cm 2 SciELO/MZUSP MANUEL DE MAMMAfcOGIE, HISTC DES MAmtgF gMlg : Par René-Prime verre LESSON, Officier de santé de première classe entretenu de la marine royale; Chevalier de la Légion-d’Honneur ; Membre ad- joint correspondant de l’Academie royale de Médecine et de la Société de Chimie médicale ; de la Société d’ilistoire naturelle de Paris ; de l’Académie royale des Sciences et Bell es -Lettres de Bordeaux; des Sociétés Philomatique et Linnéenne de la même ville ; de celhy de Médecine et d’Agriculture d’Évreux ; de Littérature , Sciences et Arts et Linnéenne de Roche fort , de. ; médecin de la corvette du roi la Coquille dans son expédition autour du monde, et J’ un des rédacteurs du. voyagé. . Lj . PARIS { V* J. B. BAILLIERE et FILS braires de l’académie IMPÉRIALE de médecine 19i Rue Uautefeuille, pres du boulevard Saint-Germain 1827. Le ma/ie Libraire vient clc faire paraître : \tlas de Mamjialogie, necessaire pour l'intelli- gence du texte , compose' de 80 Planches , repré- sentant un grand nombre de sujets. Prix : Figures noires. 12 fr. Figures coloriées ij fr. A’ nia. Il sc vend séparément- A M. A. G. DESMARlîST, Professeur Je Znolopic à l’Ecole royale vétérinaire d’Alfurl ; Membre titulaire de l'Académie royale de Médecine; corres- pondant de l’Académie royale des Sciences ; Membre des Sociétés Philomatique et d’IIistoire naturelle de Paris; associé ou correspondant de l’Académie royale des Sciences de Turin ; do la Société géologique de Londres; de la Société impé- riale des Naturalistes de Moscou; de la Société philosophique et de l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie ; du Lycée dllistoire naturelle de New- York ; de la Société de Physique et d’IIistoire naturelle de Genève; de l’Aca- demie royale des Sciences , Belles-Lettres et Arts de Rouen ; de la Société royale d’Agriculturc , Histoire naturelle et Arts utiles de L>on ; des Sociétés Philomatique et Linnéenne d'émulation de Bordeaux ; des Sociétés d’Agriculturc et Linnéenne de Caen ; de la Société royale des Sciences , Ilellcs-Lcttres et Arts d’Orléans. Monsieur, U excellent Traité de Mammalogic que vous avez rédigé pour r Encyclopédie , et où vous avez coordonné avec autant d'habileté que de savoir les connaissances zoologiques modernes, o été mon principal guide. En suivant toutes tes divisions de l'ouvrage fondamental et juste- ment célèbre du règne animal , vous y avez rattaché avec soin tous les travaux modernes nationaux et étrangers. Le plus grand succès a couronné vos efforts, et uofre Species des Mam- mifères est entre les mains de tous les savons. En vous priant cC accepter la dédicace de ce petit ouvrage , je ne fais donc que m’acquitter de ce que je vous dois , mais je saisis avec em- pressement cette circonstance de vous offrir l’assurance publique de ma considération et de mon attachement. Paris , io mai 1827. R. P. LESSON. AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. Voici l’origine de ce Manuel : après avoir fait le tour du monde comme médecin de la marine sur la corvette la Coquille pendant les années 1822, 1823, 1824 et 1825, nous avons été chargé de rédiger en partie les ob- servations d’Histoire naturelle de ce voyage , qui se publient en ce moment. Quoique nous n’ayons apporté qu’un très petit nombre de mammifères nouveaux , nous n’en avons pas moins été dans la nécessité de nous livrer à l’étude de toutes les espèces connues, et par conséquent d’exécuter un travail préparatoire beaucoup plus difficile et beaucoup plus en- nuyeux à faire que le travail principal ; car n’ayant jusqu’à ce jour cultivé l’Histoire na- turelle que comme délassement , nos écrits , pour être dignes du public , devaient être élaborés avec soin. Il en résulte que le tableau abrégé de l’His- toire des êtres que nous nous étions formé, pour notre étude spéciale, peut également devenir très utile à beaucoup de personnes. L’Histoire naturelle descriptive, en effet, possède un grand nombre de livres de luxe, de mono- graphies précieuses ou de mémoires épars X AVERTISSEMENT dans des milliers de recueils périodiques : ce sont les archives de la science. Mais elle ne possède point encore de ces livres économi- ques, mis à la portée des étudians , des voya- geurs, des collecteurs, de ceux qui visitent les cabinets, sortes de catalogues analytiques où les especes connues réelles ou même fic- tives sont classées avec ordre, et viennent aider la mémoire fugitive. Sous ce rapport , ce Manuel portatif aura, nous l’espérons dumoins, cet avantage éminemment utile ; mais il en aura surtout un que nous ambitionnons encore plus, c’est de pouvoir devenir le vade niecurn «les officiers de sauté «le la marine royale, «jui parcourent sans cesse toutes les mers du globe , et qui ne peuvent avoir avec eux qu’une bibliothèque usuelle peu nombreuse. Depuis en effet qu’un digne chef, M. Kérau- dren , inspecteur général de notre service, et qu’un ministère éclairé , ont encouragé les officiers de santé navigateurs à se livrer a l’étude de l’ilistoirc naturelle, quelques jeu- nes médecins ont senti, dans les ports, que leur instruction générale ne pouvait «pie s'ac- croître par l’emploi des heures de loisir, si longues en mer ou dans les relâches, à la pratique des études naturelles, (.'elles- ci, en effet, sont utiles à une foule de professions, mais elles sont indispensables au médecin , et bien loin de nuire, comme le pensent quelques personnes peu instruites , au fond de la science qu'il doit posséder, clics ajou- m: l’auteur. xj lent au contraire, dans son esprit, des faits précis et lumineux , et le familiarisent avec une logique plus sévère. D’un autre côté, l’administration du Mu- séum ne pouvant entretenir dans les contrées lointaines qu’un petit nombre de voyageurs, peut, en encourageant par sa bienveillance, comme elle l’a déjà fait d’ailleurs, les of- ficiers de santé des vaisseaux de guerre, avoir sans cesse sur toutes les mers et dans les parages des six parties du monde, des correspondans actifs et zélés. C’est alors que ce petit Synopsis mammulogiquc pourra être de quelque secours. L’avenir m’apprendra si je me suis trompé, et si je. dois publier le Manuel d’ Ornithologie dont j’ai réuni la plu- part des matériaux. Nous devons aussi dire un mot du grand nombre de genres nouveaux, proposés dans ces derniers temps, et qu’on trouvera cités dans ce Manuel. Plusieurs certainement ru- seront point adoptés , mais on a dû les rappor- ter afin d’en donner au moins une idée. On remarquera encore que beaucoup de genres très bien établis par M. Cuvier, reposent sur des caractères purement anatomiques, et que par conséquent ils font une disparate avec les genres établis sur ries caractères extérieurs. Cette objection est réelle, mais il ne nous appartenait pas de prendre l’initiative pour leur adoption ou leur rejet de ce catalo- gue; il nous a paru plus simple de les ranger X 'J AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. méthodiquement, afin que les étudians puis- sent s’en former une idée exacte. Nous eussions aussi désiré joindre aux nom- breuses nouvelles espèces publiées, dans ces dernières années, celles que M. Spix a dé- crites en Allemagne; mais nous ne connaissons pas son ouvrage , qui parait d’ailleurs rempli d’erreurs de synonymie et de doubles emplois, si l’on s’en rapporte au jugement de M. Tem- minck. Enfin, si nous ne citons pas à chaque page les sources où nous puisons, c’est que les tra- vaux des principaux auteurs dont nous pre- nons les idées, sont placés trop haut dans la hiérarchie de la science , et trop familiers à ceux qui la cultivent, pour qu’on ne les re- connaisse pas. Nous ne réclamons que les erreurs qui pourraient nous être échappées, et pour lesquelles , vu la brièveté du temps que nous avons consacré à ce travail , nous demandons quelque indulgence. OUVRAGES PLUS PARTICULIÈREMENT CITES DANS CE MANUEL. Anderson. Histoire naturelle de l’Islande, du Groen- land et du détroit de Davis , etc. , trad. franc. 2 vol. in 12 Paris, I754* Azara ( don Félix d’). Essais snr l’Histoire naturelle des Quadrupèdes de la province du Paraguay, 2 vol. in-8. trad. par L. E. Moreau de St.-Méry. Paris, xSoi. Blainville ( Ducrotay de ). Principes d* Anatomie com- parée, 1 vol. Paris, 1822. Nombreux mémoires dans le bulletin de la Société Philomatique et autres recueils pé- riodiques. * Blumenbach. Manuel d’Hist. nat. 2 vol. in-8. trad. Metz, i8o3. Brisson. Le Règne animal, divisé en ix classes. Paris, 1756, 1 vol. in-4* Bujfon. Hist. nat. générale et particulière , édition de Verdière. Paris, 1826. 4<> vol. in-8. Cuvier (Frédéric). Des Dents, 1 vol. in-8. Paris, Le- vrault, 182.5. Mammifères, in-fol. avec figures coloriées. Divers Mémoires dans les Mém. du Muséum. Cuvier ( le baron G. ). Le Règne animai. , distribué d’après son organisation, 4 vol. in-8. Paris, 1817, fig. Desmarest ( A . G. ). Mammalogîe ou description des espèces de Mammifères, 2 parties in-4. Paris, 1820 et 1822. Duméril (Constant). Zoologie analytique, 1 vol. in-8. Paris, 1806. Elémeus d'Histoire naturelle, 3* édition. Paris, 2 vol. iu-8. 1826. Erxleben. Systema regni anïmalis. Cl. 1. Mammalia , iu-8. Leîp 1 777- Geoffroy Saint-Hilaire. Nombreux Mémoires dans les Annales du Muséum et autres recueils périodiques ; l’ar- ticle Marsupiaux du Dict. des Sciences naturelles. Geoffroy Saint - Hilaire (Isidore). Divers Mémoire» dans les Anuales du Muséum. b XIV OUVRAGES CITÉS C me lin. Systema naturæ , t 3 e édit. 1789. Lyon, 10 vol. in-8. God/nan. American natural History, I vol. in- 3 . pre- mière partie. Philadelphie, 1826. Harlan. Fauna ainericana , bcing a description of tlie Marnmiferous animais in habiting uorth America , 1 vol. iu-S. Philadelphie, i 8 a 5 . Plusieurs Mémoires dans le re- cueil de la Société d Hist. nat. de Philadelphie. llorsjicld. Zoological rescarchcs in Java, fasc. in-8. Loud. iSsÜ. Humboldt. Observations de Zoologie et d’Anatomic comparée, 1 vol. iu-q. Paris, 181 1. flliger. Mammaliutn et Aviuiu pi^odromus, in-8. Ber- liu, l8ll. /Mireille. Familles naturelles du règne animal, 1 vol. in-8. Paris , 182;». Leach. Miscellauy. Lcyid. iSi 5 et suiv. 9 vol. in-8. Léguât {François). Voyages et Avautures en deux islcs désertes des Indes orientales, etc., 2 vol. in- 12. Lon- dres , 1720. Les son et Garnot. Zoologie du Voyage autour du Monde de la corvette la Coquille , texte in-4. et phmehes iu-fol coloriées. Paris, 1826 et suiv. JMolina (Jean- Ignace). Essai sur l’Histoire naturelle du Chili, trad. de l'italien par Gruvel. Paris , 1789, 1 vol. in-8. Pallas. Miscellanea Zoologica, iu-4. La Haye, 17CO. Species giirium. in-j. 4778. Pennant. liistory of Quadrupèdes, 2 vol. in-/,. Péron. Voyages aux terres Australes , 2* édit. Paris, 1824, 4 vol. in-8. et atlas. Phillip. The Voyage of governor Phiilrp to Butauy- Bar. Lond. 1789, iu-.j. fig. ()aoy et Gaimard. Zoologie du Voyage Autour du Monde de l’Uranie, l vol. in- 4 . et atlas gr 3 nd in-fol. fig. coloriées. Paris, 182a et suiv. Rai. Synopsis metbodica animaliam qnadrupedum. Lond. i 583 , in-8. Ritgen de Giessen. Classification naturelle des Mam- mifères , in-8. 1824 > en allemand. Rajfjïes. Cat. zoologiqne d’une collection faite à Su- XV DANS CE MANUEL, matra et dans les îles voisines. ( Trans. Soc. Liun. t. i 3 . ) Saline. Appendix to raptain Parry’s and captain Frau- klin's expéditions, iSigct 1820. Lond. 1824- Sajr. Major Long’s exp. to the rocky moantains, 2 vol. in-8. Séba. Locupl. rerum natnralium tliesanri , 4 vol. grand 111- fol. 1734 a 1786, Gg. noires ou coloriées. Shaw . ^ïaturaiist’s miscellany. Lond. 178g et suiv. 20 vol. in-8. General Zoology, 4 vol. in-8. Sparmann. Voyage au cap de Bonne-Espérance , 3 vol. in-8. Paris, 1787. Slorr. Prodromus methodi Ma m mali n m , 1 vol in-8. Ecips. 1790. Temminck. Monographies de Mammalogie , I er vol. in-4. Paris, 1827, 7 fascicules. // eddell (James). A Voyage towards the South pôle, perfonned iu the years 1822 a 1824. Lond. 1826, in-8. Jt icd Xeuwied (le prince). Voyage au Brésil, trad. franç. j vol. in- . Paris, iJ 24 , et Mammifères, 2 tonies, vn allemand. Weimar, 182G. # MANUEL . * DE MAMMAJLOGÏE^ v BISÜOTHEGA^ ! DÉFINITION .ü^r^IMA^^^vy Tons les corps de la n a 1 tiré' Vwi cli a w»cttT*'Tcs uns les autres par une continuité de rap- ports , qui rendent difficiles les séparations qu’on a essayé d’établir dans leur étude. Long- temps la définition pure et simple de règnes de la nature , qui comprenaient les règnes mi- néral , végétal et animal, a suffi aux besoins d’une science peu fixée dans ses bases, et qui demande aujourd’hui, par l’immense dévelop- pement qu’elle a pris , des termes plus appro- priés à ses progrès. L’immortel Linné se borna, dans son énergique concision , à caractériser ainsi ces trois grandes divisions : minf . r au * crescunt : vegetabii.i a crescunt et vivunt : ani - malia crescunt, vivunt et sentiunt, et les li- mites de ces trois règnes se confondaient dans les zoopliytes. Les modernes se sont bornés à établir deux grandes divisions , généralement adoptées aujourd’hui, et qui sont celles de règnes organique , ou corps organisés ( les ■végétaux et les animaux ) , et inorganique ou 5t 3IASUEL axokcanique , ou corps inorganisés ( les mi- néraux ). Les corps organisés, \iyans, sont ceux que modifie la vie ou la force vitale , à l’aide d'or- ganes , exerçant des fonctions, se conservant par la nutrition, se reproduisant par la géné- ration , et comprennent deux autres grandes divisions, les vécétaux , objet de la phytologie ou botanique, et les animaux , objet de la zoologie. Ces derniers enfin sont, dans l’état actuel de nos connaissances, caractérisés ainsi et par opposition avec les autres corps de la nature : " Êtres vivans irritables, doués de parties contractiles , pouvant agir et se déplacer chez la plupart, formés de fluides et de soli- des sous l’influence des mouvemens vitaux, s’appropriant des matières étrangères et se les assimilant ; étant , suivant le degré d’animalité de ces êtres, irritables , sensibles , et intclli- gens (Lamabck, An. sans vert., t. t , p. 3 ). Par suite, deux divisions secondaires ont été établies dans les animaux (i) , l’une sous le (i) M. Latreillc partage les animaux en trois grandes séries, l ft . les vertèbres on spini-cérébraux ; 3°. les ci - yhalidtcns t et 3' . les acéphales ; les premiers sont intelli. gens ; les seconds sont instinctifs , et les troisièmes auto- matiques. M. Cuvier a range les animaux sous quatre divisions l”. Animaux vertébrés ( animalia vcrlcbrata ); ■ 2 ’- . Animaux mollusques ( animalia motlusca ) ; 3*. Auimaux articules [anunaUa articulatct ) ; Animaux rayonnes ( animalia radiata). DE MAMMALOG1E. "i nom il 'animaux vertébrés , et l’autre sous ce- lui à! animaux sans vertèbres. Dans les animaux vertébrés , deux distinc- tions caractéristiques isolent encore cette ivu- nion d’êtres. Les uns font des petits vivans, ce sont les animaux vivipares (i) ; d'autres pondent des œufs, dans lesquels les petits se développent, ce sont les animaux ovipares. Les animaux vivipares ne forment qu’une seule classe : ils portent des mamelles , d’où on les a nommés mammifères (a), et la science qui apprend à les connaître , qui décrit les caractères des familles, des genres et des es- pèces , qui les disposent d’après un certain ordre , qui établit leurs rapports, est la Mam- malogie , objet de ce Manuel. (1) I.’oruîthorinque , qui poud des œufs, ferait seule exception à cette règle ; mais des anatomistes du plus grand mérite, MecVel et de lilainville, doutent de cette assertion, et le premier a trouvé des glandes mammaires très développées , qui semblent indiquer évidemment un mode de génération analogueâ celui des autres animaux. D un autre cùté cependant, uu savant très connu, re- garde ces glandes comme des appareils destinés à un tout autre objet que la lactation ( yoy. Geoffroy St. -Hilaire ). (2) Le nom de quadrupèdes qu'on leur donne com- munément , n est point rigoureusemeut approprié aux aunuaux, puisqu’un grand uombre n’ont point quatre pteds, et que beaucoup se servent de leurs membres pour ua tout autre usage que la simple action de marcher. 4 MAXUEL Considérations générales sur la distribution géographique des êtres sur la surface du globe. Lorsque le globe s’échappa des mains du Créateur , pour aller occuper une place dans le système planétaire du soleil, sa surface en- core nue et dépouillée, ne présentait suivant les uns que les traces du feu violent qui lui donna naissance , et suivant les autres que des points culminans épars sur un océan sans bornes. Bientôt les masses qui forment sa croûte superficielle se solidifièrent, les eaux se retirèrent, des bassins se creusèrent, la vé- gétation s’établit , des êtres furent créés , mais l'homme restait à naître, lorsque le déluge vint ensevelir ces premières ébauches de la création , porter des mollusques fragiles sur le sommet des montagnes, et les y laisser comme le témoignage le plus frappant de scs ravages et de sa puissance. Aux roches pri- mordiales qui formaient dans l’origine l’en- veloppe solide de notre planète, s’ajoutèrent , à mesure que les eairx se retirèrent , de nou- veaux dépôts , qui se précipitèrent avec len- teur , réunirent par l’attraction moléculaire les mêmes substances minéralogiques , saisi- rent dans leur intérieur les débris solides des êtres qui avaient existé, et formèrent çà et là sur la terre cette large écharpe de sol tertiaire dont les lambeaux fournissent cha- que jour les seuls témoins que nous puissions DK MAM.MAL0G1F.. J invoquer des grandes catastrophes qui boule- versèrent le globe. C.’cst alors que pullu- laient en paix ces testacés nombreux , dont les dépouilles s’offrent en bancs innombra- bles à nos regards. C’était alors que vivaient ces mollusques , aujourd'hui éteints , ces im- menses ammonites , ces baculites si singu- lières , ces trilobites , et tant d’autres qu’il serait fastidieux de nommer. Alors les pôles de la terre étaient-ils différens , et ne tournent- ils plus autour du soleil comme ils tour- naient naguère , ou bien les eaux en se retirant formèrent-elles d'immenses et puissans cou- rans ? Telles sont les questions qui se pré- sentent naturellement lorsqu’on trouve cha- que jour sous nos yeux des êtres qui ne se représentent plus que dans les régions les plus brûlantes de l’équateur. Ombrageaient-ils les rives de la Seine ces majestueux palmiers , dont les stipes pétrifiés gisent dans nos tourbières ? Et ces tapirs , ces anoplolbericum, et., etc., recréés par le gé- n,e , dont les ossemens forment une mine précieuse , dans les carrières à plâtre de Montmartre; vivaient-ils sur un sol que le soleil réchauffait alors du feu direct de ses rayons ? Tels sont les grands phénomènes que recouvre encore d’un voile épais une nature •Mystérieuse. Us sont éteints ces gigantesques monmouths ‘'J 1 l’araguav et de l’Ohio? La race des élé- I 1 ‘ans de la Sibérie a expiré sous les glaces b M»SCtL du jiüle , et nous ne retrouvons plus que ue» vestiges de ces immenses reptiles , parmi les- quels il en est qui étaient munis de longues ailes : reptiles ailés aussi monstrueux dans leur genre que le sont encore parmi les quadru- pèdes les grandes cliauve-souris des Indes i . L’homme seul manquait au milieu de cette création si neuve et si singulière. >'ullc part ses osseinens ne sont venus attester son anti- que origine, car X'homo Muiii testis de Scheu- clizer s’est évanoui comme un rêve sous le coup d’œil habile d'un grand maître ! La végétation s’établit d’abord sur 1 enve- loppe dénudée du globe : elle débuta par les plantes les moins organisées en apparence , et c’est ainsi que les lèpres, les liebenées les plus simples, remplaçant les moisissures des pierres , vinrent revêtir sa surface. A ces lt- néaraens organisés succédèrent naturellement quelques monocotvlédoncs. Les berbes aqua- tiques furent arrachées du sein des eaux et laissées sur les bords des ravine». Un excès de vie , résultat de la profusion des germes , s empara de la nature entière , ajouta maté- riaux sur matériaux , et fit bientôt élever sur le détritus , provenant des débris de celle première organisation , des êtres plus par- ti) Tant il e,t vrai que b natsre piMC d'uo ètrr a l'autre , ru marquant te» moindre» «ruvrev du »teaa de 11 toute - puiuaoce , «t temble n jouer d'o» plan £»«• 11 ** livrer plulAt aux écart» du caprice qu'aux vue» ii{** d'une mère commune. DE ’Ji MMALOG1F.. faits, îles végétaux encore plus compliqués ilans leur organisation , et les dicotylédones parurent au milieu des graminées débiles ou des plantes liumilcs et herbacées. Mais alors la surface de la terre, pressée par une puis- sance fécondante et créatrice, dont l’activité se multipliait à mesure qu'elle procréait un plus grand nombre d’espèces , n’offrait plus qu’un vaste laboratoire, ij.«ù jaillissait, san?« cesse une variété infurie d’êtres -de touléi * sortes. - .. ’< Tout porte à croire que les iôoésl/éUiAiP-' fées par le soleil, d’une manière: plus-perroa- - nente, là où une chaleur huîhivle offrait" ’â la végétation les conditions les plus làvorablnr' a son accroissement , furent les premières peu- plées par les végétaux nourriciers; nulle part *1* y sont en pins grand nombre ni plus abon- ’lans. Les formes végétales des tropiques re- çurent en partage un luxe de verdure et de feuillage ; leurs tiges prirent de l’ampleur ; Icnrs sucs sans cesse activés , semblent ne jamais cesser leur mouvement d’ascension , et là , sont inconnus ces alternatives de vie et d engourdissement qui sont propres aux plan- tes des climats tempérés et des régions gla- cées. La végétation fut plus circonspecte dans sa inarche dans les zones refroidies : elle per- i «t graduellement de sa richesse a mesure jl" marchait vers les pôles. Encore jelle et empreinte d’un caractère particulier a "* ^'s régions tempérées, offrant l’attribut s t d ;î *«■*•«• * tons ses charmes dan, N f ! a PP. araître a 'ee I>en elle s’appa UTrit „*? ° ,a .' S ° n ’ peU à glaces éternelles dn » ^ ^ des herbes sans - 6 arct,( I ne > par des *-t à pebm n C ° n , S,Stance et 'H" apparais— voyons ainsi P | ndan 'r 1aelqUCS ins,ans - *ou, terre, se r ,,..J a , 5 , Urfaec bouleversée de la et soit cra’nn f d Un ° ,char P c . de verdure , d’un soleil p U cen,ra l activât les effets vital intestin ^ ieUX ’ 0,1 *1” un mouvement toujours cst-;i* e rtpa " dit , snr toute » a croûte , clvsines t qUC ’ dc P“‘ s le* derniers cata- 2TS’ lz;- ndlt a une «■■■“«•» 8*^- meni assurée 1 ei ‘«cnce des être, actnelle- qui sanscesi’ D ^ m P 3 , Par , dCi gcrnlei en même “ de T e,0 PP« r - Mai » le plus simt.lé des'r °. U |,ordre les flnwl». .. ctres varans, qui assimile les pÏs i a r b,ani ’ établissait, les ordres pourvus d' ° ne,m . dc ccux véeitablement -mpli q u,:^ di «-^ ct d ' a PP ,rcils P ,ns i terre naissaient ^ 0 P h ?' cs nombreux. Sur la vers, de innii C * nî T r * , de» d’insectes , de eu multip]i an J7 e q ” M, . et fhaq,,C P ,riod « en Plu, haut dc>»ré , nombre , devait a un plu* pour donner n i 7 mb,na ‘*ou de, organe,, reptile, , aux oise?"'* 7 ^ P° ,sion *; au * Pleine d’cxiit UX Ct aui mammifères, d exubérance ri,al c , une nature fc- DE MiMMALOGIK. Q conde réunit tous les efforts de sa puissance, créa l’homme et termina là , par la plus ré- cente comme la plus parfaite de ses œuvres , l’échafaudage merveilleux du système organi- que de notre planète. Tout annonce, en ef- fet , que l’homme, ce lien intermédiaire entre la divinité et les animaux , composé de deux essences , l'une immatérielle et immortelle , l’autre brute et matérielle , est le plus jeune objet de la création , et qu’il en est en même temps le complément. 11 n’entre point dans notre objet d’exami- ner les théories diverses émises sur les révo- lutions de la terre : ce travail serait au-dessus de nos forces, et ne pourrait d’ailleurs rem- plir le but auquel ces simples notes sont con- sacrées. Seulement nous examinerons quel- ques uns des grands phénomènes actuels de la dispersion des êtres. Les animaux ne furent point créés sur nn point unique, d’où ils s’irradièrent suc- cessivement et de proche en proche. Tout semble prouver, au contraire, que leurs tri- bus furent appropriées à telle ou telle zône , à telle ou telle contrée, et que des limites as- sez restreintes leur furent imposées. Chaque partie du monde eut ses especes et ses genres en propre , et peut-être que si la géographie roologiquc était mieux assise sur ses bases , trouverait-on par parallèle des points de rapports ou de dissemblances, qui permet- traient d en fixer les lois. Lti terre est une I O MANUEL sorte de grand polypier , dit Yircy, dont les êtres virons sont les animalcules. Les premiers auteurs qui s’occupèrent des animaux, ne les considérèrent point dans leur dispersion sur la surface de la terre. La science méthodique d’ailleurs , qui assigne leurs vrais rapports , était encore a naître , et ce n’est guère que sers le milieu du dix-huitième siè- cle quelle revêtit une forme philosophique , qui lui a fait faire des progrès immenses en soixante ans; Buffon le premier donna l’éveil sur l’intérêt que devait offrir la connaissance de l'habitation des êtres : il posa , à bien dire, les fondemens de la géographie zoologique, qu'on cultive aujourd'hui par toute l’Luropc avec le plus grand zèle. On a compris, en ef- fet, (pie ce qui était autrefois impossible , par le manque d'indications précises de localités, devient aujourd'hui plus facile par les maté- riaux immenses réunis de tons les points du globe, et on a senti que celte question se rat- tachait intimement à la connaissance de l’or- ganisation des êtres. Animaux connut des anciens, (i) Les anciens, dit M. Cuvier, connaissaient la plupart des grands animaux de l'Asie et de I Afrique. Leurs descriptions semblent ne point laisser de doutes sur l'éléphant, dont (0 C* 1 >r ’* c ** «*» »Ilra,< ,|, I )■ «court prel mil air* >t* baron Cuvier, placé à |j det 0 , icmrnsfanlti. DE MAÏIMAI.OGIF. 1 1 ils ont clairement distingué deux especes, l’ausanias a parfaitement décrit le rhinocéros a deux cornes, qne Domitien montra a Rome et qui fut gravé sur les médailles. Le rhiqo- eéros unicorne ne fut point inconnu aux Ro- mains , car Pompée leur montra cet animal . que Strabon décrivit à Alexandrie. Des fi- gures de l’hippopotame , quoique moins nettes ft moins distinctes, se retrouvent sur plu- sieurs médailles, relatives à des expéditions d’Égypte, et ce monstrueux quadrupède fut montré vivant sous plusieurs des empereurs successeurs d'Auguste. Aristote a décrit le dromadaire et le chameau. I.a girafe ou cha- meau-léopard , dont l'existence fut souvent contestée jusqu'à ce que les modernes s’en procurassent des individus, fut vue vivante a Éoinc sous la dictature de Jules-César, et 0,1 p n tua un grand nombre renfermées dans lecirque, sous Gordien III. d-.lien et Pline mentionnèrent , sous le nom de catoblcpas, un animal fabuleux , qui sent— ‘ e an baron Cuvier, formé des descriptions tronquées et de l’hippopotame et du gnon antilope gnu ], Agalharcbides a mentionné le sanglier d'£- Ihjopic; Pline a décrit le bubale, le nagor; J ,en » gazelle, le yak ou bot "runnirnt , et II". i4Pn / *^ c * ludes, qui est sans doute le bnf- c arni j Oppien mentionne l’orvx ^ antilope x ’ f»m. ; Clésias, l’axis : les Égyptiens fi- gurèrent parfaitement l’algaacl et la corine. MASTJEI. 1 2 Les anciens ont connu les bœufs sans cor- nes; ceux d’Afrique, dont les cornes seule- ment adhérentes à la peau , étaient comme mobiles, les bœufs des Indes, les moutons à qu'eue épaisse, etc. Ils paraissent aussi avoir eu quelque idée de l'auroch, delà renne et de l’élan. Sous les Ptolomée l’ours blanc fut vu en Égypte. Les lions , les panthères furent communes à Rome , et les dessins d’espèces rares , tels que l'hyène rayée, quelques ti- gres , sont conservés avec une grande vérité par d’anciennes mosaïques du muséum du Vatican : une médaille de Cyrène présente la gerboise , qu’Aristotc nomme rat à deux pieds. L’hippotigre , dont Caracalla tua un indi- vidu dans le cirque , est indubitablement le zèbre, et les anciens paraissent avoir eu con- naissance de plusieurs singes d'Afrique et des Indes , qu’ils confondirent sous les noms de pithèques, de sphynx , de satyres, de cébus, de cynocéphales. Nul doute que l'homme pygmé, couvert de poils, qn’Ammon , ami- ral phénicien , rapporta à Carthage , ne fut un singe qu'il se procura au cap Vert , ou peut-être à Gibraltar , du coté de l'Afrique. Animaux fabuleux. L’imagination riante et féconde des Grecs t en prêtant des formes matérielles aux dieux, et leur donnant la fragilité humaine, les en- BF. MAMMALOGIF. l3 •oura également d'animaux , qui devinrent ainsi leurs attributs. Diane , déesse de la chasse, eut le chien, Minerve , le hibou, Ju- piter, l'oiseau royal on l’aigle, Neptune, le cheval , etc. ; Io fut changée en génisse. Mais leur imagination, suivant le précepte d’Horace, ne s’arrêta point aux êtres réels , elle en créa de chimériques , et c’est ainsi que Pégase , le Minotaure , le Sphynx de Thèbcs , la Chimère de l'Épire , composés de pièces diverses et de plusieurs autres êtres , devinrent des objets réels de culte et de tra- dition religieuse. Les Grecs et les Romains ne furent pas les seuls peuples parmi les anciens qui divinisèrent ainsi des animaux , les Égyptiens adorèrent le bœuf apis, le chien anubis; ils vénérèrent le crocodile, l’ibis, le bousier, qu’on retrouve Partout sur leurs monumens hiéroglyphiques. Les Perses avaient leur martichore ou des- tructeur d'hommes , dont la tète était celle d un homme, supportée sur le corps d’un lion; dont la queue était celle du scorpion. Le griffon et l’ànc sauvage ou cartazonon , dé- crits par Ctèsias, étaient gravés sur les mo- numens de Persépolis et probablement avaient un sens mythologique, qui s’est effacé avec les traditions des peuples qui le composèrent. Quant à la licorne , son existence a toujours ' te regardée comme (abuleuse. Harrow , dans ces derniers temps , a cherché à faire douter 1 e son existence en citant , dans son voyage i. a i4 MA.VDF.L en Afrique , la figure esquissée sur des ro- chers par des Hottentots, d’un animal qui n’a qu’une corne au milieu du front et dont l’en- semble du corps retrace la forme du cheval qu’on lui prête. M. Cuvier a fort bien re- marqué qu’une telle esquisse ne mérite point de croyance , et que c’est une gazelle qu’un Hottentot aura voulu transporter sur le ro- cher, et que la dessinant de profil il n’aura esquissé qu’une corne. Toutes les religions, tous les anciens peuples ont (i) fait entrer dans leur théogonie , des descriptions arrangées suivant leur goût, et souvent sous un voile métaphorique ou em- blématique , des animaux divers et parfois dé- figurés. Les Indiens surtout ont abusé de cette licence ( 2 ). Les Maliométans eux-mêmes n’eri sont point exempts, mais ceux-là, ainsi que les êtres imaginaires , créés par le génie des poètes de tous les temps, ne peuvent nous occuper ici. (3) ( 1 ) Les Indiens adorent l éléphant et la Tache. AViche- tou , dans ses incarnations, est souvent représenté avec une tête de sanglier, d’élépliant. ( 3 ) Les Chinois et les Japonais ont les tait et le kirin , animaux bizarres et singuliers, et le foo ou p/iuaix , qui parait être un faisan. (3) A Tabaco , à Campèche et an Yucatan , les anciennes idoles étaient des figures monstrueuses d'animaux fé- roces, tels que des serpens arec des queues de poisson, nue tête hideuse, surmontée 3"un bois de cerf. DE MAMMAL0G1E. Animaux mentionnés dans la Bible \ J : d’a- pres la Genèse , ch. 1 , vers. 2 r i cl a 5 , les animaux naquirent le sixième jour de la création. Les descendans d’ Abraham , nés sous le ciel brûlant de la Judée , furent pasteurs. Leur richesse , due aux animaux domesti- ques , se fonda principalement sur l’éducation des brebis , qui leur fournissaient des vète- mens , le lait pour leur nourriture , et l’agneau sans tache pour les sacrifices. Le chameau fut leur compagnon fidèle ; par lui ils assurèrent leurs communications et leurs moyens de transport. L'artifice pastoral de Jacob est cé- lébré dans la Bible , c’est le premier exemple de supercherie autorisé par un livre sacré. Les mulets, que nous supposons être les jernins des Hébrenx, proviendraient donc, dès cette époque, d’un accouplement entièrement dû aux hommes. Les bœufs , les brebis servaient aux sacrifices, et sur les autels on faisait fu- mer seulement quelques unes de leurs par- ties, telle que leur graisse ou leur toison. Quelques auteurs , s’étavant d’un passage de l’line , pensent que c’est le musc , qu’on y désigne comme le parfum connu sous le nom d onyx , quoique Rumphius ait pensé que ce (*) Phjrsûjue sacrée , nu /lût. nat. de la Bible, S vol. île 0 ’ Amit ' 1 " 3i ( ltla A o d ri- PfefM , graveur ) . par • 1 W-ucharr, D. M. MANUEL 16 tuphra des versions chaldéennes , n'est que l’opercule d’un murex des Indes; fait peu probable , car rien en ce genre ne peut avoir une odeur assez pénétrante pour rivaliser avec la mvrrhe , le galbanum ou le lebonah. Les Hébreux avaient divisé les animaux en purs et en impurs. Il était défendu de manger des derniers sous des peines sévères , et cette cou- tume s’est transmise intacte, encore aujour- d’hui , chez les Juifs, qui ont le cochon en horreur. Aussi le Lévitique (ch. xi , v. 3 ) per- mettait-il de manger d’entre les animaux ceux qui ont le pied fourchu et qui ruminent, tandis que le chameau était prohibé sévèrement ainsi que le lapin , qu’on suppose être le schaphan des Hébreux , quoiqu’il est plus probable que ce soit le rat de Pharaon ; le lièvre est Varne- beth ( Deut. xiv, 7 ) , nommé encore aujour- d’hui par les Arabes arneb ; le pourceau est le chazir des Hébreux. La chauve-souris , nommée atalleph, ce qui signifie oiseau des ténèbres, était encore un animal impur des anciens , ainsi que le lion , le chien, le chat, le singe, la belette, la taupe , le rat et le loir. Des animaux servaient , pour la plupart , à désigner les bannières des douze tribus jnives. Les vaches que les Israélites sacrifiaient devaient être rousses , sans un poil d'une cou- leur différente; ils les nommaient parnh. L’d- nesse de Saluant (Nombres, ch. xxii , vers. 28 DE SIAMMAL0C1E. *7 à 3o) , douce de la parole , est probablement la parabole d’une idée ancienne et supérieure, dont la tradition n’est plus saisie par nous , «t que nos livres saints ont conservée comme un miracle. Le ree/n ( Nombres , ch. xxm , vers. 22 ) , qu’on a souvent dit être la licorne ou le mo- nocérosdes anciens Hébreux , est évidemment le rhinocéros unicorne ; ce qu’en disent les Nombres , lui convient parfaitement : quant a l’oryx, produit d’un accouplement du che- val avec une baleine ou avec l’élcphant , et qui vit sept cents ans, son existence, entou- rée d'erreurs , est , ainsi que celle de la li- corne, purement fabuleuse et mystique. Quant au reem , quelques auteurs ont prétendu que c était le bœuf urus; mais il nous suffit d’in- diquer simplement ces diverses opinions sans les étayer le moindrement, parce qu’elles ne pourraient être l’objet que de disgressions oiseuses. Le lion est souvent cité dans la Bible. C’est I emblème de la force, du courage, de la ma- gnanimité. Les animaux purs étaient l 'aijal ou le cerf, très commun dans les terres de Canaan , le tsebi ou le chevreuil , le jachmur ou le cha- mois , 1 ’akko ou probablement le bouquetin , j c ( UsChon ou la chèvre, le theo ou tho ou le œuf sauvage ou Tunis , et le zetner ou la girafe. Ce dernier animal, suivant quelques auteurs , ne devait cependant pas être connu aiMtl 10 «les Hébreux, et tout porte à croire que sous ce nom on indique quelque espèce de cerf ou de chevreuil. On a traduit schualim par renard , d’au- tres par bottes de foin, lorsqu’il est dit que Samson attacHa des torches à la queue de trois cents renards ( Juges , ch. xv, vers. 45 ). L’ours n’est mentionné que par sa féro- cité au livre 2 de Samuel, sous le nom de tlybbim. Les flottes du grand Salomon revenant d'O- phir rapportèrent ( Rois , liv. I ou III, ch. x, vers il et 12) (de la presqu’île de Maïak sans doute) des dents d’éléjdianfou schcmhabim , des singes ou kophim , des paons ou des thuccijim que quelques uns croient être des perroquets. Le zèbre est mentionné par les Hébreux sous le nom de père et fera par les Arabes. (Job. , ch. xii , vers. 7), et le ùviathan est sans contredit le crocodile. Souvent Salomon , dans scs Proverbes , compare la gazelle aux fidèles amours. Les Arabes emploient encore , en style figuré , cette comparaison (ch.v, vers. 19'. Isaïe (ch. uv , vers. a 3 ) nomme le hérisson kippod. Le poisson dans lequel la Bible dit que Jouas vécut, est suivant les uns un requin, suivant le plus grand nombre une baleine. DE HAMUALOGIE. '9 TABLEAU MÉTHODIQUE DES MAMMIFÈRES. §. I". Doigts onguiculés. Quatre extrémités , dont les postérieu- res sont propres à la marche , et les antérieures terminées par des mains ; trois sortes de dents ; corps disposé pour la station verticale ; deux ma- melles pectorales. — BIMANES. Quatre extrémités, terminées par des mains; trois sortes de dents (i) ; deux mamelles pectorales ta). — OUA- DRUMANES. r* Famille. Les Singes. a* — Les Malis ou les Lémuriens. UI' Ordre. — Quatre extrémités, jamais terminées par des mains ; trois sortes de dents (3); nombre des mamelles va- riable. — CARNASSIERS, i " Division. Chéiroptères. a' — Insectivores. 3« — Carnivores. 4* — Marsupiaux. I 1 Ordre. — Extrémités comme dans le 3' ordre ; seulement deux sortes de dents , des, incisives et des molaires. — RON- GEURS. i" Division. Clavicules. a* — Aon clavicules. Ordre. — Les incisives manquant toujours; quelquefois point de canines ou l ' Ordre. — II' Ordre. — >0 b'ne seule exception, l’aye aye. (al Une seule exception, le loris. (3) Deux seules exceptions , les kangurooj et Us plus- point de dents du tout. — EDEN- TES. 1 1.- Division. Tardigrades. a« — Edentés, proprement dits. §. II. Doigts ongulés. X [•' Okdi.e. — Nombre variable dans les doiçls on- gulés : estomac non dispose pour ruminer. — PACHYDERM ES. î” Division. Proboscidiens. a* — Pachydermes propt dits. 3 « — Solipèdes. \ II' Okdke. — Doigts toujours au nombre de deux; ddux ou trois sortes de dents ; orga- nes de la digestion disposés pour ruminer ; mamelles ne dépassant pas le nombre de deux ou de qua- tre.— RUMINANS. i" Division. Sans cornes. 2 ' — Avec des cornes. §. III. Doigts empâtés dans des nageoires. Mil- Or.DRr . — Dents en nombre variable, souvent remplacées par des lames de cor- nes ; corps organisé pour vivre dans l’eau ;'deux mamelles. — CE- TACÉES. i'* Division. Herbivores. a* — Cétacées ( propt dits I 1° à frtoK ui« / DE MAMMALOG1E. 7.1 DESCRIPTION DES MAMMIFÈRES. I« ORDRE. Les Bimaxes ( Bimana). Cet ordre ne comprend qu’un seul genre , celui de l’homme, homo , que tous les natu- ralistes placent à la tète des êtres organisés comme le dernier effort de la puissance créa- trice, et le résultat le plus complexe de l’or- ganisation. X" Genre, Homme (Homo ). Dents 3a: incis. j , canines jri, molaires — Tête arrondie , couverte de cheveux ; yeux dis- posés dans des orbites et destinés à regarder en avant; oreilles à conque peu développée; dents verticales et disposées sur deux arcades, recevant les alimens qu’elles doivent broyer par le moyen des membres supérieurs, aidés élans cette action parles clavicules. Corps droit, supporté par les deux membres inférieurs et dans une ligne perpen- diculaire. Station bipède assurée par la position de a colonne vertébrale relativement à la tête et à son annexion sur le bassin. Muscles juineauxet soléaires prononcés , face plantaire de pieds reposant en entier sur le sol ; doigts onguiculés, séparés , et à MAXUÏL ■12 pouces opposables aux mains. Surface extérieure du corps revêtue d’un tissu cellulaire , à épiderme de couleur variable, lisse, ou seulement revêtu de poils sur certaines parties; deux mamelles pecto- rales. Estomac simple, cacum muni d’un appendice vermiforme. Une seule espèce est comprise dans ce genre ; ses variétés couvrent la surface de la terre et n’ont été arrêtées vers les pôles que par les barrières de glaces éternelles qui les enceignent. Linneus ran- gea l’homme dans ses trimâtes, et lui donna pour caractères génériques, cette phrase, situs ereclus , hymen et menstrua feminarum , et en distingua deux espèces. La première, ttoxo sapiens, ( nosce te ipsum ) a pour phrase spécifique, J tu r nus ; varions cullura , loco. La seconde, homo férus, ne peut plus être admise et ne repose que sur des observations incomplètes et même fausses. Le naturaliste suédois divisa en outre l’espèce humaine en cinq races qui sont, l’américaine, l'européenne, l'asiatique, l'afri- caine, et la monstrueuse ; celle-ci ne reposant que sur des états maladifs, fabuleux ou chimériques, doit également disparaître des sflecies. Les auteurs modernes se sont beaucoup occupé de l’homme , comme premier être ïoologique. lllurnenbach , de Lacépède, Cuvier, en reconnaissent trois races principales; Duméril, six, présentant des variétés plus ou moins distinctes; dans ces derniers temps, M. Virev a publié un grand travail sur ce sujet , et MM. Bory et Desmoulins ont chacun singuliè- rement étendu le nombre des races humaines en portant jusqu'à 16 le nombre de types spécifiques ou viennent ensuite sc grouper les cas exception- nels ou légèrement dissemblables des rameaux ou variétés. L'homme diffère de tous les autres êtres par les facultés éminemment sociables qui le distinguent ; par la pensée, il s’élève jusqu’à la divinité dont il DK ÎUMMAI.OGIF. aî fcmanc; sa mémoire retient les faits, les classe et les transmet aux autres par les signes et la parole; >1 déploie une industrie variée, qui le protège de tous les corps qui pourraient lui étr&nuisibles; par olle satisfait à ses besoins, assure ses jouissances ou ses plaisirs ; partout l’homme vit en familles, régies par des chefs ; établit des lois en rapport avec ses besoins, et destinées à protéger ses droits. Il dompte les animaux et les plie à ses volontés, déchire le sein de la terre et en retire sa subsis- tance; il a forcé les végétaux à varier leurs fruits et à améliorer lenr saveur; par des échanges des Produits de son sol, il se procure de nouvelles res- sources. La richesse le comble de ses dons, le luxe S établit, les arts sont cultivés, les sociétés se po- ussent, les mœurs s’adoucissent: heureux si la pterre et ses fléaux, la mort et les maladies, ne rappelaient sans cesse que le grand œuvre de la natu re doit s’accomplir , et que l’espèce seule est 'nteressante aux yeux du créateur, qui ne peut et ? a point à s’occuper sur la terre de l’individu ‘solé. L homme nait faible, il tette d’un an à tS mois , ne marche seul que vers deux ans, reste long- ternps débile, entre dans l’adolescence vers 16 ans, ^ans la virilité à 3 o, dans l’âge mûr à 4 <>* dans la '^dlcsse à 60, et décroît alors rapidement vers le er ® l ‘ de son existence. L homme est cosmopolite, c’est-à-dire que son ° r ganisation est appropriée à tous les climats. Il vit *° u * 1 équateur * dans les zones tempérées, comme °us les climats rigoureux du nord et du sud. Il J*' lirait cependant pas passer le 5S C degré de lati- l,r e australe, ni le 65 * de lat. boréale. est polvphage, ou s’accommode de tous les Retire# de nourriture, quoiqu’il vive principale- *1° fruits et de graines farineuses. n peut établir dans l’espèce humaine trois races MANUEL »4 principales, offrant chacune des variétés plus ou moins distinctes. Ce sont les races blanche , jaune et noire , ou caucasienne , mongolienne et melan- nienne. « i" Race blanche oc Caucasienne. Cette race est caractérisée par la régularité des for- mes , d’après les idées que nous avons de la beauté. La tète est ovale, l’angle facial de quatre-vingt-cinq degrés, la peau blanche ou tirant le plus ordinaire- ment sur cette, couleur, le nez allongé, les joues co- lorées ; les cheveux longs, doux, passant du blond clair au brun foncé par toutes les nuances de ces couleurs. Le nom de cette race vient de ce que les traditions regardent la chaîne du Caucase comme son berceau. t' r Rameau, Araméen. Il comprend les Assy- riens, les Cbaldéens, les Arabes, les Phéniciens, les Juifs, les Abyssins et très probablement les Egyp- tiens. a' Rameau, Indien, Germain et Pclasgique. Il com- prend les Celtes, les Cantabres, les Perses, etc. 3' Rameau , Scythe et Tartare. Il est composé des Scythes, des Partbes et des Turcs; les Finlandais, les Hongrois lui appartiennent encore avec une in- finité de peuples, confinés au nord et à l'est île H mer Caspienne. i" Variété; rameau Malais. Les peuples appelés malais ont jusqu'à ce jour été réunis sous le nom de race malaise, quoiqu’ils ne diffèrent presque point des hindous (voyez Zool. du voy. de la Coquille, p. 36 à 44) i ils forment seulement une variété de repeuple, distincte et présentant j types qui sont le Malais propre, le Javanais, le Macassar ou Rud- jis, et l’Arabomais ou Timorien. Cette Tariété est confinée sur les lies équatoriales de l'archipel des Indes ou Malaisie , ainsi que nous la nommons; depuis Madagascar à l’est, le* Philippines à l'ouest’ la presqu’île ae Maïak au nord , et les terre* de* Pa- pous au stul. DR MAMMALOG1E. 25 a* Variété, rameau Océanien. Cette variété , que les auteurs plaçaient dans la race malaise , nest qu’une branche de la grande famille Hindoue dont elle a tous les caractères. Elle est disséminée sur les îles éparses de l’immense mer du Sud, et peuple en grande partie toutes les terres de l’Océanie, depuis * es Sandwich jusqu’à la nouvelle Zélande et l’ilc de Pâques. a*. Race Jache oü Moxgoliesxe. Cette race a le visage plat, les pommettes saillan- tes, les yeux étroits et obliques, le nez un peu* écrasé, les cheveux droits et noirs, une barbe ou très four- nie ou le plus souvent très grêle, le teint commu- nément olivâtre j un angle facial de soixante-quinze à quatre-vingts degrés. Cette race forme de puissans empires en Chine , au Japon. Elle habite toute l’Asie orientale, à l'ex- ception «l’une partie de l’Inde, la Laponie , l’Amé- rique, et un grand nombre «l’ilcs de la mer du Sud. i' r Rameau, Manlchoux ; comprend des peuples de la Bucharic , de la Daourie, et «pii s’étendent de la nier Caspienne aux fronturres du Japon. a* Rameau, Siniquc ; forme l'immense empire du uiilieu ou la Chine , si remarquable par son antique civilisation stationnaire; le Japon , etc. 3 e Rameau, //> perborven ou Eskimau. Ce rameau comprend une partie des Lapons . les Samovèdes , tes Eskimaux du Labrador , les habitans delà côte ai , nor ^“ ouc *t d’Amérique, ceux des îles Kuriles et Aléoutiennes. Il semble confiné autour «les glaces et dans les contrées les plus disgraciées de la terre , mi d vit dans des grottes enfumées et souterraines pen- dant «les nuits «le six mois. H' Rameau, . Iméricain. Ce rameau «pii peuple le continent d*Améri«pic, présente «le nombreuses va- r, ctés. Les plus rcmar«piabl«?s sont la branche /'« ru- l ’ l cnne , mexicaine , qui vit sous l'équateur et qui a 'ait fondé de Yastca empires ; la secontle est celle des araucatis , «pii comprend plusieurs sous-variétes; 1 3/ MAN:; Kl. 26 la troisième, celle des patagons , confinée aux extré- mités australes de l’Amérique, avec celle des puelces. De nombreuses tribus du Brésil , de la Guyane , des Floride; et du Canada, forment encore des es- saims difficiles à caractériser ; cependant les Botu- cudos du Brésil paraissent appartenir nettement à la race mongole. On a jusqu’à ce jour donné pour caractères de la race américaine ou caraïbe , une peau rouge , comme cuivrée , des cheveux brun foncé, un visage large, imberbe, et un nez un peu épaté. M. Bory en forme trois espèces , qu'il nomme colombjque , américaine et patagone. Le 5' rameau de cette race est celui que nous avons nommé Mongol-pel agien ou Carnlin , qui peuple la longue chaîne d’iles nommée archipel des Carolines dans le grand Océan , et qui s’étend depuis les Philippines jusqu’aux îles Mulgraves. 3' Race Aoire ol MÉlahiesse. Cette épithète a été donnée par M. Bory à une seule variété, mais nous la réservons à l’ensemble des peu- ples noirs ou noirâtres , et nous la préférons au nom A’ Ethiopienne, qui comporte avec elle une idée fausse. Cette race a les mâchoires très saillantes en avant , les dents proclives , le teint noir ou noirâtre, les cheveux quelquefois lisses , durs et rudes, et le plus souvent laineux et très frisés ; le nez court , très élargi ; le front plat , les lèvres grosses , et l’angle facial de "o à "5 degrés. Cette race habite tout le midi de l’Afrique, forme des mélanges avec les Maures de cette partie du monde; vit sur les grandes îles de Magadascar, et sur les terres des Papous, des Hébrides, de Salo- mon , île Diémen et de la Nouvclle-Hollaudc. 1 t» Rameau , Ethiopien ; cette variété humaine est le vrai type des nègres africains ; elle a pour carac- tères principaux , une couleur noire de la peau assez foncée, une tète étroite , un rràne rétréci , des dents proclives, des pommettes saillantes, de grosses lè- vres, le nez épaté, un peu de barbe, des hanches larges , des jambes cambrées , des jumeaux peu r>E MA3IMAL0GIE. prononcés. Elle liabite le Sénégal , la Guinée , le Congo , etc. , etc. a' Rameau, Cnfre. Ce rameau, qui habite une partie de l’extrémité australe de l'Afrique, à la côte orientale , paraît setre étendu jusqu’à Madagascar 11 se compose d’bommes grands , bien faits, à peau d’un gris noirâtre. 3' Rameau , Hottentot. Ce rameau , disgracié sous le rapport des formes, rit au sud île l’Afrique, au cap de Bonne - Espérance. L’angle facial a au plus soixante-quinze degrés ; le front est proéminent ; les eheveux sont très courts, très laineux , la barbe est rare; la teinte de la peauest bistre ou couleur de suie, •nais ce qui le distingue plus particulièrement, sui- vant M. Liclistenstcin , est d’avoir , comme dans les singes, les os propres du nez soudés, et la cavité olécranienne de l'humérus percée d’un trou. 4' Rameau , Papou ; a les plus grands rapports avec les nègres Cafro-Madécasscs, et cette analogie se trouve confirmée par plusieurs traits de leur con- Mttution et de leurs habitudes. Leur peau est de couleur noire, mêlée d’un huitième de jaune; leur ehevelurc est noire , très épaisse , médiocrement lai— •jeuse; le visage est assez régulier, le nez un peu e palé, les narines sont élargies transversalement ; oes peuples habitent les îles des Papous, hi Nouvel !e- ,, tjdonie ’ s Hébrides , la Nouvelle-Irlande , >ouka et l'archipel de Salomon. Une variété Hv- ‘T’de , negro-malau , habite la grande île de Wâi- giou et le nord de la Nouvelle-Guinée. o' Rameau , Tasmanien ; se rapproche par la conformation physique des Papous. Il présente aussi quelques coutumes analogues. Il habite la •erre de Diémen ou Tasmanie. fi* Rameau , A /Jburous-fùuluméne. Ces peuples , Jusqu à ce jour peu connus , sont les Ara foras ou J outrais îles voyageurs, /os Imlins des Espagnols, f* e-roj ,Jd monte de Mindanao, les l'inzimbers , e v mdagascar. Ils ont la peau noirâtre , les cheveux j roits , rudes, la face élargie, les pommettes sail- untes, la barbe épaisse et très noire, et les meeurs 28 MANUEL farouches. Il» se passent un bâton dans la cloison du nez. -» Rameau , Alfonrous- Australien. Les peuples de ce rameau habitent le continent entier de la Nouvelle-Hollande , et sont plonge's dans une gros- sière barbarie. Ils ont la chevelure épaisse , lisse , rude , la barbe fournie , les dents proclives , le nez aplati , les pommettes saillantes , et les extrémités inférieures assez souvent grêles et peu fournies. IP ORDRE. Les Quadrumanes ( Quatlrui/tana'). L’ordre des quadrumanes ou tetrachires comprend deux familles d’animaux , les singes et les makis , qui joignent aux caractères ana- tomiques de l’homme , d’avoir aux pieds de derrière des pouces libres er opposables, et des doigts longs et flexibles comme ceux de la main ; deux ou quatre mamelles pectorales, des clavicules complètes, un pénis et des tes- ticules apparens au dehors ; uri estomac mem- braneux simple ; leur nourriture consiste en fruits, racines et insectes, et ils vivent dans les zones intcrtropicales de l’Asie , de l’Afrique et de l’Amérique , même dans les zones tem- pérées de l’Europe , à Gibraltar, et dans l’IIe de Madagascar, où les makis seuls ont été observés. t n Famille. Les Singes, Simia. Leurs principaux caractères sont : d’avoir à cha- que doigt des ongles plats et quatre incisives droites a chaque mâchoire; leurs molaires n’ont que des tubercules mousses, leurs canines sont longues et UE MAMMALpClE. 2 c) exigent un vide dans la mâchoire pour sy loger; souvent des abajoues et des callosités aux fesses. 1" Tribu. Sixcis jie l’ascie* costisest. Smucecu- tarrhini. Geoff. Cinq molaires de chaque côté et à chacune des mâ- choires , à couronne à tubercules mousses ; narines séparées à peine par une mince cloison ; queue nulle, courte ou longue , non prenante. Il* Genre. Troglodyte, Troglodytes , Geoff. Angle facial de 5o degrés; des crêtes sourci- lières; abajoues et callosités nulles; queue nulle; bras courts, atteignant le bas des cuisses. Forni. dentaire : incisive» * , canines , molaires •— , 3a. L ne seule espèce. ■"Espèce. Troglodyte ciiimfaszé , Troglodytes lo- ger , Geoff. Cette grande espèce de singe habite les côtes d'Aneolc et de Congo ; c'est elle que Ouffon décrivit sous les noms de J ne Ko et de Pnngo ; sa taille est d’environ deux pieds et quelques pouces , scs bras sont médiocrement longs et elle a le pelage entière- ment noir, ru laircs 3a. C ue seule espece. nio- MANUEL 3o “2* Espèce. Obajco kocx ; Pitfiecus satyrus , Desrn. 3 r • fi g. n r . 19 du naturalisïs repository de Do- navan. Ce singe a également , comme le précédent , une nomenclature très embrouillée. C’est le symia sa- lyrus de Linné', V nran^-oulang (le Vosmaer, et le jocho de Buffon. M. Donavan , en décrivant celui de Maxwell, donne meme à penser qu’il est identique encore avec lepongo, et que leurs diffe'rcnces tien- nent à l'âge. Sa taille est d’environ deux pieds six pouces 5 son corps est trapu , surmonté d’une grosse tète , sans crêtes sourcilières; son pelage est unifor- mément roux ; 6es mœurs s’apprivoisent aisément. Il est cependant volontaire et paraît soucieux, ré- fléchi; il vit de fruits, de racines, et son histoire est remplie de fables accréditées par beaucoup de voyageurs. Il habite la grande île de Bornéo; on le dit aussi de la Cochincnine et de la presqu’île de Malacca. (P’oyez Tiedemann, du cerveau de l’o- rang-outang comparé avec celui de l’homme.) 3 e Espèce. Obasg st.\dacttle ; Pilhecus syndacly’.us, Desm. 81 a. Décrit par sir Baffles , sous le nom de sintia syn - daclyla , et par M. F. Cuvier sous celui de siamanp, 3j* liv. Ce singe a le pelage d'un noir foncé, laineux et fort épais ; un grand espace nu occupe le dessou* de la gorge ; l’index et le médius des pied» de der- rière sont réunis jusqu'à la seconde phalange. Cet orang a été découvert à Sumatra par MM. Diard et Duvaucel. Il vit par troupes dans les forêts. Son cri est désagréable. IV* Genre. GrBuosr , Uylobates, Illig. Mêmes caractères que dans le genre orang , ex- cepté que le gibbon a des callosités aux fesses. 4* Espèce. Giübox lak , hjr loba les lar; l’ounko . Le gibbon a communément un pied trois pouce* de hauteur; son corps est allongé , assez grêle, U DE MSMMALOGIE. :>i uc-z aplati , les oreilles arrondies et bordées à peu près comme celles de l’homme; son pelage est en- tièrement noir j les poils qui entourent la face sont £ris; le nez est nu et de couleur brune ; la plante des pieds et les ongles sont noirs. C’est le gibbon de BufTon, le si min longimana de Schreber. Ce singe est d’un naturel doux , paisible ; il vit de- fruits et habite les Indes orientales, les Moluaues, la côte de Coromaudel et la presqu’île de Maïak, a* Espèce. Gmiio> agile, IJr lobâtes agilis , F. Cuv. Desra. 8i3. C’est le sinua Uir de sir Raffles , le ivouu'ou de quelques voyageurs. Pelage brun avec le dos jaune ; front très bas; arcades orbitaires très saillantes; face d’un bleu Noirâtre dans le mille et brune dans la femelle; un bandeau blanc sur les yeux, s’unissant à des favoris blanchâtres. Ce singe est rare dans 1rs forets de Sumatra. On en doit la de'couverte à MM. Diard et Duvaucel. G* Espèce. G i beo 5 va aie; Hy lobâtes variegatus. Ce * gibbon ne diffère du lar que parce qu’il un tiers moins grand. Il a été regardé par pin- ceurs auteurs comme une simple variété peu dis- Ructe, qui a pour différence principale d être re- loue d’un pelage varié de gris brun et de gris foncé; habite également la presqu’île de Malak. 7* Espèce. Gielox wocwou ; H y lobâtes leuciscus . Ce singe est le mnloch d’Audebert. Il a de hauteur , Un pied huit pouces à quatre pieds ; ses bras sont P. allongés que dans le gibbon lar , et les callo- s, té«* des fesses sont aussi beaucoup plus fortes; son pelage est gris cendré, et les poils de sa face sont res noirs; un cercle gris entoure le visage. Le u*mi- 'J'oucst agile, vif et c.ipricieux; il vit dans 1rs îles * c Sonde, et dans les Moluques. A e Gl i CC Mli " eI 2 tr « aplati - mai, ei îe- vanebe le museau est très proéminent ; une émisse U^'déWéU.Î* lê V > h r ’“ C e ' t nue ; d « mous- Uchcs débordent sa levie supérieure , et une barbe touffue pend de dessons le menton» le pelage est en entier dun roux fonce , passant en quelques 'cnJroiU “nXt" ?“ brun noir; la paume des mains mitre . J P,Cd ’ ’°“ t rt de cou| r«r bru- Ce pongo est très robuste, très courageux; d court avec aisance, et grimpe dans l„ ar“res avec la plus graude egrrete; I individu ,,„ c décrit M \bel ,t .ont il ligure quelques partie,, a été IM< oans | Ile de Sumatra. DE 51 AMM A 1.001 E . 33 VI* Genre. Coi-obe , Colobus , Geoff. Angle facial de 4*> à 45 degrés; museau court ; face nue; mains antérieures dépourvues de pouce; queue très longue, mince, floconneuse au bout; des abajoues; des callosités aux fesses; corps mince; jambes très grêles. f'orm. dentaire supposée être voisine de celle des guenons. •o' Espèce. Corot» t usol; Colnlut poljcomos, GeolT. C’est la guenon à cnmail de Billion. Ce joli singe a toute la partie supérieure du corps, y compris la •été , recouverte d’une sorte de crinière en forme de ramail , retombant sur les épaules ; ces poils flotlans 'ont jaunes , mêlés de noir; la face est brune, et le •"este du corps est revêtu de poils ras très courts et d un noir vif ; la queueWt d’un blanc de neige , plus •ongue que le corps ; hauteur totale , trois pieds. Ce singe habite la côte d’Afrique, en Guinée, et Principalement à Sierra-I^eone. ’** Espèce. Colobe DuTtMMisc»; Cnlobut Jemmin- rkii , Kuhl. Cette espère avait deux pieds sept pouces de lon- gueur dans l’individu qui a servi à l’établir. Ses ■nains , sa queue sont d’un roux pourpre , plus clair jor les membres ; le ventre est «l’un jaune rou«sJtre ; •* pelage est noir en dessus , ainsi que les épaules J’ ,!•* face externe des cuisses. Sa patrie est inconnue. * individu que possède M. Tcmrainck , provient de ■a collection de M. Bullok. Genre. Lbsioptge, iMiiopega , Illig. f "^éte arrondir; museau médiocrement prolonge; ne ’ongue que ne ; des alvajoues; main» plus lon- 8°e» que 1rs avant-bras et les jambes; pouces an- MANUEL 34 térieurs très «iurls et très grêles; callosités milles; fesses bordées de longs poils. Form. dentaire 32 , incisives * , canines ^ , molaires — f. Espèce. Lasioptce noce , I^asiopyga ncemeus j Cercopithecus nœmeus , Desm. 1 1 . De tous les singes le doue est le plus remarquable par les vives couleurs de son pelage, qui sont dis- tribuées par larges masses. Le dessus de la tête est brun avec un bandeau étroit , de couleur marron roux ; les poils des joues sont très longs et blanchâtres; les épaules sont noires; le dos, le ventre, les bras et les flancs sont gris verdâtre; la queue est blan- châtre; les jambes sont d’un marron roui vif; la face est en partie roussâtre. Habite la Cochinebine. A III' Genre. Nasiqub , Aasalis , Geoff. Caractères des guenons, plus le nez saillant et démesurément allongé; les oreilles petites et ron- des; le corps trapu; les mains antérieures avec quatre doigts allongés et un pouce court ; les pieds ort larges avec des ongles épais; queue plus lon- gue que le corps; des callosités aux fesses. 13' Espèce. Nasiqcz «Asyiii, Aasalis l, m alus , GcofT. Gettc espèce , décrite dans Ballon sous le nom de ffuea on à long nez, est en efict fort remarquable par la longueur démesurée de cet organe: son corp» • 't gros et robuste; la face est nue, noirâtre, son 1 1 J 5® est forme de poils courts, fauve roussâtre. plus brun sur les parties supérieures, où l’on re* martrne quelque* taches jaunâtres; la nasique vil sur les arbres, aux bords des rivières, et va p* r troupes nombreuses ; son caractère est méchant ; ell< Ittbite l Ile de Bornéo , et a reçu le nom de Kahsu- qui lui vient lie son cri; on la'dit aussi de Cocbi»' « lune DE XIXI1LOGIF. 35 IX' Genre. Gueso.v , Cercopithccus , L. Formule dentaire la même que dans le genre La- “°prge. Tête ronde ; front fuyant en arrière ; angle facial de 5o degrés; point de crêtes sourcilières; n ez plat et ouvert à la hauteur des fosses nasales ; oreilles moyennes; des callosités aux fesses, queue plus longue que le corps. 1 i' Espèce. Gcesos dosée , Ccrcopill.cciis auratus , GcofT. Celte guenon a de longs poils ombrageant les oreilles , le front et les joues ; sa queue est longue , a >sez mince; une belle couleur jaune dorée est ré- pandue sur sa livrée, et l’on remarque seulement **ne taebe noire au genou. Elle habite les Moluques, et par fois on lui a donné l'Inde pour patrie. ,J * Espèce. G t E s o s t i i i fois , Cercopidiecut talapoin, GeofT.. Cette espèce , dont l'existence est douteuse , ne re- l*>se que sur une description de lîuffon, faite d'aprt On seul individu nulle. M. Cuvier la suppose le jeune de la guenon ntalbniuck. Son pelage est olivâtre *n dessus , d'un blanc jaunâtre inférieurement ; la ’ioeue est cendrée en dessous , les pieds sont noirs. ,,0n la dit de l'Inde, M. Dcsmarcst la suppose ' Afrique. 'o* E<[>èce. Grrsos sieeiqi r , CnxopiÜKCUi lalt- barbaius , Tenini. Ml KO El. 36 t-’ Espece. Gtz.sos «nnnc , CercnpMecus cep/tut , Geoff. Le caractère de cette guenon est assez doux , et sa face d'un noir bleuâtre que traverse sur la lèvre su- périeure une ligne blanche en chevron brise’ , lui donne une physionomie assez singulière; elle est re- vêtue de poils d’un brun verdâtre, et la queue , qui est brunâtre à sa base, est terminée par une teinte rousse très vive. • 8' Espèce. Gcesov cotiossés , Ccrcnpilhecus f*' Uulus , Geotf. Sa patrie est inconnue et sa taille est celle du sa- pajou sai ; ses couleurs sont d’un brun fauve en dessus, qui s’éclaircit sur la surface externe des membres ; le dessous du corps est partout d’un blan £ sale; des poils allongés recouvrent le front. 19' Espèce. Gczsos nos*, Cereopilheeut moria, GeoÛ- Le mone a les lèvres et le nez couleur de cha'f' Le dessus de la tête d’un vert doré brillant, le do* et les flancs d'un marron s if piqueté de noir ; le de*' sus de la queue d’un bleu ardoisé , et deux tache* blanches sur chaque fesse. Il a de longueur du n" 1 ' seau a l’anus 17 pouces. RufTon pensait que ccd* espèce était le Ktbos de. anciens. Sa patrie es l’Afrique. oo* Espèce. Gcxsos nocnirm, Cei\npiü:ecus >" lt ‘ tant, Dora. 30. Cette cuenon est celle à /onjj nrz pnxw»'"^ Bu Bon. Son nez est en effet assez large sans * aplati j il est renflé et recouvert par une tac^ blanche arrondie; sa couleur générale est un . assez intense , pointillé de gris serdâtre, et le* *’ 1 |j mités antérieures sont d'un noir foncé, ainsi q u *. } queue. La Guinée est la patrie du linehcur, •!' î pieds j pouces de longueur totale , du museau bout de la ({lieue. nF. MAÏIMALOCIF.. ai Espèce. Grxsos elasc-sez , Cercopuhecus pe- taurista ,Desm. ai. Cette guenon , nommée blanc-nez et as cagne , par Amlcbcrt , a une très longue queue et de tri* grandes oreilles; sa face est couverte de poils noirs très courts; le j>clage est roux en dessus , blanc en des- sous; les membres sont olivâtres cxtc'ricurement, et gris en dedans ; la moitié du nez est d’un blanc qui tranche avec le noir du visage. Sa patrie est la Guinée. ïv Espèce. Gtxsos uns , Cercopilhecut ruber . Geoff. La patas a la face couleur de chair, et les oreilles v>ircs ; une bande blancbeou noire passe sur les sour- 'ils et forme une sorte de bandeau ; le pelage est toux en dessus et cendré en dessous ; sa longueur totale du musean à l’anus est de i pied 6 pouces, t^ette guenon, qui est du Sénégal , y est connue sous * nom de singe rouge. *1’ Espèce. Grxsos disse , Cencaptlhecus Diana , Geoff. Cette guenon est le roloway de Buffon ; elle a la pte surmontée de poils courts et noirs , ayant une "Ordure *en forme de bandeau de poils roides; le ■'"us du corps est «l’un marron asscx vif, tandis T** les Bancs sont d’un gris ardoise , et qu’une ligne ■ • U même couleur traverse obliquement les cuisses ; mains et les pieds sont noirs. I.a «liane liabitc *^frirjti r ^ dans les royaumes de Congo et de Guinée. V Espèce. Gcesos a cEorrios stssc, Cerropitliccus ,p r y Trirï , , Otto (.Vem. île C . Je. îles curieux de ln nat. I. ta , p. 5o3). Cette jolie espèce, au corps grêle , est remarquable £ r ** face noire , ainsi que le tronc rt les extrémités; , r v, tnm*l «le la tète et la nuque sont brunâtres ; la «l’un blanc cendré ; le croupion et la «juruc d’un blanc sale. v ^Tte guenon , «psi s’éloigne un peu des autres cs- ■I MASCEL 38 pèces , a l'estomac d’une dimension fort remar- quable. Sa pairie est inconoue. î5* Espèce. Gcnox tervet, CercopilUecus pyçe~ rithrerut , Desrn. 818. Cercopithecus pjrgeiithrtn , F. Car. Pelage d’un gris verdâtre en dessus, blanc en dessous; scrotum couleur de Tert -de-gris , entouré de poils blancs; ceux du tour de l’anus d’un roux fonce ; queue terminée de noir. Cette guenon vit au fond des bois et loin de toute habitation , au cap de Bonne-Espe'rancc. a C* Espèce. Gcxsos gai s-ntssc , Crrcopithecus atbo- cinercus , Destn. 817. Pelage gris en dessus, plus foncé sur les lombes ou 'ailleurs; parties inférieures blanches ; une ligne de poils roides et noirs en travers du front ; maio* et pieds noirâtres ; queue brune. Habite l’île de Sumatra , d’où elle a etc envoyée au Muséum, par MM. Diard cl Duvauccl. X' Genre. Cehcocèbe, Ctrcottbus, Geoff- Mnscau assez long, front fuyant en arrière; tél* triangulaire; angle facial de 4a degrés; b>" châtre en dessous; un bandeau blanc pas»e au-»' »ns des veux, et les poil» des joues sont très I* £ et rejeté» en arriére. I,c malbrouck , vénéré t jr lri Indous, habite le Bengale, où il vit en g ,aïl Iroope*. MUIIKI. inconnue. Ou iguore ta pal ru: et on le dit fort mé- chant. XI" Genre. SïiUoriTHfeQL’E, Scmnopilhtcui , F. Cuv. Caninet bien pim longues que les incisives ; têt* ronde ; angle facial pins ouvert que celui des orangs; face plane ; membres très longs, relative- ment aux antres dimensions du corps; pouces an- térieurs très courts ; des abajoues et des callosité* aux fesses; queue excessivement longue et trè* mince. Form. dentaire, incisives j, canines fri» molaires — , 3a. 33* Espèce. Sxx.voriTMïQi ï vécue , S;mmptOiccu> maurus, F. Cuv. CercnpitJu-cui maurus, Des ni. t3. Cette c*P*®^ qui a de longueur totale deux pieds dix pouces , 1 corps svelte; son pelage est entièrement noir, et ** lement on remarque une tacbe blanche en d***n“*J à l’origine de la queue ; le premier Jge a le P* fauve, plus clair sur le ventre. Ce singe, dool^ habitudes sont inconnues, habite Hic de Java, le sinua cristata de Radies. .L+C&S 34* Espèce. Sibsopitnevce KXTiiu , Scmf^F 1 EnUllui t F. Cut. QfjJ 0 L’Elit elle est le cerxopitheciu emieUus tic fror , Desm. aa. Cette espèce habite le Re n r |iif est reconnaissable à son menton , garni d uoe * j >(0 barbe jaunlfre , ù sa gorge nue j son pela|> e , .jj blanc sale tirant sur le jaune; les main». 1 ,£te et la face sont noirs; les poils qui revêtent cttt $e sont plus roux que les autres et forment un ^ . |j eu divergeant du point qui leur donne nat •pinte »l terminé |ur une tond». DK MAMMALOG1E. 4 * 35 e Espèce. Semsouthêqc* cimcpate , Scmnopithecns melulnphus , F. Cuv., simia melatophos , il ailles , le ilmpaï. Pelage d'un fauve roux brillant en dessus, blan- châtre en dessous; une aigrette de poils noirs sur 1 e front en forme de bandeau; face bleue. Découvert dans les foréu de Sumatra par MM. Diard et Duvaucel. 3 0* Espèce. Semsopitbèqce tscbis-coo , Stmnopithe- ciu pnunnsus , Desm. 8i5. Pelage noirâtre , glacé de blanc , «ans tache blan- che à l’origine de la queue ; mains noires ; queue «rune. Ile de Sumatra, de MM. Diard et Duvaucel. * 7 * Espece- Sr» 5 oruiiÈQcc caoo , Semnnpithecus comatui f Desm. 816 . Dessus du corps et face externe des membres gris; dessus de la tète couvert de poils noirs , formant &t| e sorte d’aigrette vers l'occiput; parties inféricu- ,f » du corps et intérieures «les membres d’un blanc !*U ; queue blanche en dessous et terminée de •Une. , De Sumatra, où MM. Diard et Duvaucel l’ont t supposé j»ar M. Tcmmiuck être le ***biiê nuira la d Eschscholtz. MASCF.L 43 bois île l’ile de Ceylan, et se nourrit de feuilles et de bourgeons. 3g» Espèce. Macjqce bosset chinois, Jlacacus sim- eus, G. Cuv. Ce singe a le corps grêle , et le pelage brun mar- ron ; les doigts des pieds et des mains bruns ; son nom lui rient de ce que les poils qui recouvrent la tête sont disposes en rayons divergens d'un point central sur le yertex. lî habite le Bengale, et le* Brames le vénèrent. jo* Espèce. Macaqce » face soiee , Maeacus car- tonanus, F. Cuv. 5a* lir. Ce singe parait se rapprocher de la Macaqn* proprement dite, et n’en diffère que par sa face q ul est noire , tandis que dans l'autre elle est tannée. Cette macaque habite l’ile de Sumatra. 4i* Espece. Macaqie toqil , Maeacus radia Ost> Dcsm. 33. aussi une sorte de calotte. Elle vient de l'Inde. est turbulente , grimacière , malicieuse , n Vqjc s** apprend vnlontiei s à faire divers exercice».. le- ilans la plus grande partie die l'Afrique , 5 '| l '|v>vc r ' auteurs , et seulement à Sumatra suivant >• 43» Espèce. Macaqce m a i vos , Maeaius celui de Mai mon lui fut donne par ButfoO , DE MAMMALOC1E. 43 e corps d’un beau gris verditre , chaque poil étant gris et noir, et jaune au bout ; sa queue est courte et ridée à sa base; les extrémités sont grises, et la région des reins est jaune doré; les fesses sont d’un rouge très vif; la peau est très flasque, et le poil est tin et doux , rare sous le ventre , qui est , ainsi que tout le reste du corps , d’un blanc pur. Le Maimon est méchant ; il habite les bords du Gange. 1** Espece. MaCaqce eecve, Macacus ncmeslruius , Dcsm. 36. Cette espèce , plus grande que la précédente, a le fclage d’un brun rousOtre, passant au noir sur la jqçne dorsale ; une aigrette brune sur le sommet de 14 tête ; les oreilles et la face nues ; le dessous du r,) rps gris fauve très plie; queue brune en dessus , !*tite et grêle. De Java et de Sumatra. ^ Espèce. Macaqce a face sot ce , Macacus tpecib- sut , Fréd. Cur. ^-ette belle espèce est remarquable par la couleur de sa face ; par sa queue courte presque cachée J* le poil ; par son pelage d’un gris vineux ; un S. 5 sic poils noirs entoure sa lace ; les parties Tvrieures »*t internes des membres sont d’un blanc tandis que les ongles sont noirs. Elle habite XIII* Genre. Magot, Vj/i des macaques , excepte que la queue r ***>pUcce par un simple tubercule. Espèce. Ms cor stlvais , Magut srtvanus* il ^ 1 a macaque magot, m-tcaeus muu», Dftm.3"; ■que de Bulfon ; ce singe a la tète «t le . on ipliti , le mu grimaner et lier 44 MANUEL intdlignnl habite U Barbarie et l'Égypte; il •'et naturalise sur le mont au singe dans le détroit de Gibraltar. 4/' Espèce. Magot ni l’Isgi , Magus mourus, F. Cuv. 40* liv. Ce singe se rapproche du précédent pur sa queue qui est très courte , et qui est en quelque sorte réduite à un simple rudiment; mais il en diffère par sa face noire, et par la peau des membres et des oreille* qui est brune, et enfin par son pelage qui est d'un brun foncé. M. F. Cuvier pente que ce (wurrait t ire le wooJ-ùabouin de Pennant. L’Inde est sa patrie. XIV* Genre. Presbtte, Presbrtis ,K. Eschscholu- Angle facial de 60 degrés ; abajoues nulle* î ar " cades zygomatiques très projetées en avant ! peu apparent. Iront, os du nez, mâchoire supc rieure et sympbise du menton perpendiculaires! ins atteignant les genou*' Une seule espece présentant une ligure g“.l" . , vieille femme , ce qui lui a valu son nom gcucri'l 48* Espèce. Paisstii a cakcsos , Presbyti s où 1 " 11 Esdiscb. [ Foy. Je Kotzelue. ) Ce singe a de longueur totale , île la tète à cine de la queue , 18 pouces. Les poils du t a ^p # u' ondulés, longs de «leur poitces, d’un jaune . châtre à la ba»c, et J’un gris bleu au sommet- r*” bande noire traverse la tète; des poilsja11n.1t vêtent le front; les oreilles sont jaunâtres; lc*^ lltl r sont blanch.lt res; la queue est terminée pa touffe de poils longs d’un pouce et dt-ms. Habite Sumatra. Bris*’ XV* Genre. Cv.vocÉrnAtK , CrntxephJus , Angle facial de 3 o à 35 degrés; des eilières et occipitales très prononcées , ^ |r* allongé et comme tronqué au bout , “ u plus longs que les autre*- .. de nenc longue , et ma leux doigts du milieu DE MlMMÀLOGIE. /, 5 narines; canines fortes; des abajoues, des callosi- tés ; queue plus ou moins longue. Form. dent. : incisives J, canines mo- laires ~ , 3a. i" Sous-Genre. Queue plus longue ou aussi longue que le corps. Les Babouint. Espèce. Ctsocémale associa , Cynocephalut babouin , Desm. 38. Ce singe, qui est probablement le cynocéphale des ’ociens , a le pelage d'un jaune Ycrditre , la face de Couleur de chair livide, des favoris blanchâtres. Il habite l'Afrique septentrionale. Æ * Espèce. CisocsrnsLS rinoi , Cynocephalut papio , Desm. 3 *ét en forme de favoris, sont fauves; le dessous ;? corps est peu fourni de poils. Ce singe habite la , ** de Guinée. Esjièce. (Jiiociniii s sens , Cynocephalut anubit , F. Cuv. 5n* üv. k , Desm. I19. " 'jueue ; pelage tout noir; poils partout foi * * I exception tic ceux du sommet de la tète, V.J* 1 a llongés , et qui forment uoe touffe sur Foe- l( s , . ’hey'V 1 ** l’une îles lies de TA hipel «1» Indc> 46 MANUEL 5J» Espèce. CT!tociriiu.icdic»s, CrnoeepkaSss por- carius , Desm. 4o.' Cette espèce est le singe noir de Lcvaillant et de Kolbe. Son pelage est en effet de couleur noire, à la- quelle s’unit une teinte -verdâtre; une longue cri- nière qui manque dans la femelle, recouvre le cou du mâle; la face est d’un noir violâtre, plus pâle autour des yeux , et les paupières supérieures sont blanches, lie charma est féroce, peu traitable, et sa patrie est le cap de Bonne Espérance. 54* Espèce. Ctxockfhale vannai» , Cynocéphale hamadryas , Desm. 41 . Le tartarin , aussi nommé singe de mneo . est très méchant. Il habite Wdrahie . mais surtout les envi- rons de Moco sur le golfe l’ersique. Il est cendré ; ses mains sont noires , sa face couleur de chair , f t une longue crinière de même qu’une barbe touff ue le spécifient a* Sous-Genre. Queue très courte, grêle. Le-* Mandrills. 55* Espèce. CrsocirasLE misdaill , Cynocéphale mormon , D«ra. Nomme à la fois chnras et mandrill , par hoggo , par quelques voyageurs. Ce singe, d'une < r _ grande taille, est remarquable par sa face a' dans les adultes , où sc projette un tirt rouge ^ . le mâle ; une barbe janne tombe sur la po*trio . tout le dessus du corps est d'un gris brun olivâ ' j tandis que le dessom est blanchâtre ; le mar.dn ^ lascif, violent et d’un caractère peu traitable* patrie est la Côte-d'Or et la Guinée. 56» Espèce. Cvsoctnui» dull , Cynocéphale cnphaus , Desm. jî. J Ce singe se rapproche dn précédent ; ccpcn ^ en diffère par sa face constamment d'un n«ir ilans tous les âges et quels que soient les sexÇ*» * r j ic P ar une teinte plut verdâtre dans la cou'*"; ru ne verdâtre du dessus du corps , •P" *** UE MAMMALOGIE. ’i'] blanc en dessous. On suppose le dnli d'Afrique , car on ignore au juste sa patrie. a' Tribif. Sisers ne socvE*r costisest. Les P liilr riant ns , Geoff. Six molaires de chaque côté des deux mâchoires , narines écartées l'une de l'autre ; queue toujours longue et sourrnt prenante ; point d’abajoues ; fesses ’elues et n'ayant jamais de callosités. >'* Division. Les Sapajous, queue longue et prenante. XV’I" Genre. Aiéle , A tries , Geoff. Angle facial de 60 degrés; tête ronde, membres ''ri grêles; mains antérieures dépourvues de pouce; "leue extrêmement longue, très prenante, ayant '"e partie de son extrémité nue eu dessous. . dent. : incisives | , canines frr , mo- laires , 36. '■* Espèce. Arin MTPOXssrnt , .1 lelei hppozanlhut. Kuhl. ar “ttuu„Jr , que par la présence d'un très petit *' qui l'a trouvé au Pérou. Son pelage est W. ' W IM 4 a .. • J* . " ' £ £ .a ««allas iss ♦ ^*»cr et «Tua noir tre* foorc , et u taille »t 'I* plu* (lrtelopprc querelle AeYatèt* coaiUi , M \5UEL 4 » dont il sc rapproche beaucoup , mais dont il est suf- fisamment distingué par tin rudiment de pouce qui manque à ce dernier. On le trouve à la Guyane. Si- a*. Point tle rudiment Je pouce aux mains ante- rieures. 5f)' Espèce. Avili coin». Aides parùscus , GcoA' Ce singe sc rapproche du précédent ; comme lu*» il a un pelage entièrement noir , et habite la Guyane et le Brésil. 11 vit en troupes , s’enroule dans sa queue pour dormir , sc saisit toujours à quelque ap" pui, pousse des cris sourds et pleureurs. On en ‘■'S' lingue deux variétés que M. Geoffroy a nomm 1 ’’’^ • l’une aide coaita Je Surinam , et l’autre, alcle co *i.e Je Cayenne ; elles ne sont probablement que des ui férenccs d’Jge. Go» Espèce. Atile envoi- , Aides aler , F. Gov- *9" Mamm. Crtt&cspèce est voisine de l'aide coaita , et co,a ^ lui u"a pas de pouce aux mains antérieures ; ‘ u ' n ,j f[ i lageest noir foncé et grossier, et sa face, au d’ètre cuivrée comme dans le coaita, est toute n Gi» Espèce. Atile itLtsitvn , Aides l>ekd’ u Geoff. m Ceûkge, qoeM. de Humboldl nomme mari . ^ wt le crutila a ventre blanc de M» G. Cu'*^ r - \t généralement d’un noir brun , moin* J 11 croupe; le ventre est d’un blanc «aie et i.iunJtre clin le« miles , tandi* que le* fenu* jeune* l’ont blanc. Le bcUcLuth e*t dont# ^ vivant par troupe* fur les bord* de rOrc** rM l t &%• Espèce- atilecicva, Alclc s margin ittuS 9 J t Celte espèce, décrite par M. de Hurobold** ^ nom de chuta , ressemble assez à Vatcle ltul ‘ ^ <-iM elle a le port et les couleurs. Son pebçe ^«11^ noir et lu*tré; et la face entourée « 1,00 , I ,icJ‘l ,,< ^ blanche, c*t noiritre, nue, ou n’ajrant •l 11 'jj |>r«’ poil* épar*. Cet vtéle est très commun DP. MÀMSALOCIE. 49 vincc de JaSn de Bracamoros , et sur les rires des lieus es des Amazones et de Santiago. G3' Espèce A télé AKACHSoioE, A icUs arachnoïdes , Geoff. Cette espèce se rapproche de l'atclc hypozanthe , dont l'éloigne son manque de ponce. Son pelage est court, lisse, moelleux et de couleur gris faurc bril- lant ; les poils de l'origine de la queue sont touffus ; la face est nue , couleur de chair : le dessous du corps est d’un blanc sale nn peu jaunâtre. Ce singe **1 , à ce que l’on suppose , uu Brésil. I*î* Espèce. Atêle «EtisocaEiat, Aides melanochir , Desm. 5o. Décrit pour la première fois par M. Desmarcst , •après un individu du muséum de Paris , cet atèle , on ignore la patrie , a le pelage gris , 1a face . tre , les extrémités des membres brunes noirâtres, JjjJd qu’une tache oblique , placée à la partie ex- iste de chaque genou ; le dessus de la tète est tou - ™rv plus foncé que le reste du corps. ' H* Genre. I .acotmchk, Lagothriz.Gtofi. Hum!). Angle facial de 5o degrés environ ; museau sail- j®*» 'été ronde, extrémités proportionnées au -T*! mains antérieures pourvues d’un pouce { fortement prenante et ayant une partie de [j ^atremité nue en dessous ; poil moelleux et ° rni - dentaire : incisives canines , tno- Ea laires 36. *|éee. Lvcotaicat csrrsao, f^içothriz Hum ■ l/oltlln , GcolT * 1 Illustre Tojagcur pruwies tic dl! 1 ’ * U Rnw , la îàcc noire, qu'cfitou- '"K* roidn • «nn pelade e«t irrt J"«n , ! « uniforme m» rrmlrc notrit rt ; le» poils tic *uic «ont pl tu touffus et plut ob«rur« fjor crut XiXCF.L du dos ; son naturel est doux , et il rit en grande partie sur les bords du Rio-Guaviarc. GG» Espece. Lacotxiche gaiso.v, Lagothrix canus, Geoff. La taille de ce lagotriche est celle du sapajou saî : il diffère du précédent par des poils courts , gris oli- vâtre, et d’un gris roux sur la tète , la queue et les mains. Sa patrie est le Brésil. XVIII» Genre. Aloüatk, Hrcetes , Illig. Angle facial de 3o degrés seulement; tête pyv** midale; visage oblique; os hyoïde très renfle, verneux , faisant saillie au dehors; mains ante- rieures pourvues de ponce ; queue très longue ' très prenante, nue en dessous à son extrémité , 1 qnatre extrémités penladactylcs. Furm. dent. : incisives j, canines g~i > m ° laires 36. 67 » Espece. Alocate aocx , MfccUs seniculu* ' Desm. 53. | { Ce singe, que M. de Humboldt mentionne nom de mono Colorado, est le slentor semçui , r M. Geoffroy ; ses habitudes sont farouches; '* '' jj 0 troupes nombreuses, et est célèbre par la J? rce p (,«it voix; sa face est nue et de couleur noire, tandis >1“* ^ . ((>j le corps est d’un roux clair et brillant, 'j.'l’^n.jrroC la barbe, la queue et les membres sont il » n 0 t- f foncé passant au roux vif ; les ongles • on *J" n i , e lIc- tière. Walnuale vit à la Guyane et à la i» 0 ' Espagne; il est plus rare au Brésil. * 08* Espèce. Aiocarr oexsos , Myccles ur“ n D *‘ m ’ 5 *’ . a-flèred" C'est l’aru/TualodeM-deHumboldt ; il nC yt- { 1 recèdent que par le roux doré unifurme de âge , et par la teinte de la barbe oui f * 1 que le reste ; le tour de la face où les po“‘ . j ( Jan i est aussi beaucoup plus plie; ce singe ** *“,,. l'o**' les contrées élevées et pré» de» mares UK lliXMlLOOIt. 5t brage du palmier moriche; il «nourrit principale- ment de feuille». Cc>t au Brésil et à Vénéiuela dan» la Nouvelle-Espagne qu’on le troUTe commoné- ment. Gy Espèce. AtocavE suasrr , Mycctes strammeus , Devra. 55. Le pelage de cet alouate est généralement d'un jaune de paille; la face est couleur de chair et Presque entièrement couverte de poils ; la queue est Je la teinte du corps, mais plus foncée. U habite le Para. 7V Espèce. Aiocsre cranta , 3/ycetes futcus , Devra. 56. Ce singe est un peu plu» grand que l'alouate roui ; j 4 tète est petite , à face dun brun obscar et nue; ]** poils qui le recouvrent sont brun marron ou brun 'W , et termines par une pointe dorée sur le do» , , r le vertes et sur l’occiput ; la queue est brune , |*®«i que le» mains et le» pied». Cet alouate , qui est et farouche , habite les lieux le» plu» déserts du Jhil. C’est le guanta de Marcgrave , et l'ouanac '** Espèce. Atotirr cnoao, Mycetei Jlavicaudatus, Devra. 55 . J* les oreilles arrondies, l'occiput saillant en arrière' Form. dentaire : incisives J , canines * molaires 36. -4 r , ! - j* Espèce. Snuor aotrsrt , Cebus rnbuitus , Cette espèce , découverte au Brésil par le Cî^'ja Maximilien de Xeuwicd, est brune ; le» P 01 J, sommet de la tète sont noirs et s'arancent * ^ front; deux lignes de la meme couleur j,JrS chaque coté et entourent la face; les bras, les rr^ et le dessous du cou et de la poitrine sont de poils jaunâtres, tandis que les mains et les bras , les jambes et les pieds sont brun ( < ’“ c ^i r rcii> que la queue ; le cou et le ventre sont d un roux. r . fii. - 5' Esj>ére. Sr r * no* SA roc , Celui apelbi, Dc ,nl ^ Ce singe est le ta/nu de Buffon , et le “ m, f > p C é <° de Linné; son pelage est d'un brun asse* ; r en dessus , s alfaiblissant et devenant pj°* J’iiO dessous; sa face est brune, entourée rie P° le* brun noirâtre : le sommet de la tète , la ‘1“' j u <£** pieds sont do la meme couleur; le desso DE MAMMALOC1E. 53 et U partie externe «1» bras affectent la couleur jaune clair. Cette espèce , très voisine de la précédente , est propre à la Guyane française. Suivant le prince Maximilien on ne la trouverait point au Brésil. 70 e Espèce. Siruot cais , Cebus griscut , Dcsm. 6a. Pelage d’un brun fauve mêlé de grisJtre en des- sus, d'un fauve clair en dessous; une calotte noi- râtre sur le sommet de la tète; point de barbe ; bras de la couleur du dos ■ face entourée de poils d'un brun noir ; quelquefois du blanc sous le cou et la poitrine. C’est le sajou cru de Buffon et le ccbus barbatus «leGeoff. Il est sans doute du Brésil on de la Guyane, mai» ignore précisément sa patrie. 77* Espèce, Savaioc mit , Cobut barbatus , Desm. 63. ., Pelage gris roux (variant du gris au blanc suivant Irc et le sexe); ventre roux; barbe se prolongeant ,|Ir le» joues ; poils longs et moelleux. Cet! c espèce a deux variété»; c’e»t le singe sut d’Audebert , le cebus a/bus de GcotT. *' habite la Guyane. ‘ «pcçe. StriJoc coirrx, Cebus J ronlalus , Kulii. j j ,,r » brun noir prey}uc uniforme # avec le tommet f , et les extrémité» de» membre* plu» fon- j P°d» du front relevé» perpendiculairement , droit» j de* |»uiU blanc* épar» autour de la bou- l'Tt »t ir | 0 main» antérieure!. /, * le rince à micoe touffue d'Edward. , le «bus 'Mus de Gcoff. 4 patrie est ioeoonue. jtf t» | , p “T^* sStnm nicit , Ccbus niger , C*cvlT. (i, brun foncé, face , main* et «jueoe noire» . Kl. I^Ue* postérieure* de» jonc* oouterte* «le kC*'"' ° a xncnti'/cmc cette espèce fou* le nom dr MIXL'KL 34 sapajou nègre; M. de Humboldt le regarde comme une variété du sapajou brun. Patrie inconnue. 8o* Espèce. Sapajou varié, Cebus variegalus , Geofl". Pelage noirâtre , pointillé de jaune doré ; ventre roussâtre; poils du clos de trois couleurs, à la racine bruns, puis roux et ensuite noirs; tête ronde; muvau saillant; région inter-oculaire d'un brun noirâtre. Sa patrie est inconnue. 81* Espèce. Sapajou rarvr , Cebus ful.-us , I)o-ra. C r ,- Pelage entièrement fauve; poils soyeux et droits» n'étant nas ondulés. C’est le sajou faute, cebus fiavus de M. Geo fl". Il habite le Brésil. 8a* Espèce. Sapajou ouatapavi , Cebus albtfrons • Humboldt , GeofT. Pelage gris, plus clair sur le ventre; sommet de la tête_ noir ; front et orbites blancs ; extrémités d u° brun jaunâtre. Nommé ouarapavi dans les Recherches zoolog - “J* voy. de Uumlmldt ; ce sapajou habite les alcotou des cascades de l'Orénoquc , près des Maïpures et d es Attiras. 83 * Espèce. Sapajou lusclé , Cebus lunatus , K u ^‘ Une tache blanche en croissant, sur chaque jo.'jj’* se portant depuis le sourcil jusqu'à la bouche: t JI . du mw]oq brun. Cette espece i etc décrite d 3 l ,rl un inaindu conservé au muséum d’Hcildclbcrg* On ignore «a patrie. S J* Espece. Sai-aioc a roiTtisr. jktxt , Cebus * an thostcmoM , Kukl. Pelage chitain ; dessous du cou et poitrine d jaune roussi tre très clair. _ Ce singe a été décotrrert par le prince M* 11 ^ ^ lien de Netrsried , au Brésil , no il habite r0, f ü% c «5 degres So minutes de lat. sud . près du Bel mon te. 85' Espece. DE MAMXiLOGlE. 55 S ""iw’-V «“A*-»-. fcnin noir; deux forts t’ ;n Xtrrnï,, r et '! ucue J - '"! U habite la Guyane française. Espece. Ssrsjoc woc (Itl Ceb,u cm/cr . r 1 "’ «t queue hi-, c 'i er • " V ? 1 * ur “ n <»r; un toupet de poil* ronde “ “ * cheTal * ur le »*aut du' front /X °n le croit du Brésil. ' *** 5 "‘S.“U ' ““ J»"» »» Sri. uli.Jlrc, Wi blanc. ' "° ln ’ fr ° 0t * J 000 ' et <- : l«u!es dun A*, a- . . «n* le nom de V">- [ l ' lui de fjjou sqî ; c'est le | iJ hite la Guyane. 4 . P ' cw ' Ssraroc cotci iLiscut , Uucui, Desrn. 7$. *ÿjSi.lEZr~ u ' * *■ Cebut hrpo~ tête. ,;-o car , , “7 lul ™ uccnt cette cenhhmco,. ccst - E Urin , et enau * “«Wdt a décrit cette espèce KH»*» - le M< à gorge «y p - « patrie. ' S *' UOC ‘ WM «»»«». Cebu, thrysu- ^ P". t- Cur.. Si* lie. nT,'? Jr, ‘‘ lah . lr 1>ar U f ' m,eor dtt * inatrc pied»; u tête est grosse, sa face MANIEL 56 a une teinte carnée un peu tannée , qu'entoure un cercle de poils blancs. Il vit dans l’Amérique du Sud. a* Division. Les Sicoiss , queue longue et non prenante. XX* Genre. SaGotx, Sagumiu , Lacépède. Même caractère que dans les sapajous, except*’ que les oreilles sont très grandes et déformées ; q 0 ’’ la queue est couverte de poils courts. Le corps est grêle; l'angle facial est de6odegrés. Forni. dentaire : incisives 5 , canines prr » ,n0 ” laires , 36. * • /».f, 90* Espèce. Sicois simili , Sagumut sciurrus ; L Lthriz sciureut , Gcoff. Pelage gris olivâtre ; museau noirâtre ; bras jambes d’un roux vif. -g Ce joli singe .quia deux variétés, est nomme j e nar les naturels île l'Orénoque. C’est le tlti de • y j t llumboldt , le sapajou aurore, le singe écureuil dis ers écrits Bubon le nomme uiimiri ; ou le tr° au Brésil et à la Guyane. t)l* Espèce. Sscoi.s a assoie, S nltluS C. personatus , Geoff. Dcsm. 7®* o ;. Pelage gris fauve , la tète et les quatre main* r .lires ; queue rousse _ q ,1e Ce sagoin est la ai* espèce du proslroroe *-e ■ ' + llumboldt. II vit au Brésil , entre les t8 i >' ' de lat. sud , sur le bord sic» rivières qut J cette portion de l’Amérique. Cjlle ,p. Espèce. Sscois vreve ,Suguinnt lugens . l/irU logent , GeofT. b j iU . Pelage noirâtre , gorge et mains anterieure* ^ j c rires ; queue â peine plus longue que le «"T* ^ Hoinboldt décrit cette espèce dans ses roçj us le nom de U 10/111(4 , t* 1 j S** 1 tient dans les forêts rpii bordent les ri’» 1 DE MANX1LOG1E. J 7 Fernando Je Atnpabn , et sur les montagnes grani- tiques Je la mission Je Sanla-Barbara. OÎ* Espèce. Sagois a fraise , Sasuinut amictiu , Desm. 78. Sirnia amicta , Hiimb. Sp. a J. Pelage brun noirâtre ; un demi-collier blanc ; ■nains des extrémités antérieures d’un jaune pâle et lerne ; queue plus longue d'un quart que le corps. On croit que ce sagoin est du Brésil. !>r Espèce. Sacoi» a collier , Saturnin Innjuatui , Dcsm. 79. CaUclhrix Vtrqualu , HofTmannsegç et OeofT Pelage brun châtain, jaune en dessous; un demi- '''llier bl anr ; queue un peu plus longue que le eorp>; 1 b*bite le Brésil. (J/c •ru. de* cur. de la nat. Je Berlin , ^ X, pag.66.) S1C015 notoew, S açuinu* moloch. Desm. (Je Lus moloch , UoJTmaam. Calhlhnx moloch , Geofl*. cendré , à poils annelés en de**u*; tempes , ventre d’un roux tif ; bout de la queue et y* d’un pris clair , presque blanc. ^Uc espece habite le Para , mais elle y est rare. ^Espèce. Sàtois tti üist sont* , Saguinu* mc- lanochur , Dcsm. 8l. **age a , pour la première fois, été décrit par *ous le nom de calhlhnx melanochir ; il a etc ^j Te ft par le prince Maximilien de ^>eu*icd , et pl ‘boi son recueil de planches coloriées. ceodré ; partie postérieure du dos et lombes, V <]Uc l'extrémité de la queue, d’un brun rous- i. ' Uiami antérieure, fuligineuses. ^•t- le Brésil. Sacoi. airxi, .Va^umui in/uJ.uui, I ïf .m «££** Culhihm uijulatu* de kubl et de I*i- en dessus , d’un roui jaunitre en dev- 1 une grande tache blaocuc entourée de 1I1MIL 58 noir en dessus des yeux ; origine de sa queue d'un jaune roussJtre , son extrémité' noire. Rare au Brésil , sa patrie. XXI' Genre. Noc.thobe , Xoclkora, F. CuY. Tête arrondie et fort large ; museau cour» ; oreilles très développées ; yeux très gros ; queue longue recouverte de poiis courts. Formule den- taire supposée analogue à celle des sagoins ; to° s les pieds ont cinq doigts et des ongles aplatis. l~ ne espèce unique de l’Amérique méridionale apP* 1 ' tient à ce genre. Le nom d’aorcs, sans oreilles, a été donné à ce genre par Illigcr, parce que M. de Humboldt pe" sait que l’espèce connue n’avait point d’oreiu externes. Cette erreuraété depuis reconnue. .jS» Espèce. Nocmoaï norxoccotLi , iFoelfc*»* gala, F. Cuvier. Aolus trivwgaliu , Humb°* ’ Hcc. düb s. zool. pl. 38 . JVjrctipilhccui , Sp»*- Pelage cendré ; ventre d’un jaune roux ; • lignes brunes et parallèles , étendues du fr°° l’occiput. , ca ri C’est le Joumucouh de M. de llurnboldl.et rayada des Missionnaires espagnols de l ^ rC ^ m Unt Ce singe vit vditaire sur les arbres; dort i* ^ le jour, ne cherche sa nourriture que P™ jj (,j- nuit; il est monogame; sa voix est très j-finr' bite l’Ore/ior/ue , près de Xlayyurts et de raids. XXII' Genre. Sut, Piihccia , Desm. Ceoft- ^ 1 nlU»^ Angle facial de fxs degrés; tète ronde, on j; e ; court , oreilles médiocres , de forme arr queue non prenante couverte de longs pu’ pieds pentadactyles. j t Fortn. dentaire : incisives J , canines yTi » laires 36. DK MXUHXLOGIK. SQ* Espace. Sam cotxio , PlÜtecia ni tarin s , Geoff. Le Cnuxio , Hurob. Cebus saianas , Hoflra. Pelage d'an brun noir dan» le mâle, d’un brun toux dan» la femelle ; une chcTclurc épaisse cou- vrant toute la tête et tombant sur le front ; un*- barbe très fournie; queue à peu pris de la longueur du corps. C’est le Brachy tiras uraehta deSpix. Il rit dans le Para , sur les bords de l’Orénoquc. >oo« Espèce. Ssxi cxrrcis , Ptthecia chiropoles , Geofl. Le Capucin de l'Orcnoquc , Humb. Pelage roux marron ; une chevelure e’paisse , sé- parée au milieu , et se relevant en deux toupets dis- t *acts de chaque côte’ de la tête ; une barbe longue ** touffue. Ce saki vit par couples solitaires; son naturel est bi'tc ; il boit dans sa main, d’où lui vient son nom ; '* est fort rare dans la Guyane, et se tient de préfé- rée au sud et à l’est de» cataractes de l'Orénoque, l ' Altn-nrenoco. I ’* 1 ' Espèce. Ssxi » citer, PiOiecia tagulala. , Jale- *ed nrinkey ; sinus tagulaLs, Slrwr Tutu , Mcm i r ‘f l bc wern . societ. vol. 3 , p. 167,) Cette espèce est remarquable nar une longue non préhensile , noire , très fournie de poils , /^Vifornu- ; barbe noire , ainsi que le corps en des- I .J:» poils du do» de couleur ocracee. Ce singe est I jrZ T °mn du «4ÀI couxio , on piUtrcia talanns, et nr - t ■ a. .tes de numboldt . dans la Guvane bol l’a découvert. x, Pithccia rufiarnter, Geoff. Le Sincc Je nuit , But! ant du vert ex . Il U C I ws*» # ■ rs le bout de t connue, a le titre roux ; les MV30EI. 6o !0 > Espèce. Si Kl maïQcorixa, Pithecia miriqunuind . Gcoll. Le .Miriquouina d’Azara. Pelage gris bnm en dessus, anr.clé en dessous; poils du dos annclés d’abord de blanc, sic noir au milieu, et de blanc à la pointe: deux taches blanche* an dessus des yeux ; point de barbe ; queue un pe° plus longue que le corps. Habite les bords ouest de la rivière du Paraguay» et les bois de la province de Chaco. io je Espèce. Sssi * «oesrsenrs noisscs , Pill“ e ‘ a rufibarba , Kuhl. Dessus du corps d’un brun noirâtre ; dessous d “ n roux pâle; dessus des veux de la même coule» » queue acnminc'e vers le bout. Habite Surinam. 105 e Espèce. Saki & vite Jstsr. , Pithecia ochr phnla , Kultl. Pelage d’un marron clair en dessus , d un ^ cendre jaunâtre en dessous; mains et p*^“* j» u n brun noir; poijs du front et du tour de la I*®* 1 jaune il’ocre. Habite Cayenne. g ioG» Espèce. San moite , Pilhetût monachuh ^ Pelage Tarie par grandes taches île brun blanc sale jaunâtre ; poils bruns eu grande partie l’origine, et roux dore vers l'extrémité; ct> zL r fgH rayonnante de l’occiput, et abootissant au Je queue à peu près de ta longueur du corps ; P* barbe. Habite le Brésil. ,n-r E'I'èce. Ssxi t isgv r , Pithecia leucnccp ' GeolT. Le Subi et le Yarke , Bu« 0 °" ^ ■ Pelage noir : toor de la tète d’un pr*~ chaque poil d’une seule couleur ; queue a I de la longueur du corps ; point de barbe- j^oclU' Ce saisi habite la Guyane, où il est rarc ’ :i|c«, fait un «cul petit ; il rit dan* le» brou*» troupes de six à douze individu*. rr. ji a WA incir . tri Espèce. S»*i ciciiio, Pillircm melnnorrphaln , Geon. Cacnjuo de Il umholdt , et aussi nommé en Amérique Cttruiri, Chueuzn cl Mono-mOnn. Pelage brun jaunâtre ; tête noire; point de hai-bc ; [neue d’nn sixième pluj courte que le corps. Il rit en troupes ; son caractère est doux ; il se mrrit de fruits sucrés , et liabite les forêts qui filent les rires du RiivSfgro et du Cassiquiare. 3* Tribu. Siscrs rLATraintss sCTorirniQccs. XXIII' Genre. Ouistiti, Jacchtu , Gcoff. Incîsires supérieures intermédiaires plus larges ü 11 * les latérales ; celles-ci isolées de chaque côté; >ires inférieures allongées , élroites, rerticales; . latérales pins longues ; canines supérieures co- ."Ittos et de grandeur mojenne; les deux infe- l^fin res très peines. ,u dent. : incis. canines niolaires &• ** *nii*titis sont tic jnlit lin^M il« rrgioti» chaude* Amérique, remarquables par leur petite taille §. i . Etpèce j a queue annelcc. ' Espèce. Oi ttiirf vtiCAiat , Jacchtu vu/~aru , CfolT. L'Ouutiti, BufT. F. Cut. liv. 8. cendre , croupe et queue annclee* de gris Va **c cnulre: une tache blanche au front; de 'y/ >l> £ % P r >il* ccourri au devant et derrière l'oreille , la t^te et camail d'un brun roui. Vu! f V <,f a une rari^te* i pelage roux t à croupe t ** roux et de cendre. 1 .N 1 *inge liabite la fiurane et le Brrttl; on I»* en Europe où il ctt recherche par m ’ F T*eer. Omuiti a riour nue t Jacchu* «*//*- rr##l * » boni. 8*rv (art. Stockii. 1819.) n ^ir , tarie Irgrrcment «le blanchi trr , la t^ilv riant blanche et la pointe ti«»ire ; face MAÎTCEI. noire , front , côte «lu cou et gorge couverts «le poils blancs, très courts; tour des oreilles et occiput garnis de longs poils droits , d'un noir fonce’ ; queue un peu plus longue que le corps , brune, légèrement variée de blanc , et un peu moins foncée au bout qu à la base ; environs de l'anus un peu roussltres De l’Amérique méridionale. 1 1 1* Espèce. OnsilTi uiceiv , Jacehut pemcillaUt » • Geoff. Pelage cendré , crounc et queue annelées de br« n eide cendré; une tache blanche sur le front; pinceau de poils noirs et très longs devant les oreille 5 ! la tète et le hausse-col noirs. Il vit au Brésil , où il est commun , mais il ne de" passe pas le j 5 » degré de lat. sud. Pelage roux; tète et poitrail blancs; liau 55£ ^ noir; «pirue «nnelée de brun et de cendré; de 1 longs poils noirs «levant et derrière les oreilles- Il habite le Brésil. «le cendré ; épaules, poitrine et bras blanc*. Il habite le Brésil. Ç. a. Espèces a >/uruc non anncl ce. 1 15 » Espèce. OrisriTi RUflU , Jacchus ntt> Geoff. Pelage brun en dessus , faute en «l'un noir uniforme. DE MAM31AL0CIE. 63 M. de Humboldt indique le Brésil comme la pa- rie de ce petit singe , que M. Kuhl regarde comme e passage des ouistitis aux tamarins. •G' Espèce. Ocisrm »ico , Jacchus ari’entatus , GeofT. Le Hiea , Baffon et Audebert. Pelage blanc ; face , pieds et mains rouges ; queue “'■‘ire ou blanche. Gettc esi>èce a une variété à queue toute blanche, disant Kuhl. Elle habite au Para. XXIV. Genre. Tumix, iliJaj, Geoff. Quatre iucisives supérieures contiguës, les in- ^'médiaires étant plus larges que les latérales ; J®*trc incisives inférieures proclives , contiguës et j^ruiées en bec de flûte ; canines coniques, assez ‘•les et se dirigeant de dedans en dehors ; oreilles Pandes ; front rendu très apparent par la saillie »vant du bord supérieur des orbites. ®ie formule dentaire que dans le genre précédent. Espèce. Tixstiv contres, J iulas rujimanus , Geoff.' Devra. 100. v tamarin , Buff. : il est nommé tamarr en langue D i| 4. ***8* noir ; croupe variée de gris; mains et pieds 1 '"‘leur rousse ; taille de l'écureuil. Ce singe est |j P*' • et s'apprivoise aisément. uabite la Guvanc et le Maraenon. •y s * ^ **r* fC * s «Vu/di ursului , Geoff. Ucsm. toi. Siistunus urtuLt , Hollm. ° 9 H ^ no,r y do* ondulé de roux vif ; maint noirr», u ' au Para, où il c%t commua. I *Mui!i nui , MuJ.it Lzluituj , Geoff. aoirit rr r Hun us, frmipacm i ^ bord d» Icirrt klioo- fVôü. i dn MAM7LL 64 uoc Espèce. Tiüiin » mosi jii.il, Muhi chrt- tomelas, KuliJ. Pelage noir ; front et côte' supérieur de la queue d’un jaune doré; avant-bras, genoux, poitriue et côté de la tête d’un roux marron. Il vit dans les grandes forêts du Brésil et du Para > où il est rare. m* Espèce. Tmaau *4*1x114, Mutas rosati“> GeolT. Le Marikina , BufT Le Singe-lion. Pelage roux doré ; une longue crinière. Ce petit singe , qui présente deux variétés , est u° des plus jolis animaux <|ue l’on connaisse; il s’appf 1 ' mise avec facilité, et les riches créoles en font l’obje 1 de leurs soins les plus attentifs. Il vit à la Guyane et au Brésil, surtout dans l £5 environs de Rio-Janeiro. m* Espèce. Tutti] riosciro , Mutas lrani'““ • Gcofl. Le Lconctio ( ou jietit lion) sic Humboldt- Pelage brnn olivâtre ; une longue crinière de l J meme couleur ; face noire ; bouche blanche ; q uc “ e uoir.ltre en dessus , brune eu dessouv . ( Ce singe est à peine long de seirc ponces ; il très vif, irascible. 11 habite les plaines à l'Est “ Cordillieres , les rivesdu Putumaro et du Cail uc * -1 1 dans les régions tempérées; il est rare. ni* Espèce. TaJLsan uscrc , Mutas arilipus. D 1 "' 1 ? toG. Le Pi/tche, Iiulf. Le l\n de Cartllag»' De, Hunb. DK MAXHALOCIE. 65 u ltoul du museau ; les extrémité» poslé- itures sont plus longues que les antérieures ; le rentier doigt des pieds de derrière après le pouce, errniné par un ongle aign et relevé ; deux ou qna- re mamelles pectorales ; queue non prenante ou anquant quelquefois. XXV* Genre. I.vdbi , Indru, Lacép. Quatre incisives à chaque mâchoire, les infé- icures proclives ; cinq molaires de chaque côté en *»ut et en bas; tête longue et triangulaire; queue >ntôt très courte, tantôt très longue; poil lai - a eu x . l'orm. dentaire : incisives \ , canines molaires , 3a. Ce genre, encore composé qne de deux espèces, propre a la grande île de Madagascar. Espèce. I s dr i a Qram cotm , InJris brevimu- iltiliu , Geolf. L ’/ndri. Sonnerai. Malgache» le dressent pour la chasse. '' de Sonnerai. ** **P^* 1 " a 1 e pelage fauve et la qtiene l rt s ses habitudes sont inconnues; comme la pré- voie elle vit de fruits et de racine». XXi’I' Genre. Mm, Lrmur, !.. < 5 .'/‘Prieures en avant ; six molaires ; • queue très longue; poil laineux t * oiatnt (Us pectorale». molaires , 3a. ianiE(. 66 Ce genre est propre à la grande île de Madagas- car et à celle d’Anjouau qui l'avoisine. iî6' Espèce. Ma CI v a R i . Lemur niaraco, L.Lc Van, Buffon. Huff'ed lemur , Sliaw. Cette espèce a son pelage varié de grandes ta- ches blancnes et noires; elle a les poils des jones fort longs ; une race a les poils noirs remplacés par des gris. Ses mœurs sont douces et indolentes. Le maki se 12-j' Espèce. Maki ROtr.t , Lemur ruber, Pcron. 3 L ^ 1 roux , F. Orner, i5* liv. Ce maki est beaucoup plus rare que le précédent’ son pelage est d’une belle couleur rousse marron la tête , les mains , le ventrt et la aueue sont noir 5, une tache blanche se dessine sur le cou. . Il a les mœurs du vari, et comme lui il habite environs de TamataTe, et probablement les auin points de Madagascar. ia8* Espèce. Maki hococo, Lemur eulla coco, BuiT., Cuv. , 5* liv. Le Ring tailcd de Sliaw. Pelage d’un cendre roussJtre en dessus, cendre ^ les membres, blanc en dessous; queue anneice noir. Le rnococo est très doux ; il est de Madagasc îacp Espèce. Maki soi», Lemur niecr , Geod- Maucocn noir d’Edivardf. Sa taille est celle du chat domestique; lage est entièrement noir ; de long» poils rrt le cou. De Madagascar. y i3o* Espèce. Maki aoscors, Irmur mnngo^t Mongaui , Buffon. ^ fB t Ce maki , dont l’existence n’est pas ' iac( ^ jjj- reconnue, a le ;>clage d'un gris jaunâtre DF. MAMMALOG1E. r, ~ •'is, blanc en dessous, le tour des yeux el le chan- frein noir-, L’espèce décrite soin ce nom par Ed- wards, différait de celle-ci par le brun foncé du des- 5 <*s du corps. L’île de Madagascar. i3i* Espèce. Mi* i tus, I.rmur fidvus, Geoff. Le grand Mongaus , BnfT. A pelage brun en dessus, gris en dessous ; à chan- frein élevé et busqué. Habite Madagascar. '3a* Espèce. Mm icx mns mses, Lemur alluma - nus , Geoff., sp. r. Le maki a le pelage d’un gris brun en dessus , •3 poils d’un roux canelle sur les côtés du cou ; la Poitrine blanche: le ventre roussâlrc et les mains Hanches. Il habite Madagascar. '33* Espèce. Mm ton , fcmurrufus , Desm. tiG. • Son pelage est d’un roux dore en dessus, blanc Hunâtre en dessous ; le tour de 1s tète est blanc, , c epté le front ; une bande noire s’étend de la face * ÎS'ôp’rt. Habite Madagascar. s* Espèce. Mi ki i rxiisx , I^cmur collant , GeolT. ,i ** le pelage d’un brun roux en dessus , fauve en r^oos; une fraise de poils roux entoure la face, f «t pjombée. ,] >>«» le nom de maki d'slnjouan , M. F. Cuvier a I Y?t une variété bien voisme , si ce n’est pas le à fraise. espèce a les moeurs de scs congénères et , eux> jUj habite Madagascar. J * Espèce. Mai t rtost UilC, Lemur albtfrons , Geoff. d'un gris roux en dessus , blanchâtre en (Jy 0 * > mâle ayant le front blanc; femelle avant fcc * 'J’ème partie d’un gris fonce' , avec une ligne r longitudinale sur le dessus de la tète. La Ui: IUEL 68 femelle est le nui kl d\A.n)ouan de M. GeolTroy-Sl.- Hilaire et le maki aux jnecls fauves de BrisM>u. Habite Madagascar. i3C* Espace. Man feost soie, Lemur nisrifons » GeoiT. Pelage supérieurement cendré en avant et g ri’ roux sur les parties postérieures ; un bandeau noir sur le front 5 ventre et dessous des cuisses roux. Habite Madagascar. 1 37 e Espece. Msn eus, Lemur cinereus , Geofi'. L* Petit maki, de Buflon. Le Griset d’Audebert- Le dessus de la tête , du dos , la face externe de* membres sont d’un gris légèrement glacé de fauvsi ks jones sont d’un gris uniforme , mais moins fow* ipie celui du front ; les parties internes des me* 0 ?' bres et le dessous du corps sont d’un blanc saisi queue est grise. ILab (te Madagascar. XXVII* Genre. Lotus, Isoris, GcofT. Quatre incisives supérieures; six inférieur^ proclives; tête ronde; yeux très grands; mciubi^ très grêles; noint de queue ; quatre mamelles | ,n ^ venant de deux glandes mammaires sculenù’» | la* tibia ]ilus long que le fémur ; oreilles cour * 0 * 1 velues. Fonn. dentaire : incisives J, canines \z\ 0,0 laires ~ , 36. Loris est un nom chingatais , qu’on a tians|*or*o genre , composé d’une seule espèce bien aut ,iqUt '‘ . • . . - j,I/ i 3 it* Espece. Loats esnt , Lorts cracih* , * * ro Loris , Bull". Le l'orsligradiu , Seba , pL 35, 1 Le loris a le pelage roussltre , et une tache *’* J £ yj -tir le front; son poil est très tin et très doux • g un animal mclancoliquc , silencieux et très le DE MAMMALOCIK. c 9 ort le jour, et ne s’éveille que le soir ; il vit J in- ‘ctcs , dc fruits et d'œufs. Il habite l’ilc de Geylan . ij* Espère. Ecris ne Ceviis , Istlis ceylanicus , Fischer. (Auat. des Makis , p. a 8 .) 'I. Geoffroy, M. Desmarcst et M. F. Cuvier 11'ad- -ttent point cette espèce, >|u'ils regardent comme "»e simple variété, ne dilléraut presque point du ■'fis grêle. Elle lubile également , comme son nom ["‘cili.juc l'indique, l’ilc de Ccylan. •^X VIII' Genre. NycticFbb , Xjcticcbus , Geoff. Tête ronde; museau court; yeux très grands; 'halles courtes et velues ; unequrue plus ou moins '"tguc; extrémités fortes et robustes. f ohn. dent. : incisives — , canines 1^, mo- laires pEf, 3^ ou 36. , Y^ure compose seulement de trois espèces des : 'krs-Oricnlales. '"Espèce. Niciicsse dc sescsle , BfycUcebux ben- galensis , Geoff. J*® genre A vclicébe de Geoffroy a servi à débrouiller /^Peule chaos qui régnait parmi quelques espèces de iricns. Ainsi, l'animal que nous citons ici, est ^re Uf ux pcnladactylr du Bengale dc l r osni,irr f "o du Bengale de Buffun , le tlow temur de > le /uns paretKux de Georges Cuvier , le le - “rdigradus de Linné. «.j-*® Pelage est roux; il a une ligne brune longi- sur le dos; la queue très courte , et quatre t 1 ’** supérieures. - habitudes sont nocturnes et lentes; il vit dc | Bengale est sa patrie. ^‘l’sce. NtcTicèst de rtva, lYyc ü ' 1 fiu , GtoÛ. Dcim. m. tu cl u s j avant- ta if'* *° ux » unc tlorvilc j>lu» >, l#k in« i -ne* Hi[kfncurc* tc> foncée; rou* '^Ue Java uleroenl MANUEL 7° ija' Espèce. Xtcticèbf. de Cetlas , .Y> < Uccbus cey- loiticus , Geofl'. Cette espèce à pelage brun noirâtre , à dos entiè- rement noir, n’est connue que par une figure de Seba ( tom. I, pag. ^5, pl. 4", fig. i ), qui la nomme cercopithecus zeilonicus , seu tardigradus dictus ma- jor. Elle habite Ceylan. XXIX' Genre. Gaeago, Gatago, Geoff. Tète ronde ; museau court ; yeux très grands et rapprochés l’un de l’autre; oreilles développées; membres postérieurs et queue très longue. Form. dent. : incisives | , canines 4=r » mo- laires , 36. Ce genre renferme cinq espèces africaines. .43' Espèce. Galaco de Madagascar, Calago ma lia' gascaricnsis , Geofl". Buffon a décrit cet animal sous le nom de rat àc Madagascar , et Audebert sous celui de mahi nain- 11 a le pelage roussâtre , les oreilles de moitié moi» 5 longues que la tête ; la queue est plus courte que l f corps , et couverte de poils courts. Ses habitudes sont vives , et , comme son nom l’indique , il habite M*' dagascar. >44* Espèce. Gaiago a grosse qcece, Galaga cras s>' caudalus , Geoff. L c grand Gaiago , Cuv. Cette espèce a la queue très touffue ; 'fi Espèce. Galaco ne Si sic al , Galago senegalen- sis , Geofl'. Adanson a le premier fait connaître ce galago , et Fischer lui imposa le nom de galago île Geoffroy. Sa taille est celle du rat ordinaire ; son pelage est Rris roux ; ses oreilles sont aussi longues que la tète ; sa queue est plus longue que le corps ; elle est rousse *t unit en pinceau. Il n’a que deux incisives supé- rieures. Le Sénégal est sa patrie. ' Espèce. Galaoo potto , Galago guineensis , Dcsm. 137. Tête arrondie ; museau court ; jeux très grands ; j^fmhres postérieurs très allongés, à tarse trois 015 plus long que le métatarse ; queue longue. orm. dent. : incisives canines 4^r> mo- laire* | 5 f , 34. Ce genre , plus voisin de» galéopilhèqnes et des MAKUF.E ; ^ cliauve-soui rs que des quadrumanes , sc compose de trois espèces, dont deux sont des Mohiques , et une seule de Madagascar. i^S' Espèce. Tabsieh a ex jiaiss hovsses, Tarsitf ! spectrum, Gcoff. Buffon a décrit cet animal sous le nom de hirsier . et Pcnnant sous celui de woolty gerboa . Les Malais ■ d’Amboine sa patrie, le nomment podje ; il a la taille d’un mulot; les jambes postérieures plus Ion' gués que le corps ; le nelagc roux ; les yeux énorme- ment grands; les oreilles nues , transparentes et de moitié moins longues que la tète: sa queue est très J longue et en partie dénuée de poils. Il habite les îles Moluques. 149' Espèce. TeXSith aux Haiss mis es, Tarsiu > 1 fuicomanus , Fisch. Gcoff. Cette espèce est un peu plus grande que la prece- dente; elle en diffère par la couleur brune p*‘- foncc'c du corps, qui est d’un gris blanc en dessous, les oreilles ont île longueur les deux tiers de celle»' la tète. Elle habite nie de Madagascar, lôo' Espèce. Taxsieb de Basca, Tnrsius lancanu 1 Horsf. /.aol. resenr. Dcsm. 8ai. Ce Uirsier u’a point d’incisives intermeiliaircs à * ' mtlchoirc supérieure; les oreilles sont arrondi» - ^' horizontales , beaucoup plus courtes que la tète ï 4 queue est très grêle, et le pelage brun. Il habite l'îlc de Banco, une des Moluqucs. XXXI' Genre. A ye-aYE, CUiromys, Illig- Cinq doigts à chaque extrémité ; le doigt milieu des mains très long et très grêle; un p° u , opposable aux membres postérieurs; une qu»’ 1 liés longue, et deux mamelles ventrales. Forin. dent. : incisives -j , canines on laires^.iS. On ne connaît qu’une seule espèce que Sonnet 1)E MSStMALOGIE. 7 3 a le premier figuré dans son Voyage aux Indes , et qui est de Madagascar. Ce genre, mis à la suite des Quadrumanes par M. lilainville, forme, d’après M. F. Cuvier, un type particulier, et il l’a placé dans les rongeurs comme le passage naturel d’un ordre à l’autre. ( Des dents des Mammifères , etc . , p. 145.) >5i« Espèce. Aïe-ate Mabécasse, Chiromys mada- gascariensis , Desm. t 3 a. Linné avait fait de cet animal un sciurus , et Scre- hers un lemur. Waye-aye est de la taille d’un chat ; >1 est brun , ayant des'poib grossiers; sa queue est noire et touffue ; ses oreilles sont grandes , beaucoup Plus longues que larges ; ses mœurs sont douces ; ses habitudes lentes et paresseuses; il est nocturne, et T it d’insectes et de vers. XXXII* Genre. Cheirogalb, Cheirogaleus , Com- mers. Ms ; Geoff. Tête ronde; nez et museau courts; moustaches ■ingues; yeux grands et saillans ; oreilles courtes ovales ; queue longue, tonffue , cylindrique et “nroulée; ongles des pouces plats, et tous les au- ' r es ongles subulés ; poil court. Ce genre, qui est au moins très douteux , sc 'otoposc de trois espèces , dont les descriptions ont ‘é trouvées dans les Notes manuscrites de Com- ,l) *rson. M. Desmarest ne les admet que dans une 01e de la page 106 de sa Mammalogie. Ces ani- ’ 1,at >x sont de Madagascar. '*** Espèce. Cueibogale gxakd , Cheirogaleus ma- jor, Comm. Ue”* 1 an ! nla * serait long de 11 pouces, et son pe- ? e serait rembruni , et plus foncé sur le museau. J Espèce. Gu ri son a le HOTES , Cheirogaleus me- dius , Comm. ^*ttc espèce n'aurait que 8 pouces, un pelage a 7 r- / ( MISUtL teinte moins foncée, encore plus clair sur le museau ; un cercle noir autour des yeux. j 5 ', Espèce. Cueirogale petit, fclieirogaleus minor, ! Comm. Cette espèce n’aurait que 7 pouces, un pelage en- ) core moins fonce que dans la précédente , dont elle se rapproche par le cercle noir des yeux et la teinte , claire du chanfrein. M. Geoffroy pense que c’est le Galago de Mada- gascar ( Galago madagascariensis). III' ORDRE. Carnassiers. Trois sortes de dents modifiées par le genre de nourriture ; les extrémités antérieures pri- vées de mains ; un pouce opposable et sépare des autres doigts ; des mamelles en nombre •variable ; un estomac simple ; des intestins courts. x” Division. Les Chéiroptères. Un repli de la peau des flancs étendu de chsqu f côté, entre les membres antérieurs et les posté' rieurs et entre les doigts des mains ; deux m J * nielles pectorales et une verge pendante. 1" Tribu. Les Galéopiiuèqies ou Plecroptêres » a Chats-volass. Doigts des mains munis d’ongles comprimé» c ‘ crochus, peu forts et peu développés; leurs roer 1 ' brancs poilues, servant seulement de parachute- Un seul genre. XXXIII' Genre. GALÊoPiiur.QCE , Galeopithecu* > Pallas. Incisives supérieures dentelées, les quatre i»^ rieures pectinces; molaires mousses avec une de 1 ’ tclnre ; quene enveloppée dans une membrane l0 UE MAMMALOOIE. 7 5 terfémorale, velue, ainsi que les membranes la- térales. Form. dentaire: incisives £ , canines 2=2 , molaires 34- Ce genre se rapproche de la famille des lemn- r |ens. M. G. Cuvier l’a placé après les chauve-sou- fis, et M. Desmarest au rang que nous lui con- servons. On n’en connaît bien qu’une espèce; ce- pendant les descriptions des auteurs en indiquent trois. taS* Espèce. GALÉormiÈQrF. *orx, Gàleopithecus ru- Jus , Geoff. Audeb. Le Lcmur volant de Linné. Cet animal , nommé olcck (i) aux îles Pelesv ou 'le Palaos sa patrie , a le pelage complètement roux et sans taches ; scs dimensions sont d’environ un P'ed; il court avec vitesse sur les arbres, et ses J n, -ml>ranes lui servent de parachute pour sauter de ‘‘tanche en brandie. I '*6* Espèce. Galéoutiièqce 'aan , Galcopilhecus variegalus , Cuv. Gîbff. Miette espèce n’a que 5 pouces de longueur; son Pelage est d’un brun gris , varié en dessus de taches fins foncées; les extrémités sont tachées de hlanc; '“n museau est plus allongé et la tète est plus grosse 'I u e dans la précédente. Elle habite les Moluqucs. Espèce. (xAI.tOPIT UI QtE DE TEEVATE , GalcOpl~ thecus lernalensit , Geoff. Plus petite que l’espèce précédente , celle-ci n’est Jumise que d’après &éba , qui l’a figurée pl. 38 , 1 et 3 du tome i"; elle est d’un gris roux, plus I l 1 ! Nous pensons , arec beaucoup de probabilité* * que nom d ' nleek e»t plutôt donné par le» naturels a la Q Attelle Keraudren. MANUEL 76 fonce en dessus qu’en dessous, et ayant des taches sur la queue. Sëba , qui l'a norarae'e felis vol ans ternalea , paraîtrait l’avoir reçue de cette île Mo- luque. 3 e Tribu. Chauve-souris ou Vespertilio.vides, Grav. Genre y csperlilio de Linné'. Doigts des mains allongés et enveloppes dans une membrane nue , formant de ve'ritables ailes ; pouce séparé , mais non opposable , arme d’un ongle cro- chu; pieds de derrière faibles, munis de cinq doigts égaux; trois sortes de dents très caracte'risëes. Un très grand nombre de gehres divisent aujourd'hui cette famille naturelle ; parmi les nouveaux que noua ne connais' •ons ipie de nom , nous mentionnerons les genres thrroptera , proboscidea , de Spix ; cheirvmeUs , d’ilorsf ; dicludnrus et desmodus du prince de ^"eusvied. §. I. ISTIOPHORI , Spix. Chauye-souris ayant une membrane en forme de feuille sur le nez ; des dents molaires à tubercule 5 aigus. t- Lct^HYLLOSTOMES. La feuille du nez simple, solitaire ou impaire; l'index compose de deux phalanges. XXXIV* Genre. Pu yllostome, PhyUostoma , G eofT- Quatre incisives en haut et en bas ; canine* très fortes; nez supportant deux crêtes nasale*' l’une en feuille, l’autre en fera cheval; oreille* grandes et unies, non réunies; oreillon interne denté; langue hérissée de papilles ; queue variable en longueur, parfois nulle. Forin. dentaire ; incisives canines 7=7» molaires —j-, 3 a. M. k p: incp de Neairied i décrit le* rsmrms* v*''’ phyllum , brevicaudMum , Irachyotum , cbtcurum rt cUitum , qt»« non» ■« coon*i»»©n* pi*. DE MAMMALoClK. 77 §• i. Queue plus courte que la membrane inler- férnorale. >58' Espèce. Pu tl Los tome clêm lée , PhjrUoSoma crenulalum , Gcoff. Les bords de la feuille - -ni V-- ■ tout de la queue est libre. " O A I i ' t **"*’*+ On ignore sa patrie. r ri i5q« Espèce. PiiTLLOSTiyfi^i AÉüiVi.r. xrrOSEï 1 losloma qtongpiune^ “ i_, j\ } La feuille a scs bords cntjcrsV’et'Pe Âl rî-'mi tif ( lK a1i)V L*t jtc r. - ‘ PJ retfrn- toma baslatum , GeolT. V cspertiUn luislatus , L. La feuille nasale est lisse en ses bords ; la i^ueue tout entière engagée dans la membrane înter- 'émoralc. Cette espèce habite la Guyane. §. a. Queue nulle. ‘6t' Espèce. Phtllosiome Lc.vr.Ty», Phyl/ostonui per- > picillatum , GeolT. y espertihofêi-spicillatus , L. Cette espèce a unefeuille courte, e’chancrée près de J pointe ; deux raies blanches sur le noir brun de ~J n pelage. M. Geoffroy pense que la chauve-souris jhscure et raj ée ded'Aiara n'en est qu’une Tarie'te'. -de habite 1 Amérique méridionale , et la variété du Paraguay. , ® ï * Espèce. Phtllostome sur , Phyl/ostonui lineu- tum , Gcoff. , ^Itc espèce , longue de deux pouces neuf lignes , f. ne feuille entière; quatre raies blanches sur la une 5Ur dos. Elle habite le Paraguay. ‘ Espece. Phtllostome a vacille aulosme, Phyt - Instnnut rnlundum . GeolT. t\j . ’ . ecnfe par «l’Aiara , cette espèce a le pelade «l’un a r< >‘*geJtre; U fc'iille entière et ♦cillement ai- -8 MANCEL rondie à son sommet. Elle est très commune au Pa- raguay. 1 6 j* Espèce. PuTLLOSTOME FLECR DE LIS, PlirlloStO- ma lilium , GeofT. Cette chauve-souris a la feuille entière , aussi haute que large, très étroite à sa base; les mâchoires sont allongées. Elle habite le Paraguay. XXXV' Genre. Vampire , V ampirus , Geoff. F. Cu- vier. Même caractère que dans les phvllostomes ; les différences s’observent dans la formule dentaire « qui est ainsi composée : Incisives J, canines » molaires 34- Une seule espèce d’Amérique, est célèbre par les fables dont on a accompagné son histoire. i65* Espèce. Vampire sasgsce , V ampirus sangui' s uga. Phjrllosloma speclrum , GeolT. Cette espèce, célèbre par ses habitudes sanguinai- res, est le vespeiHUo speclrum de Linné , et Xandif* guacu de Pison ; sa feuille est entière, moins larg c que haute, quoique élargie à sa base. Elle habite la Nouvelle-Espagne. XXXVI' Genre. Ma datée , .1 laJateus , Lcacb. Ce genre est caractérisé par quatre incisives * chaque mâchoire , les deux intermédiaires sup e " rieures ont plus de longueur que les latérale*’ elles sont bifides; les inférieures sont égales, s’ 01 pies et aigues; quatre molaires supérieures, c' n< | inférieures de chaque côté; deux feuilles nasale*’ queue nulle; lèvres garnies de papilles molle*' comprimées et frangées ; langue bifide à sa poi" lf ' ,66' Espèce. Madatee de lewis, MaJatcus Leach. Cette espèce a ifi pouces d'envergure ; sa nasale est brusquement pointue Tcrs le haut; oreilles sont médiocres et arrondies ; son pelage DE MAMMALOCIE. ’JÇ) noirâtre et sa membrane interfémorale est éclian- cre'e. Elle habite la Jamaïque. XXXVII' Genre. Gi.ossoruiGE, Glossopliaga, Geoit. Quatre incisives à chaque mâchoire , canines mé- diocrement fortes; langue très longue , extensi- ble, terminée par une sorte de suçoir ; nez sur- monté par une crête en forme de fer de lance; e Pillas, Glossopliaga soricina , Gcoll". Cette espèce a été décrite sous le nom de la feuille par Vicq-d’Azvr ; c’est le vespertilio soricinus de •'allas et île Linné ; sa membrane interfémorale est large et elle n’a point de queue. On la trouve à Su- Inam et à Cayenne. *68* Espèce. Glossophace a qcece esveloppée, Glossopliaga ampleiicautlata , Gcoü'. Pelage d’un brun noirâtre ; membrane interfémo- f ale large ; une queue courte et terminée par une [•'Hlositc. Elle habite le Brésil , aux environs de («lo-Jancïro. '69* Espèce. G lossopuace cai dat aihe , Glossopliaga caudifer, GeofT. Membrane interfémorale très courte, la queue la débordant un peu. Cette espèce habite le Brésil , ,u x environs de Rio-Janeïro. ’"o« Espèce. Glossoi iiace sass qcecÉ, Glossophaga ecauilata , Gcoü'. Cette espèce est suffisamment distinguée par son (Banque de queue; sa membrane interfcmoralc très M AS U LL 8o courte. Elle est également du Brésil et des environs de Rio-Janeïro. XXXVIII* Genre. IIhisopo.me, Rhinopoma , Geoff. Deux incisives supérieures , quatre inférieures; nez long , Conique , coupé carrément au bout et surmonté d’une petite feuille; narines étroites, transversales et operculées ; oreilles grandes et réunies; oreillon extérieur; queue longue, enve- loppée à sa base par la membrane interfémorale, qui est coupée carrément, et libre à l’extrémité. Forra. dentaire : incisives i, canines , molaires , 28. Deux espèces composent ce genre, l’une d’Afri- que, l’autre d’Amérique. 171* Espèce. Rhisopobe kicropbïlle , Rhinopoma microphyUa, Desm. tg 3 . La chauve-souris d' Égypte de Belon. Cette espèce a le pelage Cendré; la queue très longue et grêle- C’est elle qui remplit les longues galeries des pjr* ramides d'Egvpte. 1 73* Espèce. Rhivopome de la Carolisi, Rhinopom* Caroliniensis , Geoff. Son pelage est brun ; sa queue épaisse et asseï longue. On la dit de la Caroline du Sud , ce q" 1 mérite une nouvelle confirmation. XXXIX* Genre. AkxibÉe , Artibeus , Leacli. Quatre incisives à chaque mâchoire, dont les s u ‘ périeures sont bifides et les inférieures tronquée» < deux caninesen haut et en bas, dont lessupéricure* ont un rebord interne à leur base; quatre molai rf ’ supérieures et cinq inférieures de chaque côte • les feuilles nasales sont .au nombre de deux, » 1,( horizontale et l’autre verticale ; la queue est niil |f ' DE M AMM ALOGIE. 8l ij3' Espèce. Artieée de la Jamaïque , Artibeus ja- maïcensis , Leach. Est brune en dessus et gris de souris en dessous; ses membranes et ses oreilles sont brunâtres. XL' Genre. Mosophylle, Slonophyllus , Leach. Quatre incisives supérieures inégales, dont les deux du milieu plus longues que les latérales, et biGdes, et point d’inférieures; denx canines à chaque mâchoire ; cinq molaires supérieures et six inférieures de chaque côté ; une seule feuille droite sur le nez ; la queue courte. t” Espèce. MosoritrLLr de Redmamm, Monophyüus Redmannii, Leach. Se trouve à la Jamaïcjue; il est brun en dessus, gris en dessous ; ses oreilles sont arrondies; sa feuille, qui est aigné', est couverte de petits poils blan- châtres. Ses membranes sont brunes. t f- Les RHIXOLOPHLNA. Feuille nasale compliquée , membraneuse ; une *eule phalange à l’index ; des ailes grandes et dé- v eloppées ; des mamelles pectorales aux femelles , Accompagnées souvent de verrues pubiennes simu- **nt des mamelles. XH* Genre. Ruxsolophr , Rhinolophut, Geoff. Nez au fond d’une cavité bordée d’nne large l^éte en forme de fera cheval, et surmonté d’une rouille. Oreilles moyennes latérales, sans oreillon ; ^Aene longue , enveloppée en entier par la roem- l'* r *ne interfémorale , qui est très développée, a m. *°rtn. dent. : tncis. £ , can. 7^7 , mol. , 3 a. Je ne connais point le rhinolophut nobilis , espèce 'Cuvelle d’HorsIield , qui est de Java. ' Espèce. Rhivolophe usités , Rhinolophut uni- bps talus . GeofT. I.c granil fer il cheval , Daub. i ospertilio J'errum equinum , var. L. Oans cette chauve-souris , la feuille nasale est MAXCEL 8-2 double; la postérieure est eu fer de lance ; l'ante- rieure est sinueuse à ses bords et à son sommet : elle vit dans les carrières et les cavernes de toute l’Eu- rope. 176' Espèce. R bisolopiie eifers , Rhinolophus bihas- lalus , Geoff. — V. ferrant equinum , var. L., le petit fer à cheval de Daubenton. La feuille nasale est double, et l’une et l’autre sont en fer à cheval. Les oreilles sont profondément èc lia 11 crées. Elle habite l’Europe, et plus communément on la trouve en Angleterre. '77* Espèce. H ui.voi.oPHF. ikide.vt , Rhinolophus tridens , GeofT. La feuille nasale est simple, et terminée par trois pointes. Elle habite les cavernes et les tombeaux de l’Egypte. 178* Espèce. Ruisoiohie crcmesieère , Rhinolophus speoris , Schneid. — R. marsupialis , Geoff. La feuille nasale est simple, arrondie à son soin- met ; une bourse, formée de trois replis du derme, s élève sur le^ front. Cette espèce a été découverte dans 1 île de 1 imor par Péron et Lesueur. '79' Espèce. Rut.voLoriiE dudème , Rhinolophus diadema , Geoff. Cette espèce a la feuille nasale simple , arrondie » son sommet ; le front ne présente point de bourse comme l’espèce précédente. La queue est de la loO' pleur des jambes. Elle a été également rapportée de f imor par Péron et Lesueur. l8o« Espèce. R iiisolohir üf. Commersos, Rhinolophus Commersonii , Geoff. On ne connaît cette espece que par une descriptif et un dessin du célèbre Commerson. Elle a la fcuil)' nasale simple, arrondie à sa pointe , à queue de moi' tié moins longue que les jambe». Elle habite les en' virons du fort Dauphin, dans l’Ue de Madagascar- DE HAMMALOCIE. 83 XLII' Genre. Mégadebjie, Megaderma, Geoff. Oreilles très développées et sondées en avant de la tète ; oreillon intérieur large; trois crêtes na- sales, une verticale, une horizontale, et une en fer à cheval , ou inférieure ; queue nulle ; mem- brane inter-fémorale coupée carrément. Form. dent. : incis. can. ÿfy , mol. , 26. 181* Espèce. Mzgadexxe t r é r 1. r. , Megaderma trifo- lium , Geoff. Cette chauve-souris, nommée loro à Java , a la feuille ovale, une follicule assez grande et égale au cinquième de la longueur des oreilles. Les oreillons sont en trèfle. Habite l’ile de Java. l8î' Espèce. MÉ cadEexf.spasxe, Megaderma spasma , Geoff. Le g Us volant lernateus de Seba. V. — tpusma , L. La feuille est cordiforme ; l’oreillon en demi- Cttur, et la follicule de même forme et de même dimension que la feuille. Habite l'ile de ïernate , u ne des Moluques. >83' Espèce. Mzcadexxe ltbe, Megaderma lyra , GeofT. L’ne feuille rectangulaire, et une follicule de Moitié plus petite. On la suppose de l’Archipel des «des. * 84 * Espèce. MÉGAtiraxE fecillz, Megaderma front, GeofT. La Feuille , Daub. Lne membrane ovale sur le nez, avant la moitié de la longueur des oreilles ; couleur ilu pelage d’un JÇndré agréable, avec quelques teintes jaunâtres, «abite le Sénégal. XLIII* Genre. Nïctf.be, Frétera, Geoff. j Çn sillon longitudinal très profond sur le chan- .'etn ; narines recouvertes par un opercule carti- ;*?inem, mobile ; oreilles grandes, réunies par ""r base; oreillon extérieur; membrane inter- MANCEL 84 fémorale très grande comprenant la queue, dont la dernière vertèbre est terminée par un cartilage bifurqué. Form. dent. : incis. f , can. , mol. £2 , 32. i85' Espèce. Ktctèhe de Geoffrot , Aj-ctrris Geo/- frojri, Desm. 190. Ifjctire , 1 e la Thébàide, Geolf. Les oreilles sont très grandes; une forte verrue est placée sur la lèvre intérieure , entre deux bour- relets ayant la forme d un \ . Le pelage est gris-brun en dessus, plus clair en dessous. Habite la The'baïde et le Se'ne'gal. 18G* Espece. Xïctêrk de IIavbestos, NjpcUtis Dau - benlonii , Geoll. Le Campagnol volant de Daub» ^ . — hitpijus , L. Les oreilles sont assez grandes, à opercules d« pourtour des narines très petits ; lèvre inférieure simple ; pelage brun roussâtre en dessus, blanchâtre en dessous, avec quelques teintes fauves. Habit 4 l’Europe méridionale et l’Afrique. 187» Espèce. Nictère de Java , Nycleris iavamcus » Geoll’. Cette espèce a le pelage d’un roux vif en dessus et d’un cendré roussâtre en dessous. XLI\ • Genre. Taehibs, Taphozous , Geoff. Chanfrein présentant un sillon; lèvre supérieur 4 épaisse; oreilles moyennes et écartées ; oreillo 1 * intérieur ; queue libre vers sa pointe, au-dessu* de la membrane interfémorale : celle-ci est grand 4 » prolongée , à angle saillant à son bord extérieur. Form. dent. : incis. 2, car.. mol. aS' 188' Espèce. Tamiies aex eo.xgees «aixs, Taphoz »us longimanus , Hardw. Le corps est recouvert d’un poil épais de conle ur brune de suie ; les ailes sont noires , ayant i5 pouc 4 ^ d'envergure ; les oreilles sont ovalaires , plissées r" travers ; elle fréquente les habitations de Calcutta» 1)£ MAÏIMALOGIE. 85 où la lumière des chandelles l’y attire ; se nourrit d’insectes. 189' Espèce. Taphie.v dcSésécal , Taphozous sene- patensis , GeolT. Desm. iqS. Le Lerot volant, Daub. Cette espèce a le pelage brun en dessus , brun cendré en dessous , à oreillon arrondi , à oreilles de médiocre grandeur. Hab. le Sénégal. >90* Espèce. Tapuies de Matrice, Taphozous mau- ritianus, Geoff. A le pelage marron en dessus , roussâtre en dessous ; un oreillon terminé par un bord sinueux. Hab. l'ilc de France. >91* Espèce. Taphies pekporé, Taphozous perfnratus, Geoff. Ale pelage d’un gris roux supérieurement , cendré inférieurement; un oreillon en forme de fer de hache. Cette espèce est très voisine du Lerot volant. Elle habite l'Egypte , et se retire dans les tombeaux. '91' Espèce. Tapbies lepicae, Taphozous lepturus, Geoff. Cette chauve-souris est l’espèce que la couleur l’mge de son pelage a fait nommer par "Wilson red “‘i nf Pennsylvania, et que Wardcn a nommée f'a- *FïiUo rufus, page 608 de sa Description des Etats- ” n \ ricurement ; oreilles plus courtes que la tète , oreillon simple et linéaire ; queueTongue, nue a sommet , dépassant légèrement la membrane i D,f ^_ fémorale. Très commune dans la forêt de üary nn * en Angleterre. Diffère-t-elle du vespertUio minul“ de Montagu ? a-coj-vs-v. * cm a «fciw.s ut. IIIUBII IL | 1 . . . JVigrita , Gm. Geoffroy. La Marmotte vol“ n ‘ ’ Daubent. SS DE «AMSULOC1E. ff’Si'SSüS.'ari <• «... ’ es ~ c °urtc3 ”ue°h , r,Vc moitie ' plu* ^''rile pelaLestrour en 1 eSt loD « ct « demi dessous. ‘ ° CSt r ° UI en des?u s . et blanchâtre en r , 3. Espèces asiatiques. pie^t "V T0CI * • pertUio A le, n , *»*"«. Daubentnn Mu, hLTau7 f 1 "* C0U f. les 7 UC la tète, orale, S*TO£r*Ti»* SateSSÇ'-r-iS torjsSSf ^’ bbk a, j, p § 4* Espèces américaines. !**aio a sat cl p,U5 co r rt,i r ‘ ue h ; ^uieffl n hru “ GuZe Un Lhnc “ ,C S1 ‘ r ,e T««£“ P^rtiLn ?* Esi>e **ilio* de BAtkcs / r « r tefTt’ ? Gan, 23 ,’it S^vF, "J '^*cou , |ro“®rî“'* ? Talair ”5 le ’ membranes ln j tdu « tu .i . o c noirâtre ; 1 interfcmorale est la ^ en (less UJ . et nue A-~, nt . les poil, ont deV'Joe en u, Jir.iLre ; i interfemorab d <* vint ?, eS ' iUÎ • rt n«e en dessous: les , V, e, «ceu I lT.' 1 ' r " ,n ?.' ,t » ceux *lu museau £$* habite h P\T rC f jaunc hri,ri ' ® a enoi-..\ vr jj ata > el noUmment les envi environs Al A SU El. 92 21 je Espèce. Vesperiilki^ IC IOJC sez, yeipeililio naso , prince Max. îieuwied. il. Cette espèce est très remarquable par son long nez , allongé presque comme une trompe , et s’avan- çant d'une ligne au-dessus de la milchoire supé- rieure ; les oreilles sont petites et très pointues; le pelage est jaune foncé , gris brun en dessus, et gris jaunâtre en dessous. Habite les arbres au Brésil. ai 5 ' Espèce. Vesfertilios ne Brésil , y espertifi 0 brasiliensis , Desm. aaa. Les oreilles sont médiocres , de forme allongée ; les membranes sont étroites et noires ; le pelage e* très doux et soyeux; d’un brun obscur lave <* marron. Elle a été découverte au Brésil par M. -^ u guste Saint-Hilaire. 216 e Espèce. VEsrEnriLios léger, y espertiho ’ Isid. Geotl. Cette espèce a les oreilles longues; la queue au^‘ longue que le corps ; quelques poils sur la brane interfémorale; la face en partie nue, et 1 mêmes teintes que l’espèce précédente. Du Brésil. ai; 1 Espèce. Vumiaios polttbeice , f' polrthrii , Isid. GeofT. Cette chauve-souris a des oreilles petites, P ^ longues que larges, échancrées à leur bord e Ag rieur ; la face velue ; la membrane interfém 0 légèrement poilue ; le pelage d’un brun n iarr° n _ rant sur le grisâtre uniforme. Elle habite le* 1 vinces de Bio-Grande et des Mines, au Brésil- __ ^ 2l8' Espèce. VesFERTILIOÜ »e Saist-Hilai» b ' ^ ‘ pertüio Ifilarü , Isid. Geofi". (J Cette espèce est voisine dq_ vespertilio bra>i'“’ nS ‘- elle a les oreilles petites, presque aussi Iarg c * J,ai longues ; sa membrane interfémorale est nue -’Jtre relage est doux et soyeux , variant du brun nu ^ rll n au brun marron en dessus et du grisâtre a» DE MAMMAJ.OGIE. q3 roux en dessous. Elle habite la province des Mis- sions , au Brésil. ait)' Espèce. Vespertilios rouge, y espcriüio ruber, Geoff. Chauve-souris, onzième d’Azara. Oreilles très aigues ; oreillons e’troits et linéaires ; poil court , de couleur cannelle en dessus , et de cou- leur fauve en dessous. Habite le Paraguay. aao* Espèce. Verpzrtiliox très velc, yespertilio villosissintus , Geoff. Chauve-souris, "« d’Azara. Les oreilles sont semblables à celles d’un rat , et >5 sez aigücs à leur sommet ; l’oreillon est pointu ; la membrane interfémorale est velue dans son milieu *1 la couleur du corps est d’un brun pâle. Elle ha- bite le Paraguay. ^l'Espèce. Vespertiliox poudré, V espcrtdio ailes- cens, Geoff. L’est la douzième chauve-souris de d’Azara ; elle J ’e pelage presque noir , piqueté' de blanc en des- p’i et i teinte sombre en dessous. Elle habite le **raguay. 11 v Espèce. Vmpertimos a nos soir, f^esperüho melanolus , Rafin. j oreilles sont arrondies et à oreillon; son pe- est noirâtre en dessus et blanchâtre en dessous j .membranes sont d’un gris fonce’ . avec les doigts HOIR,. D " ^bite les États-Unis. 3^3, r> , .. , tspece. VzsrtRriziov iperosse , f'espertilio calcaralus , Raiin. espèce a une sorte d’éperon à la partie in- "oirl ” C -l P rem >é r e phalange; pelage d’un bran lUjj cn dessus et fauve fonce' en dessous; ailes «r,i rs avcr le» doigts roses , et les pieds de derrière *i J hite les États-U DÛ. » MiXCtt 22.5 e Espèce. Vespertiliox moisi, Vespertiko mona- clius , Rafin. Oreilles petites et cachées dans de longs poils fauve rouge foncé en dessus et fauve en dessous; pattes de derrière noires ; les membranes des ailes d’un gris foncé ; doigts ainsi que le nez de couleur rose. , Habite les Etats-Unis. 2i5 e Espèce. Vespebtiliox » f ace xoiki, f^esperlilio phalops, Rafinesq. Pelage d'un brun bai obscur en dessus, et plus pâle en dessous ; face , oreilles et membranes alaires noirâtres. Des Etats-Unis. 226 e Espèce. Vespektieio.x ICI ailis ieeces , V ci ' pertilio cyannpterus , Rafin. Oreilles plus longues que la tète et munies d’on oreillon ; pelage gris foncé en dessus et gris bleuâtre en dessous ; doigts noirs et membranes grise 5 bleuâtres. Habite les Etats-Unis. 22^ e Espèce. VeSPEATIEIOS DE LA ClAOLISE, El tSP* r ' lilio Carolinensis , GeotT. Oreilles oblongues , de la longueur de la tète , e0 partie velues ; à oreillon en demi-cœur ; le pel*S l est brun marron en dessus et jaune en dessous. ^ Elle habite la Caroline du Sud, près de C'“ ,r lestown. 238 e Espèce. Vespeatiliox a Qnri velce, J^esp^ tilin lasiurus , L. Les oreilles sont ovales, et plus courtes que j* tetejl oreillon est droit et en demi-coeur; I e P^ 3r es !L,y ar jé de gris jaunâtre et de roux vif. Elle habite les Etats-Unis d'Amérique. 239 e Espèce. Vesmatilios piuuu , t'espr’ 1 * 1 '" pruinosus , Sajr. Long'* exp. Oreilles plus courtes q ue la tète ; oreillons ar DE HAMHALOCIF.. 9 J qttés , très obtus à la pointe ; pelage brun noirâtre "ir le dos , piqueté de blanc , ferrugineux foncé T ers le bas du dos, et blanc jaunâtre terne sous la gorge- Elle habite la Pennsylvanie. î 3 o« Espece. Vïsmktiuos aikjcb , Vespertilio ar- quaius, Say. Long’s exp. Godman , t. i, p. 50. Les oreilles sont un peu plus courtes que la tète, *Ues présentent deux petites échancrures obtuses à | e ur bord postérieur; l’oreillon est arqué et obtus a » pointe; la membrane interfémoralc est nue. Elle habite les États de l’Ouest dans l’Amérique septentrionale. slt* Espèce. Vespbbtilios scbclé, f^espertiiio subu- latus , Say. Long’s exp. Godman , t. 1 , p. - 1 . (A mer. nat. hislory.) Les oreilles sont plus longues que larges , et à jieti aussi longues que la tète ; son pelage est bru- j^tre à sa base et cendré à son sommet ; la mem- r ane interfémorale est velue à sa naissance et d’une , u 'e couleur; les poils du ventre sont noirs et d’un ’ anc jaunâtre à leur sommet; la queue ne dépasse ftie peu ] a membrane; long. 3 pouces A; la queue pouce 1. l **bitc les montagnes rocheuses. ^L\ III' Genre. Oreillard, Plccotui , Geoff. ^ -L’me caractère que les vespertilions ; les oreil- ,r ** développées et plus grandes que la télé. or m. dent. : incis. | , can. , moi. , 36 . Espèce. Obcilmbd cossues, Plecotus commuais, y rsperûlio aurilut , L. ’-E’uve-souris est excessivement petite, et est r|, ll . a . rr l t,j ble par des oreilles presque aussi longue» e ^ssrps. So n pelage est gris , plu* foncé en des-us i, r dessous. On en distingue lieux variétés, l’une, ‘liant J F.gypie , est de taille plus petite que notre Ç)D MANUEL oreillard, et l’autre, d’ Autriche , qui est plus grande que l’espèce de France. Habite toute l’Europe. 233' Oreillard de Rafisesqce, Plecotus RafineS" quii. K espertilio megalolis , Rafin. Pelage d’un gris fonce' en dessus, et d’un gris pâl^ en dessous ; oreilles très grandes et doubles , pour- vues d’oreillons aussi longs qu’elles; n’est peut-être qu’une variété de notre oreillard. Habite les Etats-Unis. 234 e Espèce. Oreillard cor XV, Plecotus cornulus > Faber. Chez cette espèce remarquable les oreilles soo* aussi longues que le corps, et elles n’ont pas nioi*]-* d un pouce sept lignes ; une membrane les réu^ sur le front ; les oreillons sont plus longs que la tié de l’oreille, et ils figurent une paire de cornes; * dessus du corps est d’un noir lave' de brun , & dessous est d’un noir bleuâtre mêlé de blanc sur le ventre et la gorge. Cette espèce , décrite 1 1826 dans le journal ilsis , habite le Jutland. 235 e Espèce. Oreillard Barrastelle, Plecotus t bastellus . F espertilio Barbaslellus , L. G ni. La barbastelle a les oreilles larges, réunies, tn^ gulaires , échancrécs en leur bord extérieur; oreillons très larges en leur base, étroits à pointe , en arc recourbé vers l’intérieur ; pelage . brun foncé, la petite pointe des poils éuntfau. membranes d’un brun noir. Niche dans les e'di 1 ^ e , Est rare en France et plus rare encore en Al ^ 10 * 10 ^ aSCvElspece. Oreillard de Mac g*, Plecotus f r . Muugei , Desm. 225. espertilio n de l ‘ Rico . Oreilles très larges, réunies , e'ehancrée* renient vers la pointe, qui est arrondie. PeJ**®,s: l.run noirâtre en dessus, d’un brun clair en d Vl, 0 cS parties postérieures du corps blanches; W nlI> grises. DK M1MMAI.OGIE. laïus, Rafin. La queue est de la longueur du corps et } eTTn J^e par une verrue saillante ; le nez est bilobé ; P c ‘ fi jp bai en dessus, fauve en dessous, avec un étroit lier jaunâtre ; ailes réticulées et pointillées de • Habite le Kentucky. DE MAMMALOCIE. 99 LU' Genre. Myoptère , JIjopteris, Geoff. Chanfrein uni et simple ; oreilles larges, isolées et latérales, à oreillon interne; queue longue , à demi enveloppée dans la membrane interfémorale; museau court et gros. Form. dent. : incis. 7, can. 7^ , mol. yry» 26. ali' Espèce. Mtoptèrx de Dacbestos , H/yopteris Oaubcnlonii , GeolT. Le Hat -volant de Daubenton. Ce cheiroptére a le dessus de la tête et du corps ‘le couleur brune, et le dessous d’un blanc sale, avec «ne légère teinte de fauve. On ignore sa patrie. tttt- Les NOCÏIUONniA. Molaires réellement tuberculeuses, à ailes longues étroites ; deux phalanges à l’index ; tète courte , '•btuse ; lèvres très grosses; queue recourbée; les J'melles ayant souvent des poches latérales pour J ger leurs petits quand elles nourrissent. LUI* Genre. Noctilios, NoetiUo , Geoff. Canines très fortes ; museau court et renflé , fI >du et garni de tubercules charnus ou de ver- bes ; nez simple confondu avec les lèvres; oreilles Iftites et latérales; membrane interfémorale très ^teloppée; queue enveloppée à sa base. ^ or tn. dent. : incis. 7 , can. 7^7, mol. £7 1 28. ’P* Espèce. Noctilios cxicolok , Οoctilio unicolor, Geoff. f' cspertilio teporinus , L. Cett e espèce a la taille du rat ; son pelage est fauve ïj^tre et d’ une teinte uniforme ; elle habite le re, d 1 et aussi le Pérou et le Paraguay. Espece. Noctiiio.v a dos visé, IS'ochlio Jorsatui . GeolT. dit h!?®* *E“ 0 Attire jaunâtre , avec une bande blan- tout le long du dos. Variété de l’espèce pre- *, suivant M. Cuvier. *tric douteuse. MASLEL IOO 3j-* Espèce. JJoctilios a vxstee ilak, lYocUlm albiventer, Geoff. Cette espèce , encore une variété' de l’unicolor, a le pelage roussâtre en dessus, et blanc en dessous. Patrie aussi inconnue; sans doute l’Amérique du Sud , comme la précédente. LIV' Genre. Dtsope, Dysopes , F. Cut. (Dents-) Deux incisives supérieurement et qualreinférieu- rement ; deux canines à chaque mâchoire ; quatre molaires de chaque côté du maxillaire supérieur * c’est-à-dire deux fausses et deux normales ; di* molaires au maxillaire inférieur, quatre fausses six vraies. M. Temmiock a conservé le nom de Drsoprs ans ses > il y rapporte le çenre Châromeles d'Horvfield , et yyctinome de M. Geoffroy. a.j 8 ' Espèce. Dtsope de l’Ivde , Dysopes Moop s • F. Cuv. La seule espèce connue de ce genre habite 1 1°“V d’où elle a été envoyée par MM. Diard et Du V JIK lc . Le Dtsopes perolis , du prince Maximili 611 Neuwied ne nous est connn que nominalement. LV' Genre. Molosse, Molossus , Geoff. Tête courte; museau renflé; oreilles grand» ‘ réunies , ou couchées sur la face ; oreillon e ^j rieur ; membrane interfémorale étroite et ,e née carrément; queue longue, envelopp ce base, et le plus souvent Iihre à l’extréraite. • I — * Form. dentaire: incisives cantnes t=7’ loi 11E MAMMA LOGIF. . couverte de rides dans sa partie libre \ les oreilles sont écartées, longues, à double oreilloa ; long. toi. 5 pouces a lignes , enverg. ai pouces. Habite le royaume de Siam et l’Asie occidentale. aSo* Espèce. Molosse de Rcpm, Malossus Ruppelii, Dysopes Ruppelii , Tcmm. p. aa j. De la taille du xespertdion murin , et très voisin du nrclmnme d'Egypte ; pelage abondant , fin, serre' et lisse ; museau couvert de poils rares ; lèvres lar- ges. pendantes et plissécs; parties supérieures d’un gris de souris très uniforme partout ; parties infé- rieures du même gris, mais d’une teinte un peu plus riaire ; les |>oiIs des doigts longs ; long. 5 pouces a à Alignes; enverg. »4 pouces 0 lignes. Habite l'Egypte dans les souterrains. *5i* Espèce. Molosse dilaté, Molossus dilalus. A’ir- tinomus dilalus , Horsf. Est d’un fauve noirâtre , plus pâle en dessous ; les ailes très développées; la queue très grêle et la raem- “ r >ne interfémorale formée de ûbres musculaires Nos rares. Habite Java. *aa* Espèce. Molosse grêle, Molossus tenuis. Ajc- Hnnmus tenuis, Horsf. Resear. in Java. Dysopes tenuis , Temro. p. aa8. De la taille du vespertihnn barbastelle d’Europe; très court , doux , lisse , brun noirâtre su- périeurement , cendré dessous , et ayant des soies ‘•anches aux phalanges ongue’ales des pieds ; lèvres '''Périeures larges , bordées par une série de ver- p®*» long. 3 pouces q lignes, enverg. io pouces (i 'Menés. ®*bite Java , Banda et sans doute Sumatra. '■ri* Espèce. Molosse alecto, Molnssus Alectn. Dy- sopes Alecto , Tcmm. p. a3i. MiSL'EL 102 tissu de velours très tiu , d’un noir très brillant ; long. 5 pouces 6 lignes, enverg. i pied. Habite l’intérieur dn Bre’sil. 20}' Espèce. Molosse à foies ras, Molossus abrasus - Djrsopes abrasus , Tcmm. 23a. Espèce un peu plus petite que la JYoctule ; elle a le pelage très ras, mais serre', d’un marron très vif et lustré en dessus , plus clair et terne en dessous; les membranes sont noires ; long. 4 pouces 3 lignes, enverg. g pouces 7 lignes. Habite l’intérieur du Brésil. 255' Espèce. Molosse yÉlocf. , Molossus -relax. sopes relax , Natterer, Temm. p. 234- Est de la taille de la barbastelle dEurope ; cette espèce a un siphon glanduleux au devant du c ° u ’ le pelage est très court , lisse, d’un brun m arr °, très foncé, lustré uniformément , plus clair et en dessous; longueur 3 pouces 3 ligues, enverg® 10 pouces. Habite le Brésil. 256» Espèce. Molosse zsrcxÊ , .Molossus fumaru‘ s ’ Spix. Djrsopes obscurus, Temm. p- a36. Cette espèce est de la taille de la barbastelle d rope; le pelage est composé de poils de deux c 0 leurs, d’un brnn noirâtre en dessus et d'un » . cendré en dessous; des soies au bord des le' rt long. 3 ponces 3 lignes , enverg. 9 pouces. Habite le Brésil et la Guyane. 257* Espèce. Molosse xiitsoa , Molossus fuf u Geo If. Pelage marron foncé en dessus , marron cl air dessous ; museau fort gros et court. Patrie inconnue. Ge°®* a58' Espèce. Molosse soi», Molossus aler, Pelage noir , lustré en dessus. Patrie inconnue UE MAMMALOGIE. I O J aôg* Espèce. Molosse oescir , Mohssus olscurus . GeofT. Pelage brun noirâtre en dessus , plus terne en dessous ; tous les poils étant blancs à leur origine. Cette espèce diffère un peu par la taille de la chauve-souris neuvième de d'Azara , à laquelle M. Geoffroy la rapporte. Habite le Paraguay. *»' Espèce. Molosse a lo.scce qcxce, Molnssus lon- gicaudatus . GeofT. Le M ulot volant . Daub. V. Molossus , Linn. Pelage cendré fauve; une lanière de peau s’éten- '*mt du front au museau ; queue presque aussi lon- Ç»e que le corps. ! H n’est pas sûr que ce soit bien le mulot volant ‘•e Daubenton , qu’il dit être de la Martinique. Espèce. Molosse a vestee becs , Mohssus fus- àoenter, GeofT. Second Mulot volant, Daub. Pelage cendré brun en dessus , cendré en dessous , • Ce pté le ventre , qui est brun à son milieu. Patrie | "‘connue. “** Espèce. Molosse ouatais , Molossus castaneus , GeofT. Chauve-souris strième de d’Azara. pelage châtain en dessus , blanchâtre en dessous ; f^^than e'tendu depuis le bout du museau jusqu'au habite le Paraguay. * Espèce. Molosse a laece qcece, Mohssus lali- 'fifdatm , GeofT. Chauve - souris huitième de a Azara. p , ilage brun obscur en dessus , moins sombre en ; quene bordée de chaque côté par un pro- ù'Cvnent de la membrane intcrfémorale. ^uabite le Paraguay. f Espece. Molosse a grosse qrEtE , Molnssus .«‘“caudalus , GeotT. Chaîne - souris dixième de A zara. p v tla 6c brun cannelle , plus clair en dessous qn'rn MAISUEL dessas; queue bordée de chaque côté par un prolon- gement de la membrane interfémorale. Habite le Paraguay. a 65 ' Espèce. Molosse amplexicacde , Molossus a’"' jdexicaudalus, Geoff. Chauve-souris delà Guyane, Bufi'on. Pelage noirâtre , moins foncé en dessous qu en dessus ; queue entièrement enveloppée dans la mem- brane interfémorale. . Cette espèce est très commune à Cayenne ; vol par grandes troupes. aG6* Espèce. Molosse a qcxce poistue , Molosse* aculicaudatus , Desm. 160. Queue longue , presque entièrement enveloppa* dans la membrane interfémorale, qui forme un 3 gle assez aigu; pelage brun noir, lavé de coule de suie. Tirés»! Cette nouvelle espèce a été apportée du ,ir par M. Auguste Saint-Hilaire. ^ LVI* Genre. Dixops , Dinops , Savi ( Nuov. g*° r ’ lett. n” ai ). Oreilles réunies et étendues sur le front; m . I iendantes etplissées;tjueuecoraprisedans la m ^ iraae interfémorale seulement dans sa prem moitié, et libre au-delà. „ , lUO' I-orm. dent. : incisives j, canines laires 3 a. 367* Espèce. Dihops de Cestom t Dinops Savi. ^ gfr Corj>s couvert de poils épais et doux , »! "" Su* brun tendant légèrement au jaunâtre, P* n !.ir j brun seulement sur le dos; les ailes il un bru® £j ^i le museau , les lèvres et les oreilles noires- ^ ]ei> r sont grandes , arrondies , un peu éeliancrees * bord externe ; queue longue , d’un brun no» r Jéc 0 "' Habite les environs de l’ise , où M. Savi 1 ® verte tout récemment. DE MAMMALOGIE. IoS LVII* Genre. Nyctisomb, Nyctinomiu , Geoff. niez camus, confondu avec les lèvres qui sont profondément fendues et ridées ; oreilles grandes, couchées sur la face, à oreillon extérieur; mem- brane interfémorale moyenne et saillante; queue longue , à demi enveloppée à sa base. Form. dent. : incis. i, can. , mol. , 3o. î 68' Espèce. Ntctisojse d’Écttie , IVrctinomus Tgyptiacus , Geoff. Dy topes Geoffroy U , Temni. p. aa6. Cette chauve-souris est rousse en dessus, et bruDe ? dessous j sa queue est grêle ; la membrane inter- 'moralc n’enveloppe que la moitié de la queue, et J* point de brides membraneuses. On la trouve ^Bs les ruines et dans les souterrains en Egypte. ’^V Espèce. Xtctisoxe dü Bemgale, ÏYyrtinoma bengalensit, Geoff. V — plicalus, Buch. , .Cette espèce a une queue assez grosse; membrane ^enveloppant que la moitié de la queue, et garnie e brides membraneuses. Habite le Bengale. Espèce. Ntctiso»e ne PoEi-Loris, ATyctinomui acetabulosui , Herm. Geoff. L /*Pe espèce, que Commerson a fait connaître, est ]^“0c noirâtre ; la membrane interfémorale enve- les deux tiers de la queue. On l’a trouvée 1 environs du Port-Louis, à l’Ile de France Espèce. ^Stct isose di Battu-, lYyctin braulientis , Isid. Geoff. IVyctinnmus r -st iq j, - Peu près de même taille que les espèces tfrijj ü-tle et d’Egvpte ; sa longueur totale est de V,„I- u ees orne -lignes; son poil, qui est assez •ji, 4 | ( tai et touffu, présente quelques variétés de V_ tIr: cest toujours un fond cendré, mais avec de brun qui varie du brun noir au brun < 0 , n . î. f^cnéral , on peut dire qu’il est cendré ’fcj ’ d une teinte plus grise et moins foncée sers la abdominale, un peu plus foncée vers la poi- 106 JllSCtl trine, plus foncée encore et plus brune à la région dorsale. Les poils qui revêtent la partie interne de la membrane de l’aile sont de même couleur que ceux qui couvrent l’abdomen. Des poils très rares se remarquent à la portion de la queue comprise dans la membrane interfémorale à peu près dans sa première moitié. LVIII* Genre. Stéxodfrme , SttnoJerma, Geoff- Nez simple ; oreilles petites , latérales et isolée^’ oreillon intérieur ; membrane interfémorale rudi* inentaire, bordant les jambes ; queue nulle. Form. dent. : incis. j, can. , mol. M. Cuvier donne seulement i incisives à mâchoire supérieure ; M. Geoffroy 4 - 37a' Espèce. Stzvolesmf. xocx , StcnoJerma r“f a ’ Geoff. Pelage roux châtain uniforme ; oreilles moyen®**’ ovales, un peu échancrées au bord externe. Patrie inconnue. LIX' Genre. Ceueso, Celano, Leach- Deux incisives supérieures, pointues , simp'^! quatre inférieures, rapprochées et cylindrijl 11 } deux canines en haut et en bas, les supérj cU . étant les plus grandes ; quatre molaires à c , et côté des mâchoires , la première étant P°* otU „pe simple , et les trois dernières ayant leur couf? e garnie de pointes aiguës ; troisième et ( l u . atrl O o doigt des ailes à trois phalanges, le cinquièu 1 l’externe n’en ayant que deux; membrane , s fémorale se prolongeant un peu au-delà des -, j 0 (is des pieds de derrière; oreilles écartées ; t>Itl petits ; queue nulle. 373« Espèce. CxlxsodeBxooks, Celano limol* 1 '' Leach. , Dont la patrie et la taille ne sont pas i n d*^ U ( p,in a le dos ferrugineux , le Tentrc et les épaules DE MAMMAL0G1F. unàtre ferrugineux ; ses oreilles sont pointues, ec le bord antérieurarrondi et le postérieur droit ; utes scs membranes sont noires. LX' Genre. Ætxo , Æ.llo , Leach. Deux incisives supérieures larges, comprimées, ‘Mes, à lobes arrondis ; deux inférieures égales, lides, aussi à lobes arrondis; deux canines su- rieures, longues, très aigues, ayant en avant et arrière de leur base une petite saillie ou pointe utinctc; deux canines inférieures plus petites et oins pointues; quatre molaires supérieures de baque côté, dont les deux premières pointues et ''■angulaires, la seconde étant la plus grande, la 'oisième bifide et la quatrième trifide extéricure- *ent; le troisième doigt des ailes ayant quatre Phalanges , le quatrième et le cinquième chacun membrane interfémorale droite; oreilles approchées, courtes, très larges; point d’oreil- i ' n , queue ne dépassant pas la membrane , et ,ft oéc de cinq vertèbres dans sa partie visible. ■ I 7Î’ Espèce. AElto de CrviE», ÆUo Cuvien , Leach. j. r -'t de couleur isabelle ferrugineuse ; ses ailes sont brun obscur ; ses oreilles sont comme tron- au bout ; scs dimensions ne sont point indi- *** , et sa patrie est inconnue. Genre. Scotophilk , ScotophiUut , Leach. ^Quatre incisives supérieures, inégales, poin- * les intermédiaires étant les plus grandes et ^ples, et les latérales bifides, à lobes égaux; ln risives inférieures , peu distinctement trifi- ■ ’ deux canines en haut et en bas, le* sopé- ^res ayant une petite pointe en arrière de leur . ** tes inférieures une semblable en avant ; ^ ft rnolaires parfont à couronne armée de poin- i) ’ ,r °'»ième , quatrième et cinquième doigts des *>*nt trois phalanges. 51 ASCEL ioS 275' EspCCC. ScOTOPHILE DE Kl'HL, ScOtOphiluS K ukîtit Leach. Dont la patrie n’est pas indiquée ; a le pelage fer- rugineux ; ses oreilles , son nez et ses ailes sont bruns. t + 1 1 1- Les PTEROPINA on les MÉGA- NYCTÈRES. Molaires brusquement tuberculeuses ; les ailes ar* rondies; la membrane interfémorale et la queue manquant le plus souvent ; l’index ayant trois pba' langes ; tête longue et velue ; les femelles ayant po 1 ^ la plupart des poches nourricières. LXII' Genre. Roussette, Pteropus , Briss. Un petit ongle au doigt index de l’aile; tête c Desm. i36. Le dessus du cou d’un roux enfumé, I e *** jj $ du pelage noir; des poils blancs mêlés aux. P noirs du dos; elle a 5 pieds d’envergure , et vit P* grandes troupes et sc nourrit de fruits. , e Elle habite l’île de Java , où elle est nonU" À along et non pas calou. 277* Espèce. Rocssette zdcle , Pteropus edul ’is > ron et Lesueur. Cest le melanou boumu des Malais ; cette ‘ sette est entièrement noirâtre , le dns couvert t jt poils ras et luisans; 4 pieds d’envergure. Elle dans les cavernes les plus obscures. Elle habite les îles Moluques. . «t M. Temminck la regarde, avec la précé«. en celle d’Edwards , comme ne formant qu’une e«l DE M AMMALOGÏF. °9 178" Espèce. Rocssette d’Edwakds , Pteropus F.d- vsurtlsit , Desrn. i 38 . Grande Chauve-souris de Ma- dagascar d 'Edwards. V. vampirus , L. Pelage roux -vif $ dos d’un brun marron ; le ven- tre dfun brun clair. L’ile de Madagascar. M. Temminck la regarde comme identique avec edulis et le ptercpus javanicus d’Hors- >;q- Espèce. Rocssette vcigaim, Pleropu s vulgaris, Geofl. Le Chien volant de Daubcnton. La Rous- sette de Brisson et de BuiTon. Pelage épais et grossier , d’un noir foncé en des- sus, hors la région pubienne qui est ronssâtre , ’tasi que la face ; les parties supérieures sont mar- Jt). On en connaît une variété marron à la place ’t" noir du ventre. Les femelles ont des menstrues. Commune aux îles de France et de Bourbon. **** Espèce. Rocssstte a cob kocge , Ptempus ru- è ricollis , Geoff. La Rougetle , BulTon. \ . vam- Pirus , L. Ce pelage d’un gris brun , et le cou rouge ; en- te TRure a pieds. C l| e Bourbon. dnn , Quoy et Gaim. * d’Oualan ; son corps et ses oreille» sont noi- **» ; le cou et les épaule» , ainsi que le derrière J? tête, sont jaunes ; les oreilles sont courtes. *~l e »it en troupes , s’accroche aux branches mor- '» a 6 T '* cn ,roa P * 5 • s’accroche aux branches mor- ile. B ^kEe» pendant le jour , et habite depuis les 4? “elew jusqu’aux Caroline» orientales , par 160 de long. O. 1. 10 1 I O MAKIÎKl T Sa " Espèce- Roussette grise. Ptcropus %rii-ui • • Geoff. L’envergare des ailes est d’an pied six pouces ; le corps est gris roux , et la tête et le cou sont d’un roux vif. Cette espèce a été rapportée de Timo* pâ r Péron et Lesueur. a83« Espèce. Roussette de Lescbessuit , Ptempu s Lachenauhü , De-m i ja. Pelage d’un fauve cendré , uniforme sur le dos et un peu varié de blanchâtre sous le ventre ; des points blanchâtres à la base des membranes des a>' tes ; enverg. i pied 6 pouces. Habite les environs de Pondichéry. a8j* Espèce. Roussette ijterhédiairï . Ptervp ^ 5 meJius , Temm. p. 176. Cette roussette , qui parait avoir été confondue avec Valu/is , a la tête, l’occiput , la gorge et la gion axillaire d’un marron noirâtre ; le dos d 11 noirâtre légèrement teint de brun; la nuque es d’un roux jaunâtre ; les côtés du cou et tout les parties inférieures sont , à l’exception de la g° r r et de la région humérale, d’un roux brun coule 1 { de feuille morte ; les membranes sont brunes ; c * |>eut-ètre le bailiir des Hirulnuslanis , suivant 0 chnnan ; enverg. { pieds 6 pouces. . _ Habite l’Inde, Calcutta, Pondichéry; v> * troupes et dévaste les vergers. 385» Espèce. RorsstTTE * race boire , Pu r "t > ' phalups, Temm. 198. Est de la taille de la roussette intermédiai re ^j I1 ( Bengale; a le corps très gros, trapu ; le nlU ' u long ; son pelage est grossier , très fourni , " n ” lt , frisé; la face est reconverté d’un masque noi f • haut du corps est d’un jaune paille; la P° ,trin l }\é d’un roux doré très vif; l e dos noir marron . . de quelques poils jaunâtres ; membranes non long. 10 pouces , enverg. 3 pieds 5 pouces. Habite Madagascar. PE MAMMALOG1F.. 1 I l 186' Espèce. Rot'SSETTE A TÊTE CESDKÉE, PtefOpus polirxepfuilus , Temrn. p. 17g. Taille «lu plervpus edulis ; corps très gros et tris trapu ; pelage long, bien fourni, plus ou moins frise; toutes les parties supe'rieures ilun gris cendre foncé, mêlé de quelques poils noirs; une petite ta- che noire à la naissance de chaque oreille ; la nuque, '* cou d’un beau marron roussdtre 9 couleur du corps formée de la teinte de poils cendrés et de pous soirs ; long. 1 pied , enverg. 3 pieds 3 pouces. . Habite la portion intertropicale de la Nouvelle- Uollande. ^ 7 ' Espèce. Rocssetie laisecse, Plempiu dasymal- luS , 'femm. p. :8o. H’une taille un peu plus forte que la munetle Kè- ra udrcn ; elle a les oreilles petites et pointues; un jjdage très laineux, long partout; les membranes flanc; poilues en dessus et en dessous; la tète est sriine; le cou et les épaules sont d’un brun sale un P jauni tre; tout le reste du «mrps rat d’un brun JÇê , ainsi <[ue les membranes. “est le ptenjpus ruhricollis de M. Siebold. Yvette espèce babite le Japon , dans les environs de j “j'ÇOiafi et de Jedo. Les Japonais la nomment ^ Es Pteropus pêce. RoCSSETTE fEtlLLE-MOETE palüdus , Temm. p. 184. ^ dplus petite .que la roussette édule; son p lage f ^ c<1 ’ lr t , mélange de poils bruns , gris ou blanchd- >.**. nuque, ]« épaules et le collier qui entoure Poitrine “ un ruux ‘>cracé vif, plus terne chez les dos brun pile; tête, gorge et ventre d’un Couleur de feuille morte , ainsi que les mem- i; ’i f°ug. 7 pouces G lignes , enverg. 1 pieds 4 a P?uccs. ^ *te 1 lie «le Bantla. T’cct. Rocuette SAifisl, Plemput peno- t nains, Temm. p. 18g. de la tadle de la roussitte -grise; la teinte de MASCEL I I 1 cette espèce est remarquable : du blanc et du brun colorent la tête , et du blanc pur marque le chan- frein , les joues et le menton; une large zone brune courre la gorge; le haut du corps est d’un jaune de paille; le dos est grisâtre; le ventre est brunâtre, et chaque poil est terminé de jaune roux ; long. 6 pouces 6 lignes, enverg. ao pouces. Habite les Moluques. ago' Espèce. Rocssette xêl asocÊph ale , Pteropu > melanocephalus , Temm. p. igo. Cette espèce est de la taille de la sérotine d'Eu- rope; elle a les poils de deux couleurs , d’un blaÇ 0 jaunâtre à la base et d’un cendré noirâtre à *•* pointe; la tête est noire; les parties inférieures corps sont d’un blanc jaunâtre terne ; des part* ^ latérales du cou suinte une linmcur odorante; long* pouces 10 lignes, enverg. ii pouces. Découverte par Van Hasselt, dans le district m p tneux de Bantam dans l’ile de Java , où elle p 01 * le nom de BatœanweL §. a. Roussette* a queues. agi* Espèce. Rocssetie hill«f. , Pteropu* neus , GeofT. Le Chien volant de Seba (t. i, P*‘ ‘ fig. i et a) ? Pelage jaune roussâtre; la queue très courte ; ‘“j vergure a pieds. Apportée de Timor, par Per° Lesueur. * aga« Espèce. Rocssetie d'Éctme, Pteropus ‘ r r'’ tiaeus , Geoff. Pteropus G/ njjrnj'it , Temm- P - Cette eswce , qui a t pied 8 pouces d’enverg 1 ‘j uS a le poil laineux et d’un gris brun; sa tète es courte et plus large que celle des autres r °“*l c pî Elle se suspend aux voûtes des anciens monun Elle habite l’Égypte. ^ ag3' Espèce. Rocssette akpleiicavd*, Pterop uS ptcxicaudatus , Geo If. (r c L’envergure de cette roussette est d’un r‘ c ‘* est pouces ; son pelage est d’un gris roux ; M ‘l u< DE M AMMALOGI F.. I 1 3 à moitié enveloppée dans la membrane interfémo- rale et est de la longueur de la cuisse. Elle a été découverte à Timor par Péron et Le- sueur. Espèce. Rocssette mamsilîvke , Pteropus til- thacheilus , Temm. p. 198. Elle est de la taille de la roussette d’Egypte; son pelage est fin et lisse ; des poils divergens occupent les côtés du con ; la tête et les côtés de la poitrine •ont d’une belle teinte roussi, passant à l’oranger ehez les.vieui individus; le dos est d’un brun rôtis- soire ; le ventre est gris; un, liseré blanchâtre Wde les oreilles ; la femelle , plus grande tjuc le ®>âle, est olivâtre, légèrement rousse sur les côtés “0 cou ; long. 5 pouces, enverg. t8 pouces environ. Habite les lies de Java et de Sumatra , la Cochin- r -hinc et Siam. §. 3 . Roussettes it ailes sur le dos. * 95 * Espèce. Rocssette xastelIe , Pteropus pallia- lus , GeolT. , Membrane des ailes naissant de la ligne moyenne 11 dos et formant une saillie d’au moins une li- d'élévation ; cou , épaules , tête et ventre re- . 'tus de poils soyeux , longs , peu fourni* , de cou- rir de paille. •’atrie inconnue. Temminck croit que c’est le jeune âge du Ce- ftolates Peronii. LXlIl« Genre. Céphilote, Cephalotcs , Geoff. En petit ongle au doigt index dans nne seule ^Pèce; tête coniqne; oreilles courtes ; queue très J/ 0 apparente; membrane interfémorale écbancrée; 4 iT] rane ® anc5 na * ,?an, de la ligne moyenne l 1 dos. 0r m. dentaire incisives J laircs £=£ t canines -fri » ,IU> * u4 MAXOF.t. ?gS' Espèce. CirniLOiE de Péros, Cephalotcs Par- mi , GeolT. Cette espèce de l’ile de Timor, figurée dans l’alla’ de Péron , a 2 pieds d’envergure , elle n'a point d’oDgle au doigt indicateur de la main ; ses aile' naissent au milieu du dos ; son pelage est ou brun ou roux , et très court. ig9' Espèce. CÉPHALOTE 1 OREILLES ÉTROITES, Cepha' lûtes ter.iotis , Rafinesq. Cette espèce de lu Sicile a le pelage gris brun 1 une verrue entre les deux incisives supérieures ; s® queue n’est libre que dans sa moitié postérieure. LXIV« Genre. Harpie, Harpya , Illig. Ce genre différerait des cephalotcs par le roaii ( ] ;lt ' d’incisives inférieures et des dernières petites u>° laires de l’une et l’autre mâchoire. M. Geoffro; pense que la différence observée entre ce systeo* ■ de dentition et celui du céphalote de Péron , tient • l’âge. Pallas donne la formule dentaire suivante : Incisives j , canines , molaires jrf » ^ ’ 298' Espèce. Haipix de Pallas, llarpya V. — cephalotcs , Pall. et L. La Ccphalote , B Cephalntes Pallasu, Geofl. Cette espèce n’a qu’un pied deux pouce» d jure ; les poils qui la revêtent sont rare* et de ' ■l’un gris cendré en dessus , d’un blanc pâle en 1 sous ; un ongle au doigt indicateur de la ma* 0- Habite les aïoluqucs. DE MXMMAI.OGIE. ?99' Espèce. Ct.xopiére » oreilles loroees, Cynop- terus marginatus. Pteropus marginatus , GcofT. Cette espece a d’envergure n pouces; son pelage est ras et rouit, de couleur brune olivâtre ; le tour de l'oreille est dessiné par un liséré blanchâtre. Elle habite le Bengale. h X V I • Genre. Macroglossk, ilacrogtoua , F Cuv. Maufm. 38* lis. Ce genre voisin des rousse: 'es a été formé par 'h F. Cuvier pour y placer le LaJote Je Java. , pte- r opuj minimal , Geoff. et \e pteropus rostratus d’Hors- ®eld. Il est caractérisé par la longueur extrême de h tête, te manque de fausses molaires, la molaire Postérieure très développée et une langue extensible. Porm. dentaire : incisives J , canines , molaires 34. J °°* Espèce. VI *c roc lo sse eiodote, Maen.glossa kiodoles. Pteropus iwninius , Gcoif. Cette espèce a d'envergure 10 pouces ; sa tète est longue , ainsi que sa langue , qui peut sortir de ,, bouche de a pouces ; son pelage est laineux , un roux vif en dessus et d'un roux terne en des- elle est frugivore ; l'Ile de Java est sa patrie. • 'Temminck dit une le nom de kinjute n’est pas £»nais ' 1 J| " Espèce. VIacroolosse u’IIoRsriELD, Macro- i'Ossa l tor ijiclthi. Pumpui rostratus . Ilorsf. ( He- '*tr in Java. i^C^Ue roussette , voisine de celle de Ces* henault , ,|| ** lowo-iuiu des Javans ; son museau est très j' 00 Ç e î elle n’a point de queue , et son pelage est JJ brun pile uniforme passant au gris isubelle. jy** habite Jasa. C • emininck pm a: b' sont identiques. cpie cette espèce et la précé- Tfds a* Division. Les l.xsai.rnonrs. courts armes d’ongles lobusle», c«uv de MANCEL I 16 derrière ayant toujours cinq doigts, et la plante appuyant en entier sur le sol; molaires hérissées de pointes. l " Tribu. Deux longues incisives en ni ant, sui- vies d’autres incisives et.de petites canines plus courtes que les mdchelières. LXVII* Genre. Hérisson, Erinaceus, L. Le corps couvert de piquans, pouvant se rouler en boule ; le musean pointu ; les oreilles plus ou moins apparentes; la queue très courte; chaq ue pied muni de 5 doigts armés d’ongles robustes. Form. dentaire : incisives *- , canines o , t n °' l3ircs ^ , 36. On ne connaît que quatre espèces de ce genre- La cinquième ou le hérisson d' Amérique ( erinace u> inauris ) n’est point authentique , et ne repose n" t sur une figure de Séba. C’est sans doute le cotndo»- 3oa* Espèce. Hérisson d’Ecropi , Erinaceus E“r° pceus , L. Oreilles courtes; piquans médiocrement longs- La forme du museau permet de reconnaître de variétés distinctes dans le hérisson commun, première a un groin aigu , c’est le hérisson co en de terre ou pourceau : la seconde beaucoup pl us r est le herissnn-cluen. ^ Cet animal se roule en boule lorsqu’il est atta5* Espèce. Himissos aoreilies ses da x t es , Erina- ceus ntalaccensis , Briss.Desm.a3t. Porcus acu- lealus , de Séba , fig. 1 , tab. 5i. Cette espèce a le museau court , les oreilles assez “fèves et pendantes ; les piquons très allongés, diri- ?e's parallèlement les uns aux autres, et n’a que huit P°'ices de longueur totale. Ce hérisson n'est point authenlique, et Séba lui ?°nne pour patrie les îles de Java et de Sumatra , et ^Presqu’île de Malak. ^ 1 ® r Espè ce. Hrrisso.x de Siaéaie , Erinaceus siliri- cus , Erxl. ! . Cette espèce, d'ailleurs douteuse, semble plutôt J une variété du hérisson d’Europe ; elle en dif- *** par ses oreilles plates et courtes , la couleur I de scs piquons terminés à leur pointe de jaune “ r > et la teinte jaunJtre et cendrée des poils qui ^ttsrent l’abdomen. MAXDEL soit augmenté par des recherches plus attentives dans les contrées étrangères. §. i. Espèces européennes. 307' Espèce. Musaraigne de Toscane , Snrejc etrus- cus , Savi. Cette espèce est la’ plus petite de toutes celles connues; son pelage est d’un gris cendré, plus pâle > et blanchâtre en dessous. Ses oreilles sont arron- dies; sa queue est médiocre, grêle et presque tetra- gone ; elle pèse à peine 36 grains , et n’a guère q ue 3 pouces de longueur totale, y compris la queue! elle se tient dans les racines et les troncs des vifU* arbres de la Toscane. 3o8' Espèce. Mcsibaigae siise, Sorex nurtau ‘‘ ’ Pallas. Cette espèce, qui a à peine i pouce 8 ligne- longueur totale , avait été mentionnée en Sibérie p 3 Pallas. Elle a été trouvée dernièrement en Silé’ 1 ^.' Son pelage est brun , sa queue ronde et étranglée ■' sa base. 309 e Espèce. Musaraigne vulgaire , Sorex araneU * ’ Linn. La Musaraigne , BulT. Oreilles mandes et ntiM «, dedans deU* Oreilles mandes et mm n-,ni er. quelquefois sur le fauve ou sur le brun; q ,u ‘ carrée , un peu moins longue que le corps. Habite l'Europe. 3io* Espèce. Musaraigne ne Daurenion , Daube nlnn il , Enl eh . Geoff. La Musaraigne d ■’ Daub. Le Greber, \ icq-d'Azyr. t Oreilles pourvues de trois valvules qui réponde à l’hélix , au tragus et à l’an titra gu», et qui P cU , ,l je se bouclier entièrement ; doigts îles pieds borde’ ...ii :.i~. . b r - . i_„ ^ 0 ’ 334* Espèce. Talpasore de Pesstl varie. 1 ^ïlar' rex pensylvamca. Scalaps pensylvaruca de » lan. ( Faune Amer . , p. 33. ) Cette espèce a ses molaires qui se touchent P r ^[ que , et dont la couronne , chez les supérieures légèrement dentelée, avec un sillon qui se con tout le long du côté intérieur , et sur le cot DE M AM MA LO CIE. 125 terne pour les molaires inférieures; elle a de lon- gueur totale (5 pouces 6 lignes. Habite les Etats- Unis. LXXIII* Genre. Chbysochi-OES , ChrysoMoris , Lacép. G. Cuv. Corps trapu; museau court, large et relevé; point d’oreille externe ; pieds ée devant courts , robustes, propres à fouiller la terre, à 3 ongles seulement ; les pieds postérieurs faibles , à cinq doigts. Form. dentaire : incisives ^ , canines o , molaires 4°- On ne connaît que deux especes qui sont aveu- gles, fouissent à la manière des taupes et se nour- rissent de vers. Ce sont les seuls animaux qui pré- sentent des poils brillans à reflets métalliques. 335' Espèce. CnkTSOcHLOKK ne Cse , ChrY sachions capensis , Dcsm. a 'fi. Talpa asiatica, Gm. La Musaraigne dorée , Cuvier. Poil brun , laissant voir sous certains aspects des Reflets verts métalliques et cuivreux très brillans ; ? doigt* aux pieds de derrière ; point de queue ; *ong. totale 4 pouces 6 lignes. Habite les environs du cap de Bonne-Espérance. 33c* Espece. Chryjochlork lotos , CJiry sochlnris rufa , Dcsm. l'y}. Talpa rubra , Gm. d’un roux tirant sur le cendré clair ; ^'ds postérieurs à 4 doigts; queue courte; taille ,ln _peu plus forte que celle de la taupe d'Europe. Elle habite, dit-on, la Guyane. 1 Tribu. Deux grandes incisives supérieures en a 'ant , suivies de deux autres de chaque c6té , dont la postérieure a la forme d’une r nninr. ; canines proprement dites petites, non distinctes des fausses molaires ; quatre in- Il iSURL I 26 oisives inférieures , proclives , en forme de cuillers. LXXIV' Genre. Coxdylure, Condyhu-a, Ilüg. Corps trapu , pileux ; museau très prolongé , garni de crêtes membraneuses, disposées en étoiles autour de l’ouverture de^narines; point d’oreilles exter- nes ; yeux extrêmement petits; pieds antérieurs courts, larges, à cinq doigts munis d’ongles ro- bustes et propres à fouir; pieds postérieurs grêles, à cinq doigts ; queue de longueur médiocre. Form. dentaire : incisives ‘ , canines -jfi, molaires , 40. Le nom de condylure ne repose que sur une er- reur de La baille, qui a fait représenter la tjupe etoilée avec des renflemens noueux à la queue; M. Godman a établi l’analogie de ce genre avec les taupes et scalops. Il pense que le C — à longue queue de Penuant n existe point. Ce genre est entièrement de 1 Amérique du Nord ; on lui connaît aujourd hui quatre espèces. Espece. CoxDTLCftB a NrsEAC étoilé, Cotulrlura rnstata , Demi, a ',8. S ores cnUatut L. La Jauge étoilée du Canada. Narines entourées d’un cercle de lanières mem- braneuses , disposées en étoiles; queue moins longue que la moitié du corps ; long, totale î polices. Cette espece habite le Canada et les États- bip*’’ du Nord , où elle est commune; elle a été décria en 1769 par La Faille, cité par Bullon. 338 ' Espece. Co.sDiLcar. 1 loscci QretE , Coaf fura longicMulatn , Desm. aao. Talon lnnsi‘* a ‘ y data , Cm. Point de crêtes nasales ; queue aussi longue q" c H moitié du corps; et la long, totale de ; à <> po ,u ' f5 ’ Habite l’Amérique septentrionale. Cette espèce n’est point rangée dans les eondylu ' e DE MAMMAEOGIE. 1 27 par M. Cuvier , et M. Godman nie son existence ; il la croit le résultat de l’étude d’une peau mal pré- pare'e. 33g' Espèce. Cojdiuie i nttci vm , Condylura prasinata, Harris. Cette espèce , décrite dans le Journal de Boston pour le mois d’août i8a5, est remarquable par la teinte brillante verte que possède sa fourrure , dont les poils sont longs et très tins ; la crête e'toilée qui recouvre le nez a 22 lanières; la queue est longue des trois quarts du corps , elle est mince, étran- glée à sa naissance , puis élargie , sans rides ni sil- lons et garnie de poils non vcrticillés; elle a quatre Pouces et demi de long, totale. Habite le district du Maine aux États-Unis. M°* Espèce. Cosdtlcrz t crosse QcscE , Condy- tum macroura , Harlan. Cette nouvelle espèce est généralement d’un gris loirâtrc sur le corps; le museau est fauve ; la crête j^sale étoilée a 20 pointes ; queue presque aussi “;ngue que le corps, ronde, étayant l’apparence d être étranglée à sa base , légèrement comprimée ** effilée dans la longueur. Habite tous les États-Unis, mais elle, est plus '“ondante dans le Nouveau-Jersey. ‘ Tribu. Quatre grandes canines écartées, entre lesquelles sont de petites incisives. LXXV' Genre. T* tri, Talpa, L. Corps trapu , poilu ; tête allongée , pointue ; inu- X * iu cartilagineux, lenforcé par nn os du boutoir; ■J* 1res petits; oreilles externes nulles ; pattes an- , "’Urrs courtes et larges, à doigts réunis au nom- . * de cinq , et armées d’ongles tranchant propres °uir ; pieds de derrière faibles et a cinq doigts ; lieue assez courte ^“fni. dentaire : incisives J , canine» , molaires rZ , 4 ia8 M4ÎIUI.L 3 ji' Espèce. Tacpe d’Evkope, Talpa europaa , L- La Taupe , BufiV Pelage doux , noir , luisant ; queue courte ; long- totale 6 pouces a lignes. Var. i°. Taupe tachetée. a°. Taupe blanche. 3°. Taupe jaune. 4». Taupe cendrée. La taupe vit sous terre , se creuse des galeries , change de canton, n’hirerne point. Elfe habite presque tonte l’Europe, dans les ter- rains meubles et fertiles , où elle cause de grands dé^îlts. On dit qu’elle n’existe point en Irlande , et qu elle est très rare en Grèce. LXXVI* Genre. Texrfc , Setiger , Cuv. Corps couvert de piquans, et ne se roulant poi» 1 en boule comme le hérisson ; pieds à cinq doig** séparés et armés d’ongles crochus ; point de queue- Form. dentaire : incisives | , canines 7x7 > r 00 ” laires£f,4o. Genre entièrement propre à Pile de Madagascar, et dont les espèces se sont naturalisées à 1 île “ France. 342 * Espèce. Te.vkec sorirx, Setiger inauris , Le 2’enrec , Butfon. l'.nnaceus setosus , L. lencs setosus , Desm. 25 t. Piquans , longs et flexibles , semblables à ^ soies ; quatre incisives échancrées à chaque ,n ' cboireilong. 10 pouces environ. , Ut Les tenrecs se creusent des terriers prés de 1 ’ où ils se plaisent et s’engourdissent pendant grandes chaleurs. Habit. Madagascar, Maurice. 343' Espèce. Trsatc Tisna.sc , Setiger Geofl. Erinaceus ecauilalus . L. Cenlenes sus . Desm. a5a. • « sa Des piquans courts et roides’ sur les partie DE JIAMMALOGIE. 129 périe lires du corps, qui n’offrent point de bandes colorées ; des poils ou soies sur les parties inférieu- res ; quatre incisives en bas seulement. Habite Madagascar. 34}. Espèce. Tesrec raté, Setiger varie ffatus ,Geoff. Cenlenes semispinosus , Cuv. Desm. a 53. Jeune tenrcc , Buffon. Corps couvert de soies et de piquans, mêlés, rayés de jaune et de noir ; six incisives partout j ca- nines grêles et crochues; extrémité du museau noire et nue ; une huppe de piquans derrière la tête. Habite Madagascar. 3« Division. Les Carîiivores. Six incisives à chaque mâchoire ; canines très fortes; molaires tranchantes , quelquefois tubercu- loses , jamais hérissées de pointes à leur cou- tonne. * • 1" Tribu. Les Plantigrades. Ont cinq doigts à chaque membre, et la ‘plante ' ®*s pieds de derrière appuie en entier sur le sol. LXXVII* Genre. Ours, Ursus, L. Molaires dont les trois postérieures sont très for- | ,lr * e * ' P° L1 no * r luisant , non crep u i l° n Ç- ir, ‘*le j pieds o pouces. i 32 mascel Cette espèce a aux États-Unis deux variétés, dont l’une a les jambes plus courtes que l’autre ; on re- garde encore comme de simples variétés de cette espèce, les ours cannelle ou jaune et chocolat qu'on a vus vivans en Angleterre. L’ours noir vit dan# les forêts ; il se nourrit de fruits et de chairs, et pèche avec adresse; il loge dans le creux des arbres verts. Il habite tout le nord de l’Amérique , jusqu’au Kamtschatka. 353' Espèce. Ocxs des cobdiliéres dc Chili, Ur*^ omalus , F. Cuv. L’ours orné remplace , dans la partie australe de l’Amérique , l’espèce précédente , qui vit dans s 3 portion boréale. Son pelage est noir , lisse et luisant ; son muses 3 est d'un fauve sale , et deux demi-cercles de la menr- couleur recouvrent les jeux; les parties inférieur^ 5 sont blanches ; le museau est court ; il a de long. taie 3 pieds et demi. §• 5. S ous- genre Dasis , Gray. 35 J» Espèce. L’Olrs féroce , Ursus ferox , Le" 1 ' et Clarck. Dams ferox , Gray. Cet affreux animal , redoutable par sa force e* stupide férocité, a tour à tour été nommé cinerens , Desm. a 55 , Ltrsus horribUis , Ord.; l’Ourj gris des voyageurs Lewis et Clarck , 31. Clinton regarde comme l’animal vivant dont • dépouille fossile aurait été nommée par M- J C " L son Megalonyx . , . Sa taille est de 8 pieds •j pouces «• souvent * ^ passe cette dimension; son pelage est long,. |r ‘ t fourni , principalement sur le cou , d’un gris l ,ra sur le brun ou le blanc. . . Sa force est prodigieuse et son agilité très gram il tue aisément les plus grands bisons. n habite les points les plus élevés du plate* 11 j a „ 3!issouri, notamment les kocky-Mountaîns. Ln DE mXmmalocie. J 33 dividu connu sous le nom du fieux- Martin a vécu long-temps à la tour de Londres. §. C- Sous-genre Thalarctos , Gray. 355' Espèce. Oms «la se, Umts marilimus, L. Ur- sus allais , Urisson. L’Ours polaire. M. Gray a formé de cette espèce un sous-genre, qne caractérisent ses habitudes, la couleur de son pelage , la forme du cr-lne et le nombre des fausses •solaires. L’ours blanc est depuis long-temps célèbre par son Courage et sa voracité ; il a la tète très allongée , le erüne aplati , le cou très long et la plante du pied d’tme largeur remarquable ; ses poils sont longs , doux , très tins et d’un beau blanc; dimension des Plus grands individus G pieds - pouces. Sa voracité le porté à .détruire un grand nombre d’animaux; il attaque l’homme; se retire sous la “•rige pour passer l’hiver dans un état de léthargie Ptesque complet. 1 , Il habite les glaces étemelles du pourtour du pôle t,r éal et les côtes du Spitxberg , du Groenland, etc. §. ". Saus-genre H «laïc vos, HorsGeld. I , Un animal qu’oh montra en Europe sous le nom ip Paresseux ours, auquel nu avait enlevé toutes | p dents incisives , porta Illiger à créer le genre p'/u/if! ; M. de Jllainville prouva que c’était une du genre U mis , avant, Meyer en avait fait afrlursns , et Fischer un f'hmruloi-hrnchus. Le pii d’ Ifelarctns , pro|>osé par M. HorsGeld pour les 7 J * espèces des régions é<*.iatorialcs , vient d’uut, l' e nr solaire, et d’ifR-rsc, ours, i.'-es principaux caractères de ce sous-genre sont L T '>ir les levres lâches , très extensibles , une très '“?'*e langue et quelques modifications dans le sys- „ e dentaire. Espèce. Otas act Gisants Levais, C’rsùs 1a- p ,,u * . de Blainv. UraJrpus ursinus . Shaw. Le ar etseux ours. Ursus langirostrts , Tiedm. J** animal , de la taille de Fours brun , est en- »ASCEL 134 tièrement noir , et çà et là seulement des taches brunes tranchent sur le noir fonce' de sou pelage ; il a une tache blanche en forme de V surla poitrine. Cette espèce, que quelques auteurs regardent comme distincte de l’Ofirs malais, ne nous paraît pas en différer. Cet animal se nourrit de fruits , de miel , J e ' fourmis blanches; il se retire dans les cavernes 1 des pays montagneux de l’Inde. 3o' r Espèce. Oms malais, XJ rsus malayanus , Ra®* Prochitus malayanus, Gray. Uelanlos matai' 11 ' nus, Horsf. Cuv. 4y' lié. Cette espèce , que nous croyons identique avec '■* pre'ce'dente, a le pelage très noir, et sur la poitrine se dessine une large tache semi-lunaire d’un bla° c net. Les Malais lui donnent le nom île Jînuin g* Il habite la presqu'île de Malak. 358* Espèce. Oms de Roeséo , Vrsut eurysp 1 '" 1 ' Uelarclos turyspilus , Horsf. Cette espèce diffère de l’ours matais, auquel efl* ressemble , ayaut ses formes et son pelage e’galem 1 ^ très noir , par une large plaque , échancre’e • bord supérieur, de couleur orangée, et par une ba d dette transversale grise sur chaque pied { ( Un individu fut apporte' vivant de Romeo ^ conservé en Angleterre ; ses habitudes en captp ( e'taient assez paisibles, quoiqu'il parût »tnp“* e vorace. LXX\ IlIs'Genre. Arctoxtx , A rrtony-c, F- Ce genre a le port et les griffes d’un ours . C , la queue, les yeux et le groin d ’1111 cochon, six petites incisives égales èt deux longue' caO à chaque mâchoire , et fait le passage des carna** 1 aux pachydermes omnivores. -te* On ne connaît qu’nue seule espèce vue vi * 10 r à Barackpour, par M. UuTaticel, et décrite 1 M. F. Cuvier. HP. MAMMAIOGIE. Espèce. Arctoxïx bali-sacr , ArcXonyx colla- ris , F. Giv. Cet animal a les oreilles courtes , le groin couleur e chair, le poil rude , rare sous le ventre , la queue resque nue j son pelage est d’un hlanc jaunâtre onde e noir, jaune sur la gorge; une bande jaune naît r le museau , traverse l'œil et va contourner épaule. Le nom de bah-uutr signifie en hindou , cochon des sables. Ses habitudes sont lentes ; il grogne lorsqu’on l’irrite. 11 habite l'Inde. ' LXXIX' Genre. Kstok, Procyon , Storr. Cuv. Molaires dont les trois dernières ont leur cou- tonne chargée de tubercules mousses ; pieds penta- iictvles , pourvus d’ongles acérés ; queue très longue , poilue , non prenante ; point de follicules *®ales ; six mamelles ventrales. Formule dentaire : incisives £ , canines ~ > molaires — , \o. ‘6o« Espèce. H atox lrveub, Procyon lotor. Ursus totor, L. Le Raton , Buffon. ■ blanc. Longueur totale, a pieds 5 pouces. On connaît trois variétés du raton , la première v,l le raton faut e , la seconde le raton à gorge brune , 1 degré jusqu'au 1 ai^guay. Je doute cependant MANUEL 1 36 qu’il existe dans les régions chaudes de la Gu va ne et du Brésil. 3Gi e Espèce. Ratou craeier , Procyon cancrivorus , GcofT. Le Bâton crabicr de Buflbn. Le Chien crabier de la Borde et des habitans de Cayenne. Pelage fauve , mêlé de gris et de noir, assez uni- forme en dessus, d’un blanc jaunâtre en dessous; anneaux de la queue peu marqués. Longueur total® a pieds i pouce. Le raton crabier recherche sur les rivages l® 5 crabes j d où lui vient son nom. Il est commun à h Guyane. • LXXX* Genre. Paxda, Ailurus , F. Cuv. Ce genre est très voisin du précédent ; il en dil' fère en ce qu’il n’a qu’une fausse molaire au lieu d® trois aux deux mâchoires. Incisives lobées au nou 1 "’ bre de six ; canines supérieures droites comme dan* les ratons; pieds pentadactvles, à plante entier®' ment couverte de poils, à ongles demi-rétractil® 5 * à marche plantigrade. M. F. Cuvier a créé ce nouveau genre pour J placer un animal asiatique découvert par M. l)uva**' cel > et qu il regarde comme intermédiaire entr® l‘ l famille des civettes et celle des ours. 3fo e Espèce. Pa.VDA ÉCLATAS! , siilurus fidg* 1lS y F. Cuv. 5o« liv. Cette espece nouvellement connue ,aune fourrure très epais.se, la tète blanche avec le mufle noir, e front fauve, toutes les parties supérieures du cot p® d un roux brilLnt; la queue est longue et touflu®* annelée de roux , tantôt clair, tantôt pâle; les parties inférieures du corps sont d’ua noir fon®** ainsi Que les extrémités des membres. Sa taille celle du chat domestique. Habite les Indes orientales. LXX XI* Genre. Ictioe, Ictides, Valcnc. Ce genre se rapproche Encore plus des t** 0 * 1 DE MAMMALOCIE. i3 7 que le genre Paradoxure , place à côté des civette , quoiqu’il y soit déplacé , puisque les animaux qui le composent sont plantigrades. Dans ce genre les dents sont plus épaisses et beaucoup plus tuberculeuses que dans les para* < bj\ures. Formule dentaire : incisives | , canines , molaires , 36. On ne connaît que deux espèces de ce genre, qne ^ 1 . Temminck dit avoir nommé dès 1810 Arctictit ; '■ cette dénomination est antérieure à celle de "• Valenciennes, elle devra être adoptée. Les ’ùles ont le corps trapu , la marche plantigrade , 1a T'eue forte et prenante, les pieds pentadacty les i ***c des ongles non rétractiles. Espèce. Ictide doré , IdiJes aurais , Valenc. Paratloxurus aurtus , F. Cuv. ! |tet animal a le pelage il’un bniu fauve doré éga- / In 'nt uniforme , et compose de poils très-longs. On , rtore son pays natal , quoiqu'il soit probable que 'st l'Inde. / ’l" Espèce. Ir.rinr. unciosc , Inities alhifmni , ' alêne. Pii ni An j unis albifrons , F. Cuv. Le Hen- '“eo ng, Radies. l38 MASÜEt 16.V Espèce. IcriDE soir. , Iclitles trier. Le Bentur ng r.oir, F. Cuv. Cet ielide a le pelage entièrement pris noirâtre. M. Valenciennes attribue à l’âge ou au sexe cette coloration , et croit qu’il ne diffère point de l’espèce précédente. Ce benturong habite Java. LXXXII' Genre. Pakadoxube, Paradoxurus, F. Cuv. Caractères généraux des civettes et des genettes ; qneue susceptible de s’enrouler de dessns en des' sons jusqu’à sa base , mais non prenante ; doigts au nombre de cinq, presque palmés; plante des pieds tuberculeuse , appuyant en entier sur le sol ; ongI e ' à demi-rétractiles; yeux à pupille longitudinale! point de poche près de l’anus. Formule dentaire : incisives j, canines frT’ molaires , !,o. Ce genre est composé de deux espèces enle v y* au genre civette, virerra, et nous ne le plaçons > cl que parce que les animaux qui le composent s®? plantigrades , et qu’ils ont quelques traits d’analog* avec les ratons. 366' Espèce. PaasnoxcxE roccotsiÉ , Paradox trpus , F. Cuv. Fit erra nigra . Desm. 1 1 ü* /. (renette de France , Buffon. La Marte des l ,l ' mien. DK M 4MM AI.OGI F . I 3g luwach dos Javans , décrite dans le supplément 833 de la Ma mm. de Dcsmarest. 36-' Espèce. PmDoitte mèn»:x5ii.«: , Puradnxurus pnchensilit , Desm. p. S.}". Pi verra prrliensilis , de Blainville. Cette espèce, de la taille delà mangouste d’Egypte, 3 le pelage d’un jaune verdâtre , avec la ligne dor- ale , le bout de la queue, les pattes noires; deux" lignes de tacbes allongeas noires près du dos , et beaucoup de petites taches orbiculaires sur chaque cote du flanc. Habite le Bengale. LXXXlll' Genre. Coati , Xatua , Storr. Cuv. Pieds pentadactvles . pourvus d’ongles acérés; lueue très longue, poilue, non prenante; nez ex- I 'essîvernent prolongé et très mobile; point de fol- I Seules anales ; six mamelles ventrales. I Eorm. dentaire : incisives canines , molaires | 0 . Espace Coati roux, Yasuu ruja , F. Car. Desm. iG3. Le O uachi ,• l^verra ntt sua , L. Pelage généralement d'an roux vif brillant; mu- *** noir grisâtre, avec trois taches blanches ao* , de ch.oiue œil , mais sans ligne longitudinale ] cette couleur sur le nez ; long, totale a pieds 5 fonces. i coati vit par petites troupes dans les forets jJuioxialej t et son nez lui sert à palper ou flairer ce uui l'entoure ; son odorat e*t très exerce , et . ^pand une forte odeur autour de lui ; il grimpe J? J le* arbres avec facilité; vit d'œufs et de vers , J® toute sorte de petits insectes. ***bite la Guyane , le Brésil. Espèce. Coati iicx, JYasua fuse a , F. Oit. iG{. f^iverra ni rie a , L. Le Coali noirdlre , Bufion. Le Coati rnnndi , Marcgrave- Blaimu de ''urinant, Brisson. ‘tlage brun ou fauve en .dessus, d’un gris jauni- MAXCEL 140 tre ou orangé en dessous ; trois taches blanches au- tour de chatjue oçil ; une ligue longitudinale de la même couleur le long du nez. Ce coati a la taille du précédent, les mêmes mœurs , et présente un grand nombre de variétés de pelage ; on l'élève en domesticité , et il grimpe mieux que les chats. . On le trouve au Paraguay , au Brésil , à la Gtiyane. LXXXIV' Genre. Krxjsizou , Potos , GeolT. Cerco- leptes , Illig. Cinq doigts armés d’ongles crochus à ehaq« e pied; queue longue et prenante, non dépourvue de poils à l’extrémité ; museau court ; tête arron- die ; point de follicules anales. Form. dentaire: incisives j, canines trT’ molaires , 36. Une seule espèce compose ce genre, que M. F- Cu- vier a rangé parmi les quadrumanes, et que M- Dus- marest a laissé entre les coatis et les blaireaux, a place que nous lui conservons. 370 ' Espèce. Kiinjot roToi , Polos cnudivolvnluS' Ot'-m. j 6 5. Le Polol , Bulion. Pivcrra caudo'°~ vida , Screb. Cet animal , de la taille d'un chat , a le pelage e" entier d’un fauve bruoâtre très clair; il dort jonr roulé en boule, recherche les lieux solitaire-' vit de petits quadrupèdes et d’oiseaux et a les ha bitudes des anges. Le kinkajou habite dans presque toute 1 nue équatoriale. Suivant 3C de Humboldt , le< . . diens de la Nouvelle-Grenade le nomment rhumbi. LX\XV' Genre. Bliireau, Mêles , Briss- Corps bas sur jambes ; pieds à cinq doigts ; ou?''’ robustes; queue courte, velue; une poche remp 1)E MSMSISLOCtE. I /( ! «i nné humeur grasse, infecte, près de l'anus ; six mamelles , deux pect. et quatre ventrales. Forin. dentaire : incisives { , canines , molaires , 36. l;i* Espèce. Blaieeao oedisaiee , Meles vulgaris, Desm. 366. Ursus meles , L. Le Blaireau, BufT. Pelage d’un gris hrun en dessus, noir en dessous ; ^Çe bande longitudinale noire de chaque côte’ de la ète , passant sur l’oeil et sur l’oreille ; taille d'un 'Wn de médiocre grandeur. Le blaireau sc tient isolé dans les bois les plus ‘Pais , se creuse un terrier, ne sort que la nuit, et de petits animaux et de fruits. Il habite toute l’Europe , et est rare partout. *î** Espèce. Blaireau di Laeeadoe, Meles Labra- donca , Sabine , y qy. du cap. Pairy. Cette espèce, connue sous le nom de carcajou f-sus labradnricus , Gm.) ou de çlouton du Labra- suivant Sonnini, n’est regardée par les auteurs /“lernes que comme une variété de l'espèce préce- pte. Les zoologistes américains, M. Harlan entre ! î r *s, établissent scs caractères spécifiques, tpîage brun ferrugineux en dessus, ligne longitu- ’ple blanchâtre , bifurqué sur la tète, et simple P le long du dos ; pieds de devant noirs ; côtés du peau brun foncé ; longueur totale , deux pieds J* pouces , non compris la queue. La femelle est. ,. u patp plu* petite. le pajs des Esquimaux , le Labrador. LXXXVI* Genre. Glqutos , Gulo, Retz. , “-ds pentadactvles ; deux replis delà peau , mais jo 1 . 1 tle poche près de l'anus; corps plus ou moins L* 115 0,1 moins élevé sur jambes ; queue assez. entaire : incisives j , canines frf laires ou Lrî . 3i ou 38. MASCFL 142 3 ;.V Espèce. Gi-octos dc Nord , Gulo arclicus t Desra. 267. Ursus gulo , L. Le Glouton , Bufl. La l r olverenne , Prenant. Le Hvssomab des Russes- Corps assez trapu ; pelage d’un beau marron fonce’ , arec un disque presque noir sur le dos ; I 3 teinte est plus claire sur la variété nommée xoh' e " renne (ursus luscus , L.). Longueur totale, 2 pied* 8 pouces Le glouton, comme son nom l’indique, est vorace et crnel : c’est un animal nocturne , ne dormant poi ot tout l’hiver. Il habite un cercle entier autour du pôle nord . aussi-bien en Europe , en Asie qu’en Amérique. 37.}' Espèce Glocto.v geiso.v , Gulo vitlalus , De' 01 ' 268. r verra viltala , L. Fouine de la Guyane e Grisou de Bufl'on. Lutra vitlnta , Traill. Taille très allongée r pelage noir, piqueté de blaoÇ > dessous de la tète et du cou gris ; une bande blanc » allant de chaque côté du front aux épaules. Longue totale, 1 pied 10 pouces. C’est le petit furet de D’Azara. Cet animal est e* cessivement carnassier. e Il habite toute l’Amérique méridionale , laGu) J et le Paraguay principalement. 37Ô» Espèce. Gloitos taira t Gulo barbatus, 2G9. Muslcla baibata , L. Le Taira ou Galet "' 1 Butl'on. . Taille assez allongée ; pelage d'un brun noir; j u large tache blanche jaunâtre couvrant le de'"-''' . cou et dc la gorge. De la grandeur de la marte c° mune. * ^ ju* C’est 1 e grand furet de D’Azara; il se creuse terriers et répand une forte odeur île musc- ( Il habite les mêmes contrées que le précède» ^ 376* Espèce. Gtoitos ouistal , Gain orient • Horsf. IVicnteb des Javanais. > pl® Cette espèce a le corps allongé ; la q 1 . Je* diocre ; le pelage brua; la gorge , la t'"‘ ,nl "j || \rr' joues jaunâtres , ainsi qu’une tache qui part 1 1 DE MAMMiLOClE. ,43 tex et s'étend sur le dos en fiaient en pointe ; les ongles des pieds de devant sont très crocnus. Il a de longueur totale a pieds t pouce. Il habite Java. LXXXVII* Genre. Ratel, tfelReora, Storr. Caractères généraux des gloutons , mais la formule dentaire est différente. Incisives £, canines £4., molaires, 4 ^, 3x. Le genre r atel se rapproche par plusieurs carac- •éres des hrlnts , et encore plus des putois , des zorillcs ,L t des marier. On n’en connaît quune seule espèce, rangée par lesanteurs modernes parmi les flouions, 'font M. F. Cuvier l’a distrait le premier. Espèce. R atel dc Car, àleUienra eapensis. Gulo cnpensis . Desm. aoo. f'ivtrra melUrora , L. Le Jlalel , Sparni. Blaireau puant Je Lacaiüe , V o_v . au Cap. Corps épais et trapu ; pelage gris en dessus , noir ** dessous, avec une ligne longitudinale blanche de ’aaque côté, depuis les oreilles jusqu’à l’origine de J queue, entre ces deux couleurs. 3 pieds .{ ponces • longueur totale. ..Cet animal est renommé dans tous les voyages au ^P pour son adresse à dérober le miel de- a brilles ^tvages. On dit qu’il est averti du voisinage des lf bes par le coucou indicateur , qui vient après lui kftager le butin. , *1 habite les environs du cap de Bonne-Esperance. a' Tribu. Les Digitigrades Animaux marchant sur l’extrémité des doigts. " Section. Une seule dent tuberculeuse en uretère de la dent carnassière de la mâchoire supérieure; corps très allongé ; pieds courts. ( f-XXXYIII* Genre. Marie, Mus tria , L '“'rpv très allongé, vermiforme; doigts des pieds res et armes d’ongles acérés; queue médiocre, touffue. MANUEL J 4i Ce genre est subdivisé en trois sous-genres ■ i°. celui des putois; celui des zorilles; 3°. et ce- lui des martes proprement dites. Forin. dentaire : incisives | , canines , n 10 ' laires *=£- ou ^ ,34 ou 38 . i«r Sous-genre. Pctois, Putorius, G. Cuv. Museau plus court qhc celui des martes propre' ment dites , point de tubercule intérieur à la car' nassière inférieure; deux fausses molaires sup 1 ' rieures; trois inférieures de chaque côté; animau 1 exhalant une odeur infecte. 378' Espèce. Ma*te rcrms , j}/usteln putorius, L. l r Putois , Buff. Pelage brun ; les poils intérieurs étant d'un bla nC jaunâtre ; quelques taches blanches à la tête, et tamment près du museau. . . Le putois fréquente les basses-cours , détruit volaille , vit de tous les petits animaux qu’il I‘ c ' ! attraper. Il habite toute l’Europe tempérée. 37g» Espèce. Man d’Eveïshs.vs , Mustcla Et* 1 * mnnii. Ce putois, trouvé par M. Eversmann, entre O bourg et Butkara, est peut-être une variété du 1’ . tois commun; son pelage est d’un jaune clair pointes des poils brunes seulement sur les lom la poitrine et les pieds sont bruns; la queue - d’une égale teinte partout. _ . f0 M. de Lichtenstein pense que ce pourrait 11 être une espèce, ou la variété en pelaged’hivcr, n * tionnée par Pallas en Sibérie et en Russie. 3 80' Espèce. Mats ms Atets, Mustela alp>"“ Gjbler. Le putois des Alpes, suivant M. Gebler, b- 1 p. véritablement une espèce , qui est distinguée P 3 . f]1 inampie de tubercule intérieur à la canine, et 'l u ’j„< a deux à la seconde molaire d’en haut; sa taille est 1 UE MAMMAL0G1E. l/jS tite et plus allongée que celle du putois com- mun ; il est jaunâtre” en dessus; d’un jaune pâle en dessous , aYec du blanc au menton et a la bouche. Il habite les mines d'argent de Riddersk , dans les Alpes , et se blottit dans des creux sous terre et dans les crevasses des rochers. Il vit de lagomys des Alpes et de lagopèdes. 38i« Espèce. Marte cuorok , Blustela siiirica , Pallas. Pelage d’un jaune fauve pâle , surtout sur les par- ties inférieures ; museau brun ; tour du nez blanc. Le chorok a les mêmes mœurs sanguinaires que le P^lois. n habite l'été les profondes forêts des montagnes k la Sibérie. ^1* Espèce. Marte eïret , Muflela furo , L. Le Furet, Buff. Le furet diffère très peu du putois , dout il n’est pot-être qu’une variété ; il en est distinct par sonpc- jaunâtre, et ses yeux roses; lui-même présente une variété à pelage mêlé de blanc , de fauve « de noir. Le furet est employé à la chasse du lapin, qu il Poursuit avec un acharnement sans exemple. P Sa patrie est l’Afrique, et il s'est naturalisé en L’Pague. En France , il ne vit qu'en domesticité. I Espèce. Marte de Java, ituslela nudijtes , F. Cuv. 3a* liv. 1 I Le furet de Java a le pelage d’un fauve doré bril- , si i la tête et l’extrémité de la queue d'un blanc '«mitre; et la plante des pieds entièrement nue; 1 f mœurs sont sans doute analogues à celles des 1 n*?’ Précédentes. u habite Java , où M. Diard l’a découvert, v* Espèce. Marte perocasca , Muslela sarmalica , Pallas. LM putois de Pologne , la marte a teinture. Cette T*ce a le pelage d’un brun ferrugineux , tacheté de t3 M 1SCKI. l46 jaune en dessus ; la gorge et le ventre noirs. Ani' mal vorace , sans cesse en quête des petits rongeurs , dont il est le destructeur le plus actif. Habite la Russie et la Pologne. 385' Espèce. Mun belette , Mustela vulgaris , L La belette , si connue par la destruction qu’elle apporte dans nos basse-cours , a le pelage entièrement d’un brun roux en dessus . et blanc en dessous ; son corps est extrêmement effilé. Cet animal fréquente les habitations , et habi* e les bois taillis qui sont près des villages; suce le sang des volailles. Habite l’Europe tempérée , et, dit-on, aussi l’Ame' rique du nord. 386' Espèce. Mabte alpi.se , Mustela altaïca . Palla” M. Gebler a retrouvé cette espèce que Pall ? 5 n’avait fait qu’entrevoir, et qu’il avait caractérise^ Ï iar cette phrase : queue deux fois plus longue ‘[ u a tête, et d’une seule couleur. « 38^» Espèce. Maete ses seiges , A/ attela nivtui * 1 q 1 ’ Cette belette des neiges , dont le pelage est cuti' rement blanc, avec quelques poils noirs au bout la queue, a tantôt été considérée comme une varie 1 > ou de la belette commune , ou de l’hermine. , a Elle habite le nord de l’Europe , et notamment Russie et la Sibérie. 388» Espèce. Mau apeicaixe , Mustela flfri ca ' ia Desm. u* 6 . La belette il Afrique a le dessus du corps d ^ brun roussâtre ; le dessous d’un jaune p.ile, avec n f bande longitudinale étroite de la première coule an milieu du ventre. On la dit d’Afrique. 389 e Espèce. Maete BtmisE, Mustela erminea t Le lioselel et V Hermine , Buffon. Cet animal est renommé par la blancheur de j a pelage d’hiver, Undis que l’été il a le dessus ; corps d’un brun marron pAle , et blanc en de'» DE M AMHALOGIK. I «es mœurs sont voraces ; il détruit en quantité les mulots, les souris, et habite principalement les granges. Ce qui le distingue de la belette albinos , est une touffe très noire qui termine toujours sa queue. Sa fourrure est estimée, et est en possession d’or- Ser les robes des docteurs. Elle habite toute l'Europe tempérée , mais elle u’est commune qu’en Russie , en bibérie et en La- ponie. l9o« Espèce. Ma ne nu , dluitela lutreola, Pallas. Nommée luhcuri en Finlande , mœnek par les Marchands de pelleteries d’Abo , et nerrs par les I Prussiens ; cette marte a le pelage d'un brun noi- j^tre; la lèvre supérieure, le menton et le dessous ï° cou blancs ; ses pieds sont à demi-palmés ; aussi A-rxIrben en avait-il fait sa luira tninor ; elle vit île Stenouilles et de poissons. . Elle habite tout le nord de l’Europe , et surtout ’ Finlande. a« Sous-genre, Zoeille , Cuv. Museau court, molaire tuberculeuse d’en haut large ; deux fausses molaires supérieures , , “ii inférieures, ongles des pieds de devant obtus, v*ls, propres à fouiller la terre. 5 *31* Espèce. Maete zoeille , Muslrta toriUa, vtesm. a-n. Le Blaireau du Cap , Kolbe. Le /f o- 'üfc, Buffon. 1 Le Eorille a le pelage varié irrégulièrement de jsodes longitudinales noires et blanches; il se creuse s’’ terriers et habite les environs du cap de Bonne- T^raoce. *' Sous-genre , les Maetes , proprement dites. V «b» U4nCt j a avec une teinte plus ou moins épaisse de f aU ' e ’ o£ - queue est d’un brun noir ; une tache blanche cnpe la pointe de la mâchoire inférieure ; les !' ; sont à demi-palmés ; il vit sur le bord des ft dans des terriers , dans le nord de l’Amérifl principalement au Canada. DE MAUHALOC1E. 1 49 3g6» Espèce. Marte péris, Mustela car.ademis , L. Le Pékan , Bufion. Le pékan habite les mêmes contrées que le vison et a les même habitudes; la tête, le cou , les épau- lés et le dessus du dos sont mélangés de gris et de brun : le nez , les lombes , la queue et les membres sont d’un brun noir.ltre ; très souvent une tache se dessine sur la gorge. 3g"' Espèce. Marte a tète de loutre, Muilela lu- Ireocephata , Harlan, Faune Amer. Cette espèce avait été confondue avec le vison et la muitela lulreola de Pallas ; elle diffère du vison r ar sa couleur et par sa taille, car elle est d’un lanc brunâtre, plus clair inférieurement; sa queue est d’un brun ferrugineux ; $es doigts sont demi- palmés ; elle joint aux formes d’une marte , la tête et les oreilles d’une loutre. Elle habite le Maryland. 3g8* Espèce. Marte grisr, Mil s le! a pnlioccphala , k'Wcrra polioccphala , Traill. Cette espèce est plus élevée que celles connues, et sa fourrure, très longue snr la nuque, forme en c *t endroit une sorte de eolerette ; elle est noire 'or le corps , grise sur la tête et sur le cou , et pré- ' l! nie sur la gorge une tache jaune entourée d'un ^bord noir île jais. Elle habite les forêts de Demcrarv à la Guyane. V Espèce. Marte marrox, Mu sida rujji , Desxn.aSü. ^ette espèce, dont la patrie est inconnue, a le Pelage d’un roux marron plus fonce en dessous qu'en ^ssu» et composé de poils annelés de brun marron ** de jaunJtrc ; sa queue est brune à sa pointe ; le et la tète compris ont un pied sept ponce* ç longueur. jf 00 * Espèce. Marte zorra , Mustela i tnuensis , Humboldt. 4 I *orra , que le baron de Humboldta découvert •* Nouvelle-Grenade , «e rapprorhe |*ar les foi* M ASC Et IDO mes du kinkajou; son pelage est d’un gris noirâtre uniforme ; le rentre et l’intérieur des oreilles sont blancs; il chasse aux petits oiseaux. 4oi' Espèce. Marte ctja , Muslela cuja , Molina. De la taille du furet ; pelage tout noir , très doux et très épais ; sa queue est touffue et aussi longue que le corps ; son museau est terminé comme un groin ; elle se nourrit de souris et d’autres petits animaux. Sa patrie est le Chili. 4oa' Espèce. Marte qciqci , Mustela quiiiui , Molina. Cette espèce est encore du Chili; elle se rappro- che de la belette , suivant Molina ; sa couleur est brune ; sa tète aplatid; ses oreilles courtes et rondes, et son museau en forme de groin; une tache blan- che occupe le milieu du nez; elle rit dans des ter- riers et de petits animaux. 4o3> Espèce. Marte ricnrisF. , t.'ustela piscalorio- Muttela Pennantt . Erxl. ? Cette espèce est voisine de la zibeline ; elle a des oreilles larges et arrondies , noires et bordées de blanc; des moustaches grandes et soyeuses; la façe et les côtés du cou d’un cendré mêlé de noir ; ‘ e reste du corps est noir ; ses pieds sont larges et vC ' lus , et sa queue est très touffue. Cette marte est de l’Amérique scptentriou.de- 4 ° 4 ' Espèce Marte a gorge dorée , Sfusiela ' gu/a . Bodd. Cette espèce, ainsi que les trois précédentes, » ** guère authentique , on la dit noire , avec le ton et les jones blanches , la gorge d’un jaune ‘ tron ; le dos et le ventre jaune On ignore sa patrie. Jo5' Espèce. Marte de Peksaat , Muitrl.i Erx. Godman, p. 20 Î. Cette esjièce que M Desmar.- ***> le conepall d'Hernandez, et le poUcal et le >n *palc de Buffon. '* Espace. MovrsTTK mremiTO, Mrphiiiâ mapurUo . tverra mapunio , Gni. ^tU* espece , décrite parMutiset de Humboldt , !' leur a valu le aoffl J< puMnttM , J ■** * , «te , etc. MANUEL i5a a le pelage touffu , d’un noir foncé, n’ayant snrle dos qu’une bande blanche ; des oreilles peu apparentes, et une queue terminée de blanc ; elle se creuse des terriers ; vit de vers et de larves d’insectes ; et habite la Nouvelle-Grenade. 4o8' Espèce. Moufette duChili, Mephiüs chiliensis > Geoff. Le pelage de cette espèce est brun marron avec deux raies blanches sur les côtés du corps , qui 5 e réunissent derrière la tète pour former un croissant ; sa queue est très touffue, mélangée de blanc et s' e brun. Rapportée du Chili par Dombey. 409' Espèce. La Moufette cniscnu . Mephitis chi' 1 ' cha. f'iverra mephitis, G ni . Le Chinche , Buff. Cette moufette est d’un brun plus ou moins fonce avec deux petites taches blanches sur les épaules f sur le ventre ; le front marqué d’une bande longd 11 dinalc blanche ; deux raies blanches excessivemen larges sur le corps ; queue fournie de très longs p 01 ' blancs mêlés d’un peu Cette espèce hahitele Chili. On en cite des varie 11 ' quiseraient de Buenos- Ayres , du Brésil, du Mcxi‘l ue ’ et même de la Louisiane et des Etats-Unis. 410' Espèce. Moufette de Quito , 3 /ephitis t/ui° gue que le corps, blanche et noire et trèstoufiu e ' Elle habite la province de Quito. 4l t* Espèce. Moufette ixtekkoufue , !Hepfû ,,s 1 terrupla , Rafinesq. Cette espèce est brune ; deux raies courtes , ches , occupent parallèlement la tète ; huit ra ,‘ Re- dessinent sur le dos, les quatre antérieures ■ çg- ment et parallèlement , et les quatre postéric 1 dans un sens inverse. • Elle est rare à la Louisiane , son pays natal. de 1 1 53 DE MlHMALOCIEj XC* Genre. Mtdaus, ilydaus , F. Cuv. Cinq doigts à chaque pied, réunis jusqu’à la dernière phalange par une membrane très étroite : ongles fouisseurs très grands aux pieds de devant , médiocres à ceux de derrière ; queue rudimentaire; papille ronde ; oreille externe nulle; quatre ma- melles pectorales et deux inguinales. Formule dentaire : incisives ‘ , canines , fausses molaires i carnassières J—. , tuberculeuses , 34 . Une seule espèce , de Java. i 1 a* Espèce. Mtdacs de Java,. 'l/> daus meliceps , F. Cuv. Horsf. La Moufette de Java, le Telugon rneplutis javanensit , Leschen. Desm. a88. très long ; jambes courtes ; pieds à cinq , dmés; queue longue très robuste, aplatie ''nzontalement , couverte de poils courts ; tête ■mprimée ; jeux grands ; oreilles très courtes ; '°Ustacbes très fortes. 'nn. dentaire : incisives canines 7 ^ 4 , mo- laires ■£{■, 36. ^•es loutres habitent sur le bord des eaux douces '.de la mer, et vivent presque exclusivement de ,,|s Vjiu ; ] eur fourrure, très estimée, est l’objet d’un ‘'"tierce actif, et nécessite des armemens consi- ^bles. On a importé plus de 7,300 peaux de «er. I I 54 MÀSÜEL lutra canadensis aux Etats-Unis , dans la seule année de 1S11, suivant Franklin. 4 t 3 e Espèce. Loctre dEcrore , Lutra vulgaris , Erxl. Mustela lutra , L. La Loutre, Bullon. La loutre a le pelage brun en dessus , et blanchâtre en dessous ; le menton et la gorge sont d’un gri* pâle. La teinte du pelage de cet animal Tarie quelque- fois, et peut même être atteint d’albinisme ; une va- riété, entièrement tachetée, a été prise à l'ile Adam, aux environs de Paris. La loutre habite généralement le bord des étang* et des rivières de toute l’Europe. 4 > 4 e Espèce. Loctre dc Casada , Lutra canailensi* , F. Cuv. Cette espèce, établie d’après l’examen d’un crâne, se rapproche beaucoup de la loutre commune , q° o1 ’ qu’elle en diffère par plusieurs particularités an^ tomiques; son pelage , ses habitudes ne sont pas “ e ” crites. Est probablement la luira hudsonica de L- 1 cépède. 4 > 5 « Espèce. Loctre delà Gctase, I.ulra enud r ,s - F. Cuv. Cette espèce est bai clair en dessus , plus pâlf *" dessous; la gorge et les côtés de la fice jusqu a' oreilles sont presque blancs; la couleur de la 'P 1 * ' „ est comme celle du corps , plus claire en de** 0 qu’en dessus. Elle habite les grands fleuves de la Guyane. 416 e Espèce. Loctre de la Carolise, Lutra laxina , F. Cuv. Le pelage de cette espèce est composé de P 0 ', assez longs, les soyeux recouvrant les laineux;^, couleur est un brun foncé en noirâtre, un peu 1 „ pâle sous le corps; les joues, le menton et h sont d’un gris brunâtre pâle , et le dessous du est d’un brun çrisâtre. Elle habite la Caroline du sud. I UE M A >1 M ALOC. I E . ! 55 4'"* Espèce. Loutre de u Trisité , Luira insula- ris , F. Cuv. Cette loutre a les poils courts et presque ras, de couleur brune châtain clair, plus pâle sur les flancs, et presque d'un blanc jaunâtre sur le dès- tous du corps et les côtés de la tête, plus sale sur le dessous du cou et de la poitrine. Habite l’tle de la Trinité. |i8' Espèce. Loutre de Ca teste , Luira hrasilien- tis, Rai , Geo/T. Muslelti lutris brnsilicnsis , L. La Saricntàenne Je la Guyane , Buflon. Cette espèce est la seule loutre qui soit privée de ' appareil glanduleux qui entoure les narines; son jefage est court et ras , d’un brun roux fauve bril- *nt , plus foncé en marron vers l’extrémité des Membres et de la queue; le dessous du cou et la < r, i ge sont d’un jaune fauve pâle. M. F. Cuvier ne pense pas que la sa rico vienne ''t une espèce authentique. La seule loutre d'Amé- lue connue de Marcgrave est son ïiya , aussi "'il m é carisyuebeyu . ''ï Espèce. Loutre dc Kahtschatsa , Luira lutns, Ceofl Cat. Mus tria lutris, L. Luira marina, Erxl. Desm. 39t. Cette espèce a servi de tvpe à M. Flemming, pour ’ former un genre qu’il nomme Eshtdka ; elle M’ente plusieurs variétés peu reconnaissables dans ^descriptions des voyageurs. fourrure est épaisse , laineuse et très douce, et de peu de pous soyeux , dc couleur noire lus- ^ • plusieurs des parties supérieures sont d’un ln marron foncé et velouté , et les jjarties anté- ^fes d’un gris argenté ; le corps est allongé ; la .*'** courte et grosse , et les pieds de derrière sont ^ Courts . ,-ette loutre habite tout le nord dc l’Asie et de ^érirjue , surtout â la côte nord-onest. Les ,56 mahdel Russes, les Anglais et les Américains en font l’objet d’un commerce très lucratif avec la Chine. On en connaît une variété à tête blanche. 4lo' Espèce. Loctke eàrisg , Luira barang , F. Cur. Cette espèce est nommée à Sumatra larang-b“~ rang ; elle est d’un brun de terre d’ombre sale et grisâtre , un peu plus pâle sous le corps ; le- tempes , la gorge , le dessous du cou sont d’un g 0 ’ brunâtre ; les poils laineux sont d’un gris brun sale , et les soyeux sont bruns. , , Elle a été découverte à Sumatra par MM. Diaf et Duvaucel. 4a I e Espèce. Locike simcsg, Luira simung , R a ®' Cat. F. Cur. Cette espèce , également de Sumatra , est p|^. grande que la précédente; ses poils sont aussi J»° longs , plus lisses et plus doux ; son pelage est b r foncé, prenant une teinte roussâtre plus clairesç^ le corps et la queue; le cou et les loues sont blanc fauve jaunâtre ; le menton est Blanc. 4aa* Espèce. Loetke siksiiek , Lutra nair, F. Cette espèce, nommée nir-no rie à Pondichérv» trie, a le pelage assez court, d’un châtain fonce, s blissant sur les flancs ; le dessous du cou et les ainsi que la gorge sont d’un brun roussâtre j e assez pur; une tache fauve rousse au-dessus l’œil. 4z3« Espèce. Loctkf. de Steelek , Lutra Sl‘^ el Luira marina , Steller. Cette espèce n’est probablement pas une lout^^ suivant M . Frédéric Cuvier; elle a le pelage teintes du lutra lulris , mais elle en diffère p ar e ; ganisation ; sa taille est celle d'un chien medi<** le . ses dents sont différentes de celles des loutres'^, ongles sont aigus; les doigts sont velus et étendus, ni élargis; la paume est nue ; les P*eu» t teneurs sont 1res aplatis , et ne différent de cc UE M AMM ALOGIE. I 57 phoques qu’en ce qu'ils sont libres; la queue est courte, large , plate et pointue. Habite les environs du pôle boréal. XCII' Genre. Ao.wx , Aonjx. Ce genre présente les mêmes caractères généraux que les loutres, tels que le système dentaire, et l’ha- bitude générale du corps ; seulement il en diffère par la forme des pieds et par les doigts, à peine téunis par une membrane. Le second doigt parait *oudé au troisième sur toute la première articula- tion. Ils sont tous les deux plus allongés que les Ujivans , et tous les doigts sont privés d’ongles, ou «n vestige d’ongle rudimentaire est seulement observé aux second et troisième doigts des pieds Postérieurs. Espèce. Aostx Deialasde , Aonjx Delalandi. Luira inunguis, G.Cur. F. Cuv. Ûict.Sc. nat. La /outre du Cap , dont on doit la connaissance à *• Delalandc , a un pelage doux, fourni et épais, •un brun châtain , plus foncé sur la croupe, les Octobres et la queue, plus clair sur les flancs, et Jis brunâtre .sur la tète; le dessous du corps est 'in blanc assez pur ; elle a deux pieds dix pouces du Roseau à la queue, et celle-ci a un pied huit pouces. Elle habite les étangs salés des bords de la mer 1 Cap , et vit de poissons et de crustacés. ' Section. Deux dents tuberculeuses plates derrière la carnassière supérieure , munies rites-mérnes d’un talon assez fort. MAS! EL 1 58 Les chiens forment un genre qui se compose de beaucoup d’espèces, mais qui compte encore plus de variétés ; la domesticité semble en avoir modifié la race à l’infini. §. i. Pupilles des yeux rondes. Les Chie.vs. 4?5' Espèce. Chies DOMESTiQr* , Canis familiaris, L- Les caractères spécifiques du chien domestiqu e sont : la queue recourbée en arc ; museau plus ou moins allongé ou raccourci ; pelage très varié po» r la nature du poil et pour ses teintes , à cela près que toutes les fois que la queue ( suivant M. Des- marfst ) offre une couleur quelconque et du blanc, ce blanc est terminal. Comme le chien domestique a des variétés wfi' nies et intéressantes à connaître, nous indiquerons celles qu’ont admises les auteurs, et notamm eDt MM. F. Cuvier et Desmarest. |. Les MATINS. î. Chies de la NotvzLLZ-HoLLAirni , Canis uustr* ** lasiœ , Desm. F. Cuvier. Dingo, Shaw. Pelage fauve en dessus et plu 3 p.lle en dessous.’ très fourni , formé de deux poils ; queue touffue ; '? de crabes et de toutes sortes de débris; suit les tr*' bus misérables de naturels de l’Australie. Commun aux alentours de Port-Jackson, a. Chies de l’Htmalata , Canis hrmnlaniens‘ s ■ A la tète allongée ; le museau aigu ; les orci"' dressées et pointues ; le pelage de deux sortes poils , les soyeux bruns et les laineux cendrés ; . taches noirâtres sur les oreilles ; cendré sous la la queue est touffue (xi bel, Orieu. Mac. Hogson ) ; on le nomme en Boteanien Han. 3. Chieh hatis , Canis laniarius , L Le ’ Buffou. Queue relevée ; pelage assez court, fauve tre, rayé de noirâtre , quelquefois blanc , g 1 "'*’ , ] 9 ou noir j il est courageux, robuste, et sert ■' chasse du sanglier. Habite la France. SE MAMMALOGIE. 1 LMJ 4- Cmzv sauvage de Sumatra , Canis sumatrensis , Hardwich. A le nez pointu; le? yeux obliques; les oreilles droites; les jambes élevées ; la queue pendante, très touffue , plus grosse au milieu qu’à son origine ; pelage d’un roux ferrugineux, plus clair sur le Centre. 5. Chien Qr ao , Canis quao , Hardwich. Cette variété est peu connue et se rapproche beau- coup de la précédente , seulement la queue est plus Boire et ses oreilles sont moins arrondies. Habite les montagnes de Hamghur dans l’Inde. S. Chien de la TSocvelle-Ielande , Canis novic- hrbcrruœ , Lesson. Ce chien , de moitié plus petit que celui de l’Aus- ttilie , a le museau aigu ; les oreilles droites , fointues et courtes; les jambes grêles; le poil ras, couleur brune ou fauve ; nommé Poull par les ^Uureli qui se nourrissent de sa chair ; il est hardi , ^orageux et vorace; il mange de tout. “•Chien danois, Canis danicus , Desm. Legrand Danois , Buffon. Pelage ordinairement blanc et marqueté de taches 0, res arrondies, nombreuses; queue assez grêle; ,?T>s et membres plus fournis que le m.ltin ; cm- "°yé comme coureur. 8. Chien léviixk , Canis grajus , L. 1, Le museau très allongé; les jambes minces et très /’ÎSoes , l’abdomen rétréci; le pelage composé de "d* soyeux ; il a pour variétés : Le lévrier d’Irlande. ?*■ Le lévrier de la Haute-Ecosse. Le lévrier de Russie. i’ Le lévrier d’Italie ou levron(Cn/uj Italie us, L.). T * , , lévrier chien-turc, w lévrier habite l’Europe , et est originaire des ^riics méridionales, suivant Buffon. i6o MANUEL | -f. Les ÉPAGAEULS. g. Chie. - * épagnecl , Canis extrarius , L. Les oreilles larges, tombantes ; jambes courtes; queue relevée; poil en general très grand; pelage le plus ordinairement blanc avec des taches brunes ; U a pour variétés : i°. Le petit épagneul. a". Le gredin ( canis brevipilis , L. ). 3°. Le pvrame. 4°. Le bichon (canis mililœus, L.). 5°. Le chien lion ( canis leoninus , L.). 6». Le chien de Calabre. Race originaire d’Espagne , et habite l’Europe tempérée. lo. Chien babbet , Canis aquaticus , L. Le Caniche ou Chien canard . A les oreilles larges et pendantes ; les jambes courtes; le corps épais; le poil long et frisé, noir tacheté de blanc , ou blanc tacheté de noir ; va ' riétés : 1 °. Le petit barbet (canis ntinor, L.). a". Le chien griffon. 1 1 . Chien cockant , Canis gaUicus , L. Museau long et gros ; oreilles très larges , trt ' longues et pendantes; jambes longues et charnues , corps gros et allongé ; queue relevée ; poil cour • couleur blanche , uniforme , ou varié de tacb noires. Habite la France. la. Chien basque , Canis avicularius , L- Museau un pen plus court que le précédé»^ ainsi que les oreilles ; les jambes plus longues ; corps plus épais ; le nez quelquefois fendu ; varie i». Le braque du Bengale, Buff. i3. Chien basset, Canis verlagus , L. Basset jambes Jroites , Buff. Oreilles longues et pendantes ; queue lo*>g u ' ’ DE 3IAMMAL0GIF.. l6f jambes courtes , droites et grosses ; pelage ras , ta- che' de noir ou de brun ; variétés : i°. Basset à jambes torses, a’. Chien burgos , Buff. Habite l’Europe méridionale et tempérée, ij. Chies de bxkgek , Canis dnmeslicus , L., vulg. le Chien de Brie. Oreilles courtes et droites ; queue horizontale ou pendante j poil long , de couleur où le noir domine ; est intelligent. Habite l’Europe tempérée et septentrionale. i5. Chies loup , Canis pomeranus , L. Oreilles droites et pointues; museau long et ef- filé; queue enroulée en avant; poil court sur la tète et long sur le corps ; pelade blanc , gris , noir ou fauve. Habite comme le précédent. îC. Chies de Sibérie , Canis sibiricus , L. Poils très grands sur tout le corps ; pelage ardoisé *t gris cendré. Habite la Sibérie. IJ. Chus des eskixacx , Canis borvahs , Desm. F. Cuv. Voisin du chien loup , queue relevée en cercle ; Poils soyeux , peu fournis , très fins et ondulés ; nc- |age de couleur variable et avant de grandes taches “lanches f noires ou grises ; sert à conduire les traî- ®aux. Habite le cercle arctique, la baie de BaŒn. *8. Chies ai. CO , Canis americanus , L. Le Micha- caneus de Fernande* , et aussi son Techichi. l’aille du bichon , tête très petite ; corps très ^os ; dos arqué ; queue courte , pendante ; poil long ** jaune , celui de la queue blanchâtre. ttt- Les DOGUES. '!)• CniEs dogue , Canis mntnssus , L. Bull dos; île» Anglais. Museau gros , court et plat; nez retroussé ; lèvres MASI7F.L >62 épaisses et pendantes ; front aplati ; corps gros et allongé ; queue relevée et repliée en avant vers le bout: poil presque ras, fauve pâle en général. Habite l’Europe, surtout l’Angleterre. Var. i°. Le dogue du Thibet. 30 . Chie» dogce isolais , Canis anglicus. Résultat de l’alliance du mâtin et du dogue; pe- lage souvent composé de longs poils, tantôt fauve blanc tacheté de plaques brunes , etc. ; les oreilles très pendantes. ai. Chies dogci», Canis fricator , L. Le Carlin, le Mopse. Ne diffère du dogue que par sa petite taille ; fa ce noire ; pelage ras et généralement blond ; a peu d’in- telligence et beaucoup d’étourderie. 33. Chies d’Islasde , Canis islandicus , L. La tête ronde ; les yeux gros ; les oreilles à dem 1 ' droites ; le poil lisse et long. a3. Chies petit dasois , Canis variegatus , L- Le front bombé; le museau mince et pointu; I e5 oreilles à demi pendantes ; la queue relevée; I e V e ' lage ras, à tacbesle plus souvent noires et blanche*’ aq. Chies aoqirET , Canis hybridas , L- A la tête ronde ; les yeux gros ; les oreille* Vf tites , à demi pendantes ; la queue redressée ; 1 jambes petites , le poil et la couleur du petit danou- a5. Chies asglais , Canis britannicus, DesW- Résultat du petit danois et du pyrame. aG. Chies p’Ahtois , Canis fricator , L. Museau très court et très aplati; race doublon 1 * 1 ^ métive. provenant du mélange du roquet avec doguiu. Habite la Flandre , l’Artois. i-j. Chies d’AlaCaste , Canis andalusiœ , Desni 1- Chien de Cayenne. ^ Museau court du doguin; long poil de répag oe11 provenant du mélange des deux races. DF. MAMMALOGIF.. 1 6"S 28. Chie* me, Carus œgy plius , L. Le Chien de Barbarie. La tête assez grosse: le museau assez pointu ; oreilles assez larges et horizontales ; membres grê- les ; peau presque entièrement nue , noire ou couleur de chair , ou tachée de brun par plaques. Var. 1». Chien turc à crinière, Buffon. Cette variété provient du chien turc et du petit danois ou du petit lévrier. Le chien turc est d’Afrique et de Barbarie, et Bon de Turquie; il est extraordinairement commun *u Pérou ; ne serait-ce pas plutôt d’Amérique qu'il proviendrait ? ag. Chies caRxïtE , Canis caraibœus. Suivant M. Moreau de Jnnnis , les Américains Paient des chiens avant l’arrivée des Européens , il paraîtrait même qu’ils en avaient plusieurs es- pèces , dont la race est aujourd’hui éteinte Le 14 'otohre 148a Colomb trouva, dans les îles Lucayes, k-î petits chiens qui n’aboyaient point , et qui n a- ’Bient aucun poil sur la peau ; il les retrouva en- ’-Bre en 149} sur l’île de Cuba, et les hahitans les Rangeaient Les Français firent la même observa- Jr, n en arrivant à la Martiuique et à la Guadeloupe, ^ iG 35 . Or, cette variété pourrait bien être le chien a fc , cru à tort d’Afrique, et que nous avons vu "aijter encore en abondance à Payta clans le Pérou. 4 ^ 6 * Espèce. Lot i* comucs, Canis lupus , L. Le loup , l’aniraal le plus féroce de nos forets et de jp «>ois , a les plus grands rapports arec le chien , et presque impossible de l’en distinguer zoologi- p*iHeot; sa queue est droite; son pelage est gris j Ve , avec une raie noire sur les jambes de devant îa veux obliques ; une variété ^rhe, atteinte d'albinisme , on qui est l'effet du 'i*h\ Dnr ^ P cn< k nt l’hiver, est la seule rcroar- loup e»t solitaire; Ucheuieot vorace; *»'ât- T'e l'homme fyio lor*qit*il est affamé; réunit I 64 MASBEL par fois en bandes dévastatrices, lorsque la famine le chasse des lieux au’il fréquente. Habite toute l’Europe, et a passé, dit-on , dans l’Amérique septentrionale; il a été détruit en Angle- terre et en Ecosse. 4^7' Espèce. Loup do Mexique, Canis meiicanus . Desm. 297. Cette espèce a le pelage cendré, varié de taches fauves , et marqué de plusieurs bandes noirâtres qui s’étendent de chaque côté du corps , depuis la ligne dorsale jusqu’aux flancs; il est delà taille du loup d’Europe. Il vit dans les endroits chauds de la ^Nouvelle' Espagne. 4 * 8 ' Espèce. Loup souge , Canis jubalus, Desm. itfi' Le Loup rouge , Cuvier. L . tgouara guazou r d’Azara. Cet animal est remarquable par la teinte d j ,n roux cannelle fonce' de son pelage , plus claire sur Im- parties inferieures; une courte crinière noire occup e toute la longueur de lVpine dorsale. Il est solitaire dans les lieux bas et marécageux d Pampas de la Plata. 429. Espèce. Lorp de munir , Canis latrans, f* ir ' lan, Faune Am. Prairies xvo//iSay. Ce loup , découvert dans l’expédition aux 1°°“^ ■Arkansas , a le pelage d’un gris cendré varie de n° et de fauve cannelle terne ; le? poils de la ligne d°‘ , 'ale sont les plus longs ; les parties inférieures so ^ moins colorées que les supérieures; la queue e droite. Il habite les plaines du Missouri ; vit en tro u f*' nombreuses; chasse les daims, et mange quehl lie fois des fruits. q 3 oe Espèce. Loue odoiot, Canis nul tins , Long’sExp. Ce loup est robuste, d'un aspect plus redouta®* que le loup rouge et que le précédent ; il exhale >' DE MAMMALOCIE. l65 forte odeur, qui est fétide ; la teinte de son pelage est obscure et pommelée en sa partie supérieure. Le gris domine sur les llaDcs. Il habite les mêmes lieux que le loup de prairie. $3 t* Espèce. Loce rossiLE , Canis spelceus , Gold- fuss. Ce loup, dont les débris fossiles ont été trouvés dans la caverne de Guilenreulh , a la plus grande ressemblance , par la forme de son crâne, arec celui du loup ordinaire; mais cependant il en diffère essen- tiellement par un museau plus court et une plus Çrande largeur du palais. M. Georges Cuvier, dans son grand ouvrage sur *es fossiles, a reconnu quatre espèces de chiens anti- ■Ül uviens. fc*. Espèce. Cuits ASTARCTiQt'E , Canis anlarclicus , Shaw, Mise. Cette espèce, qui vit isolée sur l’ane des lies de- ttes des Malouines, l’ile Falkland, a le pelage réussi tre ; la queue rousse à sa base , noire vers son Juieu , et terminée de blanc ; sans cesse affamé , ce 'bien est maigre et guette les lapins ou le gibier dont îles sont garnies ; il se creuse des terriers. Le J? r e Molina , dans son Histoire des Productions du '‘‘U, regarde le culpeu ( canis culptvus) comme le Jémo que le chien antarctique trouvé aux Iles Ma- rines par Bjrron. ”1’ Espèce. Cmt.v CKASIEK , Canis cancrienrus. Chien des bois de Cay enne , Buffon. Le Koupara , *ie Barrère ? iA le pelage cendré et varié de noir en dessus, blanc jaunâtre en dessous; les oreilles brunes; côtés du cou , derrière les oreilles , fauves ; les t’es et le bout de la queue noirâtres ; il vit par pe- 1 troupes , de chair, de fruits, etc. /labitc la Guvanc française. */ Espèce. Chies chacal, Canis aureus ■ L. Le °chal ou Tschakkal des Orientaux. Yt stdive , ouffon. K Ic l* ! age «1 un gris jaunâtre en dessus, blan- MASUEL 166 châtre en dessous ; queue noire à son extrémité , ne descendant que jusqu’aux talons; il TÎt en troupes nombreuses , se creuse des terriers , exhale une forte odeur; est commun en Afrique et en Asie- M. Tilésius pense que sous ce nom , sont confondues plusieurs espèces distinctes; il croit que le Chacal Ju Caucase est la souche du chien domestique, ce 3 ue présumaient Pallas et Guldenstaedt. Le chacal e l’Inde diffère aussi de celui du Sénégal. j35' Espèce. Chies coksac , Canis corsac , L. Uha' lis , Buff. Ce chien a le pelage d’un gris fauve , t filiforme en dessus , d’un blanc jaunâtre en dessous ; les membres fauves; la queue très longue, touchant à terre, e noire au bout; de la taille de la fouine. Vit en troupes dans les déserts de la Tartarie. 436» Espèce. Cuirs karagax , Canis haragan , P 1 *' las , Gm. Cette espèce est peu connue , et son pelage a P' proche de celui du loup par la couleur; sa fourru r Ç est apportée à Oremhurg par les marchands h* guis. 437« Espèce. Chies HF.soxii.as, Canis mcsnrncla s ’ Erxl. L. Le Chacal du Cap. Cet animal a le dos marqué d’une plaque trian?^. Jaire d’un gris noirâtre, large sur les épaules, ^ nissant en pointe à l'origine de la queue ; le* c °. s ; du corps sont roux ; la poitrine et le ventre bla B la queue descend presque jusqu'à terre. Il habite le cap de Bonne- Espérance. J38' Espèce. Chies asthcs, Canis anthus , F- DE MA — jISLOUlF.. §. a. Pupille se contractant verticalement. Le* Renards. 43g« Espèce. Renard commi s , Canis vulpes , L. Le renard a le pelage fauve en dessus et blanc' en dessous ; le derrière des oreilles est noir ; la queue touffue et terminée par des " Fin et rusé , le renard subtile adresse pour se glisser dans les basses-cours, où il fait de grands ravages; il mange de tout , glapisse , se creuse des terriers et vit dans les bois taillis; le ré- lard laisse exhaler une odeur infecte. Une variété lue l’on rencontre en Suisse est le renard musqué , lui répand une odeur fort agréable ; le renard no- ’fe , dans le même pays , est l’espèce commune dans ' Ige avancé. Var. Le Pénard croisé d’Europe ( Canis cruci- fern de Gesner et de Brisson). 1 ) 0 ' Espèce. Renard charbonnier , Canis alopex , L. Hcrm. Le Kohlfuchs des Suisses. Les auteurs modernes regardent ce renard comme ’j?e simple variété du précédent , et M. Steinmuller 11 même qu’il n’en est qne le jeune ;Sge ; son poil Kretschmar. Cette espèce nouvelle, encore peu connue, a ete envoyée d’Afrique , au Musée de Francfort , par \ e voyageur Ruppel ; elle a les oreilles longues, niai’ beaucoup moindres que celles du zerdo , dont elle se rapproche. 4fi* Espèce. Renard fennec, Canis fennecus. Aucun animal n’a peut-être plus occupé les natu- ralistes que celui-ci ; ils en ont fait tour à tour un chien , un galago , ou le type du genre fesse 1 -' Bruce en donna une mauvaise figure et une descrip- tion incomplète sous le nom de fennec ; Spermau 11 ’ sous celui de zerda ; Buffon le nomma animal an 0 ' nyme; Gmelin l’a décrit sous le nom de canis zéro» > Desmarest, sous celui de fennecus Brucii. M. L cl,1 T fart a proposé la distinction spécifique de prgmœus , Saharensis ou megalnlis. On doit a voyageur Denham une très bonne figure du feun cC - ( C oyage en Afrique. ) _ Le fennec a de très petites dimensions , les jaiu effilé, les oreilles très grandes. ^ ve grêles, le museau emie, les oreilles très grany*e- o. couleur du pelage est en dessus d’un roux agréable , et blanche en dessous; une tache fauve e placée derrière chaque ccil ; le bout de la ainsi que la base sont noirs; les oreilles sont ® 1 dées intérieurement de poils blancs plus long 5 u ceux des autres parties. p- Le fennec , rapporté de l’Afrique centrale major Denham, diffère très légèrement de celui* crit par 31. Leuckart dans l 'lus. On indique q° e c(|I pelage est d’un roux blanchâtre uniforme, seule® plus pâle en dessous ; le dos est brun , et sill° oïl ( raies noires très minces et très déliées ; le me» 1 DE MAMMALOCIF.. 169 U gorge, îe ventre, et les parties internes des cuis- ses et des jambes sont blancs; le museau est noir ; tout le reste se rapporte d’ailleurs dans ces deux descriptions. Cet animal vit de dattes et autres substances dans les déserts de l'Afrique, se crensc des terriers ; sa peau sert aux Arabes de fourrure; ses mœurs ne sont pasconnues. 445' Espèce. ReXARD S GRAXDES OREILLES, CüTlis megalolis , Cuv. Desm. 83o. Cet animal , de la taille du renard ordinaire , J les oreilles très larges et très longues ; le pelage gris, une bande de poils plus grands que les autres ‘or la ligne dorsale, et noirâtres ; la queue très touf- fue , noire , grise à sa base ; les pieds sont noirs. Habite le cap de Bonne-Espérance. ijO- Espèce. Rexard agile, Canis velox , Say Long’s exp. Celte espèce a le pelage fin, doux, de couleur ftiive , d’un brun ferrugineux; le dessous de la tête Ht d’un blanc pur ; le corps est mince ; les poils du 'on sont plus longs que ceux des autres parties. Elle vit dans les pays découverts du Missouri , où oc se creuse des terriers. •li' Espèce. Rexard croisé , Canis ilecussalus , Geoff. A le pelage varié de noir et de blanchâtre en des- H', arec une croix noire sur les épaules ; museau , 1,r tics inférieures du corps et pattes noires ; la queue Hlninéc de blanc; de la taille du renard d’Europe. Habite l’Amérique septentrionale. ' Espèce. Resard cris , Canis virginiasius , Erxl. Cm. Le llcnanl gris de Catesby, tj * c . Pelage en entier d’un gris argenté. Habile la Virginie. ■ 5 irjO MANCEL 44g' Espèce. Renard tacye , Canis fulaus , Desni Üoq. Le Renard de Virginie , de Palissot de Beau- T01S. A le pelage nuancé de roux et defauTe ; le dessous du cou et du bas-ventre blancs ; poitrine grise ; /ace antérieure des jambes de derant et pieds noirs , avec du fauve sur les doigts : la queue terminée de blanc ; a les formes du renard d’Europe. Habite les Etats-L nis. 45o' Espèce. Renard tricolor , Canis nneren-argert- teus , Erxl. L ' Agouarachay, d’Azara. A le corps gris noir en dessus, la tète gris fauve ; les oreilles et les côtés du cou d'un roux vif ; gorge et les joues blanches ; le menton noir, laquelle fauve, nuancée de brun , et terminée de noir fonce- Habite les Etats-Unis et le Paraguay. 45t' Espèce. Renard d’Egtpie, Canis nilolieuSt Geoff. Cette espèce , de la taille du renard ordinaire * dont elle est voisine , a le dessus du corps roussâtre- le dessous gris cendré ; les oreilles noires et les pie* 5 fauves. Habite l’Egypte. 45a' Espèce. Renard dc Bengale, Canis bengal‘ n sis , Shaw. Penn. Est brun en dessus, avec une bande longitudiu*^ noire ; le tour des yeux est blanc , et la queue - terminée de noir. Habite l’Inde. §. 3. Chiens à pials de hyènes. |53 r Espèce. Cries peint, Canis pirtus , Pesni- '\’| ! ffytrna ptcla , Trmm. ( A nn . Se. phys. L * P; 5 ') . - e Cet animal, de la taille du loup d’Europe , ,a ot par les taches de son pelage ; cependant celles- ci disposées par plaques variées de noir, de brun . „ roux et de blanc ; sa queue est touffue et blancu bout , et descend jusqu’aux talons. DE MAMXALOCIE. „ IJI 11 chasse ea troupes as-ez nombreuses , dans le raidi de l’Afrique, sa pairie. ,,YCI V' Genre. Gyjixube, Gymnura. Nou*ormons ce genre d’après l’avis de M. Des- ®arest, pour y placer un animal très voisin des civettes, et peut-être plus voisin encore des para- doxures , qui sont plantigrades. Nous le plaçons provisoirement dans les digitigrades. lia un museau pointu , une langue douce , des oreilles arrondies , droites et nues , îles ongles comprimés , arqués et ‘‘gus , une queue nue, et la formule dentaire sui- vante : Incisives ~ , canines 4 = 7 ) molaires i 4°- 't ta mâchoire supérieure , les deux incisives moyeri- ^ sont les plus larges , et écartées l’une de l’autre ; "T deux latérales sont très petites; les canines sont Médiocres. La première molaire a deux pointes, la Scande une seule; la quatrième et la cinquième ont îttatre tubercules, la sixième n’en a que trois. 4 la mâchoire inférieure , les canines sont longues. iSVEspé ce. GixvtSB de Rarri.ES , Gymnura llajjlc- sii. y h erra gymnura , Ratli. cat. Sum. Çette espèce, des Indes orientales , a le museau Pointu qui dépasse d’un pouce 1a mâchoire inférieure ; ^ ^V'ruxsont petits, les mouitacbes longues; la queue, u * c*t nue comine celle du rat, n’a que to pouces 'longueur, et la tète et le corps ont a pied. Le j^* a ge a deux sortes de poils , une bourre courte , w e paisseet très douce , et un poil long et dur ; le k ,r P* > les jambes et la première moitié de la queue i#* 1 ï*"*™ ’ * a cou épaules sont blancs ; ton ° a °d e noire passe sur les yeux ; habitudes in- XCV- Genre. Civette , ? iverra . L. T ^ 9 U * *** pieds à cinq doigts rnanis d’ongles à ^^-rétractiles ; langue hérissée de papille* aigue* MASCEL I 7 a et rudes; une poche plus ou moins profonde, située entre l’anus et les organes de la génération , et ren- fermant une matière très odorante en plus ou moins grande quantité. 9 Form. dent. : incis. canines molaires S-4 . s— < ’ 4°* • 1 "Sous-genre. LesTraiesCivEtiEs, Civella , Cuvier. Ont une poche située entre l'anus et les organes sexuels, divisée en deux sacs et remplie d'une hu- meur concrète exhalant une forte odeur de musc. 455» Espèce. Civette vulgaire , y, verra civetla , L- A le pelage gris, tacheté et couvert de handes hrunes et noirâtres ; une crinière tout le long du dos ; une queue brune , moins longue que le corps- Animal nocturne, vivant de proie. Habile l'Afrique et surtout l'Abyssinie. La ma- tière odorante, connue sous le nom de civette , c 5t pour les Orientaux un parfum délicieux. C'est 1111 objet de commerce employé dans les cosmétique 5 ’ et quelquefois en médecine. 456 e Espèce. Civette d’Hardwtch, Viverra wichü. Cette civette a environ i5 pouces de longueur, sans y comprendre la queue , qui en a à peu près > 1 ' Son pelage est blanc jaunâtre , marqué de I.' r ? c ' lignes longitudinales , et de taches noires allonge*’' et confluentes ; lai queue a six anneaux noirs et au- tant de blancs jaunâtres ; le nez est noir, et un ligne de cette dernière couleur va de l’œil sur le c ° ,l ‘ de chaque côté. Elle habite Java. 457* Espèce. Citette Tibet , y, verra zibelta, L- I'* Musc, La Peyronie. Le Zibel , Buffon- A le pelage gris , nuance de brun, dispo*j handes transversales sur les jambes ; la gor^e ;„t che, avec deux bandes noires de chaque côte ; P° DE MA51MALOGIE. «le crinière; la queue longue, couverte de poils courts, et annelée de noir. Habite l’Inde. o* Sous - genre . LcsGe>ette$ , Geneita , Cuvier. Les poches odoriféres sont réduites à un léger enfoncement , formé par la saillie des glandes , et sans excrétion sensible. 358 e Espèce. Gexette cohmc.se , Genetta -vulgaris. Viverra genetta , L. V. malaccensis , L. la Ge- nette et la Genette de France. Buflon. Civette de Malacca , Sonnerat. A le pelage gris, tacheté de petites plaques noires, tantôt rondes et tantôt oblongue* ; la queue est an- ^elée de noir. On dit la genette d’Afrique , du Cap, ^Espagne , du midi de l’Asie , et môme de France , dans le Poitou. Les zoologistes les plus instruits pen- sât que, sous ce nom , sont confondues plusieurs es- pèces. Elle habite, dit-on, le bord des rivières , les lieux *>as. Espèce. Gesetie de Birssrie , Genelta afra , F. Cuv. Cette espèce est distinguée spécifiquement de la Cf nette du Sénégal et de celle du Cap ; son pelage ^l.gris, plus ou moins mêle de jaunâtre ; le chan- I est blanc ; le menton et la ligne dorsale noirs ; î* bandes longitudinales sont pins régulières que l 'Os les deux espèces que nous avons mentionnées ; 1 genette du Sénégal en a quatre ; celle de Barba- l1 * *n a cinq , et celle du Cap en a au moins six , ‘ 0l »ant M. F. Cuvier. Espèce. Gesette tissa* , Genelta Usait#. Le ' ‘verra lisait# ? Hardw. V^t serra çi acilts, Horsf. *lesm. 83 j. Le Deluiultmç des Javans. espèce , dont M. Horsfield a fait un sous- s^ nr e sons le nom Je prionojonte , et qu’il a place Vr r,tu les chats, est très probablement une genette , b| ne des paraitoxures. Sa tète est allongée , son MATfrEL >:4 museau pointu ; son pelage d’un fauve très clair, aTec quatre bandes brunes transverses très larges ; queue ayant deux anneaux très e'troits, puis sept plus larges , et le bout noir ; des bandes étroites sur le cou ; des taches sur les épaulés et sur les caisses ; elle a a pieds 6 pouces de longueur totale. Habite Java. 46i' Gesette fossise , Genetta fois u . Fiverra fossa , L. La Fossane , BuiTon. Cette espèce a le pelage gris roux , marqué de taches brunes disposées sur le dos eu quatre liguas longitudinales, et éparses sur les flancs ; la queue est roussltre, faiblement marquée d’anneaux don rou* brun. Elle vit de viande et de fruits , et surtout de bananes. Habite Madagascar. 46a' Espèce. Gesette * bisdeac , Genetta fasciata- Civette a bandeau , Geoff. Pelage d’un iaune clair marqué de taches brunes disposées par séries longitudinales ; bout du museaO blanc, ainsi qu’une bande transversale, située a u ' dessus des yeux. Patrie inconnue, peut-être de Java. 463' Espèce. Ge.vetie oe l’Isde .Genetta Fiverra indica , Geofl’. Fi verra rasse , Horsf. Cette genette a le pelage d’un blanc jaunitre , 3ref huit bandes longitudinales étroites et brunes. Habite l’Inde, d’où l’a rapportée Sonnerai- |6}' Espèce. Gesetif. ntir. , Genetta striata . ? ‘ verra striata, Desm. 3ao. F—fasciala , L. Le lois raye de I Inde, Bulf. Le Chat sauvage à ba»' des noires des Indes , Sonnerai. Celte genette , de la taille de 1 1 marte putois , 3 ^ pelage jauni tre marqué de six bandes brunes a»* taries. Habite la côte de Coéomandel. DE MAV1MALOGIE. 1^5 465' Espèce. Gesette eosdar, Genelta bonchtr, De Blainv. PGierra Londar, Desm. 3ai. Cette genette du Bengale a le fond du pelage fauve, avec la pointe des grands poils noire ; une bande dorsale noire, ainsi que deux bandelettes Parallèles sur chaque flanc ; les quatre pieds et le bout de la queue noirs. XCVI* Genre. Margouste, Ichneumon , Lacép Pieds courts, à cinq doigts à demi palmés, munis "i ongles un peu rétractiles ; langue garnie de pa- pilles cornées; oreilles petites; une poche volumi- neuse , simple, ne renfermant pas de matière odo- r, nte , et au fond de laquelle l’anus est percé; Corps très allongé; queue longue, forte à sa base Form. dentaire : incisives J , canines -£7 , mo- laires , 40- Î66 - Es; icce. Mabgocste a bardés, Ichncumon tnuu- éfoz, yiverra nuingoz , L. Mangouste de l’Inde , Bull'on. Cette espece est remarquable par une douzaine * bandes transverses brunes , qui coupent le dos , gui sont séparées par un pareil nombre de bandes l^usses ; la teinte générale du pelage est brunâtre. 7* mangouste est célèbre par l'instinct que lui uribu e K rem pfer de détruire les serpens , et de se ’^crir de leurs morsures envenimées en se frottant J Ja plante nommée ophinriza rnungns. C Inde est sa patrie. Je., ‘ Espèce. Miscouie d 'Edwards , Ichnrumnn Hcrpciles Jzdwun/sù , GeolT. Desm. f r ^*P*<; e des Indes orientales , admise par M. Geof- 1 ^ Y y 4 près un dessin d'Edward*; elle a le do> et annelés de brun, sur un fond olivâtre; le Au brun rougeâtre, et le» ongles noirs. I76 MAKCEI. 468' Espèce. Ma.vgocste îi km s , Ichneumon gnseus- f^iverra cafra , L. Le -Verni , Buffon. M. Geoffroy donne l’Inde pour patrie de cette espèce, que Buffon indique d’Afrique; sa couleur générale est grise brunâtre, uniforme en dessus , et piquete'e très régulièrement de petits traits d’un brun roux. 469' Espèce. Maugoeste vassif.f , Ichneumon gâ- tera. Muslela galera , L. Le f^ansire, Buffon. Cet animal , nommé , dit-on , chez les Madécasses xohang-shira , a le pelage d’un brun assez foncé , pointillé de jaunâtre, et dont la queue est également touffue et également grosse dans toute sa longueur; il aimç se baigner. On le trouve à Madagascar, et on assure qu’il est naturalisé à l’Ile de France. 4;o« Espèce. Masgocste di Java, Ichneumon j J ' vanieus. Cette espèce est décrite par M. Geoffroy, dans son travail sur les mangoustes ; son pelage est marron 1 pointillé de blanc jaunâtre, ayant la tète et les jambes d’une seule couleur, et d’un marron foncé ; la queue égale dans toute sa longueur. On en connaît une **' riété à pelage encore plus roux. Habite l’ile de Java. 471' Espèce. Masgocste noi.es , Ichneumon rub cl ' Geoff. Cette espère est entièrement d’un rouge ferrUrj, neux très éclatant , plus particulièrement sur tète. On ignore sa patrie. 47a' Espèce. Grasde Masgocste , Ichneumon n "‘ jor, Geoff. * La granile mangouste, Buffon, est de couleur > , ron, et chaque poil est annelé de fauve; la est terminée en pointe , et brune à son extrcP Elle a 3 pieds 6 pouces de longueur totale. On ignore sa patrie. DE MAMMXLOG1F. . >77 173' Espèce. Misgoi'ste d’Ecthe , Iclmcumnn Pharamùs. P'ieerra ichneumnn , L. Lr Hat île Pharaon. On pense ({ne la Mangouste est l'Ich- neumon d’Jférodote et des anciens. Son pelage entier paraît être mélange également 'le brun purrnn et de fauve, chaque poil étant an- ®elé de ces deux couleurs; les pieds sont noirs ou ‘l’un marron fonce’, de même que le museau; des Poils allongés , formant une touffe distique , termi- "ent la queue en éventail. , La mangouste se tient sur le bord des rtstrx, et *ît ’ ‘le petits animaux dont elle suce le sanjg' V é ' *' Elle habite l'Egypte, où les anciens- la ilivtni-, ç, ■ient , parce qu’elle était, suivant cux" f Eeirtiemi lc« v x plus redoutable du crocodile. XCV II' Genre. Mavgce, CloSsurclaiXjf . L’animal qui sert de type marche soit plantigrade, parce qu’il a la physio- * 0 mie générale de ces deux genres. La tète est plus arrondie , et le museau plus grand l^dans les mangoustes; la pupille est ronde; le ["“'eau mobile; les oreilles sont petites, arrondies, ■lobées; la langue , douce sur ses bords, est papil- jj**, cornée au centre; la quçue est aplatie ; cinq '"gts à tous les pieds ; poche anale secrétant une "^tière onctueuse puante. u Espèce. Misera orscrxE , Crnssarchus nbscu- rus . F. Cuv. .{7* liv. |. Ea mangue a un pied de longueur, de la tète à ’ Ct - ^ 1 queue n’a que sept pouces ; son pelage *'se *'* ‘I* 1 ’* sortes de pods; l'extérieur est 'if ^ 'l'un brun uniforme , un peu plus clair J t'te ; elle est intelligente, douce et propre; j^urit de viande. ° ' a bite la côte occidentale d’Afrique. ÎIASÜEL I78 XCVIIP Genre. Sgkikate, Rysœna, Illig. Pieds assez longs , à quatre doigts armés d’on- gles robustes non rétractiles et propres a fouir; langue garnie de papilles cornées ; oreilles petites ; poches donnant dans l’anus même; corps allongé) queue longue, grêle et pointue. Form. dent. : incis. ‘ , canines , mo- laires 36. 4;5' Espèce. Scrikate Di Cap, Itysœna cnpensis , l'iv’crrti telradactjr/a , L. Le Zenich , Sonner. L c Surikale , BufF. Le surikate peut avoir de longueur, en y compte" nant la queue , 3 pieds ro pouces; son pelage est mêle’ de brun , de blanc, de jaunâtre et de noir; il rapproche beaucoup des mangoustes, dont il a .* manière de vivre et les habitudes; son urine est tr» fétide ; sa patrie est le cap de Bonne-Espérance. 3' Section. La grosse molaire d'en bas n’ay anl pas derrière elle de petite dent. XC1X« Genre. Protèle, Prote/es , Is. Geoff L’animal unique qui sert de type à ce genre a et' récemment découvert an Cap, par M. Delala' 1 ' M. G. Cuvier le nomma primitivement cirette J 1 }* noïde , en indiquant qu’il devait segvir à établit 1 nouveau genre. C’est ce qu'a fait .V. Isidore Ge froy Saint-Hilaire, qui a publié une monograpb 1 ' ’ accompagnée d’uue excellente figure. -nrt* Le gen re protèle , qui a les plus grands rapP° ^ avec les hyènes , en diffère par la forme de la tête , un musean fin et presque coni'l * voisin des chiens sous ce rapport, et surtout P^ ses pieds antérieurs pentadactyles et les posterie ^ tétradactyles ; l’hyène n’ayant qu’un pouce rU mentaire en devant. DE MAJIMÀLOGIE. »7£> Forni. dentaire douteuse : incisives , ca- nines molaires qfr » 3o. (TC* Espèce. Proièle nr. Deuujiæ , Pmteles La- landii, Is. Geoff. Civette ? hjrénoiJe , F. Cuv. Dict. Sc. mit. Desm. 83a. Le protèle a le port des hyènes , et , comme elles , le train de derrière beaucoup plus bas que celui de devant ; le pelage est gris , et sur la ligne dorsale règne une crinière peu fournie ; les pieds sont noirs ; des bandes noires peu nombreuses occupent les cotes du corps , et de plus petites se montrent sur les jambes ; la queue , qui est touffue, est noire, et grise a sa base ; un simple sillon existe sous l'anus. Cet animal vit dans des terriers , et est rare j son Oom rappelle le voyageur qui l’a découvert dans le è>nd de la Cafrerie ; il est appelé par les colons du Cap aitrd u’olf, loup de terre. O Genre. Hyèxe, Hjreena , Brisson. Les jambes antérieures plus longues que les posté- rieures ; tous les piedsà quatre doigts ; langue rude ; Jtux très saillans ; oreilles grandes ; mâchelières bès grosses et coniques; une poche profonde et glanduleuse sous l’anus. ^rtn. dent. : incisives 4, canines 7^, mo- laires , 34. l'kjfama vcnatica de Brooks ? ou chien cuvage ^ Afrique, est Yhyarna pic tu de Tennninck , cl par tfJi nsêrj Uen t l'espi'CC qui est décrite arec cette sv- ^ymic dans le genre canis. VT* Espèce. H ri »E ratée , Hjrœna vulgan* . Desm. 33l. Canis hrtvna , L. 1/jtrna «l’Aristote it d’0|>- pten. Canis hy crnonielus , Bruce. , ^ hrenc il Orient est d’un gris jaunâtre , rayée *0$ ver sale ment «le brun sur les flanc4 et sur les ; elle est renom mec par sa lâche voracité , £ r *°n goût dépravé |»our les charognes et le* ca- Vre % qo’elle déterre. On la trouve en Barbarie , en JIAMEL 180 Egypte , en Abyssinie , où on en remarqne de très grands individus; en Nubie , en Syrie et en Perse. 478 ' Espèce. Htf.se tachetée , Ityœna capensis 1 Desm. Canis crocula , L. Loup tigre? Kolbe. Pelage en entier d’an jaune roux, avec des bandes longitudinales snr le corps, formées de taches brunes indécises ; les membres sont bruns en dehors , et roussâtres en dedans ; les oreilles sont un peu qua- drilatères. Habite le midi de l'Afrique , et notamment le cap de Bonne - Espérance j elle paraît cependant aile 1 " jusque dans la Barbarie. 479' Espèce. Htese eocsse , tifi rnu rtifa , G. Cuv 1/ Hyène brune, F. Cuv. Dicl. Sc. nal. Cette espèce est d’un brun roux , avec le dessus du dos, quelques ondes sur les lianes, quelques bande* sur les cuisses, et les jambes marquées de noirâtre» la queue est longue , tontine , unicolore ; les oreille sont presque nues, allongées et pointues. î>a patrie est inconnue. j8oe Espèce. Htèse fossile, ITycenafossiiis , G- C' 1 ' ’ Oss. Foss. Goldfuss. D’un tiers environ plus grande que V hy ène ruf'*' et le museau plus court à proportion ; dents s* -1 "' blables, pour la forme , à celles de l 'hyène UtcheU*’ mais plus grandes ; trouvée dans les cavernes 1 Franconie , de Baumann , dans le département Doubs, à Montmartre ; dans la caverne de Kir c * J et de Gailenreuth , et de Sundwig. CI* Genre. Chat, Felis, L. Cinq doigts aux pieds de devant , quatre à de derrière, armés d’ongles rétractiles, surtout .ultérieurs; tète et mâchoires courtes; la derni ^ molaire supérieure tuberculeuse et très petite; ^ •me et glands hérissés de papilles cornées ; ore' pointues ; point de follicules anales. DE MAMMALOGIE. l8t Form. dentaire: incisives canines mo- laires , 3o. Animaux essentiellement carnivores, et surtout recherchant les chairs palpitantes. §. i. Chats de C ancien continent. 48 1« Espèce. Felis lios , Felis leo , L. Var. 1 . Lion de Barbarie; pelage brun, une grande crinière dans le mâle. 2 . Lion du Sénégal ; crinière moins e'paisse, pe- lage plus jaunâtre. 3. Lion de Perse ou d ’ Arabie ; pelage isabclle Pâle, crinière épaisse. 4. Lion du Cap ; deux variétés, l'tine jaune et l'autre brune; celle-ci est la plus féroce et la plus redoutée. Célèbre dès la plus haute antiquité par son cou- rage et par la magnanimité qu'on lui prête , le lion rat le plus belliqueux des animaux; son pelage est rotièrement fauve , ras sur le corps, tandis qu'une épaisse crinière ondoie sur le cou ; la queue est ter- minée par un gros flocon de poils; la lionne ne dif- fère du mâle que par le manque de crinière ; le lion ptgit , s'élance et terrasse sa proie, qu’il guette sur ' e bord des eaux ou caché dans les taillis. .Habite toute l’Afrique et aussi une partie de l'Ara* "i* . de la Perse et de l’Inde. , M. Goldfuss a décrit , sous le nom d e felis spelrra , "** ossemens fossiles de la caverne de Gailenreuth, jlfi appartenaient à une espèce voisine par la taille du bon e, 1 *ar les formes de la panthère. W* Espèce. Felis tigre , Felis tigris } L* Tigre r °ral ; le Madjan-gcdc des Javanais et Winmau des Malais. Le tigre a de tout temps e’te’ célèbre ]>ar la féro- plus indomptable et par la soif du sang qui . f! dévore. Son pelage est remarquable par les coo- quj l u i propres. Sur un fond fauve , clair dessus et blanc en dessous , se dessinent des raies 16 MA 5 1’ El. l8a irrégulières, étendues en travers et d’un noir vif; les poils des joues forment deux touffes allongées. 4 . . . 1 v of norni il n ir o nomt . 1 ' ^ — .«Il pan lus , L- d e felis la plus grande. 483' Espèce. Felis paxthère , Felis Temm. Monog. Taille plus petite que celle du léopard; queue aussi longue que le corps et la tête; taches eu rose très nombreuses et rapprochées, ayant au plus H a i j lignes de diamètre, avec le centre de la même couleur que le fond, c’est-à-dire d’un fauve jau- nâtre foncé; 18 vertèbres à la queue; crâne pl° s long que celui du léopard. L’espèce de la pan- thère , selon M. Temminck , n’a pas encore etc figurée ; néanmoins il est enclin à regarder *•* pf. lot de Schreber comme représentant une pan- thère. Il n’y a point d’individus dans la collecti 011 du Muséum de Paris, et les animaux qui y portent le nom de panthère, sont tous des léopards , suirsm M. Temminck. Habite le Bengale, et n’existe point probableme 0 * en Afrique. 4Sj' Espèce. Felis leoi-ahii , Felis lenpanlus , 'lem. Felis pt&dus , Cuv. Le Faahd des Arabes* Le léopard est un peu plus petit que la lionne; 1 a la queue de la longueur du corps ; le fond do I” lage est jaune clair, parsemé de taches assex d'*j tantes , ayant au plus 18 lignes de diamètre , et do le fond est rose ; le dessous du corps est blanc ; 3 vertèbres à la queue. j Le léopard habite l’Afrique, et se trouve aus dans l’Inde. JS5* Espèce. Felis cdnio , Felis jubata , L- ^ Le Ttgre chasseur ; le /léopard à crinière t ’ gaireraent le l'nuse îles Persans. ■ /■ un M. F. Cuvier a proposé de faire de ce/d‘ s >■ ms-genre particulier, parce qu’il n’a point , com DE MAllMALOCIE. l83 les autres chats, des ongles rétractiles ni propres à acchirer, et qu ils ressemblent au contraire à ceux ûes cliiens. Son pelage est fauve , couvert de petites taches noires, rondes et pleines, disposées avec régularité t n ayant point la forme de roses; il a une crinière sur la nuque. Il habite l’Asie méridionale, et on dit qu’on peut *c dresser pour la chasse. ’ 1 486« Espèce. Felis xïsx . Felis lynx, L. Le Loup cenier des fourreurs; le Coupe des A'orwériens et Je H arcelue des Suédois , qui eu reconnaissent trois variétés fort diilérentes. .Queue delà longueur de la tête, avant sa der- iarnk m ° •P,° lre > co . r P s épais, élevé sur de grosses JJmbes; oredles terminées par un pinceau de longs ^ ' quatre ou cinq bpnilcs ondées sur les joues ; . nstaches blanches; pelage court en été , long en . er, roussitie, avec de petites mèches d’un roux- Vére pa T ra r eS ,,ar tout ie , cor P s : P as d e bande ffl S l^ 3 ^'^ Dc mo J'ennc du dos. ri |J habitait l’Europe entière, où il est devenu fort On en indique une variété à taches piles , fêla trnj*’ c nnant, et le capitaine Brooks en indique tT Pècés^ U ° U i KJUrra * t ’ dit-il, regarder comme T“'a l 'i-- Vn > C V 1 ,‘! e > t l ,, ’il poursuit sur les arbre, «uj , * ‘a 1 excellente vue qu'on lui accorde et a passe dans le langage ligure. ‘ j ' I_ if rsEDE , Felis parJinn , Oken, temm. Loup renier des Acad.'de Paris. idaireau d'Europe; queue plus longue 'k » r , e ‘ " , vni : des pinceaux aux oreilles ; ,,J ux vif 5 . [ om aux joues ; pelage court , d’un ^•'Sitiir!' C | u ,', lre ’ P jr! emé de mèches ou taches " lr la qu'eu” ” lJn no if parfait , qui existent aussi ** contrées les plus chaudes dé l'Europe , telles MANUEL que le Portugal, la Sardaigne , la Sicile et la Tur- quie. 488' Espèce. Felis serval , Felis serval, L. Teram. Cette espèce de M. Teramiuck comprend les felis serval , capensis et galeopardus de M. Desmarest. Plus petite que la panthère: queue de moitié' moins noir et de blanc , 4 bandes sur la nuque et 5 entre les e'paules; toutes les taches pleines et noires. Habite le cap de Bonne-Espérance et toute la partie méridionale de l’Afrique. C’est le liger bosch- kat des colons du Cap. 48g« Espèce. Felis cervier , Felis cervaria, Temm- Taille de loup ; queue conique plus longue que la tète , terminée de noir ; moustaches blanches ; pin- ceaux des oreilles courts ou nuis; pelage gris, fin; long et touffu , surtout aux jambes , avec des tache 5 brunes dans le jeune 3ge, et noires dans les adultes- Cette espèce pourrait être le kattlo des Suédo* 5 < le felis cnrpore albûlo maculis nigris de Linné’; * e lynx du Canada ou celui que Pontoppidan de'sig 0 ® comme étant d’un gris blanc , clair-semé de tacb e ’ foncées ; enfin , le chulon ou cheUtson de Tartan*' Du nord de l’Asie. Les dépouilles de cette esp* ce viennent de Moscou. 490 ' Espèce. Felis polaire , Felis borealis , Te nlBl ' Chai du Canada , Geoff. r»i »_ #. » 1 . n . . « lage fourre et touffu , surtout sur les jambes > ° D de gris et de brun , sans aucune tache distincte* . Il est des contrées les plus septentrionales l’Ameriaue et d’Asie. DF, MA31MALOGIK. i85 sont terminées par un pinceau de poils allongés; la couleur de ranimai est d’un roux vineux uniforme en dessus, blanc en dessous; la poitrine est fauve, avec des taches brunes ; les oreilles sont noires en dehors et blanches en dedans. Le car Mal d'sllger n’a point de pinceau de poils aux oreilles ; son pelade est roussêtre avec des raies longitudinales; une bande de poils rudes sur les quatre jambes. Le caracal de Nubie a la tête plus ronde, point de de croix sur le pelage, des taches fauves sur les Parties internes et sur le ventre. Le caracal du Bengale a une longue queue et de grandes jambes \ it de proie et suit les lions pour recueillir les de'bri. des chairs qu’ils abandonnent. Hab. l’Afrique, la Perse et l’Arabie. foa* Espèce. Fei. is dois , F élis chrysolhrix , Temm . Felis aurala , Temm. Monog. T. I , p. tao. Ln peu plus grand que le caracal; queue de jaoitié de la longueur du corps seulement ; une bande “rune tout le long de la ligne moyenne de cette l'icue, dont l’extrême pointe est noire; oreilles r -ourtes, arrondies, sans pinceaux de poils; pelage très 'aurt et lustre', d’un rouge bai très vif et sans taches * IJr les parties supérieures, avec quelques petites J ches brunes sur les flancs et le ventre , qui est d’un lanc roussdtre ; gorge blanche ; oreilles noires en -“or s roussâtres en dedans ; les quatre pattes d’un r °“x dore. . La patrie de cette nouvelle espèce , dont un indi- ’du est conserve' dans le Musée des Pays-Bas, est y®°re inconnue. fol* Espèce. Felis cbscs , Felis chaut , Guldenst. Longueur du corps , i pieds ; de la queue , 8 à 9 r^Uces; jambes longues; museau obtus; oreilles jj “rvues de pinceaux très courts; une bande noire /{“*« le bord antérieur des yeux jusqu'au museau; la gc d’un gris clair jaunît’re ; bout de la queue MANUEL l86 noir, avec a anneaux de la même couleur, qui en sont rapprochés. De l'Egypte , de la A’ubie et du Caucase. % Espèce. Felis eoiié , Felis caligala. Bruce, èmminck. Felis lybicus , Olir. Le Lynx des Longueur totale, 3 pieds, dont la queue prend i3 pouces et demi, c’est-à-dire près de la moitié; cette queue est grêle; oreilles grandes, rousses en de- hors, à pinceaux hruns très courts ; plante et partie postérieure du pied d’un noir parfait ; milieu du ventre et ligne moyenne de la poitrine et du cou d’un roussâtre clair; parties supérieures du pelage d’un fauve nuancé de gris et parsemées de pou 5 noirs; cuisses marquées de bandes peu distinctes- d’un brun clair; deux bandes d’un roux clair sur les joues ; queue de la couleur du dos à sa base , terminée de noir avec trois ou quatre demi-anneaux vers le bout, séparés par des intervalles d’un blanc plus ou moins pur. De l’Afrique , depuis l'Egypte jusqu’au cap l ' e Bonne-Espérance et du midi de l’Asie. 4q5' Espèce. Felis maxocl, Felis nuinul , l’alla’ • Desm. 337 . Cette espèce n’est point admise par M. Tcmminc^’ elle a, d’après Pallas, le faciès du lynx , la q ut ‘ uC touchant la terre, et marquée de six anneaux noir 5 ’ le pelage d’an fauve roussltre uniforme ; deux p°*? ’ noirs sur le sommet de la tête , et deux bande 5 noires parallèles sur les joues, et de la taille 5 renard ; vit principalement de lièvres ( lepus tol a ‘ Habite les déserts de la ïartarie Mongole, j 96 * Espèce. Felis obsclx , Felis o 1/ scuta, Desm- ad"’ Le Chat noir du Cap , F. Cuv. A le pelage d’un brun noir très foncé , avec bandes transversales entièrement noires et très no ^ breuses ; il est de la taille du chat domestique et »»• . cap de Bonne- Espérance : espèce douteuse, sU "' M. Temminch. DK UAMMALOC 1 E. 187 l'J7< Espèce. Felis df. la Cafkerie, Felis enfin , Desm. 83j. Ce chat nouveau, apporté du Cap par M. Dela- laude , a le fond du pelage gris fauve en dessus et fauve en dessous; les paupières supérieures sont blanchi! très ; trois colliers entourent la gorge ; vingt handes brunes coupent transversalement les flancs; huit bandes noires traversent les pattes de devant, e t douze celles de derrière ; queue longue terminée ‘le noir et ayant quatre anneaux bien marqués ; d'un tiers plus grand que le chat sauvage. Habite la Cafrcrie. fe8' Espèce. Felis dc Biscalk, Felis bengalensis , Desm. 838. Cette espèce , de la taille du chat ordinaire , a le Klage d’un gris fauve en dessus , blanc en dessous; j ç front marqué de quatre lignes longitudinales “runes, et les joues de deux ; uu collier sous le cou un second sous la gorge; taches brunes allongées ’ur le dos , et ventre et pieds mouchetés de brun ; 13 queue brunltre, avec des anneaux peu apparens. Habite le Bengale. <95* Espèce. Felis cash , Felis maniculata , pel , Temm. Rup- c est le chat d'Egypte, queM. i cmminch regarde j^rame le type originaire de nos chats domestiques, -mire les caractères dc taille et ceux qu’oil'rent sa ? rn >e , la longueur dc la queue , cet animal est dis- ‘pgué par ses oreilles sans pinceaux , la plante des Wt noire, la teinte généralement gris fauve du P'dyge. Il y a sept ou huit fines bandes noires ar- Jl'iees sur l’occiput et la nuque; et la queue, dont I pointe est noire , a deux anneaux de celte cou- *i r i qui en sont rapprochés ; la ligne dorsale est ^ i 1rs parties inférieures sont d'un blanc nuancé j seulement sur la poitrine; la face externe * pieds de devant a quatre ou cinq petites bandes oisversales brunes , et la face interne deux grandes c he> noires; cinq ou six petites bandes sont sut l88 MASÜEL les cuisses. Cette espèce est certainement nouvelle. Elle habite l’Afrique septentrionale. 5oo* Espèce. Feus chat, Felis_ catus , L. Le chat typique a pour caractère d'avoir le pelage d’un gris plus ou moins obscur, marque' de bande 5 noirâtres longitudinales sur le dos, et transversales sur les flancs ; les lèvres et la plante des pieds noires ; la queue annele'e avec le bout noir. I,e chat à l’e'tat sauvage vit isole' , dans les paj* boisés, sans cesse à la' chasse aux oiseaux, grimpe dans les arbres avec facilité , miaule. Privé , c’est le commensal de nos demeures , où il voue une guerre éternelle aux rats et souris. Var. i. Le chat domestique tigré, felis catus do - mesticus , L. . » a. Le chat des Chartreux , felis catus crrndeus, L" 3. Le chat d’Espagne , felis catus kispanicus , L- q. Le chat d’ Angora, felis catus angorensis , h- §. a. Chats des lies asiatiques de la Polynesie- 5oi« Espèce. Feus meus , Felis mêlas, Pérou- Cet animal, que M. Temminck croit être 11 variété du léopard , constitue au contraire une e pèce dont les individus n’habitent que la g r3 . n ’ v , île de Java, et encore dans les districts les plus 1 ’’ lés de l’Est , tels que Blamlangan ; sa taille «tce de la panthère ; son pelage est d’un noir très V1 ‘ ’ ; s lequel se dessinent des zones de même couleur , qui semblent plus lustrées; ce chat, nomme arini ^ par les Javanais , sert aux combats singuliers ^ rampok ( voyez les détails que j’en ai donnés , ~ de la Coquille, y 1 , n. i3gj. . . c j,e* J’ai eu occasion d en voir un bel individu j e le résident de Sourabava , et on m’a assure q mêlas n’était pas rare dans l’ile. 5oa* Espèce. Felis ovni , Felis urulata , D** 10 Pelage d’un gris sale , parsemé de petites taches noirâtres un peu allongées ; aies s t sions du chat ordinaire de petite taille ; M • DE 3IAUMAI.OG1E. l8ÿ pense une c'est le chat sauvage indien de Vosmaè'r. Il habite Java ; espèce douteuse suivant M. Tem- fflinck , et sans doute est le felis minuta. 3o3« Espèce. Fel i s de Java , Faits javanensis , Desm. 358. Le Chat de Java , Cuv. Le Felis mi- nuta , Teram. A le pelage d’un gris brun clair en dessus et blanchâtre en dessous , avec quatre lignes de taches brunes allongées sur le dos et des taches rondes ^paisses sur les flancs ; une bande transversale sous •* gorge , et deux ou trois autres sous le cou ; de la •aille du chat domestique. Habite l'ile de Java. p Espèce. Felis seuvalis , Felis minuta , Temin. Felis javanensis et sumatrana , Horsfield. Cette espèce fait très probablement un double jnploi avec le chat de Java ; il a la taille du chat 'b’mcstique et un peu les formes , mais sa queue est fins courte et plus grêle, éfcs oreilles sont plus p«- btes ; son pelage est fauve brun clair en dessus; 7 °ins foncé sur les flancs; le dessous est blanc; bandes et taches noires s'étendent parallèle- l#en t du front aux épaules, et d'autres occupent les Pitiés supérieures du corps. C’est le kuwuk des J »*ans. Habite Java et Sumatra. k’S* Espèce. Feus de Diaad, Felis Diardi , Cuv. ^Espèce de Java, décrite par M. G. Cuvier dans -Q ouvrage sur les Ossemens fossiles , t. 4- 7 * Espèce. Felis aoijiac , Felis maerneelis , Horsf. leumi. \J Arimau-Dahan de Sumatra. Felis nehu- /oi « , Griff. , espèce est grise , avec des taches noires , *ttsversales et très grandes sur les épaules, obli- et plus étroites sur les flancs où elles sont sé- f|? rt es p a r des taches anguleuses, rarement ocel- |j pieds sont forts et les doigts sont robustes ; 4 flueue est très longue , grosse et lanugineuse ; IIJO MiN’UEL elle a de longueur , sans y comprendre la queue , 3 pieds ; celle-ci a i pieds 8 pouces. Il vit d’oiseaux et de bêtes fauves ; habite Suma- tra et Bornéo. ( Il est décrit dans le n° 4 , p. 54a» d u Zool. journ-) §. 3. Chats du Nouveau-Monde. 5o-' Espèce. Feus cocgua*, Felis puma , Traill. fr lis concnlor , L. Desm. 336. Le Gounzouam de d’Azara ; le Lion des Péruviens , le Tigre rouge ’ vulgairement. A le pelage d’un fauve agréable et uniforme , sans aucune tache ; les oreilles sont noires ; la queue cia' viforme et noire à son extrémité ; les jeunes ont , dans leur premier âge , une livrée comme les lion- ceaux. On regarde comme une variété de cette espèce | e couguar de Pensylvanie de Butl'on , figuré p. agi d e la Mastologie des Etats-Unis de Godman. • Ce chat habite le Paraguay, le Brésil , la Guya oC et les Etats-Unis. 5o8* Espèce. Feus ixicoloie, Felis unicolor > Traill. Cette espèce , comparée au couguar , est de plus petite ; son pelage est en entier d’nn fauve b 1 '! 1 ” rouge sans tache, et la queue longue ; les ored le ’ n’ont point de noir , et sa tète est beaucoup 1T 1 ' pointue que celle du couguar ; les jeunes n’ont p olfl de livrée. . II habite les forêts profondes de Démérary 11 Guyane hollandaise. 509 ' Espèce. Felis soi* , Felis discolor, Scrcb- k e Couguar noir, Bulfon. Cette espèce , adoptée par quelques nomcncla tc "£ et rejetée par d’autres , n’est point connue avec cs le titude; on la dit noire et ayant des poils ainsi que les moustaches; Buûon et Sonnini l" 1 î 1 .., nent pour synonyme le jaguerelé de Pison ; M- " marest la cite en note. Habite Cayenne. DE 3IAMAIAL0GIE. 191 5to« Espèce- Felis jagcar . Felis onca, L. C’est YOnza de Ma regrave ; et la Grande panthère des fourreurs. Le jaguar a le pelage fauve en dessus , blanc en dessous , marqué de taches noires circulaires en forme d’œil , rangées sur 5 ou 6 lignes de chaque fêté du corps. Var. Le Jaguar noir , felis nigra. Erxl. Cette variété est le jaguerété de Marcgrave. Le couguar habite les forêts marécageuses d’une grande partie de l'Amérique méridionale, ni* Espèce. Felis tagocahocadi, Felis yaguarundi, Desm. 36t. Cet animal du Paraguay, décrit par d’Azara, est d* la taille du chat domestique. Son pelage est d'un r "’ir brun piqueté de blanc sale ; les poils de la T'eue sont plus longs que ceux du corps. Ce chat habite les bois épais, vit d’oiseaux, et lofait exister aussi au Chili. ‘''a» Espèce. Feus a vextre tacheté, Felis celido- gaster, Temm. Taille du renard d’Europe 5 queue un peu plus ^’irte que la moitié du corps et de la tête , oreilles 'lediocrcs ; pelage court , lisse et doux , d’un gris ^souris marqué de taches pleines d'un brun cïio- I at ■ celles de l'épine dorsale oblongues et les au- 1 ? rondes. Cinq ou six bandes brunes dcmi-circu- ? ,r ** sur la poitrine; ventre blanc et marqué de brunes ; deux bandes brnncs sur la face interne J? Pieds de devant et quatre sur les pieds de der- , llrre ; queue brune tachée de brun ; face externe 1 ? if ei lies noire , moustaches noires et terminées de 'bue. , Cne dépouille de cette espèce nouvelle a, dit-on , e fapportée du Chili ou. du Pérou. '}' Espèce. Felis ne Cas ada , Felis canmlensis , Godraan , p. 3oa. Le Lynx du Canada , la ipicue très courte et noire au bout ; les oreil- ig 2 MANCEL les sont terminées par un petit pinceau de poils ; pelage grisâtre, arec des points fauves ou brun pâle en dessus et blanchâtre sans taches en dessous ; quel- ques lignes noires sur la tète. Habite le Canada , la terre de Labrador. M. God- man lui donne pour synonymie le Felis borealis de Temminck. Voyez cette espèce mentionnée ci-avant. 5 i j' Espèce. Felis bai, Felis rufa , Guldenst- Temm.Le Chal-cervier des fourreurs , Desm. 347 • Le lynx d' Amérique , de la taille du renard, * queue courte et très grêle , à favoris courts , à p e ' lage onde et raye' dans toutes les saisons ; roussâtre en été' et brun cendré en hiver; des petits pinceau* aux oreilles. M. Temminck croit qu’il faut rappo flt \ à cette espèce le lynx du JMississipi, et le chat ‘ ventre tacheté de M . Geoffroy. C’est le hay-cat 1 e Anglo-Américains. 5i5 e Espèce. Felis ocelot , Felis pardalis, L* JMaracaya du Brésil du prince de Jieusvied- L’ocelot a le fond du pelage gris , marque grandes taches fauves bordées de noir, formant Bandes obliques sur les flancs. Le front est bo r ^ latéralement par deux lignes noirâtres ; on reroarlgy du milieu des mains est excessivement allongé ; long, jusqu’à io pieds. 4 mamelles abdominales , les au- tres espèces n’en avant que deux. Habite les mers polaires. 538' Espèce. CALocÉrHAiE sconucor t: , Calnce- phalus scopulicolus. Phoca scopulicola , Thie- nemann. Pelage noir sur le dos, vert sous le ventre et sur les flancs, marbre' de noir pré* du dos, et de gris sur le ventre j long 6 pieds. Habite les côtes d’Islande. 53p* Espèce. Calocéphaee leicopla , Calocephalus leucopla. Phoca Uucopla , Thienemann. Pelage entièrement verdâtre , teinté de grisâtre sur le dos. Habite les côtes d’Islande. C1II* Genre. Stéîiobhykque , Stenorhynchus , F. Cuv. Museau extrêmement proéminent ; dents com- posées à leur partie moyenne d’un long tubercule arrondi, cylindrique , recourbé en arrière , et séparé des deux autres tubercules un peu plus petits , l’un antérieur et l’autre postérieur, par une profonde «hancrure ; de très petits ongles aux pieds. Form. dentaire : incisives J , canines > mo- laires , 3a. S 4o' Espèce. SrÉsoniiTSQiE acx petits okms , àtenorhynchus leptonyx , F. Cuv. Phoca leplo- nyx, de âlainville, Desin. 3jy. , Ongles très petits , surtout ceux des pieds de der- ri yre ; pelage gris en dessus avec des vergeturcs jau- °âtres sur les côtés du ilos, d’uu blanc jaunâtre sale ,T1 dessous ; les soies des moustaches sont rondes et courtes. Taille de 7 à y pieds. Habite les côtes des îles Malouine» et de la Nou- 'Hle-Géorgie. 200 . MANUEL 54 *' Espèce. Stékorhteqce BzYViddïll, A'tenorhyn- cus IVeddel/ii. Olaria Jtcddellii , Lesson. Sea'leo- pard, Wedd. il. Le docteur Jamieson a placé avec assez de fonde- ment ce phoque près du Ieptonvx. La figure qu’en donne le capitaine fVeddell ( Voyage au Pôle sud ) le représente avec un cou allongé , une tète très pe- tite , un pelage court , gris ardoisé en dessus , jaune en dessous , et recouvert sur le dos de nombreuses taches blanches. Il habite les côtes des Orcades australes par 60 de- grés 3 -j minutes de lat. sud. CIV* Genre. Pelage, Pelag'uu , F. Cur. Museau élargi et allongé à son extrémité ; chan- frein très arqné ; incisives supérieures échaacrées transversalement à leur extrémité ; les inférieures sont simples ; mâchelières épaisses et coniques, n’ayant en avant et en arrière que des petites pointes rudimentaires. Form. dentaire: incisives J, canines , molaires , 3a. 54 a* Espèce. Pelage moïse , Pelagius monachiis > F. Cuv. Phoca monachus , Herm. Gm. Desffl- 37a. Le Phoque a l’tntre blanc , BuiT. Pli. bico~ lor, Shaw. Ph. teucogasler, Péron. Pelage d’un brun noirâtre, uniforme en dessus; ventre blanc ; moustaches lisses; long, de 7 à 8 pied* - Habite la mer Adriatique. C\ • Genre. Stemmatopi, Slemmatopus , F. Cov- Tète surmontée d’un organe particulier ( d vient le nom de stemmatope , front couronné ) dont 1* nature n’est pas connue ; michelières à racine^ simples , courtes et larges, et striées seulement 4 leur couronne-; museau étroit et obtus ; crlnc de- veloppé. DE MAMMALOGIE. 201 Form. dentaire : incisives | » canines 777, mo- laires 3 o. Espèce. Stehmatope mitre , Stemmatopus cris- lalus , F. Cuv. Dekai. Phoca crislala , Gm. Desm. 371. Ph. mitrala , Camper. Le Phnca leonina de l'abricius. Ce phoque, sur lequel M. Dekai a publié un bon mémoire, est, suivant lui, remarquable par la dila- tation des narines du mâle qui simulent des vessies lorsqu’elles sont gonflées ; pelage doux et long , lai- neux en dessous, noir cher les vieux , argenté intérieu- rement , blanc et gris chez les jeunes; le sac dilatable qui recouvre la tète est revêtu de poils courts et bruns. Long, de 7 à 8 pieds. Habite les côtes du Groenland et de l’Amérique du Nord jusqu'aux Etats-Unis. CVI* Genre. Macbobhiîi , Macrorhlnus , F. Cuv. Genre s’éloignant beaucoup des précédens; dents ■ncisives crochues comme les canines, mais plus petites; canines fortes et prononcées; mâcbelières * racines simples, plus larges que les couronnes: c elles-ci ressemblent à un mamelon pédonculé. Form. dentaire: incisives 7, canines 7^7, molaires , 3 o. S it* Espèce. Macrorhis a trompe, Maerorfünus Peobosculeus , F. Cuv. Le Phoque il trompe , de r e’ron. P h. proboseidea , Desm. 368 . L’Eléphant ®arin ; le Aliouroung des Australiens. Le nez du mâle se prolonge en une sorte de trompe '“'die, érectile à l’époque des amours; le pelage p 1 très ras et d’un gris assez clair; crêtes occipi- jdti très développées ; les ongles aes mains sont *rés petits. Les femelles n’ont point de trompes : ‘° D g- de 20 , a 5 à 3 o pieds. Ils vivent par grandes roupes sur les plages de l’hémisphère austral; us Errent des combats furieux pour la possession “ es femelles , mangent des poulpes , des poissons. 202 MASUEL 5.j5« Espèce. Macrorhi* d’Axsox , Macmrhinus Ansonii, Phoca Ansonii, Desm. 36g. Phoca Leo- n ina , L. M. Fréd. Cuv. n’adopte point cette espèce, qui est peut-être l’éléphant marin mal décrit et mal figuré par Anson , sous le nom de lion marin. Son nez est surmonté d’une trompe aussi érectile; son pelage est fauve clair; les ongles des mains sont ro- bustes; les crêtes occipitales et sagittales sont peu développées : taille de 12 à 30 pieds anglais. Habite l’île de Juan Fernandez, les îles Antarc- tiques. 546 e Espèce. Macrorhjx de lîrr.ov , M acrorliinus Bjrronii. Phoca Byronii , Deblains , Desm. 3;o. Sea lion of lord. Byron , du Musée d’Hunter. Cette espèce n’est placée qu’avec doute, et seule- ment par ses rapports avec les précédentes. M. G- Cuvier la range dans les otaries , et elle ne repose que sur une détermination de ses parties osseuses , par M. de Blainville : elle présente six incisives supérieures , dont la seconde, extérieure, est pl u ’ grosse que les autres , et est semblable à une canine j crêtes occipitales et sagittales très saillantes, ains 1 que l’apophyse mastoïdc. Les îles Mariannes. CYII« Genre. Abctocéph ile , Arctoctphala J 1 F. Cuv. Tête surbaissée; museau rétréci; les qnatre i n ' cisives moyennes partagées transversalement da u ' leur milieu par une échancrure profonde; les il 1 '* riFures échancrées d'avant #>n amà-rp* mirlicliérC* à sa base, en avant et en arrière, d’un tuberci beaucoup plus petit. Fortn. dent. : incis. can. , mol. prf’ DE 31 AMM A LO GIE. 203 547 * Espèce. ARCTOciniiLE orr.siv , A rctocephalus ursinus , F. Cuv. Olaria ursina, Desm. 3Si. Pli. ursina , L. L’Ours marin , Buff. Ursus marinus , Steller. A le pelage brun , prenant une teinte grisâtre à la pointe en vieillissant. Les femelles varient un peu par la couleur : long, de 4 à G pieds. Habite les côtes clés îles Aleoutiennes, les côtes du Kamschatka. L’ours Je mer de Forstcr doit être different ; il habite les mers du cap Horn et du cap de Bonne- Esperance. CVIU* Genre. Plvtyruyvque , Platyrhrncus , * F. Cuv. Les incisives, dans ce genre, sont po intues , et les inàchelières n’ont de pointe secondaire qu’à leur partie antérieure ; la région cérébrale est très elevée et le museau est beaucoup plus élargi que dans le genre précédent; le système de dentition ® s t le môme quant au nombre île dents. ^8* Espece. Platïkhisqce nos, Platyrhrncus leoninus , F. Cuv. Olaria jubata, Desm. 38o. Le lion marin de Steller, de Pernetty, de BuiTon. Pelage de couleur fauve; une crinière épaisse sur * e cou du mile, allant jusqu’aux c'paules ; meus- *aches noires. Habite les îles Antarctiques, telles que les Ma- joiiines, la Terre de feu. .Steller l’a trouvé dans hémisphère nord aux Kouriles. *19* Pnnr.msoi e molosse, Plalyrhyncus molns- sinus , Lescon. Otaria mnlossina , Zool. de la Co- quille, par Less. et Garn. ; Phoque a crin des ba- leiniers anglais. „ Pe >age d’ un roux jaune uniforme , à poils partout paiement ras , et nulle trace de crinière ; poils des oustaches aplatis, rouge brnn, extrémités noires ; MARCEL 104 ongles nuis aux mains , et au nombre de trois , ro- bustes aux pieds : 4 pieds 8 pouces. Habite les îles Malouines. 55 o« Espèce. Piaitrhtxqce de l’Lrame , Platy- rhyncus Uranice. Otarie Guérin, Quoy et Gaim. Cette espèce n’est connue que par une note de MM. Quoy et Gaimard , dans la Zoologie du voY- autour du monde , de V Uranie. Elle est bien voisine si elle n’est pas notre otaria molossina ; cependant elle en diffère par le système dentaire , puisque ces deux naturalistes lui donnent six incisives et qua- torze molaires supérieurement , et infe'rieurement quatre incisives et douze molaires . on n’indique point de canines, sans doute par erreug; son pelage est ras, de couleur brune; le museau aplati, avec cinq rangs de moustaches : dim. 4 pieds 10 pouces- Habite les îles Malouines. CIX' Genre. Halychoercs, Halychatrus , Nillson- Ce genre , que nous indiquons ici pour mémoire , et qui n’est pas encore bien déterminé, diffère des précédens par ses dents, qui n’ont qu’une pointe» le squelette offre quelques différences, et la tète f*>* le passage des phoques aux morses. 55 i* Espèce. Haltcborrcs geis, üalychærus gri- sens , Homschuch. Pelage blanc et soyeux , à poils longs de a pouces» passant à la couleur gris de plomb sur le dos ; lui®* courte et blanche sous le poil. Cette espèce est * ot ' sine du phoca cucullata de Boddaert. Habite les mers du nord de l’Europe , les côte’ de la Porae'ranie. Les auteurs systématiques donnent encore r' u ' sieurs espèces de phoques , qui ne sont point rig° 0 ' reusement déterminées et quon ne pourrait rapp° r ter aux genres précédens sans commettre des er- reurs ; nous les mentionnerons en rappelant les dei> divisions admises par les auteurs avant celles 1 M. Fréd. Cuvier. SciELO/MZUSP DE XAMKALOCIE. 205 §. t. Point d'oreilles externes , Phoques des auteurs, i. Phoqce de e’île de S»ist-Pacl , Phoca Coxii , Desm. Pelage de couleur de buffle , ou brun ou blanc ; taille e'gale à celle du phoque à trompe; lion marin de Coxe, qui a trouve cette espèce en grande abon- dance aux îles d’Amsterdam et de Saint-Paul, a. Phoqce ceicse , Phoca lupina, Molina. Lèvre supérieure un peu cannele’e comme celle du 'ion marin ; a de 6 à 8 pieds de longueur ; le pelage *st brun gris et blanchâtre parfois ; les pieds de de- vant n’ont que i doigts. Il habite le Chili; est peut-être l’éle'phant de Her. 3. PnoQEE a losg cor , Phoca longicollis , Shaw. A le cou très long , parce que les membres anté- rieurs sont fort éloignés de la tête ; point d’ongles •«x pieds de devant. Patrie inconnue. 4- Phoqce cassigiak , Phoca maeulata, Bodd.*- Les vieux sont tigrés; les jeunes noirs sur le dos 't blancs sous le ventre. Phoqce laehtae, admis par M. Desmarest , d’a- près la description de Kraschenninikow. D est gros comme un bœuf et des mers de Kam- ^atka. ^•Phoqce rira de toetce , Phoca testudinea, Shaw. , A le cou allongé; les pieds conformes comme ceux 0 phoque commun ; la tête semblable à celle d’une "••ttie. n ®es mers d'Europe , où il n’a pas été vu depuis r *rsons. 7. Phoqce r Ascii, Phoca Jdsciata , Shaw. Pallas dit que sa couleur est noirâtre , à l'excep- tr? n ^'? n ru han jaune qui semble dessiner les con- Dr > d’une selle tnr le dos de l'animal. 18 MANCEL 20Ô 8. Phoque fosctué , Phoca punctata, Encycl. angl- La tête , le dos , les membres tachete’s. Des Kouriles. 9. Piioqce moucheté , Phoca maculala, Encycl. angl- Moucheté’ de brun. Des Kouriles. 10 . Phoqce soir , Phoca nigra , Encycl. aDgl. Des Kouriles. II. Phoque ticrê , Phoca ligrina. De la taille d’un grand veau ; le dos couvert de taches rondes égales ; le ventre blanchâtre ; les jeunes entièrement blancs. Des mers de Kamschatka ( Kraschenninihow ). §. a. Oreilles externes apparentes , Otaries , Péron- 1 . Otarie de Pi nos , Otana Peronii , Desm. 38a- Otaria nigra , Desm. Phoca pusiUa , L. Otari e de l’ile Rottnest , Péron , it. Pelage doux , et généralement noirâtre ; les nio 115 ' taélies rondes et lisses ; les pieds de derrière n’avan 1 d’ongles apparens qu'aux trois doigts du milieu « et termines par une membrane dont le bord oIl re 5 lobes; taille de a pieds de long; oreilles pointue*- Habite la Nouvelle-Hollande, a. Otarie de Deealande , Otaria Delalandti » G. Cuv. Cette espèce, rapportée du Cap par M. Delaland e ’ a 3 pieds G pouces; son pelage est fourré, .‘^ oU jè laineux à sa base j sa pointe est annelée de gris noirâtre, ce qui lui donne une teinte d’un ë T brun roussette ; le ventre a une teinte plus pâl e - 3. Otarie cendrée, Otaria cinerea , Pérou- > Desm. 38|. Pelage dur et grossier, de couleur grise cendre* > a nà 10 pieds de longueur. "Habite les côtes de l’ilc Decres , à la Piouve Hollande. DE }I AMM A LO GIE. 20J j. Otarie d’Hacville , Otaria HauvitUi , G. Cuv. Pelage d’un cendré foncé en dessus , blanchâtre aux flancs et sous la poitrine ; une bande d’un brun toux règne le long du dessous du rentre , et une bande noirâtre va transversalement d’une nageoire a l’autre ; long, de 4 pieds a pouces. Habite les îles Malouincs. 5. Otarie cocrossé , Otaria coronata, Blainv. Desm. 383. Pelage noir , varié de taches jaunes ; une bande sur la tète. et une tache sur le museau , de couleur. Jaune ; 5 ongles aux pieds de derrière. Patrie inconnue. G. Otarie albicolle, Otaria albicollis, Péron. Desm. 385. Pelage marqué d’une grande tache blanche à la partie moyenne et supérieure du cou; membres antérieurs situés fort en arrière; long, de 8 à q pieds. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. "• Otarie jackatre, Otaria flavescens , Sliaw. Desm. 58G. Pelage d' un jaune pâle uniforme; oreilles longues; lo ug d'un à deux pieds; ongles manquant aux doigts , e * mains , et trois seulement aux doigts moyens «e* pieds. Otarie des îles Falklasd, Otaria Jalklandica , Sliaw. Desm. 38^. Pelage gris cendré , nuancé de blanc terne ; point 5 ongle, aux doigts des mains ; quatre ongles aux ^•gU des pieds. ° 2ûS MANUEL §. 3. Phoques fossiles. M. le baron Cuvier a découvert des portions os- seuses , qui ont appartenu à des phoques , aux envi- rons d’Angers, dans un terrain calcaire coquiller marin ; l’une appartenait à une espèce trois fois pins grande que le veau marin , et l’autre à une espèce plus petite. a* Famille. Les Peedrxtés , Brocha. La mâchoire inférieure manque de canines et d’incisives ; les canines supérieures forment d’énor- mes défenses dirigées inférieurement. . CX* Genre. Morsb, Trichechus , L. Molaires cylindriques , courtes et tronquées obli- quement. Fonn. dent. : incisives j, canines mo- laires , 22. 55a* Espèce. Morse cheval marin , Trichechus ros - marus , Gra. Le morse, BufTon , vache marine , béte a la qraniP dent. Le morse a de longueur totale près de onze pieds ; le pelage qui le revêt est très court , très pe u fourni , et de couleur roussâtre ; la lèvre est très renflée , et garnie de fortes moustaches aplatie’ i deux canines énormes se recourbent inférieurement- Cet amphibie vit en grandes troupes sur les rivages de l’Océan atlantique austral, et de l’Océan p aCl ' lique. L’huile qu’on en retire est employée dans le* arts. 4 e Division. Les MARSUPIAUX ( Marsupialia )• Les animaux de cette famille ont deux gestation* » celle utérine et celle marsupiale ; ils ont une J> oC , formée par un repli de la peau dans les femelles, et de os dits marsupiaux dans les deux sexes. Le P ouC ' ( de l’extrémité postérieure , souvent nul , soU ' e ,. distinct, sans ongle et opposable aux autres doi„ DE MAMMALOGIE. 20Q Le scrotum et les testicules des miles sont placés en avant de la verge , dont le gland est bifurqué. §. 1 . Les Estouophages et Carxivores. Deux canines et plusieurs petites incisives aux deux mâchoires. CXI* Genre Sarigue, Didelphis, L. Tête très pointue; guenle très fendue; oreilles; doigts non palmés ; queue nue , écailleuse et pre- nante ; une poche abdominale ou un simple pli de la peau du ventre dans les femelles. h'orm. dent. : incis. can.^j , mol. 5o. Ce genre est propre aux deux Amériques. M. G. Cuvier en indique une espèce fossile dans les car- rières de Montmartre , voisine de la Marmose , quoique différente , par sou squelette, de toutes les tspèces connues. t- Femelles ayant une poche complète très ample, dans les individus adultes , moins distincte chez les jeunes sujets , où se cachent les petits. ^33» Espèce. Sarigue a oreilles bicolores, Didel- f his ■Virginia ria , Penn. Desm. 38o. Le Manicou , Opossum, la Sarigue des Illinois, BufT. f'irgi- nian opossum , Shaw. . Cette espèce, de la taille d’un lapin, a le pelage ■rineux , mêle’ de blanc et de noirâtre, traverse' par df s soies blanches. Les oreilles sont mi-parties de ®JJÎEe et de blanc ; la tête est presque toute blanche ; 'de vit de chairs , de fruits et de racines. Habite toute l’Amérique septentrionale. C’est '’spossum woapinck de Barton , qui a cherché à ex- Pilquer le mode de nutrition des petits. W Espèce. SaricueAxara, Didelphis Azartr,Screb. femm. p. 3o. Le Gamba ou Micourc premier de d’Azara. 2 IP MAXUEI. pelage est compose de poils soyeux d’un blanc pnr sur toute leur étendue, et d’un feutre cotonneux et court en dessous; le tour des yeux est noir, ainsi que les extrémités des membres et les oreilles ; face et nuque presque noires. C’est le didelpius aunta du prince (le "Veuwied. Habite l’Amérique méridionale. 555' Espèce. Sibigce crabier , Didelpliis cancri- vora j L. Le grand philandre oriental de Seba , le puant de Cayenne, a la taille d’un chat , le pelage d’un jau- nâtre terne, mêlé de brunâtre et traversé par des soies brunes, avant un chanfrein brun; vit au mi- lieu des palétuviers, sur les rivages limonneux , re- cherchant divers animaux et surtout des crabes- 1* est commun à Cayenne et à Surinam. 556' Sabigce qcica , Didelpliis quica , Temm. p- 36- Delà taille d’un jeune putois ; la queue plus longue que le corps et la tête terminée â sa partie nue par un espace blanc; pelage gris de souris en dessus et d un blanc pur en dessous. La femelle est fauve noirâtre < plus clair sur les flancs et comme argentée. Un cercle noir autour des yeux , et le museau de cette cou- leur. Le quica vil sur les arbres , de fruits , de pet"* oiseaux, et ne chasse (jue la nuit. On le trouve au Brésil. 55-' Espèce. Sarigce mtoscre, Didelpius mjrosuroSi Tcmm. p. 38. De la taille du quica , et a sa queue analogue » celle du rat vulgaire , bicolore , grêle , beaucoup plus longue que le corps et la tête ; les oreilles s° très grandes, comme rondes; le pelage est ’ serré, très court, brun et fauve roussâtre, l” 1 ^ foncé sur la ligne vertébrale ; le dessous du cor l’- est blanc roussâtre. Habite la Guyane, Surinam , et le Brésil. 558' Espèce. Sabigce oposscm , Didelphis opossu'" L. Desra. 3gt. Le quatre-erd et le carigneia des Brésiliens , de 21 I DE MAMMAEOCIE. taille de l'ëcureuil d’Europe , à pelage- châtain ou fauve en dessus, blanchâtre en dessous; une tache jaune pâle au-dessus de chaque œil; la queue velue dans une partie de sa longueur ; couleur plus foncée chez les mâles que chez les femelles. Habite l’Amérique me’ridionale ; est commun à la Guyane. &5q- Espèce. Sarigue philasder, DuUlphisphilandrr , Temm. p. 43- Le F aras , Screber. Didelphis earopollin , L. Desm. 3 q j. De la taille de l’opossum ; narines séparées par un sillon très marqué ; une bande d'un roux foncé sur le milieu de la tète; une tache cendrée enveloppant les yeux; queue beaucoup plus longue que le corps et la tête , tachetée de brun sur un fond blanc ; pelage fauve roussâtre, teinte de jaunâtre sur les flancs, “lane en dessous et sur les joues. Habite la Guy : ane. t f- Les femelles n’ont point île poche, mais seule- ment un repli longitudinal de la peau de cluirjue cité du -ventre . &>• Esp icce. Sarigue crisox , Didelphis cinerea , Temm. p. 46 . et prince de Neuwied. De la taille du rat domestique, la tête petite, le fuseau très court ; les oreilles un peu étranglées à la ®ase et nues ; la queue beaucoup plus longue que le ’-orps et la tète, très grêle, très poilue à sa base, et J"e sur tout le reste , blanche à l’extrémité; pelage “Jtirni , court , d’un gris cendré clair en dessus , et blanchâtre en dessous, roussâtre sur la poitrine ; les ‘'nielles sont roussâtres. Découverte au Brésil par le prince de Neuwied. sGm Espèce. Sarigue dorsal, Didelphis dorsigera , L. Temm. p. 48 . , De la taille d’un rat ; la queue est grêle, poilue une portion asseï étendue ; sa partie nue est r unc unirolorc ; les yeux placés dans une tache ai ron assez foncée; pelage fin , court et peu fourni, MANUEL 3 12 gris brun ; front d’un blanc jaunâtre ainsi que les joues. Habite Surinam. 56a* Espèce. Sabigce xabxose , Didelphis murina, L. Desm. 3g6. A la taille du le'rot , le pelage d’un gris faure en dessus, d’un jaunâtre pâle presque blanc en dessous} les yeux places dans le milieu d’un trait brun ; I 3 queue d’une seule couleur, longue comme le corps, entièrement nue : c’est la mannose de Buffon , I e taibi des Bre'siliens. Habite l’Amérique me'ridionale , et surtout l a Guyane. 563' Espèce. Sabigce tocax , Didelphis tricotât > Geoff. D. briuhrura , Pallas. Le Micouré cin - quième de d’Azara. Le Tuan, Buffon. Le pelage d’un brun noirâtre sur le dos , d’un roU* ▼if tranché sur les flancs, et blanc en dessous; j 1 queue forte , courte , velue à sa base ; de la taille d u sarigue dorsal. Habite la Guyane. 56q* Espèce. Sabigce ebachjcbe , Didelphis bra- chjrura , Gm. De la taille du lérot ; a le pelage d’un roux fonÇ e en dessus et sur les flancs , blanchâtre en dessous; 13 queue de la longueur de la moitié du corps. Habite la Guyane. 565* Espèce. Sabigce a qcece s ce , Didelphis nu^ 1 cauda , Geoff. ? Pelage gris brun en dessus, blanchâtre en sous ; une tache jaune paille sur chaque œil : *l ne „ plus longue que le corps, et nue dans tonte 5 étendue ; voisine du didelphis opossum par ses co leurs. Habite Cayenne. DE MAMMALOCIE. Sl3 566 e Espèce. S* aigle a gaosse qcecz , Didelphis crassicaudata , Desra. 3g5. Le Micouré a grosse queue, de d’Azara. A le pelage faure ou cannelle en dessus, plus clair sur l’œil ; les pieds et la face de conleur fonce'e ; queue à peu près de la longueur du corps , très grosse à la base , et couverte de poils dans son pre- ®ier tiers. Habite le Paraguay. a6j* Espèce. Sarigue catopolli.s ? Didelphis cayo- pollin , L. Desm. 3g}. Cette espèce est peu 'distincte de la marmose , quelques auteurs De l’admettent point; son pelage 'St d’un gris fauve en dessus, et d'un blanc jaunâ- tre en dessous ; le tour des yeux et une bande sur ■e nez sont bruns ; la queue tachetée de noirâtre , “«aucoup plus longue que le corps ; de la taille du "vniu/ot. Habite probablement la Guyane. *»• Esp ècc. Sabigif. uisecse , Didelphis lanigera, Desm. 3g5. Micouré laineux , d’Azara. A le pelage couleur de tabac d'Espagne en dessus ^blanchâtre en dessous; la queue presque trian- «°laire à sa base , beaucoup plus longue que le corps **oue en dessus dans son dernier tiers seulement. Habite le Paraguay. J ®9* Espèce. Sarigue sais , Didelphis pusilla , Desm. 3g9- Micouré nain, d’Azara. [.A le pelage d’un gris de souris, obscur en dessus , r s Scliàtre eu dessous; queue pins longue que le ,è'P 5 , toute nue et très mince , de couleur olan- ■Htre. Habite le Paraguay. CXlI' Genre. Chiroxecte, Chironectes , Illig- P‘x incisives supérieures , huit inférieures ; tète 'intne; oreilles nues, arrondies ; queue écailleuse , i enan,e ; une poche abdominale dans les femelles; P°occ postérieur; doigts palmés. 31 A NUE L 214 570 » Espèce. Cuirovecte T 1 p oc K , Chimnecles ya~ pock , Desm. \oo. Didelphis palmata des auteurs. La Petite loutre de la Guyane , Buff. A le pelage brun en dessus , arec trois bandes transverses, grises, claires, interrompues dans leur milieu , blanc en dessous ; animal qui vit sur les bords des eaux et nage avec facilite'. Habite la rivière A’Yapock à la Guyane. CXIII« Genre. Dasyure, Dasy-urus , Geo ff. Tète conique , très pointue ; gueule très fendue ; oreilles médiocres, velues; pouces des pieds de derrière rudimentaires ; queue couverte de poils et non prenante; point de poche abdominale dans les femelles. Form. dent. : incisives | , canines { 5 } , m 0 " laires 1, 5 . Genre purement australien. 5^1' Espèce. Dastvre crsiv, Dasyurus ursinaS > Geotr. Pelage noir ; queue assez courte , légèrement p re " nante et nue en dessous; vit sur le bord de la tuct< ii la terre de Van-Diémen ou Tasmanie ; il est l, e la grandeur d’un petit blaireau ; est très carnassie 1 " - 57 a* Espèce, ü a s ni! F. * ro.vcrE or F 1 F. . Dasy'“ r _ uS macrurus , Geoif. Le Spolled martin de PbiH‘P‘ Dasy ure tacheté de Pérou. Pelage brun marron , tacheté de blanc , ainsi '1*1* la queue ; vit sur les bords de la mer de la el> 3 des phoques morts ou autres animaux. Habite les alentours du Port-Jackson. 573' Espèce. Dastcre ne Macce, Dasyurus M‘ u ‘r e Pe la taille du putois ; pelage olivâtre en cendré en dessous , moucheté de blanc; queue d u seule couleur. - ( r Habite aux environs de Port-Jackson ; ram* 55 nocturne ; excessivement propre ; et vorace. SE MAMMALOGIE. 'J 1 5 074» Espèce. Dastcre viverris, Dasyurus virerri- nus , Geoff*. Le Spolled opossum de Phillip. Le Tapoo laja , var. Wliitr. Le pelage est brun non monchete' ; la queue est unicolore. Habite les alentours de Port-Jackson. 570* Espèce. Dastcre tafa , Dasyurus lafa , Geoff. Le lapoa-tafa de J. White ne diffère presque point du précédent , aussi le regarde-t-on comme une Tarieté d’âge; M. Desmarest lui conserrc le nom d’espèce , impose par M. Geoffroy. Son pelage est brun, non moucheté; la queue est de la même couleur , seulement la taille est plus petite que celle du viverrin. Habite les environs de Port-Jackson. CXIV* Genre. Pu ascogaie, Piiascogale , Temm. Ce genre, démembré des dasyures , en diffère par formule dentaire suivante : Incisives -, canines yrt > molaires 46. Dans ce genre il y a une fausse molaire de plus TUe dans les dasyures. Les incisives sont composées Ce deux sortes "de dents, inégales dans le phasco- t*te , et disposées en rangées régulières dans le Senre dasyure; les deux incisives moyennes beau- c oup plus grandes que les latérales. * 3 ®* Espèce. Piiascogale a risciAf , Phascogalc pe- n >ciljata , Temm. Didelphis penicillatus , Shaw. Dasyurus penicillalus , Geoff*. Desm. 407. Taille plus forte que le surmulot ; queue très ’ouflue à sa pointe ; pelage uniforme et cendré , | Co °rt, laineux et très touffu , blanchâtre inférieure- ment. Vit sur les arbres à la Nouvelle-Hollande. J î>* Espèce. Piiascogale sais, Phascogalc minima , Temm. Dasyurus minimus , Geoff*. D une taille moindre que celle du le’rot d Europe ; 216 manuf.l a le pelage cotonneux , fort-épais et d’un roux uni- forme. Habite le sud de la Tasmanie. CXV' Genre. Thylaciite, Thylacinus , Temin. Form. dent. : can. molaires |=|, 46. Ce genre , démembré des dasyures , a les inci- sives rangées en demi-cercle, égales, et séparées dans le milien et aux deux mâchoires , par un es- pace vide; l’incisive extérieure, de chaque côté, est la plus forte ; les canines sont grandes , fortes , larges, courbées et pointues comme celles des chap et des chiens ; dernières molaires hérissées de trois tubercules obtus , et ressemblant aux carnassières des canis et des /élis ; cinq doigts aux pieds devant , et quatre à ceux de derrière. 5-8* Espèce. TaTLicisr de Himis, Thylacinus risii , Temm. ; Dasyurus cy nocephalus , Ge°" Desm. 4° 1 - De la taille d’un jeune loup ; le pelage brun ja' 1 ' nâtre ; la croupe zébrée ; la queue comprimée; eit le plus grand carnassier du continent austral. Il vit dans les cavernes , sur le bord de la mer. 3 la terre de Diémen. CXYI« Genre. Pébsmèlk , Perameles, Geoff- Tête allongée, pointue; oreilles médiocres, vC lues; pouces postérieurs rudimentaires; les de»* premiers doigts petits et réunis par la peau, J 114 , qu’à la racine des ongles; train de derrière P 11 ’’ fort que celui de devant ; une poche abdoimn 3 chez les femelles. Form. dent. : incis. can. -jfj, mol. k|S ' Genre australien. 5-g* Espèce. PÈsiaÈLE arz poi.vtc, Pernmelcs ni suta , Geoff. Tête très longue; museau effilé; nez prol'”’’- DE MAMXAL0G1E. au-delà de la mâchoire ; pelage gris brun en dessus et blanc en dessous. Habite l’Australie. Mo* Espèce. I’p.ramèi. r. de lloi r.iisviLi.E , Perameles Bougainville , Quoy et Gaim. Cette petite espèce, decouverte par MM. Quov et Gaimard , dans le voyage autour du monde de l’L'ranid, a le corps roux en dessus et cendre infé- rieurement; la tète est allongée et aiguë ; les oreilles longues et ovalaires ; sa longueur totale est de huit Pouces et demi. Elle habite la baie des chiens marins dans la par- lie occidentale de la Nouvelle -Hollande. M. Tem- r 'iirjck la regarde affirmativement comme le jeune Ige du perarne/es nasula , ce qui n'est pas. Le na- ’utn , beaucoup plus grand que le Bougainville , a 'le très petites oreilles, tandis que ce dernier en a au Contraire de très grandes proportionnellement , etc. *?!• Espèce. Pérabsie ouscli , Peramelcs obesula, Geoff. . * mi; umnr , luduiiciu ai tjuc • >ru au* 4 °it incisives inferieures; le pelage est jaune rous- se m dessus et blanc en dessous. M. Geoffroy en ***it fait le type du genre isoodori , il est cfe la '.‘‘fie du rat commun, et habite aussi la Nouvelle- uu ldi LUlUJlluii, il ii a il ut aujji «"llande. MM. Quoy et Gaimard fp. 57) indiquent un grand P^anièle long de a pieds, qu’on leur remit dans montagnes bleues de la Kouvelle-Galles du sud; des corrections de leur Zoologie. §. 2 . Les CnirornicES. 2lS "(■. Quatre canines. CXVIL Genre. Phalisgeb , Phalangista, Geoff Tête assez courte; oreilles petites , Telues; pelage laineux et court; point de membrane étendue entre les membres antérieurs et les membres postérieurs ; 3 ueue longue , prenante , quelquefois dépourvue e poils à son extrémité. i" Sous-genre. Phaiasger , Phalangista. Queue prenante , mais couverte de poils; les oreilles longues et droites. Form. dent. : incis-| , can. o , mol. , 38. Ce genre est essentiellement propre à Y Australie' 58a' Espèce. Phalavgkr R E.V 1 RD , Phalangista aul- pina , Xemm. Phalanger renard, G. Cut. Bruno , Vicq-d’Azjr. Le ll'ha-tapoo-roo »> f White. l r ulpain opossum de White. Ce pbalanger a, de longueur totale, 3 pieds G pou- ces; oreilles longues, droites et pointues; pelag 1 ’ cotonneux, fauve ronssJtre , ou brun-ltre, ou fauve argentin , suivant les effets de la lumière; la moit ie terminale de la queue , ainsi que les lèvres et le t‘ u " des veux sont hoirs; les parties inférieures du corp 4 sont d’nn roux jaunâtre. . Habite la ^Nouvelle-Hollande , aux environs J Port- Jackson. 583* Espèce. Phaiasgir t>e Cook , Phalangi s> a Cookit , Cuv. Desm. ; l ; . Le Phalanger, Cook- De la taille du putois ; le pelage doux , court brun, ou d'un gris rouss.ltre en dessus, blanc dessous ; la queue de la couleur du dos est tciou ut< de blanc. Habite la Tasmanie. 581* Espèce. Phaeascer .vais , Phalangista mt na ’ GeofT. Desm. jiâ. Cette espèce , de la taille d'une souri» , a le P** *> UE MiMSIALOGlE. 2 1g gris en dessus, blanc en dessous, ayant la quelle de la couleur dn dos. Péron l’a trouvée sur 1 de Ma- fia , de'pendante de la Tasmanie. a* Sous-genre. Cocscocs , Cuscus , Lacép. Queue prenante , mais en grande partie nue et couverte de rugosités ; les oredles très courtes. Porm. dent. : incis. f , ean. o, mol. 4 o . Genre particulier à la Polynésie occidentale ou Malaisie. A. Oreilles peu apparentes , relues en dedans et en dehors. 585* Espèce. Cocscocs ticiiet* , Cuscus maculatus , Phalanqista maculalu , Geoll. Desm. \ti.IJidel- phis orientalis , L. Cuscus amboinensis , Eacép. Cette espèce, nommée cocscocs aux Moluques, suivant Valentyn , varie singulièrement selon les *ges et le sexe ; son pelage est généralement blan- 'fiàtrc , couvert de plaques brunes isolées, dis- l, nctes ou souvent confondues ; la nature de son I* J il, qui est très épais, est laineuse. Ses moeurs sont lentes et nocturnes ; il vit de fruits dans les forêts équatoriales des grandes îles ^juluques et Papoues : nous l’avons trouvé à W ai- 5*00, où les naturels le nomment scham-schatn. Espèce. Cocscocs ocasis , Cuscus ursinus , Phalangisla ursina , Temm. io. Çette espèce , de la taille des chats sauvages , a les ''Veilles très courtes ; son pelage est rude , frisé et '«pu , noir ou noir.ltre ; les poils soyeux sont en- ** renient noirs ; les partie, inferieures du corps sont .1 T roussi tre ; les parties nues du museau et 1 e | a queue sont noirâtres. |...f Couscous habite la partie septentrionale des *lebes. Les habitans estiment sa chair. 220 MARCEL 58;* Espèce. Corscois a cholhos doré , Cuscus chrrsorrhos , Phalangiste chrysorrhos , Temm- p. 13. Ce couscous a la taille du chat sauvage, le mu- seau court et les oreilles très courtes ; le pelage est serré , cotonneux et un peu frisé , garni de poils soyeux ; la tète est d’un cendré gris clair, une touffe blanchâtre couvre les oreilles ; les flancs sont d'un gris de cendre un peu brunâtre ; le croupion et la partie supérieure de la queue sont d’un jaune dore vif; les parties internes des membres et la poitrine , ainsi que la moitié du ventre sont d’un blanc pur ; une bande noire occupe les flancs; les extrémités sont d’un roux doré; la partie nue de 1a queue es* jaune. Habile les Moluques. 588* Espèce. Cocscocs de Qcor, Cuscus Qunyiir Phalangiste Ç)uoj~ t Gaim. zool. de l’Lraniei Phalangiste Papuensis , Desm. 8 ;o. M. Temminck n’adopte point cette espèce , qu’j* regarde comme un jeune âge du couscous tacheté ; le corps est gris brun , avec une ligne dorsale pi 1 ** foncée; le dessus de la tète est jaunâtre, le dessous est d’un blanc sale ; les extrémités des membres son 1 d’un brun noir assez foncé. Habite l’ile de ^’aigiou , où les naturels le noW' ment ramhave , et les habitans de Guebé , do. 58y Espèce. Cotscors a crosse qcei e , Cuscus n‘ a ' crourus , Lesson et Garnot. Cette espèce , que nous avons figurée dans la Zoo- logie de la Coquille , a le pelage gris , d’où sortent J* poils noirs plus longs, et est par»cmé de tac | éparses brunes ; la tete est fauve ; la gorge et ‘ L oreilles sont blanches"; la queue est robuste. tVl \ drée; le ventre est blanchâtre, les extrémités bru nés. Cette espèce a ta pouces 8 lignes du bout museau à la queue; et celle-ci , très grosse à sa ba a in pouces de longueur. Habite l’ile de Waigiou. DE >1 AMM ALOGIE . 22 I B. Oreilles distinctes , nues intérieurement. ügo* Espèce. Cocscors eeaxc , Cnscus allas ; Phalangistes cm'ijrons , Xemm. p. I -. P. alla et rufa , Geoff. Didclphis orienlatis , L. P h. rufa , Desm. 4>2- Cette espèce , dont nons avons donne' une excel- lente figure dans notre zoologie, a le pelage d’un blanc roussâtre ou blanchâtre; une ligne très foncée occupe le trajet de la colonne vertébrale ; une plaque jaunâtre se dessine sur les côtés du cou ; la partie dénudée de la queue est rouge carmin. ‘ Cet. espèce est indiquée à Amboine et à Banda : noos l’a ons trouvée à la No u v e 1 le- 1 r 1 a n d e , où elle est corai. ne ; les naturels mangent sa chair et lui donnent le aom de laponne . CXVIII* Genre. Koala, Phatcolarclos , Blainv. Corps trapu; tête courte; oreilles en cornet de médiocre grandeur; extrémités robustes, à peu pris d’égale longueur; cinq doigts à cbaqne pied ; ms antérieurs divisés en deux groupes, savoir :1e pouce et l’index d’une part, et les trois autres doigts de l’autre ; pouce postérieur très gTand ; les deux doigts réunis comme dans les phalangtrs ; 'Joeiie très courte. formule dent, douteuse ; incis. can. molaires 3o. , lUiger avait fait du koala son genre AVBLOT15. Cet animal \t* J’** été revu depuis Flinders , si ce n’est peut-être par **• Knox. ( Èdimb. New Ph. Journ. l8a6, p. toj. ) "O 1 ' Espère. Koala de Feixdexs , Pluiscolarctos Phndersti. Le It'ombat, Flinders. Le Kuala brun , phascalarclos fuscus, Desm. J3o. I.ipuruscinrrvus , Coldfuss. . Cet animal , de laMaille d’uti chien médiocre , a ( Port et la démarche d" un netit mirtj il a le |*>il MiNtïL 22 2 long, touffu, grossier et brun chocolat; il grimpe aux arbres et se creuse îles tannières. 11 habite les bords de la rivière Wapaum, à la Nouvelle-Hollande. "("f. Deux Canines. CXIX' Genre. Potorou , Hrpsiprjmnus , Illig. Tête allongée; oreilles grandes; lèvre supérieure fendue; queue médiocre, écailleuse, couverte de poils assez rares; deux mamelles seulement dans la poche ventrale des femelles; pieds antérieurs à 5 doigts armés d’ongles et obtus , propres à fouir la terre ; troisième doigt des pieds de derrière très robuste et pourvu d’un ongle très fort. Form. dent. ; incis. £ , can. mol. , 3 o- 5ga' Espèce. PotoxocNVhit*, Ilrpsipryrnnus ïPTu te, Quay et Gairn. Le Potorot,, White. Le Kan' guroo-rat, Pbillip. Macropus minor, îjhaw. Poto- roux miniums, Desin. et K auguras Gaimardt, Desm. 843 . Cet animal, figuré dans l’atlas] zoologique de l’Uranie, -est gris, rougeâtre en dessus, blanchâtre en dessous ; latête est triangulaire ; les oreilles sont larges; les tarses très longs; la queue allongée» flexible, grêle, terminée par un pinceau; il a des mieurs douces et timides. , Il habite les alentours du port Jackson on il n** pas rare , surtout près de la rivière de la NV tfJ gamhia , dans les montagnes bleues. 5g3' Espèce. Poiokoc Lescecr , Hrpsiprjmnus I- e sueur, Quoy et Gaina, p. G-j. Cette espèce n’est fondée que sur plusieurs tet*-- trouvées sur l’ile de Dirck-Harticbs , oui avaien |>eu prés les mêmcs’dimensions que celles de 1 V I \ipry mnus IPhite , mais qui en différaient par ^ grande étendue de la cavité tympanique, r ar UE MAMMALOGIE. 223 largeur «les arcade» zygomatiques, et par la brièveté de la voûte palatine. SgJ* Espèce- Potorou Pzros , Uypsiptymnus Pé- rou , Quoy et Gaim. p. 6 j. Autre espèce fondée sur un squelette apporté par Pérou , de la Nouvelle-Hollande. La tète de celle-ci, comparée aux deux des espèces précédentes, est plus mince, plus pointue et plus allongée en cône. Les incisives supérieures mitoyennes et les canines ont plus de longueur ; la caisse «lu tympan est moins développée, les arcades zygomatiques sont plus étroites et moins convexes. §. 3. Les PnrLLoriüGES. Ci ni nés nulles aux deux mâchoires, f. Sir incisives supérieures et Jeux inférieures. CXX' Genre. Petaubistk, Petaurus , Sbaw. Tète assez courte; oreilles petites, velues; peau des flancs étendue entre les membres antérieurs et Postérieurs , et recouverte de poils; queue non pre- ^nte , cylindrique. ^®nn. dentaire: incisives f, canines mo- laires — , 38. Genre australien. A. Les PÉTACRISTZ». Queue ronde à poils non distiques. d)** Espèce. Prtai'Siste taccasoïoe , Petaurus la- fpsan aides , Desm. Petaurista laguanuïdes , Desin. t'C. DiJelphis petaurus, Shaw. llepoona rou des uaturels des environs de Sydney. , I ' e pelage très doux , gris brun et brun luisant l,r' csi,u, i la gorge et la poitrine blanches; la «tueue On DC ^ ani toute sa longueur, brune fauve à «a base, tonnait une variété, à pelage tout blanc. MATTEL 224 Habite l'Australie, la Nouvelle-Galles du sud- Les naturels se servent de sa peau pour se faire des petits manteaux. 5 g 6 e Espèce. Pétacbiste a grande qceve , Petaurus macrourus , Desm. Petaurista macroura , Desm- 4 ' 7 - Est de la taille du rat surmulot ; son pelage est gris brun en dessus , blanchâtre en dessous ; la queue est grêle , plus longue que le corps. Habite la Nouvelle-Hollande. 697* Espèce. Pétacriste a vexire jacse , Petaurus flavivenler , Desm. Petaurista flaviventer, Geou- Desm. -418. A le pelage d’un brun marron en dessus, d un fauve blanchâtre en dessous ; la queue de la couleur du dos, ronde et un peu plus longue que le corps > de la taille d’un surmulot. De la Nouvel le -Hollande. 5 g 8 = Pétacriste scicrin , Petaurus sciureus , DesP 1 - Petaurista sciurea , Desm. J 19. jVorfolk isla rl squirrel, Penn. Phillip. Voy. Gris cendré en dessus, blanc en dessous; le bo 1 "^ des membranes et une ligne dorsale brunes; grise, jaunâtre; queue grise roussât re à sa base brune a son extrémité. Habile l’tlc de Norfolk, dépendante de 1 A' ? tralie. Pc* 599' Espèce. Pétacriste de Péros , Petaurus ronii , Desm. {ao. De la taille de l’écureuil d’Europe , est bru” dessus et blanc en dessous ; les membranes sont leur face supérieure mélangée de brun et île £ r ’ les pieds sont blancs , et la queue est brune , minée de blanc. Habite la Nouvelle-Hollande. B. Les Voltigecks , Acrobata , Desm- ^ Queue dont les poils sont parfaitement disti'P ne MAMMALOGIE. 25.5 boo' Espèce. Pîtacmste noué , Pe lu unis pj-gnucus, Desm. i{ 2 i. Duhlphis pjrgmcea , Shaw. Pelage d’un gris de souris uniforme, légèrement laïc de roussâtre en dessus, et d’un blanc pur en dessous ; queue gnse roussâtre. Habite l’Australie. CXXI' Genre. Ka scout’, ou , Macropus, Sliaw. Tète allongée; oreilles très grandes; lèvre su- périeure fendue; moustaches très courtes et très tares ; membres postérieurs semblables h ceux des potorous , mais beaucoup plus longs et plus robus- ’** ; queue longue , triangulaire , très musculeuse ; Une poche abdominale dans les femelles , dans la- quelle sont situées les deux mamelles. torm. dentaire: incisives f, canines |=| , molaires fif , 54* C’est le genre Macropus de Sliaw , modifié par •’C F. Cuvier. I °*' Espèce. Kascoceoc a hocstaches , Macropus la- bia tus. A impunis tabialus , GeafT. Desm. 4 - r3 ■ L)i- delphis giganlen . Cm. Le Kartgçroo , Cook. Ma- cropus major, Sbaw. Cette espèce, de la taille d’un monton , est gris j*udré en dessus et blancliâtrc en desson?; le men- ? n est traversé par une ligne d’un gris cendré; les ''‘tds.ct le dessus de la queue noirâtres. , Animal doux , timide, susceptible de devenir très J| j>ilier ; dont la chair est coriace. Habite toute la Piouvelle-Gallcs du Sud. ** Espèce. Kisc.oir.or aarx utiii , Macropus ■J u ' l ginosus. A , mourus fuliginosus . Pérou, Desm p4- J-Ue espèce , de très grande taille , est d’un brun * ’qtneux en dessus , d’un gris clair en dessous; les MA NOËL 1 26 jiatcs et la queue sont noirâtres , celle-ci est fauve en dessous vers sa pointe; dim. 4 pieds 6 pouces. Habite l’île Decrès, sur la côte sud de l'Aus- tralie. 6o3« Espèce. Kassouroc ùueei , Macropus laniger- Kangurus Liniger, Q. et G. K. roux, Desm. S 4 1 • Cette espèce nouvelle , figurée pl. 9 de la Zoolo- gie Je r Uranie , a le pelage laineux , d’un ronge fer- rugineux eu dessus; blanchâtre sur la poitrine et sur le ventre; les oreilles sont ovales, longues et poilnes; elle a 4 pieds de long. Habite les environs de Port-Macquarie , dans la Nouvelle-Galles du Sud. fioq* Espèce. Kaxgocïoc BasXs, Macropus Banhsia- nus. Kangurus Banksianus , Gairaard. Cette espèce n’est pas très authentique ; 31. Gai' mard l’a établie d'après une description d’un journal inédit de 31. Barralier , qui dit : Nous trouvâmes dans les montagnes bleues un kangourou d’un roug 6 fonce, plus petit que l’espèce ordinaire (K. /ab‘ a ' lus), nommé fVaring , et qui a des taches brune 4 sur la tète. 11 n’habite que les montagnes , et il est très rare- 6o5* Espèce. KAïcocaot OIS norx , Vacropus ruj"' grisent. Kangurus m/o-griseus , Pér. et bP’ Desm. joâ. Est d'un gris roux en dessus, plus clair en de 4 sous; les pieds et le bout de la queue passant brun , le dessous de la queue de même couleur fi le dessus. Habite la Nouvelle-Hollande. DF. MAMMALOGIK. 22- les d’un roui mêlé de gris; le dessous de la queue roux. Habile l'îlc King, dans le détroit de Bass. 007 ' Espèce. Kiscomoc ur. i."i r. Eir.Êsr. . Jlarropus eugend. K (mourus eugenii, Péron et Les. Dem . <;:■ Espèce à pelage d’un gris brun en dessus , et mêle d ua peu de roui sur les parties anle’rieurcs et sur «1 pales de devant, et blanchâtre en dessous; la 3 a eue en dessous est d’un blanc roussâtre. Habite 111e Eugène , sur la côte sud de la Xou- rdle-Hollande. Espèce. Kasgocroc oijU-irat , Macmpiu unla- batus. Aanguriis uttlabitius, Less. et Garn . , Zon[. de /a Coquille. Le K. bicolor, vel. du muse'um, K • TSrunii , Dcsm. ag. Let animal , regarde' à tort cnmme le kanguron I ■ droé ou tlidclpïus Iîruna de Gmclin, est propre à ** Nouvelle-Galles du Sud , où il est commun ; les J torels le nomment ounlabal , et les colons han- de buisson ; il est brun en dessus, fauve pille dessous ; la ("lueur très longue , très noire en des- ainsi que la bouche ; les pâtes, les joues sont S/** 5 , et les poils de la base des oreilles sont jaunes Heâtres. **■>* Espèce. Kascoirol- de Lir iLiASDirne , Mncrn- *** BÙJartUerii. A angurus Biilaniieni . Desm.Sj3. oreilles courtes , ovales , arrondies ; la queue ^ni? on £ ,,c M ?,e corps ; le pelade <1*411! gris lirun !'r n, c en dessus, roussJtre en dessous; la lèvre ►lj_ ri euré rousse; est de la taille de l’halmature B 1 ’ . ^ â hite la terre de Dièraen. ïio» p . r KllGOElOC DES ASClE*9 t M/tcmpUS f> erum ' Kartçurus vetmtm . Le^. %oo(. l<* ■'^juiUe. Le Fit aiultr , Valent?!» et Lcbruyn. Le ■°P »1 dytnë. Le Pelandnc. ’ trois avoir prouvé ( Znn!. p. i63) que c’est .i » aa8 M1SCEI. tort qn’on a donné le nom de didc/pltts lirunii. Gin. à un kangourou de la jNouvelle-Hollande ; le lapin d'./roé formera probablement un genre lorsqu'il sera mieux counu; il appartient exclusivement aux lies équatoriales, il y est nommé podin. Le podin , ou macropus veterum , est brun en en- tier , et beaucoup plus ramassé dans ses formes que tons les autres kangourous ; sa queue est moins longue; ses membres antérieurs plus forts; il est de la taille du lièvre commun. Il habite la Nouvelle-Guinée ; scs mœurs sont douces. De nouveaux rcnseignemens deviennent in- dispensables pour éclairer l’histoire de cet animal- CXXII' Genre. II.vlmxtcre, llalmaturus , Illig- NI. F. Cuvier à adopjé, pour ce genre démembr 1 ’ de la grande famille des kangourous , un nom qu’l*" liger a\ ait consacré à toutes les espèces sans di*‘ tinction. La formule dentaire de ce nouveau genre , aio 5 * modîGée , est : Incisives f, canines , molaires, Voyez les différence» que présentent les dents d<* macropus, p. l 38 de F. Cuv. {îles dents). Les halrt^ turcs diffèrent encore des vrais kangourous par ** ^ oreilles plus courtes, une queue presque nue. 0 n’ayant que quelques poils rares. lit i* F_sp. cc. IGmin ar. , llalmaturus e ^ e _ g ans. Le Kanguroo élégant ; Kangurus fascio “ Pérou et Lesucur, Desin. 428. I)F. MljlîliLOCIE. 22Ç) Cia» Espèce. UiuncicTiiiis, Halrnaturus Tlu- tis , Iîii'Senil. M. F. Cuvier a nomme kangourou thétis une es- pèce nouvelle, apportée du Port-Jackson, en 1826 , par la frégate la '1 hétis , commandée par M. de Bou- gainville, et que M. Busseul! doit décrire dans la re- lation qui va être imprimée de'ce voyage. Le pelage est roux cendré en dessus et gris jau- nâtre sur les flaucs, offrant une teinte rouge sur le col et sur les épaules; la queue est peu Fournie de poils et recouvert© de squammellcs comme celle des r ats ; e ll e est d’un noir foncé ainsi que les pieds : le Rentre, la poitrine et la gorge sont blanchâtres; longueur du corps a pieds i pouce et de la queue a ° pouces. f j. Deux incisives fortes ii chaque mâchoire. CXXllI» Genre. Puascolome , 1 ‘hascolotnys , Geoff. Corps ramassé; tête large; une poche ventrale ^ans les femelles ; cinq doigts armés d’ongles cro- cus aux pieds de devant, et quatre séparés avec **? tubercule à la place du pouce , sans ongle, aux pieds de derrière ; queue presque nulle. Eorm. dentaire : incisives i, canines s molaires , 24. ''3* Espèce. Phascolo*e de Bass, Phascnlomy* hassii. Le ft'ombal de Bass , île Pérou et de Le- cteur. Phascolomys wnmbat , Péron et Li-sueur. Oesm. } 3 i. . Est 8 e ( a grille d'un blaireau ; son pelade est grov ' lc . r , d'un brun gris uniforme plus ou moins foncé; jpmial dormeur , très doux , qu’il serait facile d’ae- v .*ni.U«r en France, dont la enair est délicate, qui 1 substances végétales. ** ^' n ?> dan, détroit de Bass, les j’ ' r urneaux ; n’existe point aux environs de Port- ic »v>n. MANUEL a3o C’est le premier hommage qu’on adresse a i 'intrépide chi- rurgien de la Reliance , M. Eass. Ses travaux et les éminens services qu’il a rendus à la science lui me'ritent bien un tel hon- neur ; quoique Pe'ron nous ait particulièrement lait cnnnnaitre le wombat , sa réputation ne sera point appauvrie d’une dé- dicace si légitime. IV' ORDRE. Rongeurs , Glires. Ont deux grandes incisives à chaque mâ- choire, séparées des molaires par un espace vide; point de canines; les extrémités pos- térieures plus longues que les antérieures, i . Rongeurs omnivores à clavicules bien dis' tinctes. i" Famille. Les Scivaias , Sciurini. Ont les molaires simples , à couronne tubercu- leuse , 5 en haut . 4 en bas de chaque côté de* mâchoires ; les incisives inférieures très compr 1 ' mées; les doigts longs et armés d’ongles acéré*' 4 aux pâtes antérieures et 5 aux postérieure*» pouce antérieur très court ; queue longue et touf- fue à poils souvent distiques; chez quelques espèce* des abajoues ; chez d’autres la peau des flancs éteU" due entre les membres antérieurs et les postérieur A. Sciurins a membres libres. CXXIV. Genre. Tamis , Tamia , Illiger. Tête osseuse , présentant une ligne courbe , uni- forme à sa partie supérieure, étant vue de profil» ct offrant, vue eu dessus , toutes ses parties antérieure* très effilées ; boite cérébrale peu étendue et s’avançant pas jusqu’à la moitié de la tête. ’ . Animaux fouisseurs, ayant des abajoues et 1,1 queue distique. Form. dent. : incisives â , molaires ^ > aï ' DE >ï AMM ALOGIE. 23 I 6l.}. Espèce. Tamia susse. Tamia striata. Sauras strialus , Klein, Desm. 5)7- L 'écureuil de la Caroline a le dessus du corps d’un brun fauveet cinqraies longitudinales brunes et deux blanches ; il est blanc en dessous ; la région lombaire est rousse , ainsi que la qneuc qui est noirâtre en dessus et bordée ue noir en dessous. Ce petit ani- jnal se creuse des terriers, se fait des greniers et ha- bite les parties septentrionales de l’Europe et de l’Asie. 6i5* Espèce. Tamia de la baie d’Hcdsos, Tamia hiulsonia. Sciurus huihnnius , Forst- Desm. 549- Cette espèce a le pelage d’un brun roux en dessus et d’un cendré blanchâtre en dessous; une raie Boire occupe chaqne flanc ; sa taille est un peu Joindre que celle de l’écureuil d’Europe. Elle habite les contrées les plus froides dcl’Amé- r >que septentrionale. f ’’G' Espèce. Tamia talmiste , Tamia palmarum. Sciurus palmarnni , Gm. Desm. 5 ja. Cette espèce n’est pas un véritable tamia , elle s’en approche plus cependant que des écureuils ; son Pelage est d’un gris brun marqué de trois bandes ''Bgitudinales d’un bLauc sale ; le dessous du corps blanc ; la queue est rougeâtre en dessus, blan- r bftre en dessous. Ce palmiste est familier; il se plaît sur les toits , , , . r les murailles et sur les palmiers ; il lait un grand e pt des fruits. C Inde est sa patrie. Espèce. Tamia a qlaiae lus de s , Tamia qun- <■ tnniiala . Sciurus quadrivillalus , Sa V. '-«tte espèce a la tète brunâtre mélangé de fauve ; paire lignes blanches se dessinent sur son pelage , ' J nt les côtés sont fauves et le. dessous blaucbàtre; ■ Mn gOL-ur est d’environ sept pouces ; il ne grimpe * n *ais sur les arbres et vit dans des trous de r<>- aux Etats-Unis. XISUIL 232 CXXV' Genre. Ecureuil , Sciurus , L. Dépression des frontaux légère , et saillie posté- rieure des mêmes os peu sensible ; profil à peu près droit pour la face; cavité crânienne de la longueur des deux tiers de la face. Animaux sans abajoues et dont la queue est dis- tique. Form. dent. : incisives molaires , 22. fi 18' Espèce. Ect recil d’Ecropf. , Sciurus vulgaris , L. Le Petit-gris de Sibérie. Ce petit animal , qui offre plusieurs variétés , est généralement d’un roux plus ou moins vif en des- sus, passant quelquefois au gris en dessous; le 5 oreilles sont garnies de longs poils qui forment un pinceau au bout de chacune d'elles. Il y a des écu- reuils roux , ronx piqueté de gris, gris cendré , gris ardoisé foncé , gris blanc , tout blanc et tout noir ; le petit-gris en est une des variétés la plus distincte, et Daubeuton en indique quatre. Cet animal se tient dans les forêts , vit de fruits à coques dures; est sans cesse en mouvement , et habit* - toute l'Europe et le nord de l’Asie, fiiq* Espèce. Ecit.ecil gris, Sciurus cinereus, Sclireb- Desm. 5 a 8 . Le Petit-gris de Butfon. Cette espèce a le pelage d’un gris fauve piqueté J? noir en dessas et blanc en dessous ; les flancs sou bordés d'une ligne fauve ; cet écureuil , sans pince*” aux oreilles, est de la taille de celui d’Europe; ** vit en grandes troupes ; et il est multiplié outre m 1 "' sure aux États-Unis, surtout en Caroline et en Pc n ' s\ Ivanie. 620 » Espèce. EcCREI IL CAPI STR 4TF , SciuTUS tus , Bosc, Desm. 5 oy. Le eapistrate est quelquefois tout noir et qu«l'l 1 "y foi» gris avec le ventre noir; mais le pins souvent a le (sciage gris de fer avec la tête noire, tandis q 11 ^ le bout du museau est constamment blanc , «le ,m PE MAMMALOCIE. ï3”? mie les oreilles ; il > it dans les forêts «le pins , dont il mange les semehees. Il habite la Caroline du Sud. 6*1* Espèce. Ëcceeçil coqcalli.v, Sciurus valida tus , Gm. Desin. 53o. Le coquallin «le BtUTon n’est regardé j>ar M. F. Cu- rter que comme une variété du capistrate ; son pe- lage est varie' de noir et «le roux vif en dessus ; le dessous du corps est roux orangé ; l’occiput est noir ; mais le bout du museau et le bout des oreilles •ont de couleur blanche. 11 habite, dit-on , la Nouvelle-Espagne. Gai- Espèce. Ecirei.ii. des I’tcé.mses, S dur ta atai- nus , F. Cuv. Cette espèce est brun foncé , piqueté de blanc Jaunâtre sur le dos ; une bande fauve sépare le blanc du cou et le gris du haut des membres du brun du dos ; le poil «le la queue est très long et noir f les Pieds fauves et les oreilles pénicillées. Il habite les Pyrénées. ®*3* Esp éce. Ecran : il a vxxtbi aorx, Sciurus ruji- r enter , GeolT. Desm. 53i Est de la taille de l’écureuil d’Europe ; il n est Probablement qu’une variété de celui «le la Caro- ine ; il est gris brun en dessus ; d’un roux vif en dessous; ayant les pieds bruns ; la queue moins lon- ^ l,e «jue le corps , brune à la base et fauve à l’cx- u-émitt’. Il habite les États-Unis. n 'l’ Espece. Écrites al a caste bocoe , Sciurus ri«- brolinealus , Desm. 53a. v* est l’écureuil rouge de Warden, ilont le pelage Z 1 * Rrisâtre sur les flancs, blanc sur le ventre , avec de ligne rouge longitudinale sur le dos ; il est plus Petit qu e l’écureuil gris et v it dans les forêts de pins Ai septentrionale. ’■ Harlan le regarde rornniinc une variété du iUru * hudsori'us ou tamia. MANUEL 623* Espece. Ecureuil rouge , Sciurus ruber, Rafln. Cette espèce ne repose qtle sur une indication fort imparfaite de M. Rafinesquc; elle est très grande, puisqu’elle a près de deux pieds; son pelage est en- tièrement rouge de brique en dessus , blanc en des- sous et sans flocon de poils aux oreilles. Elle habite le territoire du Missouri^ 626' Espèce. Ecureuil misi|, Sciunis njjinis , Radies. Cet écureuil , de la taille du sciurus lieolor , est d’un gris cendré ou gris brun sur le dos et sur la queue, et presque blanc sur les parties inférieures du corps ; présente sur chaque flanc une ligne d’un brun rouSsâtre. Il habite Sumatra. 627* Espèce. Écureuil a basde latérale , Sciurus lateralis , Say. Cette espèce , découverte dans l’expédition de Long, est un peu plus grande que le Sciurus striatus; il est brun cendré en dessus , et a de chaque côté du dos une ligne peu déterminée d’un blanc jaunâtre terne, plus large antérieurement quepostérieurement. Habite les montagnes rocheuses. (il 8' Espèce. Ecureuil a queue liséolée , Sciurus grammurus, Say. Cette espèce , longue de onze pouces, est entière- ment cendrée; de chaque côté de la queue se dfcssi' ncnt trois lignes noires parallèles; son pelage t-it composé de poils durs et grossiers; il habite le* montagnes rocheuses, aux sources de I'ArlansaW; vit dans les trous des roches de grès ; mange les bou- tons et ne paraît pas grimper aux arbres. Est p cut ' être un tamia. G29' Espèce. Écureuil de la Loi isia.se , Sciurus 1“ ' dovicianus , Curtis. A les parties supérieures du corps'et de la que"* d'un gris foncé ; le ventre et les parties internes u 1 ’’ membres ainsi que le dessous de la queue sont d un DE MAMMALOGIE. a35 brun rouss.itre , celle-ci est très large et plus longue 'pie le corps. Cet e'cmeuil , de la taille du sciurus vulpinus , habite les bords de la rivière Rouge. 63o* Espèce. Éctreiil a grasde qcbue , Sciurus ma- gnicauilalus , Sa y. A le dessus du corps ainsi crue les flancs mêlés Je gris et de noir ; les côtés de la tête et les orbites sont d’un gris ferrugineux pâle ; les joues et , les oreilles sont d’un brun obscur ; il a i pied -j pouces Je longueur totale. Habite les bords du Missouri. « i* Espace. Ecürecil >oir , Sciurus niger, L. Dcsm. 533. Cette espèce, de la taille de l’écurcuil d’Europe, •^génc'ralement le pelaçe noir fonce en dessus et d’un noir brunâtre en dessous j quelques individus °nt du blanc au bout de la queue , au nez , sur les Pâtes et autour du cou. Elle est de l’Amérique septentrionale. ^'Espèce. Éccrecii. dd Malabar, Sciurus maxi- mus , Gmel. Desin. 534» Cette espèce est le grand écureuil de la cote du *'Int d’un beau noir ; le dessous du corps et des Membres sont d’un jaune pâle. Elle habite les palmiers sur la c«Jtc du Malabar. Espèce. ÉcritEtiL t»f. (ætus, Sciurus ccilo- nensis , Bodd. Dcsm. 535. Cet écureuil a beaucoup d’aualogie avec le pré- sent, et est trois fois plus grand que celui d Eu- toutefois il a le dessus de la tète et du dos : 0lr, î la queue grise et le dessus «lu corps «1 un pMc; deux petit* traits passent sur les joues. *1 habite l’ile tfe Ceylan. ü 36 MANUEL 631' Espèce. Eccrecii de Madagascar , Sciurus matlagascariensis , Shaw. Cette espèce, peu connue, est d’un noir foncé en dessus; le dessous dn cou est d’un blanc jaunâtre; le ventre est d’un brun mêlé d’un peu de jaune ; la queue est grêle, plus longue que le corps, et noire. Habite Madagascar. 635' Espèce. Eccrecil de Prévost , Sciurus Pré- vôt lii , Desm. 53' . Cette espèce nouvelle est de la taille de l’écureuil d’Europe ; son pelage est noir- en dessus , jauDC sur les flancs, et marron en dessous, la queue est brune. Elle habite l’Inde. 636' Espèce. ÉccnErir de Lesciiesaclt , Sciurus Lcschenaullii, Desm. 538. Sciurus albiceps , Geofl. A le pelage brun, clair en dessus; la tête, 1 J gorge, le ventre et la partie interne et antérieure des jambes de devant d’un blanc jaunâtre; la queue est très brune en dessus et jaunâtre en dessous; en indique une variété d’un brun foncé. Provient de l’ile de Java. 637' Espèce. Eci-recil kicolor, Sciurus bicolof’ Sparm. Desm. 53g. Cette espèce, encore tnal connue, est d’un bru® foncé , noirâtre en dessus ; d’un fauve vif en u** sous; un cercle noir autour des veux, et lesoreiu f ' non pennicillées. Sparmann la dit de Java. 638' Espèce. Éciret il. Dr eisamcr, Sciurus P"? tu fii , Horsf. Sciurus büinealus , Geofl". Desm. 5i° Sciurus notatus , de Bodd. Cet écureuil est gris en dessus et présente »ur ligne blanche longitudinale sur chaque flanc ; queue est un peu pins courte que le corps . c lui-ci est jaunâtre en dessous. .. jg Habite 151c de Java. Est le ptanlun st/uirri Pennant DE MA3IMAL0GIE. 23 - ^^9* Espèce. Écureuil barbaresque, Sciurus getu- liis f Gm. Le barbaresque de BufTon a environ dis gïauces •le longueur; il est brun, avec quatre lignes longi- tudinales blanches qui se prolongent jusque sur sa rçueue. Il vit sur les palmiers , dans le nord de l'Afrique, *1 notamment en Barbarie. Écureuils encore mal connus. i. Ecureuil de Perse, Sciurus persicus , Gm. Gris obscur en dessus et jaunâtre en dessous; le bordes yeux noir ; cuisses et pieds de derrière roux ; Ailles noirâtres, sans pinceaux de poils. Habite les montagnes hircanicnnes de la Perse. Ecureuil axoxal, Sciurus nnomalus , Gm. La peu plus grand que l'écureuil commun; d’un ** rr ugineax fonce' en dessus, un peu plus pâle en des- î 0 * 18 ; les joues fauves ; les orbites bruns; le tour de * Quelle blanc. Habite la Géorgie. 3. Ecureuil rouge, Sciurus erjrthrœus , Gm. mêla de jaune et de brun en dessus ; d'un . l i Ve sanguin en dessous; une ligne longitudinale r ’'"/itre sur la queue ; un peu plus grand que l'e’cu- commun. , ‘J a bite les Indes orientales. 1 ^-cserii. d’Astssisii, Sciurus abj'ssinicus , Gm. . d’après Sbaw, une rarièté de l’e'cureuil de ’irè ,n ’ ^ cst d’un noir ferrugincui en dessus, cen- ^ ?» dessous ; la queue grise , longue d’un pied et n J - Éttucn ne t’isne , Sciurus uuheus , Gm. » . un pourpre obscur en dessus, jaune en dessous; Jueue est orangée à son extrémité. # , IV, ab ‘te Bombay: est sans ‘doute une variété de ur "“l du Malùbur. 238 Misuet 6. Écmxtii du Mexiqck, Sciurus mexicanus , Gra. Brun cendré, avec sept bandes blanchâtres longi- tudinales sur le dos des mâles, et cinq sur celui des femell ®. Espèce très douteuse. Ecureuil iu», Sciurus flnvus , Linn. Pelage jaune; la pointe de chaque poil est blan- che; de Cartliagène, suivant Linné; de Gnzarate, suivant Pennant. Voisin du guerlinguet a queue annelée. CXXVI* Genre. Gltkui>gu:et , Jlacroxus, F. Cuv. Les frontaux sent très déprimés dans ce genre! naseaux 1 peu allongés; une dépression profonde entre le crâne et la face. Animaux dont la queue est ronde, et qui n’ont pas d’abajoues. Form. dentaire: incisives £ , mol. 777, 2Î- Gjo' Espèce. Gcewisccet TOCfATE. Slacrorus t nU ' pat, Sciurus biritUilus , Desm. 847 ; le 'loupai 1 de Raffles. A le pelage d’un brun noir, tiqtieté de jaunâtr^ sur le dos , et d’un roux brillant eu dessous ; u** ligne blanche supérieure et une ligne noire rieure accolées sur chaque flanc ; la queue est te r ' minée par du roux ; il est un peu plus gros M 11 ^ l’écureuil commun : il vit sur les cocotiers, à - ,I1 matra. Gqi* Espèce. Gcewisccet i*ar , Macraxus ,r ‘ signis , Sciurus insignis , F. Cuv. Le / ary • a le corps d’un gris brun en ulessns, a . T fj trois lignes longitudinales noires; la tète est r rtS j e ’ les flancs et les membres à l’extérieur sont roux j menton est blanc , ainsi que le cou et le ventre , queue est brune. Sumatra est sa p.atrie. 6^3 • Espèce. Gcrw.isc.ctT Dr u Gcmt, ccstuans , Sciurus résilions . Gmcl. Ihs ni. 1 1 Est le grand guerlinguet de Buflon , dont le pd 'e Matr n* uS DE MAMM4LOCIE. «t d'un gris olivâtre , lavé de roussâtrc en dessus , <1 un roui pâle en dessous; la queue est plus longue Jjue le corps, et nuancée dé nrun, de noir et de fauve; il a environ 18 ponces. II vit de fruits de palmier, au Brésil et à la Guyane. Espèce. Giebli.sgcet sais , AIncroxus pusil- lus , Sciurns pusil/us, GcofT. Dcsm. 5 j j. Cette espèce est le petit gtterlinçuet de Buflon , e t le rat Jes bois de Cayenne; il est d’un gris brun ’divâtre plus clair sur les parties inférieures; le Otnseau est de couleur fauve; la queue est plus eourte que le corps, et couverte de poils mélangés ~e brun et de fauve; il a 9 pouces de longueur to- **le environ. II n’est pas rare à Cayenne. ^ 4 |' Espèce. GriKLiscrET a ba.sdes blascues , Ma- Cr o*uj albnuittalus , Sciurus pingininnus , Shaw. Est roussitre en dessus, blanc en dessous, avec ligne blanche de chaque côté du corps ; la i'teue variée de noir et de blanc; les ongles très longs, (?n , Pnmés et arqués. Sous le nom d’écureuil de ,' t,n 8 l ( sciurus ihchznschicus) , Sonnerat a distingué , I c variété d’un gris lerrcni en dessus, beaucoup ,_ Us clair en dessous , et à queue paraissant entiè- r '”>ent noire I- espèce habite le cap de Bonne-Espérance, et sa l'Inde. b ' Çucrlinguct est le sciurus erythropus de Gcof- „ '-'-^aint-Hilaire , «pic Kuhl a nommé sciurus I.c- ‘ •etntii , et que déjà Forster avait appelé sciurus f‘ îjpèce. Gcerlisccei a qcei 1 asvelée , Ma- '*us annutatus , Sciurus annulalus, Drsm. 5 jfi. ,,, ,î te espèce , de la taille du tamia 'palmiste , •j, * un K r n ' diens de la Colombia, sa patrie , est comp' 1 *’* de poils longs, soyeux, d’un brun rougeâtre; v oreilles sont brèves , pointues , avec de courts. s f iO J' B. .S ciunns à membres engagés ilans la peau l flancs. CXX\ IIl« Genre. Pteeomts, Pteromys , G. *- ll> La partie postérieuredes os nasaux un peu bomb‘' e ’ les frontaux fortement déprimés dans leur nul* 6 *!’ et se relevant ensuite légèrement ; les parties P 0 ’ 1 ^ rieures de la tète ne commencent à se courber bas, d’une manière sensible, qu’à partir du n>d ,e DE MAMHALOG1E. 24 1 des pariétaux ; capacité cérébrale petite , n’ayant que la moitié de la longueur de la tête. Ecureuils volans du midi de l’Asie. Forin. dentaire : incisives * , molaires 22. Animaux nocturn« , ayintlapran des tlaacs 1res dilaté entre 1rs mnoîtrrs anterieur* et postérieur*, et formant , en se tendant , tioe **se sorte de parachute , ntilo pour soutenir Tamoul lorsqu'il saute. 648- Espèce. Pteeohvs tac.cak , Pteromys pelau- risla, Pal las. Desm. 55o. Le taguan de Buffou a le pelage brun pointillé de blanc en dessus , et gris inférieurement , excepté le fou , qui est brun ; les cuisses ont une teinte mus- 'lire , et la queue est presque noire ; la membrane des flancs se prolonge en une petite pointe près du poignet. Habite les Moluques et les Philippines. ^ 19 - Espèce. Piuosts Éclata st, Plcrnmys rulnlus, Geoff. Desm. 55t. Cette espèce ne diffère de la précédente que par 'et couleurs; son pelage est en dessus d’un brun larron foncé, et d’un roux brillant en dessous; la queue est presque noire , et le dessous de la gorge e^t brun. Habite Java. Peut-être faudra-t-il réunir aux pleromys t’X' Çeande espèce inédite, fort remarquable, que M.Iem- ’ptncls nomme pteromv j Uuçogeny* , et qui provient du Japon. CXXIX'Genre.ScîuHOPTànE, Sciuropterm, F. Cuv. Diff^ re des pteromys, parce qncla partie antérieure de U ligne du profil de la tête est droite jusqu’au mi- beu des frontaux , où elle prend une direction conrbe ,r ès arquée , sans dépression intermédiaire. L’ocd- put est saillant, les frontaux sont allongés, et la ca- pacité du crâne comprend les trois cinquièmes de 1 longueur de la tête. • Ecureuils volans du nord de l’Asie et de I Amé- h que. Al MANUEL Form. dent. : incisives i, molaires £5^ , 22. G5o' Espèce. Sciiroptère rticiiE , Sciurnpterus sa- gitta. Aciums s agît [a ^ Pcnn. Pleromys samltai Geoff. Desm. 55a. A le pelage d’un brun foncé en dessus , et blanc en dessous; la queue est d’un brun assez clair; un angle raillant a la membrane des flancs , près du Habite l*lle de Java. M. HorsGcld a décrit, sous lesnomsde Pl.gembarbis et lepiihis, une seule espèce suivant M. Temminck, très voisine de celle-ci. 65l' Espèce. ScitROTTÉtlE DE SlEBIUK, Sciuropteriis si/, meus , Pleromys sibiricus , Desm. 553. Saurus notons , L. Var. a. D’un gris cendré en dessus, blanc en dessous; la queue de la moitié de la longu — ’ 1 " membranes des flancs n’offrant arrondi derrière les poignets. On en connaît une va- riété albine. Ses habitudes sont tristes et solitaires; vit de bourgeons dans les forêts de pins et de bouleaux de l’Europe et de l’Asie septentrionales. 65a' Espèce. Scu-kofière d’AjiÉriqce , Sciuropterui volucella, Pleromys vnluceUa, Pallas, Desm. 554 - Le Potatouche , Buffon. L ' Assapan , F. Cuv. Est gris roussâtre en dessus, blanc en dessous; D queue est presque aussi longue que le corps ; ' 3 membrane des flancs est simplement lobée derrière les poignets. N it en petites troupes sur les arbres , dans le Ca- nada , et le reste des Etats-Unis, jusqu’oo ' ,r ' ginie. 3* Famille. Les Arctomyiies, Arctomydes. Animaux ayant, ainsi que les écureuils, 10 m-1 ' chelières supérieures et 8 inférieures, toutes tulwr- euleuses ; les incisives pointues ; la tête grosse ; 13 queue courte ou moyenne. DE MlllM.KLOClE. 243 CXXX' Genre. Spermophile, Spennophilus. F. Cuv. Ce genre intermédiaire entre les marmottes et les écureuils , et voisin des tamias , a des molaires étroites, un hélix bordant l’oreille, uue pupille °va!e, de grandes abajoues, des doigts de pieds étroits et libres; le talon qui est couvert de poils, ,a ndis que les doigts des pieds de derrière sont uns. Form. dentaire : incisives i, mol. , 22. Espèce. SrEBaoruttF. soislik, 1 S permnphitus dtillus , Arctonn s ci li l/us , Pal las , Dcsm. 5a$. -Vw5 vit il/ us , L. Le Jevraschka ou marmotte de Sibérie. Est d'un gris brun en dessus , ondé ou tacheté - blanc par gouttelettes, blanc en dessous. On en J°nnalt plusieurs variétés : l'une, tachetée ( sp . gul- ; une, ondulée (sp. unJuluta) ou le ziztl ; cniio , troisième , d'un brun jaunâtre uniforme , ou la ^wotte f/e Sibérie, Cet animal vit isolé dan* des terriers, de semences, habite le nord de l’Europe et de l’Asie, ainsi i^ela Perse, l’Inde et U Tartane. Espece. S fer uopr île de Hood, S pertnn uhi/u s Moodii ; Sciurus tridcccm/inéatus , Mitch. Desm. A relouas Hoodii , Sabine, 29. ^Cet animal est de la taille de l'écureuil suisse; pelage est châtain foncé en dessus et blanchâtre tr dessous ; une ligne dorsale blanchâtre à moitié t^tinue, et à moitié formée de petites taches, est 1 j par trois lignes entières et par trois séries de nés attenant entre elles. habite Je pays où le Mississipi prend naissance. j, Splemomule de RicoiEpsov, Spermophilus îcnanlsonii ; Arctamis /tichartlsnnii t Sabine, 28. c J'awny amenai n marmol. . -e spermophile a des oreilles courtes, un museau !.'* * u ne queue médiocre et un j»elage uniformé- * fauve , mais dont chaque poil est brun à h MAM'EL * 4 » hase; le ventre est plus clair que le dos, et des taches ferrugineuses sont éparses çà et là ; les poils de la queue sont longs et annele's de brun et de noir, et terminés de fauve. Sa patrie est le nord de l’Amérique , et il a été trouvé à Carlston-House. 056 - Espèce. SrïRMorniLE de Parut, Spermophilu s Parry ii; Arclomyt Parryii, Richards. Le Grourui srjuirrel de Hearne , Faune Am. p. i-o. A les pieds pentadactyles, le museau conique, ' îles oreilles très courtes, une longue queue, noire au bout ; le corps tacheté en dessus de plaques Manches et noires confluentes , le ventre de couleur ferrugineuse. Habite le nord de l’Amérique. 65;r Espèce. Spermophile de Friselis, Spermnpht - las Franklini, Arclomxs Franhlini, Sabine 17. Cette nouvelle espèce, dédiée au capitaine Fran- klin , est partout revêtue de poils assez courts , bruns à la base -, d’un blanc sale au milieu , annele" de noir, et terminés de blanc jaunâtre ; l’aspect d'* pelage afiecte ainsi une conleur générale brunâtre . tiquetée de blanc jaunâtre; les poils de la queu< sont annele's , ceux du ventre sont d'une teinte pl uS claire : cette espèce a des oreilles assez longues , 00 museau très obtus et une longue queue. Elle habite le nord de l’Amérique : elle n’a urerte de poil* noirâtre*. MANUEL 346 Elle vit dan? les rochers, sc creuse des terriers, se nourrit d’herbes et habite toute l’Amérique septen- trionale. Est de la taille d'un lapin. 663* Espèce. Marmotte de Qi rbec , Arctomys em- pêtra, Gra. La marmotte du Canada de Buffon est brune noi- râtre , piquetée de blanc en dessus ; d'un ronx fer- rugineux en dessous; la queue courte, noirâtre au bout. Habite les contrées les plus septentrionales de l’Amérique. M. Sabine l’a rencontrée dans son voyage an pôle nord. C’est une variété de cette es- pèce que 31. Kuhl a nommée Arctomys melanopus- 664' Espèce. Marmotte pocdrée, Arctomys pnà- nosa, Gm. Cette espèce, jusqu’à ce jour regardée comme dou- teuse, a été rencontrée par le capitaine Sabine dans le nord de l’Amérique, et décrite par lui dans 1** 3Iémoires de la Société Linnéenne de Londres. Son dos est couvert de longs poils, durs, cendrés à 1 J base, noirs au milieu et blanchâtres au bout; I e bout du nez, la queue et les pieds sont noirs; I e dessus de la tête est brun et les joues sont blan- châtres. 663« Espèce. 31aumotte tacve , Arctomys fuiras > Eversro. Cette espèce est voisine du bobak ; elle a le d’un janne brun luisant , avec an duvet interne g rl * de cendre ; elle a i3 pouces de longueur, et la queu£ en a trois; les doigts sont minces, très allongés su tout le pouce. Habite les bords de la rivière de Kuwaodcbout entre Orerabourg et Bukkara. 666 e Espèce. Marmotte acx doigts lisses, ArctoniJ 1 leplodactylus , Eversm. Pelage serré d’un jaune d’or luisant en dessus • blanc en dessous ; sommet de la tète gris brun ; 0 . tache blanche entre le nez et l’œil , et un trait no DE MAMMALOG1E. 2$7 mr la face ; la queue d’un noir luisant en dessous et bordee de blanc. Habite Caraghata à i /jo verstes de Boukkara ; long de 8 pouces et la queue 2 pouces 6 lignes. Espèce. Marmotte mcgosarique , Arclomys mugosaricus , Eversm. Ressemble au spermophile souslik par la couleur d'J pelage. Elle n’a que 8 pouces de' langueur, sans )' comprendre la queue qui n’a qu’un pouce; la plante des pieds est large et courte , égale à la ,0 * partie à peu prés de la longueur du corps. Habite les monts Monghodjar, près Boukkara. parmi les espèces les moins connues on cite les vivantes : ^Espèce. Marmotte gu soi, Arclomys gunaï , Gm. Le Mus ” u ru II , Rothm. ^ette espèce est voisine de la marmotte d’Europe ses formes ; mais on dit qu’elle n’a que quatre ^igts h chaque pied; sa taille est celle du lapin, et j 0 * pelage est roussdtre ; elle a des oreilles très cour- ut mais larges. Ee mont Atlas en Afrique est, dit-on, sa jwitric. •9 e Espèce. Marmotte mauli*, Arclomys maulina , Sbaw. Mus mmdinus , Molina. ^tte espèce est deux fois plus grande que la mar- d’Europe; son museau est plus long et plus aus,i, et sa queue est moins courte ; ses pieds n l\ pentadactvles , et ses oreilles sont pointues. ^ animal, douteux ou au moins mal décrit, a été \i pa r le père Molina dans la province du * Ia ^e, au Chili, e. Espèce. Mimom D r . Cliciffit , Arclomys circassiiv ; G Us tsclierkessicus , Erxl. espèce Jouteuse aurait la taille du hamster ; .^Ueuc est assez longue et [Kiilucj son pelage est e,i| ® » *es jambes de devant sont plus courtes Cet animal est un peu plus grand que le campagP'!' aquatique ( hypiuicvit s amphiiius ) ; a les oreilles I r*/ grand», nues, en demi-cercle; la queue à peu rV, de la moitié de la longueur du corps, garnie de p° , isrst 1 1"1 a * TVcil v ff a mv.-, ' A *— .. .1 -, ans ai* /î il rt ^ vu*' “s- J J'ai lit ' illiUlLUin C91 U UU * nâtre uniforme \ un flocon au bout «le la longueur, 8 pouces 3 lignes. Patrie inconnue. 4* Famille. Les Hits taupes, Tdlptjorvu DE HAMHAL0C1K. 24g tronquées; les ougles , ceux des pieds postérieurs au ■soins, plats. A. Six molaires supérieures ; six ou dix inférieures. CXXXIII' Genre. Rat taupe, Georychus, Illig. . Molaires simples , à tubercules mousses ; inci- s |'es inférieures en forme de coin , comme les supér- ieures , et non subniées ; corps cylindrique ; pieds 'murts, les antérieurs propres à fouir; yeux rudi- mentaires et cachés sous la peau ; queue nulle ou fr ès courte. ^orm. dentaire : incisives molaires i6. ^7 3 ' Espece. Rat TAirr z 1 »m , Georychus typhlus. stspnlax typhlus , Desm. 5i8. Mus typhlus , Pal- «s, Gm. . La taupe ( aspalax ) d’Aristolecstcnentierd’uncen- ‘ r è lavé de roussütre ; sa taille est celle du rat com- Jmn , environ. On en connaît une variété qui offre l ‘ e s taches blanches irrégulières sur son pelage; vit 111 société, dans des galeries souterraines, de ra- mpes et d’herbes. ..Habite l’Asie mineure, la Perse , la Russie méri- d, °nale , etc. (ÿ.) f . ‘ ’ Espèce. Rat tacpe a iaxdes , Georychus nt- tatus. Spalax riltata, Rafinesq. Espece delà forme du cochon d’Inde, suivant I • halinesque; fauve en dessus, avec trois bandes "mgitudinales, larges et brunes; blanc en dessous; '"■miles petites , os aies et un peu jiointues. Habite l’Etat de Kentucky. Espèce douteuse. ^ Espèce. Rat teipe scukkax , Georychus Vilpi- f.cmmus ta/pinus , DÀm. 45a. Mus t alpin us f Nia., G». * u petit spalax a le pelage gris brun eu desw^ . ^ ^üchiire en deiWHJi. On connaît un suherhan r : I f ^ns les balhyergus ; il est terminé par un boutoir; ta incisives ont un sillon longitndinal très profond ; courts, plus larges , excavés en cuiller en arrière • garnis à leur racine de poils durs roides , formai une sorte de râteau. Form. dent. : incisives j, molaires , 3 °' 680' Espèce. Cts.xome dc Brésil , Ctenomys 1 >iW liensis , de Blainv. Le ralto qui moro embaxn doxano de /as au Brésil , sa patrie , a le pelage doux , fin , c0 ".„j d’nn gris ardobo® sa base , et d’nn brun rotisw’ luisant dans tout le reste de son étendue ; se f° a ’i, f en dessous en blanc roussâtre ; les poils dc la qn«* sont brun noirâtre; il est de la taille du rat d’Europe. 5* famille. Les Muants, Murini. Ont les incisives inférieures pointues, et au-delà de 16 molaires; tous les doigts sont b 15 A. Membres antérieurs beaucoup plus courts V" les postérieurs. CXXXYIII* Genre. Gehboisk , Xfyus , Screb- Molaires simples a couronne tuberculeuse ; P° mettes très saillantes; extrémités postérieur^’ . ^ tTèmement allongées , avec les doigts en 110 ^ variable , mais n'ayant pour tous, comme c*® e , oiseaux, qu’un seul métatarsien ; queue très 1° e v„ DE ***** 1 . 0018 . ^uffueau bout ver^/ • a53 mameKes. ’ ë «P'neuse et éca, lieuse; ],„» ^°nnuie dentaire . • • cura ire . incisives £ Inn î , l* score cit propre i p gn • * *-f > l 8 . •«" M «» 5 «. conL ""‘’ -«*» le d , ns Espèce. Gekboise céa.\te n- Ce, f ■ Bhi ^-D e >n,:^S P, ' S '" aJ ' U,WS ’ tle taille ^.delasrusseurd'unlaotn i ‘ “ D £ riA clair en ,ie.„ K ‘. ‘ | ! e ,na Xenae a,iî>°“ doigts au pate ( )e , M ' rC,U( ( , 'o fesse; ,‘ cu «fie plus iJ? 1,6 dcrr,ere . et celui du’ c“^°“P«s ; son wâcttri , e“^ bi ? m,cux et J “erts , ** * e V e , ™. bulbes de plante, T/rid ’V“ nolJrri,ur e ,a p* r Bruce, est Z ” déserts de Barêa P'>”'ts. Elle £fc£Ç dc ÆAsSjSt if Usd '^ f usèaubtn pâk ' e “ d — .et blanc en U -'r le, Æeinn.V UnC raie blanche en croi, • Cl “'l doigts aux pieds de derrière MAS CE L 254 celui du milieu beaucoup plus Ion" que les autres ; les oreilles sont longues ; long, totale 1 6 pouces. Habite les déserts de la Tartane, la Crimée, la Ta u ride. M. Évcrsmanu en indique une variété sous le nom de dipus jnctdus pjgmœus , des déserts entre Orem- bourg et Bukkara. Il la regarde comme étant peut' être le dipus aeonïion de Pallas. 684 e Espèce. Gereoise bracbture , Dipus brachyuruS’ Blainv. Desm. 5ii. A le pelage fauve plie, varié de brun en dessus» blanc en dessous; un croissant blanc sur cbaq« f fesse; museau blanc à l'extrémité et brun en des' sus; queue et membres assez épais; oreilles asse* courtes; pieds de derrière à cinq doigs, dont trois internes sont d’égale longueur entre eux. ^ ll des bulbes du 1rs de Pompadour ( Lilium pomp 0 ' nium). Habite la Tartarie et la Sibérie. 085* Espèce. Gerboise xaixe , Dipus minutus , Des» 0 ' 5i3. Dipus jaculus , Var. minor, Pallas. dessous, ainsi que les extrémités, et un croissant s u chaque fesse; museau gris, jaunâtre; cinq do>rj aux pieds de derrière ; les ongles des trois iut ef tae'diaires de même longueur. Habite les enTirons de la mer Caspienne et a Volga. fi86* Espèce. Geeioise teiii , Dipus lcH u '" ’ Eversm. poils noirâtres, durs et médiocrement longs, de forts tubercules a la naissance de l'ongle. -Habite les rires du lac Aral. 68-.P , UE wn “*it a55 ; U queue U gui enT^ Jf ior] «' ,e '* r «ns V comprendre «“«, ZS2 “ ï a ““‘. t ™S les oreilles sont l on ;“■ Poils noirs très conrt'^Je- P?r , " ne petite toufre « ; r essont les méme^e^X ^ï i,Ue Kouva ^-deria entre Orembourg et Buk- S Espece. Gemoise a riens de lièvre , Dipus logopus, Eversm. p !° dessous (le terminaison ; les tarses sont garnis SÆàÆ T'"’ l0n " S > J üides et C fiL claire -> ÀfiZJr * <,c COülcur ko4r get e £rS«“. ,aC dC C ° meJrhli - ^tre Orcm- Genre. Gmw “*. Üecm. ^ u 'po'inM,-'e PlCS à couronne tuberculeuse; mu- P ° s '&e, , tr^T n,C,,eS non Plantes; extrémités son métatar • gUes > a c,,u l doigts, avant cha- Uioins to^f pr °S re; ( J ucue ‘ongue et plus Sémite'. fUC ’ SaUS , OCOn de P o!ls P lu > longs P J. t ° r,n ’ dent aire : incisives^, rnol. i^î., ,6. ' Geri i?£L j T* a PO * U HeUref "‘^rement %> r, , lon Z“c* et a corps assez épais. spece. Gerrieee De Larrador, Gcrbillus la- Cett bradoncus , Sabine, f^ullin f '‘ e : décrite dan* le voyage du capitaine j' Ws ; les Ile,!. r,| ne en dessus et blanche en des- * queue • couleurs se fondent insensiblement : ’ lrp e ° dessus , est blanche infe'rieure- MANUEL 2 56 ment ; les moustaches sont très fournies , longues et noires : elle a \ pouces de longueur, et la queue a a pouces et demi. 690' Espèce. Gerbille hÉri.se , Gerbitlus indicus , Desm. 5i5. Cette espèce a été de'crite par M. Hardwich, dans le tome A III des Trans. de la Soc. Lincenne de Londres, sous le nom de dipus indicus ou ver* bua ; elle est figurée dans la \o' lir. de M. F. Cu- vier ; son pelage est marron en dessus et tacbete de lignes brunes longitudinales ; il est blanc e° dessous ; la queue est un peu plus longue que corps: elle est brune, termine'e par un flocon de poils blancs ; elle est de la grosseur du rat dôme*; tique; vit de graines ce'réales. m Habite l’Indostan. 6qi* Espèce. Gerbille du tararisque , GerbiUa ’ tamaricinus , Desm. 5l3. Le mus tamaricinus de Pallas a le pelage dense et touffu, d’un gris jaunâtre en dessus et bld» 6 en dessous; la queue est à peu près de la longue^ du corps , annelée de gris et de brun ; le corps es long de 6 pouces , et la queue en a cinq; vit dans le 5 lieux marécageux salins, où croissent les soude’ 1 les tamarisques, dont il fait sa nourriture, sur I e5 côtes désertes de la mer Caspienne. G93* Espèce. Gerrille ni la Torride, Gerbi mendianus, Desm. Si 4- -Vus longipes , Pull 35- Le Jinl de Vicq-d’Azy r est d’un fauve gri-"' ir ', en dessus, d’un blanc pur en dessous, avec 0 . ligne moyenne d’un roux brun ; les membres so^ blancs ; fa queue cs\ à peu près de la longue du corps, et d’un fauve grisâtre uniforme ; I e a j pouces a lignes de longueur; et la queue, sa^ les poils qui la terminent, 3 pouces; se creuse ‘ terriers, vit de graines dures, de noix, dans déserLs brùlans des bords de la mer Caspienne. g DE MA MMiLOGIE. _r uT" °' -r |Vr e est^de la taûlé / 'run G est terminé Q? ab,tc *e Kentucky. lo «ffe f,o V(> ; Ja f E leu e est noire, terminée par une ftjÇj b ' le 1 Induna, le Kentucky. • s f>tce. GnnniLi.* nr. n MMt D ’l[, r,sos V ()| - 5 - hudsonius , Rafinesq. ’ J pèce. Gennat» sonicis», Gcrlülus sarieinus, ç, nafinesej.. <1,In Kri '.. l,run deîiiis ; les > les orwlll 1 |,ar unc ‘‘Sie rousse lon g itu,li- s#mf presque nues, ovale* et nr- MANUEL ■258 rondies ; la queue, plus courte que le corps, est soyeuse, d’un gris brun en dessous. "Habite l'Amérique du nord. La gerbillus sjrlvaticus de Mitcbill ne nous est pas connue. C XL* Genre. Mer ion b , Meriones , Ulig. F. Cuv. Diffère des antres rats à longs pieds ou gerbille> par la forme de ses molaires , dont la couronne présente une sorte d’S renversée, avec des cercles i de plus en plus marqués sur les dernières dents (F. Cuv. p. 1S7). Dans les gerbilles, les dents sont simples; dans les meriones, elles sont com' posées. Form. dent. : incis. mol. jzj , 18. 2fous ne connaissons que deux espèces de ce genre : peut' être faudra-t-il même en enlever le meriones opimus , 00 Lien lui adjoindre plusieurs gerbilles dont lesysteme de detr tition n'est pas encore connu. M. Cuvier prend pour tvpe ^ ce genre la gerbille du Canada ou le dipus americanui ^ Barton. 698 e Espèce. Mériose dc Canada , Meriones can&' densis ; GerbiUus canadensis , Desm. 517. G. D J ' riesii , Rafin. Dipus canadensis , Davies. D * americanus , Barton. Est jaunâtre en dessus, blanc en dessous; oreilles sont très courtes ; la queue est presque c °' tièrement r.ue, un peu plus longue que le corps» sans flocons de poils allongés au bout; est de 1 J taille d’une sotfns. Habite le Canada. 699 e Espèce. Miiiosi grasse, Meriones opd nuS ' Erersra. Est une gerbille sans doute. Cette espèce J formes lourdes et très grasses; les oreilles coofl^ la queue forte et longue de } pouces , et term 111 *^ par une houppe brune; le corps a 5 pouces de 1° gueur. Habite entre Orcmbourg et Bukkara. DE 3IAM.MAl.0Dlt. 'AJQ S- 3. Membres de même longueur ou à peu près. A. Des abajoues extérieures. CXLI* Genre. Saccomvs, Saccomys, F. Cuv. Ce genre a été fondé par M. F. Cnyicr pour rece- voir un petit animal de l’Amérique septentrionale , '* e la grosseur du Loir, et qui se distingue des a »tres rongeurs connus, par des abajoues exté- rieures. I-a formule dentaire est la suivante : incis. j , molaires , 20. Ça première molaire a une large échancrure an- xieuse au côte interne, et au milieu de cette ’ c hancruru on voit une portion circulaire qui tient P 31 l’émail. .°o' Espèce. Saccohis astoiuiie, Saccomjrs anto- , philus, F. Cuv. Les abajoues d’un individu observé étaient rem- *? es de fleurs de securidaca, et c’est de là que lui j, et >t le nom d’antopbile. Le saccomys est de la taille t u, ‘c souris; sa queue est longoe et nue; ses pieds J »t tous pcntadactyles , et son |>elage est d’un fauve “{forme. Habite les États-L’nis- ^XLll* Genre. Psecdosto.vie, Pseudostoma , Say. I Des dents mâcbelières sans racines distinctes de c °nronne ; tous les pieds pentadactyles , armés °|>gles analogues à ceux des taupes ; des abajoues . •érieuri's et non intérieures ; est le genre ascomïs ** Cicbtens. ’ '! Espèce. Psel DOSIONS a soi BSE. , P seudostonui ‘‘ es arias , Sav. Mus bursarius , Shaw. Crieetus u rsareus , Desm. 5o5. tri "*r mut ,a c c “t us de Mitchill a le pdage court , jL \ IJ et gris ; des oreilles très petites, 3 énormes ““loues ; Ta plante du pied reposant en entier sur le MANUEL 260 sol. Vit très probablement sous terre, de fruits, dans des terriers. Habite le Canada, suivant Shaw , et les bords du lac supérieur, suivant Mitchill. CXL1I1* Genre. Cisomvs, Cynomys , Rafînesq- Genre peu connu , 'établi par M. Rafinesque, pour y placer des rongeurs à abajoues , dont I e ’ dents sont semblables à celles des écureuils j I e ’ doigts pentadacty les , avec les deux doigts extérieurs plus courts que les au très ; la queue couverte de poils distiques. 502' Espece. Ctsouts social , Cynomys social- 5 ’ Rafinesque. ( f r oyez le Spermophihu ludnoicianu* ’ p. a4i) , Cette espèce a le pelage de couleur rouge a brique en dessus et gris en dessous ; elle a 16 pour de longueur, sans y comprendre la queue , qui c " 4- C'est l’ écureuil japant de Lewis et de Clarke. _ de racines et d'herbes , en grande compagnie , ds de vastes terriers dans les plaines du Missouri. -o’k Espece. CixoïiTS cris, Cynomys griseus, R 3 ®" 1 Cette espèce douteuse a le pelage très fin et en tu rement gris. On la trouve sur les bords du Missouri. CXL1V' Genre. Geosits, Ceomys, Rafin. Ce genre n’est point encore adopté; il renf>' r '”_ des rongeurs à abajoues, ayant cinq doigts o®fi , culés à tous les pieds ; les ongles de ceux de d'.y très longs, et une queue ronde et nue, ce q ul différencie des hamsters. 7°4* Espèce. Gtoais des nas, Ceomys pinetis , n ^ Est d’un gris de souris , et de la taille du rat queue entièrement nue est plus courte que le c0 • Habite la Géorgie , dans la région des pins- ^ Le mus bursarius de Shaw est le gai’” ' « en- M. Rafinesque. DE MAM3IAL0G1E. l6l CXLV* Genre. Diplostomp., Diplostoma, Rafin. Abajoues très grandes , atteignant en arrière jus- 1 U aux épaules ; dents incisives sillonnées ; corps cylindrique , sans queue et sans oreilles ; les yeux colverts par le poil ; quatre doigts à chaque pied. Form. dentaire : incisives mol. Jfd , 20. '°-i' Espèce. Diplosioxe tmi, Diplostoma fusca , Rafin. Gette espèce est entièrement brune , et a 11 pouces j longueur ; elle vit sous terre de racines dans les traînes de Missouri. < rj G' Espèce. Diplosio.me blavc, Diplostoma alla, Rafin. ,Eette espèce, du même pays que la précédente, que 5 pouces et demi de longueur, et a son sciage blanc. h Espèce. Ihasui oan:s*i»r. , Cricetus vulgaris, V^m. i Desm. 5 oi. Mus arenarius, Pallas, Gm. Le Sa' blé, Vicq-d’Azyr. Cette espèce a le corps très raccourci ; la queue plus longue que les autres espèces ; le pelage cen- dre’ blanchâtre en dessus, très blanc en dessous) ainsi que les poils de la queue ; les oreilles arron- dies , pubescentes ; se nourrit de graines d’astragale- Habite les campagnes sabloneuses de la Sibérie- 710e Espèce. Hamster pué , Cricetus pheeus , Des®- 5 oa. Le mus pheeus de Pallas est de la taille du eu"'' pagnol vulgaire ; son pelage est cendre' brunit sur le dos et entièrement blanc sur toutes les pa r ' ties inferieures ; les oreilles sont très larges et p*** - que nues; il vit des graines de céréales. Habite les contrées tempérées de la Perse et I e ’ déserts d’Astrakan. 7> ,e Espèce. Hamster so.scar, Cricetus songara*’ Desm . 5 o 3 . Mus songarus , Pallas. De la taille du campagnol vulgaire ; est cend 1 ^ sur le dos avec une ligne dorsale noire; le rentre <* d un blanc pur; les flancs sont variés de blanc et brun ; son corps est trapu et sa queue très cour* 4 ’ se tient dans les lieux arides . vit de graine* ‘ plantes légumineuses; devient très gras et habite 1 déserts de la Sibérie. 71a* Espèce. Hamster oeoio, Cricetus jurun’ ith 1 '' Desm. 5 oq. Mus Jurunculus , Pallas et Gm- Celui-ci a le corps allongé; le museau pointu; DE MAMMALOCIE. 263 oreilles larges et nues; le pelage gris jaunâtre en dessus , arec une ligne dorsale noire ; le r entre et les pieds blanchâtres. Habite la Daourie. 7*3' Espèce. HiMSTF.it chixcuilla, Crieetus laniger , Gcoff. Mus laniger, Molina. Le Chincille d’Acosta. Cette espèce est remarquable par ses poils extrê- mement doux et soyeux, très longs, d’un gris noi- râtre ondulé de blanc; les oreilles sont assez grandes presque nues ; le ventre et les pieds sont d’un "lanc de neige; «le longs poils roides gris et blancs Prêtent sa queue qui est courte; le chinchilla ait Pouces de longueur ; sa fourrure est excessivement recherchée comme objet de mode. Molina le dit du Chili et Acosta des montagnes j u Pérou; il se tient vers le sommet glacé des Andes. t' Espèce. Himstee imsDEs, Cru élus fascialus , Ratinesq. Cette espèce douteuse est rousse sur le dos , avec '* raies transversales noires ; sa queue est mince , Otelee de noir et plus courte que le corps; les mailles sont courtes et un peu aiguës ; ses abajoues '"J pendantes. Habite les prairies du Kentucky. 'AI.\ IJ« Genre. HÉtéh ou y s , lleteromys, Desm. I ‘'"nus regardons ce genre comme une coupe avau- j??euse , et quoique 31. Ilesmarestl ait propose sans Udo, pins pter nous le croyons utile, pour diviser le J, 0 * possible les genres trop nombreux P* ce s. ; ^ kètéromvs a les abajoues des hamsters ; la >°. r,ne générale du corps et la queue des rats pro- dits , et les piquans aplatis , sur le dos , des 1 . ystètne dentaire ^nnrsnnis • lp« oieds ont 6 cal- •'■‘‘ité •**» es «n dessous petit. ; inconnu ; les pieds oui , et 5 doigts , dont l’int« interne est 2^4 MANCEL ?i5* Espèce. Hetéromts de Thompson, Heleromys Thompsonii. J\/us anomalus , Thomps. Oricetu s anomalus , Desm. 5oj. Ce rongeur a le pelade brun-marron en dessus, et blanc en dessous; le dos revêtu d*épines lancéo-' lees fines, entremelees de poils fins j la queue est écailleuse, revêtue de quelques poils épars. Il est de la taille du rat commun et habite l’île caraïbe de la Trinité. B. Point cT abajoues. CXLA III, Genre. Otomvs, Otomjs , F. Cuv. Ce genre est caractérisé par ses molaires, d ou 1 les supérieures ont leur couronne formée de lames transversales un pen arquées, bordées d’émail, et dont le nombre est de trois pour la première, d* deux pour la seconde et de quatre pour la troisième- Les inférieures ont moins de largeur, et leurs lan"^ moins arquées sont au nombre de quatre pour !■' première, et de deux pour chacune des deux det" nières. For ru. dent. : incis. ±, mol. {5}, 16. Les deux espèces qui composent ce genre s° ot nouvelles , et ont été apportées du cap de Boim f " Espérance par M. Delalande ; elles ne nous s°m pas connues. CXLIX' Genre. Bat, ilus, L. Molaires à couronne tuberculeuse , quatre d 0 *» 1 * et un vestige de pouce aux pâtes antérieures; cllI J doigts non palmés aux pieds de derrière; plus ou moins longue, presque nue, et préseo**® des rangées transversales très nombreuses de rites écailles , de dessous lesquelles sortent les ^ quelquefois floconneuse au bout; poils des p 3 ^-. supérieures quelquefois roides et plats ou ep neux. Form. dent. : incis. mol. -*=7 » MA5UEL 166 Se tient dans l’inte’rieur des maisons, aussi dans le voisinage des eaux , en Sibérie et en Mongolie. - 20 ' Espèce. Rat surmulot , iUi u decumanus , Pallas- Le Surmulot et le Pouc , BuiTon. Desm. 473- Cette espèce, plus grande que le rat noir, a 1« pelage gris, brun en dessus, et blanc en dessous; queue presque de la longueur du corps ; nag* arec facilite', quoique ses pieds ne soient pas palmés ; est vorace et vit de tout. Est originaire de l’Inde ; a e'te' introduit en France en i-5o, et est extraordinairement commun dans les ports de mer. - 21 ' Espèce. Rat a ravdes, Mus lineatus , Eversi®- Ce rat a la queue aussi longue que le corps; »D« raie étroite et noire est placée sur le dos, depuis nuque jusqu’à la queue, deux autres lignes laté- rales , moins foncées, l’accompagnent en biaisant 1111 peu ; le pelage est en général d’un brun gris; les oreil- les sont d’un gris jaune, avec une grande tac* 1 noire près de chacune; le ventre est d’un gris clai r ' Il a été trouve près du ruisseau de Ouzou® bourteb, entre Orembourg et Rukkara. -aa» Espèce. Rat i>r. l’I.vdx , Mus indicus , G®°®’ Desm. 4;4. Est gris roussâtre en dessus et grisâtre en dessou^ 1 la rpieue est un peu moins longue que le corps; oreilles sont grandes et presque nues. ,■ Il est de la taille du surmulot , et habite P° D chérv. 733* Espèce. Rat d' A l 1 s 1 s dri e, Mus alexandrit u Geoff. Desm. ^ A le pelage d’un gris roussltre en dessus, ceo ^ en dessous; la queue d’un quart plus longue ‘1 11 ^ , corps ; les poils du dos les plus longs sont apl a fusiformes et striés sur nnc face. Habite l’Égypte. -aj' Espèce. Rat soi», Mus raltus , L- ^ Ce rat, qui vit dans nos maisons, est noira* »£ MAJUULOCIE. 2 'h *> Æ ÆÇÿ sVlïï: • »««», Thien. ^n, et noiritrtsuH/j^T 0 ? 1 par M - TMene- , u corps. On observe de - 1 a I * ^ rUc Sl,r tout le reste , » queSe est pZ „ S A /%! “ SUr les > *£“• pl ,» s Ïï conf" VenicÜ1 - s - “ Habite l/slande P #'sS?Së?i- S'a t '"‘J J" K p’f/, U 7 am J ’/ S ! rU ’ F - CuT - J* 1 *» dc H’J >e ntan L,: °“ f’ Ss ; Kiî*P>“ , ? n S u Ç que le corps de î H- L^'cs à leur tii r" ^T-’ ardo * s e « leur naissance et quatre „ied m * tc , : . to ' lt le dessous du corps et “Des. 1 ’ sont bknes; les moustaches sont n ™X La *T CC \ lUX ‘°" ,S ’ J, “ ***«■&», L. J?*clle le ^ 0mm ?“ Ml de toutes no, demeu- L Jr « en des"oui l! ln ‘ r ° rrnC C " dcssU ' , > lassant au , .Sue qu c i ’ queue est à peu près aussi >*1 offre ol,? : rp5 ’ elle .*« **** ''lue. Ce petit pelage. P ' U,Ieurs var lètés dans les teinterde ^ monde oî. 0,,te 1 l'-nrope, et toutes les par- 1 ^ *°nt établis les Européens. 268 MANCEL 729' Espace. Rai des moissons, Mus messorius , Shaw. Desra. ^79- A le pehsge d’un gris de souris mêle de jau- nâtre en dessus, blanc en dessous; les pieds sont de cette dernière couleur; la queue de très peu plus courte que le corps , qui est de deux pouces trois lignes. \ it dans les endroits rocailleux, les champs cul- tives en Angleterre. 73o* Espèce. Rat sitnic, Mus agrarius , Pallas, Go- Le rat a barbe noire est gris ferrugineux en des- sous avec une ligne dorsale noire et e'troite ; sa queue a un peu plus de la moitié de la longueur totale du corps , qui est de deux pouces dix lignes. il ravage les moissons dans le nord de l’Aile' magne, la Russie et la Sibérie. 73i e Epèce. Rai scbtu. , Mus suitilis , Pallas. vagus , Pallas. Le Sikislan ou liai vagabond. Son pelage est fauve ou cendré en dessus , ave c une ligne dorsale noire; les oreillés sont plisséeS' et la queue est plus longue que le corps; il ressem- ble^ un peu au rat Jauve de Sibérie , mais il a 1*’ ? oreilles et la queue plus longues. On connaît deu* ou trois variétés dans les couleurs du pelage, ce porta Pallas à le nommer mus vagus et mus be< u ' l inus . , Il grimpe aisément dans les arbres; et est t re- commun en Sibe’rie et surtout en Tartarie. 73** Espèce. Rat de Dosavax, Mus Donarani- Ce rat, figuré dans la 26' livraison du du ÎVaturaCste , a une quelle médiocre, légèrenj; 0 pointue ; il a une teinte générale sur le corps d 11 fauve noir varié de cendré, sur laquelle tranche s 11 le dos trois lignes pins claires. Il habite le cap de Bonne-Espérance. 733* Espece. Rat steiê, Jfus striatus, L- Le mus crientalis dp Scba a le pelage d'un roux en dessus et marqué d’qne douzaine de l'S I , BE ''AMMALOGIE. ‘Sc'e^deL] 1 dc pet V CS tad,es bb »>cbes- p -^ tî d rt ri,reT uc,jri ^ etsa ,aijic '-« Habite ]esÆ C :ÏÆr UW - - A l e E n i Ce ' R / T DE ntaBiK,E ’ -”«s barbants , L. «?es lon^tu 8 di n bW ^ U5 Ct , mar< I ,,e ' Je div li- ® °»t que Csdoi^Æ^' leS P. iedsd « devant Co *nmune. 0 ^’ 1 1 r,us P et, t que la souris Ceu‘ te 1 4 fri 'I uc septentrionale, oceupe! CSt douteu * le genre quelle iT; &peCC - ftlT "U’.Nus soricinus , Herm. ■Un, m “T?° U >’ r r tnn S- est gris jaunâtre en J'Volon ’-e «c ,^n *” dessous; son mosean est très 'feue esj aussi ! n" * °ï b,cu, ®res et velues; la *» r <|Ue ) ,C CWpS ’ dUlire du rat Babîtelff pal la r °rjne de son museau. 1 :3gT l.' • nV,rons ,Ie Strasbourg. -q*ce. B»t fMn, d/,„ minutas , Pallas, , Desra. 485. ’ J*Pelagé-dnfï^ e ef 1 ,C °“ m f * on nom l’indique, 5 ' J essous le 1 “ U,eur en de , ssus et blanch'ltrc p,t) s Cou ' e ra ,“ Sta “ l>eu prolongé et la queue £a«d qu ‘ e . C ' U f i >e. corps; ,1 „t de moitié moins Jaunit en erin f ount .’ , et «» dans les champs; , e * u *«e et eu! sîb 7 riT leU '’ 50115 ,CS SerbeS dc ble ‘ ’ c, ‘ ' Espece, lu T A mcoiose, J/«, dichrurus, j naliD. S* c ? corc tK ': raal connu ; U a F* **aloüie. PtCe ' fi ” °* E >it*KD, Musaurilus, Desm. .1 ' Espèce. Rat bleu , .J/i^ cyaneus Cm le >-»' Ïdou- >;• « «.caastecte c ""- d “ PCCe ' IU 7 V ?- FS . Catjsc*» , j /aj pjrrrorhinos c *Vied Neuwied , it. J ' •otieu^ 1 i„ t!c la e ros,eur du lérot , a la mieue fr,'. tondes’ et ^ hn ! ,ütrc «le , lé’ oreille^ et l a ba, c S artic inferieure des i?. u °ccupe Je niiï ^ /*• roa,r • tant ^ ls que cct oi- :^:Æ,aé B 3 neur> sur,es frontièr “ ^ ESptCC ' IUr . J/ur nigripes , t Uesoi. ^90- dc u la tète grosse- les j le ,** ,a 5* KTirLn >** «‘es dér^î ™ Je^-'US ; les extré- J'-'UC plusV . c °uleur notre très forfcee • la COrp<; 3 ^«7/ li- mite leTtleée Vh- 1° m l ,reDant l!a ,,ueue. :i6- F . terrCi cuk "ee 5 au Paraguay. ’ ; v , V T ,,lo,ls . -Vus pilnriJes , Desm. , Cerateet. < piloris des créoles sles Antilles ; il est e® entier ,i> ‘l l,e le surmulot t son pelage est d un beau noir lustré , à Perception du . 27" MANUEL menton , de la gorge et de la base de la queue , qui sont d’un.blanc pur; ce n’est point le piloris de la Martinique dont parle Rochcfort. Habite les Antilles. 747' Espèce. Rai laicua , Mus lauchn , Desm. q9 1- Le rat septième de d’Azara a la tète peu large , mais le museau pointu ; son pelage est d’une couleur plombée en dessus et blanchâtre en dessous ; ses moustaches sont fines et blanches ; les tarses sont blancs en dessous; la queue est un peu plus courte que le corps. Habite les pampas de Buenos- Ayres. 7 (8' Espèce. Rai acx pieds eiascs, Mus leuenpus i Rafin. Ce rat n’a que cinq pouc s de longueur du bout du museau à l’origine de la queue; il est fauve brunâtre en dessus , blanc en dessous; il a la tète jaune; les oreilles sont larges; la queue d’un bn 1 ® pâle en dessus et grise en dessous , est aussi long 0 * que le corps. , Habite les Etats-Unis. 749* Espèce. Rat noirâtre , Mus nigricans , R.d>®' Cette espèce , admise par M. Desmarcst dam d Mammalogie, et par M. Harlan dans sa Fa “f . i5i), est au moins bien voisine mus rallus si elle ne/l’est pas; elle a G pouces 1 ’ longueur; le corps est noirâtre en dessus et gris dessous ; la queue est plus longue que le corps ‘ noire. Habite l’Amérique septentrionale. §. a. Rais émnecx. 7^°' Espèce. Rat perchai. , J /us perchai t Gm. mys perchai, Geoff. Le Mat perclutl de Bullon- A les oreilles nues ; le pelage d’un brun roiis-J irf en dessus , parsemé de poils roides , gris en dess”“£. les moustaches noires; la queue avant t; pouces long, et le corps j5 ponces. DE JUMMALOGIE. 2j3 11 liabite les maisons de Pondiche'ry et on re- cherche sa chair. îai' Espece. Rat or Caiiie, Mi u cahirinus , GeofT. Cette espèce a le pelage d’un gris cendré uni- j’rnie, plus clairet plus doux sur les côtés et sur j e dos et composé de poils roides presque épineux ; “Jiiene et ,1e corps ont chacun 4 pouces de long. Habite l'Egypte. CL* Genre. Loin, Myoxus , Gm. Molaires simples, offrant encore des lignes trans- ,ers es, saillantes et creuses; quatre doigts et un 'estigg de pouce aux pâtes de devant ; poil très otix et très fin; queue Dès longue, tantôt fort ';nfTu e et ronde , d’autTes fois déprimée et à poils 'niques ; d'autres fois encore floconneuse à l’extré- seulement. p 0rn >. dentaire : incisives £ , molaires * 5 ^ > 20. Espèce. Loin commi s , Myoxus glis , Gm. Le loir est plus petit que l’écureuil ; il a le pelage Un gris brun cendré en dessus , blanchâtre en des- , Us ' avec du brun autour de l’œil ; les poils de la J l® Ue sont touffus et très fournis; il vit dans les |x.** C 1 au milieu des bois les plus épais; il tombe ji' er . t * aas unc profonde léthargie. Habite les pars montueux et boisés de l’Europe, ^’qn’en Laponie ; on n’en trouve point en Angle- C’est probablement le rat édule des Latins. 'p 1 ' Espèce. Loi» i.krot , Myoxus nile!a, Gm. 1 «M q uercinus de Linné. Le Lérot de Buffon. gris fauve en dessus , blanclnltrc en des- * ®u entouré par une tache noire, qui s’étend ç* élargissant jusque derrière l’oreille; la queue U». ? n 6. ue • garnie de poils ras , puis terminée par H |??* ssc touffe blanche. il *j*telç* jardins , vit de fruits, faillies provi- t ? ( hiver, et sc trouve dans toute l’Europe tem- Pe’n 2 7 4 MANUEL 754' Çpèce Lon », Smcu, zVyo*™ Coupœ f.UUT. 3;». Mjraxus africanus , Shaw. Cette espèce est plus petite que le lérot d’Europe ienttuu r tt r e 50,1 est ^ S™ chir, légè£ ment jauDitre en dessus et sur la queue - les parti S^ -T PS 5 ° Bt W^cbà/res; les jo^s e la mâchoire mfeneure sont d'un blanc pur. J coupé r e‘ C - t ' C - C “7 era î Jëd,e ' cct,e espèce i M. Le- coupe , capitaine de vaisseau , gouverneur du Se'' 755' Espèce. Loin narine, iM rorus J ryas> Scre b. Desm. 465. JT grH faUTe en (, . essu5 ’ et d ’ un blaDC “le en des- “Ifi Ur '. e ,a, le obscure qui entoure l’œil et couverte ,) * 1 * * °T 6 la , 'l ueu,î 6,1 »»« courte , et couverte de p-ands poils distiques à sa base. ün le dit des forets de la Russie et de la Géorgie- „LrT Ce - r Lo "*,"csci»n..v > Myoxu, muscardi' SdSi ”' Q-vclltxnarius , L. Le Cro,,ur A Ie pelage fauve clair en dessus, presque blao- châtre en dessous; Ja queue de la longueur avec une ligne étroite , blancbe sur le front ; j* gttene plus longue que le corps, noire, et blanche , *°o extre'raite' ; a 9 pouces et demi de longueur, î| J comprendre la queue , qui a un pied. •Lbite Surinam. ‘Espèce. Eckiuts dactviis, F.chimrs daclyti- nus , GeofT. Desra. | J Pb r un, mêlé de gris et de jaunâtre en dessus; „ .IWs sont roussatres; les poils sont secs et . mais non précisément épineux ; les deux du milieu des pâtes anterieures sont plus «Otî* 1 ue ^ es a °tres; la queue est plus longue que le ; les ongles des doigts sont plats , et non cro- b n* obscur, mélange de rougeâtre en dessus , •j. **le en dessous; les poils du dos sont en- de piquans forts; la queue est plus courte 276 MANCEL 3 ue la moitié dn corps, qui a sept pouces de long; est solitaire dans les trous qu’il se creuse. Habite l’Amérique méridionale. -6a ' Espèce. Echixts a aigcieeoxs, Echimys hispr dus , GeotT. Desm. qSg. A le pelage d’un brun roux, plus clair en dessous; la tète rous<re ; des poils épineux très roides e 1 larges; la queue entièrement écailleuse, et de 1* longueur du corps. Habite l’Amérique méridionale. 763» Espèce. Echixts 01 d el mtoïde , Echimys duh- phoüles, Geoff. Desm. .{60. A le pelage brun sur le dos, plus clair sur l£ flancs, et jaunâtre en dessous; les pi. pians anaclé’ 1 ' 1 brun foncé et de rouxj.la queue poiiue à sa ba**t dans l’étendue d’un pouce ou d’un septième de longueur du corps. Habite l’Amérique. 764' Espèce. Ecuihys de Catesse , Echimys caf 1 ' nensis , Geofl’. Desm. j6i . Est d’un roux passant au brun sur le milie 11 ^ dos , et a le ventre blanc ; les tarses des pied* ^ derrière sont fort longs, et ont les trois doigt* . milieu presque égaux entre eux; épines nombreu- Habite l’Amérique méridionale. 760' Espèce. Echimts soixrx , Echimys sct (lS> ‘ GeofT. Desm. j6a. . A le poil plus doux et moins mélangé d’épiu'’'’.^..; l’espèce précédente ; il est roux en dessus, et *’ ^ en dessous ; les pieds sont blancs ; la queue f' # peu pltis’longue que le corps; les tarses poste 1 " sont fort longs , avec les trois doigts du ,0 ‘ presque égaux entre eux. . • jjo' Patrie inconnue. Sans doute l'Amérique ® e nalc. CLIP Genre. Lemmixc. , Hipuduus , Iibg- Molaires composées, à couronne plaue, P‘ l DE MAMMÜOCIE, 2 77 tant des lames émailleuses , anguleuses; oreilles Ws courtes; ongles des doigts, des pieds de de- T ant , tantôt pentadactsles ou tantôt te'tradactyles , P r opres à fouir ; queue très courte et velue. lorm. dentaire : incisives j , molaires 16. Espèce. Lemmimo ne "vceicus , Desm. Brisson. Le tous , L. Est roux fa tire , J doigts aux p miprVirr^ >tft én x&arffdc comme ' J Qe simple variété le lcrnmin q de ). aponie , Pallas t J' ,,s petit que le précédent d’un quart , et ’ * 6 -- «»««u d^rr^rTnr * ‘”'" c0/ ‘* * P”' 1 ' »• C»t.«i ?J5* £ ( , S‘ '• CasmoBOIS SrACEM*. - na , r ie: tou* lt*a i i ... rat «eau noir et J^d’cau C ,aS 6r3DdS raV3St ' S dans «r C " Srandl ' Cl “ rAO D^'^’ '*"**/**: « les pâtes . ttîÊ & raoitie ' du 4 “’ orc 'Ufs grandes et ovales. Ç ,| e. ’ 1,eui rocailleux en Sibérie et en Mon- p - i n C "' Ct " AC ’°k 'frritoU a Ilia - 3 / nus > Desm. {{{. V Mmc™’ ? P ' ,lli “ < " t l*. n, elin ; gris cendre en î ’iticüc ,? r / » ,ous ; or ^® grandes , presque l, J ' ’e cren f* ,on S'.'e«r du tie?s du cor,,< ; Vit •““ÎSÈ'-” 282 MASCTEL /8i* Espèce. Cahpag.vol doré, Arvicola rutilas, Desm. 445 . Mus rutilus , Pailas et Graelin. Cette espèce est rousse en dessus , blanchâtre en dessous, avec quelques teintes grises et jaunâtres; la queue est égale au tiers du corps; les oreilles sont nues et horde'es de poils seulement à leur extré- mité. Habite la Sibérie et le Kamtschatka. 7S2' Espèce. Campagxol gregari , Arvicola greg a lis, Desm. 446. Mus gregalis , Pailas et Graelin. Cette espèce a le pelage d’un gris pâle sur le dos, et d’un blanc sale sous le ventre ; les poils du do* sont noirâtres et plus longs que les autres ; les oreille 5 sont très minces et assez grandes ; la queue est mar- quée de quarante anneaux écailleux environ. Elle vit de bulbes de liliacécs , dans la Sibérie orientale. • 783' Espèce. Caxpagxol social, Arvicola social 15 ' Desm. 447 - Mus soctalis , Pailas, Mus grc -aria 1 de L. A le pelage très fin et très doux , d’un gris sur le dos, d’un blanc pur sur le ventre et sur le 5 extrémités; les oreilles larges, courtes et nue»;** queue blanchâtre, n’ayant que le quart delà D®"’ gueur du corps. Vit d’ognons dans les déserts du Volga et du T*>»' 784* Espèce. Caiipigsol d'Astraxax, Arvicola * l5 ' trachanensis , Desm. jj8. Jaune eu dessus, cendré en dessous, ce can*P? gnol, de la grandeur d’une souris, a la queue la longueur du ipart du corps. Habite les en s irons d’Astrakan. 78a' E-pèce. Campagnol raté , Arvicola puniil' 0 ’ Desm. 4jg. Cette espèce qui est le mus pumilio de Sp 3 ^ OUnn , est facile à reconnaître par son pelage m u cl . UE MlWMâLOCIE. a g3 '«dinafes noÏÏes. £t marill,e ’ Je f I uatre balles longi- Hatl ‘ e le ca P Bonne-Espérance. ;8frp Cam P a 6 n °k du JS’ouvtau- Monde. PCC0 ' < ' i) "'; G '' OL *«aoc*s fauves , Arvtcola Ceti Xanth °gnatus, Desm.- 44 ^e», e’t /auT JeCn( ? P ar ^ r -, T-oatli dans scs A/e- "“dre clair pn ) ' aneC ? e ? olr dessus, et gris ^'.^i'e en dr ' r'lT 1 Jf* J°“f Wes ; la queue Elle Manche en dessous. 78- t p . . Ite ,es bor ds de la baie d’Hudson. ' ! " rC - C ‘ J "’«sot aee.caude, Arvicola alLr- (Jc t . eautlaüu , Desm. 438. S«e Î^ CC .’ dont la patrie est inconnue, est lUn « ’ceîl I ’ a,e, . et ,c . dessus de la queue sont c °rps. ’ _cl est a P elDe longue de la moitié’ du Qc *' Genre. Mtsojib, Mpiomes , Rafin. ^eZu 7 d .' f u rC P re, T lc Point de celui des Clouer,. n J< î nt ‘ a ,es dents; il s’en distingue * cb an Uf . , par , e notnbre des doigts , qui est de 4 ? par i, >,ef ’ a,cc 0(1 doigt ityerne fort court, V 1 UI «t velue, aplatie et écail- jjg, E , nme dans les ondatras. ■feu „•/ p P ’ Mesobe des prairies , 3/yiwmrs tira . llarlj^ rial, ne«{. Arvicola peruy/valica , Ord et n, / •W P”' ,CC5 |d<’ longueur et sa quene n’a que t,b W ' ri!,, 1 * 15 ' faave brun àlrc en dessus, IJ ] Ja i . t> ri *-»trc en desjous. -*»eées“l ' f ’ oriJ dw rivières, vit de bulbes de ni, . « notamment de ceux de l’ail aux Etats- [• /"» e nrc. SrcifoDo^r , >S igmoünn , Sav et Ord. fc ç ,lrr a . a chaque mâchoire six molaires égales •Peines et à couronne ayant des sillons u84 MASUEL alternes très profonds, disposés en sigma; queue relue 5 .j doigts aux pieds de devant, avec le mdi" ment d’un cinquième doigt onguiculé; 5 doigts aux pieds de derrière. Form. dentaire : incisives F, molaires i6* 7 &> Espèce. Sicxoppx velu, Sigmodon hispidutn , Say et Ord. Amcohr hortensis de Harlan . Faune amène. Cet animal . long de 6 pouces, a la tète grosse , le museau allongé et les yeux grands ; la queue est à peu^ prés aussi longue" que le corps ; un poil mon révêt les oreilles; la couleur du pelage est d’« n jaune d’ocre pâle, mélangé de noir sur la tête et en dessous ; les parties inférieures sont cendrées; les membres antérieurs sont courts, les postérieurs sont forts et robustes. Le Sigmodon est très cnmm » 11 dans les. terres défrichées et abandonnées qui bot' dent la rivière Saint-Jean , dans la Floride oriental'’- CLY II* Genre. Néotome , Ncotoma , Say et ÜrJ- Ç e genre nouveau, fondé par les naturaliste américains Say et Ord, a pour caractères d’av |, ' r de longues racines aux molaires, ce qui le sépaf* du genre arvicota dont il est voisin ; la queue velue* 4 doigts aux membres antérieurs, avec le rud 1 ' ment d’un 5*, et 5 doigts aux pieds de derrière. Form. dentaire : incisives mol. td- 70°* Espèce. Néotome ne la Fioaioa , iTeot 0 "" 1 floridana, Say et Ord. Mus floridanus , I)c' nl ' Ce petit animal a été découvert, en 1818 , dans U Hortde orientale, et M. Sav s'en procura d*’ 11 * individus dans l’expédition du major Long 3 ", Montagnes rocheuses; il a les oreilles très grande»’ la queue plus longue que le cor|>s t blanche en «<-■* sous , brune en dessus ; pelage court , très do* 1 *; réuleur de plomb mélaugé avec des (w.ils jaunât ft ’ et noir-; le jaune dominé sur les lianes, et le l ,rtl DE MiMMALOCIB- 285 sur II" * —od iWV*» ,e Jessous du corps est d'un *>«ri! >,te la F!ori ' ,c orientale et les bords du Mis- 6' Famille. Les Nacbubs , Natalom. ^Pieds n n, ' l - difrere Je ,a Précédente parce que < 5001 entièrement ou en grande in 111 Geilre ' Hvd80KTS » ÜjJromjs, Geoiï. <"on?r P ' eS ’ '* co , uronne creusée en cuiller >t« e de ,'i “ : q,lt ‘ U< i lon S ue cjlindriqne et cou- rut,;. „P° I,S r3,: P‘f ds postérieurs à cinq doigts '•'"tôt .II; ' U “ e "? Crab " ue • tantût très étendue , "0 v P. °, U moins erhaucrée; quatre doigts et p 0 "8 e pouce aux pâtes de devant. :3l ?p Ule , den,aire : incisives i , mol. , , 2 . ^ * '”*** rrA " c . Hydromys •eit o° . gf , re vane'te' l'niie de l’autre; le pe- **fron .! 1 ’ P‘ n * ou moins doux, brun ou brun ^cssou" l C ” ,H ’ et t,raD SC fo rt vif ou blanc pur CLi x ."; ,e * 1,cs Bnf ni et Maria , près la Tasmanie. T #(e] enre - Por.Mrs , Myopotamus , Commers. df »; nietb, 8 '’ m "? eau °l>tusj oreilles petites et ron- v, "t fo r . pcntadactj les ; le pouce des pâtes de de- ***, es q ! la, . re autres lii>res ; queue lou- ^s; m j , .° 1 * ortc » Railleuse, et parsemée de gros f ^* à ia df ,,r , es S ross ***aüt depuis la première jus* ! fs » a vai 7 ,lei< \ V ant ^ ün,,c celles des cas- 0p ^ l,ne ^cliancruro sur une face et trois du dentaire : incisive» -J , molaires , ao. 386 MAXUEL 79 2 ' Espèce. Potamts corrc, Mropolamus bond' iteasis, Comra. VHydromys corpus , Geoff. Desm. 467. Le Cor- pou de Molina. Mus corpus, Gm. Le Ououiya de d’Azara , ressemble au castor par sa forme générale ; son pelage est d’un brun marron sur le dos , roux sur les flaDcs et brun clair sous le ventre ; le feutre est d un brun cendre, les soies qui le traversent sont luisantes ; on en connaît une variété toute rousse. Habite le voisinage des eaux ; se creuse des ter- riers; nage parfaitement bien; il est commun a° Paraguay, au Tucuman et au Chili; son feutre, nomme' dans le commerce raconda , sert à faire dee chapeaux fins. CLX e Genre. Osdatbi, Ondatra, Lacép. Molaires composées et à racines distinctes; 1 *®* couronne est plane, avec des lames ëmailleuses et anguleuses; cinq doigts a chaque pied, les ante' rieurs libres, les postérieurs avant leurs bords g 3f i nis d’une rangée de soies roides et serrées, 1 "' remplissent les fonctions d’une membrane nota toire ; queue longue , ronde à la base , et ensu' 1 ' comprimée latéralement, linéaire, écailleuse, recouverte de peu de poils roides. Fora, dentaire : incisives i , molaires irj» J "’ 793* Espèce. Os dit A» DC Cas IDA , Ondatra thicus. C est le Castor z. ictJncus de Linné’ , le Rat ,n !‘ nue du ’ Canada de Bris>on, et 1* Ondatra de Bui‘ l> Cet animal a toutes les formes extérieures du 1 pagnot amphibie ; il est en dessus d’un brun f fl 0 de roux et en dessous d'un cendre’ clair ; U V 1 e e petite famille sur le bord des eaux; se construit u ® f demeure à la manière des castors ; exhale une n> r odeur de musc. Habite la plus grande partie de l'Amérique *X DE M AMM ALOG1E. 287 ^trionale j il a i pied 7 1 ignés de longueur ; la » UcUe a 9 pouces. CLXI' Genre. Castor , Castor, L. r P ^r°^' re ? composées, à couronne plane, arec des ** émailleux, sinueux et compliqués ; cinq doigts trj 3 |' Ue q ncae large, épaisse, aplatie hori- “•alement , de forme ovale , nue et couverte d’é- 13 lues. °nn. dentaire : incisives A , molaires , 20. >9(' Espèce. Castor ordi.vaixe , Castor fiber , L. r . a,tor ou I e bièvre, célébré par son industrie k/ 'pilonnée ; a son pelage composé d’une bourre (j Hl V rc d’un brun roussâtre que revêt un duvet très rj/Plus ou moins gris; on eu connaît plusieurs va- |, ei . i les principales sont : le castor de France, Cjn ' r ’ blanc , le varie’ et le jaune ; le castor du Hp > ,a ne paraît point différer de l’espèce existante to r . an çc; cet animal vit sur les rivages des fleuves; '^"‘"i-ssant en troupes l’hiver, se façonnant des , li ; i" Ures avec le plus grand art, établissant des h lr( ’' » se formant des chambres, etc.; leur. four- I}, ,’’ r l dans les arts , et on emploie en médecine |j /V ,r sébacée dite castoreum - tii- l'Amérique septentrionale ; l’es|ièce d’Eu- . . devenue rare et isolée. *95e p C4 pecc. Cistok t * 01. o s t ii r R 1 1 m , Castor trogon - f , therium , Fisch. °est qu a l’état fossile et sur une seule tète cet c ° n gcurs n’ayant que des ru dit ne ns de clavicule ; herbivores. * famille. Le* Épiselx, llyslrtcou. c onYert d* piquans roides et aigus; langûe JIAXCEL 288 hérissée d'écailles épineuses; huit molaires supé- rieures et huit inférieures , à couronne garnie d e 4 on 5 impressions ; pieds de devant tétradactyles 1 les postérieurs pentadactyles , armés d’ongles ro- bustes; queue plus ou moins longue , qnelquefo* 5 prenante. Form. dent.: incis. | , molaires 20. §. 1 . Queue non prenante ; pieds antérieurs tetr *' dactyles avec un rudiment d’ongle ; pieds poste" rieurs pentadactyles. CLX II' Genre. PoKC-Éprc, Hystrix , Briss. , c Car. anat. Partie antérieure de la tête trèsbomb**’ en raison du développement de la portion osse»* 1 destinée aux organes olfactifs ; os du nez très ete^ dus ; fosses temporales et orbitaires très petites : p arl '. J taux déprimés ; crêtes occipitale et sagittale saillantes; queue courte; pieds plantigrades. tr>- -f/V Espèce. Vor.r.-Kpic n'I tai.it:, Hystrix cristalit’ Le porc-épic a le corps couvert de piquans * lonc s r le uos, anuelés régulièrement de n"ir-» r et Je blanc ; sur la nuque et sur le cou s’élève»* ^ longues soies roides , formant une crinière; cet 1 niât sc creuse des terriers; vit d’alimens végéta» ] dévaste parfois les jardins ; se hérisse lorsqu o» 1 . ( ,,i quiète, 'mais ne darde jamais ses piquans, ainsi <1“ la difeà tort. _ vf -9' Habite l’Afrique , surtout la Barbarie , 1 gne , le rovaume de Naples, la Perse , la Gr*’ cf • ,. : i M. F. Caivier ajoute à ce genre deux espèces , sont : X’hyslrix senegaUra et Xhyslnx cayetute ''‘ c i dont il ne parle point dans le même article *■ dans le Dictionnaire îles sciences naturelles. -r)-' Espèce. Porc-Émc de MaiaCCa, HY s,r,x Jx culot a , Sbaw. Mus fasciculalus , Desni. Kr j.jjp Le Pnn- : p‘ c ‘le Malacca de Buffon a le* I ^ .tS supérieures du corps couvertes «le longs piqua ^ feu aplatis et marqués d’un sillon dans tout DE M.tMMÀEOOIE. ?.8g 'tendue ; la plupart sont blancs à la pointe et noirs uans leur milieu, ou noirs en dessus et blancs en des- teus; la queue est nue, c'cailleuse , terminc'c par j° bouquet de poils longs et plats , semblables .à ,** rognures de jiarchemins ; long, du corps r pied ) Pouces ; de la queue 5 pouces G ligues. “abite i’Inde et surtout la presqu’île de Malak. CLXIII' Genre, AcàxThiox , Jcanthion , F. Cuv. Même système de dentition que pour les porc- M 11 ' 5 , seulement le chanfrein , au L’eu d’être forte* *”‘ r ‘t arqué , est presque droit ; os du nez formant l parallélogramme allongé ; sinus frontaux trèsres- pnts ; pariétaux beaucoup plus grands et capacité tetebrale plus grande que dans les porc-épics ; les 'tes ce sont que médiocrement développées. ‘' fS) Espèce Acastbio.x de Java, A canlhion java - nicurn, F. Cuv. u espèce n’est fondée que sur une tête os- ** apportée de Java par M. LescLenault. '«y Espèce. Acasthiox de Daebestos , Acanllùnn Daubenlonii , F. Cuv. lfl /' n, iée comme la précédente sur un crâne, qui que la tète est beaucoup moins effilée que », 1 * espece précédente, à cause de la moindre lar- os du nez ; le front plus aplati ; la capacité .'braie plus éteodue d’avant en arrière. " Genre. Érethizos, Erethizon , F. Cuv. La A * ’èle des éréthizon , vue de profil , offre a son p, nnc l'f ne presque droite, interrompue dévation des crêtes orbitaires du frontal ; le ku* ^ 'dfaction se partage avec le cerveau, a », JIJi J >res la longueur de la tête ; les naseaux sont ^es *i** parallélogrammiques ; les cornets sont sim- l», y* 1 frontaux plats, garnis d'assez forte» cré- t 1 M grttale très saillante ; les fosses orbitaires Porales très grandes. aâ SIASl’Fl. Sao' Es] ncc. Eretbizo.s laso.-s , F.tvlunn dorsalum . F. Cuv. Uyslrix dorsala , Gin. A le corps couvert ‘ de d'Azara a le corps couvert de pi- kjjjj v rr, > » nombreux , entremêlés de très pett de * r ér e * > leur attache mince, et leur |>ointe ç i blancs et jaun.Hrc* , et noirs à leur partie MANUEL 292 centrale , le ventre est revêtu d’un feutre grïAre , d’apparence laineuse; la queue en dessus est épi' neuse et couverte de poils durs et noirs , elle est nue à environ 3 pouces de son extrémité. Habite le Paraguay. 8 o 5 e Espèce. Spb iggbr s: Omco, Sphiggurus Iran, F. Cuv. Cette espèce nouvelle est abondamment recoU' verte en dessus de poils blanchâtres très long 5 ; noirs à leur base , et cachant en entier les épi°f qui sont colorées comme celles de l’espèce pre ce ' dente ; la queue est d’un marron très clair à & première moitié et noire dans le reste; longueur, ponces. Habite le Brésil , d’où M. Auguste de Sf-Hil 3 ’ l’a rapportée. 8' Famille. Les Lxpoaixs , Leporini. Ont cinq doigts en devant, et quatre aux P'^ de derrière ; six incisives à la mâchoire supérie 11 dans le jeune âge , deux des plus internes tombant* et quatre persistantes; ioan molaires. CLXVII, Genre. Pika, Lagomys, G. Cuv. Dents généralement conformées comme ct ^ des lièvres ; jambes presque de même * 0I1 Ç\,rr entre elles ; oreilles assez courtes et de forme die; point de queue; clavicules presque par** ( Ligomys , Livre-rat); mamelles , 4 a (i. Form. dent. : incisives J , molaires prï > * Sofr Espèce. Pin uns, Laçnmys alpinus , 5 CG. Le pus alpinus , Pallas. Lagomys pika, O Est roussâtre , à oreilles arrondies et bruj*^ ' f | pelade long et rude , fauve sur la tète et le * ’ je* 5 mêlé de longs poils noirs; longueur, 9 1 5 lignes. , qt!><" Habite les montagnes escarpées à l’est de >•*_ )i rie , dans les trous , les rochers ; il ne sort <1 DE MAMMALOGIE. 2()l r '">t; il préfère le voisinage «les neiges. On croit en a yoir trouvé les restes fossiles en Corse et à ÎS'ice; Tlt d’herbes dans des galeries souterraines. Espèce. Pi k a ocoros , Lngomys ogotonn, Desm. 5 G 7 . Lepus ogotona , de Paljas. ,A le pelage d’un gris pille; les oreilles ovales, lé- C'rernent aiguës, et de la couleur du corps; les poils îrj nt lisses , fins et longs ; longueur, 6 pouces 7 lignes; creuse des terriers dans les lieux sablonneux cl Perreux ; vit de matières végétales. Habite la Tartarie mongole et les contrées mon- u 'oses au-delà du lac Baïkal. Espèce. Pika iticis, Lugnmrs pusillus, Desm. 568. Lepus pusillus , Pallas. A le pelage épais , compose' de poils très doux , et j a °ne laine «Iroite très line, d’un fauve grisâtre; I e * teintes du corps sont brunes, mélangées de gris; V? oreilles sont presque triangulaires, bordées de „ ; le dessous est gris cendré ; longueur, 6 pouces J hgnes ; aime les lieux fertiles et découverts ; sort nuit ; vit d’écorces et d’herbes; est solitaire; se JJ 15 * des terriers. Habite les parties méridionales de la chaîne des |^°t> Durais , et il ne s’engourdit pas pendant CLXVin* Genre. I.if.vre, Lepus, Briss. . molaires composées partout , formées cha- ) ° De de deux lames verticales soudées ensemble , '5® “ne sixième petite dent simple du côté de la ^jhoire supérieure ; pâtes de derrière longues ; • j. “les très allongées; une queue courte et relevée ; ’° mamelles. Vn. dent. : incisives * , molaires > a8- ” 1 " h.-pècr. l.iàvaE oanniAiKE , Lepus limitlus, L. s r ^,.* e pelage g r js fauve , nuancé de brun ; les oT 1 ” Plus longues que la tête, cendrées sur la ''lue , et noires au bout ; la queue blanche , arec 2C)4 MAStJEL une ligne noire en dessus. On en connaît une va- riété entièrement blanche. Le lièvre vit dans le* lieux de'couverts , les petits taillis, et cherche s* nourriture la nuit ; il est solitaire , et dort lç jour. Il est commun dans toute l’Europe : on l'indique aussi en Asie. 810 e Espèce. Lièvre a qcece rocsse , Lepus rufi' cauûatus, Is. Geofl". Ressemble , par les couleurs de son pelage , 3U lièvre commun d’Europe ; mais il se distingue tre* facilement de ce dernier, par sa queue plus longue et rousse en dessus, au lieu d’ètre noire, coinnie cela a lieu dans presque toutes les autres espéceSi en outre, sa tache oculaire moins prononcée ; 5 °° poil un peu plus rude , et sa taille un peu moins co®" sidérablc ; ses joues sont d’un reux très mélangé “f noir. L'individu , d'après lequel M. Isidore G® 0 ’” froy a fait connaître cette espèce , e’tait en a*** mauvais état , et les oreilles manquaient prefff «empiétement , ce qui ne lui a pas permis de les u‘ r crire. Le lièvre à queue rousse habite le BesK c ' d’où il a été envoyé au muséum par M. DuvauceL 8ri* Espèce. Lièvre uns, Lepus cuniculus, h- Le lapin a le pelage gris, mêlé de fauve, et u ”* plaque rousse sur la nuque; il a la gorge et le rc ° ^ r blanchâtres; les oreilles à peu près de la long' 1 ® de la tète; la queue brune en dessus; sa varie’te u‘ f mestique , nu le clapier, est mélangé de blanc > noir, de gris et «le roux , mais ses oreilles sont •‘Lj jours plus grandes que dans l'espèce sauvage- connaît encore deux variétés distinctes , «pli lapin argenté et le lapin angora , ou à long* r soyeux. ,lo»' Cet animal est originaire d’Afrique. D’abord tiiraliséen Espagne, il s'est ensuite propagédans 1 °^ l 'Europe , où il n'est pas rare. Le lapin vit en r pngnir , en se blottissant «lans «le* terriers muns. DE 31A31MALOGIE. 2C)5 ^ ,ie Espèce. L a pi > des sables , Lepus arenarius , «. GeoflT. Le pus saxaliUs , F. Cuv. Dict. p. 3 o<), t. afî. L'espèce que M. Isidore Geoffroy «1 décrite sous E?°m » a été découverte par Dclalaude , dans les Y» *es du pays «les Hottentots; elle est eu dessas J Un gris cendre' tiqueté, avec les membres, la gorge, ^flancs, le tour des yeux et le bout du museau r ° a *» la tache du derrière du cou est grise et fort le dessous de la tète e>t d'un brun roussi tre , j j dessous du corps blanc ; la queue , pareillement V)iy en des st noire en dessus ; les oreilles n [ de même couleur » Upece. Lié vue polaire. Lepus clAtialm , Sa* bine. Le üekalck du Groenland ? , ' l,,p *M>èce ejt plu, granJe (jne le Upui rnnriim f r et forL. , elle '"rt«-r , 1 . Hic Mclrille , prr 8 i 5 e Espèce. Lièvre cï Virginie, Lepus virginie nus , Harlan , Faun. Amer. ig6 et 3 io. Le xvarying hare de Warclen , est d’un gris brun en e'te' , blanc en hiver, avec un cercle fauve ron*" sâtre , qui entoure constamment les orbites; b* 1 oreilles sont à peu près de la longueur de la tète ; 53 queue est très courte. 31 . Harlan en indique une va' riété , qui est le warring haie de l’expédition Lewis et Clarck , et qui est plombe en dessus et bl**® en dessous , et d’un blanc pur en hiver. Ce lièvre ne se creuse point de terriers ; il vit d 3 ® les prairies du midi des Etats-Unis et dans les plaio* 5 du Missouri. 816 e Espèce. Lièvre vhuile , Lepus variai '>&*’ Pallas , L. Est plus fort que le lièvre ordinaire; son pekS* est gris fauve en été, blanc en hiver; les orem*' sont plus courtes que la tète , et noires au bout e tout temps; la queue varie suivant les saisons. f * alors la couleur du corps. Ce lièvre change de 1 JJ meure ; voyage isolément ; se nourrit principale®* d’agaric et de semences de pinus remira. Habite le nord de Ancien monde, et peut-* aussi de l'Amérique. 8l"* Espèce. Lièvre hybride, Lepus hjrbridus, Pallas regardait ce lièvre comme une espèce > ticulière, ou aussi comme le produit du Itevr mun avec le lièvre variable. Toutefois , il ne 1 de ce dernier , que parce qu’il ne blanchit 'l 3 ,< complètement, et que son pelage conserve * l’année du gris , et que la queue reste noire. ÿ. Habite quelques cantons de la Russie et de 1 3 bérie. DE MAMUALOGIE. 2qy S*8 Espèce. Lièvre mocssel , Lepus nigricollis , F. Cur. Lette espèce est de la taille du lapin; son j>elage est en dessus d’un fauve roux tiqueté, et les flancs bj nt pis et aussi tiquetés ; tout le dessous du corps tst d un blanc pur ; une bande grisâtre va du mu- •eau à l’oreille , en passant sur l’œil ; les oreilles sont Criées de blanc , de roux gris et de brun pâle; leur j'ente est noire ; le dessus du cou est d’un beau noir ; 'teste du corps en dessus est d’un gris de perle ; les ■jaatre pâtes sont rousses ; la queue est blanche en "“«W et brune en dessous, uafaite la côte de Malabar et l’île de Java. Espèce. Lièvre d’Égtpte , Lepus œgypliacus , Geoff. P e taille plus petite que le lièvre d’Europe; son ÿ’age est roux grisâtre ; le menton et la gorge sont k| lln blanc légèrement teiut de fauve; une bande f anche passe sur l’œil ; le devant du cou est d’un ’ a ssâtrc câle; le dessous du corps est d’un blanc ,,,‘^tre ; la queue est blanchâtre en dessous et brun ’*!" en dessus. Milite l'Égypte. ^ lr> " Espèce. Lièvre dc Csr, Lcpus capensis , L. Frédéric Cuvier rcgarile ce lièvre comme une H*';' distincte. M. Dcsmarest l’a confondu avec t u > d’Egypte ; il est plus grand que le lièvre d’Eu- jjp* i il est en général d’un gris roux en dessus et f * ac en dessous; les jambes et la poitrine sont d’un j( UTe . T >f uniforme ; la queue est blanche en dessous "? lre en dessus; un trait roussâtre, bordé d’une ]■ .* brunâtre en dessous , occupe la région de ■- *“**> *1 est nommé au cap dc Bonne-Espérance , [l Slr 'e . mountain luire. '* SC tient -1 - !.. J ®*»»E dan3 les dunes, et n’est point commun. f I.epUS bfflAlhcnUS r L. d’Azura. '-*|>ccc. Liivar. ixtiri Le Tapru , 4 j 0 pluü j>etit que le lapin , a le pelade y >ric r °n noir et de jaunâtre en dessus j un demi col- 298 maüuei. lier blanc sous le cou; les oreilles beaucoup ph |5 courtes que la tête; la queue très courte. Cet animal se tient dans les bois , gîte comme I e lièvre d’Europe , et habite le Brésil et le Para- Çuay. 822 e Espèce. Lièvre américain, Lepus htuhonius » Pallas. Lcpus americanus , Erxl. Desm. 56 j* Est de la taille d’un lapin médiocre; son pelag e est d’un roux brun , tiqueté de gris sur quelq uei parties: le dessous du cou et le ventre sont blancs» les oreilles sont noires à leur sommet , et elles sot » 1 plus courtes que la tête; la queue est grisâtre € ° dessus et blanche en dessous. Cette espèce habite l’Amérique septentrionale» e elle se tient dans les lieux secs, sous les souci »* 5 d’arbres; elle ne se creuse point de retraite. 8x3 e Espèce. Lièvre Toliï, Le pus tolaï , Gm* A la tête et le dos mêlés de gris pâle et de br»» 0 ^ le dessous du corps et la gorge sont blancs , et le d * 3 sous du cou est jaunâtre , ainsi que la nuque ri * oreilles, bordées supérieurement de noir; du bi jD < autour de l’œil et du museau ; queue noire en île*" . et blanche en dessous; taille moyenne entre ceU du lièvre et du lapin. SiU Espèce. Liévue viscache, Lepus Cm. Molina. La f'iscache , d’Azara. Les f' iSC ‘ c/u» , Feuillée. Cette espèce douteuse, que Molina seul a connaître , a , dit-il , la tète assez semblable à c 5 j, du lièvre ; la queue longue; quatre doigts au* F‘| f antérieurs , et seulement trois à ceti* de derrière » pelage est long , doux , mélangé de brun et île bj* ch;Ure; une bande blanche traverse l’œil; b» J°! ^ sont très noires et garnies d'épaisses moustac*’ roides et longues. ^ On ne peut placer cet animal nulle part , a vcc .. raractères aussi peu sûrs que eeux-ci; et M- ' _ |j rest , qui rapporte longuement , page 3fr* Mammalogie , les détails fournis par d’Azara . 1 DF. M AU MA TA) GIF. 2 99 ce doit être le type d’uu nouveau genre , où se ‘•jgera peut-être même encore le chinchilla. Habite le Chili. 9' Famille. Les Dasvpoides, Dasypoide s. H’ont que deux incisives à chaque mâchoire et lf| molaires en tout; les pieds postérieurs ont cinq ,u trois doigts , mais dont un de chaque côté est ,ès petit. §. i . Cituj doigts à tous les pieds. CLXIX* Genre. Paca, Ctt logerais, F. Cuv. •Molaires composées à couronne plate, irréguliè- rtI »ent sillonnée ; queue extrêmement courte , une ,r,ç de cavité sur les joues , dont l’ouverture es* '''Heure ; mamelles au nombre de quatre. ®*®. dentaire : incisives | , mol. jrf. 30 . Espèce. Paca nrs, Cirlogenus sulmigcr, Desm. J (5. Cavia lima . Gin. L ’Uurana ou Pak de Bar- f *re. pelage brun noirâtre, marque' de chaque ’ftr . cor P s de cinq ou quatre rangs de taches di ° n< *' es disposées sous forme de bandes , et blan- para brun vit de fruits et de racines, se creuse , s’apprivoise aisément, et n e*t pas rare . à la Guyane, mais il cjt moins commun , ontiBes et au Paraguay, i? Espèce. Paca ntri, Gvlngenus fulfus , F. J 1 *- Dcrn. 5-G. Casio paca, Geoll. Paca fe- r m •* Pelage fauve , marqué sur les flancs de quatre >^*<1 bandes parallèles composées de taches ar- ^t? Planches ï liâtes anterieures sont brunes- ÜVj ** de paca a été trouvée sur les bords de la Al * ar *, il y a une trentaine d'années, et M. Har- W** «ach.int à quel animal la rapporter, en a H °é, suivant M. Dcsmarest, un genre à sup- MÂKÜEL 3oo primer, et qui est nomme' dans Ja Faune américaine, osteopera plalycephala. Le paca fauve nabitc la Guyane. §. a. Quaire doigts en devant et trois derrière- CLXX* Genre. Agouti, Chloromys , F. Cur. Quatre molaires composées partout , presque égales, à couronne plate, irrégulièrement sillonnée et à contour arrondi ; tous les doigts libres; jambe 5 fines; une petite queue , ou un tuberbule en plat*' mamelles en nombre variable, selon les espèces. Form. dentaire : incisives \ , mol. , 3 0, Sa*' Espèce. Acocti accti , Chlaromys acuti, Cuv. Le Dasyprocta acuti , Desm. 571. C *’’ 1 aguti, Erxl. W.Jgouti , BulTon. A le pelage brun piqueté de jaune ou de ro » 5 sâtre ; croupe rousse, les oreilles et la queue courte^ douze mamelles; les poils de la croupe sont lr ‘ f longs et ont quatre pouces de longueur, tandis *l u les autres n’en ont qu'un. _ , e II vit en troupes dans les bois ; se nourrit fruits et de racines, et est très commun à la GnV* et au Brésil , ainsi qu’à Sainte-Lucie. 8aS' F-spéce. Agouti a ciiie, Chlommys , nslat,1 J s - F. Cuv. Le Caria huppé , GeofiT. Dasyprocta c tala , Desm. 5 ja. .. A le pelage noirâtre piqueté de roux ; le* f° de l’occiput très allongés et formant une sorte ^ crête; les poils de la croupe aussi très long»’ ventre brun, les oreilles et la queue cour }ît' U {> taille est, ainsi que l’espèce précédente, analo» celle îles lapins ; son caractère est peu docile- Habite Surinam. , 8 jq' Espèce. Agocti akoccbi, Chloromys aeajf^.. Caria aeuschy, Gm. L ’ ,-fcouchy de Buffon- ' procla aeuschy, Desm. 573. " ^ Cette espèce est brune, avec des inoucbs |l ^ 0 fauves; la croupe est noirâtre; le ventre ro DE MAMMALOGIE. 3o J 8c remarque point de crête derrière la tète; la est mince et un peu allongée; elle a six ma- II L .? Uur/u Y ‘* dans les bois à la Guyane, et aux es de Sainte-Lucie et de l.i Grenade. Espèce. Acocti des Pat a nos , Chtnrtynyt pata- ; Drtsrprocta patachanica , Desra. Le Ao-tre pampa de d’Azara. Cavia palaclwnica , Sbaw. ^ Est gris fauTe piqueté sur le dos, et d'une teinte f ' r nne passant au noir en dessus ; le ventre et les rsses sont blanches ; les flancs sont fauves ; les ’ rç dles sont longues; la queue est très courte; quatre ’uarnelleÿ. I . ' >t dans les pampas du Paraguay, par paires iso- I*' - sa fourrure est estimée. On le trouve aussi sur bords du détroit de Magellan. ^ous ne connaissons pas une espèce nouvelle d’a- , que M. F. Cuvier nomme ch/oromyt de la Ca- rlin,.. EE-X-\'Ir Genre. Ki.hodom , KcroJon , F. Cuv. p ' toc S cnrc 3 quelques rapports avec celui nommé l f 1 en ai Itère par les organes, locomo- ^ r * et pa r ceux de la mastication. Les" molaires . rts, etnbleut toutes; elles se composent de deux {j”- r,les égales , semblables l’une et l’autre à un ^ Jn gle ou plutôt a un cœur, réunis du côté ex- 'ri 116 ** “ ent > et séparés du côté interne. Ces ," J “gles ou ces coeurs sont entourés chacun par ^ r émail et remplis de matière osseuse, et leur P*_tation produit une échancrure anguleuse en lc remplie de cortical. M ° rin ’ ^ cn,a ' re : * DC ' S * TCS T i ra0 E *=* « ao ’ * Eq>« xr Kiaooos moco, KemJnn rnaco, F.Cuv. V espèce connue, découverte au Brésil par J|‘ . "JpWt® de Saint -Hilaire, et que le prince d f ln ‘dien de Neuwicd a mentionnée sous le nom r "‘ii mpatrit. Son pelage est d’un gris cendre MA>'I EL 302 mêlé de jaune rougeâtre et de noirâtre en dessus» et le dessous est blanchâtre; il est plus petit que 1« cavia aperea. Habite les lieux rocailleux de l’inte'rieur du Brésil» près du Rio San-Francisco. CLXXJI' Genre. CauiaI , Hjdrochœrus , Briss- Molaires composées , les postérieures étant l ei plus longues, et formées de lames nombreuse 4 » simples et parallèles; les antérieures offrant «I e ’ lames fourchues; doigts larges et armés d’ong' e ’ réunis par des membranes ; point de queue » douze mamelles. Form. dentaire : incisives mol. £5, 20- 832 e Espèce. Cariai caïteare, Hrdrocfuvrus capj bara , ErxI. Desm. 56g. Cavia capybara, G 1 ”' Le Cabiai de BufTon. Est brun roussâtrc fonce en dessus et fauve dessous; les poils rares et semblables à des soies cochon , mais plus fins ; il nage avec facilité , vit 11 végétaux; se réunit en petites troupes; s'appri* 01 . aisément, et se tient sur les bords des grands tb' u ' 1 ’ de l’Amérique , au Brésil , à la Guyane et au 1 1 raguay. • CLXXIII* Genre. Cobaye, Cavia, F.rxl. Gm. ^' ,r ma, F. Cuv. Dents, p. t5o. Molaires composées n’ayant chacune qu’une G n " simple et une fourchue; point de queue; do>(L des fiâtes de devant séparés ; ongles courts , bustes , en forme de petits sabots ; deux ma® 1 ' ventrales. Form. dentaire : incisives mol. jEï> 3 °' 833' Espèce. Coiate cocho.x d’Ixde , Cavia coba'j' Gm . Desm . 570 . Le Cochon d inde , Buff- - ponellus, L. Est gris roussâtrc à l’état sauvage, ctldanc ^ en dessous ; tandis »pie son pelage , à l’état do PF. MAJIMALOCIE. 3o3 tique, est varié par de larges plaques noires, blanches °u fauve orangé. Le corps de cet animal est trapu «court, et son cou est très gros ; à l’état sauvage, Mile nomme aperça ; il vit alors dans les broussailles, herbes qu’il recueille pendant la nuit ; à l’état do- «tique, on le nomme cochon d’Inde. Sa chair est «tunee, et il s’est acclimaté dans tout le midi de il ur ?P c >. e t dans toutes les colonies européennes; {°, tipüe étonnamment, h aperça habite le Brésil et le Paraguay. V ORDRE. Édentés ( edentata ). Point de dents incisives, ni à l’nne ni à l’au- ,re mâchoire, si on en excepte le seul genre tou ; tantôt des canines et des molaires , tan- des molaires seulement; souvent point de en ts du tout; ongles enveloppant l’extré- des doigts , et presque en forme de sa- 1 division. Les Brévirostres ( Brevirostres ) °'i tardigrades , point d'incisives ; 18 mo- laires au plus ; le museau court ; les extré- tâtés postérieures très longues. ^XXlV' Genre. Mégathèbe, Mégathérium, G. Cuv. oint de canines; membres très robustes, d’é- longueur; doigts très inégaux et ayant leur Hère phalange conformée ae manière à sup- un très graud ongle, 3 en avant et 5 en p' Te ; queue (s’il en existait une) fort courte. ' ,r m. dent. : inris. ‘ can. o, mol. > 8 . I, *«l* ope, foM.lt M. Ilul» *7*01 rrtsbli h t» mi- m ï* JeHènea 3 o 4 maxuel 83 j« Espèce. MÉüATninE db Clvier, iJ/egathcrium Cuvieri , Desm. 579. L animal fossile du Paraguay. Les débris qu'on possède au cabinet de Madrid de ce gigantesque ani- mal anti-diluriên, permettent des upposerqu il avait 12 pieds de longueur sur 5 de hauteur. La cou~ ronne de ses molaires était marquée de sillons tranS" versaux : on a trouvé un squelette presque entifj’ à 100 pieds au-dessous d’un terrain sablonneux » * 3 lieues de Buenos-Ayres; depuis, on l’a rencontre dans un autre lieu du Paraguay et au Pérou. ( Me* 11 ’ de M. G. Cuvier. ) * CLXX V e Genre. Mxgaloxtx, Mégalonyx , Jettera Le profond oalnraUsi* Ctm«r ««ait rangé dans te genre megdl^' rium 1rs ouemeni fossiles détri t. tons le nom de mégalonyx > l jr 31. Jefferson , dans le numéro 3o , p. 1 *6 «les Transactions d* Soc. phil. de Philadelphie . 31. HirLao ajant rétabli ce g earft nous le conservons comme coupe artificielle. Le genre mégalonyx a ses molaires cylindrique*’ simples, à couronnes creusées au centre, et eU" tourées d’un rebord d'émail , et saillant. Formule dentaire du mégathérium. Les dents de ce genre ressemblent beaucoup* par leur disposition , à celles desbradypes, et I'' uP phalanges onguéales ont la forme de’ celles du gathère. 835» Espèce. Mîgsloxtx de Jir raison, lHega^g* je/fenonii , Harlan , aoi. Mégathérium sortit, Cuv. Desm. 5 So. , Ç*t. an <>nal, gui habitait les mêmes patalléles d 3 ®". 1 hémisphère Aord que le mégathère de Cuvier « s 1 le Sud , n'était pas plus grand qu’un fort bœuf - ■ ossemens ont ete trouvés, pour la première fois» i'q6, dans le calcaire île la Virginie. Sous le nom de mégathérium île la M. W. Cooper a décrit . dans les Annales du de New-fork, des ossemens qui paraîtraient pas être ceux du mégalonyx : sa taille était D* *°nn. dent. : incis.-j , can. mol. jfi, 18. '^'Espèce. BuADieE c mu, lirait f pus dulactjrliu , L- Desm. 578. Cholaepus , Illig. L'Unau, Buffon. L'unau a les jambes de derrière plus longues «{ue C -,, J' «levant ; sa face est oblique; le cnlnc peu Allant en avant j la mâchoire infe’rieure avancée Cn pointe; les poils très longs , surtout sur la nu- 'i Ue . très secs, la plupart d’un brun grisâtre, les "'/e» «l'un blanchâtre plie. L’unau est plus agile i"on ne le croit commune'mcnt ; il vit de feuilles, pousse un cr ; n ' a ,, u ' un « e iil petit, voit mal Pe n Jant .le jour. * Il habite le Brésil et la Guyane. , -» cette espèce appartient, comme variété, le J*** OU petit unau «le Buflbn, et qui n'a que ta V Uc es de longueur; son pelage est brun, nuancé e cendré et «le iaune : il vit à la Guyane, où il Rirait très rare. Geure. Acheus , Achats , F. Cuv. Dents , p. 194. Cuvier a donné le nom d’un grec pa- et stupide, suivant la fable, au paresseux I» ^ ? au teurs. Ce genre difFére du précédent par f j * molaires, qui toutes affectent la forme cylindres, dont l'extrémité est creusée , tandis ^ rch.ird formé d’une substance plus dure , 3o6 MARCEL subsiste, et est irrégulièrement découpé, excepte cbez la première, qui n’a qu’un biseau postérieur. Toutes les dents des mâchoires supérieure et infe- rieure sont disposées de manière à s’entailler entre elles; de plus, \' achats a 3 doigts, armés d’ongles robustes à tous les pieds. Form. dent. : incis. -, can. - , mol. iS- O 1 o 7 4-4 7 83;" Espèce. Acnrrs aï. Achats aî ; Brculypus tn - dactylos , L. Desm. S". Y.’ Ai Ruffon , le Pares- seux. L 'aî a les membres ante'rieurs du double pl u5 longs que les postérieurs; le front est saillant: I e menton est comme tronqué en avant ; le pelage est pris brunâtre, mélange’ de blanchâtre; sur 1 e dos règne le plus ordinairement une large taclie jaune ou orangée, traversée par une ligne noir* longitudinale. On en connaît plusieurs variétés fo rt remarquables, qui sont : Val a Jos sans taches ° u hradype dos bnilê de Sonnini j Vaï a face jaune* l’aï à collier ou à collerette noire, et l’aï pris °e cendre unijorme. L’aï est plus agile que sa conformation doit 1 e faire penser : c’est un animal timide, grimpa 0 ' dans les arbres avec vitesse, vivant de feuilifs ft n’avant jamais qu’un petit ; il est très commun a ° îlrèsil, à Cayenne , à la Nouvelle-Espagne, dans ton* 0 l’Amérique intertropicalc. On doit à MM. QinJJT 1-1 Oaimard d’cxcellens renseignemens sur les meeut* de l’aï. a' Division. Lorcirostres ( Lnngirostrcs ) ° u Edertés ordinaires. i'* Triac. Genres sans dents aucunes , avant des incisive» des molaires , ou .les molaires seules. Celles-ci so» 1 au nombre de afi à gS; le museau est allongé ** les membres sont à peu près égaux. DE MAMMALOGIE. 3o7 I. Des incisives et des molaires. CLXX\III« Genre. r I ’atou i Dasjrpus i L. F. Cuv. Des dents sans racines; test écailleux et dur, c °mposé de compartimens semblables à de petits r*vés, qui recouvrent la tête , le corps et la queue ; Cara pace formée de trois parties, un bouclier ar- r °üai sur les épaules, un semblable sur la croupe, des bandes mobiles transversales plus ou moins ^ombreuses entre eux 5 cinq doigts partout , ou sou- vent quatre antérieurs; ongles robustes; langue extensible. * 0 rr n. dent. : incis. can. mol. J-rf 1 38. ^1- Fréd. Cuvier a appliqué à une seule espèce ^jrpiis encoulcrt ) le nom de tatou , et a placé les espèces dans son genre Tatusie. On voit ainsi la dénomination & Edentés , donnée par Linné à animaux parce qu’ils étaient prives d incisives, » pas exacte. ( Voyez F. Cuvier, 38* liv. des ^totnifères. ) 7 * Espèce. Tatou excocbert , Dasypus encou - ■yt , Desm. 586. Dasypus sexcinctus et octodecim- jbicfai, L. L'Encoubert et le Cirquincon de Bulfon. be Tatou poyou f d’Azara. 1 ^ tatou a la tête large, aplatie et triangulaire; £ T^ue ronde, de la moitié de la longueur du annelée seulement à sa base; la cuirasse est ^ posée de six ou sept bandes mobiles, formées de grandes, rectangulaires, lisses, plus longues T* larges; les oreilles sont assez longues; le dessus J* y«nx est écailleux ; des ongle» médiocres et «leux v 3 lïï ellc* pectorales; de grands poils blanchâtres . Jrtrn t d’entre les écailles des pièces mobiles de la **j£***e ; IVnroubert fouille le sol, court avec i?'** et peut s'aplatir contre terre. **1 commun au Paraguay. 3o8 MAXÜF.L II. Paint tf incisives , des molaires seules. CLXXIX* Genre. Chlamtfhore, Chlamrphorus < Harlan, vol. I. dnn. Xew-York. Test osseux formé de nombreuses bandes mo' biles transverses , depuis la tête jusqu’à la queue , et non divisé en deux boucliers pour les épaule 5 et les reins, comme dans les genres tatou, tatus te et priodonte; queue mince, exactement appliqué sur le corps ; test tronqué postérieurement ; ongle’ de devant plus forts que les postérieurs ; les ctng extrémités pentadactyles. Form. dent. : incis. 4, can. £ , mol. 1=4, 3* 1 Ce genre, voisin des tatous, a de grands rapp° . avec le mégathérium fossile du Paraguay, q UI * suivant don Damasio de fMranhaia , devait avoir ^ test comme les tatous, et une queue mince coin* 1 ^ le chlamj-phonu . M. Harlan lui trou\e aussi quelq ue ' rapports d’organisation avec la taupe. 839 e Espèce. Cdlautphoie tronqué, Chlumy'phof ^ 3 Ir une a tus , Harlan. Cette espèce nouvelle de quadrupède est rieurement figurée dans le tome i* r des sinruil* v the iVw-] ork Ijrceum of nat. history. Le corp* . recouvert en dessus d’un test coriace, verticale*?*: tronque' à la partie poste'rieure, et formé d’écai rLomhnul.il#’-; . Genre. Phiodoute , Priodontes , F. Cuv. ^orm. dentaire : incisives canines rao- laires fj— « i 9». F. Cuvier a créé ce genre ponr recevoir le 'a/ou géant ; le nombre des dents varie un peu dans Ce,t * espèce; toutes les molaires ont à peu près les ®Çnies proportions entre elles t et toutes sont com- primées latéralement, surtout les antérieures; les Unes et les autres sont divisées longitudinale- ""mt dans leur milieu , par une partie plus claire Y* ce qui les entoure , et demi-transparente ; les e uts inférieures ont aussi la forme de lames , et ’fnt divisées. Les caractères extérieurs sont les mêmes que Ct Ox du tatou et des tatusies ; deux mamelles pecto- * w ; cinq doigts aux pieds de devant. 1°* Espèce. Psiodo.xte cim, Priodontes gigan- teus. Darjrpus giganteus , G. Cuv. De»m. 58 j. Le Kahassou , Billion. Le grand Tatou , Azara. Le Tatou noir des bois, au Paraguay. Le priodonle a la tète proportionnellement pins i 1,e que les tatusies ; sa queue est ronde , ayant à , J Prés la moitié de la longueur du corps, et recou- j | t’écailles tuilées; douze ou treize bandes mobiles 4 cuirasse , com|>osee de compartimens plus longs et ] r 6 w î les oreilles assez petites ; le museau long , t'*. fl on 6™* tr és robustes ; la couleur de la tète , dtre 03 et te la queue est blanchâtre , le reste noi- T * 1 tans les bois, fouille la terre , et babite les ours de l’Assomption au Paraguay. ' ■^XXI'- Genre. Tiiusie, Tatusia , F. Cuv. l es * ‘ L • Cuvier a institué ce genre pour recevoir tilles sans dents incisives, ou sans dents P ntées dans l’os intermaxillaire. HASUF.I. 3io Tous les caractères extérieurs du genre txtoc ( dasypus ) conviennent aux tatusies. Form. dentaire : incisives | , canines £ , mo- laires , 34- Le nom d ’armaJillo , généralement employé p ar les peuples des pays où les tatusies vivent , aurait peut-être été préférable. §. i . Quatre doigts aux pieds de devant ; deux ou quatre mamelles . i* Espèce. Tatcsiï apa* , Talusia apar. Dasi' pus apar, Desm. 58 1 . Le Tatou apar, Bull". E* Tatou mataco, d'Azara. Toljrpeutes, Illig. Ce 4 * le Dasypus tricinclus , L. Ce tatou a la tète oblongue, presque pyramidale» le museau pointu ; la queue très courte et aplatie» les oreilles me'diocres ; trois bandes mobiles à cuirasse; les compartimens tuberculeux; les f irds as- sez faibles ; deux mamelles pectorales ; treize ran- gées de plaques polvgones sur le bouclier de * croupe, de couleur plombée; poils bruns, rares so llS le ventre , abondans sur les jambes et sur le T ‘~ bord des plaques mobiles ; il peut se rouler corop‘ e ' lement en boule , et il fouille la terre difficilement- Habite la république argentine et le Tucum* 0 ’ surtout les environs de Buenos-Ayres. 3}i* Espèce. Tatcsie a qcaibe baxbes, Tot u> quadricincta. Cette espèce , au moins douteuse, est le quadricinctus de Linné, et qu’il ne spécifie q u ®. ces mots : quatre rangées d écailles osseuses. *■' le cheloniscus de Columna ; le ca taphractus scU ^ e Jualus , cingulis quatuor de Brisson. Linné à regarder cette espèce comme une variété de la I cédentc, et comme étant identique avec le dasry quadricinctus de Moliua. Patrie inconnue. 8j3«p • DE ma “ wal °c>e. 3 (| />«*«/ Dclm! SS^'has^ ’ Tatusia P eba : Oasypus «'ictus I ΄VT PUS Se P‘ cm ’ r,cl ° novent- . ,! e «ernanjez L f rt Ca "' C ’ ^^hUi 1 **« , -Marcg^ve. d Azara ’ Lc ^ ou ^lt a ron<)I ait aD t ™r CSP .' CCS de ce sa '•fodue, et est dé la Init?, dan j pre5< l 1,e ‘on te son 1 1 formé: s [ | .» eur ‘lu corps; la cuirasse «ont i u< - 4e P l . nuit ou neuf ban<1» r-i 4 »«>. ’ Ct ,ejr pjrtle «««use blanche est mise f. ^ au^luÿ. ^ C °“ m “ n au Urésii ■ > S^MüïSS&af -* „ <•* tatou babif^i , mo ' Jlles a la cuirasse. ï* 1 de/îu,.- *5 ,C5 «“droits découverts, les pam- ^?uay. res i *1 es t assez commun au l’a- C, "7 doigts aux pieds de devant, deux ma- ïjj, p mrl/es. ■• Li - f& - l>3r u ’ d’Azara . Ce tatou est plus petit et plus velu que le précé- dent , auquel il ressemble beaucoup ; il n’a qu'l® pied cinq pouces de longueur totale ; ses poils sont abondans , bruns et très longs ; les bandes mobile sont au nombre de six ou sept; le test a postérie u ' rement des écailles aiguës et deutelées; les plaq l,e f des bandes sont rectangulaires; la queue , annelée 3 sa base, est un peu plus longue que le tiers du corpv' les oreilles sont médiocres; des écailles rudes, trè* âpres revêtent la tète ; le veDtre et les pâtes s° nt très velues ; il recherche les cadavres des chevaux autres animaux morts, et mange les parties moU 1 " 1 putréfiées. Habite les pampas de la Plala. 8}"' Espèce. XiTtsiE picuit , Tatusia minuta ; P“' sypus minutas , Dcsm. 588. Le Talnu Pichif’ d’Azara. L ’Tncouierl , F. Cuv. Maram. Sa queue est ronde , longue de presque la moi* 11 ' du corps, couverte de fortes écailles disposées e11 anneaux; le test a six ou sept bandes mobiles, •<*' mées de plaques rectangulaires'; les oreilles SC,D ^ tris petites ; les écailles de la tète sont lisses , éch 3 ?. crées sur les côtés au-dessus de l’œil ; des P 0 . 1 *’ bruns , assez abondans sur le test et sur les pat* 1 . inférieures; le bouclier de la croupe est forte®* 0 denté sur son rebord ; longueur, io pouces. , - Il habite tout le sud de l'Amérique, jusqu au troit de Magellan , depuis Buenos- Ayres ; il vd les pampas. CLXXXII» Genre. Ortctérope, Orncterop iL> 1 Geoff. Les molaires sont composées d’une multitude petits cylindres creux, de substance émailleu* ’ DE 3IAM.MAt.0GIE. 3l3 lj**u épaisse; corps couvert de poils ras; 4 doigts nevant, cinq derrière, munis d’ongles plats, pro- pres à fouir et non tranchans ; langue extensible , lueue et oreilles longues. Form. dent. : incis. £, can. mol. jzz , 26. J* *lcnU <î« ce gcore prcteotenl ictilc, le caiactèic d’acotr Iran qui ne diffèrent point de U couronne , et qui semblent for- de libres longitudinales, pentagones , et dont le centre serait ^ Tte °o rempli d’une »ub»laoce plus fon.ée que se» fibre». (8' Espèce. Ostctssofe m Cap , Orreteropns Çopenjù, Desm. 58p. Myrmecnphaga njra, Pal- us. M. Cape nsi s , Gm. Le Cochon de terre de ■L>lbe et de BufTon. ^■et animal a le corps e’pais , avant quelques rap- n ,r ts avec celui du cochon, et bas sur jambes. Il ‘couvert de soies d’un gris sale, un peu roussâtres lr ^ flancs et sous le ventre, d’un brun obscur ? pieds; il se creuse des terriers, ne sort que la et vit principalement de fourmis et de tlier- n ’ < I U 'I saisit avec sa lângtie gluante. * habile les environs du cap de Bonne-Espérance. §. 3. Denis manquant complètement. ' Genre. F OOR3ULIKR, ihrmecophaga, L. ,|. ‘Ilcboire inférienre presque réduite à l’état ru- ‘‘•entaire, non articulée d’une manière distincte 0 * la télé; ongles très robustes, surtout les an- tantôt 4 doigts devant et 5 derrière, tan- in. a ^ c ' atlt et 4 derrière; oreilles courtes; langue . extensible ; queue longue , couverte de longs {* e t lâche, ou bien des poils ras et préhensile ”° u *> selon les espèces. », Form. dent. : o. W ^‘P‘‘ ce - KocsmuE* t a m* sois , JUyniucn- g u( j? a jubatu , L. Desm. 590 . Le Tamanoir de j, r ’ n » le (jnourouwy ou l ogoui de d’Azara. ^ animal a le corps très long et très bas sur ** i *a tête est fort mince et allongée, et ter- a 7 3i4 minée par une très petite bouche; ses pieds de de- vant ont 4 doigts, ceux de derrière 5; la queue est garnie de très longs poils; son pelage est brun , avec une ligne oblique noire bordée de blanc sur cha- que épaule : il a de longueur totale du corps, d pieds il pouces. Le tamanoir vit solitaire et dort beaucoup ; sa démarche est lente : la femelle ne fa'* qu’un petit. Il habite la Guyane , le Brésil , le Pérou et le I’ 3 ' raguay, où il est rare. 85o' Espèce, loi p m 1 1 . 1 k r t a m as dt a , Itfyrmecophrto tamandua , Desm. 5gt. Le M. tridactyla et tr ~ tradaclyla de Linné; le Tamandua , Bufi'on. Ce fourmilier a 4 doigts aux pieds de devant ft 5 aux postérieurs; sa queue est presque ronde- velue à sa base et nue à sa pointe ; son pelage vaf* e et est généralement gris sale, avant souvent ,,nL ’ bande oblique d’une autre couleur sur chai c ‘ le tamandua ; ses poils sont aussi plus courts. Il habite le Paraguay. 85a' Espèce. Fockhiliek tntti , tHrmieecp^'" annulala , Desm. 5yi. o Cett* espèce , que M. Dcsmarcst a décrite d une planche de Y Atlas du voyage de ‘ a . rl| |i Knisenstern autour du monde , a son peb'ge %, uniforme ; le museau en groin ; la queue vo vplne et’anneléc de fauve et de brun. Habile le Brésil. DE mammalogie. 3i5 ^ 3 * Espèce. Foi hmiliek didactïi . e , My rmccophaga didactyla , L. Desm. 5 q 3 . Le ï'ounruUer, BuiTon. Le fourmilier est géne'ralement de la taille d’un 5r, ‘> rat. Les pieds de devant n'ont que deux ongles , un très grand, et quatre à ceux de derrière ; ** < f®enc est très longue et prenante , nue en dessous au bout ; son pelage est laineux, fauve, avec Utîc ligne dorsale plus rousse , a mamelles pecto- ples et a ventrales : le poil du fourmilier est long , >r ulant et très lustré; il a une certaine rigidité. ^ ^n en connaît une variété que M. Geoffroy a j. r 'U>mée myrmeco phtii'a umcolor, qui n’a point de JÇue rousse sur le dos : on croit à Cayenne que c’est 3 lamelle du dulacly le. j.Let animal sc tient sur les arbres, recherche les f ‘. u L des fourmis et des tliermites , dont il se nour- ri avec sa queue enroulante il se suspend aux y^ches : la femelle ne fait qu’un petit. », he fourmilier est très commun à la Guyane et au Kr tsil. LLXXXIV* Genre. PvifGOLiX, Munis , L. I ^choirc inférieure très petite; langue très ex- ^•ble; corps et queue entièrement recouverts en ^; s »us de grosses écailles triangulaires, tranchantes, ,j s P°*ées en quinconce , et à recouvrement comme j 4 ladies; 5 doigts armés d’ongles robustes à tous ». l'*eds; corps ayant la propriété de se rouler °u moins en boule. Fonn. dent. : o. ;i animaux sont lents ; ils se roulent en boule; défendent de leurs ennemis par l’armure cjui ^ r cvèt ; vivent de vers, d’insectes qu’ils saisis- ** avec une langue extensible et gluante. MAÎTUEL 3 1 6 854' Espece. Pasgoiis a geosse qcece, Manis ma* ernura , Desm. 594. Le Pangolin , Buflon. Mann peniadactrla , L. Manis brachyura , Erxl. Muni s crassicandata , GeofT. Bit, ad lailed manis. Peu' nant. O pangolin a la tête petite , pointue et conique- le museau allonge' et e'troit; le corps assez gros; * a 3 ueue plus courte et très large à sa base; les écaill 1-5 orsales disposées en rangées longitudinales, a " nombre de 11 ; le dessous «lu corps, de la tête et les pieds nus ; quelques soies très longues naisse® 1 sons les écaillés, dont la couleur est blonde. Habite les Indes orientales, la côte de Tra®' quebar. 855e Espèce. Pa.vgolix miens , Manis africain 1 Desm. 5p5. Le Phatagin, Buflon. Manis tetra daclyla , L. Manis longicaudala , Geo fl'. Qtiog° 10 ’ Desmarchais. Le lézard de Clusius ou le plialagin, a la •*'[ t petite , le corps allongé et la queue très gramy ’ aplatie, beaucoup plus longue que le corps i ‘f’ écailles forment 11 rangées longitudinales sur. 1 dos; celles des côtés sont très carénées; des >° ,e ’ brunes revêtent les parties internes et inférieur du corps. . Habite l’Afrique , surtout le Sénégal et la Gui» 1 * 856* Espece. Pasgoli* javasais, Manis jacai>n‘ ! ' Desm. 5g6. Ce pangolin a la tête très pointue , couverte » cailles moyennes jusque sur le bout du museau , dessus et en dessous; les écailles du dos for®* ^ >7 rangées; elles sont plus petites et plus nombre' 1 ^ V ' chidne peut supporter long-temps une abstinent forcée; il a des èngonrdissemens qui persistent fl 11 ’ de Ko heures par fois et «pii se renouvellent souv<’<’ t oroju unie tient en captivité. ( Voyez Zoologie Je la Coquille , p. i3| et suiv. ) Habite le mont York et les environs de P<>rt-J-> fl ' wn t aussi la terre de Hiémen. ÿ. a. I.e corps reh r. ; le museau aplati, large; Lingue comme double, non extensible, les pi# 1 ’ publiés; les postérieurs ayant un ergot; rts sinon, Lat. CI.X’XXVI* Genre. OasiTHoiiHrsQDr , ebyneus , Blumenb. .Museau allongé, corne, élargi, très déprimé (1 ‘ forme de bec de canard , garni de petites dentelu^ corn ce sur ses bords, et portant les narines 1 ^ base supérieure; pied» «le devant pourvu* d'a* membune propre à la Datation, qui dépasse lieauc-mp les ongles; point d’oreilles externes- DE Jî AMMALOGIE. Z Kj .'eux petits, corps couvert de poils, ainsi que la '|Beue, qui cs t courte, fort large et aplatie; un ' r got caualiculé et distillant, dit-on, une matière 'enéneuse aux pieds de derrière des mâles. fib On regarde comme des dents deux tubercules lf eux , aplatis et quadrilatères à leur couronne, Pjacés de cfaaque côté et aux deux maxillaires, n 9 Jant ni émail , ni substance osseuse. Formule dentaire 8. Espèce. O Rx l THOr. n tsqlk par adoxai. , (Jrnilha - ï^r/jcnx paradorus , Blumenb. O.rufus et fuseus, p éron et Lcsueur , Desm. et 600. Plalypus '"'ah, ms , Sliaw. fPaUr-mà/e des colons anglais l f * Sydney, et Jlloujlengurtg des naturels. , La première figure de l’oroitborhynque a été "'inée par filumcnbach et Sliaw; Péron et Lc- r®?*, dans Y Allas ,lu voyage aux terres australes , ç,1 gurèrent de nouveau; les opinions sont encore wiagées sur cet être singulier, que plusieurs na- ]' lrj bstc, croient être ovipare ; tandis que a 1 autres r .j 5,, pposent , comme les autres mammifères , vrai- ' iviparc ; la question est encore en litige. L or- ,j ‘'Biiv nque a le corps couvert de poils courts de sorte, , les uns fins et soyeux et les autres res- jT’uucnt à des soies ; leur couleur varie suivant les st 1 *’ brun roussâtre au brun noirâtre en dessus , ^ uu blanc argenté en dessous. Suivant quelques „ , et d’après le rapport des docteurs Janiieson ‘ 9l ,rick-IliU de Sydney , l’ergot placé au pied de v . r e serait perforé pour laisser écouler un fluide «cno... j f d oc i e „ r Palmeter , de Windsor » b’ ' Ile-dalles du Sud, nie cette assertion, et dit oe connaît dans l4;'Vled, la |; 1,1 V tique . H le pays aucun exemple de par l’action de cet animal . et it aux miles à tenir les femelles dation. M. Murdock et d antres t.iiir trouvé des mufs d orni- M. P; -llill avoir , no. (lr 320 MANUEL grosseur d’un petit pois , dans l’ovaire gauche. Con- sultez , pour d’excellens details sur 1 anatomie de cet animal, MecLel, Knox , de Blainville, Geoffroy" St. -Hilaire, Éverard Home, Vander-Hoeven , etc* L’oririthorhynque , autrefois très commun dans H rivière ?iepean , aux pieds des montagnes Bleues, J est actuellement rare ; on le trouve plus habituel) 11 " ment à iVevv-Castle , à Fish-River près «le Batluir'* et dans le Macquarie et le Campbell ; il ne sort de’ terriers qu’il se creuse que lors des inondations 011 des grandes pluies «jui font gonfler les petites ri" viéres qu’il habite. VI* ORDRE. Pachydebmes ( Pachyderma), ou Bellua , k Souvent trois sortes de dents; quelque^ 15 deux seulement ; pieds à cinq , à trois , à dff*’ ou à un doigts ongulés ou garnis de sabots ( 0 ’ clavicules nulles ; l’estomac simple , divisé ri 1 plusieurs poch^ , mais impropre à la rut» 1 ' nation; la peau est le plus souvent épais se ’ nue ou presque nue. i«* Division. Les Pboboscidie.vs ou Pest* 1 ’ 14 ' tyi.es. Ijÿ* Ont cinq doigts à tous les pieds, qu’on ne «. ^ tingue «pie par les ongles qui sont implantés ** , rebord du bourrelet calleux de la peau comp 0>1 le sabot. CLXXXVII* Genre. Eléphsxt, Elcnlui * , 1" Molaires à couronne plate, composées <1 u " ( tain nombre de lames verticales , formées de substance osseuse , enveloppées d’émail , et j ensemble par la substance corticale « ne;t l>r° 0 0 (i) Une seule exception , le Paulin. DE MA31MALOG1E. 32 I * n une longue trompe mobile ; deux grosses dé- 'enses arquées en dessous , à la mâchoire snpé- r| enre ; peau très épaisse et rugueuse; oreilles très ,J stes et planes; qneue médiocre, terminée par une '«utTe de très gros crins ; deux mamelles pecto- ^les. P °nn. dentaire: incisives f , canines mo- laires 7“ ou > io ou G. 1- éléphant des Indes et Y éléphant d'Afrique n’ont ^ le même nombre de dents. §. i. Especes vivantes. V Espèce. Élephaxt des Ijtdes, Elepfuis indu its , J ‘ Cuv. Desm.Goi. Elephas maximus , L. L ’Elé- Phnnl, Bufîon. «Cet énorme animal , dont la taille est d’environ ' nl à dix pieds et même plus , est remarquable par 'formes massives , et est célèbre par son intellî— , ? Cc ; il diffère de l’déphant d’Afrique , eu ce qu’il |, r ^ ureilles plus petites; la peau de couleur moins |j ® e i un sabot de plus aux pieds de derrière ; les ! d'émail qui couvrent les dents sont aussi n U ,C0, T Pi us étroites que dans l’espèce suivante, , 'Ors bords sont excessivement sintiolcs. é/ép/mn» blancs , si estimés chez las souverains tf?V sont «les albinos. jî* e lépbant se sert de sa trompe avec la plus grande il vit par grandes troupes, et se nourrit de et de racines ; se prive aisément ; a la mé- • n ' lre très durable; sert comme bétc de somme, et 4, J j' n l , l' 1 yé de tem; >s immémorial , par les Orien- » pour la guerre et pour les pompes des cours. V^tos s’en servaient également dans leurs ar- ‘IV*. On nomme cornac s ceux auxquels cet animal -“•lue , Il „ ' “ xj | r*. ,1-h.im habile la plus granile partie des çon- ^xhaudes de l’Asie , et les cramics Iles de 1 -' r - W des Inde,. obéir. 332 MASÜEI. KOy Espece. Eiiratn d’Afriqce, Elep/UU africt' nus , G. Cuv. Desra. 601. L’éléphant d’Afrique fit moins grand que le pr f ' cèdent ; sa tête est arrondie ; le front est convexe , et les oreilles surtout sont très grandes ; les pieds ‘‘ e derrière n’ont que trois sabots. Cette espèce est d **** naturel plus farouche que l’éle’phant des Indes. L e muséum en possède un bel individu vivant. Sa patrie est le Sénégal , la Guinée et le cap d £ Bonne-Espérance. Les défenses des élépbans , nommées ivoire , J®" ment un objet de commerce très avantageux ; on ,p emploie dans les arts. §. a . Espèces fossiles. SGie Espèce. Kle rit * s t fossile, Elephas pnM°S e mus , Blumenb. G. Cuv. Desm. 6o3. Le mammouth des Russes était un peu plus g*? j que l’éléphant des Indes . mais ses formes cU* plus trapues ; la tète est oblongue ; le front conca ’ les alvéoles des défenses très grandes ; les mois 1 larges , à rubans émailleux parallèles entre eu* très serrés ; défenses très longues, plus ou œ» 1Di quées en spirale. • ü t Un tungouse découvrit en Sibérie, en 1 ' ■ éléphant de cette espèce , ayant encore sa peau J*, tue de poils de deux sortes , l’un île la nature 1 ^ laine rousse grossière, et l’autre sous forme de 1 . longs , roides et noirs , et placés sur le cou en sorte de crinière. _ .. fl jf Le gisement des os de l’éléphant anti-dilo VI ^ trouve dans plusieurs contrées de l'Europe , Ç ^ tout en France , dans les couches superficie* sol. M. le baron Cuvier pense que cette espece ,^ ^ organisée pour vivre dans les climats tempe* froids. f plx M. Harlan \Jouirt . r>J the Acad. Sc. nul - v lad. juin i8x3 ) a ému l'opinion que deux •Tcléphans fossiles étaient propresau climat îles Unis. Il K >1 AMM A LO GIE. 32 °, t/' • ttt tspecc. Kl nui ait hxiiimosal , i'.tephas meriilin- ’wlû, Nesti ( JVuno. (liorn. de ï.ett. nov. i 8 a 5 ). Ectte espèce futproposée, en 1808, par M. Nesti, * non adoptée par M. Cuvier; mai* un grand 'imbre d'os sont venus prouver à M. INesti une cet ~**phant fossile différait du precedent, par des di- , lésions proportionnelles autres ; parla conformation i* 1 crâne, et surtout par une apophyse en forme de ’ilui termine la mâchoireinlerieure ; sesossemeni été trouves dans un terrain d’eau douce, en plu- a. e ? rs lieux de l’Italie, et notamment dans le Tal 'rno. ^LXXXVIII' Genre. Mastodonte, Mastodon , G. Cuv. (Genre fossile.) polaires à couronne hérissée de grosses pointes ^•ques, ayant des racines distinctes, une trompe ln >l ' t ' ex * st rnce est indiquée par la forme et le vo- 9 nie des os propres du ne?.. Le cou très court ; “ e aura» . ■ ôtes queue médiocrement longue; ty paires de mol. lo. j, • pieds pentadactyles. J* 1 ®* dent. : incis. f , can. Espèce. Mastodonte géant , Mi ubulon gigan- , leum , G- Cuv. Desm. Goj. G. A «es molaires intermédiaires aussi fortes ^ elles du grand mastodonte ; leur courons presque carrée, offrant des trèfles éinaillcux. l. ■ * '• 1 " i.i-i i Ouito, près le volcan d’Imhaburra , à iaoo l ,u Trouvé j»ar M. de Ilumboldt dans leroyaui 11 ^^ ^aito, près le volcan d’Imba 1 x i>»' au-dessus du niveau de la mer. S66- Espèce. Mastodonte df. Hl m bol dt, Humboldlii , G. Cuv. Dcsm. 607 y Les Jeuts molaire» intermédiaires d’un tiff 5 ^ petites que celles du grand mastodonte, à c aU marquée de trèfles d’émail. L ne seule clcnj ^. >ir trouvée près la ville de la Motclia ou de I J cep:îon , au Chili. <||jr 867 e Espèce. Mastodonte petit, A/a s todon *** G. Cuv. Desrn. 608. A la «lent molaire intermédiaire étroite, ^ .i couronne marquée de trèfles émaillcux, d 1 plus jH*tite que celle du mistœlon anguille**' A été trouvée en Saxe. p 868* Espèce. Mastodonte tapiboTde , pir\)ïiles y G. Cuv. Dcsm. 609 . Molaires intermédiaire* à collines crénelée* DE M AMM A LOGIE. 32'J ***mmet et peu sensiblement diviséesen deux pointes. Y '-té trouvée près Orléans , dans nn calcaire d’eau nonce. ’’ »• Division. Pachydermes proprement dits. Ont les trois sortes de dents dans le plus grand nombre , deux au moins dans les autres. Les pieds *° B t terminés par 4 doigts au plus, et par a au ®oins. 1 " Tribu. Les Tridaclrles ou Micaon nixiss. Ont trois doigts à tous les pieds (les autres rudi- mentaires). CLXXXIX' Genre. Tapir, Tapiras, Briss. Molaires présentant à leur couronne, avant d’étre a collines transrerses et rectilignes; nez r miné en une petite trompe mobile en tous les * ns > mais non terminée par un organe de tact Janine celle de l'éléphant; cou assez long; peau * v j‘z épaisse et recouverte de poils ras; a ma- e ues inguinales. Annule dentaire : incisives J, canines 7Ÿ7, molaires /,*. Q Ç”Uinp» on a cru c«* grure particulier vnilcnv-nt à l'Amr- ^ rich**% et Lclit**» decouverte* de MM. Diartl et Du- *s ont prouve qu’il rtait auasi propre à l’Asie. §. i. Tapirs vivant. ■v Espèce. Tapir d’Aurrujce, Tapirus amenai - nus , Gm. Desm. (À}-*- •Sal' s l rnon X m ie du tapir est très étendue. Cet ani- tril,* e . n e ^ et mentionne dans beaucoup d'é- ji • cest le maïpouri de Barèrc , le lapürête de , le mbouricu de d’Azara; l'anui ou u de ? uffon - l' t>c - ta P' r a la tète assez crosse, très relevée sur min,:* 111 ’ 1” yeux tri-s petits; le museau est Irr- ita,' I’ ar "ne petite trompe mobile dans tous les • c t entièrement musculaire ; le corps est gros; a8 MAÏUEL 3î5 la queue très courte et eu forme de tronçon ; ses poils sont courts , serrés et lisses , d’un brun ou brun fauve plus ou moins foncé. Le mile a s ur le cou une sorte de petite crinière. Le tapir vit so- litaire dans les profondes forêts et les savannes du Nouveau-Monde ; son naturel est doux et timide , et il s’apprivoise aisément : il vit dé fruits et d’b<' r ' bes ti-ndres, et se trouve dans toute l’Amériq u * méridionale. 8-0' Espèce. Tina ni l’Isde , Tapirus indi «**' F. Cuvier. Le Matba , Desm. 6(6. Tupirus layanus, sir Rallies. Cette espèce nouvelle, découverte par 31 . Dia r “’ a le corps gros et trapu ; sa trompe a de - j 8 p° u ces; son pelage est composé de poils courts et r* 5 ' de couleur d'un blanc sale , tandis que la tète jus- qu’aux épaules, les jambes et la queue sont d“° couleur noire foncée; le mile n’a point de «rioMa* sur le cou. Ce tapir, très bien ligure par M. F. vier, est très commun dans les forêts de Sumatra de la presqu’île de Malab. . u D'après une ligure du me des Chinois , un an? 1 ' a cru reconnaître un tapir qu’il a fait graver à 1 Y A sia tir journal. Tout porte à croire que c"e*t animal fantastique ou composé de quelques W* -, «le l’éléphant , du tigre , etc. ; cependant on en a le Tariacs smensis , qui n'est rien moiDs «[u’auth tique. > §. i. Tapirs fossiles. 871» Espèce. Tari* cio*.vtesqce , Tapirus .g 1 ,-’ 1 teus , G. Cuvier, Dcsm. 647. Ce tapir avait la taille des plus grands élcpb*^ ses molaires présentent des collines «Imites et ^ saillantes à leur extrémité, et de nombreuses lures sillonnent l’an' le de ces collines du r *^., ( ., germes des «lents; 011 ne connaît point djos i°" , r de cette espèce, autres que les «lents, qu’on a _ j { vers «’ans «tes terrains meubles én plusieurs l' fU la France. DE M.11IMAL0C1E. 3 a _ ~ 2 Espece. 1 im XASToDo.iTOÏDi , Tapons mas- tadontmdes , Harlan , Faune amer. e , P. un tiers moins grand que le tapirus giganleus , uçn supérieur au tapir d’Amérique vivant. Les lent 1 5 V ° rS ' IUC ,CUr couront| e est usée, pr : scn- eil. disques approchant de ceux du mastodon r*r* T""' ■ a e 'é trouTé dans le Kentucky : on doit non , . c ' Ue ” P ece crnnme un vrai mastodonte et n un tapir. C *C* Genre. Pizsotiièhe J PaLeotherium , G. Cuv. petits molaires semblables à celles des rhinocéros, , 5 ? n approchant plus ou moins; 6 incisives et «mues à chaque mâchoire; 3 doigts visibles à 'aire 1* 5 Î .’ e * qo el qnefois un doigt rudimen- d„ r ,, ç Pj us à ceux de devant; une petite trompe iiDe . I5tence est indiquée par la forme et les ! le * •nnlaires inférieures en doubles Ql t lo ngitudinaux. Jn ’ ,e * carrières gypseuses de Paris. "P*ce. P*LioiHz*z six rires irais, Palaolht- t). I num crassum , G. Cuv. î, tirts et 'Y"', Ptcccdcnt , mais les pieds plus >0 isin„, P'ns larges; même gisement; formes assez 3 ou tapir. 3a8 maituel 8 ^ 5 * Espèce. Palæotiière acx pieds courts , Pu- lœolherium curium , G. Cil Y'. De la taille d’un petit mouton ; les jambes Cu- basses que dans l’espèce suivante , et aussi plu* grosses et plus trapues. Mêmes gisemens. 87G' Espèce. PitiOTHÈRE PErir, PaLxothenum minus- G. Cuvier. De la taille du précédent ; les pieds grêles et al' longes , avec les doigts late'raux trois fois plus mince 4 et d’un tiers plus courts que celui du milieu qo l > seul, devrait porter a terre comme dans le cheval; les molaires inferieures en doubles croissons long 1 ' tudinaux. Gît aux environs de Paris. 877* Espèce. Pal-eothèee large , P aheotheriu ’' 1 latum, G. Cuvier. Carrières de Paris. 878e Espèce. Palæothère très petit, P aUcolhcT'V J<> minimum, G. Cuvier. Carrières de Paris. CXCI' Genre. Lofhiodo.v , Lophiodon , G. C“ f Ce genre, que M. G. Cuvier a démembré de* paléothérium , en diffère parce que les dents 01 laires inférieures , au lieu d’offrir une série cont' n de doubles croissons dans le sens longitudinal, 0 au 'contraire des collines transversales pins ^ moins obliques : les pieds sont inconnus. M* lilainville nomme ce genre, dans le S ou* tau tionnaire d'histoire naturelle, Tapirotherium. 87 tf Espèce. LopnioDos gÉast, Lophiodon tcum, G. Cuv. De la taille du rhinocéros , et avant 8 l" e w 0 „t' viron ; trouve dans le calcaire d’eau douce de * busard près Orléans. DE MAMMiLOCIE. 3ag Espèce. LormoDos tapiioïdb , LophioJon lapi- roïdes , G. Cuv. De la taille du bœuf; les molaires inférieures Présentant des collines presque droites et trans- ^erses. Gît dans un calcaire d’eau douce de la montagne oaint-Sebastien , dans les V osges. ^■«Espèce. Lornionos n’Issr.L , Lophiodon isse- liense, G. Cuvier. E*t pim grand que le précédent ; gît dans la Mon- ta 5 l >e noire , à Carnat-le-Comte dans l’Arriège et Prt^ Orléans. M. Cuvier ajoute encore comme es- P*-*es le lophiodon petit d’Àrgenton , dont la taille e, . t . n caractère sauvage; il ha*>» _ ^ bois épais et vil de feuilles et de racines; îf-nei»' 1 faible , mais sou ouïe est très Une, la femelle ** DE MAMMAIOGIE. 33« lu'un petit et porte p mois ; parfois on peut le con- ‘«rver en domesticité. _ Habite les Indes orientales, au delà du Gange. Espèce. Rhisocéros df. Java, Rhinocéros jaca- nicus f G. Cuv. Rhinocéros sondaicus , G- Guv. Desm. Ci". M. F. Cuvier a figuré ce rhinocéros dans la Sfie liv. ses Mammifères ; sa peau présente de grands plis *» arrière des épaules et aux cuisses, et sa surface 'd couverte de tubercules pentagones ; la queue a Mus d’un pied de longueur i la corne de celte es - | 1 *' r e est unique, placée près des yeux seulement; , incisives petites au nombre de 4 “ans le jeune W de a cher les idultes; des poils court; , roi- ?" «t bruns sont épars sur la peau ; des pmJs nom- “ r 'ux et courts bordent les oreilles et terminent la H''eue ; scs formes sont moins massives une dans ‘"péce précédente; sa tête est courte, à chanfrein Sjware ; ses yeux sont petits ; chaque tubercule de 'épiderme donue naissance à un poU court , roidc ? h rtin. Cette espèce n’a point de pli dans le sens ?* * epme , comme on en voit sur 1 épaule du rhi- ^céros des Indes. ^et animal' habite Elle de Java. ^Espèce, Rmsocsaos de Smalas, Rhinocéros V "" olrentis , G. Cuv. Desm. fiao. W. Bell. t'Çp- Rhinocéros Sumntrunus , sir Rallies. . rhinocéros a la peau rugueuse, couverte de r’d'roides et bruns, assez rares; les plis de ses T** 'des et de sa croupe sont peu marqués ; les tnci- 1 ,™ «ont au nombre de deux en haut et en bas; ' rif z de cette espèce est surmonté de deux cornes; j.l’cau est mince et presque sans plis; sa tète est assez .‘oogée ; ses veux petits et bruns ; la lèwe «upe- J? r * pointue et recourbée en dessous; les oreilles , des et pointues , bordées de poils noirs et courts; Première corne est arquée eu arrière , la secont i et pyramidale , placée un peu en avant en- ■ **. deux’ yeux 4 “de la grande lie de Sumatra. MANCEL 332 889e Espèce. Rhixocéros d’Afriçce , Rhinocero s africanus , G. Cuv. Rhinocéros bicorne , Carope r ' Le Rhinocéros d’Afrique , BufFon. A deux cornes sur le nez ; la peau n’a point de plis ; les mâchoires n’ont point d’incisives non plu* î cet animal aurait de 11 à ia pieds, et suivant Sparmann il a les peux petits et enfoncés ; les corne? coniques incline'es en arrière, la première longue de deux pieds; sa peau est presque complètement nue; quelque* soies noires bordent les oreilles ° u terminent la queue; il vit dans les bois près je’ grandes rivières ; broute les branches des arbr* 5 " seaux. Les auteurs conservent des doutes sur pi®' sieurs espèces africaines, décrites par les voyageur’’ c’est ainsi que le rhi.socéros de I!ri:ck diilérerait ® l'espèce décrite plus haut par des replis à la peau e par l’extrême compression de sa corne extérieure’ enfin , il semblerait confiné dans l’intérieur de 1 - ' byssinie : la seconde est le rhi.socéros de Gord® ’ qui a 9 pieds environ , a cornes , molaires tout ; a incisives à chaque mâchoire , et qui P 001 rait bien être l’espèce suivante. 890e Espèce. Rhisocéros de Bcrcbeel , Rhinoct^ Rurchellu. Rhinocéros simus, Bnrchcll. Cette espèce encore mal connue parait cepenJ-’”, assez authentique ; Burchell dit que sa taille es 1 } doubledu rhinocéros du Cap ; que comme lui . . deux cornes; une peau sans poils et sans Fl* s ’. qu’elle en diffère par ses lèvres et son nez , q ul très élargis et comme tronqués. Ce rhinocéros bite les vastes plaines arides de l'intérieur du il aime se vautrer dans la boue et ne mange " l’herbe la plus tendre qu’il peut trouver. S- a. Rhinocéros fossiles. 891' Espèce. Rhisocéros s s irises ctoisoNSjjJ, Rhinocéros tichorhinus, G. Cuv. Rhinocéros “ lasii , Desm. 6J0. . . La taiRe de cet animal perdu était plus rable que celle du rhinocéros d’ Afrique ; » te DE MAM.M ALOG1E. 333 j r « allongée, et a dû supporter deux cornes très ''ngues , à en juger par deux disques, remplis d’in- ^Salités, qui existent sur le crâne; les os du nez s uattu s en avant , forment une large voûte soute- par une cloison verticale moyenne qu’on n’observe j“"nt chez les espèces vivantes ; un poil abondant ®"le indiquer que ce rhinocéros vivait dans les ''Otrees les plus froides. On a trouvé en i"i, dans eî glaces de la Sibérie , un cadavre presque entier, ec 53 peau , son poil et sa chair ; les ossemens de cm es P <:cc gisent en plusieurs lieux d’Europe, et “^minent en France. e Espèce. RmsocÉaos a saeises simples , Rhino- r J n s leptorhinus , G. Cur. Rhinocéros Cuvierii , u «m. 63i. ^Ojtte espèce a deux cornes comme la précédente, «Wfcre parce que scs narines ne sont pas cloi- M ? ee$ c * t l uc *®* proportions sont plus grêles ; les j,] u "ez sont beaucoup plus minces ; son port était t e ’ , Dc e; ses formes moins massives et il devait p^bler assez au rhinocéros i T .JJr’fjue. ^ cs pè° e e’tcinte habitait l'Europe tempérée ; ^ °n ne trouve ses ossemens que dans l’Italie. Espèce. RmxocÉaos petit , Rhinocéros minutus, r ’■ Cuv. Rhinocéros minimus , Dcsm. 63a. tq e ^pèce était très petite ; ce qui la distingue du ,?. To * r d«» incisives de même forme que celles ,! '' lc *erros Je Java; sa taille ne dépassait pas fa> - dent. : incisives canines —, mo- i laires 38. Jt*pece. PicsRI 1 con.lt», Dicnl} les tnrquatus , ■/• ,'Uv. Desm. Gio. Sus lajassu, L. Le Pècaii ou ^toasou de Buflbn. . eli, ' In * ,n al , dont l’aspect général est celui d’un ,“* moyenne faille, a le corps couvert île f es milles , alternativement annelées dans leur - J C’.i j- ' teint; ">cby tre de blanc sale et de Doir, d’où il résulte grise foncée uniforme; une large écharue id obliquement de chaque épaule MAÎÏUEL 898' Espèce. Pécari tajassoc , Dicotrles labial u 1 ' F. Cuy. Desm. 620. Sus tajassu L. Le Tagnica u ’ d’Azara. Ressemble au précédent par les formes ; mai- 5 - 50 . pelage est en entier d’un brun noirâtre, excepte' I e lieu de la mâchoire infe'rieure et les deux lèvres, un blanc pur de chaque côté se prolonge en bande peu large, jusqu’à la partie postérieure cette mâchoire. Ces tajassous vont en troupes très nombre* 1 ^ vivent de toutes sortes de substances, et n’ont e plus particulièrement observés qu’au Paraguay* CXCVI* Genre. Choeropotame , Charopota<* t> G. Cuv. Ce genre a été créé en i8ai, dans l’analy**^. travaux de l’Académie des Sciences, par II. vier, d’après l’examen des mâchoires , dont^ formes générales et les dimensions sont assez logues à celles du cochon , et qui devaient app J 1 nir à un animal voisin des pécaris^ mais plus g r qui avait sans doute six incisives et deux caI ^ j * a chaque mâchoire , et qui offrait sept roolatf chaque côté. 899' Espèce. Chcbropotaie des ctpses, f luxt°r tanins gjpsorum, G. Cuv. Desm. 8 j 9 ‘ • A été trouvé dans les carrières à plâtre des e i ons de Pari». UE MA31MAL0GIE. 337 CXCVII' Genre. Asm b u:ot hère, Anthracotherium, G. Cuv. Ce genre , établi par 31. Cuvier, fait le passage des chorropotames aux ilichobunrs. I. "animal qui lui ’l’partenait (Jevait avoir la taille de l’Ane. On n’en douait qu’un fragment de mâchoire inférieure, 'P 1 * a été trouvé dans un banc de lignite, sur la côte de Gènes , et qui présentait les deux avant-der- S| éres molaires; la première molaire avait deux pouces sept lignes de longueur, et un pouce deux 'gnes dd largeur; sa couronne présentait six tubcr- c °les coniques, rangés par paires ; la dernière n’en *vait que quatre. Cne autre espèce devait aussi appartenir à ce Ç ?nre ; sa taille était celle d’un cochon. On a trouvé, pis le même gisement que la précédente, un r3 gment de mâchoire, ayant appartenu à un ani- **** adulte , avec une seule dent , dont la couronne ***** également six tubercules. II. Quatre doigts a tous les pieds. XC\ IIP Genre. Bibiroussx, Babirussa, F. Cuv. P. Cuvier a démembré, du genre sus ou san- ° *1' ^ B cnre babirussa, dont on ne connaît qu’une •«aie F, espèce. ° n n. dent. : incisives j , canines mo- laires jEj , 34. ^ 0 des principaux caractères du genre babirussa, g 'lavoir, à la mâchoire supérieure, l’alvéole de ^nine dirigée en haut, et la dent se développant ha fe me5ur e , en montant en haut, et se recour- ( j, 0, en arrière sur elle-même; la première mâchelière (J. 11 ' ,a, it est une fausse molaire , et les deux pre- d en bas vont aussi dans le même cas ; les de la mâchoire inférieure forment des dé- *** • lorsque l’animal acquiert un certain âge. MASUEL 338 qoo« Espece. Babirocssa AtrocRois , Babirussa «■' furus ; Sus bab;russn, L. Desm. 616. Le Bdbi' roussa , Bufibn. Le Sanglier îles Imles oriental eS de Brisson. Le Cochon cerf . babiroussa , dont nous avons examiné plusieu r ' individus à Sourabava, dansi’ile de Javà,a desform e ^ robnstes et massives , peu semblables à celles ‘1 ont été départies aux cochons en général ; e es juinu ’ sont grosses ; la queue terminée en pointe deli e sa peau noire , sillonnée de rides et de plis , S 313 ^ seulement de quelques poils rares, et imijant , 1 sa dureté et son aspect , celle du tapir^ des dete très longues et grêles, courbées en arriére en dcW cercle , au nonibre de quatre , caractérisent ( mâles; les femelles, beaucoup plus petites , n en Le babiroussa nage très bien; habile le* marécageuses de l'intérieur de 1 île de Bouroti l ^ des Moluques). En domesticité, son caractère inquiet et farouche , et il préfère , pour sa non ture, le maïs. CXCIX' Genre. Sasglier , Sas, I.. Les deux doigts du milieu grands et aval' 1 ^ forts sabots, et deux extérieurs beaucoup P courts et ne touchant pas la terre; des incisif j t nombre variable ; des canines recourbées dau^, haut et latéralement; molaires à couronnes culenses; museau tronqué et terminé par "n^.^.. toir ; corps couvert de poils roides appelés s douze mamelles ; queue médiocre. , ... c • 1-* fliO Form. dent. : incisives j , canines 7^7» laircs , 44- ri qni' Espèce. Srsr.tir» cossts, Sus scroja . ,,/! Ci 5 - Sus a/rer, Bri«s. Le Sanglier, le M a de Buflon. , Le sanglier a un corps épais et • jambes courtes et fortes; des défenses ron DE M AMlIALOüI E. 33g triangulaires , de médiocre longueur, dirigées laté- ralement ; sa fourrure est peu épaisse et formée de j f »ngues soies dures et élastiques ; au-dessous est une >r, urre laineuse et frisée* les femelles ou taies sont P»us petites; les jeunes ou marcassins ont le dos ra yé de bandes longitudinales. . ^ est un animal grossier, vivant dans les endroits es plus solitaires des grandes forêts ; se nourrit de et de racines. Habite toutes les contrées tempérées de l'Europe ‘ l ée l’Asie; n'existe point en Angleterre. . , c °chon domestique descend du sanglier; ses * r ietés sont très nombreuses, et les plus remar- f I J ables sont : le cochon commun ou a gratuits Jet tes ; le cochon Je Siarn ; le cochon turc ou le Jn go(itz ; Je porc Je Pologne et de Russie , et le u** Je Guinée , Ces variétés ont elles-mêmes plu- ^r* sous-variétés. . Espèce. Sasglier des Papous, Sus papuensis , * f Ss * et Gain. Zoo!. Je la Coquille. Il eue des Pa- Pooas. r et i . C5 l > ^ ce nouvelle , que nous avons fait figu- pr tV' ' de notre atlas, est remarquable par une ^ille , et des formes agréables et légères; les r t j nes de la mâchoire supérieure sont très petites, Vjj ' c *nème forme presque que les incisives; les j *° D t a>uvâmes excellente , et attrapent les pc- , lor hf . J f n .' I e * hois , pour les élever dans une sorte de Le sus papuemis a plusieurs traits iiai l> 0 o ,c avec les pécaris , et semble être l'intermé- , »r» ns f? lr T «ux et les cochons. L'individu que nous ecr ât , ne nous a présenté que trente-six dents ; He quatre molaires devaient -elles se déve- MAHUEL 340 lopper encore , ce (pii porterait au plus à quarante leur nombre total. r)o 3 ' Espèce. Saxglier a masque , Sus larvalus , F. Cuv. . (j 1 Sus africanus, Screb. Le Suu- glier de Madagascar de Daubenton. Cette espèce a la taille du sanglier d’Europe ; elle lui ressemble aussi par les formes; mais elle en dif- 1ère surtout par une protube'rance volumineuse placée de chaque côte' de son museau , et renfermant dans son inte'rieur le renflement des os de cette pat' lie; ses de'fenses sont disposées comme celles du san- glier commun. Habite Madagascar et la côte orientale d’A- frique. 904' Espèce. Saxgliek fossile , Sus priscus , Gobi-- fuss. M. Goldfuss a le premier , dans ses Maléri au astrologiques pour servir à l'histoire de jslusie u [ ' mammifères fossiles , insérés dans le tom. \, p- ^■ >J ’ i 8 a 3 , des Mémoires de la Société Léopotdine des rieuse, indiqué des os de sangliers fossiles troU' 1 ^ dans la caverne de Sundwig. La partie qu’on observée de son sus priscus est une mâchoire bea 11 coup plus longue et moins large autérictire® e que la mâchoire du sanglier ordinaire. CC* Genre. Phascochof.be, Phascochacrus , F- C l1 ' Pieds conformés comme ceux des cochons ; d ^ incisives triquètres en haut , six petites en bas; 0 fenses latérales et dirigées en haut , très fortes ; nl ^ ( laires composées de cylindres éroailleux, renfort * 13 la substance osseuse , et joints ensemble parution cal ; des lonpes charnues très grosses sur les j° u queue courte. Forni. dent. incisives x oa o * oa o molaires 16 ou a4 â^i canines UE M1MMALOOIE. 3^1 Espèce. Phascochoere africain , P hascochœrus a [rua rnis. F. Cuv. Desm. G18. Sus œthinpicus , L. Ee Sanglier h* r ;sa tète est très élargie , aplatie et terminée car- ient en boutoir ; scs défenses sont arrondies , très fosses , dirige'es de côte et en haut; une grosse T er rue de trois pouces, cartilagineuse, occupe chaque l°oe aû-dessus de l’œil : une épaisse crinière sur le cou. . Cet animal très fe'rocc habite le cap Vert , le cap 116 Bonnc-Espe'raucc , le Sénégal et la Guinée. • CCI- Genre. Hippopotame, Hlppopotamus , L. Pieds terminés par de petits sabots; de Crès l,r tes canines, dont les inférieures sont courbes; polaires dont l’émai‘1 fig ure des trèfles apposés ’ a, e à base , dans la dent usée; peau très épaisse , fresque entièrement dépourvue de poils ; corps 'norme, bas sur jambe* ; queue assez courte ; mu* ^ ai1 renflé, deux mamelles ventrales ; queue courte. 0 r ni. dent. : incisives J, canines —7 , mo- laires 7 — , 38. § i w . Espèces vivantes. ^ Espèce. Hippopotame amphibie , Hippopotnmus amplubius , L. Desm. (j 10. ^ ^hippopotame a les formes très maîtres, et un v monstrueux: scs pieds sont courts, et son rp ,nlr ^ traîne jusqu ‘à terre ; sa bouche est déruesu- fendue; sa peau est nue et brune; scs ca- f, ** ®°nt développées en défenses ; elles sont Ire* I’ *** ». arquées et tronquées obliquement au bout, b,, an hnala nu naturel stupide et grossier; marche ** fT,c,lt * na 8 e très bien ; se nourrit de plantes pi 1 !!?®®* c l lirait habiter tous Fes grands fleuves ti^.*. trique, *ans quV>n soit bien certain si c est par- ia même espèce. 349 . MIKinSL 9 ° 7 C Espace. L’Hippopotame de Séxégal , thppopo tamus senegalensis. M. Desmoulins a , dans ces derniers temps [Jourr lie Physiol. erperim. t. Y, p. 35 J ), établi par la comparaison des pièces osseuses, que l'hippopotame du S^nejjal ctait très distinct de celui du Cap? ^ doute même si l’espèce qui vit dans le Nil, ne con- stitue pas une troisième espece. 11 est de fait , que pat* la comparaison du squelette de ces deux hippopo- tames, on trouve des différences extrêmement remar- quables. La couleur de l’espèce du Sénégal n’est point connue , et ses formes extérieures ne dillérent point de celles de l’espèce du Cap. €. 3. Espèces fossiles . 908' Espèce. Hippopotame astiqce, Hippopnlamu* nntujuus , G. Cuv. Dcsm. Gn.Le grand IIÎppopo' 1 "me fossile , G. Cur. Cette espèce était de la taille de riiippopotan* vivant; mais son occiput est très relevé, et ses pom- mettes sont médiocrement saillantes; «es ossemeB* ont été trouvés dans 1rs terrains meubles du Ta d Arno, et aussi près de Montpellier et de Paris. 909' Espèce. Hippopotame petit , Hippopolamus " :r /ior, Cuv. Desm. 61a. Le pel< l I/ipuoiajtame Ê i site, G. Cuvier. Celui-ci éla it.de la taille du sanglier; les den ,s •ju’on a trouvées ressemblaient en tout à celle* I espèce précédente , mais quoique appartenant à u ° sujet adulte, elles étaient de moitié plus petite*- Gisement inconnu. 910* Espèce. Hippopotame notes , Hippopot‘ Ittltii médius, G. Cuv. Desm. Sa taille était intermédiaire à celle de» < ie " f espèces précédentes, et ses dents n’en diflèrent *l 11 ^ narce qu’eUes n’ont pas de rebord «aillant à |,;l1 base. Celles-u ont été trous ées dans un tuf calca ,rf DE MAMMAIOGIE. 3$3 "•pposé d’eau douce , à Saint-Michel , département ' e Maine-et-Loire. 9’** Espèce. Hippopotame très petit, ftippopnlamus nti m mus , G. Cuv. Deim. Gi-j* Cette espèce était d’une taille plus petite que 'elle du cochon; les dents ont été trouvées avec des "dlris de crocodile , à Blaye, département de la Gi- r °n<'e. ■ JI. Deux doigts seulement h tous tes pieds. CCH. Genre. AsoplotiiÉre, Annplothcrium , Cuv. Si* incisives à chaque miclioire ; des canines Plaque semblables aux incisives ; molaires dont >6 postérieures sont : les 8 .supérieures (4 d* 'hamje côté) de forme carrée, et les 8 inférieures lue chaque côté) en double ou triple croissant; fuint d’intervalle entre les canines et les molaires ; l * 4 4 pieds terminés par deux grands doigts, dont C1 us métacarpiens qu métatarsiens sont séparés. urtnule dentaire : incisives ‘ , canines J -J . molaires 44- ^uiniaux lourds et avant probablement les habi- tues aquatiques, trouvés dans les gypses de 1 aris. J’a* Esp4;ce. Axoplothère courts , -■/ nnplolherium continuité , G. Cuv. Tlesm. Gai. i^l animal avait les dimensions d un petit cheval ; ^ 3 Ut 'uc de la longueur # du corps et très forte; il ,J, 1 un doigt accessoire interne an pied de devant, moitié plus court que les grands doigts. Le | r e baron CuTicr, en reconstituant son s tue- ' . lui donne beaucoup de caractères de la lou- des habitudes toutes aquatiques et un genre «le ^ Wbivore. Asoplot . / noplotherium se- !-' 'tc rsnr J Prés res nÈRC secoxhaire, -r— ndurium , Cuv. Devin. tiiT. e-ci était .le la taille du cochon , et à érable en tout à la précédente. 3/, 4 MASÜEL CCIII* Genre. Xiphodos , Xiphodon , Cuv. Ce genre se rapproche, par les formes légères de son corps, des gazelles, et ses dents ont aus** quelque analogie; ses molaires inférieures et der nières sont tuberculeuses, tandis que les antérieure sont comprimées et allongées. qii' Espèce. Xiphodos gkacixcx , Xiphodon p r ‘* cile , G. Cut. Anoplotherium medium G. C“ Desm. 6a3. Cet animal avait la taille et les formes gracie» 1 ^ des gazelles ; les grands doigts des pieds tr, -s ail g es , sans doigts accessoire. Suivant .'1 cette espèce était légère comme la gazelle ou le c treuil ; elle devait -paître les herbes aromatiques terrains secs; sa course devait être agile et mœurs timides et craintives , et sans doute son 1 lage ras. CCIV' Genre. Dichobcse, Dichobune , G. Cu'- Ce genre est formé d’espèces d animaux 3 petites, dont les molaires inférieures sont p° vues de tubercules très distincts , disposés sur ‘ rangs, et séparés par paires les uns des autres P des sillons transverses. ^ ,ji5' Espèce. Dichobcse iitv»E, Dichobune num, Cuv. Anoplotherium minus , G. Cuv. SJ Go\. Anoplotherium leporinum. G- Cuv. V Le dichobune était déjà grandeur et de du lièvre, qu’il remplaçait sans doute aux p c gy .Iges de la création : on lui trouve un doigt soirc de chaque cote aux quatre pieds , et P aussi long que les doigts intermédiaires. ^ qiC* Espèce. Dicaoirs* Micnt, Dichobune v ^ 1 . num , G. Cuv. Anoplotherium mûri num < u ' A. minimum, Cuv. Desm. Gî5. Cette espèce était de la taille du cochon d I°‘ DE HAMMAL0C1E. 345 0>7« Epèce. Dichobi'af oeliqie , Dichobune obli - v t/uum, Cuv. Cïtte espèce, des carrières île Paris, est remar- par l’obliquité des branches montaptes de la ’Sachoire inférieure. CCV* Genre. Adafis, Adapis, Cuv. Dans ce genre le nombre des incisives était pro- ’dlement de six. Les canines supérieures sont fortes ^Coniques, les inférieures sont longues et un peu 0,1 r J uées à leur pointe. Six molaires supérieures , la lumière simple, sept inférieures; les trois pre- ISl ' T es tranchantes et les quatre postérieures tuber- ’ueuses : les branches montantes de la mâchoire ^üt très larges. *-a seule espèce de ce genre, trouvée dans les "mères de Paris, aurait la taille d'un hérisson. Division. Les Solipêdes ( solipedes ) ou Équi- oÉes, Gray. nn seul doigt apparent renfermé dans un Jt unique (une seule exception, si elle existe, v r luus bisuJcus) et deux styles latéraux cachés peau , et remplaçant des doigts. Il r ,e divisio1 » comprend le seul genre equus , que ç Gray *j proposé ri’ ériger en famille sous le nom 'juidee , renfermant les genres cheval propre- '* t dit {equus), et axe ( asinus ) ; mais rien ne porte •omettre une coupe qui ne repose que sur des •ctéres superficiels. CCVI* Genre. Cheval, Equus, Briss. canines sont séparées des molaires par une °u espace intermédiaire ; molaires à couronne e » tnarquée de nombreux replis d’émail ; deux e *les inguinales. rni - dent. : incis. * , canines > ,n0 ~ laires 4 3- 346 MASCÏI. gt 8 ' Espèce. Cntv»i dziggiai , Equus hemionus* Gro. Desm. 648. Le Dshikketejr de Pennant, I e Mulet sauvage. Cet animal est intermédiaire, par sa taille, al ‘ mulet dont il a les formes^ ses oreilles sont granue- et droites; son pelage est isabelle, sur lequel tran che une ligne dorsale noire; sa crinière est fr ale ' ment noire, et la queue est terminée par une houp de même couleur. _ , ^ Il rit par»trounes d'une centaine d individus 0. les déserts salés lie la Mongolie, où l’allas 1 a rca contré. M. Duvaucel l'a vu à l'état de liberté o a l’Indostan : on le dit très commun dans la cbai Xf de l’Himalaya. 919^ Espèce. Zée*i commis, Equus zeLra , L.D«^ 64 g. L ’/ripi'Oligre des anciens. Equus montant Burch. it. , Le zèbre est remarquable par son pelage sur lequel se dessinent sur la tète , sur le cou et les fesses , des bandes noires ; le y entre est b a ^ marqué d'une ligne noire au milieu , et on ne marque point de bande longitudinale sur le comme dans l’espèce suivante. _ t .. c j,e Le zcbre vit en troupes qui paissent l'herbe des lieux escarpés ; il est très sauvage et s’appr" très difficilement. . et * Le zèbre habite le cap de Bonne- Espérance , ^ plaît sur les montagnes : on dit aussi 1 av 01 . contré daus l'Abyssinie , au Congo et en G' 11 910' Espèce. Zisae de Bc*cbeie , Eècc. Ci* étal cor agc . % , Equus qnnaçça , Gm. he Couagqa, Buf. Desm. 65 o. Le Quacfia, Fennant. Le couagga e plus affectueux compagnon de l’homme; il *’i" e tifie avec tontes les positions de la sue , et s'est 3 climaté dans tous les pays où il a suivi l’hom 111 ^ il est originaire du plateau de la Tartarie ; nt connaît des races nombreuses et variées , q u ‘ s0 celles-ci : arabe , persane , tarlare , turque, t r “ r,1 J„ vaine, moldave, hanovrienne , frisone , suisse’ ‘ benne , andalouse , anglaise, galloise, nnrr,ljr ’fi: ï - limosLie, navamne , auvergnate , bretonne, on f naise , franc-comtoise , boulonaise , de la de Corse; mais la plus remarquable, sans con -| dit , est la calmouque , qui est revêtue <1 un ; très long, très abondant, et de couleur blan £ le Muséum en possède nn bel individu. ^ gaS* Espèce. Cirerai, criuri. , Equus bisuleus , ■ lina. ^ Molina, dans son Histoire naturelle du s- , , r p. 3o3) a décrit , sou s le nom A'equus bisu DE 3TAMM AL0G1F. 34g u n animal qui a beaucoup occupe' les zoologistes. Les uns , et clest le plus grand nombre , nient son existence , et les autres pensent que c’est un paco " ,| un lama que Molina aura mal décrit; mais comme plusieurs des espèces crues fabuleuses et indiquées par cef auteur, viennent d’être observées, il se pour- vut que le guémul on huemul, se présentât un jour, soit alors rétabli dans nos species et dans une *u v ision autre que celle des solipèdes, où il ne pourrait demeure^ Le guémul, dit-on, ressemble y .âne par les formes du corps, et a les pieds à deux uoiEts comme les rurainans. Il habite les hauteurs les plus inaccessibles des «*la * VII' ORDRE. Les Ruminais ( Pecora , L.). . ^i’ont d’incisives qu’à la mâchoire infé- Leure (i), et le plus ordinairement au nom- île huit; elles sont remplacées par un brp °urrelet calleux à la mâchoire supérieure; les polaires ont leur couronne marquée de deux oubles croissans; les pieds ont deux doigts, '"gagés dans deux sabots ; deux rudimens de °'gts latéraux existent derrière le sabot ; ’ftatre estonftes , destinés à la rumination ; les '""•Belles inguinales au nombre de deux ou de 3 0 «re; le plus communément des cornes ou d< »boi,. i” Division. Ixf.bmes, Inermia. b-es Cmtiti : ont Jet canines et point de cornes. CC\ II* Genre. Chiai eau, Camelus, L. ** dents pointue» implautécs dan» 1 ns incisif; ' • 1 F ' * ,Cf ptiou le chameau et I e paca. 3o MANCE T, 35 o doigts réunis en dessous jusque près de la pointe par une semelle commune • cou très long , lèvre supérieure fendue ; point de mufle; dos chargé de loupes graisseuses ; des callosités sur la poitrine et sur les poignets des jambes de devant et les genou* des jambes de derrière ; quatre mamelles ven- trales. Form. dent. : incis. can. 4^7 , tnol. 457, 34 - puG- Espèce. Chameac a »Erx niasses, Camelus bn e ' trianus , L. Le Chameau de Brisson et de BufP° B * Le Camelus baclritr de Pline. Ce chameau parait être le dit rie s des Grecs; d est plus particulièrement connu sons le nom lle chameau de la Bactriane ; il est distingué par de»* bosses ou loupes graisseuses placées sur le dos et s° r les lombes et hautesdeg pouces; son poil est laineO*’ très touffu et composé d’un duvet fort long, et ' r ails rares plus long et plus gros; sa couleur e 5 rune roussâtre. ^ dominé 1 aisseau du désert par les Orientait* • ' chameau par sa sobriété est la seule béte de sot» 10 avec laquelle on puisse traverser les déserts. _ . 11 habite presque toutes les contrées de l’Ane- on a essayé de le naturaliser dans le midi de 1 *■ rope. Espèce. Catiiir a rat tossr* Camelus drf^ medarius , L. Le Dromadaire Bullon ; le C“ V ,e c.rabiœ , Pline. Le dromadaire est plus rigoureux et encore pj 7 habitué aux privations que le chameau ; ** qu’une seule crosse arrondie sut le milieu du son poil est assez doux , laineux , de mAliocr* ^ gueur, mais plus fourni sur la bosse et -* oB . ^ membres ; sa couleur est d’ua gris presque |,,j passant au gris roussltre. Le dromadaire c5 î.,nir particulièrement employé en Arabie; il pa r3, , rf c’ c’est le seul animal de ce genre que les anciens U et Romains aient connu. »K MiMJIUUGIK. .35 I . Il est communément répandu en Egypte , en Abys- se, dans la Perse , dans l’Inde et dans la Tartarie. CC\ III« Genre. Méricothére, ilcricothcnum , Bo- janns. Ce genre a été formé par M. Bojanus, d’après examen de dents trouvées eu Sibérie, et qui ont appartenir à un animal voisin des chameaux, Payant quelques uns des caractères des moutons des chèvres. Ces dents molaires comparées a des ruminans connus, ne sont rapportées particulièrement qu'aux dents des animaux * s familles que M. Bojanus a nommées camelines et *éiej ( Actes de V Acad. Cas. Leop. Car. des Curieux la Nature , t. XII , pi. i ), et leur principal ca- ?**êre est d’avoir des arêtes entre les'colonncs ; a,s M. Cuvier a été à même de reconnaître que l* dents appartenaient au genre chameau , et que * différences qu’elles présentent d’avec celles de J'pèce vivante ne sont dues qu’à l’âge. ( Ce genre •era donc ici que pour mémoire. ) Espèce, Mésicotiièke de Sieérik, Alericollie- r un n sibiricum, Bojanus. q-'j animal anti -diluvien devait être, suivant ,j ll ’ | _“ 0 janus , au moins aussi grand que la girafe, et 5 r '" !>, ' rï * l>laut à Yargali , il devait avoir au moins ^Hetls de hauteur, ou 6 pieds s’il sc rapprochait ilu ’|u’ Ut,n ’ car on n j P u supputer scs dimensions calculant celle des dents trouvées avec les organes chez les animaux vivans arec les- Ça V e méricothère parait avoir du rapport. Trois ont seulement clé découvertes avec des O JJ mammouths , probablement aux pieds des Allais en Sibérie. CCIX* Genre. I.sms, J Mma . Cuvier. p- , ? a }‘*nt deux doigt» muni» d’ongle» petit» , ! Ue ; ^paré»; cou trè» long; lèvre supérieure fen- * P°int de mufle; point de loupe» grai5seuse* MANCEL 3 J 9. sur le dos; callosités petites ou uulles; deux ma- melles inguinales. l-'orm. dent. : incis. j , can. , mol. 3o. cfiÿe Espèce. Lama domestiqii: , Lama peruviana \ Auchefùa gtama, Desm. 655. Camelus glama , L- Le lama, Buffon. Camelus lama , Erxl. Le Lama sauvage, Guanaco ou lluanaca d’L Uoa. Le Llama des Péruriens. Sous ce nom on comprend deux espèces : l’ua e saiiTage est le guanaco , l’autre soumise à la domes- ticité est le lama. Ses caractères sont : un pelage laj' neux et grossier, brun varie' de taches blanches ; I e dos arque'; la queue pendante; une tache elliptiAl 1 ?® d’un brun noir foncé, placée en dedans du jarret ; la tête et les Jambes sont peu fourniesde poils. L ega a ' naco , qui est châtain uniforme , ne difièrc du lama que par une taille plus forte. Ils Tirent en troupes dans les chaînes des Aude*’ les lamas domestiques sont doux et dociles, et *-’ r ” vent à porter de légers fardeaux au Pérou et 3 ° Chili. 93o' Espèce. Laiia alfaca, Lama paco ; A acheta paco , Desm. 636. Camelus pacos , Erxl. Le Part’ BulTon. IIE MAMWALOCIE. 35 ’. sur la couleur isabelle en dessus et blanc en des- sous ; poils laineux très fins , longs d’un pouce sur le corps et de trois sur la poitrine. Ces animaux sont timides et sauvages, ils s'ap- privoisent difficilement; ils vivent en troupes nom- breuses près des cimes éternellement glacées des hauts pitons des Andes; leur laine sert à fabriquer ces Itissus excessivement fins , dont se vêtissaient les caciques , et qU’on nomme ponchos. -f-f. Les Moscinsxxs. CCX Genre. Cuevbotaix , Uloschus , L. Une longue canine de chaque côté de la mâ- choire supérieure, sortant de la bouche dans les "’iles; corps svelte; pieds fins; queue très courte; poils courts et lisses ; sabots conformés comme ceux ^cs ruminans ordinaires; point de larmiers; dans ,Jn e espèce', une poche située en avant du pré- face du mâle, et qui renferme une humeur fort “’Wante. *orm. dent. , incis. can. mol. 34- . Suiraut M. Tcmminck le moschus py çinsu i est le jeune d'une très petite antilope nommée par lui antilope Spini- ^ d« côte* de Gainée et de Loango. Le* motchus delica- et americaniis , ne reposent , »uirant le même auteur, •** *ttr des jeunes du cervus rufus. KtptCC. CuEVtOTAIÎ* POETE - Mt SC , 3/oScflUS nir >sch,frrus , L. Le Musc , Tîuflon. Le Xè des Chi- ais. ( Le musc est de la taillb du chevreuil; son pelage d* grossier et teint de brun, de fauve et de blan- I ^ife; ses canines sont très apparentes hors de la un simple renflement remplace la queue, animal est célèbre nar le produit excessivement est un principe secréte' dans une poche située en . ,n » du prépuce du mâle. Ses mœurs sont s-ui- Sri :i ... «.;r limiilr et ne sc Pldil solitaire 32AJTCEL 354 que dans les lieux les plus escarpés des hantes mon- tagnes. On le trouve'dans presque toute l’Asie, et notaffl' ment en Chine, auTnibet , au Pégu et en Tartarie» on en connaît une variété albine. g3a' bis Espèce. Chevrotais iiiusa, Mnschus n ,e ~ minna , Erxl . Chcvrotain U peau marquée Je tache* blanches , Buffou. Le Meminna , Knox. Cette espèce a les oreilles longues; la queue tr f5 courte; le dessus du corps d’un gris oliv.Ure, maj" que de taches rondes et blanches sur les flancs, et * dessous de cette dernière couleur. Il n’a point d’organe secre'teur de musc. Ses air mensions sont d’un pied quatre pouces, et sa patr> f est l’île de Ceylan. <)33' Espèce. Chevrotais de Java, Maschus J 1 '" 1 ' nicus , Pallas, *Desm. GCi. Chcvrotain de J 1 * 1 " 1 ’ de ButTon. Cet animal n’est pas plus grand qu’un lapin ; pelage est brun ferrugineux en dessus , onde <* noir sans aucune tache sur les flancs , seulcwe^ trois bandes blanches sont placées en long sur - poitrine ; le bout du net est noir. Cette espèce qui se rapproche beaucoup du -’ J / 1 est de l’ile de Java. 934 e Espèce. Chevrotai* iak, Mnschus n a F u ’ F. Cuv. Mamm. Ce cherrotain habite Sumatra. Il a la taille du vre; son pelage est brun," mélange irrégulière 10 ? de reflets gris-noirâtres ou fauves ; la mâchoire férieure est blanche ; le poitrail est brun fonce» s f( lequel se dessinent cinq taches blanches linéaire^ convergentes. Son corps est épais; mai» ses J jn * j f sont fines et délites; cest le uunchus jacantcu * , Baffles, mais non celui que Buflbu a mentuj^jt sous le nom de rlievrotain de Java , et qui est * lec précédemment. DE HAMM4LOOIE. 355 !$* Espèce. Chevrotais w asc h il , Moschus kanchit, Rifles. Ce chevrotain n’a que i .J pouces de longueur et 9 i lo de hauteur; son pelage est d'un brun rouge >°Brè , presque noir sur le dos, et d’un bai brillant *®r les flancs ; le ventre et le dedans des membres *st blanc ; il a trois raies sur la poitrine comme le *«pii .^nais elles n’ont pas la même disposition. On [etnaV^e une bandelette qui va de la m.irboire à 1 épaule; ses canines supérieures sont longues; la ÎBeue est touffue et blanche au bout. Il habite les forêts de Java, et vit de fruits et f»tre autres de ce us de cmetada villosa de Rox- “Urgb. ’’ Division. Les Plkmcobvfs ( Plenicomia ) ou Cué- BATOPHOHES. • , • N’ont point ale canines; les miles, quelquefois ** femelles, ont deux cornes creuses persistantes, 11,1 des bois comme osseux et caduques. 1 • Cornes caduques propres au mâle seulement : les Cervisèes. CC X I' Genre. Cbbf , Cervus , Briss. I Corps svelte; jambes minces ; des larmiers sous es Jeux; un mufle dans la plupart des espèces; '' re,| les médiocres, pointues; queue très courte; Ww mamelles inguinales. 0r ®. dentaire : incisives J , canines frf , mo- laires i 3a. 8'nre cervus «e d’un très grand nombre d'es- p>rmi textuelles pluueurt tenl loin d'étre eiaetemenl '“fùem; n. ai. cri „,, n , detnir adopter ta cl»»*6ealion ^ Pw M. de BliinTiJIr |»Mir U £fOtt|»«?nient oc* e»|»cce* • e °i’ rap|>ort lior^DUitHm. 356 MANUEL §. i. Bois sessiles plus ou moins subdivises , sans andouillers basilaires ni médians , terminés par une vaste empaumure digitée à son bord externe seulement. Les Exass. t) 36' Espèce. Cerf élu , Cervus alces , L. Desra- Gds. L'Orignal des Canadiens et de Terrc-Aeuve- L' Bilan , Billion. Cet animal a la tête longue et e'troite en#nant ; son museau est renfle" et a beaucoup d’analogie av ec celui du cheval ; ses bois consistent en une très large empaumure garnie d’andouillers ou de digitations nombreuses à son bord extérieur ; la queue est tre j courte ; la couleur générale du pelage est d’un brun fauve sur le dos et sur la croupe , et d’un brun pl 115 ou moins foncé en dessous; on en connaît une va- riété à pelage plus noir. L élan a communément ’’ pieds de longueur. Il habite par petites troupes les. forêts maréca- geuses de l’ancien et du nouveau Continent. C’est k A/oose deer des Anglo-Américains ; sa nourriture consiste en bourgeons d’arbres et en herbe. <> 3 "' Espèce. Cerf cocrossé , Cervus coronains ’ Geoff. Desm. 6 ^ 3 . Cette espèce se rapproche de l’élan par ses b*'iy seule partie d’elle que l’on connaisse; ils sont ne 1 r .lires , formés d’une simple empaumure , disp 0 ^ ses en lames minces, très unies et un peu cooc^ ves , dont la face externe est divisée en cinq ou •* dentelures profondes sans nervures. .Sa patrie est inconnue. 938 e Espèce. Cr»r géast, Cervus giganteus > Goldfuss. M. Goldfuss a décrit sous ce nom une tête d il J , fossile , caractérisée par un andouiller placé ■ liatement au-dessus de la couronne et dirige ^ avant. Cette tête a été trouvée en 1800 sur bords de Y iss, dans un terrain sablonnent. DE M AMM ALOGIE. 35" ïar même auteur décrit aiiMi uuc portion de crâne et de ni* focsiles qui 00 t e'té trouvés dans les fortifications de Co- "8 n _e , et qui paraissent ne dilTérer en rien de ces mêmes P*riies du cerf commun . actuellement vivant- 9^9* Espèce. Cf.»r iklasdais , Ce nuis eurycerns , Hibbert. Sous ce nom AT. Hibbert a de'crit un élan fossile, T 0 ,*! pense être 1 ’curyceros d’Oppien; cet animal , ?*mt à uce époque assez voisine , aurait vécu dans {** marais; et ce doit être , suivant le même auteur, "■ ‘egh des anciens Bretons, et celui que Julius Ca- P^linus a mentionné parmi ceux qu’il nomme eervi P^lmati. Cet élan a été trouvé dans un terrain mar- de Ballauah et devait habiter les îles Britan- ® I 'lues ( Espèce hypothétique). 910 e Espèce. Cerf c’AuÉkiqcz , Cervus umericanus , Harlan, Faune améric. , p. a.j5. f élan fossile a été figuré.dans le tome I , pl. 10 , l jr j, p. 3^5 des Transactions Je la Société phitoso- P"à)ue américaine , par le docteur AV istarjil a beau- '° n pde rapport, par son cri rie , avec le cervus cana- , dont il diffère toutefois, ainsi que de ceux J* Espèces actuellement virantes, par beaucoup de i lettres - son crlne est plus long que celui de l’é- J/J; la région occipitale est aussi plus large; le v'ût de départ des cornes est concave , et les crêtes gênées à (’attaclie des muscles plus étendues , etc. î 1 débris ont été trouvés dans une molasse près les ."«tes de l'Ohio, conjointement avec des os de '^loJonu. * *• Bois sessiles plus ou moins divisés , pourvus tf andoudlers basilaire cl médian. f. A rulouillers aplatis , les Herses. ^l'Espèce. Ctar *esrr, Cervus tarandus, L. Devra. ‘ ■ Le Caribou , Cervus rangifer , Brisson. La e nne de Buffoo. renne a la tête forte et médiocrement longue ; 1 ils s’apprivoisent aisément. Les Indiens’s’en serve” pour tirer leurs traîneaux; on les rencontre au L* nada et dans les vallées du Haut-Missouri. Un mfle.de cette espèce, vivant à Londres* .. servi à démontrer avec quelle rapidité les b° f poussaient chez ces animaux; à dix jours de «U sortie*, ils ont plusieurs pouces de hauteur; un m. après on comptait deux pieds d’intervalle entre * fourches. g{8" Espèce. Cerf casadiex, Cervus eanaUeV^' Brisson, Desm. G65. Le lied t/cerde Warden* Cette espèce, distinguée de la précédente 1 J UE MA MM A LOGIC. 36 I M. Warilen , n’est pas très authentique; son pelage est fauve obscur, et on n'observe point Je taches jau- nâtres sur les fesses; sa queue est assez longue et ses bois sont hranchus, sans cmpaumurc terminale, et ont six andouillers isoles recourbes à leur extré- mité. Ce cerf, commun dans l'ouest et le sud des Etats- b'nis, n’existe point au nord. Espèce. Cerf a grandes oreilles, Cervu.i macrolis , Say, major Long’s exp. t. a, p. 88. Le Black tailed ileer, Lewis et Clarck , et aussi leur Mute t leer . Ce cerf est d’un brun pâle rougeâtre sur le corps ; «S flancs sont d’uu cendre' brunâtre; le dos est par- *emè de poils dont la pointe est noirâtre, et qui forment par leur réunion une ligne distincte sur le c ou ; la queue est d’un cendré roussâtre et termi- de noir; les oreilles sont longues de ^ pouces j* lignes ; la queue n’a que t\ pouces , et les poils qui 'a dépassent ont aussi la même dimension. Cette espèce habite les possessions les plus éloi- gnées dans le nord des Etats -Unis. r J o« Espèce. Cert de ^Vallicii , Cervus ! f'allùlui , F. Cuv. 3g» Mamm. G. Cuvier, t. IV, p. 5oj. Cette belle espèce de cerf est du Piépaul et a été Myoyéeau Muséum par M. Duvaucel. Elle est d’un Mis brun jaunâtre, qui est plus pâle sur les joues, ‘or le museau , autour des yeux et au ventre; la jlOeue est très courte et blanche , ainsi qu’une grande ^rhe à la croupe; les bois s’écartent à droite et à Moche , et se renversent en arrière après les pre- jO'ers andouillers, pour remonter ensuite vertica- fn }cnt. Sur chaque bois naissent deux andouillers ?0. se dirigent en avant : l'un descend sur le clian- r . p| n et l'autre se relève un peu. Un troisième di- en dehors naît du merrain. , Le cerf est dédié au directeur du Jardin desPlantes la compagnie des Indes à Calcutta. 3i vas un. 36 a §. 4- Bois sessiles , ramifies , avec un seul andouiller basilaire, sans médians , et le supérieur ordinaire' ment simple. Les Ans. j\ Espèces tachetées. yüi' Espèce. Ceki axis, Cetvus axis, L. Dcsro- 6C8. L 'Axis, G- Cuv. Cerf du Ganÿe , Buffon. L’axis a les formes générales du daim ; le pel*g f est en tout temps et uniforme'ment d’une couleur fauye assez vive et mouchetée de blanc: les poil* qui le composent sont roux et très secs , ils forment une ligne presque noire le long de l’épine ; le des' sous du corps est d’un blanc de neige. L’axis mâl e n’a point de canines supérieures ; les bois sont un peu rugueux , à deux andouillers et à une seul* pointe terminale. La femelle n’a point de bois et s e distingue par une ligne blanche qui occupe longit 11 ' dinalement les flancs : les moeurs de cet animal sont très douces , très timides. Il rit dans l’Indostan , et particulièrement 3U Bengale. e * plus courtes que l’axis ; il a le dessus du corps faü ve ' tacheté de blanc , et le dessous d’un gris faure: bois sont grêles, n’ayant que deux très petits a°' douillers; les yeux et le museau sont noirs; uD ^ ligne un peu plus brune se dessine sur le dos ; l e t fesses sont blanchâtres; la queue est fauve en desm et blanche en dessous. Il habite l’Inde. DE MAMMALOGIE. 363 Espèces sans taches. $53* Espèce. Cerf hippélapiie, Cervus hippelaphus , G. Cuv. p. t. IV. Cerf d’eau ou mejanean- Lanjne des Malais de Java , suivant Duvaucel (i), cru être Yhippétnphe d’Aristote, par le baron Cu- vier, qui regarde maintenant le n° 966 comme cet animal. Cette espèce a la taille du cerf commun ; son poil plus rude et plus dur, et dès la jeunesse celui du dessus du cou, des joues et de la gorge, est plu» long et plus hérissé, et forme une sorte de barbe. Rn hiver il est de couleur gris brun plus ou moins foncé} en été il est d'un brun pl us clair et plus doré ; ^ croupe est fauve pâle; la queue est brune, ter- minée de poils noirs assez longs. Habite Sumatra , le Bengale; Aristote mentionne ' - lirachosic pour patrie de son hippélapiie. !f5j' Espece. C F. p. r dis Mamàssfs , Cervus marian - nus , G. Cuv. t. IV, p. 45. Desm. 6 Gg. Cette espèce, dont on doit la découverte à "M. Quoy et Gaimard , est de la taille du che- ’feuil; son pelage est entièrement gris brun; sa 'fueue est courte et elle a , comme les précédentes, mufle et des larmiers; son bois a deux andouil- • r » à une seule pointe terminale, dirigés l’un en Jï *nt et l’autre en dedans : le faon est d’un fauve ^aiforme sans tache. >"ous eûmes occasion de voir " ftoiirou , une des Moluqucs, un axis qui nous pa- rj, t très voisin de cette espèce. MM. Quoy et Gai- ^ard la trouvèrent abondamment aux lies Ma- J ; annes, où elle est très multipliée et où elle sert |a nourriture des habitans j.Aul doute que sa patrie primitive lie soit l’Inde , I les Espagnols l’ont tirée pour la jeter dan. les e * soumises à leur pouvoir. I 1 ) Kt rusa ou roussa-uan ( cerf noir ) , à Java et a Sii- •’ra. 364 MANUEL 955 e Espèce. Cerf soir, Cervus niger, Blainv. Desm. 671. Cette espèce, décrite pour la première fois par M. de Blain ville , d'après un beau dessin envoyé' de l'Inde , a la taille et les formes générales du cerf commun ; son pelage est d’un brun presque noir en dessus, plus clair en dessous, tandis que les par- ties internes et supe'rieures des membres sont blan- ches ; les bois sont très simples, et n'ont qu'un andouillcr conique à la base d'un merrain allonge'. 956 e Espèce. Cerf d'Aristote, Cervus si ristotelis t G. Cuv. t. IV, p. 5 o 3 . Cette espèce, de'couverte dans le Bengale par M. Duvaucel, est plutôt l'hippèlapbe d’Aristote, ainsi que l’a reconnu M. G. Cuvier. Il ressemble beaucoup au pre'cëdent par la couleur du pelage , les memes teintes de fauve pâle et de blanc , seu- lement la queue est brune et non pas noire , et beau- coup plus courte que celle de l’axis j sa tète osseuse est autrement conbgure'e : on le nomme au Bengal c en /-or in n , cerf noir. Il est commun au Sylhet, dans le Nëpaul et ver^ l'Indu s. 957 e Espèce. Cerf de Duvatcel, Cervus Duvav* cclbi, G. Cuv. t. IV, p. 5 o 5 . Cette espèce a été fonde'e par le baron Cuvier sur des bois envoyés des Indes par M. Duvaucel. bois ont de grands rapports, à la première vnf» avec ceux d’un cerf d’Europe âgé, mais ils en du' fèrent par une toute autre courbure et une autrj distribution d'andouillers. On ne connaît nullenic® l’animal ni les couleurs de son pelage. 958 e Espèce. Cerf de Lesciie.vaclt, Cervus Lâche* naultii , G. Cuv. t. IV, p. 5 o 5 et 5 o 6 . Cette espèce a été établie par le baron Cuvi e J sur un bois envoyé de la côte de Coromandel , J* 3 , M. Lesclienault , et qui diffère de tous les déni : il est aussi grand que celui du cerf J'A 1 ' 1 ’' DE MAM MAI.OGI F . 365 tote, mais il est moins grand et moins tuberculenx que celui du cerf d’Europe. 9%' Espèce. Cerf de Péros , Cervus Pernnii, G. Cuv. t. IV, p. 46. Espèce fondée sur une tète et des bois de couleur de brun pâle, apportes de Timor par Péron; rette espèce aurait des canines; la tète aurait une saillie Assez marquée entre les bois, mais point de con- vexité à la base du nez; l’angle postérieur de son orbite est reles'é d’une certaine manière. 96 œ Espère. Cerf cheval , Cervus ejuinus, G. Cut. p j { , t. IV. Rallies , s ol. XIII , Tram. Soc. J.inn. Son museau est noir et son menton blanc; son Pelage brun grisâtre, plus obscur sur le ventre, tirant sur le ferrugineux aux parties postérieures *t à la queue ; l’intérieur des membres est blan- cbà tre ; sa taille est presque aussi grande que celle du cbeval. Habite Sumatra. S 5. /lois sessiles , ramifies , avec un andoiiiUer médian , sans andouillcr basilaire. Les Ciie- vreciis. Tous les animaux de cette sectioo ont une ligne Manche ** > rdc«. MANUEL 366 11 habite toute l'Europe et une partie île l'Asie tempérée. g 6 a* Espèce. Ceb» aiu , Ceri'us pygargus. Pallas, Desm. 6;5. Chevreuil de Tartarie , G. Cuv. L’alm est plus grand que le daim : ce qui le ca- ractérise est le tubercule qui remplace la queue; son pelage est long et serré , de couleur gris brun ; ses bois sont médiocres , très rugueux et à deux an- douillers, dont le postérieur forme une fourche avec la pointe du merrain; le ventre est jaunâtre; les fesses blanches, et il n’a point de canines. Habite la Tartarie et surtout la Tartarie russe. j-j\ Du nouveau Continent. g63' Espèce. Cekf de Vibgisif. , Cervus virginianld, G. Guy. Desm. 679 . Ce cerf a la tète fine et le museau pointu ; son pelage est gris brun , assez foncé en hiver ; le des- sous du corps d’un blanc pur; il est d’une belle couleur fauve en été , et le bout du museau est d’un brun foncé; son bois est médiocre , très fortement recourbé en avant, ayant de 3 à \ andouillcrs ; a des larmiers, mais point de canines. Ce cerf J des formes très sveltes : il paraît commun dans toute l’Amérique du îiord , et ne s’arrêter au Sud q uC vers la Guyane. 964 ' Espèce. Cr.Br gvazocfoocol- , Cervus paludo' sus , Desm. 680 , d’Azara. Ce cerf a le museau très gros ; les parties supé- rieures et les cûlés du corps sont d’un rouge bai ; > c dessous de la tête et la poitrine sont blancs ; paupières sont noires .entourées de blanc; une tarh e veloutée noire occupe la lèvre inférieure ; deu* triangles de même couleur occupent , l’un le chan- frein , l’autre la hauteur des veux; scs bois s°® assez grands, terminés par une fourche avant quel- quefois 5 dagues. " , I) fréquente les lieux marécageux du Paraguay- I)E MAMMA1.0CIF. 367 $5* Espèce. Ckkf du Mexique, Ceivus mexicanus , Pennant , Desm. 68 1. Le Chevreuil * formée j les pédoncules médiocrement allongée ^ un petit andouiller à la base , dont la p°>? tc brusquement recourbée en arrière. Le m de point'dc canines du tout : celte espèce diffère no ._ hlrment des deux précédentes. Une espèce des r DF. MAMMALOGIE. 36g lippines, décrite dans une note de la page 44 3 de la Mammalogie de M. Desmarest, paraît identique J »cc celle-ci ; son pelage est généralement d un gris brun , plus foncé sur le dos qu’ailleurs : on l’observe de blanc que sous la queue. II. Cornes persistantes et communes .aux deux sexes. CAMELOPAr.mSF.ES. CCXII' Genre. Gibvfe, Giraffa, Brisson.- Cou très long , ligne dorsale oblique; point de mu- fle ; poils ras ; une crinière sur la face supérieure du c on ; lèvre supérieure entière ; extrémité des cornes flâne, avec une couronne de longs poils; oreilles ■' ngues, pointues ; queue courte, terminée par un flocon de grands poils ; quatre mamelles ingui- nales. F, orni. dent. mo- tncisives ? , canines laircs 3a. • k-4 Espèce. Girafe d'Afrique , Giraffa camelo- pardalis ; Cawrlopartlalis girnjfa , Gm Le Came - lopardalis de Pline. Cervus camelopartîahs , L. , Lct animal, remarquable par la disproportion et •peu de rapport qui existent entre plusieurs de ses knies , a ete' long-temps un sujet de controverse J’^mi lessavans; son cou, démesurément long, con- r ***te avec son train de derrière beaucoup plus bas W celui de devant; son pelage est varié de taches Iir unes et ferrugineuses, toutes irrégulières et an- xieuses, et séparées par des bandelettes étroites de J^lcnr blanche ou fauve très claire, ce qui lui * fj rjne l’aspect d'un damier. Les femelles sont plus *jUes que les mâles et de couleur plus claire. Les girafes vivent en troupes dans les plaines , et * Nourrissent des bourgeons et des feuilles des * c I ,,e l e,ir long cou leur permet de brouter. J*- 1 * habitent la partie australe de l’Afrique et .^ains cantons dit cap’ de Bonne-Espcrancc, ou ^••ant rares. La première peau montée qu on voit 370 H1XCZL au Muséum, fut apportée en France par M. Lerail- lant. Au mois d’octobre , i’ai vu à Marseille la girafe envoyée en présent par le dey d’Alger au roi de France. Les premières girafes vues en Europe furent offertes par le prince de Damas à l’empereur Fré- déric II, et décrites par Albert-le Grand , sous les noms de seraph et A’annlula. III. Cornes composées d’an noyau et - Les caractères de ce genre nombreux en espèceSt et sous-divisé par M. de Blainville en huit sou»' genres , sont : Cornes contournées de diverses manières, selo® les espèces , et existant quelquefois dans les*de u * sexes; taille légère et svelte ; nez tantôt term" 1 ® par un mufle , tantôt entièrement couvert de poil- 1 des larmiers le plus souvent ; point de barbe , oreilles assez grandes, pointues; souvent des bros* eS de poils sur les poignets, et des pores inguinaux* mamelles au nombre de deux ou de quatre. Form. (lent. : incisives | , canines | , f 0 ’ laires » 3a. i*> Sous-genre. Astilope , Antilope, Pallas- Des cornes , dans le sexe mâle seulement , a doubles ou à triples courbures, annelées, subspire* ^ sans arête; point de mufle et point de lartn' er * ’ souvent des brosses, des pores inguinaux; de mamelles. n- 3 * Espèce. AîcrtLori des Dues, Antilope ctt ' ‘ capra , Pallas. Desm. 690. L’ Antilope , Buffou- Cette antilope a le corps svelte ; le pelage e” 1 DE MAMMALOGIE. 371 logue à celui du cerf, d’un brun fauve en dessus et blanc en dessous ; plus pâle chez la femelle ; ses cornes sont noires, assez longues et à triples cour- bures, garnies de beaucoup d’anneaux dans leur longueur. Cette espèce habite l’Inde ou l'Afrique , suivant $haw. £ 4 ' Espèce. Avtilopk Saïga, Antilope Saïga , Pal- las, Desm. 69 t. Capra talarica , L. Le Saïga, Bufifon. Le saïga a la taille du daim et les formes plus trapues que celles du cerf; son pelage est lisse, d'un Sris jaunâtre en été . blanc en dessous, compose’ de Poils plus longs et d’un gris blanchâtre en hiver. La femelle n’a point de cornes; celles du mâle sont de U longueur de la tète; elles sont jaunes et comme transparentes , annele’es jusque vers le bout, et dis- posées en lyre. Cet antilope vit en grandes troupes, et fréquente '«bord des eaux, dans les lieux arides, découverts, f?blonneux, dans le nord de l’Europe et sur les con- 6 »s de l’Asie. Sjo* Espèce. Asiilopc sexes , Antilope guttumsa , Pallas , Desm. 69a. Le Hoang-yang ou Chèvre Jaune, des Chinois. . Cette espèce a la forme de l’antilope des Indes; * taille plus trapue que celle des gazelles ; son ne- 3 §e d'été est gris fauve en dessus et blanc en des- jfj°s ; son pelage d’hiver est d’un grisâtre presque f'tanc. La femelle est plus petite que le mâle , sans '■orties , n’ayant que deux mamelles , tandis que cc- ’ît-cicn a quatre, et que ses cornes sont noires, gar- !«s de bourrelets dans toute leur étendue, et dispo- se' en Ivre ; il a aussi au prépuce une poche qui se e ®jplit de cerumen. *labite les déserts de la Mongolie. • r ‘' Espèce. AsriLOrE caitc, Antilope ehirii [Quart. or. niag. 1814 1 P’ a6o). Cette espèce, que les habitans du Ne'paul , sa pa- 3"» MA5ÜEL trie , nomment chirù, a été regardée, par les Anglais de l’Inde , comme la vraie licorne. Cette antilope , peu connue , a le pelage d’un bleu grisâtre , passant au fauve roux sur le dos ; son poil est très fourni et long d’un pouce; son cou est très long; le ventre est blanc, et les jambes sont noires; sa longueur totale est 5 pieds 4 pouces ; ses cornes sont très rappro- chées. a' Sous- genre. GiZF.LLE ,Gazel/a, Briss. , de filai' 1 ' ville. Les cornes sont en Ivre ou à double courbure» toujours annelées sans arêtes , et existant dans I e5 deux sexes; quelquefois des larmiers; point de mufle; des pores inguinaux; deux mamelles et un e queue courte. 977< Espèce. Àstilope dorcss , Antilope tIorc aS ’ Pallas , L. La Gazette de Buflon. Cette espèce , qui se rapproche singulièrement de* deux suivantes, et qui même a été confondue ayc c elle par plusieurs auteurs , a la taille du chevreuil i et les cornes rondes à leur base; ceiles-ci ont tre* 1 * ou quatorze anneaux saillans ; le dessus du corps e» d’un fauve plus eu moins foncé; le dessous est bla' lCi une large bande noire traverse les flancs; une lig° c nasale noire. Elle vit en grandes troupes en Barbarie , en Syrie s en Arabie. DE MAMMALOGIE. 373 en diffère par son poil plus long; ses cornes plus menues , moins contournées et marquées d’anneaux plus petits; la tête est fauve et gris clair sur l’occi- put; ses yeux sont entourés d’une bande blanchâtre qui descend jusqu'aux narines. C.ctte espèce est commune au Sénégal. 580 e Espece. Asticote rcnsiar , .tmilope subguttu- rosa , Guldenst. Desm. Gçpj. L ’Ahu, Kœtnpf. Le Tseyran. Cette espèce est un peu plus grande que la ga- telle , dont elle ne serait encore qu’une variété sui- vant. M. Cuvier ; son pelage est brun cendré dessus et blanc en dessous, et une bande brune occupe »ussi chaque flanc ; cependant les poils du dos ont plus de deux pouces de longueur, et une matière '"dorante est sécrétée des pores inguinaux ; les cornes 'lans les deux sexes sont grandes, annelées, lyroïdes et d’un gris noir. Elle habite les plaines découvertes de la Perse, jusque sur les limites de la Chine et de la Sibérie. &81 e Espèce. Asiilote a Bourse , Antilope euclwrc , Forst. Desm. (x) 5 . rf. mnrsupialit , Zimmerm. . 7 . Jorsata , Lacép. Le Springbok des colons du Cap. Cette espèce est d’un tiers plus grande que la ga- *elle; son corps est aussi plus trapu; son pelage est J*ilve en dessus et blanc en dessous ; une raie de poils | .Eues , longue de 10 pouces, occupe la partie posté- | heure du dos; une ligne brune suit chaque flanc; s tête est presque blanche ; les corne, sont noires , ,! >nelécs et assez longues , disposées en lyre ; un re- lit longitudinal de la peau sur la croupe. •lettc antilope vit eu grandes troupes , qui cban- •t'U souvent d’endroits , dans les environs du cap de ’°anc-Espérance. b v -i* Espèce. AxTiLOfE focrpre , .Antilope p) - garga, Pallas, Desm. G96. I J-ette antilope a la taille du cerf d’Europe ; son '*l>gc est d'un bai brun très vif, de la couleur du 3 a 3y4 MAStlEL sang sur la tête et sur le cou ; une large bande blanche sur le chanfrein ; une raie brune sur chaque flanc; le dessous du corps blanc ainsi que les fesses; elle n’a ni larmiers, ni brosses; ses cornes sont rondes , lyro'ides , marquées de onze ou douze an- neaux très saillans , et sont de couleur noire. Elle habite les enTirons du cap de Bonne-Espé- rance. Q83' Espèce. Axtiiope sez taché , Antilope nas « maculala , de Blainv. Desm. 697. Cette espèce, de la taille d’une chèvre, a été dé- crite par M. de Blainville, sans qu’on sache quell e est sa patrie: son pelage est brun en dessus et blanc en dessous; le front est d’un roux vif , et une bande blanche traverse le chanfrein ; les cornes sont anne- lées , noires , assez longues et courbées en avant et e» dehors , puis en dedans ; elle a des brosses au* poignets. 984* Espèce. Ahtilope aux pieds soies , Antilaf 6 melampus , Litchst. Desm. 698. Cette espèce a des cornes noires très longues et tr<* fortes , lyroïdes , garnies de bourrelets saillans > terminées par un bout mince et lisse ; son pelage e>* ferrugineux en dessus , excepté sur les fesses qui son' blanches , ainsi que le dessons du corps et le dedaÇ’ des membres; une ligne noire sur le dos, coupé* obliquement sur les fesses par une ligne de mêa 1 couleur ; point de brosses ; une tache noire à chafl u pied. Cette dntilope vit par petites troupes dans les eo virons du cap de Bonnc-Èspérancc. g 85 e Espèce. Astiiope xoea, Antilope Se negalens' 1 ' Desm. 699. Le Koba de Buffon. Le koba a la taille du cerfj mais son existence n’est point encore bien constatée ; cette espèce n c ' connue que d’après une tête osseuse ; ses cornes s° noires, assez minces , légèrement comprimées ■ tr longues , Ivroïdcs , lisses au sommet , avant de do» à dix-sept anneaux. 1IE MAMMALOGIE. 375 Adanson a le premier observé celle antilope au Sénégal. 986 e Es ece. Astilots bob , Antilope kob, ErxI. Desm. 700. Antilope Uucophœa , Pallas. Le Kob ou petite K ache marine du Sénégal , de Buflon. Le kob a la taille du daim , et n’est aussi connu que par une t rte osseuse, également apportée du Sénégal par Adanson; ses cornes sont noires et grosses, O’ayant que sept ou huit anneaux ; elles sont rappro- chées l’une de l’autre à leur sommet. 3 ' Sous -genre. Cebvichf.vbe , Cenicapra , de Blainv. Les cornes sont simples, tantôt droites, tantôt courbées en ayant ou en arrière; elles sont peu ou Point annelées; sans arêtes ; souvent il existe des larmiers , mais jamais de brosses ; le mufle manque 1« plus souvent ; des pores inguinaux et une queue courte. p. Cornes courbées en avant. S®"' Espèce. AxTiLorr. nasgier, Antilope dama, l’allas, Desm. 701. Le Dama, Pline. Le Nanguer, Buffon. Est de la taille du chevreuil ; son pelage est fauve *n dessus , blanc sous le ventre et sur les fesses; une l*chc de la mèmecouleur sous le cou; ses cornes sont c °nrtes , rondes, noires , brusquement courbées en |*ant, lisses à leur sommet; elles sont rugueuses à s base , avec cinq ou six anneaux mal dessinés. Habite le Sénégal. S88* Espèce. Axtilope xagor, Antilope redunca , Pallas, Desm. 70a. Le lYagor, Buflon. Le nagor est un peu plus grand que le nanguer, P n t il a la forme ; son pelage est d’un roux pile ou ' On fauve uniforme ; les cornes sont presque lisses , ? peu près droites, ayant un ou deux anneaux à leur la *e, courbées à leur pointe et de couleur noire. Habite le Sénégal aux environs du Cap-Vert. 3y6 3TANÜEL 989 e Espèce. Axtilope stf.f^eok, Antilope ibeX , Afzelius. A. tragulus , Lichst. Desm. ^o 3 . Est de la taille d’une chèvre 5 son pelage est roux en dessus et blanc en dessous ; ses oreilles sont brunes , et la peau des re'gions inguinales et géni- taies est noire: la quefie est courte 5 les cornes sont noires, arrondies, droites, minces, annele'es à leur base , et termine'es par une pointe recourbée. Cette espèce habite les environs du cap de Bonne- Espérance. Sa variété , nommée par M. Forster bleeboh , est Y antilope pedioiragus d’ Afzelius. 990 e Espèce. Antilope gp.iseok , Antilope mel&~ notis , Afzelius, Desm. 704. La Chèvre grise Grisbok , Forster. A. grisea f F. Cuv. Cette espèce est plus grande que la précédente? son pelage est d’un fauve roussâtre , entremêlé de poils blancs ou gris sur le dos; d’un brun clair sur la tête, blanchâtre sous le ventre; les yeux sont en- tourés d’un cercle noir; ses cornes sont arrondies» annelées à la base , noires et un peu courbées en avant. * Cette antilope vit sur les montagnes , au miH el1 des rochers et par couples isolés , au cap de Bonne' Espérance. 991e Espèce. Axtilope riteok, Antilope elcotragu*’ Screb. Desm. ^o 5 . A . arundinacea , Sbasv. Jlilbok d’Allamand. A le pelage laineux , d’un gris cendré en dessus» bimane sur le ventre, la gorge et les fesses; les orciH e5 sont très longues ainsi que la queue qui est pl aie | garnie de longs poils blanchâtres; ses cornes $0°^ noires, assez petites, arrondies et légèrement cou* bées en avant; clics n’ont que dix anneaux peu o** qués. e e* Lne variété de cette espèce est nommée par A‘ zf T lius antilope fulvo-rufula. Peut-être est-ce enc«>r c f cette espèce qu’on doit rapporter V antilope lina de riiunberg. J*. . \ ^ - t\JKf Antilope saitatrir , 1, (Vjw. Desm. -6-. 1 Jg DE MAMMAI.0G1E. Le ritbok vit en petites troupes dans les buissons Près des eaux: il habite la Cafrerie et les districts les plus éloignes du cap de Bonne-Espérance. 990 e Espèce. Astieope 4 corses aigres . Antilope acuticornis , de Blainv. Desm. 70 G. Cette espèce ne repose que sur l’examen d’une tète osseuse , dont les cornes sont simples, coniques , Icès pointues, lisses, verticales et à courbures anté- Heures à peine sensibles. ■f ■(■. Cornes dmijjef'. V - ’ . \ : è 9ff5' Espèce. Astieope saetec Buddaert. A. oreotragu /, __ t J , _ K llppspringer de Fors S7tuteur _<&> rochers ç. de Vosmaër. f ’ t --- — ~ C\V*’‘' Cette antilope a des larmiçrs-;' nié pél^gg Turfe' cA'"’ grossier, compose’ de poils a(ît 3 iû..ct cassai»»” d un SHs de cendre clair et annelés de brun et de jaune Çrisâtre vers leur pointe , ce qui forme une teinte générale grise verdâtre: les oreilles sont bordées Par un liseré d’un noir foncé ; cornes courtes, min- ces, dressées et très légèrement arquées en dedans. . L’antilope sauteuse habite les rochers les plus '^accessibles et prend son nom de la grande force 'le ses sauts ; on la trouve dans les montagnes des en- trons du cap dedîonne-Espcrancc. 99l' Espèce. Axtiiope chevreeie , Antilope ca- preohis , Lichst. Desm. ' 08 . Le Heliiok , Sparm. Antilope lanala , Desmoul. . Cette antilope a le museau très effilé; un pelage aineux frisé, gris roux en dessus, blanc en des- v 'Us ; les cornes du mâle sont complètement droites , Pointues à leur sommet, annelees, excessivement •uinces et arrondies ; elle n'a ni larmiers ni brosses a^x poignets; une tache noire occupe le menton; la eiI) elle ne diffère du mâle que par le manque de bornes. , ^ it en petites troupes dans les montagnes du cap ' e Bonne-Espérance . MANUEL 3 7 8 gtp' Espèce. Antilope de Lilanle , Antilope La- landia , Desmoul. A •. J.alandiana , Desm. - 09 . Cette espèce est de la taille de l’antilope , mais son corps est assez épais j les poils sont assez longs, durs et non frisés; le dos et les flancs sont d’ufl gris brun clair uniforme j le ventre est blanc et séparé de la teinte foncée du dos par une ligne brusque ; la tête et le cou sont d’un gris fause ; les cornes du mâle sont minces, droites, plus courtes que la tête et parallèles. Habite les contrées montagneuses du cap de Bonne-Espérance , d’où elle a été rapportée par feu de Lalande. ijefi' Espèce. Antilope des ecissoss , Antilope sjrlvi- cullrix, Afzel. Screb. Desm. 710. Le Buih goat des Anglais de Sierra-Lcone. A la taille un peu plus forte que celle du daim; son pelage est en général assez doux , luisant , d'un brun foncé sur le dos , plus pâle sur les flancs , mêle de gris sur les cuisses , formant une ligue d’un jaune isabellc sur la colonne vertébrale, plus large sue les lombes , où les poils sont plus longs et ont en' viron deux pouces; les cornes sont noires, rondes 1 courtes dans la direction du front , grosses et fi' nement ridées à leur base , rugueuses au milieu et lisses au bout. Habite les plaines couvertes de buissons des pay 5 montueux de l’ouest de l’Afrique et des environ 5 de Sierra-Leonc. 997' Espèce. Astilope duree , Antilope mergent’ de Blainv. Desm. 71 1. Le Duiker ou Deukerboo ou Chèvre plongeante du Cap. Est de la taille de la chèvre ; son pelage est géné- ralement d’un fauve roux; le bas-ventre et 1 int*' rieur des cuisses sont grisâtres; les quatre piens sont bruns et des lignes noires occupent la far e antérieure des jambes de devant et le canon p e celles de derrière; elle n’a point de brosses aux p°*' gnets ; ses cornes sont droites , assez grosses, anne' DE M AM M A I.OGI E. 3 7 CJ liies à la base , de moitié plus courtes que la tête. Habite le cap de Bonne-Espcrance. 998' Espèce. A sriLorr gkimme, Antilope grimmia, Pallas , Desm. 71a. La Grimme , Buflbn. Le Pe- tit bouc damoiseau de Vosmaër. La grimme a les formes plus le'géres et plus ar- rondies que celles des gazelles ; son pelage est gé- néralement d’un fauve jaunâtre , gris le long du dos f tsur le chanfrein; le museau est noir; les membres 'ont gris; les cernes dans le mâle sont courtes , as- *ez épaisses, noires, très droites et parallèles. Habite la côte de Guinée. lyQ' Espèce. Astilope oc»ebi , Antilope scoparia , Screb. Desm. ~i 3 . L’ourcbi a les formes de la précédente, mais elle est "n peu plus svelte et un peu plus haute sur jambes ; o.n pelage est d’un fauve uniforme supérieurement, d’uu beau blanc en dessous ; la queue brune ; des «rosses fauves et blanchâtres au poignet; des lar- miers ; des cornes chez le mâle , petites et droites , ,v ec cinq bourrelets. , N it par petites troupes dans les environs du cap “e Bonne-Espérance. ’ooo» Espèce. A.'iilope spivigèbe , Antilope spini- gera, Terum. Suivant M. Temminck le jeûné âge de cette es- pèce serait le moschus pygnueut de Linné ; le c/ie- Vr olain îles Indes orientales de Buflbn ; ses forme» "j'Ot sveltes et gracieuses et d’un tiers moins grau- q U e l’espèce suivante; son pelage est d’un brun f °UE m dessus, blanc en dessous. Habile les côtes de Guinée et de Loango. •ooi» Espère. AsTir orr ccevei , Antilope pjrpmrra , Pallas, Desm. "iq. Le Guevei d’Adanson. L e Jioi des chevrolains. 38o MANCEL noires, coniques, diriges en arrière et presque pa- rallèles; son pelage d un brun clair uniformément en dessus, blanchâtre en dessous ; la queue est as- sez mince, brune en dessus et blanche inférieure- ment; rit isolément dans les grandes forets de l f A' frique , notamment au cap de Bonne-Espérance. ■(■■(■ ■)■. Cornes courbées en arrière . 1002 e Espèce. Antilope de Salt, Antilope SaltiaiUh Blainv. Desm. 71 5 . Cette espèce ne repose que sur J’examcu d’une tète dont les cornes sont coniques, extrêmement petites» pointues, annelées dans leur base , à courbures po s " térieures à peine sensibles. Sa patrie est inconnue. ioo3 e Espèce. Antilope camptan , Antilope sim* 0 ' trensis , Desm. 71 6 . Le Cattilnng-o utang ou Che* vrc sauvage de Marsden. Cette espèce a des formes trapues et un rnuü e assez grand ; son pelage est long , très fourni , d’uU brun presque noir, blanc seulement aux épaules» au haut du cou et en dedans des oreilles ; ses cof' nés sont noires, rondes, courtes, aiguës au soin' met , annelées et légèrement arquées en arrière. Habile File de Sumatra. ioo-J* Espèce. Antilope coial , Antilope gora*r Hardw. Tratis. Soc . Linn . , t. 14. Cette espèce a les cornes courtes , subulées et courbées à leur extrémité , qui est lisse; son pcb£ e en dessus est d'un gris cendré plus pâle en dessous , la bouche est bordée de blanc ; la queue est courte» terminée par un flocon de poils ; elle a des l ar " miers ; la femelle diffère peu du mâle, et clic * des tubercules qui remplacent les cornes de cC lui-ci. Elle habite les chaînes de FHimalaya et les m^ 0 tagnes du ^iépaul , où les babitans la nomment t ,cr rat ; sa chair passe pour très délicate. Le goral serait, suivant M. Temminck , le è? • fjnetin tin jYcpnul de M. F. Cuvier. DE MAMMALOGIE. 38l ■(“Iff. Quatre cornes , les Te trac ères de Leach. !oo 5 e Espèce. Aktilope quadricorne , Antilope qua- dricornis , de Blainv. Desm. 717. Cette espèce repose sur un crâne étudié par de Blainville , et qui provenait de l'Inde ; les cornes sont au nombre de quatre; celles de devant 8 ?nt lisses , assez grosses, un peu courbées en ar- rière ; les poste'rieures sont plus grêles , plus éle- vées , coniques , presque droites et légèrement courbées en avant. *0o6 e Espèce. Antilope chickara, Antilope chickara , Hardwich. , Trans. Soc. lÀnn. , t. 1 \. Tschicara , F. Cuv. 44* liv. Te tracer u s striaticornis ? Leach. Cette espèce a quatre cornes , dont les antérieures ^Qt droites , cylindriques, courtes, brusquement pointues et rapprochées à leur base; les postérieures 8 ont allongées, pointues, droites et lisses, peu di- vergentes; elles sont noires et striées à la base; le pelage est d’un bai uniforme en dessus , passant en dessous au blanc plus ou moins mélangé de roux, b® chichara est commun dans l’Inde , et fréquente forêts du Bengale et d’Orissa. t* Sous-genre. Alcélapue , Alce/aphus, de Blainv. Les cornes ont une double courbure; elles sont gelées sans arêtes dans les deux sexes; des lar- miers ; point de pores inguinaux ; une queue mé- diocre terminée par un flocon de longs poils ; deux ^melles; un demi-mufle. ,0 °7 e Espèce. Antilope bubale, Antilope hubalis , Fa 11 as , G ni. Demi. 718. Le Bulalus , Pline. Le Brru/iV Afrique , de Belon. La f^açhe biche , le taureau cerf } etc. MAXUEL 38a pelage uniformément roussâtre ; un flocon de long» poils noirs termine la queue. Le bubale vit en petites troupes dans les désert 5 de l’Afrique ; il n’est pas rare en Barbarie , et Egypte. 1008 e Espèce. Antilope caama, Anti'ope caarrui’ Screb. Desra. 719. Antilope bubalis , Pallas. Le I.icama des Cafres. Le Kaama des Hottentots. Le caama a la tête encore plus allongée que 1* bubale ; son pelage est d’un roux brun assez fonce sur le dos et plus clair sur les flancs ; les fesse 5 sont blanches , ainsi que le ventre et la face interne des membres; une taclie noire à la base des cornes; plusieurs lignes noires sur les jambes ; les corne* sont grosses, fortement annelées, courbées en avant et en arrière et la pointe prolongée dans ce sens. Le caama vit en grandes troupes dans l'intérieur du cap de Bonne-Espérance. 1009 e Espèce. Astilope 1 coieeis , Antilope suOf rosa , Otto, AI cm. Soc. cur. Je la aaL t. ia- Cette antilope a les formes très lourdes et la taille moyenne; la queue est longue, floconneuse ; I e ’ cornes sont allongées , grandes , annelées , recour' bées au sommet; les poils sont secs, inégaux , trt ! 5 longs sur le dos et sur le cou , où ils forment tro' 5 bandes imitant de larges collets; leur couleur e ’ de brun cendré ; le ventre , les pieds et la queu® sont blancs ; une tache brune occupe la région fru D ' taie , et trois taches blanches se dessinent sur,. 1 I® 5 côtés de la tête. Cette description appartient à 1 dividu femelle seulement. Patrie inconnue. 5 e Sous-genre. TmcELsmE, Tragelaphus,Ae Bla ,D *’ Les cornes sont ylus ou moins comprimées , S F*_ raies, à arêtes existant tantôt chez le mile, * an tôt chez les deux sexes ; larmiers quelquefois n» l5 j «les porcs inguinaux ; une queue médiocre ; oio« Espèce. AsntoPE cocdocs, Antilope ttrepsice- ros , Pallas, Desm. 710. Le Comloma , Buflon. Le Coudou, Vosmaër. Le coudous ale corps robuste ; des cornes grosses, lisses, de couleur jaune sale varie'c de noirâtre; elles sont divergentes et à trois courbures en spira- le; le pelage est composé de poils assez longs, cou- thés , d ’un gris plus ou moins roussitre; une ligne blanche occupe le milieu du dos et donne naissance * des lignes de même couleur qui descendent sur les flancs; il a une crinière sur le cou et une autre en dessous ; une barbe au menton. Cette antilope vit isolée dans les montagnes ; saute •^ec la plus grande vigueur et habite l’intérieur du eap de Bonne-Espérance. *#i i* Espèce. Asiilope bosbok , Antilope srtvalica , Sparm. Gm. Desm. 7a 1. Le Bosbok, Allam. , Cette antilope a le pelage généralement d’un noir ”fun en dessus et blanc en dessous; plusieurs pe- rtes taches blanches sur le museau, ainsi que sur le ’Jilieu du cou , sur les flancs et sur la face externe 'les cuisses ; sa queue est noire en dessus et blanche ^dessous; le mâle a seulement des cornes, qui v 'it noires, comme tordues sur elles-mêmes ét lisses * leur sommet. Le bosbok. vit dans les bois par couples, solitaires, 1,1 cap de Bonne-Espérance. 1,1 la' Espèce. AstiiopE gcib, Antilope scripta , Pal- las, Desm. 703. Le Guib d’Adanson. 384 MANCEL Le guib vit par grandes troupes sur les bord 1 du fleuve Sénégal. 6» Sous-genre. Oré.as, Oreas , Desm. Les cornes sont droites, ayant une très fort? arête en spirale qui existe dans les deux sexes ; les larmiers manquent; un mufle, 4 mamelles; une queue longue et touffue au bout ; point de brosses au poignet. ioi 3 « Espèce. Antilope canna , Antilope oreas > Pallas, Desm. ^a3. Le Coudou, Billion, h 1 Canna de Gordon , l'Elan du Cap Sparmann , I e Canna ou Gann des Hottentots. Le canna a la taille d’uu fort cheval ; sa tête e^ longue et sans larmiers; son pelage est d’un fau' e tirant sur le roux en dessus, blanc en dessous > d’un gris cendré sur la tête et sur le cou ; les corne' sont noires , très grosses , divergentes et lisses à le tir extrémité. . Les cannas vivent en troupes nombreuses dans » c montagnes du cap de Bonne-Espérance. 7' Sous-genre. Boselaphe, Boselap.htu , de Blait" • Les cornes sont simples, non rugueuses, diverse' ment tontournées, privées d’arêtes spirales, e manquant quelquefois chez les femelles; la est terminée par un flocon de poils; point u brosses aux poignets ; 4 mamelles ; un mufle. 1 o 1 Espèce. Antilope ntl-gact, Antilope V tC , U \i Pallas, Desm. "a ; . A. aliipes , Erxl. Le -V Gant de Billion. Le Taureau-Cerf des Indes- 1»4 Le nyl - gaut a quelque chose de l’aspect o boeufs; sa tête est assez longue etinincc; les corne» | ilout est privée la femelle, sont courtes, conique» ^ lisses , très écartées l’une de l’autre et légèreme courbées en avant ; le pelage est gris cendré dans mâle et gris fauve dans la femelle; des anneau^ noirs etblancs occupent les extrémités des pieds; “ n n crinière noirâtre régné sur le dessus du cou , e 1 f DE MAM.MALOUIE. 385 dessous pendent de longues mèches de poils noirs. Cet animal habite les confins de la Tartaric , no- tamment le Kashinir et Guzarate. toi 5 ' Espèce. Atilope csoc, Antilope gnu, Gm. Desm. 725. Le Catoblepas de Pline? le Ilosgnnu de /.immerm: : le Gnou ou iViou de Billion. * Le gnou a la taille d'un cheval ; le corps trapu et musculeux ; il ressemble au bœuf par les par- ties antérieures , et au cheval par les parties pos- térieures; sa tête est comprimée, terminée par un mufle très large; scs cornes sont très aplaties à leur racine , striées longitudinalement , mais arron- dies et lisses à leur sommet ; le cou est revêtu d’une crinière très fournie , composée de poils gris , blancs et noirs; une barbe épaisse et brune est placée sous le menton ; le pelage du corps est ras. . Le gnou vit par troupes nombreuses; son carac- tère est farouche. Il habite l’intérieur du cap de Bonne-Espérance. 8 e Sous-genre. Onyx, Oryx. Les deux sexes ont des cornes très grandes , pointues , annelées, sans ar tes, droites ou légè- rement recourbées en arrière; des larmiers; point de mufle et point de brosses ; des pores inguinaux? Une queue assez longue , terminée par un flocon de longs poils. toifir Espèce. Astilope ortx , Antylope oryx , Pal- las, Desm. 726. Le Pazan, de Buflou ; le Chamois tlu Cap, deForster. t Cette antilope a les cornes presque droites, noires, environnées d’anneaux obliques jusqu’à moitié de leur longueur, et lisses vers leur pointe , qui est ai- guè ; pelage d’un gris cendrç , bleuâtre en dessus et teinté de roux çà et là; ventre blanc; une ligne brune sur chaque flanc; une tache marron foncée au-dessus des sabots; tête d’un beau blanc arec une tache noire entre les deux cornes. Cette antilope vit par paire dans l'intérieur du r ap de Bonne-EspéraDee 1 31 MANUEL 386 ioi-« Espèce. Antilope lelcortx , Antilope leucn - ryx , Pallas , Dcsm. 727. Cette espece a le pelage blanc , une tache d'un fauve vif à la base et en avant des cornes ; une tache pareille sur le chanfrein; ses cornes sont noires, minces , très longues , arrondies , annele'es , tin peu arquées en arrière. Cette espèce , que quelques auteurs regardent comme une variétédela précédente, habite l'Arabie- ioi8'Espèce. Antilope algazelle, Antilope gazelhi Pallas, Desm. 738. L 'Algazelle , de Buifon. L’algazelle a le pelage fauve en dessus , blanc en dessous; la queue est de cette dernière couleur et terminc'e par un flocon de poils bruns noirâtres; lu tète est également blanche , avec deux taches d’un gris fonce , l’une au milieu du front, l’autre circu- laire et naissant de la base des cornes; une ligne dorsale sur la colonne vertébrale ; les cornes sont noires, arrondies, minces et annelées dans leur moitié inférieure. Habite toute l’Afrique centrale. 9* Sous- genre. Egocèhe, Egocerus , Desm. Les cornes sont très grandes, fortes et pointues, annelées, à simple courbure postérieure; la queue est assez longue ; un demi-mufle ; point de larmier* ni de brosses. 1019' Espèce. Antilope elece, Antilopeleucophceai Pallas, Desm. 729. A. glauca, Forster, la chèvre bleue. * Cette espèce a le pelage composé de poils as*el longs , d’un gris cendré en dessus et blanc en des- sous; le chanfrein est d’un gris foncé; une roècbe de poils blancs , plus longs que les autres , occupe le devant de chaque œil ; une sorte de petite cri- nière sur la ligne dorsale; cornes grosses, annelées, courbées en arrière. Habite les environs du cap de Bonne-Espérance- DE JIAS 1 JIALOC 1 E. 887 1 020* Espèce. Astilope chetalixe, Antilope equina, Geofl\ Dcsm. 730. Cette espèce a la taille d'un petit cheval ; ses poils sont courts, excepte sur le dos, où ils forment une s jrte de crinière à l'extrémité de la queue et au- dessous du cou; ses cornes sont grandes, arquc'es en arrière , ayant un grand nombre de gros anneaux ; pelage brun varie' de roussâtre; chanfrein blan- châtre; une mèche de longs poils blants au-devant de chaque œil. Cette espèce est peut-être du Cap , mais on ignore au juste sa patrie. 10* Sous-genre. Chamois, Rupicapra , de Blainv. Les cornes sont simples, lisses, à courbure pos- térieure , et existent dans les deux sexes ; larmiers et brosses nuis; des pores inguinaux; une queue très courte; deux mamelles; mufle manquant, loair Espèce. Asni orc chamois, Antilope rupicapra, l’allas, Desm. r 3 t. Le Chamois, Biiflon. Capra rupicapra , L. L ’l'sanl. Le chamois a le pelage composé de deux sortes de poils; l’un, laineux et brunâtre, est très abon- dant; l’autre soveux, sec et cassant; sa couleur est d’un brun fonce en hiver, d’un brun fauve en été; sa tête est d’un jaune pâle; une bande brune occupe le museau et le tour de l’œil , une ligne blanche horde les fesses; les cornes sont noires, très courtes, lisses et arrondies ; elles s’élè-vent verticalement du front pour se courber brusquement en arrière à leur l'ointe. Le chamois ne semble habiter avec plaisir que les sommets escarpés, bordés de précipices , des plus hautes montagnes de l’Europe. MANUEL 388 loaîc Espèce. Antilope laineuse, Antilope ianala , Smith. Trans. Soc. Linn. t. XIII. Mountain sheep , Ord. Mazama do rsa ta et sericea , Raünesq. Rupicapra americana, de Blainville. Antilope amè- ne ana , Desm. ^3a. Sa tête ressemble un peu à celle du bélier; ses oreilles sont pointues et moyennes; ses cornes longues de 5 pouces sont un peu courbées en arrière : elles sont rondes , lisses ; les jambes sont fortes et les sabots gros et noirs ; son pelage est d’un blanc jaunâtre , très épais, composé de longs poils droits, revêtant des poils laineux et courts. Habite l’Amérique du nord depuis l’Océan paci- tique jusqu’au Lac des bois, près le Lac supérieur, il* Sous-genre. AxtilOchèvrr, Antilocapra , Ord ; de Blainv. Les deux sexes ont des cornes un peu longues, comprimées, recourbées en crochets postérieure- ment vers la pointe , et munis d’un andouiller an- térieur. Les antilochèvres ont les formes générales des antilopes, mais elles n’ont point de mufle, de lar- miers, ni de brosses aux poignets. ioa3« Espèce. Astilope porte-croix, Antilope fur- eifer, Smith , Trans. Soc. Linn . t. XIII. Desin- ~33. Antilocapra americana , Ord. Le PronghnJ'' ned antelope , Lewis et Clarck. Le Kislu-he (petit' élan) des sauvages Kluchcs. Son pelage est ras, gris roussâtre en dessus c } blanc sur les fesses , la queue et les parties infe- rieures du corps. Cette espèce n’a ni mufle, ni la**" miers , ni brosses : ses formes sont assez analogue* au chamois; mais sa taille est plus forte. Scs corn»*'* sont comprimées, légèrement ridées à leur ba> e » longues cte n pouces, dressées sur la tête , mais i ,n C eu divergentes sur les côtés et recourbées vers 1 e out, avec un petit andouiller dirigé en avant. Elle vit en troupes peu nombreuses dans les lieu* les plus escarpés (les États-Unis. DE MAMMALOGIE. 38p loî^* Espèce. Astilofe iaimÉ, Antilope palmata . Hamilton , Smith. Trans. Soc. Linn. t. XUI. Desm. -3 J. Cervus liamatus , de Blainvillc. M. Smith suppose que cette espèce pourrait bien être le mazame d’Hernandez : elle repose sur des Cornes conservées à Londres , et qui , quoique voi- sines de celles de l’espèce precedente , en diflèrent en ce qu’elles sont plus grandes , que leur andouiller est plus large , 1res aplati , et un peu recourbé en dedans vers le bout. On ignore sa patrie. loa5' Espèce. Astilope mazame , A ntilopc mazama , Smith. Trans. Soc. Linn. t. XIII. M. Smith pense que cette espèce est le mazame ‘eu ceivus cornutus de Seba, et Yantilope tle Unn- 'luras, d’Anderson. Sa taille est moins grande que celle d’une chèvre domestique ; son pelage est généralement d’un brun Pâle roussi tre en dessus , blanc, jaunâtre sur le men- ton , la poitrine et la face intérieure des membres ; •en poil intérieur est doux et non laineux ; sa queue **t épaisse et courte ; ses formes sont assez lourdes massives ; ses cornes , qui ont à peu près G pou- c cs, sont obscurément annelées , pointues, courbées *0 arrière et de couleur foncée. Habite le Mexique. 'oaG* Espèce. A.nn.orr. tzmpm azamf, Antilope trme- tnazuma, Smith, Trans. Soc. Linn. t. XIII. M. Smith rapporte cette espèce à 1 ’ovis puelu de '■"nelin , le copra pudu du Molina , et le cervus ma- ^‘‘tlchicjiiltîc de Seba. .Cette antilope, qu’on ne connaît que par un dessin , a les formes sveltes , les oreilles longues , 'boites et arrondies au bout, la queue assez lon- 3'tc ; le pelage fauve en de.sus , blanc en dessous , bec une tache de cette couleur autour de la bouche *t sur la poitrine ; les cornes sont longues de 5 Pouces et demi , noires , minces et ridées à la base , b Un pen courbées en arrière à leur extrémité. JIASUEL 3yo Habite j>rès des sources de la rivicre ftouge, dans l’Amérique du Nord. B. Point tic larmiers; le noyau tles cornes en pallie celluleux. f. Les Bovixées. CCXIV' Genre. Boeuf , Los , L. Cornes plus on moins arrondies et dirigées de côté, et revenant vers le haut et en avant, en forme de croissant; un large mufle; corps épais; membres forts; des onglons derrière les sabots; queue médiocre, terminée par un flocon de poils j quatre mamelles inguinales. Eorm. dent. : incis. f , eau. o, mol. 3î. loi" 1 Espèce. Boeuf ordixaire , 1 1ns laurus , L- Desm. çj8. Le BœuJ , Buflon. On ne connaît point le type sauvage de l’espèce du bœuf, l’aurochs est celui qui s’en rapproche I e plus, mais il a iq paires de côtes et le bœuf n’en 3 «lue i3. Son pelage est uniformément ras et varie de couleur ; il est plus ordinairement toutefois d’uU rouge fauve ; un large fanon pend sous le cou ; 1,n épi de poils crépns marque le front qui est concave; les cornes sont arrondies, latérales, arquées et 1 e jdus souvent dejetées en dehors: les mamelles son* disposées en carré, ce en quoi elle diffère du yac» qui les a placées sur une seule ligne. .. Le bœuf habite toute l’Europe; mais partout n y offre des races nombreuses ; c’est ainsi qu c!1 r'rancc on en distingue au moins iG qui tirent le |irs noms des provinces où elles habitent. Soumis à J 3 dosraesticité, les services que l’on retire du b® 11 sont innombrables; façonné au joug, il sert a l 3 ' hourer la terre ; lorsqu’il vieillit et que ses force 5 s'affaiblissent , on l'engraisse et il alimente nos bo 3 chéries. Son cuir sert à un grand nombre d’usage” et principalement à la confection de la chaussure «les Européens; le lait de la vache a des empi 0 ” aussi nombreux que variés. DE MAMMÀLOGIE. 3t)I Transporté eu Amérique , les bœufs y ont sin- gulièrement Jirospc'wi , surtout dans les pampas du Paraguay, ou presque toujours on ne les chasse que pour leur peau. 1028' Espèce. Botcr zÉdc, Jim imitais , Erxl. Jim tant us , X ar. Dcsm. 7 ;8. Le Zébu, Buffon. La plupart des auteurs ne regardent les Zébus que comme une variété du bœuf ordinaire, lis en aidèrent cependant par leur taille variable et par une ou deux bosses graisseuses placées sur le garrot. On distingue également plusieurs variétés dans les zébus ; la plus remarquable sans contredit est le zébu de Madagascar, qui est de la taille de notre bœuf et qui lui ressemble encore parles cornes, mais qui s’en distingue par une seule loupe graisseuse , moyenne , et par la saveur musquée de sa chair. Les autres zébus sont à peine de la taille d’un cochon , ils ont une ou deux bosses , mais point de cornes , et sont essentiellement propres au continent de l’Inde; leur pelage est généralement gris en dessus et blanc en dessous ; la queue est terminée par une tonde de poils noirs ; souvent leur pelage varie de teinte comme celui de nos bœufs domestiques. Les zébus habitent les parties chaudes de l’Asie et de l’Afrique. >029" Espèce. Bccir m f il T- , lias buba/us , Grn. Desm. 744 - b>e JiuJJle, de Bud’on. Le budlc a le front élevé, arrondi, de sorte que le chanfrein parait concave. Ses cornes sont noires , très écartées l’une de l’autre , ayant en avant une arête saillante; le fanon est peu développé; la queue est longue et pendante; les mamelles sont placées sur une même ligne dans le mâle; le pe- lage est noir, composé de poils durs et peu nom- breux. Le budle vit en grandes troupes dans les lieux humides et marécageux ; il aime à se vautrer dans la fange ; son caractère est très farouche. On le dit de toute l’Asie, de l’Afrique et même MANUEL 392 de l’Europe méridionale : il a été introduit en Italie, et existe dans les marais Pontins* io 3 o e Espèce. Boeuf arm , Bos arni , Sliaw. Bos bu- laïus, Var. Desm. 7 Plusieurs auteurs, et M. F. Cuvier entre autres, considèrent Y arni comme une simple variété du buffle; il n’en diffère en effet que par ses cornes qui sont démesurément, longues, de 4 à 5 pieds chacune et de 8 à 10 pieds d’enverguie; elles sont ride'es sur leur concavité' et un peu aplaties en avant. L’arni , qui est noir, n’a ni bosses, ni crinières ; il 1 >araît habiter spe'cialcment les hautes moutagnes de ’Indostan et les îles de l’Archipel des Indes. io 3 i c Espèce. Boeuf cour, Bos gour, Traill. Puro- rah et Gourin des Hindous. Découvert par les Anglais dans les montagnes du Myn-Pal , le gour, ou garnir, fut bientôt de'crit en France par M. Geoffroy. Saint -Hilaire 5 il lui offrit même la particularité d avoir sur la colonne épinicre, une rangée d* apophyses moulantes s uradn exées . Ce bœuf se rapproche de Y arni par scs formes générales; mais il en diffère par plusieurs carac- tères tranches et surtout par la couleur de son lage qui est d’un noir assez foncé, tirant sur le noir bleu- ses cornes sont courtes, épaisses, très re- courbées vers le bout et un peu rugueuses; sa queue est épaisse; son pelage est ras, et le mâle n’a point de fanon pendant sous le cou; son dos paraît très régulièrement voûté par la rangée d’os épineux ac- cessoires, nommés pro-tpial et cn-épial par M. Geof- froy. Le gour est courageux; vit de feuilles et bour- geons d’arbres; se réunit par troupes de quinze à vingt individus dans les forêts de l’intérieur de l’Inde. io 3 a e Espèce. Bœuf catal, Bos £Y7c*eu.»,Colebroo%c* ( Asiulic resear. t. \ III.) Cette espèce, dont nous ne connaissons point b figure publiée aux Indes dans les Recherches asiate 4 pies de Calcutta, paraît différer, à ce que disent DE MAMMALOC1E. 3C) j le» Anglais, du bœuf pour, avec lequel il a beau- coup de traits d’analogie. 'o33' Espèce. Borrr jvxcli - cai , Bos front ali * , Larab. G. Cuv. t. IV, p. 5o6. Le Gyall; Lam- bert ; le Bœuf ries Jnnples de Duvaucel. Bos sjrlhela nus , F. Cuv. !\ï' liv. Ce bœuf, qui habite la région orientale du Ben- Raie, ressemble à notre taureau et a de même tin [anon pendant sous la poitrine. Les deux sexes ont la même couleur, qui est noirâtre, avec les quatre Jambes blanches; le front et une .bande longitu- dinale sur le garrot gris cendré; le tour des lèvres **t blanchâtre et celui de l’œil cendre’; le dedans de l’oreille et le dessous du ventre sont garnis de Poils blanchâtres; la queue est floconneuse. M. Cu- 'ler serait tente’ de le conside’rer comme race bâ- ’arde de bœuf et du buffle ; il a une loupe graisseuse Peu saillante sur le dos. On le trouve principalement au pied des monta- sses du .Svlbet. Espèce. Boctrr Ainocus , Bos ut us , Bodd. Dcsm. 717 . L * Aurochs et le Bonasus de Bubon; Bos bnnasus , L. On donne à l'aurochs à peu près la taille du rhi- *°céros; sa queue est très longue; son pelage est c °mposé de deux sortes de poils, celui de dessous * s t doux , laineux; les parties anterieures du corps Jusqu’aux épaules sont recouvertes de poils bruns, f,, *gs d’un pied, durs et grossiers à leur pointe; le l^Wous delà gorge, jusqu’au poitrail, garni d’une ° D gue barbe pendante; le reste du pelage ras et °urt d’un blanc noirâtre; ses cornes sont grosses, °ndes et latérales ; le front est bombé et les ma- illes sont disposées en carré. E 'aurochs, assez commun autrefois dans toute Europe tempérée, existe encore, mais est très rare les forêts de la Lithuanie. 11 habite principalement aujourd’hui les monta - du Caucase et «les monts Krapachs. La plus grande obscurité règne sur le véritable 3 9 1 MAICUEL ihur îles Polonais, l’unis des Allemands. Consulte? à ce sujet le travail de M. Desmoulins, t. io> Méra. du Muséum , et surtout le t. IV des Ossrmens fossiles du baron Cuvier. i o35' Espèce. Hotcr de l> Cafp.eïue , Il os cnjjci't Sparm. Desm. Le bœuf du Cap a des formes massives et une grande taille; son fanon est vaste et pendant j ses cornes sont noires, extrêmement larges et aplaties a leur base où elles couvrent le front, dirigées de de- dans en dehors et en bas , puis relevées à leur pointe ; le pelage est composé de poils longs d’un pouce, durs et fort serrés, d’un brun foncé: les oreille 5 sont un peu pendantes et couvertes par les cornes. Ce bœuf est très farouche; il vit par troupe 3 nombreuses dans touté l’Afrique méridionale. io3G' Espèce. Boecf tacs, Uns grunniens, L. Desto- - fi. La I r ache île '/ notant : , Buffon; la fauche grogna nie , le Bœuf du Thibcl. Le yack ressemble au buffle par les formes; grosse touffe de poils crépus couvre le sommet c* la tête: une sorte de crinière sur le cou; pelage e ° général ras et lisse en été, plus fourni et hérissé et 1 hiver, et de couleur noire: le dessous du corps et * 3 naissance des quatre jambes sont couverts de en 0 ’ très touffus, très longs et tombans; la queue eS . généralement blanche et garnie de très longs crHj 5 ' les cornes sont rondes et unies, latérales, à ] >0, j' te ! un peu recourbées en arrière; une loupe sur le <‘° 5 ’ les rpiatre mamelles du mâle placées sur une h 6" transversale. • • Le yack a le caractère farouche et irascible; '* • plaît dans les lieux ombragés et aime à se vau* 1 , dans la fange ; vit sauvage daus les montagne* Thibet, et a été soumis en domesticité par les ? 30 gols. La queue du yack sert d’étendard aux On e taux; elle sert aussi à désigner les rangs des ge 05 .^ raux; de là les noms de pacha à deux ou î? 0 queues. DE MAMMAL0G1E. 3g5 to3j« Espèce. Br*: if r.isos, Bos bison, Erxl. Bos americanus , Gm. Desm. "^5. Le Bison, Btif- fon, F. Cuv. Le Buffalo, des Anglo - Améri- cains. Le bison a les formes trapues, la tète courte et grosse; celle-ci, le cbanfrein, le cou et les e'paules sont recouverts d’un poil laineux très long et très épais; des poils droits forment une longue barbe sous le menton; toutes les parties postérieures du corps sont recouvertes de poils ras et serrés ; la *10006 est assez courte et terminée par un flocon de longs crins; la couleur générale du bison est d’un •oarron fuligineux plus ou moins foncé; ses cornes sont petites, arrondies, latérales et séparées. Ce bœuf vit dans les forêts en biver, et dans les Prairies en été, réunis en troupeaux plus on moins considérables , et habite toute l’Amérique septen- trionale tempérée , et notamment dans le Mis- •oori. 'o38* Espece. Boeuf a large frost, Bos lalifrons , liarlan, Faune Amer. Cette espèce fossile ne repose que sur trois crânes trouvés en Europe et en Amérique, dans - Kentucky, et qui ont la plus grande analogie * T ec les crânes de l 'aurochs ( bos urus), '03g' Espèce. Boeuf a frost eomrr, Bos bombifrons, Harlau, Faune Ara. Cette espèce fossile repose sur l’examen d’un crâne, tfèa saillant et très bombé sur le haut de la tête et ’°tre les cornes, qui a été trouvé dans le Kentucky, Ifès des chutes de l’Ohio. CCXVc Genre. Ovibos, Oribos, de Blainv. , Cornes très élargies et se touchant à leur base, appliquant ensuite sur les eûtes de la tête, et se '.devant brusquement en arriére et de cûté; point mufle ; chanfrein assez fortement busqué comme I n * les moutons ; point de barbe ; membres ro- utes ; queue fort courte. 3g6 31 A NU EL Même formule dentaire que chez les bœu& io4o* Espece. Ovibos musqué, Ovihos moschatus ; de Blainv. Desm. 74 2 * ^ os moi chu Lu s , Gm. h* Bœuf musqué de Bufl’on. Le bœuf musqué est de la taille d’une genisse de deux ans; son aspect général est plutôt celui d’un gros mouton que d’un bœuf; son chanfrein est bu*" que' comme celui d’un be'lier; sa bouche est petite et sans mufle; son pelage est forme' de deu* sortes de poils, d’une bourre longue et e'paisse et àfi soie très line; sa couleur ge'ne'rale est brun fonce» ses cornes naissent sur le sommet de la tête presqu ;l se toucher; elles sont noires, lisses et fort large* a leur base et recourbe'es en dehors pour se rele vef brusquement en arrière et en haut. Cet animal se plaît dans les montagnes nues et pelées où il vit par troupes d’une tren4ainc d’ind 1 ' vidus. Il habite principalement les hautes latitudes l’Amérique du Nord. tt- Les CàFIUÉES. CCXVI' Genre. Chèvre, Capra , L. Noyau osseux des cornes occupé en gran^' partie par des cellules qui communiquent * xeC les sinus frontaux; cornes dirigées en haut et c " arrière; menton barbu; chanfrein un peu co’* cave ; point de mufle ; point de sinus à la base o doigts du pied; deux onglons derrière les gf jD sabots; deux mamelles inguinales; queue cour 1 Form. dentaire : incisives canines o , 010 laircs , 3a. 44 t _ tO-ji® Espèce. CiiÊvRc eocqcetir, Capra iéex t ** Desm. j35. Houquctin, Buffon. Le bouquetin a son pelage d’biver forme’ de P° l . longs et rudes , entremêles de poils courts, touffu* fins , les seuls qui subsistent en e'te’ ; il est gris ‘ l0 - re en dessus et blanc sale en dessous; une bande no* I>K M AMM A LOGIC. 3 97 règne tout le long de l'épine; les fesses sont blan- châtres , et une ligne brune traverse les flancs ; les cornes sont noirâtres , ayant deux arêtes longitudi- nales et des côtes saillantes transversales, et sont plus petites chez les femelles. Lne variété distincte, <[u’on pourrait peut-être ériger en espèce , est le bouquetin de Sibérie , qui offre des nuances assez différentes dans le pelage. Ces animaux vivent en petites troupes, dirigées f ar un seul mâle; répandent une forte odeur à époque du rut, et habitent presque toutes les chaînes montagneuses de l’ancien continent. 1 oja' Espèce. Chèvre caccasiqce, Capra caucasica, uidenst. Desm. y 3 0. La chèvre tlff'Caucase a la taille du bouquetin; son pelage est d’un brun fauve foncé en dessus et blanchâtre en dessous ; la tête est grise, et le nez , la poitrine et les pieds sont noirs ; une ligne brune tegne sur le long du dos, et une Idancbe occupe les canons; les cornes sont triangulaires et langues de plus de deux pieds. Habite les montagnes du Caucase. '043' Espèce. C hèvre i>e la Nceie, Capra nubiana, r . Cuv. 5o« liv. Le Bouc sauvage de lu Ifuute Crypte, F. Cuv. Capra arabica, Musée de ^ ienue. Cet animal est plus svelte que le bouquetin com- mun; ses cornes sont aussi plus grêles et plus longues; elles ont près de deux pieds et demi ; elles sont "cires , comprimées du coté interne , avant une dou- [ *»ine de renflemens saillans ; son pefage est fauve sCisâtre , mêlé de brun ; les épaules et les flancs sont j r "ns , ainsi que le devant des jambes , dont le ' erriére est blanc ; des taches blanches au poi- L’r. . i i* * • i. i . K . lQ r le dos. et au talon; une ligne longitudinale noirâtre Habite l’Afrique. 31 io 4 i* Espace. Chèvre ordinaire , Capra œgagrus, Pal las , Desm. 737. Le Paseng. La chèvre sauvage a généralement la tête noire en avant, rousse sur les côtés; une longue barbe brune ; le corps gris roussâtre ; la queue noire ainsi qu’une ligne dorsale; sa taille est plus considérable que celle des chèvres domestiques; des cornes don! la face antérieure est comprimée , la postérieure arrondie, et qui, sont recourbées inférieurement en arrière. Le paseng habite toutes les chaînes montagneuses de l’Asie ; on dit l’avoir rencontré sur celles d’Eu- rope. Les variétés domestiques de (a chèvre sont nom' breuses : la première est la chèvre commise (capr a hircus ) , qui habite toute TEurope et les colonie* européennes; la seconde , la chèvre sa?ts corses l’Espagne; la troisième, la chèvre ou bouc deçà' ciiem ire , dont les poils laineux , excessivement fin*» servent fabriquer les tissus moelleux des schals, c dont resncce a été naturalisée en France ; la cç*' trième , la chèvre de Juda ( capra reversa , Erxl ) » du royaume de Juda ou Juida , en Afrique ; la cin' quième , la chèvre du Thibet , dont la chèvre coss u * de M. de Blainville ne semble être qu’une variet 1 ’’ Cette espèce des montagnes du Thibet a été int r< ^ duitc en Angleterre et en France dans ces derme * temps; la sixième, ou chèvre d’A^gora , dont Jj' poils soyeux, très longs et très frisés servent j 1 { fabrication des étoffes de camelot, et qui provic^ de TAsie mineure; la septième, la chèvre r.RrrïE ou chèvre du Levast, dont le poil est ra>» la couleur rougeâtre bai , qui habite la Palestine ^ la Basse-Kgypte ; la huitième , ou le touc n* 1 Habte-Éctpte; la neuvième , la chèvre nu Nt rAl et la dixième, la chèvre >as*e , originaire d’Afr 11 ! et naturalisée en Amérique, où elle est connue >° le nom de cahn. I)E MAMMALOGIE 3<)9 Les Ovixées. CCXVII* Genre. Mouton , Oi-is, L. Cornes dirigées en arrière , et revenant plus ou moins en devant en spirale; chanfrein générale- ment convexe; point ae barbe ; point de mufle ; un sinus à la base interne des doigts dans les quatre pieds; deux onglons derrière les grands sabots; deux mamelles inguinales ; queue plus ou moins longue , et toujours courte dans les races sauvages. Même formule dentaire que dans le genre capra. to{5« Espèce. M m il. os i/Afxiqie, Ovis tragdaphus, Geofl'. Desm. " 38 . Cette espèce est de la taille du mouton ordiuaire ; von chanfrein est peu arqué; ses cornes sont mé- diocres , non contournées en spirale , plus larges sur leur face antérieure ; scs poils sont doux , de couleur toussâtre; une longue crinière sous le cou; de longs poils forment une sorte de manchette aux poi- gnets. .Elle habite les lieux déserts de la Barbarie et l'Egypte. Espece. Mouflon d’Amérique, Owj montana , Geo ü'. Desm. 739. Ce mouflon , qu’on dit être de la taille du cerf , tst haut sur jambes et a le corps svelte ; son chanfrein est presque droit; son poil est court, r oide, grossier, comme desséché', d'un brun mar- r °n ; fesses d’un blanc pur ; ses cornes sont très (rosses, régulièrement contournées en spirale; la •^nielle est en tout plus petite. Habite le Canada , sur les montagnes. ,r >47* Espèce. Mouflon augali, (Ji'is ammon . Erxl, î)esm. 7 10. (J^is argali, Bodd. OEgaceros argali, dallas, Tillesius. Capra ammon , L. , L’argali est de la taille du daim ; son pelage en est d'un gris fauve eu dessus , passant au rou- MANUEL 4oo geâtre clair en dessous; il est plus roussatre eu hiver; une ligne jaunâtre occupe le milieu du do», ainsi qu’une large tache sur chaque fesse ; cornes du mâle très grandes , très fortes et triangulaires , aplaties en devant, striées en travers; celles de 1 a femelle sont très minces et presque lisses. L’argali vit dans les steppes de la Sibc'rie me'ri' dionale et au pied da plateau de la Tartaric. io j8 e Espèce. Moutox ordinaire, Oi'is aries , Desin- ^ji. Capra ammon , L. Le Mouflon , F. Cuv. Le mouflon , qu'on regarde comme la souche de» moutons domestiques , a le pelage ras, compose' d e poils courts et roides , nullement laineux , d’un faute terne, plus ou moins foncé en dessus, blanchâtre* 00 dessous ; ses cornes sont très fortes , arquées en a f ' rière et recourbe'es en avant ; son pelage d’hiver ed beaucoup plus noir et plus fourni ; la femelle a tl 05 proportions et des cornes plus petites. Le mouflon se plaît sur les cimes les plus élevé** des montagnes de l’Europe méridionale ; il bab»[ e principalement la Corse , la Sardaigne , la Turq° lC d’Europe et les îles de la Grèce. Les variétés principales des moutons domestiqué qui descendent des mouflons , sont : i°. le mouto* + LOXGUES JAMBES OU le HORVAX de Buflon (Oi'lS Ç li \ neensis, Gm.), qui habite l’Afrique et principal^ ment la côte de Guinée; a*, le moctox a cr° 5 *^ queue , remarquable par sa queue extraordina^ rement renflée , ce qui est dû à une accumula tion de graisse extraordinaire dans les mailles tissu cellulaire. On connaît plusieurs sous-varie - de cette variété qui est répandue dans presq ^ toute l’Afrique et en Asie; 3°. moutox a . queue de la Bukkarie; moutox valachies , de la Hongrie; 5°. moutox d’Islaxde (Ori* rata); et enfin 6 '. le moutox commis , dont les ra^ en France sont très nombreuses, et dont on dist» n ? encore les moutons d’Espagne et d’Angleterre. DF. MAMMAEOOIE. 401 VIH. ORDRE. Les Cétacées ou Bipèdes, Cetœ. Le corps est pisciforme, terminé par une nageoire horizontale remplaçant les membres postérieurs ; les antérieurs également disposés en nageoires; la peau est lisse, plus ou moins épaisse; les oreilles sont ouvertes à l’exté- rieur par un méat très petit; deux mamelles pectorales ou abdominales. Animaux essen- tiellement marins. i** Tribu. Les Herbivores. Point d’évents; mamelles pectorales; moustaches garnies de poils ; nageoires antérieures servant à | la préhension ; molaires à couronne plate; quelque- fois des défenses supérieures. CCXVIII* Genre. Lamastik , Manatus , L. Corps oblong; dents molaires, marquées de deux collines transversales à leur couronne; point de canines dans l’âge adulte ; des vestiges d'ongles sur le bord des nageoires pectorales ; peau très épaisse et nue; moustaches très fortes et très srr- I fées, servant comme de défenses. ! Forin. dent. : incis. can. o, mol. -J5| , 34. . 'o jrj' Espece. Lamastis d’Amériqie, Manatus ame- ricanus , Cuv. Dcsm. ^9. Le grand Lamantin des . i milles i de BiifTon. Le lamantin a les formes arrondies et presque Jnaloguesà relies d’une outre ; la tète est conique ; | museau gros et charuu ; les bords des nageoires garnis de j ongles plats et arrondis ; la peau est ! frise , légèrement chagriner et n’ayant que quel- • poils très rares et isoles; il atteint jusqu à ao |*ieds de long. On lui donne pour caractère d avoir ta tète osrrtiâc % assez, allonge'c relativement à sa MANUEL 402 largeur, ilavoir les fosses nasales trois fois plus longues que larges. Ce cétacée habite, dit-on, l'embouchure des fleuves de l'Amérique méridionale. io 5 o e Espèce. La3ia>tix dc Sénégal, Manatus senc~ galensis , Cuv. Desm. 75o. Trichechus australis , Sbaw. Ce lamantin n’a, dit-on, que 8 pieds de lon- gueur, et se rapproche par les formes du précédent* Adanson est Je premier qui l’ait mentionne', et M. F. Cuvier l’a sépare' du lamantin d'Amérique par un examen attentif du crâne. Dans celui-ci, en effet , la tète osseuse est assez courte relativement à sa largeur, et les fosses nasales sont aussi larges que longues. On le trouve à l’embouchure des grands fleuves de l’Afrique occidentale, notamment du Sénégal. io 5 i e Espèce. La3ia^ti5 latirostke, Manalus lat* r 1 os tns , Harlan. M. Harlan a décrit, dans le tome III du Joura a * de V Acad, des Seienc . uni. de Philadelphie, une es- pèce nouvelle de lamantin dont il n’a pu examine* - qu’une tète osseuse ; mais il résulte de sa comparai' son quelle se rapproche, par ses formes, de celle du lamantin du Sénégal, de M. F. Cuvier, et qu'elle diffère du crâne du lamantin d Amérique : elle °c présente que 3 a dents. Ce lamantin paraît habiter l’embouchure de* fleuves de la Floride orientale par a 5 degrés de h*t* -Vord. M. Harlan suppose que ce pourrait bien éJ rC l’espèce des Antilles mentionnée par le capital* 16 Hcnderson , dans sa description de Honduras , P u ' bliée en 1809. Suivant le dire des habitans de la Floride, c6 lamantin aurait 8 à 10 pieds de longueur, et scr*» 1 * gros comme un bœuf. CCXIX* Genre. D v go » g , Jîaücorc , Illig* Corps allongé; nageoire de la queue en for® 6 de croissant ; molaires composées chacune de den' UE XiMMUOGIE. /jo3 cônes réunis par le côté, de petites défenses poin- tues , insérée- dans les os incisifs; peau fort épaisse, sans poils. Form. dent. : incis. can. o, raol. f=-| , 3o ou 32. ■oàa' Espèce. Dcgosg desIsues, HaLcote dugong, Rt Cuv. Halicore mdicus , Dcsm. Tnehechus dugong, Erxl. Gm Rosmarus indiens, Bodd. Dugong, Renard. Le Lamantin, Léguât, t. I, pag. g3 , Og. Le dugong a le corps revêtu d’un cuir épais , d’un bleu clair uniforme, parfois tacheté eu des- sous de blanchâtre; le museau est mobile sur la mâchoire supérieure , il est terminé par une sorte de groin couvert de petites épiucs cornées ; les j eux sont très petits, et ayant une troisième paupière; la tête est conique, munie de deux défenses supé- rieures assez courtes , droites et dirigées oblique- ment en bas; la queue est bilobée ; sa longueur totale est de 7 à 8 pieds. Suivant Léguât, la femelle Oe fait jamais qu'un petit à la fois ; sa nourriture consiste principalement en algues et en fucus. Habite les côtes de Sumatra , où l'a observé sir Halïïes, et aussi probablement toutes les mers chaudes équatoriales de l'Archipel des Indes. On l'indique au nord de la Nouvelle - Hollande , *t il était commun autrefois aux îles Rodrigue. CCXX« Genre. Stellèbe, Stellerus, Cuv. Forme générale du corps analogue à celle des lamantins ; une seule dent màchelièrc composée de chaque côte des deux mâchoires, à couronne plate *t hérissée de lames d’émail ; nageoires sans ongles m vestiges d’ongles; peau extraordinairement paisse et dure , à peine flexible. Form. dent. : incis. o , can. o , mol fri 1 4- MANUEL 4°4 1053* Espèce. Stellére boréal , SleUerus lorealis ; Desm. 732. Trichechus bnrealis , Sha-,v. Manalus, Steller. Cet animal a la tête ronde, confondue avec le corps ; sa bouche est petite , place'e au-dessous du museau, à lèvres doubles spongieuses et trèse'paisses, garnies de moustaches blanches longues de 5 pouces! nageoires antérieures sans doigts ni oogles ; nageoires caudales en croissant; peau nue, très épaisse et co*»e fibreuse. C’est avec cette peau que les Tartares se construisent des canots; sa nourriture consiste en fucus. Il habite l’embouchure des rivières du nord de l’Océan pacifique. a* Tribu. Les SocrrLEcRS ( Hydraula ) ou CetacÉes ordinaires piscivore s. Ont des évents; mamelles inguinales; dents coni- ques, aiguës, toutes de même sorte lorsqu’elle* existent , ou remplacées par des fanons ; nageoire* antérieures impropres à la préhension ; peau tre* lisse et très luisante ; pas le moindre vestige de poils. §. 1. Tête proportionnée au corps. A. Des dents aux deux mâchoires ; point de défenses •' les Oel PUISSES. Ont le corps allongé ; les mâchoires plus ou moi^* avancées , en forme de bec , non pourvues de dé- fenses, mais le plus souvent garnies d’un gram* nombre de dents, toutes simples et égales entre cH c *> et manquant tout-à-fait dans quelques espèces ; po* n de fanons ; évents avant une ouverture commune e° forme de croissant sur la tête. I'urin. dentaire , molaires : Supérieures de 84 à <)5 I . Inférieures de 84 à r)5 J 1 ' a 190. M. G. Cuvier si-nale plusieurs espèces de dauphins 1°*' -.île» . ^alre antres : x°. un dauphin voisin de lYpaulan 1 du gtf'Hçpp? , trouve en Lornhardi** ; un dauphin » \' ,n DE MAMMÀLOGIE. 4o5 physe de la mâchoire inférieure très longue , du département des Landes ; 3°. un dauphin voisin de l’espèce commune. CCXXI' Genre. Dur hixorhyxqce, Z> clphinorhjn - eus, Blainv. Museau prolongé en un bec fort mince et fort long , non séparé du front par un sillon ; mâchoire presque linéaire , garnie en haut et en bas de dents nombreuses; une seule nageoire dorsale, ou quand elle manque un pli longitudinal de la peau légère- ment élevé en arrière du dos. io5}' Espèce. D elfhi.vomtîiqce ce Gfopjrot , Dd- pninorhyncus GenJJ'mjri. Delphimu Geoff'royi , Desm. ^53. D. Ceoÿreniis, deBlainv. Le Dauphin h bec mince , Cuv. » Le corps est allongé , cylindrique ; les mâchoires sont étroites, linéaires, très longues et presque ana- logues à celles du crocodile du Gange ; la nageoire dorsale est remplacée par un pli de la peau , dont la couleur generale est gris de perle en dessus et blanche en dessous ; 2 C grosses dents de chaque côté des mâchoires. Habite les côtes du Brésil. io55* Espèce. DiirmsoRiirsQCF. cornons* , Delphi - nurhyncus coronalus. Delpliinus coronatus , de Fréminville , De>m. 754 . Cette espèce a près de 3o à 3G pieds de longueur *ur i5 de circonférence; sa tète est très petite rela- tivement à ses proportions; ses mâchoires forment On bec très long et très pointu ; nageoire dorsale en forme d’un petit croissant ; sa couleur générale est en dessus et eu dessous d’un noir uniforme; deux cercles jaunes concentriques occupent le front; mâ- choire supérieure 3o dents, mâchoire inférieure ■ Habite les mers du cercle arctique. MANUEL .|06 io56« Espèce. Delpuinorhtnqüe do Gaxge, Delphi- norhyncus ga/igeticus. Delphinus gangelicus , Le- beck, Desm. ^55. D.rostralus, Shaw. D. Shawen- sis, de Blainv. On ne donne à cette espèce que 6 pieds et demi de longueur; sa tète est arrondie et terminée par un bec très effilé; les dents sont nombreuses et d'au- taDt plus longues qu’elles sont plus antérieures; la peau est un peu rugueuse, très brillante, d’un gn 5 de perle sur le dos et d’un gris blanchâtre sous le ventre ; dents an nombre de 37 et 38 de chaque cote et en haut , et de 3o en bas. On le trouve dans le Gange. io5-' Espèce. Df.i. 111 inohhtnqce di Per.settt, Del' phinorhjmeus Pernetlyi. Delphinus Pemettensis 1 de Blainv. Desm. j56. . Cette espèce est douteuse et ne repose que suf une description imparfaite de Pernetty; son be c est assez pointu ; la mâchoire inférieure est plus lon- gue que la supérieure; les dents sont nombreuses et aiguës; une nageoire dorsale placée plus près de ja queue que de la tète; la couleur du dos est noirâ- tre , celle du ventre est gris clair , taché de no‘ r ou de gris de fer. Habite l’Océan atlantique. CCXXII' Genre. Dauphin, Delphinus , L. Museau prolongé en un bec médiocre , large 3 sa base , arrondi à l’extrémité, séparé du front puf une excavation ou un sillon ; mâchoires élargie* 1 leur base , garnies de dents nombreuses dans toute leur longueur; une seule nageoire dorsale. in58 e Espèce. Dauphin de Boav, Delphinus Rorf 1 ’ Desm. 757. Fig. Atlas. Dicl . class . a Hat mit . Cette espèce , découverte par M. le colonel ll;’ r .\ de Saint-V inrent, a le bec assez long , très dépn 1 '^ et fort large près de la tète ; la nageoire dorsale a'^ milieu dn corps, qui est d’un cris de souris t° tendre en dessus, et d'un gris très clair en dessou > DE MAMMALOGIE. 4°7 parsemé' de taches d’un gris bleuâtre peu fonce' ; les côte's de la tête d’un blanc pur ; de la taille du dau- phin vulgaire. Habite les mers cpii baignent les îles Bourbon et Maurice. 1059: Espèce. Dicphik vclgaire, Delphmus delphis , L. Desro. ^ 58 . Ce dauphin a le museau médiocrement prolongé; la nageoire dorsale placée au-delà de la moitié du corps ; les dents sont tines , rondes , pointues, un peu arquées , également distantes et au nombre de qua- rante-deux à quarante-cinq de chaque côté et en haut et en bas. Le dauphin, célèbre dans la fable , présente encore beaucoup de traits de l’intelligence dont le dotèrent les anciens. Il habite les mers d’Europe. 1060' Espèce. Daipbis CRCcicir.E , Delphi nus cruci- fier, Quoy et Gaim. Zoo!. Uranie , PI. II, fig. 3 et 4. Ce dauphin présente de chaque côté du corps , dans presque toute sa longueur, deux larges raies blanches , coupées à angle droit par une noire , ce Hui forme une croix noire sur un fond blanc. Il habite l’espace de iner qui sépare la Nouvelle- Hollande du cap Horn, par 4gdég. de lat. S. 408 MANUEL Il habite les mers des îles de la Société et de r Archipel des Pomotous. 1062 e Espèce. Dauphin chinois , Delphinus sinensis, Desm. D. chinensis , Osbeck. Ce dauphin , très mal connu , a les formes du dauphin vulgair'e , et n’en diffère que parce qu’il est partout d’un blanc très éclatant. Il est des mers de Chine. io 63 e Espèce. Dauphin douteux , Delphinus duhius ; Cuv. Desm. 760. De la taille du dauphin vulgaire , dont il dif- fère par son museau Gn , pointu , et sans ren- flement à la mâchoire supérieure; les dents sont toujours au nombre de trente-sept à trente-huit de chaque côté et en haut et en bas. On n’en connaît qu’une tête osseuse. io 64 e Espèce. Dauphin grand souffleur , Delphine* tursio , Bonat. Desm. 76 1. Le Coudin , de Duha- mel. Cette espèce a les mâchoires médiocrement lon- gues, l’inférieure dépassant un peu la supérieure? les dents sont obtuses, au nombre de vingt-trois de chaque côté en haut , et de vingt et une en bas ; I 3 nageoire dorsale, est placée au-delà de la moitié du corps , qui est noirâtre en dessus et blanchâtre en des- sous. Habite les mers d’Europe. io 65 * Espèce. Dauphin nesarxac, Delphinus nesarn& c i Fabric. Desm. 762. Cette espece a le museau comprimé ; les dents an nombre de vingt ou vingt-trois de chaque côte e aux deux mâchoires, et sont grosses, fortes, obtuses , obliquement placées ; le corps est tre> épais. Habite les mers du Groenland. 1066 e Espèce. DiuniiN noir, Delphinus niger, Lacep* Desm. 763. A le museau très aplati et très allongé ; la nageoire OP. MAMMAI.OC1E. /jof) dorsale très petite, située au-delà de la moitié du corps: sa couleur générale est noire, et blanche sur le bord des lèvres et des nageoires pectorales et cau- dales. Cette espèce repose sur une description de M. de Lacépèdc , faite d'après un dessin chinois. Habile les mers du Japon- 10G7' Espèce. Diirinx a eec misce , Delphinia ros- Iratus , Cuv. Desm. -Gf . Cette espèce est de la taille du dauphin vulgaire ; on n’en connaît que la tète osseuse ; son museau est grêle, long et comprimé latéralement ; lesdentssont au nombre de 11 à a6 de chaque côté et aux deux mâchoires; elles sont assez grosses, coniques, un peu courbées, munies d’un colleta leur base, et à surface rugueuse. Habite peut-être les mers d’Europe. 1068' Espèce. Dai piiiv ORQI-E, Delphinus orca, Desm. . 76 5 . Ce dauphin n’est admis que sur l’autorité d’Ar- tédi ; 011 le suppose l’orcn des nnciens. Son museau est comme celui du dauphin vulgaire ; mais ses dents sont larges et crénelées. On lui donne des dimensions considérables. Habite la Méditerranée. 1069 e Espèce. Dscrni.v valais, Delphinus malara- nus, Less. et Garn. Zool. pl. 9, f. 5 . Taille de 5 pieds 1 1 pouces de longueur, et de i5 pouces d’épaisseur vis-à-vis les nageoires ; tête longue de 16 pouces ; une carène, comme dans les scombns, à la base de la queue ; dorsale échancréc au sommet , placée au milieu du corps ; l’évent un peu en arrière des yeux ; tête très bombée sur le iront, qui s’abaisse subitement, et présente une forte rainure à la base du bec , qui est allongé ; dents nombreuses ; couleur uniforme et cendrée. Habitant les mers entre Bornéo et Java. 35 MANUEL 4 IO 1050 e Espèce. Dauphin funenas , Delphinus lunalus , Zool. de la Coquille , pl. g, fig. 4 * Nomm é funenas au Chili 5 long de 3 pieds au plus; ramasse' dans ses formes ; à museau effile' , à dorsale arrondie. La couleur de la partie supe'rieure du corps est d’un brun fauve clair, qui se fond insen- siblement avec le blanc de la partie infe'rieure ; un croissant brun est placé sur le dos , en avant de la dorsale. Habite la baie de la Conception , au Chili. 1071 e Espèce. Dauphin très petit, Delphinus mini - mus , Less. et Garn. Zool. p. 1 85 . Taille de 2 pieds au plus; bec effilé: couleur gé- nérale brune ; une tache bleuâtre au bout du mu- seau. Cette espèce vit par grandes troupes, et saute hors de l’eau à la manière des scontbres. Elle habite les mers équatoriales, près les îles Salomon. 1072 e Espèce. Dauphin albigène, Delphinus albigenat Quoy etGaim. Zool. Pl. 11, f. 2. Ce dauphin est remarquable par une bandelette blanche qui occupe les côtés de la tète. MM. Quoy et Gaimard sont tentés de le considérer comme une variété du dauphin crucigère , ou peut-être le jeune âge. On le trouve aussi vers le 5 o« degré de lat. S. dans les mers de la Nouvelle-Hollande. 1073* Espèce. Dauphin ferès, Delphinus feres ,*Bo- nat, Desm. 766. Ce dauphin a le museau court et arrondi , I e * mâchoires égales, garnies de 20 dents de chaque côté, oui sont inégales, ovoïdes , bilobécs et arron- dies à leur sommet ; sa couleur est uniformément noirâtre. Suivant M. Cuvier, ce dauphin est peut- être Yorcti des anciens. Habite la Méditerranée. DE MAWMALOGIE. 4t I io^ 4 e Espèce. Dauphin blanc, Delphinus canaden- sisy Desm. 767. Dauphin blanc du Canada , Duhamel. Cette espèce, distinguée par M. de Blainville , a le museau très pointu et brusquement séparé du front j la couleur du corps est blanche. Elle habite les mers du Canada. 1075* Espèce. Dauphin de Bertin , Delphinus Ber - tini , Duham. Desra. 768. A le museau très gros ; des dents seulement à la mâchoire inférieure ; les nageoires pectorales très e'ievées ; la dorsale très petite. M. de Blainville suppose avec raison que ce pourrait bien être un petit cachalot. Sa patrie est inconnue. CCXXIII' Genre. OxYrTÈBB, Oxypterus , Rafi- nesque. Ce genre , de M. Rafinesque, ne différé des vrais dauphins que parce que, dans celui-ci, on compte deux nageoires dorsales. 1070 Espèce. Oxyptère de Mongitore , Oxypterus Mon pilori. Delphinus Mongilori , Rafinesque , Desm. 769. Cette espèce n’a été distinguée spécifiquement par M. Rafinesque, que par sa phrase de duabuspinnis dorsalibus , qui est insuffisante, aujourd’hui qu’on connaît un autre oxyptère. On ne possède nul autre renseignement sur fe dauphin de Mongitore , qui fre'quente les côtes de la Sicile. 1077 e Espèce. Oxypyèrk rhinocéros, Oxypterus rhi- nocéros. Delphinus rhinocetvs , Quoy et Gaim. Zoo/, de l'Uranie , p. 86. Cette espèce, qu’on n’a examinée qu'à vol d’oiseau, est remarquable en ce ciu’elle a sur le front une corne ou nageoire recourbée en arrière , analogue à celle «lu dos; sa taille est à j>eu près «lu «louhle de celle du marsouin ordinaire , et le dessus «le son corps est taché de noir et de blanc. 4 I 2 MARCEL Elle habite le grand Océan équatorial , par 5 ° 28' de lat. N. IVous ne plaçons cependant cette espèce dans le genre oxyptere qu'avec doute. CCXXIV* Genre. Marsouir, Phocœna, Cuvier. Museau court, bombé et non terminé par un bec; des dents nombreuses, irrégulièrement pla- cées sur chaque mâchoire; une nageoire dorsale. Un marsouin très Toisin du phocann communis décrit par M. de Lacépède , mais qui diffère cependant assez notaLlement de la description des auteurs , que nous primes près le détroit de Gibraltar, avait huit pieds de longueur. On comptait du tout du museau à la nageoire dorsale 3 pieds et demi , jusqu’à l’oeil i pied ; longueur de la bouche io pouces ; de la jugulaire l4 pouces; de la queue 18 pouces; de l’anus au bout delà queue 2 pieds et demi. La dorsale était plus près de la queue que de la télé , et l’extrémité du corps était carénée ; son dos était bleuâtre en dessus, en se fondant sur les côtés avec le blanc de l’abdomen. 11 nous présenta les particularités suivantes : i’envelop|> e huileuse qui sert d’atmosphère au système musculaire , était dense et offrait communément et partout de huit lignes * un pouce d’épaisseur ; les chairs étaient noires „ gorgées de sang. 1 j tête est très bombée sur la mâchoire supérieure , l’évent est demi-circulaire, situé au-dessus de Toril. Celui-ci est très petit. La muqueuse qui tapisse la bouche est noirâtre ; les dents sont au nombre de 44 supérieures et inférieures; elles sont coniques, recourbées au sommet ; le corps plus évasé vers 1* centre ; la queue est mince et carénée latéralement. L’estomac se compose de deux grandes poches musculaire*- La première ovoïde, irrégulière , offre une muqueuse fronce* rar des rides fortes et prononcées ; cette muqueuse est blanche» Vautre portion , qfii communique avec la précédente par une ouverture étranglée, est parfaitement ronde , garnie d’une mu- queuse très épaisse et très ridée , de couleur complètement noirâtre. Cette deuxième cavité communique par un orific* pylorique très rétréci, au duodénum qui est lui-même tr** renflé et semble former un troisième estomac. Celle portion » longue de huit pouces , donne naissance à la continuité du tube digestif qui n’est composé que d'intestins grêles, à membrane interne peu adhérente et très chargée de valvules ; il» comme étranglés de distance en distance ; ce tube • c,n ‘' quante-six pieds , et finit en s’élargissant légérenn-nt par form« r DE MÀMMAL0G1E. 4 13 le rectum. L’estomac était plein des débris de la digestion , qui se composaient de poulpes , de poissons volans et d’autres à moitié décomposés; des lombrics , attachés aux parois de la tunique muqueuse , y adhéraient fortement. Les reins sont formés par un grand nombre de lobules cunéiformes , réunis entre eux et recouverts d’une membrane. Le coeur volumineux a offert dans ses ventricules des piliers charnus d’une force très grande: le trou de Eotal était complètement oblitéré; cependant j’y trouvai un j>etit trou , mais en y introduisant un stylet nous ne pûmes communiquer ; le reste n’offrait rien de particulier. Les poumons se composent de lobes volumineux. Celui de droite offre un mince repli qui va joindre celui du côté opposé et recouvre complètement le coeur, placé entre eux. On remarque sur leurs bords deux lobules ; leur parenchyme est assez compacte ; leur teinte est rougeâtre. L’organe génital est brun est très gros à sa base, il finit en pointe aiguë. Il est habituellement retiré dans une fente place'e sous l’abdomen. Le canal de l’urètre n’offre rien de particulier, mais le corps caverneux était très gorgé de sang ; deux glandes séminales très allongées et volumineuses accompagnent l’appareil éjaculateur, et les vésicules sont creuses et renferment un corps bl*ac satiné , arrondi et de la largeur d'une pièce d’un franc. La chair de marsouin est un manger sinon agréable, du moins utile en mer. La vue de cette chair noire répugne sans doute ; quelques per- sonnes du bord la trouvèrent fort bonne ; pour moi je la re- carde comme désagréable, quoiqu’elle ne conserve pas le goût de l’huile. Elle est indigeste, comme j’en ai eu la preuve sur quelques uns de nos matelots ; mais tous en firent de friands repas. Les sinus maxillaires étaient remplis de petits vers. 1078 e Espccc.MARSOCi.x commun, Phocœna com munis. Detphinus phocœna , Briss. L. Dcsm. 770. Le marsouin a de 4 à 5 pieds de longueur; son corps est allonge' et son museau arrondi ; la nageoire dorsale est située h peu près au milieu du corps qui est noirâtre en dessus et blanc eu dessous; les dents sont comprimées , au nombre de aa à a 5 de chaque côté, et en haut et en bas. Il est commun dans l’Océan atlantique, et remonte assez avant dans la Loire et dans la Charente et môme dans la Seine. MANUEL ïo-q' Espèce. Marsouin dk Cohmemor , Phoccrti>i Commersonii. Detphinus Commersonii, Lacèp. Le Jacobite. Le jacobite a les formes et la taille du marsouin; il est uniformément d’un blanc argentin resplendis- sant , excepté à l'extrémité du museau ; des na- geoires pectorales et caudales qui sont d’un noir de velours. Nous l’avons observé nageant par grandes troupes dans les mers du pôle austral , et dans les grande.** baies des îles Malouines. 1080 e Espèce. Marsouin a iete llancue, Phocœrw feucocepluila. Detphinus Icucocephalus , Less. et Garn. Zool. p. 184* Taille d’environ 6 pieds; dorsale prolongée et longue, aiguë au sommet; couleur générale d’un gris foncé; la tète et le cou entièrement d’un blanc éblouissant, la tète courte et ramassée et plus coni- que encore que dans le marsouin ordinaire. Vu en mer dans l’Archipel dangereux. 1081 'Espèce. Marsouin espadon, Phoccena gladiatur. Delphinia gladiator, Lacép. Le Grampta , Cuv. Ou donne à l’espadon de 20 à a 5 pieds de longueur ; sa nageoire dorsale est placée près de la tète; elle est excessivement longue ; son front est très bombe et son museau est très arrondi et court; les dents sont aigues et recourbées. Il habite les mers du Pôle nord. 1082 e Espece. Marsouin a bandes, Phocœnn bivittata. Delphi ma bivittatus, Less. et Garn. Zool. PI 9» fig. 3 . faille de 1 pieds environ, sur 10 pouces de lar- geur; museau court et conique ; corps raccourci, mais svelte , noir sur la partie supérieure et sur les lianes, blauc inférieurement; deux larges bandes, interrompues au milieu du corps , tranchant de chaque côté sur la couleur noire; dorsale médiocre et noire ; caudale échancrce au milieu; les pecto- DE MA.MMAI.OGIE. \ 1 5 laïcs sont minces, blanches et bordées de noir seu- lement dans leur partie anterieure. Habite les mers antarctique?. io83' Espèce. Massons a sourcils elascs, Phocuna supmUinsa. Delphinus superciliosus , Less et Garn. Zoo]. PI. g, fig. a. Quatre pieds de long; 3o dents à chaque branche de la mâchoire supérieure et 29 à celle de l'infé- rieure ; museau conique; toutesles parties supérieures d’une teinte bleue ardoisée, les côtés et l’abdomen d’un blanc satiné; une bande blanche au-dessus de l'œil et se rendant au front. Habitant les mers antarctiques. io8.j' Espece. 31 a lisons épaclard, Pliorœna gram- pus. Delphinia grampus , Hunter, Desm. 77 | D. orca , L. Lacép. La synonymie de cette espèce est singulièrement embrouillée. On lui donne pour caractère d’avoir la nageoire dorsale plus longue que le dixième de la longueur totale du corps qui est noir en dessus et d’un blanc pur en dessous ; son crâne est peu conTexe; son museau est arrondi et très court; la mâchoire inférieure un peu plus courte que la su- périeure et renflée en dessous ; les dents sont iné- gales , coniques et courbées à leur sommet. On le trouve dans l’Océan atlantique. 1085 e Espèce. Marsocis gris, Phocœna grUea. Del- phinia griseus , Cuv. Desm. 775. Cette espèce se rapproche beaucoup de l’épau- lard; sa taille est plus petite et 11’a gaère que 10 à 12 pieds de longueur; elle en diflere aussi par sa teinte grise du dos qui se fond insensiblement sur les côtés avec la couleur blanche du ventre; elle a «lu reste la même forme de la tète et une grande élévation de la nageoire dorsale. Habite l’Océan atlantique. ■ 086' Espèce. Marsocis ventru, Phoccenavenlricosn . Delphinia rentrûosus . Hunter, Lacép. Desm. 77G 3 t. Cuvier regarde cette espèce, décrite primi- MANUEL 4 1 6 tivement par Hunter, comme un e'paulard gonfle par la putréfaction. Ses dimensions seraient de 18 pieds; son dos est noirâtre et son ventre blanchâtre, ces deux couleurs étant nettement séparées; sa nageoire dorsale est peu élevée et placée plus près de la queue que ae la tete , son museau est court et ar- rondi, et son ventre surtout est très gros. Habite l’Océan atlantique. 1087 e Espèce. Marsouin a tète ronde , P/mcœna globicept. Delphinus globiceps , Cuv. Desm. 777. Cette espèce a de t 8 à 20 pieds; elle est d’un gris noirâtre ou noir luisant sur le dos; une tache blanche occupe la gorge ou règne en ruban sur le ventre; la tète est très bombée; le museau est très court et arrondi ; la dorsale est peu élevée, échancrée et plus près de la tête que de la queue; les pecto- rales sont très étroites; les dents sont au nombre de 9 à i 3 de chaque côté, et en haut et en bas. Habite l’Océan atlantique. 108S' Espèce. Mabsocis dz Risso, Phncœna Rissnn- nus. Delphinus Rissnanus , Cuv. Desm. 778. Le m trsouin de Risso n’a guère que 9 pieds de lon- gueur; le dessus du corps est noirâtre et le dessous blanc; la tète est obtuse et un peu arrondie; I 3 dorsale est peu élevée, échancrée et plus près de h* queue que de la tète; les pectorales sont très dé- veloppées. Hab ite la Méditerranée. CCXXV' Genre. Delfhisaftèbe , Delphinapterus , Lacép. La tète est obtuse , le museau court et coniq ue on terminé en bec allongé; le nombre des dents variable; la nageoire dorsale manquant compl e " tement. 1089* Espèce. Dr.Lrin.sAPTr.iiE «elcc.a, Dclphinnf' lerus le ut ns , Lacép. Delphinus laie ni , Gu 1, Desm. 779. Le Béluga, Show. Le béluga a de ta à 18 pieds de longueur; il est DE MAMHALOGIE. 4*7 néralement de couleur blanche jaunâtre; une légère éminence anguleuse remplace la dorsale ; la tête est obtuse, à museau conique et court; les dents sont inversement obliques, courtes, émoussées, au nom- bre de g de chaque côté et en haut et en bas. Il habite les mers du pôle boréal. 1090* Espèce. Delphixaptèbe dePêrox, Delphirutp - terus Peronit , Less. et Garn. Zool. Coquille, fig. 1, pl. 9. Dtlphinus Peronii , Lacép. D. leu- coramphus, Péron , it. p. 217, t. 1. 39 dents de chaque côté de la mâchoire supé- rieure, et un nombre égal à l’inférieure; longueur totale 5 pieds 8 pouces ; circonférence 24 pouces ; dimensions de la pectorale 9 pouces et demi ; mu- seau effilé, séparé du crâne par un sillon profond; iris vert. Arrondi dans scs contours, gracieux dans ses formes, lisse dans toutes ses parties , ce cétacée est recouvert d’un véritable caraail d’un bleu noir, qui prend sur le sommet de la tête entre les yeux, se recourbe sur les flancs et continue sur la partie supérieure du dos; le bout du museau, les flancs et les nageoires pectorales et caudales sont d’un blanc argentin; le rebord des nageoires est brun. Habite les mers antarctiques, au sud des trois grands caps et principalement vers le 4^* degré de lat. 8. C’est le représentant du béluga dans l'hémisphère austral. 1091* Espèce. Delpiusaptêre sexedette , Delphi - napterus senedetla , Lacép. Le senedette, admis par M. de Lacépède, est regardé par M. Cusier comme une espèce Active; on lui donne de grandes dimensions; une bouche très large; des dents aiguës au nombre de 8 et 9 de chaque côté et en haut et en bas; le museau long et pointu ; les nageoires pectorales très larges. Habite l’Océan et la Méditerranée. MANUEL 418 CCXXVI' Genre. Hétérouom , Heterodon , Blainv. Monodon , Fabric. Bonat. Hrperoodon et Anarna- eus , Lacép. Uranodon et Ancylodon , Illig. Epio- don , Rafinesq. Dents toujours peu nombreuses , souvent au nombre de deux seulement, ou manquant fréquem- ment ; la mâchoire inférieure plus développée que la supérieure ; une nageoire dorsale. 1092e Espèce. Héiéeodox axaixak, Heterodon anar- nacum. Detpliinus annrnacus , Desm. 780. L\/' narna/t des Groenlandais , d’Otb. Fabncius. Ar- nanacus groenlandicus , Lacép. Ce cétace'e a une très petite taille ; son corps est allonge' et noirâtre ; sa nageoire dorsale petite et brune; deux dents recourbées à la mâchoire supé- rieure seulement. 11 habite les mers du Groenland : on dit chair purgative. 1093' Espèce. HÉtesodo.v de Chem.viîz, Heterodon Chemnitzianunt. Detpliinus Cliemnitzianus, de Blainville, Desm. 781. Balcena roslrata , Klein et Chemnitz. Il est fort possible que ce cétace'e soit un balei- noptère ; ses dimensions sont d’environ 16 pieds , et ses formes sont assez analogues à celles de la jn- barte ; une dent occ-upe chaque côté de la mâchoire supérieure : on ignore les parages où on le rem- contre. M. Cuvier croit qu’on doit le rapporter » heterodon de Pale. 1 09 j« Espèce. Hétkrodos de Hexter, Heterodon Hunteri . Detphinus Huntcri, Desm. 782. Dauphin Dindon, Lacc'p. D. bidentatus , Hunter lion'- phi/. .787). Ce ce'tacée a le corps et la queue coniques et allongés; la dorsale est petite, lancéolée et située très près de la queue ; le corps est généralement d’une couleur brune noirâtre, qui s’éclaircit e r * dessous; les pectorales sont ovales et peu dévelop- DE M AMM AL0G1E. / ( 1 1) ]»ées; la tête est terminée par un museau allonge et très aplati ; deux dents pointues occupent seulement l'extrémité de la mâchoire inferieure. L’individu dé- crit par Hunter avait 21 pieds de loug, et avait été pris dans la Tamise en 1783. 1090 e Espèce. Hf.térodov de Dale, lleterodon Da- ta. Detphinus edentulus , Screb. Desm. 783. F. Cuv. 53* liv. Iioltle nose whale , Dale. M. deBlain ville a publié un bon mémoire sur cette espèce dans le Huit, de ta Soc. Philomatique pour septembre 1820, dont un individu fort remarquable écnoua au Havre. Corps fusiforme; une sorte de carène latérale près de la queue; longueur totale, i5 pieds, et 7 pieds et demi de circonférence; front bombé ; évent ayant 3 pouces de largeur; mâchoire supérieure plus étroite et plus courte que l’inférieure ; nulle trace de dents sur les mâchoires ; nageoires petites , ova- laires; la dorsale triangulaire et arquée; la cau- dale large; couleur générale d’un gris luisant, plus foncé en" dessus et plus clair en dessous. Habite les mers d’Europe. logG' Espèce. HÉiÉrqdoï de Hosfeec», lleterodon nyperoodnn. Delpliinu 1 butshopf, Bonat. llype- roodon butshopf, Lacép. M. de Lacépèdc fait un genre de celte espèce, qu’il nommait hyperoadontes , et qu il caractérisait ainsi ; palais hérissé de petites dents, une nageoire dorsale. M. Cuvier rapporte Yhetémdon de Han- fleur, qu’on ne connaît que par la description île Baussard, à Vlutémdon de Date. Ce cétacée fut pris le 8 septembre 1788, près de Honlleur. tog-* Espèce. HÉtÉeodos de Soiveeet , lleterodon Aowerbri. Detphinus bidens , Sowerb. D. Sower- bensis, Blainv. Desm. 7S5. Dimensions, 18 pieds anglais de longueur, sur 1 1 "le circonférence ; corps fusiforme très renflé ; mu- seau étroit et allongé; mâchoire supérieure plus courte et plus étroite que l’inferieure, qui n a que MANUEL 420 deux dents placées au milieu des branches, et non à l'extrémité. Habite les mers d’Europe. 1098' Espèce. Hétérodox épiodox , fleterodon epio- tlon. Delphinus epiodon , Desm. 7 80 . Kpiodon ur- gananlus , Rafînesq. On ne connaît cette espèce que par la courte phrase spécifique suivante : corps oblong, atténue postérieurement; museau arrondi; mâchoire infé- rieure sans dents, plus courte que la supérieure, 3 ui a plusieurs dents obtuses; point de nageoire orsale. HalAte les mers de Sicile. B. Point de dents proprement dites; une défense longue (Vautre reste presque constamment renfer- mée dans l'alvéole), implantée dans Vos inter- maxillaire, et saillant en avant comme une corne. Les Moxodoxtrs. CCXXVII' Genre. Narwual , Monodon, L. Point de dents proprement dites ; corps de forme allongée ; nageoire dorsale remplacée par une saillie ou crête longitudinale; nageoires latérales ova- laires. Form. dent. : incisives —■ , molaires o. 1099' Espèce. Nakwhal vulgaire, dlonodnn mono- t err.s, L. Le IWafwhal, Bonat. Lacép. L ’Unicorne ou Licorne de mer. Sa forme est en général celle d’un ovoïde ; la tête est à peu près longue du quart de la longueur totale du corps; les défenses sont sillonnées en spirale; 1 * couleur du corps est d’un grisâtre uniforme en des- sus et blanc en dessous; les adultes âgés ont le dos noirâtre et marbré; il a de 20 à 23 pieds de lon- gueur. Habite les mers du pôle boréal. • DE MAMMALOGIE. 4^1 uoo' Espèce. Narwhal mcRoeépUAtE , Monodon microcepluilus , Lacép. Desm. '88. Cette espèce n’a etc décrite par M. de Lacépède que d’après une très inc’diocre figure : il lui donne pour caractères d'avoir la tète et la queue très allon- gées; une forme générale presque conique ; une tète longue à peine du dixième de la longueur totale du corps , qui est blanc , varié de taches bleuâtres; des défenses sillonnées en spirale ; de ao à 24 pieds de longueur. Habite les mers boréales , vers le 4 <> e parallèle. 1 toi* Espèce. Narwhal ij’Asdf.rsox, Monodon An- dersonianus , Lacép. Desm. 789. Ce narwhal , dont on ne connaît que les défenses, différerait des deux autres espèces , puisque ses dents sont unies et sans spirale ni sillons. On le dit des mers du Nord , et très rare. §. a. Télé très volumineuse et disproportionnée avec le reste du corps. A. Des dents. Les Phtsetf.rf.es. Ont pour caractères d’avoir la tête très volumi- neuse , excessivement renflée , surtout en avant; mâchoire supérieure ne portant pas de fanons et manquant de dents , ou n’en ayant que de prtites et peu saillantes ; mâchoire inférieure très étroite , allongée , armée de chaque" côté d’une rangée de dents cylindriques ou coniques ; une nageoire dor- sale chez quelques uns. CCXXVH 1 * Genre. Cachalot, Catodon , Lacép. La longueur de la tête est égale à la moitié ou au tiers de la longueur totale du cétacée; la mâchoire supérieure large, élevée, est sans dents ou garnie de dents courtes et cachées presque entièrement par la gencive ; la mâchoire inférieure étroite et année de dents grosses et coniques ; les orifices des évents réunis et situés au bout de la partie. supérieure du museau : point de nageoire dorsale. 5 fi MANUEL 422 Sous le nom de Ziphius cavirostris , M. Cuvier a décrit une tête de cétacée appartenant à un genre inconnu, voisin cependant des cachalots et des liy- peroodons, et qui a été trouvée en Provence. Le Ziphics rectirostris repose sur l’examen de tètes trouvées à Anvers. no 2 e Espèce. Cachalot macrocéphale , Catotlon îuacrocephalus. Physeler macrocephalus , Lacc'p. Queue très étroite, conique; une éminence lon- gitudinale ou fausse nageoire au-dessus de l’anus ; corps noirâtre ou bleu ardoisé en dessus, tacheté de blanc, et blanchâtre en dessous. Dimensions, de 45 à 5o pieds. Ses dents sont estimées à l’égal des pierres pré- cieuses chez certains peuples; l’huile qu’on en re- tire est l’objet d’un grand commerce , et nécessite des armemcns considérables de la part des Améri- cains et des Anglais. Le sperma ceti ou blanc de haleine est d’un prix élevé. On le trouve dans toutes les mers, mais principalement dans la mer du Sud, sur les côtes d’Amérique , du Japon , des Caro- lines, etc. uo3 e Espèce. Cachalot trcmto , Catodon trumpa r Lacép. Physeler trumpo , Desm. 79 T. La tète plus longue que le corps; les dents droites et pointues; le corps et la queue allongés, une éminence arrondie un peu au-delà de l’origine de la queue; atteint jusqu’à 5o pieds de longueur. M. Cuvier rapporte cette espèce à la préce'dente. Habite l’Océan atlantique. noj* Espèce. Cachalot bosselé, Catodon polycy - plius. Physeler polycy plius , Quoy et Gaim. Ce cachalot, figure PI. la de 1’ /lias zooln^iaue de MM. Quoy et Gaimard, n’a été établi que a’a- près une esquisse d’un capitaine baleinier. Ce ca- chalot aurait la tête beaucoup plus allongée que l’espèce commune, et la mâchoire inférieure beau- coup plus étroite; mais ce «fui le distingue surtout, UE MAMMALOGI t. 4 a ^ sont une dixaine de bosselures qui occupent toute la partie supérieure du dos. Il vit dans les mers qui baignent File de Timor , et on doit sans doute le trouver dans toutes les Mo- luques. i toâ' Espèce. Cachalot sviseval, Cotation svineval , Lacép. Phy scier cotation t Bonat. Desm. 79a. M. de Lacépède lui donne pour phrase spécifique d’avoir les dents courbées , arrondies et souvent Î dates à leur extrémité; une callosité raboteuse sur e dos. Dim. environ 2q pieds. Habite les mers du Nord. CCXXIX' Genre. Physaee , Physalus , I.acép. La longueur de la tête est égale à la moitié ou au tiers de la longueur totale du cétacée; la mâchoire supérieure large, élevée, est sans dents ou garnie de dents courtes et cachées presque entiè- rement par la gencive; la mâchoire inférieure étroite est armée de dents grosses et coniques; les orifices des évents réunis et situés sur le museau , â une petite distance de son extrémité ; point de nageoire dorsale. # noG* Espèce. Pbvsale ctli.sdkiqce, Physalus cy- iintJncus , Lacép. Phy scier macrocephalus , L. Desm. 793. Cette espèce est certainement douteuse, et ne repose que sur une figure d’Anderson , plus que suspecte : ses dimensions seraient de 48 pieds; une éminence arrondie ou bosse remplace sur le dos la nageoire dorsale qui manque; sa couleur est noi- râtre : des mers du Nord. Serait un cachalot ma- crocéphale , suivant M. Cuvier. CCXXX* Genre. Physetébe , Physeter, Lacép. La longueur de la tête est égale à la moitié ou au tiers. de la longueur totale du cétacée ; la mâ- choire supérieure est large, élevée, sans dents ou garnie de dents petites et cachées par la gencive; 424 MANUEL la mâchoire inférieure élroite et armée de dents grosses et coniques ; les orifices des évents réunis et situés au bout ou auprès du bout de la partie supérieure du museau ; une nageoire dorsale. 1 107' Espèce. Phtsetére xicrops, Physeter micmps, Lacép. Des dents courbées en forme de faulx; la na- geoire du dos grande , droite et pointue; dim. de 70 à 80 pieds. M. Cuvier regarde ce physetère comme ne différant pas des suivans. Des mers du Nord. 1108 e Espèce. Phisetère orthouos, Physeter ortho- tlnn , Lacép. Des dents droites et aiguës ; une bosse au-devant de la nageoire dorsale; noirâtre sur le corps et blan- châtre en dessous : dim. d’environ 75 pieds. Des mers arctiques. 1109 e Espèce. Phtsetére mu. ar , Physeter mular, Lacép. Physeter tursio , L. Des dents peu courbées et terminées par un som- met obtus; la dorsale droite , pointue et très haute.; deux ou trois bosses sur le dos, au-delà de la na- geoire dorsale : dim. criSiron de 80 à 100 pieds. Habite les mers du Nord. 1 1 10 e Espèce. Phtsetére sjllossé, Physeter sidcalus, Lacép. Mém, du Muséum , t. IV. Des dents droites et pointues; des sillons inclinés de chaque côté de la mâchoire inférieure; nageoire dorsale conique, recourbée en arrière et placée au- dessus des pectorales, qu’elle égale en longueur: cette espèce a été décrite d’après un dessin chinois. On la dit des mers du Japon. B. Des fanons. Les Baissées. Ont pour caractères généraux d’avoir la tête moins renflée en avant que celle des cachalots ; la mâ- choire supérieure en forme de carène ou de toit ren- versé, ayant scs deux côtés garnis de lames trans- verses, minces {les fanons), formées d’une espèce de DE MAMMALOGIE. 4^5 corne fibreuse , effilées à leur bord , et la mâchoire inférieure sans aucune armure. CCXXXI» Genre. Baleiïte, Balœna , L. Les baleines n’ont point de nageoire dorsale; celle-ci est remplacée dans quelques espèces par une bosse. A. Dos lisse ou sans nageoire ni bosses. Uli« Espèce. Baleike rniscni, Balœna myslicc- tus , L. La baleine est regarde'e par le vulgaire comme le colosse des animaux ; on en rencontrait fre'quemment autrefois des individus de 80 à 100 pieds, mais ils sont rares aujourd’hui ; les chasses actives dont ils sont l’objet en diminuent singulièrement le nombre; des flottes arment chaque année pour la poursuivre jusques sur les limites du pôle. Son corps est gros et court, ainsi que sa queue; elle a le dos lisse , et les fanons sont composés d’en- viron ~oo lames; on les emploie dans les arts sous le nom de baleine. Une baleine de médiocre taille fournit ordinairement jO barils ou 8 tonneaux d’huile. Habite toutes les mers du globe et notamment celles des deux pôles. 1 1 1 a* Espèce. Baleive sono CA rr II , Balœna glacialis, Klein , Lace’p. Le IVord caper d’Anderson. Le nord caper a pour caractère principal d’avoir la mâchoire inférieure très arrondie, très liante et très large ; le corps et la queue allongés ; sa coulcur géne'rale est grise , présentant une large tache blan- che sons la tète , où sont éparses çà et là quelques taches brunes; son dos est parfaitement lisse. Habite les mers du Nord. B. Dos ayant une ou plusieurs bosses. Jli 3 * Espèce. Baleime socecse , Balœna nodosa . Bonat. La cep. Cette espèce a une bosse sur le dos , située assez près de la queue ; les nageoires pectorales sont très MANUEL 4 7.6 longues et blanches. L’existence de cette espece est douteuse , suivant M. Cuvier ; elle a été observée sur les côtes de la Nouvelle- Angleterre . 1 1 1 4 e Espèce Balei.xe a bosses , Balœna gibbosti, Bonat. Lacép. Cette espèce douteuse a sur le dos 5 ou 6 bosses ou éminences; ses fanons sont blancs ; elle a les plus grands rapport* avec la baleine franche. Tels sont les renseignemens qu’on possède sur cette es- pèce , qui a e'té observée sur les côtes de la Nouvelle- Angleterre. iiï 5 e Espèce. Baleise japonaise, Balœna japon ica 1 Lacép. Cette espèce a été décrite , par M. Lacépède , d’a- près un dessin chinois ; elle est remarquable par 3 bosses garnies de tubérosités placées longitudinale- ment sur le museau ; sa couleur générale est noire , excepté sur le ventre qui est d’un blanc éclatant ; les nageoires ainsi que les mâchoires sont bordées de blanc ; son évent est un peu en avant des yeux. Des mers du Jaj>on. iiï 6 e Espèce. Balei.ne lunclee , Balœna lunulata , Lacép. Mém. du Muséum , t. IV. Cette espèce a l’évent placé en arrière des yeux; les mâchoires sont hérissées à l’extérieur de poil* ou petits piquans noirs ; sa couleur générale est ver- dâtre parsemé de petites taches blanches en crois- sant. Des mers du Japon. CCXXXIl* Genre. Balei*optèke, Balœnoptera f Lacép. Une nageoire dorsale. A. Point de plis sous la gorge ni sous le centre- iu*« Espèce. BucMOPiifti cibbar , Balœnopter 4 gibbar . Lacép. Balœna physalus , L. B. gibbar » | Desm. 8oq. A des fanon* courts bleuâtres; le* mâchoires poin' | lues Mi de même longueur ; corps brun en dessus «d DE MAMMALOGIE. 4 a 7 d’un beau blanc en dessous ; dimensions de la ba- leine franche. Habite les deux Océans. B. Des plis longitudinaux sous la gorge et suus le rentre. 1118' Espèce. Baleixoptère jlbaete , Balœnoplern jubarles , Lace'p. Balcena boops , L. La nuque est èleve'e et arrondie; le museau avan- cé , large et un peu arrondi ; des tube'rosités pres- que demi-sphériques au devant des évents ; la dor- sale courbée en arrière. Habite les deux Océans , principalement toutefois les mers du Groenland. il 19» Espèce. Baleixoptère rorqcae , Balcrnoptera rorqual , Lacép. Balcena musculus , L. La mâchoiie inférieure est arrondie, plus avan- cée et beaucoup plus large que celle d’en haut; la tète courte , à proportion du corps et de la queue ; le dos est noirâtre et le ventre blanc; dimension environ 78 pieds. Espèce peu distincte de la pré- cédente. Habite l’Océan atlantique , même la Méditer- ranée. i lao® Espèce. Baleixoptère a rec, Baîaenoplera ncutn roslrala , Lacép. Balcena rostrala , Hunter. Les deux mâchoires pointues , celle d’en haut plus courte et beaucoup plus étroite que celle d’en bas ; fanons courts et blanchâtres ; d’un noir foncé en dessus, blanc nuancé de noirâtre en dessous. De l’Océan atlantique boréal, liai' Espèce. Baleixoptère «occhetÉe, BaUennp tera punelata. Balcena punclata, Lacép. Mc ni. du Muséum , t. IV . Cinq ou six bosses placées longitudinalement sui le museau; nageoire dorsale petite; corps et na- geoires pectorales noirs me jehetés de blanc Espèc« admise d’après un dessin chinois. De l’Océan pacifique. 4^8 MANUEL ii 32 ' Espèce. Baleisoptèrb joint, Ralœnoptera m- gra. Ralœna nigra, Lacép. Cette espèce a quatre bosses place’es longitudi- nalement sur le museau et le front 5 la mâchoire su- pe'rieure e'troite , releve'e dans %an contour au-devant de l’œil , presque verticalement : couleur générale noire ; nageoires et mâchoires bordées de blanc. IS’est fondée que sur un dessin chinois. Des mers du Japon. naî' Espèce. Balzisoptère blecàtre, balœnoplera cœrulescens. Ralœna cœrulescens t Lacép. AI cm . du Muséum , t. IV. Mâchoire supérieure étroite , son contour se re- levant au-devant de l’œil presque verticalement ; plus de ta sillons inclinés de chaque côté de la mâ- choire inférieure : la dorsale petite et plus rappro- chée de la caudale que de l’anus ; la couleur géné- rale d’un gris bleuâtre. Décrite d’après un dessin chinois. Des mers du Japon. 1 124' Espèce. Baleisoptère tachetée, Ralœnoptera maculata. Ralœna maculala , Lacép. Ment, du Muséum , t. IV. La mâchoire inferieure est plus avancée que la supérieure, toutes les deux sont arrondies à leur extrémité ; les évents sont placés un peu en arrière îles yeux qui avoisinent la commissure des lèvres ; la dorsale est située à une distance égale des pecto- rales et de la caudale ; sa couleur est noirâtre , sur laquelle tranchent quelques taches blanches , arron- dies, inégales, irrégulièrement placées sur les flancs- Décrite d’après un dessin chinois et parait habiter les mers du Japon. DE MAMUALOGIE. 4^9 Cétacét.s décrits par M. de Chamisso, d’après des images sculptées en bois par les kabitans des t les Aléouücnnes. M. île Clumisso a donne' dans les Mémoires Je la Société Léopoldinc des Curieux de la nature (t. XII, I" pariie) les figures et la description des cétacées des mers du Kamtchatka , d’après l’antorite’ des Aléoutes. Ce trarail est curieux et singulier en son genre ; il comprend six baleines , un cachalot , un ancjrlndon et un dauphin , nommes en russe et en aléoute : A. Baleines. j. Le Kcliojiocu des Aléoutes ; Kulinma des Russes ; le Culiammach de Pallas ( Zoog. rossica ). Le jeune âge est nommé huliomagadoch par les Aléoutes, qui considèrent cette espèce comme la plus commune de leur mer ; sa poitrine est lisse et marquée d’un ample sillon courbe en S; ses fanons d’un noir bleuâtre, au nombre de quatre ou cinq cents , sont fort grands; ses évents sont flcxueux et placés au milieu de la tète , et le museau supporte ( d après l’image) un tubercule vers son extrémité; sa poi- trine et scs nageoires pectorales sont blanches; sou dos est gibbeux et a six bosselures. a. L’Abcgclicii des Aléoutes ; VAnsgalia des Russes ; VUmgullic de Pallas. Suivant les habitans , cette espèce aurait trois cent cinquante pieds anglais de longueur; sa cau- dale est fourchue et de même couleur que les na- geoires pectorales ; les fanons sont petits et sans usage ; sa graisse a une saveur agréable et est pure sur le dos. On fait des vètemens avec l'épiderme de sa langue , des armes olfensives avec ses os , et des cordes avec les tendons de sa queue. Pallas l’a rap- l>roché à tort de la balcena mysticelus. MANUEL /| 3 O 3 . Le Ma>gidach des Al toutes • le Mas ula do Russes: le Mangidak ou Balœna musculus de Pallas. L’image de cette espèce a sa queue qui est lunu- lée de la couleur du corps, ainsi que les nageoires pectorales; elle paraît un peu plus grande et plus épaisse que la suivante; ses fanons, qui n’ont pas plus d’un demi-pied de longueur, sont employés seu- lement comme étoupes , et n’ont aucune valeur ; sa graisse , solide comme celle de la précédente , a le même emploi ; la chair blanchâtre du ventre . dans les jeunes individus, est recherchée comme aliment; mais dans les vieux elle devient très dure. L’épi- derme cle la langue, les os et généralement toutes les parties, ont le meme usage que dans Yabugulich. La totalité des tendons d’un individu de 70 pieds an- glais de loug, est de 80 â 120 livres en poids. 4 . Agamachtchich des Aléoutes ; 1 ' A g a nuichlchik des Russes , et l * ' AggamactisMk de Pallas. Elle est seulement plus petite que la précédente et moins épaisse; mais on la considère comme for- mant une espèce distincte; sa chair est recherchée pour la nourriture ; ses fanons, très petits , n’ont point d’usage ; elle n’a jamais plus de 28 pieds an- glais (4 orgyas), et lorsqu’elle acquiert cette lon- gueur, sa chair devient si dure , qu’elle n’est ph 1 ' mangeable. La note de Pallas , au sujet de son masckschik , rapporte que cette espece dépasse rare- ment 70 pieds (io orgyas) ; que ses fanons sont lis 565 et longs de 2 pieds; que son ventre est blanc, plane et marqué de rides; que sa graisse est abondante 1 et que les membranes de ses intestins et des autre 5 parties du corps sont employées pour former de» vêtement , ou des casaques qui ne résistent pas à L pluie. 5 . L’Alljomolii ou ALiAMAdes Aléoutes; ALiamol de» Russes ; X Alliamak de Pallas. Le jeune âge est nommé aliamagadach ; sa ta il I e est moindre que celle du mangidach ; sa graisse. DF. MAMMAÉhGIE. I abondante , est plus molle que celle de ce cétacée; ses fanons très courts sont inutiles, et toutes ses autres parties sont employées aux mêmes usages que celles des espèces ci-uessus mentionnées ; elle n’atteint jamais plus de 35 pieds; son image repré- sente la face inférieure de sa queue (qui est lunulée), ainsi que ses nageoires pectorales de couleur blanche. Du reste elle est plus forte que la précédente, et ses nageoires sont plus longncs que les siennes. G. Le Tscuikaglccu des Aléoutes ; le Tsr/Uck agfïok des Russes ; le Tschickagluk de Pallas. C’est la plus petite de toutes les baleines de ces mers, et, comme le ktiliomnch , elle est très grasse et presque sans chair relativement à sa masse; sa graisse est aussi liquescente et sapide , et sa couleur est rougeâtre; ses fanons très petits sont inutiles; ses tendons sont d’un usage précieux ; ses os , Icï plus recherchés de tous , servent à faire les armures dis haches, avec lesquelles les Aléoutes poursuivent les loutres marines ; Ja nageoire dorsale qui manque dans l’image de cette espèce ( car ce paraît être une / îaleinoptère J, est, dit- ou, très petite; on y voit au lieu des plis île la poitrine une aérole longitudi- nale blanche, interrompue par une seule ligne; la queue y est lunulée, avec sa face inférieure blan- che, ainsi que les nageoires pectorales. B Phtsetère. /|3a sdfouEL corps, sert à faire des chaussures; les os de la mâ- choire fournissent des armures de javelots , etc. C. A.vcTLonox? d’Illiger. i. L’Atccxisicu ou le Tschiedvk et VAsidaeik des Ale'outes. Selon Pallas Y alugninicli porte a dents en avant de chacune de ses mâchoires; sa graisse purgative est employée pour les lampes. Le tscheixluk , selon le même auteur, a 70 pieds de long; ses dents, au nombre de a à chaque mâchoire, sont longues de 9 pouces; sa graisse est mauvaise. Enfin son Iscliu- nilchugagak , long de 84 pieds ( ia orgyas ) et plus , a, selon le dire des habitans de l’îlc Je Kagiak, le corps entièrement gras , et la bouche pourvue de 4 dents à chaque mâchoire. La figure donnée par M. de Chamisso , d’après l’image sculptée, a deux dents seulement en haut et en bas , et paraît représenter ou 1 ’alugninich ou le ischieduh de Pallas; les évents y sont marqués à distance l’un de l’autre. Est peut-être le delphinus diodon de Hunter ? D. DicPHia. 1. L’Agclcch des Aléoutes; le Kossatka des Russes, et YAgluk de Pallas. Sa taille est de i 3 pieds, ses évents sont écartés, ses dents sont nombreuses et petites ; il vit en troupe et fait une guerre à mort aux baleines. M. de Cha- misso n’hésite pas à le considérer comme étant le delphinus orca de Gmelin , ou YcpauUinl de M. Cu- vier. FIN. MANUEL DE MAMMALOGIE. (1) TABLE MÉTHODIQUE DES GENRES. Définition des animaux, i. Considérations * générales sur la distribution géo- graphique des êtres sur la surface du globe , 4* Animaux connus des an- ciens, io. Animaux fabuleux, 12. Animaux mentionnés dans la Bible, 1 5. Tableau méthodique des Mammifères , 19. Description des Mammifè- res, ar. I« r Ordre, les BIMANES, Genre Homme , ibid. l re Race blanche on Cau- casienne, 24. 2* Race jaune ou Mongo- lienne, 25. 3 e Race noire ou Mêla- nienne, 26. II e Ordre, les QUADRU- MANES . i r « Famille, les Singes, 28. Genres, Troglodyte , 29. OrnDg, ibid. Gibbon , 3o. Pongo, 3t. Colobe , 33. Lasîopyge , ibid. Naslque , 34. Guenon , 35. Cercocèbe, 38. Semnopithèque , 40 Macaque, 4 1 * Magot , 43. Presbytîs, 44* Cynocéphale , ibid . Atèle , 47. Lagotriche , 49 Alouate , 5o. Sapajou, 52 . Sagoin , 56. Nocthore , 58. Saki , ibid. Ouistiti, 6t. Tamarin, 63. 2* Famille, lesLÉMURUNv Genres, Indri , 65. Maki, ibid. Loris , 68. Nycticèbe, 69. Galago, 70. Tarsier, 71. Aye-ayc, 72. (l) L’éditrura pense qu’il serait utile de joindre à rr Maoui -1 un allas in-l8 de figures de mammifères destinées à servir d’ri pli» alion an teste. Cet atlas, qui se vend séparément , est compose de 80 planche». Prix : Figures noires ta fr Figures coloriées 24 h- 3 - 1^9 TABLE METHODIQUE Clieirogalc, 73. III e Ordre, les CARNAS- SIERS, 74. l re Division, les Chkiro Harpie Cyuoptère , ibid. Macroglosse, 11 . n:-:,-:.... 1.., 1. PTERES. ▼ORES. . l rr Tribu, les Galéopithè- Genres , Hérisson, t 16. fjues. Musaraigne, 1 17. Genres , Galéopitlièque , Cladobate , 122. ibid. Desman, 123. k T ribu, les Chauve-Sou- Scalope , 124* ris. Talpasore , ibid. Genres, Pliyllostome, 76. Chrysoclilore , 12.5. Vampire, 78. Condylure , 126. Ma datée , ibid. Taupe, 127. Glossopbage , 79. Tenrec, 128. Rliînopome , 80. 3** Division , les Carne Artîbée, ibid ▼ores. Monophile, 81. 1 r * Tribu , les Planti- Rhinolophe, ibid. grades. Mégaderme 83. Goures, Ours, 129. K yctêre , ibid. Arctonyx, i34- Tapliîeo, 84- Raton, id5. Mormops, 85. Panda, i36. Nyctopbilc, 86. Ictide , ibid. Vespertilion, 87. Paradox ure , x38. Oreillard, rp. Coati, 13g. Alalaplre, 97. Kinkajou, 140. Ilypcxodon . 98. blaireau, ib id. Nycticce , ibid. Glouton, 14 r. Myoptère, 99. Ratel, 143. Noctil.ou , ibid. a** Tribu, les Digitigra- Drsope , 100. des . Molosse , ibid. Genres, Marte, ibid. Dynops, 104. Moufette, i5i. N y clin orne, io5. Mydaus, i53. .Stéuoderroe , iot» 1 . Loutre, ibid. Celæuo , ibid. Aonyx , i57. AEIlo, 107. Chien , ibid. ScotopJiile, ibid. Gymnure, 171. Roussette, 108. Civette, ibid. Céphalote, n3. Mangouste, i;5. Mangue , 177. Surilate, 178. Profile, liât. Hyènes 17g. Chat , 180. 3' Tribu , les Amphibies P hocacées . 1" Famille, les O-no/nnr- P fies. Genres, Calocépliale, 196. Stenorhynque, 199. l’elage, 200. Stemmatope, ibid. Maerorliin , 201. Arctocéphalc , 20a. Platyrhiuque, 2o3. Halychœrus, 20 G Phoques, 2u5. Otarie, 206. a * Famille, les Prideulés Genres , Morse , 208. 4 * Division , les Marsu- piaux. ^ t - Ds Enlotnophaçrs et Carnivores. ° Genres, Didelplie, 209. Chironecle, 2 i 3. Dasynre, 214. Pliascogale, 21 5. Thylacine , 216. Peraméle, ibid. §■ >• Les Carpophaues . Plialanger, 218. Koala , 221. Potorou , 222. 3. Les Phyllophages. Petauriste, 22Î. ‘ Kangourou, 225. Halmature, 228. . Piiascolome 229 GEüRS drC ' R °' > - r " Division , les Rongeurs " elavicules bien dislinc. tes. Cenres, Tamia , 2 3o. Ecureuil, 2Î2. Guerlinguet, 238. Auisonyx, 240. Pteromys , ibid. Sciuroptère, 241. Spermopl.ile, 24.3. Marmotte, 345 Ulacode, 248. Rat-taupe, 24g. Catliyergc, 2S0. * Oryctcre, ibid. Helamys, 25 t. Ctênome, 2J2. Gerboise, ibid. Gerbille, 255. Mérioue , 258. Saccomys, 229. Pseudostome, ibitl Cyuomys, 260. Geomys ibid. Diplostome , 2G1. Hamster, ibid. Hétéromys, 263. Otomys, 264. Rat , ibid. Eoir, 273. « Kcbimys, 2 7 5. Ummiug, 2 7 6. Gapromy». 278. Campagnol, 279. Mynomes, 283. Mgmodon , ibid. Aéutome, 284. ïlydromys , 2S5. • Potamys .ibid. Ondatra, 286. Castor, 2S7, 2* Division , Rongeurs 436 TABLE MÉTHODIQUE n’ayant que des rudimens de clavicules. Genres, Porc-épic , 288. Acanthion, 289. Eréthizon , ibid. Coendoa , 290. Spliiggure , 291. Pika , 292. Lierre, 298. Paca, 299. Agouti, 3oo. Kéredon, 3oi. Cabiai, 3oa. Cobaye, ibid. V* Ordre, les ÉDENTÉS. i rc Division , les Tardi- grades. Genres, Mégathère, 3o3. Mégaion y x , 3o4. Bradype , 3o5. Achéus , ibid. 2e Division, les Édentés ordinaires. Genres, Tatou, 307. Chlamyphore , 3o8. Priodonte, 309. Tatusie , ibid. Oryctéropc, 3i2. Fourmilier, 3i3. Echidué , 317. Oruithorhynque , 3x8. VI* Ordre, les PACHY- DERMES. i re Division, les Probosci - diens. Genres, Éléphant, 320. Mastodonte, 323. 2« Division, P dchjrdermes proprement dits. • Genres, Tapir, 325. Palxothère, 327. Lopbiodon, 3a8. Rhinocéros, 33o. Elasmothère, 334. Daman , ibid* Pécari, 335. Chœropotame , 336. Anthracothère, 337. Babiroussa , ibid. Sanglier, 338. Phascochœre , 34o. Hippopotame, 34 1. Anoplothère , 343. Xiphodon, 344* Dicbobune , ibid. Adapis , 345. 3« Division, les Solipèdes. Genres, Cheval, 345. VII* Ordre, les RUMI- NANS. l re Division, les Inermes. Genres , Chameau , 349- Méricothère, 35 x. Lama , ibid. Chevrotain, 353. 2 e Division, \e%Plénicomes. Genres , Cerf, 355. Girafe , 36g. Antilope, 370. Bœuf, 3go. Ovibos, 395. Chèvre, 3g6. Mouton, 3gg. VIII* Ordre, les CÉTA- CÉES. ire Division , Cctacées her- bivores. Genres, Lamantin, 40 1. Dugong, 402. Stellère , 4o3. 2* Division, Cctacées pro- prement dits. DES GENRES. ire Trîbü, Tête petite. Genres, Delphinorhyn- que , 4 o 5 . Dauphin, 406. Oxyptère, 41 1. Marsouin, 4 * 2 . Hétérodon, 418. Delphinaptère, 4 J 6 Narwhal, 420. 43 7 2 e Tribu , Tête très volu- mineuse. Genres , Cachalot, (pi\. Physale, 4 ^ 3 . Physetère , ibid. Baleine, 425. Baleinoptère, 426. Cétacées décrits par M. de Chamisso , d’après les Aléoutes, 429. FIU Ut Là. TABLE FRANÇAIS* DES GENRE* TABLE A L P H A B E T I Q L E LATINE DES GENRES. A. Aeantliîon. 289. Acheos, 3 o 5 . A dapis « 345 . A cil o , 107. Allurus, i 36 . AüIsüdv ï , 240. Anoplollitrium, 34 ^. Aotliracollieriuiu , 337. Antilope , 370. Aonyx, 1 5 ;. Arcloct-plialus, 202. Arctomrs. 24Ï. Arctonyx, i> 4 . Artibeus, 80. Articula , 27g. Atalapha, 97. Atelcs, 47. Aulacodu* , 2 (8. B. tlabirussa, 3 jj. Palxoa . 4 x 5 . flala*in»ptcrus , 426. Raihyergos , ? 5 u. Dos , 3 go. Bradypu*, 3 o 5 . 4 'anîs, 157. Caloceplialus ,196. (lapra , 3 gü. Capromys , 278. Cavtor, 287. Catodoa, /»2r. Cavia; 3o2. Ccbas, 5i. Celœoo, 106. Ophalotes , Ii 3 . Cercocebns, 38 . Oicopilîiecus , 35 . Cenrus, 355 . Clieirjpgideus , 73. Cbîromys, 72. CUirouecic* , 2 ï 3. CihLmyphorus, 5 o 3 . ridorociTs , 3 oo. fÜiceropotamus, 33 G. Cbrysocidorys , is 5 . CLdobatts , 122. f-'œloginu* , 2gy. 4 ocodu , 290. CofoLu», 33. Condtlura , 12G. Cricctu* , 261. Croftsârclms, 177. Cunoznys , 252 . Cynoccphalus, 44. Cfoomys , 260. Cynopterus , n\. c. OiiDelu* , 34 y- TABLE LATINE DES GENRES. I). Dasypus, Dasyurus , 21 4 * Dclpbîoapterds ,416. Delpliîuorhyncut, 4 o 5 . DclpllÎDUü , 4 ° 6 . IFcliobuuc . 3 /,^. Dicotyles , 335 . Didelphts , 209. . Diplostoma «26t. Dipus , 252 . ' Dyuops, 104. Dysopes, 100. E. F.cliimys » 275. Fchidna ,317. F.la&rnotliertuni , 334 * Elephas, 3 20. F. quas, 345 . Kretliî/ou, 2P9. Frioaceus, 11G. F. FelUi 180. G. Galago , 70. Galeopîthecus, 74. Geomys, 260. Georychus, 249. Gerbillus, 255 . Giraffa , 369. Glossophaga , 79. Gulo , 1 4 1 * Gynmura, 171. H. Halîcore, 397. Hrilmaturus , 22S. llalycbærus, 204. Harpya , 114. Htlaxuys, 25 1. Heterodon, 4» 8. Heteromys , 263. Hlppopotamus , 34 1 • liipudæus, 276. Hydrochærps , 3o2. Hydromys , 280. llylobates, 3 i. Hyæna, 179. Hypcxodou , 98. Hypsyprymuas, 222. Hyrax , 33 :j. Hyj»trix , 2X8. I. Icbneamon , 175. Tctides, i 36 . Indrîs , 65 . • J. Jaccbus , Gi I K. Kerodon, 3 oi. L. Lagothrix, 49. Lama, 35 1. Lagomys , 29s. TABLE LATISE 44o Lasiopyga , 33 . Lemur, 65 . Lepus , 293. Lophiodon , 328. Loris , 68. Lutra , 1 53 . M. Macacns, 41. Macroglossa, ii 5 . Macropus , 225 . Macrorhinus ,201. Macroxus, 238 . Madateus, 78. Magus , 43 . Manatus, 395. Manis , 3 i 5 . Mastodon , 3 a 3 . Megaderma, 83 . Megalonyx , 3 o 4 . Mégathérium , 3 o 3 . Meles, x 4 o. Mellivora, 143. Mephitis, x 5 i. Mericotherium, 35 1. Meriones , 258 . Midas, 63 . Molossus, 100. Mouodon , 400. Monophylins, 8r. Mormops, 85 . oichus , 353 . as , 264. ustela, 143. ycetes , 5 o. tydaui, i 53 . ^gale, 123. Iyoomes, 283. Iyopotamus , 285. lyoptcris, 99. Myoxus, 273. Myrmecophaga , 3 1 3 . N. Nasalis, 34 . • Nasua, i3g. Neotoma , 284. Nocthora , 58 . Noctilio , gg. Nycteris, 83 . Nycticens, g8. Nycticebus , 69. Nyctinomus , io 5 . Nyctophilus, 86. O. Ondatra , 286. Otaria, 206. Otomys, 264. Ornithorhyncus , 3 18. Orycteropus , 3 12. Ovibos , 3g5. Oxypterns, 411. P. Palæotherium, 327. Paradoxurus, i 38 . Pelagius, 200. Perameles , 216. Petanrus , 223 . Phalangista , 218. Pbascochccrus , 34 o. Phascogale, 21 5 . Phascolarctos , 221. Phascolomys, 229. Pboca, 20 5 . Piiocœna ,412. DES GENEES. 44 l Phyllostoma, 76. Physalus, 4 a 3 . Pbyseter, ibid. Pithecia, 58 . Pithecus, 29. Flatyrhyncus , 203 . Plecotns , 95. Pongo , 3 t. Potos , 140. Presbytis , 44 * Priodontes, 309. Procîon, i 35 . Proteles , 178. Pseudostoma , iS*]. Pteromys, 24 o. Pteropus, 108, R. Rhinocéros , 33 o. Rhinolophns, 81. Rbinopoma , 80. Rysæna, 178. S. Saccomys, 259. Saguinas, 56 . Scalops, 124. Sciuropterus, ù^i. Scloru$, 232 . ScotopbUus , 107. Scznnopitbecns , 41* Setiger, 128. Sigmodon, 283. Sorex, 11 7. Spennophilos, 243 . Sphîggnrus, 291. Stellerus, 4 o 3 . Stemmatopus , 200. Stenoderma, 106. Stenorliyncus , 199. Sas , 338 - T. Talpa, 127. Talpasorex , 124. Tamia , 23 o. Tapliozous, 84. Tapirus, 325 . Tarsins, 71. Tatusla , 309. Tliylacinus , 216. Trichechus, 208. Troglodytes, 29. U. Ursus, 129. y. Vespertllio, 87, ViTerra, 17 1. X. Xipbodon, 344. FI* DE LA TABLE ALTHABETIQUE LATINE DES GE5BES. Fautes essentielles à corrige r avant la lecture. Page 5, ligne aa, Page 5, ligne 3o , Page 36 , ligne 28 , anoplothericum , lisez anoplo - therium. monmouths , Visez mammouth s. guenon a long nez proéminent , lisez guenon à nez proéminent. DE l’imprimerie DE CRArELET, rue de Vaugirard , n* 9.