gravures, orné du portrait de J. B. Van Mons. — Prix franco : 2 fr. Be Bon Sardinier pour 1860 , par Vilmorin , Poileau , Bailly , Naudin , Neumann , Pepi n , etc. — Un vol urne in -1 2 de 1 560 pages . — Prix franco .* 7 fr. cours élémentaire de culture maraichère, par Courlois-Gérard, augmentée d’arti- cles signalés par un et de notes sur les elimals comparés de Bruxelles et de Paris, par M. Galeotli. ~ Prix : 60 c. Banaei de fardlnage, contenant la manière de cnltiver soi-même un jardin ou d’en diriger ta culture , par Gourtois-Gérard ; cinquième édition. Un volume in-12 de 420 pages. — Prix : 3 fr. 50 c. Tracé «t ornementation des Sardins d^agrément, par T. fiona. Üii volume în-î2 avec 104 figures. — Prix ; 1 fr. 50 c. Manuel pratique de culture maraiebére, par Courtois-Gérard ; troisième édition. (Ouvrage couronné par la Société eenlrale d’horticulture de Paris«) Un volume in42 de 366 pages, pr Pri^ : 3 fr. 50 c. ^ p MANUEL; THÉORIQUE CT ■ ; , . : ^ : . de ;l;a' ' S , CCBTlJliB FOMCÉC: BBlIi BT AaBRIIIlSBiiEIll. FBIJIT1|ËR.<$ éomprenant tout ce qui coheerrié fart de fai mûrir lears fruits hors dè saison et les ‘ môÿéns de ‘faire de celte culture une spééulution lucrative, avec figures in leréâlées dans le texte et représentant les meilleurs modèles de serres à forcer telles qu’elles sont construiles dans les forceries de l’Angleterre, de l’Allemagne, de la France et de la Belgique, Par É. Pynaert, Architecte de jardins, ancien élève de Rinstitut royal d’horticulture de Gand, etc., etc. Prix : 5 francs. lmp. de V« PARENT û FILS, à Bmelies,