_ ACCOMPLIES SUR SON YACHT ; | Re" | ES PAR | | | ‘ie sai . A AE à = Lu ni k : LE | D D PRINCE SOUVERAIN DE MONACO F PUBLIÉS SOUS SA DIRECTION | A Fa ÿ 3 AVEC LE CONCOURS D k - toast Me QURES RICHARD - Docteur ès-sciences, chargé des Travaux zoologiques à bord ; . Lo te. PARCICULE MNT PA | RE RTE, ER | > À à” Amphipodes provenant des campagnes de l’HIRONDELLE ps * . Ka T 2 ; Fes | (1885-1888) DER 7 DEC net | , F Par En. CHEVREUX Ne je + “ « - x AVEC DIX-HUIT PLANCHES si : ; | à OS | | Ra nu 000) : rd. ET” F . + mr © . ï x € ) » # S À + ; ), p. 573. Campagne de 1886 : Stn. 66, profondeur 510%-363". Parages du cap Finisterre. Sept exemplaires. La tête, notablement plus longue que l’ensemble des trois premiers segments du mésosome, est à peu près carrément tronquée; son bord antérieur, très étroit, excède à peine la largeur du premier article du pédoncule des antennes supérieures. Les plaques coxales de la première paire sont plus de deux fois aussi larges à l’extré- mité qu’à la base; leur bord inférieur, garni d’une rangée de soies ciliées assez courtes, se termine, en arrière, par une petite dent recourbée. Les plaques coxales de la seconde paire portent une dent semblablement située, mais beaucoup plus petite, et peu distincte. Les plaques épimérales des deux premiers segments du méta- some sont largement arrondies ; celles du troisième segment se prolongent en pointe aiguë. Le premier segment de l’urosome porte une petite carène dorsale rectiligne, carrément tronquée au bord postérieur. Aucun des exemplaires recueillis ne présente d'organes apparents de vision. Les antennes supérieures, très courtes, n’atteignent pas tout à fait l'extrémité de l'avant-dernier article du pédoncule des antennes inférieures. Le pédoncule est moins long que la tête ; le flagellum, un peu plus allongé, comprend douze articles à peine plus longs que larges. Les antennes inférieures sont presque aussi longues que le corps. Le pédoncule égale en longueur l’ensemble de la tête et du mésosome; son cinquième article est un peu plus court que le quatrième. Le flagellum se compose d’une quarantaine d'articles. Les gnathopodes antérieurs sont assez grêles. Le propode, ovale allongé, n’atteint pas tout à fait la longueur du carpe ; le dactyle, long et mince, porte, au bord interne, quatre petits crochets barbelés. Les gnathopodes postérieurs, beaucoup plus longs que les précédents, sont de même forme, et leur dactyle porte aussi quatre crochets barbelés. Le dactyle des pattes de la troisième paire est beaucoup plus long que l’ensemble du carpe et du propode. Le dactyle des pattes de la quatrième paire atteint à peine la longueur du carpe et du propode réunis. L'article basal des pattes de la septième paire, large et court, régulièrement arrondi au bord postérieur, ne dépasse pas le niveau de l’extrémité de l’article ischial. L'article méral présente, en arrière, un prolongement lobiforme assez étroit, atteignant l'extrémité du carpe, et garni de sept longues soies ciliées. Le propode, très grand, ovale, est presque aussi long que l’ensemble des trois articles précédents. Le dactyle, un peu plus court que le propode, assez large à la base, se rétrécit brusquement, pour se terminer en crochet aigu. Le pédoncule des uropodes de la dernière paire, court et épais, porte deux épines et une petite soie au bord supérieur. Les branches, largement lancéolées, sont d’égale longueur. La branche externe est complètement nue; la branche interne porte quatre petites soies au bord supérieur. Le telson, large et court, est fortement convexe ; chacun de ses lobes porte une rangée de cinq épines, situées à quelque distance du bord externe. La taille du plus grand des exemplaires recueillis est de 8%"; la couleur n’a pas été notée, mais elle est probablement d’un vert assez intense, la teinte verte étant encore bien visible après un long séjour des animaux dans l’alcool. Un des exemplaires recueillis, mesurant 5%" de longueur, semble être un jeune mâle. Le flagellum des antennes supérieures est malheureusement incom- plet, mais les antennes inférieures dépassent de plus d’un tiers la longueur du corps, et leur pédoncule, remarquablement grand, est beaucoup plus long que l’ensemble de la tête et du mésosome. Les plaques coxales et les pattes des quatre premières paires sont garnies de soies ciliées extrêmement longues et touffues. Le telson est sensiblement plus étroit que chez l’exemplaire décrit ci-dessus. Je n’ai pu relever aucun autre caractère sexuel. La carène du premier segment de l’urosome n’est pas plus élevée, le pédoncule des antennes ne porte pas de touffes de soies, les branches des uropodes de la dernière paire ne sont pas ciliées, comme chez les mâles adultes des Ampelisca. | Cette nouvelle espèce, très voisine d'Ampelisca gibba G. O. Sars (192, DrA7r pl: zx, fig. 2), en diffère surtout par le manque d'organes apparents de vision, et par la grande longueur des antennes inférieures. On peut citer encore, entre autres caractères distinctifs, la dent située à l’angle postérieur des plaques coxales de la première paire. La forme de la tête et celle de l’article basal des pattes de la dernière paire sont aussi un peu différentes. Ampelisca amblyops, G. O. Sars 1887. Ampelisca anomala, CHevreux (48), p. 580. 1891. Ampelisca amblyops, G. O. Sars (492), p. 180, pl. Lxur, fig. 1. Campagne de 1886 : Stn. 66, profondeur 510"-363". Parages du cap Finisterre. Une femelle. Depuis la publication de ma note préliminaire sur les Amphipodes de la Cam- pagne de 1886, le Professeur G. O. Sars a décrit, sous le nom d'Ampelisca amblyops, une espèce qui diffère principalement d’'Ampelisca anomala G. O. Sars, par le manque d’yeux bien conformés. C’est à la première de ces deux espèces qu’il faut rapporter la forme draguée par l'IRONDELLE. | Habitat. — Ampelisca amblyops n’a encore été trouvée que sur la côte de Norvége, par d’assez grandes profondeurs : 100 à 150 brasses (183" à 274"); elle y est, du reste, très rare (G. O. Sars). Ampelisca rubella, Costa 1864. Ampelisca rubella, Costa (88), p. 153, pl. 1, fig. 7. 1888. Ampelisca serraticaudata, CHevreux (#4), p. 340, pl. vr, fig. 3-0. 1893. Ampelisca rubella, Dezza Vazre (S®), p. 482, pl. nr, fig. 4; pl. xxxvrr, fig. 21, et pl. xxxvnr, fig. r, 4, 1o et 16. Campagne de 1888 : Sin. 106, profondeur 5" à 6%. Port de Horta, Fayal. Neuf exemplaires. — Stn. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal. Deux exemplaires. Le mâle d’Ampelisca rubella n’est pas connu. Le Professeur Della Valle ne le décrit pas, et aucun des nombreux exemplaires, de provenances diverses, que j’ai eu occasion d'examiner, ne différait morphologiquement d’une femelle ovifère. Les caractères sexuels, si importants chez la plupart des Ampeliscidæ, seraient-ils nuls ou presque inappréciables chez Ampelisca rubella? Cette espèce offre, du reste, une particularité qui n’a jamais été signalée chez une Ampelisca : le pigment des yeux, d’un rouge vif chez les exemplaires adultes, est absolument noir chez les jeunes, et ces deux couleurs sont encore bien visibles sur des exemplaires ayant séjourné plusieurs années dans l’alcool. HHabtitat.— Ampelisca rubella a été trouvée dans le golfe de Naples par Costa et par M. Della Valle. Elle est assez commune sur la côte méditerranéenne de France (Antibes, Cannes, Port-Vendres) et sur la côte d'Algérie, dans les algues du littoral. L'HIRONDELLE l'a capturée, pour la première fois, dans l'Atlantique, et, plus récemment, la MELITA l’a draguée aux îles Canaries et à Saint-Jean-de-Luz, côte occidentale de France, par de très petites profondeurs (4 à 8 mètres). Genre Byblis, Boeck 1870 Byblis Guernei, Chevreux (PL. vu, fig. 1) 1887. Byblis Guernei, Cuevreux (4%), p. 576. Campagne de 1886 : Stn. 66, profondeur 510"-363", Parages du cap Finisterre. Deux exemplaires. Le corps est très comprimé. La tête, assez allongée, carrément tronquée au bord antérieur, dépasse en longueur les trois premiers segments du mésosome. Les plaques coxales de la première paire, largement ovales, sont bordées de longues soies ciliées. Les plaques coxales de la seconde paire sont beaucoup plus étroites à l’extré- mité qu'à la base, et leur bord antérieur forme avec le bord inférieur un angle aigu, garni d’une petite soie simple; l’angle postérieur, largement arrondi, porte une longue soie ciliée. Les plaques coxales de la troisième paire portent aussi une soie ciliée, semblablement placée. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome, peu prolongées, sont largement et régulièrement arrondies. Le premier segment de l’urosome porte une petite carène dorsale, carrément tronquée au bord postérieur. Il n'existe pas d’organes de vision apparents. Les antennes supérieures atteignent à peu près les trois quarts de la longueur du corps; leur pédoncule ne dépasse pas le niveau de l'extrémité du quatrième article du pédoncule des antennes inférieures ; le flagellum comprend vingt-quatre articles, garnis de soies très allongées. Les antennes inférieures sont aussi longues que le corps: le cinquième article du pédoncule est notablement plus long que le quatrième; le flagellum se compose de vingt-deux articles. Les gnathopodes antérieurs sont assez robustes. Le propode, relativement large, ovale, atteint les deux tiers de la longueur du carpe; son bord palmaire porte trois longues épines barbelées. Les gnathopodes postérieurs sont beaucoup plus allongés que les précédents; le propode, plus long et plus étroit, porte aussi trois épines barbelées au bord palmaire. Les pattes des troisième et quatrième paires sont plus robustes que celles des espèces voisines, et leur dactyle est presque aussi long que l’ensemble du carpe et du propode. Le prolongement lobiforme de l’article basal des pattes de la septième paire atteint presque au niveau de l’extrémité du carpe; ses bords antérieur et inférieur sont garnis de longues soies ciliées. Le carpe, large et court, n'atteint pas tout à fait la longueur de l’article méral. Le propode, ovale allongé, est aussi long que le carpe; le dactyle est un peu plus court. | Les uropodes de la première paire dépassent un peu l'extrémité des uropodes de la paire suivante. La branche externe des uropodes de la troisième paire, un peu plus courte que la branche interne, est armée de deux petites épines; la branche interne ne porte qu’une petite soie, située vers le milieu de son bord interne. Le telson, moins long que large, fendu sur le quart de sa longueur, porte deux épines assez allongées. L’exemplaire décrit ci-dessus atteignait 4" de longueur; le second exemplaire ne mesure que 3", Byblis Guerneï est très voisin de Byblis erythrops G. O. Sars (49%, p. 187, pl. LxV, fig. 3), et de Byblis intermedius Stebbing (248, p. 18). Il diffère de la première de ces deux espèces parla forme plus arrondie des plaques épimérales du troisième segment du métasome, par ses gnathopodes plus robustes, par la grande longueur du dactyle des pattes des troisième et quatrième paires et par les longueurs relatives des articles médians des pattes de la septième paire. Entre autres caractères, la lon- gueur du pédoncule des antennes supérieures distingue suffisamment Byblis Guernei de Byblis intermedius, chez qui ce pédoncule n’est guère plus long que le quatrième article du pédoncule des antennes inférieures. Enfin, le manque d’organes apparents de vision sépare encore bien nettement notre espèce des deux formes voisines. Le genre Byblis n'étant représenté, jusqu'ici, en Europe, que par des formes boréales et arctiques, la présence d’une espèce de ce genre dans les parages du cap Finisterre présente un intérêt tout particulier. Genre Haploops, Lilljeborg 1855 Haploops tubicola, Lilljeborg 1855. Haploops tubicola, Lirrsesorc (44@), p. 134 (Q). 1855. Haploops carinata, LirreBorG (AAG), p. 136 (o). 1863-68. Haploops tubicola, Se. Bate et Wesrwoop (4@), vol. u, appendice, p. 505. 1891. ÆHaploops tubicola, G. O. Sars (492), p. 192, pl. Lxvur. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur r9". Côte occidentale de France. Habitat. — Haploops tubicola est commune dans l'Océan glacial arctique, ainsi que sur les côtes de la Scandinavie (G. O. Sars). Sp. Bate et Westwoold la citent comme habitant Tynemouth et l’île Holy. M. Th. Scott a signalé récemment sa présence dans le Firth of Forth et sur la côte occidentale d'Ecosse. M. Walker l’a draguée aux environs de Liverpool. Son habitat le plus méridional connu est la côte ouest de Bretagne ; elle n’est pas rare dans les baies de Concarneau et du Croisic, sur les fonds de vase molle, par 15" à 20" de profondeur. L’HIRONDELLE l’a draguée près de Belle-Ile, c’est-à-dire dans les mêmes parages. Le Professeur Della Valle (89, p. 486, pl. m1, fig. 2, et pl. xxxvur, fig. 1-18) décrit, sous le nom de Haploops tubicola, un Amphipode du golfe de Naples, qui diffère par de nombreux caractères de la forme de l'Océan. Chez l’espèce méditerra- néenne, pour laquelle je propose le nom de Haploops Della Vallei, les antennes supérieures et inférieures sont d’égale taille et beaucoup plus longues que le corps; les yeux sont au nombre de quatre, tandis que Haploops tubicola n’en possède que deux; les uropodes de la première paire présentent un caractère tout particulier, leur branche interne n’atteignant pas la moitié de la longueur de la branche externe; enfin, la forme du telson est bien différente. On sait que Haploops tubicola se construit des tubes plats, en vase agglutinée, dont elle ne doït sortir que bien rarement; en tous cas, je ne l'ai jamais draguée à l’état libre. M. Della Valle ne mentionne pas cette particularité, qui n'aurait certaine- ment pas échappé à son attention, mais il spécifie que la forme du golfe de Naples habite des fonds de Corallines. Ces fonds semblent peu convenables à la construction de tubes analogues à ceux de ÆHaploops tubicola, et les mœurs de la forme méditerra- néenne sont probablement très différentes des mœurs de l’espèce du nord de l’Europe. Famille des STEGOCEPHALIDÆ Genre Stegocephaloides, G. O. Sars 1801 Stegocephaloides christianiensis, (Boeck) 1870. Stegocephalus christianiensis, Borcx (49), p. 48. 1891. Stegocephaloides christianiensis, G. O. Sars (492), p. 202, pl. Lxx, fig. 2. Campagne de 1887: Sin. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exem- plaire. Habiiat. — En dehors des mers de la Scandinavie, où cette espèce est assez commune, d’après le Professeur G. O. Sars, par des profondeurs de 20 à 100 brasses (37° à 183"), on ne l'avait signalée que sur la côte d’Ecosse, où M. Robertson Va trouvée dans le Firth of Clyde, par 40 à 70 brasses (73" à 128") de profon- deur. L'exemplaire de lP'HIRONDELLE provient du Golfe de. Gascogne, et un exemplaire de la même espèce a été récemment dragué en Méditerranée par la MELITA, sur la côte nord de Tunisie, par une profondeur de 170". Famille des AMPHILOCHIDÆ Genre Amphilochus, Sp. Bate 1862 Amphilochus manudens, Sp. Bate 1862. Amphilochus manudens, Sr. BAtr (48), p. 107, pl. xvur, fig. 6. 1876. Amphilochus concinna, Srersnc (244 bis), Pr 4488 DL RTE MID E 1802. Amphilochus manudens, G. O. Sars (192), p. 217, pl. Lxxiv. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. Habitat, — den ae manudens est une forme du nord de l’Europe, dont l’habitat s'étend jusqu’au Groënland; M. Hansen (424, p. 80) le cite, de cette pro- venance, sous le nom An Le le concinna Stebbing. Commun sur les côtes de Nes (G. O. Sars) par des profondeurs de 40 à 100 brasses (73" à 183%), signalé dans le Cattégat par Meinert, Amphilochus manudens a été rencontré en plusieurs localités des Iles EE Sp. Bate l’a décrit d’après un exemplaire provenant de Cumbray, Ecosse; le D' Robertson et M. Th. Scott le citent comme ayant été trouvé dans les mêmes parages. Le Rév. Stebbing l’a dragué sur la côte du Devonshire, M. Walker, aux environs de Liverpool. MM. Walker et Hornell le mentionnent au nombre des Amphipodes de Jersey. Il est très rare sur les côtes de France. M. Giard a signalé sa présence à Wimereux, M. Hallez, au Portel, et quelques exemplaires ont été dragués dans la baie du Croisic. On ne l’a jamais rencontré, jusqu'ici, au sud de l'embouchure de la Loire. Amphilochus anomalus, nov. sp. (PI. vu, fig. 2) Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Trois exem- plaires. Ces exemplaires étaient tous plus ou moins mutilés. Les uropodes, si fragiles chez les Amphilochidæ, manquaient; les derniers articles des pattes des cinq dernières paires étaient brisés. Néanmoins, la forme de la tête est tellement caractéristique qu’elle suffirait seule à distinguer cette espèce des Amphilochus actuellement connus. La description qui suit se rapporte à l’exemplaire le mieux conservé, une femelle paraissant adulte. La forme générale du corps ne diffère pas de celle du type du genre : Amphilo- chus manudens Sp. Bate. La tête porte un rostre allongé, légèrement courbé, atteignant un peu au-delà de l'extrémité du premier article du pédoncule des antennes supérieures. Les lobes latéraux, extrêmement larges, arrondis au bord Per antérieur, dépassent le niveau de l’extrémité du rostre. Les plaques coxales de la première paire, relativement grandes, présentent un contour arrondi, au lieu d’être quadrangulaire. Les plaques coxales des seconde et troisième paires sont peu dis- tinctement crénelées au bord inférieur. Les plaques coxales de la quatrième paire ont la forme de celles d'Amphilochus manudens, mais ne présentent que quelques crénelures, à peine visibles à l’aide d’un fort grossissement. Les plaques coxales de la cinquième paire sont régulièrement arrondies au bord postérieur. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome, fortement prolongées en arrière, sont arrondies à leur extrémité. Les yeux, très grands, à peu près circulaires, sont situés fort loin du bord antérieur de la tête. | Les antennes supérieures, très courtes, ne dépassent pas l'extrémité du pédoncule des antennes inférieures ; le second article de leur pédoncule est presque aussi long que le premier ; le flagellum comprend sept articles. Le quatrième article du pédon- cule des antennes inférieures, court et très large, n’atteint pas tout à fait la longueur du cinquième article; le flagellum, relativement allongé, se compose de neuf articles. Une profonde incision sépare la lèvre antérieure en deux lobes d’inégale taille. Les mandibules présentent un processus molaire dentiforme, conique et assez allongé. Le palpe, très court, est situé au même niveau ; son dernier article, un peu plus long que le précédent, est absolument glabre. Les maxillipèdes, un peu plus courts et plus robustes que ceux d’Amphilochus manudens, n’en diffèrent pas d’une facon notable. Le prolongement lobiforme du carpe des gnathopodes de Ia première paire dépasse un peu le milieu du bord postérieur du propode. Ce dernier article est un peu plus long que large et son bord palmaire forme, avec le bord postérieur, un angle à peu près droit, garni de deux petites épines. Ce bord palmaire n’est pas _denticulé, mais porte simplement quelques cils très courts. Le dactyle est lisse, sauf une petite dent, située au bord interne, à peu de distance de son extrémité. Les gnathopodes de la seconde paire, beaucoup plus grands que les précédents, n’en diffèrent que par la longueur du prolongement du carpe, qui atteint presque l'extrémité du propode, et par le contour arrondi du bord palmaire. Dans les pattes des trois dernières paires, l’article basal, orbiculaire, légèrement crénelé au bord postérieur, est presque aussi large que long. Une patte de la dernière paire était complète chez l’un des exemplaires examinés ; en dehors de la forme plus large de l’article basal, elle ne présente rien qui la distingue d’une patte correspondante d’'Amphilochus manudens. | Un des uropodes de la seconde paire n’était pas brisé ; le pédoncule est aussi long que la branche interne, et la branche externe n’atteint pas tout à fait la moitié de cette longueur. Le telson, relativement court, est triangulaire, et sa longueur est double de sa plus grande largeur. La longueur de l’exemplaire décrit ci-dessus était de 5%; le second exemplaire est un peu moins grand ; le troisième, évidemment très jeune, ne mesure que 2". 7 Li DE Genre Amphilochoides, G. ©. Sars 1892 Amphilochoides longimanus, (Chevreux) (PL. vu, fig. 3) 1888. Amphilochus longimanus, Carvreux (48), P. 41. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180”, Golfe de Gascogne. Une femelle. Le corps est court et épais, les segments du mésosome étant relativement élevés, par rapport à la hauteur des plaques coxales correspondantes. La tête, le rostre compris, dépasse de beaucoup en longueur l’ensemble des deux premiers segments du mésosome. Le rostre, très long, à peine courbé, atteint presque l'extrémité du premier article du pédoncule des antennes supérieures; les angles latéraux, assez prononcés, sont aigus. Les plaques coxales de la première paire, quadrangulaires, sont presque entièrement cachées par les suivantes. Les plaques coxales des seconde et troisième paires, arrondies au bord antérieur, portent trois petites crénelures à l'angle postérieur. La hauteur des plaques coxales de la quatrième paire n'excède que d’un tiers la hauteur du segment correspondant du mésosome. Les plaques épi- mérales du troisième segment du métasome, assez fortement prolongées en arrière, se terminent en pointe obtuse. Les yeux, très grands, mais composés d’un petit nombre d’ocelles, sont légèrement ovales. Les antennes supérieures, très courtes, n’atteignent pas tout à fait l'extrémité du pédoncule des antennes inférieures. Le premier article du pédoncule est beau- coup plus long que l’ensemble des deux suivants ; le second article dépasse à peine le troisième en longueur. Le flagellum, comprenant cinq articles, est un peu plus court que le premier article du pédoncule. Dans les antennes inférieures, le flagellum, composé de cinq articles, n’est pas plus long que l’avant-dernier article du pédoncule. Les mandibules, longues et étroites, ne présentent pas trace de processus molaire. Le palpe, très allongé, presque glabre, ne porte que deux soies à l'extrémité du troi- sième article, qui est beaucoup plus court que le second. Le lobe externe des mâchoi- res de la première paire, large et court, un peu renflé à l’extrémité du bord interne, porte sept longues épines simples, suivies de cinq petits crochets aigus. Le lobe interne, rudimentaire chez les espèces voisines, semble manquer complètement chez Amphilochoides longimanus. Le palpe, assez allongé, s’élargit vers son extrémité, qui porte une rangée de petites dents. Les maxillipèdes sont peu développés. Le lobe externe, très court, n’atteignant que le milieu du premier article du palpe, est finement denticulé au bord interne. Les trois premiers articles du palpe sont à peu près d’égale longueur ; le quatrième article, très petit, affecte la forme d’un dactyle grêle et aigu. | Le prolongement du carpe des gnathopodes de la première paire atteint l’extré- mité du bord postérieur du propode. Ce propode est irrégulièrement ovale ; son bord CAS pre palmaire, finement crénelé, est nettement distinct du bord postérieur, qui présente une échancrure arrondie, assez prononcée. Le dactyle, grêle et recourbé, ne porte pas de dent, mais seulement quelques petites crénelures, à la partie basale du bord interne. Les gnathopodes de la seconde paire sont beaucoup plus grands que les précédents. Le prolongement du carpe, très large et concave, n’est pas plus allongé que celui des gnathopodes de la première paire. Le bord antérieur du propode se termine par un petit prolongement dentiforme ; le bord palmaire ne se distingue du bord postérieur que par les fines denticulations qui le garnissent. Le dactyle ne présente aucune trace de la dent interne qui caractérise les autres espèces du genre Amphilochoides, maïs porte simplement, comme celui des gnathopodes de la pre- mière paire, quelques fines crénelures à la partie basale du bord interne. Les pattes des cinq dernières paires étaient toutes plus ou moins mutilées. L'article basal des pattes des trois dernières paires, ovale allongé, est finement crénelé au bord postérieur. Le pédoncule des uropodes de la première paire est beaucoup plus long queles branches. La longueur du pédoncule des uropodes de la seconde paire est égale à celle de la branche interne ; la branche externe atteint un peu plus de la moitié de cette longueur. Les uropodes de la dernière paire étaient brisés. Le telson, très allongé, triangulaire, présente, de chaque côté de son extré- mité, une petite dent, garnie d’une courte soie. La longueur de l’unique exemplaire recueilli, une femelle ovifère, était d’un peu plus de 37", Le genre Amphilochoides, récemment établi par le Professeur G. O. Sars (192, p. 220), ne comprenait, jusqu'ici que trois espèces : Amphilochoides odontonyx (Boeck), Amphilochoides Boecki G. O. Sars (49%, appendice, p. 690), et Amphi- lochoides intermedius Th. Scott (2@4. p. 159). L'espèce décrite ci-dessus en diffère bien nettement par l’absence d’une dent au bord interne du dactyle des gnathopo- des postérieurs ; les proportions des articles du pédoncule des antennes supérieures sont aussi très caractéristiques. Genre Gitana, Boeck 1870 Gitana Sarsi, Boeck 1870. Gitana Sarsi, Borcx (49), p. 52. 1878. Amphilochus Sabrinæ, SteBsnc (24%), p. 364, pl. xv, fig. r. 1892. Gitana Sarsi, G. O. Sars (192), p. 228, pl. Lxxvin, fig. 1. 1893. Gitana Sarsi, DELLA VALLE (88), p. 590, pl. xxix, fig. 18-32. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exem- plaire. | | | Habitat. — La distribution géographique de cette espèce s'étend, depuis le Spitzberg, où l’Expédition norvégienne l’a trouvée dans les algues du littoral, jusqu’à Non la Méditerranée. Assez commune sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), et dans le Cattégat (Meinert), elle semble plus rare en Angleterre, où le Rév. Stebbing «et M. Walker l'ont seuls rencontrée, M. Giard la cite au nombre des Amphipodes de Wimereux; elle a été capturée à Luc-sur-Mer et à Saint-Vaast-la-Hougue ; elle n'est pas très rare dans les baies de Quiberon et du Croisic. La MELITA Ta draguée à Setubal (Portugal), et, en Méditerranée, aux environs d'Antibes, à. Port-Vendres et à Bône. Le Professeur Della Valle la mentionne comme habitant le golfe de Naples. Famille des STENOTHOIDÆ Genre Stenothoe, Dana 1852 Stenothoe marina, (Sp. Bate) 1862. Montagua marina, Sp. BATE (48), p. 56, pl. vin, fig. 5. 1870. Stenothoe marina, Boecx (49), p. 50. 1892. Stenothoe marina, G. O. Sars (192), p. 236, pl. Lxxx. Campagne de 1888 : Stn. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Açores). Deux exemplaires. — 18 août, baie Pim, Fayal, marée basse. Un exemplaire. Habitat. — Sienothoe marina n’est pas rare sur les côtes occidentale et méri- dionale de Norvége (G. O. Sars), mais n’a jamais été rencontrée dans l'Océan glacial arctique. Elle semble assez répandue dans les eaux des Iles Britanniques, ainsi que sur nos côtes de la Manche et de l'Océan; presque toutes les listes d'Amphipodes des côtes océaniques d'Europe la mentionnent. M. Bolivar la cite comme ayant été trouvée à Guetaria (nord de l'Espagne), et M. Paulino d’Oliveira m'en a communiqué des exemplaires provenant de la côte de Portugal. Aux Acores Sienothoe marina à été draguée par le D' Th. Barrois, à Säo Miguel, et par l'HIRONDELLE au voisinage de Fayal. On ne l’a pas rencontrée, jusqu'ici, en Méditerranée. Stenothoe monoculoides, (Montagu) 1813. Cancer Gammarus monoculoides, Monracu (4@3), p. 5, pl. x, fig. 3. 1862. Montagua monoculoides, SP. BarTe (4%), p. 55, pl. vin, fig. 4. 1870. Stenothoe monoculoides, Boscx (48), p. 60. 1892. Stenothoe monoculoides, G. O. Sars (492), p. 240, pl. Lxxxrr, fig. 1. Campagne de 1888: Stn. 194, profondeur 15". Baie de Horta, Fayal (Açores). Vingt-deux exemplaires. Habitat. — La distribution géographique de cette espèce est très étendue ; c’est une des formes les plus communes dans les algues, et presque toutes les listes AE Rs d’Amphipodes des côtes océaniques d'Europe la mentionnent. Sa présence en Médi- terranée n'est pas contestable, et je puis citer, au nombre de ses habitats, Cette, Bandol, Saint-Nazaire (Var), Antibes, Cannes, Villefranche, sur la côte méridionale de France, Cherchell et Bône, sur la côte d'Algérie. M. Sovinsky a signalé récemment la présence de Sfenothoe monoculoides dans le Bosphore, et c’est très probablement cette même espèce que M. Nebeski (48@., p. 33, fig. 3) a décrite sous le nom de Probolium tergestinum. Le D' Th. Barrois a trouvé Stenothoe monoculoides à Säo Miguel (Açores); la MELITA l’a draguée à Tenerife, à Canaria, et à Dakar (Senégal). Stenothoe Dollfusi, Chevreux (PL vin, fig. 1) 1887. Stenothoe Dollfusi, CHevreux (Æ4), p. 327, fig. 8 du texte. 1891. Stenothoe Dollfusi, Cnevreux (3%), p. 260, fig. 6-10 du texte. Campagne de 1888 : Stn. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Açores). Vingt-et-un exemplaires. — Stn. 247, profondeur 318%. Parages des Açores. Un exemplaire. Le corps, assez robuste, est peu comprimé. La tête, presque aussi longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, présente une légère projection rostrale, et des angles latéraux assez prononcés, arrondis. Les plaques coxales de la seconde paire, quadrangulaires, sont presque aussi hautes que celles des deux paires suivantes. Les plaques coxales de la quatrième paire sont beaucoup plus larges que hautes. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome, assez fortement prolongées en arrière, s’arrondissent légèrement à leur extrémité. Les yeux, ronds, assez grands, se composent d’une vingtaine d’ocelles. Les antennes du mâle ne diffèrent pas sensiblement de celles de la femelle. Les antennes supérieures, un peu plus allongées que les antennes inférieures, atteignent les trois quarts de la longueur du corps; les deux premiers articles du pédoncule sont d’égale taille ; le flagellum se compose d’une quinzaine d’articles très allongés. Le cinquième article du pédoncule des antennes inférieures est beaucoup plus court que le quatrième ; le flagellum, comprenant une dizaine d’articles, atteint à peu près la longueur du pédoncule. Les mandibules ne présentent aucune trace de palpe. Dans les mâchoires de la première paire, le palpe, bi-articulé, est armé d’une série d’épines au bord interne; le lobe externe ne porte que trois épines et une courte soie ; le lobe interne est peu développé. Le lobe interne des mâchoires de la seconde paire, extrêmement petit, porte quatre épines au bord interne. Le premier article du palpe des maxillipèdes est notablement plus long que l’ensemble des deux articles suivants ; les trois derniers articles sont à peu près d’égale longueur. Les gnathopodes antérieurs sont bien développés. Le propode, quadrangulaire, beaucoup plus long que l’ensemble des deux articles précédents, est notablement plus étroit à la base qu’à l’extrémité. Le dactyle dépasse un peu le bord palmaire en longueur. Chez la femelle, le propode des gnathopodes postérieurs, très développé, un peu plus long que l’article basal, affecte une forme à peu près triangulaire ; le bord palmaire porte, au voisinage de son articulation avec le dactyle, deux petites dents suivies d’une profonde échancrure arrondie. Le dactyle, long et recourbé, porte quelques soies courtes au bord externe. Les gnathopodes postérieurs du mâle, beau- coup plus grands, affectent une forme plus étroite et plus allongée, leur bord palmaire se confondant avec le bord postérieur. À partir de son articulation avec le dactyle, ce bord palmaire présente trois dents aiguës, de taille croissante, suivies d’une échancrure arrondie, et d’une partie droite, garnie d’une épaisse rangée de soies. Le dactyle, presque aussi long que le propode, régulièrement arqué, présente une extrémité fourchue ; son bord interne est cilié dans presque toute son étendue. Les pattes suivantes sont grêles et allongées. L'article basal des pattes de la cin- quième paire est linéaire, comme chez les autres espèces du genre Srenothoe. Dans les pattes des sixième et septième paires, ce même article, ovale allongé, est lésère- ment ondulé au bord postérieur. L'article méral est moins renflé, et moins prolongé inférieurement que chez les espèces voisines. Le dactyle atteint les deux tiers de la longueur du propode. Les branches des uropodes de la première paire sont presque aussi longues que le pédoncule. Dans les uropodes de la seconde paire, la branche externe n’atteint que les deux tiers de la longueur de la branche interne. L'article médian des uropodes de la dernière paire, un peu plus court que l’article basal, porte une rangée d’épines au bord postérieur ; l’article terminal n’atteint pas la moitié de la longueur de l’article basal. Le telson, ovale allongé, se termine en une pointe aiguë, qui atteint à peu près au niveau du milieu de l’article basal des uropodes de la dernière paire ; il est armé de quatre fortes épines. La taille moyenne des exemplaires est de 2""5: les plus grandes femelles ne dépassent pas 3". Stenothoe Dollfusi est assez voisine de Sienothoe tenella G. O. Sars (192, p. 238, pl. Lxxx1, fig. 2); néanmoins, la forme des plaques coxales antérieures, celle des gnathopodes postérieurs, les proportions relatives des articles des uropodes de la dernière paire, différent suffisamment chez les deux espèces pour qu’il soit facile de les distinguer l’une de l’autre. Enfin, la petitesse du dernier article du pédoncule des antennes inférieures, chez Sienothoe Dollfusi, la sépare nettement de toutes les formes voisines. Habitat. — Cette espèce n'a jamais été rencontrée sur les côtes océaniques d'Europe. Elle paraît peu commune en Méditerranée. M. À. Dollfus en a trouvé un exemplaire à Cannes, et j'en ai dragué quelques autres à Port-Vendres et à Ville- franche. Le grand nombre d'exemplaires obtenus dans une seule opération de l'IJIRONDELLE semble démontrer qu'elle est beaucoup plus abondante aux Açores. AS RER Genre Stenothoides, nov. gen. Corps robuste et peu comprimé. Plaques coxales de la première paire en grande partie cachées par les suivantes. Plaques coxales des seconde et troisième paires bien développées. Plaques coxales de la quatrième paire extrêmement grandes, clypéiformes. Antennes remarquablement robustes. Lèvre antérieure bilobée. Palpe des mandibules absolument rudimentaire, uni-articulé. Mâchoires de la première paire peu développées, palpe uni-articulé. Lobes internes des maxillipèdes normaux, séparés jusqu'à la base. Gnathopodes subchéliformes, les postérieurs étant de beau- coup les plus grands. Propode des pattes des cinq dernières paires renflé à l'extrémité, subchéliforme. Article basal des pattes des cinquième et sixième paires linéaire. Article basal des pattes de la septième paire légèrement dilaté. Uropodés de la dernière paire unibranchés, tri-articulés. Telson triangulaire. La famille des Sfenothoidæ ne comprenait jusqu'ici que les genres Stenothoe, Probolium, Meiopa et Cressa. Le nouveau genre Stenothoides en diffère surtout par la forme uni-articulée des palpes des mandibules et des mâchoires de la première paire, par l’äspect nettement subchéliforme des pattes des cinq dernières paires, et par la forme linéaire de l’article basal des pattes de la sixième paire. Le peu de développement de la plupart des pièces buccales et la forme préhensile des pattes répondent bien aux habitudes de commensalisme du type du genre, qui aété trouvé sur une Astérie. Stenothoides Perrieri, nov. sp. (PL. var, fig. 2) Campagne de 1887 : Stn. 163, profondeur 150". Parages de Terre-Neuve. Un exemplaire, trouvé sur une Astérie!. Le corps, court, robuste et peu comprimé, est régulièrement arrondi. La tête ne présente pas de projection rostrale ; ses angles latéraux, très peu saillants, sont légè- rement aigus. Les plaques coxales de la première paire affectent une forme à peu près quadrangulaire. Les plaques coxales de la seconde paire, largement arrondies au bord antérieur, portent, ainsi que celles de la troisième paire, cinq petites épines au bord postérieur. Les plaques coxales de la quatrième paire, extrêmement déve- loppées, se prolongent en arrière jusqu’au niveau du second segment du métasome, et recouvrent à peu près complètement les plaques coxales des trois dernières paires. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome, quelque peu prolongées 1 Probablement Crossaster papposus Bruz., seule espèce citée de la Stn. 163 par M. le Professeur Perrier, dans son mémoire sur les Stellérides de l’ÆIRONDELLE. Ho en arrière, sont légèrement arrondies à leur extrémité. Les yeux, assez grands et ronds, se composent d’une vingtaine d’ocelles. Les antennes supérieures atteignent à peu près la longueur de l’ensemble de la tête et des cinq premiers segments du mésosome. Le premier article du pédoncule, extrèmement large, aussi long que la tête, dépasse un peu en longueur l’ensemble des deux articles suivants, qui sont beaucoup plus étroits ; le troisième article est plus gros, maïs à peine plus long que le premier article du flagellum, qui comprend treize articles absolument glabres. Les antennes inférieures sont notablement plus longues que les antennes supérieures. Leur pédoncule est aussi extrêmement robuste 5 son quatrième article dépasse un peu en longueur le cinquième. Le flagellum se compose de quatorze articles, garnis chacun d’une soie très courte. Dans les gnathopodes antérieurs, le prolongement de l’article méral, peu accen- tué, n’atteint pas le milieu du carpe. Le propode, un peu plus court que le carpe, presque ovale, est légèrement renflé à son extrémité ; le bord palmaire porte une rangée de petites épines. Les gnathopodes postérieurs sont très puissants. Le propode, quadrangulaire, atteint la longueur de l’article basal. Le bord palmaire, séparé du bord postérieur par une longue dent aiguë, porte deux dents obtuses et un tubercule tridenté. Le dactyle, fort et recourbé, est un peu plus court quele bord palmaire. Le propode des pattes des cinq dernières paires, renflé à l'extrémité, garni dépines au bord palmaire, forme avec le dactyle un organe bien nettement préhen- sile. Les pattes de la troisième paire sont un peu plus longues que les suivantes. L'article basal des pattes des cinquième et sixième paires, étroitement rectangulaire, ne présente aucun renflement au bord postérieur. Les pattes de la dernière paire, un peu plus courtes que celles des deux paires précédentes, présentent, au contraire, un article basal ovale allongé, légèrement renflé au bord postérieur. Le pédoncule des uropodes de la première paire, beaucoup plus long que les branches, porte une série de petites épines au bord postérieur ; les branches, d’égale taille, portent chacune deux épines. Les branches des uropodes de la seconde paire sont légèrement inégales en longueur, mais beaucoup moins que chez les espèces du genre Sienothoe. Les trois articles des uropodes de la dernière paire sont d’égale longueur. Le telson, étroitement triangulaire, atteint un peu au-delà du milieu de l’article basal des uropodes de [a dernière paire. L’unique exemplaire recueilli, qui semble être un mâle, atteignait exactement 3» de longueur. Je prie M. le Professeur Edmond Perrier d'accepter la dédicace de cette nouvelle espèce, commensale d’une des Stellérides sur lesquelles il a publié une si magistrale étude. AR PRE Genre Metopa, Boeck 1870 Metcopa rubrovittata, G. O. Sars 1882. Metopa rubrovittata, G. O. Sars (480), p. 90, pl. 1v, fig. 2. 1892. Metopa rubrovittata, G. O. Sars (192), p. 255, pl. Lxxxix, fig. 2. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exem- plaire. Habitat. — Cette espèce a été capturée en plusieurs points des côtes du nord de l’Europe, mais toujours en très petit nombre. Le Professeur G. O.Sars n’en a vu que trois exemplaires sur la côte de Norvége, l’un provenant de Vadsô (Varan- serfjord), les deux autres de Christiansund. Le D' Hoek l’a trouvée sur la côte de Hollande, le D' Robertson dans le Firth of Clyde, M. Walker, aux environs de Liverpool. En France, M. Giard l’a signalée à Wimereux, et un exemplaire a été dragué à Saint-Vaast-la-Hougue. Aetopa rubrovittata n'avait été prise, jusqu'ici, que par de petites profondeurs, 30 brasses (54”) au maximum (G. O. Sars); l'HIRONDELLE l'a draguée par 180", au large de Lorient. Famille des LEUCOTHOIDÆ Genre Leucothoe, Leach 1813 Leucothoe spinicarpa, (Abildgaard) 1780. Gammarus spinicarpus, ABizoGaarD (#), p. 66, pl. ox1x, fig. 1-4 et 17. 1804. Cancer Gammarus articulosus, Monracu (468), p. 70, pl. vi, fig. 6. 1813-14. Leucothoe articulosa, Lracx (Î&&), p. 403. 1853. Leucothoe denticulata, CostA (S4), p. 177. 1870. Leucothoe spinicarpa, Borcx (A8), p. 78. 1802. Leucothoe spinicarpa, G. O. Sars (492), p. 283, pl. c et pl. cr fig. r. 1803. Leucothoe spinicarpa, DELLA Vacre (89), p. 652, pl. vi, fig. 4, et pl. xix, fig. 1-20. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10", Rade de Palais (Belle-Ile). Habitat. — La distribution géographique de cette espèce est très étendue. Le D' Hansen a signalé sa présence au Groënland. Elle est commune sur toutes les _côtes océaniques et méditerranéennes d'Europe, ainsi que sur les côtes d'Algérie et de Tunisie. Le D' Th. Barrois l’a trouvée à Säo Miguel (Açores). à 8 bib ft Lu Leucothoe incisa, Robertson 1887. Leucothoe furina, CHevreux (44), p. 305. 1892. Leucothoe incisa, RoBERTSON (189), p. 217. 1897. Leucothoe incisa, Sresrie (220), p. SDL DIE Campagne de 1886 : Sin. 41, profondeur 19". Rade de Palais (Belle-Ile). Cette espèce est extrêmement voisine de Leucothoe Lilljeborgi Boeck, avec laquelle on la souvent confondue. Le Rév. Stebbing a fait ressortir, dans un mémoire récent (22@, p. 35, pl. x), les caractères qui distinguent les deux formes. Habitat. — Le D' Robertson a dragué Leucothoe incisa dans le golfe de Clyde, par 20 brasses (37*) de profondeur, et l'y a trouvée aussi à marée basse, Cette espèce est assez commune sur la côte ouest de Bretagne, depuis la limite des basses mers jusqu’à 20° de profondeur ; elle a été draguée par M. Adrien Dollfus à Arcachon et à Saint-Jean-de-Luz, et j'en ai trouvé quelques exemplaires à Jersey. Famille des ŒDICERIDÆ Genre Parœdiceros, G. ©. Sars 1892 Parœdiceros lynceus, (M. Sars) 1858. Œdiceros lynceus, M. Sars (498), p. 143. 1883. Œdiceros lynceus, Sarre ScaneiDEer (496), p. 14, pl. n, fig. r2. 1892. Parædiceros lynceus, G. O. Sars (49%), p. 202, pl. cm, fig. 2, et pl. cv, fig, 1. Campagne de 1887 : Stn. 161, profondeur 1267". Parages de Terre-Neuve. Un exemplaire. Habitat. — En Europe, cette espèce n’a jamais été signalée au sud de l'Océan glacial. Elle est commune sur la côte septentrionale de Norvége (G. O. Sars), le D' Hansen signale sa capture en de nombreuses localités du Groënland, l’Expédition du WILLEM-BARENTS et l’Expédition norvégienne l’ont draguée au Spitzberg, la VEGA l’a draguée sur les côtes de la Nouvelle-Zemble. Parædiceros lynceus descend beaucoup plus au sud sur la côte américaine. M. S. I. Smith signale sa présence sur la côte du Labrador, par 10 à 20 brasses (18° à 37”) de profondeur; MM. Smith et Harger l’ont dragué dans les parages du banc de Saint-Georges, par 27 à 80 brasses (49" à 146"), enfin le CHALLENGER l’a ramené d’une profondeur de 85 brasses (155"), au sud d’Halifax (Nouvelle- Ecosse). Le dragage de la Stn. 161 montre qu'il habite également les grandes profondeurs de l'Océan. LPS Genre Monoculodes, Stimpson 1853 Monoculodes gibbosus, Chevreux (PL. vin, fig. 3) 1888. Monoculodes gibbosus, CHEvREUx (4S), p. 41. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. Le corps est extrêmement épais et renflé ; la tête, le mésosome et le métasome sont plus ou moins fortement carénés à la partie dorsale. La carène de la tête, très prononcée, s'étend jusqu'à la base du rostre. La carène du mésosome, peu élevée, n’est bien saillante qu’à la partie postérieure de chacun des segments. Les deux pre- miers segments du métasome portent, sur leur moitié postérieure, une carène un peu plus accentuée. Le troisième segment présente une carène très élevée, au profil arrondi, rappelant assez celles qui ornent le premier segment de l’urosome chez un certain nombre de Lysianassidæ et d'Ampeliscidæ. L'urosome n’est pas sensiblement caréné. La tête, très volumineuse, beaucoup plus longue que l’ensemble des quatre premiers segments du mésosome, est fortement recourbée en avant, et se termine par un très petit rostre, qui n’atteint pas tout à fait l’extrémité du premier article du pédoncule des antennes supérieures ; les angles latéraux sont légèrement aigus. Les plaques coxales des quatre premières paires, beaucoup moins hautes que les segments correspondants du mésosome, sont bordées inférieurement de nombreuses petites soies. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome sont largement arrondies. Les yeux, très grands, sont ovales, et, vus dorsalement, semblent nettement séparés par la carène de la tête. Les antennes supérieures, remarquablement courtes, atteignent à peine la lon- gueur de la tête. Le premier article du pédoncule, très robuste, porte, vers l'extrémité du bord postérieur, quatre longues soies ciliées. Le second article, un peu plus court et moitié moins large que le premier, se termine postérieurement par une forte dent obtuse, atteignant presque le milieu de l’article suivant, garnie de quelques cils, et d’une longue soie ciliée. Le troisième article n’atteint pas tout à fait la moitié de la longueur du second. Le flagellum, composé de sept articles, n’est pas plus long que le premier article du pédoncule. Les antennes inférieures égalent en longueur l’en- semble de la tête et des quatre premiers segments du mésosome. Le cinquième article du pédoncule est un peu moins long et beaucoup moins gros que le quatrième. Le flagellum se compose de dix articles, portant des soies assez allongées au bord posté- rieur. Les pièces buccales ne présentent rien de particulier ; elles sont semblables à celles du type du genre, Monoculodes carinatus Sp. Bate. Les gnathopodes antérieurs sont assez robustes. Le bord inférieur de l’article TL méral présente une profonde échancrure. Le carpe, très volumineux, porte un large prolongement lobiforme. Le propode, de forme ovale, est à peu près deux fois aussi long que large. Le dactyle, long et grêle, atteint l'extrémité du prolongement du carpe. Les gnathopodes postérieurs sont, comme d'habitude, plus grêles et plus allongés. Le prolongement du carpe s’étend jusqu’au bord palmaire du propode, qui est plus large et beaucoup plus court que chez l'espèce commune, Monoculodes carinatus Sp. Bate. Le dactyle est un peu plus long que le bord palmaire. Toutes les pattes suivantes étaient plus ou moins mutilées, et leurs derniers articles avaient disparu ; ceux qui subsistaient ne présentent, du reste, aucun caractère particulier. Le pédoncule des uropodes de la première paire est garni, au bord postérieur, d’une série de vingt-cinq petites épines ; les branches sont beaucoup plus courtes que le pédoncule. Dans les uropodes de la seconde paire, le pédoncule porte une dizaine d’épines au bord postérieur; les branches étaient mutilées. Les uropodes de la dernière paire manquaient complètement. Le telson, beaucoup plus long que large, est carrément tronqué à extrémité ; son bord postérieur, légèrement crénelé, porte une soie médiane et deux petites soies latérales. L’unique exemplaire recueilli, une femelle ovifère, portant trente-deux œufs assez petits entre ses lamelles incubatrices, mesurait 6" de longueur. Malgré le mauvais état de cet exemplaire, je n’ai pas hésité à le décrire comme espèce nouvelle; en effet, de nombreux caractères le différencient de toutes les formes de Monoculodes déjà connues. En dehors de la carène si remarquable du troisième segment du métasome, la petitesse des antennes, la dent qui termine le second article du pédoncule des antennes supérieures, ne se retrouvent chez aucune des espèces précédemment décrites. Monoculodes tuberculatus Boeck possède, il est vrai, un prolongement nodiforme à l'extrémité du second article du pédoncule des antennes supérieures, mais ce tubercule, peu allongé, est situé au bord antérieur de l’article. Cette espèce est, du reste, absolument différente de Monoculodes gibbosus. Genre Halimedon, Boeck 1870 Halimedon Mülleri, Boeck 1862. Westwoodilla cœcula, Sr. B4tTe (8%), p. 102, pl. xvi, fig. 5. 1862. Westwoodilla hyalina, Sr. BATE (4%), p. 103, pl. xvrx, fig. 5. 1863. Œdiceros parvimanus, Sr. BATE et Wesrwoob (4@), vol. 1, p. 161. 1870. Halimedon Mülleri, Bock (49), p. 80. | 1889. Halimedon parvimanus, Norman (%%3%), p. 455, pl. xx, fig. 10-14. 1892. Halimedon Mülleri, G. O. Sars (492), p. 327, pl. cxv. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Sept exem- plaires : un mâle et six femelles. Habitat. — Halimedon Mülleri est une forme du nord de l'Europe, dont l’habi- tat s'étend jusqu’au Groënland (Hansen). Très commun sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), il a été signalé aux îles Shetland par le Rév. Norman, et en plusieurs localités des Iles Britanniques par Sp. Bate, le D' Robertson, et M. Th. Scott. On ne l'avait jamais capturé au sud de l'Angleterre avant les campagnes de l'AIRONDELLE, qui l’a dragué au large de la côte occidentale de France. Halimedon rectirostris, Della Valle 1893. Halimedon rectirostris, DezzaA VaLze (89), p. 537, pl. iv, fig. 6 et pl. xxxmi, fig. 1-15. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19". Côte occidentale de France. Un exemplaire. ) Habitat. — En dehors du golfe de Naples, où Halimedon rectirostris est peu commun (Della Valle), je ne puis citer, comme habitats de cette rare espèce, que la rade de Brest et la baie de Concarneau, sur la côte océanique de France, le golfe de Bône, sur la côte d'Algérie, et la côte nord de Tunisie, où la MELITA l’a draguée par 180", au voisinage de l’île de la Galite. Genre Perioculodes, G. ©. Sars 1892 Perioculodes longimanus, (Sp. Bate et Westwood) 1868. Monoculodes longimanus, Sr. BATE et Wesrwoon (4@), vol. 2, p. 507. 1870. Monoculodes Grubei, Borcx (48), p. 35. 1887. Monoculodes longimanus, CHevreux (4), p. 300, pl. v, fig. 1-2. 1802. Perioculodes longimanus, G. O. Sars (49%), p. 313, pl. cx, fig. 2, et pl. ox, fig. x. 1803. Œdiceros longimanus, DELLA VaLce (88), p. 547, pl. 1v, fig. 9, et pl. xxxun, fig. 32-36. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. Campagne de 1888 : Stn. 194, profondeur 15*. Baie de Horta, Fayal (Açores). Trois exemplaires. Habitat. — Cette espèce n’est pas rare sur les côtes océaniques d'Europe, à partir du nord de la Norvége (G. O. Sars). Bate et Westwood, le D' Robertson, M. Walker, l’ont signalée sur les côtes des Iles Britanniques. Elle est assez commune sur les côtes françaises de la Manche et de l'Océan (Villers-sur-Mer, Brest, le Croisic, Arcachon, Saint-Jean-de-Luz). La MELITA l’a draguée à Setubal (Portugal), et, en Méditerranée, sur les côtes de Provence, de Corse, et d'Algérie. Le Professeur 1 C’est par erreur que j'ai cité cette forme (&4, p. 300) comme habitant Concarneau et Belle-Ile ; je l'avais confondue avec l’espèce suivante : Æalimedon rectirostris Della Valle. Ex ci G. O. Sars l’a trouvée à la Spezzia, M. Della Valle, à Naples. Elle a été draguée, pour la première fois, aux Açores, par l'HIRONDELLE. La distribution bathymétrique de Perioculodes longimanus oscille entre la limite des basses mers, où on le rencontre assez rarement, et la profondeur de 180", à laquelle l'HIRONDELLE l’a dragué dans le Golfe de Gascogne. Famille des PARAMPHITHOIDÆ Genre Stenopleustes, G. O. Sars 1893 Stenopleustes nodifer, (G. O. Sars) 1882. Amphithopsis nodifera, G. O. Sars (490), p. 103, pl. v fig. 6. 1803. Stenopleustes nodifer, G. O. Sars (198), p. 356, pl. cxxv, fig. 2. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Une femelle ovifère. Habitat. — Sienopleustes nodifer n’est pas rare sur les côtes occidentale et méridionale de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 30 à 100 brasses (55° à 183”). En dehors des mers norvégiennes, il n’avait encore été signalé que dans le Firth of Clyde, par le D' Robertson, et dans les parages de Liverpool, par M. Walker. Famille des EPIMERIDÆ Genre Epimeria, Costa 1851 Epimeria cornigera, (Fabricius) 1779. Gammarus corniger, Fapricius (98), p. 383. 1851. ÆEpimeria tricristata, Costa (488), p. 46. 1856. Acanthonotus Oweni, Sp. BATE (AA), p. 58. 1862. Acanthonotus testudo, Sr. BATE (15), p. 127, pl. xxmi, fig. 3. 1893. Epimeria cornigera, G. O. Sars (492), p. 364, pl. cxxvur. Campagne de 1886: Stn. 44, profondeur 166%. Golfe de Gascogne. Un exemplaire.— Stn. 45, profondeur 160%. Un exemplaire.— Stn. 46, profondeur 155". Deux exemplaires. — Stn. 58, profondeur 134". Un exemplaire. — Stn. 66, profondeur 510-363". Parages du cap Finisterre. Deux exemplaires. Habitat. — Commune sur la côte occidentale de Norvége (G. O. Sars), Epimeria cornigera a été trouvée aux îles Shetland, par le Rév. Norman, et en plusieurs =, 63 = localités des Iles Britanniques, par Sp. Bate, le D' Robertson, et M. Walker. Costa lindique comme très rare dans le golfe de Naples; le Professeur Della Valle ne l’y a pas retrouvée, et elle n’a été signalée en aucun autre point de la Méditerranée. Les captures de l'HIRONDELLE montrent que cette espèce n’est pas rare dans les profondeurs moyennes du Golfe de Gascogne. Genre Acanthozone, Boeck 1870 Acanthozone cuspidata, (Lepechin) 1778. Oniscus cuspidatus, LePecHiN (AAA), p. 247, pl. vur, fig. 3. 1862. Paramphithoe hystrix, Sr. BTE (48), p. 147, pl. xxvut, fig. t. 1870. Acanthozone cuspidata, Borcx (49), p. 104. 1893. Acanthozone cuspidata, G. O. Sars (482), p. 370, pl. cxxx. Campagne de 1887: Stn. 163, profondeur 150". Parages de Terre-Neuve. Un exemplaire. | Habitat.— Cette espèce est commune dans l'Océan glacial arctique, et presque toutes les listes d'Amphipodes des mers polaires la mentionnent. Sa station la plus méridionale connue, en Europe, est le Trondhjemsfjord, sur la côte occidentale de Norvége (G. O. Sars). M.S. I. Smith a signalé sa présence sur la côte du Labrador, où elle a été draguée par 10 brasses (18), et MM. Smith et Harger la citent comme ayant été recueillie sur le banc de Saint-Georges, par des profondeurs de 5 à 40 brasses (9" à 73"). Famille des IPHIMEDIDÆ Genre Iphimedia, Rathke 1843 Iphimedia obesa, Rathke 1843. Iphimedia obesa, RaAtTuKE (AS%), p. 85, pl. 1x, fig. r. 1846. Microcheles armata, KRÔYER (440), p. 58. 1893. Zphimedia obesa, G. O. Sars (492), p. 377, pl. cxxxur. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). Habitat. — Très commune sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), Zrhimedia obesa a été signalée en de nombreux points des Iles Britanniques par Sp. Bate, le D’ Robertson et M. Walker. Elle est plus rare sur les côtes de France, où une forme très voisine, Jphimedia minuta G. O. Sars, est au contraire assez répandue. L’habitat de cette dernière espèce, très étendu, comprend toutes les côtes d'Europe, depuis la Norvége jusqu’au fond de la Méditerranée occidentale, le littoral de PAlgérie, et les côtes des Canaries et du Sénégal. L’habitat d’Zphimedia obesa semble plus restreint, puisqu'elle n’a pas été signalée, jusqu'ici, au sud de l’embou- chure de la Loire; je puis pourtant affirmer qu’elle existe en Méditerranée, un exemplaire bien authentique de cette espèce ayant été dragué par la AZELITA sur la côte nord de Tunisie, par 170". Famille des SYNOPIDÆ Genre Synopia, Dana 1852 Synopia scheeleana, Bovallius 1886. Synopia Scheeleana, Bovarrius (84), p. 16. pl. x, fig. 22-20. 1888. Synopia Scheeleana, STEBBING (846), p. 709, pl. Lu. Campagne de 1887: Stn. 142, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Un exemplaire. Habitat.— Le D' Bovallius assigne comme habitat à Symopia scheeleana la zone tropicale de l'Océan atlantique ; le CHALLENGER a capturé cette même espèce dans les parages des îles du Cap-Vert, et dans trois stations différentes de l'Océan pacifique : deux, au voisinage de l’Équateur, et la troisième, par 24° 20° de latitude nord. Les espèces connues du genre Synopia n'avaient, du reste, été trouvées jusqu'ici, que dans les mers les plus chaudes du globe, et la capture de l’une d’entre elles par 42° de latitude nord présente, par cela même, un grand intérêt. Famille des PARDALISCIDÆ Genre Nicippe, Bruzelius 1859 Nicippe tumida, (Bruzelius) 1859. Nicippe tumida, Bruzertus (4@), p. 09, pl. 1v, fig. 19. 1862. Nicippe tumida, Sr. BATE (8%), p. 374. 1803. Nicippe tumida, G. O. Sars (A9®), p. 410, pl. cxciv, et pl. cxLv, fig. 1. Campagne de 1886: Stn. 66, profondeur 510"-363". Parages du cap Finisterre. Deux exemplaires. Habitat. — Cette espèce n’est pas rare sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), où elle habite par 60 à 300 brasses (110" à 549") de profondeur. Le D' Hansen l’a recueillie au Groënland, et Sp. Bate en a vu un exemplaire, dragué par M. Jeffreys aux îles Shetland. On ne l’avait encore jamais rencontrée dans les eaux tempérées des mers d'Europe. ss (5 sa Famille des EUSIRIDÆ Genre Eusirus, Krôyer 1845 Eusirus longipes, Boeck 1870. ÆEusirus longipes, Boeck (49), p. 77. 1888. Eusirus longipes, StEBBING (BAG), p. 065, pl. Lxxxvir. 1805. ÆEusirus longipes, G. O. Sars (482), p. 420, pl. cxLvin, fig. 1. 1803. ÆEusirus cuspidatus, DerLa VALLE (88), p. 660, pl. xvux, fig, 41-50, et pl. Lrx, fig. 79-82. Campagne de 1886: Stn. 44, profondeur 166 ".'Golfe de Gascogne. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitat. — Eusirus longipes n’est pas rare sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 30 à 100 brasses (55® à 183"). Le Dr Robertson, M. Th. Scott et M. Walker ont signalé sa présence en plusieurs localités des Iles Britanniques; MM. Walker et Hornell l’ont dragué à Guernesey. Il est très rare sur les côtes de France, où je n’en ai dragué qu’un seul exemplaire, au voisinage des îles Glénans, sur la côte ouest de Bretagne. Heller l’a trouvé dans l’Adriatique, et il a été décrit par M. Della Valle, sous le nom d’Eusirus cuspidatus Krôyer, comme provenant du golfe de Naples. Enfin, cette même espèce a été draguée par le CHALLENGER en deux localités différentes de l'hémisphère sud, au voisinage de l’île Kerguelen. | Genre Eusiroides, Stebbing 1888 Eusiroides Sarsi, nov. sp. (PILES ME L2) Campagne de 1888 : Stn. 196, profondeur 5" à 6". Fayal (Acores). Trois exemplaires. _ Le corps, modérément comprimé, est très robuste. La tête, aussi longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, porte un petit rostre recourbé; ses angles latéraux, larges et courts, sont carrément tronqués au bord antérieur. Les plaques coxales des quatre premières paires dépassent un peu en hauteur les segments correspondants du mésosome. Les plaques coxales de la première paire, beaucoup plus larges que les suivantes, sont fortement prolongées vers le bord antérieur de la tête, et atteignent tout près de l'extrémité des angles latéraux ; leur bord inférieur porte une petite dent peu distincte, suivie de quelques cils extré- mement courts. Le bord inférieur des plaques coxales de la seconde paire porte également une petite dent et quelques cils. Les plaques coxales de la quatrième paire, 9 SAGE beaucoup plus hautes que larges, sont profondément échancrées pour recevoir les plaques coxales suivantes, qui sont notablement plus larges que hautes. Les plaques épimérales du premier segment du métasome sont régulièrement arrondies ; celles du second segment se terminent par un angle légèrement aigu. Les plaques épimérales du troisième segment, quelque peu prolongées en arrière, sont carrément tronquées, leur bord inférieur, armé de trois épines, étant à peu près perpendiculaire au bord postérieur, qui porte huit dents d’inégale taille, entremêlées de cils très courts. Les yeux, très grands, réniformes, occupent presque toute la hauteur de la téres et comprennent un très grand nombre d’ocelles. Les antennes supérieures sont à peu près aussi longues que le mésosome. Le premier article du pédoncule, très volumineux, n’atteint pas tout à fait la longueur de la tête; le second article est beaucoup plus court et plus étroit que le premier ; le troisième article est presque aussi large que long. Le flagellum principal se compose de nombreux articles, presque tous plus larges que longs, et fortement renflés au bord postérieur, qui porte de nombreuses soies, entremêlées de tigelles olfactives ; la plupart de ces articles sont garnis d’une petite calcéole, difficilement visible au milieu des soies touffues qui l’entourent. Il existe un petit flagellum secondaire uni-articulé, un peu moins long que le premier article du flagellum principal. Les antennes inférieures sont notablement plus courtes que les antennes supérieures. Le cinquième article du pédoncule n’atteint pas tout à fait la longueur du quatrième. Le flagellum, un peu plus court que le pédoncule, comprend de nombreux articles, portant presque tous, au bord antérieur, une calcéole assez volumineuse. Les mandibules sont remarquables par leur palpe, gros et court, dont le second article, fortement renflé en son milieu, est presque aussi long que le troisième. Le lobe interne des mâchoires de la première paire, bien développé, largement arrondi à son extrémité, ne porte qu’une soie ; le lobe externe est armé de neuf épines; le palpe, grêle et allongé, se termine par une touffe de longues soies. Les autres pièces buccales ne diffèrent pas de celles de l’espèce voisine : Eusiroides Pompei Stebbing. Les gnathopodes antérieurs sont courts et robustes. L'article basal, peu allongé, porte un faisceau de cinq longues épines à l'extrémité du bord antérieur. Le carpe se prolonge en arrière en un large lobe, garni d’une rangée de soies. Le propode, presque aussi large que long, affecte une forme à peu près triangulaire, le bord palmaire se confondant avec le bord postérieur; quelques épines, entremêlées de longs cils, garnissent le bord palmaire, avec lequel le dactyle, grêle et recourbé, peut se croiser. Les gnathopodes postérieurs, à peu près de même forme que les gnathopodes antérieurs, sont beaucoup plus allongés. Le propodé est un peu plus long, relativement à sa largeur, que dans les pattes précédentes. Le dactyle peut aussi se croiser avec le bord palmaire. Les pattes des cinq paires suivantes, robustes et allongées, portent de nombreux faisceaux d’épines ; les dactyles sont forts et recourbés. L'article basal, lisse au bord postérieur dans les pattes des cinquième et sixième paires, est légèrement crénelé dans celles de la septième paire, qui sont les plus longues de toutes. | : | Le pédoncule des uropodes de la première paire porte, au bord postérieur, une rangée de dix petites épines; la branche interne, notablement plus longue que la branche externe, est un peu plus courte que le pédoncule. Dans les uropodes de la seconde paire, la branche externe est de la longueur du pédoncule ; la branche interne est beaucoup plus allongée ; les deux branches sont garnies de nombreuses épines. La branche interne des uropodes de la troisième paire dépasse un peu la branche externe en longueur; ces branches, étroitement lancéolées, sont armées d’une double rangée d’épines. Le telson n’est fendu que sur un peu plus du quart de sa longueur; cette fente est légèrement ouverte, et chacun des lobes qu’elle forme se termine par une petite échancrure, garnie d’un cil très court; deux cils un peu plus longs partent de chacun des bords latéraux du telson. L'exemplaire décrit ci-dessus mesurait à peine 4" de longueur; c'était une femelle adulte, et trois embryons assez volumineux se trouvaient entre ses lamelles incubatrices. Les deux autres exemplaires, un peu moins grands, semblent être de jeunes femelles. Je suis heureux de dédier cette intéressante espèce à l’éminent zoologiste norvégien G. O. Sars. Le genre Eusiroides ne comprenait, jusqu'ici, que trois espèces, provenant des dragages du CHALLENGER. Eusiroides Cesaris Stebbing, caractérisé par le prolon- gement dentiforme du bord dorsal des deux premiers segments du métasome, provient de la côte d'Australie. Eusiroides Pompei Stebbing, a été dragué dans.le sud de POcéan indien, par 75 brasses (137"). Eusiroides Crassi Stebbing, qui diffère des deux espèces précédentes par l'absence de denticulations au bord postérieur des plaques épimérales du troisième segment du métasome, a été dragué au large de Montevideo, par 600 brasses (1097"). La nouvelle espèce, très voisine d'Eusiroides Pompei, en diffère surtout par sa taille beaucoup plus petite (les trois espèces du C'HALLENGER atteignent à peu près 12" de longueur), et par la fente très réduite de son telson. | Le Professeur Della Valle (S®, p. 672) considère les trois espèces du CHALLENGER comme synonymes, et les assimile à une forme du golfe de Naples, qu’il décrit sous le nom d’Eusiroides Cesaris Stebbing. J'ai eu occasion de recueillir un certain nombre d'exemplaires de cette forme sur les côtes de Provence, d’Espagne, de Portugal, et sur quelques points de la côte océanique de France; elle est, à mon avis, bien distincte de toutes celles dont il est question ci-dessus, ce qui porte à cinq le nombre des espèces connues du genre Æusiroides. ! Habitat. — Quelques exemplaires d’Eusiroides Sarsi ont été dragués par la MELITA à Tenerife et à Canaria, à peu de distance de la côte, par une quinzaine de mètres de profondeur. 1 Dans une note actuellement en cours d'impression (@& bis), j'ai proposé, pour la forme décrite par M. Della Valle, le nom d’Eusiroides Della Vallei. — 68 — Genre Rachotropis, S. I. Smith 1883 Rachotropis Grimaldii, (Chevreux) (PL 1x, fig. 1) 1887. Tritropis Grimaldi, Cuevreux (4), p. 571. 1888. Rachotropis Grimaldii, Srepsinc (816), p. 1641. Campagne de 1886: Stn. 66, profondeur 510"-363". Parages du cap Finisterre. Un exemplaire. Le corps est extrêmement épais et renflé. Chacun des segments du mésosome offre un relief très accentué, affectant la forme d’un bourrelet arrondi, sans présenter ni carènes ni dents. Les trois segments du métasome portent une forte carène dorsale et deux carènes latérales ; chacune de ces carènes se termine par une dent longue et aiguë, qui, dans le troisième segment, se dresse à peu près perpen- diculairement au corps. Le premier segment de l’urosome porte une carène dorsale mince et arrondie; une dent triangulaire, aiguë, prolonge chacun des côtés de ce segment. Le bord postérieur du second segment de l’urosome porte une petite épine à sa partie dorsale. La tête, aussi longue que l’ensemble des trois premiers segments du mésosome, porte un rostre assez court ; les angles latéraux, un peu recourbés inférieurement, se terminent en pointe obtuse. Les plaques coxales sont peu élevées. Celles de la première paire, étroites et triangulaires, se prolongent jusqu'à l'extrémité des angles latéraux de la tête; leur extrémité antérieure présente une légère échan- crure, garnie d’un cil, leur bord inférieur se termine en arrière par une petite dent. Les plaques coxales des trois paires suivantes présentent également une échancrure, garnie d’un cil au bord antérieur, et une dent au bord postérieur. Les plaques coxales des trois dernières paires sont crénelées au bord postérieur. Les plaques épimérales des deux premiers segments du métasome sont fortement prolongées en arrière et arrondies; celles du troisième segment portent des denticulations très accentuées. Les yeux, très grands, réniformes, étaient bien visiblement colorés en rouge après plusieurs mois de séjour dans l’alcool, mais ils sont imparfaitement constitués, et ne présentent pas traces d’ocelles. Les antennes supérieures dépassent à peine l'extrémité du pédoncule des antennés inférieures. Le premier article de leur pédoncule, très volumineux, se termine par deux petits prolongements dentiformes ; son bord postérieur porte quatre longues soies ciliées. Le second article, un peu plus long, mais beaucoup moins large que le premier, porte deux soies ciliées à l’extrémité du bord postérieur. Le troisième article n’est pas beaucoup plus gros ni plus long que le premier article du flagellum principal. Ce flagellum, composé de dix articles, n’atteint pas tout à fait la longueur de l’ensemble des deux premiers articles du pédoncule. Il existe un petit flagellum secondaire, visible seulement à l’aide d’un fort grossissement; il est bi-articulé, et porte quelques cils et une petite soie plumulée. Les antennes inférieures atteignent environ la moitié de la longueur du _corps. Le cinquième article du pédoncule est aussi long, mais beaucoup plus grêle, que le quatrième; tous deux portent quelques soies ciliées. Le flagellum, comprenant quinze articles, atteint la longueur de l’ensemble des deux derniers articles du pédoncule. Presque toutes les pattes étaient mutilées, ainsi que cela arrive fréquemment aux espèces du genre Rachotropis, chez lequel ces organes sont extrêmement longs et grêles. Seuls, les gnathopodes antérieurs et une patte de la troisième paire étaient intacts. L'article basal des gnathopodes antérieurs, relativement grêle et presque cylindrique, porte une rangée de petites épines à l'extrémité du bord postérieur. Le carpe se prolonge en un lobe allongé, garni d’une touffe de soies. Le propode est grand et ovale; son bord postérieur, très court, se termine par une petite dent obtuse, surmontée de deux épines ; le bord palmaire est garni de deux rangées de soies, les unes très courtes et simples, les autres plus longues et ciliées. Le dactyle mince et arqué, est aussi long que le bord palmaire. L'article basal des gnathopodes postérieurs diffère beaucoup de l’article correspondant des gnathopodes antérieurs ; il est très large, recourbé, épais au bord antérieur, très mince au bord postérieur, affectant la forme d’un couperet ; l’extrémité du bord postérieur est armée d’un rang de petites épines. Les pattes de la troisième paire, grêles et allongées, dépassent en longueur l’ensemble de la tête et du mésosome; les trois derniers articles sont à peu près d’égale taille. L'article basal des pattes de la cinquième paire, étroitement rectangulaire, se termine, au bord postérieur, par une dent légèrement courbée. L'article basal des pattes de la sixième paire est à peine plus large que celui des pattes précédentes, mais son bord postérieur offre un contour arrondi. Dans les pattes de la septième paire, l’article basal, pyriforme, est denticulé au bord postérieur ; l’article méral est robuste et très allongé. Les branches des uropodes de la première paire, beaucoup plus courtes que le pédoncule, sont d’égale taille. Dans les uropodes de la seconde paire, la branche interne dépasse d’un tiers la longueur de la branche externe. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire est très court; la branche interne, un peu plus longue que l’autre, porte une rangée de petites épines au bord interne. Le telson, triangulaire, n’atteint pas tout à fait l'extrémité des uropodes de la dernière paire, et ne porte ni soies n1 épines ; il est étroitement fendu sur près de la moitié de sa longueur. L’exemplaire, une femelle ovifère, mesurait 11" de longueur, et 3°" d'épaisseur, au point le plus large du mésosome; une quinzaine d'œufs assez volumineux se trouvaient entre ses lamelles incubatrices. Parmi les nombreuses espèces de Rachotropis actuellement connues, une seule, Rachotropis elegans Bonnier (2%, p. 658, pl. xxxix, fig. 4), provenant d’un dragage — 70 — du CAUDAN dans le Golfe de Gascogne, par une profondeur de 950", se rapproche de Rachoïropis Grimaldiit par la forme ondulée des segments du mésosome. L'espèce de l’'AHIRONDELLE s’en distingue, entre autres caractères, par la forme des dents qui terminent les carènes du métasome, par la présence d’une carène au premier segment de l’urosome, par le prolongement considérable des plaques coxales de la première paire, et par les dents dont toutes les plaques coxales sont armées. Famille des CALLIOPIDÆ Genre Apherusa, Walker 1801 Apherusa bispinosa, (Sp. Bate) 1857. Dexamine bispinosa, SP. BATE (A®), p. 142. 1859. Paramphithoe elegans, Bruzeuius (40), p. 75, pl. 1, fig. 14. 1862. Atylus bispinosus, SP. BATE (45), p. 140, pl. xxvix, fig. 1. 1870. Halirages bispinosus, Borcr (48), p. 115. 1893. Apherusa bispinosa, G. O. Sars (492), p. 430, pl. civ, fig. 1. 1803. Acanthozone bispinosa, Dera Varre (88), p. 609, pl. mr, fig. 5, et pl. xvr, fig. 22-36. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile).— Stn. 40, profondeur 63". Parages de Belle-Ile. Nombreux exemplaires. Habitat. — C’est une des espèces les plus communes sur les côtes océaniques d'Europe, à partir du nord de la Norvége. En Méditerranée, sa présence a été signalée à Naples, par M. Della Valle, et à la Goulette, Tunisie, par le Professeur G. O. Sars. Elle est commune sur les côtes du midi de la France et en Algérie. La MELITA l’a draguée à Tenerife, à Canaria, et sur la côte du Sénégal. Genre Bouvierella, nov. gen. Corps régulièrement arrondi et lisse ; mésosome assez épais, métasome beaucoup plus comprimé. Tête armée d’un petit rostre, angles latéraux peu accentués. Aucune trace d'organes de vision. Antennes supérieures un peu plus longues que les antennes inférieures ; pédoncules des deux paires d'antennes extrêmement courts; flagellums multiarticulés ; flagellum accessoire manquant. Lèvre antérieure échancrée; lèvre postérieure simple, sans lobes internes. Mandibules de taille moyenne; lobe tranchant très allongé, terminé par trois fortes dents, accompagné, dans la mandibule gauche seulement, d’un petit lobe accessoire; processus molaire bien développé; palpe robuste, troisième article large, falciforme, plus court que l’article précédent. Lobe interne des mâchoires de la première paire large et court; lobe externe assez étroit ; palpe grêle, un peu plus long que le lobe externe, bi-articulé. Lobe interne des mâchoires de la seconde paire.armé de petites épines à l’extrémité du bord interne. Lobes interne et externe des maxillipèdes bien développés; palpe gros et court, troisième article renflé à l'extrémité, quatrième article dactyliforme. Gnathopodes très grêles et peu différents en forme. Pattes des cinq paires suivantes longues et assez robustes, propode élargi à l’extrémité, subchéliforme. Branche externe des uropodes un peu plus courte que la branche interne. Telson très court, légèrement échancré à l’extrémité. Je prie M. E. L. Bouvier, Professeur au Muséum de Paris, de vouloir bien accepter la dédicace de ce genre d’Amphipodes, dont le type a été recueilli sur une des espèces nouvelles décrites par MM. A. Milne-Edwards et E. L. Bouvier, dans leur beau mémoire sur les Crustacés décapodes de l'HIRONDELLE. Bouvierella carcinophila, (Chevreux) (PES, 06202) 1889. Paramphithoe carcinophila, Caevreux (82), p. 288. Campagne de 1887 : Stn. 114, profondeur 620". Parages des Açores. Nombreux exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 219, profondeur 1386". Parages des Acores. Trois exemplaires.— Stn. 222, profondeur 844". Parages des Açores. Un exemplaire. Le corps, lisse et arrondi, est épais et renflé dans sa partie antérieure; le métasome et l’urosome sont plus comprimés. La tête atteint à peu près la longueur de l’ensemble des deux premiers segments du mésosome; elle porte un petit rostre, et ses angles latéraux, très peu saillants, sont largement arrondis. Les plaques coxales des quatre premières paires dépassent de beaucoup en hauteur les segments correspondants du mésosome. Les plaques coxales de la quatrième paire sont très largement échancrées pour recevoir les suivantes. Les plaques coxales des cinquième et sixième paires sont relativement très grandes et très hautes. Les plaques épimé- rales du troisième segment du métasome, régulièrement arrondies, ne se prolongent pas en arrière. Le troisième segment du métasome déborde un peu sur le premier segment de l’urosome, qui est profondément échancré à sa partie dorsale. Il n'existe aucune trace d'organes de vision. Les antennes supérieures atteignent à peu près la longueur de l’ensemble de la tête et des quatre premiers segments du mésosome. Le pédoncule, un peu plus court que la tête, se compose de trois articles décroissant progressivement en longueur et en grosseur. Le flagellum comprend une vingtaine d’articles très courts, garnis de tigelles olfactives assez allongées, et de quelques soies minuscules. Il n’existe pas de flagellum accessoire. Les antennes inférieures sont un peu plus courtes que les antennes supérieures. Le second article du pédoncule est visible en dehors de la tête; le quatrième article est un peu plus long et beaucoup plus gros que le cinquième. Le flagellum comprend une quinzaine d'articles presque glabres. Les gnathopodes sont grêles et d’inégale taille. Dans les gnathopodes antérieurs, l’article méral porte, au bord postérieur, une rangée de petites épines. Le carpe s’élargit postérieurement pour former un lobe arrondi, garni d’une rangée de petites épines, et de quelques longues soies. Le propode, étroitement ovale, est un peu plus long que le carpe; son bord postérieur ne se distingue du bord palmaïire que par la présence d'une petite épine, située au niveau de l'extrémité du dactyle, qui est grêle et presque droit. Les gnathopodes postérieurs sont un peu plus grands que les pré- cédents. Le carpe, très allongé, ne présente pas de renflement, et ses bords antérieur et postérieur sont parallèles. Le propode, de même forme mais un peu plus long que celui des gnathopodes antérieurs, est néanmoins plus court que le carpe; son bord postérieur porte une rangée de petites épines. Les pattes des troisième et quatrième paires sont grêles et allongées. Le propode, beaucoup plus long que le carpe, se termine par un renflement garni d’épines, qui forme avec le dactyle un petit organe préhensile. Les pattes des trois dernières paires sont de même forme, et augmentent progressivement de longueur, de la cinquième à la septième. L'article basal, ovale allongé, ne présente pas de denticulations au bord postérieur. Le propode, comme dans les pattes précédentes, est subchéliforme, ce qui doit permettre à l’Amphipode de se cramponner facilement à son commensal. | Les uropodes atteignent à peu près au même niveau. Dans les uropodes de la première paire, le pédoncule, robuste et allongé, porte deux rangs de petites épines. La branche interne est notablement plus courte que le pédoncule; la branche externe n’atteint pas tout à fait la longueur de la branche interne. Le pédoncule des uropodes de la seconde paire est à peu près de même longueur que la branche externe; la branche interne est beaucoup plus longue. Chacune des branches de ces deux paires d’uropodes se termine par deux fortes épines. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire est très court. Les branches, étroitement lancéolées, garnies d’épines sur leur bord interne, sont de taille un peu inégale, la branche interne étant la plus longue. Le telson, très court, n’atteint pas l'extrémité du pédoncule des uropodes de la dernière paire; il est aussi large que long, et son extrémité présente une légère échancrure arrondie ; il ne porte ni soies ni épines. L'exemplaire décrit ci-dessus était une femelle mesurant 6"* de longueur. Le dimorphisme sexuel est probablement nul, ou bien peu appréciable chez cette espèce; tous les exemplaires que j’ai examinés étaient semblables, et il semble peu probable qu’il ne se soit trouvé aucun mâle parmi eux. Ces Amphipodes ont tous été recueillis sur la carapace de Crustacés décapodes appartenant à une espèce nouvelle, décrite par MM. Milne-Edwards et Bouvier (439, p. 41, pl. 1), sous le nom de Geryon affinis. La forme décrite ci-dessus avait été classée parmi les Paramphithoe dans une Net note préliminaire. Un examen plus attentif m'a démontré la nécessité de créer pour elle un genre nouveau, et de la séparer complètement de la famille des Paramphi- thoidæ, plusieurs caractères, l’échancrure du telson entre autres, ne concordant pas avec la définition donnée de cette famille par le Professeur :G. O. Sars, dans son ouvrage fondamental sur les Amphipodes de Norvége (49%, p. 343). Le nouveau genre Bouvierella doit, à mon avis, prendre place parmi les Calliopidæ, auprès du genre Leptamphopus G. O. Sars, avec lequel il présente quelques affinités. Genre Dautzenbergia, nov. gen. Corps assez robuste, comprimé, plaques coxales peu élevées. Tête armée d’un petit rostre; angles latéraux carrément tronqués. Antennes supérieures beaucoup plus longues que les antennes inférieures, flagellum accessoire manquant. Lèvre antérieure échancrée:; lèvre postérieure simple, sans lobes internes. Mandibules assez robustes, celle de gauche portant un petit lobe accessoire; processus molaïre bien développé; palpe robuste et allongé, le dernier article étant beaucoup plus long que l’ensemble des deux premiers. Palpe des mâchoires de la première paire bï-articulé, plus long que le lobe externe; lobe interne peu développé. Lobe externe des maxillipèdes atteignant le:milieu du second article du palpe ; dernier article du palpe dactyliforme. Gnathopodes subchéliformes, très dissemblables; propode des gna- thopodes postérieurs extrêmement volumineux, articles médians remarquablement courts. Article basal des pattes des trois dernières paires largement :ovale. Uropodes allongés, atteignant au même niveau. Branche externe des uropodes des deux dernières paires plus courte que la branche interne. Telson petit, légèrement fendu. C’est avec une certaine hésitation, et d’une façon toute provisoire, que-je classe ce nouveau genre dans la famille des Calliopidæ, dont il s’écarte. notablement par la grande différence de taille qui existe entre les gnathopodes antérieurs et postérieurs. Ce même caractère ne permet pas non plus de le ranger parmiles Paramphithoidæ, avec lesquelles il a cependant quelques rapports, maïs dont il diffère absolument par la forme dutelson. Je suis heureux de dédier ce nouveau genre d’Amphipodes à mon-excellent ami M. Dautzenberg, ancien Président de la Société zoologique de France, dont les travaux sur les Mollusques marins sont bien connus. Dautzenbergia grandimana, (Chevreux) (Pl EE re) 1887. Amphithopsis grandimana, Cuevreux (4%), p. 570. Campagne de 1886 : Stn. 66, profondeur 510"-363", Parages du cap Finisterre. Un exemplaire. 10 Le corps, assez robuste et modérément comprimé, est lisse. La tête, aussi longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, porte un petit rostre recourbé ; les angles latéraux, très peu saillants, sont carrément tronqués. Les plaques coxales de la première paire se prolongent antérieurement en un lobe triangulaire, aigu, qui atteint au delà du milieu de la tête. Les plaques coxales des deux paires suivantes sont à peu près aussi hautes que les segments correspondants du mésosome. Les plaques coxales de la quatrième paire, beaucoup plus grandes que les précédentes, sont légèrement échancrées au bord postérieur. Les plaques coxales de la cinquième paire sont beaucoup plus larges que hautes. Les plaques coxales de la sixième paire, bien nettement bilobées,sont presque aussi grandes que les précédentes. Les plaques épimérales du premier segment du métasome sont arrondies; celles des deux segments suivants se terminent en pointe aiguë. Le premier segment de l’uro- some présente, à sa partie dorsale, une dépression assez accentuée. Les yeux, bien conformés, sont grands et ovales. Les antennes supérieures atteignent les trois quarts de la longueur du corps. Le pédoncule, court et robuste, est à peine aussi long que l’ensemble de la tête et du premier segment du mésosome. Le flagellum, grêle et allongé, comprend un très grand nombre d'articles presque abso- lument glabres; il n’y a pas de trace de flagellum accessoire. Les antennes inférieures atteignent à peine la moitié de la longueur des antennes supérieures. Le cinquième article du pédoncule est beaucoup plus court que le quatrième. Le flagellum, très grêle, se compose d’une trentaine d’articles absolument glabres. Les gnathopodes antérieurs sont beaucoup plus petits que les suivants. Le carpe, très développé, presque aussi long que le propode, est largement arrondi au bord postérieur. Le propode affecte une forme presque orbiculaire ; son bord palmaire se confond avec le bord postérieur, et forme avec lui une courbe régulière. Le dactyle est grêle et allongé. Les gnathopodes postérieurs sont extrêmement robustes. L'article basal, très volumineux, mais peu allongé, est loin d’atteindre la longueur du propode. Les trois articles suivants son extrêmement courts. Le carpe se prolonge en arrière pour former un petit lobe étroit et allongé. Le propode, très volumineux, est ovale; son bord antérieur se termine, à son articulation avec Le dactyle, par une petite dent aiguë; le bord palmaire, nettement délimité du bord postérieur, porte une rangée d’épines; le bord postérieur, à peu près aussi long que le bord palmaire, est garni de touffes de soies. Le dactyle est fort et recourbé, et son extrémité peut se loger dans l’échancrure qui sépare le bord palmaire du bord postérieur. Les pattes de la troisième paire sont grêles et allongées. Le carpe égale à peu près l’article méral en longueur. Le propode, un peu plus long, est armé denombreuses épines sur toute la longueur de son bord postérieur. Le dactyle, très robuste, porte une petite dent au voisinage de l'extrémité du bord interne. Les pattes de la quatrième paire sont de même forme, mais un peu plus robustes et plus allongées que les précédentes. Le bord postérieur du propode porte de petits bouquets d’épines plus clairsemées. Le dactyle est également armé d’une dent. L'article basal des pattes de la cinquième paire, ovale allongé, porte une série d’épines sur toute la longueur de son bord antérieur; le bord postérieur est lisse. Le bord antérieur des articles suivants est garni de nombreuses épines. Le propode dépasse de beaucoup le carpe en longueur. Le dactyle, très robuste, porte deux petites dents au bord interne. Dans les pattes des deux dernières paires, l’article basal, largement ovale, est régulièrement arrondi au bord postérieur, qui ne présente aucune trace de denticulations. L'article méral est assez fortement dilaté en arrière. Les articles suivants manquaient. . Les uropodes, très allongés, atteignent à peu près au même niveau. Les branches des uropodes de la première paire sont d’égale taille, et de même longueur que le pédoncule. La branche interne des uropodes des deux dernières paires est notable- ment plus longue que la branche externe. Dans les trois paires d’uropodes, les branches sont styliformes et absolument glabres. Le telson, assez court, à peu près triangulaire, n'atteint pas l'extrémité du pédoncule des uropodes de la dernière paire ; il est légèrement fendu à son extrémité, chacun de ses lobes se terminant par une petite échancrure; il ne porte ni soies, ni épines. L’unique exemplaire recueilli, une femelle paraissant adulte, mesurait 7", 5. Famille des ATYLIDÆ Genre Dexamine, Leach 1814 Dexamine spinosa, (Montagu) . 1813. Cancer Gammarus spinosus, Montacu (463), p. 3, pl. x, fig. 1. 1814. Dexamine spinosa, Leacx (1438), p. 433. 1830. Amphithoe Marionis, H. Mirne-Enwarps (1@@), p. 375. 1857. Amphithonotus Marionis, Costa (8®), p. 195. 1803. Dexamine spinosa, G. O. Sars (192), p. 475, pl. crxvi, fig. 2, et pl. cLxvr. 1803. Dexamine spinosa, DeLLa VAE (89), p. 573, pl. v, fig, 9 et 12, et pl. xvimi, fig. 1-10. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). Campagne de 1888 : Stn. 167, profondeur 10°. Rade de Palais (Belle-Ile). — Stn. 196, profondeur 5" à 6". Horta, île de Fayal (Açores). Habitat. — Cette espèce est commune sur toutes les côtes océaniques et méditer- ranéennes d'Europe, depuis le nord de la Norvége (G. O. Sars), jusqu’à l’Adriatique (Heller). M. Sovinsky a signalé sa présence dans le Bosphore et dans la Mer Noire. Aux Acores, l'HIRONDELLE l’a trouvée à Fayal, et le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. Enfin, la MELITA l’a draguée à Tenerife et à Canaria. — 70 — Famille des GAMMARIDÆ Genre Gammarus, Fabricius 1776 Gammarus locusta, (Linné) 1761. Cancer locusta, LiNnÉé (448), No 2042. 1775. Gamimarus locusta; FaBricius (9%), p: 418. 1803: Gammarus locusta, G. O. Sars (192), p. 400, pl. cLxxvi, fig. 1. 1803. Gammarus locusta, DezLa VaLe (89), p.750, pl. 1, fig. 1, pl. xxiv, fig. 20-34, et pl. xLv, fig. 1-11. Campagne de 1887 : Stn. 103, profondeur 15", Fayal (Açores). Campagne dé 1888 : Stn. 165. Mouillage de l’île de Groix. — Stn. 167, pro- fondeur 10", Rade de Palais (Belle-Ïle). Habitat. — Très commune dans l'Océan glacial arctique, où elle atteint la taille énorme de 48" (G. O. Sars), cette espèce se rencontre sur toutes les côtes océaniques et méditerranéennes d'Europe, ainsi que sur les côtes d'Algérie et de Tunisie. M. Sovinsky signale sa présence dans le Bosphore, dans la Mer Noire, et dans la Mer d’Azov. La MELITA l’a draguée à Canaria. Gammarus Guernei, (Ghevreux) (PL ist) 1880. Gammarus Guernei, CHEVREUX (ë8), p. 204. Campagne de 1888. Flores (Açores), dans les ruisseaux et les torrents de l'intérieur de l’île. Nombreux exemplaires. Mâle. — Le corps, assez robuste, est très comprimé. La tête, large et courte, beaucoup moins longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, présente des lobes latéraux peu prolongés, carrément tronqués à la partie antérieure ; leur bord inférieur se continue par une profonde échancrure, suivie d’un petit angle aigu. La hauteur des plaques coxales des quatrepremières paires dépasse de beaucoup celle des segments correspondañts du mésosome. Le bord postérieur des plaques coxales de la quatrième paire est garni de quelques cils raides. Les plaques coxales de la septième paire portent aussi quelques ‘cils au bord postérieur. Les plaques épimérales des deux derniérs segments du mésosome se terminent par des angles légèrement aigus; chacune de ces plaques porte cinq petites épines au bord inférieur. L'urosome porte quelques petites épines à sa partie dorsale; on en compte quatre sur le premier segment, six sur le second, et six sur le troisième. Lesiventx; petits, réniformes, sont situés obliquement, par rapport au bord antérieur de la tête. Les antennes supérieures égalent à peu près le mésosome en longueur. Les articles du pédoncule diminuent progressivement en longueur et en grosseur, du prémier au troisième; leur bord postérieur porte quelques longues soies. Le flagellum principal se compose de vingt-quatre articles assez courts. Le flagellum secondaire comprend quatre articles! de taille différente. Ces articles augmentent progressivement de longueur, du premier au troisième, tandis que le _ quatrième ést rudimentaire. Les antennes inférieures sont beaucoup plus courtesque les antennes supérieures. Le cinquième article du pédoncule dépasse un peu en longueur le quatrième. Le flagellum, plus court que le pédoncule, se compose d’une dizaine d'articles. Les pièces buccales ne diffèrent pas de celles des espèces communes du genre Gammarus. Les gnathopodes, relativement robustes, sont à peu près de même forme. Le carpe est bien développé; le propode, un peu plus long que le carpe, est pyriforme. Les gnathopodes postérieurs sont beaucoup plus longs et plus gros que les gnathopodes antérieurs, et s’en distinguent encore par les nombreux faisceaux d’épines barbelées qui garnissent le bord postérieur du carpe. Les pattes de la troisième paire sont très remarquables par leur grande taille, et par les longues soies qui les garnissent. L'article méral, extrêmement développé, porte, au bord interne, une épaisse bordure de soies longues et fines. Le carpe, également très large, porte une bordure de soïes semblables. Le propode, un peu plus court et beaucoup plus étroit que le carpe, est bordé de soïies beaucoup moins allongées. Les pattes de la quatrième paire, beaucoup plus courtes et plus grêles que les précédentes, ne sont pas bordées de soies, et portent simplement quelques petites épines. Les pattes des trois dernières paires sont, à peu de chose près, de même taille, et de même forme. L'article basal, dilaté à sa partie supérieure, se rétrécit ensuite brusquement; le bord postérieur présente, en ce point, une légère échancrure, suivie, dans les pattes de la septième paire seulement, d’un petit renflement garni d’épines. Les articles suivants, assez fortement épineux, ne présentent rien de particulier. Les uropodes des deux premières paires atteignent à peu près au même niveau. Les branches des uropodes de la première paire sont beaucoup plus courtes que le pédoncule ; celles des uropodes de la seconde paire égalent le pédoncule en longueur. La branche externe des uropodes de la dernière paire, très longue et très robuste, est armée d’une double rangée de faisceaux d’épines, mais ne porte pas les soies qui garnissent cet appendice chez la plupart des Gammarus d’eau douce; cette branche est suivie d’un petit article terminal spiniforme. La branche interne, rudimentaire, est représentée par une petite lame ovale, garnie de deux épines. Le telson est fendu jusqu’à la base; chacun des lobes porte deux épines au milieu de son bord externe, une épine, au voisinage du bord interne, et trois épines terminales. | 1 La diagnose préliminaire de cette espèce a été faite d’après une femelle dont le flagellum accessoire des antennes était mutilé, et ne présentait plus qu'un article. Femelle. — Le dimorphisme sexuel est peu accentué. Chez une femelle ovifère, les gnathopodes sont moins robustes, mais à peu près de même forme que ceux du mâle; néanmoins, les propodes affectent un contour plus régulièrement ovale. Le carpe des gnathopodes postérieurs est armé, comme chez le mâle, de faisceaux d’épines barbelées. Les pattes de la troisième paire sont garnies de longues soies, au bord postérieur de l’article méral et du carpe, mais le propode ne présente pas la bordure de soies qui est constante chez le mâle. Enfin, la branche externe des uropodes de la dernière paire est un peu moins allongée. La longueur d’un mâle adulte est de 6%" ; la taille de la femelle, un peu moindre, ne dépasse pas 577. | Le seul Gammarus avec lequel Gammarus Guernei présente quelque ressem- blance est Gammarus rhipidiophorus Catta (Æ®), trouvé près de la Ciotat (Bou- ches-du-Rhône), dans un puits dont l’eau est saumâtre, en été. Ce Gammarus a malheureusement été décrit d’une façon très incomplète, et n’a pas été figuré. Il est _paraît-il, très remarquable par l'abondance des soies plumeuses qui garnissent le carpe et le propode du premier péréiopode, et ce premier péréiopode est beaucoup plus long que le second; mais, chez Gammarus rhipidiophorus, « le quatrième pléopode (uropode de la première paire) est beaucoup plus court et plus réduit que le suivant.» Ce dernier caractère sépare absolument la forme de La Ciotat, non seulement de Gammarus Guernei, mais de tous les Gammarus connus. Genre Melita, Leach 1813 Melita palmata, (Montagu) 1804. Cancer Gammarus palmatus, Monracu (463), p. 69, pl. vi, fig. 4. 1814. Melita palmata, LEAcH (H43), p. 403. 1889. Melita palmata, Norman (19@), p. 132. 1803. Melita palmata, DeLra Vazre (89), p. 713, pl. 1, fig. 6, et pl. xxur, fig. 24-40. 1804. Melita palmata, G. O. Sars (19%), p. 508, pl. cLxxrx. Campagne de 1887 : 24 juin, Fayal (Açores), marée basse.— Stn. 136, surface, sur les Sargasses, Océan atlantique. Campagne de 1888 : Stn. 236, Graciosa (Açores), marée basse. Habitat. — Cette espèce n’a jamais été rencontrée dans l'Océan glacial arctique. Sur les côtes de Norvége, un unique exemplaire a été capturé dans le fjord de Christiania (G. O. Sars). Sa présence a été signalée dans la Baltique, par Zaddach, dans le Cattégat, par Meinert. Elle est beaucoup plus répandue dans les eaux des Iles Britanniques (Norman). C’est une forme extrêmement commune sur tout le littoral de la France, ainsi que sur les côtes d'Algérie et de Tunisie. Le Professeur Della Valle la signale à Naples, M. Sovinsky, dans le Bosphore, la Mer Noire et la Mer d’Azov. L'HIRONDELLE l'a rencontrée aux Açores, et, dans l’Océan atlantique, sur les Sargasses. La AZELITA l’a trouvée à Lisbonne et à Setubal (Portugal), aux îles Canaries, et à Rufisque (Sénégal). Melita obtusata, (Montagu) 1804. Cancer Gammarus obtusatus, Monracu (163), p. 5, pl. 11, fig. 7. 1862. Melita obtusata, Sr. BaTe (43), p. 183, pl. xxxn, fig. 3. 1862. Melita proxima, Sr. BATE (4%), p. 184, pl. xxxur, fig. 4. 1862. Megamæra Alderi, Sr. BatTe (48), p. 228, pl. x1, fig. 1. 1894. Melita obtusata, G. O. Sars (492), p. 510, pl. cLxxx, fig. 1. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Nombreux exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 193, profondeur 20". Fayal (Açores). Tous les exemplaires de la Stn. 85, ont été trouvés entre les ambulacres d’Astéries : Cribrella oculata Pennant, ramenées en grand nombre par le chalut. Le D’ Robertson, qui a déja signalé ce fait de commensalisme, nous apprend que Melita proxima (Melita obtusata) se trouve communément entre les ambulacres d’Uraster rubens et de Solaster papposus, dans le Firth of Clyde. Habitat. — Cette espèce, assez rare sur les côtes occidentale et méridionale de Norvége (G. O. Sars), n’a jamais étésignalée dans l'Océan glacial arctique. Elle a été trouvée en Suède par Bruzelius, dans le Cattégat par Meinert, en Hollande par le D' Hoek. Elle est citée dans toutes les listes d'Amphipodes des Iles Britanniques, et n'est pas rare sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. La AZELITA l’a draguée sur la côte du Sahara, et, au Sénégal, entre Dakar et Rufisque. On ne connaît pas de capture authentique de Melita obtusata en Méditerranée, et la forme décrite sous ce nom par le Professeur Della Valle (89, p. 711, pl. 1, fig. 7, et pl. xxunr, fig. 1-10), doit être rapportée à Melita gladiosa Sp. Bate. Melita gladiosa, (Sp. Bate) 1862. Melita gladiosa, Sr. BatTE (48), p. 185, pl. xxxin, fig. 6. 1876. Melita gladiosa, STeBBinc (84), p. 77, pl. 1v, fig. 2. 1839. Melita gladiosa, NorMAN (48@), p. 134. 1893. Melita obtusata, Dezca VaLrre (88), p. 711, pl. 1, fig. 7, et pl. xxrn, fig. 1-10. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). — Stn. 45, profondeur 160%. Golfe de Gascogne.— Stn. 59, profondeur 248%. Golfe de Gascogne. PRRDES ALES Cämpagne de 1888 : Stn. 226, profondeur 130", Détroit de Pico-Fayal, Açores. Un exemplaire. Le nombre des dents qui garnissent les segments du métasome et de l’urosome est assez variable chez cette espèce, mais l'examen desplaques épimérales du troisième segment du métasome permet de la distinguer facilement des formes voisines; leur angle postérieur, fortement denticulé des deux côtés chez Melita gladiosa, est lisse chez Melita obtusaia et chez Melita deniata. Habitat. — La station la plus septentrionale connue de Melita gladiosa est le Firth of Clyde, où sa présence a été signalée par le D' Robertson. Le Rév. Norman nous apprend qu'elle a été trouvée, sur la côte d'Angleterre, à Salcombe, à Falmouth et à Plymouth. MM. Walker et Hornell l'ont rencontrée à Guernesey. En France, elle n’est pas rare sur la côte de Bretagne. La MELITA l’a draguée à Setubal (Portugal), et, en Méditerranée, sur la côte de Corse, et au large de la côte nord de Tunisie. Le Professeur Della Valle la cite (sous le nom de Melita obtusata), comme habitant le golfe de Naples. Le D' Th. Barrois l’a trouvée à Säo Miguel (Açores). Sur la côte de Bretagne, cette espèce se trouve quelquefois à la limite des basses mers, mais elle est surtout abondante sur les fonds de 10" à 20". Les dragages de l'HIRONDELLE ont montré qu'elle habite aussi des profondeurs beaucoup plus grandes. Melita dentata, (Krôyer) 1842. Gammarus dentatus, KRÔyYER (488), p. 150. 1862. Megamæra dentata, Sr. BATE (A8), p. 225, pl. xxxrx, fig. 4. 1870. Melita dentata, Boeck (48), p. 131. 1804. Melita denitata, G. O. Sars (48®), p. 513, pl. cuxxxi, fig. 1. Campagne de 1887: Stn. 163, profondeur 150%. Parages de Terre-Neuve. Un exemplaire. Habitat. — Melita dentata ést une forme des mers froides de l’hémisphère nord, très commune dans l'Océan glacial arctique, où tous les auteurs l’ont signalée. Elle n’est pas rare sur les côtes septentrionale et occidentale de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 10 à 50 brasses (18" à 91"). M. Th. Scott l’a draguée dans le Firth of Forth, etle Rév. Norman en a recu trois exemplaires, provenant de la côte de Northumberland. On ne lui connaît pas d'habitat plus méridional, dans les mers d'Europe. Sur la côte orientale de l'Amérique du Nord, Melita dentata a été draguée à plusieurs reprises dans les parages du banc de Saint-Georges (Smith et Harger), par des profondeurs variant entre 45 et 430 brasses (82" et 787”), et M. Smith la cite au nombre des Amphipodes dragués par l’Expédition américaine de 1882, sur la côte du Labrador. ie Melita Richardi, nov. sp. (PI. x, fig. 3) Campagne de 1887 : Stn. 112, profondeur 1287". Parages des Açores. Vingt-huit exemplaires. — Stn. 114, profondeur 620". Parages des Açores. Un exemplaire, trouvé sur un Geryon affinis Milne-Edwards et Bouvier, capturé dans une nasse. Femelle. — Le corps est grêle et très comprimé, le mésosome, lisse et arrondi. Chacun des segments du métasome se prolonge dorsalement pour former une dent longue et aiguë. Le premier segment de l’urosome présente une dent semblable ; le second segment porte cinq petites dents au bord dorsal postérieur. La tête à peu près aussi longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, présente des lobes latéraux très courts, à peine arrondis au bord antérieur. Les plaques coxales des trois premières paires, beaucoup plus hautes que les segments correspondants du mésosome, portent une petite dent à l’angle postérieur. Les plaques coxales de la quatrième paire sont légèrement crénelées au bord postérieur. Dans les plaques coxales des deux paires suivantes, le lobe antérieur est petit et anguleux, le lobe postérieur est grand et largement arrondi. Les plaques épimérales du premier segment du métasome sont régulièrement arrondies; celles du second segment sont légèrement prolongées et aiguës ; celles du troisième segment, fortement prolongées en arrière, se terminent en crochets aigus, denticulés au bord supérieur. Il n'existe aucune trace d'organes de vision. Les antennes supérieures atteignent à peu près les trois quarts de la longueur du corps. Le premier article du pédoncule, un peu plus long que la tête, se termine, au bord inférieur, par une petite dent, à côté de laquelle se trouve une longue épine. Le second article est beaucoup plus grêle et plus allongé que le premier. Le troisième article, très court, n’atteint pas tout à fait le tiers de la longueur du second. Le flagellum principal comprend de vingt- cinq à trente articles, garnis de soies assez allongées. Le flagellum accessoire, à peu près aussi long que l’ensemble des deux premiers articles du flagellum principal, se compose de deux articles d’égale longueur, suivis d’un petit article rudimentaire. Les antennes inférieures, beaucoup plus courtes que les antennes supérieures, égalent en longueur l’ensemble de la tête et des cinq premiers segments du mésosome. Le cinquième article du pédoncule est presque aussi long que le quatrième. Le flagellum comprend huit articles assez allongés. Les gnathopodes antérieurs, assez robustes, sont amplement garnis de longues soies. Le propode, plus court que le carpe, est largement ovale, son bord postérieur se confondant avec le bord palmaire. Les bords postérieurs de l’article méral, du carpe et du propode, sont garnis d’une rangée de petites épines. Le dactyle est grêle et peu courbé. Les gnathopodes postérieurs sont beaucoup plus grands que les précédents. L'article méral se termine par un petit prolongement dentiforme. Le carpe atteint à peu près la moitié de la longueur du propode, qui est quadrangulaire ; JE —— 82 — son bord palmaire, garni de quelques dents d’inégale taille, est séparé du bord postérieur par une forte dent accompagnée d’une longue épine. Le dactyle, modérément fort et régulièrement courbé, atteint la longueur du bord palmaire. Les pattes des troisième et quatrième paires sont grêles et allongées. Les pattes des trois dernières paires affectent à peu près la même forme, celles de la cinquième paire étant beaucoup plus courtes que les pattes des deux paires suivantes, qui sont presque d’égale longueur. Dans ces trois paires de pattes, l’article basal, relativement étroit, presque quadrangulaire, est légèrement crénelé au bord postérieur. Le pédoncule des uropodes de la première paire porte quatre épines au bord postérieur ; une longue épine est fixée à la jonction des deux branches. Les branches, d’égale taille, assez fortement épineuses, sont de la longueur du pédoncule. Dans les uropodes de la seconde paire, la branche externe est un peu plus courte que la branche interne ; toutes deux sont garnies d’épines au bord postérieur. La branche externe des uropodes de la dernière paire, robuste et très allongée, est armée, sur chacun de ses bords, de quatre faisceaux d’épines; de nombreuses épines entourent le petit article terminal. La branche externe, absolument rudimentaire, n’est pas plus longue que large. Le telson est fendu presque jusqu’à sa base ; ses lobes, triangulaires, se terminent en pointe aiguë; chacun d’eux porte une épine, située vers le milieu du bord externe, et une épine au bord interne, à peu de distance de l'extrémité. Male. — Le dimorphisme sexuel ne porte que sur la forme des gnathopodes postérieurs. Ces pattes sont beaucoup plus grandes chez le mâle que chez la femelle. L'article méral se termine par une projection dentiforme. Le carpe, triangulaire, est extrêmement court. Le propode, très volumineux, quadrangulaire, porte, au bord palmaire, des dents plus nombreuses et beaucoup plus accentuées que celles de la femelle. Le dactyle, brusquement coudé à la base, est gros et court. La taille d’une femelle adulte est de 6"; les mâles que j'ai eus entre les mains sont un peu plus petits. | Cette nouvelle espèce, assez voisine de Melita dentata (Krôyer), en diffère néanmoins par de nombreux caractères, dont Les principaux sont l’absence d’organes de vision, la présence d’une seule dent sur chacun des segments du métasome et sur le premier segment de l’urosome, la denticulation des angles postérieurs des plaques épimérales du troisième segment du métasome, et le grand développement du propode et du dactyle des gnathopodes postérieurs, chez le mâle. Je dédie cette espèce nouvelle à M. le D’ Jules Richard, le dévoué collaborateur scientifique de S. A. le Prince de Monaco. FR 2 ER Genre Mæra, Leach 1813 Mæra Othonis, (H. Milne-Edwards) 1830. Gammarus Othonis, H. Mrirne-Enwarps (460), p. 373, pl. x. fig. 11-13 (©). 1847. Gammarus longimanus, THompson (22%), p. 242. 1859. Gammarus lævis, Bruzertus (4@), p. 60, pl. 11, fig. 10. 1862. Megamæra longimana, Sr. BATE (18), p. 227, pl. xxxrx, fig. 7 (o). 1862. Megamæra Othonis, Sr. Bate (A), p. 227, pl. xxxrx, fig. 8 (0). 1868. Mæra longimana, Norman (4134), p. 284. 1889. Mæra Oïthonis, Norman (496), p. 125. 1894. Mæra Othonis, G. O. Sars (192), p. 518, pl. cLxxxir, fig. tr. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19". Côte occidentale de France. — Stn. 44, profondeur 166%. Golfe de Gascogne. — Stn. 53, profondeur 135". Golfe de Gascogne. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitat. — Rare sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), signalée en Suède par Bruzelius, cette espèce a été citée, comme habitant les Iles Britanniques, par Sp. Bate, le D' Robertson, le Rév. Norman et M. Walker. MM. Walker et Hornell l'ont draguée à Guernesey. Elle est assez commune sur nos côtes de la Manche et de POcéan. La AZELITA l’a draguée à Setubal (Portugal). Elle semble peu répandue en Méditerranée, où sa présence n’a encore été signalée qu’à Marseille, par M. Marion; plus récemment, j'ai eu l’occasion d’en draguer quelques exemplaires à Port-Vendres et à Antibes. Mæra Batei, Norman 1868. Mæra Batei, Norman (48), p. 416, pl. xx, fig. 1-3. 1868. Megamæra multidentata, Se. BATE et Wesrwoop (46), vol. 11, p. 515. 1889. Mæra Batei, Norman (49G), p. 127. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitat. — Cette rare espèce a été draguée pour la première fois à Guernesey, parle Rév. Norman. M. Fowler et M. Walker l’ont retrouvée depuis dans la baie de Liverpool, et M. Th. Scott, dans le Firth of Forth. Sur la côte de France, elle n’a été rencontrée, jusqu'ici, qu'à Saint-Vaast-la-Hougue, et dans la baie du Croisic. L’'HIRONDELLE l'a draguée au large de Lorient, par la profondeur relativement considérable de 180". Mæra semiserrata, (Sp. Bate) 1862. Megamæra semiserrata, Se. BATE (A5), p. 226, pl. xxxirx, fig. 6. 1869. Mæra semiserrata, Norman, in Brapy et ROBERTSON (88), p. 350. 1889. Mæra semiserrata, Norman (436), p. 127. Campagne de 1886 : Sin. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). Habitat. — Ainsi que la précédente, cette espèce ne semble pas exister au nord des Iles Britanniques. Le Rév. Norman indique sa capture en plusieurs localités des côtes d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, et à Guernesey; M. Walker l’a draguée aux environs de Liverpool. Elle est très rare sur les côtes de France, et n'y avait été signalée, jusqu'ici, que dans la baie de Quiberon (44, p. 306); l’HIRONDELLE l'a draguée dans les mêmes parages. Mæra Hirondellei, nov. sp. (PI x, fig. tr} Campagne de 1888 : Sin. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal, Açores. Vingt-deux exemplaires. Femelle. — Le corps, grêle et très comprimé, est lisse. La tête atteint la longueur de l’ensemble des deux premiers segments du mésosome; les lobes latéraux, très larges et peu saillants, sont obliquement tronqués au bord antérieur. Les plaques coxales, très petites, n’atteignent pas la hauteur des segments correspondants du mésosome. Le bord inférieur des plaques coxales de la première paire se prolonge en avant, et forme, avec le bord antérieur, un angle aigu, garni d’un cil. Les plaques coxales des trois paires suivantes sont régulièrement arrondies ; celles de la quatrième paire ne présentent qu’une échancrure à peine sensible au bord postérieur. Le lobe antérieur des plaques coxales de la cinquième paire est beaucoup plus haut que le lobe postérieur. Les angles postérieurs des plaques épimérales du second segment du métasome sont presque droits. Dans le troisième segment ces angles se prolongent un peu en arrière, et se terminent en pointe aiguë. Les yeux, bien conformés, très grands, réniformes, comprennent environ trente-cinq ocelles. Les antennes supérieures atteignent à peu près les trois quarts de la longueur du corps. Le premier article du pédoncule, très robuste et renflé au bord postérieur, est beaucoup plus long que la tête. Le second article, encore plus allongé, est grêle et cylindrique. Le troisième article n’atteint que le tiers de la longueur du second. Le flagellum principal, un peu plus court que le pédoncule, se compose d’une trentaine d'articles, garnis de soies assez allongées. Le flagellum accessoire comprend huit articles, portant de longues soies au bord antérieur. Les antennes inférieures dépassent un peu la longueur du pédoncule des antennes supérieures. Les deux premiers articles de leur pédoncule sont visibles en dehors de la tête. Le set ND ete cinquième article est beaucoup plus court que le quatrième. Le flagellum, un peu plus long que le dernier article du pédoncule, se compose de onze articles, garnis de petites touffes de soies. Les pièces buccales ne diffèrent pas sensiblement de celles des autres espèces du genre Mæra. La lèvre inférieure possède des lobes internes bien définis. Les mandibules, très robustes, portent un palpe assez court, garni de cils nombreux et allongés. Le lobe interne des mâchoires de la première paire, grêle et court, se termine par trois petites soies ciliées. Le lobe interne des mâchoires de la seconde paire est aussi long, mais beaucoup plus étroit que le lobe externe. Le lobe externe des maxillipèdes, bien que beaucoup plus long que le lobe interne, est loin d’atteindre l’extrémité du second article du palpe. | Les gnathopodes antérieurs sont modérément robustes. Le bord antérieur du carpe se termine par une légère dépression’, suivie d’une dent assez accentuée, qui déborde sur le propode ; le bord postérieur est garni de nombreuses touffes de soies, et d’une rangée de cils très allongés. Le propode, à peu près de la longueur du carpe, est ovale, et son bord palmaire se confond avec le bord postérieur; cet article est également garni de cils nombreux et allongés. Le dactyle, assez grêle, ne présente qu’une légère courbure. Les gnathopodes postérieurs sont très développés. Le bord postérieur de l’article méral se prolonge pour former un angle aigu avec le bord inférieur, qui est profondément échancré. Le carpe, très court, affecte une forme à peu près triangulaire. Le propode très volumineux, est quadrangulaire; son bord palmaire, irrégulièrement crénelé, porte une dent obtuse au voisinage du dactyle; une dent aiguë le sépare du bord postérieur. Le dactyle, très gros et recourbé, aussi long que le bord palmaire, porte une rangée de cils au bord externe. Les pattes des deux paires suivantes sont grêles et courtes, celles de la quatrième paire étant un peu plus allongées que les précédentes. L'article basal des pattes des trois dernières paires, bien développé, est de forme ovale; son bord postérieur ne présente pas de crénelures, mais est garni d’une rangée de cils. Les articles suivants, robustes et allongés, bordés de longues soies, ne portent pas d’épines. Le dactyle est armé, vers l’extrémité de son bord interne, d’une petite dent arrondie, accompagnée d’un cil. Les uropodes de la seconde paire n’atteignent pas tout à fait au niveau de l'extrémité des uropodes de la première paire. Les uropodes de la troisième paire sont très allongés. Les branches, lancéolées, d’égale taille, sont garnies d’épines, plus longues et plus nombreuses dans la branche externe, et portent un faisceau de longues épines à leur extrémité. Le telson est fendu sur plus des deux tiers de sa longueur; cette fente est brusquement ouverte vers son extrémité; les lobes, presque rectangulaires, se terminent par deux dents aiguës, accompagnées de deux épines d’inégale taille. 1 Ilexiste une dépression analogue, au bord antérieur du carpe des gnathopodes antérieurs, chez Mæra truncatipes (Spinola). Voir Della Valle (89, pl. xx, fig. 30). LE de Mâle. — Les gnathopodes antérieurs sont semblables à ceux de la femelle, le bord antérieur du carpe présentant, comme chez cette dernière, une petite dépression, suivie d’une forte dent. Le dimorphisme sexuel ne porte que sur la forme des gna- thopodes postérieurs, beaucoup plus volumineux chez le mâle. Le propode, très allongé, est relativement plus étroit; la dent du bord palmaire, voisine du dactyle, beaucoup plus forte et plus saillante,lest suivie d’une profonde échancrure. Le dactyle, fort et recourbé, porte, au bord interne, une échancrure correspondant à la dent du bord palmaire; il est garni, comme celui de la femelle, d’une rangée de cils au bord externe. La taille moyenne des femelles est de 7"*; les mâles, un peu plus petits, ne sont peut-être pas complètement adultes. Parmi les nombreuses espèces du genre Mæra, une forme littorale des mers d'Europe, Mæra grossimana (Montagu), est la plus voisine de Mæra Hirondellei ; cette dernière espèce est caractérisée par la grande longueur du flagellum principal de ses antennes supérieures, relativement à la longueur du flagellum accessoire, par la forme un peu différente des gnathopodes postérieurs, par la grosseur de leur dactyle, et par la forme du telson. Genre Elasmopus, Costa 1856 Elasmopus rapax, Costa 1853. Elasmopus rapax, Costa (SA), p. 175. 1862. Megamæra brevicaudata, SP. BATE (1%), p. 228, pl. xL, fig. 2. 1870. Elasmopus latipes, Borcx (49), p. 132. 1888. Mœæra rapax, Barrois (4@), p, 30, fig. 3-8. 1893. Elasmopus rapax, DELLA VALLE (89), p. 736, pl. xxir, fig. 16-22. 1804. Elasmopus rapax, G. O. Sars (48%), p. 527, pl. crxxxirr. Campagne de 1887 : Stn. 104. Horta, Fayal (Açores), marée basse. — 14 août, baie Pim, Fayal, marée basse. Nombreux exemplaires. Habitat. — Cette espèce est extrêmement rare sur les côtes de Norvége; Boeck l'a trouvée dans le fjord de Christiania, mais le Professeur G. O. Sars ne l’y a jamais rencontrée. Elle est aussi très rare dans les eaux des Iles Britanniques, où elle n’a été signalée qu’à Plymouth et dans le Moray Firth (Sp. Bate). J'ai fait connaître (44, p. 308) ses habitudes très curieuses de commensalisme sur la côte ouest de Bretagne, où on ne la trouve jamais dans les algues littorales, tandis qu’elle est commune sur la carapace des Maia squinado dragués par des profondeurs de 50" à 100". Sur la côte sud-ouest de France, à Saint-Jean-de-Luz et à Guéthary, on commence à la trouver dans les algues du rivage. Elle y est extrêmement commune, en Méditerranée, sur toute la côte méridionale de France, et sur les côtes d’Algérie et de Tunisie, depuis Oran jusqu’à Gabès. Costa et M. Della Valle la signalent à Naples. La MELITA l’a trouvée à Tenerife et à Canaria, et, au Sénégal, à Dakar et re à Rufsque, dans les algues; elle a aussi été recueillie sur la carapace d’un Mia dragué dans la baie de Dakar. Aux Açores, l'HIRONDELLE a trouvé Elasmopus rapax à Fayal, et le D' Th. Barrois a signalé sa présence à Säo Miguel. Genre Gheirocratus, Norman 1865 Cheirocratus Sundevalli, (Rathke) 1843. Gammarus Sundevalli, Ratuxe (183%), p. 65, pl. mr, fig. 2. _1863. Lilljeborgia shetlantica, Sp. BATE et Wesrwoop (AG), p. 206. 1870. Cheirocratus Sundevalli, Borcx (49), p. 133. 1889. Cheirocratus Sundevalli, Norman (436), p. 130, pl. xt, fig. 9-10, et pl. xxur, fig. 1-3. 1893. Cheirocraius Sundevalli, Decra Varre (S9), p. 690, pl. xx, fig. 3, 4, 24, 25, 27 et 30. 1894. Cheirocratus Sundevalli, G. O. Sars (493), p. 524, pl. cLxxxiv, et pl. cLxxxv, fig. 1. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). — Stn. 58, profondeur 134". — Stn. 59, profondeur 248". Golfe de Gascogne. Habitat. — À partir de la Norvége, où elle remonte jusqu'aux îles Lofoten, (Boeck), cette espèce est assez commune sur les côtes océaniques d'Europe. Bruzelius la signale en Suède, Meïnert, dans le Cattégat, le D' Hoek, en Hollande, Sp. Bate, le Rév. Norman, le D' Robertson, M. Walker, M. Th. Scott, dans les eaux des Iles Britanniques. MM. Walker et Hornell l’ont trouvée à Jersey et à Guernesey. Sur la côte française de la Manche, elle n’a encore été rencontrée qu’à Saint-Vaast-la-Hougue, mais elle est commune sur la côte ouest de Bretagne. En Méditerranée, la MELITA l’a draguée sur les côtes de Provence, de Corse et d’Algérie. Le Professeur Della Valle la signale à Naples, M. Sovinsky, dans le Bosphore. Le Professeur G. O. Sars a dragué Cheirocratus Sundevalli par des profondeurs atteignant jusqu’à 70 brasses (91”), mais on ne l'avait jamais capturé dans des eaux plus profondes. L'HIRONDELLE l’a ramené de 248", dans le Golfe de Gascogne. Genre Lilljeborgia, Sp. Bate 1862 _ Lilljeborgia pallida, (Sp. Bate) . 1857. Gammarus pallidus, SP. BATE (4), p. 145. 1862. Lilljeborgia pallida, Sr. Barte (43%), p. 118, pl. xx, fig. 5. 1889. Lulljeborgia pallida, Norman (426), p. 116, pl. x, fig. 10. 1894. Lilljeborgia pallida, G. O. Sars (892), p. 530, pl. cLxxxvir. Campagne de 1886 : Stn. 58, profondeur 134". Golfe de Gascogne. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitai.— Cette espèce est commune sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 40 à 300 brasses (73" à 549"). Le Rév. Norman, le D' Robertson, M. Walker, ont signalé sa présence dans les eaux des Iles Britanniques. Elle est Las HA assez rare sur la côte ouest de Bretagne, où on ne l’a draguée que par des profon- deurs d'au moins 50. En Méditerranée, la MELITA l’a draguée à Port-Vendres, Villefranche, Ajaccio, Porto-Vecchio et dans le golfe de Gabès. Tous les exemplaires méditerranéens, provenant de ces dragages sont semblables au type de l'Océan, et ne portent pas de dent dorsale au troisième segment du métasome. La forme décrite par le professeur Della Valle (89, p. 658, pl. 1, fig. 1 et pl. x1x, fig. 35-52,) sous le nom de Nicippe pallida (Sp. Bate), avec Lilljeborgia pallida comme synonyme, forme qui possède des dents dorsales à tous les segments du métasome, est probablement une espèce nouvelle. Lilljeborgia picta, Norman 1889. Lilljeborgia picta, Norman (496), pl. x, fig. 5-0. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur ro". Rade de Palais (Belle-Ile). Habitat. — Cette rare espèce a été décrite par le Rév. Norman, d’après des exemplaires provenant de Guernesey, seule localité où elle ait été signalée jusqu'ici. Bien qu’elle y soit peu commune, elle existe cependant sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. M. A. Dollfus l’a trouvée à Saint-Lunaire (Côtes-du-Nord), l'HIRON- DELLE l’a capturée à Belle-Ile, et j’ai eu occasion d’en draguer quelques exemplaires dans la baïe de Quiberon et à Saint-Jean-de-Luz. C’est une forme littorale, dont la distribution bathymétrique oscille entre o" et 14", en l’état actuel de nos connais- sances. Lilljeborgia fissicornis, (M. Sars) (PL. xrv, fig. 6) 1858. Gammarus fissicornis, M. Sars (488), p. 147. 1860. Iduna fissicornis, Borcx (48), p. 657. 1865. Gammarus pallidus, GoËës (4A@3%), p. 529, fig. 27. 1870. Lilljeborgia fissicornis, Borcrx (49), p. 75. 1894. Lilljeborgia fissicornis, G. O. Sars (192), p. 534, pl. crxxxix. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. Campagne de 1888 : Stn. 211, profondeur 1372". Parages des Acores. Un exem- plaire. Chez l’exemplaire de la Stn. 211, le corps, translucide, était d’un jaune légère- ment teinté de rose, sur lequel l’appareil digestif se détachait en brun. Habitat. — Cette espèce n’est pas rare sur les côtes de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 50 à 200 brasses (91" à 366"). Goës l’a draguée au Spitzberg, le D' Hansen, au Groënland, Malm, sur la côte de Suède. On ne l’avait jamais ren- contrée, jusqu'ici, que dans les mers boréales et arctiques, et les dragages de l'HIRONDELLE ont donné une grande extension à ses distributions géographique et bathymétrique. | Famille des PHOTIDÆ Genre Microdeutopus, Costa 1853 Microdeutopus versiculatus, (Sp. Bate) 1856. Lembos versiculatus, Sr. BATE (AA), p. 58. 1862. Microdeutopus versiculatus, Sr. BaTE (45), p. 165, pl. xxx, fig. 5. _ 1874. Microdeuteropus versiculatus, SresBc (®A1), p. 12, pl rv, fig. 2. Campagne de 1888 : Stn. 193, profondeur 20%. — Stn. 194, profondeur 15". Fayal (Açores). Habitat. — Cette espèce n’a jamais été rencontrée sur les côtes de Norvége; sa station la plus septentrionale connue est aux îles Shetland, où le Rév. Norman l’a draguée par 70 à 80 brasses (128 à 146"). Sp. Bate et le Rév. Stebbing l’ont signalée sur les côtes anglaises, le D' Robertson, dans le Firth of Clyde, MM. Walker et Hornell, à Jersey. En France, elle a été trouvée, dans la Manche, à Saïint-Vaast-la- Hougue et à Dinard, dans l'Océan, à Quiberon, au Croisic, et à Saint-Jean-de-Luz. La MELITA l’a draguée à Setubal, à Cadiz, aux Canaries, au Sénégal, et, en Méditerranée, sur les côtes de Provence, de Corse, d'Algérie et de Tunisie. M. Della Valle ne l’a pas trouvée dans le golfe de Naples, mais le D'Nebeski signale sa présence dans l’Adriatique. On a vu plus haut que WMicrodeutopus versiculatus avait été dragué, aux îles Shetland, par une assez grande profondeur ; 1l n’est pas sans intérêt de noter que cette espèce peut s'adapter à des conditions de milieu bien différentes, et qu’elle vit, à l’occasion, dans l’eau saumâtre. J’ai dragué des mâles adultes et des femelles ovifères de Microdeutopus versiculatus dans la petite rivière de Grimaud, à quelques centaines de mètres de son embouchure dans le golfe de Saint-Tropez. En Tunisie, j'ai trouvé des exemplaires adultes, des deux sexes, dans des touffes d’algues, au bord de l’Oued Tindja, canal qui relie le lac de Bizerte au lac Iskel, en un point où la quantité de sels contenue dans l’eau atteignait à peine 15 grammes par litre. Genre Stimpsonella, Della Valle 18093 Stimpsonella armata, (Chevreux) 1887. Microdeutopus armatus, Cuevreux (AA), p. 312, pl. v, fig. 11-12 et fig. 6-7 du texte. 1893. Séimpsonella armata, DELLA VaLre (88), p. 422, pl. 1v, fig. 8, et pl. xr, fig. 13-24, Campagne de 1886 : Stn. 56, profondeur 90". Golfe de Gascogne. Habitat. — Siimpsonella armata est une rare espèce, dont l'habitat le plus 12 septentrional connu est la baie du Croisic, sur la côte océanique de France. L’'HIRONDELLE l’a draguée dans une seule station du Golfe de Gascogne, la MELITA en a obtenu quelques exemplaires en Méditerranée, au large de Bonifacio (Corse), et le Professeur Della Valle signale sa présence dans le golfe de Naples. Ce sont les seules localités où on l’ait rencontrée, jusqu'ici. Genre Aora, Krôyer 1844 Aora gracilis, (Sp. Bate) : 1856. Lonchomeres gracilis, SP. BATE (AA), p. 58. 1862. Aora gracilis, Se. BATE (48), p. 160, pl. xxvix, fig. 7. 1893. Aora gracilis, DELA VALLE (89), p. 407, pl. 11, fig. 0; pl. x, fig. 25-30, et pl. Lvi, fig. 37. 1894. Aora gracilis, G. O. Sars (492), p. 545, pl. exc. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile). Campagne de 1887 : Stn. 103, profondeur 15". Fayal (Açores). Campagne de 1888 : Stn. 194, profondeur 15". — Stn. 196, profondeur 5%-6". Fayal, (Açores). Habitat.— Aora gracilis est commune sur toutes les côtes océaniques d'Europe, à partir de l’ouest de la Norvége, où elle remonte jusqu’au Trondhjemsfjord (G. O. Sars). La AZELITA l’a draguée aux îles Canaries. En Méditerranée, elle n’est pas rare sur les côtes de France et d'Algérie, et le Professeur Della Valle l’a trouvée à Naples; M. Sovinsky la cite au nombre des Amphipodes du Bosphore. Aux Açores l’ÆIRON- DELLE l'a draguée à Fayal, et le D' Th. Barrois signale sa présence à Säo Miguel. Genre Leptocheirus, Zaddach 1844 Leptocheirus pilosus, Zaddach (PL. x1, fig. 2) 1844. Leptocheirus pilosus, Zanpacx (@AA), p. 8. 1868. Protomedeia pectinata, Norman (424), p. 283. 1895. Leptocheirus pilosus, WaLker (288), p. 310. Campagne de 1886: Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile.) — Sin. 41, profondeur 19". Côte occidentale de France. Je me suis rangé à l’opinion de M. Walker (888, p. 310), et je crois que l'espèce de Zaddach doit être assimilée à Protomedeia pectinata Norman, et non à Proto- medeia hirsutimana Sp-Bate. En dehors des caractères morphologiques sur lesquels M. Walker s’est basé, on remarquera que Leptocheirus pilosus diffère notablement, par sa petite taille, de toutes les autres formes connues du même genre. Zaddach lui assigne comme longueur 1 ligne 1/2, c’est-à-dire environ 3". La plus grande femelle — O1 — ovifère, draguée par M. Walker aux environs de Liverpool, mesurait 2%, 5. Aucun des nombreux exemplaires que j'ai recueillis sur la côte ouest de Bretagne et à Jersey ne dépassait 3%%,5. Lepiocheirus hirsutimanus, au contraire, atteint jusqu’à 8" de longueur. Enfin, cette petite espèce est la seule qui ait été rencontrée dans la zone des marées. Elle est très commune sur certaines plages des environs du Croisic, dans le sable un peu gros, au niveau des basses mers moyennes, et je l’ai rencontrée, à ce même niveau, sur la grève d’Azette, à Jersey. Elle a dû être trouvée, sur les côtes de Prusse, dans des conditions analogues, les six autres espèces, citées par Zaddach, étant toutes des formes littorales. L'Amphipode du. golfe de Naples, décrit par le Professeur Della Valle (89, P. 427, pl. xu, fig. 1-14), sous le nom de Zepiocheirus pilosus Zaddach, ne peut être assimilé à cette espèce; l'examen des gnathopodes antérieurs permet de l’en distinguer facilement. Chez le véritable Lepiocheirus pilosus, la plaque coxale, quadrangulaire, : ne présente qu'un petit prolongement obtus à l’angle antéro-inférieur; le bord palmaire du propode, très petit, légèrement concave, n’atteint pas le tiers de la longueur du dactyle. Chez l'espèce décrite comme Leptocheirus pilosus par M. Della Valle, espèce que j’ai retrouvée en plusieurs points de la Méditerranée occidentale, la plaque coxale se prolonge en un angle très aigu et très allongé (Della Valle, S®, pl. x, fig. 6), et le bord palmaire, beaucoup plus grand, est légèrement convexe, et moins nettement distinct du bord postérieur que chez la forme de l'Océan. Habitat. — Zaddach a rencontré Leptocheirus pilosus sur la côte de Prusse; le Rév. Norman en a dragué un exemplaire aux îles Shetland, M. Walker l’a retrouvé aux environs de Liverpool, MM. Walker et Hornell signalent sa présence à Jersey et à Guernesey. L’ÆIRONDELLE l'a dragué près de Belle-Ile, et j’ai eu occasion d’en recueillir de nombreux exemplaires sur la côte ouest de Bretagne, dans les parages des îles Glénans, de Lorient et du Croisic. Leptocheirus hirsutimanus, (Sp. Bate) 1862. Protomedeia hirsutimanus, SP. BATE (45), p. 168, pl. xax, fig. 6. 1863. Protomedeia hirsutimana, Sr. BATE et Wesrwoop (41@), p. 298. 1868. Protomedeia hirsutimana, NorMaAn (424), p. 284. 1894. Leptocheirus pilosus, G. O. Sars (492), p. 555, pl. cxcvir. 1895. Leptocheirus hirsutimanus, WaLkrer (@88), p. 310. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitat. — Cette espèce, si bien caractérisée par la grande longueur du flagellum accessoire de ses antennes supérieures, et par les énormes épines dont ses uropodes 1 La forme méditerranéenne ne me semble pas différer spécifiquement de l’Amphipode décrit par Costa (88, p. 155, pl. 11, fig. 8), sous le nom de Protomedeia fasciata nob., et, par Grube (480, p. 402, pl. x, fig. 2), sous le nom de Protomedeia hirsutimana Sp. Bate?, et doit, par conséquent, prendre la dénomination de Lepio= cheirus fasciatus Costa. — 92 — de la seconde paire sont armés, semble très rare sur les côtes de Norvége, où, seul, Boeck l’a rencontrée. Sp. Bate l’a décrite d’après un exemplaire mutilé, provenant de Banff (Ecosse), et le Rév. Norman, qui l’a retrouvée aux îles Shetland, en a complété la description. Meinert la signale dans le Cattégat, M. Walker l’a draguée dans les parages de Liverpool. Dans la Manche, Leptocheirus hirsutimanus n’a encore été signalé qu’à Saint-Vaast-la-Hougue (66, p. 132). Il est assez commun sur les fonds de vase des environs du Croisic, par 15" à 20" de profondeur ; l'IRONDELLE l'a dragué beaucoup plus au large, par 180", ce qui «est à peu près la profondeur à laquelle on l’a capturé aux îles Shetland. Cette espèce n’a jamais été rencontrée au sud de l'embouchure de la Loire. Leptocheirus guttatus, (Grube) 1866. Protomedeia guitata, Groëe (440), p. 408, pl. x, fig. 3. 1887. Ptilocheirus tricristatus, Caevreux (AA), p. 310, pl. v, fig. 3-4, et fig. 4 du texte. 1888. Leptocheirus guttatus, STersine (84@), p. 366. 1803. Leptocheirus guïtatus, DezLa VALLE (89), p. 430, pl. xu, fig, 15-24. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10%. Rade de Palais (Belle-Ile). Trois exemplaires. Habitat. — Le Rév. Norman m’a obligeamment envoyé quelques exemplaires de cette espèce provenant de Falmouth, qui est sa station la plus septentrionale, en l’état actuel de nos connaissances. On ne l’a jamais rencontrée sur la côte française de la Manche, mais elle n’est pas rare sur la côte ouest de Bretagne. L'HIRONDELLE l’a draguée à Belle-Ile, et j’ai eu occasion d’en recueillir des exemplaires dans les baies de Concarneau, de Quiberon et du Croisic, par des profondeurs de 10" à 20" ; elle n’a jamais été rencontrée, dans l’Océan, au sud de l'embouchure de la Loire. En Médi- terranée, Lepiocheirus guttatus n’est pas rare sur les côtes de France (Port-Vendres, Cannes), et sur les côtes d'Algérie et de Tunisie (Bougie, Bône, Sousse, Gabès). Le Professeur Della Valle l’a trouvé à Naples, Grube, dans l’Adriatique. Genre Gammaropsis, Lilljeborg 1854 Gammaropsis maculata, (Johnston) 1828. Gammarus maculatus, Jonnsron (484), p. 176. 1855. Gammarus erythrophthalmus, LizisesorG (46), p. 124. 1870. Gammaropsis eryithrophthalmus, Borcx (49), p. 161. 1888. Gammaropsis maculatus, STEBBING (846), p. 1600. 1893. Protomedeia maculata, Derca VaLe (89), p. 436, pl. xiv, fig. 20-40, et pl. Lvur, fig. 8-x7. 1894. Gammaropsis erythrophthalma, G. O. Sars (492), p. 558, pl. cxcvuxr. Campagne de 1886 : Stn. 46, profondeur 155%. — Stn. 57, profondeur 248%. — Stn. 58, profondeur 134". Golfe de Gascogne. de Se Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180", Golfe de Gascogne. Campagne de 1888 : Stn. 193, profondeur 20". Fayal (Açores). Six exemplaires. — Stn. 196, profondeur 5° à 6, Fayal. — Stn. 217, profondeur 40". Flores (Açores). Habitat. — La répartition géographique de cette espèce est très étendue. A partir de l’ouest de la Norvège, elle a été signalée sur toutes les côtes océaniques de l’Europe. La MELITA l’a draguée à Cadiz, aux Canaries, et à Dakar (Sénégal). En Méditerranée elle est commune sur les côtes de Provence, mais n’a pas encore été rencontrée sur celles d'Algérie et de Tunisie. Le Professeur Della Valle l’a trouvée à Naples, M. Sovinsky, dans le Bosphore. Aux Açores, l'HIRONDELLE l'a draguée à Fayal et à Flores, le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. Sa distribution bathymétrique oscille entre la limite des basses mers et la profondeur de 240", à laquelle l'AHIRONDELLE l’a dra- guée dans le Golfe de Gascogne. Gammaropsis dentata, nov. sp. (PL. xu, fig. a) Campagne de 1888 : Sin. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Acores). Cinq exemplaires. Femelle. — Le corps, modérément comprimé, est un peu plus grêle que celui de l'espèce précédente. La tête, très allongée, dépasse de beaucoup en longueur l’ensemble des deux premiers segments du mésosome ; les angles latéraux, très peu saillants, se terminent par une petite dent aiguë. Les plaques coxales sont moins hautes que les segments correspondants du mésosome. Les plaques coxales de la première paire, beaucoup plus courtes que les suivantes, sont garnies, au bord infé- rieur, de quatre à cinq dents, d’inégale taille. L’angle inféro-postérieur des plaques coxales de la seconde paire présente quelques crénelures peu distinctes. Les plaques coxales des deux paires suivantes portent une petite dent, semblablement située. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome se prolongent ‘en un lobe arrondi, dont le bord inférieur est armé d’une petite dent aiguë. Le premier segment de l’urosome se termine, à sa partie dorsale, par trois dents : une dent médiane, assez petite, et deux dents latérales, notablement plus grandes. Le second segment de l’urosome ne porte que deux dents latérales, plus petites que les dents corres- pondantes du segment précédent. Les yeux, grands etréniformes, comprennent de nombreux ocelles. Les antennes supérieures sont de la longueur du mésosome. Le premier article du pédoncule, beaucoup plus gros que le second, n’atteint que la moitié de sa longueur ; le troisième article est un peu plus long que le premier. Le flagellum, assez court, se compose d’une dizaine d’articles. Le flagellum accessoire, comprenant cinq articles, atteint près de la moitié de la longueur du flagellum principal. Les antennes inférieures sont de la longueur des antennes supérieures. Les deux derniers articles du pédoncule sont d’égale taille. Le flagellum, composé de huit articles, n’est guère plus long que le dernier article du pédoncule. La lèvre antérieure se termine en avant par une projection spiniforme très allongée. Les autres pièces buccales ne diffèrent pas sensiblement des organes corres- pondants de l'espèce commune : Gammaropsis maculata. Les gnathopodes antérieurs sont assez robustes. Le carpe, très développé, dépasse un peu le propode en longueur. La forme du propode est ovalaire, le bord palmaire se confondant avec le bord posté- rieur. Le dactyle, long et grêle, présente une courbure régulière. Le carpe des gna- thopodes postérieurs est large et court. Le propode, quadrangulaire, atteint près du double de la longueur du carpe; le bord palmaire porte une petite dent, située vers son milieu; une dent un peu plus forte le sépare du bord postérieur. Le dactyle aussi long que le bord palmaire, présente une courbure très accentuée. Les pattes des deux paires suivantes sont grêles et assez allongées. Les pattes de la cinquième paire dépassent un peu les précédentes en longueur. Les pattes des deux dernières paires, très allongées, sont d’égale taille. L'article basal, étroitement ovale, porte, au bord postérieur, quelques crénelures peu accentuées. Le dactyle est fort et recourbé. Les branches des uropodes de la dernière paire, très épineuses, sont à peu près de la longueur du pédoncule. Le telson, un peu plus large que long, régulièrement arrondi, se termine par un prolongement obtus, de chaque côté duquel se trouvent une épine remarquablement longue et forte, et deux petites soies. Mâle. — Les antennes, plus allongées, atteignent les deux tiers de la longueur du Corps. Les plaques coxales de la première paire portent six fortes dents au bord inférieur. Les plaques coxales de la seconde paire portent deux dents bien distinctes à l’angle inféro-postérieur. Les gnathopodes de la seconde paire sont beaucoup plus robustes que ceux de la femelle. Le carpe, triangulaire, est très court. Le propode très volumineux, un peu plus long que large, affecte une forme quadrangulaire; le bord palmaire est armé de trois fortes dents. Le dactyle, gros et recourbé, est aussi long que le bord palmaire. La taille moyenne des exemplaires des deux sexes est de 5m, Les dents, qui garnissent les plaques coxales antérieures et les deux premiers segments de l’urosome de cette espèce, la différencient bien nettement de toutes les formes connues du genre Gammaropsis. Habitat. — L'HIRONDELLE a capturé Gammaropsis dentata dans les parages des Açores, entre Pico et Fayal. Cette espèce habite également les îles Canaries; la MELITA en a dragué quelques exemplaires, en 1890, en rade de la Luz (Canaria), par une profondeur de 18". Genre Megamphopus, Norman 1868 Megamphopus cornutus, Norman 1868. Megamphopus cornutus, Norman (424), p. 282. 1870. Protomedeia longimana, Borcx (19), p. 160. 1873-76. Protomedeia longimana, Borcr (20), p. 578, pl. xxv, fig. 4, et pl.xxrx, fig. 5. 1878. Podoceropsis intermedia, Sressine (813%), p. 367, pl. xv, fig. 3. 1804 Megamphopus cornutus, G. O. Sars (19%), p. 564, pl. cc. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Deux exemplaires. Habitat. — Cette espèce n’est pas rare sur les côtes de Norvége, où son habitat s'étend, au nord, jusqu'aux îles Lofoten (Boeck). Le Rév. Norman en a dragué un exemplaire aux îles Shetland; Meinert la cite comme abondante dans le Cattégat. Le Rév. Stebbing, le D' Robertson, M. Walker, l’ont trouvée dans les mers de la Grande-Bretagne; MM. Walker et Hornell signalent sa présence à Jersey et à Guernesey. Elle semble peu commune sur les côtes de France, et les seules localités où on l’y ait rencontrée, jusqu'ici, sont Luc-sur-Mer, les parages des îles Glénans, et la baie du Croisic. L’AIRONDELLE l’a capturée dans le Golfe de Gascogne, au large de la côte occidentale de France ; la MELITA en a dragué quelques exemplaires aux îles Canaries. Elle ne semble pas habiter la Méditerranée. Genre Microprotopus, Norman 1866 Microprotopus maculatus, Norman 1866. Microproiopus maculatus, Norman (494), p. 203. 1879. Orthopalame Terschellingi, Hoer (480), p. 123, pl. 1x, fig. 4-7. 1890. Microprotopus maculatus, Cuevreux (%@), p. 148, fig. 2, 4, 6-7. 1894. Microprotopus maculatus, G. O. Sars (192), p. 567, pl. cor. Campagne de 1887 : Stn. 103, profondeur 15". Fayal (Açores). Campagne de 1888 : Stn. 194. Même localité. ITabiiat.— Cette espèce est assez répandue sur les côtes océaniques d'Europe, à partir de la Norvége occidentale, où elle a été rencontrée par Boeck et par le Pro- fesseur G. O. Sars ; Meïnert l’a trouvée dans le Cattégat, le D' Hoek, en Hollande. Elle ne semble pas rare dans les mers de la Grande-Bretagne ; sa présence y est signalée par le Rév. Norman, le D' Robertson, M. Walker et M. Th. Scott. MM. Walker et Hornell la citent dans leur liste des Amphipodes de Jersey. Sur la côte de France, elle a été trouvée à Villers, Luc-sur-Mer, Cherbourg, le Croisic, Arcachon et Saint-Jean-de-Luz. La AZELITA l’a draguée à Setubal (Portugal), et, en — 096 — Méditerranée, à Antibes, Bonifacio et Bône. M. Sovinsky signale sa présence dans le Bosphore. Aux Açores, l'HIRONDELLE l'a draguée à Fayal, et le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. Genre Photis, Krôyer 1842 Photis longicaudata, (Bate et Westwood) 1863. Eïscladus longicaudatus, BTE et Wesrwoop (AG), vol. 1, p. 412. 1870. Photis Lutkeni, Boscr (19), p. 153. 1877. Photis longicaudata, MEinErRT (186G), p. 142. 1893. Photis Reinhardi, DecLa VALLE (89), p. 305, pl. ur, fig. 3, et pl. x, fig. 1-10. 1894. Photis longicaudata, G. O. Sars (492), p. 571, pl. com, HET. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19%. Côte occidentale de France. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180%. Golfe de Gascogne. Habitat. — Rare sur la côte occidentale de Norvége, cette espèce a été signalée dans le Cattégat, par Meinert, aux îles Shetland, par le Rév. Norman, et sur les côtes de la Grande-Bretagne, par Sp. Bate, le D' Robertson et M. Walker. MM. Walker et Hornell en ont dragué un exemplaire à Jersey. On ne l’a jamais rencontrée, jusqu'ici, sur Ia côte française de la Manche, maïs elle est commune sur les fonds de vase de la côte océanique de France, par 10" à 20" de profondeur. La MELITA l’a draguée par 120”, au large de Saint-Jean-de-Luz, et en Méditerranée, à Saint-Tropez, Villefranche et Bône. Le Professeur Della Valle l’a trouvée dans le golfe de Naples. Genre Podoceropsis, Boeck 1860 Podoceropsis Sophiæ, Boeck 1860. Podoceropsis Sophiæ, Borcx (#8), p. 666. À 1862. Nœænia tuberculosa, Sr. BATE (A), p. 271, pl. xLvi, fig. 2. 1894. Podoceropsis Sophiæ, G. O. Sars (4®@®), p. 574, pl. corv. Campagne de 1886 : Stn. 59, profondeur 248". Golfe de Gascogne. Habitat.— Cette espèce n’est pas rare sur les côtes occidentale et méridionale de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs de 30 à 150 brasses (55 à 274"). Meinert signale sa présence dans le Cattégat, le D' Robertson, dans le Firth of Clyde, Sp. Bate, sur les côtes d'Angleterre et d'Irlande. En France, M. Giard l’a trouvée à Wimereux, M. Bonnier, à Concarneau, sur un Maia squinado, et j’ai signalé son habitat sur la carapace des Maia dragués par 60" à 100", sur la côte occidentale de France. L’'HIRONDELLE l’a draguée dans le Golfe de Gascogne, la MELITA, à Tenerife. Le Professeur Paulino d’Oliveira m’en a obligeamment communiqué un exemplaire, provenant de la côte de Portugal. Jusqu'ici, Podoceropsis Sophiæ n'a jamais été rencontrée en Méditerranée. Genre Bonnierella, nov. gen. Corps grêle et comprimé, plaques coxales petites. Tête ne présentant ni projec- tion rostrale, ni organes apparents de vision. Antennes longues et d'égale taille; troisième article du pédoncule dés antennes supérieures très allongé, flagellum accessoire rudimentaire. Pièces buccales peu différentes de celles des espèces appar- tenant aux genres Gammaropsis et Podoceropsis. Gnathopodes antérieurs bien déve- loppés, presque aussi grands que les suivants. Gnathopodes postérieurs dissemblables chez le mâle, le propode du gnathopode droit étant plus large et mieux armé que celui du gnathopode gauche. Pattes des cinq paires suivantes à peu près de même forme, l’article basal des pattes des trois dernières paires étant étroitement rectangu- laire, à peine plus large que les suivants. Pattes de la septième paire notablement plus longues que les précédentes. Uropodes de la dernière paire très courts; branches d’égale taille, beaucoup moins longues que le pédoncule. Telson petit, triangulaire. L’Amphipode pour lequel ce nouveau genre est établi avait été sommairement décrit, dans une note préliminaire (43, p. 577), sous le nom de Podoceropsis abyssi, mais la forme étroite de l’article basal de ses pattes des trois dernières paires, la dissemblance qui existe entre les gnathopodes postérieurs droît et gauche du mâle, la forme triangulaire du telson, constituent des caractères bien spéciaux et suffisam- ment importants, à mon avis, pour justifier la création d’un genre nouveau. Je suis heureux de dédier ce genre à M. Jules Bonnier, Directeur-adjoint de la Station Zoologique de Wimereux-Ambleteuse, dont les importants travaux sur les Crustacés sont bien connus. Bonnierella abyssi, Chevreux (PL. xr, fig. 3) 1887. Podoceropsis abyssi, CHevreux (A5), p. 577. Campagne de 1886 : Sin. 66, profondeur 510"-363", Parages du cap Finisterre. Un exemplaire. Le corps, grêle et comprimé, est lisse. La tête, très haute, aussi longue que l'ensemble des deux premiers segments du mésosome, ne porte pas de rostre ; ses angles latéraux, assez peu saillants, sont aigus. Les plaques coxales des quatre pre- mières paires atteignent à peu près la hauteur des segments correspondants du mésosome. Le lobe antérieur des plaques coxales de la cinquième paire atteint plus du double de la hauteur du lobe postérieur. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome sont prolongées en arrière et largement arrondies. Il n'existe aucune trace d'organes de vision. Les antennes supérieures sont presque aussi longues que le corps. Le premier article du pédoncule, assez volu- 13 lues mineux, est aussi long que la tête; le second article atteint près du double de la longueur du premier ; le troisième article est à peine plus court que le second. Le flagellum principal se compose de sept articles assez allongés. Le flagellum accessoire, rudimentaire, n'atteint que la moitié de la longueur du premier article du flagellum principal ; il est bi-articulé, mais son second article n’est représenté que par un petit nodule, à peine visible à l’aide d’un fort grossissement. Les antennes inférieures atteignent à peu près la longueur des antennes supérieures. Le cinquième article du: pédoncule est un peu plus long que le quatrième. Le flagellum comprend cinq articles très allongés. Les deux paires d'antennes sont garnies de longues soies au bord postérieur. Les pièces buccales diffèrent à peine de celles des espèces appartenant aux genres Gammaropsis et Podoceropsis. Le dernier article du palpe des mandibules porte, au bord interne, une rangée de longues soies. Le quatrième article du palpe des maxilli- pèdes affecte la forme d’un dactyle cylindrique et presque droit, beaucoup plus long que l’article précédent. Les autres pièces buccales ne présentent rien de particulier. Les gnathopodes antérieurs sont très puissants. Le carpe, assez volumineux, beaucoup plus large à l'extrémité qu’à la base, atteint les deux tiers de la longueur du propode. Ce dernier article est quadrangulaire ; son bord palmaire, remarqua- blement armé, présente, à partir de l'articulation du dactyle, une grosse dent obtuse et quelque peu fourchue, suivie d’une profonde échancrure, puis de deux dents d’inégale taille, et d’une dent aiguë, qui le sépare nettement du bord postérieur. Le dactyle, grêle et régulièrement courbé, est beaucoup plus long que le bord palmaire. Les gnathopodes postérieurs sont absolument dissemblables. Dans le gnathopode droit, le carpe, triangulaire et très court, porte un petit prolongement lobiforme, garni d’une rangée de soies. Le propode, quadrangulaire, est très large; son bord palmaire présente, à partir de l'articulation du dactyle, une partie presque droite, suivie d’une dent aiguë et de deux dents arrondies, d’inégale taille ; la seconde de ces dents le sépare du bord postérieur, qui est légèrement crénelé. Le dactyle est beau- coup plus long que le bord palmaire. Le carpe du gnathopode gauche est à peu près de même forme, mais un peu plus long que celui du gnathopode droit. Le propode est, au contraire, absolument différent ; de forme étroitement ovale, il présente un bord palmaire légèrement crénelé, qui n’est séparé du bord postérieur que par une petite dépression. Le dactyle, très long et régulièrement courbé, peut s'appliquer sur le côté externe du propode. Les pattes des troisième et quatrième paires sont courtes et robustes. L'article méral et le carpe sont assez fortement renflés. Le dactyle, légèrement courbé, atteint la longueur du propode. Les pattes des trois dernières paires diffèrent très peu des précédentes ; leur article basal n’est pas plus large, et ne présente aucun renflement au bord postérieur. Les pattes des cinquième et sixième paires sont d’égale taille; celles de la septième paire sont notablement plus allongées. Les uropodes des deux ES premières paires atteignent à peu près au même niveau; dans chacun d'eux, le LU 60 + pédoncule porte, à son extrémité, une forte épine recourbée. Les branches des uropodes de la seconde paire atteignent la longueur du pédoncule. Dans les uropodes de la dernière paire, le pédoncule, très volumineux, est beaucoup plus large à la base qu’à l'extrémité. Les branches, extrêmement courtes et d’égale taille, n’atteignent qu’un peu plus de la moitié de la longueur du pédoncule, et ne portent ni soies ni épines. Le telson, très petit, de forme triangulaire, est presque aussi large que long. L’unique exemplaire recueilli, un mâle, n’atteignait pas tout à fait 3" de longueur. M. Bonnier (2%, p. 661, pl. x, fig. 2) a récemment décrit, sous le nom de Gammaropsis abyssorum, une espèce très voisine, bien que spécifiquement distincte, de la forme dont il est question ci-dessus, et qui doit également prendre place dans le genre Bonnierella. Trois exemplaires de cette espèce, deux mâles et une femelle ovifère, ont été dragués par le CAUDAN, par 950" de profondeur, dans le Golfe de Gascogne. Les antennes de ces exemplaires étaient mutilées, et nous ignorons s'ils possédaient un flagellum accessoire aux antennes supérieures, mais on retrouve chez ces Amphipodes les caractères si spéciaux : étroitesse de l’article basal des pattes postérieures, dissemblance de forme dans les gnathopodes postérieurs du mâle, et contour triangulaire du telson, qui m'ont conduit à classer l’espèce draguée par l’AIRONDELLE dans un genre nouveau. Néanmoins, il n’est pas douteux que les deux formes ne soient spécifiquement distinctes. Chez l'Amphipode du CAUDAN, les plaques coxales sont beaucoup plus petites que chez Bonnierella abyssi, et la forme des propodes des gnathopodes est absolument différente. Famille des PODOCERIDÆ Genre Amphithoe, Leach 1813 Amphithoe rubricata, (Montagu) 1808. Cancer Gammarus rubricatus, Monracu (A@4), p. 90. 1813. Amphithoe rubricata, Leacx (848), p. 402. 1843. Amphithoe podoceroides, RATHkE (48%), p. 79, pl. 1v, fig. 4. 1845. Amphithoe albomaculata, Krôyer (489), p. 67. 1856. Amphithoe litiorina, Sp. BATE (#4), p. 50. 1874. Amphithoe rubricata, STeBeinG (842), p. 113, pl. xt, fig. 2. 1894. Amphithoe rubricaia, G. O. Sans, (49®), p. 579, pl. covr. Campagne de 1886: Sin. 38, profondeur 10%. Rade de Palais (Belle-Ile). Habitat. — L'aire de dispersion de cette espèce s'étend sur toutes les côtes du nord de l’Europe, depuis la Mer Blanche (exemplaires du Muséum de Saint-Péters- ne 0 OM bourg), jusqu’à l'entrée du Golfe de Gascogne. Le D' Hansen l’a trouvée au Groënland, M. S. I. Smith, sur la côte orientale des Etats-Unis d'Amérique. Très commune sur nos côtes de la Manche et de l’ouest de la Bretagne, elle n’a pas encore été rencontrée au sud de l'embouchure de la Loire. L'espèce suivante la remplace sur la côte sud-ouest de France. Amphithoe Vaillanti, Lucas 1840. Amphithoe Vaillanti, Lucas (849), p. 54, pl. v, fig. 3. 1853. Amphithoe penicillata, Costa (SA), p. 174. 1862. Amphithoe Desmaresti, Se. Bare (48), p. 238, pl. xLi, fig. 8. 1866. Amphithoe penicillata, Herrer (428), p. 43, pl. 11, fig. 20-34. 1893. Amphithoe rubricata, Derra VALLE (88), p. 456, pl. «, fig. 2, pl. xur, fig. 1-17, et pl. var, fig. 25-26. Campagne de 1888 : Stn. 194, profondeur 15*%.— Stn. 196, profondeur 5" à 6". Fayal (Açores). Cette espèce est très voisine d’Amphithoe rubricata, et les deux formes ont été quelquefois confondues. En dehors de ses antennes plus allongées, Amphithoe Vaillanti est surtout caractérisée par la branche interne, très large et garnie de cinq à six épines distales, de ses uropodes de la dernière paire, et par les deux petites épines crochues dont l'extrémité du telson est armée. Le bord palmaire du propode des gnathopodes postérieurs, assez profondément échancré chez la femelle, la diffé- rencie de celle de l’espèce voisine, chez laquelle ce bord palmaire est à peu près droit. Enfin, les antennes inférieures du mâle sont nettement différentes. Leur flagellum égale à peu près en longueur l’ensemble des deux derniers articles du pédoncule, et comprend au moins vingt-cinq articles très courts ; j'en ai compté jusqu’à cinquante chez des mâles bien adultes. Chez le mâle d’'Amphithoe rubricata, ce même flagellum, beaucoup plus court, est à peu près de la longueur du dernier article du pédoncule, et se compose de douze articles environ. Habitat. — Amphithoe Vaillanti est commune dans toute la Méditerranée occi- dentale. Lucas a signalé sa présence en plusieurs localités de la côte d'Algérie; Costa et M. Della Valle l’ont trouvée dans le golfe de Naples, Heller, dans l’Adriatique. Elle est assez répandue sur la côte méridionale de France (Port-Vendres, Cette, Bandol, Cannes, Antibes, Villefranche). La AZELITA l’a draguée sur les côtes de Corse et dans le golfe de Gabès. Dans l'Océan, son habitat s'étend, au nord, jusqu'à la côte sud-ouest de France, où elle est commune à Saint-Jean-de-Luz et à Guéthary. Aux Acores, l'HIRONDELLE l'a draguée à Fayal, et c’est probablement cette espèce dont le D' Th. Barrois signale la présence à Säo Miguel, sous le nom d’Amphithoe podoceroides Rathke. at ON ES Genre Pleonexes, Sp. Bate 1857 Pleonexes gammaroides, Sp. Bate 1857. Pleonexes gammaroides, Sr. BATE (4®), p. 147. 1857. Sunamphithoe hamulus, Sp. BATE (A), p. 147. 1870. Sunamphithoe longicornis, Borcr (49), p. 165. 1874. Sunamphithoe gammaroides, SrepBnc (882), p. 144, pl. xr-xun, fig. 3, 32-3f. 1894. Pleonexes gammaroides, G. O. Sars (49%), p. 582, pl. covu. Campagne de 1887 : Stn.. 104, marée basse. Fayal (Açores). Campagne de 1888 : 6 août, marée basse. Corvo (Açores). Habitat, — Rare sur les côtes de Norvége, où Boeck l’a seul rencontrée, cette espèce est plus répandue dans les mers des Iles Britanniques, Sp. Bate signale sa présence à Penzance, le Rév. Stebbing à Torquay, le D' Robertson et M. Th. Scott, sur la côte occidentale d’Ecosse, M. Walker, à Liverpool, MM. Walker et Hornell, à Jersey. Elle est commune sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. Le Professeur Bolivar la mentionne comme habitant Guetaria (Espagne). La MELITA l’a trouvée aux îles Canaries. Aux Açores, l'HIRONDELLE l’a rencontrée à Fayal et à Corvo, le D' Th. Barrois, à Sao Miguel. Bien qu'aucun auteur n'ait signalé sa présence en Méditerranée, elle n’est pas rare sur le littoral du midi de la France (Cette, l’étang de Berre, Bandol, Antibes, Villefranche); elle a été aussi trouvée à Ajaccio, et, sur la côte d'Afrique, à Bône et dans le golfe de Gabès. Le telson de mes exemplaires méditerranéens est semblable à celui du type de l'Océan, et ne porte que deux épines crochues, ce qui concorde bien avec la description et la figure de l’Amphithoe bicuspis Heller (428, p. 44, pl. 1v, fig. 1). M. Nebeski (# 8®, pl. xurr, fig. 42) a semblablement figuré le telson de cette forme, qui est, à mon avis, très probablement synonyme de Pleonexes gammaroides. L'espèce décrite, sous le nom d’Amphithoe bicuspis Heller, par le Professeur Della Valle (89, p. 461, pl. Lvur, fig. 33-35), espèce caractérisée par la présence de quatre épines crochues au telson, et chez laquelle le propode des pattes des trois dernières paires est peu dilaté à l’extrémité, doit être considérée comme spécifiquement différente. loi Genre Sunamphithoe, Sp. Bate 1857 Sunamphithoe pelagica, (H. Milne-Edwards) (PL. xr, fig. 4) 1830. Amphithoe pelagica, H. Miznr-Enwarps (AGO), p. 378. 1840. Amphithoe Gaudichaudi, H. Mrrne-Ebwarps (4A&A), vol. ur, p. 31 (Q). 1840. Amphithoe pelagica, H. Mizne-Enwarps (4G4), vol. mr, p. 36 (o’). 1845. Amphithoe pelagica, Goopsir (108), p. 73, pl. Vu, fig. 4. 1852. Amphithoe orientalis, Dana (8%), DOS NDL LIN Le) 2: 1857. Sunamphithoe conformata, Sr. BATE (42), p. 148 (07). 1860. Amphithoe grandimana, Boscx (18), p. 668. 1862. Amphithoe pelagica, Sp. BTE (3), p. 235, PLLtL ie. 03: 1874. Sunamphithoe conformata, SreBBinc (242), p. 116, pl. xn, fig. 4. 1894. Sunamphithoe conformata, G. O. Sars (492), p. 585, pl. covur. Campagne de 1887: Stn. 136, surface, sur les Sargasses. Océan atlantique. Nombreux exemplaires des deux sexes. —= Stn. 148, chalut de surface, Océan atlantique. Un exemplaire. Campagne de 1888 : Stn. 237, profondeur 10". Graciosa (Açores). L’Amphipode commun sur les algues de la Mer des Sargasses a été décrit pour la première fois, en 1830, par Milne-Edwards, sous le nom d'Amphithoe pelagica, d’après des exemplaires trouvés à la surface de l'Océan atlantique, dans les parages des îles Canaries. En 1845, Goodsir en a repris la description, d’après des types provenant de la Mer des Sargasses. Au cours de sa campagne de 1887, l'HIRONDELLE a rencontré de nombreux exemplaires de cette même espèce, sur les Sargasses, et j'ai pu constater qu’ils étaient absolument identiques avec Sunamphithoe conformata Sp. Bate, forme littorale assez répandue sur les côtes d'Europe. L'examen de nombreux exemplaires absolument semblables, trouvés parle TALISMAN et par la CHAZALIE sur les algues de la Mer des Sargasses, et, par la MELITA, sur des Sargasses, au large de la côte occidentale d'Afrique, ne me laisse aucun doute sur l'identité de cette forme avec l’Amphithoe pelagica de Milne-Edwards et de Goodsir. Les figures 4*-41 de la Planche x1 représentent les principales caractéristiques de la Sunamphithoe des Sargasses; la courte description qui suit montre qu’il n'existe aucune différence spécifique entre elle et la Sunamphithoe conformata du littoral européen. L'Amphipode des Sargasses est bien une Suramphithoe; le manque de palpe aux mandibules ne permet pas de le comprendre dans aucun des genres voisins : Amphithoe, Pleonexes et Grubia!. " Le Professeur Della Valle (8%, p. 464) assimile Sunamphithoe conformata Sp. Bate, à Grubia crassi- cornis Czerniawski, mais les Grubia, dont il existe deux espèces en Méditerranée, se différencient des Sunamphithoe par la présence, aux antennes supérieures, d’un flagellum accessoire, uni-articuié chez l’une de ces espèces, bi-articulé chez l’autre, et par le palpe bien conformé de leurs mandibules. A TOB Chez un mâle, provenant de la Stn. 136, les antennes supérieures atteignent les deux tiers de la longueur du corps. Le premier article du pédoncule est beaucoup plus gros et un peu plus long que le second ; le troisième article ne diffère pas du premier article du flagellum. Il n’y a pas trace de flagellum accessoire. Les antennes inférieures sont beaucoup plus courtes que les antennes supérieures, et le dernier article de leur pédoncule n’atteint pas tout à fait la longueur de l’article précédent. Le propode des gnathopodes antérieurs est rectangulaire ; le dactyle dépasse de beaucoup la longueur du bord palmaire. Le propode des gnathopodes postérieurs, très développé, est ovalaire, son bord palmaire se confondant avec le bord posté- rieur ; ce bord palmaire présente, au voisinage de l'articulation du dactyle, une protubérance arrondie, garnie d’une touffe de soies. Le dactyle, fort et recourbé, est presque aussi long que le propode. Les pattes des troisième et quatrième paires sont remarquables par le renflement du bord antérieur des articles basal et méral. Les pattes de la cinquième paire sont inverties, c'est-à-dire tournées en sens inverse des suivantes. L'article basal des pattes des sixième et septième paires, ovale allongé, ne présente pas de crénelures au bord postérieur. Les branches des uropodes de la dernière paire sont beaucoup moins longues que le pédoncule. La branche externe, finement crénelée au bord externe, se termine par deux crochets recourbés ; la branche interne, beaucoup plus large, porte, à son extrémité, deux petites épines et quelques longues soies. Le telson est beaucoup plus large que long; son extrémité, réguhèrement arrondie chez la femelle, présente, chez le mâle, une légère échan- crure; une petite protubérance obtuse existe, dans les deux sexes, de chaque côté de l'extrémité du telson. Les gnathopodes antérieurs de la femelle sont semblables à ceux du mâle; les gnathopodes postérieurs ne diffèrent des précédents que par la forme triangulaire du carpe, et par la largeur un peu plus grande du propode. Iabitai. — Cette espèce a été citée, sous le nom de Suramphithoe conformata, en de nombreux travaux sur les Amphipodes d'Europe. Le Professeur G. O. Sars la signale comme rare sur les côtes de Norvége. Sp. Bate lui assigne comme prove- nances les îles Shetland et Plymouth. Le Rév. Stebbing, qui nous a fait connaître ses caractères sexuels, l’a trouvée à Salcombe et à Torquay; le D' Robertson, dans le Firth of Clyde; MM. Walker et Hornell, à Jersey. Sur les côtes de France, M. Bonnier signale sa présence à Wimereux et à Concarneau. M. E. L. Bouvier l’a trouvée à Saint-Vaast-la-Hougue ; M. A. Dollfus, à Saint-Lunaire, à Arcachon et à Guéthary. Je l’ai rencontrée à Douarnenez, aux îles Glénans, au Croisic et à Saint- Jean-de-Luz. Le Professeur Bolivar a signalé sa présence à Guetaria (nord de l'Espagne), et le Professeur Paulino d’Oliveira m’en a communiqué des exemplaires provenant de la côte de Portugal. En Méditerranée, je l’ai trouvée en plusieurs localités de la côte d'Algérie (Cherchell, Alger, le cap Tédlès). Sur le littoral des Açores, le D' Th. Barrois l’a rencontrée à Säo Miguel, et l'HIRONDELLE, à Graciosa. Les tÿpes pélagiques, dont la présence a été signalée dans l'Atlantique par .— 104 — H. Milne-Edwards, puis par Goodsir, y ont été retrouvés par le TALISMAN, l'TIRONDELLE, la MELITA, et la CHAZALIE. L'habitat de cette espèce sur des algues flottantes, entraînées par les courants, a dû favoriser sa dispersion géographique, et il ne me paraît pas douteux que l’Amphithoe orientalis Dana (8%, p. 937, pl. zxiv, fig. 2), trouvée aux Philippines, sur des algues flottantes, soit un mâle de Surnam- phithoe pelagica. L’Amphithoe Gaudichaudi H. Milne-Edwards (464, vol. ur, p. 31), rencontrée en mer, près du Brésil, est certainement une femelle de la même espèce. Il en est probablement de même pour l’Amphithoe peregrina Dana (8%, p. 940, pl. zxiv, fig. 4), trouvée sur des algues flottantes, à 30 milles dans le sud-ouest de Valparaiso. Genre Ischyrocerus, Krôyer 1838 Ischyrocerus megacheir, (Boeck) 1870. Podocerus megacheir, Boecx (49), p. 167. 1873-1876. Podocerus megacheir, Borcr (2@), p. 602, pl. xxix, fig. 4. 1804. Ischyrocerus megacheir, G. O. Sars (492), p. 592, pl. coxr. 1895. JIschyrocerus megacheir, Norman (426@ bis), p. 492. Campagne de 1887: Stn. 161, profondeur 1267". Parages de Terre-Neuve. Un mâle adulte. Habitat.— Ischyrocerus megacheir est une forme des mers boréales et arctiques, dont l’habitat s'étend jusqu’au Spitzberg. L’Expédition norvégienne l’a dragué dans huit stations de l’Océan glacial arctique, par des profondeurs variant de 146 à 767 brasses (267 à 1402"). Le Muséum de Saint-Pétersbourg en possède des exemplaires provenant de la Mer Blanche. Boeck le cite des îles Lofoten. Il n’est pas très rare sur la côte occidentale de Norvége (G. O. Sars), par des profondeurs dépassant 50 brasses (g1"). On ne l’a jamais rencontré dans les eaux des Iles Britanniques. Ischyrocerus commensalis, nov. sp. (PI. x1r, fig. 2) Campagne de 1887: Stn. 163, profondeur 150". Parages de Terre-Neuve. Quinze exemplaires. Male.— Le corps est fortement comprimé. La tête, assez courte, n'atteint pas tout à fait la longueur de l’ensemble des deux premiers segments du mésosome; les angles latéraux, peu saillants, sont aigus. La hauteur des plaques coxales des quatre premières paires dépasse de beaucoup celle des segments correspondants du méso- some ; le lobe antérieur des plaques coxales de la cinquième paire atteint le double de la hauteur du lobe postérieur. Les plaques épimérales du troisième segment du métasome, quelque peu prolongées en arrière, sont largement arrondies. is 105 —" Les yeux, très grands, bien conformés, sont légèrement ovales. Les antennes supérieures, un peu plus courtes que la moitié de la longueur du corps, dépassent à peine l'extrémité du pédoncule des antennes inférieures. Le troisième article du pédoncule n’atteint pas tout à fait la longueur du second. Le flagellum principal comprend six articles, garnis de touffes de soies au bord postérieur. Le flagellum accessoire, un peu plus court que le premier article du flagellum principal, se compose d’un article très allongé, suivi d’un petit article rudimentaire. Les antennes inférieures sont très robustes. Le cinquième article du pédoncule est beaucoup plus long que le quatrième. Le flagellum, comprenant six articles, n’atteint pas tout à fait la longueur du dernier article du pédoncule. Les pièces buccales ne diffèrent pas sensiblement de celles des autres espèces du genre Zschyrocerus. Les gnathopodes antérieurs sont relativement robustes. Le carpe atteint à peu près les deux tiers de la longueur du propode. Ce dernier article est largement ovale, et son bord palmaire, garni de petites épines et de quelques soies, se confond avec le bord postérieur. Le dactyle, grêle et allongé, porte de fines denticulations au bord interne. Le carpe des gnathopodes postérieurs, très court, affecte une forme trian- gulaire. Le propode, très volumineux, à peu près quadrangulaire, est plus de deux fois aussi long que large ; son bord palmaire, garni d’une épaisse rangée de longues soies ciliées, porte, au voisinage de l’articulation du dactyle, un gros tubercule bidenté. Le dactyle, très robuste, brusquement coudé près de sa base, présente, au bord interne, deux renflements qui correspondent aux dents du bord palmaire. Les pattes des troisième et quatrième paires sont courtes et robustes. L’article basal des pattes des trois dernières paires ne présente pas de denticulations au bord postérieur. Les articles suivants, très forts et relativement courts, garnis de touffes de soies, ne portent pas d’épines. Les dactyles sont grands et recourbés. La branche interne des uropodes des deux premières paires est notablement plus longue que la branche externe. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire, robuste et très allongé, ne porte pas d’épines latérales; trois petites épines sont situées au voisinage de son extrémité. La branche interne, grêle et droite, ne présente ni soies ni épines. La branche externe, légèrement courbée, porte, à l'extrémité du bord externe, une rangée de six dents aiguës, précédées de petites denticulations, à peine visibles à l’aide d’un fort grossissement. Le telson, nota- blement plus large que long, arrondi à l'extrémité, est armé de deux grosses épines, situées au voisinage du milieu de ses bords latéraux. Femelle. — La femelle ne diffère du mâle que par son corps beaucoup moins comprimé, et par la forme du propode de ses gnathopodes postérieurs. Cet article, beaucoup plus large à la base qu’à l'extrémité, présente un contour irrégulièrement pyriforme. Le bord postérieur est distinct du bord palmaire, qui porte, comme celui du mâle, un gros tubercule bidenté, au voisinage de l’articulation du dactyle; deux petites épines sont situées au point de rencontre des bords palmaire et postérieur. Le bord interne du dactyle présente une dépression, suivie d’un renflement corres- pondant au tubercule du bord palmaire du propode. 14 — 106 — Quinze exemplaires de cette espèce, quatre mâle et onze femelles, pour la plupart ovifères, ont été trouvés sur des Astéries ! ramenées par le chalut. La taille des mâles était de 4°"; la plus grande femelle mesurait 5"® de longueur. C’est avec beaucoup d’hésitation, et d’une façon toute provisoire, que je classe cette espèce dans le genre Zschyrocerus. Le mâle lui appartient certainement par la forme de ses gnathopodes postérieurs, dont le propode ressemble beaucoup à celui d’Zschyrocerus anguipes Krôyer, mais, d'autre part, ces mêmes gnathopodes, très puissants chez la femelle, la rapprochent du genre Podocerus. Enfin, la forme arrondie du telson distingue cet Amphipode de toutes les espèces connues des genres Ischyrocerus et Podocerus, chez lesquelles ce segment est toujours terminé en pointe. Genre Podocerus, Leach 1815 Podocerus falcatus, (Montagu) 1808. Cancer Gammarus falcatus, Montacu (4@4), p. 100, pl. v, fig. 2. 1830. Podocerus pulchellus, H. Mizne-Epwarps (4@@), p. 384. 1862. Podocerus falcatus, SP. BATE (8%), p. 255, pl. xLiv, fig. 1 (0). 1862. Podocerus pelagicus, Sr. BATE (45), p. 255, pl. xiv, fig. 2 (©). 1888. Podocerus falcatus, STEBBING (@46G), p. 1132, pl. cxrx. 1893. Podocerus falcatus, DezraA VALLE (89), p. 445, pl. xiv, fig. 1-10, et pl. Lvur, fig. 13 - 16. 1894. Podocerus falcatus, G. O. Sars (192), p. 504, pl. coxur. Campagne de 1887: Stn. 183, profondeur 15". Fayal (Açores). Trois jeunes exemplaires. Habitat. — Cette espèce n’a jamais été rencontrée dans l'Océan glacial arctique, et son habitat ne semble pas dépasser, au nord, la côte occidentale de Norvége. Bruzelius la cite comme habitant les côtes de Suède, Meinert l’a trouvée dans le Cattégat, le D' Hoek, sur le littoral de la Hollande. Elle est commune dans les eaux des Iles Britanniques, ainsi que sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. Le Professeur Bolivar a signalé sa présence sur la côte nord de l’Espagne, à Santander et à Guetaria. En Méditerranée, elle est assez commune sur les côtes de France et d'Algérie. M. Della Valle l’a trouvée à Naples, M. Nebeski, dans l’Adriatique, M. Sovinsky, dans le Bosphore. La AELITA l’a draguée en rade de Tenerife. Aux Acores, l'HIRONDELLE l’a trouvée à Fayal, le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. La forme méditerranéenne, qui a été décrite par le Professeur Della Valle, doit être considérée tout au moins comme une variété du type du nord de l’Europe. Les différences portent principalement sur le nombre des articles du flagellum des antennes. En Méditerranée, le mâle adulte possède cinq articles au flagellum des antennes supérieures, le premier de ces articles, très allongé, atteignant la longueur des quatre suivants réunis ; ces articles sont au nombre de sept chez la forme du nord 1 Probablement Crossaster papposus Bruz.; c’est également sur une de ces Astéries qu'a été trouvé l’exemplaire de Stenothoides Perrieri décrit dans le présent travail. de l’Europe. Cette dernière présente six articles au flagellum des antennes infé- rieures, tandis que les exemplaires de Naples n’en possèdent que deux; j'en ai compté trois chez quelques grands exemplaires de la côte de Provence. On trouve, du reste, dans l’Océan, des formes intermédiaires. Les mâles d’une nombreuse colonie de Podocerus falcatus, rencontrée sur une bouée, au voisinage de l’embou- chure de la Loire, présentaient de six à sept articles au flagellum des antennes supérieures, tandis que celui des antennes inférieures n’en comprenait que trois. On remarquera aussi que, chez le mâle adulte de la Méditerranée, le bord interne du dactyle des gnathopodes postérieurs est toujours crénelé dans sa moitié basale; ce même bord est, au contraire, entièrement lisse chez les exemplaires de Norvége et de la côte océanique de France. Podocerus ocius, Sp. Bate 1862. Podocerus ocius, Sr. BATE (4%), p. 257, pl. xciv, fig. 5. 1868. Podocerus dentex, CzerniAwskt (8@), p. 100, pl. vi, fig. 35. 1880. Podocerus ocius, NeBeskr (4#@), p. 154, pl xux, fig. 43. 1893. Podocerus ocius, DELLA VALLE (89), p. 448, pl. xiv, fig. 11-27. 1805. Podocerus ocius, WaALkEr (288), p. 316. Campagne de 1888 : Stn. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Acores), Neuf exemplaires. Habitat. — Cette petite espèce n’a jamais été rencontrée au nord des Iles Britan- niques. Sp. Bate l’a décrite d’après des exemplaires provenant d’Ilfracombe ; le D’ Robertson l’a draguée dans le Firth of Clyde, M. Walker, à Port-Erin, près Liverpool, MM. Walker et Hornell, à Jersey. On ne l’a pas encore trouvée sur nos côtes de la Manche. Elle semble assez rare sur la côte océanique de France, et n’y a été rencontrée, jusqu'ici, qu'au Croisic et à Guéthary. En Méditerranée, je puis citer Port-Vendres et Cette comme habitats de Podocerus ocius. Le Professeur Della Valle l’a trouvé à Naples, Heller et Nebeski, dans l’Adriatique, Czerniawski, dans la Mer Noire. M. Sovinsky signale sa présence dans le Bosphore, la Mer Noire et la Mer d’Azov. | | Genre Erichthonius, H. Milne-Edwards 1830 Erichthonius abditus, (Templeton) 1836. Cerapus abditus, TEMPLETON (226@), p. 188, pl. xx, fig. 5. 1853. Erichthonius bidens, Costa (SA), p. 229, pl. 1v, fig. 0. 1862. Dercothoe punctatus, Sr. BATE (1%), p. 260, pl. xciv, fig. ro (O)j. 1887. ÆErichthonius abditus, Cnevreux (AA), p. 316. 1803. ÆErichthonius difformis, DELLA VaLre (S®), p. 3871, pl. 1, fig. 10 et pl. 1x, fig. 1-20. 1804. ÆErichthonius abditus, G. O. Sars (A®®), p. 602, pl. cexv. Campagne de 1886: Stn. 40, profondeur 63". Golfe de Gascogne. — 108 — Campagne de 1887: Stn. 103, profondeur 15%.— Stn, 104, marée basse. Fayal (Açores), Campagne de 1888 : Stn. 193, profondeur 20".— Stn. 194, profondeur 15%, — Stn. 196, profondeur 5* à 6". Fayal (Açores). — Stn, 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Acores). Habitat. — À partir de la côte occidentale de Norvége, qu’elle ne semble pas dépasser au nord, cette espèce a été signalée dans toutes les mers d'Europe. Elle est commune sur les côtes océanique et méditerranéenne de France, ainsi que sur les côtes d'Algérie et de Tunisie, Le Professeur Della Valle l’a trouvée à Naples, M. Sovinsky, dans le Bosphore. J'en ai reçu des exemplaires provenant d’Alexan- drie, de Fort-de-France (Martinique), et de Porto-Cabello (Venezuela). La MELITA l’a draguée à Cadiz, et dans onze stations différentes de la côte du Sénégal. Aux Açores, l'HIRONDELLE l'à trouvée à Fayal, le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. En l’état actuel de nos connaissances, la distribution bathymétrique d’Erichthonius abditus oscille entre la limite des basses mers et la profondeur de 130", à laquelle l'HIRONDELLE l’a dragué dans le chenal de Fayal. Famille des COROPHIDÆ Genre Siphonœcetes, Krôyer 1845 Siphonœcetes Colletti, Boeck 1870. Siphonœcetes Colletti, Borcx (A9), p. 258. 1871. Siphonœæcetes cuspidatus, METzGEr (8%6@ bis), p. 30. 1803. Siphonœcetes typicus, DerLa VALLE (89), p. 358, pl. 1v, fig. 11-13, et pl. vrr, fig. 23-38. 1894. Siphonœæcetes Colletti, G. O. Sars (492), p. 610, pl. coxvux, fig. 1. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19". — Stn. 42, profondeur 136%. — Stn. 44, profondeur 166%. — Stn. 46, profondeur 155". Golfe de Gascogne. Campagne de 1887 : Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Habitat. — Cette espèce n’a jamais été rencontrée dans l'Océan glacial arctique; elle y est remplacée par une forme très voisine : Siphonœæcetes typicus Krüyer. Peu commun sur les côtes occidentale et méridionale de Norvége (G. O. Sars), Siphonæ- cetes Colletti a été signalé dans le Cattégat, par Meiïnert, et sur la côte occidentale de la Frise, par Metzger, sous le nom de Siphonœcetes cuspidatus. Les exemplaires des îles Shetland et du Firth of Clyde, désignés par Sp. Bate et par le D' Robertson sous le nom de Siphonœcetes typicus, sont plus probablement des Siphonœcetes Colleiti. M. Walker a dragué cette espèce dans les parages de Liverpool, MM. Walker et Hornell signalent sa présence à Jersey et à Guernesey. Sur la côte de France, M. Bonnier l’a trouvée à Concarneau; elle est très commune sur les fonds de sable de la baie du Croisic et de la rade de Saint-Jean-de-Luz, par des profondeurs de 6"-r0". La MELITA en a recueilli de nombreux exemplaires sur la côte du Sénégal, dans cinq stations des environs de Dakar. Genre Corophium, Latreille 1807 Corophium acherusieum, Costa 1853. Corophium acherusicum, Costa (SA), p. 178. 1857. Corophium acherusicum, Costa (S®), p. 232. 1866. Corophium acherusicum, HezLer (428), p. 51, pl. 1v, fig. 14. 1803. Corophium acherusicum, DELLa Vaire (S®), p. 364, pl. 1, fig. 11, et pl. vi, fig. 17-18 et 20-41. Campagne de 1887 : Stn. 126, surface. Parages des Acores. Un exemplaire. Campagne de 1888 : Stn. 165, mouillage de Groix. Nombreux exemplaires. — Stn. 167, profondeur 10%. Rade de Palais (Belle-Ile). Un exemplaire. — Stn. 172, surface, Océan atlantique. Un exemplaire. — Stn. 181, surface, Océan atlanti- que. Un exemplaire. — 21 septembre, port militaire de Lorient, sur une chaîne de l'HIRONDELLE. Nombreux exemplaires. Dans un travail antérieur (44, p. 316), j’ai confondu cette espèce avec deux formes du nord de l’Europe, prenant le mâle de Corophium acherusicum pour Corophium crassicorne Bruz., et la femelle pour Corophium Bonellii M. Edw. En réalité, Corophium acherusicum et Corophium grossipes Linné sont les seules espèces qui ont été rencontrées, jusqu'ici, sur les côtes océanique et méditerranéenne de France. ! Les mâles des Corophium acherusicum et Corophium crassicorne sont, il est vrai, assez difficiles à distinguer l’un de l’autre, sauf par l’examen des angles latéraux de la tête, obtus et crénelés à l'extrémité, chez la première de ces deux espèces, très allongés et terminés en pointe aiguë, chez la seconde. Corophium crassicorne n’a pas encore été trouvé sur la côte française de la Manche, mais MM. Walker et Hornell signalent sa présence à Jersey et à Guernesey. Habitat. — Corophium acherusicum, décrit par Costa d’après des exemplaires provenant du golfe de Naples, est assez répandu en Méditerranée. Il est commun sur la côte méridionale de France, et sur plusieurs points de la côte d’Afrique (Bône, Tunis, Alexandrie). M. Sovinsky signale sa présence dans le Bosphore. Très répandu sur la côte occidentale de France, depuis Arcachon jusqu’à Lorient, il habite égale- ment nos côtes de la Manche (Cherbourg, le Havre). La AZELITA l’a dragué à Lisbonne, à Cadiz, et sur la côte du Sénégal. L'HIRONDELLE l'a rencontré dans l’Océan atlantique, à la surface et sur une épave. 1 Une espèce du golfe de Naples, Corophium runcicorne Della Valle, draguée-par la MELiTA à Bonifacio, à Alger, à Setubal, et sur la côte occidentale d'Afrique, sera probablement trouvée, tôt ou tard, sur la côte méditerranéenne de France. TUTO Genre Unciola, Say 1818 Unciola crenatipalmata, (Sp. Bate) 1862. Dryope crenatipalmata, Sr. BaTE (48), p. 277, pl. xzvn, fig. 2 (O). 1862. Dryope irrorata, Sr. BATE (1%), p. 276, pl. xzvix, fig. 1 (©). 1889. Unciola crenatipalmata, Bonnier (28), p. 229, pl. x et pl. xur. 1893. Unciola crenatipalmata, Cnevreux et Bouvier (@6@), p. 138, pl. 11, fig. 12. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19". Quinze exemplaires. — Stn. 42, profondeur 136*. Un exemplaire. — Stn. 44, profondeur 166%. Un exemplaire. — Stn. 56, profondeur 90%. Trois exemplaires. — Stn. 59, profondeur 248". Un exem- plaire. Golfe de Gascogne. Habitat. — Cette espèce n’a jamais été rencontrée au nord des Iles Britanniques. Elle semble assez rare sur les côtes anglaises. Les exemplaires décrits par Sp. Bate provenaient de Weymouth ; M. Walker l’a draguée aux environs de Liverpool. Elle est plus commune sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. M. Bonnier et M. Hallez l’ont trouvée dans le Pas-de-Calais ; elle a été draguée à Luc-sur-Mer, Saint-Vaast- la-Hougue, Dinard ; elle est commune dans la baie du Croisic. La MELITA l'a draguée dans l’ouest de Belle-Ile, par 130", et dans la baie de Saint-Jean-de-Luz. L’'HIRONDELLE l'a recueillie dans cinq stations du Golfe de Gascogne, par des profondeurs atteignant jusqu’à 2487. Unciola planipes, Norman 1867. Unciola planipes, Norman (4%%), p. 3, pl. vi, fig. 9-13. 1870. Glauconome Krüyeri, Bocr (48), p. 179 (o). 1870. Glauconome Steenstrupi, Borcx (49), p. 280 (Q). 1889. Unciola planipes, BonNier (28), p. 250. 1804. Unciola planipes, G. O. Sars (492), p. 621, pl. coxxnnr. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Onze exemplaires. Habitat. — Le D' Hansen a dragué cette espèce sur la côte du Groënland, par 48 brasses (88) de profondeur. Elle n’est pas rare sur les côtes de Norvége, depuis Vadsô jusqu’à Christiania (G. O. Sars), par des profondeurs de 50 à 300 brasses (oi à 549"). Meinert signale sa présence dans le Cattégat; le Rév. Norman l'a draguée aux îles Shetland, M. Walker, aux environs de Liverpool. J’ai eu occasion d’en recueillir quelques exemplaires sur la côte océanique de France, entre Belle-Ile et l’île d’Yeu, par 50° et par 75". L’HIRONDELLE l’a draguée un peu plus au large, par 180". PATTES Unciola petalocera, G. O. Sars 1880. Glauconome petalocera, G. O. Sars (489 bis), p. 462. 1885. Unciola petalocera, G. O. Sars (491), p. 212, pl. xvu, fig. 5. 1880. Unciola petalocera, Bonnier (28), p. 252. Campagne de 1887: Stn. 161, profondeur 1267". Parages du banc de Terre- Neuve. Six exemplaires. Habitat. — Cette espèce a été draguée par l’Expédition norvégienne en sept stations de l’Atlantique nord et de l'Océan glacial arctique. Six de ces stations se trouvaient au large des côtes occidentale et septentrionale de Norvége ; la septième, dans le sud du Spitzberg. Les profondeurs variaient de 350 à 658 brasses (640 à 1203”). L'IRONDELLE a dragué Unciola petalocera par une profondeur un peu plus grande, à l’est du banc de Terre-Neuve. Genre Seba, Sp. Bate 1862 Les auteurs ne sont pas d'accord sur la place qui doit être assignée au genre Seba dans la classification. Sp. Bate (4%, p. 159) le range entre les genres Pardalisca et Gossea, et MM. Thomson et Chilton (22% °, p. 148), immédiatement après le genre Leucothoe. Le Rév. Stebbing (246, p. 783) reconnaît qu’il n’est pas possible de le classer dans les Leucothoidæ, mais lui assigne une position sur les confins de cette famille. M. Bonnier (84, p. 297) crée la famille des Microprotopidæ, pour recevoir les deux genres Microprotopus et Grimaldia ( — Seba), et place cette famille dans les Corophina. Enfin, le Professeur Della Valle (8, p. 773) range le genre Seba dans la famille des Lysianassidæ. Il est certain que ce genre ne peut prendre place correctement dans aucune des familles de la tribu des Gammarina, mais, à mon avis, c'est de la famille des Corophidæ qu’il se rapproche le plus. Les Seba diffèrent, il est vrai, des Corophidæ par la grandeur de leurs plaques coxales, et par le faible développement de leurs antennes postérieures, mais elles s’en rapprochent par la forme déprimée de leur corps, par leurs uropodes de la dernière paire uni-branchés, par leur telson entier et lamelliforme. L'importance de ces caractères m’a conduit à placer, dans le présent travail, le genre Seba à la suite des Corophideæ. Seba armata, (Chevreux) (Pl. xux, fig. 1). 1889. Grimaldia armata, CHevreux (3®), p. 284. Campagne de 1887: Stn. 85, profondeur 180". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. — Stn. 112, profondeur 1287". Parages des Açores. Quarante-quatre exemplaires. Corn LA Femelle. — Le corps, assez fortement déprimé, est lisse ; le mésosome et le métasome, bien développés, sont suivis d’un urosome très court. La tête, un peu plus longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, porte un petitrostre aigu, et des angles latéraux arrondis à l'extrémité. Les plaques coxales des quatre premières paires sont beaucoup plus hautes que les segments correspondants du mésosome. Les plaques coxales de la première paire, régulièrement arrondies au bord antérieur, se prolongent en avant jusqu’au niveau du bord antérieur de la tête. Les plaques coxales de la troisième paire affectent la même forme que les plaques coxales suivantes, leur bord inférieur formant un angle légèrement aigu avec le bord posté- rieur, qui est un peu concave. Les plaques coxales de la septième paire portent, au bord inférieur, deux petites échancrures arrondies. Les plaques épimérales du premier segment du métasome sont régulièrement arrondies en arrière. Le bord infé- rieur des plaques épimérales du second segment forme un angle légèrement aigu avec le bord postérieur. Dans le troisième segment, l'angle postérieur des plaques épimérales est assez fortement prolongé en arrière, et arrondi à l'extrémité. Le pre- mier segment de l’urosome est un peu plus long que l’ensemble des deux suivants. Il n'existe aucune trace d’organes de vision. Les antennes supérieures, très courtes, n'atteignent pas tout à fait la longueur de l’ensemble de la tête et des trois premiers segments du mésosome. Le premier article du pédoncule, assez volumineux, est un peu plus long que large. Le second article est beaucoup plus long et plus grêle que le premier. Le troisième article, très court, n’atteint pas la moitié de la longueur du premier. Le flagellum, qui atteint à peu près la longueur du second article du pédoncule, comprend cinq articles. Les trois articles médians, d’égale taille, sont un peu plus courts que le premier. Le dernier article, très grêle, n’atteint que la moitié de la longueur de l’article précédent. Les quatre premiers articles portent quelques longs filaments olfactifs. Le flagellum accessoire n’atteint pas tout à fait la longueur du premier article du flagellum principal; il se compose d’un article étroit et cylin- drique, suivi d’un petit article rudimentaire. Les antennes inférieures, assez grêles, sont un peu plus courtes que les antennes supérieures. Le cinquième article de leur pédoncule, beaucoup plus étroit que le quatrième, n’atteint que les deux tiers de sa longueur. Le flagellum comprend trois articles. Le second de ces articles est notablement plus long que le premier; le troisième article est très petit, presque rudi- mentaire. La lèvre antérieure est légèrement échancrée. La lèvre postérieure, assez large, présente des angles latéraux peu prononcés, arrondis. Les mandibules sont larges et courtes. Le bord tranchant est armé de cinq dents aiguës, suivies d’une dent large et fourchue. Le lobe accessoire, très développé, se termine par un bord droit, garni de six dents coniques dans la mandibule droite, et finement crénelé dans la mandibule gauche. À partir du bord tranchant, on trouve trois épines grosses et courtes, suivies d’une rangée de petites soies, puis, d’un renflement étroit et recourbé, terminé par une grosse épine fourchue, et qui semble représenter un rudiment de processus molaire. — 113 — Le palpe est très court; son troisième article, un peu moins long que le premier, se termine par deux soies ciliées. Le lobe interne des mâchoires de la première paire, peu développé, porte deux petites épines. Le lobe externe, assez allongé, se termine par sept fortes épines. Le palpe, formé d’un seul article, dépasse de beaucoup l’extré- mité du lobe externe, et porte deux épines grêles et allongées. Le lobe interne des mâchoires de la seconde paire est un peu plus court que le lobe externe. Le lobe interne des maxillipèdes atteint un peu au-delà du niveau de la base du palpe. Le lobe externe, relativement court, dépasse à peine l'extrémité du premier article du palpe. Le palpe est très robuste. Son second article, extrêmement large, porte de longues épines au bord interne. Le troisième article, un peu plus court que le second, n’atteint que la moitié de sa longueur. L'article terminal, affectant la forme d’un dactyle recourbé, est un peu moins long que le troisième article. L'article basal des gnathopodes antérieurs, assez allongé, est suivi de deux articles très courts, à peu près d’égale taille. Le carpe se prolonge en arrière pour former un lobe arrondi, bordé de soies ciliées. Le propode porte un long prolonge- ment pyriforme, armé d’un groupe de petites épines, à son extrémité, et formant avec le dactyle un robuste organe préhensile. Le bord palmaire de ce propode est lisse ; son bord postérieur porte quelques longues soies ciliées. Les gnathopodes postérieurs, beaucoup plus grêles que les précédents, affectent une forme analogue. Le propode, étroit et allongé, un peu plus long que l’ensemble des deux articles qui le précèdent, se termine par un prolongement digitiforme, de la longueur du dactyle, et garni de trois petites épines. Ces pattes sont à peu près complètement glabres. Les pattes des troisième et quatrième paires sont assez grêles ; leur article méral, quelque peu renflé à l’extrémité, se prolonge en avant jusqu’au tiers de la longueur du carpe. Les pattes des trois dernières paires sont de même forme. L’article basal, un peu plus large dans les pattes de la septième paire que dans celles des deux paires précé- dentes, est ovale, et porte quelques crénelures au bord postérieur. L'article méral se prolonge en arrière jusqu’au niveau du milieu du carpe. Les pattes de la sixième paire, beaucoup plus longues que les pattes précédentes, dépassent un peu en longueur les pattes de la dernière paire. | Les pléopodes sont gros et courts; on compte cinq articles à leur branche externe, et quatre à leur branche interne. La branche externe des uropodes de la première paire atteint à peu près la longueur du pédoncule; la branche interne est plus longue d’un tiers. Le pédoncule des uropodes de la seconde paire est plus court que celui des uropodes précédents. Les branches, beaucoup plus longues que le pédoncule, sont d’inégale taille, la branche externe n’atteignant pas tout à fait la longueur de la branche interne. Le pédoncule des uropodes de la dernière paire est beaucoup plus large que long. La branche unique, lancéolée, finement crénelée au bord interne, atteint au niveau de l'extrémité des uropodes précédents, et se termine par une petite épine. Le telson, de forme ovale, se rétrécit brusquement vers son extrémité, qui est obtuse et garnie de quelques crénelures peu distinctes ; deux petites épines sont situées au voisinage de ses bords latéraux. 15 Mäle.— Le dimorphisme sexuel ne porte que sur les antennes supérieures et sur les gnathopodes. Les antennes supérieures du mâle ne sont pas plus longues que celles de la femelle, et les proportions relatives des articles du pédoncule sont Les mêmes. Le flagellum se compose également de cinq articles, mais le premier de ces articles n’est pas plus long que le suivant. Le flagellum accessoire, plus allongé, atteint presque l'extrémité du second article du flagellum principal. Les gnathopodes antérieurs sont beaucoup plus robustes. Le propode, très volumineux, présente un prolongement digitiforme, et son bord palmaire est armé de deux fortes dents obtuses. Le bord interne du dactyle porte un léger renflement, qui correspond à la dent antérieure du bord palmaire. Les proportions des articles des gnathopodes postérieurs sont également quelque peu différentes chez le mâle, et le propode, beaucoup plus allongé, est presque aussi long que l’ensemble des trois articles précédents. La taille des femelles varie entre 3,5 et 4", Les mâles, plus petits, atteignent à peine 37", Les quarante-quatre exemplaires de la Stn. 112 comprenaient trente mâles et quatorze femelles. Chez tous ces exemplaires, sans exception, le corps affecte la position complètement allongée, représentée PI. xur, fig. 1°, la ligne dorsale étant quelque peu concave au niveau du sixième segment du mésosome, et l'extrémité de l’urosome étant légèrement relevée. C’est très probablement la position habituelle de Seba armata ; elle lui donne un aspect tout spécial, et qui rappelle un peu celui d’un Isopode chélifère. L'exemplaire de la Stn. 85 est une jeune femelle, mesurant à peine 27", Le genre Seba comprend deux autres espèces : Seba innominata Sp. Bate (15, P. 159, pl. xxIx, fig. 5), très sommairement décrite, d’après un exemplaire provenant du golfe de Naples, et Seba Saundersi Stebbing. Nous ne possédons que peu de renseignements sur Seba innominata, la diagnose de Sp. Bate étant fort insuffisante, et l’espèce n'ayant jamais été retrouvée, mais elle est suffisamment différenciée des deux autres par la grande longueur de ses antennes. Seba Saundersi a été décrite par le Rév. Th. Stebbing (218, p. 2, pl. xv, fig. 2), d’après un exemplaire de provenance incertaine, trouvé dans une collection d'animaux marins, provenant, en partie de la baie d’Algoa (Afrique australe), en partie de l'Australie. Un autre exemplaire de la même espèce a été dragué par le CHALLENGER, par 55 brasses (100"), sur la côte orientale de la Patagonie, et le Rév. Stebbing (246, p. 783, pl. xux) en a repris et complété la description. D'autre part, en 1884, M. Chilton (3©, p. 257, pl. xvi, fig. 1) décrivit, sous le nom de Teraticum typicum, un Amphipode de la Nouvelle- Zélande, qui appartient incontestablement au genre Seba ; MM. Thomson et Chilton ont, du reste, cité le même Amphipode, sous le nom de Seba typica, dans leur liste des Crustacés de la Nouvelle-Zélande (2225, p. 148). Enfin, en 1891, M. Chilton (84, p. 260), se rangeant à l’opinion du Rév. Stebbing, identifie Seba typica avec Seba Saundersi. Les exemplaires décrits par le Rév. Stebbing sont des femelles ; M. Chilton a trouvé les deux sexes sur les côtes de la Nouvelle-Zélande. — 115 — Les femelles de Seba armata sont tellement voisines, au premier abord, de celle du CHALLENGER, qu'il est indispensable de faire ressortir les principaux caractères qui les différencient. Les plaques épimérales du premier segment du métasome, à peu près rectangulaires chez Seba Saundersi, sont régulièrement arrondies chez Seba armata. Le troisième article du pédoncule des antennes supérieures, qui atteint la moitié de la longueur du second article, chez l'espèce du CHALLENGER, n’atteint même pas la moïtié de la longueur du premier article, chez l'espèce de l'HIRONDELLE. Le dernier article du palpe des maxillipèdes, un peu plus court que l’article précédent, chez Seba armata, est plus long que le précédent chez l'espèce du CHALLENGER. Enfin, chez Seba Saundersi, le pédoncule des uropodes de la première paire est plus court que celui des uropodes de la seconde paire; il en est tout autrement chez Seba armata. Les mâles des deux espèces diffèrent encore entre eux par d’autres caractères importants, parmi lesquels il faut citer la forme du propode des gnatho- podes antérieurs, qui est quadrangulaire et ne présente pas de prolongement digiti- forme, dans les types de la Nouvelle-Zélande, et les dimensions du premier article du pédoncule des antennes supérieures ; cet article est de la longueur du second chez le mâle de Seba Saundersi, tandis qu’il est beaucoup plus court chez celui de l'espèce voisine. Enfin, la taille de Seba Saundersi est presque double de celle de Seba armata. Famille des DÜULICHIDÆ Genre Platophium, Dana 1852 Platophium chelonophilum, (Chevreux et de Guerne) (ORTE A ie.s2 etuP lt fie Le) 1888. Cyrtophium chelonophilum, CHEvREUx et DE GUERNE (@%), p. 625. 1888. Platophium cheloniæ, STEBBING (24@), p. 1100, pl. cxxx!. 1802. Platophium chelonophilum, CHEvREUx et DE GUERNE (GS), p. 115. Campagne de 1885 : Stn. 7 et Stn. 18, surface, sur 7'halassochelys caretta Lin. Parages des Acores. Nombreux exemplaires. Campagne de 1887 : Stn. 101, surface, sur Z'halassochelys caretta. Parages des Açores. Soixante-dix-sept exemplaires (26 mâles, 22 femelles et 29 jeunes). Campagne de 1888 : Stn. 221, surface, sur J'halassochelys caretta. Parages des Açores. Nombreux exemplaires. Mäle. — Lecorps, extrêmement robuste, un peu déprimé, présente un mésosome très développé, un métasome et un urosome relativement courts. L’urosome, forte- 1 La description de Cyrtophium chelonophilum a été lue à Académie des Sciences dans sa séance du 27 février 1888, et l’ouvrage du Rév. Stebbing est daté de décembre 1888. — 116 — ment recourbé, est presque entièrement caché entre les pattes des trois dernières paires. L'épaisseur des téguments est très grande. Les segments du mésosome, fortement renflés, sont séparés les uns des autres par de larges articulations. La tête, beaucoup plus longue que le premier segment du mésosome, porte un petit rostre aigu ; les angles latéraux, assez saillants, sont carrément tronqués à l'extrémité. Les plaques coxales de la première paire, à peu près aussi hautes que le segment correspondant du mésosome, se prolongent en une pointe obtuse, atteignant au niveau des yeux. Les plaques coxales suivantes, de forme ovalaire, sont beaucoup moins hautes que les segments qui leur correspondent. Les plaques épimérales de chacun des segments du métasome présentent un contour arrondi. Le premier segment de l’urosome est très allongé; les deux segments suivants sont extrêmement courts. Les yeux, grands et arrondis, très proéminents, font saillie en dehors de la tête. Les antennes supérieures, très courtes, dépassent à peine en longueur l’ensemble de la tête et des deux premiers segments du mésosome. Le premier article du pédoncule est gros et court. Le second article, beaucoup plus grêle, est notablement plus allongé. Le troisième article atteint à peu près la longueur du premier. Le flagellum, à peine aussi long que le dernier article du pédoncule, comprend de six à sept articles. Il existe un petit flagellum accessoire uniarticulé, un peu plus court que le premier article du flagellum principal. Les antennes inférieures sont beaucoup plus longues et plus robustes que les antennes supérieures. Le second article du pédoncule est entièrement visible en dehors de la tête. Le cinquième article dépasse de beaucoup le quatrième en longueur. Le flagellum, extrêmement court, ne comprend que trois articles, le premier atteignant le double de la longueur des deux suivants réunis. La lèvre antérieure, arrondie, se rétrécit légèrement vers son extrémité, qui présente une échancrure assez profonde. Les lobes externes de la lèvre postérieure se prolongent en arrière en pointes obtuses, assez allongées ; les lobes internes sont larges et bien développés. Les mandibules, très robustes, présentent un processus molaire assez saillant. Le bord tranchant est armé de six dents arrondies, le lobe accessoire porte quatre petites dents aiguës; entre ce lobe et le processus molaire se trouvent quatre épines ciliées. Le palpe est gros et court. Son troisième article, beaucoup moins long que le second, renflé à l'extrémité, porte un rang de longues soies ciliées. Le palpe et le lobe externe des mâchoires de la première paire sont normalement développés. Le lobe interne, rudimentaire, est représenté par un petit tubercule, qui porte une courte soie. Les lobes des mâchoires de la seconde paire sont à peu près d’égale longueur, mais le lobe externe est beaucoup plus large que le lobe interne. Le lobe interne des maxillipèdes, bien développé, atteint à peu près au milieu du lobeexterne; ce dernier ne s'étend pas tout à fait jusqu’à l'extrémité du second article du palpe. Le premier et le troisième article du palpe, à peu près d’égale longueur, sont beaucoup plus courts que le second article ; le quatrième article, obtus à l'extrémité, n’atteint que la moitié de la longueur du troisième. Les gnathopodes antérieurs, beaucoup plus courts et plus faibles que les suivants, sont néanmoins assez robustes, et portent de nombreuses touffes de soies. L'article méral, quadrangulaire, est légèrement échancré au bord inférieur. Le carpe à peu près triangulaire, se prolonge en arrière pour former un lobe arrondi. Le propode, pyri- forme, est suivi d’un dactyle aigu, légèrement courbé, armé de trois petites dents au bord interne. Les gnathopodes postérieurs sont très puissants. L'article basal, large et fort, est suivi de trois articles extrêmement courts. Le propode, très volumineux, affecte une forme ovalaire. Le bord palmaire porte, à ‘partir de l'articulation du dactyle, un gros tubercule arrondi, échancré en son milieu, et suivi d’une dent aiguë; une dent plus petite sépare le bord palmaire du bord postérieur. Le dactyle, gros et court, est fortement courbé. Les pattes des troisième et quatrième paires sont remarquables par la forme de leur article basal, qui est ovale, et fortement renflé au bord antérieur. Les pattes des trois dernières paires, robustes et allongées, augmentent progressivement de longueur, de la cinquième à la septième. L'article basal, assez court, n’est guère plus long que celui des pattes de la quatrième paire. Le dactyle, fort et crochu, permet à l’Amphi- pode de se cramponner solidement à son commensal. La branche externe des uropodes de la première paire est un peu plus courte que le pédoncule. La branche interne, beaucoup plus allongée, porte une rangée de nombreuses petites épines au bord interne. Les uropodes de la seconde paire sont plus petits, mais de même forme que ceux de la première paire. Les uropodes de la troisième paire ne portent qu’une branche unique, de forme ovalaire, à peine plus longue que le pédoncule, et dépassant légèrement l'extrémité du telson. Ce dernier segment, très volumineux, un peu plus long que large, est armé de deux fortes épines. La longueur du mâle, dans la position où il est figuré, est de 7°”; sa plus grande largeur atteint 3%, au niveau du troisième segment du mésosome. Femelle. — Un peu moins grande que le mâle, la femelle n’en diffère que par ses antennes plus courtes, et par ses gnathopodes plus petits, et de forme un peu diffé- rente. La forme générale des gnathopodes antérieurs est la même, mais le carpe, relativement plus grand, atteint à peu près la longueur du propode, dont le contour est plus régulièrement ovale. Le carpe des gnathopodes postérieurs est également plus volumineux que chez le mâle. Le propode est relativement plus large et plus court, et son bord palmaire, dépourvu de dents, se confond avec le bord postérieur. Le dactyle est plus grêle et moins courbé. Les œufs assez volumineux, sont au nombre d’une quarantaine. Examinés à l'œil nu, les animaux sont d’un brun verdâtre; un faible grossisse- ment montre qu'ils sont finement pointillés de noir sur le corps et sur les membres. Ces taches noires, de forme irrégulière, tantôt arrondies, tantôt allongées, ou en forme d'étoiles, existent sur presque toutes les parties de l’animal; seuls, le flagellum des antennes et les mâchoires de la seconde paire en sont dépourvus. Sur des exemplaires conservés depuis plus de dix ans dans l'alcool, ces taches sont aussi nettement distinctes que sur les animaux récemment capturés. — IIS — Habitat. — Platophium chelonophilum n’a été rencontré, jusqu'ici, que sur des Tortues marines. L'AIRONDELLE en a trouvé de nombreux exemplaires des deux sexes sur quatre Tortues (Thalassochelys careita Lin.) capturées au voisinage des Açores. Une jeune femelle de cette espèce a été trouvée, au cours de l’'Expédition du CHALLENGER, sur une Chelonia imbricata Lin., dans l'Atlantique !; cet exemplaire a été décrit par le Rév. Stebbing, sous le nom de Platophium cheloniæ. Enfin l'habitat de Platophium chelonophilum sur les T. halassochelys caretta de la Méditerranée a été constaté par la MELITA (1A6S, p. 116). Une de ces Tortues, capturée le 7 juillet 1802, entre les Baléares et la côte d'Algérie, portait une femelle adulte de Platophium chelo- nophilum. Un mâle adulte a été trouvé sur une autre Tortue, prise à peu près dans les mêmes parages, le 2 août 1892. Sur leur hôte, ces animaux se tiennent de préférence sous la queue et à la base des pattes, régions dont ils semblent avoir pris à peu près la couleur. Leur présence exclusive sur des Tortues, en des localités bien différentes, au-dessus d'eaux profondes et à une assez grande distance de terre, permet de les considérer comme de véritables commensaux. Tribu des CAPRELLINA Famille des CAPRELLIDÆ Genre Phtisica, Slabber 1769 Phtisica marina, Slabber 1769. Phiisica marina, SLABBER (208), p. 70. 1776. Squilla veniricosa, O.-F. MüLLer (468), p. 260. 1813-1814. Proto pedata, LEacx (A8), p. 437. 1857. Proto Goodsiri, Sp. BATE (42), p. 151. 1882. Proto ventricosa, Mayer (484), p. 22, pl. 1, fig. 1; pl. 1m, fig. 16-209; pl. 1v, fig. 12-13, et pl. v, fig. 1-5. 1890. Proio ventricosa, Mayer (453%), p. 12, pl. m1, fig. 4-6; pl. v, fig. 3-6; pl. vi, fig. 1, et pl. vs, fig. 1. 1804. Phtisica marina, G. O. Sars (492), p. 646, pl. coxxur. Campagne de 1886 : Stn. 41, profondeur 19%. Parages de Belle-Ile. Campagne de 1887: Stn. 103, profondeur 15%. Fayal (Açores). Campagne de 1888 : Stn. 193, profondeur 20%. — Stn. 194, profondeur 15". — Stn. 195, profondeur 4". — Stn. 106, marée basse. — Stn. 218, profondeur 40. — Stn. 225, profondeur 129°.— Stn. 226, profondeur 130". Parages des Açores. Habitat. — Cette espèce est très commune dans toutes les mers d'Europe, à 1 La provenance exacte n’est pas indiquée. — 119 — partir du nord de la Norvége, jusqu’en Méditerranée. Elle n’est pas rare sur la côte d'Algérie. La MELITA l’a draguée à Tenerife, sur la côte du Sahara, et dans neuf stations de la côte du Sénégal. Aux Acores, l'HIRONDELLE l’a trouvée à Fayal et à Flores, le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. Genre Protella, Dana 1852 Protella phasma, (Montagu) 1804. Cancer phasma, MonrTacu (1638), p. 66, pl. vi, fig. 3. 1862. Protella phasma, Sr. BATE (A), p. 351, pl. Lv, fig. 4. 1870. Ægina phasma, Boeck (49), p. 191. 1882. Protella phasma, Mayer (1%4), p. 20, pl. 1, fig. 2; pl. 1v, fig. 1-8 et 34-37, et pl. v, fig. 19-217. 1890.. Pseudoprotella phasma, Mayer (483%), p. 10, pl. 1, fig. 12-18 ; pl. ui, fig. 21-25; pl. v, fig. 14, et pl. vr, fig. 5. 1804. Protella phasma, G. O. Sars (492), p. 649, pl. coxxxiv, fig. 1. Campagne de 1888 : Stn. 226, profondeur 130". Détroit de Pico-Fayal (Açores). Un exemplaire. Habitat. — Assez rare sur les côtes occidentale et méridionale de Norvége (G. O. Sars), signalée dans le Cattégat par Meinert, cette espèce est assez répandue dans les mers des Iles Britanniques ; elle a été rencontrée en de nombreuses localités de nos côtes de la Manche et de l'Océan. En Méditerranée, Protella phasma n’est pas rare sur la côte méridionale de France (Port-Vendres, Cette, Antibes, Ville- franche), et le D' P. Mayer la cite comme habitant Naples, Cagliari, Lipari et Trieste. La MELITA l’a draguée à Bône, et, dans l'Océan, à La Luz (Canaria), sur la côte du Sahara, et dans la baie de Dakar. Aux Açores, le D' Th. Barroïs a signalé sa présence à Säo Miguel, et l'AIRONDELLE l’a draguée par 130", entre Fayal et Pico. Genre Gaprella, Lamarck 18ot Caprella acutifrons, Latreille 1816. Caprella acutifrons, LAtreILLE (842), vol. v, p. 433. 1849. Caprella tabida, Lucas (849), p. 58, pl. v, fig. 6. 1882. Caprella acutifrons, Mayer (484), p. 48, pl. 1, fig. 9; pl. m1, fig. 12-22; pl. 1v, fig. 26-28, et pl. v, fig. 15, 22-23. 1800. Caprella acutifrons, Mayer (13), p. 50, pl. 11, fig. 34-41; pl. 1v, fig. 52-71, et pl. vu, fig. 16-17. Campagne de 1887 : Stn. 104, marée basse. Fayal (Açores). Campagne de 1888 : Sin. 106, marée basse. Fayal. — 6 août, marée basse. Corvo (Açores). nr TO EEE Habitat. — La distribution géographique de Caprella acutifrons est très étendue. Sa station la plus septentrionale, en Europe, est la côte sud d’Angleterre, où elle semble assez rare. MM. Walker et Hornell l'ont draguée à Jersey. Sur la côte française de la Manche, elle a été signalée à Wimereux, par M. Giard, et à Roscoff, par M. Delage. Elle a aussi été trouvée à Saint-Vaast-la-Hougue (66, p. 443) et aux îles Saint-Marcouf (92°, p. 348). Sur la côte océanique de France, M. Bonnier l'a trouvée à Concarneau ; elle est très commune au Croisic, et a été rencontrée à Royan, Arcachon, Saint-Jean-de-Luz, et Guéthary. Le Professeur Bolivar a signalé sa présence, sur la côte d’Espagne, à Guetaria et à Santander. Elle est très répandue en Méditerranée. Le D' P. Mayer lui assigne comme habitats, en dehors de l’Europe, plusieurs localités de la côte orientale des Etats-Unis d'Amérique, Rio Janeiro, Coquimbo, l'Océan pacifique, entre le Japon et les îles Sandwich, la Mer du Japon, le détroit de Corée. Aux Acores, l'AIRONDELLE a trouvé cette espèce à Fayal et à Corvo, et le D’. Th. Barrois, à Säo Miguel. Les types des Açores appartiennent à la variété décrite par le D' P. Mayer, sous le nom de Caprella acutifrons, forma lusitanica. Caprella æquilibra, Say 1818. Caprella æquilibra, Sax (494), p. 400. 1860. Caprella Esmarki, Boeck (48), p. 674. 1866. Caprella monacantha, HeLLer (A®S), p. 54, pl. 1v, fig. 17-10. 1882. Caprella æquilibra, Mayer (454), p. 45, pl. 1, fig. 7; pl. 11, fig. 1-11; pl. 1v, fig. 20-25, et pl. v, fig. 16-18. 1890. Caprella æquilibra, Mayer (A%%), p. 48, pl. 1, fig. 42-43; pl. 1v, fig. 35-37, et pl. vi, fig. 182 et 37. 1894. Caprella æquilibra, G. O. Sars (492), p. 663, pl. coxxxvur, fig. 3. Campagne de 1888 : port militaire de Lorient, sur une chaîne de l’AIRONDELLE. Nombreux exemplaires. Habitat. — Caprella æquilibra est une espèce cosmopolite, dont l'habitat, en Europe, s'étend depuis la Norvége jusqu’en Méditerranée. Très rare sur les côtes de Norvége, où seul Boeck l’a rencontrée dans le Trondhjemsfjord, elle semble également peu commune sur les côtes des Iles Britanniques, où elle n’a été signalée que par Sp. Bate, et par le Rév. Norman. En France, elle a été trouvée au Havre, à Lorient, à Arcachon, et à Saint-Jean-de-Luz. M. Bolivar signale sa présence à Santander; M. P. d'Oliveira l’a trouvée à Setubal. Elle est assez commune en Méditerranée, sur les côtes d'Europe et d'Algérie. Le D' P. Mayer lui assigne, comme provenances extra-européennes, la Caroline du Sud, Panama, Rio Janeiro, Valparaïiso, Hong-Kong, les Philippines, l'Australie, la Tasmanie, et la Nouvelle-Zélande. Le D' Th. Barrois l’a trouvée à Säo Miguel (Açores). ren 20 Ne Caprella acanthifera, Leach 1813-1814. Caprella acanthifera, Lracu (AÆ8), p. 404. 1882. Caprella acanthifera, Mayer (4%4), p. 30, pl. 1, fig. 6, et pl. mr, fig. ro-15. 1882. Caprella grandimana, Mayer (4%4), p. 43, pl. 1, fig. 5; pl. 1, fig. 23-20, et pl. 1v, fig. 29-3r. 1890. Caprella acanthifera, Mayer (45%), p. 44, pl. n, fig. 1-5; pl. 1v, fig. 11-15; pl. v, fig. 36, et pl. vi, fig. 18b, 35-36. 1894. Caprella acanthifera, G.-O. Sars (492), p. 666, pl. cexxxix, fig. 3. Campagne de 1886 : Stn. 38, profondeur 10". Rade de Palais (Belle-Ile.) Campagne de 1888 : Stn. 165, mouillage de l’île de Groix. — Stn. 167, profon- deur 10°. Rade de Palais (Belle-Ile). — Stn. 196, profondeur 5" à 6". Fayal (Acores). Habitat. — Très rare en Norvége, où le Professeur G. O. Sars ne l’a trouvée qu’en une seule localité de la côte occidentale, Caprella acanthifera est commune dans les mers de la Grande Bretagne, ainsi que sur nos côtes de la Manche et de l'Océan. En Méditerranée, elle est très répandue sur le littoral de la France (Port-Ven- dres, Cette, Bandol, Antibes, Villefranche), et sur les côtes de Corse. Le D' P. Mayer lui assigne comme provenances : Naples, Cagliari, Messine, et l’Adriatique. M. So- vinsky a signalé sa présence dans la Mer Noire. Elle semble plus rare sur la côte d'Algérie, où elle n’a été trouvée, jusqu'ici, qu’à Cherchell. La AZELITA l'a draguée à Vivero (Espagne), à Setubal (Portugal), et à La Luz (Canaria). Aux Acores, l'HIRON- DELLE l’a trouvée à Fayal, et le D' Th. Barrois, à Säo Miguel. Tribu des HYPERINA Famille des SCINIDÆ Genre Scina, Prestandrea 1833 Seina cornigera, (H. Milne-Edwards) 1830. Hyperia cornigera, H. Mine-Enwarps (4@@), p. 387. 1840. Tyro cornigera, H. Mirxe-Epwaros (f@4), vol. 7, p. 80. 1885. Tyro Sarsi, BovarLius (®®), p. 15, fig. 3. 1887. Tyro Sarsi, Bovazrrus (8%), p. 9, pl. 1, fig. 1-17, et pl. nu, fig. 1-10. 1888. Scina cornigera, STEBBING (@A@), p. 1273, pl. cxLvr. 1805. Scina cornigera, STEBBING (249), p. 365. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Trois exemplaires. — Stn. 137, surface. Un jeune exemplaire. Habitat. — La distribution géographique de Scina cornigera est très étendue. 16 Le CHALLENGER l’a capturée en deux stations différentes de l'Atlantique sud; le D' Bovallius lui assigne comme habitat tout l'Océan atlantique. Le Rév. Stebbing signale sa capture au large de la côte occidentale d'Afrique, par 5° 88° de latitude nord, et 14° 20° de longitude ouest du méridien de Greenwich. Les exemplaires de l'HIRONDELLE ont été recueillis entre les Açores et Terre-Neuve. Scina marginata, (Bovallius) (PL. x1v, fig. 8 et PL. xv, fig. 1) T5 53 21, pl. 11, fig. 18-33. 1885. Tyro marginata, Bovaurius (29), p. 1887. Tyro marginata, BovaLuius (84), p. 1887. Tyro marginata, Bovarrius (83), p. 1889. Scina lepisma, Caux (#2), p. 4. 1895. Scina marginaia, STEBBING (889), p. 351. 1896. Scina marginata, GarBowsk: (A@@), p. 100, pl. x et pl. mx, fig. 17-18. Campagne de 1888 : Stn. 253, profondeur 1300". Océan atlantique. Une femelle. Le corps et tous les appendices de cet exemplaire étaient translucides et incolores, sauf un certain nombre de petites taches d’un rouge carmin, disposées en lignes transversales; deux taches de même couleur existaient sur chacune des antennes. Habitat. — Scina marginata a été décrite par le D' Bovallius, d’après un exem- plaire mâle, provenant de Messine. Le spécimen trouvé par le Professeur Chun, dans la baie d'Orotava (Tenerife), à la surface, et décrit sous le nom de Scina lepisma, était une femelle. Enfin le D' Garbowski a étudié trois exemplaires de cette espèce, provenant des Expéditions de la POLA dans la Méditerranée orientale. Scina lepisma ne me semble pas différer spécifiquement de Scina marginata. Les caractères qui séparent les deux formes ne sont probablement pas bien constants. Le D' Garbowski (4@®, p. 67) a déjà constaté la variabilité des uropodes de cette espèce ; sous ce rapport, l’exemplaire de l'AZRONDELLE diffère beaucoup plus du type que l’exemplaire décrit par le D' Chun. Chez l’exemplaire de Messine, la branche interne des uropodes de la première paire est plus longue que le pédoncule. Il en est de même chez les exemplaires de la POLA et chez celui des Canaries. Cette branche est plus courte que le pédoncule chez l’exemplaire de l'AIRONDELLE. La branche interne des uropodes de la seconde paire est plus longue que le pédoncule chez l’exemplaire de Messine; cette branche est un peu plus courte que le pédoncule chez les exemplaires de la POZA, et beaucoup plus courte, chez celui des Canaries ; elle n’atteint pas le tiers de la longueur du pédoncule chez la femelle capturée par l'HIRONDELLE. Enfin, chez cette dernière, les branches des uropodes de la troisième paire sont plus inégales que chez les types méditer- ranéens. — 123 — Scina Rattrayi, Stebbing (Plexy, fie! 2) 1895. Scina Rattrayi, STEBBING (49), p. 358, pl. zur A. Campagne de 1888 : Stn. 258, profondeur 781%. Océan atlantique. Quatre exem- plaires : deux mâles adultes, un jeune mâle et une femelle. Les antennes inférieures de l’un des mâles dépassent la longueur du corps. Le premier article du pédoncule, très volumineux, à peine plus long que large à la base, est suivi d’un petit article très court. Le troisième article n’atteint pas tout à fait le double de la longueur du premier. Le quatrième article, très allongé, renflé en son milieu, est près de trois fois aussi long que l’article précédent. L'article basal des pattes de la cinquième paire de cet exemplaire porte deux dents au bord antérieur et quatorze dents au bord postérieur. Chez l’autre mâle adulte, dont les antennes infé- rieures sont un peu plus courtes, on compte trois dents au bord antérieur de l’article basal des pattes de la cinquième paire, et treize dents au bord postérieur. La longueur de ces exemplaires est de 4", non compris les antennes et les uropodes. Habitat. — Cette espèce a été décrite par le Rév. Stebbing, d’après un unique exemplaire, une femelle, capturée pendant le voyage du BUCCANEER, par une pro- fondeur de 360 brasses (658"), près de la côte occidentale d'Afrique, au voisinage de l'équateur. Les exemplaires de l’JIRONDELLE ont été pris dans la zone tempérée de l'Atlantique, par 47° 42’ de latitude nord. Scina incerta, nov. sp. (PIN vero EURE) Campagne de 1888 : Stn. 253, profondeur 13007. Océan atlantique. Un exem- plaire. L’unique exemplaire recueilli, un mâle adulte, était en très mauvais état. L'étiquette du tube qui le contenait mentionne qu’il est arrivé mort à la surface. Le troisième article des antennes supérieures manquait; l’urosome ne possédait plus qu'un seul segment, et les uropodes avaient disparu. La plupart des pattes étaient heureusement intactes, et quelques unes d’entre elles présentent des caractères assez importants pour qu’il soit possible d’affirmer que cette forme n’est assimilable à aucune des nombreuses espèces connues du genre Scina. La tête et le corps sont lisses et ne portent pas de carènes. Le bord antérieur de la tête offre une légère échancrure arrondie. Les yeux, petits et circulaires, font saillie en dehors de la tête. L'ensemble des deux premiers articles des antennes supérieures atteint à peu près la longueur de la tête et du mésosome réunis. Le second article est garni, au bord interne, d’une épaisse rangée de soies, et porte de très petites épines au bord externe. Complètes, ces antennes doivent atteindre à peu près les deux tiers de la longueur du corps. Les antennes inférieures, très allongées, doivent ètre presque aussi longues que le corps. Le premier article du pédoncule, très robuste, deux fois aussi long que large, est suivi d’un petit article très court; le quatrième article est un peu plus long que le troisième. | Les gnathopodes antérieurs sont assez grêles. Les articles ischial et méral sont très courts. Le propode, de forme ovalaire, un peu moins long que le carpe, porte, à l'extrémité du bord antérieur, une petite dent, armée d’une épine ; le dernier tiers du bord postérieur est finement denticulé. Le dactyle, grêle et droit, atteint un peu plus du tiers de la longueur du propode. Les gnathopodes postérieurs sont plus grêles et plus allongés que les gnathopodes antérieurs. Le propode, un peu plus long et plus étroit que le carpe, porte une petite dent, munie d’une épine, à l’extrémité du bord antérieur. Le dactyle n’atteint guère que Le quart de la longueur du propode. Les pattes des troisième et quatrième paires sont beaucoup plus longues que celles de la seconde paire. Le propode, extrêmement grêle, atteint la même longueur que le carpe. Le dactyle est très court. Les pattes de la cinquième paire doivent être au moins aussi longues que le corps. L'article basal, un peu courbé, porte, au bord postérieur, une rangée d’une vingtaine de petites dents ; son bord antérieur se termine par une dent aiguë, qui atteint plus du double de la longueur de l’article ischial. Les articles suivants sont extrêmement grêles. L'article méral et le propode sont d’égale longueur ; le carpe est un peu plus allongé. Le dactyle est très petit. Les pattes de la sixième paire sont un peu plus courtes et plus robustes que les pattes précédentes. Le carpe, beaucoup plus long que Particle méral, n’atteint pas tout à fait la longueur du propode. Les pattes de la septième paire, très petites, sont à peine plus longues que l’article basal des pattes précédentes. L'article méral, le carpe et le propode sont d’égale longueur. Le dactyle manquait. La longueur du corps, mesurée du bord antérieur de la tête à l'extrémité du premier segment de l’urosome, était de 8" 5. Le corps et tous les appendices étaient colorés en rouge assez clair, un peu plus foncé sur la tête et le premier segment du mésosome. La couleur des yeux n’a pas été notée. Parmi les nombreuses espèces du genre Scina, une seule, Scina marginata (Bovallius), porte un prolongement dentiforme à l'extrémité des propodes des deux paires de gnathopodes. Sous tous les autres rapports, elle diffère absolument de Scina incerta. Chez Scina sienopus Stebbing, le propode des gnathopodes antérieurs se termine par une très petite dent; Séina incerta en diffère, entre autres caractères, par la petite taille de ses pattes de la dernière paire. Les longueurs relatives des articles des pattes de la cinquième paire suffiraient, du reste, à distinguer la nouvelle espèce de toutes les formes connues du genre Scina. — 125 — Famille des VIBILIDÆ Genre Vibilia, H. Milne-Edwards 1830 Vibilia Jeangerardi, Lucas (PI. xv, fig. 3) 1845. Vibilia Jeangerardi, Lucas (449), p. 56, pl. v, fig. 4. 1874. Vibilia Jeangerardi, Marion (182), p. 5, pl. 1, et pl. 1, fig. ri. 1887. Vibilia Jeangerardi, Bovarrius (8%), p. 47, pl. vir, fig. 1-11. Campagne de 1885 : Stn. 7, surface. Parages des Açores. Un exemplaire. Campagne de 1887 : Stn. 92, surface. Océan atlantique. Trois exemplaires. — Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Vingt-sept exemplaires. — Stn. 136, surface. Un exemplaire. — Stn. 137, surface. Neuf exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 215, surface. Parages des Açores. Neuf exemplaires.— Stn. 249, surface. Océan atlantique. Trois exemplaires. Les exemplaires recueillis par l'HIRONDELLE dans l'Océan atlantique sont exactement semblables au type méditerranéen décrit par Lucas, et dont M. Marion a complété la description. Je n’ai pu relever aucune différence entre ces exemplaires et ceux que j'ai trouvés sur les côtes de Provence et d'Algérie. L’Amphipode décrit par le D' Bovallius sous le nom de Vibilia Jeangerardi est, au contraire, quelque peu différent de l’espèce de Lucas. Chez la forme méditerranéenne, ainsi que chez tous les exemplaires de l’Océan, capturés par l’'IRONDELLE, le dactyle des pattes de la septième paire n’atteint que les deux tiers de la longueur du propode ; les deux derniers segments de l’urosome, complètement soudés ensemble à la partie dorsale, sont séparés sur les côtés par une échancrure assez profonde. Chez la V. Jeangerardi du D' Bovallius, le dactyle des pattes de la septième paire est beaucoup plus long que le propode, et les deux derniers segments de l’urosome ne sont pas soudés entre Cux Les auteurs qui ont décrit cette espèce n’ont fait aucune mention de ses carac- tères sexuels. Le dimorphisme ne porte que sur la grandeur des yeux, et sur la longueur des antennes inférieures. Les yeux de la femelle sont de taille moyenne; ceux du mâle atteignent près du double de cette taille, et occupent une grande partie de la tête. Les antennes inférieures de la femelle, un peu plus courtes que les antennes supérieures, comprennent six articles, dont les deux derniers peuvent être 4 « The transformed dactylus is much longer than the metacarpus.…. The second and third ural segments are free, not coalesced,» — 126 — considérés comme représentant le flagellum; les antennes inférieures du mâle possèdent un article de plus, et sont notablement plus longues que les antennes supérieures. . Habitat. — Vibilia Jeangerardi, décrite par Lucas, d’après des exemplaires provenant de la rade de Bône, a été retrouvée par M. Marion dans le golfe de Marseille ; elle est commune, en hiver, dans la baie de Villefranche et aux environs d'Antibes, où, comme à Marseille, elle habite toujours la cavité branchiale de Salpa maxima. La MELITA l’a prise, au chalut de surface, sur la côte d'Algérie et dans le sud des Açores, en même temps qu’une grande quantité de Salpes de petite taille, dont elle est probablement commensale. Les exemplaires de l'HIRONDELLE pro- viennent des parages de l'Atlantique compris entre le 39° et le 45° degré de latitude nord, et entre le 20° et Le 40° degré de longitude ouest. ‘ Vibilia Hirondellei, nov. sp. (PI. xv, fig. 4) Campagne de 1887 : Stn. 92, surface. Océan atlantique. Une centaine d’exem- plaires. — Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Quatre exemplaires. — Stn. 137, surface. Cinq exemplaires. — Stn. 151, surface. Seize exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 249, surface. Océan atlantique. Onze exemplaires. Le corps, épais et robuste, est lisse et arrondi. La tête, notablement plus longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, présente une petite pro- jection rostrale, atteignant presque au niveau de l’extrémité du premier article du pédoncule des antennes supérieures, et terminée en pointe obtuse. Le bord antérieur de la tête, à peu près droit, est suivi d’une profonde échancrure, au fond de laquelle se trouve l'insertion de l’antenne inférieure. Les plaques coxales sont relativement grandes, celles des seconde, troisième et quatrième paires, atteignant près de la moitié de la hauteur des segments correspondants du mésosome. Les plaques épi- mérales des deux premiers segments du métasome sont régulièrement arrondies en . arrière ; celles du troisième segment sont presque rectangulaires. Les deux derniers segments de l’urosome, soudés dorsalement, sont nettement délimités sur les côtés par une échancrure assez profonde. Le dernier segment ne présente pas de prolon- gements latéraux. | Les yeux du mâle, assez grands, sensiblement réniformes, comprennent une centaine d’ocelles ; ceux de la femelle sont plus petits. Les antennes supérieures n’atteignent pas tout à fait la longueur de l’ensemble de la tête et des deux premiers segments du mésosome. Le premier article du pédoncule, assez allongé, est suivi de deux articles extrêmement courts. Chez les adultes des deux sexes, le flagellum se compose d'un article unique, largement lancéolé. Chez les jeunes exemplaires, on peut constater, à l’aide d’un fort grossissement, la présence de deux articles rudi- — 127 — mentaires, à extrémité du flagellum. Les antennes inférieures du mâle, un peu plus longues que les antennes supérieures, se composent de huit articles libres, précédés d’un petit article, en partie soudé à la tête. Tous ces articles sont glabres, sauf le dernier, qui porte une rangée de petites soies au bord inférieur. Les antennes infé- rieures de la femelle, beaucoup plus courtes que celles du mâle, comprennent un article de moins. La lèvre antérieure présente une échancrure assez profonde, bordée de cils très courts. Chacun des lobes externes de la lèvre postérieure porte une petite dent aiguë, située à l'extrémité du bord interne. Les lobes internes sont peu développés. Les mandibules, très robustes, présentent un bord tranchant garni de nombreuses petites dents, un processus molaire large et proéminent. Le palpe, situé à la même hauteur que le processus molaire, est bien développé; son troisième article, beaucoup plus long que le second, porte une rangée de soies au bord externe, et se termine par une petite dent aiguë. Le lobe interne des mâchoires de la première paire, relativement grand, ne porte ni soies ni épines. Le lobe externe est armé de huit fortes épines, accompagnées de nombreuses soies. Le palpe, assez grêle et composé d’un seul article, dépasse quelque peu l'extrémité du lobe externe. Les mâchoires de la seconde paire, peu développées, se composent de deux lobes d’égale longueur, garnis de nombreuses petites soies ; le lobe interne est plus large que le lobe externe. Les maxillipèdes comprennent, comme chez les autres espèces du genre Vibilia, un lobe interne unique, et deux lobes externes, composés chacun d’un seul article ; il n’y a pas trace de palpe. Le lobe interne, légèrement festonné à l'extrémité, est armé, à sa base, de treize épines extrêmement longues et fortes. Les lobes externes, très allongés, portent de nombreuses dents au bord interne; leur surface présente un certain nombre de petites épines et de courtes soies, situées sur deux rangs parallèles au bord interne. L'article basal des gnathopodes antérieurs affecte une forme étroitement ovale ; il porte deux épines au bord inférieur. L'article méral est également armé de deux fortes épines. Le carpe, un peu plus long que large, porte deux petites épines au bord antérieur, et trois grandes épines au bord postérieur. Le propode, de forme à peu près rectangulaire, et près de deux fois aussi long que large, offre un bord palmaire arrondi, garni de petites dents aiguës; le bord postérieur est également: denticulé. Le dactyle, légèrement courbé, atteint plus du double de la longueur du bord palmaire ; il est denticulé sur les deux premiers tiers de son bord interne. Les gnathopodes postérieurs sont notablement plus grands que les gnathopodes anté- rieurs. L'article basal, plus allongé, est moins renflé en son milieu. L'article méral, à peu près triangulaire, se prolonge jusqu’au niveau de l'extrémité du bord antérieur du carpe ; il porte quelques épines au bord postérieur, et huit épines à l'extrémité, Le carpe se prolonge en une pointe aiguë, qui dépasse légèrement l'extrémité infé- rieure du propode, et dont le bord antérieur est fortement denticulé. Le bord posté- rieur du propode présente des denticulations semblables. Le dactyle, presque droit, porte également quelques petites dents au bord interne. — 128 — Les pattes des troisième et quatrième paires, semblables entre elles, sont assez robustes. L'article méral est fortement renflé au bord antérieur. Le dactyle, très allongé, atteint à peu près les deux tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la cinquième paire, assez large, ovale allongé, porte une rangée de six épines, situées vers l’extrémité du bord antérieur. Le propode, très long, légèrement courbé, est finement denticulé au bord antérieur. Le dactyle, grêle et droit, atteint le tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la sixième paire, plus allongé que celui des pattes précédentes, porte trois épines au bord antérieur. Ce même bord est garni de quatre épines, dans l’article méral, et de huit épines, dans le carpe. Le propode, plus court que celui des pattes précédentes, est finement denticulé tout le long du bord antérieur. Le dactyle atteint un peu plus du tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la septième paire est largement ovale. Le carpe présente, à l'extrémité du bord antérieur, un renflement assez accentué. Le dactyle, très étroit, notablement plus court que le propode, se termine par une sorte de palette entièrement garnie de petites écailles. Le pédoncule des uropodes de la première paire, beaucoup plus long que les branches, est finement denticulé au bord externe; la partie de son bord inférieur qui s'articule avec la branche interne est garnie d’une rangée de petites épines. La branche interne, assez large, porte cinq grandes dents au bord interne, et de nom- breuses petites dents au bord externe. La branche externe, plus étroite et un peu plus courte, est denticulée sur ses deux bords. Le pédoncule des uropodes de la seconde paire, large et court, est à peu près de même longueur que la branche interne; la branche externe est un peu plus courte. Ces branches sont denticulées sur leurs deux bords. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire, assez allongé, est légèrement renflé à la partie médiane du bord interne. La branche interne, assez large, est denticulée au bord externe, et sur le dernier tiers du bord interne. La branche externe, un peu plus courte et plus étroite, n’est denticulée qu’au bord interne. Le telson, cordiforme, un peu plus long que large, égale en longueur les deux tiers du pédoncule des uropodes de la troisième paire. Les plus grands mâles ne dépassent pas 7%" de longueur ; les femelles sont un peu plus petites. Cette nouvelle espèce est assez voisine de Vibilia viatrix Bovallius. La présence d’une projection rostrale au bord antérieur de la tête, la forme arrondie des plaques épimérales des deux premiers segments du métasome, la coalescence presque complète des deux derniers segments de l’urosome, la grande longueur du prolonge- ment du carpe des gnathopodes postérieurs, constituent des caractères suffisamment nets pour permettre de l’en distinguer facilement. Habitat. — Vibilia Hirondellei semble être la forme la plus commune du genre, dans les parages de l'Atlantique nord explorés par l'HIRONDELLE. Une pêche de nuit, au chalut de surface, effectuée par la MELITA, en mai 1890, à l’est des Açores, a ramené un grand nombre d'exemplaires de cette espèce. Le yacht CHAZALIE en a également capturé quelques exemplaires dans les parages des Açores, en avril 1896. Vibilia dentata, nov. sp. (Plesvi die. /0) Campagne de 1887 : Stn. 92, surface. Océan atlantique. Treize exemplaires. Le corps, assez allongé, est un peu moins robuste que celui des espèces précé- dentes, mais les segments du mésosome sont plus nettement délimités. La tête, aussi longue que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, ne présente pas de projection rostrale. Les plaques coxales sont relativement grandes ; celles de la qua- trième paire atteignent près de la moitié de la hauteur du segment correspondant. Les plaques épimérales des segments du métasome présentent un contour irrégulier ; l'angle postérieur des plaques du troisième segment, à peu près droit, est précédé d’un angle obtus, arrondi à l’extrémité. Les deux derniers segments de l’urosome sont complètement soudés entre eux. Le dernier segment ne présente pas de prolon- gements latéraux. _ Les yeux, assez petits, légèrement ovales, comprennent de trente à trente-cinq ocelles. Les antennes supérieures sont un peu plus longues que l’ensemble de la tête et du premier segment du mésosome. Le premier article du pédoncule atteint plus du double de la longueur de l’ensemble des deux articles suivants. Le flagellum, renflé en son milieu, se rétrécit brusquement, pour se terminer en pointe un peu obtuse; il est exactement de la longueur de la tête, et ne comprend qu’un seul article. Les antennes inférieures, beaucoup plus courtes que les antennes supérieures, ne possèdent que cinq articles. La lèvre antérieure porte une profonde échancrure oblique, qui la partage en deux lobes d’inégale taille. Les lobes externes de la lèvre postérieure présentent une petite dent au bord distal ; les lobes internes sont larges et bien développés. Les mandibules sont assez robustes. Le bord tranchant est finement denticulé; le lobe secondaire de la mandibule gauche se termine par une dizaine de dents aiguës d’inégale taille. Le palpe est assez allongé; son troisième article, beaucoup plus long que l’ensemble des deux articles précédents, porte quatre petites soies à son extrémité. Le lobe interne des mâchoires de la première paire est complètement glabre. Le lobe externe est armé de sept épines simples. Le palpe, très volumineux, conique, se termine par deux petites épines. Les mâchoires de la seconde paire sont relativement bien développées. Le lobe interne présente une extrémité arrondie, garnie de quelques petites épines. Le lobe externe, triangulaire, porte quelques grosses soies, et de nombreux cils très fins. Le lobe interne des maxillipèdes, très court, s’élargit à son extrémité, qui porte quatre grosses dents arrondies. Les lobes externes présentent 17 — 130 — six dents aiguës au bord interne. Leur surface est garnie de sept fortes épines; une autre épine est située vers l’extrémité du bord externe. L'article basal des gnathopodes antérieurs, très large, HECSATE aussi long que l’ensemble des quatre articles suivants, porte une forte épine à l'extrémité du bord postérieur. L'article ischial et l’article méral présentent chacun deux épines au bord postérieur. Le carpe, assez court, porte une épine au bord antérieur, et deux épines au bord postérieur. Le propode est beaucoup plus long que le carpe; son bord antérieur, fortement courbé, est armé d’une longue épine; le bord postérieur, presque droit, porte six fortes die aiguës. Le dactyle atteint un peu plus de la moitié de la longueur du propode; il porte quatre petites dents au bord interne. L'article basal des gnathopodes postérieurs est plus long et plus étroit que celui des gnatho- podes précédents. L'article ischial porte, au bord postérieur, une longue épine recourbée. L'article méral ne se prolonge pas tout à fait jusqu’au niveau de l'extrémité du bord antérieur du carpe; il porte trois grandes épines au bord postérieur, et trois épines à l'extrémité. Le carpe présente un prolongement triangulaire extrêmement aigu, atteignant au niveau de l'extrémité du propode; ce prolongement porte quelques petites denticulations au bord interne. Le propode étroitement ovale, est armé, au bord postérieur, de neuf dents d’inégale taille. Le dactyle, grêle et presque droit, atteint les deux tiers de la longueur du propode; il porte deux petites dents au bord interne. Les pattes des troisième et quatrième paires, courtes et robustes, ne portent pas d’épines. Le carpe est très court. Le propode, plus long d’un tiers, et fortement recourbé, est beaucoup plus étroit à l'extrémité qu’à la base. Le dactyle atteint près des deux tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la cinquième paire, étroitement ovale, est un peu plus long que l’ensemble des deux articles suivants. Le carpe, aussi long que l’article méral, porte une épine à l'extrémité du bord antérieur. Le propode, très allongé, présente une fine denticulation sur toute la longueur de son bord antérieur. Le dactyle, grêle et légèrement courbé, atteint le tiers de la longueur du propode. Les pattes de la sixième paire sont aussi longues que les pattes précédentes. L'article basal est plus grand et plus volumineux, mais cette différence est compensée par la moindre longueur du propode. Le carpe porte quatre épines au bord antérieur; ce même bord est finement denticulé dans le propode. Le dactyle, un peu plus long que le tiers du propode, présente quelques petites denticulations à la partie basale deson bord interne. Les pattes de la septième paire atteignent à peu près les deux tiers de la longueur des pattes précédentes. L'article basal est largement ovale. Le carpe et le dactyle sont d’égale longueur ; le propode est un peu plus allongé. Le pédoncule des uropodes de la première paire, un peu plus long que les branches, est denticulé sur la moitié distale de son bord interne. La branche externe, étroite et légèrement courbée en dehors, porte quelques dents peu accentuées au bord externe, et des dents, plus longues et plus aiguës, au bord interne. La branche — 131 — interne, un peu plus longue que la branche externe, porte cinq dents au bord interne et trois dents au bord externe. Le pédoncule des uropodes de la deuxième paire est un peu plus long que la branche interne. La branche externe ne porte que trois dents au bord externe, et deux dents au bord interne. La branche interne, un peu plus allongée, porte neuf dents au bord externe et deux dents au bord interne. Le pédon- cule des uropodes de la troisième paire, beaucoup plus long que les branches, est quelque peu renflé en son milieu. La branche externe, lisse au bord externe, est finement denticulée au bord interne. La branche interne, un peu plus allongée, est denticulée sur ses deux bords. Le telson, aussi large que long, atteint à peu près la longueur de la branche externe des uropodes de la dernière paire. Aucun mâle ne se trouvait parmi les exemplaires recueillis. Les plus grandes femelles, mesurant 4""5 de longueur, semblent adultes, à en juger, du moins, par le flagellum uniarticulé de leurs antennes supérieures. Chez deux exemplaires, attei- gnant à peine 3%", on peut constater la présence de deux petits articles rudimentaires, à l'extrémité de ce flagellum. _ Cette espèce se distingue de la plupart des formes voisines par les dents, longues et aiguës, qui garnissent le bord palmaire du propode des gnathopodes antérieurs, et par la grande longueur du prolongement du carpe des gnathopodes postérieurs. Ce dernier caractère n’existe que chez un petit nombre d’espèces. Vibilia gracilis Bov., Vibilia gracilenta Bov., Vibilia armata Bov. et Vibilia erratica Chev., chez qui le prolongement du carpe est à peu près aussi long que le propode, différent de Vibilia dentata par les prolongements latéraux du dernier segment de leur urosome. Vibilia antarctica Stebbing s’en distingue facilement par la forme de son telson. Enfin Vibilia Hirondellei est absolument différente. Vibilia grandicornis, nov. sp. (PL. xvi, fig. 2) Campagne de 1887 : Stn. 92, surface. Océan atlantique. Un mâle. Campagne de 1888 : Stn. 170, surface. Océan atlantique. Une femelle. Mâle. — Le corps est grêle et allongé. La tête, plus courte que l’ensemble des deux premiers segments du mésosome, présente une petite projection rostrale arrondie, un peu moins longue que le premier article du pédoncule des antennes supérieures; les bords latéraux de la tête sont légèrement concaves. Les plaques coxales sont petites. Les plaques épimérales du premier segment du métasome offrent un contour arrondi ; celles des deux segments suivants sont à peu près rectangulaires. Les deux derniers segments de l’urosome, complètement soudés ensemble, sont délimités dorsalement par une dépression assez profonde. Le dernier segment présente deux petits prolongements latéraux, larges et arrondis. — 132 — Les yeux, petits et ovales, ne comprennent que vingt-trois ocelles. Les antennes supérieures, remarquablement grandes, dépassent de beaucoup en longueur l’en- semble de la tête et des premiers segments du mésosome. Le premier article du pédoncule, très développé, atteint les deux tiers de la longueur de la tête. Les deux articles suivants sont courts et d’égale taille. Le flagellum, très volumineux, renflé vers son extrémité, atteint plus du double de la longueur du pédoncule ; on ne distingue, à son extrémité, aucune trace d'articles rudimentaires. Les antennes inférieures, très robustes, un peu plus longues que les antennes supérieures, se composent de sept articles. La lèvre antérieure présente, à sa partie distale, une échancrure oblique, formant deux lobes d’inégale taille, bordés de cils peu nombreux. Le bord tranchant des mandibules, carrément tronqué à l’extrémité, est armé d’une dizaine de petites dents; le lobe accessoire en porte six. Le palpe est robuste et allongé; son dernier article légèrement courbé, se rétrécit brusquement à l'extrémité, pour former une dent aiguë, garnie de quelques cils. Le processus molaire est situé à la même hauteur que le palpe. Le lobe interne des mâchoires de la première paire, bien développé, ne présente ni soies ni épines. Le Iobe externe porte dix épines et quelques petites soies. Le palpe, très robuste, uni-articulé, est un peu plus long que le lobe interne ; de nombreuses petites soies garnissent son extrémité. Le lobe interne des mâchoires de la seconde paire est beaucoup plus long que le lobe externe. Les maxillipèdes se composent d’un lobe interne, présentant, au bord distal, une dent arrondie, garnie de quelques cils, et de deux lobes externes, armés, au bord interne, de quelques grandes dents aiguës, suivies de petites denticulations très fines ; le bord externe porte trois épines. L'article basal des gnathopodes antérieurs, très robuste, est beaucoup plus large que les articles suivants. L'article méral et le carpe portent chacun une forte épine au bord interne. Le propode est un peu plus court que le carpe ; son bord externe présente une courbure assez accentuée ; le bord palmaire, confondu avec le bord postérieur, porte cinq petites dents à sa partie distale. Le dactyle, légèrement courbé, terminé en pointe aiguë, atteint les deux tiers de la longueur du propode; il porte trois petites dents, situées vers le milieu de son bord interne. Les gnathopodes postérieurs sont un peu plus longs que les gnathopodes antérieurs. L'article basal atteint la longueur de l’ensemble des quatre articles suivants. L'article méral se prolonge jusqu’au milieu du carpe ; ce prolongement, largement arrondi à l’extré- mité, est armé de trois fortes épines. Le carpe présente un prolongement triangulaire, notablement plus long que la moitié du bord postérieur du propode ; ce prolon- gement ne présente pas traces de denticulations. Le bord palmaire du propode, confondu avec le bord postérieur, est finement denticulé. Le dactyle atteint près des deux tiers de la longueur du propode, et porte trois petites dents au bord interne. — 133 — Les pattes des troisième et quatrième paires, assez courtes, ne portent ni soies ni épines. L'article méral et le carpe sont à peu près d’égale longueur ; le propode est un peu plus allongé. Le dactyle n’atteint pas tout à fait la moitié de la longueur du propode. Dans les pattes de la cinquième paire, l’article basal est aussi long que l’ensemble des deux articles suivants. Le carpe, très allongé, porte deux petites soies au bord antérieur. Le propode, excessivement long, n’est pas denticulé. Le dactyle n’atteint pas la septième partie de la longueur du propode. Les pattes de la sixième paire sont à peu près de même longueur que les pattes précédentes, mais les pro- portions de leurs articles sont bien différentes. L'article basal est beaucoup plus long que l’ensemble des deux articles suivants. Le carpe, assez court, porte trois épines au bord antérieur. Le propode, bien que notablement plus long que le carpe, est beaucoup plus court que l’article correspondant des pattes de la cinquième paire; son bord antérieur est lisse. Le dactyle atteint la sixième partie de la longueur du propode. Les pattes de la septième paire sont aussi longues que l’ensemble des quatre premiers articles des pattes précédentes. Le dactyle est aussi large, mais beaucoup plus court, que le propode. Le pédoncule des pléopodes, très volumineux, est beaucoup plus court que les branches ; ces dernières, remarquablement larges, comprennent douze articles. Le pédoncule des uropodes de la première paire est beaucoup plus long que les branches. La branche externe porte sept dents au bord externe, et deux grandes dents au bord interne. La branche interne, un peu plus courte, porte deux dents au bord externe, et deux dents, suivies de fines denticulations, au bord interne. Dans les uropodes de la deuxième paire, la branche externe porte quatre dents peu accentuées au bord externe, et deux dents, suivies de fines denticulations, au bord interne. La branche interne, un peu plus courte, présente une seule dent, suivie de fines denticulations, au bord externe, et deux dents au bord interne. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire, un peu moins long que les branches, est plus de deux fois aussi large à l’extrémité qu’à la base. La branche externe, lisse au bord externe, est finement denticulée au bord interne. La branche interne est denticulée sur les deux derniers tiers de son bord externe, et sur le dernier tiers de son bord interne. Le telson, beaucoup plus large que long, est plus court que le pédoncule des uropodes de la dernière paire. La longueur de cet exemplaire était de 5", Femelle. — La femelle, plus petite que le mâle, ne mesurait que 4%. En dehors de la présence de lamelles incubatrices, le dimorphisme sexuel ne porte que sur les antennes inférieures, qui sont beaucoup plus courtes et plus grêles chez la femelle, et comprennent un article de moins. La forme si remarquable du pédoncule des uropodes de la dernière paire rapproche Vibilia grandicornis d’une espèce décrite par le D' Bovallius (8%, p. 71, pl. x, fig. 23-30) sous le nom de Vibilia pyripes. — 134 — Le tableau suivant fait ressortir les principaux caractères qui différencient les deux espèces. Vibilia pyripes Tête ne présentant pas de projection rostrale. Deuxième et troisième segments de l’urosome en partie coalescents. Ensemble des deuxième et troisième segments de l’urosome aussi long que le premier segment. Flagellum des antennes supérieures plus long que la tête. Prolongement du carpe des gnathopodes pos- térieurs plus court que la moitié du bord posté- rieur du propode. Dactyle des gnathopodes postérieurs plus court que le tiers du propode, non denticulé. Propode des pattes des troisième et quatrième paires plus court que le carpe. Carpe et propode des pattes des cinquième et sixième paires denticulés au bord antérieur. Pédoncule des pléopodes plus long que les branches. Telson un peu plus long que le pédoncule des uropodes de la dernière paire. Vibilia grandicornis Tête présentant une projection rostrale. Deuxième et troisième segments de l’urosome complètement coalescents. Ensemble des deuxième et troisième segments de l’urosome beaucoup plus long que le premier segment. Flagellum des antennes supérieures atteignant le double de la longueur de la tête. Prolongement du carpe des gnathopodes pos- térieurs plus long que la moitié du bord posté- rieur du propode. Dactyle des gnathopodes postérieurs beaucoup plus long que la moitié du propode, denticulé au bord interne. Propode des pattes des troisième et quatrième paires plus long que le carpe. Carpe et propode des pattes des cinquième et sixième paires lisses au bord antérieur. Pédoncule des pléopodes plus court que les branches. Telson beaucoup plus court que le pédoncule des uropodes de la dernière paire. Famille des LANCEOLIDÆ Genre Lanceola, Say 1818 Lanceola sayana, Bovallius (PL. xrv, fig. 10) 1885. Lanceola Sayana, Bovazrius (29), p. 7, fig. 1. 1887. Lanceola Sayana, Bovarrivs (83%), p. 30, pl. 1v, fig: 1-10, et pl. v, fig. r. Campagne de 1885 : Stn. 9, surface. Parages des Açores, dans une Méduse. Un exemplaire. Campagne de 1887 : Stn. 138, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve, sous une Méduse (Pelagia). Un exemplaire. Campagne de 1888 : Stn. 177, surface. Océan atlantique, sous une Méduse (Pelagia). Un exemplaire. — 135 — Les trois exemplaires sont des femelles ovifères, dont la taille varie entre 28"" étoons L’exemplaire de la Stn. 138 la été trouvé sous une Méduse (Pelagia), prise au haveneau, à la surface, à 10 heures du matin. L’Amphipode mesurait 30"; la Méduse, à peine plus grande, n'avait que 47°" de diamètre. M. de Guerne a fait une aquarelle de cet exemplaire vivant, et une autre aquarelle a été faite par M. Marius Borrel, d’après l’exemplaire de la Stn. 177. Les œufs, en quantité considérable, forment une masse volumineuse d’un rouge brun, et communiquent cette teinte à l’ensemble du mésosome. La tête, le métasome et l’urosome sont roses, ainsi que tous les appen- dices. Les yeux sont rouge vermillon. Une note de M. de Guerne, annexée à l’aqua- relle, mentionne que «sur le dos, les anneaux apparaissent en lignes claires bleu opalescent, sur le ton foncé de l’abdomen (mésosome). Les articulations des pattes sont du même bleu opalescent ». M. de Guerne ajoute : « nage, sans remuer lés pattes, avec les palettes de l'abdomen (pléopodes). L’animal paraît se tenir de préférence sur le dos ». Habitat. — Le D' Bovallius assigne comme habitat à Lanceola say ana le nord et le sud de l'Atlantique. Famille des PARAPHRONIMIDÆ Genre Paraphronima, Claus 1879 Paraphronima gracilis, Claus 1870. Paraphronima gracilis, CLaus (98), p. 65, pl. 1, fig. 4-5. 1885. Paraphronima gracilis, Bovarrrius (28), p. 10. 1885. Paraphronima Edwardsi, Bovarrrus (28), p. 12. 1888. Paraphronima cuivis, Sresec (24@), p. 1337, pl. civur. 1880. Paraphronima gracilis, Bovarrius (8@), p. 27, pl. 11, fig. 1-10. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Un mâle, deux femelles. — Stn. 137. Un mâle. — Stn. 142. Deux mâles. — Stn. 148. Un mâle, trois femelles. Campagne de 1888 : Stn. 212, surface. Parages des Açores. Un mâle. Habitat. — Je n'hésite pas à me ranger à l'opinion du D' Bovallius, et l'identité de Paraphronima gracilis et de Paraphronima cuivis ne me semble pas douteuse. Le CHALLENGER a pris cette espèce en de nombreuses stations du Pacifique, et, dans l'Atlantique, au large de la côte de Guinée, et dans le sud-ouest des Açores. Le D’ Bovallius lui assigne pour habitat les régions tropicales et tempérées de l’Atlantique et du Pacifique nord. — 136 — Paraphronima clypeata, Bovallius 1885. Paraphronima clypeata, Bovarrrus (28), p. 11, fig. 3. 1887. Paraphronima pectinata, BovarLivs (84), p. 13. 1889. Paraphronima clypeata, Bovairius (86), p. 33, pl. 11, fig. 16-40. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Deux mâles, sept femelles. — Stn. 137. Deux mâles, deux femelles. — Stn. 139. Une femelle. — Stn. 142. Deux mâles. Habitat. — Le D' Bovallius assigne comme habitat à cette espèce la région tempérée du nord de l’Atlantique et la région tropicale du Pacifique. Famille des PHRONIMIDÆ Genre Phronima, Latreille 1802 Phronima sedentaria, (Forskäl) 1775. Cancer sedentarius, ForskaL (93%), p. 05. 1803. Phronima sedentaria, Larreizze (#Æ4), vol. vi, p. 20r. 1816. Phronima custos, Risso (AS@), p. 121, pl. 11, fig. 3. 1849. Phronima sedentaria, Lucas (449), p. 57, pl. v, fig. 5. 1862. Phronima sedentaria, CLaus (94), p. 105, pl. x1x, fig. 1 et fig. 4-6. 1875. Phronima novæ-7ealandiæ, PoweLc (482), p. 294, pl. xxx, fig. 1-2. 1888. Phronima sedentaria, Stress (24G), p. 1357, pl. cLxrr, 8. 1889. Phronima sedentaria, BovaLLius (8@), p. 354, pl. xvr, fig. 1-3. Campagne de 1888 : Stn. 220, profondeur 1445". Parages des Acores. Une femelle. — Stn. 224, profondeur 1213". Une femelle. — Stn. 262. Océan atlantique. Dans l'estomac d’un Germon. Une femelle. —Stn. 263. Dans l'estomac d’un Germon. Une femelle. Les exemplaires des Stations 220 et 224 ont été très probablement capturés, entre deux eaux ou à la surface, pendant la remonte du chalut. Habiiat. — Le D' Bovallius assigne comme habitat à cette espèce la Méditerranée et les régions tempérées et tropicales de l'Atlantique, du Pacifique et de l'Océan indien. On en a pris plusieurs exemplaires dans les parages des îles Shetland (Bate et Westwood, 46, vol. 11, p. 26). re) 137 PIUA Phronima atlantica, Guérin 1836. Phronima atlantica, Guérin (44%), p. 7, pl. xvin, fig. 1. 1862. Phronima atlantica, Sp. Bat (4), p. 318, pl. Lx, fig. 4. 1888. Phronima atlantica, Sterne (&16@), p. 1351, pl. cLx. 1889. Phronima aïlantica, Bovarrrus (86), p. 374, pl. xvi, fig. 19-26. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Quinze mâles, vingt-deux femelles. — Stn. 137. Dix-huit mâles, trente femelles. — Stn. 130. Quatre mâles, huit femelles. — Stn. 142. Un mâle, deux femelles. — Stn. 145. Trois jeunes exemplaires. — Stn. 148. Deux mâles, neuf femelles. Campagne de 1888 : Stn. 174, dans l'estomac d’un Germon. Océan atlantique. Une femelle. — Stn. 187, surface. Parages des Acores. Une femelle. — Stn. 200. Un mâle, une femelle. — Stn. 208. Deux mâles, quatre femelles. — Stn. 212. Huit mâles, huit femelles. — Stn. 215. Cinq mâles, cinq femelles. — Stn. 253, profondeur 1300", Océan atlantique. Une femelle. — Stn. 258, profondeur 781". Un mâle. Habitat. — Le D' Bovallius assigne pour habitat à cette espèce les parties tropicales et subtropicales de l'Atlantique, du Pacifique et de l'Océan indien. Le CHALLENGER l'a capturée entre le Japon et Honolulu. Phronima atlantica habite aussi la Méditerranée. J’ai eu occasion d’en examiner un exemplaire, femelle adulte, de 18"" de longueur, accompagnée d’une douzaine d'embryons, qui se trouvait au Laboratoire russe de Villefranche, dans un bocal contenant quelques Sa/pa maxima pêchées dans la baie. La MELITA en a pris quelques exemplaires, à la surface, au large de la côte de Provence. Les deux dents qui garnissent le bord inférieur du carpe des pattes de la cinquième paire, et l'absence de prolongement dentiforme à l’extré- mité des plaques épimérales du troisième segment du métasome, ne permettent pas de confondre cette espèce avec Phronima sedentaria, qui passait, jusqu'ici, pour l'unique espèce méditerranéenne du genre Phronima. Phronima Colletti, Bovallius 1887. Phronima Colletti, Bovarrius (84), p. 25. 2887. Phronima bucephala, Gizes (4@4), p. 215, pl. Im, fig. 1-2. 1889. Phronima Diogenes, CHuN (#8), p. 370. 1880. Phronima Colletti, Bovarrrus (8@), p. 378, pl. xvi, fig. 27-47. Campagne de 1885 : Stn. 16, surface. Parages des Açores. Deux mâles, neuf femelles. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Deux mâles, cinq femelles. — Stn. 137. Deux femelles. — Stn. 139. Un mâle. Habitat. — D'après le D' Bovallius, cette espèce serait cantonnée dans l'Océan 18 — 138 — indien et dans les régions tropicales et subtropicales de l'Atlantique. Son habitat est beaucoup plus étendu. L’AIRONDELLE l’a capturée dans l'Atlantique, par 41° 39° 34” de latitude nord, et la MELITA en a pris deux exemplaires en Méditerranée, au large de la côte d'Algérie. Genre Phronimella, Claus 1872 Phronimella elongata, (Claus) 1862. Phronima elongata, Craus (23%), p. 193, pl. xix, fig. 2-3 et 7. 1871. Phronimella elongata, CLaus (2@), p. 140. 1877. Anchylonix hamatus, SrreeTs (222), p. 131. 1887. Phronimella filiformis, Bovarrrus (84), p. 26. 1887. Phronimella hippocephala, Gizes (8@4), p. 217, pl. 11, fig. 3. 1888. Phronimella elongata, SreBBinc (81@), p. 1362, pl. cLxunr. 1889. Phronimella elongata, Bovazcius (8@), p. 380, pl. xvr, fig. 51-67. Campagne de 1885 : Stn. 16, surface. Parages des Acores. Un mâle. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Quatre mâles, deux femelles. — Stn. 137. Quatre mâles, cinq femelles. — Stn. 139. Vingt mâles, dix-sept femelles. — Stn. 142. Trois mâles. — Stn. 145. Une femelle. — Stn. 148. Trois mâles, sept femelles. Habitat. — Phronimella elongata est une espèce cosmopolite, qui habite les mers chaudes et tempérées des deux hémisphères. Famille des HYPERIDÆ Genre Phronimopsis, Claus 1879 Phronimopsis spinifera, Claus 1879. Phronimopsis spinifer, Craus (#8), p. 5, pl. 1, fig. 1-3. 1889. Phronimopsis spinifera, BovaLius (86@), p. 326, pl. xiv, fig. 30-35. Campagne de 1887 : Stn. 142, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un mâle adulte et un jeune exemplaire. — Stn. 148. Un mâle, une femelle. Habitat. — Cette rare espèce a été trouvée pour la première fois à Messine. Le D' Bovallius lui assigne comme habitat les régions tropicales et tempérées de l’Atlan- tique nord; la provenance des exemplaires qu'il a examinés ne dépassait pas, au nord, le 32° degré de latitude. L'ÆIRONDELLE a capturé Phronimopsis spinifera par 42° 50’. La MELITA en a pris un exemplaire en Méditerranée, au voisinage de Minorque, et un autre, dans l'Atlantique, en vue de Tenerife. — 139 — Genre Hyperia, Latreille 1825 Hyperia galba, (Montagu) 1813. Cancer Gammarus galba, Monracu (163), p. 4, pl. 11, fig. 2. 1830. Hyperia Latreillei, H. Mizxne-Enwarps (4@@), p. 388, pl. x1, fig. 1-7. 1838. Lestrigonus exulans, KRÔyErR (18%), p. 68. 1880. Hyperia Latreillei, Bovazcius (88), p. 164, pl. 1x, fig. 31-43, et pl. x, fig. 1-17. 1889. Hyperia galba, BovarLius (88), p. 180, pl. x, fig. 25-32. 1800. Hyperia galba, G. O. Sars (492), p. 7, pl. met pl. mm, fig. 1. Campagne de 1885 : Stn. 10, surface. Parages des Açores. Une femelle.— Stn. 16, surface. Un mâle, trois femelles. — Stn. 26, surface. Océan atlantique. Une femelle. — Stn. 28. Un mâle, quatre femelles. Campagne de 1886 : Stn. 83, surface. Océan atlantique. Nombreux exemplaires. Campagne de 1887 : Stn. 100, surface. Parages des Acores. Une femelle. Campagne de 1888 : Stn. 250, surface. Océan atlantique. Nombreux exemplaires. — Stn. 253, profondeur 1300". Deux femelles. — Stn. 256, profondeur 2200". Deux femelles. En dehors des stations citées ci-dessus, Æyperia galba a été fréquemment capturée à la surface, sous des Méduses (8). Les exemplaires des Stn. 253 et 256 ont été très probablement pris pendant la remonte du filet; les tubes qui les contenaient portaient l’étiquette : «revenus vivants », tandis que la plupart des autres Amphi- podes des mêmes stations étaient morts en arrivant à la surface. Le fonctionnement du filet à gouvernail employé par l'IRONDELLE n'était pas aussi assuré que celui du filet bathypélagique à rideau qui a servi à bord de la PRINCESSE-ALICE (&, p. 138). | Habitat. — Hyperia galba est très répandue dans l'Atlantique et dans l'Océan glacial arctique. Le D° Bovallius la cite comme ayant été prise en Méditerranée, et nous savons par M. Calman (44', p. 265) qu’elle habite le nord de l'Océan pacifique, où elle a été rencontrée dans le Puget-Sound (Etats-Unis). Hyperia schizogeneios, Stebbing (PI. xvui, fig. 1) 1865. ? Lestrigonus mediterraneus, Costa (S4), p. 34. 1888. Hyperia schigogeneios, STEBBING (8A@), p. 1391, pl. cLxvu. 1880. Hyperia schizogeneios, Bovarrius (8@), p. 221. 1892. Hyperia schizogeneios, CHEvREUx (38), p. 233. Campagne de 1885 : Stn. 15, surface. Parages des Açores. Vingt-deux mâles, trois femelles. — Stn. 16, surface. Trois mâles, dix-huit femelles. — Stn. 18, surface. Une femelle. — Stn. 19, surface. Océan atlantique. Un mâle, deux femelles. Campagne de 1887 : Stn. 126, surface. Parages des Açores. Quatre mâles, vingt- six femelles. — Stn. 129, surface. Trois mâles. — Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Vingt-sept mâles, quatorze femelles.— Stn. 137, surface. Trois mâles. — Stn. 139, surface. Six mâles, une femelle. — Stn. 142, surface. Onze mâles, sept femelles. — Stn. 145, surface. Un mâle. — Stn. 148, surface. Sept mâles. Campagne de 1888 : Stn. 170, surface. Océan atlantique. Un mâle, deux femelles. — Stn. 187, surface. Parages des Acores. Un mâle. — Stn. 208, surface. Deux mâles, seize femelles. — Stn. 212. Deux femelles. — Stn, 215, surface. Cinq mâles, quatre femelles. — Sin. 246, surface. Un mâle. — Stn. 258, profondeur 781", Océan atlan- tique. Une femelle. Le Rév. Stebbing a publié une excellente et très complète description de la femelle d'Hyperia schizogeneios, mais l’auteur des Challenger Amphipoda n'a eu entre les mains que de jeunes mâles, dont les articles du flagellum des antennes n'avaient pas encore pris la forme allongée qu'ils affectent chez les mâles adultes des Hyperia. L'examen d’un très grand nombre d'exemplaires de divers âges m'a démon- tré que le mâle, complètement adulte, différait beaucoup, non seulement de la femelle, mais du jeune mâle. En dehors des 08 mâles et des 97 femelles, capturés par l'HIRONDELLE dans dix-neuf stations de l'Atlantique nord, J'ai pu examiner 40 mâles et 46 femelles, pris par la AELITA dans trois stations, au voisinage des îles Canaries, et dans huit stations de la Méditerranée occidentale. Dans presque toutes les opéra- tions, ces exemplaires étaient les seuls représentants de la famille des Hyperidæ ; il est donc bien évident que ce sont les mâles et les femelles d’une même espèce. Le D' Bovallius (86, p. 221) a décrit, comme mâle adulte d'Hyperia schizoge- neïos, une forme, aux antennes moins longues que le corps, que j'assimile, avec quelque doute, à un mâle, incomplètement adulte, de cette espèce. La couleur indiquée par le D' Bovallius : «almost hyaline swith small red spotts » est bien diffé_ rente de celle des exemplaires que j'ai eu occasion d'examiner vivants. Dans l'Océan, comme dans la Méditerranée, le corps de ces exemplaires présentait une coloration uniforme, d’un brun violacé, et tous les appendices étaient d’un blanc translucide; les yeux étaient noirs. Male adulte. — Le corps est beaucoup moins épais que celui des femelles. La tête, un peu plus haute que le premier segment du mésosome, se termine, à sa partie inférieure, par un prolongement assez aigu. Tous les segments du mésosome sont bien délimités dorsalement. Les plaques coxales, déjà peu distinctes chez la femelle et chez le jeune mâle, sont complètement soudées avec les segments correspondants, chez le mâle adulte. Les plaques épimérales du premier segment du métasome présentent -un contour arrondi; celles des deux segments suivants sont à peu près rectangulaires. Le premier segment de l’urosome atteint le double de la longueur des deux segments suivants, qui sont soudés ensemble. Les yeux, comprenant un très grand nombre d’ocelles, occupent presque toute la surface de la tête. Les antennes supérieures atteignent à peu près la longueur du corps. Le premier article du pédoncule est beaucoup plus long que l’ensemble des deux suivants. Le premier article du flagellum, à peu près aussi long que le pédon- cule, porte, au bord postérieur, une épaisse rangée de fines tigelles olfactives. Le second article, très court, présente, au bord postérieur, un petit tubercule arrondi, garni de deux grosses tigelles olfactives; ce même bord se termine par une forte dent, atteignant au niveau du milieu de l’article suivant, et portant quatre volumineuses tigelles olfactives. Le troisième article, renflé à l'extrémité, porte deux tigelles sem- blables aux précédentes. Les articles suivants, de trois à quatre fois aussi longs que larges, sont au nombre de vingt-cinq chez l’exemplaire qui a servi à cette description. Les antennes inférieures sont beaucoup plus longues que le corps. Le cinquième article du pédoncule, beaucoup plus long que le quatrième, porte une dent obtuse à l’extrémité du bord postérieur. Le flagellum comprend trente-deux articles très alongés. L'article basal des gnathopodes antérieurs, très robuste, est à peu près aussi long que l’ensemble des quatre articles suivants. L'article méral porte deux épines au bord postérieur. Le carpe, presque aussi large que long, présente une épine à l’extré- mité du bord antérieur, et deux épines au bord postérieur; il ne se prolonge pas tout à fait jusqu’au niveau du milieu du propode, et ce prolongement, anguleux, porte deux épines au bord antérieur, et se termine par une grande épine. Le propode, beaucoup plus long que le carpe, se rétrécit graduellement, de la base à l'extrémité ; son bord antérieur est armé de deux épines, et de fines denticulations garnissent son bord postérieur. Le dactyle, grêle et recourbé, atteint les deux tiers de la longueur du propode. L'article basal des gnathopodes postérieurs, beaucoup plus grêle et plus allongé que celui des pattes précédentes, est presque aussi long que l’ensemble des quatre articles suivants. L’extrémité du bord postérieur de l’article méral est armée de trois petites épines. Le carpe se prolonge inférieurement un peu au-delà du milieu du propode ; ce prolongement, de forme concave, est bordé de nombreuses épines. Le propode, étroit et allongé, porte deux épines au bord antérieur; son bord posté- rieur est lisse. Le dactyle, grêle et droit, n’atteint guère que la moitié de la longueur du propode. | Les pattes des troisième et quatrième paires sont beaucoup plus longues que les pattes précédentes. L'article basal égale en longueur l’ensemble des trois articles suivants. L'article méral porte une épine, située près de l'extrémité du bord postérieur. Le carpe, très robuste, est aussi long que l’ensemble des deux articles précédents; son bord postérieur porte deux épines et de fines denticulations. Le propode, beau- coup plus long et plus grêle que le carpe, présente également de fines denticulations sur toute la longueur du bord postérieur. Le dactyle, grêle et faiblement courbé, n’atteint pas tout à fait la moitié de la longueur du propode. Les pattes de la cinquième paire sont un peu plus longues que les pattes précédentes. L'article basal, assez large, égale en longueur l’ensemble de l’article méral et du carpe; il porte quatre petites épines au bord antérieur. L'article méral et le carpe sont finement — 142 — denticulés au bord antérieur. Le propode, beaucoup plus long que le carpe et légèrement courbé, porte également de fines denticulations sur toute la longueur du bord antérieur. Le dactyle, très grêle et presque droit, n’atteint que le quart de la longueur du propode. Les pattes de la sixième paire ne diffèrent des précédentes que par leur longueur un peu plus grande. Les pattes de la septième paire sont un peu plus courtes que celles de la cinquième paire. L'article basal, plus large, porte deux épines au bord antérieur. Les articles suivants sont un peu plus robustes que ceux des pattes précédentes. L'article méral, le carpe et le propode sont denticulés au bord antérieur. Les pléopodes sont remarquablement robustes; chacune de leurs branches comprend neuf articles. Les branches des uropodes de la première paire atteignent un peu plus de la moitié de la longueur du pédoncule. Dans les uropodes de la seconde paire, la branche interne est presque aussi longue que le pédoncule. Les branches des uropodes de la troisième paire n’atteignent pas la moitié de la longueur du pédoncule. Dans les trois paires d’uropodes, les bords contigus des branches sont fortement échancrés à la partie basale, et finement denticulés sur toute leur longueur. Le telson, aussi large que long, est beaucoup plus court que les branches des uropodes de la troisième paire. La longueur des mâles les plus grands est de 4", Chez les jeunes mâles, dont les antennes atteignent à peu près la moitié de la longueur du corps, les deux premiers segments du mésosome sont soudés ensemble à leur partie dorsale, et les uropodes de la dernière paire ressemblent à ceux des femelles, les branches étant presque aussi longues que le pédoncule. A un stade plus avancé, la taille égale presque celle de l'adulte, tous les segments du mésosome sont bien délimités, les antennes inférieures dépassent la longueur du corps. Le premier article du flagellum des antennes supérieures porte une rangée de tigelles olfactives, mais les deuxième et troisième articles sont cylindriques et semblables aux suivants. Le pédoncule des uropodes de la dernière paire est beaucoup plus long que les bran- ches, et les denticulations des bords contigus des branches, à peine visibles à l’aide d’un fort grossissement, dans les stades précédents, sont bien nettement distinctes. Habitat. — Les exemplaires du CHALLENGER ont été pris au voisinage des îles du Cap Vert et ceux qui ont été étudiés par le D' Bovallius provenaient des parages des Antilles. L'AIRONDELLE a capturé Hyperia schizogeneios dans la zone tempérée de l’Atlantique, en de nombreuses stations, comprises entre 38° et 48° de latitude nord et 19° et 45° de longitude ouest. La AZELITA a pris cette même espèce dans l'Atlantique, au voisinage des îles Canaries et au large du banc d’Arguin, et, en Méditerranée, au large du cap de Tres Forcas, au voisinage de Minorque, à Antibes et dans quatre stations de la côte d'Algérie. C’est le seul Amphipode du genre Æyperia qui ait été rencontré par la AZELITA dans la Méditerranée occidentale. Le D' Bovallius cite, il est vrai, Hyperia Latreillei (—œ Hyperia galba Montagu) comme ayant été capturée en Méditerranée, sans en donner la provenance exacte, mais cette capture a pu être faite au voisinage du détroit de Gibraltar, où l’Hyperia aurait été entraînée par les courants, avec les Méduses dont elle est commensale. Il semble assez probable que le Lestrigonus mediterraneus, dont Costa (SÆ, p. 34) a donné une courte diagnose, d’après un exem- plaire provenant du golfe de Naples, n’est autre qu’un mâle d'Hyperia schizogeneios. Au cas où cette hypothèse serait reconnue exacte, l'espèce dont il vient d’être question devrait prendre le nom d'Hyperia mediterranea (Costa). Genre Hyperioides, nov. gen. Corps beaucoup plus comprimé que chez les espèces du genre Hyperia. Tête prolongée antérieurement, au-dessus de l'insertion des antennes supérieures. Veux n'occupant que la partie supérieure de la tête. Palpe des mandibules remarquable- ment long. Partie basale des maxillipèdes très allongée ; lobe interne peu développé. Carpe des gnathopodes fortement prolongé dans les deux paires. Pattes des cinquième et sixième paires très longues, d’égale taille; pattes de la septième paire beaucoup plus courtes. Uropodes assez allongés. Telson beaucoup plus large que long, semi- circulaire. Hyperioides longipes, nov. sp. (PI. xvu, fig. 2) Campagne de 1888 : Stn. 169, profondeur 494". Océan atlantique.’ Un mâle ‘ adulte. — Stn. 253, profondeur 1300". Un jeune mâle, une femelle. — Stn. 256, profondeur 2200". Un jeune mâle. — Stn. 258, profondeur 781". Une femelle. Mâle. — Le corps, assez grêle, est moins épais que celui des espèces du genre Hypertia. La tête, très allongée, presque aussi longue que l’ensemble des six premiers segments du mésosome, se prolonge antérieurement pour former une sorte de pro- jection rostrale obtuse, sous laquelle les antennes supérieures sont insérées. Les deux premiers segments du mésosome sont soudés ensemble à la partie dorsale. Les plaques coxales ne sont pas nettement délimitées des segments quileur correspondent. Les plaques épimérales des deuxième et troisième segments du métasome sont quelques peu prolongées en arrière et légèrement aiguës. Le premier segment de lurosome est beaucoup plus long que les deux suivants réunis; comme d’habitude, ces derniers sont soudés ensemble. Les yeux n’occupent qu’une portion de la partie supérieure de la tête. Les antennes supérieures atteignent à peu près les deux tiers de la longueur du corps. Le premier article du pédoncule, très volumineux, est suivi de deux articles extrême- ment courts. Le premier article du flagellum, beaucoup plus long que le pédoncule, porte, au bord postérieur, une épaisse rangée de tigelles olfactives. Les articles — 144 — suivants, au nombre d’une vingtaine, présentent de nombreuses petites soies au bord postérieur. Les antennes inférieures sont à peu près aussi longues que le corps. Le dernier article du pédoncule est beaucoup plus long et plus étroit que l’article précé- dent. Le flagellum comprend une trentaine d’articles très allongés, dont les cinq premiers sont ciliés au bord antérieur. L'article basal des gnathopodes antérieurs est aussi long que l’ensemble des cinq articles suivants. L'article ischial, plus large que long, porte une épine au bord posté- rieur. L'article méral, quadrangulaire, présente, au bord inférieur, une forte épine, suivie de six épines très petites. Le carpe, très volumineux, porte une longue épine à l'extrémité du bord antérieur, et une épine un.peu plus courte, située vers le milieu du bord postérieur; son prolongement, triangulaire, s'étend jusqu’au niveau du milieu du propode, et se termine par une forte épine; trois petites épines sont situées le long du bord antérieur de ce prolongement. Le propode, finement denticulé le long du bord postérieur, porte trois grandes épines au bord antérieur. Le dactyle, grêle et légèrement courbé, n'atteint pas tout à fait les deux tiers de la longueur du propode. Les gnathopodes postérieurs sont un peu plus longs que les gnathopodes antérieurs. L'article basal, très robuste, égale en longueur l’ensemble des cinq articles suivants. L'article méral porte deux épines à l’extrémité du bord postérieur. Le carpe, armé de deux épines au bord antérieur, se prolonge, en arrière, en un lobe assez étroit, atteignant à peu près les deux tiers de la longueur du propode, et garni de quatre épines au bord antérieur. Le propode, étroit et allongé, porte trois épines au bord antérieur. Le dactyle, légèrement courbé, atteint la moitié de la longueur du propode. Les pattes des troisième et quatrième paires, grêles et allongées, atteignent un peu plus du double de la longueur des gnathopodes antérieurs. L'article basal, assez fortement renflé en son milieu, est aussi long que l’ensemble des trois articles suivants. Le propode est un peu plus long et beaucoup plus grêle que le carpe. Le dactyle, mince et aigu, atteint près des deux tiers de la longueur du propode. Les pattes de la cinquième paire sont beaucoup plus allongées que les pattes précédentes. L'article basal, presque aussi long que l’ensemble des trois articles suivants, se prolonge anté- rieurement jusqu’au milieu de l’article ischial. L'article méral n’atteint que les deux tiers de la longueur du carpe, qui est, lui même, beaucoup plus court que le propode. Le dactyle, très grêle, atteint le quart de la longueur du propode. Les pattes de la sixième paire, de même longueur que les précédentes, n’en diffèrent que par la rangée d’épines dont le bord antérieur de leur article basal est armé. Les pattes de la septième paire, très courtes, n’atteignent qu’au niveau de l’extrémité du carpe des pattes précédentes. L'article basal est beaucoup plus long que l’ensemble des trois articles suivants; son bord antérieur, armé de huit petites épines, se prolonge au-delà du milieu de l’article ischial; son bord postérieur forme un angle droit avec le bord inférieur. L'article méral, un peu plus long que le carpe, est notablement plus court que le propode. Le dactyle atteint plus du tiers de la longueur du propode. — 145 — Les branches des pléopodes se composent de dix articles. Le pédoncule des uropodes de la première paire est beaucoup plus long que les branches. La branche externe, un peu plus courte que la branche interne, porte quelques grandes dents au bord externe, et présente, vers la base du bord interne, une profonde échancrure arrondie. La branche interne, lancéolée, est finement denticulée au bord externe, Les branches des uropodes de la deuxième paire, un peu plus courtes que le pédon- cule, sont de même forme que les précédentes, et semblablement armées, mais la branche externe est un peu plus longue que la branche interne. Le pédoncule des uropodes de la troisième paire est très volumineux et très allongé. La branche externe atteint un peu plus de la moitié de la longueur du pédoncule; son bord externe porte quatre dents peu accentuées ; son bord interne, profondément échancré, est finement denticulé. La branche interne, un peu plus courte que l’autre, est lisse au bord interne et finement denticulée au bord externe. Le telson, beaucoup plus large que long, à peu près semi-circulaire, n’atteint pas le tiers de la longueur du pédoncule des uropodes de la troisième paire. La longueur de l’exemplaire décrit ci-dessus était de 6. Femelle. — Le corps est assez comprimé, bien qu’un peu plus volumineux que celui du mâle. Les yeux offrent à peu près le même aspect que ceux du mâle, mais comprennent un beaucoup moins grand nombre d’ocelles. Les antennes supérieures se composent d’un pédoncule bi-articulé, dont le second article n’atteint pas le tiers de la longueur du premier, et d’un flagellum uni-articulé, conique, très allongé, garmi de huit rangées transversales de tigelles olfactives, et portant deux petites soies à son extrémité. Les antennes inférieures, un peu plus courtes que les antennes supé- rieures, se composent également de trois articles, et sont complètement glabres. Les autres appendices ne diffèrent pas de ceux du mâle. La femelle atteint 5" de longueur. | Genre Parathemisto, Boeck 1870 Parathemisto oblivia, (Krôyer) 1838. Hyperia oblivia, KRÔYER (18%), p. 70, pl. 1v, fig. 19. 1870. Parathemisto abyssorum, Borcx (49), p. 86. 1887. Parathemisto oblivia, BovarLrus (84), p. 20. 1880. Parathemisto oblivia, Bovazrius (8@), p. 251, pl. x, fig. 11«16. 1800. Parathemisto oblivia, G. O. Sars (49%), p. 10, pl. v, fig. t. 1806. Parathemisto oblivia, Bonnier (2%), p. 611, pl. xxxv, fig. 1. 1808. Parathemisto oblivia, CHEVREUx (@Sbis), p. 475. Campagne de 1887 : Stn. 00, surface. Golfe de Gascogne. Un mâle. Campagne de 1888 : Stn. 168, surface. Golfe de Gascogne. Trois mâles, treize femelles. — Stn. 169, profondeur 494". Quatre femelles. 19 — 146 — Habitat. — Cette espèce est assez commune dans les mers boréales et arctiques, mais sa présence, au sud des Iles Britanniques, n’a été signalée que récemment (25%, p. 611), à la suite de la capture d’un exemplaire, provenant des dragages effectués dans le Golfe de Gascogne par l’aviso le CAUDAN. La MELITA l’a prise en grand nombre, au large de la côte occidentale de France, depuis l’île de Sein jusqu’à la frontière d'Espagne, en traînant un filet fin entre deux eaux, par 50" à 90" au-dessous de la surface. ï Genre Euthemisto, Bovallius 1887 Euthemisto compressa, (Goës) 1865. Themisto compressa, Goës (40%), p. 533, pl. xur, fig. 34. 1870. Parathemisto compressa, Borcr (49), p. 7. 1890. ÆEuihemisio compressa, G. O. Sars (492), p. 12, pl. v, fig. 2. Campagne de 1887 : Stn. 155, surface? Parages du banc de Terre-Neuve. Une femelle. — Stn. 158, surface? Trois femelles. Habitat. — Cette espèce n'avait été rencontrée, jusqu'ici, que dans l'Océan glacial arctique, au Groënland, au Spitzberg, à Jan Mayen. Sa station la plus méri- dionale connue était la côte de Finmark (G. ©. Sars). Euthemisto bispinosa, (Boeck) 1870. Themisto bispinosa, Boeck (48), p. 8. 1887. ÆEuthemisto bispinosa, Bovazrius (84), p. 22. 1388. Euthemisto bispinosa, SreBpinc (84), p. 1408. 1889. ÆEuthemisto compressa, Bovazrius (8@), p. 305, pl. xu, fig. 46-57 et pl. xux, fig. 32-43. 1890. ÆEuthemisio bispinosa, G. O. Sars (A9), p. 14, pl. vi, fig. 2. Campagne de 1887 : Stn. 154, surface? Parages ‘du banc de Terre-Neuve. Une femelle. — Stn. 158, surface ? Une femelle. Habitat. — Le CHALLENGER a pris de nombreux exemplaires de cette espèce au large d'Halifax (Nouvelle-Ecosse). On ne l’avait rencontrée, jusqu'alors, que dans l'Océan glacial arctique, au Groënland et sur la côte septentrionale de Norvége. — 147 — Famille des PHROSINIDÆ Genre Phrosina, Risso 1822 Phrosina semilunata, Risso 1822. Phrosina semilunata, Risso (AS), p. 245. 1840. Phrosina nicetensis, H. Mizne-Enwarps (8@A), vol. nr, p. 01, pl. xxx, fig. 21. 1862. Phrosina longispina, Sp. BTE (M8), p. 320, pl. Lr, fig. 7. 1888. Phrosina semilunata, STEBBING (SG), p. 1425, pl. CLxxvI. 1889. Phrosina semilunata, BovaLLius (8@), p. 426, pl. xvin, fig. 3-30. Campagne de 1885 : Stn. 16, surface. Parages des Açores. Un mâle, une femelle. Campagne de 1887: Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Neuf mâles, quinze femelles.— Stn. 137, surface. Un mâle, une femelle.— Stn. 142, surface. Deux mâles, six femelles. — Stn. 145. Une femelle. — Stn. 148, surface. Deux mâles, une femelle. Campagne de 1888 : Stn. 174. Dans l’estomac des Germons. Océan atlantique. Vingt-deux femelles. — Stn. 212, surface. Parages des Açores. Deux femelles. — Stn. 215, surface. Une femelle. — Stn. 252, dans l’estomac d’un Germon. Océan atlantique. Six femelles. — Stn. 262, dans l'estomac d’un Germon. Une femelle. Tous les exemplaires pris au filet fin ou au chalut de surface sont de très petite taille, et ne dépassent pas 5% à 6"" de longueur, tandis que tous ceux qui ont été trouvés dans l’estomac des Germons atteignent les dimensions des exemplaires adultes de la Méditerranée. Habitat. — Phrosina semilunata est une espèce cosmopolite; elle a été rencon- trée dans la Méditerranée, l'Atlantique, le Pacifique, et l'Océan indien (Bovallius). Genre Anchylomera, H. Milne-Edwards 1830 Anchylomera Blossevillei, H. Milne-Edwards 1830. Anchylomera Blossevillei, H. Miine-Enwarps (1@O@), p. 394. 1836. Hieraconyx abbreviatus, Guérin (448), p. 5, pl. xvu, fig. 2. 1850. Cheiropristes messanensis, De NATALE (4@S), p. 8, pl. r, fig. 2. 1852. Anchylomera purpurea, Dana (8%), p. root, pl. Lxvur, fig: 0. 1852. Anchylomera thyropodes, Dana (8%), p. 1004, pl. Lxvin, fig. 10. 1862. Anchylomera antipodes, SP. Bare (8%), p. 322, pl. Lr, fig. 9-10. 1862. Anchylomera abreviata, SP. Bare (45), p. 324, pl. Lu, fig. 3. 1888. Anchylomera Blossevillei, SreBBic (216), p. 1433, pl. cLxxvur. 1889. Anchylomera Blossevillei, Bovarrrus (86), p. 412, pl. xvnr, fig. 1-22. : Campagne de 1887 : Sin. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Une — 148 — femelle.— Stn. 142, surface. Un mâle, une femelle.— Stn. 145, surface. Une femelle. — Stn. 148, surface. Une femelle. Habitat. — Cette espèce a été rencontrée dans toutes les mers du globe, sauf dans l'Océan glacial arctique. Genre Euprimno, Bovallius 1889 Euprimno macropus, (Guérin) 1836. Primno macropa, GuÉriN (843%), p. 4, pl. xvnr, fig. 1. 1862. Primno macropa, Sr. BATE (4%), p. 322, pl. ir, fig. 8. 1888. Primno macropa, STEBBING (@A6@), p. 1441, pl. CLxxvnr. 1889. Euprimno macropus, Bovarrius (86), p. 400, pl. xvir, fig. 23-40. Campagne de 1888 : Stn. 253, profondeur 1300". Océan atlantique. Une femelle. — Stn. 258, profondeur 781". Deux femelles. Habitat. — Cette espèce a été décrite par Guérin, d’après un exemplaire prove- nant des mers du Chili. Le D' Bovallius lui assigne pour habitat les régions tropicale et subtropicale de l'Atlantique et du Pacifique, et l'Océan indien. Le CHALLENGER en a pris un exemplaire dans le Pacifique sud, par 36° 32° de latitude. L'HIRONDELLE l’a rencontrée entre les 47° et 48° degrés de latitude nord. Famille des PHORCIDÆ Genre Phorcorrhaphis, Stebbing 1888 Phorcorrhaphis Zamboangæ, Stebbing (PL. xvur, fig. 1.) 1888. Phorcorrhaphis Zamboangæ, STEBBING (@46G), p. 1452, pl. cLxxx. Campagne de 1885 : Stn. 16, surface. Parages des Açores. Deux exemplaires. Habitat. — On ne connaissait, jusqu'ici, que deux exemplaires de cette remar- quable espèce, provenant de l’expédition du CHALLENGER. L'un de ces exemplaires a été capturé aux îles Philippines, au voisinage de Zamboanga; l’autre fut pris dans l'Atlantique, à peu de distance de Madère. Les exemplaires de l’ÆTRONDELLE sont identiques à la forme de Madère, qui diffère quelque peu de celle des Philippines. Les pattes de la cinquième paire sont extrêmement longues et fragiles chez cette espèce, et leur extrémité manquait dans les exemplaires du CHALLENGER. Ces pattes — 149 — étaient intactes chez un des exemplaires de l'HIRONDELLE ; elles sont caractérisées par les dimensions inusitées du propode, qui dépasse en longueur l’ensemble des trois articles précédents. L’extrémité du propode est garnie de deux petites soies; il n’y a pas trace de dactyle. La longueur de cet exemplaire était de 4", Famille des TYPHIDÆ Genre Platyscelus, Sp. Bate 1861 Platyscelus serratulus, Stebbing 1870. ÆEutyphis serratus, CLaus (49), p. 11. 1887. Eutyphis serratus, CLaus (SO), p. 37, pl. mx, fig. 5-14. 1888. Platyscelus serratulus, STEBBING (8A@), p. 1470. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Deux mâles.— Stn. 137, surface. Un mâle.— Stn. 148, surface. Quatre mâles, trois femelles. Habitat. — Claus a décrit cette espèce d’après des exemplaires provenant de Messine, et lui assigne également pour habitat l'Océan indien. Le CHALLENGER en a pris plusieurs exemplaires dans la zone tropicale de l’Atlantique nord. La AZELITA l’a trouvée en Méditerranée, au large de la côte méridionale de France. Genre Hemityphis, Claus 1879 Hemityphis tenuimanus, Claus 1870. Hemityphis tenuimanus, CLaus (#®), p. 12. 1887. Dithyrus tenuimanus, Bovarrius (84), p. 46. 1887. Hemityphis tenuimanus, Craus (S@), p. 38, pl. 1v, fig. 1-13. 1888. Hemityphis tenuimanus, STEBBNG (846), p. 1472, pl. cLxxxur. Campagne de 1887 : Stn. 142, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Neuf mâles. — Stn. 145, surface. Un mâle. Habitat. — Claus indique, comme habitat de cette espèce, l'Océan atlantique et le cap de Bonne Espérance. Le CHALLENGER l’a capturée au sud de l’Australie et dans la région tropicale de l’Atlantique nord. — 150 — Genre Paratyphis, Claus 1879 Paratyphis parvus, Claus 1887. Paratyphis parvus, CLaus (80), p. 40, pl. vi, fig. 13-27. Campagne de 1887: Stn. 142, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un mâle. Habitat. — Les exemplaires étudiés par Claus provenaient de Lagos et de l'Océan atlantique. Genre Tetrathyrus, Claus 1879 Tetrathyrus forcipatus, Claus 1870. Tetrathyrus forcipatus, CLaus (2®), p. 14. 1887. Tetrathyrus forcipatus, BovarLius (84), p. 47. 1887. Tetrathyrus forcipatus, Craus (8@), p. 40, pl. v, fig. 10-18 et pl. vi, fig. 1-3. 1888. Tetrathyrus forcipatus, STEBBING (SG), p. 1484. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Quatre mâles. — Stn. 145, surface. Un mâle. — Stn. 148, surface. Une femelle. Habitat. — Les exemplaires étudiés par Claus provenaient de l'Océan atlantique et du cap de Bonne Espérance. Le CHALLENGER a pris cette espèce dans la zone tropicale de l'Atlantique nord. Le Rév. Stebbing (848, p. 1485) signale sa présence en Méditerranée, près de Malte. Genre Amphithyrus, Claus 1879 Amphithyrus bispinosus, Claus 1870. Amphithyrus bispinosus, CLaus (9®), p. 15. 1887. Amphithyrus bispinosus, Bovarrius (84), p. 48. 1887. Amphithyrus bispinosus, CLaus (8@), p. 41, pl. vi, fig. 4-16. 1888. Amphithyrus bispinosus, STEBBING (@1@), p. 1480. Campagne de 1885 : Stn. 15, surface. Parages des Açores. Un mâle. — Stn. 16, surface. Un mâle. — 151 — Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Sept mâles. — Stn. 148, surface. Dix-huit mâles. Habitat. — Les exemplaires de cette espèce, décrits par Claus, provenaient de l'Océan atlantique. Le CHALLENGER en a pris un spécimen, à la surface, dans l’Atlan- tique; la provenance exacte n’est pas indiquée. Claus assigne à cette espèce la taille, très petite, de 2" 5, et l’exemplaire du CHALLENGER mesurait à peu près cette longueur. La plupart des exemplaires de l’'HIRONDELLE sont plus grands, et quelques uns d’entre eux atteignent 47. Famille des SCELIDÆ Genre Parascelus, Claus 1879 Parascelus typhoides, Claus 1879. Parascelus typhoides, CLaus (28), p. 19. 1887. Parascelus typhoides, BovaLrius (84), p. 44. 1887. Parascelus typhoides, Craus (SO), p. 46, pl. 1x, fig. 12-16 et pl. x, fig. 12-13. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Une femelle, avec des embryons. — Stn. 148, surface. Deux mâles. Habitat. — Les seuls exemplaires connus de cette espèce ont été trouvés en Méditerranée, à Naples et à Messine (Claus). Genre Schizoscelus, Claus 1879 Schizoscelus ornatus, Claus 1879. Schizoscelus ornatus, CLaus (2®), p. 21. 1887. Schizoscelus ornatus, Bovarrius (84), p. 44. 1887. Schizoscelus ornatus, CLaus (80), p. 44, pl. x, fig. 1-11. 1888. Schizoscelus ornatus, STEBBING (@AG), p. 1504. Campagne de 1887 : Stn. 139, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Une femelle ovifère. Habitat. — Claus n’a eu entre les mains que deux exemplaires, un mâle et une femelle de cette rare espèce; ces exemplaires provenaient de l'Océan atlantique. Le CHALLENGER a pris un mâle de Schizoscelus ornatus, à la surface, dans la baïe de Zebu (îles Philippines). — 152 — Famille des PRONOIDÆ Genre Eupronoe, Claus 1879 Eupronoe armata, Claus 1887. Eupronoe armata, CLaus (80), p. 52, pl. x, fig. 7-17. Campagne de 1885 : Stn. 15, surface. Parages des Acores. Un mâle. Campagne de 1887 : Stn. 145, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un jeune exemplaire. — Stn. 148, surface. Un mâle, une femelle, plusieurs jeunes exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 215, surface. Parages des Açores. Douze jeunes exem- plaires. Chez les exemplaires adultes, conservés dans l'alcool, les yeux sont rouges, la partie dorsale du métasome porte cinq rangées longitudinales de petites taches noires arrondies, le métasome est maculé de taches rouges en forme d’étoiles. Iabitat.— Claus assigne pour habitat à cette espèce l'Océan atlantique, Zanzibar, et le détroit d'Ombaai, près Timor. Genre Parapronoe, Claus 1879 Parapronoe crustulum, Claus 1879. Parapronoe crustulum, CLaus (99), p. 31. 1887. Parapronoe crustulum, Bovarrius (84), p. 42. 1887. Parapronoe crustulum, CLaus (S@), p. 55, pl. xv, fig. 1-15. 1888. Parapronoe crustulum, STEBBING (®4@), p. 1530, pl. cxcur, A. Campagne de 1888 : Stn. 262, surface. Océan atlantique. Dans l’estomac d’un Germon. Une femelle. Habitat. — Claus cite, comme provenances des exemplaires qu’il a examinés, l'Océan atlantique, Lagos et Zanzibar. Le CHALLENGER a pris cette espèce dans quatre stations de l'Atlantique nord. Parapronoe Campbelli, Stebbing 1888. Parapronoe Campbelli, SreBiNG (846), p. 1522, pl. CLxxxrx. Campagne de 1885 : Stn. 15, surface. Parages des Açores. Un mâle. Habitat. — Les exemplaires du CHALLENGER ont été pris à la surface, entre le Japon et Honolulu. _ 153 — . Famille des LYCÆIDÆ Genre Tryphæna, Boeck 1870 Tryphæna Malmi, Boeck 1870. Tryphæna Malmi, Boeck (49), p. 0. 1887. Tryphæna Malmi, Bovarzrus (84), p. 30. 1887. Tryphæna Nordenskiôldi, Bovarrius (84), p. 30. 1888. Tryphæna Boecki, SreBsinc (846@), p. 1539, pl. cxcrv. 1800. Tryphæna Malmi, G. O. Sars (492), p. 17, pl. vu. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un mâle. Habitat. — Décrite par Boeck et par le Professeur G. O. Sars d’après des exem- plaires provenant de la côte occidentale de Norvége, cette espèce a été rencontrée près des îles Fär-Oer, par la SOFIA (83, p. 573), et au voisinage des îles du Cap Vert, par le CHALLENGER. | Genre Brachyscelus, Sp. Bate 1861 Brachyscelus crusculum, Sp. Bate 1861. Brachyscelus crusculum, Sr. BATE )AA), p. 7, pl. «x, fig. 1-2. 1862. Brachyscelus crusculum, SP. BaTe (46), p. 333, pl. Lin, fig. 2-3. 1887. Thamyris crusculum, Bovarrius (84), p. 31. 1888. Brachyscelus crusculum, STeinc (@8@), p. 1544, pl. cxcv. 1803. Brachyscelus crusculum, Cuevreux (@6), p. 70, fig. 1-8 du texte. Campagne de 1888 : Stn. 174, surface. Océan atlantique. Dans l’estomac des Germons {T'hynnus alalonga). Dix mâles, soixante-sept femelles.— Stn. 252, surface. Vingt-huit mâles, quarante-deux femelles.— Stn. 254, surface. Un mâle, une femelle. — Stn. 262, surface. Deux mâles, dix-sept femelles. — Stn. 263, surface. Un mâle, cinq femelles. Tous ces exemplaires sont adultes. La taille des mâles varie entre 15" et 177; les femelles, un peu plus grandes, mesurent jusqu’à 19", Plusieurs d’entre elles portaient de nombreux embryons entre leurs lamelles incubatrices. Habitat. — Cette espèce a été décrite par Sp. Bate d’après une femelle de prove- nance inconnue, mesurant 197%, Le CÆALLENGER en a capturé, dans deux stations de l'Océan pacifique, quelques exemplaires de taille relativement petite, et ne dépassant pas 10%, 20 — 154 — Brachyscelus mediterraneus, (Claus) 1887. Thamyris mediterranea, CLaus (SO), p. 60, pl. xvi, fig. 11-18. 1888. Brachyscelus mediterranea, Sresenne (246), p. 1556. Campagne de 1885 : Sin. 7, surface. Parages des Açores. Une femelle. Campagne de 1887: Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Trois femelles, trois jeunes exemplaires. Campagne de 1888 : Stn. 253, profondeur 1300". Océan atlantique. Deux femelles. — Stn. 256, profondeur 2200". Un mâle, trois jeunes exemplaires. Habitat.— Les exemplaires examinés par Claus provenaient du golfe de Naples. Le CHALLENGER a pris un spécimen de cette espèce au voisinage des îles du Cap Vert. La MELITA en a recueilli un certain nombre d'exemplaires en Méditerranée, à Villefranche et sur les côtes du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie. Genre Thamneus, Bovallius 1887 . Thamneus recurvirostris, nov. sp. (PI. xviu, fig. 2) Campagne de 1886: Stn. 79, surface. Océan atlantique. Une femelle. — Stn. 83, surface. Un mâle, deux femelles. Campagne de 1887: Stn. 100, surface, dans les Pélagies. Parages des Açores. Un mâle, cinq femelles. | : Campagne de 1888 : Stn. 250, surface. Océan atlantique. Une femelle. Le corps, très déprimé,.est extrêmement épais ; la largeur du mésosome, à sa partie médiane, dépasse de beaucoup sa hauteur. Les plaques coxales sont peu élevées. Dans les trois segments du métasome, les angles postérieurs des plaques épimérales, à peu près droits, sont légèrement arrondis à leur extrémité. Tous les segments du corps et la plus grande partie des appendices sont garnis de nombreuses petites taches rouges, curieusement ramifiées, parfaitement visibles après un séjour de plusieurs années dans l'alcool. La tête du mâle, très déprimée, présente une projection rostrale aplatie, très large, retroussée, carrément tronquée au bord antérieur. La tête de la femelle ne porte pas de projection rostrale, mais se termine antérieurement par un prolongement obtus et arrondi. Chez la femelle, le premier article du flagellum des antennes supérieures, beau- coup plus long que le pédoncule, porte, au bord antérieur, une rangée de tigelles olfactives. Le second article n'atteint pas le quart de la longueur du premier ; il porte trois tigelles, situées à l'extrémité de son bord antérieur. Le troisième article, un — 155 — peu plus court et beaucoup plus grêle que le second, porte quelques petites soies. Chez le mâle, le premier article du flagellum des antennes supérieures, très large et fortement convexe, atteint à peu près le double de la longueur du pédoncule; son bord postérieur est garni d’une épaisse bordure de longues tigelles olfactives. Le second article, étroit et cylindrique, porte, au bord antérieur, trois longues épines, suivies de quatre tigelles. Le troisième article porte également quelques tigelles au bord antérieur. Le quatrième article se termine par deux petites soies. L'ensemble des troisième et quatrième articles n’atteint pas tout à fait la longueur du second. Chez tous les exemplaires des deux sexes, les antennes supérieures sont courbées, et leur extrémité est dirigée en avant. La femelle ne possède pas d’antennes inférieures. Chez le mâle, ces antennes ne sont pas plus longues que les antennes supérieures ; leurs trois derniers articles portent une rangée de soies au bord antérieur. Les gnathopodes antérieurs sont courts et robustes. L'article basal est un peu plus long que l’ensemble des trois articles suivants. Le carpe, quadrangulaire, porte une longue soie au bord antérieur. Le bord postérieur, séparé du bord inférieur par une dent longue et aiguë, porte deux dents un peu plus petites et de fines denticu- lations. Le bord inférieur, également denticulé, ne présente qu’une seule dent. Le propode, ovale allongé, atteint à peu près l'extrémité du carpe, avec lequel il forme un robuste organe préhensile; son bord postérieur porte dix petites dents, et se termine par une dent beaucoup plus grande. Le dactyle atteint le tiers de la longueur du propode; il porte deux petites épines au bord interne. Les gnathopodes postérieurs sont plus allongés que les gnathopodes antérieurs. L'article basal est plus long que l’ensemble des quatre articles suivants. Le bord antérieur du carpe porte cinq soies d’inégale taille. Le prolongement inférieur de cet article, plus accentué que dans les pattes précédentes, se termine par une dent plus longue et plus aiguë. Le bord pos- térieur est armé de deux dents et de petites crénelures ; le bord inférieur ne porte que trois dents. Le bord postérieur du propode est garni de dents d’inégale taille. Le dactyle n'atteint pas tout à fait la moitié de la longueur du propode ; il porte une petite dent au bord interne. Les pattes des troisième et quatrième paires sont beaucoup plus grandes que les gnathopodes postérieurs. Le carpe, un peu plus long et plus gros que l’article méral, n’atteint pas tout à fait la longueur du propode. Le dactyle est très court. Les pattes des cinquième et sixième paires, semblables entre elles, sont plus longues et plus robustes que les pattes précédentes. L'article basal affecte une forme étroitement ovale. L'article méral, le carpe et le propode sont de même longueur. Tous ces articles sont garnis, au bord antérieur, d’une rangée de petites épines. Le dactyle n’atteint pas le tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la septième paire, irrégulièrement pyriforme, brusquement rétréci vers son extrémité, atteint la lon- gueur de l’ensemble des articles suivants. Le carpe et le propode sont d’égale longueur. Le dactyle, très fortement recourbé, se croise avec le prolongement, aigu et bidenté, du bord antérieur du propode. — 156 — Les uropodes de la première paire atteignent un peu au-delà de l'extrémité des uropodes de la troisième paire. La branche externe est à peu près de la longueur du pédoncule ; la branche interne est un peu plus allongée. Dans’ les uropodes de la deuxième paire, la branche externe est un peu plus longue que le pédoncule; la branche interne atteint le double de Ia longueur du pédoncule. Les branches de ces deux paires d’uropodes sont finement crénelées sur leurs deux bords. Les branches des uropodes de la troisième paire sont de taille assez inégale. La branche externe, très étroite, n’est denticulée qu’au bord interne ; la branche interne, beaucoup plus large et plus longue, est denticulée sur ses deux bords. Le telson, notablement plus long que large, affecte une forme ovalaire ; son extrémité atteint à peu près aux deux tiers de la branche interne des uropodes de la troisième paire. La plus grande femelle atteint 0"* de longueur ; Le plus grand des deux mâles ne dépasse pas 77%. Cette espèce a de nombreux caractères communs avec Thamneus platyrrhynchus Stebbing (246, p. 1558, pl. cxcvmm), de l'Océan pacifique, mais la forme de la tête est tout à fait différente. Il n’existe qu’une diagnose très courte de 7'hamneus rostratus Bovallius (84, p. 31), de l'Atlantique sud ; les quatre proéminences situées sur le bord postérieur du carpe des gnathopodes postérieurs de cette espèce, l'inégalité des pattes des cinquième et sixième paires, la grande largeur du telson, sont des caractères suffisants pour la distinguer de T'hamneus recurvirostris. Enfin, la forme de l'Océan pacifique, décrite par Dana (S%, p. 991, pl. zxvinr, fig. 3), sous le nom de Daïra ? debilis, et qui est certainement un T'hamneus, se rapprocherait assez, par la forme de sa tête, de la femelle du Thamneus recurvirostris, mais, chez l’espèce de l'Océan pacifique, tous les articles des antennes sont courts, le bord postérieur du propode des gnathopodes postérieurs ne porte pas de dents, mais des soies très fines, et l’article basal des pattes de la septième paire est un peu moins long que l’ensemble des autres articles. Habitat. — Un mâle de cette espèce a été pris, en 1896, par le yacht CHAZALIE, à la surface de l'Atlantique, par 37° 48’ de latitude nord et 33° 47° de longitude ouest. Genre Lycæa, Dana 1852 Lycæa pulex, Marion 1874. Lycæa pulex, Marion (A&8®), p. 13, pl. 1, fig. 2. 1870. Lycæa robusta, Craus (98), p. 186. 1887. Lycæa pulex, Bovarrius (84), p. 32. 1887. Lycæa robusta, BovarLius (84), p. 32. 1887. Lycæa robusta, CLaus (80), p. 63, pl. x1x, fig. 2-10. 1888. Lycæa pulex, SreBsc (846), p. 1567. Campagne de 1885 : Stn. 5, surface. Océan atlantique. Un jeune exemplaire. Campagne de 1887: Stn. 151, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Un mâle, deux femelles. Campagne de 1888 : Stn. 183, surface. Parages des Açores. Un jeune exemplaire. — Stn. 215, surface. Un mâle, sept femelles. Habitat. — Le Professeur Marion a décrit cette espèce d’après de jeunes exem- plaires, trouvés dans des Salpes, au large de Marseille. Claus, tout en reconnaissant l’identité des deux formes, a décrit, sous le nom de Zycæa robusta, des types adultes, provenant de Naples et de Messine. Lycæa pulex est assez commune dans les eaux de la Provence et sur la côte d'Algérie, dans Sa/pa maxima et, plus rarement, dans les Pyrosomes. Le CHALLENGER en a pris un exemplaire, au large de la côte occidentale d'Afrique, par 9° 09’ de latitude nord. Lycæa Bovallii, nov. sp. (PI. xvir, fig. 3) Campagne de 1885: Stn. 16, surface. Parages des Acores. Trois mâles, deux femelles. — Stn. 30, surface. Océan atlantique. Un jeune exemplaire. Campagne de 1887: Stn. 148, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un jeune exemplaire. Le corps du mâle est un peu moins obèse que celui de l’espèce précédente; le corps de la femelle, extrêmement épais, est aussi large que haut, au niveau du milieu du mésosome. La tête du mâle, très volumineuse, presque aussi longue que l’en- semble des cinq premiers segments du mésosome, est légèrement prolongée au bord antérieur. La tête de la femelle, beaucoup plus courte, affecte un profil à peu près semi-circulaire. Les plaques coxales sont peu nettement délimitées des segments correspondants du mésosome. Les plaques épimérales des deux premiers segments du métasome sont largement arrondies en arrière ; celles du troisième segment, à peu près rectangulaires, sont néanmoins quelque peu arrondies à l'angle postérieur. Le premier segment de l’urosome n’atteint pas tout à fait la moitié de l’ensemble des deux segments suivants, qui sont soudés entre eux. Les yeux occupent tout l’ensemble de la tête. Chez le mâle, le pédoncule des antennes supérieures, très court et peu visiblement bi-articulé, n’est pas entièrement distinct du reste de l'antenne. Le premier article du flagellum, très volumineux, porte de nombreuses touffes de longues soies au bord antérieur, qui est fortement convexe, et se prolonge pour former, avec le bord inférieur, une dent obtuse, suivie d’une échancrure arrondie. Quelques touffes de soies existent au voisinage du bord postérieur. Le second article, étroit et cylindrique, n’atteint pas la cinquième partie de la largeur du premier; quatre grosses tigelles olfactives sont situées vers l'extrémité de son bord postérieur. Le troisième article, plus court et plus étroit que le second, porte deux tigelles olfactives. Le quatrième article est presque aussi long que le troisième. — 158 — Chez la femelle, le second article du pédoncule n’atteint pas tout à fait la moitié de la longueur du premier. Le flagellum est tri-articulé ; son premier article, un peu plus long que l’ensemble des deux suivants, porte trois tigelles olfactives ; le second article porte deux de ces tigelles, et le troisième article se termine par deux petites soies. Les antennes inférieures du mâle sont excessivement longues ; complètement étendues, elles atteindraient près du double de la longueur du corps. Le troisième article du pédoncule, assez volumineux, fortement recourbé à la partie basale, atteint le tiers de la longueur de l’article suivant. Le cinquième article est aussi long que le quatrième. Le flagellum, un peu plus long que le dernier article du pédoncule, se compose d’un article très allongé, suivi d’un petit article rudimentaire, qui porte une touffe de soies très fines à son extrémité. Tous ces articles sont garnis, au bord anté- rieur, d’une rangée de petites soies. La femelle ne possède pas d’antennes inférieures. Le bord tranchant des mandibules porte une forte dent à chacune de ses extré- mités. Le premier article du palpe, très volumineux, est presque aussi long que l'ensemble des deux articles suivants; le troisième article, assez fortement courbé, dépasse un peu en longueur le second. Ces trois articles ne portent ni soies ni épines. Les maxillipèdes sont larges et courts. Le lobe interne est lisse et arrondi. Chacun des lobes externes porte une rangée de trois petites épines, située à peu près à égale distance des bords latéraux. L'article basal des gnathopodes antérieurs, très robuste, assez fortement dilaté à à sa partie médiane, est à peu près aussi long que l’ensemble des quatre articles suivants. Le carpe présente un petit renflement au bord antérieur; son angle infé- rieur, assez aigu, est finement crénelé sur ses deux côtés. Une rangée de sept petites épines est située obliquement, à l’origine de cet angle. Le propode, assez allongé, quadrangulaire, présente un bord antérieur convexe et un bord postérieur rectiligne, qui forme avec le bord palmaire un angle à peu près droit, finement crénelé sur ses deux côtés. Le dactyle, grêle et légèrement courbé, atteint les deux tiers de la longueur du propode. Les gnathopodes postérieurs sont, à peu de chose près, semblables aux gnathopodes antérieurs, mais leur carpe porte seulement quatre épines. Dans les pattes des troisième et quatrième paires, l’article basal atteint la longueur de l’ensemble des trois articles suivants. L'article méral est de beaucoup le plus large de tous. Le carpe, très court, n’atteint qu’un peu plus de la moitié de la longueur de l’article méral. Le propode est beaucoup plus grêle et plus long que le carpe. Le dactyle, très allongé, atteint plus de la moitié de la longueur du propode. Les pattes de la cinquième paire sont aussi longues que l’ensemble de la tête et du mésosome. L'article basal, peu dilaté, égale en longueur l’ensemble des trois articles suivants. L'article méral et le propode sont d’égale taille; le carpe est moitié moins long. Le dactyle atteint plus du tiers-de la longueur du propode. Ces pattes, ainsi que les précédentes, ne portent ni denticulations, ni épines. L’extrémité des pattes de la sixième paire atteint le milieu du carpe des pattes précédentes. L'article basal est assez dilaté, sa plus grande largeur égalant à peu près les deux tiers de sa longueur. #2 159 — Le bord antérieur de l’article méral porte quelques fines denticulations, situées au voisinage de son extrémité. Le carpe atteint un peu plus de la moitié de la longueur de l’article méral; son bord interne est finement denticulé. Le propode, grêle et droit, un peu plus court que l’article méral, est denticulé sur toute la longueur de son bord interne. Le dactyle atteint près de la moitié de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la septième paire, un peu plus long que large, présente un bord antérieur peu courbé, un bord postérieur fortement convexe. Les articles suivants sont extrêmement réduits et leur ensemble n’atteint pas la cinquième partie de la longueur de l’article basal. Le propode, un peu plus long que l’ensemble des deux articles précédents, présente, à sa partie inférieure, un prolongement denti- forme, avec lequel le dactyle, long et recourbé, peut se croiser. Les uropodes de la première paire dépassent de beaucoup l'extrémité du telson. Le pédoncule, très robuste, dilaté en son milieu, est finement crénelé le long du tiers inférieur de son bord externe. Les branches, très courtes et d’égale taille, n’atteignent que la cinquième partie de la longueur du pédoncule ; elles sont denticulées sur leurs bords contigus. Les uropodes de la seconde paire sont loin d'atteindre l'extrémité du pédoncule des uropodes précédents. La branche interne est complètement soudée avec le pédoncule ; elle porte de fines denticulations sur ses deux bords. La branche externe, plus courte et plus étroite, n’est denticulée qu’au bord interne. La branche interne des uropodes de la troisième paire, soudée avec le pédoncule, atteint un peu au-delà de l'extrémité du telson ; elle est denticulée sur ses deux bords. La branche externe, très étroite, atteint à peu près au niveau de l’extrémité du telson ; elle n’est denticulée qu’au bord interne. Le telson, complètement soudé avecle dernier segment de l’urosome, est un peu plus long que large, et arrondi à l’extrémité. La longueur des mâles est de 5"; les femelles, peut-être incomplètement adultes, ne dépassent pas 3%", Cette espèce est bien nettement caractérisée par la grande longueur des dactyles de ses pattes des troisième, quatrième, cinquième et sixième paires, par la taille rudimentaire des cinq derniers articles de ses pattes de la septième paire, par les longueurs relatives du pédoncule et des branches des uropodes de la première paire, et par la soudure de la branche interne des uropodes de la seconde paire avec le pédoncule. Ce dernier caractère ne se retrouve que chez Lycæa nasuia Claus, bien différente, sous d’autres rapports, de Lycæa Boyallii. Cette espèce nouvelle est dédiée au D’ Bovallius, dont les beaux et nombreux travaux sur les Amphipodes pélagiques sont bien connus. — 160 — Genre Pseudolycæa, Claus 1879 Pseudolycæa pachypoda, Claus 1879. Pseudolycæa pachypoda, CLaus (99), p. 187. 1887. Pseudolycæa pachypoda, Bovarrius (84), p. 34. 1887. Pseudolycæa pachypoda, CLaus (80), p. 64, pl. xx, fig. 12-22. Campagne de 1887: Stn. 137, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Deux femelles. Habitat. — Les exemplaires examinés par Claus provenaient de Messine et de Zanzibar. Cette espèce est très commune sur la côte de Provence (Villefranche, Antibes), dans les Salpes, et surtout dans les Pyrosomes. Chez les Pseudolycæa pachy poda, commensales des Pyrosomes de la Méditerra- née, le mésosome est teinté de rose assez vif, le métasome, l’urosome et tous les appendices sont d’un blanc violacé translucide, les yeux sont noirs. Genre Simorhynchotus, Stebbing 1888 Simorhynchotus Lilljeborgi, (Bovallius) 1887. Simorhynchus Lilljeborgi, Bovarrrus (84), p. 34. 1888. Simorhynchotus Lilljeborgi, Srersinc (846), p. 1721. 1890. Simorhynchotus Lilljeborgi, Bovarraus (8%), p. 52, pl. 1, fig. 1-7, et fig. 25, 28, 34, 67, 70 et 76 du texte. Campagne de 1887 : Sin. 130, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Un mâle. Habitat.— Le D' Bovallius indique, comme habitat de cette espèce, les régions tropicales de l'Océan atlantique. L’ATRONDELLE l’a capturée par 41° 30° de latitude nord. Famille des OXYCEPHALIDÆ Genre Oxycephalus, H. Milne-Edwards 1830 Oxycephalus piscator, H. Milne-Edwards 1830. Oxycephalus piscatoris, H. Mizxe-Enwarps (4@@), p. 306. 1840. Oxycephalus piscator, H. Mirne-Epwarps (GA), p. 100, pl. xxx, fig. 10. 1879. Oxycephalus similis, CLaus (28), p, 193. 1887. Oxycephalus similis, CLaus (8@), p. 71, pl. xxx, fig. 0. 1890. Oxycephalus piscator, BovazLius (8%), p. 56, pl. 1, fig. 8-16, et fig. 33, 35-37,41-42,66,68-69 et 75 du texte. Campagne de 1885 : Stn. 4, surface. Océan atlantique. Un mâle, deux femelles. — 161 — Habitat.— Le D' Bovallius cite, comme provenances de cette espèce, les régions tempérées et tropicales de l’Océan atlantique, la Méditerranée, l'Océan indien et l'Océan pacifique. Oxycephalus Clausi, Bovallius 1878. Oxycephalus tuberculatus, Streets (228), p. 278, pl. x, fig. 1. 1879. Oxycephalus piscator, CLaus (®®8), p. 190. 1887. Oxycephalus piscator, CLaus (80), p. 69, pl. xxn, fig. 1-9 et pl. xxm, fig. 1-8. 1887. Oxycephalus Clausi, Bovarrius (84), p. 35. 1888. Oxycephalus Clausi, Sressinc (84@), p. 1583, pl. cor. 1890. Oxycephalus Clausi, Bovazzius (8%), p. 60, pl. 1, fig. 19-24, pl. nu, fig. 1, et fig. 4, 7-8, 22, 54 et 65 du texte. Campagne de 1887: Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Une femelle. Habitat. — Le D' Bovallius indique, comme provenances de cette espèce, toutes les mers des régions tropicales et subtropicales. Le CHALLENGER l’a capturée dans l'Océan pacifique, entre le Japon et Honolulu. La AZELITA en a pris un exemplaire dans les parages des îles Canaries. Genre Streetsia, Stebbing 1888 Streetsia Stebbingi, nov. sp. (PL. xvin, fig. 4) Campagne de 1887: Stn. 145, surface. Entre les Acores et Terre-Neuve. Deux femelles. Le corps est lisse et arrondi. Les plaques coxales, relativement grandes, attei- gnent plus de.la moitié de la hauteur des segments correspondants du mésosome. Les plaques épimérales des deux premiers segments du métasome sont rectangulaires; celles du troisième segment se terminent par un angle aigu, quelque peu prolongé en arrière. La tête, y compris le rostre, égale en longueur l’ensemble du mésosome et du premier segment du métasome. Le rostre est aussi long que le reste de la tête, qui est presque entièrement occupée par les yeux. Le premier article du pédoncule des antennes supérieures est beaucoup plus long que l’ensemble des deux suivants. Le premier article du flagellum, presque aussi long que le premier article du pédoncule, diminue graduellement de largeur, de la base à l’extrémité, qui porte cinq grandes tigelles olfactives. Les deux articles suivants, d’égale longueur, portent chacun une petite touffe de soies. Il n’existe pas d'antennes inférieures. 21 — 162 — L'article basal des gnathopodes antérieurs, assez fortement contourné, est aussi long que l’ensemble des trois articles suivants. Le carpe, quadrangulaire, à peu près aussi large que long, est finement denticulé au bord inférieur ; ce bord forme un angle aigu avec le bord postérieur, qui porte deux petites dents; la surface de l’article est armée de neufépines. Le propode, de forme ovalaire, porte quatre grandes dents au bord postérieur, et six épines, situées au voisinage du bord antérieur. Le dactyle n'atteint pas la moitié de la longueur du propode. Les gnathopodes postérieurs sontun peu plus longs queles gnathopodes antérieurs. L'article basal est beaucoup plus court que l’ensemble des trois articles suivants. Le carpe, très volumineux, se prolonge intérieurement en une pointe aiguë, qui dépasse l'extrémité du propode. Le bord inférieur poñte trois épines et une petite dent ; le bord postérieur est armé de trois épines. Le propode, quadrangulaire, deux fois aussi long que large, porte trois petites dents au bord inférieur et cinq épines au bord antérieur ; deux autres épines existent au voisinage du bord inférieur. Le dactyle, grêle et allongé, atteint la moitié de la longueur du propode. Les pattes des troisième et quatrième paires, très grêles, sont d’égale longueur. L'article méral porte quatre épines au bord postérieur. Le carpe est de la longueur de l’article méral. Le propode, un peu plus allongé, porte trois petites épines au bord postérieur. Le dactyle, grêle et faiblement courbé, atteint près de la moitié de la lon- gueur du propode. La longueur de l’article basal des pattes de la cinquième paire est à peu près double de sa plus grande largeur ; le bord antérieur est droit, le bord postérieur présente une courbure régulière. L'article méral est presque aussi long que le propode; le carpe est beaucoup plus court. Le dactyle atteint Le tiers de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la sixième paire est pyriforme. Son bord antérieur se termine par une dent arrondie, qui atteint au niveau du milieu de l’article ischial. Le bord postérieur se prolonge en un lobe anguleux, arrondi à l'extrémité, atteignant presque au milieu de l’article méral. Le propode est un peu plus court que l’article méral, et le carpe est moitié moins long; ces trois articles sont finement denticulés au bord antérieur. Le dactyle atteint la moitié de la longueur du propode. L'article basal des pattes de la septième paire, pyriforme, est aussi long que l’ensemble des articles suivants. L'article méral et le propode, d’égale taille, sont un peu plus longs que le carpe. Le dactyle est très petit. | Le pédoncule des uropodes de la première paire atteint à peu près la longueur de la branche interne; la branche externe est un peu plus courte; toutes deux sont denticulées sur leurs deux bords. Le pédoncule des uropodes de la seconde paire est presque aussi long que la branche externe; la branche interne est notablement plus allongée. Ces deux branches sont armées de dents. Le pédoncule des uro- podes de la troisième paire est beaucoup plus court que les branches. La branche externe, assez étroite, n’est denticulée qu’au bord interne; la branche interne, plus large et plus longue, porte des dents sur ses deux bords. Le telson, triangulaire, dépasse un peu l'extrémité de la branche interne des uropodes de la troisième paire; — 163 — il est aussi long que l’ensemble des deux derniers segments de l’urosome. Ces trois segments sont complètement soudés entre eux. La longueur des exemplaires est de 12". Streetsia Stebbingi se rapproche de Sfreetsia carinata Bovallius (8, p. 87, pl. in, fig. 13-15, pl. 1v, fig. 1-2, et fig. 58 du texte) par les proportions de la tête et du telson, mais, chez la dernière de ces deux espèces, le corps porte une carène dorsale, le bord postérieur du propode des gnathopodes antérieurs est lisse, le bord antérieur du carpe des gnathopodes postérieurs est lisse et ne dépasse pas l’extrémité du propode, les pattes de la quatrième paire sont plus longues que celles de la troisième paire, et l’article basal des pattes de la septième paire est beaucoup plus court que l’ensemble des articles suivants. Cette espèce nouvelle est dédiée à l’'éminent carcinologiste anglais Th. R. R. Stebbing. Genre Dorycephalus, Bovallius 1890 Dorycephalus Lindstrômi, Bovallius 1887. Lepiocotis Lindsiroemi, BovazLrus (84), p. 38. 1890. Dorycephalus Lindstroemi, BovaLLius (8%), p. 76, pl. n1, fig. 16-18, pl. mm, fig. 1, et fig. 31, 39, 44, 56, 73 et 77 du texte. Campagne de 1887 : Stn. 137, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Une femelle. — Stn. 139, surface. Un mâle. — Stn. 148, surface. Une femelle. Habitat. — Le D" Bovallius indique comme provenances de cette espèce les régions subtropicales de l'Océan atlantique. Famille des RHABDOSOMIDÆ Genre Rhabdosoma, Adams et White 1847 Rhabdosoma brevicaudatum, Stebbing 1888. Rhabdosoma brevicaudatum, SreBBinc (@4@), p. 1612, pl. covur. 1800. Xiphocephalus brevicaudatus, Bovarrius (8%), p. 133. 1805. Rhabdosoma brevicaudatum, STEBBING (849), p. 368. Campagne de 1887 : Stn. 134, surface. Entre les Açores et Terre-Neuve. Quatre femelles. des 164 — Habitat. — Le CHALLENGER a pris un exemplaire de cette espèce dans la zone tropicale de l’Océan atlantique, par 10° 55° de latitude nord et 17° 46’ de longitude ouest du méridien de Greenwich. Cette espèce diffère de toutes les formes connues du genre Rhabdosoma par la taille de son telson, qui atteint à peine le tiers de la longueur du pédoncule des uropodes de la troisième paire. Le rostre était brisé chez l’exemplaire du CHALLENGER; ceux de l'HIRONDELLE possèdent un rostre extrêmement grêle et allongé, atteignant à peu près la longueur de l’ensemble du reste de la tête et du mésosome. ADDENDA Ajouter, p.22: Genre Cyphocaris, Lütken et Boeck 1870 Cyphocaris micronyx, Stebbing (PI XV Her En) 1888. Cyphocaris micronyx, STEBBING (SG), p. 656, pl. xvr. Campagne de 1888: Stn. 253, profondeur 1300". Océan atlantique. Unexemplaire. Cet exemplaire a été pris dans un filet bathypélagique,en compagnie de plusieurs Hypérines. D’après une aquarelle, faite immédiatement après sa capture, le corpset les uropodes de la troisième paire étaient vivement colorés en rouge orangé, la tête, les plaques coxales, les plaques épimérales, l’article basal des pattes des trois der- nières paires et les uropodes des deux premières paires étaient d’un jaune plus ou ou moins teinté de rose, les antennes et les pattes affectaient une couleur d’un brun jaunâtre, les yeux étaient colorés en rouge orangé. Habitat. — Le CHALLENGER a capturé deux exemplaires de cette espèce ; l’un, par 1500 brasses (2743"), dans l'Océan pacifique, au voisinage de la côte du Chili ; l’autre, dans l'Atlantique sud, près de Tristan d'Acunha, par 1425 brasses (2607). Mæra semiserrata, Sp. Bate Ajouter, p.84: Stn. 44, profondeur 166". Golfe de Gascogne. Un exemplaire. Ajouter, p. 106: Genre Podocerus, Leach 1815 Dans un mémoire récemment paru, le Rév. Stebbing (82@°, p. 237) a démontré que l’Amphipode, désigné par Leach sous le nom de Podocerus variegatus, n’est autre que l'espèce décrite par Sp. Bate sous le nom de Cyrtophium (Platophium) Darwini. C’est le genre Jassa Leach qui correspond au genre Podocerus des auteurs contemporains. Les espèces citées dans le présent travail, comme appartenant au genre Podocerus, doivent donc être classées dans le genre Jassa. — 166 — Ajouter, p. 115: Genre Platophium, Dana 1852 | Il résulte de ce qui a été dit, ci-dessus, que le Platophium chelonophilum (Chevreux et de Guerne), commensal des Tortues marines, doit prendre le nom de Podocerus chelonophilus. Paraphronima gracilis, Claus Ajouter, p. 135: Stn. 145, surface. Deux femelles. Paraphronima clypeata, Bovallius Ajouter, p.136: Stn. 145, surface. Une femelle. Thamneus recurvirostris, nov. sp. PMHBA ri rer Sin OL) an ren) deliStn. 70. TABLEAUX ESPÈCES RECUEILLIES DIFFÉRENTES STATIONS NUMÉRO des STATIONS DATE 14 juillet 15 juillet 17 juillet 17 juillet 17 juillet 17 juillet 2 août 3 août 20 août 20 août 22 août 25 août 26 août 27 août — 168 — LOCALITÉ SR NN SE LATITUDE LONGITUDE 410 15? IN 180 48’ 409 07 N. 220 45? 39° 06” N. 280 20? 390 12’ INC 280 20? 390 N. 20° 40? 38° 15° 20” N. 300 43 38° 06? N. 200 18 370 40° N. 270 50? 40° 50? N. 250 48 460 51? N. 220 45? 480 37° N. 210 10° 48° 19° N. 190 31° CHASCEe © 28e PROFONDEUR en MÈTRES Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface CAMPAGN NATURE DU FOND )E 1885 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin Filet fin — 169 — ESPÈCES RECUEILLIES Oxycephalus piscator H. Milne-Edwards. Lycæa pulex Marion. Vibilia Jeangerardi Lucas, Brachyscelus mediterraneus (Claus). Platophium chelonophilum (Chevreux et de Guerne). Sur une Tortue. Lanceola saÿana Bovallius. Hyperia galba (Montagu). Hyperia schigogeneios Stebbing, Amphithyrus bispinosus Claus, Eupronoe armata Claus, Parapronoe Camp- belli Stebbing. Phronima Colletii Bovallius, Phronimella elongata Claus, Hyperia galba Montagu, Hyperia schizogeneios Stebbing, Phrosina semilunaia Risso, Phorcorrhaphis Zamboangæ Stebbing, Amphithyrus bispinosus Claus, Lycæa Bovyallii nov. sp. : Hyperia schizogeneios Stebbing. Platophium chelonophilum (Chevreux et de Guerne). Sur une Tortue. Hÿyperia schizogeneios Stebbing. Hyperia galba (Montagu). Hyperia galba (Montagu). Lycæa Bovallit nov. sp. NUMÉRO PROFONDEUR des EH PEER SSSR SERRE ET SE EI RER en NATURE DU FOND STATIONS MÈTRES î LATITUDE LONGITUDE 38 14 juillet | M0 DT A AINS 50 20° 38” O. 10 | Nullipores 40 15 juillet 47° 11° 35” N. 50 27. 30”! 0. 63 Sable, gravier, coquilles brisées Ê 41 17 juillet 4701000 PAS PINS 50 25? 0. 19 Vase 42 18 juillet 46° 47 N. 6° 12° 30” O. 136 Sable fin 44 20 juillet 460 27 N. 60 30? O. 166 Sable vaseux, alènes jaunes 45 ‘21 juillet 450 48 N. 50 58 O. 160 Sable fin, pointes d’alènes 46 26 juillet 460 24 42° N. 50 55° 30” ©. 155 Sable gris, alènes jaunes et blanches} 53 2 août "430 44° 50” N. 80 12? O. 135 Sable gris et roche OUI M 4 août 43° 38’ 30” N. 80 28 30” O. 90 Sable et galets 57 5 août 43° 44 30” N. 6013218000; 240 Roche, galets, sable 58 7 août 430 40° N. 80 55? O. 134 Sable, galets, coquilles brisées 59 8 août 430 57 N. 9° o1? O. 248 Sable fin k 430 12° 50” N. 110 53° 30” ©. 510 à el ABOX2 MTS NON 11052? O. 363 Ne 81 2 septembre 4705220 74N 199 44 16” O Surface 83 Surface 4 septembre, 3hsoir LOCALITÉ U î (] K | CAMPAGNE) DE 1886 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Drague en toile Chalut Drague en toile Chalut Chalut Chalut Chalut Chalut Drague en toile | Chalut Chalut Chalut Chalut Haveneau Grand filet fin —— 197 — ESPÈCES RECUEILLIES Lysianax ceratinus Walker, Leucothoe spinicarpa (Abildgaard), Iphimedia obesa Rathke, Apherusa bispinosa (Sp. Bate), Dexamine spinosa (Montagu), Melita gladiosa Sp. Bate, Mæra semiserrata Sp. Bate, Cheiro- cratus Sundevalli Rathke, Lilljeborgia picia Norman, Aora gracilis Sp. Bate, Leptocheirus pilosus Zaddach, Leptocheirus guttatus (Grube), Amphithoe rubricata (Montagu), Caprella acanthifera Leach, var. grandi- mana Mayer. Apherusa bispinosa (Sp. Bate), Erichthonius abditus (Templeton). Urothoe pulchella (Costa), Meiaphoxus pectinatus (Walker), Harpinia neglecta G. O. Sars, Harpinia crenulata Boeck, Ampelisca tenuicornis Lilljeborg, Ampelisca diadema (Costa), Ampelisca brevicornis (Costa), Ampelisca spinipes Boeck, Haploops tubicola Lilljeborg, Leucothoe incisa Robertson, Halimedon rectiros- tris Della Valle, Mæra Othonis (H. Milne-Edwards), Leptocheirus pilosus Zaddach, Photis longicaudata (Bate et Westwood), Siphonoecetes Colletti Boeck, Unciola crenatipalmata (Sp. Bate), Phtisica marina Slabber. Tryphosites longipes (Sp. Bate), Ampelisca Spinipes Boeck, Siphonoecetes Colletti Boeck, Unciola crenati- palmata (Sp. Bate). Ichnopus spinicornis Boeck, Tryphosites longipes (Sp. Bate), Ampelisca spinipes Boeck, Epimeria cornigera (Fabricius), Eusirus longipes Boeck, Mæra Othonis (H. Milne-Edwards), Mæra semiserraia Sp. Bate, Siphonoecetes Colletti Boeck, Unciola crenatipalmata (Sp. Bate). Epimeria cornigera (Fabricius), Melita gladiosa Sp. Bate. Epimeria cornigera (Fabricius), Gammaropsis maculata (Johnston), Siphonoecetes Colletti Boeck. Mæra Othonis (H. Milne-Edwards). Stimpsonella armata (Chevreux), Unciola crenatipalmata (Sp. Bate). Gammaropsis maculata (Johnston). Epimeria cornigera (Fabricius), Cheirocratus Sundevalli (Rathke), Lilljeborgia pallida Sp. Bate, Gammaropsis maculata (Johnston). Melita gladiosa Sp. Bate, Mæra Othonis (H. Milne-Edwards), Cheirocratus Sundevalli (Rathke), Podoceropsis Sophiæ Boeck, Unciola crenatipalmata (Sp. Bate). Sophrosyne hispana (Chevreux), Centromedon crenulatum nov. sp., Urothoe elegans Sp. Bate, Harpinia excavata Chevreux, Ampelisca tenuicornis Lilljeborg, Ampelisca spinimana Chevreux, Ampelisca uncinata Chevreux, Ampelisca amblyops G. O. Sars, Byblis Guernei Chevreux, Epimeria cornigera (Fabricius), Nicippe tumida Bruzelius, Rhachotropis Grimaldii (Chevreux), Dautzenbergia grandimana (Chevreux), Bonnierella abyssi (Chevreux). Thamneus recurvirostris nov. sp. L Hyperia galba (Montagu), Thamneus recurvirostris nov. sp. ne une NUMÉRO LOCALITÉ PROFONDEUR | des DATE DRE PRE ER EST PETER NU IANES PEU M ERRREST ESA REERS en NATURE DU FOND | STATIONS MÈTRES | LATITUDE LONGITUDE 85 28 mai 460 31° N. 60 52? O. 180 Sable vaseux, alènes blanches et jaunes 90 8 juin, 10h soir 47° 20? N. 6° 52? O. Surface 92 13 juin, midi 430 47 N. 20° 51° O. Surface 100 20-21 juin 380 54 N. 300 o5 O. Surface 101 21 juin 380 45? N. 30° 30? O. Surface 103 21-27 juin 3001320571. F0 67 ANT O: 15 104. 22 juin Fayal Marée Roche 112 1er juillet 380 34 30” N. 300 26° 30” O. 1287 Sable fin I14 2-3 juillet 380 38 N. 300 28’ 15” O. 620 Sable et gravier I2I 8 juillet, 9h15-9h30 soir 37° 45? N. 280 13 O. Surface 126 14 juillet, 8h soir 380 19° 30” N. 300 42° 30” O. Surface 16 juillet Dans la caldeira de Fayal 129 18 juillet, 9b-10b soir 390 41” 06” N. 350 o2? O. Surface 134 20 juillet, 1ob-10h30 soir 400 28 43” N. 309 0270071 AUS Surface 136 21-30 juillet 409 39° 22” N. 39° 18? 45° 0. Surface 137 21 juillet, 9h 30-r10h soir 400 46 35” N. 40° 09? O. Surface 138 . 22 juillet, 10h matin 419 o1’ 20” N. 41° O1’ O. Surface 139 22 juillet, 1oh15-11b15 soir 410 39° 34° N. 410 41° 23” O Surface DE 1887 PROCÉDÉ de RÉCOLTE Chalut Haveneau Haveneau Haveneau À la main Nasse toile métallique Chalut Nasse Filet fin Haveneau Haveneau Chalut de surface Haveneau Chalut de surface Haveneau Chalut de surface — 173 — ESPÈCES RECUEILLIES Ichnopus spinicornis Boeck, Tryphosites longipes Sp. Bate, Centromedon crenulatum nov. sp., Lepidepecreum clypeatum Chevreux, Urothoe elegans Sp. Bate, Urothoe marina Sp. Bate, Paraphoxus maculatus (Chevreux), Ampelisca brevicornis (Costa), Stegocephaloïides christianiensis (Boeck), Amphilochus manudens Sp. Bate, Amphilochus anomalus nov. sp., Amphilochoides longimanus (Chevreux), Gitana Sarsi Boeck, Metopa rubrovittata G.O. Sars, Monoculodes gibbosus Chevreux, Perioculodes longimanus (Sp. Bate), Hali- medon Miülleri Boeck, Stenopleustes nodifer G. O. Sars, Eusirus longipes Boeck, Melita obtusata (Montagu), Maæra Othonis (H. Milne-Edwards), Mæra Batei Norman, Lilljeborgia pallida (Sp. Bate), Lilljeborgia fissicornis (M. Sars), Leptocheirus hirsutimanus(Sp. Bate), Gammaropsis maculata (Johnston), Megamphopus cornutus Norman, Photis longicaudata (Bate et Westwood), Siphonoecetes Colletti Boeck, Unciola planipes Norman, Seba armata (Chevreux). Parathemisio oblivia (Krôyer). Vibilia Jeangerardi Lucas, Vibilia Hirondellei nov. sp., Vibilia dentata nov. sp., Vibilia grandicornis nov. sp. Hyperia galba (Montagu), Thamneus recurvirostris nov. sp. Platophium chelonophilum (Chevreux et de Guerne). Sur une Tortue. Gammarus locusta Linné, Aora gracilis Sp. Bate, Microprotopus maculatus Norman, Podocerus falcatus (Montagu), Erichihonius abditus (Templeton), Phtisica marina Slabber. Hyale Prevosti (H. Milne-Edwards), Hyale Siebbingi Chevreux, Æyale camptonyx (Heller), Melita palmata (Montagu), Elasmopus rapax Costa, Pleonexes gammaroides Sp. Bate, Podocerus falcaitus (Montagu), Erichthonius abditus (Templeton), Caprella acutifrons Latreille. Orchomene pectinatus G. O. Sars, Melita Richardi nov. sp., Seba armata (Chevreux). Bouvierella carcinophila (Chevreux), Melita Richardi nov. sp. Sur Geryon affinis Milne Edwards et Bouvier. Urothoe Poucheti Chevreux. Corophium acherusicum Costa, Hyperia schizogeneios Stebbing. Orchestia Chevreuxi de Guerne. Hyperia schizogeneios Stebbing. Scina cornigera H. Milne-Edwards, Vibilia Jeangerardi Lucas, Vibilia Hirondellei nov. sp., Paraphronima gracilis Claus, Paraphronima clypeata Bovallius, Phronima aïlantica Guérin, Phronima Colleiti Bovallius, Phronimella elongata Claus, Hyperia schigogeneios Stebbing, Phrosina semilunata Risso, Anchylomera Blossevillei H. Milne-Edwards, Platyscelus serratulus Stebbing, Tetrathyrus forcipatus Claus, Amphithyrus bispinosus Claus, Parascelus ty phoides Claus, Tryphæna Malmi Boeck, Brachyscelus mediterraneus (Claus), Lycæa pulex Marion, Oxycephalus Clausi Bovallius, Rhabdosoma brevicaudaium Stebbing. ; Melita palmata (Montagu), Sunamphithoe pelagica (H. Milne-Edwards), Vibilia Jeangerardi Lucas. Scina cornigera (H. Milne-Edwards), Vibilia Jeangerardi Lucas, Vibilia Hirondellei nov. sp., Paraphronima gracilis Claus, Paraphronima clypeata Bovallius, Phronima atlantica Guérin, Phronima Colleiti Bovallius, Phronimella elongaia Claus, Hyperia schigogeneios Stebbing, Phrosina semilunata Risso, Platyscelus serratulus Stebbing, Pseudolycæa pachypoda Claus, Dorycephalus Lindstrômi Bovallius. Lanceola sayana Bovallius. Paraphronima clypeata Bovallius, Phronima atlantica Guérin, Phronima Colleiti Bovallius, Phronimella elongata Claus, Hyperia schigogeneios Stebbing, Schizoscelus ornatus Claus, Simorhynchotus Lilljeborgi Bovallius, Dorycephalus Lindsirômi Bovallius. L'ÉRPS, SE MR ir Ar ges pente épi ct Et me mt Ne NE || NUMÉRO LOCALITÉ PROFONDEUR | des DATE LERPT ENTER RRTRURE AE PURE el HE EE SGEN TER ENTER en NATURE DU FOND | STATIONS MÈTRES | LATITUDE LONGITUDE 142 25 juillet, 9h-oh 30 soir 410 57 39” N. 120057 Q: Surface | 145 26 juillet, 9h 30-r0kh soir 41° 40° 37” N. 430 48 10” O. Surface 148 28 juillet, 9h 30-roh 30 soir 42° 50? 26” N. 450 25? O. Surface 154 . 31 juillet, midi à 1h 440 S7HSL TAN, 47° 04 45” O. ? 155 31 juillet, 8h 30-9b 30 soir 459 18 19” N. 46° 51° 45” O ? 158 1er août 459 40° 49” N. 48° 12° 48” O % 161 2 août, 5h-6h soir 46° 04 40” N. 49° 02’ 30” O. 1267 Vase grise molle 162 3 août 163 4 août 46° 50? 06” N. DOTE TIC) 155 Sable fin, petits cailloux 479 37 N. 589%28 T5 40: 150 Sable et cailloux 1) 30 juillet 449 28 56” N. 460 48 15” O. Surface 164 5-16 août DE 1887 (Surre) PROCÉDÉ de RÉCOLTE Filet fin || Chalut de surface F Chalut de surface Haveneau | Filet soie à hélice ) Filet soie à hélice h Filet soie à hélice Chalut Chalut Chalut de pêche ( Nasse toile métallique ESPÈCES RECUEILLIES Synopia scheeleana Bovallius, Paraphronima gracilis Claus, Paraphronima cly-peata Bovallius, Phronima atlantica Guérin, Phronimella elongata Claus, Phronimopsis spinifera Claus, Hyperia schizogeneios Stebbing, Phrosina semilunata Risso, Anchylomera Blossevillei H. Milne-Edwards, Hemityphis tenuimanus Claus, Paratyphis parvus Claus. . Paraphronima gracilis Claus, Paraphronima clypeata Bovallius, Phronima atlantica Guérin, Phronimella elongata Claus, Hyperia schiyogeneios Stebbing, Phrosina semilunata Risso, Anchylomera Blossevillei H. Milne-Edwards, Hemityphis tenuimanus Claus, Tetrathyrus forcipatus Claus, Eupronoe armata Claus, Streetsia Stebbingi nov. sp. Sunamphithoe pelagica (H. Milne-Edwards), Paraphronima gracilis Claus, Phronima atlantica Guérin, Phro- nimella elongata Claus, Phronimopsis spinifera Claus, Hyperia schizogeneios Stebbing, Phrosina semilunata Risso, Anchylomera Blossevillei (H. Milne-Edwards), Platyscelus serratulus Stebbing, Paratyphis parvus Claus, Teirathyrus forcipatus Claus, Amphithyrus bispinosus Claus, Parascelus typhoides Claus, Eupronoe armata Claus, Lycæa Bovallit nov. sp., Dorycephalus Lindsirümi Bovallius. Vibilia Hirondellei nov. sp., Lycæa pulex Marion. Euthemisio bispinosa (Boeck). Euthemisto compressa (Goës). Euthemisto compressa (Goës), Euthemisto bispinosa (Boeck). Aristias Topsenti nov. sp., Parædiceros lynceus (M. Sars), Ischyrocerus megacheir (Boeck), Unciola petalocera G. O. Sars. Aristias tumidus (Krôyer). Anonyx nugax (Phipps), Onesimus plautus (Krôyer), Sienothoides Perrieri nov. gen. et sp., Acanthozone cuspidata (Lepechin), Melita dentaia (Krôyer), Ischyrocerus commensalis nov. sp. Orchomenella minuta (Krôyer). — 176 — CAMPAGNE | NUMÉRO des STATIONS 107. 200 208 211 212 215 DATE 25 juin 26-27 juin 28 juin 30 juin, 10h 48-r1h 35 soir rer juillet, 3k45-6h 23 soir 5 juillet, 11h25 s0ir-12h10 matin 6 juillet, 5h15-5h45 soir 6 juillet 9 juillet, 4h 5c soir 9 juillet, roh soir 10 juillet 14 juillet, après-midi 14 juillet 16 juillet, oh40-10h 25 soir 17-18 juillet 21-22 juillet 22 juillet 22 juillet 23 juillet 23 juillet 24 juillet 27 juillet 30 juillet 30 juillet 31 juillet, ob 20-0h45 soir 31 juillet 31 juillet rer août rer août, 9b40-10h 20 soir 1er août 2 août 3 août, 2h 55-3h35 matin | 390 34! N. à LOCALITÉ TT EE QU 0 D LATITUDE | LONGITUDE | Ile de Groix Palais (Belle-Ile) Belle-[le 450 or” 36” N. 9° 13° 30” O. 449 42° 30° N. 9° 16’ 30” ©. 440 02” rs NET" 149 257 45710; 44 06” o1” N. TS0U16 7/12 MO 44° o1’ 26” N. TO NO: 420 38 49” N. 219 54 O. 420 35 N. Dale ©. 42° 09 24” N. 29033 0: 400 05? N. 200 48 0. 40° 05? N. 290 48’ O. 38° 55° 50” N. 360 874500! 38° 59? N. 300 41° 12” ©. Cratère de Fayal Baie de Horta, en dehors de la jetée du port Baie de Horta Baie Pim à Fayal Horta, en dedans de la jetée du port Baie de Horta r | ? Ribeira das Algares, Flores Caldeira comprida, Flores 390 22” 15” N. | 330232 019 O: Hauteurs de Fajemzinha, Flores A l’est de la Caldeira comprida, Flores 39° 18 35” N. 330 32? 15° ©. 30017 4352 IN 330 34 30° O. Caldeira secca, Flores Caldeira funda de Lagens, Flores 330 34 30” O. PROFONDEUR en MÈTRES 13 Surface 494 Surface Surface Surface Surface Surface Surface Surface 1850 Surface 2000 20 Marée Surface Surface 1372 Surface Surface | | NATURE DU FOND Vase à globigérines Vase claire Sable Sable fin Sable vaseux, coquilles brisées | DE 1888 PROCÉDÉ de | RÉCOLTE Nasse | Nasse Chalut de surface Filet à ressort | Chalut de surface Filet fin Ligne de traîne Haveneau 2 Filet pélagique À gouvernail Filet de surface Chalut Filet fin Nasse Drague en toile Drague en toile Drague en toile Drague en toile Filet fin Filet fin Chalut Chalut de surface Chalut de surface ESPÈCES RECUEILLIES Gammarus locusta Linné, Corophium acherusicum Costa, Caprella acanthifera Leach. Lysianax ceratinus Walker, Dexamine spinosa (Montagu), Gammarus locusta Linné, Corophium acherusi- cum Costa, Caprella acanthifera Leach. Orchestia littorea (Montagu). Parathemisto oblivia (Krôyer). Hyperioides longipes nov. gen. et sp., Parathemisto oblivia Krôyer.. Vibilia grandicornis nov. sp. Corophium acherusicum Costa. Phronima atlantica Guérin, Phrosina semilunata Risso, Brachyscelus crusculum Sp. Bate. Dans l'estomac des Germons. Lanceola sayana Bovallius. Hÿperia schizogeneios Stebbing. Hyale Grimaldii Chevreux, Corophium acherusicum Gosta. Sur une épaye. Lycæa pulex Marion. Ampelisca abyssicola Stebbing. Dans la bouche d’un Macrurus Güntheri Vaillant. Phronima ailantica Guérin, Hyperia schizogeneios Stebbing. Euryporeia gryllus (Mandt.). Orchestia Chevreuxi de Guerne. Melita obtusata (Montagu), Microdeutopus versiculatus Sp. Bate, Gammaropsis maculata (Johnston), Erich- thonius abditus (Templeton), Phtisica marina Slabber. Stenothoe monoculoides (Montagu), Perioculodes longimanus (Sp. Bate), Microdeutopus versiculatus (Sp. Bate), Aora gracilis Sp. Bate, Microprotopus maculatus Norman, Amphithoe Vaillanti Lucas, Erichthonius abditus Templeton, Phtisica marina Slabber. Phtisica marina Slabber. Hyale Stebbingi Chevreux, Ampelisca rubella Costa, Eusiroides Sarsi nov. sp., Dexamine spinosa (Montagu), Elasmopus rapax Costa, Aora gracilis Sp. Bate, Gammaropsis maculata (Johnston), Amphithoe Vaillanti Lucas, Erichthonius abditus (Templeton), Phtisica marina Slabber, Caprella acutifrons Latreille, Caprella acanthifera Leach. Talitrus locusta (Pallas), Orchestia littorea (Montagu), Orchestia crassicornis Costa, Orchestia mediterranea Costa, Orchestia Guernei Chevreux. Phronima atlantica Guérin. Gammarus Guernei Chevreux. Orchestia Cheyreuxi de Guerne. Phronima ailantica Guérin, Hyperia schigogeneios Stebbing. Orchestia Cheyreuxi de Guerne. Orchestia Chevreuxi de Guerne. Lilljeborgia fissicornis (M. Sars). Paraphronima gracilis Claus, Phronima atlantica Guérin, Hyperia schigogeneios Stebbing, Phrosina semi- lunata Risso. Orchestia Chevreuxi de Guerne. ; Orchestia Cheyreuxi de Guerne, Gammarus Guernei Chevreux. Vibilia Jeangerardi Lucas, Phronima atlantica Guérin, Hyperia schizogeneios Stebbing, Phrosina semilu- nata Risso, Eupronoe armata Claus, Lycæa pulex Marion. on né ete EL fe does ne Sabots A Le 2 ZA 178 HO \ CAMPAGNE. : NUMÉRO LOCALITÉ PROFONDEUR des DATE (RQ ES RER EM TRE Os te CR RE NEA en NATURE DU FOND STATIONS | MÈTRES LATITUDE LONGITUDE 216 3 août 39° 26 30” N. 38% 200540; Marée 217 3-4 août Rade de Santa Cruz, Flores 40 Sable noir 218 4 août Rade de Santa Cruz, Flores 40 Sable noir 219 4-5 août 200) 307 371 Ni 330297113140 1386 Sable noir 220 5 août 390 42° 59” N. 360127 160 10: 1445 Sable noir et coquilles 221 6 août 390 41° 35” N. 330,2412200) Surface 6 août Corvo Marée 6 août Au fond de la caldeira de Corvo 222 6-7 août F0 4143 FAN, 330)24%22 00! 844 Sable et cailloux 224 7 août 39° 44° 20” N. 90125 2210 F2 T8 0 Roche et vase 13 août Baie Pim, Fayal Marée 225 13- 14 août 380 31° N. 300 55? 50” O. 129 Gravier, sable, coquilles brisées 226 14 août 380 31° 19” N. 30° 54? 45” O. 130 — 230 16-17 août 380 21° 48” N. 300 30° 30°” O. 1236 18 août Baie Pim, Fayal Marée 236 20 août 38° 03 25” N. 300 18’ O. Marée 237 20-21 août 39° 03” 15” N. BOSS CO 10 Roche 239 21 août 39° or’ 30” N. 300 19? O. 25 août Fayal 246 29 août, 9h-9h 30 soir 380 27° 45” N. 300 28° 15” O. Surface 247 30 août 380 24 N. 30° 21° 40” O 318 Roche 249 |6 septembre, 9h4o-1ohro soir 450 38° 44” N. 2502015710 Surface 250 |6 septembre, 9h40-roh1osoir 459 38 N. 230 26 O Surface 252 8 septembre 47001542 72N: 220 48 40” O Surface 253 8 septembre, midi 50 479 38 13” N. 220 13 40” O 1300 254 8 septembre Surface 256 9 septembre, rh19-2h34 soir 48° 24? 48” N. 200 38 30” O. 2200 258 10 septembre, 2h 34 soir 47° 42 41” N. 19° 30° 15” O. 781 262 15 septembre ATOM TAN, 110 58 TO Surface 263 16 septembre 47° 07 26” N. g° 56? O. Surface 21 septembre Port militaire de Lorient DE 1888 (SuITE) PROCÉDÉ de RÉCOLTE ESPÈCES RECUEILLIES Nasse électrique Drague en toile Nasse Chalut Nasse Chalut Nasse Chalut Nasse Nasse Chalut de surface Barre à fauberts Chalut de surface Chalut de surface Ligne de traîne Filet à gouvernail Ligne de traîne Filet à gouvernail Filet à gouvernail Ligne de traîne | Ligne de traîne Hyale Prevosti (H. Milne-Edwards), Hyale Stebbingi Chevreux, Hyale camptonyx (Heller). Gammaropsis maculata (Johnston). Hyale Prevosti (H. Milne-Edwards), Phtisica marina Slabber. Bouvierella carcinophila Chevreux. Sur Geryon affinis Milne-Edwards et Bouvier. Phronima sedentaria (Forskäl). Platophium chelonophilum Chevreux et de Guerne. Sur une Tortue, Hyale Prevosti (H. Milne-Edwards), Æyale Stebbingi Chevreux, Hyale camptonyx Heller, Pleonexes gammaroides Sp. Bate, Caprella acutifrons Latreille. Orchestia Chevreuxi de Guerne. Bouvierella carcinophila Chevreux. Sur Geryon afinis Milne-Edwards et Bouvier. Phronima sedentaria (Forskäl). Hyale Stebbingi Chevreux, Sienothoe marina (Sp. Bate), Elasmopus rapax Costa, Sunamphithoe pelagica (H. Milne-Edwards). Phtisica marina Slabber. Ampelisca rubella Costa, Stenothoe marina (Sp. Bate), Stenothoe Dollfusi Chevreux, Melita gladiosa Sp. Bate, Maæra Hirondellei nov. sp., Gammaropsis dentata nov. sp., Podocerus ocius Sp. Bate, Erichthonius abditus (Templeton), Phtisica marina Slabber, Protella phasma (Montagu). Hirondellea trioculata Chevreux. Stenothoe marina (Sp. Bate). Orchestia littorea (Montagu), Melita palmata (Montagu). Sunamphithoe pelagica (H. Milne-Edwards). Orchestia littorea (Montagu), Orchestia Cheyreuxt: de Guerne. Orchestia littorea (Montagu), Orchestia Chevreuxi de Guerne. Hyperia schizogeneios Stebbing. Stenothoe Dollfusi Chevreux. Vibilia Jeangerardi Lucas, Vibilia Hirondellei nov. sp. Hyperia galba Montagu, Thamneus recurvirostris nov. sp. Phrosina semilunata Risso, Brachyscelus crusculum Sp. Bate. Dans l'estomac d’un Germon. Cyphocaris micronyx Stebbing, Scina marginata Bovallius, Scina incerta nov. sp., Phronima atlantica Guérin, Hyperia galba (Montagu), Hyperioides longipes nov. gen. et sp., Euprimno macropus (Guérin), Brachyscelus mediterraneus (Claus). Brachyscelus crusculum Sp. Bate. Dans l’estomac des Germons. Orchomenopsis abyssorum Stebbing, Hyperia galba Montagu, Hyperioides longipes nov. gen. et sp., Bra- chyscelus mediterraneus (Claus). Scina Ratirayi Stebbing, Phronima atlantica Guérin, Hyperia schizogeneios Stebbing, Hyperioides longipes nov. gen. et sp., Euprimno macropus Guérin. Phronima sedentaria (Forskäl), Phrosina semilunata Risso, Parapronoe crustulum Claus, Brachyscelus crusculum Sp. Bate. Dans l'estomac des Germons. Phronima sedentaria (Forskäl), Brachyscelus crusculum Sp. Bate. Dans l’estomac des Germons. Corophium acherusicum Costa, Caprella æquilibra Say. Sur une chaîne de l'IRONDELLE. 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REAT A ASS 43 24,0” vu du côté gauche X10; 2b,o7 lèvre postérieure X36; 2c, © man- dibule X 36; 24, ©’ mâchoire de la première paire X 47; 2e, © mâchoire de la deuxième paire X 47; 2f, © maxillipèdes X 36; 28, o’ uropode de la première paire X 22; 2h, Oo” uropode de la deuxième paire X 22; 2i, © uro- podes de la troisième paire et telson X 47. Hyaze Prevosti (H. Milne-Edwards).................. Ë 3a, © partie antérieure de la tête et antennes X 18; 3b, ©’ gnathopode antérieur X 16; 3c, oO” gnathopode postérieur X 16; 3d, Q gnathopode an- térieur X 16; 3e, gnathopode postérieur X 16; 3f, o” patte de la sep- tième paire X 12. ä ", LP E. Chevreux del. EF PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. 1. ORCHESTIA CHEVREUXI DE GUERNE. 2. ORCHESTIA GUERNEI " 3. HYALE PREVOSTI (H.MILNE EDWARDS ). Lith. Werner & Winter, CHEVREUX. Francfort SM. ee À ne a tt nn Et LE £ Le ie SET + er Ed ao Fig. I. LÉGENDE DE LA PLANCHE II FHYALE )STEBBINGI (CHEVEUX QE ANR Aa A RME INRA AT ERNUIES 14, 0”, vu du côté gauche, X 22; 1b, ©” antenne inférieure X 31; ic, ©” lèvre postérieure X 66 ; rd, ©’ mandibule X 88; re, © mâchoire de la première paire X 88; 1f, © mâchoire de la deuxième paire X 88; 18, © maxillipèdes X 66; rh, ©’ gnathopode antérieur X 66; 1i, ©” extré- mité d’une patte de la septième paire X 47; ri, ©” uropode de la première paire X 66 ; 1*, o” uropode de la deuxième paire X 66; 11, o’ uropode de la troisième paire et telson X 66; 1m, © antenne inférieure X 47; 19, © gnathopode postérieur X 66. FIVALE) (GRIMADDIT CEE: GAME NOUS SEE NE RAR EEE 24, ©” vu du côté droit, X 18; 2b, o” lèvre postérieure X 66; 2c, oO’ man- dibule X 66 ; 24, o’ mâchoire de la première paire X 66; 2e,0” mâchoire de la deuxième paire X 66; 2f, O7 maxillipèdes X 47; 28, ©’ gnathopode postérieur X 31; 2h, o7 uropode de la première paire X 47; 2i, ©’ uropode de la deuxième paire X 47; zi, ©’ uropode de la troisième paire et telson X 47 ; 2%, © antennes et partie antérieure de la tête X 47; 21, © gnatho- pode postérieur X 66. HyaLE caMPToNyx (Heller)....... RU ER PRE ue TENTE 32, ©” adulte, vu du côté gauche, X 11; 3b, © gnathopode postérieur X 22; 3c, Q gnathopode postérieur X 35. 10 12 HART Lith.Werner&Winter, Francfort ®M. 1. HYALE STEBBINGI CHEVREUX. 2. HYALE GRIMAÏDII CHEVREUX. 3. HYALE CAMPTONYX (HELLER). FA te | ie Der a RÉRQN eee OM, SET ù s RE Co An DE ee te Ets gore RS = TA ir he = - Cho he ue Fig. I. LÉGENDE DE LA PLANCHE III SOPHROSYNE/ ÉISPANAl (CHEN TES) NN SENS ANNEE 12, exemplaire, vu du côté gauche, X 37; 1b, antenne supérieure X 88; ic, antenne inférieure X 88; 14, mandibule X 180; re, mâchoire de la première paire X 180; 1f, maxillipède X 180; 1£, gnathopode antérieur X 66; 1h, gnathopode postérieur X 66; 1i, patte de la cinquième paire X 66; ri, patte de la sixième paire X 66; 1, patte de la septième paire X 66; 1l, telson X 136. ARTS DAS D'OPSENTHANONE IS DA RCI CIRE ERA ERErS 22, Q, vue du côté droit, X 33; 2b, Q antenne supérieure X 55 ; 2e, © antenne inférieure X 55; 24, © mandibule X 140; 2e, © mâchoire de la première paire X 118; 2f, Q mâchoire de la deuxième paire X 118; 28, ® maxillipèdes X 118 ; 2h, © gnathopode antérieur X 55; oi, Q gna- thopode postérieur X 55; 2i, ® patte de la troisième paire X 48 ; 2k, © patte de la septième paire X 48; 21, Q uropode de la première paire X 88 ; 2m, © urosome, vu du côté droit, X 55; an, Q urosome, vu par la face dorsale, X 55; 20, © telson X 118. 18 SM. Francfort AMPHIPODES PL. Li th Werner&Winter, Pt hevreux del. TI NOV. SP. 2. ARISTIAS 1. SOPHROSYNE HISPANA (CHEVREUX). Eng LR me 0 * Era ETES D D que SA MES rene die à PR 9 NT Dec RSR PRCRE A gent cn ct PR A mr È mar a LA it : Poe er : “He - ler ef _ Re Rae DAT en nb. nm Li p DRE GET dan à in. 2 re Le ‘ 1» 5 (3 0 Ï Rain MAMIE } ÿ k k 14 en FAR CES CV RE ES DR ce y in . LS ER e & Se ain [2 ; À { # Tr 1% FRE H th i: : MCE LNS $ , À #4 R1F Hebtiil à # : î La l'AS Le il MOTEN CS j ï RNETR EL g 5 VA ates 176 ESS RENTE BE9 2 UE HET AE 1 h fit ia & ÉrUTRITE & F1 : re te du Mo ©, ss KE 2 5 RRSSIE HN RS Û À di ae Om RE To. NE Rs 5 r zu u R& TS Ée | re Fe RE ae - cit HE "a H l Mi Fig. LÉGENDE DE LA PLANCHE IV ÉTIRONDELLEX | TRIOGULATA CHE VT EUX LIENS SOLAIRE 18, O, vue du côté gauche, X 6; rb, ® antenne supérieure X 20; ic, Q antenne inférieure X 20; rd, lèvre postérieure X 36; re, O mandi- bule X 36; 1f, Q mâchoire de la première paire X 36 ; 18, ® mâchoire de la deuxième paire X 36; rh, © maxillipède X 36; ri, @ gnathopode anté- rieur X 20; 1i, © gnathopode postérieur X 203 1k, @® uropode de la première paire X 20; 1l, Q uropode de la deuxième paire X 20; 1m, © uro- pode de la troisième paire X 20 ; 12, © telson X 20. LEPIDEPECREUM CLYPEATUM Chevreux................... 22, Q, vue du côté droit, X 19; 2b, @ antenne supérieure X 88; 2c, © antenne inférieure X_ 88; 2d, @ mandibule X 118; 2e, @ mâchoire de la première paire X 118; 2f, Q maxillipède X 118 ; 28, © gnathopode anté- rieur X 64; 2h, © gnathopode postérieur X 64 ; ai, @ patte de la sixième paire X 48; 2i, © patte de la septième paire X 48; 2k, @ uropode de la première paire X 88 ; 21,Q uropode de la deuxième paire X 88 ; 2m, @ uro- pode de la troisième paire X 88 ; 2n, Q© telson X 88. 28 AMPHIPODES. . PLV Lith Werner &Winter, Franefort M 1. HIRONDELLEA TRIOCULATA CHEVREUX. 2.LEPIDEPECREUM CLYPEATUM CHEVREUX. TR me = M rt 9 EE RG 7 cn Th Store SE Te Dre re; lee Een Fig. LÉGENDE DE LA PLANCHE V LysIANAX CERATINUS. Walker .......:........ SMTP SE 12, D partie antérieure de la tête et antennes X 17; 1b, O antenne supé- rieure, vue du côté interne, X 17. LASTANAXE LONGICORNIS ACAS) SANT ANNEE EAN IEEE ee 24, D partie antérieure de la tête et antennes X 17. CENTROMEDON CRENULATUM NOV. SD EN E DIT ALORS SPAS MAS QA RS 32, o"?, vu du côté gauche, X 26; 3», mandibule X 88; 3e, mâchoire de la première paire X 88; 34, mâchoire de la deuxième paire X 88; 3e, maxillipède X 88 ; 3f, gnathopode antérieur X 64; 38, gnathopode postérieur X 64; 3h, uropode de la troisième paire xX 88; 3i, telson X 88. Urornoe! PouosertiChevreux pe nent 42, Oo” patte de la quatrième paire X 36 ; 4b, o” patte de la cinquième paire X 36 ; 4°, ©” uropode de la première paire X 36 ; 4d, ©’ uropode de la deuxième paire X 36 ; 4, ©” uropode de la troisième paire X 36. PARAPHOXUS IMACULANUS MOREMTEUXS LUI EMEA EN 52, Q, vue du côté droit, X 36; 5b, ® antenne supérieure X 64; 5c, QO antenne inférieure X 64; 54, O mandibule X 88; 5e, © gnathopode anté- rieur X 64; 5f, ® gnathopode postérieur X 64; 58, © patte de la quatrième paire X 64; 5h, Q patte de la septième paire X 64; 5i, © uropode de la première paire X 88; 5i, ® uropode de la deuxième paire X88; 5k, © uro- pode de la troisième paire X 88; 51, © telson X 88. 16 26 31 34 ALBERT IF PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. | AMPHIPODES PLY D === me vs GEST À A E,Chevreux del. x ; : : | Lith.Werner «Winter, Francfort M. 1. LYSIANAX CERATINUS WALKER 2.LYSIANAX LONGICORNIS (LUCAS) 3. CENTROMEDON CRENULATUM NOVSP. : 4 UROTHOE POUCHETI CHEVREUX 5. PARAPHOXUS MACULATUS (CHEVREUX) À nn née ho RE DD je m7 re, none 2 ose ou Da Ga donnee su | + ' Hit 4 ts DHRAR MSN ANAL Vie Fr gs e éé, FL : mt de va TR pe ù EDIT MURS CAS na ‘ Hi # Rail Si2% Le 1 # +5 4 4 te At ELA AS + RE AETIN es Lt MR AU NAVE (tira 7 % ? à 4 Vo me 60 ET Lies . NOR Maggie a ae En DEN art 1 ti es He : EEE EEE ES Een ap pe Je ne De er sr hp 7 PF LÉGENDE DE LA PLANCHE VI FIAT FARP ENT ER CA VATA I GHeVTEUR ANNEES NE REreTTe 12, Q®, vue du côté gauche, X 16; 1b, © antenne supérieure X 48 : 1c, Q antenne inférieure X 48; 14, © gnathopode antérieur X 48; re, Q gnathopode postérieur X 48; 1f, O patte de la cinquième paire X 48; 18, ® patte de la septième paire X 48; 1h, © uropode de la troisième paire X 64; 1i, Q telson X 64. NC AMPELISCA\ SPINIMANA Ce YTEUMR EUR AU LA te TEA er 22, QD, vue du côté droit, X 14; 2b, © gnathopode antérieur X 26: 2c,Q patte de la septième paire X 26; 24, © uropode de la troisième paire X 26 ; 2e, © telson X 36; 2f, o” tête et antenne X 26 (l'antenne infé- rieure n’est figurée qu’en partie), 28, ©” urosome, uropodes et telson X 26. — 3. AMPHÉISCAMUNCINATA UC RENTE ES LE NN RUE TR EAE 3a, O, vue du côté droit, X 10; 3b, Q, gnathopode antérieur X 26; 3c, O patte de la septième paire X 26; 34, © uropode de la troisième paire X 36 ; 3e, O telson X 36; 3f, o’?, vu du côté gauche, X ro ; 38, o’?, telson X 36. 39 42 AMPHIPODES. PEN 5 A) a E.Chevreux del. 1. HARPINIA EXCAVATA CHEVREUX. Lith.Werner &Winter, Francfort ÿM 2. AMPELISCA SPINIMANA CHEVREUX. 5. AMPELISCA UNCINATA CHEVREUX. e RE RTE EPA nr pes LÉGENDE DE LA PLANCHE VII Fig. 1: Breuts (GuERNEL Chévren x se ie RQ VALLE LITE 1a, exemplaire, vu du côté gauche, X 26; 1b, gnathopode antérieur X 36; 1c, gnathopode postérieur X 36; rd, patte de la troisième paire X 36; 1e, patte de la quatrième paire X 36; rf, patte de la septième paire X 36; 18, uropode de la troisième paire X 64; rh, telson X 64. — 2. AMPHILOCHUS ANOMALUS NOV. SP. .................... ei 2a, O tête et antennes X 48; 2b, © angle postérieur d’une plaque épi- mérale du troisième segment du métasome X 48; 2e, © lèvre antérieure X 64; 24, Q lèvre postérieure X 64; 2e, © mandibule X 64; 2f, ® mâ- choire de la première paire X 64; 28, © maxillipèdes X 64; 2h, © gnatho- pode antérieur X 48 ; 2i, © gnathopode postérieur X 48; 2i, ® patte de la septième paire d’un autre exemplaire X 48; 2k, © uropode de la deuxième paire X 64; 2!, © telson X 64. — 5. AMPHILOCHOIDES LONGIMANUS (Chevreux)................ 32, Q, vue du côté droit, X 26; 3b, © mandibule X 118; 3e, © mâchoire de la première paire X 118; 34, © maxillipèdes X 64; 3e, © antenne supé- rieure X 64; 3f, O antenne inférieure X 64; 38, © gnathopode antérieur X 48; 3h, © gnathopode postérieur X 48; 3i, Q uropode de la première paire X 48; 3i, © uropode de la deuxième paire X48; 3k, © telson X 48. 50 Lith Werner &Winter Francfort ÿM. 1. BYBLIS GUERNEI CHEVREUX. 2. AMPHILOCHUS ANOMALUS Nov. SP | | | 3. AMPHILOCHOIDES LONGIMANUS (CHEVREUX) + Ê . BRON CRE ME Wine 41 es de PR te 2 Fig. LÉGENDE DE LA PLANCHE VIII STENOTHOIDES PERRIERI NOV. gen. et Sp.............. SAN 28, 0’?, vu du côté droit, X 26; 2b, lèvre antérieure X 88 ; 2c, lèvre postérieure X 88; 24, mandibules X 88; 2e, mâchoire de la première paire X 88; 2f, mâchoire de la deuxième paire X 88; 28, maxillipèdes X 88; 2h, gnathopode antérieur X 48 ; 2i, gnathopode postérieur X 36 ; 2), patte de la cinquième paire X 36 ; 2k, patte de la sixième paire X 36 ; 2l, patte de la septième paire X 36; 2m, uropode de la première paire X 64; 22, uropode de la deuxième paire X 64; 2°, uropode de la troisième paire X 64. MonOCULODES ciBBosus Chevreux..................... : 3a, Q, vue du côté gauche, X 143; 3b, © antenne supérieure X 36; 3c, Q mandibule X 36; 34, O mâchoire de la première paire X 48; 3,Q mâchoire de la deuxième paire X 48; 3f, O maxillipèdes X 36; 3e, © gna- thopode antérieur X 26; 3h, © gnathopode postérieur X 26; 3i, Q uropode de la première paire X 26; 3i, © telson X 48. Pages 39 55 59 — ALBERT IER PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. AMPHIPODES PLV. j E.Chevreux del. Lith Werner &Winter, Francfort SM. 1. STENOTHOE DOLLFUSI CHEVREUX 2. STENOTHOIDES PERRIERI NOV. GEN.ET SP. 5. MONOCULODES GIBBOSUS CHEVREUX ns = SN LÉGENDE DE LA PLANCHE IX Fig. 7, RacHoTroPis GriMazpr (Chevreux)...... APTE AA ES 13, ©, vue du côté droit, X 14; 1b, © antenne supérieure X 26 ; 10,O fla- gellum accessoire X 240 ; 14, © gnathopode antérieur X 26; re, Q partie basale d’un gnathopode postérieur X 26 ; 1f, © uropode de la troisième paire X 26 ; 18, © telson X 26. — 2. EUSIROIDES 1 SARSEI ROM) SpL VAN PAUSE AT EN EN TEEN 22, ®, vue du côté gauche, X 20 ; 2b, © plaque épimérale du troisième segment du métasome X 48; 2c, Q antenne supérieure X 36; 24, antenne inférieure X 36; 2e, ® mandibule X 64; 2f, Q mâchoire de la première paire X 64; 28, © gnathopode antérieur X 36 ; 2h, @ gnathopode posté- rieur X 36; 2i, © patte de la septième paire X 36; zi, ® uropode de la deuxième paire X 48; 2k, © uropode de la troisième paire X 48 ; 21, Q telson X 64. — 3. BOUVIERELLA CARCINOPHILA (Chevreux).................. 3a, Q, vue du côté droit, X 13; 3b, © lèvre antérieure X 64; 3c, © lèvre postérieure X 64; 34, mandibules X 64; 3e, ® mâchoire de la première paire X 64; 3f, ® mâchoire de la deuxième paire X 64; 3, © maxilli- pèdes X 64; 3h, Q gnathopode antérieur X 48 ; 3i, © gnathopode posté- rieur X 48; 3i, ® extrémité d’une patte de la septième paire X 118; 3k, Q uropode de la première paire X 36; 31, © uropode de la deuxième paire X 36; 3m, O uropodes de la troisième paire et telson X 36. Pages 65 71 AMPHIPODES E. Chevreux del. lîith.Werner &Winter, Francfort SM. 1 RACHOTROPIS GRIMALDII (CHEVREUX) 2. EUSIROIDES SARSI NOV. SP. 3. BOUVIERELLA CARCINOPHILA (CHEVREUX) PR nd D ES rt 0 = —# S LÉGENDE DE LA PLANCHE X Fipil a DAUTZENBERGIA GRANDIMANA (Chevreux)................. 14, Q, vue du côté gauche, X 13; 1b,O lèvre antérieure X 48; 1e, Q lèvre postérieure X 48; 14, © mandibules X 48 ; 1e, ® mâchoire de la première paire X 48; 1f, ® mâchoire de la deuxième paire X 48; 18, © maxilli- pède X 48; rh, ® gnathopode antérieur X 26; ri, ® gnathopode posté- rieur X 26; 1i, ® dactyle d’une patte de la cinquième paire X 64; 15, Q uropodes de la troisième paire et telson X 26. — 2. GAMMARUS OUERNEI Chevreuse tINe) ANNEE EAN AE 22, ©”, vu du côté droit, X 14; 2b, © gnathopode antérieur X 26; 2c, ©” gnathopode postérieur X 26; 24, ©” patte de la troisième paire X 26; 2e, © patte de la septième paire X 26; 2f, © uropodes de la troisième paire ettelson X 20; 28, Oo” telson X 48. — 3. METTTA RICHARDI MOVE SD ANT LT La EANUarE RAA E A de A 3a, Q, vue du côté gauche, X 14; 3b, O gnathopode antérieur X 26 ; 3c, O gnathopode postérieur X 26; 34, ©’ gnathopode postérieur X 26 ; 3e, ® uropode de la première paire X 26 ; 3f, © uropode de la deuxième paire X 26; 38, © uropode de la troisième paire X 26 ; 3h, © telson X 48. 8I Fe AMPHIPODES ALBERT IE PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. Lith.Werner&Winter, Francfort®M. E.Chevreux del. CHEVREUX AMMARUS GUERNEI / 2 (CHEVREUX) 1. DAUTZENBERGIA GRANDIMANA. NOV, SP. S'AME DLL RTICHAREDT pr th ltd = ES PT a Len = CREME TEE du 4 = s Se + re à PAT LÉGENDE DE LA PLANCHE XI NLERA FIRONDERLEL ROY SDL OMONNMENERTN NS ARE 84 12, Q, vue du côté droit, X 13; 1?, © mandibule X 48; re, © mâchoire de la première paire X 48; 14, © mâchoire de la deuxième paire X 48 ; 1e, ® maxillipède X 48; 1f, © gnathopode antérieur X 20; 18, © gnatho- pode postérieur X 20; 1h, 9 uropode de la troisième paire X 26; 1i,© telson X 48; 1i, ©” gnathopode postérieur X 20. LEPTOCHEIRUS PrLosus Zaddach............ RECU MORE te 90 22, Q gnathopode antérieur X 88. BONNIERELLA aABysst (Chevreux}.,. 4414... 97 3a, ©”, vu du côté gauche, X 36; 3b, 0” premier article du flagellum prin- cipal et flagellum accessoire d’une antenne supérieure X 118 ; 3e, © mandi- bule X 118; 34, © mâchoire de la première paire X 200; 3e, © mâchoire de la deuxième paire X 200; 3f, ©” maxillipède X 118; 38, ©’ gnathopode antérieur X 64; 3h, ©’ gnathopode postérieur droit X 64; 3i, ©’ gnathopode postérieur gauche X 64 (le contour du bord palmaire, caché par le dac- tyle, sur la figure, est indiqué au trait, en regard); 3i, o” patte de la qua- trième paire X 64; 3k, o” patte de la septième paire X 64; 31, © uropode de la première paire X 88; 3m, ©” uropode de la deuxième paire X 88; 3n, ©” uropode de la troisième paire X 88; 30, ©” telson X 118. SUNAMPHITHOE PELAGICA (H. Milne-Edwards)............ 102 (Exemplaires des Sargasses). — 42, ©” antenne supérieure X 26; 4b, o mandibule XX 64; 4, ©’ gnathopode postérieur X 36; 4d, © patte de la troisième paire X 36; 4e, Oo” patte de la cinquième paire X 36; 4f, ©’ uro- pode de la troisième paire X 48; 42, o” telson X 64; 4h, © gnathopode antérieur X 36; 4i, © gnathopode postérieur X 36. nn ALBERT IE PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. E Chevreux del. 1. MÆRA HIRONDELLEI NOV.SP. 3. BONNIERELLA ABYSSI (CHEVREUX) AMPHIPODES PLXI. Lith.Werner &Winter, Franofort M RL RESIOCERRRRUSMPIEOSUS ZADDACH 4. SUNAMPHITHOE PELAGICA (H.MILNE EDWARDS) bebe ee nent cé our. Lo Es ee. te en 2! ep” he Hs Er ee : de a ie PS à LT Pa ri en or Sn bé a at Fig. I. LÉGENDE DE LA PLANCHE XII GAMMAROPSIS DENTATA NOV. SP................. JR AC Eau 13, ©, vue du côté droit, < 26 ; 1b,Q lèvre antérieure X 88; re, Q lèvre postérieure X 88; 1d, © mandibule X 64; 1e, ® mâchoire de la première paire X 88; rf, Q mâchoire de la seconde paire X 88; 18, Q maxillipède X 88; 1h, © gnathopode antérieur X 64; ri, Q gnathopode postérieur X 64; 1j, ©” gnathopode antérieur X 64; 1k, ©’ gnathopode postérieur X 64; 1l, O” urosome, uropodes de la troisième paire et telson X 64. ISCHYROGERUS COMMENSALIS NOV. SP.....:....... HUPERERATES 22,0”, vu du côté gauche, X 26; 2b, ©’ gnathopode antérieur X 36 ; 2€, ©” gnathopode postérieur X 36; 24, o”’ uropodes de la troisième paire et telson X 64; 2e, © branche externe d’un uropode de la troisième paire X 176; 2f, © lèvre antérieure X 64; 28, Q lèvre postérieure X 64; 2h, ® mandibule X 64; 2i, © mâchoire de la première paire X 64; 2i, © mâ- choire de la deuxième paire X 64; 2k, © maxillipède X 64 ; 21, © gnatho- pode postérieur X 36; 2m, © uropode de la première paire X 64; 2n, Q uro- pode de la deuxième paire X 64; 2°, Q telson X 64. 104 ALBERT FER PRINCE DE MONACO CAMPSCIENT. AMPHIPODES PLXIL. E Chevreux del. | Lith Werner&Winter, Francfort ®M. 1. GAMMAROPSIS DENTATA NOV. SP. 2.ISCHYROCERUS COMMENSALIS NOV SP Z Le dt Ed fre “ubte2) ie PET Led à Fig. DEBAT VA RNA TA CHEN TER) LUNA RRE PRE RNCS Net cUI EEE LÉGENDE DE LA PLANCHE XIII 14, 0”, vu du côté gauche, X 29; 1b, ©” antenne supérieure X 64 ; 1c, 0” lèvre antérieure X 176; 14, © mandibule X 176; 1e, © mâchoire de la première paire X 176; 1f, ©" maxillipède X 118; 18, ©” gnathopode antérieur X 64; 1h, ©’ gnathopode postérieur X 64; 1i, ©” urosome, uro- podes et telson, vus du côté droit, X 88; ri, © antenne supérieure X 64 ; 1k, © antenne inférieure X 64; 11, Q gnathopode antérieur X 48 ; 1m, E® gnathopode postérieur X 48; 1», © patte de la dernière paire X 48 ; 10, O uropode de la dernière paire X 118; zr, © telson X 118. PLATOPHIUM CHELONOPHILUM (Chevreux et de Guerne)..…. 22, 0”, vu du côté droit, X 12; 2b, ©” lèvre antérieure X 36; 2e, o” lèvre postérieure X 36 ; 24, ©’ mandibule X 36; 2e, ©” palpe de la même man- dibule, vu de face, X 36; 2f, © mâchoire de la première paire X 36; 28, ©” mâchoire de la deuxième paire X 36; 2h, © maxillipèdes X 36: 2i, Oo” tête et antennes, vues par la face dorsale, X 12; 2i, © gnathopode antérieur X 36; 2k, © gnathopode postérieur X 36; 1, @ gnathopode antérieur X 36; 2m, Q gnathopode postérieur X 36; 2», © dernier seg- ment du métasome et urosome, avec leurs appendices, X 26; 2e, o) telson XX 36. 115 PL.xI. AMPHIPODES Gin es, ” ALBERT IFR PRINCE DE MONACO, CAMPSCIE Tran nter, F lLith Werner &Wi el. d E Chevreux « 2, PLATOPHIUM CHELONOPHILUIM (CHEVREUX ET DE GUERNE SES Es EE D AGE CE Gr Er CRT En ES EU ES Lea ET" CE ARLRE) 10. II. LÉGENDE DE LA PLANCHE XIV ORCHESTIA LITTOREA (Montagu)............ RARE AP ER ET Mâle, grossi 2 fois. ORCHESTIA MEDITERRANEA Costa! ia PC ARE: Mâle, grossi 2 fois. HIRONDELLEA TRIOCULATA Chevreux........ JS LE Femelle, grossie 3 fois : 32, 3b, variétés de coloration. EURYPOREIA GRYLLUS (Mandt)......... LA QNE ANS RE ALT AU EE Femelle; 44, exemplaire de 46mm; 4b, exemplaire de 38mm, LILLJEBORGIA FISsICORNIS (M. Sars).............. HAINE Femelle, grossie 4 fois. NLSRANENRONDELDEL IAONS SDL IG MINE EE ans HR ES Femelle, grossie 5 fois. PLATOPHIUM CHELONOPHILUM (Chevreux et de Guerne) ..... Mâle, grossi 5 fois. SCINAUMARGINA TAB PB OMATTUS) LR EEE et MER IRT Femelle, grossie 9 fois. SCINA INGERPA ONE PAU MILLES NDS Le LU NCIS LEA Lei re JA Mâle: 92, exemplaire mutilé, vu par la face dorsale, X 4,5 ; 9b, gna- thopode antérieur X 19; oc, extrémité du même gnathopode X 65; od, gna- thopode postérieur X 19; 9e, extrémité du même gnathopode X 65; gf, patte de la troisième paire X 19; 98, patte de la cinquième paire X 19; gb, patte de la sixième paire X 19; oi, patte de la septième paire X 19. LANCEOLA saAyANA Bovallius....... NET E TORRES Use Femelle, grossie 1,5 fois. CyPHOCARIS MICRONYX Stebbing........... AR CN LM TMERE 14 Grossi 5 fois. 20 24 88 84 115 122 123 165 N.B.— Les figures coloriées de cette planche ont été exécutées d’après des aquarelles des animaux frais, et faites à bord par M. M. Borrel. FE GChevreus del .MpBorreél et Jde Guermne pinx. . AMPHIPODES DE L’ ATLANTIQUE NORD AMPHIPODES PL.XIV. Lith. Werner &Winter, Francfort M. nt - Fig. I. LÉGENDE DE LA PLANCHE XV SCINA MARGINATA (Bovallius)............ LR RER DATA EE 14, © gnathopode antérieur X 36; r1b, O gnathopode postérieur X 36; 1e, Q patte de la cinquième paire X 36; 14, Q patte de la sixième paire X 36; 1e, Q uropode de la première paire X 48; 1f, © uropode de la deu- xième paire X 48; 18, ® uropode de la troisième paire X 48. SGINA TR ADTRANT SIP DDIN SENS SRAUEE SRE Rest LES SAR EE 22, ©” antenne inférieure X 43 (le flagellum n’est figuré qu’en partie); 2b, ©” gnathopodes X 43; 2c, o” patte de la cinquième paire X 43; 24, ©”. patte de la sixième paire X 43; 2e, o” patte de la septième paire X 43. VIEN IE ANGERARDINMCAS RME LION LRO ET ARR AE EURENTEOR 3a, o” tête et antennes X 21; 3b, Q tête et antennes X 21; 3c, O patte de la septième paire X 21; 34, OQ urosome, uropodes et telson X 18. VISTA AR ONDELLES RO VENSD I LENS UC ER SRE | 4a, ©”, vu du côté droit, X 14; 4b, o” lèvre antérieure X 43; 4c, o” lèvre postérieure X 43; 44, © mandibule X 43; 4e, © mâchoire de la première paire X 43; 4f, o' mâchoire de la deuxième paire X 43; 48, © maxillipèdes X 43; 4b, Oo" gnathopode antérieur X 43; 4i, ©" gnathopode postérieur X 43; 4i, Oo” patte de la septième paire X 43; 4k, o” extrémité du dactyle de la même patte X 210; 4l, o” urosome, uropodes et telson X 21; am, O tête et antennes X 26; 4n, extrémité du flagellum d’une antenne supérieure d’un jeune exemplaire de 4mm de longueur, X 118. Pages 122 123 125 126 AMPHIPODES PL.XV. E.Chevreux del. Lith Wérnera Winter, Francfort &M. 1. SCINA MARGINATA (BOVALLIUS) 2SCINA RATTRAYI SIEBBING 3. VIBILIA JEANGERARDI LUCAS 4. VIBILIA HIRONDELLET NOVSP | ï RER APRES te RES MN de AREA DE se S - Qu, er à — Fig. LÉGENDE DE LA PLANCHE XVI VIBILIA DENTATA NOV. SP........ D SRON ET NES SOS NAME ARE ARE 14,Q, vue du côté gauche, X 18; 1b, © lèvre antérieure X 74; 1, © lèvre postérieure X 74; 14, ® mandibule.X 74; 1e, © mâchoire de la première paire X 74; 1f, Q mâchoire de la deuxième paire X 74; 18, O maxilli- pèdes X 74; 1h, © gnathopode antérieur X 74; 1i, © gnathopode posté- rieur X 74; 1i, © patte de la troisième paire X 43; 1k, Q patte de la cinquième paire X 43; 1l, © patte de la sixième paire X 43; 1m, © patte de la septième paire X 43; 19, © urosome, uropodes et telson X 37. VABILLAGRANDICORNIS HLON SDL 0) OA VAE RENE ER + 24, 0”, vu du côté droit, X 16; 2b, o” partie antérieure de la tête et antennes supérieures, vues par la face dorsale, X 31 ; 2c, ©” antenne infé- rieure X 58 ; 24, © antenne inférieure X 58 ; 2e, o” lèvre antérieure X 74; 2f, © mandibule X 74; 28, o7 mâchoire de la première paire X 74; 2h, © mâchoire de la deuxième paire X 74; 2i, © maxillipèdes X 74; 2i, © gnathopode antérieur X 58; 2k, © gnathopode postérieur X 58 ; 21, ©” patte de la sixième paire X 31; 2m, ©” patte de la septième paire X 31 ; 22, Oo” pléopode de la troisième paire X 31; 20, © urosome, uropo- des et telson X 31. Tai Li E.Chevreux del. 1. VIBILIA DENTATA NOV sP. AMPHIPODES PL.XVI. Lith Werner &Winter, Francfort SM. 2. MIBILIA GRANDICORNIS NOv.sP. #A Fig. I. LÉGENDE DE LA PLANCHE XVII HYPERIA SCHIZOGENEIOS Stebbing............... SALE 14, O, vue du côté droit, X 28; 1b, o”, vu du côté gauche, X 18; rc, ©” pédoncule et premiers articles du flagellum d’une antenne supérieure X 65; 14, ©” gnathopode antérieur X 50; 1°, ©’ gnathopode postérieur X 50; 1f, o” patte de la troisième paire X 50; 1£8, o” patte de la cinquième paire X 50; 1h, o” patte de la septième paire X 50; 1i, oO’ urosome, uropodes et telson X 40; 15, ® uropode de la troisième paire X 90; 1F, jeune ©” uro- pode de la troisième paire X 90; 11, o” presque adulte, uropode de la troi- sième paire X 90; 1", ©” adulte, uropode de la troisième paire X go. HYPERIOIDES LONGIPES nOV. gen. et sp..... RER RE TM LME 24, 0”, vu du côté gauche, X12; 2b, o” lèvre antérieure X65; 2c, lèvre postérieure X 65; 24, © mandibule X 65; 2e, ©’ mâchoire de la première paire X 65; 2f, © mâchoire de la deuxième paire X 65; 28, © maxillipè- des X 65; 2h, ©’ gnathopode antérieur X 50; 2i, © gnathopode posté- rieur X 50; 2i, oO” patte de la cinquième paire X 26; 2k, ©” patte de la sixième paire X 26; 21, o” patte de la septième paire X 26; 2m, 0’ urosome, uropodes et telson X 30; 22, O tête et antennes X 26; 20, © antenne supérieure X 90; 2P, ® antenne inférieure X 90; 24, © uropode de la troisième paire X 65. 143 0 ‘44 c ALBERT IE PRINCE DEMONACO, CAMP SCIENT. À N\ do | “. . À \| AN | E Chevreux del. 1. HYPERIA SCHIZOGENEIOS STEBBING AMPHIPODES PL.XVIL. * Lith. Werner&Winter FrancfortSM. DARMPÉRIOIDESÆECNGTPÉSANONEGEN:ET SP nn dt ir mm œ SR ur À mr er le ES Se Hapi LE VE em: Fig. Xe LÉGENDE DE LA PLANCHE XVIII PHORCORRHAPHIS ZAMBOANGÆ Stebbing.................. 1a, antenne supérieure X 90; 1b, antenne inférieure X go; 1c, patte de la cinquième paire X 37; r1d, patte de la sixième paire X 37. “DÉAMNEUS RAGURVIROSTRIS OV Sp. LE UNTN NIMES 22, Q tête et antenne supérieure X 30; 2b, o” tête et antennes X 30; 2c, O7 antenne supérieure X 37; 24, ©’ gnathopode antérieur X 26; 2e, ©” derniers articles du même gnathopode X 90; 2f, ©’ gnathopode postérieur X 26; 28, Oo derniers articles du même gnathopode X 90; 2h, Oo” patte de la sixième paire X 26; zi, ©” patte de la septième paire X 26; 2i, oO” urosome, uropodes et telson X 26 ; 2k, Oo” deux des taches du méta- some *X 120. EUC AA MDOVALEN DO VELSDeL 20 RON LPS E pis D SAC 3a, ©”, vu du côté droit, X 173; 3b, ©’ antenne supérieure X 50; 3c, © mandibule X 50; 34, © maxillipèdes X 50; 3e, ©” gnathopode anté- rieur X 50 ; 3f, ©’ gnathopode postérieur X 50 ; 3£, ©” patte de la troi- sième paire X 26; 3h, o” patte de la cinquième paire X 26; 3i, ©” patte de la sixième paire X 26 ; 3i, ©” patte de la septième paire X 26; 3k, © urosome, uropodes et telson x 37. STREBLSLA IS TEBRINGLUNONE SDL tt (NET NUS AS 42, Q, vue du côté gauche, X 8; 4b, © antenne supérieure X 90; 4°, Q gnathopode antérieur X 65; 44, © gnathopode postérieur X 65; 4, ® patte de la troisième paire X 37; 4f, © patte de la cinquième paire X 37; 48, Q patte de la sixième paire X 37; 4h, © patte de la sep- tième paire X 37 ; 4i, ® urosome, uropodes et telson X 37. I6I SM, PL.XVII. cfort "an Fr 2 Winter 1er AMPHIPODES Lith Werr URVIROSTRIS NOV SP. al 2.THAMNEUS R 4. STREETSIA STEBBINGI Nov. SP. 1. PHORCORRHAPHIS ZAMBOANGÆ STEBBING 3.LYCÆA BOVALLIL NOV.SP el} E Chevreux d ALBERT IF PRINCE DE MONACO, CAMP SCIENT. ARE CREER SEE RE EE PE en De PRE na Encre y À Zu 9 DE ee EI SÉÈ e ride à “ m EE oc ge ie AS : De RE ae UE AVES Ce RES TRAE L ares En SMITHSONIAN | INSTI ïl DLL 8 00853 con