cree

SEA rIt

À + * ce : 1

#5

; Zisine EE :

pro dent da 5 D

Fe mie >

3 { L

003063 MAS,73 L 14

VE #

Cornell Aniversity Librunp BOUGHT WITH THE INCOME FROM THE SAGE ENDOWMENT FUND

THE GIFT OF

Henru A. Sane

1897

TR eme 1/6/25.

(Il Il 1111 {ll 11111 QU

O

ent

+ 10

COLLECTION

DES —-

SUITES À BUFFON

. FORMANT

ANG LES GUVRUS DE GET ATEEmR | É

UN

À qouns 6 COMPLET DINTONE. TUNER |

PUBLIÉES avi LA GOLLABORATIEN

de Membres de L'Institut de France, de Professeurs du Muséum d'Histoire naturelle de Pari, RRE de diverses Facultés, de Membres de Ma Société Entomologique de France, etc.

INSECTES COLÉOPTÈRES

PARIS 2 RORET, LIBRAIRE-ÉDITEUR RUE MAUTEFEUILLE, 192.

* .:

ne,nbsnl x1ua3sqeS 110p [1 uowraeq —194 49 Oouarpne Je “987 U9 9SN921 159 o$af 0j enbs107 onb 98nf 912 quepuadeo |[ ‘asnonyoadsoz nod sanoqqre p ex -28 19 “(-pa00ad op epoo ‘ex ‘i1e) 107 ej 9p no 97 sed jesdumox ou aouaip -neJ & A00m9jeqIoA OJIP} UONESNII aug *soanbipur suoae snou enb sayreux —10} S2] 92AP Ja 99U9rpne,] 2P SIOU 11e} quos jrnb nainod ‘oj9e 199 1nod ejep unone 9x1 juefe,u 107 E[ {asneo 9p 819 no} u9 ‘uOljeSN991 ES Ole Re Srupe 219 110p [1 “oouorpne j e naeduros sed R,u quesno91 9j anb juey ‘surouuea] ‘1250991 Of R AUaua)12e) AUOp nesgououox Jr 08n[ anod xred op s8nf 2j ph LA LL

—u9 159 “e ua A JLS “osnf np uorges —P[99P E[ 2p 12 UONESNIP1 8p 9192 [ 2p uompodxe ‘orpuodai op im] sed onez ‘no ‘naaisqe,s 2p asngoi nb 9$nf np osuodox ej op sanof sion so] sueq

"oÿje1saquos e] 1950 f2p uye ‘oouozpne aieimeid ej e omeu-inf ojpodde pi nb queoçddns sourd uos sed a9e1duos 150 1! “uoresnoos ef e 21remquos ne 99somb —28 [LS ‘SJNOU S2[ AUUOP ue JI ‘auaqs {RS 9p 2SnJoi ]LS “asuodoi es ‘ooe 190 op pad ne 39 ‘uonesnsoi ej op sanof Xn2p Sa[ Suep ‘Iauuop 9p nu} 759 JE 39 ‘esnes e] epquemo$nf ne oxqno 1essed qnod ou 950991 98nf of ‘juomoux 09 so ‘agoa8 ne eye uos op oidoo ossreçop nb ‘siubox aoisstng 1ormoad eo sed

#0

une preuve , une opération qui pré- juge le fond. Ces définitions sont celles de la loi elle-même (Art. 452 cod. de proc. ); définitions qui ont aplani plu- sieurs difficultés et controverses de l’ancienne jurisprudence ; nous en par- lerons au chapitre de l’appel. Mais donnons ici différens exemples de ces deux espèces de jugemens.

Celui qui autorise un défendeur prin-

tn 0 2 ‘a on =

gement qui ordonne qu’une partie ac- cordera ou déniera tels faits ou telles conventions, peut être réputé un in- terlocutoire quand l’aveu de ces faits, ou de ces conventions, entraine la con- damnation de la partie, parce que alors le fond est préjugé.

Plusieurs autres différences existent entre les jugemens interlocutoires et préparatoires. 10 Les premiers doivent

-1ed ej ap aanboz ef ans a[nuue 81x05 ja 912

‘y1os501 1o1iop ue qreuuoo xwdopo8n£ 350

e[ iuop sosarjeux so suep om ‘fedde] —à

e jofns e125 puoy oj ans NpU9I JIPISS 1 rnb juemeSnf 97 ‘no1p ep sourod e12s

ooueSUI ‘ref9p 20 said ‘a1107D90p0y que

ut] °p anof np ‘sioux osjenb op rejop 10

y suep ‘pre Snjd ne ‘juoubAtiugep je

998nf e10s osneo ej ‘auuop1o 919 eine sm

210YN90[I9JUI UN NO SE 9j SUP » ua,

sou

“2oUbISUr,p UoydWS D1 04 ‘ne

01

‘TAX SULIdVHI CT

-21

“sed osoddo 4£s ser

ou 107 e] ‘syiodxe sop oummou e8nf ey ‘ju

15 -

pié

DEUXIÈME SORTE D'ENQUÈTE EN lég

JUSTICE DE PAIX. en.

Aux termes de l’article 1035 du tu

code de procédure, les cours et tribu- na

naux ont la faculté de déléguer leur autorité aux juges de paix pour procé- der à des enquêtes, à des interroga- toires sur faits et articles et autres opé-

HISTOIRE NATURELLE

INSECTES

COLÉOPTÈRES

XII

WT

ra Pr

HISTOIRE NATURELLE

INSECTES

\

GENERA

COLÉOPTÈRES

ou EXPOSÉ MÉTHODIQUE ET CRITIQUE DE TOUS LES GENRES PROPOSÉS JUSQU'IGI DANS GET ORDRE D'INSECTES.

PAR

MM. Ta. LACORDAIRE gr F. CHAPUIS

+ TOME DOUZIEME FAMILLE DES ÉROTYLIENS, DES ENDOMYCHIDES ET DES COCCINELLIDES

PAR M. F. CHAPUIS Ghevalier de l'Ordre de Léopold,

Membre de l'Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Belgique, Docteur en Médecine et en Sciences naturelles, etc.

PARIS

A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET, RUE HAUTEFEUILLE, 12. 1876

OL,

Arr ! Find 4 - Lescterere ve h je Cas MST TITLE _ « + 3

PDP HE EN Pa

a

7 Ar UE

flans » hd _ on ce D RE

GENERA

DES

COLEOPTÈRES FAMILLE LXX.

ÉROTYLIENS.

Tète, petite ou médiocre, enfoncée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux, rétrécie en un muséau tantôt court et obtus, tantôt plus allongé, cunéiforme ou quadrangulaire et plus moins étranglé à sa base. Epistome peu distinct du front; labré trans- versal, échancré ou arrondi, cilié, Mandibules en général robustes, dépassant peu le labre, trigones, convéxes en dehors, brusquement arquées vers l'extrémité, celle-ci fissile ou dentée, à bord interne sou- vent membraneux en totalité ou en partie.— Mächoires à deux lobes, l'interne grèle, atténué, tantôt inéerme, tantôt muni d’une ou de deux spinules cornées ; l’externe subtriangulaire, au moins aussi long que l'interne et couché sur lui; palpes de 4 articles, 4 grèle, plus ou moins allongé, 2 et 3 toujours courts et obconiques, 4 de grandeur et de forme variables.— Lèvre inférieure composée d'un sous-menton fortement transversal, d'un menton bien développé, de formes très- diverses, transversal ou longitudinalement oblong, à bord antérieur en général tricuspide, à face externe divisée en trois aires plus ou moins nettement dessinées ; d’une languette membraneuse ou cornée, entière ou plus souvent échancrée, en général munie de paraglosses distinctes ; de palpes labiaux de 3 articles, 1 grêle, plus ou moins al- longé, 2 court, obconique, 3 très-variable. Yeux ovalaires ou ar- rondis, médiocrement convexes, grossement ou finement granulés. Antennes insérées latéralement, au bord antérieur et interne des

Coléoptères. ‘Tome XII. 1

2 _ ÉROTYLIENS,

yeux, dans des cavités limitées en “arrière par un repli du front, en général courtes et robustes, composées de 11 articles, les 3 ou 4 der- niers formant une massue distincte.— Prothorax grand, subquadran- gulaire ou atténué on avant, à bords latéraux toujours accentués, l'antérieur coupé carrément, le postérieur très-variable, Ecusson en gén Elytres ovalaires ou ibde, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques, à épipleures presque tou- jours distinctes et parfois très-développées. Prosternum convexe el souvent caréné sur la ligne médiane, légèrement dilaté en arrière, tronqué ou échancré ; mésosternum subquadrangulaire, transversal ou oblong; métasternum généralement très-long, convexe et arrondi sur la ligne médiane, ses épisternums grêles, sublinéaires, dilatés ou atténués en arrière, ses épimères le plus souvent distinctes, rarement invisibles. Abdomèn composé de 5/segments subégaux entr'eux. Pattes en général robustes, parfois grèles et allongées, par excep- tion dissemblables entre elles; cavités cotyloïdes antérieures fermées en arrière, ouvertes par exception; hanches assez rapprochées sans être jamais contiguës; cuisses renflées dans leur partie moyenne, sub- canaliculées en dessus; jambes droites, simples ou faiblement ar- quées; tarses robustes, pentamères ou subpentamères, terminés par des crochets simples.

La grande majorité des Erotyliens peut se caractériser en deux mots, ce sont des Clavicornes subpentamères; quant à ces quelques types, tels que les Excis et genres voisins, qui ont les tarses à peu près pentamères, ils sont caractérisés par la forme du dernier article des palpes ou bien par celle du menton.

Plusieurs des notes distinctives qui composent la diagnose ci-dessus, sujettes à de très-grandes variations, demandent quelques dévelop- pements. :

La tête est petite ou médiocre, ovalaire ou transversale, en général convexe en dessus; elle se termine en avant par un museau Court et obtus, bien ce museau s’allonge et son extrémité s'atténue, il devient cuntiforme ou bien il conserve une forme quadrangulaire ; dans ce dernier cas, il présente à sa base un étranglement plus ou moins marqué, au rapprochement des cavités antennaires; dis- position caractéristique pour certains genres.

Le dernier article des palpes, soit maxillaires, soit labiaux, est d'or- dinaire très-développé, celui des premiers plus que celui des seconds; tantôt ovalaire, atténué ou tronqué, tantôt dilaté dans le sens trans- versal; et dans ce dernier cas, il affeete la forme d’un triangle ou celle d'un segment de cercle. Cet article n’est pas toujours également conformé aux palpes de la mâchoire et à ceux de la languette; au contraire, il est le plus souvent dissemblable; ainsi, on sait qu'il est sécuriforme aux uns et aux autres dans les genres TripLax, ÆGITHUS, Enoryzus, ete.; qu'il est ovalaire à la mächoire et sécuriforme à la

6 > VA FFT. VU NS D, AT. _” RS D A M ne mn à

ÉROTYLIENS. 3

lèvre inférieure dans les Episcapna, TRiPLarowA ; le contraire à lieu, c'est-à-dire qu’il est sécuriforme à la mâchoire et ovalaire à la lèvre inférieure dans les genres PSELAPBACUS, Mycorrerus, Triroma; enfin, il est ovalaire à tous les palpes, chez les Encis seulement.

Le menton, quoique toujours construit sur un même type; n’est pas sujet à de moins nombreuses variations : il est carré, ou trans- versal, ou oblong, le plus souvent tricuspide à son bord antérieur ; sa face externe paraît toujours divisée, par une carène plus ou moins saillante, en trois aires ou portions distinctes : une aire médiane impaire, ordinairement de forme triangulaire, à sommet dirigé en avant et souvent saillant au bord libre; deux aires latérales symé- triques, très-variables dans leur étendue, accolées à la partie médiane sur ses bords obliques et anguleuses en dehors; ce sont ces angles latéraux, plus ou moins accusés, qui rendent, avec la saillie de la partie moyenne, le bord antérieur du menton tricuspide. 11 faut re- marquer que l'aire médiane est située sur un plan plus externe que les deux latérales, que celles-ci sont souvent repliées vers l'intérieur de la cavité buccale et n'apparaissent que par la dissection des or- ganes buccaux. Ces parties latérales sont creuses dans la majorité des espèces et logent dans leur concavité une partie des palpes labiaux.

Telle est la forme générale du menton. En se représentant les mo- difications de ces parties dans leurs proportions réciproques, dans la saillie plus moins grande de la partie moyenne, dans l'inclinaison plus moins oblique des parties latérales vers la bouche, on aura une idée des diverses formes qu'affecte le menton, et toutes, malgré des apparences bien diverses, conservent quelque chose du type idéal de cet organe. Les Langurides ne font pas exception sous ce rapport.

Le menton est supporté par la pièce prébasilaire, toujours bien distincte chez les Erotyliens; cette pièce est séparée de Ja basilaire qui s'étend jusqu’au trou occipital, par une suture et forme parfois avec elle un angle saillant, A son bord antérieur, elle s'articule avec le menton et le déborde de chaque côté; dans quelques genres, ses extrémités sont fortement recourbées en avant et reçoivent dans leur concavité la pièce cardinale de la mâchoire.

La languette est cornée ou membraneuse et translucide; sa forme varie dans des limites restreintes; elle est d'ordinaire accompagnée de paraglosses pénicilliformes, libres et saillantes ou bien soudées au bord latéral de l'organe qui les supporte.

Les mandibules sont construites sur un plan très-uniforme. Elles sont courtes, assez robustes, convexes en dehors, leur extrémité est obtuse ou plus ou moins fortement bidentée, .

Les yeux des Erotyliens sont arrondis ou oblongs, tout-à-fait laté- raux, leur grandeur et leur convexité varient selon les genres. Les facettes ou cornéules, dont ils sont composés, sont tantôt très-petites

à ÉROTYLIENS.

et innombrables, tantôt notablement plus grandes et bien distinctes sous la loupe. Il en résulte que l’on peut distinguer des yeux fine- ment granulés et des yeux grossement ou fortement granulés. En général, chacune de ces formes est assez constante dans chaque genre.

Les antennes sont insérées au bord antérieur et un peu interne des yeux, dans de profondes cavités plus ou moins latérales, recouvertes en partie par les côtés du front. Dans quelques genres (ZoNARIUS, Prioreus, Bacs, Omo1oteLus), les cavités antennaires manquent de rebord supérieur et se rapprochent de la ligne médiane du front, de manière à rétrécir la base du museau, comme nous l'avons vu pré- cédemment. Les articles des antennes sont toujours au nombre de 14, le 3 est presque toujours plus long que les suivants, et les 3 ou 4 derniers constituent une massue courte ou allongée, serrée ou lâche.

La forme du prothorax varie beaucoup et doit être prise en consi- dération, à défaut de caractères plus marqués. Dans un seul genre (Trresaroma), cette partie du corps forme un quadrilatère à côtés sensiblement égaux; ailleurs, il est transversal et ses bords latéraux sont tantôt subparallèles, tantôt convérgents vers le sommet. Sa sur- face est tout aussi variable et ses bords antérieur et postérieur sont diversement découpés. L'éeusson est partout bien distinct et il affecte dans la majorité des espèces la forme d’un triangle curviligne.

Ce sont surtout les élytres qui déterminent la forme générale du corps, et comme on peut, selon les espèces, observer tous les passages depuis la forme sublinéaire des Triplacides à la forme subarrondie de quelques Erotylides, les élytres présentent des modifications cor- respondantes. Leur convexité suit une marche analogue; presque planes dans quelques genres, elles deviennent gibbeuses, subhémi- sphériques et même pyramidales dans d’autres. Leur surface est très-rarement lisse et la ponctuation qui les orne est disposée sans ordre et d’une façon spéciale dans quelques espèces seulement; le plus ordinairement les points sont rangés en séries régulières, éga- lement distantes les unes des autres ou bien rapprochées deux à deux.

Dans Ja tribu des Erotylides, les épipleures des élytres prennent un développement remarquable et dans quelques genres (Æcrraus), il est presque comparable à celui des Cossidides, Ces épipleures sont planes, concaves ou convexes; elles regardent tantôt plus ou moins obliquement eu dehors, tantôt directement en bas. Elles impriment un cachet spécial à quelques types et doivent faire partie de la dia- gnose des genres.

Il existe toujours des ailes sous les élytres, elles sont courtes et leurs nervures fortement dessinées, Le pli se trouve aux trois quarts de la longueur totale. La nervure costale est très-courte et se perd après un court trajet dans la sous-costalo; celle-ci est la plus forte, à peu

ÉROTYLIENS. ÿ

près complétement marginale et présente extérieurement une cellule subtriangulaire ; la nervure médiane est aussi longue et accompagnée d’une nervure récurrente très-grêle; les nervules sont au nombre de quatre et dessinent de grandes cellules polyédriques.

À la partie inférieure du corps, les trois segments thoraciques sont constitués sur un plan uniforme et ne nous offrent que de légères modifications, à peu près inutiles dans la classification, au contraire de ce que l’on observe chez les Phytophages en général. Le pro- sternum est toujours nettement distinct du pronotum, J'épisternum est très-grand, séparé du sternum par une suture arquée ou flexueuse, très-rarement obsolète ; l'épimère de ce même arceau n'est pas net- tement limitée; dans les quatre premières tribus, elle se prolonge derrière la hanche pour rejoindre une saillie correspondante du ster- num et compléter ainsi la cavité cotyloïde ; chez les Langurides seu- lement, les cavités cotyloïdes antérieures sont ouvertes en arrière.

Le mésosternum participe dans une certaine mesure au dévelop- pement de l’arceau précédent; sa partie médiane est quadrangulaire, transversale ou oblongue, parfois en trapèze. Ses épisternums et ses épimères varient dans des limites très-restreintes.

Dans les espèces à forme allongée, qui sont les plus nombreuses dans la famille actuelle, le métasternum est aussi très-long, de sorte que la dernière paire de pattes est fortement séparée des deux autres; il s’unit au segment précédent par une ligne droite ou arquée en avant. Ses épisternums sont bien développés et soudés aux épimères, ils constituent une lame allongée linéaire, atténuée en arrière ou bien un peu élargie. Dans les Engidites, les épimères sont réduites à de faibles proportions et dans les Langurides elles disparaissent.

L’abdomen est constamment composé en dessous de à segments apparents, parfois on observe des vestiges d'un sixième arceau. Le premier est un peu plus grand que les autres et le dernier est ar- roudi. À cause de son uniformité, cette partie du corps n’est d'aucun secours dans la classification.

Les pattes, à de légères exceptions près, sont également espacées les unes des autres, dans le sens transversal, à leur base. Les hanches, profondément enfoncées dans les cavités cotyloïdes, sont globuleuses aux deux paires antérieures et transversales prismatiques à la der- nière. Les cuisses, ainsi que les jambes, ne présentent que de légères modifications sur lesquelles il est inutile d’insister. Il n’en est pas de même des tarses.

Chez les Encis, TripLaroma, Eriscapna, CoPTENGIs, les tarses sont composés de cinq articles ; aussi la plupart de ces types ont été, avec raison, rangés parmi les pentamères. Dans les autres Erotyliens, ces organes sont subpentamères. Il est incontestable que l'importance du nombre des articles des tarses conserve une très-grande valeur au point de vue systématique; mais, dans l’état actuel de nos connais-

LL hd ÉRtSSS 2 & 7e

6 ÉROTYLIENS.

sances, elle ne doit plus primer l’ensemble des caractères résultant de l’organisation; elle a rencontré de trop nombreuses exceptions et son application rigoureuse conduirait à séparer ce qui doit rester uni. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler cette exception remar- quable au système tarsal qui nous a été offerte par la famille entière des Platypides. Ici, comme dans ces derniers, le 4 article des tarses est moins développé, mais il conserve néanmoins la forme, quoique réduite, des articles précédents; dans les genres que nous avons cités, sa face inférieure est seulement recouverte de quelques poils au lieu d'être densément pubescente; mais ce n'est pas non plus un article rudimentaire, et les espèces qui en sont pourvues, ne peuvent pas être qualifiées de subpentamères. Chez les Carabiques eux-mêmes, si homogènes sous ce rapport, on trouverait des exemples analogues, Quoi qu'il en soit, nous ne séparerons pas ces genres de la famille actuelle, pas plus qu'il ne serait possible de ranger dans des groupes différents les Encrs et les Comsocenus. Il n’est pas de famille dans la section des Tétramères de Latreille qui ne se rattache par des liens très-intimes à l’un ou l’autre type de la section des Pentamères. .

Avant de terminer ces généralités, nous signalerons cette curieuse remarque faite par le Prof. Lacordaire de la relation qui existe entre le dernier article des palpes maxillaires et le 4 article des tarses : la grandeur de ce dernier est en raison inverse de, celle du dernier ar- ticle des palpes maxillaires. On ne s'explique pas cette relation,

Chez les Erotyliens, les tarses sont en général robustes et varient peu. Les trois premiers articles sont semblables, ciliés sur leurs bords et recouverts en dessous d’une pubescence serrée. Les modifications que l’on rencontre consistent dans le plus ou moins de longueur du premier article,et spécialement aux tarses postérieurs, et ensuite dans la dilatation du 3 qui devient assez fréquemment bilobé à sa face supérieure ; dans le genre Tapmworarsus, ce 3 article est à peine plus long qué le précédent. Le 5, qui présente aussi quelques différences dans sa longueur, porte de forts crochets toujours simples, parfois (Tripcaroma, Episcapna, DACNE, etc.) séparés par une lamelle mem- brafeuse coupée carrément et ornée de quelques poils raides.

Les.différences sexuelles sont nulles dans la très-grande majorité des espèces; elles sont faibles dans quelques groupes seulement (En- caustes, EroryLus) et portent prosque uniquement sur la confor- mation des pattes antérieures.

L’anatomie des Erotyliens, qui aurait pu jeter quelque jour sur les affinités de ces insectes, est restée tout-à-fait inconnue. Nous con- naissons mieux leurs états primitifs, quoique la science ne soit pas riche en documents précis sous ce point de vue. On connaît plus ou moins bien les larves de deux Encis, d’un Tripzax, d'un Iscaynus, d'un Æciraus. Il serait difficile de les comparer entre elles, plusieurs descriptions étant restées incomplètes; celle du Triplax russica, de

ÉROTYLIRNS. 4

L. Dufour (1) et celle de l'Ischyrus 4-punctatus (2) publiée dans le Catalogue des larves sont assez détaillées, Nous avons en ce moment sous les yeux la larve d’un Iscuyrus qui nous paraît constituér une espèce nouvelle; cette larve, que le D' Candèze a reçue du Guate- mala et qu’il a bien voulu nous communiquer, ne diffère pas, au moins pour autant que nous pouvons en juger sur un individu desséché, de celle de l'Z. 4-punctatus, Oliv.

Ces larves sont allongées, coriaces, légèrement atténuées aux deux bouts; la tête est bien distincte, ainsi que les trois segments thora- ciques, l'abdomen. se compose de neuf segments. La tête porte des ocelles en nombre variable, de petites antennes formées de trois ar- ticles, dont le dernier très-grêle. Les segments thoraciques sont munis chacun d’une paire de pattes normales et de médiocre longueur. Les segments abdominaux, revêtus, comme les segments thoraciques, de disques écailleux, sont dépourvus d’appendices, sauf le dernier qui est subtriangulaire et terminé par une saillie obtuse à extrémité bifide ou échancrée.

Vu le petit nombre de larves connues, il est inutile de rechercher leurs analogies; cependant on reconnaît à première vue que les Ero- tyliens sous leur forme première se présentent sous un type qui n’est pas essentiellement différent de celui des Silphales; mais les détails de Ilour organisation les rapprochent néanmoins davantage des Coc- cinellides; la forme convexe de la lèvre supérieure, la disposition et la composition des antennes et des palpes, le développement du lobe maxillaire établissent entre ces deux groupes, les Erotyliens et les Coccinellides, des analogies incontestables.

Nous donnerons en leur place la description de l’Ischirus 4-punc- tatus et du Triplax russica; pour le moment nous dirons un mot de leur manière de vivre. Toutes les espèces dont on a eu l’occasion d'observer les mœurs (3) vivent uniquement sur les bolets, sur les agarics, et les larves s’y rencontrent ordinairement en grand nombre; quelques-unes y accomplissent leur développement et y subissent leurs métamorphoses ; d'autres, parvenues à toute leur croissance, se retirent dans la terre pour se changer en nymphes et en insoctes parfaits. Le Prof. Lacordaire ajoute qu'il est pleinement convaincu que toutes les espèces de la famille sans exception et sous tous leurs états, vivent la même manière et que si l’on trouve assez souvent les espèces exotiques sur les feuilles, sur les broussailles, cela ne vient pas de ce qu’elles en font leur nourriture, elles y sont arrivées

accidentellement. \ ,

(4) L. Dufour, Annales Soc. ent. de Fr. 1842, XI, p. 191.

(2) Chap. et Cand. Catal, des Larves, p. 282.

(3) Lacordaire, Ann. d, Se. Nat. t. XXI, p. 193, et Nouv. Annales du Mus. t. Il, p. 89. Perty, Delect. anim, art, p. XX:

8 ÉROTYLIENS.

Tous les Erotyliens, et surtout les grandes espèces, exhalent tout à fait la même odeur que les Draperis, les ALLECULA, qui vivent égale- ment dans les bolets, les agarics.

IL en résulte que le genre de vie des Erotyliens les lie très-intime- ment au règne végétal; aussi ils atteignent leur plus grande taille et leur plus grand développement numérique dans les régions tropicales de l'Amérique, la végétation se montre dans toute sa splendeur,

La édition du Catalogue du comte Dejean mentionne 263 espè- ces, la Monographie des Erotyliens en renferme plus du double, et aujourd’hui les collections doivent en contenir de huit à neuf cents.

D'après le Prof. Lacordaire, les 570 espèces qu’il a connues se répar- tissent d’une façon très-inégale entre l’ancien et le nouveau continent, car le premier n’en possède que 65, tandis que le second en a 505, c'est-à-dire près de neuf fois davantage. Dans le relevé qu’il en a fait, 3 espèces seulement appartiennent au continent de l'Asie, 31 aux gran- des îles de l’Archipel malais, 2 à l'Australie. L'Afrique, quoique bien explorée sur certains points, n’a fourni que 16 types, dont 7 du Sé- négal, 2 du Cap et 7 de Madagascar. L'Europe en renferme moins encore, mais les espèces qui s’y montrent, au nombre de 13, habitent la plus grande partie de son étendue; ainsi les Triplex russica et Tri- toma bipustulata sont répandues depuis la Sicile jusqu’en Laponie.

On devrait s'attendre à ce que les découvertes faites depuis une trentaine d’années vinssent modifier cette distribution géographique. Cependant le changement dans les proportions relatives n’est pas bien considérable, surtout si l'on tient compte que nous comprenons dans la famille divers genres qui n’y avaient pas été admis jusqu’à ce jour.

Le Nouveau-Monde compte actuellement 666 espèces, l’Asie 30 et la Malaisie 48; l'Afrique avec les Canaries 27; l’Austraïie, en y com- prenant la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, 144; enfin l’'Eu- rope 21, ce qui porte à 806 le chiffre des espèces décrites.

L'Amérique intertropicale peut donc être considérée avec juste raison comme la métropole de la famille, et celle-ci paraît limitée par une ligne tirée au nord à la hauteur du New-York, et au sud à celle de Montevideo. Le Brésil, la Guyane, la Bolivie, la Colombie, le Mexique, les Antilles, une partie des Etats-Unis sont les seules régions des espèces de la famille aient été découvertes, et parmi ces con- trées, le Brésil et la Guyane sont de beaucoup les plus riches, aussi bien pour le nombre que pour la grandeur des représentants et la vivacité des couleurs dont ils sont ornés.

L’exposé complet de l’histoire scientifique des Erotyliens demande- rait de très-grands développements; en effet, les genres qui compo- sent la famille ont subi de uombreuses vicissitudes ; d'autre part, les affinités de ces mèmes genres, celles de la famille elle-même ont été très-diversement interprétées par les Entomologisies anciens et par

les auteurs actuels. À

ÉROTYLIENS. 9

Tout ce qui a été fait antérieurement à la Monographie des Eroty- liens, publiée en 4842, a été longuement exposé dans les généralités qui servent d'introduction à cet excellent ouvrage. Peu de temps après, Guérin-Méneville (1) décrivit, dans l’Iconographie du Règne animal, une vingtaine d'espèces nouvelles appartenant au groupe ac- tuel. En 1847, Erichson (2) terminait la Faune entomologique du Pé- rou, et, outre la description de nombreux types inconnus, proposa une nouvelle division des Erotylènes de Latreille en trois groupes : les Erotyliens proprement dits, les Triplacines et les Engides. Les Lancu- RIA et genres voisins rentrent dans cette dernière division, A l’exem- ple d’Erichson, M. J. Le Conte a compris les Encis dans la Famille actuelle, et a publié dans les Mémoires de l'Académie de Philadel- phie (3) une revue des Erotyliens qui habitent les Etats-Unis. A l'oc- casion de la description de quelques insectes très-remarquables, M. J. Thomson (4) expose les caractères de deux genres nouveaux apparte- nant au groupe des Engidides.

Le tome VII des Etudes entomologiques (5) de V. de Motschulsky, et la seconde partie des Insectes de la Sibérie et en particulier des Rives de l’Amour (6) du même auteur, contiennent un nombre assez considérable d'espèces nouvelles et des coupes génériques en général mal définies. M. Fauvel (7), en 1865, donne la description de quel- ques types de la Guyane, et, en 1862 (8), celle des espèces recueil- lies à la Nouvelle-Calédonie.

Dans le Catalogue des insectes des îles Canaries et des îles Madère, M. Wollaston fait connaître quelques types intéressants, et propose deux coupes génériques nouvelles, Xesrus (9) et Euxesrus (10), qui pa- raissent se rapprocher des Ençis des Tripcax. C’est vers la même époque que M. Kirsch, de Dresde, a entrepris la description des in- sectes appartenant à la Faune de Bogota, et enrichi les Erotyliens d’une coupe générique nouvelle (14). M. L. Bedel a publié, en 1868- 69, un travail monographique des Erotyliens d'Europe dans le tome V

(1) Iconogr. du Règ. Anim. Texte, p. 307-314. (2) Archiv. de Wiegm. 4847, t. XIII, p. 175.

(3) Le Conte, Synopsis of the Erotylidæ of the United States, dans Proc, Acad. Nat. Sc. Phil. 1854, t. VII, p. 158.

(4) Ann. de la Soc. Ent. France, 1854, Sér. t. IV, p. 323. (5) Etudes entomologiques, t. VII, 1858, p. 112.

(6) Schrenk’s Reis. in Amur-Lande, 1860, LL, p. 240.

(7) Bull, de la Soc. Linn. de Normandie, 1861, V, p. 326.

(8) Bull. de la Soc. Linn. de Normandie, 1862, VII, p. 1.

(2) Wollaston, Cat. Canar. Col. 4864.

(10) Wollaston, Ann. and Mag. of Nat. Hist. S. t, II, p. 411. (11) Kirsch, Berl. Entom. Zeits, 1865, t. IX, p. 40.

DR UE “De et à è = x

10 ÉROTYLIENS.

de l’Abeille (1), et, en 4870, dans les Annales de la Société entomo- logique de France, une révision du genre AULACOCHILUS (2).

Tels sont les principaux travaux dont la science entomologique s’est enrichie depuis la Monographie du Prof. Lacordaire.

Dans le dernier volume du Genera des Coléoptères, l’éminent en- tomologiste que nous venons de nommer avait rappelé, à propos des Cryptophagides (3), les difficultés que l'on éprouve, lorsqu'il s'agit de disposer méthodiquement les groupes et les genres en sauvegar- dant les rapports qu'ils ont entre eux. Malgré l'analogie étroite qu'il avait reconnue entre les Excis et les Cryptophagides, il a cru, à l’exem- ple de divers auteurs dont nous avons énuméré les travaux, devoir comprendre les premiers dans les Erotyliens. Schaum, MM. Kraatz ct de Marseul ont adopté le même arrangement dans les catalogues qu'ils ont publiés. Melsheimer (4), dans la liste des Coléoptères des Etats- Unis, a placé les Engidides, les Triplacides, les Erotylides à la suite des Cryptophagides. Mais les Erotyliens proprement dits ont trop d'a- nalogie avec les Chrysomélides pour pouvoir les en séparer par un intervalle aussi important. Nous laisserons provisoirement les choses dans l’état elles se trouvent, et le seul changement que nous vou- drions voir adopter consisterait à placer les Erotyliens en tête de la section des Coléoptères subpentamères. Par leurs téguments solides, par la structure des organes buccaux, par les contours nettement dé- finis de leurs parties, par exemple des pièces des sternums, par le rapprochement exact de ces parties constitutives, il paraît évident que leur organisation est plus parfaite que celle de la plupart des Phyto- phages. Leur régime également les rapproche des Silphales. Il est bien vrai que leurs larves, ainsi que nous l’avons vu, offrent des ana- logies avec celles des Coccinellides; mais nous ferons observer à cet égard que nos connaissances sur les états primitifs des uns et des au- tres sont encore bien limitées, et que nos conclusions pourraient se modifier par la suite,

Quel que soit l’arrangement que l’on adopte, il est impossible de respecter toutes les affinités; la disposition linéaire que nous devons suivre dans nos ouvrages s’y oppose tout à fait. Telle que nous l'avons admise, la Famille des Erotyliens nous paraît se laisser assez facile- ment diviser en trois Tribus, très-inégales entre elles par le nombre des types génériques ou spécifiques de chacun. Les caractères sui- vants les distinguent l’une de l’autre.

(1) Bedel, Abeille, t. V, 1868-69, p. 1. (2) Bedel, Ann. Soc. entom. de France, 4871, p. 271. (3) Lacordaire, Gener. des Coléop. £. Il, p. 421, note.

(4) Melsheimer, À Catalog. of the described Coleoptera of the United States, Washington, 1853.

LANGURIDES. 11 À. Epimères métathoraciques indistinctes. B. Cavités cotyloides antérieures incomplètes. I. LANGURIDES. B”. _ fermées, . IL. Hécomves. A’. Epimères métathoraciques distinctes des épister- .

nums par une suture apparente. III. ERoTYLDES. TRIBU I. LANGURIDES.

Tête oblongue, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord postérieur des yeux; épistome séparé du front par un sillon arqué, bien distinct ou obsolète; labre transversal, cilié; mandibules den- tées ; mâchoire à 10be interne armé de deux ou trois spinules; palpes maxillaires 4-articulés, 4 article court, 4 long, fusiforme; lèvre infé- rieure à menton divisé en trois aires distinctes, à languette évasée en ayant, à paraglosses soudées. Yeux finement granulés. An- tennes de 41 articles, claviformes, tantôt courtes, tantôt et par ex- ception très-longues. Pronotum oblong, subcarré, rétréci au som- met, plus rarement vers la base; écusson distinct. Elytres tou- jours allongées, à bords parallèles, ou convergents en arrière avec un sommet plus ou moins rétréci, arrondi, échaneré ou denté; à sur- face régulièrement et faiblement convexe, ponctuée confusément ou en stries longitudinales ; épipleures latérales effacées ou apparentes, regardant en dehors et embrassant étroitement le corps. Proster- num allongé, la première paire de pattes reportée en arrière, la partie médiane plane, quadrangulaire, à base subéchanerée ; cavités cotyloïdes ouvertes en arrière; mésosternum oblong, rétréci en ar- rière; métasternum à parapleures étroites, rétrécies en arrière, sans distinction apparente entre l’épisternum et l'épimère. Abdomen régulièrement convexe, formé de cinq arceaux. Pattes longues et grèles, semblables entre elles au dissemblables ; tarses subpentamères, armés de crochets simples.

Cette Tribu ne renferme que deux genres seulement, LANGURIA et MACROMELEA ; ce dernier ne nous apparaît que comme une forme bizarre et exceptionnelle du type LanGuri4, il en possède les princi- paux caractères organiques; nous ne l'avons pas vu en nature; et les quelques généralités que nous allons exposer ne concernent que la forme typique.

Les Langurides se distinguent des Erotylides par un ensemble de caractères remarquables, mais d’une manière plus précise par la con- stitution des parapleures métathoraciques, chez lesquelles l’épimère est indistincte. Déjà, Erichson avait signalé les affinités de ce type avec les EnGis; à côté de différences assez sensibles, on reconnaît

Ce > _

s

42 ÉROTYLIENS.

entre ces types des analogies évidentes aussi bien dans les organes buccaux, dans les antennes, que dans l’organisation prise dans son ensemble. A leur tour, les Hélotides ont de nombreux points de con- tact avec les Langurides, par les organes de la bouche, par la struc- ture des antennes, du prosternum, du métasternum; comme chez ces dernières, les épimères du métathorax ne sont pas distinctes des épisternums; elles se rapprochent néanmoins des Engidites par la structure des tarses qui sont pentamères, c’est-à-dire, le qua- trième article est aussi développé que le précédent.

La forme des cavités cotyloïdes antérieures qui sont ouvertes chez les Langurides, établit la distinction avec les Hélotides, ces par- ties sont fermées.

Telles sont les considérations qui ont présidé à la disposition sys- tématique de ces trois Tribus, dont les caractères ont été si diverse- ment interprétés jusqu’à ce jour.

Comme nous l'avons vu, les Langurides ne renferment jusqu’à ce jour que deux genres, LançGuriA et MAGRomMELEA. Nous devons consi- dérer, comme non avenues, les coupes génériques de Motschulsky, . désignées sous les noms de LanGurires et de TRAPEzIDERA (1). La science ne peut se contenter des vagues indications fournies par l’au- teur. Quant au sous-genre DouLepaya, signalé par A. White et publié dans les Transactions de la Société entomologique de Londres (2), nous devons réserver notre opinion sur la valeur de cette coupe généri- que; l'unique exemplaire de ce type se trouve dans la collection de la Compagnie des Indes orientales, et la description donnée par A. White n’est pas complète. Les deux genres de la Tribu actuelle, qui mérite à tant d'égards de faire l’objet d’une Monographie, se distin- guent de la manière suivante :

A. Antennes courtes, moins longues que la tèle et le pro- notum. Languria. A. presque aussi longues que le corps. Macromelea.

LANGURIA. LaTREILLE, Gen. Crust. et Ins. I], p. 65 (3).

Tête assez large, terminée en avant par un museau court et obtus; épistome subquadrangulaire, séparé du front par un sillon obsolète, tronqué carrément en avant; labre distinct, transversal, tronqué à son bord libre et longuement pubescent; mandibules médiocres, ar- quées, à extrémité dentée, ciliées à leur bord interne; mächoires à deux lobes densément ciliés, l'interne armé de deux ou trois spinules

(1) Motschoulsky, Schrenk’s Reis. in Amur-L. II, p. 243 et 244. (2) A. White, Trans. ent. Soc, of Lond, New. Ser. IL, p. 1. (3) Syn. Trocosrra, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 132.

ee nr À ed R "|

LANGURIDES. 13

aiguës, l’externe subtriangulaire, plus large, palpes à 4 article grêle, oblong, 2 et 3 courts, obconiques, # aussi long que les trois précé- dents réunis, fusiforme, légèrement tronqué à l’extrémité ; lèvre in- férieure à sous-menton distinct, transversal, menton deux fois plus large que long, à bord antérieur tricuspide, divisé en trois aires, la médiane très-grande, les latérales très-anguleuses et un peu repliées vers la cavité buccale; languette hyaline, translucide, fortement di- latée en avant, à bord libre profondément émarginé, les paraglosses très-grandes, formant les angles latéraux, longuement et densément pubescentes; palpes de 3 articles, 4 grêle, oblong, 2 obconique, 3 plus allongé, subcarré et largement tronqué à l’extrémité. Yeux latéraux, médiocres, subhémisphériques, finement granulés. An- tennes insérées au bord antérieur et interne des yeux dans une pro- fonde cavité en partie recouverte par un repli du front, courtes et assez robustes, atteignant en général la base du pronotum, formées de 11 articles, 1 court et renflé, 2 subglobuleux, les suivants légère- ment oblongs et obconiques, les derniers formant en nombre variable une massue oblongue, obtuse, à articies transversaux et assez serrés. Prothorax de forme variable, le plus souvent plus long que large, parfois en arrière, à hords latéraux marginés, droits ou subarrondis, l'antérieur coupé carrément, non échancré, le postérieur échancré en arc de cercle de chaque côté, avec un petit lobe médian peu sail- lant, à surface légèrement convexe, les angles marqués. Ecusson plus large que long, subpentagonal. Elytres très-allongées, 4 et 5 fois aussi longues que larges à la base, légèrement convexes, plus ou moins atténuées en arrière, à extrémité entière ou échancrée, ou den- ticulée, à surface ponctuée-striée ; épipleures latérales effacées et con- fondues avec la surface des élytres ou bien apparentes et regardant tout-à-fait en dehors, Prosternum convexe, rétréci entre les han- ches, subdilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé, les ca- vités cotyloïdes incomplètes en arrière; mésosternum allongé, étroit entre les hanches; parapleures métathoraciques très-longues, atté- nuées en arrière, les épimères indistinetes ou cachées. :- Abdomen de 5 segments, transversalement convexes, diminuant graduellement de longueur du premier au dernier.— Hanches autérieurés et moyennes subglobuleuses, peu. saillantes, peu distantes de la ligne médiane; pattes médiocrement robustes, les antérieures souvent un peu plus allongées que les autres, cuisses débordant fortement les côtés du corps, légèrement renflées dans leur milieu, non canaliculées en des- sous; jambes droites ou légèrement arquées, simples; tarses assez robustes, subdilatés, les antérieurs souvent un peu plus que les au- tres, les articles pubescents en dessous, ciliés sur leurs bords, 4 un peu plus long que les autres aux tarses moyens et postérieurs, 3 bi- l0bé, 4 rudimentaire, inclus dans le précédent, à robuste, souvent de la longueur des précédents réunis, armé de forts crochets simples.

44 ÉROTYLIENS.

Le genre LanNGunIA paraît assez riche en espèces; ce sont des in- sectes de formes élégantes, très-sveltes, ornés, en général, de reflets métalliques brillants. Leur coloration varie peu; les élytres sont bron- zées, bleues, vertes ou noires, uniformes ou marquées de quelques taches ou de bandes transversales; le pronotum est de même cou- leur ou rougeâtre, maculé ou immaculé. Les antennes sont renflées vers l'extrémité, le renflement porte sur les 4, les 5 ou les 6 der- niers articles, il débute d’une manière brusque ou progressive. Le pronotum est non moins variable dans sa forme générale; le plus souvent il est légèrement conique et rétréci de la base au sommet; plus rarement quadrangulaire et aussi long que large ou bien rétréci vers la base; les bords latéraux sont droits ou convexes; les angles postérieurs le plus souvent aigus sont prolongés en arrière et em- brassent plus ou moins étroitement la base des élytres. Celles-ci ont une surface faiblement et régulièrement convexe, ornée de points disposés en séries longitudinales ; les bords latéraux sont à peu près droits, rétrécis de la base à l'extrémité ; le sommet lui-même est ar- rondi, échancré ou denliculé.

C'est par suite de ces variations tout extérieures que les auteurs ont indiqué différentes coupes génériques; ainsi, Motschulsky a formé le genre Lancurites pour les espèces chez lesquelles l'extrémité des élytres est échancrée; le genre Trapezinera pour celles dont les ély- tres ont le sommet tronqué ou arrondi et garni de plusieurs dents. Ces indications banales ne suffisent pas pour créer des genres et s'em- parer d’une priorité trop facile; cet avantage doit appartenir à celui qui entreprendra la Monographie de ce groupe, qui en rassemblera péniblement les matériaux épars et qui établira ses genres, non sur de vagues indications, mais sur un ensemble de caractères réels, qu'une étude approfondie peut seule donner. Il en est de même des coupes génériques de Dejean et de M. Chevrolat, dont les caractères n’ont pas été exposés; il dépendra du monographe de les conserver ou de les rejeter.

La distribution géographique des Lancurta est très-remarquble en ce qu'elle s'étend dans l'Ancien et dans le Nouveau continents, et, en outre, parce qu’elle occupe des aires extrêmement étendues. D'après le relevé que nous en avons fait, l'Amérique boréale renferme 19 espèces, l'Amérique centrale 9, l'Amérique méridionale 4. On trouve 4 espèces en Asie, en Sibérie, dans la Chine boréale, aux Indes orientales et à Ceylan; l'Afrique en possède 6, au Sénégal, au Gabon, dans l'Afri- que australe; les grandes îles de la Sonde, Java, Bornéo; la Malaisie renferment également de nombreuses espèces inédites, dont plusieurs ont été rapportées par Wallace.

HÉLOTIDES. 45

MACROMELEA. Hors, Coleop. Man. I, p. 490 (1).

Tête et organes buccaux semblables à ces mêmes parties chez les LANGuRIA. Antennes très-grôles, presque de la longueur du corps, 4 article court et renflé, 2 plus court encore, 3 quatre fois plus long, subdilaté à l'extrémité, 4-7 oblongs, décroissant graduellement de longueur, 8 subeylindrique, 9-14 très-courts, un peu dilatés, subtri- gones, formant ensemble une petite massue à peine aussi longue que l'article précédent. Prothorax oblong, assez fortement atténué en avant, un peu moins large que les élytres à la base. Elytres allon- gées, atténuées vers l'extrémité qui est arrondie. Pattes grêles, les moyennes un peu plus longues que les postérieures, les antérieures beaucoup plus longues que les moyennes; les jambes de la première paire légèrement arquées, tarses un peu dilatés, les deux premiers articles triangulaires, 3 bilobé, 4 rudimentaire, 5 assez long et ter- miné par des crochets simples.

Hope a établi son genre MACROMELEA sur un insecte très-remar- quable, originaire de Tranquebar et décrit en premier lieu par Wie- demann sous le nom de Languria longicornis. Le genre est bien ca- ractérisé et doit être conservé, mais Hope a eu tort de changer le nom spécifique imposé à l'espèce par Wiedemann. Hope rapporte au même genre la Languria nigripennis du mème auteur.

TRIBU II. HÉLOTIDES.

Tête grande, dégagée; épistome indistinct; labre très-court, cilié ; mandibules trigones, à pointe aiguë; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules; palpes maxillaires de quatre articles, 4 très-court, 4 allongé, fusiforme, acuminé; lèvre inférieure à sous-menton en triangle subéquilatéral, menton transversal, non tricuspide en avant, largement échancré; languette élargie, presque bilobée en avant.— Yeux cblongs, convexes, finement granulés. Antennes courtes, de 11 articles, claviformes. Pronotum à peu près aussi large que les élytres, peu convexe, rétréci en avant; écusson distinct. Elytres oblongues-allongées, peu convexes, arrondies ou subaiguës au som- met, à surface peu convexe, striée-ponctuée, les intervalles partiel- lement relevés en côtes. Prosternum grand, plan, élargi en arrière

(1) Syn. Lancuria, Wied, Zoolog. Mag. L, p. 48. Farua, Dejean, Catal. 3e éd. p. 454,

16 ÉROTYLIENS.

des hanches, à base émarginée, cavités cotyloïdes fermées; mésoster- num transversal; métasternum à parapleures très-étroites, rétrécios en arrière, sans épimères distinctes. Abdomen régulièrement con- vexe, de cinq arceaux. Pattes courtes et robustes, subsemblables; tarses pentamères, terminés par de forts crochets simples.

Ce type, représenté jusqu’à ce jour par un petit nombre d’espèces, est l’un des plus intéressants de la Famille entière, aussi bien par l’é- olat de leurs couleurs et la sculpture des élytres que par les détails de leur organisation. Il constitue une forme de transition entre les Langurides et les Erotylides, et plus particulièrement les Engidites ; il s'en distingue cependant avec facilité par la structure des para- pleures du métathorax, chez lesquelles les épimères sont indistinctes. Ce caractère lui est commun avec les Langurides, et ne peut être in- voqué pour la distinction; il faut recourir à l’état des cavités coty- loïdes du prosternum qui sont ouvertes chez ces dernières et fermées dans la Tribu actuelle. Le quatrième article des tarses n’est nulle- ment rudimentaire, il est aussi développé que le précédent, de la même forme, cilié comme lui, de sorte que sous ce rapport les He- LorA sont bien pentamères. Il faut remarquer que le premier article de ces tarses est moins grand que chacun des suivants; c'est quelque chose d’analogue à ce qui existe chez les Bostrichides.

La forme générale rappelle de loin celle de quelques espèces du genre Sizrxa à forme étroite; l'extrémité des élytres, prolongée à l'angle sutural et subsinueuse, est découpée sur le même modèle que celle de la Silpha sinuata. Mais ce n’est qu'une apparence superfi- cielle qui peut être signalée, mais qui n’emporte aucune autre consé- quence, au moins dans l’état actuel des choses.

Un seul genre : HELOTA.

HELOTA.

Mac-Leay, Annal. Javanic. p. 42.

Tête grande, déprimée, portée en avant, rélrécie en arrière des yeux par une espèce de cou; épistome confondu avec le front, sub- arrondi au bord antérieur ; labre presque complétement recouvert, apparaissant sous forme de liseré cilié; mandibules trigones, cornées, en lamelles concaves en dessous, à pointe aiguë, à bord interne cilié; mâchoires à lobes bien développés, l'interne subtriangulaire, inerme, atténué et brièvement cilié, l’externe plus large, obtus, longuement fasciculé ; palpes de 4 articles, le 1 très-court, presque indistinot, les 2 et 3 courts, obconiques, #-aussi long que les précédents réunis, fu- siforme, à extrémite subaiguë; lèvre inférieure à sous-menton très- grand, triangulaire, menton transversal, subémarginé à son bord libre, avec les angles latéraux saillants; languette membraneuse, dia- phane, sauf au milieu, élargie en avant en deux lobes divergents,

HÉLOTIDES, 17

profondément émarginée à son bord ; palpes de 3 articles, 4 grêle, 2 très-court, annulaire, 3 ovalaire, très-obtus au bout. Yeux irrégu- lièrement arrondis, très-saillants, très-finement granulés. Antennes courtes, à peine de la longueur de la tête, insérées latéralement en avant des yeux, 1 article assez gros, subcylindrique, 2 le plus court, obconique, 3-8 diminuant graduellement de longueur et s'élargissant peu à peu, 8-11 dilatés, plus larges que longs, formant une massue comprimée, serrée, très-obtuse. Prothorax-assez grand, bords la- téraux droits, convergents en avant, l’antérieur échancré, le posté- rieur sinueux, émarginé en demi-cerele de chaque côté, ses angles aigus, à surface peu convexe, inégale; écusson très-petit, transversal, à contours arrondis. Elytres oblongues, presque planes, à peine atténuées en arrière, à extrémité large, arrondie, ou sinueuse-échan- crée. Prosternum grand, subélargi en arrière des hanches, tronqué et profondément échancré, cavités cotyloïdes complètes; mésoster- num transversal, à bords sinueux ; parapleures métathoraciques très- grèles, atténuées en pointe en arrière, sans trace d'épimères. Ab- domen formé de cinq segments avec des vestiges d’un arceau, Pattes médiocres, hanches à peu près également distantes dans le seus transversal, les antérieures et les moyennes globuleuses, cuisses assez longues, renflées au milieu, comprimées, très-peu canaliculées en dessous ; jambes antérieures plus courtes et plus arquées que les autres, les postérieures armées, au bord interne de l'extrémité, d'un prolongement spinuliforme longuement cilié; tarses médiocres, de cinq articles, comprimés et très-pubescents, le 4 plus petit que 2 à tous les tarses, réduit surtout à la paire antérieure, le 5 notablement plus long que les précédents réunis, garni à son bord interne d'une rangée plus ou moins dense de longs cils raides et terminé par deux crochets simples, séparés à leur base par un prolongement membra- neux de forme carrée.

Ce type, parfaitement décrit par Mac-Leay, qui l’a, avec raison, considéré comme devant former une coupe générique distincte, est extrêmement remarquable; il rappelle, en effet, pour le brillant, la sculpture des élytres, la forme allongée, diverses espèces de la Fa- mille des Buprestides; comme pour la forme déprimée, la direction et les contours de la tête, il fait penser à certains Xylophages du groupe des Brontides; mais ce ne sont que des apparences, en réalité, il suffit de le comparer aux LanGuRIA pour ètre assuré qu'il doit être placé dans leur voisinage; c’est aussi l'opinion de Mac-Leay. Cet entomologiste distingué constitue sa quatrième Famille des Né- crophages, nommée Engidæ et placée à la suite des Silphidæ, des Ni- tidulidæ, non-seulement avec les genres DAcNE, ENGis, etc., mais il y introduit encore les Hecora, les Lançurra. On voit ainsi réappa- raître cette question, de savoir si les Erotyliens doivent ou non faire

Coléoptères. Tome XII. 2

18 ÉROTYLIENS.

partie du groupe des Clavicornes ou des Nécrophages. Le Prof. Blan- chard a placé le genre en question dans le groupe des Ipsites, de la Tribu des Ipsides, qu'il comprend parmi les Erotyliens. Ces différentes opinions s'appuient sur des arguments sérieux.

Quoi qu'il en soit, une dissection attentive des organes buccaux nous a permis de reconnaître que le premier article des palpes maxil- laires avait, par sa petitesse, échappé à l'observation de Mac-Leay.

Le nombre des espèces n’est pas bien considérable; outre celle dé- crite par l’Entomologiste que nous venons de citer, la Helota Vigorsit (L. c.), deux autres, les H. Servillei et Guerinii, ont été décrites par Hope (1); enfin M. Westwood à fait connaître les Æ. thibelana et Mel- lii (2). Ces différents types appartiennent aux Indes orientales, au Thibet, à Java. Nous avons vu, dans la Collection du célèbre voya- geur Welwitch, un type de l'Afrique occidentale.

TRIBU III. ÉROTYLIDES.

Tête médiocre ou petite, en général plus large que longue, plus ou moins profondément engagée dans le prothorax; épistome en général mal limité ; labre tronqué ou échancré à son bord libre; mandibules peu saillantes, trigones, obtuses ou fendues à l'extrémité; mächoires à lobe interne inerme ou armé d’une ou deux épines cornées, l'ex- terne petit, accolé au précédent; palpes de 4 articles, le dernier de formes variables; lèvre inférieure à menton développé, transversal, tricuspide eu avant, sa surface divisée en trois parties; languette pe- tite, non dilatée, sinuée ou échancrée à son bord libre, munie de paraglosses libres ou soudées ; palpes de 3 articles. Yeux finement ou grossement granulés. Antennes de médiocre longueur, de 11 articles, les 3 ou 4 derniers dilatés et formant une massue lâche ou serrée. Prothorax subquadrangulaire ou rétréci en avant, le plus souvent transversal, de la largeur des élytres, très-rarement un peu plus étroit; écusson généralement médiocre. Elytres ovalaires ou oblongues, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques. Pro- sternum convexe et souvent caréné sur la ligne médiane, à cavités cotyloïdes fermées ; métasternum à parapleures linéaires, ses épimè- res toujours distinctes. Pattes en général robustes, terminées par des tarses subpentaruères, plus rarement pentamères, à crochets sim ples.

(1) Hope, Coleop. Man, LEE, 187. (2) Weskwood, Ann. of Nat. Hist. 1841, p. 123; Gabin. of Orient. entom,. pl. XIV, f. 8.

<” an - cu Re bte de à Lo: a -)c

ENGIDITES, 19

Les généralités placées en tête de la Famille s'appliquent tout par- ticulièrement à la Tribu actuelle; il suffira de rappeler que les Ero- tylides se distinguent des deux premières tribus par la structure des parapleures métasternales, chez lesquelles les épimères sont toujours plus ou moins apparentes; de plus, les Langurides ont les cavités co- tyloïdes du prosternum incomplètes, tandis qu’elles sont closes dans la Tribu actuelle.

Le Prof, Lacordaire avait divisé ses Erotyliens, qui correspondent à la division en question, en deux groupes : les Erotyliens engidifor- mes et los Erotyliens vrais. Dans l'état actuel de la science, il nous paraît que cette tribu peut être divisée en quatre groupes de la ma- nière suivante :

A. Lobe intérne des mâchoires inerme, rarement uni-épi= neux.

B. Premier article des palpes maxillaires plus court que les

deux suivants réunis. Engidites. B’. Premier article des palpes maxillaires au moins aussi

long que les deux suivants réunis. Triplacites. A’. Lobe interne des mâchoires bi-épineux. C. Corps très-allongé, pronotum plus étroit que tes ély-

tres; menton relevé en pyramide triquètre. Encaustites. ©. Corps ovalaire ou oblong, pronotum aussi large que les élytres; menton plus ou moins plan. Érotylites.

GROUPE I. Enpidites.

Mâchoires à.lobe interne inerme. Paipes maxillaires à 4 article moins long que les deux suivants réunis, le dernier ovalaire, atténué tronqué. Languette non dilatée antérieurement, avec des pa- raglosses en général distinctes. Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à sa base. Cavités cotyloïdes antérieures fer- mées. Epimères métathoraciques très-petites et distinctes. Tarses pentamères subpentamères. Corps oblong ou ovalaire-oblong.

Ce premier groupe se distingue des Encanstites et des Erotylites par la structure du lobe interne des mâchoires qui est toujours inerme. La longueur du premier article des palpes maxillaires, qui est moindre que celle des deux suivants réunis, le différencie des Triplacites, cet article est plus long. En outre, chez les Engidites, le dernier ar- ticle de ces mêmes palpes n’est jamais aussi dilaté, le plus souvent il est ovalaire, obtus, parfois tronqué (Panrnéroptenus), rarement Wronqué et subdilaté (Dacne). On doit aussi remarquer que les tarses des Engidites sont généralement pentamères; ils ne sont semblables à ceux des Triplacites, c'est-à-diro subpentamères, que dans les genres Cowsocenus, PANTHEROPrERUS et peut-être EUxESTUS.

20 ÉROTYLIENS.

Il est assez curieux de remarquer que Latreille, dans la seconde édition du Règne animal, publiée en 4829, a reconnu une tribu des Engidites, dont le genre Dacne forme le type; il y fait rentrer les CryYPTOPHAGUS, les ANTHEROPHAGUS, mais aucun type ne porte le nom d’Ecis. M. de Castelnau a admis ce même groupe, qu'il a enrichi du genre Troricrus. M. Bedel lui donne le nom d'Engides dans la Mo- nographie des Eratyliens d'Europe, et il y comprend deux genres, Encis et Comsocerus. Ce dernier est une coupe nouvelle établie pour l'Engis sanguinicollis. Les formes exotiques, quoique plus nombreuses et de taille beaucoup plus grande, ne‘sont cependant pas bien variées; elles constituent sept genres différents dont plusieurs ne renferment qu'une ou deux espèces. :

Les états primitifs de ces insectes sont encore inconnus; on ne pos- sède que de très-brèves indications sur les larves des Engis rufifrons et kumeralis. La première a été découverte en grand nombre dans le Boletus polymorphus. M. Westwood, qui en a donné une courte des- cription (1), dit qu’elle mesure 4 à 5 millim., qu'elle est étroite, cy- lindrique, munie de six pattes courtes; son corps est terminé par deux pointes de peu de longueur et çà et hérissé de poils épars. M. Bedel (2) a reçu en communication la larve desséchée de l'Engis humeralis. À cause de l’état de cette larve, il n'a pu également qu’en tracer une description incomplète : elle est subeylindrique, oblongue, assez parallèle, d'un blanc légèrement jaunâtre, formée de 11 seg- ments, la tête non comprise. Tête arrondie sur les côtés, dégagée dans son pourtour; tache oculaire noirêtre; mandibules cornées, noirâtres et bifides au bout ; À segment du corps assez gros et large; 2 et 3 un peu moindres que le 4, plus forts que les suivants. Dernier segment muni à son sommet de deux crochets cornés, recourbés d’arrière en avant; anus saillant. Corps à peine hérissé de quelques poils très- fins et très-courts. Six pattes courtes, terminées par un crochet simple.

La larve décrite par M. Bedel pourrait bien appartenir à une es- pèce du genre C1s, qui se montre dans les mêmes conditions et que nous avons fait connaître (3).

La distribution géographique des Engidites ne présente aucune particularité digne d’être mentionnée; un seul genre, DACNE, possède quelques représentants en Amérique, et il se retrouve à Madagascar, au Sénégal. Tous les autres appartiennent à l’ancien continent et principalement aux Indes orientales et aux grandes îles de la Sonde.

Les genres qui composent la Tribu actuelle sont nombreux ct d’une distinction assez difficile; nous avons tenté d'en faciliter l'étude par le tableau exposé ci-dessous :

(1) Introd. to the modern Classif, of Ins. I, p. 147, f. 41. (2) Abeille, V, p. 5. : (3) Chapuis et Candèze, Cat. des larves de Coléopt. p. 171.

ENGIDITES. 24 À. Elytres tronquées à l'extrémité. Coptengis. A’. arrondies simultanément à l'extrémité.

B. Dernier article des palpes maxillaires largement tronqué à l'extrémité.

C. Tarses pentamères. Dacne. C. subpentamères, 4e article enclavé dans le 3. Pantheropterus. B’. Dernier article des palpes maxillaires ovoïde, atté-

nué ou légèrement tronqué.

D. Dernier article des palpes maxillaires légèrement

tronqué. E. Dernier article des palpes labiaux sécuriforme, Episcapha. EE. —. fusiforme, tron-

qué. Euxestus.

D’. Dernier article des palpes maxillaires atténué, non

tronqué. F. Prothorax carré, à peu près aussi long que large. Triplatoma. F’. Prothorax transversal. G. Tarses pentamères. H. Paraglosses saillantes. Thales. W. soudées à la languette. Engis. G’. Tarses subpentamères. Combocerus (1).

DACNE,

LaATREILLE, Gener, Crust. et Ins. II, p. 20 (2).

Tête médiocre, assez large, épistome non séparé du front; labre très-petit, replié en dessous; mundibules robustes, fortement biden- tées à l'extrémité; mächoires à lobés densément ciliés, palpes à 1 article grêle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté en triangle isocèle, largement tronqué à l’extré- mité, aussi large que long; lèvre inférieure à menton divisé par une

(1) Les deux genres Hisranocenus et Horrasris créés par V. de Motschulsky pour des espèces indiennes de très-petite taille, mesurant une ligne ou un peu plus, ne sont pas admissibles tels qu’ils ont été définis dans les Etudes entomo- logiques, t. VII, pages 112 et 113. D'autre part, divers caractères signalés dans la description spécifique soulèvent des doutes sur la place assignée par l’auteur aux genres en question ; en effet, il les rapporte aux Engidides, uniquement parce que les tarses sont pentamères et les antennes plus ou moins claviformes. La science ne. peut se contenter de ces vagues renseignements; en l'absence des Lypes, nous ne pouvons compléter la diagnose de ces genres, et nous devons nous borner à les signaler aux recherches ultérieures.

(2) Syn. les, Fabrioius, Entom. Syst, IF, p. 511 ; Syst. Eleuth. II, p. 577, Excs, Fabr. Syst. Eleuth. Il, 382; Castelnau, Hist. not. Coleop. II, p. 15. Triprax, Olivier, Entom. V, p. 489. Enoryzus, Oliv. Encyclop. méth. Ins, VI, p. 433, Eriscarna (p.), Dejean, Catal. éd. P. 137; Guérin-Mén. Rev. 2001. 1841, p, 159, Dacwe, Lacordaire, Monog. Erotyl. p. 63.

D de ct

22 ÉROTYLIENS.

carène transversale en deux portions, la postérieure plus grande, subconcave et pentagonale, l’antérieure repliée dans la cavité buc- cale, à bord antérieur échancré, subtridenté ; languette très-petite, à paraglosses bien distinctes, palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, largement tronqué, plus large’ que long. Yeux grands, fortement granulés. Antennes plus courtes que le pronotum, 1 ar- ticle gros, subturbiné, 2 court, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 obconiques, courts, égaux, 9-11 formant une massue ovale-oblongue, serrée, comprimée. Prothorax transversal, à côtés latéraux tantôt finement rebordés, tantôt épaissis en bourrelet; bord postérieur sinué de chaque côté, lobé dans son milieu, ses angles aigus. Ecusson subpentagonal, transversal. Elytres aussi larges que le prothorax, allongées, subparallèles, arrondies à l'extrémité. Prosternum assez large, tronqué en arrière et faiblement émarginé ; mésosternum en carré très-peu transversal; parapleures métathora- ciques subparallèles ou légèrement dilatées en arrière. Pattes mé- diocres, cuisses un peu renflées au milieu, canaliculées en dédans ; jambes subdilatées vers leur extrémité; tarses à peine dilatés, les 3 premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 plus étroit, à peu près aussi long que 3, 5 plus court que les précédents réunis, terminé par des crochets divariqués, séparés à leur base par une pe- tite lamelle tronquée.

Le genre Dacne a été proposé en 1796 par Latreille et détourné de sa signification primitive en 1842 par le Prof. Lacordaire, dans la Monographie des Erotyliens; en cela, il a voulu, avec raison, res- pecter l'usage qui a consacré le nom d'ExGis, créé postérieurement par Paykull pour les mêmes insectes, Le nom de DAcnr, devenu vacant, à pu ainsi être conservé. La dilatation de l'article terminal des palpes maxillaires le distingue des Episcapna, des TRIPLATOMA, des Encis et des CoprenGis, c'est-à-dire des genres qui précèdent et le rapprochent de ceux qui suivent. Les Dacwe sont de grande taille ; le Prof. Lacordaire en décrit 9 espèces et ce nombre n’a pas été augmenté depuis; elles présentent une distribution géographique très-étendue : 2 appartiennent à l'Amérique du Nord, 1 au Mexique, 4 à la Colombie, 1 à Cayenne, 2 au Brésil, 4 au Sénégal et 1 à Ma- dagascar.

EPISCAPHA,

Desean, Lacorpaire, Monogr. Erot. p. 48 (1). Tête médiocre, épistome indistinetement séparé du front; labre

très-petit, transversal, arrondi; mandibules assez fortes, bifides à l’ex- trémité; mâchoires à lobes simples, fortement ciliés, l'interne acu-

(1) Syn. Eriscapna, Dej. Cat. 3e éd. p. 137. EnGis, auctor, PLaciois- TuEN, Thomson, Ann, 800. ent. de Fr. 1856, p. 321.

ENGIDITES, 23

miné, lexterne obtus et dépassant le premier, à palpes à 4 article grèle, presque aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obconiques, le 4 ovalaire, acuminé et très-brièvement échancré; lèvre inférieure à menton transversal, divisé par une carène transversale en deux portions, dont la postérieure subconcave, et l’antérieure re- pliée et oblique vers l’intérieur de la cavité buccale, à bord anté- rieur émarginé, tridenté ; languette petite, subentière avec des para- glosses distinctes; palpes labiaux à 1 article grêle, 2 cupuliforme, 3 dilaté en dedans, plus large que long, un peu oblique et large- ment tronqué.—Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. Antennes médiocres, 4 article renflé turbiné, 2 très-court, 3 de longugur variable, tantôt subégal à 4, tantôt plus long, 4-8 ohconi- ques ou moniliformes, 9-11 formant une massue grande et serrée ou bien médiocre et perfoliée. Prothorax transversal, parfois subcarré, son bord postérieur sinueux de chaque côté avec un lobe médian et des angles subaigus; écusson transversal, obtusément pentagonal, Elytres aussi larges que le prothorax, oblongues, peu convexes, fai- blement rétrécies en arrière et arrondies. Prosternum assez large, tronqué en arrière et très-légèrement émarginé en are; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques très-peu dilatées en arrière. Pattes médiocres, simples, cuisses légèrement canali- culées en dessous; tarses un peu dilatés, les 3 premiers articles pu- bescents en dessous, presque semblables, 4 de moitié plus petit, bien apparent, 5 long et armé de crochets divariqnés, séparés à leur base par une petite lamelle membraneuse.

Comparé aux Dacne qui précèdent, le genre actuel se distingue ai- sément à la forme ovalaire-atténuée du dernier article des palpes maxillaires. C’est ce même Caractère, qui différencie le genre PLa- GIOPISTHEN de M. Thomson des Dacne; la longueur relative du 3 ar- ticle des antennes est sujette à varier chez les Episcarna, et la forme subcarrée du pronotum dans l'espèce connue du genre PLAGIOPISTHEN ne paraît pas suffisante pour l'établissement d’une coupe-générique spéciale. En conséquence, nous avons cru devoir la réunir aux Epr- SCAPHA.

Les espèces de ce genre, au nombre de 20, sont réparties comme suit : 7 à Java, 4 à Bornéo, 1 à Manille, 2 à la Nouvelle-Hollande, 3 à la Nouvelle-Calédonie, 1 à Madagascar, 3 au Sénégal, 2 au Gabon.

COPTENGIS (1).

Tète très-forte, dégagée du prothorax; épistome non distinct du front, triangulairement échaneré en avant ; labre court, fortement ci- lié; mandibules robustes; mâchoires à lobes subsemblables, oblangs-

(1) Syn. Tripcaroma, Pascoe, Journ. Entom. I, p. 64.

24 ÉROTYLIENS.

acuminés, très-densément ciliés, à palpes grêles, 1 article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 obconiques, courts, 4 un peu moins long que les deux précédents réunis, atténué et arrondi vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton transversal, divisé dans le sens de sa lar- geur par une carène obtuse en deux portions très-inégales, la posté- rieure, la plus grande, plane, l'antérieure courte, repliée en dedans presque à angle droit, à bord libre fortement échancré; languette petite, dépassée en longueur par des paraglosses saillantes, très-ciliées, palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, un peu plus large que long, tronqué très-obliquement à l'extrémité. Yeux transver- salement oblongs, fortement granulés. Antennes robustes, assez longues, dépassant la base du pronotum, 1 article globuleux, renflé, 2 plus petit, de même forme, 3 allongé, aussi long que les deux sui- vants réunis, 4-8 oblongs, décroissant graduellement de longueur, 9-41 dilatés en massue oblongue, serrée, comprimée. Prothorax plus long que large, un peu rétréci en avant et en arrière, bord pos- térieur échancré en arc de cercle, sans lobe médian, les angles obtus et un peu saillants, un sillon anté-basilaire limité de chaque côté par une fossette irrégulière ; écusson fortement transversal, subpentago- mal. Elytres oblongues, de la largeur du prothorax à la base, atté- nuées en arrière, tronquées à l'extrémité. Prosternum assez large, tronqué et échancré triangulairement en arrière; mésosternum en carré transversal, à surface subégale; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. Pattes longues et grêles, cuisses subeylindriques, non canaliculées en dedans, jambes grêles, les an- térieures non échancrées; tarses à peine dilatés, les 8 premiers arti- cles pubescents en dessous, diminuant un peu de longueur du 1 au 3, 4 plus étroit, non enclavé dans le précédent, 5 plus long que les pré- cédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués et séparés par une petite lamelle tronquée.

Ce genre est fondé sur deux espèces très-remarquables par leur taille, leur forme ct leurs couleurs; l’une est originaire de Morataï, l'autre de Batchian; la première, que nous nommerons Coptengis splendidus, est en entier d’un bleu verdâtre très-brillant, la seconde a été décrite par M. Pascoe (1. c.) sous le nom de Triplotoma Sheppardi ; elle est d'un noir bronzé avec les pattes rougeâtres et 2 taches arron- dies jaunes sur chaque élytre. Au point de vue générique, ce type est bien caractérisé par ses antennes, ses organes buccaux, son pro- notum cintré en arrière, ses élytres tronquées au bout, ses cuisses suboylindriques, etc. Par ses tarses, il se rapproche plus des Encis que d'aucun autre genre.

ENGIDITES. 25

TRIPLATOMA. Wesrwoon in Grirrirn's, Anim. Kingd. Ins. IN, p. G0 et 75 (1).

Tète forte, dégagée; épistome presque indistinct, tronqué en avant; labre très-court, transversal ; mandibules robustes, triquètres, à bord supérieur membraneux, mâchoires à lobe interne très-petit, linéaire, inerme, très-densément cilié, l'externe un peu plus long, cilié ; palpes subeylindriques, à 4 article grêle, 2-3 obconiques, très-courts, 4 pres- que aussi long que les précédents réunis, ovalaire, obtusément ar- rondi au bout; lèvre inférieure à menton divisé en 2 portions par une carène transversale, anguleuse en avant, au milieu, la portion postérieure plane, l'antérieure comme repliée un peu obliquement en dedans de chaque côté ; à languette cornée, subéchancrée à son sommet, paraglosses distinctes, à palpes à 1 article très-grêle, 2 ob- conique, court, 3 très-dilaté en dedans, 2 fois plus large que long, tronqué. Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. Antennes fortes, atteignant à peine à la base du pronotum, 1 article gros, subglobuleux, 2 très-court, moniliforme, 3 un peu plus long seulement que 4, 4-8 moniliformes ou turbinés, 9-11 formant brus- quement une massue oblongue, serrée, comprimée. Prothorax subquadrangulaire, aussi long que large, un peu rétréci vers la base, assez convexe; bord postérieur échancré de chaque côté, les angles aigus et saillants, un peu lobé au milieu ; écusson transversal, large- ment arrondi en arrière, Elytres aussi larges que le prothorax, al- longées, subdilatées et convexes au milieu. Prosternum très-large, tronqué en arrière et subémarginé; mésosternum en carré subtrans- versal, un peu plus étroit que le prosternum, à surface inégale ; pa- rapleures métathoraciques distinctement dilatées en arrière. Pattes assez longues et robustes, cuisses canaliculées en dessous, jambes fai- blement élargies vers l'extrémité, les antérieures échancrées à leur face interne; tarses subdilatés, les 3 premiers articles pubescents en dessous, 4 moins développé, toujours visible, 5 robuste, moins long que les précédents réunis, armé de crochets divergents séparés par une petite lamelle en pointe.

Ce genre a été créé par M. Westwood, qui a omis de le mentionner dans le texte de son ouvrage, quoiqu'il-en eût donné une bonne figure accompagnée de détails. Le Prof. Lacordaire a tracé les ca- ractères du genre, et à l'espèce décrite par l’auteur anglais, il en a ajouté deux autres; nous.avons préciser les caractères génériques

(1) Enais, Perty, Observ. nonnull. ir Col. Ind. or. p. XXIV, f.6; Wiedeman, Zool. Magaz. IL, fas. 4, p. 131, 198; Casteln. Hist. nat. d. Col. II, p. 15. En- CAUSTES et Eriscapia, Doj. Cat. éd. p. 137,— Tnipzaroma, Lac. Monogr. Erot. p. 4,

26 ÉROTYLIENS.

et reporter dans un autre genre ces deux dernières espèces; il ne reste dans la coupe actuelle que l'espèce décrite par Perty sous le nom d'Engis picta, belle et grande espèce assez commune à Java.

EUXESTUS. Wozzasron, Ann. a. Mag, of Nat. Hist. 3 $, t. U, p, A1.

Tête large, à labre transversal, submembraneux, cilié, à peine émarginé à son bord libre; mandibules triangulaires, cornées, ar- quées, larges, tri-dentées à l'extrémité, à bord interne sinué-denté, muni d'une forte membrane; mâchoires à lobes étroits, droits, l’in- terne cilié en dedans et plus court que l’externe, à palpes subfusi- formes, 4 article petit, 2 et 3 plus grands, plus épais, 4 allongé, fusi- forme, tronqué; lèvre inférieure à menton corné, transversal, un peu rétréci en ayant et légèrement échancré; à languette oblongue, à bord libre membraneux, pubescent, à palpes à 4 article petit, 2 plus grand, plus épais, 3 à peine plus étroit que le précédent, fusiforme ettronqué.—Antennes claviformes, à peine aussi longues que la tête et le prothorax réunis, 1 article très-gros, renflé, subglobuleux, 2 petit, 3 plus grêle, plus allongé (résultant peut-être de la fusion de deux articles), le 4 et les suivants jusqu’à la massue, croissant un peu en largeur, massue grande, très-compacte, subglobuleuse, formée de 2 ou de 3 articles très-serrés, le premier beaucoup plus grand. Prothorax transversal, élargi en arrière, subsinué et étroitement ap- pliqué contre les élytres; écusson petit, semi-ogival. Ailes déve- loppées, çà et nébuleuses, manquant presque de nervures ; élytres? Prosternum élevé longitudinalement entre les hanches antérieures, formant une plaque subtriangulaire atténuée en avant; mésosternum très-grand, entier et tronqué en avant et en arrière. Abdomen formé de cinq segments Pattes courtes, subcontractiles, les anté- rieures rapprochées, les postérieures très-distantes; jambes compri- mées, un peu dilatées vers l'extrémité; tarsos de 4 articles (?), le 1 développé, muni en dessous d’une lamelle allongée, pubescente, 2 et 3 (peut-être 4?) petits, simples, le dernier allongé, armé de crochets simples.

Ce genre a été créé par M. Wollaston pour une petite espèce des îles Madère, dont trois exemplaires seulement sont connus et qui res- semblent tant pour la forme que pour l'aspect lisse et brillant aux espèces du genre Orrerus, La petitesse de leur taille rend l'examen de leur structure extrêmement difficile, aussi divers points importants sont restés dans le doute, notamment la composition des antennes et des tarses. Cependant, d’après la diagnose ci-dessus, il ne paraît pas douteux que le type aotuel ne se rapproche beaucoup des Exais. L'Luxestus Parkii a été découvert dans une fourmilière ; ce fait, de

ENGIDITES. 27

même que le doute qui subsiste sur divers points de sa structure, doit engager les entomologistes à étudier à l’occasion cette intéressante espèce.

THALLIS.

Enicuson, Archiv. f. Naturg. VILLE, p. 237.

Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; épistome non limité en arrière; labre transversal, assez grand, arrondi au bord antérieur; palpes maxillaires filiformes, 4 article grèle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 subégaux, 4 presque aussi allongé que les précédents réunis, atténué vers l’extré- mité, un peu obtus. Menton transversal, à bord antérieur subtri- cuspide, les parties latérales repliées en dedans, languette cornée, paraglosses membraneuses, un peu suillantes latéralement. Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés. Antennes attei- gnant à peine à la base du pronotum, moniliformes, terminées per une rnassue de trois articles, dont les deux premiers fortement trans- versaux, le dernier suborbiculaire ou ovalaire, atténué au sommet. Pronotum quadrangulaire, transversal, un peu plus étroit que les élytres, hord postérieur sinué de chaque côté avec ses angles aigus; écusson subpentagonal, plus large que long. Elytres oblongnes- ovalaires, peu convexes, arrondies à l’extrémité, ponctuées-striées. Prosternum médiocre, convexe entre les hanches; parapleures du mé- tasternum étroites, obtuses en arrière, à épimères faiblement dis- tinctes en arrière. Pattes médiocres, simples; tarses allongés, non dilatés, les quatre premiers articles longuement ciliés, décroissant du premier au dernier en largeur et en longueur, article onguéal ro- buste, aussi long que les autres réunis, terminé par des crochets simples.

Erichson a créé ce genre pour de petits insectes qu’il a trouvés dans un envoi de la terre de Van Diémen et qu'il a rapprochés, avec raison, des EnGis, dont ils s’éloignent néanmoins par la structure de la lan- guette, dont les paraglosses sont distinctes sur les côtés; en outre, le corps est un peu plus grand, plus linéaire, les antennes sont dif- férentes dans la longueur relative des premiers articles.

Les TaazLis ont le corps allongé, un peu convexe, glabre ou pubes- ceni; trois espèces, originaires de Van Diémen, ont été décrites par Evich$on; les collections renferment quelques autres types inédits.

ENGIS. PaykuL, Faun. Suec. II, p. 349 (1). Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome

(1) Syn. Les, Fabr. Entom. Syst. Il, 514. = Svcra, Marsh. Entom. Brit. I,

4

28 ÉROTYLIENS.

confondu avec le front, labre très-court, peu visible, transversal; mandibules dentées à l'extrémité; mâchoires à lobe interne subacu- miné, l'externe obtus, tous deux densément ciliés et inermes, palpes à À article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 très-courts, cupu- liformes, 4 ovalaire-oblong, beaucoup plus long; lèvre inférieure composée d’un sous-menton transversal, d'un menton formé d’une partie médiane rétrécie en avant et de deux parties latérales trian- gulaires; à languette cornée, obtuse, munie de pareglosses latérales non saillantes, palpes à 4 article oblong, 2 très-court, 3 ovalaire obtus. Antennes assez fortes, dépassant un peu la base du pronotum, 1 article gros, subglobuleux, 2 obconique, 3 du double plus long, 4-8 courts, subtransversaux, obconiques, 9-11 dilatés en massue ovale, serrée, obtuse, subcomprimée. Yeux subglobuleux, arrondis, assez fortement granulés. Prothorax en carré subtransversal, mar- giné et un peu lobé à son bord postérieur; écusson large, demi-cir- culaire. Elytres oblongues, subparallèles, médiocrement convexes, arrondies au bout, épipleures subconcaves, entières. Prosternum plan, subélargi et tronqué carrément au bout, marginé; mésosternum en carré transversal; métasternum à parapleures étroites, linéaires, les épimères distinctes par une strie très-légère. Abdomen à seg- ments subégaux, le cinquième un peu plus long. Hanches anté- rieures et moyennes subglobuieuses, pattes médiocres, tarses de cinq articles, les quatre premiers subégaüx, garnis sur les bords de longs cils, 5 à peu près égal aux précédents réunis; crochets simples.

Ce genre se compose de petits insectes vivant généralement en grand nombre dans les bolets et sous les écorces qui cachent des pro- ductions fongueuses ; les espèces, au nombre de quatre, sont propres à l'Europe et à la Turquie d'Asie. Le catalogue du comte Dejean si- gnale une espèce dans l'Amérique du Nord.

COMBOCERUS. Bsper, Abeille, t. V, p. 12 (1).

Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome confondu avec le front, subémarginé en avant, labre très-court, cilié ; mandibules arquées, dentées au boùt; mâchoires à lobes inermes, ciliés, à palpes de 4 articles, 2 et 3 transverses, courts, 4 en ovale eourt; lèvre inférieure à menton court, terminé en pointe en avant, cachant la languette, palpes plus grôles que les maxillaires. Yeux subglobuleux, assez fortement granulés. Antennes assez fortes, at-

p. 422.— Dane, Latr. Gener. Crust. et Ins. IT, p. 20 ; Règne Anim. IV, p. 507. Encis, Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 588; Redtenb. Faun. Austr. éd. p. 373 ; Bedel, Abeille, V, p. 6; Fairmaire, Gen. Coleop. Europ. IV, p. 272.

(1) Daowe et Encis (pars), Auctorum.

ENGIDITES. 29

teignant la base du pronotum, articles 4-8 subégaux, moniliformes, serrés, 9-11 dilatés, formant une massue lâche, obtuse, subcomprimée. Prothorax subtransversal, un peu rétréci en avant, marginé sur ses bords, un peu lobé au milieu du hord postérieur, Ecusson en triangle à base très-large. Elytres oblongues, peu convexes, sub- dilatées dans leur milieu, offrant à leur base un feston denticulé, ar- rondies au bout: Prosternum subélargi en arrière, tronqué et échancré à sa base; mésosternum en carré transversal, caréné au milieu ; parapleures métathoraciques linéaires, à épimères distinctes. Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dedans, jambes un peu élargies de la base à l'extrémité qui est anguleuse, tarses un peu élargis, à 4 article nodiforme, enfoui dans le précédent.

Le genre actuel, établi par M. Bedel dans sa Monographie des Ero- tyliens d'Europe (|. c.), a été fondé sur l'Engis sanguinicollis. Les caractères indiqués plus haut, et notamment les tarses et les an- tennes, justifient la création de cette coupe générique; par sa forme générale, l'espèce unique du genre rappelle, à certains égards, celle des Iscayrus, et par sa structure il établit le passage des Ençis pro- prement dits aux Triplacides.

PANTHEROPTERUS. Tuomson, Annales Soc. ent. de Fr. 3e Sér. IV, p. 323 (1).

Tête forte, épistome non distinct du front, faiblement et triangu- lairement échancré à son bord antérieur; labre peu saillant, arrondi et cilié; mandibules robustes; mâchoires à lobes à peu près égaux, très-densément ciliés, à palpes à 4 article grêle, 2-3 plus courts, obconiques, 4 aussi long que les deux précédents réunis, subcom- primé, dilaté et largement tronqué au bout; lèvre inférieure à men- ton subtrapézoïdal, divisé dans le sens transversal en deux por- tions par une carène élevée, anguleuse au milieu, la portion posté- rieure plane, l'antérieure un peu oblique en dedans et échancrée en arc à son bord libre; languette subcarrée, subémarginée, à face ex- terne évidée, munie de paraglosses distinctes; palpes labiaux à 4 ar- ticle très-grêle, 2 un peu plus large, obconique, 3 dilaté intérieure- ment, un peu plus large que long et tronqué. Yeux transversale- ment oblongs, fortement granulés. Antennes robustes, atteignant à peine la base du pronotum, 1 article globuleux, rendé, 2 très-court, 3 un peu plus long que 4, 4-8 légèrement oblongs, diminuant peu à peu de longueur, 9-11 en massue serrée, comprimée, obtuse, Pro- thorax moins long que large à sa base, subrétréci en avant, peu con- vexe, bord postérieur sinué de chaque côté, un large lobe médian arrondi et des angles subaigus, légèrement saillants en arrière.

(1) Syn, Tripzaroma (pars), Lacordaire, Monogr, Erotyl. p. 4.

30 ÉROTYLIENS.

Ecusson transversal, arrondi en arrière. Elytres oblongues, à peine plus larges à la base que le prothorax;, subatténuées en arrière, arron- dies à l'extrémité. Prosternum médiocre, tronqué et à peine échan- cré en arrière, mésosternum plus long que large entre les hanches moyennes; parapleures métathoraciques dilatées en arrière. Pattes robustes, cuisses canaliculées ou aplaties en dedans, tarses dilatés, les trois premiers articles pubescents en dessous, 4 petit, tout-à-fait engagé dans le précédent, visible seulement en dessus, 5 robuste, armé de crochets divariqués et séparés par une lamelle tronquée.

Ce genre a 6té créé par M. Thomson, qui en a tracé trop brièvement les caractères dans les Annales de la Société entomologique de France (L. e.). Le Pantheropterus Pfeifferi, pour la forme et le système de coloration, rappelle complétement les Triplatoma 6-notata et Mac- Leayi de Lacordaire; et nous aurions rapprocher génériquement ces types, si le Triplatoma picta n'avait offert des caractères suffi- sants pour former une coupe spéciale. Nous connaissons du genre actuel que cos trois espèces P. Mac-Leayi, 6-notata et Pfeiffert, origi- naires la première de Malacca, la deuxième de Java, et la troisième de Bornéo.

Groupe II. Triplacites.

Mächoires à lobe interne inerme, très-rarement unidenté. Palpes maxillaires à 4 article aussi long que les deux suivants réunis, 4 di- laté, sécuriforme ou largement triangulaire. —. Languette non di- latée antérieurement, munie de paraglosses ordinairement distinc- tes. Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à la base. Cavités cotyloïdes antérieures fermées. Epimères méta- thoraciqués bien visibles. Tarses subpentamères. Corps oblong ou ovalaire-oblong.

Lorsque le lobe interne des mâchoires n’est pas inerme, il ne pré- sente jamais qu'une seule spinule, comme cela a lieu dans quelques espèces du genre Tripzax. Ce caractère permet de distinguer avec cet- titude, sinon avec facilité, le groupe actuel des deux suivants, chez les- quels le lohe interne des mâchoires est armé de deux épines. Quant aux groupes qui précèdent, les Engidites seules peuvent offrir quelques difficultés; cependant on remarquera que chez les Triplacites, les tarses sont toujours subpentamères et que le premier article des palpes maxillaires est aussi long que les deux suivants réunis. Les deux au- tres groupes, les Langurides et les Hélotides, ne possèdent pas d'épi- mères distinctes.

Les Triplacites n’ont pas de facies particulier; leur forme allongée rappelle celle de nos Triprax, mais elle se modifie sensiblement dans les Iscavrus, les Triroma, les Mycorretus et surtout les CYRromMoRPHus.

On range dans ce groupe les genres suivants :

TRIPLACITES, 41

À. Epistome quadrangulairement échancré. Pselaphacus. A. légèrement émarginé ou coupé carrément. B. Sous-menton subquadrangulaire, aussi grand que

le menton. Cyrlomorphus. B’. Sous-menton tout-à-fait transversal. C. Dernier article de tous les palpes largement sécuri-

forme, D. Angles postérieurs du pronotum prolongés en ar-

rière, Xeslus. D’. Augles postérieurs du pronotum aigus ou droits. E. Yeux fortement granulés dans la très-grande ma-

jorité. Ischyrus. E”. Yeux finement granulés dans la très-grande majo-

rité. Triplaz. C’. Dernier article des palpes lubiaux ou maxillaires ova-

laire arrondi ou triangulaire tronqué. F, Yeux fortement granulés. Amblyopus. EF. finement granulés. G. Aire médiane du menton très-grande, transversale. H. Massue des antennes de 4 articles, articles 4-7 obco-

, niques. Mycotretus.

M. Massue des antennes de 3 articles, articles 48 mo-

niliformes. Mycophthorus. G’. Aire médiane du menton en triangle subéquila-

téral. I. Massue des antennes d’un blanc de cire. Oocyanus. PF, ! de couleur foncée. K. Articles des antennes 4-8 moniliformes, serrés, Triloma. K. 4-8 oblongs, obconiques. Lybas.

PSELAPHACUS. PercuERoN, Gen. des Ins. fasc. 4, G (1).

Tête large, courte; épistome non distinct du front, offrant une pro- fonde entaille, le plus souvent quadrangulaire, qui met le labre le plus souyent à découvert; celui-ci très-petit, subarrondi, mandibules robustes, bidentées à l'extrémité, munies d’une lamelle membra- neuse à leur bord interne; inâchoires à lobes subégaux en longueur, légèrement ciliés, l'externe trigone et obtus en avant; palpes à 4 ar- ticle très-long, grêle, plus ou moins courbé, plus long que les deux Suivants réunis, 2 et 8 courts, obeoniques, 4 très-développé, dilaté

(1) Syn. Triprax, Oliv. Entom. V, p. 489; Gorm. Ins. spec. nov. p. 615. Enorvzus, Herbst, Col. VIII, p. 363. Encausrgs, Guérin, Rev. zool. 1841, D. 158. Eriscarua, Dejean, Catul. 3e éd, p. 437. PseLapnacus, Lacordaire Monogr. Erotyl. p. 78,

32 ÉROTYLIENS.

en segment de cercle, fortement transversal; lèvre inférieure à men- ton compliqué, divisé par une carène transversale en deux portions, la postérieure grande, subconcave, à bord antérieur oblique de cha- que côté avec un prolongement médian plus ou moins saillant, la portion antérieure plus courte, repliée vers la cavité buccale et à bord tri-denté; -languette coriace, au plus cornée dans son centre, en général tronquée et entière, parfois légèrement sinuée ou un peu acuminée au bout; paraglosses membraneuses, grandes, trigones, se touchant sur la ligne médiane; palpes labiaux petits, 4 article grêle, oblong, 2 obconique, 3 dilaté en triangle curviligne, fortement tron- qué au bout.— Yeux grands, arrondis, saillants, fortement granulés. Antennes courtes, atteignant au plus la base du prothorax, 1 article gros, subeylindrique, 2 très-court, 3 au moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 courts, obconiques, subégaux, 9-11 formant brusquement une massue ovale, serrée, comprimée. Prothorax un peu transversal, subquadrangulaire, peu convexe, bord postérieur si- nué de chaque côté, un faible lobule au milieu; écusson très-large, subpentagonal. Elytres oblongues, légèrement rétrécies, arrondies au bout. Prosternum ordinairement subcaréné au milieu, aigu en avant, dilaté en arrière, tronqué et subémarginé; mésosternum plus étroit, en carré plus long que large; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière, Pattes assez longues, robustes, cuisses un peu comprimées, fortement aplaties et subeanaliculées en dessous; jambes glabres ou très-légèrement pubescentes à leur ex- trémité ; les antérieures souvent arquées à leur base et élargies dans leur moitié terminale; tarses subpentamères, assez dilatés, les 3 pre- miers articles égaux, densément pubescents en dessous, 4 très-réduit, 5 moins long que les précédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués.

C'est au Prof. Lacordaire que l’on doit l'exposé des véritables ca- ractères du genre et la description complète des seize espèces connues ; Percheron, le créateur du nom, n'a pas connu d'une manière exacte les organes buccaux. 11 n’est pas nécessaire de rappeler que le type actuel se distingue des suivants par l'échancrure triangulaire ou sub- quadrangulaire de l’épistome. Des espèces connues, 4 sont du Brésil, 5 de Cayenne, 4 de Bolivie et du Pérou, 8 de Colombie, 1 du Mexi- que; la dernière habite à la fois le Brésil et la Guyane.

' MYCOTRETUS. CugvroLar, Des. Catal. éd. p. 452 (1). Tête médiocre, assez engagée dans le prothorax; épistome non sé-

(1) Syn. Enorzus, Olivier, Encyclop. métb. Ins. VI, p. 437; Entom. V, p. 485; Duponchel, Monogr. du g. Erot. p. 22; Germar, 1ns. spec. Nov. p. 614,

D, 0 DANIEL en af Rt < TS SE Te ed ue POP EE SE Poe NOT

TRIPLACITES. 33

paré du front, émarginé en avant; labre très-court; mandibules moins robustes que dans les genres précédents, à extrémité dentée ; mâchoires à lobe interne acuminé, l’externe plus long, obtus, ciliés tous deux et inermes; palpes à 1 article grêle, long, arqué, 2 et 3 obconiques, très-courts, 4 en segment de cercle, plus ou moius di- laté, très-rarement raccourci et sublriangulaire; lèvre inférieure à menton transversal, à bord antérieur replié vers la cavité buccale, Ja partie visible coupée carrément ou obliquement de chaque côté, languette petite, subcarrée, paraglosses saillantes aux angles, palpes à 1 article grêle, 2 obconique, 3 largement ovalaire et fortement tron- qué. Yeux médiocres, finement granulés. Antennes grèles, at- teignant au plus la base du pronotum, 1 article gros, subeylindrique, 2 globuleux, 3 au moins de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 obconiques, plus ou moins oblongs, 8 tantôt semblable aux pré- cédents, tantôt élargi et contribuant à former la massue, 9-44 en massue plus ou moins élargie et serrée. Prothorax transversal, peu convexe. Ecusson subpentagonal, un peu plus large que long. Elytres ovalaires ou suboblongues. Prosternum élargi en arrière, tronqué, échancré en arc de cercle, obtusément caréné en avant; mésosternum en carré subtransversal; parapleures métathoraciques linéaires, Pattes médiocres ou courtes, cuisses canaliculées en des- sous, jambes droites, parfois élargies vers l’extrémité et comprimées, tarses subpentamères, 1 article sohvent un peu plus long que les sui- vants, 4 petit, plus ou moins apparent, crochets terminaux assez longs.

Comparé aux Iscayrus, le genre actuel se distingue par le menton qui est transversal, à bord libre, tronqué, subarrondi ou bien oblique de chaque côté, tandis qu'il est bien tricuspide chez les Iscaynus et en triangle oblong; les antennes diffèrent également dans le genre actuel, chez toutes les espèces, sauf une, les quatre derniers articles concourent à former la massue; enfin les yeux sont finement granu- lés. Le système de coloration est aussi quelque peu différent, le fond est jaune ferrugineux ou rougeätre uniforme ou à dessins noirs; tandis que chez les Iscuyrus le fond est noir. :

Lacordaire a décrit 90 espèces, 32 du Brésil, 22 de Cayenne, 4 de Bolivie, 27 de Colombie, et 8 du Mexique. Une seule a été ajoutée, par M. Fauvel, M. unicolor, de Cayenne (1).

Bracuymenus et Lypas (p.), Dejean, Catal. 6d, p. 451. MYcOTRETUS,

Lacord, Monogr. Erotyl. p. 132. (1) Bull. de la Soc. bin. de Normandie, V, p. 326.

Coléoptères. Tome XII. 3

34 ÉROTYLIENS.

MYCOPHTHORUS. Lacorpame, Monogr. Erot. p. 193.

Tête médiocre; épistome coupé carrément ou échancré angulaire- ment; mâchoires à lobe interne inerme, l’externe petit, subtrigone; tous deux finement ciliés; palpes à dernier article en triangle curviligne, médiocrement dilaté; lèvre inférieure à menton formant une plaque tantôt subquadrangulaire et tronquée obliquement de chaque côté en avant, tantôt subogivale; à languette coriace, légèrement sinuée en avant, à paraglosses presque nulles; palpes à dernier article très- petit, légèrement sécuriforme. Yeux médiocres, finement granulés. Antennes robustes, de la longueur du prothorax, à 3 article de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 très-courts, arrondis ou ob- coniques, 9-11 transversaux, formant une massue ovale et serrée. Prothorax transversal. Elytres oblongues ou subovales, peu con- veXes. Pattes courtes, élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous ; jambes parfois un peu élargies à leur extré- mité; tarses subpentamères, assez robustes, courts.

Le Prof. Lacordaire a établi ce genre sur deux espèces, l’une de Colombie, l’autre de Cayenne, qui ressemblent aux MycorRETus dans la plupart des détails, mais s'en distinguent par la massue des an- tennes, qui est serrée, régulièrement ovale et comprimée.

OOCYANUS. Hors, Revue 3001. 1841, p. 113 (1).

Tôte médiocre; épistome indistinctement séparé du front, coupé carrément en avant, labre très-petit; mandibules arquées, médiocre- ment robustes; mâchoires à lobe interne petit, linéaire, l'externe tri- gone, ciliés tous deux; palpes à 1 article grèle,;2-3 courts, obconiques, 4 en segment de cercle raccourci; lèvre inférieure à menton trans- vérsal, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un triangle placé sur un plan plus externe que les deux portions latérales plus ou moins concaves; à languette légèrement échancrée en avant, à paraglosses peu distincles, à palpes à 4 article grêle, 2 obconique, plus court, 3 relativement plus large que l'article terminal des maxillaires. Yeux médiocrement granulés. Antennes assez fortes, atteignant à la base du prothorax, 4 article gros, subeylindri- que, 2 globuleux, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-6 oblongs, obconiques, 7-8 subdilatés, 9-14 dilatés en massue lâche, d'un blanc de cire, un peu jaunâtre. Prothorax transversal, peu

(à) Syn. Ervrus, Dej. Cut. éd. 3, p. 452. EnorsLus, Sturm, Cat. 1825, p. 81, Oucyanus, Lac, Monog, Erot. p. 194.

TRIPLACITES. 35

convexe, rétréci en avant, à bord postérieur Presque droit, légère- ment lobé dans son milieu; écusson transversal, subpentagonal. Elytres oblongo-ovalaires. Prosteruum largo, régulièrement con- vexe, à sutures presque droites, tronqué en arrière et très-faiblement émarginé; mésosternum en carré subtransversal, parapleures méta- thoraciques parallèles. Pattes médiocres, peu robustes, cuisses ca- naliculées en dessous, jambes presque droites, subcomprimées, tarses simples, les trois premiers articles subégaux, serrés, 4 annulaire, peu visible, 5 aussi long que les précédents réunis, armé de crochets ro- bustes,

Le genre a été indiqué par Dejean sous le nom d'Epyrus, nom qui a été changé sans motif par Hope en celui d'Oocvanus. Ce dernier a être adopté par Lacordaire, parce que Dejean n’en avait pas ex- posé les caractères. Les espèces connues, en petit nombre, appartien- nent à l’île de Cuba; elles sont d’un bleu indigo plus ou moins foncé, et la massue des antennes est d’un blanc de cire. Cette dernière par- ticularité rappelle le genre Leucocera parmi les Chrysomélines. Mal- gré l'opinion d’Erichson, nous croyons que-ce genre est assez distinct des Iscayrus et peut être conservé ; la forme des parapleures méta- thoraciques et la direction des sutures épisternales du prothorax per- mettent la distinotion.

ISCHYRUS. Cnévroar, Des. Catal. 3e éd. p. 452 (1).

Tête petite, assez profondément engagée dans le prothorax; épis- tomé non distinct du frent, tronqué; labre bien visible, arrondi; mandibules courtes, dentées à l'extrémité, munies d'une lamelle à leur bord interne ; mâchoires à lobe interne acuminé, inerme ou {rès- rarement armé d’un crochet à son extrémité (2); lobe externe trian- gulaire, obtus, cilié ; palpes à 1 article allongé, arqué, 2-3 obconiques, courts, 4 en segment de cercle, plus ou moins dilaté ; lèvre inférieure à menton subquadrangulaire ou oblong, à bord antérieur tricuspide, lu pointe médiane formant le sommet d'une carène bifide qui divise en 3 parties la face inférieure; à languette en cône obtus ou subcar- rée avec le bord entier ou émarginé; paraglosses saillantes 3 palpes à 1 article grêle, 2 obconique, 3 triangulaire, ou bienen segment de cercle plus ou moins dilaté. Yeux grands, le plus souvent fortement

(1) Syÿn. Mycovnerus et Lypas (pars), Dej. Cat. éd. p. 452-453. -— Mor- PUOÏDES (pars), Guér. Rev. Zool. 4841, p. 118. = WroryLus (pars), Oliv. Entom. V, p. 484; Germor, Ins. spec. Nov. p. 612; Duponchel, Monogr. Cage Ervotyl. p. 18; Casteln. Hist, mat. d. Col. IL, p. 320, Truivrax, Oliv. E cyel. méth. Ins. VI, p, 434; Entom. V, p. 490. IschYRus, Lacord, Monog. Erotyl. p. 89.

(2) Nous avons trouvé ce lobe armé d’un crochet daus PJ. flavitarsis de Cuba.

LUS RSS ds. Le sd “De TE ie à". - Con. de on MER OS se. Se SG Sn RE 2e Lg É ie

36 ÉROTYLIENS.

granulés (1).— Antennes assez grèles, atteignant à peine à la base du pro- notum, 4 article gros, subcylindrique, 2 court, subglobuleux, 3 grèle, au-moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs ou moniliformes, 9-11 dilatés en massue petite, comprimée, lâche ou serrée. Prothorax transversal, peu convexe, rétréci en avant, bord postérieur sinué de chaque côté, sublobé au milieu, écusson trans- versal, subpentagonal. Elytres oblongo-ovalaires, ou allongées et à bords subparallèles, parfois presque planes. Prosternum large, tronqué en arrière, à peine émarginé, souvent relevé en carène lon- gitudinale en avant; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. Pattes courtes, assez robustes, cuisses élargies, comprimées, canaliculées en dessous, jambes droites, tarses subdilatés, les 3 premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 rudimentaire, à peine visible, 5 médiocre, terminé par des crochets divergents.

Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé par le Prof. Lacordaire ; le facies des espèces qu’il renferme n'est plus celui des Tripcax; à la forme allongée. subparallèle, a suscédé un contour plus large, plus ovalaire, qui conduit par des passages gradués à celle des Erotyliens proprement dits. Quelques espèces sont d'assez grande taille, la plupart de taille moyenne; le plus ordinairement elles sont colorées en noir avec des dessins ou des taches d’un fauve obsour ou d’un brun rougeâtre; aucune ne présente de reflets métalliques. Comme type générique, elles se distinguent surtout par la forme du dernier article des palpes maxillaires et labiaux; cet article est en segment de cercle, fortement transversal ou bien triangulaire et tron- qué au bout. Les TriPrax, qui possèdent ces mêmes caractères, s'en éloignent par la structure des yeux, qui sont finement granulés, tan- dis que chez les Iscayrus, au moins la très-grande majorité, les cor- néules sont beaucoup plus grandes.

Nous avons fait connaître (2) la larve de l’Ischyrus 4-punctatus Oliv., qui présente les caractères suivants : tête médiocre, légère- ment déprimée en dessus, impressionnée de chaque côté; antennes de 3 articles, 4 court, 2 du double plus long, 3 grêle, de la moi- tié du précédent; ocelles au nombre de six de chaque côté, en deux séries transversales, disposées derrière l'insertion des antennes; labre développé, convexe en avant et recouvrant l'extrémité des mandi- bules; celles-ci médiocres, tridentées au bout; mächoires présentant un palpe tri-articulé, les deux premiers articles égaux, le 3 aussi long que les deux précédents.réunis, et en dedans un lobe carré, cilié, presque sy long que le palpe; lèvre inférieure à menton allongé,

(1) Erichson, daus les Comptes-Rendus des Progrès de l’Eutomologie pour 1842, à déjà fait remarquer que ce caractère admettait des exceptions. (2) Chapuis et Candèze, Catal. des larves des Col. p. 282.

‘1 divers F> ns OP Re 4 ©, an D

TRIPLACITES. 37

charnu, à palpes biarticulés, à languette petite, conique. Segments thoraciques un peu plus longs que les segments abdominaux, le pro- notum recouvert d'une plaque cornée, rugueuse; les deux autres segments thoraciques semblables aux segments abdominaux, au nom- bre de 9, présentant chaeun en dessus un écusson corné, muni de deux carènes saillantes transversales, confondues en une seule sur les derniers arceaux et surmontées de pointes cornées, plus nombreuses et plus développées sur les parties latérales et postérieures, En dehors de cet écusson, chaque segment porte de chaque côté un tubercule charnu, muni aussi de trois à quatre pointes, mais non cornées; en dessous, les segments abdominaux sont recouverts de séries transver- sales de poils fauves peu allongés. Segment terminal plus étroit que les précédents, muni sur ses bords de 3 à 4 pointes et à l'extrémité de deux petites cornes subparallèles, relevées en avant et aussi gar- nies de quelques pointes; ce même segment prolongé en dessous en un appendice charnu divisé en deux parties sur la ligne médiane par un léger sillon et servant, selon toute probabilité, à la progression ; l'anus s'ouvre derrière cet appendice. Pattes de médiocre longueur, formées d’une hanche obconique, dirigée en dedans et un peu en arrière; d’un trochanter et d’une cuisse d’égale longueur; d'une jambe un peu moins longue, terminée par un crochet simple. Stigmates au nombre de 9 paires; la 4'° située au bord antérieur et inférieur du mésothorax, les huit autres, portées sur de petits prolan- gements coniques, sur les huit premiers segments abdominaux.

Cette larve mesure 4 à 5 lignes de longueur; elle est un peu ré- trécie en avant et en arrière, obtuse aux deux bouts; la face supé- rieure de la tête et les écussons dorsaux sont d'un brun rougeûtre foncé, le dessous est d'un blanc jaunâtre sale,

Si l’on recherche les analogies de ces larves, on ne peut mécon- naître les points de contact qu’elles offrent avec celles des Coccinella. La forme et l’organisation sont formées sur le même type; mais le rapport est plus frappant encore, si l’on se rappelle la forme convexe de la lèvre supérieure dans l’une et l’autre famille, la structure des antennes et des palpes et surtout le développement du lobe des mà- choires.

Une autre larve du même genre, que nous avons actuellement sous les yeux, diffère de la précédente par quelques particularités : le deuxième article des antennes est très-allongé, subelaviforme, et quatre fois plus long que le troisième qui est très-grêle; les arceaux dorsaux de la poitrine et de l'abdomen manquent de carènes trans- versales et de tubercules latéraux ; les écussous sont coriacés, chagri- nés; la coloration est d’un rouge-brun assez clair; les deux premiers irceaux thoraciques et les deux derniers de l'abdomen sont ornés de grandes taches noires, au nombre de quatre, disposées transver- salement ; les arceaux intermédiaires sont presque entièrement noirs

em nn, SN ET GRR te UT TR D

k

2 38 ÉROTYLIENS.

A par l'extension de ces taches. Pour la forme générale et l’organisa- É tion, elle ressemble à celle que nous avons décrite précédemment. ï Cette larve appartient à l'Ischyrus Candexei, espèce nouvelle décou- $ verte au Guatemala.

a Pour le Prof. Lacordaire, les Iscayrus étaient des Erotyliens ex-

clusivement propres à l'Amérique ; 32 types sont décrits dans sa Mo- nographie, 14 du Brésil, 4 de Cayenne, 5 de Bolivie, 15 de Colombie, 9 du Mexique, 4 des Etats-Unis, 4 de Cuba et 3 de Haïti. Depuis la publication de cet ouvrage, Motschulsky (1) a décrit quatre espèces nouvelles, dont deux appartiennent aux Indes orientales, une à la Colombie, une à l'Amérique centrale ; l'habitat exceptionnel des deux premières demande une nouvelle détermination générique. Anté- rieurement, Guérin-Méneville (2) avait fait connaître également quatre types nouveaux rapportés de Colombie, et dans la description des in- sectes du Pérou, Erichson a inséré celle de trois espèces du genre en question (3). AMBLYOPUS.

Cuevrorar, Des. Catal. 64. p. 453 (4).

Tète large, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au milieu de la largeur des yeux; épistome non distinet du front, assez forte- ment échancré en demi-cerele; labre en grande partie à découvert, cilié ; mandibules subsaillantes, bifides à l'extrémité, membraneuses en dedans; mâchoires à lobe interne grêle, linéaire, droit, l'externe subtrigone, atténué à sa base, ciliés tous deux, palpes à 4 article grèle, 2 court, obconique, 3 plus long, de mème forme, 4 grand, dilaté en segment de cercle ou parfois en triangle inéquilatéral; lèvre infé- rieure à menton subcarré, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d’un triangle placé sur un plan plus externe que les pointes latérales; ianguette semi-ovalaire, atténuée en avant, à paraglosses soudées, légèrement saillantes, ce qui fait paraître la lan- guette échancrée; palpes à 1 article oblong, 2 obconique , 3 ovale, fortement tronqué ou bien subsécuriforme. Yeux grands, forte- ment granulés. Antennes assez grèles, dépassant un peu la base du prothorax, À article gros, subcylindrique, 2 subglobuleux, 3 de la lon- gueur des deux suivants réunis, 4-8 oblongs, obconiques, 9-11 dila- tés, comprimés, formant une massue allongée. Prothorax court et très-large, bord postérieur sublobé au milieu; écusson large, arrondi ou subpentagonal. Elytres oblongues, subparallèles. Prosternum

(1) Etudes entomolog. t. VII, p. 116.

(2) Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 310,

(3) Erichson, Arch. f. Naturg. XIII, p. 180.

(4) Syn. Tripcax (p.), Olivier, Entom. V, p. 490; Dejean, Catal, 6d. p. 453. Aweryopus, Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 197.

TRIPLACITES. 39

en triangle allongé, à sommet antérieur, à base tronquée, subémar- ginée; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraci- ques légèrement dilatées en arrière. Pattes courtes, cuisses cäna- liculées en dessous, jambes tantôt faiblement, tantôt fortement dilatées à leur extrémité ; tarses courts, les 3 premiers articles subégaux, pu- bescents en dessous, longuement ciliés sur tous leurs bords, 4 rudi- mentaire, 5 grêle, plus long que les précédents réunis, terminé par des crochets faibles.

Comparé aux TriPrax, ce genre se distingue par sa forme plus convexe, par la longueur du 3 article des antennes, par ses yeux plus grands et fortement granulés. Il se rapproche davantage des TRiroMa, mais ces dernières n’ont pas l’épistome aussi fortement échancré, et leur prosternum est plus large et plus court. Les AULAcOCHILUS, qui affectent la même forme générale, ont le lobe interne des mâchoires armé de deux crochets. :

Les AMBLyopus sont propres à l’ancien continent. Le Prof. Lacor- daire a décrit six espèces, 2 du Bengale, 2 de Java et 2 du Sénégal. On n'a rien découvert depuis.

XESTUS. WoLraston, Catalog. Canar. Coleop. 1864, p. 420, 248 (1).

Tête dégagée; labre sabmembraneux, transverse, à peine échancré au sommot, à angles antérieurs arrondis, ciliés; mandibules forte- ment recourbées au sommet, crochues, aiguës, armées d'une petite dent au-dessous du crochet et immédiatement au-dessous de cette dent, pubescentes et membraneuses; mâchoires bilobées, lobes courts, pubescents, l’interne recourbé et crochu au sommet, palpes à 1 article allongé, subeylindrique, 2-3 plus courts, plus épais, presque en forme de coupe, dernier très-grand, sécuriforme; lèvre inférieure à menton en carré long, largement, mais légèrement échaneré au bout et pro- bablement muni d'une petite dent médiane, languette membraneuse, presque carrée, un peu échancrée au bout, à angles antérieurs ar- rondis, ciliés; palpes à 4 article courbe, 2 beaucoup plus large et à péine plus long, dernier grand, subsécuriforme. Antennes de 41 articles, robustes, à massue médiocre, insérées sous les bords de la tête, contre le devant des yeux et pendant le repos couchées sur le bord du prothorax, mais non dans des sillons; articles 4"et 2 courts, 3 suballongé , 4-8 croissant à peine en largeur, le reste formant une massue lâche , perfoliéo, non brusque, de trois articles, 9 en forme de coupe, 10 plus transverse, 44 arrondi. Prothorax subconique, tronqué au sommet, tri-sinué à la base, angles postérieurs saillants; Écusson assez grand, scutiforme, transverse. Elytres convexes sur

(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 41.

40 ÉROTYLIENS.

le disque, élargies subangulairement aussitôt après la base, puis ré- gulièrement acuminées jusqu’à l'extrémité. Prosternum tronqué au sommet, parallèle et légèrement avancé entre les hanches antérieures, un peu échancré à la base. Abdomen composé de 5 segments. Pattes épaisses, légèrement distantes à la base ; tibias tronqués oblique- ment et ciliés à l'extrémité externe, terminés à l’angle interne par de petites épines à peine visibles; tarses de 5 articles, longuement ciliés en dessous, articles 1, 2, 3 subégaux en longueur, 3 échancré en dessus, .enfermant le 4 qui est petit, 5 suballongé, muni de crochets simples.

Ce genre a été fondé par M. Wollaston sur un petit insecte d’un noir de poix pris à Tenériffe au mois de mai 1859 ; il a été découvert dans des bois de laurier, et paraît vivre dans des champignons et sous des écorces pourries que recouvraient de petits cryptogames. Il ressemble à un grand Trroscus, et pourrait bien appartenir à la même Famille, quoique les détails de son organisation, des organes buc- caux et des antennes le rapprochent évidemment des Triplacides.

TRIPLAX. PaykuLz, Fauna Suec. IL, p. 346 (1).

. Tête assez large, courte, épistome non séparé du front, indistinc- tement émarginé; labre court, cilié; mandibules arquées, à extré- mité bidentée, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes subégaux en longueur, ciliés, l’interne acuminé, l'externe subtrigone, obtus; palpes à 4 article grêle, arqué, notablement plus long que les deux suivants réunis, ceux-ci obconiques, 4 transversal, de forme va- riable, triangulaire, sécuriforme ou en segment de cercle; lèvre infé- rieure à menton tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d’un triangle curviligne placé sur un plan plus externe que les parties latérales; languette oblongue, entière, munie de petites paraglosses distinctes ; palpes à 4 article grêle, 2 plus court, 3 trans- versal, sécuriforme, plus ou moins dilaté. Yeux subglobuleux, fine- ment granulés. Antenries assez robustes, atteignant à la base du pronotum, 4 article gros, subeylindrique, 2-8 suboblongs ou monili- formes, le 2 souveut un peu plus long que 3, 9-11 dilatés et formant une massue.comprimée, pubescente, plus ou moins allongée et per- foliée, Prothorax quadrangulaire, bords latéraux presque droits,

(1) Syn. Sipua, Linné, Faun. Suec, 2e éd. p. 449; Marsham, Entom. Brit. 1, 122. ps, Fabric. Entom. Syst. Il, p. #13. EroryLus, Olivier, Encycl, méth. VI, p. 438. Triroma, Latr. Hist. nat. des Crust. et des Ins. XIT, p. 89. Tripcax, Fabr. Syst. EI. IT, p. 581; Olivier, Entom. V, p. 491 ; Redtenb. Faun. Austr, 2 64, p. 375; Bedel, Abeille, V, p. 19; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 290; Lacord. Monogr, Erotyl. p. 202.

:

TRIPLACITES. a

le postérieur un peu lobé au milieu. Ecusson transversal, en triangle curviligne. Elytres oblongues ou oblongo-ovalaires, parallèles ou subrétrécies en arrière, peu convexes. Prosternum régulièrement convexe, tronqué subcarrément en arrière; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques parallèles. Pattes courtes, assez robustes, cuisses épaisses, subcanaliculées en dessous, jambes peu ou sensiblement élargies vers l’extrémité; subprismatiques à quatre pans, ciliées; tarses assez larges, les trois premiers articles pubescents en dessous, subégaux, 4 rudimentaire, 5 moins long que les précédents réunis, armé de crochets sinples.

Le genre ci-dessus a été créé par Paykull en 1800 ; les espèces qui le composent avaient été confondues par les anciens auteurs, Linné, Fabricius, Panzer, avec les Sizpna, les Irs, les EroryLus. Fabricius, dans ses travaux subséquents, adopta le genre de l’auteur suédois ; Oli- vier en fit autant, mais il en altéra les caractères en y faisant rentrer des TriromA, des PseLapmacus, des DAcwe, etc. Latreille le consi- déra d’abord comme une division des TriromA, puis adopta les deux genres TripLax et TriromA, et finalement ne conserva que le premier, tout en y comprenant le second. Aujourd'hui le genre est générale- ment admis, tel que l’a créé Paykull.

Quant à la place assignée à ce genre, elle a subi de nombreuses vicissitudes que nous avons précédemment exposées.

Les Tripcax vivent à l’état parfait, comme à l’état de larve, dans les champignons, agaries et bolets; ils se trouvent aussi, mais plus rarement, sous les écorces végètent des productions fongueuses; on les rencontre par petits groupes de 25 à 30 individus, et ils exha- lent cette odeur caractéristique qui est si manifeste chez les Draprris. Ce sont des insectes nocturnes qui fuient la lumière, ils volent vers le soir.

. Ces petites larves rosées ou blanchâtres que l'on rencontre si fré- quemment en nos contrées dans les bolets, appartiennent à la Tri- plax russica, elle a été décrite d’abord par M. Westwood (1) et d'une manière plus complète par L. Dufour (2); voici ses principaux carac- tères empruntés à la Monographie de M. Bedel :

« Cylindrique, oblongue, subparallèle, formée de 41 segments, la tête non comprise; portant neuf paires de stigmates situés sur la membrane intersegmentaire, 8 abdominales et une thoracique, placée entre le 4 et le 2 segment. Tête arrondie sur les côtés, bien dégagée dans son pourtour, subcornée, offrant quelques poils rares, présentant dans son milieu un espace rond, plus foncé, entouré d’une dépres- sion. De chaque côté, à la place que doivent occuper les yeux, quatre cinq petits points noirâtres et saillants. Antennes très-petites, laté-

(1) Introd. to the modern, Classif. of Ins. I, p. 393, fig. 49. (2) Ann. de la Soc. entom. de Fr. 184, p, 191, pl. VIN, I.

42 ÉROTYLIENS.

rales, conico-subulées, de 3 articles, dont le dernier très-fin. Labre demi-cireulaire. Mandibules cornées, robustes, bifides au bout, mu- nies en arrière au bord interne d'un angle dentiforme. Mächoires oblongues, pressées contre le labre, obtuses à l’extrémité. Palpes maxil- laires latéraux, externes, de 3 articles; lèvre bifide, à lanières aiguës; palpes labiaux invisibles.

Premier segment du corps épais, couvert sur sa surface dorsale d'une large bande brunâtre, formée d'aspérités saillantes, étroite- ment interrompue dans son milieu; segments suivants moins épais que le premier, à peu près égaux entre eux, hérissés, sur les côtés surtout, de quelques poils courts, traversés dans leur région dorsale par des bandes semblables à celles du premier segment, mais moins larges, interrompues de même dans leur milieu ; intervalles entre les bandes beaucoup plus clairs, très-finement et très-régulièrement gra- nulés; dernier segment atténué en arrière, offrant des aspérités pili- fères et spinuleuses,. échancré à son extrémité et terminé de chaque côté par un petit crochet corné courbé d'arrière en avant. Anus sail- lant, conoïde. Pattes courtes, dépassant à peine le corps, terminées par un crochet simple. Long., 9 mill. »

Arrivée à l’état parfait, la larve abandonne le bolet qui a servi à sa nourriture, et s'enfonce dans la terre pour y subir sa métamor- phose en nymphe. Celle-ci ne présente rien de spécial, elle mesure seulement 6 mill.

Ce genre compte des représentants en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique; ces espèces ont généralement un habitat assez étendu; ainsi, la Triplaæ russica habite toute l'Europe, depuis la Si- cile jusqu’à la Laponie, le Caucase, l'Algérie et les Etats-Unis d'Amé- rique. Le Prof. Lacordaire n’a décrit que 20 types dans sa Monogra- phie des Erotyliens, ce nombre est à peu près doublé actuellement et les espèces se répartissent de la manière suivante : les espèces euro- péennes ont été tout récemment l’objet d'un travail monographique par M. L. Bedel(1); elles sont au nombre de douze. Le Prof. Lacordaire a publié les descriptions de cinq espèces de Madagascar, de trois ty- pes de l'Amérique du Nord et de cette dernière contrée, MM. Le Conte et Horn ont publié chacun une forme nouvelle (2). La Monographie des Erctyliens ne fait connaître qu'une seule espèce du Brésil ; une autre espèce orginaire du Chili a été décrite par le D' Philippi (3), et ma collection renferme une espèce remarquable des environs de Montevideo. Motschoulski (4) a publié les descriptions de six types

(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 23.

(2) Le Conte, Proceed. Acad. Sc. Nat. Phil, 1861, p. 358. Horn, Proceed, Ent. Soc. Phil. I, p. 188.

(3) Philippi, Entom. Zeit. Stett. XXV, p. 400.

(4) Motschoulski, Etud. entom. VIH, p. 144.

RUE De up 27. # MA V… sd Le = PR AR -TEIN LEE

TRIPLACITES. 43

nouveaux découverts aux Indes orientales et à Ceylan ; un contingent d'espèces tout aussi important est aux recherches de M. Montrou- : zier 4) dans les iles Woodlark.

TRITOMA. Famous, Syst. entom. p. 570 (2).

Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux ; épistome non distinct du front, à bord libre finement marginé, très- légèrement échancré; labre très-court, cilié; mandibules arquées, membraneuses en dedans, bifides à l'extrémité; mächoires à lobes subégaux en longueur, ciliés, inermes, palpes à 4 article grèle, al- longé, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obco- niques, 4 très-dilaté, subsemicirculaire ou subtriangulaire; lèvre in- férieure à menton légèrement transversal, tricuspide à son bord libre, la saillie médiane formant le sommet d’un triangle placé sur un plan plus externe que les parties latérales; languette atténuée en avant, paraglosses très-petites, très-diaphanes, palpes à 1 article grêle, 2 court, obconique, 3 en ovale subtronqué ou légèrement sécuriforme. Yeux médiocres, finement granulés. Antennes courtes, rigi- dules, 4 article gros, 2 subglobuleux, 3 au moins aussi long que les deux suivants.réunis, 4-8 moniliformes, serrés, 9-11 formant une massue ovale, obtuse, subpubescente.— Prothorax transversal, rétréci avant, coupé obliquement de chaque côté à la base sublobée au milieu; écusson en triangle transversal ou curviligne. Elytres ovales, plus ou moins rétrécies vers l'extrémité, ordinairement assez convexes. Prosteraum large, plan, marginé, affectant assez régu- lièrement la forme d’un triangle équilatéral, à sommet arrivant au bord céphalique du prothorax; mésosternum eu carré fortement trans- versal; parapleures métathoraciques sublinéaires. Pattes courtes et robustes, cuisses comprimées, élargies au milieu, jambes tantôt distinctement trigones, tantôt simples; tarses courts, les trois pre- miers articles subégaux, 4 rudimentaire, 5 médiocre, terminé par des crochets simples.

Le nom de Triroma a été employé pour la première fois par Geof- froy, en 1762, dans son Histoire des Insectes des environs de Paris. labricius a détourné ce mot de son acception primitive pour l’appli- quer aux insectes actuels. Ainsi que nous l'avons vu, son histoire est intimement liée à celle des TriLax; les espèces de l’une et de l’autre

(1) Montrouzier, Ann. Soc. Agrie, Lyon, VIL, 1.

(2) Syn. Derwesres, Marsh. Entom. Brit. I, p. 67.— Triprax, Olivier, Entom. V, p.492; Dejean, Catal. 6d. p. 434. Traircax (p.), Fairmaire, Gen. Cul. Europ, IV, p. 270. Trirowa, Latr. Gen. Crust. et Ins. I, p. 69; Lacordaire, Monogr. Erotyl, p. 270; Bedel, Abeille, V, p. 67.

Lt. dunes

site té, de "Rs MP die. Ch. 20. ml. a . . = + D Alt mb 207 De ne tn

44 ÉROTYLIENS.

coupe se rapprochent beaucoup non-seulement au point de vue de l’organisation, mais encore pour les mœurs qui sont semblables.

Indépendamment d'autres caractères, la forme du prosternum éta- blit une différence tranchée entre les deux genres.

Les Triroma ont une forme courte, ovalaire, assez convexe; l'espèce européenne peut donner une idée exacte du facies des espèces exoti- ques, leur coloration chez la plupart est uniforme, foncée ou ornée de deux grandes taches humérales d'un rouge plus ou moins vif. L'Amérique bovéale paraît être la patrie spéciale des insectes de ce genre. Le Prof. Lacordaire décrit 9 espèces de cette contrée, Mels- heimer (1) en a ajouté deux autres, et M. Le Conte (2) cinq. Deux es- pèces seulement du Brésil sont connues, une seule habite toute l'Eu- rope. Dans ces derniers temps, M. Walker (3) a signalé deux types nouveaux, originaires de Ceylan, ce qui porte à 21 le nombre des espèces actuellement connues.

LYBAS. Cuevrozar, Des. Catal. 3e 6d. p. 453 (4).

Tète médiocre, parfois impressionnée en dessus; épistome tronqué carrément ou légèrement échaneré ; labre petit, plus ou moins à dé- couvert; mandibules membraneuses à leur côté interne; mâchoires à lobe interne très-petit, linéaire, obtus à son sommet; l'externe un peu plus grand, trigone; tous deux légèrement ciliés; palpes à dernier article assez fortement dilaté; lèvre inférieure à menton tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d’un triangle plus ou moins subéquilatéral et placé sur un plan plus externe que les pointes latérales; languette légèrement échancrée à son sommet, mu- nie de deux petites paraglosses dépassant un peu ses angles latéraux, palpes à dernier article petit, en triangle inéquilatéral ou ovale. Yeux médiocres, finement granulés. Antennes plus courtes ou à peine aussi longues que le prothorax, à 4 article gros, subglobuleux, 2 court, obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 obconiques, presque égaux, 8 plus"vourt et plus gros, 9-11 forment une massue médiocre, oblongue, assez serrée, à articles plus ou moins transversaux. Prothorax assez grand chez les uns, coupé oblique- ment de chaque côté de se base et recouvrant en partie l’écusson de son lobe médian, plus court chez les autres et laissant l'écusson en- tièrement à découvert; écusson en triangle curviligne, tantôt simple,

(1) Melsheimer, Proc. Acad. N. Se. Philad. I, p. 175.

(2) Le Conte, Procced, Acad. N. Se. Philad. N.S. t. I, p. 71.

(3) Walker, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. Sér. IX, p. 259.

(4) Syn. Enoryrus, Olivier, Entom. V, p.482. Bracuvmerus, Guér,-Mén. Revue Zool. 184, p. 193. Lypas, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 228.

TRIPLACITES. 45

tantôt déprimé dans sa moitié antérieure. Elytres ovales ou ovales- oblongues, plus ou moins bombées.— Pattes courtes, assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jambes simples, tarses courts, assez robustes et déprimés chez les uns, linéaires chez les au- tres ; leurs 3 premiers articles subégaux, le 5 plus court ou presque aussi long que les précédents réunis.

« Constitué de la sorte, dit le Prof. Lacordaire, ce genre ne pré- sente, à vrai dire, ni dans les parties de la bouche, ni dans ses an- tennes, ni dans les pattes, aucun caractère qui le sépare nettement des genres qui précèdent ou qui suivent, et cependant la forme courte, ovale, plus ou moins convexe de ses espèces, leurs téguments solides, luisants, très-souvent comme vernissés, et le système de co- loration de la plupart d’entre elles, ne permettent pas de le confondre

avec aucun d'eux. » Nous ajouterons que ce genre a la plus intime ,

analogie avec les Mycorrerus ; cependant, en y regardant de près, ces derniers présentent des différences dans la forme du menton, dans la structure de la massue des antennes. La distinction avec les genres Mycoparnonus et Oocxanus est plus facile à saisir.

Tous les LyBas sont américains; la Monographie des Erotyliens renferme la description de 18 espèces, dont 4 sont du Brésil, 8 de Cayenne, 4 de Colombie et 2 du Mexique. Erichson a publié la des- cription d’une espèce nouvelle du Pérou (1), et dans ces derniers temps, M. Kirsch, une seconde appartenant à la Faune de Bogota (2).

CYRTOMORPHUS. Cevrocar, Des. Catal. 6d. p. 453 (3).

Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux; épistome indistinctement séparé du front, à bord antérieur échanieré triangulairement ; labre bien visible, en losange transversal, convexe dans son milieu; mandibules épaisses, excavées à leur face externe, bifides à l'extrémité, non membraneuses en dedans; mà- choires à lobes assez robustes, ciliés, palpes à 1 article grèle, oblong, les 2 suivants obconiques, courts; 4 fortement dilaté en triangle trans- versal ; lèvre inférieure portée sur un pédoncule de la pièce préba- silaire saillant et carré, à menton à peu près aussi large que long, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un trian- gle équilatéral placé sur un plan plus externe que les deux portions latérales; languette semi-ovalaire, subéchancrée en avant, à para- glosses assez saillantes, palpes à dernier article petit, subovale, à peine

(1) Erichson, Arch. f. Naturg. XI, p. 180.

(2) Kirsch, Berlin, Entom. Zeitsch. IX, p. 97 et s.

(3) Syn. Enoryzus, Guérin-M. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 307, Cxnto- Nonvuus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 240.

+. À Page.

ay "as

46 ÉROTYLIENS.

tronqué. Yeux grands, fortement granulés. Antennes grèles, atteignant la base du pronotum , 1 article gros, subcylindrique, 2 sub- globuleux, 3 grêle, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 obconiques, décroissant peu à peu de longueur en grossissant, 9-11 formant une massue serrée, pubescente, obtuse, 9 article sub- triangulaire, 10 en croissant à pointes tronquées, 14 très-réduit, sub- circulaire, caché dans l’échancrure du précédent. Prothorax for- tement transversal, rétréci en avant, déclive, à bord antérieur large- ment émarginé, le postérieur bisinueux de chaque côté; écusson en triangle curviligne. Elytres brièvement ovales ovales-oblon- gues, subdilatées latéralement avec des épipleures très-larges sous les épaules. Prosternum médiocre, distinctement échancré en arrière; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques courtes, subdilatées en arrière. Pattes assez fortes, cuisses canali- culées en dessous, jambes subarquées, tarses subdéprimés, 1 article plus étroit et un peu plus court que les suivants, tous trois pubes- cents en dessous.

Ce genre indiqué dans le Catalogue du comte Dejean et caractérisé dans la Monographie des Erotyliens, est l’un des mieux tranchés du groupe actuel. La forme de la pièce prébasilaire qui porte le menton, celle de la massue des antennes, la largeur des épipleures et la struc- ture des tarses sont des notes distinctives facilement appréciables pour reconnaître cette coupe générique. Elle ne renferme que trois espèces, originaires de Java, et ne paraît pas s'être enrichie depuis le travail du Prof. Lacordaire.

GROUPE III. Encaustites,

Mächoires à lobe interne bidenté. Palpes maxillaires à 4 artiele aussi long que les deux suivants réunis, le 4 largement sécuriforme. Languette subquadrangulaire non dilatée en avant. Menton à face externe divisée en trois aires, la médiane triangulaire équilaté- rale, située sur un plan beaucoup plus externe que les latérales. Prothorax subquadrangulaire, plus étroit à sa base que les élytres.— Cavités cotyloïdes antérieures fermées. Parapleures métathoraci- ques médiocres, à épimères distinctes. Tarses subpentamères. Corps allongé.

Co groupe ne se compose que d’un seul genre, originaire des Indes orientales. C’est le seul Erotylien à forme d’Excis, dont la mâchoire soit armée d’une double épine; à ce titre, il fait le passage des Tri- placites aux Erotylites. On sait que le Prof. Lacordaire avait regardé le lobe interne des mâchoires comme armé d’une seuie épine; Erich- son, dans les Comptes-rendus des Progrès de l’Entomologie pour 1842, avait déjà rolevé cette erreur. De même, en disséquant les or=

ENCAUSTLTES, 47

ganes buccaux de l'Encaustes Dehaanü, pour nous rendre compte de la forme bizarre du menton, nous avions reconnu que le lobe interne des mâchoires était bien réellement armé de deux crochets; nous avons voulu dissiper toute espèce de doute à cet égard, en soumet- tant également à la dissection l'E. Javanica. Il faut remarquer que quand les deux lobes maxillaires sont rapprochés, un fascicule épais de cils raides, situé à l'angle interne du lobe externe, cache entière- ment l’un des crochets; disposition qui explique l'erreur du Prof. Lacordaire,

A ces caractères de la mâchoire et de la forme générale, il faut ajouter que le menton affecte une forme tout à fait remarquable, que le pronotum est plus étroit à sa base que les élytres, ce qui ne s'ob- sorve dans aucun autre type.

Un seul genre : EncAusres.

ENCAUSTES. DeyEan, Catal. éd. p. 137 (1).

Tête forte, dégagée du prothorax; épistome confondu avec le front, Gchancré en arc de cercle; labre très-petit, à bord antérieur arrondi; mandibules épaisses, robustes, concaves en dessous, à extrémité for- tement dentée; mâchoires à lobe interne armé de deux forts crochets aigus, lobe externe plus obtus, de même longueur, densément cilié, palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci très-courts, obconiques, le dernier en segment de cercle, for- tement transversal; lèvre inférieure composée d’un sous-menton tra- pézoïdal, d’un menton en section de prisme oblique, plus épais que large, sa face externe formant un triangle parfois légèrement bifide à son sommet; d'une languette échancrée à son sommet, munie de deux paraglosses pénicilliformes, dépassant ses angles latéraux, de palpes triarticulés, le dernier article triangulaire, renflé, parfois sub- Gylindrique et un peu comprimé.— Antennes robustes, atteignant la base du prothorax, à 4 article gros, subeylindrique, 2 très-court et oboonique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 turbinés, submoniliformes, 9-14 formant brusquement une grande massue Ovale, comprimée, à articles serrés. Yeux grands, oblongs, perpon- diculaires et fortement granulés.— Prothorax en carré plus ou moins transversal, ordinairement un peu moins large à la base que les ély- tres ; écusson en triangle curviligne. Elytres allongées, subparal- lèles, arrondies en demi-cercle à l'extrémité. Prosternum assez large, tuberculeux en avant, dilaté en arrière, tronqué et profondé-

(1) Syn, Enas, Mac-Leay, Annal. Javan. p. 41 ; Castelnau, Hist. natur. des Coléop. IL, p. 14. Pssrarnacus, Guériu-M. Rev. Zoo). 1841, p. 1597. En- caugrEs, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 33.

TR

48 | ÉROTYLIENS.

ment émarginé; mésosternum en carré transversal. Pattes robustes, cuisses un peu renflées dans leur milieu, légèrement comprimées et canaliculées en dessous, jambes droites, tarses un peu dilatés, ar- ticle nodiforme, rudimentaire, 5 aussi long que les précédents réunis, muni entre ses crochets d’une petite lame membraneuse.

Indiqué par le comte Dejean, ce genre a été décrit par le Prof. La cordaire, dans l'excellente Monographie des Erotyliens qu'il a publiée en 1842. Il se compose de grands et beaux insectes qui, sur un fond noir, sont ornés de taches fauves; ils sont à peu près exclusivement propres à Java et à la presqu'ile de Malacca. Aux espèces décrites par Lacordaire, Boheman a ajouté l'E. Lo de Malacca, ce qui porte à 12 les espèces connues.

Groupe IV. Érotylites,

Mächoires à lobe interne bidenté. Palpes maxillaires à arlicle dilaté transversalement, subtriaagulaire ou sécuriforme. Menton à face externe divisée en trois aires, la médiane plus grande, située sur un plan plus externe que les latérales. Languette non dilatée antérieurement, souvent atténuée, munie de paraglosses. Prothorax transversal, souvent conique et atténué en avant, de la largeur des élytres à sa base. Cavités cotyloïdes fermées. Epimères méta- thoraciques bien visibles. —- Tarses subpentamères. Corps ova- laire, ou subhémisphérique, très-rarement oblong-ovalaire.

Ce dernier groupe, presque aussi important que les précédents réunis, correspond point pour point à la Tribu des Erotyliens pro- prement dits du Prof. Lacordaire; celle-ci n'a guère subi de change- ment depuis la publication de la Monographie de cet auteur, éditée en 1842; deux genres seulement ont été ajoutés, l’un par Erichson (Prepoprarus), l’autre par M. Kirsch (TAPINOTARSUS).

Les deux spinules, dont le lobe interne des mâchoires est muni, permettent de distinguer avec certitude les Erotyliens vrais des En- gidites et des Triplacites; les trois autres divisions présentent, il est vrai, des mâchoires semblables, mais la forme de la languette seule, indépendamment d’autres notes distinctives, établit une limite assez tranchée : cet organe est plus moins atténué en avant dans les Erotylites, il est de forme subcarrée dans les Encaustites, et large- ment évasée dans les Hélotides et les Langurides.

En outre, le dernier article des palpes maxillaires est toujours plus ou moins largement sécuriforme, tandis qu'il est en fuseau dans les deux premières coupes, chez lesquelles, en outre, les épimères méta- thoraciques sont indistinctes, tandis que nulle part ailleurs dans la famille actuelle, elles ne sont aussi développées que dans les Eroty- lites. Les épipleures des élytres sont aussi remarquablement dilatées.

ÉROTYLITES. 49

Les Erotyliens vrais, malgré le grand nombre de types qu'ils ren- ferment, se reconnaissent en général avec facilité; mais précisément ce facies un peu uniforme amène de grandes difficultés lorsqu'il s’agit de distinguer les genres les uns des autres. Le tableau suivant, emprunté à la Monographie des Erotyliens, pourra faciliter cette étude :

À. Yeux fortement granulés.

B. Massue des antennes courte et serrée. Aulacochilus. B’. grêle, allongée, formée d’ar-

ticles làchement unis. C. Pattes longues et grêles. Thonius. C’. médiocres ou courtes. D. Prothorax grand, à peine échancré en avant. Euphanistes. D’. court, fortement échancré en avant. Cyclomorphus.

A. Yeux finement granulés. E. Museau cunéiforme, court, non rétréci à sa base (sauf chez quelques Coccimonraus). F. Corps orbiculaire, ou largement ovale, ou hémi- sphérique. G. Pronotum coupé carrément à sa base, médiocre- ment échancré en avant. Coccimorphus.

G. Pronotum coupé obliquement de chaque côté de sa base, fortement échancré en avant, ayant plus ou moins la forme d’un V, à branches très- écartées. Aegilhus. F’. Corps de forme variable, mais jamais orbiculaire ou hémisphérique. Prothorax toujours coupé carrément à sa base, celle-ci tantôt largement, tantôt étroitement lobée dans son milieu, Brachysphænus. E”. Museau quadrangulaire, à côtés parallèles chez quelques-uns, étranglé à sa base dans le plus grand nombre. H. Elytres fortement cordiformes. Eurycardius. H'. de forme variable, mais non cordiformes. 1, Pronotum bi- ou quadrisinué à s2. base ; celle-ci lar- gement lobée dans son milieu. K. Pronotum ayant en dessus des impressions plus ou

moins marquées. Erotylus. K’. Pronotum sans impressions en dessus. Zonarius. Te _ non sinué à sa base.

L. Pronotum étroitement lobé au milieu de sa base; antennes médiocres, corps oblong ou ovalaire, eu général peu convexe. M. Languette acuminée, prosternum plus ou moins caréné. Prepopharus.

Coléoptères. Tome XII. 4

50 ÉROTYLIENS. NW. Languette échancrée, prosternum convexe. Scaphidomorphus. L’. Pronotum largement lobé au milieu de sa base. N. Antennes courtes. O. Cuisses dépassant plus ou moins les côtés du

corps. Bacis. 0’. Cuisses très-courtes, ne dépassant pas les côtés du corps. Tapinolarsus.

N’. Antennes dépassant notablement la base du pro- notum, souvent de la longueur du corps de la moitié du corps.

P. Corps plus ou moins elliptique. Priolelus. P’. Corps ovale, fortement et également rétréci à ses deux extrémités. Omoiotelus. AULACOCHILUS.

Cuevrotar, Des. Catal. 6d. p. 453 (1).

Tôte petite, à museau court, très-obtus, épistome séparé du front par une fine strie arquée; labre très-court, tronqué ou subarrondi ; mandibules épaisses, robustes, à extrémité dentée, à bord interne un peu membraneux; mâchoires à lobe interne armé de deux épines subégales, lobe externe subtriangulaire, atténué à sa base, palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté en segment de cerele ; lèvre inférieure à menton oblong, tricuspide à son bord antérieur, sa face externe divisée en trois portions par une carène élevée; à languette échancrée au mi- lieu, ses paraglosses non saillantes, à palpes à 1 article grêle, 2 très- court, 3 transversal, à peine sécuriforme, largement tronqué. Yeux arrondis, fortement granulés. Antennes sourtes, 1 article gros, sub- cylindrique, 2 court, obconique, 3 subelaviforme, aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant de longueur, 9-11 for- mant brusquement une massue ovale, serrée, à articles transver- saux. Prothorax plus large que long, échancré en avant, sinué de chaque côté en arrière; écusson médiocre, subpentagonal, à côtés curvilignes. Elytres oblongo-ovalaires. Prosternum assez large, en triangle à sommet antérieur et en pointe saillante, dilaté en ar- rière, tronqué et subémarginé; mésosternum transversal, à bord an- térieur en saillie obtuse, parapleures métathoraciques subdilatées en arrière. Pattes courtes, à cuisses fortement canaliculées en dessous,

(4) Syn. Trirzax, Germar, Faun. Ins. Eur. fase. 12, 15; Castelnau, Hist. natur. des Coléopt. II, p. 320. Enorvzus, Fabric. Syst. Eleuth. Il, p. 6; Schônh. Syuon. Ins. IL, p. 327. Encis, Mac-Leay, Annel. Jav. p. 42. Auracocneizus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 245; Bedel, Abeille, V, p. 34; Red- tenb. Faun. Austr. 2 éd. p. 374; Fairmaire, Gen. Celeopt. Europ. IV, p. 270. AucacocuLus, Bedel, Anu, Soc. entom. France, 1872, p. 271.

ÉROTYLITES, 51

jambes simples, tarses à articles un peu dilatés, les trois premiers égaux, pubescents en dessous, le 5 plus court que lés précédents réunis.

Le corps de ces insectes est de forme oblongue, ovale-elliptique, atténuée en arrière, il est glabre en dessus et souvent brillant. Il est surtout caractérisé par la forte granulation des yeux, ce qui indique des habitudes nocturnes, et par la massue des antennes dont les ar- ticles sont serrés les uns contre les autres et transversaux.

Le Prof. Lacordaire a connu et décrit huit espèces de ce genre; dans un travail récent, M. L. Bédel (1. c.) a porté le nombre des types à quinze. La plupart habitent les grandes îles de lArchipel indien; plusieurs se retrouvent simultanément dans plusieurs de ces iles et la presqu'île de Malacca. Deux types appartiennent à l'Afrique, l'un à l'Afrique australe, l’autre à l'Algérie; une espèce, connue de- puis longtemps, a été découverte par le comte Dejean dans les Alpes de la Croatie et décrite pour la première fois par Germar.

THONIUS. LACORDAIRE, Monogr. Erolyl. p. 252.

Tête grande, terminée par un museau cunéiforme, très-court; épis- tome séparé du front par une ligne très-fine, émarginé en avant; labre arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, cornées à leur bord interne, dentées à l'extrémité; mâchoires à lobes subégaux, ciliés, l’interne armé de deux crochets, palpes à 4 article très-grêle, long, 2-3 obconiques, 4 médiocrement dilaté en segment de cercle; lèvre inférieure à menton subcarré, tricuspide en avant, languette subéchancrée, à paraglosses distinctes, palpes à dernier article semi- ovalaire, largement tronqué. Yeux médiocres, arrondis, assez for- tement granulés. Antennes grêles, dépassant la base du prothorax, 1 article gros, subeylindrique, 2 court, obconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 subégaux, 9-11 dilatés en massue al- longée, lâche, son 1 article en triangle, le 2 en croissant, le 3 petit, subcireulaire. Prothorax presque aussi long que large, fortement échancré en avant, coupé presque carrément à son bord postérieur, un peu rétréci vers la base qui est moins large que les élytres; écusson en triangle curviligne. Elytres oblongues, subdilatées vers le mi- lieu, presque planes en dessus chez les mâles, subglobuleuses en ar- rière chez les femelles, Prosternum médiocrement large, convexe, obtusément saillant en avant et cachant une partie des organes buc- Caux, tronqué carrément en arrière ou subémarginé; mésosternum tansversal, à bords droits; parapleures métathoraciques subparal- lèles. Pattes longues et grêles, cuisses dépassant les côtés du corps, à peine déprimées à leur face interne, jambes linéaires ; tarses anté-

52 ÉROTYLIENS.

rieurs subdilatés, les autres grêles, plus allongés, 5 article aussi long que les précédents réunis.

La forme de ces insectes est tout-à-fait caractéristique; elle est due au rétrécissement qui se voit à l’union du pronotum et des élytres; en outre, le corps est assez convexe, brillant, protégé par des tégu- ments d’un aspect assez résistant. Les antennes rappellent, par leur massue, celles des Gyrromorpaus, mais les deux types ne peuvent être confondus, ils appartiennent à des sections différentes. Les épipleures des élytres, eu égard à celles des autres genres, sont étroites et re- gardaut obliquement en dehors; dans la plupart des autres types du groupe actuel, ces épipleures sont très-larges, surtout en avant et brusquement rétrécies en arrière, elles regardent en général directe- ment en bas. Aucun autre genre ne présente non plus des pattes aussi grêles et aussi allongées. On connaît quatre espèces originaires de la Colombie; l’une a été décrite par Lacordaire, les trois autres par Guérin-Méneville dans l’Iconographie du Règne animal (p. 308).

EUPHANISTES. Laconpamme, Monogr. Erotyl. p. 255.

Tête terminée par un museau cunéiforme très-court; épistome ar- rondi en avant, tantôt entier, tantôt légèrement échancré en demi- cercle; labre arrondi et cilié; mandibules assez robustes, cornées à leur bord supérieur interne; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules, dernier article des palpes médiocrement dilaté, trigone ; lèvre inférieure à menton en triangle allongé, tricuspide à son bord antérieur ; à languette entière à son bord libre, ses paraglosses pres- que nulles; palpes à dernier article de même forme que l’article ter- minal des palpes maxillaires, mais beaucoup plus petit. Yeux assez grands, arrondis et fortement granulés. Antennes grêles, de la lon- gueur du prothorax ou un peu plus longues, à 1 article assez gros, subcylindrique, 2 très-court, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 décroissant peu à peu, 8 pareil aux précédents ou globu- leux, 9-11 formant une massue grèle, oblongue, à articles séparés. == Prothorax grand, à peine rétréci et faiblement échancré en avant, tombant brusquement sur ses bords latéraux, faiblement lobé ou sinué à sa base, écusson en triangle curviligne. —— Elytres ovalaires, à dé- clivité postérieure tantôt s’abaissant peu à peu, tantôt perpendicu- laire et arrondie, Prosternum caréné ou non. Pattes médiocres, assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jam- bes grèles, très-légèrement arquées; tarses simples, le 1 article des postérieurs tantôt un peu, tantôt beaucoup plus long que 2, 3 non dilaté, 5 plus court que les précédents réunis.

Le corps est ovalaire, assez convexe, protégé, comme chez les THo-

ÉROTYLITES. 53

ius, par des téguments solides et brillants, Les deux espèces connues, originaires de la Colombie, présentent entre elles des différences dans la forme du prosternum et dans celle des élytres; dans l'opinion du Prof. Lacordaire, elles pourraient peut-être former deux coupes gé- nériques distinctes; pour le moment, nous laissoñs les choses telles qu'il les à établies.

CYCLOMORPHUS. Hore, Rev. Zool. 4841, p. 114 (1).

Tète terminée par un museau cunéiforme, très-court; épistome in- distinctement séparé du front, subémarginé en avant; labre arrondi et cilié à son bord; mandibules cornées à leur bord interne; mâchoires à lobes subégaux, ciliés, l'interne armé de deux épines, l’une longue, aiguë, l’autre très-petite, à peine distincte, palpes à dernier article dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à menton oblong, tri- cuspide en avant, languette très-petite, subémarginée avec des para- glosses presque nulles, palpes à dernier article transversal, un peu dilaté en dedans. Yeux médiocres, arrondis, fortement granulés. Antennes atteignant la base du pronotum, grêles, 4 article court, renflé, 2 moniliforme, 3 plus long que le suivant, 4-8 allongés, grêles, 9-11 dilatés en massue oblongue, lâche. Prothorax transversal, ré- tréci en avant, à échancrure antérieure profonde, droite dans son fond et oblique sur ses bords, coupé plus ou moins carrément à sa base, celle-ci largement, mais faiblement lobée dans son milieu; écusson à contours arrondis en arrière. Elytres largement ovalaires, épipleures dilatées vers leur base, planes, regardant en bas. Pro- sternum triangulaire, tronqué en arrière, subcaréné en avant et ter- miné par une saillie plus ou moins marquée ; mésosternum transver- sal, subquadrangulaire; parapleures métathoraciques subparallèles. Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dessous, jambes légère- ment arquées, subdilatées à leur extrémité; tarses un peu dilatés, 1 article des postérieurs plus long que 9, 3 subcordiforme, 5 plus court que les précédents réunis.

Chez ces insectes, le corps est largement ovale, convexe, à tégu- ments en général solides, luisants et comme vernissés; les uns res- semblent à certaines Chrysomèles, d'autres à des Coccinelles. Ils représentent en Amérique les Cyxrroworraus de l'Inde, et se rencon- tent tous dans la Colombie; le Prof. Lacordaire en a décrit 40 types différents. Dans les espèces que nous avons examinées, le lobe interne des mâchoires paraît armé d’une seule épine, la seconde est, comme le dit Lacordaire, à peine distincte; ce caractère distingue le type actuel des AULACOCHILUS, qui ont, du reste, une forme plus allongée,

(1) Lacord. Monogr. Erotyl, p. 258.

54 ÉROTYLIENS.

Quant aux Eupranisres, aux Tronius, la grandeur du pronotum ne permet pas la confusion. Il est plus difficile d'en séparer les Bra- CHYSPHÆNUS, On ne peut guère avoir recours qu'à la granulation des yeux, caractère bien faible et d’une application souvent difficile. Aux espèces contenues dans la Monographie des Erotyliens, il faut ajouter un type du Pérou, publié par Erichson, et un second des en- virons de Bogota, par M. Kirsch.

COCCIMORPHUS. ; Hope, Rev. Zoo!. 1841, p. 114 (1).

Tête courte, plane ou excavée on dessus, terminée par un mu- seau tantôt cunéiforme et court, tantôt en quadrilatère plus ou moins allongé; épistome séparé du front par une strie fine, subémarginé; labre assez grand, transversal, entier; mandibules robustes, courtes, convexes en dehors, submembraneuses au bord interne, extrémité bi- ou tridentée; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules très- inégales; palpes à dernier article dilaté, sécuriforme, du double plus large que long; lèvre inférieure à ménton transversal, légèrement trécuspide en avant, divisé en trois aires, les latérales petites; lan- guette subéchancrée, paraglosses visibles, palpes à dernier article di- laté, un peu plus large que long. Yeux médiocres, finement gra- nulés, Antennes courtes, n'utteignant pas la base du pronotum, subrigidules, grossissant peu à peu vers l'extrémité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, décroissant graduellement de longueur, 8-11 dilatés en massue assez grande et assez serrée, les articles 9-10 semblables. Prothorax très-court, à échancrure anté- rieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé presque carrément à sa base avec des angles latéraux subaigus et distincte- ment recourbés en arrière ; écusson semi-ogival, presque aussi large que long. Elytres largement ovales, souvent un peu élargies pos- térieurement, épipleures subconcaves, très-larges en avant, regar- dant directement en bas. Prosternum convexe, non élargi, tronqué en arrière ; mésosternum transversal, plus large en avant; parapleures métathoraciques parallèles.— Pattes courtes, faibles, cuisses canalicu- lées en dessous, jamhes droites, tarses subdilatés, 1 article des posté- rieurs aussi long que les 2 suivants réunis, 3 subcordiforme, à plus court que les précédents réunis.

Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat, puis par Hope, et carac= térisé par le Prof. Lacordaire. Il se rapproche beaucoup des ArGITHus

(1) Syn. Srroneyzosomus, Chevrolat, Dej. Catal. 64. p. 451, Æcrraus, Guérin-Mén. Revue Zool, 184. Erorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 33; Olivier, Entom. V, p. 481. Coccimorpnus, Lacord, Monogr. Erotyl. p. 266.

ÉROTYLITES. 55

aussi bien pour la forme générale que dans les détails d'organisation; les différences résident, ainsi qu’on le verra ci-après, dans les con- tours du pronotum et la longueur des antennes. Il est propre à l’A- mérique méridionale ; on connaît 6 espèces du Brésil, 3 de Cayenne, 9 de Colombie et une du Pérou.

AEGITHUS. Fapniaius, Syst. El. IL, p. 9 (1).

Tête petite, légèrement aplatie en dessus, terminée par un mu- seau cunéiforme; épistome incomplètement séparé du front, plus ou moins émarginé en avant; labre transversal, arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, rugueuses sur leur côté externe, légère- ment membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe interne bi- épineux, dernier article des palpes sécuriforme, plus ou moins allongé transversalement; lèvre inférieure à menton oblong, très-légèrement tricuspide en avant, supporté par un sous-menton, en général, plus développé que dans les autres genres; languette subentière à para- glosses petites et distinctes, dernier article des palpes de même forme que l’article correspondant des palpes maxillaires, mais plus petit. Yeux arrondis, peu saillants, finement granulés. Antennes grôles, dépassant la base du pronotum, grossissant peu à peu vers l'extré- mité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, dimi- nuant graduellement de longueur, 8-11 formant une massue oblon gue, assez serrée. Prothorax très-court, très-rétréci et fortement échancré en avant, coupé très-obliquement de chaque côté en arrière, les angles mousses, non prolongés en arrière; écusson semi-ogival, plus ou moins allongé. Elytres de la largeur du prothorax à leur base, du double plus larges dans leur milieu, cordiformes, largement ovales, très-convexes, hémisphérico-ovales ou hémisphériques ; épi- pleures subconcaves, regardant directemenñt en bas, romarquable- ment larges et offrant leur plus grande largeur un peu en arrière des épaules. Prosternum obtusément caréné sur la ligne médiane, sub- dilaté en arrière et échancré; mésosternum convexe, dilaté d'arrière en avant; parapleures métathoraciques parallèles ou subrétrécies vers l'extrémité. Pattes tantôt assez longues, tantôt médiocres ou cour- tes, peu robustes; cuisses fortement canaliculées en dessous, jambes presque droites; tarses légèrement dilatés, 4 article plus long que 2, surtout aux postérieurs, 3 subcordiforme, 3 moins long que les pré- cédents réunis, à crochets divariqués.

Les insectes qui composent ce genre, empruntent un facies spécial à la forme du corps, ovale ou hémisphérique et à celle du pronotum.

(1) Syn. Enoryzus, Olivier, Latreille, Germar, Duponchel. Æcrruus, De- jean, Cat. 64. 3, p. 451 ; Lacord. Monogr. Erotyl. p. 276.

rss.»

56 ÉROTYLIENS.

Ce dernier est très-petit, très-rétréci en avant, si profondément échancré antérieurement et coupé si obliquement de chaque côté à la base, qu’il ressemble presque à un V dont les branches formeraient un angle très-ouvert; par suite les angles postérieurs sont en général mousses êt non saillants en arrière comme chez les Coccmorruus. La tête et le prothorax ne sont jamais pointillés et les élytres sont éga- lement imponctuées, dans la moitié environ des espèces.

La Monographie des Erotyliens contient les descriptions détaillées de 31 espèces, qui se répartissent comme suit sur le continent Amé- ricain, À paraît répandue dans toute l'Amérique intertropicale, 8 sont du Brésil, 2 de la Bolivie, 5 de Cayenne, 10 de Colombie, 4 du Mexi- que, la patrie exacte de la dernière est inconnue. Depuis la publica- tion de ce travail, le genre s'est enrichi d’une espèce de la Colom- bie (1), de deux du Pérou (2), d’un même nombre de l’Amazone (3), et tout autant des environs de Bogota (4).

BRACHYSPHÆNUS. Lacorpane, Monogr. Erotyl. p. 296 (5).

Tête médiocre, plane ou légèrement convexe ; épistome ordinaire- ent confondu avec le front, émarginé à son bord libre; labre ar- rondi et cilié; mandibules robustes, partiellement membraneuses à leur bord interne, bidentées à leur extrémité; mâchoires à lobe in- terne bi-épineux, dernier article des palpes dilaté, sécuriforme ; lèvre inférieure à sous-menton assez long, supportant un menton quadran- gulaire oblong, tricuspide en avant et divisé en trois aires subégales, les latérales situées sur un plan plus interne; languette très-potite, subémarginée, à paraglosses distinctes, à palpes à dernier article di- laté, transversal, du double plus large que long. Yeux médiocres, convexes, finement granulés. Antennes grèles ou robustes, attei- goant la base du pronotun, souvent plus courtes, 3 article allongé, plus long que le suivant, 4-7 oblongs ou obconiques, une massue

(1) Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 308.

(2) Erichs. Arch. £. Naturg. XIII, p. 1, p. 179.

(3) Guérin-Mén. Verband. d. Zool-Bot. Verein, Wien. 1835.

(4) Kirsch, Berlin. entom..Zcitsch. IX, p. 99.

(3) Syn. CunvsoweLa, Linné, Syst. nat. Il, p. 590. Garerucs, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 16. Enorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 39; Germar, Ins. Sp. Nov. p. 613 ; Castelnau, Hist. nat. d. Col. IT, p. 520; Olivier, Encycl. méth. VI, p. 436; Entom. V, p. 477; Fabric. Syst. El. I, p. 7. Mycorrerus, ALLolovELus, Iscuyrus, BrAcaYMERUS (p.), Guérin-M. Rev. Zool. 18H, p. 419, 154. Monpuoïines, Hope, Revue Zool. 1841. Banxropus, lemiezus, Saccomonpuus, Ampwrocus, TyeocernaLus, Decpnus, BRAGHÿMERUS (p.), Chevrolat et Dejean, Catal, éd. p. 449 et suiv,

"ÉROTYLITES. 57

grêle, lâche, formée par les trois ou par les quatre derniers articles. Prothorax transversal, peu convexe, plus ou moins long et plus ou moins rétréci en avant, à bord postérieur lobé dans son milieu, non échancré comme dans les Arciraus, ses angles postérieurs plus ou moins saillants; écusson en triangle curviligne. Elytres ovales ou oblongues, non subhémisphériques, épipleures très-médiocres, leur plus grande largeur en avant et regardant directement en bas. Prosternum tantôt médiocrement convexe, tantôt caréné sur la ligne médiane avec une saillie tuberculiforme au bord antérieur, subdilaté en arrière et plus ou moins échancré; mésosternum transversal, un peu convexe, tronqué carrément en avant ou subarrondi ; parapleures métathoraciques linéaires ou subdilatées en arrière. Pattes courtes, cuisses grêles, canaliculées en dessous, jambes plus ou moins flexueu- ses, tarses subdilatés, le premier article de longueur variable.

Le genre actuel, tel qu’il est délimité dans la Monographie des Erotyliens, renferme environ 130 espèces; dans ce grand nombre de types, la forme générale du corps est sujette à de grandes variations, mais jamais il ne présente le contour brièvement ovalaire ou subhé- misphérique des Coccimonpaus et des Agciraus; en outre, le prono- tum, ne présente en aucun type cette forme en V ouvert, si remar- quable chez les Arciraus; les épipleures des élytres sont aussi cons- truites sur un plan différent. D'autre part, le genre actuel se distingue des suivants par la forme du museau, qui est chez ces derniers, au moins dans la très-grande majorité des espèces, distinctement étran- glé à sa base.

Le Prof, Lacordaire, après un examen prolongé et très-minutieux des riches matériaux qu'il avait sous les yeux, n’a pas cru devoir éle- ver au rang de genres les groupes qu'il a formés parmi ces nombreu- ses espèces ; il s’est borné à établir onze divisions auxquelles il a, par exception, imposé des noms et qu'il considère comme des sous-genres. Dans l’état actuel de la science entomologique, cette manière de pro- céder nous paraît la plus conforme à la nature des choses, parce qu'on évite par de créer des genres dont la trop grande multiplication a pour effet de détruire des analogies intimes et d’obseurcir la science, lorsque les coupes génériques ne peuvent pas être caractérisées d’une façon précise. Il n’est pas impossible que de nouvelles études permet- tront de séparer les BracHYsPRÆNUS en plusieurs genres; nous som- mes porté à croire que les formes du prosternum et du mésosternum, si importantes dans le groupe des Phytophages, n’ont pas encore été suffisamment appréciées, et il est à désirer qu’un entomologiste re- prenne l'étude de ce groupe avec des matériaux suffisants.

Tous les BracaysPHÆNUS appartiennent à l'Amérique centrale et surtout à i'Amérique du Sud ; à propos des sous-genres, nous donne- rons d’une manière plus précise leur distribution géographique.

58 ÉROTYLIENS.

Sous-GENRE. MEGAPROTUS. Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 297.

Corps court, ovalaire, plus ou moins convexe. Antennes grêles. Prothorax transversal, très-rétréci et fortement échancré en demi- cercle en avant, arrondi sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est munie dans son milieu d’un lobe étroit assez prononcé, plus ou moins convexe en dessus et très-lisse. Prosternum caréné ou non. Pattes courtes, jambes et tarses grêles, 1 article des postérieurs au moins aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci en général très-courts.

Insectes de petite taille, de forme ovalaire plus ou moins atténuée aux deux bouts, différant des Hagropacryzus par l’échancrure en arc de cercle régulier du bord antérieur du pronotum. La Monographie des Erotyliens contient la description de 18 espèces, 3 du Brésil], 11 de Cayenne, 3 de Colombie; la patrie de la dernière est inconnue.

Sous-GENRE. HABRODACTYLUS. Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 311.

Corps de forme un peu variable, en général ovalaire ou ovale-ellip- tique, toujours plus ou moins court, tantôt assez, tantôt médiocre- ment convexe. Prothorax fortement transversal, plus moins ré- tréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est tantôt étroitement, tantôt largement lobée dans son milieu, peu convexe et souvent pres- que plane en dessus. Pattes courtes, en général assez fortes ; tarses grèles ou médiocrement robustes, 1 article de la longueur au moins des deux suivants réunis, rarement un peu plus Cpont, ceux-ci tantôt très-courts, tantôt un peu plus longs.

Insectes également de petite taille, comme les précédents, en diffé- rant par la forme de l’échancrure du bord antérieur du pronotum. Le Prof, Lacordaire en a décrit 32 types : 40 du Brésil, 45 de Cayenne, 4 de Colombie, 2 du Mexique ; la patrie de la dernière lui est restée inconnue.

SOUS-GENRE. ACRONOTUS.

Laconpame, Monogr. Erotyl. p. 332.

Corps ovalaire, également atténué à ses deux extrémités, convexe. Prothorax assez long, un peu rétréci en avant, à échancrure an- térieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carré- ment à sa base qui est largement lobée dans son milieu, presque plane en dessus. Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant,

ÉROTYLITES. 59

Pattes courtes, tarses robustes, allongés; 4 article des postérieurs de la longueur des deux suivants réunis, ceux-ci bien développés; le 5 long à tous les tarses.

Deux espèces, originaires de Colombie, constituent cette division; l'une a été décrite par Lacordaire, l’autre par Guérin-Méneville dans l'Iconographie du Règne anim. Texte, p. 311.

Sous-GENRE. STEBNOLOBUS. Guër-M., Revue Zool. 1841, p. 118 (4).

Corps, prothorax et tarses de forme variable. Prosternum forte- ment caréné, surtout en avant.

Le caractère essentiel de cette division réside dans la forme du pro- sternum, qui est fortement relevé en avant, comprimé et terminé par un fort tubercule qui s’avance vers la cavité buccale.

Quatre des espèces connues, originaires de la Colombie, sont d’un jaune plus ou moins vif, avec deux taches foncées sur les élytres; la cinquième, rencontrée au Pérou, quoique de la mème nuance géné- rale, a les taches des élytres autrement dessinées.

Sous-GENRE. IPHICLUS. Lacorpaire, Monogr. Erotyi. p. 337.

Corps de forme variable, le plus souvent elliptique, parfois très- régulièrement ovale-oblong. Prothorax transversal, court, à échan- crure antérieure droite dans son fond et oblique sur ies côtés, tantôt largement, tantôt étroitement lobé au milieu de sa base, qui est cou- pée carrément, peu convexe en dessus. Pattes de longueur varia- ble ; tarses plus ou moins robustes; 1 article des postérieurs très-ra- rement aussi long que les deux suivants réunis.

Ce sous-genre est très-faiblement caractérisé et les espèces qu'il renferme diffèrent parfois sensiblement les unes des autres, tantôt le prosternum est caréné, tantôt convexe ; les jambes sont droites ou flexueuses (1. 6-punciatus), les sutures épisternales peuvent s’effacer (1. varians) au prosternum; enfin on observe des nuances sensibles dans les dimensions des articles qui forment la massue des antennes. Une étude comparative des espèces permettrait peut-être de mieux caractériser ce type.

On connaît 22 espèces, 16 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Colombie.

(1) Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 333.

60 ÉROTYLIENS.

Sous-GENRE. MORPHOIDES, Lacorp. Monogr. Erotyl. p. 356.

Corps généralement oblong ou elliptique, souvent subparallèle et alors très-peu convexe, très-rarement ovalaire et court. Prothorax en général assez long, faiblement rétréci et fortement échancré en avant, échancrure droite dans son fond et oblique sur les côtés; muni au milieu de sa base qui est coupée carrément, d’un lobe médiocre- ment large, tronqué dans la plupart des espèces; plan ou très-peu convexe en dessus. Tarses assez robustes; 1 article des postérieurs souvent aussi long que les deux suivants pris ensemble.

La coloration peut tout aussi bien servir à reconnaitre ces insectes que les caractères ci-dessus : ils sont ordinairement noirs avec les élytres et l'abdomen d'un rouge de brique; ces dernières sont sans taches ou en ont chacune une ou deux, grandes ou petites, situées vers le milieu du disque ; chez d’autres les élytres sont testacées avec une ou deux taches allongées sur chacune; parfois la coloration est uniforme et rouge, sauf les pattes et les antennes. Le prosternum est tantôt caréné, tantôt simplement convexe.

Le Prof. Lacordaire décrit 19 espèces, 11 du Brésil, 1 de Cayenne, 4 de Bolivie et 6 de Colombie. Erichson en a ajouté deux autres du Pérou (1).

Sous-GENRE. AEGITHOMORPHUS.

Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 374.

Corps largement ovalaire, atténué à ses deux extrémités, convexe. Prothorax trapézoïdal, assez fortement échancré en avant, l’échan- crure étant droite dans son fond et oblique sur les côtés; coupé car- rément à sa base, qui est assez largement lobée dans son milieu; pres- que plane en dessus. Tarses robustes, 4 article des postérieurs plus court que les deux suivants réunis.

Corps noir avec l'abdomen ferrugineux, élytres noires avec une grande tache commune ferrugineuse. On connaît deux espèces seule- ment, originaires du Brésil. Aux caractères indiqués, nous ajouterons que le prosternum est caréné, comme pincé, seulement vers le bord antérieur, que les jambes ne présentent pas de stries en dehors.

Sous-GENRE. SPHENOXUS. LaconpaiRe, Monogr. Erotyl. p. 376.

Tête terminée par un museau aussi court, mais plus rétréci que chez les précédents et paraissant conique à la vue simple. Protho-

(1) Erichs. Arch. f, Naturg. XI, p. 4, p. 178,

ÉROTYLITES, 61

rax trapézoïdal, long, fortement échancré en demi-cercle en avant, largement lobé au milieu de sa base qui est coupée carrément, plane en dessus. Pattes assez longues et robustes; tarses allongés ; 4 ar- ticle des postérieurs plus court que les deux suivants réunis; le 5 aussi long que les trois premiers pris ensemble. Corps ovalaire.

Cette division, caractérisée par la forme du museau et la longueur du dernier article des tarses, ne comprend qu'une seule espèce, ori- ginaire de Colombie; c’est un bel insecte à élytres d’un bleu d'acier traversé par deux bandes jaunes.

SOus-GENRE. OOGASTER. Lacorpaine, Monogr. Erotyl. p. 371.

Corps ovalaire, également rétréci à ses deux extrémités, assez con- vexe. Prothorax court, très-rétréci et largement échancré en demi- cercle en avant, coupé carrément à sa base, qui est munie dans son milieu d’un lobe large et arrondi, presque plane en dessus. Pattes médiocres, assez robustes, ainsi que les tarses; 4 article des posté- rieurs notablement plus court que les deux suivants réunis.

Deux petites espèces, rencontrées toutes deux à la Guadeloupe, for- ment cette division. Nous ajouterons à la diagnose que le prosternum est convexe sur la ligne médiane, que les jambes sont distinctement striées en dehors. Ce sont des HaBropACTyLus pour la forme générale, mais ces derniers ont l’échancrure antérieure du pronotum droite dans son fond et le 4 article des tarses postérieurs beaucoup plus long.

Sous-GENRE. BARYTOPUS.

Laconpaine, Monogr. Erotyl. p. 379.

Corps de forme variable, tantôt régulièrement ovalaire et convexe, tantôt subparallèle, aussi farge en arrière qu’en avant ou oblong- elliptique, et dans ces deux derniers cas peu convexe. Prothorax en général long, médiocrement rétréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est assez étroitement ot assez fortement lobée dans son mi- lieu, un peu convexe sur le disque chez la plupart, presque plane chez les autres. Pattes courtes ou médiocres, plus ou moins robustes, ainsi que les tarses; 1 article des postérieurs très-rarement aussi long que les deux suivants réunis.

Les Barvropus sont ornés de couleurs vives, qui presque toujours sont disposées en bandes transversales, tantôt entières, tantôt formées de taches. Le prosternum est le plus souvent caréné sur la ligne mé- diane, et les jambes striges en dehors ou arrondies.

La Monographie des Erotyliens contient la description de 33 types,

RP

62 ÉROTYLIENS.

dont 9 du Brésil, 40 de Cayenne, 6 de Bolivie et 8 de Colombie. Deux autres ont été publiées par Erichson dans les insectes du Pérou (1. c.).

SOus-GENRE. BRACHYMERUS. Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 405.

Corps ovalaire ou légèrement oblong, rarement elliptique, parfois assez fortement rétréci en arrière, peu ou médiocrement convexe. Prothorax tantôt court, tantôt assez long, plus ou moins rétréci en avant, à échancrure antérieure presque toujours droite dans son fond et oblique sur les côtés, toujours coupé carrément et étroitement lobé à sa base. Pattes courtes, plus ou moins robustes; tarses médiocres ou courts, 4 article des postérieurs plus court que les deux suivants réunis.

La brièveté des tarses rapproche cette division des BARYTOPuS, mais le système de coloration est différent, quoique très-variable selon les espèces. Quelques espèces, primitivement séparées de la coupe ac- tuelle, à cause de l’excavation de la tête en dessus, y ont 6t6 réunies par le Prof. Lacordaire, Cet auteur décrit 15 espèces, dont 3 du Bré- sil, 8 de Cayenne, 1 de Démérari, 3 de Colombie. L’Iconographie du Règne animal contient la description d’un nouveau type (1) de la Co- lombie et un autre a été découvert au Pérou (2).

EROTYLUS. Fagmiqius, Gener. Insect. p. 36 (3).

Tête médiocre, un peu convexe en dessus, terminée par un mu- seau large, quadrangulaire, ordinairement un peu rétréci à sa base, vis-à-vis de l'insertion des antennes; épisiome séparé du front par un sillon distinct, émarginé en arc de cercle; labre assez saillant, fortement arrondi en avant, cilié sur ses bords; mandibules épaisses, ayant à leur bord interne une échancrure quadrangulaire occupée par une lame membraneuse, à extrémité fortement bidentée; mâchoires à lobe interne bi-6pineux, l’externe triangulaire, de mème longueur, tous deux ciliés, palpes à 4 article grêle, 2 et 3 courts, obconiques, 4 dilaté, sécuriforme, deux fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton médiocre, menton subquadrangulaire, tricuspide en

(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 311.

(2) Erichson, Arch. f. Naturg. XIE, p. 1, p. 179.

(3) Syn. Canysomeca, Linné, Syst. Nat. II, p. 586. Zonarius (p.), Guérin- M., Rev. Zool. 1841, p. 117. Enoryzus et Hyrseconorus, Hope, Rev. Zool. 184, p. 110. Enorvius, Fabr. Syst. El. IE, p. 4; Olivier, Entom. V, p. 468; Duponchel, Monogr. du g. Erotylus, dans Mém. du Muséum, t, XIL; Dejean, Catal, éd. p. 449; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 416.

ÉROTYLITES. 63

avant, sa face externe divisée par des carènes en trois aires subéga- les, les latérales situées sur un plan plus interne; à languette mé- diocre, subéchancrée en avant, munie de paraglosses distinctes, dé- passant les angles latéraux; palpes à 1 article grèle, 2 court, trans- versal, 3 fortement dilaté, sécuriforme ou triangulaire, toujours moins développé que le dernier des maxillaires. Yeux médiocres, peu sail- lants, un peu oblongs et perpendiculaires, finement granulés. An- tennes peu robustes, dépassant le prothorax chez presque tous ; 4 ar- ticle assez gros, subcylindrique, 2 très-court, obconique, 3 de la lon- gueur des deux suivants réunis, 4-7 cylindriques et un peu renflés à leur sommet, 8 concourant le plus souvent à former la massue; celle- ci médiocre, allongée, ayant ses articles peu serrés. Prothorax en trapèze transversal, profondément et carrément échancré en avant, bi-sinué de chaque côté à sa base, plus ou moins inégal en dessus avec des dépressions ou des saïllies plus ou moins marquées ; écusson en triangle curviligne. Elytres bi-sinuées à leur base, de forme très-variable, tantôt médiocrement, tantôt très-convexes, souvent mème gibbeuses ou pyramidales, à ponctuation forte, toujours plus ou moins irrégulière ; épipleures médiocres ou très-larges, parfois subdilatées en arrière des épaules, subconcaves et regardant directement en bas. Prosternum en général caréné sur la ligne médiane en avant, sub- dilaté en arrière, tronqué et échancré; mésosternum en carré trans- versal; parapleures métathoraciques subdilatées à l’extrémité.—Pattes longues, grêles; cuisses faiblement canaliculées en dessous, compri- mées; les antérieures assez souvent renflées chez les mâles; toutes dépassant notablement les côtés du corps; jambes grêles, légèrement arquées ; tarses assez robustes ; 4 article des postérieurs plus long que 2, 3 fortement cordiforme, 5 faible, plus court que les précédents réunis.

Ce genre, le plus remarquable de la Famille, par la taille, par l’é- clat et la variété des couleurs, par les formes souvent singulières des espèces, possède un facies particulier, qui permet souvent de le re- connaître à la première vue. Les caractères qui le distinguent, con- sistent dans la forme du pronotum, dans celle du museau et dans la longueur des pattes. Le pronotum est presque plan, à surface inégale; ses bords latéraux sont légèrement arqués et convergents en avant, lo bord postérieur est sinué et parfois bi-sinué de chaque côté; les angles postérieurs sont aigus et parfois un peu recourbés en arrière. La tête se termine en avant par un museau plus ou moins allongé, dont la base est rétrécie par les insertions antennaires. Les pattes sont longues et grèles, le plus ordinairement dissemblables entr'elles, surtout chez les mâles, qui ont les cuisses antérieures plus longues ou plus renflées, et les tibias de la même paire plus arqués. A ces caractères, il faut ajouter que la ponctuation des élytres est toujours plus moins irrégulière, mème chez les espèces elle montre une tendance à se ranger en séries longitudinales.

TN

64 ÉROTYLIENS.

Le Prof. Lacordaire a reconnu qu'il existe des différences sexuelles, au moins dans un certain nombre d'espèces ; elles consistent, comme il a déjà été dit, dans le renflement et l'allongement des pattes anté- rieures chez les mâles; dans le renflement ou l’épaississement des bords latéraux du pronotum; dans une légère sinuosité du bord pos- térieur du dernier segment abdominal

La Monographie des Erotyliens contient la description détaillée de 55 espèces, en grande partie nouvelles à l’époque de sa publication; 14 types appartiennent au Brésil, 13 à la Guyane, 15 à la Bolivie, 8 à la Colombie et 5 au Mexique. Depuis cette date, ce genre déjà si riche en espèces, s’est encore augmenté de onze types, 7 du Pérou (1), 1 de la Guyane anglaise (2), 3 de l’Amazone ou du Brésil (3) (4), 1 de Bogota (5).

ZONARIUS.

Hope, Revue Zoolog. 1841, p. 111 (6).

Tète petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base; épistome assez grand, séparé du front par un sillon fin, échancré en avaut; labre développé, transversal, arrondi et cilié à son bord libre; mandibules médiocres, membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne biépineux, palpes à dernier article sécuriforme, trois ou quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton très-court, menton subquadrangulaire, tricuspide en avant, sa face externe divisée en trois aires, la médiane plus externe; languette pe- tite, subémarginée, munie de petites paraglosses ; dernier article des palpes dilaté, sécuriforme, assez petit. Yeux subarrondis, convexes, finement granulés. Antennes grèles, dépassant la base du prono- tum, 1 article assez court, renflé, 2 de moitié moins long, 3 beaucoup plus grèle, trois fois aussi long que le précédent, 4-7 subcylindriques, décroissant peu à peu de longueur, massue allongée formée par les trois ou quatre derniers articles. Prothorax transversal, rétréci en avant, fortement échancré antérieurement, bisinué à la base avec un lobe médian court et peu large, presque plane avec quelques fos- settes obsolètes; écusson en triangle allongé. Elytres oblongues,

(4) Erichs. Arch. f. Naturges. XIII, p. I, p. 176.

(2) Erichs. Die Insekt. in Schomburgk’s Reise in Guyana, 1848,

(3) Guér.-Mén. Verh. de Zool.-Bot. Verein Wien. 1855,

(4) Thomson, Rev. et Mag. de Zool. VIE, p. 476.

(5) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 100.

(6) Syn. Cunysomeca, Linné, Syst. Nat. éd. Gmolin, IV, p. 1685, 155. AuLoiotezus, Hopo, Rev. Zool. 1841, p. 112. Banvyrorus et GLicoconynus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. 64. p. 449. EnorvLus, Fabric. Syst. Eleuth. IL, p. 6; Olivier, Entom. V, p. 474; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 38; Germar, Ins. spec. Nov. p. 6114; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 468.

eh sh “nil n. Léon Le à. Los PU ben ét. à nd

ÉROTYLITES. 65

plus ou moins convexes, à côtés arrondis ou subparallèles. Proster- num convexe ou faiblement caréné en avant, élargi en arrière, tron- qué et subémarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques très-peu élargies en arrière. Pattes assez longues, peu robustes, cuisses dépassant un peu les côtés du corps, élargies et comprimées dans leur milieu, canaliculées en dessous; jambes grèles, presque droites; tarses assez robustes; le 1 article des postérieurs plus long que 2, 3 cordiforme, 5 plus petit que les précédents réunis.

Le prof. Lacordaire, le créateur de ce genre, a décrit 9 espèces, 2 du Brésil, 3 de Cayenne, 4 de Bolivie, 2 de Colombie, 4 du Mexi- que, Erichson en a ajouté une dixième du Pérou (1). La coloration des élytres, sauf chez le discoïdeus, est différente de celle des Ero- -TxLus; sur un fond blanc ou jaunâtre, elle est formée de larges bandes noires; en outre, la forme des antennes, l'étranglement marqué du museau, la forme et la sculpture du pronotum caractérisent aussi nettement ce (ype que beaucoup d’autres de la section actuelle, les distinctions sont si fugitives.

EURYCARDIUS. Lacon». Monogr. Erotyl. p. 479 (2).

Tête petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base ; épistome assez grand, séparé du front par un sillon très-fin, émar- giné en arc de cercle en avant; labre arrondi, cilié; mandibules non membraneuses en dedans; mâchoires à lobe interne armé de deuxspi- nules très-petites et aiguës, dernier article des palpes dilaté assez lar- gement ; lèvre inférieure à sous-menton court, menton subcarré, tri- cuspide en avant, divisé en trois aires, dont la médiane assez grande et située sur un plan plus externe; languette petite, légèrement échancrée, paraglosses visibles; dernier article des palpes petit et sécuriforme. Yeux saillants, subarrondis, finement granulés. Anteanes grêles, plus longues que le pronotum, 1 article court, renflé, 2 obconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-7 oblongs, décroissaat successivement de longueur, 8-11 formant peu à peu une massue allongée. Prothorax court, transversal, à échancrure anté- rieure droite et subsinueuse au fond, oblique sur les côtés, un peu rétréci en avant, distinctement bisinué à la base de chaque côté, à surface plane; écusson semi-ogival. Elytres cordiformes, larges en avant, fortement rétrécies en arrière, légèrement subsinueuses laté- ralement avant l'extrémité, qui est en pointe mousse, re présentant en dessus aucune trace de ponctuation; épipleures très-larges en

(1) Erichson, Archiv. f. Naturg. XIE, p. 4, p. 177. (2) Syn. Æcrruus, Dej. Catal. 3e éd. p. 451. Coléopières. Tome XII.

nes ARR OS LE LA | - ETS Ve x n î - pit à :

66 ÉROTYLIENS.

avant, assez rapidement rétrécies on arrière, Prosternum convexe, subélargi en arrière, tronqué et émarginé; mésosternum en carré transversal, subconvexe; parapleures métathoraciques parallèles. Pattes longues, grèles, cuisses débordant les côtés du corps, à peine renflées, canaliculées en dessous; jambes allongées, grèles, droites; 4 article des tarses postérieurs presque aussi long que les déux sui- vants, 3 bilobé, 5 plus court que les précédents réunis.

Cette coupe générique, qui ne renferme qu’une seule espèce décou- verte à Cayenne par le Prof. Lacordaire, est parfaitement reconnais- sable à la forme du pronotum et des élytres, jointe à l'absence com- plète de ponctuation sur l’une et l’autre de ces parties. Le système de ponctuation, aussi bien que la coloration des élytres, peut ètre pris en considération dans certains groupes, chez lesquels des carac- tères plus importants nous font défaut.

SCAPHIDOMORPHUS. Hope, Revue Zoolog. 181, p. 111 (1).

Tête petite, atténuée en avant des yeux en un museau grêle, allongé, fortement rétréei à sa base par les insertions des antennes qui sont ainsi assez rapprochées; épistome confondu avec le front, émarginé en avant; labre assez grand, arrondi; mandibules médiocres, étroi- tement membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne bi-épineux, dernier article des palpes dilaté en segment de cercle, quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton as- sez allongé, menton oblong, tricuspide en avant, divisé en trois aires, dont les latérales très-petites, repliées en dedans, la médiane plane, assez longue; languette évasée en avant, échancrée au sommet, pa- raglosses bien distinctes, dernier article des palpes très-dilaté à son bord antérieur, deux fois aussi large que long. Yeux assez grands et convexes, finement granulés. Antennes grèles, dépassant la base du pronotum, 4 article renflé et court, subglobuleux, 3 presque aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant peu à peu de longueur, 9-14 formant une massue grêle, lâche. Prothorax grand, parfois presque aussi long que large, fortement rétréci et échancré en demi-cerele en avant, arrondi sur les côtés, échancré en are de chaque côté lu base, qui est étroitement lobée au milieu, les angles postérieurs aigus, à surface un peu convexe et très-lisse; écusson en triangle eurviligne. Elytres oblongues et assez convexes,

(1) Syn. CurysomeLa, Linné, Syst. Nat. IT, p. 586. Irmczus et Banyrorus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. éd. p. 450. Eroryzus, Fabric. Syst. Eleuth. I, p. 5; Olivier, Entom. V, p: 470; Dupouch. Monogr. du g. Erot. p. 12; Lacor- duire, Moudgr. Erotyi. p. 481.

ÉROTYLITES. 67

épipleures relativement étroites et regardant un peu en dehors. Prosternum convexe sur la ligne médiane; mésosternum court, for- tement transversal; parapleures métathoraciques très-légèrement di- latées en arrière, Pattes grêles, allongées; cuisses un peu élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes li- néaires, presque droites; tarses faibles, 4 article des postérieurs plus Jong que 2, 3 cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis.

La forme du pronotum, qui est relativement plus long que dans les genres précédents, jointe à celle du museau et au rapprochement des cavités antennaires, permet de reconnaître assez facilement cette coupe générique. Nous ajouterons encore que les épipleures des ély- tres, qui, dans les genres précédents, sont plus développées et regar- dent directement. en bas, affectent isi une direction oblique et regar- dent un peu en dehors. Il se distingue du genre qui suit par la forme évasée et échancrée de la languette, par l'absence de carène au pro- sternum, Il ne renferme que deux espèces décrites par Lacordaire et découvertes dans la Guyane et la Colombie.

PREPOPHARUS. Entcuson, Archiv. f. Naturg. XUL, p. I, 1847, p. 177 (1).

Tête petite, terminée en avant par un museau distinct. Organes buccaux semblables à ces mêmes parties dans le genre précédent, sauf la lèvre inférieure; celle-ci présentant un sous-menton très-court, séparé de la pièce basilaire par un sillon obsolète, une languétte très- petite, acuminée en avant, munie de paraglosses grêles, peu saillan- tes. Elytres régulièrement ovales et peu convexes, épipleures assez larges, subconvexes et regardant divectement en bas. Prosternum tantôt obtusément caréné sur la ligne médiane, tantôt muni d'une carène aiguë et tranchante, continue depuis le sommet jusque près de la base entre les pattes antérieures; mésosternum subquadrangu- laire, un peu dilaté en avant et subconvexe. Pattes assez longues ou médiocres, 3 article des tarses postérieurs souvent aussi long que les deux précédents réunis.

La forme du corps est plus régulièrement ovalaire, moins allongée et moins convexe que dans les Scapminomorpaus. Erichson, qui a constitué cette coupe générique aux dépens des divisions 2 et 3 du genre précédent, donne, comme caractère distinctif principal, la forme de la languette. En effet, dans le genre actuel, cet organe est très- petit et subacuminé en avant; dans les ScApHtDOMORPHUS proprement dits, elle est évasée, son bord libre est profondément échancré et muni latéralement d'assez grandes paraglosses. En outre, la fosme

(1) Syn, Scapuiomorruus (pars), Lac. Monogr. Érolyl. p. 484 ei 486.

68 ÉROTYLIENS.

du corps est plus ovalaire et le prosternum plus ou moins fortement caréné.

La Monographie des Erotyliens renferme la description de 11 es- pèces, découvertes, à la Guyane 4, en Colombie 3, au Mexique 1, au Brésil 2, dans la Bolivie 4. Erichson en a décrit deux autres appar- tenant à la Faune du Pérou.

BACIS. CuevroLar, Der. Catal. 6d. p. 451 (1).

Tête petite, transversale, perpendiculaire, plane entre les yeux, terminée par un museau aussi long qu'elle et fortement étranglé à sa base; épistome légèrement échancré en avant; labre fortement transversal, coupé carrément ou légèrement échancré à sa partie an- térieure; mandibules peu épaisses, un peu membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne muni de deux petites épines ob- tuses; dernier article des palpes maxillaires fortement dilaté en seg- ment de cercle; lèvre inférieure à menton divisé en trois aires, la médiane en triangle allongé, faiblement tricuspide en avant; lan- guette un peu échancrée à son sommet, paraglosses presque nulles.— Yeux médiocres, un peu oblongs, assez saillants et finement granulés. Antennes très-grèles, un peu plus longues que le prothorax, à 3 article de la longueur des deux suivants réunis; 4-7 obconiques et terminés par une massue formée insensiblement des quatre derniers articles, tantôt assez, tantôt peu serrés. Prothorax très-court, assez rétréci en avant, à échancrure antérieure peu profonde, légèrement arrondi sur les côtés, À peine lobé au milieu de sa base qui est ar- rondie ou coupée carrément, presque plane en dessus. Ecusson en triangle fortement arrondi à son sommet. Elytres largement ovales ou un peu oblongues, et subparallèles sur les côtés, médiocrement convexes. Pattes grêles, assez longues, cuisses dépassant plus ou moins les côtés du corps, légèrement élargies et comprimées dans leur milieu, un peu canaliculées en dessous; jambes linéaires, presque droites; tarses grêles, 1 article des postérieurs de la longueur au moins des deux suivants réunis, 3 cordiforme, assez dilaté, 5 plus court que les précédents pris ensemble.

Ce genre diffère des OmoxoreLus par la brièveté relative des anten- nes, par la forme du pronotum et par les pattes. La forme du corps est ovale ou oblongue, médiocrement convexe, Quatre espèces ont été décrites par le Prof. Lacordaire, trois de Cayenne et une de Bolivie.

(1) Syne EnorYzus, Dupouchel, Monogr. du g. Erotylus, p. 36.— OMolOTELUS (pars), Guér. Rev. Zool. 1841, p. 119. Bacis, Hope, Rev. Zool. 1841, p. 113; Lacord. Monogr, Erotyl. p. 502.

ÉROTYLITES. 69

Erichson en a fait connaître deux autres appartenant à Faune €u Pérou (1), et M. Kirsch une dernière trouvée aux environs de Bo- gota (2).

TAPINOTARSUS.

Kinseu, Berlin. Entom. Zeits. 1865, IX, p. 100.

Tête petite, subarrondie, prolongée en avant par un museau obtus fortement étranglé à sa base; épistome séparé du front par un sillon, subémarginé en avant, labre très-petit, subarrondi ; mandibules fai- bles, non saillantes; dernier rticle des palpes maxillaires très-grand, en segment de cercle, celui des labiaux beaucoup plus petit, prolongé en avant et transyersal.— Yeux petits, irrégulièrement arrondis, fine- ment granulés. Antennes grêles, atteignant à peine la base du pro- notum, 1 article renflé, subcylindrique, 2 court, obconique, 3-8 oblongs, un peu renflés à l'extrémité, diminuant graduellement de longueur et gagnant insensiblement en largeur, 9-41 dilatés, formant une massue oblongue, lâche, subcomprimée. Prothorax fortement transversal, deux fois au moins aussi large à la base que long ; bord antérieur émarginé, le postérieur échancré de chaque côté en are de cercle, peu convexe et à peine impressionné; écusson en triangle curviligne. Elytres ovalaires, à peine atténuées en arrière, épi- pleures assez larges, subconcaves, regardant à peu près directement en bas. Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, tron- qué, émarginé en arrière; mésosternum en carré transversal ; para- pleures métathoraciques subdilatées vers l’extrémité. Pattes assez grêles, cuisses en ovale allongé, canaliculées en dessous, très-courtes et n’atteignant même pas les bords latéraux du corps; jambes subar- quées, surtout les antérieures ; tarses très-étroits, 1 article des posté- rieurs plus jong que les deux suivants réunis, celui des antérieurs égal à ces deux derniers, le 3 à peine plus large que le 2, 5 faible et plus court que les précédents réunis.

Ce genre se distingue entre tous les Erotyliens par la forme grêle du 3 article des tarses, ainsi que par la brièveté des cuisses. Il se rap- proche des Priorezus et des Zonarius et doit être placé dans le voi- sinage de ces genres; il se distingue néanmoins dupremier par la massue tri-articulée des antennes et du second par la forme du pro- notum, du prosternum et des pattes. Le corps de la seule espècetcon- nue, originaire de Bogota, est ovalaire, assez convexe; les élytres sont ornées d’une ponctuation tout à fait spéciale et qui rappelle celle des Chrysomélides, du genre Zycocramma. Seules, les deux premières séries de points sont à peu près complètes et bien visibles; les sui-

(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XI, p. I, p. 177. (2) Kirsch, Berl. entom, Zeits, IX, p. 102.

70 ÉROTYLIENS.

vantes, au nombre de quatre, sont seulement indiquées à la base; sur le disque des taches obseures sont entourées de points, aux épaules et vers l'extrémité, on remarque quelques groupes de points translu- cides.

PRIOTELUS.

Hope, Revue Zoolog. 18H, p. 112 (1).

Tôte rétrécie en avant des yeux en un museau grêle, fortement ré- tréci à sa base ; épistome peu distinct du front, assez long, subémar- giné ; labre plus développé que dans les genres précédents, arrondi et cilié; mandibules peu robustes, un peu membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules grèles et aiguës, l’externe faible, sublinéaire, ciliés tous deux ; dernier article des palpes dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à sous- menton court, à menton subquadrangulaire, tricuspide en avant; la partie médiane assez grande et située sur un plan plus externe; lan- guette atténuée en avant, subémarginée, munie de paraglosses sail- lantes aux angles latéraux, dernier article des palpes transversal, di- laté en avant, deux fois plus large que long. Yeux sübarrondis, convexes, finement granulés. Antennes très-grêles, atteignant en général le quart et même la moitié de la longueur des élytres, 1 ar- ticle gros et court, 2 obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 subeylindriques, 8-11 formant une massue très-grèle, al- longée, à articles peu serrés. Prothorax transversal, fortement ré- tréci en avant, échancrure antérieure en demi-cercle, base échancrée en arc de chaque côté, angles postérieurs aigus, surface inégale; écusson semi-elliptique. Elytres oblongues ou elliptiques, peu con- vexes, souvent échancrées à leur extrémité avec l'angle sutural épi- neux, parfois, en outre, dentelées en scie dans leur quart postérieur. Prosternum convexe, dilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures métatho- raciques à peine dilatées vers l’extrémilé. Pattes assez longues, grèles ; cuisses légèrement élargies dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous ; jambes linéaires, presque droites ; tarses fai- bles, 4 article plus long que 2, 3 légèrement cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis.

Ce genre est caractérisé par la gracilité des antennes et en particu- lier de la massue qui les termine; toujours assez longues, elles va- rient cependant beaucoup sous ce rapport dans les différentes espèces. Les pattes participent plus ou moins à la gracilité des antennes. Ce

sont, en un mot, les formes les moins massives de la famille actuelle,

(1) Syn. Eroryzus, Olivier, Entom. V, p. 476; Chevrolat, Coléop. du Mexi- que, 2 cent. 5 fasc. Trmcezus (p.), Prronocuerus, Chevrolat, Dej. Catal. 3 éd. p. 450, Priorecus, Lacord, Monogr. Erotyl. p. 493,

TS

ÉROTYLITES, 71

Les spinules et les dentelures qui ornent l'extrémité des élylres peu- vent seulement servir à établir quelques divisions parmi ces insectes, qui sont peu nombreux. On connaît 1 espèce du Brésil, 6 de Cayenne et 2 de Colombie, À ces espèces, décrites dans la Monographie des Erotyliens, Erichson en a ajouté une dixième, originaire du Pérou (1), et M. Kirsch une dernière, qu'il a reçue dés environs de Bogota (2).

OMOIOTELUS. Hope, Rev. Zool. 18M, p. 112 (3).

Tête petite, oblongue, terminée en avant par un museau allongé, fortement rétréci à sa base et atténué en avant; épistome indistine- tement séparé du front, subémarginé en avant; labre assez long, fortement arrondi en avant; mandibules médiocres, extrémité ter- minée par deux dents aiguës et membraneuses en dessous; mâchoires à lobe interne biépineux, l’externe petit, subtriangulaire, dérnier ar- ticle des palpes fortement dilaté en segment de cercle ou subtriangu- laire; lèvre inférieure à sous-menton assez long, menton oblong, di- visé en trois aires à peu près égales, la médiane située sur un plan plus externe, languette échanerée son bord libre, munie de paraglosses distinctes et saillantes à ses angles latéraux, dernier article des palpes fortement dilaté en avant, deux fois aussi large que long. Yeux très-petits, ovalaires, peu saillants, finement granulés. Antennes grèles, de la longueur au moins du tiers du corps, insérées à décou- vert sur le front au bord interne et un peu en avant des yeux, 1 ar- ticle court, renflé, 2 très-court, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 subeylindriques, oblongs, décroissant peu à peu, 9-41 formant une massue très-grèle, très-allongée , à articles libres et en général plus longs que les précédents Prothorax petit, conique et fortement rétréci en avant, bords latéraux presque droits; échancrure antérieure peu profonde, droite dans son fond, oblique sur les côtés; bord postérieur sinué en are, de chaque côté, du lobe médian peu prononcé ; écusson en triangle équilatéral curviligne, Elytres très- régulièrement et plus ou moins largement ovales, très-rarement sub- parallèles sur les côtés, médiocrement convexes, épipleures assez larges, un peu dilatées en arrière des épaules, regardant à peu près directement en bas. Prostérnum presque toujours caréné sur la li-

(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XII, p. I, p. 477.

(2) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 402.

(@) Syn, Cnyprocersazus, Linné, Syst. Nat. éd. Gmélin, IV, p. 1797. Carx- NUS, Dejean, Catal. 6d.p. 451.— Eucipricus, Ghevrolat, Dej. Cat. 61, p. 450: Enorvius, Fabr. Syst. Eleuth. 11, p. 4; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. P. 31; Olivier, Eutom. V, p. 428. Omororezus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 506.

72 ÉROTYLIENS.

gne médiane, subdilaté en arrière, tronqué et à peine échancré; méso- sternum presque carré; parapleures métathoraciques un peu dilatées vers l'extrémité. Pattes longues, gréles; cuisses dépassant forte- ment les côtés du corps, légèrement renflées dans leur milieu, arron- dies ou planes en dessous; jambes presque droites; tarses courts, faibles; 4 article des postérieurs du double plus long que 2, 3 cordi- forme, 5 presque aussi long que les précédents réunis.

Ce genre, dit le Prof. Lacordaire, est un des meilleurs de la famille actuelle, ses caractères sont fortement tranchés et résident dans la forme générale du corps, la gracilité et la longueur des antennes et de la massue qui les termine, dans la petitesse des yeux, etc. Les es- pèces peu nombreuses et décrites dans l'ouvrage de cet entomologiste sont au nombre de 9, 2 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Bolivie, 3 de Colombie; la dernière paraît répandue dans la plus grande partie de l'Amérique du Sud intertropicale. Depuis la publication de cette Mo- nographie, ce genre s’est enrichi de 7 types nouveaux, 3 de Colom- bie (1), 1 du Pérou (2), 1 des bords de l’Amazone (3) et 2 des envi- rons de Bogota (4).

APPENDICE.

ORESTIA. Cuevrozar, DEsEAN, Catal. 2e éd. p. 440 (5).

Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux; labre légèrement transversal, subsinué à son bord libre. Mandibules oblongues, légèrement recourbées en dedans au bout, à extrémité large et munie de deux ou trois dents. Mâchoires à lobes subégaux, l’interne terminé par un petit faisceau de poils, l’externe recouvert de quelques soies raides; palpes de 4 articles, le 4 très- petit, 2 obconique, 3 de même forme, un peu plus grand, le dernier en cône aigu. Lèvre inférieure à sous-menton transversal, trapé- z0ïdal; à menton transversal, échancré en arc de cerele à son bord antérieur, languette semi-ovalaire, à extrémité antérieure arrondie

(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 312.

(2) Erichs. Archiv. f, Naturg. XIII, p. I, p. 177.

(3) Thomson, Archiv. entomol. I, p. 410.

(4) Kirsch, Berl. entom. Zeite. IX, p. 102.

(à) Oresria, Chevrolat, Dej. Cat. 64. p. 464; Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Orbigny, t. IX, p. 190; Germar, Faun, Ins. Europ. fase. XXII, p. 17; Red- tenbacher, Faun, Austr. 2 6d, p.372; Fairmaire, Gen. Col. Europe, t. IV, p. 247; Allard, Monogr. des Alticides, p. 32; Kütschera, Beitr. z. Kenntniss. der Europ. Haltie, 1864, p. 100,

ÉROTVLITES. 73

et subsinuée au milieu; palpes de 8 articles, les deux premiers sub- transversaux, le dernier pointu, beaucoup plus grêle, Yeux petits, arrondis, grossement granulés. Antennes robustes, mesurant en- viron la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, 2-4 grèles, subégaux, les suivants obtriangulaires, légèrement épaissis, le der- nier tronqué obliquement à l'extrémité, Pronotum subquadrangu- laire, presque aussi large. que les élytres, transversal, assez convexe, pourvu vers la base de chaque côté d’un sillon longitudinal, parfois reliés l’un à l'autre par un sillon transversal; écusson en triangle équilatéral. Elytres oblongues, présentant leur plus grande lar- geur en avant du milieu, légèrement rétrécies en arrière, arrondies ou subacuminées, ponctuées-striées. Prosternum assez large, un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière, marginé sur les bords, à base tronquée; mésosternum invisible; métasternum avancé, touchant la base du prosternum et cachant l’arceau moyen de la poitrine, Abdomen de 5 arceaux, le premier et le dernier assez longs, les trois autres subégaux. Hanches antérieures subglobuleuses, ne dépas- sant pas la hauteur du prosternum ; cuisses semblables entre elles, très- peu dilatées au milieu; tibias grêles, non mucronés au bout; tarses longs et grêles, 1 article allongé, 2 triangulaire, 3 bilobé, 4 appendi- culaire, article onguéal armé de crochets simples.

Les OresriA sont de petits insectes de 2 à 3 mill. de longueur, or- dinairement bruns et luisants ; ils vivent sous la mousse ou bien dans le bois en décomposition, et appartiennent à la Faune cireummé- diterranéenne. Six espèces ont été décrites dans la Monographie de M. Allard.

Le genre Onesria a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé pour la première fois par Germar. Les entomologistes qui ont eu à s’occu- per de ce type sont loin d’être d'accord sur la place à lui assigner dans la série naturelle.

M. Chevrolat le rapporte à la Famille des Erotyliens, et il ajoute que Dejean l'a placé à tort parmi les Trimères et dans la Famille des Fungicoles. Lorsque Germar en traça les caractères, il fit remarquer qu'il ne pouvait le placer parmi les Endomychides, à cause de ses palpes maxillaires terminés en pointe et de ses tarses quadriarticulés dont le pénultième article est bilobé; qu'il fallait, à cause de la struc- ture de ses tarses, le considérer comme un Erotylien. Erichson (1), à son tour, en enregistrant la description de Germar, exprime Vavis que le genre Oresria doit être compté au nombre des Halticides et placé dans le voisinage des CREPIDODERA.

L'opinion de M. Redtenbacher semble se rapprocher davantage de celle de Germar que de celle d'Erichson; il & transporté le genre Onesria dans sa Famille des Cryptophagides. On a déjà fait remar-

(1) Erichson, Bericht über die Leistung, 1845, p. 76.

74 ÉROTYLIENS.

quer que cette famille était composée d'éléments hétérogènes, au nombre désquels le genre actuel n’est pas le moins saillant, quoique ses espèces, vivant dans le bois en décomposition, paraissent se rap- procher par ces mœurs des Cryptophäges proprement dits. Si l'auteur de la Faune d'Autriche ‘avait eu à traiter des Coléoptères exotiques, il-est probable que son groupe des Gryptophagides eût compris non- seulement les formes typiques, c'est-à-dire les Crvrropæacus, les AromariA, Mais encore les Erotyliens et les Endomychides, puisque les genres européens compris dans ces deux derniers groupes, se trouvent énumérés à la suite des CryPropHAGus. A la première vue, ce rapprochement paraît hasardé, parce qu'il heurte une manière de voir qu'un long-usage paraît avoir consacrée; il pourrait néanmoins s'étayer d'arguments très-plausibles. Nous n’entreprendrons pas en ce moment cette discussion; elle exigerait des développements qui trouveront micux leur place ailleurs que dans l’histoire du genre OnEsrA. |

Dans sa belle Monographie des Endomychides, M. Gerstaécker (1) a consacré quelqué réflexions sur la place systématique du genre qui nous occupe. Ses organes buccaux, d’après cet auteur, rappellent à un haut degré ceux des Phytophages en général; la languette en par- ticulier, par suite de l'insertion latérale des palpes, reproduit assez exactement la structure de celle des Galérucides ; sestarses, d'un autre côté, sont évidemment subpentamères. D’après ces considérations, le Prof. de Berlin admet que le genre Orgsria doit faire partie de la Famille des Phytophages, et il le range parmi les Eumolpides, parce que ses antennes ne sont pas rapprochées à leur base comme chez les Galéruvides; il ajoute, en outre, qu’il doit prendre pläce à côté de ces genres dont les crochets des tarses sont simples.

Les Eumolpides à crochets simples ne sont pas nombreux ; jusqu'ici on ne connait guère que les SpiLopyrA, CaLoroptERuS et PALES, et ces formes n’ont aucune analogie avec le genre qui nous occupe,

La manière de voir d’Erichson a été adoptée par M. Fairmaire dans la rédaction du Genera des Coléoptères d'Europe. Get entomologiste admet un grand genre Hazrica, divisé en huit groupes, dont l’un, constitué par les Crepiponera, renfermerait le genre Oresrra, à titre de simple subdivision. MM. Allard et Kutschera, qui ont publié des Monographies des Halticides européennes, ont adopté cette opinion, seulement le premier de ces auteurs conserve le genre Orrstia qu'il rauge à côté des CREPIDODERA.

D’après ce qui précède, on voit que deux avis se sont partagé les entomologistes ; pour les uns, le genre Oresrra est un Erotylien; pour les autres, c'est un Phytophage. Au premier aspect, lorsqu'on exa- mine une OREsTIA dans sa forme générale, on remarque que ses

(1) Gerstaecker, Monogr. d. Endomych.p. 32.

ÉROTYIATES. 75

contours, sa convexité, son brillant métallique, rappellent une foule d'Halticides. Cette première impression s'accentue davantage encore par la découverte du sillon basilaire du pronotum, parfois bien mar- qué et limité de chaque côté.

Nous ne pouvons nous ranger à l'opinion de l'illustre Erichson, ni des éminents monographes qui l’ont suivi, et considérer les OnesriA comme des Halticides. Sans doute, la composition des tarses subpen- tamères, la structure des organes buccaux appuient cette manière de voir; mais le caractère si important fourni par le rapprochement des cavités articulaires des antennes, fait défaut chez les Orsria ; il est bien vrai que nous connaissons une Halticide chez laquelle les an- tennes sont tout aussi écartées à leur base que chez les Chrysomèles; mais cette anomalie, la seule que nous connaissions, coïncide avec une organisajion si complétement identique avec celle des Halticides, qu’il est impossible d’éloigner de ce groupe le type exceptionnel qui nous le présente.

La même raison n'existe pas pour les Oresrra, puisque rangées à côté des CrepinoperA, elles présentéraient, par la conformation des cuisses postérieures, uné anomalie au moins aussi saillante que celle de l'insertion des antennes. En outre, si l’on considère les pattes des Oresria dans leur ensemble, on peut se convaincre que ces organes, par leur brièveté, leur gracilité, ne sont pas appelés à rendre les mêmes services que ceux dont sont doutes les Halticides. Enfin, pour autant que nos souvenirs soient exacts, nous n'avons rencontré dans l'immense tribu des Galérucides aucun type chez lequel les yeux fus- sent grossement granulés, ce qui est le cas chez les OrESTIA et ce qui indique, ainsi que chacun le sait, un genre de vie différent.

La présence de sillons longitudinaux et transversal au pronotum, qui nous porte de prime abord à rapprocher les Orestia des Haltici- des, devrait avec plus de fondement nous faire penser aux Endomy- chides; car, si l’on veut bien y regarder près, on observera que les sillons longitudinaux, au moins dans l'O. alpina, dépassent en avant le point le sillon transversal vient les couper perpendicu- lairement. Cette disposition est en quelque sorte normale chez les Endomychides et inconnue chez les Halticides.

Quoique nous n'ayons pas non plus suivi la manière de voir du Prof. Gerstaecker, il est plus difficile d'en exposer les motifs. Les Onestia ne présentent le facies, la forme générale d'aucun des nom- breux types que nous avons eus à examiner en étudiant la Tribu des Eumolpides. Ceux-ci ont le corps plus massif, moins long, moins dé- primé, pourvu ordinairement de pattes longues et robustes; les cro- chets des tarses sont presque toujours ou bifides, ou appendiculés, simples dans trois types seulement, et ces types n’ont pas la moindre analogie avec les Onesria. Dans aucun Eumolpide, nous n’avons trouvé des élytres subacuminées en arrière, comme cela a lieu dans

L

76 ÉROTYLIENS.

l'O. alpina; en outre, leurs antennes sont d'ordinaire plus grêles et le dernier article n'est jamais tronqué. Chez les Oresria, les hanches sont bien peu saillantes, c’est le contraire chez les Eumolpides; ces derniers, en effet, jouissent dans leurs pattes d’une grande mobilité, ils vivent à l'air libre. D’après ce que nous connaissons des ORESTIA, leurs mœurs sont différentes; elles vivent à couvert, soit sous la mousse, soit dans le bois en décomposition; GE besoins de locomo- tion sont très-limités.

Par suite de raisons semblables, puisées PT dans la forme des an- tennes ou la structure des organes buccaux, le type en question n’est à proprement parler ni un Erotylien, ni un Endomychide ; nous in- clinons à le considérer comme une forme intermédiaire; mais nous n'avons pas voulu le classer, il nous a paru préférable d'attendre la solution de cette question des découvertes ultérieures ;, peut-être la connaissance des états primitifs de ces insectes pourra-t-elle dissiper nos doutes à cet égard.

LITHOPHILUS. Frôauien, Naturforscher, 1799, p. 28.

Ce genre, tout aussi difficile à classer que le précédent, a égale- ment été soumis à de nombreuses vicissitudes. Sous d’autres points de vue, il donnerait lieu à des considérations analogues ; nous nous abstiendrons de les exposer. Comme pour les Oresria, il faut espérer que la découverte des larves et l'étude attentive de leurs mœurs, nous dévoileront des affinités qui nous échappent en ce moment.

Les espèces, au nombre de 3 ou 4, appartiennent à la Faune euro- péenne.

FAMILLE LXXI. .

ENDOMYCHIDES.

Tète petite ou médiocre, engagée dans le prothorax plus ou moins profondément, étranglée en avant des yeux et prolongée en un petit museau quadrangulaire, obtusément arrondi. Epistome étroit, sub- carré, séparé du front par un sillon très-mince; labre transversal, plus ou moins saillant, arrondi ou émarginé à son bord libre.— Man- dibules cornées, oblongues, convexes en dehors, arquées vers l’extré- mité, plus ou moins membraneuses et ciliées à leur bord interne, à extrémité aiguë ou obtuse, simple ou dentée. Mâchoires à lobes distincts et ciliés, l'externe assez grand, l’interne plus grêle et plus court, de consistance moins solide, plus ou moins densément cilié à son bord interne et souvent muni en outre de quelques soies plus longues et plus raides; à palpes de 4 articles, les 3 premiers variables, ordinairement assez courts, 4 jamais sécuriforme, le plus souvent at- ténué ou ovalaire, rarement élargi et tronqué au bout. Lèyre in- férieure composée d’un sous-menton indistinetement délimité, d’un menton transversal, de forme triangulaire ou rhomboïdale, d’une languette coriacée à sa base, membraneuse vers l'extrémité, tantôt ‘Plus large que longue et échancrée, tantôt plus longue que large et arrondie au bout (Endomychites); de palpes épais et courts, rappro- chés à leur base, de 3 articles, 1 très-court, 2 obconique et transver- sal, 3 le plus grand et de forme variable. Yeux latéraux, transver- salement oblongs, assez grands, à bords subsinués, rarement (Leiestites) petits et arrondis; en général assez grossement granulés.— Antennes insérées sur le front, près de ses bords latéraux et assez distantes l’une de l’autre, mesurant en moyenne la moitié de la longueur du corps, forinées de 41 articles, rarement moins, 4 oblong, épaissi, les suivants variables dans leur longueur relative, les 3 derniers toujours plus ou moins développés et formant une massue distincte. Prothorax mé- diocre ou petit, en carré transversal, bords latéraux droits ou subar- Yondis, l’antérieur presque toujours fortement échäncré avec les an-

78 ENDOMYCHIDES.

gles saillants de chaque côté de la tête, à surface modérément con- vexe, munie, dans la grande majorité des cas, de trois sillons : un transversal, longeant la base, n’attéignant pas les bords latéraux; deux autres, plus ou moins longs, disposés parallèlement à l'axe du corps, à chaque extrémité du sillon transversal; très-rarement ces sillons effacés en totalité (PANomœA). Ecusson toujours apparent, triangu- laire, semi-cireulaire ou subarrondi. Elytres recouvrant le corps en entier, contiguës à la suture, non soudées, marginées sur les bords latéraux, parfois très-dilatées; épipleures larges en avant, rétrécies en arrière; très-variables dans leur forme, oblongues ou subciroulaires, tantôt déprimées, tantôt très-convexes et subgibbeuses ; à surface en général confusément ponctuée, ornée, dans quelques cas, de tuber- cules ou d’épines aiguës. Ailes inférieures rarement nulles (Myce- rœA), parfois atrophiées (Lycoperninæ Sp.), en général bien dévelop- pées, deux fois aussi longues que les ailes supérieures, plissées dans leur milieu, à nervures fortement accusées dans les grandes espèces, et disposées sur un plan uniforme. Prosternum peu développé, hanches antérieures parfois contiguës sur la ligne médiane, parois légèrement séparées parla prolongation du prosternum qui s'arrête au niveau des hanches ou s’avance en pointe mousse vers le méso- sternum; cavités cotyloïdes antérieures toujours largement ouvertes. Mésosternum cblong ou transversal dans sa partie moyenne, ses épisternums distincts, triangulaires, ses épimères quadrangulaires en rhombe ou en trapèze. Métasternum à parapleures très-longues, grèles, linéaires, coupées obliquemeunit et en pointe à leur extrémité an- térieure. Abdomen légèrement convexe transversalément, composé de 3 segments libres entre eux, quelquefois un rudiment de sixième segment à l'extrémité; 1 segment plus développé et quelquefois aussi long que les suivants réunis. Pattes grêles et longues, débordant le plus souvent les côtés du corps; hanches antérieures et moyennes globuleuses et à moitié dégagées des cavités cotyloïdes, celles de la dernière paire transversales ; les antérieures plus rapprochées l'une de l’autre que celles des autres paires, paire postérieure très-éloi- gnée de la paire moyenne; cuisses en général robustes, renflées et subcomprimées dans leur milieu, non canaliculées en dessous ou d’une manière très-incomplète ; jambes grêles, droites ou légèrement ar- quées, subdilatées vers l'extrémité, celles des deux premières paires présentant souvent des différences sexuelles prononcées; tarses tétra- mères ou subtétramères.

La diagnose ci-dessus permettra toujours de distinguer les insectes qui composent la famille des Endomychides des autres Coléoptères. Dans la très-grande majorité des cas, il suffit d'examiner la structure des tarses; il n’y a guère, daus l'ordre entier des Coléoptères, que les Coccinellides qui aient ces organes conformés de la même manière. Mais chez les Endomychides, les antennes sont frontales, allongées,

|

ENDOMYCHIDES. 79

non rétractiles, le dernier article des palpes maxillaires n'est pas sé- curiforme, le pronotum est orné de sillons, les épimères du méso- sternum sont en trapèze, les hanches antérieures globuleuses, les cuisses non sillonnées en dessous, les crochets des tarses sont sim- les.

: On voit par ces caractères que les deux familles, quoique voisines dans la série naturelle, présentent néanmoins dans les détails de leur organisation des différences qui ne permettent pas la confusion.

Le Prof. Gérstaecker, qui a Studié famille actueile d’une manière tès-approfondie, y à compris un certain nombre de genres très-dif- férents au premier abord du type normal, et qu'il a désignés sous le nom d'Endomychidæ adsciti ; ce sont; en effet, de ces formes excep- tionnelles dont les affinités nous échappent dans l'état actuel de nos connaissances et que l’on peut laisser dans ce groupe, parce qu'ils s’y trouvent moins étrangers que partout ailleurs. Cependant les quelques considérations qui suivent ne les concernent pas et ne regardent que les Endomychides proprement dits. ù

Chez ces derniers, le prosternum est en général peu développé; une suture bien marquée le sépare du pronotum; cette suture part du bord antérieur du prothorax, un peu en dedans de l'angle latéral, se dirige en ligne droite en arrière, puis, formant un coude presque à angle droit, gagne l'angle antero-externe de la hanche. C’est la seule suture bien apparente que l'on reconnaissé au prosternum ; de sorte que les épisternums ei les épimères sont confondus avec le sternum. Celui-ci présente sur la ligne médiane des modifications nombreuses et importantes au point de vue systématique. Dans plusieurs genres, les hanches antérieures sont contiguës et le sternum se termine, en pointe, en avant de ces dernières; ailleurs, il est réduit à une lame très-mince et qui se prolonge plus ou mains loin en arrière. En gé- néral, le sternum est bien visible entre les hanches, sa surface est creusée en gouttière, ou plane ou subcarénée, son extrémité posté- rieure est parfois bifide (AmpæiSrerNus), le plus souvent ex triangle, mais jamais élargie pour rejoindre les épimères: de sorte que les ca- vités cotyloïdes sont toujours largement ouvertes en arrière.

Une autre particularité remarquable se présente au mésosternum : les épimères sont assez grandes; disposées cbliquement et quadran- gülaires, affectant, tantôt la forme d’un rhombe, tantôt celle d’un lapèze. Cette disposition paraît très-constante et doit être notée, parce que chez les Coccinellides, ces épimères sont triangulaires et autrement placées.

Les tarses affectent une structure spéciale, qu'aucune famille jus- qu'ici ne nous à présentée : les deux premiers articles sont toujours Sands, parfois plus larges que longs (Sauza, Meizicutus), ordinaire- ment plus longs que larges; garnis en dessous d’une pubescence ser- rée el sux les bords de cils plus longs; le second article est articulé

80 ENDOMYCHIDES.

dans une entaille peu profonde de la face supérieure du premier, et lui-même offre sur toute la longueur de sa face supérieure une pro- fonde rainure médiane à la base de laquelle vient s’articuler le 3 ar- ticle rudimentaire et l’article onguéal lui-même; de sorte que les ar- ticulations des 4 articles se trouvent rapprochées les unes des autres. Cet article onguéal est ordinairement assez allongé, libre sur une partie de sa longueur, et terminé par des crochets médiocrement ro: bustes, simples, par exception, dentés (APHORISTA).

Si l'importance des différences sexuelles devait être prise en consi- dération pour déterminer le degré de perfection de l'organisme, il faudrait assigner un rang assez élevé aux Endomychides, car chez eux ces différences sont plus accentuées que chez les Coccinellides, que chez les Erotyliens et même la plupart des Phytophages. Les an- tennes qui si souvent sont le siége de ces différences, varient à peine dans la famille actuelle, parfois les articles sont un peu plus longs chez le mâle, la massue parfois plus large. Rappelons cependant que nousn’avons en ce moment en vue que les Endomychides vrais; des différences sensibles dans ces organes nous seront révélées chez les Leiestites. Le prothorax et les élytres présentent, principalement chez les Eumorphites, des différences sexuelles plus marquées ; les angles latéraux postérieurs du premier sont souvent prolongés en arrière; les bords marginaux des secondes présentent dans certaines espèces une expansion considérable, ou bien la convexité du disque prend une forme pyramidale. Mais ce sont surtout les pattes et en premier lieu les tibias qui présentent, chez les mâles, les différences les plus remar< quables. Tantôt, c'est la première paire seule, tantôt les deux pre- mières paires (Eumorpaus), tantôt les trois (SPATHOMELUS) qui se trou: vent modifiées. Ces modifications consistent dans l’allongement et la courbure de ces organes, dans le renflement, dans la présence do dents ou d’échancrures variées. Il est rare que les cuisses, les trochan- ters présentent des différences sexuelles, comme cela a lieu cepen- dant dans les genres AMFRISTERNUS, SPATHOMELUS, CYmBAcHus. L'abe domen offre à son tour des modifications sexuelles, mais elles va- rient selon les genres et seront mentionnées dans la diagnose de ces derniers.

Depuis Ja publication de l'excellente monographie du Prof. Gers- taecker, la science s’est enrichie d’un précieux mémoire de M. Bates, qui a séjourné de longues années dans la vallée de J'Amazone. Ge célèbre voyageur a eu l’occasion d'observer les mœurs des Endomyÿ-= chides aussi bien à l’état d'insectes parfaits qu'à l’état de larves.

Comme on le sait depuis longtemps, nos espèces européennes s6 nourrissent de productions fongueuses ; les LycoperoINa vivent dans les différentes espèces du genre Lycoperpon; les ENDomYGnus, SOUS les écorces des arbres morts et soulevées par des champignons mi- croscopiques ; les Myceræa sur les douves recouvertes de moisissur

ENDOMYCHIDES. 81

res. Quant aux espèces exotiques, le Prof. Lacordaire (1) avait déjà fait connaître que diverses espèces des contrées chaudes de l’Améri- que se tenaient cachées sous les lichens et les mousses qui végètent sur les troncs d'arbres morts. Ces renseignements ont été précisés et com- plétés par M. Bates : il a souvent rencontré ces insectes, lents dans leur démarche et réunis en société, sur les tronçons d'arbres morts, sur les branches tombées des arbres de la forêt, sur de vieux troncs écorcés et servant de palissades, soit dans la forêt même, soit dans son voisinage. Dans ces différentes conditions, les Endomychides, à l'état de larves ou d'insectes parfaits, semblent faire leur nourriture de ces petites productions fongueuses ou de cette substance lichenoïde qui partout et en peu de temps se développent sur le bois mort sous l'influence de l'humidité. Les grandes espèces de la famille des cham- pignons semblent constituer plus spéciälement la nourriture des Ero- tyliens; c'est sur ces grands bolets, sur ces gigantesques agaries, qui, dans les forêts équatoriales de l'Amérique et dans la saison humide, arrivent à leur complet développement avec tant de rapidité, que l’on rencontre ces magnifiques Coléoptères. Partout il y a du bois mort, sur lequel l'humidité et la chaleur font apparaître des productions cryptogamiques variées, on est presque certain de rencontrer, soit des Endomychides, soit des Erotyliens. Ces insectes boletophages sont extrêmement multipliés, aussi bien comme espèces que comme indi- vidus, dans les régions chaudes et humides; aux Erotyliens sont dé- volus les grands bolets à texture ferme et ligneuse ; aux Endomychi- des, les petites espèces à consistance plus molle ; et certains types do moindre taille, comme les Eroprenus, les ANIDRYTUS, les PHALANTHA, ne se rencontrent guère que sur les branches mortes, dont l'écorce se revêt rapidement de minuscules champignons.

On trouve fréquemment réunis les larves et les insectes parfaits; aussi M. Bates nous fait connaître deux types intéressants des pre- mières, dont nous allons brièvement transcrire la description (2) àtitre de forme typique.

La larve du Corynomalus discoïdens est ovalaire et convexe, char- nue en dessous, recouverte en dessus d’un tégument rude, granuleux, parsemé de squamules; les bords des segments thoraciques et abdo- minaux sont dilatés et foliacés; les parties supérieures, d'un noir de suie avec une bordure fauve, sont ornées d'une double série dorsale de taches ovalaires d'un noir vélouté, entourées d'une bordure de fines écailles d’une nuance claire; de semblables écailles formant en- Core vers les bords des lignes transversales. Le prothorax est large- ment et peu profondément émarginé, en are de cercle, à son bord

(1) Essai sur les Coléoptères de la Guyane française, dans les Nouvelles Au- nales du Muséum d'histoire naturelle, t. IL, p. 90.

(2) The journal of Entomology, (. 1, p. 158. Coléoptères. Tome XII. 6

j À

82 ENDOMYCHIDES.

antérieur. Les mandibules sont simples et obtuses, les palpes atténués vers l'extrémité; les maxillaires formés de 3 articles; le lobe de la mâchoire est étroit, atténué et courbé en dedans à son extrémité, cilié vers la base. Les antennes sont allongées, cylindriques, formées pro- bablement de trois articles, 4 et 2 très-courts, ce dernier séparé du suivant par un étranglement circulaire, 3 très-long. Les ocelles, au nombre de 4 de chaque côté, 3 disposés en triangle au-dessus de la base des antennes, le 4 en dessous. Tarses formés d’un seul article terminé par un crochet simple.

La nymphe de cette larve est ornéo de tubercules charnus ou cor- nés, des spinules plus ou moins allongées, simples branchues, or- nent la face dorsale aussi bien que les côtés du corps.

La larve du Stenotarsus oblusus est oblongue, ovale, élargie en arrière, recouverte de longs poils pâles; les huit premiers segménts abdominaux sont prolongés latéralement de chaque côté par un lobe obtus. Les parties supérieures sont d'uve couleur fauve, les segments thoraciques ornés chacun de deux taches discoïdales noires, les seg- ments abdominaux portant chacun sur les côtés une large strié éga- lement noire, laissant le milieu fauve et traversé par une fine ligne dorsale de la couleur des taches. Le corps est moins convexe que dans l'espèce précédente, et le bord antérieur du prothorax est arrondi.

Lorsque ces larves veulent se métamnorphoser, elles se fixent par l'extrémité anale, à la surface du bois, souvent dans quelque crevasse. Aux lieux vivent les insectes parfaits, on découvre fréquemment les dépouilles de ces nymphes disposées en grappes et réunies en grand nombre.

Pour établir une comparaison exacte entre ces larves exotiques et celles qui se rencontrent en Europe, il faudrait de toute nécessité ayoir.les types sous les yeux; on voit bien que ces diverses larves sont construites sur le mème plan, mais les différences d'organisation sont très-considérables lorsqu'on les examine en détail; d’ailleurs, ce n’est pas de la connaissance plus ou moins complète de cinq à six larves que l'on peut conclure à leurs caractères généraux (1).

Comme toutes les grandes familles de l’ordre des Coléoptères et qui ont dans l'harmonie de la nature une distinction Spéciale, les En- domychides sont répandus sur toute la surface du globe: Leur répar- tition est extrêmement inégale et en quelque sorte en rapport avec leur genre de vie; nous avons vu que ces insectes se nourrissent, pour la très-grande majorité, de ces petites productions fongueuses qui se développent à la surface du bois privé de vie; a priori, il est

(4) Aux indications renseignées dans le Catalogue des larves par Chapuis ct Candèze, p. 287, il faut ajouter : Blisson, Ann. Soc. ent. de Fr. 1849, t. VII, 2: Sér. p, 815, pl. IX (Mycolæa hirta). L. Dufour, Ann. 500. ent. Fr. 1854, IL, p. 647 (Lycoperdina bovisiæ). L

ENDOMYCHIDES. 83

évident que les espèces seront d'autant plus variées et représentées par des individus d’autant plus nombreux que les conditions clima- tériques seront plus appropriées à la multiplication des champignons de moindre taille; en effet, quoiqu'il y ait encore beaucoup de dé- couvertes à faire, nous voyons que les Endomychides atteignent leur plus grand développement numérique dans les régions équatoriales de l'Amérique et dans les grandes îles de l’Archipel indien ; c'est, on effet, dans les vastes forêts qui recouvrent ces contrées que se trou- vent réunies au plüs haut degré la chaleur et l'humidité si favora- bles aux productions cryptogamiques dort nous ayons parlé.

D'après le dernier catalogue des Endomyvhides, les espèces con- nues s'élèvent actuellement au nombre de 304, réparties en 48 genres; le Nouveau-Monde, et plus spécialement les parties les plus chaudes de l'Amérique du Sud, est la contrée la plus riche, 132 espèces en ont 6t6 rapportées; en second lieu vient l'Asie, y compris les grandes îles de la Sonde, qui en à environ 86; puis l'Afrique 30, l'Europe 27, l'Amérique du Nord 19, enfia l'Australie et la Malaisie 8 ou 9.

Ea conséquence des observations exposées plus haut, on constate, en effet, que lés contrées les plus chaudes de l'Ancien et du Nouveau continents sont aussi les plus riches en Endomychides : ainsi, le groupe des Eumorphites, qui renferme les espèces les plus grandes et les plus belles de la Famille, est à peu près exclusivement propre aux grandes îles de la Sonde ét aux contrées du continent indien qui l’avoisinent; deux genres seulement de médiocre importance, eu égard au nombre, ont été retrouvés en Afrique.

L'Amérique ne nourrit aucune espèce de ce groupe, mais par contre, elle possède en propre le genre si nombreux des CORYNOMALUS, qui représentent sur ce continent les Eumorphités de l'Ancien.

De plus, le Nouveau-Monde renferme toutes les espèces du groupe des Epipocites; les unes, èn très-petit nombre, habitent les parties mé- ridionales des Etats-Unis, d’autres l'Amérique centrale, la grande ma- jorité les pays tropicaux de l'Amérique du Sud, Il en est de même du groupe des Stenotarsites : trois des genres qui le composent, v'est-à-dire les Ernepus, les Raywaus, les CREMNODES, sont originaires du Nouveau continent et la très-grande majorité des espèces du qua- trième, le genre SrENOTARSUS, n'a pas d'autre patrie; quelques espèces seulement ont été découvertes en Afrique et dans l'Asie insuläire.

Les autres groupes, les Lycoperdites, les Endomychides, les Leiés- ttes, sont disséminés çà et à à la surface du globe, de préférence dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal, et quelques types ont des aires de distribution très-6tendues : ainsi, l'Aneylopus mela- nocephalus, à été découvert en Sicile, retrouvé dans l'Afrique aus- trale, à Ceylan, à Java, aux Indes orientales, et dans ces dérniers temps présence à été constatée au Japon. Les espèces du genre TrocHoï- SEUS Ont une distribution géographique non moins remarquable,

Re.

84 ENDOMYCHIDES.

l’une habite la Colombie, une autre l'île de Madagascar, une troi- sième a été trouvée à l'ile Maurice, dans l'Inde transgangétique et aux îles Philippines. La quatrième existe à l’état fossile dans le copal.

Tout ce que nous connaissons de l’organisation interne des Endo- mychides, est aux recherches de M. Gerstaecker. Le Professeur de Berlin a fait l'anatomie de l'Euwmorphus 4-notatus, grande et ma- gnifique espèce de Java. Il a étudié ces parties externes que recou- vrent les élytres, c’est-à-dire les arceaux supérieurs du mésothorax, du métathorax et de l'abdomen; ensuite, il a procédé à la dissection du système des organes respiratoires et digestifs, des organes de la génération chez le mâle et la femelle. Le résultat de ces recherches la- borieuses se trouve consigné dans l'Introduction de sa Monographie des Endomychides; mais les détails étendus, dans lesquels il faudrait entrer pour les exposer convenablement, sortent du cadre de cet ou- vrage, et nous devons nous borner à les signaler à l’attention des lecteurs.

Dans le même ouvrage, M. Gerstaecker a nettement tracé les limites de la Famille actuelle; il en a éliminé certains genres qui y avaient été introduits à tort, et d'autres, qui avaient été placés dans des Familles très-éloignées, en font actuellement partie; la plupart de ces der- niers, réunis sous le nom d'Endomychides aberrants, en constituent deux groupes, celui des Leiestites et celui des Trochoïdites, dont le type s'éloigne beaucoup plus que le premier de la forme normale et bien connue des Endomychides. Lorsque nous aurons à parler de chacun de ces groupes, nous reviendrons sur les vicissitudes aux- quelles ils ont été soumis. La manière de voir du Prof. Gerstaecker, au sujet des limites de la Famille, paraît acceptée par les Entomolo- gistes modernes; son livre réalise un progrès marqué dans la science.

Néanmoins, il n’a pas fallu moins d’un siècle pour obtenir ce ré- sultat, et il ne sera pas hors de propos de donner quelques rapides indications sur les travaux dont ces insectes ont été l’objet. Linné, De Geer, Fabricius ont admis les quelques espèces qu'ils ont con- nues, au nombre des CHYSOMELA, des GALERUCA, des Sizpna; Marshbam et Panzer, au nombre des Tenegrio. La science fit un premier pas, lorsque Panzer out créé le genre ENDOMYCHUS, Latreille celui de Lx- corernia, et Weber celui d'Eumorpuus. À peu d'intervalle, le cé- lèbre entomologiste français que nous venons de citer, réalisa un double progrès : le premier, en réunissant les trois genres dans un même groupe, qu'il plaça, vu la structure de leurs tarses, dans la Famille des Coccinelles; le second, en séparant de ces dernières son nouveau groupe qu'il délimita d'une manière plus précise sous le nom de Fungicoles et qu'il enrichit du genre Dapsa, indiqué antérieu- rement par Ziegler. Le nom d'Endomychides, introduit dans la science par Leach, a été substitué à celui de Fuugicoles, parce que ce der- nier peut s'appliquer à beaucoup d’autres espèces qui out les mêmes

ENDOMYCHIDES. 85

mœurs et qui ne font pas partie de ce groupe. C’est à peu près à cette époque que parut la Edition du Catalogue du comte Dejean; les 65 espèces de sa riche collection sont réparties en des genres nom- breux, dus pour une bonne partie à M. Chevrolat, mais dont les ca- ractères n'ont pas été publiés, Germar, à l’article Euworpaus de l’En- cyclopédie d'Histoire naturelle d’'Ersch et Grober, reprit l'étude de cette Famille dans son ensemble et créa le genre AmpHisTeRNUS. Parmi les nombreüses publications qui suivirent, les unes ne contiennent que la description d’espèces encore inconnues et peuvent être passées sous silence dans ces généralités ; d’autres, plus importantes, ont rap- port soit à la délimitation et à la division systématique de la famille, soit à la création de genres nouveaux. A de courts intervalles, on vit apparaître les travaux de MM. Redtenbacher (1), Mulsant (2), Costa (3) et Le Conte (4). Enfin, en 1857, époque qui doit marquer dans l’his- toire scientifique des Endomychides, des travaux plus étendus furent publiés presque simultanément en Allemagne et en France. Et d’a- bord, nous rappellerons pour mémoire la notice de M. J. Thomson intitulée : « Description d’un nouveau genre de la Famille des Eu- morphides » (5), l'auteur n'a pas reconnu que cette coupe générique, distincte des Eumorpaus par le prosternum, avait déjà été signalée par Germar sous le nom d’AMPHISTERNUS.

Le tome XXIII des Archives d'Histoire naturelle, fondées par Wieg- mann, contient un travail important du Prof. Gerstaecker, sous le titre de : Essai d'une division systématique des Genres Eunorraus et Exnomycaus (6). Là, se trouvent exposés les caractères généraux de la Famille et sa division en différents groupes, la création de genres nombreux établis sur des caractères positifs. C’est, en un mot, le pro- drôme de la Monographie des Endomychides que l’auteur allait pu- blier l’année suivante.

En France et à peu près à la même date, Guérin-Méneville insé- rait dans les Archives entomologiques un Mémoire intitulé : Matériaux Pour une Monographie du groupe des Eumorphides et plus spéciale- ment du genre Eumorrnus (7). Ces recherches déjà faites et manus- crites en 4834, au rapport de l’auteur, contiennent la description des espèces du genre Eumorpaus connues de l’auteur, et, en outre, quel-

(1) Tentamen dispositionis generum et specierum Coleopterorum pseudotri- merorum Austriæ, dans Germar Zeitsc. f. d. Entomolog. t. V, p. 113, 1844.

(2) Histoire naturelle des Coléoptères de France, Sulcicolles, Paris, 1846.

(3) Fauna del regno di Napoli, Endomichidei, Naples, 1849.

(4) Synopsis of the Endomychidæ of the United States, dans Proc. of the Acad. of the N. Sc. of Philadelp. VI, p. 357-360, 1853.

() Archives entomologiques, I, p. 133-157, 1857.

(6) Wiegm, Arch. f. Naturgesch. t. XXII, 1, p. 211-243, 1857.

(7) Archiv. entomolugiq. t. I, p. 237-280.

86 ENDOMYCHIDES,

ques renseignements sur les genres voisins inscrits dans le Catalogue Dejean. Quelques mois à peine se sont écoulés, que l'auteur insère dans la Revue et Mag. de Zoologie (1), une seconde notice sur le même sujet.

Evidemment ici, il y avait en jeu une question de priorité. Il est à regretter que Guérin-Méneville, à qui l’Entomologie doit tant d'ob- servations intéressantes, ait cru pouvoir publier en 1857 un travail composé en 1834, en négligeant de le mettre à la hauteur de la science, et que l’idée de réparer cette erreur lait amené à en com- mettre une autre; sans recherches bibliographiques, sans étude atten- tive de la nature, il a donné le jour à un second opuscule, dont le souvenir, inscrit dans les Annales de la Science, servira seulement à une seule chose, c’est-à-dire à démontrer que l'intelligence ne peut se passer de l'observation, du travail; ni le succès des efforts les plus soutenus.

Il a fallu beaucoup de travail, beaucoup de persévérance, unis à une intelligence distinguée pour produire un ouvrage tel que la Mo- nographie des Endomychides, qui a paru dans le cours de l’année 1858.

IL serait superflu de faire l’analyse de cet excellent travail; le meil- leur hommage que nous puissions lui rendre, c’est d'indiquer qu'il à servi de base aux études que nous rédigeons en ce moment; nous n'avons eu qu'à en disposer les matériaux selon les règles générales adoptées dans la rédaction du Genera des Coléoptères, et, en second lieu, à y intercaler les découvertes contemporaines. En effet, depuis l'apparition de la Monographie des Endomychides, la science s’est en- richie d’un mémoire de l'illustre voyageur Bates sur les Cory\oma- Lus de l’Amazone. En second lieu, a paru peu après la Monographie des Endomychides d'Europe par M. l'abbé de Marseul; outre la des- cription fidèle de plusieurs espèces nouvelles, elle renferme la des- cription d’un genre nouveau. En dernier lieu, nous avons à mention- ner les études consciencieuses du Rev. M. Gorham, qui nous a donné, dans le Recueil mensuel de l’Entomologiste, divers mémoires renfer- mant, soit des espèces, soit des coupes génériques nouvelles, et qui vient de publier ses Endomycici recitati, travail plus important et qui résume les découvertes et les vues de l’auteur sur la Famille dont il est ici question.

De notre côté, nous n’avons eu à ajouter qu’un seul type générique, le genre MycezLA, jusqu'à ce jour le seul Endomychide propre à la Nouvelle-Hollande.

La classification que nous avons suivie est au fond celle du Prof. Gerstaecker, légèrement modifiée par M. Gorham et dans laquelle nous avons, à notre tour, introduit quelques changements, non pour la satisfaction d'innover, mais pour la modeler sur le même plan qui régit les autres Familles du Genera.

(1) Revue et Mag. de Zoolog. IX, p. 565-581.

EUMORPHITRS, 87

Les divers groupes qui se partagent les 48 genres des Endomychi- des peuvent se distinguer de la manière suivante :

A. Tarses subtétramères.

B. Languotte au moius aussi large que longue, tron- quée ou échancrée à son bord libre.

C. Antennes à massue très-comprimée, subfoliacée.

D. Palpes labiaux à dernier article transversal. 1. Eumorphites. D. carré. 2. Corynomalites. C’. Antennes à massue cylindroïde ou subcompri-

mée. E. Ahtennes à 9 et 10 articles aigus et prolongés au

côté interne. 4. Epipocites. E’. Antennes à 9 et 40 articles non prolongés au côté

iuterne. F. Corps oblong ou allongé. 3. Lycoperdites. F’. brièvement ovalaire ou arrendi, 5. Sténotarsites.

B’. Languette oblongue, arrondie à son bord libre. 6. Endomychites. A. Tarses tétramères.

G. Antennes do 11 articles. 7. Leiestites.

G. 4 8. Trochoïdéites.

GROUPE I. Eumorphites.

Tête assez grande, toujours bien visible d'en haut, à museau assez développé. Labre grand, légèrement émarginé à son bord libre ; mandibules oblongues, à bord interne peu concave, muni d’une mem- brane mince, linéaire, à extrémité longue ou courte, simple, tron- quée ou bidentée; mâchoires à lobe interne grêle, très-court, cilié eu dedans et muni inférieurement de trois fortes soies; lobe externe plus long et plus large, coriacé à la base, membraneux vers l'extré- mité, densément cilié; dernier article des palpes maxillaires plus long ou au moins aussi long que le précédent, tantôt subeylindrique et largement tronqué, tantôt atténué vers l’extrémité avec une petite troncature ; lèvre inférieure à sous-menton court, arrondi en avant; menton transversal, subhexagonal, ses bords latéraux dilatés-angu- leux; languette également transversale, coriacée à sa base seulement, à bord libre, en général profondérnent émarginé ; palpes très-courts, 2 article toujours transversal, le dernier de mème forme et parfois trois fois aussi large que long, tronqué. Antennes allongées, dé- passant souvent la moitié de la longueur du corps, à 2 article le plus court, le 3 toujours le plus long, les trois derniers formant une mas- suc très-comprimée, subfoliacée, à articles serrés ou plus ou moins lâchement unis. Yeux grands, transversalement oblongs, grosse- ment granulés, Pronotum médiocre; en général plus étroit que les

88 ENDOMYCHIDES.

élytres, à surface peu convexe et toujours marquée d’un sillon trans- versal à la base et de sillons longitudinaux plus ou moins allongés.— Ecusson toujours transversal, à sommet arrondi ou obtus. Elytres tantôt arrondies, tantôt ovales ou ovales-oblongues, plus ou moins convexes, à bords latéraux tantôt faiblement, tantôt largement dilatés, à sculpture et coloration remarquablement constantes selon les genres. Ailes développées. Prosternum assez large (ENcymon excepté) et séparant les hanches, tantôt les dépassant en arrière, tantôt plus court; mésosternum parfois fortement transversal. Pattes allongées, débordant d’une longueur variable le pourtour du corps; tarses à 1 et 2 articles allongés, article onguéal dilaté vers son extrémité et armé de crochets simples.

Sans recourir à l'examen des organes buccaux, c’est-à-dire sans se rendre un compte exact de la forme de la languette et de ses palpes, de la structure des lobes de la mâchoire, il n’est pas toujours facile de reconnaître avec certitude les insectes qui appartiennent à ce pre- mier groupe. Cependant on remarquera que toujours l’abdomen, dans l’un et l’autre sexe, est formé de cinq segments, que les antennes ont une massue fortement comprimée, subfoliacée et que le 3 article est toujours plus long que les suivants.

Du reste, le facies est souvent caractéristique ; d'autre part, l’uni- formité du dessin et de la coloration des élytres permet souvent de préjuger le genre d’une espèce. Ainsi, chez toutes les espèces du genre AMPHISTERNUS, ces organes sont ornés d’épines ou de tuber- cules; chez les Eumorpaus et les Pepanus, ils offrent quatre taches plus claires; et chez les Eucoxius et Trycaerus, ce sont des bandes transversales.

Les insectes qui composent ce groupe sont remarquables par leur grande taille, par leur belle coloration et par les particularités qui distinguent les sexes. En général, chez les mâles, les articles des an- tennes sont plus allongés que chez les femelles, parfois la massue est plus large. Chez les Eumorrnus, le corselet du mâle a ses angles pos- térieurs prolongés en arrière, et dans quelques espèces les élytres ont une convexité en cône surbaissé; chez le mâle de tous les SparRo- MELES conous, les élytres sont munies d’épines aiguës. Toujours, les jambes présentent des différences sexuelles, soit par leur longueur ou leur courbure, soit par les dents ou les échancrures dont elles sont munies. Dans quelques types, on observe des caractères sexuels aux trochanters, aux cuisses, aux segments abdominaux.

Les Eumorphites sont propres aux régions intertropicales et n'aban- dounent pas la zône des palmiers et des bananiers. Les îles de la Sonde

paraissent être le berceau de ces insectes, de ils irradient aux îles

Philippines, au continent indien et jusque dans l'île de Ceylan. Les genres offrent une distribution géographique remarquable par les li- mites précises qui les circonscrivent ; sur les neuf genres du groupe,

EUMORPHITES. 89

sept appartiennent au continent et à l’Archipel indiens; les deux au- tres ont été découverts, l'un à Madagascar, l’autre sur les côtes occi- dentales de l’Afrique, en Guinée et dans la Sénégambie.

Les genres sontextrèmement difticiles à distinguer les uns des autres; pour le plus grand nombre, il est indispensable d'étudier la structure des mandibules. Le Prof. Gerstaocker en a tracé le tableau synop- tique suivant :

À. Dernier article des palpes labiaux transversal.

B. Prosternum large, bifide à la base. Amphisternus. B’. _ simple, dépassant les hanches en arrière, C, Mandibules unidentées au bord interne, tronquées au sommet. D. à extrémité allongée ; massue des antennes serrée. ‘Spat/homeles. D’. Maudibules à extrémité courte ; massue des antennes à articles séparés. Engonius. C’. Mandipules unidentées à leur bord interne, à sommet fissile, Trycherus. C”. Mandibules à bord interne non denté. E. acuminées. Eumorphus. E’. obtuses, arrondies. Pedanus. B”. Prosternum tronqué entre les hanches. Dicedes. BR”. à peine visible, les hanches presque contiguës. Encymon. A’. Dernier article des palpes labiaux ovalaire, Cymbachus. AMPHISTERNUS.

German, Ersch und Grober, Allg. Encycl. d. Wissensch. t. 39, p. 85 {t).

Tète en général assez enfoncée dans le prothorax, mandibules à face externe oblique, arquée, à extrémité fissile, et paraissant triden- tée par le rapprochement de la dent du bord interne ; dernier article des palpes maxillaires subeylindrique, comprimé, tronqué au bout, de moitié plus long que le précédent; celui des labiaux en segment de cercle, très-largement tronqué et deux fois plus large que long.— Yeux transversalement oblongs, assez convexes. Antennes grôles, à 3 article presque aussi long que les deux suivants réunis, massue oblongue, assez serrée. Prothorax variable, atténué vers la base, moins large que les élytres, à surface peu convexe. Elytres oblon-

(1) Euworvnus, Dejean, Cat, 2e éd. p. 439 ; Guérin, Archiv. entom. 1, p. 238 ; Icon. du Règ. An. p. 316, pl. 30, £. 7; Thomson, Rev. et Mag. de zoo, % Sér. VEUT, p. 476. Caconæmon, Thomson, Archiv. entom. L, p. 135. AuriisTer- NUS, Gerstaecker, Wiogm. Arch. XXII, p. 216; Monogr. Endom. p. 45; Gor- ham, Endom, recit, p. 9.

RSS 2 rs à ad à Le Re

90 ENDOMYCHIDRS,

gues, assez convexes, très-déclives en arrière, ornées tantôt de tuber- cules, de crètes de couleur plus claire que le fond, tantôt de spinules longues et aiguës. Prosternum plus ou moins large entre les han- ches, à surface subcanaliculée, muni à son bord postérieur de deux longues’spinules coniques; mésosternum transversal, subélargi en ar- rière, avec une saillie tuberculiforme en avant. Pattes en général assez longues, cuisses claviformes, à renflement plus ou moins marqué selon les espèces.

Les différences sexuelles sont très-remarquables dans quelques es- pèces : ainsi, dans l’Amphisternus hamatus, elles se manifestent aux jambes antérieures, aux trochanters, au dernier segment abdominal ; chez d’autres, les jambes seulement portent une petite dent vers l’ex- trémité; parfois encore ce caractère disparaît et le mâle ne se dis- tingue que par la forme ou les appendices du corselet et des ély- tres.

Ce genre est très-distinct entre tous par la forme du prosternum aussi bien que par celle des mandibules. Il se compose d'une dizaine de belles espèces, assez rares pour la plupart dans les collections et originaires soit des îles de la Sonde, soit de l'Inde transgangétique.

SPATHOMELES. Gensraecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, 1, p. 218 (1).

Tète relativement assez forte; mandibules à face externe convexe, assez large à la base, à bord interne armé d’une dent dans son mi- lieu, à extrémité prolongée, fortement recourbée et tronquée carré- ment. Dernier article des palpes maxillaires subcomprimé, tronqué à l'extrémité, une demi-fois plus long. que le précédent; celui des labiaux en segment de cercle, largement tronqué, deux fois aussi large que long. Yeux assez convexes. Antennes de longueur médiocre, 3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, massue as- sez large, à articles très-serrés. Prothorax quadrangulaire, un peu plus large que long, plus étroit que les élytres à la base, à surface peu convexe, souvent très-inégale. Elytres oblongues-ovalaires, coupées carrément à la base avec les épaules assez marquées, étroi- tement marginées sur les bords latéraux, à surface convexe, ornée de taches ou de bandes rouges ou jaunes ordinairement saillantes.— Pro- sternum à bords latéraux subparallèles ou légèrement rétréci entre les hanches, arrondi en arrière ou prolongé en pointe subaiguë, à surface plane ou subconcave; mésosternum un peu transversal, sub- élargi en arrière, en pointe tuberculiforme en avant. Pattes lon-

(1) Gerstaecker, Monogr. Endomych,. p. 61.— Caconæmon, Thomson, Archiv. entom. I, p. 154, Eumonraus, Guérin, Archiv. entom. E, p. 255; Gorham, Eodomy. recit, p. 10,

EUMORPHITES. 91

gues et robustes, cuisses renflées dans leur milieu, jambes grêles et allongées.

Ce type est voisin du précédent par la forme générale du corps, par celle du mésosternum ; il s’en distingue néanmoins avec facilité par le bord postérieur du prosternum qui n’est pas bi-épineux. Dans toutes les espèces connues, les mâles présentent aux élytres, près de la suture et un peu en arrière du milieu, deux longues épines aiguës, dirigées en arrière. Tantôt les cuisses antérieures sont dentées, ainsi que.les jambes des deux dernières paires, tantôt les cuisses:sont iner- mes et toutes les jambes sont élargies et dentées. Chez les femelles, les élytres sont toujours dépourvues d'épines, les cuisses et les jambes, moins allongées et moins robustes, sont inermes.

Les espèces, au nombre de 4 seulement, sont répandues dans les îles de la Sonde. Dans ces derniers temps, M. Gorham a fait connaître deux types remarquables, l’un de Bornéo, l’autre des îles Philip- pines (1).

ENGONIUS.

Gersr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 220 (2).

Tête assez forte, profondément engagée dans le prothorax. Man- dibules épaissies à la base seulement dans leur partie externe, atté- nuées vers le bout qui est légèrement obtus, non fissile et la dent du bord interne rapprochée de l'extrémité. Dernier article des palpes labiaux transversal. Antennes à 3 article un peu plus court que les deux suivants réunis, à massue formée d'articles peu serrés, légèrement séparés les uns des autres. Prothorax quadrangulaire, assez fortement transversal, angles antérieurs courts et obtus, bords latéraux légèrement arrondis, bord postérieur un peu moins large que la base des élytres, ses angles assez marqués. Elytres à base tron- quée carrément, ovalaires-oblongues, peu convexes. Prosternum étroit, prolongé au-delà des hanches, reposant sur le mésosternum par son extrémité tronquée ou arrondie; mésosternum subearré, à peine un peu plus large que long. Pattes assez courtes, cuisses lé- gèrement claviformes, jambes moins allongées que dans les genres précédents.

La forme générale du corps des insectes de cette coupe ressemble à celle des SPATHOMELES, le pronotum est notablement plus large, les mandibules et la massue des antennes ont une structure différente. Quant aux différences sexuelles, elles se trouvent aux jambes ou au dernier segment abdominal; tantôt les jambes antérieures sont den-

(1) Gorham, Endomy. recit. p. 31.

(2) Syn. Euworenus, Guérin-Mén. Archiv. entom. I, p. 239..— Enconus, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 69 ; Gorham, Endom, recit. p. 10.

92 ENDOMYCHIDES.

tées vers l'extrémité, tantôt les antérieures et les moyennes portent une dent vers le milieu du bord interne. On ne connait que 6 à 7 espèces, découvertes dans les îles de la Sonde et à Ceylan. TRYCHERUS.

GEensr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 222 (1).

Tête relativement assez large, fortement engagée dans le protho- rax; mandibules à face externe épaissie seulement à la base, à par- tie antérieure grêle avec l'extrémité légèrement fendue et la dent du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxil- laires allongé, atténué vers l'extrémité et tronqué; celui des labiaux en segment de cercle, deux fois au moins aussi large que long, deux fois plus long que le précédent, mais le débordant peu en largeur; sous-menton assez long, menton à bord antérieur rétréci, réfléchi, à face externe subconcave. Antennes à 3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, à massue très-grêle, composée d'articles un peu séparés et tronqués, arrondie à l’extrémité.—Prothorax trans- versal, parfois deux fois aussi large que long, fortement échancré au bord antérieur avec les angles saillants, moins large que la base des élytres; écusson semi-cireulaire. Elytres oblongues-ovalaires, plus ou moins allongées, peu convexes, à épaules peu saillantes. Pro- sternum étroit, lancéolé et dépassant les hanches en arrière, son ex- trémité reposant sur le mésosternum; celui-ci oblong, notablement plus long que large, de forme subpentagonale, en partie caché par l’arceau précédent. Pattes médiocres, peu robustes, cuisses un peu renflées dans leur milieu et légèrement comprimées.

Dans ce type les mâles ont ordinairement les jambes antérieures dilatées, anguleuses vers l'extrémité, parfois aussi les jambes moyen- nes; chez d'autres, on observe des différences sexuelles dans la mas- sue des antennes ou aux derniers arceaux de l'abdomen.

Cinq espèces de ce genre sont décrites, toutes appartiennent à la côte occidentale de l'Afrique, depuis le Sénégal jusqu’à la Guinée. M. Gorham a décrit une nouvelle espèce, originaire de la première de ces contrées (2).

EUMORPHUS.

Wener, Observat. entom. p. 31 (3). Tète au plus médiocre, fortement engagée dans le prothorax.

(1) Ocenus, Dej. Cat. 2 6d. p. 439. Bauus, Guérin, Archiv. entom. I, p. 262. Tnycuerus, Gerst. Monogr. Endom. p. 79; Gorham, Endom. recitat. p. 10.

(2) Gorham, Endom. recit. p. 33.

(3) Syn. Eunoreuus, Fabr. Syst. El, IL, p. 12; Olivier, Eutomol. VE, p. 1065;

EUMORPHITES. 93

Mandibules à corps large, en lame comprimée, dilatées seulement en dehors vers la base, à bord interne assez largement membraneux et dépourvu de dent, à pointe plus ou moins allongée, toujours brus- quement arquée en dedans. Dernier article des palpes maxillaires linéaire, subcomprimé, tronqué à l'extrémité, et seulement un peu plus long que le précédent; celui des labiaux en carré transversal, trois fois aussi large que long, ne dépassant pas le précédent qui est triangulaire, ni en longueur, ni en largeur; menton fortement rétréci en avant, bord antérieur réfléchi, surface concave. Antennes à 3 article aussi long et parfois plus long que les deux suivants réunis, à massue toujours large, à articles peu serrés. Prothorax en trapèze transversal, rétréci de la base vers le sommet, à bord antérieur plus ou moins profondément échancré avec les angles saillants ; les angles postérieurs droits et aigus ou bien prolongés et spinuleux; à surface peu convexe et ordinairement égale; écusson semi-circulaire. Ely- tres de forme très-variable, tantôt oblongues-ovalaires, tantôt subcir- culaires, à convexité très-faible ou médiocre. Prosternum étroit, un peu élargi et lancéolé entre les hanches, à pointe plus ou moins aiguë reposant sur le mésosternum; celui-ci à peu près aussi long que large, à surface subconcave. Pattes grôles et longues, cuisses un peu renflées et comprimées.

Ce genre est extrêmement remarquable par la grandeur et la beauté des insectes qui le composent. Tous, sauf une espèce, sont ornés de quatre taches disposées par paires et pius ou moins développées, d'une nuance claire sur un fond obscur; ce qui contribue encore à leur donner un aspect tout particulier, c'est l'élargissement du bord latéral des élytres ; cette expansion lamelliforme et plane commence aux épaules, gagne rapidement d’étendue jusqu'au milieu de la lon- gueur des élytres, puis diminue graduellement, ou bien continue à s’élargir jusqu’à l'angle sutural. A part chez quelques individus mâles, lorsque le bord marginal est fortement dilaté, la convexité est faible ; au contraire, celle-ci devient plus forte, lorsque la dilatation latérale n'a pas lieu et que le bord réfléchi des élytres fait à peine saillie.

Les différences sexuelles, parfois très-apparentes, portent sur divers orgaues : le prothorax du mâle est plus large, ses angles postérieurs sont plus saillants, parfois spinuleux ; aux élytres, la dilatation laté- rale est plus prononcée chez le mâle, et dans certaines espèces, la con- vexité du disque prend une forme pyramidale. Au point de vue de la forme des jambes antérieures, les espèces forment deux groupes : dans l’un, se trouvent les espèces à élytres très-dilatées, les jambes sont comme tordues sur leur axe, carénées en dehors, sillonnées en Gerstaccker, Wiegm. Archiv. f. Naturg. XXI, I, p. 225; Guérin-M. Archiv. UE I, p. 240 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 88; Gorham, Endom, recit. p. 11,

94 ENDOMYCHIDES.

dedans et munies d’une dent plus ou moins forte vers le milieu du bord interne; dans l’autre groupe, que constituent les espèces à é6ly- tres oblongues non dilatées, les jambes, toujours chez le mâle, sont droites, minces, non sillonnées et armées vers leur milieu d’une pe- tite dent. Dans les espèces du premier groupe, les jambes moyennes et postérieures ne sont jamais dentées, mais tantôt comprimées et ci- liées, tantôt arrondies et arquées; en général, terminées par une longue épine. Enfin, le dernier segment abdominal est toujours émar- giné chez le mâle et arrondi chez la femelle.

Entre les divers genres de la Tribu actuelle chez lesquels le proster- num déborde les hanches en arrière, celui-ci est le seul chez lequel les mandibules soient allongées, aiguës à leur extrémité et inermes à leur bord interne. Il est bien vrai que ce caractère est d’une observation difficile et appréciable seulement par la dissection des organes buc- caux; en général, cependant, la forme du pronotum, celle des ély- tres et leur coloration permettront de reconnaitre les diverses espèces qui composent cette coupe générique; dans quelques cas douteux seulement, il devient indispensable de se rendre compte de la forme des mandibules..

Toutes les espèces décrites, au nombre de 28, ont 6té découvertes dans les îles de la Sonde, quelques-unes dans les îles Philippines, à Ceylan, dans l'Inde transgangétique. L'ile de Java seule en renferme plus de la moitié. La patrie de l’une des espèces décrites dans ces derniers temps, par M. Gorham, est restée inconnue (1).

PEDANUS. Gersragcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXMI, I, p. 230 (2).

Labre profondément émarginé à son bord libre, Mandibules très- courtes, ovalaires-oblongues, dépourvues de dent à leur bord interne, et de pointe saillante en avant, terminées brusquement par une ex- trémité très-obtuse. Dernier article des palpes maxillaires un peu plus long.et un peu plus grèle que le précédent, largement tronqué; celui des labiaux très-large et court, différant peu du 2.— Menton triangulaire, plan, ses bordsnon réfléchis. Antennes un peu épais- sies, à 4 article développé, aussi long et du double plus gros que le 3, celui-ci à peine aussi long que les deux suivants réunis, Prothorax, toute proportion gardée, très-petit, en carré transversal, de moitié moins large que la base des élytres, à côtés latéraux parallèles, an- gles antérieurs courts, fortement arrondis, un peu dirigés en dehors. Elyties subquadrangulaires oblongues, largement arrondies à l’ex- trémité, peu convexes et à peine déclives en arrière, à bord marginal

(1) Gorham, Endom, recit. p. 38. @) Syn. Euwonvuus, Dej. Cat. 2 éd. p. 438; Guérin, Arch, Ent. I, p. 252: Pepanus, Gerst. Monog. Endom. p. 127.

EUMORPHITES. 95

à peine réfléchi. Prosternum étroit, à bords latéraux parallèles, à extrémité arrondie; mésosternum presque carré, à bord postérieur émarginé avec les angles un peu saillants. Pattes assez robustes, courtes, cuisses subclaviformes, subcomprimées, jambes courtes et droites, tarses à 2 article un peu élargi.

Le S, dans ce genre, se distingue par ses antennes plus longues, ses cuisses plus renflées, ses jambes moyennes dentées en dedans, son dernier segment abdominal émarginé. Les espèces connues, au nombre de 3 seulement et originaires des grandes îles de l’Archipel indien, sont de taille moindre que les Euworruus, dont elles possè- dent néanmoins le système de coloration. Leur caractère différentiel réside dans la forme des mandibules; ses organes sont très-courts, cachés par le labre, dépourvus de dent à leur bord interne, et leur extrémité, au lieu de présenter une pointe plus moins allongée, se termine brusquement par la convergence des bords interne et ex- terne.

ENCYMON.

GERSTAEGRER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 232 (1).

Mandibules très-larges, plus longues, épaissies en dehors à la base, à extrémité grèle, effilée, à dent du bord interne rapprochée du sommet; palpes maxillaires à articles 2, 3, 4 égaux en longueur, épaissis vers l'extrémité, le dernier largement tronqué; lèvre infé- rieure à menton dilaté latéralement en pointes obtuses, rétréci, trian- gulaire en avant, avec ses bords épaissis; dernier article des palpes maxillaires très-large, troisfois aussi long que le précédent.—Antennes grèles, 3 article plus long quelles deux suivants réunis, massue large, raccourcie, dernier article tronqué transversalement, Prothorax étroit à la base, élargi en avant dumilieu, avec les angles antérieurs arrondis et dirigés en. dehors: écusson en triangle obtus. Elytres tès-courtes, à peu près circulaires, très-convexes. Prosternum fortement rétréci à partir du bord antérieur des hanches, linéaire et tranchant entre ces dernières, un peu renflé et saïllant en arrière, profondément enfoncé et reposant sur le mésostérnum; celui-ci plus long que large, étroit entre les hanches, coupé carrément:en arrière, subémarginé de chaque côté, triangulairement élargi, puis atténué en avant, il présente une facette articulaire pour le prosternum. Pattes grêles, cuisses un peu épaissies vers l'extrémité, jambes minces, les postérieures surtout arquées, tarses médiocrement élargis.

La forme générale du corps rappelle un peu celle des espèces du genre CoryNomaLus, aussi bien par leur brièveté que par leur con-

vexité; mais le pronotum ressemble davantage à celui du genre PE- DANUS,

(1) Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 134.

96 ENDOMYCHIDES.

Le Prof. Gerstaecker n’a connu qu'une seule espèce, trouvée à Su- matra. Le Révérend M. Gorham en a fait connaitre trois autres, originaires, l'une des iles Arou, une autre des Moluques, la dernière, de Bornéo.

DIOEDES.

Gensraëcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 231 (1).

Mandibules très-larges et robustes, à extrémité tronquée et la dent du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que le précédent, un peu atténué vers l'extrémité qui est obliquement tronquée; celui des palpes labiaux trois fois aussi large qué long, à peu près semblable au précédent pour la grandeur. Antennes grêles, 3 article au plus aussi long que les deux suivants réunis; à massue étroite. Prothorax à bords la- téraux droits et convergents en avant, fortement infléchi. Elytres sourtes, assez convexes et très-fortement déclives en arrière. Pro- sternum étroit, linéaire, en gouttièce dans son milieu, tronqué entre les hanches antérieures, ne reposant pas sur le mésosternum; celui-ci plus large que long, tronqué carrément en arrière, droit sur les côtés, en pentagone par la convergence en avant des bords latéraux. Pattes plus ou moins allongées, cuisses légèrement comprimées, tarses médiocrement élargis.

Parmi les différents genres qui ont le dernier article des palpes la- biaux distinetement transversal, celui-ci se distingue par la brièveté et la troncature du prosternum, tandis que chez tous les autres, le prosternum se prolonge en arrière au-delà des hanches. Il ne ren- ferme que deux espèces, rapportées de Madagascar.

CYMBACHUS. Gensragcken, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIUL, I, p. 233 (2).

Mandibules longues et grèles, débordant le labre, arquées en fau- cille, à pointe effilée, tronquée au bout, à dent du bord interne rap- prochée de l'extrémité. Mâchoires à lobe interne plus grêle que dans les autres genres, très-atténué ; dernier article des palpes maxil- laires deux fois plus long que le précédent, fortement atténué, pres- que subulé, l'extrême pointe seulement tronquée.— Lèvre inférieure à menton court et large, tronqué carrément en avant, anguleusement dilaté vers la base; languette membraneuse, tronquée en avant, en triangle renversé avec les angles latéraux très-marqués ; palpes à2

(4) Syn. Arcoseæus, Dej. Cat. 6d. p. 439, Eumonraus, Klug, Coleop. v. Madag. p.126. Divepes, Gerst. Mon. Endom, p. 136; Gorham, Endom. recit. p. 13.

(2) Gerst. Monog. Endom. p. 140.

7

CORYNOMALITES. 97

article transversal, deux fois aussi large que long, cupuliforme, le 3 plus long que large, ovalaire, tronqué. Antennes à 3 article plus court que les deux suivants réunis, seulement de moitié plus long que 4, à massue large et très-grande. Prothorax large et court, rétréci en avant, angles antérieurs aigus, peu saillants, dirigés en dedans; écusson en triangle régulier. Elytres à peine plus larges que lon- gues, subcordilormes, très-convexes, très-déclives en arrière. Pro- sternum tronqué entre les hanches, la troncature profondément échan- crée en triangle; mésosternum en pentagone à partie antérieure en pointe saillante et logée entre les hanches antérieures. Pattes médio- cres, cuisses subcomprimées, jambes grêles et droites, tarses étroits.

Quoique les cuisses et les jambes ne soient pas tout-à-fait sem- blables chez le mâle et chez la femelle, les différences sont à peine sensibles; chez le premier, les trochanters antérieurs sont brièvement mucronés, et le premier segment abdominal présente une forte im- pression triangulaire. On ne connaît qu'une seule espèce, originaire de l'ile de Java.

GROUPE II. Corynomalites,

_Mèmes caractères que les Eumorphites, sauf les particularités sui- vantes : Mandibules robustes, longues et larges, triangulairement dilatées à la base du bord externe, à pointe assez longue et recourbée en dedans, bord interne muni d’une dent obtuse sous l'extrémité et d'une lamelle assez large. Palpes labiaux à 2 article court, en croissant, 3 presque carré. Antennes un peu variables, 3 article moins long que les deux suivants réunis. Pronotum relativement peu développé, moins large que les élytres à leur base et de moitié moins large que ces dernières dans leur plus grande largeur; ses angles antérieurs peu prononcés, obtus. Elytres ordinairement aussi larges que longues, très-convexes et presque semi-globuleuses; plus rarement un peu ovalaires et moins fortement bombées. Pro- sternum étroit, tronqué entre les hanches; mésosternum subpenta- gonal. Pattes longues et grêles, dépassant faiblement le contour extérieur du corps.

Les Corynomalites se reconnaissent aisément par la réunion de ces deux caractères : la massue des antennes comprimée, foliacée, et leur forme courte et semi-globuleuse. Les Eumorphites ont les mêmes antennes, mais, dans aucun de leurs genres, la forme n'est aussi courte et aussi convexe.

Une autre particularité qui différencie ce groupe du précédent, s'observe dans la coloration des élytres, Plusieurs types sont ornés de reflets métalliques brillants; d'autres ont ces organes bordés de nuance claire soit au pourtour extérieur, soit en même temps le long de la suture; enfin, quelques espèces sont pourvues de bandes ‘transver-

Coléoptères. Tome XII. 7

98 ENDOMYCHIDES.

sales ou de taches de teinte sombre sur un fond clair. Cette diversité est en opposition à la constance si remarquable de la coloration ou de la sculpture dans les divers genres du groupe des Eumorphites, De plus, cette variation dans la disposition des couleurs ne so re- marque pas seulement d’une espèce à l’autre, mais encore chez les divers individus d’un mème type; ce qui donne lieu à de nombreuses variétés.

Les différences sexuelles, si remarquables. et si tranchées chez les Eumorphites, sont bien amoindries dans le type actuel, et ne consis- tent guère que dans la forme des pattes.

En résumé, les Corynomalites semblent constituer un type diffé- rent, quoique très-rapproché de celui du premier groupe. A ce point de vue, on peut dire que ce sont les Eumorphites du Nouveau-Monde.

Un seul genre : CORYNOMALUS.

CORYNOMALUS. Cuzvrozar, Des, Catal. 3 6d. p.643 (1).

Tète fortement engagée dans le prothorax, médiocre, Labre à peine émarginé à son bord libre; mandibules robustes, épaisses à leur base, brusquement aîténuées à partir du milieu, lamelle mem- braneuse du bord interne assez large, à dent rapprochée du sommet tronqué; mächoires à lobe interne’ très-allongé, très-grèle.et linéaire, l'externe large, sa partie membraneuss dilatée et arrondie ; palpes à 4 article de moitié aussi large que le dernier, 2:et3 subégaux en lon- gueur, 4 de moitié plus long que 3, atténué, presque subulé, l’ex- trêrne pointe-seulement tronquée; lèvre inférieure à menton court et large, anguleusement dilaté sur les-côtés à la base, tronqué carré- ment en avant; languette plus large que longue, échancrée à son bord libre; palpes à 2 article semi-circulaite, 3 presque carré, trans- versal, seulement un peu dilaté en dedans. Antennes variables en longueur, 3 article loujours plus court que les deux suivants réunis, à massue oblongue, tronquée à l'extrémité, à articles très-serrés, comme soudés. Prothorax petit, en carré transversal, de moitié moins large que les élytres, à angles antérieurs courts, larges, arron- dis ou obtus, à surface très-peu convexe et déclive en avant, à bord postérieur sinueux avec des angles aigus; écusson en triangle curvi-

(1) Syn. Enonvzus, Fabricius, Entom. Syst. Supp. p. 101; Schüuherr, Syn. Is. JE, p. 328. Æcivaus, Fabricius, Syst. Eleuth. If, p. 10. Eumonpaus, Olivier, Eutom. VI, p. 1006; Hofmansegg., Wied. Zool. Mag. I, 2, p. T4. Awvrix, De Castelnau, Hist. Nat. des Col: TE, p.522; Guérin-Mén. Archiv. ontom. 1, p. 264. Convnomarus, Erichson, Archiv. £ Naturg. XUIT, Ins. Peruan. p.81; Schomburgk’s, Reis. IL, p. 579; Guérin-Mén. Archiy, entom. I, p. 263; Gerstaccker, Monog. Endom. p. 143; Gorham, Endom. recis. p. 14.

LYCOPERDINITES. 99

ligne. Elytres à peine plus longues que larges, subcirculaires cordiformes, très-convexes et presque subhémisphériques, rarement subdéprimées et plus allongées. Prosternum médiocrement large, linéaire, tronqué ou subémarginé un peu en avant du bord postérieur des hanches; mésosternum subpentagonal, aussi large que long, ou bien plus large et alors obtus en avant, Pattes grêles, plus moins allongées, cuisses comprimées, jambes subélargies vers l'extrémité, tarses grêles, étroits, 2 article un peu plus long et un peu plus large que le précédent. Ù

Les mâles, dans la plupart des espèces, se distinguent des femelles seulement par la conformation des pattes; chez les premiers, les ti- bias de la première paire sont infléchis en dedans vers l'extrémité : ils sont subéchancrés à la paire moyenne et arqués en dedans à la dernière paire. S

Outre un facies général assez caractéristique, les espèces de ce genre se reconnaissent assez facilement à la forme subquadrangu- laire du dernier article des paipes labiaux. La coloration est peu uni- forme, elle varie d'une espèce à l’autre et souvent d’une façon très- remarquable selon les exemplaires d’une seule et même espèce, va- riabilité qui a amené des erreurs nombreuses dans la distinction des espèces.

La Monographie du Prof. Gerstaecker contient la description de 44 espèces. Peu de temps après sa publication, M: Bates a décrit 41 types, dont 7 nouveaux (1), et M. Kirsch (2) en a fait connaître une dernière, ce qui porte à 22 le nombre des espèces actuellement con- nues, Toutes sont originaires de l'Amérique méridionale, seules, elles représentent le groupe des Eumorphites, et s'étendent depuis la Colombie jusqu'aux parties septentrionales du Pérou.

GROUPE III. Lycoperdinites,

Tête de forme variable, tantôt allongée et dégagée du prothorax, tantôt plus large que longue et engagée au-delà du bord postérieur des yeux. Antennes grèles et longues ou plus courtes et plus épais- ses, les huit premiers articles de longueurs relatives très-variables, la massue formée de trois articles assez lâchement articulés, jamais comprimée-foliacée comme dans les groupes précédents; les 9 et 10 articles obconiques ou plus larges que longs, jamais triangulairement prolongés au côté interne. Pronotum transversal ou subquadran- gulaire, ordinairement plus étroit que les élytres. Celles-ci allon- gées ou oblongues-ovalaires; glabres, comme le reste du corps, dans la plupart des genres.—Pattes en général grôles et peu allongées.

(1) Bates, Journal of Entomology. I, p. 158. (2) Kirsch, Berlin. entom. Zeitse. IX, p. 103,

Ron NT LA

e\

100 ENDOMYCHIDES.

Ce groupe est le plus riche en types génériques; il est très-diff- cile d’en rien dire de général et ses caractères sont plutôt négatifs que positifs. Ainsi on les distinguera des Eumorphites et des Cory- nomalites par la structure des antennes, dont la massue n’est jamais comprimée et subfoliacée comme dans ces deux types. Le groupe sui- vant, celui des Epipocites, se distingue également du groupe actuel par la massue des antennes dont les deux premiers articles sont di- latés et aigus à l’angle interne. La forme oblongue-ovalaire ou allon- gée différencie les Lycoperdinites des Stenotarsites, cette forme est arrondie ou brièvement ovalaire. Quant aux autres groupes de la Famille, on trouve, pour établir la distinction, des différences orga- niques plus importantes.

Les espèces sont des insectes de petite ou de moyenne taille; cette cause, jointe à leur genre de vie, oppose à la découverte des types des difficultés de plus d’un genre; il est probable que l'avenir nous réserve de nombreuses acquisitions, et il deviendra possible peut-être de subdiviser ce groupe, qui paraît formé d’éléments hétérogènes. Quoi qu’il en soit, le nombre des espèces connues est actuellement de 75, réparties en 18 genres ; toutes les contrées du globe en ont quelques représentants, et la seule chose digne d’être mentionnée, c'est le petit nombre des espèces qu'ont produit jusqu’à ce jour les contrées de l'Amérique méridionale, tandis qu’elles sont si riches en espèces des groupes suivants.

Les différences sexuelles, sans être aussi prononcées que chez les Eumorphites, n’en existent pas moins; sans parler des diverses par- ties du corps sur lesquelles ces différences peuvent porter, soit pattes ou anteñnes, soit pronotums ou élytres, il est utile de faire remarquer que chez les mâles des différents genres, l'abdomen se compose de’six arceaux en dessous; il y a peu d’exceptions, et, lorsque ce caractère existe, on peut immédiatement en conclure que la forme n'appar- tient ni au groupe des Eumorphites, ni à celui des Corynomailites. Ce caractère distinctif perd sa valeur à l'égard des groupes qui sui- vent.

En nous aidant du travail du Prof, Gerstaecker, nous avons élaboré le tableau analytique des nombreux genres de ce groupe :

À. Prosternum ne dépassant pas les hanches en arrière. B. Hanches séparées par le prosternum. C. Prosternura assez large, déprimé. D. Dernier article des palpes labiaux arqué. Acinaces. D'. _ ovalaire, Perrisia. C’. Prosternum étroit, caréné; dernier article des palpes Jabiaux transversal. E. Antennes à 8 article au moins égal à 7; tarses à 2 ar- ticle transversal. Indalmus.

LYCOPERDINITES.

E’. Antennes à 8 article moins large que 7; tarses à 2 ar- ticle oblong.

B’. Hanches antérieures contiguës.

F. Antennes à articles 4-8 oblongs.

G. Pronotum échancré au sommet, angles antérieurs prolongés.

H. Mandibules à dent interne nulle, Palpes labiaux à dernier article transversal. Languette à lobes latéraux tronqués.

HW”. Mandibules à dent interne subapicale ; palpes labiaux à dernier article ovalaire; languette à lobes laté- raux acuminés.

G’. Pronotum à bord antérieur tronqué.

I. Antennes allongées, filiformes. Labre profondément sinué ; palpes labiaux à dernier article transversal.

V’. Antennes assez courtes; labre tronqué ; palpes lablaux à dernier article ovälaire,

F’. Antennes à articles 4-8 courts, subglobuleux.

K. Antennes à massue formée peu à peu, son premier ar- ticle étroit.

K’. Antennes à massue brusque, ses articles transversaux.

A’. Prosternum prolongé au-delà des hanches et s’ap- puyant sur le mésosternum,

L. Crochets dos tarses dentés à la base.

L, non dentés à la base.

M. Pronotum subtronqué au sommet,

M’. échancré en are de cercle au sommet,

N. Offrant un sillon longitudinal parallèle au

bord latéral,

0. Antennes à 9 article très-renfié, plus gros que chacun des suivants.

P. Angles postérieurs du pronotum prolongés.

aigus, non prolongés.

0’. Antennes à 9 et 40 articles subégaux.

N. Pronotum dépourvu de sillon longitudinal parallèle au bord externe.

(. Sillons longitudinaux profonds et atteignant à pou près le milieu du disque.

Q’. Sillons longitudinaux réduits à des fossettes oblon- gues.

R. Massue des antennes à dernier article aussi long que les deux précédents réunis.

R’. Massue des antennes à dernier article moins long que les deux précédents réunis.

*

P. _ _

101

Mycella.

Ancylopus.

Dapsa.

Phalantha.

Daulis.

Lycoperdina. Hylaia.

Aphorista.

Saula.

Rhabduchus. Danae. Coniopoda.

Mycelina.

Polymus.

Helivbletus.

TN PR

102 ENDOMYCHIDES.

ACINACES, Gensragcrern, Monogr. Endomych. p. 1178 (1).

Tête médiocre, un peu plus forte que dans les genres voisins, Labre très-légèrement émarginé ; mandibules robustes, convexes en dehors et dilatées, épaissies vers la base, à pointe courte accompagnée d’une dent au bord interne, à face inférieure concave; mâchoires à lobe externe très-long, attenué vers l'extrémité, sa moitié basilaire cornée, l'autre moitié membraneuse et. pubescente, lobe interne court, linéaire, corné, obliquement tronqué, cilié en dedans; palpes très- longs, filiformes, 4 article court, 2 arqué, 3 obconique, 4 subfusiforme, aciculé, de moitié plus long quele précédent; lèvre inférieure à men- ton transversal, arrondi en avant, rétréci en arrière, à languette for- tement cordiforme; palpes à 2 article très-large, arqué, falciforme, à pointe externe, 3 deux fois aussi long que large à la base, très-aci- culé, arqué avec la convexité en dedans, la concavité en dehors. Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article ren- flé à l'extrémité, 3 de moitié plus long que 4; lès suivants oblongs, diminuant graduellement de longueur; massue étroite, à articles là- chement unis, le dernier subquadrangulaire, échaneré à son bord libre. Prothorax court, assez large, rétréci en avant, tous les an- gles subaigus, à surface peu convexe, le sillon basilaire effacé, les latéraux profonds ; écusson semi-elliptique. Elytres ovalaires, un peu plus Jongues que larges, assez convexes, atténuées vers l'angle sutural qui est saillant. Prosternum plan, rétréci en arrière et tron- qué entre les hänches; mésosternum court, un peu plus large que long, subpentagonal, marginé sur les côtés et en avant, impressionné de chaque côté pour loger Les hanches antérieures. Pattes courtes, cuisses un peu reuflées, tibias droits, grêles; tarses subdilatés.

Les espèces de ce genre ressemblent, dans leur forme générale, à des Coccinelles de taille moyenne ; elles sont originaires des contrées. équatoriales de l'Amérique du Sud et au nombre de trois. On n'a pas observé de différences sexuelles. Comme coupe générique, ce type est

parfaitoment caractérisé par la forme des palpes labiaux et des deux premiers arceaux thoraciques.

PERRISIA. De Manseuz, Abeille, t. V, p. 113,

Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. Labre court, transversal, subsinué à son bord libre; mandibules débordaat le labre; mâchoires visibles en dehors du menton, à palpes assez longs,

(4) Syn. Corvnomazus, Dej. Cat. éd. p. 468.

LYCOPERDINITES. 103

À article petit, 2 allongé, renflé au bout, 3 court, en cône tronqué, 4 en ovale beaucoup plus long} menton transversal, tronqué en avant; dernier article des palpes labiaux ovalaire. Antennés assez ro- bustes, mesurant la moitié du corps, À article arrondi, 2 et 3 obco- niques, subégaux, 4-8 moniliformes, 9-10 plus larges que longs, di- latés en dedans, 11 subarrondi. Pronotum transversal, légèrement rétréci de la base au sommet, angles antérieurs arrondis, les posté- rieurs acuminés; Surface un peu convexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal et de sillons longitudinaux, atteignant le tiers de la longueur; écusson plan, en cercle. —Elytres brièvement ovalaires, convexes, un peu plus larges que le pronotum, offrant leur plus grande largeur au tiers antérieur, subatténuées en arrière avec Fangle su- tural obtus: Abdomen formé en dessous 5 arceaux.— Proster- num fort saillant entre les hanches antérieures, ne les dépassant pas, bordé et élargi en arrière, appuyé sur le mésosternum; celui-ci plus

long que large. Pattes médiocres; cuisses subclaviformes, tibias élargis en triangle.

Le type de ce genre est un petit insecte, originaire de Bône en Al- gérie, et communiqué à l’auteur du genre par M. Pervis ; il est ovale- oblong, convexe, lisse, luisant, noir de poix àvec la tête, les antennes et les pattes d’un rouge ferrugineux; les parties supérieures sont re- couvertes de petits poils jaunâtres.

I se distingue des Lycoperpiva par son prosternum saillant entre les hanches, des Mvcerina par cette mème partie non saillante au- delà des hanches, par son mésosteraum plus long que large, et par ses antennes dont les 2 et 3 articles sont subégaux.

INDALMUS,. GensraEckER, Monogr. Endom. p. 185 (1).

Labre légèrement émarginé; mandibules épaissies à la base, à . pointe effilée, à dent du bord interne petite, aiguë, rapprochée de la pointe ; mâchoires à lobe externe allongé, atténué, pubescent, l'in- terne étroit, cilié à l'extrémité et en dessous muni de trois longues soies; palpes à dernier article atténué, aciculé, tronqué seulement à l’extrème pointe; lèvre inférieure à menton subéchancré à sa base, dilaté latéralement, prolongé en avant au-delà de la languette, atténué et à pointe mousse; languette membraneuse, très-courte, échancrée, ses lobes latéraux tronqués obliquement et ciliés, palpes à dernier article plus large que lung, le précédent très-court. An- tennes grêles, plus longues que la moitié du corps, 4 article gros,

(1) Syn. Eunoruvs, Latreille, Gen. Crust. et [ns. IN, p. 72; Olivier, Entomol. VI, p. 1066; Guérin, Archiv. entom. I, p. 251. Darsa, Latreille, Règ. Anim. “éd, V, p.159, Invaumus, Gorham, Endom. recit, p. 16.

_— Lt .. 4 ai EE a LA

104 ENDOMYCHIDES.

renflé, 3 presque égal aux deux suivants réunis, massue longue et grêle, lâche, dernier article transversalement tronqué. Prothorax en carré transversal, à surface relevée en coussinet sur le disque, sil- lons bien marqués. Ecusson semi-circulaire. Elytres ovalaires, leur plus grande largeur située en arrière du milieu. Prosternum linéaire, caréné, tronqué au niveau du bord postérieur des hanches et contigu seulement au mésosternum; celui-ci de forme subpenta- gonale arrondie. Pattes assez allongées, cuisses subclaviformes, jambes grêles, tarses subdilatés, 2 article plus large que long.

On observe ici de légères différences sexuelles : les antennes du mâle sont plus longues, leur massue plus large; les jambes de la pre- mière paire, souvent aussi celles de la 2%, sont dentées à leur bord interne. Voisin pour la forme générale et la coloration des genres Eu- MORPHUS et PEDANUS, le type actuel s'en distingue par les articles de la massue lâchement unis, par la forme linéaire et carénée du pro- sternum qui ne repose pas sur l’arceau suivant, mais lui est seule- ment contigu.

Quatre espèces sont connues ; deux d’entr’elles sont décrites dans la Monographie des Endomychides, une troisième, de l'Afrique australe, a été décrite par l’auteur de cet ouvrage (1); la dernière, originaire de l'île Timor, est due à M. Gorham (2).

MYCELLA.

Tête oblongue, terminée en avant par un petit museau quadran- gulaire, obtus. Epistome tronqué obliquement de chaque côté à son bord antérieur, anguleux au milieu; labre dilaté, subbilobé, densé- ment cilié; mandibules longues, falciformes; palpes maxillaires al- longés, 1 article court, 2 allongé, cylindrique, 3 à peu près aussi long, obconique, 4 cylindroïde, légèrement atténué au bout et largement tronqué; lèvre inférieure à menton transversal, tronqué en avant; palpes latéraux courts, épais, 2 article cupuliforme, 3 fortement trans- versal et largement tronqué. Antennes grèles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 articie allongé, claviforme, 2 court, obco- nique, 3 de la longueur du premier, deux fois plus long que 2 et mesurant à peu près la longueur des deux suivants réunis, 4-8 sub- égaux en longueur, 8 plus grêle que le précédent, 9-11 formant une massue jàâche, progressive, son 4 article oblong, triangulaire, le 2 plus court, plus large, le 3 subquadrangulaire, à angles arrondis, plus court que les deux précédents réunis. Pronotum en carré trans- versal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur échancré en are de cercle, bords latéraux presque droits,subconvergents au sommet,

(1) Gerstaecker, Monogr. Endom. Supp. p. 410. (2) Gorham, Endomyc. recitat. p. 40.

LYCOPERDINITES. 105

fortement marginés; surface peu convexe, ornée d’un sillon basilaire continu, en s’affaiblissant jusqu'aux angles postérieurs, et de sillons longitudinaux profonds et atteignant à peu près le milieu de la lon- gueur totale; écusson semi-ciroulaire. Elytres ovalaires-oblongues, glabres comme le reste du corps, submarginées au milieu, angle su- tural aigu; surface peu convexe, confusément ponctuée. Proster- num très-étroit, cariniforme, tronqué entre les hanches; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur creusé d’une fossette transversale, partagée en deux parties par une carène Jongi- tudinale, continue sur une partie de la face inférieure du mésoster- num.— Abdomen à 1 segmont aussi long que les trois suivants réunis, le 5 ou dernier à bord postérieur échancré dans son milieu, arrondi de chaque côté, sa surface ornée, vis-à-vis de l’échancrure, d’un petit tubercule pointu. Pattes grêles et longues, cuisses renflées et subarquées à leur bord externe; tibias grèles, les moyens arqués sur le bord interne, les postérieurs moins; tarses à 1 et 2 articles en triangles oblongs, subégaux, 3 aussi long que les 2 premiers réunis, dilaté à sa pointe et terminé par des crochets simples.

Par la structure du prosternum, ce type rappelle le genre INpaz- mus; en effet, le prosternum, en forme de carène, sépare légèrement les hanches et ne les dépasse pas en arrière ; néanmoins, il s’en éloi- gone par un ensemble de caractères important; le huitième article des antennes est moins dilaté que le précédent, la massue est autre- ment faite; le prosternum et le mésosternum présentent plusieurs différences, les tibias sont légèrement couxbés; le deuxième article des tarses est allongé et non pas transversal à tous les tarses comme chez les INDALMUS.

L'exemplaire que nous avons eu sous les yeux est probablement une femelle; c'est un insecte de moyenne taille et propre à l'Australie, il a été rapporté de Rockhampton (1).

ANCYLOPUS. CuevroLar, DEJEAN, Cafal. 3e 6d. p. 463 (2).

Tête médiocre, oblongue, assez dégagée du prothorax., Organes buccaux semblables à ceux du genre précédent, sauf les particulari-

(1) Mycella lineella. Oblonga, nitida, piceo-brunnea; elytris vitta longi- tudinali, utrinque abbreviata, puneto humerali, epipleurisque flavo-brunneis. Long, 7 mil.

(2) Syn. Ennomyeaus, Olivier, Entom. VI, p. 1073; Percheron, Genera d. Insectes, liv. 5, 2, pl. 49. Euwonraus, Wiedeman, Zool. Mag. If, 4, p. 78. AveyLopus, Costa, Faun. du Reg. di Napoli, Endom. p. 14; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 188; Redtenbacher, Faun. Austr. éd. p.957; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 275 ; De Marseul, Abeille, V, p. 68; Gorham, Endom, recit. p. 16.

..

106 ENDOMYCHIDES.

tés suivantes : mandibules dépourvues de dent à leur bord interne; menton tronqué carrétnent en avant, laissant la languette à décou- vert; bord antérieur de celle-ci plus profondément échancré en demi- ceréle; palpes Tabïaux à 2 article moins raccourci; le dernier des pälpes maxillaires moins atténué. Antennes mésurant à péu près la moitié de la longuëut du corps, 4 article très-renflé, 2 subglobu- leux, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 ditaintant grü- duellement de longueur, 9 oblong, obconiqué, 10 transversal, 41 épaissi, ovalaire et obtus, les trois derniers formant une massue lâche et assez grèle. Prothorax en carré transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux légèrement dilatés et arrondis én avant du milieu, à surface médiocrement convexe, ornée de sillons longitudinaux et transverses bien marqués ; écusson plus large que long, à bord postérieur obtusément arrondi. Elytres ovalaires- oblongues, arrondies à l’extrémité, légèrement dilatées au-delà du milieu. ‘— Prostérnum nul entre les hanches antérieures qui sont contiguës; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur sinué de chaque côté, Subtuberculeux au milieu. Pattes assez longues et grêles, cuisses subfusiformes, arquées en dedans;

tibias droits; tarses peu dilatés.

Ce genre se compose d'insectes de forme élégante, rappelant de Join la taille, le contour et le système de coloration du Callistes lu- natus. On observe quelques légères différences sexuelles ; ainsi, d'or- dinaire, les mâles ont des tibias antérieurs dentés en dedans vers le milieu de leur longueur. A ce caractère s’en ajoutent d’autres un peu variables selon les espèces : ainsi, dans la plus répandue, l’Ancylo- pus melanocephalus, les tibias moyens sont également subdentés, les cuisses sont notablement plus arquées que chez la femelle; par contre, celle-ci offre, sur la convexité du pronotum, des sillons qui ne se re- trouvent pas chez le mâle.

On connaît actuellement 5 espècés, quatre sont indiquées dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, la dernière a été décrite par le R. Gorham. Trois d'entre elles ont été découvertes sur la côte occi- dentale du continent africain , une quatrième à l'extrémité australe de cette partie du monde; la dernière possède une aire de distribu- tion très-6tendue ; elle a été trouvée en Sicile et au cap de Bonne- Espérance ; de elle s’étend aux Indes orientales, à Psy à Java et jusqu'au Japon.

DAPSA.

Larrrizce, Règn. Anim. 2e 6d, t. V, p. 159 (1). Tète assez forte, engagée dans le prothorax seulement jusqu'au

(1) Syn. Enromvenus, Germar, Faun. Ins,. Europ. DT, .p 8. Puyrana et Daesa, Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécurip, p. 23. Darsa, Zieg. in Dej. Gat.

LYCOPERDINITES. 107

bord postérieur des yeux. Labre subémarginé; mandibules larges, presque quadrangulaires, avec une pointe longue, effilée, et au-des- sous de celle-ci, au bord interne, une petite dent; mâchoires à lobe interne longuement atténué, cilié sur les deux tiers du bord interne et muni, en dessous des cils, de trois longues soies; palpes à dernier article en ovale allongé, tronqué seulement à l'extrême pointe; lèvre inférieure à menton en carré transversal, deux fois aussi large que long; languette coriace, très-profondément échancrée et presque à angle droit à son bord antérieur, ses lobes latéraux membraneux et aigus; palpes à 2 article cupuliforme, le 3 pyriforme renversé et tron- qué.— Antennes mesurant en longueur la moitié du corps, 1 article assez gros, 3 un peu moins long que les deux suivants réunis, la mas- sue peu marquée, formée de 3 articles peu dilatés, lâchement unis entre eux, le dernier en ovale court, acuminé. Prothorax un peu plus large que long, subdilaté en avant, rétréci vers la base, à surface assez convexe, ornée de sillons longitudinaux profonds, d'un sillon transversal peu distinct et très-rapproché de la base, à bord antérieur subsinueux, à peine échancré; écusson court, semi-circulaire. Ely- tres ovalaires-oblongues, bords latéraux convexes-arrondis, extrémité obtuse, surface régulièrement et médiocrement convexe. Proster- num nul entre les hanches qui sont contiguës et très-saillantes ; mé- sosternum très-étroit, linéaire, subcaréné en avant. Pattes courtes, robustes, cuisses épaissies vers l'extrémité, jambes subdilatées, tarses étroits, 2 et 3 articles plus longs que larges.

Chez le mâle, les jambes antérieures sont armées d’une petite dent à leur bord interne un peu au-delà du milieu; les jambes moyennes et les postérieures sont plus longues et plus arquées.

Parmi les coupes génériques chez lesquelles les hanches antérieures sont contiguës, le genre Dapsa se distingue par les articles 4-8 des antennes qui sont oblongs, par les angles antérieurs du pronotum qui sont prolongés, et par le dernier article des palpes labiaux qui est ovalaire, pyriforme.

Les espèces de ce genre, au nombre de 41, sont très-semblables entre elles pour la taille, la forme et la couleur; elles vivent dans le sud de l'Europe et dans les contrées voisines de l'Afrique et de l'Asie. Aux types décrits dans les Monographies de MM. Gerstaecker et de Marseu}, il faut ajouter le D. spinicollis Fairmaire, du Maroc, et D. inornata, Gorham, de Beyrouth.

2% éd, p. 440; Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 316; Redtenbacher, Faun, Austr, p. 388; Gerstaecker, Monogr. Endomych, p. 196; Fairmaire, Gen.

Col. Europ. IV, p. 215; Marseul, Abeille, V, p.99; Gorham, Eudom. recit. p. 17.

108 ENDOMYCHIDES,

PHALANTHA. GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 202.

Tète courte et large, non engagée dans le corselet ; labre très-large, profondément émarginé ; mandibules très-larges, convexes en dehors, en lamelles minces, translucides, concaves en dessous, à extrémité courte, obtuse, avec une petite dent au bord interne près du sommet; mâchoires à lobes normaux ; palpes à 2 article allongé, grêle, 3 ob- conique, de moitié moins long, 4 un peu plus allongé, tronqué dans sa partie la plus large; lèvre inférieure à menton large, court, angu- leusement dilaté sur les côtés, rétréci en pointe en avant, à languette coriace, très-dilatée en avant, à lobes latéraux obliquement tronqués; à palpes à 2 et 3 articles transversaux, le 2 très-court, 3 en segment de cercle largement tronqué. Yeux saillants. Antennes longues et grèles, filiformes, 1 article épais, très-allongé, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 3 un peu plus long que le suivant, #8 oblongs, 9-10 à peine un peu plus larges que les précédents, 41 très- grand, dilaté, tronqué à l'extrémité. Prothorax presque deux fois aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet, bords latéraux anguleusement dilatés en avant du milieu; à sillons du pronotum presque effacés ; écusson court, semi-circulaire. Ely- tres oblongues, dilatées dans leur milieu, fortement atténuées en ar- rière. Prosternum nul entre les hanches antérieures qui sont peu saillantes; mésosternum très-étroit, linéaire. Pattes assez longues; cuisses un peu allongées, subclaviformes; tibias étroits, linéaires; tarses à articles 4 et 2 largement cordiformes.

Le type de ce genre a été découvert en Colombie. C'est un petit insecte d’un testacé pâle, mesurant au plus 2 1/2 lignes, assez ana- logue aux Dapsa pour la forme générale. Le mâle se reconnaît à ses jambes antérieures dentées et à l'abdomen composé de six segments. Une seconde espèce a été depuis peu décrite par le R. H. S. Gor- ham (1); elle avait été rapportée des bords de l’Amazone par le cé- lèbre voyageur H. W. Bates.

DAULIS.

Ertcuson, Beitrag. sur Insektenfaun. von Van Diem. p. 2M (2).

Tête courte et large, dégagée du prothorax. Labre transversal, non échancré en avant; mandibules larges, presque cireulaires, à pointe très-courte, pas de dent au bord interne; mâchoires à lobe externe arrondi à l'extrémité, densément pubescent; lobe interne

(1) Gorham, Endomyc. recit. p. 43. (2) Erichson, in Wiegm. Archiv. f. Naturg. VII, 1, p. 242; Gerstaecker, Monogr. Endom, p. 205; Gorham, Endom. recit. p. 17,

LYCOPERDINITES. 109

faiblement cilié et muni en dessous des cils de deux longues soies : palpes à 2 et 3 articles subégaux, 4 de moitié plus long, subeylin- drique, largement tronqué ; lèvre inférieure à menton dilaté trans- versalement, tronqué en avant; languette fortement échancrée en avant, lobes latéraux étroits, tronqués, ciliés, palpes à 2 article deux fois plus large que long, 3 grand, brièvement ovalaire, à pointe tron- quée et à bord interne cilié. Antennes moins longues que la moitié du corps, article 4 épais, 2 également un peu épaissi, à peine moins long que 3, 4-8 un peu oblongs, 9-11 subdilatés, le dernier ovalaire, acuminé. Prothorax petit, deux fois aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet, dilaté latéralement en avant du milieu. Écusson triangulaire. Elytres plus larges que le pro- notum à la base, dilatées jusqu’au milieu de leur longueur, rétrécies et subtronquées vers l'extrémité, à surface revêtue de petits poils squammiformes. Prosternum nul entre les hanches ; mésosternum linéaire, étroit. Pattes courtes, cuisses épaisses, jambes grôles, tarses à 1 article étroit, 2 plus long que large, subdilaté à son extré- mité.

Les différences sexuelles restent encore douteuses. On ne connaît qu'une seule espèce, de Van-Diemen; c'est un petit insecte long de 11/4 ligne, d’un testacé pâle et pubescent.

LYCOPERDINA. LaTReiLLE, Gener. Crust. et Ins. III, p. 73 (1).

Tête médiocre, engagée dans le prothorax. Labre court, sub- émarginé; mandibules oblongues, à pointe courte, à dent du bord interne rapprochée du sommet; mâchoires à lobe externe allongé, acuminé, cilié; l'interne de moitié plus petit, subobtus à l'extrémité, cilié et muni de 5 à 6 longues scies raides; palpes à 2 article un peu plus long que 3, 4 aciculé; lèvre inférieure à menton transversal, sinué au milieu du bord antérieur, arrondi latéralement; languette anguleusement échancrée au bord antérieur, avec ses lobes arrondis et ciliés en dedans; palpes à 2 article cupuliforme, 3 obovale, tron- quê. Antennes au moins aussi longues que la moitié du GOrPS,. ro- bustes, pubescentes, 4 article renflé, arqué, 2-3 subeylindriques, ob-

(1) Syn. Sirpua, Linnée, Syst. Nat. éd. XIII, p. 573, 26. Tenesnio, Mars- ham, Entom. Brit. I, p. 478, 11. Gazentea, Fabricins, Entom. Syst. 4,2, p. 20, 33. Ennouycuus, Paykull, Faun. Suec. IL, p. 115, 3; Olivier, Entom, VL, p.1074, 5 ; Fabricius, Syst. Eleuth. 1, p. 503, 4; Latreille, Règ. Anim. V, P. 160. Euwonpuus, Say, Journ. Acad, Sc. nat. of Phil. V, p. 303. Epr- Focus; Melsheimer, Cat. of Col. of United States, p. 132 -— Lycopennina et GoLcra, Mulsant, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 47 et 20. Lycopenpina, Gyllenhall, Dejean, Guérin-Mén., Redtenbacher, Le Conte, Gerstaecker, Monogr. Endomyc. p. 208; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 276; Murseul, Abeille, V, p. 88; Gorham, Endom, rocit. p. 48.

dd " nd à.

410 ENDEMYCHIDES. coniques, 4-8 courts, subtransversaux, 9-11 dilatés en massue peu distincte, le dernier tronqué au bout. Prothorax un peu transversal, dilaté, arrondi en avant, rétréci vers la base; à bord antérieur échan- cré et bisinué, à surface convexe au milieu, les trois sillons assez marqués. Ecusson variable, transversal ou arrondi. Elytres ovales, convexes, plus larges à a base que le prothorax, tantôt acu- minées vers l'extrémité, tantôt plus largement arrondies. Proster- num nul entre les hanches; mésosternum en carène étroite, pou sail- lante, échancrée en arrière pour recevoir une pointe du métasternum, Pattes robustes, assez longues, cuisses subelaviformes, jambes sub- élargies, tarses étroits, 4 article long, 2 plus court.

M. Mulsant a divisé les LyYcoPERDINA en deux genres, que M. Gers- taecker a rejetés: Sans reconnaître les affinités nombreuses qui exis- tent entre les deux types sur lequels M. Mulsant a fondé ses deux divisions, nous croyons cependant qu'il y a des différences suffisantes pour motiver une distinction plus nette que celle de Îa formation de deux groupes dans le genre LyCoPERDINA; nous avons en diverses circonstances reconnu l'utilité du Sous-genre, et dans le cas actuel, il nous paraît admissible; le Sous-genre a l'avantage de ne pas dé- truire les affinités que des espèces peuvent avoir entre elles, et néan- moins il indique qu’elles présentent des différences relativement im- portantes et souvent communes à plusieurs espèces.

Les LycoPenpina ont des représentants dans les deux Mondes. On convaît une espèce de l’Amérique boréale. Les autres sont largement disséminées dans l’Ancien continent, en Europe, en Algérie, au Cap, à Ceylan, dans la Chine, au Japon, dans la Sibérie; comme on le voit, l’A- mérique méridionale et l'Australie en sont dépourvues jusqu’à ce jour. Onze espèces ont été décrites; on peut les ranger dans les deux Sous- genres suivants :

Sous-GENRE. GOLGIA.

Muxsanr, Hist. natur. des Col. Sécur. p. 11.

Mandibules munies d’une petite dent en dessous de la pointe, Antennes à 3 articie de moitié plus long que 2, massue bien distincte, Elytres régulièrement ovalaires, largement arrondies en arrière. Tibias antérieurs munis d’une dent ou d’une saillie dentiforme vers le milieu du bord interne.

Cette première division a pour type la L. succincta de Linnée; parmi les espèces que nous avons sous les yeux, on peut y joindre les L. ferruginea, mandarinea, dux ; et d’après M. Gerstaecker, la L. pallida.

Sous-GENRE. LYCOPERDINA.

Mandibules dépourvues de dent au bord interne, à extrémité simple. Antennes à 2 et 3 articles subégaux en longueur, massue pou dis-

LYCOPERDINITES. 411

tincte. Elytres rétrécies en arrière, subacuminées, déprimées à la base et à la suture. Tibias antérieurs sens dent ni saillie au bord interne, les postérieurs arqués et pubescents chez le mâle.

Nous n'avons sous les yeux que deux espèces appartenant à cette subdivision, L, bovistæ et L. validicornis. D'après M. Gerstaecker, la L, sericea devrait y être ajoutée.

Les caractères sexuels sont différents dans les deux Sous-genres : chez les Gozcla, les tibias antérieurs du mâle sont armés d’une dent vers le milieu du bord interne, et les tibias moyens portent une échan- crure à ce même bord; la femelle du même type a les tibias moyens simples; mais les antérieurs portent un renflement médian et plus ou moins pubescent. Chez les Lycopenniva proprement dites, les tibias antérieurs sont simples dans les deux sexes, seulement chez le mâle, les tibias postérieurs paraissent plus arqués et pubescents à leur bord interne.

En outre, les antennes, les mandibules présentent quelques détails de structure différents dans l’un et l’autre type. Les élytres surtout sont en quelque sorte caractéristiques ; chez les Gorcra, elles. sont assez régulièrement ovalaires, largement arrondies à l'extrémité, leur convexité est uniforme, Dans l’autre type, les élytres présentent leur plus grande largeur vers le tiers antérieur, de ce point, elles se ré- trécissent modérément vers la base et plus fortement vers l'extrémité postérieure, qui est en quelque sorte acuminée. On observe de plus une forte dépression qui se prolonge le long de la suture jusque vers la pointe; en même temps, le pronotum est plus rétréci vers, la base, de sorte que le contour général du corps est bien moins régulier que chez les Gozra.

HYLATA,

Cnevrozar, Des. Catal. 6d. p. 464 (1).

Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux. Labre court, émarginé; mandibules grandes, très-larges, coudées et terminées par. une longue pointe aiguë, munies vers la base d’une petite dent pointue; mâchoires à lobe externe un peu plus long que large, arrondi au bout, l'interne de moitié plus court, grêle, obliquement tronqué ; palpes dépassant longuement les ‘lobes, à der- nier article long, aciculé ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, tronqué en avant, les angles latéraux légèrement saillants, à palpes à 2 article court, cupuliforme, 3 épais, subeylindrique, un peu plus long que large, tronqué au bout. Antennes robustes, 4 article allongé,

(1) Syn. Lycorenvins, Dahl. Coleop. Verz. p. 80; Gerrar, Faun. Insec. Europ. XXI, pl. 18. Cenamis, Gerstaecker, Monogr. Endomyc. p. 220 ; Fair- maire, Gen. Coleopt. Eurüp. IV, p. 276.— HyLais, Redtenbacher, Faun. Austr. éd, p, 960; Do Marseul, Abeille, V, p. 116; Gorham, Endomyc. recit. p. 18.

Be.

142 ENDOMYCHIDES.

épaissi, 2 et 3 subégaux, obconiques, 4-8 moniliformes, 9-11 dilatés, formant une massue bien distincte, lâche, 9 en carré un peu plus large que long, 40 de même forme, plus court, 41 arrondi, subtron- qué au bout. Pronotum subquadrangulaire, transversal, légère- ment rétréci vers la base et aussi large que les élytres, bords Jatéraux finement en scie, subdilatés en avant; surface convexe sur le disque, ornée à la base d’un sillon transversal, terminé de chaque côté dans une profonde strie longitudinale occupant au moins le tiers de la lon- gueur; écusson semi-circulaire. Elytres oblongues, offrant leur plus grande largeur au tiers antérieur, rétrécies et subacuminées en arrière, pubescentes comme les autres parties du corps. Proster- num indistinct, hanches antérieures contiguës; mésosternum étroit, ‘en carène mince et tranchante, échancré à sa base pour recevoir le métasternum. Pattes médiocres, cuisses un peu renflées vers l'extré- mité ; tibias simples; tarses à À article un peu plus long que le suivant.

Ce genre a été créé par M. Chevrolat pour un petit insecte, décrit primitivement par Dahl, et retrouvé dans la forêt de Fontainebleau. Comme type générique, il se rapproche, par sa forme générale, des Lrugsres, des LycoPernina, des Dapsa; il se distingue néanmoins de ces trois genres par la forme étroite et carénée du mésosternum; en outre, il s'éloigne des Leresres par les premiers articles de ses tarses qui sont bilobés; des LycoperDiNA par la massue des antennes brus- quement formée, entin des Dapsa par la forme des élytres qui sont rétrécies et subacuminées en arrière.

A l'espèce de Dahl, qui se trouve en Styrie et en France, il faut en ajouter une seconde, découverte à Batoum, en Turquie d'Asie.

APHORISTA. Gonuam, Endomyc. recit. p. 41 (1).

Téète médiocre, fortement engagée dans le prothorax. Labre court, émarginé à son bord libre; mandibules assez grandes, oblon- gues, arquées à l'extrémité, larges à la base au côté externe, subcon- caves eh dessous; palpes maxillaires à 2 et 3 articles obconiques, sub- égaux, le dernier conique, atténué vers l'extrémité, faiblement tron- qué ; lèvre inférieure à menton transversal, subhexagonal; languette large, subémarginée; palpes à dernier article subquadrangulaire, largement tronqué. Antennes grèles, longues, mesurant un peu plus de la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, subépaissi, 2 obeonique, 3 très-long, aussi long que les deux suivants réunis, @t plus long que les deux premiers, 4-8 suhégaux, chconiques, les trois

(1) Syn. Erwocus, Le Conte, Proc. of the Ac. Nat. Sc. of Phil. VI, p. 908. Mycenma, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 239; Horn, Trans. Aw, Ent. Soc, 1870, p. 96,

LYCOPERDINITES. 413

derniers formant une massue distincte, lâche, 9 et 40 triangulaires, égaux, 11 semi-ovalaire, obliquement tronqué. Pronotum forte- ment transversal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur profondément échancré en arc de cercle, les latéraux légèrement ré- trécis de la base au sommet, surface relevée sur les côtés latéraux, ornée de sillons profonds, un transversal basilaire, deux longitudi- naux, prolongés au-delà du milieu; écusson semi-cireulaire. Ely- tres ovalaires-oblongues, peu convexes, marginées, arrondies au bout. Prosternum très-étroit, dépassant à peine les hanches, subéchan- cré à la base; mésosternum oblong, caréné Jongitudinalement dans : son milieu, l'extrémité de la carène reçue dans l’échancrure du pro- sternum.— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 aussi long sur la ligne médiane que les trois suivants réunis. Pattes assez ro- bustes, cuisses claviformes, tibias subarqués; tarses à 4 et 2 articles subbilobés, le 3 terminé par des crochets subdentés à la base.

Ce type remarquable présente des affinités assez intimes avec les genres MyceriNaA et surtout Eprpocus; néanmoins, il s'éloigne de l’un et de l’autre par ses antennes et plus encore par la structure des ero- chets des tarses qui sont distinctement dentés à la base. Les trois es- pèces rapportées à ce genre par M. Gorham sont toutes trois origi- naires de la Californie; ce sont de beaux insectes de taille moyenne et d’un facies particulier.

SAULA. GERSTAECKER, Monogr. d. Endomyc. p. 223 (1).

Tête petite, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux. Labre assez large, à peine émarginé à son bord libre; mandibules presque quadrangulaires, à pointe bidentée, à bord interne largement membraneux; mäâchoires à lobe externe très-court, large, cilié et recouvrant en partie le lobe interne; celui-ci grêle, linéaire, acuminé au bout, cilié au bord interne; palpes grêles, dernier article de moitié plus long que 2, et du double de 3, acuminé au bout et tronqué; lèvre inférieure à menton court, large, tronqué en avant et en arrière, dilaté anguleux sur les côtés; languette plus allongée que le menton, large et cordiforme, faiblement émarginée à son bord libre et ciliée; palpes à 2 et 3 articles allongés, le dernier également tronqué. Antennes longues et grêles, 2 article subglo- buleux, 3 allougé, 4-8 subégaux, massue très-lâche, articles 9 et 40 subtriangulaires, 11 ovalaire, aussi long que les deux précédents réu- nis et à peine plus large. Pronotum peu développé, de moitié moins large que les élytres, en carré transversal, les bords antérieur et postérieur presque parallèles, angles postérieurs aigus, surface peu

{1) Gorham, Endom, recit. p. 19. Coléoptères. ‘Tome XII. ù)

ES PT OTT CUS Je M PT ES TE Te RS CN TS TR £

USE PO PR TN RS « “Je L host Fra e Le e til TT

414 ENDOMYCHIDES.

convexe, ornée d’un sillon basilaire et de chaque côté d'une fossette longitudinale peu marquée; écusson triangulaire, un peu plus large que long. Elytres ovalaires, peu convexes, pubescentes comme le reste du corps, non marginées, largement arrondies en arrière, Prosternum assez large, prolongé au-delà des hanches en une saillie arrondie et logée dans une excavation du mésosternum; celui-ci sub- quadrangulaire, de moitié plus long'que large. Pattes courtes, cuisses subcomprimées, légèrement dilatées vers le bout; tibias sim- ples ; tarses dilatés, à 4 et 2 articles largement cordiformes.

Dans le groupe actuel, ce genre se distingue par son prosternum prolongé au-delà des hanches, par ses tarses dilatés, ses élytres non marginées et le subparallélisme dés bords antérieurs et postérieurs du pronotum.

li no renferme que deux espèces originaires de Ceylan.

RHABDUCHUS. Gonuaw, Entom. Month. Mag. IX, p. 257.

Premier article de la massue antennaire épaissi et denté à son côté interne, beaucoup plus large que chacun des suivants. Dernier article des palpes fusiforme. Prosternum atténué en arrière, dé- passant les hanches, concave dans son milieu, arrondi au sommet. Mésosternum subquadrangulaire oblong. Pronotum à bords laté- raux marginés comme dans le genre STENOTARSUS, marqué d’une ligne transversale à sa base, ses angles postérieurs prolongés. Pattes lon- gues, tarses grêles, les postérieurs allongés. Corps oblong.

M. Gorbam, qui a tracé la diagnose précédente, ajoute que ce type rappelle par la structure de ses antennes le genre Danar; il a aussi des affinités avec les Mycerina et les SrenorArsus. Cependant l'en- semble de ses caractères, c'est-à-dire la structure bizarre des an- tennes, la forme du pronotum, la gracilité et la longueur de ses pattes, en font un type bien distinct. L'exemplairé étant unique, il n'a pas été possible d'étudier les organes buccaux. C’est un insecte d’un testacé jaunûtre, légèrement pubescent, subponctué, avec les antennes noires, la tête, le prothorax et les pieds nuancés de brun.

Il à été rapporté du Japon par M. Lewis.

DANAË. Reicue, Voyage en Abyssinie, par Fenner et GALIMER, t. II (1).

Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur

(4) Syn. OËbranrunus, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 344; Gorham, Eu- dom. rucit, p. 19.

« .

LYCOPERDINITES. 115

des yeux. Labre à peine sinué en avant; mandibules étroites, à pointe longue, grêle, bifide, à bord interne étroitement membraneux et denté; mâchoires à pièce cardinale et la moitié de la pièce basi- laire cornée, l'autre moitié de celle-ci coriacée et recouverte d’un duvet velouté; lobe externe long, rétréci vers le sommet et arrondi, peu cilié; lobe interne plus court, terminé par un crochet arqué, ci- lié intérieurement; palpes à 2 article ailongé, grêle, 3 aussi large que long, 4 allongé, atténué vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, transversal, élargi en arrière, brièvement tronqué de chaque côté à la base; languette coriacée, courte, largement cor- diforme, subémarginée en avant et ciliée; palpes à 2 article grêle, 3 allongé, aciculé. Antennes mesurant à peu près la moitié de la lon- guour du corps, À article ovalaire, 2 globuleux, 3 à peine oblong, 4-8 moniliformes, à massue robuste et lâche, 9 article très-gros, aussi long que les deux suivants réunis, en triangle à angles arrondis, 40 fortement transversal, denté du côté interne, 41 ovalaire, obtus, Pronotum subquadrangulaire, presque deux fois aussi large que long, légèrement rétréci vers la base et presque aussi large que les élytres, bord antérieur échaneré, fortement sinué de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux subarrondis et rétrécis au sommet; angles postérieurs aigus; surface peu convexe, ornée à la base d’un fin sil- lon transversal terminé de chaque côté dans une fossette oblique, non prolongée en sillon; en outre, le long des bords latéraux et courant parallèlement une fine strie terminée aux angles antérieurs; écusson en triangle curviligne, plus large que long. Elytres oblongues-ova- laires, à côtes subparallèles, largement arrondies en arrière ; surface peu convexe, ponctuée et pubescente comme le reste du corps. Prosternum étroit, convexe entre les hanches, élargi en avant et creusé en cupule, prolongé au-delà des hanches en une extrémité arrondie ét reçue dans le mésosternum ; celui-ci subquadrangulaire, presque deux fois aussi long que large. Abdomen à premier arceau aussi long que les trois suivants réunis. Pattes courtes, cuisses subdila- tées au milieu, tibias faiblement dilatés au bout; larsos grêles, à 4 et 2 articles allongés. Ÿ

et

La conformation bizarre des antennes n'est pas spéciale au mâle, comme cela a lieu dans les genres Paymapona et Trocmoïneus; elle est identique dans les deux sexes; ceux-ci se distinguent par la con- formation des aïceaux inférieurs de l'abdomen ; chez la femelle, le cinquième arceau est petit, arrondi ; il est.plus. large chez le mâle, tonqué en arrière et suivi d’un sixième arcéau arfondi et rudimen- taire.

Ce sont de petits insectes de 3 millimètres de longueur, de forme linéaire, pubescents et d’un fauve jaunâtre avec les antennes, tout partie, d'un brun de poix. Trois espèces seulement sont connues, elles habitent l'Afrique; la première, décrite par M. L. Reiche, a été

er NES

116 ENDOMYCHIDES.

rapportée de l’Abyssinie, les deux autres, dont la connaissance est due au Prof. Gerstaecker, habitent, l’une, le Sénégal, l’autre les en- virons de Port-Natal.

Lorsque Sehaum a rédigé les Comptes-Rendus des Progrès de l'Entomologie pendant l'année 4850, il a parfaitement admis, avec M. Reiche, que le genre DANAE devait se placer à côté des Lycoper- DiNA ; cependant, dans la suite de son travail, il a placé, par mégarde, le genre DANAE dans la Famille des Erotyliens. Cette méprise à été cause que le Prof. Gerstaecker n’a pas connu le genre de J’Entomolo- giste de Paris, et a créé le nom d'OEnrarterus qui s'applique, ainsi que le Professeur de Berlin l’a reconnu, au mème type. Les choses sont ainsi rétablies dans l'ordre réel.

CONIOPODA. Gonuam, Entom. Mont. Mag. IX, p. 205.

Tète petite, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux. Labre transversal, subarrondi en avant; mandibules courtes, larges, débordant le labre sur les côtés, très-convexes en de- hors; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que 2 et fortement atténué au bout. Antennes grêles, mesurant au moins la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 plus grèle, un peu plus long, 4-8 submoniliformes, les trois derniers formant une massue bien distincte, lâche, obtusément terminée. Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu moins large que les élytres, bord antérieur émarginé en arc de cercle, les latéraux dilatés arrondis en avant, fortement rétrécis au sommet, angles pos- térieurs aigus; surface peu convexe, ornée le long des côtés d'un sil- lon atteignant les angles antérieurs, et à la base d’un sillon étroit, terminé de chaque côté dans une strie profonde, de forme sigmoïle; écusson au moins deux fois plus large que long, bord postérieur suh- arrondi. Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, subatténuées en arrière, ponétuées et pubescentes, comme le reste du corps. —Pro- sternum séparant les hanches, convexe dans sa longueur, les dépas- sant en arrière par une extrémité arrondie, reçue dans le mésoster- num ; celui-ci subquadrangulaire, marginé, son bord antérieur coupé obliquement de’chaque côté et creusé au milieu. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 1 aussi long que les trois suivants réunis. —— Pattes médiocres, cuisses un peu dilatées au milieu, tibias sim- ples; tarses à 4‘article un peu plus long que le suivant, 2 un peu plus large, subbilobé, 3 terminé par des crochets simples et très- grêles.

Ce type se distingue des Lycopsnpina par la massue des antennes bien distincte, par la présence du prosternum entre les hanches et

LYCOPERDINITES. 417

par sa pubescence; en outre, le pronotum présente une sculpture différente, les bords latéraux sont accompagnés d’une rainure subpa- rallèle, et les sillons longitudinaux de la base, au lieu d'être droits, affectent une forme sigmoïde. Comme le genre précédent, il ne ren- ferme qu'une seule espèce, originaire du Japon.

MYCETINA. Muzsanr, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 15 (1).

Tète médiocre, ordinairement engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux, prolongée en un petit museau obtus, rétréci à sa base. Labre assez grand, subémarginé à son bord libre ou bien tronqué ; mandibules débordant le labre sur les côtés, à pointe bifide ou bidentée; mâchoires à lobe externe large, allongé, atténué au bout et barbu ; l’interne étroit, deux fois plus court au moins que l'externe, garni en dedans d’une brosse terminée par deux fortes ét longues soies ét commençant par une seule; palpes plus courts que le lobe externe, 1 article court, 2 oblong, obconique, 3 transversal, 4 de la longueur de 2, subuliforme ; lèvre inférieure à menton trans- versal, rétréci à la base, dilaté-arrondi sur les côtés, subémarginé en avant; languette profondément échancrée ; palpes à dernier article plus ou moins long, toujours largement tronqué. Antennes mé- diocrement robustes, mesurant environ la moitié de la longueur du corps, 1 article allongé, renflé, 2 très-court, 3 de la longueur du pre- mier, les suivants décroissant graduellement de longueur ; les trois derniers renflés et formant une massue plus ou moins distincte, à parties étroitement serrées, tantôt lâchement unies. Pronotum for- tement transversal, un peu moins large que les élytres, bord anté- rieur échancré en arc de cercle avec ses angles assez saillants, bords latéraux flexueux avec les angles aigus ; surface médiocrement con- vexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal à la base et de deux sillons longitudinaux, assez courts, à l'extrémité du premier; écusson plus large que long, arrondi en arrière et sur les côtés. Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, offrant leur plus grande largeur au milieu ou au tiers antérieur, étroitement marginées, arrondies en arrière. Prosternum variable, tantôt convexe entre les hanches, les dépassant en arrière et reposant sur le mésosternum; tantôt plus

(1) Syn. Orarnum, Gmel. Linn. Syst. Nat? Tenrprio, Panzer. GarE- RUCA, Fabricius, Panzer, de Castelnau, Curysomera, Fabricius, Shaller. Evvomyenus, Paykull, Panzer, Fabricius, Latreille, Olivier. LycoPerDINa, Schünberr, Gyllenhall, Redtenbacher, Germar, Melsheimer, Mycerina, Red- tabencher, Faua. Austr. 2 éd. p. 939; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 226; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 277; De Marseul, Abeille, V, p. 82; Gorham, Eadom. recit. p, 19.

«0 ,,

118 ENDOMYCHIDES.

étroit, moins élevé que les hanches et à peine prolongé au-delà; m6- sosternum tantôt dilaté en arrière, rétréci en avant, tantôt subqua- drangulaire. Abdomen formé de 5 arceaux en dessous. Pattes assez robustes, cuisses légèrement renflées au-delà du milieu, tibias subdilatés au bout; tarses à 4 article un peu plus long que 2, l’un et l’autre égaux en largeur, subbilobés.

Les différences sexuelles ne s’observent pas dans toutes les espèces; elles consistent dans un élargissement en forme de dent aux tibias antérieurs chez le mâle et dans une échancrure aux postérieurs.

Ainsi que le remarque le Prof, Gerstaecker, le genre Mxcerina, tel qu'il est actuellement constitué, est peu homogène, tant sous le rap- port du facies que par les détails de l’organisation, et notamment des antennes et des deux premiers arceaux thoraciques. En effet, M. Gorham en à déjà génériquement séparé la Mycetina lœta Gerst., que M. J. Le Conte avait inscrite dans le genre Eprpocus.

Outre cette espèce, la Monographie des Endomychides contient la description de six types ; le Catalogue de M. Gorham en renseigne 12. L’aire de distribution de ce petit nombre d'espèces est très-6tendue; on connaît une espèce en Europe, une autre en Asie-Mineure, deux aux Indes orientales, à Ceylan et à Penang; le mème nombre au Ja- pon, une en Sibérie, le reste, c'est-à-dire cinq espèces, font partie de la Faune de l'Amérique du Nord.

POLYMUS. MuLsanT, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 10 (1).

Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux. Labre court, plus large que l’épistome; palpes maxillaires grèles, à 3 article plus court que 2, 4 atténué et tronqué au bout; menton transversalement quadrangulaire; palpes labiaux à dernier article court, subeylindri- que, tronqué. Antennes à 4 article épais, renflé, 2-8 étroits, un peu épaissis au bout, 2 et 4 subégaux, 3 un peu plus long, les autres diminuant peu à peu de longueur; massue de trois articles plus larges que les précédents, peu serrés, comprimés, À et 2 obconiques, de même longueur, 3 ovalaire, presque aussi long que les deux précé- dents réunis. Proñotum plus large que long, assez convexe, bords . latéraux rabattus, arrondis en avant, rétrécis en arrière, bord anté- rieur largement échancré avec les angles peu saillants, angles posté- rieurs aigus; surface convexe sur le disque, ornée d’un sillon trans- versal terminé de chaque côté dans un enfoncement. Elytres plus larges que le pronotum, pubescentes comme le reste du corps, étroi- tement rebordées, ovalaires, convexes, élevées en bosse à l'épaule, ob-

# (1) Pocvwus, Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 351 ; De Marseul, Abeille, V, p. 111; Gorham, Endomyec, recit. p. 19.

LYCOPERDINITES. 419

tuses à l'extrémité. Prosternum élevé entre les hanches, se pro- longeant au-delà en pointe arrondie reçue dans une échancrure du mésosternum; celui-ci en carré long, plan, rebordé latéralement, coupé droit à la base, échancré avec les angles arrondis en devant; méta- sternum rebordé en, devant, entaillé de chaque côté pour recevoir les hanches, large et long, tronqué postérieurement, Ahdomen formé ex dessous de 5 arceaux. Pattes assez allongées, grêles; hanches antérieures et moyennes globuleusés, assez rapprochées; les posté- rieures en virgule, canaliculées, distantes entre elles; cuisses longues, un peu épaissies vers le bout; tibias grêles, courts; tarses à 41et 2 articles bilobés, garnis de poils épais, 3 petit, caché entre les lobes du 2, 4 étroit, allongé, muni de deux petits crochets.

Le genre actuel a 616 créé par M. Mulsant pour un petit insecte trouvé en France, aux environs de Loudun, et actuellement dans la collection de M. Chevrolat. Jusque maintenant, l'espèce n’a pas été retrouvée et l’exemplaire de M. Chevrolat reste unique. M. Gerstaecker, dans sa Monographie, a reproduit la description tracée par M. Mul- sant, et l’a accompagnée de quelques réflexions. Dans son travail sur les Endomychides d'Europe, M. De Marseul a pu étudier de nouveau cetinsecte, et sa description est plus détaillée, c'est celle que nous avons reproduite; malheureusement il n’a pas été possible d'étudier les or- ganes buccaux d'une manière complète, on ignore si la languette est ou n’est pas échancrée à son bord libre, quoiqu'il y ait toute pré- somplion de croire qu’elle ressemble à celle des HyLata, SAULA, etc.

D'après M. Marseul, le Porymus se rapproche des Dapsa par la forme générale, par la structure des paites, des antennes, par une pubescence analogue; il s'en éloigne par son prosternum, qui est moins étroit, qui est visible entre les hanches, et les dépasse pour aller s’enfoncer dans une concavité du mésosternum ; en outre, celui-ci est en carré long, et il n’y a pas de sillons longitudinaux au pronotum. Les mêmes caractèrés le séparent des HyLaïA.

D'après le Prof. Gerstaecker, les analogies du genre Porymus se- raient très-intimes avec les MyceriNA et les STENOTARSUS, néanmoins, la massue des antennes le distingue du premier de ces types; la forme et la sculpture du pronotum l'éloigne du second.

Ainsi que nous l'avons fait, M. Gorham place ce genre dans le voi- sinage des HyLara et des SAULA.

HELIOBLETUS. Gonnan, Endomyc. recitat. p. M. Tète médiocre, assez engagée dans le prothorax. Labre subar-

rondi à son bord libre; dernier article des palpes maxillaires ovalaire, allénué vers l'extrémité et subuigu. Antennes robustes, mesurant

omis 6 de DS OS SE = ss - r“ :

420 ENDOMYCHIDRS.

la moitié de la longueur du corps, 4 article épais, 2 court, 3 obconi- que, à peine de moitié plus long que le précédent, les suivants sub- moniliformes, les trois derniers épaissis, formant une massue lâche, dont le 4 oblong, triangulaire, le 2 de même forme, transversal, le 3 plus gros et en triangle, à angles arrondis. Pronotum en carré transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux sub- dilatés et arrondis en avant, à surface peu eonvexe, marquée à la base d’un sillon transversal, linéaire, terminé de chaque côté dans une impression longitudinale très-courte; écusson plus large que long, * en triangle arrondi latéralement et aigu en arrière, Elytres oblon- gues-ovalaires, pubescentes, présentant leur plus grande largeur au tiers antérieur, atténuées en arrière et arrondies. Prosternum étroit, à côtes subparallèles; mésosternum également étroit, un peu dilaté en arrière des hanches. Pattes assez robustes, cuisses subcompri- mées, tibias grêles, les unes et les autres subflexueux, arqués; tarses courts.

Ce type, d'après l’auteur du genre, représente, dans les contrées tro- picales, les espèces du genre Dapsa. I1s’en distingue au premier coup- d’œil par la présence du prosternum, qui, quoique très-étroit, sépare les hanches antérieures l’une de l’autre. En outre, les antennes sont plus courtes et plus robustes, la longueur du 3 article, comparée à celle du second, est beaucoup moindre que dans le genre Dapsa.

En comparant le type du genre HezioBLerus, que M. Gorham a eu l'extrême obligeance de nous communiquer, nous lui trouvons éga- ment la plus intime affinité avec le genre Saura qui habite à peu près à la même latitude ; le prosternum, la forme générale, le fucies, la sculpture du pronotum, sont les mêmes dans les deux types; la plus grande différence réside dans le bord antérieur du pronotum qui est presque droit dans les SaurA, et manifestement échancré dans le genre actuel.

Une seule espèce est connue, elle appartient à l’île de Bornéo.

Groupz IV. Epipocites.

Tête médiocre, profondément engagée et embrassée par les angles saillants du pronotum. Antennes grêles ou robustes, médiocrement longues, à massue insensiblement formée, ses deux premiers articles distinctement dilatés en dedans et anguleux aigus. Pronotum trans- versal, un peu moins large que les élytres, à côtés latéraux tantôt réfléchis, tantôt abaissés; surface régulièrement convexe, ornée de sillons longitudinaux, atteignant à peu près le milieu du disque, le sillon transversal de la base effacé. Elytres allongées ou ovalaires- oblongues, médiocrement convexes, glabres ou pubescentes. Pro- sternum toujours apparent, médiocrement large, subdilaté en arrière

ÉPIPOCITES, 421

et arrondi. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux chez la fe- melle et de six chez le mâle. Pattes normales.

Ce groupe est peu homogène, quoiqu'il ne renferme que trois gen- res : le facies diffère, dans l’un, la forme est allongée-ovalaire et les parties supérieures sont glabres et brillantes; dans les deux autres types, la forme est plus courte, les téguments sont plus ternes et re- couverts d’une pubescence plus ou moins serrée. Quoi qu’il en soit, ces genres ont un caractère commun et assez remarquable ; il réside dans la forme de la massue dont les deux premiers articles, ou au moius le second, est fortement prolongé à son côté interne terminé par une pointe aiguë.

Ces trois genres sont relativement assez riches en espèces : 43 Epr- rocus, 21 Anipryrus et 19 Eporrerus. Toutes ces espèces habitent le Nouveau-Monde, le plus grand nombre les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, quelques-unes l'Amérique centrale, deux ou trois seulement les Etats du Sud des Etats-Unis.

La distinction de ces genres, notamment pour les deux derniers, n’est pas facile.

A. Antennes à 3 article très-allongé, côtés du pronotum ré-

fléchis. Epipocus. A’. Antennes à 3 article oblong, côtés du pronotum abaissés. B. Mandibules à extrémité simple; lobe externe des mà-

choires corné à la base. Anidrytus. B’, Mandibules à pointe fissile; lobe externe des mâchoires membraneux en entier. Epopterus. EPIPOCUS.

CuevroLaT, Desean, Catal. éd. p. 463 (1).

Tête plus ou moins forte et engagée dans le prothorax. Labre profondément émarginé; mandibules falciformes, épaisses en dehors, larges à la base, très-aiguës à la pointe, dentées en dedans ; mâchoires à lobe interne de moitié moins long que l’externe, plus ou moins ci- lié; palpes courts, épais, le dernier article fusiforme, à pelne tron- qué au bout; lèvre inférieure à menton dilaté anguleusement sur les côtés, à languette échancrée ; palpes à dernier article presque deux fois aussi large que long, tronqué. Antennes assez grêles, mesu- rant à peu près la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 aussi long que les deux premiers ou que les deux sui-

(1) Syn. Ennowyenus, Chevrolat, Coléop. du Mexique, IV et V fase. Eri- Pocus, Germar, Ersch und Grüber, Allgem. Encyt. d. Wissensch. th. 39, p. 86; Le Conte, Proceed. of the Acad. Nat. Sc. of Phil. V£, p. 358; Guérin-Mén. Ar-

chiv. entom, I, p. 265; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 240 ; Gorham, Endom. recit, p. 20.

1422 ENDOMYCHIDES. vants, 4-8 décroissant graduellement de longueur, 9-41 formant une

massue peu distincte à 4 et 2 articles triangulaires ét fortement pro=

longés en dedans, le dernier irrégulièrement arrondi et subtronqué autbout. Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, le fond de l'6- chancrure presque droit, bords latéraux légèrement rétrécis de la base au sommet ou bien dilatés, arrondis en avant et sinués vers la base, angles postérieurs aigus ou prolongés en arrière ; surface peu convexe, déprimée latéralement.par le redressement. des bords, oruép de chaque côté d’un sillon longitudinal plus ou moins long, manquant de sillon basilaire; écusson semi-cireulaire. Elytres ovalaires-oblongues, présentant leur plus grande largeur vers le milieu, subacuminées ou non vers l'extrémité, tronquées au bout, tantôt obliquement, tantôt carrément.— Prosternum visible entre les hanches, relevé en carène, souvent à partir du bord antérieur, prolongé au-delà des hanches en une saillie subaiguë ou subarrondie et reposant sur le mésosternum ; celui-ci déclive en avant, plan ou légèrement concave, trapézoïdal et rétréci en arrière. Pattes assez robustes, cuisses longues, tibias plus courts, comprimés; tarses terminés par des crochets simples.

Ce genre se distingue du précédent par la structure des crochets, par la sculpture du pronotum et par ses antennes dont les deux premiers articles de la massue sont prolongés en dedans. Ce dernier caractère lui est commun avec les deux genres suivants, mais le troi- sième article de ces mêmes organes est comparativement beaucoup plus long dans le genre actuel. Les Epipocus ont un facies particulier en grande partie à leur pronotum et à la troncature postérieure des élytres.

La patrie des Eprpocus paraît être le Mexique ; sur 13 espèces, 6 y ont été découvertes, deux autres, dans le voisinage, au Texas; deux dans les Etats du Sud de l’Amérique boréale, dans le Tennessee et la Georgie; les deux derniers sont originaires de la Colombie.

ANIDRYTUS. GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 256 (1),

Tête courte, profondément engagée dans le prothorax. Labre échancré, subbilobé en avant; mandibules non dilatées extérieure- ment vers la base, la dent intérieure petite ; dernier article des palpes maxillaires allongé, atténué en alène ; dernier article des palpes la- biaux variable, toujours plus large que long, souvent du double,

(1) Syn. Envowyenus, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 504; Schônherr, Syn. Jos. Il, p. 323, LYCoPERDINA, Chevrolat, Icon. Règ. An. p. 317. Ertrocus, Guérin, Archiv. entom. 1, p.267; Dejean, Catal, 3e 6d, p. 463, AnIbRYTUS, Gorham, Endom, recit. p. 21, p. 46.

Le

ÉPIPOGITES. 193

obliquement tronqué et de la largeur du précédent. Antennes as- sez grèles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article un peu oblong, épaissi, 2-4 subégaux entre eux, 5-8 g'hduellement rac- courcis, 9-11 épaissis, dilatés, formant une massue très-distincte et médiocrement, serrée, articles. 9 et 10 obliquement triangulaires, très- dilatés et aigus en dedans, 41 tronqué au bout, Pronotum presque deux fois aussi large que long, pas plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux rétrécis de la base au sommet, angles postérieurs aigus; surface peu convexe, non dé- primée latéralemeut par leredressement des bords ; ornée seulement de deux sillons longitudinaux; écusson semi-cireulaire, Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, largement arrondies en arrière et jamais tronquées, Prosternum assez large, relevé en carène en avant, déprimé entre les hanches, élargi vers la base, sub- tronqué ; mésosternum subquadrangulaire, déclive en avant, un peu concave dans sa moitié antérieure pour recevoir le prosternum. Pattes courtes et robustes, cuisses un peu épaissies, les antérieures sil- lonnées au bord interne ; tibias plus courts; crochets des tarses simples.

Ainsi que l’on peut en juger, ce type-ressemble beaucoup au pré- cédent, notamment par la forme des deux premiers articles -de la massue des antennes, mais le troisième article de ces organes est beau- coup plus court et à peine distinct du quatrième ; en outre, la massue est plus nettement séparée des autres articles; enfin, le corps est plus court, le pronotum n’est pas relevé sur ses bords latéraux, les élytres ne sont pas tronquées à l'extrémité. Il s'éloigne davantage des Apno- rRisTA, dont il se distingue aisément par la structure des crochets des tarses.

On connaît aujourd'hui 21 espèces ; aux 17 qui sont décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, M. Gorham en à ajouté 4 (1); toutes appartiennent au Brésil, à la Colombie, aux Guyanes; quelques- unes à l'Amérique centrale.

EPOPTERUS. Cuevrorar, Des. Catal. 3e éd. p. 463 (2).

Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. Labre assez grand, non échancré, mais légèrement convexe à son bord antérieur; mandibules offrant en dehors une dépression assez large, triangulaire

(1) Gorham, Endom. recitat. p. 46. :

(2) Syn. Taroma, Fabricius, Syst. El. IL, p. 570, 2; Illiger, Mag. fur Insekt, VI, p. 316, Eumoreuus, Olivier, Entom. ‘VI, p. 99, 6. Ennowyouus, Perty, Delect. Anim. artic. Bras. p. 111. Evorrenus, Erichs. Archiv. fur Naturg.

XIE, Jns. peruana, p. 484; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 274; Gorham, Endom. recit. p. 22.

124 ENDOMYCHIDES.

à sommet antérieur, à extrémité bidentée, la dent du bord interne très-rapprochée de l'extrémité; mâchoires à lobe externe entièrement membraneux, pyriforme, arrondi au sommet et longuement cilié; l'interne est grêle, linéaire, coriacé ; palpes à 2 et 3 articles courts, celui-ci de moitié plus large que long, 4 plus ou moins allongé, aci- culé ; lèvre inférieure à menton court, subquadrangulaire, transver- sal, caréné au milieu; languette courte, subbilobée; palpes à dernier article très-court, élargi en avant. Antennes grôles, un peu moins longues que la moitié du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 et 4 un peu plus longs, subégaux entre eux, les suivants graduellement raccourcis, 9-11 dilatés, formant une massue distincte, assez serrée, 9 et 10 en triangles obliques, dilatés intérieurement, 41 tronqué-obtus au sommet, Pronotum variable, tantôt semi-cireulaire, tantôt sub-

quadrangulaire et fortement transversal; surface peu convexe, non déprimée le long des bords latéraux, dépourvue de sillon basilaire transversal, mais ornée de chaque côté d’un sillon longitudinal plus ou moins apparent; écusson semi-circulaire, ou bien en triangle cur- viligne.— Elytres ovalaires, plus ou moins allongées, arrondies à l’ex- trémité, pubescentes comme le reste du corps.— Prosternum relevé en carène jusqu’au bord antérieur, élargi entre les hanches et au-delà, arrondi à la base, une strie enfoncée parallèle à ses bords; mésoster- num transversal, déprimé en avant. Pattes assez courtes, cuisses dilatées et subcomprimées, les antérieures sillonnées au bord interne; tibias droits, légèrement dilatés à l'extrémité ; crochets des tarses sim- ples.

Comme Jes genres précédents, le type actuel est dépourvu de sil- lon basilaire transversal, les deux premiers articles de la massue des antennes sont triangulaires et prolongés-dentés en dedans. I] est fa- cile de le distinguer des Errpocus par la comparaison de la longueur relative du 3 article des antennes; il se différencie des ANIDRYTUS par les organs buccaux; ainsi le lobe externe des mâchoires est très- différent; chez les Aninryrus, les mandibules sont en quelque sorte tranchantes à leur bord externe, tandis que dans les Eporrenus, le côté externe de ces organes présente une partie aplatie et de forme triangulaire. Du reste, il n'est pas même nécessaire de recourir à ces caractères organiques pour reconnaître les espèces du genre en qués- tion ; toutes, elles possèdent sur les élytres un dessin d’une forme spéciale : sur un fond clair, on remarque d’ordinaire vers la base deux taches noires arrondies, vers milieu une bande transversale à bords déchiquetés, vers l'extrémité des taches ou des points de même couleur®

Aux 45 espèces décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, il faut en ajouter 4 que M. Gorham a fait connaître (1) dans ces der-

(1) Gorham, Endom. recit. p. 48.

STÉNOTARSITES. 495

niers temps. Sauf une seule espèce signalée au Texas, elles se trou- vent confinées dans les contrées les plus chaudes de l'Amérique mé- ridionale et s'étendent jusqu’à Montevideo, d'une part, et jusqu'au Pérou, de l’autre.

Groupe V. Sténotarsites.

rète profondément enchâässée dans l’échancrure du pronotum, par- fois invisible d’en haut. Antennes assez courtes, de 11 articles, quel- quefois de 9 (Raymaus), à massue lâche, formée d’articles obconiques ou quadrangulaires allongés. —- Pronotum à peu près aussi large que les élytres à la base, fortement rétréci vers le sommet, muni le long du bord latéral d’un sillon ou carinule subparallèle (EPaksus excepté). Elytres arrondies, semi-globuleuses, tout au plus brièvement ova- laires, glabres ou pubescentes.

Ce groupe, démembré de celui des Dapsint du Prof. Gerstaecker, est faiblement caractérisé : la forme des deux premiers articles de la massue antennaire permet de le distinguer des Epipocites, de même que la forme arrondie ou brièvement ovalaire du corps, établit la distinction avec les Lycoperdites.

Trois des genres sont plus ou moins pubescents, les STENOTARSUS et les EpxEeBus d’une manière assez dense, les RaymBus beaucoup moins ; les CRemNODES paraissent glabres ; sauf les EPHEBUS, ces divers genres out encore en commun soit un sillon, soit une carinule le long des bords latéraux du pronotum.

Les espèces de ces coupes génériques appartiennent à la Faune du Nouveau-Monde, à l'exception de quelques formes du genre si nom- breux des SrexoTaRsus, qui ont été découvertes en Asie et en Afrique ou bien dans les îles voisines de ces continents.

Les quatre genres se distinguent facilement l’un de l'autre.

A. Antennes de 9 articles. Rhymbus. A. . A1

B. Pas de sillon parallèle au bord latéral du pronotum. Ephebus. B’. Un sillon ou carinule parallèle au bord latéral du pro-

notum, C. Corps pubescent. Stenolarsus. ©, glabre. Cremnodes.

EPHEBUS. Gensrarcken, Monogr. Endom. p. 293.

Tête oblongue, fortement engagée dans le prothorax. Labre en- tier au bord antérieur; mandibules très-larges, arrondies en dehors, à pointe courte, bifide; mâchoires à lobe externe entièrement mem- braneux, large, atténué en une longue extrémité, l'interne étroit, plus

126 ENDOMYCHIDES,

court, coriacé, cilié; palpes à 2 et 3 articles courts, transversaux, 4 allongé, fusiforme, terminé par une partie appendiculaire, séparée de l’article par un étranglement;: lèvre inférieure à menton trans- versalement quadrangulaire; languette courte, cordiforme, tronquée carrément en avant, brièvement ciliée de chaque côté; palpes à 2 ar- ticle deux fois aussi large que long, 3 brièvement ovale, à extrémité obliquement tronquée.— Antennes grêles, mesurant à peine la moitié de la longueur du corps, 3 articlerun peu plus long que 4, 5-8 gra- duellement raccourcis, 9-14 formant une massue serrée, peu distincte, 9 et 10 articles subquadrangulairés, non prolongés en dedans, 44 ovalaire et trongué au sommet. Pronotum court, fortement trans- versal, rétréci en avant, les côtés en dehors des sillons non relevés, le bord lui-même étroit et un peu réfléchi; sillons longitudinaux fortement enfoncés et bien limités, le sillon transversal de la base nul; écusson triangulaire. Elytres brièvement ovalalres, peu con- vexes, densément pubescentes comme les autres parties du corps. Prosternum tantôt relevé sur toute sa longueur, déprimé et linéaire, tantôt élargi en arrière et déprimé; mésosternum court, transversale- ment quadrangulaire, subconcave en avant. Abdomen à 4 arceau presque aussi long que les suivants réunis, le dernier, chez la femelle, largement arrondi et plus long que dans l’autre sexe. Pattes très- courtes et robustes, cuisses subdilatées, les antérieures, sillonnées en. dedans; tibias un peu élargis vers l'extrémité; tarses à 4 article al- longé, parfois élargi et subcordiforme à la paire antérieure, 2 article étroit, de moitié plus court, le dernier à peine aussi long que les deux précédents réunis.

Les différences sexuelles résident uniquement dans les arceaux in- férieurs de l’abdomen : chez le mâle, on remarque un sixième arceau court ot subtriangulaire, le 5 est notablement plus large que chez la femelle et coupé droit à l'extrémité,

On distingue aisément ce type des Srexorarsus, dont il se rapproche beaucoup par l'absence de sillon transversal à la base du pronotum et par l'articulation serrée des articles qui composent la massue.

Les espèces sont de petite taille, d’une coloration uniforme et assez densément pubescentes; elles habitent uniquement Je Brésil et la Co- lombie. On n'a rien ajouté aux cinq espèces que renferme la Mono- graphie des Endomychides.

Lo genre Epxepus de M. Chevrolat (1) ne répond nullemont à celui du Prof. Gerstaecker; les Epaepus du Catalogue Dejean sont des Srs- NoTaRsus de Perty, de Gerstaecker, de Gorham; néanmoins, quoique le genre de l'auteur français ait été brièvement caractérisé dans Dictionnaire d'Histoire naturelle de D'Orbigny (2), nous croyons de-

(1) Dejcan, Cafal. éd. p. 463. (2) T. V, p. 346.

STÉNOTARSITES, 127

voir accepter les choses telles que les a établies le Prof. Gerstaecker; à nos yeux, une monographie bien faite et travaillée par un auteur consciencieux, établit, ainsi que l’avait pensé le comte Dejean, un jalon dans la science.

STENOTARSUS. Perry, Del. Anim. artic. Bras. p. 112 (1).

Tète médiocre, profondément engagée dans le prothorax. Labre presque tronqué en avant; mandibules plus ou moins robustes, à bord interne Jamelleux et cilié,.à extrémité bifide; mâchoires à lobe «ex- terne court, mi-corné, à extrémité arrondie, et ciliée, : lobe interne grèle, linéaire, court; palpes robustes, peu allongés, 2 article plus long que 3, celui-ci très-court, 4 allongé, acieulé et faiblement tron- qué au-bout; lèvre. inférieure à menton subquadrangulaire, trans- versal; languette en trapèze, presque membraneuse, à bord antérieur droitet cilié; palpes faibles, à dernier article grêle, acuminé. An- tennes à articles très-variables en longueur, tantôt oblongs, tantôt moniliformes, massue assez distincte, formée de 3 articles lâchement articulés et plus ou moins allongés, le dernier ovalaire-obtus et tou- jours plus long que, chacun des deux précédents. Pronotum à peu près aussi large que les élytres, au moins deux fois aussi large que long; fortement rétréci en, are de, cercle de la base au sommet, bord antérieur étroit, profondément échancré ; surface ornée de sil- lons longitulinaux profonds à la base, s’effaçant peu à peu, dépourvue mais nen constamment de sillon basilaire, marquée, en outre, de chaque côté d’une raïnure parallèle au bord latéral, commençant en dedans des angles postérieurs et se terminant au bord antérieur der- rière les yeux; écusson subtriangulaire arrondi en arrière. Ely- tres ovalaires, courtes ou longues, assez convexes, marginées, pu- bescentes, comme les autres parties du corps; surface confusément ponctuée, les points souvent plus gros extérieurement que vers la suture, parfois des stries ponctuées. Prosternum assez large, dé- primé, saillant un peu au-delà des hanches et à base arrondie; mé- sosternum transversalement quadrangulaire, déprimé dans sa partie antérieure, Abdomen à 1 arceau presque aussi long que les sui- vants réunis, Pattes courtes et robustes; cuisses peu épaissies, les antérieures sillonnées ; tibias grèles; crochets des tarses simples.

(1) Syn, Eeuevus et Quirinus, Chévrolat, Dej. Cat. éd. p. 463. Erugeus, Melsheïmer, Cat. of Coléop. Unit. Stat. p. 132; Guérin-Mén. Arëhiv. entom. I, p.270. Enonvius, Herbst, Naturs: all. bék. Ios. Käf, VIE, p, 374. Mycr- TNA; Le Conte, Proc. Ac. Nat. So: of Phil. VI, p. 359, LycoPERDINA, Say, Journ. Ac. Nat. Sc. of Phil, V, p. 304. Srenoransus, Erichson, Schombürg’s Reis. in Brit. Guyan. I, p. 579; De Castelnau, Hist, nat: Coleop. U, p. 523 ; Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 298; Gorham, Endom. recit. p, 24,

128 ENDOMYCHIDES,

Le prineipal caractère du mâle réside dans la présence d’un sixième arceau inférieur à l'abdomen; par suite, le 5 est tronqué presque droit en arrière, tandis qu’il est arrondi chez la femelle.

Les espèces, assez nombreuses, habitent les contrées les plus chaudes de l'Amérique, de l'Asie et de l'Afrique. Une particularité digne d'être mentionnée, c’est que les espèces asiatiques présentent des élytres ponctuées-striées. Ces espèces possèdent, en outre, des antennes dont les articles 2-8 sont très-courts; ce caractère qu’elles offrent en com- mun avec celles de l'Afrique, est rare chez les types du Nouveau- Monde.

La Monographie des Endomychides renferme la description de 43 espèces ; M. Gorham en a ajouté plusieurs, et leur nombre est aujour- d'hui porté à 56; l'Amérique est de beaucoup la plus riche, on compte 48 espèces au Brésil, 9 en Colombie, 6 dans les Guyanes, 3 à la Nouvelle- Grenade, 5 au Guatemala et au Mexique, une seule dans l’Amérique du Nord. En Afrique, on a découvert une espèce dans la Guinée, une autre au Sénégal, une troisième à Madagascar. Les types sont plus nombreux aux Indes orientales et dans les îles voisines; ainsi on con- naît quatre espèces à Ceylan et une dans chacune des localités sui- vantes : Penang, Singapore, Japon, Borneo, Java, dans la Nouvelle- Calédonie. La patrie d’une dernière est restée inconnue.

RHYMBUS. GErSrAECKER, Monogr. Endom. p. 347 (1).

Tête petite, profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord postérieur des yeux. Labre arrondi sur les côtés, presque tronqué au milieu; mandibules fortement échancrées en dedans et munies d'une lamelle coriacée de forme triangulaire et ciliée, à ex- trémité bidentée; mâchoires à lobes coriacés, l’externe court, large- ment arrondi et garni de longues soies raides en avant; palpes à 3 article plus long que large, plus court que 1, 4 ovalaire, allongé, ob- tusément arrondi; lèvre inférieure à menton arrondi sur les côtés, rétréci en arrière, triangulairement dilaté en avant; languette coria- cée, transversalement cordiforme, tronquée en avant, ciliée de chaque côté; palpes à 2 article court, transversal, 3 deux fois aussi large que long, obliquement tronqué. Antennes grèles, atteignant la base du pronotum, formées seulement de 9 articles, 4 article allongé, épaissi, 2 oblong, 3 à peine plus long, grêle, 4-6 graduellement rac- courois, 7-9 formant une massue très-distincte, lâche, ses 1 et 2 ar- ticles semi-ovalaires, 3 ovalaire, obtus. Pronotum à peu près aussi large que les élytres, deux fois aussi large que long, rétréci en avant,

(1) Syn. Bysrus, Guérin-Mén, Arch. entom. I, p. 270. Ruymaus, Gorham, Endom. recit. p. 2%

STÉNOTARSITES. 429

bord antérieur échancré, bords latéraux arqués, bord postérieur lobé. arrondi au milieu, fortement sinué de chaque côté, angles très-obtus, surface peu convexe, dépourvue de sillon transversal, ornée de chaque côté d’un sillon longitudinal peu enfoncé, arqué en dedans, assez long; bords latéraux accompagnés de la base au sommet, d'une ca- rinule saillante, plus éloignée du bord en avant qu'en arrière; écus- son en triangle subéquilatéral et curviligne. Elytres semi-globu- leuses, assez convexes, marginées latéralement, confusément ponc- tuées et pubescentes comme le reste du corps. Prosternum aplati entre les hanches, dilaté en arrière, arrondi et appuyé sur le méso- sternum; celui-ci court, transversal, rétréci en avant. Abdomen à 1 arceau moins long que les suivants réunis, le dernier arrondi chez la femelle, échancré chez le mäle. Pattes grêles, allongées, cuisses subdilatées au milieu ; tibias plus longs et sublinéaires; tarses très- étroits, presque filiformes, le dernier article plus long que les deux précédents réunis, terminé par des crochets simples.

Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième arceau ventral, un peu visible dans l’écharcrure du cinquième.

Les RaymBus sont de très-petits insectes mesurant moins de deux lignes de longueur; mais ils sont remarquables par leur forme qui rappelle tout-à-fait celle des Coccinelles; à la première vue, on S'y tromperait facilement. Quoi qu'il en soit de cette apparence singu- lière, il suffit de remarquer Ja sculpture du pronotum pour recon- naître le type que l’on a sous les yeux. Eu effet, les Raxmaus sont lès-voisins des SreNorarsus par l’ensemble de l'organisation, quoi- que des caractères importants les séparent, notamment la structure des tarses, la composition des antennes. *

Le Prof. Gerstaecker a décrit 3 espèces, Guérin-Méneville deux, et M. Gorham un même nombre. Ces espèces habitent le Brésil, la Guyane, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, l’Amérique boréale.

CREMNODES. GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 412 ().s

Tète médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux, fortement infléchie. Epistome grand, dilaté trans- versalement, tronqué en avant; labre court, subarrondi à son bord libre; palpes maxillaires à dernier article grêle, allongé, açiculé au sommet; celui des labiaux plus large que long, dilaté, obliquement tronqué. Antennes très-courtes, atteignant pas la base pro- notum, 4 article long, grêle, 2 de moitié plus court, 328 très-courts, intimement articulés, plus grèles que les précédents, massuë aussi longue que les sept articles précédents, très-grosse; son À article trian-

(1) Gorham, Endom. recit, p. 27. Coléoptères. Tome XII. 9

130 ENDOMYCHIDES

gulaire, 2 subquadrangulaire arrondi, 3 ovalaire, de moitié plus long que le précédent. Pronotum de la largeur des élytres, trois fois aussi large que long, rétréci vers le sommet, bord antérieur échan- cré, le fond de l’échancrure presque droit, bords latéraux à peine convexes, bord postérieur lobé-arrondi au milieu, bisinué de chaque côté; surface fortement inclinée en avant, dépourvue de sillon trans- versal et de sillons longitudinaux, ornée parallèlement aux bords la- téraux d’une rainure assez profonde et accompagnée en dehors d’un mince bourrelet; écusson très-petit, en triangle rectiligne. Elytres semi-globuleuses, très-convexes, échancrées en avant pour recevoir le pronotum, épipleures très-larges, concaves ; angles huméraux an- guleusement saillants en avant, à surface glabre et presque lisse. Prosternum relevé en carène saillante, prolongé vers la bouche, dé- primé et un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière en cuil- leron et arrondi; mésosternum court, transversal. Abdomen formé de 3 arceaux subégaux. Pattes courtes, les cuisses n’atteignant pas le pourtour du corps, assez larges, subcomprimées ; tibias grêles, li- néaires ; tarses grèles et filiformes, 1 article très-long, 2 de moitié plus court, article appendiculaire bien visible et non logé dans le précé- dent; le dernier plus court que le second. .

Par la forme générale du corps, ce genre ressemble beaucoup aux Ruywsus, on dirait mème qu'il rappelle encore davantage les Cocci- nelles et plus particulièrement les ExGcHOMuS par sa forme obtuse en avant, par sa grande convexité qui sémble dépasser celle d’une demi- sphère. Il s'éloigne du genre précédent par le défaut de pubescence et par la composition des antennes qui sont formées de onze articles au lieu de neuf.

M. le Prof. Gerstaecker à décrit une seule espèce, découverte dans les contrées méridionales du Brésil. M. Gorham a bien voulu nous communiquer une forme de cette coupe générique, qui parait ètre une espèce nouvelle, rapportée de Colombie par Goudot.

Groupe VI. Endomychites,

Tête oblongue, avec un petit museau quadrangulaire, profondé- ment engagée dans l’échancrure du pronotum. Labre à bord an- térieur variable; mandibules à extrémité bifide, à bord interne mem- braneux; mâchoires à lobes cornés ou parcheminés, subégaux en longueur, plus ou moins ciliés; palpes variables, à 2 article plus long ou de même longueur que le dernier, celui-ci sécuriforme ow OVa= laire tronqué; lèvre inférieure à menton en carré transversal ; lan- guette oblongue, jamais plus large que longue, subélargie en avant, à bord arrondi ou bien insensiblement émarginé; palpes à dernier article allongé, grêle, tronqué.— Yeux oblongs, grossement granur

ENDOMYCHITES. 131

lés. Antennes de longueur et de structure variables, les articles 48 toujours graduellement raccourcis. Pronotum tantôt en carré trans- versal, tantôt en segment de sphère, pourvu ou non des sillons lon- gitudinaux et transversal ; écusson triangulaire ou arrondi. Elytres ovalaires et médiocrement convexes ou hémisphériques et plus bom- bées, glabres et vivement colorées. Des ailes. Prosternum rela- tivement assez large, prolongé au-delà des hanches, Pattes de lon- gueur variable, cuisses souvent sillonnées en dedans, tibias subdilatés vers l'extrémité, tarses à 4 et 2 articles toujours larges, quelquefois transversalement cordiformes.

Les différences sexuelles sont de moindre importance, et, sauf dans le genre EucreAnus, elles consistent dans la présence, chez le mâle, d'un sixième arceau abdominal.

Les quatre genres de ce groupe sont très-différents l’un de l’autre et ne possèdent réellement en commun que les caractères assignés à la languette; pour le reste de leur organisation, de leur forme géné- rale, ils pourraient constituer autant de groupes divers.

Leut distribution géographique ne présente rien de bien remarqua- ble : les Eucreanus habitent les Iñdes orientales, vers la chaîne de l'Himalaya; l'unique espèce du genre Merucnius a été découverte à Penang ; les PANOM&A à Java et aux Philippines. Deux Enbomycaus de l'Amérique boréale sont connus, deux autres habitent l’Europe, la dernière l'Arménie; il faut ajouter cependant que l’une des espèces européennes à été retrouvée dans l'Inde boréale.

Les genres se distinguent comme suit :

À. Prosternum large, à peine plus étroit que le mésoster-

num. B. Corps oblong ; massue des antennes grande, très-com-

primée. Eucleanus. B’. Corps hérmisphérique; massue des antennes peu sen-

sible. Meilichius. A’. Prosternum beaucoup plus étroit que le mésosternum. C. Corps hémisphérique; massue aussi longue que les au-

tres articles réunis. Panomoea. C. Corps ovalaire; massue moins longue que les autres articles réunis. Endomychus. EUCTEANUS.

GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 356 (1).

Tête en coin, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux. Épistome tronqué ; labre transversal, subémarginé à son bord libre; mandibules courtes, épaisses en dehors jusqu'à l'extrémité, celle-ci

(4) Gorham, Endom. recit. p. 28.

132 ENDOMYCHIDES,

bifide; mâchoires à lobe interne grêle, falciforme, aigu et densément cilié à l'extrémité, lobe externe de même longueur, arrondi en de- hors, coupé droit en dedans, cilié ; palpes à 2 article allongé, 3 à peine plus long que 4, celui-ci plus grêle, presque cylindrique, tronqué obliquement ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, 2 fois aussi large que long ; languette cornée vers la base, presque carrée, légè- rement arrondie en avant et ciliée; palpes à 2 article transversal, 3 ovalaire, tronqué au bout. Antennes très-grêles, dépassant en lon- gueur la moitié du corps, 1 article allongé, à peine épaissi, 2 obco- nique, 3 et 4 subégaux, 5-8 décroissant graduellement de longueur, 9-41 formant une massue très-large, fortement comprimée, son 1 ar- ticle triangulaire, à angles pointus, le 2 de même forme, plus large et plus obtus à la base, le 3 irrégulièrement circulaire, Pronotum peu développé, légèrement transversal, bord antérieur échancré, le fond de l'échanerure concave, subsinuenx, les angles très-prolongés en avant et aigus; bords latéraux flexueux, légèrement rétrécis en avant, bord postérieur sinué de chaque côté, ses angles aigus; sur- face inégale, peu convexe, les sillons longitudinaux indiqués par un très-petit pli basilaire, le sillon transversal obsolète; écusson petit, très-obtus en arrière. Elytres très-amples, fortement dilatées en arrière de la base, à bords subparallèles, puis brusquement et obtu- sément acuminées; les épaules relevées en pli longitudinal. Pro- sternum assez large, peu convexe, dilaté et arrondi en arrière des hanches, reposant sur le mésosternum; celui-ci à peine plus large que le prosternum, subearré et presque plan. Abdomen à 1 arceau aussi long que les trois suivants réunis. Pattes très-longues et grèles; cuisses dépassant largement le contour extérieur du corps, grèles à la base, subdilatées et linéaires dans leurs deux tiers externes; tibias grèles, légèrement dilatés à l'extrémité; tarses à 1 article en triangle équilatéral, 2 du double plus grand, largement cordiforme, 3 plus long que les deux précédents réunis, terminés par de forts cro- chets.

La structure de l'abdomen distingue fortement les sexes : chez la femelle, cette partie est régulièrement convexe dans le sens transver- sal ; elle est, chez le mâle, divisée en trois parties par deux plis lon- gitudinaux, la partie moyenne est déprimée, les latérales sont obli- ques et subconcaves. Les deux plis longitudinaux sont à l’extrémité des 4 et 5 arceaux principalement, prolongés en pointes dirigées en arrière ; le dernier arceau est fortement échancré, et les angles de l'échanerüre sont étirés en spinules très-longues. En outre, on observe dans les deux sexes un sixième arceau, de contour un peu différent chez le mâle et chez la femelle.

Ce genre a été créé pour une belle et grande espèce de l'Himalayä; qui ressemble, par son aspect extérieur el par sa coloration aux plus beaux types du genre Eumorpaus. Néanmoins ce n’est qu'une ap-

ENDOMYCHITES, 133

parence extérieure, en étudiant attentivement son organisation et en particulier celle des organes buccaux, il est facile de se convaincre que ce type remarquable se rapproche bien davantage des autres formes du groupe des Expomycies, dont elle s'éloigne cependant par la forte dépression de la massue des antennes.

A l'espèce décrite en premier lieu par Hope (1) sous le nom de Hardwickit, et que M. Gerstaecker a nommée cælestinus, il faut ajou- ter un second type que M. Gorham a décrit et qu’il croit originaire de l’Inde (2).

MEILICHIUS. GERSTAECKER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, I, p. 240 (3).

Tète petite, fortement engagée dans le prothorax. Epistome tron- qué, labre transversal, entier; mandibules longues et grèles, épais- sies en dehors, tronquées obliquement en dedans à l'extrémité, avec une lamelle au bord interne ; mâchoires courtes, épaisses, cornées, lobe interne large, quadrangulaire, presque rhomboïdal, cilié; lobe externe un peu plus long, aussi long que large, arrondi en dehors, cilié en dedans et vers l'extrémité; palpes robustes, 2 article allongé, 3 très-court, transversal, 4 également très-court, conique, non tronqué au bout; lèvre inférieure à menton deux fois aussi large que long, à bord antérieur concave, à bord postérieur convexe; languette coriacée, plus longue que large, arrondie en avant et longuement ciliée, palpes à dernier article allongé, subulé à l'extrémité. Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, assez épaisses, les deux articles ba- silaires courts, le premier brièvement ovale, 2 transversal, 3-8 de moitié plus longs que larges, subégaux en longueur, diminuant gra- duellement d'épaisseur, 9-11 de moitié plus longs que les précédents, à peine plus épais, le dernier ovalaire-arrondi. Pronotum très- court, deux fois plus large que long, rétréci vers le sommet, à bords latéraux épaissis et relevés ; surface à sillons longitudinaux apparents, prolongés au-delà du milieu, sillon transversal faiblement indiqué ; écusson en triangle aigu. Elytres presque arrondies, subacuminées en arrière, légèrement rebordées. Prosternum remarquablement large, presque carré, subtronqué à la base avec les angles subarron- dis; mésosternum de la largeur de l'arceau précédent, très-court, plus large que long, parcouru dans son milieu par un sillon transversal, Abdomen à 4 arceau aussi long que les suivants réunis. Pattes courtes et robustes, cuisses épaissies au milieu ; tibiasplus courts que les cuisses, un peu dilatées au bout; tarses courts et larges, 1 article

(1) Hope, Zool. Miscellan. LE, p. 22 (2) Gorham, Endom. recitat. p. 56. () Gerstaecker, 'Monogr. Endom. p. 360 ; Gorham, Endom, recit. p. 28.

134 ENDOMYCHIDES. en triangle transversal, plus lärge que le suivant; 3 également court et fort, terminé par des crochets minces.

Pour la formé générale, ce type ressemble aux STENOTARSUS ; il s’en * éloigne tout-à-fait par son organisation, et, malgré sa forme courte et semi-globuleuse, il est très-voisin des Exnomycaus. On ne connaît qu'une seule femelle; elle provient de Pulo-Penang.

PANOMOEA. Gensrazcrer, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 241 (1).

Tête petite, fortement engagée dans le prothorax. Epistome tronqué ; labre transversal, subentier; mandibules courtes et larges, à extrémité grêle, allongée, fissile, bord extérieur épaissi, bord inté- rieur concave, en partie membraneux; mâchoires cornées, lobe in- terne aussi long que l'externe, subquadrangulaire, allongé, cilié, at- ténué vers l'extrémité, celle-ci presque terminée en saillie dentiforme, lobe externe presque deux fois aussi large, arrondi en dehors et au bout, cilié, coupé droit en dedans ; palpes robustes, courts, 2 article à peine de moitié plus long que 3, celui-ei presque carré, 4 plus grêle, atténué et tronqué au bout; lèvre inférieure à menton quadrangu- laire, transversal, languette coriacée, un peu plus longue que large, arrondie en avant; palpes à 2 article transversal, 3 allongé, un peu courbé, subulé et faiblement tronqué à l'extrémité.—Antennes courtes, mesurant à peine le tiers de la longueur du corps, À article allongé, un peu épaissi au bout, 2 aussi large que long, 3 et 4 subégaux, 5-8 courts, subtransversaux ; massue aussi longue que les autres articles réunis, grêle, 9 et 10 subégaux, oblongs, 11 de moîtié plus long, sub- pyriforme. Pronotum plus étroit que les élytres, trois fois aussi large à sa base que long, rétréci en avant, bords antérieur et posté- rieur argués, subparallèles, les latéraux convexes-arrondis; surface peu convexe, subconcave vers les côtés, tout-à-fait dépourvue de sil- lons longitudinaux et basilaire ; écusson en triangle, Elytres très- courtes, brièvement cordiformes, assez convexes, largement margi- nées aux épaules, plus étroitement sur les côtés et en arrière. Pro- sternum médiocrement large, relevé en carène longitudinale, obtuse, élargi en arrière des hanches et arrondi ; mésosternum du double plus large, en carré transversal, subconcave et sinué au bord antérieur. Abdomen à À arceau du double plus long que 2, celui-ci aussi long que 3 t 4 réunis. Pattes courtes; cuisses n'atteignant pas le con- tour extérieur, fortement comprimées, les antérieures sillonnées en dedans; tibias courts, subdilatés et épaissis au bout; tarses courts et larges, 2 article un peu plus long et plus grêle que le 1, cor-

(4) Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 363; Gorham, Endom. recit. p. 28. ? Cyezoroma, Mulsänt, Mém. Acad, Lyon, I, p. 71.

ENDOMYCHITES» 135 diforme, 3 plus long que les, deux précédents réunis, à.crochets, vf diocres.

Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième arceau à l'abdomen.

On ne connaît que deux espèces, découvertes, l'une à Java, l'autre

aux îles Philippines. Ce sont de petits insectes de trois lignes de lon- gueur ét qui rappellent, à s’y méprendre, certaines Coccinelles du groupe des Cariites, non-seulement par leur forme, mais encore par leur coloration.

Prof. Gerstaecker a élevé des doutes sur la possibilité de réunir son genré PanonœA au genre Cyccoroma de M. Mulsant; nous ne sommes malheureusement pas en mesure de lever ces doutés, les ma- tériaux indispensablés nous font défaut; il nous paraît néanmoins très-probablé que cette réunion aura lieu. Quant à l'établissement d'une famille spéciale, sous le nom de Lœvicolles, créé par M. Mülsant, nous sommes, sous ce rapport, bien d'accord avec l’Entomologiste de Berlin, les Panomœa, malgré leur pronotum lisse, et probablement les Cxcroroma et les Orerius, se rapprochent indubitablement des Eudomychités par des caractères fondamentaux.

ENDOMYCHUS, Panzer, Enfom. Germ. p. 175 (1).

Tête médiocre, légèrement engagée dans le prothorax, un peuau- delà du bord postérieur des yeux. Epistome tronqué, labre trans- versal, arrondi surles côtés, droit, ou à peu près au milieu; mandi-

_bules assez grandes, à pointe bifide, échancrées en dedans et munies d'une lamelle membraneuse et ciliée; mâchoires à lobe interne grêle et allongé, l’externe de même fongueur, beaucoup plus large, plus ou moins ciliés tous deux; palpes très- robustes," 2 article allongé, obeonique, 3 transversal, 4 le plus large, largement et obliquément tronqué au bout, un peu sécuriforme; lèvre inférieure à menton transversal, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en arrière, languette membraneuse, plus longue que large, nétrécie, vers la base, arrondie en avant, très-légèrement émarginée, ciliée ; palpes minces, 2 article transversal, 3 ovalaire, atténué et tronqué. Antennes assez épaisses,

(1) Syn. CurvsomeLa, Linnée, Faun. Suec. p. 166, 532; De Geer, Mémoires, V, p. 301. Gauenuca, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 20, 31. TENeBRio, Marsham, Brit, Entom, p. 477, 40. Enrowvenus, Paykull, Faun. Suec. II, p.112; Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 505; Latreille, Hist. nat. des Crust. et Ins. XII, 77, 1; Règne Anim. V, p. 160; Redtenbacher, Germar’s Zeitseh. V, p. 120 ; Fauna Austr. 2 éd. p. 958; Mulsant, Hist. nat. Col. Sulcicolles, p. 41; Gerstaecker, Monog, Endom. p, 868; Fairmaire, Gen, Coleop, Europ. IV, p. 278; De Marseul, Abeille, V, p. 72; Gorham, Endom, recitat, p. 28.

a

436 ENDOMYCHIDES.

mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 et 3 articles subégaux entre eux, un peu plus allongés que 2 et que les suivants, ceux-ci un peu plus longs que larges, 9-11 formant une massue peu mar- quée, assez lâche, ses 1 et 2 articles obtriangulaires, un peu compri- més, son dernier semi-ovalaire, obliquement tronqué au bout. Pro- notum transversal, trapézoïdal, rétréci de la base au sommet,bord an- térieur échancré en arc de cercle, bords latéraux droits, convergents, marginés, angles antérieurs et postérieurs aigus; surface peu convexe, déprimée vers la base, ornée de sillons longitudinaux fins, subarqués et d’un sillon transversal profond; écusson semi-ogival. Elytres oblongues-ovalaires, peu convexes, arrondies isolément à l'extrémité, Prosternum médiocre, plan et légèrement convexe dans sa lon- gueur, un peu prolongé; subdilaté et arrondi au-delà des hanches; mésosternum transversal, un peu rétréci en arrière. Abdomen à 1 arceau aussi long que les suivants réunis. Pattes médiocres, cuisses subdilatées au milieu, tibias un peu épaissis au bout, tarses à 2 article un peu plus long et notablement plus large que le 1, article onguéal robuste, armé de crochets simples.

On ne connaît pour toute différence sexuelle, que la forme du sixième arceau abdominal; ce dernier est un peu plus long et plus arrondi chez le mâle que chez la femelle.

L'espèce européenne, l'E. coccineus, est assez répandue, et donne une bonne idée des espèces exotiques pour la taille, la forme et la coloration. Elle vit sous les écorces de certains arbres, lorsqu'elles sont plus ou moins détachées du bois et revêtues de productions cryp- togamiques. Sa larve est connue depuis longtemps; elle a été décrite d'abord par Kirby et Spence (1), puis par Curtis (2) et par M. West- wood (3); enfin, le Prof. Gerstaecker en a tracé une description com- plète (4) que nous reproduisons ci-après :

Tète arrondie, um peu plus large que longue, faiblement convexe en dessus, ornée de deux impressions transversales éntre les antennes. Ocelles nulles. Antennes.courtes, de 2 articles, 1 article court, un peu plus long que large, 2 quatre fois aussi long que le premier, grêle, cylindrique. Labre, mandibules et mâchoires cornés, lèvre inférieure membraneuse} labre transversal, subémarginé en avant; mandibules courtes, robustes, à pointe échancrée; mâchoires linéai- res, arrondies au bout, ciliées, palpes de 3 articles; lèvre inférieure à menton très-court, languette un peu oblongue, avec des palpes bi- articulés. Pronotum semi-circulaire, beaucoup plus large que la tête, du double plus long que les suivants; ceux-ci à peine plus lar-

(1) Kirby et Spence, Introd. to Entom, III, p. 166.

(2) Curtis, Brit. Eutom. XII, p. 570.

(3) Westwood, Intr. to the mod. class, of Ins, I, p. 394. (4) Gerstaecker, Monog. Endom. p. 372.

LEIESTITES. 1437

ges que les segments abdominaux ; la surface de tous les arceaux granulée, ornés chacun d’une ligne longitudinale médiane, carini- forme sur le premier arceau thoracique, plane et un peu plus large sur les autres. Segments abdominaux au nombre de 9, munis latéralement d’un prolougement subconique, large et obtus, dont les bords paraissent crénelés. Pattes assez grêles, hanches fusiformes, cuisses deux fois plus longues; tibias dilatés au bout, tarses cylindri- ques, terminés chacun par un crochet simple.

Ces larves sont de forme allongée, presque linéaire, déprimées en dessus, légèrement convexes en dessous; leur couleur est d'un rouge brun à reflets violets, les angles latéraux ‘des1, 4, 5,9, et 11 segments sont d’un jaune doré. Elles ressemblent assez aux larves des Lampy- rides, et comme elles assez actives et parcourent avec facilité les sur- faces des écorces revêtues de champignons. Le Prof. Gerstaecker les a trouvées au printemps, vers le mois d'avril, sous l'écorce d'un charme.

A l'espèce que l’illustre Linnée a fait connaître, il faut ajouter pour la Faune européenne un autre type qui habite la Hongrie; un troi- sième à été découvert en Arménie; enfin deux autres habitent l’A- mérique septentrionale.

CYANAUGES. GorHam, Entom. Monthly Magaz. 1874, p. 54.

Antennes à massue lâche, son dernier article obliquement tronqué. Palpes maxillaires rétrécis à la base, à dernier artiele acuminé.— Prosternum large, déprimé au sommet.

Ce type a été décrit au mois d'août de l’année précédente par M. Gorham; l’exemplaire unique qu'il a eu sous les yeux lui parait appartenir au groupe des Endomychites, mais ce n’est qu'une pré- somption, parce qu'il ne lui a pas été donné d'examiner les organes buccaux. C’est un petit insecte noir, à élytres à reflets bleuâtres, et mesurant un peu plus de 2 lignes. Il a 6t6 trouvé à Kawatchi, au Japon, et décrit par M. Lewis, sous le nom de Cyanauges Gorhami.

Groupe VII. Leiestites.

Tête grosse, large, engagée seulement dans Je prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux. Mandibules à extrémité bifide ou tri- dentée, parfois dentées en scie sous la pointe, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes subégaux en longueür, l'interne plus grêle, palpes courts, le dernier article le plus long, ac miné au tron- qué; lèvre inférieure à menton transversal, à languette arrondie ou subémarginée; palpes courts, à 2 et 3 articles subtransversaux. Yeux relativement très-petits, latéraux, arrondis ou ovalaires, gros-

138 ENDOMYCHIDES.

sement granulés. Antennes de 41:articles, courtes: et assez robustes, à massue distincte, parfois anormale! Pronotum à peu près aussi large que les élytres, aussi long que large, ou bien transversal, assez convexe, orné de sillons ou d'impressions variables; écusson en demi: cercle ou en triangle. Elytres allongées ou oblongues-ovalaires, légèrement dilatées vers le milieu et subacuminées en arrière; sur- face médiocrement convexe, ponotuée-striée ow confusément ponc- tuée, offrant une strie suturale plus ou moins ‘entière; tantôt glabre comme le reste du corps, tantôt longuement pubescente. Des ailes, sauf dans un seul genre (Myceræa). —— Prosternum variable, sépa- rant ou non les hanches antérieures. Pattes médiocres, cuisses sub- comprimées; tarses tétramères, le 3 article libre, dégagé du précé- dent, ordinairement un peu plus petit.

Les sept genres de ce groupe peuvent se partager en deux séries; dans la première, se trouvent les espèces à forme allongée, à pro- notum subcarré, à téguments solides, luisauts, glabres ou revètus tout au plus d'une pubescence si légère, qu'elle n’obscurcit en rien le brillant du corps. Les espèces de la seconde série sont plus courtes, ovalaires, leurs téguments, le plus souvent d'un fauve ferrugineux, paraissent moins solides, ils sont plus ternes et revêtus d’une longue pubescence jaune et brillantes :

Les différences sexuelles sont bien sensibles dans plusieurs types et résident soit dans la forme des antennes, soil dans celle des pattes, indépendamment d’un sixième arceau abdominal que l’on retrouve chez les mâles.

Les différentes espèces, très-peu nombreuses, habitent principale- ment les régions tempérées de l'hémisphère boréal; les Etats-Unis d'Amérique possèdent en propre les Ruanis, les Paymapnora; l'Eu- rope, y compris le Caucase, nourrit les Lexsres, les Sympiotes, les Myceræa, les CLemmus; le type du genre Panamomus a été rapporté récemment du Japon. Il faut ajouter cependant qu'une Mycerora a été découverte au cap de Bonne-Espérance.

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs de ces divers genres :

A. Corps glabre ou à peine pubescent. B. Hanches antérieures contiguës. C. Pronotum dépourvu de sillons longitudinaux, premier article de la massueé antennaire plus grand que le second, . Leiestes.. C’. Pronotum orné de sillons longitudinaux, À et 2 articles de la masgue subégaux.

D. Pronotum subcatré. Pänamomus- D’. élargi en avant, Rhanis. B’. Hauches antérieures séparées, Phymaphora.

LRIESTITES. 439

À”, Corps longuement pubescent, hérissé. Û Ù E. Pronotum orné d’un sillon subparallèle au bord latéral, : F. Corps subarrondi ; élytres confusément ponctuées. Clemmus. F. ovalaire; élÿtres ponctuées-striées. * Mycétæa. F. Pronotum dépourvu de sillon parallèle au bord latéral. Symbiotes.

LEIESTES. CuevroLar, Deyean, Cafal, 64, p, 404 (1).

Tôte oblongue, engagée dans le prothorax seulement jusqu’au bord postérieur des yeux. Epistome tronqué en avant, limité en arrière par un sillon profond, arqué entre les antennes; labre court, subar- rondi en avant; mandibules larges et robustes, à bord interne échan- cré, muni d’une lamelle frangée, à pointe courte, fendue ; mâchoires à lobes subégaux, l’interne un peu plus grêle, ciliés tous deux à l'extrémité, palpes courts et serrés, 2 article cupuliforme, 3 en carré transverse, 4 ovalaire, allongé, brièvement tronqué ; lèvre inférieure courte, large, élargie vers la base, arrondie sur les côtés, avec une saillie dentiforme en avant; languette membraneuse au bout, tron- quée en avant, cordiforme sur les côtés et en arrière; palpes grands, épais, 2 article très-large, 3 court, ovale, épais, largement tronqué au bout. Antennes robustes, dépassant un peu la base du prono- tum, 4 article ovalaire, 2 et 3 oblongs, subégaux, 4-8 graduellement raccourcis, plus larges que longs, 9-11 formant une massue lâthe, subcomprimée, son 4 article de moitié plus petit que le suivant, le dernier brièvement ovalaire, coupé obliquement. Pronotum légè- rement transversal, de la largeur des élytres, bord antérieur subsinué de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux droits, convergents au sommet, marginés; surface assez convexe en avant, ornée d’un sillon transversal et de deux profonds enfoncements à la base, limi- tés en dehors par un pli longitudinal, élevé et infléchi en avant; écusson arrondi en arrière, plus large que long. Elytres oblongues- ovalaires, peu dilatées au milieu, arrondies au bout, ponctuation con- fuse, une strie suturale. Prosternum étroit, terminé en pointe en arrière, entre les hanches, celles-ci contiguës; mésosternum étroit, acuminé en avant, avec les bords latéraux tranchants et élevés. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 plus court que les sui- vants réunis. Pattes médiocres, cuisses courtes, subcomprimées ;

(1) Syn. Cryprormaeus, Gyllenhall, Ins, Suec. I, p. 178, 16; Schünherr, Syn. Ins. 11, 99, 47. Lycorennina, Gyllenhall, Ins. Suec. IV, p. 221, 4. Leirs- Tes, Redtenbacher, Faun, Austr. 4r° 6d. p. 200; 2? éd: p. 373; Güérin-Mén. Archiv. entom. 1, p. 276; Gerstaecker, Monogr. Endom, p. 389; Motschulsky, Bullet, Moscou, 1843, IL; De Marseul, Aboille, V, p. 120; Gorham, Endom. recit, p. 29.

140 ENDOMYCHIDES.

tibias simples ; tarses non dilatés, à 4 article un peu plus long que 9, ciliés tous deux, 3 court, tout à fait libre, 4 terminé par des crochets simples.

Le mâle se reconnait par la présence d'un sixième arceau ventral et par l’échancrure du bord interne des tibias intermédiaires qui est profonde et limitée par deux saillies plus ou moins prononcées.

Dans le groupe actuel, que caractérise la structure dés tarses, le genre Leresres se distingue des PaymAapnoRA par la contiguité des hanches antérieures; des RHaAnNIS par son pronotum non dilaté en avant et dépourvu de sillons longitudinaux; des PANAMOMUS par la structure des antennes, dont le 9 article est beaucoup plus petit que le suivant,

Le Prof. Gerstaecker n'a connu que l'espèce décrite depuis long- temps par Gyllenhall et qui habite une grande partie de l’Europe tempérée et boréale; depuis, Motschulsky en a décrit une seconde, découverte au Caucase.

PANAMOMUS. Gonmam, Entom. Monthly Mag. 1873, p. 207.

Antennes à massue formée de 3 articles, dont les deux premiers subégaux entre eux. Pronotum ample, bisillonné à la base. Hanches antérieures contiguës. Tarses tétramères.

L'exemplaire unique sur lequel ce genre a 6t6 créé, est originaire du Japon, et trouvé à Nagasaki sous une écorce fongueuse d’un chà- taignier d'Espagne. C'est un petit insecte d'une ligne de longueur, d’un brun de poix avec les antennes et les pattes jaunâtres. Comme type générique, il se rapproche évidemment du genre Leiesres, la structure des antennes les différencie; dans le genre actuel, les 9 et 40 articles sont semblables ; très-différents en grandeur chez les LEIRSTES.

RHANIS,

DeEsEan, Catal. 64. p. 404 (1).

Tête libre, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au bord pos- térieur des yeux. Epistome tronqué en avant, séparé du front par un sillon arqué entre les antennes; labre en carré transversal; man- dibules assez minces, à pointe courte, bifide, à bord interne denticulé en dessous de l'extrémité, lamelleux et cilié en arrière ; mâchoires à lobes subégaux, l’interne grêle, l’externe subdilaté au bout, courbé

(1) Sÿn. Lycorennina, Ziegler, Proceed. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. II, p.272; Melsheimer, id, III, p. 177, Pnywapnona, Guérin-Mén. Arch. entom. 1, p.275; Melshcimer, Catal. Col. of the Unit. Stat. p. 132. Ruanis, Le Conte, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IV, p. 360 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 392 ; Gorham, Endom, recit. p. 29.

LEIESTITES. 141

en bec en dedans ; dernier article des palpes presque cylindrique, de moitié plus long que large, tronqué au bout; lèvre inférieure à men- ton transversal, tronqué en avant, dilaté et dentiforme sur les côtés; languette allongée, à partie basilaire cornée, rétrécie en avant, à par- tie terminale membraneuse, transversalement ovalaire, arrondie en avant; palpes à 2 article plus long que large, 3 allongé, obtusément ovale. Antennes grèles, dépassant peu la base du pronotum, 4 ar- ticle épaissi, 2 plus grêle, aussi allongé, 3-8 diminuant graduellement de longueur, devenant presque moniliformes, 9-11 formant une pe- tite massue, subcomprimée, assez serrée, son 1 article subtriangu- laire, 2 à peu près carré, beaucoup plus développé, 3 ovalaire obtus. Pronotum presque aussi long que large, rétréci vers la base, dilaté et arrondi en avant, hord antérieur presque droit, bords latéraux marginés, infléchis en avant; surface assez convexe, ornée à la base d'un fort sillon transversal, limité de chaque côté par une profonde fossette subarrondie, pourvue, en outre, sur la partie discoïdale, de deux sillons parallèles, longitudinaux ot dépassant le milieu de la lon- guour du pronotum; écusson semi-circulaire. Elytres oblongues- ovalaires, faiblement dilatées vers leur milieu, subatténuées en ar- rière, arrondies à l’extrémité; éparsément ponctuées avec une strie suturale, Pronotum nul entre ies hanches ; mésosternum grèle, al- longé, rhomboïdal, marginé sur les côtés. Abdomen à 1 article un peu plus court que les suivants réunis. Pattes courtes, cuisses sub- claviformes, tibias dilatés vers l'extrémité; tarses à 1 et 2 articles sub- égaux, ciliés en dessous, 3 court, article onguéal assez long, armé de crochets simples.

Chez le mâle, le 5 arceau ventral est légèrement échancré et laisse apercevoir le rudiment d'un sixième; ses tibias antérieurs portent vers le milieu du bord interne une petite dent grèle, aiguë et oblique en dedans.

La seule espèce connue habite les Etats du milieu et du sud de l'Amérique boréale; elle ne paraît pas bien rare. Au point de vue générique, ce type, quoique voisin des Leiestes, s’en distingue aisé- ment par les sillons longitudinaux du pronotum; en outre, par la forme de ce dernier et celle des derniers articles des palpes.

PHYMAPHORA. Newman, Entom. Magaz. V, p. 389 (1).

Tête triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu’au bord posté-

(1) Syn. Lycorennwa, Ziegler, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IT, p. 271, 11; Melsheimer, id. INT, p. 176, 4, Ruanis, Dej. Cat. 3e éd, p. 404. Puywarnona, Le Conte, Proc. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. VI, p. 360, 1; Gué- rin-Mén. Arch. entom. I, p.275; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 397; Gorham, Endom. recit, p. 29.

142 ENDOMYCHIDES.

rieur des youx.— Epistome tronqué en avant, un peu rétréei et limité en arrière par un enfoncement transversal; labre court, large, sub- arrondi; mandibules à pointe assez longue, bifide, à bord interne denticulé en dessous de l'extrémité, largement lamelleux et cilié ; m4- choires à lobes grêles, l’externe un peu plus long, élargi et obtus au sommet, avec quelques cils raides; l’interne grêle, tronqué oblique- ment et pointu; palpes courts, 2 article aussi long que large, cordi- forme, 3 transversal, 4 allongé, subulé, faiblement tronqué; lèvre inférieure à menton deux fois plus large que long, subarrondi en avant; languette allongée, subélargie et arrondie en avant, subémar- ginée et ciliée; palpes épais, 2 article très-large, 3 court, ovalaire, arqué en dedans et obtus, Antennes différentes selon les sexes : chez le mâle, 4 article épaissi, dilaté en avant, 2 globuleux, 3-7 plus courts, transversaux, serrés, 8 deux fois plus large que le précé- dent, dilaté en dedans en une saillie comprimée, 9-14 formant une massue irrégulière, grosse, serrée, plus longue que les articles pré- cédents réunis, concave en arrière, convexe en avant, son premier àr- ticle plus gros et plus convexe que chacun des deux autres; chez la femelle, 4 article oblong, ovalaire, 2 aïlongé, 3-8 graduellement rac- courcis, 9-11 formant une massue subcomprimée, son À article trans- versal, 2 de même forme, le plus élargi, 3 de moitié plus long et en carré transverse: Pronotum presque aussi long que large, légère- ment rétréci vers la base, à bord antérieur presque droit; surface assez convexe, ornée parallèlement à la base d'un sillon profond li- mité de chaque côté dans une fossette, prolongée en sillon jusqu’au tiers de la longueur; écusson en triangle, à sommet obtus.— Elytres oblongues-ovalaires, subdilatées au milieu, fortement acuminées en arrière, ponctuées-substriées, avec une strie suturalo. Pronotum étroit, convexe et séparant les hanches, prolongé en arrière et légè- rement dilaté; mésosternum grêle et allongé, creusé longitudinale- ment, à bords relevés. Abdomen à 1 segment à peine plus court que les suivants réunis, un sixième arceau rudimentaire. Pattes assez longues, cuisses épaissies vers l'extrémité; tibias grèles; tarses à 4 et 2 articles légèrement dilatés, surtout aux pattes antérieures, garnis en dessous de cils fasciculés, artiele onguéal aussi long que les trois précédents réunis.

Le mâle se distingue de la femelle d’abord par la structure des an- tennes, et ensuite par celle des pattes, les tibias antérieurs sont plus fortement dilatés, et ceux de la paire moyenne sont munis en dedans d’une petite dent.

Pour la forme générale et l'ensemble de l’organisation, ce type ressemble aux précédents; néanmoins la forme du prostérnum, celle du mésosternum le différencieraient des autres, si la structure anor- male des antennes du mâle ne le faisait reconnaître au premier coup- d'œil.

LRIESTITES, 143

Onne connait non plus qu’une seule espèce, propre à l'Amérique du Nord, elle ne paraît pas bien rare.

SYMBIOTES, REDTENPBACEHER, Faun. Austr. p. 198 (1).

Tête large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux. Labre court, presque entier; mandibules à base large, assez longues, subtronquées au bout et partagées en trois dents, ciliées et membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe externe pyriforme, pourvu au bout de cils longs, serrés, fasciculés; l’interne beaucoup plus court, grêle, cilié à l'extrémité; palpes courts, serrés, 2 et 3 ar- ticles égaux, subcordiformes, 4 plus long, ovalaire-acuminé; lèvre inférieure à. menton transversal, tronqué en avant et en arrière; lan- guette de même plus large que longue, arrondie et subdilatée en avant, à bord antérieur cilié et subémarginé; palpes à 2 article court, transversal, 3 gros, subglobuleux, tronqué. Antennes mesurant le tiers de la longueur du corps, 1 article épaissi, quadrangulaire allongé, 2 de moitié plus court, grêle, 3-8 courts, serrés, 9-11 dilatés et for- mant une massue subcomprimée, ses 1 et 2 articles en triangles trans- versaux, le dernier ovalaire-acuminé. Pronotum en carré trans- versal, rétréci au sommet, bords antérieur et postérieur presque droits, les latéraux marginés; surface assez convexe, ornée à la base d'un sillon transversal terminé de chaque côté dans une assez grande fossette arrondie; écusson semi-cireulaire. Elytres ovalaires, sub- atténuées en arrière, à peine dilatées au milieu, marginées latérale- ment; surface assez convexe, à ponctuation irrégulièrement en ‘séries longitudinales, une strie suturale. Prosternum étroit, linéaire, lé- gèrement en carène, dépassant les hanches et reposant sux le méso- sternum; celui-ci allongé, atténué en avant, tronqué en arrière, l6- gèrement creusé dans sa longueur. Abdomen à 4 arceau aussi long que les 3 suivants réunis. Pattes courtes, cuisses assez robustes, üibias grêles; tarses à 1, 2 et 3 articles peu différents, ciliés en des- sous, 4 épais, presque cylindrique, aussi long que les trois premiers réunis,

Le mâle se distingue de la femelle par la structure de l'abdomen, son cinquième arceau est tronqué et laisse dépasser un rudiment d'un sixième arceau; chez la femelle, le cinquième: arceau est simplement arrondi.

Les Symsrores sont de très-petits insectes de 2 millimètres de lon- gueur, d’un jaune ferrugineux et longuement pubescents. On en con- nait trois espèces; elles habitent l'Europe : l'une se rencontre çà et là,

(1) Hampe, Entom. Zeit. 1850, p. 858; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd. p. 871; Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 398; Gorham, Endom, recit. p. 30:

TS

444 ENDOMYCHIDES.

dans diverses contrées de ce continent; la seconde a été trouvée en Sardaigne ét aux environs de Vienne; une troisième, décrite depuis peu (1), a été découverte en Italie. Une dernière, encore inédite, m'a été communiquée par M. Gorham.

MYCETŒA. STEPuENS, {lustr. of Brit. Entom. Mandibulata, IN, p. 80 (2).

Tête assez grosse, large, dégagée du prothorax. Epistome tron- qué en avant, limité en arrière; labre transversal, arrondi sur les côtés, droit en avant; mandibules en carré long, à pointe large, échan- crée, armée en dessous d’une dent, à bord interne échancré, muni d'une lamelle étroite et ciliée en avant, plus large en arrière; mâ- choires à lobe externe élargi et arrondi au bout, cilié-fasciculé, l'in- terne beaucoup plus court, linéaire, à sommet également cilié ; palpes assez grêles et courts, 2 article oblong, obconique, 3 court, trans- versal, 4 allongé, subulé; lèvre inférieure à menton transverse, sub- élargi en arrière; languette aussi longue que large, subémarginée en avant, avec ses angles saillants et garnis de cils; palpes à 2 article grand, transversal, 3 épais, court, ovalaire, largement tronqué. Antennes grêies, mesurant environ le tiers de la longueur du corps, 4 article épaissi, brièvement ovalaire, 2 plus gros et plus long que les suivants, oblong, 3-5 grèles, un peu plus longs que larges, 6 sub- carré, 7-8 globuleux, 9-11 dilatés en massue, celle-ci graduellement élargie, son 1 article plus petit que le suivant, le dernier oblong, tronqué obliquement au bout. Yeux très-petits, subhémisphériques, grossement granulés. Pronotum transversal, deux fois aussi large que long, un peu rétréci au sommet, bord antérieur droit, le posté- rieur subsinué de chaque côté, les latéraux un peu marginés et élargis au milieu; surface assez convexe, ornée à la base d'un mince sillon transvérsal, et de chaque côté d’un sillon longitudinal, subpa- rallèle au bord latéral et limité en dehors par une carinule saillante; écusson très-court, arrondi au sommet, Elytres brièvement ovalai- res, acuminées en arrière, assez convexes, ponctuées-striées. Ailes nulles. Prosternum étroit, séparant faiblement les hanches et ne les dépassant pas en arrière; mésosternum assez large en avant, ré- tréci entre les hanches et tronqué. Abdomen à 4 arceau à peine plus long que les deux suivants réunis. Pattes médiocres, cuisses

(1) Steinheil, Ath. Soc. Ital. Sc. Nat. XI, p. 237.

(2) Syo. Sirpna, Marsham, Coleop. Brit. 1, p. 424. Artowanrta, Stephens, Illustr. of Brit. Entom, Mand Hi, p. 66.— Cryrropnacus, Gyllenhall, Ins.Suec I, p. 181. MycgroBa,-Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd, p. 371 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 402; Duval, Gen. Col. Europ, I, p. 220; De Marsoul, Abeille, V, p. 132,

LEILESTITES. 445

un peu épaissies, tibias grèles; tarsos à 4 article un Peu plus court que 2, l'un et l’autre ciliés en dessous, 8 petit, très-court, dégagé en dessus, un peu recouvert en dessous par le précédent, article onguéal non rétréci à la base, aussi long que les 3 précédents réunis.

La structure de l’abdomen distingue le mâle de la femelle; chez cette dernière, il y à cinq arceaux; chez le premier, on remarque les rudiments d’un sixième,

On ne connaît qu'une seule espèce; elle est propre à l'Europe, elle est d'un fauve brunâtre, brillante, longuement pubescente, sa ‘longueur ne mesure pas 2 millimètres; elle vit dans.les lieux humides, obscurs, et se rencontre fréquemment dns les caves sur les bois, les douves recouverts de moisissures. Sa larve a été décrite par Blis- son (1); elle ressemble beaucoup à celle des Expomycuus et des Ly- CoPERDINA ; le pronotum est plus long que les segments suivants, un peu plus large; les parties supérieures, comme chez les Evnouycaus, sont recouvertes de petites granulations; sur les côtés, ces granula- tions deviennent de petits appendices allongés en massue. Les an- tennes sont formées de 3 articles; il paraît y avoir deux ocelles de chaque côté; les pattes sont terminées par un crochet aigu.

Ce type présente tout-à-fait la même structure que les SyMBIOTES; néanmoins la forme et la sculpture du pronotum permettent de les distinguer avec la plus grande facilité.

CLEMMUS. Hawre, Entom. Zeit. Stleit. 1850, p. 353 (2).

Tête courte et large, enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux.— Epistome en carré transversal; labre petit, arqué; mandibules à pointe bifide, à bord interne cilié; mâchoires à lobes subcoriacés, l’interne court et étroit, l’externe beaucoup plus large et plus long, ovalaire, cilié surtout vers l'extrémité; palpes développés, 1 article très-petit, 2 épais, brièvement fusiforme, beaucoup plus long que 3, 4 ovalaire- allongé, acuminé, pas plus épais, mais aussi long que les trois précé- dents réunis; lèvre inférieure à menton transversal, rétréci en avant et arrondi; languette semi-cornée, élargie en avant, et tronquée avec les angles arrondis; palpes insérés vers le milieu de la languette, à articles peu distincts, À très-petit, 2 à peine plus grand, 3 très-gros, court et tronqué. Antennes de 41 articles, À gros, épais, déprimé, 2 de moitié moins épais, oblong, 3-8 filiformes, subégaux, beaucoup plus minces que 2, 9-11 fortement dilatés, formant une massue très-

(1) Blisson, Ann. Soc. entom. de Fr. 1849, p. 315.

(2) Syn. Sywsiores, J. Duval, Gen. Col. Europ. IH, pl. LEV, p. 269. CLem- Nus, Redtenbacher, Faun. Austr. éd. p. 975. CLemwus, De Marseul, Abeille V, p. 129 ; Gorham, Endom. recit. p. 30.

Coléoptères. Tome XII. 10

146 ENDOMYCHIDES.

lâche, son premier article brièvement fusiforme, le second arrondi, le dernier ovalaire. Pronotum transversal, plus étroit à la base que les élytres; bord antérieur échancré en arc de cercle, bord pos- térieur sinué de chaque côté; bords latéraux rebordés et convergents en avant; surface ornée de chaque côté d’un profond sillon arqué, bien limité en dehors, parallèle au bord latéral et allant en s'atté- nuant jusqu’au bord antérieur; sillon transverse effacé; écusson trian- gulaire. Elytres brièvement ovalaires, assez convexes, dilatées- arrondies sur les côtés, avec un étroit rebord élevé, bien net, légè- rement atténuées en arrière et terminées en pointe aiguë, finement rebordées le long de la suture dans leur moitié postérieure ; épipleures larges, planes. Prosternum assez large, rebordé entre les hanches, les dépassant en arrière, à base arrondie et appuyée sur le mésoster- num; celui-ci transversal et creusé d'une fossette au bord antérieur, Abdomen formé de 5 arceaux, le 1 de la longueur des suivants réunis. Pattes grêles, ne dépassant pas le rebord des élytres; cuisses courtes, ovalaires; tibias grêles, un peu plus longs, atténués au bout ; tarses allongés, filiformes, de 4 articles, 1-3 bien distincts, grêles, le dernier long, armé de crochets minces.

Ce type a de grands rapports avec les Myceræa pour la structure des antennes, des organes buccaux et du prothorax; sa forme géné- rale est très-différente, il est presque arrondi à. la manière des Scyn- nus, les élytres sont vaguement ponctuées ot longuement pubescentes

comme le reste du corps; il mesure 2 millimètres, et sa coloration est

d'un rouge ferrugineux.

On ne connaît qu'une seule espèce, découverte récemment en Croa- tie; elle a été retrouvée aux environs de Vienne dans les vieux troncs d'arbres.

Groupe VIII. Trochoidéites.

Antennes de 4 articles, le dernier très-grand. Pronotum trans- versal, subcordiforme, dépourvu de siülons. Tarses tétramères.

Le seul genre de cette division constitue une forme très-aberrante dans la Famille actuelle ; elle n’a rien conservé de ce qui nous frappe dans la conformation des Endomychides; ni la forme de la tête avec ses antennes claviformes, ni la sculpture si remarquable du prono- tum. Mais, de l'avis du Prof. Gerstaecker, d'accord en ce point avec son prédécesseur, le savant Klug, la structure des organes buccaux, dont l'importance ne peut être méconnue, démontre que ce type doit faire partie de la Famille actuelle,

Un seul genre : TROCHOIDEUS.

TROCHOIDÉITES. 447

TROCHOIDES. Wesrwoon, Trans. of the Linn. Soc. XVI, p. 673 (1).

Tête large, assez grosse, dégagée du prothorax. Epistome tron- qué en avant, limité en arrière par une strie fine; labre très-large, arrondi sur les côtés, subémarginé en avant; mandibules médiocres, à pointe longue, tridentée, à bord interne largement membraneux et cilié; mâchoires à lobe externe grand, élargi vers le bout, à extrémité tronquée ou arrondie, cilié; lobe interne très-grêle, acuminé, cilié, mesurant seulement la moitié de l’externe; palpes à 2 article cupu- liforme, 3 de moitié plus court, 4 ovoïde, terminé en pointe et du double plus long ; lèvre inférieure à menton court et large, arrondi en avant, languette coriacée, profondément bilobée, les lobes diver- gents et ciliés; palpes à 2 article court, transversalement falciforme, 8 gros, plus large que long, largement tronqué. Antennes de 4 ar- ticles seulement, un peu différentes dans l'un et l’autre sexe : chez le mäle, 1 article court, ovalaire, 2 très-court, transversal, 3 plus grand, obconique, visible seulement à la partie antérieure et inférieure du dernier article, sur la base duquel il semble appliqué; celui-ci beau- coup plus grand et plus gros que les trois autres réunis, de forme subquadrangulaire, un peu comprimé, offrant une strie enfoncée et flexueuse sur ses bords latéraux et terminal ; chez la femelle, le 3 ar- ticle distinct en dessus et en dessous, tantôt de la grandeur du 2, ou bien allongé et aussi grand que le dernier; celui-ci est toujours plus petit, plus grêle que.chez le mâle et n’a pas de strie enfoncée. Pronotum un peu transversal, plus étroit que les élytres, tronqué car- rément en avant et en arrière, bords latéraux dilatés, subanguleux au milieu; surface peu convexe, offrant seulement deux impressions ar- rondies et obsolètes en dedans des angles postérieurs; écusson trans- versal, arrondi en arrière, Elytres oblongues-ovalaires, un peu dilatées vers le milieu, rétrécies en arrière, extrémité arrondie ou subtronquée; surface peu convexe, ponctuée, avec une strie suturale entière. Prosternum nul entre les hanches antérieures; mésoster- num subtriangulaire, atténué en arrière. Abdomen formé de 6 ar- ceaux, le 1 à peine aussi long que les deux suivants réunis. Pattes plus ou moins grêles, cuisses un peu épaissies, tibias légèrement di- latés au bout, les postérieurs un peu courbés; tarses à 3 article plus Court que le 2 aux deux paires de pattes postérieures, à peu près égal à la paire antérieure.

(1) Syn. Paussus, Dalman, Kongl. Vetensk. Acad. Handling. 4825, p. 400, 3. Trocuoïneus, Guérin-Mén. Revue Zool. Soc. Cuvier, 1838, p. 2; Westwood, Trans. of (he Entom. Soc. of Lond. LL, p. 97 ; Gorstaecker, Monogr. Endom. D: 981; Gorham, Endom, recit. p. 29.

148 ENDOMYCHIDES.

Comme il a déjà été reconnu, le mâle se distingue de la femelle par la structure des antennes; en outre, les pattes paraissent un peu plus longues chez le premier, et aux tarses antérieurs les deux pre- miers articles sont plus dilatés que chez la femelle.

À cause de la structure des antennes, ce type a été rangé à côté des Paussus et l’une des espèces a été décrite sous ce nom par Dal- man; cependant les organes buccaux sont en tous points semblables à ceux des Endomychides et il n’est pas douteux qu'il ne doive ren- trer dans cette Famille, à titre de forme aberrante.

Malgré que les espèces soient peu nombreuses, ce genre possède une aire de distribution très-étendue : on connait une espèce de Ma- dagascar ; une seconde, découverte primitivement dans l'île Maurice, a été retrouvée aux Indes orientales et dans les îles voisines, aux Philippines, à l’île Nicobar. Une troisième espèce appartient au Nou- veau-Monde et a été rapportée de Colombie. La dernière, décrite par Dalman, était renfermée dans le succin.

nc «de PS

FAMILLE LXXIT.

COCCINELLIDES.

Tête infléchie, courte, enchâssée dans le prothorax, très-rarement libre. Epistome non séparé du front, à bord antérieur de forme très-variable ; labre court, transversal, apparent ou caché par l’épis- tome. Mandibules médiocres, peu saillantes, terminées tantôt en pointe aiguë ou fissile, tantôt par 3 ou 4 dents robustes. Mâchoires à base cornée, offrant deux lobes ciliés, l’interne plus court et plus grêle, l'externe plus variable, subbiarticulé; palpes de 4 articles, 4 très-court, 2 et 3 de forme variable, 4 très-développé, sécuriforme, rarement oblong et tronqué. Lèvre inférieure formée d’un menton triangulaire ou trapézoïdal, d’une languette médiocre, ovalaire ou obtuse en avant, rarement échancrée ; de palpes tri-articulés, à dernier article ovalaire, tronqué au bout. Yeux latéraux, médio- cres, ovalaires ou arrondis, entiers ou échancrés. Antennes insé- rées dans un point plus ou moins rapproché de l'angle antéro-interne des yeux, à base découverte ou cachée, formées de 11 articles, parfois de 8, de 9 ou de 10, terminées par une massue variable, en général courtes et rétractiles. Pronotum transversal, ordinairement plus étroit que les élytres, fortement convexe en travers, rétréci en avant, à bord antérieur presque toujours fortement échancré, Ecusson triangulaire, médiocre ou très-petit, Elytres semi-globuleuses, ova- laires ou oblongo-ovalaires, à surface convexe, confusément ponctuée lisse, très-rarement ornée de quelques séries de points; épipleures toujours apparentes. Des ailes bien développées, très-rarement nulles, Prosternum toujours apparent sur la ligne médiane et sé- parant les hanches antérieures ; mésosternum ordinairement plus large, ses épimères irrégulièrement triangulaires; métasternum no- tablement plus long, ses épisternums et ses épimères distincts, offrant vers ses angles antérieurs externes une dépression souvent limitée par une carinule, Abdomen formé de 5 arceaux ventraux, quel- quefois de 6 ou de 7; le premier ordinairement plus développé,

450 COCCHNELLIDES.,

creusé, de chaque côté, d’une dépression plus ou moins profonde, li- mitée par une carinule arquée. Pattes courtes, rarement un peu allongées, le plus souvênt rétractiles et invisibles d'en haut, rarement les genoux un peu saillants au-delà du pourtour extérieur du corps; les trois paires ordinairement semblables entre elles, les cuisses tou- jours inermes et subeomprimées; tibias plus variables; tarses subté- tramères, terminés par des crochets appendiculés, assez souvent bi- fides, plus rarement simples.

Les Coccinellides ont une forme bien connue et un fücies qui per- met ordinairement de les reconnaitre à la première vue; leur corps est hémisphérique, rarement oblong; ordinairement convexe, orné de couleurs assez brillantes, variées de dessins bizarres ou de taches arrondies, parfois très-nombreuses; rarement elles affectent des re- flets métalliques et alors leur coloration est plus uniforme ; elles sont tantôt glabres et nues, tantôt recouvertes d’une pubescence plus ou moins serrée.

Cependant, si l’on peut à l'inspection reconnaître une Coccinellide, il se présente maintes circonstances le doute est possible, et, en conséquence, il est indispensable d'étudier attentivement leur orga- nisation, afin de pouvoir tracer d’une manière plus exacte les limites de cette famille intéressante.

Les trois grandes parties du corps, la tête, le prothorax et les ély- tres, quoique bien distinctes, sont très-intimement unies et emboîtées les unes dans les autres. Ainsi, il est très-rare que la tête soit déga- gée, comme cela se voit chez les Hippodamiites ; partout ailleurs, elle est enfoncée dans le prothorax et parfois au-delà même du bord antérieur des yeux; la position des organes buccaux est en rapport avec celle de la tête, presque toujours la bouche est dirigée en bas, parfois un peu en arrière, et, dans ce cas, elle peut être fermée par une espèce de mentonnière formée aux dépens du prosternum (Cryp- TOLŒMUS, CRYPTOGNATHA).

Le vertex est rarement visible et front est simple. L’épistome n’est pas distinct du front en arrière, son bord antérieur est diverse- ment configuré et fournit quelques bons caractères; $a modification principale se montre chez les Chilocorites. Dans ce groupe, il est très- développé aussi bien en avant que sur les côtés; en avant, il recouvre parfois entièrement le labre et les mandibules; sur les côtés, il se soude aux joues et les entraîne au-delà de la moitié du diamètre des yeux, qui sont ainsi partagés en deux parties chacun ; il semble, comme le remarque M. Mulsant, former une visière au bord antérieur de la tête.

Le labre ne présente pas de modifications bien profondes ; sa forme varie nécessairement d’un genre à l’autre, il est plus ou moins déve- loppé er travers cu en avant, son bord libre est entier ou plus ou moins échaneré. Il importe davantage de remarquer qu’il est ou ap-

dsl ST APT Ÿ ie TR ER CO COTE LA LA 0. 2, Te

COCCINELLIDES. 451

parent; comme c’est le cas ordinaire, oucomplétement, voilé par l'é- pistome dilaté en chaperon, comme chez les PLATYNASPIS.

On sait que certaines Coccinellides sont phytophages, tandis que le plus grand nombre est aphidiphage. Ces mœurs différentes se tradui- sont principalement dans la forme des mandibules; les espèces phy- tophages possèdent, comme les Ghrysomélides, des mandibules ter- minées par trois ou quatre dents distinctes et ces môûmes organes, chez les autres, sont simples et atténués en une pointe aiguë ou fis- sile, tout au plus bifide. Leur face interne présente, chez ces derniè- res, des tubercules qui rappellent les dents molaires des;animaux in- sectivores. à

Les mâchoires sont cornées à leur base; elles supportent deux lo- bes subégaux ou inégaux, ciliés sur leurs bords ou à l'extrémité; l’externe, qui paraît bi-articulé, est ordinairement un peu plus long etplus grèle que l’interne ; il se recourbe parfois (Pæarus) de manière à recouvrir en païtie l'extrémité de ce dernier. Sa forme la plus anor- male se présente chez les Micrasris, il est dilaté en demi-cerele et frangé sur ses bords. Les palpes sont toujours apparents, formés de quatre articles et d'une forme caractéristique pour la Famille ac- tuelle ; le 4 est très-petit, les 2 et 3 souvent obconiques et de forme semblable, le 4, le plus développé, est comprimé et en forme de fer de hache, le bord, qui correspond au tranchant, est tantôt droit et tantôt arqué. Les types, chez lesquels cette forme est altérée et

l'article est plus ou moins acuminé, sont tout à fait exceptionnels

(PHARUs).

La lèvre inférieure, peu remarquable, se compose d’un menton en trapèze ou en triangle fortement tronqué ou échancré à son bord an- térieur; la languette est très-médiocre, arrondie en avant, ou plus obtuse et quelquefois échancrée (Micrasris); les palpes sont tri-arti- culés, subfiliformes, avec le dernier article oblong, atténué au bout, ou bien étroitement ovalaire et tronqué.

Les yeux sont toujours bien développés, latéraux et plus ou moins prolongés à la fuce inférieure de la tête. Leur forme est arrondie, ovalaire ou oblongue ; leur pourtour est régulier ou bien sinué à son bord interne; cette sinuosité peut devenir une 6chancrure plus ou moins profonde et même se poursuivre à ce point, que ces organes paraissent divisés en deux parties (Chilocorites). En général, leur gra- nulation est très-fine ; elle est notablement plus forte chez les Goacr- puLA et surtout les Raizopius.

Tout ce qui regarde les anfennes est important à noter, parce que ces organes jouent un grand rôle dans la classification. Aïnsi, leur insertion, recouverte par le chaperen, chez les Chilocorites, est carac- téristique de ce groupe; ailleurs, elle à lieu à découvert; tantôt vers l'angle antero-interne des yeux et d'ordinaire très-près de leur pour- tour, tantôt dans un point situé sur la face, à peu près au milieu du

152 COCCINELLIDES.

bord interne des yeux, ou du moins de la partie de ces organes wi- sible en dessus ; dans ce dernier cas, les antennès sont situées à quel- que distance des yeux et séparées de leur bord par des joues longi- tudinales. +

Elles sont toujours claviformes, mais à des degrés très-divers; la massue est courte ou allongée, en cône renversé ou en fuseau; les articles, qui la composent, sont transversaux et serrés, ou bien plus longs que larges et lächement unis; ces articles sont simples en de- dans ou prolongés en dents aiguës.

Leur composition varie peu ; d'ordinaire elles sont formées de 41 articles; mais ce nombre peut descendre à 10, à 9, chez les Discoto- mites ; etmême parfois à 8, comme dans le genre Novius. Le premier article est toujours plus grand que les suivants, il est allongé, ou renflé subclaviforme, ou bien il est dilaté antérieurement en demi- cercle et même davantage; les autres articles sont filiformes ou ob- coniques, grêles jusqu’à ce qu’ils se renflent pour former la massue, ce qui a lieu ordinairement au 9%, plus rarement au ou au ar- ticle.

Une dernière particularité de ces organes, c’est qu'ils sont rétrac- tiles sous les côtés du prothorax, et vu leur grande brièveté, la mas- sue se loge dans une fossette qui est creusée, dans plusieurs genres, sous les angles antérieurs du premier arceau thoracique.

Le pronotum est toujours transversal, jamais carré ou oblong; dans la plupart des types, il est notablement plus étroit que les élytres, rarement {Scymnites) à peu près de même largeur; sa surface est tou- jours régulièrement convexe et ne présente ni sillons, ni impressions bien marquées; la configuration des bords varie beaucoup, néan- moins, dans des limites assez étroites. Le bord antérieur est, en gé- néral, échancré, plus ou moins profondément selon les genres, et le plus souvent on observe, de chaque côté, une sinuosité en arrière des yeux; le bord postérieur est arqué, il offre un lobe médian plus ou moins prononcé, obtus ou tronqué; de chaque côté une légère flexuo- sité dans un certain nombre de types. L'écusson ne manque dans au- cune espèce; sa petitesse caractérise le genre Micraspis ; il est seu- lement un peu plus grand chez les ALesia ; partout ailleurs, il est médiocre, en triangle équilatéral, ou bien, mais très-rarement, sa lon- gueur dépasse un peu sa largeur à la base.

Les élytres ne manquent dans aucune espèce; dans aucune, elles ne sont notablement raccourcies, ainsi que cela se voit dans tant d’autres Familles; tout au plus observe-t-on dans quelques types du groupe des Hyperaspites une très-légère troncature de l'extrémité. Ces organes varient de la forme semi-globuleuse à la forme oblongo- ovalaire, par exception, ovalaire-allongée (CoccrnuLa). Leur surface varie peu; elle est lisse ou confusément ponctuée; dans un seul cas (Coccrura), on observe quelques rangées longitudinales de gros

COCCINELLIDES, 153

points, alignés entre ceux qui recouvrent confusément la surface; on ne rencontre jamais ni côtes, ni stries; la seule saillie, dont il puisse être question, est le calus huméral.

Deux parties plus importantes à considérer dans la structure des élytres, sont les bords et les épipleures.

Les bords latéraux peuvent être simples, ornés d'un rebord arrondi, ou dilatés en une lamelle plane, réfléchie ou creusée en gouttière. Le bord basilaire présente deux modifications, peu importantes en réa- lité, mais qui, vu l'absence d’autres caractères, acquièrent une cer- taine valeur, parce qu'elles servent à distinguer deux groupes très- importants. Chez les Coccinellites, comme aussi les Hippodamiites et les Discotomites, la base des élytres est légèrement convexe en avant ou anguleuse vis-à-vis du calus huméral; chez les Carïtes, au con- traire, cette base est un peu concave et forme, par le redressement de son tiers externe, un angle ouvert en avant du calus.

Les épipleures varient non-seulement dans leur développement, mais encore dans leur degré d’inclinaison par rapport au plan hori- zontal ; ces variations n’ont pas besoin de commentaires. Une parti- cularité remarquable de ces replis des élytres, et presque spéciale à la Famille actuelle , réside dans la présence , sur les épipleures, de fossettes plus ou moins profondes, destinées à loger les genoux des pattes intermédiaires ou postérieures. Ces fossettes s'observent dans divers groupes, mais à des degrés différents; dans aucun, elles ne sont aussi profondes, ni aussi nettement limitées que dans les grou- pes des Hyperaspites, des Bucolites et le genre Cyneceris.

Les ailes membraneuses sont toujours bien développées et fréquem- ment déployées par les espèces qui vivent de proie; moins utiles à celles qui se nourrissent de substance végétale, leur absence est ce- pendant exceptionnelle (CyNEGErIs).

L'étude des parties inférieures du corps jouit d’une importance qui ne le cède en rien à celle des parties supérieures du corps, les arceaux thoraciques, l’abdomen et les pattes exigent un examen ap- profondi.

Le prosternum est toujours visible sur la ligne médiane et sépare constamment les hanches antérieures ; il est toujours allongé et assez étroit; parfois il est relevé le long de la ligne médiane, et la crête qu’il forme est arrondie ou aplatie; elle s'évancuit avant d'atteindre au bord antérieur, ou bien s'avance et dépasse même ce berd par une petite saillie aiguë ou tronquée. Cette môme”partie médiane du pro- Sternum présente dans plusieurs espèces du genre RopazrA, une dis- position tout à fait spéciale ; elle est d’abord très-courte, et en second lieu, elle est disposée comme un plan incliné et s'abaisse du sommet vers la base; le sommet lui-même est tantôt aigu, tantôt tronqué. Dans les genres CryProcnaTHa et CRyproLænus, le prosternum est dilaté en avant, à ce point qu'il peut rejoindre l’épistome et recouvrir

.

15% COCCINELBIDES.

ainsi complétement les organes buccaux. Dans dernombreux gentes (Gyponra, Carta, ete.) les flancs du prosternum sont creusés, sous les angles antérieurs, d'une fossette plus ou moins profonde et plus ou moins bien limitée; cette dépression paraît destinée à recevoir la:mas- sue des antennes, lorsque l'insecte se contracte,

Le mésostérnum varie moins; il est transversal et sépare pus ou moins largement les hanches moyennes; sa forme est tantôt subqua- drangulaire, tantôt trapézoïdale et plus ou moins rétrécie en arrière; son bord antérieur est entier, sinué ou échancré pour loger la base du prosternum. Les épimères sont de forme irrégulièrement triangu- laire, à sommet dirigé en avant; chez les Endomychides, ces mêmes parties-affectent laforme d’un quadrilatère disposé obliquement; cette différence dans le contour est l'un des meilléurs caractères pour dis- tinguer la Famille ire nous venons de nommer de celle des Cocci- nellides.

Le métasternum, selon la règle, est plus développé que les deux arceaux thoraciques précédents; en général, ses épisternums sont bien limités et constituent une lamelle oblongue, à l'extrémité postérieure de laquelle on aperçoit les épimères sous forme d’un mince liseré. A la partie antérieure du métasternum, on remarque de chaque côté une carinule arquée, circonserivant un espace d’étendue variable, tan- tôt plan, tantôt fortement creusé ; cet espace, que l'of désigne sous le nom de plaque pectorale, est destiné à recevoir la cuisse et la jambe moyennes, lorsque l'insecte se contracte.

L'abdomen se compose d’un nombre variable d’arceaux ventraux; le plus souvent 3, quelquefois 6, très-rarement on remarque des ves- tiges d’un 7, Le premier de ces arceaux est de beaucoup le plus im- portant à étudier : dans sa partie, médiane, il empiète sur le métaster- num d’une manière plus ou moïns marquée et forme une saillie in" tercoxale; celle-ci est diversement configurée, elie est ogivale chez les Hippodamiites , semi-elliptique chez les Coccinellites et subtronquée chez les Hyperaspites.

C'est ce même arceau qui porte ce que l’on est convenu de désigner sous le nom de plaques abdominales : celles-ci correspondent aux pla- ques pectorales et, comme elles, sont destinées à recevoir les pattes de la dernière paire, lorsque l'insecte se contracte ; aussi elles sont d’autant plus profondes, que la puissance de contraction dont jouit l'insecte est plus considérable, comme cela s’observe, par exemple, chez les Hyperaspites. La forme de ces plaques, la carinule le mince liseré qui les circonscerit, leur étendue, leur concavité, en un mot tout ce quiles concerne, a été utilisé avec succès dans la classification de ces insectes. Elles ne font guère défaut que dans le groupe des Hippodü- miites; leur présence constante constitue ainsi un nouveau caractère distinctif des Coccinellides.

Considérées sous un point de vue d'énsemble, les pattes des Cocci-

COCCINELTIDES.: 455

nellides sont peu remarquables. En général, elles sont invisibles, lors- qu’on régarde l'insecte directement d'en haut; chez les Hippodamiites seules, elles apparaissent un peu en dehors du contour extérieur du corps; dans ce type, elles sont plus longues et: ne peuvent se loger dans des dépressions des arceaux inférieurs de la poitrine ou de l’ab- domen; aussi ces espèces, au moment du danger, ne contractent pas leurs membres locomoteurs, mais elles tentent, ainsi que le fait re- marquer avec justesse le Monographe des Coccinellides, de s'échapper par la fuite.” Les hanches antérieures, dans toutes les formes, sont séparées l’une de l’autre par le prosternum, elles sont peu saïllantes, allongées dans le sens transversal et disposées un peu-ocbliquement; les moyennes sont plus arrondies et pas plus saillants; au contraire, les postérieures sont assez fortement séparées l’une de l’autre, allon- gées transversalement et plus robustes. Les trois paires de pattes, à de légères différences près, sont semblables entre elles; les cuisses sont oblongues, comprimées, creusées à leur bord inférieur d'un sil- lon plus ou moins profond, destiné à recevoir Jes tibias; ceux-ci sont également comprimés, leur bord externe varie selon les genres et fournit de bons caractères génériques : ce bord est droit ou plus ou moins arqué; muni, près de sa base, tantôt d'une saillle anguleuse, tantôt d’une saillie dentiforme, et, dans ces deux cas, entre cette sail- lie et l'extrémité, le bord antérieur est creusé d'un sillon destiné à recevoir le tarse. La composition de ce dernier est invariablement for- mée de trois articles avec un article rudimertaire; il est subtétramère. Le premier article est ordinairement en triangle allongé, quelquefois un peu élargi dans le sexe mâle de quelques genres; le deuxième est beaucoup plus grand, plus large et plus long, creusé à sasface supé- rieure d’une large excavation de forme triangulaire, dont le sommet, situé près du point d'attache, est occupé par l'articulation de Particle appendiculaire à la suite duquel s'ajoute Particle onguéal. Celui-ci varie peu dans ses dimensions, il supporte constamment deux crochets généralement robustes et de structure variable. Dans un petit nombre de types, les crochets sont simples (Nœw4, Amsosricra, BuL&A,, etc.); le plus souvent ils sont appendiculés; il n’est pas rare non plus de les rencontrer bifides. Dans ce dernier cas, tantôt la partie interne est Courte, basilaire ou submédiane, tantôt elle égale à peu près l’externe (SxNonycaa, EriLACHNA). Une autre modification nous est offerte par Certaines espèces du genre EPILACHNA, car nous remarquons qu’elle n'existe pas dans toutes, au moins au même degrés cette modifica- tion réside dans la présence d’une lamelle subquadrangulaire située à la base et entre les crochets, l'angle de cette lamelle peut faire une certaine saillie et ainsi faire paraître chaque erachet en quelque sorte ti-denté.

À la partie inférieure des deux premiers articles, se voit une pu- bescence assez serrée, en forme de brosse, destinée à faciliter la lo-

156 COCCINELLIDES.

comotion; chez certains mâles, cette pubescence est moins serrée, et en regardant attentivement, on découvre entre les poils de très-pe- ttes ventouses, qui font défaut chez les femelies.

On peut dire d’une manière générale que les sexes sont peu dis- tinets dans la Famille actuelle. Outre la présence de ces ventouses à la face inférieure des tarses, chez le mâle, on observe encore, mais dans quelques types seulement, que le premier article des tarses est de forme ovalaire, tandis que chez les femelles, cette pièce demeure régulièrement triangulaire et dilatée du point d'attache à son extré- mité. Des différences sexuelles plus générales paraissent résider dans la configuration des bords postérieurs des deux derniers arceaux in- férieurs de l’abdomen, qui sont simplement tronqués chez la femelle et sinués chez les mâles. Du reste, comme nous l’avons dit, les sexes sont peu distincts et leurs différences n'ont pas été jusqu'ici l’objet d'observations suivies.

L'organisation des Coccinellides étant connue, on peut chercher à tracer les limites précises de la Famille qu'elles composent.

Les seuls groupes que l’on puisse en réalité comprendre dans la section des Coléoptères subtétramères, sont les Endomychides et les ÆCoccinellides. Car le genre CLyprasrer, que Latreille avait compté parmi ses Trimères, possède réellement quatre articles aux tarses; son organisation présente d'ailleurs d'autres particularités qui ont engagé les entomologistes à le placer dans un autre groupe. Quant au genre LiraoPiLus, qui est également tétramère, il ressemble davantage aux Coccinellides, ainsi que l’a parfaitement démontré le Prof. Gerstaec- ker; maïs c’est une forme très-aberrante; on peut en constituer le type d’une Famille spéciale avec autant de raison, que de l’introduire dans ‘une autre, dont il altère l'homogénéité. Toutes les Coccinellides connues sont subtétramères, la règle est jusqu’à ce jour tout-à-fait intacte; si l'avenir vient à modifier cet état de choses, si les décou- vertes ultérieures nous donnent des exceptions moins douteuses, il sera temps encore de modifier la diagnose de la Famille actuelle et d'en élargir le cadre.

Ces réserves faites, il no nous reste qu’à indiquer les différences des Endomychides et des Coccinellides, et nous ne pouvons mieux faire que de suivre, en cette circonstance, les indications données par l'éminent Entomologiste que nous venons de citer.

Chez les Coccinellides, la tête est d'ordinaire très-obtuse en avant, rarement subiriangulaire, jamais en museau séparé du front par un rétrécissement marqué. Les antennes sont très-courtes, atteignant ex- veptionnellement la base du prouotum, et rétractiles sous ses bords latéraux. Le dernier article des palpes maxillaires, à deux ou trois ex- ceptions près, est largement sécuriforme ; il est subeylindrique chez les Endomychites, La surface du pronotum est fortement convexe en travers et dépourvue de sillons ou d'impressions marqués; toujoms

COCCINELLIDES, 457

on remarque, chez les Endomychides, deux sillons longitudinaux vers la base du pronotum, dont la surface est généralement beaucoup moins convexe. Les épimères du mésothorax, chez les Coccinellides, sont de forme subtriangulaire ; chez les Endomychides, elles affectent une forme rhomboïdale ou en trapèze. Par suite, les épisternums du métathorax, chez les premières, sont tronqués carrément à la base, tandis qu’ils sont coupés obliquement chez les secondes. Les pla- ques pectorales et abdominales font complétement défaut chez les Endomychides et les pattes ne sont pas rétractiles. Dans la Famille des Coccinellides, les hanches autérieures sont allongées et disposées transversalement ; ces mêmes parties, dans celle des Endomychides, sont semi-globuleuses et assez saillantes. Les crochets des tarses, chez ces dernières, sont constamment simples ; cette structure est rare chez les Coccinellides, le plus souvent les crochets sont appendiculés ou bifides. Quoique les différences sexuelles ne soïent pas tout-à-fait nulles dans la Famille que nous avons à étudier, elles sont bien moins ac- centuées que chez les Endomychides ; enfin, ces dernières, pour au- tant que la science soit renseignée à cet égard, sont boletophages; les Coccinellides sont aphidiphages et quelques types sont phytonhages.

Par suite de cette comparaison, on pourrait dire que les Coccinel- lides sont des Coléoptères subtétramères à pattes contractiles. En effet, les plaques pectorales et abdominales, les fossettes des épipleures, les sillons des cuisses et des tibias, n’ont pas d'autre-but que de per- mettre, selon leur degré de développement, une contraction plus forte des organes locomoteurs. Au point de vue restreint, ce sont les Hippodamiites le moins bien douées, les plaques pectorales et abdo- minales sont nulles ou rudimentaires, les sillons de la cuisse et du tibia sont peu marqués. Aussi, ces espèces tentent d'échapper par la fuite à la main qui veut les saisir, tandis que les autres, pour autant qu’on ait pu les observer, se contractent et demeurent immobiles. C'est dans cétte pose craintive que nous les voyons le plus souvent; elles s’aplatissent et se collent aux feuilles des végétaux, sur lesquels elles sont à la recherche de leur proie; car, ainsi que la chose est vul- gairement connue, les Coccinelles dévorent les innombrables pucerons qui attaquent à peu près tous nos arbres. A la suite de cette obser- vation, le nom d’aphidiphages leur a été attribué, et longtemps les Coccinellides ont été regardées comme insectivores. Les premières ob- servations à l’encontre de cette manière de voir, datent de la fin du siècle passé et ont été faites par Bose pendant son séjour aux Etats- Unis; il a vu l'Epilachna borealis ronger les feuilles du melon au point de n’en laisser que les nervures. D’autres observations analogues ont été faites dans différentes contrées d'Europe, à propos des genres La- SIA, CyneGeris, EriLACHNA et même de la Coccinella hieroglyphica. Le fait est aujourd'hui reconnu; cependant la très-grande majorité des espèces est toujours regardée comme aphidiphage; des habitudes

158 COCCINELLIDES.

aussi différentes n'ont pas ou sur l’organisation d'influence bien mar- quée; du reste, lo fait en lui-même n’a rien qui doive surprendre, puisque certains Carabiques, certaines Sylphales ont des mœurs sem- blables et se nourrissent également de substance végétale.

Les Coccinellides semblent vivre en plus grande abondance, dans les endroits cultivés, dans nos jardins, que dans les plaines désertes ou dans les grandes forêts; aussi leurs états primitifs sont aujour- d’hui assez bien connus.

Les larves, envisagées d’une manière générale, présentent les ca- ractères suivants :

Tête petite, déprimée, arrondie, à bouche dirigée en avant et un peu en bas; ocelles au nombre de 3, de chaque côté (Lasia globosa) ou bien de 4, disposés en losange (C. 7-punclata, Epilachna argus), arrondis, assez saillants; antennes insérées à l’angle latéral et an- térieur de la tête, de 3 articles, 4 court, 2 subeylindrique, plus long, 3 conique, accompagné au côté interne d’une petite soie; labre en forme de croissant, dont les angles recouvrent la base dés mandibules; celles-ci petites, triangulaires, à pointe aiguë et bifide, dentées à la base; mâchoires à pièce basilaire prolongée en dedans en un lobé petit, triangulaire (C. 7-punctata), ou bien plus grand, à contours arrondis et creusé en cupule (Epil. argus); palpes très-grands, sub- cylindriques, dirigés transvérsalement en dehors et formés de 4 arti- cles; lèvre inférieure à menton très-grand, allongé, soudé à la pièce basilaire, un peu échancré en avant; dés pièces palpigères soudées à leur base et divergentes; des palpes labiaux de deux articles. Segments thoraciques peu différents des segments. abdomimaux. Pattes assez allongées, articulées à une petite distance des bords la- téraux du corps, formées de plusieurs pièces et términées par un ongle très-crochu. Segments abdominaux au nombre de 9, recouverts de téguments assez résistants, diminuant graduellement de dimen- sions jusqu’au dernier; celui-ci présentant en dessous une ouverture anale assez saillante et un bourrelet charnu servant à la progression. Stigmates au nombre de 9 paires; la première située au bord la- téral et antérieur du mésothorax, les 8 autres sur les 8 premiers seÿ- ments abdominaux, plus rapprochés du côté dorsal que du côté op- posé; tous assez grands et arrondis.

Ces larves sont d'une forme ovale-lancéolée, amincie surtout en arrière ; elles sont diversement colorées et munies de tuberoules, de fossettes ou d'épines très-variables dans leur forme et leur coloration.

Leur démarche est assez rapide et rappelle cellé des lézards. Celle des espèces phytophages est bien moins vive. Ù

A l’époque de la métamorphose, la larve se colle, par son dernier segment, aux feuilles, au moyen d'une substance visqueuse qu'elle sécrète. Elle courbe alors son corps ét surtout la tête vers la face inférieure, de manière à former une gibbosité; les granulations de-

COCCINELLIDES. 459

viennent plus petites, les poils tombent, la peau se dessèche, se fond sur le dos, et refoulée peu à peu en arrière, elle forme un bourrélet chiffonné à l'extrémité du corps. '

A part quelques détails organiques que nous avons expressément signalés, ces caractères généraux s'appliquent à toutes les larves de la Famille actuelle. On peut néanmoins distinguer trois types secon- daires assez bien caractérisés.

Chez les larves carnassières, qui sont de beaucoup les plus nom- breuses, le corps n’est pas recouvert de pointes épineuses, maïs seu- lement de tubercules ou de simples rénflements à surface inégale et recouverts de soies courtes et raides. La tête, le prothorax et les bords latéraux du corps sont ornés de poils sétiformes disséminés; sur le reste du corps, ces poils se trouvent seulement sur les tubercules et renflements dont nous avons parlé. Le prothorax est protégé par une espèce d’écusson étendu à la plus grande partie de sa surface; le mé- sothorax etle métathorax présentent chacun deux grosses taches sub- discoïdales et deux plus petites latérales; sur les autres segments, on observe six taches du côté dorsal et six plus petites du côté ventral; le dernier segment, vu sa petitesse, en porte un nombre moins con- sidérable.

Un autre groupe comprend la plupart des larves phytophages. Elles sont beaucoup moins agiles que les précédentes et passent leur vie sur le- végétal elles sont nées. Leur corps est hérissé d’épines ou longs prolongements ramifiés, disposés sur les arceaux dorsaux; les ramifications sont terminées chacune par un poil de longueur va- riable et moins épais que la ramification elle-même; il n’en forme pas la continuation, mais semble mobile sur elle, et, pour nous servir d'une comparaison, l’ensemble du poil et de la ramification est assez bien rendu par la baguette d’un fusil en partie engagée dans le canon. Le prothorax porte quatre de ces épines ramifiées; les autres sog- ments six; sur le dernier, les épines latérales sont beaucoup plus courtes et à la face inférieure du corps, on n’observe que des taches séligères. si

Une troisième modification nous est offerte par les Scyunrres et particulièrement par les espèces du genre typique. Ici, la face dorsale présente de petites fossettes disposées comme les appendices du groupe précédent; de ces fossettes sortent des prolongements blan- châtres, mous, flexueux, qui donnent à la larve l’aspeet d’une petite houppe de laine blanche, ce qui rappelle cette espèce d'inflorescence si connue du puceron lanigère. Une particularité. remarquable, c’est que cette espèce de mousse peut se reproduire lorsqu'elle a été. en- levée, ot cela assez rapidement; au bout de deux heures, on.en voit déjà des traces, et.en douze heures, la larve en est de nouveau re- couverte, 1

Ainsi que l’on peut en juger, la connaissance des mœurs et des

160 COCCINELLIDES.

états primitifs des Coccinellides était déjà à un certain degré d’avan- cement, lors de la publication, en 1852, du Catalogue des Larves des Coléoptères; depuis cette date, la Science s’est encore enrichie de * nombreuses observations concernant les larves, les mœurs et le genre de nourriture de diverses espèces; les Mémoires elles sont consi- gnées se trouvent, avec les noms des auteurs, renseignés ci-des- sous (1).

Les larves des Coccinellides se rencontrent surtout en été, lorsque la végétation est dans toute sa vigueur et lorsque les pucerons, les galinsectes et autres insectes microscopiques ont envahi les plantes. Elles se transforment en nymphes sur les feuilles ou sur les tiges en s'attachant par le dernier segment abdominal, qui secrète, dans ce but, une humeur visqueuse et gluante. L'insecte parfait apparaît après un petit nombre de jours, et demeure pendant quelque temps encore sur les végétaux à la recherche de sa proie; cependant, on remarque que leur chasse est beaucoup moins active qu'elle ne l'é- tait sous leur forme première. Dès que les premiers froids de l'au- tomne se font sentir, les Coccinellides deviennent de plus en plus rares; c’est qu'elles ont regagné leurs quartiers d’hiver; les unes se retirent sous les écorces des arbres, les autres au pied des plantes sous la mousse, et profitent des moindres interstices pour y chercher un abri.

Après la saison rigoureuse, un peu plus tôt, un peu plus tard, selon les climats et selon la température, elles quittent leurs retraites hi- vernales. Les individus qui ont échappé à leurs ennemis ou que le froid n’a pu atteindre, n'ont plus qu'une seule tâche à remplir, c'est la propagation de l'espèce. Les espèces phytophages recherchent na- turellement les plantes auxquelles leur existence se trouve liée; les autres, douées d’instincts carnassiers, savent découvrir ou même de- viner les arbustes sur lesquels se trouvent ces curieux hémiptères

(1) Aux citations indiquées dans le Catalogue des larves des Coléoptères par F. Chapuis et E. Candèze, il faut ajouter :

Letzner, Sitzungsber. d. Wien. Akad. XI, p. 216. Chilocorus renipustulatus. ]d, 34-Jabresber, d. Sches. Gesells. £. Vaterl. Kultur, p. 108, Cocc. mu- labilis. 1d., 1. c. Jabresb.-44, p. 161, Cocc. 11-punciata.

Heeger, Sitzungber. d. Wien. Akad. VIT, p. 207, Cynegetis aptera. W. 1. c. t. IX, p. 253, Cocc. 5-punctala; id. 1. c. t, X, p. 467, Scymnus ater; id, 1. e. t. XI, p. 30, Cocc. 22-punctata; id. 1. c. t. XXIV, p. 326, Scymnus arenatus : id. 1. c. t. XXXIX, p. 117, Cocc. 16-guttala et Cocc. bissexguttata Fabr.

Perris, Ann, Soc. ent. de Fr. 4 Sér. t. Il, p. 225, Cocc. 14-guttata, Novius cruentatus et Scymnus marginalis.

Kawall, Stett. Entom. Zeit. 1867, p. 123, Cocc. 24-punctata.

Frauenfeld, Verh. d. K. K. Zool-Bot. Gesells, in Wien. XVII, p. 780, Cocc. bisseæguttata, Epilachna globosa.

COCCINELLIDES, 161

dont les jeunes larves sont si avides. Après la ponte, qui a lieu iso- Jément ou en petits groupes, les femelles subissent rapidement le sort des mäles, qui déjà ont disparu de la vie active.

L'histoire scientifique des Coccinellides a été traitée d’une manière très-distinguée par M. Mulsant dans son premier ouvrage sur ces in- sectes, c’est-à-dire dans l'Histoire naturelle des Coléoptères Sécuri- palpes de la France. Dans ce chapitre, l’auteur à exposé non-seule- ment ce qui regarde les genres, mais encore les espèces et leurs grou- pements divers; le premier point de vue seul nous intéresse dans l'ouvrage actuel.

De même que pour plusieurs autres Familles, l’histoire des Cocci- nellides remonte au temps de Linné, parce qu’à cette époque, vers 1758, ces insectes ont été nettement séparés des autres Coléoptères, et désignés sous le nom générique de CocciNezza. Pendant longtemps, les entomologistes n’ont pas modifié cette manière de voir, et le genre primitif est resté intact jusqu’en 1794, époque Kugelann créa le genre Scymnus pour de petites espèces pubescentes, que Linné n'avait pas connues et que d’autres entomologistes, comme Geoffroy, avaient avec raison rangées parmi les Coccinelles.

Cette nouvelle coupe générique ne fut pas immédiatement recon- nue, car, malgré les études approfondies dont les Coccinelles furent l'objet de la part des Entomologistes les plus illustres, tels que Pay- kull, lliger, Latreille, le genre linnéen seul se trouve consigné dans leurs ouvrages. Cependant, Leach, dans l'Encyclopédie d'Edimbourg, adopta le genre Scymnus et proposa une nouvelle division générique pour recevoir les Coccinelles comprimées de Schueider ou Cassidifor- mes d’Iliger et de Latreille; cette nouvelle coupe fut désignée sous le nom de CaiLoconus. À peu près vers le même temps, Curtis reprit le genre CoccinuLa, vaguement indiqué par Kugelann, mais, par une erreur typographique, le nom de Cacidula lui fut substitué, et chose singulière, l'orthographe de ce nom se trouve encore changée par Latreille, dans ses Familles naturelles, est inscrit le nom de Caci- cula.

Ces différentes coupes génériques furent l’objet d’un examen cri- tique de la part de Stephens (4), qui non-seulement les reconnut toutes, mais en proposa deux nouvelles sous les noms de Sphærosoma et Rhixobius ; le premier de ces noms fut changé par Hope (2) en celui de Leptia ; mais ni l'un ni l’autre de ces noms n’a été adopté par les entomologistes modernes; quant à celui de RxzoBius, quoique changé par le comte Dejean qui l'avait déjà employé, en celui de Nunnina, il a prévalu.

Comme on sait, à cette époque, la science entomologique était cul-

(1) Stephens, Ilustr. Brit. Entom. IV, p. 373. (2) Hope, Coleopt. Man. IL, p. 457.

Coléoptères. Tome XII. 11

162 COGCINELLIDES.

tivée avec le plus grand succès, d'immenses matériaux arrivaient in- cessamment des contrées les plus éloignées et enrichissaient les collec- tions. Une des plus belles et des plus nombreuses était, sans contredit, celle du comte Dejean. Déjà, à différentes époques, cet entomologiste distingué en avait fait imprimer le Catalogue systématique. Ce genre de travail avait 6té très-bien apprécié du monde entomologique, car, vers 1836, de vives instances furent faites près de l’auteur, afin qu'il en donnât une nouvelle édition.

La tâche était d'autant plus considérable qu'il s'agissait d'élever ce nouveau travail à la hauteur de la science, de mettre à profit les pro- grès réalisés dans les diverses parties de l’'Entomologie, d'y intercaler les nombreuses acquisitions dont l’auteur avait enrichi ses cartons, Aussi, l'aide d'éminents entomologistes lui fut assurée, et quant à la partie qui fait l'objet de ce chapitre, la revue critique en fut confiée à M. Chevrolat, à qui la science est redevable de tant d'utiles travaux et dont le zèle infatigable ne s'est pas un seul instant ralenti.

Le résultat de ses études fut la création de treize genres nouveaux, non compris les deux types indiqués antérieurement par le comte Dejean; en y ajoutant les cinq genres dus à des entomologistes plus anciens, les 322 Coccinellides énumérées dans ce Catalogue se trou- vent comprises dans vingt genres différents. Quoique les caractères de ces genres n'aient pas été tracés par M. Chevrolat, ils sont pour le très-grand nombre reconnus par la science, grâce aux travaux im- portants de M. Mulsant, qui a pu étudier en nature les coupes indi- quées par la collaborateur du comte Dejean.

Avant d'aborder l’étude des ouvrages de l'Entomologiste de Lyon, on ne peut omettre de citer avec éloge l'excellent Essai de M. L. Red- tenbacher sur la disposition systématique des Coléoptères Pseudotri- mères de l'archiduché d'Autriche. Dans ce petit travail, marqué au coin d'une grande sagacité, l’auteur a mis en usage des caractères plus vrais et plus importants pour délimiter les genres déjà connus et ceux qu'il introduisit dans la science, c’est-à-dire les genres Exo- CHOMUS et PLATYNASPIS.

Le premier travail M. Mulsant sur les Coccinellides fait partie de l'Histoire naturelle des Coléoptères de France; c'est à la suite de cette publication que l'auteur a entrepris, ainsi qu'il le dit lui-même, de compléter la Monographie de cette Famille, par la description des espèces étrangères à la France. Le Species des Coléopières Trimères Sécuripalpes, qui fut le résultat de ses longues études, contient la description détaillée d'un millier d'espèces environ ; nous voilà déjà bien loin des 322 types de la Collection Dejean, et cependant, en moins de trois ans, l’auteur put rassembler les matériaux d'un pre- mier supplément, qui ne renferme pas moins de 420 formes inédites, et qui uccupe en entier le tome II des Opuscules entomologiques. Et ce n'est pas tout encore. M. Mulsant, reprenant son sujet favori, a fait

COCCINELLIDES. 163

part au monde entomologique de ses nouvelles recherches et a publié, en 1866, la première partie de sa Monographie des Coccinellides.

La renommée de M. Mulsant est bien établie; le monde entomolo- gique rend un juste hommage à ses travaux variés; mais on ne peut s'empêcher d'admirer le zèle et la persévérance dont il a donné tant de preuves dans l'étude des Coccinellides ; il fallait être doué d'une sagacité, d’une perspicacité remarquables, pour deviner l'unité de type au milieu de formes si variées et d'apparences si diverses ; car, dans aucune autre famille, la coloration, Soit dans ses nuances, soit dans ses dispositions, n’est su;ette à plus de variations.

Nous regrettons de n’être pas en parfaite conformité de vues, tou- chant l’organisation et la disposition systématique des Coccinellides, avec l’auteur dont nous avons à examiner les travaux, d'autant plus que M. Mulsant n’a pas cru devoir modifier en rien, dans ses divers ouvrages, la méthode première qu'il avait adoptée.

Il nous paraît que les genres sont trop nombreux, que les subdi- visions sont trop multipliées et que l'importance attribuée à la pré- sence ou à l'absence de la pubescence est de beaucoup trop grande.

Autant que faire se peut, les genres devraient pouvoir se recon- naître à des caractères positifs d’une appréciation évidente, et surtout s'appliquer à la très-grande majorité des espèces. Or, il arrive fré- quemment à l’auteur d'exposer le caractère d’un type et d'ajouter que si cette note distinctive fait défaut, elle est remplacée par telle ou telle autre. Ce modus faciendi se rencontre non-seulement à pro- pos des genres, mais encore à propos des groupes supérieurs et même pour la division primaire ; ainsi, les Gymnosomides comprennent toutes les espèces dont les parties supérieures sont glabres, sauf ce- pendant quelques types qui sont pubescents, mais en même temps chez lesquels la partie antérieure de la tête est développée en forme de chaperon,

Il n’est peut-être pas possible d'éviter toujours cette manière de faire, mais il faut en user avec la plus grande réserve, parce qu'elle fatigue beaucoup l'esprit et finit par engendrer l'obscurité.

Des genres nombreux ont amené l’auteur à créer beaucoup de sub- divisions, à répartir les Coccinelles en groupes multiples : ainsi, le genre CoccnELLA fait partie du Rameau des Coccinellates, subdivi- sion de la Branche des Coccinellaires; celle-ci appartient à la pre- mière division des Coccinelliens, l’une des trois Familles du groupe des Gymrosomides. Pour nous, le genre CoccmnezLa est une Coccinel- lide aphidiphage du groupe des Goccinellites.

Du reste, dans le système de réductions que nous avons opérées, nous sommes d'accord avec MM. Fairmaire et Redtenbacher, et nous dirions volontiers avec M. Mulsant lui-même, puisque dans la Préface d'un supplément (1) au Species, après avoir parlé de la mul-

(1) Opuscules entomologiques, LL, p. 7.

164 COCCINELLIDES.

tiplicité de ses genres, il ajoute : « Aux yeux de ces entomologistes réservés (dans la création des genres), mes noms de genres peuvent passer pour les représentants des lettres À, B, C, etc., employées par d’autres auteurs comme des moyens de repère dans des groupes trop nombreux. » Nous nous rangeons volontiers du côté de ces entomo- logistes réservés; du reste, nous nous sommes fait un devoir de con- server, autant que possible, les divisions de M. Mulsant, mais seule- ment à titre de sous-genres. De cette manière, toute la valeur des ouvrages de cet entomolodBiste distingué est sauvegardée.

Nous ajouterons seulement quelques mots sur la manière dont nous envisageons la Famille des Coccinellides.

Autant que faire se peut, les genres ne peuvent être basés que sur des caractères organiques d’une certaine importance, et l’une des rai- sons qui doit engager les entomologistes à en agir de la sorte, c'est que très-souvent les sexes diffèrent l’un de l’autre par des apparences extérieures qui, au premier coup-d’œil, sembleraient motiver leur sé- paration générique, et cependant jamais on n’admettra que les sexes puissent.se placer dons des genres différents. C'est ce qui, d'après les observations de Heeger, est axrivé à M. Mulsant; la Coccinella bis- sexguttata Fabr. paraît être le sexe mâle de la Coccinella sedecim- guttata L.; ces deux foymes ont été génériquement distinguées par M. Mulsant, la première forme le type du genre Virginia, la seconde est une espèce du genre Hazyzra. M. Heeger (1) a élevé ces deux types d’une seule et même ponte, et de plus les a observés pendant l’accou- plement. Je suis étonné que M. Mulsant n'ait pas parlé de cette obser- vation de M. Heegèr ni dans ur sens ni dans l'autre.

Comme M. L. Redtenbacher, l’auteur de la Faune d’Autriche si savante et si estimée, nous considérons les Coccinellides comme for- mées sur deux types, distincts l'un de l’autre sous les points de vue organique et physiologique; les unes ont des mandibules simples tout au plus légèrement bifides, elles sont carnassières; les autres possèdent des mandibules multidentées et sont phyllophages. Quoique d’une importance numérique bien différente, ces deux catégories pré- sentent des modifications correspondantes ; il y à entr’elles un paral- lélisme évident, quoiqu'incomplet.

Afin de mieux le faire saisir, nous étudierons les modifications de l'un de ces types : en considérant l’ensemble des Coccinellides aphi- diphages, il est aisé d'y reconnaître trois formes principales repré= sentées par les groupes des Coccinellites, des Chilocorites et des Hypéraspites.

Les Coccinellites constituent la forme en quelque sorte normale et si bien connue; co type ne subit que de légères altérations, car

(1) Heeger, Sitzungsber. der math. naturv. Classe du Akad, d. Wissensch, in Wien. 29 vol. p. 417, fig. 6.

COCCINELLIDES. 465

celles que présentent les groupes des Cariites ou des Scymnites pa- raissent bien moins profondes que celles dont il reste à parler.

Les Chilocorites se différencient des Coccinellites et groupes voisins, non-seulement par la forme du chaperon, mais par un ensemble organique qui à frappé mème les premiers entomologistes, puisque ces espèces avaient été désignées par Schneider sous le nom de Coc- cinelles comprimées, et par Illiger et Latreille, sous celui de Cocci- melles cassidiformes. I] n’est pas nécessaire d’insister sur les caractères de ce type, non-seulement la forme générale est caractéristique, mais la tête, le pronotum, les élytres et même les parties inférieures pré- sentent des différences que l'inspection seule permet de saisir.

La troisième forme, représentée par les Hypéraspites, est non moins tranchée. Les espèces modelées sur ce type jouissent au plus haut degré de la faculté de se contracter sur elles-mêmes; c'est dans ce but que leur organisme a été modifié; la tête fait peu de saillie, le pronotum est intimement uni aux élytres, celles-ci enceignent très- étroitement les parties inférieures du corps; les pattes sont très-con- tractiles, les cuisses sont profondément creusées pour loger le tibia; celui-ci à son tour reçoit dans un sillon les diverses parties du tarse; et les organes locomoteurs ainsi repliés, se logent dans des concavités correspondantes, creusées, les premières sur le métasternum, les se- condes sur le premier segment abdominal. En outre, les épipleures des élytres sont pourvués de fossettes profondes pour recevoir les genoux soit des pattes intermédiaires, soit des postérieures.

Par ces considérations, il semble étahli que les Coccinellides aphi- diphages sont contruites sur trois types principaux ; autour de cha- eun d’eux gravitent des formes subsimilaires et qui font la transition de l'un à l’autre ; ainsi, dans chacune de ces trois formes, on trouve des espèces glabres et des espèces pubescentes : les Poriites, les Or- talites sont les formes pubescentes des Coccinellites, des Cariites; les Bucolites ne sont, en réalité, que des Hypéraspites pubescentes; les Chilocorites auraient pu également se partager en deux groupes, glabres ou non, si plusieurs espèces d'Exocnomus n'avaient rendu ce caractère inapplicable par la pubescence dont ils sont revêtus.

Quant à notre seconde forme, celle des Coccinellides phytophages, quoique bien moins riche en types génériques, elle offre néanmoins plusieurs modifications que l’on peut rapprocher de celles que nous avons passées en revue. Ainsi, les EpizacaNA et les CHNOOTRIBA Tap- pellent le groupe des Cariites ; les Lasia, celui des Coccinellites ; les Cyweceris, celui des Hypéraspites. Le parallélisme serait plus com- plet, si les découvertes de l'avenir nous donnent quelque Chilocorite phytophage ; mais dès aujourd’hui, il est permis de se demander si l'un ou l’autre des genres que nous avons compris dans ce groupe ne s'y trouve pas étranger par son régime et par sa structure.

Pour résumer, nous admettrons dans la famille des Coccinellides,

f

\!

»

me Cr

EEE

166 COCCINELLIDES,

deux séries parallèles et dans chacune d'elles, des modifications simi- laires. En conséquence, il faut diviser la famille en deux tribus : celle des Coccinellides aphidiphages et celle des Coccinellides phytophages. La première renferme trois types principaux, autour desquels se groupent des formes de transition. La seconde pourrait dès aujour- d’hui se partager en trois groupes; mais ce partage nous paraît ac- tuellement sans utilité réelle ; il suffit de se rappeler les considéra- tions exposées ci-dessus, Les deux tribus sont caractérisées comme suit :

A. Mandibules simples à l'extrémité ou seu-

lement bifides. COCCINELLIDES APIIDIPHAGES, A. multidentées à l'extrémité. CoccNgLuipES payrornaces. TRIBU I.

COCCINELLIDES APHIDIPHAGES.

Mandibules simples à l'extrémité ou seulement bifides.

Cette première tribu, de beaucoup la plus importante, se partage en treize groupes :

A. Tête recouverte en entier par le pronotum. 12. Cranophorites. A’. Tôte non recouverte par le pronotum.

B. Epistome et joues confondus en une lamelle re- couvrant distinctement la base des antennes. 13. Chilocorites.

B’. Epistome et joues confondus ou non, ne recou- vrant pas la base des antennes.

. Epipleures des élytres munies de fossettes pro- fondes et bien limitées,

D. Corps glabre. A1. Hypéraspites, D’. pubescent, 8. Bucolites.

C’. Epipleures dépourvues de fossettes profondes et bien limitées.

E. Corps glabre.

[œ]

F. Antennes de 9 à 40 articles, 3. Discotomites. F”. 11 G. Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudi-

mentaires. 1. Hippodamiites.

G. Plaques pectorales et abdominales apparentes. H. Base des élytres convexe en avant, régulièrement abaissée dans son tiers externe. 2, Coccinelliles. H”, Base des élytres en arc rentrant au devant du calus huméral, relevée dans son tiers externe, 4. Cariites. E’. Corps pubescent,

HIPPODAMIITES. 167

1. Surface des élytres ornée de quelques séries de

points enfoncés. 9. Coccidulites. V. Surface des élytres confusément ponctuée ou pres-

que lisse. K. Epistome plus ou moins distinctement échancré. 40. Chnoodites. K, entier, L. Antennes longues, atteignent les angles du pro-

notum et terminées par une massue à articles

dentés et plus longs que larges. 5. Poriites. L’. Antennes plus ou moins courtes, à massue serrée. M. Pronotum plus élroit que la base des élytres. 6. Ortalites. - M. à peu près aussi large que les élytres

à la base, 7. Seymniles.

GROUPE I. Hippodamiites.

Corps oblong ou ovalaire-allongé, glabre. Epistome séparé des joues, Antennes de 11 articles, atteignant le milieu des bords la- téraux du pronotum, à massue obtriangulaire. Elytres à base anguleuse au-devant du calus huméral. Mésosternum entier ou subéchancré. Saillie intercoxale du premier arceau ventral en ogive. Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudimentaires. Pattes grêles et longues, les cuisses dépassant le contour externe. Crochets variables.

Quatre genres composent ce premier groupe, deux d’'entr'eux sont propres à l'Amérique, les deux autres, tout en étant très-répandus sur ce Continent, possèdent des représentants ailleurs, soit en Europe, soit aux Indes orientaies. Is se différencient les uns des autres par la structure des crochets des tarses, comme on le verra par le tableau ci-dessous.

Le groupe lui-même se distingue assez facilement de tous les autres par l'absence de plaques pectorales et abdominales, qui sont tout-à- fait effacées ou très-rudimentaires. En outre, les espèces sont remar- quables par leur forme allongée, par le dégagement de la tête, par leurs pattes longues et grêles, beaucoup moins contractiles que dans les autres types; aussi à la partie inférieure du corps, on n'observe pas ces dépressions destinées à les recevoir lorsque l’insecte se con- tacle, À cet égard, M. Mulsant fait remarquer que nos espèces euro- péennes tentent de s'échapper, non en simulant la mort, mais par la course. Ce sont les formes qui s’écartent le plus du type bien connu des Coccinellides.

A. Crochets simples. Nœmia. A. appendiculés, Megilla. A7... bifides,

168 COCCINELLIDES. B. Bord postérieur du pronotum à lobe médian tronqué ou émarginé. Eriopis. B’. Bord postérieur du pronctum convexe-arqué. Hippodamia. ERIOPIS.

Muzsanr, Species des Col. trim. Sécur. p. 5 (1).

Tête dégagée du pronotum, légèrement rétrécie en arrière des yeux; labre assez développé, dilaté-arrondi sur les côtés, subarrondi à son bord libre, Yeux convexes, subhémisphériques. Antennes atteignant à peu près au milieu des bords latéraux du pronotum, à massue oblongue, obconique, tronquée carrément au bout. Pro- notum transversal, de moitié plus large que long, à bord antérieur droit, les latéraux arrondis, légèrement dilatés en avant, le postérieur tronqué ou sinueux dans son milieu ; écusson triangulaire, médiocre, Elytres d’un tiers plus larges à la base que le pronotum, oblon- gues-ovalaires, légèrement dilatées dans leur tiers postérieur, arron- dies aux épaules, étroitement marginées, à surface régulièrement convexe et confusément ponctuée. Prosternum légèrement convexe entre les hanches, très-étroit; mésosternum large en avant, rétréci et subcariniforme en arrière. Abdomen à saillie intercoxale ogivale, formé de six arceaux en dessous, le 5 bisinué À son bord postérieur, le 6 réduit. Plaques pectorales et abdominales nulles. Pattes longues et gréles, cuisses fusiformes, leur extrémité débordant le contour extérieur; crochets des tarses divariqués et bifides, la divi- sion interne courte, submédiane.

Le corps de ces Coccinellides est ovalaire-allongé, légèrement dilaté en arrière ; les élytres, dans leur plus grande largeur, dépassent celle du pronotum. Les parties supérieures sont tout-à-fait glabres, les inférieures, au contraire, sont assez longuement pubescentes. Les espèces, au nombre de quatre, habitent les deux Amériques; le pro- notum et les élytres sont le plus souvent noirs, parés de taches ou de bordures jaunes. Dans le groupe actuel, ce type se reconnait par les crochets des tarses bifides et par le bord postérieur du pronotum sinué ou tronqué, non arrondi, comme dans les HippopamIA.

HIPPODAMIA. CuevroLar, Des. Cat. 3e 6d. p. 456 (2).

Tète engagée dans le pronotum jusqu'au bord postérieur des yeux;

(1) Syn. Coccierca, Germ. Ins. spec. N. p. 621. Hipropamra, Ghevrolat, Dej. Cat. 6d. p. 456; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 321, Entons, Mul- sant, Monogr. Coccin. p. 5.

(2) Syn. CocenerLa (p.), Linné, Fabricius, Schônherr et auct. HippopaMIA, Mulsant, Colcop. de Fr. Securip. p. 30; Species, p. 10; Monogr. d, Coccin.

HIPPODAMIITES. 169

labre développé, transversal, dilaté-arrondi sur les côtés, droit à son hord libre. Yeux subhémisphériques. Antennes atteignant au milieu dés côtés du pronotum, à massue allongée, obconique, tron- quée un peu obliquement à l'extrémité. Pronotum transversal, presque deux fois aussi large que long, à bord antérieur légèrement émarginé; les latéraux dilatés-arrondis, le postérieur en arc convexe vers l’écusson, ni tronqué, ni sinueux; écusson en triangle. Ely- tres ovalaires-allongées, arrondies aux épaules, présentant leur plus grande largeur au milieu, assez fortement rétyécies ou acuminées en arrière; à bords latéraux étroitement marginés, à surface confusé- ment ponctuée. Prosternum médiocre, peu convexe entre les han- ches, arrondi en arrière; mésosternum marqué d’une petite fossette en avant, rétréci et comme pincé en arrière. Abdomen à saillie intercoxale de forme ogivale, formé de 6 arceaux. Plaques pecto- rales et abdominales nulles. Pattes longues et grèles; extrémité des cuisses débordant le contour extérieur; crochets des tarses diva-

riqués et bifides, la division interne plus courte que l’externe et sub- médiane.

Le corps des espèces de ce genre est, comme celui des espèces pré- cédentes, en ovale allongé, avec cette différence dans le contour gé- néral que les élytres ne sont pas dilatées à leur tiers postérieur, qu'elles sont, au contraire, rétrécies et subacuminées vers l’angle sutural; une autre différence réside dans le pronotum, dont le bord antérieur est ordinairement émarginé, tandis que le postérieur est régulièrement arqué et convexe vis-à-vis de l’écusson ; le prosternum est également plus large. Quoi qu'il en soit de ces légères différences, les deux types sont extrêmement voisins l’un de l'autre.

Les mâles se distinguent des femelles par une large échancrure du bord postérieur du pénultième arceau ventral et par le premier ar- ticle des tarses antérieurs qui est ovalaire, subconcave en dessous et garni de ventouses.

Les espèces décrites dans le dernier ouvrage de M. Mulsant, la Mo- n0graphie des Coccinellides, sont au nombre de 13; elles appartien- nent principalement aux contrées des deux Mondes situées sous les zônes tempérées et boréales; une espèce européenne a été retrouvée aux Etats-Unis, une autre a été découverte récemment aux Indes orientales.

MEGILLA. Mursanr, Spec. des Col. Trim. Secur. p. 24 (1). Tète engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord postérieur

P. 8; Redtenbacher, Faun. Austr. % éd. p. 281; Fairmaire, Gen. Coleop. Europ. IV, p. 281,

(1) Syn. Cunysowera, Lion. Syst. Nat. I, p. 1682; Fabricius, Syst. Entom,

170 COCCINELLIDES.

des yeux; labre transversal, non dilaté sur les côtés, tronqué à son bord libre. Yeux assez convexes, subarrondis. Antennes attei- gnant au tiers antérieur des côtés du pronotum, à massue allongée, assez compacte, ses articles transversaux, obconique et tronquée au bout. Pronotum moins de deux fois aussi large que long, peu convexe, bord antérieur sinué de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux convexes-arrondis; bord postérieur légèrement sinué de chaque côté, arrondi et convexe au milieu; écusson médiocre. —Ely- tres d’un tiers plus larges que le pronotum, en ovale allongé, dilatées dans leur milieu, atténuées vers l'extrémité, arrondies aux épaules, étroitement marginées sur les bords; à surface finement ponctuée, Prosternum étroit, peu convexe entre les hanches; mésosternum orné d’une petite fossette en avant, rétréci en arrière. Abdomen à saillie arrondie ou subtronquée obliquement de chaque côté, formé de six arceaux. Plaques pectorales et abdominales nulles. Pattes assez longues et grêles; cuisses dépassant par leur extrémité le contour du corps; crochets des tarses divariqués et longuement appendiculés.

Quoique très-voisin par l’organisation et par le contour allongé- ovalaire des deux types précédents, le genre actuel s’en différencie par la structure des crochets des tarses, ainsi que par la forme du bord antérieur du pronotum. Ce bord présente de chaque côté, en arrière des yeux, une sinuosité plus moins profonde, tandis que le milieu est avancé au moins autant que les angles. Les espèces, au nombre de 6, habitent le Nouveau-Monde, et présentent parfois des aires de distribution très-étendues.

NÆMIA. Muusanr, Spec. des Col. Trim. Sécur. p. 30 (1).

Tête engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur de yeux; labre assez long, transversal, tronqué en avant. Yeux subhémi- sphériques.— Antennes atteignant presque le milieu des côtés du pro- notum, à massue obconique, à articles transversaux, le dernier coupé carrément. Pronotum deux fois plus large que long, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement sinué de chaque côté, derrière les yeux, les latéraux dilatés-arrondis; le postérieur convexe vers l'écusson, peu distinctement sinué vis-à-vis des calus hu- méraux, surface peu convexe, tous les angles mousses; écusson mé- diocre. Elytres oblongues-ovalaires, montrant leur plus grande

p. 105. Cocamnezra (p.), Linné, Fabricius, Olivier et auct. AnsosricTA (p.), Dejean, Cat. 6d. p. 456, MecrzLa, Mulsant, Monogr. des Cocc. p. 16.

(1) Syn. Coceneza, Kirby, Fauna Bor.-Amer. p. 228. Hipropamra, Man- uerheim, Bull. de Moscou, 1843, t. XVI, p. 312. Anisosricra, Dej. Cat. éd. D. 456, Næwia, Mulsant, Monogr. Cuccin. p. 21.

COCCINELLITES. A7

largeur au tiers postérieur, arrondies aux épaules, peu convexes laté- ralement, rétrécies en ogive vers l'angle sutural, étroitement mar- ginées, surface peu convexe, confusément ponctuée. Prosternum médiocre, faiblement convexe entre les hanches; mésosternum rétréci en arrière et comme pincé latéralement, Abdomen à saillie inter- coxale peu marquée, arrondie, formé de six arceaux. Plaques pec- torales et abdominales nulles. Pattes médiocrement longues. et grôles, l'extrémité des cuisses dépassant faiblement les côtés du corps; crochets des tarses simples.

Dans l'espèce que nous avons sous les yeux, la Nœmia vittigera, Mann., les crochets des tarses sont simples et légèrement épaissis vers la base; d’après M. Mulsant, d’autres types présentent à la base de ces crochets une dent rudimentaire. C’est le principal caractère qui distingue ce genre des trois précédents ; il faut ajouter cependant que le corps est moins allongé. L'espèce que nous venons de citer ne pré- sente pas de fossette à la partie antérieure du mésosternum; elle pa- raîit se rencontrer dans d’autres types. Ce caractère est néanmoins de moindre valeur, puisque nous l'avons déjà signalé dans les autres genres de ce groupe. Les pattes sont un peu moins larges et les cuisses des deux premières paires ne dépassent que très-faiblement le pour- tour du corps.

Les espèces, au nombre de 4, sont originaires de l'Amérique du Nord, du Mexique ou de la Colombie.

GRouPE II. Coccinellites.

Corps ovalaire ou subarrondi, glabre. Epistome séparé et dis- tint des joues. Antennes à base découverte, de 14 articles, attei- gnant le milieu ou mieux dépassant les angles antérieurs du pro- notum, à massue courte ou allongée, obtriangulaire. Ecusson médiocre ou petit. Elytres saillantes ou convexes au-devant du calus huméral, Saïllie intercoxale du premier arceau ventral ar- rondie. Plaques pectorales et abdominales apparentes. Pattes courtes, les genoux ne dépassant que peu ou point le contour externe. Crochets des tarses variables, ordinairement appendiculés.

Ce groupe est riche en types spécifiques et en formes génériques : il se distingue facilement des Hippodamiites par la présence de pla- ques pectorales et abdominales bien dessinées, et des Discotomites par la composition des antennes, à laquelle concourent onze articles dis- tincts. Quant aux Hypéraspites et aux Chilocorites, la limite est en- core mieux tranchée; elle l’est beaucoup moins avec le groupe des Cariites, et quoique M. Mulsant ait donné une grande importance au caractère. qui sépare ces deux divisions, il n’en reste pas moins con- Stant que son application est en général difficile et souvent douteuse.

172 COCCINELLIDES.

11 réside dans la forme de la base des élytres : chez les Coccinellites, cette base est régulière, convexe transversalement, et de même pres- que toujours convexe en avant du calus huméral. Chez les Cariites, cette base semble un peu relevée en dehors, vers l'endroit com- monce le bord latéral, et en même temps, vis-à-vis du calus LoMAns elle offre un angle rentrant très-ouvert.

Les Coccinellites correspondent à trois branches de la division des Coccinelliens de M. Mulsant : les Coccinellaires, les Halyziaires, les Micraspiaires. Des deux genres typiques des dernières branches, le dernier seul est généralement reconnu comme tel, c'est le genre Mi- craspis ; le premier, le genre Hazvzr4, bien loin de constituer le type d'un groupe, a été réuni par M. L. Fairmaire, au genre CUCCINELIA., M. Reëtenbacher, au contraire, a maintenu le genre de M. Mulsant, Nous nous sommes rangé à cette dernière manière de voir : les Ha- LYZIA se distinguent assez facilement des Coccinezra par la forme des antennes, et ce caractère nous paraît accompagné de quelques différences aussi bien dans la structure que dans le système de colo- ration.

A ces deux formes principales se rattachent d’autres divisions gé- nériques de M. Mulsant. Ainsi, nous avons réuni les HarMoNIA aux Coccineza, et avec les Hazyzra tous les autres genres de la branche de Hazvzraimes, à l'exception des Mysra et et des VopELLA qui s'en éloignent par leurs crochets bifides.

Il faut cependant remarquer que nous ne voulons pas ranger pèle- mèle dans le genre Hazyzra toutes les Halyziaires de M. Mulsant; au contraire, toutes ses divisions et telles qu’il les a définies et caracté- risées sont maintenues, mais seulement à titre de sous-genres. A ce point de vue, nous marchons d'accord avec MM. Fairmaire et Red- tenbacher, et avec M. Mulsant lui-même, si l'on veut bien se rappeler ce que nous avons dit, à ce propos, dans les généralités placées en tête de la Famille.

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres :

A. Crochets des tarses bifides. B. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles

transversaux, Adonia. B’. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles plus tongs que larges. Mysia.

A’. Crochets des tarses simples. C. Pronotum à angles postérieurs subdentés et recourbés

en arrière. Anisosticta. C’. Pronotum à angles postérieurs arrondis, D. Epistome à côtés parallèles. Cisseis. D. obliques. Bulæa.

A”. Crochets des tarses appendiculés.

COCCINELLITES. 178 E. Ecusson très-potit, punctiforme. Micraspis. EL apparent, triangulaire. F. Plaques abdominales occupant la moitié ou les deux tiers de la longueur du premier arceau ventral. Adalia.

F°. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la longueur du premier arceau. G. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles

transversaux. Coccinella. G. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles sub- quadrangulaires ou plus longs que larges. Halysia. ANISOSTICTA.

Cagvrozar, Des, Catal. éd. p. 456 (1).

rète engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; labre court, transversal, subémarginé. Yeux subhémisphériques.— Antennes grêles, n’atteignant pas le milieu des côtés du pronotum, à massuë obconique, tronquée carrément. Pronotum fortement trans- versal, un peu re large que les élytres, à bord antérieur émar- giné, sinué de chaque côté derrière les yeux; les latéraux convexes- arrondis, dilatés et refléchis, le postérieur arqué au milieu, échancré en arc de chaque côté avec les angles distinetement recourbés en ar- rière et en pointe mousse; angles antérieurs saillants; surface peu convexe; écusson médiocre, triangulaire. Elytres ovalaires-oblou- gues, subdilatées au dernier tiers ; bords iatéraux étroitement margi- nés, peu convexessurles côtés, rétrécis en ogive en arrière; épipleures subconcaves, regardant directement en bas. Prosternum étroit, non convexe ; mésosternum creusé en avant d'une petite fossette, très-ré- tréci en arrière. Abdomen de six segments en dessous, à saillie in- tercoxale coupée obliquement de chaque côté. Plaques pectorales apparentes, plaques abdominales limitées par un arc régulier, recou- vrant seulement la moitié de l’arceau. Pattes médiocres, l'extré- mité des cuisses formant une légère saillie au-delà du pourtour ex- terne du corps; à crochets simples.

Ce type présente des affinités avec ceux du groupe précédent, par la forme générale, par la longueur relative des pattes; mais ici, on découvre aisément la présence des plaques pectorales et abdominales, quoique réduites à de moindres dimensions,

Dans le groupe actuel, le genre Anisosricra se reconnaît aisément à la forme des angles postérieurs du pronotum qui sont en pointe

(1) Syn. Cocenezra, Linn. Syst. Nat. éd. Gmel. L, p. 1654; Fabricius, Syst. EL I, p. 371; Rossi, Olivier, Thunberg, Dissert. 9, p. 113. Anisosricra, Du- ponchel, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. I, p.542; Redtenb. Germar. Zeits. V, p. 421; Faun, Austr. 2 éd. p. 961 ; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 281.

474 COCCINELLIDES,

obtuse et sensiblement recourbés en arrière. Ce caractère le distingue non-seulement des genres qui précèdent, mais aussi de ceux qui sui- vent. M. Mulsant ne signale que deux espèces, toutes deux propres à l'Eu- rope. ADONIA.

Mucsanr, Hist. nat. des Coleop. Trim. Sécurip. p. 39 (1).

Tète engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux; labre transversal, arrondi en avant. Yeux subhémisphériques. Antennes atteignant le milieu des côtés du pronotum, à massue grêle, obconique, tronquée carrément. Pronotum transversal, moins large que les élytres, à bord antérieur très-faiblement £chancré, sinué de chaque côté, derrière les yeux; bords latéraux convexes-arrondis, bord postérieur arrondi au milieu, à peine sinué de chaque côté au-devant du calus huméral, surface faiblement convexe ; écusson médiocre.— Elytres oblongues-ovalaires, leur plus grande largeur à peu près au milieu, rétrécies en ogive vers l'extrémité; bords latéraux très-étroi- tement marginés; épipleures assez grandes et presque planes. Pro- sternum étroit, non convexe, un peu saillant en arrière des hanches et reçu dans une faible concavité du mésosternum. Abdomen à saillie intercoxale arrondie, formé de six arceaux. Plaques pecto- rales apparentes, les abdominales limitées par un arc de cercle et oc- cupant la moitié de la longueur du premier arceau. Pattes médio- cres, assez robustes ; cuisses fusiformes, débordant par leur extrémité le contour du corps, à crochets bifides, la division interne submédiane et plus courte que l’externe.

Deux genres seulement du groupe actuel possèdent des crochets bifides; ce sont les Aponra et Mysra; le dernier de ces types se dis- tingue de l’autre par la forme des plaques abdominales qui s’avan- cent jusqu'au bord postérieur du premier arceau ventral, et en outre par la longueur des antennes, dont la massue est formée d'articles plus longs que larges.

On connaît 8 espèces dans ce genre ; elles ont une aire de distribu- tion remarquable par son étendue ; on a trouvé des représentants en Europe, dans la Laponie, la Sibérie, l'Amérique du Nord, et en outre en Chine, dans l’Indostan, en Abyssinie.

(1) Syn. Cocenezza, Linné, Fabriciue, Illiger, Olivier, etc. CocciNgLA (pars), Redtenbacher, Fauna Austr, 2 6d, p. 962; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 282, Anonia, Muls, Species, p. 37; Muls. Monogr, Coccin. p. 27.

: COCCINELLITES. 475

ADALIA. Muusanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 49 (1).

Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux; labre court, faiblement émarginé à son bord libre. Yeux ovalaires, assez convexes, Antennes atteignant le milieu des côtés du pronotum, massue obconique, tronquée carrément. Pronotum transversal, notablement moins large que les élytres, bord antérieur faiblement émarginé, plus ou moins distinctement sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, un peu divergents vers la base; bord postérieur convexe-arrondi daus son milieu , faiblement sinué de chaque côté au-devant du calus humé- ral; surface peu convexe; angles antérieurs peu ou point saillants ; écusson médiocre ou petit. Elytres ovalaires ou oblongues-ovalai- res, médiocrement convexes, arrondies en arrière, étroitement rebor- dées; épipleures assez larges, un peu obliques en dedans avec le bord interne moins élevé que l’externe. Prosternum étroit, peu convexe, reçu non dans une concavité du mésosternum, celui-ci du double plus large que le premier. Abdomen de six segments en dessous, à saillie intercoxale arrondie. Plaques pectorales distinctes, les ab- dominales en arc régulier, occupant la moitié ou les deux tiers de l'arceau. Pattes courtes, cachées par le pourtour du corps; crochets des tarses appendiculés.

Nous avons réuui sous ce nom, à titre de sous-genres, les Hysra et Nesis de M. Mulsant; les caractères indiqués nous ont paru trop fai- bles et d’une appréciation difficile pour justifier la création de coupes génériques distinctes. Cette réunion opérée, le genre Apart so dis- tingue assez nettement, parmi ceux du groupe des Coccinellites, par réunion de ces deux caractères : ses crochets des tarses appendi- culés et ses plaques abdominales n’occupant que la moitié ou les deux tiers de la largeur du premier arceau ventral.

Ce genre, déjà décrit par M. Mulsant dans son ouvrage sur les Coc- cinellides de la France, était désigné sous le nom d'Idalia; l'auteur a modifié cette orthographe, parce que le nom avait déjà été employé pour un genre de Lépidoptères.

SOUS-GENRE. HYSIA. Muusanr, Spec. Col. Trim. Secur. p. 47. D'après l’auteur, ce type se distingue des ApALIA par son Corps (1) Syn. Coccinecra, Linné, Syst. Nat. Gmel. L, p. 1660; Fabriclus, lliger,

Latreillo, ete. CoccinezLa (pars), Redtenbacher, Fauna Austr. 2 éd. p. 962; Fairmüire, Gen, Col. Europ. IV, p. 282, Ipaua, Mulsant, Hist, Nat. des Co-

176 . COCCINELLIDES.

oblong, par son pronotum à peine échancré à son bord antérieur, subsinueux de chaque côté; par ses élytres subarrondies aux épaules, 11 présente le port des Mecizza, dont il se différencie par la présence de plaques pectorales et abdominales.

Cette première division ne renferme qu'une seule espèce, décou- verte dans la Nouvelle-Guinée et dans les îles Célèbes.

_

Sous-GENRE. ADALIA.

Dans les espèces de cette division, le corps est ovalaire, rarement ovale-oblong; le pronotum est plus distinctement échanceré à son bord antérieur, et ses angles postérieurs sont plus arrondis. Le mésoster- num ne présente pas de fossette. Les élytres sont subarrondies aux épaules, étroitement rebordées sur les côtés, peu ou point anguleuses au-devant du calus huméral.

Cette conpe, assez riche en espèces, possède la plupart de ses re- présentants dans les parties tempérées ou septentrionales de l’Europe et de l’Asie ; sur les 24 espèces connues, 3 ou 4 seulement appartien- nent à l'Amérique centrale ou méridionale ; un même nombre,-aux Indes orienta!es, plusieurs à l'Amérique boréale, et l'une d’entre elles est commune à ce continent et à l’Europe.

: Sous-GEenre. NESIS. Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 67.

Corps brièvement ovale.— Pronotum échancré à son bord antérieur. Elytres à épipleures obliques en dedans, presque creusées d'une fossette pour recevoir les genoux de la dernière paire. Mésosternum muni d’une fossette à sa partie antérieure.

Cette division ne renferme qu'un seul type dont la patrie est incon- nue.

BULÆA. Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 69 (1).

Tète engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des veux, en petit museau obtus en avant; labre assez long, tronqué et pubescent en avant. Yeux ovalaires, assez gros. Antennes attei- gnant seulement au tiers des côtés du pronotum, à massue peu forte, obtusément arrondie au bout. Pronotum transversal, moins large que les élytres, à bord antérieur échancré, fortement sinué de chaque

leop. Sécurip. p. 44. Apara, Mulsant, Monogr. des Coccin. p. 34. His et Nesis, Muls. Spec. des Col. Tr. Secur. p. 47, p. 67.

(1) Syn. CoccmnezrA, Gebler, Bem. üb. d. Insek. Sib. II, p. 225. BuzÆa, Muls. Monogr. des Coccin. p. 52,

COCCINELLITES. 177

côté, derrière les yeux, bord postérieur convexe, imperceptiblement subsinué en avant du calus huméral; angles postérieurs arrondis : écusson médiocre, triangulaire. Elytres assez brièvement ovalaires, à bords latéraux marginés, un peu dilatés, presque en gouttière dans la moitié antérieure; épipleures planes, regardant en bas. Proster- num relativement assez large, plan, tronqué en arrière; mésosternum du double plus large, uni an métasternum au milieu des hanches moyennes. Plaques pectorales apparentes, les abdominales limi- tées par un arc un peu anguleux vers le bord latéral et atteignant presque le bord postérieur de l’arceau. Abdomen de six arceaux, à saillie intercoxale prononcée, arrondie. Pattes médiocres, cachées; crochets des tarses simples.

Ce type paraît faire le passage des formes précédentes à celles qui suivent, au moins pour ce qui regarde la disposition des plaques ab- dominales : dans les genres déjà étudiés, ces plaques atteignent au milieu ou peu au-delà de la longueur de l'arceau; dorénavant, ces plaques sont plus irrégulières et leur contour se confond souvent avec le bord postérieur de l’arceau; il n'en est éloigné que d’une faible distance dans le type actuel.

Ce caractère et celui tiré de la structure des crochets permettront de le distinguer des autres formes de ce groupe.

Les espèces, au mombre de 3, ont été découvertes, l’une au Séné- gal, la deuxième en Egypte et en Turquie, la troisième dans ces deux dernières contrées, et en outre dans la Russie méridionale, la Perse et la Sibérie.

CISSEIS. Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 129 (1).

Ongles simples. Antennes ne paraissant avoir que dix articles. Epistome à côtés parallèles. Mésosteranum entier,

Telle est la diagnose indiquée par M. Mulsant pour ce type géné- rique; à quoi il faut ajouter qu'il fait partie du Rameau des Cocci- nellates, de la branche des Goccinellaires, première division de la Fa- mille des Coccinelliens, du groupe des Gymnosomites.

Une seule espèce, originaire de la Nouvelle-Hollande est connue (2). Elle ne parait pas bien rare, et cependant nous n'avons pu nous pro- curer un seul individu.

(1) Syn. Coccinezza (p.), Guérin-Mén. Voy. de la Coquille, p. 482; Boisduval, Voy. de l’Astrolabe, p. 602; Germar, Beitr. zür Insect. von Adelaïde, in Linn. cntom, IL, p. 245, Cisseis, Mulsant, Monogr. Coccinell. p. 401.

(2) L'impression des ouvrages de M. Mulsant est farcie de fautes typogra-

Phiques, à ce point qu'il est parfois difficile de se fixer sur l'orthographe des noms propres,

Coléoptères. ‘Tome XII. 12

h

178 COCCINELLIDES,

COCCINELLA. Luné, Syst. Natur. 1re éd. (1).

Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; labre grand, transversal, très-légèrement échancré à son bord libre. Yeux assez grands, ovalaires, souvent échancrés au bord in- terne. Antennes médiocres, ne dépassant pas le milieu des bords latéraux du pronotum, à massue courte, compacte, formée d'articles transversaux, coupée carrément au bout. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté en arrière des yeux, bords latéraux marginés et fortement con- vergents en avant, bord postérieur arqué, indistinctement sinué en avant du calus huméral; à surface assez convexe ; angles antérieurs plus ou moins saillants, mousses, les postérieurs presque droits et ar- rondis au sommet; écusson médiocre, en triangle équilatéral. Ely- tres brièvement ovalaires, assez convexes, arrondies aux épaules, marginées sur les bords, quelquefois en gouttière étroite; confusément ponctuées ; épipleures médiocres, subconcaves, à bord interne moins relevé que l’externe. Prosternum médiocre, faiblement convexe entre les hanches; mésosternum à bord antérieur tantôt droit, tantôt échancré. Abdomen de six arceaux ventraux, à saillie intercoxale large, arrondie. Plaques pectorales apparentes; les abdominales limitées par un arc irrégulier, à côté externe sinueux, oblique ou oblitéré, ou bien en forme de V; dans le premier cas, généralement liées ou à peu près au bord postérieur de l’arceau. Pattes courtes et assez robustes, cachées, à crochets des tarses appendiculés.

Le genre, tel que nous l’avons admis, correspond à peu près au groupe des Coccinellates de M. Mulsant, c'est-à-dire que nous avons réuni les Coccinezra et les Harmonia de cet auteur, et que nous avons séparé les Cissris, eu égard à leurs crochets des tarses simples. Ce n’est pas non plus le genre Cocc:NeLca de MM. Fairmaire et Redten- bacher, qui, à part les Anisosricra, y comprendraient la totalité des Coccinellaires et des Halyziaires de M. Mulsant, c'est-à-dire 23 à 24 genres. À cause de la longueur de leurs antennes, de la forme de la massue, nous avons conservé le genre Hazyzia avec les différents ty- pes qui s’y rattachent sous ce rapport. Nous avons réuni les Cocci- NELLA et les HarmoNIA qui ont les mêmes antennes et qui ne se dis- tinguent guère que par la forme du bord antérieur du mésosternum,

(4) Syn. Coccnezra (pars), Fabricius, Olivier, Illiger et al. auct.; Redtenba- cher, Faun: Austr, 2e éd. p. 962; Fairmaire, Ger: Col, Europ. IV, p. 282, Cocengzia, Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécur. p. A; Species, p. 93; Mouogr. Coce. p. 73. Hanmonia, Mulsaut, Hist. nat, Col. Sécur, p. 108; Species, pe 75; Monogr. Cocc. p. 55.

COCCINBLLITES. 179 parce que les caractères empruntés à cet organe ne sont pas constants et perdent ainsi une parlie de leur valeur. /

Dans le genre Coccinezca, les crochets des tarses sont toujours ap- pendiculés et par là, il se distingue d'abord des Aponta et des Mysra ils sont bifides ; et ensuite des Amsosnicra, des BuLæa, des Cissris ils sont simples. Les plaques abdominales sont en forme de V ou bien liées au bord postérieur de l’arceau qui les porte; ce caractère le différencie des ApaL1a ; enfin la brièveté relative des antennes, la structure de la massue les éloignent des Hazvzr4, chez lesquelles ces organes atteignent à l'angle postérieur du pronotum et dont la mes- sue, formée d'articles plus longs que larges, est coupée obliquement au bout. De cette façon, les limites du genre paraissent assez nette- ment tracées.

Du reste, il est toujours utile de conserver les divisions reconnues par M. Mulsant, et à ce titre nous les changerons en sous-genres.

SOUs-GENRE. HARMONIA. Musanr, Hist. des Col. Trim. Sécur. p. 108.

Les espèces de cette première division se distinguent de celles de la suivante par leur mésosternum échancré, rarement entier ou à peu près ; dans ce dernier cas, les plaques abdominales sont en forme de YV, c'est-à-dire peu ou point arquées au côté interne, plus ou moins distantes du bord antérieur de l’arceau.

M. Mulsant a décrit, dans sa Monographie des Coccinellides, 28 es- pèces de ce type, répandues à peu près sur le monde entier; un peu mieux représentées au Mexique et dans la Faune européenne que dans les autres contrées.

Sous-GENre. COCCINELLA.

lei le mésosternum est toujours entier à son bord antérieur; les plaques abdominales sont limitées par un arc régulier à leur côté in- terne, et généralement elles occupent toute la longueur du premier arceau do l'abdomen.

Les espèces sont également disséminées sur tout le globe : 43 ont été décrites dans la Monographie des Coccinellides ; à peu près la moi- tié appartient au Nouveau-Monde, l’autre moitié est largement dissé- minée dans l'ancien continent; plusieurs habitent en même temps toute l'Océanie, depuis les Indes orientales et Java, d’une part, jus- que dans la Nouvelle-Hollande et la terre de Van-Diémen; d'autres se retrouvent dans l'Amérique du Nord, en Sibérie et jusque dans les contrées boréales de l’Europe. Sous le nom de Coccinella, on a décrit dans ces derniers temps un certain nombre d'espèces qui peuvent se Tapporter à ce sous-genre à quelque autre.

180 COCCINELLIDES

MYSIA. MuusanT, Hist. nat. des Col. Trim. Sécur. p. 129 (1).

Tête engagée dans le prothorax presque jusqu'au bord antérieur des yeux ; labre assez grand, convexe, tronqué en avant, arrondi sur les côtés. Yeux subovalaires, sinués en dedans. Antennes lon- gues, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue al- longée, formée d'articles plus longs que larges, lâchement unis, le dernier tronqué en biseau. -— Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux convexes-arrondis, très-dilatés et subréfléchis, le postérieur légèrement flexueux ; angles antérieurs! et postérieurs obtus, émoussés; surface très-peu convexe; écusson en triangle. Élytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, à base légè- rement saillante au-devant du calus huméral; à bords arrondis aux épaules, dilatés et relevés en gouttière sur les côtés; épipleures larges, à bord externe plus marqué que l'interne. Prosternum médiocre, non convexe entre les hanches; mésosternum du double plus large. Abdomen à six arceaux ventraux, à saillie intercoxale longue, arrondie. —- Plaques pectorales apparentes, les abdominales occupant toute la longueur ou à peu près du premier arceau; limi- tées en dedans par un arc régulier, mais souvent oblitéré ou peu apparent du côté externe. Pattes médiocres, assez robustes ; cro- chets des tarses bifides, la division interne très-courte et médiane.

Dans le groupe des Coccinellites, il n’y a que deux genres à cro- chets des tarses bifides; le genre Apoxia et le genre Mysia ; ces deux types se différencient facilement l’un de l’autre par la forme des pla- ques abdominales et par la structure dés antennes.

Comme les Hazvzia, dont elles se rapprochent par la forme et la taille, les Mysra sont d’un jaune fauve paré de taches blanches. Les espèces décrites dans la Monographie des Coccinellides sont au nom- bre de 5 ; deux appartiennent à l'Amérique du Nord, une à la Sibérie, une au Brésil et la dernière à l'Europe. ,

HALYZIA. Muzsanr, Monogr. des Col. Trim. Sécur. p. 148 (2).

Tête profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord

(1) Syn. Cocernezra (pars), Linné, Faun. Suec. p. 158; Fabricius, Paykull, etc.; Fairmaire, Genera Col. d'Europ. IV, p. 283. Hazyzia (p.), Redtenba- cher, Faun. Austr, 2 éd. p, 965. Myzia, Mulsant, Species, p. 137 ; Monogr. p. 107.

(2) Syn. Cocewezca (p.), Linné, Faun, Suec. p. 158; Fabricius, Olivier, ele; Fairmaire, Gen. Col, Europ, IV, p. 283. Hazyzia (p.), Redtenbachér, Faun.

COCCINELLITES. 181

postérieur des yeux et parfois au-delà de ces organes; labre trans- versal, convexe, tronqué en avant, plus ou moins arrondi sur les côtés. Antennes longues et grêles, atteignant au moins les trois quarts de la longueur des côtés du pronotum et parfois dépassant ses angles postérieurs, à massue lâche, formée d'articles plus longs que larges, le dernier arrondi ou tronqué, tantôt carrément, tantôt obli- quement. Yeux recouverts par le pronotum en entier ou en partie seulement, dans le premier cas, visibles par transparence. Prono- tum transversal, plus étroit que les élytres, échancré à son bord an- térieur, sinueux ou non, de chaque côté, en arrière des yeux; bords latéraux convexes-arrondis, subconvergents en avant, dilatés et légè- rement réfléchis; bord postérieur en arc de cercle, convexe vers l'écusson ou légèrement sinueux de chaque côté; angles obtus, mousses ; écusson médiocre, en triangle. Elytres brièvement ova- laires, médiocrement convexes, à bords latéraux plus ou moins di- latés, tantôt plans, tantôt creusés en gouttière; à base peu ou point convexe en avant du calus huméral, mais jamais en angle rentrant. Prosternum étroit, non convexe entre les hanches, parfois subca- réné et terminé en avant par un tubercule aigu; mésosternun du double plus large, échaneré ou non. Abdomen formé de six ar- ceaux ventraux, le dernier très-petit, à saïllie intercoxale large et arrondie. Plaques pectorales apparentes; les abdominales à bord interne arqué atteignant le bord postérieur de l’arceau, l'externe ir- régulier, effacé ou formant un V avec le premier. Pattes assez courtes, robustes, terminées par des crochets appendiculés.

Ce genre correspond en entier (sauf Mysra) à la troisième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, désignée sous le nom de Halyziaires; cette branche se divise en deux rameaux, assez riches en coupes gé- nériques; celles-ci seront distinguées l’une de l'autre comme sous- genres. Les types spécifiques sont assez nombreux et répandus dans toutes les contrées du globe.

Ainsi constitué, le genre Hazyzra se distingue des autres types du groupe des Coccinellites au moyen de trois caractères :

Par ses crochets appendiculés, il ne peut être confondu avec les Aponia, les Mysia, les VopeLLA qui ont des crochets bifides; ni avec les AnisosricrA, BuLœa et Crsseis qui ont des crochets simples.

Le genre ApaLra, qui possède aussi des crochets appendiculés, a des plaques abdominales peu développées, ne dépassant pas le milieu de la longueur du prmier arceau.

Les genres CoccneLLa et Mrcrasris ont des antennes courtes, ter- minées par une massue obconique, formée d'articles serrés et trans- vérsaux}; tandis que ces organes sont beaucoup plus allongés dans

Austr, 2 64, p. 965. Hazyzia, Mulsant, Species, p, 163; Monogr. des Coc- cin, p. 124.

+ PTS

182 COCCINELLIDRS,

les HazzrA et terminés par une massue à articles lâches et plus longs que larges.

Les Halyziaires de M. Mulsant comprennent deux groupes, distin- gués l’un de l’autre par une légère différence dans la longueur des antennes et dans la manière dont est constituée l'extrémité du der- nier article de la massue; ces différences sont très-légères et souvent inappréciables lorsqu'on n'a pas les types sous les yeux; tout en con- servant l’ordre admis par M. Mulsant, nous n’admettrons qu'une série unique pour les nombreux sous-genres caractérisés ci-dessous :

Sous-Genre., ANATIS. MuLSanT, Hist. Nat. des Col. Trim. Sécur, p: 133.

Massue des antennes à articles courts, quoique aussi longs que larges, les 4 et 2 triangulaires, plus dilatés en dedans, 3 rétréci à sa base, tronqué à son angle antérieur. Pronotum sensiblement échaneré à son bord antérieur. —- Elytres bordées d’une gouttière latérale peù large. Mésosternum échancré en avant. Plaques abdominales oceupant à peu près toute la longueur de l’arceau.

C'est dans ce sous-genre que trouve place la €. ocellata de L., la plus grande de nos Coccinellides européennes; c'est un insecte d’une coloration remarquable. M. Mulsant signale à ce propos la présence d’une courte série de poils vers l'angle postérieur de la suture; il omet d’en parler dans sa Monographie; ce ne serait probablement qu’un caractère spécifique. Une particularité plus importante nous est offerte par le prosternum; cette partie sur la ligne médiane est re- levée en carène obtuse et se termine au bord buccal par un tubercule saillant et aigu. Nous n’avons pu constater si cette conformation se retrouve chez les espèces exotiques que nous n'avons pas vues et qui sont au nombre de 4; trois habitent le Thibet, la Chine, la Daourie, une autre l'Amérique du Nord.

Sous-Genre. CLYNIS. Mucsanr, Species, p. 135 et 1023 (Cuers). D'après l’auteur, ce type paraît se distinguer par la structure des crochets, dont la partie recourbée ne dépasse que faiblement la partie appendiculaire; le mésosternum est moins échancré que chez les

Anais. Une seule espèce est connue, elle appartient à la Faune de l'ile St-Vincent, dans les Antilles.

Sous-GENRE. SOSPITA. Muusanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 137.

Massue des antennes à articles médiocres, à peine plus longs que

COCCINELLITES. 183

larges. Mésosternum simplement et faiblement arqué, non échan- cré à son bord antérieur, Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arcéau: |

Trois espèces de ce type sont décrites dans la Monographie des Coccinellides ; l’une appartient à la Nouvelle-Hollande, l’autre à la Chine et la dernière à l’Europe. A l'égard de cette dernière, le D' Suffrian (1) fait remarquer que la C. viginti-guitata Linn. doit être considérée comme type normal, et la S. tigrina comme une variété à coloration foncée.

Sous-GENRE. MYRRHA. Mursanr, Hist. nat. d. Col. Sécur. p. 195.

Massue des antennes à articles manifestement allongés. Méso- sternum entier. Plaques abdominales non prolongées jusqu'au bord postérieur de l’arceau, ordinairement peu courbées à leur côté interne.

Une seule espèce, commune en Europe, est rapportée à ce type. M. Mulsant (2) en signale une autre avec doute trouvée à Madère et décrite par M. Wollaston sous le nom de C. Andersoni (3).

or

Saus-GEnre. CALVIA, Musanr, Hist, nat. des Col. Sécur. p, 140.

Mésostérnum échancré en demi-cercle. Antennes à massue for- mée d'articles allongés. Plaques abdominales prolongées ou à peu près jusqu’au bord de l’arceau. Elytres ornées de gouttes blanches.

Dix espèces sont décrites dans la Monographie des Coccinellides de M. Mulsant; 4 appartiennent à l’Europe, 3 à l'Asie, 3 à l'Amé- rique.

Sous-GENRE. EGLEIS. Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 151.

Antennes à articles de la massue relativement assez courts, dont le premier très-peu dilaté en dedans. Plaques abdominales attei- gnant le bord postérieur de l’arceau vers le quart de la largeur. Mésosternum à peine échancré. Corps brièvement ovale, marqué de taches ou de signes noirs.

Aucun type de cette division n'appartient à l'Europe; M. Mulsant en décrit cinq, deux d'Australie, trois de l'Amérique méridionale et du Mexique.

(1) Entomol, Zeitung. 4860, p. 409. (2) Mulsant, Monogr. des Coccinell. p. 414. (3) Wollaston, Ann. of Nat. Hist, Sér. 1. X, p. 227.

+. niet

184 COCCINELLIDRS.

Sous-Genrr. CLEOBORA. Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 160.

Massue des antennes à articles assez allongés (4). Mésosternum échancré au quart. Plaques abdominales arquées au côté interne, mais n’atteignant à peu près les bords de l’arceau que vers les côtés du ventre. Corps ovale-oblong, marqué de taches ou de signes obscurs ou noirs.

Une seule espèce ést décrite, elle a été découverte à la Nouvelle- Hollande et à Van Diémen.

Sous-GENRE. HALYZIA. Mursanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 148.

Antennes atteignant aux angles postérieurs du pronotum, celui-ci faiblement échancré en avant, non sinué en arrière des yeux. Ely- tres à dilatation latérale large et subhorizontale. Mésosternum entier ou subéchancré. Corps ovale-oblong.

Le dernier article de la massue des antennes est toujours allongé et parfois du double plus lông que large; les bords latéraux des élytres sont un peu relevés en gouttière dans certains types; le plus ordinai- rement, ils sont plans et même plus dilatés en arrière que sur les côtés. M. Mulsant a décrit 4 espèces, une de Colombie, une d'Europe, une de Népaul, la dernière des îles Mariannes. Une seule, la première, est marquée de taches noires; les autres, comme l'espèce européenne, sont ornées de taches pâles.

Sous-GeNre. PSYLLOBORA. Muzsanr, Species d. Col. Trim. Sécur. p. 106.

Pronotum à bord antérieur échancré en arc de cercle régulier, sans sinuosités postoculaires. Bords latéraux des élytres en gouttière médiocre, régulière. Mésosternum entier ou subéchancré.

Comme dans les formes précédentes, le dernier article est allongé, tantôt ovoïde, tantôt deux fois plus long que large. Les espèces sont nombreuses et la plupart, c'est-à-dire 31 sur 44 habitent l'Amérique du Sud; les autres se trouvent disséminées çà et là, dans l'Amérique du Nord (2), dans l'Afrique australe, aux Indes orientales, dans les îles de la Sonde et en Australie.

(4) Les caractères de ces nombreux sous-genres sont si fugaces, que l'au- teur leur attribue, sans s'en apercevoir, des qualificatifs tout-à-fait opposés : ainsi, p. 103 de la Monographie, les articles de la massue du g. CLEOBORA sont assez courts, et à la page 122, il les dit assez allongés.

(2), Roheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203, Californie.

Le Conte, Entom. Report, p. 70, Californie.

COCCINELLITES. 185

Sous-Genre. VIBIDIA. Muzsanr, Hist. nat, d. Col. Sécur. p. 150.

Prouotum à bord antérieur faiblement émarginé en arc de cercle, sans sinuosités postoculaires. Elytres à gouttière étroite. Méso- sternum entier. Corps ovale.

Comme dans les formes précédentes, les sinuosités postoculaires du pronotum font défaut; la différence réside dans la forme de la gouttière latérale des élytres qui est étroite et bien dessinée. On ne connaît que deux espèces, l’une d'Europe, l'autre de l’Arabie et re- trouvée aux Indes.

Sous-GENRE. THEA. Mosanr, Hist. nat. d. Col, Sécur. p. 159.

Pronotum à échancrure faible et pourvüe de sinuosités postocu- laires peu marquées. Antennes à dernier article comprimé, à peine de moitié plus long que large. Mésosternum entier. Corps sub- hémisphérique ou brièvement ovale. )

Trois espèces sont connues : l’une est européenne, une autre asia- tique, la dernière paraît habiter le cap de Bonne-Espérance et la Nouvelle-Hollande.

Sous-GEnre. CLEIS. Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 208. Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post-

oculaires profondes. Elytres en ogive postérieurement. Méso- sternum à peine échancré. Corps ovale.

Deux espèces du Mexique, une troisième de Chine constituent cette division. Sous-GENRE. PROPYLEA. Mursanr, Hist. nat. des Col. Sécur. p. 152. Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post-

oculaires profondes. Elytres subarrondies postérieurement. Mésosternum fortement échancré. Corps ovale.

M. Mulsant a décrit trois espèces, l’une de la Chine, l'autre des

parties boréales de l'Inde, la troisième, connue depuis longtemps, appartient à la Faune européenne et méditerranéenne.

4

. na Lee

186 COCCINELLIDES,

MICRASPIS Cuevrozar, Des. Catal. éd, p. 459 (1).

Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; labre arrondi antérieurement; mandibules subbidentées à l'ex- trémité, ciliées au bord interne; mâchoires à lobes très-inégaux, l'in- terne subaigu, cilié en dedans, l’externe dilaté à son extrémité et couronué de cils; palpes maxillaires à dernier article largement sécu- riforme ; lèvre inférieure à menton large et arrondi, à languette lar- gement échancrée et ciliée à son bord libre avec les angles latéraux saillants. Yeux ovalaires, échancrés en dedans. Antennes courtes, à massue obconique, formée d'articles serrés, transversaux, le dernier tronqué. Pronctum fortement transversal, bord antérieur échan- cré, à peine distinctement sinué ‘de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux peu convexes, bord postérieur assez arrondi, sans si- nuosités marquées. Ecusson très-petit, punctiforme, à peine visible, Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, assez con- vexes, à bords latéraux très-étroitement marginés, épipleures larges et subconcaves, Prosternum étroit, non saillant en arrière des han- ches; mésosternum quatre fois plus large, à bord antérieur entier. Abdomen à six arceaux ventraux ; saillie intercoxale courte et très- obtusément arrondie. Plaques abdominales limitéés par un arc ré- gulier en dedans et confondu latéralement avec le bord postérieur de l’arceau. Pattes courtes, très-peu ou point saillantes au-delà du pourtour des élytres; à crochets des tarses appendiculés.

Ce type générique a été signalé depuis longtemps et reconnu par tous Jes entomologistes qui se sont occupés des Cocoinellides posté= rieurement à sa création. Il se fait remarquer tout d’abord par la pe- titesse de l'écusson, qui n’apparaît à la base des élytres que comme un petit point. En outre, les organes buccaux, et notamment la lan- guette, diffèrent de ces mêmes parties dans les autres genres. Comme M. L. Fairmaire le fait remarquer, les téguments sont d’une contex- ture plus solide; leur coloration.est le jaune pâle varié de dessins noirs. Ces insectes sont de petite taille, de forme semi-globuleuse; on en connaît trois espèces, l’une habite toute l’Europe, la deuxième a été découverte en Sicile et en Algérie, la troisième a été rapportée du désert des Kirghis.

(1) Syn. Coccezza, Linné, Syst. Nat. p. 581; Fabricius, Olivier, Llliger, Marsham, etc. Micrasris, Chevrolat, D’Orbigny, Dict. Hist. Nat. t. VIIL, p. 194; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd. p. 967; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 283; Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécurip. p. 462; Species, p. 213; Mo- nogr. Coccin. p. 152.

DISCOTOMITRS. 187

GROUPE III, Discotomites.

Corps ovalaire ou brièvement ovalaire, glabre. Epistome séparé des joues. Antennes à base découverte, de 9 à 10 articles, en partie dentés en dedans, dernier article de forme orbiculaire et discoïdale. Ecusson médiocre. Elytres plus ou moins convexes au-devant du calus huméral. Mésosternum entier. Plaques abdominales limitées par un arc entier. Pattes médiocres, crochets appendiculés ou bifides.

Ce groupe renferme quatre genres, médiocrement riches en espèces; toutes, elles habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale ou bien le Mexique. Leur forme générale, ni leur organisation ne pré- sentent rien de remarquable, mais leurs antennes sont tout à fait carac- téristiques, la massue est grande, fortement comprimée et son dernier article est orbiculaire, les deux autres sont plus moins distincte- went dentés en dedans ; en outre, dans les 5 ou 6 articles précédents, tantôt l’un, tantôt l’autre, selon les espèces, est plus développé et pro- longé en dent aiguë au côté interne. .

Dans une note manuscrite de M. Crotch, qui a fait une étude ap- profondie de la Famille des Coccinellides, le groupe des Discotomites est enrichi de deux coupes : le genre EuseLAb1A, dont le type se trouve au Muséum britannique, et le genre Vopgzza de M. Mulsant. L'Ento- mologiste de Lyon avait placé son genre dans le voisinage des ANATIS, mais il fait remarquer que l’exemplaire unique qu’il avait sous les yeux n'avait que des antennes incomplètes. Quoi qu'il en soit, comme nous n'avons pas vu ces types, nous devons nous borner à produire cette observation.

Les quatre genres se distinguent l’un de l'autre de la manière sui- vanle :

A. Crochets des tarses bifides. Discotoma. A. appendiculés. B. Antennes à articles 8 et 9 seulement dentés. Seladia. B. dentées à partir du ou 4 article. CO à 4 article très-court, dentées à partir du 3°. Pristonema. C, à 3 et 5 articles très-petits, dentées à partir

du 4. Micaria,

SELADIA.

Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 216 (1).

Tête assez grande, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux, terminée en avant par un petit museau subquadrangulaire

(1) Mulsant, Monogr. d. Coccinell. p. 154.

188 COCCINELLIDES.

et obtus; épistome tronqué, labre assez grand, subconvexe, arrondi à son bord libre. Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, de 10 articles, 1 renflé, 2 subglobuleux, 3 oblong, 4 de moitié plus long, 5-7 grèles, raccourcis, 8-9 triangulaires, à angle interne aigu et saillant, 10 très- grand, orbiculaire, comprimé en forme de disque. Yeux arrondis, assez convexes, entiers. Pronotum transversal, moins large que les élytres à la base, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux peu convexes, angles arrondis, bord postérieur tronqué au milieu, sinué de chaque côté; écusson petit, en triangle équilatéral. Elytres ovalaires, arrondies à l'extrémité, légèrement en gouttière sur les côtés ; épipleures assez larges, sub- concaves, regardant directement en bas. Prosternum étroit, rétréci d'arrière en avant, déprimé, assez saillant en avant et terminé par une petite pointe au bord antérieur; mésosternum en trapèze trans- versal, coupé droit en avant. Abdomen formé en dessous de 6 ur- ceaux, le dernier rudimentaire. Plaques abdominales limitées par un arc à peu près régulier et entier, n’occupant que les deux tiers de la longueur de l’arceau. Pattes médiocres, terminées par des cro- chets appendiculés.

Le genre actuel se différencie du Discoroma par ses crochets appen- diculés et des deux autres genres du groupe par ses antennes plus simples, dentées seulement à partir des 8 et 9 articles aigus en dedans,

Les espèces décrites dans le dernier travail de M. Mulsant, la Mo- nographie des Coccinellides, sont au nombre de 9, 2 du Mexique, les autres du Brésil.

Dans la Seladia fastuosa Muls. que nous avons sous les yeux, grâce à l'extrême obligeance de M. Von Bruck, le article des antennes résulte, selon toute probabilité, de la fusion de deux pièces; car sous un certain jour, on aperçoit comme une légère ligne suturale, quoique l'extrémité de l’article effacé ne porte pas de soie à son extrémité, comme cela a lieu pour les autres articles,

MICARIA. Desran, Catal. 3e éd. p. 458 (1).

Tête engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; labre subarrondi. Yeux semi-globuleux. Antennes courtes, pro- fondément dentées à partir du 4 ou du 6 article; n’en n'offrant sou- vent que 8 ou 9 apparents, les 3 et 5 ordinairement très-petits; mus- sue très-comprimée avec le dernier article subarrondi, en forme de

(1} Syn. Cocemwezca, Lacordaire, Dej. Cat. 64. p. 458. MacaRtA, Mul- sunt, Species, p. 220 ; Opuscul. entom. HE, p. 29, Micarta, Muls, Monogr. d. Cocc. p. 159,

DISCOTOMITES. 189

disque. Pronotum transversal, bord antérieur échaneré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux dilatés-arrondis, bord postérieur convexe; écusson en triangle, médiocre. Elytres brièvement ovalaires, à bords latéraux dilatés, subréfléchis, un peu en goutlière, Prosternum médiocrement large, relevé et subtuber- euleux au bord antérieur, canaliculé dans sa longueur; mésosternum transversal, à surface convexe. Abdomen formé en dessous de six arceaux, le dernior très-petit. Plaques pectorales apparentes, les abdominales limitées par un arc régulier, dépassant à peine le milieu de la longueur de l’arceau. Pattes médiocres, courtes, terminées par des crochets appendiculés.

Les antennes sont variables dans le genre actuel, et tout en restant pectinées, elles offrent des modifications remarquables; dans la forme typique, la Micaria serraticornis de Dejean, le 1 article est allongé, claviforme, 2 globuleux, 8 plus grêle, un peu plus long, 4 en triangle dilaté en dedans et beaucoup plus grand; le 5 est très-réduit et peu différeut de 3, les 6 ot 7 sont fortement transversaux, longuement dentés en dedans, les 8 et { sont de même forme, mais notablement plus développés ; enfin le 10 et dernier est subdiscoïdal, obtus et ar- rondi au sommet, rétréci vers sa base, très-comprimé, Comme on peut en juger, cette structure est tout à fait exceptionnelle et caractéris- tique.

Ce type se distingue aisément des autres formes de ce groupe : des Discoroma par ses crochets appendiculés, et des deux autres genres par la structure des antennes : chez les SeLapia, les deux premiers articles de la massue seulement sont dentés à leur bord interne ; chez les Prisronema, le 4 article est très-court; il est, au contraire, très- grand dans le genre actuel.

Les espèces, au nombre de 10, habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, la Guyane française, la Colombie, le Brésil.

DISCOTOMA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 215 (1). Antennes de dix articles distincts, les six premiers grèles, les trois derniers en massue subdentelée. Ongies bifides.

Cette diagnose est empruntée à la Monogrephie des Coccinellides de M. Mulsant. Nous n'avons pas vu l'espèce unique qui en forme le type; elle à été rapportée de Cayenne.

(1) Mulsant, Monogr. Guccin. p. 154.

190 COCCINELLIDES.

PRISTONEMA. Enicuson, Archiv, f. Naturg. ns. Peruana, XII, p. 182 (1),

Antennes de 9 ou 10 articles, le 4 très-court, dentées au côté in- terne à partir de 3. Crochets appendiculés.

Dans sa diagnose, Erichson ajoute que les palpes maxillaires sont fortement sécuriformes, que les labiaux sont petits et filiformes. I1 décrit les antennes comme formées de 11 articles, M. Mulsant, qui a vu l’exemplaire unique du Musée de Berlin sur lequel ce genre à êté fondé, a signalé cette erreur dans sa Monographie.

Cette espèce est originaire du Pérou.

Groupe IV. Cariites.

Corps arrondi ou brièvement ovalaire, rarement ovalaire, glabre, Epistome denté de chaque côté ou semi-circulairement échancré. —Antennes à base découverte, de 11 articles, courtes ou médiocrement longues, à massue fusiforme ou en triangle renversé. Ecusson rhé- diocre, parfois très-petit. Elytres non convexes à la base au-de- vant du calus huméral, mais en angle rentrant, légèrement relevées dans leur tiers externe ; munies d'épipleures larges, parfois munies de fossettes obsolètes. Mésosternum le plus souvent échancré, Pattes non saillantes au-delà du pourtour externe ; crochets des tarses rarement bifides, presque toujours appendiculés,

Ce qui a été dit du groupe des Coccinellites s'applique en grande partie à celui-ci ; les mêmes caractères le distinguent des autres grou- pes, et la seule chose à mentionner, c'est la différence que l'on peut invoquer pour séparer les Cariites des Coccinellites; elle réside dans la forme dela base des élytres. Dans le groupe actuel, cette base est légèrement relevée dans sa partie externe et forme un angle rentrant plus moins apparent vis-à-vis du calus huméral.

C’est dans ce groupe que se rencontrent les plus belles Coccinellides et les plus remarquables par leur grande taille; les genres sont ordi- nairement assez riches en espèces et celles-ci se rencontrent dans toutes les contrées du globe, hormis celles de l’Europe, qui en sont tout à fait privées.

Les genres se différencient comme suit :

A. Antennes mesurant à peine la largeur du front. B. Une fosselte sous les angles antérieurs du pronotum. Cydonia.

B’. Pas de fossette sous les angles antérieurs du prono- tum.

(1) Muisant, Monogr. Coccinell. p. 158.

CARIITES. 191 C. Elytres plus larges que le pronotum. Chilomenes. C. aussi _ Elpis. A’. Antennes sensiblement plus longues que la largeur du

front.

D. Prothorax creusé en dessous, vers son angle antérieur, d’une fossette de chaque côté.

E. Crochets des tarses bifides. Synonychu. E,. appendiculés. F. Epipleures des élytres presque aussi larges que la moitié du métasternum. Caria. l”’. Epipleures des élytres mesurant seulement le quart de la largeur du métasternum. Cœlophora. D’. Prothorax sans fossette en dessous de ses angles anté- rieurs. G. Ecusson médiocre. ? Neda. G très-petit. Alesia. CYDONIA.

Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 430 (1).

Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- stome denté de chaque côté, émarginé en arc de cercle à son bord libre ; labre transversal, échancré en avant. Yeux ovalaires, sinués au bord interne. Antennes courtes et grêles, ne inesurant pas la lar- geur du front, à massue obconique, peu dilatée, subarrondie au bout. Pronotum fortement transversal, à bord antérieur échancré et si- nu de chaque côté, bords latéraux convergents vers le sommet, fai- blement arrondis, les angles antérieurs assez saillants ; bord postérieur très-arqué et saillant vers l'écusson; celui-ci en triangle équilatéral. Elytres plus larges à la base que pronotum, assez convexes, avec une bordure bien limitée, plane ou peu déclive, atteignant ou peu s’en faut l'angle sutural postérieur; à épipleures assez larges, mar- quées de fossettes très-obsolètes. Prosternum médiocre, plan et bi- sillonné entre les hanches; des fossettes profondes sous les angles antérieurs; mésosternum plus ou moins échancré en avant. Ab- domen formé en dessous de six arceaux. Plaques abdominales ar- quées en dedans, occupant presque la totalité de la longueur l'ar- ceau, limitées ou non en dehors par une ligne obliquement dirigée vers l'épimère. Pattes médiocres, terminées par des crochets ap- pendiculés.

Dans le groupe actuel, le genre Cynonia se distingue par la réu- nion de deux caractères : la présence de fossettes sous les angles an- lérieurs du pronotum et la gracilité, jointe à la brièveté des antennes.

» (1) Syn. CocaneLLa, Fabricius, Schônherr, CHgiLOMENES, Chovrolat, Gué- lin-Ménev. Cyponia, Mulsant, Monogr, Coccin. p. 283.

be" + - 0

192 COCCINELLIDES.

La structure de ces derniers organes, loin de motiver suffisamment la création d’un groupe spécial, constitue tout au plus une coupe générique ; à la suite d’un examen attentif, on reconnait, en effet, que la longueur des antennes est moindre que la largeur du front, mais la différence est peu sensible, et d'autre part, dans les autres genres, si les antennes sont plus longues que le front n'est large, il faut y regarder de près pour s'en convaincre.

Par suite de la présence de fossettes au prosternum, on ne peut con- fondre les CyponiA qu'avec les SyNoNYCHA, Carta, CŒLOPHORA; les premières ont les crochets des tarses bifides, les secondes ont des épi- pleures beaucoup plus larges; enfin les CæLopnora ont des antennes différentes. Quant au genre Ecris, ü se différencie par son pronotum aussi large que les élytres.

Les espèces, au nombre de 9, sont orginaires du continent afri- cain et ne s’en écaïtent pas, sauf une seule qui a été retrouvée dans l'ile de Java; les autres habitent les côtes occidentales ou le midi, ou bien les côtes orientales de l'Afrique; plusieurs ont été découvertes en Egypte. ; CHILOMENES.

Cuevnozar, Der. Catal. éd. p. 459 (1).

Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épl- stome échancré en arc de cercle, denté de chaque côté; labre court, transversal, tronqué en avant. Yeux brièvement ovales, très-peu sinués en dedans. Antennes grêles, mesurant un peu moins que la largeur du front, à 4 article dilaté et subcomprimé à l'extrémité; à massue grêle, fusiforme. Pronotum transversal, moins large que les élytres; bord antérieur échancré et sinué, bords latéraux subdi- latés-arrondis, bord postérieur très-convexe et arrondi vers l’écusson; celui-ci en triangle équilatéral. Elytres très-brièvemeut ovalaires, à bordure latérale médiocre, plane ou peu inclinée; épipleures de largeur moyenne, non creusées de fossettes bien distinctes. —Pro- sternum étroit, sillonné entre les hanches; non creusé de fossettes sous les angles antérieurs; mésosternum sinué en avant. Abdomen formé en dessous de six arceaux bien distincts. Plaques abdomi- nales limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la lon- gueur de l'arceau, limitées ou non en dehors. Pattes médiocres, les genvux atteignant au milieu de la largeur des épipleures, termi- nées par des crochets appendiculés.

Les antennes de ce type sont remarquables non-seulement par leur gracilité et leur brièveté, mais encore par le contour fusiforme de la

(1) Syn. CoconezLa, Fabricius, Olivier, Schôuberr, Gmelin, etc,— SELENITES, Hope, Colcop. Man. LL, p. 85. CuwLomenes, Mulsant, Species Col. Trim: SÉ- eur. p, 43; Monogr. Coce. p. 288; Opuscules Entom. VI, p. 63.

CARLTES. 193

massue; Ce caractère le sépare des CxponrA qui offrent, en outre, une fossette sous les angles du pronotum; chez les Evris, la base des ély- tres n’est pas plus large que celle du prothorax.

On connaît quatre espèces, deux ont été découvertes en Egypte (1); les deux autres ont des aires de distribution très-étendues, depuis l’A- frique australe ou Madagascar, jusque dans les Indes orientales et la Chine d'une part, jusque dans les îles de la Sonde et la Nouvelle- Hollande d’autre part.

ELPIS. Mussanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 449 (2).

Antennes à peine moins longues que lalargeur dn front; à massue fusiforme. Epistome 6chancré ou bidenté, Prothorax à bord postérieur très-fortement dirigé en arrière ; à peine aussi long sur les côtés que la moitié de sa ligne médiane, Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax; à repli creusé de fossettes, pour loger l'extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures. Corps hémisphérique.

Il ne nous à pas été donné de pouvoir étudier en nature ce type remarquable. Jusqu'ici nous n'avons pas vu de genre chez lequel le pronotum, à sa-base, possède la même largeur que les élytres; ce caractère semble rapprocher le genre actuel des Hyperaspites, rap- prochement qui est confirmé par la forme hémisphérique et la pré- sence de fossettes sur les épipleures des élytres. Il serait même utile de rechercher par l'inspection de ces fossettes si le type ne devrait pas faire partie du groupe que nous venons de nommer.

Une seule espèce est connue, elle est originaire de Madagascar.

SYNONYCHA. CuevroLar, Des. Catal. 6d. p. 460 (3).

Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; labre subéchancré. Yeux ovalaires, assez convexes, émarginés au bord interne. Antennes grêles, aussi longues que la largeur du front, à 1 article semi-circulairement dilaté à son bord antérieur, les suivants obconiques, 9 et 40 transversaux, dentés à l’angle antéro-interne, 41 subarrondi, très-légèrement comprimé. Pronotam transversal, peu convexe, beaucoup plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux convexes-arrordis, un peu

(1) Mulsant, Opusc. entom. IX, p.63. (2) Monogr. des Coccinell. p. 291.

(3) Syn. Coccezza, Thunberg, Nov. Ins, Sp. 1, p. 12; Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 369; Linné, éd. Gmel. Herbst, Olivier. Sxnonvona, Mulsant, Species, p. 229; Monogr. Coccin. p. 165.

Coléoplères. Tome XII. 13

ee D

194 COCCINELLIDES.

convergents en avant; bord postérieur convexe, régulier; écusson triangulaire, un peu plus large que long. Elytres très-amples, sub. arrondies, convexes, très-dilatées sur les bords, ceux-ci déclives; épi- pleures très-larges, mesurant dans leur.plus grande largeur presque la moitié de celle du métasternum, concaves et présentant de légères impressions pour loger les genoux des deux paires de pattes posté- rieures. Prosternum étroit, sillonné:de chaque côtéventre les han: ches, subarrondi à sa base, offrant, de chaque côté, sous les angles antérieurs une large fossette obsolète; mésosternum échancré jusqu'à la moitié de sa longueur. Abdomen à cinq arceaux ventraux. Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de l’arceau. Pattes conrtes, l'extrémité des éuisses atteignant seulement à la moitié de la largeur des épipleures, terminées par des crochets bi- fides.

Ce genre ne renferme qu’une seule espèce connue depuis long- temps, très-remarquable par sa grande taille, sa forme régulière et sa coloration. Son aire de distribution est très-étendue, car on le connaît de la Chine, du Japon, de Java, de Bornéo-et des îles Phi- lippines.

Comme forme générique, elle est bien caractérisée dans le groupe actuel par ses crochets bifides, par la grandeur des épipleures des élytres, par la présence de larges dépressions sous les bords latéraux du pronotum. Ces dernières, quoique n’ayant pas de bords bien li- mités, n’en existent pas moins et ne paraissent pas plus effacées que dans certaines espèces du genre CarrA:

CARJA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 231 (1).

Tête engagée dans le prothorax au-delà des yeux; labre tronqué en avant. Yeux ovalaires, assez convexes, subéchancrés au bord interne. Antennes mesurant environ la largeur du front, 4 article semi-cireulairement dilaté à:son bord antérieur, à massue obconique, arrondie au bout, non distinetement dentée antérieurement. Pro- notum transversal, peu convexe, notablement moins large que les élytres, bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis, convergents en avant, sinués près des angles antérieurs qui sont saillants et obtus; bord postérieur régu- lièrement convexe; écussonen triangle équilatéral. —Elytres amples, arrondies, convexes, à bords latéraux dilatés et obliques; épipleures très-larges, mesurant un peu moins do la moitié du métasternum, très-concaves, marquées de quelques dépressions obsolètes pour loger

* (1) Syn. Cocevezra, Fabricius, Olivier, Hope, Illiger, etc, Carta, Mulsant, Monogr. Coccin, p. 166.

CARILTES- 495

ies genoux. Prosternum médiocre, subcanaliculé dans son milieu, arrondi à sa base, offrant en dessous des angles antérieurs une fos- sette subarrondie ; mésosternum large, échancré au tiers de sa lon- gueur. Abdomen à cinq arceaux ventraux, Plaques abdominales arquées et étendues presque jusqu’au bord postérieur de l'arceau. Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant seulement le mi- lieu de la largeur, des épipleures, terminées par des crochets ap- pendiculés.

Au premier abord, les espèces de ce genre ressemblent beaucoup à la Synonycha grandis; cependant la différence, au point de vué géné- rique, ne résulte pas seulement de la structure des crochets; le type actuel présente d’autres particularités d'organisation dans la forme du pronotum, dans celle des épipleures dés élytres, du prosternum, des antennes.

Les espèces, au nombre de 14, présentent une aire de distribution très-étendue ; depuis la Ghine:et les Indes orientales, elles se retrou- vent jusque dans les grandes îles de Ja: Sonde, aux îles Philippines, aux Gélèbes, et d'autre part à Madagascar et le Continent africain.

CŒLOPHORA. Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 390 (1).

Tête engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux ; épistome à bord antérieur droit échancré, plus moins fortement bidenté sur les côtés; labre coupé carrément ou subémarginé. Yeux médiocres, sinués en dedans. = Antennes un peu plus longues que la largeur du front, 4 article allongé, non dilaté à son bord anté- rieur, à massue grêle, obconique ou subfusiformé. Pronotum trans- versal, peu convexe, moins large que les Elytres, bord antérieur échancré, subsinueux de‘chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis, un peu Convergents en avant, bord postérieur convexe-arrondi vers l'écusson ; celui-ci médiocre, en triangle équilatéral. Elytres sub- arrondies ou très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bords laté- raux subdilatés et obliques, à épipleures médiocres, concaves, regar- dant en dedans, mesurant à peine le quart de la largeur totale du métasternum, pourvues parfois de fossettes peu distinctes. Pro- sternum étroit, subsillonné entre les hanches, arrondi à sa base, offrant de chaque côté, sous les angles antérieurs, une profonde fossette ar- rondie; mésosternum échancré à son bord antérieur sur le tiers en- viron de sa longueur.—- Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, et parfois d’un sixième rudimentaire. Plaques abdominales grandes,

(1) Syn. CoceneLLa, Fabr, Latr, Dejean, Melly, etc. Coropnona, Mulsant, Monogr. d. Coccin. D. 27. Synia, Leunia, Artemis, Prooura, Dysis, Buna, OEnorta, Mulsant, Spec. Col. Trim, Sécur. p. 374; Monogr. Coccin, p. 247.

196 COCGINELLIDES.

régulièrement arquées en dedans et atteignant ou à peu près le bord postérieur de l’arceau. Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant le milieu de la largeur des épipleures; crochets des tarses appendiculés.

Tel que nous l'avons compris, le genre CœLopnorA correspond en entier à la huitième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, dési- gnée sous le nom de Cœælophoraires. En étudiant le tableau synop- tique des genres du groupe composé par cet entomologiste distingué, on remarque facilement que les coupes génériques ne sont établies que sur des caractères de médiocre importance; c’est la forme plus ou moins allongée de la fossette sous-prothoracique, c’est l'absence ou la présence de dépressions obsolètes dans la concavité des épi- pleures des élytres, c'est la forme du contour général du corps. Dans notre opinion, ces caractères ne peuvent fournir que des divisions secondaires, dans le groupement des espèces d’un même genre.

D'autre part, toutes les espèces, au nombre de 61, appartiennent à l’Ancien-Monde, hormis l’Europe; deux espèces seulement sont exceptées, elles ont été découvertes aux Antilles et constituent deux genres spéciaux, Procuza et Bura; ces types se différencient des au- tres par la forme de la fossette située sous les côtés du pronotum et pourraient peut-être être conservés, si d’autres caractères accompu- gnaient cette structure particulière; ces deux espèces sont très-rares, et il ne nous a pas été donné de pouvoir les examiner:

Le genre CœLorHora, y compris ses subdivisions, s'éloigne des autres coupes du groupe des Cariites par la fossette inférieure du prothorax; ce caractère lui est commun avec les SyNonvcna et les Cania; les premières se distinguent par leurs crochets bifides; quant aux secondes, la distinction est plus difficile et ne peut guère s’étabiir que par la comparaison de la largeur des épipleures des élytres; dans les Cara, ces épipleures sont presque aussi larges que la moitié du métasternum ; elles sont notablement plus étroites dans les CæLopHona.

Les subdivisions des CœLopxona peuvent se caractériser de la ma- nière suivante :

| Sous-GENRE. SYNIA.

Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 248.

Epistome échancré en demi-cercle, ses angles prolongés en avant et cachant en grande partie les côtés du labre; celui-ci convexe et fortement émarginé. Antennes plus lôngues que le front n'est large, à massue courte. Fossette sous-prothoracique petite, à bords indécis, Elytres très-convexes, subhémisphériques, non marginées.

Les deux espèces de ce genre, originaires des Indes orientales, ros- semblent à de grands Cuizoconus, dont elles ont la forme et le bril- lant. C'est l’une des coupes le mieux caractérisées du genre C&LO- PHORA.

CARIITES. 197

Sous-GEnre. LEMNIA. Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 377.

Epistome tronqué carrément en avant, offrant de chaque côté une saillie anguleuse et aiguë, recouvrant une petite partie du labre, Antennes allongées, à massue grêle et obtuse. Yeux échancrés au bord interne. Elytres semi-globuleuses, à bord dilaté et à peu près plan. Prothorax offrant sous ses angles antérieurs des fossettes pro- fondes, bien limitées, un peu irrégulières.

Cette division renferme 41 espèces, agréablement colorées et comme vernissées; elles appartiennent aux Indes orientales, à la Chine, à Java et à l'Australie.

SOUS-GENRE. ARTEMIS. Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 388.

Epistome à peine bidenté. Antennes grêles, à massue allongée, les 9 et 11 articles, au moins plus longs que larges : celui-ci arrondi à l'extrémité. Prothorax arqué sur les côtés, subsinué aux angles de devant. Ecusson subsinué sur les côtés, Elytres à tranche assez large et peu inclinée; creusées de fossettes sur les épipleures. Corps orbiculaire, plus ou moins convexe.

Les trois espèces connues et décrites par M. Mulsant, ont 616 rap- portées de Hong-Kong, en Chine. Nous n’en avons connu aucune.

Sous-GENRE. CŒLOPHORA. . Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 390.

o

Epistome coupé droit en avant, faiblement denté de me labre subémarginé. Antennes dépassant notablement en longueur la largeur du front, les 9 et 44 articles plus longs que larges, le 10 transversal. Pronotum à bord antérieur échancré et sinué de cha- que côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, légèrement flexueux vers les angles antérieurs. Ecusson. à bords subsinueux près du sommet qui est aigu. Elytres semi-globuleuses, les épi- pleures larges et offrant des dépressions obsolètes vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures.

Ce sous-genre, à lui seul, est plus riche que tous les autres pris ensemble; les espèces, au nombre de 37, habitent principalement les Indes orientales et l'île de Java; quelques types ont été trouvés en Chine, dans la Nouvelle-Hollande et aux îles Philippines; trois sont originaires de la côte occidentale d'Afrique, une seule du cap de Bonne-Espérance. La patrie de quelques autres est restée inconnue.

198: COCCINELLIDES.

Sous-GENRE. PROCULA. Muzsanr, Species Col. Trim.'Sécurip. p. AG. Epistome bidenté ou presque échancré en demi-cerele. Antennes à massuoe obtriangulaire. Prothorax creusé sur son repli d'une fossette atteignant le bord externe de celui-ci. Ecusson en triangle subéquilatéral. Elytres étroitement rebordées ou relevées en re-

bord, sans fossettes sur'les épipleures. EE brièvement ovale, convexe.

Une seule espèce de la Jamaïque.

Sous-GENRE. DYSIS. Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. M8.

Epistome simplement bidenté à ses deux angles antérieurs, An- tennes à massue courte et subfusiforme. Prothorax creusé sur son

repli d'une fossette n’atteignant pas le bord extérieur. Ecusson triangulaire à côtés non sinueux. Elytres sans tranche marginale. Corps subhémisphérique. à

Une seule espèce rapportée d'Australie et de l'Ile-de-France.

SOUS-GENRE. BURA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 419.

Epistome à peine bidenté. Palpes maxillaires allongés, peu forte- ment sécuriformes.— Antennes assez courtes, à massue assez allongée, subfusiforme. Tète large. Prothorax creusé sur son repli d'une fossette étendue à peu près sur toute la longueur de ce dernier. Elytres étroitément rebordées, très-convexes.— Corps hémisphérique.

Une seule espèce de Haïti.

Les trois divisions précédentes, fondées chacune sur une seule es- pèce, ont été exposées par M. Mulsant dans son Species et ensuite dans sa Monographie des Coccinellides. Nous n'avons vu aucune de ces formes, et leurs caractères ont été empruntés aux ouvrages cités plus haut,

Sous-GENRE. ŒNOPIA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 420.

Epistome très-faiblement échancré en arc de cercle avec ses angles légèrement saillants; labre assez développé, subarrondi en avant et sur les côtés. Antennes un peu plus longues seulement que la lar- geur du front, à massue obconique ou fusiforme, formée d'articles plus larges que longs et assez serrés. Pronotum à fossette inférieure

CARIITES. 199

petite, subarrondie, bien limitée. Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, submarginées; RESTES assez larges, sub- concaves, sans trace de dépression.

Cette dérnière division ne renferme que cinq types, originaires, l'un de l’Assam, deux des Indés orientales, deux de l'Egypte et de l'Abyssinie.

NEDA.

Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274 (1).

Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- stome denté de chaque côté ; labre grand, transversal, dilaté-arrondi latéralement, tronqué ou légèrement émarginé à son bord libre. Yeux grands, subsinués au bord interne. Antennes un peu plus longues que la largeur du front, à massue obconique, arrondie au bout, avec ses deux premiers articles subdentés en dedans. Prono- tum transversal, notablement inains large quesles élvtres, à bord an- térieur échancré etisinué de chaque côté; bords latéraux convergents en avant, tantôt faiblement, tantôt plus largement dilatés-arrondis, bord postérieur convexe vers l’écusson, légèrement sinué de chaque côté; angles postérieurs obtus, arrondis; angles antérieurs plus ou moins saillants; écusson médiocre, en triangle équilatéral. Elytres à contour subcireulaire ou brièvement ovalaire, largement arrondies à l'extrémité ou subatténuées ; à bord latéral étroitement marginé ou plus ou moins fortement dilaté en tranche horizontale ou un peu ré- fléchie, épipleures grandes ou médiocres, présentant parfois des traces de dépressions, Prosternum étroit entre les hanches, relevé sur la ligne médiane en carène obtuse, prolongée ou non jusqu'au bord an- térieur, sans trace de dépression circulaire sous les angles antérieurs; mésosternum faiblement échancré à son bord antérieur, Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec un rudiment d’un sixième. Plaques abdominales peu régulièrement arquées en dedans, attei- gnant le bord postérieur de l’arceau. Pattes médiocres, terminées par des crochets appéndiculés.

Ce genre, dans lequel nous avons compris cinq coupes de M. Mul- sant, dont nous formerons des sous-genres, se distingue facilement des autres types du groupe des Cariites. Ainsi, la longueur des an- tennes, qui dépasse un peu la largeur du front, le sépare des Cniro- Menes, chez lesquels cêtte longueur est notablement moindre; l’écus- son, qui est de grandeur médiocre et en triangle bien défini, les. éloigne des ALESIA, qui, sous ce rapport, $ rapprochent des Mrcraspis ; enfin l'absence complète de dépression circulaire sous lés angles antérieurs

(1) Syn. Coccnvgzza (sp.), Fabricius, Redtenbacher, Guérin, Dejean, ete. Lis, Peu, Nepa, Dauuis, Isüna, Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. p- 1 el suiv.; Monogr. des Coccinell. p. 1174:et suiv.

ARS Le RE en, ÉD L 2 nd ir Los:

stntlnt + pi

I Z _— dir ss D em.. LA

200 COCCGINELTLIDES.

du pronotum les distingue en mème temps des SyNonYCHA, des Cana et des CŒLOPHORA.

Les sous-genres sont assez riches en espèces, répandues dans les deux Mondes; elles sont cependant tout-à-fait étrangères à l'Europe et assez rares sur le continent africain.

Sous-GENRE. PELINA. Mucsanr, Monogr. des Coccinell, p. 187 (1).

Antennes légèrement dentées ou subdentées aux deux premiers ar- ticles de la massue. Pronotum à bords latéraux peu convexes, très- légèrement sinués vers les angles antérieurs. Elytres rétrécies en ogive dans leur moitié postérieure. Prosternum relevé en carène sur la ligne médiane, formant saillie ou non au bord antérieur.

Le genre Pezina a été établi par M. Mulsant dans le Species des Coléoptères Trimères Sécuripalpes ; quelques années après, il a créé, dans les Opuscules entomologiques, le genre BazLra. Enfin, dans la Monographie des Coccinellides, sous le nom de Pexna, il à réuni, à titre de sous-genres, les PeriNa du Species, les BazcrA des Opuscules, et ajouté une nouvelle coupe, les Pazra.

Le sous-genre, tel que nous l'avons admis, se distingue par la forme subogivale des élytres et par la disposition cariniforme du proster- num. Ce dernier caractère pourrait motiver la conservation du genre Peuna s’il ne se retrouvait dans quelques types du sous-genre Leis (L. axyridis).

Les espèces, au nombre de 41, habitent principalement les Indes orientales; quelques-unes ont été découvertes dans l'Amérique cen- trale ou méridionale.

4 Sous-GENRE. LEIS.

Musanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 2M.

Antennes à massue obtriangulaire, peu distinctement dentée. Pronotum arqué. sur les côtés et souvent d'une manière sinueuse près des angles antérieurs, offrant vers le tiers ou au plus vers la moitié de ceux-ci le commencement du rétrécissement. Elytres arrondies ou subarrôndies en arrière; à bords déclives, peu ou pal developpés, épipleures assez grandes,

Si ce type se distingue avec facilité du précédent, il n’en est de même à l'égard du suivant, celui des CycLonena ; les différé Rs sont en réalité minimes : les "bordè latéraux du pronotuin sont plus arrondis, plus dilâtés; les élytres sont plus dilatées sur les bords et les épipleures sont relativement larges.

(1) Syn. Perna, Mulsant, Spec. Col. Trim. Sécur, p. 274. Bazzia, Mul- sant, Opusc. entom. LIT, p. 34. Paura (s.-8.), Muls. Monog. Coccin. p. 188.

CARUTES. 201

On connaît 25 espèces répandues à peu près partout; elles ont été signalées aux Indes orientales, aux îles Philippines, dans la Nouvelle- Hollande, à Madagascar, au Cap, en Guinée. On en a découvert quatre espèces en Sibérie et même une dans l'Amérique méridionale,

Sous-GEnRe. CYCLONEDA (1). Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 296 (Dauuis).

Antennes à massue obtriangulaire, non dentée.— Pronotum à bords latéraux convergents vers le sommet, en ligne presque droite ou peu courbe jusqu'aux deux tiers de la longueur, arrondis ou subarrondis aux angles postérieurs. Elytres relevées en un rebord étroit; épi- pleures étroites.

Ce genre, qui compte 40 espèces, est plus répandu dans les Amé- riques que partout ailleurs : ainsi, sur ce nombre on ne connaît que 2 espèces aux Indes orientales, 2 à Java, 4 à la Nouvelle-Hollande, 1 au Japon et 2 dans de petites iles de la Malaisie.

Sous-GENRE. NEDA. Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274.

Pronotum à bords latéraux convergents en avant, en ligne presque droite sur les trois cinquièmes antérieurs, arrondis aux angles posté- rieurs. Elytres pourvues d’une tranche plus ou moins large, sub- horizontale ou peu inclinée; à épipleures développées.

C'est la forme des bords latéraux qui distingue ce sous-genre ; ce bord présente une tranche assez large, subhorizontale et continue jus- qu'à une faible distance de l’angle sutural. Cette disposition donne aux espèces qui en sont pourvues un cachet particulier.

Cette division est également assez riche en espèces et répandues dans les deux Mondes : ainsi, l'Amérique méridionale compte 14 es- pèces; le Mexique une; on en a découvert 4 aux Indes orientales, 1 à Java, 1 aux îles Philippines. Le cap de Bonne-Espérance et la Nou- velle-Hollande possèdent également chacun une espèce.

Sous-GEnREe. ISORA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 341. Plaques abdominales en forme d'arc régulier, dépassant à peine les trois cinquièmes de l’arceau. Le caractère indiqué distingue ce type non-seulement des autres (1) Le nom de Dauris a été créé antérieurement par Erichson pour un genre

appartenant à la famille des Endomychides. Beitrag. zur Insektenfauna von Van Diemensland, p. 241.

202 COcCINELLES.

sous-genres que nous venons de passer en revue, mais encore de la plupart des genres la division actuelle, chez lesquels les plaques abdominales, si elles n’occupent pas touté la longueur de l'arceau, se rapprochent très-près son bord postérieur.

Le type unique appartient à la Faune de l'Afrique australe.

ALESIA.. RE MULSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 343 (1).

Tête engagée dans’ le prothorax jusqu’au milieu des yeux ; épistome subbidenté ; labre transversal, un peu convexe en dessus, tronqué à Son bord libre. Yeux ovalaires, étroitement échancrés au bord in- terne. Antennes mesurant au moins la largeur du front, à massue obconique, faible, non dentée. Pronotum fortement transversal, arqué en travers, plus étroit que.los élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux dilatés, con- vexes-arrondis, le postérieur arqué; éeusson en triangle subéquila- téral, très-petit. Elytres hémisphériques ou très-brièvement ova- laires, à bordure latérale faiblement dilatée, tantôt plane ou déclive, tantôt légèrement relevée en gouttière; épipleures médiocrement larges, sans fossettes. Prosternum étroit entre les hanches, un peu sillonné sur les bords, non prolongé en carèné vers le bord antérieur; sans trace de dépression sous les angles antérieurs; mésosternum fai- blement sinué à son bord antérieur. Abdomen formé en dessous de cinq arceaux et d'un rudiment de sixième. Plaques abdominales arquées en dedans, occupant toute la longueur du premier arceau. Pattes médiocres, arrivant à peine au milieu de la largeur des épipleures, terminées par des crochets divariqués et appendiculés.

Les Alésiaires constituent dans les ouvrages de M. Mulsant, la sep- tième branche des Coccinelliens; elles sont formées des deux genres AcesrA et VeranrA; leur caractère principal réside dans la petitesse de l’écusson; cette partie est de forme triangulaire équilatérale et sa taille diffère, en réalité, très-peu de celle observée dans les genres précédents ; le caractère n’a pas la mêmé-valeur que dans les espèces du genre Micrasris. Quoi qu’il en soit, le genre est très-voisin de cer- taines formes du genre Nepa et les deux types distingués par M. Mul- sant constituent à peine des sous-genres, comme on pourra en juger ci-après :

Sous-GENRE. ALESIA.

Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 343.

Corps subhémisphérique. Elytres extérieurement relevées en

(1) Syn. Coccveura, Fabricius, Gmelin, Schônherr, Olivier, Erichson, ets. Micrasnis, Chevrolat, Reiche, Dejean.— CueiLomENes, Mac-Leay (Dej. Cat.)

PORIITES. 203

uné tranche nettement limitée, plane, subhorizontale ou peu dé- clive.

Des 13 espèces de ce type décrites par M. Mulsant dans la Mono- graphie des Coccinellides, une seule appartient aux Indes orientales, toutes les autres ont été découvertes sur le continent africain, la plupart dans la Cafrerie, une en Guinée, une en Abyssinie. Nous n'avons pas compté cette 14° espècé dont la détermination générique est restée douteuse.

Sous-GENRE, VERANIA, Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 358.

Corps ovale ou ovalaire. Elytres un peu en ogive postérieure- ment, extérieurement relevées en une tranche formant une gouttière assez étroite aux épaules, postérieurement affaiblie et réduite au re- bord, à l’angle apical.

Ces caractères paraissent assez {ranchés au premier abord, ils le sont moins en pratique et dans tous les cas, non applicables à toutes les espèces; ainsi, dans la Verania afflicta, forme ogivale est à peine sensible, et la bordure des élytres n’est pas plus en gouttière que certains types du sous-genre précédent.

Les 12 espèces de cette division ont été découvertes dans la Nou- velle-Hollande, dans la Malaisie, les Indes orientales, la Chine, l’Abys- sinie et l’Afrique australe. Certains types ont un habitat très-étendu, ainsi la V. lineata habite Java, l'Australie et l'Afrique australe.

GRouPE V. Poriites.

Corps de taille moyenne, brièvement ovalaire, médiocrement con- vexe, pubescent., Epistome entier. Antennes à base découverte, insérées vers l’angle antéro-interne des yeux, de 41 articles, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue lâche, dentée en de- dans, formée d'articles plus longs que larges. Yeux échancrés ou non. Elytres confusément ponctuées, plus larges que le pronotum, arrondies aux épaules. Plaques abdominales limitées par un arc large et entier. Crochets des tarses bifides.

Deux genres seulement, ne renfermant qu’un petit nombre d'es- pèces, composent ce groupe; la plupart habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, quelques-unes le Mexique. Elles ressem- blent pour la forme générale, pour les contours aux Haryzra du sroupe des Coccinellites. Leur caractère principal et qui permet de les reconnaître entre tous les autres types, réside dans la structure des antennes; ces organes sont allongés, ils atteignent au moins aux angles postérieurs du pronotum; la massue qui les termine est très-

204 COCCINELLIDES.

lâche, elle est formée de trois articles plus longs que larges, subdentés en dedans. Les deux genres se distinguent par l'inspection des yeux :

A. Yeux échancrés au bord interne, canthus en triangle aigu. Poria. A’. subsinués au bord interne, Eupalea.

PORIA. Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 885.

Tète triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome simple; labre transversal, subtronqué en avant; der- nier article des palpes maxillaires très-grand, sécuriforme ; languette subélargie en avant et tronquée. Yeux assez grands, finement gra- nulés, distinctement sinués au bord interne. Antennes longues, grêles, atteignant les angles du pronotum, insérées vers l'angle an- téro-interne des yeux, 1 article allongé, renflé, 2 beaucoup plus court, 3-8 oblongs, grèles, 9-11 allongés, notablement plus longs que larges, en triangle fortement rétréci à la base, formant une massue lâche, Pronotum un peu plus étroit que les élytres, peu convexe, bord an- térieur faiblement échancré en arc de cercle; bords latéraux un peu conyexes-arrondis; bord postérieur lobé et arrondi au milieu, obli- quement tronqué de chaque côté ; écusson en triangle équilatéral, Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, largement arrondies en arrière, étroitement marginées; épipleures médioëres, presque planes, regardant en bas. Prosternum très-étroit, court; mésosternum sub- sinué en avant. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peu près toute la longueur de l’arceau. Pattes assez longues, les genoux dépassant un peu le contour des élytres; tarses à crochets subbifides, la division interne formée par une lamelle translucide, tronquée en avant et mesurant les trois quarts du crochet externe.

Ce type est fortement caractérisé par ses antennes longues, à massue très-lâche, par son pronotum à peine échancré en avant, par la structure spéciale des crochets des tarses. Ce sont des Coccinellides de taille moyenne, à forme brièvement ovalaire, largement arrondie, non atténuée en arrière; la pubescence qui les recouvre est assez longue et assez abondante. Les espèces, au nombre de huit, habitent le Brésil et la Colombie; nous avons reçu un type du Guatemala.

EUPALEA. Muusant, Species Col. Trim. Sécur. p. 889 (1). Tête subtriangulaire, engagée dans le prothorax jusque, vers le

(1) Syn. Coconerca, Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. p. 319.

ORTALIITES., 205

milieu des yeux ; épistome simple, labre tronqué, mandibules bifides. Yeux grands, à granulations assez fortes, légèrement sinués au bord interne. Antennes assez longues, atteignant aux angles pos- tévieurs du prothorax, 4 article dilaté, un peu arrondi au bord anté- rieur, à massue formée de trois articles plus longs que larges, en triangle allongé, l'angle interne prolongé, le dernier tronqué. Pronotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, peu con- vexe; bord antérieur très-faiblement échancré en arc de cercle; bords latéraux un peu arrondis; bord postérieur convexé au milieu et ar- rondi, subsinué de chaque côté, écusson petit, triangulaire. Elytres brièvement ovalaires, largement arrondies en arrière, étroitement marginées, peu convexes; épipleures médiocres, infléchies vis-à-vis des cuisses postérieures. Prosternum relevé en carène obtuse, subaplatie, saillante au bord antérieur; mésosternum à peine échan- cré on avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. Plaques abdominales remarquablement petites, limitées par un arc entier et régulier, occupant seulement les deux tiers de la longueur du premier arceau. Pattes médiocres, les genoux ne dépassant pas le contour des élytres; tibias subcomprimés, sillonnés en dehors; crochets des tarses bifides, la division interne courte, basilaire, atteignant seule- ment le milieu de la longueur de l’externe.

Plusieurs caractères importants séparent ce type du précédent; les yeux sont très-faiblement sinués, la massue des antennes moins lâche; le nombre des arceaux de l'abdomen de cinq seulement; les plaques abdominales moins développées; enfin les crochets des tarses sont bifides et non lamelleux. Quant à la forme générale, elle est la même que dans le genre précédent.

Les espèces décrites sont au nombre de 4; elles appartiennent au Brésil, à la Colombie, au Mexique et à la Nouvelle-Hollande (1); une cinquième, originaire de cette dernière contrée, nous à été envoyée par feu M. Crotch. À

GRouPE VI. Ortaliites.

Corps brièvement ovalaire ou arrondi, assez convexe, pubescent. Épistome à bord antérieur non échancré. Antennes insérées vers la partie antéro-interne des yeux, à base découverte, de 41 ar- licles, atteignant au plus le milieu des côtés du pronotum, à massue formée d'articles moins longs que larges. Elytres confusément ponctuées, plus larges à la base que le pronotum, arrondies aux épaules, étroitement rebordées; épipleures dépourvues de fossettes. Plaques abdominales variables. Pattes courtes, crochets bifides appendiculés.

(1) Muilsant, Opusc. ontom. If, p. 129,

206 COCCINELLIDES.

Des six genres compris dans la famille des Ortaliens de M. Mulsant, nous n'avons pu en étudier, en nature, que la moitié seulement; ce sont des espèces rares dans les collections; deux de ces genres nous ont été généreusement donnés par notre ami, M. Crotch; l’autre nous

a été obligeamment communiqué par M. E. Deyrolle.

Les caractères de ce groupe sont peu tranchés ; parmi les Coccinel- lides pubescentes, il se rapproche également des Chnoodites et des Seymnites; en réalité, l’organisation de ces trois divisions diffère très-peu ; ainsi, les Ortalites se distinguent des Chnoodites par leur épistome entier, et des Scymnites, sauf le genre Novius, par la largeur du pronotum notablement moindre à sa base que celle des élytres. Le nombre des espèces est très-limité; elles habitent le Nouveau et l'Ancien Monde; quelques genres ont même des représentants dans

l’un et dans l’autre.

Le tableau suivant, qui n’est autre que celui exposé par M. Mulsant dans son bel ouvrage, le Species des Coléoptères Sécuripalpes, résume

les caractères distinctifs des genres :

À. Antennes à massue ovoide, Yeux échancrés.

B. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longueur du

premier arceau. C. Plaques abdominales incomplètes au côté externe. CC. complètes

B’. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la lon- gueur du premier arceau et fermées en dehors par une ligne à angle droit sur le bord de Parceau.

A’. Antennes à massue tronquée à l'extrémité; yeux sans échancrure.

D. Tibias grèles, à bord extérieur ni arqué, ni anguleux, non sillonné.

D’. Tibias anguleux ou arqués au bord extérieur, canaliculé dans sa longueur,

E. Yeux à pourtour régulier. Joues peu ou point distinctes.

E’. Yeux tronqués ou bordés à leurvpartie antérieure par les joues, transversalement dirigées.

ORTALIA. Musanr, Species Col. Trim. Sécurip, p. 893 (1).

Tôte engagée dans le prothorax, inclinée, terminée en

Ortalia. Prodilis.

Zenoria,

Azoria,

Rodalia.

Vedalia.

avant par

une espèce de petit museau court et obtus ; labre assez long, arrondi à son bord antérieur, Yeux très-grands, étroitement échancrés au bord interne. Antennes insérées à l'angle interne et antérieur des

(4) Syn. CoconeuLa, Klug, Abhand, d. K. Akad, d. Wissens, zu Berlin. 1834,

p. 214; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 320,

ORTALIITES: 207

yeux, n'atteignant pas au milieu des bords latéraux du pronotum, à massue petite, serrée, ovoïde. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle, bords latéraux convergents de la base au sommet, arrondis, bord pos- térieur tronqué au milieu, subsinueux de chaque côté; écusson grand, en triangle équilatéral. Elytres brièvement ovalaires, arrondies aux épaules, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, regardant directement en bas: Prosternum très-étroit; mésosternum tronqué en avant. Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec des indices d’un sixième. Plaques abdominales limitées: par un arc effacé en dehors, occupant les deux tiers de la longueur de l'arceau. Pattes médiocres; tibias subsillonnés en dehors; crochets des tarses bifides, la division interne uu peumoins longue que l’externe, dirigée en dedans, ‘1 pois elfe re

Les yeux sont remarquablement développés, leurs bords internes sont droits, parallèles l’un à l’autre, de sorte que le frontest presque régulièrement en carré; la tête se termine en avant par une espèce de petit museau obtus êt le labre:qui le-recouvre est assez allongé.

L'insertion des antennes distingue ce genre des Epilachnites; la forme de la massue les éloigne des PoriA, des Eupazka. Les plaques abdominales sont incomplètes en. dehors, elles sont tout-à-fait fer- mées dans le genre suivant, les Propxis. |

Les Onrazta habitent particulièrement Madagascar; ainsi sur 7 es- pèces connues, 5 appartiennent à cette grande île; les deux autres habitent la Cafrerie ou le Gabon. Une dernière espèce à été décrite par M. Mulsant dans les Opuscules entomologiques, mais sa patrie est inconnue (1). S PRODILIS.

Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898.

Plaques abdominales en arc ou presque en demi-cercle régulier et eutier, n'occupant pas toute la longueur du premier arceau. Pro- thorax en angle non bisinueux à la base. Ongles munis d’une dent à la base de chacun de leurs crochets.

Telle est la diagnose tracéé par M. Mulsant pour distinguer ce ‘type du genre précédent, les OnrALtA. Il ne renferme qu'une seule espèce, découverte dans la Nouvelle-Grenade.

ZENORIA. Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898.

Tête triangulaire, engagée dans le prothorax; labre tronqué à son bord libre. Yeux très-grands, étroitement échancrés à leur bord

(1) Opus. eutom. IL, p, 180,

CS

208 COCCINELLIDES.

interne. Antennes insérées vers l’angle antéro-intorne de ces der- niers, très-courtes, n’atteignant pas à beaucoup près le milieu des côtés du pronotum, à massue petite, serrée, tronquée au bout. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; bord antérieur fai- blement échancré en are de cercle; bords latéraux subconvexes, for- tement convergents de la base au sommet; bord postérieur arrondi au milieu, sinué de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, Elytres très-brièvement ovalaires, marginées latéralement, assez con- vexes ; épipleures assez larges, presque planes, regardant directement en bas. Prosternum très-étroit; mésosternum droit en avant, Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long et sinué à son bord postérieur.— Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un arc ré- gulier et en dehors par une ligne droite perpendiculaire au bord de l'arceau. Pattes médiocres, tibias grêles et longs, atténués vers l'extrémité ; tarses à crochets bifides, la division interne un peu plus courte et arquée en dedans.

Dans un type inédit que nous avons sous les yeux, les tarses pos- térieurs semblent avoir des crochets simplement appendiculés, tandis que ceux des deux autres paires sont bifides. Cette structure anor- male mérite d'être signalée à l'attention des entomologistes.

Le contour des plaques abdominales limitées en dehors par un bord droit et perpendiculaire au bord transversal de l’arceau, est tout-à- fait caractéristique de ce genre. Les espèces, au nombre de 5, ont été découvertes au Brésil ou dans la Colombie.

AZORIA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902.

Jambes grêles, ni anguleuses ni arquées sur leur arète externe; sans sillon pour recevoir le tarse, Antennes prolongées jusqu'à la moitié des côtés du prothorax, à massue subdentelée. Yeux bordés plutôt qu’échancrés par des joues étroites, très-obliquement dirigées en avant, arrondies, séparées par un front deux fois aussi large que le diamètre transversal de chacun d'eux. Prothorax en angle très- ouvert et peu ou point sinueux à la base.

Cette diagnose, qui est empruntée au Species des Coléoptères Tri- mères Sécuripalpes, permettra de distinguer ce genre des RopaLia et des VepaLi4. Ï ne comporte qu'une seule espèce, dont la patrie est inconnue.

RODALIA.

Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902.

Tête assez forte, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au milieu des yeux; épistome coupé droit en avant; labre développé

ORTALIITES. 209

convexe, arrondi à son bord libre, subdilaté sur les côtés. Yeux assez grands, droits à leur bord interne, très-légèrement sinués vis- à-vis de l'insertion antennaire. Antennes petites, grèles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue peu marquée, légè- rement ovoïde ou oblongue. Pronotum trausversal, plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré, échancrure presque droite dans son fond, bords latéraux dilatés, tombant en avant; bord postérieur arqué, tronqué-obtus dans son milieu; écusson en triangle équila- téral. Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, très-étroitement marginées ; épipleures larges, concaves, regardant un peu en dedans, dépourvues de fossettes. Prostérnum assez large entre les hanches, relevé et rétréci en avant, saillant au bord anté- rieur. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Plaques &bdo- minales limitées par un arc entier et régulier, occupant un peu plus de la moitié de la longueur de l’arceau. Pattes assez robustes, subcomprimées ; tibias à bord externe creusé en sillon, anguleux près du genou; crochets des tarses bifides, la division interne un peu plus courte que l’externe.

Les principaux caractères de ce genre résident dans l'absence d'é- chancrure au bord interne des yeux, dans la structure des tibias qui sont canaliculés longitudinalement et anguleux vers la base. Lo pro- sternum nous paraît également revêtir une conformation spéciale, il est relevé de la base vers le sommet, ou bien si l’on veut, fortement déclive en arrière ; son sommet est tantôt aigu (R. roseipennis), tantôt Wonqué (R. chermesina, R. rufopilosa). Ce sont les seules espèces que nous ayons pu étudier, grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle; de sorte que nous ignorons si le prosternum présente la même structure dans les autres types.

On trouve dans le Species des Coléoptères Sécuripalpes et dans les Opuscules entomologiques (1) la description de 9 espèces de ce genre ; elles sont disséminées dans l'Ancien et le Nouveau Continents ; on en a découvert 2 aux environs de Cayenne, 1 au Brésil, 4 en Chine, 2 à Java, 2 au Bengale et 4 à Madagascar, M. Thomson a signalé une es- pèce au Gabon (2).

VEDALIA,

Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 905.

Yeux bordés ou échancrés à leur partie antérieure par des joues transversalement dirigées, subparallèles à leur côté interne. Elytres arrondies aux épaules. Jambes arquées ou anguleuses sur leur arèto externe.

Cette diagnose, également empruntée au Species de M. Mulsant,

(1) Mulsant, Opus. entom. IL, p. 130. (2) Thomson, Archiv. Entom. IL'p: 257.

Coléoplères. ‘Tome XII, 14

210 COGGINELLIDES.

nous parait appliquée à un type bien peu différent, en réalité, du genre Ropaura. Mais il est impossible de rien préjuger, vu la brièveté des caractères indiqués, sans avoir les espèces sous les yeux, chose que nous n’avons pu obtenir. Du reste, il n'y a que deux types dé- crits, l'un à été rapporté du Mexique, l’autre de la Nouvelle-Hol- lande.

Groupe VII. Soymnites.

Corps très-brièvement ovalaire, de moindre taille, peu convexe, pubescent. Epistome entier à son bord libre. Antennes courtes, atteignant par exception les angles postérieurs du pronotum, formées souvent de moins de 41 articles. Pronotum ordinairement de la largeur des élytres à sa base. Elytres non striées-ponotuées. Pattes courtes et robustes; crochets des tarses appendiculés.

Le groupe actuel, tel que nous l'avons admis, ne correspond ni aux Seymniens, ni aux Scymniaires de M. Mulsant, il est, au point de vue de sa composition, intermédiaire aux uns et aux autres; moins Vaste que la première de ces divisions, il a des limites plus étendues quo la seconde,

D’après le Species de M. Mulsant et le Supplément à cet ouvrago publié dans les Opuscules, les Scymniens renferment quatorze genres répartis en sept branches. Les Scymnites ne comprennent que sept genres groupés d’après leurs affinités réciproques. Les genres Onxs- somus et CRANAPHORUS constituent un groupe à part en raison de la forme du pronotum ; les PLarynaspis et les Parus, eu égard à la disposition de l'épistome, ont été reportés dans le groupe des Chilo- corites ; enfin les CRypTroGoNuS, avec les ASPIDIMERUS COMME SOUS- genre, et les BucaLus constituent un groupe spécial avec les AzyA, à cause de la conformation des épipleures des élytres.

Par suite de cette disposition, le groupe des Seymnites comprend seulement les genres Cryrrozæmus, Novius, SCymNus, CLanIS, Hazis; PLaryomus et Ruzopius. A proprement parler, les Scymnites ne nous offrent pas un type particulier, ce ne sont ni des Chilocorites, ni des Hypéraspites, mais plutôt des Coccinellites pubescentes, Leurs carac- tères sont plutôt négatifs que positifs et de moindre importance ; les aatennes sont délicates et terminées par une petite massue à articles serrés ; le pronotum est aussi large que les élytres à sa base, excepté dans le genre Nowius ; l’épistome n’est pas échancré à son bord an- térieur. :

Le seul genre Scymnus est assez riche en espèces, et leur distribu- tion géographique, pas plus que celle des autres types, ne présente de particularités dignes d'être mentionnées ici. Quant aux états pri- mitifs, qui nous sont connus, nous avons exposé dans les généralités l'état actuel des connaissances.

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres :

SCYMNITES. 241 A. Prosternum avancé en mentonnière et cachant les or-

ganes buccaux. Cryptolemus. A’. Prosternum ne cachant pas les organes buccaux. + B. Mésosternum caréné longitudinalement et creusé en

avant d’une fossette en losange. Platyomus.

B’. Mésosternum non caréné lcngitudinalement. C. Pronotum notablement moins large que les élytres. Novius.

C?. à peu près aussi large que les élytres. D. Epistome échancré en arc de cercle de chaque côté. Clanis. D, obliquement coupé de chaque côté. E. Antennes courtes, atteignant seulement le quart des côtés du pronotum. Seymnus. E’. Antennes longues, atteignant la base du pronotum. * F. Yeux échancrés au Lord interne. Hasñis. F’. Yeux entiers. Rhisobius.. CRYPTOLÆMUS.

Muzsanr, Opuscules entom. I, p. 440.

Tête large, courte, infléchie, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; épistome tronqué, labre court, droit à son bord antérieur; organes buccaux cachés par un prolongement du proster- num. Yeux assez grands, faiblement échancrés. Antennes in- sérées à l'angle antéro-interne des yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, de 40 articles, les trois derniers dilatés, for- mant une petite massue subcomprimée et obtuse au bout. Prono- tum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré, distinctement sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux presque droits, arrondis et convergents en avant; bord postérieur arqué, tronqué au milieu et subsinueux de chaque côté; écusson en triangle équilatéral. Elytres brièvement ova- aires, peu convexes, arrondies en arrière, étroitement marginées ; épipleures étroites, rétrécies en arrière, sans fossettes distinctes. Prôsternum étroit entre les hanches, son bord antérieur droit et prolongé de manière à cacher les organes buccaux; mésosternum dis- tinctement sinué à son bord antérieur, Abdomen formé de 3 ar- ‘eaux en dessous avec des vestiges d’un sixième, Plaques abdo- minales limitées par un arc régulier et complet, ocoupant les trois quarts de la longueur du premier arceau. Pattes médiocres, cuisses ét übias subcomprimés, les derniers creusés d’un sillon au bord ex- terne ; tarses à crochets appendiculés,

Cette coupe générique est bien caractérisée par la pubescence des parties supérieures, jointe à la prolongation antérieure du proster- num, Elle ne renferme qu’une seule espèce rapportée de l'Australie

s LL rt V.. y dd ÿ , to

212 COCCINELLIDES.

par l'abbé Montrousier; c'est une Coccinellide de forme ovalaire, sub- déprimée, mesurant 5 millimètres, noire, à corselet et extrémité des élytres fauves.

NOVIUS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 942 (1).

Tôte courte, réfléchie en dessous, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome coupé carrément en avant; labre éga- lement tronqué à son bord antérieur, ses bords latéraux dilatés et arrondis; mandibules bifides; dernier article des palpes maxillaires développé, sécuriforme, Yeux entiers, à bord interne.droit. An- tennes'insérées à l'angle antéro-interne de ces derniers, re mesurant pas la largeur du front, formées de 8 articles, 1 grand, dilaté, 2 semi- globuleux, 3-5 obconiques, 6-8 renflés, dilatés, formant une petite massue cylindroïde. Pronotum transversal, plus étroit que les ély- tres, bord antérieur non échancré, simplement sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, bord postérieur simple, arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres ovalaires, peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, offrant des fossettes très-obsolètes pour loger les genoux des pattes moyennes et postérieures. Prosternum étroit entre les hanches, dilaté en ar- rière et concave; mésosternum tronqué en avant, à surface égale- ment déprimée. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, le der- nier aussi long que le précédent. Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié de longueur du premier arceau. Pattes médiocres, tibias comprimés, tarses à cr0- chets appendiculés.

Les Coccinellides de cette coupe sont de petite taille, 3 à 4 milli- mètres, d’une forme assez régulièrement ovalaire et faiblement con- vexes on ne connaît que trois types, deux sont européens, le troisième australien:

Comme forme générique, elle est bien caractérisée par la structure des antennes, formées seulement de 8 articles, par le pronotum, plus étroit que les élytres et à bord antérieur presque droit, par son pro- sternum concave en arrière, etc. MM. Muisant, Redtenbacher et Fair- maire donnent les antennes comme formées de 8 ou 9 articles; nous n'avons pu découvrir la sause de ce doute, les différents articles pa- raissent bien distincts l’un de l’autre et dans l’exemplaire que nous avons examiné (N. cruentatus, Berlin), ils sont nettement au nombre de huit.

(4) Sy. Nomius, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécurip. p. 213. Nowus, Fair- maire, Genera Col. Europ. IV, p. 287; Redtenbacher, Faun. Austr. éd. p. 970.

SCYMNITES. 213

SCYMNUS. KUGELANN, Scheider’s Magaz. V, p. 545 (1).

Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux; épistome non soudé aux joues, échancré en arc de cercle à son bord antérieur; labre court, tronqué, rétréci d'arrière en avant Sur ses côtés; mandibules robustes, à pointe bifide, munies vers la base d'une dent aiguë; mächoires à lobes subégaux, ciliés au sommet, à palpes de 4 articles, 1 très-petit, 2 et 3 obconiques, beau- coup plus larges, 4 allongé, subquadrangulaire, tronqué arrondi à son sommet, non sécuriforme; lèvre inférieure à menton trapézoïdal, languette courte, tronquée en avant, à palpes très-grèles, à dernier article aciculé. Yeux assez grands, entiers et droits à leur bord interne, Antennes grêles et courtes, n’atteignant pas le milieu des côtés du pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers renflés et formant une massue ovoïde, obtuse au bout; parfois paraissant for- mées de 10 articles seulement, les deux premiers étant plus ou moins confondus. Pronotum transversal, à peu près aussi large que les élytres, bord antérieur subémarginé, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux faiblement convexes, un peu convergents en avant; bord postérieur arqué, tronqué ou subarrondi vis-à-vis de l’é- eusson, sinué de chaque côté; angles postérieurs presque droits et mousses ; écusson petit, PHRAINE pe Elytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, submarginées; épipleures médiocres, regar- dant directement en bas, à fossettes nulles ou peu marquées. Pro- sternum étroit, subeanaliculé longitudinalement; mésosternuma grand, large, subsinué en avant. Abdomen formé en dessous de 3 arceaux. Plaques abdominales variables, limitées ou non par un arc irrégu- lier, occupant une longueur plus ou moins considérable du premier ar- ceau. Pattes courtes, tibias subcomprimés, subarqués au bord ex- terne, déprimés ou sillonnés; crochets des tarses longuement appen- diculés. -

À l'exemple de M. L. Fairmaire, nous avons réuni aux ScymNus le genre Cœroprerus de M. Mulsant; la présence de fossettes épipleu- rales un peu plus profondes ne suffit pas à la distinction de ce genre; d'autant plus que chez certaines espèces de Scymnus, il est facile de constater la présence de fossettes aux épipleures, non-seu- lement pour les pattes postérieures, mais également pour celles de la paire moyenne.

(1) Syn. Cocenezca, Geoffroy, Fabricins, Rossi, Gyllenhall, Illiger, ete., ete. Soymnus, Herbst, Naturs. VIE, p. 340; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 122; Faun, Austr. 2 éd. p, 970 ; Mulsant, Hist, nat. Col. Sécurip. p. 219; Species, D. 950; Fairmaire, Gen. Col, Europ. IV, p. 288. Coerortrerus, Mulsant, Opuse. entom. Il, p. 89.

ri mt hn) an bed le" Er, 48 ee AR Pen. 4 4

:

214 COCCINELLIDES.

En outre, M. Mulsant a partagé son gonre SCYMNUS en six groupes, auxquels il a attribué les noms génériques de Diomus, Zilus, Nephus, Seymnus, Sidis, Pallus; ils sont basés sur l'état des plaques abdomi- nales qui sont complètes ou incomplètes, qui occupent des espaces différents sur la longueur du premier arceau de l'abdomen; ce sont de bonnes divisions à établir daus un genre assez nombreux, mais rien de plus.

Nous avons soumis au micfoscope les antennes du Scyrmnus adnalis Fabr. et nous les avons trouvées formées de 11 articles; cependant, il n’est pas impossible que la distinction des deux premières pièces soit difficile dans certains cas; leurs rapports, dans l’espèce que nous avons examinée, sont très-intimes et la suture peut être parfois effacée.

Le nombre des espèces dépasse actuellement la centaine; toutes les contrées du globle possèdent. des représentants plus moins nombreux, mais c’est seulement dans ces derniers temps que les en- tomologistes ont fait-connaître plusieurs espèces de l'Océanie et de la Nouvelle-Hollande. Jusqu'à maintenant, l’Europe, comme la mieux explorée, paraît la contrée la plus riche en types divers; vient en- suite l'Amérique du Nord, la Cafrerie, les Indes orientales (1).

CLANIS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 999 (2).

Repli des élytres non creusé de fossettes. Antennes de 41 articles, prolongées au moins jusqu'à la moitié des. côtés du prothorax; à massue ovoïde. Epistome échancré presque en cercle vers la base de ses côtés, pour l'insertion des antennes. Corps hémisphérique. Plaques abdominales incomplètes, en are atteignant vers son quart externe le bord postérieur de l’arceau, avec lequel elles se confondent ensuite jusqu’au bord latéral.

Ce genre est très-voisin des Scymnus, et ne s’en distingue guère que par l’échancrure en arc de cercle des côtés de l’épistome, échan- crure destinée à recevoir l'insertion des antennes. Il ne renferme qu’une seule espèce rapportée des Indes orientales, déjà connue de Fabricius et décrite par lui sous lo nom de Coccinellu pubescens. Nous n'avons pu l’étudier en nature.

(4) Motschulsky, Etudes Entom. VII, p. 417, décrit onze espèces de Ceylan et des Indes orientales.

Boheman, Freg. Eug. Resa, p. 203, fait connaître treize Scymnus de Cali- fornie, de Rio-Janeiro, de Manille, de Malacca, de Sydney, etc.

Walker (Ann. of Nat. Hist. 3e S, t. IV, p. 174); Brisout de Barneville, dans le Catalogue de Grenier, ont décrit plusieurs espèces nouvelles.

(2) Syn. Coccnezca, Fabricius, Syst, EL. I, p. 357, 5; Schnherr, Syn. Insee. Il, p. 203.

SCYMNITES. 245

HAZIS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 4001.

Antennes longues, atteignant au moins les angles postérieurs du pro- notum, de 41 articles distincts, les trois derniers formant.une massue dentelée, tronquée au bout. Yeux obliques, grossement granulés, échancrés vers le milieu de leur côté interne, par les joues transver- salement dirigées. Pronotum faiblement échancré à son bord an- térieur, à sinuosités postoculuires peu marquées. Plaques abdo- minales complètes, prolongées presque jusqu'à l'extrémité de l’arceau, Crochets des tarses appendiculés.

Ce type que nous n'avons pu étudier en nature, offre les affinités les plus intimes avec les RrizoBius; néanmoins, il s’en distingue par les yeux qui sont arrondis et échancrés vers le milieu de leur côté interne.

Il ne renferme qu’une seule espèce, décrite par M. Mulsant sous le nom de Haxis Menouxi; c’est une Coccinellide de 44/2 millimètres de longueur, pubescente, d’un brun noir et ornée de deux bordures d'un rouge carminé, l’une suturale, l’autre marginale. Elle a été décou- verte au Brésil, et rappelle, dans le Nouveau-Monde, les RaizoBius de l'Ancien.

PLATYOMUS.

MuLsanr, Opusc. entomol. IL, p. 157.

Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux; épistome subflexueux à son bord libre, coupé obliquement à l'endroit des joues; labre peu saillant, subémarginé; dernier article des palpes maxillaires largement sécuriforme. Yeux assez convexes, indistinctement sinués au bord interne.— Antennes à insertion décou- verte, atteignant le milieu des côtés du pronotum, de 41 articles, les trois derniers renflés en massue obtriangulaire. Pronotum trans- versal, un peu moins large que les élytres, à bord antérieur sub- échancré, faiblement sinué de chaque côté, bords latéraux un peu convexes, arrondis et convergents en avant; bord postérieur arqué, tronqué dans son milieu et subsinué de chaque côté; écusson en triangle équilatéral. Elytres très-brièvement ovalaires, élargies à partir des épaules jusqu’au tiers de leur longueur, arrondies en ar- tière; épipleures assez larges, rétrécies en arrière, dépourvues de fossettes, faiblement impressionnées vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. Prosternum relevé sur la ligne médiane, la partie relevée offrant une dépression large en arrière, graduellement ré- trécie et se terminant en avant par une saillie aiguë au bord anté- rieur; mésosternum assez large, caréné longitudinalement sur la ligne médiane, offrant en avant une petite cavité en losange transversal.

246 COCCINELLIDES.

Abdomen formé en dessous de six arceaux. Plaques abdomi- nales complètes, non prolongées jusqu'au bord externe, limitées par un arc régulier, n'occupant que les trois cinquièmes de la longueur de l’arceau. Pattes médiocres, tibias grêles, subsillonnés en dehors; crochets des tarses appendiculés.

Nous avons tracé ces caractères d’après un type que nous devons à l’obligeance de notre ami Crotch et déterminé comme le Platyomus lividigaster de M. Mulsant; nous avons vérifié l'exactitude de la des- cription. Nous faisons cette remarque, parce que les caractères énon- cés diffèrent à certains égards de ceux assignés à ce genre par l’au- teur des Opuseulés, notamment pour les antennes que nous avons donrées comme formées de 11 articles, et pour les yeux dont la gra- nulation nous a paru normale.

Cette réserve faite, le genre est très-remarquable par la structure du prosternum et du mésosternum. C’est le seul type nous ayons trouvé ce dernier caréné longitudinalement. Les plaques abdominales sont également remarquables par leur peu de développement.

Deux espèces, originaires de l’Australie, ont été décrites par M. Mul- sant.

RHIZOBIUS.

Srepuens, Austr. of Brit. Ent. p. 378 (1).

Tête subarrondie, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome droit en avant ; labre arrondi, lrès-légèrement émar- giné; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. Yeux ar- rondis, subentiers, assez grossement granulés. Antennes insérées à découvert au côté interne des yeux, atteignant presqu’à la base du pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers dilatés, formant une massue obconique, subdentée en dedans, le dernier anguleux. Pronotum transversal, un peu moins large que les élytres, bord an- térieur très-faïblement émarginé en arc de cercle, non sinué de cha- que côté; bords latéraux subarroudis, convergents en avant; bord postérieur arqué, subsinué de chaque côté ;-angles antérieurs oblus, non saillants, les postérieurs presque droits; écusson très-petit, trian- gulaire. Elytres ovalaires, ayant leur plus grande largeur au mi- lieu, à surface peu convexe et confusément ponctuée; épipleures étroi- tes, planes, regardant en bas, sans fossettes, Prosternum subélargi en arrière des hanches, tronqué à la base; mésosternum subsinué en avañt. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. Plaques abdominales complètes, n’atteignant pas le bord externe, limitées par

(1) Syn. Nirinuca, Fabricius, Herbst, Rossi. Denmesres, Stephens. Srnoneyzus, Schônherr. Anrurius, Olivier. CocernerLa, Panzer, Illiger, Latreille. Nunnina, Dejean, Redtenbacher. RmzoBius, Redtenbacher, Faun, Austr, 2 64. p. 974; Mulsant, Hist. nat. Col Sécurip. p. 261 ; Species, p. 1002; Fairmaire, Genera Col, Europ, IV, p. 289,

CRANOPHORITES. 217

en are presque régulier, occupant les trois cinquièmes de la longueur du premier arceau. Pattes médiocres; tibias grêles, non sillonnés en dehors; tarses à crochets appendiculés,

Les mâles, au moins dans les espèces européennes, se reconnais- sent à la présence d’un sixième arceau ventral à l’abdomen et à la plus grande longueur de l'appendice des crochots des tarses.

Les Rmizogius sont de petites Coccinellides, de 3 à 4 millimètres de longueur, rarement davantage. Sur les 11 espèces connues, 6 ha- bitent la Nouvelle-Hollande et les îles voisines; 2 ont été découvertes au Cap, 1 à l’île Madère (1) ; les deux dernières vivent en Europe.

Comme on a pu le voir dans la synonymie, la place de ce genre a été controversée et très-diversement interprétée par les premiers En- tomologistes; aujourd’hui on est généralement d'accord à ce sujet. Quoique voisin des Scymnus, ce genre s'en distingue facilement par la longueur des antennes, la forme et la composition des yeux; la gracilité des tibias, par le peu de développement des plaques abdo- minales.

M. Muisant a partagé les espèces en trois groupes, qu'il a désignés sous les noms de genre Axius, RopATUS, Razogius, et ce d’après la forme des antennes, ou les angles postérieurs du pronotum. Les dif- férences de ces types sont peu sensibles en réalité et suffisantes pour caractériser des groupes spécifiques. :

GRouPE VIII, Cranophorites.

Corps brièvement ovalaire, pubescent. Tête entièrement cachée par le prolongement du pronotum. Antennes de 41 articles. Pronotum à bords latéraux et antérieurs confondus sous une même courbure en demi-cercle. Elytres à épipleures planes, non creu- sées de fossettes, Abdomen formé en dessous de 3 arceaux ; plaques abdominales parfois difficiles à reconnaître. Pattes à crochets sim- ples ou bifides.

Au premier abord, ce type semble étranger à la Famille des Cocci- nellides par suite de la dilatation antérieure du pronotum ; cependant, À part cette particularité, qui n’influe en rien sur le reste de l'orga- nisme, il présente des affinités étroites avec le groupe des Scymnites.

Deux genres seulement sont connus jusqu’à ce jour, l’un habite la Colombie, l'autre, un point à peu près diamétralement opposé, l'Afri- que australe. Ils se distinguent l’un de l’autre de la manière suivante :

A. Crochets bifides; massue des antennes de 3 articles

graduellement renflés. Oryssomus. A’. Crochets simples ; massue des antennes ovoïde, de 3 à 4 articles. Cranophorus.

(4) Wollaston, Cat. of Col. Ins. of Madeira, p. 137.

D

218 COCCINELLIDES.

ORYSSOMUS. - Reicue, Mussanr, Species Col. Trim. Sécurip. p: 939,

Tète petite, invisible d'en haut, entièrement cachée par le prono- tum; labre très-légèrement échancré à son bord antérieur; palpes maxillaires très-robustes, le dernier article très-développé, sécuri- forme; palpes labiaux très-grêles, filiformes. Yeux recouverts, visibles partiellement en dessous. Antennes assez courtes, de 11 articles, les cinq derniers progressivement dilatés en une massue ser- rée, obconique, tronquée au bout, comprimée et moins large que le dernier article des palpes moxillaires. Pronotum un peu trans- versal, plus étroit que les élytres, à bords latéraux et antérieur con- fondus sous une mème courbure, avancée et cachant la tête, bord postérieur convexe-arrondi au milieu, subsinueux de chaque côté; Surface peu convexe; écusson médiocre, en triangle. Elytres briè- vément ovalaires, peu convexes, étroitement marginées, épipleures peu larges, planes, regardant directement en bas.— Prosternum étroit, peu convexe; mésosternum droit à son bord antérieur. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double plus long que le précédent. Plaques abdominales limitées par un arc régulier et éntier, occupant les deux tiers de la longueur du premier arceau. Pattes faibles; tibias subcomprimés, à bord externe droit; tarses à crochets bifides, la division interne courte et médiane.

Une seule espèce de ce genre remarquable est connue, elle habite la Colombie. C’est un petit insecte noir marqué de rouge au prono- tum et à l'extrémité des élytres, peu convexe et mesurant 3 à 4 mill. de longueur.

CRANOPHORUS.

Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 940.

Tête petite, tout-à-fait invisible d’en haut; labre faiblement ar- rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que large, obliquement tronqué au bout.— Yeux difficiles à voir et seulement en dessous. Antennes assez longues, terminées par une faible massue ovoïde-allongée, formée de 3 ou 4 articles, oylin- driques, non comprimés. Pronotum un peu moins large que les élytres, en demi-cercle assez régulier, bords antérieur et latéraux confondus sous une même courbure, bord postérieur faiblement arqué et convexe en arrière; angles postérieurs droits, les antérieurs nuls; écusson en triangle. Elytres ovalaires, leur plus grande largeur au milieu, peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, planes, regardant directement en bas, offrant une légère dépression vis-à-vis des cuisses postérieures et effacées un peu au- delà. Prosternum un peu relevé sur la ligne médiane, subdé-

COCCIDULITES. 219

primé et sillonné de chaque côté; mésosternum très-court, subsinueux en avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. Plaques ab- dominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié de la longueur de l'arceau.— Pattes faibles; tibias subarqués au bord externe, tärses à crochets simples.

Les caractères distinctifs de ce genre et du précédent sont nom- breux : la forme générale est plus allongée, plus ovalaire; le prono- tum est moins largement dilaté en avant; les antennes sont cylin- droïdes et terminées par une faible massue fusiforme ; les crochets des tarses sont simples, etc.

Les espèces, au nombre de 3 seulement, sont propres à l'Afrique australe.

A propos de deux d'entre elles, M. Mulsant fait observer qu’il n’a pas vu les plaques ahdominales; on doit en conclure qu'elles sont visibles dans la 3 espèce, le €. 4-notatus. Nous avons pu étudier cette forme et nous avons recherché les plaques; on pourrait, avec juste raison, douter de leur existence; l'arc régulier que porte le pre- mier arceau ventral, n’est peut-être que le bord marginé de l’échan- crure qui donne passage aux hanches postérieures. Si ce type appar- tient à la Famille des Coccinellides, c'est une forme très-aberrante.

Groupe IX, Coccidulites.

Corps ohlong, peu convexe, pubescent. Epistome entier. An- tennes insérées à l’angle antero-interne des yeux, de 41 articles, at- teignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue allongée, de 8 articles. Pronotum rétréci en arrière, moins large que les élytres. Celles-ci à côtés parallèles sur leurs deux tiers antérieurs, à sur- face peu convexe, ponctuée et ornée de quelques séries de gros points; épipleures dépourvues de fossettes. Crochets des tarses bifides.

Cette division ne renferme qu’un seul genre ; les deux espèces con- nues, qui appartiennent à la Faune européenne, ne ressemblent, au premier abord, en aucune façon au type des Coccinellides, elles rap- pellent plutôt les Cryptophagides ou les Nitidulaires ; cependant elles rentrent sans aucun doute, dans la Famille actuelle.

Un seul genre : CoccrpuLa. COCCIDULA. KucsLann, Iiger’s Küf. Preuss. p. 421 (1). Tête petite, triangulaire, engagée dans le prothorax un peu au-delà (1) CurvsoweLa, Herbst, Fabricius. Nimipuca, Fabricius. ANTHRIBUS,

Olivier. Srnoncyzus, Herbst. Coccineza, Illiger, Latreille, Duméril. Cacbura, Curtis, Brit. Entom. 3, pl. 144. Coccivuza, Dejean, Catal. éd.

220 COCCINELLIDES.

seulement du bord postérieur des yeux; épistome tronqué ; labre ar rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires médiocre, sécu- riforme. Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés, Antennes grêles et longues, dépassant la base du pronotum, de 41 articles, 4 dilaté, subarrondi en avant, les trois derniers épaissis, for- mant une massue obconique, peu serrée, subdentée en dedans, tron- quée au sommet. Pronotum transversal, légèrement rétréci vers la base, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur à peine dis- tinctement émarginé, bords latéraux dilatés-arrondis en avant, bord postérieur faiblement arquë, subsinué de chaque côté; angles anté- rieurs très-obtus, les postérieurs droits, assez pointus; écusson petit, iiangulaire, plus large que long. Elytres oblongues, subélargies, jusqu'aux deux tiers postérieurs, arrondies à l'extrémité; surface peu convexe, fortement ponctuée, ornée, en outre, de quelques séries de gros points; épipleures planes, obliques en dehors, sans trace de fos- settes. Prosternum relevé et aplati sur la ligne médiane, tronqué à la base; mésosternum offrant en avant une profonde fossette trans- versale, Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Plaques ab- dominales complètes, limitées par un arc régulier, n’atteignant pas le bord externe ni la moitié de la longueur du premier arceau.— Pattes assez longues, l'extrémité des cuisses dépassant le contour extérieur; tibias grèles; crochets des tarses bifides. "

Le corps de ces petites Coccinellides est oblong-ovalaire, peu con- vexe, orné d'une pubescence assez rare. Le facies n’est plus celui des autres types de la famille, il rappelle plutôt celui des Nitidulaires ou des Cryptophagides ; aussi les premiers Entomologistes ont placé tan- tôt dans un genre, tantôt dans un autre, les espèces européennes connues. Les affinités de ce genre ont été mises en lurnière par Ku- gelann, mais il n’en résulte pas moins que les Coccipuza, malgré leur organisation, constituent des formes de transition.

La ponctuation des élytres est spéciale à ce genre ; au milieu de points nombreux, il n’est pas difficile d'observer des séries ponctuées, surtout vers la suture; rien d’analogue n’a été signalé dans le reste de la famille; cela ne suffirait pas pour former de ce genre un groupe à part, si d’autres caractères résultant de la forme exceptionnelle du pronotum, de l'écusson, etc., n’en faisaient un type bien distinct.

On ne connaît que les deux espèces européennes; elles se rencon- trent sur les végétaux qui croissent au bord des eaux et font la chasse aux pucerons qui cohabitent avec elles.

p. 462 ; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 125; Faun. Austr. 2 éd. p. 9%; Fairmaire, Gener. Col. Europ. IV, p. 290; Mulsant, Hist. nat. Col. Sécürip. p. 267; Species, p. 1007.

CHNOODITES. 221

GROUPE X, Chnoodites.

Corps subhémisphérique brièvement ovalaire, pubescent. Epistome plus ou moins profondément échancré. Antennes courtes ou longues, formées de 41 articles, rarement moins, terminées par une massue obconique ou fusiforme. Elytres médiocrement convexés, à angle huméral plus ou moins prononcé; épipleures dépourvues fossettes profondes et bien limitées. Pattes médiocres, sübcompri- mées, tibias simples, crochets des tarses bifides ou appendiculés.

Nous avons détaché de ce groupe les genres Azva et ExoPLEGTRA qui ont des fossettes profondes creusées dans les épipleures des ély- tres; ces fossettes manquent tout-à-fait dans le groupe actuel ou ne sont indiquées que par des dépressions obsolètes; pour le reste, à part quelques particularités d’une valeur secondaire, l’organisation est la mème; ce sont des Hypéraspites pubescentes, chez lesquelles font défaut les fossettes qui caractérisent les premières. Envisagées de la sorte, les Chnoodites forment le passage des groupes précédents à celui qui suit immédiatement.

Le caractère principal du groupe actuel réside dans la forme de l'épistome qui est toujours plus ou moins distinctement échancré en arc de cercle; cette partie avancée de la tête est ordinairement assez développée dans le sens transversal, et si son bord antérieur n'était émarginé, il pourrait recouvrir une grande partie du labre; souvent même, par la dilatation de ses angles latéraux, il voile plus ou moins les côtés de la lèvre supérieure.

Tous les types connus jusqu’à ce jour habitent la Colombie, le Brésil et le Chili; il n’y a d'exception que pour deux espèces du genre Auuis qui ont été découvertes dans la Cafrerie et le type du genre Hypoceras qui est australien.

Les six genres se distinguent comme suit :

A. Labre aussi long que Jarge. Hypoceras. A’. transversal. B. Antennes insérées au côté antéro-interne des yeux, sépa-

rées de leur pourtour par des joues longitudinales. Ladoria.

B’. Autennes insérées très-près des yeux, à leur angle an- téro-interne.

C. Pronotum simplement sinué au bord antérieur. Dioria. C”. _ échancré au bord antérieur.

D. Echancrure antérieure du pronotum droite dans son fond. Chnoodes. D’. antérieure du pronotum arquée dans son fond

et sinuée de chaque côté. E. Pronotum orné en dessous de ses angles antérieurs d’une fossette. Aulis. E. orné en dessous d’une rainure parallèle au bord latéral. Siola.

222 COCCINELLIDES.

CHNOODES. CusvaoLar, Des. Catal. 3e éd. p. 461 (1).

Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome distinctement émarginé, ses angles latéraux suh- dilatés, arrondis; labre tronqué en avant. Yeux étroitement échan- crés au bord interne. Antennes courtes, mesurant à peine la largeur du front, à 1 article semi-cireulairement dilaté en avant, massue ob- conique, serrée, tronquée. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré, bords latéraux droits, arrondis et rétrécis en avant, le postérieur simple, arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres semi-globuleuses, à peine marginées; épipleures médiocres, un peu obliques en dedans, dépourvues de fossettes. Prosternum étroit; mésosternum droit en avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux avec des vestiges d'un sixième. Plaques abdominales limitées par un are presque entier, régulier, contigu au bord postérieur de l’arceaus Pattes médiocres; tibias faiblement comprimés, à bord externe arqué, non denté, les postérieurs subsil- lonnés en dehors; crochets des tarses bifides.

Dans ce genre, les antennes sont insérées à l'angle antero-interne de la partie des yeux que l'on aperçoit en regardant l’insecte en dessus. Du reste, ce type se distingue très-facilement de ExoPLECTRA et des Azxa par la structure des tibias, par l'absence de fossettes aux épipleures.

Le Brésil et la Colombie se partagent les 15 espèces connues; l’une d’entre elles se retrouve dans ces deux contrées.

LADORIA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928.

Tête assez large, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux; épistome court, faiblement émarginé; labre également court, assez dilaté transversalement. Yeux ovalaires, peu convexes, entiers, Antennes insérées au côté interne des yeux, en deçà de l’angle antero-interne, séparées de leur bord interne par des joues longitudinales, atteignant à peu près le milieu des bords latéraux du pronotum, À article renflé, convexe en avant, à massue obconique, arrondie et obtuse au bout. Pronotum un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, bord postérieur ar- qué, tronqué au-devant de l'écusson; celui-ci assez grand, on triangle

(1) Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D’Orbigny, IL, p. 612; Mulsant, Species, p. 908.

CHNOODITES. 293

équilatéral. Elytres semi-globuleuses; convexes sur le disque, non marginées, épipleures assez larges, obliques, creusées de dépressions obsolètes. Prôsternum médiocre, non creusé de fossettes sous les angles antérieurs, Abdomen formé en dessous de cinq arceaux. Plaqués abdominales limitées par un arc régulier, occupant toute la longueur du prernier arceau. Pattes assez robustes, comprimées ; tibias légèrement arqués au bord externe, coupés obliquement à l'ex- trémité ; crochets des tarses bifides.

Dans le groupe actuel, ce genre se distingue assez facilement par. l'absence de fossettes sous les angles -du pronotum, par l'insertion des antennes au bord interne des yeux, par ses tibias simples exté- rieurement, Il ne renferme qu’une seule espèce, originaire du Brésil.

AULIS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 933.

Tête large, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome développé, émarginé à son bord antérieur, dilaté-arrondi sur ses côtés, labre court, tronqué. Yeux ovalaires, peu convexes, entiers. Antennes insérées tout contre l'angle antero-interne des yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, à 1 article dilaté en avant en demi-cercle ou davantage, massue assez forte, tron- quée-arrondie au bout. Pronotum un peu plus étroit que les ély- tres, à bord antérieur échancré, non sinué derrière les yeux, bords latéraux droits vers la base, arrondis et dilatés en avant aux angles antérieurs, bord postérieur arqué, tronqué. au milieu; écusson en triangle équilatéral. Elytres ovalaires, arrondies au bout, assez convexes, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, dépour- vues de fossettes. Prosternum étroit entre les hanches, creusé de fossettes sous les‘angles antérieurs. Abdomen formé en dessous de Ÿ arceaux, Plaques abdominales limitées par un arc régulier, oc- cupant les trois quarts et parfois toute la longueur du premier arceau. Pattes assez robustes, subcomprimées; tibias simples au bord ex- terne; crochets des tarses bifides, la division interne très-courte et basilaire,

M. Mulsant a partagé en deux groupes, sous les noms génériques d'Auus et de Sinonis, les huit espèces de ce type; les différences sont peu sensibles : dans les unes, la division interne des crochets des tarses est basilaire ; dans les autres, elle est submédiane, Le genre se distingue par l'insertion des antennes à l'angle antero-interne des Yeux, à l'échancrure assez profonde du bord antérieur du pronotum el par la présence d'une fossette sous les angles antérieurs de cet ar- ceau thoracique. F

Des huit espèces décrites, 3 appartiennent à la Cafrerie, 2 aux In- des orientales, 4 à la Colombie, les dernières au Brésil.

224 COCCINELLIDES.

DIORIA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 936.

Tète courte, très-obtuse en avant, engagée dans le prothorax pres- que jusqu’au bord antérieur des youx; épistome sinueux-échaneré à son bord libre, ses angles latéraux dilatés-arrondis et divergents; la- bre tronqué.— Yeux échancrés au bord interne, à facettes assez gros- ses. Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant £nviron la moitié des bords latéraux du pronotum, à 4 article très- grand, subquadrangulaire, déprimé, massue obconique, grande, de 3 articles, dilatés en dedans, le dernier en carré transversal. Prono- tum plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle, bords latéraux droits vers la base, arrondis et con- vergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres brièvement ovalaires, convexes, mar- ginées, épipleures assez larges, un peu concaves et regardant direc- tement en bas. Prosteraum étroit, mésosternum droit en avant.— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis. Plaques abdominales limitées par un arc entier et régulier, occupant les quatre cinquièmes de la longueur de l’arceau. Pattes médiocres, tibias subcomprimés, à bord externe relevé en saillie vbtuse vers leur base, sillonné de ce point jusqu'à l'extrémité ; crochets des tarses bifides, la division interne plus courle et submédiane.

Dans la Dioria sordida, que nous avons sous les yeux, on observe à la partie inférieure du pronotum, non-seulement une fossette sous les angles antérieurs, muis encore une raiuure parallèle au bord la- téral et prolongée jusqu’au milieu du côté de ce segment thoracique, La présence de cette rainure caractérise, d’après M. Mulsant, le genre SioLa ; comme elle existe au moins dans l’un des deux types du genre Dionra, ce caractère perd sa valeur; pour établir la distinction, il faudra recourir à l’échancrure antérieure du pronotum et à la struc- ture des tibias.

Les deux espèces habitent le Brésil et le Chili,

SIOLA. Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 931.

Prothorax creusé sous son repli d’une rainure étroite, parallèle au bord externe, prolongée jusqu'à la moitié de la longueur. Yeux échancrés par des joues transversales, qui semblent les border à leur partie antéro-interne, Prothorax très-échancré; arrondi aux angles antérieurs; à bords latéraux on ligne droite et subparallèles sur leurs deux tiers postérieurs ; peu ou point émoussé aux angles de derrière;

CHNOODITES. 225

en angle très-ouvert et faiblement dirigé en arrière à la base. Ely- tres notablement plus larges en devant que le prothorax; en ligne droite à la base jusqu’après le calus; subarrondies aux épaules, en ogive postérieurement; relevées en tranche étroite. Pieds assez grèles; jambes non anguleuses. Ongles offrant chacun de leurs crochets bifides.

Dans une espèce du genre Dionia, il n’y a non plus qu’une rainure sous les bords latéraux du pronotum comme dans le genre actuel; néanmoins la différence entre les deux types peut s'établir par l'ins- pection du bord antérieur du pronotum, qui est fortement échancré dans les SioLa et simplement émarginé dans les Dionra. Ce sont, du reste, des genres extrêmement voisins.

Nous n'avons pu étudier en nature le type actuel; la diagnose ci- dessus est empruntée au Species de M. Mulsant, qui a fait connaître deux espèces, originaires l’une et l’autre de la Colombie.

HYPOCERAS.

Tête courte, large, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux, terminée en avant par un petit museau arrondi au bout et comme rétréci à sa base; épistome peu avancé, faiblement échancré en arc de cercle à son bord libre; labre aussi long que large, rétréci à la base, subdilaté sur les côtés, arrondi en avant. Mandibules assez longues, saillantes sur les côtés du labre, terminées en pointe aiguë. Palpes maxillaires terminés par un grand article sécuri- forme. Yeux très-gros, convexes, médiocrement granulés, à bord interne droit, oblique en dedans et rapproché en avant de celui du côté opposé, à bord antérieur faiblement sinué. Antennes insérées en dessous des yeux, à peu près vers le milieu de leur bord anté- rieur; formées de huit articles, 4 très-gros, 2-4 obconiques, 5 un peu plus large, 6-8 formant une petite massue cylindroïde et fusiforme. Pronotum fortement transversal, plus étroit que les élytres, à bord antérieur profondément échancré, le fond de l’échancrure droit ou peu s’en faut, bords latéraux subconvexes, mesurant la moitié de la longueur médiane, bord postérieur très-arqué, ses angles effacés, arrondi au-devant de l’écusson, subsinué de chaque côté ; écusson médiocre, triangulaire. Elytres semi-globuleuses, médiocrement convexes, à bords latéraux dilatés, obliques, non relevés en gouttière; épipleures larges, subconcaves, regardant obliquement en dedans, présentant des traces à peine sensibles de fossettes. Prosternum médiocre; mésosteraum subsinué en avant. Abdomen formé de six arceaux en dessous. Plaques abdominales limitées en dedans par un arc régulier, rapidement confondu avec le bord postérieur de l'arceau. Pattes assez grèles ; tibias simples; tarses à crochets ap- peudiculés.

Coléoptères. Tome XII. 15

226 5 COCCINELLIDES.

Le type de ee genre est une petite Coccinellide originaire de l'Aus- tralie; il est remarquable entre tous par l'insertion des antennes, qui a lieu vers le milieu du bord antérieur des yeux; cette position est tout-à-fait exceptionnelle dans la famille actuelle, et résulte, selon toute apparence, du prolongement de l’angle antéro-interne des yeux; ces organes sont, en effet, très-développés, leur granalation est assez forte, moins cependant que chez les Rezogius ; leur bord interne est droit, mais non parallèle à celui du côté opposé, au contraire, les deux bords semblent converger en avant; le bord inférieur forme à peu de chose près un angle droit avec le bord interne; il est droit et son milieu correspond à peu près à la cavité articulaire des antennes, qui est creusée en dessous.

L'épistome est légèrement échancré en arc de cercle à son bord libre. Le labre est non moins remarquable; à peu de chose près, il est aussi long que large, sa base est manifestement rétrécie, ses bords latéraux dilatés à l'union du tiers antérieur avec les deux autres tiers, et de rétrécis en avant; à.son hordilibre, le labre est faiblement arrondi, sa surface est convexe. Il résulte de cette structure, que la tête paraît terminée en avant par un petit museau cunéiforme ét lé- gèrement étranglé à sa base.

Les antennes, à la loupe simple, nous ont paru formées de 8 ar- ticles; l’une d'elles, que nous avions détachée pour la soumettre au microscope, s’est égarée sur le porte-objet. En tous cas, ces organes sont moins longs que le front n’est large au bord postérieur des yeux; ils sont terminés par une petite massue cylindroïde et fusiforme.

Le pronotum, les élytres, les pattes ne nous ont offert aucune par- ticularité qui mérite d'être étudiée spécialement. La pubescence des parties supérieures est assez longue et médiocrement serrée.

Nous rapportons ce genre au groupe des Chnoodites, parce que son épistome est échancré; néanmoins, il ressemble plutôt pour la forme générale et les contours au genre PENTILIA.

Des caractères aussi tranchés n'auraient pu échapper à l’observa- tion de M. Mulsant, aussi nous ne formons aucun doute que ce type ne soit inédit. Quant à l’espèce, c’est une jolie petite Coccinellide, que nous dédions avec plaisir à ce savant illustre qui a si bien étudié la famille actuelle (1).

Groupe XI. Hypéraspites.

Corps subarrondi ou semi-globuleux, souvent tronqué et obtus en arrière, glabre. Epistome médiocrement développé, distinet des

(1; Hypoceras Mulsanti. Semi-globosa, subpilosa, flavo-ferruginea; pro= thorace basi, ante seutellum, nigricante ; elytris viridibus, nitidis, late {lavo= marginulis, pectore piceo.— Long, 3 mill, Rockingham-Bay (Australie orient.)

Plan he eus re 6 ve me Éd de D = +; Oman,

HYPÉRASPITES. 227

joues, ne cachant pas.les cavités antennaires. Antennes de 41 ar- ticles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue fusi- forme. Yeux ovales, peu ou point saillants, entiers ou légèrement échanorés. Elytres subarrondies, plus ou moins convexes, parfois obtusément tronquées au bout, à repli étroit et creusé de fossettes profondes. Abdomen formé en dessous de 5, de 6 ou de 7 arceaux. Pattes courtes, à crochets simples ou appendiculés.

Les épipleures des élytres avec leurs fossettes profondes caracté- risent les Hypéraspites, comme la forme de l’épistome permet de re- connaître les Chilocorites,

Ce caractère des épipleures n'est pas accidentel, il est lié à un ensemble organique qui mérite l'attention. Ainsi, si les élytres se sont creusées pour loger les genoux des pattes moyennes et posté- rieures, c’est pour permettre à l’insecte une contraction plus com- plète : en effet, nous voyons coïncider avec cette structure, des plaques abdominales et pectorales mieux dessinées et plus ou moins concaves ; des cuisses et des tibias plus courts et creusés de sillons se logent les tibias ou les tarses ; enfin, en analysant telle ou telle espèce, on reconnait aisément que toutes les parties sont intimement unies et ramassées pour ainsi dire, les unes sur les autres.

Cette conformation spéciale se retrouve également chez les Buco- lites, qui ne sont en réalité que des Hypéraspites pubescentes.

L'épistome dans le groupe actuel rappelle à un haut degré celui des Ghilocorites ; cependant ici, quoique plus grand que dans les au- tes groupes, il est moins développé et ne se poursuit pas, de chaque côté, sur les joues et même sur les yeux en une lamelle à bord libre; vis-à-vis des joues, il est échancré ou oblique et ne recouvre pas la base des antennes; souvent même, celles-ci sont articulées sur une espèce de saillie, qui continue l’épistome jusque vers le bord interne des yeux.

D'ordinaire le pronotum est court, transversal, fortement convexe ; un peu rétréci en avant et souvent aussi large que les élytres en ar- rière.

Vers sa base, on observe une fine strie, bien distincte vis-à-vis de l'écusson et se perdant insensiblement sur les côtés. Cette strie parait plus ou moins éloignée du bord réel du pronotum, selon que ce der- nier est plus ou moins incliné sur les élytres ; en effet, les élytres ainsi que l’écusson sont coupés en biseau aux dépens de la face interne, de manière que le bord tranchant soit des élytres, soit de l’'écusson, s'avance plus moins sur la surface du pronotum et la limite ex- trème de ce recouvrement est indiquée par la strie en question. Pour s'assurer de lexistence ou de l'absence de cette strié, il est nécessaire que le pronotum soit quelque peu séparé des élytres, car si ces deux parties sont intimement accolées, la strie peut exister et échapper à la vue; du reste, nous l'avons rencontrée dans la plupart des types

228 COCCINELLIDES,

que nous avons eu l'occasion d'examiner et chez lesquels les rapports du pronotum et des élytres avaient été légèrement dérangés par la dessiccation. Nous ne croyons pas que l’on puisse accorder à sa pré- sence ou à son absence une valeur réelle, comme caractère distinctif; ou au moins de nouvelles recherches nous paraissent indispensables.

Des neuf genres compris dans ce groupe, les uns sont très-riches en espèces, comme les Czeorera, les Hyperasris; les autres n’en renferment qu'un petit nombre. Leur distribution géographique ne nous paraît pas se prêter à des considérations particulières ; toutes les parties du monde en possèdent quelques représentants, sauf l’Aus- tralie. Is se différencient les uns des autres de la manière suivante :

A. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, au moins.

B. Tibias antérieurs épineux ou anguleux près du ge- nou, profondément sillonnés.

C. Tibias antérieurs épineux, yeux échancrés. Brachyacantha. C. anguleux, yeux entiers. Menoscelis. B’. Tibias antérieurs ni anguleux, ni épineux près du genou. D. Ecusson plus long que large. E. Pattes déprimées, cuisses à aréte tranchante. Tiphysa.

E. nondéprimées, cuissesàarètenontranchante. Hinda. D’. Ecusson en triangle équilatéral. F. Pronotum à bord postérieur longé d’une strie sub-

parallèle, Hyperaspis. F’. Pronotum à bord postérieur non accompagné d’une strie subparallèle. Cleothera.

A’. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. G. Parties de la bouche non recouvertes par le proster- pum. H. Plaques abdominales n’occupant pas toute la lon- gueur du premier arceau. Pentilia. H’. Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau. Lois. G. Parties de la bouche recouvertes par le prosternum dilaté en mentonnière. Cryplognathe.

BRACHYACANTHA. Cugvnouar, Desean, Catal. éd. p. 458 (1).

Tête assez grande, large, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; épistome subsinué au milieu ou tronqué, coupé obliquement de chaque côté et à certain degré soudé avec les

(1) Syn. Coccineza, Fabricius, Schôpherr, Olivier, Say. BRAGIYACANTHA; Chevrolat, Dict. univ. Mist, Nat. D'Orbigny, IL, p. 705; Mulsant, Species Col, Trim, Sécur. p. 520.

muet de A Len À.

HYPÉRASPITES. 229

joues de manière à entamer légèrement les yeux et à voiler la cavité anfennaire, mais seulement d'une manière incomplète, Yeux grands, assez convexes, peu profondément échancrés au bord interne. Antennes à base en partie cachée, très-grèles, à massue peu déve- loppée, cylindroïde et fusiforme.— Pronotum transversal, à peu près aussi large que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté, bords latéraux presque droits, angles antérieurs tombants, bord postérieur arqué, souvent marginé, obtus ou subtronqué devant l'é- eusson; angles postérieurs marqués; écusson en triangle subéquila- téral. Elytres brièvement ovales, très-faiblement rebordées, sub- tronquées en arrière et laissant souvent une partie du pygidium à découvert; épipleures très-étroites, marquées de très-petites fossettes et presque effacées en arrière de celles qui reçoivent les genoux des pattes postérieures. Prosternum médiocre entre les hanches, pres- que plan; mésosternum sinueux en avant. Abdomen formé en dessous de 6, quelquefois de 7 arceaux. Plaques abdominales non concaves, limitées par un arc incomplet en dehors, occupant toute la longueur du premier arceau. Pattes médiocres, cuisses larges, comprimées, tibias dilatés au bord externe, les antérieurs mu- nis au premier tiers d'une spinule aiguë; tarses à crochets longue- ment appendiculés, parfois presque bifides.

Ce genre se distingue aisément de tous les autres du groupe des Hypéraspites par la présence d’une épine aiguë située au bord externe des tibias antérieurs, à l’union du premier tiers avec les deux der- niers; en outre, il est remarquable par son épistome partiellement soudé aux joues et par l’étroitesse des épipleures des élytres.

Par la structure de l’épistome et de ses rapports avec les joues, ce type est plus voisin des Chilocorites qu'aucun autre genre; néanmoins par d’autres caractères importants, il appartient bien au groupe actuel.

Les espèces, au nombre de 45, appartiennent à l'Amérique; 8 ont été découvertes au Mexique, 4 ou 5 aux Etats-Unis (4), 4 au Brésil, une dernière paraît habiter dans des contrées diverses du Nouveau- Monde,

HYPERASPIJS.

CnevroLar, DEJEAN, Catal. 3e éd. p. 459 (2),

Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome sinueux au milieu de son bord libre, prolongé obli- quement sur les côtés par les joues qui ne recouvrent pas la base des

(1) Le Conte, Coleop. of Kansas and East. N.-Mex. p. 98.

(2) Syn. Coccineuca, Fabricius, Olivier, Schônherr, Gyllenhall, Panzer, etc. Hvesrasris, Chevrolat, Dict. univ. Hist. Nat. D'Orbig. VI, p. 780; Redten- bacher, Germar’s Zeits. V, p. 492; Fauna Austr, 2 éd. p. 968 ; Mulsant, Hist. natur, Coleop. Sécur. p. 179; Species Col. Trim. Sécur, p. 649; Opuscules entom, IE, p. 99.

K

ip hée Pers +47

230 COCCINELLIDES.

antennes. Palpes maxillaires à dernier article oblong, subquadran- guiaire, tronqué et non sécuriforme. Veux grands, entiers. An- tennes grèles et mesurant à peu près la largeur du front, de 41 arti- cles, les 3 ou 4 derniers dilatés en massue cylindroïde et fusiforme. Pronotum transversal, un péu moins large que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux presque droits avec ses angles marqués et tombants; bord postérieur arqué, à lobe médian tronqué ou arrondi, sinué ou non de chaque côté, ac- compägné d'une fine strie plus ou moins apparente; angles posté- rieurs marqués, droits et pointus; écusson en triangle équilatéral, à sommet aigu. Elytres très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bordure marginale très-étroite, invisible d'en haut, à extrémité ar- rondie ou très-obtusément tronquée, épipleures étroites, marquées de deux fossettes profondes et brusquement rétrécies en arrière de la postérieure. Prosternum médiocre, plan; mésosternum sinué en avant. Abdomen formé en dessous de six arceaux. Plaques ab- dominales limitées en dedans par un arc régulier, confondu avec le bord postérieur de l'arceau, puis dirigé en avant presqu'en ligne droite. Pattes courtes, cuisses assez robustes; tibias antérieurs à bord externe arqué; crochets des tarses le plus souvent appendiculés, rarement simples ou bifides.

Après avoir tracé la diagnose de ce genre, M. Mulsant ajoute : «Le prothorax, par la raie fine ou légère qu’il présente à la base ou au- devant de celle-ci, par la déclivité de sa troncature au-devant de l’écusson, quand cette troncature existe, sert à distinguer les insectes de cotte coupe de ceux de la précédente; cependant, il faut le dire, ces caractères sont parfois équivoques, peu marqués ou même indis- tinets, chez un petit nombre des premières espèces, de celles qui ont les élytres parées d’une bordure ou de taches allongées, marginales. Quant aux différences que fournissent les ongles, elles pourraient ser- vir de base à deux nouvelles coupes. Je n'ai pas pu utiliser ces ca- ractères, parce que plusieurs des petites espèces confiées à mon exa- men, ou manquaient de tarses, ou avaient ces parties tellement en- gluées par la gomme ayant servi à les coller, qu’il était impossible de distinguer le véritable état des ongles. »

Cet aveu, d’un auteur aussi plein de zèle, de patience et de persé- vérance, nous prouve les difficultés sans nombre que renferme l'é- tude des Coccinellides. Il eu résulte néanmoins que le genre Hyre- rAsris doit être de nouveau étudié; il-est probable que le genre CLeorerA devra lui être réuni, et cet ensemble important d'espèces devra être divisé en plusieurs sous-genres.

M. Mulsant n’a pas décrit moins de 44 espèces dans le Species et 7 dans un premier supplément à ce travail (1). Plus de la moitié de ces

(1) Opuscules entomologiques, IL, p. 98.

HYPÉRASPITES, 231

types appartient au Nouveau-Monde; on a découvert plusieurs repré- sentants du genre au Sénégal et dans l'Afrique australe; plusieurs également.en Asie, soit dans la Mongolie, soit dans la Daourie ou la Chine; enfin, l'Europe et ses contrées limitrophes ont produit 7 à 8 types. Quatre autres ont été décrits dans ces derniers temps par Bo- heman (1), par MM. Chevrolat (2) et Brisout (3).

CLEOTHERA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 541 (4).

Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- rieur des yeux; épistome distinct des joues, subémarginé à son bord libre; labre invisible. Yeux assez grands, peu convexes, faiblement échancrés à leur bord interne, quelquefois entiers. Antennes à base apparente ou ‘très-faiblement cachée par la saillie des joues, grêles et courtes. Pronotum transversal, de la largeur des élytres à sa base; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, angles anté- rieurs marqués.et tombants; bords latéraux presque droits, égalant presque la moitié de la ligne médiane du disque; bord postérieur lé- gèrement arqué, tronqué dans son milieu etsubsinué de chaque côté ; non accompagné d’une ligne élevée et parallèle à son pourtour; écus- son en Wfiangle subéquilatéral. Elytres très-brièvement ovalaires, à peine rebordées sur les côtés, obtusément arrondies ou subtron- quées à l'extrémité; épipleures très-médiocres, marquées chacune de deux fossettes et fortement rétrécies au-delà de lu dernière. Pro- steroum court, très-étroit entre les hanches. Abdomen offrant en dessous six arceaux. Plaques pectorales et abdominales subcon- caves, les dernières limitées par un arc régulier et occupant presque toute la longueur de l’arceau. Pattes faibles; tibias antérieurs sub- sillonnés au côté externe, le bord postérieur du sillon plus ou moins äilaté et arqué, quelquefois denticulé; tarses à crochets appendiculés.

Comparé aux BracayAcanrRA, le genre CLEOTRERA se distingue aisé- ment par l'absence d’épine aiguë au bord externt des tibias antérieurs; ils'éloigne des Treaysa et Hinpa par son écusson subéquilatéral. Quant aux THALASSA, elles possèdent des yeux fortement échancrés et des ti- bias antérieurs anguleux en dehors. Le nombre des arceaux infé- rieurs de l'abdomen distingue le type actuel des Cryrrocnatya et des PeNTILIA.

Ce genre est l’un des plus riches en espèces; ce sont de petites

(1) Boheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203 (Californie, Montevideo). (2) Chevrolat, Rev. et Mag. de Zool. 3e Sér. t. XVIII (d'Espagne). (8) Brisout, Ann. Soc. entom. de Fr. Sér. t. VI, p. 425 (d'Espagne).

(4) Syn. Cocenerra, Fabricius, Schônherr. Hyperasris, Chevrolat, De- jean.

dd

232 COCCINELLIDES.

Coccinellides d’une taille moyenne de 3 millimètres, dont la détermi- nation déjà très-difficile est rendue plus laborieuse encore par les va- riations de couleurs de certains types. Le Species renferme la des- cription de 66 espèces; la très-grande majorité a été découverte dans les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, 5 ou 6 seulement s'étendent jusqu'au Mexique; une seule est signalée au Sénégal. Dans un supplément à ce travail, publié également par M. Mulsant, l’au- teur décrit encore 22 types de l'Amérique méridionale et 4 de l’Amé- rique boréale (1). HINDA.

MursanT, Species Col. Trim. Sécur. p. 518.

Tête large, inclinée; épistome peu développé, sinué sur les côtés, très-faiblement émarginé en avant; labre distinct, subarqué à son bord libre. Yeux grands, à peine convexes, très-légèrement échan- crés à leur bord interne. Antennes à base découverte, moins lon- gues que la largeur du front, grèles, à massue un peu obconique.— Pronotum transversal, médiocrement convexe, presque aussi large que les élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux peu convexes, d’un tiers moins longs que la ligne médiane du disque, bord postérieur tronqué-obtus vis-à-vis de l’écusson, subsinué de chaque côté; écusson en triangle, un peu plus long quelarge.— Elytres subhémisphériques, un peu surbaissées, sans bordure latérale; épipleures étroites, marquées de fossettes profondes, Prosternum étroit, un peu dilaté en avant et tronqué. Abdomen formé en dessous de six arceaux, le dernier pas plus long que le pré- cédent. Plaques abdominales légèrement concaves, occupant pres- que toute la longueur de l’arceau. Pattes assez robustes, cuisses à bord inférieur non tranchant, tibias dilatés, arqués au bord externe; denticulés; crochets des tarses appendiculés.

Ce type se rapproche davantage des Hyperaspis que d'aucun autre genre du groupe actuel; il s’en éloigne néanmoins par ses yeux dis- tinctement, quoique faiblement, échancrés au bord interne, et par l’écusson qui paraît plus long que large. Le genre Hinpa ne renferme qu'une seule espèce, rapportée de Santa F6 de Bogota, et assez rare dans les collections; grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle, nous avons pu l’étudier en nature; c’est un petit insecte de moins de 4 millimètres de longueur, d’un jaune très-pâle avec quelques dessins noirs.

TIPHYSA,

Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 517. Epistome émarginé en are à son bord antérieur; labre apparent.

(4) Opuscules entomologiques, HE, p. 70.

HYPÉRASPITES. 233

Yeux échancrés. Antennes insérées à découvert. Pronotum à peine arqué et étroitement rebordé sur les côtés, tronqué au-devant de l'écusson et sensiblement sinueux de chaque côté de cette ligne médiane; écusson notablement plus long que large.— Abdomen formé en dessous au moins de six arceaux apparents. Plaques abdomi- uales en demi-cercle obtusément tronqué, atteignant presque le bord postérieur de l’arceau.— Pattes déprimées, cuisses à arête tranchante, jambes antérieures écointées ou obliquement coupées sur leur arête externe, mais ni armées d’une épine sur celle-ci, ni dilatées en une tranche arquée et denticulée ; tarses à crochets appendiculés.

Nous n'avons pu étudier ce genre en nature, il ne renferme qu’une seule espèce originaire de Cayenne. Les caractères ci-dessus ont été empruntés au Species des Coléoptères Trimères sécuripalpes; ils per- mettent de reconnaître ce type et de le distinguer des autres formes de ce groupe, dont il s’éloigne, comme le genre Hip, par la dispo- sition du prosternum, par le nombre des arceaux inférieurs de l’ab- domen et par ses yeux échancrés; le genre que nous avons cité en dernier lieu se distingue de celui-ci par ses pieds non déprimés.

MENOSCELIS. Desean, Catal. éd. p. 459 (1).

Tète courte, large, profondément engagée dans le prothorax; 6pi- stone bien distinct des joues, peu saillant, échancré faiblement sur toute sa largeur, laissant voir partiellement les organes buccaux; joues non relevées en lamelle, ne recouvrant pas la base des antennes. Yeux grands, peu convexes, entiers, Antennes courtes et grôles, avec une massue cylindroïde, fusiforme. Pronotum convexe, for- tement transversal, aussi large que les élytres, un peu dilaté de la base vers le sommet; bord antérieur fortement échancré et sinué, avec ses angles marqués et tombants ; bords latéraux faiblement convexes; bord postérieur en demi-cercle, tronqué vis-à-vis de l’écusson et lé- gèrement sinueux de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, à sommet aigu. Elytres semi-globuleuses, très-convexes, étroitement marginées, obtusément arrondies en arrière de manière à former un angle un peu rentrant à l'extrémité de la suture; épipleures médio- cres, faiblement obliques en dedans, creusées de fossettes assez pro- fondes. Prosternum étroit entre les hanches. Abdomen formé en dessous de six arceaux.— Plaques pectorales et abdominales concaves, les dernières limitées en dedans par un arc, oceupant toute la lon- gueur de l’arceau. Pattes assez robustes, logées dans des excava- tions correspondantes des parties inférieures, cuisses larges, compri-

() Syn, Menoscgcis et Tuazassa, Mulsont, Species Col. Trim. Sécur, p. 508 et 511,

234 COCCINELLIDES.

mées, tibias à bord externe arqué , plus ou moins distinetement anguleux vers la base, à peine échancré vers l'extrémité; crochets des tarses appendiculés.

Comparé au genre Corysres, le type actuel se distingue facilement par l’épistome qui reste distinct des joues et par la base des antennes qui reste découverte.

Nous avons réuni sous un même titre les genres MenosceLis et Tna- Lassa de M. Mulsant; ils ont entre eux les plus intimes analogies, et ne diffèrent, d’après l'auteur même, que par de:très-légers caractères; dans l’un, le bord externe, des tibias est. distinctement anguleux tandis que dans l'autre ce, bord n’est que très-obtusément dilaté; mais cette différence s'efface peu à peu, et telle espèce (M. glauca) établit le passage entre l’un et l’autre.

Sous-GENRE. MENOSCELIS.

Pattes antérieures à tibias fortement anguleux près du genou, échancrés vers l'extrémité et sillonnés en dehors.

Les espèces décrites, au nombre de 3, sont originaires de l’Améri- que méridionale. Sous-GENRE. THALASSA.

Pattes antérieures à tibias obtusément dilatés vers le genou, faible- ment échancrés vers l'extrémité, déprimés en dehors.

Les espèces, au nombre de 6, appartiennent au Nouveau-Monde et plus spécialement à l'Amérique centrale, soit au Mexique, soit aux Antilles,

PENTILIA.

Musanr, Species Col. Trim.rSécur. p. 502. !

Tête large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des joues, dilaté d’arrière {en avant, à bord antérieur légèrement émar- giné; labre invisible ou très-peu visible, Yeux assez grands, peu convexes, étroitement et profondément échancrés. Antennes à inser- tion découverte, très-grèles et très-courtes, à massue fusiforme. Pronotum transversal, fortement convexe, plus étroit que les élytres; bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté derrière les yeux, avec les angles marqués et obtus; bords latéraux subcon- vexes, de moitié moins longs que la ligne médiane du disque; bord postérieur assez régulièrement convexe ; écusson en triangle subéqui- latéral, Elytres hémisphériques, arrondies en arrière, sans bordure marginale; épipleures médiocres, très-obliques et regardant en de- dans, creusées de profondes fossettes. Prosternum assez large, plan, laissant à découvert les organes buccaux, Abdomen formé en des- sous de 5 arceaux, le dernier au moins aussi long que les deux pré-

HYPÉRASPITES, 235

cédents réunis, Plaques pectorales et abdominales profondes, les dernières limitées par un arc régulier, incomplet en dehors, n'occu- pant pas toute la longueur de l’arceau, Pattes médiocres, crochets des tarses simples.

Malgré son développement, l’épistome est loin d'être aussi avancé que dans le genre CayProGNATHA ; la tête est d’ailleurs moins large; de même, le prosternum n’est pas développé en mentonnière, de sorte que les organes buccaux sont toujours visibles, quelle que soit la flexion de la tête sur le prosternum. C'est ce qui constitue le carac- ière différentiel de ces deux types; pour le reste, leur organisation est assez analogue.

On ne connaît que deux espèces originaires du Nouveau-Monde, l'une de la Colombie, l’autre du Brésil.

LOTIS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 503 (1).

Tète large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des joues, rétréci d’arrière en avant, sinué à son bord libre; labre bien visible, transversal, subtronqué. Yeux assez grands, à peine con- vexes, les bords interne et antérieur disposés à angle droit, An- tennes à insertion découverte, très-grèles, à massue subfusiforme, Pronotum transversal, fortement convexe, à peine plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux de moitié moins longs que la ligne médiane du disque, bord postérieur assez régulièrement convexe; écusson triangulaire, un peu plus long que large. Elytres subhémisphéri- ques, arrondies en arrière, sans bordure marginale; épipleures larges, obliques en dedans, creusées de fossettes assez profondes. Proster- num médiocre, un peu creusé dans sa longueur, laissant à découvert les organes buccaux. Abdomen formé en dessous de à arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis. Plaques abdo- minales légèrement concaves, limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la longueur du premier arceau. Pattes médiocres; tibias légèrement arqués, tronqués obliquement vers l'extrémité; cro- chets des tarses appendiculés.

Non-seulement la forme générale, mais encore d'importants détails d'organisation séparent le genre actuel des PenricrA; ainsi, la première est bien moins convexe et plus arrondie en avant; l'épistome est ré- tréci d’arrière en avant au lieu d'être élargi; le labre est bien visible, les yeux ne sont pas échancrés, les crochets des tarses sont appendi- culés. Les Loris s’éloignent des CRYPTOGNATHA par la forme non pro-

(1) Syn. Cmiroconus, Dejean, Catal. 3e 6d. p. 460.

Ft

236 COCCINELLIDES.

longée du prosternum et des autres genres par le nombre cinq des arceaux inférieurs de l'abdomen. On ne connaît que deux espèces, originaires de l'Afrique australe,

CRYPTOGNATHA. MuusanT, Species Col. Trim. Sécur, p. 497 (1).

Tète large, profondément engagée dans le prothorax, subconcave; épistome très-dilaté en avant, distinct des joues, onduleux à son bord libre; labre et organes buccaux entièrement cachés, Yeux grands, peu convexes, étroitement échancrés à leur bord interne. Antennes très-grêles, ne mesurant pas à beaucoup près la largeur du front. Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux très- faiblement convexes, presque droits, tombant en avant, mesurant un peu moins que la ligne médiane du disque, avec des angles an- térieurs saillants et subaigus; bord postérieur arqué, à lobe médian subtronqué, faiblement sinué de chaque côté, avec des angles mar- qués, subarrondis; écusson triangulaire, plus long que large, à som- met aigu. Elytres semi-glohuleuses, arrondies en arrière, à peine rebordées; épipleures regardant obliquement en dedans ou presque horizontales, creusées de profondes fossettes. Prosternum très-large entre les hanches, dilaté en avant et cachant les organes buccaux; mésosternum du double plus large. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier de la longueur des deux précédents réunis. Plaques abdominales très-concaves, limitées par un arc régulier et n'oceupant pas toute la longueur de l’arceau. Pattes médiocres, tibias subsillonnés en dehors, les antérieurs anguleusement dilatés au bord externe, au moins chez le mâle; tarses à crochets simples.

Nous ayons réuni en un seul, les deux genres CryProGNaTHA et OENEIs de M. Mulsant, qui ne diffèrent l’un de l’autre que par l'inclinaison plus ou moins marquée des épipleures et la largeur des fossettes dont elles sont creusées; tandis que, en regard de ces légères différences, ces genres possèdent en commun des caractères de haute valeur, Ce ne sont en réalité que de légères modifications d’un même type.

L'épistome est très-développé, il cache non-seulement le labre, mais encore les autres organes buccaux lorsque l’insecte incline la tête en dessous; dans ce mouvement, l’épistome peut s'appliquer sur le pro- sternum, dilaté en avant en forme de mentonnière.

Les yeux présentent à leur bord interne une échancrure étroite et profonde; vis-à-vis se trouvent les joues et l’articulation des an- tennes qui n’est pas voilée, parce que l’épistome n’a pas entrainé les joues dans sa dilatation en avant.

(1) Syn. CrvprocnarTua et OEngts, Muls. Species Col. Trim. Séeur. p. 497 et 500.

BUCOLITES. 237

Les élytres sont très-convexes, arrondies en arrière, sans dilatation des bords latéraux ; les épipleures sont étroites, disposées tantôt ho- rizontalement, tantôt regardant obliquement en dedans; elles sont creusées de fossettes profondes pour loger les genoux des pattes moyennes et postérieures ; celles-ci sont reçues au repos dans des ex- cavations transversales visibles sur les parties latérales du mésoster- num et du métasternum pour la paire intermédiaire, sur le prémier segment abdominal pour la postérieure.

Sous-GENRe. CRYPTOGNATHA. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 497.

Epipleures des élytres très-inclinées, creusées de fossettes dépas- sant à peine les deux tiers de la largeur.

M. Mulsant à décrit trois types, l’un de Colombie, l’autre du Mexi- que, le troisième du Brésil, la patrie de deux autres est indiquée comme douteuse.

Sous-GENRE. ŒNEIS.

Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 300.

Épipleures des élytres subhorizontales, étroites, creusées de fos- settes occupant presque toute leur largeur.

Deux espèces du Brésil.

Groupe XII. Bucolites,

Corps de petite taille, brièvement ovalaire, pubescent. Epistome avancé et échancré à son bord libre, plus ou moins dilaté latérale- ment, séparé des yeux par une échancrure sont ereusées les ca- vités antennaires., Antennes à base découverte, de 11 articles. Yeux entiers ou faiblement échancrés. Pronotum de la largeur des élytres à la base. Epipleures des élytres creusées de fossettes pro- fondes et bien limitées. —- Pattes courtes et robustes, tarses à crochets appendiculés, rarement bifides.

Les genres qui composent ce groupe ne sont en réalité que des Hy- péraspites pubescentes ; c'est la mème organisation, ce sent les mêmes modifications d’un type principal; les deux groupes forment en quel- que sorte deux séries parallèles. Leur caractère principal réside dans la présence de fassettes profondes et bien limitées aux épipleures des élytres. M. Mulsant, qui a étudié avpo tant de soin l'organisation de ces insectes, n'a pas attribué à ce caractère toute la valeur que nous lui donnons, et cependant, ainsi que nous l'avons vu, la pré- sence de ces fossottes est l'indice d’une organisation spéciale.

Los quatre genres de ce groupe sont médiocrement riches en es-

En LA

238 COCCINELLIDES.

pèces; l'un appartient à la Faune des Judes orientales, l'autre à la Nouvelle-Hollande, les deux derniers habitent: les contrées chaudes de l'Amérique. Ils se différencient de la manière suivante :

À. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Cryptogonus. A, 5 B. Crochets des tarses bifides. Exoplectra, B. appendiculés. , C. Pronotum offrant une fossette sous les angles anté-

rieurs: Ta Azya. C’. sans fossette sous les angles antérieurs. Bucolus.

CRYPTOGONUS.

Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 945 (1).

Tète courte, infléchie, engagée profondément dans le prothorax; épistome tronqué en avant; labre invisible ou visible seulement par son bord antérieur; mandibules à pointe bifide, armées au bord in- terne d’une grosse dent basilaire; palpes maxillaires courts, 2 et 3 articles obconiques, plus larges que longs, 4 en forme de fer de hache à tranchant convexe; lèvre inférieure à menton très-grand, dilaté en avant, tronqué et échancré au milieu, languette à peine saillante, tronquée en avant, ses palpes à dernier article aciculé. Yeux en- tiers, non repliés à la face inférieure de la tête. Antennes très-peu développées, grêles, terminées par une petite massue fusiforme. Pronotum transversal, presque aussi large que les élytres, à bord an- térieur presque droit, faiblement sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux peu convexes, bord postérieur tronqué dans son milieu, sinué de chaque côté, accompagné dans toute sa longueur d’une fine strie parallèle; écusson en triangle équilatéral, Elytros semi-globuleuses, indistinctement marginées, à angle huméral pres: que droit; épipleures étroites, effacées en arrière, marquées de pro: fondes fossettes vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. Pro- sternum étroit, ün peu relevé en carène aplatie, à bords subparallèles ; mésosternum extrêmement court et sinué au bord antérieur, —Abdo: men formé en dessous de 6 arceaux.— Plaques abdominales concaves, occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un are qui se confond avec le bord postérieur. Pattes robustes, comprimées, cuisses dilatées à leur bord inférieur, concaves à leur face postérieure, aux paires moyenne et postérieure, à la face anté- rieure de la première paire; tibias assez grêles, subprismatiques, lé- gèrement sillonués au bord éxterne, invisibles au repos; tarsos à Cr0- chets appendiculés.

(4) Syn. CoccinezLa, Gyllenhall, in Schônherr, Syn. Ins. LL, p. 305. CRYP- roconus el Aspinimerus, Mulsant, Species, p. 944 et 945.

BUCOLITES. 239

J'ai inutilement sacrifié l'unique éxemplaire du Cryptogonus orbi- culus, que je devais à l’obligeance de M. Crotch, pour étudier la composition des anténnes, que M. Mulsant a passée sous silence. Je n'ai pu voir qu'un article basilaire assez gros’ et une petite massue fusiforme, les autres articles ont échappé à mes réchérches. Quoi qu'il en soit, ce genre est extrêmement remarquable par la structure des pattes; les cuisses assez larges et comprimées latéralement, recou- vrent entièrement les tibias qui deviennent invisibles lorsque l’insecte se contracte; de plus, le tarse se replie à son tour dans le sillon du bord externe de la jambe; enfin, lorsque le tibia est replié sur la cuisse et le tarse sur le tibia, l'organe entier se ‘loge dans une pro- fonde dépression correspondante et creusée à la partie inférieure du corps ; en un mot, les pattes sont contractiles, comme nous l'avons vu chez les Chlamydes êt les Lamprosomides.

Cette structure remarquäble et caractéristique est commune aux deux genres CRYPrTOGONUS ét Asprormenus de M. Mulsänt. En outre, ces genres ont le même facies, la mème taille, la même patrie; les caractères distinctifs signalés par lentomologiste distingué qué nous venons de citer, sont de minime valeur; que le labre soit caché ou visible seulement par son bord exférne, on sait que cela peut dépendre des contractions plus ou moins vives l'individu dans lés derniers instants de sa vie. La forme du prosternum serait plus iportante, mais nous avouons n'avoir puisaisir de différence dans les types que nous avons eus sous les yeux. Ils ont des affinitésisi étroites, que nous ne croyons pas pouvoir en former desisous-genres distincts:Car, pour des différences minimes, il ne:faut pas mettre «de côté les caractères d’une organisation très-remarquable en réalité.

Sinous avonsdonnélapréférence au mot Crxproconus; c'éstparceque la diagnose générique & été trucée d’après le Cryptogonus orbiculus. Le type ASPIDIMERUS que nous avons sousles yeux, nous atété com- muniqué par M. Deyrolle fils, et nous ne pouvions l’étudier dans tous ses détails comme le premier.

Le Species des Coléoptères Trimères renferme la description d’un Crxproconus et d’un ASPIDIMERUS, appartenant l'un et l’autre à la Faune des Indes orientales; l’auteur a fait connaître trois autres es- pèces du dernier type dans un supplément à ce grand travail (1); elles ont la même patrie, Enfin, Boheman. (2) a décrit deux Crypro- GONUS, découverts, l’un à Malacca, l’autre à Java.

BUCOLUS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 1000. Tète petite, infléchie, engagée dans le prothorax à peu près jus-

(1) Mulsant, Opusc. Entomol. IX, p. 487 et VU, p. 135. (2) Boheman, Fregat. Bug. Res. p. 208.

240 GOCCINELLIDES.

qu’au milieu des yeux; épistome tronqué carrément en avant, ses angles latéraux antérieurs aigus, échancré derrière ces angles et four- nissant la cavité antennaire; labre très-court, tronqué ; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. Yeux médiocres, sinués vers l'angle antéro-interne. Antennes de 14 articles, insérées sur la tranche élargie de l’épistome, à son union avec la joue, terminées par une massue fusiforme, obtuse, les articles 9 et 10 subdentés en dedans. Prosiernum transversal, aussi large que les élytres et peut- être un plus large, à bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux presque droits, convergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres briève- ment ovalaires, largement arrondies en arrière, faiblement convexes, submarginées, à épipleures larges, obliques en dedans, marquées de profondes fossettes pour les pattes moyennes et postérieures. =— Pro- sternum assez large entre les hanches, prolongé en avant ot recou- vrant une bonne partie des organes buccaux; mésosternum du double plus large, droit en ayant. Abdomen formé en dessous de cinq ar- ceaux, le dernier presque aussi long que les deux précédents réunis, Plaques abdominales limitées par un arc régulier, un peu ouvert en dehors, occupant les cinq sixièmes de lx longueur du premier arceau. Pattes courtes; tibias comprimés, à bord externe anguleux et sil- lonnés entre cet angle et l’extrémité; tarses à crochets appendiculés.

Cette forme est bien caractérisée par un ensemble de caractèresremar- quables : son épistome soudé avec les joues et supportant les anten- nes; son pronotum aussi large que les élytres, le prosternum cachant une partie des organes buccaux, sa forme générale déprimée, ses ti- bias anguleux en dehors, constituent tout autant de notes distinc- tives qui rendent ce type parfaitement reconnaissable, M. Mulsant à décrit deux espèces, l’une rapportée de la Nouvelle-Hollande, l’autre de Cayenne. Les collections en renferment plusieurs autres inédites,

AZYA. Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928.

Tête courte, transversale, infléchie et engagée dans le prothorax au- delà du milieu des yeux; épistome à bord antérieur, subémarginé; labre très-court, à peine distinct. Yeux médiocres, faiblement si- nués au bord interne.— Antennes insérées en deçà de l’angle antéro- interne de ces derniers, de 41 articles, les trois derniers dilatés en dedans, plus larges que longs, formant une massue tronquée au s0m- met. Pronotum transversal, de la largeur des élytres; bord anté- rieur échancré, légèrement sinué de chaque côté ; bords latéraux peu convexes, convergeuts en avant, moitié plus courts que la ligne médiane du disque; bord postérieur très-convexe en arrière, tronqué au milieu, sinueux de chaque côlé; écusson en triangle un peu plus

BUCOLITES. 241

long que large. Elytres semi-globuleuses, arrondies en arriè ‘in- distinetement marginées ; épipleures médiocres, creusées #is-à-vi pattes moyennes et postérieures, de profondes fossettes. Prosternum étroit, subcaréné au milieu, muni d'une fossette arrondie sous les angles antérieurs; mésosternum subsinué en avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis. Plaques abdominales corftnrét, limitées par un arc régulier occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau. Pattes courtes et robustes; tibias comprimés , armés d'une forte dent à leur bord externe ; crochets des tarses appendiculés.

Dans le groupe actuel, ce genre semble assez bien caractérisé par l'insertion des antennes, par la présence de fossettes aux épipleures des élytres et à la face inférieure du prothorax-sous les angles anté- rieurs; en outre, les tibias ont une forme particulière; ces organes sont comprimés, leur bord externe est divisé en deux parties séparées par une dent aiguë et ciliée; la première partie ou basilaire est tran- chante, la seconde est creusée d’un sillon large et profond, dans lequel se loge le tarse, lorsque l’insecte se contracte.

Les espèces connues sont au nombre de 5 seulement; elles appar- tiennent aux contrées les plus chaudes de l’Amérique méridionale ét s'étendent jusqu'au Guatemala, au Mexique et à la Guadeloupe (1).

EXOPLECTRA. Caevrozar, Der. Catal. 3e éd. p. 461 (2).

Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome subdilaté en avant, largement échancré à son bord libre, ses angles latéraux prolongés et saillants; labre subémar- giné, Yeux grands, échancrés étroitement à leur bord interne. Antennes courtes, épaisses, insérées à l'angle antéro-interne des yeux, ne mesurant pas la largeur du front, 4 article renflé, semi-circulaire- ment dilaté en avant, 2 subglobuleux, 3-8 très-courts, transversaux, 9-11 fortement dilatés, beaucoup plus larges que longs, subdentés en dedans, le dernier tronqué-arrondi. Pronotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur émarginé, les latéraux con- vexes-arrondis; le postérieur arqué, parfois tronqué au milieu et sinueux de chaque côté; écusson médiocre, en triangle. Elytres hé- misphériques, assez convexes, étroitement marginées; éPipleures assez larges, marquées de fossettes plus ou moins profondes. Prosternum étroit, mésosternum très-large.—- Abdomen formé en déssous de cinq

(1) Mulsant, Opusc. entom. IL, p. 134.

(2) Syn. CocanezLa, Fabricius, Schônherr, Germar, etc. ExorLecrna, Chevrolat, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. t. V, p. 545; Mulsant, Species Col. Trim. Sécurip. p. 946.

L Coléoptères. Tome XI. 16

242 COCCINELLIDES.

arceaux et,d'un sixième rudimentaire. Plaques abdominales limi- tées en dedans par un are plus ou moins régulier, se confondant avec le bord de l’arceau. Pattes robustes, comprimées; tibias dilatés à leur bord externe en une forte dent, sillonnés entre cette dent et l'ex. trémité; tarses à crochets bifides. à

Les genres ExdPLecrrA et Azya possèdent la:même organisation, et ne se différencient l'un de l’autre que par des détails de moindre im- portance, L'insertion des antennes par rapport aux yeux, que M. Mul- sant invoque pour diviser les Chnoodiens, est d’une appréciation dif- ficile à cause du prolongement des yeux à la face inférieure de la tête; la structure des crochets des tarses permet une distinction plus facile; ils sont bifides dans le genre ExopcecrRA, et appendiculés dans les AzyA.

Les espèces connues habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale ou le Mexique; 20 types sont décrits dans le Species de M. Mulsant; de ce nombre trois ou quatre seulement ont été décou- verts dans l'Amérique centrale,

Dans un Appendice au Species des Coléoptères Trimères sécuripal- pes (p. 4042), M. Mulsant propose une nouvelle coupe générique, qui serait désignée sous le nom de CorziariA, pour les espèces du genre actuel, dont le pronotum servait muni sous les angles antérieurs d’une impression plus ou moins profonde. On pourrait peut-être en former un sous-genre.

Il est étonnant que M. Mulsant ait réuni dans un même genre des espèces chez lesquelles les épipleures sont à peu près planes, comme chez l'E, miniata Germ. et d'autres, ces mêmes épipleures sont ornées de fossettes profondes et bien dessinées. Nous comprenons qu'il puisse exister des passages entre ces formes, mais quel est en définitive le caractère qui demeure constant et ne donne pas lieu à des modifications multiples. Quoi qu’il en soît, les limites de cer- taines coupes peuvent être parfois arbitraires, et, dans le cas actuel, nous comprendrons dans le genre Exopzecra toutes les espèces chez lesquelles les épipleures sont creusées de fossettes, en transportant dans le genre Cunoones, celles ces épipleures sont planes ou mu- nies seulement de dépressions obsolètes. (E. miniala.)

$ Gaoure XIII. Chilocorites,

Corps. subhémisphérique ou brièvement ovalaire, semi-globuleux, glabre, rarement pubescent, Epistome dilaté latéralement en une lamelle saillante entamant, en général, les yeux et cachant toujours l'insertion des antennes. Celles-ci grêles, de 11, quelquefois de 8 à 9 articles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue fusiforme. Yeux entiers, plus souvent entamés et divisés par les joues. Pronotum très-courbé en travers, échancré en avant.

CHILOCORITES. 245

Elytres très-convexes, arrondies subcomprimées latéralement; épi- pleures creusées non de fossettes. Pattes cachées sous le corps; crochets des tarses appéndiculés, rarement simples.

Ce groupe constitue, dans les ouvrages de M. Mulsant, l’une des trois Familles du groupe des Gymnosomides; mais des découvertes récentes ayant fait reconnaître que certains types appartenant au groupe des Chilocorites sont ornés d’uu duvet plus ou moins fourni sur les parties supérieures, l'auteur de la Monographie des Coccinel- lides a signaler ces exceptions et modifier la caractéristique de la division des Gymnosomides, :

Il nous paraît qu’il faut rechercher une autre base de division que celle fournie par la présence ou l'absence d’un duvet; la structuré de l’épistome , comme modification organique, nous paraît mieux appropriée à ce bu:

Chez les Chiloco , l'épistome est soudé de chaque côté avec les joues, il se dilate latéralement et envahit, en général, la plus grande partie du petit diamètre des yeux; toujours il recouvre complétement les cavités articulaires des antennes. Dans un autre groupe, celui des Hypéraspites, l’épistome est également développé en longueur et en largeur, mais, dans aucun cas, il ne recouvre tout-à-fait les cavités articulaires des antennes et ne partage pas les yeux en deux parties. De chaque côté, au niveau des joues, il est coupé obliquement ou échancré, et les cavités articulaires des antennes semblent creusées sur le bord libre de cette lamelle saillante et ainsi apparaissent à la vue,

La forme des Chilocorites est arrondie, très-convexe, subhémisphé- rique ou très-brièvement ovalairé; leurs tégumenñts sont glabres ou pubescents. Les épipleures des élytres sont généralement assez larges et creusées de fossettes tantôt obsolètes, tantôt plus profondes. Les pattes sont courtes et cachées sous le pourtour externe du corps; les tibias antérieurs, à un moindre degré les moyens et les postérieurs, sont creusés à leur face externe d’un sillon plus ou moins prononcé, plus ou moins long, et l’origine de cesillon est souvent indiquée par une dent par une saillie anguleuse.

Aux cinq genres compris dans ce groupe par M. Mulsant, nous avons ajouté les Conysres, les Puarus et les PLarynasris. Les deux derniers types auraient pu, eu égard à la pubescence dont ilsssont revêtus, former un groupe spécial; mais la découverte récente d’es- pèces offrant ce caractère et rentrant dans les autres genres, et en par- ticulier dans le genre Exocnomus, s'oppose à ce partage.

Le tableau suivant expose les caractères distinctifs de ces coupes génériques:

À. Tibias antérieurs dentés ou anguleux vers la base. B, dentés.

à mt mme “à à DE rt: ne ELES-" ap ne nr)

244 COCCINELLIDES. G. Pronotum à bord postérieur sinué de chaque côté du ; lobe médian. Chilocorus, ©. Pronotum à bord postériéur non sinué de chaque côté du lobe médian. Egius. B’. Tibias anguleux. Corystes. A". antérieurs ni dentés, ni anguleux. D. Yeux non entamés par les joues. Pharus.” D’. fortement entamés par les joues.

E. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux.

F. Plaques abdominales occupant toute la longueur du premier arceau. Orcus.

F’. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longuour ‘du premier arceau.

G. Epipleures des élytres très-obliques et regardant en en ExochoMs,

dedans. G’. Epipleures des élytres presque planes. Brumus. E’. Abdomen formé en dessous de G arceaux. Platynaspis. CHILOCORUS.

Leacu, Edimb. Encycl. t. XV, p. 116 (1).

Tète large, inclinée, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; épistome à bord libre sinué. dans son milieu, dilaté arrondi sur les côtés; labre en partie visible, subémarginé en avant. Mandibules à pointe aiguë, simple ou indistinctement fis- sile, à bord interne cilié et une grosse dent vers la base; mâchoires à deux lobes subégaux, ciliés, à palpes quadriarticulés, le derniemar- ticle subquadrangulaire, obliquement tronqué; lèvre inférieure à menton trapézoïdal, à languette ovalaire, obtuse en’ avant, à palpes de 3 articies, le dernier allongé et subatténué vers le bout. Yeux grands, très-peu convexes en dessus. Antennes très-courtes, de 9 articles, les deux premiors gros, presque confondus et simuiant un seul article, les suivants grèles, les derniers épaissis en une petite massue cylindroïde. Pronotum transversal, plus étroit que les ély- tres, du double plus long sur la ligne médiane que sur les côtés, bord antérieur échaneré, subsinué dechaque côté derrière les yeux; bords latéraux très-courts, convexes; bord postérieur très-grand, arqué en démi-cerele plus moids régulier, en partie recouvert par la base des élytres, siuué de chaque côté du lobe médian; écusson en triangle. Elytres subhémisphériques, très-convexes. et légèrement compri-

(1) Syn. Cocenerua, Linné, Fabricius, Olivier, Faldermann, gto. == CHLO= conus, Dejean, Cat. éd. p. 459; Redtenbacher, Germar Zeits. t. V, p. 121; Faun. Austr. 2 6d. p.067; Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécur. p. 266; Species Col. Trim. Sécur. p. 452; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 284.

CHILOCONITES. 245

mées latéralement, épaules saillantes, larges, arrondies, une bordure marginale plus ou moins apparente et oblique; épipleures assez larges, regardant en dedans, offrant deux fossettes obsolètes pour recevoir les genoux des pattes moyennes et postérieures. Prosternum médiocre, très-court et sûbconcaye dans sa longueur, offrant sur les côtés, sous les angles antérieurs, une fossette arrondie; mésosternum du double plus large, plan, sinué en avant.— Abdomen à cinq arceaux en des- sous, le dernier assez grand. Plaques abdominales profondes, li- mitées en dedans par un arc régulier confondu en arrière avec le bord de l’arceau. Pattes courtes et robustes; jambes comprimées, sil- lonnées en dehors et offrant vers le genou une dilatation dentiforme; tarses à crochets appendiculés.

Ce type est l’un des mieux caractérisés de la Famille des Coccinel- lidess il se reconnaît au premier abord à sa forme semi-globuleuse, à ses téguments lisses et brillants, à la forme du pronotum qui est en- châssé dans une profonde échancrure de la base des élytres.

Parmi lés autres genres du groupe des Chilocorites, il se distingue par la présence d’une dent située vers la base du bord externe des tibiass ce caractère lui est commun avec les Ecius; maïs chez ces derniers, le bord postérieur du pronotum est un arc de cercle régu- lier; tandis que chez les CmiLocorus, ce bord est sinué de chaque côté du lobe médian.

Les espèces de ce genre sont répandues sur le monde entier : l'A- mérique boréale et le Mexique possèdent chacun une espèce; l'Eu- rope en a 2; 5 habitent les Indes orientales, 4 la Chine, 4 l’île de Java. En Afrique on a découvert un type à Madagascar, un autre dans la Cafrerie, et 3 sur les côtes occidentales de ce continent. Quelques es- pèces décrites dans ces derniers temps ne se trouvent pas inscrites dans le Species (1).

EGIUS.

Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 464 (2).

Tète très-large, inclinée, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux; épistome à bord libre en are de cercle, profondément émarginé dans son milieu ; labre en grande partie caché, visible seulement dans l’échancrure de l’épistome, faiblement échancré. Organes buceaux et antennes semblables à ces mèmes parties du

(1) Motschulsky, Etud. entom. L, p. 50 (Chine).

Mulsant, Opuse. entom, VII, p. 135 (Chine).

Le Conte, Entom. Report, p. 70 (Californie).

Walker, Ann. of Nat. Hist. Sér. t. IV, p. 174 (Ceylan).

Motschulsky, Etud, entom. 1859, p. 174 (Ceylan).

Le Conte, Proceed. Acad. Nat. Sc. of Phil. 4859, p. 90 et 286 (Californie). (2) Cusoconus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3: 6d. p. 460.

EC Dore LD ls 1A + g 2 Dis Lu A je ce» 55 cr CE à CE 7 * di

246 COUCINELLIDES.

type précédent, Pronotum fortement transversal, trois fois aussi long au milieu que sur les côtés, bord antérieur très-profondément échancré, le fond de l'échancrure presque droit, bord postérieur assez régulièrement arqué dans son milieu et sur les côtés; angles posté- rieurs tout-à-fait effacés. Elytres semi-globuleuses, assez convexes, tout-à-fait dépourvues de repli marginal ; épipleures grandes, r'egar- dant obliquement en dedans, présentant à peine quelques vestiges de fossettes. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux avec un Lu diment de sixième, Plaques abdominales limitées en dedans par un arc régulier, occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau, ouvertes en dehors. Pattes courtes et robustes, tibias comprimés, sillonnés en dehors et offrant au bord externe , non loin du mi- lieu de sa longueur, une spinule aiguë; crochets des tarses appendi- culés. :

Ce type a le même facies que les Cizoconus, il s'en distingue par plusieurs détails d'organisation, notamment par la forme du bord pos- térieur du pronotum, par la structure de l'abdomen, par le contour des plaques abdominales. I1 a pour type et pour unique espèce, une petite coccinellide de Cuba, à élytres d'un bleu mat avec le pronotum rouge.

EXOCHOMUS.

ReDTENBACHER, Germ. Zeits. V, p. 121 (1).

Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux; épistome légèrement échancré au milieu, non réfléchi ; labre plus saillant, émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier article des palpes maxillaires un peu sécuriforme,— Yeux assez grands, à peine convexes. Antennes courtes, grêles, à massue fusiforme, cylindroïde. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux con- vexes, de moitié plus courts que la longueur médiane; bord posté- rieur en demi-cercle, sinué ou non sur les côtés du lobe médian, en partie recouvert par les élytres, écusson petit, en triangle. Elytres convexes, parfois subcomprimées, à bord latéral marginé, rarement dilaté; épipleures assez étroites, légèrement inclinées en dedans. Prosternum étroit, court, marqué ou non d’une fossette sous les bords latéraux du prouotum; mésosternum à peine sinué. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long que le précédent. Plaques abdominales limitées par un arc régulier et entier, n'occupant pas toute la longueur de l’arceau.— Pattes courtes;

(1) Syn. Cocanerca, Linné, Febricius, Olivier, Schünherr, etc. CmiLoconus, Stephens, Chevrolat. Exocomus, Mulsant, Hist. Coleop. Sécur. p.172; Spe- cies Col. Trim. Sécur. p. 476; Redtenbacher, Faun. Austr, éd. p. 968; Fair- maire, Genera Colcop. Europ. IV, p. 285,

CHILOCORITES. 247

tibias subsillonnés en dehors, non dilatés anguleux ; tarses à crochets appendieulés.

En réalité, ce genre ne diffère que très-peu du précédent ; les dif- férences s’observent. à l’épistome dont le bord antérieur est bien moins échancré, et aux plaques abdominales qui sont limitées par un arc régulier et qui n’occupent que les deux tiers de la longueur de l'arceau. Il est également voisin des Brumus, dont les caractères dif- férenciels seront indiqués ci-après.

Les espèces, quoique médiocrement nombreuses, sont répandues dans toutes les contrées du globe, et quelques-unes ont des aires de distribution remarquables. Ainsi, la première, décrite dans l’ouvrage de M. Mulsant, habite les îles de la mer des Indes et le Mexique; une autre se retrouve en même temps sur les côtes orientales et sur les côtes occidentales du continent africain; une espèce européenne u été découverte au Cap, sur les côtes orientales de l'Afrique, dans l'Egypte et dans la Perse. En outre, le genre a des représentants au Sénégal, en Europe, dans l'Amérique méridionale, centrale et boréale, enfin aux Antilles. On ne compte cependant que 16 espèces, non compris les six types que M. Mulsant a fait connaitre par la suite (1), et dont l’un, découvert aux environs de Carthagène, en Espagne, est légèrement pubescent. Depuis cette publication, une espèce des en- virons d’Augsbourg a été décrite par M. Weidenbach (2); une autre d'Algérie, par M. L. Fairmaire (3).

ORCUS. Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 465 (4).

Tôte large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux; épistome échancré dans son milieu; labre en partie caché, à bord antérieur émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier ar- ticle des palpes maxillaires sécuriforme. Yeux assez grands, très- légèrement convexes. Antennes courtes, grêles, de 8 articles appa- rents, le 4 résultant probablement de la soudure de deux articles; 2-6 courts, obconiques, les 3 derniers épaissis et formant une massue fusiforme, cylindroïde. Pronotum transversal, convexe, plus étroit que les élytres ; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux courts, arrondis, mesurant à peine la moitié de la longueur du milieu; bord postérieur en demi-cercle, subsinué, en partie re- couvert par les élytres; écusson petit, triangulaire. Elytres briè-

(1) Mulsant, Opusc. entom. III, p. 64.

(2) Weidenbach, 42-Bericht d, naturh. Verein in Augsburg. 1859, p. 86.

(2) Fairmaire, Ann. Soc. entom. de Fr. 4* Sér. LI, p. 648.

(4) Syn. Coccineuta, Boisduval, Voy. de l’Astrolabe, p. 593, 7. CuiLo- corus, Dej. Cat. 3e éd. p. 459.

TT

248 COCCINELLIDES.

vement ovalalres, convexes ou très-convexes, subcomprimées latéras lement; avec une bordure latérale plus moins apparente 3 épi- pleures assez grandes, dirigées en dedans, marquées de fossettes obsolètes. Prosternum étroit, court, subconcave dans sa longueur, marqué ou non de fossettes sous les bords latéraux; mésosternum à peine sinué. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux précédents réunis, plus rarement de six, les derniers égaux en longueur. Plaques abdominales limitées en de- dans par un arc régulier, occupant toute la longueur de l’arceau, li- mitées ou non en dehors par un arc réfléchi en avant.— Pattes courtes et robustes; cuisses épaisses; tibias sillonnés en dehors, sans prolon- gement dentiforme; tarses à crochets appendiculés.

Ce type se distingue des précédents par ses tibias inermes; il s'6- loigne des suivants par les plaques abdominales qui occupent toute la longueur du premier arceau ventral. Le nombre variable des ar- ceaux de l'abdomen permettra d'établir deux sous-genres bien dis- tincts.

Treize espèces ont été décrites : 4 appartient à Java, 4 à la Chine, 6 à la Nouvelle-Hollande; les autres ont été découvertes dans l’Amé- rique méridionale, et l'une d'entre elles s'étend jusqu'au Mexique. La patrie de la dernière est inconnue (1).

BRUMUS. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 492 (2).

Tète enfoncée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des yeux; épistome peu avancé, faiblement sinué dans son milieu, droit et oblique sur les côtés; labre apparent, développé, tronqué en avant. Yeux assez grands, peu convexes. Antennes grèles, à massue cylindroïde, fusiforme. Pronotum transversal, plus étroit que les élytres, faiblement arqué en travers; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux presque droits, d’un tiers plus courts que la longueur sur la ligne médiane, les angles antérieurs assez mar- qués et saillants; bord postérieur en arc ouvert, non en demi-cercle, sans sinuosités; écusson petit, en triangle. Elytres convexes, briè- vement ovalaires, simplement marginées sur les bords, non dilatées; épipleures médiocres, un peu concaves et regardant presque directe- ment en bas.— Prosternum très-étroit entre les hanches, dépourvu de fossettes sous les bords du pronotum; mésosternum tronqué, droit en avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. Plaques ab- dominales limitées par un arc régulier et entier, occupant les trois

(4) Mulsant, Opusc. entom. I, p. 62; VIL, p. 135.

(2) Syn. CocciNezta, Fabricius, Gebler, Motschulsky, ete. Bnumus, Fair- maire, Gener, Col. Europ. IV, p. 285,

CHILOCORITES. 249

quarts de la longueur du premier arceau. Pattes médiocres, assez grèles; tibias dépourvus de sillon-et de saillie dentiforme au bord extérieur; tarses à crochets simples.

Quoique voisin par la forme générale et par l’ensemble de l'orga- nisation du genre Exocaomus, le type actuel s'en distingue aisément par plusieurs caractères; l'épistome est bien moins saillant et le labre apparaît presque en entier; les tibias sont plus grêles et non sillonnés en dehors; les crochets des tarses nous ont paru simples. En outre, le bord postérieur du pronotum est bien moins arqué, les bords laté- raux sont presque droits; les épipleures des élytres sont médiocres et elles regardent presque directement en bas.

Deux espèces, connues depuis longtemps, composent ce petit geure; l'une appartient aux Indes orientales; l’autre paraît avoir un habitat très-étendu, depuis la Mongolie, la Mésopotamie; la Russie méridio- nale jusqu'en Sicile.

CORYSTES. MuLsawr, Species Col. Trim. Sécur. p. 506.

Tète large, courte, fortement engagée dans le prothorax; offrant en avant une lamelle formée par l’épistome et les jouês : l’épistome échancré dans son milieu et limité de chaque côté par un angle sail- lant; les joues continuant la direction de l’épistome, soudées avec lui, ua peu pliées sur le bord interne des yeux et cachant l'insertion des antennes; labre indistinct. Yeux assez grands, peu convexes, entiers à leur bord interne. Antennes cachées à leur base, très- courtes et très-grèles, mesurant à peine la moitié de la largeur du front, massue fusiforme.— Pronotum transversal, presque aussi iarge que les élytres, très-convexe; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté ; bords latéraux peu convexes; bord postérieur en demi- cercle, régulièrement arqué; écusson en triangle équilatéral. Ely- tres semi-globuleuses, arrondies en arrière, à bords latéraux très- faiblement dilatés; épipleures médiocres, très-obliques en dedans, creusées de profondes fossettes. Prosternum médiocre entre les hanches, élargi en avant, tronqué. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, le dernier rudimentaire. Plaques pectorales et abdomi- nales profondes, les dernières occupant toute la longueur de l'arceau. Pattes courtes et robustes, cuisses comprimées, tibias antérieurs à bord externe anguleux vers la base, échancré vers son extrémité; crochets des tarses appendiculés.

Le genre Conystes se distingue des CRYPTOGNATHA par ses yeux entiers, par la forme de l'épistome et par celle du prosternum qui n'est pas avancé en mentonnière. Il s'éloigne des Penricra également par l'épistome soudé aux joues, par ses yeux et par le nombre six des arceaux de l'abdomen.

250 COCCINELLIDES.

Eu égard à la structure de l’épistome, le genre actuel fait bien partie du groupe des Chilocorites, puisqué cette partie est soudés latéralement avec les joues et cache entièrement les cavités articu- laires des antennes. Cependant cet épistome est bien distinct, quoique soudé, par la présence de deux saillies anguleuses au bord antérieur à l'endroit l’épistome se réunit aux joues. Tandis que d'autre part, le genre Corysres rappelle les Hypéraspites par les fossettés des épipleures des élytres, par la profonde concavité des plaques pec- torales et abdominales. C’est une forme de transition.

Une seule espèce est connue; elle a 6t6 rapportée de Cayenne.

PHARUS. Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 949 (1).

Tète assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux; épistome assez grand, soudé latéralement avec les joues, n’entamant pas les Yeux et voilant la base des an- teunes; labre visible seulement par son bord libre; mandibules bi- fides; mâchoires à lobes très-grêles, palpes à 2 et 3 articles légère- ment obconiques, 4 un peu plus long, aciculé, aigu, non sécuriforme F lèvre inférieure à menton échancré en avant, à languette ovalaire obtuse, à palpes grêles, le dernier article aciculé. Yeux médioë entiers. Antennes courtes et grèles, formées de 10 articles, 1 renflés, subégaux, 3-4 courts, obconiques, 5 oblong, ovalaire, 6-7 légèrement dilatés, les 3 derniers formant une petite massue subfu- siforme, obtuse. Pronotum transversal, presque aussi large que les élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords laté- raux presque droits, tombant en avant, bord postérieur arqué, ar- rondi au milieu, accompagné d’uné strie parallèle; écusson en triangle. Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, submargi- nées, angles huméraux presque droits; épipleures médiocres, un peu obliques en dedans, très-obsolètement impressionnées vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. Prosternum plan, un peu plus long que large, sillonné de chaque côté; mésosternum du double plus large, subsinué en avant. Abdomen formé en dessous de à arceaux. Plaques abdominales limitées en dedans par un are peu courbé et rapidement confondu avec le bord du premier segment.— Pattes courtes, tibias simples, un peu arqués en dehors, tarses grêles, longs, terminés par des crochets simples.

Les Pæarus sont de petits insectes de 2 à 3 millim. de longueur, de forme plus régulièrement ovalaire que les Seymnus, à pubescence éparse, propres à l'Afrique; deux espèces habitent la Cafrerie, une

(1) Syn. Coccwezca, Gyll, in Schônh. Syn. Ins, I, p. 206. Scvmnus, De- jean, Cat, éd. p. 462.

CHILOCORITES. 251

autre cette même contrée et le Sénégal ; une troisième espèce, trouvée en Algérie, a été décrite par M. Chevrolat (1). Comme type généri- que, les différences sont importantes lorsqu'on le compare aux ScyM- nus; les antennes sont formées de 10 articles, le 5 est plus allongé que celui qui le précède et que celui qui le suit; l’épistome se con- tinue avec les joues, le prosternum est subquadrangulaire, un peu oblong; les crochets des tarses sont simples.

Quant aux autres genres du groupe actuel qui possèdent comme les Paarus des tibias antérieurs simples, ils se différencient par leurs yeux DAREAE entaillés par le chaperon. k

PLATYNASPIS. REDTENBACHER, Germar’s Zéits. V, p. 121 (2).

Tête forte, assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur des yeux ; épistome développé, soudé latéralement avec les joues en un chaperon-voilant la base des antennes et coupant les yeux; labre visible seulement par sa tranche; mandibules bifides à la pointé, pourvues d’une grosse dent basilaire; derniér article des palpes maxillaires sécuriforme. Yeux assez grands, presque divisés en deux parties.par une profonde échancrure transversale occupée par le chaperôn: Antennes courtes et grêles, términées par une massue obconique, obtusément arrondie au bout, insérées tout-à-fait en dessous du chaperon. Pronotum transversal, à peu près aussi large que les élytres, à bord antérieur sinué de chaque côté derrière les yeux, avancé au milieu; bords latéraux faiblement convexes, bord postérieur arqué, tronqué vis-à-vis de l’écusson; celui-ci en triangle à sommet aigu. Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, obtu- sément. arrondies au bout, angle huméral presque droit, très-étroite- ment marginées sur les bords; épipleures étroites, creusées de pro- fondes fossettes et elfacéesun peu au-delà de la dernière. Prosternum très-étroit entre les hanches, suhsillonné de chaque côté; mésoster- num très-étroit, sinué en avant. Abdomen formé en "dessous de 6 arceaux, la suture des deux premiers obsolète au milieu, Plaques ahdominales un peu convexes, limitées en dedans par un arc régu- lier, occupant toute la longueur du premier arceau, non limitées en dehors. Pattes assez robustes; tibias comprimés, à bord externe saillant, arqué et creusé d’un sillon peu profond; crochets des tarses appendiculés,

(1) Chevrolat, Rev, et Mag. Zool. XIII, p. 269.

(2) Syn. Cocerneuza, Fabricius, Geoffroy, Herbst, Latreille, ete. PLary- NasPis, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécur. p. 215; Redtenbacher, Faun. Austr. 2% éd. p. 970; Fairm. Genera Col. Europ. IV, p. 288; Mulsant, Species Col. Tim, Sécur, P. 945.

* le Lie = ; F pr

252 COCCINELLIDES.

La forme de l’épistome jointe à la pubescence du corps, caractérise suffisamment cette coupe générique; elle relie évidemment le groupe des Chilocorites à celui des Hypéraspites. Les PLATYNASPIS sont de petits inséctes à forme ovalaire, à pubescence médiocre, mesurant de 3 à 4 millimètres. Les espèces, au nombre de 7, sont propres à l'Eu- rope, à l'Afrique et aux Indes orientales (1).

TRIBU II. COCGINELLIDES PHYTOPHAGES.

Mandibules multidentées à l'extrémité. Cette tribu ne renferme qu’un seul groupe.

Grourz XIV. Épilachnites,

Corps brièvement ovalaire ou arrondi, pubescent. Maudibules multidentées, Antennes insérées à quelque distance et à peu près au milieu du bord. interne des yeux, assez longues et atteignantale milieu des bords latéraux du pronotum, de 11 articles, à massue en triangle renversé. Yeux ovalaires, étendus à la face inférieure de la tête, subsinués en dedans. Elytres confusément ponctuées, sub- dilatées aux épaules, parfois subcomprimées; à épipleures planes, presque toujours dépourvues de fossettes. Pattes grèles, tibias non anguleux, crochets bifides ou appendiculés.

Quoique reliés entr'eux par des caractères importants, par des mœurs semblables, les types de ce groupe sont peu homogènes ; bien, pour mieux s'expliquer, les trois genres principaux, c'est-à-dire, les EpiLacana, les Lasra, les Cyneceris diffèrent, à certains égards, autant entr'eux que plusieurs des groupes admis dans ce travail : ainsi, les Epicacana avec les Canoovriga rappellent le groupe des Cariites; les Lasra, celui des Coccinellites; les Cynecenis, celui des Hypéraspites. La base des élytres des ErrLacana est relevée dans sa partie externe comme chez les Cartes; cette même base est régu- lièrement abaissée chez les Lasia, comme chez les Coccinellites; enfin les épipleures des élytres sont creusées de fossettes profondes chez les Cyneceris, comme chez les Hypéraspites ou plutôt les Bucolites qui sont pubescentes en dessus.

Quoi qu'il en soit, il y a entre ces types un lien important, c'est la structure des mandibules et le régime végétal qui y correspond.

Un seul point de l’organisation des Epilachnites demande une

(1) Motschulsky, Etud. entom. VII, p. 117.

ÉPILACHNITES. 253

mention spéciale, c’est la conformation des crochets des tarses : ces organes sont simplement appendiculés chez les Cyceneris. Dans les autres genres, ils sont bifides; mais, en outre, comme ils sont diva- riqués, on observe à leur base une lamelle oblongue, quadrangulaire, d'apparence commune aux deux crochets et qui fait paraître ces or- ganes tri-dentés, surtout dans les genres CanoorniBA et Lasta, chez lesquels division interne du crochet est courte et submédiane.

Le genre Epizacuna est très-riche en espèces et possède des repré- sentants dans toutes les contrées du globe. Les CaNooïRIBA sont pro- pres à l'Afrique. Les Gvceneris et les Lasra font partie de la Faune européenne. Ces types se distinguent facilement les uns des autres :

A. Crochets des tarses appendiculés. Cynegetis. A. bifdes.

B. Les deux divisions de chaque crochet subégales entr’elles. Epilachna. B’. La division interne du crochet courte et subinédiane.

C. Corps semi-globuleux; pronotum à peu près aussi large

que les élytres. Lasia. ©’. Corps oblong; pronotum notablement plus étroit que les élytres: Chnootriba. EPILACHNA.

Cnevrozar, Des. Catal. éd. p. 460 (1).

Tête assez forte, triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; épistome assez étroit, échancré en avant; labre transversal, échancré comme l'épistome ; mandibules terminées par trois fortes dents aiguës, crénelées sur leurs bords; mâchoires à lobes inégaux, l'externe plus long et plus large, ciliés; palpes maxillaires assez longs, à dernier article sécuriforme ; lèvre inférieure à sous- menton transversal, à menton trapézoïdal, rétréci en ayant; languette petite, obtuse, ciliée; palpes grèles et assez courts. Yeux ovalaires, visibles en dessus et en dessous, sinués au bord. interne. Antennes grèles, atteignant seulement le milieu des bords latéraux du prono- tum, logées dans de grandes cavités situées vis-à-vis de l’échancrure des yeux, 4 article allongé, subelaviforme, 2 plus court et plus grèle, 3-8 courts, obconiques, 8-41 dilatés, triangulaires, comprimés, le der- nier tronqué ou obtusément arrondi. Pronotum transversal, beau- coup moins large que les élytres, peu convexe, bord antérieur échan- cré, bords latéraux dilatés, arrondis, un peu réfléchis, bord postérieur arqué, tronqué ou arrondi au milieu, subflexueux sur les côtés; angles obtus et arrondis, les antérieurs plus saillants; écusson en triangle

(1) Sy. Coccnezza, Fabricius, Olivier, Schünherr, Germar, Rossi, ete., etc. Enracaa, Mulsant, Hist. nat. Col. Sécur. p. 492; Species Col. Trim. Sécur. p. 700; Fairmeire, Gen. Col. Europ. IV, p. 286. EriLacuna (pars), Redten- bacher, Germ. Zeits. V, p. 120 ; Faun. Austr. 2% éd. p. 969,

254 COCCINELLIDES.

équilatéral. Elytres grandes, très-convexes, subatténuées en ar. rière, à bords latéraux subdilatés, légèrement relevés entre le calus et les épaules; épipleures assez larges, un peu concaves, dépourvues de fossettes. Prosternum étroit, assez court; mésosternum trois fois aussi large, à peine sinué en avant. Abdomen formé en dessous de six arceaux, les deux derniers offrent des caractères sexuels. Pla- ques abdominales parfois nulles ou incomplétement délimitées, le plus souvent limitées par un arc régulier et n'occupant pas toute Ja longueur de l'arceau, Pattes robustes, cuisses subfusiformes ; tarses à crochets robustes, profondément bifides, munis en outre d’une courte lamelle basilaire.

Nous avons observé dans quelques types une structure différente, selon les individus, des deux derniers arceaux de l'abdomen; ainsi, dans l'Epilachna argus, le pénultième arceau offre à son bord posté- rieur une dilatation arrondie et une sinuosité de: chaque côté; le dernier, beaucoup moins développé, présente‘dans son milieu une profonde fissure longitudinale. Dans d’autres individus, que nous re- gardons comme des femelles, à cause de leur taille un peu plus grande, le pénultième arceau est droit et le dernier est simplement arrondi. La dilatation du premier article dés tarses antérieurs, signalée par M. Mulsant, comme caractérisant le sexe mâle, nous a paru peu sen- sible.

Les détails multiples et assez complets que nous avons donnés sur

les états primitifs des Coccinellides en général et du genre actuel en particulier, nous dispensent de revenir sur ce sujet; il suffira de ràp- peler que les larves connues des ErrLacenA sont phytophages, et que les espèces européennes vivent sur la bryone ou sur la Momordicu elaterium. ! Ce genre est extrêmement riche en types spécifiques, les descrip- tions de 152 espèces se trouvent exposées dans le Species de M. Mul- sant, et dans un supplément à ce travail, l’auteur en a ajouté 44. Ce sont généralement des Coccinellides de taille au-dessus de la moyenne, d’un facies spécial par le contour et la convexité des ély- tres, par la pubescence relativement assez longue et assez abondante qui les recouvre.

Toutes les contrées du globe renferment des EprLaAcaNaA : le Nouveau- Monde en nourrit 62; l’Afrique 45 ou 46; l'Asie, la Malaisie et la Nouvellé-Hollande 52 à 53; l’Europe 2. Les pays les plus riches dans l'état actuel de la Science, sont la Cafrerie, les Indes orientales, le Mexique. Quelques espèces ont des aires de distribution très-étendues, ainsi, telle espèce se rencontre aussi bien dans l'Amérique du Nord que dans celle du Sud; une autre habite le Japon, la Chine, les grandes îles de la Sonde, plusieurs petites iles de la Malaisie et jusque dans la Nouvelle-Hollande; une troisième suit tout le littoral du con- tinent africain, depuis lo Sénégal jusque dans l’Abyssinie, se diri-

ÉPILACENITES. 235

geant vers Sud et remontant vors le Nord. Dépuis le Species de M. Mulsant, on n'a décrit qu'un petit nombre d'espèces nouvelles (4).

CHNOOTRIBA. Cuevrozar, Des. Catal. 6d. p. 460 (2).

Tète petite, inclinée, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; labre court, subémarginé, très-pubescent; mandibules médiocres, peu saillantes; dernier article des palpes maxillaires sécu- riforme. —- Yeux à peine sinués au bord interne. Antennes insé- rées sur les côtés de l’épistome rétréci, à quelque distance des yeux, grèles, atteignant le milieu des bords latéraux du pronotum, termi- nées par une massue obtusément arrondie au bout. Pronotum transversal, notablement moins large que les élytres, peu convexe et légèrement relevé vers les côtés, bord antérieur un peu échancré, bords latéraux convexes-arrondis, le postérieur arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres oblongues-ovalaires ; æxrondies aux épaules, à bords subparallèles au milieu, acuminés vers l'extrémité, étroitement marginées; épipleures planes. Prosternum étroit, peu convexe; mésosternum non sinué en avant. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. Plaques abdominales nulles ou faiblement indiquées, limitées par un ar6 irrégulier ét n occupant guère que la moitié de la longueur du premier arceau, Pattes assez longues et robustes, terminées par des crochets bifides, la division interne courte, submédiane, en outre une lamelle basilaire à la base.

Ce type n’est qu'une légère modification du précédent; il présente, sauf quelques détails, l’organisation des ErILACHNA. Cependant la forme générale est plus grêle, plus oblongue, les plaques abdominales sont moins nettement limitées ét parfois effacées; enfin les crochets des tarses, quoique bifides, présentent une structure différente, parce que la division interne est très-courte et submédiane; on observe du reste, comme chez les EpiLACENA, une lamelle subquadrangulaité, oblongue, commune aux deux crochets qui sont divariqués.

(1) Mulsant, Opusc..entom. VII, p. 135, Quito. Motschulsky, Etud: éntom, VI, p. 4, Japon. Thomson, Archiv. entom. IE, p. 237, Gabon (nom déjà employé).

Montroazier, Ann. Soc. entom. de Fr. 4 Sér. 1, p. 304, Nouvelle-Calé- donie.

Reiche, Ann. Soc. entom. de Fr. Sér. IX, p. 299, Andalousie. Fauvel, Bull. Soc, Linn. Normandie, VIT, p. 174, Nouvelle-Calédonie. AE à Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 219, Nouveile-Calédonie.

(2) Syn. Coccmeuta, Casstrôm in Thunberg’s Dissert,z Gmelin, Olivier, Herhst, Schünherr. CunoommiBa, Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Orbigny, & IL, p. 613; Mulsant, Species, p. 697.

256 COCCINELLIDES.

On ne connaît LE deux espèces propres à l’Afrique : l'une habite le cap de Bonne-Éspérance et remonte jusqu'en Abyssinie; l'autre à été découverte à Sierra Leone et dans la Guinée.

LASIA. Hors, Coleopt. Man. NX, p. 157 (1).

Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome étroit, faiblement émarginé en avant; labre sub- échancré. Yeux très-légèrement sinués en dedans. Antennes à massue assez forte, obconique, tronquée à l'extrémité. Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord anté- rieur échancré ; bords latéraux presque droits, très-faiblement con- vexes; bord postérieur régulièrement arqué; écusson en triangle équilatéral. Elytres très-brièvement ovalaires, leur plus grande lar- geur au milieu, régulièrement arrondies en arrière; bords latéraux étroitement marginés, non dilatés, ni relevés entre le calus et l'6- paule; épipleures médiocres, planes et regardant un peu en dehors, subdéprimées vis-à-vis des pattes postérieures. Prosternum étroit et court; mésosternum non sinué.— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, avec un rudiment d’un sixième. Plaques abdominales limitées par un arc entier, presque régulier, occupant les trois quarts de la longueur de l’arceau. Pattes courtes et robustes; tarses à crochets bifides, la division interne moitié plus courte que l’externe et basilaire.

Pour la Famille des Coccinellides, les caractères génériques sont habifuellement assez faibles, on peut dire que le type actuel est assez distinct : outre lus caractères distinctifs signalés par les auteurs, tels que la forme générale plus arrondie, le pronotum à bords plus droits, la non dilatation des bords latéraux des élytres, la brièveté de la di- vision interne des crochets ; nous ferons remarquer que chez les Eri- LACENA la base des élytres est relevée en dehors comme chez les Cariites; tandis que chez les LasrA, cette base est régulièrement abais- sée, comme chez les Coccinellites.

On ne connaît que trois espèces; l'une, répandue dans toute l'Eu- rope, présente une quantité considérable de variétés; une autre habite le Caucase; la troisième a été découverte. sur les bords de la mer Caspienne et retrouvée en Espagne.

(1) Syn. Coccnezra, De Geer, Fabricius, Olivier, Iliger, ete., ete. CYNE- cris, Stephens, Man. E, p. 317. Eriracuna (p.), Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 132; Faun. Austr. 6d. p. 969, Lasra (p.), Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécur. p. 197. Lasia, Mulsant, Spceies, p. 882; Fairmaire, Genera Col. Europ. IV, p. 287.

Re EE See «re CP ds ce th y

ÉPILACHNITES. 257

CYNEGETIS. CuevnoLar, Desean, Catal. 3e éd. p. 461 (1).

Tèto médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épistome et labre très-courts, peu développés, très-faiblement émarginés en avant; mandibules armées de quatre dents, à bords simples, non denticulés; lèvre inférieure à languette tronquéo à son bord antérieur, ses angles latéraux droits. Yeux faiblement sinués au bord interne. Antennes à massue obconique, tronquée. Pro- notum transversal, à peu près aussi large que les élytres, convexe; bord antérieur échancré; bords latéraux presque droits; bord posté- rieur régulièrement arqué; écusson petit, en triangle équilatéral. Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, la plus forte convexité située en arrière du milieu; indistinctement margi- nées latéralement; à épipleures médiocres, planes, offrant deux fos- settes assez marquées de chaque côté; ne recouvrant pas d'ailes. Prosternum étroit, plan; mésosternum sinueux à son bord antérieur. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double plus long que le précédent. Plaques abdominales assez profondes, limitées par un arc peu régulier, occupant les quatre cinquièmes de la longueur de l’arceau. Pattes courtes et robustes; tarses à cro- chets appendiculés.

Quoique très-voisin pour la taille, la forme générale, la coloration même des LasiA, le type actuel s’en éloigne par un ensemble assez Important de caractères : la convexité des élytres est différente, les épipleures sont creusées de fossettes très-apparentes, le dernier ar- cau ventral est plus long, les crochets des tarses sont appendi- culés.

Il représente parmi les Coccinellides pubesceutes le groupe des Hypéraspites, et si ce n'était la structure des mandibules, nous l’au- rions placé dans ce dernier groupe, tout en le considérant comme une Hypéraspite phytophage.

On ne connaît qu'une seule espèce, répandue dans la plupart des contrées tempérées et septentrionales de l'Europe.

(1) Syn. Coconezza, Linné, Paykull, Fabricius, Stephens, ete. CyNeceris, Redtenbacher, Germar’s Zeits. V, p. 132; Faun. Austr. 2 éd. p. 969; Fairmaires Genera Col. Europ. IV, p. 287; Muisant, Species, p. 884. Lasia, Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécurip. p. 208.

Coléoptères. Tomo XII. 17

DOTE,

258 COCCINELLIDES.

APPENDICE.

VODELLA. Muzsanr, Opuscules entomologiques, III, p. 21.

Massue des antennes à articles allongés. Ongles.bifides, Pla- ques abdominales en demi-cercle prolongé jusqu’à l'extrémité de l'ur- ceau.

Ces caractères, signalés par l’auteur du genre, ne s'appliquent qu'à une seule espèce rapportée de Cayenne. Ils paraissent également bien convenir au genre Mvsia. Dans une note manuscrite, Crotch place ce genre dans le groupe des Discotomites; nous ignorons à quels titres. M. Mulsant n’a pas connu les antennes du genre Vopezra, il est probable que l’auteur anglais a 6t6 plus heureux, et que c’est par l'inspection de ces organes qu'il a opéré cette transposition.

JAURAVIA. MorsenouLsey, Etud. entom. VIL, p. 117.

Jauravia pallidula, ovbiculata, convexa, punctatissima, nitida, su- pra brevissime albido-puberula, fulvo-testacea, oculis nigris ; thorace transverso, antice angustato, basi arcuato, utrinque leviter sinuato, angulis posticis ferè rectis, latoribus subarcuatis, marginatis; 6ly- tris rotundatis, marginatis, subreflexis; corpore subtus glabro, cor- pore ruguloso-punctato; coxarum lamina semilunari; tarsorum arti- culo penultimo triangulariter dilatato, unguiculis basi angulatim dilatatis. Antennis 41-articulatis. Long. 1 1.

Par sa forme, elle est voisine de notre Lasia globosa, mais du double plus petite et d’un testacé roussâtre unicolore, Ceylan et continent indien.

Ce genre de Coccinellides se distingue des Zenorra Mulsant, à côté desquelles il doit être placé, par son corselet non découpé sur les côtés et par les plaques coxales abdominales arquées.

Cette description, empruntée à l'ouvrage de Motschulsky, ne suffit pes, en l'absence de type, pour reconnaître les affinités de ce genre. L'auteur signale une seconde espèce du continent indien, J. limbata.

OXYNYCHUS. Lu Conte, Coléop. du Lac Supérieur.

A propos du genre Hyr»erasris, M. Mulsant dit que les crochets des tarses sont ou appendiculés ou bifides, rarement simples. L'au-

D CR SE, ad tte. (OR 1 Se nn ce 4 L

ÉPILACENITES. 259

teur reconnaît qu'il ne lui a pas été possible d'étudier convenable- ment la structure de ces organes, chez les diverses espèces soumises à son examen; c’est, en effet, une recherche très-laborieuse pour des insectes le plus souvent collés, à cause de leur petite taille. Le genre de M. Le Conte, caractérisé parmi les Hypéraspites, par ses crochets simples, devra, selon toute probabilité, s'appliquer à un certain nombre des types décrits par M. Mulsant.

Dans ces circonstances, on ne peut en tracer convenablement les caractères, sans avoir, au préalable, soumis à un examen détaillé les espèces décrites par les deux éminents Entomologistes que nous ve- nons de citer.

OBSERVATION SUR LA FAMILLE DES CORYLOPHIDES.

Dans ses longues et laborieuses recherches, le Prof. Lacordaire n’a pas traité les genres de la Famille des Clypeastrides ou Corylophides; il n’a pas exprimé son opinion sur la place qu’ils doivent occuper dans la série naturelle, L'auteur du Genera des Coléoptères d'Eu- rope, Jacquelin-Duval, qui à fait une étude approfondie de ces es- pèces, pense qu'elles doivent se placer dans le voisinage des Latri- diides; cette opinion est basée sur l’organisation de ces Coléoptères microscopiques et sur celle de leurs larves; elle sera probablement adoptée par les Entomologistes modernes. Afin de ne pas scinder la série des Familles que nous avons traitées dans les deux derniers vo- lumes du Genera, nous nous abstiendrons également de parler de cette Famille. Si l'avenir nous permet de réunir les divers types qui sembleut devoir rentrer dans ce groupe des Corylophites, si nous parvenons à nous les procurer en nombre suffisant, puisque leur dissection et leur étude microscopique sont indispensables, nous pour- rons exposer nos vues sur la place qu'ils doivent occuper dans la sé- rie et en faire l’objet d’un travail spécial.

20

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES

TRIBUS, DES GROUPES, DES GENRES CONTENUS DANS CE VOLUME.

Pages. Pages, Acinaces. . , ,°. , ., . . 102 RARE RER ae Acronotus. . . 2, , .°, . L 58 Barytopus. . . . . . . er OL Adalia. .". "tt 478 Darylopus. "NN SG Adonia. . ......,.. 474 | Brachyacantha. . . . . .. 228 Ægithomorphus. . , ... 60 | Brachymerus. . . . . 62 Ægithus.. . .. .. . . . 55 | Brachymerus. . . . . . 33-56 Ægilhus. . 1." 0 8468 Brachysphænus. . . 56 Alesis 2, ge BOUM: ET at a de te te DS Alloiotelus. , . . . . . . 56-64 BUCOLITEBS ne aa de 237 Amblyopus. .,". #2," "88 | Bucolus. .. . .:, «1: "11939 Amphilocus. , .:. . . . . 56 Bulæas,.". "1%". 00e TR Amphisternus. . . . . . . 89 HOTR Etat eat sis 198 ADRIT ES SN ES CRMIMIER LL DECO TER re eo te Co pd + ATALISS eve nues etes) ed Ancylopus. . . . , : . . . 403 Anidrylus. "5.000, "10e Anisostictar 1..." 178 Cacidula.... "ste #mumee (0) ANISOSA CIRE ads Re UE 170 Cacodæmon. . . . . . . 89-90 ANNPIDUS Pets ee * 219 (61212770 CORNE Er ef one ou el Aphorista. , . .. vite sus 112 Caviar. nel ren JS + 7188 AUIDEORRRES rer Re Tan 96 CAR eo ee muet LE Artemis MR PAT A CARTITES Sat ete 190 Aspidimerus. . . . . . . 938 (LE TN COR EE VO at ATOMANEE. LE, AL Cheilomenes. . . . , . 192-202 Aulacocheilus.. .. . . . . 50 CHILOCORITES. ._.". .…, .". 242 Aulacochilus. . . . .. . HE: | Chilocorus. . . . . , . . . 24 UT er PR Chilocorus. . . . . ., 235-247 AZOT Rs RE ne Mere 208 Chilomenes. . . . . .. . . 19 Azya. : + 240 (Litres CU OEM. MU 222 CANGODITES.. + so sue 221 B Chnootriba.. . . , « . 255 CSST ES NE ne Es ant Bacis. SR pe 68 EE RE RE 214

262

Cleis. ClAMMUSS. 4 » 0 0 sets + Clemnus. à o #0 eee Cleobora.. 4 « , +. « . Cleothera. « « « + + » « Clynis.. « . « 6. del Coccidula. +: +. + + COCCIDULITES. « « « est 219 Coccinella, . . . . * . 178-179 COCCINELLIDES. 149 COCCINELLIDES APHIDI-

PHAGES s 2... COCCINELLIDES PHYTO-

DHAGES ES, Enieteteiane à COCCINELLITES. « + « +. + «+ 174 Coccimorphus. . . . , . s Cœlophora.,. , . . . 195-197 Cœlopterus. . . « . « + +. 213 Combocerus. . Coniopoda.. . Coptengis, . + . + « + » CORYLOPHIDES. CORYNOMALITES. « « « « . . Corynomalus. . . . . . . . Corystes. . « . . . SU CRANOPHORITES. « « « « «+ « Cranophorus. . Cremnodes.. . ... . . Cryptognatha. . . . . . + Cryptogonus.. . « « « - Cryptolæmus. ,. . .. Cyanauges. . . . . . . «

....

166

.......

Cyclomorphus. . . . . . . Cycloneda. . . . » « . . Cyclotoma. . .. . «+ à Cymbachus. . « , « « » « Cynegetis. 6 parue Cynegelis. 5 ae Cyrtomorphus. . . . . «

Dacne, . . . . DAONEN,: L'Est Lamem tue

TABLE ALPHABÉTIQUE

Pages,

Dapsas + « + +, 6. 108 Dapsa. «+ os + + + « + 108 Daulis. se e ee 0108 DAURS. EM à oh 201 Delphus. . . . . . + « + + 36 DivedeséTi etes - 7, 2100 Doria. ti net TE Discotoma. . . . < + 189 DISCOTOMITES.. « + + + « « 187 Dysgis, à 61e 4 0. 0108

E

EHIUES eue Re Egleis. « . « + + e + « « 183 Ellipticus. . . + + + ee «1 Hlpise Ve eteraayeseneze/ enlO Encaustes, « . + «+, ste : 47 Encaustes. . . . . .. . 25-31 ENCAUSTITES. + » + + + + + 46 . Encymon. . .. . «+ + . "95 ENDOMYCHIDES. . .. 71 ENDOMYCHITES. « « . « « « 130 Endomychus.. . . . . . . 135 Endomychus. . . . . . 105-109 ENGIDITES. + . es eee 14149 EN@iSe + + remet + eee El Engis. . « «. « +. 21-28-47 Engonius. . + « + «+. ++ y Epilachna. . . . . . . . 23 Epiülachna. + . . , . « 256 EPILACHNITES. , + + + + » « 202 Ephebus. . . . « . « « ++, .125 EPIPOCITES. «+ « + « + + = M20 Epipocuse: +... 1-0. il Epipocus. . . . « « . Episcapha. . . . . . - « . 2 Episcapha. . . . . .... . 2ÿ Epopterus. = . : . . 123 Epylus.. 7... à 0 se . 34 Eriopiss. 4..." 108 EROTYLIDES rene 18 EROTYLIENS. . . . .. 1 HAOTYLNER See es 48 ÉTObYIUS eue en ee 62 ERoIYIUS + + coter 31

DES TRIBUS, DES GROUPRS, DES GENRES.

HUCIBANUB 0 1-0 131 ÉUMORPHITES,. , . , « . . . 87 Edmorphuss +, 1. 92 Eumorphus. . . . . . : . 89 Eupalæa. . ... . . . . . . 204 Euphanistes. . , . . . , .: 52 Eurycardius.. ..., .. 4705 Euxestus. . .… . , , . Exochomus. . . , . , . , 246 Exoplectra. .. ., . . ,, , 21

PT PSP RATE PE, La

Golie. LS tail

: &

Habrodactylus. . c Heiyzia.. 5, Mise Harmonia. 4.2... +79 HaZiSs Pate let ie eo Héliobletus. , . . . . . . 419 Helotas. =... 707000 HÉLOTIDES. .:, .. .. "45 Hinata 7e E00R Hippodamia. . . . . , . . 168 Hippodamia. . . . . . . . 170 HiPPODAMIITES. , . . . . . 467 Hylal mR r Hyperaspis, . . . . . . . 229 Hyperaspis.. . . HYPERASPITES. , . . . . . . 226 Hypoceras.. . . . . . <", 22ÿ Hypselonotus. . . . . . .. 62 HUB RTE KE US 175

QU: ESRI Indalmus. IHNIC IE ee er RE PSE CERN Iphiclus. . . .., ni 070 Ips. ,

PR TN PL ll in le 0 Sir, ah 263 Pages. IECNYIUSS orne se . # TROUS. use, 5-10. va TO IR ennemies RU J Jaüravias. + 44 0. 11208 L LAON, ets Nr NE LANPULIA, +. 165 AA LANGURIDES. .. . . . . . 41 LANGURITES. , . , . . . . 44 desire ae 256 Lasia. sr nets sv 01 > 201 Leiestes. . . . , . sw6v4109 LÉIESTITES............ 10 LOG es er enr see 20200 Démniat.. asen-:e. ce tin) Lithophilus. .,...,... 76 MONB retire °s1:=0,2385 Lybas. . sms 4 UD EME de 33 Lycoperdina. . . . . . . . 409 LYCOPERDINITES. . . . . . 99 M Mir re RGO CROIS ..…. 188 Macromelea. . .". . ... -45 Megaprotus. . . . . . : 58 LCI E NO ENEe 169 Meilichius. , . , . . « 133 MOnNOSCElIS. 1... . 1. 233 MiQaria, . .) .enereh188 Micraspis. « s.. « ©. + 186 Micraspis. . . . sous « 202 Morphoides, . . . : . . . 60 Morphoides." % . . .,. . 235 Mycella: 2... . «< . 104 MNGOINA RS - ss ll MUCANMTE ns ere an alle MyGO TAN er à +0 ds Lai + qe 144 Mycophthorus. . . . . . .. 4 Mycotretus.. . , 32

264 TABLE ALPHABÉTIQUE

MDDOIMELUS. Es see 019 UN M Re ). LOU 0 tan nee Li]

Nniarere ss 4. 00070 NOR ee anne ronge AUD) TE ER er D: INHIAUUTNS dense elle el) NOR 0 nee. OR NOUS custom et 0212 NOVIUB Ne tement 21

Œdiarthrus. . . . . . . . 114 Œnis semer. sue eee 027 Œnopia. -... . . . .-.. 198 (0]/ 10 CORPORELS: Olygocorinus. . . . . . . . 64 Omoiotelus. . . . . . . ne Omoiotelus. . . . . . . , . 68 ODpyaNuS. mn -...1.0. 0784

Oogasters sn "mer 61 Opatrum. .:. mm 117 ONU e uen asistte 247 GUITAR | ac 72 ONE Eee un et ee 206 DRTALIITES, Fute 4 ss she 205 ONISSOMUS. A. Us de see 218 OEVDYOQUES 7. re 258 P Panamomus. . . . . . . . 140 PADOMER, 2 lens set 134 Pantheropterus, . . . . . . 29 PADEEUS EE Te NS 0 ete 147 PÉDANUSs. 7... de te EAU Pélnten besus atee 200 Pentilld, ts 2.07 4 re 234 PETNISIA Parts leurs feat 102 Phalanthas eve, +. 108 PHATUB A 5, ee ere 250

PAIE ar rte 106

Phymaphora. . . ,, . .. Phymaphora. .. . . .,,

* Plagiopisthen. . . . . . . .

Flatyomus.".. 1. Platynaspis. + . . . . .M Polymuss 6-0, 50e POLE ms ent sc DRT PORTES 1, 1 7100 Prepopharus. . . . « . . Prionocheilus. + . . . . ., RrIOEINR. 25. nee. ee Pristonema,: +: . 41... RroculBiseme se rer ete Prodilis ss sets tpte tete Propylen.. 1... Pselaphacus. . . . . . . . Pselaphacus. .. , . s . à Payiloboras Re, N..

QUINÉNUSS Te sn vs

KRhabduchus. . : . . . . . RhANIS: = ee Te 1e ce 0 US RHIZOPIUS: 2, .. Je... eus RHMMDUS OS tels 0e Ne ROUAIS Lee sc

Saccomorphus. . . . . MC SAUT eue 2e" ee Scaphidomorphus. SOYANITER DR SCYMNUS....s ee à use Soladie. 0m + Selenites.- 1, Le. BIOS NS une ce

SOSpITA. 0 % ‘a ot Spathomeles. . . . . . « : Sphenoxus. . . . . . . . . STÉNOTARSITES. . « + + » Stenotarsus, - + «+ . » . . .

D

Sternolobus. , , . . .

Strongylosomus, +.

Strongylus. . . . . .

Symbiotes. .

Symbiotes. . , . . . Synid. « + se + 0 +

Synonycha, . . . .

Tapinotarsus. , . . .

Thalassa. . . . . Thallis. « .

Thôis eee eterers

Thonius. + . . . Tiphysa. 1... Trapesidera. .

TRIPLACITES. « « « Triplatoma. ..,. Triplatoma. . , . . LIDIL SR eo

Triplams "us eu,

DES TRIBUS, DES GROUPES, DES GENRES, RTC. 265 Pages. Pages. » er =D) Tritoma. . . . . . . 40-193 ° « « + D4 | TROCHOIDÉITES. . . . . « 146 + 9319 |! Trochoideus. . » 4 : . & . 447 Se Vo lame 14 | Trogosita. . . + ° + 12 rase LA ETNEONEDEN rs ete ete 0e 102 +... 196 | Typocephalus. . . . . . . . 56 ee +) MOD v T Vedalia mme 10 0200 de GOT EVETANIE eue ee ces 0 «+ 204 À à 0) 6 | COTE PE UE TR || An TS Ce 2 27 Votdellassese eee nn sis 488 es x “ete 00 .. APRES Rite en) 5 = 90 ... 2% zZ Di: 93 see» : 40 Zenorins ne res s t07 ee ZOnANUBee eee . 64 eau 7 DAC NLIZDMAMEUS. tes nous te 62

DOME EE

FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DU TOME XII.

TABLEAU MÉTHODIQUE

DES

FAMILLES, DES TRIBUS, DES GROUPES ET DES GENRES

CONTENUS

DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES.

Famille I. CICINDÉLÈTES. Tribu 1. MANTICORIDES.

Manticora. Omus. Platychile. Dromochorus. Amblycheila.

Tribu I. MÉGACÉPHALIDES. Oxycheila. Tetracha. Pseudoxycheïla. Aniara. Megacephala.

Tribu NI. CICINDÉLIDES. Jresia. Megalomma. Oxygonia. Distipsidera. Eucallia, Apteroessa. Eurymorpha. Myrmecoptera. Cicindela. Dromica. Odontocheila. Cosmema. Phyllodroma. Euprosopus.

Tribu IV. COLLYRIDES. Therates. Collyris. Tricondyla.

Tribu V. CTENOSTOMIDES. Pogonostoma. Ctenostoma. Procephalus. Myrmecilla.

Famille II. CARABIQUES.

LÉGI1oN I.

Tribu 1. OMOPHRONIDES. Omophron.

Tribu II. ELAPHRIDES. Notiophilus. Blethisa. Elaphrus. Trachypachys.

Tribu NI. HILÉTIDES. Hiletus.

Tribu IV. CARABIDES.

Pelophila. Procrustes. |Nebria. Carabus. Metrius. Aplothorax. Leistus. Calosoma. Procerus. Callisthenes. Tribu N. CYCHRIDES. Damaster. Sphæroderus. Cychrus. Scaphinotus. LÉGton II. Tribu VI. PAMBORIDES.

Teflus. Pamborus.

Tribu VII. TRIGONODACTY-

LIDES.

Hexagonia. Trigonodactyla.

Tribu NII. ODACANTHIDES. Plagiorhytis. Stenocheila. Apiodera. Odacantha. Casnonia. Stenidia. Ophionea. Tribu IX. CTENODACTYLIDES. Leptotrachelus. Schidonycha. Pionycha, Ctenodactyla.

TABLE MÉTHODIQUE.

268

Tribu X. GALERITIDES. Drypta. Polystichus. Dendrocellus. Agastus. Calophæra. Metaxidius. Galerita. Diaphorus. Trichognathus. Enaphorus. Eunostus, Thalpius. Zuphium.

Tribu XI. HELLUONIDES. Aenigma, Planetes. Helluodes. Omphra. Helluo. Helluomorpha. Macrocheilus. Pleuracañthus. Acanthogenius.

Tribu XII. BRACHINIDES. Aptinus. Mastax. Pheropsophus. Crepidogaster, Brachinus.

Tribu XIII. LEBIIDES. Agra. Bomius. Calleida. Oxoides. Xanthophæa. Variopalpis. Stenonotum. Metabletus. Cymindis. Coptoptera. Glycia. Lionychus. Singilis. Apristus. Corsyra. Sericoda. Trichis. Omostenus. Diaphoroncus. Arsinoe. Ctenoncus. Cryptobatis. Metaxymor- Rhopalostyla.

phus. Sarothrocrepis. Glyphodactyla. Eurycoleus. Hystrichopus. Lia. Plagyopyga. Physodera. Demetrias. Emplyues. Pelyocypas. Promecoptera. Demetrida. Tetragonode- Plagiotelum. rus. Aetophorus. Haplopeza. Axinopalpus. Pentagonica. Homethes. Masoreus. Dromius. Sealidion.

Plochionus. Môchthorus, Dolichoctis.

Tribu XIV. PÉRICALIDES, Celenæphes. Thyréopterus, Rhombodera. Mormolyce. Philophlæus. Catascopus, Coptodera. Miscelus. Stenoglossa. Pericalus, Nycteis. Eucheila. Belonognatha. Scopodes. Lobodontus.

Tribu XV. PSEUDOMORPHIDES. Pseudomorpha. Adelatopus. Sphallomor- Hydroporomor- pba (1). pha. Silphomor- pha (1).

Tribu XVI. OZÉNIDES. Mystropomus. Itamus. Ozæna. Physea. Goniotropis. Eustra. Tropopsis. Nomius.

Tribu XVII. SIAGONIDES. Siagona. Enceladus. Luperca.

Tribu XVII. DITOMIDES. Melænus. Chilotomus. Coscinia. Pachycarus. Aristus. Penthus. Ditomus. Mystropterus. Carterus. Apotomus.

Tribu XIX. GRAPHIPTÉRIDES.

Graphipterus. Piezia, : Tribu XX. ANTHIADES. Anthia. Cypholoba. Bæoglossa. Polyhirma. Cycloloba. Atractonota.

(1) Ces deux genres ont été réunis par Ja suite au genre PSEUDOMORPHA, Lac. Genera, II, p. 518.

TABLE MÉTHODIQUE.

Tribu XXI. MORIONIDES.

269 Rembus. Physolæsthus. Badister. Eutogeneius.

Tribu XXVI. CNÉMACANTHIDES, Dioctes. Oopterus. Miscodera. Promecoderus. Broscus. Cascelius. Cnemacanthus. Cardiophthal- Arathymus. mus. Broscosoma. Baripus.

Tribu XXII. STOMIDES. Disphæricus (1) Promecogna- Axinidium. thus.

Stomis. Augasmosomus

Agelæa. Pelecium.

Eripus. Idiomorphus. Glyptus.

Tribu XXNIIT. CRATOCÉRIDES. Cyclosomus. Cratoccrus. Pachytrachelus Brachidius. Microderes. Somoplatus. Geopinus. Macracanthus. Daptus. Nothopus. Batoscelis. Amblygnathus. Agonoderus. Melanotus. Tribu XXIX. ANISODACTYLIDES. Orthogonius. Crasodactylus. Cratognathus. Anisotarsus. Piosoma. Lecanomerus. Geobænus. Notiobia. Diaphoromerus. Rhagodactylus. Axinotoma, Hypharpax. Migadaps. Gynandromor- Loxomerus. phus. Brachycælus. Gynandrotarsus Diachromus. Gynandropus. Amphasia. Hyphæreon.

Auisodactylus. Tribu XXX. HARPALIDES.

Physocrota- Haplochile.

phus. Melisodera. Gampylocnemis Hemiteles. Morio. Catapiesis. Platynodes. Homalomorpha Psydrus. Geta.

Tribu XXII. SCARITIDES. Pasimachus. Stratiotes. Emydopterus. Lachenus. Carenum. Cryptomma. Scaraphites. Acephorus. Acanthoscelis. Dyschirius. Scarites. Clivina. Gnathoxys. Pyramis. Scapterus. Aspidoglossa. Oxystomus. Ardistomis. Oxygnathus. Schizogenius. Camptodontus.

Tribu XXII. PANAGÉIDES. Brachygna- Euschizomerus.

thus (1). Coptia. Craspedophorus Geobius. Panagaeus. Loricera.

Tribu XXIV. CHLÉNIDES. Dercylus. Asporinus. Lissauchenius. Rhopalopalpus. Aleptocerus. Chlænius,. Vertagus. Amblygenius. Ocybatus. Hololeius. Homalolachnus Eccoptomenus, Rhizotrachelus. Atranus. Diaphoropso- Hoplolenus.

phus. Prionognathus. Æacus. Oodes. Dibolochilus. Lonchosternus. Epomis. Tribu XXV. LICINIDES. Dicœlus. Licinus.

(1) Ce nom doit être changé en Celui d'Eurvsoma, Gistl. Lac. Genera, I, 520,

Trichopsela- phus.

Aciuopus. Cratacanthus:

(1) Ce genre se place dans la tribu des Panagéides, Lac. Genera, IT, 521.

noel

270 Paramecus. Harpalus. Cyiloscelis. Gnathaphanus. Barysomus. Orthogenium. Lissopterus. Geodromus. Bradybænus. Platymetopus. Ooïdius. Amblystomus. Ctenomerus. Acupalpus. Anomostomus, Stenolophus. Bradycellus. Anoplogenius. Anisocnemus. Hippolætis. Tribu XXXI. PSEUDO-FÉRO- NIDES. Heteracantha. Caphora. Aephnidius. Anaulacus.

Tribu XXXII. TRIGONOTOMIDES.

Microcheila. Drimostoma. Dyschromus. Oxycrepis. Trigonotoma. Abacetus. Lesticus. Distrigus. Dirotus. Amblytelus.

Tribu XXXIII. FÉRONIDES. Microcephalus. Feronia. Euchroa. Strigia. Marsyas. Camptoscelis, Eccoptogenius. Cyrtoderus. Polpochila. Rathymus. Catadromus. Zabrus. Eucamptogna- Amara.

thus. Lophidius. Myas.

Tribu XXXIV. ANTARCTIIDES. Antarctia. Metius.

Tribu XXXV. ANCHOMÉNIDES. Rhopalomelus. Scaphiodac- Sphodrus. tylus. Pristonychus. Abaris. Calathus. Rhadine. Pristodactyla. Stenognathus. Taphria. Diploharpus. Dolichus. Anchomenus. Dicrochile. Megalonychus.

Lestignathus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Olisthopus.

Euleptus, Onypterygia. Ctenognathus. Abropus. Cardiomera. Colpodes. Pleurosoma. Loxocrepis. Stenocnemus. Monolobus. Dyscolus. Tropopterus, Oxyglossus. Nemaglossa, Dicranoncus.

Tribu XXXVI. POGONIDES, Omphreus. Sistolosoma, Stenomorphus. Merizodus. Dicælindus. Aemalodera. Patrobus. Trichus. Cardiaderus. Anophthalmus, Pogonus. Aepus.

Tribu XXX VII. ANCHONODÉ-

RIDES. Callistus. Lachnophorus. Anchonoderus. Chalybe. Camptotoma. Ega. Lasiocera.

Tribu XXXVII. BEMBIDIIDES. Thalassobius. Tachypus. Anillus. Bembidium.

APPENDICE. Aratharea.

Famille III. DYTISCIDES. Tribu 1. AMPHIZOIDES.

Amphizoa. Tribu 11. HALIPLIDES. Haliplus. Cuemidotus. Tribu III. PELOBIDES. Pelobius.

Tribu IV. HYDROPORIDES. Vatellus. Anodocheilus, Hyphydrus. Desmopachria. Hydroporus. Celina.

Tribu V. COLYMBÉTIDES. Noterus. Suphis. Hydrocanthus. Laccophilus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Coptotomus. Ilybius. Anisomera. Agabus. Matus. Copelatus. Colymbetes.

Tribu VI. DYTISCIDES. Cybister. Acilius, Dytiseus. Hydaticus. Eunectes.

Famille IV. GYRINIDES. Enhydrus. Gyretes. Gyrinus. Orectochilus. Dineutus. Patrus. Porrorhynchus.

Famille V. PALPICORNES.

Tribu 1. HYDROPHILIDES.

Hydrophilus. Hydrous. Tropisternus. Sternolophus.

Tribu II. HYDROBJIIDES. Hydrobius. Globaria. Philhydrus. Limnebius. Laccobius. Cyllidium. Berosus. Amphiops. Volvulus.

Tribu II. SPERCHÉIDES. Spercheus.

Tribu IV. HÉLOPHORIDES. Helophorus. Ochthebius. Hydrochus. Hydræna. Epimetopus.

Tribu V. SPHÆRIDIIDES. Cyclonotum. Megasternum. Sphæridium. Cryptopleurum Cercyon.

Famille VI. PAUSSIDES. Cerapterus. Lebioderus. Ceratoderus. Platyrhopalus. Merismoderus. Paussus.

Pentaplatar- Hylotorus. thrus,

271

Famille VII. STAPHYLI- : NIENS.

Tribu 1. ALÉOCHARIDES.

Autalia. Oligota. Falagria. Corotoca (1). Myrmedonia. Spirachta (1). Bolitochara. Aleochara. Apteranilla. Dinarda. Tachyusa. Lomechusa. Homalota. Euryusa. Semiris. Gyrophæna. Phytosus. Peliusa. Oxypoda. Placusa. Ocalea. Silusa. Calodera. Pronomæa. Microcera. Myllæna. Phloeopora. Diglossa. Hygronoma. Gymnusa.

Tribu II. TACHYPORIDES. Hypocyptus. Trichophyus. Lamprinus." Boletobius. Conurus. Mycetoporus. Tachyporus. Mecorhopalus, Tachinus. Tanygnathus. Habrocerus.

Tribu II. STAPHYLINIDES. Sous-Tribu LI. XANTHOLINIDES.

Platyprosopus. Vulda. Othius. Scytalinus. Holisus. Homorocerus. Diochus. Xantholinus. Agrodes, Leptacinus. Sous-Tribu IT. STAPHYLINIDES VRAIS. Hæmatodes. Staphylinus. Cordylaspis. Ocypus. Scariphæus. Belonuchus. Palestrinus. Philonthus. Caranistes. Heterothops. Thinopinus. Acylophorus.

(1) Lacord. Genera, t. IL, 570,

Ip

Re RE Tes D

+

TABLE MÉTHODIQUE.

272 Quedius. Euryporus. Astrapacus. Oxyporus.

Tribu IV. PÉDÉRIDES. Cryptobium. Scopæus. Homæotarsus. Stilicus, Latona. Stilicopsis. Dolicaon. Liparocephalus. Scymbalium. Echiaster. Achenium. Ophites. Lathrobium. Sunius, Lithocharis. Pæderus. Polyodontus.

Tribu N. PINOPHILIDES. Pinophilus. Oedichirus. Tœnodema. Procirrus. Palaminus.

Tribu V1. STÉNIDES. Stenus. Euaestethus. Dianous.

Tribu VII. OXYTÉLIDES. Sous-Tribu I. MÉGALOPIDES.

Megalops. Sous-Tribu II. Osortines. Osorius. Holotrochus. Sous-Tribu III. OxYTÉLIDES VRAIS. Bledius. Phlæonus. Platystethus. Trogophlœus. Oxytelus. Apocellus. Sous-Tribu IV. COPROPHILIDES. Coprophilus. Trigonurus. Acrognathus. Syntomium. Deleaster,

Tribu VIII. PIESTIDES.

Leptochirus. Lispinus. Eleusis. Piestus.

Prognatha. Isomalus.

Chasolium. Hypotelus.

Tribu IX. PHLOEOCHARIDES.

Olisthærus.

Phlæocharis.

Tribu X. OMALIDES,

Micralymma. Olophrum, Chevrieria. Lathrimæum, Anthophagus. Deliphrum, Lesteva. Lathrium, Boreaphilus. Omalium. Arpedium. Oncognathus, Acidota. Anthobium, Tribu X. PROTÉINIDES. Proteinus. Glyptoma. Megarthrus. Pseudopsis. Phlæobium. Micropeplus.

Famille VIIL. PSÉLAPHIENS Tribu 1. PSÉLAPHIDES.

Chennium. Tychus. Centrotoma. Hamatus. Ctenistes. Batrisus. Ceophyllus. Trichonyx. Cedius, Amaurops. Tmesiphorus. Rhexius, Tyrus. Bryaxis, Faronus. Eupsenius, Phamisus. Arthmius. Metopias. Bithynus. Pselaphus. Euplectus. Tribu 11. CLAVIGÉRIDES. Claviger. Articerus. Adranes. Famille IX. SCYDMÉNIDES. Chevrolatia. Clidicus. Seydmænus. Mastigus. Eutheia. Brathinus. Cephennium.

Famille X. SILPHALES. Tribu 1. LEPTODÉRIDES.

Leptoderus.

Tribu II. SILPHIDES. Necrophorus. Pteroloma. Silpha. Apatetica. Necrophilus. Leptinus.

Adelops. Choleva.

TABLE MÉTHODIQUE.

Colon. Agyrtes.

Catopsimor- Sphærites.

phus.

Tribu IL. ANISOTOMIDES.

Triarthron. Hydnobius. Anisotoma. Cyrtusa. Colenis.

Agaricophagus.

Liodes. Amphicyllis. Agathidium. Clambus.

Famille XI, SPHÉRIENS.

Sphærius. Famille XII. TRICHOPTÉ- RYGIENS. Trichopteryx. Ptenidium. Ptilium Nossidium. Famille XIII. SCAPHIDILES. Scaphidium. Amalocera. Scaphium. Bæocera. Cyparium. Scaphisoma.

Famille XIV. HISTÉRIENS.

Tribu 1. HOLOLEPTIDES.

Hololepta. Leionota.

Phylloma. Oxysternus,

Tribu 11. HISTÉRIDES. Sous-Tribu I. HISTÉRIDES VRAIS.

Macrosternus. Plæsius. Placodes. Aulacosternus. Platysoma. Cylistus. Omalodes. Rhypochares. Psiloscelis. Contipus. Margarinotus. Hister. Pachycrærus. Phelister,

Coléoptères.

Sphyracus. Pelorurus. Scapomegas. Notodoma. Cypturus. Monoplius. Eretmotus. Hetærius. Epierus. Tribalus. Sphærosoma. Bacanius. Dendrophilus. Paromalus. Tome XII.

273 Sous-Tribu IL. SAPRINIDES.

Cærosternus. Xiphonotus. Saprinus. Plegaderus. Pachylopus. Onthophilus. Trypanæus. Abræus. Teretrius. Acritus,

Famille XV. PHALACRIDES.

Phalacrus. Olibrus. Tolyphus. Lithocrus. Famille XVI. NITIDU- LAIRES. Tribu 1. BRACHYPTÉRIDES. Cercus. Brachypterus.

Tribu I. CARPOPHILIDES. Mystrops. Cillœus. Colastus. Conotelus. Carpophilus. Ecnomæus. Brachypeplus.

Tribu NI. NITIDULIDES. Perilopa. Phenolia. Epurea. Stelidota. Nitidula. Thalycra. Soronia. Aethina. Ipidia Pria.

Axyra. Meligethes. Ischæna. Hebascus. Prometopia. Gaulodes. Psilotus. Psilopyga. Platychora. Lordites. Amphotis. Pocadius. Lobiopa. Lasiodactylus. Omosita.

Tribu IV. CYCHRAMIDES. Camptodes Amphicrossus. Cyllodes. Pallodes. Cychramus. Oxycenemus. Cybocephalus. Triacanus.

Tribu V. IPIDES. Chryptarcha. Paromia. Ips.

18

PT.

274

Tribu VI. RHIZOPHAGIDES. Rhizophagus.

Famille XVII. TROGOSI-

TABLE MÉTHODIQUE.

TAIRES. Tribu 1. EGOLIIDES.

Egolia.

Acalanthis.

Tribu 11. TROGOSITIDES.

Nemosoma. Allæocnemis. Temnochila.

Tribu WI. GYMNOCHILIDES.

Leperina. Gymnochila.

Alindria. Melambia. Trogosita.

Anacypta.

Tribu IN. PELTIDES.

Peltis. Peltastica.

Famille XVIII. COLYDIENS.

Thymalus.

Tribu 1. SYNCHITIDES.

Sarrotrium. Colobicus. Corticus. Ditoma. Rhagodera. Phlæodalis, Diodesma. Cerchanotus. Rechodes. Trachypholis. Pristoderus. Diplotoma. Ulonotus. Synchita. Endophlœus. Cicones. Priolomus, Lasconotus. Sparactus. Phlæonemus. Coxelus. Meryx. Tarphius. Acropis. Paryphus. Plagiope. Cossyphodes. Emmaglæus. Tribu I. COLYDIIDES. Mecedanum. Nematidium. Aulonium. Teredus. Colydium. Oxylæmus. Eulachus. Aglenus. Petalophora, Anommatus.

Tribu II. BOTHRIDÉRIDES.

Derataphrus. Sosylus.

Bothrideres.

Tribu IV. PYCNOMÉRIDES.

Pycnomerus. Apeistus,. Tribu V. CÉRYLONIDES. Glyptolopus. Discoloma, Philothermus. Mychocerus. Cerylon. Famille XIX. RHYSODIDES, Rhysodes. Stemmoderus. Clinidium.

Famille XX. CUCUJIPES. Tribu 1. PASSANDRIDES.

Passandra. Ancistria. Hoctarthrum. Prostomis. Catogenus. Chætosoma. Scalidia.

Tribu II. CUCUJIDES. Cucujus. Palaestes. Platisus.

Tribu II. HÉMIPÉPLIDES. Hemipeplus. Ino.

Tribu IV. BRONTIDES. Dendrophagus. Platamus.

Brontes. Telephanus. Tribu V. SILVANIDES.

Læmophlœus. Psammæchus.

Lathropus. Silvanus.

Pediacus. Omma.

Phlæostichus.

Famille XXI. CRYPTOPHA-

GIDES.

Telmatophilus. Hypocoprus. Antherophagus Myrmecinomus. Emphylus. Atomaria. Cryptophagus. Epistemus. Paramecosoma.

Famille XXII. LATHRI-

DIENS.

Langelandia. Corticaria. Monotoma. Dasycerus. Holoparamecus Myrmecoxenus. Lathridius.

TABLE MÉTHODIQUE.

Famille XXIII. MYCÉTO-

PHAGIDES. Mycetophagus. Typhæa. Triphyllus. Diplocælus. Litargus. Diphyllus.

Famille XXIV. THORIC-

TIDES.

Thorictus. Pycnidium. Famille XXV. DERMESTINS Byturus. Tiresias. Diodontolobus. Cryptorhopa- Dermestes. lum. Attagenus. Anthrenus. Decamerus. Trinodes. Megatoma. Orphilus. Hadrotoma, Apsectus (1). Trogoderma.

Famille XXVI. BYRRHIENS. Tribu 1. NOSODENDRIDES.

Nosodendron.

Tribu II. BYRRHIDES. Syncalypta. Amphicyrta. Microchætes. Simplocaria. Curimus. Bothriophorus Byrrhus. (3).

Cytilus. Aspidiphorus (4) Morychus.

Tribu II, LIMNICHIDES. Limnichus. Physemus (2). Ersachus.

Tribu IV. CHÉLONARIIDES. Chelonarium.

Famille XXVII. GEORISSINS

Georissus.

(1) Lacord. Genera, IE, p. 573. (2) Lacord. Genera, II, p. 574. (3) Lacord. Genera, IV, p. 555. (4) Lacord. Genera, IV, p. 556.

275 Famille XXVIII. PARNIDES. Tribu I. PSÉPHÉNIDES.

Psephenus. Tribu II. PARNIDES VRAIS.

Lara. Parnus. Potamophilus. Parygrus. Lutochrus. Potaminus. Pelonomus. Helichus. Tribu I. ELMIDES. Elmis. Stenelmis. Limnius. Macronychus. Cyllæpus. Ancyronix. Famille XXIX. HÉTÉRO- CÉRIDES. Heterocerus. Famille XXX. PECTINI- CORNES.

Tribu 1. LUCANIDES. Sous-Tribu I. CHIASOGNATHIDES.

Pholidotus. Sphænognathus Chiasognathus.

Sous-Tribu II. LAMPRIMIDES. Dendroblax. Lamprima. Ryssonotus. Streptocerus.

Sous-Tribu HI. LUCANIDES VRAIS.

Colophon. Dorcus. | Lucanus. Platycerus.

Sous-Tribu IV. FiGuzipgs.

Xiphodontus. Figulus.

Nigidius. Agnus. Sous-Tribu V. SyNbÉsines.

Syndesus. Hexaphyllum. Sous-Tribu VI. AÉSALIDES.

Ceruchus. Aesalus.

Ceratognathus. Sous-Tribu VII. SINODENDRIDES. Sinodendron.

Tribu II. PASSALIDES. Passalus.

276 Famille XXXI. LAMELLI- CORNES.

Lécion I. LAMELLICORNES LAPA- ROSTICTIQUES.

Tribu 1. COPRIDES. Sous-Tribu I. ATEUCHIDES. Groupe I. Ateuchides vrais.

Ateuchus. Circellium. Pachysoma. Sceliages. Eucranium.

Groupe II. Gymnopleurides. Sisyphus. Megathopa. Gymnopleurus. Coeloscelis. Eudinopus. Canthon.

Groupe HI. Deltochilides. Deltochilum. Chalconotus.

Groupe IV. Menthophilides. Epirhinus. Tessarodon. Epilissus. Menthophilus. Cephalodes- Coproecus.

mius. Temnoplectron.

Sous-Tribu 11. COPRIDES VRAIS. Groupe I. Scatonomides.

Macroderes. Uroxys. Pedaria. Scatimus. Sarophorus. Choeridium. Coptorhina. Scatonomus. Delophorus. Onthocharis.

Groupe Il. Coprides vrais. Canthidium. Phanacus. Copris. Dendropæmon. Gromphas.

Groupe II. Onitides.

Bubas. Onitis.

Groupe IV. Onthophagides. Eurysternus. Oniticellus. Tragiseus (1). Drepanocerus. Onthophagus.

(1) Lacord. Genera, IV, p. 557.

TABLE MÉTHODIQUE.

Tribu I. APHODIIDES.

Aulonocnemis. Psammodius, Aphodius. Corythoderus, Ryparus. Chaetopisthes. Ammoecius. Aegialia. Euparia. Chiron. Rhyssemus. Eremazus. Tribu NI. ORPHNIDES. Hybalus. Aegidium. Orphnus. Ochodaeus. Tribu IV. HYBOSORIDES, Hybosorus. Chætodus. Phæochrous. Dicræodon. Cœlodes. Hapalonychus. Tribu V. GÉOTRUPIDES. Athyreus. Odontæus, Stenaspidius. Geotrupes. Bolboceras. Lethrus.

Tribu NI. TROGIDES. Sous-Tribu I. TROGIDES VRAIS.

Trox. Glaresis. Cryptogenius. Liparochrus. Anaides.

Sous-Tribu IL. ACANTHOCÉRIDES.

Acanthocerus. Sphæromor- Clæotus. phus. Synarmostes.

Tribu VIH. GLAPHYRIDES. Cratoscelis. Glaphyrus. Lichnia. Amphicoma. Dasychæta. Lichnanthe. Anthypna.

LÉécion Il. LAMELLICORNES PLEUROSTICTIQUES,

Tribu VIII. MÉLOLONTHIDES. Sous-Tribu 1. HopLipes. Groupe I. Pachycnémides.

Chasme. Eriesthis. Anisonyx. Stenocnema. Peritrichia. Pachyenema. Lepitrix. Hoploscelis.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe HI. Hoplides vrais.

Dichelus. Lepisia. Monochelus. Dichelhoplia. Gymnoloma. Hopliopsis. Goniaspidius. Hoplia. Dicranocnemus. Harpina. Nanniseus. Dicentrines. Cylichnus. Microplus. Anisochelus. Microdoris. Scelophysa. Paranonca.

Sous-Tribu II. SÉRICIDES. Groupe I. Phyllotucides. Phyllotocus.

Groupe Il. Séricides vrais.

Hymenoplia. Serica. Triodonta. Trochalus. Omaloplia. Pleophylla. Groupe III. Ablabérides. Symmela. Ablabera. Miotemma. Camenta. Athlia. Ablaberoïdes.

Groupe IV. Diphucéphalides. Diphucephala.

Groupe V. Méchidiides. Mæchidius. Sous-Tribu IIT. SÉRICOÏDES. Groupe I. Pachytrichides. Pachytricha. Groupe II. Aclopides. Phænognatha. Aclopus. Groupe II. Chasmatoptérides. Chasmatopterus Chnaunanthus. Groupe IV. Stéthaspides. Stethaspis, Colymbomor- Pyronota. pha.

Groupe V. Héléronycides.

Phytolæma. Scitala. Heptamera. Colpochila. Liparetrus. Haplonycha. Comaphorus. Heteronyx.

971 Hostilina. Telura. Eurychelus: Nepytis. Odontria. Diphyllocera. Aplodema. Diaphylla.

Groupe VI. Séricoides vraies. Accia. Dichelonycha. Sericoïdes. Maypa. Listronyx.

Sous-Tribu IV. MACRODACTY-

LIDES. Groupe I. Macrodactylides vraïs. Macrodactylus, Calodactylus. Schizochelus. Isonychus.

Groupe II. Dicranides. Dicrania. Dasyus.

Groupe III. Céraspides. Dejeania. Manopus. Ceraspis. Chariodema. Ancistrosoma.

Groupe IV. Philochlénides. Philochlænia. Alvarinus. Demodema. Anoplosiagum. Anomalochilus. Blepharotoma. Plectris. Gama. Barybas. Chlænobia. Ulomenes. Mallotarsus. Rhinaspis.

Sous-Tribu V. CLAVIPALPIDES. Clavipalpus. Homalochilus. Liogenys. Pachylotoma. Pachrodema. Pachydema. Hilarianus. Tanyproctus.

Sous-Tribu VI. MÉLOLONTHIDES

VRAIS.

Groupe !. Diplotaxides. Diplotaxys. Empecta. Apogonia.

Groupe I. Rhizotrogides. Enaria. Monotropus. Pegylis. Anonetus. Lasiopsis. Rhizotrogus.

278 TABLE MÉTHODIQUE:

Trematodes, Atys. Sous-Tribu II. Prénomémines. Ancylonycha. Aplidia. Phænomeris,

Eugastra (1). Brahmina. :

Phytalué. Gymnogaster. Sous-Tribu IV. RUTÉLIDES VRAIES. Listrochelus. Xylonychus. Groupe I. Antichirides. Schizonycha. Telaugis. Thyridium. Groupe I. Mélolonthides vrais. | Lagochile. Chlorota. Anoxia. Hypopholis. Ometis. Diabasis. Polyphylla. Leucopholis, | Antichira.

Melolontha. Proagosternus. Groupe H. Rutélides vraies. Rhopea. Lepidiota. Peperonota. Rutela. Hoplosternus. Eucirrus. Perastasia. Chalcentis. Euthora. Lachnodera. Cnemida.

PP NL Groupe II. Pétidnotides. Sous-Tribu VII. MACROPRYLLIDES, Strigidia. Macropoides: Macrophylla. Sebaris. Pelidnota. Heterosternus: Onochæta. Euryphylla. Chalcoplethis.. Homonyx. Leontochæta. Holophylla. Plusiotis. Lasiocala. Sous-Tribu VIIL Pacavronipgs. | Chrysophora. Crathoplus. AUTO TER Prochelyna. Chrysina. Catoclastus. Achloa. Pachycoïus. Groupe IV. Aréodides. Clitopa. Pachypus. Byrsopolis. Cotalpa. Cyclomera (2). Metascelis. Areoda. Oogenius. Elaphocera. Hadrocerus. Hoplognathus.

Achelyna.

Sous-Tribu IX. EUCRIRIDES.

Euchirus.

Propomacrus.

Tribu IX. RUTÉLIDES. Sous-Tribu. ANATISTIDES.

Sous-Tribu V. ANOPLOGNATHIDES:

Groupe 1. Anoplognathides vrais.

Anoplognathus. Repsimus.

Phalangogonia. Platycælia.

Groupe II. Brachysternides.

Anatista. Anoplostethus. Tribostethus. Sous-Tribu IT. ANOMALIDES. Scbizognathus, Aubiyterus, Rhinvotis Singhala Brachysternus. Callichloris. Eee EURE Aulacopalpus. Amblochilus. Dinorhina. Popilia. : Anisoplia. Pharaonus. Groupe III. Adorétides. Epectinaspis. Strigoderma. |Trigonostomum Heterophthai- Phyllopertha. Callirhinus. Adoretus. mus. SU Honbrs Sous-Tribu VI. GÉNIATIDES. Mimela. j , Bolax. Microchilus. (1) Lacord. Genera, II, p. 580. Leucothyreus. Geniates. (2) Lacord. Genera, IV, p. 559. Evanos.

Tribu X, DYNASTIDES. Sous-Tribu I. HexopoONTIDES. Hexodon. Sous-Tribu II. CYCLOCÉPHALIDES. Groupe I. Pachylides. Pachylus: Groupe Il. Cyclocéphalides vraies.

Democrates. Bradyscelis. Augoderia. Peltonotus. Harposcelis. Chalepus. Cyclocephala. Stenocrates. Erioscelis.

| TABLE MÉTHODIQUE. 279 Augosoma. Chalcosoma. Xylotrupes. Megalosoma. Eupatorus,

Sous-Tribu V. AGAOCÉPHALIDES, Ægopsis. Lycomedes. Agaocephala. Antedon.

Sous-Tribu VI. PxiLeurines. Syrichthus. Trionychus.

Phileurus. Cryptodus. Trioplus. Semanotus. Actinolobus.

Sous-Tribu VII, CRYPTODONTIDES.

Pantodinus. Cryptodontes.

Sous-Tribu II. ORYCrIDEs. Groupe I. Pentodontides.

Heteronychus. Cheiroplatys. Podalgus. Scaptophilus. Ligyrus. Bothynus. Pentodon. Corynoscelis. Isodon. Acerus.

Groupe IT. Pimélopides. Orsilochus. Temnorhyn- Pericoptus. chus. Lonchotus. Callicnemis. Pimelopus. Coptognathus. Thronistes. Dipelicus. Horonotus.

Groupe TT. Oryctomorphides. Oryetomorphus Corynophyllus. Homæomor-

phus.

Groupe IV. Oryctides vrais. Dasygnathus. Megaceras. Phyllognathus. Dichodontus. Oryctes. CϾlosis. Trichogomphus Heterogomphus Xyloryctes. Podischnus. Seapanes. Enema. Stypotrupes. Strategus. Cyphonistes. Xenodorus.

Sous-Tribu IV. DYNASTIDES VRAIS. Golofa. Dynastes.

Tribu XI. CÉTONIDES, Sous-Tribu I. CÉTONIDES VRAIES. Groupe I. GOLIATHIDES.

Goliathus. Dicranoce ph a- Hypselogenia. lus. Compsocepha- Bothrorhina. lus. Ceratcrhina. Mycteristes. Astenorhina. Narycius. Rhomborhina. Cyphonocepha- Tmesorhina. lus. Chordodera. Heterorhina. Groupe IF, Jschnostomides. Ischnoscelis. Callipechis. Ischnostoma. Rhyxiphlæa. Heteroclita. Rhinocæta. Heterosoma. Xiphoscelis. Heterophana. Blæsia. Groupe IT. Gymnétides. Allorbina Agestrata. Gymnetis. Stethodesma. Clinteria. Lomaptera. Groupe IV. Macronotides. Clerota. Macronota. Chalcothea. Doryscelis. Groupe V. Schizorhinides. Chromoptilia. Stenotarsia. Bombodes. Liostraca.

280

Epixanthis, Pogonotarsus. Euchilia. Amphistorus. Parachilia. Anacamptor- Anochilia. hina. Coptomia. Schizorhina.

Groupe VI. Cétonides vraies. Euchræa. Oxythyrea. Cyriodera, Tephræa Celidota. Cetonia. Euryomia. Diplognatha. Odontorhina. Charadronota. Anoplochilus. Anthracophora. Anatona. Uloptera. Chiloloba.

Groupe VII. Crémastochilides. Macroma. Genuchus. Ptychophorus. Scaptobius. Centrognathus. Trichoplus. Spilophorus. Lissogenius. Hoplostomus. Cremastochilus. Pilinurgus. Psilocnemis. Cœnochilus. Cyclidius.

Sous-Tribu II. TRICHIDES. Inca. Stegopterus. Osmoderma. Gnorimus. Platygenia. Cælocrates. Myoderma. Trichius. Agenius. Calometopus. Eriopeltastes. Valgus.

Famille XXXII. BUPRES-

TIDES. Tribu 1. JULODIDES. Sternocera. Julodis.

Tribu I. CHALCOPHORIDES.

Groupe I. Chrysochroïdes. Steraspis. Chrysochroa. Cætoxantha. Cyria.

Groupe II. Chalcophorides vrais. Euchroma. Pelecopsela- Chalcophora. phus. Halecia. Chrysesthes.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe III. Psiloptérides. Psiloptera. Capnodis. Latipalpis. Cyphosoma. : Tribu NI. BUPRESTIDES VRAIS.

Groupe 1. Buprestides vrais.

Dicerca. Euryspilus. Pœcilonota. Cinyra. Nascio. Melobasis. Epistomentis. Phænops. Buprestis. Melanophila. Balis. Anthaxia. Asthræus. Curis. Bubastes.

Groupe II. Séigmodérides. Castalia. Dactylozodes, Hyperantha. Stigmodera. Zemina. Calodema.

Groupe II. Polycestides. Polycesta. Sponsor. Acherusia. Acmæodera.

Groupe IV. Sphénoptérides. Sphenoptera.

Groupe V. Chrysobothrides.

Belionota. Colobogaster, Actenodes. Chrysobothris. Groupe VI. Agrilides.

Ethon. Stenogaster. Cisseis. Agrilus. Coræbus. Cylindromor- Discoderes. phus (1). Rhæboscelis. Mastogenius. Pseudagrilus.

Groupe VII. Trachydes. Brachys. Aphanistieus. Trachys.

Famille XXXIII. THROSCI- DES. Throscus. Lissomus.

(1) Lacord. Genera, IV, p. 564,

* TABLE MÉTHODIQUE.

Famille XXXIV. DES.

Tribu 1. MÉLASIDES. Melasis. Tharops.

Tribu IT. EUCNÉMIDES VRAIS. Pterotarsus. Nematodes. Galbella. Hypocælus. Galba. Xylobius. Dendrocharis. Harminius. Galbodema. Emathion. Gastraulacus. Piestocera. Eucnemis. Phlegon. Rhacopus (4). Epiphanis. Fornax. Phyllocerus. Eucalosoma. Cephaloden- Microrhagus. dron. Hylochares. Ceratogonys. Calyptocerus. Scython. Eudorus. Basodonta. Anelastes.

Tribu II. PÉROTHOPIDES. Perothops.

Famille XXXV. ÉLATÉRI-

DES.

Tribu 1. AGRYPNIDES. Agrypous. Tylotarsus. Adelocera. Dilobotarsus. Lacon,

Tribu I. MÉLANACTIDES. Melantho. Tibionema. Melanactes.

Tribu HI. HÉMIRHIPIDES. Hemirhipus. Ctenicera. Euphemus. Alaus.

Tribu IV. CHALCOLÉPIDIIDES. Chalcolepidius. Campsosternus, Semiotus.

Tribu V. OXYNOPTÉRIDES.

Oxynopterus. Megalorhipis.

(1) Lacord, Genera, IV, p. 566.

EUCNÉMI- | Pectocera.

Beliophorus.

281 Leptophyllus.

Tribu VI. TETRALOBIDES.

Tetralobus.

Charitophyllus.

Tribu VII. ÉLATÉRIDES VRAIS. Groupe I. Élatérides vrais.

Piezophyllus. Æmidius. Loooderus. Heterocrepi- dius. Atrattosomus. Pomachilius. Physorhinus, Anchastus. Brachycrepis. Monocrepidius. Pityobius, Pedetes.

Groupe Il. Asaphes. Dima.

Penia. Allotrius. Hypodesis. Cardiorhinus. Tomicephalus. Pyrophorus. Orthostethus. Ludius. Corymbites. Crepidomenus. Cosmesus. Synaptus. Agriotes.

Athous. Limonius. Cratonychus. Pachyderes. Eudactylus. Æolus. . Elater. Cryptohypaus. Cardiotarsus. Cardiophorus. Crepidophorus. Œdostethus. Coptostethus. Ludiides. Sericosomus. Acroniopus. Adrastus. Ovipalpus. Nemasoma. Anacantha. Podonema. Genomecus. Somanecus. Amblygnathus. Dismorphogna - thus. Pleonomus. Trichophorus.

Tribu VII. CAMPYLIDES.

Dicronychus. Campylus. Plectrosternus. Hemiops. OEstodes. Cylindroderus.

Macromalocera. Plastocerus. Euthysanius. Aphricus. Isosoma.

282 Famille XXXVI. CÉBRIO- NIDES. Tribu 1. PHYSODACTYLIDES. Physodactylus. : Tribu 11. CÉBRIONIDES VRAIS, Cebrio. Scaptolenus. Famille XXXVII. CÉRO- PHYTIDES. Cerophytum. Famille XXXVIIL. RHIPI- :: CÉRIDES.

| Porrostoma.

Callirhipis. Zenoa. Rhipicera.

Sandalus.

Chamærhipis.

Ptyocerus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Cænia. , - Cladophorus. Metriorhynchus Emplectus, Caloptera. Eros.

Céliasis.

Sous-Tribu II. CALOCHROMIDES. Calochromus.

Sous-Tribuw IT, Howaztsiprs.

‘| Homalisus.

Tribu JI. LAMPYRIDES. Sous-Tribu I. LAMPYRIDES. VRAIS. Groupe I. Lucidotides.

Famille XXXIX. DASCYL- LIDES.

Tribu 1. ARTÉMATOPIDES. Artematopus.

Tribu II. DASCYLLIDES VRAIS.

Lichas. Therius. Stenocolus. Elodes. Anchytarsus. Scirtes. Odontonyx. Ectopria. Cneoglossa. Eurea. Octoglossa. Atopida. Dascyllus. ;

Tribu IT. PTILODACTYLIDES. Cladotoma. Dæmon. Bradytoma. Ptilodactyla. Aploglossa.

Tribu IN. EUCINÉTIDES. Eucinetus. Tribu V. EUBRIADES. Eubria. | Famille XL. MALACO- DERMES. Tribu I. LYCIDES.

Sous-Tribu I. LyYCIDES vraIs.

Lycus. Dictyopterus.

Lamprocera. Lucidota. Hyas. Alector. : Cladodes. Phausis. Dryptelytra. Photinus. Calyptocephalus Cratomomor- Ethra. phus. Lucernuta. Aspidisoma.

Groupe II. Lampyrides vrais. Lamprigera. Phosphænus. Lampyris.

-Sous-Tribu II. Lucrortnes. Groupe I. Luciolides vrais.

Amydetes. Luciola. Megalophthal-

mus.

Groupe II. Photurides.

Photuris. Lycoides.

Tribu NT. TÉLÉPHORIDES. Phengodes. Polemius. Bæoscelis. Pachymesia. Mastinocerus. Oontelus. Tylocerus. Elattoderes. Psilorhynchus. Ichthyurus. Chauliognathus Lobetus. Podabrus. Trypherus. Telephorus. Tytthonyx. Dysmorpho- Molychnus.

cerus. Malthinus. Silis, Malthodes.

TABLE MÉTHOBIQUE. Groupe I. Clérides vrais.

Podistra. Malthopterus. Malthesis. Biurus.

Tribu IV. DRILIDES. Malacogaster. Sélasia. Drilus. Eugensis. Cosmocerus, Dodecatoma.

Tribu N. MÉLYRIDES. : Sous-Tribu I. MaracHIDes.

Apalochrus. Charopus. Collops. Atelestüs. Laius. Chalicorus. Malachius. Troglops. Brachidia. Colotes.

Illops. Lemphus. Pecteropus.. , Carphurus. Attalus. Condylops. Hedybius. Acletus. Anthocomus. Microlipus. Ebæus.

Sous-Tribu 11. MÉLYRIDES VRAIS. Dasytes. Melyris. ; Dolichosoma. ., Arthrobrachus. Amauronia. Pelecophorus. Chalcus. Anthodromius. Astylus. Thylodrias (1). Melyrosoma.

Sous-Tribu III. PRIONOCÉRIDES. Prionocerus. 1, Diprosopus. Idgia. Agasma.

Famille XLI. CLÉRIDES. Tribu 1. CLÉRIDES VRAIS. Groupe I. Tillides.

Cylidrus. Perilypus. Denops. Pallenis. Philocalus. Stenocylidius. Elasmocerus. Cymatodera. Cladiscus. Bostrichoides. Tillus.

(1) Lacord. Genera, IV, p.568.

Priocera. Axina: Phlæocopus. Opilus. Natalis. Tillicera. Serriger. Placocerus. Dozocolletus. Derestenus. Cleronomus. PThanasimus. Clerus. Thaneroclerus. Platyclerus.

283

Aulicus. Tarsostenus. Trogodendron. Scrobiger. Olesterus. Ebariphora. Zenithicola. Erymanthus. Trichodes.

Calendyma. Eleale.

Epiclines. Stigmatium. Omadius.

Groupe III. Phyllobénides.

Phyllobænus. Epiphlœus.

Plocamocera.

Groupe IV. Hydnocérides:

Evenus. Lemidia. Hydnocera.

Ellipotoma. Allelidea.

Tribu I. ENOPLIIDES. Groupe I. Enoplides vrais.

Tenerus. Pelonium. Ichnea, Apolopha, Platynoptera. : + Orthopleura. Chariessa. . Enoplium. Groupe Il. Corynétides. Pylus. Opetiopalpus. Prosymnus. Theano. Notostenus. Dupontiella. Laricobius. Emmepus. Lebasiella. Rhadalus. Corynetes. Acrepis. Necrobia. Prionophorus. Famille XLII. LYMÉXY- LONES. Atractocerus. Lymexylon.

Hylæcetus.

284

Cupes.

TABLE MÉTHODIQUE, Famille XLIII. CUPÉSIDES.

Tribu TI. ADESMIIDES, Adesmia. Metriopus.

Famille XLIV. PTINIORES. | Stenocara.

Tribu 1. PTINIDES. Hedobia, Meziurn. Ptinus. Gibbium. Trigonogenius. Trachelus.

Tribu II. ANOBIIDES.

Anobium. Dorcatoma. Oligomerus,. Catorama. Tripopitys Calymmaderus. Ochina. Dysides. Ptilinus. Pachotelus. Xyletinus. Sphindus, Famille XLV. BOSTRICHI- DES. Polycaon. Xylopertha, Exopioides. Enneadesmus. Psoa. Bostrichus. Apate. Dinoderus. Sinoxylon. Rhizopertha. Famille XLVI. CISSIDES.

Lyctus. Ennearthron. Endecatomus. Ceracis. Xylographus. Orophius. Rhopalodontus. Octotemnus. Cis. Famille XLVII. TÉNÉBRIO-

NIDES.

SECTION I.

Comorre I.

Tribu 1. ZOPHOSIDES. Zophosis.

Tribu I. ERODIIDES. Leptonychus. Erodius. Prestognathus Amnodeis (3).

(1). Anodesis. Arthrodeis. Diodontes.

Dirosis (2).

(1) Lacord. Genera, V, p. 724. (2) Lacord. Genera, V, p. 722. (3) Lacord. Genera, V, p. 723,

Tribu IN. MÉGAGÉNIIDES. Megagenius. Craniotus, Tribu V. EPIPHYSIDES. Groupe I. Epinhysides vraies. Epiphysa. Groupe II. Edrotides. Edrotes. » Tribu VI. TENTYRIIDES. Groupe I. Gnathosides.

Triorophus. Colposcelis, Trientoma. Gnathosia. Capnisa.

Groupe II. Tentyrides vraies. Anatolica. Axumia. Prochoma. Mesostena. Stomion. Micipsa. Alcinæ. Thalpophila. Rhostax. Hegeter. Calyptopsis. Gnophota. Dichomma. Oxycara. Pachychile. Platamodes. Microdera. Lachnogya. Hypsosoma. Emmenastus. Tentyria. Dysmathes.

Groupe III. Hypéropides. Hyperops. Hylithus. Stenosida.

Groupe IV. Thinobatides. Scelosodis. Arthroconus. Thinobatis. Auchmobius. Eurymetopon. : Cryptadius.

Groupe V. Tribolocarides. EremϾcus. Tribolocara. Salax. Trimytis. Peltolobus.

Groupe VI. Evaniosomides. Evaniosomus. Melanophorus,

TABLE MÉDHODIQUE.

Tribu VII. EPITRAGIDES. Geoborus. Sphenaria. Nyctopetus. Achanius. Epitragus. Phytophilus. Himatismus, Hypselops.

CoHoRTE II.

Tribu VIII. CALOGNATHIDES. Calognathus.

Tribu IX. CRYPTOCHILIDES.

Cryptochile. Pachynotelus. Horatoma.

Tribu X. ZOPHÉRIDES. Zopherus. Nosoderma.

Tribu XI. ADÉLOSTOMIDES. Groupe I. Eurychorides.

Eurychora. Steira. Pogonobasis. Psaryphis. Groupe II. Adélostomides vrais. Adelostoma. Dacoderus. Tribu XII. STÉNOSIDES. Stenvsis. Discopleurus. Aræoschizus. Hexagonochilus Microtelus. Aspidocephalus Grammicus. Oogaster. Tribu XII. LEPTODIDES. Leptodes. Tapenopsis. Tribu XIV. ELENOPHORIDES. Caricus. Elenophorus. SECTION II. CoHonTE I. Tribu XV. AKISIDES. Morica. Cyphogenia. Akis.

Tribu XVI. SCAURIDES. Groupe I. Scaurides vrais. Scaurus. Herpiscius. Cephalostenus. Groupe II. Scotobiides. Psammetichus. Leptynoderes.

Diastoleus. Emalodera. Scotobius.

Groupe II. Nyctoporides. Nyctoporis. Eulabis. Ammophorus. Epantius.

Groupe IV. Centrioptérides. Cerenopus. Cryptoglossa. Centrioptera.

Tribu XVII. BLAPTIDES.

Groupe I. Blaptides vrais. Tagona. Dila. Gnaptor. Eleodes. Blaps. Nycterinus. Prosodes. Leptomorpha.

Groupe 1[. Embaphionides. Embaphion.

Tribu XVIII. ASIDIDES.

Groupe I. Machlides. Machla.

Groupe II. Asidides vrais

Microschatia. Asida. Philolithus. Euschides. Ologlyptus. Cardigenius. Pelecyphorus. Scotinus.

Tribu XIX. NYCTELIIDES.

Gyriosomus. Psectrascelis. Nyctelia. Mitragenius. Epipedonota. Aulädera. Cerostena. Entomoderes.

Tribu XX. PIMÉLIIDES. Sternodes. Ocnera. Platyope. Thriptera. Diesia. Pachyscelis. Trigonoscelis. Gedeon. Lasiostola. Pimelia. Pterocoma. Pterolasia. Prionotheca.

Tribu XXI. MOLURIDES.

Groupe I. Molurides vrais. Ogcoosoma. Moluris.

285

286 Psammodes. Trachynotus. Somaticus. Clinocsanion, Oxura. Trachelœum. Groupe II. Sépidiides. Phrynocolus. Sepidium. Pbligra. Vieta. Echinotus. Tribu XXII. PHYSOGASTÉRIDES. Philorea. Entomochilus. Physogaster. Thylacoderes.

Tribu XXII. PRAOCIDES.

Calymmapho- Platyholmus.

us. Eutelocera. Praocis. Eurygonus. Platesthes.

Tribu XXIV. CONIONTIDES.

Groupe I. Coniontides vrais. Calus. Coniontis. Eusattus.

Groupe II. Crypticides. Crypticus. Oochrotus. Ellipsodes. Seriscius.

Tribu XXV. PÉDINIDES.

Groupe I. Platyscélides.

Platyscelis. Oncotus. Psectrapus. Ammidium. Groupe IL. Platynotides. Trigonopus. Eurynotus. Melanopterus. Opatrinus. Platynotus. Selinus. Pseudoblaps. Pandarus. Groupe III. Pédinides vrais. Pedinus. Isocerus. Colpotus. Litoborus. Cabirus. Heliopathes. Groupe IV. Blapstinides. Blapstinus. Conibius. Pedonæces. Notibius.

Tessaromma (1)

(1) Lacord. Genera, V, p. 726.

TABLE MÉTHODIQUE.

Tribu XXNVI. OPATRIDES. Groupe I. Gonopides.

Gonopus. Anomalipus,

Groupe II. Stizopides, Blenosia, Cœdius. Stizopus. Isopteron. Melanesthes.

Groupe III. Sclérides. Scleron.

Groupe IV. Opatrides vrais.

Pachypterus. Opatrum. Emmalus. Penthicus.

Groupe V. Phylacides. Hoplarion. Hadrus. Micrositus. Trichaton. Phylax. Cestrinus. Melambius.

Groupe VI. Microzoumides. Microzoum. Groupe VII. Leichénides. Leichenum. Groupe VIII. Aufocérides. Autocera (1). Trigonotarsus. Tribu XXVII. TRACHYSCÉLIDES. Groupe I. Trachyscélides vrais. Anemia. Trachyscelis. Ammophthorus Groupe II. Phalérides. Phaleria. Chærodes. Conorte II. Tribu XXVIT. BOLITOPHAGIDES. Bolitophagus. Eledona. Ulodes. Latometus. Tribu XXIX. DIAPÉRIDES. Groupe I. Diapérides vraies. Diaperis. Oplocephala.

(1) Ce nom doit être remplacé par celui de CnemgpLaria, Lac. Genera, V, p. 727.

TABLE MÉTHODIQUE. Tribu XXXV. COELOMÉTOPIDES.

Scaphidema. Ceropria. Platydema. Hemicera. Cosmonota. Diphyrhynchus Alphitophagus. Groupe IT. Pentaphyllides.

Heterophylus. Pentaphyllus.

Tribu XXX. PHRÉNAPATIDES. Phrenapates. Delognatha.

Tribu XXXI. ULOMIDES, Groupe I. Pénétides. Peneta. Groupe II. Triboliides.

Gnathocerus. Anepsius. Tribolium. Phtora.

Groupe III. Alégoriides. Alegoria. Groupe IV. Ulomides vraies.

Oligocara. Scotochares (1). Erelus. Ulosonia. Antimachus. Peltoides. Uloma. Hypophlœus. Alphitobius. Phanerops. Pygidiphorus(1) Cryptops. Cataphronetis. Batulius. Groupe V. Toæicides. Toxicum. Anthracias.

Tribu XXXII. HÉLÉIDES. Groupe I. Héléides vrais.

Encephalus. Helæus, Pterohelæus. Saragus.

Groupe II. Nyctozoilides. Cilibe. Nyctozoilus.

Tribu XXXIHII. COSSYPHIDES.

Cossyphus. Eudustomus.

Tribu XXXIV. ENTÉLIDES. Entelus. Polposipus. Diceroderes.

(4) Lacord. Genera, V, p. 728.

Polypleurus. Centronopus. Cibdelis.

287

Cœlocnemis. Cœlometopus. Macrostethus.

Tribu XXXNI. TÉNÉBRIONIDES VRAIS.

Groupe I: Ténébrionides vrais.

Iphthimus, Nyctobates. Amenophis. Upis. Glyptotus (1). Deroophærus:

Tauroceras. Zophobas. Menephilus. Tenebrio. Zolodinus.

Groupe Il. Catapiestides.

Catapiestus.

Groupe III. Calcarides.

Calcar. Bius. Boros.

Boromorphus. Sitophagus.

Groupe IV. Nyctéropides.

Dolichoderus.

Nycteropus.

Groupe V. Goniadérides.

Goniadera.

Tribu XXXVIL. HÉTÉROTAR- SIDES.

Groupe I, Phobéliides.

Phymatodes. Anædus. Phobelius. Lyprops. Groupe IL. Hétérotarsides vrais. Heterotarsus. Tribu XXXNIII. PYCNOCÉRIDES, Odontopus. Chiroscelis. Metallonotus. Prioscelis. Calostega. Pyenocerus. Tribu XXXIX. CYPHALÉIDES. Cyphaleus. Hemicyelus. Platyphanes. Chartopteryx. Prophanes. Lepispilus.

(1) Lacord. Genera, V, p. 729.

288

Tribu XL. CNODALONIDES. Scotæus. Campsia. Cyrtosoma. Blapida. Caodalon. Acropteron. Thecacerus. Hypocalis. Totraphyllus. Titæna. Camaria.

Tribu XLI. HÉLOPIDES. Groupe I. Apocryphides.

Apocrypha. Cononotus. Groupe II. Adéliides.

Amphidora. Adelium.

Thoracophorus. Læna.

Groupe III. Misolampides. Pseudhelops. Zophius. Misolampus. Osdara. Heliofugus. Sphærotus. Dinomus.

Groupe IV. Hélopides vrais. Hegemona. Hedyphanes. Enoplopus. Nephodes. Helops. Entomogonus.

Groupe V. Penthides. Penthe.

Tribu XLIT. HÉLOPINIDES. Micrantereus. Helopinus. Emyon. Diestecopus. Drosochrus. Menederes.

Tribu XLIII. MÉRACANTHIDES. Psorodes. Meracantha. Trobu XLIV. MÉGACANTHIDES. Megacantha. Gonocnemis. Oplocheirus. Synopticus.

Tribu XLV. AMARYGMIDES. Eupezus. Rygmodus. Amarygmus. Plesiophthal- Nesioticus. mus. Pyanisia.

Tribu XLVI. STRONGILIIDES. Cyphonotus. Spheniseus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Dicyrtus. Oploptera.

Pæcilesthus. Phymalisoma, Strongilium. Prœugena (1).

Famille XLVIII. CISTÉ- LIDES. Tribu 1. CYLINDROTHORIDES, Cylindrothorus. Tribu M. CISTÉLIDES VRAIES. Groupe I. Cistélides vraies.

Atractus., Allecula. Tanychilus. Cistela. Blepusa. Mycetochares. Lobopoda.

Groupe II. Ciéniopides. Podonta. Omophlus. Cteniopus.

Groupe HI. Lystronychides. Prostenus. Xystropus. Lystronychus. Cteisa.

Famille XLVIII (bis). MO- NOMMIDES (2). Monomma. Famille XLIX. NILIONIDES. Nilio. Famille L. PYTHIDES. Tribu 1. PYTHIDES VRAIS.

Pytho. Priognathus. Crymodes.

Tribu 11. SALPINGIDES: Salpingus. Homalirhinus. Lissodema. Tanyrhinus. Rhinosimus.

Tribu III. AGNATIDES. Agnatus.

(1) Ajoutez à cette famille les trois genres CHANOPTERUS, PRIOSCELIDA, MacropgrnaLmus, Lac. Genera, V, p. 732.

(2) Lacord. Genera, V, p. 736.

TABLE MÉTHODIQUE.

Famille LI. MELANDRYIDES Tribu 1. TETRATOMIDES. Tetratoma,

Tribu I. MELANDRYIDES VRAIES. Groupe E. Mycetomides. Mycetoma.

Groupe IT. Orchésüdes. Eustrophus. Hallomenus. Orchesia.

Groupe III. Synchroïdes. Synchroa.

Groupe IV. Serropalpides. Serropalpus. Dircæa. Xylita. Anisoxia. Zilora. Abdera. Phlæotrya.

Groupe V. Melandryides vraies Hypulus. Scotodes. Marolia. Stenotrachelus Melandrya. (1). Phryganophilus Emmesa.

Groupe VI. Conopalpides. Conopalpus.

Groupe VII. Nofhides. Nothus. Famille LIT. LAGRIIDES.

Tribu 1. TRACHÉLOSTÉNIDES. Trachelostenus.

Tribu 11. LAGRIHDES VRAIES. Lagria. Isotoma. Eutropela. Euomma Statira. Megalocera.

Famille LIII. PÉDILIDES.

Tribu 1. PÉDILIDES VRAIS. Pedilus. Stereopalpus. Eurygenius. Macratria.

(1) Lacord. Genera, V, p. 783. Coléoptères. Tome XII.

289

Steropes. Nematoplus. Mitrælabrus.

Tribu I. SCRAPTIIDES. Xylophilus. Trotomma, Scraptia. Tanarthrus. Famille LIV. ANTHICIDES.: Formicomus. Mecynotarsus. Leptaleus. Amblyderus. Tomoderus. Anthicus. Notoxus. Ochthenomus. Famille LV. PYROCHROI-

DES. Pyrochroa. Dendroïdes. Schizotus. Lemodes. Famille LVI. MORDELLI- - DES. Tribu 1. MORDELLIDES VRAIES Tomoxia. Mordellistena. Mordella. Tribu II. ANASPIDES. Anaspis. Pentaria. Famille LVII. RHIPIPHO- RIDES.

Tribu I. EVANIOCÉRIDES. Ctenidia. Clinops, Trigonodera. Ancholæmus. Geoscopus. Euctenia. Pelecotoma Evanioceru. Tribu 11. RHPIPHORIDES VRAIS Emenadia. Rhipiphorus.

Tribu III. MYODITIDES. Myodites.

Tribu IV. RHIPIDIIDES. Rhipidius.

Famille LVIII. STYLOPIDES. Stylops. Elenchus. Xenos. Halictophagus. Hylecthrus.

19

290

n'a “hd “té =

CRT PS ST

TABLE MÉTHODIQUE.

{Tribu AT. MYCTÉRIDES. 0 Mycterus.

Famille LXII, CURGUHIO:* NIDES.

Lécion I. CUROULIONIDES ADÉLO- GNATBES.

CouorT£ I. Guroulionides adélo=# gvathes cyclophthalmes,

Tribu 1. MICROCÉRIDES. Groupe I. Episides.

Episus. Groupe II. Microcérides vrais. Microcerus. Protomantis.

Tribu I. BRACHYDÉRIDES. Groupe I. Blasyrides.

Famille LIX. MELOIDES. Tribu 1. MÉLOIDES VRAIS. Meloe. Heriôus. Cysteodemus. Tribu I. CANTHARIDES. Groupe I. Horides. Horia. Cissites. Groupe II, Mylabrides. Cerocoma. Mylabris. Groupe IL, Cantharides vraies. Elotica, Alosimus. Tetraonyx. Sybaris. Phodaga. Cephaloon. Tegrodera. Palæstia. Cantharis. Tmesidera. Spastica. Zonitis. OEnas. : Apalus. Lydus. Palæstrida. Groupe IV. Sitarides. Sitaris. Sitarida. Onyctenus. Ctenopus. Groupe V. Nemognathides. Nemognatha. Gnathium.

Famille LX. OEDÉMÉRIDES. Tribu 1. OEDÉMÉRIDES VRAIES.

Groupe I. Proméchilides.

Rhopalobra- chium.

Promechilus,

Groupe II. CEdémérides vraies.

Calopus. Sparedrus. Dytilus. Selenopalpus. Xanthochroa. Nacerdes. Lethonymus. Pseudolycus. Cycloderus. Mecopselaphus.

Asclera. Dryops. CEdemera. Stenaxis. Chrysanthia. Probosca. Chitona. Stenostoma. Dohrnia. Loboglossa,

Holonychus. Proscephalade- : Blasyrus. res. : Dactylotus.

Groupe 11: Cnéorhinides.” Ectatops. Cneorhinus. Mimaulus. Trigonoseuta. Mestorus. : Symmathetes,

Groupe III. Barynotides. Catoptes. Liophlæus. Mimetes. Catapionus: Aosseterus (1).: Barynotus. Heteroschoinus. Groupe IV. Brachydérides vrais. Eurymetopus. Proictes. Prosayleus. Platycopés. Ædophronus. * Strophosomus. Foucartia. Mitophorus. Platytarsus. Tanycerus. Sciaphilus. Barypeithes, Chiloneus. Brachyderes. Eusomus. Caulostrophus: Sizygops. Stenotherium: Macrostylus.

(4) Lacord. Genera, VI, p. 628.

Rhadinosomus.

Groupe VI. Naupactides. Naupactus.… Sitones. Pantoplanes. Pandeleteius. Amphideritus. * Polydacris. Mimographus. Ischnotrachelus Pantomorus. Podionops. Plectrophorus. Metallites. Anypotactus. Polydrosus. Amitrus. Lissorhinus. Mesagroicus, Apotomoderes.

Groupe VII. Tunymécides. Anæmerus. Prospelates. Atmetonychus. Tanymecus. Protenomus. Cimbus. Diglossotrox. Polyclæis. Phacephorus. Hypomeces. Thylacites. Dereodus. Herpistieus. Siderodactylus. Piazomias. Hadromerus. Enaptorhinus. Macropterus. Amomphus. Chlorophanus. Astycus. Platyaspistes. Brachyaspistes.. Pachnæus.

Groupe VIII. Cyphides. Dermatodes. Compsus. Stigmatrache- Catamonus.

lus. Eustales. Ætherhinus. Polycomus. Megalostylus. Exophthalmus. Hadropus. Tetrabothinus. Oxyderus. Lachnopus. Cyphus. Cratopus. Platyomus. Cratopopsis (1).

Groupe IX. Géonomides. Rhinoscapha. Geonomus. Eupholus. Epicærus. Celebia. Graphorhinus. Artipus. Syathlibonotus. Brachyomus.

TABLE MÉTHODIQUE. Groupe V. Rhadinosomides.

(1) Lacord. Genera, VI, p. 624.

291

Groupe X. Prypnides.

Prostomus.

Prypnus.

Groupe XI. Psalidiiäes.

Achlainomus.

Psalidium.

Groupe XII. Pachyrhynchides.

Pachyrhynehus

Apocyrtus.

Tribu WI. OTIORHYNCHIDES. Groupe I. Céleuthétides.

Siteytes. Piezonotus. Elytrurus: Sphærorhinus. Elytrogonus. Coptorhynchus: Celeuthetes. Pyrgops. Trigonops, Psomeles, Groupe I. Ofiorhynchides vrais. Otiorhynchus.' Agraphus. Tyloderes. Calyptops. Troglorhynchus Sciobius. Hyphantus. Phlyctinus.

Groupe II. Oosomides. Pyctoderes. Lalagetes. Porpacus. Oosomus. Piezoderes. Ellimenistes. Hadrorhinus. Cosmorhinus. Catalatus. Sympiezorhyn- Embrithes. chus, Cyclisons.

Groupe IV. Episomides. Episomus. Syntaphocerus. Platyomicus.

Groupe V. Péritélides. Isaniris. Omias. Caterectus. Mylacus. Holcorhinus. Lichenophagus. Nastus. Ptochus. Cœnopsis. Asceparnus,. Peritelus. Glyptosomus,. Meira.

Groupe VI. Trachyphléides. Cerpoceus. Scoliocerus. Trachyphlœus. Anemophilus.

Cathormiocerus

292

TABLE MÉTHODIQUE. Groupe II. Leptopsides vrais.

Groupe VI. Laparocérides.

Elytrodon. Laparocerus. Aomus. Aprepes.

Pholicodes. Epiphaneus. Merimnetes.

Groupe VIII. Eustylides.

Aptolemus. Eustylus.

Brachystylus.

Groupe IX. Phyllobides.

Apbrastus. Phyllobius. Harmotrophus. Rhynchuchus. Macrocorynus. Myllocerus. Arhines. Drepanoderes.

Styliscus. * Cladeyterus. * Phaglomerin- thus. * Ptochidius. * Epicalus. * Metacinops. *

Couonre II. Curoulionides adelo- gnathes oxyophthalmes.

Tribu IN. EREMNIDES. Groupe I. Cyphicérides.

vert

Cyphicerus. Platytrachelus. Amblyrhinus. Acanthotrache- lus.

Groupe If. Eremnides vrais. Lobetorus. Eremnus. Phyxelis. Brachytfache- Bustomus. lus.

Groupe II. Phytoscaphides. Phytoscaphus. Oxyophthal- Chlæbius. mus. * Mandalotus. * Oops *

Callirhopalus *

Tribu V. LEPTOPSIDES. Groupe I. Sérangaliodides.

Bastactes. Stenocorynus, Catasarcus. Elytrocallus. Polyphrades. Leptops. Cherrus. Amisallus.

Groupe II. Ophryastides. Ophryastes. Deracanthus,

Groupe IV. Leptostéthides. Leptostethus.

Groupe V. Hypsonotides. Lordops. Lasiopus. Trichocnemus. Hypoptus. Aulametopus. Eueïdes. Alocorhinus. Diaprosomus. Acanthobrachys Tropirhinus. Eudmetes. Elytroxys. Merodontus. Euryomus. Orthocnemus. Eurylobus. Hypsonotus. Conothorax.

Groupe VI. Enfimides. Rhigus. Entimus. Cydianerus. Phædropus. Polyteles.

Tribu NI. BRACHYCÉRIDES. Brachycerus, LÉéGion II. GURCULIONIDES PHA- NÉROGNATHES.

CononTE I. Curoulionides phané- rognathes synmérides.

PHALANGE I. SECTION A. Tribu NII, DINOMORPHIDES. Dinomorphus. Tribu VIII. BYRSOPSIDES. Groupe 1. Byrsopsides vrais.

Panscopus. Scolasmus. Dasydema, Tropiphorus. Orimus. Eutyus. Sclerococeus. Malonotus. Odontorhinus. Megalometis. Amphidees. Strangaliodes.

Tapinopsis.

Hoplitotrache- Byrsops. lus. Groupe 11. Rhytirhinides. Synthocus. Hypocolobus. Spartacerus. Borborocætes.

TABLE MÉTHODIQUE. 293

Minyops. Plastologus. Tribu XIV. LITHINIDES.

Rhytirhmus. Perieges*. Rhitidopblœus. Lithinus.

Gronops: Tribu XV. MOLYTIDES. Groupe HI. Thécésternides.

Groupe I. Molytides vrais.

Thecesternus. « L A hynchus. Leiosomus. Tribu IX. AMYCTÉRIDES. Trysibius. Be RE

Groupe I. Amyctérides vrais. | Molytes. Amycterus. Psalidura. Groupe II. Plinthides.

Acantholophus. Cubicorhynchus Plinthus. . Adetil Groupe II. Euomides. Oncorhinus. Elassonyx. Euomus. Mythites. Anchonus. Steremnius. Tetralophus. Amorphorhinus | Trachodes. Echinosoma. Tribu X. SOMATODIDES. |Gycloteres. Nesiotes. Bothynorhyn- Oncylotrachelus | Tribu XVI. TANYRHYNCHIDES. chus. Somatodes. Groupe I. Tanyrhynchides vrais. Tribu XI. HIPPORHINIDES. Solenorhinus. Tanyrhynchus. Cyclomus. Hipporhinus. Groupe Il. Myorhinides. Epichthonius. Stercorhynchus Myorhinus. Tribu XII. RHYPAROSOMIDES. Groupe II, Synaptonycides. Groupe I. Eupagides. Synaptonyx. Eupages. Brotheus". Secrion B. An EE Tribu XVIL. SCYTHROPIDES. Groupe II. Rhyparosomides vrais. | Cecractes. Eugnathus. Stenotarsus. Orthochætes. Catachænus. Seythropus. Paracærius. Dichotrachelus. Tribu XVII. PROMÉCOPIDES. Rhyparosomus. Trachodema. ; Styphlus. Erepsimus. Colecerus. Eudius. : Pororhynchus. Eudiagogus. Groupe II. Byrsopagides. Periorges. Promecops. Byrsopages. Homalorhinus. | Eurysaces. Aracanthus”. Tribu XIII. CYLINDRORHI- Tribu XIX. GONIPTÉRIDES. NIDES, ra : ; ne : Groupe I. Goniptérides vrais. Groupe I. Cylindrorhinides vrais. Oxyops. Gonipterus.

Cylindrorhinus. Otidoderes.

Adioristus. Listroderes. Groupe IT. Haplopides Scotæborus. Macrotarsus. | Haplopus.

Groupe II. Pantopéides. Tribu XX. HYPÉRIDES. Steriphus. Perperus. Aiophus. Limobius. Pantopœus. Cepurus. Cephalalges.

Lepidophorus. Eurychirus. (1) Lacord. Genera, VI, p. 626. | Hypera. Coniatus.

294 TABLE MÉTHODIQUE. Tribu XXVI. ERIRHINIDES. Groupe Il. Erirhinides vrais.

Tribu XXI. ITHYCÉRIDES. Ithycerus. Tribu XXII. DIABATHRARII- DES.

Diabathrarius. Atelicus.

Strongylorhinus

Tribu XXII. ATERPIDES. Groupe I. Aferpides vrais.

Aterpus. Lophotus. Groupe II. Pélororhinides. Pelororhinus. Rhinaria.

Tribu XXIV. CLÉONIDES. Groupe I. Cléonides vrais.

Rhytidoderes. : Leucosomus. Leucochromus. Leucomigus. Eumecops. Pachycerus. Stephanocleo- Mecaspis. nus. Cleonus. Bothynoderes. Liocleonus. Epirhynchus. Groupe II. Rhinocyllides. . Rhinocyllus. Microlarinus. Groupe 1. Livides. Larinus. Ileomus. Lixus. Peribleptus.

Tribu XXV. HYLOBIIDES. Groupe [. Pacholénides.

Paipalesomus. Pileophorus. Pacholenus.

Groupe IT. Sternéchides. Sternechus. Tylomus.

Groupe II. Hylobides vrais.

Chxysolopus. Heilipus. Lepyrus. Centor. Eudocimus. Laccoproctus. Hylobius. Pissodes. Aclees. Orthorhinus. Paramecops. Euramphus.

Procas. Erirhinoïdes. Hypsomus. Echinocnemus. Brachypus. Philernus. Colabus.: Spermologus. Aubeonymus. Grypidius.

Aoplocnemis, Erirhinus. Dorytomus. Phytotribus. Centemerus. Celetes. Odontomachus. Mecinus.

Hypoglyptus.

Groupe Il. Hydronomides,

Hydronomus. Bagous. Ephimeropus.

Geranorhinus

(1).

Groupe II. Cryptoplides.

Tanysphyzus. Eudalus. Brachybamus. Smicronyx.

Penestes. Cryptophus. Anoplus. Brachiodes.

Groupe IV. Storéides.

Storeus. Carteromerus.

Ctenomerus. Pansmicrus.

Amphibolocory-' Monius.

nus.

Groupe V. Eugnomides. .

Eugnomus.

Hypselus.

Rhopalomerus.

Stephanorhyn- chus.

Meriphus. Ophthalmobo - TUus. Phyllotrox. Brachyonyx.

Tribu XXVII. AMALACTIDES. Groupe I. Amalactides vrais.

Tranes. {phipus.

Amalactus.

Groupe {1. Emphiastides.

Emphiastes.

(4) Lacord. Genera, VE, p. 627.

LEE D. dun - 7! et in SE D LE EL A à :

TABLE MÉTHODIQUE, 295

Tribu XXNIIIL AMBATIDES.

Groupe I. Ambatides vrais. Ambates: Pteracanthus.

Groupe Il. Synophthalmides. Phacemastyx. Synophthalmus Tribu XXIX. PETALOCHILIDES. Petalochilus. Anchylorkyn - Balanephagus. chus.

Tribu XXX. OXYCORYNIDES. Oxycorynus.

Tribu XXXI. BÉLIDES. Dicordylus. Rhinotia. Belus. Homalocerus. Tribu XXXII. EURHYNCHIDES. Eurhynchus.

Tribu XXXIII. CYLADES. Cylas. Myrmacicelus.

Tribu XXXIV. APIONIDES.

Apion. Piezotrachelus. PHALANGE II. SECTION À.

Tribu XXXV. CYBÉBIDES (4). Aplemonus. Mecolenus. Cybebus: Tanaos.

Tribu XXXNI. ATTÉLABIDES.

Groupe I. Apodérides. Apoderus.

Groupe II. Affélabides vrais. Lagenoderus. Enops. Attelabus. Trachelolabus*.

Tribu XXXVIT. RHINOMACÉ-

RIDES.

Groupe I. Rhinomachitides. Rhynchites. Minurus. Eugnamptus.

(1) Le nom de Tanaonides doit remplacer Cybébides, Lacord. Ge- nera, VII, p. 609.

Groupe II. Rhinomacérides vrais. Auletes, Nemonyx. Diodyrhynchus., Dicranogna- Rhinomacer. thus *.

Tribu XXXVIIT. ECTEMNORHI- NIDES.

Ectemnorhinus. Tribu XXXIX. MÉSOPTILIIDES. Mesoptilius.

Tribu XL. SCOLOPTÉRIDES. Scolopterus.

Tribu XLI. ERODISCIDES. Erodiscus. Toxeutes. Tribu XLIT. OTIDOCÉPHALIDES. Otidocephalus.

Tribu XLIII. MAGDALINIDES. Cnemidophorus Magdalinus.

Tribu XLIV. BALANINIDES. Balaninus.

Tribu XLV. ANTHONOMIDES. Groupe I. Anfhonomides vrais. Lanchophorus. Minyrus.

Cnemopachus. Phacellopterus. Botanebius. Latiphronus. Anthonomus. Acalyptus. Bradybatus. Diapelmus. Thamnobius.

Groupe II. Orchestides. Orchestes.

Tribu XLVI. CÉRATOPIDES.

Chelotonys. Acanthobra- Ceratopus. chium, Tribu XLVII. TRIGONOCOLIDES. Trigonocolus.

SECTION B. Tribu XLNIIT. CORYPOMÉRIDES. Lamyrus. Euryommatus. Corypomerus.

296 Tribu XLIX. PRIONOMÉRIDES.

Groupe I. Prionomérides vrais. Camptocheirus. Prionomerus.

Groupe II. Piazorhinides. Piazorhinus.

Tribu L. TYCHIIDES. Groupe I. Elleschides.

Endæus. Lignyodes. Dorasomus. Elleschus. Groupe 11. Tychides vrais. Tychius. Sibynes. Tribu LI. CIONIDES. Cionus. Nanophyes.

ConorTEe II. Curoulionides phané- rognathes apostasimérides.

PHALANGE I. SECTION A. Tribu LIT. GYMNÉTRIDES. Gymnetron. Miarus. Tribu LUI. DÉRÉLOMIDES. Derelomus. Psilorhinus. * Everges. Tribu LIV. LÉMOSACIDES. Læmosacus. Tribu LV. ALCIDIDES. Alcides. Tribu LVI. HAPLONYCIDES. Haplonyx. Tribu LNII. EUDÉRIDES. Euderes. Tribu LV, NERTHOPIDES. Groupe I. Microstylides. Microstylus. Groupe II. Nerthopides vrais. Nerthops. Groupe III. Acallopistides.

Acallopistus. Pristimerus. Peleropus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Tribu LIX. CAMAROTIDES. Camarotus.

Tribu LX. MÉNÉMACHIDES. Groupe I. Ménémachides vrais.

Menemachus. Pylarus. Haplitopales.

Groupe II. Acicnémides, Acicnemis,

Tribu LXI. CHOLIDES. Rhinastus. Amerhinus. Aphioramphus. Brachyonemis, Cholus. Callinotus. Archarias. Solenopus. Polyderces. Sclerosomus. Homalonotus. Perideræus. - Dionychus. Desmosomus.

Tribu LXIT, CRYPTORHYNCHIDES Sous-Tribu I. IrayPORIDES. Groupe I. Ithyporides vrais.

Mecocorynus. Traphecorynus. Ectatorhinus. Lobaps. Conotrachelus. Polylophus. Desmidophorus Mitrephorus. Colobodes. Arthrostenus. Ithyporus. Cylloramphus.

Groupe II. Cléogonides. Acentrus. Cleogonus, Melanterius. Rhyssomatus. Hybophorus. Chalcodermus.

Groupe II. Orobitides. Orobitis.

Groupe IV. Psépholacides.

Psepholax.

Groupe V. Strongyloptérides.

Empleurus. Aularhinus,. Strongylopterus

Groupe VI. Nettarhinides. Nettarhinus.

Groupe VIT. Guiopérides. Guioperus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe VIII. Ocladiides.

Ocladius. -

Sous-Tribu IT, SOPHRORHINIDES.

Sophrorhinus. Mechistocerus.

Corynephorus. Panolcus.

Sous-Tribu IT. CAMPTORHINIDES.

Camptorhinus.

Pachyonyx.

Sous-Tribu IV. CRYPTORHYN-

CHIDES VRAIS.

Groupe I. Tylodides. Poropterus. Lembodes. Tragopus. Ulosomus. Anaballus. Euscepes. Acalles. Metadupus. Echinodera. Pseudomus. Tylodes. Glochinorhinus. Analcis. Torneuma. Plagiocorynus. Groupe II. Cryptorhynchides vrais. Rhyephenes. Epipedorhinus. Rhyncodes. Cryptorhynchus Cyamolobus. Cœlosternus. Euthyrhinus. Cylindrocor y- Chætectetorus. nus. Oreda. Pezichus. Ædemonus. Macromerus, Aonychus, Cnemargus. Mæmactes. Euteles. Collabismus. Catapyenus. * Bothrobatys. Aldonus. * Gasterocercus. Rhinochenus. * Onchoscelis.

Groupe IT. Mécistostylides. Protopalus. Mecistostylus. Anomocerus. Mecomastyx. Hemideres.

Groupe IV. Sympiezoscélides.

Sympiezoscelus

Cnemecælus.

Groupe V. Hybomorphides.

Hybomorphus.

297 Tribu LXIH. ZYGOPIDES. Groupe I. Piazurides. Cratosomus. Piazurus. Pinarus, Groupe II. Lechriopides. Lechriops.

Groupe II, Zygopides vrais.

Zygops. Timorus. Peltophorus. Hemigaster. Copturus,

Groupe IV. Mécopides. Mecopus, Macrobamon.

Groupe V. Arachnopides. Arachropus. Groupe VI. Sphadasmides. Sphadasmus. Panoptes. * Groupe VIT. Coryssopides. Coryssopus. Tetragonops. * Strabus. * Groupe VIII, Sympiezopides. Sympiezopus. Tribu LXIV. TACHYGONIDES.

Tachygonus. Dinorhopala. Tribu LXV. RAMPHIDES. Rhamphus.

Tribu LXVI. ISORHYNCHIDES. Groupe I. Lobotrachélides.

Lobotrachelus. Rhodinocerus. Groupe II. Isorhynchides vrais. Conophorus. Isorhynchus. Elattocerus.

Tribu LXNIT. TRYPÉTIDES. Trypetes. Nanus. Arthrotomus.

Tribu LXVIIT. ANTLIARHINIDES. Antliarhinus. Platymerus.

Tribu LXIX. ULOMASCIDES, Ulomasecus.

298 Tribu LXX, EPIPÉDIDES. Epipedus.. Tribu LXXI. PYROPIDES. Pyropus. Craspedotus. SECTION B. Tribu LXXII. PTEROCOLIDES. Pterocolus.

Tribu LXXIII. CEUTORHYN-

CHIDES.

Groupe I. Cœliodides. Mononychus. Meégacetes. Cæliodes. Scleropterus. Groupe IT. Ceutorhynchides vrais. Ceutorhynchus. Mecysmoderes. Ceutorhynchi- Poophagus.

dius. Tapinotus. Rhytidosomus. . Marmaropus. Groupe lU. Phytobides. Eubrychius. Rhinoncus. Litodactylus. Cœlogaster. Phytobius. Amalus.

Tribu LXXIV. PÉRIDINÉTIDES. Peridinetus. Megops.

Tribu LXXV. PANTOTÉLIDES. Liturgus. Pantoteles.

Tribu LXX VI. BARIDIIDES. Sous-Tribu I. BARIDIIDES VRAIS. Groupe I. Dyorimérides.

Coleomerus. Dyorimerus.

Groupe II. Eurhinides. Eurhinus. Loboderes. Barycerus.

Groupe III. Baridiides vrais. Baridius, Apotomorhinus Groupe IV. Centrinides.

Odontocorynus. Centrinus. Eucalus. AnomϾoarthria Phacelobarus, Cylindrocerus. Scambus,

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe V. Leptoschoînides,

Platyonix. Leptoschoinus. Groupe VI. Nertides. Strongylotes. Trachymerus, Nertus. UE. Groupe VII. Apostasimérides, Apostasimerus.

Groupe VII. Madoptérides. Lispodemus. Parallelosomus. Madopterus. Leptobaris, * Lichnus. . Trigonopterus. *

Sous-Tribu I, Maparibrs. Groupe I. Lytériides. Elasmozhinus. - Microstrates. Lyterius. Pseudocholus. Eumycterus.

Groupe II. Madarides vrais. Eutoxus. Madarus. Conoproctus. Dactylocrepis.

Groupe III. Barymérides. Barymerus. Physoproctus, PHALANGE II.

Tribu LXXVII. CAMPYLOSCÉ- LIDES. Campyloscelus. Epiphylax. Amorbaius, Tribu LXXNIII. CALANDRIDES, Groupe I. Rhynchophorides.

Cyrtotrachelus. Protocerius. Macrocheirus. Rhyncophorus. Otidognathus.

Groupe 11. Ommatolampides. Apbiocephalus. Ommatolampus Groupe III. Sphénocorynides. Sphænocorynus Heterotoxus.

Oxypygus. Crepidotus.

Oxyopisthen. Abacobius. Groupe IV. Sphénophorides.

Barystethus. Trigonotarsus.

TABLE MÉTHODIQUE.

phacecorynes. Acantharhinus, Poteriophorus. Scyphophorus. Cercidocerus. Sphenophorus. Gyrtorhinus. , Axynophorus. Groupe V. Calandrides vrais. Eugnoristus. Calandra. Belopœus. Catapyges. Melchus. È Groupe VI. Litosomides. Toxorhinus. Litosomus, Tribu LXXIX. STROMBOSCÉ- RIDES. Stromboscerus. Xerodermus.

Tribu LXXX. OXYRHYNCHIDES.

Oxyrhynchus. Tribu LXXXI. SIPALIDES. Groupe I. Orfhognathides. Orthognathus. Groupe II. Sipalides vrais.

Sipalus. Harpacterus. Mesocordylus. Rhina.

Groupe II, Sclérocardiides. Sclerocardius.

Tribu LXXXII. COSSONIDES. Groupe I. Dryophthorides.

299 Cossonus. Eremotes. Mesites. Stenoscelis. Phlocophagus. Caulophilus*. Rhyncolus. Onycholips*. Hexarthrum.

Famille LXIIT. SCOLY- TIDES.

Tribu I. SCOLYTIDES VRAIS. Groupe I. Hylésinides.

Hylastes. Hylesinus. Hylurgus. Phlæophthorus Blastophagus. Phlæotribus. Dendroctonus. Polygraphus. Carphoborus.

Groupe IT. Camptocérides. Diamerus. Camptocerus.

Groupe II. Eutomides. Eutomus.

Groupe IV. Phlæotrupides. Phlæotrupes. Phlæoborus.

Groupe V. Tomicides. Crypturgus. Hypoborus. Hypothenemus. Xyleborus. Aphanarthrum. Dryogætes. Triotemnus. Pytiophthorus. Liparthrum. Thamnurgus. Trypodendron. Tomicus. Xyloterus. Amphicranus. Cryphalus. Corthylus.

Groupe VI. Scolytides vrais. Scolytus.

Tribu 11. PLATYPIDES. Crossotarsus, Symmerus. Platypus. Mitosoma. Tesserocerus. Cenocephalus. Spathidicerus. Diapus. Periommatus. Genyocerus*.

Dryophthorus. ChϾrorhinus. Groupe IT. Pentarthrides. Pentarthrum. Pentatemnus, Amaurorhinus. Microxylobius,

Mesoxenus.

Groupe III. Lymantides. Oodemas. Raymondia. Aparoprion. Lymantes. Cotaster.

Groupe IV. Cossonides vrais. Leipommata. Stenotis. Phænomerus. Aorus. Amorphocerus. Catolethrus. Porthetes. Prœces.

Famille LXIV. BRENTHIDES

Tribu 1. BRENTHIDES VRAIS. Groupe 1. Taphrodérides. Calodromus. Zemioses.

300 À

Sebasius. . Taphroderes. Cyphagogus. Aprostoma*. Anisognathus.

Groupe II. Ischnomérides. Ischnomerus. Groupe III. Héphébocérides.

Jonthocerus. Hephebocerus. Groupe IV. Trachélizides. Cerobates. Amorphocepha-

Stereodermus. lus. Trachelizus. Symmorpho- Miolispa. cerus, Cordus. Diastrophus.

Groupe V. Arrhénodides. Prophthalmus. Eupsalis. Baryrhynchus. Estenorhinus. Arrhenodes. Orychodes.

Groupe VI. Bélophérides. Ectocemus. Raphirhynchus Belopherus.

Groupe VIT. Bélorhynchides.

Belorhynchus.

Groupe VIII. Eufrachélides. Eutrachelus. Groupe IX. Brenthides vrais.

Clæoderes. Brenthus. Cephalobarus.

Groupe X. Céocéphalides. Rhyticephalus. Piazocnemis. Hormocerus. Storeosomus. Pterygostomus. Schizotrachelus Rhinopteryx. Eubactrus. Nothogaster. Uropterus, Gynandrorhyn- Phacecerus*.

chus. Temnolaimus*, Ceocephalus.

Groupe XI. Némocéphalides. Zetophlœus. Nemocephalus. Amerismus, Acratus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe XII. Thysténides.

Teramocerus. Lasiorhynchus, Ozodecerus. Prodector. Bulbogaster. Heteroplites. Ithystenus. Diurus.

Tribu 11, ULOCÉRIDES. Pholidochlamys Ulocerus.

Famille LXV. ANTHRI- BIDES.

LÉéG10N I. ANTHRIBIDES PLFURO- CÈRES.

Tribu 1. TROPIDÉRIDES.

Groupe 1. Phlæotragides. Phlæopemon. Phlæotragus. Ptychoderes. Cerambyrhyn- Tribotropis. chus.

Groupe Il. Mécocérides. Eugigas. Mecocerus. Mecotropis. Physopterus.

Groupe HI. Tophodérides. Tophoderes.

Groupe IV. Discoténides.

Acanthopygus. Bythoprotus". Discotenes.

Groupe V. Ischnocérides. Ischnocerus. Ancylotropis. Dinocentrus. Genethila. Xylopæmon.

Groupe VI. Sintorides. Sintor. Idiopus.

Groupe VII. Acorynides. Acorynus. Cedus. Litocerus. Mecotarsus".

Groupe VIIT. Phlæophilides. Phlæophilus. Stenocerus. Diastatotropis. Gymnogna- Eczesaris, thus. Ethneca. Analotes. Plintheria. Systellorhyn- Phœocratés. chus *.

TABLE MÉTHODIQUE.

£socus. Tetragonopte- Mycteis *. rus *, Groupe IX. Tropidérides vrais. Systaltocerus. Nessiara, Platyrhinus. Apatenia. Phlæops. Hypseus. Straboscopus. Hucus. Tropideres. Lagopezus. Enedreutes. Camptotropis.

Groupe X. Zygénodides.

Zygænodes.

Exechesops *.

Groupe XI. Proscoporhinides.

Proscoporhinus

Anthribisomus*

Groupe XII. Corrhécérides.

Habrissus. Corrhecerus. Phænithon. Phaulimia.

Groupe XII.

Apolecta.

Ormiscus.

Camaroderes *.

Nerthomma *,

Apolectides. Auocerastes *.

Groupe XIV. Décataphanides.

Decataphanes. Groupe XV.

Xenocerus.

Groupe XVI. Dasycorynus. Groupe XVII. Chirotenon. Eucorynus.

Deuterocrates. Xenocérides.

Xylinodides. Xylinodes. Ecélonérides. Dendrotrogus. Ecelonerus.

Tribu II. BASITROPIDES. Groupe I. Basitropides vrais.

Basitropis. Gynandrocerus. Groupe II. Eugonides. Polycorynus. Eugonus. Aneurhinus. Ozotomerus. Groupe LL. Anthribides vrais. Anthribus, Penestica. Toxonotus. Piœnia. Phlæobius. Trigonorhinus.

301 Cratoparis. Blaberus. Piezocorynus. Parablops *. Protoedus. Dinema *,. Dœothena. Rhinobrachys*. Exillis. Groupe IV. Brachytarsides. Brachytarsus. LÉGION Il. ANTHRIBIDES ANOCÈRES.

Tribu 1. ARAÉOCÉRIDES. Groupe I. Aracocérides vrais.

Caranistes. Misthosima. Araeocorynus. Dysnos. Aræocerus, Choragus.

Groupe II. Nofioxénides. Notioxenus. Tribu I. XÉNORCHESTIDES, Xenorchestes. Famille LXVI. BRUCHIDES. Tribu 1. URODONTIDES. Urodon. Tribu I. BRUCHIDES VRAIS. Spermophagus. Aglycyderes. Bruchus.

Famille LXVII. TRICTÉNO- TOMIDES.

Autocrates. Trictenotoma. Famille LXVIII. LONGI- CORNES. Sous-FAILLE I. PRIONIDES. LÉGION I. PRIONIDES ABERRANTS. Tribu I. PARANDRIDES.

Parandra. Tribu II. ERICHSONIIDES. Crichsonia.

Tribu 111. ANOPLODERMIDES. Mysteria. Anoploderma. Sypilus. Migdalus,.

302 Tribu IN. HYPOCÉPHALIDES. Hypocephalus.

Tribu N. CANTHAROCNÉMIDES. Cantharocne- Cantharoctenus

mis,

Tribu NI. SCÉLÉOCANTHIDES. Sceleocantha.

LéGION IL. PRIONIDES VRAIS,

CouonTE I. Prionides vrais

souterrains. !

Groupe 1. Psalidocoptides. Psalidocoptus,

Groupe II. Psalidognathides. Psalidognathus. Prionocalus.

Groupe III. Micropsalides. Micropsalis.

Groupe IV. Polyarthrides. Polyarthron.

Groupe V. Méroscélisides. Meroscelisus. Rhodocharis. Prionapterus,

Groupe VI. Cyrtognathides. Cyrtognathus. Disosternus. Dorystenes.

CouonTE II. Prionides vrais

sylvains. SECTION À.

Groupe I. Prionommides. Ancyloprotus: Prionomma.

Groupe II. Prionides vrais, Prionus. Otiartes.

Groupe IT. Catypnides. Catypnes.

Groupe IV. Cacoscélides. Cacosceles. Priotyrannus.

Groupe V. Hoplidérides. Hoplideres.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe VI. Acanthophorides, »

Tithæs. Dorycera. Acanthophorus. |

Groupe VII. Derobrachides. Pithocles. RES ! Derobrachus,

Groupe VIN. Eroptioitah Enoplocerus.

Groupe IX. Orthomégides. Orthomegas.

Groupe X. Macrodontides. Macrodontia.

Groupe XI. Tifanides.

Titanus.

Groupe XII. Ancistrofides. Ancistrotus, Acanthinodera.

Groupe XIII. Aulacocérides. Aulacocerus. Groupe XIV. Céénoscélides.

Cienoscelis. Mecosarthron. Jalissus. Xixuthrus.

Groupe XV. Callipogonides. Callipogon.

Groupe XVI. Ergatides.

Navosoma. Ergates.

Groupe XVII. Macrotomides, Macrotoma. Strongylaspis. Erioderus.

Groupe XVIII. Aulacopides. Aulacopus.

Groupe XIX. Remphanides.

Rhesus. Dioclides. Rhaphipodus. Olethrius. Remphsn. Mallodontro- Agrianome. plus. Eurynassa. Mailodonopsis. Teispes. Basitoxus. Cnemoplites. Physopleurus: Arimaspes. Xaurus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe XX. Mallodontides.

Stenodontes. Opheltes. Dendroblaptus. Chiasmétes. Nothopleurus. Archetypus. Mallodon. Cronodagus. Groupe XXI. Zaracides. Neoprion: Zarax.

Groupe XXII. Colpodérides. Omotagus. Notophysis. Hystatus. Dorx. Colpoderus. Hoploscelis.

SECTION B.

Groupe XXV. Orthosomides. Platygnathus. Orthosoma. Cacodaenus. Hephialtes. Toxeutes. Anacanthus, Stictosomus. Eurypoda.

Groupe XXVI. Clostérides. Elaptus. Closterus. Sarmydus. Polyoza.

Groupe XXVII. Ægosomides. Baralipton. Megopis. Ægosoma. Nepiodes.

Groupe XXVIII. Monodesmides. Delocheilus. Deœsus. Monodesmus. Cyrtonops*. Philus. Crinosoma*.

Groupe XXIX. Tragosomides. Microplophorus Tragosoma. Rhipidocerus. Trichoderes, Prionoplus. Acideres.

CoontE III. Prionides vrais pæcilosomes.

Groupe 1. Anacolides.

Myzomorphus. Anacolus. Udeterus.

Groupe II. Pyrodides. Mallaspis. Esmeralda. Pyrodes. Calocomus.

Deraucistrus®

303 Groupe ll. Soléioptérides: Prosternodes: ? Elateropsis. Sphenostéthus. Holonotus. Groupe IV. Pœeilosomides. Cerocténus: JIotherium. Pœcilosomä. Phaolus. Nicias. * Calloctenus*.

Solenoptera.

!|Chariea.

SOUS-FAMILLE Il. CÉRAMBY- CIDES. |

LÉGION I. CÉRAMBYCIDES ABER-: RANTS.

Tribu 1. DHAUMASIDES. Thaumasus.

Tribu I. DYNAMOSTIDES.

Dynamostes. Tribu III. SPONDYLIDES. Spondylis. Scaphinus,

Lécion II. CÉRAMBYCIDES VRAIS. Cononrk I. Cérambyoides vrais

sylvains. SECTION À.

Groupe I. Asémides. Asemum. Tetropium. Nothorina. Criocephalus. Cyamophthal-

mus.

Groupe Il. Saphanides. Opsimus. Blabinotus. Saphanus. Zamium. Oxypleurus.

Groupe Ill. OEmides. Hypæschrus. Comasia. Noserias. Ochrus. Prosype. Hyphus. Temnopis. Phrynocris. Tetraommatus. Malacopterus. Ciopera. Xystrocera.

OEme. Zathecus. Hypomares. Oplatocera.

304

Groupe IV. Achrysonides. Achryson. Allogaster. Eurymerus. Icosium. Nortia.

Groupe V. Torneutides. Torneutes. Praxythea. Spathopygus. Psygmatocerus. Diploschema. Coccoderus.

Groupe VI. Métopocælides. Metopocælus. Uragus.

Groupe VII. Cérambycides vrais. Taurotagus. Dymasius. Cælodon. Calpazia. Neocerambyx. Dialeges. Cyriopalus. Lachnopterus. Utopia. Tapinolachnus. Prosphilus. Pachydissus. Teraschema. Zatrephus. Plocæderus. Rhytidodera. Hammaticherus Xoanodera. Trirachys. Criodion. Atylostagma, Xestia. Cerambyx. Sebasmia. Massicus. Diorus. Hoplocerambyx.

Groupe VIII. Hespérophanides. Hesperophanes. Gnatholea. Phacodes. Cerasphorus. Gnaphalodes. Chion. Anoplomerus. Pantomallus. Grammicosum. Phymatioderus Æsiotyche. Opades. Zoodes. Chlorida. Stromatium. Brathylus.

Groupe IX. Éburiides. Styliceps. Erosida. Drymo. Eburodacrys. Eburia. Oncoptera. Dissacanthus.

Groupe X. Phoracanthides. Orion. Centrocerum. Elaphidion. Hypermallus.

TABLE MÉTHODIQUE.

TES

Phoracantha. Thoris. Xypeta. Nyphasia. Epithora. Skeletodes. Atesta. Cordylomera. Coptocercus.

Groupe XI. Sphérionides. Nyssicus. Castiale. Sphærion. Mallocera. Trichophorus. Eurysthea. Mephritus. Appula. Miopteryx. Psyrassa. Peribœæum. Atharsus, Nephalius. Terpnissa.

Groupe XII. Priezocérides. Gorybia. Piezocera. Haruspex. Hemilissa.

Groupe XIII. Ibidionides. Gnomidolon. Lylibœum. Octoplon. Phormesium. Ibidion. Sydax. Compsa. Neocorus. Cycnidolon.

Groupe XIV. Eligmodermides.

Trichomallus. Limozota. Eligmoderma. Alcyopis. Groupe XV. Callidiopsides. Rhysium. Adrium. OEmona. Thephantes. Didymocantha. Lampromerus. Sisyrium. Anisogaster. Acyrusa. Curius. Sidis. Ceresium. Paphora. Diatomocephala Porithea. Anoplium. Bethelium. Callidiopsis. Groupe XVI. Graciliides. Exilia. Axinopalpus, Gracilia.

Groupe XVII. Obrionides.

Obrium. Stenhomalus.

Longipalpus.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe XVIII. Néostenides.

Neostenus. Mystrosa. Aposites.

Groupe XIX. Aphanasiides. Aristogitus. Aphanasium. Myrsus. ;

Groupe XX. Phlyctenodides. Bardistus. Ancylodonta. Tricheops. Semnus. Divtima. Amimes. Phlyctenædes. Ophryops. * Agapanthida.

Groupe XXI. Tessarommides.

Tessaromma.

Groupe XXII, Sérongylurides. Heterolepis. Strongylurus. Aprosictus. Exeræta. Anatisis, Lygesis. Opsidota. Bebius. Piesarthrius. Oxymagis.

Groupe XXIII. Uracanthides. Scolecobrotus. Rhinophthal- Uracanthus. mus. Æthiora.

Groupe XXIV. Psiomorphides. Psilomorpha.

Groupe XXV. Holoptérides.

Holopterus. Tritomacrus. Chlorethe. Tylonotus. Aracotis. Merostenus. Dodecosis. Pentomacrus. Niophis. Oxilus. Atenizus. SECTION B.

Groupe I. Rhagiomorphides.

Rhagiomorpha. Tritocosmia.

Groupe II. Tropocalymmides. Tropocalymma. Tropis. * Coléoptères. Tome XII.

er. ET Cu 7e et 5 << 305 Groupe II. Pferosténides. Aphiorhynchus. Demomisis. Pterosternus. Calliprason. Syllitus. Groupe IV. Macronides. Macrones. Oroderes. | Euchoptera. Brachopsis. Groupe V. Mythodides. Diosyris. Mythodes. Groupe VI. Amétrocephatides. Ametrocephala. Groupe VII. Aphnéopides. Aphneope. Zorion. Zœdia.

Groupe VIII. Lepturides. Type A. S{enocorides

Stenocorus. Xylosteus. Rhamnusium, Centrodera. Type B. Toxotides.

Capnolymma. Toxotus. Otteissa. Pachyta. Sagridola. Acmocops. Mastododera. Gaurotes. Artelida. Anthophylax. Akimerus. Oxymiris.

Type C. Lepturides vraies. Leptura. Asilaris. OEdecnema. Ephies. Neoleptura. Euryptera. Strangalia. Encyclops. Ophistomis. Pyrotrichus. Ocalemia.

Groupe IX. Dorcasomides. Dorcasomus. Desmocerus. Megacælus.

Groupe X. Dejanirides.

Dejanira.

Groupe XI. Oxypeltides.

Cheloderus.

Oxypeltus. 20

306 TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe XII. Bimiides. Groupe XXII. Pyresthides. Sybilla. Bimia. Pachylocherus. Erythrestes. Adalbus. Akiptera. Pyresthes. Plutonesthes, Phantazoderus. Agapete. Erythrus. Dalila.

Groupe XII. Nécydalides. Groupe XXII. Prothémides.

Thranius. Stenorhopalus. Ress Blemmya.

Sphecogaster. Rhatymoscelis. | !0thema. Centrotoclytus *

Callisphyris. Necydaiis. Groupe XXIV. Pythéides.

Atelopteryx. Ulochætes. Pytheus. Omcphæna.:

Hephæstion. Brachytria. Cartallum.

Groupe XIV. Psébiides. Pempsamacra. Obrida, Chorotyse. Nephithea. . Groupe XXV. Déilides. Psebium. Leptidea. Schizopleurus. Plangone.

. Telocera. Deilus.

=: Groupe XV: ps Bicon. Eburophora *. ania. allimoxys. ;

ne “rm | Groupe XXVI. Typhocésides.

Stenopterus. Merionæda. Taphos. Bixorestes.

Molorchus: RTE Typhocesis. Hemesthocera.

Brachypteroma. Mecynopus. Groupe XXVII. Cailichromides. Groupe XVI. Nécydalopsides. | Polyschisis. Closteropus.

Necydalopsis. Sthelenus. DnrRaERe CNE

FA ompsomera. eontium.

Ph ne EUR Le ue Coloborhombus Oxyprosopus. Blog: M Asmedia. Polyzonus. Groupe XVIII. Rhinotragides. |Zonopterus. Nothopygus.

Trichomesia. Charis. Pachyteria. Litopus.

Oxylymma. Ischasia. Aphrodisium. Promeces.

Rhinotragus. Pasyphile. Mecaspis. Anubis.

Oregostoma. Phygopoda. Phyllocnema. Closteromerus.

Ommata. Tomopterus. | Hypatium. Helymæus.

Odontocera. Pandrosos. Aromia. Ipothalia.

Isthmiade. Erythroplatys. | Callichroma. Euporus.

Acyphoderes. Æchmutes. Philematium. Osphranteria*.

Bromiades. Anteros. Rhopalizus.

Groupe XIX. Hesthésides. Groupe XXVIIL. Compsocérides.

Hestesis. Callichromopsis Euryprosopus. Groupe XX. Distichocérides. Eurybatus. Ethemon.

Distichdtärs! Rosalia. Chariergus.

e , Hylorus. Chenoderus. Groupe XXI. Eroschémides. |Orthoschema. Brachyrophala. Pyrocalymma. Chaodalis. Compsocerus. Coremia. Eroschema. Unxia. Thalusia.

TABLE MÉTHODIQUE:

Groupe XXIX. Callidiides.

Hylotrupes. Lioderes. Sympiezocera. Callidium. Semanotus. Fhymatodes. Calydon. Pyrrhidium. Dularius. Anisarthron. Rhopalopus. Euryoptera.

Groupe XXX. Clytides. Œdenoderus. Ischnodera. Cyllene. Raphuma. Trichoxys. Amauresthes. Sarosesthes. Rhopalopachys. Arhopalus. Euryscelis. Dexithea. Neoclytus. Ochrestes. Xylotrechus. Plagionotus. Thranodes. Clytus. Perissus. Clytanthus. Calanthemis. Clytosaurus. Selethrus. Psilomerus. Cremys. Arcyphorus. Amannus*, Grammogra- Plagithmysus”.

phus.

Groupe XXXI. Anaglyptides. Anaglyptus. Cyrtophorus. Epodus. Mygalobas. Aglaophis.

Groupe XXXII. Tillomorphides. Euderces. Ipomoria. Homæmota. Epipedocera. Tillomorpha. Mesolita. Ectosticta. Clytellus.

Groupe XXXIII. Sestyrides.

Groupe XXXV. Rhopalophorides.

Rhopalophora. Pelossus. Cyenoderus. Ozodes. Cosmisoma. Ornithia. Amphirhoe. Argyrodines*. Elaphopsis.

Groupe XXXVI. Glaucytides. Glaucytes. lresioïdes.

Groupe XXXVII. Héféropsides. Aridæus. Eburiola. Mallosoma. Stenosphenus. Allæsia. Batyle. Chrysaprasis. Callideriphus. Trichrous. Pœciloderma. Heterops. Agallissus, Pronuba. Plectrocerum". Microspiloma. ,

Groupe XXXVIII. Ancylocérides. Ancylocera. Cercoptera. Callopisma.

Groupe XXXIX. Cœlarthrides. Ptycholæmus. Cœlarthron. Stenygra. Trachelia.

Groupe XL. Smodicides. Atimia. Teuthras. Smodicum.

Groupe XLI Pœcilopéptides. Pœcilopeplus. Georgia. Groupe XLII. Tropidosomides.

Tropidosoma. Pteracantha. Ctenodes. Streptolabis'.

Collyrodes. Sestyra. Groupe XLIII. Sfernacanthides. Groupe XXXIV. Cléoménides. Sternacanthus. Cosmocerus. Apiogaster SOEUR Cryptobias. Ceragenia, Art 1 P ; Lophonocerus. rtimpaza. Nida. Mydasta. Brachyarthron. | Groupe XLIV. Paristémüides. Dere. Zosterius. Evander. Deltosoma. Cleomenes. Ochimus. Paristemia, Pteroplatus. Epiauthe. Listroptera. Diastellopterus. Aphylax. Mimistena. Dihammaphora | Thelgetra: Prodontia.

307

308 Groupe XLV. Slénaspides.

Crioprosopus. Tylosis. Stenaspis. Chalchocnes- Deltaspis. thes. Tragidion. Æthecerus. Phœnicus. Sphænothecus. Brototyche. Ischnocnemis. Euryphagus. Galissus. Euryclea. Muscidora. Philagathes. Entomosterna. Purpuricenus, Cyphosterna. Eleanor. Gambria. Sternoplistes. Eriphus. Oxoplus. Perarthrus". Anoplistes. Crossidius*.

Groupe XLVI. Dorcacérides. Dorcacerus.

Groupe XLVII. Trachydérides. Desmoderus. Dicranoderes. Ægoidius. Ancylosternus. Phædinus. Oxymerus. Basiptera. Xylocharis. Dendrobias. Ozodera. Trachyderes. Charinotes*.

Groupe XLVIII. Lissonotides. Lissonotus. Gonyacantha. Lissonotypus. Rachidion. Phœnidmus. Stiphilus.

Division II. Groupe I. Mégadérides. Megaderus. Groupe II. Tragocérides. Tragocerus. Groupe II. Spinthériides. Spintheria. Anastetha. Groupe IV. Coptommides. Coptomma. Groupe V. Navomorphides. Navomorpha. Division I. Groupe I. Disténiides. Distenia. Typodrias.

TABLE MÉTHODIQUE.

Nœmia. Cometes.

Heteropalpus. Phelocalocera*,

Groupe II. Hystérarthrides. Hysterarthron.

Couonte II. Gérambyoides vrais souterrains.

Tribu 1. APATOPHYSIDES. Apatophysis. Trypogeus. Pachyticon.

Tribu I. VESPÉRIDES. Vesperus. Sous-FauiLze III. LAMIIDES,

Tribu 1. TMÉSISTERNIDES.

Buprestomor- Arrhenotus.

pha. Tmesisternus. Pascæa. Blapsilon. Elais. Temnosternus, Sphingnotus.

Tribu II. DORCADIONIDES. Groupe I. Heæatrichides.

Blax. Hexatricha. Xyloteles.

Groupe II. Dorcadidides. Deucalion. Echthistatus. Plectrura. Phrynidius. Somatidia. Opsies. Dorcadida.

Groupe III. Parménides. Obages. Parmenonta. Stychus. Stenoparmena. Microtragus. Dasyerrus. Cerægidion. Parmena. Dioxippe. Ipochus. AUXa. Bybe. Hoplonotus. Mosolita. Athemistus. Apomempsis. Lepromoris. Tricondyloï- Microcleptes. des. *

Groupe IV. Monéilémides. Moneilema. Omoscylon.

Dorcadion.

TABLE MÉTHODIQUE. Groupe V. Dorcadionides vrais.

Groupe VI. Phantasides.

Phantasis.

Tribu II. LAMIIDES VRAIES. Division I. SECTION A. Groupe [. Morimopsides.

Morimopsis. Groupe II. Phrissomides. Phrissoma. Trachystola. Groupe II. Lamiides vraies. Oriæthus. Dorcatypus. Velleda, Lamia. Brimus. Morimus. SECTION B.

Groupe I. Monohammides. Stratioceros. Hammoderus. Epicedia. Mimolochus. Archidice. Cyriocrates. Leprodera. Melanauster. Anhammus. Aristobia. Nemophas. Celosterna. lothocera. Domitia. Sarothrocera. Thestus. Enoplia. Goes. Anoplophora. Agnoderus. Merges. Cratotragus. Epepeotes. Cereopsius. Pelargoderus. Etymestia. Paragnoma. Amechana. Diochares. Uræcha. Monohammus. Planodes. Lophoptersa. Calymmophis. Echinoschema. Ereis. Nephelotus. Cacoplia. * Thysimia. Psaromaia, * Mecotragus. Blepephæus. * Ptychodes. Tympanopal- Tæniotes. pus. * Deliathis.

309 Groupe II. Agniides.

Hotarionomus. Agnia. Omocyrius. Acrydocephala. Peribasis. Euthyastus. Combe. Marmaroglypha Cycos. Achthophora. Triammatus. Callipyrga. Pharsalia.

Groupe IT. Batocérides. Batocera. Metopides. Apriona. Orsidis. Mégacriodes. Plectrodera. Potemnemus. Calloplophora. Periaptodes. Trenetica.

Groupe IV. Gnomides. Imantocera. Gnoma. Psectrocera. Amphœcus.

Groupe V. Mésosides. Golsinda. Helixea. Æmocia. Mnemea. Anancylus. Sorbia. Mesosa. Phemone. Ipocregyes. Anamera. Eleala. Synapheæta. Cacia. Coptops. Agelasta. Samia. Dissossira. Æsopida. Syrrhopeus. Clyzomedus. Anthriboseyla. Bucynthia. *

Groupe VI. Metonides. Meton. Anoita. Dulichium. Diastamerus. * Aderpas.

Groupe VII. Ancylonotides. Palimma. Ancylonotus. Goniages: Lasiopezus.

Groupe VIII. Prosopocérides. Prosopocera. Zalates. Hierogyna. Anoplostetha.

Alphitopola.

TU A ppt ent Ce LP pe VE TS.

+4: y Een pe

310 TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe IX. Sternotomides.

Zographus. Geloharpya.. Pterochaos. Sternotomis, Stellognatha. Quimalanca. Demagogus. Freadelpha.

Division Il. Groupe I. Tragocéphalides.

Phosphorus. Callimation. |

Tragocephala. Tragiscoschema |

Pœmenesperus. Phymasterna.

Nyctopais. Rhaphidopsis. Groupe II. Clniides.

Clinia.

Groupe HI. Céroplésides. Diastocera. Titoceres. Thysia. Pycnopsis. Ceroplesis. Gnathænia. Mœæcha.

Groupe IV. Phrynétides. Cochliopalpus. Homelix. Eurysops. Pachystola. Phryneta. Mallonia. Inesida. Calothyrza.

Groupe V. Baræides.

Phrynesthis. Stenobia. Temnoscelis. Barœus. Groupe VI. Xylorhizides. Cymatura. Xylorhiza. Tylactus. Ætholopus. Groupe VII. Omacanthides. Omacantha. Ioesse. Ithocritus. Groupe VII. Rhodopides. Rhodopis. lphiote., Groupe IX: Protonarthrides. Protonarthron. Groupe X. Acmocérides. Aëcmocera. Acrydoschema.

Groupe XI. Protorhopalides. Protorhopala.

Groupe XII. Dorcaschémides. | Cylindrepomus. Dorcaschema, Olenocamptus.

Groupe XIII. Xénoléides. Xenolea :

Groupe XIV. Némotragides.

Nemotragus.

Groupe XV. Anauvésides. Anauxesis.

Groupe XVI. Auxésides..

Auxesis, Psathyrus. Groupe XVII. Méthides. Methia. Dysphaga.

Groupe XVIII. Nyctiménides. Nyctimena.

Groupe XIX. Amymomides. Amymoma.

Groupe XX. Homonéides. Trachelophora. Sormea. Mulciber. Homonæa. Anapausa. Urocalymma.

Groupe XXI. Crinotarsides. Heteroclytomor- Crinotarsus.

pha.

Groupe XXII. Bumétopides.

Bumetopia. OrinϾme, Hestima.

Groupe XXII. Arsysides. Arsysia. Othelais. Amblymora. Otroea.

Groupe XXIV. Leptonotides. Enicodes. Nemaschema. Leptonota,

Groupe XXV. Enotides. Enotes. Groupe XXVI. Tapeinides. Tapeina.

TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe XXVII. Epicastides. Epicasta. Ericopis. Dysthæta. Tropidema.

Groupe XXVIII. Théocrides. Typocæta. Planodema. Theocris, :

Groupe XXIX. Afossides. Atossa. Grammæchus.

Groupe XXX. Zygocérides. Demonassa. © Zygocera.

Groupe XXXI, Disternides. Thyada. Nicippe. Disterna,

Groupe XXXII. Ecyroschémides. Ecyroschema. Apatelarthron. Groupe XXXIII. Crossotides.

Frea. Crossotus. Eumimetes. Dichostates. Pterotragus. Geteuma. Solymus.

Groupe XXXIV. Hébésécides. Probatodes. Hebesecis. Retilla. Rosacantha. Phyxium. Ranova. Velora. Tetradia.

Groupe XXXV. Hécyridides. Hecyrida. Mæchotypa.

Groupe XXXVI. Niphonides. A. Sotades. Cyardium. Eczemotes. Sesiosa. Exarrhenus. Etaxalus. Escharodes. Cryptocranium. Axiothea. Cenodocus. Abryna. Nicomia. Euclea. Cyphoscyla. Atmodes. Theticus. Xiphotheata. Hylobrotus. Niphona. Praonetha. Ælara. Lychrosis. Ocheutes. Hatbliodes. Camptocnema. Diexia.

311 Stesilea. Zœera. Ale. Cobria, Synelasma. Aprophata. Zosmotes. Doliops. Moron. Acronia. B. Ischioplites, Dystasia. Micracantha. Atybe. Atyporis. Albana. Menillus, Prionetopsis. -Symphiletes. Alyattes. Saperdopsis. Phesates. Platyomopsis. Elithiotes.

‘| Anaches. Corrhenes. Penthea. Mispila. Daxafa. Sodus. Desisa. Enispia. Rhytiphora. Athylia. Depsages. Egesina. Iphiastus. Gyaritus. Sthenias. Axinyllium, Diatylus. Ebæides. Zygrita. Cuphisia. Xynenon.

Groupe XXXVII. Apomécynides. Apomecyna. Eunidia. Dymaseus. Syessita. Camira. Vocula. Mycerinopsis. Hippaphesis, Eremon. Hapheniastus. Hyagnis. Enaretta. Epopea. Ropica.

Groupe XXXVIII. Cloniocérides. Thercladodes. Cloniocerus.

Groupe XXXIX. Agennopsides. Agennopsis, Pericthya. Tautoclines. Stygnesis.

Groupe XL. Pferoplides. Steroplius. Rhaphiptera.

Groupe XLI. Atamides. Prœcha. Esthlogena. Ataxia. Rosalba, Parysatis.

:% DC TT Le Te À 7e

»

v

TABLE MÉTHODIQUE.

Pogonocherus. Colobura. Aconopterus. Soluta. CϾdomea.

Groupe XLVIII. Mégabasides. Megabasis, Groupe XLIX. Compsosomides.

312

Groupe XLII. Pfericoptides. Typophaula. Zorolispe. Atimuropsis. Atimura. Ptericoptus. Epilysta. Bisaltes. Atelais. Tetrarpages. Sybra.

| Craspedoderus. Minonoma. Tethystola. Pithodia. Mythergates. Bityle. Cornallis. Rhadia. Plocia. Oopsis. Bebelis. Meximia. Æsylacris. Gemylus. Orcecis.

Groupe XLIII, Desmiphorides. Desmiphora. Therchætes. Pyrracita.

Groupe XLIV. Apodasyides. Atelodesmis. Phide:ia. Belodera. Eriopsilus. Amblesthis. Eupogonius. Uneleus. Sophronica. Tlepolemus. Oplosia. Apodasya. Anæsthetis.

. Biasmia. Psenocerus. Esmia.

Groupe XLV. Nédinides. Nedine. Groupe XLVI. Estolides.

A. Sulenus. Prymnopteryx. Panegyrtes. Blabia. Sydonia. Prymnosis. Phæapate. Estola. Malthonea.

B. Tælosila. Zotale. Hallothamus. Styne. Tetrorea. Eupromera. Mynonebra. Epectasis, * Diboma.

Groupe XLVII. Pogonochérides. Bucynthia. OEbaceres. Ecyrus. Lypsimena.

Pythais. * Eusphærium, Compsosoma. Tessarecphora,

Groupe L. Ærénéides. Ærenea. Penessada, Laræsima.

Groupe Li. Phacellides. Phacellus. Brachychilus.

Groupe LIT. Oncydérides. A. Hypselomus Glypthaga. Jamesia. Ischiocentra. Tybalmia. Apamanta. Plerodia. Hesycha. Hypomia. Hypsioma. Lydipta. Trachysomus. Hesychotypa. B. Oncideres. Cydros. Periergates. Xylomimus. Psyllotoxus. Ecthæa. Taricanus. Apocoptoma. Eudesmus. Trestonia. Peritrox. Cacostola. Cylicasta. Helvina. Lachærus.

Groupe LIT. Onocéphalides.

Onocephala,

Perma.

Groupe LIV. Hippopsides.

A. Pachypeza. Aulaconotus. B. Aliboron. Smermus. Hyllisia. Amphion. Megacera.

Pothyne. Hippopsicon. Hippopsis. Calamobius. Anandra. Ectinogramma.

Groupe LV, Spalacopsides.

Gleptometopus. Tetraglenes.

Spalacopsis. Aprosopus.,

_ fat

Dorcasta. Ægilopsis. * Eucomnatocera. *

TABLE MÉTHODIQUE.

Amphicneia. * Aletretia. *

Groupe LVI. Ectatosiides.

Ectatosia.

Groupe LVII. Ischiolonchides.

Epaphra. Symperga.

Ischioloncha. Nicarete.

Groupe LVIII. Emphytæcides.

Amillarus. Emphytæcia.

Itheum.

Groupe LIX. Anisocérides.

Trigonopeplus. Phacellocera. Thryallis. Chalastinus. Gymnocerus. Anisocerus. Xylotribus.

Acanthotritus. Demophoo. Cyclopeplus. Taurolema. Onychocerus. Hoplistocerus”.

Groupe LX. Platysternides.

Platysternus.

Groupe LXI. Polyraphides.

Polyraphis.

Groupe LXII. Acrocinides.

Acrocinus.

Macropophora.

Groupe LXIIT. Acanthodérides.

A. Oreodera. Ægomorphus. Æthiopoctines. Pyenomorphus. Alphus Æthomerus. Myoxinus.

B. Pteridotelus. Discopus. Acanthoderes. Seythropopsis.

Ozotroctes. Dryoctenes. Myoxomorpha. Plistonax. Steirastoma. Hedypathes.

Psapharochrus.

Scleronotus. Criopsis. Tauroreus.

Groupe LXIV. Acanthocinides.

I. Acanthocinides du Nouveau Continent.

À. Acanista,

Belæsthes.

313

Tithonus. Lathrœus. Amniscus. Alcidion. Lagocheirus. Laphopœum. Cleodoxus,. B. Onalcidion. OEdopeza. Anisopodus, Chætanes. Ozineus. Trichonius. Paræcus. Oxathres. Leptostylus. Sporetus, Tripanidius. Seriphus. Atrypanius. Graphisurus. Dectes. Hylettus. Leiopus. Nyssodrys. Hyperplatys. Astynomus. Lepturges. Toronæus. Stenolis. Acanthocinus. Palame. Xylergates. Microplia. Eutrypanus. Baryssinus. Erphæa”. Cosmotoma. Callipero*. Probatius. Cobelura.

IT. Acanthocinides de l'Ancien

Continent.

A. Ostedes. Chydæopsis. Rondibilis. Driopea. Eoporis. B. Pithomictus. OEctropsis. Olmotega. Sumelis. Opsioleus. Ombrosaga. Omoderisus. Xenapta. Nonyma. Clodia. Criodule. Ægocidnus. Acalolepta. Miænia. Exocentrus. Sciades. Isse. Phlyarus. Neissa, Camptomyne. Pentacosmia, Nesomomus. Ipochira. Emeopedus. Myromeus. Blabicentrus'. Contoderus. Ilæoa*. Enes. Ameipsis".

Groupe LXV. Cyrtinides. Olæssa. Omosarotes. Cyrtinus. Scopadus”.

314 TABLE MÉTRODIQUÉ,

Groupe LXVI. Colobothéides. |Themistonoe. Amphionycha. Synchyzopus. Carterica. Hemilophus. Cirrhicera. ! Priscilla. Apechthes. Malacoscylus. Phœbe. Colobothea. Sparna. Tyrinthia. Butocrysa. Cathexis, \ Isomerida. Zeale.

Groupe LXVIL. Agapanthiides. |Spathoptera. Calocosmus, Agapanthià. + [Zenicomus. Essostrutha.

" ° | Pannychis. Dadoychus. Groupe LXVIIT. Saperdides, | Hilarolea. Thyrsia. Rue ren M nn ps sens Phaula. Antodice. Tenylentas SAR Ærenica. Ischnophygas. Zosne. Bacchisa. va Thermistis. Xyaste. x? du cent ERP obolus.

Groupe LXIX. Glénéides. ; = pis Malloderma. Cryllis. Groupe V: Grylicides. Cent Daphisia Gryllica. Eumimesis’.

; é £ Chlorisanis. Tephrocoma.. |Chalcolyne’. s

Tribu IV. PHYTORCIIDES. pDUDEN COHUES

= ; Hemicladus. Graminea.

Groupe I. Phylæciides vraies. | Cheroas. Callia. Stibara. Pilemia. Hastatis. Pretilia. es RE Drycothæa. DR Le EE re Groupe VII. Hébestolides. Scytasis. Stenostola. Hebestola. Udarune: Moregamus. Oo Nyctonympha. Igualda. OO El NtOcrist Sæpiseuthes. Eumathes. Oxylia. Schænionta. ‘| Gisostola.

Opsilia.. Blepisanis. Famille LXIX. PHYTOPHA- Phytæcia. Dyenmonus. GES.

Cardoria. Linda. L

Helladia. Dasylinda. " ; EE

Groupe II. Tétraopides. ss F au A. Astathes. Hecphora. Groupe I. Mégaménées. Tropimetopa. Eustathes. Megamerus. Cheïloxena.

k FE Duboulaia. Polyoptilus. B. Cleonaria. Momisis. Prionesthis. Chreonoma. Phæa. < Ochrocesis. Tetraopes. Groupe II. Carpophagites. Plaxomicrus. Tetrops. Carpophagus. Diaphanops. Cyanastus. Groupe III. Sagrites.

Groupe III. Amphionychides. | Sagra. Atalasis. Clythraschema. Lycidola. Groupe IV. Mécynodérites. Alicia. Lycaneptia. Mecynodera.

TABLE MÉTHODIQUE. | Urodera.

Groupe V. Amétallites. Ametalla.

Groupe VI. Orsodacnites. Orsodacna.

Groupe VII. Rhœbites. Rhæbus. Eubaptus. Groupe, VIII. Aulacoscélites.

Aulacoscelis.

Tribu IT. DONACIDES. Donacia. Hæmonia.

Tribu XII. CRIOCÉRIDES. Psathyocerus. Lema. Syneta. Crioceris. Zeugophora. Brachydactyla. Plectonycha. Macrolema. Stethopachys.

SEcrioN II. CAMPTOSOMES.

Tribu IV. MÉGASCÉLIDES. Megascelis. Ateledera.

Tribu V. MÉGALOPIDES. Mastostethus. Temnaspis. Homalopterus. Pæcilomorpha. Agathomerus. Leucastea. Megalopus. Pedrillia.

Tribu VI. CLYTRIDES.

Groupe I. Clytrites. Labidostomis. Melitonoma. Miopristis. Gynandropthal- Lachnæa. . Ma. Titubæa. Cheilotoma. Clytra. Coptocephala. Diapromorpha. Diapericera. Miochira.

Groupe Il. Mégalostomites. Megalostomis. Euryscopa. Themesia. Proctophana. Coscinoptera.

Groupe TI. Babites. Tellena. Dachrys. Dinophthalma. Babia. Pnesthes. Stereoma.

; 315 Aratea. Saxinis.

Groupe IV. Ischiopachites.

Hschiopachys.

Tribu VII. CRYPTOCÉPHALIDES.

Groupe 1. Sfylosomites. Stylosomus.

Groupe II. Pachybrachites.

Mastacanthus. Metallactus. Sternoglossus. Acolastus. Diandichus. Pachybrachys. Scolochrus. Ambrotodes.

Groupe II. Achænopites. Achænops. Groupe IV. Monachites.

Heptarthrius. Prasonotus. Monachus. Bucharis. Melixanthus. : Scaphodius. Atropidius. Elaphodes. Dioryctus. Ditropidus. Cœnobius. Pleomorphus. Groupe V. Cryptacéphalites. Cryptocephalus. Cadmus. Loxopleurus. Chlamydicad- Rhombosternus mus.

Tribu VIIL. CHLAMYDÉS. Pseudochlamys Exema. Diaspis. Hymetes. Carcinobæna. Poropleura. Chlamys.

Tribu IX. SPHÆROCHARIDES. Sphærocharis.

SEcrioN III. GYCLIQUES. Tribu X. LAMPROSOMIDES. Lamprosoma. Oomorphus. Lychnophæs. Tribu XI. EUMOLPIDES. Groupe I. Iphiméites.

Chrysodina. Lamprosphærus Chalcoplacis. Chalcophyma.

316 TABLE MÉTHODIQUE. Phædra. Noda. Pausiris. Amasis. Lepronota. Pallena. Chrysolampra. Agbalus. Macrocoma. Clisithera. Alittus. Himera. Agrianes. Terillus. Alphites. Teaspes. Ho Iphimeis. Pufoni yropida. Groupe II. Colaspites. Metaxyonycha. Agetus. Prionodera. Dermorhytis. Eumolpu, Colaspis. Geloptera. Epiphyma. Thasycles. Euryope. Aletes. Lepronida. Stenolampra. Pales. Bromius, Groupe IIT. Chalcophanites. Corysthea. Chalcophana. | pqusa. Groupe IV. Spilopyrites. Abirus. Spilopyra. Tymnes. Groupe V. Nodostomites. Groupe XVII. Nodostoma. Nodina. Acrothinium. Groupe VI. Callisinites. Lophea. Callisina. Heterotrichus. > ; Euraspis.

; Groupe VII. Tomyrites. Myochrous. QOIFE Dictyneis. Groupe VIII. Scelodontites. Neocles.

Sceladlonta. Syricta. Damasus. Groupe IX. Leprotites.

Aoria. Brevicolaspis. | Meroda.

Stasimus. Nephrella.

Damelia. Habrophora.

Trichotheca. Piomera. Typophorus.

Xanthonia. Hyperaxis. Paria.

Lypesthes. Leprotes. Syagrus.

Neculla. Irenes. Menius.

Fidia. Demotina.

Aulexis. Hemiplatys. Corynodes. Groupe X. Heteraspites. Chrysochus.

Eryxia. Heteraspis.

Casmena. Nerissus. Endocephalus.

Groupe XI. Pseudocolaspites. | Melina. Pseudocolaspis. Eurytus. Colaspoides.

TT TT * . De.

Macetes, Trichostola, Enipeus.

Groupe XII. Metachromites.

Chrysopida.

Groupe XII. Eumolpites.

Colasposoma.

Groupe XIV. Euryopites.

Groupe XV. Bromites.

Groupe XVI. Edusites.

Olorus. Argolis, Amasia.

Myochroîtes.

Glyptoscelis. Mecistes. Pachnephorus. Colaspidea. Apolepis. Lepina. Aulacolepis.

Groupe XVIII. Merodites.

Groupe XIX. Typophorites.

Eurydemus, Stethotes. Aulacia. Chloropterus.

Groupe XX. Corynodites.

Chrysochares.

Groupe XXI. Endocéphalides.

Dermoxanthus. Dematochroma.

TABLE MÉTHODIQUE. Groupe XII. Gonioctinites.

Tribu XII. CHRYSOMÉLIDES.

Groupe I. Colaspidémites. Colaspidema.

Groupe II. Chrysomélites. Gastrophysa. Stilodes. Phædon. Leptinotarsa. Prasocuris. Deuterocampta. Plagiodera. Cryptostetha. Lina. Prosicela. Gastrolina. Doryphora. Paralina. Metastyla. Sphærolina. Desmogramma. Chrysomela. Strichosa. Calligrapha. Ceralces. Zygogramma. Cyclomela.

Cosmogramma. Chalcomela. Leucocera. Agasta. Eugonycha. Æsernia. Groupe II. Elytrosphærites. Elytrosphæra. Groupe IV. Timarchites. Timarcha. Horatopyga. Groupe V. Clidonotites. Clidonotus. Strumatophyma Groupe VI. Cyrtonites. Cyrtonus. Groupe VII. Entomoscélites. Entomoscelis. Groupe VIII. Lycarites. Lycaria. Groupe IX. Sténomélites.

Stenomela.

Groupe X. Phyllocharites. Phyllocharis. Lamprolina. Diphyllocera. Microtheca. Chalcolampra.

Groupe XI. Australicites. Australica. Stethomela.

Platymela.

Gonioctena.

Groupe XIII.

Phratora. Gavirga.

317

Centroscelis. Phratorites. Lioplacis. Limenta.

Groupe XIV. Pyxites.

Pyxis.

Groupe XV.

Paropsis.

Trochalonota.

Paropsites. Paropsides.

Tribu XIII. GALÉRUCIDES. Sous-Tribu 1. HALTICIDES, Groupe I. Elithiites.

Elithia. Crimissa.

Groupe II. Diamphidiites. Diamphidia.

Groupe II. Blépharidites. Notozona. Ophrida. Podontia. Blepharida.

Groupe IV. Amphimélites. Amphimela.

Groupe V. Acrocryptites. Acrocrypta.

Groupe VI. Arsipodites. Arsipoda, Nisotra. Podagrica. Balanomorpha.

Groupe VII. Oxygonites. Oxygona. Sophræna. Chalænus.

Groupe VIII. Plectroscéliles. Plectroscelis. Xenidia.

Groupe IX. Crépidodérites. Pseudodera. Clamophora. Crepidodera. Systena. Tenosis. Prasona. Iphitrea.

Groupe X. Halticites. Haltica. Pelonia. Phrynocepha Plectrotetra. Cacoscelis. Disonycha. Caloscelis, Cæporis.

Groupe XVII. Diboliütes. Dibolia. Megistops. Groupe XVIII. Psylliodites. Psylliodes.

Groupe XIX. Nonarthrites. Nonarthra.

318 TABLE MÉTHODIQUE: Groupe XI. Aphthonites.

Longitarsus. Phyllotreta.

Glyptina. Batophila.

Aphthona. Groupe XII. Aspicélites.

Aspicela. Sebæthe.

Asphæra. Sphærometopa.

Rhopalotoma. Febra. Groupe XIII. OŒEdionychites.

Omophoita, Physodactyla. OEdionychis. Eutornus. Physonychis. Lithonoma. Physoma.

Groupe XIV. Monoplatites. Monoplatus. Cœlocephalus. Roïcus. Loxoprosopus. Euphenges. Péribleptus. Rhinotmetus. :: Octogonotes. Tetragonotes. Apalotrius. Pachyonychis. Exartematopus. Phædromus. Hydmosyne. Physimerus. Atyphus. Glenidion. Gethosynus. Hypantherus. Allochroma. Thrasygœus. Cerichrestus. Eupeges. Calypeges. Phylacticus. Omototus. Omammatus. Metriotes. Homotyphus. Pæbates. Ædmon. Hypolampsis. Pleurochroma. Imatium. Leptotrichus. Sparnus. Panchrestus. Cyrton. Hylodromus. -

Groupe XV. Lacticites. Lactica. Diphaulaca. Hermæophaga. Psilapha. Myrcina. Xuthea.

Groupe XVI. Mniophilites. Mniophila, Argopus. Hypnophila. Sphæroderma. Apteropeda. Argopistes.

Sous-Tribu Il. GALÉRUCINES. Groupe I. Adorttes.

Adorium. Cerochroa. Groupe II. Aulacophorites. Aulacophora. Idacantha.

Rhaphidopalpa Lætana. Groupe II. Phyllobroticites. Phyllobrotica. Phyllecthris.

Groupe IV. Diabroticites, Diabrotica.

Groupe V. Agélasticites..

Agelastica. Malacosoma. Bonesia. Miltina. Pyesia. Ootheca.

MorphosphϾra. Atimeta.

Groupe VI. Procalites. Procalus. Groupe VII. Ornithognathites. Ornithognathus.

Groupe VIII. Agétocérites. Agetocera.

Groupe IX. Mimastrites.

Cneorane. Sarda. Mimastra.

Groupe X. Cérophysites. ICerophysa. Œdicerus.

Groupe XI. Apophylites. Apophylia.

Groupe XII. Scélidites. Scelida. Chthoneis.

Groupe XIII. Lupérites. Luperus. Luperodes.

CR LE TR 7 =“

TABLE MÉTHODIQUE. 319 Iphidea. Astena, Eustetha, Callima. Alopena. Arcastes. Doryida. Nadrana. Groupe XXV. Theopéites. Groupe XIV. Afysites. Theopea. Hyphænia. Atysa. Trirhabda. Groupe XXVI. Plutyzanthites. Monge, Platyxantha. Palpoxena.

Groupe XV. Schematiziles. Schematiza.

Groupe XVI. Cœlomérites.

Cœlomera. Mesodonta. Hymenesia. Sastra. Monocesta. Doryxena. Dircema. Pachytoma. Orthoxia. Momæa. Nestinus, Salamis. Clitena. Nicea. Chorina. Alphidia. Syphaxia. Coraia.

Groûpe XVIL Méfacyclites. Metacycla.

Groupe XVIII. Rupiliites.

Metalepta. Arima. Cydippa. Ellopia. Rupilia. Marseulia.

Groupe XIX. Galérucites. Adimonia. Menippus. Galeruca. Buphonida.

Groupe XX. Sermylites. Sermyla. Galerucida. Aplosonyx. Merista. Leptarthra.

Groupe XXI. Cérotomites. Cerotoma. Cynorta. Synodita.

Groupe XXII. Antiphites. Antipha. Emathea.

Groupe XXII. Monoleptites.. Monolepta. Ochralea.

Groupe XXIV. Hylaspites.

Hylaspes. Laphris.

Dorydea.

Groupe XXVII. Gonéoplurits. Goniopleura. 3

SECTION IV. CRYPTOSTOMES, Tribu XIV. HISPIDES. Groupe I. Eurispites.

Stenoplatys..

Aproïda. Eurispa. Leucispa.

Groupe II. Callispites. Leptispa. Demotispa. Amblispa. OEdiopalpa. Callispa. Cladispa. Stenispa. Octocladiscus.

Groupe III. Cephaloléites. Cephaloleia. Xanthispa. Homalispa. * * Xenispa.

Groupe IV. Wallacëites. Wallacea. Groupe V. Hispoleptites. Hispoleptis. Groupe VI. Hispodontites. Hispodonta. Spilispa. Groupe VII. Cryptonychites. Cryptonychus. Octodonta. Oxycephala. Plesispa,. Groupe VIII. Botryonopites. Botryonopa. Groupe IX. Alurnites. Alurnus. Groupe X. Anisodérites. Anisodera. Hispopria. Estigmena. Macrispa.

320 TABLE MÉTHODIQUE,

Groupe. XI. Arescites. Aresous.

Groupe XII. Promecothécites. Promecotheca. Groupe XIII. Erionispites. Erionispa. Groupe XIV. Gonophorites.

Gonophora. Distulaca. Cœlænomeno- Aspidispa. dera. Acentroptera. Groupe XV. Oncocéphalites. Oncocephala. Chæridiona. Groupe XVI. Octotomites. Octotoma. Physocoryna. Groupe XVII. Céphalodontites. Microrhopala. Uroplata. Anoplitis. Acanthispa. Charistena. Cephalodonta. Odontota. Downesia.

Groupe XVIII, Monochirites. Monochirus.

Groupe XIX. Trichispites. Trichispa.

Groupe XX. Hispites. Hispa. Prionispa. Platypria.

Tribu XV. CASSIDIDES. Groupe I. Hoplionotites.

Hoplionota. Delocrania. Groupe II. Sphœropalpites. Sphæropalpus. Groupe IT. Himatidites. Porphyraspis. Calliaspis. Himatidium.

Groupe IV. Spilophorites. Spilophora. Groupe V. Prioptérites. Prioptera. Calopepla. Megapyga. Epistictia.

Calyptocephala.

Groupe VI. Tauromites. Tauroma. Dolichotoma. Canistra.

Groupe VII. Bafonofites. Batonota.

Groupe VIII. Basiptites. Basipta.

Groupe IX. Hybosites. Hybosa.

Groupe X. Ischyrosonychites. Ischyrosonyx.

Groupe XI. Cassidites.

Charidotis. Asteriza. Eurypepla. Cassida. Platycycla. Coptocycla. Physonota.

Groupe XII. Mesomphaliites. Calaspides. PϾcilaspis. Mesomphalia.

Groupe XIII. Omoplatites. Omoplata. Selenis. Omaspides.

Groupe XIV. Chelymorphites. Chelymorpha.

Groupe XV. Elytrogonites.

Elytrogona.

Groupe XVI. Chiridites. Chirida. Groupe XVII. Aspidimorphites. Aspidimorpha. Ctenochira. Laccoptera.

Famille LXX. ÉROTYLIENS. Tribu 1. LANGURIDES.

Languria. Macromelea. Tribu 11. HÉLOTIDES. Helota.

Tribu III. ÉROTYLIDES. Groupe I. Engidites. Dacne. Episcapha.

Coptengis. Triplatoma. Euxestus. Thallis. Groupe II. Pselaphacus. Mycotretus. Mycophthorus. Oocyanus. Ischyrus. Amblyopus.

Groupe II]. Encaustes.

Groupe IV.

Aulacochilus. Thonius. Euphanistes. Cyclomorphus. Coccimorphus. Ægithus. Brachysphænus Erotylus. Zonarius.

TABLE MÉTHODIQUE.

Engis. Combocerus. Pantheropterus

Triplacites. Xestus. Triplax. Tritoma. Libas. Cyrtomorphus.

Encaustites.

Érotylites. Eurycardius. Scaphidomor- phus. Prepopharus. Bacis. Tapinotarsus. Priotelus. Omoiotelus.

Famille LXXI. ENDOMY- CHIDES.

Groupe I. Eumorphites. Amphisternus. Pedanus. Spathomeles. Encymon. Engonius. Dioedes, Trycherus. Cymbachus. Eumorphus.

Groupe II. Corynomalites. Corynomalus.

Groupe INT. Lycoperdites. Acinaces. Daulis. Perrisia. Lycoperdina. Indalmus. Hylaia. Mycella. Aphorista. Ancylopus. Saula. Dapsa. Rhabduchus. Phalantha. Danae.

Coléoptères. Tome XII.

321 Coniopoda. Polymus. Mycetina. Heliobletus.

Groupe IV. Epipocites. Epipocus. Epopterus. Auidrytus.

Groupe V. Sfénotarsites. Ephebus. Rhymbus. Stenotarsus. Cremnodes.

Groupe VI. Endomychites. Eucteanus. Endomychus. Meilichius. Cyanauges. Panomæa.

Groupe VII. Leiestites. Leiestes. Symbiotes. Panamomus. Mycetæa. Rhanis. Clemmus. Phymaphora.

Groupe VIII. Trochoïdéites. Trochoideus.

Famille LXXII. COCCINEL-

LIDES.

Groupe I. Hippodamiites. Eriopis. Megilla. Hippodamia. Nœmia.

Groupe II. Coccinellites. Anisosticta. Coccinella. Adonia. Mysia. Adalia, Halyzia. Bulæa. Micraspis. Cisseis.

Groupe II]. Discotomites. Seladia. Discotoma. Micaria. Pristonema.

Groupe 1V. Cartes. Cydonia. Caria. Chilomenes. CϾlophora. Elpis. Neda. Synonycha. Alesia.

Groupe V. Portes. Poria. Eupalea.

21

QL

322 TABLE MÉTHODIQUE.

Groupe VI. Ortaliites. Groupe XI. Hyperaspites. Ortalia. Azoria. Brachyacantha. Menoscolis. Prodilis. Rodalia. Hyperaspis. Pentilia. Zenoria. Vedalia. Cleothera. Lotis.

Groupe VII. Scymnites. Hinda. Cryptognatha. Cryptolæemus, Hazis. Tiphysa.

Novius. Platyomus. Groupe XII. Bucolites. Scymnus. Rhizobius. Cryptogonus. Azya. Clanis. Bucolus. Exoplectra. Groupe VIII. Cranophorites. Groupe XIII. Chilocorites. Oryssomus. Cranophorus. | Ghilocorus. Brume Groupe IX. Coccidulites. Egius. Corystes. Coccidula. Exochomus. Pharus.

Groupe X. Chnoodites. Orcus. Platynaspis. Chnoodes. Dioria. Groupe XIV. Epilachnites. Ladoria. Siola. Epilachna. Lasia. Aulis. Hypoceras. Chnootriba. Cynegetis.

FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE.

TABLE ALPHABÉTIQUE

Abacetus Abacobius Abaris

Abaz

Abirus Ablabera ABLABÉRIDES Ablaberoïdes Abræus Abrobapta Abropus Abroscelis Abryna Acalanthis- Acalles Acallopistus Acallus Acalolepta Acalyptus Acanista Acantha Acantharhinus Acanthinodera Acanthinomerus Acanthinus Acanthispa. Acanthobrachium Acanthobrachys ACANTHOCÉRIDES

DES FAMILLES, DES GROUPES ET DES GENRES

CONTENUS

DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES.

Tomes. Pages.

I VII

315 285 347 323

Acanthocerus ACANTHOCINIDES Acanthocinus Acanthoderes ACANTHODÉRIDES Acanthodes Acanthogenius Acantholophus Acanthomera Acanthomerus Acanthomus Acanthophorus Acanthoptera Acanthopterus A canthopus Acanthopygus Acanthoscelis Acanthothorax Acanthotrachelus Acanthotritus Acanthurus Accia Acentroptera Acentrus Acephorus Acerus ACHÆNOPITES Achænops

>| Achanius

Achelyna

Tomes. Pages.

III 157 IX 757 IX 790 IX 753 IX 735 XI 323

I 93

VI 311 V 465 VI 495 VI 317 VIII 69 VIII 327 IX 477 V 449-466 VII 501 1 194 NII 496 NI 223 IX 724 II 567 IT 238 XI 307 VII 64 1 201

IT 415 X-"A74

X 171

NV 82 II 311

324

Achenium Acherusia Achlainomus Achloa Achryson Achthophora Acicnernis Acidalia Acideres, Acidota Acilius Acimerus Acinaces Acinopus Acis

Acisba Aclees Acletus ACLOPIDES Aclopus Acmocera ACMOCERIDES Acmædera Acmæops Acolastus Aconopterus Acorynus Acratus Acrepis Acritus ACROCINIDES Acrocinus Acrocrypta ACROCRYPTITES Acrodon Acrognathus A cromis Acroniopus Acronotus Acropia Acropis Acrops Acropteron Acrossus

POSER “TT Je

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

Ir 92 IVG NI 138 IT 309

NII 232 IX 351 VII 31 X 144 VIII 169 II 139

I 430 NII 437 XII 102 I 287

X 301

N 46 NI 455 IV 397 III 218 III -219 IX 453 IX 453 IV 6p

NII 441

X 168

IX 654 VII 513 VIT 463

IV 495

II 281 IX 733 IX 734 XI 36 XI 36

I 332

II 121 XI 400 IV 218

XII 58

IX 550

I 368

IL 347

V 426 NI 445

Acrothinium Acrotrichis Acrydocephala Acrydoschema Actenista Actenodes Actenodia Actephilus Actinolobus Actinophorus Acupalpus Acylophorus Acyphoderes Acyrusa Adalbus Adalia Adelium Adelobium Adelocera Adeloides Adelops. Adelosia

| Adelostoma

ADELOSTOMIDES A delotopus Adelphus Adelus Aderpas Aderus Adesmia ADESMIDES ADÉTIDES. Adetus Adexius. Adimonia Adioristus Adolus Adonia ADORÉTIDES Adoretosoma Adoretus ADORIITES Adorium Adoœus

Tomes, Pages.

X 315

II 23 IX 349 IX 454 IV 315-316 IN 72 V 667

I 323 IL 459 III 66-73 I 302

II 84 VII 505 NII 345 NII 466 XI 1% N 431 I 91 IV 140 VL 584 II 208

I 323 Nuste09 V 93 Il 519

V 488 NI 584 IX 889 V 584 Noms Vu? IX 592 IX 593 VI 366 XI 220 VI 342 IL 205 XI 174 III 379 III 328 II 380 XI 155 XI 156 X 274-304

Adranes Adrastus Adrium Æacus Æchmuthes Æctropsis Ædemonus Ædilis Ædmon Ædopeza Ædophronus Ægialia Ægialites Ægidium Ægilopsis Ægithomorphus Ægithus Ægocydnus Ægoidus Ægomomus Ægomorphus Ægoprosopus Ægopsis Ægorhinus Ægorhinus Ægosoma Ægostheta Ægqus

Ælara Æmalodera Ænidius Æmocia Ænmylus Ænictomorpha Ænigma Æolus Æphnidius Æpus Ærenea ÆRÉNÉIDES Ærenica ÆRÉNICIDES ÆSALIDES Æsalus

tee. com À

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IT

481 218 348 222 511

Æschopalæa Æschrotes Æsernia Æsilacris Æsiotyche Æsopida Æthecerus Ætheodactyla Ætheomorpha Ætherhinus Æthiessa Æthina Æthiora Æthiopoctines Ætholopus Æthomerus Æthona Æthophorus Agabus Agalissus Agaocephala AGAOCEPHALIDES. Agaone Agaosoma Agapanthia Agapanthida AGAPANTHIIDES Agapete Agaricophagus Agasma Agasta Agastus Agathidium Agathomerus Agatus Agbalus Agelæa Agelasta Agelastica AGÉLASTIGITES Agelia Agenius Agennopsis Agestrata

Il

325

Tomes. Pages. IX 460 HI 106 X 405 IX 611 VIII 281 IX 385 IX 183 X 150

X 123 VIT A IT 534 {Il 312 VIII” 394 IX 739 IX 446 IX 742 XI 249 Det

1 424

IX 133 IT 451 IT 450 VIII 502 I” 365

IX 829 NIT 375 IX 829 NII 468 II 218 IV 414 X 405

1 87 221-532

x 90

I 4110

X 242

I 251

IX 376 XI 168 XI 167 IV 18 IT 560 IX 593 IT 501

326

Agetocera AGÉTOCÉRITES Agetus Aglaophis Aglenus Aglycideres AGNATHIDES Agnathus Agnia AGNIIDES Agnoderus Agaus. Agonocheila Agonodemus Agonoderus Agonum Agra Agraphus Agrianes Agrianome AGRILIDES Agrilus Agriotes Agrodes AGRYPNIDES Agrypaus Agyrtes Akimerus Akiptera. Akis AKISIDES Alaus Albana Alcathous Alcides ALCIDIDES Alcidion Alcimus Alcinoe Alcyopis Aldonus Ale

Alecton Alegoria

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

XI 177 NAT X 252 IX 86 IN 375 VII 607 V 531 V 532 IX 348 IX 340 IX 331 IT 36 1 140

1 323

1 . 262

I 349

I 104 NI 161 X 238 VIII 4109 IV 76 IV 83 IV, .245 IT 66 IV 138 IV 139-566 IT, 211 VI 437 VIII 468 NV 419 Vasd17 IV 151-567 IX 569 IX 761 VII 45 VII 14 IX 764 li 27 V 44 VIII 339 VII 430 IX 544 IV 320 V 325

Aleochara ALEOCHARIDES Aleptocerus Aleptus Alesia Aletes Aletretia Aleurostictus Aliboron Alicia Alictus Alindria Alittus Allæocnemis Allelidea Allocerus Allochroma Allæsia Allogaster Alloiotelus Allorhina Allotisis Allotrius Alocerus Alocorhinus Alopena Alophus Alosimus ÂAlosterna Alphidia Alphites Alphitobius Alphitophagus Alphitopola Alphus Alpœus Alticopus ALURNITES Aluraus Alvarinus Alyattes AMALACTIDES Amalactus Amallocerus

truudilian"s + ttes ES ST Sn 2 Da. à ss ns 5e tn 2" +,

Tomos. Pages.

IT Il

40-597 26

Amallopodes Amalocera Amalus Amannus Amara AMARYGMIDES Amarygmus Amasia Amasis Amathitis Amatodes Amauresthes Amaurodes Amauronia Amaurops Amaurorhinus Ambates AMBATIDES Amblesthis Amblispa Amblochilus Amblycheila Amblychus Amblyderus Amblygenius Amblygnathus Amblygnathus Amblymora Amblyopus Amblyptera Amblyrhinus Amblystomus Amblytelus Amblyterus Ambrotodes Amechana Ameipsis Amenophis Amerhinus Ameris Amerismus Amesisa Ameta]lla ANMRTALLITES

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. 83 | Ametrocephala

VUI IL 240 VII 209 IX 82 1 332 V 44 V 473-731 X 313 X 936

1 332 V 193 78 IL 479 IV - 403 II 173 VII 324 VI 513 VI 512 IX 626 XI 274 II 378 1 934

V 595

[ 227

1 264 IV. 221 IX 481 XII 38 V 188 VI 922 1 301

1 346 NI 377 X 170 IX 334 IX 817 V 373 VII 42 VII 42 VII 461 IX 334 X 46 X 46

Amilia Amillarus Amimes Amisallus Amitrus Ammidium Ammobius Ammæcius Ammophorus Ammophthorus Ammosia Amniscus Amnodeis Amomphus Amorbaius

Amorphocephalus

Amorphocerus Amorphoidea. Amorphorinus . Amorphosoma Ampedus Amphasia

Amphibolocorynus

Amphibolonarzon Amphibolus Amphicneia Amphicoma Amphicrania Amphicranus Amphicrossus Amphicyllis Amphicyrta Amphidees Amphideritus Amphidesmus Amphidora Amphilocus Amphimallus Amphimela AMPHIMÉLITES Amphon Amphionycha AMPHIONYCHITES

327

Tomes. Pages. NIIEI 420 IX 832 IX 743 NII 377 VI 9255 VI 72 V 9232 V 284 II 4119 NV: 1432 NV 284

I 12 IX 761 N:""4723 VI 93 NII 265 NII 422 VIT 335 VI 620 VI 318 IV 80 IV 187 1977 NI 496 I 469

I 469 IX 707 IX 165 IT’: 268 NII 384 IT 323 IT 220 II 484 VI 242 VI 68 IX 160 V 435 XII 56 IIT 281 XI 34 XI 34 IX 697 IX 890 IX 881

328

Amphiops Amphirhoe Amphisternus Amphistoros Amphix Amphizoa AMPHIZOÏDES Amphœcus Amphotis Amphysus AMYCTÉRIDES Amycterus Amycdetes Amymoma AMYMOMIDES Anaballus Anacamptorhina Anacantha Anacanthus Anacerastes Anachalcos Anaches Anacolus Anacypta Anæctochilus Anædus Anæmerus Anœrea Anœretes Anæsthetis Anælia ANAGLYPTIDES Anaglyptus Anaides Analampis Analcis Analestesa Analotes Anamera Anammesis Anancylus Anandra Anapausa Anaplasta

PR ee à 4 de,

L. 4-24 5le sien C2

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

I IX XII JIt XII

462

Anarhynchus ANASPIDES Anaspis Anastetha Anathrotus Anatis Anatisis Anatista ANATISTIDES Anatolica Anatona Anatrichis Anaülacus ANAUXÉSIDES Anauxesis Anchastus Ancholæmus ANCHOMÉNIDES Anchomenus ANCHONODÉRIDES Anchonoderus Anchonus Anchopthalmus Anchylorhynchus Anchytarsus Ancistria Ancistropterus Ancistrosoma Ancistrotus Ancita Ancognatha Ancylocera ANCYLOCÉRIDES Ancylocheira Ancylodonta Ancylognathus ANCYLONOTIDES Ancylonotus Ancylonycha Ancyloprotus Ancylopus Ancylosternus Ancylotropis Ancyronyx

Tomes, Pages, IV 300 V 612

V 613 IX" 921 IV 180 XII 4182 VIII 383 IT 321 IT 321 V 41 IL 530 1 3%

I %9 IX 462 IX 463 IV 176 V 624

1 33

1 34)

1 37

1 375 VI 36! V 2h IV" 519 IV 266 IT 398 VI 621 IT 253 VNIIT 82 IX. 390 IIT 398 IX 136 IX 135 IV 40 VIIL 375 V 86 IX 391 IX 394 IL 284 VII 57 XI 405 IX 203 VIL 508 I 512

Ancystronycha Anelastes Anemia Anemophilus Anepsius Aneurhinus Anbammus Aniara Aniara Anidrytus Anillus Anisarthria Anisarthron Anisocera ANISOCÉRIDES Anisocerus Anisocerus Anisocheira Anisochelus Anisocnemus ANISODACTYLIDES Anisodactylus Anisodera ANISODÉRITES Auisogaster Anisognatha Anisognathus Anisomera Anisonchus Anisonyx Anisoplia Anisopodus Anisopus Anisorhina Anisorhynchus Anisorus Anisosticta Anisotarsus Anisotelus Anisotoma ANISOTOMIDES Anisoxia ANOBIIDES Anobium

nie. dia nm. :: l'US

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

IV IV

353 116

329

Tomes. Pages.

Anocerastes VII 556 Anochilia IL 514 Anodesis Vite:24 Anodocheilus I M6 Anodus III 463 Anodus Il 79 Anogcodes V 705 Anomæa X 118 Anomala III 328 ANOMALIDES III 322 Anomalipus Vi. ‘987 Anomalocera IT 485 Anomalochilus III 258 Anomiopsis IL - 69 Anomiopus IT 94 Anommatus II 376 Anomocerus VIL 133 Anom@oarthria NII 234 Anomæoceræ Il “291 Anomæsia IX 585 Anomœus I 108 Anomognathus IT 1455 Anomostomus Il. ‘522 Anoncodes V 705 Anophthalmus l+372 Anoplis IV 40 Anoplistes IX 180 Anoplitis XI 316 Anoplium VIII 355 Anoplochilus IT 529 Anoplocnemus III 2 Anoplodera NII 445 Anoploderma NII 27 ANOPLODERMITES VITE 25 Anoplogenius I 304 ANOPLOGNATHIDES IL 367 ANOPLOGNATHIDES VRAIS III. 368 Anoplognathus III 369 Anoplomerus NIIL 279 Anoplophora IX 310 Anoplosiagum IT 263 Anoplosternus III 372 Anoplostethus III. 372 Anoplostheta IX 400

330

Anoplus Anorops Anoxia Antarctia ANTARCTIIDES Antedon Anteros Anteros Anthaxia Antherophagus Anthia ANTHIADES ANTHICIDES Anthicus Anthobates Anthobium Anthobius Anthoboscus Anthocomus Anthodromius ANTHONOMIDES Anthonomus Anthophagus Anthophilax Anthores Anthoxenus Anthracias Anthracophora Anthrenus ANTHRIBIDES Anthribosomus Anthribus Anthryboscyla Anthypna Antichira ANTICHIRIDES Antimachus Antinoe Antipa Antipha ANTIPHITES ANTLIARHINIDES Antliarhinus Antodice

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

VI 492

V 456 IT 293

1 336

1 336

IT 453 V 450 VIT 511 IV 49-563 II 423-537 16277

I 4175

V 588

V 596-735 V. 613

II 145-530 VI 504 IX 68 IV 390 IV 41 NI 55 VI 580 II 135 NII 443 IX 317 IV 400 V 342 IT 540 II 470 VII 476 VII 546 NII 574 IX 378 IT 163 IT 345 IT 34 V 330 IX 227 X 116

XI 233 XI 232 VII 180 VII 182 IX 900

Anubis Anypotactus Aocnus Aomus Aonychus Aoploënemis Aoria

Aorus Aossetorus Apalochrus Apalonychus Apalotrius Apalus Apamanta Aparoprion Apate Apatelartron Apatenia Apatetica Apateum APATOPHYSIDES Apatophysis Apatura Apechtes Apeistus Apelocera Apenes Aphanarthrum Aphanasium Aphanisticus Aphanobius Aphelorhina Aphies Aphiocephalus Aphioramphus Aphiorhynchus Aphneope APHODIIDES Aphodius Aphorista Aphotistus Aphrastus Aphricus Aphrodisium

Tomes. Pages. TX 095 VI 71 VI 6 VI 202

VIT 44 NI 48 X 270 VIT 337 VI 623 IV 383 I2H87 XI 1143 NV 686 IX 674 VII 329 IV 597 IX 504 NII 538 IT 206 IV 27 IX 234 IX 234 IV 47 IX 828 IT 380 IX 89

1 108 NII 375 VIII 369 IV 88 IV 207 III 479 IX 743 NII 277 NII 36 NII AM VIII 42 III 112 IT 115-579 XII 442 IV 209 VI 209 IV 233 IX ai

Aphthona APHTHONITES Aphylax Apiodera Apiogaster Apion APIONIDES Aplagiognathus Aglasta Aplectrus Aplemonus Aplidia Aplocentrus Aplochile Aplocnemus Aplodema Aploderus Aploglossa Aplognathus Aplonycha Aplopsis Aploscelis Aplosonyx Aplotarsus Aplothorax Apocellus Apocinocera Apocoptoma Apocrypha Apocyrtus Apodasya APODASYIDES Apoderus Apogonia Apolecta Apolepis Apolia Apolopha Apomecyna APOMÉCYNIDES Apomempsis Apomæa Apophylia APOPHYLIITES

IV

VI

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

XIr::544 XI 69 IX 165 I 72 IX . 98 VI 533 NI 531 VIII 425 TI 533 IX 133 VI 539 III 290 1, 278

I . 185 IV 400 III 235 Tomti7 IV 278 IT 365 III 230 III 231 XII. 96 XI 226 182-193

I 58 IL 4149 XI 340 IX 686 V 433 VI 143 IX 628 IX 623 344-628 IT 276 VIT 555 X 325 IX 248 IV 481 IX 580 IX 579 IX 278 X 140 XI 183 IX 18

Apophrena Aporhina Aporocera Aposites Apostasimerus Apotomoderes Apotomopterus Apotomorhinus Apotomus Appula Aprepes Apriona Apristus Aproida Aprophata Aprosictus Aprosopus Aprosterna Aprostoma Apsectra Apsectus Apsis

Aptema Apteraucolus Apteranilla Apteræssa Apteropeda Aptinus Aptolemus Aplopus Aracanthus Arcastes Arachnobas Arachnodes Arachnoideus Arachnopus Arachnosphærus Aræcerus ARÆOCÉRIDES Aræocerus Aræocerus Aræocnemis Aræocorynus Aræosarus

107

332

Aræoschizus Aræotis Aratea Aratharea Arathymus Archarias Archetypus Archidyce "Archon Arcopagus Arctodium Arctylus Arcyphorus Ardistomis Areoda ARÉODIDES ARESCITES Arescus Argaleus Argalia Argutor Argolis Argopistes Argopus Argyrodines Arhines Arhipis Arhopalus Aridœus Arima Arimaspes Aristobia Aristogitus Aristopus Aristus Arithmema Armideus Arnidius Aromia Arpedium Arrhenocæla Arrhenodes Arrhenoplita Arrbhenotus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

II 139-530 | ASPIDIMORPAITES

Arsinoe Arsipoda ARSIPODITES Arsysia ARSYSIIDES Artelida ARTÉMATOPIDES Artematopus Artemis Arthmius Arthrobrachus Arthroconus Arthrodeis Arthromacra Arthroplatus Arthropterus Arthrostenus Arthrostomus

Arthrotus

Artia Articerus Artimpaza Artipus Asaphes Asbolus Asceparnus Asclera Asemum Asida ASIDIDES Asilaris Asmedia Aspasia Asphæra Aspicela ASPICÉLITES Aspicephalus Aspidimerus

14 | Aspidimorpha

53 | Aspidiotes

V 103 VIII 398 X 151 I 384 I 242 NII 38 VIII 129 IX 305 IT 446 IT 176 IT 161 V 9211 IX 71 1 206 IT 365 IT 364 XI 298 XI 298 VIII 439 IX 832 I 323 X 312 XI 136 XI 133-135 IX 118 NI 214 IV 114 IX 64 IX 122 XI 217 VIII 114 IX 327 VIII 367 IT 524 1167 V 667 IT 144 1192 IX XI VIT 429 V 302 IX 247

Aspidiphorus Aspidispa Aspidocephalus

195

206

160-725

153 452 8 126 71 76 75 107 238 407 406 93 556 307 107

Aspidoglossa Aspidolopha Aspidosoma Aspisoma Asporina Asporinus Astæna Astathes Astena Astenorhina Astenus Asteriza Asthrœus Astrapæus Astycus Astygis Astylbus Astylus Astynomus Atalasis Ataxia ATAXIDES Atelais Atelechira Ateledera Atelestus Atelicus Atelodesmis Atelopteryx Atelemes Atenizus ATERPIDES Aterpus Atesta ATEUCHIDES ATEUCHIDES VRAIS Ateuchus Atharsus Athemistus Atblia Athous Athylia Athyreus Atimeta

OC PS St RE dns. sm" td

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

I x IV IV

205

Atimia Atimura Atimuropsis Atimus Atlantis Atmetonychus Atmodes Atomaria Atopa Atopida Atossa ATOSSIDES Atractocerus Atractodes Atractonota Atractopterus Atractosomus Atractus Atranus Atropidius Atrypanius Attagenus Attalus ATTELABIDES Attelabus Atybe Atylostagma Atyphus Atyporis Atys

Atysa ATYSITES Aubeonymus Auchenia Auchmeresthes Auchmobius Augasmosomus Auge Augoderia Augomela Augosoma Aulacia Aulacium Aulacocerus

: 333 Tomes. Pages. IX 144 IX 613 IX 604 II 134 NI 198 NI 85 IX 529 Il 427-537 IV 269 IV...275 IX 497 IX 496 IVenaDi IV 173

I 180

IV 209 IV 4173 V 497

I 228

X 175 IX 773 II 463-537 IV 389 VI 542 NI 548 IX 568 NIIT 257 XL 4.,448 IX 555 III 289 XI 4192 XI--1192 NI 473 X 67 NI 621 V 68

I 253

IV 313 II 397 X 431 IL 445 X 335 IE 84 VIII 85

334 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

Aulacoderus X 596 |Azoria Aulacocheilus XII 50!|Azya Aulacochilus XII : 50! - Aulacodus III 384 Aulaconotus IX 693

Aulacolepis X 327 |Babia Aulacopalpus IUT 375 | Bapures Aulacophora. XI 158 Bacanius AULACOPHORITES XI 458 | Bacchisa Aulacopus. VIIT 100 |Bacis Aulacoscelis X 54 | Badister AULACOSCELITES X 54 | Bæoglossa Aulacosternus. IT 255 | Bæocera Aulacus V 217} Bagous Auladera V 173 | Baladeva Aulametopus VI 264 | Balanephagus Aularhinus NII TS | BALANINIDES Auletes VI 559 | Balaninus Aulexis X 276 |Balanomorpha Aulicus IV 451 | Batius Aulis XII 223 | Baralipton Aulocnemis IT 114 | Barathræa Aulonium IT 372 | Bardistus Aurigena IV 27! Barnes Australica X 429 |Baridius AUSTRALICITES X 428 | Baripus Autalia Il 27 | Baris Authades IX 458 | Barissinus Autocera V 280-727 | BAROEIDES Autocrates VIII 3 | Baroeus Auxa IX 269 ]|Barybæna AUXÉSIDES IX 463 | Barybas Auxesis IX 464] Barycerus Axima IV 437 | Barymerus Axinidium 1 249] Barymorpha Axinillium IX 577] Barymorphus Axinopalpus 1 118 | Barynotus Axinophorus NII 297 | Barypeithes Axinopsophus 1 195 | Baryrhynchus Axinotarsus IV 383 | Barysomus Axinotoma 1 274] Barystethus Axiothea IX 526 | Barytopus Axumia V 51] Basiprionota Axyra II 305] Basipta

Tomes, Pages.

XII 9208 XII 240 X 147 X 14 IT 47 IX 840 XII 68 T 234

1 178

IT 240 VI 485 VIT. 251 VI 518 NI 573 NI 574 XI 42-131 XII 9 VIII 153 X 114 VIII 371 VIT 244 VII 225 1 246 VII 225 IX 779 IX 439 IX 442 Xe III 260 VII 222 VII 259 IT 350 I 221 VI 42 NI 59 NII 428 I 290 VII 287 XII 61 XI 368 XI 379

Basiptera BASIPTITES Basitoxus BASITROPIDES Basitropis Basodonta Basoleia Bassareus Bastactes Bathycolpus Bathyscia Batocera BATOCÉRIDES Batonota BATONOTITES Batophila Batoscelis Batrisus Batulius Batyle Bebelis Bebius Bedresia Belania Belenognatha Beleopterus BÉLIDES Belionota Beliophorus Belodera Belæsthes Belonuchus Belopherus Belopœus Belorhinus Belorhynchus Beltista Belus Bembegenius BEMBIDIIDES Bembidium Berecyntha Berosus Bethelium

BORN ENT

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

199

Biasmia Bicellonycha Bicon

Bimia Biolus Biophlœus Bioplanes Biphyllocera Biphyllus Bisaltes Bisnius Biloma Bityle Biurus

Bius Bixorestes Blaberus Blabia Blabicentrus Blabinotus Blabinotus Blacodes Blæsia Blapida Blaps Blapsilon Blapstinus BLAPTIDES Blastanus Blastophagus Blattomorpha Blauta

Blax Blechrus Bledius Blemmya Blenosia Blepephæus Blepharida BLEPHARIDITES Blepharotoma

Blepharymenus

Blepisanis Blepusa

335

Tomes. Pages. IX 629 IV 338 NIIT 536 VNIIT 467 V 239

II 413

V 242 IT 9237 IL 447 IX 606 II 80 IL 363 IX 617 IV 368 V 384 NII 54 VII 584 IX 642 IX 817 IX 625 VIII 214 V.259 IT 495 V 425

V 143 IX 9250 V 950 V::2439

V 580 VII 360 IV 388 IV 171 IX 9254 1122

IT 114-529 VIII 526 V 959 IX 339 XI 32 XI 26 III 264 IT 186 IX 869 V 499

336

Blethisia Blosyrus Bœoscelis Boisduvalia Bolax Bolboceras Boletaria Boletobius Bolitochara BOLITOPHAGIDES Bolitophagus Bombodes Bomius Bouesia Borborocætes Boreaphilus Boromorphus Boros

Boscia BOSTRICHIDES Bostrichoides Bostrichus Botanebius Botanochara Bothrideres BOTHRIDÉRIDES Bothriopterus Bothriophorus Bothrobatys Bothrorhina Bothynoderes Bothynorhynchus Bothynus Botryonopa BOTRYONOPITES Brachidia Brachidius BRACHINIDES Brachinus Brachonyx Brachopsis Brachyarthron Brachyacantha Brachyaspistes

Il IT

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

I 46 NI: #99 IV 346 XI 250 III 382 III 4142

IT 444 57-528 30-527

V 992

V 294

UT 510

I 120 XI 168 VI 300

IT 137 V 386 V 385 IN * 241 IV 531

IV 433 IV 539 NI 579 XI 396 II 378 II 376 I 323 IV 554 VIL417 IT 478 NI 424 VI 320 IT 413

XI 291

XI 291

IV 387

I 261

12097

I 99 VI 506

NII 417 IX 105 XII 228 VI 95

Brachybamus Brachycaulus BRACHYCÉRIDES Brachycerus Brachychilus Brachycnemis Brachycælus Brachycopris Brachycrepis Brachydactyla Brachyderes BRACHYDÉRIDES Brachydirus Brachygenius Brachygnathus Brachymerus Brachymorphus Brachynotus Brachyolus Brachyomus Brachypalpus Brachypeplus Brachyphylla BRACHYPTÉRIDES Brachypteroma Brachypterus Brachypus Brachyropala Brachys Brachyscelis Brachysphænus BRACHYSTERNIDES Brachysternus Brachystylus Brachyta Brachytarsus Brachytrachelus Brachytria Braderochus Bradybænus Bradybatus Bradycellus Bradyscelis Bradytoma

" bit.

Tomes, Pages.

VI 489 X 188 VI 983 NI 9284 IX 665 VIL 43 I 276 III 0ug7 IVe Xe VI Co VI =mn95 II 76 N208446

I 210 XII 62 IV 478 IV 352 NI 1621 NI 130 I 455

II = 297 IT 204 II 291 VIIT 488 IT 292 NI 470 IX 41 IN 6 XI 143 XIT 56 III 372 IT 374 VI 207 VIII 439 VIT 587 VI 228 VIII 530 VIII 74 1 292 VI 581 1 294 II 401 IV 277

Bradytus Bradyus Brahmina Brathinus BRENYHIDES BRENTHIDES VRAIS Brenthus Brevicolaspis Bricoptis Brimus Brithycera Bromiades BROMITES Bromius Brongniartia Brontes BRONTIDES Broscosoma Broscus Brotheus Brothylus Brototyche Bruchela BRUCHIDES BRUCHIDES VRAIS Bruchus Brumus Bryaxis Bryobius Bryocharis Bubas Bubastes Bucerus Bucharis BucoLiTEs Bucolus Bucynthia Bulæa Bulbifer Bulbocerus Bulbogaster Bulis Bumetopia BUMETOPIDES Coléoptères.

TABLE ALPHABÉTIQUE,

Tomes, Pages.

IX Tome XII.

332

Buphonida BUPRESTIDES BUPRESTIDES VRAIS Buprestis Büprestomorpha Bura

Bustomus Butocrysa Byastus

Bybe

Byblitea Byctiscus BYRRHIDES BYRRHIENS Byrrhus Byrsopages Byrsopolis Byrsops BYRSOPSIDES Bystus

Bythinus Bythoprotus Byturus

Cabirus Cacia Cacicus Cacidula Caciomorpha Cacodacuus Cacodæmon Cacoplia Cacosceles Cacoscelis Cacostola Cacostomus Cedmus Cædius Cænia Cæporis Cærosternus Cafius Cagosima

337

Tomes. Pages, XI 223 IV I IV 33 IV 40-563 IX, 244 XII 198 NI 226 IX 893 VIT 515 IX 276 XI 249 VI. 554 IT 479 IT 474 II 481 VI 337 IT 364 V 296 VI 293 XII 128 IL 176 VIT 503 II 459 V 246 IX 374 V:..442 XII, 219 IX 718 VIII 4142 XII 89 IX 338 VII 64 XI : 62 IX 687 Il 22 X 188 V . 261 IV 299 XI 68 II 274 Il 63 IX 832

_ n'sicién Rhhbrsn ti, lat ns + Ve pe] - re.

.—

4

.

338

Calais Calamobius Calandra CALANDRIDES Calanthemis Calasia Calaspidea Calathus Calcar Calchænesthes Calendyma Calenus Calipeges Calleida Callia Callianthia Calliaspis Callicerus Callichloris Callichroma CALLICHROMIDES Callichromopsis Callicnemis Callidema Callidemum Callideriphus CALLIDIIDES Callidiomorphus Callidiopis Callidium Calligrapha CALLUDES Callima Callimosoma Callimation Callimoxys Callimus Callinotus Callipechis Callipero Callipogon Calliprason Callipyrga Callirhinus

er RC ét de rte late is chbaus Cor

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

Callirhipis” Callirhoe Callirhopalus Callisina CALLISINITES Callispa CALLISPITES Callisphyris Callisthenes Callistethus Callistolæ Callistus Callitheres Callizonus Calloctenus Callona Calloodes Callopisma Calloplophora Callyntra Calochroa Calochromus Caloclytus

| Calocnemis

Calocomus Calocosmus Calodactylus Calodema Calodera Caloderus Calodromus Calodus CALOGNATHIDES

ÿ | Calognathus

Calolymus Calomela Calometopus Calomicrus Calomorpha Calonota Calopepla Calophæna Calopteron Cülopterus

Tomés. Pages. IV 249-568 VIII 307 NI 9232 X 264

+ Xe V0968 XI "1972 XI 269 NIIT 472 I 60 III 3% XI * 288 I 3% IV 430 VI 120 VIII 492 IX 170 IT 369 IX 137 IX 361 V 169

I 17 IV 302 IX * 68 IL - 422 NII 178 IX 894 IT 246 IV 60 Il 36 IV. 193 VII 407 IX 212 V 85 V 86 IV 503 X 429 III 566 XI 186 X "207 II 224 XI 37 I 81 IV 297

1 323

Calopus Caloscelis Calosoma Calostega Calothyrsa Calpazia Calvia

Calydon Calymmaderus Calymmaphorus Calymmophis Calyptobium Calyptocephala Calyptocephalus Calyptocerus Calyptops Calyptopsis Calyptorhina Camæna Camaragnathus Camaria Camaroderes CAMAROTIDES Camarotus Camenta Camira

Campa Camphonota Campsia Campsiura Campsosternus Camptocerus Camptocheirus Camptocnema Camptodes Camptodontus Camptognathus Camptolenes Camptomyne Camptorhina Camptorhinus Camptoscelis CAMPTOSOMES Camptotoma

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. V 702 | Carmptotropis XI 64} Camputpus 1 - 58 | GAMPYLIDES V 402} Campylocnemis IX 439 | Campyroscérines VIII 162 | Campyloscelus XIT . 183 | Campylus IX 48 | Canidia IV 526 | Canistra V_.:9u CANTHARIDES IX 337 | Cantharis IT 435 | Canraarocnémines XI 366 | Cantharocnemis IV 315 | Cantharoctenus IV 115 | Cantharodema VI 162) Cantharoplatys V_ 45 Canthidium X 130 |Canthon XI 124] Caphora 1 48 | Capnisa V_ 423 | Capnodis VIT 553 | Capnolymma VIL 25 | Carapines VII 26 GARABIQUES IUT 212 | Carabus IX 582! Caranistes I 382! Caranistes V 188 | Carcinobæna V 424] Cardanus IUT 543| Cardiaderus IV 157] Cardiapus VIT 368 | Cardigenius VI 599] Cardiomera IX 532 | Cardiophorus Il 319] Cardiophthalmus I 199] Cardiorhinus IT 403 | Cardoria X 113] Carenostylus IX 315] Carenum IT 205! Caria VII 86 | Carida 1 328 | Carures X 78 | Carilia 1 376 | Carpalimus

PL: EL

339

Tomes. Pages,

VII

541 560 223 182 264 265 226

tr 4: 48: 7

340

Carphoborus Carphurus CARPOPHAGITES Carpophagus CARPOPHILIDES Carpophilus Cartallum Carterica Carteromerus Carteronyx Carterus Caryedon Caryoborus Caryopemon Carystea Cascelius Casmena Casnoidea Casnonia Cassida CASSIDIDES CASSIDITES Cassidomorphus Cassignetus Castalia Castiale Castiarina Catachænus Catadromus Catalalus Catalasis Catamonus Cataphagus Cataphorticus Cataphronetis Catapiesis Catapiestus Catapionus Catapyenus Catapyges Catasarcus Catascopus Caterectus Cateretes

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VII

362

Cathammistes Catharsius Cathexis Cathormiocerus Catoclastus Catogenus Catolethrus Catops Catopsimorphus Catoptes Catoptria Catorama Catoxantha Catypnes Caulobius Caulophilus Caulosirophus Caulotrupis Causima Cebrio CEBRIONIDES CEBRIONIDES VRAIS Cechenus Cecractes Cedius

Cedus Celadonia Celebia Celenæphes Celetes Celeuthetes Cetia

Celiasis Celidota Celina Celosterna Cenocephalus Cenodocus Ceutemerus Centor Centrinus Centrioptera Ceutrocerum Centrocheila

ae NÉE bei 2 Vel + 7 + nt à dd en é, non PTE 0 TRS 2

Tomes. Pages,

Il

491

96 826 194

se do EE en te, 2 ne rene a

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes, Pages.

Centrodera VIT Centroglossa II Centrognathus JII Centronipus V Centronopus V Centrophorus VII Centroscelis X Centrotoclytus VIII Centrotoma Il Centrura IX Ceocephalus VIL Ceophyllus Il Cephalalges VI Cephalobarus VII Cephalodendron IV Cephalodesmius III Cephalodonta XI CÉPHALODONTITES XI Cephaloleia XI CÉPHALOLÉITES XI Cephaloon V Cephalophis VIII Cephalostenus V Cephalotes I Cephalotrichia III Cephaxz III Cephennium Il Cepurus VI Ceracis IV Ceragenia IX Ceralces X CÉRAMBYCIDES VIII CÉR. ABERRANTS NII CÉR. VRAIS NII

CÉR. VRAIS SYLYAINS VIII CÉR. VRAIS SOUTERRAINS IX

Cerambyrhynchus VII Cerambyx VIII Ceramis XII Cerandria \ Ceranota Il Cerapterus Il Cerasphorus VIIX

CÉRASPIDES III

432

48 545 360 360 451 434 527 164

341

Tomes, Pages.

Ceraspis III 252 Ceratorhina III 479 Ceratistes IV 385 Ceratites IX 430 Ceratobasis X 129 Ceratoderus Il 10 Ceratodirus IT 147 Ceratognathus IT 4 Ceratogonys IV 125 Ceratophyus III 444 CÉRATOPIDES NI 589 Ceratopus VI 591 Ceratorhina IV 561 Ceratupis V 330 Cercoptera IX 137 Cerchanotus IT 364 Cercidocerus NII 291 Cercopeus NI 192 Cercus II. 294 Cercyon I 473 Cerenopus V 135 Cereopsius IX 333 Ceresium VII 853 Cerichrestus XI 117 Cerobates NII 418 Cerochroa XI..457 Cerocoma V 666 Ceroctenus VIIL 186 Cerægidion IX 266 Ceroglossus I 54 Ceropachys Il 357 Cerophorus II 307 Cerophysa XI 181 CÉROPHYSITES XI 4181 CÉROPHYTIDES IV 244 Cerophytum IV 245 CÉROPLÉSIDES IX 4925 Ceroplesis IX 428 Ceropogon VIII 285 Ceropria V 307 Cerostena N.5470 Cerosterna IX 328 Cerotoma XI 229 CÉROTOMITES XI 9229

re 3

=

d

Ceruchus Cerylon CÉRYLONIDES Cestrinus Cetonia CÉTONIDES CÉTONIDES VRAIES CÉTONIDES VRAIES CEUTORHYNCHIDES Ceutorhynchidius Ceutorhynchus Chæridiona Chærodes Chærodrys Chærorhinus Chætanes Chœtarthria Chætectetorus Chætocnema Chætodes Chætophorus Chætopisthes Chætosoma Chalænus Chalastinus Chalcanthis Chalcas Chalcimon Chalcochrous Chalcocopris Chalcodermus Chalcoderus Chalcodes Chalcoïides Chalcolampra CHALCOLÉPIDIIDES Chalcolepidius Chalcolyne Chalcomela Chalconotus Chalcophana CHALCOPHANITES Chalcophora CHALCOPHORIDES

dis wtéiéel nié. sosie. ts sn hiarumbe md at

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

III 40 IT 383 IT 381 V 976 IT 534 IT 464 IT 469 III 52 VIT 191 VII 200 VIT 498 XI 309 V 987 ŸT 78 VI 624 IX 783 I 461 VII 1142 x 7% IL 136 IT 480 IT 193 II 399 XI 4 IX 720 II 353 IV 404 nt ‘11 I 323 IT 9% VII 70 IT 407 III 2 XI 53 X 495 IV 453 IV 154 IX 904 X 404 III 80 X (958 X 9236 IV 21 IV. 44

Chalcophyma Chalcoplacis Chalcoplethis Chalcosoma

j | Chalcothea

Chalepus Chalepus Chalicorus Chalybe Chamærhipis Chanopterus Chaodalis Charactus Charadronota Charidotis Chariea Charientopterus Chariergus Chariessa Charinotes Chariodema Charis Charistena Charitophyllus Charopus Chartopteryx CHASMATOPTÉRIDES Chasmatopterus Chasme Chasmodia Chasolium Chauliognathus Cheilomenes Cheilonycha Cheilotoma Cheïloxena Cheirispa Cheirodes Cheirolasia Cheirolonus Cheiroplatys Chelidonium Cheloderus CHELONARIIDES

Tomes. Pages,

235

Chelonarium Chelonodema Chelorhina Chelotonyx Chelymorpha CRÉLYMORPHITES Chennium Chenoderus Gheporus Cheroas Cherrus Chevrieria Chevrolatia Chiasmetes Chiasmus CHIASOGNATHIDES Chiasognathus CHILOCORITES Chilocorus Chiloloba Chilomenes Chiloneus Chilotomus Chirida C&IRIDITES Chiron Chiroscelis Chirotenon Chitona Chlænius Chlænobia CHLAMYDES Chlamydicadmus Chlamys CHLÉNIDES Chlæbius Chlorethe Chlorida Chloridolum Chlorima Chlorisanis Chlorophanus Chloropholus Chlorophorus

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes. Pages.

IE 1 II

IX

488

Choroplisma Chloropterus Chlorota Chnaunanthus Chnoodes

| Canooptrtes

Chnootriba Chæridium Chœromorpha Chœropsis Choleva CHoxIDES Cholus Choragus Chordodera Chorea Chorina Chorotyse Chremastodus Chreonoma Chromoderus Chromonotus Chromoptilia Chromosomus Chrysanthia Chrysesthes Chzysina Clysobalus Chrysobothris Chrysochares Chrysochloa Chrysochroa Chrysochus Chrysodema Chrysodina Chrysolampra Chrysolopus Chrysomela CHRYSOMÉLIDES CHRYSOMÉLITES Chrysophora Chrysopida Chrysoprasis Chrysostigma

343

Tomes, Pages. X 335 IT 347 III 221 XII 222 XII 221 XII 255 NT 93 IX 376 VIIL 499 II 209 VII 32 NII 4 37 VIL 593 IT 484 IV 245 XI 204 VII 479 IT 246 IX 876 VI 420 VI 420 IT 510 VI 420 V 714 IV 25 III 339 V 409 IV. 75-564 X 342 X 382 IV. 18 X 341 IN 21 X 232 X 237 VI 451 X 379 X 351 X 366 III 358 X 299 IX 4125 LL 58

344

Chthoneis Chtonobius Chydæopsis Cibdelis Cicindela CICINDÉLÈTES CiciNpeLIDES Cicones Cidnorhinus Cilibe Cillenum Cillœæus Cimbus Ciayra CIONIDES Cionxus Ciopera Circellium Cirrhicera Cirsa

Cis

Cisseis Cisseis CISSIDES Cissites Cistela CISTÉLIDES CISTÉLIDES VRAIES Cladeyterus Cladione Cladiscus Cladispa Cladocera Cladodes Cladognathus , Cladon Cladophorus Cladotoma Clæoderes Clambus Clamophora Clanis Clanoptilus Clastocnemis

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

XI HI IX

185 | Clavifer

550 | Claviger

798 | CLAvIGÉRIDES

362 | CLAVIPALPIDES 17 | Clavipalpus 4 | Cleadne

44 | Cleis

367 | Clemmus

196 | Clemnus

349 | Cleobora

382 | Cleodoxus

297 | Cleogonus 98 | Cleomenes 45 | CLEOMÉNIDES

616 | Cleonaria

618 | CLeoniDes

299 | Cleonis

70 | Cleonus

892 | Cleopus

724 | Cleothera

551 | Cleptometopus 78 | CLÉRIDES

477 | CréRines vrais

543 | Cleroides

665 | Cleronemus

504 | Clerota

490 | Clerus

496 | Clidicus

216 | CLinoNoTITES

474 | Clidonotus

497 | Clinia

276 | Clinidium 25 | CLINHIDES

313 | Clinocranion 29 | Clinops

276 | Clinteria

279 | Clisithera

276 | Clitena

440 | Clitopa

299 | Clivina

56 | Clodia

214 | Clæotes

385 | CLONIOCÉRIDES

560 | Cloniocerus

Tomes. Pages.

fl

180 180 178

Closteromerus Closteropus Closterus Clunipes Cluvia

Clynis Clysomedus Clytanthus Clytellus Clytemnestra Clythraschema CLYTIDES Clytosaurus Clytra CLYTRIDES Clytrites Clytumnus Clytus Clyzomedus Cnecodes CNEMACANTHIDES Cnémacanthus Cnemalobus Cnemargus Cnemeplatia Cuemida Cnemidophorus Cnemocælus Cnemopachus Cnemoplites Cneoglossa Cneorane Cneorhinus Cnodalon CNODALONIDES Cobelura Cobria Coccidula CoCcciDuLITES Coccimorphus Coccinella

COCCINELLIDES

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IX IX

IX XII XIL XII XII XII

COGCIN. APHIDIPHAGES XII

COCCIN. PHYTOPHAGES

XII

26

COCCINELLITES Coccoderus Cochleoctonus Cochleopalpus Codocera Cœculus Cœdomæa Cœælænomenodera CŒLARTARIDES Cœlarthron Cœleburia Cæliodes Cœlocephalus Cœlocnemis Cœlocratus Cœlodera Cælodes Cœlodon Cœlogaster Cœlomera CŒLOMÉRITES CœLoméroPinEs Cœlometopus Cœlophora Cœloprosopus Cœlopterus Cœlorhina Cœæloscelis Cœlosis Cælosternus Cœlostoma Cœlostomus Cœlus Cœnobius Cænochilus Cœnopsis Cœnoptera Cœnorhinus. Coilodes Colabus Colaphus Colaspidea

; | Colaspidema

COLASPIDÉMITES

345

Tomes. Pages.

XII

171 243 372 433 131

ee PR ee RE SET ; : TS

346 TABLR ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. Tomes, Pages, Colaspis :X: 248 | Colyphus IV COLASPITES X 245 | Combe IX 34 Colaspoides . X, 346 | Combocerus XIT 98 Colasposoma X 301 | Cometes IX 29% Colastus! IL 294 | Comphosida V' 892 Colecerus VI: 385 | Compsa NIIT 333 Colenis: IL 1218 | Compsidia IX 832 Coleomerus NII 218 | Compsocephalus II 474 Collabismus VIT : 446 | Compsocérines IX 30 Collapteryæ IX: 280 | Compsocerus IX 36 Colliuris 1 29 | Compsomira IX 7 Collops: IV 383 | Compsomorphus V 433 Colloramphus VII 63 | Compsosoma IX 660 COLLYRIDES 1.27 | Compsosomipes IX 659 Collyris I 20 | Compsus NI 416 Collyrodes IX +95 | Comusia VIT 294 Colobicus IL 365 | Conchopterus NII. 486 Colobodera IV: 278 | Condylops IV 397 Colobodes NII 57 | Coniatus VI 404 Colobogaster IV 73|Conibius NV. 951 Colobopterus IL 415 | Coniocleonus NI 4920 Coloborhombus IX 7 | CoNionrines NV: 1247 Colobostoma III. 230 | Coniontis V. 221 Colobothea IX 824 | Coniophagus IV 529 CoLosorniines IX 821 | Coniopholis III 302 Colobura IX 656 | Coniopoda XII 416 Colobus IX 7 | Conizonia IX 862 Colon IL 9214 | Conocephalus NII. 9277 Colophon III 91 | Conoderes NIL. 474 Colophotia IV. 335 | Conognatha IV 57 Colopterus II 292] Cononotus V 434 Colorhinus III 422] Conopalpus V 559 Colotes IV _395| Conophorus NIL 474 Colpochila HIT 230 | Conoproctus VIT 255 Colpodes I 361] Conorhinus NI 621 Colpoderus NII 4136| Conorhynchus VI 420 Colporhina III 260 | Conotelus II 298 Colposcelis NV 37|Conothorax Vi1::977 Colpotus V : 246 | Conotrachelus NII 54 COLYDIENS IT 352} Contipus II 259 CoLYDIIDES II 370 | Contodera IX 809 Colydium IT 372] Conurus I 53 Colymbetes I 422] Copelatus I 425 COLYMBÉTIDES y 1 417] Cophosus 1 1323

CoPrines COPRIDES VRAIS Coprides vrais Coprimorphus Copris Coprobas Coprobius Copræcus Coprophilus Coptengis Coptia Coptocephala Coptocephalus Coptocereus Coptocycla Coptodactyla Coptodera Coptogaster Coptognathus Coptolabrus Coptomia Coptomma COPTOMMIDES Coptops Coptoptera Coptopterus Coptorhina Coptorhinus Coptorhynchus Coptosia Coptostethus Coptotomus Copturus Coræbus Coraia

Corax Cordistes Cordus Cordylocera Cordylomera Cordylaspis Coremia Corethrogaster Coretrophora

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

II. 61 IT 86 IT 95 IT 4145 IL 96 IIT D 88 UT IL 85 II 4120 XI 23 I 213

> VIII 244 VIII 307 XI 390 IT 97 I 440 VII 386 III . 493 I 54

IL 516 IX 6022 IX, 221 IX 384

1 12 VIII 383 IT 90 IV 9292 VE 159 IX 862 IV 196

I 420 VII 452 IV #70 XI 211

1 323

1 "81 VII 429 IV 348 VIII 311 16172 IX 4 VIII 993 IX 374

Cormia Cornallis Corotoca Corrhecerus Corrhenes Corsyra Corthylus Corticaria Corticius Cortodera Corycia CORYLOPHIDES Corymbites Coryna Corynephorus Corynetes Corynodes CoRYNODITES Corynæides CORYNOMALITES Corynomalus Corynophyllus Corynoscelis Coryphe Coryphium Coryphocera Coryptius CORYSSOMÉRIDES. Coryssomerus Coryssopus

) | Corystes

Corysthea Corythoderus Coscinia Coscinoptera Coscinoplerus Cosmema Cosmesus Cosmiocomus Cosmiomorpha Cosmisoma Cosmius Cosmocerus Cosmocerus

347 Tomes, Pages. IX, 5741 IX 609 III 570 VIL , 548 IX 573 1 4111 NIL 383 IL. ..537 IL, 357 VIII 445 X 9257 XII :259 IV 209 V 667 VII 84 IV 489 X 337 X 336 X 337 XII 97 XII 98 IL 426 IUT 414 II 485 I 137 III 485 1 34 NI. 594 VE 596 NII 163 XII 249 X:10 287 IL 193 1 467 X 439 I 323

I 26 IV 214 IV 400 IT 482 IX, 112 IX... 1412 IV 374 IX... 457

348

Cosmogramma Cosmonota Cosmorhinus Cosmotoma Cossonipes Cossonus CossyPHIDES Cossyphodes Cossyphus Cotalpa Cotaster Cotidia

Cotinis Coxelus Crabronites Craniotus CRANOPHORITES Cranophorus Crasodactylus Craspedoderus Craspedonta Craspedophorus Craspedotus Cratacanthus Crathoplus CRATOCÉRIDES Cratocerus Cratogaster Cratognathus Cratohærea Cratomerus Cratomorphus Cratonychus Cratoparis Cratopomorphus Cratopopsis Cratopus Cratoscelis Cratosomus Cratotragus CRÉMASTOCHILIDES Cremastochilus Cremnodes Cremys

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages,

X 387] Creobius

V 305 NI 173 IX 780

VIL 319 VII 339

V 351

II 362

V 352 IT 366

VII 330 IIL * "229 IT 497

II 361

X 113

NV, 98

XII 217 XII 218 1 279 IX 607 XI 370 I 210 VIL 189 1 288 IT 363 1 ‘257

I 263

1 323 129741

I 17 IV 49 IV 325 IV 183 NI "579 VI 624 NI 624 VI, 193 IT 161 VIT 445 IX 332 IT 5 IT "551 XII 129 IX 81

Creophilus Crepicardus Crepidodera CRÉPIDODÉRITES Crepidogaster Crepidomenus Crepidophorus Crepidotus Crigmus Crimissa Crinosoma CRINOTARSIDES Crinotarsus Criocephalus CRIOCÉRIDES Crioceris Criodion Criodule Crioprosopus Criopsis Crocidastus Cronodagus Crossidius Crossotarsus CROSSOTIDES Crossotus Cryllis Crymodes Cryobius Cryphœus Cryphalus Crypta Cryptadius Cryptarcha Cryptarchus Crypticus Cryptobatis Cryptobias Cryptobium

CRYPTOCÉPHALIDES

CRYPTOCÉPHALITES Cryptocephalus Cryptochile

Tomes, Pages.

l IT IV

245

CRYPTOCHILIDES Cryptocranium Cryptodon Cryptodontes CRYPTODONTIDES Cryptodus Cryptogenius Cryptoglossa Cryptognatha Cryptogonus Cryptohypnus Cryptolæmus Cryptomma CRYPTONYCHITES Cryptonychus

CRYPTOPHAGIDES

Cryptophagus Cryptopleurum Cryptoplus Cryptops Cryptorhopalum CRYPTORHYNCHIDES Cryptorhynchus Cryptostetha Cryptostoma CRYPTOSTOMES Crypturgus Crypturus

Cteisa

Ctenicera Ctenidia Clenidion Cteniopus Ctenipus Ctenistes Ctenochira Gtenodactyla CTENODACTYLIDES Ctenodes Ctenognathus Ctenomerus Ctenomerus Ctenoncus Cienonychus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

Vi

87

534

463 463 462

349

Tomes, Pages.

Ctenopus V 689 Ctenoscelis VIII 87 Ctenostoma L#98 CTÉNOSTOMIDES I ‘30 Clesias IL 469 Cubicorhynehus NI 314 Cubicosomus VE 9255 CucusinEs IL 400 CUCUJIPES IL 390 Cucujus II 401 Cupes IV 506 CUPÉSIDES IV 505 Cuphisia IX 578 Curimus II 481 Curis IV: Curius VII: 352 Curtonotus I _ 332 Curtos IV. 335 Cyamobolus VI 410 Cyanophthalmus VIII 207 Cyanastus IX 877 Cyanauges XII 137 Cyanippeus VI 298 Cyardium IX 533 Cyathodera IV. .174 CYBÉBIDES NI--.:539 Cybebus VI 540 Cybister I. 497 Cybocephalus II 322 CYCHRAMIDES Il 318 Cychramus Il: 321 Cychrea X 258 CYCHRIDES I 60 Cychrus 1 62 Cyclidius IL 553 Cyclinus I 439 Cycliopleurus IL 300 CYCLIQUES X 209 Cycliscus VI 170 Cyclocephala IT 398 CYCLOCÉPHALIDES IL 393 | CycLocÉépnazipes VRAIES III 395 Cyclodema HIT 69 Cyclodera IX A7T

350

Cycloderus Cycloloba Cyclomaurus Cycloméla Cyclomera Cyclomorphus Cyciomus Cycloneda Cyclonotum Cyclopeplus Cyclophthalmus Cyclopus Cyclosomus Cycloteres Cyclotoma Cyclotrachelus Cyclous Cycnoderus Cycos Cydianerus Cydippa Cyÿdonia

Cydros CYLADES Cylanca

Cylas

Cylicasta Cylichuus Cylidrus Cylindera Cylindra Cylindrepomus Cylindrinotus Cylindrocerus Cylindrocorynus Cylindroderus Cylindromorphus Cylindronotum Cylindrophora CYLINDRORHINIDES Cylindrorhinus. CYLINDROTHORIDES Cylindrothorus Cylistus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

709

Cyllene Cyllidium Cyllodes Cyllæpus Cylloramphus Cylloscelis Cymathotes Cymatodera Cymatura Cymbachus Cymbalia Cymindis Cymindoidea Cymophorus Cynegetis Cyno Cynthia Cyparium Cypha Cyphagogus

) | CYPHALÉIDES

Cyphaleus Cyphicerus Cyphirhinus Cyphocleonus Cyphogenia Cyphogenius Cypholoba Cyphometopus Cyphometopus Cyphomorpha Cyphon Cyphonistes Cyphonocephalus Cyphonota Cyphonctus Cyphorhynchus Cyphoscelis Cyphoscyla Cyphosoma Cyphosterna Cyphus

| Cypriola

Cypturus

Tomes, Pages. IX 62 I 461 IL 320 IL 510 VII 63 I 289 NV 476 IV 432 IX 444 XII 96 IX 897 I 108

I 108 II 54 XILL NT X 349 I 318 II 239 Il 51 VII 40 V 407 V 409 NX 2921 VIL 9225 VI 420 VON 12.274 122,170 VI 621 IX 887 XI 402 IV 274 IT 434 II. 477 IV 32 N 479 VII 54 VI 198 IX 537 IV 32 IX 188 VI 114 IX 359 IL 266

PT ET + es, = he ‘he os

TABLE ALPHABÉTIQUE. 351

. Tomes. Pages. Tomes. Pages. Cyria ! IV 19 |Damaster | RS: | Gyriocrates IX 325 | Damatris V' 42 Gyriodera III 524 | Damelia X ‘ot Cyriopalus VIII 251 | Damia * X°*1"195 Cyrta V 724) Damicerus VII 392 CYRTINIDES IX 818 | Danacea IV 400 Cyrtinus IX 819 | Dariae XII 4144 Cyrtocephalus II 222 | Daphisia IX 846 Cyrtoderes V 202 |Dapsa XII 406 Oyrtoderus 1 329 | Diptomorphus F "974; Cyrtognäthus VIOL 51 |Daptus I 261 Cyrtomon VII ‘161 |/DASCYLLIDES à AA 5 Cyrtomorphus XI 45 | DascyLubes vrais IV 9262 Cyrton XI 122 | Dascyllus IV 269 CYRTONITES X 416|Dasycerus II 438 Cyrtonops . VIT 162] Dasychæta III 162 Cyrtonota XI 372 | Dasycorynus VII 560 Gyrtonus X 417 | Dasydema VI 236 Cyrtophorus IX 86 | Dasyerrus IX 274 Cyrtops VI 53 | Dasygnathus III 428 Cyrtorhinus VII 292 | Dasylinda IX ‘870 Cyrtoscelis IL 498 |Dasyo ‘| IX 632 Cyrtosoma V M8] Dusysterna LU pt vb Cyrtosphærus XI 144 | Dasytes IV © 400 Cyrtosternus VI 51 | Dasyus HT 250 Cyrtosus IV : 385 | Daulis XII 108 Cyrtotrachelus VIT 274 | Daxata IX 560 Cyrtusa I 217 | Décamera IL 495 Cysteodémus V 661|Decamerus IT 465 Cytilus Il 483 | Decataphanes VII 557

D Decatoma V 667

Dectes IX 774

Dachrys X 4146|Deiïlus VIII 537 Dacne XII 21} Deinopsis IT "48 Dacoderus V 400 )Dejanira VIT 460 Dactylocrepis VII 258 | Dejeania HI - 255 Dactylosodes IV 536] Deleaster 1492 Dactylotus VI 31|Deliathis IX 323 Dadoychus IX 895 |Deliphrum II 4142 Dæmon IV 278 | Delocheiïlus VIII 458 Dailognatha V 38] Delucrania XI 358 Dailonotus I 86 | Delognatha V=0815 Dalila VIIL 593 | Delophorus IL 91 Damasus X 321 | Delopleurus IV 335

352

Delopyrus Deloyala Delphus Deltaspis DELTOCHILIDES Deltochiium Deltosoma Demacidia Dematochroma Demetrida Demetrias Democrates Demodema Demodocus Demomisis Demonassa Demophoo Demotina Demotispa Dendarus Dendrobias Dendroblaptus Dendroblax Dendrocellus Dendrocharis Dendroctonus Dendroides Dendropæmon Dendropemon Dendrophagus Dendrophilus Dendrotrogus Denops Deporans Depsages Deracanthus Derancistrus Derataphrus Dereylus

Dere DÉRÉLOMIDES Derelomus Dereodus Derestenus

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes, Pages.

IV XI XII

335 385 56

Dermatodes Dermaloma Dermestes DERMESTINS Dermestoides Dermorhytis Dermoxanthus Derobrachus Deroconus Deromecus

» | Deromma

Deroplia Derosphærus Desera

Desisa Desmiphora DESMIPHORIDES Desmidophorus Desmocerus Desmoderus Desmogramma Desmonota Desmopachria Deucalion Deuterocampta Deuteromma Dexithea

| Dia

Diabasis DIABATHRARIIDES Diabathrarius Diabrotica DIABROTICITES Diacantha Diacanthus Diacheila Diachroraus Dialeges Dialithus Diamerus Diamesus Diamphidia DIAMPHIDITES Diana

Tomes. Pages.

NI

109 400

Diandichus Dianous Diapelmus Diapericera DIAPÉRIDES Diaperis Diaphanes Diaphanops Diaphonia Diaphoromerus Diaphoroncus Diaphoropsophus Diaphorus Diaphylla Diaplochelus Diaprepes Diapromorpha Diaprosomus Diapus Diasomus Diaspis Diastamerus Diastatropis Diastellopterus Diastictus Diastocera Diastochelus Diastoleus Diastrophus Diastomocephala Diatylus Dibolia Disozrites Dibolochilus Diboma Dicenopsis Dicentrines Dicerea Dicerca Diceroderes Diceros Dices Dicheirus Dichelhoplia Coléopières.

Tr. 7.

se, ‘NE

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes, Pages.

x Il VI

Nil Tome XII.

165

Dichelonycha Dichelus Dicherosis Dichista Dichodontus Dichomma Dichostathes Dichotomius Dichotrachelus Dicælindus Dicœlus Dicordylus Dicrædon Dicrania DICRANIDES Dicranocemus Dicranocephalus Dicranoderes Dicranognathus Dicranoncus Dicranops Dicranorhina Dicrepidius Dicrochile Dicronochilus Dicronychus Dictineis Dictyalotus Dictyopterus Dicyrtus Didetus Didymeus Didymocantha Diesia

| Diestecopus

Dietopsis Diexia Diglobicerus Diglossa Diglossotrox

| Digrapha

Dihammophora Dihammus Dila

354

Dilychnia Dima

Dinarda Dinema.! Dineutes! Dinocentrus Dinoderns Dinodes DINOMORPHIDES Dinomorphus Dinomus Dinophorus Dinophthaima Dinoptera Dinorhina Dinorhopala Dinoscelis Diochares Diochus : Dioclides Dioctes Diodesma Diodontes Diodontolobus Diodyrhynchus Diœdes Dionychus Dionyæ

Dioria

Diorus Dioryctus Diorymerus Diospides Diosyris Diotima Dioxyppe Diozodes Dipelicus Diphaulaca Diphucephala DIPHUCEPHALIDES Diphucrania Diphyllocera Diphyllocera

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IV

318

Diphyllomorpha

| Diphyllus

Diphyrhynchus Dipieza Diplocheila Diplocæloma Diplocælus Diplognatha Diploharpus Diploschema

| DIPLOTAXIDES

Diplotaxys Diplotoma Dipropus Diprosopus Dircæa Dircerma Dirhagus Dirhina

| Dirosis

Dirotus Disaulax Dischyrius Discoderes Discoderus Discoloma Discomorpha Discopeltis Discopleurus Discopus Discotenes Discotoma DiscOTOMITES Disidæma Disonycha Disopus Disphæricus Dissacanthus Dissossira Dissosternus Distenia DISTÉNIDES Disterna DISTERNIDES

Tomes. Pages.

TE Il

485

Distichocera Distipsidera Distolaca Distrigus Ditoma. Diromipes Ditomus Ditropidus Ditylus Diurus Divales Dodecatoma Dodecosis Dœothena Dœsus Dohrnia Dolicaon Dolichocera Dolichochtis Dolichoderus Dolichosoma Dolichotoma Dolichus Doliops Dolocerus Dolopius Domitia Donacia DONACIDES Dorasomus Dorcacephalum DORCACÉRIDES Dorcacerus Dorcadida DORCADIDIDES Dorcadion DORCADIONIDES

DORCADIONIDES VRAIS

Dorcaschema

DORCASCHÉMIDES

Dorcasomus Dorcast® Dorcatoma Dorcatypus

TABLE ALPHABÉTIQUE: Tomes. Pages. ÊT sui] NIIL 544 | Dorcus : 1 2%] Dorthesia XI 305 | Doïx. :! 1 316 | Dory. IL 363 | Dorydea I 165 |Doryida 1 168 | Dorynota X 4181 |Doryphora V 703 | Doryscelis VIL 474 | Dorysterna IV 400 | Dorysthenes IV 377 | Dorytomus NUE 398 | Doryxena VII 582 | Downesiar MIX 461 | Dozocolletus V 717 | Drapetes Il 91 | Drasterèus VIL 494 | Drepanius L_ 4136 | Drepanocerus V. 388 | Drepanoderes IV. 402 | Drépanus XI 376 | Driunes 1 344 | Drilus IX 550 | Drimostoma NII 488 | Driopea 1V 215 | Dromica IX. .329 | Dromius X 57 | Dromoceryx X 55 | Dromochorus VI 604! Drosochrus IX . 280 | Drusilla IX 492 | Dryala IX. 493 | Drycothea IX 260 | Drymo IX. 257 | Drymochares IX 282 | Dryocætes IX 251 | Dryoctenes IX. 281 | Dryophilus IX 459 | Dryophthorus IX 456| Dryops NII 457 | Drypta IX 705 | Dryptelytra IV 524 | Dryptomorpha IX 296 | Dryusa

35)

Tomes, Pages. HT 027 V 630 VII 138 Vi. 70 XI 248 XL 239 XI 377 X 395 HL 507 X 399 VHI 53 NI 477 XIe 207 XI 329 IV. 442 IV +. 93 IV 190 IVe. 237 IT 44 NI -1215 451 IV 368 IV 372 I 313 IX 799 1:96 1-::449 ILu1122

[l 9

V 460 {lou:29 NV 543 IX 908 VIIE. 292 VIIL 245 VII 381 IX 744 IV 519 VIL 322 À pe (1)

l 79 IV. 314 IV. 538 IX 574

356

Duboulaia Dularius Dulichium Dumerilia Dupontiella Dyctyoptera Dyemus Dyenmonus Dylobolus Dymaseus . Dymasius Dymasia Dymonus Dynamostes DYNAMOSTIDES Dynastes Dynastines DYNASTIDES vrais Dyoriche Dyorichoderus Dyrphia Dyschirius Dyschromus Dyscolus Dysides Dysidius

Dysis Dysmathes Dysmorphocerus Dysmorphognathus Dysnos Dysphaga Dystasia Dysthæta Dystus Dyticus DYTISCIDES DyriSC1bES Dytiseus

Earinis Ebæides Ebæus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

X.. 33 IX 49 IX 389 IV 241 IV 493 IV. 295 IX 575 IX 869 IX 900 IX. 581

VIII 961 IL 485 V. 205 VIIL 496 VII 196 IE 444 IL 387 HT 442

1 300

L 323 IX 867

[202

1 34

L 356 IV. 527

LL. 323

XII 198

V. 60 IV 355 IV. 222

VII. 592 IX 467 IX 568 IX 492 IX. 855

1 498

1 403

1 426

1 498

VII 491 IX 577 IV. 392

Eburia Eburida Eburiola Eburiphora Eburodacrys Eburophora Eccoptogaster Eccoptogenius Eccoptomenus Ecelonerus Echiaster Echimathus Echinocerus Echinocnemus Echinodera Echinosoma Echinotus Echoma Echthistatus Echyra Ecnomæus Ecphoromu Ecranus Ectatops Ectatorhinus Ectatosia ECTATOSIDES Ectatropis ECTEMNORHINIDES Ectemnorhinus Ecthœa Ectinogonia

| Ectinogramma

Ectinoschema Ectinus Ectosemus Ectopria

ÿ | Ectosticta

Ecyroscheroa ECYROSCHÉMIDES Ecyrus Eczemotes Eczcsaris Edrotes

Tomes, Pages.

VIII

293 343 129 456 296 338

Edusa Edusella Edusina EDusITEs Ega

Egesina Egius

Egleis

Egolia EGor1nEs Elais Elaphidion Elaphinis Elaphocera Elaphodes ELAPHRIDES Elaphrosis Elaphrus Elaptus Elasmocerus Elasmorhinus Elassonyx Elater ELATÉRIDES ELATÉRIDES VRAIS Elateroides Elateropsis Elattocerus Elattuderes Eleala

Eleale Eleanor Eledona Elenchus ELÉNOPHORIDES Elenophorus Eleodes Elephastomus Elete

Eletica Eleusis Eleutho Eligmoderma Elithia

de “mm. à remet +" Vu à.

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

X 307 X 309

X 309

X 306

1 378

IX 576 XII 245 XII 183 IL 335 IL 334 IX 246 VIIL 300 I + 525 IL 310 X 180 1-48

IX 4114

1 4 VIIL 450 IV 496 VII 249 VI 367 IV 487 IV 430 IV. 466 IV 502 VIIL 183 VIL 475 IV 360 IX 3% IV 461 IX 478 V 296 V 646

V Au

V 113 V 4148 ll 142 VI 310 V 672 IL 197 VIIL 292 VIIL 338 XI 2

ELITRILTES Elithiotes Elleschus Ellescus Ellimenistes

| Ellipolampis

Ellipotoma Ellipsodes Ellipticus Ellopia Ellychnia ELMIDES Elmidomorphus Elmis

Elodes Elonium Elophorus Elosoma Elpis Elytrocallus Elytrodon Elytrogona ELYTROGONITES Elytrogonus Elytrosphæra ELYTROSPHÆRITES Elytroxys Elytrurus Emalodera Emathea Emathion Embaphion Embates Embrithes Emenadia Emeopedus Emidopterus Emmaglæus Emmalus Emmenastus Emmepus Emmesa Empecta Emphania

nn à." du

357 Tomes. Pages, XI 79 IX 572 VI 360) VI 605 VI“ HM72 IV 321 IV 472 V 22% XI 71 XI 218 IV 321 II 506 NI 485 II 508 IN 274 II 120 1 465 V 738 XII 193 VI 9253 NE 497 XI 404 XI 403 VI 148 X 407 X 406 NI 274 NI 147 V 130 XI 234 IV 1920 V 452 VI 513 VI + 170 V 627 IX 816 RE Li) IT 369 V 266 V 59 IV 4% V_ 558 UT 277 IT 205

be: fa, r 4

er tue ee é ù D otdlhe ©

Emphiastes Emphilus Emphytæcia EMPHYTŒCIDES Emplectus Empleurus Emus

Emyon Enaphalodes Enaphorus Enaptorhinus Enaretta Enaria Encaustes ENCAUSTITES Enceladus Encephalus Enchoptera Encya Encyclops Encymon Encyophanes Endæus Endalus Endecatomus Endemia ENDOCEPHALITES Endocephalus ENDOMYCHIDES ENDOMYCHITES Endomychus Endophlœus Endustomus Enedreutes Enedreytes Enema

Enes ENGID1ITEs Engis Engonius Engyum Enhydrus Enicocerus Enicodes

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. |

vVL

511

424 | Enipeus

Enicopus Enicotarsus

Enispia

| Enneadesmus

Ennearthron Enodius Enopleurus Enoplia Envpliides Enoplium Enoplocerus Enoploderes Enoplepus Enops

Enotes ENoTIDES Enteles Entelopes Enthora Entimetopus Entimus Entius Entomochilus Entomoderes Entomogonus Entomoscelis ENTOMOSCELITES Entomosterna Eoporis Epagrius Epania Epantius Epaphra Epectaris Epectinaspis Epepeotes Ephebus Ephies Ephimeropus Ephimerus Ephistemus Epianthe Epicærus

Epicalus Epicanta Epicasta EPICASTIDES Epicedia Epichloris Epichrysus Epichthomus Epiclines Epicometis Epicosmus Epicyrtus Epierus Epilachna ÉPILACHNITES Epilampus Epilasium Epilissus Epilysta Epimetopus Epinectus EPIPÉDIDES Epipedocera Epipedonota Epipedorhinus Epipedus Epiphaneus Epiphanis Epiphlœus Epiphylax Epiphyma Epiphysia EPIPHYSIDES Epiphyta EprpocITEs Epipocus Epirhynchus Epirhinus Episcapha Episomus Epistemus Epistiotia Epistomentis Episus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VI

218

Epithora EPITRAGIDES Epitragus Epitrix Epixanthis Eplophorus Epodus -Epomis Epopea Epopterus Epurea Epytus Erana Ereis Erelus

| Eremasus EREMNIDES Eremnus Eremæcus Eremon Eremotes Erepsimus Eretes Eretmotus Ergates Ericatus Erichsonia. ERICHSONIIDES Eriesthis Erigenes Erioderus Erionispa ERIONISPITES Eriopeltastes Eriopis Eriopsilus Erioscelis Eriosoma Eriphus Eriphyle Eripus ERIRHINIDES Erirhinoides

2 | Erirhinus

359

Tomes. Pages. VII 306 NT jp!) XI 53 IT 512 IX 89 IX 85 1 223 IX 585 XII 1923 302 XII 34 IX 901 IX 337 V 330 IT 126 VI - 220 VI 226 V 69 IX 583 VIL 344 NI 336 I 429

IL "267 VIII 95 1 305 VIII 2% NII 23 IL 181 X 340 VIII 99 XI 301 XI 301 NI 561 XII 168 IX 631 III 401 IX 205 IX 190 X ‘258

1 21 VI 464 VI 468 NI 476

360

Erèrhiprs Eris Eristethus Eriulis Ernoporus ERODIIDES ERODISCIDES Erodiseus Erodius

Eros Eroschema Erosida EROTYLIDES EROTYLIENS EROTYLITES Erotylus Erphœa Ersachus Erymanthus Erythrestes Erythrolychnia Erythroplatys Erythrus Eryzx

Eryxia Escharodes Eschscholtzia Esmeralda Esmia Esocus Essostrutha Estenomenus Estenorhinus Esthesopus Esthlogena Estigmena Estola ESTOLIDEs Etaxalus Ethemon Ethneca Ethon

Ethra Etymestia

CO ER PR RS

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

HI 595 | Euæstethus IX 337 | Eubaptus II 109 | Eublepharus IT 538 | Eubractus VII. 378 | Eubria

V 47 | EuBriADes VI 566 | Eubrichius NI 567 | Eucærus

V 20 | Eucallia IV 300 | Eucalosoma VIII 516 | Eucalus VII . 295 | Eucamptognathus XII 18 | Eucamptus XII 4 | Eucanthus XIT 48 | Eucephalus XII 62 | Eucheila IX 79 | Euchilia

Il 486 | Eucrmrines IV 457 | Euchirus VIT 522] Euchlamys IV 321 | Euchlora VNIIL 511 | Euchætes VIII 521 | Euchroa

V 504! Euchrœa

X 283 | Euchroma IX 5925 | Eucinérines IV 180 | Eucinetus VIII 178 | Eucirrus IX 630 | Eucladisceus VII 527 | Euclea

IX 895| EUCNÉMIDES UT 543 | EucNémines vrais VIT 431 | Eucnemis IV 218 | Eucolus

IX 600 | Eucomatocera XI 296 | Eucorynus IX 643 | Eucranium IX 636 | Eucteanus IX 824 | Euctenia IX 39 | Eucyphus VII. 521 | Eucyrtus IV 71 | Eudactylus IV 316| Eudema

IX 334 | Euderes

PRET

Tomes. Pages,

Il

109 53

EUDÉRIDES Euderus Eudesmus Eudiagogus Eudicella Eudinopus Eudipnus Eudius Eudmetes Eudocimus Eudora Eudorus Eudoxilus Eudromus Eueides Eugastra Eugenysa Eugensis Eugigas Euglenes Eugnamptus Eugnathus Eugnathus Eugnomus Eugnoristus Eugonus Eugonycha Eulabis Eulachus Eulampra Eulasia Euleptus Eulina Eulissus Eumathes Eumerops Eumerus Eumicrus Eumimesis Eumœa EUMOLPIDES EumoLPiTes Eumolpus EUMORPHITES

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VII

18

Eumorphus Eumycterus Eunectes Eunidia Eunostus Euomma Euomus Eupages Eupalea Euparia Eupatorus Eupeges Eupezas Euphanistes Euphemus Euphenges Eupholus Euphoria Euplectus Eupleurus Euplynes Eupocus EUPODES Eupœcila Eupogonius Euporus Euprionota Eupromera Euprosopus Eupsalis Eupsenius Eupyga Euramphus Eurea Eurhin Eurhinus Eurhipis Eurhopulus EURHYNCHIDES Eurhynchus Euraspis Eurispa EURISPITES Euristhea

361

Tomes. Pages. XII 92 NII 9251 1 429 IX 585 I...85

V 573 NI 316 NI 328 XII 204 III 419 IL 447 XI 104 NV 42 XII 52 IV 149 XI 98 NI 128 III 525 II 177 IL 4115 1 431 IV 438 X 25 III 519 IX 631 IX 28 XI 320 IX 648 I 27 VII 430 II 175 III 339 VI 463 IV 274 VII. 221 NII 924 IV 254 II 467 VI 526 NI 526 X 317 XI 268 XI 264 VIT 321

362

Europa Euryarthron Euryarthrum Euryaspis a ce Eurybia Eurycardius Eurycephalus Eurychelus Eürychile Eurychirus Eurychora Euryclea Eurycoleus Eurycorynus Eurycranus Eurydactylus Eurydemus Eurydera Euryderus Eurygenius Eurygonus Eurylobus Eurymerus Eurymetopon Eurymetopum Eurymetopus Eurymorpha Eurynassa Eurynotus Euryoda Euryomia Euryommatus Euryomus Euryope EURYOPITES Euryoptera Eurypalpus Eurypepla Euryphagus Euryphylla Eurypoda Euryporus Euryprosopus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomos. Pages.

67

Euryptera

U 47] Euryptychus VII 526| Evrypygon IIT 259 Eurysaces, IX 32] Euryscelis IV 44] Euryscopa XII 65 | Eurysoma IX 174|Eurysops UT 233 | Euryspilus 1 28 | Eurysternus VI 404] Eurythyrea

V 95] Eurytrichus IX 176 | Eurytus 129) Zusarca X 340] Eusattus IV 463 | Euscapus T 224 | Euscepes X' 333| Euschatia TI 143 | Euschides TI 266 | Euschizomerus V 578 | Eusebis V 9217 | Eusoma NI 276 | Eusommatus NII 233 | Eusomus

Eusphærium

IV 463 | Eustales VI 45 | Eustalis 1 17|Eustathes NIIT 440 | Eustetha V 938 | Eustolus Li 17 | Eustra UT 525 | Eustrophus VI 597 | Eustylus VI 275 | Eutecheus X 303 | Euréuines X 302 |Eutelocera IX 56 | Eutelus IT 499 ]Eutheia XI 384|Euthorax IX 4174| Euthoron IT 306 | Euthuorus VIII 448 | Euthyastus Il 86 | Euthyreus IX 38 | Euthyrhinus

D taie ue LEE le

Tomes. Pages. VIIL 454 IV 19 IX 146 VI 387 IX 75 X 140 I 20 IX 434 IX 44 IT 4105 IV 40 1 20 X 9289 V 448 V 990 NI 9268 VIT 100 V 443 V-="102 | 2 IX 468 III 934 VI 55 VI 55 IX 661 NT 4118 VI 118 IX 875 XT 2399 VI 78 M6 V_ 54 NI AS 0 VI 621 V 354 V 26 VW "959 II 188 II 456 NINMSBT IX 704 IX 349 VI 268 VII 111

Euthysanius Eutogeneius Eutoma Eutomus Eutornus Eutoxus Eutrachelus Eutrapela Eutroctes Eutrypanus Euxestus Evagora Evander Evaniocera EVANIOGÉRIDES EVANIOSOMIDES Evaniosomus Evanos Evarthrus Evenus Evethis

Evides Evolenes Exarrhenus Exartematopus Exechesops Exema Exeræta Exilia

Exillis Exocentrus Exochomus Exophthalmus Exopioides Exoplectra Exops Exopsoides

Falacer Falagria Faronus Fatua Faula

PE ER oi

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

IN 233 1 235

1 192 VIT 369 XI 89 VII: 254 VII 439 V 570

1 330 IX 792 XII 26 IV 68 IX 160 V._ 625 V 618 V0 V 74 IL 385 I 399 IV 469 IX 585 INRP I 35 IX 525 XI 114 VIE 543 X 204 VIII 386 VIIT 358 VII 583 IX 805 XII 246 VI 420 IV 536 XII 241 IV 534 IV 536 Y 466 II" 198 IT 168 XII 415 IT 953

Febra Feronia FERONIDES Feronomorpha Fidia ! FIGULIDES Figulus Filotarsus Formicilla Formicomus Fornax Foucartia Frea Freadelpha

| Friœus

Gabrèus Galba Galbella Galbodema Galerita GALÉRITIDES Galeruca Galerucida GALÉRUCIDES GALÉRUCITES Galissus Gama Gambria Gambrinus Gametis Gasterocercus Gastraulacus" Gastrodus Gastræidea Gastrogyna Gastrolina Gastrophysa Gastrorhopalus Gaulodes Gaurotes Gavirga Gedeon

CCC

363

Tomes, Pages.

Xr

1 33

1 317

1 323 X 975 NT 33 UT 35 V 213 V_ 391 V 591 IV 110 VL" "51 IX 506 IX 408 IX 585 Il 80 IV 105 IV. 404 IV 407 1 8 XI 921 XI 297 XI 14145 XI 220 IX 186 IT 964 IX 189 IV 18 I 595 VII 418 IV 107 VI 41-952 X 369 XI 212 X 537% X 369 U 154 I 315 VIII 442 X 436

NN"

364

Geloharpya Geloptera Gemmatis Gemylus Genethila Geniates GÉNIATIDES Genomecus Gentinadis Geauchus Genyocerus Genyodonta Geobænus Geobatus Geobius Geoborus Geodromus Geonemiotes Geonemus Geonomus Geopinus Geopyris Georgia GEORYSSINS Georyssus Geoscopus Geotragus Geotrogus Geotrupes GEOTRUPIDES Geranorhinus Geronia

Geta Geteuma Gethosynus Gibbium Gisostola GLAPHYRIDES Glaphyrus Glaresis Glaridorhinus Glaucytes GLAUCYTIDES Glenea

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes, Pages.

IX X Lol IX VII III III

405 253 380 620 509 386

GLÉNÉIDES Glenidion Globaria. Globicornis Glochinorhinus Glycia Glyciphana Glyphiderus Glyphodactyla Glypthaga Glyptina Glyptoderus Glyptoma Glyptopterus Glyptoscelis Glytosomus Glyptotus . Glyptus Gnaphalodes Gnaphatoryx Gnaptor Gnathaphanus Gnathium Gnathocera Gnathocerus Gnathœnia Gnatholabis Gnatholea Gnathophorus GNATHOSIIDES Gnathosia Gnathoxis Gnathymenus Gnoma GNOMIDES Gnomidolon Gnophota Guorimus Gœrius

Goes

Golgia GOLIATHIDES Goliathus Golofa

Tomes. Pages,

IX XI I

Il VII

841 103 460

Golsinda Goniadera Goniages Goniaspidius Gonioctena, GONIOCTÉNITES Goniophthalma Gouiopleura GONIOPLEURITES Goniotropis GONIPTÉRIDES Gonipterus Gonocephalum Gonocnemis Gonodera Gonogenius Gonophora GONOPHORITES Gonopus Gonyacantha Gorgus Gorybia Gracilia Graminea Grammicosum Grammicus Grammæchus Grammographus Grammophorus Grammoptera GRAPHIPTÉRIDES Graphipterus Graphisurus Graphoderus Graphorhinus Graptodera Griburius Gromilus Gromphas Gronops Gryllica GRYLLICIDES Grypidius Guioperus

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes. Pages.

IX 370 | Guaritus

V. 392 | GxmNéTinEs

IX 393 | Gymnetis

IL 490 | GYMNÉTRIDES

X 432 | Gymnetron

X 432 | Gymnocerus

IV 88 | Gymnocheïlis XI 248 | Gymnochila

XI 247] GvmNocaicipes

1 157] Gymnodus

VI 391 | Gymnogaster VI 393 | Gymnognathus

V 267|Gymnoloma

V 469 | GYMNOPLEURIDES

V 504 | Gymnopleurus

V 129 | Gymnopterion XI 300 | Gymnurus

XI 303 | Gymuusa

V . 256 | Gynandrocerus IX 212 | Gynandromorphus VNIL 445 | Gynandrophthalma VIII 325 | Gynandropus VIII 358 | Gynandrorhynchus IX 909 | Gynandrotarsus VIII 280 | Gyretes

V 104] GYRINIDES IX 498 | Gyrinus

IX 71 |Gyriodera

IV. 187 | Gyriosomus NII 445 | Gyrohypnus

1 473 | Gyrophænx

IX 786 H I 431 | Habrissus VI 433 | Habrocerus XI 59] Habrodactylus X 166 |Habrophora VI 621 | Habrotoma IT 400 | Hadrocerus VI 304] Hadromerus IX 903 | Hadroplontus IX 902! Hadropus VI 474 | Hadrorhinus VII 78 | Hadrus

365

Tomes. Pages. IX 577 II 496 II - 499 VIl 6 VII | IX 721 IL 346 IL 346 II 344 IL 557 IL 291 VIL 525 II 189 III 72 IL 73 VIIL 487 IL 103 Il 48 VII 568 I 283

X- 125

1 284 VII 450 I 283

1 440

I 433

1 438

X 118 V 466 J 63 H 43 VIL 547 Il 56 XIL 58 X 278 IL 466 IL 313 VI. 102 VII 198 VI 112 VI 168 V. 274

LE

366

Hæmatodes

Hæmonia Halecia Halictophagus HALIPLIDES Büliplus Hallomenus Hallothamus Haltica HALTICIDES HALTICITES Halyzia Hamadryades Hamazxobium Hammoderus Hammonia Hammaticherus Hamotus Hapaloderus Hapalonychus Hapheniastus Haplochile Haplocælus Haplonycha HAPLONYCIDES Haplonyx Haplopeza Haplopisthius Häplopus Haptoderus Hargium Harminius Harmonia Harpactèrus Harpactes Harparines Harpalus Harpina Harpognathus Harposcelis Häruspex Hastatis Huthtia : Hathliodes

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. | .

Il X IV

72 60 -238 646

Hazis Hebascus IHebecerus HéBésécines Hebesecis Hébestola HÉBESTOLIDES Heclhinoschema Hecphora Hectarthrum Hecyra Hecyrida HÉCYRIDIDES Hedobia Hedybius Hedypathes Hedyphanes Hegemona Hegeter Heïlipus Helæus HELÉIDES Helichus Héliobletus Heliocantharus Heliocopris Heliodromus Heliomanes Heliopathes Heliophilus Heliophugus Heliotaurus Helisteres Helixæa Helladia Helluo Helluodes Helluomorpha

| HELLUONIDES

Helobia Helobius Helochares Helodes Helæotrechus

Tomes. Pages, XII 2435 IT 3144 IX 514 ‘IX: 310 IX: 514 IX. 911 IX: :940 IX 318 IX 874 Il 396 IX: 518 IX. 518 IX 517 IV:...512 IV 390 IX 749 V 453 V.. 448 V 55 VI 457 NV 341 NV 343 IL 506 XIL 419 II 66 NL 96 VY 50 NII 486 N .. 248 NV. 248 V 443 NV... 544 NV 443 IX. 379 IX 861 Lits,:02

1 92

Il 95

\\ 90

Il 50

LL... 452

1... 456 X 372 I 414

Helonychus HELOPHORIDES Helophorus HÉLOPIDES HéLopINIDEs Helopinus Helops

Helota HÉLOTIDES Helvina Helymœus Hemesthocera Hemicera Hemicladus Hemicodes Hemicrepidius Hemicycelus Hemideres Hemigaster Hemilissa Hemilophus Hemiops HEMIPÉPLIDES Hemipeplus Hemipharis Hemiplatys Hemipyæis HémRAIPIDES Hemirhipis Hemisphærota Hemiteles Henicodes Henous:… Hephæstion Hephebocerus Hephialtes Heplamera Heptadonta Heptarthrius Heptaulacus Hermæophaga Hermerius Herpiscius Herpisticus

TABLE ALPHABÉTIQUE,

Tomes. Pages. noi VI. : 28 | Hesperophanes 1, 465 | Hesperophilus . L.. 465 | Hesthesis V_ 499) Hestimar V._ 457) Hesycha V. 460!) Hesychotypa V. 450) Hetærius XII 46 | Heteracantha XIL 43| Heterachtes IX 688: Heterarthron IX. 96/|Heteraspis VIT. 549) HÉTÉRASPITES V_ 3081|Heterispa : IX: 906 | HÉTÉROCÉRIDES IX- 484 Heterocerus IV 498 Heterocheïra V4 | Heterochelus VNIL.. 485'| Heteroclitar

VIL:.1484 | Heteroclytomorpha VIU 327) Heterocnemis

IX: ,884 | Heterocrepidius IV 298: Heterodactylus IL, 404| Heteroderes

Il 404 | Heterodromia IL 519: Heterogaster

X 282 |Heterogomphus XI 79) | Heterolépis

IV 148 | Heteromorpha IV. 148!) HETERONYCHIDES XL ..361| Heteronychus

1...4186| Heteronyx

IX: 484 | Heteropalpus

V 661 Heterophaga VNILL. 474] Heterophana NIL....16:| Heterophthalmus VNIL.:. 446) Heterophylus IL : 227 | Heteroplia

1.47) Heterops!

.X 1, 473! |'HRTERORSIDES I 445 | Heteropus

XL. 425 | Heterorhina NIIL A2 | Heteroscelis

M. 4925|Heteroschoinus

Heterosoma

367

Tomos. Pages. VIII. 275! IE 44% NUL 519 IX 478 IX: 673 IX: 672) IL: 268 L 307 NUL 333 IV. 534 X 28% X > 282 XL: 321) IL 5143 I...515! V..…. 335! UI 486! IL, 494 IX, 475! Ur. 531: IVi470) 1... 275! IV, 187: IL: ,.409. VILL 3541 IL 437 VI 381: I 451 IN 1225! IL. 406 IIL,:,234 IX:..230 V. 833 NL :.492 IL. 381 Vi 849 IL 328 IX4: 427 IX ...491 IV 174 IL , 485 1. 182 VI 40 Il, 491

368 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. Heterosternus I 360 | Hispires Heterostomis : X 138 | Hispodonta HETEROTARSIDES V 392 | HisPODONTITES Heterotarsus V 398 | Hispoleptis Heterothops I 83 | HiISPOLEPTITES Heterotoxus VII 283 | Hispopria Heterotrichus X 316 | Hippuriphila Hexagonia I 69 | Hister Hexagonochilus V 106 | HiSrÉRIDES Hexaphyllum III 38 | HISTÉRIENS Hexaphyllus ll 22 | Histerotarsus Hexatricha IX: 9256 | Holacanthus HEXATRICHIDES IX 954 | Holciophorus Hexarthrius IT. 22 | Holcorhinus Hexarthrum VII 344 | Holisus Hexodon IL 392 | Holobus HExODONTIDES IL 391 | Holocephalus Hexoplon VIII 330 | Holocnemis Hierogyna IX 398 | Hololeius Hilarianus HT 270 | Hololepta Hilarolea IX 890 | HozOLEPTIDES Hizérides I 41 | Hololissus Hiletus I 48 | Holonotus Himantocera IX 364 | Holonychus HIMATIDITES XI 361 | Holoparamecus Himatidium XI 362] Holopterus Himantismus V 80] Holoscelis Himera X 292|Holotrichia Hinda XII 232 | Holotrochus Hipomelus V 195] Homæotarsus Hippaphesis IX 587 | Homala Hippodamia XII 468 | Homalirhinus HiPPODAMITES XIL 167 | Homalispa Hippolætis 1 305 | Homalisus Hippomelas IV 27 | Homalocerus Hippopsicon IX 694 | Homalochilus HiPPOPSIDES IX 690 | Homaloderes Hippopsis IX 698 | Homalolachnus HiPPORHINIDES NI 323 | Homalomelas Hipporhinus VI: 325 | Homalomorpha Hispa XI 3353 | Homalonotus Hispalis I 301 | Homalopterus Hispella XI 334 | Homalorhinus HISPIDES ; XI 251 | Homalota

Tomes. Pages.

XI 332 XI 284 XI 9284 XI 283 XI 283 XI 997 AL "0053 II 260 Il "982 IL 243 IX 770 NII 314 I 401 Vi -""181 Il 64 IL 455 IT 96 IT 205

1 227

IL 249 IL 248

I 187 VNIIL 185 VI 128 IL 435 VIII 394 1 163 III” 285 IL 113 190 V 46 V 530 XI 279 IV 303 NI 526 IT 270 vV:. 92

I : 220 VIII 525 IAMET VII 39 X 90 VI 338 Il 32

Homalotrichus Homapterus Homelix Homethes Homocerus Homocopsis Homocyrtus Homæomorphus Homæmota Homonea HOMONÉIDES Homonyx Homopterus Homotyphus Hoplarion Hoplia Hoplideres Hopzipes HOPLIDES VRAIES Hoplionota HOPLIONOTITES Hopliopsis Hoplistocerus Hoplitopales Hoplitotrachelus Hoplitus Hoplocerambyx Hoplocneme Hoplogenius Hoplognathus Hoplolenus Hoplonotus Hoplonyæ Hoploparoæus Hoplopteryæ Hoplopus Hoploscelis Hoploscelis Hoplosia Hoplosternus Hoplostomus Horatoma Horatopyga Horia

Coléoptères.

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes.

Tome XII.

Pages. 153 77 436 118

Hormocerus Hormotrophus Horonotus Hostilina Hotarionomus Hucus Hyagnis

Hyas

Hybalus Hybauchenia Hyboma Hybomorphus Hybonotus Hybophorus Hybosa Hyposires HYB0OSORIDES Hybosorus Hyclœus Hydaticus Hydera Hydmosyne Hydnobius Hydnocera Hydrachna Hydræna Hydraschema Hydrium HYDROBIITES Hydrobius Hydrocanthus Hydrocharis Hydrochus Hydrodema Hydronomus HYDROPHILIDES Hydrophilus HYpRoOPORIDES Hydroporomorpha Hydroporus Hydrosoma Hydsrous Hygrobia Hygronoma

369

Tomes. Pages.

VII 447

VERSA

IUT 421

IT 233

IX 342

VII 539

IX 584

IV 3143

HI 128

VI 251

HI 79

NI 1H

V 421

VII 66

XI 381

XI 380

III 132

II 133

V 667

1 431

IH 502

XI 1145

Il 216

IV 471

I 42

I 469

IX 899

I 382

1 454

I 455

I M9

I 452

1 466

I 450

NI 484

I 447

I 450

I 413

Il” 519

1 415

I 450

I 452

LI, 412

Il 38 24

ot Les Hi ? % ; | "

370

Hygrotus Hylaia Hylaspes HYLASPITES Hylastes : Hylecthrus Hylesinus Hylethus Hylithus Hyllisia HYLOBIIDES Hylobius Hylobrotus Hylochares Hylodromus Hylæcetus Hylonoma Hylorus Hylotorus Hylotrupes Hylurgus Hymelania Hymenesia Hymenontia Hymenophorus Hymenoplia Hymenorus Hymetes Hypantherus Hypatium Hypera Hyperantha Hyperaspis HYPÉRASPITES Hyperaxis (1) HYPÉRIDES Hyperion Hyperis Hypermallus HYPÉROPIDES Hyperops

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. 1 415 XII 411 XI 9237 XI 237 VII 358 V 64 VII 362 IX 787 V 62 IX 696 NI. 442 NI 454 IX. 538 IV 114 XI 109 IV. 502 V 325 IX 34 Il 15 IX 45 NII, 359 V 504 XI. 419 IT 203 NV 504 III 203 V 504 X 204 XI 103 IX 13 VI 400 IV 54 XII 229 XII 226 X. 279 VI 395 1. 182 IL:;,,495 VIII 302 V 60 V 61

(1) Au liou de Meraxis déjà em-

ployé.

Hyperplatys Hyphænia Hyphæreon Hyphantus Hypharpax Hypherpus Hyphus Hyphydrus Hypnoidus Hypnophila Hypoborus Hypocalis HYPOCÉPHALIDES Hypocephalus Hypoceras Hypocælus Hypocolobus Hypocoprus Hypocyphtus Hypocyptus Hypodesis Hypæschrus Hypogena Hypoglyptus Hypolampsis Hypolithus Hypomares Hypomeces Hypomia Hypophlœus Hypopholis Hypoptus Hyporhagus

; | Hyporhiza

Hyposarothra Hypotelus Hypothenemus

; | Hypselogenia

Hypselomus Hypselonotus Hypselops Hypselotropis Hypselus Hypseus

Tomes. Pages.

IX XI

776

Hypsioma Hypsiophthalmus Hypsomus Hypsonotus Hypsophorus Hypsosoma Hypulus

Hysia

Hystatus HYSTÉRARTERIDES Hysterarthron Hystrichopus

Jalissus Ibidiomorphum Ibidion Ichnea Ichnodes Ichthiosoma Ichthiosomus Ichthydion Ichthyurus Icosium Ictinus Idacantha Idalia Idiocephala Idiocnema Idiomorphus Idiopus Igenia Igualda Ileomus Ilœna

Ilops Ilybius Imantocera Imatidium Imatismus Imatium Imbrus

Inca lodalmus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

675

Inesida Iniopachys Ino Tnopeplus Involvulus IϾsse

Tole Ionthocerus lonthodes Jotherium lothocera Iphiastus Tphicerus Iphiclus Iphidea Iphimeis IPHimÉiTES Iphiote Iphipus Iphis Iphitrea Iphius Iphthimus Pipes lpidia Ipochira Ipochus Ipocregyes Ipomoria Ipothalia Ips

Irenes lresia Iresioides Lrichroa Lrænus Isacantha Isalium Isaniris Isarthron Isarthrus Iscadida Ischæna Ischasiä

371

Tomes. Pages. IX 436

I 54

I 405 I 405 VI 544 IX 449 IX 839 NII 414 IX 6 VIII 490 IX 308 IX 562 V 406 XII 59 XI 188 X 240

X 230 IX 451 VI 509 IV 151 XI 55 V 405

V 370

IL 326 II 304 IX 808 IX 276 IX 373 IX 92 IX 27 II 327

X 280

l 45

IX 120

I 62

Ir 127 VI 524 VIII 385 NI .179 VIII 208 IV 110 X 412

Il 306 VIII 508

372

Ischiocentra Ischioloncha ISCHIOLONCHIDES ISCHIOPACHITES Ischiopachys Ischioplites Ischnocerus Ischnochelus Ischnocnemis Ischnodes Ischnodora Ischnolea Ischnomera Ischnomerus Ischnophygas Ischnopoda Ischnoscelis Ischnosoma Ischnostoma ISCHNOSTOMIDES Ischnotrachelus Ischyromerus Ischyropalpus ISCHYROSONYCHITES Ischyrosonyx Ischyrus Isocerus Isochnus Isodon Isomalus Isomerida Isomerinthus Isomerus Isomira Isonotus Isonychus Isopleurus Isopteron Isora

Isorhipis ISORHYNCHIDES Isorhynchus Isosceles Isosoma

pr A4 5. sn, TT 7,

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. IX 673 |Isotarsus IX 741 |Isotoma IX 709 | Isotomus X 151/|1Isse X 153 |Isthmiade IX 553 | Itamus VIL 505 |Itheum HI 488 |Ithocritus IX 185 | ITrHYCÉRIDES IV 187 |Ithycerus IX 72 |Ithyporus IX 693 | Ithystenus

V 710 |Iœais NII M4]|Ixodina IX 902

mn 489 | Jemesis Il 59 Jauravia nt 490 | Javeta ut 468 | 020 VI 76 Julodia VIL 446 JULODIDES V 596 Julodis XI 38 Jumnos

XIT 35 Koryneles V 246 | Kunzea

IT 198 | Labidognatha IX 887 | Labidomera VI 152 |Labidostomis VI 420 | Labocephalus V 504! Laccobius IT 396 | Laccophilus IL 247 | Laccoproctus 1 332 | Laccoptera V 262 |Lachenus XII 201 | Lachnabothra IV 100 !|Lachræa VII 172] Lachnocrepis VII 4176 | Lachnodera IX 864|Lachnogya IV 234] Lachnophorus

211

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

Lachnopterus VIII Lachnopus VI Lachnosterna III Lachærus IX Lacon IV Lacpatica XI Lactica XI LACTICITES XI Ladoria XII Læmophlœus IT Læmosaccus VII Læna V Lætana XI Lagarus I Lagenoderus VI Lagocheirus IX Lagochile III Lagochirus IX Lagopezus VII Lagosterna III Lagostomus VI Lagria V LAGRIIDES V LAGRIIDES VRAIES \4 Lairus IV Laiïus IV Lalagetes WI LAMELLICORNES NI LAMELL. LAPAROSTICTI- QUES III LAMELL. PLEUROSTICTI- QUES HI Lamia IX LAMIIDES IX LAMIIDES VRAIES IX LAMIIDES VRAIES IX Lampetis IV Lampra IV Lamprias Il Lamprigera IV Lamprima Il LAMPRIMIDES II Lamprinus Il Lamprocantha VIII

264

Lamprocera Lamprocleptes Lamyprodes Lamprolina Lampromerus Lampronetes Lampropterus Lampropus Lamprorhiza Lamprosoma LAMPROSOMIDES Lamprosphærus Lamprotomus LAMPYRIDES Lampyris Lamus Lamyrus Langelandia Languria LANGURIDES LANGURITES Laparocerus Laphris Laphyra

Lara Laricobius Larinus Laræsima Larvica Lasconotus Lasia Lasiocala Lasiocera Lasiocnemus Lasiodactylus Lasiodera Lasioderus Lasionota Lasiopsis Lasiopus Lasiorhynchites Lasiorhynchus Lasiostola Lasius

373

Tomes. Pages. IV: 811 IX 878 IV 32 X 426 Ville 350 .IV 330 VIII 489 IL 401 IV 330 X 216 X 212 X 934 IV 330 IV 304 IV 330 V 387 VI 595 II 433 XII 12 XII 11 XII 14 NI 198 XI 238 Let

I 501 IV 487 NI 437 IX 663 IX 681 II 367 XII 9256 HT 362 I 376 VI 268 Il 317 IV 479 V_ 938 IV 55 III 280 N1:270 NI 544 NII 469 Nr IV 400

374

LATHRIDIENS

Lathridius Lathrimæum Lathrium Lathrôbium Lathrœus * Lathropus Latipalpis Latiphronus Latometus Latona Latrinus Laziopezus Lebasiella Lebia LEBrIDES Lebioderus Lecanomerus Lecriops Leichenum Leisstes LEIESTITES Leiochiton Leiocnemis Leioderes Leiodes Loiïonota Leiophlœus Leiopus Leiosomus Leipommata Leirus

Leis Leistostrophus Leïstus

Leja

Lema Lembodes Lermidia Lemnia Lomodes LEMOSACIDES Lemphus Leocæta

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. II 430 I 436 I 141 II 4142 Il 93 IX 764 Il 412 IV 30 VI 584 V 297 Il 91 IL 435 IX 395 IV 488

2771 I 102 Il 42 I 280 NII 149 V 278 XII 139 XII 137 1 238 I 332 IX 51 11:219 II 250 VI 41 IX 775 VI 357 VII 333 1 :332 XII 200 Il 16 L 52 1 382 X 72 vil 99 IV 470 XII 197 V 604 VII 42 IV 396 IL 304

Leontium Leontochæta Lepargus Leperina Lepidiota Lepidodus Lepidophorus Lepidopteryæ Lepina Lepisia Lepisomus Lepispilus Lepitrix Leprodera Lepromoris Lepronide Lepronota Lepropus Leprosoma Leprosomus Leprotes LEPROTITES Leptacinus Leptalous Leptarthra Leptia Leptidea Léptinotarsa Leptinus Leptispa Leptobaris Leptocera Leptocerus Léptochirus Léptocnemus Leptodactyla LEPTODÉRIDES Leptoderus Leptodes Leptoridus Leptognathus Léptomorpha Leptonemus Leptonota

Tomes. Pages,

FX 210 IT 304 IX 633 IL 345 IT 301 IT 22 VI 399 II 346 X 326 UT 193 VII 362 V 413 IIT 180 IX 305 IX 271 X 9255 X 241 NI 9% IX 271 VI 362 X 279 X 268 IL 69 V 592 XI 227 IN 45 VIII 481 X 390 Il 207 XI 270 VII 247 IX° 119 VI 66 il 125 IX 185 1 146 I 195 I 196 V 109 I 196 III 463 V 150 VIE 555 IX 485

LEPTONOTIDES Leptonychus Leptophyllus Leptops LEPTOPSIDES Leptopus Leptorhynchus Leptoscelis Leptoschoinus Leptosomus Leptostethus Leptostylus Leptotrachelus Leptotrichus Leptura Lepturges LEPTURIDES Leptus Leptynoderes Leptynopterus Lepyrus Lesteva Lesticus Lestignathus Lethonymus Lethrus Leucastea Leucispa Leucocelis Leucocera Leucochromus Leucomigus Leucopholis Leucorea Leucosomus Loucothyreus Louretra

Lia

Lichas Lichenophagus Lichnanthe Lichnia Lichnus LiciNiprs

TABLR ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IX

483 18 163

253

Licinus Ligniperda Lignyodes Ligyrus Limenta Limnebius LIMNICHIDES Limnichus Limnius Limobius Limonius Limozota

| Lina | Linda

Linomius Linozosta Liocleonus Lioderes Liodes . Liogenys Lionychus Liophlœus Lioplacis Liopterus Liopus Liostraca Liparetrus Liparocephalus Liparochrus Liparoderus Liparthrum Liparus Lispinus Lispodemus Lissaucheuius Lissodema Lissodes Lissogenius Lissomus LISSONOTIDES Lissonotus Lissonotypus Lissoptérus Lissorhinus

375

Tomes. Pages.

I

233

376

Lissotarsus Listrocerum Listrochelus Listroderes Listronyx Listroptera Litargus LITHINIDES Lithinus Lithocharis Lithocrus Lithodus Lithonoma Lithophilus Litoborus Litocerus Litodactylus Litomerus Litopus Litorhynchus Litosomus Litosonycha Liturgus Lixus Lobederus Lobetorus Lobetus Lobiopa Loboderes Lobodontus Loboglossa Lobopoda Lobops Lobotrachelus Lœmosthenes Lomaptera Lomechusa Lonchophorus

. Lonchosternus

Lonchotus LONGICORNES Longipalpus Longitarsus Lopha

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

1 323 IX 465 III 287 NI 344 II 240 IX 107 I 445 NI 349 VI 351 Il 94 IL 286 VI 307 XI 90 XII 76 V 247 VII 514 VII 205 VII 43 IX::1.23 NII 273 VII 305 XI 145 VII, 212 VI 439 IV 169 VI 224 IV 362 II 309 NII 2923 I 142 Vauris V 500 VII 59 NII 173 I 34 UI 503 Il 42 VI: 578 I 231 III 418 NII à) VIII 363 XI 69

I 382

Lophea Lophidius Lophobasis Lophocephala Lophodes Lophoglossus Lophoma Lophonocerus Lophopœum Lophoptera Lophosternus Lophotus Lordites Lordops Loricera Lotis Loxandrus Loxocrepis Loxomerus Loxopleurus Loxoprosopus Loxopyga Lubentia LUCANIDES LUCANIDES VRAIS Lucanus Lucernuta Lucidota Lucio Luciola Ludius Luperca LUPÉRITES Luperodes Luperus Lutochrus Lybas Lycaneptia Lycaria LYCARIITES

>| Lychnacris

Lychnebius Lychnogaster Lychnophæs

Tomes. Pages.

X 316 1 335 X 109 NAT VI 413 1 401 V 46 IX 156 IX 765 IX 317 NII 51 VI 4413 II 316 NI 263 1 214 XII 235 I 401

I 362 12,275 X 186 XI 4111 III 382 IX 348 III 4 HIT 19 III 22 IVow617 IV 318 IV 311 IV 335 IV 207 1 163 XI 185 XI 187 XI 186 II 503 XII 44 IX 884 X 420 X 420 IV 309 IV 330 IV 318 X 218

Lychnuris Lychrosis Lycipes Lycidius Lycidola Lycoides Lycomedes Lycoperdina LYCOPERDINITES Lyctus

Lycus Lydepta Lydus Lygerus Lygesis Lygistopterus Lylibæum Lymantes Lymexylon LYMEXYLONES Lymnœum Lyperophorus Lyperus Lypesthes Lyprops Lypsimena Lyrosoma Lyrothoraz Lystronychus Lyterius Lytta

Macaria Macetes Machla Machozetus Macracanthus Macrarthria Macraspis Macratria Macrispa Macrobamon Macrocheilus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

< AE ne CRE

318 541 289 102

158 93

377

Tomes. Pages,

Macrocheirus VII 272 Macrochirus IT 315 Macrocnema XI 4140 Macrocoma X 292 Macrocorynus NI 243 Macrocrates III 27 MACRODACTYLIDES III 243 MACRODACTYLIDES VRAIS III 244 Macrodactylus IT 244 Macroderes III 88 Macrodes IN Macrodontia NII 78 Macrogaster AV 501 Macrognathus 112297 Macrolampis IV 321 Macrolema X 78 Macrolenes X 110 Macroma IT 543 Macromalocera IN 231 Macromelea XII 415 Macromerus NII 4126 Macronemus IX 742 Macrones NII 415 Macronota IT 506 MACRONOTIDES II 504 Macronychus IT 541 Macropalpus II 137 Macrophthalmus V. 17132 Macrophylla IT 303 MACROPHYLLIDES HIT 302 Macroplæa X 60 Macropoda VI. 622 Macropogon IN 400 Macropoides IL 360 Macropophora IX 734 Macroprion IL 467 Macrops VI 62 Macropterus VI 103 Macropus IX 734 Macrorhinus VII 221 Macrosiagon NV. 627 Macrosoma III + 239 Macrosternus IL 253 Macrostethus N:-365

378

Macrostylus Macrotarsus Macrotelus Macrotoma Macrotops Madarus Madopterus Mæchidius Mæmactes MAGDALINIDRS Magdalinus Magdalis Malachius MALACODERMES Malacogaster Malacomacrus Malacopterus Malacoscylas Malacosoma Mallaspis Mallocera Malloderes Malloderma Mallodon Mallodonhoplus Mallodonopsis Mallogaster Mallonia Mallosia Mallosoma Mallotarsus Malonotus Malthacus Malthesis Malthinus Malthodes Malthonea Malthoptera Mandalotus Manopus Manticora MANTICORIDES Mantura Margarinotus

TABLE ALPHABÉTIQUR. Tomes. Pages.

VI NI IV VIII ul VII VII III VII VI VI

56

Margus Marmarina Marmaroglypha Marmaropus Marnax Marolia Marsœus Marseulia Marsyas Mascalodonta Masoreus Massicus Mastacanthus Mastax Mastigocera Mastigus Mastinocerus Mastododera Mastogenius Mastostethus Matus Maypa Mecaspis Mecaspis Mecedanum Mecainripes Mechistocerus Mecinus Mecistes Mecistostylus Mecocerus Mecocorynus Mecoglossa Mecolenus Mecomastyx Mecometopus Moconemus Mecopselaphus Mecopus

; | Mecosarthron

Mecosaspis Mécostethus Macotagus

Mocotarsus

Tomes. Pages. V 323 IT 499 IX 350 NII 203 IL 169 V 554 X 296 XI ‘219 I 319 IX 71 1 134 VIII 260 X 164 1401 IX 438 IT 189 IV 347 VIII 435 IV 85 X 89

I 422 HT 240 VI 429 IX 12 IH 371 IL 214 VII 83 VI 481 X 322 VII 136 VIL 496 VI 52 IV 405 V 541 VII 137 IX 8b VII 505 v "A0 VII 1457 VIII 89 IX 12 X 184 IX 319 VII 517

Mecothoraz Mecotropis Mecynapus Mecynodera MÉCYNODÉRITES Mecynopus Mecynorhina Mecynotarsus Mecysmoderes Medon Medonia MÉGABASIDES Megabasis Megacantha MÉGACANTHIDES Megacephala MÉGACÉPHALIDES Megacera Megaceras Megacerus Megacetes Megacnemius Megacælus Megæriodes Megacronus MÉGADÉRIDES Megaderus Megadeuterus MÉGAGÉNIIDES Megagenius Megagnathus Megaladerus Meégalocera Megalometis Megalomma Mégalonychus Mogalophrys Megalophthalmus MÉGALOPIDES Megalops Megalopus Megalorhina Megalothipis Mégalosoma

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

IV VII IX X

187 495 580

45

Mogalostomis MÉGALOSTOMITES Megalostylus MÉGAMÉRITES Megamerus Megaproctus Megaprotus Mepapyga Megarhinus Megarhipis Megarthrus MÉGASCÉLIDES Megascelis

'Megasoma

Megasternum Megathopa Megatrachelus Megilla

| Megischia

Megistomela Megistops Megodontus Megopis Megops Meilichius Meira Meladema Meladeras Melænas Melalgus Melambia Melambius Meélanactes MÉLANACTIDES Melanauster Melancrus Melandrya MÉLANDRYIDES MÉLANDRYIDES VRAIES Melanesthes Melanispa Melanius Mélanophila Melanophorus

379

Tomes, Pages” X 135 X 131 VIA x 30 X 32 VII 281 XII 58 XI 369 NI 593 IV" 253 IL 147 X 82 x 83 III 449 I 474 III 75 V 685 XII 169 V 509 X 398 XI 139 I 54 NII 455 VII 911 XII 133 VI 185 I 422

V 248

I 166 IV 534 II 342 V : 28 IV 146 IV 144 IX 3% V 57 V 58 V 533 V: 537 V 260 XI 339 1 ° 323 IV 41 V 74

Malte.

380

Melanopterus Melanostola Melanotus Melanozæanthus Melanterius Melantho Melaphorus Melasia MÉLASIDES Melasis Melasoma Melchus Meleus Meligethes Melina Melinopterus Melisodera Melitonoma Melixanthus Melobasis Meloe MÉLOIDES Meloides MÉLOIDES VRAIS Melolontha MÉLOLONTHIDES MÉLOL. VRAIS MÉLOL. VRAIS Melospila MÉLYRIDES Melyris Melyrosoma Menederes MÉNÉMACHIDES Menemachus Menephilus Menillus Menippus Menius Menoscelis Mephritus Meracantha MÉRACANTHIDES Merges

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Merium Merilia Merirnnetes

‘| Merionæda

Merionus Meriphus Merismoderus Merista Merizodus Meroda Méroptres Merodontus Meropachys Meroscelisus Merostenus Meryx Mesagroicus Mesites Mesocanthicus Mesoclastus Mesocordylus Mesodonta Mesolampis Mesolita

995 | Mesophalacrus

Mesomphalia MÉSOMPHALIIDES MÉSOPTILIDES Mesoptilius Mesosa MésoOSiDEs Mesostena Mesotopus Mesoxenus Mestorus Metabletus

; | Metachroma

MÉTACHROMITES Metacynops Metacycla MÉTACYCLITES Metadupus Metalepta Metallactus

Tomes. Pages.

IX 53 X 112 VI 204 VIII 490 NI 4 VI 503 1 XI 228

I 369

X 328

X 327 VI 9266 VIII 379 NII 47 VIIT 396 IL 368 VI 72 VII 341 I 450 VIII 30 VII: 314 XI 205 IV 318 IX 277 X 45 XI 3% XL 392 VI 563 VI 564 IX 372 IX 368 V,1082 JT 22 VIT 325 VI 34

1 12

X 296

X 295 VI 218 XI 212 XI 212 VII 101 XI 214 X 167

Metallites Metallonotus Metallophilus Metascelis Metastyla Metaxidius Metaximorphus Metaxis Metaxycera Metaxymorpha Metaxyonycha Metius

Methia METHIDES METON METONIDES Melonius Metopias Metopides Metopocoelus Metopocoilus Metopodonthus Metopon Metriopus Metriorhynchus Metriotes Metrius Meximia Mezium Miaenia Miarus Micaria Miccotrogus Micipsa Micracantha Micralymma Micrantereus Micraspis Micrelus Microcephalus Microcera MICROCÉRIDES Microcerus Microchaetes

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VI V I III

71

Microcheila Microchilus Micrôdema Microdera Microderes Microdonta Microdoris Microlarinus Microleptes Microlestes Microlestia Microlipus Micronyæ Micropeltis Micropeplus Microplia Microplophorus Microplus Microps Micropsalis Microrhagus Microrhipis Microrhophala Microsaurus Microschatia Micrositus Microspiloma Microsporus Microstrates Microstylus Microtelus Microtheca Microtragus Microtrogus Microxylobius Microzoum Micrus Migadops Migdolus Milothris Miltina Mimastra MiMASTRITES Mimaulus

381

Tomes. Pages. 1 310 III 385 II 188 V 48 1 259 XI 328 III 198 VI 435 IX 272 1449 Tue479 IV 398 VI 490 IL 544 II 150 IX 778 VII 164 II 198 VI 301 VIN 43 IV 412 IV 253 XI 315 II 84 NaAbT V:978 IX 129 II 224 VI 252 VII 20 V 404 X 427 IX 266 VI 607 VIT 326 V 977 II 232

I 274 VII 28 IX 529 XI 172 X1°,479 XI 178 VI 33

382

Mimela Mimetes Mimistena Mimographus Mimolochus Minaderus Minorus Minota

MINTHOPHILIDES

Minthophilus Minturnia Minurus Minyops Minyrus Miochira Miolispa Miopristis Miopteryx Miotemna Miscelus Miscodera Misetes Misolampus Mispila Misthosima Mitocera Mitomermus Mitophorus Mitophyllus Mitorhynchus Mitosoma Mitrælabrus Mitragenius Mitrephorus Mitrophorus Mitua Mnematium Mnemea Mneside Mniophila MNIOPHILITES Mochtherus Mœcha Mœchotypa

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IT 333 VI 39 IX * 102 VI 69 IX 325 VIII 439 V 239 XI 131 III D 80 nl 84 X 136 VI 556 VI 301 VI 583 X 123 VII 421 X 107 VIII 317 III 210 1 146

I 238 VI 622 V 442 IX 574 VII 591 X 187 VI. 492 VI 57 UT VII 182 VII 395 NV. 581 V 172 VIT 61 VII 61 V-,276 JIl 66 IX 380 IX 247 XI 130 XI 129 I 137 IX 429 IX 519

Molobrus Molops Molorchus Molosoma Molpus MOLURIDES Moluris Molychnus Molytes MozyTines Momisis Momœa Monacantha MONACHITES Monachus Monapus Moneilema MONEILÉMIDES Monius Monocerus Monocesta Monochamus Monochélus MONOCHIRITES Monochirus Monocrania Monocrepidius

| | Monodesmus

MONOHAMMIDES Monohammus Monolepta MONOLEPTITES Monolobus Monomacra Monomma Mononychus Monophylla Monopis MONOPLATITES Monoplatus Monoplia Monoplius Monotoma Monotropus

Tomes. Pages.

191

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

Monoxia XI Mordella V MORDELLIDES V MORDELLIDES VRAIES V Mordellistena V Morimidius IX MORIMOPSIDES IX Morimopsis IX Morimus IX Morio I MORIONIDES I Mormolyce I Morægamus IX Moron IX Morphoides XII Morphosphæra XI Morychus IT Muisca IV Mulciber IX Musaria IX Muscidora IX Myas I Mycella XII Mycerinopsis IX Mycerinus IX Mycetæa XII Mycetina XII Mycetochares V Mycetoma Y MYCÉTOPHAGIDES II Mycetophagus Il Mycetoporus Il Mycophthorus XII Mycotretus XII Mycteis NII MYCTÉRIDES V Mycteristes III Mycterus V Mydasta IX Mygalobas IX Mylabris V Mylacus VI Mylaris V

Mylassa X

193

Myllæna Myllocerus Myllorhinus Mynonebra Mynonoma Myocnoires Myochrous Myoderma Myodes Myodites MYoDITIDES Myorinus Myosodus Myoxinus Myoxomorpha Myroina Myrmacioelus Myrmechisenus Myrmecilla Myrmecinomus Myrmecobius Myrmecoptera Myrmecosoma Myrmecoxenus Myrmiedonia Myromeus Myrrha Myrsus

Mysia Mysopsis Mystazus Mysteria Mystroceros Mystropomus Mystrops Mystropterus Mystrosa Mythergates Mythodes Myzomorphus

N

Nacerdes Nadrana

383

Tomes. Pages.

Il VI VI IX IX

384

Naemia Nalassus Nanarcta Nanniscus Nanodes Nanophyes Nanos

Nanus Narycius Nascio Nastus Natalis Natrirrica Naupactus Navomorpha NAVOMORPHIDES Navosoma Nebalis Nebria Necrobia Necrobora Necrodes Necrophila Necrophilus Necrophorus Necticus Neculla Necydalis Necydalopsis Neda Nedine NEDINIDES Neissa Neliocarus Nelites Nemaglossa Nomaphorus Nemaschema Nemasoma Nematidium Nematocerus Nematodes Nematoplus Nemocephalus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

XII V III HI

170 450

Nemognatha Nemoicus Nemonyx Nemophas Nemcsoma Nemotarsus NEMOTRAGIDES Nemotragus Nemotrichus Neocerambix Neocles Neoclytus Neocorus Neoleptura Neomida Neoprion Neostenus Neoxantha Nephalius Nephelotus Nephithea Nephodes Nephrella Nepiodes Nepius Nepytis Nerissus Neérthomma NERTHOPIDES Nerthops Nertus Nesiotes Nesioticus Nesis Nesomomus Nessia Nessiara Nestinus Netrodera Nettarhinus Nicarete Nicea

Nicias Nicippe

Tomes. Pages.

V=— 691 VI 210 VI 561 IX 307

IT 339

I 390

IX 461 IX 461 VII 548 VIII 250

X 320

IX 7 VIIL 336 VIII 450

V 302

NIIT 431 NII 364 IX 839 VIII 319

IX 318 VIII 481

V 454

X 27

VII 456

XI 308

IT 236

X 286

VIT 554 VII 19 NI 21 VII 240

VI 376

V 475

XII 4176 IX 815 VII 537 VII 537 XI 202 I 180 NII 71

IX 712

XI 209 VIII 456

IX 502

Nicomia Nivotelea Nida Nigidius Nilio NILIONIDES Niophis Niphona NiPHONIDES Niplus Nirœus Nisotra Nessiara Nitidula

NITIDULAIRES

NiTIDULIDES Nitocris Nivellia Noda Noda Nodina Nodostoma NoDosTOMITES Noemia Nogrus Nomaretus Nomius Nonarthra NONARTHRITES Nonyma Nortia Noserius NOSODENDRIDES Nosodendron Nosoderma Nosognatha Nosophlœus Nossidium Notaphus Notaris Noterus Nothogaster Nothophysis Nothopleurus Coléoptères.

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VII

NII

NII Tome XII.

536

Nothopœus Nothopus Nothopygus Nothorhina Nothrodes Nothrus Nothus Notibius Notiobia Notiodes Notionomus Notiophilus Notioxenus Notoclea Notocoraz Notodoma Notolophia Notostenus Notoxus Notozona Novius Nupserha Nycteis Nyctelia NYCTÉLIIDES Nycterinus Nycteropus Nycteus Nyctimene NYCTIMÉNIDES Nyctipates Nyctipeta Nyctobates Nyctocharis Nyctocrepis Nyctonympha

| Nyctopais | Nyctopetus

Nyctophanes Nyctoporis Nyctozoilus Nyphasia Nyssicus Nyssodrys

385

Tomes, Pages.

IX

“l 266 22

386

Obages Oberea Obereopsis Oberopa Obrida Obrium Ocalea Ocalemia Occylotrachelus Ocheutes Ochina Ochodæus Ochralea Ochrestes Ochrocesis Ochræstes Ochrosis Ochrosopsis Ochrus Ochthebius Ochthedromus Ochthenomus Ochthephilum Ochymus Ochyropus Ocladius Oclandius Ocnera Ocnoscelis Ocnus Octocladiseus Octodonta Octoglossa Octogonotes Octoplon Octotemna Octotemnus Octotoma OcroTomiTEes Ocybatus Ocydromus Ocypus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

26% 864

Ocys

Ocythoe Odacantha ODACANTHIDES Odogenius Odontæus Odontium Odontocera Odontocerus Odontocheila Odontocnemus Odontocorynus Odontoderes Odontognathus Odontolabis Odontomachus Odontomus Odontonyx Odontopus Odontorhina

> | Odontorhinus

Odontoscelis Odontota Odontria OEbaceres OEdecerus OEdecnema OŒEdemera ŒDÉMÉRIDES OEDÉMÉRIDES VRAIES Œdemerina OEdenoderus

; | Œdiarthrus

OEdicerus OŒdichirus OEdionychis OEDIONYCHITES OEdiopalpa OÆEdostethus OEdudes DOEme OŒEmona OEnas OŒneis

Tomes. Pages.

I I

382

D

Onemona OEnopia OEstodes Ogcoosoma Oiceploma Oides Oideterus Olbius Olenecamptus Olenus Olesterus Olethrius Olibrus Oligocara Oligocorynus Oligænoplus Oligomerus Oligopsis Oligorus Oligota Olisthærus Olisthæna Olisthopus Olmotega Olocrates Olæssa Ologlyptus Olophrum Olorus Olotelus Omacantha OMACANTHIDES Omadius Omala OMALIIDES Omalium Omatisus Omalodera Omalodes Omalomorpha Omaloplia Omalosoma Omalotrichus Omammatus

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes. Pages.

IX

82 198 229

303

257

323

106

Omaseus Omaspides Ombrozaga Ometis Omias Omma

| Ommata

Ommatolampus Omocera Omocrates Omocyrias Omoderisus Omodon Omoides Omoionotus Omoiotelus Omophæna Omophlus Omophoita Omophorus Omophron OMOPHRONIDES Omoplata OMOPLATITES Omopsides Omorgus Omosarotes Omoscylon Omosita Omostenus Omotagus Omoteina Omototus Omphra Omphreus Omus Onalcidion Onchomerus Onchoscelis Onchosoma Oncideres ONCIDÉRIDES Oncinotus Oncocephala

387

Tomes. Pages. I 323 XI 399 IX 811 IT 344 VI 186 IL M6 VIII 502 NII 278 XI 373 III 190 IX 343 IX 803 X 340 VII 610 VI 275 XII 71 VII 531 V 511 XI 83 VI 622 I 42

I a XI 398 XI 397 IX 518 HE 150 IX 820 IX 9281 II 309

I. 195 VNIIL 433 XL, 377 XI 118

I 94

I 365

I 8 IX 768 VIII 350 VII 119 X 188 IX 677 IX 666 VILL 143 XI 308

388

ONCOCÉPHALITES Oncoderus Oncognathus Oncomera Oncoptera Oncorhinus Oncotus Oncylotrachelus Oniticellus Ormes Onitis Onocephala ONOCEPHALIDES Onochæta Ontherus Onthocharis Onthæœcus ONTHOPHAGIDES Onthophagus Onthophilus Onychocerus Onychodon Onycholips Onyctenus Onypterygia Oochrotus Oocyanus Oodemas Oodes Oodoscelis Oogaster Oogaster Oogenius Ooidius Oomorpha Oomorphus Oontelus Oophorus Oopiestus Oops

Oopsis Oopterus Oosomus Ootheca

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

XI

308 238 144 711 297 361 231 321 140 103 104 689 688 304

97

94 102 105

Ootoma Opades OPATRIDES Opatrinus Opatroides Opatrum Opetiopalpus Opheltes Ophiomorphus Ophionea Ophistomis Ophites Ophonus Ophrida Ophryastes Ophryodactylus Ophryops Ophthalmoborus Opilus Opisognathus Opisthius Oplatocera Oplocephala Oplocheirus Oplocnemus Oplomerus Oplophora Oploptera Oplosia Oplosternus Opsidota Opsies Opsila Opsimus Opsiolus

Ora

Orcesis Orchesia Orchestes Orcus Orectochilus Oreda Oregostoma Oreina

Tomes. Pages.

ul VIII

268

Oreodera Oreoderus Oreophilus Orestia Oricopsis Orimus Orinæme Oriæthus Orion Ormiseus Ornithia ORNITHOGNATHITES Ornithognathus Orobitis Oroderes Orophius Oropterus Orphilus ORPHNIDES Orphaus Orsidis Orsilochus Orsodacna ORSODAGNITES Ortalia ORTALIITES Orthocerus Orthochætes Orthocnemus Orthogenium Orthognathus Orthogonius Orthogonoderes Orthomegas Orthomus Orthopleura Orthopterus Orthorhinus Orthoschema Orthosoma Orthostethus Orthostoma Orthoxia Orychodes

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

IX 737 HT 567 1 323 XII 72 IX 492 VI 237 IX 479 IX 293 VIII 299 VII. 552 IX 117 XI 176 XI 176 NL NII M6 IV 553 VI 622 II 472 II 127 JII 129 IX 359 IT 417 X 48 X 47 XII 206 XII 205 II 356 NI 334 NI:..:267 I. 299 VII 311 I 269

V 214 MAT 1 323 IV 482 IT 9 VI 462 IX 35 NIIT 4145 IV 9207 IX 35 XI 202 VIT 432

Oryctes OrYCTIDES ORYCTIDES VRAIS Oryctoderus ORYCTOMORPHIDES Oryctomorphus Oryssomus Oryx

Osdara Osmoderma Osorius Osphranteria Osphya Ossonis Ostedes Ostoma Otarionomus Othelais

Othius

Otiartes OTIDOCEPHALIDES Otidocephalus Otidoderes Otidognathus Otiocephalus OTIORHYNCHIDES Otiorhynchus Otophorus Otrœa

Otteissa Ovipalpus Oxathres

Oxilus

Oxoides Oxoplus

Oxura

Oxycara Oxycephala Oxycheila Oxycleidius Oxycnemus Oxycoleus OXYCORYNIDES Oxycorynus

389

Tomes. Pages. III 430 HT 404 III 427 IT 401 II 424 IT 425 XII 218 III 429 V 445 NT 557 II- 412 IX 29 V 561 IX 857 IX 796 II 349 IX 342 IX 482 Il 63 VIII 61 VI 568 VI 569 NI 343 NII 9273 VI 569 NI 144 NI 455 I415 IX 463 NIIL 434 IV 220 IX 784 NII 397 J491

IX: 479 V 198

V 57 XI 288

I 10

IV 447 II 324 VIIT 484 VI 521 Nivn 522

ARTS Tv PONT ENTA TU I th

390

Oxycrepis Oxyderces Oxyglossus Oxygnathus Oxygona Oxygonia OxYGoNITES Oxygonus Oxylemus Oxylia Oxyglymma Oxymagis Oxymerus Oxymirus Oxynodera OXYNOPTÉRIDES Oxynopterus Oxynychus Oxyomus Oxyophthalmus Oxyopisthen Oxyops Oxypeltus Oxypleurus Oxypoda Oxyporus Oxyprosopus Oxypselaphus Oxypygus OXYRHYNCHIDES Oxyrhynchus Oxysternon Oxysternus Oxystoma Oxystomus OxYTÉLIDES Oxytelus Oxythyrea Ozæna OZÉNIDES Ozineus Ozodocerus Ozodera Ozodes

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

I NI

314

Ozotomerus Ozotroctes

P

Pachnæus Pachnephorus Pachnoda Pacholenus Pachotelus Pachrodema PACHYBRACHITES Pachybrachys Pachycarus Pachycerus Pachychile Pachychirus Pachyenema PACHYCNÉMIDES Pachycælia Pachycolus Pachycrærus Pachycranion Pachydema Pachyderes Pachydissus Pachygaster Pachygastra

PACHYLIDES

Pachylocerus Pachylomera Pachylopus Pachylotoma Pachylus Pachylychnia Pachymerus Pachymesia Pachymorpha Pachymorphus Pachynotelus Pachynotus Pachyonychis Pachyonyx Pachypeza Pachypleura PACHYPODIDES

R Tomes, Pages. VIE 872 IX 743 NI 106 X 323 IT 534 NI 45 IV 528 III 269 X 163 X 168 ig VI 428 Von V 706 IT 183 I 177 V 143 IT 311 IT 262 l 54 IIT 271 IV 185 VIT 265 VI 155 UT 311 IL 394 VIII 519 NII 68 II 276 IL 271 IT 395 IV 318 III 164 IV 359 I 176 12923 L edic1:) VI 90 XI 100 VII 88 IX 692 NI 455 IT 307

Pachypterus Pachypus Pachyra Pachyrhinus Pachyrhynchus Pachyscelis Pachyschelus Pachysoma Pachystethus Pachystola Pachyta Pachyteles Pachyteria Pachyticon Pachytoma Pachytrachelus Pachytricha PACHYTRICHIDES Pachytrichus Pachyura Pacuvia Pæderus Paipalesomus Palæstes Palæstra Palæstrida Palæstrinus Palame Palaminus Pales Palimna Pallena Pallenis Pallodes PALPICORNES Palpoxena PAMBORIDES Pamborus Panagæus PANAGÉIDES Panamomus Panchrestus Pandarinus Pandarus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. V 9265 IN. 312 VI ‘524 VIX 206 NI 14 V: “185 IV 86 III 68 IT 328 IX 437 VIII 439 TAAST IX 10 IX 235 XI 207 1 259 ner IEe217 NI . 626 NI 524 110269 IL 100 NI 444 II 403 V 684 V 687 Il 74 IX 778 II 404 X 256 IX 392 X 291 IV 430 II 323 1 443 XI 246 I 65 I 66 1 "212

1" "209 XII 140 XI 109 NV 242 V 2H

Pandeleteius Pandrosos Panegyrtes Pangus Pannychis Panolcus Panomœæa Panoptes Panscopus Pansmicrus Pantheropterus Pantocometis Pantodinus Pantolia Pantomallus Pantomorus Pantoplanes Pantopœus Pantoteles PANTOTÉLIDES Fanus Paphora Parablops Paracærius Paracairus Parachilia Paracrusis Paraglenea Paragnoma Paralina Parallelomorphus Parallelosomus Paramecops Paramecosoma Paramecus Parandra Parandrides Paranomus Paranonca Paraphus Paraspondus Parastasia Paria Paristemia

391 Tomes. Pages. VI 74 VIII 510 - IX 639 1 295 IX 889 VII 85 XII 134 VIL 162 VI 235 VI 407 XII 2 X 7429 III 462 IT 514 VNIIXL 286 NI 70 VI 68 NI 347 VII 213 NIL" 212 VI ‘572 NII 346 VII 584 NI 331 VI 351 III 513 IT 333 IX - 843 IX 3143 X 377 T'195 NII 246 VI 456 II 425 I 289 VIT 22 VII 21 I 355 II 199 VII 51 NI 268 IT 350 X 331 IX 161

392

PARISTÉMIDES Parmena PARMÉNIDES Parmenonta PARNIDES PARNIDES VRAIS Parnus Paroderus Parœcus Paromalus Paromia Paropsides Paropsis PAROPSITES Parygrus Paryphus Parysatis Pascoea Pasimachus PASSALIDES Passalus Passandra PASSANDRIDES Pasyphile Patrobus Patrus Pausiris PAUSSIDES Paussus Paæillus Pecteropus PECTINICORNES Pectocera Pedanus Pedaria PEDÉRIDES Pedetes Pediacus Pedilia PEDILIDES PEDILIDES VRAIS Pedilophorus Pedilus PÉDiNIDes

ACT T att-léh + 4.5 hr mt.

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

459 275 263 273 493 500 503 243 770 272 328

Pedinus Pedonæces Pedrillia Pegylis Pelargoderus Pelecina Pelecium Pelecophorus Pelecopselaphus Pelecotoides Pelocotoma Pelecyphorus Pelenomus Peleropus Pelidnota PELIDNOTIDES Pelina Peliusa

Pella Pelmatopus

; | Pelobatus

PELOBIDES Pelobius Pelonia Pelonium Pelonomus Pelophila Pelor PeJlororhinus Pelorurus Pelorus Pelosoma Pelossus Peltarium Peltastica PELTIDES Peitidion Peltis Peltoides Peltolobus Peltonotus Peltophorus Pelyocypas Pempsamacra

Tomes. Pages.

244

Penessada Penestes Penestica Peneta Penia Pentacosmia Pentagonica Pentaphyllus

Pentaplatarthrus

Pentaria Pentarthrum Pentatemnus Penthe Penthea Penthicus Penthus Pentilia Pentispa Pentodon PENTODONTIDES Pentomacrus Peperonota Peploptera Perarthrus Percosia Percus Periaptodes Peribasis Peribleptus Peribleptus Peribæum PERICALIDES Pericallus Pericalus Pericompsus Pericoptus Perideræus PÉRIDNÉTIDES Peridnetus Perieges Periergates Perigona Perilopa Perilypus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

IX VI

664 491 577

Perimachelus Perimecus Periommatus Periorges Perissus Peritelus Peritrichia Peritrox Perma Peronomerus PÉROTHOPIDES Perothops Perotis Perperus Perrisia Peryphus Pesomacha PETALOCHILIDES Petalochilus Petalodes Petalon Petalophora Petauristes Petrobius Petrognatha Petrophilus Pezichus Pezodontus Pezoporus Phacecerus Phacecorynes PHACELLIDES Phacellocera Phacellopterus Phacellus Phacelobarus Phacemastyx Phacephorus Phacodes Phæa Phæapate Phædimus Phædinus Phædon

393

Tomes. Pages. VI 1437 IV 183 VII 394 VI 386 IX 179 VI 184 III 179 IX 682 IX 690 II 520 IV 128 IV..129 IV 27 VI 348 XII 102 I 382 IX 282 VI. 517 VI 517 VIII 383 IV. 269 I 373 X.:1, 72 V 142 IX. 447 I 323 VII 196 V 401 IN 442 NII 458 VII 289 IX 664 IX 718 VI 584 IX 664 VIT 230 VI. 518 VI 87 VIN 277 IX 878 IX 640 IL 475 IX 198 X 37

394

Phædra Phædromus Phædropus Phænicodera Phænicus Phænidnus Phænithon ‘Phænognatha Pliænognathus Phænomeris Phænomerus Phænops Phæochrous Phæocrotes Phaïlomerinthus Phaiona PHALACRIDES Phalacrus Phalangogonia Phalantha Phaleria Phalidura Phalops Phalota Phamisus Phanœus Phanerentoma Phanerops Phanophorus PHANTASIDES Phantasis Phantazoderus Phaolus Pharaonus Pharsalia Pharus Phaula Phaulimia Phausis Phelipara Phelister Phelocalocera Phemone Phengodes

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

235 101 282

Phenolia PRENOMÉRIDES Pherocoma Pheropsophus Phesates Phidola Philagathes Philax Philematium Philernus PHILEURIDES Phileurus Philhydrus Philhyra Philistina Philocalus Philochlænia PHILOCHLÉNIDES Philocthecnus Philocthus Philogeus Philolithus Philonthus Philopedon Philophlœus Philorea Philorhizus Philothermus Philus Phlegon Phlexys

ÿ | Phligra

Phlæobium

ÿ | Phlæobius

Phlæoborus PHLŒOCHARIDES Phlæocharis Phlæocopus Phlæodalis Phlæonæus Phlæonomus Phlæonomus Phlæopemon Phlæophagus

Phlæophilus Phlæophthorus Phlæopora Phlæops Phlæostichus Phlæotribus Phlæotrupes Phlæotrya Phloiotrya Phlyarus Phlyctenodes Phlyctinus Phobelius Phoberus Phodaga Phœbe Phœnicocerus Phœnops Phœozantha Pholicodes Pholidochlamys Pholidotus Phonius Phoracantha Phormesium Phosphænus Phosphuga Phosphorus Photinus Photuris Photuronta Phoxomela Phratora PHPATORITES Phrenapates PHRÉNAPATIDES Phrepates Phrynocolus Phrissoma PHRISSOMIDES Phryganophilus Prynesthis Phryneta PHRYNÉTIDES

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

VIT:

519 363

38 533 M3 364 371 550 550

814

373

Phrynidius Phrynocepha Phrynocris Phtora Phygopoda Phyla Phylacticus Phylaz Phylax Phylethus Phylira Phyllecthris Phyllecthrus Phyllobænus Phyllobius Phyllobrotica PHYLLOBROTICITES Phyllocerus Phyllocharis PHYLLOCHARITES Phyllocnema Phyllodecta Phylloäroma Phyllognathus Phylloma Phyllomorpha Phyllopertha Phyllophaga Phyllophila Phyllophorus PHYLLOTOCIDES Phyllotocus Phyllotrox Phymaphora Phymasterna Phymatioderus Phymatisoma Phymatoderus Phymatodes Phymatodes Phymatopterus Physauchenia Physea Physemus

395

Tomes. Pages. IX 262 XI 6 VIIL 226 V 324 VIIL 509 I 382 XI 4105 V 97% V 272 V 306 XII 406 XI 164 XI 164 IV 466 sa Qi À XI 163 XI 163 IV 124 X 493

X 422 IX 143 X 435

Il 93

IT 429 II 950 VIIL 169 III 327 III, 284 X 4935 IV. 185 II 201 IT 9201 VI 505 XII 141 IX 422 NIII 287 V 487 IX 027 V 3% IX 53 Il 9

X 198

1 160

HT 576

396

Physetops Physimerus Physobrachys Physocenemus Physocœlus Physocoryna Physocrotaphus Physodactyla PHYSODACTYLIDES Physodactylus Physodera Physodeutera Physodroma Physogaster PHYSOGASTÉRIDES Physognathus Physolæstus Physoma Physomerus Physonota Physonychis Physopleurus Physoproctus Physopterus Physorhinus Physosterna Physotorus Phytalus Phytobænus Phytobius Phytodecta Phytæcia PHYTOECIIDES

PHYTORCIIDES VRAIES

Phytolæma

Phyton Phytonomus PHYTOPHAGES Phytophilus Phytoscaphus Phytosus Phytotribus Phyxelis

Phyxium

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

Il XI IX IX

79

Piazocnemis Piazomias Piazorbinus Piazurus Picnopsis Picnoseus Pidonia Piesarthrius Piesmus PIESTIDES Piestocera Piestognathus Piestus Piezia Piezocera Piezocorynus Piezoderes Piezonotus Piezophyllus Piezorhopalus Piezotrachelus Pilemia Pileophorus Pilinurgus Pilioloba Pimelia PimÉLinEs PIMÉLOPIDES Pimelopus Pinarus PINOPHILIDES Pinophilus Pinotus Piodes Piœænia Piomera Pionycha Piosoma Pissodes Pithiscus Pithocles Pithodia Pithomictus Pityobius

Tomes. Pages.

VII

453

Pityophagus Pityophilus Pityphilus Placocerus Placoderes Placodes Placusa Plæsius Plagiodera Plagiogonus Plagionotus Plagiopisthen Plagiopyga Plagiorhytis Plagiotelum Plagithmysus Plagiocorynus Planetes Plangone Planodema Planodes Plastocerus Plastologus Platamodes Platamus Plateia Platesthes Platisus Platyarthron Platyaspistes Platyauchenia Platycerus Platychelus Platychile Platychora Platychrus Platyelerus Platycnemus Platycælia Platycælus Platycopes Platycorynus Platycycla Plotydema

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

Il 327 II 102 IX 653 IV 44 VI 321 IL 9254 I 45 IL 254 X 374 LL) en LL) IX 66 XII” "922 1415

ee

1 IX 82 NIL= 98 I 94 VIII 537 IX 496 IX 336 IV 232 VI 305 V 58 IL 408 V 381 V 215 II 402 IX 142 VI 105 XI 360 II 32 IT 186 I 7 II 308 l D4 IV 450 II 72 IT 371 1 323 VI 48 X 337 XI 385 V 304

Platyderus Platygenia Platygnathus Platygonium Platyholmus Platylampis

; | Platymela

Platymerus Platymetopus Platymopsis Platynaspis Platynocephalus

ÿ | Platynocera

Platynodes Platynomerus Platynoptera Platynotus Platynus Platyomicus

ÿ | Platyomida

Platyomopsis Platyomus Platyomus Platyonyx Platyope Platyphanes PLATYPIDES Platypria Platyprosopus

; | Platypterus

Platypus Platyrhinus

| Platyrhopalus

Platyscelis Platysma Platysoma PLATYSTERNIDES Platysternus Platystes Platystethus Platytarsus Platytarus Platytoma Platytrachelus

397

Tomes. Pages. 1 323 IT 558 VIT 44 II . 25 NV 215 IV 309 X 430 VIL 183 I 300 IX 558 XII 251 IV 561 XI 250 I 184

1 341 IV 477 V 236

I 349 NICEMATT NI ‘622 IX 558 Ni-448 XII 215 VII 236 V 178 V 410 VII 387 XI 336 Il 63

1 323 NII 391 VII 532 Il 13 NV 229

1 3233

I 255 IX 720 IX 730 IV 358 I 416 VI 52 1 108

II 72 VI 222

re

398

Platyxantha PLATYXANTHITES Plaxomicrus Plecamocera Plecomera Plectes Plectonycha Plectris Plectrocerum Plectrodera Plectromerus Plectroscelis PLECTROSCÉLITES Plectrosternus Plectrotetra Plectrura Plegaderus Pleomorpha Pleomorphus Pleonomus Pleophylla Plerodia Plesia Plesianaspis Plesiophthalmus Plesispa Pleuracanthus Pleuraulaca Pleurochroma Pleurocleonus Pleurophora Pleurophorus Pleuropterus Pleurosoma Plintheria Plinthus Plistonax Plocæderus Plocamocera Plochiocera Plochionus Plocia Plæsiorhina Plusiotis

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

XI 24 XI 243 IX 876 IV. 468 X 111 I 54 X---10 IIT 259 IX 135 IX 360 VIII 352 XI 48 XI 47 IN » 227 XI 65 IX 258 II 278 Xe X 182 IV 222 II 207 IX 670 V 506 NV 613 V 477 XI 290 I 96 X 346 XI 108 VI 420 X 76 III 421 IH 40 1 354 VIL 522 VI 360 IX 747 NIIL 254 IV 468 l 22

I 435 IX 610 III 478 II 357

Plutonesthes Pnesthes Pneumida Pocadius Podabrus Podagrica Podalgus Podhomala Podionops Podischnus Podispa Podistra Podonema Podonta Podontia Pœbates Pœcilaspis Pœcilesthus Pæciloderma Pœcilomorpha Pœcilonota PŒCILOPÉPLADES Pœcilopeplus Pœcilosoma Pœcilum Pœcilus Pœcnia Pœmenesperus POGONIDES Pogonobasis Pogonocerus POGONOCHÉRIDES Pogonocherus Pogonophorus Pogonostoma Pogonotarsus Pogonus Polemius Polimeta Polischnus Pollendera Polloclasis Polpocara Polpochila

Tomes. Pages.

VII X VII Il

522

Polpogenia Polposipus Polyacantha Polyarthron Polybothris Polybolus Polycaon Polycesta Polychalca Polychroma Polyclada Polyclæis Polyclasis Polycomus Polycorynus Polydacrys Polyderces Polydius Polydrosus Polydrusus Polygraphus Polyhirma Polylophus Polymus Polyodontus Polyopsia Polyoptilus Polyozoa Polyphrades Polyphylla Polyphyllum Polypleurus POLYRHAPHIDES Polyrhaphis Polyschisis Polyscopus Polysitus Potyspila Polystichus Polysticta Polystoma Polyteles Polytomus Polyxo

TABLE ALPHABÉTIQUE, Tomes. Pages.

V

187

Polyzonus Pomachilius Poophagus Popilia

Poria PonRtITES Porithea Porocleonus Poropleura Poropterus Pororhynchus Porpacus, Porphyraspis Porphyronota Porropus Porrorhynchus Porrostoma Porthetes Porthmidius Porus Potaminus Potamophilus Potemnemus Poteriophorus Pothyne Præugena PRAOCIDES Praocis Praonetha Prasocuris Prasona Prasonotus Praxithea Prepodes Prepopharus Prepusa Pretilia

Pria Prinobius Prinotheca Priobium Priocera Priognathus Prionapterus

399

Tomes. Pages.

IX 21 IN 174 NII 202 IT 334 XIL 204 XIL 203 VNHL 347 VI 420 X . 205 MIX ant VI 386 166

XI 361 III 538 IL 315 I 440 IV 296 VII 336 INusa7a IL, :::29 I 505 IL 502 IX 357 VII 290 IX 694 V 488 V:::840 V.:212 IX 539 X 372 XI 57 X .177 VIIL 241 VI 120 XI 67 Loir IX 909 IL 312 NII) 97 V 183 IV 519 IN 436 V 526 VIII 48

Tomes. Pages.

Prionesthis X Prionetha IX Prionetopsis IX PRIONIDES VIII PRIONIDES ABER- RANTS VIII

PRIONIDES VRAIS VIII PRION. VRAIS SOUTER-

RAINS VIII PRION. VRAIS SYLVAINS VIII PRION. VRAIS PŒCILO-

SOMES VIII Prionidium VIII Prionispa X! Prionocalus VII Prionocerus IV Prionocheilus XII Prionodera X Prionognathus I PRIONOMÉRIDES VI Prionomerus VI Prionomma VIII Prionophora IV Prionophorus IV Prionopleura X Prionoplus VIII Prionopus VI Prionotheca V Prionus VIII Prionychus V Prioptera XI PRIOPTÉRITES XI Priopus V Prioscelida V Prioscelis V Priotelus XII Priotyrannus VIII Priscilla IX Pristilophus IV Pristimerus NII Pristiptera IV Pristodactyla I Pristodorus IL Pristonema XII

33 539 570

16

19 35

37 55

* 400 TABLE ALPHABÉTIQUE.

Pristonychus Proagosternus Probatius Probatodes Probosca PROCALITES Procalus Procas Procephalus Procerus Prochelyma Prochoma Procirrus Procrustes Procrusticus Proctocera Proctophana Proctophysus Procula Prodector Prodilis Prodontia Prœces Prœæcha Proictes Promeces Promechilus Promechus Promecoderus Promecognathus PROMÉCOPIDES Promecops Promecoptera Promecotheca PROMÉCOTHÉCITES Prometopia Pronomæa Pronuba Prophanes Prophthalmus Propomacrus Propylea Prorhinus Prosacantha

Tomes. Pages.

341

IT 300 IX 781 IX 511 V 745 XL. 475 XL-:5475 VI 467 I 32

I 52 IL 311 V 42 I 105

I 53 1 54 IX 495 X 14 X 184 XII 198 NIL 470 XIL 207 IX 165 VII 339 IX 598 NI 48 IX % V 700 X 405

1 244

1 252 VI 384 VI 389 I 131 XI 300 XI 300 I 306 I 46 IX 128 V 410 VII 427 IT 317 XII 185 VI 136 IX 515

Prosayleus Proscarabæus Proscephaladeres Proscoporhinus Prosicela Prosodes Prosomenes Prosopocera PROSOPOCÉRIDES Prosopocoilus Prosopodonta Prospelates Prosphilus Prostenus Prosternodes Prosternon Prostomis Prostomus Prosymnus Prosype Protædus PROTÉINIDES Proteinus Protemnemus Protenomus Prothema Protocerius Protælia Protomantis PROTONARTHRIDES Protonarthron Protopalus Protorhopala PROTORHOPALIDES Prymnopsis Prymnopteryx Prypnus Psalicerus Psalidium Psalidocoptus Psalidognathus Psalidonota Psalidostomus Psalidura

Coléoptères.

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

MI V VI

VI

Tome XII.

46 658 - 30 545

27

Psammæchus Psammetichus Psammebius Psammodes Psammodius Psammotrupes Psapharochus Psaromaia Psaryphis Psathyrocerus Psathyrus Psaumis Psebium Psectrapus Psectrascelis Psectrocera Pselaphacus PSÉLAPHIDES PSÉLAPHIENS Pselaphus Psenocerus PSÉPHÉNIDES Psephenus Psepholax Psephus Pseudagrilus Pseudaptinus Pseudispa Pseudoblaps Pseudochlamys Pseudocholus Pseudocolaspis PSEUDOCOLASPITES Pseudodera PSEUDO-FERONIDES Pseudohelops Psoudoleptura Pseudolychnuris Pseudolycus Pseudomaseus Pseudomela Pseudomorpha PSEUDOMORPHIDES

313] Psoudomus

Ep

Re CORRE SR

Le D re et

Lea

…—

402

Pseudophonus Pseudopsis Pseudorthomus Pseudoserica Pseudosteropus Pseudexycheila Pseudozæna Psilapha Psilax Psiloceræ Psilocladus Psilocnemis Psilodema Psilodon Psilomerus Psilomorpha Psiloptera Psilopyga Psilorhinus Psilorhynchus Psiloscelis Psilothriæ Psilotus

Psoa Psomeles Psorodes Psychidium Psychobius Psydrus Psygmatocerus Psylliodes PSYLLIODITES Psyllobora Psyllotoxus Ptenidium Pteracantha Pteracanthus Pteraulus Pterichthya PTÉRICOPTIDES Ptericoptus Pteridotelus Pterochaos PYyEROCOLIDES

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

1 995 Il 149 1 33 JT 259 1 393 ET

1 457 XI 128 ll 107 4 IV 315 ul 532 HT 465 NT 38 IX 7 VIIL 393 IV 27 Il 345 VII A IV 349 Il 258 IV 400 Il 307 IV. 536 VI 454 V 465 Il 498 1 3923

1 184 VII 24 XI 140 XI 140 XII 184 IX 680 954 IX 152 VI 544 V 460 IX 594 IX 602 IX 605 IX 751 IX 403 VII 490

Tomes. Pages.

Pterocolus VII 490 Pterocoma V' "182 Pleroglossus I 292 Pterohelæus V 346 Pterolasia V 189 Pteroloma I 205 Plerolophia IX 539 Pterophorus IV 503 Pteroplatus IX 164 | Pteroplectus VII 12 | PrEROPLLDES IX 595 Pteroplius IX 596 Pterostichus I 400 Pterotarsus IV 103 Pterotragus IX 507 Pterotropis VI T0 Pterygostomus VII 448 Ptichopterus IV 44 Ptilinus IV 522 Ptiliola II 232 Ptilium II 233 Ptilodactyla IV 0279 PriLODACTYLIDES IV 275 Ptilophorus NV 7 625 Ptilophyllum IT 41 Ptilopus VI. 122 Ptinella p Il” "232 PTINIDES IV 512 PTINIORES IV 508 Ptinus IV 513 Ptochidius NI 218 Ptochus NI 188 Ptomaphila IT 200 Ptosima IV 65 Ptychoderes VII 488 Ptychodes IX 321 Piycolæmus IX 139 Ptychophorus III 544 Ptyocerus IV 255 Purpuricenus IX 177 Pyanisia V 416 Pycnidium II 451 PYCNOGÉRIDES V 399 Pycnocerus V 406

PYCNOmÉRIDES Pycnomerus Pyenomorphus Pycnopus Pycnosiphorus Pyctoderes Pyesia Pygidiphorus Pygolampis Pygora Pygurus Pylarus

Pylus Pyramis Pyrectomena Pyrectosoma Pyresthes Pyrgops Pyrgotes Pyrobotus Pyrocalymma Pyrochroa PYROCHROIDES Pyrodes Pyrogaster Pyronota Pyrophorus Pyropida PyRoPines Pyroptlerus Pyropus Pyropyga Pyrota Pyrotrichus Pyrracita, Pyrrhidium Pyrrocis Pythais Pytheus PYTHIDES PYTHIDES VRAIS Pytho Pyticera Pytiophorus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

379 379 740 78 31

Pyxis Pyx1TEs Quedius Quimalanca Quirinus

Rabdota Rachidion Rachiodes RAMPHIDES Ramphorhina Ramphus Ranova Rantus Ranzania Raphidopis Raphiptera Raphirhynchus Raphirus Raphuma Raptor Ratbymus Rayacheila Raymondia Rechodes Rembus Remphan Remus Repsimus Retilla Rhabdium Rhabdorhynchus Rhabduchus Rhacopus Rhadalus Rhadia Rhadine Rhadinocerus Rhadinosomus RILÆBITES Rhæboscelis Rhæbus

403

Tomes, Pages. X 439 X 438 il 84 IX 408 XII 127 IV "335 IX 212 VI 493 VIL 470 IV 561 VII 17 IX 516

I 422 IV 561 IX 493 IX ‘596 VII 436 IL 84 IX 72 1 368

I 329 Il 25 VII 331 II 359 I 233 VII 4107 Il 80 IT 370 IX 512 VNIL 431 VI 420 XII 4144 IV 566 IV 49% IX 618 1 0347 VIL 474 VI 63 X 4) IV 81 X 51

40%

Rhagiomorpha Rhagium Rhagocrepis Rhagodactylus Rhagodera Rhagonycha Rhagopteryæ Rhamnusium Rhamses Rhanis Rhaphidopalpa Rhaphidopis Rhaphipodus Rhatymoscelis Rhesus Rhexius Rhigmaphorus Rhigus

Rhiva Rhinaria Rhinaspis Rhinastus Rhinobatus Rhinobrachys Rhinochenus Rhinocæta Rhinocyilus Rhinodes Rhinolaccus Rhinomacer RHINOMACÉRIDES Rhinoncus Rhinophthalmus Rhinoplia Rhinopteryx Rhinoscapha Rhinosimus Rhinotia Rhinotragus Rhinotmetus Rhinusu Rhinyptia Rhipicera RHIPICÉRIDES

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages,

VIT VIII

406

Tomes. Pages.

RHIPIDIIDES Y Rhipidius V Rhipidocerus VII Rhipidophorus IV RHIPIPHORIDES V RHIPIPHORIDES VRAIS V Rbhipiphorus V Rhizobius XII Rhizonemus JIl Rhizopertha IV RHIZOPHAGIDES Il Rhizophagus Il Rhizoplatys IT Rhizotrachelus Il ) | RHIZOTROGIDES JIl Rhizotrogus JIT Rhodocharis VIII RHODOPIDES IX Rhodopis IX Rhombodera I Rhombonyx ju Rhombopalpa XI Rhomborhina IV Rhombosternus X Rhopalizus IX Rhopalobrachium V Rhopalocerus I Rhopalodontus IV Rhopalomelus Il Rhopalomerus NI Rhopalopachys IX Rhopalopalpus I Rhopalophora IX RHOPALOPHORIDES IX Rhopalopus IX Rhopalotoma XI Rhopea IL Rhostax \! Rhyephenes VII Rhygmacera Il Rhymbus XII Rhynchites VI Rhynchuchus VI Rhyncodes VII

631

Rhyncolus Rhyncophorus Rhyncostomis Rhyparida Rhyparophilus RHYPAROSOMIDES Rhyparosomus Rhypochares Rhysium Rhysodes RHYSODIDES Rhyssemus Rhyssocarpus Rhyssomatus Rhyticephalus Rhytideres Rhytiderus Rhytidodera Rhytidoderes Rhytidophœus Rhytidosomus Rhytiphora Rhytirhinus Rhyxiphlæa Ripidius Rizalus Robopus Rodalia

Roïcus Romaleum Rondibilis Ropica Rosacantha Rosalba Rosalia Rupilia RüuPILIITES Rutela RUTÉLIDES

RUTÉLIDES VRAIES RUTÉLIDES VRAIES

Rutidosoma Rygmodus Ryparus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VII VII

343

Rypochromus Ryssematus Ryssochiton Ryssonotus Rytinota

Saccomorphus Sæpiseutes Særangodes Sagra SAGRIDES Sagridola SAGRITES Salamis Salax Salius SALPINGIDES Salpingus Samia Sandalus Saperda SAPERDIDES Saperdopsis Saphanus Saprinus Saragus Sarapus Sarda Sarmydus Sarocesthes Sarophorus Sarothrocera Sarothrocrepis Sarrotrium Sastra Saula Sauriodes Saxinis Scales Scalidia Scalidion Scambus Scapanes

405

Tomes. Pages. VI 622 VII 68 V 435 III 16 V 51 XII 56 IX. 942 V 484 X 40 X 26 NII 435 X 39 XI 208 V 70 VI 588 V_ 527 V 528 IX 383 IV. "253 IX 832 IX 831 IX 557 NII 2413 II 274 V 348 Il m212 XI 180 VIN 450 IX 63 NII 90 IX 308 1. 129

Il 356 XI 206 XI 4143 Il 63 X 150

I 233

II + 397

l_ 135 NII 931 UT 433

TU 4

406

Scapha Scaphidema SCAPHIDILES Scaphidium Scaphidomorphus Scaphigenia Scaphinotus Scaphinus Scaphiodactylus Scaphisoma Scaphium Scaphodius Scaphomorphus Scapomegas Scapterus Scaptobius Scaptodera Scaptoleaus Scaptophilus Scaraphites Scarites Scaritidea SCARITIDES Scatimus Scatobius SCATONOMIDES Scatonomus SCAURIDES Scaurus Sceleocantha SCÉLEOCANTHIDES Sceliages Scelida SCÉLIDITES Scelodonta SCÉLODONTITES Scelænopla Scelophysa Scelosodis Schematiza SCHEMATIZITES Schidonycha Schidonychus Schimatocheilus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

V 613 V 303 IL 236 II 238 XII 66 X 137

I 63 VIIL 499 1 346

IL 240 II 239 X : 179 VI 439 II 265

1 197 IT 549 I 4110 IV 243 III 412 1. 193

XL 494

1 240

1: 189 III 92 NV 129 NI 87 ll 94 V:. 421 V 433 VIE 34 VII 84 I 71 XI 184 XI 184 X 266 X 266 XI 323 IL 193 \ 64 XI 195 XI 195 I 78

[ 78 VII 571

Schizochelus Schizochilus Schizogenius Schizognathus

ÿ | Schizonycha

Schizopleurus Schizorhina SCHIZORHINIDES Schizotrachelus Schizotus Schœnherria Schœniocera Schœnionta Sciaca

Sciades Sciaphilus Sciobius Scirtes

Scitala Sciuropus Selerocardius Sclerocerus Sclerococcus Sclerognathus Scleron Secleronotus Sclerostomus Sclerum Sclethrus Scolecobrotus Scoliocerus Scolochrus SCOLOPTÉRIDES Scolopterus SCOLYTIDES

ÿ | SCOLYTIDES VRAIS

Scolytus Scopadus Scopæus Scopodes Scortizus Scotæus Scotasmus Scotias

Tomes, Pages.

NII

246

Scotinus Scotochares Scotodes Scotæborus Seraptia SCRAPTIIDES Scrobiger Soutopterus Scydmænus

SCYDMÉNIDES

Sceymbalium SCYMNITES Scymnus Seyphophorus Scyrtes Scytalinus Scytasis Scython SCYTHROPIDES Seythropus Scytropopsis Sebaris Sebæthe Sebusius Sebasmia Sebasteos Seladia Selagis

Selas

Selasia Selatosomus Selenepistoma Selenis Selenites Selenocopris Selenodon Selenopalpus Selenophorus Selenopistoma Selenoptera Selinus Semanotus Semanotus Semiotus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. V 164/Semiris NV 728 |Somnus V. 557| Senodonia VI 342|Sepidium V 585 |Serica V 583 |Sericesthis IV 454 |SÉRICIDES I 4922 | SÉRICIDES VRAIES II 183 |Sericoda IL 183 | Sericogaster Il 92 | SÉRICOÏDES XII 210 | SÉRICOÏDES VRAIES XII 213 |Sericoides VII 294 /|Sericosomus IV 273 | Sericus IL 67 | Seriphus IX 856 | Seriscius IV 427 | Serixia NI 380 | Sermyla VI 383 | SERMYLITES IX 754 |Serriger IL 305 |Serroccrus XI 79 | Serropalpus NII 409 |Sesiosia VIIL 272 | Sestyra HI 66 | SESTYRIDES XII 187 | Siagona IV 51 | SIAGONIDES IV 311 |Sibynes IV 375 | Sibynia IV 209 |Siderodactylus V 938 |Sidis XI 400 | Sidomenia XII 192 |Sigerpes ll 97 | Silaria IV 241 | Silenus V 704 /{Silis 1 295 |Silopa V 9238 |Silpha VIII 182 | SILPHALES V 24 | SILPHIDES HI 461 | Silphodes IX 47 | Silphoides IV 155 [Silphomorpha

407

Tomes. Pages.

408

Silusa SILVANIDES Silvanus Simætha Simianus Simodontus Simplocaria Sinamora Singalia Singhala Singilis SINODENDRIDES Sinodendron Sinolus Sinoxylon Sintor

Siola SIPALIDES Sipalus Sisyphus Sisyrium Sitarida Sitaris Siteytes Silona Sitones Sitophagus Sitophilus Skeletodes Smeia Smermus Smicorhina Smicronyx Smilax Smilecerus SMODICIDES Smodicum Sodus Sogines Solenophorus Solenoptera Solenorhinus Solenosternus Solimnia

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

Il Il Il

45 409

Soluta Solymus Somanecus Somatious Somatida Somatodes SOMATODIDES Somoplatus Sophræna. Sophron Sophronica Sophrorhinus Sorbia Sormea Soronia Sospita Sosylus Sotades SPALACOPSIDES Spalacopsis Sparactus Sparedrus Sparmannia Sparna Sparnus

Spartecerus

Spartophila Spartycerus Spastica, Spathidicerus Spathomeles Spathoptera Spathopygus Spavius SPERCHÉIDES Spercheus

5 | Spermologus

Spermophagus Sphadasmus Sphænocorynus Sphænognathus Sphæracra Spherelytrus Sphæridium

Tomes. Pages.

IX 657 IX 507 IN 22 NV 197 IX 259 VI 321 NI 319 I 264 XI 46 IX 103 IX 632 VII 8 IX 380 IX 4738 II 304 XII 482 II 378 IX 523 IX 701 IX 704 II 361 V 703 III 304 IX 828 XI 122 NI 298 X 432 II 380 V 679 VII 393 XI 90 IX 888 VIII 239 IL 424

Il 462

1 464 VI 472 VII 602 VII 161 VII 280 II 143 O5) HIT 158 I 472

e

Spheœriestes Sphærion Sphærites Sphærius

Sphærocephalus SPHÆROCHARIDES

Sphærocharis Sphæroderma Sphæroderus Sphærogaster Sphærolina Sphærometopa

Sphæromorphus

Sphæromus

SPHÆROPALPITES

Sphæropalpus Sphærophorus Sphæropterus Sphærorhinus Sphærosoma Sphærotus Sphærula Sphallomorpha Sphecogaster Sphegestes Sphenaria Spheniscus Sphenogenius Sphenoma Sphenophorus Sphenoptera Sphenoraia Sphenosoma Sphenosthenus Sphenoxus Sphenura SPHÉRIDIIDES SPHÉRIENS Sphindus Sphingnotus Sphodrus Sphænothecus Sphyracus Spilispa

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages. V-°"528 NIIL 315 II 22 IL 224 IV 120 X: 206 X 208 XI 135 I 63 NI 142 X 378 XI 80 IT 158 NI 1 XI 359 XI 360 IL 450 VI 452 NI 152 II 270 NV 446 NI 619 I 152 NII 471 IX 67 V 81 V 480 V 350 IT 35 VII 294 IV 68 XI 249 NV 426 NII 184 XII 60 IX 493 I 470

II 224 IV 529 IX 240 I 340 IX 184 II 264 XI 285

Spilophora SPILOPHORITES

ISpilophorus

Spilopyra SPILOPYRITES Spilota Spintheria SPINTHERIIDES Spirachtha SPONDYLIDES Spondylis Spongopus Sponsor Sporetus Sporus Stagobius Slalagmosoma STAPHYLINIDES

STAPHYLINIENS

Staphylinus Stasimus Statira Steatoderus Stegenus Stegopterus Steira Steirastoma Stelidota Stellognatha Stemmoderus Stenalia STENASPIDES Stenaspidius Stenaspis Stenaxis Stene Stenelmis Stenhomalus Stenidea STÉNIDES Stenidia Stenidius Stenispa Stenobia

409

Tomes. Pages. XI 365 XI 364 IT 545 X 9260

X 9259 HIT 328 IX ‘220 IX 249 IT 570 VII 497 VIII 198 Te "279

IV 64 IX 785 VIT "1275 IL 496 IT” "525 IT 61

Il 47

Il 76

X "271

à nt 4 IV 208 IX 336 IT 562 M 97 IX 747 II 310 IX 404 II 389 N611 IX 166 IT 14 NP TA

NV 714

V 33

I 510 NII 362 IX 625 II 406

I 75

V 596 °XE. 1978 IX 442

410

Stenocara Stenocarus

Stenocephalus Stenocera Stenocerus

Stenocheila Stenochia Stenocnema Stenocnemus Stenocolus Stenocorus Stenocorynus Stenocrates Stenocylidrus Stenodactylus Stenodera Stenoderus Stenodontes Stenogaster Stenoglossa Stenognathus Stenolampra Stenolis Stenolophus Stenomela STÉNOMÉLITES Stenomera Stenometopus Stenomorpha Stenomorphus Stenonotum Stenoparmena Stenopelmus Stenopeplus Stenophantes Stenoplatys Stenopterus Stenorhinus Stenorhopalus Stenoria Stenoscelis Stenosida STÉNOSIDES Stenosides

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

V VII VI

VII

25 | Stenosis

194 | Stenosoma 371, | Stenosphenus 31 |Stenostethus 523 | Stenostola

74 | Stenostoma 484 | Stenotarsia 182 | STÉNOTARSITES 365 | Stenotarsus 265 | Stenotarsus 428 | Stenotherium 252 | Stenotis

404 | Stenotrachelus 431 | Stenura

74 | Stenuris

685 | Stenus

406 |Stenygra

123 | Stephanocleonus 82 | Siephanorhina 141 | Stephanucha 348 | Steraspis

951 | Séerculia

777 | Steremnius 303 | Stereocerus 421 | Stereodermus 421 | Stereoma 536 | Stereonychus 491 | Stereopalpus 162 | Stereorhynchus 365 | Stereosomus 107 | Steriphus 274 | STERNACANTHIDES 498 | Sternacanthus 287 | Sternaspis 394 | Sternechus 246 | Sternocera 485 | Sternudes 268 | Sternoglossus 475 | Sternolobus 688 | Sternolophus 345 | Sternoplistes 62 | STERNOTOMIDES 401 | Sternotomis 458 | Séernuchus

Tomos. Pages. V... 402 IX 599 IX. 130 Al ANT IX 863 NV. 716 IT 51 XIL - 125 NI 330 XII 427 VI 62 NII 336 NV 733 NUL 445 IV 35 IT 107 IX 140 NI 493 IL 479 IL. 525 IV 15 ll 66 NI 364 I 3233 NII 419 X 148 VI 618 V 579 NI 371 NIL 454 NI 346 IX 154 IX 154 IT 4100 NI 447 IV 11 Vend X 164 XII 59 1 453 IX 4179 IX 401 IX 406 II 222

Steropes Steropus Stesilea STÉTHASPIDES Stethaspis Stethispa Stethodesma Stethomela Stethopachys Stethotes Stethoæus Sthelenus Stheuias Sthereus Stibara Stictosomus Stigmatium Stigmodera

Stigmatrachelus

Stilodes Stilicopsis Stilicus Stilpnus Stiphilus Stizocera Stizopus STOMIDES Stomion Stomis Stomodes Stomphaæ Storeus Strabala Strabus Strangalia Strangalyodes Strategus Stratioceros Stratiotes Streptocerus Streptolabis Streptoloma Strichosa Strigia

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages. V 580 /|Strigidia I 323 |Strigoderma IX 543 Sérigoptera III 222 | Sfringophorus HI 222 | Séripsipher XI 327 |Stromatium IT 502 |SrromsoscéRIDES X 431 |Stromboscerus X 71 |Strongylurus X 334] Strongylaspis I 450 | Srroncyzunes NIIL 494/|Strongylium IX 563 | Strongylomorphus NI 374 Strongylopterus IX 851 | Strongylorhinus VIIL 444] Shrogylosomus IV 464 | Strongylotes IV 57|Strongylus VI 110 | Strophosomus X 390 /|Strumatophyma I 97! Stychus IL 96/|Stygnesis IV 204] Styliceps IX 214 | Styliscus VIT 322 | Sryrosonrxs V 260 | Stylosomus I 247|Styne V 43 |Styphlus 1 250 | Stypotrupes VI 155|Sulenus IT 131 | Sumelis VI 494] Sunius XI 4124 |Suphis NII 164! Syagrus NIIL 450! Sybaris NI 245 /|Sybilla IT 440 | Sybra IX 303 |Sydonia 1 200 |Syessita III 18 | Sygeum IX 153 /|Syllitus IV 362|Symbiotes X 401! Symbius 1 327] Symmathetes

CEE

Tomes. Pages. I:855 IT 336 IV 58

. HI 560 IL 560 NII 282 VII 306 VIL 306 VIII 385 VNIIL 400 V 478

V 484 IV 309 VII 74 NI 409 XII 54 VII 239 11% ,:349 VI 49 X 415 IX 265 IX 594 NIIL 291 NI 216 X 162

X 162 IX 648 NI 333 III 433 IX 638 IX 811 Il 99

1 419

X 331

V 682 VIII 465 IX 615 IX 639 IX 586 NIIL 526 VII 413 XII 143 V_ 632 VI 37

M2

Symmela Symmerus Symmorphocerus Symperusmus Symperga Symphiletes Sympiezocera Sympiezopus Sympiezorhynchus Sympiezoscelus Synaphæta Synapte Synaptonyx Synaptus Synarmostes Syncalypta Synchita SYNCHITIDES Synchroa Synchyzopus SYNDÉSIDES Syndesus Synelasma Syneta

Synia

Synodita Synonycha Synophthalmus Synopticus Synosomus Synthaphocerus Synthlibonotus Synthliborhynchus Synthocus Syntomium Syntomus Synuchus Syphaxia Sypilus Syrichtus Syricta Syrrhopeus Sysspilotus Systaltocerus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

NT

208 395

Systellocerus Systellorhynchus Systena

Systene Systenoderes Systolosoma

T

Tachinus Tachyerges TACHYGONIDES Tachygonus Tachyopus TACHYPORIDES Tachyporus Tachypus Tachyta Tachys Tachyusa Tælosilla Tœniodera Tæniotes Tænodema Tœnosoma Tagenia Tagona Talasius Talæpora Tanaos Tanarthus Tanuria Tanybeta Tanycerus Tanychilus Tanygnathus Tanymecus Tanyproctus Tanyrhinus TANYRHYNCHIDES Tanyrhynchus Tanysphirus Tapeina

ÿ | TAPÉINIDES

Tapenopsis

Tomes. Pages.

VII

531

Taphos Taphria Taphrocerus Taphroderes Taphrorhynchus Tapinolachnus Tapinopsis Tapinotarsus Tapinotus Tarandus Tarawis Taricanus Tarphius Tarsostenus Tarus Tasgius Taurhina Tauroceras Taurolema Tauroma TAUROMITES Taurorcus Taurotagus Tautoclines Taæicerus Teaspes Technites Teflus Tegrodera Teinocera Teinodactyla Teispes Telaugis Telephanus TÉTÉPHORIDES Telephoroides Telephorus Tellena Telmatophilus Telocera Telopes Telura Temnaspis Temnochila

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VII

539

413

Tomes. Pages.

Temnodera Il Temnolaimus VI Temnopis VA Temnoplectron XII Temnopterus I Temnorhopalon IL Temnorhynchus III Temnoscelis IX Temnoscheila Il Temnostesnus IX Temnostoma IV Tenebrio V

TÉNÉBRIONIDES V

TENÉBRIONIDES VRAIS V Tenerus IV Tenosis XI Tenthras IX Tentyria Y TENTYRIDES V TENTYRIIDES VRAIES V Tephantes VIII Tephræa III Tephrocoma IX Teramocerus VII Terapopus VII Teraschema NII Terchætes IX Teredus Il Teretrius II Terillus X Teropalpus Il Terpnissa VII Tessarecphora IX Tessarodon II Tessaromma V Tessaromma VIII Tessaropa IX Tesserocerus VII Tethystola IX >| Tetrabothinus VI Tetracantha VIII Tetracanthicus I Tetracha I Tetradia IX

174 459 220

86 450

14

M4

Tetræchma Tetraglènes Tetragonoderus Tetragonops Tetragonopterus Tetragonotes Teétragonus TETRALOBIDES Tetralobus Tetralophus Tetralychnia Tetraodorhina Tetraommatus Tetraonyx Tetraopes Tetraophthalmus TRTRAOPIDES Tetraphyllus Tetrarpages Tetratoma TETRATOMIDES Tétromma Tetrophthalmus Tetropium Tetrops Tetrorea Teuchestes Thalassa Thalassobius Thallis Thalpius Thalpophila Thalusia Thalycra Thamiocolus Thamnobius Thamnophilus Thamnurgus Thanasimus Thanatophilus Thaneroclerus Tharops Thasyeles THAUMASIDES

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

À sd 1 IX 703 1 132 VIle 165 NII 528 XI 99 UT 501 IV 163 IV 164 NI 317 IV 338 IT 514 VIII “221 "NV 673 IX 879 IX 873 IX 871 NV 421 IX 606 V 536 V 536 V 61 ll 12 VIII 208 IX 880 IX 645 IT 415 XII 234 I 380 XII 27 I 89

V 54 IX 43 II 31 VII 4198 VI 582 NI "572 VII 382 IV 445 IL 200 IV 449 IV 100 X 254 VIT 4194

Thaumastomerus Thaumasus Thea

Theano Thecacerus Thecesternus Thelgetra Thelæiope Themesia Themistonoe Themognatha THÉOCRIDES

{Theocris

Theogenes Theéopea THEOPÉITES Therates Thercladodes Therius Thermistis Thermonectus Thermophila Thersalus Thestus Theticus Theumorus Thia THINOBATIDES Thinobatis Thinobius Thinopinus Thonius Thoracispa Thoracophorus Thoraxophorus Thorectes THORICTIDES Thorictus Thoris Thranius Thranodes Thrasygæus Threcticus Thriptera

Thronistes THROSCIDES Throscus Thryallis Thyada Thyamis Thylacites Thylacoderes Thylactus Thylodrias Thymalus Thyreocephalus Thyreopterus Thyridium Thyrsia Thysanodes Thysanotus Thysbe Thysia Thysiotes Tiarocera Tibesia Tibionema Tillicera Tilloidea Tillomorpha TILLOMORPHIDES Tillus

Tilosis Timarcha TIMARCHITES Timorus Tinopus Tiphysa Tiresias Titæna Titanus Tithoes Tithonus Titoceres Titubæa Tlepolemus Tmesidera Tmesiphorus

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

HIT IV IV

420

TMÉSISTERNIDES

90 | Tmesisternus 92 | Tmesorhina

719 301

70

88 209 445 368 350

67 143 347 896 563 144 301 497 427 497

Tolyphus Tomarus Tomicephalus Tomicus Tomochilus Tomoderus Tomometopus Tomopterus Tomorhinus Tomoxia Tomyris

!TOMYRITES

Tophoderes Torneurma Torneutes Toronœus Tostegoptera Toxeutes Toxeutes Toxicum Toxonotus Toxorhinus Toxosterna Toxotus Trachelia Trachelizus Trachelæum Trachelolabus

Trachelophora

Trachelorachis TRACHÉLOSTÉNIDES Trachelostenus Trachelus Trachodema Trachodes Trachyderes TRACHYDÉRIDES Trachyderma Trachymerus Trachynotus Trachypachis

45

Tomes. Pages.

&

242 248 361 285 409 204 382 222 593 268 509 268 609 265 264 499 104 238 790 285 368 143 341 375 304 328 438 143 419 200 351 AT 373 567 D67 517 335 374 201 194 184 241 199

47

416

Trachyphlœus Trachypholis Trachyplatys Trachypteris Trachys TRACHYSCÉLIDES Trachyscelis Trachysomus Trachystola Trachytoæus Tragicoschema Tragidion Tragiscus Tragocephala TRAGOCÉPHALIDES TRAGOCERIDES Tragocerus Tragomorphus Tragopus Tragosoma Tranes Trapezidera Traphecorynus Trechichus Trechus Trematodes Trenetica Trestonia Trelus Triacanus Triacus Triammatus Triarthron Tribalus Tribaæ Tribolium Tribolocara TRIBOLOCARIDES Tribostethus Tribotropis Teicheops Trichestes TRiCHIDES Trichis

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

NI IL I IV IV

192

Tomes. Pages.

Trichispa XI TRICHISPITES XI Trichius III Trichocanthus Il Trichocerastes XI Trichochrysea X Trichocleonus VI Trichocnemis NII Trichocnemus al Trichocoryne IL Trichoderes VIII Trichoderma Il Trichodes IV Trichoferus VIII Trichognathus I Trichogomphus Ill Tricholepis III Trichomallus VIII Trichomela X Trichomesia NII Trichonius IX Trichonotus III Trichonyx Il Trichophorus IV Trichophorus VIII Trichophyus Il Trichoplus Ill Trichopoda I Trichops on Trichopselaphus I TRICHOPTERYGIENS II Trichopteryx Il Trichopygus IL Trichostetha I Trichostola X Trichotarsia III Trichotheca X Trichoton \} Trichoxys IX Trichrous IX Tricondyla I Tricondyloides IX Tricorynus IV

Trictenotoma VIII

331 331 564

TRICTENOTOMIDES Trielasmus Trientoma Triglorhynehus Trigonarthris Trigonocheilus TRIGONOCOLIDES Trigonocolus Trigonodactyla TRIGONODACTYLIDES Trigonodera Trigonoderus Trigonogenius Trigonopeltastes Trigonopeplus Trigonophorus Trigonops Trigonoptera Trigonopterus Trigonopus Trigonorhinus Trigonoscelis Trigonoseuta Trigoncstomum Trigonotarsis Trigonotarsus Trigonotarsus Trigonotoma TRIGONOTOMIDES Trigonurus Trilychnia Trimium Trimorphus Trimytis Trinodes Triodonta Triodontus Triana Trionychus Trioplus Triorophus Triotemnus Tripanidius Triphyllus

Coléoptères. Tome XII.

Cou

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

VIII IV V VI VII I

NI VI

Il

fl 171

TRIPLAGITES Lriplatoma Triplax Triplectrus Triplogenius Triplonycha Trirachis Trèrammatus Trirhabda Tritocosmia Tritoma Tritomacrus Tritonus Trixagus Trochalonota Trochalus TROCHOIDÉITES Trochoideus TROGIDES TROGIDES VRAIS Troglops Troglorhynchus Trogodendron Trogoderma Trogophlœus Trogosita TROGOSITAIRES Trocosirines Trogus Tropidema Tropideres TROPIDÉRIDES Tropidopterus Tropidosoma TROPIDOSOMIDES Tropimetopa Tropinota Tropiorhynchus Propiphorus Tropipygus Tropirhinus

| Lropis 2| Tropisternus

Tropocalymmu

417 Tomes. Pages. XII 30 XII 25 XI 40 I 278 IL 312 IV 338 VIIL...257 I 323 XI. 194 NII 407 XII 43 VIIL 396 I 455 1102 X 440 III 207 XII 446 XII 147 IT 148 IL 149 IV 394 VI. 159 IV 453 Il 467 Il 118 II 343 II 332 II 336 I 427 IX 493 VIT 535 VIL 484 NV. 438 IX 150 IX 149 IX 874 IL 531 II. 325 NI 237 NII. 491 VI 273 VIT 410 I. 452 VIL 409 27

418

Tropopsis Lropopterus Trotomma Trox Trycherus Trypaueus Trypetes TRYPÉTIDES Trypherus Tryphocaria Trypocladus Trypodendron Trypogeus Trypopitys Trysibius Trysimia Tubicenus Tybalmia TYCHNDES Tychius Tychus Tylocerus Tyloderes Tylodes Tylomus Tylonotus Tylotarsus

- Tymnes Tympanopalpus Tympanophorus Typhæa Typhœus Typhocesis Typocephalus Typocerus Typocæta Typodryas Typophaula TYPOPHORITES Typophorus Tyvinthia Tyrus Tytthonyx Tyllosoinu

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes. Pages.

11459

1 363

V 586 III 150 XII 92 IL 276 NII 478 NI IV 363 NII 303 IV 538 NIL 377 IX 236 IV 521 NI 356 IX 319 VI 559 IX 670 VI" -602 VI 607 II 170 IV 348 VIM458 NII 96 VI 448 VIIL 396 IV 143 X 310 IX 339 ler G I 446 IT 144 VOL 540 XII 56 NI 445 IX 494 IX 228 IX 604 X' 329 X 330 IX 887 Thil IV. 363 IL 188

Udamina Udeterus Uleda Uleiota ULOCÉRIDES Ulocerus Ulochætes Ulodes Uloma ULOMASCIDES Ulomascus Ulomenes ULOMIDES Ulonotus Uloptera Ulosomia Ulosomus Ultiolemur Unelcus Unxia Upinella Upis Upocoprus Uracanthus Uragus Urda Urocalymma Urodera Urodou URODONTIDES Uræcha

36 | Uroplata 5 | Uropterus

Uroxys Uterosomus Utopia

Vadonia Valgus Variopalpis Vatellus

Tomes

IX VIII

Vedalia Velleius Velleda Velcra Veérania Vertagus VESPÉRIDES Vesperus Vesta Vibidia Vieta Vocula Vodella Volumnia Volvoxis Volvulus Vulda

Wallacea WALLACÉITES WEsTWOODIA

Xanthesta Xanthispa Xanthoceros Xanthochroa XANTHOLINIDES Xantholinus Xanthomus Xanthonia Xanthopachys Xantophæa Xaurus Xenapta Xenarthra Xenidia Xenispa Xenocerus Xenoderus Xenodorum Xenolea

TABLE ALPHABÉTIQUE. Tomes. Pages.

209 | XÉNoLÉIDES 73 | Xenorchestes

XII

294 313 203

XÉNORCHESTIDES

Xenos Xenodermus Xestia Xestobium Xestonotus Xestus Xiphodontus Xiphomela Xiphonotus Xiphoscelis Xiphotheata Xixuthrus Xoanodera Xuthea Xyaste Xyleborus Xylergates Xyletinus Xylinades Xylita Xylobius Xylocharis Xylodromus Xylæcus Xylographus Xylomimus Xylonotrogus Xylonychus Xylopemon Xylopertha Xylophilus

| Xylorhiza

XYLORHIZIDES Xyloryetes Xylosteus Xyloteles Xyloterus Xylotrechus Xylotretus Xylotribus Xylotroqus

419

Tomes. Pages.

IX VII VIl

V NII VII IV

Il XII

460

ESS ,

420

Xylotrupes Xynenon Xypeta Xysta Xystœna Xystrocera Xystronia Xystropus

Yliotis Yokostyla

Zabrus Zadenas Zæera Zalates Zamium Zanthæmia Zarax Zathecus Zitrephus Zeale Zemina Zemioses Zenicomus Zerithicola Zenoa Zenoria Zetophloeus Zougophora Zidalus

TABLE ALPHABÉTIQUE.

Tomes, Pages. III 446 IX 567

VIII ‘305 V 148

NI 496

VIII 229 V 514 Veoes15

Y IV. 485 IX 477

Z I 330 V 238 IX 547 IX 399

VIN 215 IT 281

VILL 132

VII 230

NII 267 IX 893 LA 55 VII 408 IX 889 IV 457 IV. 251 XII 207

VII 460 x 67 V 2

FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE.

Zilora Zirophorus Zodinus Zoedia Zographus Zolodinus Zonarius

; | Zonitis

Zonopterus Zonyptilus Zoodes ZOPHÉRIDES Zopherus Zaphius Zophobas ZOPHOSIDES Zophosis Zorion Zorolispe Zosmotes Zosne Zosterius Zotale Zuphium Zygænodes Lygia Zygocera ZYGOCÉRIDES Zygogramma ZYGOPIDES Zygops Zygrita Lyras

Tomes. Pages.

V 549 I 1495 V 2 VIIL 423 IX 402 V 380 XII 6% V. 685 IX 9 Il 25 VIII 281 V 90 V mn NV 444 V 376 V 45

V 45 VIII 423 IX 612 IX 545 IX 836 IX 105 IX 647

l 85 VII 543 IV. 407 IX 499 IX. 498 X 386 VII 4142 VIL 450 IX 566 IL 29

EPILOGUE

La rédaction d’une Histoire naturelle des Coléoptères avait été, en 1851, confiée à notre Maître regretté, Théo- dore Lacordaire, professeur de Zoologie et d’Anatomie comparée à l'Université de Liége, et à M. Edouard Car- reno de Valdès, membre de l’Académie des sciences de Barcelone.

Le plan général de l'ouvrage, que devaient renfermer dix volumes, n'était pas encore définitivement arrêté, que la mort enlevait le collaborateur de Lacordaire. Ce- lui-ci restait seul devant cette immense entreprise; il nous explique dans la Préface de son premier volume, paru en 1854, les aspects divers sous lesquels pouvait être traitée l'Histoire naturelle des Coléoptères. On con- naît le plan adopté; il témoigne du jugement droit et de la haute intelligence de l’auteur. Traitée par Lacordaire,

1e LA M

422 ÉPILOGUE.

l'histoire des mœurs des Coléoptères nous eût donné un ouvrage très-intéressant sans doute, mais au point de vue scientifique, le Genera est éminemment supérieur ; il est en même temps l’éxpression de la science à une époque donnée et le point de départ des recherches ul- térieures.

L'auteur n’a pas eu la satisfaction de terminer la tâche à laquelle il à travaillé assidument pendant les dix-huit dernières années de sa vie.

En douze tomes, formant quatorze volumes accom- pagnés de cent trente-quatre planches, le Genera ren- ferme la description détaillée d'environ six mille genres, et chaque volume est suivi, selon la coutume, d’une table alphabétique de ceux dont il traite. Nous avons cru faire chose utile de refondre en une seule ces tables partielles, afin de faciliter la recherche d’une descrip- tion, le nom du genre étant donné.

La table générale qui termine le tome XII est le ré- sultat d’un travail très-long et fastidieux au possible. Pour donner toute l’utilité dont elle est susceptible, elle doit être complète et exacte; afin de la rendre telle, nous avons prié nos amis qui ont souvent en mains l’ou- vrage de Lacordaire de vouloir bien nous signaler les er- reurs ou les omissions qu’ils avaient constatées dans les tables partielles; MM. Candèze, de Borre, Dohrn, Putzeys et Sallé ont bien voulu répondre à notre de- mande et grâce à leurs indications la table sera moins

LL

493 ÉPILOGUE.

imparfaite. Mais l'illusion n’est pas possible, il y a en- core des erreurs, des omissions et de fausses indications. Pour les découvrir, il faudrait reprendre chaque volume, en vérifier laborieusement la table et s'assurer ensuite que chacune de ces tables partielles se trouve intégrale- ment reproduite dans la table générale. Je prie les en- tomologistes qui y découvriraient des fautes de vouloir bien me les signaler.

En examinant cette table générale, on remarquera fa- cilement qu'à diverses reprises le même nom a été donné à des types très-différents; ces noms ont été chan- gés ou doivent l’être.

En effet, la nomenclature zoologique est livrée à l'a- narchie; chacun invente des noms à sa guise et afin de so garer d’un double emploi, il les forme de la façon la plus extravagante. N’est-il pas déplorable d'accorder la consécration à des noms de Skeletodes, d’A liboron, de Xi- œuthrus ; de permettre des transpositions bizarres comme celles de Wiptus, de Tipnus, dérivés de Ptinus, ete. Les règles de la nomenclature ont été discutées; elles ont même été plus ou moins formulées, mais l'application n'en à pas été faite; espérons qu'un prochain congrès reprendra ce sujet pour en assurer l'exécution.

Un dernier mot. Le manuscrit des tomes XI et XII a été livré à l'éditeur au commencement de 1875. Le temps qui s’est écoulé depuis à été employé à l’impres- sion typographique, à l'exécution des dessins, de la gra-

vure, de l'impression en couleur et du coloris des plan ches. A la fin de 1874, nous n'avions pt los publications de notre malheureux ami, Groigh. -_ derniers mémoires du D' Baly; à notre regret, nous n’a vons pu ni les citer, ni utiliser les savantes recherches qu'ils renferment.

. +! :

| red) al

M [œL

Verviers, mars 1876.

L si 11/10 sis

| LL: se (ht

———_———————

BAR-SUR-SEINE. IMP, SAILLARD.

+

ep anod anb opessod au no qmof ou mb Jeluuoy un ‘IUT “aTure[dur0 ua o110s #assod one, [ 1ojuaqui & a1qe49901 sed ssau “xnoruaquos J9[qo,] op ‘oxreogrd oMIueut aun,p JUamENos seu ‘sur -0p owrun sed grnof ou mb mfo) 5

‘2110889880 NP 24NP99 “044 01 D $/19004 sadrourag 10] Ç

‘quosgid Y (‘T6LE 9190100 9 np 107) “1jeid of aed stojamne 1e]$94 es jrea -t14 2p oguanof e] 2p An9jUA CT ‘57444 —29 S9P 19 SU10W9} 89p 270} 0] UNS 0% “SYE} 919 JUO SIEIJ S9[ no leunqun ne sogiiod quosos ‘spausrarur Saowmpo sa] ed ‘stesy anod soourioy Sapuewop so] onb juaassadxe osodsip 21np9001d ep 9p09 np Q9 ajotae/T anep -U2J9p np ojtoimop a anod 1u gpenb

Na

lois leur attribuent. Maïs cetté loi ne concerne que les grefliers des tribunaux de première instance, car les greffiers des justices de paix ne reçoivent au— cune remise dans aucun cas. On a dit aussi que le papier du plumilif est une charge des greffiers, comme celui de leurs répertoires; mais on a pondu judicieusement, « qu’il n’y a » aucune analogie entre le répertoire » et la feuille d'audience. Le réper- » toire est un registre personnel au » grefle, c’est le tableau de ses écri— » tures et actes ; la feuille d'audience, » au contraire, appartient à tous les » justiciabies qui peuvent demander —9,] ‘52198 509 9p Xn9P SILJQ ‘2IQU 19

RS an CA e (une ici

vacations, est intéressé dans la cause et ne peut en connaître.! Lorsque le greffier a obtenu un jugement de con- damnation, il le fait exécuter par les oies ordinaires; mais il doit être rem- placé par un commis-ereflier tant à l'audience qu’à l’expédition du juge ment.

Au surplus, « les grefiers doivent, » sur un registre spécial, coté et para- » phé par le juge de paix, inscrire par » ordre de date et sans aucun blanc, » toutes les sommes qu’ils reçoivent » pour leurs déboursés et émolumens, » sans exception. » ( Article 2, même ordonnance. ) Ce registre est vérifié par

—0S S9p no ‘S19n19u09 S0p o33a62 no

RARE. nn D 1: 0 ro TS DE A ,7 LD 0 ou110} ex mb Info “ogyefos 152 uouis 710$ ou y -oddo-os1on e ‘oxtesquos ne ‘IS (‘ÿ18r -uodoo et sonvef 37 np 1a11Y)oquumepuos onæd quemoSn( onuos quouro8nf soimeid ne uonno somuosiod 0x2 o19uo 19 UI9Jd souuop e Jnes Soj suepu ‘juouro%nf neoanou un sed guuopio es ajedir sue Jos uo prob 3e soripnfoid in} essind ou uonnsgxs uos on 29 ejuaut -deoxosur ones sieur ‘anbeye punb quemoñnl sou1vurpu np jaoddes ne uou ‘quopuoy sajjenb soçeroues 1 dence de la cour suprême, et suivant qui doiven! plusieurs jurisconsultes. cles 485, Citons d'abord M. Henrion de du code de Pansey : « Ïl est étonnant que dans » l’ouvrage le plus remarquable de CE » notre époque (répertoire de M. » Merlin }, on aït professé l’opinion » que la requête civile n’est pas rece- Du Bu » vable en justice de paix. On ne peut e » se le dissimuler, fermer la requête Nous ex » civile dans ces justices, ce serait pour qu » sanctionner le vol et commettre la au bureau » plus criante des injustices. Aussi, tation à dc à dresser.

» voyons-nous que l’art. 480 est conçu » dans les termes les plus généraux et » les plus absolus. »

DIVISION DE L'OUVRAGE et Noms des Collaborateurs.

a

+

Ææoologie générale (Supplément à Aptères (Arachnides, Scorpions, Bufou), par M. H. GEoFFROY ST-HILAIRE, ete.), par M: WaALkeNAER, membre de membre de l’Institut, professeur au Mu- l'institut, et M. P. GERvAIS, professenr séum. à Ja Faculté des Sciences de Paris,

cétacés, par M. F. Cuven, membre Crustacés, par M. Micne-EDWARDs, de l'Institut, professeur au Muséum. nos de l'Institut, professeur au Mu- séum. } Meptiles, par M. C, Dumériz, mem- HER brede T'Institét, professenr à Ja Faculté mollusques (En préparation). de Médecine et au Muséum, et M, Br- telminthes, par M.Duyarpin, doyen BRON, aide-natnraliste au Muséum, Pro- de la Faculté des Sciences de Rennes, fesseur d'histoire naturelle, Aunelés marins et d’eau donce, JUssnes PAT M. Aug, Duménir, parM, De QuarreraGes, membre de l'Ins- rofesseur à la Faculté de médecine etau titut, profesenr au Muséum, et M. Léon uséum, VaïuLanr, professeur d'histoire naturelle. Entomologie dEdnanotan à (l'E- æÆoophytes Acalèphes, par M, Les- tude de M} x M. Th. LACORDAIRE, pro- son, correspondant de l'Institut, phar- fesseur à l'Université de Liége. macien en chef de la marine, à Rochefort. Insectes ABDIrES par M. Th. æoophytes Échinodermes, par Lacorpaine, professeur à l'Université de M. Dvsanpin, doyen de la Faoulté des

Liège et M. Guapuis, membre de l'Acadé- Sciences de Renues, et M. Huré, aide-na- mie royale de Belgique. taraliste a Muséum.

Insectes @rthoptères, par M. Ac- Zoophytes Corailllaires, par DINEr-SERVILLE, membre de la Société M, Micne-Epwaros, membre de l'Insti-

Entomologique. tut, professeur au Muséum, et M. J

Mae, aide-naturaliste au Muséum.

Hnsectes miptères r MM, Q Q Amxor et ne membres de la $0- Zoophytes Enfusoires, par M. Du- ciété Entomologique. JARDIN, doyen de la Facullé des Sciences

de Rennes msectes Lépidoptères, par MM. ù x BoisnuvaL et GUENÉE, miémbres de la S- 2 pasntinn (osonneenn à l'Etude ciété Entomologique. e la), par M. De CaNnoLLe, professeur

d'histoire naturelle à Genève, Ensectes Névroptères, par M. Raweua, membre d bciété Éntomo- snnx Phanérogames, par logique. EN , SPACH, aide-natursliste au Muséwin.

Ensectes Hyménoptère ar Végétaux Cryptogames (Zn pré- *

M. LEPELLETIER DE ST-FARGEAUS ve ‘| Paralion). É

de la Société Entomologique, et MA, Géologie, par M. Huor, membre de

Bruzué, doyen de la Faculté des Sciences plusieurs Sociétés savantes.

de Dijon. a? Minéralogie, par M. DELAFOSSE, xnsectes miptères, par M, Mac- membre de l'Institut, professeur an Mu-

ouaar, recteur du Muséum de Lille, séum et à la Faculté des Sciences de Paris,

Prix du texte (Chaque volume d'environ 500 pages) :

Pour les souscripteurs à toute la collection : 6 fr. Pour les acquéreurs par parties séparées : Tfr,.

Le prix des volumes imprimés sur papier grand-raisin (format des planches) est double de celui des volumes imprimés sur papier carré vergé,

Prix des planches :

Chaque livraison d'environ 40 planches noires : 3 fr. 50 coloriées : 1 fr. Les personnes qui veulent souscrire pour toute la Collection peuvent prendre par partie séparée jusqu’à ce qu'elles soient au courant de tout ce qui a paru.

Bar-sur-Seine, Imp: SAILLARN.

| CONSERVATION à RME ss 1: No ACTION AL PTS 1987

: + AN à m6 ee 5 Ne SERRE CR ELEC LEE NORME =)