À Hésaine 4 lu) - Con, ) at és } 2. ) SR, A7 anti 14. rer lé. _ ES =— TABLEAUX SYNOPTIQUES DES LÉPIDOPTÈRES D'EUROPE. Fate: ARS CR + À RTE * D PRE re > * # AE \ Paris. — Imprimerie de vue de Vaugirard, A VMC, ELPAUERD PARA ONE L 7 TABLEAUX SYNOPTIQUES ‘ + DES LÉPIDOPTÈRES D'EUROPE, CONTENANT LA DESCRIPTION DE TOUS LES LÉPIDOPTÈRES CONNUS JUSQU'A CE JOUR, AVEC LEURS VARIÉTÉS, LEURS MOEURS, LEURS ÉPOQUES D'APPARITION, LES LOCALITÉS OU ON LES TROUVE, LA DESCRIPTION DE LEURS CHENILLES ET LEUR NOURRITURE, LA MANIÈRE DE SE LES PROCURER, LA SYNONYMIE TIRÉE DES AUTEURS LES PLUS SUIVIS, ET DE NOMBREUSES OBSERVATIONS ; PAR MM. DE VILLIERS ET GUENÉE, MEMDRES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. PT De TS Nullum esse librum tam malum ut non ex aliquu parte prodesset. Puxx l’ancien TOME PREMIER. Lr DIURNES._ (51) PARIS. MÉQUIGNON-MARVIS PÈRE ET FILS, LIBRAIRES, RUE DU JARDINET, N° 19. A LONDRES, — CHEZ J.-B. BAILLIÈRE, 219 REGENT-STREET, : 1835. £L C,3332 (7 pe vi ( 4 4 ”, F4 d { 7e Y ) \\ PRÉFACE. Mettre l'Entomologie à la portée de toutes les bourses et de toutes les intelligences, tel est le but de cet ouvrage. Le plan n’est pas neuf, mais l'exécution est encore à trouver. Quant à la forme de ce species, nous renonçons volontiers au mérite de la priorité, Peut-être cependant pourrions-nous la reven- diquer avec quelque fondement , puisque l’un de nous s’occupait d’une œuvre à peu près semblable à celle-ci, et avait déjà presque terminé la famille des Diurnes à l’époque où M. Godart entreprit son Histoire naturèlle des Lépidoptères, et que ce ut l'amitié qui l’unissait à ce naturaliste recommandable qui l’engagea à discontinuer son travail; mais notre prétention a moins été de faire un ouvrage neuf qu'un ouvrage utile. Analyser ce que les auteurs tant anciens que modernes ont écrit sur cette matière, offrir aux jeunes entomologistes un tableau exact et complet du nombre, de l'habitat et des mœurs des Lépidoptères d'Europe sous leurs trois états , avec une description qui, sans être trop courte, n’exige qu’un coup d'œil pour faire reconnaître l’objet; suppléer d’une manière commode et élégante aux catalogues manuscrits qui font perdre tant de temps, et surtout remplacer pour les amateurs peu fortunés les traités si dispendieux d'Histoire naturelle , telle a été notre pensée en écrivant. Cependant les entomologistes exercés qui voudront bien jeter un coup d'œil sur ces tableaux s’apercevront facilement qu’ils ne mé- ritent point le nom de compilation. — Outre que nos descriptions ont été (à bien peu d’exceptions près) faites sur la nature, et que par conséquent le fond nous en appartient, qu’en un mot nous n'avons fait que nous aider des auteurs qui nous ont précédés, sans pour cela les copier, nous avons encore ajouté nos propres observations à celles déjà faites avant nous. Voilà la partie complétement neuve de notre ouvrage, et celle dont nous sommes spécialement comptables à nos lecteurs. Passons donc rapidement en revue les changements qe nous avons cru devoir faire tant aux méthodes de MM. Latreille, Ochsenheimer, Duponchel et Boisduval qu’à la description et à la fixation des espèces. Nous le répétons, rendre la science plus facile et moins coûteuse à acquérir, tel est notre unique but. Pour y parvenir nous avons dû chercher à en simplifier les éléments; c’est en élaguant des coupes générales tous les caractères surabondants ou peu visibles (1), et en réduisant le nombre des espèces que nous avons tâché d’y parvenir. Mais comme il est juste que le lecteur soit mis à portée d'apprécier tous les systèmes, nous avons conservé comme subdivisions et variétés les genres et espèces que nous avons retranchés ; nous avons donc décrit avec soin les variétés souvent même peu tranchées et peu répandues, pourvu qu’elles aient reçu un nom de quelque auteur, mais nous avons donné plus d'extension à la description de ces variétés à mesure qu’elles deviennent plus intéressantes et qu'elles nous ont paru plus susceptibles de former un jour des espèces distinctes quand la découverte de la chenille sera venue lever toute difliculté. Au contraire nous avons restreint les articles qui concernent celles qui nous semblent presque accidentelles ; il en est même que nous avons complétement omises, parce qu’elles ne présentent que de ces différences qui se rencontrent très-rarement, une seule fois peut-être, et que leur histoire ne servirait qu’à encombrer nos colonnes sans utilité. Mais il est une dernière classe de variétés que nous n'avons pas décrites ; ce sont celles que tous nos soins et recherches n’ont pu parvenir à nous procurer, soit en nature , Soit figurées , et qui sont cependant citées comme dignes d’attention dans les auteurs les plus respectables. Quoique leur nombre soit peu considérable , nous n’avons pas cru devoir priver les amateurs au moins de leur nom et de leur place, et nous avons laissé celle-ci en blanc, afin qu’elles soient décrites à leur rang par ceux de nos lecteurs qui seront assez heureux pour se les procurer. ; C'est encore dans le but de rendre la classification plus intelligible que nous avons ajouté aux caractères principaux tirés de la forme des insectes sous leurs trois états (réunion commandée par l’état de la science) des caractères secondaires, plus variables sans doute, mais plus visibles pour des yeux peu exercés. Cette distribution de caractères génériques dont plusieurs n’avaient pas été observés avant nous, la suppression de quelques genres (1) Aujourd’hui qu’on multiplie presque à l'infini les coupes génériques, cette simplicité paraîtra peut-être peu en rapportavec l’état de la science, mais on sait que, plus un genre est étendu, moins ses caractères sont nombreux ; on ne s’étonnera donc pas de la brièveté de ceux-ci, qui ne peut, s’ils sont bons et suffisants, qu'être avantageuse. Quant aux genres nouveaux qu’on fabrique tous les jours, ils ont certainement leur côté utile, en réunissant dans de petits groupes assez naturels les espèces analogues ; mais, en diminuant la difficulté pour les caractères spécifiques , ils l’augmentent pour les caractères géné- riques, et nous croyons que l'élève ne saurait gagner au change. D'ailleurs cette multiplicité de genres n’a souvent d'autre mérite que de donner des noms à des divisions déjà fort bien établies par tous les auteurs, et d’autre cause que l’amour-propre des créateurs ; amour- propre qui, sagement ménagé, est le plus puissant auxiliaire de la science, mais qui, s’il n’est pas réprimé, en devient bientôt le plus re- doutable ennemi. Sans prétendre ici blâmer personne, nous citerons un exemple entre vingt de l'inconvénient que présente, à notre avis du moins, cette marche trop suivie aujourd’hui, Le genre Harpya d'Ochsenheimer, qui ne contenait que six espèces, fut partagé en deux par la création du genre Dicranura. I ne res- tait plus dès lors dans les véritables Harpya que trois espèces, Fagi, Ulmi et Milhauseri ; la seconde vient d’être érigée en genre sous le nom d’Uropus. Nous n’avous donc plus d’Harpya que deux espèces, qui sont assez dissemblables sous leurs trois états pour nécessiter la formation d’un nouveau genre «vec l’une d'elles; et, si l’on veut être rigoureusement conséquent dans cet esprit d'analyse, il y aura bien peu de genres, si peu nombreux qu'ils soient, qui ne semblent devoir éprouver le même démembrement, L’entomologie sera alors inabordable pour les commencçants. Il PRÉFACE. trop peu caractérisés, et la création d’une nouvelle sous-tribu à laquelle il ne manquait pour ainsi dire qu’un nom , tant elle est naturelle (1); voilà, pour ce premier volume, tout ce qui nous appartient dans la méthode. C'est aux entomologistes instruits à juger si nous n’avons rien retranché d’utile, rien ajouté de superflu. Quant aux espèces, tout le monde sent aujourd’hui le besoin d’arrêter ce débordement de créations dont on noie la science ; ce- pendant, comme le nombre des découvertes réelles a prodigieusement augmenté depuis peu d'années, nous ne saurions en revenir à la simplicité de Linné et des premiers auteurs. D'un autre côté, cet accroissement augmente l'incertitude des caractères spécif- ques, car on rencontre chaque Jour des espèces qui font transition entre deux autres déjà connues, et qui, possédant plus ou moins de caractères de l’une ou de l’autre, rendent leurs descriptions fautives ou incomplètes. I] ne faut donc pas se dissimuler que là science, même abstraction faite de la cupidité des marchands et de l’amour-propre des amateurs, devient plus diflicile de jour en jour, et que c’est plutôt par une espèce d’instinct qu'avec les descriptions ou les figures que les entomologistes parviennent à distin- guer entre elles certaines espèces. Pour pouvoir se retrouver dans ce dédale, il faudrait , autant que possible, suivre des prin- cipes constants, tracer des limites bien déterminées pour l'établissement des espèces ; voici notre système à cet égard. Une espèce n’est suffisamment caractérisée que par des différences sensibles , constantes ou analogues dans des localités diffé- rentes, de l’insecte sous ses trois états (ou du moins sous les deux extrêmes) d'avec les espèces voisines. Ce n’est que quand ces conditions sont réunies que tout doute est levé et qu’une espèce devient bien authentique (2). Il serait donc bien à désirer que l’état de la science permit d'appliquer rigoureusement ce principe. Dans les Nocturnes proprement dits, dont presque toutes les chenilles sont connues (nous ne parlons pas des Tinéites, Tortricines, etc.), nous espérons en faire une application exacte ; mais dans une partie des Diurnes et des Crépusculaires (Lat.), elle devient tout-à-fait impossible : combien d'espèces en effet, surtout dans les genres Satyrus, Hesperia, Polyommatus, Sesia, dont on ignore et dont on ignorera encore bien long-temps les premiers états ! Nous sentons qu'il nous est impossible d’ajourner la fixation d’une espèce à l’époque de la découverte de sa chenille, quoique, nous le répé: tons , elle n’ait pas acquis pour nous avant ce jour son caractère d'authenticité. Placés entre notre conviction à cet égard et la néces= sité de décrire fidèlement des espèces très-distinctes dont les premiers états sont inconnus, nous tâcherons de suivre un parti tempéré, et nous prendrons en considération, pour fixer les espèces de Diurnes, leurs différences bien sensibles, l’invariabilité de ces diffé- rences, l’époque d'apparition, les mœurs, l'avis des auteurs les plus suivis, etc. Seulement , inclinant toujours vers le système que nous venons d'exposer, nous serons très-scrupuleux sur l’admission des espèces. Toutefois, comme nous voulons toujours mettre le lecteur en état de décider lui-même la question, nous ne supprimerons jamais une espèce déjà nommée, nous la joindrons seu- lement en la décrivant dans une accolade avec celle dont elle se rapprochera le plus, et si par la suite il devient certain qu’elle con- stitue une espèce particulière, rien ne sera plus aisé que de l’isoler en considérant V’accolade comme nulle. En un mot nous laisse- rons au temps et aux observateurs le soin de décider la question dans la colonne que nous laissons en blanc à cet ellet. De cette manière nous épargnerons à la mémoire des fatigues continuelles, et aux boîtes des collecteurs des vides considérables. ù Quant au nombre des espèces que nous donnerons, il se présente mne autre difliculté. Tous les iconographes qui ont décrit les papillons européens ont été fort embarrassés pour connaître la patrie de certaines espèces limitrophes. Il est assez facile, en effet, d'isoler les espèces des côtés du nord et de l’ouest où notre continent est bordé par des mers ; mais, dans quelques parties du sud et dans l’est tout entier, la tâche devient très-épineuse. Comment acquérir la certitude que telle espèce qui vole au sommet de l'Ou- ral ou aux environs de Constantinople n’y est pas arrivée accidentellement d’Orembourg ou de Scutari? Certains auteurs ont mis la plus grande réserve à admettre ces espèces voyageuses, d’autres au contraire semblent avoir pris à tâche de décrire non-seulement les papillons qui habitent nos pays, mais-encore ceux qui pourront y débarquer un jour. Sans prétendre blâmer aucun de ces deux partis, nous tâcherons de compléter nos tableaux sans toutefois y admettre des espèces trop disparates et d’un fucies tout-à-fait exoti- que, surtout parmi les espèces nouvellement découvertes, les autres existant déjà dans la majeure partie des collections. On ne s’étonnera donc pas que, tout en décrivant les Col. Aurora, Satyr. Anthelea, etc , nous nous abstenions de donner non-seule: ment les Argyn. Niphe, Poly. Echion, Satyr. Clytus, qui sont maintenant bien reconnus exotiques, mais encore les Pap. Xuthus, Danaïs Chrysippus, A lcippus, etc., qui n’ont aucun rapport avec les espèces du même genre ou avec les autres genres européens et dont la patrie est réellement étrangère, quoiqu'ils aient pu être trouvés accidentellement sur notre territoire. Au reste pour u’on ne puisse nous reprocher d’être incomplets, nous décrirons à la fin du volume , dans un petit supplément et avec un numéro d'ordre, toutes ces espèces dont l’habitat est plus que douteux. Voici maintenant quelques avis sur la manière de faire usage de nos tableaux : (1) Voyez à ce sujet la note qui se trouve au bas de la tribu des Lycænides. (2) On a quelquefois objecté à ce système de fixation des espèces par les chenilles, la différence des chenilles elles-mêmes dans une seule espèce. Mais, loin de détruire notre système, il nous semble que cet argument conclut au contraire en sa faveur. En effet, nous nû regardons pas comme des espèces de chenilles différentes les variétés constantes qu’on observe chez celles des Chel. Fuliginosa, Phlog: Adulatrix, Catoc. Nupta, Lasioc. Quercifolia, etc., par la raison qu’elles produisent indistinctement le même papillon. Pourquoi donc re- garderions-nous comme espèces séparées les Cleopatra et Rhamni, Napi et Bryoniæ, Ilia et Clytie, Paphia et Valesina, puisqu'elles proviennent indistinctement de la même chenille ? Ces raisonnements, sur l’un desquels tout le monde est d'accord, nous semblent sû prouver l’un par l’autre. Personne au contraire n’aura l’idée de réunir deux espèces comme Triplasia et Urticæ, Dictæa et Dictæoides, etc. quoique très-semblables, par la raison que la même chenille donne toujours Le même papillon, et que le même papillon donne toujour naissance par la ponte à la même chenille. PRÉFACE, 1°. Pour pouvoir reconnaître aisément un papillon sur nos descriptions , nous en yeux , non-seulement les Caractères de l'espèce, mais encore ceux des différents groupes et divisions dont elle fait partie ; c’est quelquefois dans ces derniers qu’ils trouveront les renseignements les plus positifs, la description spécifique étant surtout destinée à différencier entre elles les espèces les plus voisines. De même, quand un groupe présente beaucoup d'espèces analogues, tous nos eforts tendent à exposer les différences de l’une à l’autre plutôt qu’à donner une idée complète de l'individu, et nous négli- geons quelquefois les points de ressemblance les plus saillants. Ainsi, dans les Satyres blancs (4rge, Bdv.), nous ne parlons point des yeux qu'on remarque au bord marginal des ailes inférieures en dessous, et dont les deux antérieurs sont isolés PTE parce que ce caractère est commun à tout le groupe. De même dans les Polyommates Azurins (Cyaniris, Dalm.), nous ne parlons que légèrement des points ocellés quand ils n’offrent pas de caractère spécifique, quoiqu'ils existent chez presque toutes les espèces fit gageons les jeunes amateurs à avoir sous les 2°. Nous donnons en tête de chaque description l’envergure de l'espèce exprimée en millimètres, mais nous faisons observer , ae: Fr que cette envergure n est que très-approximative. En effet, non-seulement on rencontre dans une même espèce des individus eaucoup plus petits, soit À cause du climat, soit À cause de la nourriture plus ou moins abondante des chenilles, mais encore le excellent ouvrage suit un autre système : c’est celui de citer en tête d’une descripti ui donne encore l'avantage de décrire d’un seul mot le port de l'espèce ; mais celles » 4°. Pour faciliter aux jeunes amateurs la recherche toujours diflicile des caractères généraux, nous avons disposé ces derniers après une méthode analytique, comme on l’a fait dans ces derniers temps pour les plantes, de telle sorte que , sans que l'ordre fes divisions soit dérangé, l'élève n’ait le choix qu'entre deux diagnoses opposées, et puisse ainsi descendre des plus grandes tribus Bux plus petites sections sans risquer de se tromper. 9°. Toutes nos descriptions sont faites sur des mâles, à moins que la femelle seule ne soit connue. A la fin de la description du île se trouve celle de la femelle, qui est comparative avec la première, c'est-à-dire que nous indiquons seulement en quoi elle dif- re du mâle, les autres caractères de la description lui étant communs. 6°. Enfin chaque fois que dans le courant de la description nous n’indiquons pas de quelle surface des ailes nous entendons par- ï, on peut être assuré que c’est de la supérieure ou du dessus de l'insecte ; quand nous parlons du dessous nous avons toujours oin de le mentionner. Pour rendre à chacun ce qui lui appartient, nous devons dire ici que nous avons puisé plusieurs bons renseignements dans les feaux ouvrages de MM. Treitschke, Godart, Duponchel et Boisduval, L'Iconographie des chenilles des deux derniers auteurs ous à surtout fourni une foule de documents précieux. Enfin nous ne terminerons pas sans adresser ici nos remerciments : AM. Alexandre Lefebvre , entomologiste bien connu , qui a eu l'extrême complaisance de nous confier , malgré l'éloignement les dangers du transport, les espèces qui nous manquaient; À notre compatriote, M. Marchand, qui a bien voulu nous laisser consulter sa riche bibliothèque et sa magnifique collection ; Età M. Bugnion, de Lausanne, qui nous a fourni de nombreux renseignements sur les mœurs des espèces suisses, et en particu- er sur celles des Satyres nègres. É À. GUENÉE sr F. DE VILLIERS LISTE DES AUTEURS CITÉS DANS LE COURANT DE CE VOLUME. Bdr. Borspuvaz. Europ. Lepid. Index methodicus. Paris, 1829. — Icones des Lépidoptères d'Europe connus ou peu connus. Paris, 1832. — Collection iconographique et historique des Chenilles d'Europe. Paris, 1832. Bon. Bowerzt. Descrizione de novi Insetti Lepidotteri, etc. Mémoires de l’Académie des Sciences de Turin. Bork. Bonrxausen. Waturgeschichte der Europæischen Schmetterlinge, ete. Francfurt à Mein, 1789. Curt. Cunnis. British Entomology. London, 1824. | Dalm. Darman. Forsok till systematisk Uppstalining af sveriges Fjarillar (Kongl. veteuskaps academieus Handling for ar 1816). Dup. Duroncuer. Supplément à l'Histoire naturelle des Lépidoptères de France. Paris, 1852. — Complément à l'Histoire naturelle des Lépidoptères de France (Chenilles). Eng. Excramerzt. Papillons d'Europe, peints par Ernst et décrits par Engramelle. Paris, in-/4°. Esp. Esren. Die Schmetterlinge in Abbildungen nach der natur. Erlangen, 1777. Fab. Fapricrus. Plusieurs ouvrages. Fisch. Fiscuer. Entomographie de la Russie. Moscow, 1821. Geof. Gzorrroy. Histoire abrégée des Insectes des environs de Paris. Paris, 1762. God. Gopanr. Histoire naturelle des Lépidoptères ou Papillons de France. Paris, 1820. — Encyclopédie méthodique, Insectes, tom. IX. Paris, 1810. Hub. Hupner. Sammlung Europæischer Schmetterlinge. Augsburg, 1805. —Geschichte Europæischer Schmetterlinge gesammelt von J. Hübner (Chenilles). Lat. Larnere. Plusieurs ouvrages. Lef. Lerervre. Divers mémoires. Lin. Livné. Systema Naturæ. Lipsie, 1788, tom. I, pars VE Ochs. Ocusennemer. Die Schmetterlinge von Europa, tom. I, II, 1807-1808, et tom. IV, 1810, Treit, Trerrscuxe. Continuateur de l'ouvrage précédent. TABLEAUX SYNOPTIQUES DES LÉPIDOPTÈRES D'EUROPE. ES L'ordre des Lépidoptères se divise en Caractères principaux. — Chenilles à 16 pattes.—Chrysalides presque toujours nues et suspendues en plein air. — Antennes renflées à leur extrémité, point de crin à la naissance des secondes ailes pour retenir les premières. —Ailes relevées dans le repos. Caractères secondaires. —Insecte parfait volant pendant le jour ; corps peu velu, petit et grêle relativement aux ailes. Femelles différant peu des mâles par la taille. DIURNI. DEUX GRANDES amiLxes*, À Caractères principaux. — Chenilles à 16, 14, 12 ou 10 pattes.—Mode de transformation extrêmement varié. — Chrysalides presque toujours renfermées dans une coque. — Antennes de forme variable, mais ne se terminant jamais en bouton; presque toujours un crin à la nais- | sance des secondes ailes pour retenir les premières. — Ailes rarement relevées dans le repos. Caractères secondaires. —Xnsecte parfait volant le jour, le soir ou la nuit; corps généralement gros et velu. Femelles différant souvent beaucoup des mâles par la taille, NOCTURNI. Famille EL. DIURNI (DiuRNES). (Lat.— Papilio. Lin. — Rhopalocères. Duméril. Bdv. ) Caractères principaux. — Chenilles à 16 pattes. — Chrysalides presque toujours nues et suspendues en plein air. — Antennes renflées à leur extrémité, point de crin à la naissance des secondes ailes pour retenir les premières. — Ailes relevées dans le repos. Caractères secondaires, — Jnsecte parfait volant pendant le jour ; corps peu velu, petit et grêle relativement aux ailes. Femelles différant peu des mâles par la taille. b stérieures n’a h ire d’épines; iles élevé rallè an $. y té peux cranpes (Jambes postérieures n’ayant qu’une seule paire d’épines; les quatre ailes élevées parallèlement dans le repos (1) Ride Jambes postérieures ayant deux paires d’épines. Ailes non parallèles dans le repos (les inférieures presque horizon- ; tules, les supeneurer no en) E E U S AD MN SEE SN RE (1) Jambes postérieures n’ayant qu'une seule paire d’épines, les quatre ailes élerées parallèlement dans le repos... . . . (2) Chrysalides attachées par la queue et par un lien transversal au milieu du corps, presque toujours la (a) Set en hante SR EE. 5 à à NU PR au DOI a Chrysalides attachées par la queue seulement, la tête en bas. . . . . . . . . . . . . . . Nyuvrmaumr. (2 * Nous partageons l'avis de M. Boisduval, qui pense que les Crépusculaires de Latreille doivent être réunis aux Nocturnes, et que leur séparation n’est pas ondée sur des caractères suffisants. Nous avions d’abord eu l'intention de ne donner sous le premier nom que les espèces dont les antennes ne décroissent point de a base au sommet, et par conséquent d’en retrancher les Procris pour les grouper avec les Emydia ; mais un peu d'attention nous a démontré l'impossibilité de elte marche, Bien plus, nous avons vu que le genre Procris lui-même appartient , sous le rapport des antennes, aux deux familles ; ainsi la P, Statices a les anten- es renflées au sommet, tandis que les mâles des P, Globulariæ, Pruni, ete., les ont au contraire presque semblables à celles des Emydia ; d’ailleurs comment oler les Procris des Zygæna, avec lesquelles elles se lient si bien par les Syntomis et les Psichotoe? Nous adoptons done la division des Lépidoptères en deux familles. outefois nous ferons observer que cette division est encore trés-artificielle, puisque les Diurnes se lient insensiblement aux Nocturnes par les Hosperia, Castnia , oronis, Agarista, Ægocera et Hecathesia. La famille des Diurnes ou Rhopalocères est donc loin de reposer sur des bases stables, etne peut se caractériser comparati- ement à l'immense famille des Nocturnes que par des diagnoses exceptionnelles et dont elle partage toujours l’une ou l’autre avec quelque tribu de ces derniers (Les antennes en massue avec les Zygæna, l'absence du crin des deuxièmes ailes avec les Hépiales et certains Bombycites, les ailes élevées dans le repos avec plu- eurs Phalénites, les métamorphoses et la forme des chenilles avec une foule de Gcometra, Noctua, ete., etc.) ; © est ce qu'exprime d’ailleurs évidemment le nom Hétérocéres, imposé à ceux-ci. I serait donc peut-être plus rationnel de ne former de tous les Lépidoptères qu’une seule série en les divisant seulement par tri- us; c'est ce que, après des études plus approfondies sur les exotiques, nous ferons peut-être dans la seconde édition, si le public veut bien épuiser celle-ci. , uant aux dénominations de Diurnes, nt et Nocturnes, sans doute elles sont et ne peuvent être qu'inexactes dans leur signification rigoureuse ; mais n nom est de si peu d'importance quand il s’agit de détruire des travaux si anciens, que nous croyons devoir conserver ceux de Diurnes et Nocturnes, le nom de hopalocères d'ailleurs (qui convient également à beaucoup d’Hétérocéres), s’il est moins impropre, n'étant pas plus exclusif, I. 2 2 G. PAPILIO. (5) Tribu I. PAPILIONIDI (PAPrILLONIDES). (Lat. God. —Succincti. Bdv.) Chrysalides attachées par la queue et par un lien transversal au milieu du corps, presque toujours la tête en haut... . + (4 !Caractères principaux. — Chenilles cylindriques ou de forme ordinaire. — Chrysalides presque toujours anguleuses (à un genre près). — Crochets des tarses très-apparents. — Toutes les pattes propres à la marche. — Cellule discoïdale des secondes ailes fermée. Caractères secondaires. — Taille grande où moyenne. — Fond des ailes ordinairement jaune ou blanc , jamais bleu * Bin (propnià décti). +. "26e ce 0 A e ARR RS ee ne ss = Caractères principauæ. — Chenilles ovales, courtes et en forme de cloportes. —Chrysalides ramassées, arrondies. — Cellule discoïdale des secondes ailes ouverte. — Crochets des tarses petits et à peine saillants. Caractères secondaires. — Taille petite où du moins au-dessous de la moyenne.—Ailes supérieures entières ; les quatre ayant le fond bleu, fauyé ou brun, toujours très-vif en couleur. . . . Gore de Lycænivi. (30 (5) Sous-tribu I. PAPILIONIDI (proprié dicti). Caractères principaux. — Chenilles cylindriques ou de forme ordinaire:— Chrysalides presque toujours anguleuses.—Crochets des tarses très-apparents.—Toutes les pattes propres à la marche.—Cellule discoidale des secondes ailes fermée. Caractères secondaires. — Taille grande ou moyenne.—Fond des ailes ordinairement jaune ou blanc, jamais bleu. . Chenilles portant sur le cou un tentacule en forme d’Y **. —Bord abdominal des ailes inférieures échancré et formant à (6) peine un léger repli. 0 a EE CORRE RS EAST EE TER c Chenilles sans tentacules. — Bord abdominal des ailes inférieures formant une gouttière qui embrasse plus ou moins le dessous de l’abdomen. (1 ( (7) Chenilles portant sur le cou un tentacule en forme d’Y.—Bord abdominal des ailes inférieures échancré et formant à peine un léger repli, Genres Papilio, . . . . . (9 (8) 1 MT TER NE Cet LE 14 Parnassius. . (9) Genre I. PAPILIO (rParirron). (Lat. Ochs. Bdv.— Amaryssus. Dalman.) Caractères principaux. — Chenille rase. — Chrysalide anguleuse à tête bifurquée. — Massue des antennes allongée. — Palpes très-courls; dernier article point ou peu distinct.—T'ête et yeux gros et saillants. Caractères secondaires. — Taille grande. —Ailes à fond jaune avec des bandes noires, les supérieures entières, les inférieures largement dent avec deux queues très-longues et une tache ocellée à l'angle anal. PODALIRIUS. Envergure, #5 mill. — Ailes d’un| Dans toute l'Europe.| Il est commun dans Lin. Fab. Bdv. jaune pâle avec le bord terminal et des| Jardins, prés, lisières|la France centrale. 11 Hub, 388-589. bandes noires, celles-ci plus larges auldes bois en avril, mai, aime à se poser sur les Pap. Podalire. God.|sommet; inférieures ayant en dessous|juillet et août. fleurs du lilas, plane en 1. 1. fig. 1. une ligne fauve et en dessus un rang de] Chenille renflée anté-|volant, et n’est pas dif- Le Flambé. Enr. quatre lunules anté-terminales bleues, |rieurement, d’un jauneffcile à saisir quand on et à l'angle anal un œil noir pupillé deld’ocre, avec une lignelne l’effarouche pas. La bleu et surmonté d’une tache fauve. dorsale plus claire et|chenille n’est pas très- $ Semblable. marquée sur les côtés/commune. Nous ayons de points rougeâtres et|pris dans le midi et aux noirs. Dans le jeunelenvirons de Neuf-Bri- âge, elle est verte, avec|sach beaucoup d’in- des traits jaunâtres obli-[dividus un tiers plus ques sur les côtés. Selgrands que ceux qu’on * Ces caractères secondaires ne sont applicables qu’aux espèces européennes. ** Pour voir ce tentacule il faut inquiéter la chenille, car dans l’état de repos il est caché sous le premier anneau, d’où elle le fait sortir à volonté, FEISTRAMELII. Dup. Suppl. pl 1.|quelquefois plus petit; les ailes sont fig. 1. Podalirius. var. God. Encycl. ALEXANOR. Esp. Bdv. Hub. 787- God. pl. AI. fig. 1. / MACHAON. Lin, Fab. Hub. 590- 391. God. pl. 1. fig. 2. Le grand Porte-Queue. Engr. G. PAPILIO. trouve en juin et sep-[trouve aux environs de tembre surle prunellier, [Paris. le pêcher, l’amandier. Chrysalide d’un jau- ne d’ocre, avec des rangs longitudinaux de points grisâtres, la partie anté- rieure plus foncée et le dos fortement relevé en pointe. Accrochée aux branches et aux murs. Ordinairement un peu plus grand,| Espagne. .Nous n’osons faire La chenille, dont|une espèce séparée de d’un jaune plus pâle avec la côte et le/M. Duponchel a bien|ce Papillon, par la rai- bord marginal d’un jaune bienplus foncé;|voulu nous communi-|son que la description les inférieures ont le bord plus large-|quer la description, est|de sa chenille se rap- ment noir, les queues un peu plus lon-|d’un beau vert, ayeclporte assez bien aux gues et la tache anale plus régulière,|des points ferrugineux, jeunes individus du Po- plus vive en couleur et plus ocellée, une ligne dorsale jaune|Zalirius. Cependant, il et d’autres lignes obli-[serait possible qu’elle ques latérales de la mê-[en fût réellement diffé- me couleur. rente; c’est ce que des observations plus sui- vies nous apprendront. Le papillon vole, dit-on, sans se confondre avec Podalirius. Envergure , 75 mill. — Ailes d’un Dalmatie, Morée, Pro- Il aime les gorges beau jaune avec le bord terminal; qua-|vence, environs de Di-|des montagnes, où on tre bandes sur les supérieures, dont les|gne. deux discoïdales très courtes, et une sur longé par une autre bande de la même le prend, posé sur des Dans les montagnes,|chardons dans la plus les inférieures, noirs; bord abdominal|en juin et juillet. grande chaleur. Il ne Chenille d’unvertpä-|paraît qu’une fois par couleur ; bord externe marqué de taches|le, avec les incisions|an. Les individus de anté-terminales jaunes, surmontées de|noires et ayant sur cha-|Dalmatie et de Morée quelques lunules bleues; angle anallque anneau, excepté lefsont plus grands que ayant un œil noir, pupillé de bleu au-|premier, des taches deceux de nos pays. dessous duquel est une tache fauve. même couleurentrecou- ® Semblable. pées de jaune. Se trouve en juillet, sur le Seseli dioicus. Chrysalide grisâtre. S’accroche à même les rochers. Envergure, 80 mill. — Ailes jau-| Dans toute l’Europe. nes à nervures noires, les supérieures] Prés, bois, jardins, avec trois bandes courtes et noires à la|champs. En mi, juil- côte, et un rang de taches lunulées dellet, août et septembre. la couleur du fond au bord externe. In-|[Chenille rase, verte, férieures ayant au même bord un ranglavec les incisions d’un|plus aisément l’après- de taches bleues, et à l'angle anal un|noir velouté, et sur cha-[midi. Sa chenille est œil noir renfermant une tache fauve et|que anneau, une bande|commune. un arc bleu. transverse de même| Il est impossible de ® Semblable. couleur, marquée delconfondre ces trois es- points orangés. On lalpèces quand on se rap- trouve en mai et sep-|pelle que la tache fau- tembre sur le fenouil, lalve anale est au-des- carotte sauvage et celle/sous de l’œil dans ? 4-| des jardins. lexanor, au-dessus dans Chrysalide verte oulle Podalirius, et renfer- brunâtre, avec deux|mée par lui dans le Ma- bandes jaunâtres oulchaon. noirâtres sur le dos. Cette espèce, qui est commune, a le vol ra- pide, et est assez farou- che quand elle a été manquée; on la prend 4 G. THAIS. Nous avons vu cette prétendue espèce en- voyée d’Allemagne, et nous l'avons prise nous- même aux environs de Paris. Nous ne saurions la considérer même comme une variété. Germar figure (fase. IV, tab. 15) une variété accidentelle fort remar- quable. SPHYRUS. Ordinairement un peu plus petit et Hub. 775-776. ayant plus de taches ferrugineuses sous les ailes inférieures. Var. A. God. Encycl. | Aïles d'un jaune très-foncé ; taille Nous avons pris plu- plus grande, et œil anal un peu obli- sieurs fois cette variété téré. aux environs de Valen- ciennes. (10) Genre II. THAIS (ruaïs). (Fab. Latr. God. — Zerynthia. Ochs. ) Caractères principaux. —Chenille chargée d’épines, charnue et velue. — Chrysalide effilée, terminée antérieurement par une seule pointe. —Massue des antennes en cône ovale, allongé et un peu courbe.—Palpes de trois articles distincts dépassant Le chaperon. Caractères secondaires. — Taille moyenne. —Les quatre ailes dentelées , à fond jaune avec de nombreuses taches noires et rouges, les infé- rieures ayant quelquefois plusieurs petites queues. — Dessous presque luisant. . . . . . . . . . . . (nu) (1) jar inférieures ayant plusieurs appendices en forme de queue. . . : . . (12 Ailes inférieures sans queues. . . + . + + + + . . . . . . . . (1,5 (12) Ailes inférieures ayant plusieurs appendices en forme de queue. GERISYT. © Envergure, 58 mill. — Ailes d’un| Grèce. Enjanvier, fé-| Elle est encore rare God. Hubn. Bdv. Zcon.|jaune pâle, supérieures avec de nom-|vrier et juin. dans les collections. Son pl. 2. fig. 1-3. breuses taches noires dont la plupart apparition en juin (épo- Dup. Suppl. pl. 2. fig.|partent de la côte et s’arrêtent à la ner- que à laquelle elle a été dati prise par M. A. Lefeb- 1-2. yure médiane. Inférieures à peine ta- chées de noir etayant un rang anté-mar- vre) semblerait indiquer ginal de taches rouges dont la costale qu'elle paraît deux fois, isolée et sous lesquelles on aperçoit une tandis que ses congénè- ligne anté-terminale noire interrompue. res n’ont qu’une géné- ® Plus tachée de noir et ayant la li- ration par an. Elle est gne anté-terminale des inférieures con- très-commune aux en- tinue, plus épaisse et marquée de petits virons de Smyrne. On atômes bleus au-dessous de chaque ta- la distingue toujours fa- che rouge. cilement des autres . Thais par les queues de ses ailes inférieures. (15) Ailes inférieures sans queues. HYPSIPYLE, Envergure, 58 mill. — Ailes d’un| Italie, Espagne, Au-| . Cette espèce et la sui- Fab.? Bdv. jaune serin clair avec une ligne termi-|triche, Morée, etc. vante ont long-temps Polyxena. Ochs. Hub. 392-395. nale très-profondément festonnce, la base, Chenille d’un jaunelété considérées com- les nervures et des taches noires. Supé-|citron, avec une bande|me identiques. N'ayant rieures ayant, avant la ligne festonnée,|dorsale brune les épi-[point élevé nous-mê- une bande noire atteignant les deuxlnes fauves, ciliées delme leurs chenilles, bords et précédée elle-même d’une au-|noir, et une rangée la-Inous ne pouvons assu- tre bande courte, partant de la côte oùftérale de points noirs|rer qu’elles soient cons- elle est souvent marquée d’un pointidisposés triangulaire-|famment différentes ,|° rouge ; cellule contenant quatre grosses/ment. Vit solitaire sur/nous devons même dire taches dont celle de l'extrémité n’attei-[Varistoloche à feuillesique l’extrême ressem- gnant jamais la côte et ordinairement|rondes. On la trouvelblance des insectes par- traversée par une petite ligne jaune ;|en août. faits nous laisse beau- bord interne offrant deux bandes dont|Chrysalide anguleuse|coup de doutes à cet © CASSANDRA. Hub. 910-915. Bdy. Jcon. pl. 3. fig. 1-2. Hypsipyle? God. pl. 5, c. fig. 1-2. La Diane? Engr. 109. A. B. DENNOSsIA. Dahl. MEDESICASTE. Ochs. God. pl. 5. c. fig. 3-4. Hub. 652. et Rumina. 394-395. La Proserpine. Engr. 109. À. B, C. D bis. Rumina, var. Bd. G. THAIS. l'extérieure étroite, en zigzag, et ne se liant pas ordinairement à la quatrième tache de la cellule. Inférieures ayant, au-dessus de la ligne festonnée, un es- pace noir marqué de cinq points bleus surmontés d’autant de taches rouges, et à la côte un trait rouge placé entre deux autres noirs et plusieurs taches noires assez petites sur le disque, Abdo- men marqué de quatre lignes rouges longitudinales. $ Plus grande et un peu plus mar- quée de noir. d’un brun jaunâtre pâle. |égard, néanmoins nous . avons dûnousenrappor- ter aux figures d’'Hub- ner et à l'opinion de M. Boisduval jusqu’à ce que des expériences po- sitives soient venues dé- mentir leurs observa- tions. Envergure, 52 mill. — Aïles d’unl Midi de la France, jaune pâle mais moins pur que celui de|Environs d’'Hyères, etc. l'Hypsipyle, avecles mêmes lignes et les[En mars et avril. mêmes taches, mais où le noir domine] Chenille différant de davantage; deuxième tache de la cel-|la précédente en ce que lule des supérieures très-étranglée aulle fond est brunûtre, milieu, et tache du bout de la cellulelavec les jointures plus atteignant ordinairement la côte ; deuxiè-|claires et que la série me bande du bord interne des mêmesllatérale de points est ailes large , un peu lunulée et se liant su-|remplacée par une ligne périeurement à lu tache du bout de la cel-|plus foncée. Vit sur la lule; taches du disque des inférieuresImêème plante. plus marquées; points bleus plus petits. | Chrysalide plus som- Espace rouge du bord interne appuyélbre. inférieurement sur un trait blanc. ® Plus grande. j Voyez la note d'Hyp- sipyle. Elle ne diffère sensiblement de Cas-| Italie. sandra qu’en ce qu’elle est encore plus marquée de noir. Nous avons vu cette Thaïs dans la collection de M. Marchand, qui l’a reçu de Dabl. Elle est à peine variété de Cas- sandra. Nous possédons une variété analogue, mais plus remarquable en ce que les points rou- ges ont complétement disparu. Envergure, 45 mill. — Ailes un peu] Midi de la France,| Nous l'avons fré- arrondies, d’un beau jaune serin, avec|Lozère, etc., dans les quemment prise à Cas- le bord marginal noir divisé par des lu-|garigues. En mai etltelnau près Montpellier. nules jaunes et de nombreuses tachesljuin. Elle plane à six pouces noires et rouges sur les quatre ailes. Une] Chenille d’un vert|de terre, et est difficile série de deux ou trois taches apicales|jaunâtre, ayecdeux ban-|} apercevoir à cause de blanches sur les supérieures. Inférieures|des dorsales d’un jaune-|sa couleur, qui la fait avec la bordure noire terminale plus/soufre bordées de deux|confondre avec les plan- espacée et formant deux lignes noi-|lignes noires interrom-ltes sur lesquelles elle res parallèles surmontées d’un rang de|pues, et deux points la-|se pose. Elle est com- taches rouges. Dessous des inférieures|téraux de même couleur[mune dans les collec- d’un blanc un peu nacré avec les dessins|des deux côtés de cha-ltions. du dessus. que anneau. Epines| Sa chenille vient £ Plus grande, avec les taches rou- orangées àsommité plus|d’être découverte par ges ordinairement plus délayées. claire et ciliées de noir. |M. Duponchel. Tête brune, avec deux taches plus foncées. Pattes écailleuses bru- nes. Se trouve à la fin de juillet, sur lAristo- lochia pistolochia. Chrysalide semblable à celle de l'Hypsipyle. Rumina. | Lin. Ochs. God. Bdv. Hub. 653-634. Dup. Suppl. fig. 1-2. HoxnonaTit. Bdv. Zcon. pl. 5. fig.lplupart des taches noires ont disparu sur Îles supérieures, où elles sont remplacées, Th. Honnorat. Dup.|savoir : la deuxième, à partir de la base, Suppl. pl. 2. fig. 3. [par un point noir, et presque toutes 3-5. Caractères principaux. — Chenille pub pl. 14./noires plus dominantes, ses ailes un peu G. PARNASSIUS. Elle est rare dans les collections comme tous Diffère de Médesicaste par sa taille, ordinairement beaucoup plus grande, sa couleur jaune plus intense, les taches Espagne, Portugal. qu’elle habite. Nous n’en avons vü qu'un seul in- dividu en assez mauvais état. plus dentées, et le bord terminal des inférieures dont la ligne noire supérieu- re est beaucoup plus large, au point qu’elle s’avance jusque sur le disque, et par cela mème renferme les taches rou- ges au lieu d’en être surmontée ; sa par- tie inférieure est aussi semée d’atômes bleuâtres. © Semblable. Diffère de Medesicaste en ce que la] Environs de Digne. Elle est très-rare, et ne nous semble qu’une variété accidentelle de Medesicaste, quoiqu’on en ait trouvé plusieurs les autres par de larges taches d’un rose individus semblables. vif bordées de ‘noir. Les inférieures ont le disque entier du mème rose, à l’excep- tion d’une tache basilaire, puis d’unemé- diane jaune. (14) Genre III. PARNASSIUS (PARNASSIEN). (Doritis. Ochs.— Thais et Parnassius. Lat. God. — Doritis et Parnassius. Bdv.) grosse et ovoide. — Palpes très-velus. Caractères secondaires. — T'aille grande ou au-dessus de la moyenne.— Les quatre ailes entières, arrondies ; Les supérieures p pourvues d’écailles au bord marginal, dessous luisant.— Abdomen très-velu dans les mâles. . (15) { APOLLINUS,. Ochs. Bdv. Thais Apollina. God. Dup. Suppl. pl. 1. fig. 2. Thia. Hub. 635-656. 687-688. Le petit Apollon. Engr. APOLLO. | Lin. Fab. Bdv. Hub. 596-597, 730-791, Point de poche cornée sous l’abdomen des femelles, Donrnis, Bdy. Une poche cornée sous l'abdomen des femelles, Parxassius, Bdv. . (16) Point de poche cornée sous l’abdomen des femelles. Genre DORITIS. Bdv. Envergure, 6o mill. — Ailes su-| Grèce, Morée, Cala-| Elle est rare dans les périeures presque transparentes, sau- bre, sur les montagnes.|collections. Elle vole poudrées de jaune et de noir et ayant|Au commencement dujaussi en abondance aux à la côte deux grosses taches de cette|printemps. environs de Smyrne. dernière couleur; partiemarginale trans- parente bordée d’une ligne jaune om- brée de noir, et peu sensible. Inférieu- res jaunes , avec le bord interne noi- râtre, et sept taches anté-terminales bleues cerclées de noir et surmontées de rouge. ® À ailes plus arrondies, les supé- rieures plus striées de noir, les infé- rieures sablées de rouge et ayant les ta- ches anté-terminales plus marquées. (17) Une poche cornée sous l'abdomen des femelles. Genre PARNASSIUS. Bdv. God. Envergure, 80 mill. — Ailes blan-| Alpes, Pyrénées, Lo-| Quoique . ses ailes ches , les supérieures avec quatre oufzère, Suède, Laponie, {soient très-entières, el- cinq grosses taches noires, dont uneletc. Sur les montagnes. |les sont quelquefois tel- vers le milieu du bord interne aussilEn juin et juillet. lement plissées qu’elles les lépidoptères du pays|. (17) escente. — Chrysalide arrondie, renfermée dans un léger réseau. — Antennes courtes, à massue resque dé- o) G. PARNASSIUS. God. pl. 2». fig. 1. [prononcée que les autres, et une bande| Cheuilled’unnoir ve- paraissent un peu den- L'Apollon. Engr. anté-terminale d’atômes noirs atteignant|louté semé de pointsd’un|tées à cause des nervu- presque le bord interne. Inférieures|blanc bleuître, avecunelres qui rentrent en de- avec une bande semblable, mais moins|série latérale de tachesldans. 11 est très-com- prononcée, la base noire jusqu'aux deux|orangées. tiers du bord interne, et trois à quatrella même taches, dont deux grandes, rondes, d’unlet pattes Tentacule delmun sur les montagnes couleur. Têtelet descend même quel- noirâtres. Se|quefois en plaine, mais rouge vif, cerclées de noiret pupillées deltrouveen mui, sur diffé-lil n’est pas très-facile blanc; les autres petites, réunies ou iso-lrentes espèces de Sedum|à saisir, quoique son lées à l'angle anal. Antennes très-cour-let de Saxifraga. Elle est|vol soit fort lourd, par- tes, légèrement annelées de noir et deldifficile à élever. ce qu'il se tient ordinai- gris. Chrysalide arrondie, |rement sur des endroits $ Plus grande, avec les taches rou-|brune , saupoudrée delescarpés. II varie prodi- ges ordinairement un peu jaunâtres. |gris bleuâtre, et renfer- gieusement. mée dans un léger tissu entre des feuilles. médiaire entre Apollo et Phæbus partage tous ses Caractères avec l’u- Nowiow. Tache costale externe et tache du| Russie orientale; en| Cette variété inter- Fisch. Bdv. con. pl.|bord interne marquées derouge aux su-laoût. 4. fig. 3. périeures. Base des inférieures marquée Dup. Supp. pl. 41.|d’une tache rouge; espace noir basilai- fig. 1. re remontant fortement dans la cellule,| et y formant un crochet; frange mêlée de traits noirs longitudinaux. Antennes plus visiblement annelées. ® Plus sablée de noir que le ÿ. ne ou l’autre de ces es- pèces, qui varient tant. Il est donc absolument indispensable de con- naître la chenille pour en faire une espèce. tif de cette espèce, qui PHOEBUS. Envergure, 62 mill.— œ' Ailes blan-| Alpes de la Suisse,| La taille est le prin- Fab. Bdv. God. pl.lches, les supérieures avec trois taches|de la Savoie, etc. En cipal caractère distine- 20. fig. 2. noires costales dont l’externe divisée en|juillet. Delius. Ochs. deux, et marquée supérieurement d’un Phæbus. 567-568. et|point rouge, et une bande courte anté- Apollo Delius. 649-[marginale d’atômes noirs; point, ou 652. Hub. seulement quelques traces de taches au Var. Accid, 684-865. |bord interne. Inférieures sans bande anté-marginale, avec la base noire, joi- gnant presque l’angle anal et deux ta- ches petites, rouges, cerclées de noir, et très-rarement pupillées de blanc. An- tennes distinctement annelées. $ Plus noire, avec les taches plus grosses , dont une bien visible au bord interne , et souvent pupillée de rouge; souvent aussi une tache de cette cou- leur à la base des supérieures ; la bande anté-marginale bien marquée, même aux inférieures, qui ont aussi souvent le bord terminal peu fourni d’écailles, et enfin les deux taches anales comme dans À pollo, mais presque toujours mar- quées de rouge. Hanpwickir. La plus externe des taches costa- Hope Zool, misc. tab.[les est marquée de trois points rouges 4. fig. 1.et1a. ainsi que la tache du bord interne, et le \ . . ra 1 bord marginal des inférieures est longé varie autant qu’ Apollo. Elle habite les prairies humidesdesmontagnes, et se rencontre ordi- nairement le long des torrents qui descendent des glaciers. Elle est beaucoup moins répan- due qu’Apollo, et ne se trouve que dans certai- nes localités : en Suisse, il faut la chercher dans le voisinage de Bex, de Chamoun y, du grand Saint-Bernard , etc. La variété 684-685 d’Hub- ner est complétement dépourvue de taches rougesen dessus. C’est une variété fe- melle dont la bande an- té-marginale des in- férieures est très-pro- par une série de taches noires pupillées noncée. de blanc. MNEMOSYNE. Envergure, 62 mill. — Ailes blan-| Montagnes de laSuis-| Ilaffectionnelesprai- Lin. Fab. Bdv. Hub.{ches, avec les nervuresnoires, supérieu-|se, Suède, Sicile, etc.|ries humides des mon- 298. res avec deux taches noires dans la cel-|En juin et juillet. tagnes , et ne descend God. pl. 2 5. fig. 5. lule, puis un espace noirâtre ; bord mar- jamais en plaine. Pour Le Semi-Apollon. Engr. ginal largement dépourvu d’écailles à sa partie supérieure, où il est ordinaire- ment marqué de quelques taches blan- ches. Inférieures avec la base et une l'avoir frais, il faut le chasser en juin. Les ta- ches noires desinférieu- … tres (excepté celle de la SJ 8 G. PIERIS. tache discoïdale noires. Les quatre ailes base ) manquent quel- sans aucune tache rouge de part et d’au- quefois *. tre. Antennes presque entièrement noi- res. © Plus obscure, et ayant le plus sou- vent une bande anté-marginale peu sen- sible d’atômes noirs sur les inférieures. (18) Chenilles sans tentacules. — Bord abdominal des ailes inférieures formant une gouttière qui embrasse plus ou moins le dessous RADAR Le. ie dela nl is eut sn. RTE ae Donne Te en + AU Genres Pieris. . , = :."..:(20 3 i Leucophasia. . . . (27 (9) Gonopteryæ. . . . (28 Colas. es lag (20) Genre IV. PIERIS (r1ËrIDE). (Lat., God. —Pontia, Fab., Ochs. — Pieris et Anthocharis, Bdv.) Caractères principaux. — Chenille pubescente ou même un peu velue.— Chrysalide terminée antérieurement par une seule pointe, avec Le dos renflé et le plus souvent caréné. —Palpes cylindriques peu comprimés, assez longs, droits; massue des an- tennes ovoide ; cellule discoidale de forme ordinaire. — Corps de grosseur moyenne. — Abdomen ne dépassant pas les ailes inférieures. Caractères secondaires. — Les quatre ailes entières, arrondies mais non oblongues, blanches ou rarement jaunes, avec des points et des taches noirs; dessous des inférieures toujours plus haut en couleur ou plus chargé de dessins que Le dessus ÿ an- tennes souvent annelées de blanc:et de noir, … 4. D 4 D + © Le ho en 6 eee 0 (a) Chenille velue sur le dos, vivant sur les arbres.—Chrysalide un peu arrondie, terminée antérieurement par une pointe légèrement obtuse. — Ailes légèrement allongées, sèches, peu chargées d’écailles en dessous, blanches avec des nervures noires. — Antennes d’une seule couleur, à massue presque insensible, peu renflée, fusiforme.. . . . . . . . . (22) (aa) Chenille pubescente, vivant sur les plantes, principalement sur les crucifères. — Chrysalide anguleuse terminée anté- 21) rieurement par une pointe aigué. — Ailes peu chargées de dessins, les inférieures rarement veinées de noir en dessous, mais jamais marbrées de vert. _— Antennes très-annelées de blanc et de noir, terminées par un bouton aplati. . . . (29 bis) Chenille pubescente. — Chrysalide terminée par une pointe de forme variable. — Ailes inférieures marbrées de vert en dessous. — Antennes légèrement annelées, terminées par un bouton AMEL Om ca 0 sur ie et DS LI 22) Chenille velue sur le dos, vivant sur les arbres. — Chrysalide un peu arrondie, terminée antérieurement par une pointe légèrement obluse. — » : Q P. > tp P 8 Ailes légèrement allongées, sèches, peu chargées d’écailles en dessous, blanches avec des nervures noires. — Antennes d’une seule couleur, à massue presque insensible, peu renflée, fusiforme. CRATÆGI. Envergure, 65 mill. — Ailes blan-| Dans toute l'Europe, La chenille et le pa- Lin. Fab. Ochs. Bdv. |ches, avec les nervures noires de part|champs, prés, jardins. pillon sont très-com- Hub. 399-400. et d'autre, sans dessins ni points; extré-[En juin et juillet. muns. La première fait Piér. de l’'aubépine. God. |mité des nervures noirâtre et peu four- Chenille cylindrique,|beaucoup de tort aux pl. 2. fig. 3. nie d’écailles, surtout aux supérieures. |luisante , couverte delarbres fruitiers. Le Gazé. Engr. © Semblable. poils blanchâtres, avec| Cette espèce a un fa- les côtés d’ungrisplom-lcies tout différent des bé, et le dos noir, aveclautres Piérides sous ses deux lignes longitudi-|trois états, et mériterait nales fauves. Vit en so-[de former un genre à ciété sur l’aubépine|plusjustetitreque beau- ( Cratægus oxyacantha)|coup de Piérides qu’on et les arbres fruitiers. |a isolées du genre pri- On la trouve en avril et|mitif. mai. Chrysalide d’un blanc ° verdâtre, avec deux li- gnes latérales jaunes et * Dalman observe qu'il est surprenant que les premiers états de cette espèce soient tout-à-fait ignorés, On peut en dire autant de Phæbus et d’une foule d’autrel espèces alpines qui sont CRAN très-communes, Sans doute la recherche des chenilles présente plus de difficultés dans les montagnes que dans nos pays; mail il est vrai de dire aussi que la plupart des entomologistes négligent beaucoup trop cette chasse, Nous ne saurions trop engager les jeunes amateurs à qui leur por sition le permet, à s’y livrer avec ardeur, Une foule de découvertes et d’intéressantes captures les dédommagera amplement de leurs peines. G. PIERIS. beaucoup de taches noi- res, dont un rang sur ° lenveloppe des ailes, qui est bordée d’une li- gne dentelée de lamême couleur. (22 bis) Chenille pubescente, vivant sur les plantes, particulièrement sur les crucifères. — Chrysalide anguleuse, terminée antérieurement par une pointe aiguë. — Ailes peu chargées de dessins; les inférieures rarement veinées de noir en dessous , mais jamais marbrées de vert. — Antennes très-annelées de blanc et de noir, terminées par un bouton aplati. BRASSICÆ, Envergure, 65 mill. — Ailes blan-[ Dans toute l’Europe,| On rencontre quel- Lin. Fab. Ochs. Bdv. |ches, les supérieures avec l'angle api-[champs, jardins, prai-[quefois des mâles qui Hub. 401-405. Cal largement noir. Les inférieures aveclries. Pendant toute lalsont marqués en dessus Piér. du chou. God. pl.|une tache de la même couleur au bord|belle saison. de deux points noirs, o tert. fig. COR interne; dessous des supérieures avec| Chenille d’un vert! Hubner donne, com- Le grand Papillon duldeux gros points noirs ; dessous des in-ljaunâtre, avec trois raies|me * étant d'Europe, la chou. Engr. férieures jaune, sablé de noir. jaunes longitudinales , | Pieris Cheiranthi (God. Femelle ayant les deux points séparées par des points|Bdv.), qui se trou- noirs des supérieures apparents en des-|noirs tuberculeux, delve ordinairement à Té- sus, une tache de cette couleur au bord/chacun désquels s’élève |nériffe ; comme les au- interne, et les inférieuresteintées de jau-[un poil. Tête bleue pi-|tres auteurs n’en parlent ne aussien dessus, quée de noir. Vit en so-|pas, et que rien ne nous ciété sur le chou, et sur/autorise à la considérer les autres plantes de lacomme Européenne, famille des crucifères.|nous ne la comprenons Elle est très-commune,|pas dans ces tableaux. ainsi que le papillon. |(Voyez le suplément, à Chrysalide d’un blanc|la fin de ce volume. ) sale, marquée irréguliè- rement de noir et de jaunâtre. RAPÆ. Envergure, 45 mill. — Ailes blan-| Dans toute l’'Europe,| Cette espèce est très- Lin. Fab. Ochs. Bdv. |ches, les supérieures ayant l’angle api-|champs, jardins, prai-|[commune, et est tou- Hub. 404-405. Cal légèrement noir, le reste comme dans|ries, etc. Pendant toute|jours beaucoup plus pe- Piér. du chou. God.lla précédente. la belle saison. tite que la précédente ; pl. 2. tert. fig. 2. ? Différant du G7 par les mêmes ca-| Chenille verte, aveclon rencontre plus sou- Le petit pap. du chou.lractères que celle de l'espèce précé-|trois raies jaunes longi-|vent que dans celle-là Engr. dente. tudinales, dont les deux|desmäâles tachés de noir latérales souvent inter-len dessus. Elle affec- rompues. Tête verte.|tionne, ainsi que la pré- Vitsolitaire,sur la grosselcédente , les lieux et rave, la capucine, etc.|les temps un peu hu- Chrysalide d’un gris|mides. sale, pointillée de noir, et ayant souvent des teintes rosées. mn EnGaNE. Beaucoup plus petite, ailes plus ar-| Dalmatie. Elle a été trouvée par Hub. 904-907. rondies; tache inférieure du disque Dahl; nous ne l'avons des premières ailes et tache de la côte point vue en nature. des secondes manquant dans les deux sexes; dessous entièrement dépourvu de taches discoïdales noires dans les deux sexes. ) NAPI. Envergure, 40 mill.— Ailes blan-| Dans toute l’'Europe,| Cette espèce ; n’est Lin, Fab. Ochs. Bdv. |ches, les supérieures avec l'angle api-|bois, prairies, jardins. |pas rare, nous l'avons Hub. 406-407. cal et l'extrémité des nervures noirs;/Pendant le printemps|prise dans les environs Piér. du navet. God.|dessous des inférieures d’un jaune pâle, let l’été. de Lille, ayant le des- pl. 2 quart. fig. 3. |avec des larges veines d’un noir verdâtre| Chenille d’un vert|sous des ailes inférieu- Le papillon blanc veinélsuivant les nervures, el qu’on aperçoit{obseur, plus clair surlres bien plus coloré et de noir. Engr. 104.|confusément en dessus, les côtés, avec les stig-[plus veiné que dans a, b. c. d. ® Différant du ' comme dans les/matesroux entourés d'’u-|toute autre localité. précédentes. ne petite tache jaune, Quelquefois la femelle des petites verrues blan-[a deux points noirs sur 4: 10 G. PIERIS, ches, des points noirs,iles ailes supérieures. : et un léger duvet, Vit solitaire sur le navet, le réséda jaune, la tou- rette glabre, la capuci- ne, etc. Chrysalide très-an- guleuse, grisâtre, et pointillée de noir. Esp .. Narez, Cette variété est plus grande quel: Environs de Paris. Nous avons souvent er? Nobis. l'espèce ordinaire, et n’a que quelques|Août, septembre. pris cette variété aux ‘ Hub. 664-665 ? veines noirâtres et courtes sous les ailes environs de Chartres, inférieures. Ses ailes sont aussi plus * [où elle ne se montre épaisses et plus arrondies que dans les- que dans l’arrière-sai- pèce typique, et la $ a constamment son, et toujours en deux gros points noirs souvent accom- moins grande quantité pagnés d’une liture au bord interne. que l'espèce principa- ? le. Est-il bien certain qu’elle provienne de la même chenille que la api? En tout cas, elle fait le passage de la Pieris Rapæ à l'espèce typique. BRYONIE. Variété Q qui diffère de l'espèce en| Alpes, Vosges, Sty-| Après avoir érigé en God. pl. 5e. fig. 1. |ce qu’elle est d’un gris jaunâtre, sau- rie, Laponie, Suède,lespèce cette variété, Var. Napi. Bdv. God.|poudrée d’atomes bruns, et en ce que|sur les montagnes. Godart reconnut son er- Encycl. les nervures y sont très-dilatées en reurdansl’Encyclopédie, Hub. 407. dessus. et la rapporta à la Napi, ; Engr. 104. a bis. avec laquelle on la trou- ye souyent accouplée. (25) Chenille pubescente, — Chrysalide terminée par une pointe de forme variable. — Ailes inférieures marbrées de vert en dessous. — Antennes légèrement anneldes, terminées par un bouton aplati. +. + + + + + + + : (2! (24) LEUR de tache aurore au sommet des supérieures dans les mâles. . . + + + + + + + * 25) Une tache aurore au sommet des supérieures dans les mâles, genre ANTHOCHARIS, Bdv. . 26) (25) Point de tache aurore au sommet des supérieures dans les mâles. CALLIDICE. Envergure, 42 mill. — Ailes blan-| Alpes, Pyrénées. En] Cette espèce, qui a le Ochs. Bd. ches, avec une bandelette noire à la cô-ljuillet et août. vol très-rapide , ne se Hub. 408-409. te des supérieures, et leur sommet mar-| Chenille d’un gris|trouve que sur les mon- God. pl.e v. fig. 2-3. |qué de deux rangs de points noirs ; des- bleuâtretrès-foncé,poin-[tagnes, à une grande sous des inférieures d’un vert obseur, |tillé de noir, avec qua-lélévation. M. Boisduval avec treize taches sagittées, d’un jauneltre raies blanches, mar-|a récemment découvert pâle. quées à la jointure deJsa chenille. @ A ailes plus arrondies, et ayantaulchaque anneau d’une Ici devrait se pla- bord terminal, en dessus, une série deltache citron. Stigmates|cer la Pieris Raphani taches ovales blanches, sur un fond/d’un blanc bruntre.|(God.Ochs. Dup.), mais noir. Tête de la couleur dultous ces auteurs ont dé- corps, marquée de cha-{crit, etnous avons reçu que côté d’une tache|nous-même sous cenom jaune. Pattes écailleu-|l’Hellica d'Hubner, qui ses noires. Vit en août|n’habite pas l’Europe. et septembre , sur les|Cependant, est-il bien crucifères, auprès descertain que la Raphani neiges permanentes. |d’Esper, qui, d’après la Chrysalide grisâtre,|figure qu'en donne cet finement pointillée delauteur, en diffère nota- noir, avec le dos mar-lblement , puisqu'elle a qué d’une ligne jaune. |quelques rapports avec la L. Sinapis, ne soit pas une espèce distinc- te ? N'ayant pas vu cette G. PIERIS. L2 dernière espèce en na- ture, nous ne pouvons nous prononcer sur cette question. DAPLIDICE. Lin. Fab. Bdy. Hub. 414-415. God. pl. 2 secund. fig. 3. et 2 quart. fig. 2. Le Papillon blanc mar- bré de vert. Engr. Envergure, 45 mill. — Aïles blan- ches , angle apical des supérieures noi- râtre, taché de blanc, tache costale lar- Dans toute l’Europe,| Cette espèce, sans dans les champs, les/être rare, n’est pas lieux incultes. En mai,|très-commune; on est ge, coupée par un trait blanc et saupou-|juin et juillet, quelquefois plusieurs drée de vert en dessous; dessous des su-| Chenille d’un cendrélannées sans la revoir périeures jaunâtre à la base, celui deslbleuâtre, couverte de[dans les lieux où on la inférieures d’un vert jaunâtre piqué delpetits tubercules noirs|prenait auparavant assez noir, avec des taches blanches dont leslavec quatre raies blan-labondamment, marginales disposées en bande maculai-|ches marquées à cha- re, celles qui les précèdent en bande|que jointure d’une ta- non interrompue, et les autres, au nom-|che citron. Ventre et bre de trois seulement, en triangle. [pattes blanchâtres, avec $ Ayant les ailes supérieures pluslune tache jaune au-des- marquées de noir, une tache de cettelsus de chacune d’elles. couleur au bord interne tant en dessus|Vit sur plusieurs résé- qu’en dessous, et les dessins des infé-|dacées et crucifères, en rieures répétés en noir en dessus, juin et septembre. Chrysalide grisâtre, pointillée de noir, avec quelques raies roussâ- tres. BELLIDICE. Brahm. Belemida. Hub. 951- 954. Un peu plus petite, angle apicall Suisse, Russie, Hon- des supérieures marqué de noir moins|grie, environs de Char- étendu, moins intense et plus saupou-|tres. dré de blanc; dessous des inférieures d’un vert plus uni, moins mêlé de jaune, et ayant la bande blanche centrale non- continue mais maculaire, surtout au bord interne; dessous des supérieures ayant la tache noire du bord interne fort peu marquée (dans le mâle) et souvent tout-à-fait oblitérée et n’ayant point de jaune à la base. ® Analogue à celle de Daplidice. Nous ayons pris une fois cette Pééride aux environs de Chartres, avec des Daplidice. Nous pensons qu’il y a erreur dans les numé- ros d’Hubner, et que le nom de ses figures 931, 934; qui se rapportent bien à Bellidice, aura été confondu par le graveur avec le n° 929-930, qui serait alors sa Belemida, et qui répond à notre Tagis. Voyez cette der- nière. Elle est très-rare dans les collections. Nous n’ayons vu qu’une fe- melle, aussi n’osons- nous nous prononcer sur la validité de cette espèce, qui nous a paru une simple variété de Bellidice. CaLoRiDicE. Fisch. Bdv. Zcon. pl. 6. fig. 5-6. Hub. 712-715? Dup. Suppl. pl. 4. fig. 3-b? Environs de Moscou. En juillet, Elle est plus petite que Daplidice; le sommet des ailes supérieures est plus aigu même dans la femelle; la tache costale n’est point saupoudrée de vert en dessous, et les taches noires du des- sus sont plus petites et plus isolées; en- fin les parties vertes du dessous des ailes inférieures sont à peu près du même ton que dans Bellidice, mais elles sont plus étroites et plus allongées, ainsi que les taches blanches. Daplidice. var. God. Encycl. BELEMIA. Ochs. God. Hub, 419-415. Dup. Suppl. pl. 111. fig. 1-2, Bdv. Zcon. pl. 6. fig. 1-2. .Envergure , 4o mill. — Ailes blan- Espagne et Portugal. Elle est rare dans les ches, avec le sommet des supérieures|En décembre, février et/collections. noir, traversé par une bande maculaire|mars. blanche , tache costale noire, carrée et traversée par une ligne blanchâtre; des- sous des supérieures ayant au sommet trois bandes légèrement nacrées et bien tranchées sur un fond vert. Dessous des inférieures d’un vert foncé, avec des bandes légèrement nacrées, transverses, inégales et nettement coupées. ® Semblable. 12 GLAUCE. Ochs. God. Hub. 546-547. Dup. Suppl. pl. 3. fig. 3- Bdv. Icon. pl. 6. fig.|ligne blanchâtre. Dessous des supérieu- 3-4. BELIA. Fab. Bdv. Hub. 417|ches, les supérieures anguleuses, avec le et 418 (la fig. 416 est l’Ausonia). God. pl. r 6.fig. 1-2. |large, marquée en dessous d’un $ blanc; Var. À. Nobis. TAGIS. Bdv. Zcon. pl. 5. fig.lches, supérieures un peu arrondies , 1-3. Bellesina, Bdy. Index. lou quatre taches blanches, et la tache Dup. Suppl. pl. 5. fig.|costale étroite et lunulée, joignant rare-[le ventre plus pâle et|zel. C’est la plus petite 5 une bande blanche laté-du genre. 2-0. Belledice. Hub. 929-lquée de noir. Dessous des inférieures 930. Tacrs. Ramb. Hub. 565-|des ailes supérieures moins marquée de 566? G. PIERIS. ” Envergure, 43 à 45 mill. — Ai Espagne et Portugal.| Cette espèce est à la les blanches, avec l’angle apical des su- En février et mars. Belemia ce que l’Auso- érieures noir, traversé par une bande lanche maculaire. Tache costale noire un peu oblongue et traversée par une res ayant au sommet trois bandes iné- gales, peu tranchées, sur un fond vert. Dessous des inférieures d’un vert jaunâ- tre, piqué de noir, avec des bandes blan- ches, transverses, très-inégales, et moins nettement coupées que dans Belemia. ® Semblable. Envergure, 40 mill—Ailes blan- sommet noir et traversé par une bande maculaire blanche; tache costale assez côte piquée de noir. Inférieures sans taches en dessus, et ayant le dessous d’un vert foncé, avecun grand nombre de taches irrégulières d’un blanc nacré. ® Ayant le dessus des inférieures un peu jaunûâtre. Un peu plus grande, tache costale petite et isolée; dessous des secondes ailes et sommet des supérieures d’un vert plus jaunâtre, avec les taches na- crées plus allongées, de sorte qu’elles forment des bandes assez régulières , quoique moins distinctes qne dans Bele- mia et Glauce. . Envergure, 34 mill. — Ailes blan- avec le sommet noir, marqué de trois ment par une liture la côte qui est pi- France méridionale, dans les garigues , lesimune aux environs de jardins, etc. En mars et|Montpellier, vole très- avril. Midi de la France, Provence. En avril et|tenant bien caractérisée mai. Chenille verte, avec|chenille, due à M. Don- nia est à la Belia. C’est dire qu’elle s’en distin- gue par son fond d’un vert plus jaunâtre et ses bandesmoïins tranchées. En la regardant d’un peu loin, on aperçoit sous les ailes inférieures une espèce de ligne jaune qui part de la base et se prolonge jusqu’au bord externe. Elle n’est pas moins rare que la précédente. On la trou- ve aussi en Egypte. Cette espèce, com- rapidement. Nous l’a vons prise, ainsi que M. Marchand, dans les environs de Chartres, mais elle yest plus petite que dans le Midi, et les taches blanches sont à peine nacrées. M. Anju- bault nous mande l’a- voir prise au Mans. Cette singulière va- riété participe à la fois de Belia, d’Ausonia et de Belemia. Nous en pos- sédons deux individus très-frais, mais nous ne pouvons nous rappeler d’où ils nous été en- voyés. Peut-être de- vront-ils par la suite former une espèce dis- tincte, mais pour cela la connaissance de la che- nille est indispensable. Cetteespèceestmain- par la découverte de sa rale surmontée d’une] Nous croyons, ainsi d’un vert un peu jaunâtre, avec des ta-[ligne d’un rouge vif.[que nous l'avons dit à ches blanches non nacrées, et un petit|Tête et pattes vertes.|l'article Belledice, qu’il point noir discoïdal. Vit solitaire, en juin,|y a eu interversion de $ Semblable, sur l’Iberis pinnata. numéros dans les figu- Chrysalide incarnate,|res d’Hubner. Sa Belle- tirant postérieurement|dice se rapporterait alors sur le rose, avec une li-[fort bien à la nôtre, à gne dorsale brune et la/l’orthographe près, et sa pointe antérieure très-| Belemida à notre T'agis, effilée. à laquelle elle ressemble parfaitement. L' Un peu plus grande, tache apicale| Corse, Portugal? C’est à peine une va- riété de la nôtre; mais Dup. Suppl. pl. 4. fig.[blanc; taches blanches du dessous des 1-2 God.? Ochs.? AUSONIA. Ochs. God. t. 2. pl. 6e. fig. 3-4. Bdv. Belia. Hub. 416. SIMPLONIA. Bdy. con. pl. 5. fig. Dup. Suppl. pl. 5. fig. 5-4. Ausonia. Hub. 583. et Marchande, 936-937. G. PIERIS. nous la mentionnons ici june qu’elle pourrait ieu être l’espèce typi- que dont Hubner aurait un peu outré les cou- leurs.” inférieures moins larges et quelquefois un peu nacrées. France centrale ct| Elle est très-commu- méridionale, dans lesine aux environs de Ne- lieux secs. En juin. mours et dans la Solo- gne; nous l’avons prise aussi, mais plus rare- ment, auprès de Châ- teaudun. Elle vole assez rapidement, et se pose de préférence sur les crucifères, qui servent probablement de nour- riture à sa chenille, Envergure , 45 mill. — Ailes blan- ches, les supérieures avec le sommet aigu, noir, coupé de trois taches blan- ches confuses ; tache costale de gran- deur moyenne, irrégulière et n’attei- gnant pas la côte, qui n’est jamais pi- quée de noir en dessus. Dessous des infé- rieures d’un blanc ordinairement sans éclat, avec des espaces légers, irrégu- liers, et à peine contigus, d’un vert trés- saupoudré de jaune. £ Semblable, et ayant seulement le dessus des inférieures teinté de jaunâtre. Montagnes du Va-| Elle est depuis long lais, Simplon, Savoie. temps figurée dans Hub- En juin et juillet. ner sous le nom d’Au- sonia. Depuis, Geyer a donné dans son supplé- ment, sous le nom de Marchandæ, une Piéri- de qui n’en diffère aucu- nement. Nous les possé- dons toutes deux en na- ture, et celles de la col- lection de M. Marchand, auquel la dernière avait été dédiée, sont aussi complétement identi- ques.—Peut-êtrelacon- naissance de sa chenille en fera-t-elle une espèce séparée d’Ausonia. Elle est rare, son vol se rapproche de celui de Daplidice. C’est prin- cipalement dans les Al- pes du Valais et dans le canton de Vaud qu’il faut la chercher. Un peu plus grande, sommet des supérieures moins aigu, côte sablée de noir et presque atteinte par la tache costale, qui est marquée dans son milieu d’un trait blanc, et est en dessous étran- glée et réniforme ; base des inférieures plus noire, dessous des mêmes ailes plus marqué de vert et moins saupou- dré de jaune. ? Ayant les taches costales et apica- les encore plus noires et très-grosses en dessus. 582- (26) Une tache aurore au sommet des ailes supérieures dans les mâles. Genre ANTHOCHARIS. Bd. : CARDAMINES. Envergure, 43 mill. — Ailes blan-| Dans toute l’'Europe.| Elle est très-com- in, Fab, Ochs. Bdv. ches, arrondies, avec le sommet des su-|Bois, prés, jardins. En|mune. ub. 419-400. È 425. 424-|périeures largement aurore, et une lu-lavril et mai. On distinguera faci- nule centrale noire. Dessous des infé-| Chenille verte, légè-[lement sa femelle des od. pl. 2. fig. 2 et 2|rieures blanc, marbré irrégulièrement/rement pubescente etlautres espèces par ses quart, fig, 1. Aurore, Engr. de vert, mêlé de jaune, surtout au cen-|chagrinée , avec une li-lailes bien plus arrondies tre, où le vert est plus foncé. gne latérale blanche quilet sa tache noire apicale, 52e SES < £ Manquant de la tache aurore aux|se fond supérieurement|qui n’est point entre- ailes supérieures. avec la couleur verte,[coupée de taches blan- tête et pattes vertes. {ches. Se trouve en juin et! Hubner représente juillet sur lescrucifères.|(791-792) une variété Chrysalide longue ,|femelle dont le dessus effilée, arquée aux ex-|des inférieures est teinté trémités, à ventre proé-[de jaune. 14 G. LEUCOPHASIA. minent et à anneaux de à l'abdomen immobiles. . Elle est blanchâtre ou -[brunâtre, striée de li- gnes plus claires. EUPHENO. Envergure, 58 mill. — Ailes d’un] Provence, Langue-| Elle a le vol assez ra- Lin, Fab. Bdv. beau jaune, les supérieures avec un|doc, environs de Mont-|pide, et aime à se repo- Hub. 421. 425. 651. [point discoïdal noir et une large tachelpellier, Lozère, .etc.|ser sur les crucifères. God. pl.5 e. fig. 4-5. laurore encadrée de noirâtre. Dessous|Dans les garigues, en|Elle est commune, mais L’ Aurore de Provence.|des inférieures jaune mêlé de blanc, lavril et mai. on trouve généralement Engr. avec quelques bandes tranverses d’un] Chenille verte, avec|plus de mâles que de vert noirâtre. les côtés du corps blancs|femelles. Cette obser- Q A ailes plus arrondies, blanches etfet longés par une série|vation s’applique égale- ayant seulement l'extrémité des supé-|de points noirs. Vit sur|ment à la Cardamines. rieures marquée de jaune orangé. la Biscutella Dydima. Hubner donne (425) une variété correspon- dante à celle de la pré- cédente. | EUPREME. Le sommet des premières ailes est Nous n'avons point Esp. Æupheno. var.|verdâtre en dessus, avec une tache au- vu en nature cette va- : God. Bdy. rore ovale et oblique, précédée en de- riété, dont nous em- hors de quelques points blancs dont un pruntons la description isolé et plus gros. La raie verte en zig- à l'Encyclopédie métho- zag du dessous des inférieures s’appro- dique. Voyez le Suppl à che davantage de la base et du bord la fin du volume. postérieur. (27) Genre V. LEUCOPHASIA * (revcornaste). (Bdv. Pieris. Lat. God. — Pontia. Ochs.) Caractères principaux. — Chenille pubescente.—Chrysalide terminée par une seule pointe, avec le dos peu renflé et non caréné.—Palpes un pt recourbés. — Massue des antennes terminée par un bouton ovale aplati. — Cellule discoidale , très-courte et n’atteignan pas même le tiers de l’aile. — Ailes très-oblongues. — Corps petit et peu velu.—Abdomen grêle, non velu, long et dép sant les ailes inférieures. Caractères secondaires. — Ailes minces, les inférieures non marbrées de vert. — Taille au-dessous de la moyenne. SINAPIS. Envergure, 58 mill. — Ailes minces, Dans toute l’'Europe.| Elle est très-commu- Lin. Fabr. Bdv. Hub. {blanches; les supérieures avec une tache|Bois humides, prés, jar-[ne. Les lignes cendrées 410-413. arrondie, noirâtre à l'angle apical. Des-|dins, etc. En mai, juillet du dessous des inférieu- Piér. de la moutarde. |sous des supérieures avec la côte noirâtre|et août. res sont plus ou moins God. pl. 2. tert. fig.|coupée par un croissant blanc au bout! Chenille verte, plusImarquées, suivant les + de la cellule (ce caractère plus ou moins|foncée sur les côtés, localités, et manquent Le Blanc de lait, Engr. {sensible , suivant l'intensité du noir delavec un ligne latérale|parfois complétement. la côte). Dessous des inférieures d’un|jaune; tête et pattes ver- blanc un peu jaunâtre, avec deuæ bandes|tes. Vit en juin et sep- transverses et souvent les nervures d’un|tembre sur le Lotus cor- gris cendré. niculatus, le Lathyrus © Ayant ordinairement la tache api-|pratensis, etc. cale moins marquée. Chrysalide jaunâtre , avec des traits fauves sur les côtés et sur l’enve- loppe des ailes. Enysim. N’en diffère qu’en ce qu'elle man-| Environs de Paris. Cette variété n’est pas Bork. Sinapis. var.|que de la tache apicale noire. rare, et on trouve des individus formant pas- God. Bdy. À sageàl’espèceordinaire. * Beaucoup d'auteurs, et en particulier Dalman (Forsoh tll Systematish, etc. Actes de Stockholm, ann. 1816, pag. 48), se sont aperçus de l’anomalie que p sentait ce lépidoptère compris jusqu'ici dans le genre Pieris. En effet, outre les caractères que nous signalons ici, les deuxième et 1roisléme NETEUTCS des seco des ailes sont réunies près de leur insertion avec la cellule ; et la chenille vit sur des plantes différentes de celles qui nourrissent le genre Picris. Cependant cell chenille, qui, ainsi que la chrysalide, diffère peu de celles de ce genre, avait jusqu'ici empêché d’en séparer les Zeucophasia. Mais comme l’insecte parfait présenl un tout autre facies, nous avons cru devoir suivre l'exemple de M.Boisduval **, persuadés qu’une classification qui choque tant les yeux ne saurait être nature ** Quoique nous ne confaissions point les caractères de son genre Leucophasia, dont il n'a encore publié que le uom. G. GONOPTERYX. 15 Laruyni. Ailes supérieures coupées un peu| Provence, Langue-| La tache de la base Hub. 797-798. plus carrément. Tache apicale triangu-|doc, Lozère, Suisse,etc.|des secondes ailes en Piér. de la Gesse. Dup.|laire et descendant presque jusqu’au dessous est quelquefois Suppl. pl. 43. fig.bord interne; base des quatre ailes d’un presque effacée. La L. 4-5. jaune soufre ; dessous des inférieures Sinapis varie tellement complétement envahi par le gris cen- que nous croyons indis- dré, à l'exception de deux taches blan- pensable de connaître ches, l’une petite et incertaine, près de la chenille de la Lathyri la base; l'autre grande, triangulaire, avant d’en faire une es- bien arrêtée inférieurement et joignant pèce. Nous avons pris le bord terminal. abondamment près de Neuf-Brisach une va- riété qui se rapproche celle-ci. (28) Genre VI. GONOPTERYX * (conorteryx). (Leach. — Rhodocera. Bdv.— Colias. Lat. God. Ochs.) Caractères principaux. —Chenille chagrinée, comprimée en arriére, à ventre plat. — Chrysalide à ventre extrêmement saillant, et à partie an- térieure terminée par une pointe très-aiguë un peu arquée.—Ailes très-anguleuses. — Palpes comprimés, peu velus, leur dernier article peu sensible et légèrement obtus.— Antennes épaisses, courtes, à massue presque insensible. Caractères secondaires. — Ailes jaunes, unies, jamais sablées de brun, avec un point central non argenté et une tache rose à la base des inférieures en dessous, — T'aille au-dessous de la moyenne. — Ailes supérieures sinuées à la côte. RHAMNI. Envergure, 5o mill. — Aïles d’un] Dans toute l’'Europe.| Il est extrêmement Lin, Fab. Ochs. Bdv. |jaune citron, avec un point central plus|Bois, prés, jardins, pen-[commun. Il passe l’hi- Hub. 442 à 444. petit aux supérieures, fauve en dessus, [dant toute la belle sai-|ver, et on le voit sou- | Col. du Nerprun. God.|ferrugineux en dessous, et les nervures|son. vent voler dès les pre- pl. 2. fig. 2. terminées par quelques petits points! Chenille verte, avec|miers beaux jours. Le Citron. Engr. brunâtres. une ligne latérale blan- $ Un peu plus grande et d’un blanc|che, fondue supérieure-| verdâtre. ment avec la couleur du fond; tête et pattes ver- tes. Vit sur différentes espèces de Verpruns. Chrysalide verte, avec quelques points ferru- gineux sur le doset l’en- veloppe des ailes. CLEOPATRA. Ailes un peu moins anguleuses; les! France méridionale,| N'ayant jamais élevé Lin, Fab. Ochs. Hub.|supérieures marquées chez le mâle d’une|Lozère, etc. nous-même la chenille 445-446. large tache discoïdale orangée. D'après M. Boisdu-|de ce lépidoptère, nous God. pl. 4 », fig. 1. $ D'un blanc moins verdâtre que|val, lachenille ne diffère|devons nous en rappor- Rhamni. var. Bdv. |Rhamni. point de celle de Rham-|ter au témoignage del: Le Citron de Provence. ni. La chrysalide a l’en-[M. Boisduval, qui le | Engr. veloppe des ailes large-[donne comme simple ment orangée. variété de Rhamni. | * Même raison à alléguer pour l'établissement de ce genre que pour les Leucophasia. M. Boisduval a cru devoir changer le nom imposé à celui-ci par M. W. Leach, parce que, dit-il, il existe un genre de Nocturnes appelé Gonoptera. Gomme la confusion entre ces deux noms et surtout entre ces deux genres nous paraît impostible, nous avons conservé le premier, qui a sur celui de M. Boisduval , outre le droit de la priorité, le mérite de la précision (youx angle, mrspvë aile), la signification du dernier (ados rose, xepws corne) pouvant également s'appliquer au genre Colias, 16 G. COLIAS. (29) Genre VII. COLIAS (corapx). (Lat. God. Ochs. Bdv.) — Chenille chagrinée, subpubescente, cylindrique. — Chrysalide à ventre saillant et à partie antérieure lerminée par u pointe aiguë, droite. — Ailes très-arrondies. — Palpes peu comprimés, velus, leur dernier article très-sensible et aigu. Antennes courtes, à massue visiblement distincte de la tige, qui est médiocrement épaisse. Caractères secondaires. — Taille moyenne. — Ailes d’un jaune plus ou moins foncé, plus ou moins sablées de noirâtre au moins à la base; un tache rose ou ferrugineuse à la base des inférieures en dessous. — Partie antérieure du corselet et frange d’un rose plus a moins vif.—Bord terminal des supérieures, et souvent des inférieures, noir ou brunâtre. Caractères principaux. AURORA. Fab. Ochs. God. Hub. 544-545. Bdy. Zcon. pl. 7. fig. 1-4. Dup. Suppl. pl. 6. fig. 4-5. Le V'ertumne. Engr. Envergure, 55 mill. — Ailes d’un orangé vif glacé derose, les supérieures ayant le sommet coupé carrément, et une tache costale noire en ovale aigu, et mar- quée en dessous d’un point argenté, avec une bordure noire étroite coupée par les nervures. Dessous des inférieu- res ayant un point argenté géminé sur le disque, et au bord interne seulement une tache ferrugineuse. © Plus grande, avec la base des su- périeures et les inférieures très-saupou- drée de noirâtre; une large bordure noire coupée de taches jaunes qui se ré- pètent légèrement en dessous. Russie orientale, Si- bérie, etc. En août. EDUSA. Envergure, 45 mill. — Ailes d’un] Dans toute l’Europe. Fab. Ochs. Bdv. jaune souci, avec une large bordure|Champs de luzerne et God. pl. 2. secund.|noire coupée par des nervures jaunes|prairies un peu élevées. fig. 1. au sommet des supérieures; celles-cilEn mai, août, septem- Hyale. Hub. 429-451. Le Souci. Engr. bre. Chenille avec une tache discoïdale assez grosse, ronde et noire. Inférieures finement sa- verdâtre ; dessous des inférieures de point rond géminé argenté. @ Ayant la bordure entrecoupée de|luzernes et de cytises. taches jaunes en dessus, et la base des plus sablées de brun. ges au-dessous. MyYnMIDone. Ochs. God. \Hub. 452-433. IBdv. Zcon. pl. 9. fig. Un peu plus petite que l'Edusa, glacé de rose, bordure des ailes supé-|let, août. rieures un peu plus étroite et non divi- sée par les nervures; une petite tache blanchâtre au milieu du point costal des supérieures en dessous. © Avec la bande maculaire terminale des inférieures atteignant le bord in- terne. 1-2. Dup. Suppl. pl. 14.8. 3-5. Le Safrané. Engr. d'un vert blées de brun, à l'exception d’un espace|foncé, avec une raie la rond sur le disque. Dessous des supé-|térale mêlée de blanc et rieures souci, avec la bordure d’un jaune|de jaune, et ayant sur chaque anneau un point cette dernière couleur, avec une sérielrouge ; tête et pattes marginale de taches rousses et un gros|vertes. Vit sur plusieurs espèces de trèfles, de Chrysalide verte, avec supérieures, ainsi que les inférieures ;|une ligne latérale jaune et quelques points rou- | l l Hongrie, Styrie, Rus- fond des ailes d’un orangé plus vif et|sie méridionale, En juil- M. Boisduval assigne pour patrie à cette es- pèce rare et mal connue avant lui, la Russie d’A- sie et la Sibérie, asser- tion que semble confir- merson facies exotique; aussi ne la donnons- nous que parce que pres- que tous les auteurs la comprennent dans les espèces d'Europe, et qu'il est possible qu’on la trouve dans cette par- tie de l’Europe qui avoi- sine l’Asie, et qui a été jusqu'ici peu explorée. Cette espèce est fort commune; mais sa che- nille est rare, ainsi que toutes celles du genre. On aperçoit à la côte des inférieures, en dessus, deux larges taches ova- les d’un orangé plus clair que le fond, mais il faut pour cela écarter beaucoup les ailes supé- rieures. Le principal caractère distinctif assigné à cette espèce par M. Boisdu- val (sommet de la bor- dure saupoudré d’atô- mes jaunes) est loin d’être constant, et sere- trouve quelquefois dans Edusa. On dit aussi, pour la séparer de celle- ci, qu’elle vole avec elle sans se confondre, Pour nous, après avoir com- paré un grand nombre d'exemplaires de Myr- midone, nous demeu- rons convaincus qu’elle est à peine variété d’'E- dusa. CunYsOTREME. Ochs. God. Hub. 426-428. Bdv. Zcon. pl. 9. fig. 3-4. Dup. Suppl. pl. 6. fig. 1-9. L'Orangé. Engr. Heice. Hub. 440-441. Var. $ de l’Edusa. Bdv. God. pl. ». 4. fig. 4. PHICOMONE. Ochs. Bdv. Hub. 436-435. God. pl. ». 4. fig. 3. Le Candide, Engr. Nasres. Bdv. Zcon. pl. 8. fig. 4-5. Dup. Suppl. pl. 15, fig. 4-5. : HYALE. Lin, Fab. Ochs. Bdv. Palæno Hub. 458-459. God. pl. 2 secund, fig. 2. Le Soufré. Engr. | PALÆNO. Lin. Fab. Bay. God. pl, p. 4. fig, 2. I G. Beaucoup plus petite que l’Edusa, plus pâle, surtout à la côte des ailes su- périeures, qui sont plus arrondies; bor- dure noire plus pâle, moins découpée et saupoudrée d’atomes jaunes; point costal noir plus oblong, presque tou- jours moins gros et marqué toujours en dessous, quelquefois en dessus, d’une petite ligne blanchâtre. $ D'un jaune serin, et orangée seu- lement sur le disque, ayant parfois la bande maculaire des inférieures prolon- gée jusqu’au bord interne. Ne diffère de l’Edusa que par une COLTAS. Hongrie, Styrie, Ca- Elle est plus distincte rinthie, Russie méridio-|que la précédente; ce- nale. En juillet, août. France centrale et pendant on ne peut en faire une espèce séparée avant de connaître la chenille. Nous avons d’ailleurs préféré la dé- crire à Ja suite d'Edusa, parce qu’on la recon- naîtra mieux par les dif- férences que dans une description séparée. Nous avons pris cette taille plus grande et la couleur jaune[méridionale. Dans les|variété aux environs de paille des ailes qui fait mieux ressortir|champs. En août, sep-[Nogent-le-Rotrou (Eu- aux inférieures les atomes noirs et la ta-|tembre. che discoïdale orangée. Envergure , 45 mill. — Ailes d’un jaune pâle et verdâtre très-aspergé de brun, ayant avant le bord postérieur, qui est plus foncé, une bande maculaire de la couleur du fond, avec un point dis- coïdal noir au milieu des supérieures. Dessous des inférieures verdâtre, avec le disque plus foncé et découpant une bande terminale plus claire, et un point central géminé d’un rose argenté. ® Plus grande, d’un blanc verdâtre, ayant la bande marginale des supérieu- res plus largement coupée, et celle des inférieures sans taches. Plus petite (39 mill.). Frange et côte des supérieures d’un rose plus pâle et un peu plus étendu, point discoïdal des premières ailes un peu plus petit et pupillé de blanc en dessous. Dessous plus obscur, plus saupoudré de noirâ- tre ; massue des antennes ayant l’extré- mité d’un jaune plus clair du côté ex- terne. Envergure , 45 mill. — Ailes d’un Montagnes alpines, à re-et-Loir); mais elle est moins rare dans le Midi et en Suisse, où on la prend principalement sur les montagnes. Son vol est rapide. mi-côte. En juillet et|Elle a à peu près les août. Cap nord, Islande, Laponie. Dans toute l’Europe, jaune soufre pâle; les supérieures avec|champs de luzerne, prai- une large bordure d’un brun noir, en-[ries, jardins, etc. En|guera toujours facile- trecoupée de taches de la couleur du[mai, août. fond, n’atteignant pas le bord interne, mœurs de l’Hyale, et aime aussi àse poser sur les fleurs. C’est alors qu’on peut la saisir fa- cilement; elle n’est pas rare. Sa taille est la seule différence bien tranchée qui la sépare de Phico- mone. Si la chenille était connue et différente, il faudrait bien en faire une espèce, mais jusque là elle est à peine pour nous variété de Phicomone. Cette espèce est très- commune. On la distin- ment des variétés plus Chenille d’un vertve-|pâles d'Edusa, en ce et marquées sur le disque d’un gros|louté, avec trois bandes|que la bordure des su- point noir; les inférieures avec une bor-[longitudinales jaunes et|périeures n’atteint ja- dure courte très-étroite, et marquées|des points noirs. Vit sur|mais dans toute sa lar- sur le disque d’un point fauve géminé.|la Coronille bigarréelgeur le bord interne. Dessous d’un jaune plus foncé aux in-|Coronilta varia). Nous avons trouvé une férieures, qui sont marquées au milieu variété dont le point d’un point géminé argenté et d’une sé- noir discoïdal est très- rie anté-terminale de taches rousses. pupilié en dessous, Q Plus grande et ayant aux ailes in- preuve qu’on ne saurait férieures, en dessus, un rang anté-ter- invoquer ce caractère minal de taches brunes peu marquées. comme bien distinctif. Envergure, 45 mill. — Ailes d’un] Montagnes alpines,| Elle varie beaucoup. jaune verdâtre, avec une bordure termi-|Suède, etc. En juillet et/Chez certains individus nale brune, large et atteignant le bord|août. on voit sur les ailes su- 19 DRE 7 18 Europome. Hub. 454-linterne aux supérieures; courte, plus 435. Le Solitaire. Engr. PHILOMENE. Hub. 602-603. PELIDNE. Bdv. Icon. pl. 8. fig.lailes moins arrondies et moins réguliè- ‘1-5. : en Suppl. pl. 15.[discoïdal (quand il existe) plus aigu aux g. 1-5. Caractères principaux. Caractères secondaires. — Taille petite, ou du moins au-dessous de la moyenne.—AÀiles supérieures entières, Caractères principaux. — Chenille cloporte. — Chrysalide courte et obtuse aux deux bouts. — Massue des antennes en bouton allongé Caractères secondaires * Cette sous-tribu était établie et caractérisée depuis long-temps par nous sous le nom 1 l'établit aussi de son côté et Ini donne celui de Lycénides. Quoique sa tribu ne réponde avons renoncé à notre dénomination et adopté la sienne, tant pour éviter le double emp Crustacés. ** I] ne faut pas oublier que le principal caractère du genre Polyommate est d” G. POLYOMMATUS. large au milieu et n’atteignant pas l’an- gle anal aux inférieures. Dessous de celles-ci d'un jaune sablé de noirûtre, avec un point discoïdal dont le centre est d’un blanc nacré. © D'un blanc légèrement verdâtre, avec la bordure des supérieures plus large au sommet, n’atteignant pas le bord interne, et quelquefois marquée à l'angle apical d’une ou deux taches de la couleur du fond. Un peu plus pâle en dessus et sans point noir discoïdal aux ailes supérieu- res, dessous de celles-ci avec la côte très- obscure. Dessous des inférieures bien plus saupoudré de noirâtre, surtout sur le disque. Un peu plus grande que Palæno, res, bordure brune plus étroite, point extrémités, surtout en dessous ; point argenté du dessous des inférieures en- tièrement teinté de rose, et quelquefois accompagné chez le mâle d’un autre plus petit. ® Plus petite que le mâle, et ayant la bordure des ailes supérieures coupée par des taches oblongues de la couleur du fond, mais très-peu arrêtées et même souvent dépourvues de noir du côté in- terne. Laponie, Suisse. Islande, Laponie ? périeures un point noir discoïdal bien marqué; tres enfin il disparait complétement; ceux- là même sont les plus communs. Cette Coliade n’est pas rare. Elle pré- fère les prairies parse- mées de buissons de Rhododendron. On la trouve en Suisse, dans les mêmes localités que Palæno, maiselle y est beaucoup plus rare. Cette Coliade nous a été communiquée, ainsi quelaNastes, par M. Le- febyre, qui les a reçues de Laponie; mais nous n’avons pas la certitude qu’elles y aient été trou- vées. Il se pourrait que celle-ci dût par la suite former une espèce; mais la Palæno varie tant, que la connaissance de la chenille nous semble pour cela indispensa- ble. Elle est encore fort rare dans les collec- tions. (30) Sous-tribu II. LYCGÆNIDI (sxcémDes) *. —Chenilles ovales, courtes et en forme de cloportes. — Chrysalides ramassées, arrondies.—Cellule discoidale des secondes ailes ouverte.—Crochets des tarses petits et à peine saillants. fauve ou brun, toujours très-vives en couleur. . Toutes les pattes ambulatoires dans les deux sexes. (51) (Les deux pattés antérieures plus courtes et en palatine dans les môles. ba . . " 32) (52) Toutes les pattes ambulatoires dans les deux sexes. (33) (55) Genre VIII POLYOMMATUS (roLYOMMATE). (Lat. God. Dup.—Lycæna. Ochs:—Zephyrus. Dalm.) et presque ovoide.—Palpes de longueur moyenne. .— Ceux de la sous-tribu**. . . d’Oniscides, quand parut la 5° li as exactement à la nôtre, puisque avoir toutes les pattes ambulatoïres dans les deux sexes, les quatre ayant le fond bleu, ( 5 vraison de l’Jcones de M. Boisduval lle ne renferme point les Erycines, 1 oi que parce que notre premier nom existe déjà appliqué à un groupe | G. POLYOMMATUS. 19 I. Chenilles légèrement pubescentes, convexes, avec la partie postérieure un peu déprimée.—Chrysalides un peu oblon- gues.— Les quatre ailes ordinairement entières, arrondies, presque toujours bleues dans les mâles. — Dessous avec beau- coup de points ocellés, et la base des inférieures verdâtre ou bleuâtre. (Cyaniris, Dalm.; Argus, Bdv.) . . . . . . (35) IT. Chenilles pubescentes, convexes, souvent un peu allongées. — Chrysalides courtes et déprimées antérieurement. — Ailes inférieures ayant l’angle anal prolongé dans les mâles, et échancrées avant cet angle dans les femelles, — Fond des . (34) quatre étant ordinairement d’un fauve doré dans les mâles, et semé de points noirs dans les femelles. (Heodes, Dalm.; Polyommatus, BV) ES en PER Cale re cie er Mere, - de lue Ce CR NE Re lu EN) III. Chenilles pubescentes, moins ramassées que les précédentes, et ayant quelquefois la partie antérieure très-aplatie. — Chrysalides courtes, convexes en dessus, légèrement aplatie en dessous. — Aïles inférieures ayant près de l’angle anal un prolongement souvent très-long et en forme de queue. (Aurolis, Dalm.). . . . . . . . . . . . . . . (5) (35) Division I. CYANIRIS , Dalm. ARGUS, Bdv. Chenilles légèrement pubescentes, conveæes, avec la partie postérieure un peu déprimée.—Chrysalides un peu oblongues. — Les quatre ailes ordi- nairement entières, arrondies, presque toujours bleues dans les mäles.—Dessous avec beaucoup de points ocellés, et la base des inférieures ver- dûtre ou bleuâtre. (Les Azurins. Lat. God.— Polyophthalmi. Ochs.). . (36) # Dessous des inférieures ayec une série anté-marginale de taches fauves plus ou moins apparentes. . (37 (56) Point de série anté-marginale de taches fauves lunulées sous les inférieures. . . . . . . . . (49 (37) Dessous des ailes inférieures offrant une série de taches fauves lunulées plus ou moins sensibles. (58) Ailes inférieures ayant en dessous, à la moitié de leur largeur et près du bord terminal, un espace blanchâtre assez large, OS COURT ES RE CR dns an dette tin MR RE ee (38) Point d'espace blanchâtre au bord marginal des inférieures en dessous. . . + . : . : + . . . . . . . (4 L'espace blanchâtre plus rapproché de l'angle anal et formant deux gros points souvent marqués d’une tache noire, qui dépassent une série marginale de taches blanches. . . . . . . L'espace blanchâtre commençant à former une bande, mais qui ne se prolonge pas au-delà de la lunule discoïdale, . . (48 (59) Ailes inférieures ayant en dessous, à la moitié de leur largeur et près du bord terminal, un espace blanchâtre assez large, mais court. (4o) Frange entrecoupée.. . . . : Fa (40) À Frans non entrecoupée. . . . (42 (41) Frange entrecoupée. CORYDON. Envergure, 34 mill. — Ailes d’un| Dans presque toute! On rencontre quel- Fab. Ochs. Bdv. Hub. bleu argenté luisant, ayec une bordure|l’Europe, dans les bois|quefois des femelles qui 286 à 288. noire large, ocellée aux inférieures. Des-|secs et les lieux pierreux|sont entièrement bleues Poly. Coridon. God. pl.Ïsous des supérieures blanchâtre, aveclet incultes, les prairies, |en dessus. Nous verrons LE 1 sec. et tert. fig. 1. |une rangée marginale de taches ocelléesletc. Fin juillet et cou-|[dans beaucoup d’autres L'Argus bleu nacré.|de la même couleur. Dessous des infé-lrant d’août. Azurins (Alexis, Ado- Engr. rieures brunâtre , à base verdâtre, avec| Chenille d’un wertinis, Argus, etc.) le Var. © 942. Hub. (Voy.|la tache discoïdale toute blanche et les foncé, ayant sur le dosImème accident se re- la note). lunules d’un fauve vif. deux rangées de crêtes|produire. Les couleurs © Brune, avec une lunule discoïdale|saillantes d’un beau jau-|de ce Polyommate sont noire sur les supérieures, et les taches|ne, séparées par le sillon fort solides; aussi en |ocellées des inférieures marquées deldorsal, mais nulles sur|trouve-t-on encore de fauve. Dessous d’un brun roux vif, sur-[les trois derniers an-ltrès-frais dans le cou- tout aux inférieures, avec les points|neaux ; côtés saillants/rant de septembre. Il gros, bien entourés de blanc, la rangéelet entièrement bordés|n’est pas rare, mais ses terminale marquée de fauve, même aux|d’une ligne jaune au-|localités sont ordinaire- supérieures, et un très-petit trait noir|dessus de laquelle sont/ment assez resserrées. dans la tache discoïdale des inférieures. [les stigmates, qui sont|On distinguera toujours noirs et à peine visibles. |sa chenille de celle d’4- Tête noire; pattes de laldonis, à laquelle elle couleur du fond. Selressemble extrêmement trouve en mai et juin|par la petitesse de ses sur les Trifolium, Lotus,|stigmates et sa couleur} 20 AGESTIS. Envergure, 26 mill. — Ailes d’un G. POLYOMMATUS. Hippocrepis comosa, He-|d’un vert foncé. Nous dysarum onobrychis, etc.|empruntons sa descrip- Chrysalide grosse, |tion au bel ouvrage de obtuse, jaunâtre, avec|M. Boisduval. les yeux plus clairs. S’enterre à demi au pied de la plante. Dans toute l'Europe, Cette espèce ressem- Ochs. Bdv. Hub. 303|beau run, avec un point discoïdal noir|dans les champs, les|ble, au premier coup et une rangée marginale de lunules fau-|bois, les prés, les che-|d’œil, à la femelle d’4- God. pl. 10. fig. 4 et g[ves manquant quelquefois aux supérieu-[mins, etc. En mai et|/exis; mais outre l’en- res. Dessous cendré, avec des pointsjaoût. à 306. tert, fig. 3. L’Argus bleu. Engr. ARTAXERCES. Fabr. God. Encycl. Hub. Dup. Suppl. pl. 9. fig. Bdv. Leon. pl. 14. fig. 7-8. Tirus. Fab. God. Encycl. ADONIS. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 298-300. Id. 645-646. var. accid. Id. Go8-Gogg. var. aécid, God. pl. 11500, et 11 lert, fig. 2. L’Argus bleu céleste, Engr. ocellés, mais point à la base des supé- rieures, et une rangée marginale de ta- ches fauves appuyées sur un point noir ; première et deuxième taches ocellées de la rangée du milieu des ailes, en des- sous, très-rapprochées. © Semblabl:, mais ayant les taches fauves plus grandes et ne manquant ja- mais aux ailes supérieures en dessus. Diffère d’Agestis par ses ailes supé- rieures un peu plus étroites, les lunules fauves plus petites, le point discoïdal des premières ailes, qui est blanc, par le dessous qui est brunâtre, et où les taches noires ont disparu, à l’exception des points marginaux, de très-légers che- vrons sur les taches fauves, et de quel- ques points presque imperceptibles rem- plaçant Les taches ocellées, qui sont ainsi réduites à de grands espaces blancs. $ Analogue à la précédente. D'après Fabricius, il différerait d’4- gestis par ses ailes sans taches, fau- ves en dessus, et par le dessous des in- férieures, qui serait marqué d’une ran- gée de petites lignes blanches et d’une de petites lignes noires. Envergure, 32 mill. — Ailes d’un bleu d’azur txès-finement bordées deldans les prés, les clai- rières des bois, les lieux noir. Dessous des supérieures d’un gris cendré, avec des points ocellés, dont un ou deux à la base; dessous des inférieu- res d’un cendré roux, avec la base ver- dâtre, des points ocellés et des lunules fauves plus étroites que dans Alexis. ® Brune, saupoudrée de bleu d'azur, avec des lunules fauves aux inférieures et le dessous plus foncé que dans le mâle. Angleterre , Écosse, sur les montagnes. En mai et août. Écosse et Angleterre. Dans toute l’Europe pes secs et pierreux. En mai, juillet et août. trecoupé de la frange, elle s’en distingue en- core en ce qu’elle est plus petite, qu’elle n’a jamais d’atomes violets sur les ailes, et par les caractères indiqués en lettres italiques dans sa description. Engramelle figure la chenille, mais d’une manière si gros- sière, qu’il nous est im- possible de la décrire exactement d’après lui. La latitude seule fait peut-être tous les frais des différences qui sé- parent ce charmant Po- lyommate de l’Agestis ; cependant, comme ces caractères sont bien constants, il est proba- ble que la chenille en présente également. Il commence à se répan- dre dans les collections. Ce Polyommate n’exis- te dans aucune des col- lections de Paris, et M. Lefebvre a reçu de M. Curtis et d’autres ento- mologistes anglais, l’as- surance qu'il nese trou- ve ni dans leur paysnien Ecosse. Nous le soup- çconnons fortement de n'être qu’une variété ac- cidentelle d’Agestis ou d’Artaæerces. Il n’est pas rare. Il se distingue d’Aleæis par l’entrecoupé de la fran- ge et le ton azuré de ses ailes. Sa chenille se Chenille d’un vertidistingue de celle de médiocrement foncé,avec|Corydon par le vert deux rangs de crêtes jau-|[moins foncé et les stig- nes séparées par le vais-[mates très-apparents. seau dorsal, excepté sur|Nous ne l’avons élevée les trois derniers an-|qu’une seule fois. neaux, et les côtés en- tièrement cerclés de jaune, excepté sur le G. POLYOMMATUS. É premier; les stigmates très-apparents, noirs, et la tête de cette même couleur. On la trouve en maisur les Zrifolium, Lotus, Hippocrepis, etc. Chrysalide brune ou roussâtre, À la surface de CERoONuS. Pour créer cette espèce, Hubner Hub. 295-297. a représenté un mâle qui a sur les ailes|Fr Adonis. var. God. Bdv.linférieures une série marginale de points|ris noirs : on le rencontre très-fréquem- ment ; puis une femelle dont le bleu azuré a envahi toute la surface en des- sus, de sorte qu’elle est à peu près du ton du mâle, avec une série marginale de lunules fauves aux inférieures. Elle est plus rare et habite principalement l’ouest et le midi. la terre. Ouest et midi de la] Ilest très-certain que ance, environs de Pa-|ce n’est qu’une variété » etc. [d’Adonis, comme on en rencontre beaucoup d’a- nalogues dans cette di- vision. Nous l'avons prise dans les environs de Blois, à la forêt de Russy. (42) Frange non entrecoupée, DORYLAS. Envergure, 33 mill. — Ailes d’un Fab. Ochs. God. Hub. |bleu d'azur, avec une petite bordure et 289-291. l'extrémité des nervures noirs. Dessous Dup. Suppl. pl. 12. fig. 1-4. Bdv. Zcon. pl. 14. fig. 1-3, L’'Azuré. Engr. des supérieures sans points à la base; dessous des inférieures d’un brun chair, à base verdâtre, avec des points ocellés, le bord marginal argement blanchâtre, une lunule discoïdale toute blanche et une série de taches fauves sagittées, appuyées presque toutes sur des points noirs très-petits, $ Brune, avec une série marginale de taches fauves. Dessous d’un brun plus foncé, avec les taches fauves plus gran des, plus vives, les points noirs margi- naux plus gros, et un trait noir dans la lunule discoïdale des inférieures. en juillet; prairies hu- mides de la Suisse, en|[de la femelle de ce Po- mai et juin. Montagnes alpines,| D’après la figure don- née par M. Duponchel, lyommate, il paraîtrait qu’elle a quelquefois un point ocellé à la base des supérieures, preuve que ce caractère ne sau- rait être invoqué comme bien constant. Du reste il n'existe point dans toutes les femelles que nous aVONS vues, Dans cette espèce, comme dans l’Adonis et plusieurs autres, les points ocellés des ailes supérieures sont quel- quefois d’une grosseur démesurée. Gozcus. Plus petit. Ilne mérite pas mème Hub. 688-689. le nom de variété. ALEXIS. Envergure, 32 mill. — Ailes d’un| Dans toute l’Europe,| (C’est le plus commun Fab. Ochs. Hub. 292- 294. Bdv. God. pl. 11 sec. fig. 3. L’Argus bleu et LE Ar- gus bleuviolet, Engr. dans les prés, les jar-des Polyommates. On dins, les champs de lu-|rencontie souvent des zerne ; etc,, pendant/femelles dont le dessus toute la belle saison. |des ailes est entièrement Chenille verte, avec saupoudré de violet, une ligne plus foncée|comme dans la variété sur le vaisseau dorsal, correspondante de l4- et quelquefois deux au-|donis, Onle prend facile- tres lignes semblables/ment dans toute sa frai- sur le dos ; tête et pattes|cheur. Nous avons pris noires. Vit en mai etunevariétémäâlequiaau juillet sur la luzerne|bord marginal des infé- (Medicago sativu), lalrieures, en dessus, une bugrane (Ononis spino-|série de points noirs, sa), le fraisier (Fragaria|corme le Ceronus mâle vesca), l’Astragalus gly-|d’Hubner. eyphyllos, ete. Chrysalide d’un gris roussâtre. À la surface de la terre, bleu violätre, soyeux, très-finement bor- dées de noir. Dessous d’un cendré clair, avec des points ocellés, dont deux ou trois à la base des supérieures, et une rangée de taches fauves triangulaires appuyée sur des points noirs. £ Brune, plus ou moins saupoudrée de violet, avec des taches terminales fau- ves en dessus, et le dessous d’un cendré roussâtre. 24 22 G. POLYOMMATUS. 3 Var. À. Nobis. Elle ne diffère de l'espèce que par Environs de Paris. Nous ayons pris abon- l'absence des points ocellés de la base damment les deux sexes des supérieures en dessous. De sorte de cette variété dans qu’elle n’en a point ayant la lunule dis- une petite localité près coïdale. de Châteaudun. Elle fait le passage d’Alexis à Escheri, et prouve que ce caractère invoqué pour les diviser n’est pas constant. Escaen. Il est plus grand; les lunules fau- France méridionalé,| La femelle est plusrare Hub. 799-800. ves du dessous sont plus petites et d’un|Lozère, Suisse. En juin|que le mâle. La connais- Dup. Suppl. pl. 11. fig.|ton plus ferrugineux; et les points ocel-let jusqu’à la mi-juillet.|sance de la chenille de 3-6. lés de la base des supérieures en des- ce Polyommate, qui n’a, Bds. Zcon. pl. 12. fig.|sous manquent comme dans notre va- dit-on, qu’une généra- -6. riété A. tion par an, est indis- Agestor. Lefeb. God.| @ Analogue à la précédente. pensable pour le sépa- Encycl. rer de l’Alexis. On le trouve en Suisse, mais il y est rare. Dans la Lo-| zère, au contraire, il est assez commun. EROS. Envergure, 31 mill. — Ailes un peu| Alpes du Tyrol, de la] 11 a été très-rare et Ochs: Bdv. Jcon. pl.loblongues, d’un bleu argenté brillant,|Suisse, Mont - Cenis commence à le devenir 14. fig. 4-6. avec une bordure assez large et l’extré-lenvirons de Digne et de[un peu moins. Nos in- Dup. Suppl. pl. 14. fig.|mité des nervures noires. Dessous d’un|Gap. En août. dividus nous viennent 5-6. gris cendré, avec des points ocellés, dont de M. Anderegg. Le ton Tithonus. God. Hub.|[un ou deux à la base des supérieures, et verdâtre et argenté de 555-356. des rangées marginales de taches noirâ- son bleu le sépare faci- tres et fauves disposées comme dans lement de Dorylas et Alexis. d’Alexis. © D'un brun très-pâle, quelquefois sablée de bleu, avec une lunule noire et une rangée marginale de taches fauves en dessus. (43) Point d’espace blanchâtre au bord marginal des inférieures en dessous. Frange non entrecoupée. . . . . . (45) (44) pronte entrecoupée. . . . . + + + (46) (45) Frange non entrecoupée. ICARIUS. Envergure, 34 mill.—Ailes d’un bleu[ Suède, Hongrie, La-| 11 n’est pas très-com- Ochs. God. Bdy. con.|presque azuré luisant, avec une bordurelponie, Pyrénées, alpesImun. L’Agathon de pl. 12. fig. 1-3. très-étroite et l'extrémité des nervures|du Piémont, Barèges,|God., que nous avons Dup. Suppl. pl. 11. fig.[noires, et souvent un rang de points de|Mont-Cenis. En juillet|vu dans sa collection, 1-2. cette couleur au bord marginal des infé-|et août. n’en diffère que par un Agathon. God. Encycl. |rieures. Dessous d’un gris cendré uni, bleu un peu plus argen- Amandus. Hub. 752-lavec des points ocellés assez petits, mais té, la bordure noire un 755. point à là base des supérieures, et une peu plus large et les lu- Var. accid.? 285-285. [série marginale de taches d’un fauve nules fauves plus isolées pâle, visible seulement aux inférieures, en dessous. Ces diffé- qui sont très-arrondies. rences ne peuvent pas @ Brune, avec un arc noir discoïdal même constituer une aux supérieures, et des lunules fauves variété, et ne sont que terminales aux inférieures et quelquefois celles qui s’observent aux supérieures; dessous d’un gris plus souvent d’un individu à foncé, avec ces mêmes lunules visibles l’autre. I] paraît, d’après aux supérieures, Dalman et la figure 284 d’Hubner, que la fe- melle est quelquefois saupoudrée de bleu à (44) ARGUS. G. POLYOMMATUS. la base et sur les ailes inférieures. Nota. Il ne faut pas oublier que le principal caractère de cette es- pèce est celui indiqué par la division. Cette espèce est ex- Envergure, 30 mill.— Ailes d’un bleu] Dans toute l'Europe, Lin. Fab. Ochs. Hub.|violet foncé, avec une bordure noire or-|dans les bois secs etltrêmement difficile à 516-318. God. pl. 11 tert. fig. 4.Iche. Dessous cendré, avec des points cer-|En juin et août. CazLiopis *. pdy. Icon. L'Argus bleu ? (80 f.). Engr. ÆGON. dinairement assez large et la frangeblan-|couverts de bruyères.[distinguer de la sui- vante, et tous les carac- nés de blanc sale (mais point à la base] Chenille d’un vertitères employés à cet des supérieures), et une série anté-mar-[obscur, avec une ligneleffet par les auteurs sont ginale de taches fauves se confondant/|ferrugineuse sur le vais-|fautifs ou peu constants. entre elles, et bordées antérieurement|seau dorsal, et d’autres|Il existe peu d’espèces par des chevrons noirs surmontés de ta-lobliques et bordées de|d'ailleurs qui varient au- ches sagittées peu sensibles d’un blanc|blanchâtre sur les côtés;|tant, quoique les varié= sale, et extérieurement par des pointsitête et pattes écailleu-|tés soient peu tranchées. noirs sablés de vert métallique. ses, noires. Vit en mai|Nous avouons donc ici £ Brune, presque toujours saupou-|sur le Melilotus officina-|notre impuissance à drée de bleu à la base, avec des lunules|/is, différentes espèces/donner de bons carac- fauves (manquant souvent aux premiè-lde Genista, etc., etc.ltères distinctifs entre res ailes, et quelquefois, mais rarement, [Elle préfère la feuillelelles, et cette opinion aux secondes, où elles reposent sur deslaux fleurs. est le fruit de longues points noirs) et la frange sale. Dessous] Chrysalide un peu al-Jet minutieuses Compa- plus foncé et plus vif en dessins que lellongée, verdâtre ou bru-[raisons, tant sur les au- môâle. nâtre , avec l’enveloppe|teurs que sur la nature. des ailes plus foncée. [Nous dirons seulement que l’Argus est presque toujours plus grand, et que la couleur blanche qui cerne les points noirs etqui surmonte la bande fauve des inférieures est ordinairement d’un ton plus sale et moins vif; que la série de points ocellés des premières ailes est mieux alignée inférieurement, et que les antennes des mâles ont ordinairement la massue d’un ton plus foncé. Quant à l’époque d’apparition, elle varie suivant les localités. On rencontre parfois, comme dans Ædonis, Alexis, etc., des femel- les entièrement bleues, et le ton du dessous est quelquefois plus clair, avec les points plus pe- tits. La réunion de ces accidents constitue la va- riété figurée par M. Bois- duval, Zcones, pl. 15, fig. 4-5, mais ils s’ob- servent aussi isolément. Dans toute l’Europe, Envergure, 25 mill.— Ailes d’un bleu Les points oculaires Ochs. Bdv. Hub. 313-|violet foncé, avec une bordure assez lar-[dans les bois secs sur/sont ordinairement plus 315. God. pl. 11 sec. fig. 4. |cendré, avec de gros points noirs cernés|juillet. * Les personnes qui adopteront le genre Argus de M, Boisduval devront, pour éviter la répétition du mot, adopter aussi le nom de Calliopis pour cette éspèce. ge noire et la frange blanche. Dessous|la bruyère. En juin etigros à proportion que dans l’Argus, mais ce de blanc assez vif (mais point à ln base] Chenille d’un grisjcaractère n’est point OPTILETE. Fab. ? Ochs.? Encycl. God. Hist, nat. pl. 26 z. fig. 5-4. Cyparissus. Hub. 654- 65% LA L'Argus bleu turquin. Engr. OPTILETE. Hub. 510-512. BATTUS. God. G. POLYOMMATUS. des supérieures); une série de taches|bleuâtre, avec une ligne[constant. Les points fauves fondues ensemble, et bordée inté-|dorsale noire interrom- ocellés inférieurs de la rieurement par des ares noirs, puis par|pue et une bande rous- série des premières ailes des taches sagittées d'un blanc assez vif,|sâtre sur les côtés; tête|rentrent aussi davantage et extérieurement par de gros points|et pattes écailleuses noi-|en dedans que dans 47r- noirs quelquefois sablés de vert métal-|res. Se trouveen maisur|gus. Ce dernier carac- lique. le baguenaudier (Colutea|tère est constant sur tous @ Brune, avec des taches anté-mar-larborea) et sur le Ge-|les individus que nous ginales fauves assez grandes. Dessous|nista scoparia. avons observés, mais plus foncé et plus vif en dessins que le! Chrysalide d’un gris/nous n’osons assurer mâle, et frange plus sale. brun un peu verdâtre [qu’il le soit toujours. s avec l'enveloppe des! Nous possédons une ailes plus foncée. variété mâle qui diffère de l’espèce en ce que la bordure noire est extrê- mement large, et en ce qu’il y a une très-petite lunule noire sur le dis- que des supérieures en dessus. Quoique connu de- puis long-temps, ce Po- lyommate est assez rare dans les collections, à cause des localités cir- conscrites qu’il habite. Son vol est assezrapide. Nous ne pouvons aflir- mer que l’Optilète de Fab. et d’Ochs. soit bien le nôtre, quoique nous le présumions. Envergure , 27 mill.— Ailes d’un tio-| Suisse, cantons des let très-foncé, avec une légère bordure|Grisons, près de Coire noire. Dessous d'un cendré un peu obs-|et d'Uri, près de Réalp; eur, avec une lunule centrale assez pe-|ftalie, près Domo d’Os- tite, suivie aux supérieures d’un ranglsola, Hongrie, Suède, de sept à huit points noirs ocellés, et aux|Piémont. En juillet et inférieures d’un rang très-flemueux delaoût. huit à neuf; base des mêmes ailes mar- quée de deux points ocellés, les quatre ayant un double rang anté-terminal de taches plus foncées, dont les trois ou quatre dernières des inférieures mar- quées entre elles d’une tache fauve, et la dernière et l’anté-pénultième de la ran- gée inférieure saupoudrée de bleu mé- tallique. @ D'un brun noir, avec la base un peu bleue et la frange très-blanche; infé- rieures marquées au bord terminal d’une petite ligne blanche interrompue. Nous n'avons point vu cette variété en na- ture, nous ne pouyons donc certilier que ces différences qui la sé- arent du Cyparissus d’Hub. (qui est notre Optilèteet celui de God.) soient bien constantes. Plus grand ; d’un bleu assez clair. Des- sous d’un cendré très-foncé, avec une lunule centrale grosse, suivie aux supé- rieures de cinq points, et aux inférieures d’un rang courbe de six point ocellés; un seul point à la base des inférieures ; double rangée de taches terminales plus grosses aux inférieures, l’anté-pénul- tième seulement marquée de fauve. © Largement bleue, avec une tache fauve aux inférieures correspondant à celle du dessous. Allemagne ? (46) Frange entrecoupée. Envergure, 28 mill.— Ailes d'un noir| Allemagne, Russie; Il aime à voltiger au- Ochs. Bdv. Hub. 328-|Hrunûtre, avec le disque des supérieu-|Piémont, Italie, Suisse,ltour des buissons. En 550. 801-802. Telephii. Fab. Poly. de l’orpin (Tele-lrieures ayant au bord terminal une sériel juillet. «|d’arceaux d’un bleu violet. Dessous d’un ph). God. pl. 25 x fig. 7-8. L'Argus brun, Engr 85480. res saupoudré de bleu-violet et marqué|midi de la France, dans|Suisse, c'est dans les d’une grosse lunule centrale noire; infé-|les bois fourrés. ÆEnfcantons les plus méri- dionaux et particulière Chenille d’un vert delment dans celui du Tes- blanc terne, avec une multitude de taches|mer, avec une ligne vio-|sin qu’il faut le chercher. .[très-grosses non ocellées, dont plusieurs|lâtre sur le dos. Se trou- sont carrées ; inférieures avec un cordon|ve en juillet sur le Sedum presque discoïdal de taches fauves, bor-|Telephium. dées inférieurement par des points, su- périeurement par des ares, noirs. pas de bleu en dessus. HYLAS. Envergure, 22 mill. — Ailes d’un bleu- 525-527. lunule discotdale noire ; inférieures avec God. pl. 11 terl. et 11lune série marginale de points noirs. sec. fig. 5. Dessous d’un gris cendré avec de gros L'Argus bleu violet.|points légèrement ocellés; inférieures à ingr. base bleuâtre et ayant, assez loin du bord terminal, une série de taches fauves, ar- rondies, renfermées chacune entre deux points noirs. ® Plus grande, d’un brun noirâtre clair, avec un peu de violâtre à la base et les points marginaux des inférieures cernés de blanchâtre. — PANoOPTEs, Hub. 670-673. Un peu plus foncé, avec les nervures plus marquées et les lunules centrales plus grosses, bordure plus large et fon- due avec la couleur du fond; bande fauve du dessous des inférieures en totalité ou en partie oblitérée. £ Analogue. (47) ORBITULUS. Envergure, 26 mill.— Ailes cendrées, Ochs. Bdv. Hub. 841.|sablées de Dleu-verdätre très-pâle, argenté Meleager. Hub. 522-lavec une lunule noire, cernée de blan- 595 ct 761-506. châtre; les supérieures aiguës au som- Poly, Orbilulus. God. |mèt, les inférieures avec une série anté- pl. 25 x. fig. 5-4. [marginale de points noirs cernés de blanchâtre. Dessous des supérieures d’un cendré clair avec des points noirs ocellés. Dessous des inférieures brunître, avec plusieurs taches blanches dont une cen- trale cordiforme, les autres marginales et marquées presque toujours de points ou chevrons noirs et de deux taches fauves près de l'angle anal. $ D'un brun noir, avec les lunules centrales moins visibles, surtout aux inférieures. AQUILO. Un peu plus petit (22 mill.). Ailes su- Bdv. Zcon. pl. 12. fig.|périeures un peu plus arrondies, dessous \ 9-8, plus sombre (comme dans toutes les es- pèces boréales). ® Avec la lunule centrale bien sen- sible sur les quatre ailes, qui sont du même ton que celles du mâle, et dont les supérieures sont marquées de deux séries anté-terminales de taches blan- châtres cunéifoumes. G. POLYOMMATUS. Chrysalide obtuse , courte, verdâtre, mou- $ Beaucoup plus grande et n’ayant|chetée de brun. Dans toute la France. Fab. Ochs. Bdv. Hub.|ceudré-violâtre, pâle, les quatre ayantune|En mai et août, Alpeset Pyrénées. En juillet et août. Cap-Nord. Iln’est pas très-com- mun aux environs de ’aris. Il aime à voltiger sur les fleurs de thym et de serpolet : nous le prenions autrefois abon- damment près de Char- tres; il est plus com- mun dans le midi, C’est à peine une va- riété, et, à l’oblitération près de la bande fauve, les Hylas un peu passés présentent les mêmes “aractères. Nous n'avons vu en nature que le mâ- le; mais Hubner figure aussi la femelle. L'espace blanchâtre plus rapproché de l'angle anal, et formant deux grosses taches dépassant la série anté-marginale, et souvent marquées dun point noir. Il n’est pas très-rare. On rencontre souvent des individus dont les taches blanches des se- condes ailes en-dessous ne sont marquées d’au- cun point noir ni fauve. Telle est la variété 522- 525 d'Hubner. Le vol dece Polyom- mate est rapide, mais il se pose souvent et est alors facile à approcher. Nous n'avons vu en nature que le mâle, et nous devons dire qu'il nous à paru à peine ya- riété d'Orbitulus, mais si sa femelle est tou- jours aussi tranchée que M. Bdy. l'indique, il est possible qu’il doive former une espèce. Ce- pendant, POrbitulus va- rie tellement que nous avons cru devoir atten- dre pour cela la décou- verte de la chenille, On le trouve aussi en Sibé- rie et au Labrador. ER OT EEE “STE bA 26 G. POLYOMMATUS. (48) L'espace blanchätre commençant à former une bande, mais qui ne se prolonge pas au-delà de la cellule discoidate. DONZELIT. Envergure, 29 mill. — Ailes d’un| Département des Bas-| Cette jolie espèce est Bdv. Zcon. pl. 15. fig.[brun cendré, avec le disque d’un bleu-|ses-Alpes, environs delencore rare. M. Bdv. fi- 1-5. verdâtre argenté et un arc discoïdal|Digne et d’Alloz; Hau-|gure la femelle avec lu Dup. Suppl. pl. 8. fig.|noir. Dessous des supérieures d’un cen-Îtes-Alpes, environs delbandelette blanche du 1-3. dré jaunâtre avec de petits points ocellés, [Briançon , dans les bois|dessous dépassant la lu- Hub. 955-957. mais point à la base. Dessous des infé-|de melèzes, Alpes dufnule, mais il n’en parle (Dessous mal figuré.) |rieures avec des points semblables et|Vallais. En juillet. point dans sa descrip- traversé par une bande blanche qui va tion. Pour nous, Îles s'appuyer sur un rang court de cheyrons trois individus que nous fauves, étroits et à peine, sensibles. ayons vus avaient cette ® Entièrement brune. bande comme dans Ja figure de M. Dup., qui est très-bonne. C’est ce qui nous engage à le laisser dans celte sec- tion. EUMEDON. Envergure, 31 mill. — Ailes d’un] Alpes, Pyrénées, Pié-| Cette espèce n’est pas Ochs. Bdv. Hub. 5o1-|brun noirâtre, les supérieures ayec une|mont et Allemagne, mi-|rare. Nous l'avons prise 302 et 700-701. petite lunule discoïdale plus foncée. |di de la France, etc. En|plusieurs fois dans les God. pl. 25 ». fig. 1-2. | Dessous d’un cendré grisâtre ou jaunâ-ljuin, juillet et août. [prairies élevées des Py- L’Eumédon, Engr. tre, avec des points ocellés ; lunule des rénées aux environs supérieures très-grosse, inférieures avec les points ocellés bien alignés et un rang anté-marginal plus ou moins visible de petites taches fauves, surmontées d’un chevron noir et reposant sur un d’Ax. Il parait qu’on rencontre des femelles qui n’ont point de ta- ches fauves en dessus et qu’elles sont bien plus oint de même couleur; base largement communes en Suède. P ; e] verdâtre. ® Semblable, mais ayant à l’angle interne des inférieures et quelquefois même des supérieures en dessus, un rang de taches fauves plus ou moins nombreuses. Celles de dessous mieux marquées. (49) Point de série anté-marginale de taches fauves lunulées sous les inférieures. . + . . . . (50) Des faisceaux de poils sur le disque des ailes supérieures , ou une bandelette blanche longitudinale sous les inférieures, (56) remontant presque jusqu’à la base.— Ailes inférieures toujours un peu, quelquefois fortement, échancrées près de l'angle anal dans les femelles. . . A ee D GO ae à ten dm ae, Lei jen à PV Point de faisceaux de poils ni de bandelette, ailes très-entières. . . CT : . (51) Des faisceaux de poils sur le disque des supérieures, où une bandelette blanche longitudinale sous les inférieures, remontant presque ji qu’à la base. — Ailes inférieures toujours un peu, quelquefois fortement, échancrées près de l'angle anal dans les femelles. . DAMON. Envergure, 35 mill. — Ailes entières Alpes, Pyrénées, Cé-| Cette belle espèce.est Fab. -Ochs. Bdy. Hub.|d’un bleu-verdâtre-pâle argenté très-[vennes, Lozère, Alle-ltrès-commune. Nous , 275-277. : brillant, avec une large bordure brune, [magne, etc. l'avons prise en abon- God. pl. 24 x. fig. 5-6. |se rétrécissant vers Vangle anal et la] Chenille d’un vertidance dans les prairies L'Argus bleu à bandes frange blanche. Dessous d’un cendré jaunâtre, avec une raielélevées des Pyrénées et brunes el une ligneljaunâtre; supérieures avec une lunule|dorsale plus foncée ;|[dans les montagnes du blanche. Engr. centrale et une série de gros points|puis une autre latéralelgrand duché de Bade ocellés, inférieures avec une série sem-[semblable bordée delqui avoisinent le Rhin. blable et une bandelette blanche, bien|blanc, et suivie d’une marquée et constante. autre ligne rouge, ou $ D'un brun-noir saupoudré de bleu|d’un jaune paille au-des- à la base, frange grisâtre et dessous|sus des pattes. Setrouve plus roussâtre. à la fin de mai sur les Hedysarum onobrychis et supinus, Chrysalide oblongue, cylindrique et obtuse aux deux bouts, d’unjau- ne ochracé ou verdâtre. G. POLYOMMATUS. Done ub. 799-796. ce TL 828-829. Byd, Zcon, pl. 15, fig. D 6-8: Dup. Suppl. pl. 10. fig. 5-5. Lefebvrei. God. Enoycl. et Tabl, méthod. Envergure, 35 mill. — Aïles d’un blanc-bleuâtre ou verdätre satiné et cha- Loyant, avec un liseré étroit et l’extré- mité des nervures bruns; supérieures ayant sur le disque un duvet cotonneux cpais et brunätre; dessous d’un cendré jaunâtre, surtout aux inférieures, avec une lunule centrale et un rang de points ocellés; les inférieures ayant de légères lunules terminales blanchâtres et souvent une bandelette blanche longitu- dinale. $ Brune, sans faisceaux de poils et avec le dessous plus foncé et roussâtre. RIPPERTIT. Bdv. pl. 16. fig. 4-6. Dup. Suppl. pl. 10. fig. 1-2. Hub. 958-960. Envergure, 55 mill, — Ailes d’un brun noirâtre sans taches; supérieures ayant Ja frange d’un brun sale et un du- vet cotonneux brun très-étendu, surtout au bord interne ; inférieures légèrement échancrées à l’angle anal. Dessous d’un blanc-jaunâtre sale, les supérieures avec un arc central et une bande arquée de points ocellés assez gros; les inférieu- resavec une bande arquée de points plus petits et dont le deuxième (à partir de la côte) nul ou presque nul, et une bandetet- le blanche irès-bien marquée et constante ; point ou seulement quelques traces de lu- nules anté-marginules plus foncées. ® Sans faisceaux de poils, avec les nervures plus foncées et ayant une lu- nule centrale noire sur les supérieures, inférieures un peu sinuées, ayec la frange blanchâtre. Dessous plus foncé, avec les points ocellés des supérieures plus gros. ADMETUS. Ochs. God. Hub. 507- 309. Dup. Suppl. pl. 10. fig. 6-7 S (et non 9). L’Argus capucin. Engr. Envergure, 55 mill.— Ailes d’un brun sur le disque un duvet cotonneux, brun, égal des deux côtés; les inférieures lé- gtrement échancrées près de l'angle anal. Dessous d’un cendré jaunâtre, les supérieures avec une bande arquée de points ocellés et un arc central plus gros qu'aux inférieures, celles-ci avec une bande arquée de points dont le deuxiè- me (à partir de la côte) presque aussi marqué que les autres ef un double rang de lunules brunes anté-marginales ; point de bandelette blanche. $ Sans faisceaux de poils et ayant une lunule centrale noire sur les supé- rieures, les inférieures un peu sinuées, avec une rangée anlé-marginale de lunules fauves. Dessous plus jaunâtre, à points noirâtre sans taches ; supérieures ayant|lachie: environs de Tou- lon? et de Lyon? En juif. Département du Var| Ce Polyommate a été et de la Lozère, sur les|fort rare dans les collec- fleurs du sainfoin, de tions, mais il y estrépan- la fin de juin au com-|du maintenant, M. Du- mencement d'août. ponchel la pris abon- Chenille verte, avec|dammentdanslaLozère, le dos caréné et bordélà un quart de lieue de de chaque côté de taches|Florac. jaunâtres un peu obli- ques, séparées par des lignes vertes plus mar- quées, côtés yiolâtres terminés par une ligne jaunâtre. On la trouve en mai sur Je sainfoin (Onobrychis sativu). Chrysalide obtuse, d’un brun roussâtre, ou verte ponctuée finement et irrégulièrement de noir, Département des Bas-| On aperçoit quelque- ses-Alpes et de la Lo-|fois sous les ailes supé- zère. En juin et juillet. |rieures de la femelle une trace de bandelette blan- che longitudinale com- me aux inférieures. Ce Polyommate, qui aura sans doute été confondu long-temps avec le sui- yant, est très-commun dans les Basses-Alpes. Sa femelle se distingue- ra : 1°de celle de Damon par les sinuosités de ses secondes ailes, et l’ab- sence des atomes bleus à la base; 2° de celle d’Admetus par l'absence des Junules fauves; 3° de celle de Dolus, avec laquelle elle a les plus grands rapports, par la frange des supérieures, qui est brune, tandis qu'elle est blanchâtre dans le premier. Hongrie, Servie, Va-| On remarque quel- quefois dans les mâles, et fort souvent dans les femelles, des traces de bandelette blanche sous les inférieures, maïs ja= mais celte bande n’est prononcée. La femelle se distinguera facile- ment des espèces voisi- nes par ses lunules fau- ves. Elle ferait à cause de ce dernier caractère exception à sa division (49); mais les lunules fauves, quoique bien marquées en-dessus des ailes inférieures, le sont bien rarement en des- 2 28 MELEAGER *. G. POLYOMMATUS. plus gros et à taches anté-marginales teintées de fauve aux supérieures et quel- quefois inférieures. Envergure, 4o mill.—Ailes d’un bleu] Hongrie, Italie, Alle- Fab. Bdv. God. pl. 24|de ciel argenté, chatoyant, avec une bor-[magne, Suisse, Céven- x. fig. 1-4. dure étroite et l'extrémité des nervures|nes, Lozère, ete. Dans ! Duphnis. Ochs. Hub.lnoires, et la frange blanche. Dessous|la dernière quinzaine de 280-289. blanchâtre, avec des points ocellés; les|juillet. L’Argus bleu pâle (S4linférieures ayant une série anté-margi-! An), Et l’Argus bleu décou- pé (81 4. n.). Engr. î | Cxus. ‘Hub. 830-831. (53) { IOLAS. nale de taches chevronnées à peine dis- tinctes. ® D'un brun noir, largement sau- poudré sur le disque de bleu brillant coupé par les nervures. Supérieures avec une lunule discoïdale plus foncée; infé- rieures fortement dentées, ayvecune ran- gée marginale detaches brunes ocellées, surmontées de chevrons blancs. Dessous d’un gris roux, avec les mêmes dessins que le mâle, mais bien mieux marqués. Ce Polyommate, que nous n’avons vu que dans Hubner, différerait principale- ment du Meleager femelle en ce que les inférieures ne sont point dentées, et en ce que le dessous des supérieures et le bord marginal des inférieures sont blanchi- tres et marqués d’une série de lunules fauves. (52) Point de faisceaux de poils ni de bandelette, ailes très-entières. Pas de points noirs sur la surface supérieure des ailes. Une bande arquée de points noirs sur les ail (54) Envergure, 42 mill.—Ailes d’un bleu- Ochs. Bdy. Zcon. pl. 11./violâtre luisant, avec un liseré noir et|Italie; environs de Tou-| fig. 1-5. Dup. Suppl. pl. 5. fig. 6 Jolaus. Hub. 879-882. ACIS. Hongrie, Dalmatie »| sous, et jamais d’une manière prononcée. Cette espèce est une des plus grandes et des plus belles du genre. M. Duponchel, qui la prisetrès-abondamment dans une localité rem- plie d’Orobusniger, pré- sume que sa chenille vit sur cetie plante. Les femelles prises en Hon- grie sont plus petites et entièrement brunes. Godart remarque, au sujet dece Polyommate, que les femelles sont plus petites que les mâ- les. Cette particularité s’observe aussi dans les quatre espèces précé- dentes. Dansles Æzurins en général les femelles dépassent rarement la taille de leurs mâles, et l'égalent le plus sou- vent. Nousnesaurionsnous prononcer sur cette es- pèce remarquable avant de l’avoir vue en nature. Il est possible qu’elle ne soit qu’une variété ac- cidentelle du Meléager. Hubner ne donne pas le mâle. (55) es supérieures, au moins dans l’un des deux sexes. . Pas de points noirs sur la surface supérieure des ailes. Cette belle et rare es- pèce est aussi une des la frange blanche. Dessous cendré clair, [lon et de Saint-Maximin plus grandes du genre. avec une petite ligne centrale et des|(département du Var). points noirs cernés de blanc (ces der-|En juin et juillet. niers plus gros aux supérieures), etune| Chenille d’un brun rangée marginale de lunules blanchä-[café ou verdâtre, avec tres marquées chacune d’un point noi-lune ligne dorsale noire, râtre, ces points plus apparents à l’an-let une large bande laté- gle anal. rale plus claire.Tête bru- $ D'un brun noir avec le disque bleu-[ne. Vit dans les capsules et trois ou quatre des taches ocellées|du Colutea arborescens. anté-terminales apparentes en dessus! Chrysalide arrondie, près de l’angle anal des inférieures. grisâtre , ponctuée de noir. Envergure, 28 mill.— Ailes d’un bleu-| Dans une grande par- Il est très-commun, Ochs. Bdv. God. pl. 11 violet foncé, avec un petit trait discoidal,|üe de l'Europe, prés et/mais un ne le trouve La plupart des auteurs ont bien remarqué les faisceaux de poils sur le disque des supérieures dans Admetus, Dolus, ete., et aucun ncles à vus dans Mofeagth Ils y existent pourtant, souvent moins prononcés, il est vrai, que dans ces espèces, mais toujours sensibles, « (54 (55 G. POLYOMMATUS, sec. fig. 5. eL 11 quart.|les nervures et une bordure étroite mais|clairières des bois hu- fig. 4- fondue dans la couleur du fond, noirs, etlmides, En mai et juillet. |les prés. Dans quelques Argiolus. Fab. Hub.|la frange blanche. Dessous d’un cendré 269-271. obscur, avec une rangée de points ocellés Le Demi-Argus (88 À.|et une lunule centrale; série de points ». c. p). Engr. courbe et sinuée aux premières ailes, qui n'ont pas de point basilaire. $ Entièrement d'un brun noir, avec la frange d’un blanc sale, excepté au sommet des supérieures, SEBRUS. Hub. 851-854. Bdv. con. pl. 17. fig. 1-0. Saportæ. Dup. Suppl. pl. 9. fig. 5-7. Envergure, 25 mill..—Ailes d'un bleu- violet foncé, avec un liseré noir étroit et bien arrêté, et la frange blanche. Des- sous d’un gris de perle, avec un rang de|secs, sur les fleurs de points ocellés et une lunule centrale;|sainfoin, En mai. série de points des premières ailes droite, à la réserve de celui du sommet. 1 $ D’un brun noir, avec la base sau- poudrée de bleu-violet et la frange très- blanche partout. ALSUS, Fab. Ochs. Bdv. Hub. 258-250. God. pl. 26 z, fig. 5-6. Le Demi-Argus (88 x. r.). Engr, Envergure, 21 mill.— Ailes d’un noir brun, semées d’atomes d’un bleu argen- té. Dessous d’un gris de perle, avec une lunule centrale, une ligne courbe de pe- tits points ocellés, mais point à la base des supérieures; série de points des mêmes ailes courbe, mais non sinuée. $ D’an noir-brun uniforme sans ato- mes bleus. Dans une grande par- tie de la France, dans les bois secs, les lieux pier- reux, sur les hautes her- bes. En juin et août. Chenille verte, avec une ligne dorsale d’un rouge brun bordé de jaunâtre, puis de chaque forméedetraitsobliques, etenfin, une autre laté- rale jaunâtre. Se trouve en mai et juillet sur l'Astragalus cicer. Chrysalide _jaunâtre ponctuée de noir. .. ARGIOLUS. Envergure, 52 mill.— Ailes minces,| Dans une grande par- Lin. Ochs. Bdv. d’un bleu-violâtre pâle, avec une bor-|tie de l’Europe, dans les 0d, pl. 11 sec, fig. 8. [dure noire très-finc s’élargissant au som-|jardins et dans les bois. et 11 quart. fig. 5 met des supérieures, qui ont la frange lé-[En avril, mai, juillet et ‘8. Fab. Hub. 252-l#èrement entrecoupée. Dessous d’unJaoût. 274. blanc bleuâtre, avec un arc central et| Chenille verte, avec Agus bleu à bandeslune ligne transverse de points noirs pe-[une raie dorsale plus brunes, Engr. tits et non acelles. foncée, tête et pattes Département du Var et des Basses-Alpes, îles d'Hières. Dans les lieux ginal des traces de lu- environs de Châtcau- côté une autre pareille[dun et de Chartres. me à voltiger autour des buissons. Quand il est bien frais, les ner- blanc sur les ailes su- périeures, surtout chez abondamment que dans individus bien frais on aperçoit sous les infé- rieures une série anté- terminale de lunules blanchâtres , comme dans l’espèce précéden- te, quoique moins mar- quées. Nous possédons une variété accidentelle chez laquelle les points du dessous sont très- prolongés et forment des espèces de rayons. Cette espèce tout-à- fait intermédiaire entre Acis et Alsus, dont elle n’est peut-être qu'une hybride, se distinguera facilement du premier, par le manque total de lunule, les nervures concolores, et les carac- tères imprimés en itali- que dans sa description, et du deuxième par sa taille etla couleur bleue du mâle. Nous possé- dions depuislong-temps une femelle de cette es- pèce que nous avions rapportée avec doute à l’Alsus. Nous pensons qu’on trouvera ce Po- lyommate dans d’autres localités, en le cher- chant avee attention. I a les mêmes mœurs qu’Alsus. C’est, avec Lysimon, le plus petit des Polyom- mates. Comme dans Acis, on aperçoit sou- vent près du bord mar- nules. Il n’est pas rare aux Il est commun, et ai- vures sont marquées en la femelle. Nous avons 29 G. POLYOMMATUS. @ Avec la bordure très-large et un/noires. Vit sur le Rham- are noir aux supérieures, et des pointsinus frangula et le lier- marginaux de la même couleur aux infé-[re {Hedera helix), dont rieures. elle mange les fleurs. En juin et septembre. Chrysalide brunâtre, ponctuée de noir. PHERETES. Envergure, 28 mill.—Ailes d’un bleu| Suisse, Alpes, Lapo- Ochs. Bdv. God. pl. 25[vif, avec un liseré noir et la frange blan-[nie. En juillet. x. fig. 5-6. che. Dessous d’un cendré verdâtre ; su- Atys. Hub. 495-496 et|périeures avec une lunule centrale et 548-549. une série de points noirs ocellés (man- quant très-souyent); inférieures avec deux rangs de grandes taches blanches ou jaunâtres arrondies. ® D'un brun noir uni. CYLLARUS. Envergure, 32 mill.—Ailesd’unbleu-| Dans presque toute Fab. Bdv. God. pl. 11|violâtre vif, avec une bordure noire un|l’Europe, dans les prés, quart. fig. 3. peu large, surtout à l’angle apical. Des-|les bois humides, etc. Damoetas. Ochs. Hub.|sous cendré; les supérieures avec une|En mai, juin et juillet. 266-268. lunule et une série de gros points noirs| Chenille blanche, gri- Suite de V'Argus bleu àlocellés; les inférieures avec la base trés-|se, jaune ou rose où de bandes brunes (86 1.| largement teintée de vert argenté, et une|nuances intermédiaires 0, M.). Engr. série de points ocellés plus petits qu’aux|entre ces couleurs, avec supérieures et manquant souvent tota-|une ligne dorsale rouge, lement. les carènes du dos plus Q D’un brun noir, avec le disquelpâles que le fond ct plus ou moins largement saupoudré de|marquées aussi d’une li- bleu violet. gne rouge plusou moins oblique, enfin une ligne latérale pâle; stigmates blancs et tête brune. On la trouve en juin et juil- let sur les Medicago, les Trifolium, Onobrychis, etc. Chrysalide d’un gris cendré, étranglée à sa partie supérieure, bom- bée à son abdomen, et marquée d’une ligne dorsale brune et de deux rangs de points de la même couleur, S’atta- che à même les plantes basses. | MELANOPS. { Bdy. Jcon. pl. 17. fig. 6 Provence, îles d'Hiè- res. En avril et mai. Envergure, 26 mill.—Ailes d’un bleu violâtre, avec une bordure noire assez large , surtout aux supérieures, et la Dup. Suppl. pl. 8. fig.frange grisâtre. Dessous d’un cendré A-5. foncé, supérieures avec un arc central très-étroit et une rangée courbe de cinq points ocellés trés-gros, surtout ceux du bas ; inférieures avec la base d’un vert grisâtre, quelques points ocellés très- petits et une série anté-marginale de ta- ches oculaires plus foncées. ® D'un brun noir, avec le disque bleu et une lunule noire sur les supé- rieures. SAPORTÆ. Hub. 921-925. mer. Les femelles sont dans Pheretes. On voit aussi rarement un point mun. trouvé Sa chenille en septembre sur les fleurs du lierre. Il n’est pas très-com- mun. Son vol est rapi- de, et il aime à se poser sur les fleurs des prai- ries à environ mille pieds au-dessus de la fort rares. Hvarie pourlatailleet la teinte du bleu qui èst quelquefois , mais rare- ment, du même ton que basilaire sous les ailes supérieures. Il est com- Il vole sur les monta- gnes sèches et arides et aime à se reposer sur le thym. Même observa- tion quant aux nervures que pour l’Argiolus. I n’est pas encore très- répandu daus les collec- tions, quoiqu'il ne sem- ble pas rare dans les pays qu'il habite. Quand M. Boisduval le décrivit dans son in- dex et le nomma Mela- nôps , il figurait déjà depuis long-temps dans Hubner sous le nom de Saportæ, et nous le lui aurions restitué si nous G. POLYOMMATUS. ManCHANDIr. D'un bleu un peu plus pâle. Dessous! Espagne, bois de pins | pdv. Revue Entom. |des quatre ailes un peu plus foncé, et où|du Mont-Serrat, aux en- tous les points ont disparu, excepté lalvirons de Barcelonne. lunule discoïdale des quatre ailes et un|En mai. point vers le bord interne des supé- rieures, LYSIMON. Enyergure, 22 mill.— Ailes d’un vio-| Midi de l'Espagne. Ochs. God. Hub. 554-|{et luisant, avec une large bordure brune 595. et la frange du même ton. Dessous d’un dv. Zcon. pl. 19. fig./brun jaunâtre; supérieures ayec une 7-8. lunule centrale, un point basilaire et Dup. Suppl. pl. 8. fig.lune rangée flexueuse de six à sept au- 6-7. tres points plus gros, ocellés ; inférieu- res n'étant pas verdâtres à la base, et mar- quées de points ocellés plus petits qu'aux supérieures, avec une lunule centrale et deux rangs anté-marginaux de taches brunes peu apparentes. ® Brune, avec un peu de violet sur le disque des quatre ailes. (55) Une bande arquée de points noirs sur les ailes supérieures, au moins dans Lun des deux sexes. EREBUS. Envergure, 55 mill. — Ailes brunes,| Allemagne, Suisse, Ochs. God. Hub. 260-|saupoudrées de bleu.violâtre sur le dis- 262. que, avec un arc discoïdal et une ran-|Dijon et de Colmar, en- up. Suppl. pl. 15. fig.|#ée transverse de points noirs un peuldroits montueux. En 1-2, oblongs. Dessous d’un brun bistre, avecljuillet et août. dv. Icon. pl. 2. fig.lun rang de points noirs légèrement 4-6. cerclés de gris et une lunule seulement L'Argus bleu à bandes|aux supérieures. brunes, Engr. 86 À] © D'un brun noir, avec la frange un B, C, peu plus claire. ALCON. Envergure, 55 mill.—Ailes d’un bleu| Dans une grande par- ab, Ochs. Hub. 263-|violet, avec une bordure noire assez lar-ltie de la France, dans 265. ge et quelquefois un petit croissant dis-Îles clairières des bois. up. in notis, coïdal, mais sans aucun point noir. Des-[Vers la fin de juin. dv. con, pl. 15. fig.|sous d’un brun cendré, avec une lunule 1-9. centrale souvent précédée d’un ou deux luphemus. God, pl. 11/points basilaires, puis une série flexueuse we, fig. 6. et 11 quart. |de points noirs ocellés et un rang anté- fig. 2. marginal de lunules légèrement mar- lon. God. pl. 26 7.|quées. fig. 1-9, var, ? £ Plus grande, d’un brun noir, avec le disque saupoudré de bleu violet et marqué aux supérieures d’une lunule discoïdale et d’une série sinuce de points noirs. Dessous plus sombre et mieux marqué, - n'avions pas crainé qu'on ne le confonde avec un autre Polyommate (no- tre Sebrus), que M. Du- ponchel à nommé $a- porlæ. Nousn’avonspointyu ce Polyommate en na- ture; d’après la figure et la description, il nous semble une simple va- viété de Melunops. Il se trouve aussi au Bengale, à Madagascar, à l’île Bourbon, en Bar- barie et en Egypte, d’où proviennent les indivi- dus décrits. Is y ont été pris à la fin de février; paraît-il en Espagne à la même époque? Il est rare dansles collections, Nous ayons pris assez Alsace , environs delcommunément cette es- pèce dans les prairies élevées et sylvatiques des environs de Colmar et de Schelestadt. En Suisse, au contraire, elle est rare; c’est dans les cantons de Berne et de Genève qu'il fautla cher- cher. Cette espèce, qui se trouve abondamment dans certaines localités des environs de Paris, se rapporte bien à l’Eu- phemus de Godart. Quant à son A{con, nous pen- sonsqu'iln’enestqu'une variété; cet Alcon a quelques rapports avec Pindividu figuré par M.Bdy. (Zcon. pl. 15, fig. 7-8) et qu'il regar- de ayec doute comme variété d’Euphémus. Tous deux viennent des environs de Lyon, et il serait possible que tous deux fussent des variétés locales d’Al{con, ce que nous ne pouyons décider sur les figures seules. En tous cas l 4{- con de Godart n’est point notre Euphémus. 31 5 G. POLYOMMATUS. | EUPHEMUS. Ochs. Hub. 255-259. Dup. in notis. Envergure, 55 mill.— Ailes d’un bleu] Allemagne, Russie,| Nous l'avons pris aux violet, plus pâle et comme argenté vers lalSuisse, est de la France. environs de Neuf-Bri- côte et vers la bordure, qui est large ,|dans les prairies humi-|sach. Il n’est pas très- brune, avec une lunule discoïdale bien|des. En juillet et août. répandu dans les collec- « Bdw. Zcon. pl. 15. fig. 4-6. murquée et une série un peu arquée vers la côte de points noirs. Dessous d’un brun assez foncé, avec les mêmes taches que chez Avon. © Plus grande, d’un bleu violet, avec une très-large bordure brune, une sé- rie de gros points noirs un peu ar- quée sur les supérieures, et une autre série plus courte sur les inférieures. Dessous plus sombre et mieux marqué. Envergure, 57 mill.—Ailes d’un bleu] Dans toute la France, cendré, avec une large bordure noireldans les clairières des ordinairement marquée au bord termi-|bois, sur les bruyères. nal des inférieures de points légèrement\En juin et juillet. ocellés, une lunule discoïdale et une sé- rie arquée de points plus gros aux su- périeures qu'aux inférieures. Dessous d’un cendré un peu jaunâtre, avec la base des inférieures verdâtre et une mul- titude de gros points noirs très-saillants, dont la série intermédiaire et la lunule discoïdale fortement cerclées de jaunâ- tre, surtout aux inférieures ; supérieu- res ayant ordinairement deux points ocellés à la base. @ Plus grande. à bordure plus large et à points beaucoup plus gros; taches marginales ocellées du dessus moins ARION. Lin. Fab. Ochs. Hub. 254-250, Bdy. God. pl. 11. fig. 2. et pl. 11 quart. fig. 1. Suite de l’A4rgus bleu à bandes brunes. Engr. sensibles. tions, sans doute à cause de la confusion qui a été jetée dans son histoire. Sa femelle se distingue- ra de celle d’Alcon par la bordure mieux arrè- tée, les points des se- condes ailes et larangée des premières. qui est bien plus droite vers le bord interne. Quant au mâle, les points du des- sus le distinguent suffi- samment. On rencontre parfois des variétés femelles où le noir aabsorbé presque toute la surface supé- rieure des ailes. On le trouve çà et là aux en- virons de Paris, mais jamais abondamment. Cette espèce et les deux précédentes, ont la frange un peu entre- coupée. (56) Division IN. HEODES, Dalm. POLYOMMATUS, Bdv. Clunilles pubescentes, conveæes, souvent un peu allongées. — Chrysulides courtes et déprimées antérieurement. — Ailes inférieures ayant Cu anal prolongé dans les mâles et échancrées avant cet angle dans Les femelles ; fond des quatre étant ordinairement d et semé de points noirs dans les femelles. (Les Bronsés, Lat. God. Famille 8°. Rutili, Ochs.) BELLE, Envergure, 28 mill.— Ailes supérieu- Fab. Ochs. Bdv. Hub.|res d’un fauve orangé entièrement recou- 531-533. vert de violet, avec une bordure et des God. pl. 25 w. fig. 5-6. |points noirs; inférieures brunes, recou- L'Argus myope violet.|vertes de violet sur le disque, avec des Engr. points noirs et une bordure orangée. Dessous des supérieures orangé, avec août, Allemagne, environs de Leipsick, Suisse, dans les prairies humi-;où il paraît en mai et des des montagnes. En|août. En Suisse, au con- mai, juin, juillet etltraire, où il est rare, Il est commun dans le nord de l’Allemagne, c’est en juin et juillet Chenille d’un vert|q''il faut le chercher. un fauve doré dans Les mn pâle, ayant sur le dos une ligne plus foncée. Tête et anus jaunes ou rougeñlres. Vit sur la patience (Rumex Patien- tia). Se trouve en juin et septembre. Chrysalide d’un brun clair, piquée de noir et ayant quelques espaces | latéraux blanchâtres. des points ocellés et une série anté-mar- ginale de points noirs surmontés de che- [pren blancs ; dessous des inférieures d’un brun fauve, avec les mêmes carac- ltères, et ayant de plus une bande anté- |marginale d’un rouge ponceau. | © A ailes supérieures plus arrondies et navant de violet que quelques points. XANTHE, . Bdv. Li: pl. 9 sec. fig. 3. et 1060. fig. 1. : Circe. Ochs. Hub. 334- 330. L'Argus myope. Engr. THERSAMON. ab. Ochs, Bdv. od. pl. 21 v. fig. 7-8. anthe. Hub. 346-348. GORDIUS. chs. Bdv. Hub. 545- 345. 0d. pl. 23 w. fig. 1-2. € grand Argus bronzé, Engr, G. POLYOMMATUS. Envergure, 30 mill. — Ailes brunes| Dans toute la Francel Il est commun dans ponctuées de noir, avec une série anté-let dans une grande par-|presque tous les bois, terminale de lunules fauves. Dessous|tie de l’Europe, prés et|mais plus rare dans les d’un jaune pâle et un peu verdâtre, avec|clairières des bois. En prés. On distinguera sa beaucoup de points noirs légèrement|mai, juillet et août. [chenille decelles d’4do- ocellés, dont quatre groupés au centre] Chenille d’un vertinis et de Corydon, aux- des inférieures et une bande anté-mar-|pomme , avec le vais- quelles elle ressemble ginale fauve renfermée entre deux st-|seäu dorsal un peu en-|beaucoup, en ce que la ries de points noirs, foncé et bordé de chaque|bordure latérale jaune $ À ailes supérieures plus arron-lcôté par des crêtes|n’est pas réunie à l’a- dies , fauves, marquées de points noirs|triangulaires d’un vertinus. et ayant en dessous le disque des mêmes|pâle , d’un jaune verdä- ailes fauve. tre ou d’un jaune pur. Côtés saillants, bordés d’une ligne jaune ou d’un vert pâle qui va du troisième anneau à l'anus, mais sans s’unir avec celle du côté opposé. Stigmates roussâtres , tête et pattes écailleuses de lamême couleur. Se trouve en juin et sep- tembre sur le genêt. (Genista scoparia. Chrysalide brune hé- rissée de petits poils, attachée aux tiges des plantes. Envergure, 35 mill.—Ailes d'un pon- ceau vifet foncé, glacées de violet sur leurs bords, Supérieures avec une bor- dure noire , le plus souvent sans aucun Italie, Hongrie, Rus-| * Ce beau Polyommate sie, Autriche. En juillet.|n’est pas très-commun. Les individus pris dans le midi diffèrent sensi- Jet avec les points noirs plus gros, point, quelquefois avec un ou deux points noirs et toujours avec la transpa- rence de ceux du dessous. Inférieures plus sombres jusqu'aux trois quarts, avec une bordure noire surmontée d’un rang de points de même couleur. Dessous des supérieures d’un fauve plus foncé au bord terminal, avec des points noirs très-ocellés. Dessous des inférieures gris, avec des points semblables , et une sé- rie anté-terminale de taches fauves en- tre des points noirs. £ Plus arrondie, d’un beau fauve orangé, avec une multitude de points noirs dont deux au bord interne des supérieures allongés et parallèles. Envergure , 38 mill. — Ailes d’un fauve orangé vif, glacées de violet/France avec de très-gros point noirs, dont les|Lozère, etc., etc., dans discoïdaux sans reflet violet, Dessouslles montagnes. En juin des supérieures d’un fauve jaunâtrelet juillet, avec des points noirs d peine ocellés. Des- sous des inférieures d’un cendré jaunñ- tre , avec beaucoup de points ocellés et une bande fauve continue renfermée entre deux rangs de points noirs. $ D'un fauve plus pâle sans reflet Alpes, Pyrénées, méridionale , blement de ceux de Hongrie. Dans ces der- niers, les mâles sont d’un rouge plus som- bre et ont les ailes in- férieures très-entières. Ils se rapprochent beau- coup du Chryseis. Les premiers au contraire sont plus clairs, tant en dessus qu’en dessous, plus arrondis, et les in- férieures sont un peu dentées et pouryues presque en queue ; mais toutes les femelles sont à peu près identiques et se rapprochent de cel- les de Gordius, Il esttrès commun. Nous l'avons pris en abondance dans les en- droits secs et arides des environs d’Ax et de Montpellier. Il aime à se reposer au soleil, sur les rochers. Les femel- les sont plus faciles à prendre que les mâles. 34 G. POLYOMMATUS. HIERE. Envergure, 56 mill.— Ailes d'un|. Alpes, Alsace , Lor-| Cette espèce est très- Fab. Bdv. God, pl. 25|fauve ponceau presqu’entièrement cachélraine ; Hongrie, etc. ,|commune dans la forêt w. fig. 3-4. sous un reflet violet très-vif, légère-|dans les bois. En juin|de Wolckamentre Neuf- Hipponoë. Ochs. ment ‘bordées de noir et marquées de{et juillet. brisach et Colmar; nous Lampetie. Hub. 356-|quelques points de cette couleur. Des-| Chenille très-moni-|l’ÿ avons prise abon- 359. sous cendré, à base bleuâtre, avecbeau-|liforme, d’un vert mat,|damment sur les fleurs L’ Argus satiné. 93 c. ».|coup de points ocellés assez petits etlavec des enfoncemens|de l'Eupatoire. 6. bis. Engr. une série anté-terminale de petites ta-[sur le dos et sur les ches fauves comprisés chacune -entre|côtés, et des poils courts deux points noirs. * el serrés. Stigmates © Plus grande; d’un brun noir, avec|noirâtres, tête brunâtre. le disque d’un fauve obscur marqué de|Vit en avril et mai sur points noirs, dont une série discoïdale|loseille sauvage ( Ru- mal alignée ; inférieures ayantunebande|mex acetosa). anté-terminale d’un fauve orangé,| Chrysalide déprimée étroite, marquée de points noirs et sou-[sur le dos et à abdomen vent surmontée de points bleus. très-renflé, grise, avec des points bruns plus serrés sur le dos. CHRYSEIS. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 337-338. 355. God. pl. 9 sec. fig. 4. et 10 sec. fig. 2. L’'Argus satiné chan- geant. 95 A.B. E.F. bis. Engr. Envergure, 52 mill.— Aïles d’un] Alpes de la Suisse et fauve ponceau vif, avec une bordure|de la France, départe-lbelle espèce dans les assez large; la côte des supérieures et|ment de la Somme, en-|[clairières humides de la une partie des inférieures d’un noir|virons de Paris, dans|forêt d’Hallate, près de glacé de violet foncé, et un seul traitiles bois humides , les/Pont-Sainte - Maxence. discoidal formé de deux petits points noïrs.|marais et les prairies Malgré nos recherches Dessous d’un cendré jaunâtre foncé,|montagneuses. En juin|sur l’indication de Go- avec le disque des supérieures et uneet juillet. dart, nous ne l’avons bande anté-marginale , souvent très- jamais trouvée plus près courte aux inférieures, fauves et beau- de Paris. Sa femelle se coup de points ocellés. distinguera de la précé- © Toute brune, avec le disque des dente par sa double supérieures légèrement fauve ; et mar- série bien alignée de qué de deux points discoïdaux et de points noirs et par sa deux séries de points anté-terminaux teinte bien plus: foncée bien alignés ÿ inférieures avec une bor- en dessous. dure anté-terminale d’un fauve pur. Nous ayons pris cette EunYDice. Hub. 359-342. God. pl. 22 v. fig. 5-6. Eurybia, Ochs. Chryseis. var.? Bdy. Il diffère du Chryseis, en ce que la bordure est plus étroite et nullement Va de violet, en ce que le point iscoïdal des premières ailes est à peine sensible , et même souvent tout-à-fait nul; en ce que le dessous est d’une teinte un peu plus cendrée, sans aucun yestige.de couleur fauve, ni aux supé- rieures, ni aux inférieures. 9 N'ayant point le disque fauve en dessus, et ayant à peine quelques ta- ches de cette couleur à l'angle anal des secondes ailes en dessus et en dessous. Hautes Alpes. En Il semblerait, d’après juillet. Ochsenheimer, que la bordure a quelquefois antérieurement un lé- ger reflet violet, ce qui tendrait en coreà rappro- cher ce Polyommate du Chryseis. Il est rare. Nos individus viennent des Alpes de la Suisse. HIPPOTHOE. Envergure, 30 mill.—Aïles d’un| Ouest et Est de la Lin. Fab. Bdv. Ochs.lrouge ponceau très-brillant , avec une|France, Hongrie, etc, , Hub. 352-554. bordure étroite et un arc central (ac-|dans les lieux maréca- God. pl. 9 sec. fig. 5.|compagné quelquefois , d’un point )|seux. Dansles premiers et 10 sec, fig. 3. noirs. Dessous des supérieures d’un|jours de juin et d'août. L’ Argus satiné à taches|fauve pâle ; plus foncé vers-les bords, noires. Engr. avec beaucoup de points ocellés et une lunule centrale noirs. Dessous des infé- rieures d’un cendré clair, avec la base lar- gement bleuâtre.et une bande anté-margi- nale d’un fauve rouge, continue et ren- fermée entre deux rangs de petits points noirs. $ Ayant plusieurs points noirs sur les supérieures, et les inférieures d’un brun noir avec les nervures et une Nous l'avons pris à la fin de mai dans les fossés des fortifications de Neufbrisach, et en août dans les prairies marécageuses du bord du Rhin, où il est com- mun. G. POLYOMMATUS,. bande terminale fauve, marquée infé- rieurement de gros points noirs. Dispan. Ne diffère d’Hippothoe que par sa Angleterre , énvirons|. Nous ‘avons vu des|! Haw. Dup. Suppl. plltaille beaucoup plus ‘grande et par salde Cambridge et dé mâles qui avaient jus-|, 13. fig. 5-6. couleur plus vive. Bdv. Zcon. pl. 10. fig. 1-5. Hippothoe. var. Hub. 066-968. Huntington. En juin etiqu'à 45 mill, d’enver- juillet. que cette espèce est le véritable Hippothoe, dont ce qu’une variété plus petite, VIRGAUREÆ, Envergure, 35 mill. — Ailes un peu| Alpes, Pyrénées , Lin. Fab. Ochs. Bdv.léchancrées à l’angle anal (même dans|dans les bois. En mai ; Hub. 349-351. le mâle), d’un fauve ponceuu très-bril- God. pl. 9 sec. fig. 6. et|lant, avec une bordure noire assez large 10 sec, fig. 4. L'Argus satiné. Engr. Il est commun; nous avons pris abondam- juillet et août, . [ment dans les bois de Chenille d’un vertisapins des environs ct sans taches sur le disque. Dessous d’un|foncé , avec une bandeld’Ax et dans les Pyré- lauve jaune sale, avec quelques petits/jaune dorsale , séparée|nées. Il aime à voltiger points etune ligne de taches blanches aux|par un filet vert ét deux|sur les fleurs qui. crois- inférieures. lignes . latérales -d’un|sent au bord.des ruis- $ D'un fauve moins vif, avec unelvert pôle ; tête et pat-|seaux. IL varie assez, multitude de taches brunes, et les in-[tesécailleusesnoires. Selsurtout la femelle ; cel- férieures presque entièrement envahies|trouve ‘en juin et sep-|les qu’on prend dans le par cette couleur, témbre sur la verge|Jura ont une teinte gé- d’or (Solidago V'irga au-\néralement plus foncée rea).et la patience (Ru-|que celles des Alpes. mex patientia ). Chrysalide d’un brun|. jaunâtre , avec l’enve- loppe des ailes plus foncée. OTTOMANUS. Lefebvre. Dup. Suppl. pl. 9. fig. 1-2. Bdv. Zcon. pl. 10. fig. 4-5. Envergure , 30 mill.— Ailes d’un rouge ponceau brillant, avec une bor- dure noire. Supérieures entières, avec une lunule discoidale, suivie ordinairement de trois à quatre points noirs; inférieures échancrées avant l'angle anal ( même dans le mâle) , avec la bordure noire dentée. Dessous des supérieures d’un fauve clair, avec des points noirs légè- rement ocellés ; dessous des inférieures d'un cendré jaunâtre, plus obscur au bord marginal, avec des points sembla- bles et une bande anté-terminale ; ma- culaire, d’un rouge ponceau, dont la ta- che anale et quelquefois la précédente plus grande et lunulée. £ Inconnue. Morée,; Modon, Na-| Ilestencore très-rare varin, Thérapia. En|dans lescollections. Sur mars et juin. quatre exemplaires mâ- les que, - nous avons vus, un seulmanque de la série de points noirs du dessus des supérieu- res. Il a en dessous quelques rapports avec le Phlæas. Les figures de MM. Bdv. et Dup. sont un peu trop peti- tes, il a absolument la taille du Figaureæ; son vol est vif et il se pose volontiers sur les céréa- les. PIILÆAS. Lin. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 562-565. Var, accid. 796-737. God. pl. 10. fig. 1. Le Bronzé, Engr. Envergure, 28 mill.=— Ailes brunes;| Dans toute l'Eurôpe ,|" 11! est très-Commun les supérieures ayant le disque d’unlbois , prés , Champs de|partôüt. Il n’est pas ra- fauve doré semé dé points noirs; les|luzérne, etc. En avril,|re de” trouvér des indi- inférieures échancrées avant l'angle l anal (même dans le mâle ) et ayant! Chenille d’un vert|bande fauve ‘des infé- une bande ‘anté-terminale du même pâle , avec une lignelrieures ? est _ Surmontée fauve, appuyée sur des pointsnoirs ter-|jaune ou rougéâtré le d’unrang de point bleus. minaux, Dessous des’ supérieures fauve|long du dos, et une li-[La chenille est mal con- sur le disque, avec des points noirs as- gne latérale semblable.|nue. Hub. fig. , n° 736- sez gros légèrement ocellés; dessous|Vit sur l’oseille sauvage|757, une variété où le des inférieures d’un cendré brun, avec (Rumex acelosa). brun est remplacé par de pelits points noirâtres peu marqués ,| Chrysalide d’un brun du blanc; nous nie l’avoñs et une ligne anté-terminale maculaire ,{clair, ponctuée de noïir.|jamais vue’en nature. rougeñtre, composée d’arcs dont l’anal plus grand. 8 Semblable, gure. M. Lefebvre pense| nous n’aurions en Fran-|. août et septembre. vidus chez lesquels lal: 35 36 | G. POLYOMMATUS. MELANOPHLEÆAS. Nediffère de l'espèce qu’en cequeles| Midi de l’Europe;| Ce n’est bien certai- Lefeb. Collect. Nobis. [ailes supérieures sont entièrement brunes|environs de Paris. nement qu’une variété et seulement légèrementsaupoudrées de accidentelle du Phlæas ; fauve doré à la base; les ailes inférieu- mais on la trouve assez res sont aussi quelquefois dépourvuesen souvent, Nous l'avons tout ou en partie de la bande anté- prise au bois de Boulo- terminale fauve. gne. BALLUS. Envergure , 28 mill.—Ailes presque] Portugal, Espagne ; Il a été long-temps Fab. Ochs. God. Hub.|rondes, d’un brun cendré un peu plus/Sicile, Provence, Pyré-ltrès-rare dans les col- 560-361. 550. clair sur le disque, avec quelques petits|nées, environs de Per- lections, mais il y est Dup. Suppl, pl. 7. fig.[points fauves à l'angle anal des infé-Ipignan et d'Hières. En répandu maintenant. Il 1-3. rieures. Corselet garni de poils verts.|mars. a beaucoup de rapport Bdv. Icon. pl. 10. fig. [Dessous des supériéures ayant le disque Chenille d’un blanclavec Phlæas, et plu- 6-7. fauve, avec de gros ne noirs bordésljaunâtre, avec une li-[sieurs auteurs l'ont pla-| de blanc ; dessous des inférieures cou-|gne dorsale maculaire cé entre lui et Aubi; vert en grande partie par un duvet vert ,|rougeâtre , bordée delmais avec un peu d’at- et marqué de quelques petits points brun-rouge et coupéeltention, on s'apercevra rouges accolés à des points blancs. dans le milieu par une|qu'il n’a d’autreressem- @ Ayant le disque des premières ai-[ligne bleue ; puis unefblance avec ce dernier les, et une large bande anté-terminale|série de petits traitsique la couleur verte du aux secondes, d’un fauve clair sans éclat. obliques , d’un rouge dessous des inférieures ; violâtre, puis une lignelencore y a-t-il une latérale de même cou-lgrande différence dans leur, Tête brune, pre-[ce caractère commun. mier et dernier anneau |(Le Rubi appartient d’ail- lavés de rougeâtre. Selleurs évidemment par trouve en mai sur le Lo-|sa chenille et les lignes tus hispidus. blanches du dessous à la Chrysalide d’un brun|division suivante.) Sa marron. chenille, qui vient d’être découverte par M. Meis- sonier , nous confirme dans cette opinion. (57) Division III. AUROTIS. Dalm. (Lycæna et Thecla. Bdv.) Chenilles pubescentes, moins ramassées que celles de la division précédente, et ayant quelquefois la parlie antérieure très-aplatie, —Chry- salides courtes, convexes en dessus, légèrement aplaties en dessous.— À iles inférieures ayant près de l'angle anal un prolongement sou- oentir at LON PAR 0 MINOR RS NU D TN) ce Dee Prin Viet ce A M EP CT ee ee (58) paies inférieures dentées, mais dépouryues deiqueue. +. + ep se 4 40 * 7". + (59) Ailes inférieures pourvues d’une queue plus ou moins épaisse et plus ou moins longue*. .. : . * * (Go) (59) Ailes inférieures dentées, mais dépourvues de queue. pd __ s Envergure, 34 mill. —Ailes d’un| Espagne, Portugal ;| Nous avons pris fré- x ä “a + 366-367. {brun noir, avec le disque violet; infé-|France méridionale ; quemment cette espèce od. pl. 22 v. fig. 1-2. |rieures ayant en outre une série anté-|dans les montagnes. En à Castelnau , près Mon- Roboris, Ochs. terminale de trois à quatre points de laljuin et juillet. pellier. Elle a les mêmes même couleur. Dessous d’un gris jaunâ- habitudes que le Poly. tre satiné, avec une ligne anté-termi- Quercäs, et aime à se re- nale interrompue, d’un bleumétallique, poser sur les feuilles du surmontée d’un rang de taches fauves, chêne vert et du pru- puis de points noirs chevronnés de nier sauvage. blanc. Le tout plus prononcé aux infé- rieures. . © Plus grande, ayant ordinairement six points violets au lieu de trois sur les inférieures, et le disque des supérieures moins largement violet. * Voyez la note au bas du Po/yom. Rubi. G. POLYOMMATUS, à (60) Ailes inférieures pourvues d’une queue plus ou moins épaisse et plus ou moins longue. (61) Dessus des ailes du mâle entièrement bleu ou violet, celui de la femelle offrant des traces de cette couleur, , , . (62 © (&) [ Dessus des ailes du mâle brun, celui de la femelle ordinairement marqué de fauve ; dessous offrant une ou deux lignes blanches fnterrompues, STE RES Re aie D SR SRE OR CE © SEE (66) (62) Dessus des ailes du mâle entièrement bleu ou violet, celui de la femelle offrant des traces de cette couleur. LD PRO TEMEN EL De AE RE CU RS (65) (65) Queue médiocrement longue et plus épaisse à son insertion ; inférieures un peudentées, , : =. .1. ," (64) Queue longue, très-grêle et entièrement filiforme; inférieures très-entières. . . . . . (6 (64) Queue médiocrement longue et plus épaisse à son insertion; inférieures un peu dentées. QUERCUS. Envergure ; 64 mill. — Aïles d’un| Dans toute l’Europe,| Il est commun, mais Lin. Fab. Ochs, Bdv.|brun noir glacées de violet très-foncé et un|dans les bois, en juin etlassez difficile à prendre, Hub. 368-370. peu changeant, dessous d’un gris satiné, juillet. parce qu’il voltige au Yar, ® accid. 621 (troislavec une ligne blanche continue, légè-| Chenille d’un vert sa-|sommei des chênes. On points fauves sur les/rement ondée, et deux taches roussâtres|le ou roussâtre, avec les’en saisit plus facile- supérieures). à l'angle interne; celles des supérieures|vaisseau dorsal enfoncé [ment l’après-midi quand Poly. du chêne. God. pl. irrégulières et ombrées de noir, celleslet découpant chaquelil descend sur les taillis; gsec. fig. 1. et 9 tert.|des inférieures arrondies et dont l’anté-lanneau en crêtes, unelc’est ainsi que nous fig. 3. rieure marquée dans son milieu d’un|suite latérale de lignesl’avons recueilli en point noir non métallique. obliques jaunes , et sur[abondance au bois de $ D’un brun noir, avec une large ta-[le dernier anneau, qui[Boulogne. Nous avons che bifurquée d’un violet brillant sur les/est plus long et en fer à[vu en nature, dans la supérieures. cheval, un dessin longi-|collection de M. Mar- tudinal et bizarre. Têtelchand, la jolie variété brune. Viten juin sur lelfigurée par Hubner chêne. sous le n° 621, et Dal- Chrysaliderousseon-[man en parle de son dée de taches plus clai-[côté. Mais celle qu'il res, cite et celle que nous avons vue n'avaient qu’un seul point fauve. (65) Queue longue, très-grèle et entièrement filiforme; inférieures très-entières. BOETICUS. Envergure , 34 mill. — Ailes d’un] France centrale et} IL est commun à Lin. Fab. Ochs. Bdv.|violet assez foncé, avec une bordurelméridionale, etc., dans/Montpellier et à La Ro- Hub. 575-375 (la © [brune et deux gros points noirs à l’an-[les parcs, les jardins.[chelle; mais dans nos est une var. accid.). |gle anal des inférieures. Dessous d’un|En août et septembre. lenvirons on ne le trou- God. pl. 9 tert. fig. 4.|cendré jaunâtre, avec des lignes blan-| Chenille d'un vert|ve que de loin en loin. et 10. fig. 2. ches ne dépassant pas la cellule discoïdale|olivâtre , avec le dos|M. Marchand l’a élevé Le Porte - Queue bleulsur le disque des supérieures; inférieures|jaspé de rouge. Vit en[à Chartres, en quantité strié, Engr. ‘ [ayant à l’angle anal deux points noirs|juin et en juillet dans les|en 1827, etnous-mêmes cerclés inférieurement de vert métalli-{siliques du baguenaudier|avons trouvé cette an- que, surmontés de fauve et dont l’anté-|( Colutea arborescens )|née (1854) deux bague- rieur beaucoup plus gros. et de quelques autres|naudiers dont les grai- © Plus grande, brune, avec le disque[légumineuses. nes étaient presque tou- violet. Chrysalide jaunâtre,|tes dévorées par sa che- ponctuée de noir. nille. Le n° 575 d'Hub. re- présente une femelle qui a sur les ailes supé- rieures deux séries, l’une marginale et ocel- lée, l’autre anté-mar- ginale et simple de ta- ches jaunâtres. 38 TELICANUS. Ochs. Bdy. Hub. 371-572. 555- 554. God. pl. 22 v. fig. 3-4.Ide: nombreuses lignes blanches très-| Chenille veloutée, IDMON. Hub. 820-821. / AMYNTAS. Fab. Ochs. Bdv. Hub, 522-324. God. pl. 9 sec. fig. 2.et 9 tert. fig. 5. Le petit Porte-Queue. Engr. TirEs1as. Hub. 319-521. Polysperchon. Ochs. G. POLYOMMATUS. Envergure, 27 mill. — Ailes arron-| France méridionale, dies, d’un violet foncé avec deux petits|Corse; ete., dans les points noirâtres près de l’angle anal.|parcs, les jardins. En Dessous d’un cendré brunûtre, traversé juillet et août. Nous avons pris cette espèce à Montpellier sur les fleurs des légu- mineuses, mais jamais en grande quantité. fleæueuses toutes celles des supérieures|d’un rouge purpurin, atteignant le bord interne et les anté-lavec des lignes fines et marginales formant une série de taches/obliques sur tout le oculées ; inférieures ayant à l'angle anal|corps et une raie dorsa- deux tachés oculées d’un vert métalli-|le plus foncée. Vit en que bordées de roux et égales en gros-laoût et septembre sur seur.. la salicaire (Lythrum salicaria), dont elle pré- fère les fleurs. D'un brun noir, avec le disque violet et quelques points plus foncés. Nous ne connaissons cette espèce remarqua- ble que par la figure d'Hubner. Elle paraît tenir à la fois du Boeti- cus et de l’Amyntas, dontelle n’est peut-être qu'un hybride; mais elle a des caractères si tranchésque nous avons cru devoir la conserver comme espèce. Envergure, 30 mill. — Ailes d’un violet clair, supérieures avec un trait dis- coïdal noir, inférieures avec deux points de cette couleur à l’angle anal. Dessous d’un cendré jaunâtre, les supérieures avec trois bandes plus foncées, un peu maculaires et bordées de blanchâtre, la première au bout de la cellule et ré- duite à deux points, les deux suivantes atteignant le bord interne; inférieures avec quatre points ocellés à la base et quatre bandes pareilles à celles des su- périeures, les deux discoïdales irréguliè- res et sinuées, les deux anté-terminales parallèles et dont l’inférieure terminée à l’angle anal par deux points noirs cer- clés supérieurement de fauve. Q Inconnue. Dans les individus bien frais la partie in- férieure de la tache fau- ve anale est souvent saupoudrée de vert mé- tallique , comme dans Boeticus, etc., quoique d’une manière moins sensible. On voit aussi très-souvent sur les su- périeures un trait discoi- dal noir. Le Myrmidon d'Engr. n’est qu’un Amyntas plus petit. Nous l’avons recu de Suisse. Envergure, 29 mill. — Ailes d’un| Dansune grande par- bleu violet vif, avec la bordure noire et|tiedel’Europe. Endroits quelques points terminaux de cette cou-|herbus, prés et clairiè- leur aux inférieures. Dessous d’un grislres des bois. En mai, de perle, avec un trait discoïdal allongé, |juillet et août. un bande de petits points ocellés, et une double série anté-marginale de taches brunes peu marquées; inférieures ayant près de l'angle anal deux petites taches fauves appuyées sur un point et sur- montées d’un petit arc noir. © Brune, avec les deux points fau- ves de l’angle anal apparents en dessus. LI Ordinaïrément plus pétit,et dépourvu! Autriche, Saxe, Ita- des points fauves de l’angle anal tant en|lie, Piémont, midi de dessus qu’en dessous. Femelle saupou-|la France, etc., etc. drée de bleuâtre en dessus. On insiste beaucoup pour séparer ces deux Polyommates , et M. Treitschke lui-même, tout en rapportant dans son dixième volume un article concluant en fa- veur de leur réunion, n’en persiste pas moins àles séparer; pournous, nous prenons fort sou- vent des Amyntas fe- melles plus petitesetqui manquent des points fauves en dessus; elles sont même plus com- munes ici que les fe- G. POLYOMMATUS. melles d'Amyntas pro- prement dites, bien que les mâles n’offrent .au- cune. différence sensi- ble. Les antennes sont aussi, comme le rappor- te très-bien M. Treits- |chke dans cette note, très-semblables dans les deux espèces. (66) Dessus des ailes du mâle brun, celui de la femelle ordinairement marqué. de interromipues. Genre THECEA: Bdv.. , . . (67) ose courte, épaisse, située à l’angle anal; inférieures fortement dentées en approchant de cet angle*. Queue longue, filiforme, située près de l’angle anal; inférieures légèrement dentées. (68) Queue courte, épaisse, située à l'angle anal; inférieures fortement dentées en approchant de cet angle. RUBI. Envergure, 28mill.—Ailes d’un brun] Dans presque toute| Il n’est pas rare. Il Lin. Fab. Ochs. Bdv. Jun peu luisant. Supérieures ayant à la]l’Europe, dans les bois, |aime à se reposer sur Hub. 364-365. 786. côte un point ovale d’un brun terne.lsur les buissons. Enlles feuilles et serait très- L'Argus vert. Engr. Dessous d’un beau vert avec une lignelmars , avril et mai. difficile à trouver si on de traits blancs. Chenille verte, avec|ne le voyait voler, à $ Dépourvue de points bruns à laune ligne dorsale, un|cause de sa couleur, qui côte des supérieures. rang de taches latérales|se confond avec la ver- obliques et une autreldure. C’est un des lé- ligne au-dessus des pat-|pidoptères les plus pré- tes, d’un jaune clair. |coces de nos pays. Vit en juillet et août sur plusieurs espèces de ronce, de cytises, le genêt à balais, etc Chrysalide un peu velue, d’un brun foncé, avec les stigmates plus clairs. (69) Queue longue, filiforme, située près de l'angle anal; inférieures légèrement dentées. ACACIEÆ. Envergure, 27 mill.—Ailes assez lar-| France centrale et] Cette espèce, qu'on Fab. Ochs. Bdv. Hub. ges, d’un brun noirâtre, les inférieures/méridionale, Autriche ,|a cru long-temps méri- 743-746. un peu arrondies et ayant à l’angle analletc. , etc., dans les bois. |dionale, est assez COM- Poly. de l Acacia. God.|deux ou trois taches fauves lunulées. |En juin. mune aux environs dé pl. o1 v. fig. G-7. Dessous d’un brun cendré clair, à base Châteaudun; mais il légèrement verdâtre, avec une ligne est rare de la prendre blanche interrompue, celle des supé- "_ [fraiche rieures descendant jusqu’au bord inter- ne, les inférieures ayant en outre près : , de l’angle anal une série de taches fau- Lu. * fauve; dessous offrant une ou deux lignes blanches * Cette queue existe aussi dans la division suivante, mais moins prannanéé que dans Rubi, Dans ce Polyommate la véritable queue est nulle à proprement par- ler, et réduite à une simple dent ; maisil est si voisin d’Acaciæ, et i n À Sonuaire que de l’en séparer, Nous ajoutons cette note afin que l'élève ne puisse s’y tromper, appartient si évidemment à cettessection, que nous ayons mieux aimé forcer Le caractère divi- 40 G. POLYOMMATUS. ves surmontées d’ares noirs très-légers| et dont l’intermédiaire appuyée sur un oint noir. ; @ Ayant à l'anus un bourrelet de poils noirs. Envergure, 32 mill.—Ailes d’un brun! Allemagne ; Italie ,| Il n’est pas très-rare. nojrâtre; supérieures avec une tache|Suisse, midi et est de|Nous l'avons pris plu- costale d’un brun mat; inférieures avec|la France, dans les bois sieurs fois dans les bois n etfmontueux du grand- duché de Bade, sur les SPINI. Fab. Ochs. Bdv. Polyom. du Prunellier. God. pl. 21 v. fig. 8-9.|[deux ou trois taches arrondies, fauves, à|montueux. En jui Lynceus. Hub. 692-695.|l'angle anal. Dessous d’un brun cendré|juillet. et Spini. 376-577. |clair, avec une ligne transverse blanche! Chenille d'un vertlfleurs de ronce,;et aux Var. accid. 674-675. [bien marquée et légèrement interrom-|pomme, avec deux li-[environs de Montpellier Le Porte-Queue brun àpue ; les inférieures ayant en outre un|gnes latérales d'un vert|sur le chêne vert. taches bleues, et lelrang marginal de taches fauves et une plus jaunâtre, puis un Be Lynceus d'Hub. et Porte - Queue gris|tache anale grande, carrée et entièrement|rang de petits traits|son Spini diffèrent à brun, Engr. saupoudrée de bleu. obliques du même vert quelques égards, et no- © Manquant de la tache costale aux|ombrés de vert foncé,|tamment parle dessous, supérieures etayant le disque desmêmes|et un sillon dorsal en- bien plus foncé dans le ailes légèrement fauve. foncé et formant des|[premier; mais sur des petites crêtes dont lelfigures on ne peut tenir sommet est rosé. Selcompte de différences trouve en juin sur l’au-laussi légères. bépine et le prunellier. Chrysalide d’un brun clair, parsemée de points noirs dont un oblong sur la tête; at- tachée à une feuille ou à une branche. Il est fort commun. On rencontre souyent des mâles qui ont comme la femelle une tache fauve sur les su- périeures. Nous avons pris cette annéeen quantité, volant avec des Lynceus et des Acaciæ,unPolyommate que nous croyons hy- bride de ces deux espè- ces, entre lesquelles il est tout-à-fait intermé- diaire, quoique se rap- [prochant davantage du premier; c’est pourquoi nous n’ayons pas Cru devoir le mentionner séparément. LYNCEUS. Envergure, 35 mill.—Ailes d’un brun| Dans toute l’Europe, Fab. Bdv. God. pl. glnoir, lesinférieures avec un point fauvelbois, autour des buis- tert. fig. 1. à l'angle anal. Dessous d’un brun un|sons, sur les ronces, etc. Ilicis. Ochs. Hub. 378-|peu plus clair que le dessus, avec une|En juin et juillet. 379- ligne transverse, blanche, très-inter- Chenille d’un vert Le Porte-Queue brun àlxompue, à peine sensible aux supérieures|pâle, tachetée de jaune taches fauves. Engr.|et n'atteignant que les deux tiers de l’ai-{sur le dos et sur les cô- le; courbe et sinuée aux inférieures, où|tés; tête et pattes écail- son avant-dernier trait est en crochet et|leuses noires. Vit en rentre en dedans; inférieures ayant un|mai sur le chêne. rang marginal de taches d’un fauve as-| Chrysalide dun brun sez clair, un peu isolées et de moyenne|clair ou jaunâtre, avec grandeur. trois rangs de points @ Ayantsurles ailes supérieures une|obscurs. tache fauve plus ou moins grande. Nous avons vu en nature cette prétendue espèce, qui ne diffère point de notre variété à taches fauves du Lyn- ceus, Cenni. Ne diffère du Lynceus qu’en ce que Hub. 865-866. Nous l'avons souvent pris à Castelnau, près Montpellier, volant sur le chêne vert. Il se pourrait quece Polyom- mate dût former une espèce, et c'est mème à la sollicitation de l’un de nous que Godart le Il est plus petit que Lynceus, dont il| Midi de la France. se distingue en outre : 1°en ce que les taches fauves du dessous des deuxièmes ailes sont plus vives, plus petites et par conséquent plus isolées; 2°en ce que l’avant-dernier trait de la ligne blanche des mêmes ailes est à peine arqué, au lieu d’être en crochet, et mieux aligné avec les autres. Æscuzi. Ochs. God. Bdy. Esculi. Hub. 559-560. Var. accid. 690-691. Poly. du Marronnier. God. pl. 21 vw. fig. 3-4. G. POLYOMMATUS. ha sépara du Lynceus; mais nous attendrons pour l’imiter la découverte de sa chenille. W. ALBUM. Envergure, 35 mill. — Ailes un peul Environs de Paris,| 11 n’est pas rare dans ochs. Bdv. Hub. 580-|anguleuses, d’un noir brun, avec une dans les bois, les ave-Îles lieux plantés d’or- 581. tache costale oblongue d’un brun mat,lnues d'ormes. Fin delmes; sa chenille est fa- poly. W. blanc. God.linférieures ayant à l'angle anal un (ra-ljuin et commencement|cile à élever, et c’est la pl. 9. fig. 5 et 9 tert.|rement deux) point fauve. Dessous d’un|de juillet. seule manière d’avoir fig. 2. brun beaucoup moins foncé que le des-| Chenille d’un vertlle papillon bien frais; Le Porte-Queue brun à|sus, avecune ligne blanche, droite, bien clair, ou jaunâtre, rare-lon se la procure en bat- taches aurores. 72 A.lmarquée, S'arrêtant sur les supérieures/ment d’un brun clair, |tant les ormes. Elle va- ». c. bis. Engr. aux deux tiers de l'aile et formant prèslavecle sillon dorsal plus|rie beaucoup, et nous de l'angle anal des inférieures une espéce[foncé et formant delen ayons trouvé qui de W très-anguleux. Ces dernières petites crêtes; une sérielavaient le sommet des marquées d’un rang de taches d’un fauvelde traits obliques plus|crêtes légèrementteinté assez vif, presque toujours contiguës.|foncés et souvent unelde rouge-brun, même bordées de noir supérieurement etlligne latérale de laldans le jeune âge. dont les anales appuyées sur de grossesmême couleur; tête taches noires. brune ; elle prend $ Dépourvue de la tache costale deslune couleur rougeñtre premières ailes et moins vive en des-|quand elle approche de sous. sa métamorphose. Vit [sur l’orme en mai. Chrysalide d’un brun clair, puLescente, avec l'enveloppe des ailes plus foncée. Sous les feuilles ou sous l’écorce. PRUNI. Envergure, 34 mill. — Ailes un peu] Centre et est de lal Ses localités sont as- Lin. Fab. Ochs. Bdv. {arrondies, d’un brun noirâtre, avec une|F ance, Suède, Hon-}sez restreintes en Fran- Hub. 586-387. série anté-marginale de taches fauves/srie, etc., etc., dans leslce. IL est commun à Poly. du Prunier. God.\manquant souvent aux supérieures.|bois. En juin. Bondy et dans la forêt pl: 9. fig. 2. Dessous d’un brun jaunâtre, avec une| Chenille ayant Lalde Wolckam, où ñous Le Porte-Queue brun älligne blanche atteignant presque lelpartie antérieure très-’avons pris abondam- lignes blanches. Engr.|bord interne aux supérieures ; inférieu-laplâtie, verte, avec unelment. Sa chenille est res avec une large bande anté-margi-|ligne latérale jaune , un|fortrare. Elle est re- nale fauve, marquée dans toute sa lon-lrang de lignes obliques/marquable, ainsi que la gueur d’un double rang de points noirs|et le sommet des crêtes|suivante, par l’aplatis- dont les supérieurs surmontés d’arcside même couleur, ces|sement de ses premiers blancs. dernières légèrement|anneaux, formant un $ Ayant la bande fauve du dessus/bordées de brun; têtelécusson qui recouvre des ailes supérieures plus prononcée. |jaune, avec deux points|la tête.” noirs. Vit en mai sur le prunellier (Prunus spi- nosa) , l’épine vinette (Berberis vulgaris), le chêne, le bouleau, etc. Chrysalide courte, à tête renflée, brune, avec la partie antérieure blanchâtre. … BETULA*, Envergure, 36 mill.—Ailes d’unbrun| Dans toute l’'Europe;| IL n’est pas rare et Lin. Fab, Ochs. Bdy. noirâtre, supérieures avec un trait dis-lbois, jardins, pares.|voltige dans les jardins Hub, 585-585. coidal noir éclairé de jaunâtre; inférieu-|En août et septembre.|autour des pruniers, à Poly. du Bouteau. God. |res ayant à l’angle anal deux ou trois! Chenille, ayant aussilune assez grande élé- PL 9. fig. 1. taches fauves. Dessous d’un jaune bru-|{a partie antérieure très-|vation. On le prend e Porte-Queue à bandes nâtre, les supérieures avec un trait dis-laplatie, d'un vert un/souvent fané. Sa che- fauves. Engr. coïdal brun et une ligne blanche; les\peu jaunâtre, avec une/nillen’estpas commune, inférieures avec une large bande mé-|ligne latérale, le som-|{et nous ne l'avons trou- diane d’un jaune plus vif que le fond|met des crêtes et deux|vée qu’une seule fois et bordée de deux Lignes blanches/rangs de traits obliques|en battant des buissons! 1 * Nous devons observer que dans toute cette division les taches fauves du dessus des ® sont très-sujettes à varier en s'étendant plus où moïus et même t éagnant les ailes inférieures, Nous possédons un Betulæ qui présente cette anomalie, et les figurés 674, 690, etc., d'Hubner en présentent des exemples remar- Quables, du 1. eus nd 42 G. HAMEARIS. ombrées de brun, dont l’interne moitiélséparés par des points|de prunellier ; sa crois- plus courte; ces dernières ailes ayant|d'un jaune serin oulsance est très-lente et en outre quelques taches anté-termi-|blanchâtre. Vit en juin {elle est assez délicate. nales peu arrêtées , fauves. et juillet sur le bouleau ! Q Beaucoup plus grande (40 mill.)|(Betula alba) , le pru- avec une large tache réniforme et bienlnellier (Prunus spinosa) arrêtée, d’un fauve vif sur les supérieu-{et le prunier domesti- res et le dessous des inférieures bien|que (P. domestica). plus vivement coloré que le mâle. Chrysalide d’un brun| roussâtre assez foncé et tiqueté irrégulièrement de noirâtre. (70) Les deux pattes antérieures plus courtes dans les mâles... . . + + + + + + : (71) (71) Genre IX. HAMEARIS* (HAMEARIDE). (Hub. Curtis. — Melitæa. Fab. Ochs. — Argynnis. Lat. God. — Nemeobius. Stephens.) Caractères principaux. — Chenille onisciforme, courte, hérissée de poils fins.—Chrysalide aussi couverte de poils, renflée sur l'abdomen et peu aiguë postérieurement. — Palpes ne dépassant pas la tête, de trois articles distincts, le deuxième très-long, le der nier court et ovoide. — Antennes assez longues, minces et terminées par une massue abrupte et aplatie. — Yeux pt bescents. — Abdomen plus court que les ailes inférieures, celles-ci ayant au bord abdominal une gouttière peu prononcii Caractères secondaires. — T'aille petite. — Ailes supérieures aiguës au sonumet et triangulaires; inférieures un peu aiguës à l’angle anal et lég rement dentées, les quatre brunes avec des taches fauves. LUCINA. Envergure, 50 mill. — Ailes brunes,| Dansune grandepar-| Cette espèce est com- Lin. Fab. Ochs. Bdv. {avec des taches fauves, dont celles deltie de l’Europe, boishu-|mune dans certainsbois. Hub. 21-22. la série anté-terminale marquées chacu-|mides et découverts. En|Elle présente une varié- Argyn. Lucine. God. pl.|ne d’un pointtriangulaire noir; les supé-[mai et août. té entièrement d’un fau- 4 quart. fig. 5 et 4lrieures aiguës à l'angle apical, marquées! Chenille d’un brun|ve pâle, avec des taches quint. fig. 5. à la côte de deux points d’unblane jau-|roux clair, avec une li blanchâtres. La chenille Le fauve à taches blan-|nâtre et de deux séries de taches fauves{sne dorsale plus foncée, |vit très-cachée , se con- ches. Engr. outre l’anté-marginale ; les inférieures|sur laquelle se voit àftracte en boule au moin- n’en ayant qu’une peu prononcée. Des-|chaque incision une ta-|dre attouchement etres- sous des supérieures d’un jaune fauve, a-[che noirâtre, et des sé-[te long -temps en cet vec des taches noires et d’autres plus clai- |ries de petits tubereu-fétat. Elle varie beau- res que le fond; dessous des inféricures[les roux sur lesquelscoup à ses différents d’un fauve plus foncé, avec deuxséries de|sont placés des aigrettes|âges. taches d’un blanc jaunâtre et une sérielde poils; pattes d’un anté-marginale de points noirs. brun ferrugineux; tête ® Plus arrondie et plus marquée dellisse et ferrugineuse. fauve en dessus. Vit en juin et septem- bre, sur la primevère (Primula officinalis) et différentes espèces de Rumex. Chrysalide d’un brun jaunâtre, velue, et par- semée de points noirs. * L'unique espèce européenne de ce genre, autrefois comprise dans les genres Argynnis ou Melitæa, est maintenant bien reconnue appartenir au genre Æryeil de Latreil e, tant sous l état de chenille et de chrysalide que sous celui d’insecte parfait; mais ce genre Zrycina est loin d’être homogène, et présente une ou d’espèces qui ont fort peu d affinité entre elles. Nul doute donc qu'il w’ait besoin d’être divisé, et Latreille l’a senti lui-même (Æncycl. pag. 555); mais, comme Î est presque entièrement composé d’exotiques, les auteurs modernes s’en sont peu occupés, et d’ailleurs il est indispensable, pour arriver à une division bien natils elle, d’en connaître les chenilles. En attendant nous n’avons cru pouvoir mieux faire que d'adopter un genre poux la seule espèce de cette section qu'on trot en Europe, et le nom d’Hamearis existant déjà consacré par deux auteurs, nous nous sommes empressés de l’adopter pour éviter toute innovation, Il vient prob blement du verbe Aust0%, démembrer. G. LIBYTHEA. 43 (72) Tribu IL NYMPHALIDI (NYMPHALIDES). (Lat. God. — Penduli, Bdv.) Caractères généraux. — Chrysalide fivée par la queue seulement, et la têle en bas. — Les deux pattes antérieures plus courtes et ne servant point d la marche, au moins dans les mâles... . (73) 3 Les deux pattes antérieures servant à la marche, chezila femelle... oo. 74 (73) Les deux pattes antérieures impropres à la marche dans les deux sexes. . . . . . . . . . us (74) Les deux pattes antérieures servant à la marche chez la femelle. . . . . . (75) (75) Genre X. LIBYTHEA (zLmyrnér). (Lat. God. Bdv.— Hecaerge. Ochs.) Caractères principaux. — Chenille légèrement pubescente non épineuse*. — Chrysalide terminée antérieurement par une pointe mousse, — Pat- pes formant un bec très-prolongé et dépassant la tête de cinq ou six millim.— Antennes médiocrement longues et grossis- sant insensiblement de La base au sommet. Caractères secondaires. — Taille moyenne. — Ailes supérieures très-anguleuses, à fond brun ; inférieures dentées. CELTIS. Envergure , 43 mill. — Ailes d’un| Midi de l'Europe. En] Elle est commune Fab. Ochs. Bdv. brun un peu jaunâtre, chatoyant ; les|mars et juin. danslesdépartementsles Hub. 447-449. supérieures très-anguleuses, avec six ta-| Chenille d’un vert un|plus méridionaux de Ja Lib. du Micocoulier.God.|ches fauves, dont trois réunies, savoir, peu jaunâtre et finement|France. IL faut frapper pl. 6 r. fig. 5. une triangulaire à sa base , une carréelpointillée de blanc oullégèrement les arbres L'Échancré. Engr. près de la côte et une irrégulière et|de jaune, avec une li-/pour en faire tomber la beaucoup plus grosse sur le disque, et|gne latérale d’un jaunefchenille, qui se suspend trois autres, dont une au bord interne|pâle sur laquelle sont les|par un fil, comme celles parfois fondue avec celle du disque, et/stigmates bruns et très-[des Phalénites. MM. deux apicales isolées ; la supérieurelpetits; tête et pattes|/Duponchel , Godart, d’un fauve plus clair. Inférieures très-|vertes. Hubner, etc., ont décrit dentées; avec deux taches également| Vit en avril, mai etlou figuré sous le nom fauves, dont la supérieure beaucoupljuillet, sur le Micocou-|de Celtis une chenille plus petite. lier (Celtis australis). [qui ne se rapporte au- £ Ayant les taches d’un fauve plus| Chrysalidegrisâtre ou|cunement à cette espè- pâle. ferrugineuse, avec deux|ce. Notre description est séries dorsales de points|faite sur l’Iconographie noirâtres, et quelquelois|de M. Boisduval. entièrement verte. 76) Les deux pattes antérieures plus courtes et impropres à la marche dans les deux sexes. . . (77) | FACRES ayant sur le corps ou sur la tête des appendices en forme d’épines ou de tubercules, velus ou glabres, durs ou flexibles ts see bee a ee EE Ma ae ea ANS ce" OP EGra de PUS) Chenilles complétement dépourvues d’épines où de tubercules, et ayant l'extrémité de l'abdomen divisé en deux pointes. \ —CGellule discoïdale dessecondesailes'toujours fermée..." (96) . (77) (78) Chenilles ayant sur le corps ou sur la tête des appendices en forme d’épines ou de tubercules velus ou glabres, durs ou flexibles. (59) . LA LL. (9) (pes glabres, molles, flexibles et presque filiformes. — Cellule des secondes ailes fermée... + + + + + + *+ : en f Epines velues ou branchues, de consistance assez ferme. — Cellule des secondes ailes ouverte. + + : +: «+ :+ : (81 finité avec celles des Pieris ét des Gonopteryæ. La chrysalide s’en rap- * Ce ïi s ï ms re ; L tte chenille, récemment découverte par M. Daube de Montpellier, a beaucoup d’a ides. Ce genre ne nous semble donc pas pouvoir se placer pache aussi un peu, et l’insecte parfait a, au moins par un des sexes, un grand rapport avons Papillon Meur qu'à leur suite, puisqu'il participe à la bois de leur tères et de ceux des Nymphalides. , Le LS 5 ù , puisqu'il participe à la fois de leurs caractères et de ceux ymp té * : TE DRE di ü ya l'exception du genre Danais, toutes les espèces européennes de cette section ont la cellule discoïdale des secondes ailes ouverte, ce q Nguer par les personnes qui n'auraient pas vu les chenilles a D ; ? 5 ‘a : : à inion, et si l’on a trouvé ""* Loi devrait se placer le genre Danaïs, que quelques auteurs considèrent comme habitant l'Europe. RER nous, telle n’est PROG a sy étaient propagées Pendant quelque temps deux espèces de ce genre sur les côtes d'Italie, leur disparition subite et complète de GE PAIE ES à a Li re durs pro re En accidentellement. Ce genre a d’ailleurs trop peu d’affinité avec ceux d'Europe pour qu'on puisse attribuer à l’ordre de la natur 9 contrées. Au reste nous en donnons la description, ainsi que les caractères du genre, à la fin de ce volume. 4 G. CHARAXES. (81) Épines (des chenilles) velues ou branchues, de consistance assez ferme. — Cellule des secondés ailes ouverte. (82) Genre Charaxes. . , . . En Apatura Li. Ce (84 Dimenilis. 185) (83) Hanasn es. 442100) ATEN SEE en COL) Malilen: 0. (92) (85) (Ochs. Bdv. — Paphia, Fab. Dup. — Nymphalis. God. Lat.) Genre XI. CHARAXES (cnaraxe). Caractères principaux. — Chenille grosse et courte, ayant le corps sans aucun tubercule, la tête armée de quatre cornes charnues, et la pariil postérieure échancrée et formant deux pointes peu saillantes. — Chrysalide à angles très-obtus. — Palpes dépassant (l lêle, presque convergents à leur extrémité, leur dernier article court et presque nu, — Antennes fortes, assez longues, À massue grossissant insensiblement ; gouttière abdominale très-prononcée et velue. Caractères secondaires. — Taille grande. — Ailes supérieures ayant le bord marginal sinué, inférieures munies de deux queues près de l’anglt anal, JASIUS. Envergure, 98 mill.—Ailes d’un brun Lin. Fab. Ochs. Bdv. |velouté; les supérieures avec une bor- God. pl. 10. fig. 3-4. |dure jaune surmontée d’un rang de ta- Rhea. Hub: 111-112, |ches semblables, les inférieures glacées 580-581. et Unedonis|de verdâtre, avec une bande anté-termi- (la chenille). nale jaune,surmontée près de l’angleanal de quatre à cinq points bleus etles queues brunes, l’antérieure pluscourte; dessous ayant sa première moitié d’un brun-rou- ge, avec plusieurs taches noires bor- dées de blanc, etséparées par une bande transverse d’un blanc satiné de la secon- demoitié, qui estgrisâtre, et lesbandes jaunes du dessus; inférieures ayant à l'angle anal une seconde bande jaune, courbe et formant une espèce d’œil noir bipupillé de violet. ® Semblable, mais plus grande. (84) Espagne, Portugal, Provence, îles d'Hières, environs de Toulon et de Montpellier. En juin et septembre. Chenille plate en des- sous et renflée au mi- lieu, d’un vert jaunâtre, avec une ligne latérale jaune au-dessus des pat- tes, et deux taches ocel- lées d’un vert jaunâtre, à pupille bleue sur les septième et neuvième anneaux; tête verte, avec quatre cornes épi- neuses jaunâtres, ayant le côté extérieur et le sommet rougeûtres. Vit en mai et août sur l’A4r- butus unedo. Chrysalide grosse , ovoïde, lisse, d’un vert pâle, avec deux pointes à sa partie postérieure, Ilest maintenant bien répandu dans les collec- tions. IT plane en volant et aime à se poser sur les fruits pourris; nous l’avons pris ainsi à Mont- pellier oùsil est rare. Il exhale en mourant une odeur de musctrès-pro- noncée; la bande jaune des ailes inférieures est teintée de verdâtre en se rapprochant de l’an- gle anal; les taches bleues qui lasurmontent manquent quelquefois. Genre XII APATURA* (aparure). (Fab. Ochs. Bdy. Dup. — Nymphalis. Lat. God.) Caractères principaux. — Chenille presque rase, renflée au milieu, aplatie en dessous, avec la tête plate et surmontée de deux cornes épineuses, tl la partie postérieure fendue et divisée en deux pointes prolongées. — Chrysalide bombée sur Le dos, avec la tête bifidetl aiguë, — Palpes plus longs que la tête, peu velus, convergents à leur extrémité, leur dernier article très-court et presquenu: Antennes assez fortes, longues, à massue grossissant insensiblement ; gouttière abdominale très-concave. * Quoique d’un facies bien différent de celui des Charawes, ce genre s’en rapproche beaucoup si l’on ne considère que les palpes et les antennes; mais nous 6 regardons Lys les caractères tirés de ces parties comme exclusifs, et les Apatura sont si différentes des Charaæes à l’état de chenille et de chrysalide, que nüt avons cru devoir conserver ces deux genres, qui présentent l’avantage de diviser un peu l’innombrable genre Nymplhalis de Latreille, Cette dernière raison nous als rait également fait adopter le genre Nymphalis de M. Boisduval, qui diffère un peu des Limenitis par la bouche; mais la chenille de l'unique espèce européenne qui le compose (Z. FRA) ie assez différente de celle de Jbitta, se rapproche de celle de Camilla, et d’ailleurs nous eussions été forcés, pour être const uents, d'adopter le genre Neptis de Fabricius, qui présente des différences assez notables à l’état parfait (voyez le genre Limenitis), et peut-être même à l'étal e chenille; ce qui nous eût fait tomber dans l'inconvénient que nous avons le plus à cœur d'éviter, celui de multiplier sans nécessité absolue les difficultés por les commençants, G. APATURA. 45 Caractères secondaires. — Taille grande où au-dessus de la moyenne. — Ailes supérieures sinuées ; inférieures dentées, sans queue, les quatre ornées de taches oculaires ; un reflet violet très-vif dans les mâles. ILIA. Envergure, Go mill. — Ailes d’un] Dans une grande par-| Cette espèce n’est pas fab. Ochs. Bdw. brun noir, avec un reflet violet très-vif;tie de l’Europe, bois et|rare; nous l'avons prise Hub. 115-116. 809-|les supérieures avec des points blancs prairies. Enjuinetjuillet.len quantité dans les 10. et une tache noire cercléede ferrugineux| Chenille d’un vert- prés de Gentilly près God. pl. Gquart. fig. 2.|près du bord marginal; les inférieures jaunâtre sale, avec plu-|Paris , et dans les en- Le petit Mars chan- avec une bande transverse blanche, di-|sieurs lignes obliques|droits bas et humides de eant (62 c. d. et 64|visée en taches par les nervures; la ta- jaunâtres, dont l’inter- plusieurs bois ; elle aime e.). Eugr. che de la cellule ne dépassant pas les au-|médiaire saillante sur lelà se poser sur les feuilles tres et un œil cerclé de ferrugineux à|dos et deux longitudina-lou contre le tronc des l'angle anal; dessous d’un gris jaunâtre, [les sur le cou; tête an-larbres ; les femelles vo- les supérieures lavées de fauve à l'angle guleuse, avec deux lon-|lent souvent très-haut, apical, les inférieures avec la bandeloues épines fourchues|[mais elles descendent transverse d’un blanc violâtre nullement|au sommet, vertes, bor-|vers trois ou quatre ombrée eætéricurement, et un ou deux|dées de jaune, et ayant|heures de l’après- midi, points noirs à la base. sur leur côté antérieurlet sont alors faciles à $ Plus grande, plus claire et sans re-|une ligne noire; pattes|saisir, flet. vertes. Viten mai etjuin, sur plusieurs espèces de saules et de peupliers, au sommet desquels elle se tient. Chrysalide d’un vert pâle, avec la carène du dos , les deux pointes de la têteet le bord de l’en- veloppe des ailes d’un jaune clair. Civmie. Les taches, les bandes, les yeux sont Cette variété, quoi- Hub. 113-114. tous d’un jaune fauve clair, à l'exception que bien différente au Ilia. var. Ochs. Bdv.|des trois points blancs apicaux des su- premier coup d'œil, God. pl. G quart.|périeures, qui restent blancs; en outre provient de la même fig. 5. on observe près du bord terminal des chenille qu’Zlia et n’est Le petit Mars orangé.|quatre ailes une bande maculaire du pas plus rare dans nos (64 ce. d. f. g. 66 a.|même jaune (dont on ne voit que les pays. Dans le midi on b.). Engr. traces dans Zlia), et dans la cellule des la trouve seule, et elle supérieures une tache également jaune, y paraît en juin et août; marquée de quatre points noirs; le fond ce qui ferait supposer, est d’un brun moins noirâtre et le re- dit M. Duponchel, flet est d’un violet plus rosé. qu’elle a deux pontes 5 ® Analogue. par an. On cite des hy- brides qui sont Zlia à droite et Clytie à gau- che, et d’autres C{ytie en dessus et Jlia en dessous. | LecnannMansonancé.| Sous-variété, femelle, dontle fond est| Mêmes localités. On la trouve avec | Engr. 65 a. b. entièrement jaune, avec quelques ta- les femelles ordinaires, ches brunes et les bandes transverses . [mais plus rarement. d’un jaune plus clair que le fond. Nous l'avons prise aus- si à Gentilly. Meris, Diffère de Clytie par le ton plus rou- Syrmie, France mé-| M. Treitschke à vu Kindermann. geâtre du fauve, par le reflet plus foncé|ridionale. des individus où les et plus éclatant, et par l’absence des yeux commençaient à yeux à l’angle anal des inférieures. reparaître , et dont la couleur se rapprochait des Clytie ordinaires, IRIS, Envergure, 70 mill. — Aïles d’un| Dans une partie de] Elleestplusrare qu’Z- Lin. Fab, Ochs. Bdv. [brun noir, avec un reflet violet très-vif; l'Europe , principale-|lia dans nos environs. Hub, 115-118. 584. |les supérieures avec des pointsblanes et|ment vers le nord, dans Nous l'avons prise abon- God. pl. 6 quart. fig. 1.[une tache noire (très-rarement cereléelles grands bois. En juin|damment dans la forêt Le grand Mars chan-\de lerrugineux) près du bord marginal; [et juillet. de Mormäâle,avecla Lim. 16 G. LIMENITIS. geant 7" et de grand|les inférieures avec une bande transverse Chenille d’un vertipopuli. Les femelles Murs non changeant|blanche, divisée par les nervures en ta-|jaunâtre, avec plusieurs|sont beaucoup plus dif- @ (62 a. b. 65 a.{[ches dont celle de la cellule forme une lignes obliques jaunà-|ficiles à obtenir que les b.). Engr. pointe saillante extérieurement et un œil|tres,dont l'intermédiaire mâles. cerclè de ferrugineux à l'angle anal.|saillante sur le dos et Dessous d’un gris un peu rosé; les su-|terminée par deux points périeures ayant à l'angle apical unelbleus; tête plate, angu- grande tache d'un rouge brun nettement|leuse, avec deux épines coupée;les inférieures avec la bande trans- fourchues vertes, bor- à verse d’un blanc pur, largement ombrée|dées de jaune el ayant de r'ouge-brun du côté externe. sur leur côté antérieur Q Plus grande, plus claire et sans re-[une ligne bleuâtre. Vit flet. en mai et juin sur le peuplier et le tremble, au haut des branches. Chrysalide ayant de plus que celle d’lia quelques bandes obli- ques jaunâtres sur les côtés. BENOE. Diffère de l’Zris en ce qu’elle n’a sur Cette variété n’est pas Fab. les supérieures que les taches blanches constante , et l’on ren- Iole. Hub. 622-625. etide l'angle apical, et qu’il y a absence contre souvent des indi- Iris. 784-785. totale de la bande transverse aux infé- vidus plus ou moins Ve var. God. Bdy. lrieures, où l’on voitseulement quelques privé de taches et ban- poils blancs, des blanches sans l'être pour cela compléte- ment. Nous n’avons ja- mais vu de femelles of- frant la même anomalie; cependant la fig. 65 c. d. d’'Engramelle paraît en être une. (85) Genre XIII. LIMENITIS (rméNITE). (Ochs.— Limenitis. Dalm.— Limenitis et Neptis. Fab. — Limenitis et Nymphalis. Bdv. — Nymphalis. Lat. God.) Caractères principaux. — Chenille garnie d’épines rameuses ou de tubercules vèlus d’inégale longueur. — Chrysalide ayant sur le dos une bosse très-saillante et la tête munie de deux tubercules plus ou moins longs. — Palpes dépassant un peu la tête, un peu écartés, velus ; leur dernier article très-court, un peu velu et terminé en pointe. — Antennes longues, à mas- sue grossissant insensiblement. s Caractères secondaires. — Taille grande ou moyenne. — Ailes dentées, brunes, avec des bandes de taches blanches et les échancrures de la mémacouleunevnomtaameletnidetüches/cculdes, ME. D ON... : À . : . | Dans toute l'Europe;| Cette belle espéee à frange blanche entrecoupée; supé-[dans les jardins, dans[est fort commune, et se rieures noires, avec une bande transverse|les bois, sur les fleurs, [trouve aussi en Barba- dun rouge vif, et une grande tachelet plutôt encore sur lelrie, en Egypte et dans blanche placée près dela côte, suivie deltronc des arbres quill’Asie mineure, cinq autres en forme de points, dont lallaissent suinter leurl On observe ordinai- première et la quatrième plus grosses, [sève. rement sur Ja bande rangées en ligne courbe vers le bord,| Pendant toute ln belle rouge des supérieures qui est légèrement nuancé vers l’angle/saison et principalement|un point blanc faisant apical de bleu violet; inférieures uni-len automne. suite aux cinq autres; formément dentées, noires, avec une] Chenille d’un jaune|mais ce point manque large bande terminale d’un rouge vif .|Verdâtre sale, ou d'un|nssez souvent, Cette es- sur laquelle est une ligne de quatre|Cendré violâtre , cou-|pèce ct la suivante for- points noirs, terminée à l'angle anal par|verte d’épines branchues[ment une exception une double tache bleuâtre. Dessous desljaunes > avec une oudans ce genre, en ce supérieures pareil au dessus, mais plus/deux lignes maculai-lque leurs chrysalides pâle, avec quelques traits bleuâtres àlres et latérales de lalont les angles arrondis leur base et au-dessus de la bande rou-[même couleur. Têtelet que leurs ailes infé- ge, qui est blanchâtre à ses extrémités, |noirâtre et pattes bru-|rieures sont uniformé- l'angle apical grisâtre, et deux petits|nes, Vit solitaire sur|ment dentées et n'ont points ocellés à son sommet. Dessous|l'ortie dioïque ( Urticalpoint d'angle saillant des inférieures brun, marbré de gris et dioica) et l'ortie griè-|versle milieu du bord de noir violâtre, avec une tache jaunä-[che (Urtica urens),|marginal; l'angle des tre au bord interne, et une rangée de[dont elle roule les feuil- supérieures est aussi taches anté-marginales un peu oculées.|les pour s’envelopper.|moins aigu. La forme $ Semblable, mais plus grande. [Elle est très-sujette dde la chrysalide influe S être piquée par les ich-[donc ici fort sensible- neumons. On la trouve|ment sur l’insecte par- en juillet, août et sep-|fait. tembre. Chrysalide d’un gris blanchâtre ou brunätre, avec les angles arron- dis, des taches métalli- ques, et sur le dos deux rangées de petites épi- nes noires. Envergure, 58 mill. —-Ailes dentées,| Dans toute l’Europe, à frange blanche entrecoupée de noir; |jardins, champs, etc., les supérieures brunes, saupoudrées/sur les chardons. En de jaunâtre à la base, avec le disque|mai, août et septembre.|ce du globe. Elle est coupé par de larges taches irrégulières Chenille très-épineu-laisée à prendre, quoi- d’un jaune fauve plus ou moins rosé et|se, d’un gris bleuâtrequ’elle ait le vol rapide plus vif à la base, et le sommet marqué|ou brunâtre, sale, aveclet soutenu, parce qu'on de taches blanches dont Pinterne isolée, quatre lignes jaunesila voit souvent posée large, coupée par les nervures; les sui-|souvent confondues. dont|à terre ou sur les char- vantes au nombre de quatre, dont lesldeux dorsales et deux|dons. Sa chenille est intermédiaires plus petites et les anté-|latéra'es. Tête et pattes|tantôt rare et tantôl terminales très-petites; inférieuresbru-|branes. Vit solitairelfort commune, Sa nes; saupoudrées à la base de poils ctlsur plusieurs espèces/chrysalide est encore! d’atomes jaunâtres, avec une tache discoi-|de chardons, mais sur-|plus arrondie que celle dale et une très-large bande terminaleltout sur les C. acanthoi-|de V Atalanta et par sui- d’un jaune fauve un peu rosé, la der-|{es et nutans. Elle s’en-lte ses ailes moins angu- nière marquée d’une série de taches veloppe dans un réseau|leuses, surtout les su- rondes, puis d’un rang de points, puis qu'elle file à l’'embran-|périeures. Nous avons d’une série de taches terminales noires. chement des tiges, et[pris aux environs de Dessous des supérieures d’un rose vif à ronge le parenchyme|Chartres une variété la base et un peu jaunâtre vers le bord|des feuilles qu’elle peut|dont le dessus des infé- interne, avec les taches blanches ctlatteindre en sortant àlricures est presque en- les parties noires du dessus, maïs plus/moitié de ce nid. Onltièrement brun et les confuses. Dessous des inférieures va-lln trouve en juin etlpoints ocellés du des- vié de brun jaunûtre et de blanchâtre. août. sous beaucoup plus avec une série de points oblongs sur- Chrysalide à angles/grands. Germar figure montés de quatre taches très-acellées, très-arrondis,d’unjaune|(fase. VIT. Tab. 16.) Elle est très-commu- ne et répandue sur presque toute la surfa- 5 52 URTICÆ. Lin. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 85-88. Vix. var, 80. Van. de l Ortie, God. pl. 5 sec. fig. 1. La petite Tortue. Engr. ICHNUSA. Bon, Ramb. Bdv. Icon. pl. 24. fig. 2. Dup. Suppl. pl. 25. fig. 4. G VANESSA. dont les intermédiaires plus petites.|clair ou d’un brun rous-|une autre variété ac- @ Plus grande et ayant les supérieu-|sâtre, avec deux rangs|cidentelle encore plus res moins aiguës au sommet, de tubereules dorés sur|remarquable. le dos. En examinant bien cette espèce on y re- trouve presque tous les caractères del’ Atalanta, quoique très-modifés. : On voit de même dans quelques femelles un cinquième point blanc placé sur la partie fau- ve des supérieures. Envergure, 47 mill.—Ailes dentées,| Dans toute l’Europe,| Elle est extrèmement d’un fauve rougeâtre, avec le bord ter-|jardins, prés, bords des/Commune partout et minal brunâtre, coupé d’uneligne noi- re et surmonté d’une bande noire char- gée de lunules bleues; supérieures avec six taches noires, dont trois costales sé- parées par des éclaircies jaunes et sui- vies à 1 chemins, etc. Pendant|n’est point difiicile à toute la belle saison. |saisir; quelques indivi- Chenille d’un brun|dus passent l'hiver €gt noirâtre, piquée delvolent les premiers jaunâtre, avecuaneligne beaux jours, mais en angle apical d’une tache blanche;|dorsale , d’un jaune ci-[mauvais état. les trois autres discoïdales, et dont l’in-[tron, divisée dans sa férieure, qui est beaucoup plus grosse, longueur par une ligne éclairée extérieurement de jaune; in-[noire et une ou deux férieures anguleuses vers la moitié dufraies latérales du même bord externe et ayant la base largement|jaune ; épines noires ou noire et éclairée de jaunâtre à la côte.ljaunâtres, tête noire, ® Plus grande, avec les éclaircies|pattes noirâtres. Vit en jaunes plus larges. Envergure , 47 mill.—Ailes dentées, d’un fauve rougeûtre, avec le bord ter- minal brunâtre, coupé d’une ligne brune et surmonté d’une bande noire chargée de lunules bleues; supérieures ayant le plus souvent quatre taches noires, dont trois costales séparées par des éclaircies jaunes et suivies à l’angle apical d’une tache blanche; la quatrième, placée près de la base, plus petite que les autres, élroile et non éclairée de jaune ; inférieu- res légèrement anguleuses au milieu et ayant la base noire et éclairée de jaune à la côte. ® Semblable. société surquelques es- pèces d’orties, mais principalement sur l’U. dioica. Chrysalide d’un gris brunâtre, avec la partie antérieure unpeu dorée ou même entièrement d’un jaune d’or brillant. Le long des toits, des arbres, etc. Corse et Sardaigne.| Elle ressemble beau- Pendant toute la bellelcoup à la précédente; saison dans les mon-|les caractères les plus tagnes, et en février,|saillants qui l'en sépa- mars et mai, dans leslrent sont, outre ceux plaines. Chenille noire, fine- ment piquée de blan- de la description, l’ab- sence des deux points noirs discoidaux et les châtre, avec des poils|ailes un peu moins an- de cette couleur sur les|guleuses. Il est vraique côtés ; ceux-ci sontile premier caractère , marqués d’une lignelqui suflirait seul pour rougeñtre bordée infé-[la bien distinguer, n’est rieurement d’une ligne|pas bien constant, puis- brune, sinueuse ; au-|que M. Rambur a ob- dessous la couleur estltenu de chenille des d’un jaune obscur ,|/chnusa qui avaient les souvent divisée par une|rudiments deces points; ligne maculaire noirâ-|mais les autres caractè- tre; les épines ont lalres suffisent pour la base très-brillante etlfaire reconnaître; et la forment un point blan-|découverte de sa che- châtre. Tête très-noire,|nille, complétement dif- avec de petits tubercu-|férentede celle d’Urticæ, les pilifères blanchâ-|ne peut laisser aucun tres, pattes écailleuses,|doute sur l'authenticité noires, membraneuses,de cette espèce. G. VANESSA. verdâtres, avec une ta- che noire. Vit en so- ciété sur l’Urtica his- pida. Chrysalide semblable à celle d'Urtice. POLYCHLOROS. Envergure, 55 mill.—Ailes dentées| Dans toute l'Europe,| Elle est très-commu- Lin. Fab. Ochs. Bdv.| (supérieures ayant deux angles au bord|jardins, routes, prome-lne. Chez beaucoup Hub. 81-82. terminal, inférieures avec un seul),|nades plantées d’ormes, d'individus , la bande noire anté - terminale des ailes supérieures est longée par une série de taches jaunes incer- Van. Polychlore. God. pl. 6. fig. 2. La grande Tortue. Engr. fauves, avec une bordure jaunâtre cou-letc., etc. En juillet, pée d’une ligne brune, et surmontéelaoût et septembre. d’une bande noire assez étroite, un peu| Chenille noire, à épi- lunulée aux inférieures, où elle estmar-|nes fauves, avec une li- quée de croissants d’un bleu violâtre,|gne dorsale d’un fauveltaines, ce qui n'arrive et surmontée aux mêmes ailes d’unelfoncé, divisée en deuxljamais chez la Xantho- bande incertaine plus claire que le fond;\par une raie noire etlmelas. On prend aussi Jsupérieures ayant en outre plusieurs|deux lignes latérales|des individus qui ont taches noires, dont les costales grosses|un peu sinuces, de la/sur les ailes supérieures el toutes séparées par des éclaircies jaunes ;| mème couleur; tête etlune cinquième tache et les discoïdalesarrondies, au nombrelpattes noires. Vit enldiscoïdale placée au-des- de quatre, dont une externe aussi grosse|société sur l’orme (Ul-{sus de celle qui avoisi- que les autres; inférieures ayant près/mus campestris) et quel-[ne la base. Elle aime à de la côte une grosse tache noire éclai-|quefois sur d’autres ar-|se poser sur le tronc rée extérieurement de jaune. Dessous|bres. On la trouve enldes ormes cariés, où varié de brun et de jaunâtre, avec unljuin et août. Elle estlelle vit en bonne intel- point central virgulaire aux inférieu-|souvent piquée. ligence avec desFrelons, res. Chrysalide d’un brun|des Cétoines, des Cé- £ Plus grande et un peu moins an-lun peu incarnat, aveclrambycins, etc., ete. guleuse. des épines dorsales et|Elle est facile à élever quelques taches métal-Ide chenille comme liques. toutes ses congénères. Elle mérite à peine le nom de variété. Le fond est d’un fauve plus vifl Autriche. et le point du dessous des inférieures est plus petit et très-arrondi. PunxcruM ALBUM. Dahl. Cette variété est tout- à-fait accidentelle, En- gramelle en figure une (pl. LV, fig. 5. 1. k.) qui s’en rapproche ex- trêèmement. Les deuxième et troisième taches noires costales sont réunies en une seule grande tache noire; il n’existe sur le disque que deux points noirs presque réunis et formant une espèce de bande parallèle au bord interne; les inférieu- res ont le fond entièrement d’un brun noir, avec une seule bande fauve sé- parée par les nervures. Dessous plus foncé et sans point blanc central. Tesruno. Esp. Pyrrhomelæna. Hub. 845-846. Celte variété, que nous n'avons pas vue est rapportée ici par M. Treitschke, qui pen- se qu’elle pourrait être une hybride de Poly- chloros etde Xanthome- las. Fond plus vivement coloré et taches anté-terminales d’un bleu plus intense. XANTRocHLOnoS. XANTIHOMELAS. Ochs. God. Hub. 85-86. By, Zcon. pl. 24. fig. 5. Dup. Suppl. pl. 25. fig.5. % Tortue moyenne. Envergure, 58 mill.—Ailes dentées,| Autriche, Hongrie,| On la distinguera de la forme de celles de Polychloros|Volhynie, Crimée, Li-|toujours facilement de mais un peu plus anguleuses, d’univonie , Hollande. Enfla Polychloros, outre les fauve vif, avec les mêmes bandes termi-|juillet, août et septem-|caractères indiqués, par nales et anté-terminales que chez Po-|bre. l'absence de læ bande lychloros, mais la bande noire plus! Chenille noire, avec|jaunâtre qui surmonte large, surtout aux inférieures, où elle|deux lignes dorsales|la bande anté-termina- n’est point lunulée et où elle est mar-|blanches, épines noires|le noire des inférieures quée de taches d'un bleu plus violet;moins branchues quelchez cette dernière, La supérieures avec des taches noiresicelles de Po/ychloros.| Xanthomelas, quoique dont les costales plus grosses, surtout|( La rangée dorsalelassez commune dans 53 54 G. VANESSA. Les deux dernières, quisontséparées parlqu'on observe dans|certaines localités, n’est une éclaircie jaunâtre et suiviesa l’anglelcelle-ci manque dansipas extrêmement ré- apical d'une tache blanche. Taches du disque grosses, excepté l’externe, qui est beaucoup plus petite et lunulée ; infé- rieures ayec une grosse tache noire costale très-légèrement éclairée de jaunâtre. $ Plus grande et un peu moins an- guleuse. V. ALBUM. Fab. Ochs. God. Enyergure , 58 mill.—Ailes dentées, très-anguleuses, d’un fauve foncé, avec Hub. 83-84. une bordure d’un jaune roussâtre pré- Dup. pl. 25. fig. 1-2. cédée d’une bande brune; supérieures Bdv. Icon. pl. 24. fig. 1.|avec de nombreuses taches noires, dont Le VF. blanc. Engr. les costales plus grosses, séparées par de légères éclaircies jaunâtres etsuivies à l'angle apical d’une tache très-blanche ; inférieures plus sombres, avec une tache costale noire divisée par une tache très- blanche et une série anté-terminale de taches jaunâtres. Dessous d’un gris vio- lâtre plus foncé jusqu’au milieu ; supé- rieures ayec une série anté-lerminale de points bruns; inférieures avec une tache discoïdale d’un blanc terne en forme de V. $ Plus grande. TRIANGULUM. Envergure, 45 mill.—Ailes dentées Fab. Ochs. et fortement anguleuses ( les supérieu- ! L. Album, Bds. Hub.lres ayant deux angles principaux, les 90-91. inférieures quatre), d’un jaune fauve, God. pl. 10 5. fig. 1-2.[avec une ligne terminale brune, étroite, surmontée d’une autre ligne brune on rousse également étroite et interrompue, précédée elle-même d’un rang de lunu- les jaunes peu marquées; supérieures avec cinq points noirs dont trois discoï- Idaux et deux près de la côte, et une petite bande noire étroite au bout de la cellule; inférieures avec une tache costale noire, dont on n’aperçoit bien qu'un point à la base et deux à l’extré- mité, et un point dans la cellule ; des- sous d’un jaune-brunâtre très-clair , | strié de brun; les supérieures avec une « ligne médiane délayée avant d’arriver à \ la côte, les inférieures avec un signe central en forme de €. ® Un peu moins anguleuse, à cou- leur plus vive et plus teintée de roux en dessus, F. Azsu. Plus pétite, taches discoïdales des Fab. supérieures plus grosses et un petit C. Album. var. God. |trait noir apical; inférieures avec une L. Album. va. Bdv. [seule tache noire et le bord postérieur obseur. Dessous plus foncé et trait des inférieures ayant la forme d’un F. Xanthomelas. ) Tête et/pandue dans les collec- pattes écailleuses noi-[tions. Nous ne savons res, pattes membraneu-|ce qui a déterminé En- ses fauves. Elle vit en|gramelle à l'appeler la société en juin et juillet|Tortue moyenne, déno- sur les Salix, capræa,|mination qui ferait vitellina et glauca. croire qu'elle fait le Chrysalide brunâtre,|passage de la petite à la saupoudrée de bleu,|grande Tortue, tandis avec des épines dorsa-|qu'elle est au contraire les, mais sans taches|intermédiaireentre Po- métalliques. lychleros et W, album. Russie, Volhynie ;| Elle est rare. Le si- Hongrie, Autriche. En|gne des ailes inférieures juin et juillet. qui lui a fait donner son Chenille très-varia-[nom est loin d’avoir ble, et ordinairement|toujours la forme d’un assez semblable à celle|V. Dans les exemplaires de C. album; elle a unelque nous possédons il raie dorsale violettelressemble à un petit ou noire, et deux lignes|point à peine triangu- latérales d’un jaunellaire. Nous avons vu paille ou fauve; les|une variété dont le des- épines sont blanches. |sous des ailes est pres- Viten juin sur l’ormelque unicolore et en gé- et le saule. néral cette surface subit Chrysalide d’un blanc|autant de modifications jaunâtre, avec quatre[pour la couleur que grandes taches argen-|celle de C. album. tées. Elle est commune. Son corselet est, com- me celui de la suivante, garni de poils verts. Elle aime à se poser sur le tronc des arbres cariés, sur. les murs qui séparent les jardins, les fruits pourris, etc. Quoique son vol soit vif elle n’est pas farou- cheet se laisse facile- [ment approcher, Nous l'avons prise abondam- ment aux environs de Montpellier, Nous lui restituons le nom de Fabricius,quinous sem- ble plus juste que celui de Godart et qui d’ail- leurs lui est antérieur, France méridionale, Hongrie, etc. , etc. Dans les jardins, le long des haies, etc. En juin et septembre. Russie méridionale! Nous n'avons point yu cette variété, nous ne saurions done dire si elle appartient plu- tôt à C. album qu'à triangulum. C’est d’après l’auto- rité de M. Bdy. que G. ARGYNNIS. 55 nous plaçons ici cette variété, que nous n’a- YOns pu nous procurer. C. ALBUM. Envergure, 55 mill.—Ailes dentées| Dans toute l'Europe,| Elle est très commu- 1 Jin. Fab. Ochs. Bdv. let fortement anguleuses (angles commeljardins, prés, chemins, ne et a les mêmes ha- Hub. 92-95. dans Triangulum, mais plus fortement|bord des haies, etc. En|bitudes que la précé-| Var. accid. 657-638. |spatulés à leur extrémité), d’un fauve juillet et septembre. dente. Il est rare qu’on Van. C. blanc. God. pl.[vif, avec une bordure anté-terminale| Chenille à épines|la rencontre fanée quoi- 5. fig. 5 et 5 tert.|d’un brun roux, surmontée d’un ranglassez courtes > d'unlqu’elle vole beaucoup fig. 1. de taches d’un jaune fauve, toujours|fauve roussâtre, aveclet rapidement. Elle ya- Le Gamma. Engr. cerclées supérieurement de roux aux|tous les anneaux à parï-lrie assez, principale- inférieures ; supérieures avec des taches|tir du cinquième entiè-|ment pour l'intensité et noires très-marquées, dont une au bout|rement blancs et mar- la grandeur des taches de la cellule large et rectangulaire; in-lqués d’une bande la- noires. M. Marchand a *_ |férieures ayant outre la tache costaleltérale de la couleur du obtenu de cheñille Ja deux autres tachés sur le disque. Des-|fond; épines de la cou-|variété figurée dans sous jaune ou brun, varié de brun fon-|leur des parties qui leur|Hubner. (637-658). cé; supérieures avec la moitié anté-|donnent naissance; tê- ù rieure plus foncée et nettement coupéelte noire, avec deux pe- même d la côte; inférieures ayant aultites aigrettes de même bout de la cellule un signe d’un blanclcouleur. Vit solitaire brillant en forme de C., les quatre ayant|sur l’orme , Utmus cum- un rang anté-terminal de taches d’un/pestriset quelquesautres vert foncé plus ou moins marquées. larbres. Semblable. Chrysalide d’un brun clair, avec quelques nuances plusfoncées, le dos très-creux et mar- qué de six taches ar- gentées. (91) Genre XIV. ARGYNNIS (aneywwes). (Fab. Ochs. Dalm. Bdv. —Les Nacrés. Latr. God. (G. Argynne). Caractères principaux. — Chenille à épines velues, dont deux ordinairement plus longues sur le premier anneau, — Chrysaide anguleuse antérieurement, déprimée sur le dos. — Antennes longues, grêles, terminées subitement par un bouton court aplati en dessous. — Palpes cépassant la tête, velus, un peu écartés à leur extrémité; leur dernier article court, nu à l'exirémité et terminé en pointe. Caractères secondaires. — Taille grande ou moyenne. — Ailes entières ou dentées régulièrement, fauves, avec de nombreuses taches noires ; leur dessous offrant ordinairement des taches argentées. — Abdomen de longueur variable ; J'euæ gros. | AGLAIA. Envergure, 58 mill.—Ailes un peu] Dans toute l’Europe,| Elle n’est point rare | Lin. Fab. Ochs. Bd.’ |dentées, d’un beau fauve, avec la frangelbois et champs. En juil-[dans les allées des bois, | Hub, 65-66. jaunâtre et une multitude de tachesllet. Elle vole assez rapide- Arg. Aglaë. God. pl.|noires; supérieures ayant les nervures! Chenille noire, avec|ment et se pose volon- 5 sec. fig. 3. noires et renflées sur le disque; infé-lune bande dorsale jau-ltiers sur les fleurs de Le Nacré, Engr. rieures avec une rangée discoïdale delnâtre, divisée en deux|chardons et de ronces. cinq points noirs, dont l’antérieur à peu|par un filet noir et huit|Curtis figure (pl. 90) près égal au suivant. Dessous des infé-|taches ferrugineuses delune belle variété acci- rieures d’un jaune d’ocre pâle avec chaque côté sur les|dentelle de cette Argyn- beaucoup de taches argentées ombrées|derniers anneaux; tête,[ne qui est du reste bien de vert. pattes et épines noires.|moins sujette à varier £ Plus arrondie, d’un fauve plus/Vit dans la premièrelque la suivante. pâle, avec les nervures non renflées aux|/quinzaine de juin sur ailes supérieures. la violette sauvage (Viola canina). \ Chrysalide roussâtre, avec le dos très-dépri- mé et dépourvue de taches métalliques. 4 a CHARLOTTA. Sowerby. Brit. Misc. tab. 2. ÆniLia. Acerby. Voy. au Cap- Nord. Lin. Fab. Ochs. Bdv. |dentées, d’un fauve très-vif, avec delpartie de l’Europe, fo- f ADIPPE. | Hub. 63-64. G. ARGYNNIS. Elle a été prise en juillet dans lé Bedford- shire. M. Lefebyre, qui l'a vue dans la collec- tion d'Haworth, assure que ce n’est qu’une ya- riété. Angleterre. Oschs. la rapporte à l'Aglaia, et Dalmani qui a vu l’exemplaire ori- ginal, assure que ce n’est qu’une variété ac- cidentelle. Finlande. On la trouve commu- nément dans les bois d’une certaine étendue; Envergure, 58 mill. — Ailes un peu] Dans une grande nombreuses taches noires et la frange|rêts. En juillet. God. pl. 5. fig. 2. et/fauve. Supérieures avec les pénullième| Chenille.d’un brunjelle affectionne spécia- 5 sec. fig. 2. Le grand Nacré. Engr. CLE0DOxA. Esp. Herbst. Adippe. var. God.Bdv. Ochs. Hub. 859-860. \ CnLoRODIPPE. NIOBE. Lin. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 61-G2. God. pl. 7 c. fig. 3-5. Le Chiffre, Engr. * Indépendamment de ces variétés, il en existe d’autres connues sous le nom d’Adippine, Phryxa, Syrinæ, Aspasia, etc. vatwe, et comme il est à croire qu’elles sont accidentelles, nous n’avôns pas jugé à propos de laisser leur place en blanc. prêter autant que celui-ci à la création d’espéces surnuméraires, et presque toutes les collections en possèdent des variétés "nous intéresser, en ce qu’elles ne sont jamais bien semblables entre elles. et antépénultième nervures très-renflées|clair ou violâtre, aveclement les fleurs de au milieu ; inférieures avec une rangéelune bande dorsalefronce. Elle offre un discoïdale de quatre à cinq points noirs, [blanche , interrompue, |nombre prodigieux de dont l'antérieur beaucoup plus petit quelet des stries obliques|variétés. Plusieurs au- le suivant ; dessous des inférieures d’un|sur les côtés. Epines et|teurs ont prétendu que jaune fauve pâle, avecheaucoup detaches|pattes membraneuses|l’Adippe de Linné se argentées, dont quelques-unes ombrées|d’un brun plus clair. rapportait à la MWiobe, de roux, et un rang de points argentés|Tête noirâtre. Vit enfpar la raison, disaient- cerclés de ferrugineux. juin sur les Viola odora-lils, que la dernière se © D'un fauve plus pâle, avec les|ta et tricolor. trouve seule en Suède. nervures des ailes supérieures non ren-| Chrysalide brunâtre,|C’est une erreur, les fées. avec des taches et laldeux espèces y sont base des épines dorsales|communes. argentées. Elle n’est point rare dans nos environs, où elle vole avec les Adip- pe ordinaires. En Suis- se, on ne la trouve ja- mais en-deçà des Alpes qui séparent ce pays du Piémont, tandis qu’elle est commune au-delà. Elle ne diffère d’Adippe qu’en ce que] Mêmes localités. les taches argentées du dessous des ailes disparaissent complétement. et sont remplacées par des taches d’un jaune clair, excepté la prunelle des yeux ferru- gineux, où la couleur argentée persiste ordinairement. Nous ne sommes pas Tbien sûrs que les indi- vidus sur lesquels nous faisons cette description soient de véritables Chlorodippe. Ils ont été pris en Sicile, au som- met des monts Mado- niers, par M. Alex. Le- febvre *. Un peu plus grande qu'Adippe, d’un| Sicile. fauve plus jaune, avec la frange blan- châtre. Points noirs un peu plus petits , dessous des inférieures d’un ton un peu verdâtre, ayant à peine quelques tra- ces de ferrugineux et point de taches nacrées. Envyergure, 50 mill. — Ailes un peu| Forêts montagneuses] Elle n’est pas très- dentées, fauves, avec la base et le bord|de l’est et du midi de lalrare. Son vol ést rapide, interne trés-obscurs et de nombreuses|France, Suède, Suisse, let elle se pose peu. On taches noires. Supérieures avec les ner-[Russie, Hollande, etc.|la distinguera d’Adippe vures du disque et du bord interne lé-|En juillet et août. par sataille, les nervures gèrement renflées. Dessous des inférieu-| Chenille brunâtre ,|des premières ailes chez res d’un jaune pâle un peu verdâtre, sur. |avec une ligne dorsale|le mâle et les caractères tout d lu côte et au bord interne, avec les noire bordée de blanc ;|indiqués-en italique. Au reste aucun Lépidoptère ne Pê fort tranchées, mais qui doivent Pb Nous n'avons pu nous les procurer ti U | G. ARGYNNIS. quelquefois argentées, bordées de noir, [re et, entre les deux, et une rangée d’yeux ferrugineux à pru-|des taches triangulaires nelle argentée. blanches. Tête et pattes $ Plus grande, plus pâle, d’uneld'un roux jaunâtre , teinte un peu verdâtre; et à ailes supé- épines d’un blanc sale. rieures plus arrondies, Vit’en moi sur la Violet- te, Viola odorata. Chrysalide d’un gris brun, avec quelques ta- ches argentées. AGLAOPE. Waln. >| Niobe. var. God. En- cyclopédie. Dessus des quatre ailes plus clair à la base et taches marginales du dessous des secondes ailes plus fortement bor- dées de rougeître. Enis. Elle diffère de Niobe par sa couleur Schôn. fauve un peu plus terne, par la base plus largement noirâtre, les taches noi- res plus prononcées et le sommet de l'aile jaunâtre à la côte. En dessous le le disque des supérieures est d’un fauve un peu rosé, et celui des inférieures ne diffère de la variété sans nacre de Miobe qu’en ce que les taches ferrugineuses y sont très-nombreuses et très-foncées. Laponie ? CYRENE. Bon. Hub. 822-825.: Bdv. Zcon. pl. 21. fig. 1-8, Elysa. God. Dup. Suppl. pl. 18. fig. 3-4. Envergure, 50 mill.—Ailes un peu] Montagnes de Ja dentées , avecla base un peu plus obscu- As re et des taches noires, rares, petites et|gne. En juillet. isolées ; supérieures un peu arrondies au bord marginal, Dessous des inférieures d’un jaune pâle, un peu verdâtre à la base et à la côte, avec beaucoup de ta- ches argentées, petites, et dont les an- té-marginales presque réniformes et sur- montées d’un épais triangle d’un brun roussâtre, et un rang d’yeux inégaux de lamême couleur, pupillés d'argent. £ D'un fauve plus terne et plus sombre en dessus, avec les taches noires un peu plus grandes. LATHONIA. Lin, Fab. Ochs. Bdv. God. pl. 3. fig. 3. Lathona. Hub. 59-Go. Le petit Nucré. Engr. Envergure, 36 mill.—Ailes légère-| Dans toute l’Europe, ment dentées, les supérieures ayant albois , prés, jardins., die, les inférieures formant un coude vers le milieu du bord marginal ; les qua- tre d’un fauve un peu terne, avec la ba- se-et le bord interne largement verdätres et de nombreuses taches noires arron-|dorsale blanchâtre , dies. Dessous des inférieures d’un fauveldeux lignes latérales très-clair, avec beaucoup de taches ar-|d’un jaune brunâtre et gentées , dont cinq très-larges sur le dis-|les incisions de la même que, et un rang anté-marginal d’autres|couleur. Pattes et épi- également assez larges et surmontées|nes d’un jaune d’ocre. d’une bande ferrugineuse marquée|Vit en mai et juillet sur d’yeux à prunelle argentée. la Wiola tricolor , V'Hé- $ Plus grande et semblable, dys. onobrychis et l'An- chusa ofjicinalis. Chrysalide d’un gris bleuâtre, avec le dos très-creux et une large tache blanche sur cha- que côté de l'abdomen. septembre. ATHALIA YALDENSIS. E Les taches nacrées du dessous des in- Sp, 1. nervures noires; beaucoup de taches lune ligne latérale noi- Corse et de la Sardai- Nous n'avons pas vu cette variété, que nous décrivons d’après Godart. Euvoyée sous ce nom à M. Marchand par M. Schünherr. La coupe d'ailes et la petitesse des taches noires distinguent cette Argynne de toutes les précédentes. M. Ram- bur, qui l’a prise abon- damment en Corse, en a probablement élevé la chenille, mais ilne l’a pas encore publiée. Le papillon est encore peu répandu dans les collec- tions, à cause des locali- tés circonscrites qu'il habite. Elle est très commu- ne et paraît pendant l'angle apical une partie saillante arron-[chemins verts, etc. ,|une grande partie de etc. En mai, août et|l’année, mais elle est plus abondante aux é- Chenille d’un gris/poques indiquées. Elle brun, avec une ligne|aime à se poser à terre. Cette variété, que o 58 G. ARGYNNIS. nous n'avons point vue en nature, nous semble tout-à-fuit accidentelle, elle se rapproche beau- coup de la fig. 613 d’Hubner. | férieures sont réunies en forme de ban- des, et les taches noires du dessous des supérieures sont plus grosses et-absor- bent en partie la couleur du fond. ei s6 Hub. 613? PAPHIA. Envergure, 75 mill.—Ailes supérieu-| Dans toute l’Europe,| Elle est très-commu- Lin. Fab. Ochs. Bdv. [res avec une partie saillante et arron-|bois. En juillet. ne dans les grands bois, Hub. 69-70. die à l'angle apical; inférieures dentées;| Chenille d’un roux|où elle se pose volon- foncé, strié de noirâtreltiers sur les ronces et sur les côtés, avec unelles chardons en fleurs. Son vol est rapide et élevé. Rôsel, qui repré- sente très-bien la fe- God. pl. 5. fig. 1. et 5]les quatre d’un fauve vif, avec un rang sec, fig. 1. anté-terminal de taches quadrangulai- Le Tabac d'Espagne.lres, surmontées d’une double série de|bande dorsale jaune sé- Engr. taches arrondies noires; supérieures|parée par un filet brun. ayant en outre les quatre dernières ner- Tête et pattes brunes , vures très-renflées, noires et velues. Des-|épines d’un jaune fauve melle (tab. MH), n’a sous des inférieures d’un jaune clair,|[à sommet brun, celles|point indiqué sa teinte luisant, glacé de vert sur le disque, etdu cou beaucoup plus verdâtre. Aurait-il vou- de blanc violâtre nacré au bord mar-|longues. lu figurer une wariété ginal, avec plusieurs bandes nacrées et] On la trouve à la fin opposée à Valezina , ou un double rang anté-marginal de gros\de mai dans les .en-|bien est-ce, ce qui est points verts. droits humüdesdes bois, [plus probable, une -er- ® A ailes plus arrondies, d’un fauvelsur la Viola canina, etfreur d’enluminure ? mélangé de vert en dessus, avec les|quelquefois, dit-on, sur Cette Argynne varie taches noires plus larges, sans renfle-|d’autres plantessde fa-|peu; cependant Engra- ments aux nervures; etayant le fond des|milles éloignées. melle en donne des va- inférieures en dessous d’un vert plus! Chrysalide d’un gris|riétés accidentelles as- foncé que le mâle. violâtre strié de brun,isez curieuses. Pour avec quelques taches|nous, nous ne connais- argentées sur le doset|sons qu'une variété près de latête, et lelconstante e’est celle que bout de lPabdomen ar-|nous décrivons ci-des- mé de deux grosses|sous. On observe :de pointes. temps en temps aussi des individus herma- phrodites dans cette lespèce; M.:Escher, de Zurich, en possède un dont les deux ailes de gauche. sont celles de Paphiæ mâle etles deux de droites cellesde a- lesina: femelle. (On rencontre de VALESINA. Diffère de Paphiarpar une teinte gé-| Environs de Paris, Esp. Herbst. nérale d’un noir un peu verdâtre et par|cantons méridionaux|temps en temps celte Paphia.var. Hub.765-[deux taches blanchâtres placées verside la Suisse, suntout|belle variété dans la fo- 568. les 2 de la côte des supérieures; le des-|[dans ceux du Vallais-etlrêtde Saint-Germain,où M. Duponchel la prise en notre présence. Nous l'avons prise nous-mê- Îmes dans la forêt de IMormäle,. : accouplée avec Paphia. M:iLefeb- yre-nous assure ‘avoir vu lermäâle de cette va- riété. sous de celles-ci est du même ton que|du Tessin. ces taches et celui des inférieures est d'un vert plus foncé que chez la femelle de Paphia. Bdv. God. Ochs. va- riété ©. Le V'alaisien, Engr. Ouest et sud de la] ‘Nous-avons-pris cet- res avec une partie saillante et arron-|France, cantons méri-|te belle espèce à La Ro- die à l'angle apical; inférieures dentées,|dionaux de la Suisse, chelle et à l’ile de Ré, les quatre d’un fauve entitrement glacé Hongrie, Autriche, ete. |où elle est très-commu- devert excepté à la côte et à l’angle api-[En juin et juillet. ne. Elle aime à se poser cal des supérieures, avec des taches sur des chardons en noires dont une double série de points fleur, et vole assez ra- surmontés aux inférieures d’une bande pidement si on l’effa- en zig-zag8 ; supérieures avec les deuxiè- rouche. mes et troisièmes nervures, à partir du PANDORA. Ochs. Bdy. Hub. 71-72. 606-607. Cynara. Fab. God. pl. 7 G. fig. 1-2. Le Cardinal, Engr. Envergure, 80 mill.—Ailes supérieu- G. ARGYNNIS. bord interne, très-renflées, et velues. Dessous des supérieures d’un beau rou- ge, avec le sommet verdâtre et des ta ches, noires. Dessous des inférieures vert,avectrois bandes argentées ou jau- nâtres et une série anté-terminale de petits points argentés, ombrés de rous- sâtre, ® Plus, arrondie, ayant les. taches noires plus grosses. et les nervures non renflées. LAODICE. Fab. Ochs. God. Dup. Suppl. pl. 8. fig. 1-2. pdv. Jcon. pl. 21. 4-6. Envergure, 6o mill.—Ailes un peu dentées, les supérieures un peu sinuées au bord terminal, les quatre d’un beau fauve, avec des taches noires, arrondies pour la plupart. Supérieures avec les deux nervures du bord.interne renflées et noirâtres. Dessous des inférieures ayant la première moitié d’un jaune verdâtre, avec deux lignes d’un rouge brun et la seconde d’un pourpre violà- tre, avec deuxséries anté-terminales de taches arrondies plus foncées. Ces deux parties séparées par une bande sinuée, irrégulière, maculaire et un peu ar- gentée. $ Plus grande, plus arrondie, avec les nervures non renflées et une petite|. tache blanche triangulaire à l'angle api- cal. Prusse, Russie, Cri- mée, Valachie, Livonie, etc., etc. En juin et juillet, fig. Quoique ancienne- ment connue, cette belle Argynne est fort rare. On la distinguera facilément de Paphia par sa taille, ses ailes plus arrondies et les|: deux nuances bien tranchées du dessous des inférieures, et de Daplne par ses nervu- res renflées, sa bande argentée, etc. , etc. DAPHNE. Envergure , 55 mill. — Ailes arron-| Montagnes du midif Nous l'avons prise Fab. Ochs. Bdv. dies, dentées, d’un beau fauve vif, aveclet de l’est de la France, |abondamment dans les Hub. 45-46. des taches noires assez grosses. Dessous|Suisse , Allemagne ,lenvirons d’Ax et de God. pl. 8 n. fig. 1-2. |des inférieures ayant la première moi-[Hongrie, Russie, ete. |Schélestadt, sur les La grande Violette. lié d’un jaune clair, avec deux lignes|Fin juin et courant delfleurs de scabieuses et Engr. médianes rousses, dont l’intérieureom-|juillet. de chardons. Son vol, brée supérieurement de roux du côté| Chenille d'un brun uinsi que celui de la de la base, et la seconde moitié variéelnoir, avec des lignes|suivante, s'éloigne de], de rose, de jaune, de roux et de violet,|longitudinales jaunes|celui de ses congénères| fondus ensemble et chatoyants, avec}ou blanchâtres, et unelet se rapproche des une série d’yeux ferrugineux mélés dellarge bande dorsale delmélitées. noir, à prunelle verdûtre. la même couleur. Elle @ Plus grande, plus pâle, et ayantla six rangs d’épines les taches plus grosses. d’un jaune foncé à sommité noire. Vit en mai sur le Rubus idæus. Chrysalide d’un gris jaunâtre, ponctuée de brun avecles tubereules | épineux et dorés. | . . | Och INO. Envergure, 40 mill. — Ailes arron-| Russie, Hongrie, Li-| Sa taille, qui est tou- chs. Bdv. vonie, Autriche, nord|jours bien inférieure à et est de la France, dans|celle de la précédente, les foiêts. En juin etlest le principal carac- tère qui l’en distingue, La bande médiane dies, dentées, d’un fauve clair, avec la base plus foncée et des taches noires ; celles de la série anté-terminale lunu- lées et les précédentes punctiformes et|juillet. 4 assez petites, Dessous des inférieures| Chenille d’un jaune, La re . ayant la première moitié comme chez|blanchâtre, striée lon-|violâtre du dessous Daphne, mais avec les parties rousses|gitudinalement debrun, inférieures 2. est Ce = plus foncées et plus arrêtées, et la se-[avec une ligne dorsale quefois à peine ge e, conde d’un fauvetrès-panaché du mêmelbrune et des épines de|Au reste, cette ande roux, avec une bande médiane incer-[la couleur du fond etqu'on commence à taine et quelquefois le bord marginallciliées de noir. Tête mi-|apercevoir dans cettees- inférieur d’un blane violâtre, et une sé-|partie de brun et delpèce, se ARE ca D rie d’yeux roux à prunelle fauve. jaune pâle. Vit en mailou moins Le re & Semblable, mais plus grande. Isurl’ortie(Urticaurens).|presque toutes les Ar- God, pl. 8. fig. 3-4. Dyctinna. Hub, 40-41. 6o G. ARGYNNIS. ne vif. THORE. Ochs. God. Bdy. Hub. 571-573. Dup. Suppl. pl. 19. fig. 1-2, Bdv. Zcon. pl. 20. fig. 3-4. Envergure, 42 mill. — Ailes arron- dies, à peine denticulées, fauves, saupou- drées de noirâtre par places, avec des ta- ches noirestrès-larges qui absorbent pres- que la couleur du fond , surtout aux infé- rieures. Dessous de celles-ci d’un roux ferrugineux, avec la base et une bande transverse d’un jaune d’ocre, derrière laquelle est une bande interrompue d’un blanc violâtre, un peu nacré, puis une série de gros points ferrugineux inégaux, non pupillés, puis enfin une bande presque terminale d’un gris bleuä- tre ou violätre. $ Un peu plus grande. courant de juin. AMATHUSIA. Envergure, 44 mill. — Ailes dentées, Fab. Ochs. Bdy. d’un fauve foncé avec la base, et des ta- God. pl. 8 s. fig. 5-6. |chesnoires, dont celles dela rangée an- Titania. Hub. 45-48. et|té-terminale trés-sagittées en dessus et|En juillet et août. Diana, 51 à 54. en dessous. Dessous des inférieures d’un rouge briqueté, avec de petites ta- Suisse, Laponie, Ca- à rinthie. Fin de mai et|tensité des taches noi- res, mais elle est tou-|. [tons seulement (Berne Suisse, Carinthie, Tyrol, Autriche, midi de la France, etc., etc. Chenille d’un gris foncé, avec une bande Chrysalide d’un brun|gynnes suivantes. L’/no jaunâtre, avecles tuber- cules épineux d’un jau- est commune dans la forêt de Mormäâle, où nous l'avons prise abon- damment. Elle se pose de préférence sur les ronces. Elle varie pour l’in- jours plus sombre que les autres espèces. Elle était autrefois fort rare, mais elle s’est répandue dans les collections de- puis qu’on l’a trouvée, non pas, comme le dit M. Duponchel, dans une grande partie de la Suis- se, mais dans deux can- et Unterwald), dont elle n’habite que des lo- Calités très-restreintes, comme Ja vallée du Hasli, les pâturages de Reusti et quelques par- ties des Alpes surènes. C’est principalement de Suisse qu'on reçoit cette espèce, qui y est très-commune. Elle se tient ordinairement dans les vallées et recherche ches d’un jaune clair à la base, une|dorsale maculaire noire bande transverse du même jaune, lise-let des épines jaunes, rée de noir et envahie en partie par la|dont la base estentourée couleur du fond, puis une bande d’un|de noir. Tête et pattes blanc-violâtre nacré, puis une série denoirâtres. Se trouve à gros points d’un ferrugineux foncé,|la fin de mai sur le Po- presque égaux, appuyés sur la pointe des|lygonum bistortu. taches sagittées. Antennes d’un gris-| Chrysalide d’un gris- jaunâtre, annelées de noir. verdâtre , nuancée de @ Un peu plus grande et plus arron-|brun, avec les stigmates die. bordés de blanc et des épines assez longues à base argentée. les prairies humides et ombragées. l FREYA. ! God. Hub. 55-56. |! Dup. Suppl. pl. 19. fig. 5-4. : Freya. Oc |}: Bdy. Icon. pl. 19. fig. 4-5. Envergure, 40 mill. — Ailes d’un fauve pâle et terne, avec la base large- ment noirâtre, surtout aux inférieures, et des taches noires, dont celles delaran- gée anté-terminale cheyronnées et sur- montées d’un rang de taches rondes, dont les intermédiaires ordinairement très-grosses. Dessous des inférieures roux, avec quelques taches d’un blanc jaunâtre à la base, une bande transverse du même blanc saupoudrée de roux dans son milieu et fortement bordée de noir, puis une autre bande plus étroite, sinuée, du même blanc, et un rang ter- minal de petites taches étroites, encore du même blanc, surmontées de che- vrons noirs et de taches également noi- res, petites, isolées et d’inégale gran- Laponie, Suède, Is- lande. En juillet. Outre les différences qui ressortent de cette description, on distin- guera cette espèce d’4- mathusia par sa taille, ses couleurs générale- ment plus pâles et d’un autre ton, par ses an- tennes, etc., ete.M.Bdy. la compare à wSelene, mais les individus que nous possédons et ceux quenousavonsvus n’ont que des rapports bien éloignés avec cette Ar- gynne. Du reste, la Freya varie pour la taille et peut-être aussi Var, A. Nomis. Freija. Hub. 771-752? [fauve roux très-foncé, avec le même POLARIS. Bdy. Zndex. Icon. pl. 20, fig. 1-2. Dup. Suppl. pl. 20. fig. 1-5. FRIGGA. Ochs. God. Hub. 49- 0. Dup. Suppl. pl. 19. fig. 3-5. F5 Bdy. Zcon. pl. 19. fig. G-», G. ARGYNNIS. deur. Antennes rousses, légèrement an- nelées de noir en dessus. ä $ Un peu plus grande et plus arron- ie. Plus petite (33 mill.). — Ailes d’un Laponie boréale. dessin que Freya. Dessous des supé- rieures également très-foncé, avec les taches noires plus larges et contiguës pour la plupart, surtout celles qui pré- cèdent la série de points ; la dernière de ces taches (au bord interne) touche par sa pointe celle de la base et forme avec elleune espèce d’X. Base du dessous des inférieures d’un brun- violâtre foncé : marqué de deux points blancs, l’un pe- tit et rond au milieu, l’autre pyriforme près du bord interne. Bande transverse, plus saupoudrée de brun que dans Freya, et marquée près du bord interne de deux chevrons se touchant par la pointe et formant aussi un X, Taches chevronnées anté-terminales plus mar- quées que dans Freya et contiguës. An- tennes rousses, sans aucune annelure sensible. Envergure, 38 mill. — Ailes d’un fauve terne, avec la base largement noirâtre, surtout aux inférieures, et des taches noires dont celles de la série an- té-marginale ron chevronnées, isolées ou réunies. Dessous des supérieures avec des taches noires étroites et une série de traits blanchâtres touchant par une ex- trémité le bord marginal. Dessous des inférieures d’un brun-violâtre foncé, avec beaucoup de taches blanches, celles du milieu formant une bande transverse saupoudrée de brun au milieu, les sui- vantes une autre bande peu arrêtée et appuyée sur des points noirs, et les ter- minales carrées ou en forme de T et en- tourées de ‘brun. Espace qui est entre el- les et les points noirs un peu plus clair et plus jaunâtre que le fond, ® Semblable. Laponie, cap Nord. Envergure, 40 mill. — Ailes pres- que entières, d’un fauveterne;avec la ba- se largement noirâtre, surtout aux infé- rieures, et des taches noires, dont cel- les de la rangée anté-terminale non chevronnées et contigués. Dessous des supérieures fauve, avec le sommet et une partie du bord marginal lavés de ferrugineux. Dessous des inférieures ayant la première moitié d’un brun fer- rugineux foncé, avec une tache blanche à la base et une bande transverse de taches irrégulières, blanches, jaunes et ridionale. En juillet. 1 Suède, Laponie mé- pour les couleurs. Elle est rare dans les collec- tions, Cette belle variété, qui se rapproche beau- coup de la Freija d'Hub. (qu'il ne faut pas con- fondre avec la Freya), nous à été communi- quée par M. Lefebyre, qui l’a reçue scus le nom de Boisduvalii ; mais elle ne se rapporte point à l'espèce ainsi nommée par M. Som- mer, et décrite par MM. Duponchel ét Boisduval (v. plusloin). Elle diffère principale- ment de Freya par ses couleurs bien plus fon- cées et parses antennes. Toutefois nous n'avons osé lui donner un nom, parce qu’elle nous à pa- ru présenter presque tous les autres Caracte- res de celle-ci; nous n'avons d’ailleurs vu qu’un seul individu mâle. Elle est jusqu'ici ex- trêèmement rare et varie un peu pour la taille. L'individu figuré par M. Duponchel sous le n° 2 est une variété re- marquable si les cou- leurs n’en sont pas ou- trées. La massue des antennes est très-forte chez cette espèce, et la tige en est à peine an- nelée. Elle est très-rare dans les collections, comme la plupart des espèces boréales. 6: 62 G. ARGYNNIS. saupoudrées pour la plupart de ferrugi- neux, mais non celle de la côte, qui est blanche et souvent isolée. Seconde moi- tié des mêmes aîles d’un brun -violàtre clair, éclairée de blanc intérieurement dans sa partie supérieure et traversée par une série de points obscurs un peu ocellès et une rangée anté-terminale de Junules d’un violet obseur : le tout peu marqué. 9 Plus grande et plus obscure en Ù dessus. Elle n’est pas rare. DIA. Envergure, 54 mill. — Ailes légère-| Dans une grande par- Lin. Fab. Ochs. Bd. [ment dentées, fauves, avec la base àltie de l'Europe. Dans Elle plane .en volant et Hub. 31-35. peine noirâtre et des taches noires assez les bois un pêéu secs.|ne s'élève jamais beau- God. pl. 4 sec. fig. 1. etIgrosses, dont celles du disque et de la]En mai et août. coup au-dessus du sol. 4 quint. fig. à. base ordinairément assez rapprochées. Chenille noire oulSes ailes inférieures se La petite Violette. Engr.|Dessousdes supérieures fauve, avec l'an-[d'un brun foncé, avec|rapprochent déjà un peu gle apical marqué de ferrugineux ; le dos plus clair et mar-|par la coupe de celles|. éclairé intérieurement de blanc-violâtre|qué d'uneligne longitu- de la Pales. nacré. Dessous des inférieures (qui sont|dinale noire. pines CHARICLEA. Hub. 768-769. Dalman. | BorspuvALI. Som. Bdy. Icon. pl. 20 fig. 5-6. Dup. pl. 20. fig. 4. neux, puis une bande bien continue etin- certaine, d’un blanc-violâtre brillant, et un rang terminal de petites taches blan- ches ou jaunes, très-isolées et surmon- tées d’une série de gros points d’un brun rouge, dont les intermédiaires pupillés de jaune. Antennes n'étant pas sensible- ment annelées. Q Semblable. Envergure, 58mill.—Ailes d’un assez beau fauve jaunâtre , ayec la base noi- râtre et des taches noires, dont les anté-terminales isolées et presque punc- tiformes. Dessous des supérieures fau- ve, avec le sommet et le bord mar- ginal très-marqués de brun rouge et la base et le disque de signes noirs. Dessous des inférieures d’un rouge brun, plus foncé à la base, qui est mar- quée de petites taches nacrées , puis traversé par une bande bien distincte d’un blanc nacré mêlé de taches jau- nâtres et un peu saupoudrées de roux, bordée extérieurement de noir. Reste de l'aile un peu mêlé de jaune, avec une bande incertaine et peu sensible d’un blanc violâtre, une série de points ferrugineux; dont quelques-uns légère- ment pupillés et un rang marginal de taches d’un blanc nacré, ovules-oblon- gues, bien marquées et surmontées de triangles ferrugineux. Q Semblable. \. Sous ce nom on nous a communiqué trois Argynnes différentes. La premiè- re est celle dont nous parlons à l’article Freya; la deuxième est la Chariclea, qui a été envoyée sous ce dernier nom et dans laquelle quelques personnes veu- coupées très-carrément à la côte) d’un d'un gris blanchâtre, ferrugineux violâtre, varié de jaune,|pattes noire. Vit en avec une bande transverse de taches al-ljuillet et septembre sur ternativement d’un blanc nacré et d’un[différentes espèces de jaune à peine marqué d’atomes ferrugi-|Wiola. Laponie. Cap Nord. Cette Argynne est ex trèmement rare. Nous n'en avons vu qu'un seul individu, qui se rapporte assez bien à la figure d’Hubner, et à la description de Dalman (quant à la Cha- riclea d'Ochs. etde Go- dart, voyez l'article Palès). Elle se distin- guera au premier coup d'œil de toutes les au- tres Argynnes hyperbo- réennes, par la netteté de la bande transverse et des taches termina- les du dessous des in- férieures. Le dessus des supérieures aussi d’un fauve plus gai. L'opinion que nous émettons au sujet de cette Argynne, quoique appuyée sur de fortes présomptions, ne doit pas être considérée G. ARGYNNIS. lranchant [comme touchant tout- à-fait la question. Nous avons vu trop peu d’in- dividus de chaque es- pèce pour nous pro- noncer décidément à ce sujet; nous appelons seulement sur ce point l'attention des entomo- logistes que leur posi- tion met à même de le vérifier. lent voir une simple variété de Boisduva- lü; la troisième enfin se rapproche beaucoup de l’AÆrsilache Hubner, et nous semble n’en être qu'une modification. Pour nous, nous pensons que l’argyn- ne Boisduvalii n’est autre que la Chari- clea d’'Hubneret de Dalman, qui varie beaucoup à ce qu’il paraît, et quiest si peu connue et si rare qu’elle a bien pu donner lieu à ce double emploi. | PALES. Envergure, 32 mill.—Ailes d’un beau Alpes, Pyrénées,| Elle est très-com- Fab, Ochs. Bdy. Hub.|fauve vif, avec la base et des taches Suisse, Italie, Norwège,|mune et varie extrème- | 34-55. noires ordinairement petites et isolées ,|Suède, Laponie, ete.|ment. Les femelles sur- | Var. accid. 617-618. God. pl. 9 1. fig. 12 (Type). La Pales. Engr. les supérieures,un peu aiguës au som-[En juillet et août. tout offrent une foule de met et ayant dans la cellule et près de] Les auteurs alle-[variétés entre elles. Le la base deux points noirs superposés ; les|mands rapportent àlcoude des ailesinférieu- inférieures légèrement polygonées, cou-|cette espèce la chenil-lres la fera toujours dis- pées droit au bord d’en haut et for-[le figarée à tort par|tinguer de toutés celles mant à la cinquième nervure un angle ou coude très-sensible ; dessous des su- ces voisines sont con-|fleurs et se laisse pren- dre facilement. Dalman prétend que la-variété terminal; ces dernières surmontées de] Elle est d’un noir de 615-618 Hub. ; doit se de chevrons et ‘d’une série de points|velours, avec une lignelrapporter à - Selene. ferrugineux, dont celui du cinquièmelsur le dos et deux sur|Nous ne sommes pas de espace internervural souvent nul, oulles côtés plus obscures|cet avis, car elle offre seulement visible par transparence dulque le fond; les épines|bien tous les caractères dessus; ce cinquième;espace étant lui-[latérales manquent surlde Pales. M. Bugnion même occupé par une large tachelles premier , deuxiè-/nous signale, sons le jaune. : me, troisième et on-|nom de Palemelas, une zième anneaux; celles/variété qui s’en rappro- da dos sont placées surlche assez et qui nous des taches d’un jaune|semble tout-à-fait acci- citron et sont elles-mê-|dentelle. mes de cette couleur jusqu’à leur milieu. La tête est noire, les pattes sont d’un brun roussà- tre Elle;vit en mai sur la Viola Montana. Isis. , Hub. 38-39. 563-564. Pales. var. God. Tr. Bdv. etc. Plus grande, d'un fauve plussvif et| Mèmes localités. plusrougeâtre;de dessous des inférieures est,moins changé, de rouge et la série de points anté-temminaux y est à peine distincte, : ï ANSILACHE, Hub, 36-37. Lreits. Suppl. P: 12. Schneid. Freyer, “er Yar. God. Bdv. lapæa. Dup. Suppl. pl. 48. Ta 5-6. Fe Un, peu plus grande que Pales, Ailes Hongrie, Basse-Saxe.| Elle a un facies bien plus larges.et biensplus arrondies ; supé- Suisse, environs deldifférent de Pales et d’1- rieures, moins aiguës au sommet, cou-[Constance. Dans les sis, et devra, probable- de des inférieures peu sensible; taches prairies sylvatiques -et/ment constituer une noires plus, grosses, surtout celles duldans les plaines basses. |espèce | distincte , _Sur- disque, Dessous des supérieures cons-|En juin. tout si l'on considère tamment taché de noir. Le dessous [que sesmæurssont dif- des inférieures est semblable jusqu’à férentes de celles de la bande transverse; mais celle-ci est ces deux Argynnes. plus régulière , moins coudée au mi- Toutefois la Pales varie lieu, le reste de l'aile est plus saupou- tellement que nous n’o- dré de rouge; la bande, d’un blanc vio- sons l'en séparer ayant 65 64 G. ARGYNNIS. de connaître les chenil- les. Nous avons vu plu- sieur mâles, mais une seule femelle, qui nous a paru n’en différer que par les caractères ordi- naires. Nous ignorons quels sont les motifs qui ont déterminé M. Duponchel à trans- porter à celte Argynne, le nom de Napæa et à cette dernière celui d’- sis. lâtre, y est bien plus distincte ; les points forment une série bien continue, sont souvent pupillés, et la tache jaune du cinquième espace internervural est toujours moins nette, plus-rétrécie et très-souvent tout-à-fait nulle. ‘ Elle se trouve avec Pales, mais plus rare- ment qu’elle. NAPOEA. Hub, 555-758. Isis. Dup. Suppl. pl. 48. fig. 7-8. Un peu plus grande que Pales. Des- sus d'un fauve plus pâle , à taches plus grosses, et saupoudré en grande partie de brun à reflet violâtre; dessous des inférieures d’un jaune verdâtre peu marqué de rouge sale ou brunâtre, et à taches argentées plus ou moins obli- térées. £ Semblable. Nous n'avons. vu qu’une femelle de cette Argynne, que nous ne saurions considérer que comme une des innom- brables variétés dePales; le dessous participe un peu d'Amathusia, mais on y retrouve tous les caractères de Pates. Le bord terminal en dessus est continu dans l’indi- vidu que nous avons vu; mais Ochsenheimer dit qu'il est ordinairement entrecoupé de jaune, ce qui s’observe chez les femelles de Pales. Cet- te Argynne n’a rien de commun’: avec notre Chariclea, bien qu’elle ait été envoyée en mê- me temps et sous le même nom à M. Lefeb- vre. Taille de Pales , fauve plus terne en dessus. Dessous des supérieures un peu plus lavé de brun pourpre au som- met; dessous des inférieures d’un jau- ne moins verdâtre, et saupoudré d’un brun pourpre ou violâtre, à peu près comme chez Amathusia; bande tranverse ayant la même forme que chez cette Ar- gynne et envoyant au milieu un angle très-aigu et prolongé. Reste de VPaile plus saupoudré de brun que chez Pales. Taches terminales semblables, mais surmontées de chevrons plus épais ; mieux marqués; série de points bien continue , d’un brun-pourpre foncé; es- pace jaune comme dans Pales. ChARICLEA. Ochs.? God. Encycl. Dup. Suppl. pl. 48. fig. 7-8. Laponie. EUPHROSYNE. Lin. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 28 à 30. God. pl. 4. fig. : et pl. 4 tert. fig. 2. Le Collier argenté. Engr. Envergure, 40 mill. — Ailes entiè- Dans toute l'Europe,| Elle est très-commu- res, arrondies, d’un beau fauve, avec la bois. En mai, juillet etlneetvarie peu, dumoins base et des taches noires, dont leslaoût. dans nos pays. Les indi- anté-terminales presque toujours iso-| Chenille noire, avec|vidus pris en Laponie lées. Dessous des inférieures d’un jau-|une ligne latérale delsont souvent plus obs- ne citron varié de rouge vif, avec unelpoints blancs, et deux|curs et présentent quel- bande discoïdale de la première cou-|petites lignes blanches|ques variétés, entr’au- leur, au milieu de laquelle est une ta-|[qui tendent à se rappro-|tres une appelée Fin- che argentée, et sept taches terminales|cher sur le dos de cha-|gal par Laspeyres et également argentées et surmontées delque anneau. Pattes|citée par Dalmün, qui chevrons et de points rouges. membraneuses rougeâ-|la rapporte à l’Euphro- @ Plus grande, plusarrondieet ayantitres; épines noires ,|sine. ordinairement la base plus largement|quelquefois jaunes sur noirâtre, le dos et à sommité noi- re. Tête noire. Viten juin etseptembresur les F'io- la Canina et Montana. G. ARGYNNIS. | 65 Chrysalide obtuse , d’un gris brun, avec plusieurs points argen- tés sur l’abdomen et les côtés de la poitrine. SELENE. * |" Envergure, 58 mill. — Ailes presque] Dans une grandepar-| Elle devance un peu Fab. Ochs. Bdv. entières, d’un fauve un peu terne, avecltie de l'Europe, bois. |la précédente, et est gé- Hub. 26-27. la base un peu noirâtre et des taches|En mai, juillet et août. Inéralement moins ré- Var. accid. 752-799. 785. God. pl. 4 tert. fig. 4. LepetitCollier argenté. Engr. noires, dont les anté-terminales con-| Chenille noire, rayée|pandue qu’elle; elle af- tiguës. Dessous des inférieures d’un|de gris obscur, avec leslfectionne surtout les jaune d’ocre clair, varié de ferrugineux,|épines d’un jaune roux grands bois. Cette Ar- avec une bande discoïdale de la pre-lciliées de noir et deux gynne varie beaucoup, mière couleur marquée de trois taches|taches blanches latéra-let se trouve également nacrées, puis une bande également na-|les sur le premier an-|en Laponie. En Suisse crée interrompue au milieu , et une sé-[neau; tête noire » pattes|elle vole sur les Alpes rie de sept taches terminales aussi na-|d’un brun rouge. Vit enlet n’habite pas la plai- crées et surmontées de chevrons et delavrilet septembre, surlne, points noirs. la violette. $ Semblable, mais ordinairement| Chrysalide d’un brun un peu plus terne. jaunâtre, avec des ta- ches et des épines noi- res. Tnazra, La partie marginale est beaucoup plus Hub. 57-58. pâle , et coupée par de larges taches noires ; le dessous des inférieures est jaune jusqu’au milieu, et le reste est coupé par des taches rayonnées alterna- tivement fauves et argentées et dont l'intermédiaire s’avance plus loin que les autres. C’est d’après l’auto- rité d’Ochsenheimer , que nous rapportons à la Selene cette variété que nous mavons pas vue en uature et qui nous semblerait plutôt appartenir à l’Euphro- syne. Elle nous paraît accidentelle. Nota. On connaît en- core plusieurs autres variétés de Selene, sous les noms de Lycorias , Plinthus, Marphise, Ri- naldus, Julia, ete., etc. Mais toutes ces variétés qui sont sûrement acci- dentelles, offrent très- peu d'intérêt. OSSIANUS. Envergure, 58 mill. —Aïiles entières, Dup. Suppl. pl. 20. fig.|d’un fauve assez vif, avec la base et de 9-0. petits points et signes noirs assez ré- Bdv. Zcon. pl. 19. fig.ltrécis et dont ceux de la série anté-mar- 1-5. ginale ordinairement isolés. Dessous des Aphirape. Hub, 754-|supérieures d’un fauve roussâtre, avec 755. et Triclaris.|le sommet lavé de rougeñtre. Dessous (Exot. Samml.). desinférieures composé jusqu’à moitié de quatre bandes, alternativement d’un roux vif et d’un jaune clair; ces der- nières liserées de noir et mélangées de taches légèrement nacrées; seconde moi- tié d’un jaune nankin ondé de roux , et ayant au bord terminal un rang de sept taches un peu réniformes, légèrement na- crées et surmontées d’un rang de points jaunes cerclés de noir. Ç D'un fauve plus clair et un peu plus grande. Norwége, Laponie, Cap Nord, Ecosse. Nous avons vu plu- sieurs individus de cette espèce, tous parfaite- ment semblables, et elle nous paraît distinc- te de l’Aphirape ; toute- fois on ne pourra tran- cher entièrement la question que quand les chenilles seront con- nues. L'Ossianus est très- rare dans les collections. APHIRAPE. Envergure , 40 mill. — Aïles entiè-| Laponie, Suède,| Elle n’est pas très-ré- chs, Bar. res, d’un fauve terne, avec la base, les/Prusse, Bavière, Livo-|pandue dans les collec- Hub. 23-25. nervures et de petits points et signes/nie, départements des]tions ; ce qui nous fait I. 2 10 : 66 Var. accid. 811. God. pl. 9 1. fig. 3-4. HECATE. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 42-44. God. pl. 9 1. fig. 5-6. L’ A gavé et l’Ino? Engr. Caractères principaux. Caractères secondaires. 3) Taches noires du dessus des ailes punctiformes et ne formant pas le réseau... + + . + . . . (95) lraches du dessus des ailes linéaires ou fasciées et formant des réseaux plus ou moins étendus. . DIDYMA. Ochs. Bdv. God. pl. 4 sec. fig. 2.|base, le bord marginal et des tachesicentre et est de lalqu’aux et pl. 4 tert. fig. 5. Cinæia. Hub. g-10.\,, G. MELITÆA. rélrécis noirs, et dont ceux de la série| Vosges et de l'Isère? En|douter qu'elle se trouve anté-marginale contigus. Dessous des|juin, effectivement en Fran- supérieures d’un fauve clair, avec le| Chenille courte etlce. La série de points le sommet jaune ; dessous des inférieu-|épaisse, d’un gris ar-ldes ailes supérieures res d’un jaune citron ondé de roux vers|genté clair, sans lignelest quelquefois pupillée le bord marginal, avec deux bandes|dorsale, avec un trait|de jaune ; ce qui s’ob- discoïdales fauves, dont l’antérieure/noir accolé à une ligne|serve également chez la peu sinuée , et une série marginale de|plus claire, sous chaque |précédente. La chenille chevrons noirs, étroits, contigus et sur-lépine dorsale, puis unelrécemment découverte, montés chacun d’un point jaune cerclé|ligne latérale blanche ; forme une exception re- de noir. ventre d’un brun noir ,|marquable dans ce gen- Plus grande, plus pâle et sabléeldepuis le quatrièmelre, en ce qu’elle man- de noir en dessus. jusqu’au huitième an-|que des deux longues neau, Epines blanchàä-lépines du premier an- tres, très-courtes, .et|neau; elle a été trouvée n'étant point plus lon-|à terre entre les herbes, gues sur Le cou. Têtelet on ne connaît pas au petite, d’un gris brun. |juste sa nourriture. Se trouve en mai. Chrysalide d’un gris pâle. plus clair à la par- tie postérieure, avec une ligne plus foncéeet des taches argentées sur l’abdomen. Envergure, 42 mill. — Ailes un peu] Autriche, Allema-| Ce qui distingue dentées, d’un fauve foncé, avec la baselgne, Russie, midi defprincipalement cette es- et des taches noires , dont les anté-ter-|la France. En juin. pèce de ses congénères, minales rondes ou ovales, jamais che- c’est sa double rangée vronnées. Dessous des inférieures ayant de points. Le noir du la première moitié d’un fauve terne, dessus des ailes est sou- avec la base, la côte et une bande jau- vent un peu chatoyant, ne liserée de noir, et la deuxième moi- surtout chez les femel- tié d’un jaune clair ondé de fauve ter- les, observation qui ne, avec une ligne anté-terminale de peut également s’appli- cette couleur, précédée d’un double rang quer à l’Aphirape. de points noirs. L'Ino d’Engramelle ® Plus grande, d’un fauve plus clair, nous semble apparte- avec la base des ailes d’un noir plus nir à cette espèce , l verdâtre. mais sa figure est trop grossière pour que nous puissions l’aflirmer. (92) Genre XVI. MELITÆA (uerrrés). (Fab. Ochs. Bdv. Dup. Dalm. — A4rgynnis. Lat. God. (Les Damiers). — Chenille à tubercules charnus et pubescents, d’égale longueur. — Chrysalide arrondie, obtuse antérieurement, gar- nie sur le dos de boutons non épineux et peu saillants, sans taches métalliques. — Antennes terminées en bouton court aplati ou pyriforme. —Palpes dépassant un peu la tête, velus, écartés à leur extrémité; leur dernier article terminé en pointe et quelquefois velu. — Ailes n’élant jamais marquées en dessous de taches nacrées. — Taille moyenne. —Ailes entières ou dentées régulièrement, fauves, avec des taches noires formant le plus souvent des réseaux.— Abdomen presque toujours aussi long que les ailes inférieures.—Yeux moins gros que dans les AnGYNNES. (95 (94) (95) (94) Taches noires du dessus des ailes puncliformes et ne formant pas le réseau. Envergure, 40 mill.—Ailes un peu] Suisse, Russie, Au-[ Elle est très-commu- dentées , d’un beau fauve rouge, avec laltriche, Hongrie, midi,|ne dans le midi ainsi environs de noirs; celles de la série anté-termina-[France. Dans les bois|Neufbrisach et de Chà- le ordinairement isolées. Dessous des]secs. Fin de juin teaudun. Nous ne l’a- Var, accid. 773-774. Le Damier. 5° espèce. Engr. ARDUINNA. Fab. Herbst. God. Bdy. TRIVIA. chs. Hub. 11-12. Dup. Suppl. pl. 22. fig. 4-5. Bdv. con. pl. 22, fig. 1-2, Atlhulia et Fascelis. Fab. Didyma, var. God. En-|res. Dessous des inférieures d’un jaune|et plusieurs points par- cyclopédie. Le Damier. Engr. 29 a, b. c. d bis. i (non g. h.). G. MELITÆA. [ep] sa inférieures d’un beau jaune citron, avec| Chenille d’un gris|vons jamaistrouvée plus de nombreux points noirs et deux ban- ardoisé, avec la partielprès de Paris que dans des transverses d’un fauve rouge, dontlantérieure de chaquelcette dernière localité, l’antérieure bordée de noir des deuxlanneau plus foncée ,|Elle varie prodigieuse- côtés et la postérieure bordée seulement marquée de points/ment, tant pour la taille en arrière de petits arcs noirs ésolés sur-[blancs et garnie d’un|que pour l'intensité des montant un rang anté-terminal de points|rang d’épines alterna-couleurs et la disposi- ronds de la même couleur. Massue desltivement blanches etltion des taches. antennes terminée par un point fauve|fauves à sommité blan- très-apparent. Palpes entièrement fauves.|che; ventre d’un jaune $ Plus grande, plus pâle et plus ar-lpäle. ‘ête et pattes rondie, avec plusieurs rangs de pointsmembraneuses fauves, fauves sur l’abdomen. pattes écailleuses noi- res. Vit en mai sur dif- férentes plantes, telles que Plantago , Linaria vulgaris, etc. Chrysalide d’un gris ardoisé, avec des points noirs, le ventre jaunà- tre et quelques rangées de boutons fauves sur l'abdomen. Ne diffère essentiellement de Didyma que par une rangée de points noirs pla- cés sur la bande fauve postérieure du dessous des ailes inférieures. Russie, bords du Presque tous les au- Volga? teurs en fontune espè- ce, mais bien peu l’ont vue en nature; nous sommes dans le même cas. Elle ne figure point dans les catalogues de la Russie méridionale, ce qui nous fait penser qu’elle n’est qu’une ya- riété, Envergure, 36 mill.—Ailes un peu| Piémont, Hongrie, dentées, d'un fauve jaune terne, avec la Autriche, dans les an- base, le bord marginal et des taches|nées chaudes et sèches. [lections; elle varie as- noires dont les anté-terminales conti-|En juillet et août. sez, surtout pour la tail- gues et découpant un rang de lunules| Chenille d'un grislle. Godart fait observer de la couleur du fond; inférieures ayant|blanc , avec plusieurs|que les différences qui le bord abdominal et les nervures noi- lignes longitudinales/séparent les chenilles des Mel. Trivia et Di- dyma sont bien minu- Elle n’est pas très- commune dans les col- pâle, avec de nombreux pointsnoirs etltie brunâtres , partie |d deux bandes fauves dont la postérieure|bleuâtres et plus fon-|tieuses : « On en trouve, bordée des deux côtés d’arcsnoirs et sur-lcés sur les côtés; épi-|dit-il, de plus frappantes montant un rang anté-terminal, delnes à base rousse, à|dans celles du B. Petit points noirs triangulaires. Massue deslsommité blanche, ci- paon. » Mais elles n in- antennes noire, avec un petit point alliées de noir. Tête rous- fluent pas; comme ici, peine distinct d’un fauve terne au sommet. se, avec des points|d’une manière constante Palpes noirs intérieurement. noirs: Pattes blanches, |sur les insectes parfaits. $ Tantôt de même taille, tantôt plus|tachées inférieurement Ces deux espèces sont grande, du même fauve que le mâle, plus|de noir. Vit en sociétédonc bien distinctes. arrondie et ayant l’abdomen dépourvulau mois de juin sur le Nous avons vu un in- de points fauves. V'erbascum nigrum et|dividu de Fascelis Fab. quelquefois sur le 7”.lau pas de Suze; il ne T'hapsus. diffère pas essentielle- Chrysalide d’un grisiment de Trivia. bleuâtre, très-ponctuée de noir, avec des points orangés sur l’abdomen et sur la tête. (95) Taches du dessus des ailes linéaires ou fasciées et formant des réseaux plus ou moins étendus. CINXIJA. Ochs, Bdv. à Envergure , 40 mill. — Ailes un peu| France, Hongrie >| Elleest très-commu- dentées, d’un fauve terne, réticulées/Suisse, Autriche, Suëè-[ne dans les bois. Sa 68 G. MELITÆA. God. pl. 4 quart. fig. a]de noir; inférieures un peu aiguës àlde, etc., etc. Dans leslchenille est également et 4 quint. fig. 2. l'angle anal, ayant le deuxième ranglbois. En mai, juin etltrès-facile àrencontrer; Delia. Fab. Hub. 5-°. |anté-terminal de taches fauves marqué|août. c'est la seule de ce Le Damier. 4° espèce.|d’une série de points noirs. Dessous des! Chenille noire, avec|genre et du précédent Engr. inférieures ayant l'extrémité d’un blanc|les incisions marquéesiqui soit dans ce cas. plus ou moins jaunâtre, avec quelques|de points blanes. Tèle|Gette Mélitée varie peu. points noirs et deux bandes d’un fauvelet pattes membraneu- terne , bordéesde noir, dont l’antérieurelses d’un fauve rouge, très-sinueuse et la postérieure marquéelépines et pattes écuil- d’une série de petits points noirs. leuses noires. Vit en © Semblable mais plus grande. société du mois d'août, septembre et avril, sur les Plantago, l'Hiera- cium pilosella, etc., etc. Passe L'hiver sous une tente soyeuse, et se change à la fin d’a- vril en une chrysalide d’un brun jaunâtre, pi- quée de noir et ayant sur le dos plusieurs rangs de tubercules fauves. PHOEBE. Envergure, 4o mill.—Aïles d’un fau-| Dans toute la Fran- Elle est commune Fab, Ochs. Bdy. ve-jaunûtre pâle, variées de taches d’unlce, etc. Bois secs en dans le midi, mais Hub. 13-14. fauve roux et réticulées de brun; les|juin et août. dans le centre et le supérieures sinuées au bord marginal,| Chenille noire, ponc-Inord on ne la trouve les inférieures légèrement dentées et|tuée de blanc, avecunelque de loin en loin et ayant le bord terminal brun, entier,|bande latérale fauve,|dans les bois d’une certaine étendue; elle God. pl. 4. fig. 2. et 4 quint, fig. 3. Le grand Damier. En- gram. surmonté d’une série de taches jaunâ-|précédée d’une ligne tres lunulées, puis d’une autre de ta-|de points d’un brunjaffectionne les parties ches d’un fauve roux, arrondies. Des-|violet. Dessous du ven-|sèches etherbues, com- sous des inférieures d’un jaune très-Ître et pattes membra-|me Didyma, qu’elle de- clair avec des points ou traits noirs à lalneuses d’un gris rous-|vance chez nous de base et deux bandes liscrées de noir,|sâtre ; épines noires, |trois semaines environ. dont l’antérieure fauve, très-irrégulièrelexcepté celles qui sont/En Suisse, elle donne et longée extérieurement par une lignelplacées sur la bandelen juillet et n’habite noire interrompue, la postérieure d'unffauve et qui sont delque les cantons méri- jaune plus foncé que le fond et marquée|cette dernière couleur.|dionaux. de grosses taches rousses très-rondes;bord|Vit en mai et septem- terminal longé par un filet noir, à peine|bre sur la jacée Centau- sensible, souvent nul, surmonté d’une|rea jacea. série d’ares de la même couleur. Chrysalide d’un gris © Beaucoup plus grande et plus ar-|violâtre, marbrée de rondie. brun, avec les incisions brunes et plusieurs rangs de tubercules orangés. MELANINA. Diffère en ce que les taches jaunes du| Italie. Nous extrayons de Luc. Bonaparte. Phæbe. var. Dup. Sup- plém. p. 145. dessous des inférieures sont remplacées par des taches fauves et par deux ban- des d’un brun rouge foncé, l’une mé- diane et l’autre terminale. l'ouvrage de M. Du- ponchel ce qui est rela- tif à cette variété, que nous n'avons vue ni en nature ni en figure. ÆrnERE. Le fond est d’un fauve plus foncé et| Sicile. M. Duponchel décrit Hub. 855-878. uniforme, c’est-à-dire qu'il n’est point dans son supplément ou à peine varié de roux; les taches du une sous-variété chez M. Duponchel (Suppl, p. 341) considère cette Melilæa comme étant /a véritable Parthénie, et ne fait de cette dernière qu’une variété d’Athalia, Nous serions très-portés à partager son opinion sur ce dernier point, si Borkausen, Ochsenheimer et tous les auteurs qui l’ont décrite ne décrivaientpas également la chenille qui semblerait diflérer beaucoup de celle d’Athalia ; maïs nous avons dû respecter le témoignage de ces auteurs et considérer comme distincte la Parthénie, mals gré la très-grande affinité qu’elle présente avec Athalia, Quant à Deione, qui est certainement une espèce distincte puisqu'on l’a élevée de chenille, elle ne nos semble point se rapporter aux descriptions que Borkausen , Ochsenheimer et Godart donnent de Parthénie, et en conséquence nous ne pouvons la considéren comme identique avec elle, puisqu'il n’y a de véritable Parthénie que la Mélitée dont Borkausen a fait, à tort ou à raison, une espèce séparée. Au reste nous fais sons des vœux pour que de bons observateurs élèvent de nouveau les chenilles de Parthénie et de Deione, et nuus ne sommes pas éloignés de croire que celte tdus cation aurait pour but de supprimer l'espèce connue sous le nom de l'arthénie en la rapportant comme simple variété a l’Athalia. G. MELITÆA. Dup. Suppl. pl. 44.]disque sont plus petites, plus rares et | fig. 4-5. forment plutôt des traits ou points noirs que des réseaux, Une des bandes média- nes brunes est convertie sur les quatre ailes en une série de points contigus ou isolés ; en général le brun domine beau- coup moins que chez Phæbe; les supé- rieures sont plus arrondies, moins si- nuées au bord terminal. Leur dessous se rapproche de celui d’Athalia; celui des inférieures ne diffère pas sensible- ment de Phæbe. Quelquefois seulement la ligne fauve qui précède intérieure- ment la deuxième bande est très-large. DEIONE, Hub. 947-950. Dup. Suppl. pl. 44. fig. 1-3. Parthénie. id. id. p.341. Envergure , 35 mill. — Ailes d’un fauve-jaunâêtre pâle, variées de taches fauves d peine plus foncées et réticulées de brun; les supérieures arrondies au bord terminal; les inférieures légère- ment dentées, avec le bord terminal brun, souvent coupé d’une légère ligne fauve et surmonté d’un rang de taches lunulées, puis d’un autre de taches plus foncées, presque carrées, et ayant le bord abdominal d’un fauve clair. Dessous des inférieures d’un jaune très-pâle, avec les nervures brunes et deux bandes li- serées de noir, dont l’antérieure très-ir- régulière, d’un fauve pâle, la postérieure d’un jaune clair, marquée d’un rang de taches fauves, arrondies, contiguës au liseré inférieur. Bord terminal longé par deux lignes noires parallèles. ® Semblable au mâle, mais un peu plus grande. En mai et juillet. PARTHENIE,. Bork, Ochs. Dalm. Bdv. God. pl. 9 r. fig. 7-8. Ath dia. Hub, 19-20 ? Envergure, 55 mill. — Aïles légère- France méridionale, France centrale et ment dentées, fauves, avec la base et de|méridionale , Allema- très-lègers réseauæ noirs. Dessous des|gne, Russie, etc., etc. inférieures d’un jaune pâle, avec deux|Dans les bois secs et/constamment plus pe- laquelle le dernier ca- ractère que nous signa- lons dans notre descrip- tion est très-prononcé, Elle a été trouvée dans la Russie méridionale, Cette espèce inter- médiaire entre Phæbe et Parthenie se distin- gue facilement de la première par sa taille et les caractères exprimés en italique, et de la deuxième par son fauve plus clair, ses ailes plus oblon- gues, le bord ahdomi- nal desinférieures, qui est noir chez Parthenie, etc. Elle est bien carac- térisée et sa chenille est connue, quoique sa description n'ait pas encore été publiée. Le papillon est jusqu'ici très-rare dans les col- lections. Cette espèce, très- voisine d’Athalia, s’en distingue par sa taille bandes fauves liscrées de noir, dontlélevés. En juin et août.ltite, sa couleur tou- l’antérieure courte, très-sinuée, joignant] Chenille noire, avec/jours bien moins char- une troisième à la base, et longée dufde très-petits points/gée de noir en-dessus, côté opposé par une ligne noire assez|blancs à peine distincts,|et ses palpes. Nous l’a- écartée, et la postérieure doublement|quelques poils fins del|vonspriseabondamment liserée de noir en dessus et renfermant|cette couleur et unelprès du Hâvre, dans la des espaces plus clairs; frange précédée|série latérale de taches|Sologne et sur le som- d’une ligne un peu sinuée, de la couleur|jaunâtres faiblement|met des Pyrénées; Go- du fond, entre deux filets noirs; palpes|exprimées. Vit sur leldart nous semble avoir fauves en dessus. plantain. outré la différence de ® Semblable. Chrysalide obtuse,ltaille qui la sépare petite, d’un gris cen-[d’Athalia, du moins dré, avec deux rangs|n’ayons-nous jamais de points ferrugineux|trouvé d'individus aus- sur le dos. si petits. | ATHALIA. Envergure, 38 mill. — Ailes légère-| Dans toute l’Europe.| Elle est très-commu- Ochs. Bdv. mentdentées, arrondies, d’un brun noir, |En juin et août. ne dans tous les bois, God, pl. 4 tere. fig. Glavec de nombreuses taches d’un fauve] Chenillenoire,seméelElle varie beaucoup, et 4 quint. fig. 2. |uniforme, disposées par bandes très-ap-[de points blancs dans|surtout pour l’intensité Maturna, Fab. Hub.lpurenteset assez larges sur les quatre ailes.|les incisions, hérisséelde la couleur, où l’on 17-18. Dessous des inférieures d’un jaune pâlelde poils nombreux,|voit dominer tantôt le Le Damier, 5° espèce.[ou blanchâtre, avec deux bandes fauves|blancset noirs, avec les/fauve et tantôt le noir. Engr, liserées de noir; la supérieure large, seltubercules nombreux,|Sa chrysalide est une réunissant à une troisième à la base, et|gros, coniques, d’unfau-[des plus jolies parmi longée du côté opposé par une lignelve clair, les pattes noi-[celles des diurnes; noire, peu écartée; l'inférieure plus/res et la tête fauve. Elle/nous avons plusieurs —— mm G. MELITÆA. 50 étroite, doublement liserée de noir su- périeurement et marquée de lunulesplus/mais surtout foncées, hormis près de la côte; frange| Plantago et le Melam- précédée d’une ligne sinuée, un peu plus|pyrum sylvaticum. On foncée que le fond, entre deux filetsila trouve dans le cou- noirs. Palpes noirs en dessus, rant de mai et desep- ® Semblable. tembre. Chrysalide d’un blanc jaunâtre, avec des ta- ches noires et fauves sur l'enveloppe des ailes, cinq rangs de petits tubercules peu sensi- bles, liés par des ban- des fauves et bordés de points noirs sur l'abdomen , et deux taches fauves en forme de C. sur le corselet. Le fauve remplit tout le disque aux] Mêmes localités. supérieures, et ne forme aux inférieures qu'une bande anté-marginale avec quelques points dans la cellule ; en des- sous la première moitié des quatre ailes est noire, avec quelques espaces fauves; la seconde est fauve aux supérieures, et aux inférieures elle est jaune avec une seule bande, simple, courte, étroite, fauve ; la ligne sinuée terminale n’est point filetée de noir supérieurement. ® Plus sombre et ayant au-dessus de cette dernière ligne une bande d’a- tomes noirâtres. PxnrontrA. Hub. 585 à 588. Elle ne diffère d’Athalia que par ses taches noires, qui sont confondues en- dessus de manière à former des bandes inégales. Le dessous n’est que légère- ment modifié. APHÆA. Hub. 738-759. Alphæa. (var. Atha- lia). Bdv. Index. HERTHA. F Ailes un peu dentées, brunes, supé-| Suède méridionale. Dalm. rieures, avec une bande maculaire, inférieure , avec une série de points, fauves. (Traduct. de Dalman, pag. 77). CiMOTHOE, Italie. ertholoni, DICTYNNA. Envergure, 38 mill. — Aïles légère-| Environs de Paris, Ochs. Bdy. ment dentées, d’un noir brun, avecINord de la France ,|la seule localité des en- God. pl. 4. fig. 3 et pl.|des taches disposées par bandes, fau- Suisse, Hongrie, 4 quint. fig. 4. vit sur diverses plantes,|fois élevé la chenille, sur lefqui n’est pas très-rare. lindividus qui s’en rap- 8 0 Au-|virons de Paris où nous ves et étroites sur les supérieures ,|triche, dans les bois|ayons pris cette Mélitée, Cette variété est ac- cidentelle, quoiqu’on rencontre souvent des prochent plusou moins. Nous l’avons prise dans les bois de Montivilliers (Seine-Inférieure). Elle est aussi acci- dentelle et bien moins remarquable que Ja précédente. Elle ressemble, dit Dalman , à une variété de l’Athalia, figurée par Herbst.; c’est ce qui nous a engagés à Ja placer ici, car nous ne l'avons vue ni en nature ni en figure. Il décrit aussi, pag. 77, une autre Mélitée sous le nom de Fulla; mais nous ne savons à quelle espèce la rapporter, d’après sa description, qui esttrès- vague, M. Duponchel la re- garde comme une va- riété d’Athalia, très- rapprochée de la Pyro- nia, Hub. Nous ne la- vons pas vue. La forêt de Bondy est G. MELITÆA. Corythalia. Hub. 15-16. très-petiles et d’un fauve blanchâtre sur couverts. Le Damier. 6° espèce.|les inférieures. Dessous des supérieures| Chenille d’un brun Il en est de même dans Engr. d’un fauve brunâtre, avec des points|violâtre, ponctuée della forêt de Mormäâle, noirs et l'angle apical jaune. Dessous gris bleuâtre, avec les/mais elle est générale- des inférieures d’un jaune sale ou blan- épines un peu plus pâ-[ment peu répandue, châtre, avec deux bandes d’un fauvelles à sommité noire, et|Quelquefoisla ligneter- brunâtre, liserées de noir; la supé-|trois lignes longitudina-[minale du dessous des rieure très-sinuée, se réunissant à unelles noires; pattes de lalinférieures est seulement En juin. {qui n'yestpas très-vare.| troisième à la base et longée du cô- té opposé par une ligne noire; l’infé- série de lunules rousses bordées su- périeurement de noir, et marquées au milieu d’un point noir éclairé de jaunâtre ; frange précédée d’une ligne sinuée fauve, entre deux filets noirs ; une ta- che triangulaire à l'angle anal, mi-par= lie de jaune clair et de fauve brun. $ Plus arrondie et un peu moins obscure en dessus, Envergure, 4o mil. — Ailes entières d’un brun noirâtre, avec destaches d’ beau blanc et des taches fauves, dont la seconde rangée terminal formant une bande étroite, composée de taches toujours arrondies, CYNTHIA. Ochs. God. Hub. Go8-Gog. 569- 570. et Mysia. 939- 944: 945-946. Dup. Suppl. pl. 21. fig. 3-5. Bdv. Zcon. pl. 22, fig. 3-5. Le Damier à taches blanches. Engr. y sont visibles , et le plus souvent mar- quées aux inférieures depetitspointsnoirs. Dessous desinférieures d’un fauve rous- sûtre, avec trois bandes d’un jaune pâ- le, liserées de noir, dont l’antérieure irrégulière et interrompue, l’anté-mar- ginale lunulée, et la médiane large et divisée par une ligne noire qui la coupe par la moilié seulement près de la côte. Antennes à massue un peu oblongue et presque entièrement noires en dessus. £ Beaucoup plus grande, plus ar- rondie, ayant le fond d’un fauve jau- nâtre, réticulé de noir, avec des taches d’un fauve plus foncé , répondant à cel- les du mâle. La couleur brune est plus pâle et un peu transparente; les taches blanches sont remplacées par du jaunâtre très- clair, et forment , ainsi que les taches fauves, des séries bien continues et coupées seulement par lesnervures; les inférieures sont toujours dépourvues de points sur les taches fauves ; ces carac- tères se répètent en dessous; la ligne noire de la bande médiane des inférieures ( quand elle existe) la coupe bien par la moitié dans toute sa longueur, et la bande fauye qui la suit est bordée de noir des deux côtés. En genéral. le dessin est plus net et mieux marqué , Inux4, Dalman, Maturna. Hub. 805- 808. An ©. Goo-601? un|voie , couleur du corps; têtelteintée de fauve, mais noire, avec deux taches|cela n’arrive rieure très-large et renfermant uneld’un gris bleuâtre. Vit|l’4thalia. en mai, sur la Weronica|l’espace compris entre Agrestis. Suisse, Tyrol, Sa- sur les hautes montagnes. En juillet à partir du bordlet au commencement d'août. Chenille d’un jaune même aux ailes supérieures quand elles|foncé sur le dos, plus pâle sur les côtés, avec une ligne noire qui sé- pare les deux nuances ; épines noires ; tête d’un brun rouge. Vit sur le Plantago lanceolata. Laponie méridionale. jamais à Souventaussi la première bande fau- ve et la ligne noire qui la suit est plus foncé que le reste de l'aile et découpe ainsi des taches blanchâtres ; mais on observe la même chose chez plusieurs autres Mélitées. C’est surtout pour l'intensité du fau- ve que la Dictynna est sujette à varier. Les in- dividus des Alpes sont ordinairement moins rembrunis que ceux de nos environs. Les deux sexes de cette espèce sont très- dissemblables , qu’on peut le voir par la description. Les mä- les varient beaucoup, les uns ont beaucoup de taches fauves, d’au- tres en sont presque en- tièrement dépourvus; mais celles de l’intérieur des cellules et de la sé- rie des inférieures man- quent très-rarement. Elle n’est pas très-rare dansles localités qu’elle habite. Cette Mélitée semble au premier coup d’œil bien distincte de Cyn- thia, et devra probable- ment former par la suite une espèce sépa- rée. Le principal carac- tère invoqué par Dal- man pour la séparer de Maturna (l'absence de la ligne noire sous les inférieures) n’est pas Constant, ainsi qu’on peut le voir par notre description. Elle a d’ail- Icnxea. | Bdv. Jcon. pl. 25. fig. 5-6. MATURNA. Cynthia. Hub. 1-2. fauves. Engr. x Mysia. Hub. 5. Marunna. Hub. 598-599. Lin. Ochs. God. Bdv. Icon. pl. 25. fig. 5-4. Dup. Suppl. pl 22. fig. 1-3. Le Damier à taches Ï G. MELITÆA. surtout en dessous, où les nervures sont aussi plus noires. Enfin la ligne termi- nale fauve est bien marquée de part et d'autre. Diffère de Cynthia en ce que les deux sexes sont semblables. Le mâle ressemble à la femelle de celle-ci; mais il est plus foncé, d’un fauve plus uni- forme, le brun y domine davantage, surtout sur les inférieures, où les bandes médiane et anté-terminale sont pres- que effacées ; la bande jaune anté- terminale du dessous des inférieures est plus étroite, et composée de taches plus réniformes ; la bande médiane est plus étroite, et les points noirs qu’on voit sur la partie fauve sont beaucoup plus gros. @ Encore plus obscure et plus ar- rondie. Envergure, 43 mill.— Ailes entières, les supérieures aiguës au sommet; les bandes, dont l’anté-terminale compo sée de taches petites et isolées ; la pré- côte des supérieures. Dessous des infé- rieures d'un fauve rouge très-vif, avec trois bandes jaunes liserées de noir, dont l’antérieure très-interrompue ;, gueur, Antennes ayant le sommet de la massue largement fauve. Q Plus grande, plus arrondie, avec la deuxième bande anté-terminale en- core plus large. C’est une variété dont plusieurs des taches discoïdales sont blanches. La troisième série anté-terminale est entièrement blanche aux supérieures, et grisâtre aux inférieures; on voit aussi sur les premières deux autres taches blanches, dont une dans la cellule et une au bord interne. La deuxième sé- Laponie boréale. Suède , Chrysalide jaunâtre|mais il n’est pas à no- ou verdâtre, ponetuéeltre connaissance qu’elle de noir. Laponie, Carniole , Saxe, Hon- quatre d’un brun noirâtre, avec des|grie, Livonie, Russie, taches d’un beau fauve vif formant des|dans les bois touffus. En juin. Chenille noire, avec|pèces de Melitæa et mê- cédente formée de taches larges, presqueltrois bandes maculairesIme d’4 rgynnis offrent carrées et divisées seulement par les ner-|d’unjaune soufre, dont|le même accident. Le vures ; et la précédente composée en|la d grande partie de taches jaunes, dont|une les plus grandes et les plus claires à lalet é orsale divisée par|véritable nom de cette ligne noire ; têtelmélitée est Manturna, pines noires. Vit enfainsi que l'écrit Dalman, mai sur les Plantago, la|mais le nom de Matur- Scabiosasuccisa,etmême|na existant depuis long: dit-on, sur le tremble ;|temps, nous avons cru mais cette dernière as-[devoir le laisser subsis- l'anté-terminale étroite et lunulée, etlsertion mérite confr-|ter. Elle n’est pas COM- la médiane régulière, d’égale largeur et|mation ; aucune espèce|mune. On a dit qu’elle souvent divisée par une ligne noire qui[voisine ne vivant surise trouvait dans le dé- la coupe par moitié dans toute sa lon-|les arbres. leurs bien plus de rapports avec Cynthia. Nous ne connaissons pas la femelle, qui est peut-être celle que fi- gure Hubner, n° Goo- Go. - C’est d’après M. Bd- val que nous décrivons cette Mélitée, que nous n'avons point vue en nature ; nous pensons du reste , ainsi que lui, qu'on ne pourra l’ériger en espèce distincte que quand on connaîtra sa chenille. La dernière série anté-terminale de ta- ches est beaucoup plus pâle et même blan- châtre. Plusieurs es- partement de lIsère; y ait eté prise. Les nô- tres viennent de la province du Bannat, en Hongrie. Nous avons vu en na- ture des variétés de Maturna, qui se rappro=- chaient beaucoup de cette figure; nous croyons donc que c’est ici qu’elle doit se rap- porter. Il n’en est pas de même de Mysia, 939-944; etc. Nous n'avons pas vu en nature cetté remar- quable variété. Nousne sommes donc pas cer- tains qu’elle doive se rapporter à Maturna; G. MELITÆA. 75 rie anté-terminale de taches fauves des inférieures est plus étroite et pla- cée beaucoup plus haut; le dessous des premières ailes se rapproche de Cynthia, celui des secondes ne diffère de Matur- na qu’en ce que sa bande anté-termina- le est blanche. elle pourrait appartenir à Cynthia. Quant à la , femelle, représentée si que nous l'avons dit à son article. DESFONTAINII. _ God. Encycl. Desfontainesi. Bdv. pl. Nous ayons vu une paire bien conservée Envergure , 48 mill. — Aïles entiè- Espagne, environs de res d’un beau rouge-fauve vif, variées|Cadix et d’Algesiras. de jaune et réticulées de noir, avec 05. fig. 1-2. deux taches dans la cellule et une large nous semble assez dis- bande anté-marginale de couleur plus tincte d’Arlemis. Le vive; celte dernière marquée d'une série mâle surtoutse rappro- de points, jaunes sur Les supérieures , noirs che davantage de Ma- sur les inférieures. Dessus de ces der- turna; la rangée anté- nières ayant le disque noir, avec beau- terminale de points coup de taches irrégulières de la couleur jaunes sur la bande du fond, dont les externes plus claires des supérieures y est et disposées en bande; dessous des très-peu apparente, etil mêmes ailes d’un rouge fauve , avec est probable qu’elle doit trois bandes d’un jaune clair liserées de quelquefois s’étioler noir, la première droite et accompa- tout-à-fait. Ce n’est gnée d’une tache au milieu, la seconde donc point là, comme courbe et s'étendant à l’angle anal, le prétend M. Bdy., le la troisième terminale, Junulée et sur- caractère qui sépare montée d’une série de points noirs cer- cette espèce d’Artemis clés de jaunâtre. chez laquelle cette ran- £ Plus grande, plus claire et à ai- gée de points existe les supérieures plus arrondies. Le fauve quelquefois d’une ma- et le jaune y sont plus tranchés. nière très-prononcée. Nous ignorons aussi Pourquoi cet auteur a changé le nom qui avait été imposé à cette Mélitée par Godart, qui l'a fait connaître le premier. Nous le lui ayons restitué. ARTEMIS. Envergure, 35 mill.—Ailes entières:;| Dans presque toute] Elle est très-commu- Fab. Ochs. Bdv. les supérieures un peu anguleuses, les l'Europe, dans les bois.|ne dans les boïs un peu Hub, 4-5. inférieures arrondies, les quatre d’un|En mai et août. étendus. Sa chenille, God. pl. 4 sec. et 4 tert, fig, 3, Le petit Damier à ta- ches fauves. Engr. fauve rougeître clair, variées de jaune et] Chenille noire, avec|qu'on confondrait d’a- réticulées de noir; supérieures ayant laltrois: bandes longitudi-|bord avec celle de deuxième bande anté-terminale étroite,|nales et maculaires|de Cinæia, en diffère maculaire et souvent marquée de points composées de petits|par satête, qui est fauve jaunes ; inférieftres ayant la même points blancs ; pattes|chez cette dernière. Le bande large, continue et marquée d’unelmembraneuses fauves. papillon varie beaucoup, série de points noirs. Dessous des infé-[Tête et épines noires.|surtout pour les cou- rieures d’un fauve roussâtre pâle, avec|Vit, en société dans lelleurs du fond ; Qui sont trois bandes d’un jaune très-clair, lise- jeune âge, sur la Scabio-|souvent confondues rées de noir, dont l’antérieure très-ma-|sa succisa. En avril ,[ensemble. culaire, la médiane étroite et n’étant juillet et septembre, traversée d'aucune ligne, et la posté- Chrysalide d’un blanc rieure terminale, traversée d’une petite jaunâtre, avec des ta- ligne noire et surmontée d’un rang delches noires et des ta- points noirs cerclés de jaune. ches fauves. £ Semblable, mais à ailes supérieu- res plus arrondies. Menorr. De Prun. Dup. Suppl. | Pl. 21, fig. 1-2. | Treits. Suppl. p. 4. Plus petite : toutes les taches, à l’ex-| Hautes Alpes de la] M. Bugnion, de Lau- ception de la série qui porte les points|Suisse > de la Savoie ,|sanne, nous mande que aux inférieures et deux ou trois autres|du Piémont. En juilleticette espèce diffère à la base, sont d’un jaune pâle et com-let août d'Artemis par son vol me étiolé. et ses mœurs, qui res- 1) 74 G. SATYRUS: Bdv. Zcon. pl. 22. fig. semblent davantage à -7. ceux de Cynthia; il la Artemis. Hub. 653. j considère comme espè- ce distincte : nousatten- drons pour partager son avis la découverte de la chenille. PROvINCIALIS. Provence, Suisse. Nous n’avons pas vu Bdv. cette Mélitée, que M. Bdv. rapporte à l’Artemis dans son Jn- deæ et qu'on nous as-| sure n’en être qu’une variété méridionale. Elle est plus grande que les individus ordi- naires, (96) Chenilles complétement dépourvues d'épines ou de tubercules, et ayant l'extrémité de Pabdomen divisée en deux pointes *. — Cellule discoidale des secondes ailes toujours fermée." . . . . . . . . . . . (op) (97) Genre XVI. SATYRUS (saryre). ** ( Lat. God. — Hipparchia. Ochs. Tr. — Erebia. Dalm. — Satyrides (tribu des) Bdv.) Caractères principaux. —Chenille assez courte, un peu renflée au milieu, très-alténuée postérieurement, ayant l'anus garni de deux pointes formant une petite fourche. —Chrysalide assez ramassée, peu anguleuse ou tout-d-fait obtuse. —Palpes assez grêles, hérissés de poils en avant, comprimés latéralement et dépassant le chaperon.—ÆAntennes de forme variable. Caractères secondaires. — Chenilles vivant exclusivement de graminées, presque toujours rugueuses et pubescentes, quelquefois rases.— Taille variable. — Ailes assez arrondies, souvent dentées ; les supérieures ayant à l’angle apical un petit œil visible en dessous, plus ou moins apparent en dessus, et très-souvent l’une ou l’autre des principales nervures renflée à sa base; les inférieures ayant en dessous trois lignes plus ou moins visibles (quelquefois effacées), et dont les deux intérieures forment souvent entre elles une bande plus foncée ***, — Vol irrégulier, peu soutenu. — Ailes supé- rieures plus où moins cachées par Les inférieures dans le repos. . . . . . . . . . . . . . . . (ÿ (98) “*** Antennes n’étant pas bien nettement annelées de blanc dans toute leur longueur. . . . . . . . - (99 9 Antennes très-distinctement annelées de blanc dans toute leur longueur en dessus et en dessous. . . . . (118 (09) Antennes n’élant pas bien nettement annelées de blanc dans toute leur longueur. . . (100) Chenille pubescente. — Nervure costale seule renflée à la base des supérieures. — Antennes épaisses, longues, droites, à massue grossissant insensiblement et fusiforme. — Ailes dentées, blanches, avec des dessins et taches noirs. — Taille un peuauSdessustde ln moyenne. ture: . 23 raie OEM NN RENE MER, + 2,7 0 CE Chenille pubescente. — Aucune des trois nervures des supérieures n'étant bien sensiblement renflée à la base.—An- tennes grêles, à massue oblongue, ovale, aplatie. — Ailes rarement dentées, arrondiéé, d’un brun foncé ou noir, ayant | (100) « presque toujours de larges bandes anté-terminales d’un roux ferrugineux, chargées de points ou d’yeux noirs.—Taille MOYENNE OU AURTERODE RE AMNUees liee cnbte. de, MEL di MT ER PSQEE ON TER CAPES ET TS Chenille glabre.— Nervure costale très-renflée à la base, la médiane seulement un peu dilatée. — Antennes | grêles, à massue pyriforme,— Ailes arrondies, d'un brun-noir uni dans les mâles. — Taille au-dessus de la moyenne. (109) Chenille glabre, — Nervures costale et médiane également très-renflées à leur base; couleurs variées. — Taille Moyenne et au-desauns OR qe Jet Mr ufienrh gent Te ee CPR * Nous devons faire observer que, dans le genre suivant, les Chrysalides ne sont pas toujours suspendues par la queue. Quelquefois elles ne sont fixées par aucun lien et posées immédiatement sur la terre sous des touffes d'herbes, quelquefois même elles sont enterrées peu profondément. Ges espèces forment donc une ex ception dans les Nymphalides, comme le genre Parnassius dans les Papillonides, et nous fournissent de nouveau Ja preuve que la nature se refuse à toute espèce de classification absolue, #* Nous aurions voulu pouvoir adopter quelques-uns des genres qu’on a créés aux dépens de celui si nombreux des Satyres; mais ces genres, appuyés seulemeil sur la conformité du facies des insectes parfaits, nous ont paru avoir des bases trop peu solides, et nous nous sommes bornés, à l'exemple de M. Duponchel, di viser le genre Satyrus en groupes dont nous lui ayons emprunté la majeure partie, sans pour cela les caractériser toujours comme lui, ##* Pour abréger le plus possible nos descriptions, nous nommerons ligne basilaire celle qui est la plus rapprochée de la base, ligne médiane celle qu’on remit que vers le milieu de l'aile et qui est souvent éclairée de blanc, et ligne anté-tenminale celle qui longe lé bord terminal et qui est souvent interrompue. Ces lignë déterminent presque toujours les dessins des ailes inférieures , et avee un peu d'attention on en retrouvera la trace chez presque tous les Satyrus. La basilaire el la seule qui disparaisse parfois complétement. (Voyez la planche explicative.) | #2 Ces deux divisions sont très-artificielles et souffrent quelques exceptions, surtout dans certaines femelles de Nègres (Zrebia. Bav.). Nous ne les donnol donc que comme un moyen de scinder un peu les groupes nombreux qui composent ce genre, afin d’en rendre la recherche plus facile aux commençants. (oi) Chenille pubescente. — Nervure costale sant insensiblement et fusiforme. moyenne. Genre ARGE. Bdy. — Hipparchia. fam. D. Ochs. —Satyres Leucomelaniens. Lefebv. — Les Gram (102) LACHESIS. Ochs. Bdv. Hub. 186-189. God. pl. 195. fig. 1-2. Le Demi-D'euil. var. En- gran. fig. Go e. f, pl. 30. Ligne noire terminale des secondes ailes n° Ligne noire terminale des secondes ailes t en, G. SATYRUS. (des supérieures) seule renflée à la base. — Ailes dentées blanches, avec des dessi yulgairement. . . . . étant jamais double. . oujours double. . , . , — Antennes épaisses, longues, droites, ns el des taches noirs. (103) Ligne noire terminale des secondes ailes n° étant jamais double. Envergure , 55 mill. — Ailes d’un blanc un peu jaunâtre, avec la base alce et de 1 peine grisälre et sans taches, et des des-lrons sins noirs. Côte des supérieures blan- che ou seulement dans les deux sexes. Tache du disque des premières ailes nettement exprimée, et figurant grossièrement une boule ap- puyée sur l'extrémité d’un rectangle assez long. Dessous des inférieures avec des dessins gris formant une bande médiane interrompue au milieu, et cinq yeux anté-terminaux pupillés de bleu pâle. Sud-Ouest dela Fran- Il est commun dans "Europe, envi-[les pays qu'il habite. de Nimes, de|Nous l'avons récolté Perpignan, etc. En mailabondamment près de un peu grisâtrelet juin. Montpellier. La base fait distinguer au pre- mier coup d'œil de s’est trompé en disant qu'Engramelle n’a pas connu cette espèce, c'est elle sans nul doute que représente sa figure Go. inicoles. Dup. Satyres blancs Sy ché de ses quatre ailes lelm 7S à massue grossis- — Taille un peu au-dessus de la . . . . j- er 0UeE (102) God and nas on con fofo e.É. de Enr eumills 72 UE { ES Vey : lafmtii es À out la udluls. LL n] LATE lus ATEN 24 ) Ce PR LA 9 le, , AG Ad ses congénères. Godart s L Ka Û- #Z, $ Plus grande, et ayant le dessous e. f. ÿ- des inférieures lavé de jaune d’ocre. GALATHEA. Envergure, 47 mill. — Ailes d’un] Habite presque toute| Il est très-commun. Lin. Fab. Hub. 185-|blanc soufré, avec des taches noires et l’Europe, dans les bois|Le blanc et le noix do- 184. la base de la même couleur entourant le|secs et herbus. En juin|minent plus ou moins God. pl. 8. fig. 2. commencement de la cellule, qui est delet juillet. suivant la latitude, et Galatea. Ochs. Bdv. [la couleur du fond; tacheannulaire* n°4- Chenille verte oulconstituent les variétés Le Demi-Deuil, Engr.|tant jamais arrondie ni évidée au mi- roussâtre, ayec une li-|suivantes, lieu; un petit point noir au sommet gne dorsale plus foncée des supérieures, souvent confus enlet plusieurs autres li- dessus et parfois ocellé en dessous. gnes latérales sembla- Bordure noire des secondes ailes bienlbles, dont quelques- marquée, nettement coupée supérieu-|unes liserées de couleur rement et renfermant les yeux, qui sont pâle, et entre lesquel- peu visibles #n dessus, très-visiblesiles se voit un espace mais fort peu épais en dessous. Bandellivide renfermant les médiane du dessous des mêmes ailes|stigmates, qui sont roux interrompue au milieu. et marqués d’un point £ Plus grande, et ayant le dessousinoir; tête et pattes des inférieures et la côte des supérieu-lécailleuses roussâtres, res lavés de jaune d’ocre roussâtre, membraneuses de la couleur du fond. Vit en avril et mai sur les graminées. Chrysalide épaisse ; obtuse, à ventre renflé, d'un gris roussâtre, avec l'enveloppe des ailes plus claire et un stigmate noir très-sail- lant à leur naissance, Non suspendue et ca- chée sous des touffes d’herbes. * M. Lefebvre a donné le nom de tache annulaire à celle qui est à l'extrémité de la cellule des supérieures et qui s'appuie sur une atitré tache souvent carrée. ensemble de ces deux taches, qui sont an ets Plus ou moins réunies, forme la tache discoïdale ; nous comprenons en général sous ce dernier nom toute tache A se trouve sur le milieu de l'aile, (Poyez la planche explicative.) 76 G. SATYRUS. À C'est surtout des fe- melle, qu'on rencontre dans cette variété, et les mâles sont très- rares. Le dessous des inférieures est d’un Esp. Bork. Hub. 515-ljaunâtre ou d’un jaune ochracé unifor- 218. me (suivant le sexe), et les dessins y Bdv.Zc. pl.25. fig.5-4.|ont presque complétement disparu, sur- Dup. Suppl. pl. 45. fig.|tout les yeux. Le dessus est souvent aussi plus chargé de noir. LEUCOMELAS *. Hongrie, Croatie, midi de la France. Elle avait été érigée en espèce que Ochs., qui plus tard la rappor- ta À Galatea. M. Treits- chke l’a trouvée plu- sieurs fois accouplée avec Galatea ainsi que Leucomelas. Difère de Galathea, en ce que la bande anté-marginale du dessous des inférieures est maculaire et sans yeux. Cette variété se rapproche beaucoup de Leucomelas ; mais ce sont surtout des mâles qu’on rencontre, tandis que c’est le contraire chez la première. GALENE. Ochs. a Galatea. var. Ochs. Tr. Piémont, Italie , mi-| Nous l'avons pris aux Procipa. Tantôt de même taille que Galathea Herbst. Hub. 658-let tantôt un peu plus grand. Le noirdo-|di et quelquefois cen- environs de Chartres. 659. mine bien davantage sur ses quatreltre de la France. Les individus qu’on prend dans le îles de la Grèce et aux environs de Constantinople sont particulièrement très- grands et très-chargés de noir. ailes et absorbe presque complétement en dessus les taches blanches anté-mar- ginales. Bdv. Zcon. pl. 25. fig. 5-6. Dup. Suppl. pl. 45. fig. 5-6. Galaxera. Esp. Cette espèce, connue dans beaucoup de col- lections sous le nom de Larissa, était dési- gnée depuis très-long- temps sous celui de Herta par Dabl, sui- yant le témoignagne de M. Boisduval, qui le lui restitue, Nous avons suivi son exemple. re Nora. Plusieurs au-| 4/47 teurs modernes don-|, nent sous les noms de| : l Darceti, Titea et Hyla- # L la, un satyre voisin de celui-ci; mais ils lui as- signent tous pour pa- trie la Syrie et le Mont-Liban. Il sort donc tout-à-fait de notre cadre, malgré la ressemblance de son facies avec celui des espèces de cette sec- tion. Dalmatie, Grèce, Mo- rée, Turquie, etc. En juin, HERTA. | Dahl. Hub. 900-903. Bdv. Zcon. pl. 28. fig. 1-0. Treits. Suppl. p. 39. Larissa. Lefeb. Ann. de la Soc. Entom. de France. pl. 2. fig: 5. Envergure, 52 mill. — Ailes d’un blanc assez pur, avec la base d’un gris obscur et des taches noires. Supérieures ayant à l’angle anal un point noir et dans la cellule une petite ligne étroite, filiforme, coudée au milieu ; tache an- nulaire arrondie, plus claire au centre; lunules anté-terminales des inférieures grandes, bien marquées et surmontées de deux ou trois yeux placés sur une bande noire plus ou moins épaisse et qui remonte presque sans interruption jusqu’à la côte. Dessous des supérieures n’ayant de bien marqué en noir qye l'angle interne et la lignemédiane. Des- sous des inférieures avec les lignes ba- silaire et médiane bien marquées en noir etformant une bande non interrom- pue depuis la côte jusqu’à l'angle anal; ligne anté-terminale nette, et surmon- tée des yeux, qui sont grands et bien marqués. Antennes noires, à massue souvent blanchâtre, avec l'extrémité ferrugineuse. @ Plus grande, plus jaunâtre et un |peu plus marquée de noir que le mäle. * M. Boisduval dit, en parlant de ce Satyre, qu’il est une variété accidentelle et constante du Galathea (Icon., p. 133). Sans ie EN blâmer aucunement cet entomologiste, nous devons faire observer à nos Tete que nfôus n’entendons pas ces deux expressions dans le même sens que ui, et nous prendrons occasion de cette note pour réparer une omission que nous avons faite à ce sujet dans notre préface. £ PRESS Suivant nous, une variété accidentelle (en latin aberratio) est une déviation purement fortuite du type commun, un véritable monstre, qui, tout en s’éloignant quelquefois protein de l'espèce ordinaire, n’en diffère cependant au fond que par la prédominance de certains dessins, couleurs, etc., sur les autres, OÙ par l’étivlement de quelques-uns de ses caractères. Cette sorte de variété, qui est le fruit d’un caprice de la nature ou la suite de circonstancés exceptionnelles dans lesquelles l’insecte s’est trouvé sous ses premiers états, peut sans doute offrir quelquefois deux individus très-semblables, mais par le seul effet du hasard Une variété constante, au contraire, forme pour ainsi dire une race à part, offrant toujours les mêmes caractères et différant constamment du type par les mêmes exceptions; elle est due à l'influence du climat ou à d’autres causes souvent inexplicables, et ne diffère d’une espèce distincte qu’en ce que ses premiers états son! semblables à ceux de l'espèce typique; car si elle s’en distinguait aussi constamment sous la forme de chenille et de chrysalide, elle constituerait pour nous une espèce séparée, sans que nous cherchions à nous enquérir si ces modifications sont dues à l'influence du climat ou à toute autre cause, question que nous considé- rons comme purement physiologique. > : 11 résulte de ce que nous venons de dire : 1° que nous ne saurions qualifier un lépideptère de variété à la fois constante et accidentelle, comme le fait M. Boisdu- val, puisque, dans notre pme, ces deux termes impliquent contradiction; 2° que l’histoire des variétés accidentelles est d’un intérêt très-borné pour le collec- teur et l'iconographe, tandis qu’il offre au contraire un vaste champ au physiologiste; 3° que celle des variétés constantes intéresse au contraire les deux penes au plus haut point, puisque de la solution des questions qu’elles font naître dépend la fixation invariable des espèces. Ces principes sont ceux qui nous guideront denis courant de cet ouvrage, et il était d'autant plus nécessaire de les expliquer ici, qu'ils différent à quelques égards de ceux adoptés par plusieurs ic0n0 graphes. G. SATYRUS. LanissA. Les ailes sont un peu plus jaunâtres Pareyss. Lefebv. Hub. let plus chargées de noir en dessus. Cet- 896-899: - |te couleur envahit presque totalement pdv. pl. 28. fig. 4-6. [les lunules anté-terminales, et en des- Dup. Suppl. pl. 26. fig.|sous des supérieures la ligne qui précè- 1-4. de l’anté-terminale est presque aussi marquée de noir que la médiane, Mêmes localités.‘ % Herta ce que Procida est à Galathea, et se fond insensiblement avec lui par des indivi- dus intermédiaires. Russie, Hongrie,| Cette jolie espèce, CLOTHO. ÆEnvergure, 60 mill. — Ailes d’un Ochs. Lefebv. Hub.lblanc pur ou légèrement jaunâtre,[Piémont, Calabre, Enlune des plus tranchées 190-191. avec la base obscure, et une bordure juin et juillet. Dup. Suppl. pl.25. fig. 1-4. Bdv. Zcon. pl. 25. fig. anté-terminale réduite d une simple li- gne et découpant des lunules grandes et bien marquées; supérieures un peu an- guleuses au sommel, où ellessont mar- quées d’un point noir précédé d’une ligne courte, et ayant une petite ligne en zig-zag dans la cellule avant la ta- che annulaire, qui est arrondie, évidée au milieu et qui commence une espèce de bande étroite, très-sinuée et irrégu- lière, donton voit une semblable sur le disque des inférieures (où elle est sou- vent coupée de petites taches blan- ches). Yeux anté-marginaux bien pu- pillés et entourés seulement d’un léger cercle noirâtre. Dessous des inférieures ne différant du dessus que par la bande médiane, qui est vide au milieu, et les veux qui sont bien plus marqués et la- vés de jaune; antennes ferrugineuses en dessous et au sommet. ® Plus grande, 1-2. Arge. Fab. God, L'Éclair. Engr. Plus petit; base des ailes plus noire et plus couverte de poils, les supérieu- res moins anguleuses au sommet, ligne en zig-zag plus épaisse et brisée au milieu, tache annulaire des supérieures ayant la partie postérieure en carré long, des- sins généralement plus épais; yeux des inférieures saupoudrés de noir à l'en- tour. Ailes d’un blanc très-pur, rare- ment jaunâtre en dessous. £ Un peu plus grande et plus mar- quée de noir. CLEANTHE, Bdv. Zcon. pl. 26. fig. 1-3. Clotho. var. Lefcbv, Dup. Suppl, pl. 25. fig. 5-6. Lyss1ANASSA. Taille de Lachesis ; ailes de même Dahl. forme que celles de Cleanthe, mais Atropos. Hub. 192-[ayant au contraire le fond d’un blanc 193. très-jaunâtre; taches noires, générale- Clotho. var. Lef. Bdv. [ment plus dilatées en dessus et altérant par conséquent beaucoup la pureté de la ligne anté-terminale et la netteté des lunules blanches. Yeux des infé- ricures très-entourés d’atomes noirs. $ Analogue. Environs de Digne. de cette division, com- mence à se répandre dans les collections. Alpes de la France.| On distingue souvent aussi dans ce Satyre un petit point noir in- termédiaire s’alignant avec les yeux des infé- rieures tant en dessus qu’en dessous. Il est possible qu'il doive constituer une espèce séparée, ce que la con- naissance de sa chenille nous apprendra. Sicile, Calabre. Nous croyons de- voir considérer comme identiques le ZLyssia nassa de Dabl et l’Atro- pos d'Hubner, Ils ont un facies assez différent de Clotho, mais on les reconnaîtra toujours au moyen de la ligne en zig-zag des ailes supé- rieures. (104) Ligne noire terminale des secondes ailes toujours double. | ARGE. Envergure, 52 mill.—Ailes blanches, | Ochs. Herbst. Lef. Dup. Suppl. pl. 26.|one anté-terminale très-peu empâtée fig. 5-6. de noir aux supérieures, très-nette aux inférieures, et découpant des lunules blanches, larges et bien marquées ; su- Calabre, Sicile, Italie] Cette belle espèce arrondies, grisâtres à la base, avec la li-Iméridionale. En juin.lest celle de toute la section où le blanc do- mine le plus. Elle est rare dans les collec- tions et offre un assez Cette variété est Al 77 75 AMPHITRITE *. God. Hub. 194-195. Bdy. Zcon. pl. 25. fig. 1-2. Le Demi-Deuil aux yeux bleus. Engr. PHEnusA. Dabl. Bdv. Zcon. pl. 26. fig. 4-6. Psyche. var. Lefebv. Arge, var. Treitschke. PSYCHE. God. pl. 195. fig. 3-4. Hub. 198-199. Var. accid. 676-655. 696-697. yllius, Ochs. G. SATYRUS. périeures ayant dans la cellule une tache noire, virgulaire et n’atteignant pas la nervure médiane. Tache annulaire irré- gulière, anguleuse intérieurement, évidée au centre et jetant à sa partie postérieure un simple rameau sinué, ai- gu par en bas. Tache noire apicale marquée d’un ou deux points assez larges d’un beau bleu. Dessous des inférieures marqué des yeux ordinaires ,qui sont roux, pupillés de bleu et cerclés de jaune et de brun, et de deux lignes bru- nes partant de la côte et formant près du bord abdominal une espèce de pa- renthèse. Tous ces caractères se répè- tent en dessus, mais les lignes ne s’y voient qu’en transparence. ® Plus grande et encore moins marquée de noir. Diffère d’Arge par le noir, qui do- mine dayantage surtout à la base, par la tache noire du bord interne des supé- rieures, qui est plus large et se lie avec les précédentes, par la ligne anté-termi- nale qui forme deslunules plus aiguës, et en ce que tous les yeux, tant aux su- périeures qu'aux inférieures, sont ré- duits à de simples points dont les deux de la côte des supérieures plus petits. En dessous ce satyre se rapproche beaucoup de Psyche, dont il ne diffère que parles dessins roux plus étroits, plus pâles,surtoutaux inférieures, où toutes les lignes sont bien moins prononcées et où les yeux sont plus petits et pres- que isolés. © Plus grande, ayant les dessins plus marqués, les yeux plus grands et sou- vent pupillés en dessus. Envérgure, 50 mill. — Ailes un peu allongées, d’un blanc pur; supérieures ayant le bord interne noirâtre ; une bordure anté-marginale assez large, surtout à l’angle interne, découpant des lunules petites et inégales, et dans le milieu de la cellule une ligne sinuée, terminée supérieurement en crochet et se joignant inférieurement à la tache an- nulaire, qui est arrondie, bien évidée au milieu et appuyée sur une tache carrée à partie inférieure virgulaire ; inférieu- res ayant la double ligne marginale sur- montée d’anneaux noirs, sur lesquels sont les yeux, grands, bien pupillés et saupoudrés à l’entour de noirâtre. Des- sous des supérieures avec les nervures, la bordure, les anneaux, deux lignes partant de la côte, deux parenthèses au grand nombre de va- riétés , soit pour le nombre et la grandeur ’ des yeux, soit pour la netteté et l'intensité des dessins. Sicile. IT participe à la fois d’Arge et de Psyche. Nous en avons vu quatre exemplaires , deux pris par M. Le- febvre en Sicile, et qui se rapprochaient beaucoup de Psyche, et deux autres envoyés par Dahl et qui ont plus de rapports avec Ærge. I nous serait donc fort difficile de trancher la question qui partage à ce sujet deux dé nos plus savants entomolo- gistes; mais M. Treits- chke, qui a comparé un très-grand nombre d’in- dividus , pense que le Pherusa n’est qu'une variété d’Arge, avec le- quel nous devons dire qu'il a beaucoup de rapports , surtout par la ligne intra-cellulaire. Midi dé la France.| Il n’est pas rare aux Dalmatie ,; Sardaigne ;lenvirons de Montpel- etc. En juin et juillet.|lier. * Les personnes qui adopteront le genre Arge de M. Boisduval devront prendre ce dernier nom pour éviter la répétition. Ixona. Bdv. Zcon. pl. 27. fig.|terminal des supérieures et sans yeux|de l'Europe. 5-4. Psyche. Hub. Go4- \ 695 ? INÈS. Hoffm. Lefeb. Dup. Suppl. pl. 24. fig.|rieures avec la ligne anté-terminale 1-4. Bdy Jcon. pl. 27. fig.|lunules petites et inégales; milieu de Ja Thetis. Hub. 196-197. (105) Chenille pubescente. — Aucune des trois nervures des supérieures n’étant bien sensibl oblongue, ovale, aplatie. — Ailes rarement dentées, arrondies, d° G. SATYRUS. bord abdominal d’un brun ferrugineux, et les yeuxtrès-grands, d’un roux pâle, pupillés de bleu, cerclés de jaunâtre et entourés de brun. Antennes très noires. . $ Semblable, mais à dessins plus épais. Un peu plus empâté de noir au bord| Midi de la France et] Variété accidentelle = [pour laquelle on pou- vait s’épargner la peine e créer un nom; la fig. 694-695 d'Hub. a beaucoup d’analogie avec elle. s tant en dessus qu’en dessous. Il est très-rare dans Envergure, 47 mill.—Ailes blanches, | Espagne et Portugal. les collections. d'un gris obscur à la base; les supé- très empâtée de noir et découpant des cellule marqué d’une ligne noire , épaisse, coudée et anguleuse au milieu et atteignant les deux nervures, contiguë inférieurement à une autre plus fine qui va rejoindre le gris du bord interne. Dessous des supérieures avec des des- sins noirs bien marqués, /a côte striée de noir et un œil apical ferrugineux. Des- sous des inférieures ayec deux lignes noires médianes, dont l’extérieure plus longue et répétée en dessus et cinq yeux vivement colorés, rouges, à prunelle bleue et cerclés de jaune etde noir; an- tennes fauves en dessous. £ Plus grande, plus jaunâtre et ayant le dessous des inférieures ochracé. terminales d’un roux ferrugineux chargées de points ou d’yeux noirs, — Taille moyenne ou au-dessous. Genre EREBIA, Bdy. ement renflée a la base.—Antennes gréles, à massue un brun foncé ou noir, ayant presque toujours de larges bandes anté- — Hipparchia. fam. E. EF. Ochs. — Satyres mélaniens. Lefeb. — Les Alpicoles. Dup. — Satyres nègres VLIRAILEMENT. 2 ME NRC ON, ie: (106) Frange des quatre ailes n’étant pas entrecoupée de gris et de noir, du moins dans les mâles. Frange des quatre ailes entrecoupée de gris et de noir dans les deux sexes, . . . . . . . CASSIOPE. Fab, Ochs. Bdy. Hub. 626-629. (107) Frange des quatre ailes n’étant pas entrecoupée de gris et de noir, du moins dans Les. mâles. Envergure, 33 mill. — Ailes d’un Styrie, Pyrénées,| Habite à une assez brun noir, les supérieures avec une Alpes de la Suisse, du|grande élévation et va- bande ferrugineuse, un peu maculaire,|Tyrol, ete. En juillet. [rie assez; principale God. pl. 15 0. fig. 1-2.|peu tranchée, marquée de trois à quatre ment pour les ailes in- Le petit Nègre à bandes points noirs non ocellés dont les apicaux férieures, dont les points fauves. Engr. plus gros et le troisième rejeté vers le noirs sont souvent obli- bord; inférieures avec une série de ta- térés, surtouten dessus. ches petites, arrondies, marquées cha- Il n’est pas très-com- cune d’un point noir non ocellé. Des- mun, les femelles sur- sous des supérieures ne différant du des- tout sont difliciles à ob- sus qu’en ce qué les taches ferrugineu- tenir. ses y sont confluentes. Dessous des in- férieures avec la base plus foncée jusqu'au- delà du milieu, mais sans bande sensi- ble, avec les points du dessus rarement cerclés de ferrugineux. $ Un peu plus pâle, ayant les points st 1 0(r06) . 107 108 =, 80 G. SATYRUS. noirs plus apparents, le disque du des- sous des supérieures roussâtre et le fond de cette surface d’un brun plus jau- nâtre. Nous ne l'avons pas vu. Il ne diffère,| Alpes du Dauphiné. dit-on, qu’en ce que les points noirs sont en totalité ou en partie effacés. NELANUS. Bdy. var. Cassiope. Les points des ailes supérieures sont| Montagnes du Hartz, Knoch. Ochs. Treits. [généralement plus sentis, souvent pu- Janthe. Hub. 4o2? [pillés de blanc, et le troisième est ali-|sapin, dans les lieux God. pl. 16». fig. 5-4? gné avec les autres au lieu d’être rejeté exposés au soleil. en arrière; les points des femelles sont presque toujours pupillés de blanc. Errrnnon. MELAMPUS, Envergure, 50 mill.—Ailes d’un brun! Prairies des Alpes Ochs. God. pl. 16 p.{noir; les supérieures avec une bandelde la Suisse, de la Sa- fig. 5-6. ferrugineuse, divisée par les nervures voie, de la France, du Bdy. Zcon. pl. 35. fig. 5-6. Janthe. Hub. 624-625. Le Montagnard. Engr. en taches presque rectangulaires, dont|Tyrol, de la Carinthie, trois ou quatre marquées d’un très-petitlete. En juillet. point noir, les inférieures ayecune ban-| . de semblable, mais dontles taches sont bien plus arrondies, surtout les anales, et marquées aussi de points noirs, Des- sous d’un brun roux, avec les mêmes taches, mais plus claires et ordinaire- ment plus incertaines, vu Je moins d'intensité du fond, surtout vers le dis- que des supérieures. Q D’un brun moins foncé; plus ponctuée, avec le disque des supérieu- res plus roux et les inférieures grisà- tres en dessous. PHanRTE. Un peu plus grand. Taches ferrugi- Ochs. God. Hub. 491- D UE n neuses tout-à-fait dépourvues de points noirs, celles des ailes supérieures étant encore plus rectangulaires que dans Melampus, celles des inférieures un peu ovales, l’anale toujours plus petite et manquant quelquefois compléte- ment. Mèmes époques et localités, 494: Bdy. Icon. pl. 35. fig. 7-8. Dup. Suppl. pl. 34. fig. 1-2, Les différences que clairières des bois delnous signalons ici ont été observées par M. Lefebvre sur les in- dividus du musée de Vienne et sur ceux de la collection de M. Treitschke, qui en tenait un de Knoch et d’Ochs. Pournous, on nous a communiqué quatre Epiphron; mais deux ne différaient point de Cassiope, et les deux autres étaient des Melampus. Nous ne saurions donc regarder cette espèce comme bien authentique, d’au- tant plus que M. Treits- chke lui-même dit dans son supplément qu’elle n’est probable- ment qu’une variété locale de Cassiope, as- sertion que confirme encore sa rareté et la localité circonscrite dans laquelle on la trouvée jusqu'ici. Sa petite taille est son principal caractère dis- tinctif, car il varie assez pour la forme de la bande ferrugineuse. Il aime à se poser sur les fleurs, et se laisse aborder et prendre assez facilement. Mêmes mœurs que Mélampus. (Cette va- riété étant très-cons- tante, il est possible qu’elle doive former une espèce; mais on ne pourra décider cette question que lorsqu'on connaîtra les chenilles. MNESTRA. Ochs. God. Hub. 540-545. pdy. con. pl. 55. fig. 1-4 Dup. Suppl. pl. 34. fig. 5-4. MNEMoN. Haw. PYRRHA, Ochs. Bdy. Hub. 255-256. 616. God. pl. 15. fig. 3-4. Sat. Machabée. God. Encycl. Le petit Nègre hon- grois, Engr. Coœcrrra. Hub, 213-214. Bdv. Zcon. pl. 55. fig. Dup. Suppl. pl. 48. fig. 1-2, Bupasris. Meisner, (Trans. de la Soc. Hél- vét., an. 1827, p. 78. OEME. Ochs. God. Hub, 550-535. ‘LR pl. 54. fig. I. G. SATYRUS. Envergure ; 32 mill.—Ailes arron-| Prairies des monta-| On le rencontre dies, d’un brun noir; supérieures avec|gnes de la Suisse et dedans quelques localités une bande ferrugineuse s'étendant sur[la Savoie. En juillet. |des alpes des cantons le disque du côté interne, coupée par les de Berne, Uriet Valais, nervures en taches rectangulaires pres- mais sa véritable patrie que égales, dont la deuxième et la troi- est la Savoie, dans le sième souvent marquées chacune d’un voisinage du Mont- point noir très petit; inférieures avec Blanc. Il n’habite point une bande semblable, mais plus courte le Jura. On trouve sou- et sans points noirs. Dessous des supé- [vent une variété mâle, rieures avec tout le disque ferrugineux absolument sans points et la côte et une bande marginale bien noirs; nous en ayons arrêtée, d'un brun clair teinté de rous- plusieurs sous les yeux.| sâtre. Dessous des inférieures du même Il n’est pas très-com- brun, avec un sentimentde bande anté- mun, terminale. $ D'un brun plus clair, avec la bande plus pâle, visible en dessous et marquée de part et d’autre, aux supérieures, de deux gros points ordinairement oculés et souvent aux inférieures, en dessus seulement, de trois points semblables. Ecosse. Nous n'avons pas vu cette variété. Envergure, 40 mill.—Ailes d’un brun| Styrie , Carinthie ;| Ce Satyre est assez noir (les inférieures légèrement poly-| Hongrie, Suisse, Alpes;/commun dans les Al- gonées), avec une bande ferrugineuse,|Pyrénées, etc. , ete. Enlpes de la Suisse. Il formant aux supérieures destaches ova-|juillet et août. n’habite pas à une les, dont les deux premières et quelque- grande élévation; son fois la quatrième marquées d’un point vol a quelques rapports noir, et aux inférieures de petites ta- avec celui de Blandina. ches rondes, souvent marquées chacune Peu de Satyres nègres d’un point noir. Dessous d’un brun varient autant quelui; mêlé de ferrugineux avec les mêmes les individus des Pyré- bandes, mais plus claires, surtout aux nées, du Piémont et de inférieures, où elles forment une bande l'Auvergne sont ordi- d’un fauve jaunâtre , large, souvent con- nairement moins mar- tinue et plus prononcée à la côte, ces der- qués de fauve et Consti- nières ailes ayant souvent aussi d la base tuent souvent la variété deux ou trois taches ferrugineuses. suivante. ® Plus pâle, ayant le dessous des inférieures d’un brun jaunâtre, avec la bande toujours continue et d’un jaune d’ocre, et la base du même ton et dessi- nant par en haut la ligne basilaire. Difière de Pyrrha en ce qu'il est en-| Mêmes localités,| Iln’est bien certai- tièrement d’un brun terne en dessus etlmais particulièrementinement qu’une variété en dessous, sans aucune tache; quelque-| Pyrénées, et surtout Au-[de Pyrrha, avec lequel fois cependant on remarque quelques|yergne. il se lie par une foule de petits traits fauves en dessous, à la pla- variétés intermédiaires. ce qu’occupent ordinairement les ban- des, surtout dans la femelle. Alpes de la Suisse. Nous ne l'avons point vu en nature; mais M. Treitschke assure qu’il n’est qu’une sim- ple variété de Pyrrha. Envergure, 58 mill.—Ailes entières,| Alpes de la France;| 11 habite les mêmes un peu oblongues, d'un brun noir; les|de la Suisse, du Tyrol|localités que Pyrra, supérieures marquées à l'angle apicallet de la Savoie. Fin delmais il est moins ré- d’une tache ferrugineuse, géminée, por-ljuin et prémiers jours|pandu; il le précède et tant deux petits yeux noirs qui se répè-|de juillet. dure peu de temps. tent toujours en dessous. Dessous d’un Nous possédons une va- 81 82 a en pl. 34. fig. CETO. Hub. 558-570. Ochs. Bdv. God. pl. 16{ni de poils à la base, avec une série de|En juillet. r. fig. 1-2. MEDUSA. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 203-204. God. pl. 15 0. fig.5-6?|moins jaunâtre, composée de taches Le Franconien. Engr. HipPOMEDUSA. Ps0DE4. Ochs. God. Hub. 497-499: Bdvy. Zcon, pl. 54. fig. 3-4. Dup. Suppl. pl. 4o. fig. \ 1-2. Eumenis. Dahl. G. SATYRUS. brun un peu plus terne que lé dessus, uni, sans aucune bande; les inférieures ayant ordinairement en dessus et en dessous quatre taches ferrugineuses rondes, marquées chacune d’un œil noir dont le deuxième et le quatrième (en partant de la côte) plus grands. ® Plus pâle, ayant les yeux bien plus marqués, Surtout aux inférieures. Des- sous plus jaunâtre et un peu roux sur le disque, aux supérieures. riété qui est entière- ment dépourvue d’yeux en dessus. Alpes du Dauphiné,| (Cette espèce n'est de la Suisse et du Tyrol.|[pas commune et ses lo- calités sont assez res- treintes en Suisse. Son vol est analogue à celui de Blandina. Elle aime à se poser sur les fleurs et se laisse approcher facilement. Envergure, 40 mill.—Ailes d’un brun noirâtre, un peu plus intense et très-four- taches ferrugineuses, petites, oblongues , et dont plusieurs aiguës du côté interne, et chargées chacune d’un petit œil noir pupillé de blanc et au nombre ordinai- rement de six sur chaque aile. Dessous plus terne et offrant les mêmes carac- tères ; les inférieures sans bande sensi- ble. © Plus grande, plus pâle, ayant les taches plus jaunes et les ailes inférieures légèrement polygonées. Il n’est pas rare. On Envergure, 42 mill.— Ailes entières, le trouve d’ordinaire|: arrondies, d’un brun noir, avec uneban- de maculaire d’un ferrugineux plus ou Allemagne, Suisse, est de la France, etc., dans les bois élevés. En[dans es prairies des mai et juin. montagnes, cependant dont les premières, quatrième et sixiè-| Chenille d’un vert il descend quelquefois me plus petites aux ailes supérieures, |tendre, ayec une bande|en plaine. Il varie beau- quand elles y existent, et les deux der-|dorsale d’un vert foncé coup, surtout pour le nières trés-arrondies et très-isolées et dontÎliserée de blanc et troisnombre des taches fau- les deuxième, troisième et cinquièmelautres lignes latérales|Ves; et pour le ton de (quelquefois même la sixième) chargées|du même vert dont leur couleur. N’ayant chacune d’un œil noir, dont ceux dul[l’inférieure également|Pa$ Yu en nature Pindi- sommet rapprochés, mais non con-|liserée de blanc; tête et vidu figuré par Godart, fluents ; inférieures ayant trois à quatrepattes vertes. Vit en[nous ne savons si c’est taches anté-terminales fauves, arron-lavril et mai sur le Pa-[une variété de Medusa dies, assez égales et chargées chacune/nicum sanguinale. ou bien un Ceto mâle. d’un œil noir. Dessousd’un brun un peu moins intense, un peu teinté de roux et offrant les mêmes caractères que le des- sus, seulement les yeux apicaux des su- périeures sont souvent seuls visibles et toujours séparés. Q D'un brun plus pâle et plus jau- nâtre, avec les taches fauves plus pâles et les yeux plus grands. N’en diffère que par une taille beau-| Alpes de la Styrie. coup plus petite. L'Eumenis de Dabhl, que nous ayons sous les yeux, n'est pas même variété du Pso- dea, dont les individus diffèrent seulement un peu entre eux par la taille et la vivacité des taches fauves. Nous pen- sons que la connaissan- ce de la chenille est in- dispensable pour sépa- rer le Psodea du Medusa, | Les taches fauves sont plus grandes, presque contigués; aux supérieures elles portent cinq yeux, dont les deux apicaux beaucoup plus grands, confluents et surmonlés souvent d’un sixième plus petit; les inférieures ont également les yeux plus grands. Le dessous est un peu plus terne et les inférieures y sont mar- quéesdesix yeux. @ Plus pâle, plus jaunâtre, avec les taches fauves plus grandes, plus pâles et les yeux plus grands. Styrie et Hongrie. En juillet. STYGNE. Ochs. Bdv. God. pl. 14». fig. 1-2. Pyrene. Hub. 223-224. \ MELAS. Ochs. God. pl. 17 @. fig. 1-2. | Bdv. Zcon. pl. 35. fig 3-4. Dup. Suppl. pl. 59. fig. 1-4. G. SATYRUS. Envergure, 42 mill.—Ailes entières, avec une bande d’un ferrugineux foncé, profondément dentée intérieurement, ce qui la fait paraître maculaire, surtout par en bas, chargée de trois yeux, dont les deux du sommet contigus et le der- nier isolé, et souyent d’un ou deux au- tres plus petits, dont l’un apical et plus petit, l’autre intermédiaire et souvent sans pupille, Dessus des inférieures avec une bande maculaire chargée de trois à cinq yeux. Dessous des supérieures brun, ayant la bande ferrugineuse en- lière, large, bien tranchée, et sur laquelle ne paraissent point les deux yeux acci- dentels du dessus. Dessous des inférieu- res du même brun, avec une bande an- té-marginale un peu plus claire, à peine sensible, sur laquelle sont les yeux du dessus, mais plus petits et presque tou- jours sans iris ferrugineux. Antennes brunes en dessus, blanches en dessous. ® Plusterne, avec les yeux acciden- tels plus marqués en dessus et ayant en dessous le sommet des supérieures et le fond des inférieures saupoudrés de gris, qui dessine souvent sous ces der- nières Ja ligne médiane en l’éclairant de blanchâtre, et parfois, mais plus légère- ment, la basilaire. Envergure, 47 mill. — Aïles un peu oblongues, noires; supérieures avec deux yeux apicaux conligus, très-pupillés de blanc et un troisième plus petit et isolé; inférieures avec trois yeux pareils. Des- sous noir; les supérieures avec un sen- timent de bande un peu plus claire et quelquefois légèrement ferrugineuse ; les inférieures avec une bande anté-ter- minale à peine sensible et les yeux du dessus. $ D'un brun noir, avec les yeux api- caux des supérieures saupoudrés à l’entour de ferrugineux et un quatrième œil aux inférieures. Dessous des supé- rieures brun, à sommet cendré, avec une large bande ferrugineuse bien en- tière. Dessous des inférieures d’un gris cendré, strié de brun, avec la ligne mé- diane plus foncée et les yeux du dessus. Alpes, Pyrénées, arrondies, d’un brun noir; supérieures|Suisse, Tyrol, Piémont,|le vol et les mœurs de Styrie, etc., etc. Fin de Pyrrha, I] présente une très-légèrement sinuéeextérieurement, |juin etcourant dejuillet.|assez grande quantité Montagnes dela Hon- grie, environs de Media.[dans les collections. En juin et juillet. dont certaines variétés se confondent avec lui. Il n’est pas rare. Il a de variétés surtout dans les femelles, qui sont tantôt semblables aux mâles et tantôt très-dif- férentes. Il est encore rare Toutes les femelles que nous avons vues diffé- raient extrêmement des mâles, ainsi qu’on peut le voir par notre des- cription; cependant M. Boisduval dit qu'elles en diffèrent peu, ce qui fait penser que sa des- cription a été faite sur une yariété. Cette espèce est bien voisine de Stygne, dont elle diffère surtout par l'absence du ferrugi- neux ; Mais On NOUS AS- sure que le mâle a quel- quefois un léger iris de cette couleur autour des yeux apicaux.Il se- rait donc possible que le Helas fût une variété locale et très-constante de Stygne. Toutefois comme les auteurs mo- dernes, et surtout M. Treitschke, qui en a vu une énorme quantité, persistent à les séparer, nous ayons suivi leur 83 84 LEFEBVREI. G. SATYRUS. Envergure, 42 mill.—Ailes entières] Hautes - Pyrénées , Bdy. Icon. pl. 53. fig. [d'un noir bran; les inférieures sans ban-|pics de Levitz et du 1-2. de fauve, les supérieures en ayant quel-[midi, cascades -de Ga- Dup. Suppl. pl. 55. fig.|quefois des traces plus ou moins sensi-|varni, Pyrénées ,espa= 3-4 et 39. fig. 5-6. Treits. Suppl. Nelo. Hub. 105-106? Alecto. God. pl. 14 N. fig. 5-6. ’ ALECTO. Ochs. Hub. 515-516. 528-529. Bdv. Icon. pl. 32. fig. 7. Dup. Suppl. pl. 33. fig. 1-4. PLuro. Esp. ARACHNE. bles, avec des yeux semblables pour lelgnoles. A la fin de nombre et la disposition à ceux deljuillet. Stygne, mais souvent plus grands. Des- sous des inférieures d’un noir plus foncé et plus velouté qu'aux supérieures, mais sans aucune bande sensible. Antennes d’un noir brun en dessus et en dessous, avec le côté externe de la massue teinté de gris ou de roussâtre. ® Plus pâle, ayant toujours la bande fauve apparente, surtout en dessous, souvent les yeux plus grands et plus nombreux et quelquefois des traces de bande sous les inférieures. Envergure, 49 mill.—Aïiles un peu] Alpes de la France, oblongues, d’un brun noir, tantôt sans|de la Suisse et du Tyrol. aucune tache, tantôt ayec une légère|En juin et août. éclaircie ferrugineuse près de l’angle apical; tantôt enfin, mais plus rarement, avec deux petits yeux apicaux à peine sensibles. Dessous des supérieures à peu près du même ton que le dessus, avec un sentiment de bande plus claire ou légèrement ferrugineuse. Dessous des inférieures d’un noir velouté, sans bande nitaches. ® Plus grande, plus claire, avec la bande fauve plus sensible et se conti- nuant souvent sur les inférieures. Des- sous des supérieures avec le disque plus ou moins rougeñtre. Dessous des infé- rieures d’un brun terne, un peu sablé deblanchâtre, avec une bande termina- le plus claire, mais peu sensible. C’està peine une variété. Il est seule-| Sommet des alpes du ment d’un ton plus foncé et sans appa-|canton de Berne. rence de bande, Envergure, 45 mill.—Aïles entières,| Pyrénées, Hongrie, exemple. Le Melas de Godart, que nous avons vu dans sa collection, est bien le véritable. : Il ressemble ‘beau- coup au Melas, mais on l’endistinguera toujours facilement par les an- tennes et l’absence de [bande sous les inférieu- res dans les mâles. Il est possible que le Melo d’Hubner doive se rap- porter au Melas: Quant à Alecto de Godaït, il est d'autant plus proba- ble qu'il se rapporteici, qu’à son retour des Py- rénées, en 1822, M: Le- febyre ; qui avait pris plusieurs Lefebvrei, don- na une grande quantité de ‘doubles à Godart;| l’un d’eux lui aura done probablement servi de modèle pour sa figure d’Alecto. Le Lefebvrei estencore|" rare dans les collections. Il vole dans les en- droitsrocailleux les plus élevés desHautes-Alpes, près des neiges éter- nelles, et n’est pas com- mun. Il est bien certain que cette espèce est quelquefois oculée, car M. Lefebvrea vu deux mâles qui offraient cette particularité; la figure d’Hubner n’est donc pas fautive, comme on l’a prétendu. Cette obser- vation nous prouve de nouveau que tous les Nègres tendént à se rap- procher d’un type com- mun, et c’est ce qui lés rend si difficiles à étu- dier. M. Lefebvre s’est assuré chez M. Escher que les Papillons Gla- cialis et Tisiphone d’Es- per sont bien des A{ecto. Quant à Godart, il n’a pas connu cette espèce. Il est assez répandu, Fab. Bdy. Hub. 215-[un peu oblongues, d’un brunnoir;lessu-|etc., etc., dans les prai-[et varie suivant les loca- 7 périeures avec une bande ferrugineusel|ries des montagnes. Pre-|lités. Dans les Pyrénées God. pl. 16 ». fig. 7-8.|peu large, rétrécie inférieurementet char- 'mière quinzaine d’août.|et en Allemagne, il s’é- 217. Pronoe. Ochs. gée de trois yeux, dont les deux du sommet carte peu de cette des- Prrno. Hub. 574-577. BLANDINA. Fab. Bdy. God. pl. 7 quart. fig. 3|le disque, avec une bande ferrugineuse et 7 quint. fig. 3. Æthiops. Id. Encyct. Medea, Ochs. Hub. 220-limitant grossièrement une semelle, sur 222. Le grand Nègre à ban-|supérieurs plus gros et réunis, l’infé- des fauves. Engr. NEORIDAS. Bdy. Index. Icon. pl. 29. fig. 1-4. D Sepi pl. 56. fig. Treitsch. Suppl. G. SATYRUS. contigus et plus grands; les inférieures avec trois yeux plus petits, placés cha- cun. sur une tache ronde ferrugineuse, Dessous des supérieures avec la bande plus large et marbré de gris rosé à l'angle apical. Dessous des inférieures sans yeux, d’un gris rosé, strié et ondé de de brun, avec deux bandes d’un brun rougeûtre; la première médiane, large etsinueuse, la seconde terminale et plus étroite. £ D'un brun plus pâle et jaunâtre, avec les yeux plus grands et l’inférieur suivi quelquefois d’un quatrième plus petit. Dessous des supérieures ayant le disque ferrugineux, la bande plus jau- nâtre, le gris rosé remplacé par du gris jaunâtre et les bandes brunes plus clai- res et non rougeâtres. Ailes moins oblongues, bande ferru- gineuse des.supérieures réduite à deux taches à l’angle apical et quelquefois tout-à-fait nulle. Yeux plus petits et souvent non pupillés; inférieures sans yeux. Dessous d’un ton plus chaud. ? Analogue à la précédente. Envergure, 44 mill.—Ailes d’un brun noirâtre ; supérieures plus obscures sur assez courte, arrondie, déprimée au mi- lieu intérieurement et extérieurement et laquelle sont quatre yeux, dont les deux rieur isolé, et l'intermédiaire très-petit, quelquefois nul, presque toujours sans prunelle et rejeté à. l'extérieur; infé- rieures légèrement dentées, avec trois ou quatre yeux sur autant de taches fer- rugineuses, Dessous des supérieures plus clair que le dessus et mêlé de fer- rugineux. Dessous des inférieures d’un rouge brun, avec deux bandes blanchâ- tres, dont l’une basilaire, l’autre anté- terminale, plus apparente, sinuée, point ou peu denticulée en dedans, et sur la- quelle sont les yeux du dessus, dont la pupille est seule bien apparente. ® Plus grande, plus claire, ayant la frange d’un blanc jaunâtre et le dessous des inférieures d’un ton jaunâtre ou xerdâtre, les bandes plus blanches et plus prononcées, surtout celle de la base, et les yeux ordinairement plus ap- parents et s’élevant quelquefois jusqu’à cinq. Envergure, 41 mill.—Ailes très-en- tières, très-arrondies, d’un brun noirâ- tre, avec une bande d’un fauve ferru- Alpes de la Suisse, Jura, etc. Allemagne, Suisse, cription; en Suisse, au contraire, il en est assez différent et constitue presque toujours la va- riété suivante. Le bord marginal des quatre ai- les en dessus est souvent saupoudré de gris cen- dré, C’est le plus commun est et centre de la Fran-|des Satyres Nègres. Il Départements de l'I- ce, ete., etc. En juillet/habite la plaine et sur- et août. tout les bois; il aime à se poser sur les grami- nées et est facile à pren- dre. 11 dure très long- temps, puisqu'on le trouve quelquefois jus- qu’à la fin de septembre. Il varie peu; aussi n’a- t-on point encore formé d’espèce à ses dépens. Il à à peu près les sère, de la Drôme, delmœurs du précédent, la Lozère et des Basses-|mais il préfère les mon- gineuse, large aux supérieures, surtout} Alpes. Depuis la fin de|tagnes sèches, quoiqu'il paren haut, un peu aiguë par en bas et|juin jusqu’à la mi-août.n’habite jamais à une atteignant presque le bord interne, ayant quelquefois une légère échancrure à son milieu, mais seulement du côté externe; chargée d’yeux pareils pour le nombre très-grande élévation. Il n’est pas encore très- répandu dans les collec- tions, sans doute parce 85 86 G. SATYRUS. et la disposition à ceux de Blandina, mais dont l'intermédiaire manque pres- que toujours. Inférieures marquées de trois yeux sur des taches ferrugineuses. Dessous des supérieures d’un brun un peu rougeâtre et marqué de gris cendré à l'angle apical. Dessous des inférieures d’un brun grisâtre terne, avec une ban- de anté-terminale plus claire, médiocre- ment marquée, légèrement violâtre, fortement dentée en dedans, un peu fon- due extérieurement et sans yeux. @ Plus petite, ayant les bandes fau- ves plus claires, le disque des supérieu- res roussâtre en dessous, et les inférieu- res d’un gris-verdâtre pâle, avec la bande blanchître. Envergure, 44 mill.—Ailes entières, d’un brun noir; les supérieures un peu aiguës au sommet et ayant une bande d’un ferrugineux foncé, légèrement ma- culaire, un peu rétrécie inférieurement, et marquée de deux yeux contigus ; les inférieures avec une bande semblable, plus maculaire, formant quatre taches, dont les trois postérieures marquées chacune d’un œil. Dessous des supérieu- res d’un ferrugineux foncé, avec la bande plus claire, plus large qu’en dessus et coupée nettement, el presque droit par le bord terminal, qui est brun. Dessous des inférieures d’un brun noir jusqu’à la ligne médiane, qui est dentée intérieu- rement et suivie de quelques atomes blan- châtres, puis un peu plus clair, avec les yeux du dessus, mais sans bande fauve. Antennes grises en dessous. ® Avec les ailes supérieures plus ar- rondies, les inférieures dentées, les quatre avec la frange entrecoupée, d’un brun beaucoup plus clair et plus jaunâ- tre que le mâle, les bandes fauves moins rouges, moins maculuires; les yeux du sommet plus grands, réunis et accom- pagnés ordinairement d’un troisième plus bas. Dessous des supérieures d’un fauve jaunâtre à sommet gris; dessous des inférieures gris jusqu’à la ligne mé- diane, qui est coupée bien net, puis blan- châtre, avec deux d cing yeux bien mar- qués. Ligne anté-terminale bien visible, continue et exactement parallèle aux dentelures du bord terminal. NERINE. Treits. Bdv. pl. 31. fig. 6-7. Dup. Suppl pl. 354, fig. 5-6. STyx. Escher. Plus grand (50 mill.), plus arrondi; bande ferrugineuse plus large, plus vive, mieux tranchée, et chargée de quatre yeux plus grands. Dessous des supérieu- res ayant la bordure marginale brune plus large et plus foncée; dessous des inférieures d’un brun plus foncé et noi- râtre, avec les lignes moins distinctes. Antennes brunes en dessous. Q Un peu plus petite, d’un brun plus pâle, avec les bandes d’un fauve jaunä- tre, et offrant quelques atomes grisâtres sous les inférieures, Alpes de la Carinthie, Hongrie ? En août et septembre. Suisse, canton des Grisons et du Tessin, dans la plaine. En juillet et août, qu'on l'aura confondu avec Blandina, dont no- tre description le fera facilement distinguer. Il est fort rare et en- core peu répandu dans les collections. Nous avons longuement dé- crit la femelle, parce qu’elle est encore peu connue;surtouten Fran- ce. Elle diffère autant du mâle que celle de Melas. Le mâle, au con- traire, pourrait être con- fondu avec celui de Sci- pio, mais on l’en distin- guera par le dessous des inférieures, où les yeux du dessus se répètent, et dont la ligne médiane est dentée et suivie d’a- tomes blanchâtres. Les femelles se distingue- ront facilement par la ligne médiane du des- sous des inférieures, qui n'existe point d’une ma- nière sensible chez Sci- pio. Le Ncrine varie en ce qu’on voit quelque- fois un quatrième œil, mais plus petit, sur la bande fauve des infé- rieures. Nous n'avons point vu ce Satyre, et les dif- férences que nous don- nons ici nous ont été communiquées par M. Bugnion, qui les a fait également insérer dans les Annales de la Société Entomologique. Depuis ilatrouvé la femelle, qui, nous dit-il, diffère de son mâle comme Goante femelle diffère du sien, PS PT G. SATYRUS. | Sa description est trop courte pour que nous puissions jugèr si le Styæ constitue une es- pèce distincte du Nerine, ou seulement une va- riété locale, , SCIPIO. Envergure, 44 mill.— Ailes brynes;| Département desBas-| Ce Satyre varie en ce Bdv. Zcon. pl. 50. fig.|les supérieures un peu aiguës au som-|ses-Alpes et de l'Isère? que les ailes inférieures 1-6. met, avec une bande ferrugineuse assez|En juillet. du mâle sont quelque- Dup. Suppl. pl. 58. fig.|large, droite, continue, coupée seule- fois marquées de trois 5-6. ment par les nervures, et marquée de yeux, mais plus petits trois yeux presque contigus et assez bien qu'aux supérieures, et alignés; inférieures avec la même bande en ce que celles-ci ont fauve, mais plus maculaire et ordinaire- quelquefois, au lieu du ment sans yeux. Dessous des supérieu- troisième œil, un petit res ferrugineux, avec la côte et une point noir sans pupille. bande marginale brunes, et deux points La femelle nous a été noirs oculés. Dessous des inférieures communiquée par M. d’un brun noir, avec une bande anté- Lefebvre, qui la possède marginale plus claire, légèrement mar- depuis fort long-temps quée, non dentée intérieurement et sans et croit l'avoir prise aux yeux. environs de Grenoble. $ Plus pâle, à frange entrecoupée, Le Scipio est encore ayant souvent aux supérieures un qua- très-rare dans les col- trième œil et trois aux inférieures, des- lections. sous de ces dernières d’un gris cendré uni, sans aucune ligne, avec un à quatre points noirs sans pupille, Inférieures légèrement dentées. DROMUS, Envergure, 35 mill. — Ailes arron-| Alpes, Pyrénées, Suis-| Il est commun et va- Fab. Bdv. God. Ency-|dies, d’un brun-noirâtre très-chatoyantise, Italie, Styrie, ete.frie à l'infini, tant pour clopédie. au vert, avec une bande d’un ferrugi-|En juin et juillet, les yeux que pour la Cleo. Hub. 209-219. |neux foncé, sur laquelle on voit aux su- taille et l'intensité des God, pl. 17. fig. 5-6. |périeures deux yeux apicaux contigus. couleurs. La figure de Tyndarus, Ochs. Inférieures tantôt sans yeux, tantôt avec Godart a été faite sur trois à quatre placés sur des taches d’un des individus pris dans ferrugineux foncé. Dessous des supé- les Pyrénées et très- rieures d’un rouge brun, avec la côte et oculés; dans les mon- le bord d’un gris cendré, une lunule fer- tagnes plus froides les mant la cellule, puis un trait, bruns, et yeux deviennent plus les deux yeux du dessus. Dessous des petits, et leur pupille inférieures d’un cendré plus ou moins disparaît; enfin ils s’ef- blanchâtre , avec une large bande mé- facent quelquefois com- diane denticulée des deux côtés et plus plétement, comme dans foncée sur les bords, puis une termi- la variété ci-dessous. On nale de la même couleur, mais moins distinguera toujours sû- arrêtée. Palpes et dessous des antennes rement tous ces indivi- d’un gris blanc. dus des espèces voisines ® Ayant la bande fauve plus pâle et par leur petite taille, la les yeux plus gros. Dessous plus pâle; couleur grise du des- supérieures avec les traits bruns plus sous des inférieures, etc. . [prononcés , formant quelquefois une Le Dromus habite les bande plus foncée sur ses bords et ren-| . plus hautes montagnes, fermant la lunule discoïdale; inférieu- mais jamais à une très- res plus pâless grande élévation ; son vol est rapide, mais il se pose souvent par terre ou sur les pierres. Corcopnonus. Variété plus petite, plus foncée, ayant| Mont Talèfre. Lefcb. Collect. Nobis.|à peine quelques traces de la bande fer- d’yeux. Dessous plus foncé. | rugineuse et complétement dépourvue d | £ Semblable, 87 Hongrie, Dalmatie, 88 ; G. SATYRUS. CasSSIOIDES. Plus grand; bande fauve du dessus Esp. plus claire, plus vive et plus large; yeux|Autriche, etc. Neleus. Freyer. apicaux tout-à-fait confluents. Dessous d’un gris mêlé de jaune. 9 Encore plus claire et à bande fauve très-jaunâtre. MANTO. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 512-514. Var. accid. 207-208. God. pl. 17. fig. 7-8. Le grand Nègre bernois. Engr. Envergure, 4o mill. — Ailes arron- dies, un peu oblongues, d’un brun terne, avec une bande d’un ferrugineux noirä- tre, peu arrêtée sur ses bords et char- gée de points noirs non ocellés, au nom- bre de quatre aux supérieures, et le plus souvent de trois aux inférieures, Disque des premières un peu roussâtre en ap- prochant de la bande, et souvent mar- qué de traits noirs dans la cellule. Des- sous des inférieures d’un gris brunâtre, avec les lignes basilaire et médiane brunes, sinuées et formant une bande qui se rétrécit au bord abdominal. Pal- pes d’un brun noirâtre. Antennes à mas- sue ferrugineuse en dessous. ® Plus terne, plus pâle en dessous, avec les lignes des inférieures mieux marquées. ARETE. Hub. 251-232. Ochs. God. Bdv. Envergure, 53 mill.—Ailes entières, d’un brun noirâtre ; supérieures un peu anguleuses au sommet, avec une bande ferrugineuse, continue, marquée de trois points noirs, dont les deux apicaux oculés; inférieures avec cinq points ocu- lés, placés tous, excepté l’anal, chacun sur une tache ferrugineuse. Dessous des premières ailes d’un roux clair, avec la côte verdâtre et la trace des yeux api- caux. Dessous des inférieures entière- ment d’un gris verdätre, avec les points du dessus marqués en blanc et ombrés intérieurement de noir. STIRIUS. God. Encyc!. Parmænio. Bœb. Bdy. Malgré toutes nos recherches, nous n'avons pu parvenir à nous procurer cette espèce, qui n’a jamais été figurée. En voici une description d’après Godart. Envergure, 2 pouces environ. — Ailes d'un noir brun, avec une bande ferru- gineuse chargée aux supérieures de deux yeux dont l’antérieur double, aux infé- rieures de quatre. Dessous des supé- rieures ferrugineux, avec les bords cen- drés. Dessous des inférieures entière- ment cendré, avec une bande anté-ter- minale plus claire et sinuée, sur laquelle sont quatre yeux correspondants à ceux du dessus. Envergure, 37 mill. — Ailes un peu Ochs, Bdy. anguleuses, d’un brun noir; supérieures Hub. 502-505. avec une bande ferrugineuse foncée, God. pl. 14. fig. 3-4? large, continue, traversée seulement par les nervures, bien arrêtée extérieure- ment et se fondant un peu intérieure- ment dans la couleur du fond, marquée à l’angle apicol de deux yeux ordinaire- GORGE. Alpes , En juillet et août. Alpes autrichiennes. Russie, Styrie. juillet et août. Pyrénées , Suisse, Laponie, etc. Alpes de la Suisse et du Tyrol, Pyrénées. En|mun. Il habite le som- 1l se distingue du pré- cédent par sa taille et ses points, qui ne sont jamais oculés. Il habite le sommet des Alpes, au- près des neiges éternel- les. Son vol est rapide et il aime à se poser sur les rochers. Il varie peu. Cependant on rencon- tre des individus qui n’ont que deux points aux supérieures, ét d’au- tres dont le dessous n’of- fre point de lignes plus foncées. Hubner en a figuré un (207-208) dans lequel ces lignes forment au contraire une bande très - pro - noncée. Nous ne connaissons ce Satyre que par la figure d’Hubner, qui a été faite sur un individu femelle unique que pos- sède le Musée impérial de Vienne. Aussi son excessive rareté ne nous a-t-elle pas permis de juger s’il constitue une espèce distincte. L'individu femelle unique sur lequel Go- dart a fait sa description, appartient à M. Dejean. Dans son Jndex M. Bois- duval assure qu'il n’est qu’une variété du Par- mænio de Bœber: Ce- pendant il est surpre- nant que cet entomolo- giste n’ait donné dans son Jones ni lun ni l’autre de ces Satyres si peu connus, Il n’est pas très-com- met des montagnes, et préfère les endroits ro- cailleux. Son vol est plus rapide que celui de ses congénères. Il se distinguera des suivants Esp. EnYNNis. GORGONE, Bdv. Zcon. pl. 29. fig. G. SATYRUS. ment très-petits, rapprochés, mais sé- parés, et rarement d’un troisième ; infé- rieures avec la bande ferrugineuse plus arrêtée intérieurement et souvent char- gée à son extrémité marginale de trois petits yeux. Dessous des supérieures fer- rugineux, avec la bande un peu plus claire, denticulée extérieurement, la côte et le bord marginal d’un brun lé- gèrement strié de gris. Dessous des in- férieures d’un brun noir, strié de gris, avec les trois lignes plus foncées, décou- pées en dents aiguës, la médiane et l’an- té-terminale laissant entre elles une bande plus claire. £ Plus pâle, avec la frange légère- mententrecoupée, la bande ferrugineuse des supérieures plus pâle, s’étendant un peu sur le disque par en haut, et dont le bord intérieur est plus denticulé; des- sous plus pâle; celui des inférieures plus clair, plus jaunâtre, avec les lignes plus visibles et quelquefois les yeux du dessus. N’en diffère que parce qu'il est dé- pourvu d’yeux en dessus et en dessous. Envergure, 56 mill. — Ailes entières, arrondies, d’un brun noir plus foncé sur Pyrénées. En juillet. par sa taille et le ton foncé du dessous des in- férieures. La figure de Godart est très-mau- yaise et en donne une fausse idée. Peut-être se rapporte-t-elle à Gor- gone. Cette variété ressem- ble un peu, en dessus, au Mnestra. Il existait dans beau- coup de collections, 89 5-8. le disque, avec une bande maculaire d’un confondu avec Gorge et rouge brun foncé se confondant presque Goante, dont M. Bois- avec la couleur du fond, chargée aux duval l’a séparé avec supérieures de trois yeux, dont les deux raison. Il s’en distingue apicaux contigus mais non réunis, le au premier coup d'œil troisième plus éloigné et quelquefois par sa taille supérieure nul, et aux inférieures de trois yeux et au premier, inférieure souyent d’un point noir antérieur. Des- au. second, son reflet sous des supérieures ayant le disque vert bien vif, le ton de d’un ferrugineux foncé, avec la côte et le sa bande ferrugineuse, bord terminal d’un brun noirâtre légè- et par les ailes de sa fe- rement strié de blanchâtre, et les yeux melle, qui sont oblon- du dessus. Dessous des inférieures de gues, non dentées, ni cette dernière couleur, avec la ligne à frange entrecoupée. médiane et l’anté-marginale seules ap- Nous ayons vu une va- parentes, laissant entre elles une bande riété mâle dont les yeux plus claire surmontant les yeux du des- aux supérieures étaient sus. séparés par un point ? De la même taille, à ailes plus noir. oblongues; plus claire, avec la bande, d’un ferrugineux jaunûtre, plus large non maculaire, plus détachée du fond et portant quatre à cinq yeux. Dessous d'un gris jaunâtre, avec le disque des supérieures ferrugineux , et aux infé-| rieures les trois lignes visibles ; les deux postérieures laissant entre elles une ban- de plus claire et très-nettement mar- quée. GOANTE. Envergure, 42 mill.— Ailes brunes, Alpes du midi de la] Le ferrugineux de ce Ochs. Bdy. sans reflet bien vif; supérieures avec|Suisse, de la Savoie, du|Satyre est d’un ton plus God. pl. 17 Q. fig. 3-4. Piémont, etc. En juillet.[ou moins chaud sui- | Scæa, Hub, 233-234. yant les localités, mais il n’atteint jamais l’in- tensité de celui de Gor- gone. Le nombre des une bande continue d’un fauve-ferrugi- neux vif, presque droite intérieurement , dentée extérieurement et chargée de trois yeux assez grands, dont deux api- caux souvent réunis, et un autre éloigné | | | 9° EVIAS. Lefeb. Ann. de la Soc. Linnéenne. God. Bdvy. Icon. pl. 31. fig. 5-5. Dup. Suppl. pl. 37. fig. 1-2. Treitsch. Suppl. Bonellii. Hub. 892-895. fig EPISTYGNE. Bdv. Index Icon. pl. 51. . 1-2. Hub.855-858 et Stygne. 639-640. Dup. Suppl. pl. 35. fig. 3-6. G. SATYRUS. plus petit. Inférieures avec la même bande chargée de trois à quatre yeux. Dessous des supérieures d’un fauve fer- rugineux, plus foncé jusqu’à la bande, avec la côte et le bord marginal d’un brun clair strié de blanchâtre. Dessous des inférieures de ces dernières cou- leurs, avec les trois lignes, dont la mé- diane plus distincte et plus bordée de blanchâtre, et trois où quatre petits yeux. ® Plus claire, ayant quelquefois un petit œil au-dessus des deux apicaux. Dessous beaucoup plus marqué de blan- châtre, avec les nervures des inférieures de cette couleur. Inférieures dentées, frange légèrement entrecoupée. Envergure, 45 mill.— Ailes entières, cette bande large, mais assez courte, continue, arrondie inféricurement, mar- quée de cinq yeux noirs, dont les deuxiè- me et troisième plus gros, réunis, con- fluents, placés un peu obliquement, le quatrième et le cinquième isolés; infé- rieures avec la bande plus étroite, par- fois maculaire et marquée de quatre à six yeux. Dessous des supérieures sem- blable au dessus. Dessous des inférieures d’un brun foncé velouté, légèrement strié de blanchâtre, avec une bande an- té-marginale sinueuse, plus claire, plus striée de blanc, et sur laquelle se voient plus ou moins les yeux du dessus. ® Plus pâle, ayant le disque lavé de ferrugineux en dessous, et les inférieu- res plus, pâles, surtout à la base. Envergure, 45 mill.—Ailes entières, arrondies, d’un brun noirâtre; supé- rieures avec une éclaircie dans la cellule et une bande anté-terminale d’un jaune d’ocre pâle; cette dernière large, longue, déchiquetée intérieurement, rétrécie par en bas et chargée de cinq à six yeux dont les trois supérieurs confluents, les deuxième et troisième plus gros, pla- cés très-obliquement; inférieures avec une bande un peu maculaire, d’un roux obscur et marquées de cinq à six yeux. Dessous des supérieures ferrugineux, avec une tache costale et le bord interne noirs, et les yeux du dessus. Dessous des inférieurs d’un brun clair très-strié de blanchâtre, avec les nervures de celte couleur, une large bande médiane plus foncée, et les yeux très-petits et à peine visibles. ® Plus pâle, avec la bande jaune plus large, mieux arrêtée inférieurement, et Italie, En mars. Pyrénées , Vosges H arrondies, brunes, avec une bande d’un alpes de la Suisse. En fauve ferrugineux; supérieures ayant|juillet. Département du Var des yeux des ailes supérieu- res s'élève quelquefois jusqu’à cinq ou six et est une nouvelle preuve de cette observation, déjà bien connue, que le nombre des yeux ne saurait être invoqué comme un caractère bien constant dans les Satyres nègres. Le Gaante n’est pas fort commun ; il habite les prés, le bord des che- mins pierreux et des torrents; il a le vol et les mœurs de Blandina. La figure de Godart est fort bonne. On pourrait décrire le dessous des ailes in- férieures de cette espèce (ainsi que de plusieurs analogues) en disant qu’elles sont d’un brun pile, strié de blanc, avec une bande média- ne large, sinueuse, plus foncée, surtout sur ses bords, et une autre ter- minale plus étroite; ce qui serait exact, surtout pour la femelle. Mais la base de l’aile dans les mâles est quelquefois si chargée de brun, que la partie interne de la ban- de médiane y devient fort peu distincte, Nous ayons donc préféré con- sidérer le brun foncé comme le fond de la couleur. L’'Evias west pas commun. Il n’est pas encore très-répandu dans les collections, Son vol est lourd et il se laisse faci- lement, approcher. Il dure très-peu de jours et n’a qu’une seule gé- nération par an. Il est sujet à graisser, surtout les femelles. Basses-Alpes. &!. À AFRA, Fab. God. Bdv. Afer. Ochs. Duponc. Suppl. pl. 55. fig. 1-2. Phegea. Hub. 5oo- 5o1. 749-751. Darmara. God. Encycl. Afra. Bdy. Icon. pl 34. fig. 1-2? EURYALE, Ochs. Bdy. Hub. 789-790. God. pl. 15. fig. 3-4. Priromera. Hub. 218-° 10. ADyreE. Eub. 759-760. G. SATYRUS. plus pâle aux inférieures, les yeux plus grands, l’inférieur souvent bipupillé et le dessous des secondes ailes plus clair. Envergure, 4o mill.—Ailes entières, assez larges, d’un brun noirâtre, l'extrémité grisâtre, surtout aux supé- rieures, celles-ci marquées de six yeux diris fauve dont deux au sommet réunis, rentrant en dedans, et surmontés d’un autre plus petit et très-rejeté extérieure- ment; les trois autres égaux, alignés, et dont le dernier quelquefois double; in- férieures marquées aussi de six yeux. Dessous des supérieures ayant le disque légèrement ferrugineux. Dessous des inférieures brun, avec Les nervures blan- châtres, deux traits de cette couleur dans la cellule et sept à huit yeux entourés de gris ou de fauve et dont les extrêmes souvent sans pupille. £ Plus grande, avec l'extrémité des ailes d’un gris plus jaunâtre et les yeux plus grands, Variété femelle dont les yeux des su- périeures sont contigus, à l'exception de lapical, et dont l’inférieur manque en dessous. avec|Dalmatie, Crimée, Cau-[bien tranchée, Russie méridionale,| Cette belle espèce, se rap- case. En juin et juillet.|proche beaucoup de Phryne par le dessous des inférieures ; elle pa- raît varier fort peu, du moins tous les individus que nous ayons vus sont-ils très-semblables. Elle est jusqu'ici très- rare dans les collec- tions. Dalmatie. (108) Frange des quatre ailes entrecoupée de gris et de noir dans les deux sexes. Envergure, 42 mill. —Ailes d’un brun| Alpes, noir avec une bande ferrugineuse; cel- le des supérieures rétrécie au milieu, chargée de trois à quatre points noirs, petits, ordinairement non oculés; celle des inférieures chargée aussi de trois À quatre variant de taille et plus souvent oculés ; ces dernières dentées, Dessous : d’un brun très-mélangé de ferrugineux, surtout sur le disque des supérieures, où la bande est toujours plus claire. Des- sous des inférieures avec une bande anté-marginale d’un gris brun clair que le fond, sur laquelle se voient les yeux du dessus, plus petits, souvent cerclés de ferrugineux et dont l’anal plus gros. ® Plus pâle en dessus et plus souvent oculée. Dessous des inferieures d’un brun-verdâtre pâle, avec la bande blan- che ou blanchâtre, beaucoup mieux tranchée du côté de la ligne médiane où elle est très-dentée, surtout vis-à-vis de la cellule. Très-légère variété femelle qui a les yeux un peu plus grands, ceux du som- met toujours conflents et un quatrième œil intermédiaire sur les supérieures, oculé ou non. Ordinairement plus petit qu'Euryale (33455 mill.). Ailes supérieures un peu plus arrondies et marquées des mêmes points, mais plus gros et constamment plus: Pyrénées,etc.,| Il n’est pas rare et etc. En juillet et août.|fréquente de préférence les prairies des monta- gnes. Il varie prodi- gieusement, et plusieurs de ses variétés se rap- prochent du Ligea ; mais il est constamment plus petit, et le mâle n’a point de bande blanche en dessous. Les indivi- dus d'Allemagne diffè- rent à quelques égards de ceux qu’on trouve en France. Les points noirs manquent quel- quefois complétement. Nous signalons cette espèce comme une des plus importantes à étu- dier parmi les Satyres nègres. 92 LIGEA. Lin. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 225-229. God. pl. 15. fig. 1-2. Le grand Nègre hon- grois. Engr. EMBLA. Thunberg. Nobis. Ethus. Fab. Diozippe. Hubn. 538- 539. 9 Dup. Suppl. pl. 56. fig. [fauve jaunâtre, dont les deux supérieurs 1-2. DISA. Thunberg. Nobis. Griela. Fab. God. Hub.|poudrées de gris au sommet et mar- 228-220. Stheno. Hub. 561-562. Embla. Ochs. Bdv. Jon. pl. 32. fig.locellés, et dont les deux premiers très- 1-3. Dup. Suppl. pl. 37. fig.|tout en dessous; inférieures sans aucune|. 3-4. G. SATYRUS. oculés aux quatre ailes. Les deux de l’angle apical réunis. Envergure, 48 mill.—Aïles d’un brun] Hongrie, forêts du noir, avee une bande ferrugineuse bien|nord et de l’est de la tranchée aux quatre aïîles, continue, si-|France, etc., etc. En nuée des deux côtés et un peu rétréciel juillet etaoût. au milieu sur les supérieures, où elle] Chenille épaisse , est marquée de quatre points noirs|courte, d’un gris-jaunû- très-gros, oculés, mais à pupille petite;ltre clair, avec une ligne et bien visible seulement sur les deux|d’un brun foncé sur le supérieurs, qui sont aplatis, contigus et|vaisseau dorsal, bordée souvent réunis; chargée aux inférieures|de deux lignes plus clai- de trois yeux égaux, bien pupillés; ceslres, puis deux autres mêmes ailes dentées, ayant le dessous|lignes de ce dernier ton, d’un brun roussâtre, avec une bande mé-|sous la dernière des- diane blanche, étroite, irrégulière, inter-|quelles sont les stigma- rompue , partant de la côte, où seule-|tes, qui sont nettement ment elle esthien visible et seperdantvers|marqués en noir; tête le milieu de l'aile, et les yeux du dessus.|et pattes de la couleur ® Plus terne, avec les yeux mieux|du fond. Se trouve en pupillés, encore plus visibles, surtout |septembre, puis en mars en dessous, et souvent accompagnés{et avril, sur les grami- aux supérieures d’un point noir placé|nées. sous le dernier œil. Bande blanche des| Chrysalide renflée, inférieures se répétant du côté de la li-[d’un brun jaunûtre, gne basilaire. plusieurs traits de cette couleur. Se trouve ca- non suspendue. Envergure, 44 mill.—Ailes d'un brun| Laponie, environs de roussâtre ; les supérieures légèrement|Torneo, Dalécarlie. A saupoudrées de gris au sommet, surtout|la fin de juin. en dessous, et chargées de part et d’au- tre de quatre points noirs à iris d’un beaucoup plus gros, réunis, à iris com- mun, très-rentrants en dedans, toujours oculés, et les deux autres plus petits, souvent sans pupille; inférieures légè- rement polygonées, avec trois à quatre points noirs à iris fauve et quelquefois oculés. Dessous des inférieures brun, saupoudré de gris au bord terminal et à lignes ordinairement non visibles, mais indiquées par deux ou trois taches d’atomes blancs, plus serrés et plus ap- parents à celle du bout de la cellule; des points noirs correspondant aux yeux du dessus, @ Plus terne, avec les yeux plus grands, un peu plus égaux. à iris con- fluents et accompagnés d’un cinquième au bord interne des supérieures, Envergure, 44 mill.—Ailes entières,| Laponie méridionale. d’un brun terne; les supérieures sau-|En juillet. quées d’une bande continue, courbe, d’un ferrugineux clair, qui est chargée de quatre points noirs isolés, rarement peu rentrants et presque alignés, sur- tache. Dessous des supérieures différant ponctuée de noir, avec|r chée entre les herbes et|” Il est commun. Ses mœurs sont celles du Blandina. 11 habite de préférence les bois si- tués au pied des mon- tagnes, mais il descend aussi dans la plaine; ’est un des plus grands de cette division. Cette espèce et la sui- vante ont été confon- dues par presque tous les auteurs, sans doute à cause de leur grande rareté, et leur synony- mie était fort embrouil- lée. Nous avons vu les deux sexes de l’un et de l’autre, etnous pensons, avec M. Duponchel, qu’elles doivent former deux espèces distinctes; seulement, il est fà- cheux que cet auteur v’ait pas figuré les deux sexes, qui sont fort dif- férents, ainsi qu’on peut en juger par notre des- cription. Nous avons dû restituer à ces Satyres lesnoms que Thunberg, qui les a bien décrits, leur a imposés le pre- mier. Cette espèce n’est pas moins rare que la pré- cédente, mais elle est plus répandue qu’elle dans les collections, où elle porte à tort le nom d'Embla. Elle offre quel- ques variétés, mais peu tranchées. Tel est le Stheno d'Hubner, qui a (109) Chenille glabre.—Nervure costale très-renflée à la base, la médiane seulement un peu dilatée. — Antennes grêles, PHÆDRA. Lin. Ochs. Bdv. Hub, 127-129, God, pl. 5 quart. fig. 2. Le grand Nègre des bois. Engr. |. CORDULA, Fab. Treits. Bdv. God, Encycl. Ochs, Hub. 149-150. Var. ©. 619-620. Bryce. Ochs. 724-727. God. pl. 12 x. fig, 3-4. Ferula. Fab. Hub, G. du dessus en ce que la bande fauve est maculaire et forme un iris à chaque œil. Dessous des inférieures brun, très-sau- poudré de blanc et paraissant cendré, avec les trois lignes bien visibles, la ba- silaire et la médiane formant entre elles une bande large, dentée, plus foncée, bordée extérieurement de cendré plus blanchâtre que le fond, surtout près de la côte, et l’anté-terminale isolée, é- troite et nettement détachée des deux côtés. ® Plus terne, plus roussâtre, à bande ferrugineuse plus pâle et comme salie, avec les points plus gros et légèrement ocellés,. SATYRUS. seulement les points noirs des supérieures plus gros et plus nom- breux (au nombre de cing, dont l’inférieur double). Ailes arrondies, d’un brun noir uni dans les mâles.—T'aille au-dessus de la moyenne. Les Ericicoles. Dup. * Enyergure, 55 mill.—Ailes dentées, deux grands yeux noirs à pupille bleuâ- tre et cerclés de jaunâtre en dessous ;|cendré ou roussâtre pâ- inférieures avec un seul, beaucoup plus|le, avec une ligne dor- petit, près de l'angle anal. Dessous des|sale noire et deux lignes/par Godart. Le même inférieures d’un brun plus clair, légère-|latérales d’un gris bleuà- ment strié, avec la ligne anté-terminale|tre, stigmates noirs; têtelcyclopédie d’une variété plus marquée, et la médiane sinuée et/marquée de six lignes/prise par lui dans les éclairée d’atomes blanchâtres. £ Plus grande, moins foncée, avec|ses brunes. Vit en juin|dans laquelle les ailes plus|sur l’Avena elatior. les yeux proportionnellement grands et mieux pupillés. Envergure, 55 mill.—Ailes d’un brun- séparés par deux points blancs; infé- rieures polygonées ou légèrement den- tées, avec un petit œil près de l'angle anal. Dessous des supérieures avec l'œil apical, plus grand et cerclé de jaune. Dessous des inférieures brun, strié de brun plus foncé, avec les lignes média- ne et anté-terminale plus foncées, bor- dées extérieurement de stries blanchä- tres, et le plus souvent deux points noirs entre elles, près de l’angle anal. © D’un brun jaunâtre,avec une bande fauve plus ou moins marquée, mais for- mant toujours, au moins aux supérieu- res, un iris à chacun des yeux; inférieu- d’un brun noirâtre, ayant quelquefois|l’est de France, Allema- une ligne anté-terminale plus foncée, |gne, etc., etc. En juillet|re. Quelquefois un des mais peu distincte ; supérieures avecl|et août. noir chatoyant en violet; supérieures ar-|Suisse, Espagne, ete. rondies, entières, avec deux yeux noirs|En juin et juillet, 2 Bois du centre et de] Ilestcommunetaime à se poser sur la bruyè- deux yeux des supérieu- Chenille d’un gris/res est accompagné d’un autre plus petit. Telle est la femelle figurée auteur parle dans l’En- brunes, pattes écailleu-|environs d'Auxerre, et du côté gauche sont tra- Chrysalide arrondie, |verséesde partetd’autre d’un fauve clair, cou-|parunelarge bandeblan- chée à terre entre Jes|che; tandis que, du côté herbes. droit, elles sont comme dans les indiridus or- dinaires. Engramelle a aussi figuré cette singu- lière variété, Cette belle espèce n’est pas très-rare; nous l'avons vue voler fré- quemment dans les montagnes de la Cata- logne. Presque tous les auteurs en ont fait deux espèces; cela vient de ce qu’onrencontre quel- quefois des mâles avec un peu de jaune sous les ailes supérieures. Le nombre des yeux varie et s'élève parfois jus- qu’à quatre, au moyen Alpes, Piémont, intermédiaires sont cernés de noir; 93 à massue pyriforme. — . M. Boisduval, en partageant le genre Satyrus en neuf races (Jcones, p. 199), n’a fait aucune mention des trois cpRapa qui composent cette division, Nous Bnorons si c’est un simple oubli ou s’il a voulu créer avec elles un nouveau genre; cette dernière supposition nous sem le peu probable. Pæas. Hub. 122-125. Hxepopice. Hub. 518-719. Cordula. God. pl. 12 | L. g. 3-4 ?? \ ACT ÆA. Ochs. Bdv. Hub. 151-152. G1o- G11. God. pl. 7 quart. fig. 1 et 7 quint. fig. 2. L’Acteon. Engr. PoparceE. Ochs. God. (110) Chenille glabre ou pubescent Qu) { Antennes à massue en bouton, distincte de la tige. Antennes à massue grossissant insensiblement et confondue G. SATYRUS. res dentées. Disque des supérieures d’un jaune fauve en dessous. Dessous des in- férieures d’un gris-brunâtre clair, avec les lignes très-éclairées de blanc. Est une femelle beaucoup plus pâle que les individus ordinaires. Difière de Cordula femelle en ce que ses ailes sont plus oblongues, les supé- rieures plus aiguës au sommet, et en ce que les deux yeux ne sont point entou- rés de jaune en dessus. Envergure, 50 mill.—Ailes entières ; périeures un peu aiguës à l’angle apical avec la côte plus claire et striée de brun, et un œil noir apical. Dessous desmêmes ailes d’un brun plus clair, avec des traits noirs dans la cellule, l’œil sur un iris jaune et accompagné inférieurement de deux points blancs. Dessous des infé- rieures d’un brun clair strié de blanc, avec les lignes médiane et anté-termi- nale plus foncées, et éclairées, la pre- mière d’une bande assez large, la se- conde d’une série d’atomes, d’un blanc légèrement violâtre. © Plus claire, plus arrondie, ayant souvent deux yeux noirs et deux points blancs aux supérieures. Dessous d’un gris-brun jaunâtre ; les inférieures avec la ligne basilaire visible et éclairée aussi d’atomes blancs. Ne diffère d’Actæa qu’en ce que les saupoudrées de blanc. Italie, midi et quel- d’un brun-noir chatoyant en violet; su-[quefois centre de la France, En juin et juil- Montagnes du Portu- nervures du dessous des inférieures sont|gal. cela arrive surtout dans les femelles. Le Cor- dula habite de préfé- rence les vallées chau- des, au pied des monta- gnes. Nous n’avons vu cette variété que dans Hub- ner, Il se pourrait, mal- gré la grosseur de son abdomen ( caractère souvent exagéré par les iconographes) , que ce ne fût qu'un mâle de Cordula, teinté de jaune sous les inférieures; il correspondrait alors à la figure de Godart, à la coupe d’ailes près, qui le rapproche un peu d’Actæa. Nous ne sau- rions rien décider avant de l’ayoir vu en nature. Ilestcommunet aime à se poser sur la bruyè- re. Il arrive souvent que le premier des te blancs intermédiaires des supérieures en des- sous est placé sur la prunelle noire de l’œil apical, ce qui le fait pa- raître bipupillé. Il serait très-possible que le Sat. Hippodice d’'Hubner fût une variété femelle de cette espèce, ce que nous ne pouvons déci- der sur la figure seule. Nous ne l’avons point vu; mais M. Lefebvre, qui l’a examiné én na- ture à Vienne, nous as- sure qu’il n’est qu’une variété bien légère d’Ac- læa. avec laitige. . =. « “ . e.—Nervures costale et médiane également très-renflées à la base.— Couleurs variées.—Taille moyenne et au-dessus. (112) (120) (au x | 2 G. SATYRUS. (112) Antennes à masse en bouton, distincte de la tige. Les Rucipnles. Dup. . . (113) Ailes d’un brun-cendré foncé, sans bandes blanches ni fauves \Lles ; supérieures ayant deux yeux noirs, séparés” ordinairement par deux points blancs, au moins en dessous. ns I HP ce UNE Que OR + (114 (115) Ailes d’un brun foncé, traversées par une bande d’un blanc jaunâtre ou fauve. ,. . . . . (LD Ailes d’un brun-cendré jaunâtre, traversées par-une bandesfanre tn, 22. . (19 (114) Ailes d’un brun-cendré foncé, sans bandes blanches ni fauves ; supérieures ayant deux yeux noirs, séparés ordinairement par deux points +. blancs, au moins en dessous. FAUNA. Envergure, 46 mill.—Ailes d’unbrunl Dans une grande par- Fab. Bdv. cendré; supérieures plus foncées et plus|tie de l’Europe. En août. God. pl. 9 tert. fig. 3 et 7 quint. fig. 1. Hub. 507-509. Statilinus. Ochsenhei. Treits. Le Coroniset le Faune. {,Engr. velues sur le disque, avec deux gros points noirâtres anté-marginaux, quel- quefois pupillés de blane, surtout l’anté- rieur, et séparés par deux petits points blancs ; inférieures avec la ligne anté- terminale un peu plus foncée et un point noir près de l’angle anal, Dessous d’un gris cendré, plus foncé jusqu’au milieu; les supérieures avec les yeux du dessus cerclés de jaune ; les inférieu- res avec la moitié postérieure nébuleuse, et une bande d’un cendré blanchâtre longeant la ligne médiane, Frange des quatre ailes d’un gris sale. $ À peine aussi grande, ayant une large bande anté-terminale d’un jaune d’ocre saupoudré de brun. ALLIONIA. Ochs. Treits, Hub. 818-819 et Fau- na. 510-511. L’Arachne, Engr. Plus grand, plus foncé en dessus , beaucoup plus obscur en dessous, où lelce deuxième œil des supérieures est ordi- nairement sans iris jaune ; lignes ou traits de l’intérieur de la cellule plus marquées. Inférieures très-foncées en dessous, avec la ligne basilaire toujours; bien marquée. ; Hongrie, etc., etc. AUTONOE. Envergure, 55 mill.—Aïles d’un brun] Steppes de la Russie Fab, God, Treits. cendré, avec {a frange très-blanche, en-[méridionale, depuis le Hub. 157-158. trecoupée de brun; supérieures avec|Don jusqu'au Caucase?|dia. On voit souyent , g: Bdv. Icon. pl. 41. fi RE claire, sinute, nettement coupée inté-|mée ? En juillet. Dup. Suppl. pl. 28. fig. 3-4. rieurement, fondue extérieurement et portant deux yeux noirs écartés; infé- rieures avec la même bande, légèrement striée, marquée près de l’angle anal d’un petit œil, et suivie d’une ligne an- té-terminale interrompue, plus foncée. Bande du dessous des supérieures lavée de jaune d’ocre. Dessous des inférieures d’un brun clair très-strié de blanc, avec les nervures blanches, les trois lignes plus foncées et éclairées de blanc, surtout la médiane, qui est suivie d’un rang de très-petits points blancs. $ Plus grande, avec la bande jaunâ- tre et s'étendant sur le disque des su- périeures. L’Icare, Engr. Italie, midi dela Fran- une large bande anté-terminale plus/bords du Volga, Cri- Il n’est pas rare. On voit souvent sur les in- férieures une série de points blanchâtres au- dessus de la ligne anté- terminale. I1 habite les endroits arides et cou- verts de bruyères, vole peu, et se pose de pré- férence sur les pierres en cachant ses aïles su- périeures avec ses infé- rieures. : La connaissance de la chenille nous paraît in- dispensable pour Péri- ger en espèce séparée. Il se rapproche beau- coup en dessus de Æi- entre les yeux des supé- rieures en dessous, deux points blancs comme dans Fauna; mais le mâle que nous avons vu en était totalement dé- pourvu. On observe éga- lement sur le disque des supérieures un épi velu et noirâtre, mais plus large et plus foncé que dans Fidia. Autonoe est fort rare dans les col- lections , quoique com- mun, à ce qu'il paraît, dans les localités qu'il habite. L’individu dé- crit par Ochsenheimer n’est qu’une variété de Somele. 96 FIDIA. Lin. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 147-148. God. pl. 11 &. fig. 3-4. Le Faune. Engr. G. SATYRUS. Envergure, 57 mill.—Ailes d’un brun| Italie, Portugal, Fran-| IL est très-commun cendré, ayant /a frange très-blanche, en-|ce méridionale, ete. En|dans les endroits secs et trecoupée de brun, avec une apparence juillet. pierreux des environs de bande anté-terminale, large, et dis- tincte par des places plus claires de son côté interne, bordée de son côté externe par une ligne onduleuse noirâtre ; supé- rieures ayant cette bande chargée de deux gros points noirs faiblement pupil- lés de blanc et séparés par deux gros points blancs ; inférieures ayant un petit point noir près de l'angle anal et parfois une série de petits points blancs. Des- sous des supérieures gris, ayec des ta- ches blanchâtres et les yeux cerclés de jaune. Dessous des inférieures varié de gris et de blanchâtre, avec les trois li- gnes marquées en noir; la médiane for- mant un angle très-saillant vis-à-vis l'extrémité de la cellule. © Plus grande et plus arrondie. de Montpellier, où nous l'avons pris abondam- ment. Il a les mœurs de Fauna. (115) Ailes d’un brun foncé, traversées par une bande d’un blanc jaunâtre ou fauve. . + (116) BRISEIS. Bande transverse d’un blanc plus ou moins jaunâtre. Bande transverse fauye au moins dans la femelle. (119) Bande transverse d’un blanc plus ou moins jaunâtre. Envergure, 50 mill. — Ailes brunes, Dans une grande par- Il est commun dans Lin. Fab. Ochs. Bdy. [avec une bande transverse d’un blancltie de l’Europe. En juil-Îles endroits pierreux Hub. 130-151. God. pl. 7. fig. 1. L’Hermite. Engr. PrnATA, Esp. Hub. 604-605. . ANTBE. Ochs. God. Bdv. pl. 40. fig. 3-4. Dup. Suppl. pl. 27. fig. 5-4. Persephone. Hub. 589- 599. 710-711. jaunâtre; supérieures avec la côte jaunä-|let et août. tre, le disque velu, et la bande divisée par les nervures et marquée de deux yeux noirs: inférieures à bande conti- nue et fondue extérieurement, avec un petit œil près de l'angle anal. Dessous d’un jaune d’ocre très-pâle, avec les ban- des continues et des taches brunes; in- férieures avec les lignes médiane et ba- silaire laissant entre elles une bande brune interrompue dans la cellule, et for- mant ainsi deux grosses taches. Anten- nes d’un gris blanchâtre. ® Beaucoup plus grande, avec les bandes plus larges, mieux arrêtées, et les inférieures n'ayant pas les deux ta- ches noires près de la base, mais seule- ment les lignes plus obscures. Variété femelle plus grande, d’un ton France méridionale, et arides. En Dalmatie et en Turquie les indi- vidus sont plus grands que dans le centre de l’Europe et atteignent presque la taille de Circe. Nous l’avons souvent plus chaud, avec la bande d’un jaune|Bohème. En juillet et|pris sur les rochers des d’ocre foncé de part et d’autre. Dessous|août. des inférieures d’un gris plus cendré. Envergure, 65 mill. — Ailes brunes, la frange entrecoupée; supérieures cen- drées à la base, avec la bande divisée en taches par les nervures, l’apicale joignant la côte en se recourbant intérieurement, et marquée d’un gros point noir non pu- pillé, la suivante très-petite ou nulle, et la quatrième marquée pareillement d’un gros point noir, non pupillé ; inférieures Russie méridionale, avec une bande d’un blanc jaunâtre et|Syrie. En juillet. montagnes, à Castelnau, près Montpellier. Il est encore très-rare dans les collections. Les individus sur lesquels nous faisons notre des- cription ont été pris sur le mont Liban, le 21 juillet. Ce Satyre offre aussi, comme Briseis, une variété dont les bandes sont d’un jaune GIRCE. Fab. Bdy. : God. pl. 7 sec. fig. Proserpina. Ochs. Hub. 119-121. Le Silène. Engr. _ HERMIONE. Lin. Fab, Ochs. Bdv. Hub, 122-124. God. pl. 5 sec. fig. 2. Le Sylvandre. Engr. ALCYONE. Ochs. Hub. 125-196. Dup. Suppl. pl. 27. &. 1-0. Bdy, Zcon. pl. 40, fig.|toujours dans la femelle, de deux yeux. | | Hermione. var. God. Le petit Sytvand. Engr. G. SATYRUS. dentées, avec la bande continue comme dans Briseis. Dessous des supérieures varié de gris et de jaunâtre strié, avec les yeux pareillement aveugles. Dessous des inférieures gris, strié de brun, avec les nervures détachées en blanchätre. £ Semblable, ochracé. La figure 589- 590 d’Hubner est dans ce Cas. Envergure, 72 mill.—Ailes d’un brun noir, avec une bande transverse blanche, et la frange entrecoupée de brun et de blanc; supérieures ayant la bande divi- Allemagne, France] Il est commun dans méridionale, ete., ete. |le midi de la France, où De la mi-juin à la mi-lil habite de préférence août. les collines pierreuses. sée par les nervures en taches dont l’a-| Chenille rase, épaisse, Il aime également à se picale marquée d’un gros point noir,|luisante, d’un gris livi-|poser sur le tronc des parfois oculé, les troisième et quatrième|de, striée par places delarbres cariés. Nous la pyriformes ou aiguës extérieurement; in-roussâtre, avec troislvons souvent pris ainsi férieures dentées, avec la bande conti-|bandes d’un noir verdä-laux environs de Mont- nue. Dessous des supérieures avec laltre, dont une dorsale pellier. même bande , l'œil toujours pupillé, et/plus foncée, et, au-des- deux taches blanches dans la cellule. Des-[sus des pattes, une ban- sous des inférieures strié de gris blanc|de jaunâtre sur laquelle et de brun, avec la bande du dessus, et{sont placées les stigma- de plus, la ligne basilaire très-éclairée deltes, qui sont noirs. Tête blanc. Massue des antennes noire : âjrousse, rayée de noir; sommité faute, ventre et pattes d’un $ Plus grande, ayant ordinairement|gris-rougeâtre livide. à la côte des supérieures une tache blan-| Vit en mai sur plusieurs che qui va rejoindre intérieurement lalgraminées, et se cache tache qui porte l’œil, et quelquefois un/sous les pierres pendant second œil sur la quatrième. le jour. Chrysalide arrondie, d’un brun rougeâtre, avec les stigmates, et surtout ceux du cou, grandset saillants. Dans une petite cayité, sous la terre et sans être atta- chée. Il est commun dans une grande partie de la France. Il a les mœurs du précédent. Envergure, 70 mill.—Ailes d’un brun] Dans une grande par- noir, ayec une bande transverse d’unltie de l’Europe, bois blanc enfumé, et la frange entrecoupée ;|secs et pierreux. En juil- supérieures ayant la bande presque con-|let et août. tinue, à peine interrompue par les ner-| Chenille rase, ridée vures, très-saupoudrée d’atomes bruns ,|Wansversalement, d’un surtout vers le haut, où elle est chargéelgris roussâtre, avec un d’un œil brun; inférieures dentées, avec|double filet dorsal brun la bande continue et un petit œil prèslet une bande latérale de l'angle anal. Dessous des supérieures|d’un gris cendré bor- ayant la bande teintée de jaune, l'œil noir|dée d’une ligne noire et distinct et le sommet strié de blanc.|liserée de blanc, Tête Dessous des inférieures brun, strié de|d’un jaune d’ocre, rayée gris, avec les trois lignes marquées en|de noir. Vit en mai sur noir et l'œil anal. Massue des antennes|plusieurs graminées. toute noire. « Chrysalide et mœurs ® Plus grande, avec la bande des su-|semblables à celles de périeures moins obscure et souvent|Circe. marquée de deux yeux noirs. Plus petit (Go mill.).—Bande des in-| Allemagne, Dalma-| Presque tous les au- férieures plus obscurcie du côté externe, |tie, Italie, midi de lalteurs en font une espèce ce qui la fait paraître plus étroite et plus|France, Suisse, etc.,etc.|séparée; et M. Boisdu- éloignée du bord; bande des supérieu-|En juillet et août. val, tout en hésitant à es marquée, souvent dans le mâle et suivre leur exemple, an- nonce qu'il donnera sa chenille incessamment. Nous attendrons qu’elle ait été fidèlement com- Dessous des inférieures plus marqué de noir. 77 G. SATYRUS. parée avec celle d’Her- mione pour ériger Al- cyone en espèce dis- tincte, car ses caractè= res sont bien fugitifs. (1 18) Bande transverse fauve, au moins dans la femelle. NEOMIRIS. Envergure, 50 mill.—Ailes d’un brun] Corse et Sardaigne, Ce Satyre a des rap God. Encycl. Hist. nat.|noir, avee la frange entrecoupée et unefsur les hautes monta-|ports très-marqués avec plaiix.fig. 1-2. [bande fauve transverse ; supérieures|gnes En juillet, le précédent, et nous Bdv. Icon. pl. 42. fig. [ayant cette bande maculaire inférieure- 6-8. ment, très-saupoudrée de brun qui la| Marmoræe. Hub. 814-|cache en partie supérieurement, et mar- 817. quée d’un œil noir apical et quelquefois d’un point noir sur la partie fauve; in- férieures un peu dentées, ayant la bande fauve large, plus claire intérieurement et marquée auprès de l'angle anal d’un point noir. Dessous des supérieures avec} la bande fauve nette, large et seulemen un peu teintée de brun par en haut, où l'œil apical est renfermé entre deux traits blanchâtres. Dessous des inférieu- res brun, strié de plus foncé, avec une bande blanche nettement coupée par la ligne médiane, fondue de J’autre côté, l'œil du dessus et une série de petits points blancs peu marqués. ® Avec la bande fauve netteaux su- périeures, où elle est toujours marquée de deux yeux. Dessous des inférieures plus clair. ANTHELEA. Envergure, 50 mill. — Ailes brunes, Lefeb. Bdv. Jcon. pl.[avec une large bande irrégulière, blan- 41. fig. 1-4. che, lavée. de roux extérieurement et la frange entrecoupée; les supérieures entières, avec un large trait noir longi- tudinal dans la cellule, et la bande ré- trécie au milieu et marquée de deux gros yeux noirs écartés, quelquefois sans pupille; imérieures dentées, avec la bande interrompue avant le bord ab- dominal, plus large en cet endroit et y portant un petit œil sur la partie rousse. Dessous des inférieures d’un brun strié, avec la ligne médiane bien marquée et éclairée par un large espace blane corres- pondant à la bande du dessus: 9 Plus grande, plus arrondie, ayant les bandes du dessus fauves ; celle des supérieures se prolongeant sur le dis- que, et deux points blancs entre les yeux: Dessous des supérieures fauye au milieu. Dessous des inférieures d’un co! Hub. 861-862. Dup. Suppl. pl. 27. fig. 5-6. © Telephassa. Hub. pap. exot. Dup. Suppl. pl. 28. fig. 1-2. Ailes un peu plus claires, bande du THELEPHASSA. dessus entièrement fauve et quelquefois og Hub. pap. exot. Midi de la Hongrie ? ignorons pourquoi les auteurs modernes l’en ont tant éloigné, Il n’est pascommun dansles col- lections, à cause des lo- calités assez circonscri- tes qu'il habite. Il vole ordinairement sur les montagnes à 5 où 600 toises d’élévation, mais il descend aussi quel- quefois en plaine. La chenille a été décou- verte par M. Rambur, mais n’à pas encore été publiée. Nora. Plusieurs au- teurs çitent comme sy- nonyme de cette espèce un Sat. Zolaus d'Hub- ner. Ce Satyre n'existe point dans cet auteur ; mais le Neomiris y est très-bien figuré sous le nom de Marmoræ, du nom de celui qui la trouvé le premier. . Les deux sexes de ce Satyre sont si dif- férents, qu'Hubner en avait fait deux espèces; mais M. Lefebvre les a pris, le 12 juin, accou- plés aux environs de Smyrne, où il n’existait point de mâle à hande fauve, ce qui lève tout doute à cet égard. La véritable patrie de ce Satyre est l’Asie-Mi- neure, et il n’est pas bien sûr qu'il ait été pris en Hongrie; cepen- dant, comme cette lo- calité est indiquée par plusieurs auteurs, nous avons dû .l’admettre dans nos tableaux. Il estrare dans les:collec+ tions. Nous n’avons pas vu en nature cette variété. ARETHUSA. Fab. Ochs. Bd. Hub. 154-155. 937- g920. God. pl. 7 tert. fig. 2. Le petit Agreste. Engr. EnyrTaia. Hub, 591-592. SEMELE. Lin. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 143-144. Var. accid. 826-827. 832-835. G. SATYRUS. aussi deux points blancs entre les yeux M. Boisduyal observe des supérieures. qu’on devrait peut-être ka regarder comme l’es- èce typique. (119) Ailes d’un brun-cendré jaunâtre, traversées par une bande fauve. Envergure , 45 mill. — Ailes d’un] Dans une grande par-| Il est commun dans brun-jaunâtre clair, avec une bandeltie de l’Europe, boisiles localités qu’il ha- étroite, maculaire, d’un jaune fauve, et|secs et élevés. En août.lbite. Ses mœurs diffé- la frange entrecoupée; supérieures avec la bande formant cinq ou six taches bien netlement séparées, et dont la première marquée d’'ungros point noir; inférieu- res ayant la bande d’un fauve plus vif, formant quatre à cinq taches ovales- oblongues; excepté l’anale, qui est ron- de et marquée d’un point noir. Dessous des supérieures d’un jaune d’ocre, strié de gris à la côte et au sommet, avec l'œil du dessus pupillé. Dessous des in- férieures d’un gris brun très-strié de brun plus foncé, avec les lignes assez confuses, la médiane courbe, légèrement sinueuse et éclairée de gris blanchâtre. £ Un peu plus grande, plus claire, avec la bande fauve plus large, moins [rent peu de celles de sesanalogues.Toutefois, il se prend, non-seule- ment sur les rochers, mais encore dans les bois ombragés. Les fe- melles sont moins com- munés que les mâles, Chez celles-ci l'œil api- cal est souvent pupillé en dessus. : Nora. Plusieurs au- teurs rapportent ici. Ja var. Aristœus Bonelli, mais elle appartient évi- demment à l’espèce sui- vante. maculaire et souvent marquée aux supé- rieures d’un second point noir, Dessous plus jaunâtre, D'un ton généralement plus chaud.| France méridionale, Bande transverse réduite à des taches|Italie. fort petites et arrondies; quelques- unes des supérieures marquées de petits points noirs. Disque des supérieures d’un jaune vif en dessous. Dessous des infé- rieures plus foncé, avec les trois lignes nettes, distinctes, fortement ombrées de brun foncé, la médiane et la basilaire formant entre elles une bande brune, l’anté-terminale surmontée d’une série de petits points blancs, comme dans Neomiris. Envergure, 50 mill. — Ailes d’un] Dans toute l'Europe,;| 1 est commun et brun-jaunâtre clair, avec la frange en-|dans les bois secs et ro-[aime à se poser sur le trecoupée ; supérieures aiguës au som-{|cailleux, En juillet etltronc des arbres cariés. met et ayant une bande anté-terminale/août. On rencontre parfois des large, presque insensible et chargée de| Chenille d’un brun/individus plus grands et God. pl. 7 tert. fig. 1. [deux yeux bruns écartés et légèrement|cendré ou jaunître, ayec|dont les taches oculaires L’Agreste. Engr. éclairés de jaune; inférieures dentées,|cinq lignes plus oufsont d’une taille déme- avec la même bande, mais plus dis-|moins marquées, dont|surée. Nous avons au tincte etmarquée près du bord terminal|une rougeâtre latérale, [contraire trouvé un in- de quatre taches d’un jaune d’ocre, dont lalet une autre liserée deldividu chez lequel ces dernière chargée d’un œil noir. Dessous|blanc, qui porte lesstig-|taches sont très-petites des supérieures d’un jaune d’ocre, plus/mates; tête pâle, aveclet sans pupille. foncé à la base, avec les yeux du des-ltrois lignes brunes; sus écrits en noir. Dessous des inférieu-|pattes roussâtres. Vit en res d’un gris cendré très-strié de brun, [avril et mai sur les gra- avec les trois lignes, dont la médiane|minées. distincte, très-sinueuse et éclairée d’une] Chrysalide courte, large bande blanche. épaisse, non suspen- ® Plus grande, avec la bande des su-[due, roussâtre, avec périeures bien marquée en jaune d’ocre, [l'enveloppe des ailes et les yeux noirs. Bande blanche du des-|plus claire et le dos for- sous des inférieures moins apparente. [tement caréné, 9) mr - 100 ARISTÆUS. Bonelli. HIPPOLYTE. Ochs. Bdv. Zcon. pl. 42. fig. 1-2. Dup. Suppl. pl. 28. fig. 5-6. Agave. Hub. 159-140. Alcyone. Fab. God. L’Hippolyte. Engr. NARICA. Hub. 704-707. Bdv. Icon. pl. 42. fig. 3-5 Dup. Suppl. pl. 29. fig. 1-3. EUDORA. Fab. Ochs. Bdv. Hub. 163-164. God. pl. 18 n. fig. 1-5. Le Misis. Engr. G. SATYRUS. Plus grand et plus vivement coloré. Corse, Sicile, Sar- Le fauve domine tel- @ Plus grande, avec les bandes bien|daigne. M. Rambur aflement chez la femelle nettes, d’un fauve très-vif; celle des su-lélevé la chenille, et illde cette belle variété, périeures envahissant en outre une par-lassure qu’elle ne diffère|qu’on pourrait dire avec tie du disque; celle des inférieures en-|point de celle de Semele. justesse qu'il forme le tièrement fauve, et n’ofrant point, par conséquent, de taches de cette couleur. Yeux noirs et bien marqués. Dessins du dessous très-prononcés. Envergure, 50 mill.— Ailes un peu oblongues, brunes, avec une bande d’un fauve jaunâtre, liserée de noir, dentée intérieurement, marquée aux supérieu- res de deux gros points noirs écartés, et dont l’antérieur pupillé en dessous, et aux inférieures d’un très-petit point près de l’angle anal. Dessous des infé- rieures d’un gris brun strié, avec les nervures blanchâtres , les lignes peu marquées ; la médiane un peu éclairée de blanchâtre à la côte; l'anté-terminale composée d’une suite de chevrons peu marqués, et le point du dessus accom- pagné d’un autre plus petit. © Inconnue. Russie méridionale. fond de la couleur. Cette espèce est ex- trêèmement rare. Nous ne l’avons pas vue en nature, et nous la dé- crivons sur les figures et description de M. Boisduval, qu’il assure être très-exactes et faites surle seul individu exis- tant en France et ap- partenant à M. Char- diny, de Lyon. (120) Antennes à massue grossissant insensiblement et confondue avec la tige. (Les Herbicoles. Dup.) Envergure, 42 mill.—Ailes supérieu- res entières, fauves, avec la côte, le bord interne et 1 bord marginal bruns, et ayant sur le disque une bande oblongue noirâtre, partant du bord interne et s’avançant obliquement jusqu’au bout inférieur de la cellule, puis à l'angle api- cal un œil noir, aveugle en dessus, pu- pillé en dessous; inférieures légèrement dentées, brunes, sans taches. Dessous des supérieures privé de la bande noire du dessus. Dessous des inférieures d’un gris brun sablé de noirâtre, avec les nervures plus claires, les trois lignes sen- sibles, la basilaire et la médiane formant entre elles une bande plus foncée el éclairée de blanc des deux côtés, V’anté-terminale sinueuse et un peu éclairée de blanc ex- térieurement. £ Ayant les ailes supérieures dépour- vues de la bande noire discoïdale, et marquées près du bord interne d’un se- cond point noir plus petit et non visible en dessous. Envergure, 42 mill.—Ailes d’un brun jaunâtre ; supérieures aiguës au som- met, avec le disque velu et marqué d’un épi grisâtre sans poil, et un point noir Russie méridionale, entre le Volga et lesiment monts Ourals. Allemagne, Suisse, Il est aussi extrême- rare. Toutefois l’assertion de M. Bois- duval, qu'il n’existe en France que les exem- plaires de M. Chardiny et ceux de M. Franck, est dénute de fonde- ment, puisque nous a- ons fait notre descrip- tion sur un mâle appar- tenant à M. Lefebvre. Il n’est pas exact non plus de dire que cette espèce est asiatique, puisqu'elle figure sur les catalogues des bords du Volga et de l’Oural. Nousn’avons pas vu la femelle *. Il est très-commun midi de la France, etc.let a les mêmes mœurs En juillet et août. que Janira. Les femelles Cheuille pubescente,|varient pour la largeur aveugle à l'angle apical; inférieures den-|verte ; avec une largelde la bande fauve des tées, d’un brun uni. Dessous des supé-lligne latérale, variée delsupérieures et la taille * La nature semble avoir pris plaisir à marquer d’un signe commun les espèces de la même contrée; ainsi la plupart des Satyrus propres à la Russie méridio» nale ont les nervures du dessous des inférieures détachées en blanc, comme on peut lobserver chez Anthe, Autonoe, Hippolyte, Norica, Phryne, Afra, etes etc. quoique ces espèces fassent partie de groupes éloignés entre eux, G. SATYRUS. rieures d’un jaune d’ocre encadré de jaune et de ferrugineux,|des yeux, surtout de gris, avec l’œil pupillé. Dessous des in-lau-dessus de laquelle[l'inférieur, qui s’obli- férieures cendré, légèrement strié, aveclest une ligne blanche;ltère parfois. Nous avons les lignes à peine sensibles. Massue des|tête verte, avec un traitlunmäle au contraire, où antennes d’un fauve clair en dessous. {roux bordé de blanc ;lce second œil paraît sur $ Plus petite, ayant le disque des su-|pattes vertes; pointes|une bande légèrement périeures d’un jaune d’ocre , avec lalcaudales ferrugineuses.|[fauve. La taille de ce base plus ou moins grisâtre, jusqu’à une|Vit en mai et juin sur Satyre varie aussi et ligne médiane plus foncée, et formant|plusieurs graminées. égale parfois celle du ainsi une bande jaune marquée de deux| Chrysalide suspen-|suivant. Il à d’ailleurs i due, entièrement vertelcomme lui sa variété ou d’un brun roux, avec|Hispulla, des lignes longitudina- les blanchâtres, JANIRA. Ochs. Bdy. God. pl. 7 sec. fig. 1. Janira © etdurtina G. Lin. Fab. Jurtina. Hub. 161- 162. Le Mirtil. Engr. Envergure , 46 mill.—Ailes brunes; supérieures entières, ayec un épi velu et plus foncé sur le disque, et un œil api- Cal à iris fauve, souvent suivi de quel- ques taches de cette couleur; inférieu- res dentées, d’un brun uni. Dessous des supérieures d’un jaune fauve encadré de gris jaunâtre, avec l'œil du dessus. Des- sous des inférieures d’un gris jaunâtre, plus foncé jusqu’à la ligne médiane, qui est suivie de un à trois points noirs cerclés de jaune, et dont l’anal, quand il existe, plus petit. Massue des antennes d’un roux obscur en dessous. Dans toute l'Europe,| 11 est extrèmement bois, prés, etc., etc. En[commun. La femelle a juin et juillet. souvent la bande des Chenille verte, unlinférieures teintée de peu velue, avec une li-[fauve, mais jamais au- gne plus foncée sur leltant que la variété sui- vaisseau dorsal, et deux|vante.Engramelle figure autres latérales blan-lune foule de variétés ac- châtres, tête et pattes|cidentelles. Godart rap- vertes; pointes caudales|porte à cette espèce l’E- mêlées de roussâtre. Vit}rymanthea d'Esper ; ne sur les graminées, en[l’ayant jamais vu, nous avril et mai. ne pouvons dire si c’est Chrysalide suspen-lici ou à l'Eudora qu’il Q Plus grande, ayant aux supérieu-|due, d’un vertpâle, avec|faut le rapporter, ou res une bande anté-terminale fauve, qui|des tubercules jaunâtres/même s’il ne constitue s'étend plus ou moins sur le disque, et|sur le dos et deux lignes|pas une espèce distincte, sur laquelle est l’œil apical souvent gé-|[brunes sur l'enveloppe miné, et aux inférieures une bande anté-[des ailes. terminale un peu plus claire que le fond. Dessous des inférieures plus clair. Plus grand. Dessous des inférieures! Midi de la France, plus jaunâtre et marqué ordinairement|Espagne, Portugal, Si- de-quatre points. cile, etc. ® Plus grande, ayant la bande des inférieures entièrement fauve, ainsi que le disque des supérieures. Dessous des inférieures parfois un peu violâtre, et lavé de jaune près de la ligne médiane. Hisrurra. Esp. Illig. Hub. 595-596. On rencontre parfois cette variété aux envi- rons de Paris, mais elle n’y est jamais bien tran- chée. TITHONIUS. Envergure, 37 mill.— Ailes fauves,| Dans une grande par-| On le voit voler par encadrées de brun; supérieures ayant|tie de l’Europe, dans les/milliers dans les bois de sur le disque une tache oblongue, velue,|bois. En juillet et août.|nos environs, Il préfère moins foncée sur ses bords et partant| Chenille couverte delceux qui sont secs et du bord interne, et un œil noir apical|petits poils courts et bi-|couverts de bruyères , bipupillé ; inférieures obscures à la baselfides, verte ou roussä-|mais il s’accommode et légèrement dentées. Dessous des su-|tre, avec une ligne dor-|également des autres et périeures sans tache discoïdale. Dessous|sale rousse, puis une la-|même des chemins bor- des inférieures d’un gris roussâtre, avec|térale semblable, puis|dés de haies. Le mâle a la ligne médiane éclairée d’une bandelune autre au-dessus des|souvent, et Ja femelle d’un jaune d’ocre, sur laquelle sont pla-|pattes, accolée à une presque toujours , un cés trois à quatre points blancs largement|raie d’un blanc jaunä-|petit œil près de 1 angle cerclés de roussâtre, et dont les deux su-tre; tête rousse, rayéelanal des secondes ailes périeurs isolés. de brunâtre; pattes et|en dessus. ® Plus grande, d’un fauve plus clair,|pointes caudales de la et dépourvue de tache noire discoïdale|couleur du corps. Vit sur les supérieures. en mai et juin sur les graminées. Chrysalide suspen- due, grisâtre ou rou- geûtre, avec deslignes et des points brunâtres. Lin. God, pl. ». fig. 2. Tithonus. Ochs. Bdv. Pilosellæ. Fab. Herse. Hub. 156-159. 612. L'Amarillis. Engr. 101 102 IDA. Fab. Ochs. Bdy. Hub. 158-159. God. pl. 18 n. fig. 4-5. Envergure, 54mill.—Ailes arrondies, fauves, encadrées de brun; supérieures ayant sur le disque une tache brune par- tant du bord interne, coupée carrément au sommet et interrompue par les ner- vures, et un œil apical noir bipupillé. Dessous des supérieures dépourvu de la tache discoïdale. Dessous dés infé- riéures d’un gris-brun nébuleux, avec la ligne médiane coudée au tiers, éclai- rée de gris satiné et d’une tache jaune au bout de la cellule; base des mêmes ailes nuancée du même gris ; ligne anté- terminale peu sensible et perdue dans un espace d’un brun foncé : le tout sans Jeux. © Plus grande, plus claire, et dé- pourvue de tache discoïdale sur les su- G. SATYRUS. Midi de l'Europe;| Il n’est pas rare dans bois montueux, En juin.|les garigues de Mont- Chenille couverte delpellier, où nous l'avons poils courts et bifides, [pris en quantité. d’un grisroussâtre, avec une ligne dorsale noirâ- tre, puis une bande plus claire marquée de six ou sept points noirs; puis au-dessus des pat- tes une ligne blanchä- tre bordée d’une ligne rousse ; tête grise, rayée de noir et de blanchä- tre; pointes anales de cette dernière couleur; pattes de la couleur du fond. Vit en avril et mai sur les graminées, et surtout ‘sur le Triticum cespitosm. Chrysalide suspen- due, courte, épaisse, d’un brun jaunûtre, avec deé points et des stries noïrâtres. périeures. PASIPHAE. Ochs. Bdy. Hub. 167-159. Bathseba, Fab. Envergure, 42 mill. — Ailes arron-| Espagne, France mé-| Il est fort commun dies, d’un jaune fauve, encadrées delridionalé, sur les mon-|dans les environs de brun; supérieures ayant depuis la baseltignes boisées. En juin|Montpellier, où nous jusqu'au milieu une large place brunelet juillet. l'avons pris abondam- God, pl. 18 r. fig. 6-7, Salome. Fab. Le Titire. Engr, légèrement coupée par les nervures, et à l'angle apical un œil noir ordinaire- ment bipupillé; inférieures un peu deu- tées, avec la base obscure et une série de ment volant avec Ida. Chez la femelle, l'œil apical. est quelquefois accompagné d’un point petits yeux noirs, dont le deuxième plus noir. petit et souvent nul. Dessous des infé- rieures d’un brun clair, avec la ligne médiane suivie d’une bande d’un jaune clair, et surmontant une série d’yeux noirs à iris fauve, dont les deux supé- rieurs séparés des autres par une tache blanchâtre. © Plus grande, d’un fauve plus clair, avec le disque des supérieurs non cou- pé par une tache brune et seulement un peu teinté de grisâtre. (122) Antennes très-distinctement annelées de blanc dans toute leur longueur en dessus et en dessous. + + (122) / Chenille pubescente. — Nervure costale très-renflée à son origine, la médiane également renflée, quoique moins fortement Toute MOVE M AUIEENLR à . - en 28 Penn LA RUN nu tu» + » *< | Chenille.….—Toutes les nervures sans renflement brusque à la base; la costäle un peu dilatée, mais faiblement et (122) {longuement ; la médiane à peine plus forte que les autres.—Antennes à massue grossissant insensiblement, peu distincte de la tige et courbée à l'extrémité. — Taille moyenne. . tu CNE Chenille glabre et luisante.— Les trois nervures des supérieures très-renflées à leur origine, mâles. — Massue des antennes distincte de la tige.— Taille petite. . RO ESA au moins dans les (1253) Chenille pubescente. — Nervure costale trés-renflée à son origine; la médiane également renflée, quoique moins fortement. — Taille moyenne et au-dessus, «+ . + + + + + + + EC Antennes annelées de blanc seulement dans la femelle, à massue distincte de la tige, mais un peu allongée.—Taille AD ESA 1h MOYENNE. > 2 ue RE Me De ere Un Res. ele» AUS MSA» de een ES Antennes annelées dans les deux sexes, terminées brusquement en bouton aplati.— Taille moyenne. . + + : Antennes annelées dans les deux sexes, à massue grossissant insensiblement et non distincte de la tige, — Ailes Drones En UERNS — aille Moyenne RER... + «ventes, (124) (123) (131) (152) (125). 120 Go (127). G. SATYRUS. 103 (125) Antennes annelées de blænc seulement dans la femelle, à massue distincte de la tige, mais un peu allongée. — Ailes inférieures fortement dentées. — Taille au-dessus de la moyenne. CLYMENE. . Envergure, 5amill.—Ailes d’unbrun-|' Russie méridionale ,| Il a été fort rare dans Fab. Ochs. God. jaunâtre clair, avec la frange entrecou- Turquie, Hongrie, Vol-[les collections, et n’est Hub. 165-166. pée; supérieures ayant le disque fauve, |hynie. En juin. . [pas encore très-répan- Bdv. Zcon. pl. 41. fig.lavec plusieurs taches apicales de la du, quoiqu’on le prenne même couleur, dont uné ou deux mar- communément sur les quées d’un point noir; inférieures ayec frontières de la Tur- trois points noirs anté-terminaux sur des | quie. La femelle est plus taches fauves. Dessous des supérieures rare que le mâle et vole fauve, encadré de gris jaunâtre, Dessous un peu plus tard, des inférieures d’un jaune-verdâtre sale, avec une série anté-marginale de sept eux noirs à iris fauve, ét une éclaircie près de la côte. ® Plus grande, plus pâle; taches apicales d’un jaune blanchâtre. Dessous des inférieures d’un cendré clair, avec la ligne médiane et l’anté-terminale dis- tinctes. 4-0. Dup. Suppl. pl. 29. fig. 4-7: Envergure ; 56 mill. — Ailes d’un] Grèce, Hongrie, Tur-| Ce beau Satyre n’est brun-jaunâtre clair, avec la frange en-[quie, Crimée. En mai [pas encore très-répandu trecoupée ; supérieures ayant le disqueljuin et juillet. dans les collections. Il fauve, avec uné large tache costale brune, a les mêmes mœurs que un point noir apical, et la nervure infé- Maæra. En Hongrie on rieure très-sinuée ; inférieures très-den- le trouve volant avec tées, avec quelques yeux bruns cerclés Clymene, maïs bien plus de grisâtre et peu marqués. Dessous des rarement. Il est aussi supérieures beaucoup plus clair que le bien plus difficile de se dessus et sans tache costale. Dessous des procurer des femelles inférieures cendré, avec les lignes ba- que des mâles. Les an- silaire et médiane sinuées et peu mar- tennes de ceux-ci sont quées en brun, l’anté-terminale double, d’un brun roux sans plus claire au milieu et surmontée d’une annelures bien distince- ROXELANA. Fab. Ochs. God. Hub. 680-6853. Dup. Suppl. pl. 30. fig. 1-4. Bdv. Jcon. pl. 45. fig. 1-3. série de sept yeux; les deux premiers tes, avec la massue noire et les trois derniers grands, noirs, cer- à sommité fauve, tandis clés de jaune, et les deux autres petits, que celles de la femelle gris et à peine visibles; une tache blan- sont annelées très-visi- châtre au bout de la cellule. blement , comme celles © Plus grande, ayant la tache dis- de Mæra, Megæra, etc. coïdale des supérieures coupée par les nervures et par une ligne transverse brunes, ét en outre plusieurs taches api- cales d’un jaune clair. Inférieures avec les yeux mieux marqués ; dessous de celles-ci d’un gris varié de blanchâtre, avec les lignes et les yeux mieux mar- qués:' : (126) Antennes annelées dans les deux sexes, terminées brusquement èn bouton aplati. — Taille moyenne. (Les Vicicoles. Dup.) MOERA. Envergure, 45 mill.—Ailes d’un brun| Parties méridionales| 1lest moins commun Lin.? Fab.? jaunâtre, avec une bande anté-terminalelet centrales de PEuro-lque Megæra. 11 arrive] Bdv. God. pl. 7 sec.[maculaire d’un jaune fauve; celle des|pe. Mêmes époques etfassez souvent que Ja fig. 2. supérieures large, coupée inférieure-|localités que Megé&ra. |pupille inférieure de Adrasta Ochs. ment par une ligne brune, et marquée] Chenille d’un vert|l’œil apical est suppri- Hub. 856-839. supérieurement d’un gränd œil noir bi-clair, avec une lignelmée. La teinte du des- | Le Satyre. Engr. pl.|pupillé, surmonté d’un autre très-petit; [dorsale brune liserée de|sous des inférieures 26. fig. 50 c. ». #.|celle des inférieures, qui sont légère-|blanchâtre, et une ligne|varie’ aussi du gris- F, et Do bis, c. ment dentées, étroite, composée delatérale blanchâtre; tête blanc: argenté au gris quatre taches, dont les deux angles ar-let pattes vertes. Vit surlviolâtre. un peu sau- sons 104 ADRASTA. Dup. Suppl. pl. 46. fig. 1-2. Mara. Ochs. Hub. 174-195. Le Némusien. Engr. pl. 26. fig. 51 4. n. IIERA. Ochs. Treits. Hub. 156. Bdv. Icon. pl. 44, fig. 1-2. Dup. Suppl. pl. 46. fig. CE 5-4. Mara. var. God. MEGZÆRA. Lin. Fab. Ochs. Bdy Hub, 177-190. God, pl. » sec. fig. 3. G. SATYRUS. noir, Dessous des supérieures ayant la ligne qui précède l'œil longue, brisée, nullement ombrée de roux et surmontée de six yeux presque contigus, entourés de plusieurs cercles bruns et jaunâtres, et dont l’anal double, @ Plus grande, avec la bande des su- périeures plus large et s'étendant sur tout le disque; celle des inférieures ayant quelquefois cinq taches. Yeux du dessous des inférieures encore plus grands et plus contigus. Un peu plus grand; brun plus foncé et envahissant aux supérieures la partie de la bande fauve qui est en deçà de la ligne sinueuse; cette bande d’un fauve plus roux et formant aux inférieures des taches isolées et ordinairement au nom- bre de trois seulement. Dessous des su- périeures plus vif. Dessous des inférieu- res d’un gris foncé, très-saupoudré de brunâtre ou de violâtre, et laissant mieux voir une tache plus blanche à la côte. ® Partageant tous ces caractères et ayant à peine le disque des supérieures d’un fauve très-roussâtre. Envyergure, 40 mill. — Ailes d’un claire; supérieures avec un œil unipu- pillé, surmonté d’un autre plus petit et placé sur une tache d’un fauve terne au- dessous de laquelle se trouvent quelque- fois deux autres taches semblables; in- férieures avec une série de taches anté- terminales du même fauve, chargées de trois à cinq yeux noirs. Dessous des su- périeures d’un brun terne, avec les ta- ches fauves plus grandes et précédées d’une ligne formant un angle au bout de la cellule. Dessous des inférieures d’un gris un peu rosé, très-saupoudré de noi- râtre, avec les trois lignes dont la mé- diane éclairée à son sommet d’une tache blanchâtre, et suivie d’un rang d’yeux assez petits, ordinairement isolés, en- tourés de plusieurs cercles bruns et jau- oâtres, et dont l’anal double. ® De la même taille, avec les taches fauves plus grandes aux supérieures, et formant bande. Elle ressemble beau- coup, en dessus, au mâle de Mera. Envergure, 4o mill. — Aïles d’un jaune fauve, avec les nervures et des li- le disque, et au sommet un grand œil rondies et marquées chacune d’un œillles graminées, en avril|poudré, mais jamais au- et juin, Chrysalide mais ne formant point d’angle au bout deldue, d’un vert clair ou|mais teinté de fauve. la cellule. Dessous dés inférieures d’un|d’un noir verdâtre, avec gris blanchâtre uni, avec les trois lignes|deux rangées de bou- dont l’anté-terminale double, sénuée ,|tons fauves sur le dos. Parties montueuses rope. Suisse, Allemagne, brun-noirâtre terne, avec la frange plus|Ttalie, Servie, Autriche. En mai et août. juillet. suspen- et de l'Eu- Dans toute l'Europe, au bord des chemins, lelcommun, surtout le gnes transverses brunes ; supérieures|long des murs, dans les]long des habitations. en ayant une plus large et plus terne sur[bois , etc. En mai et[On voit quelquefois un point noir au-dessous tant que dans Megæra, et d’ailleurs il n’est ja- Il est difficile de sa- voir ce qu'il faut consi- dérer comme le Mera typique. Les auteurs al- lemands donnent lenom d’Adrasta à notre Mæra et vice versa : aussi fau- drait-il peut-être faire d’Adrasta l'espèce typi- que; mais le nom de Mara est si générale- ment adopté pour l’es- pèce que nous décri- Yons, que nous n’avons pas cru devoir le chan- ger. Ce n’est qu'une légè- re variété de Mæra, avec lequel il se fond par des individus intermédiai- res; et ce qui le prouve jusqu’à l'évidence, c’est qu’il a été élevé de la même chenille. IL n’est pas encore très-répandu dans les collections, parce que jusqu'ici on l’a regardé comme simple variété de Mæra; mais M, Bois- duval, qui en a élevé la chenille, pense, avec M. Treitschke , qu'il forme une espèce distincte. De pareilles preuves et de pareils témoignages ne peuvent rien laisser à désirer sur son authen- ticité. Il est extrêmement G. SATYRUS. Le Satyre. Engr. pl. [noir unipupillé, surmonté d’un autre api-[chenille d’un vert d’eau, |de l’œil apical des supé- 26. fig. 50 À. n. cal très- petit. Inférieures légèrementlavec une ligne dorsale|rieures. dentées, d’un jaune fauve, avec la pre-|plus foncée et liserée de mière moitié plus foncée jusqu’à la ligne|blanchâtre des deux cô- médiane, puis traversées d’une autreltés, une ligne latérale ligne incertaine , découpant souvent des|blanchâtre, surmontée taches sur lesquelles sont quatre à cinqg|d’une ou deux autres yeux. Bord terminal brun, traversé par|lignes également blan- une ligne plus claire. Dessous des infé-|châtres et un peu si- rieures d’un gris jaunâtre saupoudré delnuées. Tête » pattes brun, avec les lignes basilaire et mé-|membraneuses ct poin- diane bien marquées, très-dentées, éclai-|tes anales vertes, pattes rées de fauve; puis six yeux très-petits,|écailleuses brunâtres. isolés, entourés de plusieurs cercles|Vit en mars, avril et bruns et jaunâtres. Ligne anté-termi- juin sur les graminées. nale double, très-dentée et rousse infé- Chrysalide d’un vert rieurement. pâle ou d’un noir ver- ? Plus grande, dépourvue de laligne|dâtre, avec deux rangs plus terne des supérieures, et avec les|de tubercules jaunâtres yeux des inférieures également petits et|sur le dos. Suspendue isolés. le long des murs, des arbres, etc., etc. Ticerius. Plus petit, ailes un peu plus arron-| Corse et Sardaigne.| M. Rambur a élevé Bonelli. Rambur. dies, d’un fauve plus clair, avec la bande Presque toute l’année|la chenille de ce Satyre; Bdv. Zcon. pl. 45. fig.Imédiane des supérieures chez le mâleldans les parties chaudes|mais, en suivant atten- 1-3. plus rétrécie par en haut; inférieureslet aux mêmes époques|tivement sa description Dup. Suppl. pl. 30. fig [manquant absolument de la ligne brune que Megæra dans lesisur plusieurs chenilles 5-7. qui précède les yeux, et ayant le bord|montagnes. de Megæra, nous nous Paramegæra. Hub.|terminal traversé et interrompu par une sommes convaincus 842-844. ligne fauve. qu’elle convenait par- $ Analogue à la précédente. : faitement à beaucoup d'individus de celle-ci ; il en est de même de la chrysalide. D’une autre part, nous ayons pris avec des Megæra ordi- daires un individu qui offre tous les caractères de Tigelius. Celui-ci n'est donc pour nous qu’une variété locale, Peut-être devrait-on lui restituer le nom de Pa- ramægera, mais nous ne : sommes par sûrs que ce nom d'Hubner soit an- térieur à celui de Bo- nelli. Lyssa. Il diffère à peine de Megæra par le] Dalmatie. Il y a dans la pl. 44 Pareyss. dessous des inférieures, qui est d’un de M. Boisduyal une Bdv. Zcon. pl. 44. fig.{gris blanchâtre uniforme, comme dans erreur : la fig. 6 repré- 4-6. M æra. sente la var. Lyssa mâle et non le Xiéphia. 105 (127) Antennes annelées dans les deux sexes, à massue grossissant insensiblement et non distincte de la tige. — Ailes brunes en dessus. = Tailletmoyennes UE Mere rare TIR 8 SUPÉTIEUTES AVEC UNIL EIEDIOR NN ES ET NO Ga2) (128) Supérieures avec une série de quatre à cinq yeux. : . «+ + « + . . 190 (129) Supérieures avec un seul œil apical. ÆGERIA. Envergure, 4o mill. —Ailes dentées,| Nord et centre de lal Il est très -com- [un Fab. Ochs, Bdv.|brunes, avec des taches arrondies d’un France et de l'Europe.lmun dans les parties Hub. 181-182. jaune pâle et la frange blanche. Sommet|En avril et juillet. couvertes et ombra- I. . (128) 100 G. SATYRUS, God. pl. 8 sec. fig. 1. [des supérieures marqué d’un œil noir;| Chenille ridée trans- gées de tous les bois. Le Tircis. Engr. Meoxe. Ochs. Treits. Hub. 179-180. Ægeria. var. God. Bdy. XxPB1A. Fab. God. Bdv. Zcon. pl. 44. fig. 7 Dup. Suppl pl. 46. \ fig. 5-6. HYPERANTHUS. Lin. Fab. Ochs. Bdy. God, pl. 7. fig. 3. Polymeda. Hub. 172- 173. Le Tristan, Engr. inférieures en ayant trois ou quatre po-[versalement , d’un vert sés sur les taches jaunes anté-margina-|pâle, avec une ligne les. Dessous des inférieures d’un juune|dorsale d’un vert foncé, sale, avec le bord marginal teinté de|doublement liserée de gris violâtre et surmonté de quatre à|blane, etune autre ligne cinq points jaunes, cerclés de brun maisblanche au-dessus des peu nettement; ligne médiane éclairée|pattes. Tête et pattes extérieurement de jaune plus pâle quelvertes. Vit en mai et le fond. septembre sur les gra- À ailesun peu plus arrondies, avec|minées. Chrysalide sus- les taches jaunes plus grandes et plus/pendue, grisâtre ou ver- pâles. te, avec le dos renflé et quelques lignes noires sur l'enveloppe des ai- les. Les taches, au lieu d’être d’un] Midi de la France, jaune pâle, sont d’un fauve jaunâtre ,|Suisse, Allemagne, etc., un peu plus grandes, surtout aux infé-letc. rieures, où les yeux sont plus prononcés ; le dessous est, comme le dessus, plus chaud de ton et celui des inférieures est plus largement violâtre ; la frange est d’un brun fauve. Dillère peu en dessus de la variété] Espagne, Portugal. Cette variété est bien précédente. Il est peut-être encore d’un tranchée et devra peut- ton plus chaud; les supérieures sont être constituer une es- plus aiguës au sommet et les inférieu- pèce séparée. Espérons res plus prolongées à l’angle anal. En que M. Rambur, qui dessous, toutes les parties qui sont vio- visite en ce moment lâtres chez Meone sont d’un roux vif une partie de l'Espagne, chez Xiphia. Les lignes de l’intérieur résoudra complétement de la cellule des supérieures sont plus la question. droites ; la ligne médiane des inférieures est moins dentée, circonscrit très-bien la partie rousse de la base et est éclairée par une bande d’un blanc sale, courte, partant de la côte, où elle est plus large, et se terminant au bout de la cellule par un petit crochet. (130) Supérieures avec une série de deux à cinq yeux. (Les Ramicoles. Dup.) Envergure, 42 mill. — Ailes arron-|[ Dansune grande par- Il est fort commun dies, d’un brun-noir uni, avec quelques|tie de l’Europe. En juin.[dans tous les bois des points plus foncés et la frange d’un gris-| Chenille pubescente;|environs de Paris et de blanc; dessous d’un brun jaunâtre, avec|d’un gris roussâtre, avec|Chartres, et cependant une série anté-terminale d’yeux noirs à[une ligne dorsale brunelnous ne l'avons jamais iris jaune, au nombre de deux à quatrel interrompue, une autre|vu voler auprès de Ghâ- aux supérieures, et aux inférieures dellatérale d’un blanc jau-fteaudun, quoique les cinq, dont les deux premiers isolés. Li-Inâtre et quelquefois unelterrains et la végétation gnes médiane et anté-terminale un peulautre entre les deux,|n’expliquent en aucune visibles. plus claire que le fond.[manière cette dispari- © Plus grande, plus oculée et dont|Tête rousse ; ponctuéeltion subite. On rencon- les yeux paraissent davantage en dessus. |de noir; pattes roussä-[tre parfois des individus tres. Vit en mai sur les|opposés à la variété sui- graminées. vante, c’est-à-dire dont Chrysalide non sus-Îles yeux sont très- pendue, courte, d’un|grands et oblongs. jaune d’ocre, avec l’en- veloppe des ailes plus claire et marquée de traits noirs. G. SATYRUS. ARETE. N'en diffère qu’en ce que les yeux Mull. Bork. Schn. sont remplacés par autant de petits Hyperanthus. variété] points d’un blanc jaunâtre. God. Bdv. Hub. 175. Le Tristan. Engr. 52 r. 107 DEJANIRA. Lin. Fab, Ochs. Bdv. Hub. 170-191. God. pl. 8. fig. 1. La Bacchante, Engr. Envergure, 52 mill. — Aïles d’un] Dans toute l'Europe.| 11 n’est pas très-com- gris-brun-jaunâtre clair, avec une dou-|En juin, mun. 11 habite de pré- ble ligne anté-terminale plus foncée, et| Chenille d’un vert/férence les allées om- la frange jaunâtre. Supérieuresavecune clair, avec trois lignes|bragées des bois bas et série de cinq points noirs contigus, cer-|dorsales et deux latéra-lhumides et les prés qui clés de jaune clair, précédés par unelles plus foncées; celles-|les avoisinent. Son vol éclaircie à la côte, et dont les inférieurslci bordées inférieure-lest saccadé et sautillant, plus gros. Inférieures avec quatre à cing|/ment d’une ligne blan-let il se pose volontiers points semblables. Dessous plus clair,|châtre. Tête et pattes|sur les feuilles et sur les avec un trait jaune dans la cellule et unelécailleuses , jaunâtres , [troncs d’arbres. large bande anté-terminale, d’un jaunelmembraneuses, vertes. clair aux supérieures, blanche aux in-| Vitenayrilsur l'ivraie férieures, et sur laquelle sont les yeux.|( Lolium perenne). Ligne anté-terminale triple. Chrysalide non sus- £ Semblable. pendue, semblable à celle d'Hyperanthus. (151) Chenille.….— Toutes les nervures sans renflement brusque à leur base; la costale un peu dilatée » mais faiblement et longuement ; la médiane à peine plus forte que les autres, — Antennes d massue grossissant insensiblement, peu distincte de la tige et courbée à l’extré- milé. — Taille moyenne. AELLO,. Ochs. God. Dup. Suppl. pl. 31. fig. 1-3. Bdv. Zcon. pl. 56. fig. 1-3, Hub. 519-521 et Norna 141-142. NORNA. Ochs. God. Hub. 763-766. dv. Zcon. pl, 56. fig. 6 Düp. Suppl. pl. 51. fig. 4-5. Genre CHIONOBAS. Bdv.— Les Arcticoles. Dup. Envergure, 45 mill.—Ailes d’un gris- Jjaunâtre clair, avec la frange blanche entrecoupée de noir et une bande anté- terminale d’un jaune d’ocre pâle, macu- laire aux supérieures et marquée d’un ou deux yeux noirs écartés, et aux in- férieures d’un œil près de l’angle anal, accompagné intérieurement d’un autreplus petit ; supérieures ayant en outre un épi oblique, velu et plus foncé sur le dis- que. Dessous des supérieures d’un jaune d'ocre, plus obscur à la base, strié de blanc et de brun à l'extrémité, avec les yeux du dessus. Dessous des inférieures d’un blanc jaunâtre, très-strié de brun, avec les nervures blanches, les trois lignes à peine visibles, et un œil à l'angle anal ; massue dés antennes d’un roux clair. $ Plus grande, plus claire et plus jaunâtre en dessus, sans épi discoïdal aux Supérieures, qui sont plus arron- dies. Yeux des mêmes ailes plus grands et plus nombreux. Envergure, 45 mill.—Ailes d’un brun- cendré jaunâtre , avec la frange grise en- trecoupée de noir, et une bande anté- terminale d’un fauve jaunâtre, marquée aux supérieures de deux yeux écartés, aux inférieures d’un seul à l'angle anal et qui manque quelquefois. Dessous des supérieures analogue à celui d’Aello. Dessous des inférieures d’un fauve pâle très-strié de brun, avec les nervures con- colores et les lignes basilaire et médiane, bien distinctes, laissant entre elles une larse bande brune,“plus foncée sur ses Alpes de la Suisse,] C’estl’espèce de cette du voie. En juillet. Tyrol et de Ja Sa-[section la plusrépanduë dans les colléctions. Elle ne se rencontre que sur les montagnes élevées et au-dessus de la ré- * [gion des forêts, et aime Laponie, Livonie, Scandinavie. En juillet. à se poser à terre ou contre les parois des rochers. Le nombre des yeux est très-variable, surtout dans les femel- les. Le Norna d'Hubner, 141-142, se rapporte ici sans nul doute. Il est rare dans les collections, mais moins cependant que les sui-|! vants. D’après Hubner et M. Boisduval, il au- raitle même ton en des- sus qu'Aello, preuve qu’il varie par le fond de la couleur, car tous les individus que nous ayons vus étaient plus rembrunis que cette es- pèce. Dalman dit qu’il 108 G. SATYRUS. bords et éclairée de blanchâtre des deux côtés. à © Plus grande, plus pâle, à ailes su- périeures plus arrondies et marquées d’un petit point noir entre les deux yeux. Le fond de la couleur est très-rem-| Idem. bruni, les yeux sont plus petits de part et d'autre, et la bande du dessous des inférieures forme dans son milieu un angle plus saillant que dans les indivi- dus ordinaires. CÆLENO. Hub. 152-153. JUTTA. Hub, 614-615. Bdv. Zcon. pl. 38. fig. 4o. Envergure, 50 mill. — Ailes d’un] Laponie, environs de brun roux un peu violâtre, avec la frange|Torneo et de Lycksele. grise, entrecoupée de noir, et une bande|En juillet. anté - marginale très-maculaire, d’un fauve jaunâtre. Supérieures très-aiguës au sommet, ayant un large épi brun et velu sur le disque, et la bande chargée de trois points noirs rarement pupillés. Inférieures ayec cette bande également maculaire et marquée de deux points noirs près de l'angle anal. Dessous des supérieures d’un gris jaunâtre, avec la bande plus claire et l’angle apical strié de gris. Dessous des inférieures d’un gris cendré légèrement violâtre, finement strié de brun, avec les lignes basilaire et médiane sensibles, mais peu marquées et éclairées de gris violâtre plus clair que le fond. Massue des antennes d’un roux foncé en dessous. @ Plus grande, plus arrondie , ayant les points plus gros, plus souvent ocel- lés et parfois au nombre de quatre aux supérieures, qui n’ont point d’épi dis- coïdal. Dessous des inférieures un peu moins violâtre et à lignes oblitérées et indiquées seulement par trois ou quatre taches plus claires que le fond. pl. BaLper. Bdv. Icon. pl. 39. fig. 1-3. Dup. Suppl. pl. 49. fig. 4-5. Beaucoup plus petit (40 mill.).—Su- périeures dépourvues de l’épi discoïdal noirâtre. Dessous des inférieures ayant la bande un peu moins sinueuse, forte- ment dentée du côté externe et peu sen- sible du côté interne. Ligne anté-termi- nale plus prononcée. Cap-Nord. TARDPEIA. Esp. Ochs. Hub. 779-782. Tarpeius. Fab. God. Due Suppl. pl. 51. fig. “7e Russie méridionale entre le Volga et les monts Ourals. Euvergure, 45 mill. — Aïles d’un fauve sale, avec les nervures plus fon- cées et la frange entrecoupée de noirâtre. Supérieures aiguës au sommet, avec la base un peu obscure et une bordure d’un brun roussâtre, précédée d’une série de cinq points noirs, aveugles. Infé- rieures ayant la base légèrement bru- nâtre jusqu’à la ligne médiane, et une bordure comme les supérieures, précé- dée de quatre points noirs. Dessous des varie aussi pour le nom- bre des points ocellés. C’est à peine une va- riété, et on retrouve tous ses passages avec Norna. J1 est encore extrè- mement rare dans les collections. Nous en ayons vu quatre indivi- dus. M. Duponchel pense qu’il n’est qu’une va- riété plus petite de Jutta, et M. Boisduval le regarde comme espè- ce séparée. Pour nous, qui ne l’avons pas vu en nature, nous ne pou- yons nous prononcer à cet égard. Il est très- rare, et se trouve aussi au Groënland et en Is- lande. Il n'existe pas en France. Notre descrip- tion est faite sur une fi- gure fort exacte que M. Lefebvre a fait faire à Vienne, lors de son voyage en Autriche. Cette figure représente une femelle , c’est pour- quoi nous ayons mieux aimé la décrire seule + G. SATYRUS. supérieures fauve, strié de brun, avec le sommet jaunâtre, et une ligne brunâ- tre formant un angle aigu au bout de la cellule. Dessous des inférieures avec les nervures blanchâtres, la ligne médiane bien marquée, éclairée de jaune chair, et la ligne basilaire un peu indiquée par une éclaircie de la même couleur, qui se voit en transparence en dessus. Points pareïllement aveugles; antennes d’un roux clair, ©. BOOTES. Envergure , 45 mill. — Ailes minces, dv. Jcon. pl. 37. fig.[d’un gris-brun jaunâtre ; les supérieures 4-6. très-aiguës au sommet ; les inférieures Dup. Suppl. pl. 32. fig.|légèrement dentées, avec le disque et 5-5. la bordure plus foncés; cette dernière Treits. Suppl. surmontée d’un rang de taches incertai- nes, mais bien sensibles, d’un jaune d'ocre. Dessous des supérieures plus jaunâtre que le dessus, avec le sommet blanchâtre, strié de brun et marqué presque toujours d’un point blanc. Cel- lule fermée par un trait noirâtre, ren- fermant quelquefois une ligne et suivie d’une autre ligne semblable, formant un angle aigu très-prolongé sur la qua- trième nervure. Dessous des inférieures gris, strié de brun, avec les nervures blanchâtres et les lignes basilaire et mé- diane nettement coupées, laissant entre elles une bande d’un brun noir, éclairée de blanc des deux côtés; ligne anté-ter- minale formée d’une suite de traits in- terrompus. £ Plus grande, plus arrondie, plus jaunâtre, avec les bandes du dessous visibles en dessus, même aux supé- rieures, Cap-Nord. BORE. Envergure, 45 mill. — Ailes très- Ochs. Hub. 154-156.|minces, d’un gris jaunâtre pâle, avec 756? une partie du bord marginal un peu Bdv. Zcon. pl. 55. fig.|plus claire, surtout aux inférieures. 1-3. Dessous des supérieures très- strié de Dup. Suppl. pl. 32.[brun et blanchâtre au sommet. Dessous fig. 1-2. des inférieures également strié de brun, Fortunatus. Fab. God. |avec les nervures blanchâtres et la ligne médiane plus foncée, denticulée et éclai- rée de blanchâtre; ligne basilaire quel- quefois également marquée et éclairée, mais moins distinctement; pattes et an- tennes d’un jaune roussâtre. £ Plus grande, plus arrondie, un peu striée en dessus. En juillet. " | OExo*. La couleur du fond est plus foncée et Bdv. pl. 39. fig. 4-6. Îles supérieures portent quelquefois une Dup, Suppl. pl. 49:.|série de taches jaunâtres anté-margina- fig. 1-5. les à peine sensibles, La frange est plus distinctement entrecoupée. Le dessous Laponie. Alpes de la Laponie. que de donner la des- cription du mâle d’après les auteurs, ce qui ne serait qu’une répétition inutile. La figure qu’en a donnée M. Duponchel a été également copiée sur ce dessin, mais l'en- luminure a rendu le fauve trop vif et le brun trop tranché. Il est très-rare. On le trouve également an Groënland et au Labra- dor. On remaique quel- quefois sous les infé- rieures , au-dessus de la ligne anté-terminale, une série de petits points blancs. Il doit présenter du reste plusieurs varié- tés, mais les espèces hy- perboréennes sont sira- res dans les collections, qu'on ne peut les étu- dier que sur un petit nombre d'individus. Nous n’en ayons vu qu’une paire de cette espèce, N'ayant eu à notre disposition qu’un seul individu de cette espèce, nous n'avons pu bien juger des différences qu’il présente avec les espèces si voisines qu'on a décrites dans ces derniers temps, Nous pensons que cet individu est le Fortuna- tus de Godart et Fab., ou Bore de Dalman, etc., etc.; mais nous n’oserions assurer qu'il soit celui de M, Boisdu- val, lequel nous semble différer du Bore des au- teurs. Nous n'avons vu que deux femelles parfaite- ment conservées de ce Satyre, et il nous est impossible de nous pro- 109 * M. Boisduval décrit sous le nom d’4/50 le mâle d’un Satyre très-voisin de ceux-ci; mais, comme il n’a encore été pris que dans la Sibérie et aux États-Unis d'Amérique, nous ne pensons pas qu'il doive être considéré comme européen. - (152) Chenille glabre et luisante. Les deux premières nervures seulement renflées à leur base dans la femelle. —Massue des antennes globuleuse et en bouton.— Nervures du dessous des quatre ailes plus claires que le fond. . . Les trois nervures des supérieures renflées à leur base dans les deux sexes.— Massue de (135) Fa Dessous des (154) Les deux premières nervures seulement PHRYNE. Ochs. G. SATYRUS. des inférieures est plus strié; la bande transverse y est moins sensible que dans Bore. Les antennes sont brunes en des- sus, d’un ferrugineux foncé en dessous (cependant M. Lefebvre a vu un indi- vidu qui les avait tout-à-fait semblables à celles de Bore). Le corps est garni de poils très-noirs. ailes ayant les nervures concolores. . noncer sur sa validité sans en avoir Comparé un certain nombre des deux sexes avec Bore. Nous devons dire seu- lement que ces deux fe- melles présentent la plus grande analogie avec ce dernier. du dessous des quatre ailes plus claires que le fond. Envergure, 36 mill. — Ailes un peu oblongues, d’un brun de terre d’ombre, Hub. 200-201. 708-709.|avec la frange, la côte et l'extrémité Bdv. Zcon. pl. 45. fig. 4-6. Phryneus. Fab. God. des nervures plus claires. Dessous d’un brun clair, avec Les nervures blanches et une série anté - marginale d’yeux noirs Dup. Suppl. pl. 53. fig. placés sur des taches plus claires que le 1-4. Le Phryné. Engr. fond. Inférieures ayant en outre la par- tie supérieure de la cellule éclairée de jaunâtre, et un petit trait blanc dans son milieu. @ Plus pelite, d’un blanc un peu jau- nâtre , avec le dessous plus clair. Russie méridionale, Il est très-rare dans bords du Volga, Cri-Îles collections; nous mée. En juin. n’en ayons vu qu’une seule paire, mais il sem- ble varier fort peu. Il se rapproche d’Afra par le dessous des inférieu- res et surtout par le trait de la cellule, mais il s’en éloigne sous tous les autres rapports. s antennes allongée et —Les trois nervures des supérieures très-renflées à leur origine, au moins dans les mâles.—Massue des antennes distincte de La tige.— Taille petite. . . + « « + . (133) fusiforme. (34) + (135) renflées à leur base dans la femelle. — Massue des antennes globuleuse et en bouton. — Nervures (135) Les trois nervures des supérieures renflées à leur base dans les deux sexes. — Massue des antennes allongée et fusiforme. — Dessous des ailes ayant les nervures concolores. OEDIPUS. Fab. Ochs. Treits. God. pl. 19 s. fig. 5-6. OEdipus. Bdv. Dup. Pylarge. Hub. 245-246. 702-709. Miris. Fab. HERO. Lin, Ochs. Bdv. Hub, 252-253. Var. accid, 849-850. God. pl. 8 sec. fig. 2. Sabæus. Fab. Le Malibée. Engr. (Les Dumicoles. Dup.— Petits Satyres vulgairement.) Envergure, 57 mill.— Ailes entières, Autriche, Piémont, Il est commun aux arrondies, d’un brun noirâtre uni. Des-[Hongrie, centre de lalenvirons de Beaugency x 3 € ° e = sous d’un brun jaunâtre clair, avec une|France. Dans les bois.|( Loiret), mais ses loca- ligne anté-terminale couleur de plomb,/A la fin de juin. brillante. Supérieures ayant cette ligne précédée, près du bord interne, d’un ou deux yeux noirs à iris jaune. Inférieures en ayant une série de six plus grands, dont celui de la côte isolé; ces yeux sou- vent précédés d’une bande courte et on- dulée d’un jaune clair ou d’un gris ar- genté. ® Ayant deux des yeux apparents aux inférieures en dessus, et un troi- sième aux supérieures en dessous. Envergure, 34 mill. — Ailes d’un Nord et centre de la brun noirâtre ; les supérieures entières,|France et de l’Europe. avec un très-petit point noir apical cer-[En mai et juin. clé de fauve ; les inférieures très-légè- rement polygonées, avec trois à quatre points semblables, dont deux beaucoup plus gros, et un trait fauve à l’angle anal. Dessous d’un brun plus clair, avec une lités sont assez restrein- tes en France. Nous pensons avec Godart que le 8. Miris de Fa- bricius n’est autre que la femelle de cette es- pèce. I] n’est pas rare dans certaines localités des environs de Paris, mais à mesure qu’on appro- che du midi il devient moins abondant. Nous ne J'avons trouvé qu'une seule fois, aux LEANDER. Fab. Ochs. God. Dup. Suppl. pl. 25. fig. D 7. Bdv. Jcon. pl. 45. fig. 8 De . Clite. Hub. 526-527. 747-748. ARGANIUS. Lin. Fab. Bdv. God. pl. 8. fig. 3. Arcania. Ochs. Hub. 240-242. Le Céphale. Engr. AMARILLIS. Herbst. Eversmann. G. SATYRUS. environs de Château- dun, bien que nous l’y ayons souvent cherché, ligne anté-terminale couleur de plomb. Inférieures marquées au-dessus de six yeux noirs à iris d’un fauve rouge, pré- cédés d’une bande blanchâtre. Bord terminal longé par une ligne également d’un rouge fauve. Ç Ayant les yeux mieux marqués, et ordinairement aux supérieures un point fauve assez distant de l'œil apical, qui est précédé en dessous d’une ligne blan- châtre. Envergure , 38 mill.— Ailes entières; les supérieures un peu aiguës au som- met, fauves, avec une large bordure, le bord interne et l'extrémité des ner- vures d’un brun noirâtre, et marquées d’un point noir apical. Inférieures d’un brun noirâtre, avec une tache fauve à l’angle anal, et une série de points noirs anñté-terminaux. Dessous d’un fauve mêlé de gris, avec une ligne anté-terminale plombée; inférieures ayant au - dessus une bande d’un fauve plus vif, surmon- tée d’une série d’yeux noirs, petits, égaux, bien alignés et légèrement cer- clés de jaune clair. £ Plus grande, plus arrondie, ayant les ailes supérieures entièrement fauves, ayec une bordure noire étroite, et aux inférieures une bande anté-terminale fauve, divisée par les nervures et sur laquelle ressortent bien les points noirs. Yeux du dessous des inférieures plus largement cerclés de jaune. Russie, Hongrie. En| Le point apical est juin. souyent accompagné d’un second, surtout en dessous. Ce Satyre est rare, et la plupart des collections ne le possé- daïent pas; mais depuis quelquesannéeslesmar- chands allemands l’ont un peu plus répandu. Envergure, 36 mill. — Aïles d’un brun noirâtre. Supérieures ayant le dis- que fauve, inférieures ayant un trait Dans une grande par-| Il est commun dans tie de l’Europe. En juin|nos bois. En dessus le et juillet. mâle se rapproche de fauve à l’angle anal. Dessous des supé-| Chenille verte, avec|celui de Leander. Il va- rieures fauve, avec une ligne anté-ter-|une ligne dorsale noi-|rie comme tous ses con- minale plombée et un œil apical noir älrâtre, liserée de jau-|génères pour le nombre iris jaune et précédé d’un trait de cette/ne des deux côtés, puis|et surtout pour la taille couleur. Dessous des inférieures d’un|une autre ligne sembla-|des taches oculées. gris jaunâtre jusqu’à la ligne médiane ,|ble, liserée aussi de jau- qui est nettement coupée et largement|nâtre inférieurement, éclairée de blanc jaunâtre, puis ayant lelpuis une ligne latérale bord anté-terminal d’un fauve foncé, tra-|jaune au-dessus des pat- versé par une ligne plombée et surmon-|tes, parfois surmontée té de trois à six yeux noirs, dont trois|d’une ligne pareille à Ja plus grands, surtout celui de la côte, |seconde, mais plus fine qui est très-rentrant en dedans et pres-let peu visible. Stigma- que perdu dans la partie grise. tes roussâtres ; tête et © Semblable, mais ayant souvent un|pattes vertes. Vit en petit point noir cerclé de fauve près de|mai sur les graminées. l'angle apical des supérieures. Chrysalide suspen- due, courte, d’un vert jaunâtre , quelquefois marquée d'une ou deux lignes noires. Envergure, 38 mill. — Ailes fauves, Monts Ourals. En] Il n'existe pas en avec une ligne fine anté - marginaleljuillet. France, et nous l’ayons interrompue et précédée d’une série de décrit sur la figure et points noirs inégauæ et peu marqués. Des- la description que M. sous des supérieures fauve, avec une Eversmann en donne ligue anté- marginale plombée, sur- dans les Mémoires de montée de quatre ou cinq yeux noirs à la Société des naturalis- CORINNA, Ochs. Bdv. à Hub. 536-555. Corinnus. God. pl. 22 T. fig. 7-8. DORUS, Ochs. Bdy. God. pl. 207. fig. 5-6. Dorion. Hub. 247-248. Le Palémon. Engr. PHILEA. Hub. 254-255. Bdv. God, pl. 20 r. fig. 1-2. Satyrion. Ochs. G, SATYRUS. tes de Moscow. Il n’y est point question du sexe, et nous ignorons si c’est un mâle ou une femelle ; mais il est évi- dent que ce Satyre ne se rapporte point à Leander, comme on l’a cru jusqu'ici. La ligne argentée qui surmonte iris jaune, précédés eux-mêmes d’un trait jaune. Dessous des inférieures d’un gris jaunâtre, avec une ligne plombée surmontée d’une bande fauve, sur la- quelle sont cinq yeux noirs cerelés de jaune, précédés eux-mêmes d’une ligne d’un blanc argenté, au bout de laquelle est un sixième œil, près de la côte, perdu dans la partie grise et mal aligné avec les autres. les yeux du dessous des inférieures manque quelquefois. Corse, Sardaigne, Si-| Souvent les nervures vif; supérieures avec une bordure et un cile. En juinetaoût. |du dessous des inférieu- grand œil apical d’un brun noir; infé- Chenille verte, avec|res sont plus claires que rieures largement lavées de cette couleur|une ligne plus foncée etlle fond ; quelquefois à la côte et marquées d’une série anté-|liserée de vert pâle sur|même on remarque à la terminale de points noirs parfois ocel-|le vaisseau dorsal, puis|base une tache d’un lés. Dessous fauve, avec une ligne anté-[une ligne pâle, bordéeljaune clair. Ce Satyre, terminale plombée; supérieures ayant|d’une autre plus foncée, |le plus petit du genre, l'œil apical cerelé de jaune clair; infé-|puis au-dessus des pat-|varie beaucoup. Com- rieures avec la ligne médiane sinute,|tes une ligne jaunâtre rae ses analogues, il pré- éclairée de jaune clair, et une série delsinuée. Tête d’un vert/|fère les endroits remplis cinq à six yeux, dont le costal plus/obscur; pattes écailleu-|d’herbes sèches, et sa grand et à iris d’un jaune clair. ses roussâtres, mem-|chenille même, d’après @ Un peu plus grande, plus arron-|braneuses vertes. les observations de M. die, plus pâle, avec :les supérieures Vit en avril, mai, juil-[Rambur , dédaigne les moins marquées de noir. let et août sur le Carex|oraminées qui croissent gynomane et le Triticum|dans les lieux frais et cespilosum. humides. Chrysalide suspen-| Le papillon est com- due, courte, d’un grisimun en Corse et en roussâtre, variée de|Sardaigne, mais il est noir et de blanchâtre. |encore assez peu répan- du dans les collections. Envergure, 29 mill.—Aîiles d’un fauve Envergure, 32 mill. — Ailes supé-| Espagne, Portugal,| Il est très -commun rieures un peu aiguës au sommet, d’un|midi de la France. Enlet varie assez, princi- brun clair, avec un gros point apical cer-ljuillet. palement pour la gran- clé de fauve. Inférieures fauves, avec deur des yeux, qui sont la côte largement lavée de brun et une sé- quelquefois réduits à de rie de points noirs arqués et dont la con- très-petits points. vexité tournée vers la base. Bessous d’un jaune d’ocre grisâtre, avec uné ligne plombée; supérieures avec l'œil apical placé sur un espace plus clair, coupé intérieurement par une ligne plus fon- cée. Dessous des inférieures d’un cen- dré jaunâtre jusqu’à la ligne mé- diane , puis d’un jaune chair, avec la ligne plombée festonnée et surmon- tée de six yeux disposés très-irrégulière- ment. Ç Ayant les supérieures fauves en dessus, avec une bordure brune. Envergure, 52 mill.— Ailes entières] Alpes de la Suisse,| Ilest moins commun arrondies, d’un brun clair. Supérieures|du Tyrol, etc., etc. Enlque le précédent et le ayant le disque largement teinté deljuillet. suivant. Il varie un peu fauve, sans œil apical ; inférieures ayant comme ce dernier pour un trait fauve à l’angle anal. Dessous la teinte du dessus. des supérieures d’un fauve terne, .avec le sommet et le bord marginal d’un gris- verdâtre clair. Dessous des inférieures de cette dernière couleur jusqu’à la ligne médiane, qui est bien détachée et éclairée IPHIS, Ochs. Bdv. Hub. 249-251. God. pl. 20 r. fig. 3-4. Le Procris. var. Engr. 50 c. ». DAYUS. Lin. Fab. Ochs. Bd. God. pl. 21 u. fig. 1-9, Tullia. Hub, 243-244. Le Daphnis. Engr. PAMPHILUS, Lin, Fab. Ochs. Bdv. God. pl. 8 sec. fig. 3. Nephele. Hub. 92357- 239. Le Procris. Engr, I. G. d’une bande d’un blanc jaunâtre, conti- nue, large et marquée de six yeux bien alignés. Bord terminal entièrement d’un fauve roussâtre, traversé par une ligne plombée. $ Ayant les supérieures fauves, légè- rement ombrées de gris-brun clair près du bord terminal, et les inférieures d’un gris-brun, avec une petite ligne anté- terminale fauve, Envergure, 32 mill.—Ailes entières, arrondies, d’un brun clair. Supérieures|Suède, Est de la France,|les ailes SATYRUS. Suisse, Allemagne, ayant le disque largement teinté de fau-lete. En juin. ve, sans œil apical. Inférieures ayant or- terne, avec le sommet et le bord mar-lsale noirâtre où d’ ginal d’un gris-verdâtre clair. Dessous|vert foncé. des inférieures entièrement de cette der-ltes vertes nière couleur, ayant la ligne médianelroux. non visible et seulement indiquée par/nées deux faches irrégulières blanchâtres, sui- vies d’une série de quatre à cinq petits yeux cerclés de gris blanc et dont le cos- tal plus gros et rejeté en dedans. $ Différant du G' par les mêmes ca- ractères que celle de Phiteu. Envergure 55 mill. Ailes d’un jaune fauve. Supérieures plus claires sur le disque, avec un très-petit point brunâ- tre cerclé de fauve. Inférieures plus sombres, avec un ou deux points pareils près de l'angle anal. Dessous des supé- rieures fauve, avec le sommet gris et deux ou trois petits yeux précédés d’une ligne plus claire. Dessous des inférieu- res d’un gris jaunâtre, avec la ligne mé- diane indiquée seulement par deux ou trois taches blanchâtres, suivies d’une série d’yeux noirs cerclés de jaune. £ Semblable, Envergure 29 mill.—Aïiles d’un jaune On voit souvent sous inférieures , surtout chez les indivi- CS In Chenille verte, poin-[dus pris en Suisse, une dinairement un trait fauve à l'angle anal. |tillée de jaunâtre sur le petite ligne fauve à Dessous des supérieures d’un fauve dos, avec une ligne dor- l'angle anal dans les un|mâles, et les femelles Tête et pat-|présentent parfois quel- - Stigmates|ques points fauves au- Vit sur les grami-|dessus de cette ligne en en avril et mai.|dessus. L’Zphis est com- Chrysalide suspendue,|mun; pour l'avoir frais verte, avec un double/ilfaut le chasseren juin, rang de tubercules blan-|et non en juillet comme châtres sur le dos. Nord et Est de l’Euro- pe. En juin. Dans toute l'Europe. l’indiquent quelques au- teurs, Très-souvent les ta- ches blanchâtres du des- sous des inférieures sont marquées en clair en dessus, surtout chez les femelles, Il aime les prairies humides des montagnes. Il est très-commun et fauve, avec une bande terminale brunä-|Endroits secs et herbus. [varie assez, surtout pour tre, ordinairement peu prononcée. Su-|En mai et juillet. périeures ayant en outre à l’angle apical Chenille l'intensité du fauve et d’un vertidu brun en dessus, et un point brunâtre, ordinairement petit{pomme, avec une ligne|pour Le plus ou le moins dorsale d’un vert foncé|de netteté des points du liserée de blanchâtre des|dessous des inférieures. deux côtés, et une ligne|[On le trouve pendant latérale semblable, mais|presque toute la belle plus étroite et liseréelsaison. et quelquefois tout-à-fait effacé. Dessous d’un gris verdâtre, avec le disque des supérieures fauve et marqué à l'angle apical d’un point ocellé; les inférieures un peu plus foncées jusqu’à la ligne mé- diane, qui est visible dans toute sa lon- gueur, et qui forme au bout de la cellu- le une saillie éclairée de blanc jaunâtre. Ligne anté-terminale à peine sensible, brune et surmontée de petites taches é- gèrement. ocellées et souvent presque insen- sibles, de la même couleur. ® Semblable. seulement inférieure- ment. Tête et pattes d’un vert jaunâtre; pointes anales roussâtres. Viten avril, mai, août et sep- tembre, sur les grami- nées. Chrysalide suspen- due, d’un vert-pâle uni ou varié de quelques li- gnes noires sur l’enye- loppe des ailes. 16 119 114 À G. SYRICHTUS. LyLvus. Bande terminale des quatre ailes bru-| France méridionale,| Certains exemplaires Ochs. God. pl. 20 T.[ne et bien arrêtée; point apical gros et|Espagne, Portugal; Si- de ce Satyre paraissent k fig. 9-10. et bien marqué; une série de petitslcile, etc. En mai, juillet|d’abord très-distincts de Pamphila. Hub. 557-[points bruns anté-marginaux aux infé-|et août. Pamphilus ; mais ce der- 558. rieures. Dessous d’un gris blanchätre nier varie tellement sui- carné, avec la ligne médiane des inférieu- vant les localités, qu’on res bien marquée, sinuéuse, mais sans - ne saurait faire une es- 2 saillie principale, et éclairée dans toute pèce de Lyllus avant la sa longueur; points ocellés plus nom- découverte de sa chenil- breux. le. IL est très-commun. £ Semblable. La femelle offre quel- quefois une ligne plom- G bée sous les ailes supé- rieures, et ses ailes in- férieures sont légère- ment dentées. (156) Jambes postérieures ayant deux paires d’épines.— Ailes non parallèles verticalement dans le repos, . . . + (137) Tribu INT. HESPERIDI (HEsPÉRIDES). (Latr. Heteropterus. Duméril. — Involuti (tribu des). Bdv.) Caractères principaux. — Chenilles tortriciformes *, minces et délicates, vivant à l'abri du contact de l'air, soit dans des feuilles repliées, soit dans l’intérieur des tiges. — Chrysalides enveloppées dans des feuilles roulées. —\WSix pattes ambulatoires, les postérieures munies de deux paires d’épines ou ergots. — Cellule des ailes inférieures ouverte. Caractères secondaires, — Corselet robuste. — Téte aussi grosse que lui.— Abdomen des mâles pourvu de poils à son extrémité. — Ailes presque toujours musculeuses et opérant un vol vif et rapide, quelquefois à l’ardeur du soleil, plus souvent vers un 0 one ete PNR NE eur pr ee UC ERA PSN Genre Syrichtus. . . . . (138) (137) Steropes. . . . . (146) Hespenin (A) (138) Genre XVIII. SYRICHTUS (syricure). (Nobis. Syrichtus et Thanaos. Bdv. — Syrichtus, T'hanaos et Spilothyrus. Dup.) Caractères principaux. — Chenilles dibte grosse et saillante et à premier anneau très-étranglé. — Chrysalide conique, sans aucune pointe que celle de | extrémité postérieure. — Les quatre ailes à peu près horizontales dans le repos, — Palpes écartés, velus, leur dernier article nu et très-visible.—Corps robuste. —Ailes supérieures ayant le plus souvent un repli ** à la côte dans les mâles. Caractères secondaires. —Fol vif et rapide, — Ailes à fond brun, avec de petites taches blanches ou vitrées. — Taille petite. . . . : (139) Ailes brunes, avec de petites taches blanches en dessus. —Frange fortement entrecoupée de brun et de blanc. — An- tennes ayant la massue terminée en pointe mousse, sans crochet à l’extrémité et courbée intérieurement. : (140) Ailes brunes, avec de petites taches vitrées; les inférieures dentées ou déchiquetées. — Massue des antennes droite, souvent un peu recourbée en crochet à l'extrémité. — Un repli à la côte des ailes supérieures dans les mâles. . : . (144) Ailes brunes, avec de petites taches ondées grisâtres. — Frange entière et nullement entrecoupée. — Antennes comme dans la division 140.— Un repli à la côte des ailes supérieures dans les mâles. . . + . . . . . . . . . (145) (139) É Ge mot, employé par Dalman, caractérise fort bien ces chenilles, dônt la peau fine et transparente comme celle de la plupart des Tortricides, souffrirait de l'influence de l'air. FAR 1 : Fes Re : ÉTEE sh = : ve cn qui semble n avoir ju encore été bien observé, est analogue à celui que présentent les ailes inférieures de quelques Papilio exotiques. Quand on e relève, l'intérieur en paraît canaliculé et jaunâtre, tandis que la partie relevée saillit notablement sur la côte. Il n’est pas plus facile d’en deviner l'usage que de ceux des Papilio que nous venons de citer, ou de Ja poche qu’ i iles inféri i ï il ui on voit aux ailes inférieu a b $ sem- blent être le partage exclusif des môles, P q inférieures dans certaines espèces du genre Danaïs, Ces différents organe G. SYRICHTUS. 115 | (140) Ailes brunes, avec de petites taches blanches en dessus. — Frange fortement entrecoupée de brun et de blanc. — Antennes ayant la massue terminée en pointe mousse, sans crochet à l'extrémité et courbe intérieurement. Genre SYRICHTUS. Bdv. Dup. . . . à, 141) { Ailes supérieures des mâles ayant un repli à la côte, . . ( Ailes supérieures dépourvues de repli dans les deux sexes. M CR, . . . . . . . , . . . (142) Ailes supérieures des mâles ayant un repli à la côte. SIDÆ. Envergure 55 mill. — Ailes d’un gris] Italie, Hongrie, Tur-| Une description très- Fab. Tu Bdvy. brun saupoudré de grisâtre, avec beau- quie, Russie méridiona-|longue de cette espèce Hub. 468. coup de petites taches blanches formant|le. En juin. Hesp. du Sida. God. pl.|des bandes. Dessous des supérieures 27 À a. fig. 5-6. d’un gris plus clair, avec les mêmes ta- Le Chamarré. Engr. ches. Dessous des inférieures blanchä- tre, avec deux bandes transverses d’un Jaune un peu orangé, bordées de noir. ® Semblable. seraitinutile; lesbandes jaunes du dessous la fe- ront toujours sûrement distinguer de ses congé- nères. Quelquefois la bande interne se rami- fie, de manière à en for- mer une troisième très- courte à la base de l’ai- le. Cette espèce est rare etpeurépandue dans les collections. CARTHAMI. Ochs. Hub. 520-525.| Envergure 50 mill. — Ailes d’un gris] Dans presque toute| Il est commun aux Tesselum.God. Encycl.|brunâtre très-saupoudré de blanchâtre. l’Europe. En mai etlenvirons de Paris. Nous Le Bigarré, Engr. TessezLun. Ochs. Treits. Hub. 469-470. blanches assez grandes, dont une dans la cellule, et neuf autres composant une série transverse et très-sinuée, bien net- tement coupées , les autres incertai- nes et plus ou moins marquées, celles de la série anté-terminale toujours dis- tinctes. Inférieures très-développées, en- tières ou à peine sinuées près de l'angle anal, avec deux séries de taches blan- ches plus ou moins marquées et quel- quefois un point blanc à la base. Des- sous des supérieures ayant à l'angle api- cal, qui est blanchâtre, deux petites ta- ches grises en anneau allongé et longitu- dinales. Dessous des inférieures d’un gris clair, tirant parfois sur le verdâtre ou le roussâtre, avec le bord marginal blanchâtre et trois séries de taches blan- ches cerclées de gris foncé, dont celles de la série postérieure fondues dans le bord terminal, et étant, savoir , la deuxième à partir de la côte bifide intérieurement, et celles qui avoisinent l'angle anal, lu- nulées et marquées à la base chacune d’un point de la couleur du fond, Anten- nes ayant le côté interne de la massue d'un ferrugineux foncé ou brun. £ Tantôtsemblable,tantôtplusfoncèe, etalors saupoudrée de jaune verdâtre au lieu de blanc, avec la série anté-termi- nale de taches aux supérieures, et tou- tes celles des inférieures peu marquées et jaunâtres; dessous des inférieures à dessins plus marqués et plus verdâtres. Plus grand (55 mill.). Ailes d’une teinte plus foncée, avec les poils et les atomes moins nombreux et plus jaunâ- tres, et conséquemment les taches plus Hesp. Plain -Chant.|Supérieures avec beaucoup de taches|août. God. pl. 12. fig. 4-5. France méridionale. l'avons décrit longue- ment parce que beau- coup d'amateurs le pos- sèdent sous le nom de Tesselum, et qu’une des- cription bien précise peut seule le faire net- tement distinguer, Il varie beaucoup, quoi- que moins que Fritil- lum, et certaines de ses variétés ne sont pas moins difficiles à étudier que celles de cedernier, Le genre Syrichtus, au reste, sera long-temps le désespoir des entomolo- gistes qui ne se fient pas au premier coup d'œil pour nommer une espè- ce. Nora. Hubner figure sous lenom de T'artarus, 716-715, un Syrichtus exotique et dont la pa- trie est le Brésil. Jusqu'à ce qu'on ait trouvé la chenille de ce Syrichtus, nous ne sau- rions le regarder comme nettes et frappant davantage au premier coup-d’œil. Supérieures ayant la tache du bout de la cellule plus longue, dentée intérieurement et surmontée des trois traits blancs bien marqués. Taches de la série transverse presque toutes lunulées en dehors; les deux du hord interne presque réunies. Ailes inférieures peut être un peu moins larges et semblant moins sinuées à l'angle anal; dessous avec le dessin plus prononcé. Bandes des inférieures verdâtres, très-nette- ment bordées, avec les taches blanches plus grandes. Antennes, corps, pal- pes, ete., comme dans Carthami. FRITILLUM. Ochs. Dalm. God. pl. 28 » b. fig. 1-2. A lveus, Hub. 461-465. Frilillum. Fab.? Matve. Lin.? Envergure 27 mill. au moins. — Ailes ches, petites et isolées, celles de la sé- rie anté-terminale nonvisibles et rempla- cées par de larges espaces saupoudrés de jaune verdâtre. Inférieures avec un point à la base et deux séries de taches d’un blanc sali de jaune verdâtre; celle du bout de la cellule plus large et bifide extérieurement. Dessous des supérieures ayant au bout de la cellule une tache en anneau bien prononcée. Dessous des inférieures d’un jaune-verdâtre obscur, avec trois séries de taches blanches, la basilaire composée de trois taches dont la supérieure plus grande; la médiane for- mant une bande à peine interrompue et plus large jusqu’à moitié à partir de Ja côte, Antennes à massue, d’un roux clair intérieurement. ® Semblable, mais ayant souvent les taches du dessus des inférieures un peu plus marquées. Ne diffère sensiblement de Fritillum qu’en ce que les taches des supérieures sont très-petites et que les inférieures de lasérietransyerse n’existentpas,non plus que celle du bord interne. Le dessous des inférieures offre le même dessin que Fritillum, maïs les taches sont plus in- certaines et plusieurs d’entre elles sont oblitérées. Le dessus de ces mêmes ailes n'offre aucune tache, parfois cependant quelques vestiges, surtout dans la 9. ALYEUS. Ochs. Hub. 506. Bd. Zcon. pl. 46. fig. 1-3. G. SYRICHTUS. Environs de Paris, d’un brun assez foncé. Supérieuresayant|Laponie, Hongrie, etc. la base largement saupoudrée de jaune|Bois secs et montueux. verdâtre et parsemées de taches blan-[En mai et août. Montagnes de la Suis- se, du Tyrol et de la Norwège. distinct de Carthami, dont il diffère très-peu, si ce n’est par la taile; encore avons nous vu des variétés de Cartha- mi qui atteignaient pres- que celle de Tesselum. L’Hespérie figurée par M. Duponchel dans son supplément sous le nom de Carthami et décrite sous celui d’A/veus, ne nous semble pas se rap- porter, comme il le pré- sume, à cette yariélé, qui est fort rare, et dont nous n'avons pu voir qu’un seul individu. Il varie prodigieuse- ment, même pour la tail- le. La figure de Godart est très-bonne et repré- sente parfaitement les individus de nos envi- rons; mais nous l’ayons reçu de Hongrie sous le nom d’Alveus, et com- plétement semblable à la figure d’Hubner que nous citons ; enfin, nous en avons pris un aux en- virons de Châteaudun qui se rapproche beau- coup d’Alveus Ochs., et qui dépasse à peine Ja taille del’ 4 /veolus.Quoi- que nous ayons trouvé le Fritillum plusieurs fois dans nos environs, on ne saurait dire qu'il y est commun, comme Godart le prétend; mais M. Boisduval nous sem- ble faire une erreur en supposant que Godart l’a confondu avec Cartha- mi. Les descriptions et figures de Godart sont au contraire très-préci- ses, comme nous l'avons dit plus haut. Nous ayons vu plu- sieurs individus de cette prétendue espèce, et nous demeurons con- yaincus avec M. Treit- schke qu’elle n’est qu'u- ne variété de Fritillum, modifiée par la différen- ce des localités. Nous ayons vu, comme l’en- tomologiste que nous venons de citer, des in- dividus formant passage d’Atveus à Frilillum. ALVEOLUS, Ochs. Bdy. Hub. 466-469. Var. accid. 847-848. Hesp. du Chardon. God. pl. 12 sec. fig. 3 Mae. Dalm. Lin. ? | Le Plant-Chant. Engr. 97 E. F. LAvATERZ. Fab. Althewæ. Bork. Atveolus. Hub, 595. Le Plain-Chant. var. Engr. 97 c. n. Meronis. Dup. Suppl. pl. 42. fig. 1-2. Hesp. de Milo. id. G. SYRICHTUS. Envergure, 25 mill. et souvent moins. moins saupoudrées de blanchâtre ; supé- rieures avec beaucoup de taches blan- au nombre de deux ou trois et toujours très-visibles; celles de la rangée anté- de taches semblables, dont l’anté-mar- entrecoupée. Dessous des inférieures d’un gris olivâtre, avec les nervures plus claires, le bord abdominal entière- ment d’un gris obscur et des taches blan- ches; lasupérieure des trois qui sont à la base plus petite où du moins ne dépas- sant jamais les autres; l'intermédiaire presque toujours plus grande; celles du milieu de l’aile formant jusqu’à moitié une bande continue, puis un ou deua pe- tits points arrondis, et celles de la ran- gée anté-terminale punctiformes, mais variant de taille et souvent oblitérées en partie. Massue des antennes d’un ferru- gineux foncé ou brun. £ Semblable, Les taches blanches du milieu des ailes supérieures sont confluentes, et forment ainsi une large bande blanche transverse, En outre, celles de la série flexueuse sont allongées et terminées en coin intérieurement. Aux ailes inférieu- res la rangée anté-terminale est tou- jours bien marquée, mais la précédente estordinairement réduite à un trait blanc, et on voit à la côte un gros point de même couleur. Le dessous se ressent plus ou moins de ces modifications. Plus grand (28 mill.). — Les taches blanches sont grandes et aussi pronon- cées que dans les Æ/veolus les mieux marqués. Aux ailes supérieures elles sont pour la plupart un peu arrondies ; la sous-cellulaire est géminée. Aux in- férieures la rangée médiane est très- marquée, et les deux taches qui suivent celles du bout de la cellule sont bien visibles et rectangulaires. Le dessous des supérieures ne diffère point de celui d’Alveolus, les taches y redeviennent quadrangulaires. Quant au dessous des inférieures, les dessins y sont presque complétement oblitérés etremplacés par une nuance blanchâtre, la tache du bout de la cellule est réunie avec celle margi- nale qui est vis-à-vis et la basilaire, de Dans toute l'Europe. — Ailes d’un brun noirâtre, plus ou|En mai. Chenille pubescente ,|mides des bois, mais on d'un brun grisâtre oulle rencontre aussi dans ches grandes et bien marquées ; celles quiljaunâtre, avec une lignelles lieux secs. Il varie sont au-dessus de la tache intracellulaire|dorsale Mèmes localités. Ile de Milo. En mai. plus foncée ou|beaucoup. ferrugineuse et deux li- gnes latérales d’un marginale bien marquées aussi, quoiquelclair, ombrées de un peu plus incertaines que les autres;|sâtre de chaque côté du[doit être rapporté le P. enfin la sous-cellulaire, auprès de lalcorps. Tête n base, toujours bien visible et souvent|des poils isol géminée ; inférieures à peine sinuées/avril sur le fraisie près de l’angle anal, avec deux rangs|garia vesca). Chrysalide brune, ta- ginal toujours prononcé, et un point à|chetéeet rayée de bleuâ- la base. Frange nettement et fortement|tre et ponctuée de noir, jaunelsi c’est à cette espèce rous- oire avec|Malvæ de Linné, est és. Vit en|très-controyersée. Dal- r (Fra- Il est commun dans les endroits un peu hu- La question de savoir où au Fritillum que man assure positive ment (pag. 202) qu'au- cune espèce voisine n’habite la Suède, et en conclut que l'{/veolus est très-certainement l'espèce que Linné a dé- crite sous le nom de Malrvæ, M. Boisduval a idopté l’avis de Dal- man. D’un autre côté Godart (Encycl. 784) donne en faveur de l’o- pinion contraire des raisons qui semblent fort plausibles et qui sont appuyées par M. Zincken-Sommer. En- fin M. Treitschke ne se prononce point et reste dans le doute. Cette question est donc en- core et sera long-temps indécise. Nous avons pris plu- sieurs fois dans nos en- virons cette variété, qui est plus ou moins pro- noncée. Il paraît qu’elle se trouve fort souvent, car presque tous les au- teurs en ont parlé. Nous avons sous les yeux l’unique individu de ce Syrichtus, qui a servi à M. Duponchel pour sa figure et sa des- cription. Il est tellement endommagé que nous n'osons aflirmer qu’il se rapporte bien à Æ{veo- lus ; mais il présente d’une manière évidente les caractères d’une va- riété accidentelle, etnous ne pensons pas qu'il doive constituer une es- pèce. Le dessous des in- férieures est loin d’être aussi marqué que dans El? 118 G. SYRICHTUS. sorte qu’elles figurent une bande trans- verse blanchâtre qui se prolonge jusqu’à la base, FRITILLUM. Beaucoup plus grand qu’Afveolus Hub. 464-465. (50 mill.).—Aïles peu saupoudrées de Alveolus. var. Ochs.{blanchâtre; supérieures ayant les taches God. du bout de la cellule, de la rangée trans- verse et la sous-cellulaire, très-appa- rentes, la rangée anté-terminale nulle ou indiquée seulement par deux ou trois éspaces d’atomes blanchâtres, légers, au bord interne ; inférieures avec la tache seule du bout de la céllule bien sensible, la rangée anté-terminale peu marquée. Dessous des supérieures assez semblable à Atveolus. Dessous des inférieures avec les mêmes dessins, mais ayant le fond d’un rouge de brique clair, aussi pro- noncé que dans les individus clairs de Sao. ® Semblable. PROTO. Envergure, 30 mill.— Ailes un peu| Espagne, Ochs. God Bdv. Hub. 918-921. Bdv. Jcon. pl. 46. fig.|[d’un blanc jaunâtre éntrecoupé; supé-let courant de juillet. 4-5. rieures avec deux taches au bout de la] Chenille pubescente, Dup. Suppl. pl. 42. fig. cellule , une rangée sinueuse de taches|d’un gris jaunâtre , à 7-8. bien marquées et une série anté-margi-|premier anneau étran- Portugal, dentées, d’un brun clair saupoudré delenvironsde Montpellier, jaune verdâtre à la base, avec la frange] Hongrie ? Fin de juin la figure, et d’ailleurs il est en si mauvais état qu’on n'y remarque rien de bien distinet, Ce= pendant cet individu nous semble se rappro- cher davantage d’Atveo- lus (qui comme on sait varie beaucoup pour la taille) que d'aucune au- tre espèce. Bien que nous ayons sous les yeux une belle paire de ce Syrichtus , parfaitement sembla- bles à la figure d'Hub- ner, nous hésiterions à le rapporter à Alveolus, sans l'autorité d’Och- senheimer, Treitschke et Godart. Il a quelques rapports avec les Fritil- lum de Hongrie, et, s’il est constant dans ses caractères, on aura créé bien des espèces qui sont moins tranchées que cette variété. Cette espèce, jus- qu'ici très-rare , a été trouvée assez abondam- ment dans les garigues aux environs de Mont- pellier, et s’est répan- due dans les collections. Tous les auteurs s’ac- nale de points peu apparents, d’un blanc|glé, marqué de deux ta- jaunûtre; inférieures avec un ou deux|ches d’un brun roux, et cordent à dire qu’elle points à la base, une série de taches aulayant sur le dos une li-|se trouve en Hongrie; milieu et une rangée anté-terminale delgne et des atomes delcependant nous ne la traits lunulés de la même couleur. Des-lcette couleur. PoilsIvoyons point figurer sous des inférieures d’un rouæ jaunâtre,|blancs, tête noire, pat-|dans les divers catalo- avec les nervures bien marquées et trois|tes jaunâtres , stigmates|gues que nous possé- bandes maculaires d’un blanc jaunâtre, |cerclés de brun. Vit en|dons de pays. dont la médiane assez large, étranglée|mai sur le Phlomis lych- au milieu, et l’anté-terminale {unulée, |nitis, dont elle lie les @ Semblable, mais plus grande et|feuilles avec de la soie. ayant les taches plus prononcées. Chrysalide allon- gée , rougeñtre , Cou- verte d’une poussière blanche. ] (145) Ailes supérieures dépourvues de repli dans les deux sexes a Elle est maintenant assez répandue dans les collections, ORBIFER. Envergure, 29 mill.—Aîiles entières,| Hongrie, Morée, Dal- Treits. Hub. 805-806.|[d’un gris-brun foncé à reflet rougeñtre ,|matie , Italie. En mai Bdv. Icon. pl. 47. ig.lavec la frange blanche entrecoupée delet juillet. 1-2. noir et des taches blanches disposées Dup. Suppl. pl. 42. fig.|comme dans Sao. Dessous des inférieu- 5-6. res d’un brun verdâtre ou jaunâtre, avec Orbifera. God. Encycl.|trois séries de taches’ blanches, arrondies;| \ * Outre ce caractère, cette petite race se distinguera encore de la première (142) en ce que les ailes inférieures sont généralement plus arrondies, Un peu moins sinuées et prolongées à l'angle anal. Les espèces qui la composent ont ordinairement un reflet rougeâtre, et la série anté-terminale de points blancs est bien distincte sur les quatre ailes, au lieu d’être incertaine et formée d’atomes blanchâtres comme dans les autres Syrichtus. dont les plus grosses à la côte et au bout de la cellule. Troisième entrecoupé de la frange des ailes supérieures égal aux autres. Collier et extrémité de l'anus d’un gris verdâtre. $ Plus arrondie, plus pâle et sans re- flet, Evucnare*. Ochs. God. PO pl. 41. fig. Plus petite (24 mill.),, quelques ta- ches grisâtres à la base des inférieures. pôle, avec les taches disposées de même que dans Orbifer et également arron- dies. Dessous de l’abdomen blanc, avec les bords et l'extrémité un peu rougea- tres. . Orbifer. var. Treits. | 10° vol. p. 96. SAO. Hub. 471-472. Bdv. God. pl. 28 ». fig. 3-4. Sertorius. Ochs. Le Tacheté. Engr. Envergure, 24 mill..— Ailes entières, d'un brun noir à reflet rougeûtre, avec la frange blanche entrecoupée de noir et des taches blanches; supérieures ayant la série anté-terminale composée de ta- ches petites, arrondies, mais bien visi- bles; inférieures avec un trait discoïdal allongé, souvent maculaire, et une série anté-terminale comme aux supérieures. Dessous de celles-ci semblable au des- sus, mais plus clair et avec les taches plus grandes. Dessous des inférieures d’un rouge brique plus ou moins vif, avec trois rangées de taches blanches, dont l'intermédiaire composée de taches plus grandes et irrégulières. Troisième entrecoupé blanc de la frange des supé- rieures bcauvoup plus large que Les autres. Collier et extrémité de l’anus rougea- tres. £ Semblable, mais à ailes plus ar- rondies. THERAPNE. Diffère de Sao, d’après M. Rambur, |. Rambur. par la série anté-marginale de taches Bdv. Zcon. pl. 46. fig. blanches qui est moins flexueuse et plus 7. rapprochée du bord, par les taches dis- Dup. Suppl. pl. 42.[coïdales des inférieures qui sont beau- fig. 9-10. coup plus larges, et enfin par la massue des antennes, qui a la face interne d’un rouge foncé, tandis qu’elle est (dit-il; noire dans Sao. Dessous des inférieures d’un rougeñtre| l'Europe, lieux secs etltrès-commune. On ren- arides, En mai et juillet, pagne. * Nous n'avons vu qu’un seul individu de cette espèce que M. le colonel Feisthamel a bien voulu nous communiquer. 11 semble G. SYRICHTUS. Portugal. Dans les individus décrits par Ochsenhei- mer, le dessous des in- férieures est d’un jaune brunâtre; mais on sait combien cette teinte varie dans Sao, Orbifer et même Alveolus. Dans une partie del Elle n’est nulle part contre de temps en temps une variété chez laquelle le rouge du des- sous des inférieures est remplacé par du gris verdâtre. Nous avons pris la 540 aux environs de Paris, sur les bords du canal de l'Oureq, en 1822, et nous l'avons apportée vivante à Go- dart, qui regardait cette espèce comme méridio- nale, et qui, en consé- quence, rectilia son Aa- bitat dans son tableau méthodique. Corse, midi de l'Es-| N'ayant point vu ce Syrichtus en nature, nous ne saurions nous prononcer à son égard; nous devons seulement dire que son caractère principal (la massue des antennes ferrugineuse) n’est pas décisif, puis- que nous possédons un Sao qui l'offre d’une manière très-pronon- cée. Nous avons aussi un Orbifer qui est dans le même cas. fait : us ; 1 : s € L ne” a 2 > au premier coup d'œil tout-à- ut intermédiaire entre Orbifer et Sao, mais en l’examinant attentivement on voit qu’il partage tous les caractères du premier, Nous sommes donc entièrement € l'avis de M. Treitschke, qui, après avoir comparé trois ou quatre exemplaires de l'Eucrate avec Orbifer, pense que ce dernier est l'espèce typique, dont £ucrate de serait qu'une variété modifiée par le climat; opinion dont la probabilité se trouve encore augmentée par observation faite par le mème auteur, que Sao est taucoup plus petit dans les pays chauds que dans les contrées humides et tempérées, On distinguera toujours facilement Zucrate de Sao par les entrecoupés égaux de la frange des supétieures, les taches arrondies du dessous des inférieures, ete. Quant aux antennes, elles manquent dans l'individu qui nous a été com- Muniqué, mais nous montrons (note de Therapue) le peu de fixité de ce caractère dans ces espèces, La seule figure que nous possédions de cette espèce étant celle qu'en a donnée M. Duponchel, nous devons dire que l’enluminure en a beaucoup exagéré les couleurs, surtout pour le dessous des inférieures ; les taches y sont Aussi beaucoup moins arrondies et généralement moins grandes que dans la nature, € 120 G. SYRICHTUS. (144) Ailes brunes, avec de petites taches vitrées ; les inférieures dentées ou déchiquetées. — Massue des antennes droile, souvent un peu 6 recourbée en crochet à l'extrémité. —Un repli à la côte des ailes supérieures dans les mâles. Genre SPILOTHYRUS. Dup. MALVÆ. Fab. (non Lin.). Bdv. God. pl. 12 sec. fig. 5. Hub. 450-451. Malvarum. Ochs. Le P. Grisette, Engr. Envergure, 29 mill.— Ailes d’un gris] Dansune grande par-| Il est très-commun, brun légèrement rougeâtre; supérieures|tie de l'Europe. En mui|principalement dans les légèrement dentées, avec deux bandes|et juillet. - jardins et les lieux cul- plus foncées ; la première près de la] Chenille pubescente;tivés. IL varie un peu base, coudée sous la cellule, nettement|couverte d’aspérités etlpour les couleurs et coupée extérieurement, fondue inté-|comme chagrinée, d’un|même pour la grandeur rieurement; la seconde flexueuse, in-lsris cendré, avec deux|des taches vilrées, mais certaine, interrompue, et éclairée exté-[lignes longitudinales|elles n’atteignent jamais rieurement d’une bande d’un gris ver-[d’un gris plus clair della taille et affectent bien dâtre; les mêmes ailes ayant en outrelchaque côté, et un col-rarement la forme de six petites taches vitrées, dont trois réu-|lier d’un jaune vif mar-|celles de l'espèce sui- nies près de l'angle apical et les trois/qué de deux taches noi-|vante. Si cette espèce se autres groupées à l’extrémité de la cel-fres. Tête noire et ru-[trouve en Suède, ce qui lule; inférieures très-fortement dentées,|gueuse. Vit en juin etlest douteux, elle y est avec un point à la base, une série mé-|septembre sur différen-|extrèmement rare et diane, puis une anté-terminale, de ta-ltes espèces de Mau-|n’habite que les parties ches grisâtres : le tout assez confus. Des-|ves , enfermée dans une/méridionales. Il est donc sous plus clair que le dessus, plus uni,|feuille qu’elle roule en certain que le P. Mal- avec les taches des inférieures blanchä-|cornet. væ de Linné ne se rap- tres et plus apparentes, quoique plus ré-| Chrysaliderenferméelporte point ici. Pour trécies. Massue des antennes étant in-|dans cette feuille, d’un|qu’il n’y eût pas de con- térieurement d’un ferrugineux obscur et|brun rougeître saupou-|fusion, Ochsenheimer un peu courbée en crochet à l’extrémité.|dré de bleuâtre. et quelques auteurs ont © Plus grande, mais semblable. appelé celui-ci Malva- rum; mais, COMME on n’est point d'accord sur la véritable Malvæ, nous avons cru pouvoir lais- ser à celui-ci ce nom de Fabricius, sous lequel il estuniversellement con- nu en France. MM. Treitschke et Boisduyal rapportent cette espèce à la précé- dente comme variété. Notre intention était d’abord de suivre leur exemple, mais un exa- men approfondi de ses caractères nous en à empêchés. En effet, in- dépendamment de ce que tous les individus que nous avons yus sont parfaitement semblables entre eux, et des dif- férences constantes de couleur et de dessins qu'ils présentent, la for- me des antennes et sur- tout le bouquet de poils dont nous parlons sont des différences d’orga- nisation qui doivent sû- rement en amener d’é- quivalentes dans la che- nille. Sa découverte, que nous n'avons pu faire, car l'espèce est rare, prouvera si nous avons ALTHEÆ, Hub. 452-453. God. pl. 28» b. fig. 5-6. Hesp. de la Guimauve. Envergure, 32 mill.— Il ressemble] Centre de la France. beaucoup à Malve , et nous le ferons|En mai. mieux connaître en l’y comparant. Il est plus foncé; tout ce qui est d’un gris rougeâtre chez Malvæ est ici d’un gris verdâtre; la première bande noirâtre est moins coudée, plus arrondie; les taches vitrées sont plus grandes: celles du dis- que sont droites intérieurement, lunu- lées extérieurement; les ailes inférieu- res sont presque noires, marquées au bout de la cellule de deux à trois taches blanchâtres; en dessous elles ont au bord terminal de petits traits blancs longitu- dinaux qui s’ayancent jusqu’au tiers de l’aile ; enfin les supérieures ont en des- sous, au bord interne, près de la base, un bouquet de poils d’un gris jaunâtre ou verdâtre fortement prononcé. La massue des antennes est droite, obtuse et non en crochet à l’extrémité, d’un noir pro- fond, avec un point apical brun, visible seulement à la loupe. © Plus grande et un peu plus claire. LAVATERÆ. Ochs. Bdv. Hub. 454-455. G. SYRICHTUS. eu tort ou raison, Nous avons pris l’insecte par- fait à La Rochelle en certaine quantité, et de- puis, mais plus rare- ment, à Chartres, À Châteaudun, et même une fois à Paris, dans le bois de Boulogne. | Envergure, 34 mill.—Ailes d’un blanc] Autriche, Suisse, Sty-| Il est commun net Jaunâtre ; supérieures avec les mêmeslrie, Alpes, Pyrénées nous l'avons pris plu- dessins que le précédent, mais d’un|France méridionale sieurs fois aux environs God. pl. 28 8 b. fig. 7-8. |brun verdâtre, et les mêmes taches vi-letc., etc. En mai, juil-|d’Ax (Ariège) et à Alceæ. Fab. Engr. 98 €. ». 1 Montpellier. Il aime à voler dans les endroits très-exposés au soleil, et se pose volontiers sur les fleurs de mauve, trées; inférieures dentées, avec deuxllet et août. bandes d’un brun verdâtre, dessinant à la base un point, au milieu une bande continue, et près du bord une série de taches lunulées, aiguës, de la couleur du fond. Dessous des inférieures d’un blanc jaunâtre, sans taches, et seulement avec la transparence de celles du des- sus, ? Plus grande et parfois plus obscure. 121 (145) Ailes brunes, avec de petites taches ondées grisâtres. — Frange entière et nullement entrecoupée.— Antennes comme dans la division 140. TAGES. Lin. Fab. Ochs, Bdv. God. Hub. 456-459. Hesp. Grisette. God, pl. 12 sec. fig. 4. Le Point de Hongrie. Engr. MARLOYTI. Bdy. Jcon. pl. 47. fig. G-». 1. — Un repli à la côte des ailes supérieures dans Les mâles. Genre THANAOS. Bdy. Envergure, 27 mill. — Ailes très-en-| Dans une partie de| Cette espèce est com- tières, d’un brun clair, avec une série l’Europe. En avril, mailmune. Dans les indivi- terminale de très-petits points blancs ; su-|et juin. dus bien frais, l’extré- périeures avec deux bandes plus fon-| Chenille glabre, d’un|mité apicale de la frange cées, éclairées de petites ondes blanchä-|vert pistache, avecdeux|des supérieures offre tres, et dont l’interne maculaire et in-[lignes latérales jaunes, [une petite tache d’un terrompue, l’externe continue, denti-[surmontées de petits/gris blanc. Elle a sans culée des deux côtés et marquée delpoints noirs dont un|doute un facies particu- trois points blancs au sommet; inférieu-|sur chaque anneau. Têtellier, mais avec un peu res ayant, outre la série terminale, un/brune. Vit en mai et|d’attention on y retrou- point discoïdal et une rangée anté-ter-|septembre sur l'Eryn-|ve presque tous les ca- minale de points grisâtres, Dessous plus|gium campestre et le Lo-lractères des Syrichtus clair, avec la série terminale bien appa-|tus corniculatus. proprement dits, et ses rente ; inférieures ayant la série anté-| Chrysalide verte, avec/mæurs sont les mêmes. terminale et le point central également|les anneaux de l’abdo-|Les légères différences visibles. men teintés de roussâ-|qu’elle présente ne nous tre. semblent donc pas suf- fisantes pour constituer un genre séparé, d Envergure, 29 mill. — Ailes très-en-| Morée. Il n'existe de cette espèce qu’un seul indi- vidu pris en Morée par M. le docteur Marloy. D’après la figure et la description de M. Bois- duval, il semble diffé- rer beaucoup de Tages, principalement par l’ab- sence des points blancs marginaux; et M. Du- tières, d’un noir brun; supérieures mé- langées, surtout vers l’extrémité, de poils d’un gris blanchâtre, et traversées par deux bandes noires dont l’interne un peu maculaire et atteignant la côte et le bord interne, et l’externe géminée, dentée extérieurement et terminée à l’angle apical par un empâtement noi- râtre et par deux ou trois points blanes ; inférieures sans aucune tache. Dessous À plus clair, avec un rang de cinq ou six ponchel, qui l’a vu en points correspondants à la bande gémi- nature, assure, de son née du dessus et s’arrêtant au milieu de côté, qu'il constitue l'aile, et le sommet lavé de gris viola- une espèce séparée ; tre; inférieures sans taches, Antennes nous ayons donc suivi noires, annelées de gris, ces deux autorités. No- 17 122 G. STEROPES. tre description est faite| sur l’Icones de M. Bois- dural. (146) Genre XIX. STEROPES (srénors). (Bdv. Jcon. des Chenilles. — Heteropterus. Dup.) Caractères principaux. — Chenille à tête saillante et à cou étranglé. — Chrysalide longue, mince, munie d’une pointe assez longue à la partie antérieure.— Ailes non parallèles dans le repos ; les inférieures presque horizontales ; les supérieures verticales ou obli- ques. — Massue des antennes courte, renflée, presque droite el sans crochet à l’extrémité. — Abdomen plus long que les ailes inférieures. — Corps grêle ou peu robuste. — Point de repli à la côte des supérieures dans les deux seæes. Caractères secondaires. — Ailes entières, à frange peu ou point entrecoupée ; les inférieures un peu prolongées, mais non sinuées à l'angle anal; fond des ailes d’un brun noir, avec des dessins jaunes, ARACYNTHUS. _Envergure, 35 mill.—Aîiles d’un brun| Centre de la France] Cette espèce, si dif- Fab. Bdv. noir; les supérieures avec deux ou trois|et de l’Europe, dans les|férente des autres Hes- God. pl. 12 sec. et 12|taches jaunes près du sommet, et dont|bois. Fin de juin et pérides de nos contrées, tert. fig. 1. la plus grande est divisée en trois par les/commencement de juil- n’est pas très-répandue. Steropes. Ochs. nervures et part de la côte ; les inférieu-|let. Nous l’avons prise dans Hub. 473-474. res larges, sans taches. Dessous des su-| Chenille légèrement les elairières humides Le Miroir, Engr. périeures brun, avec les taches du des-|pubescente, d’un blanc de la forêt d'Hallate, à sus et une ligne terminale courte, den-|verdâtre, avecune lignelprès de Pont-Sainte- tée intérieurement, d’un jaune vif. Des-[obseure sur le vaisseau] Maxence (Oise) ; on la sous des inférieures du même jaune , [dorsal et deux autres li-[trouve aussi communé- avec le bord abdominal brun et douselgnes latérales d’un blanc|ment dans quelques lo- larges taches ovales, d’un blanc jaunâtre ,ljaunâtre très-pâle. Stig-|calités des environs de cerelées de brun et contiguës. mates roussâtres. Tête|Paris et de Versailles. © Ayant Ja frange un peu entrecou-[chagrinée , d’un brun|La femelle est plus rare, pée, plus de taches jaunes sur les supé-froux, avec uné tache|son vol est lourd, et on rieures et une série de taches grisâtres/rousse sur le devant.|est obligé de frapper les très-peu apparentes sur les inférieures, [Pattes écailleuses rous-|buissons pour la faire sâtres, membraneuses|sortir, de la couleur du fond. Vit en mai et juin sur les graminées. Chrysalide allongée, d’un vert pâle, avec la tête saillante et termi- née par une pointe la- Se. vée de roussâtre. PANISCUS. Envergure, 28 mill.— Ailes très-en-| Nordetcentre de l’Eu-| Elle n’est pasnon plus Fab. Ochs. Bdv. tières, d’un brun noirâtre, avec desfrope. Première quinzai-|très-répandue dans les God. pl. 12. fig. 1-2. [taches d’un jaune fauve; celles des su-|ne de mai. bois du centre de la Brontes. Hub, 475-|périeures irrégulières et dont la série] Chenille rugueuse, France. La forêt de Bon- 76. anté-terminale peu sensible; celles des|légèrement pubescente,|dy est la seule des en- L’Echiquier. Engr. inférieures arrondies et disposées, sa-[d’un brun noir, avec le|virons de Paris où nous voir : une près de la base, puis deux au-|dos plus foncé et deux l’ayons trouvée, mais tres, dont la supérieure plus grande,|lignes latérales jaunes. elle y est commune. La puis une série anté-terminale de six [Collier orangé, têtefemelle vole plus tard sept autres plus petites. Dessous des su-|noire. Vit en avril sur le[que le mâle, et ce n’est périeures jaune, avec des taches noires. |plantain (Plantago ma-|que vers quatre heures Dessous des inférieures d’un jaune sau-|jor). du soir qu'on peut s’en poudré de brun, avec les taches du des- procurer une certaine sus d’un brun plus clair et cerclées de quantité. La chenille, noir. que nous décrivons sur £ Un peu plus pâle. la figure d’Hubner, est peu connue, et cet ico- nographe ne donne point la chrysalide. SYLYIUS. . Ailes plus arrondies ; supérieures en- Allemagne , forêt] Gette variété est bien Ochs. Hub, 477-478. |tièrement jaunes, ayant trois points al-[d’Elm, duché de Bruns-|constante et devra peut- 641-644. longés à la base, un plus gros au bout delwick, Livonie, Russie|être former une espèce ; G. HESPERIA. God. pl. 27 4 a. fig.|la cellule, etune série anté-terminale delméridionale ; bords delmais on y retrouve si 1-2. Le Jonquille. Engr. Caractères principaux. clairement tous les des- sins de Paniscus, qu'on ne saurait se dispenser! d'attendre pour cela la découverte de la che- pointsdont les intermédiaires plus petits|l’Oural. En mai. et plus marginaux, bruns; les inférieu- res sont semblables à celles de Paniscus, mais le brun est saupoudré de jaune et les taches sont plus grandes. Dessous des supérieures semblable au dessus. Dessous des inférieures ayant la tache basilaire plus allongée. Antennes moins annelées etentièrementd’un jaune d’ocre en dessous. $ Plus rapprochée de Paniscus et n’en différant qu’en ce que les taches jaunes des ailes supérieures sont con- fluentes en dessus. rare, et peu de collec- tions le possèdent, Nous n'avons yu que le mâle. (147) Genre XX. HESPERIA (uxsrérts). (Latr. Ochs. God. Dalm. ete.) nille. Le Sylvius est très-| 123 e — Chenille à tête grosse et à premier anneau un peu étranglé. — Chrysalide allongée, mince, terminée antérieurement par une pointe assez courte, et ayant une gaîne ventrale prolongée en un filet saillant.— Ailes supérieures relevées dans le repos; inférieures horizontales ou obliques. — Antennes courtes, terminées en massue presque ovoide, draile et sou- vent munie d’un petit crochet à l'extrémité. — Abdomen aussi long ou plus long que les ailes inférieures.—Corps robuste. — Point de repli à la côte des supérieures dans les deux sexes. Caractères secondaires. — Frange non entrecoupée. — Ailes ordinairement Jaunes ; supérieures ayant le plus souvent un trait noir discoidal , NOSTRADAMUS. Fab. God. Bdv. Zcon. pl. 47. fig. 5. Lire pl. 41. Gg. 4- Pumilio. Ochs. Pygmœus. Hub. 458- 460. COMMA. Lin, Fab, Ochs. Bdv. God. pl. 12 tert. fig. 4. Hub. 479-481. La Bande noire. Engr. pl. 45. fig, 95 a. ». c. D. G. H. SYLVANUS, Fab, Ochs. Bdv. God. pl. 19 sec. fig. 2 et 12 tert. fig. 5. Hub, 482-484. oblique, dans les mâles ; inférieures sinuées près de l'angle anal. — Vol rapide à l’ardeur du soleil. Envergure 30 mill. — Ailes d’un brun Sicile, Calabre, Tos- obscur ; supérieures ayant la côte et lelcane, Dalmatie. En août. disque plus foncés; les inférieures ve- lues sur le disque, frange concolore. Dessous d’un cendré brunâtre ; supé- rieures ayant un peu de noir à la base et une série de taches jaunâtres peu sen- sibles; inférieures unicolores. £ Plus claire, ayant le disque des superieures marqué d’une série de petites taches d’un blanc jaunâtre, la frange d’un gris clair et quelquefois le disque des inférieures jaunâtre. Elle n’est pas très-ré- pandue dans les collec- tions ; quelquefois lesta- ches des inférieures du mâle paraissent en des- sus. M. Boisduval parle d’une tache noire dis- coïdale sur les ailes su- périeures du mâle, elle n'existait pas chez ceux que nous ayons obser- vés. Envergure 28 mill. — Ailes d’un jau-| Dans toute l'Europe.| Cette jolie espèce, ne fauve, avec une /arge bordure brune|En août. quoique fort répandue, et une série flexueuse anté-terminale de] Chenille glabre, d’un|ne se trouve jamais en taches carrées, d’un jaune plus clair que[vert-obscur mélangé deltrès - grande quantité le fond; supérieures très-aiguës au som-|ferrugineux, avec les|dans nos environs. Les met, et ayant sur le disque un trait noir|stigmates noirs, le col-[bois secs et herbus, les oblique, séparé dans son milieu par unellier blanc et deux points|chemins verts et les al- ligne grise, brillante. Dessous des infé-|de cette couleur au bas|lées des pares sont les rieures verdâtre, avec deux séries de ta-[des neuvième et dixiè-|endroits qu’elle fréquen- ches carrées; blanchâtres et bordées delme anneaux. Tête bru-[te de préférence. La fi- noir extlérieurement. Antennes à massuelne. Pattes de la couleur|gure d’Engramelle , très-globuleuse, avec un très-petit erochet|du corps. Vit en juillet/quoique fort grossière, à l'extrémité. sur la Coronilla varia, [nous semble se rappor- 8" Ayant les supérieures moins ai-| Chrysalide brune. |ter ici plutôt qu’à Sylva- guës au sommet et sans trait discoïdal. nus. Envergure 51 mill, — Ailes d’un fau-| Dans toute l’Europe,| Elle est commune. ve vif, avec une large bordure obseure etlclairières des bois. En|On la rencontre surtout une série anté-terminale de taches car-|mai et juin. dans les endroits des bois rées de la couleur du fond ; supérieures [un peu couverts et elle assez aiguës au sommet, et ayant sur le se pose de préférence disque un gros trait noir, aigu aux deux sur les feuilles 3 différant extrémités. Dessous des inférieures d’un en cela dela précédente, jaune verdâtre, avec une série de taches qu préfère les lieux ari- 124 ACTÆON. Ochs. Bdv. Hub. 488-490. God. pl. 27 4 a. fig. 3-4 G. HESPERIA. unicolores, plus claires et peu marquées. Antennes à massue un peu allongée et munie à l'extrémité d’un crochet très- saillant. ® Plus grande, plus rembrunie, à taches plus distinctes, avec les ailes su- périeures plus arrondies et dépourvues de trait discoïdal. Envergure 25 mill. — Ailes d’un .[flexueuse de petites taches de la même cou- leur et soulignée d’un trait noir linéaire; inférieures sans taches. Dessous d’un gris jaunâtre, teinté de fauve à la côte des supérieures. ® Dépourvue de trait noir discoïdal et ayant parfois sur les inférieures quel- ques taches jaunâtres effacées. Dalmatie , brun-fauve clair; supérieures ayant {a|Hongrie, Autriche , cellule fauve, suivie d’une série courte et|France, etc. , etc. En juin et août. des et qui se pose sur- tout par terre ou sur les graminées. Elle n’estpascommu- ne en France. Nous l’a- vons prise quelquefois aux environs de Char- tres et de Châteaudun; elle est moins rare dans le midi, et très-commu- ne, dit-on, en Italie et en Dalmatie. Sesmœæurs sont celles de la Com- ma. LINEA. Enyergure 25 mill. — Ailes fauves,| Dans toute l’Europe. Fab. Ochs. Bdy. avec une bordure très-étroite et l’extré-|En juillet, août et sep- Hub. 485-487. mité des nervures noire; supérieures|tembre. assez difficile à trouver. Hesp. Bande noire.layant sous la cellule un trait noir linéai-| Chenille glabre, d’un[Elle vit dans les feuilles God. pl. 12 tert.lre, continu, un peu courbe et assez long. |vert tendre, avec une li- engaînantes delatige,et, fig. 2. Dessous des supérieures fauve, avec lelgne dorsale plus foncée, |pour mieux dire, dans La Bande noire. var.|sommet d’un gris jaunâtre. Dessous des|divisée par un filet plus|la tige même des grami- 95 &. Fr. Engr. inférieures du même gris, avec le bord|clair, puis deux lignes/nées, dans les endroits terminal fauve ; ces nuances bien tran-[latérales d’un blanc jau-|un peucouvertsdes bois chées dans les individus frais. Massuelnâtre. Tête et. pattes|ou le long des murs des des antennes rousse en dessous. vertes. Stigmates invisi-|jardins. Elle est délicate & Un peu plus grande et sans trait/bles à l'œil nu. Vit en|à élever. L’insecte par- noir sur les supérieures. juin sur les graminées. {fait vole dans les lieux Chrysalide d’un vertisecs, et, dans nos con- blanchître, avec la têteltrées, il fréquente de saillante et terminée par|préférence les champs une pointe courte, de céréales, qui servent peut-être aussi de nour- riture à sa chenille. Elle est très-commu- ne; mais sa chenille est VenuLA. Hub. 666-669. N’en diffère qu’en ce que le trait dis- À part le trait noir, la coïdal noir manque, même chez le mâle. figure d’Hubner présen- tebientousles caractères de Linea; nous croyons donc que c’est ici, et non à Lineola, que cette variété doit se rappor- ter. LINEOLA. Commeelleserapproche extrêmement] Allemagne, France. Ochs. God. de Linea, et que tout le monde possède|En juillet. confondu cette espèce Dup. Suppl. pl. 41. fig.|[cette dernière, notre description sera] Chenille d’un vert-lavec Linea, pour qu’on 1-3. comparative. — La bordure noire duljaunâtre pâle, avec lelpuisse bien préciser son Bdv. Icon. pl. 47. fig.|dessus des ailes est plus large, plus fon-fvaisseau dorsal marqué/Aabitat. On Fa d’abord 4-5. due intérieurement; la frange est plus|d’une ligne d’un blanc|crue propre aux régions V'irgula. Hub. 660-665. |claire ; les supérieures sont moins aiguës|jaunâtre, et se prolon-|montueuses du midi; au sommet, et leur trait noir est court,|geant jusqu’à la tête,/mais nous l’avons prise droit, souvent interrompu et peu sensible.|qu’elle divise en deux ;|plusieurs fois auprès de Le dessous des supérieures est d’un fau-puis deux autres lignes|Châteaudun, en plaine; ve presque uniforme, avec le sommet|latérales de la mêmelet M. Maillard, qui en a légèrement grisâtre ; celui des inférieu-|couleur, dont lanté-[découvert la chenille, res est d’un jaune un peu grisâtre, avec|rieure en partie efacée|l’a rencontrée près de le bord abdominal un peu plus jaune et|sur les deux premiers|Paris. Nous pensons plus clair; mais jamais ces nuances nelanneaux , et la posté-Idonc qu’en cherchant sont tranchées comme dans Linea. Leslrieurebordantlespattes,lattentivement cette es- antennes ont la massue noire de part etIplus pâle et à peine|pèce onlatrouvera dans {d’autre, marquée. Tête roussä-[la plupart des localités On a jusqu'ici trop G. HESPERIA. $ Plus pâle, avec lesteintes grises dujtre. Vit en juin sur lesqu’habite Linea. N arri- dessous presque blanches. graminées. ve souvent que le trait Chrysalide de mêmelnoir des supérieures forme que Linea, avec|manque, ce qui produit le dos d’un vert-jaunelune variété analogue à marqué de trois lignes|celle de l'espèce précé- longitudinales vertes. |dente. 125 SUPPLÉMENT AU PREMIER VOLUME. PREMIÈRE PARTIE. Espèces découvertes depuis la publication de nos premières livraisons ; additions, rectifications , descriptions de chenilles è visu *, etc., etc. PAGE 1, LIGNE 6. Aux caractères secondaires des Diurnes ajoutez celui-ci : — Ailes vivement et diversement colorées en dessous. Nora. Ce caractère n'est pas tout-à-fait exclusif, il s'observe également chez quelques Nocturnes des tribus des Chélonides Catocalides et même chex quelques Botys; maïs, sauf ces rares exceptions (dans lesquelles même il est peu prononcé), tous les Nocturnes , même les plus brillants, ont Le dessous des ailes de couleurs sans éclat et unies, ou marquées de dessins rares et insignifants. PAGE 1; LIGNE 21. Le dernier caractère de la tribu des Hespérides est exprimé d’une manière trop exclusive, le genre Syrichtus portant, dans le repos, les quatre ailes presque horizontalement. Voyez, pour les véritables caractères des Hespérides, la page 214. Genre PAPILIO. PODALIRIUS, Nous avons donné, à l’article de ces deux Lépidoptères, une description succincte de leurs chenilles; mais, une Pag. 2. discussion s'étant élevée dans ces derniers temps sur la validité du second, considéré comme espèce, nous croyons FEISTRAMELI. faire plaisir à nos souscripteurs en leur donnant une description plus étendue des deux chenilles, afin de les met- Pag. 9. tre à portée de juger par eux-mêmes ce point d'histoire naturelle. Nous avons sous les yeux deux chenilles de Podalirius, l'une jeune, l’autre adulte ; mais elle change tellement de livrée à ses différents âges, qu’elle est fort difficile à décrire. Voici d’abord les caractères qu'elle offre constam- ment et dans tous les périodes de son existence. Elle est très-renflée antérieurement, atténuée postérieurement , complétement rase, mais d’un aspect velouté, d’un vert d'herbe gai qui jaunit à mesure qu’elle ayance en âge. Sur le vaisseau dorsal règne une ligne fine d’un jaune clair, et au-dessus des pattes on en voit une semblable un peu en relief qui fait le tour du cou, mais qui s'arrête à la paire de pattes anale. Entre ces deux lignes on aperçoit une série de traits obliques du même jaune, mais moins prononcés, et qui sont plus ou moins nombreux et distincts, suivant l’âge de la chenille. Enfin sur chaque anneau sont quatre points vésiculeux et disposés transversalement, jaunes dans le jeune âge, orangés dans l’âge adulte, et qui pâlissent en approchant des derniers anneaux. Les pattes, vraies et fausses, et tout le dessous du corps, sont d’un vert blanchâtre très-pâle. Les stigmates sont très-visibles dans le jeune âge, invisibles à l’œil nu dans l’âge adulte, d’un blanc jaunâtre, cerclés finement de noir. La tête est verte et cachée en partie sous le premier anneau, comme dans tous les Papilio. Le tentacule en Y est jaunâtre et transparent. Indépendamment de ces caractères, qui, comme nous l’ayons dit, ne varient pas, il existe sur cette chenille des taches d’un brun ferrugineux dont le nombre et l'intensité varient suivant l’âge. Dans la jeuñesse on n’en voit au- cune trace, mais dans l’âge adulte elles se dessinent peu à peu. Nous prendrons pour les décrire un individu ayant subi sa dernière mue et huit à dix jours avant sa transformation. Les points ferrugineux sont disposés de chaque côté de la ligne dorsale ainsi qu’il suit : sur le premier anneau 1, peu marqué, sur le second », sur le troisième 3, plus marqués et rangés obliquement, sur le quatrième 2, mais beaucoup plus gros, surtout l’externe, rapprochés, vaguement cernés de jaune et disposés en triangle avec le der- nier point de l’anneau précédent. Chacun des segments suivants est marqué d’un point faisant suite au plus gros du quatrième, mais ils sont petits et diminuent de grosseur jusqu’au dixième anneau, où ils deviennent très-grands et vaguement cernés de jaune, après quoi ils s’arrêtent complétement. En outre les cinquième et sixième anneaux ont, au-dessus de la ligne latérale, chacun un point semblable oblong et géminé, et le quatrième en a aussi un, mais arrondi et situé au-dessous de cette ligne, qu’il interrompt sur cet anneau. Indépendamment de ces points, on en voit encore d’autres, mais peu apparents et d’un vert foncé ou brunâtre; ils ne deviennent bien sensibles que »* En terminant ce volume, nous répéterons une observation que nous avons déjà faite dans la préface, Malgré l'importance que nous attachons à la connais- sance des chenilles et les recherches auxquelles nous nous livrons chaque jour pour les trouver, nous n’ayons pu en observer par nous-mêmes dans les Diurnes qu'une quantité peu considérable, à cause de leur rareté, qui est bien connue. Nous avons done dû recourir, pour décrire les autres, aux ouvrages les plus estimés, Malheureusement leurs auteurs (qui du reste se sont trouvés dans le même embarras que nous) ont laissé des descriptions souvent fautives et presque toujours in- complètes; les auteurs allemands surtout, qui ont découvert dans ces derniers temps une certaine quantité de checilles , les décrivent trop brièvement et omettent souvent des parties essentielles ; enfin les iconographes eux-mêmes présentent entre eux une foule de contradictions, dues en partie à la prodigieuse variété qu'on observe dans les premiers états, variété qui surpasse souvent celle des insectes parfaits ; d’ailleurs, à l’époque où beaucoup d’entre eux ont donné leurs figures, les arts de la gravure et de l’enluminure étaient trop peu avancés pour qu’on puisse asseoir avec certitude une description exacte sur leurs ouvrages. Nous ne chercherons donc pu à dissimuler à nos lecteurs que la science a beaucoup à faire sur ce point si important , et que plusieurs des descriptions que nous avons données des chenilles laissent nécessairement à désirer. Nous ferons tous nos efforts pour remédier aux défauts de cette partie de notre ouvrage, et à cet elfet chacun des volumes suivants présentera dans un petit supplément des rectifications successives, Déjà nous en donnons quelques-unes dans celui-ci. Quant aux Nocturnes, leurs chenilles sont beaucoup mieux connues, généralement moins difficiles à obtenir, et sous ce rapport nos volumes suivants laisseront beau- coup moins à désirer. SUPPLÉMENT. 199 trois Ou quatre jours ayant la transformation, et on en voit entre autres une série au-dessous de Ja ligne latérale. À cette époque la couleur de la chenille a passé tout-à-fait au jaune sale. Cette chenille est lourde, paresseuse, marche peu et imprime à son corps de temps à autre un bizarre mouve- ment d’oscillation. Nous avons décrit page 2 sa chrysalide, qui est figurée dans notre planche (fig. 19). La chenille de Feisthamelii , d'après les dessins et les observations de M. Duponchel, est presque complétement semblable. Seulement les points orangés saillants n’existent pas; la ligne jaune latérale n’est point interrompue sur le quatrième anneau, où le point ferrugineux latéral manque. Enfin les points dorsaux du dixième anneau ne sont pas plus gros que les autres. Les chrysalides se ressemblent parfaitement, Quelque minutieuses que soient ces différences, elles nous paraîtraient sans doute suffisantes pour constituer une espèce si elles étaient constantes, celles que présente l’insecte parfait étant invariables sur tous les individus observés; mais ce point important n’est rien moins que prouvé, M. Duponchel n’a vu que deux chenilles du Feis- thamelii; encore lui ont-elles été envoyées mortes et conservées dans lesprit de vin, qui a dû altérer leurs dessins et les rendre peu apparents, surtout les points orangés, qui sont fort petits et dont la couleur est très-fugace ; enfin, comme nous le disons plus haut, la chenille de Podalirius change considérablement à ses différents âges, et elle offre peut-être d’ailleurs des variétés. Il est donc absolument indispensable , selon nous, avant de considérer ces deux Papilio comme distincts, qu’un bon observateur élève concurremment plusieurs chenilles des deux et les examine scrupuleusement aux différentes époques de leur développement; ce qui n’est point difficile à réaliser, les deux papillons se trouvant, dit-on, en Espagne. En attendant nous devons laisser Feisthamelii parmi les espè- ces douteuses; puisque, à l'absence près des points orangés qui nous semble s'expliquer naturellement, les autres différences nous semblent du nombre de celles qui peuvent s’observer d’un individu à l'autre, SPAYRUS. Aux caractères que nous ayons donnés de cette variété il faut ajouter celui d’avoir les bandes noires des ner - Pag. 4. vures et celle transyerse anté-terminale des premières ailes plus épaisses et plus marquées en noir que dans les Ha- chaon ordinaires. Ce caractère, du reste, est très-peu sensible sur la figure d’Hubner; qui a créé cette prétendue espèce; mais il se trouve plus ou moins marqué dans les individus que les amateurs sont convenus d'appeler Sphyrus, et qu’on recoit le plus souvent du midi de l'Europe. C’est une variété très-peu remarquable et que nous ne décrivons que parce qu’elle a reçu un nom séparé. Genre THAIS. è HYPSIPYLE. Les descriptions que nous avons données des chenilles de ces deux Thais ont été faites, ainsi que nous l'avons CASSANDRA. dit, sur les figures d'Hubner, et nous n’avons séparé ces deux Lépidoptères si voisins que d’après l’assertion de Pag. 4 et 5. M. Boisduval, que leurs chenilles différaient constamment. Depuis, cet entomologiste lui-même nous a confirmé ce fait; mais la figure de la chenille de Cassandra qu'il vient de publier diffère beaucoup de celle qu'a donnée Hub- ner. D’un autre côté, M. Treitschke insère dans son dixième volume un long article sur ces chenilles; il élève, dit-il, celle d’Hypsipyle tous les ans par centaines, et elle lui a offert une foule de variétés qui semblent analogues à celle qu'Hubner a figurée sous le nom de Cassandra, et même à celle que M. Boisduval vient de figurer sous le même nom. De plus, il a vu éclore chez Dahl une quantité de chrysalides de Cassandra que ce marchand avait rapportées d'Italie, et il assure avoir trouvé parmi elles l'Hypsipylé ordinaire. Ces épreuves trancheraient complétement la question s’il était bien démontré que les Cassandra ainsi obtenues sont identiques avec nos individus de France, et que les variétés de chenilles élevées par M. Treitschke offrent bien tous les caractères de celles de nos pays. Mais cette assertion suflit toujours, quant à présent, pour que nous donnions connaissance à nos lecteurs de cette divergence d’opinion entre deux entomologistes également recom- mandables. I] faut donc attendre de nouveaux renseignements ayant d'adopter un avis définitif, d'autant plus qu’il n’est pas certain que la Cassandra de M. Boisduval {qui est également la nôtre) soit bien la même que celle de Dahl, puisque cette dernière se trouve en Italie, pays que M. Boisduyal assigne pour patrie à l'Hypsipyle ordinaire. Nous engageons les amateurs à qui leur position le permet à comparer entre elles un grand nombre de chenillés de ces deux espèces et à s'assurer qu’elles diffèrent constamment l’une de l’autre ainsi que leurs variétés. Ce ne sera qu’alors que la question sera définitivement résolue. Nora. La Thaïs que M. Duponchel a figurée dans son supplément sous le nom de Cassandra est une variété de cette espèce dans laquelle la couleur jaune est bien plus foncée et les taches rouges plus larges que dans les indi- vidus ordinaires. MEDESICASTE. Nous avons trouvé abondamment la chenille de cette espèce dans un voyage que nous avons fait cette année (1855) à Montpellier. Voici la description que nous en avons faite eæ visu et qui est un peu différente de celle que nous avons donnée d’après M. Duponchel. « Chenille jaunâtre, avec quatre lignes noires interrompues, dont deux dorsales et deux latérales. Epines » fauves, ciliées de noir et plus foncées sur les premiers anneaux. Tête fauve, couverte de poils. Pattes écailleuses » brunes, membraneuses jaunes; elle varie un peu pour la teinte du fond. Elle reste quelquefois deux ans en »chrysalide et est très-sujette à être piquée par les Ichneumons. » ag: Genre DORITIS. Fab. Bdv. Plusieurs entomologistes nous ont exprimé le désir de nous voir adopter ce genre créé par Fabricius et restreint par M. Boisduyal à l’4- . Pollinus des auteurs. Déjà nous nous étions aperçus, en l’étudiant sur un individu en très-mauvais état, que ce savant entomologiste n'avait Pas manqué de raisons pour l'isoler ; mais notre répugnance à multiplier les genres nous avait empèchés de l'adopter, par la raison que les 128 SUPPLÉMENT. palpes diffèrent bien peu à l'œil nu de ceux des Parnassius (au moins de ceux de Mnemosyne), et que son facies le rapproche tout-à-fait de ce dernier genre; la tête, l'abdomen n’en diffèrent pas non plus bien sensiblement. Restent donc l'absence de la poche cornée et la forme des antennes qui le rapprochent des Thais, parmi lesquelles plusieurs auteurs l'ont placé, mais dont il diffère complétement par les palpes et l’Aabitus général. Ayant eu depuis à notre disposition des individus mieux conservés, nous nous sommes convaincus de la stabilité de ces caractères, et nous pensons maintenant avec MM. Boisduval et Duponchel, qu’ils sont suffisants pour constituer un genre séparé, vu la difficulté de rapporter l'A pollinus d’une manière bien satisfaisante à lun ou à l’autre des genres voisins. Espérons, d’ailleurs, que la découverte de la chenille, que nous avions cru prudent d'attendre, viendra confirmer les différences que présente l’insecte parfait. Voici donc les caractères des deux genres Doritis et Parnassius, caractères qu’il faudra substituer à ceux que nous ayons donnés et adopter dans l’ordre suivant. Genre III. DORITIS (vorrris). (Fab. Ochs. Bdv. Dup. (Tab. Méth.). — Thais. Latr. God.) Caractères principaux. — Chenille — Antennes terminées par une massue allongée et sinuée.— Palpes très-velus, ne dépassant pas la touffe de poils qui garnit le front, à articles indistincts. — Point de poche cornée snus l'abdomen des femelles. Caractères secondaires. — T'aille moyenne ; les quatre ailes entières, peu couvertes d’écailles, gauffrées et ridées transversalement ; les inférieures mon dentées au bord terminal, mais non arrondies el coupées un peu carrément ; dessous luisant. Opsenvarion. Il n’est pas encore bien prouvé que ce genre se reproduise en Europe. Nous avions dit qu'il se trouvait en Morée, mais c’est d'après M. Duponchel, qui avait été mal renseigné. La véritable patrie de l’Apollinus est l'Asie mineure, d’où proviennent presque tous ceux qui sont dans les collections. Cependant on dit qu’il habite aussi la Calabre et l’île de Naxos. ” Genre III bis. PARNASSIUS (Parnassien ). (Latr. God. Bdy. Dup.— Doritis. Fab. Ochs.) Caractères principaux. — Chenille pubescente.—Chrysalide arrondie, saupoudrée d’une poussière bleuâtre, attachée comme toutes celles des Pa- pillonides, mais renfermée dans un léger réseau. — Antennes courtes, terminées par une massue droite, grosse et presque ovoide. — Palpes courts, très-velus, dépassant à peine le toupet frontal, à articles assez distincts. — Abdomen très-velu dans les mâles, et pourvu dans les femelles d’une poche cornée à son extrémité. Caractères secondaires. — Taille grande ou au-dessous de la moyenne. — Les quatre ailes entières, arrondies ; les supérieures dépourvues d’écailles -au bord murginal; dessous luisant mais uni. Nora. Supprimer la division et commencer à Apollo. Il arrive souvent que les espèces de ce genre sont presque entièrement saupoudrées de noir. On observe fréquemment cette variété chez Apollo et Phæbus, mais plus rarement chez Wnemosyne. Genre PIERIS. LRGANE. Il paraît que cette Piéride est connue depuis long-temps sous le nom de Narcæa dans le Musée impérial de re 9- Vienne, et que Dahl, qui l’a prise en abondance en Dalmatie, l’a envoyée sous le même nom. Enfin M. Freyer Nancæa. l’a figurée avec cette dénomination. On ignore ce qui a engagé Hubner à la changer. Freyer. Treits. Cette Piéride, qui constitue peut-être une espèce distincte, vole en mai et juin en Dalmatie, auprès de Raguse, et en Italie, près de Florence. DAPLIDICE. Cette espèce forme avec Callidice, Chloridice et quelques espèces exotiques, un petit groupe très-naturel et bien Pag. 11. distinct par le facies des autres Piérides marbrées de vert en dessous. Cependant ces, caractères sont trop légers pour pouvoir fonder un genre séparé. BELLIDICE, Cette jolie Piéride, d’ailleurs bien constante dans ses caractères, n’est bien certainement qu’une variété de Da- Pag. 11. plicide, et, ce qui le prouve jusqu’à l'évidence, c’est qu’elles ont été élevées de la même chenille. Nous l'avons re= que de Hongrie, où elle paraît commune. On nous l’a également envoyée de Suisse, mais plus grande que nos individus et ceux de Hongrie. M. Marchand possède une belle variété de Daplidice qui est entièrement d’un beau jaune-serin en dessus. Genre ANTHOCHARIS. Bdv. M. Boisduyal (dans son Zconographie des Chenilles, et dans l'Histoire naturelle des Lépidoptères du nord de la France de M. Cantener) donne pour caractère à ce genre « une tache aurore au sommet des ailes supérieures dans les mâles, et les anneaux abdominaux de la chrysalide immobiles et à peine visibles». Ces caractères nous ont paru trop légers pour adopter ce genre, et d’ailleurs il nous semblait difficile de le distinguer de la Pier. Tagis, qui présente le second caractère sans offrir le premier. Depuis, nous avons trouvé les chenilles des Pier. Belia SUPPLÉMENT. | 129 et Ausonia, et leurs chrysalides nous ont également offert la même particularité, Il est même vraisemblable qu’elle existe aussi dans les autres Piérides de cette division (G/auce, Belemia, etc.). Sur l'observation que nous en fimes à M. Boisduval,. il nous répondit que « toutes ces espèces devraient alors faire partie de son genre Anthocharis ». Ce genre nous paraît, d’après cela, mieux limité; mais les personnes qui | goudront l’adopter devront alors retrancher le caractère que présentait l’insecte parfait, et cela avec d’autant plus de nécessité qu’une espèce _ nouvellement découverte (Pier. Pyrothoe Eversm.)semble faire la transition des espèces à sommet orangé (Cardamines, etc.) aux espèces à ailes supérieures à sommet aigu et sans tache orangée (Belia, Ausonia, etc.). Pour nous, ce genre, même avec cette extension, ne nous paraît pas d’une absolue nécessité, les chenilles et leur nourriture ne différant oint sensiblement de celles des autres Piérides, et les mœurs de toutes ces espèces étant en général les mêmes. Nous nous contenterons donc de changer les divisions de notre genre Pieris, à partir de Callidice, ainsi qu'il suit : Nous conservons la division (25). Chrysalides de la même forme que celles de la division 22 bis.— Ailes inférieures des femelles plus ou moins mar- (24) quéeadénoiatienmbortenninale ee. Ro, LAC: da a D ie ER 2 con 1 Chrysalides allongées, terminées par une pointe effilée et souvent courbe, à articulations abdominales à peine visi- bles et immobiles. — Ailes inférieures dépourvues de taches noires dans les deux sexes. . . . . . . . . . . (25 bis) (25) Chrysalides de la même forme que celles de la division 22 bis. — Ailes inférieures des femelles plus où moins marquées de noir à leur bord terminal. : Cazxinice, Darcinice, Bezxinice, Cucoripice. (25 bis) Chrysalides allongées, @ articulations abdominales à@ peine visibles et immobiles.—Ailes inférieures dépourvues de taches noires dans les deux sexes. Genre *ANTHOCHARIS BOT SR 0) (26) Lies de tache aurore au sommet des supérieures dans les mâles. . . . . . . . . . . (26 bis) Une tache aurore au sommet des ailes supérieures dans les mâles. . . . . . . . , . (26 ter) Point de tache aurore au sommet des supérieures dans les mâles. Beremra, Grauce, Bezra, Tacis, AusoniA, MARCHANDE. Une tache aurore au sommet des ailes supérieures dans les mâles. Genre ANTHOCHARIS. Dup. Gant. PyRornor, GARDAMINES, EUPHEME, EuPHENO. BELIA. Nous avons trouvé sa chenille cette année aux environs de Montpellier. Voici sa description : chenille d’un vert Pag, 12. jaunâtre, couverte de petits tubercules pilifères noirs, avec trois lignes longitudinales d’un bleu violâtre, dont une dorsale et les deux autres latérales, ces dernières suivies d’une ligne blanchâtre. Pattes vertes. Tête verte, cou- verte de petits tubercules comme le corps, mais plus courts. Elle vit en mai sur la Biscutella Didyma. Ghrysalide d’un blanc-jaunâtre carné, avec la pointe antérieure très- longue, légèrement arquée en dedans, d’un gris obscur; une ligne dorsale de la même couleur, accompagnée de chaque côté de très-petits points, et un trait pareil sur le bord de l'enveloppe des ailes; celle-ci peu saillante, striée de gris clair, avec un point médian et une série anté-terminale d’autres plus petits, noirs. Nora. Le papillon que nous a produit cette chenille se rapproche un peu de notre Var. A. par la forme de ses taches nacrées, et tous les Belia que nous avons pris pendant les mois de mai et de juin partagent plus ou moins ce caractère, mais Ja tache costale est semblable à celle des Belia ordinaires. Cependant, d’après le témoignage des naturalistes du midi, la véritable Belia vole en mars, et nous avons vu chez M. Adrien Devilliers un dessin de sa chenille qui diffère de celle que nous avons élevée en ce que la ligne dorsale est jaune. Aurait-on confondu deux espèces sous le nom de Belia, ou bien cette Piéride aurait-elle deux générations, l’une qui subirait toutes ses métamorphoses dans le courant de mai et de juin, l’autre qui passerait l'hiver en chrysalide pour éclore au mois de mars? Nous appelons sur ce point l'attention des entomologistes du midi de la France. AUSONIA. Voici une description de la chenille qui nous a été communiquée par M. Germain, de Montpellier, Pag. 15. Chenille d’un jaune-verdâtre, ayant une ligne dorsale violette, puis une ligne jaune, puis au-dessous une autre dun vert-clair, enfin au-dessus des pattes un filet blanc bordé de jaune. Gette chenille est parsemée de tubercules pilifères violâtres. Elle vit en mai sur la Biscutella Didyma, SINPLONIA.. Il serait peut-être plus juste de restituer à cette Piéride le nom de Warchandæ qu'Hubner lui avait imposé avant | MarCHANDz. tous les autres auteurs. Pag. 13. in E 18 150 PYROTHOE. Eversm. EUPHEME. Esp. Erothioe. Eversm. CHRYsOTHEME. Pag. 17. SUPPLÉMENT. Envergure, 35 mill. — Ailes blan- ches; supérieures avec la tache costale|Bords de l’Oural inté-|cette espèce remarqua- Russie méridionale. lunulée et une tache apicale d’un rougelrieur. En avril. orangé entouré de noir et découpant des taches marginales blanches. Dessous des mêmes ailes avec une ligne blanche dans la tache costale, et toute la partie api- cale noire du dessus colorée en vert, sans tache orangée ; inférieures du même vert avec beaucoup de taches blanches, dont trois oblongues et plus grandes. Antennes entièrement jaunâtres. Envergure, 45 mill. — Ailes d’un blanc jaunâtre ; supérieures avec la ta- che costale lunulée et une tache apicale transverse, étroile, d'un rouge orangé, saupoudrée à l'entour de noir et termi- née à la côte par un espace de la couleur du fond. Dessous des mêmes ailes ayant le sommet jaune lavé extérieurement de blanc. Dessous des inférienres d’un jaune vif strié de noir à la côte, avec des taches blanches de diverses gran- deursettrès-irrégulières. Antennes blan- ches , cuisses roses. ® Ayant la lunule costale des supé- rieures plus grande et le sommet des mêmes ailes dépourvu de tache orangée et à peine teinté de cette couleur. Russie méridionale. Bords du Volga. En mai. Genre COLIAS. On nous a reproché de ne regarder cette Coliade que comme une variété. C’est donc ici le cas de répéter ce que nous avons dit dans la préface : que les Lépidoptères renfermés dans une accolade av pr caractères ne sont pas pour nous des variélés, mais seulement des espèces douteuses, Avant d'affirmer positivement qu’un Lépidoptère est variété d’un autre, il faut lavoir obtenu de la même chenill tenu deux lépidoptères de chenilles différentes avant d’aflirmer qu'ils constituent rance où on est des premiers états de la plupart des Diurnes, ce qu'il yac dans le doute toutes les fois qu’une espèce se rapproche assez d’une au donc pas d'autre manière d'exprimer ce doute que de réunir provisoirement dans 1 ne nous semblaient pas bien authentiques; et d” plus facile d’apercevoir les caractères qui séparent deux papillons par descriptions complètes, quoique la première espèce soit bien plus diff la seconde, Nous espérons donc que nos lecteurs nous sauront gré de cette marche, inutiles et qui d’ailleurs laisse dans son entier la question, que © de voir. Nous n'avons pas vu ble en nature, et notre description est faite sur le texte et les figures d'un mémoire inséré dans le recueil de la So- ciété des Naturalistes de Moscow. Il n’y est point fait mention des sexes. Nora. Comme dans toutes les espèces voi- sines, la couleur du dessous des ailes se montre en transparence en dessus. Il en est de même de l'espèce sui- vante. — On placera celle-ci immédiatement ayant Cardamines. Même observation que pour la précédente. Cette espèce semble se rapprocherun peu d’Eu- pheno. M. Eversmann lui-même l’a reconnue dans l'Eupheme d'Esper, dont la figure, dit-il, esttrès-mauvaise; mais, ainsi que l’observe fort justement M. Dupon- chel, ce n’était pas une raison pour lui donner un nouveau nom; nous lui avons done conservé le premier. Il faudra re- trancher de notre arti- cle Eupheno tout ce qui est relatif à l'Eupheme d’Esper. Cette espèce se pla- cera entre Cardamines et Eupheno. ec d’autres et en plus petits e, de mêmé qu’il fautavoir ob- deux espèces. Or, dans l’igno- le plus sage, suivant nous, est de rester tre pour le faire naître. Nous n’avions a même accolade les espèces qui ailleurs, ainsi que nous le disons à l’article Chrysothème, "une description différenciée que par deux cile et prête beaucoup plus à la critique que qui leur évitera des longueurs hacun peut alors décider suivant sa maniere DORYLAS, Pag: x, ARGUS. Pag. 25. PyLAON. Fisch. . ÆGON. Pag. 23. OrPTILETE. Hub. Pag. 24. BAVIUS. Eversm. RIHYMNUS,. Eversm. SUPPLÉMENT. Genre POLYOMMATUS. * M. Treitschke, dans son dixième volume, donne d’après un de ses correspondants la description de la chenille de ce Polyommate ; malheureusement elle est trop peu circonstanciée pour qu’on distingue facilement, en la lisant, cette chenille de celle des Poly. Adonis, Corydon, etc. Quoi qu’il en soit, en voici la substance : Chenille finement velue, à partie antérieurement très-relevée, d’un vert foncé, un peu mélangé de brunitre, avec une ligne latérale jaune et un filet dorsal d’un vert plus obscur, bordé de chaque côté d’une série de taches du même jaune. Tête assez grosse, d’un noir luisant ainsi que les stigmates. Vit en mai sur les fleurs du Trifolium melilotus (Metilotus officinalis). La variété figurée dans l’Zcones de M. Boisduval, pl: 15, fig. 4 Fab. où Argyrognomon de Bork. On trouy offrent l’un ou l’autre de ses caractères. Ne semble différer des femelles d’4r- gus où d’Ægon qu’en ce que la bande fauve est continue et atteint les deux bords aux quatre ailes, tant en dessus qu’en dessous. La figure représente aussi les points noirs sur lesquels cette bande fauve est appuyée comme largement bordés de blanc en arrière, mais le texte n’en parle pas. Nous trouvons dans le dixième volume de M. Treits s'accorde aucunement avec celle que nous en ay description : « Chenille allongée, verte, un peu mêlée de brun r ondulée brunâtre sur les côtés, une ligne: dorsale d’un brun rou Lête et pattes écailleuses d’un noir luisant. — Chrysalide d’un y nâtre, une ligne latérale d’un rouge brun et les stigmates d’ Nous avons vu en nature cette variété. Elle ne diffé que par les caractères suivants : Le mâle est plus grand, le ton du bleu est un l'angle anal. Russie méridionale , environs de Sarepta. Il ne nous paraît pas pouvoir former une espèce séparée. Envergure, 52 mill. — Ailes d’un noir brun, saupoudrées de bleu à la base, avec la frange entrecoupée ; supé- rieures avec une lunule discoïdale noire; inférieures avec une série anté-terminale de taches fauves, continues, appuyées sur des points noirs. Dessous blanchâtre ; avec trois points à là base, une lunule discoïdale et deux séries anté-termina- les de points noirs presque carrés ; infé- rieures avec des points comme dans les espèces voisines, mais anguleux et irré- guliers, et la bande fauve du dessus chargée en arrière de points noirs oblongs. Envergure, 26 mill.— Ailes entières, d’un brun noir sans aucune tache en dessus. Dessous d’un brun jaunâtre, avec une lunule discoïdale et trois séries de ta- ches blanches irrégulières, dont l’extt- rieure marginale est peu apparente, et la précédente accolée à des points noirs aux ailes antérieures, et à des points noirs Russie méridionale. En été. Russie méridionale, En juin. Nous n’avons point vu ce Polyommate en nature, et il n’est point fait mention des sexes dans la description; nous présumons Cepen- dant qu’il s’agit d’une femelle. Si les deux sexes étaient bruns, ce serait probablement une espèce distincte. chke une description de la chenille de cette espèce qui ne ons donnée d’après M. Duponchel. Voici la substance de cette ougeâtre vers la partie postérieure, avec une légère ligne ge liseré de blanc et une ligne latérale blanche. ert clair, avec la partie postérieure mêlée de un jaune brunâtre.» re réellement de notre Optilete typique ou Cyparissus Hub. peu moins foncé; en dessous, la lunule centrale est plus grânde et plus marquée, ainsi que le double rang de taches qui longent le bord terminal, — La femelle est également plus grande que celle de Cyparissus. Elle est plus marquée de bleu à la base des quatre ailes; ses ailes inférieures manquent de la petite ligne blanche anté-marginale et sont le plus souvent marquées d’une tache fauve près de Même observation pour cette espèce que pour la Pier. Pyrothoe. Il n’est point non plus question des sexes dans la description. Ce Po- lyommate se placerait immédiatement ayant Battus. Mêmes observations que pour le précédent. Il paraît présenter un f«- cies tout particulier, et n’a aucun rapport avec les autres espèces euro- péennes. -5. et dont nous avons déjà parlé, est l’Acreon de e, ainsi que nous l’avons dit, des individus d’Argus ordinaires qui 152 BOETICUS. Pag. 57. - Æscuu. Pag. 40. EVIPPUS. Pag. 36. BETULÆ. Pag. 4a. TRIANGULUM. Pag: 54. CHARICLEA. Par. 62. MEROPE. Pag. 73. SUPPLÉMENT. et jaunâtres aux ailes postérieures, An-| : + tennes annelées, avec l'extrémité de la massue fauve. La description que nous avons donnée de la chenille de ce Polyommate est incomplète. En voici une plus cir- constanciée, faite d’après plusieurs individus adultes. ; Elle est d’un vert plus ou moins terne, ou d’un rouge brun foncé. Sur le vaisseau dorsal se voit une ligne plus foncée, et au-dessus des pattes une bande d’un vert sale ou d’un jaune brunâtre, mais, dans tous les cas, plus pâle que le fond. Au-dessus se voit une série de traits obliques, doubles, de la même couleur, séparés par un petit espace de la couleur du fond. Enfin, au-dessous sont les stigmates, qui sont gros, bien visibles et blanchâtres. Le dernier anneau est marqué de quelques points de cette dernière couleur. Le dessous du corps est de la couleur de la bande latérale. La tête est pelite, noire ou d’un roux clair. La chrysalide est d’un gris roussâtre plus ou moins obscur, pointillée de noir, avec deux rangées dorsales de points noirs et les jointures des anneaux plus claires. Elle vit, comme nous l'avons dit, dans les siliques du Baguenaudier, où on la trouve souvent en abondance, Pour se mettre en chrysalide elle perce la silique, mais celles qu’on élève en captivité se métamorphosent quel- quefois sans en sortir. On reconnait facilement sa présence en mettant la silique entre l’œil et la lumière. On aperçoit alors facilement dans le bas une masse noire produite par l'accumulation de ses excréments. Si la gousse est percée d’un trou non fermé avec de la soie, on peut être certain que la chenille l’a abandonnée. Nous avons reçu plusieurs individus de ce Polyommute, et nous l'avons pris nous-même de nouveau cette année (1855). Les caractères qui le séparent du Lynceus sont bien constants, et de plus, les femelles n’ont point ordinairement de taches fauves sur les supérieures. Il est donc très-vraisemblable que l'Æsculi doit former une espèce distincte. Nous espérons que nos correspondants du midi de la France nous procureront bientôt sa chenille, ce qui nous mettra en état de décider la question. Voici une description de sa chenille qui nous a été communiquée par M. Germain, de Montpellier : « Chenille très-déprimée dans sa partie postérieure, d’un brun sombre, avec une raie dorsale noire bordée de chaque côté par des nuances inégales de couleur jaune, peu apparentes, » Nous regrettons que cette description soit si courte et si peu circonstanciée, surtout à cause de la forme panti= culière de l’insecte parfait, qui en amène peut-être une correspondante dans la chenille. Nous engageons les ama- teurs du midi de la France à l’élever de nouveau et à en donner une bonne figure et une description exacte, ainsi que de la chrysalide, ce qui n’a pas été fait jusqu'ici. Il arrive souvent que la chenille est dépourvue des points jaunes qui entrecoupent les traits obliques laté- r'aux. Genre VANESSA. M. Germain, de Montpellier, nous a également communiqué la description suivante de la chenille : Elle est d’un bleu clair rayé transversalement de jaune , surtout sur les quatre premiers anneaux, Chaque an- neau est garni de sept épines velues, jaunes à la base, brunâtres à l'extrémité; celles du dos sont moins longues que les autres, et à côté se trouvent deux points d’un noir bleu luisant , visibles seulement à partir du quatrième anneau, et entre lesquels la couleur du fond est d’un brun clair. La tête est d’un rouge fauve, surmontée de deux épines courtes et aiguës. Elle vit en mai sur la pariétaire (Parietaria officinalis). Genre ARGYNNIS. Nous avons dit à l’article de cette Argynne que nous présumions qu’elle n’était autre que celle dont on a voulu faire une espèce dans ces derniers temps sous le nom de Boisduvalii *. Depuis, nous avons été confirmés dans notre opinion par M. Boisduvel lui-même, qui ne considère maintenant l’Argynne qui porte son nom que comme une légère variété de la Chariclea typique. Quant à la Chariclea de M. Duponchel, nous persistons à ne la regarder que comme variété de Pales, jusqu’à ce que la découverte de la chenille soit venue l’ériger en une espèce séparée; qui alors devrait recevoir un nouveau nom. : La Chariclea est toujours très-rare dans les collections. Genre MELITÆA. M. Auderreg, de Gamsen, vient de découvrir la chenille de cette petite Mélitée si semblable à l'Artemis. Il a en- voyé cette chenille à M. Boisduval, qui a été à même de se convaincre qu’elle est complétement différente de celle d’ Artemis, puisqu'elle présente de larges taches jaunes sur un fond noir, tandis que la dernière est, comme nous l'avons dit, entièrement noire, avec des séries d’atomes blancs. La conjecture de notre correspondant se trouve + Js’est glissé dans cet article, page 65, li£ne 1r+, une faute typographique assez grave; au lieu de : touchant la question, il faut lire : tranchant la question, PHILEA Pag. 112. FRITILLUM. Pag. 216. SUPPLÉMENT. + SE donc vérifiée, et l’on devra désormais considérer, avec MM. Treitschke et de Prunner, la Melitæa Merope comme une espèce bien distincte. Genre SATYRUS. Nous avons reçu de Suisse une variété de ce Satyre chez les deux sexes de laquelle le disque est d’un fauve qui tranche fortement sur la bordure, ce qui lui donne la plus grande ressemblance en dessus avec Arcanius, dont elle ne se distingue absolument que par la taille. Mais on la reconnaîtra facilement par le dessous des infé- rieures, où les yeux sont plus petits, mieux alignés , et la ligne médiane plus régulièrement dentée, sans”anfrac- tuosité plus forte au bout de la cellule, enfin par ses antennes, dont la massue est noirâtre en dessus et blanchi- tre en dessous, au lieu d’être rousse intérieurement comme chez Arcanius. Cette variété est assez remarquable et diffère beaucoup de nos Philea de France. Nora. Chez la femelle de Philea le petit œil apical reparaît quelquefois en dessous; il en est de même chez cette variété. < Genre SYRICHTUS. Nous avons pris cette année plusieurs individus d’une variété chez laquelle le jaune verdâtre est remplacé par du blanc légèrement jaunâtre comme chez Carthami, mais qui présente tous les autres caractères de Fritillum. SUPPLÉMENT. SECONDE PARTIE. - Espèces étrangères (suivant nous) à l'Europe, mais qui ont été données comme européennes par plusieurs auteurs”. Genre PAPILIO. AJAX. Envergure, 75 mill.—Ailes d’un brun! Géorgie américaine ;| Ochsenheimerle don- Smith-Abboth. noir, avec des bandes d’un jaune clair,| Virginie, En mars, mailna le premier comme Bdy. Lépid. de l’Améri-|dont la médiane bifurquée par en haut, [et juin. Européen, mais avec que. pl. 1: fig. 1-4. [l’anté-terminale ondulée; inférieures! Chenille verte, avec|doute. Depuis, les re- Ochs. avec deux lunules bleues anté-termina-[deux lignes latérales/cherches qu’on a faites Dup. Suppl. p. 11 etlles et une tache anale noire, marquée|d’un blanc verdâtre et|pour le trouver en Eu- 314. d’un trait bleu et surmontées de deuxlune bande transyerse|rope ayant été sans ré- grosses taches d’un rouge vif. Dessous|sur le quatrième an-|sultat, MM. Treitschke, des inférieures avec une ligne médiane|neau, composée de trois /Duponchel, Boisduval, rouge accolée à une ligne blanche. couleurs, bleu foncé ,lete., cte., l’ont rejeté £ Semblable. bleu clair et jaune vif;|avecraison du catalogue tentacules de cette der-|[de nos Lépidoptères , nière couleur; stigmates|dont il diffère complé- roussâtres ; tête et pat-|tement par son fücies. tes vertes. Vit en avril) (11 formerait le n° 1 et septembre sur le Por-|du genre Papilio.) celia Pygmæa. Chrysalide ferrugi- neuse, avec des lignes plus claires. XUTHUS. Envergure, 95 mill. — Ailes noires| Chine, Perse, Thibet,| Cette espèce n’a en- Lin. Fab. Cram. God. |avec des taches et des raies d’un jaune[Sibérie, Russie asiati-lcore été donnée comme Bdv. Jcon. pl. 1. fig. 1-2.|soufré; supérieures en ayant deux aul|que. européenne que par M. bout de la cellule en forme de croissant Boisduyal, qui consi- et figurant une sorte d'œil; inférieures dère les insectes de la ayant une série anté-terminale de ta- Sibérie comme indigè- ches lunulées surmontées chacune d’un nes. Nous ne saurions groupe d’atomes d’un gris jaunâtre, partager cet avis, quel- angle anal marqué d’un œil jaune pu- que estime que nous pillé de noir et surmonté d’une tache professions pour cet en- bleue. tomologiste ; et quand ® Semblable, mais plus grande, même le Pap. Xuthus ne s’éloignerait pas par son facies des espèces de nos contrées, nous attendrions pour l’ad- mettre parmi elles qu’il ait été pris plusieurs fois et qu’il soit prouvé qu'il se reproduit en decà des limites que les géogra- phes assignent à l’Eu- rope. (1 se placcrait après Ajax.) * Indépendamment des espèces qui vont suivre, il en est d’autres sur la patrie desquelles on n’a pas encore toute la certitude désirable, et qu’un facies équivo» que pourrait faire présumer étrangères à l’Europe, où le hasard seul les a peut-être amenées, Tels sont les Th. Cerisyi, Dor. Apollinus, Col. Aurora, Sat. Anthe- lea, etc., etc. Mais ces espèces étant depuis long-temps répandues dans les collections, nous n’avons pasosé les supprimer; toutefois nous faisons des vœux pour que les observateurs à qui leur position le permet élèvent leurs chenilles et s’assurent qu’ils se reproduisent annuellement dans les contrées européennes. DONNE Hanpwickir. Tab. Synopt. Pag. 7. CHEIRANTHI, God. Hub. 647-648. RAPHANI. Fab. God. Ochs. Dup. Suppl. pl. 5. fig. 1-2, Esp. ? Hellica, Hub. Lép. exot. Caractères principaux. Caractères secondaires. CHRYSIPPUS, Lin. Fab. Ochs.' Hub. 678-679. Bdy. Zcon. pl. 18. fig. 3. Chrysippe. God, Encycl. Dup. Suppl. pl. 17. fig. 1-2, SUPPLÉMENT. Genre PARNASSIUS. Il n’est pas bien certain que la variété femelle de Phæbus, que nous avons décrite sous ce nom et qu’on nous a communiquée comme venant de Suisse, soit le véritable point vu en nature les individus sur lesquels cet entomologiste a établi rope, il est possible qu’ils offrent des différences sensibles d'avec celui Parn. Hardwickii de M. Hope. Comme nous n’avons cette espèce et qui n'habitent point l’Eu- que nous avons décrit. Nos souscripteurs devront donc attendre cette comparaison ayant de ranger définitivement ce Parnassien au nombre des Lépidop- tères européens. Genre PIERIS. Un peu plus grande que la P. Bras- sicæ, avec laquelle elle a les plus grands rapports. Fond des ailes d’une teinte plus jaunâtre, au moins dans les femel- les; taches noires beaucoup plus dila- tées et envahissant une partie des ailes supérieures ; celle du bord interne se joignant fréquemment à la liture du même bord. Dessous plus vif en cou- leur. Envergure, 48 mill.—Ailes blanches: les supérieures un peu aiguës au som- met, où elles sont marquées d’une large tache noire divisée par de gros points blancs, les mêmes ailes marquées à la côte d’une grosse tache noire; inférieu- res avec quelques points noirs à l’extré- mité des nervures. Dessous de celle-ci blanc , avec les nervures légèrement dessinées en gris noirâtre, découpant des lunules marginales blanches, et sau- poudré çà et là, mais surtout à la base et au milieu, de jaune d’ocre. £ Ayant une tache noire au bord in- terne des supérieures, et le bard margi- nal des inférieures noir et divisé par des taches blanches comme chez Daplidice. Peut-être n’est-elle qu’une modification lo- cale de notre Pier. Bras- sicæ. (Elle se placerait immédiatement avant elle). Ténériffe. Cap de Bonne-Espé- Elle fait partie du rance. même groupe que Da- plidice et Callidice, mais elle est certainement étrangère à lEurope. (Elle se placerait im- médiatement avant Cal- lidice). (80) Genre DANAÏS (panaïor). Pag. 45. (Latr. God. Bdv. Dup.— Euplæu. Fab. Ochs.) — Chenille rase, écartés, dépassant peu la tête, secondes ailes fermée. — Abdomen grêle, assez long. — Ailes larges, sinuées ; cellule discoïdale. Des points blancs sur la tête, Envergure, 75 mill.—Ailes d’un fauve roux, avec une bordure brune marquée de points blancs; supérieures sinuées au bord terminal, avec le fauve plus foncé le long de la côte, et la bordure très-élargie à l'angle apical, où elle est marquée, outre les points anté-margi- naux, d’une bande blanche divisée en taches par les nervures, et de quelques points blancs; inférieures d’un fauve uniforme, avec la bordure étroite, trois points noirâtres suivant la cellule, et la munie de prolongements charnus ou épines molles et filiformes. anguleuse et marquée de taches métalliques. — Antennes longues, rie, Egypte. violâtre, avec les inci-layant amené quelques sions noires et des an- ncaux de la même cou- leur, marqués de jaune dans leur milieu; épi-lannées (1806 et 1807), nes au nombre de six, deux sur le cou, deux sur le cinquième an- ncau et deux sur le on-|depuis. — Chrysalide grosse, courte, non à massue grossissant insensiblement. — Palpes très- leur second article & peine une fois plus long que le précédent. — Cellule discoidale des les inférieures ayant, dans les mâles, une petite poche sous le le corselet, la poitrine et la bordure des ailes. Elle est commune dans les contrées que Chenille d’un blanc|nous citons. Le hasard Indes orientales, S y- individus sur les côtes d'Italie, l'espèce s’y est propagée pendant deux mais en 1808 elle a dis- paru complétement et ne s’y est pas montrée ALCIPPUS. Fab Ochs. Bdv. Icon. pl. 18. fig. 4. Aloippe. God Encycl. Dup, Suppl. pl 17 fe: 3. DARCGETL. Lefebv. AÆnn. de la Soc. Entom. Dup. Suppl.-pl. 26. fig. Be. Titeæ. Klug. Emprich et Ehrenb. Symb, Phys. déc. 3°. pl. 29- fig. 15-18. ALSO. Bdv. con. pl. SUPPLÉMENT. Dessous/zième. Tête de la cou- presque semblable , mais ayant le som-|leur du corps et rayée met des supérieures fauve. de noir. Vit sur les as- @ Semblable, mais dépourvue de la|clepias. poche des ailes inférieures. Chrysa lide! d’un’vert 4 clair, avec une ligne noire sur l’abdomen et des points argentés. poche de la même couleur. Elle est un peu plus petite que la pré-| Même localités. cédente, dont elle ne diffère du reste que par Jes ailes inférieures, qui sont blanches de part et d'autre, avec un peu de fauve sur les bords. Genre SATYRUS. Syrie, mont Liban. Envergure, 48 mill.— Ailes un peu En juin. arrondies, blanches, avec une bordure noire divisée par des taches anté-margi- nales de la couleur du fond; supérieu- res ayant la base de la cellule entière- ment blanche, et au-delà de son milieu un petit point grêle se confondant presque avec la tache annulaire, qui est très-irré- gulière, non évidée au centre et sau- oudrée à l’entour de grisâtre ; un petit œil bleuâtre au sommet de l'aile; infé- rieures ombrées de noir à la base, mais peu largement et à peine jusqu’à la ligne basilaire ; leur bordure marquée de trois à quatre yeux pupillés de bleu. Dessous des supérieures ayant la tache annulaire très-petite et bien évidée. Dessous des inférieures avec les lignes basilaire et médiane comme dans Herta. Antennes rousses au sominet. Q Ayant les yeux mieux marqués surtout en dessous. Envergure, 50 mill. — Ailes minces,| Sibérie. un peu transparentes; d'un grisâtre sale mêlé de jaunâtre, avec quelques atomes bruns plus denses près de la frange; su- périeures ayant une ombre légère sur le disque; inférieures laissant apercevoir en transparence les dessins du dessous, qui est brunâtre jusqu’à la ligne média- ne, avec des atomes grisâtres, puis d’un gris blanchâtre un peu yiolacé et légè- rement strié de noirâtre; frange grisâ- tre entrecoupée de noirâtre. Antennes comme dans les analogues. | ® Inconnue. Nous ne connaissons point sa chenille, mais |M. Boisduval dit qu’elle diffère constamment de celle de la précédente. Malgré les rapports évidents que présente ce Satyre avec les espè- ces d'Europe, et quoi- qu’il soit le seul exoti- que qu’on connaisse dans cette section (4rge, Boisduyal). Ilnoussem- ble indispensable d’at- tendre, pour l’admettre parmi les européens, qu’on l’ait trouvé plu- sieurs fois dans les limi- tes de cette partie du monde. (La place de ce Satyre serait entre Her- ta et Clotho.) Nous ne l’avons point vu en nature, et notre description est faite d’a- près M. Boisduval, Son habitat dit assez qu’il ne saurait être admis parmi les espèces européen- nes. (Il se placerait après Æno.) A T4 A en AT LR A My loct'a à Les Ge eme À Le w” DA11 CA AAA EXPLICATION DES TERMES DONT NOUS NOUS SERVONS DANS CE VOLUME. AVERTISSEMENT. Au lieu de donner une simple explication de la planche qui accompagne ce premier volume, nous avons pensé qu’il serait plus utile pour les commençants de leur donner une analyse complète des parties qui composent les Lépidoptères sous leurs trois états. C’est ce que “nous allons faire ci-après; mais comme cette analyse n’offrirait pas, pour les recherches précipitées, toute la commodité d’un dictionnaire, nous disposerons à la suite, par ordre alphabétique, tous les termes que nous allons expliquer par ordre de matières, avec l'indication de la page où on en trouvera l'explication. On n’aura donc qu’à se reporter à cette page où chaque terme, étant imprimé en italique, frappera facilement les yeux. : Nous devons également prévenir que tout ce que nous allons dire ci-après ne s'applique qu'aux Diurnes. Chacun des volumes suivants contiendra les généralités relatives aux familles qui y seront traitées. Un Lépidoptère ou Papillon passe par quatre états bien distincts : celui d'œuf, celui de chenille, celui de chrysalide et celui d’insecte par- ait. Les phénomènes du premier état lui étant communs avec une foule d'animaux des classes supérieures et ne présentant rien de par- ticulier, nous pas & rons de suite à l’état de chenille. CHAPITRE 1°. ÉTAT DE CHENILLE (fig. 16, 17, 18). C’est le seul, des trois états qui nous restent à examiner, où l’insecte prenne une nourriture bien substantielle et où il soit susceptible d'acquérir un développement extérieur, en un mot de grandir, Ce développement est pour ainsi dire de deux sortes : celui qu’il acquiert en assimilant les substances qui le nourrissent et qui lui est commun avec les autres animaux, et celui auquel il parvient par des mues ou changements de peau successifs. C’est dans le jeune âge et peu après la sortie de l’œuf que ces changements de peau sont les plus fréquents et les plus rapprochés. Parvenue à l’âge adulte, la chenille présente extérieurement les parties suivantes : La tête (a. fig. 16 et 17) est composée de deux calottes de consistance cornée, dont les faces latérales se nomment joues et sont mar- quées de petits points saillants, souvent noirs, dont on ignore l'usage. À sa partie inférieure se voit la bouche, dans la composition de la- quelle entrent deux mandibules, deux mâchoires et une lèvre au milieu de laquelle est un bouton percé d’un petit trou qu’on nomme lire et qui est destiné à donner passage à un liquide qui se durcit à l’air et forme (a soie dont la chenille se sert pour filer sa coque ou se sus- pendre aux branches, Chacune des mâchoires porte un pa/pe, et la lèvre elle-même en a deux. Le corps (a. d. fig. 16) est composé d’une suite d’articulations au nombre de douze et qu’on nomme segments ou anneaux. La partie par laquelle ces anneaux se touchent se nomme jointure ou incision. Le corps est long, le plus souvent cylindrique, parfois aplati en des- sous; d’autres fois court, convexe en dessus et atténué aux extrémités. La chenille est dite alors onisciforme, À cause de sa ressemblance avec les cloportes (oniscus). On divise le corps en trois parties, Le dos, les côtés et Le ventre. £ Sur le dos court un filet longitudinal, souvent transparent et laissant apercevoir le vaisseau dorsal. Sur les côtés se voient des ouver- tures en forme de boutonnières, bordées d’un petit bourrelet saillant et qu’on nomme stigmales, Ces stigmates sont au nombre de neuf seu- lement de chaque côté, les deuxième, troisième et douzième anneaux en étant toujours dépourvus; ils correspondent à autant de petits vaisseaux Ou trachées par lesquels la chenille respire. A l'extrémité du dernier anneau est un autre orifice auquel aboutit le canal digestif, et qui est l'anus. Le dos et les côtés sont ornés de couleurs et de dessins qui varient à l'infini. ré Le ventre est souvent aplati, couvert d’une peau plus fine que celle du dessus de l’insecte, jamais velu ni épineux. Il est rare qu’on y observe des dessins, et ses couleurs sont généralement pâles et uniformes. Il est toujours garni d’appendices servant à la progression et qu’on nomme pattes. ; Ces pales sont de deux sortes : celles qui garnissent les trois premiers anneaux sont invariablement au nombre de six; elles sont de consistance cornée, se terminent en pointe et s'appellent pattes écailleuses ou vraies pattes (b. b. b. fig. 16), parce que ce sont les seules qui doivent reparaître dans l’insecte parfait. Les autres (c. c. c. c. c. fig. 16), qui doivent s’effacer complétement par la suite, ont une tout autre forme; elles sont grosses, molles, cylindriques et terminées par une suite de petits crochets disposés circulairement et formant ce qu’on appelle {a couronne. Ces dernières pattes, qu’on nomme membraneuses ou fausses pattes, sont toujours dans les Diurnes au nombre de dix; elles sont disposées par paires sur les septième, huitième, neuvième, dixième et douzième anneaux, et la dernière paire s'appelle anale, ; Telles sont les parties extérieures de la chenille. Son anatomie intérieure sort tout-à-fait de notre cadre, et nous ne nous en ocCuperons pas. Nous allons examiner maintenant les différents vêtements et appendices des chenilles, et nous dirons un mot ensuite sur leurs dessins et leurs couleurs, Ne +? k É Quand le corps de la chenille est complétement dépourvu de poils, il est dit ras ou glabre (Sat. Pamphilus, etc.) ; s’il est chargé de poils très-courts et serrés, on l'appelle pubescent ( Polyommatus , ete.) ; si ces poils sont plus longs, ils est velu. Les poils sont disposés sur le corps de plusieurs manières ; ainsi, ils sont droits ou couchés, implantés directement sur la peau ou sur des tubercules plus ou moins gros. Te 19 158 Ces tubercules s’appellent alors piliféres (Pieris, Colias, ete.). Souvent un tubercule porte une aigrette de poils rangés circulairement ou verticillés (Hamearis). Outre les poils, les chenilles sont souvent chargées d’appendices de formes variées; tantôt ce sont de petites granulations fines et ser- rées, et alors on dit que la chenille est chagrinée ou rugueuse ; tantôt les tubercules sont moins nombreux et affectent la forme de mamelons allongés (Lim., Camilla, Populi) ; d’autres fois ils sont coniques et couverts de poils ou ciliés (Melitæa); souvent enfin ils constituent de véritables épines, qui sont elles-mêmes ciliées (Argynnis), ou branchues (Vanessa) ; plus rarement ces épines sont glabres, molles et flexibles (Danais). La tête elle-même porte souvent plusieurs de ces appendices. Fréquemment elle est granulée et hispide (Van. Atalanta), quel- quefois ornée de deux épines divergentes (fan. Prorsa, C. album). Si ces épines sont fortes et allongées, elles prennent le nom de cornes (Apatura) et sont quelquefois au nombre de quatre (Charaxes). La partie postérieure on anale de la chenille est elle-même parfois accompagnée d’appendices ou terminée d’une manière particulière ; plus souvent elle est arrondie (Argynnis, etc.), mais d’autres fois elle est échancrée (Charaxes); plus souvent encore elle offre deux pointes qu’on nomme pointes caudales (Satyrus). Indépendamment des appendices que nous venons de décrire, les chenilles en présentent une foule d’autres; mais ils sont tous le par- tage exclusif des nocturnes, et nous n’avons pas à nous en occuper ici. Les couleurs des chenilles sont très-variées; le vert est cependant la plus répandue. Les dessins ne subissent pas moins de modifica- tions; les figures qui les composent (points, taches, bandes, etc.) seront expliquées au chapitre III. Nous nous bornerons donc ici à ex- pliquer les directions qui sont spéciales aux chenilles. Une ligne ou une bande est dorsale, latérale, ventrale, anale, suivant qu’elle est placée sur l’une ou l’autre de ces parties. Elle est dite /on- gitudinale quand elle se dirige de la tête à l’anus (fig. 16 à d), transverse quand elle est parallèle aux incisions, oblique quand elle s’écarte de l’une ou de l’autre de ces directions. Les chenilles des Diurnes vivent exclusivement de plantes, et beaucoup affectionnent chacune leur nourriture particulière. Quand elles mangent indistinctement tout ce qu’on leur donne on les appelle Polyphages ; mais c’est le plus petit nombre. Presque toutes fuient la lu- mière et la chaleur, et seretirent pendant le jour sous les pierres, la mousse, lesherbes, les écorces, cetc., etc.Quelques-unesse rencontrent facile- ment, mais la majeure partie est rare, quoique souvent les insectes parfaits soient très-répandus. Les innombrables variations de forme qu'elles affectent suivant les races offrent pour la classification des caractères souvent plus sûrs que ceux de leurs papillons; aussi leur connaissance constitue-t-elle seule le véritable entomologiste. C’est d’ailleurs à ce premier état que la nature a attaché le plus,d’intérêt, en variant à l'infini leurs manières de vivre, les ruses par lesquelles elles échappent à leurs nombreux ennemis, les moyens qu’elles em-. ploient pour se soustraire à l'influence des saisons contraires et les conséquences de leur adresse et de leur admirable prévoyance. Nous de- vons donc recommander vivement aux jeunes amateurs l'étude de ces ingénieux animaux, seule source encore féconde d'importantes dé- couvertes et de plaisirs sans cesse renouvelés. CHAPITRE IL. ÉTAT DE CHAYSALIDE (fig. 19. 20. 21). Quand la chenille a acquis tout le développement dont elle est susceptible, elle se dispose à subir sa transformation. Pour cela elle cesse de prendre de la nourriture, cherche une place commode, s’y suspend de la manière qui lui est propre, ou file sa coque quand elle doit en avoir une. Ces préliminaires terminés, ses couleurs se salissent, ses dessins s’oblitèrent, son corps se contracte et se raccourcit; enfin elle change de peau une dernière fois, et dès-lors elle est changée en chrysalide. Sous cette forme l’insecte ne prend aucune nourriture, et son état habituel est une complète immobilité. Il vit cependant et se prépare peu à peu à subir une métamorphose plus étonnante encore que la première. La chrysalide se compose de deux parties bien distinctes qui ont reçu les noms d’antérieure et de postérieure ; la dernière ne comprend que l’étui de l'abdomen : elle est composée d’anneaux portant latéralement des stigmates comme ceux de la chenille, et se termine en une pointe conique. + La partie antérieure comprend les étuis de la tête, du thorax et des ailes. On y distingue facilement les enveloppes des pattes et des an- tennes, qui sont appliquées longitudinalement sous la poitrine, entre l'enveloppe des ailes, qui est toujours bien marquée. Enfin l’étui du thorax se voit sur le dos et se prolonge jusqu’aux anneaux de la partie postérieure. La orme des chrysalides varie beaucoup : elles sont anguleuses (fig. 19) quand elles présentent, dans une partie quelconque, des an- gles aigus, obtuses quand ces angles sont émoussés (fig. 21), arrondies quand elles n’offrent aucune espèce d’angles (Parn. Appollo). Cette dernière forme est presque exclusivement le partage des Nocturnes. Les angles principaux se voient sur la tête (Papilio, Pieris) et sur le thorax (Satyrus, Limenitis); si cette partie est longitudinalementtaillée en coin, elle est dite carénée. Les chrysalides offrent quelquefois, comme les chenilles, des poils et des appendices, mais plus rarement; des bosses sur le thorax (Li- menitis, Vanessa), des pointes à la partie antérieure (Papilio), des séries de boutons sur le dos (Sat. Mara, Megæra, Melit. Artemis, etc.) enfin quelques petits poils courts et serrés (Polyom. #”. Album), tels sont les principaux appendices des chrysalides dans les Diurnes eu- ropéens. Le mode de transformation est très-varié et fort important pour la classification. Souvent les chrysalides sont attachées par la queue et maintenues par un fil qui ceint le corps (Papillonides, fig. 19-21). La tête est alors presque toujours en haut, mais cette posture n’est pas exclusive. Ainsi quelques Colias et Pieris se suspendent presque horizontalement; Île Parn. Apollo se place obliquement dans sa coque; les Gonopteryæ tournent la pointe de leur tête vers la terre, etc., etc, D’autres fois la chrysalide est suspendue seulement par la queue, et la tête est alors constamment dirigée en bas (Nymphalides, fig. 20); enfin d'autres chrysalides sont roulées dans des feuilles (Hesperia), ou posées sur la terre sans aucun lien (quelques Satyrus). Chez les nocturnes, le mode de transformation est encore plus varié. Quant aux couleurs et aux dessins, ils sont en général peu remarquables chez les chrysalides. Cependant plusieurs offrent des taches dorées et argentées très-brillantes (Vanessa, Argynnis, Dunais,etc.). Le temps que l’insecte passe à l'état de chrysalide est ordinairement, chez les diurnes, de quinze jours ou trois semaines. Aux approches de cette époque, celle-ci acquiert une couleur plus foncée, puiselle devient transparente et laisse voir sur l'enveloppe des ailes une partie 159 des dessins de l’insecte parfait ; enfin celui-ci s’en dégage d’abord mou et humide: mais il se sèche et se raffermit à l'air en peu de temps, et jouit dès lors de la faculté de voler et de se reproduire. C’est sous cet état que nous allons maintenant l’étudier. 1 CHAPITRE III. ÉTAT D'INSECTE PARFAIT (fig. 1 et 14). C’est ce chapitre que nous allons traîter le plus longuement, tant à cause de son importance qu’à cause de Ja facilité que présente l’insecte sous cet état aux personnes à qui leur position ne permet d’é étudier l'entomologie que sur des collections. La vie du papillon est courte et dépasse rarement quelques semaines. L’accouplement est sa seule fonction importante, et il meurt aus- sitôt qu’il a rempli ce but de la nature. Les Diurnes volent tous en plein jour; seulement quelques-uns attendentque le soleil ait “perdu de sa force, tandis que d’autres le pré- fèrent dans toute son ardeur. Nous allons examiner successivement toutes les parties du papillon. S I. De la tête, _Latête (fig. 2-3) est composée de plusieurs parties bien distinctes, Les Jeuz (d. fig. 2-5) sont arrondis, globuleux, très-saillants et taillés en une multitude innombrable de facettes destinées à suppléer à l’immobilité de ces organes, Ils varient pour la grosseur proportionnelle, et peuvent servir à distinguer quelques races; mais ce Caractère est en général peu distinctif parce qu'il ne présente rien d'exclusif. Au-dessus des yeux est le front (a. fig. 2-5), qui est toujours plus ou moins garni de poils; ces poils forment en avant ce qu'on appelle toupet frontal, et qui, dans la classification, sert à apprécier relativement la longueur des palpes. À sa partie supérieure sont situés Les yeux lisses où stemmates; mais ils sont très-petits, difficiles à apercevoir et ne s’observent que dans les Nocturnes. Au-dessous des yeux sont placé s Les palpes *; ils se distinguent en palpes supérieurs et palpes inférieurs ; mais les premiers sont à peine per- ceptibles, tandis que les seconds sont très-développéset sont d’un grand secours pour la classification; ceux-ci (b,b. fg. 2-3) sont compo- sés de trois articles qui varient de longueur et se comptent plus ou moins facilement. Le premier est situé pour ainsi dire derrière l'œil et s'aperçoit à peine; le second est plus long et habituellement velu. Quant au dernier, il est tantôt très-petit et tantôt prolongé, aigu ou ob- tus, droit ou courbe, nu ou poilu, etc., etc. La fig. 5 représente un palpe garni de poils, et la fig. 6 en fait voir un dénudé et dans lequel on peut facilement compter lesarticles. Entre les palpes est située la spiritrompe (c. fig. 2- monde connaît l’usage de cet organe. Enfin, sur le verteæ, ou partie supérieure du front, sont implantées les antennes (a. f. fig. 3), or sage : elles se composent de la tige (e) et de la massue (f), et sont formées d’un grand nombre d’ La forme et la grosseur relatives de la massue sont d’u quand elle forme un boutèn plus ou moins détaché (ig. tige (fig. 3). Telles sont les parties qui composent la tête. L'ensemble des palpes, se nomme /a bouche. 3), composée de trois canaux, dont l'intermédiaire se divise par la moitié. Tout le ganes dont on n’a pu encore deviner l’'u- articles emboîtés les uns dans les autres. n grand usage dans la classification. On dit qu’elle est abrupte ou distincte de la tige 4); dans le cas contraire on dit qu'elle est renflée insensiblement ou non distincte de de la trompe et de la partie sur laquelle cette dernière est située SE. Du thorax. Le thorax est la partie qui suit la tête et qui porte les pattes et les ailes. Il est composé de trois pièces principales, dont l’antérieure se nornme prothorax ou collier, le médiane mésothorax, et la postérieure métathorax ; ces deux dernières parties sont peu distinctes dans les Lépidoptères. Elles se composent d’une foule de pièces articulées dans le détail desquelles nous n’entrerons pas; nous mentionnerons seulement ici deux des pièces du mésothoraæ, qui sont très-développées chez les Lépidoptères et qu’on nomme Ptérygodes ou épaulettes b. fig. 1). on. du thorax s’appelle la poitrine : elle porte des organes essentiels, c'est-à-dire les pattes (fig. 7); ces pattes sont toujours au nombre de six, et se composent de plusieurs pièces, savoir : la hanche (a. fig. 7), pièce très-courte qui attache la patte à la poitrine; la cuisse (b), qui est beaucoup plus longue et habituellement velue ; la jambe (c), dont l'extrémité est armée d’une paire d’ergots ou d’épines (f) dans les hespérides, et le tarse (d); composé de cinq articles mobiles et terminé par un double crochet (e) servant à la préhension. Dansles nymphalides le tarse des deux pattes antérieures s’oblitère (fig. 8) et se réduit à un seul article ordinairement velu et sans cro- chets à l'extrémité; d’où il suit que cette paire de pattes ne peut être utile à la progression. On dit de ces insectes qu'ils n'ont que quatre P ttes ambulatoires; on les appelle abusivement Tétrapodes, tandis que les papillons chez lesquels les six pattes sont développées sont dits Hexapodes. Le thorax porte encore, comme nous l’ayons dit, les ailes ; mais ces organes sont trop importants dans les Lépidoptères pour que nous n’en traitions pas dans un Paragraphe séparé: S IIL. De l'abdomen. L'abdomen (c. fig. à) est composé d’une suite d’anneaux comme la chenille et la chrysalide. C’est la seule partie dans laquelle on re- trouve des traces du premier état de l’insecte. Il est pourvu, comme celles-ci, de stigmates latéraux, et se termine par une ouverture qui donne passage aux organes sexuels. Ceux ci consistent chez les mâles en deux valves latérales et l'organe mâle proprement dit; chez les femelles en une saillie cornée, rétractile et fendue transversalement. * A l’exernple des naturalistes modernes, nous avons banni du v chent ou par redondance ou par inexactitude, L'élève qui trouv ocabulaire a me UE les mots an(ennules, trompe, chaperon, corselet, ete., elc., qui pè- Mots palpes, spiritrompo, front, thoraæ, etc. erait ces expressions dans d’autres ouvrages devra, pour en avoir lexplication, recourir à nos > ete,, qui sont maintenant généralement adoptés. 140 L'abdomen est en général peu important pour les diagnoses spécifiques. Chez quelques genres (Thais Papilio) il est orné de bandes longitudinales et de points latéraux; dans d’autres, et c'est la plus grande partie, iLest brun ou noir en-dessus, gris où jaunâtre en des- sous. Après la mort de l’insecte il se dessèche et se replie en dessous, au moins dans les mâles; car les femelles l’ont quelquefois si rempli d'œufs qu'il conserve alors sa forme primitive. S IV. Des ailes. Les ailes des Lépidoptères sont au nombre de quatre, formées de deux membranes minces et transparentes exactement superposées, et recouvertes sur leur surface extérieure d’une infinité d’écailles imbriquées, adhérentes à l’aile par un pédicule, et qui, à l'œil nu, ont l’as- pect d’une poussière fine. Elles sont variables de forme et très-diversement colorées et forment les dessins des ailes dont nous nous occu- perons tout à l'heure. Les membranes des ailes sont supportées par une charpente qui les consolide et les vivifie. Cette charpente n’est autre chose que ce qu'on appelle les nervures : ce sont de petits canaux creux dans lesquels circule une liqueur incolore et dont nous allons détailler la dispo- sition. La figure 9 représente deux des ailes d’un Lépidoptère du genre Papilio. Tout ce que nous allons dire de ces deux ailes concerne également les deux autres, qui leur sont toujours exactement semblables pour l’organisation. La première (A) s'appelle aile supérieure ou antérieure. Elle a presque toujours une forme subtriangulaire, et offre conséquemment trois angles principaux et trois côtés ou bords. Le premier angle (a) se nomme la base, c’est lui qui s'articule avec le thorax; le second (b) se nomme angle egterne ou mieux angle apical; le troisième ci angle interne. Le bord supérieur (a-b) a reçu le nom de bord externe ou antérieur, mais surtout de côte ; celui qui lui est opposé se nomme bord interne, intérieur ou postérieur (nous l’appelons toujours bord én- terne); enfin le troisième (b-c) s'appelle bord extérieur, et surtout bord terminal ou marginal. La surface de l’ailea, en outre, reçu d’autres noms, mais tout-à- fait de convention puisqu'on n’y aperçoit aucunes limites. Ainsi toute la partie de l'aile qui avoisine la base s'appelle elle-même Lase et donne le nom de basilaires aux dessins qu’elle supporte. L’angle apical in- dique une autre portion qui se nomme le sommet de l'aile et donne le nom d’apicaux aux dessins qui s’y trouvent; les figures qui longent la côte se nomme costales ; tout le milieu de l’aile a reçu le nom impropre de centre ou celui plus convenable de disque, et communique aux dessins qu’on y aperçoit le nom de discoïdaux où centraux ; enfin le bord terminal fait appeler terminaux ou marginauæ les dessins qui le touchent. - Quant aux nervures, elles sont principales ou secondaires. Les premières sont au nombre de trois (ou mieux de quatre, voyez plus bas); elles partent de la base de l'aile et se ramifient pour former les nervures secondaires ou nervules, dont le nombre varie un peu. Les pre- inières seules ont reçu des noms séparés; ainsi on nomme nervure costale (f), celle qui longe la côte; elle est accompagnée en dessous d'une autre nervure souvent très-renflée, mais qui la suit tellement qu’on a l'habitude de les considérer comme une seule et même ner- sure ; elle envoie à l’extrémité de l’aile plusieurs petites neryules peu importantes; la seconde (g) s'appelle médiane; elle s’écarte de la première, et pousse quatre ou cinq rameaux où nervules. L'espace qu’elle laisse entre elle et la costale se nomme cellule (ï), et la position de cette cellule l’a fait appeler discoidale ou centrale; maïs cette qualification est inutile, puisqu'elle est la seule cellule proprement dite qu’on voie sur les ailes des Lépidoptères. Cette cellule est souvent fermée (fig. 9) par un rameau qui vient s’unir à un autre envoyé par Ja nervure costale, mais cela n'arrive pas toujours (fig. 10) et on a tiré parti de cette disposition pour la classification, comme on peut le voir dans le courant de l’ouvrage. Quant aux espaces qui sont entre les nervules, ce ne sont point à proprement parler des cellules, et on les appelle espaces internervurauæ. La troisième nervure (h) n’a point reçu de nom bien précis, à cause de son peu d'importance ; en effet elle ne se subdivise pas, et longe parallèlement le bord interne. On veut la nommer radiale ou sous-médiane. Indépendamment de ces ner- vures, on peut voir dans la figure 9 un très-petit rameau sous la dernière ; mais il n’existe que dans le genre Papilio. La seconde aile (B) a reçu les mêmes noms quant aux angles et aux bords, avec les différences suivantes : a-d se nomme plus généra- Jement bord antérieur ou externe que côte; a-e s'appelle toujours dans notre ouvrage bord abdominal; d est un angle peu important et n’a pas d'autre nom que celui d’angle supérieur ; e, au contraire, s’appelle exclusivement angle anal. é Quant aux nervures, leur disposition varie aussi un peu; leur direction est moins compliquée, Ja costale est moins importante et celles qui partent de la base de l'aile sont en plus grand nombre; mais elles n’ont point reçu de noms particuliers. On retrouve ici la cellule, et c'est elle qui fournit le meilleur caractère : le rameau qui la ferme est très-prononcé ; et si elle paraît quelquefois fermée par une légèremembrane, on n’en doit pas tenir compte et la considérer comme ouverte. 11 nous reste à parler des modifications que subissent les bords marginal et abdominal. Ces modifications pour le premier sont innombra- bles : tantôt il est denté régulièrement (Argynnis); tantôt, sans présenter de dents distinctes, il est coupé pour ainsi dire à facettes : c’est ce que nous appelons polygoné; tantôt il est composé d’angles inégaux (Vanessa); tantôt il est falqué (Gonopteryæ; tantôt il est entier, et alorsil peut être droit (Papilio) ou courbe (Polyommatus) ; ce qui fait appeler l'aile obtuse, arrondie, coupée carrément, etc. etc. Aux inférieures, il est muni, dans quelques espèces, d'un long appendice en forme de queue (Papilio), ou d’un filet léger et fragile (Poly. Boeticus); enfin il est constamment garni aux quatre ailes d’une frange composée d’une série de petits poils ou écailles très-serrées. Le bord abdominal de son côté offre plusieurs modifications ; ainsi, il est ou échancré et plan, et alors il supprime une des nervures des ailes; ou plan sans être échancré, ou plus ou moins concave, et formant alors une sorte de gouttière qui embrasse le dessous de l’abdomen; quel qu’il soit, il n’est plus garni de frange, mais seulement de poils recourbés, et ces poils se continuent souvent sur la base même de J’aile. Telles sont les différentes parties des ailes. Nous allons voir maintenant en quoi consistent les dessins qui les ornent; et qui, quelque variés qu'ils soient, suivent cependant des règles générales. S V. Des dessins des ailes. Nous avons indiqué dans le paragraphe précédent les noms que les dessins tirent de leur position. Nous allons ajouter quelques spécifi- cations à cette règle, et nous verrons ensuite quels sont les noms des dessins généraux, quelque position qu'ils occupent. Comme nous l'avons dit, toute tache partant de la côte est nommée costale ; si cette tache se prolonge au-delà du tiers de l’aile, elle de- vient une bande qu’on nommera également costale (e. fig. 1}; mais si elle se prolonge plus avant, elle se nomme simplement bande transverse. On donne, par extension, le nom de costale à cette petite tache noire que les Pieris portent au bout de la cellule (a. fig. 12), bien que 141 chez la plupart d’entre elles cette tache n’atteigne pas la côte. Par la même fiction,en nomme apicale une tache qui est seulement dans la région apicale, sans toucher l'angle de ce nom (b. fig. 12, et g. fig. 14). > Les auteurs ont jusqu'ici nommé également dessin terminal où marginal tout dessin qui s'approche seulement du bord de ce nom; mais ces dessins sont d'ordinaire si compliqués, que nous n'avons pas cru devoir employer ce terme si vaguement. Nous n’appelons donc terminal où marginal qu’un dessin qui, touche immédiatement Je bord. Tout autre qui en approche seulement ou le longe, est pour nous anté-lerminal. Nous croyons inutile d’expliquer ce que nous entendons par ligne intra-cellulaire (f. fig. 14), et de répéter la note de la page 75 sur la tache annulaire (e. fig. 14) dans les satyres de la division 101 ; mais nous devons indiquer sur la planche les lignes du dessous des inférieu- res dans les Satyrus en général, et dont nous parlons dans la note*** de la page 54. Ainsi, sur la figure 13, la ligne e-fest la basilaire, c-d est la médiane ct a-b l’anté-terminale. On nomme point un dessin ordinairement arrondi et qui occupe peu d’espace (cependant nous donnons également ce nom à tout œil non pupillé). Si ce dessin augmente de grandeur, il devient une tache; si cette tache à une forme allongée, elle s’appelle bande; si au con- -traire la surface du dessin est très-petite relativement à sa longueur, il se nommera ligne s’il est très-long; trait s'il l’est moins; série s’il est très-menu ct très-court. Une ligne ou bande est longitudinale si elle est parallèle aux nervures ; transverse si elle les croise à peu près à angle droit; oblique dans les autres cas (ces termes ne doivent point s’entendre avec une rigueur mathématiqué). Nous pensons qu’il est inutile de définir les li- gnes dentées, festonnées, courbes, arquées, bifides, etc., etc., non plus que les taches sagittées, cordiformes, pyriformes, etc., tous ces mots portant leur étymologie avec eux. Mais la forme oculée est si commune aux taches, que nous devons en indiquer les parties, qui sont souvent confondues par les amateurs et même par quelques éerivains. IL suffit qu’une tache soit arrondie et porte au milieu un point de couleur différente pour recevoir le nom d’æil. Le point s'appelle alors pupille (d. fig. 15), le cercle qui l'entoure prunelle (ce. même fig.) ; enfin, sila prunelle est elle-même entourée d’un cercle nouveau, celui-ci se nomme iris (b.fig. 15); passé ce nombre, les autres dessins entourants s'appellent simplement des cercles (a. fig. 15, etc.). On entend généralement par lunule toute tache en forme de croissant; cependant ce terme en entomologie est un de ceux qui reçoi- vent le plus d’extention. Il faudra en tenir compte. Enfin, une règle à peu près générale est celle-ci : Les dessins autres que les bandes transverses ne sont point coupés par les nervures, et acou- pent les espaces internervurauæ. Cette observation, très-utile pour la peinture des Lépidoptères, peut aussi être de quelque utilité pour leur étude. VOCABULAIRE. L Pages. Pages. Pages. ADdOHENDL EE, 5500 en EE 139|Distincte de la tige. «1. Magsue, : . :. 199|Palpes. . . : : . . . . Papillon . . . . 139 Abdominal. . . .... BON Le TC ER Ro EE à Es “nie AN LEE PMR ARE Chenille. , 137 ADrUpIe 2", RE cri PRE 199|Ecailles . . . ...... ER 2e 140| — Papillon . 139 NN Er 7 > Faties,, . 137|Ecailleuses . . ., .. Pattes : :, ne LD TT ses MAR OR se de data en de MERE S 159 — LIN MC ÉPENEn 140|Epaulettes. . . . , ,.. PP a RAA rm URRR ne tn 137 _ Dessin... WG ENiNeS Mer ee NES TESTS 198|Bilifère" :.,.. 2. Tubercule . . . 138 Angle. PUR ec ee rs es MAO EnTOb.e. A éme PL CE NE 100 RAR en de SR n/a Anguleuse, . . . . ,. Chrysalide. . . 138|Externe. . . . , . .. Bord. 240) PO ent, EE 139 ANNEAUX. . , , . . . Papillon. . . . 139|Falqué.…. . ,.,..,.,..,.... 140|Polygonées . . . . .. ANR te 140 — Chenille. . . . 137|Fermée. . .. .... Colles 140 Polyphage RARE 22 =. vi CR 138 ATDUITES PUS lache... PANNE RME RSA EEE 137|Postérieur. . . . . .. RONA TS 2 ie 140 DURAND PE lee MN Ces Le ec En TT RSR MERE 140|Principales . . . . . = Nervures. . . . 140 Antérieur . . . .. do OS PU RE ee 1959|Brofhorax.:, . . . . 2, some Lu LU — Borde 140|Frontal . .., .... Toupet. . . 139 )Bounole Sn 2 er ii — Partie (chrysal.) 138|Glabre. . ,,..,....,..,... OP NPELY PORT re en, DR en 139 Anté-terminal. . . . .. Re: ane A | TANUIe Re En 138|Pubescent. . . ..... RAR EM ES 139 APICAl MEME NE ANBlE ne he 140) Hanche "pee. RAGE 199 Bunilene.--#57, 2. Re NE 141 — Dessin, . ... 140 Hipide.s. SES RE ee LAB IRAG ST re Fe LR 137 ATrONAIE UT... Chrysalide... . 198|[ncision. . . . . . . .. . . . . . 137|Renflée insensiblement. Massue. . . . . 139 — ER RE Prer 140|Inférieures . . . . . . Em MAO BNQURE eu sn em Ce 138 AT RER Er. Des palpes. . . 139|Insecte parfait. . . . . . . . ..... 139|Secondaires. . . . . . Nervures. . . . 140 NU EEE TE TR Chenille. . . . 138|Intérieur . . . . , . . Horde. ren 140!Segments. . . . . . , . ANR BE 157 — Papillon. . . . 141|Interne. . . . . . .. RCE 1 PAT ST NT RER RER cr ER 140 D'ÉTÉ ARR ETES D RE 140|Internervural . . . . . Espace, . . . . 140|Spiritrompe. . . . . .. FER “CRIE 139 Bale eee LS La 140|Intra-cellulaire, , . . . . SR Ne 141|Stemmates. . . . . . .. HR RUES LT 139 OUT Par rt te DÉS E OO D Re den sen uacuer arc «nee AURINIIEMAIRs. 0 0... OEM 137 HONCUP ER RUE Chenille Ar NnEs, L'CS LPS OT 70e TE ne CR Re Er 140 — Papillon . . . . 139|Latérale. . . . . . . . Ligne.. . . .. 138|Supérieures. . . . . . INTRA 140 Branchues,, ... . ., Epines. . . .. TNT RMS Re abs 137 — Borde 140 CRÉÉE Pine de Le SA ET 248 |Dibues ie cr Ghentle.. 5% CNITRC RE ANR RTE CE ER 141 Gaudaless...., , : Pointes. . . .. 138] — Papillon. "AAONDArES 20. RE or 139 GAME DATA Le. 140|Longitudinale ligne . . Chenille. . . . 158[Terminal. . ..... En e 140 CONTESTER Dessin. 140 — Papillons 141Mte 2 Chenille. . . . 159 re Cellule. . . .. 140 EDQUIS SES. Et. 141| — Papillon . . . . 139 CNE LR et ee ete 140 MACRO. 2 Ne, 197|Eétrapode. . . . . . CORRE re 139 HOME Tu ete Ut TD 141|Mandibules . .”, , ... Le AS 289/Th010E , - . .*. Papillon . . . . 139 GCheTINÉ et à ee + . = + 188) Marginal. . . . . . EC EL TATA EE 140! — Chrysalide, . . 138 Changements de peau. . . ..,.... 137|Massue. . . , : . .. Des antennes. . 139|Tige des antennes. . . . . . .. ... 139 Grenier. SET SOMME 197|Médiane. . . . . + . Nervure . . : . 140|Toupet frontal... 139 COR SSSR Re 138 Membraneuses. . . . . Pattes . . . . . 197] DraGhbE 0 NE RE 137 CRE Se. AE RMC TRS 158|Mésothorax . . . , . .. DR tete LOIRE ER ere SSP EUR 141 CADRES re DE OMAN LE cr 190 MÉFAITOIAR EE CR PER 159|Transverse ligne. . . . Chenille. . . . 138 CONNe ME. tte APE NE A I CRT ne em Se 137 — — Papillon, . . . 140 COS Ur. he al ar 197 Nervules ts. ee PRE. Re A0) DURELQUIE RE EE 138 GOUT NET Dessin. 140 NeDVUTe TR TE te ON SORT ARTE slot ie De — Nervure . . . . 140|Oblique ligne. . . . . Chenille. . . . 138|Ventre. . . . ... ,...... 137 CBS er) date Sn TT ee 140| — — Palo SES) enter. AR eUUe An 139 GOTÉS RS ee Chenille. . . . 157[Obtuse.. . .. . . .. Chrysalide., .…. 15B|Verticillé. . .. : .: 2... 138 CHISSE RCE SIGNE 120 DEN En, ae a Tee 1UITusi er ut Papillon . . . . 139 MONÉPRERN ER ALES Re 14o|Onisciforme. . . . . .. ON AE 137| — Chenille. . . . 137 DiscoNdales 1... . on, Dessins .e.. TOC TT DR TE 137] Yeux lisses. . . . . . . . er 159 — Cellule. . , 140| Ouverte... ...... Cellule. . . . . 140 Disques ee OMS Es 140 BRIDE RER RE, Chenille. . . . 137 Er TL < PHASE TRE SR | D Les se 5 - pe ee a, Tue 4 d 3, DS UE CR PU LE Nota, Les noms des tribus sont en grandes majuscules, ceux des genres en petites majuscules, ceux des es A. Acacia (de l’). 39 Acaciæ, 39 Aceris. nm Acis. 28 Acis. Fab, Hub. 29 Acreon. Actæa. 94 Actæon. Actéon (l'). 94 Adippe. 56 Admetus. 27 Adonis, 20 Adrasta, . 104 Adrasta, Ochs. 103 Adyte 91 Ægeria, 105 Ægon, 25 Aello. 107 Ænmilia. 56 Æsculi, foet Ætherie. 68 Æthiops. 85 Afer. g1 Afra, g1 Agathon. 22 Agave (l) Argyn. 66 — Satyr. 100 Agestis, 20 Agestor, 22 Aglaia. 55 Aglais (genre). 49 Aglaope. 57 Agreste (l’). 99 — (le petit). 99 Ajax. A A Alcon. 31 — God. 51 Alcyone. 97 Alcyone. God. 100 Alecto, 84 Alecto. God. 84 Alexanor. 3 Alexis. 21 Allionia, 95 Alpicoles, 79 Also, Alsus. 29 Althese. 120 Altheæ. Bork. 117 Alveolus. 117 Alveus, 116 Alveus. Hub. 116 Amandus. 22 Amauillis. 111 Amarillis (P), Engr. 101 Amaryssus (genre). 2 Aitbusia. 51 Amphitrile, 78 Amyntas. 58 Anthe. 96 Anthelea, ai Anthocharis (genre) 13et Antiopa, 50 APATURA, 41 Aphæa. 70 Aphirape. 65 Aphirape Hub. 65 Apollinus, Get Apollo. 6 Apollo Delius. 7 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE DU PREMIER VOLUME. en caractères ordinaires, ceux de la synonymie en italique, Apollon (l). 6 — lesemi. 7 — lepatit, 6 Aquilo. 25 Arachne. 84 Arachne (l). 95 Aracynthus. Arcanius. 111 Arclicoles, 107 Arete, LE] Arete Mull. 107 Arethusa, 99 Arge. 77 Arge God, 77 Arge (genre). 75 Argiolus, 29 Argiolus Fab. Hub. 28 Argus (genre). 19 Argus. 23et Argus (P) bleu, 20, 21, 23 _ nacré, 19 — céleste, 20 — violet, 21,25 _ turquin. 24 _ pâle. 26 = découpé. 28 — à bandes bru- nes. 29.30. 31.52. — bronzé (le grand 33 brun. 24 capucin. 27 le demi. 28,29 myope. 55 — violet. 52 satiné, 34.35 — chan- gcant. 54 saliné à La- ches nai- ANNEE res. 34 _ vert. 39 ARGYNNIS, 55 Arion. 32 Aristœus. 100 Arsilache, 63 Artaxerces. 20 Artemis, 75 Atalanta, 51 Athalia. 69 Athalia Hub. 69 — valdensis. 57 Athulia. 67 Alropos. 77 Alys. 30 Aubépine(Piér. del). 8 Aurora, 16 Aurore (l). 13 — de Provence. 14 Aurotis. 56 Ausonia,. iôet Ausonia Hub, 13 Autonoe. 95 Azuré (l), : ai Azurins (les). 19 B. Balder, 108 Ballus, 36 Bande noire. Bathscba, 102 Battus, 24 Bavius, Belia, 12et Belia Hub, 15 Belemida. 11 Belemia, 11 Belle-dame (la). 51 Belledice. 12 Bellezina. 12 Bellidice, 1iet Beroe, 46 Betulæ. ÿiet Bigarré (le). 11 Blandina. 85 Baœticus, 37 et Boisduvalii, 62et Bonelli. 90 Bootes, 109 Bore. 109 Bouleau (Poly du). 4 Brassicæ. 2 Briseis. 9 Brontes. Broncé (le). 55 Bronzé (les). 32 Bryce. 99 Bryoniæ, 10 Bubastis. 81 C. C. Album, 55 C. blanc. 55 Callidice, 10 Calliopis. 23 Camilla. 47 Candide (le). 17 Cardamines. 15 Cardinal (le). 58 Cardui. 51 Carta géog. brune. 49 —— — fauve. 49 —— — rouge. 49 Carthami. 115 Cassandra, Set Cassivides, 88 Gassiope, 79 Celtis. 45 Cephale (le). 11 Ceronus. 21 Cerri. « Cerysyi. Cure 82 Chamarré (le). 115 CGranaxss, 44 Chariclea, Get Chardon (Hesp. du). 117 — (Vandu). 51 Charlotta. 56 Chène (Poly. du). 37 Cheranthi. Chiffre (le). 56 Chionobas (genre). 107 Chloridice, il Chlorodippe. 56 Clou (le grand Pap. du). 9 — (lepelit — }). 9 Chryseis. 34 Chrysippus. Chrysothème. 17 et Cimothoc, 70 Cinnus. 28 Ginxia, 67 Cinœia Hub. Circe Sat. Circe Poly. Citron (t. pèces adoptés dans cet ouvrage — de Provence. 15 Cleanthe, Cleo. Cleodoxa. Cleopatra. Clite, Clotho. Clymene. Clytie. Cœcilia, Cæœcodromus. Cœleno, Couras, Collier argenté (le). — le petit. Comma. Cordula Corinna. Coronis (lc). Corydun. Corythalia,. Cratægi. Cyaniris. Gyllarus. Cynara. Cynthia, Cyparissus. D. Dalmata. Dumiers (les). 24 ct g1 66 Damier (le). 67.68. 69. 71. 68 — grand, — à taches blanches. 71 — à taches fauves. 72 — pelit. 78 Damaætas 50 Damon 26 Danaïde. Daxaïs Daphne. 59 Daphnis Poly. 28 Daplhnis (le) Sat. 113 Daplidice. ir et Darceti. Davus. 113 Deione. 69 Dejäniura, 107 Delia. 68 Delius Och. 7 Demi-deuil (le), 79 — aux yeum bleus. 78 Demnosia. 5 Desfontainesi, 7à Desfontainii. 73 Dia, 62 Diana. 61 Diane (la), 5 Dictynna, 70 Didyma, 66 Dioxippe. 92 Dispar. 55 DIURNI. 1 Dolus. 27 Donzelii. 26 Dorion. 112 Doris. Get Dorus. 112 Dorylas. 21 et Dromus. 87 Dumicoles. 110 Dyctinna Hub. 59 E, Eclhancré (l\. 45 Echiquier (L). Edusa, i6et Egcrie, 105 Embla. 92 Embla Och. Dap. 92 Epiphron. ëo Epistygne. 90 Erable Lim, del’). 48 Erebia (Dalm. genre), 74 Erebia (Bdv. genre). 79 Erebus. 51 Ergane. get Ericicoles, CE) Eris, 57 Eros. 22 Erotloe. Eryonis. 89 Erysimi. 14 Erythia. 99 Escheri. 22 Esculi Hub. fo Ethus. 92 Eucrate, 119 Ludora, 100 Eumedon. 26 Eumenis. 82 Eupheme, 14 ct Euphemus, 32 Euphemus God. 31 Eupheno. 14 Euphrosyac. 64 Europome. 18 Euryale, g1 Eurybia. 54 Eurydice. 34 Evias. 90 F. F. Album, 54 Fasoelis. 7 Fauna. 9$ Faune (le). Fauve à taches blan- ches (le). 42 Feisthamelii, 3 ct Ferula. g3 Fidia. 96 Flambé (le). 2 Fortunatus. 109 Franconien (le). S2 Freija. Gi Freya, Go Frigga. Gi Fritillum, n6et Fritillum Hub, 118 G. Galathea. 75 Galuxæra. 76 Galene. 76 20 A 146 Gamma (le). Gazé (le). Gesse (de la) Glacialis. Glauce, Goante. Golgus. Goxorrsayx. Gordius, Gorge. Gorgone. Graminicoles (les). Grand porle-queue (le). Griela. 92 Griselte. 120 Guimauve (Syr. de la). 120 M, HAMEARIS. 42 Hardwicki, 7et Hecaerge (genre). 45 Hecate, 66 Helice. 17 Helle. 32 Heodes (genre). 32 Hermione. 97 Hermite (l). 96 Hero. 110 Herse. 101 Herta. 76 Hertha. 70 Hesrena. HESPERIDI. ndget Heteropterus. 11 Hiera, 104 Hiere. 34 Hipparchia (genre). 74 none 94 ippolyte. 100 Hunts: 82 Hipponoe. 34 Hippothoc. 34 Hispulla, 101 Honnoratii. 6 Hyale. 17 Hyale Hub. 16 Hylas. 25 Hyperanthus, 106 Hypsipyle. 4. 5et L. Icare (LP). 95 1carius. 22 Ichnea. 72 Ichnusa. 52 Ida, 102 Idmon. 28 Iduna. 71 Ilia. 45 Ines. 79 Ino. 5 Ino (l’) Engr. 6 Involuti (tribu des). 114 lo. 50 loides 50 Lolas 28 Tolaus. 28 Jole. 46 Iphis, 113 Iris. 45 sis. 63 Isis Dup 64 Ixora. 79 J. 3. Album 54 Janira. 101 Janthe 80 Jasius, 44 Jonquille (le). Jurlina. 101 Jutta. 108 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE. L. L. Album. Lachesis. Lampetie. Laodice. Larissa. Lathyri. Lathona. Lathonia. Lavateræ. Leander. Lefebvrei (Poly.). Lefebvrei Satyr. Leucomelaniens. Leucomelas. Leucopnasia. Levana. Liyrnea, Ligea. ES Linea. Lineola. Lucilla. Lucina. Lycæna Ochs, Lycæna Bdv. LYCÆNIDI. Lyllus. Lynceus. Lysimon. Lyssa. Lyssianassa, Machabée. Machaon. Malvarum. Malvæ. Mulvæ Lin. Manto. Marchand. Marchand. Marloyi. Marmoræ. Marronnier (du). Mars (le gr.) changeant. 45 non chang. 45 — — orangé. 45 — (le pet.) changeant. 45 — — orangé 45 Maturna. Maturna Hub. 69. 71.72 Medea. 85 Medesicaste. Medusa. Megzæra. Melaniens. Melanina. Melanophlæas, Melanops. Melas. Meleager. Meleager Hub. Murrræa, Melotis. Meone, Merope. Metis, Micocoulier (du). Milo (Syr, de). Miris. Miroir. Mirtil (le) Misis (le) Moemon. Mnemosyne. Mnestra, Matibée (le). Mæra, Maæra Och. Montagnard (le). Morio (le). Myrmidone, 98 4o 72 5et Mysia. 7\ 72 N. Nacrés (les). 55 Nacré (te). 54 — legrand. 56 — (le pelit, 5? Napi. ] Napæa. 64 Napœa Dup. 65 Napeæ, 10 Narcæa, Narica. 100 Nastes, 17 Navet (Piir. du). 9 Nègre (legr.des bois). 9 — hongrois. 2 — Het, 3 — à b. fauves. 85 — lepet. à b. fauves. 79 — hongrois, 81 Nelamus. 80 Neleus. 88 Nelo. 84 Nemeobius (genre). 42 Nemusien (le). 10 Neomiris. 98 Neoridas. 55 D 1 1 À eptis (genre). Na 3 86 Nerprun (du). 15 Niobe. 56 Nomion. 7 Norna. 107 Nostradamus, NYMPHALIDI. 45 O. CŒdipus. 110 OŒEme. 81 OEno. 10 Optilete, Fr) Optilete Hub, ‘214 et Orangé (l’). 17 Orbiter. 118 Orbitulus. 25 Orpin (de l). 24 Ortie (de l). 52 Ossianus, 65 Ottomannus, 35 P. Pœas. 94 Palæno. 17 Palémon (le). 112 Pales. 65 Pamphila. 114 Pamphilus. 113 Pandora, 58 Paniscus. Panoptes, 25 Paon de jour (le). 50 Paphia (genre). 44 Paphia. 58 Parirro. 2 PAPILIONIDI. 2 — Proprie dicti, 2 Papillon bl. veiné de noir, — marbré de” vert, 11 Paramegæra, 105 Parmænio. 88 Pannassivs. 6 et Parthenie, 69 Pasiphae. 102 Pelidne. 68 Penduli (tribu des). 45 Persephone, 96 Phœdra. 3 Pharte, 0 Phegea. 1 Pheretes, 2 Pherusa. 78 Phicomone, 17 Philea. uaet Philomela. g1 Philomene. 18 Phlæas. 35 Phœbe, 68 Phœbus. 7 Phryne. 110 Phryneus. 110 Pinnis, 8et Pilosellæ. 101 Pirata, 6 Pitho. 5 Plain-chant (le). 117 Plautilla. 48 Pluto. 84 Podalirius, 2êt Podarce. 94 Point de Hongrie (le). Polaris, 61 Polychloros. 55 Polymeda. 106 Poryommarus, 18 Polyommatus Bdv. 32 Polyohthalmi, 1 Polysperchon. 3 Ponlia (genre). 8 Populi. 46 Porima, 49 Portc-queues (les petits). 36 — le grand. 3 — bleu strié. 37 — brundt, fauves. 40 — — bleues. 40 _ — aurores, 41 — gris-brun. 4o — à Landes fauves, 41 Procida. 76 Procris (le). 11€ Pronoe. 84 Prorsa, 49 Proserpina. 97 Proserpine (la). 5 Proto. 118 Provincialis. 74 Prunellier (du). 4o Pruni, LA Psodea. 82 Psyche, 78 Pumilio. Punctum-album, 53 Pylaon. Pylarge. 110 Pyrene, 83 Pyronia. 70 Pyrothoe, Pyrrha. 81 Pyrrhomelœæna, 53 Q. Quercus. 37 R. Ramicoles, 106 Rhamni. 15 Rlea. 44 Rhodocera Edv, (genre). 15 Rhymous. Rippertii. 27 Roboris. 36 Roxelana, 103 Rubi. 39 Rumina, 6 Rumina Hub, 5. 6 Rupicoles. 95 Rutili, 32 S, Sabœus, 110 S'afrané (le). 16 Salome. 99 Sao, 119 S'aportæ Dup. 29 S'aportæ Hub, 30 Satyre (lo). 103, 105 Satyres blancs. 75 — nègres. 79 — pelits. 110 Satyrides (tribu dos). 74 Satyrion. 112 Saryavs, 74 Scæa. 89 Scipio, 87 Sebrus, 29 Selene, 65 Semele, 99 Semi-Apollon (le). 7 Sertorius. 119 res 119 Silene (le). ShmplUs, 13 et Solitaire (le). 18 Souci (le). 16 Soufré (le). 17 Sphyrus. 4et Spini. 4o Spilothyrus Dup.(gen.). 120 Statilinus. 5 Srenopss, Sicropes. Stheno. 2 Sürius 8 Stygne 83 Styx. 86 Succincli (tribu des). 2 Sybilla. 47 Sylvain (Hesp.). Sylvain lo 47 — lepetit. 48 — le grand, 47 _ () azuré. 47 — cænobite, 48 — à deux bandes blanches. 48 Sylvandre (le). 97 — dlepetitt 97 Sylvius. Syaicurus, 114 Syrichtus Bdv. 115 T. Tabac d'Espagne (le). 58 Tacheté (té. 119 Tages. Tagis. 12 Tagis Ramb. 12 Tarpeia. 108 T'arpeius. 108 Tartarus. 115 Telephü, 24, Telicanus, 38 Tesselum. Tesselum God, etc. Testudo, 53 Thalia. 65 Thanaos (genre). Thecla (genre). 3 Thelephassa, 9 Therapne. 11 Thersamon. 3 T'hetis. 79 Thia. 6 Thore. 60 Tigelius. 105 Tircis (le). 106 Tiresias. 38 Tisiphonc. 84 Titania. Gi Titea. Tithonius, 103 Tithonus. 22 Titire (Le). 102 Titus, 20 Tremulæ. TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE. Tortue (la grande), 53 U. Valaisien (le). 58 k F’ulcain (le). 51 | Xanthe Hub. la moyenne. 53 Valesina, 58 Xanthochloros. la petite. FL Unedonis. 44 pars. 49 W. Shane, 7 | Urticx, 52 enula, iphia. Triangulum. 54 et Vertumne (le). 16 LE frere S “ Xuthus, 5 V. Vicicoles. 103 . Tristan (({e). ° 106 Violette (la petite). 62 x Z. Ti 115 | V. Album. 54 — la grande. 5 F CAS Tyndarus. 87 |-W. blanc. 54 | Virgaureæ,. A) Xanthe. 33 | Zephyrus (genre), 0 20 ——— ERRATA DU TOME PREMIER. Pag. 4, ligne 19. Chenille chargée d'épines, charnue et velue. Lisez : Chenille chargée d’épines charnues et velues. Idem. 3° palquue, Hs dernière, Chrysalide anguleuse. Lisez : Chrysalide peu anguleuse. Pag. 11, 4° colonne, ligne 37. Bellidice. Lisez : Daplidice, Pag. 12, 4° colonne, ligne 53. Belledice. Lisez : Bellidice. Pag. 38, 1° colonne, Relevez les mots IDMON, AMYNTAS et rinxsras, de sorte qu'ils se trouvent en face : le premier de la ligne15, le second de la ligne 33, et le troisième de la ligne 46 de la seconde colonne, avec leur synonymie. Pag. 48, 1re colonne, ligne 15. Platuilla. Lisez: Plautilla. Pag. 55. Genre XIV (Argynnis). Lisez : Genre XV. Pag. 60, 1e colonne, ligne 16, Ereya. Lisez : Freija. Idere. Oc b. Lisez : Och. Pag. 63, 4° colonne, ligne are, Touchant. Lisez : Tranchant. Pag. 97, 4° colonne, ligne 59. Fascelis Fab. au pas de Suze. Lisez : Fascelis Fab, pris au pas de Suze, Idem. ligne dernière. Dans les bois. Lisez : Dans tous les bois, Pag. 72, 4° colonne, ligne 18. La dernière série. Lisez : Quelquefois, la dernière série. Pag. 74. Genre XVI (Satyrus). Lisez : XVII. Idem, ligne 32, (118). Lisez : (121). Es RE PEPr te . | LE” 2 é L) ” N % e + EN i