Historic, Archive Document Do not assume content reflects current scientific Knowledge, policies, or practices. Tome XVI, 1988, Fascicule 1 ISSN 0750-6848 BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX 1, place Bardineau - 33000 BORDEAUX Tome XVI, 1988, Fascicule 1 ISSN 0750-6848 BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX 1, place Bardineau - 33000 BORDEAUX i SOCIETE UNNEENNE DE BORDEAUX COTISATIONS Droit d'inscription Cotisation 1988 Changement d'adresse .10F 100 F . 12 F Les cotisations sont à régler au début de l'année, de préférence par virement à notre compte chèque postal Bordeaux 117 47 M. REUNIONS Séances mensuelles (conférences, communications, projections) : Le Sème mardi du mois à 18 h 00. Permanence et bibliothèque : Tous les mardis à 17 h 00. Groupe géologique : Périodicité variable, consulter le M.S.B. Groupe mycologique : Le 2ème mardi du mois à 18 h 00. En outre, de la mi-septembre à la mi-novembre, un office de détermina- tions fonctionne tous les lundis à 18 h 00. Groupe botanique : Le 2ème lundi du mois à 18 h 00. Groupe entomologique : Tous les mardis à 17 h 30. Ces activités sont suspendues ou reportées les jours fériés, ainsi que durant les mois de juillet et août. Le Mois Scientifique Bordelais, organe de liaison des Sociétés Sa- vantes régionales, est adressé gratuitement à tous les membres rési- dant dans la région et publie le programme des séances mensuelles ainsi que la liste des excursions. PUBUCATIONS de la SOCIETE UNNEENNE de BORDEAUX Actes de la Société IJnnéenne de liordeaux Tomes I à Cl (1826 à 1964), format 16 x 24, certains volumes sont épuisés nous consulter Tomes Cil à CVII (1965 à 1970), publiés en fascicules consacrés chacun à un seul article et numérotés dans deux séries : Série A, Sciences biologiques, format 16 x 24 Série B, Sciences de la Terre, format 21 x 27 le fascicule nous consulter Procès- verbaux de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à CVIl (1826 à 1970), format 16 x 24, certains volumes sont épuisés nous consulter Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes 1 à VIll (1971-1980), format 16 x 24. de 1 à 10 fascicules par années, le fascicule 20 F Tomes IX et suivants (depuis 1981), format 14,5 x 21, générale- ment 4 fascicules par an, le fascicule 25 F" Feuillets linnéens (notes d'initiation aux sciences naturelles, ré- digées par des spécialistes), format 21 x 29,5, 4 p., 13 feuillets pa- rus (liste sur demande), le feuillet 7 F JKANJKAN (A. F.), Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde, format 16 x 24, 332 p. (1961), le volume 100 F MASSART (F.), Les Champignons, comment les voir, format 21 x 29,5, 35 p. dont 9 pl. (1984), le livret 30 F MASSAIIT (F.), Approche du genre Amanita, observations effectuées en Gironde de 1952 à 1982, format 14,5 x 21, 138 p. dont 36 pl. (1984), le volume 57 F JEANNE (C.) et ZABALLOS (J.P.), Catalogue des Coléoptères Cara- bique de la Péninsule ibérique, format 16 x 25, 200 p. dont 6 cartes (1986), le volume 100 F Prix port compris. Règlement de préférence à la commande. Ré- duction de 20 % aux membres de la Société Linnéenne de Bordeaux. TOME XVI Fascicule 1 1988 BULLETIN DE IJi SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX FONDEE LE 26 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique FONDEE LE 26 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique par ordonnance royale du 15 juin 1828 Siège social : Hôtel des Sociétés Savantes, 1 , place Bardineau - 33000 BORDEAUX SOMMAIRE Administration (Extraits des Procès- Verbaux) p. 3 JEANNE (C.) : Carabiques nouveaux ou remarquables (8^ note) p. 5 DAUPHIN (P.) : Contribution à l'étude des Cécidies de la Gironde. Troisième note p. 29 DAUPHIN (P.) : Contribution à l'étude des Staphylins de la Dordogne. Deuxième note p. 33 ANIOTSBEIIERK (J.C.) et DAUPHIN (P.) : Contribution à la connaissance de la Flore girondine. Deuxième note p. 39 Compte rendu bibliographique p. 45 Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (l), 1988 ADMINISTRATION (Extraits des Procès-Verbaux) NOUVEAUX MEMBRES inscrits en 1987 BOISSERIE-LACROIX René, 8, rue du Maréchal Gallieni, 33110 Le Bouscat. CAPOT Chantai, 28, rue Numa Bezian, 33980 Audenge. CASTANDET François, 29, rue du Cdt Arnoult, 33000 Bordeaux. CHATENET Camille, 33321 Carcans. DAUREL Xavier, 2, rue de Bordeaux, 33560 Carbon Blanc. DEFFIEUX Gérard, Square de Gué, 33170 Gradignan. DESTIGN Y Dominique, 116, rue Notre Dame, 33000 Bordeaux. DUFLO Pierre, Les Terrasses, Av. IL de Montherland, 33400 Talence. DUFLO Denise, même adresse. GARCIA Jeanne, 2 1 9, rue Ste Catherine, 33000 Bordeaux. GARCIA Lucien, même adresse. GUEGANT Gilles, 45, rue de Puységur, 33800 Bordeaux. HAMON Jacques, 4, rue du Coteau, 74240 Gaillard. H AZERA Guy, Lycée Privé de la Sauque, 33650 Labrède. JUSAN Monique, 7, avenue de Paris, 331 60 Le Haillan. KOECIILIN Frédéric, Clos Montesquieu, Bât. 5, Appt 146, 33200 Bordeaux. LASSERRE Jeanine, 1 14, rue Mac Carthy, 33200 Bordeaux. LllUILLIER Mariel, 8, rue de PEcole Normale, 33200 Bordeaux. MICllON Gilberte, 16, avenue Arago, 33600 Pessac. PANNIER Thierry, 17, rue Jean Robin, 85200 Fontenay le Comte. REY Pascal, 5, rue Barrau, 33000 Bordeaux. RICllARD-SCllMKTZLER Christiane, Résidence de l'Océan, AI, rue El Alamein, 33000 Bordeaux. VARONE Guy, route du Barp, Saucats, 33650 Labrède. VERDIER Francis, 1 37, route de Toulouse, 33400 Talence. 4 CONSEIL D'ADMINISTRATION POUR 1988 MM. G. Aupied, Président J.C. Aniotsbéhère, Vice-Président Mme J. Carreau, Secrétaire Générale MM. J.l^. Seigneurie, Trésorier M.K. Séronie- Vivien, Trésorier- Adjoint Mlle I). Baudet, Bibliothécaire MM M. Bernard P. Bion P. Dauphin C. Jeanne, Directeur des publications R. Letourneau F. Massart G. Minet C. Rouzeau, Archiviste Mme M. Séronie-Vivien M. M. Larroque, Conseiller à vie. COMPTES DE L'EXERCICE 1987 Recettes Cotisations 25.980,00 Souscriptions 13.347.59 Subventions 43.268,00 Ventes et divers.. 14.757,32 Intérêts 1.570,12 Dépenses Secrétariat 1.612,88 Publications 61.697,44 Activités scientifi- fiques... 12.255,64 75.565,96 Solde positif 23.357,67 98.923,63 98.923,63 Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (1), 1988 C ARABIQUES NOUVEAUX OU REMARQUABLES (8^ note) par Claude JEANNE Résumé : Descriptions de 5 nouveaux taxons (4 espèces et 1 sous- espèce) de Coléoptères Carahoidea et notes synonymiques, systé- matiques et anatomiques sur ce même groupe - Gen. Cicindela L. : C. silvatica reiseri Mandl = C. s. rui>escens Jeanne, n. syn. - Gen. Cephalota Riv. : C. maura punctigera Kraatz, bonne sous-espèce ibérique distincte de C. m. maura L. d'Afrique du Nord - Gen. Trechus Clairv. : Description de T. arribasi n. sp. d'Espagne. T. kricheldorff i Wagn. = T. deuvei Pham, n. syn. P]tude comparative de T. marcilhaci Pham et T. saxicola Putz. - Gen. Orthomus Chaud. : Description d'O. velocissimus papier i n. subsp. Etude comparative des espèces nord-africaines du groupe d'O. barbarus Dey - Gen. Platyderus Steph. : Descrip- tions de P. formenterae n. sp. et P. major icus n. sp. et étude comparative des trois espèces des Baléares. Platyderus Steph. = Iblania Ant., n. syn. P. solissimus Ant. = I. solissima Ant, n. comb. Etude comparative des tribus paléartiques Platy- nini, Sphodrini et Synuchini de la sous-famille Platyninae et remarques sur la morphologie et la terminologie, en particulier des organes sexuels femelles - Gen. Brachinus Web. : B. psophia Serv. = B, elegans Chaud., ce dernier n'est donc pas synonyme prioritaire de B, ganglbaueri Apf. B. bodemeyeri Apf. - B. tirsicola Ant. Description de B . catalonicus n. sp. d'Espagne. Abstract : Descriptions of 6 new taxa (4 species and 1 subspecies) of Coleoptera Caraboidea and synonymie, systematic and ana- tomic notes concerning that same group (see above). 6 Figure \ - Cephalota /naura L., élytre droit - C. m, punctigera Kraatz, a : de Beja (Portugal), b : de Torre de Endomenech (Castellôn, Espagne) - C. m. maura L., c : de Ceuta (Maroc), d : d'El Kef (Tunisie) - Echelle : 5 mm. 7 Dans cette 8^ note (Cf. 7^ note : JEANNE, 1985), le titre a été mo- difié de façon à y inclure, outre les descriptions de taxons nouveaux, des notes synonymiques, systématiques ou même anatomiques dont la brièveté ne justifiait pas la rédaction d'articles séparés. 88. Cicindela silvatica reiseri Mandl, 1970, = C. s. rubescens Jeanne, 1916, n. syn. En 1967, j'avais décrit sous le nom d*ab. rubescens nov. (JEANNE, 1967, 4) les exemplaires espagnols de Cicindela sil- vatica L. en raison de la coloration noire à reflets rouge cuivreux d'une série d'individus provenant du Fico de Urbiôn (prov. de Soria). Neuf ans plus tard (JEANNE, 1976, 28), ayant entre temps récolté une série d'exemplaires de la même espèce au sommet du Pico de Très Mares (prov. de Santander) et ayant constaté la même colora- tion, j'ai élevé l'ab. rubescens au rang de sous-espèce, et c'est sous cette dénomination qu'elle est citée dans le Catalogue des Coléop- tères Carabiques de la Péninsule ibérique (JEANNE et ZABALLOS, 1986,9). Je n'avais pas eu alors connaissance d'un travail de Mandl dans le- quel l'auteur autrichien décrivait la même race du Pico de Très Mares sous le nom de C. s. reiseri (MANDL, 1970, 67) et que mon excellent collègue W. Heinz avait bien voulu me signaler. Selon le Code de Nomenclature (1961, article 45 d, et 1985, article 45 f), le nom de rubescens Jeanne 1970 (infrasubspécifique) doit donc être exclu de la Nomenclature, et celui de rubescens Jeanne 1976 être mis en synonymie de reiseri Mandl 1970 pour raison de priorité. S9.Cephalota maura piincti géra Kraatz, 1890, /i. stat. Tous les exemplaires que j'ai vus de la Péninsule ibérique (Portugal et Espagne) diffèrent de tous ceux de l'Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie) par un caractère qui m'a paru très constant et qui permet de séparer les populations de Cephalota maura L. en deux bonnes sous-espèces. En effet, chez les exemplaires ibériques, la fascie transverse mé- diane est généralement entière, et surtout son bouton terminal in- fl Figure 2 - Trechus arribasi n. sp., habitus de l'holotype de la Sierra de la Demanda (Burgos, Kspagne) -- Kchelle : 1 cm. 9 terne est très nettement décalé en arrière, de sorte que l'orientation de C'ette f'ascie est oblique par rapport à la suture 1 a et h). Par contre, chez les exemplaires africains, cette même tascie est soit en tière (surtout au Maroc), soit séparée en deux taches (surtout en Algérie et en 'i'unisie), mais surtout le bouton terminal interne est au même niveau que l'externe, de sorte que l'orientation de cette fascie est perpendiculaire a la suture (fij^. 1 cetd). AN'I'OINIO (1955, 57, note infrapaginale) avait déjà ru)té que cer- taines "aberrations" de C, maura présentaient une fascie médiane oblique, mais n'en avait retenu aucune, très probablement parce qu'elles lui étaient inconnues du Maroc. C. maura maura étant décrite d'Algérie, je choisis pour désigner la sous espèce iljérique le i)lus ancien nom proposé par KKAAT/ (1890, 13G) Je n'ai pas vu d'exemplaires de Sicile rn de Calalire, mais il semlile biogéographiquement très probable que ce soit la sous espèce typo nominale qui peuple ces régions 90 Trechus arr ibas i n sp ilolotype : I V, K spagne, province de iiurgos, l'Vesnctda de la Sierra, Sierra de la Demanda, Pozo Negro, ait. 2000 m, 15 Vlll 1 983, 0 Arribas leg, dans sa collection. Lg. : 4,5 mm (flg. 2). Testacé jaunâtre Tète relativement courte, les yeux petits, non saillants, un peu plus courts (pje les tempes en vue de dessus , antennes assez grêles, les articles 8 a 10 deux fois aussi longs que larges, atteignant vers l'arriére le tiers basai des élytres. Pronotum {)eu transverse, peu rétréci en arrieie, les côtés bien arrondis en avant, très peu arrondis en arrière et brièvement si- nués avant les angles postérieurs qui sont petits, légèrement olitus, le bord basai subrecti ligne, les fossettes basa les nettes, profondes lî^lytres allongés, rétrécis en avant, les épaules très effacées, uri peu élargis en arrière, leur plus grande largeur vers le tiers postérieur, les sept premières stries très nettes, finement ponctuées , deux pores discaux sur le troisième intervalle, contre la troisième stri(*, le [jre mier situé vers le (|uart antérieur, le sec(jnd uri peu après le milieu Pattes grêles. Mâle incoruiu. 10 Figure 3 - Gen. Trechus Clairv., pénis en vue latérale - a : T. saxicola Putz. du Puerto de Pajares -- b : T. marcilhaci Pham, holotype de la Pena Ubina. 11 Cette nouvelle espèce appartient au groupe de T. fulvus Dej. En l'absence du mâle, il est impossible d'affirmer qu'il ne s'agit pas d'une race de T. fulvus Dej., mais plusieurs caractères font penser qu'il s'agit plutôt d'une espèce distincte, et tout particulièrement la forme allongée des élytres et l'effacement des épaules. Chez T. fulvus Dej., les épaules sont toujours bien marquées, y compris chez les races endogées et cavernicoles, en particulier chez T. f. troglo- dytes Jeannel qui occupe les cavités du pourtour occidental et méri- dional de la même chaîne et dont j'ai vu les types (Cf. le dessin de JP:ANNE1., 1927, p. 203, fig. 606). De même, les espèces ibériques endogée (T. gloriensis Jeanne) ou cavernicoles (T. machadoi Jeannel, T. breuili Jeannel, T, alicantinus Espanol et T. martinezi Jeannel) du même groupe ont les épaules plus marquées. Seules ces deux dernières espèces ont les épaules un peu effacées, mais bien moins que T. arrlbasi n., et par ailleurs il s'agit d'espèces bien plus grandes (6 mm) et plus robustes des Chaînes bé- tiques orientales. Selon O. Arribas, qui a découvert cette espèce et auquel je la dédie, l'unique exemplaire a été récolté dans un bois de Pinus silves- tris, à 2000 m d'altitude, près de la lagune nommée Pozo Negro, dans la partie occidentale de la Sierra de la Demanda. 91. Tr échus kricheldorffi Wagner, 1913, = T. deuvei Pham, 1987,n. syn. Deux Trechus ont été récemment décrits des Monts cantabriques centraux par PlIAM (1987). A ma demande, J. Pham a eu l'amabili- té de me confier pour examen les types de ses deux nouveaux taxons, ce dont je le remercie. T. deuvei ne diffère pas de T. kricheldorffi, ni par les ca- ractères externes, ni par l'organe copulateur. L'observation que le premier serait légèrement plus grand que le second ne tient pas de- vant la comparaison avec les nombreux exemplaires que j'ai récoltés dans des localités différentes des Picos de Europa, bien que ceux-ci proviennent du massif oriental et que l'exemplaire de Pham pro- vienne du massif occidental. Quant à l'organe copulateur, il ne repré- sente que l'une des infimes variations de forme de cet organe et ne peut absolument pas être considéré comme différent. 12 92, Trechus marci lhaci Pham, \9S1 Ce Trechus est par contre une bonne espèce, très voisine de T. saxicola Putz., dont il possède les principaux caractères : Taille in- férieur à 4 mm, le tégument dépigmenté, les yeux très petits et plans, les antennes robustes, le pronotum sans sillon prébasal continu, avec une partie basale rétrécie très courte et le bord basai rectiligne d'un angle à l'autre, les élytres arrondis sur les côtés, les stries externes plus superficielles mais les 6e et 7e cependant distinctes. Par contre il en diffère par l'organe copulateur dont l'apex est bien différent (fig. 3 b) et par les caractères externes suivants : Antennes moins ro- bustes, les articles moyens 1 fois 3/4 aussi longs que larges (1 fois 1/4 chez T. saxicola), les angles postérieurs du pronotum droits, non saillants en dehors, et les élytres plus allongés, moins arrondis sur les côtés. Les aires des deux espèces se recouvrent partiellement puisque T. saxicola est connu du Puerto Ventana (T. s. desbordesi Gaudin) et du Puerto de Pajares (T, s, saxicola Putz.) et que le massif de la Pena Ubina est situé immédiatement à l'Est du premier de ces cols. Notons enfin que la différenciation des deux espèces n'est pas d'ordre écologique car si T. s, desbordesi est endogé et 7. marcilhaci nivicole, dans la région du Puerto de Pajares T, s. saxicola est à la fois endogé et nivicole suivant l'altitude (JEANNE, 1967, 12). 93. Orthoaus velocissimus pupieri n. subsp. -- Ilolotype : 1 d», Algérie, willaya de Sidi Bel Abbés, Sidi Daho Ez Zaïr, 2-III-1982, R. Pupier leg., dans la collection R. Pupier - Paratypes : 4 dîcTet 8 ç^ç, même localité, 19-XII-Î980, 2-111-1982 et 6-111-1982, même récolteur, dans les collections R. Pupier et C. Jeanne. Lg. : 1 1 à 12,5 mm. Noir brillant, la microréticulation élytrale très fine chez la ^, à peine distincte ou nulle chez le cT, les tibias et les tarses brunâtres, les palpes et les antennes roux. Tête allongée, les yeux saillants, l'angle temporo-collaire d'environ 135°. Pronotum transverse, rétréci en avant, sa plus grande largeur très près de la base, le bord antérieur rebordé sur les côtés, le bord basai sans trace de rebord, la fossette basale interne en forme d'incision oblique, l'externe réduite à une très petite dépression, la surface basale lisse 13 Figure 4 -- Gen. Orthomus Chaud., apex pénien en vue dorsale et en vue de profil a : 0. velocissimus kocheri Mat. de Melilla (Maroc) b : 0. v. pupieri n. subsp., holotype de Sidi Daho Ez Zaïr (Algérie) -- c : 0. v. lacouri Ant. d'Oujda (Maroc) -- d : 0. abacoides Luc. d'Oran (Algérie) -- e : 0. berytensis R. et S. de Tebessa (Algérie) - f : 0. dimorphus antoinei Mat. de Boulhaut (Maroc) -- Echelle : 1 mm. 14 ou avec une ponctuation clairsemée près du bord basai en arrière des fossettes. Eîytres à côtés parallèles dans leur moitié antérieure, et notamment jusqu'à Tangle huméral, le pore médian du troisième in- tervalle accolé à la troisième strie ou plus proche de celle-ci que de la deuxième. Métépisternes lisses, 1,5 fois plus longs à leur bord ex- terne que larges à leur bord antérieur. Mésotibias du mâle brusque- ment élargis à leur bord interne après le milieu ; métatibias du mâle avec de fortes crénelures sur la moitié distale de leur bord interne. Organe copulateur (fig. 4 b) à lame apicale subcarrée, peu plus longue que large, tronquée au sommet, mais avec un prolongement digitiforme de son bord droit ; vu de profil, le bord gauche de la lame apicale suit la courbure du lobe médian et est donc recourbé vers le bas, tandis que son bord droit est retroussé au niveau du prolonge- ment digitiforme. J'ai le plaisir de dédier cette nouvelle sous-espèce à son inventeur M. R. Pupier, Professeur à la Faculté des Sciences de Saint Etienne. Par ses caractères externes et par la forme de son organe copula- teur, cette nouvelle sous-espèce est proche d'O. velocissimus la- cour i Antoine du Nord-Est marocain, mais chez ce dernier (fig. 4 c), la lame apicale est plus étroite et allongée, le prolongement du bord droit bien moins développé, et, en vue de profil, c'est l'ensemble de la lame apicale qui est retroussé vers le haut. Le "complexe d'O. barbarus" a été démembré par MATEU (1955 et 1957) en un certain nombre de formes, presque toutes considérées par cet auteur comme des sous-espèces d'O. barbarus Dejean, Ce- pendant, d'après la forme de la lame apicale du pénis, il est possible de regrouper ces sous-espèces en quelques bonnes espèces, travail en- trepris par ANTOINE (1957, 202) et continué par moi-même (JEANNE, 1965, 10). C'est ainsi qu'en Afrique du Nord, outre les pe- tites espèces à métépisternes courts du groupe d'O. hispanicus, il est possible de distinguer les quatre espèces suivantes : 0. berytensis Reiche et Saulcy (fig. 4 e), répandu dans les ré- gions subdésertiques de la Syrie aux Canaries et aux Selvages (es- pèce syrienne). 0. dimorphus Antoine (fig. 4 f), dans le Maroc atlantique et les Moyen et Grand Atlas (espèce maroquienne). 0. velocissimus Waltl (fig. 4 a-c), dans l'Andalousie occiden- tale et la Région rifaine (espèce hespérienne). 15 0. abacoides Lucas (fig. 4 d), dans TOranie, la Murcienne et les Baléares occidentales (espèce numidienne). Les organes copulateurs de ces quatre espèces sont d'un type assez constant chei: chacune. C'est chez l'espèce hespérienne que la forme de la lame apicale est la plus variable, ce qui pourrait faire penser qu'elle est composée d'espèces distinctes, mais cette lame, quelle que soit la race, possède le caractère commun d'être subparallèle, non ré- trécie vers le sommet, et plus ou moins retroussée, au moins à son bord droit, ce qui la distingue de celle des trois autres espèces. La localité typique d'O. v. pupieri est située à 27 km à l'Ouest de Sidi Bel Abbés, au milieu de l'aire d'O. a. abacoides qui at- teint presque la frontière algéro-marocaine, ce sympatrisme, excep- tionnel chez les espèces du groupe, confirmant qu'il s'agit bien de deux espèces distinctes. Par ailleurs, R. Pupier a récolté à Dhaya, à 55 km au Sud de Sidi Bel Abbés, un mâle dont l'organe copulateur est identique à celui d'O. V, lacouri Ant. (fig. 4 c), ce qui étend beaucoup vers l'Est l'aire de cette sous-espèce, jusqu'ici seulement connue de la région d'Oujda. Une femelle récoltée à Aïn Tindamine, localité voisine de Dhaya, appartient très probablement à la même sous-espèce. On sait que les espèces du groupe d'O. barbarus sont difficiles à séparer par les caractères externes. On pourra cependant distinguer les 0. velocissimus et 0. abacoides sympatriques des confins algéro-marocains par la forme des côtés des élytres qui sont recti- lignes, parallèles ou même divergents vers les épaules chez le pre- mier, alors qu'ils sont toujours rétrécis en courbe légèrement convexe vers les épaules chez le second. 94. Platyderus formenterae n. sp. llolotype : 1 a*, Baléares, Formentera, La Mola, 8-IV-1952, Gasull leg., dans ma collection - Paratype : 1 même localité, 24-X-1948, Palau leg., dans la collec- tion J. Nègre. 95. Platyderus major icus n. sp. - llolotype : 1 d^, Baléares, Mallorca, Fosca de San Pou, 11-1962, L. Gaudin leg., dans ma collec- tion - Paratypes : 3 (fet 2 mêmes provenance, date et récolteur ; 1 16 Figure 5 Gen. Platyderus Steph., pénis en vue de profil et apex du même en vue dorsale - a : P. balearicus Jeanne, d'ibiza (Baléares) -- b : P. formenterae n. sp., holotype de La Mola, Formentera (Baléares) - c : P. major icus n. sp., holotype de Fosca de San Pou, Mallorca (Baléares) - d : 0. espanoli Mat., de San Adriân de Bes6s (Barcelona, Espagne) - Echelle : 1 mm. 17 Ç, Caimari, 370 m, 29-V-1974, C. Jeanne leg., dans les collections J. Nègre et C. Jeanne. Il y a quelque temps (JEANNE, 1 970, 86), j'avais décrit Platyde- rus balearicus sur des exemplaires d'ibiza et Formentera, en rapportant avec doute à la même espèce une ? de Mallorca. Aujourd'hui, ayant pu voir davantage de matériel de Mallorca et ayant examiné plus attentivement les exemplaires d'ibiza et Formentera, j'ai pu me rendre compte que ces trois îles sont habitées par des espèces différentes, bien distinctes par leurs organes copula- teurs et leurs caractères externes. On peut les distinguer ainsi : 1. (4). Taille plus petite : 7 à 8 mm. Dessus brun rouge. Tête subcarrée, les yeux bien saillants. Pronotum à côtés peu arron- dis, subrectilignes en arrière, les angles postérieurs marqués quoique obtus et émoussés. Organe copulateur à lame apicale courte. 2. (3). Microréticulation élytrale entière (9) ou ne subsistant que par plaques (d). Apex du pénis plus mince et infléchi (fîg. 5 a) P. balearicus Jeanne, 3. (2). Microréticulation élytrale entière (cfet ?). Apex du pénis plus épais et non infléchi (fig. 5 b) P. formenterae n. 4. (1). Taille plus grande : 7,5 à 9 mm. Dessus noir de poix. Tête allongée à yeux peu saillants. Pronotum à côtés courbés jus- qu'aux angles postérieurs qui sont tout à fait arrondis. Microréticulation élytrale entière (d* et î). Organe copulateur à lame apicale bien plus longue, très mince et légèrement re troussée (fig. 5 c) P. major icus n. Par leur stries lisses et leurs mésofémurs bisétulés, ces trois es- pèces appartiennent au groupe de ruficollis. L'espèce géographi- quement la plus voisine, P. espanoli Mat. de Catalogne, a un or- gane copulateur (fig. 5 d) bien différent, beaucoup plus grand. La pré- sence du genre dans la quatrième île de l'archipel, Menorca, m'est jusqu'ici inconnue. 96. Platyderus Stephens, 1828, - Iblania Antoine, 1938, n. syn. , et Platyderus sol iss imus Ant., — Iblania solissima Ant.,11. comb. 18 Le genre Iblania a été créé par ANTOINE (1938, 224) pour une espèce nouvelle nivicole du Moyen Atlas marocain qu'il a nommée Iblania solissima, sur exemplaire femelle unique. Il plaçait alors ce nouveau genre clans la tribu Platysmatini. Plus tard, dans son important travail sur les Coléoptères Cara- biques du Maroc, le même auteur (ANTOINE, 1957, 218) considère Iblania comme un "genre très aberrant" de la tribu Anchomenini (actuellement Platynini), tout en précisant que "sa place sera peut- être à revoir quand le cTsera connu". A ma connaissance, l'espèce n'a toujours pas été reprise, mais la représentation de sa silhouette (ANTOINE, 1. c, 221, fig. 44 A) m'avait suggéré depuis longtemps l'idée qu'il pourrait bien s'agir d'un PlatyderuSy tout particulièrement en raison de la forme du pronotum dont le bord antérieur présentait un lobe saillant au milieu de son échancrure, conformation caractéristique du genre Platyde- rus et que je n'ai observée chez aucun autre genre de l'immense fa- mille des Ptérostichides, tout au moins dans la Faune paléartique. Or, ce genre appartient à la tribu différente des Synuchini définie par LINDROTH (1956, 489) et caractérisée par le paramère droit de l'organe copulateur manubriforme, c'est-à-dire dont la partie termi- nale est courte et étroite, en forme de poignée, ce qui, en présence d'une femelle, ne permettait pas la confirmation souhaitée. Tout récemment, BASILEWSKY (1985, 10-16), à propos des Pia- tyninae malgaches, s'étend sur la division en tribus de cette sous- famille et compare les classifications de LINDROTH (1. c), basée sur la conformation des paramères du cT, et de H ABU (1978), basée sur la conformation des gonapophyses de la pour constater une conver- gence remarquable de ces deux auteurs dans la définition des subdi- visions proposées. Restreinte au niveau de la Faune paléartique, la définition des tri- bus de la sous-famille Platyninae se présente ainsi (synthèse des travaux de Lindroth, Habu, Basilewsky et de mes propres observa- tions) : 1. (2). Protibias sillonnés longitudinalement sur leur face supé- rieure. Ongles toujours lisses. Mâle : Paramère gauche concho- ïde, chitinisé à son bord distal, le droit peu différent mais plus petit. Femelle : Bord postérieur de l'hémisternite IX frangé de courtes soies raides au niveau de l'insertion des gonapophyses, 19 celles-ci présentant à leur bord interne une petite fossette subapicale où sont insérées deux fines soies, et à leur bord ex- terne une ou plusieurs fortes spinules Trib. Platynini . 2. (1). Protibias non sillonnés. Ongles pectinés ou lisses. Mâles : Paramère gauche conchoïde, membraneux à son bord distal, cette membrane souvent "condensée" en un processus ungui- forme ou filamenteux, le droit très différent. Femelle : Bord postérieur de l'hémisternite IX glabre. 3. (4). Mâle : Paramère droit long, virgiforme (en forme de ba- guette, virga), souvent crochu au sommet. Femelle : Gonapo- physes comme chez les Platynini Trib. Sphodrini . 4. (3). Mâle : Paramère droit court, manubriforme (en forme de poignée, manubrium), jamais crochu au sommet. Femelle : Go- napophyses sans fossette sétulée à leur bord interne et avec une seule forte spinule à leur bord externe Trib. Synuchini . Ce tableau appelle quelques commentaires : 1. Le caractère tiré de l'apophyse prosternale dont le bord posté- rieur serait mousse ou tranchant a été abandonné, non seulement en raison de sa difficulté d'observation (il exige pratiquement la sépara- tion de l'avant-corps de l'insecte pour être utilement observé), mais surtout parce qu'il est sujet à variation. En fait, chaque tribu com- porte des formes primitives de faciès "agonoïde" et des formes évo- luées de faciès "sphodroïde", ces dernières présentant alors un pro- thorax plus étroit, ce qui entraîne une constrictioon du bord posté- rieur de l'apophyse qui tend ainsi à devenir "tranchant". On peut seu- lement constater que les formes "agonoïdes" sont plus fréquentes chez les Platynini et les formes "sphodroïdes" chez les Sphodrini. Les deux formes sont également présentes chez les Synuchini . 2. Paramères gauche et droit. Ces termes s'entendent lorsque l'organe copulateur est évaginé, non séparé de l'insecte. L'habitude très générale de représenter cet organe avec l'apex en haut en vue "dorsale" et dirigé à droite en vue de profil oblige à faire l'effort de penser que le côté droit est en réalité le côté gauche dans le premier cas, et que la face dirigée vers l'observateur et semble être la droite est en réalité la gauche dans le second cas. Par ailleurs, cette termi- nologie embarrassante pour un débutant ne devrait pas tenir compte (et je n'en ai pas tenu compte dans mon tableau) des cas d'"inversion" de l'organe copulateur, c'est-à-dire lorsque ce dernier est anormale- 6 7 Figures 6 et 7 6 : Segment génital femelle de Carabus auratus L., face ventrale, a et b : pièces externe et interne de rhémisternite IX, c : gonapophyse, d : urotergite IX - 7 : pièce in- terne de Turosternite IX et gonapophyse gauches, face ventrale, de Platyderus sol iss imus Ant. 21 ment couché à l'envers quand il est en position de repos dans l'abdomen. Chez les Platyninaey cette inversion peut se produire à titre individuel (je n'en connais pas de cas, mais c'est une éventualité probable) ou spécifique, mais elle affecte aussi des genres entiers comme les Pristosia. Chaque fois qu'on parlera de paramères dis- semblables, il faudra donc sous-entendre "sauf cas d'inversion". 3. Gonapophyses. Chez les Carabiques, le neuvième segment ab- dominal, encore appelé segment génital ou urite IX, est invaginé. Il forme comme tous les segments un anneau dont certaines parties sont sclérifiées et reliées entre elles par des membranes souples. Ces parties sclérifiées constituent dorsalement l'urotergite IX et ventra- lement l'urosternite IX. Chez les femelles, ce dernier est toujours di- visé en deux hémisternites. Chaque hémisternite est à son tour di- visé en deux pièces, une externe simple et une interne enroulée en cornet plus ou moins aplati au sommet de laquelle s'insère une pièce unguiforme appelée gonapophyse. L'articulation de la gonapophyse avec la pièce externe est rigide (pseudarthrose), tandis que la base de la pièce externe présente une sorte de condyle s'articulant sur une expansion proximo-interne de la pièce externe (fig. 6), de sorte que l'ensemble est mobile par rapport à la pièce externe. De ce fait, lorsqu'on pratique une dissection, c'est cet ensemble mobile qui se dé- tache d'une pièce. Il n'en demeure pas moins que sa partie basale ap- partient à l'hémisternite IX et que c'est sous ce nom qu'il faut la dési- gner, les termes de "segment basai de la gonapophyse" ou "stylomère 1" étant superflus, de même que "stylomère 2" pour désigner la go- napophyse. 4. Enfin, les divers auteurs n'étant pas d'accord sur l'échelon, et par suite la terminologie des taxons supragénériques, j'en précise ci- après la correspondance (en parfait accord avec Basilewsky) : Trib. Platynini, - Agoni Lindroth, = Platynina Habu ; "Vr'xh. Synuch in i , = Synuchi Lindroth, — Do li china Wdihu ; Trib. Sphodrini, - Sphodri -h Pristosiae Lindroth, = Spho- drina Ilabu. Ceci étant précisé, je reviens à Iblania solissima dont j'ai pu examiner l'holotype femelle et chez lequel j'ai pu constater : 1. La face supérieure des protibias ne présente aucune trace de sillon lon- gitudinal. 2. Le bord postérieur de la pièce interne de l'hémisternite IX est glabre. 3. La gonapophyse ne présente pas de fossette sétulée sur son bord interne, mais est armée d'une grande spinule unique à Figure 8 - Gen. Brachinus Web., organe copulateur en vue dorsale et de profil - a : B. psophia Serv., d'Astrabat (lectotype de B. elegans Chaud) - b : B. bodemeyeri Apf., de Kenitra (holo- type de B, tirsicola Ant.) - c : idem, de San Roque (Andalousie) - d : idem, de Çorum (Anatolie) - e : B. glabratus Dej., de Sarnano (Italie) - f : B. catalonicus n, sp., holotype de Linas de Broto Echelle : 1 mm. 23 son bord externe (ainsi que d'une autre aussi grande à son bord ex- terne) (fig. 7). Ces trois caractères démontrent clairement que l'espèce en question est bien un Synuchini. En outre, par ses ongles lisses et la saillie médiane du bord anté- rieur de son pronotum, il s'agit bien d'un Platyderus, tous les autres genres connus de la tribu présentant ce bord concave ou tout au plus rectiligne au milieu. Ce sont : Synuchus Gyll., Crepidac- tyla Mots. (= Paracalathus Jedl., = Furthius Jedl ), Pristo- dactyla Dej. ( — Semenovia Jedl.), dont les ongles sont pectinés, et Trephoniux Bat. (= Kirishimanus Habu), dont les ongles sont lisses. D'où la synonymie et la combinaison nouvelle indiquées plus haut. 91.Brachinus psophia Serv., = B . elegans Chaud., n. syn. Selon lABLOKOFF (1973, 688), B. ganglbaueri Apfelbeck, 1904, est un synonyme de B . elegans Chaudoir, 1842, et il précise que cette synonymie "a été établie par Iljin (1923) qui aurait vu le type de Chaudoir". Désirant vérifier cette synonymie, j'ai retrouvé dans la collection Oberthur un exemplaire qui correspond au type de Chaudoir : Brachinus elegans Chaudoir, 1842, 807. - Lectotype (présente désignation) : 1 cTpiqué sur une épingle. - Organe copulateur extrait par moi et collé sur une paillette. Etiquette "elegans Chaud.". -- Etiquette "Astrabat, Karelin". ~ Etiquette imprimée "Ex Musaeo Chaudoir". - Etiquette imprimée "Muséum Paris, ex coll. R. Oberthur". - Etiquette rouge "LECTOTYPE, Brachinus elegans Chaudoir, C. JEANIME des. 1986". - Etiquette "Brachinus psophia Serv.,C. JEANNE det. 86". L'organe copulateur de ce lectotype (fig. 8 a) est identique à celui de B. psophia Serville, 1821, et c'est donc en synonymie de cette espèce que B. elegans doit être placé. En conséquence, les syno- nymies répétées d'Iljin et lablokoff sont inexactes et B. gangl- baueri doit reprendre son rang de bonne espèce. Je rappelle, au sujet de la détermination de ces deux espèces, long- temps réputée impossible chez les femelles, que SAM A (1976) a donné un excellent caractère externe pour les séparer : la frange de 24 cils qui orne le bord basai du pronotum est deux fois plus courte chez B. psoph i a que chez B . ganglbaueri, /■ 98. Brachinus bodemeyeri Apf., = B. tirsicola Ant., n. syn. B, bodemeyeri a été décrit par APFLEBECK (1904, 352) sur des exemplaires de Burgas (Bulgarie). B. fulviventris Motschoulsky, 1864, est un taxon non décrit qui doit donc être considéré comme un nomem nudum (lABLOKOFF, 1973, 679), synonyme de B , bodemeyeri Apf. B. tirsicola a été décrit par ANTOINE (1963, 660) sur des exemplaires de Kenitra (Maroc septentrional) comme aberration de B. variventris Schauf., 1862, avec le dessous du corps "unicolore et passant du roux clair au brun sombre". Cette coloration m'avait semblé analogue à celle des nombreux B . bodemeyeri andalous de ma collection. J*ai donc examiné Tholotype et un paratype (désignés par l'auteur) de la collection Antoine qui ont confirmé cette supposi- tion : le métasternum et l'abdomen de ces exemplaires sont rou- geâtres au milieu, passant au brun noirâtre vers les côtés et le som- met ; l'organe copulateur de l'holotype (fig. 8 b) est semblable au schéma d'APFELBECK (1. c, 354, fig. 4) et à la figure de lABLOKOFF (1973, 682, fig. 1 k). L'organe copulateur de B . bodemeyeri (fig. 8 b c d) est très voisin de celui de B. glabratus Dej. (fig. 8 e). Il en diffère par l'apex non retroussé en sabot en vue de profil, en ovale régulier en vue dorsale, et par le ligule qui recouvre l'orifice apical dont l'extrémité est assez fortement chitinisée, nettement plus foncée qu'à la base. 99. Brachinus catalonicus n. sp. Holotype : 1 Espagne, province de Huesca, Linas de Broto, 1400 m, 18.6.1967, C. Jeanne leg. - Paratypes : idem, 2 (fet 4 ? ; idem, 1300 m, 3 ? ; Linas de Broto, J. Aubry leg., 15 cTet 14 ? ; Linas de Broto, Cotefablo, 1400 m, G. Tempère leg., 3 ? ; Puerto de Cotefablo, 1400 m, C. Jeanne leg., 3 d^et 5 ? - Province de Gerona, Olot, C. Gela- bert leg., 1 cT- Province de Barcelona, Taradell, Vilarrubia leg., 1 (f ; Collsuspina, F. Espanol leg., 1 (f ; Santa Fe del Montseny, 1 150 m, C. 25 Jeanne leg., 1 cf ; Montserrat, Collbafo, C. Jeanne leg., 2 cf -- Province de Tarragona, Tortosa, Museu leg., 1 (f-- Tous dans ma collection. Espèce voisine de B. glabratus Dej. dont elle possède tous les caractères externes, sauf que les élytres sont toujours fortement can- nelés. Par contre, le pénis (fig. 8 f) est largement arqué en vue de pro- fil, et non coudé, et fusiforme en vue dorsale ; en outre, Torifice apical est très largement ouvert, bien plus large que le ligule. Biogéographiquement, la répartition de cette nouvelle espèce est très cohérente et correspond de façon parfaite à celle des espèces léo- niennes : Chaîne catalane, Pyrénées orientales et versant méridio- nal des Pyrénées centrales. Il est très probable qu'elle se retrouvera dans les Pyrénées orientales françaises ; il est d'ailleurs fort possible que les exemplaires cités du Canigou, de la forêt de Sorède, de Banyuls et de CoUioure sous le nom de B. glabratus doivent être rattachés, après examen du pénis, à fî. catalonicus , REMERCIKMENTS C'est pour moi un agréable devoir de remercier les nombreux col- lègues qui, par leurs observations ou par la communication de maté- riel ou de documentation, m'ont permis de réaliser cette note : Mlle J. Perrin (Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris), MM. O. Arribas (Barcelone), J. Aubry (Bordeaux), F. Espanol (Barcelone), W. Heinz (Wald-Michelbach), E. Kirschenhofer (Vienne), J. Nègre (Versailles), J. Pham (Bobigny) et R. Pupier (Saint Etienne). BIBLIOGRAPHIE ANTOINE (M ), 1938 - Notes d'entomologie marocaine, XXVIII : Description d'un Platysmatini nivicole du Moyen Atlas septen- trional - Buii . Soc. ent. Fr. , XLIII, p. 224-226. ANTOINE (M.), 1955-1963 - Coléoptères Carabiques du Maroc - Mém, Soc. Se. nat . phys, Maroc, n° 1, 3, 6, 8 et 9, p. 1- 692. APFELBECK (V.), 1904 - Die Kàferfauna der Balkanhalbinseln, 1 : Caraboidea - K. Friedlander und Sohn, Berlin, p. i-ix -H 1-422. 26 BASILEWSKY (P.), 1985 - Faune de Madagascar, 64 : Insectes Co- léoptères Carabidae Platyninae Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, p. 1 -543. HABU (A.), 1978 - Carabidae : Platynini -- Fauna japonica, Tokio, p. 1-447 (non vu). lABLOKOFF-KHNZORIAN (S.M.), 1973 ~ Les Brachininae du Caucase - A/3n . Soc. ent. Fr. (N. S.), IX, p. 679-692. JEANNE (C), 1965 - Carabiques de la Péninsule ibérique (2^ note) - 'Act. Soc. linn, Bordeaux, CII, S. A., n"" 10, p. 1-34. JEANNE (C), 1967a - Carabiques de la Péninsule ibérique (4^ note) -Act. Soc, linn. Bordeaux, CIV, S. A., n*" 3, p. 1-24. JEANNE (C), 1967b - Carabiques de la Péninsule ibérique (5^ note) -Act, Soc, linn, Bordeaux, CIV, S. A., n° 10, p. 1-22. JEANNE (C), 1970 - Carabiques nouveaux (1ère note) - Bull, Soc, ent, Fr. , LXXV, p. 84-90. JEANNE (C), 1976 - Carabiques de la Péninsule ibérique (2^ sup- plément) - Buil . Soc, linn. Bordeaux, VI, p. 27-43. JEANNE (C), 1985 - Carabiques nouveaux (7® note) - Bull. Soc, linn, Bordeaux, XIII, p. 103-135. JEANNE (C.) et ZABALLOS (J.P.), 1986 - Catalogue des Coléop- tères Carabiques de la Péninsule ibérique - Supplément au Bull , Soc, linn, Bordeaux, p. 1-200. JEANNEL (R.), 1927 - Monographie des Trechinae (2® livraison) - - L 'Abeille, XXXIII, p. 1-592. KRAATZ (G.), 1890 -Ent. Nachr, (non vu). LINDROTH (CH.), 1956 - A revision of the genus Synuchus Gyllenhal in the widest sensé, with notes on Pristosia Motschulsky (Eucalathus Bâtes) and Calathus Bonelli - Trans, r, ent. Soc, London, CVIIÎ, p. 485-576. MANDL (K.), 1970 - Kleinere Beitràge zur Kenntnis der Famille Cicindelidae Kol , Rundsch,, XLVIII, p. 67-74. MATEU (J.), 1955 - Notas sobre los Orthomus Chaudoir (2a nota) - Eos,XXXI,p. 53-85. 27 MATEU (J.), 1957 -- Notas sobre los Orthomus Chaudoir (3a nota) Eos, XXXIII, p. 87-112. PMAM (J.), 1987 Description de deux nouveaux Trechus d'Espagne - L ' Entomologiste^ XLIII, p. 103-106. SAMA (G.), 1976 - Un nuovo carattere per la descriminazione dei Brachinus (s. str.) psophia Serv. e ganglhaueri Apf. — Boll, Soc. ent, i tal ., CVIII, p. 92-94. Adresse de Tauteur : 37, cours du Général Leclerc 33210 LANGON Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (1), 1988 CONTRIBUTION A VETUDE DES CECIDIES DE LA GIRONDE. Troisième note par Patrick DAUPHIN Depuis la parution des deux précédentes notes de cécidologie locale (DAUPHIN, 1986, 1987), une douzaine de nouvelles galles giron- dines sont venues s'ajouter aux 270 qui étaient déjà signalées ; en voici la liste, accompagnée de quelques précisions et corrections sup- plémentaires. Les abréviations utilisées ainsi que l'ordre adopté sont les mêmes que dans les notes antérieures citées plus haut. Charmes abietis (L ), Hom, Chermesidae. H 101, B 4787. Ob- servé en abondance sur un Epicéa planté dans le parc de La Sauque à La Brède, au cours d'une excursion linnéenne ; les cécidies "en ana- nas" de ce puceron sont très fréquentes en montagne sur les Epicéas indigènes ; il n'est probablement pas rare en plaine sur les arbres plantés. Melanagromyza schiner i {Gïr), Dipt . Agromyzidae, Il S29, B 6019. Petites déformations unilatérales, allongées, souvent grou- pées, sur les jeunes rameaux de Salix atrocinerea (fig. la) ; ces galles ont été observées à plusieurs reprises à Sainte-Foy-la-Grande et à Bruges ; elles sont sans doute plus répandues, mais échappent facilement à l'observation. Au sujet des galles de Saules, je voudrais remercier M. H. Chevin d'avoir eu l'amabilité de me communiquer les corrections synony- miques suivantes concernant les Tenthredinidae : Pontania 2)eiJ a Zadd. doit s'appeler P. peduncul i illart.) Pontania fe;norai i s Cam. doit s'appeler P. do 1 i chur a Thom. Aceria tetanothrix laevis (Nal.), Ac. Er. H S 62, B 6102. Commun à Sainte-Foy-la-Grande sur Salix alha . 30 Figure 1 : a - Galle de Melanagromyza schineri sur Salix atrocinerea, vue externe et coupe longitudinale ; b - Galle de Dasyneura cardaminis sur Cardamine pratensis, Heur ouverte montrant les étamines hypertrophiées ; c - Galle de Noeeta pupillata sur Hieracium iacheiîaiii : capitule dé- formé et capitule normal Echelles : 1 cm. 31 Ustilago gr. persicariae Gif, Basidiomycètes Ustilaginales. B 501 6. Rencontré en abondance dans la réserve naturelle de Bruges en octobre 1987, sur Polygonum persicaria, dont les fleurs sont très gonflées et déformées, remplies par une masse de spores brunes. Hayhurstia atriplicis (L.), Hom. Aph. H 2192, B 918. Sur Atriplex hastata, à Eynesse, au bord de la Dordogne ; il s'agit de crispations foliaires, susceptibles de ne pas être considérées comme de véritables cécidies. Jaapiella floriperda {F. Loew), = Perrisia bergro- thiana Mik. H 2280, B 6586. Cette cécidie semble rare, et serait à rechercher sur Silène nutans, dont les fleurs sont gonflées et dé- formées ; pour le moment, je ne Tai observée qu'une fois, à Barthebrune. Dasgneura cardaminis (Winn.), Dipt. Cec. H 2665, B 1424. Cette curieuse galle a été rencontrée à Coutras, lors d'une sortie lin- néenne, sur Cardamine pratensis ; les fleurs sont gonflées et dé- formées, et persistent sur la tige en même temps que les siliques ; elles présentent d'importantes anomalies internes, en particulier au niveau des étamines qui sont très hypertrophiées (fig. 1 b). Dasyneura sisymbrii (Sch.), Dipt. Cec. H 2644. B 5826. J'ai déjà signalé l'abondance des galles de cette Cécidomyie sur Rorippa silvestre, au bord de la Dordogne ; elle cause aussi des cécidies d'aspect différent sur Barbarea verna, dont les fleurs sont gon- flées et persistantes un peu comme les cécidies précédentes sur Cardamine, observées à La Brède en même temps que YUstilago cité plus haut. Aceria salviae (Nal.), Ac. Er. H 4873, B 6203. Crispations des feuilles de Sai via pratensis ; Sainte-Foy-la-Grande. Timaspls lampsanae (Perris), Hym. Cyn. H 6029, B 3634. Semble rare en Gironde ; volumineuse cécidie caulinaire sur Lap- sana coTiiTnuni s. Saint-Christophe-de-Double. Noeeta pupillata (Fall.), Dipt. Tryp. H 6150, B3237. Déforma- tions des capitules de Hieracium lachenalii (Fig. le) ; Saint- Christophe-de-Double. 32 BIBLIOGRAPHIE BUHR (H.), 1964-1965 - Bestimmungstabellen der Gallen und Pflanzen Mittel- und Nord-Europas. Fisher, Jena, 2 vol, DAUPHIN (P.), 1986 Contribution à l'étude des zoocécidies de la Gironde. Buil. Soc. linn, Bordeaux, XIV (2), 51-80, DAUPHIN (P.), 1987 - A propos de quelques phytocécidies de la Gironde. Buii. Soc. linn, Bordeaux, XV (2), 75-80. HOUARD (C.), 1908-1913 - Les zoocécidies des plantes d'Europe et du Bassin de la Méditerranée. Hermann, Paris, 3 vol., 1550 p. SEGUY (E.), 1934 - Diptères Brachycères. Faune de France 28, Lechevalier, Paris, 832 p. VIENNOT-BOURGIN (G.), 1956 Mildious, Oïdiums, Caries, Charbons, Rouilles des plantes de France. Adresse de l'auteur 61, rue de la République 33220 Sainte-Foy-la-Grande Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (1), 1988 CONTRIBUTION A VETUDE DES STAPHYUNS DE LA DORDOGNE. Deuxième note par Patrick DAUPHIN La présente note comprend un addendum à Tétude des Staphyli- nidae de la Dordogne et une liste des Tachyporidae, Habroce- ridae et Hypocyphtidae actuellement recensés pour ce départe- ment. Les seules références bibliographiques indiquées pour chaque es- pèce citée sont celles de COIFFAIT (1972-1984) en ce qui concerne les Staphylinidae, et LHOSE (1964, 1974) pour les autres familles étudiées ici. J'ai le plaisir de remercier tous les collègues qui m'ont confié du matériel de Dordogne, et qui sont désignés ci-dessous par les abrévia- tions suivantes : D (Christian Duverger), G (Renaud Gallis), J (Claude Jeanne), S (Bernard et Michel Secq) ; mes récoltes person- nelles sont notée P ; je n'ai pas précisé les stations ni les récolteurs pour les espèces très communes. STAPHYLINIDAE (addendum) Dans ma première note (DAUPHIN, 1987), 130 espèces de cette famille étaient citées en Dordogne ; il faut y ajouter les 11 espèces suivantes : Baptolinus af finis (Payk.) - Coiffait I 363 - Sous des écorces de pins morts, à Piégut-Pluviers, en hiver (P). Phacophallus parumpunctatus (Gyll.) - Coiffait I 161 - Bonneville, dans un nid de rat, en été (D). 3^ Othius punctulatus (Goeze) - Coiffait î 340 - Piégut-Pluviers, dans des mousses au pied d'un chêne, en hiver (P). Gabrius splendidulus (Grav.) - Coiffait 11 1 14 - Chadenne, Forêt de la Double, sous écorces de pin (S) ; Montpeyroux, sous écorces de chênes (S). Gabrius primigenius Joy - Coiffait II 60 - Saint-Michel-de- Montaigne (S). GabroDtbus thermarun Aubé - Coiffait 11 114 - Dans des potirons pourris, à Saint-Michel-de-Montaigne (S) ; espèce rare en Gironde. PbiloDthus (OnycbophiloDtbus) marginatus (Stroem) Coiffait 11 305 - Sous viande pourrie, Le Pizou (G) ; cette espèce est très commune dans les Pyrénées à moyenne altitude, dans les dé- jections, mais elle semble beaucoup plus rare en plaine. Quedius (Sauridus) praecox Grav. - Coiffait 111 251 - Bonnevile (D). Latbrobium elongatum L. - Coiffait IV - Bonneville (D). Lobratbium mul t i punctum Graw . - Coiffait IV 286 - Montpeyroux (S). Chloecbaris debilicornis WolL - Coiffait V 142 - Villefranche- de-Lonchat, tamisage de paille (S) ; Fraisse, fumier (S). TACHYPORIDAB Conosoma testaceum (F.) - Lhose 1 236 - Très commun partout, surtout sous les écorces. Ck}Doàoma immaculatum (F.) - Lhose 1 236 - Moins commun que le précédent ; Montcaret, dans un Lactaire (S) ; La Roquille (P). Conosoma pedicularium (Grav.) - Lhose 1 236 - Saint-Antoine-de- Breuilh, sous écorce de Platane (S). Conosoma littoreum (L.) - Lhose 1 236 - Bonneville, détritus d'inondations (S). Mycetoporus splendidus Grav. - Lhose 1 230 - Assez répandu, dans les mousses, les détritus d'inondations. 35 Mycetoporus splendens Mannh. - Lhose I 226 - Fougueyrolles, sous des pierres (S). Mycetoporus longulus Mannh. - Lhose I 226 - Rare ; La Jemaye (J). Mycetoporus brunneus Marsh. - Lhose I 226 - Peu courant ; La Jemaye (J) ; Vélines, dans l'herbe (S). Bolitobius lunulatus L. - Lhose I 233 - Répandu partout, sur- tout dans les champignons, mais jamais commun. Bolitobius trinotatus Er. - Lhose I 233 - Assez commun par- tout, dans les champignons, surtout les bolets du groupe carpini . Bolitobius exoletus Er. - Lhose I 233 - Très commun partout, dans les champignons (Lactaires, Russules, Bolets, Tricholomes, etc.) ; aussi dans les détritus d'inondations. Bolitobius thoracicus F. - Lhose 1 233 - Très commun partout, dans les champignons (Bolets, Lactaires, Russules, Cortinaires, etc.). Tachyporus nitidulus F. - Lhose 1 237 - Très commun partout ; mousses, terreau, détritus d'inondations, mais aussi sur les fleurs (Châtaigner). Tachyporus pusillus Grav. - Lhose I 240 - Semble peu répandu ; Bonneville, détritus d'inondations (S) ; Saint-Vivien, détritus d'inondations (S). Tachyporus atriceps Steph. - Lhose I 238 - Répandu, dans les mousses, sous les écorces, etc. Tachyporus solutus Er. - Lhose I 239 - Pas très commun ; Le Coux (J) ; Saint-Vivien, détritus d'inondations (S). Tachyporus chrysomelinus L. - Lhose I 239 - Assez commun par- tout ; fumiers, détritus d'inondations, etc. Tachyporus hypnorum F. - Lhose I 240 - Le plus commun des Ta- chyporiens ; mousses, écorces, détritus, même en fauchant les herbes. Tachyporus obtusus L. - Lhose I 238 - Peu répandu ; Bonneville, détritus d'inondations (S). 36 Tachyporus formosus Matt. - Lhose î 238 - Commun, surtout dans les détritus d'inondations. Tachinus rufipes Degeer - Lhose I 245 - Partout, surtout dans les matières organiques décomposées. Tachinus subterraneus L. - Lhose I 244 - Assez rare ; Montcaret, potirons pourris (S). Tachinus flavolimbatus Pand. - Lhose I 246 - Peu commun ; Saint-Michel-de-Montaigne, dans de la paille ; Le Pizou, sous un cadavre de renard (G). Tachinus marginellus F. - Lhose I 246 - Rare ; Montcaret, poti- rons pourris (S). Tachinus humer alis Grav. - Lhose I 244 - Peu commun ; La Jemaye (J) ; Piégut-Pluviers, cadavre de lapin (P). HABROCERIDAB Habrocerus capillaricornis Grav. - Lhose I 221 - Peu commun, mais semble répandu ; Saint- Vivien, tamisage (P) ; Bonneville (D, S) ; Montpeyroux, tamisage (S). HYPOCYPHTIDAB Hypocyphtus longicornis Payk. - Lhose II 8 - Le plus commun des Hypocyphtus ; mousses, détritus d'inondations, etc. Hypocyphtus hanseni Palm. (= apicalis Ch. Bris.) - Lhose II 1 1 - Saint-Antoine-de-Breuilh, sous écorce de Platane (S). Hypocyphtus tarsalis Luze - Lhose II 8 - Saint- Vivien, détritus d'inondations (S). Hypocyphtus imitator Luze - Lhose II 11 - Bonneville, bord d'un ruisseau (D). M. J.C. Lecoq a bien voulu examiner cette espèce et la précédente et confirmer leur détermination ; une fois de plus, je le remercie vivement de son amabilité ; par la même occasion, M. Lecoq m'a communiqué les indications contenues dans le catalogue manuscrit de J. Jarrige, source d'informations des plus précieuses d'où il ressort que la répartition des deux dernières espèces d'Hy- pocyphtus est mal connue ; H, imitator est cité pour la 37 France avec un point d'interrogation et j'ignore s'il a déjà été cap- turé dans notre pays, mais comme il est connu de Scandinavie, d'Allemagne et du Maroc, sa présence en France n'est pas sur- prenante. BIBUOGRAPHIE COIFFAIT (H.), 1954 - Les Tachinus de P>ance. Ann. Soc. Ent. France, 123,43-66. COIFFAIT (H.), 1972-1984 - Coléoptères Staphylinidae de la ré- gion paléarctique occidentale. Suppl . Nouv, Rev, d'Ent,,4 vol. DAUPHIN (P.), 1987 - Contribution à l'étude des Staphylins de la Dordogne. 1 : Staphylinidae. Bull. Soc. linn. Bordeaux, XV(1), 31-49. FAUVEL (A.), 1871-1876 Staphylinides. Faune gallo-rhéna- ne, 73S p. LHOSE (G.A.), 1964, 1974 - Staphylinidae, vol. I et II, in Die Kàfer Mitteleuropas, Goecke & Evers, Krefeld. PANDELLE (L.), 1869 - Monographie des Tachyporini, Ann. Soc. ent. France, 261-366. PORTEVIN (G.), 1929 - Histoire naturelle des Coléoptères de France, 1,630 p. SAINTE-CLAIRE-DEVILLE (J.) Catalogue raisonné des Colé- optères de France, L'Abeille, 36. 113-114. Adresse de l'auteur 61 , rue de la République 33220 Sainte-Foy-la-Grande Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (1), 1988 CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA FLORE GIRONDINE. Deuxième note par Jean Claude ANIOTSBEHERE et Patrick DAUPHIN Azolla filiculoides Lam. Nous avons eu l'agréable surprise, après avoir signalé la dispari- tion de cette petite fougère aquatique dans sa station de Saint- Médard-de-Guizière, de la voir réapparaître au même endroit en mai 1987, aussi abondante qu'auparavant ! Par ailleurs, une nouvelle station doit être ajoutée aux précé- dentes, dans les fossés de la réserve naturelle de Bruges. AmeldLnchier rotundifolia (hdim.) Semble être de moins en moins souvent signalé ; on le trouve en- core dans quelques propriétés privées, dont l'ancienne propriété Catros à Saint-Médard-en-Jalles, où il est assez abondant. Centaurea as para L. Peu commune en Gironde ; récemment observée à Vertheuil- Médoc, et près de Blanquefort, en septembre 1987 ; dans cette der- nière station, elle était représentée par la forme subinermis Rouy. Bidens aurea (Ait.) Route de Cadillac ; Sainte-Foy-la-Grande, Castillon-la-Bataille et localités voisines ; peuplements souvent très importants dans les vignes où il manifeste une puissante résistance aux herbicides ; la floraison très tardive (jusqu'en novembre) de cette Composée est très ornementale (DAUPHIN et DU VERGER, 1982). Centaurea cyanus L. Cette plante est devenue rare par suite de l'utilisation des tech- niques agricoles modernes ; de très belles stations existent encore dans la région d'Abzac (Pirons). Figure 1 : Guizotia abyssinica, a, rameau ; b, feuilles ; c, sépales ; d, ligule ; e, fleur et fruit ; f, base du calice et pilosité. 41 Conium maculatum L. La Grande Ciguë est rare en Gironde ; ajoutons aux stations déjà connues près de Bordeaux une petite population au bord de la Dordogne, près de Sainte-Foy-la-Grande, route d'Eynesse. Crassula tillaea Lest. Gar. {= Tillaea muscosaL.) Très abondante sur le sol des gravières de la région de Coutras (Rions, Lauvirat). Cupularia graveolens(h.){— Inula graveolens\)es{.) Rarement signalée lors des herborisations, cette annuelle occupe régulièrement les îlots de graviers des bretelles d'accès de la rocade de Bordeaux à Pessac, Mérignac. Doronicum pardalianches L. Cette superbe Composée est rare en Gironde, un peu moins en Dordogne ; la station d'Eynesse signalée par Jeanjean existe toujours mais elle ne compte guère plus d'une dizaine de pieds. Gentiana pneumonanthe L. Cette espèce des landes humides a fait l'objet de nombreuses ob- servations ces dernières années ; son polymorphisme dans les zones pâturées ou anciennement incendiées suscite des controverses ; Laterrade, Lloyd, Jeanjean, citent les mêmes stations ; DOZ (1978) signale les environs de Cestas ; Saucats ; observée également sur les bords du lac de Carcans (Le Pouch) et çà et là. Guizotia abyssinica (L.) {F\g. l) Originaire de l'est africain, cultivée aux Indes et aux Antilles, cette espèce est signalée pour la première fois en France en 1954, à l'état subspontané, puis en Gironde dans les environs de Bordeaux (BALLAIS, 1971) ; nous l'avons à nouveau rencontrée sur les coteaux de Lormont en septembre 1987. Hieracium bifidumKït. Ne semble pas signalée en Gironde, mais par contre est indiquée à Autoire, dans le Lot (CALINAT, 1938) ; nous avons observé une très belle station à Lagorce, près de Coutras, où elle peuple abondamment les bords de plusieurs petites routes. Hieracium sabaudumL. {— H , borealeFr.) Bien que cette espèce ne soit pas rare, elle est peu citée dans les re- levés botaniques ; elle se distingue par ses nombreuses feuilles géné- ralement glabres, d'un vert foncé, souvent amplexicaules ; observée 42 au Graoux, au bord de la Leyre en 1982, et dans les sables maréca- geux de Maubuisson en 1986. Hypericum gentianoides (L.) Déjà observé il y a plusieurs décennies (TEMPERE, 1931) dans la région de Cazaux, ce petit Millepertuis dont l'aspect fastigié est ca- ractéristique a été retrouvé dans la même station où il forme d'abondantes colonies par J. Werno, en automne 1987. Jeanjean si- gnalait à son sujet "en voie de naturalisation", il semble donc que ce soit chose faite. Potamogeton obloDgusV\w.{= polygonifolius Pour.) Ce Potamot, considéré comme rare en Gironde, a été observé en 1987 à Teurlay près de Coutras, où il forme de denses peuplements en partie exondés. Ranunculus bederaceus L. Rarement citée dans les relevés botaniques ; quelques pieds ont été notés en 1987 à Teurlay, près de Coutras. Rhamnus cathartica L. Assez rare en Gironde ; un bel exemplaire à Sénac, près de Coutras, au bord de la Dronne. Salix pentandra L. Ne semble pas signalé en Gironde ; notre collègue P. Beauvais Ta observé au cours d'une sortie linnéenne à Lesparre, en mai 1987, au bord d'une gravière où plusieurs pieds de belle grandeur poussaient en mélange avec S. albaetS, atrocinerea, Sagittaria oZ>tusa Willd. Dans la précédente note consacrée à la flore girondine (ANÏOTSBEHERE et al., 1987), l'un de nous (P.D.) a attribué par erreur à R. Virot une citation de cette espèce à Prigonrieux (Dordogne) ; comme M. Virot, que nous prions de nous excuser, a eu l'amabilité de nous le signaler, dans l'article concerné (VIROT, 1962), cette plante n'est indiquée qu'à titre d'exemple au sujet de la végétation ripicole des bords de la Dordogne ; en réalité, colonisant les vases saumâtres, elle ne dépasse que très rarement Libourne, et la station de Saint-Denis-de-Piles découverte par Mme Auger est d'autant plus remarquable. 43 BIBLIOGRAPHIE ANIOTSBEHERE (J.C.), DAUPHIN (P.), LAPORTE-CRU (J.) et WERNO (J.), 1987 -- Contribution à la connaissance de la flore girondine. Buil . Soc. linn. Bordeaux, XV (2), 53-74. BALLAIS (C), 1971 -- Plantes adventices des environs de Bordeaux. Bull. Soc. linn. Bordeaux, I (1 ), 5-6. DAUPHIN (P.) et DUVERGER (C.), 1982 -- Sur la présence de Bi- dens aurea dans la région foyenne. Bull, Nat. Guyenne, I (4), 13-16. DOZ (B.), 1978 - BuJi. trim. Sect. Myc. Soc. linn. Bordeaux, 3. GALINAT (M.), 1938 Plantes rares du Sud-Ouest de la France. Bull. Soc. Bot. France, 85, 311-316. JEANJEAN (A.), 1961 - Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde. Actes Soc. linn. Bordeaux, XCIX, 322 p. TEMPERE (G.), 1931 - C.R. des séances de la Soc. linn. Bordeaux. VIROT (R.), 1962 - C.R. des excursions de la 88ème session extraor- dinaire de la Société Botanique de France en Périgord et Quercy. Buli. Soc. Bot. Fra/îce, 109, 1-85. Adresse des auteurs : J.C.A. : 2,alléedu Haut Brion 33170 Gradignan P.D. : 61 , rue de la République 33220 Sainte-Foy-la-Grande 45 COMPTE RENDU BIBUOGRAPHIQUE P. DUPONT ; Index synonymique de la Flore des régions oc- cidentales de la France (Plantes vasculaires). Bull. Soc. Bot. Centre-Ouest, N.S., numéro spécial, 8-1986. Dès les premières lignes, l'auteur définit le but qu'il s'est fixé en écrivant cet ouvrage qui "tente seulement de donner la correspon- dance entre les appellations des différentes Flores, souligne diverses incertitudes et fournit un certain nombre de commentaires". Tout au long des 12 pages d'introduction sont clairement exposés les problèmes que pose la nomenclature, avec ses excès mais aussi ses nécessaires exigences. Les remarques pertinentes rejoignent les préoccupations de toute botaniste de terrain. Les ouvrages utilisés pour cet énorme travail de clarification sont analysés. L'axe de la taxonomie est bien entendu la Flora Eupoaea. Les synonymies sont données d'une part avec les Flores récentes (Med-Checklist, tome I ; Atlas Florae Europaeae, 6 fascicules parus ; Nouvelle Flore de Belgique, du Grand Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines, 3^ éd. ; Flora d'italia ; les 6 fascicules de supplément à la Flore de Coste ; Flore de France, éditée par le C.N.R.S.) et d'autre part avec les quatre principales anciennes Flores françaises (Les Quatre Flores de FVance de P. FOURNIER ; Flore descriptive et illustrée de la France de H. COSTE, 3 tomes ; Flore de la FVance de G. ROUY, 14 tomes ; Flore complète et porta- tive de la France, de la Suisse et de la Belgique de G. BONNIER et G. de LAYENS). Nanti de toutes les explications utiles et des commentaires judi- cieux, le botaniste, même moyen, peut utiliser l'index synonymique qui est présenté de manière extrêmement claire et allégée. L'adoption d'abréviations et d'un ordonnancement homogène et régu- lier dans la liste des synonymes en référence aux différentes Flores évite l'écueil d'une présentation trop touffue et confuse. Des notes, toujours référencées, donnent un commentaire de chaque cas com- plexe ou ambigu. Un index alphabétique des familles et des genres, avec la convention classique d'un corps d'imprimerie différent pour les termes tombés en synonymie, facilite la recherche rapide. 46 Cet ouvrage du Pr. P. Dupont apportera certainement une aide précieuse aux botanistes de tous niveaux pour s'y retrouver dans le dédale de la synonymie et préparer des publications avec une nomen- clature à Tabri de toute critique. Et ceci même si, pour quelque raison que ce soit, le botaniste de terrain n'a pas la possibilité de feuilleter quotidiennement les volumes de la Flora Europaea. Le territoire concerné par cet index correspond à la moitié occiden- tale de la France et couvre donc largement le bassin d'Aquitaine ; seul manque pour le Sud-Ouest, terrain d'étude de nos membres, l'étage montagnard des Pyrénées. Micheline SERONIE-VIVIEN Imprimé le 27 mai 1988 Le Directeur des publications : C. JEANNE O.C.G.E. Editions, 95, rue Mouneyra, 33000 BORDEAUX TOME XVI 1988 Fascicule 2 ISSN 0750-6848 BULLETIN DELA SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX 1, Place Bardineau - 33000 BORDEAUX SOCIETE UNNEENNE DE BORDEAUX COTISATIONS Droit d'inscription ...... Cotisation 1988 Changement d'adresse . 10 F 100 F . 12 F Les cotisations sont à régler au début de l'année, de préférence par virement à notre compte chèque postal Bordeaux 117 47 M. REUNIONS Séances mensuelles (conférences, communications, projections) : Le Sème mardi du mois à 18 h 00. Permanence et bibliothèque : Tous les mardis à 17 h 00. Groupe géologique : Périodicité variable, consulter le M.S.B. Groupe mycologique : Le 2ème mardi du mois à 18 h 00. Fn outre, de la mi-septembre à la mi-novembre, un office de détermina- tions fonctionne tous les lundis à 18 h 00. Groupe botanique : Le 2ème lundi du mois à 18 h 00. Groupe entomologique : Tous les mardis à 17 h 30. Ces activités sont suspendues ou reportées les jours fériés, ainsi que durant les mois de juillet et août. Le Mois Scientifique Bordelais, organe de liaison des Sociétés Sa- vantes régionales, est adressé gratuitement à tous les membres rési- dant dans la région et publie le programme des séances mensuelles ainsi que la liste des excursions. TOME XVI Fascicule 2 1988 BULLETIN DE LA SOCIETE LINEENNE DE BORDEAUX FONDEE LE 25 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique par ordonnance royale du 15 juin 1828 Siège social : Hôtel des Sociétés Savantes, 1, Place Bardineau - 33000 BORDEAUX SOMMAIRE MIGLIOZZI (E.) et MASSART (F.) : Contribution à une meilleure connais- sance de deux espèces peu communes : Agaricus Pequinii (Boudier) Konrad et Maublanc etLepiota Langei Knudsen p 49 DAUPHIN (P.) : Observations sur Hyalochilus ovatulus Costa (Uét. Lygaeidae) p 59 JEANNE (C.) : Carabiques nouveaux ou remarquables (9ème note) p 69 DAUPHIN (P.) : Contribution à l'étude des Staphylins de la Dordogne. Troisième note p 89 Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (2), 1988 CONTRIBUTION A UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE DEUX ESPECES PEU COMMUNES : Agaricus Pequinii (Boudier) Konrad et Mauhlanc et Lepiota Langei Knudsen par Enzo MIGLIOZZI et Francis MASSAUT llésumé : Dans cette note les auteurs rapportent les récoltes éta- lées dans le temps de deux taxons rares ; récoltes effectuées par eux- mêmes et par des collègues en France et en Italie, ils relatent les conditions de ces récoltes et concluent en soulignant l'importance des échanges d'informations à l'échelon international pour une meilleure compréhension des espèces rares ou critiques. Ilassiujito: In queste note gli autori riportano le raccolte stabilité nel tempo di due taxa rare ; raccolte effetuate per loro stessi in cola- borazione dei colleghi in Francia e in Italia, descrivendo le condizioni di queste raccolte, concludono sottolineando Timportanza dei cambi di informazione a livello internazionale per una migliore compren- sione délie specie rare o critiche. Abstract : In this note, the authors relate the gathering of two rare species carried out by themselves or by fellows in italy and France at dilTerent periods of time - the conditions of this gathering - and conclude by stressing the importance of information exchanged at an international level for a better knowledge of rare or doubtful taxa. Agaricus Pegui/iii (Boudier) Konrad et Maublanc. = Chitonia Peguini i Boudier 1 90 1 = Clarkeinda Pequinii Bresadola 1905 Planche 1 - Agaricus Peguenii, dessins d'après aquarelle, récolte du 8 octobre 1960. 51 Chitonia, du grec Chiton = tunique. Pequinii, du nom de M. Péquin qui en 1900 a fourni à Boudier la récolte à partir de laquelle fut établie la diagnose princeps. Nous devons effectuer un saut de vingt huit années dans le passé pour retrouver la première récolte connue de ce taxon en Gironde ; il s'agissait d'un bel exemplaire parvenu à maturité découvert par M. Martineau le 18 octobre 1960 dans un poulailler à Blanquefort ; nous reproduisons ci-dessous les termes de sa description telle que nous l'avions établie à l'époque ; la planche 1 a été effectuée d'après une aquarelle de cette récolte. Chapeau diamètre 20 cm, plan légèrement déprimé mais gardant la marge incurvée, de teinte blanchâtre lavé de brun léger par place, portant une courte frange submembraneuse périphérique placée à 6 mm en retrait de la marge, cuticule mate et lisse - Lames serrées, larges de 2 cm, libres, brun noirâtre à reflets purpurins, lamelles tronquées nombreuses - Pied hauteur 19 cm, section médiane 3,4 cm évasé au sommet et à la base, chiné transversalement de fines squa- mules en zigzag sur fond blanchâtre, terminé par un bulbe volumi- neux grossièrement ovoïde couronné d'une courte volve circoncise au départ du pied. Chair particulièrement dure et compacte, blanchâtre rougissant rapidement à la coupe puis brunissant à la longue, odeur lourde un peu vireuse, saveur acidulée presque amère - Sporée brun- pourpre noirâtre en masse, basides tétrasporiques, spores subsphé- riques 6-7 p à paroi épaisse, mono ou pluriguttulées à apicule bien distinct - La totalité du carpophore a accusé à la longue (72 heures) une altération de teinte passant du blanchâtre au brun-beige. La seconde récolte eut lieu neuf ans après, un sujet de taille un peu plus réduite que celle du premier, diamètre chapeau 16,5 cm, hau- teur du pied 17 cm, section 3 cm ; il fut découvert par notre ami et col- lège R. Charron le 18 octobre 1969 dans un jardin potager de Villenave-d'Ornon (banlieue de Bordeaux). Enfin, onze ans plus tard deux spécimens, dont l'un presque par- venu à maturité et l'autre en cours de croissance, furent trouvés au milieu d'un apport anonyme lors de l'exposition mycologique de Bordeaux en octobre 1980. Les débris adhérant encore à la base des pieds ont révélé que ces champignons provenaient d'un endroit riche en déjections animales tel que lieu d'élevage ou terrain fumé, la planche 2b qui représente ces deux sujets a été elfectuée d'après une photo de C. Uouzeau. Planche 2 ; a - Agaricus Pequinii, dessins d'après photo de Jamoni, récolte d'octobre 1982 ; b - dessins d'après photo C. Rouzeau d'octobre 1980 (apport anonyme). 53 Ces quatre champignons offraient les mêmes caractéristiques de la frange marginale du chapeau et de la volve circoncise. Il nous faut franchir les Alpes pour rencontrer de nouveau Agari- cus Pequini i , récolte effectuée en octobre 1982 dans ou à proxi- mité d'une écurie à Bellinzago (Novara), la photo de Jamoni publiée (LAZZARI et BELLU, 1985) nous a permis d'exécuter le dessin de la planche 2. Nous avons été frappés par la similitude de port existant entre les sujets récoltés en France (1960-1969-1980) et celui dé- couvert plus tard par nos collègues italiens. En outre, les biotopes dé- crits pour chacun des sujets énumérés (poulailler, terrain cultivé, écurie) indiquent que ce champignon a des appétences marquées pour les substrats riches en matières organiques ; nous devons aussi gar- der à l'esprit que la diagnose princeps de Chi tonia Pequini i a été établie à partir d'une récolte provenant d'une serre à Niort (Deux- Sèvres). Une compilation de la littérature mycologique dont nous avons pu disposer et une enquête auprès de plusieurs collègues nous ont per- mis de constater que ce champignon était l'objet d'interprétations différentes, ce qui n'est pas une originalité en matière de sciences naturelles, mais nous avons été surpris de voir que sa réalité était contestée par certains. Nous avons en particulier relevé (BIGEARD et GUILLEMIN, 1913) que la récolte originale de Boudier aurait été effectuée "sur la terre provenant d'une serre" ; dans le même ouvrage, les auteurs ci- tent, sans préciser la date, une seconde récolte de Boudier provenant "d'une cave à Montn\orency". Par ailleurs une autre remarque concernant Chitonia Pequi^ ni i a attiré notre attention : "Les champignons à volve rattachés par Boudier au genre Chitonia ne nous paraissent que des anomalies d'espèces du genre Agaricus développées dans des conditions spé- ciales à l'obscurité dans les caves" (KÛNRAD et MAUBLANC. 1924- 1930) ; nous verrons plus loin que cet argument ne peut être retenu, certaines récoltes de Chitonia Pequinii ayant été pratiquées à ciel ouvert. Nous savons certes qu'il existe des espèces plus ou moins "fan- tômes", mais notre expérience locale de ce taxon, aussi épisodique soit-elle, confortée par un bon écho transalpin nous permet d'alTirmer qu'il s'agit bien d'une espèce originale et fort bien caractérisée. A la Planche 3 - Lepiota Langei, dessins d'après nature, récolte de sep- tembre 1963. 55 suite de la difTusion de la présente note nous serions reconnaissants envers ceux de nos collègues qui auraient eu l'occasion d'observer Agaricus Peguinii de bien vouloir nous communiquer les lieux, dates et conditions de leurs récoltes éventuelles. Addendam. Alors que nous venions de terminer la rédaction de cette communication, nous avons reçu de notre ami et collègue Guy Fourré de Niort la copie d'un article dans lequel il signale sept ré- coltes d*Agaricus Peguinii effectuées au mois d'octobre 1987, dont six pratiquées dans diverses localités du Maine-et-Loire, la sep- tième à Merilly (Deux-Sèvres) dans un pigeonnier par M. Bertrand. Fourré relate également une récolte de Agaricus Peguinii par M. G. Becker dans un jardin près de Tarragone en Espagne. Lepiota Langei Knudsen — Lepiota er iophor a Q.uct. = Lepiota echi/ieiia auct. p. p. (Groupe Echinatae Fayod - section Clypeolar iae Fries) Cette petite Lépiote est, elle aussi, pour nous une vieille connais- sance ; nous l'avons récoltée pour la première fois le 25 octobre 1960, un seul et jeune sujet (ceci explique que nous n'ayons pu ce jour là la déterminer de façon certaine) sous l'un des grands cèdres du Jardin Public de Bordeaux. Après deux années consécutives de quête in- fructueuse, nous devions retrouver en septembre 1963 sur la même station dix-sept exemplaires à différents stades de croissance ; cette abondance de matériel nous permit alors de l'identifier avec certitude et de publier une note signalant cette récolte exceptionnelle (MASSART, 1964, 13). La planche 3 reproduit les dessins de sept des sujets observés et nous reprenons ci-dessous l'essentiel de leur des- cription : Chapeau d'abord globuleux, puis hémisphérique à marge long- temps enroulée, devenant convexe puis plan-convexe avec parfois la marge déformée onduleuse chez les sujets âgés, diamètre moyen à maturité 4-5 cm, beige ochracé léger orné d'écaillés brun-bistre dres- sées en verrues aiguës ou épines qui ont tendance à disparaître au fur et à mesure de la croissance ; nous avons constaté ce fait sur la di- zaine de sujets laissés sur place ; lames moyennement serrées, car- rément tronquées au pied, larges de manière inégale à arêtes plus ou moins sinuées, blanchâtre à incarnat pâle, lamellules nombreuses 56 Planche 4 - Lepiota Langei, dessins d'après photo, récolte du 19 novembre 1984. 57 tronquées verticalement - Pied subcylindrique, droit ou un peu courbe ou encore llexueux selon les sujets, facilement séparable, hau- teur moyenne 5-6 cm, recouvert sur les deux tiers inférieurs d'écaillés comparables à celles du chapeau, blanchâtre et lisse au dessus d'une franye écailleuse ascendante fragile et fugace, creusé d'un canal sur toute sa longueur - Chair blanche à crème pâle, tendre dans le chapeau, fibreuse dans le pied, sans odeur ni saveur particu- lière - Sporée blanche en masse, spores hyalines sous le microscope, non amyloïdes, longuement ovoïdes, 4-6x2,5 p, pas de cellules margi- nales notables sui" les lamçs, nombreuses cellules globuleuses dans les écailles du chapeau et du stipe - Nota : substrat, en l'occurence aiguilles en décomposition, aggloméré par un feutrage mycélien à la base du pied. Depuis ces deux récoltes, les seules à notre connaissance prati- quées dans la région bordelaise, nous n'avons jamais retrouvé cette espèce ni sur la station initiale, ni ailleurs. Il nous faut cette fois franchir vingt années pour entendre à nou- veau parler de Lepiota Lange! à la faveur des récoltes de l'un de nous (IC.M.) du 15 novembre 1983 et du 19 novembre 1984 dans le parc de Centocelle à Rome, chaque fois sous Mimosa et Thuia sp. ; la planche 4 a été effectuée d'après une photo de la récolte du 19 no- vembre 1984 ; on retrouve sur ces quatre sujets les mêmes caractères que ceux observés sur la récolte de septembre 1963, la longueur des pieds étant toutefois un peu plus importante sur les premiers nom- més ; un examen microscopique pratiqué sur exsiccata des spécimens italiens a révélé les mêmes particularités déjà observées sur les spé- cimens français. Dans un courrier en date du 23 janvier 1986, M. G. Becker, à qui nous avions envoyé une photo des spécimens italiens, nous a signalé avoir découvert dans le Doubs "cette rare espèce dans une seule sta- tion sous les pins dont elle colonise le terreau" (sic). Ainsi, au gré d'échanges épistolaires entre naturalistes de régions et de pays divers, se précisent certains éléments permettant de mieux appréhender telle ou telle espèce, voire de confirmer l'authenticité de taxons qualifiés de douteux par certains myco- logues. Une telle démarche peut aider à élucider, ou tout au moins à mieux comprendre l'apparition cyclique de certains champignons. Nous savons par expérience que la notion de rareté est parfois subjec- tive ; là aussi la diffusion d'observations relevées par les uns et par 58 les autres au fil des ans et dans des lieux divers pourra aider à éclair- cir bien des énigmes en suspens. BinLIOGIlAIMIIE BIGKAKD (K.) et GU1LLI!:M1N (H.), 1909 - Complément de la Flore des champignons supérieurs de France. -- Ed. Bertrand, Chalon- sur-Saône. KONRAD (P.) et MAUBLANC (A.), 1924-1930 - Icône Selectae Fungorum. -- Ed. Lechevalier, Paris. KONRAD (P.) et MAUBLANC (A.)., 1924-1937 - Révision des lly- ménomycètes de France Ed. Lechevalier, Paris. KUHNER (R.) et ROMAGNESI (IL), 1953 - Flore Analytique des Champignons supérieurs - Ed. Masson, l^aris. LAZZARI (G.) et BELLU (F.), 1985 - Atlante Iconografico 1981-1983 Ed. Gruppo Micologico G. Bressadola, Trento. MASSART (F.), 1964 - Découverte d'une Lépiote rare dans le Jardin Public de Bordeaux - P. V. Soc. linn. Bordeaux, 1964/101. ROUZEAU (C), 1981 - Compte-rendu de l'exposition mycologique de 1980-Buii. Soc. linn. Bordeaux, IX (2), 1 981 . E. M. : viale G. Marconi, 196 I- 00146 ROMA F. M. : 15, rue du 8 mai 1945 F-33150CENON Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (2), 1988 OBSERVATIONS SUR HYALOCHILUS OVATULUS Costa (Hèt. Lygaeidae) par Patrick DAUPHIN Cet intéressant Lygéide est considéré comme rare en France ; PUTON (1881) l'indique seulement de la région méditerranéenne (Nice, Corse) ; il ne figure pas dans les listes publiées par WAGNER (1955) ; RAMADE (1963) note sa présence à Marseille, sous Parietaria, et confirme sa loca- lisation sur le littoral de la Méditerranée occidentale. Au mois de mai 1988, j'ai eu la chance de récolter cet insecte en nombre, en Dordogne, et ainsi de réaliser quelques observations sur sa biologie, ses oeufs et ses premiers stades larvaires. Les premières captures ont été elTectuées le 5 mai, au cours d'une sortie naturaliste le long de la rive droite de la Dordogne, à Port-Sainte-Foy. Sur ||É les feuilles de Parietaria diffusa, poussant sur un vieux mur, j'ai pris ^deux exemplaires d'un Lygéide qui m'a paru curieux. La détermination grâce à l'ouvrage de PUTON (1881) m'ayant conduit à attribuer ces in- 2 sectes k Hyalochilus ovatuius Costa ( = cordiger Fieber), j'ai fait par- ■ venir un échantillon à M. Pierre Moulet, du Muséum Requien d'Avignon, qui a rapidement confirmé l'identification, et m'a communiqué les rensei- gnements dont il disposait sur cette espèce ; qu'il me soit permis de lui ex- primer ici ma reconnaissance pour toute l'aide qu'il dispense aux ama- teurs qui font appel à lui. i Figure 1 4 mm. Hyalochilus ovatulus Costa, femelle, habitus - Echelle 61 Figure 2 : Parietaria di/f usa Mart. et Koch - a : fleur hermaphrodite, vue externe et ouverte, avec ovaire, étamines (dont les anthères, caduques, sont tombées), et trois oeufs de Hyalochi- lus ; b : fleur femelle ; c : fleur mâle- Echelle : 1 mm. 62 Figures : Oeuf de Hyaiochilus - Echelle : 0,5 mm. 63 I Figure 4 : a : opercule de Toeuf vu de face ; b : partie antérieure de l'embryon, montrant le rupteur céphalique ; c : oeuf après l'éclosion ; d : surface de la cuticule embryonnaire - Echelles : a, b, c, 1 mm ; d 0,01 mm. 6^ Le 9 mai, en battant les touffes de Pariétaire au même endroit, j'ai repris une quarantaine d'adultes des deux sexes, tout en veillant à ne pas épuiser la station, dont la population globale devait s'élever à quelques centaines d'individus, si l'on tient compte de nombreuses touffes de Pariétaire pous- sant hors de portée du battoir... Plusieurs dizaines d'autres stations ont été prospectées, tant en Dordogne qu'en Gironde, mais>jusqu'à maintenant, aucune n'a donnée de Hyalochilus. La station de Port-Sainte-Foy se trouve sur un vieux mur exposé au Sud, surplombant la Dordogne, abondamment colonisé par Cymbalar ia mu- ralis, Centranthus ruber, Erigeron mucronatus, etc. La Parié- taire, de même que toutes celles que j'ai pu observer en Gironde et en Dor- dogne, appartient à l'espèce P. diffusa, Mert. et Koch, distincte de P. officinalis L. par sa taille plus faible, ses feuilles plus petites, ses tiges plus ramifiées, les périanthes des fieurs hermaphrodites allongés, beau- coup plus longs que les akènes, etc.. (voir par exemple JOVET et VIL- MORIN, 1977, PIGNATTI, 1982, et fig. 2a). Le biotope à Hyalochilus n'occupe pas plus d'une dizaine de mètres, dans un renfoncement de mur. 39 imagos (26 mâles et 13 femelles) capturés le 9 mai furent placés en élevage sur des tiges de la plante-hôte, en atmosphère maintenue humide par un tampon de coton imbibé d'eau ; cet élevage a bien fonctionné, la mortalité restant faible jusqu'au 25 mai (4 individus), puis augmentant nettement de sorte que le 12 juin, tous les insectes étaient morts, la plu- part des femelles ayant pondu. La nutrition paraît se faire essentiellement aux dépens des akènes de la plante ; on peut facilement observer des insectes placés à l'extérieur d'une fieur, le rostre enfoncé à la base du périanthe ; les Pariétaires présentent un polymorphisme fioral tel que chaque pied porte des glomérules mêlés de fieurs hermaphrodites à périanthe allongé, de fieurs mâles et de fieurs femelles (fig. 2) ; je n'ai vu de comportement de nutrition que sur les fieurs hermaphrodites, mais ce point demande à être confirmé, faute d'un nombre sufilsant d'observations. En milieu confiné, l'effet sur les fruits semble important : vers le 25 mai, la comparaison de deux lots d'environ 30 akènes (de fieurs hermaphrodites) a montré que dans le lot provenant | d'une toufi'e non colonisée tous les fruits contenaient une graine normale, alors que dans le lot provenant des plantes support d'élevage (donc sou- mises à l'action des Hyalochilus depuis une quinzaine de jours) environ 80% des akènes, extérieurement semblables aux autres, ne renfermaient plus qu'un reste désséché de la graine. Figure 5 : Premiers stacLes larvaires, a : Premier stade ; b ; deuxième stade ; c : troisième stade - Echelles ; 1 mn\. 66 Les premiers oeufs furent décelés le 17 mai, et les pontes ont ensuite ré- gulièrement continué. Ces oeufs sont allongés, légèrement courbes, mesu- rant 0,75 mm de long ; l'opercule présente 6 tubèrcules aéromicropylaires disposés en cercle ; le chorion ne montre pas d'ornementation particu- lière ; cette structure rapppelle celle des oeufs d'autres Hémiptères, comme Berytinus hirticornis (Brullé), Berytidae (PERICART, 1984). La couleur, d'abord blanc-jaunâtre, devient rapidement orangée sur la partie antérieure, où se voient, par transparence, plus sombres, les yeux de l'embryon, et jaune sur la moitié postérieure, ce qui préfigure l'aspect bicolore des jeunes larves (Hg. 3 et 4). Les pontes peuvent avoir lieu un peu partout sur la plante, entre les jeunes feuilles, sur les feuilles plus âgées, etc., mais le plus souvent elles sont dissimulées dans les périanthes des fleurs hermaphrodites, où elles sont plus difficiles à voir (Fig. 2a). Les oeufs sont simplement posés sur les tissus végétaux, sans adhérence spéciale. L'éclosion des premières larves s'est produite vers le 25 mai ; elle se fait au niveau de l'opercule, mais celui-ci se déchire au lieu de se détacher d'une seule pièce comme il est fréquent chez beaucoup d'autres espèces ; la cuticule embryonnaire forme une enveloppe conique qui reste attachée au chorion vide (fig. 4c) ; elle présente des ornementations très fines (Fig. 4d). La biologie des larves semble tout à fait identique à celle des adultes ; elles se nourrissent de la même façon ; inquiétées, elle présentent un ré- flexe de catalepsie de courte durée ; leur élevage ne paraît pas présenter de difficultés, à condition de renouveler régulièrement les tiges de Parié- taire qui servent de support et de nourriture. BœUOGRAPIirE JOVET (P.) et VILMORIN (R. de), 1977.- Quatrième supplément à la Flore de Coste - Lib. Se. etTechn. A. Blanchard. PERICART (J.), 1984.- Hémiptères Berytidae euro-méditerranéens - F.F.S.S.N., Paris, 171 p. PIGNATTl (S.), 1982.- Flora d'Italia. Vol. I - Edagricole, Bologne, 790 p. PUTON (A.), 1881.- Synopsis des Hémiptères Hétéroptères de France {Lygaeidae). 67 RAMADE (F.), 1963,- Contribution à l'étude des Rhynchotes Hétéroptères terrestres de Provence - Bull. Soc. ent. France, 68, 147-158. WAGNER (E.), 1955.- Contribution à la faune des Hémiptères Hétéro- ptères de France - Vie et Milieu, 6, 249-283. Poitou, 33570 LUSSAC Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (2), 1988 CARABIQUES NOUVEAUX OU REMARQUABLES (9ème note) par Claude JEANNE Résumé : Etude des races de Taenidia trisignata Latr. et Dej. dans la Région méditerranéenne.- Note sur Dyschirius lucidus obenber- geri Mar.- Trechus gallaecus Jeannel, bona spec, distincte de T. suturalis Schauf.- Argutor diligens Sturm, = barthei, syn. nov.- A . strenuus Panz., = maritimus Jeannel, syn. nov.- Commentaires sur A, convexiusculus Apf.- A , ( Biargutor ) honum suhgen.- A . (Bi- phonias) subgen. nov., type : A, longinquus Bat.- Etude des Ortho- mus léoniens du groupe de barbarus : 0. expansus non syn. d'O. bar- barus.- Haptoderus cantabr icus Schduf., = rudimentalis Ch'duâ., ancienne synonymie confirmée.- Oxypselaphus Chaud., type : obscurus Herbst, Paranchus Lindr., type : ruficornis Goeze, et Anchus Le C, type : puncticeps Cas. sont trois genres distincts, le troisième non syno- nyme du premier.- Harpalus decipiens Dej., = impress ipennis Dej., ancienne synonymie confirmée.- Parophonus planicollis Dej., = suturalis Chaud., syn. nov.- P. hespericus Jeanne, = pia- nicoil is auct., nec Dej.- P. hispanus Ramb., = /naroccanus Schaub., syn. nov. Summary : Systematic, synonymie and chorologic notes concerning some gênera, subgenera, species and subspecies of Coi. Caraboidea (see above). 100. Taenidia (Eugrapha) trisignata Latreille et Dejean, 1822 T. trisignata est une petite Cicindèle vivant sur les plages sableuses du littoral d'une grande partie de l'Europe occidentale et méridionale et de l'Afrique du Nord, et dont HORN et ROESCHKE (1891, 137), RIVALIER (1962, 19) et CASSOLA (1973, 31) ont étudié la variation géographique. En révisant mon matériel de cette espèce, il m'est apparu qu'on pouvait séparer les populations occidentales (tyrrhéniennes) des populations 70 orientales (égéiennes) par la forme des élytres, plus rétrécis en avant chez ces dernières, les côtés étant en outre sensiblement sinués en arrière des épaules, ce qui permet de caractériser les races balcaniques {arbensis Gridelli et heiienica Cassola). I î Laissant de côté ces dernières, ainsi que les races de l'Europe moyenne (subsp. ? de Hollande, neustria Rivalier du Cotentin et de la baie du Mont-Saint-Michel, et atlantica Barthe des plages atlantiques de la France), il est possible de regrouper les populations de la Région méditer- ranéenne occidentale en trois races : La première peuple le littoral méditerranéen de la France (trisignata s. str.). Il semble probable que les populations du littoral de la Catalogne : et du littoral (au moins tyrrhénien) de l'Italie, que je ne connais pas, doi- vent lui être rattachées. La deuxième, peu différente (taille moyenne plus petite et dessin blanc des élytres plus grêle), peuple le littoral de la Corse, mais aussi celui de la i Sardaigne (corsicana Rivalier). Enfin, la troisième est bien différente des deux précédentes par sa colora- tion nettement plus claire, châtain cuivreux (au lieu de vert bronzé) et son dessin blanc élytral un peu plus épais et moins ramifié. Je l'ai vue des Ba- léares (Ibiza), du Maroc, de Tunisie et de Sicile et elle doit porter le nom de siciliensis Horn. Il est vraisemblable que la race peuple le littoral de l'Algérie, mais aussi probablement celui de l'Algarve (SERRANO, 1983, 35), de l'Andalousie et de la Murcienne, régions où l'espèce semble très | rare et d'où je n'ai vu aucun matériel. A propos de cette espèce, il faut signaler qu'il existe une forme où le des- sin blanc élytral envahit une grande partie du disque. Cette anomalie est d'ordre écologique et affecte les populations vivant sur des sables littoraux i à forte proportion de vase, comme il en existe à l'intérieur du Bassin i d'Arcachon (f. subsuturalis Souverbie, fréquente dans les années 1910- 1930 mais quasiment disparue aujourd'hui), mais aussi dans la Baie du i Mont-Saint-Michel (f. suturaloides nov.). Bien que parfaitement locali- sées et ne présentant aucun passage (l'envahissementt du dessin blanc est j toujours brutal d'emblée), il est difilcile de considérer ces formes comme < des races géographiques avec le même sens qu'on accorde à celui de sous- . | espèce. 1 Ji 71 lOl. Dyschirius lucidus Putzeys, 1846 Cette espèce, décrite de Mésopotamie, est largement répandue dans le Sud de l'Europe moyenne, l'Europe méridionale et l'Asie du Sud-Ouest. MARAN (1935, 87) a pu examiner des exemplaires de l'Euphrate et de Bagdad et a constaté que les exemplaires de France méridionale, Bohême, Bosnie et Bulgarie en différaient par leurs stries élytrales moins pro- fondes et plus éparsement ponctuées, donnant à ces derniers le nom de subsp. obenbergeri. Cette séparation en deux races fut oubliée par les auteurs suivants mais reprise par MAGISTRETTI (1965, 101) et BRUNNE in FREUDE, (1976, 70). Je ne connais pas la forme typique de Mésopotamie (qui serait iden- tique en Caucasie), mais je ne vois guère de différence entre les exem- plaires de France, Allemagne, Suisse, Autriche, Espagne, Italie, Serbie et Bulgarie que j'ai pu examiner, toutes ces populations européennes devant donc porter le nom de P. 1. obenbergeri Mar. 102. Trechus suturalis Putzeys, 1870, et T. gallaecus Jeannel, 1921. Dans sa Monographie des Trechinae, JEANNEL (1927, 261-263), fi- gure l'organe copulateur de T. suturalis avec l'apex brisé, mais ne fi- gure pas celui de T. gallaecus qui ne lui était connu que par une seule femelle. Il ne distingue guère les deux espèces que par les antennes plus grêles et la taille plus grande du second, ce qui m'avait conduit (JEANNE, 1976, 41-42 ; JEANNE et ZABALLOS, 1986, 43) à émettre l'hypothèse que T. gallaecus n'était peut-être qu'une forme extrême non séparable spé- cifiquement de T. suturalis. Il n'en est rien. J'ai en effet reçu récemment de mon collègue D.W. Wrase, dans un lot de Carabiques espagnols à déterminer, deux exem- plaires d'un Trechus provenant du Pico de los Très Obispos, dans la Sierra de Los Ancares (province de Lugo), récoltés par P. Bajet, qui corres- pondaient à la description de T. gallaecus et dont l'organe copulateur est nettement différent de celui de T. suturalis. AJin de permettre dorénavant une identification correcte de ces deux es- pèces, j'en représente ici (fig. 1) les organes copulateurs. 72 Figure 1 : Gen. Trechus Clairv. - Pénis en vue de profil et apex en vue dorsale - a : T. suturalis Putz. du Puerto Ventana (Léon) - h : T, gallaecus Jeannel du Pico de los Très Obispos (Lugo). i mm , Figure 2 : Gen. Argutor Steph. - Pénis en vue de profil et apex en vue dor- sale - a: A, diligens Sturm - b: A, strenuus Panz. (diverses formes de l'apex) - c : i^. convexiusculus Apf. de La Ceva (Alpes Mar.). 73 103. Argutor diligens Sturm, 1824, = barthei Jeannel, 1942, syn. nov., A. strenuus Panzer, 1797, = niaritimus Jeannel, 1942, syn. nov., et A. convexiuscui us Apfelbeck, 1904. Les organes copulateurs de ces trois espèces ont été figués à peu près cor- rectement par JEANNEL (1942, 759), mais malheureusement avec le pa- ramère gauche cachant le caractère essentiel qui distingue très nettement A. diiigens des deux autres espèces. En effet, le pénis d'A . diligens a son bord ventral brusquement coudé en vue de profil et surtout présente un denticule saillant très net au-dessus du condyle d'articulation des pa- ramères (fig. 2a), alors que les deux autres espèces (fig. 2b et c) présentent un bord ventral simplement arqué et inerme. Par contre, en vue dorsale, si la lame apicale est généralement bien plus courte chez A. diligens que chez A. strenuus, il existe des cas limites où ce caractère est difficile- ment appréciable. Plusieurs taxons ont été décrits par JEANNEL dans le genre Argutor : 1. A. pyrenaeus Jeannel, 1942, 760. Son auteur a lui-même reconnu plus tard que cette espèce n'était pas valable et Ta mise en synonymie d'A. strenuus (JEANNEL, 1949, 36). 2. A. maritimus Jeannel, 1942, 759. Son auteur a ramené plus tard cette espèce au rang de sous-espèce d'A. strenuus (JEANNEL, 1949, 36). Elle serait caractérisée par sa grande taille et son pénis à lame apicale fortement asymétrique. Malheureusement ces caractères ne sont pas constants et en outre ne sont pas particuliers aux exemplaires des Alpes- Maritimes et du Var. La tendance au déport vers la droite de la lame api- cale est un phénomène général chez A. strenuus et dans toute l'aire de cette espèce, elle varie de presque symétrique à assez fortement déviée à droite : j'ai vu de plusieurs localités de France des exemplaires avec l'apex du pénis aussi fortement dévié que celui de l'exemplaire de Thorenc figuré par Jeannel. Il en résulte qu'A, maritimus doit être mis en synonymie d'A, strenuus. 3. A. strenuus i)arthei Jeannel, 1949, 36. J'ai examiné le type de ce taxon étiqueté "Cugnon, 1200", "Haute Savoie, les Contamines, juillet 1933", "strenuus v. barthei nov." et que je désigne ici comme HOLOTYPE. Ayant repréparé son organe copulateur pour en écarter les paramères, j'ai pu constater que, par la forte coudure de son bord ventral et la présence caractéristique d'un denticule sus-condylien, il était parfaitement iden- tique à celui d'A. diligens. La forme de son pronotum ne laissait d'ailleurs déjà guère de doute sur sa véritable identité. 74 J*ai également examiné l'exemplaire de La Ceva (Alpes-Maritimes) rap- porté par Jeannel à A , convexiusculus Apf. Il correspond parfaitement à la description originale d'APFELBECK (1904, 261) : il a tout à fait l'aspect d*A, strenuus, notamment par la partie basale rétrécie du pro- notum aussi longue, mais ses yeux sont moins saillants et son pronotum parfaitement lisse, imponctué. Repréparé, l'organe copulateur de cet exemplaire est du même type que celui d'A. strenuus, c'est-à-dire avec le bord ventral arqué et non coudé, mais cette arcuature est moins pronon- cée ; par contre, je n'ai pas remarqué que le bord gauche du lobe moyen du pénis soit plus enveloppant comme l'indique Jeannel. C'est le seul exem- plaire que j'ai pu voir de ce taxon et il m'est difTicile de me prononcer sur son rang hiérarchique : bonne espèce ou forme individuelle d'A. stre- nuus ? A priori, il pourrait s'agir d'une bonne espèce, mais sa présence en France demeure une énigme (Cf. MAGISTRETTI, 1965, 380) et je crois que l'exemplaire de La Ceva pourrait être considéré comme un "visiteur occasionnel", peut-être amené là par des courants aériens (de nombreux cas analogues sont connus). Par ailleurs, l'espèce semble fort rare : Apfel- beck ne cite qu'un mâle de Velipoja (Albanie, pris en compagnie d'A. strenuus), une femelle de Pakrak (Slavonie) et une femelle de Circassie (Caucasie). A ma connaissance, à part Jeannel pour l'exemplaire des Alpes-Maritimes, aucun auteur n'a mentionné de nouvelles captures. 104. Argutor (Biphonias) subgen. nov. En complément de la note précédente, je pense aujourd'hui (Cf. JEANNE et ZABALLOS, 1986, 13) qu'il faut considérer Biargutor Novoa, 1979 (type : perisi Novoa, 1979) comme un sous-genre d'Argutor Stephens, 1828. Cette espèce a un faciès très particulier dû à son pronotum présen- tant deux impressions basales peu profondes et largement ponctuées (la première fois que je l'ai vue, elle m'a fait penser à un "montage" d'avant- corps de Lagarus avec un arrière-corps d'Argutor). Elle est très rare et localisée dans un petit nombre de stations des montagnes du Nord-Ouest et du Centre de la Péninsule ibérique. Cependant, il existe au moins une autre espèce d'Asie orientale qui pré- sente un pronotum similaire, mais qui diiTère du subgen. Biargutor par le même caractère qui sépare le subgen. Phonias Gozis du subgen. Argu- tor s. str., c'est-à-dire par l'onychium glabre en dessous. Pour cette es- pèce, je propose donc le nom de subgen. Biphonias nov., type : long in- quus Bâtes, du Japon. 75 105. Les Ortbomus léoniens du groupe de barbarus. Venant de revoir le matériel de ce genre, je pense aujourd'hui qu'il faut considérer 0. planidorsis Fairm., 0 . balearicus La Brù\., 0 . ex- pansus Mat. et 0. barbarus Dej. comme un groupe léonien formé de quatre bonnes espèces dont les organes copulateurs sont très voisins (voir les figures de MATEU, 1957 et BONADONA, 1979), mais qui diffèrent surtout par leurs caractères externes. Deux de ces espèces sont restées sur la Léonide (JEANNE et ZABALLOS, 1986, 170, carte 1), les deux autres sont des formes migratoires. 0. planidorsis est caractérisé par sa forme épaisse et convexe (par rapport aux trois autres) et surtout par le pore médian du troisième inter- valle des élytres accolé à la deuxième strie ou plus proche de celle-ci que de la troisième (il est accolé à la troisième chez les trois autres). Les pattes sont robustes, les métatibias des mâles sont légèrement arqués. Son aire coïncide presque parfaitement avec le contour de la Léonide. 0. balearicus, au contraire, est l'espèce la plus déprimée, ce qui a pour conséquence des élytres plus acuminés en arrière. C'est aussi la plus grande du groupe (et même du genre) et la moins brillante. Les pattes sont longues et grêles, les métatibias des mâles rectilignes. Elle occupe Mi- norque, fragment insulaire détaché de la Léonide, et Majorque. Il est re- marquable de constater qu'Ibiza et Formentera, fragment insulaire dé- taché de la Numidide, sont peuplées par une espèce bien différente (0. trapezicollis) qui vit aussi en Murcienne et en Algérie ; l'ile de Ma- jorque appartient au même fragment de la Numidide, mais l'espèce y a été supplantée et apparemment anéantie par l'espèce léonienne. 0. expansus est très voisin de planidorsis, mais en diffère par sa forme moins épaisse et surtout, comme dit plus haut, par le pore dorsal médian des élytres accolé à la troisième strie. Les pattes sont moins ro- bustes, mais les métatibias des mâles présentent la même arcuature peu prononcée. Cette espèce s'est largement répandue à partir de la Léonide jusque dans l'Espagne centrale, orientale et méridionale, où sa progession s'est arrêtée au contact des espèces des groupes numidien (0. trapezi- collis en Murcienne) et hespérien (0. velocissimus en Andalousie). 0. barbarus, enfin, est très voisin d*expansus, au point que BONA- DONA (1979, 243) n'avait pas hésité à considérer les deux taxons comme synonymes. Le premier diffère cependant du second par sa taille moyenne plus petite (ce qui est probablement dû à son habitat insulaire), mais aussi par sa forme plus étroite, avec un pronotum moins transverse. Enfin, les pattes sont plus grêles et les métatibias des mâles sont bien plus fortement arqués dans le tiers apical. On pouvait considérer cette espèce, qui n'est 76 actuellement connue que de l'île de Ratonneau, dans la rade de Marseille, comme importée par l'Homme et établie de longue date, mais je pense plu- tôt qu'il s'agit d'une forme de migration à partir de la Léonide qui aurait peut-être disparu entre les Corbières et la Provence. Observation : Dans le catalogue JEANNE et ZABALLOS (1986, 72), le i nom d'O. barbarus, pris dans l'ancien sens de Jeannel et de Mateu (j'ai vu le type et l'opinion de Bonadona est incontestable) doit être supprimé et remplacé par 0. trapezicollis Chaudoir, 1859, = abacoides Lucas, 1 1846, nec Dejean, 1828. En effet, nos collègues anglo-saxons rangeant en- I core presque toutes les espèces de la tribu Pterostichini dans le seul genre Pterostichus, il se trouve que P. (Orthomus) abacoides Luc. ! est homonyme de P. (Haptoderus) ajbacoides Dej. et par suite inuti- ! lisable. 106. Haptoderus cantabricus Schaufuss, 1862, = rudimentalis Chaudoir, 1869, syn. firm., et H. aralaxensis astaricus Jeanne, 1969, = rudimentalis sensu Schatzmayr, 1942, nec Chaudoir. Depuis longtemps (HEYDEN et al., 1906, 87), H, rudimentalis était considéré comme synonyme de H. cantabricus. Cependant, SCHATZMAYR (1942, 73), ayant remarqué qu'il existait jj dans les Picos de Europa une espèce dont le pénis était différent de celui de !' H. cantaricus et de celui de H. ehlersi (les caractères différentiels externes de ces trois espèces sont peu évidents), avait cru bon de rapporter cette espèce à H. rudimentalis, mais sans grande conviction : "Ich glaube, nicht irre zu gehen, wenn ich dièse Art auf den Chaudoirschen ru- I dimentalis beziehe". Plus tard, lors de ma révision des Haptoderus lusitaniens (JEANNE, 1969, 36), pas plus convaincu que Schatzmayr, j'ai décrit le même Insecte sous le nom de //. aralarenis asturicus, son organe copulateur étant peu diiîérent de celui de H . aralarensis décrit entre temps par MATEU (in ESPANOL et MATEU, 1945, 259) des Monts basques, tout en indi- quant une synonymie possible avec l'énigmatique H . rudimentalis. Pour résoudre définitivement ce problème, j'ai donc examiné le type de || Chaudoir dont l'organe copulateur s'est avéré identique à celui de H, cantabricus Schauf. : Feronia (Haptoderus) rudimentalis Chaudoir, 1864 - LECTO- TYPE (présente désignation) : un mâle, dépiqué et recollé sur paillette (patte postérieure droite absente), l'organe copulateur extrait et collé sur 77 la même paillette — Etiquette imprimée "Muséum Paris, ex Coll. R. Ober- thur" Etiquette "rudimentalis Chd." Etiquette rouge "LECTOTYPE, Feronia rudimentalis Chaudoir 1869, C. JEANNE des. 1986" Etiquette "Haptoderus cantabricus Schf., C. JEANNE det. 86". D'où les synonymies énoncées dans le titre de cet article. 107. Gen. Oxypselaphus Chaudoir, 1843, et Paranchus Lindroth, 1974. Dans la Faune de France, JEANNEL (1942, 874) regroupe sous le nom d'Anchus Le Conte, 1854, deux espèces d'aspect bien difTérent : A. obs- curus Herbst, 1854, et A. ruficornis Goeze, 1777, que j'ai toujours considérées avec difficulté comme appartenant à un même genre (c'était déjà l'avis de GANGLBAUER, 1892, 251), mais que je n'avais jamais sépa- rées, faute de bien connaître les taxons apparentés, décrits pour des es- pèces exotiques qui m'étaient inconnues. Cette occasion vient de m'être offerte dans une publication récente de LINDROTH (1986, 278-279), ouvrage posthume de l'éminent auteur sué- dois, "with the assistance" de sept autres auteurs appelés à compléter le manuscrit inachevé. Dans ce travail, au sein d'un "mégagenre" Agonum Bon., sont cités les sous-genres suivants que je considère comme de bons genres : Oxypselaphus Chaudoir, 1843, type : Oxypselaphus pallidulus Chaudoir, 1843 (= Carabus obscurus Herbst, 1784) - = Anchus Le Conte, 1854 ; type : Anchus pusillus Le Conte 1854, nec Stephens, 1828 (= Agonum puncticeps Casey, 1820). Paranchus Lindroth, 1974 ; type : Carabus albipes Fabricius, 1796 (= Carabus ruficornis sensu (sic) Goeze, 1777, nec Degeer, 1774). Gen. Oxypseiap2]us Chaudoir, 1843. C'est avec réserve que je conserve provisoirement ce genre pour y inclure obscurus Herbst, car il ne semble pas certain que pallidulus en soit synonyme : JEANNEL (l.c, 874, note 2) fait en effet remarquer que "d'après sa description, le genre de Chaudoir n'a aucun rapport avec les Anchus". Par contre, il ne me paraît pas possible de lui adjoindre comme synonyme le genre Anchus Le C. Je possède deux exemplaires d'"Agonum" puncti- ceps Cas. provenant du Canada et déterminés par Lindroth. Si cette es- pèce a bien la taille et l'aspect d'O. obscurus, elle en diffère profondé- ment par le premier article des antennes qui est deux fois plus long et sur- 78 tout par la dense pubescence qui lui couvre tout le dessus du corps (tête, pronotum et élytres). Notons au passage que la synonymie pus il lus — obscurus, rapportée par GANGLBAUER (1. c.) et reproduite par JEAN- NEL (1. c.) était pour le moins malvenue. Gen. Pauranchus Lindroth, 1974. Pour ce genre, il n'y a pas de problème puisque A. ruficornis Goeze en est incontestablement le type, à cette remarque près que les auteurs anglo-saxons, en application des articles 52 et 53 du Code International de Nomenclature Zoologique (3ème édition, 1985) rejettent le nom de Cara- bus ruficornis Goeze (1796) pour cause d'homonymie primaire avec Carabus ruficornis Degeer, 1774, au mépris de l'article 23b qui spéci- fie : "Le Principe de Priorité doit être employé pour promouvoir la stabi- lité. Il n'est pas destiné à contrarier l'usage, dans sa significattion habi- tuelle, d'un nom accepté depuis longtemps...". Selon LINDROTH (1966, 630), qui a proposé ce changement, le "Carabus ruficornis" de Degeer est "dubtfully interpreted as Amara aulica Panz". Il doit donc être considéré comme un no/nen dubiu/n, et de plus comme un no/nen obli- tum, puisque LINDROTPI lui-même (1. c, 665) ne le mentionne même pas comme synonyme prioritaire douteux d'A, aulica. Il est donc abusif de l'utiliser pour bouleverser une nomenclature bien établie dans ce cas de- puis près de 200 ans et je m'élève avec véhémence contre de telles pra- tiques. 108. Harpalus decipiens Dejean, 1829, = impressipennis Dejean, 1829, syn. firm., = ramburi Rosenhauer, 1856. Le problème des Harpalus du groupe de rufitarsis Duft. a déjà fait couler beaucoup d'encre, tant sur le plan de la systématique que sur celui de la nomenclature. Au sein de ce groupe, s'il est une espèce facile à reconnaître à l'apex de son pénis en forme de pointe de flèche, c'est bien H. decipiens. Toute- fois, quelques auteurs récents, se fiant probablement aux travaux de Schauberger, continuent à entretenir des doutes, soit en considérant de- cipiens comme une sous-espèce de rufitarsis (ARNOLD, in FREUDE, 1976, 159), soit en considérant impressipennis comme une espèce distincte de decipiens (MAGISTRETTÏ, 1965, 306). Dans le but d'apporter si possible une solution définitive à ces erre- ments, j'ai examiné les types des deux taxons décrits par Dejean et conser- vés au Muséum de Paris : 79 Harpalus decipiens Dejean, 1829, Species, IV, p. 313 - La série ty- pique devait comprendre deux spécimens, un seul a été retrouvé, son or- gane copulateur déjà préparé, vraisemblamement par J.P. Nicolas à qui G. Colas l'avait communiqué (NICOLAS, 1967) : LECTOTYPE (présente dé- signation) : un mâle, piqué sur une épingle - Organe copulateur collé sur une paillette - Etiquette "5" de la main de Dejean - Etiquette "decipiens m., in Gallia merid." de la main de Dejean - Etiquette rouge "TYPE" im- primée - Etiquette "Muséum Paris, Coll. Dejean Oberthur", les deux pre- miers mots imprimés - Etiquette rouge "LECTOTYPE, Harpalus deci- piens Dejean, C. JEANNE des., 1986". Harpalus impressipennis Dejean, 1829, Species, IV, p. 301 - La série typique devait comprendre deux spécimens, un seul a été retrouvé : LEC- TOTYPE (présente désignation) : un mâle, piqué sur une épingle, l'apex du pénis saillant hors de l'abdomen - Etiquette "d" de la main de Dejean - Etiquette "impressipennis m., in Hispania" de la main de Dejean - Eti- quette "Muséum Paris, coll. R. Oberthur" imprimée - Etiquette rouge "LECTOTYPE, Harpalus impressipennis Dejean, C. JEANNE des. 86" - Etiquette " = H. decipiens Dej., C. JEANNE det. 86". La similitude parfaite de ces deux lectotypes, tant de leurs caractères ex- ternes que de leurs organes copulateurs, montre qu'il s'agit bien d'une seule et même espèce. MATEU (1953, 135, fig. 2, n° 4) et moi-même (JEANNE, 1970, 246, fig. 3, k et 1) avons donné, sous le nom de H. ram- buri Rosenh., des figures de pénis exactement semblables. L'année sui- vante (JEANNE, 1971, 204-205), j'ai rétabli, après avoir eu connaissance du travail de NICOLAS (1. c), la synonymie H, decipiens Dej., = ram- burl Rosenh. Les seules différences séparant les lectotypes de Dejean sont, chez im- pressipennis, les "points enfoncés transversaux" des 3ème et 4ème in- tervalles élytraux signalés par Dejean et qui sont effectivement bien vi- sibles, mais qui sont dûs soit à un cas tératologique, soit plus vraisembla- blement à un traumatisme accidentel (arte-fact) ; Dejean lui-même recon- naissait qu'il s'agissait peut-être d'une déformation accidentelle. En application de l'article 24 du Code International de Nomenclature Zoologique, les deux taxons ayant été décrits la même année, dans le même ouvrage et par le même auteur, je choisis le nom de H, decipiens pour désigner l'espèce, ce choix m'était dicté par le fait qu'il est mainte- nant bien connu, qu'il porte bien son nom, alors que H. impressipen- nis, bien que décrit 12 pages avant, est manifestement une forme acciden- telle qui doit tomber en synonymie. 80 Cette synonymie et cette primauté avaient d'ailleurs déjà été établies par REÏTTER (1900, 103), suivi par HEYDEN et al. (1906, 67) et LA FUENTE (1919, 204), lorsque SCHAUBERGER (1927, 34-37) introduit une confu- sion regrettable en considérant decipiens comme une sous-espèce de H, rufitarsis Duft,, ce qui est sans doute à l'origine de l'erreur de JEAN- NEL (1942, 681), puis de MATEU (1953, 1. c.) et de moi-même (JEANNE, 1970, 1. c), et en ressuscitant un H. impressipennis dont on pourrait croire qu'il s'agit du vrai decipiens s'il ne lui rattachait pas une sous-es- pèce italienne, i. iatianus Schaubb. qui n'a très probablement rien de commun avec //. decipiens. 109. a. ParophoDus planicollis Dejean, 1829, = suturalis Chau- doir, 1846, syn. nov. b. P. hespericus Jeanne, 1985, = planicollis sensu Tschltsché- rine, 1901, Schauberger, 1931, et Antoine, 1959, nec Dejean, 1829. c. P. laeviceps Ménétriès, 1832, ? = fallax Peyron, 1858, = pla- nicollis sensu Apfelbeck, 1904, et Jeanne, 1985, nec Dejean, 1829. d. P. hispanus Rambur, 1838, = maroccanus Schauberger, 1931, syn. nov., = planicollis sensu Jeannel, 1942, nec Dejean, 1829. Récemment (JEANNE, 1985, 113), j'ai décrit d'Andalousie et du Maroc une nouvelle espèce sous le nom de Parophonus hespericus, mais j'ai commis une grave erreur en attribuant à P. planicollis, sur la foi du dessin d'APFELBECK (1904, 187, fig. b)., des exemplaires de Grèce qui sont en réalité des P. laeviceps, erreur qui m'a été signalée par mon excellent collègue D.W. Wrase de Berlin, d'où la synonymie "c" ci-dessus. Afin de savoir ce qu'était le véritable P. planicollis, yen ai recherché le type dans la collection Oberthur. Selon la description originale de De- jean, la série typique devait comprendre des spécimens de Dalmatie, Ita- lie, Espagne, Portugal et Tanger, mais je n'ai trouvé qu'un seul spécimen nommément étiqueté planicollis de la main de Dejean et provenant en outre de la première localité citée, à savoir de Dalmatie : Harpalus (Ophonus ) planicollis Dejean, 1829, Species, IV, 227 - LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle, dépiqué et recollé sur pail- lette, l'organe copulateur extrait par moi et collé sur la même paillette - Etiquette "5" de la main de Dejean - Etiquette "planicollis Sanv., in Dal- matia" de la main de Dejean - Etiquette "Muséum Paris, ex coll. R. Ober- thur" imprimée - Etiquette rouge "LECTOTYPE, Harpalus (Ophonus) planicollis Dejean, C. JEANNE des. 1986'* - Etiquette "= Parophonus planicollis Dej., C. JEANNE det. 86". 81 Figure 3 : Gen. Parophonus Gbg. - Pénis en vue de profil et apex en vue dorsale - a : P. iaeviceps Mén de Microthivae (Larissa) - b : P. pla- nicollis Dej. de Dalmatie (Holotype) - c : P. hespericus Jeanne de San Roque (Câdiz, Holotype) - d : P. hispanus Ramb. de San Roque (Câdiz). 82 Ce lectotype ne se trouvait pas sous l'étiquette de collection '*planicol- lis Dejean", mais en face de l'étiquette de collection "suturalis Chaud.", ce qui est manifestement le résultat d'un transfert postérieur à Dejean. Et de fait, l'organe copulateur du lectotype de planicollis Dej. est identique à celui de suturalis Chaud., tel qu'il est figué par APFEL- BECK (1904, 187, fig. a) et par SCHAUBERGER (1931, 188, fig. 6), d'où la synonymie "a" ci-dessus. Cette synonymie a d'ailleurs été annoncée par HIEKE et WRASE (1988, 142-143) que j'avais tenus au courant de mes re- cherches. Il est donc maintenant certain que les populations d'Italie septentrionale et de la Région méditerranéenne orientale jusqu'ici attribuées à sutura- lis sont des P. planicollis. Outre le type de Dalmatie, j'en ai vu des exemplaires d'Italie, de Grèce et de Bulgarie. Ils sont en général facile- ment séparables de P. laeviceps par leur petite taille. Quant aux populations de la Région méditerranéenne occidentale jusqu'ici considérées comme planicollis, elles devront désormais por- ter le nom de P. hespericus. Lorsque j'ai décrit cette espèce, je pensais qu'il s'agissait seulement d'une espèce hespérienne (= bético-rifaine), mais j'ai reçu depuis, évidemment sous le nom de planicollis, des exemplaires d'Italie méridionale et de Sicile dont les organes copulateurs sont identiques, d'où la synonymie "b" ci-dessus. Il est évident que Dejean, même en décrivant planicollis sur des exemplaires de provenance aussi variées que celles indiquées dans sa des- cription originale (voir-ci-dessus), ne pouvait y distinguer deux espèces par les seuls caractères externes. C'est ce que j'ai pu constater en soumet- tant à sa minutieuse description une série d'exemplaires de planicollis et d'hespericus, dont les lectotypes. Malgré des organes copulateurs très différents, ces deux espèces ne se distinguent que par leur taille (5 à 6 mm pour la première, 7 à 10 mm pour la seconde) et les dimensions indiquées par Dejean (2 1/4 à 3 3/4 lignes, soit 5 à 8,5mm) montrent bien qu'il ne les distinguait pas. Enfin, il est certain que l'exemplaire de Sardaigne dont le pénis a été fi- guré par JEANNEL (1942,627, fig. 228 j et k) est bien P. hispanus Ramb. Cette espèce est bien reconnaissable, outre son pénis, à ses articles antennaires 3 et 4 tachés de noir. J'en ai vu des exemplaires d'Andalousie, du Maroc, de Sicile et de Sardaigne et j'ai pu constater que la sous-espèce maroccanus Schaub. ne présentait aucun caractère particulier sortant du cadre de la variation individuelle (très faible) de l'espèce, d'où la synony- mie "d" ci-dessus. Figure 4 : Gen. Parophonus Gbg. - Cartes de répartition de P. laevi- ceps Mén., P. planicollis Dej., P. hespericus Jeanne et P. hispanus Ramb. T Par contre, il est possible que l'exemplaire cité de France (Alpes-Mari- times, embouchure de la Siagne) par JEANNEL (1942, 628) soit ef- fectivement bien le vrai P. planicollis, cette espèce étant citée des en- virons de Gênes (sous le nom de suturalis) par MAGISTRETTI (1965, 315). Le résultat de ces recherches est mis en évidence dans les figures 3 (or- ganes copulateurs) et 4 (cartes de répartition) ; ces dernières ont été éta- blies d'après le matériel que j'ai personnellement vérifié et les citations des auteurs suivants : MAGISTRETTI (1965 : Italie), APFELBECK (1904 : Péninsule balcanique), HIEKE et WRASE (1988 : Bulgarie), lA- BLOKOV-KHZNORIAN (1976 : Arménie), ANTOINE (1959 : Maroc), BEDEL (1899 : Afrique du Nord) et BEDEL (1900 : Tunisie) ; les réparti- tions figurées pour l'Asie du Sud-Ouest sont relativement virtuelles ; pour P. laevicepSf elles tiennent compte des localités citées par SCHAU- BERGER(1931)pourP. fallax. BroUOGRAJPIIIE ANTOINE (M.), 1955-1963.- Coléoptères Carabiques du Maroc - Mém, Soc, Se. nat, phys. Maroc, N. S., Zoologie, n° 1, 3, 6, 8 et 9, p. 1- 692. APFELBECK (V.), 1904.- Die Kàferfauna der Balkanhalbinseln - R. Friedlànder und Sohn, Berlin, p. i-ix -f 1-422. 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Bordeaux, XVI (2), 1988 CONTRIBUTION A VKTUDE DES STAPHYUNS DE LA DOR- DOGNE Troisième note par Patrick DAUPHIN OXYTELIDAE Siagonium quadricorne Kirby et Spence 1815 - S 2 - Assez rare ; sous les écorces de peupliers et de saules surtout, parfois de pins. Forêt de la Double ; Lamothe-Montravel (S). Phloeocharis subtilissima Mannerheim 1830 - S 3 - Rare ; Piégut- Pluviers(P.) Metopsia gallica Koch - Lhose 21 - Peu commun ; répandu dans toute la région dans divers milieux : sous les herbes coupées, sous les planches, dans les détritus d'inondations ; La Jemaye (J) ; Saint-Vivien (S). Megartlirus depressus (Paykull 1789) - S 4 - Peu commun, presque toujours dans les détritus d'inondations ; Bonneville (D.S.) ; Saint-Vi- vien (S). Megarthrus af finis Miller 1852 - S 3 - Peu commun ; espèce surtout hivernale qui se prend sous les potirons pourris, mais aussi dans la paille décomposée, sous les écorces, etc. ; Saint-Michel-de-Montaigne, Montcaret (S). Proteinus ovalis Stephens 1832 - S 5 - Très commun partout, toute l'année, mais surtout l'hiver, où il se prend en nombre dans les sub- stances végétales ou animales décomposées : fruits, légumes, champi- gnons, cadavres divers ; parfois aussi sous les écorces ou dans les détri- tus d'inondations. Proteinus brachypterus (Fabricius 1792-98) - S 4) - Aussi commun que le précédent, dans les mêmes conditions, mais avec une préférence pour les champignons; Figure 1 : Phyllodrepa palpalis Luze, de Saint-Antoine-de-Breuil (M. Secq leg.), édéage de profil et face inférieure - Echelle : 0,1 mm. 91 Proteinus crenulatus Randellé 1867 - S 4 - Très rare ; je n'ai vu qu'un exemplaire de Dordogne, pris à Cussac par M. Lavit. Proteinus macropterus (Gyllenhal 1808-28) - S 5 - Assez rare ; dans les mousses, les détritus d'inondations, etc., Les Eyzies, Saint-Vivien (S) ; Cussac (M. Lavit). Busphalerum luteum (Marsham 1802) - S 7 - Commun dans toute la ré- gion, en juin et juillet, sur les fleurs : Ombellifères, Eglantiers, et sur- tout Châtaigner. Acrolocha sulcula (Stephens 1832) - S 8 - Rare ; Bonneville (S), détri- tus d'inondations de la Lidoire. Phyllodrepa (str, ) floralis (Paykull 1789) - S 8 - Commun dès les premiers beaux jours sur les fleurs des arbustes (Seringas, Lilas, etc.), surtout de mars à mai ; également en hiver sous des écorces de Platanes (S). Phyllodrepa (Dropephylla) ioptera (Stephens 1832) - S 9 - Assez commun, surtout en hiver, dans les mousses, sous les écorces ; parfois par lavage de terre. Phyllodrepa (Dropephylla) palpalis Luze 1906 - Zanetti 187 - Longtemps confondue avec P. vilis (Erichson 1840), cette espèce s'en distingue nettement par son édéage (flg. 1 et 2), mais il semble impos- sible de les séparer de manière flable par la seule morphologie externe ; P. palpalis est commune en Dordogne (et dans les départements voi- sins) dans les mousses, les litières, les détritus d'inondations, sous les écorces, etc. P. vilis paraît beaucoup plus rare : je n'ai vu pour le moment qu'un exemplaire de Gironde, pris à Juillac (S). Phyllodrepa (Dropephylla) deviiiei Bernhauer 1902 - J'attribue provisoirement à cette espèce quelques exemplaires, tous femelles, pris aux Eyzies, dans les mousses (S). Omaliam rivulare (Paykull 1789) - S 10 - Commun partout dans les subtances décomposées. Omalium rugatum Rey 1880 - S 10 - Assez rare ; détritus d'inondations, paille ; Saint-Vivien, Saint-Michel-de-Montaigne (S). Omalium italicum Bernhauer 1902 - Zanetti 234 - Rare ; un exemplaire pris dans les détritus d'inondations à Saint-Vivien (S). Phloeostiba plana (Paykull 1792) - S 11 - Rare.; sous des bananes pourries. Le Pizou (G). Figure 2 : Phyllodrepa vilis Er. de Juillac (M. Secq leg.) ; édéage de j profil et face inférieure - Echelle : 0,1 mm. 93 PhloeoDomus pusillus (Gravenhorst 1806) - S 11 - Répandu dans toute la région, le plus souvent sous les écorces. Phloeonomus minimus (Erichson 1839) - S 11 - Rare ; sous des bananes pourries, Le Pizou (G). Phyllodrepoidea crenata (Gravenhorst 1802) - S 13 - Répandu par- tout, surtout en hiver, sous les écorces de feuillus (chêne, peuplier, orme). Lathrimaeum unicolor (Marsham 1802) - S 13 - Assez commun par- tout, en hiver, dans les litières, les végétaux décomposés, etc. Olophxum piceum (Gyllenhal 1810) - S 14 - Assez rare ; détritus d'inondations : Minzac, Bonneville (S). Olophxum assimile (Paykull 1800) - S 14 - Assez rare ; Lamothe-Mon- travel, lavage de terre (S) ; Piégut-Pluviers, cadavre de lapin (P). Lesteva longoelytrata (Goeze 1777) - S 16 - Rare ; Carsac-de-Gur- son, bord du lac (S). Lesteva sioula Erichson 1840 ssp. heeri Fauvel 1872 - S 16 - Peu commun ; Bonneville, détritus d'inondations (S) ; Les Eyzies, mousses (S). Coryphiiim angusticolle Stephens 1834 - S 19 - Rare ; Saint-Michel- de-Montaigne, sous des écorces de chêne et dans de la paille (S). Boreaphilus velox (Heer 1839) - S 20 - Rare ; Saint-Vivien, détritus d'inondations (S). Coprophilus striatulus (Fabricius 1792) - S 20 - Rare ; Saint-Vivien (S). Acrognathus mandibularis (Gyllenhal 1827) - S 20 - Rare ; Carsac- de-Gurson, sous une pierre au bord de la Lidoire (S). Planeustomus palpalis (Erichson 1837-39) - S 20 - Rare ; Servanches, au pied d'un chêne (S). Ancyrophorus longipennis (Fairmaire et Laboulbène 1854) - S 21 - Rare ; Bonneville, détritus d'inondations de la Lidoire (S). Ancyrophorus flexuosus (Fairmaire et Laboulbène 1854) - Lhose 74 - Peu commun ; Bonneville, Montcaret (S). Trogophloeus (str. ) bilineatus Stephens 1832 - S 24 - Très com- mun partout, surtout au bord des rivières et des étangs, sur la vase, par- 94 fois aussi dans les mousses, sous les écorces, dans les végétaux décompo- sés, etc. Trogophloeus (Thoracoplatynus) politus Kiesenwetter 1850 - S 26 - Espèce méridionale, rare en Dordogne ; Bonneville, piège au néon (P). Trogophloeus (Myopinus) elongatulus Erichson 1837-1839 - S 26 - Rare ; Saint-Vivien (S). Trogophloeus ( Parahoopinus ) nitidus Baudi 1848 - S 24 - Espèce méridionale rare en Dordogne ; Moulin-Neuf, détritus d'inondations (G). Trogophloeus (Taenosoma) impressus Boisduval et Lacordaire 1835 - S 25 - Espèce méridionale commune en Dordogne, au bord des eaux, dans les litières ; se prend aussi par piège au néon. Trogophloeus (Taenosoma) corticinus (Gravenhorst 1806) - S 25 - Très commun, surtout dans les lieux humides. Trogophloeus (Taenosoma) pusillus (Gravenhorst 1802) - S 26 - Rare ; Bonneville (S) ; Chervail, au vol (P). Aploderus caelatus (Gravenhorst 1802) - S 26 - Rare ; Saint-Vivien, détritus d'inondations (S). Oxytelus (str, ) rugosus (Fabricius 1775) - S 27 - Très commun par- tout dans les substances décomposées, les déjections, les litières, et aussi par chasse à la lumière. Oxytelus ( str. ) insecatus Gravenhorst 1806 - S 27 - Beaucoup plus rare que le précédent ; Bonneville, détritus d'inondations (S). Oxytelus (Tanycraerus) laequatus Marsham 1802 - S 27 - Assez rare ; Bonneville (S) ; Piégut-Pluviers, bouses (P). Oxytelus (Caccoporus) piceus (Linné 1767) - S 27 - Très commun dans les substances décomposées de toute nature. Oxytelus (Bpomotylus) sculptus Gravenhorst 1806 - S 27 - Pas rare dans les substances décomposées. Oxytelus (Anotylus) inustus Gravenhorst 1802 - S 28 - Commun partout. Oxytelus (Anotylus) sculpturatus Gravenhorst 1806 - S 29 - Très commun partout, surtout dans les déjections et les cadavres. * Oxytelus (Anotylus) complanatus Erichson 1837-39 - S 28 - Assez commun partout dans les substances décomposées. 95 Oxytelus (Anotylus) clypeonitens Pandellé 1867 - S 28 - Assez rare ; Saint-Vivien, Bonneville (S). Oxytelus (Oxytelops) tetracarinatus (Block 1799) - S 29 - Très commun partout dans les substances décomposées, les détritus d'inondations, etc. Platystethus ( Pyctocraerus ) arenarius (Fourcroy 1785) - S 29 - Assez commun partout, dans les détritus d'inondations, les déjections, etc. Platystethus ( str. ) cornutus (Gravenhorst 1802) - S 30 - Commun dans toute la région, au bord des eaux, surtout sur sol argileux où il creuse des terriers. Platystethus (str.) alutaceus Thomson 1861 - S 31 - Beaucoup moins commun ; sur la vase, dans les détritus d'inondations ; Saint-Vi- vien, LeFleix(S). Platystethus (str.) spinosus Erichson 1839-40 - S 30 - Commun partout ; terriers dans les sols argileux ; se prend aussi parfois sous les écorces. Platystethus (str,) nitens Sahlberg 1834 - S 30 - Commun, au bord des eaux, parfois dans les déjections. Bledius (Hesperophilus) morio Heer 1838-42 - S 33 - Rai*e ; Bon- neville, détritus d'inondations (S). Bledius (Pucerus) verres Erichson 1839-40 - S 34 - Rare ; Le Flelx, bord de la Dordogne (P). OXYPORIDAE : Oxyporus rufus (Linné 1758) - S 34 - Assez commun dans les champi- gnons. Notes : La seule référence bibliographique pour chaque espèce correspond à SCHEERPELTZ (1968), sauf indications contraires ; elle est notée S suivi du numéro de la page. Comme dans les précédentes notes sur les Staphy- lins de Dordogne, les stations et les récolteurs ne sont pas précisés pour les espèces très communes et répandues. Les abréviations indiquant les récol- 96 teurs sont les suivantes : D (Christian Duverger), G (Renaud Gallis), J (Claude Jeanne), P (récoltes personnelles), S (Bernard et Michel Secq). J'ai le plaisir de remercier tous les collègues qui m'ont confié du matériel de Dordogne, département où j'ai personnellement assez peu chassé ; je tiens à exprimer une gratitude particulière à Bernard et Michel Secq, dont les talents bien connus d'habiles chasseurs ont enrichi de manière décisive la présente liste, en permettant d'y ajouter nombre d'espèces rares et inté- ressantes. BIBUOGRAJMIIE COIFFAIT (H.), 1959.- Les Eusphalerum de France et des régions voi- sines.- Bull , Soc. Toulouse, 94, 215-252. FAUVEL (A.), 1872-1875.- Faune Gallo-Rhénane. Staphylinides. 3, 738 p. LHOSE (G.A.), 1965.- Staphylinidae, in Die Kâfer Mittel-europas, IV (1). MULSANT (E.) et REY (C), 1879-1880.- Histoire Naturelle des Coléo- ptères de France, Paris. Vol. 26 : Oxyporiens, Oxytéliens ; vol. 27 : Pro- téiniens, etc. ; vol. 28 : Omaliens, Pholidiens. SCHEERPELTZ (O.), 1968.- Staphylinidae, in Catalogus Faunae Aus- triae, XV,279 p., Wien. ZANETTI (A.), 1987.- Staphylinidae Omaliinae. Fauna d'Italia, XXV, 472p.,Bologna. Poitou, 33570 LUSSAC. Imprimé le 30 Novembre 1988 Le Directeur des publications : C.JEANNE O.C.G.E. Editions, 95, rue Mouneyra 33000 BORDEAUX PUBUCATIONS de la SOCIETE UmEENNE de BORDEAUX Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à Cl (1826 à 1964), format 16 x 24, certains volumes sont épuisés nous consulter Tomes CM à CVII (1965 à 1970), publiés en fascicules consacrés chacun à un seul article et numérotés dans deux séries : Série A, Sciences biologiques, format 16 x 24 Série B, Sciences de la Terre, format 21 x 27 le fascicule nous consulter Procès- verbaux de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à CVII (1826 à 1970), format 16 x 24, certains volumes sont épuisés nous consulter Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à VIII (1971-1980), format 16 x 24. de 1 à 10 fascicules par années, le fascicule 20 F Tomes IX et suivants (depuis 1981), format 14,5 x 21, générale- ment 4 fascicules par an, le fascicule 25 F Feuillets linnéens (notes d'initiation aux sciences naturelles, ré- digées par des spécialistes), format 21 x 29,5, 4 p., 13 feuillets pa- rus (liste sur demande), le feuillet 7 F JE AN JK AN (A. F.)» Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde, format 16 x 24, 332 p. (1961), le volume ./ 100 F MASSART (F.), Les Champignons, comment les voir, format 21 x 29,5, 35 p. dont 9 pl. (1984), le livret 30 F MASSAJIT (F.), Approche du genre Amanita, observations effectuées en Gironde de 1952 à 1982, format 14,5 x 2i, 138 p. dont 36 pl. (1984), le volume 57 F JEANNE (C.) et ZABALLOS (J.P.), Catalogue des Coléoptères Cara- bique de la Péninsule ibérique, format 16 x 25, 200 p. dont 6 cartes (1986), le volume 100 F Prix port compris. Règlement de préférence à la commande. Ré- duction de 20 % aux membres de la Société Linnéenne de Bordeaux. Tome XVI, 198^ Fascicule 3-4 ISSN 0750-6848 BULLETIN DE LA SOCIETE LINNEENNE ÛE BORDEAUX 1, place Bardincau - 33000 BORDEAUX SOCIETE LINNEENNE DE BORDEAUX COTISATIONS Droit d'inscription Cotisation 1989 Changement d'adresse .10 F 120 F ..12 F Les cotisations sont à régler au début de l'année, de préférence par virement à notre compte chèque postal Bordeaux 1 17 47 M. RÉUNIONS Séances mensuelles (conférences, communications, projec- tions) : le 3ème mardi du mois à 18 h 00. Permanence et bibliothèque : Tous les mardis à 17 h 00. Groupe géologique : Périodicité variable, consulter le M.S.B Groupe mycologique : le 2ème mardi du mois à 18 h 00. En outre, de la mi-septembre à la mi-novembre, un office de dé- termination fonctionne tous les lundis à 18 h 00 Groupe botanique : Le 2ème lundi du mois à 18 h 00. Groupe entomologique : Tous les mardis à 17 h 30. Ces activités sont suspendues ou reportées les jours fériés, ainsi que durant les mois de juillet et août. Le Mois Scientifique Bordelais, organe de liaison des Sociétés Savantes régionales, est adressé gratuitement à tous les membres résidant dans la région et publie le programme des séances mensuelles ainsi que la liste des excursions. TOME XVI Fascicule 3-4 1988 BULLETIN DE LA SOCIETE UNEENNE DE BORDEAUX FONDÉE LE 25 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique I>ar ordonnance royale du 15 juin 1828 Siège social : Hôtel des Sociétés Savantes, 1, Place Bardineau - 33000 BORDEAUX SOMMAIRE DAUPHIN (P.) : Deux Forficules intéressantes du Sud Ouest de la France p. 97 SECQ (B. et M.) : Contribution à la connaissance des Elmidae de la Dor- dogne iColeoptera) p. 101 SECQ (B. et M.) : Contribution à la connaissance des Histeridae de la Gironde (Coieoptera) p. 111 DUVERGER (C.) : Coleopterus salinus Mulsant et Rey, espèce mé- connue de la Faune française (Col. Coccinell idae) p. 1 43 Hull. Soc. linn. Ikirdeaux, XVI (3 4). 1988 DEUX FORFICUI.KS INTERET ANIPl"^ DU SUD OUE^F DE l.A FRANCE par Patrick DAUPHIN Pseudochel idura minor Steinmann 1979 Au cours d'un bref séjour à Oahas (Pyrénées Atlantiques) réalisé en 1987, j'ai observé, les 20 et 21 juin, un Dermaptère qui m'était inconnu Je l'ai vu pour la première fois dans une prairie proche du villa^^e, lors ri'une chasse crépusculaire ; il se trouvait en nombre sur les fleurs, en particu- lier sur les ombelles des Berces iHeracleum .^jptiondy 1 ium) très com- munes dans cette prairie , le lendemain, durant la journée, au même en- droit, l'insecte était beaucoup plus rare. Ne pouvarit l'identifier avec certitude au moyen des faunes usuelles, j'ai adressé quelques exemplaires à M. Vincent Albouy, qui rr»'a très aima blement communiqué de norribreux renseignerrients concernant ce fVîrce- Oreille. Il s'agit de Pseudoche l idura minor Stein,, espèce dont le statut est encore discuté ; longtemps considérée comme une variété de I\ s inuaLa Germ. (P. sinuata dufouri Ser ville 1839), ce n'est que récemment qu'elle fut élevée au rang d'espèce par Steinmann Les cerques des mâles sont assez variables, njais beaucoup plus courts que ceux de P. s inuata (Fig. 1). L'espèce est connue des régioris iriontagneuses : I^yrénées, Alpes, Mas- sif Central ; à ma connaissance, elle n'était pas signalée des Pyrénées-At- lantiques. Forficula pubescans Ofind 18 ^9 Cette espèce est considérée comrrie surtout méditerranéenne , CHO PAKf)(1952) indique la iJrorne, l'Ardèche, les Hautes Pyrénées, le Var, le Gard, l'Hérault et les autres départements rriéditerr anéeris , ALHOlJY Figure 1 : Variations des cerques de Pseudochelidura minor Stein. mâles ; échelle en mm (Exemplaires de Gabas, 20-VI- 1987). Figure 2 : Variations des cerques de Forficula pubescens Géné mâles ; échelle en mm (Exemplaires d'Eysines, 16-IX- 1988). 100 (1984) ajoute l'Ardèche à divers départements méditerranéens ; MORIN (1984) l'a pris récemment en Ardèche également. J'ai capturé de nombreux exemplaires des deux sexes en Septembre 1988 en battant de petits chênes pédonculés {Quercus robur) dans une friche à Eysines, près de Bordeaux. Quelques jours après, un autre exem- plaire, mâle, tombait dans ma nappe à Montalivet, en Gironde également, au cours d'une sortie linnéenne. Cette espèce paraît donc très répandue sur les chênes autour de Bordeaux ; je l'ai depuis reprise à Eysines, dans la première localité, où elle est particulièrement abondante. Comme chez l'espèce précédente, la forme des cerques des mâles est très variable (fig. 2) ; les exemplaires à pince très développée, à denticuie basai fort et aigu, constituaient la var. yersini Yersin 1856 des anciens auteurs. REMERCIEMENTS J'ai le plaisir de remercie M. Vincent Albouy pour la détermination de Pseudochelidura minor et les commentaires qui l'accompagnent. BIBLIOGRAPHIE ALBOUY (V.), 1984 - Liste des Dermaptères des collections du M.N.H.N. Ent. Gall. 1 (3), 169-185. CAUSSANEL (C.) et ALBOUY (V.), 1987 - Biosystématique des Derma- ptères de France. . Soc. Ent. Fr. 23 (1), 77-98. CHOPARD (L.), 1952 - Orthoptéroides. Faune de France 56, Paris, Leche- valier, 359 p. MORIN (D.), 1984 - Quelques captures récentes de Dermaptères faites en France. Ent . Gall 1(4), p. 290. Poitou 33570 LUSSAC Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (3-4), 1988 CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES ELMIDAE DE LA DORDOGNE (COLEOPTERA) par Bernard et Michel SECQ Résumé : L'auteur présente une liste de vingt espèces â'Elmidae récoltées en Dordogne ainsi que les localités et les rivières où a été capturé le matériel. Des remarques sont faites sur leur biotope. Abstract : Twenty species o( Elmidae are detailed in the following text. They were collected in the Dordogne area. Détails of the biotopy, locality and rivers concerned are inclued, to indicate where the material was collected. Compte tenu de l'hygrométrie du département et du nombre de ri- vières qui se déversent dans le bassin occidental de la Dordogne, il nous a paru important de faire figurer ici le résultat de nos investigations rela- tives à la faune des Elmidae de la Dordogne, ainsi quelques doutes seront levés sur la présence de certaines espèces. On peut constater à priori une faune relativement différente entre le cours de la Dordogne et celui de ses petits affluents ; cette constatation concerne plus particulièrement les Limnius intermedius Fairmaire et Limnius muelleri (Erichson) dont les causes des différences de fré- quentations entre espèces nous restent pour l'instant inconnues (fig. 4). A notre surprise, nous avons vu une rivière où vivent les trois es- pèces du genre Elmis, dans la commune de Carsac (La Néa) ; Elmis rioloides (Kuwert) est la moins commune. Elmis maugetii Latreille en particulier remonte très loin dans les ruisseaux calcaireux et dans cer- tains cas il atteint les nappes phréatiques ; la grotte de Font-Anguillère à RoufTignac de Sigoulès en est l'exemple où après déviation souterraine on peut poursuivre la rivière sur deux kilomètres et demi, et où son lit rece- 1 2 3 Fig. 1 à 3 - Edéages, face dorsale ; fig. 1 : Riolus subviola ceus (Millier) ; Fig. 2 : Riolus cupreus (Millier) ; fig. 3 Riolus illiesi Steffan. 103 lait des exemplaires. Des particularités biologiques favorisent le dévelop- pement de certaines espèces ; en effet, lorsque les ruisseaux ont une forte teneur en calcaire, dont la propriété est de se dissoudre pour se redéposer ensuite sur divers objets (tôles, branches, parpaings, pierres), ce dépôt offre surtout aux galets lisses d'innombrables aspérités essentielles à leur survie et permettent à ces insectes de résister aux très forts courants. Dans certaines rivières où le calcaire manque, les blocs de bétons et les parpaings leurs apportent souvent une très bonne protection. A notre étonnement, les Riolus résistent très bien à la pollution des rivières, aux produits pétroliers (huiles ?) et même peut-être au sulfate servant à la vigne (Les Kéaux). La citation de BARTHR (1927, 47) de Esolus angustatus (Mùl- 1er) me paraît curieuse, des recherches sur le terrain dans les alentours des Eyzies étant restées sans succès ; il est bien probable que cette espèce montagnarde soit venue accidentellement à si basse altitude, et dans le doute on ne figurera pas cette espèce sur la liste BT^irri II'^LI^^M Y (19G4) signale Riolus illiesi Steffan de Saint Antoine du Hreuilh (l)or- dogne) et de quelques autres stations du Sud Ouest comme très rare ; c'est peut-être le cas pour cette station qui s'en avérerait très pauvre, mais en fait sa présence dans le département est bien marquée et souvent abon- dante en compagnie de Riolus cupreus (Mùller) TP^MPrORIC (1931) si- gnale IG espèces de Gironde ; Limnius muelleri (f'^richson) y est indi- qué comme très rare, mais il n'est pas sans intérêt de constater son homo- généité morphologique avec L. intermedius Fairmaire avec lequel il a pu être confondu, tandis qu^Esolus angustatus (Mùller) est peut-être tout simplement l'espèce de plaine que l'on trouve ici, E. pa- rallelepipedus (Mùller). Doit-on considérer la variété megerlei Duftschmid de Elmis maugeti i Latreille comme une simple variation ? Nous avons jusqu'à présent toujours vu cette forme assez constante : ponctuation élytrale moins forte que celle d'E. maugeti i, interstries très faiblement élevés, coloration nettement moins sombre, c'est-à dire plus bronzée, bourrelets du pronotum moins épais. L'examen de son édéage permet de distinguer seulement de très faibles différences. Sur le terrain, on a observé soit l'une, soit l'autre forme (et bien plus rarement mélangées) ; malgré leurs grandes affinités il faudra peut être considérer "/negeri e i " comme une bonne sous-espèce, voire même une espèce à part entière. Les espèces du genre Riolus qui sont morphologiquement très proches, compte tenu de leur variabilité, ne se distinguent facilement qu'après examen des édéages (fig. 1, 2, 3). 1(1-1 s 1 vwr \ m l M r n\\t\ 1 i c ii 1 n t m \ \ S J < n«- 1 m 1 1 on S()|>r i lia X \ 1 1 m 1 •. m.inv r t 1 l ! \ X X X 1 1 m 1 •; .u'uc.'i X X V. l m l N 1 i o l i> l i\r 'i 0 X 1" •;»» 1 n •; |>m i m 1 l <• 1 «>|> i p<'illis X X X X t ■. >> 1 II •. i<\ yjii.U'U-; X \ OVI 1 1 IllM l II . Il l i'J \ ( <• -, \ Oui i iiin t (1 t iit>(- 1 < Il l «itUît \ X i hi 1 i iim i VI •. i t \' n 1 ;» i l s X Ih 1 1 > v l 'h j l II •. l'i «< \' 1 s X 1 i mn 1 u •• t « 1 ' W'i \ X l 1 nui 1 ti '■ i n t (- 1 nit'J i ilf X \ 1 i Din (lis iiuir l l (' i i \ \ l l mu 1 »i \ V» 1 ^ k nu i i \ \ X X N>'i m.niJ i .« n t 1 <'n:; \ \ \ Iv 1 >> 1 u •• i Vlj'l (MIS X X X K t v< 1 u lit t tSl \ X \ K i l» l VI s VI b\' i 1> l M* «MIS X M.'iv » oivN V hvi s ijvi.ivli 1 t viIm'i V II l a t us X \ l\. a' \' vV vV l \ " -V Ni' V| xi a' 1 1 V ' ^ ■ A' , \ • ' >v ^ • .1 l J 'Ain\'.i(.^ )<: j (^n;i I , St.f-, 1mjI;iIi(: d'I'i/inr-.t., \ j-'j (^wr / , ^'^'/[jr un, l;i fj^^r l)Tï(',ri, \'ri l )()t , \j: fiui'.'.fjn, Ui I Jor fjo^/nf-., i m i fnrjijfj('t j j rririijrjft il i t.r m 1 1 <: , J 70^' jrir., );i 0(:r rfirj ) rir-, , V<': 1 1 ri^:'., l'I'.'.t.rfjp , .Mr^n t.[j<- y r r^u / U) I,(-rhfiU , L;i l'fjrrf-.^ ri'.yfrîijrj , f"r':rrjij/^ 1 f-, I i ;3 r ;i 1 1 U: r ,r,;iu';r-. rjr-, ( ^(■.^ '.u \' . , 1 ;i ^Jr'r^iri': , .M'jrit, (.rUi:\., hi I' fjfi I nr: d^.'. , ( j',) f (\f}(\ri(: ^ I ;i ^ i ;i r d D r i ^ », tf- , ' j\. A n trj] rif-, fJf- \j':(\rï(:r^ l'A u vf:/f: r , St, I/jiji', f: ri ri'Jf-, \ri (ji\rt(: ^ '.ior;i<, f-, ri f'f'ri /•; 7 j o f M u I U: r , I ^' 0 j \*j()r r <:'/.(:, \ ri lu jf î (■'/.(: ^ f jf (j\<- y,if ^ \ 'r) ( jt-J !î\r: \ r i(: , ^.^1 / , I I y , ^ .'1 ' J '.f; \f:''. ( jT ri\i\;^(:': ^ Irj ,N'j/oririf: , ( ,h { ' .h f ^ \ ri , \'') r , i/j'ji', (:r, ri',U:, 1^ \i(:'r)^ir (jr>fi(: _ ['.^î/;!'', rj(-. ' ■ j '. ', i ;/ r, ;3 ^ 1 i r. ;i I , '.i^r^ic, ^ri ]'(:r iy(jf r\ ^ \ri N';iu/,^ , I.f-, \Uj\-/jjri^ l;3 \ j^jf , Lf/. ''v r ;i ■ j I , Uî NI- Fig. 5 - Carte de répartition des stations dans le département de la Dordogne. 107 Esolus pyg/naeus (Mijller, 1 806). SL Seurin de-Frats, la Dordo^ne ; Lalinde, la Dordogne ; I.e l^izou, risle ; MonLcIard, le Caudau. Oui imnius trogi ody tes (Gyllenhal, 1827) SL Cybranet, le Céou ; Lalinde, la f)ordogne ; Les Véroux, le Ha- railler , Montclard, le Caudau ; Le Buisson, la Dordogne ; Carsac, la Néa. Oulimnius tuberculatus tubercui a t us f Mùller, 1 800) Oroléjac, la Germaine ; Les l'éroux, le Harailler ; Vélines, l'Kstrop , fionneville, la Lidoire ; Les Réaux, TLslrop ; St Antoine du- Breuilh, l'Mstrop ; wSt I^ouis en l'isle, la Beauronne ; Razac-de Saussignac, le Seignal , Ste Lulalie d'Lymet, Lescouroux , Les Graulges, la Nizonne , Bergerac, le Marmelet Oulimnius r ivular is (Rosenhauer, 1856). Les Réaux, TMstrop , La Gouyne, la Gouyne , St Antoine-de- lireuilh, l'Estrop ; Ajat (étang). Dupophilus i^revi s (Mùller, 1806). Borrèze, la liorrèse ; vSt Louis en Tlsie, la Beauronne , Le Bugue, la Vézère , Le Buisson, la IJordogne , Siorac en-ï^érigord, la Nauze , La- linde, la Dordogne , Ajat (étang). Limnius intermedius in ter/Tjedi us I^'airnnaire, 1 881 , St Cyprien, la Dordogne ; Lalinde, la Dordogne , St Seurin de- Frats, la Dordogne , Le Buisson, la Dordogne , Le Bugue, la Vézère. Limnius muelleri (Lriclison, 1847). St Seurin de IVats, la Dordogne , Lalinde, la Dordogne , Le liuis- son, la Dordogne. Limnius volckmar i (Banzer, 1793). Coly, le Coly , Borrèze, la liorrèze , Groléjac, la Germaine ; St Cy- branet, le Céou , Cause de-Ciérans. la Clérans , Vélines, l'Lstrop ; Les Féroux, le Barailler , Lalinde, la Dordogne ; Bonneville, la Lidoire ; La Force, l'Fyraud , St Antoine-de-Breuilh, l'Fstrop , Gardonne, la Gardon- nette , Montclard, le Caudau , St Louis-en l'Isle, la Beauronne , Razac de- Saussignac, le Seignal , Le liugue, la Vézère , Siorac-en-Bérigord, la Nauze , Laveyssière, l'I^^yraud , Les Graulges, la Nizonne , Carsac, la Néa. 108 Fig. 6 - Habitus de Macronychus quadrituberculatus Mûller. Echelle : 1 mm. 109 Normandia ni tens (Mùller, 1817). Le Pizou, risle ; Les Féroux, le Barailler ; Gardonne, la Gardon- nette ; St Seurin-de-Prats, la Dordogne ; Lalinde, la Dordogne ; Mont- clard, le Caudau ; Le Bugue, la Vézère ; Le Buisson, la Dordogne. Riolus cupreus (Mùller, 1806) (édéage fig. 2). Groléjac, la Germaine ; St Cybranet, le Céou ; Vélines, l'ICstrop ; Gardonne, la Gardonnette ; La Force, l'Eyraud ; Montclard, le Caudau ; Les Féroux, le Barailler ; Les Réaux, l'Estrop ; Razac-de-Saussignac, le Seignal ; Ste Eulalie-d'Eymet, Lescouroux ; La Rochebeaucourt, la Ni- zonne ; Les Graulges, la Nizonne ; Bergerac, le Marmelet. Riolus subviolaceus (Mùller, 1817) (édéage fig. 1). Borrèze, la Borrèze ; La Rochebeaucourt, La Nizonne ; Gout-Ros- signol, la Pude ; Les Eyzies. Riolus illiesi StefTan, 1958, (édéage fig. 3). Borrèze, la Borrèze ; Groléjac, la Germaine ; St Cybranet, le Céou ; Cause-de-Clérans ; St Seurin-de-Prats, la Dordogne ; Montclard, le Caudau ; Les Féroux, le Barailler ; Razac-de-Saussignac, le Seignal ; Ste Eulalie-d'Eymet, Lescouroux ; Siorac en Périgord, la Nauze ; Gout-Rossi- gnol, La Pude ; Les Graulges, la Nizonne ; Les Eyzies ; Bergerac, le Mar- melet ; Carsac, la Néa. Macronychus quadrituberculatus MùWer, 1806. Le Fleix, la Dordogne ; St Seurin-de-Prats, la Dordogne ; La Force, l'Eyraud ; Lalinde, la Dordogne. BIBUOGRAIMIIE BARTHE (E ), 1927.- Tableaux analytiques des Coléoptères de la faune franco-rhénane. Famille XLV, Dryopidae.- Ed. Miscellanea Entomo- logica, Toulouse, Vol. XXX, 75 p. BERTHELEMY (C.) et CLAVEL (F ), 1961.- Répartition des Coléptères dans un cours d'eau de la bordure occidentale du Massif Central fran- çais.-Bu2J. Soc, Hist. nat. Toulouse, 1 : p. 241-249. BERTHELEMY (C), 1962 - Contribution à l'étude systématique des El- minthidae (Col.)- Bull. Soc, Hist. nat. Toulouse, 97: p. 201-225. 110 BERTHELEMY (C), 1964 - Elminthidae d'Europe occidentale et méri- dionale et d'Afrique du Nord (Col.).- fîuiJ . Soc. Hist. nat. Tou- louse,99 :p. 244-285. FREUDE (H.), HARDE (K.W.), LOIISE (G. A.), 1979 - Dryopidae.- Die Kàfer Mitteleuropas. Band 6 : Diversicornia.- Ed. Goeke & Evers. Krefeld,p. 265-294. MONTES (C.) et SOLER (A.), 1986 - Lista faunistica y bibliografica de los Coleôpteros acuaticos Dryopoidea (Dryopidae y Elmidae) de la Peninsula Ibérica e Islas Baléares.- As . Esp. de Limnologia, n° 3, 38 p. OLMI (M.), 1976.- Coleoptera Dryopidae, Elminthidae.- Fauna d'Italia. Vol. XII., Ed. Calderini, Bologna, 280 p. REITTER (E.), 1917.- Fauna Germanica, Helminthinae.- Kie Kàfer des deutschenReiches, III,pl. 105-106, p. 169-174. SAINTE-CLAIRE DEVILLE (J.), 1935-1938.- Catalogue raisonné des Co- léoptères de France.- T. XXXVI, Paris, 467 p. TEMPERE (G.), 1931.- Les Helminthinae (Coléoptères Dryopidae) de la faune girondine.- P. -V^. Soc. linn. Bordeaux, LXXXIII, p. 81-83. Tête Noire, Montcaret 24230 VELINES Bull. Soc. linn. Bordeaux, XVI (3-4), 1988 CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES HISTERIDAE DE LA GIRONDE (COLEOPTERA) par Michel et Bernard SECQ Résumé : Inventaire des Histérides de la faune girondine, com- prenant pour chaque espèce une liste des localités, des biotopes ainsi que des variations morphologiques observées dans cette région. Abstract : The author détails the llisterid beetles living in the fauna of the Gironde area. Each species is analysed under the headings of locality, biotopes and différences observed in particular habitats. Mots-clés : Coleoptera, Histeroidea, Histeridae, France, Gironde, inventaire. Grâce à l'obligeance de nombreux collègues entomologistes, nous avons pu réunir au cours de ces dernières années une quantité non négli- geable d'informations sur les Histérides de Gironde. Il nous paraît donc important de présenter ici le fruit de nos investigations qui nous semble suffisamment complètes pour en établir une liste. Le nombre parfois important de données engendre fatalement une meilleure connaissance de la composition spécifique de la région étudiée, c'est en tout cas notre point de vue. Nous espérons ainsi éliminer en partie des lacunes existantes, même s'il reste encore quelques détails à éclaircir sur la présence de certaines espèces. Le fait est là, nous pouvons désormais dénombrer avec certitude 72 espèces (auxquelles il faudrait rajouter 9 es- pèces signalées dans la littérature), mais que pouvons-nous penser à pro- pos d'anciennes citations de la littérature entomologique concernant des espèces à priori "introuvables" dans notre région ? Faut-il croire tout sim- plement à des erreurs d'identifications, à des synonymies ou bien encore à des espèces rarement capturées comme par exemple Hypocacculus me- 112 tallescens et Margar inotus (Ptomister) striola succicola ? 11 faut aussi constater que la présence de Saprinus furvus Er. reste liti- gieuse ; signalée deux fois par TEMPERE (1934, p. 123-124) des localités suivantes : Lacanau, Cussac et Le Pilat-Flage, il se rapporte certainement à d'autres espèces de Saprinus. L'examen de la collection G. Tempère ne permet pas d'inclure cette espèce en Gironde, puisque tous les exemplaires de 5. furvus qui s'y trouvent proviennent du Sud de la France (littoral de la Méditerranée) ou de l'étranger. Un seul exemplaire portant une éti- quette d'identification S. furvus (sans doute de la main d'Auzat) prove- nant de la localité de Lacanau concerne en fait une espèce voisine : S. tenuistrius sparsutus ; pour les deux autres citations il ne nous est pas possible de nous prononcer car plusieurs espèces de Saprinus origi- naires de Cussac et de Pilat-Plage (sans la mention : S . furvus) auraient pu être confondues de la même manière. En ce qui concerne plusieurs an- ciennes notes, on peut également constater un lot d'espèces non retrouvées jusqu'à présent : Plegaderus caesus, Hypocaccus metallicus, Hy- pocaccus brasiliensis (mentionné des Landes, mais pas de Gironde), Dendrophilus pygmaeus, Onthophilus punctatus, Margar inotus (Eucalohister) binotatus, Margar inotus (Stenister) bipus- tulatuSy Macrolister major, Hister jbissexstriatus. Ces espèces sont citées dans notre liste pour mémoire. Compte tenu du nombre de localités recensées dans cette note, nous proposons pour le nom des récolteurs les abréviations suivantes : J. Aubry : J.A., P. Ardoin : P.A., F, Bameul : F.B., J. Baraud : J. Ba., Boitel : B., C. Brion : C.B., J. Bruneteau : J. Br., C. Cazaux : C.C., IL Coiffait : H.C., P. Dauphin : P.D., R. Demoflys : R.D., C. Duverger : CD., R. Gallis : R.G., E. Giraud : E.G., Guerin : G., J. Hamon : J.H., A. Jean : A.J., C. Jeanne : C.J. : M. Lavit : M.L., P. Leblanc : P.L., Manon : M., J. Mar- ceau : J.M., B. et M. Secq : !, J.-P. Seigneurie : J -P S., R. Tarel : R.T., G. Tempère : G.T., H. Thomas : H.T., E. Visade : E.V., A. Wawra : A.W. Forme ou variation observée en Gironde : F.O. Matériel examiné par les auteurs : M.E. Citation bibliographique : C.B. ABRAEINAE Chetabraeus globulus (Creutzer, 1799). M.E. : Soulac (G.T.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Saint-Médard- d'Eyrans (E.G.) ; Gazinet (E.G.) ; Bègles (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Camar- sac (G.T.) ; Cubzac-les-Ponts (P.D., !) ; Saint-Christophe-de-Double (!) ; Le Pizou (R.G.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Baigneux (!). 113 Dans tous les stades de maturation des bouses de vache, moins abondant sous la croûte des bouses sèches. Se trouve également dans des excréments de mouton, des betteraves et potirons pourris, aussi parfois dans les détritus d'inondation. Abraeus perpusii Jus (Marsham, 1802). M.E. : Léognan (G.T.) ; Eysines (G.T.) ; Le Haillan (G.T.) ; Le Pi- lât (G.T.) ; Tauriac (C.J., P.D.) ; Cadaujac (G.T. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Montcaret (!). Sous les écorces pourries des arbres morts, les vieux troncs ver- moulus et les vieilles souches : Ormes, Chênes et Peupliers. Souvent en compagnie de fourmis. Plegaderus (s , str.)saucius ineridionaJis J. Mùller, 1907. C.B. : La Teste (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 283) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Mérignac (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Cazaux (G.T.) ; Le Porge (!) ; La Roche-Chalais (!) ; Le Fleix (!). Dans le terreau qui se forme sous l'écorce des pins morts, plus commun durant les premières chaleurs du printemps. Plegaderus (s . str ,) caesus (Ilerbst, 1792). C.B. : Biscarrosse (Dufour, 1853, p. 283-318). Plegaderus (s . str ,) discisus Erichson, 1839 (Fig. 1). C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Bordeaux (Fauvel, 1886, p. 208) ; Arcachon (Fauvel, 1886, p. 208 ; Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Camblanes (C.C.) ; Lussac (P.D.) ; Lacanau (G.T.) ; Léo- gnan (!) ; Le Porge-Océan (G.T.) ; Le Porge (!) ; Belin-Béliet (!) ; Arcachon (G.T.) ; Cussac (E.G.) ; Gajac (E.G.) ; Cazaux (E.G., G.T.) ; Blasimon (J.M.) ; Cormeillan (E.G.) ; Gazinet (E.G.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (E.G.) ;Taussat(G.T.) ; Le Fleix (!) Même biotope que P. saucius /neridionaiis, souvent en colo- nie plus importante. Acritus nigricornis (Hoffmann, 1803). M.E. : Juillac (!) ; Lamothe-Montravel (!) ; Saint-Michel-de-Mon- taigne (!) ; Moulin-Neuf prés du Pizou (!) ; Bordeaux (E.G. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Parempuyre (G.T. > Coll. Y. Gomy Det ). Souvent abondant dans du fumier de volaille (dans notre région le fumier d'oie n'est pas rare et un bon nombre de Coléoptères prolifère dans ce biotope) ; fumier de lapin et de vache. Les substances végétales en dé- composition recèlent aussi de nombreux spécimens : déchets de raisin, po- tiron, melon, pomme de terre et tas d'herbes. Parfois sous l'écorce des chênes et des peupliers, sous des planches où ont été également rencontrés 114 Figure 1 - Habitus de Plegaderus (s. str.) discisus Er.- Echelle : 1 mm. 115 des Lasius niger. Nid de souris, tas de foin, bord des marais et dans les détritus d'inondation. Acritus komai (Lewis, 1879. M.E. : Saint-Michel-de-Montaigne (!). Une décharge contenant bien souvent des substances végétales et animales en décomposition nous a permis de faire cette intéressante cap- ture ; des renseignements complémentaires sur la biologie de cette espèce ont déjà fait Tobjet d'une note (Secq, 1988, p. 110). Acritus ho/noeopathicus WoUaston, 1857. M.E. : Saint-Vivien (!) ; Bonneville (!) ; Moulin-Neuf prés du Pizou (!). Trois exemplaires provenant d'une série de prélèvements de détri- tus d'inondations de l'Estrop, de la Lidoire et du Galand ; nous n'avons ja- mais capturé cette espèce dans d'autres circonstances. Aelete (s . str .) atomarius (Aubé, 1842). M.E. : Lamothe-Montravel (!) ; Cussac-Fort-Médoc (G.T. > Coll. Y.Gomy Det ). Dans un gros tronc de peuplier vermoulu, rarement capturé dans notre région : 2 exemplaires. Halacritus punctum punctu/n (Aubé, 1842). C.B. : La Teste (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 287 ; Souver- bie, 1855, p. 86-116) ; Arcachon (Fauvel, 1886, p. 221) ; Tempère, 1934, p. 82-101). Souverbie indique certainement par erreur Tribalus mini- mus Rossi résultant probablement d'une note rectificative de Aubé (1850, p. 324). M.E. : Cap Ferret (G.T.) ; Le Pilat-Plage (G.T.) ; Port de la Teste (!) ; Arcachon (G.T. > Coll. Y. Gomy Det ). Sous les algues rejetées par la mer, sous de vieilles planches et parfois sous des cadavres d'animaux. Plus commun au bassin d'Arcachon que sur les plages du littoral. SAPRININAE Saprinus (s . str .) pharao Marseul, 1855. C.B. : Le Pilat-Plage (Tempère, 1934, p. 82-101, p. 123-124, p. 261) ; Pointe d'Arcachon (Caussanel et Lavit, 1962, p. 59 60). La littérature nous indique au total la capture de 10 exemplaires : 4 ex. le lO-Vn-1929 sous une torpille et un petit mammifère très décompo- sés, 6 ex. le 15-VIIL1960 sous un marsouin fortement décomposé. Nous ne doutons pas que cette espèce soit bien établie en Gironde, mais il serait 116 souhaitable d'entreprendre des chasses pendant les très chaudes journées de l'été afin de connaître son expansion actuelle aux alentours d'Arcachon. Saprinus (s. str.) semipunctatus semipunctatus (Fabricius, 1792). F.O. : f chobauti Auzat. C.B. : Bordeaux (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 274 ; Fauvel, 1886, p. 198 ; Auzat, 1916-37, p. 156) ; La Teste (Souverbie, 1855, p. 89- 116 ; Fauvel, 1886, p. 198) ; Andernos (Auzat, 1916-37, p. 156) ; Moulleau (Lambertie, 1920, p. 104-114) ; Le Pilat-Plage (Tempère, 1934, p. 123- 124, p. 261) ; Pointe d'Arcachon (Caussanel et Lavit, 1962, p. 59) ; Arca- chon (Lambertie, 1920, p. 104-114 ; Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Le Pilat-Plage (G.T.) ; Le Verdon (G.T.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Soulac (G., G.T.) ; Moulleau (G.T.) ; Boutant (E.G.) ; Arcachon (E.G.) ;LeHaillan(E.G.). Sous des poissons ou des mammifères en putréfaction : marsouin, torpille, rat, chat et chien, également sous des planches garnies de moules ouvertes, sous des excréments d'humain et de chien qui se trouvent sur le sable. Assez commun sur les plages du littoral, moins abondant en dehors des dunes du littoral. Saprinus (s. str ,) acuminatus acu/ni/iatus (Fabricius, 1798). F.O. : f. berardi Thérond. C.B. : Saint-Médard-en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII) ; Bordeaux (Fauvel, 1886), p. 200) ; Le Pilat-Plage (Tempère, 1934, p. 261) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Le Pilat-Plage (G.T.) ; Lacanau-Océan (CD., !) ; Lacanau (E.G., !) ; Cussac (E.G.) ; Soulac (G., G.T.) ; Bordeaux (C.B.) ; Le Haillan (E.G.) ; Le Porge (J.A.) ; Biscarrosse-Plage (!) ; Cap-Ferret (A.J., G.T.) ; La Salie (A.W., !) ; Le Verdon (G.T.). Se capture dans des conditions identiques à l'espèce précédente, cependant beaucoup plus abondant sous les excréments d'humain et de chien. Saprinus (s . str . ) detersus (lUiger, 1807). F.O. : f. nisetei J. Mùller, f. elainae Thérond, f. mariai Mé- quignon. C.B. : Bordeaux (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 275 ; Auzat, 1916-37, p. 159 ; Thérond, 1948, p. 122 ; Dahlgren, 1964, p. 157) ; Le Pi- lat-Plage (Tempère, 1934, p. 123-124, p. 261) ; Cussac (Thérond, 1948, p. 122) ; Pointe d'Arcachon (Caussanel et Lavit, 1962, p. 59) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). 117 M.E. : Cussac (E.G.) ; Soulac (E.G., G.T.) ; Arcachon (E.G.) ; Ca- zaux (E.G.) ; La Forêt prés de Bordeaux (E.G.) ; Lacanau-Océan (!) ; Le Verdon (G.T.). Sous des poissons ou des mammifTères en putréfaction ; marsouin, torpille, rat, également sous des planches garnies de moules ouvertes. Se rencontre surtout sur les plages du littoral. Saprinus (s . str .) planiusculus Motschulsky, 1849. C.B. : Bordeaux (Dahigren, 1962, p. 244). M.E. : Abzac (P.D.) ; Cussac (E.G.) ; Bordeaux (C.B., R.D. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Le Haillan (E.G.) ; Cazaux (E.G., CD.) ; Lacanau-Océan (!) ; Lacanau (!) Arcachon (G.T.) ; Le Pilât (G.T.) ; Soulac (G.T.) ; Rauzan (E.G.) ; La Teste (E.G.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Le Verdon (G.T.) ; Le Pizou (R.G.) ; Montpeyroux (H T., !) ; Royan (E.G ). Sous les animaux en putréfaction : poule, souris, poisson, rat, chat, chien, hérisson, taupe, sous des planches garnies de moules ouvertes, aussi sous les excréments d'humain et de chien, parfois attiré par la fer- mentation ou la macération d'insectes pourris au fond des pièges à Ca- rabes. Commun dans toute la Gironde. Saprinus (s . str .) subnitescens Bickhardt, 1909. F.O. : f. fagniezi Auzat. M.E. : Cussac (E.G.) ; Bruges (E.G., G.T.) ; Cambes (E.G.) ; Bor- deaux (C.B.) ; Cazaux (E.G.) ; Le Haillan (E.G.) ; Arcachon (E.G., G.T.) ; Soulac (E.G., G.T.) ; Bègles (E.G.) ; Abzac (P.D.) ; Isle-Saint-Georges (E.G.) ; Rauzan (C.C.) ; Le Pilât (G.T.) ; Villenave d'Ornon (G.T.) ; Le Pi- zou (R.G). Se capture dans des conditions identiques à l'espèce précédente ; toutefois, il semble qu'elle soit plus commune vers le littoral et qu'elle y ait une présence plus marquée que S. semistriatus ; à l'Est du départe- ment, l'abondance relative des deux espèces est inversée. Saprinus (s . str .) semistriatus (Scriba, 1790). C.B. : Saint-Médard-en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII) ; Le Pilat-Plage (Tempère, 1934, p. 82-101). Il est évidemment possible qu'une partie de ces citations concerne en réalité S. subnitescens ou S. planiusculus. M.E. : Le Pilat-Plage (G.T.) ; Targon (P.D.) ; Abzac (P.D.) ; Cussac (E.G., CD.) ; Cambes (E.G.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Mont- peyroux (P.D., H T., !) ; Le Pizou (R.G ). Se capture dans des conditions identiques aux deux espèces précé- dentes, principalement sous des substances animales en décomposition. Toute la Gironde. 118 Saprinus{s. str .) tenuistrius sparsutus Solsky, 1 876. C.B. : La Teste, Cussac, Bordeaux, Villenave d'Ornon (Tempère, 1934, p. 123-124). M.E. : Lacanau (E.G.) ; Bordeaux (C.B.) ; Bègles (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Arcachon (G.T.) ; Le Pilat-Plage (G.T.) ; Le Pizou (R.G.) ; Bonneville (CD., P.D., !). Sous des substances animales en décomposition : poule, rat, souris et poissons. Toute la Gironde. Saprinus (s . str . ) georgicus Marseul, 1862. C.B. : Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). Mentionné sous le nom de S, chalcites (Illiger), cette citation concernerait plutôt S. georgicus étant donné l'afTinité des caractères externes des deux es- pèces. M.E. : Cazaux (G., E.G., G.T.) ; Lacanau-Océan (E.G.) ; Lacanau (A.J.,E.G.) ; Andernos(E.G.) ; Cap Perret (E.G., G.T.) ; Villenave d'Ornon (G.T.) ; Cussac (E.G.) ; Soulac (G.T.) ; Bordeaux (E.G., G.T.) ; Le Pilât (G.T.) ; Lamothe, bord de la Leyre (G.T.) ; Pointe de Grave (G.T.) ; Arca- chon (G.T.). Sous des substances animales en décomposition : rat et poissons, également sous des excréments d'humain et de chien qui se trouvent sur les plages et les dunes du littoral. Parfois sous des bouses de vache. Sur- tout sur les zones sablonneuses qui bordent le littoral. Saprinus (s. str . ) virescens (Paykull, 1798). M.E.:Royan(E.G.). Deux exemplaires capturés le 2-V1I-1899 ; il faut croire que cette espèce n'est pas commune en Gironde. Saprinus (s, str.)politus poli tus (Brahm, 1790). F.O. : Certains exemplaires se rapprochent de la f. buissoni Au- zat. C.B. : Bordeaux (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 277) ; La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Soulac (E.G.) ; Andernos (E.G.) ; Gajac (J.A.) ; La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Cussac (G.T.) ; Latresne (G.T.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Arcachon (G.T.) ; Saint-Laurent-Médoc (G.T.). Rat et tortue en putréfaction, ainsi que sous des excréments d'humain. Moins abondant en dehors des dunes du littoral. Saprinus (s . str . ) aeneus (Fabricius, 1775). F.O. : f fulminans J. Mùller. 119 C.B. : Arcachon (Lambertie, 1920, p. 104-114 ; Tempère, 1934, p. 82-101) ; Moulleau (Lambertie, 1920, p. 104-114). On peut craindre qu'une partie de ces citations se rapporte en fait à l'espèce suivante. M.E. : Soulac (E.G., G.T.) ; Cussac (E.G.) ; Boutaut (E.G.) ; Gazi- net (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Le llaillan (G.T.) ; Arcacbon (G.T.) ; Moulleau (G.T.) ; Andernos(G.T.). Sous diverses charognes ; le crottin de cheval ainsi que les excré- ments d'humain et de chien semblent également très convoités par cette espèce. Moins abondant en dehors des régions sablonneuses du littoral. Saprinus (s . str . ) aegialius Reitter, 1884. F.O. :f. therondi Auzat. M.E. : Gazinet (E.G.) ; Bègles (E.G.) ; Soulac (E.G., G.T.) ; Cazaux (E.G.) ; Le Verdon (G.T.) ; Lacanau (G.T., !) ; Lacanau-Océan (CD.) ; Cussac (E.G.) ; Le Haillan (J.A.) ; La Salie (!) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Arcachon (G.T ). Se capture dans des conditions sensiblement identiques à l'espèce précédente. Plus commun que S . aeneus. Saprinus (s . str .) immundus (Gyllenhal, 1827). F.O. : f. saulnieri Thérond. M.E. : Soulac (E.G ). Un seul exemplaire capturé le 7-IV-1894. Chalcionellus (s. str.) decemstriatus decemstriatus (Rossi, 1792) (Fig. 2). F.O. :f. perpusil Jus J.SahIberg. C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116). M.E. : Artigues (E.G., J.A.) ; Cazaux (E.G.) ; Bordeaux (E.G., G.T.) ; Beychac (G.T.) ; Cussac (G.T.) ; Eysines (G.T.) ; Créon (G.T.) ; Ca- marsac (G.T.). Dans les bouses de vache et les détritus d'inondation. Se rencontre dans toute la Gironde. Chalcionellus (Ispaniolus) aemulus (llliger, 1807). C.B. : Arcachon (Reichardt, 1932, p. 1-116 ; Tempère, 1934, p. 82- 101). M.E. : Cap Ferret (G.T.) ; Landes de Gujan (G.T.) ; Soulac (G.T.) ; Lacanau (A.J.) ; Le Pilât (G.T.) ; Cazaux (E.G.) ; Andernos (E.G.) ; Arca- chon (G.T). Sous les bouses de vache et les excréments d'humain. Prin- cipalement le long du littoral. Hypocacculus (s . str . ) metallescens (Erichson, 1834). C.B. : Cazaux (Tempère, 1934, p. 123-124). 121 M.E. :Cazaux(E.G.). Un seul exemplaire capturé le 4-VI1-1903. Hypocacculus (s . str . ) rubripes (Erichson, 1834). F.O. : f. clermonti Auzat, f. granarius Ganglbauer, f. arena- rius Schmidt. C.B. : Cap Ferret (Auzat, 1920, p. 4) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Cazaux (A.J., E.G., G.T., CD.) ; Cazaux-Lac (G.T.) ; Cap Ferret (E.G., G.T.) ; Arcachon (E.G., G.T., U.C. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Souîac (E.G., G.T.) ; Montalivet (G.T., M.L., C.J.) ; Le Verdon (G.T.) ; La- canau-Océan (!) ; La Salie (!) ; Le Pilât (G.T.) ; Pointe de Grave (G.T.) ; Le Haillan(G.T.) ; Bordeaux (G.T.) ; Lamothe (G.T ). Abondant au printemps sous des excréments d'humain et de chien qui se trouvent sur le sable des dunes du littoral. Sous des substances ani- males en putréfaction : oiseaux, seiches et coquillages ouverts. Sous des détritus qui se trouvent aux bords des étangs, également sous des bouses de vache. Hypocaccus (s . str . ) metallicus (Herbst, 1792). C.B. : LaTeste(Dufour, 1853,p. 283-318). La présence de cette espèce en Gironde nous laisse perplexes. Hypocaccus {s . str .) crassipes (Erichson, 1834). C.B. : La Teste (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 281) ; Soulac (Eyquem, 1892,p. CXCIV-CXCVI) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Soulac (E.G., G.T.) ; Lamothe (E.G., G.T.) ; Andernos (E.G.) ; Le Grand Crohot (C.J.) ; Biscarrosse-Plage (!) ; Le Hail- lan (E.G.) ; La Salie (!) ; Arcachon (G.T.) ; Villenave-d'Ornon (G.T ). ' Surtout sous des excréments d'humain et de chien qui se trouvent sur le sable des dunes du littoral, bouse de vache, sous des substances animales en putréfaction : rat, sous des planches garnies de moules ou- vertes et divers coquillages. Détritus d'inondation de la Leyre. Hypocaccus (s , str ,) rugi frons rugifro/is (Paykull, 1798). F.O. : f. girondinus Auzat, f. barani Auzat, f. radiosus Mar- seul, f. subpulchellus Chobaut, f. orphanus Thérond, f. obliteratus Vitale, f. subtilis Schmidt. C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-1 16) ; Cazaux (Auzat, 1922, p. 57) ; Bordeaux (Chobaut, 1922, p. 65) ; Cussac en Médoc (Chobaut, 1922, p. 65) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101) ; Pointe d'Arcachon (CaussaneletLavit, 1962, p. 59). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Cazaux-Lac (A.J.) ; Lacanau-Océan (E.G., !) ; Lacanau (E.G.) ; Montalivet (M.L., C.J.) ; Carcans-Océan (C.J.) ; Sou- 122 lac (G., E.G., G.T.) ; Lamothe (E.G., G.T.) ; Cap Ferret (E.G., G.T.) ; Hour- tin (G.T.) ; Le Pilât (G.T.) ; Le Verdon (G.T.) ; Arcachon (E.G., G.T.) ; La Salie (A.W.,!) ; Pyla-sur-Mer (C.J.) ; Bordeaux (G.T.) ; Royan (E.G.). Sur le sable des plages et des dunes du littoral : abondant sous des excréments d'humain et de chien, sous des substances animales en putré- faction et en particulier sous de vieilles planches garnies de moules ou- vertes, également dans des huitres ouvertes et divers petits coquillages. Parfois dans des bouses de vache. Débris d'inondation de la Garonne à Bordeaux. Hypocaccus (s . str . ) brasiliensis (PaykuU, 1811). C.B. : Landes (Fauvel, 1886, p. 204) ; Sos (Fauvel, 1886, p. 204). Deux citations déjà bien anciennes limitrophes de la Gironde ; il faudrait évidemment confirmer la présence de cette espèce dans notre dé- partement. Hypocaccus (s . str . ) rugiceps (Duftschmidt, 1805). M.E. : Audenge(A.J.). Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus dimidiatus (Illiger, 1807). F.O. : f. camarguensis Thérond, f. hummleri J. Muller. C.B. : Arcachon (Fauvel, 1886, p. 205 ; Lambertie, 1920, p. 104- 114 ; Tempère, 1934, p. 82-101 ; Dahlgren, 1969, p. 70) ; Saint-Médard- en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVIl) ; Moulleau (Lambertie, 1920, p. 104-114) ; Pilat-Plage (Tempère, 1934, p. 123-124, p. 261) ; Pointe d*Arcachon (Caussanel et Lavit, 1962, p. 59). M.E. : Cap Ferret (A.J., E.G., G.T.) ; Soulac (E.G., G.T.) ; Monta- livet (M.L.) ; Pyla-sur-Mer (CD.) ; Cazaux (E.G.) ; Hourtin (G.T.) ; Le Verdon (G.T.) ; Lacanau (A.J., G.T.) ; Lacanau-Océan (!) ; Arcachon (E.G., G.T.) ; Pointe d'Arcachon (!) ; Andernos-Plage (G.T.) ; Mont-Pilat (J.H.) ; Moulleau (G.T.) ; Le Grand Crohot (J.-P.S., !) ; Porge-Océan (!) ; La Salie (!) ; Port de la Teste (!) ; Biscarrosse-Plage (!) ; Royan (E.G.). Abondant sur le sable des plages et des dunes du littoral, sous des excréments d'humain, de chien, sous des planches garnies de moules ou- vertes, huîtres ouvertes et divers coquillages. Sous des algues ou des dé- bris rejetés par la mer, également sous des poissons ou des mammiffères en putréfaction. Il arrive parfois que cette espèce dévore des insectes ima- gos : Drypta dentata Rossi (Coléoptère Dryptidae) ; la capture des Di- ptères Call iphor idae se fait souvent par la tête. Hypocaccus (Baeckmanniolus) dimidiatus maritimus (Stephens, 1830). 123 C.B. : Lacanau-Océan, Arcachon, Cazaux (Tempère, 1934, p. 123- 124). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Arcachon (E.G.) ; Lacanau-Océan (E.G., !) ; Royan(E.G.). La transition de l'aire de répartition des deux sous-espèces n'est pas à notre connaissance bien délimitée le long du littoral français ; on peut constater ici que la spp. maritimus relativement peu commune en Gironde redescend jusqu'à Cazaux, tandis que la spp. dimidiatus re- monte jusqu'en Loire-Atlantique dans les localités suivantes : Les Mou- tiers en Retz (G. Broquet leg.) et Saint-Michel-Chef-Chef (G. Broquet leg.) dans la collection J. Ilamon. Un pourcentage assez réduit des exemplaires se rapporte probablement à des hybrides. Exaesiopus grossipes (Marseul, 1855) (Fig. 3). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Soulac (E.G., G.T. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Bordeaux (G.T.). Sur le sable des plages et des dunes du littoral, débris d'inondation de la Garonne à Bordeaux. Gnathoncus rotunda tus (Kugelann, 1792). F.O. : f. subsuturalis Reitter. C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Saint-Médard-en- Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII). Il est plus que probable que ces citations concernent en réalité l'espèce suivante. M.E. : Cazaux (E.G.) ; Arcachon (G.T.) ; Bordeaux (G.T.). Détritus d'inondation de la Garonne à Bordeaux, pour le reste du matériel nous n'avons pas la mention des biotopes. C'est l'espèce la moins commune des trois Gnathoncus. Gnathoncus nannetensis (Marseul, 1862). C.B. : Bordeaux (Fauvel, 1886, p. 206). M.E. : Le Pizou (R.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Bouliac (E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Cap Ferret (A.J.) ; Saint-Médard-en-Jalles (E.G.) ; Rauzan (C.C.) ; Eysines (G.T.) ; Gazinet (G.T.) ; Bordeaux (G.T., P.D.) ;Le Verdon (G.T.). Dans les poulaillers et le fumier extrait des lapinières, dans les pe- lotes ou les nids de chouettes effraies. Sous des substances animales en pu- tréfaction : chat et poissons. Sous l'écorce des chênes, des platanes et des peupliers, parfois sous des mousses en forêt. Gnathoncus schmidti Reitter, 1894. F.O. : f. auzati Pic. M.E. : Villenave-d'Ornon (J. Br.) ; Sauveterre-de-Guyenne (!) ; Saint-Antoine-de-Breuilh (!). Figure 3 - Habitus de Exaesiopus grossipes (Mars.).- Echelle : 1 mm. 125 Commun dans les pelotes de chouettes effraies, également dans les nids de pics verts. DENDROPHILINAB Dendropbilus (s . str .) punctatus pu/icta tus (Ilerbst, 1792). M.E. : Rauzan (C.C.) ; Villenave-d'Ornon (J. Br.) ; Bordeaux, centre ville (G.T.) ; Cussac (E.G.) ; Gradignan (G.T. > Coll. Y. Gomy Det.) ;LePizou(R.G.). Dans les pelotes ou les nids de chouettes, nids de pics verts ; cette espèce se rencontre aussi dans d'autres biotopes : sous l'écorce des chênes, dans des graines de foin et parfois sous des animaux en putréfaction. Dentrophilus (s . str .) pygmaeus (Linné, 1758). C.B. : "Gironde" (Auzat, 1916-37, p. 125). Cette citation reste en- core une énigme à résoudre par des captures récentes. Kissister /niniyiïus (Aubé, 1850). C.B. : Bordeaux (Fauvel, 1886, p. 195). M.E. : Saint-Laurent d'Arce(J.A.) ; Le Teich (G.T.) ; Gajac (E.G.) ; Bègles (G.T.) ; L'Alouette (E.G.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (E.G.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Bordeaux (G.T.) ; Boutant (CD.) ; Eysines (G.T.) ; Cazaux-Lac (G.T.) ; Le Verdon (G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; La Teste (G.T.) ; Lamothe (G.T.) ; Arcachon (G.T.) ; Moulis (G.T.) ; Moulin-Neuf prés du Pizou (!). Sous divers objets aux bords des marais ou sur terrain humide, souvent en compagnie de fourmis. Cette espèce a également été capturée dans d'autres circonstances : au pied des Verbascum H. et fauchage des herbes, dans des navets pourris et dans le fumier de volaille humide, sous l'écorce pourrie des chênes. Détritus d'inondation de la Garonne à Bor- deaux et de la Leyre à Lamothe. Toute l'année, mais jamais en grande co- lonie. Carcinops (s . str .) pumilio (Erichson, 1834). M.E. : Puynormand (P.D.) ; Pessac-sur-Dordogne (!) ; Bordeaux (E.G.) ; Bègles (A.J.) ; Gajac (E.G.) ; Le Pilât (G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; Saint-Seurin-de-Prats (!) ; Royan (E.G.). Commun dans le fumier d'oie, de cheval et de vache, dans les pou- laillers et les pigeonniers, dans le fumier extrait des lapinières et dans les dépôts de graines. Parfois sous des substances animales en putréfaction. Paromalus (s . str.) flavicornis (Herbst, 1792). C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Arcachon (Fauvel, 1886, p. 197) ; Auzat, 1916-37, p. 115). 126 M.E. : Eysines (G.T.) ; Boutaut (G.T.) ; Beychac (G.T,) ; Villenave- d'Ornon (G.T.) ; Gajac (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Sadirac (G.T.) ; Cambes (E.G.) ; Talence (G.T.) ; Bordeaux (CD.) ; Pessac-sur-Dordogne (!) ; Lacanau (!) ; Juillac (!) ; Pellegrue (!) ; Le F\e\x (!) ; Saint-Christophe-de- Double (!) ; Tauriac (P.D., !) ; Minzac (!) ; La Roche-Chalais (!) ; Mios (!) ; Labrède (P.D.) ; Léognan (G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; Saint-Morillon (G.T.) ;Porge-Océan (G.T.) ; Cussac (E.G.) ; La Teste (G.T.). Commun sous l'écorce des pins, des chênes, des peupliers, des ormes et des Robinia, rarement dans les détritus d'inondation. Paromalus (s. str , ) parallelepipedus (Merbst, 1792). C.B. : Ambès (Fauveî, 1886, p. 196) ; Arcachon (Fauvel, 1886, p. 196)à ; Tempère, 1934, p. 82-101) ; Bordeaux (Auzat, 1916-37, p. 117). M.E. : Pointe d'Arcachon (C.J.) ; Arcachon (G.T.) ; Mios (C.J., !) ; Le Porge (!) ; Le Porge-Océan (!) ; Facture (F.B., P.L.) ; Le Temple (!) ; La- canau (!) ; Juillac (!) ; Le Fleix (!) ; Saint-Christophe-de-Double (!) ; Mont- peyroux (CD.) ; Minzac (!) ; Lamothe-Montravel (!) ; La Roche-Chalais (!) ; Le Tuzan (!) ; Tauriac (!) ; Belin-Béliet (!) ; Gazinet (E.G., G.T.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Cazaux (G.T.) ; Léognan (G.T.) ; Taussat (G.T.) ; Gujan (A.J.) ; Saint-Vivien (G.T.) ; Le Pilât (G.T.) ; Puch (CC) ; Blasimon (CC, J.M.) ; Mérignac (E.G.) ; Pessac (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Martignas (G.T.) ; L'Alouette (E.G.) ; Rauzan (CC) ; Le Moulleau (G.T.). Dans le terreau qui se forme sous l'écorce des arbres morts : pins, chênes, peupliers, ormes et Robinia, aussi sous l'écorce des platanes sur pied et vivants. La proportion quantitative entre les deux espèces du genre est variable, car souvent une des deux espèces prosp ère en plus grand nombre au sein d'un même tronc. ONTHOPHILINAB Onthophilus striatus striatus (Forster, 1771). C.B. : Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Camblanes (G.T.) ; Léognan (G.T.) ; Beychac (G.T.) ; Ey- sines (G.T.) ; Cubzac-îes-Ponts (G.T.) ; Rauzan (CC) ; Cambes (E.G.) ; Saint-André-de-Cubzac (G.T.) ; Carcans (CD.) ; Pont de la Maye (CD.) ; Lussac (P.D.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (E.G.) ; Le Fleix (!) ; La Roche- Chalais (!) ; Gazinet (G.T., H.C > Y. Gomy Det.) ; Gajac (E.G.) ; Le Hail- lan (E.G.) ; La Teste (G.T.) ; Cazaux (E.G.) ; Latresne (G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; Bordeaux (R.D. > Y.Gomy Det.) ; Saint-Micheî-de-Montaigne (!). Dans les bouses de vache en lisière de forêt, dans les tas de fumier de vache et le fumier répandu sur les terrains labourés. Sous des sub- 127 stances animales ou végétales en putréfaction : navets et potirons pourris, chat. Galerie de taupe. Onthophilus giobulosus (Olivier, 1789). M.E. : Gazinet (E.G.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (E.G.) ; L'Alouette (E.G.). Aucune information concernant les conditions de captures des 4 exemplaires que j'ai examinés : 2 ex. le 8-IV-1906, 1 ex. le 27-V-1906 et 1 ex. Ie25-X-1903. Onthophilus punctatus puncta tus (0. F. Mùller, 1776). C.B. : Mérignac, La Tour de Veyrines (Laporte, 1835, p. 298-299). Aucune capture récente n'a pu certifier l'authenticité de cette citation. HISTBRINAB Margarinotus (Ptomister) merdarius (HolTmann, 1803). C.B. : Plibou ? (Auzat, 1916-37, p. 56). M.E. : Lussac (P.D.) ; Cambes (E.G.) ; Prignac (M.) ; Arcachon (G.T.) ;Cazaux(E.G.) ; Rauzan (C.C.) ; Gajac (E.G ). Commun dans les poulaillers et les bouses de vache. Sous des sub- stances animales ou végétales en putréfaction : souris, poissons, choux, foin. Se trouve parfois dans le fumier de vache. Margarinotus (Ptomister) brunneus (Fabricius, 1775). F.O. : f. ambiguus Auzat, f. incompletus Roubal. C.B. : Arcachon (Lambertie, 1920, p. 104-114) ; La Teste (Lam- bertie, 1920, p. 104-114) ; Bourg-sur-Gironde (Lambertie, 1898, p. LX- LXI) ; Marcamps (Lambertie, 1898, p. LX-LXI) ; Saint-Médard-en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII). M.E. : Bordeaux (E.G., G.T.) ; La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Le Haillan (E.G.) ; L'Alouette (E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Mé- rignac (P.D.) ; Lignan (P.D.) ; Gajac (E.G.) ; Etant de Batourtot (!) ; Pri- gnac (M.) ; Lamothe (!) ; Talence (G.T.) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Gazi- net (G.T.) ; Taussat (G.T.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Le Pizou (R.G.). Dans divers excréments : humain, chien, martinet et bouses de vache. Sous des substances animales et végétales en putréfaction : héris- son, lapin, chat, chien, tortue, poisson, prunes et potirons pourris. Dans les débris d'inondation de la Garonne à Bordeaux. Margarinotus (Ptomister) striola succicola (Thomson, 1862). M.E. : Pessac-sur-Dordogne (H. T.). 128 Un exemplaire récolté le 28-111-1982, dans un sac en matière plas- tique dans lequel on pouvait reconnaître un ragondin (Myocastor coy- pus) en décomposition. Margarinotus (Eucalohister) binotatus (Erichson, 1834). C.B. :LaTeste(Souverbie, 1855,p. 89-116). Margarinotus {Stenister) bipustalatus (Schranck, 1781). C.B. : Mérignac, La Tour de Veyrines (Laporte, 1835), p. 298-299). Maargar inotus (Stenister) obscurus (Kugeîann, 1792). C.B. :Bruges,Saint-Médard,(Auzat, 1916-37, p. 61). M.E. : Arcachon (CD.) ; La Teste (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Bor- deaux (E.G.) ; Gazinet (E.G.) ; L'Alouette (E.G.) ; Bègles (A.J.) ; Le Ver- don (G.T.) ; Gajac (J.A.) ; Le Haillan (G.T.). Principalement dans des bouses de vache, parfois au pied des plantes. Margarinotus (Paralister) purpurascens (Herbst, 1792). F.O. :i. christophi Reitter, f. jbrunneus llerbst. C.B. :Saint-Médard-en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII). M.E. : Mérignac (F.D.) ; Bruges, (CD.) ; Saint-Loubès (CD.) ; Cambes(E.G.) ; Bègles (A.J.) ; Gazinet (G.) ; Cussac (E.G., G.T.) ; Le Hail- lan (E.G.) ; Arcachon (E.G.) ; Soulac (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Lacanau- Océan (E.G.) ; Gajac (E.G.) ; Minzac (!) ; Bordeaux (G.T.) ; Villenave- d'Ornon (G.T.) ; Facture (E.G.) ; Anglade (P.A. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Moulin-Neuf (!) ; Le Pizou (!). Surtout dans les bouses de vache, mais aussi sous des pierres et en forêt sous des mousses. Fréquemment emporté par les inondations : débris d'inondation de la Garonne à Bordeaux et du Galand à Moulin-Neuf. Margarinotus (Paralister) neglectus (Germar, 1813). M.E. : Le Pizou (!). Un exemplaire capturé le 19-111-1988 dans des détritus d'inondation de la Duché. Margarinotus (Paralister) ventralis (Marseul, 1854), C.B. : Cussac, La Forêt (Auzat, 1916-37, p. 74). M.E. : La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Mios (P.D.) ; Bruges (E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Gazinet (E.G.) ; Saint-Médard- d'Eyrans (E.G.) ; L'Alouette (E.G.) ; Cormeillan (E.G.) ; Le Haillan (E.G.) ; La Roche-Chalais (!) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!). On rencontre cette espèce dans des biotopes assez divers : bouses de vache, excrément humain, en forêt dans des champignons pourris, ca- 129 davres de souris et de poissons, potiron pourri, parfois abondant dans les poulaillers., Margarinotus (Paralister) uncostriatus (Marseul, 1854). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Bègles (E.G.) ; Bordeaux (E.G.). Sans indication de biotope, les exemplaires ont sans doute été pré- levés dans des bouses de vache ou des excréments d'humain. Margarinotus (Paralister) ignobilis (Marseul, 1854). F.O. :f. clermonti Bickhardt. C.B. :Saint-Médard-en-Jalles (Coutures, 1880, p. XLIV-XLVII). M.E. : Bordeaux (A.J., E.G., G.T.) ; Gazinet (E.G., G.T.) ; Cambes (E.G., G.T.) ; Cazaux (E.G.) ; Cussac (A.J., E.G., G.T.) ; Abzac (P.D.) ; Cubzac-les-Ponts (!) ; Gajac (E.G.) ; Port-Sainte-Foy (P.D.) ; Villenave- d'Ornon (G.T.) ; Saint-Médard-d'Eyrand (G.T.) ; Saint-Michel de Mon- taigne (!). Dans des biotopes assez divers ; en fait cette espèce semble avoir un biotope de prédilection : abondant dans les poulaillers. Commun dans les bouses de vache, également dans des substances animales ou végétales en putréfaction : agneaux, poissons, tortue, potiron et champignon. Détri- tus d'inondation de la Garonne à Bordeaux. Margarinotus (Paralister) carbonarius carbonarius (Hoffmann, 1803). M.E. -.Gazinet (E.G.) ; Royan (E.G.) ; Le Pizou (!) ; Montcaret (!). Cette espèce semble peu commune dans notre région ; elle se trouve principalement dans les bouses de vache ; en ce qui concerne les substances végétales en décomposition, des résultats de chasses ont été in- fructueux. Détritus d'inondation de la Duché au Pizou. Margarinotus (Paralister) punctiventer (Marseul, 1854). C.B. : Bordeaux, Cussac (Auzat, 1916-37, p. 78). M.E. : Cussac (E.G.) ; Cadaujac (G.T.) ; Soulac (E.G.) ; Cazaux (E.G.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Montpeyroux (C D ). Surtout en forêt, à partir du mois de juin : champignons pourris, sur le suintement de sève des racines des arbres, sous des animaux en pu- tréfaction qui se trouvent en forêt et en particulier sous des poissons. Margarinotus (Grammostethus) ruficornis (Grimmer, 1852). C.B. : Bordeaux (Auzat, 1916-37, p. 70). M.E. : Gajac (J.A.) ; Gazinet (E.G.) ; Gradignan (G.T.) ; Mérignac (U.C. > Coll. Y. Gomy Det ). Espèce peu commune, 16 exemplaires récoltés dans le jardin de G. Tempère à Gradignan. 130 i Margarinotus (Promethister) marginatus (Erichson, 1834). ! C.B. : Cussac (Auzat, 1916-37, p. 68). | M.E. : Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Le F^izou (!). Espèce également peu commune, un exemplaire capturé sous Técorce et dans le terreau d'un très gros arbre mort, un autre exemplaire recueilli dans des détritus d'inondation de la Duché prés du Pizou. Macrolister /zia jor (Linné, 1767). C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Bordeaux (Auzat, I 1916-37, p. 37). j Il semble que cette espèce soit actuellement introuvable. Pactolinus (s . str .) inaegualis (Olivier, 1789). | C.B. : Cazaux (Lambertie, 1904, p. CXX-CXXII ; Auzat, 1916-37, p. 40) ; La Forêt prés de Bordeaux (Tempère, 1930, p. 43-44 ; Auzat, 1916- 37, p. 40) ; La Teste (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 263 ; Fauvel, 1886, p. 187) ; Saint-Seurin-de-Cadourne (Tempère, 1930, p. 43-44) ; Ber- son (Tempère, 1930, p. 43-44) ; Saint-Médard-d'Eyrans (Tempère, 1930, p. 43-44) ;Villenave-d'Ornon (Tempère, 1930, p. 43-44). M.E. : Baurech (E.V.) ; Cubzac-les-Ponts (J.A., !) ; Le Haillan (J.A.) ; Prignac (M.) ; Tresse (A.W.) ; Soulac (G.T.) ; Villenave- i d'Ornon (G.T.) ; Montalivet (G.T., J.Ba.) ; Pointe de Grave (G.T.) ; Le Bouscat (J.A.) ; Pont de Navarosse, Etang de Cazaux (P. A. > Coll. Y. Gomy Det.) ; Royan (E.G.) ; Saint-Christophe-de-Double (!). i Commun dans les bouses de vache, se capture parfois dans des ex- créments d'humain. Hister quadrimaculatus Linné, 1758. F.O. : f. typique, f.innominatus Fuente, f. reniformis Olivier, f. humeralis Fischer, f. gagates Illiger. C.B. : Cormeillan (Auzat, 1916-37, p. 43) ; La Forêt près de Bor- i deaux (Auzat, 1916-37, p. 44). M.E. : Cap Ferret (R.T.) ; Cussac (A.J., E.G., G.T.) ; Cambes (E.G.) ; Bordeaux (E.G., G.T., P.D.) ; Rauzan (C.C., E.G.) ; Facture (E.G.) ; Bègles (A.J.) ; Mont-Pilat (E.G.) ; Le Pilât (G.T.) ; Soulac (G.T.) ; Gradi- gnan (G.T.) ; Bruges (E.G., G.T.) ; Lamothe (B.) ; Montalivet (C.J.) ; La- tresne (CD.) ; Izon (C.J.) ; Fronsac (CD.) ; Baurech (E.V.) ; Saint-Mé- dard-en-Jalles (E.V.) ; Cubzac-les-Ponts (!) ; Gajac (E.G.) ; La Forêt près de Bordeaux (A.J., E.G.) ; Mérignac (A.J.) ; Le Teich (!) ; Saint-Michel-de- Montaigne (H. T., !) ; Gironde-sur-Dropt (CJ.) ; Lamothe-Montravel (!) ; Cormeillan (E.G.) ; Isle-Saint-Georges (E.G.) ; Mios (E.G.) ; Le Fleix (!) ; Minzac (!) ; Le Pizou (R.G., !) ; Le Porge-Océan (!) ; Lacanau (G.T.) ; Bou- | taut (E.G.) ; Camblanes (E.G.) ; La Teste (G.T.) ; Villenave-d'Ornon 131 (G.T.) ; Fargues (G.T.) ; Lormont (C.G.) ; Moulin-Neuf (!) ; Port-Sainte- Foy (!). Commun partout et dans des biotopes très divers : bouses de vache, fumiers, sous des substances animales et végétales en putréfaction, dans le terreau des gros arbres morts, sous des pierres, en forêt sous des mousses, souvent attirés par la macération d'insectes pourris au fond des pièges à carabes, dans les accumulations de débris rejetés par la mer du- rant le mois de mai, parfois abondant dans les débris d'inondation. Hister helluo Truqui, 1852 (Fig. 4). C.B. : Cazaux (Auzat, 1916-37, p. 49). M.E. : Facture (C.B.) ; Bourg-sur-Dropt (G.T.) ; Cazaux (E.G.) ; Cazaux-Lac (G.T.) ; Lacanau-Océan (E.G.) ; Le Ilaillan (G.T.) ; Noaillan (G.T.) ; Beychac (G.T.) ; Sauveterre (E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Le Teich (G.T.). Cette espèce semble être un prédateur de larves â'Agelastica, sa capture se faisant par battage des feuilles â'Alnus. I^lusieurs exemplaires capturés dans des pots de résine. Hister unicolor unicolor Linné, 1758. F.O. : f. obsoletus Rey. C.B. : Soulac (Eyquem, 1892, p. CXCIV-CXCVI) ; Cussac (Auzat, 1916-37, p. 52). M.E. : Cubzac-les-Ponts (P.D., !) ; Baurech (E.V.) ; Cussac (E.G.) ; Saint-Médard-d'Eyrand (E.G.) ; Le Haillan (E.G., G.T.) ; Bègles (E.G.) ; Gajac (E.G.) ; La Roquille (!) ; Captieux (J.H.) ; Prignac (M.) ; La Teste (E.G.) ; Le Pilât (G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; Le Fleix (!) ; La Roche-Chalais (!) ; Montpeyroux (P.D.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (H T.) ; Baigneaux (!). Commun dans les matières fécales provenant des animaux d'élevages, mais aussi dans des excréments d'humain et dans bien d'autres biotopes : dans les poulaillers, dans les champignons en putréfaction et les substances animales en décomposition, souvent attiré par la macération d'insectes pourris au fond des pièges à carabes. Hister quadrinotatus guadrinotatus Scriba, 1790. F.O. : f. bartbei Auzat, f. û Paykull. C.B. rArcachon (Auzat, 1916-37, p. 83). M.E. : Rauzan (C.C., E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Beychac (G.T.) ; Bordeaux (G.T ). Surtout au printemps dans des bouses de vache. Hister illigeri iJJigeri Duftschmidt, 1805. F.O. : f. auzati Paulian. 132 Figure 4 - Habitus de /fis ter heiluo Truqui.- Echelle : 1 mm. 133 C.B. : La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116) ; Bordeaux (Auzat, 1916-37, p. 85) ; Saint-Médard (Auzat, 1916-37, p. 85) ; Arcachon (Tem- père, 1934, p. 82-101). M.E. : Bordeaux (A.J.) ; Cazaux (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Saint- Médard-d'Eyrans (E.G.) ; Gazinet (E.G., G.T.) ; Artigues (E.G.) ; Bègles (A.J.) ; La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Bruges (E.G.) ; Pont de la Maye (J.H.) ; Gajac (E.G.) ; Saint-Christophe-de-Double (!) ; Villenave-d'Ornon (G.T.) ; Lamothe (G.T.) ; Beychac (G.T.) ; La Roche-Chalais (!) ; Saint-Mi- chel-de-Montaigne (!) ; Baigneaux (!) ; Coutras (P.D., !). Cette espèce est parfois particulièrement commune dans les bouses de vache ; elle se rencontre aussi dans d'autres circonstances : ex- créments d'humain et de mouton, sous des substances animales ou végé- tales en décomposition. Quelques exemplaires recueillis dans des débris d'inondation. Hister lugubris Truqui, 1852. C.B. : La Forêt près de Bordeaux (Auzat, 1916-37, p. 101). M.E. : La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Boutaut (E.G.) ; Soulac (E.G.). Espèce peu commune dans notre région ; un seul exemplaire pro- venant des débris d'inondation de la Garonne (sans indication de localité, mais probablement dans les environs de Bordeaux). Hister bissexstriatus Fabricius, 1801. C.B. : "Gironde" (Laporte, 1849, p. 269-286). Hister moerens Erichson, 1834. C.B. : Cazaux-Lac (Lambertie, 1920, p. 117-119) ; Cazaux (Auzat, 1916-37, p. 87) ; Cussac (Auzat, 1916-37, p. 87) ; Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Montalivet (C.J.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (CD.) ; Cazaux (E.G.) ; Bègles (E.G.) ; Beychac (G.T.) ; Soulac (E.G.) ; Pessac (G.T.) ; Ga- zinet (E.G.) ; Cambes (E.G.) ; Rauzan (C.C.) ; Cubzac (G.T.) ; Bordeaux (G.T.) ; La Roche-Chalais (!) ; Royan (E.G.). Dans les bouses de vache, en particulier lorsqu'elles sont sèches. Détritus d'inondation de la Garonne à Bordeaux. Atholus i)i/naculatus (Linné, 1758). F.O. : f. spissatus Rey, f. morio Schmidt. C.B.: Cap Ferret (Lambertie, 1920, p. 117-119); Arcachon (Tempère, 1934, p. 82-101). M.E. : Baurech (E.V.) ; Saint-Médard-d'Eyrans (E.G.) ; L'Alouette (E.G.) ; Andernos-Plage (E.G.) ; Andernos (G.T.) ; La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Saint-Vincent-de-Paul (E.G.) ; Arcachon (E.G.) ; 134 Prignac (M.) ; Pessac (G., G.T.) ; Gradignan (G.T.) ; Beychac (G.T.) ; Gajac (J.A;) ; Soulac (G.T.) ; Mérignac (J.A.) ; Cap Ferret (G.T.) ; Le Fleix (!) ; Baigneaux (!) ; Le Pizou (R.G.). Bouses de vache, commun surtout dans le fumier de vache ou de volaille. Parfois abondant dans les détritus d'inondation. Atholus duodec imstr iatus {Schrank, 1781). F.O. : f. narbonnensis Auzat, f. quatuordecimstr iatus Gyl- lenhaî. C.B. :Cubzac(Samie, 1879,p. XLIIl-XLV). M.E. : La Forêt près de Bordeaux (E.G.) ; Cussac (E.G.) ; Saint- Médard-d'Eyrans (E.G.) ; Berson (C.G.) ; Beychac (G.T.) ; Cambes (E.G.) ; Bordeaux (E.G.) ; Gazinet (E.G., G.T.) ; Rauzan (C.C.) ; Cazaux (E.G.) ; Le Haillan (E.G.) ; Izon (C.J.) ; Cubzac-les-Ponts (G.T., P.D., !) ; Gajac (E.G.) ; Labrède (E.G.) ; Prignac (M.) ; Minzac (!) ; Montpeyroux (!) ; Le Fleix (!) ; Juillac (!) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Lugon (!) ; Le Ver- don (G.T.) ; Latresne (G.T.) ; Soulac (G.T.) ; Camarsac (G.T.) ; Le Pizou (R.G.) ; Moulin-Neuf (!). Cette espèce prolifère dans un grand nombre de biotopes : bouses de vache, excréments, fumier de vache et de volaille, sous des substances animales et végétales en décomposition, sous l'écorce des arbres morts, sous des pierres et très souvent dans les accumulations de débris d'inondation. Atholus praetermissus (Peyron, 1856). M.E. : Cazaux (A.J.) ; Tauriac (G.T.) ; Soulac (E.G.) ; Lamothe (G.T.) ; Le Pouch (!). Région sablonneuse du littoral, aux bords des marais et des lacs sous des restes de poissons consommés par des oiseaux ou divers objets. Détritus d'inondation de la Leyre à Lamothe. Atholus corv^inus (Germar, 1817). C.B. : Bordeaux (Fauvel, 1886, p. 194). M.E. : Cazaux (E.G.) ; Saint-André-de-Cubzac (G.T.) ; Cambes (E.G.) ; Rauzan, (C.C.) ; Bordeaux (G.T.) ; La Roche-Chalais (!). Surtout dans des bouses de vache qui se trouvent en forêt. Parfois dans les détritus d'inondation. Platysoma (Eurylister) minor (Rossi, 1792). M.E. : Bonneville (!). Un seul exemplaire capturé le 5-VI-1981. Platysoma (s , str. ) co/npressujn (Herbst, 1783). F.O. :f. agnusi Auzat. C.B. : Biscarrosse (Dufour, 1853, p. 283-318). 135 M.E. : Jugazan (C.C.) ; Cubzac-les-Ponts (G.T.) ; Cazaux (R.G.) ; Cambes (E.G.) ; Porchères (!) ; Gajac (E.G.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Juillac (!) ; Pellegrue (!) ; Thoumeyragues (!) ; Bordeaux (C D.) ; Le Fieix (!) ; Salleboeuf (E.G.) ; Lamothe-Montravel (!) ; Beychac (G.T.) ; Cussac (G.T.) ; Castillon-la-Bataille (G.T.) ; Saint-Laurent-d'Arce (G.T.) ; Blasimon(G.T.) ;Pujols(!). Dans le terreau qui se forme sous l'écorce des arbres morts : pins, chênes, peupliers, ormes et noyers. Parfois dans les détritus d'inondation. Platysoma (Cylister) elongatum elongatu/n (Thunberg, 1787). C.B.: La Teste (Souverbie, 1855, p. 89-116 ; Fauvel, 1886, p. 186) ; Ambès (Fauvel, 1886, p. 186) ; Arcachon (Fauvel, 1886, p. 186 ; Tempère, 1934, p. 82-101) ; Bordeaux (Auzat, 1916-37, p. 23). M.E. : Cussac (E.G.) ; Frontenac (C.C.) ; Blasimon (C.C.) ; Gazinet (E.G.) ; Pessac (E.G.) ; Rauzan (C.C.) ; Cazaux (G.T.) ; Lussac (P.D.) ; Le Barp (P.D.) ; Le Porge (!) ; Le Temple (!) ; Prignac (M.) ; Les Peintures (P.D.) ; Montpeyroux (CD.) ; Le Fleix (!) ; La Roche-Chalais (!) ; Belin-Bé- liet (!) ; Le Tuzan (!) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Mios (!) ; Arcachon (G.T.) ; Taussat (G.T.) ; Léognan (G.T.) ; Saint-Médard-en-Jalles (C.B., E.G). Se rencontre en colonie plus ou moins importante et dans des conditions sensiblement identiques à P. compressum, souvent en com- pagnie des Paromalus et de quelques Plegaderus. Hololepta (s . str .) plana (Sulzer, 1776). F.O. : f. appendiculata Auzat, f. desbordesi Auzat, f. rou- quesi Auzat, f. orientalis Roubal, f. deficiens Roubal. C.B. : Castillon-la-Bataille (Tempère, 1928, p. 98-99) ; Citon-Ce- nac (Tempère et Giraud, 1934, p. 72). M.E. : Luchey (P.D.) ; Sainte-Foy-la-Grande (ILT.) ; Gradignan (G. T., J.A.) ; Saint-Michel-de-Montaigne (!) ; Lamothe-Montravel (!) ; Juillac (!) ; Le Fleix (!) ; Le Pizou (R.G.) ; Saint-Laurent, Médoc (G.T.) ; Citon-Cenac (G.T.) ; Castillon-la-Bataille (G.T.) ; Parempuyre (G.T.). Principalement sous l'écorce des peupliers morts, mais aussi sous l'écorce des Robinia. HBTAERIINAE Hetaerius ferrugineus (Olivier, 1789). C.B. : Bordeaux (Fairmaire et Laboulbène, 1854, p. 272 ; Fauvel, 1886, p. 198) ; Auzat, 1916-37, p. 142) ; Cussac (Auzat, 1916-37, p. 142). M.E. : Cambes (E.G.) ; Cussac (A.J., E.G ). - Carte de répartition des stations en Gironde. 137 Strictement myrmécophile, sous des pierres ou dans des fourmi- lières en dôme. A ma connaissance seulement 8 exemplaires ont été captu- rés dans notre région. REMERCIEMENTS Nous remercions les collègues qui ont bien voulu nous soumettre leurs collections d'Iiistérides : J. Aubry, F. Bameul, R. Gallis, J. Ilamon, P. Leblanc, J.-P. Seigneurie, H. Thomas, E. Visade et A. Wawra, P. Dau- phin pour la communication de sa collection et celle de E. Giraud, C. Du- verger dont la collection renferme notamment des Ilistérides de plusieurs entomologistes et en particulier du matériel de C. Jeanne. Cette étude aurait sans doute été compromise sans la coopération de M. Lambert qui nous a volontairement cédé sa collection et celle de G. Tempère pour permettre la réalisation de cette note. Nous avons le plaisir de signaler ici la collaboration de Y. Gomy et de T. Yélamos pour l'obtention d'une liste relative aux Histérides de Gironde et enfin l'aide de Mademoiselle Isoard de la Faculté des Sciences de Talence pour la présen- tation de l'ancienne collection Manon. RIBUOGRAPIIIE AUBE (C), 1842 - Notes sur quelques Coléoptères nouveaux.- Ann . Soc. ent. Fr.,p. 225-237. AUBE (C), 1850.- Description de quelques insectes Coléoptères apparte- nant à l'Europe et à L'Algérie.- Ann . Soc. ent. Fr.,p. 299-346. AUZAT (V.), 1914.- A propos d'Hister cadaverinus Hoffm. et d*H. striola Sahib. (succicola Thoms), (Col. Histeridae).- Bull. Soc. ent. Fr.,p. 171-173. AUZAT (V.), 1916-1937.- Histeridae Gallo-Rhénans.- Miscellanea Entomologica, Vol. XXIV-XXXIIl, 162 p. AUZAT (V.), 1917.- Révision des Gnathoncus (Col. Histeridae) Fran- çais.-BuiJ. Soc. ent. Fr., p. 206-208. AUZAT (V.), 1919.- Notes sur les variétés et la nomenclature d*Hololepta plana (Col. Histeridae).- Bull. Soc. ent. Fr . , p. 199-200. 138 AUZAT (V.), 1920.- Quelques observations sur la sculpture superficielle des Histérides, variétés nouvelles, synonymies.- Échange^ XXXVI, p. 1-4. AUZAT (V.), 1922.- Notes sur les Histérides.- Miscellanea Entomolo- gica, Vol. XXVI, p. 67. CAUSSANEL (C.) et LA VIT (M.), 1962.- Nouvelle capture de Saprinus pharao de Marseul à Arcachon (Coléoptères Histeridae).- P,-V. Soc, Linn. Borc?eaux, p. 59-60. CHOBAUT (A.), 1922.- Une variété et une aberration nouvelles d'Histérides Français.- Miscellanea Entomologica, Vol. XXVI, p. 65. COUTURES (A. et G.), 1880.- Liste des insectes recueillis à Saint-Médard- en-Jalles le 27 juin 1880.- P.-V. Actes Soc, Linn. Bordeaux, p. XLIV-XLVII. DAHLGREN (G.), 1962.- Uber einige Saprinus-Arten (Col. Histeri- dae).- Opusc. Ent , , XXVII : 3, p. 237-247. DAHLGREN (G.), 1964.- Fùnf neue und einige andere Arten von Sapri- nus {Col. Histeridae).- Opusc , E7]t.,XXIX : 1-2, p. 153-163. DAHLGREN (G.), 1968.- Beitràge sur Kenntnis der Gattung Saprinus (Co\. Histeridae).- Opusc. Ent., XXXIII, :l-2,p. 82-93. DAHLGREN (G.), 1969.- Zur Taxonomie der Gattungen Chalcionellus, HypocaccuSy Baeckmanniolus und Hypocacculus (Col. Histeri- dae).-En to mol . Ts, Arg. 90. II. 1-2, p. 59-70. DAHLGREN (G.), 1981.- Beitràge zur Kenntnis der Unterfamilie Sapri- ninae (Col. Histeridae).- Entomol. Blàtter, Bd. 77, H. 1-2, p. 109-115. DEGALLIER (N.) et GOMY (Y.), 1983.- Caractère généraux et techniques de récolte de Coléoptères Histeridae.- L ' Entomologiste, 39 (1), p. 9-17. DUFOUR (L.), 1853,- Excursion entomologique aux dunes de Biscarosse et d'Arcachon, avec indication de quelques manoeuvres insecticeptolo- giques, et réflexions.- i^ctes Soc. Linn. Bordeaux, p. 283-318. EYQUEM (M.), 1892.- Compte rendu entomologique de l'Excursion Tri- mestrielle faite à Soulac le 10 Juillet 1892.- P,-V. Actes Soc. Linn. Bordeaux, p. CXCIV-CXCVI. 139 FAIRMAIRE (L.) et LABOULBENE (A.), 1854.- Faune entomologique Française ou description des insectes qui se trouvent en France, Coléo- ptères- Paris, T. 1, 665 p. FUENTE (J.M.), 1908.- Sinopsis de los Histéridos de Espana, Portugal y Pirineos.- Bol . Soc. Aragon. Cienc. //at ., VII, p. 165-225. 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COCCINEL- LIDAE) par Christian DUVERGER Générotype du genre Coleopterus Mulsant et Rey 1852, seul re- présentant européen de la sous-famille des Sticholitidinae, Coleop- terus salinus se caractérise par ses palpes maxillaires à dernier seg- ment acuminé, son prothorax sans ligne dans l'angle antérolatéral, et son édéage à tegmen pourvu de paramères non atrophiés ; il fait partie de la tribu des Sticholitidini. Coleopterus salinus Mulsant et Rey 1852. Mem. Acad. Soc. Lyon (2) II : 224 - 1853 : 284 - Crotch 1874 : 205 - Weise 1879 : 143 - 1885 : 83 - Bedel 1892 : 83 - Portevin 1931 : 504 - Korschefsky 1931 : 213 - Mader 1931 : 200 - 1955 : 823. ab. rugosus Puel 1907: 147 - Korschefsky 1931: 214- Ma- der 1955 :824. Longueur : 1,6-1,7 mm, surface dorsale hémisphérique de couleur brun-rouge à brun noir, avec une pubescence blanche très courte, raide, laissant entrevoir parfois un faible reflet bronzé ; dessous brun-noir à brun-rougeâtre, avec les pseudépipleures rougeâtres et les tibias brun- rougeâtre clair. Tête avec le clypeus légèrement projeté en avant, les joues légère- ment expansées latéralement, entamant légèrement les yeux et cachant l'insertion des antennes ; yeux glabres, antennes de 9 articles, le sixième très petit, pouvant passer inaperçu, la massue de 3 articles : palpes à der- nier article conique avec î'apex légèrement tronqué, mandibules à apex bi- fide, molaire et mola présentes. Elytres à marges externes rebordées et si- Figures 1 à 8 : Coleopterus salinus Mulsant et Rey. 1, habi- tus ; 2, lignes fémorales abdominales ; 3, mandibule ; 4, palpe maxillaire ; 5, antenne ; 6, tegmen ; 7, siphon ; 8, valve génitale femelle. Echelle A: Fig. 2, 4, 5, 6, 7.- Echelle B : Fig. 3,8 - Echelle C : Fig. 1 (exprimées en fractions de mm). U5 nuées en face des fémurs médians, à ponctuation marquée, les points sépa- rés par une distance équivalent à 3 ou 4 fois leur diamètre, cette ponctua- tion étant légèrement plus forte sur les côtés externes où les points ne sont séparés que par une distance de 1 à 2 fois leur diamètre. Tête et pronotum à ponctuation identique à celle des élytres. Ailes fonctionnelles. Tarses cryptotétramères. Apophyse prosternale médiane à carène^ largement écartées formant un dessin quadrangulaire. Abdomen avec 5 segments vi- sibles, le 5ème sternite acuminé chez la femelle, arrondi et légèrement tronqué chez le mâle. 1er sternite avec lignes fémorales du type Diomus. Genitalia mâles : tegmen à lobe médian asymétrique plus long que la phallobase, plus court que les paramères ; trabe court, siphon à capsule bilobée, les lobes courts. Genitalia femelles : valves génitales en forme de quartier d'orange ; spermathèque peu visible, vermiforme. Spécimen étudiés : France ; Saintes-Maries-de-la-Mer, Hyères, Corse ; Algérie. Régime alimentaire : entomophage. Prédateurs : Dinocampus coccinellae Schranck (Hym. Bra- conidae Euphorinae). Localité type : France, Hyères (Var). Type : non étudié, devrait se trouver au Musée de Lyon. Distribution : Bassin méditerranéen. Ecologie : se rencontre sous les plantes sèches des endroits salés, principalement sous Salicornia fruticosa L. Variations : L'ab. rugosus Puel correspond à une forme té- ratologique dont les élytres sont ternes et entièrement recouvertes de fortes rides, le pronotom légèrement brillant, normalement ponctué. BIBLIOGIIAPIIIE BEDEL (L.), 1892.- Traduction des Scymnini de Weise avec notes person- nelles.-L 'i^beilie, 28, p. 83. CROTCH (G.R.), 1874 - A revision of the Coleopterous family Coccinel- lidae.- E.W. Janson, London, 31 1 p. 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Troisième note p. 89 DAUPHIN (P.) : Deux Forficules intéressantes du Sud-Ouest de la France p. 97 DUVERGER (C.) : Coleopterus salinus Mulsant et Rey, espèce mé- connue de la Faune Française (Coi . Coccinellidae) p. 1 43 U8 JEANNE (C.) : Carabiques nouveaux ou remarquable (Sème note) P- 5 JEANNE (C.) : Carabiques nouveaux ou remarquables (9ème note) p. 69 SECQ (B. et M.) : Contribution à la connaissance des Elmidae de la Dor- dogne (Coieoptera).... p. loi SECQ (B. et M.) : Contribution à la connaissance des Histeridae de la Gironde (Coieoptera) , p. m DIVERS Compte rendu bibliographique p. 45 Imprimé le 27 janvier 1989 Le Directeur des Publications : C, JEANNE O.C.G.E., 95, rue Mouneyra, 33000 BORDEAUX PUBUCATIONS de la SOCIÉTÉ UNNÉENNE de BORDEAUX Actes de la Société Lînnéenne de Bordeaux Tomes I à CI (1826 à 1964), format 16 x 24, certains volumes sont épui- sés nous consulter Tomes CII à CVII (1965 à 1970), publiés en fascicules consacrés chacun à un seul article et numérotés dans deux séries : Série A : Science biologiques, format 16 x 24 Série B : Sciences de la Terre, format 21 x 27 le fascicule nous consulter Procès-verbaux de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à CVII (1826 à 1970), format 16 x 24, certains volumes sont épuisés nous consulter Bulletin de la Société Linnéenne de Bordeaux Tomes I à VIII (1971-1980), format 16 x 24, de 1 à 10 fascicules par an- nées, le fascicule 20 F Tomes IX et suivants (depuis 1981), format 14,5 x 21, généralement 4 fas- cicules par an, le fascicule 25 F JEANJEAN (A.F.), Catalogue des plantes vasculaires de la Gironde, format 16x24, 332 p. (1961), le volume 100 F MASSART (P.), Les Champignons, comment les voir, format 21 x 29,5, 35 p., dont 9 pl. (1984), le livret 30 F MASSART (P.), Approche du genre Amanita, observations effectuées en Gironde de 1952 à 1982, format 14,4 x 21, 138 p, dont 36 pl. (1984), le volume 57 F JEANNE (C.) et ZAB ALLOS (J.P.), Catalogue des Coléoptères Carabiques de la Péninsule Ibérique, format 16 x 25, 200 p. dont 6 cartes (1986), le volume 100 F SERONIE-VmEN (M. et M R.), Les silex du Mésozoïque nord-aquitain, format 21 x 29,5, 135 p. dont 38 planches (1987), le volumel70 F Prix port compris. Règlement de préférence à la commande. Réduction de 20% aux membres de la Société Linéenne de Bordeaux.