4 Go DAS K AMEN À Ps j 4 UE ann NRA DUR ANR CE NY À AE = Ne De Ta a ds ae TE LE Er ne RE RÉ EE 4, CSL PA OX k RARE aUue LP Fe 8 ER EE 138 #7 7 Me «y my Les ME CP D UT te HAIPITATE DUR LE P, KF A) NS ONE Re | z SE ur ee «2 bn % N À ÿ EX CERTA 7 APS PNUE | SI { ÿ ADS 4). CARE | a 4 } ES, vo fie TS Res AR TON OMAN CEE CNE Fe us à Re gen PE LEE Fe , À de. nn 0 7 rm ES Pr ot er : ARR rs ere HS AT ESA et 3 BILLE @ = RÉDIGÉ PAR ANCIEN PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTONOLOGIQUE DE FRANCE, . MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES SOCIÉTÉS BNTOMOLOGIQUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE FN : ET DE SUISSE, ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES | NATIONALES ET ÉTRANGÈRES. 1878 — TOME Xp | ob us | ‘pe 6 82. nd | | | . . M. S.-A. DE MARSEUL . dt: fade ï d ‘PARIS. «cum L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 7, TERNES, _ RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12. k PRE OR D | L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ PAR M. S.-A. De MARSEUL ANCIEN PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES SOCIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE ET DE SUISSE, ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES, | | | | | | TOME XI — 1873 DEUXIÈME SÉRIE — TOME V . CHEZ L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERNES ; _ RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE XI° VOLUME. . Monographie des Otiorhynchides (2° partie) 09e +000ee 070.» e7:e0e eee s ee eee es en» ep» © » © — des Phyllobides 0000929 ee +:6.:e0e1e6 ee — - des Amaroïdes MONOGRAPTIIE DES OTIORHYNCHIDES D'APRÈS LES TRAVAUX DE MM. LES DOCTEURS SEIDLITZ & STIERLIN, COORDONNÉES PAR M. S.-A. DE MARSEUL DEUXIÈME PARTIE VERT. — STGMOBES (crouwonce, qui a une yrande bouche) Sch. Cure. Disp. 1826. 188, 104, — 11 1834, 510, 163. — Sidi, 24, 13. Le genre Séomodes a 6t6 établi par Schœnherr pour une petite espèce (folutarius), de Crimée, qui est très-voisine de Sé. gyrosicollis ; une 3° très-différente (rudis Sch.), a été décrite de Turquie. Sterlin a rapporté ces epèces aux Ofiorhynchus; il est ependant difficile de les faire rentrer dans ce genre; car toutes trois (raccourcies par derrière) manquent de pié- ryges en forme de lobe et ont le rostre parallèle et les scrobes supérieures dans tout leur parcours; structure qui ressemble beaucoup à celle des Meira. Dans les Ofio- rhynchus au contraire, je ne connais aucune espèce qui manque de ptéryges lobiformes, et lorsqu'elles sont pe- tites, les scrobes sont plus latérales et non sur le dos du rostre comme dans les Sfomodes. Le rudis s'éloigne par la squamulation et les antennes épaisses, par tout le faciès, des 2 autres espèces, de sorte que Scñœænherr a ajouté an hujus generis? et dans ce cas, il n’a que la structure des scrobes de commun avec le genre Séomodes, et on pourrait le rapporter aux Meira, si les cuisses, fortement en massue, ne le rangeaient ici. La disposition naturelle serait de l’éloigner des Sfomodes ct d'en faire un genre à part. L’ABEILLE. — 1879, Juillet. 28 454 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. On doit encore rapporter aux Stomodes, l’Otiorh. Schau- fussi Mill. (Wien. J. 1863. p. 31), de Dalmatie, qui a le rostre conformé d’une manière très-semblable et a égale- ment une fine pubescence sur le pronotum et les élytres. Les cuisses fortement en massue, qui souvent sont dilatées en une dent, distinguent le genre des Peritelus, les ongles libres et les scrobes supérieures, des Omias et des Barypei- thes, qui ont beaucoup de ressemblance avec les Sé. gyro- sicollis et tolutarius, le corps étroit, avec le 22 segment abdominal long et les ongles libres, des Mylacus, le man- que de ptéryges lobiformes, des Ofiorhynchus, et la fine pubescence du corps, enfin des genres suivants et des Nastus. À Rostre très-court, plan en dessus; 2° article du funicule court; cuisses armées d’une petite dent ou subdentées. B Prothorax arrondi, gyrosus. 1, gyrosicollis Bohm. Dalm. B’ Prothorax finement ponctué. 2. tolutarius Bohm. Crim. A’ Rostre plus long, élevé entre les antennes; 2° article du funicule allongé; toutes les cuisses fortement dentées g', ou postérieures mutiques ©. | 3. Schaufussi Mill, Dalm. Ce genre est répandu en Dalmatie (Schaufussi), Autriche, Hongrie et Transylvanie (gyrosicollis), jusqu'en Crimée et en Grèce (tolutu- rius) et vraisemblablement se trouve au Caucase, car l’Omias elon- gatus Hoch. Bul., Mosc. 1847, 503, appartient probablement au folu- 1arius. 4. ST. GYROSICOLLIS Bobm. Sch. Curc. vn 1843. 146, 2. Presque la stature du St. folutarius, mais moitié moin- dre, distinct par son prothorax également rétréci devant et derrière, densément gyrosus en dessus. Tête infléchie, épaisse, assez convexe en dessus, roux de poix, assez luisante, peu pubescente; vertex lisse. Front finement et densément pointillé. Yeux latéraux, petits, arrondis, assez saillants, noirs. Rostre un peu plus court et un peu plus étroit que la tête, épais, peu arqué, assez convexe en dessus, roux de poix, finement et den- sément pointillé, menu, pubescent. Antennes insérées plus LT VII. STOMODES. 49 près de l’extrémité du rostre, dépassant la base du pro- thorax, assez fortes, roux-ferrugineux, peu pubescentes de cendré ; massue ovale-oblongue, acuminée. Prothorax un peu plus long que large au milieu, tronqué aux deux bouts, également rétréci devant et derrière, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, peu convexe en dessus, den- sément gyrosus dans sa longueur, roux de poix, assez lui- sant, assez densément garni de pubescence déprimée, blanche. Ecusson enfoncé, à peine visible. Elÿtres ovales- oblongues, légèrement échancrées en devant, un peu plus larges que le prothorax à la base, graduellement rétrécies à partir du milieu, vers le bout qui est subacuminé, 3 fois plus longues que le prothorax, peu convexes en dessus, vaguement pointillées de points fins et écartés, roux de poix, assez luisantes, assez densément parsemées de pu- bescence fine et cendrée. Prothorax et poitrine roux de poix ; ventre d’un roux testacé plus pâle. Pattes médiocres, robustes, roux-ferrugineux, assez pubescentes de cendré; cuisses en massue médiocre, mutiques; jambes droites, un peu élargies en dedans, au milieu; tarses médiocre- ment allongés, garnis en dessous de brosses cendrées. Dalmatie. 12. ST. PUNCTICOLLIS Tourn. Soc. Ent. Suisse 1864. 268. — Ab. vi 1871. 366. Allongé, brun de poix, parsemé sur les élytres de pe- tits poils d’un gris roux. Antennes et pattes, moins la base des cuisses, testacées. Tête et rostre fortement ponc- tués. Prothorax subarrondi, très-rétréci aux 2 bouts, à points très-fins et serrés, entremêlés de points plus gros et profonds. Elvtres striées-ponctuées profondément ; in- terstries marqués chacun d’une ligne de petits points bien distincts. Dessous testacé. — Long. 6 — larg. 2,5 mill. Forme du gyrosicollis, un peu plus long, plus étroit, avec les élytres à peine plus larges que le prothorax, qui _est différemment ponctué. Sicile. 2. ST. TOLUTARIUS Bohm. Sch. Curc. 1 1834. 511, 1. De la longueur du Süfones lineellus, mais plus étroit. 400 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Tète courte, couleur de poix, ponctuée-rugucuse, pu- bescente de blanc; vertex presque lisse. Yeux latéraux arrondis, peu saillants, noirs. Rostre très-court, un peu plus court et plus étroit que la tête, épais, impressionné au bout, brun de poix, ponctué-rugueux, pubescent de blanc. Antennes de la longueur de la tête et du protho- rax, robustes, roux-ferrugineux, pubescentes de cendré; massue ovale-oblongue, acuminée. Prothorax plus long que large au milieu, tronqué en devant et à la base, di- laté-arrondi sur les côtés, plus étroit par derrière, avec un rebord élevé, angles abaissés, assez convexes en des- sus, brun de poix, à points écartés, assez profonds, parsemé d’une fine pubescence grise. Ecusson enfoncé, peut-être situé sur le métathorax. Elytres ovales-oblongues, un peu plus larges par devant que la base du prothorax et 3 fois plus longues que lui, subtronquées à la base, rabattues sur les côtés, dilatées obliquement vers le milieu après la base, atténuées par derrière, acuminées au bout, peu con- vexes en dessus, densément ponctuées de points marqués, mais peu réguliers ; brun de poix, parsemées d’une pubes- cence fine, blanche. Dessous du corps brun de poix, poin- tillé, pubescent de gris. Ventre ferrugineux plus clair. Pattes assez courtes, robustes, roux-ferrugineux, pubes- centes de gris; cuisses très-dilatées, mutiques; jambes droites, plus larges au milieu; tarses allongés, avec des brosses fauves en dessous. Crimée. 3. ST. SCHAUFUSSI Miller, Wien Monat. 1861. 31 (Ofiorhynchus). — Ab. 1v 4866. x1v 2. — Long. 6 mill. Ressemble un peu au zebra F. pour la forme. Allongé, étroit, rouge, avec les élytres plus obscures ou tout brun de poix rougeâtre luisant. Tête ponctuée, avec un plus gros point entre les yeux. Rostre court et assez fort; scrobes grandes, avec l'intervalle étroit, convexe. 2° article du funicule des antennes un peu plus long que le 1er, les suivants diminuant de longueur, le dernier plus large que long. Pronotum un peu plus large que long, légèrement convexe, finement et peu densément pubes- IX, PARAMEIRA. 457 cent, fortement arrondi sur les côtés, assez fortement ct peu densément ponctué, intervalles lisses luisants, avec une carène médiane quelquelois nulle. Elÿtres pas tout- à-fait 2 fois aussi longucs que larges, arrondies eur les côtés, peu convexes, striées-ponctuées de gros points, in- terstries plus étroits que les points, lisses, luisants; vêlues de poils blancs, squamuleux, couchés et de plus longs poils espacés. Dessous luisant, couvert de points fins ct espacés et d’une fine pubescence. G' Cuisses fortement dentées; Q antérieures avec une faible dent, les autres inermes. Antennes plus épaisses et composées d'articles plus courts. Dalmatie, Boccagnazzo, dans un bois de chênes. EX. — PARAMEERA Seidl. 1868. 26, 16. (xaoo, auprès, MEinA). Scrobes supérieures, grandes, allongtes, ptéryges non divergentes. Rostre parallèle, à peine plus étroit que la tête, Cuisses fortement en massué. Ongles libres. Corps densément squamuleux. Antennes épaisses. Ce genre ressemble beaucoup au sous-cenre Meira du genre Peritelus, surtout par son rostre et sa tête parallèle, ct par le manque de ptéryges (ce qui le distingue égalo- ment des Ofivrhynchus), mais il s’en distingue par les cuisses fortement en massue ct les ongles séparés; il dif- fère des Sfomodes par l’épaisse squamulosité du corps, qui sur les élytres est entremêléc de soies épaisses, dressées, et lui donne beaucoup de ressemblance avec les Tr achy- phlœus;, des Péochus par la large avance tronquée par de- vant du 1% segment abdominal entre les hanches posté- rieures; des Trachyphlœus, Cathormiocerus et Axyrœæus par les scrobes supérieures; des Holcorhinus enfin et des genres africains voisins par le manque de sillon transversal entre le front et le rostre. Le genre se compose de 2 espèces, rudis Sch., et une nouvelle; il est propre, paraît-il, à la Turquie. 458 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, 1. PAR. RUDIS Bohm. Sch. Curc. vn 1843. 147 (Sfomodes).— Seïdl. 26, 1. — hispida Stierl. Otiorh, 1861. 163, 150 (Ofiorhynchus). Prothorax à peine plus large que long, moins arrondi sur les côtés, funicule aussi épais que le scape, soies dressées plus courtes, petites sur le prothorax, seriées, plus serrées sur les élytres. — Long. 3,5 mill. À à peu près la taille et le faciès du Peritelus (Meira), exiguus Slierl., cependant ses petites soies dressées lui donnent un autre aspect. Les interstries alternes sont or- dinairement distinctement plus élevés et portent seuls les petites soics qui sc trouvent postérieurement sur tous les interstries. J'ai devant moi plusieurs exemplaires de Turquie, que je rapporte avec certitude au Sfomodes rudis Bohm. Sch., dont je n'ai pas de type. Je pense que l’O. his- pidus Stierl. doit s’y rapporter, puisque dans la descrip- tion il signale sa ressemblance avec l'O. minimus Stierl. (probablement Meira suturella). Turquie. 2. PAR. ISLAMITA. — setosa Seidl. 1868. 27, 2. Prothorax beaucoup plus large que long, très-fortement dilaté-arrondi sur les côtés, funicule plus grêle que le scape, soies dressées très-épaisses et très-denses sur les élytres et sur le prothorax. — Long. 4 mill. Le P. setosa a la plus grande ressemblance avec le genre Trachyphlœus, cependant ne peut se confondre avec lui à cause de ses scrobes toutes supérieures, il a un autre aspect que le précédent par sa forme beaucoup plus large, mais il est en tout très-voisin ct ne se distingue que par les caractères de la diagnose. Il a été découvert à Tultscha par M. Malinovski et envoyé par le musée de Vienne comme Trachyphlœus setosus (Malinovski). DER RE ER X. PTOCHUS. 459 X. — PTOCHUS (rrwyo:, pauvre) Schœnh. Curc. Disp. 1826. 187, 103. — Lacord. Gen. 188. — Seïdl. Otiorh. 1868, 35, 20. — Peritelus Hoch. Bul. Mosc. 1851, 1 58. Scrobes supérieures. Corps squamuleux ou presque nu. Avance intercoxale du 4° segment de l’abdomen plus étroite, subacuminée. Cuisses mutiques ou dentées. Ongles libres ou soudés. Se distingue des Peritelus par l’avance intercoxale du 1 segment de l’abdomen étroite, non tronquée par de- vant, mais légèrement en pointe ; la stuture du 1° au 2e segment anguleuse, le 2° aussi long que les 2 suivants ensemble. Rostre très-large au bout, souvent pas beau- coup plus étroit que la tête. Scrobes courtes, tout-à-fait supérieures et ordinairement un peu convergentes par derrière. Antennes assez déliées ; scape dans quelques-uns presque droit, dans d’autres fortement courbé (bisignatus, 4-signatus et subsignatus). Elytres allongées, étroites, sans épaules ou avec les épaules très-légèrement arrondies (rufipes et desertus), striées-ponctuées simplement, sans interstries élevés, plus rugueuses, plus granuleuses, ou avec une sculpture analogue, plus ou moins densément squamuleuses, et presque glabres seulement dans le ru- fipes. Cuisses fortement renflées en massue jusqu’à la forme de dent. Ongles libres, plus rarement soudés. Le genre Pfochus établi par Schœnherr en 1826 (Disp. Mét.) sur 2 espèces porcellus et Perit. bisignatus Germ. que ce savant cite comme Curc. inustus Steven ou Omias gran- dicornis Dej. — En 1834 Schænherr décrit 11 espèces dont 2 doivent être mises en synonymie (perdix et tessellatus), et en 1843, dans son vue vol., il en ajoute une.— Outre ces 10 espèces de Sch., Hochhuth, Bul. Mosc. 1847 et 1851, en décrit 4 nouvelles, dont une est synonyme d’une des es- pèces de Schænkherr, et communique aussi plusieurs con- sidérations importantes sur les Piochus du sud de la Rus- sie et du Caucase, qu'il avait réunis pour la plupart, cet 460 MONOGRAPHIE DES OTIORIYNCHIDES. auteur a le premier appelé l’atténtion sur la structure différente des ongles et des antennes dans les Péochus, il pourrait cependant ne pas avoir suffisamment séparé ces insectes des Peritelus qu’il paraît n’avoir connus qu’en nom- bre insuffisant et qui ressemblent beaucoup aux Ptochus en bien des points. Lacordaire le premicr a nettement séparé ces 2 genres par la forme de l'avance intercoxale du 4° segment abdominal et eût fixé les limites du genre Péo- chus, si en donnant trop d'importance à la structure des rochets il ne fût arrivé à la fausse conséquence que quel- ques espèces à crochets libres doivent être reportées aux Trachyphlæides. En suivant cette règle, sur 16 espèces il faudrait en exclure 12, parmi lesquels le type porcellus. Depuis le travail de Hochhuth, ont été décrits de plus Ptochus 4-signatus Bach. (1856), desertus Mots. (1860), et periteloides Fuss. (1861). Le Ptochus tigrinus Redt. Hegel’s Kaschmir 1v 2, p. 504, se rapporte au genre Cyphicerus, ou vient auprès. A Ongles libres. B Scape peu courbé. C Prothorax subtronqué à la base ; scrobes convergentes par derrière. D Corps densément squamuleux; cuisses fortemént en massuc. E Cuisses mutiques ; yeux arrondis. F Elytres convexes, ventrues; prothorax étroit, 1er article du funicule égal au 2°, | 1. deportatus Bohm. Sch. Sib. F” Elytres peu convexes, ventrues. G Front et rostre striolés, yeux plus fortement saiHants. 2. strigosirostris (strigirostris Hoch.) Cauc. CG Front ct rostre squamuleux. H Tête moins large; épaules subdistinctes. 3. deserticola (desertus) Mots. Sib. H°? Tête très-large; épaules nulles. - I Article 1° du funicule égal à 2 et 3 réunis; antennes ct tarses plus grêles; prothorax très-court. 4, sus (porccllus Bohm.) RS C. X,. PTOCHUS,. 461 P {er article du funicule égal au 2°; antennes et tarses forts; prothorax plus long. à. setosus Bohm. Cauc. E’ Cuisses dentées, F Yeux oblongs. subtransverses (Ex Hochh.); pro- thorax très-court. 6. circumecinctus Bohm. Perse, F° Prothorax plus long que large, cordiforme. 7. longicollis Bohm. Perse. D’ Corps luisant, parsemé de squamules très-fines, piliformes, peu nombreuses; cuisses peu en massue,. 8. rufipes Gyl. Cauc. C’ Prothorax bisinué à la base; scrobes divergentes par derrière, 9. carinirostris Bohm. Mongol. B° Scape plus fortement courbé,. C Yeux saillants ; front plus étroit, couleur obscure (Ex Hochh.). 10. fulvidipes (fulvipes Hochh.) Buchar. € Yeux peu saillants; front plus large; élytres à fascies longitudinales obscures (Ex Hochh.). 11. latifrons Hochh. Cauc. A” Ongles soudés à la base: élytres convexes. B Scape courbé, antennes rapprochées, scrobes à marges internes convergentes, marge extérieure plus sou- vent abaïssée au bord inférieur de l'œil. CG Rostre très-court, très-large, épais, plus haut que long ; front convexe. D Tête avec les yeux un peu plus larges que le pro- thorax ; prothorax subcylindrique; élytres forte- ment convexes, ornées de taches dénudées. 12, bisignatus Germ. 1 Dalm, RS D’ Tête avec les yeux plus étroits que le prothorax; prothorax avec les côtés un peu arrondis ; élytres moins convexes, densément et également squa- muleuses. 13. subsignatus Bohm. R$ Hong. C Rostre plus long, plus étroit, pas plus haut que long; front un peu déprimé; élytres fortement convexes, ornées de taches dénudées. 14. 4-signatus Bach. A B”’ Scrobes subsupéricures non convergentes; scape pres- que droit; squamules arrondies, serrées, 15. periteloides Fuss, Fransyiv. Serv. 28. 462 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIHIDES. Des 15 espèces de Ptochus, un seul (4-signatus) se trouve dans VO. de l'Allemagne, 1 en Italie, Dalmatie et Hongrie, 4 en Hongrie et Russie méridionale, 1 dans le sud-est de la Russie et le Caucase, 5 appartiennent à l'Europe et 11 à l’Asie. 1. PT. DEPORTATUS Bohm. Sch. 11 1834. 485. — Seidl. 38, 1. — variegatus Hoch. Mosc. 1851. 65 (Peritelus). Facile à reconnaître et s’éloignant de tous les autres Ptochus par son prothorax proportionnellement très-petit, ses élytres larges et fort convexes et la tête assez étroite. Rostre presque aussi large que la tête et plus large que le front entre les yeux. Scrobes distantes. Antennes grêles; scape très-peu courbé, 1er et 2e articles du funicule pres- que d’égale longueur. Prothorax plus large que long, 16- sgèrement arrondi sur les côtés, tronqué devant et derrière, presque d’égale longueur. Elytres à la base pas plus larges que le prothorax, graduellement élargies, presque sans épaules, élargies en ventre derrière le milieu et plus de 2 fois aussi larges que le prothorax et ensuite terminées en pointe. Squamosité épaisse, mêlée de petites soies sé- rialement disposées, tantôt d’un gris uniforme, tantôt plus ou moins marquetée de taches d’un blanc intense et de noires. — Long. 3 à 4 mill. Décrit par Schœnherr sur un individu unicolore, d’où Hochhuth regarde comme espèce distincte les individus bariolés. Sibérie. 2. PT. STRIGOSIROSTRIS. — sfrigirostris Hoch. Bul, Mosc. 1851. 64 (Peritelus). — Seïdl. 39, 2. Ovale-oblong, noir, luisant, squamuleux de gris et d’obs- cur. Front et rostre assez plans, fortement ridés longi- tudinalement sur toute la surface. Yeux très-petits, un peu arrondis-allongés et très-saillants. Antennes grêles, s'étendant jusqu’au milieu des élytres, 17 article du fu- nicule beaucoup plus long que le 2e, massue en ovale allongé, étroit, sans être tout-à-fait en pointe aiguë. Pro- thorax de moitié plus large que long, presque cylindrique, a X. PTOCHUS. 463 médiocrement convexe et fortement ponctué-ridé. Elytres ovales, un peu plus de 3 fois aussi longues que le protho- rax, Coupées droit par devant, cependant sans angles huméraux saillants, arrondies ensemble par derrière ; stries fortes, robustes, ponctuées, presque crénelées ; in- terstries un peu convexes, garnis de points fins assez épars, portant chacun un poil sétiforme raide, jaune-blanc, un peu dirigé en arrière. Les squamules qui revêtent par- tout l’insecte très-lâchement, sont disposées en chevrons, de forme arrondie à un grossissement assez fort, à la simple loupe ont une certaine ressemblance à une subs- tance cristallisée; en dessous elles sont toutes d’un gris blanc, en dessus mêlées d’un brun jaune tantôt plus foncé, tantôt clair, tantôt se condensant en taches plus obscures. Antennes et pattes d’un rouge ferrugineux foncé. Cuisses en massue, les 2 crochets des tarses très-petits, d’égale longueur. — Long. 2,8 mill. Sibérie, Nertschinsk. 3. PT. DESERTICOLA. — desertus. Mots. Peterb. 1859, 1 312. — Seidl. 40. 3. Scrobes supérieures. Ongles libres. Corps densément squamuleux. Prothorax court, un peu plus étroit que les élytres. Elytres peu convexes. Epaules un peu sxillantes, arrondies. Tête plus étroite. — Long, 3 à 3,5 mill. Paraît assez semblable au deportatus, maïs a une toute autre forme, puisque le prothorax est proportionnellement aux élytres plus large, celles-ci sont plus étroites, plus parallèles, ont les épaules arrondies, mais cependant dis- tinctes et sont en dessus légèrement convexes. Tête assez semblable à celle du deportatus, par là même étroite en comparaison de celle des 2 espèces suivantes. Yeux un peu plus convexes que dans deportatus et antennes plus épaisses et plus courtes, 1® article du funicule 2 fois aussi long que le 2°, celui-ci assez égal au 3e. Sibérie. 4. PT. SUS.— porcellus Bohm. Sch. 11 1834, 482. — Seidl. 40, 4. — perdix Bohm. Sch. Curc. ir 1834. 484, 5. Forme avec les 3 espèces suivantes un petit groupe na- 464 MONOGRAPHIE DES OTICRHYNCHIDES. turel qui, par sa grande tête, ses ongles séparés, sa squa- mosité épaisse et par son scape légèrement courhé, se distingue des autres Pfochus et compte les plus grandes espèces du genre. Tête épaisse et assez convexe. Scrobes très-distantes, les carènes qui les bordent en dedans sont tranchantes et convergentes par derrière. Antennes environ de la lon- gueur de la moitié du corps, 1°* article du funicule à peu près de moitié plus long que le 2. Yeux arrondis et un peu allongés, tandis que d’après Hochhuth ils sont pres- que transverses dans le circumeinctus. Prothorax 2 fois aussi large que long, tronqué devant et derrière. Proster- num aussi long que le pronotum. Elytres régulièrement arrondies sur les côtés, sans épaules, en pointe par der- rière, légèrement convexes, finement striées-ponctuées, garnies de petites soies blanches et densément squamu- leuses comme tout le corps. Squamosité ou toute blan- châtre unicolore, ou avec 2 bandes longitudinales sur le prothorax et des taches sur les élytres plus ou moins dislinctes et foncées. Le perdix se compose des indi- vidus de cette dernière coloration. Cuisses fortement en massue ; jambes assez déliées et longues, ainsi que les tarses. Ongles grands et très-divergents. — Long, 3,5 à 5 mill. | Répandu dans tout le sud et l’est de la Russie jusqu'au Caucase et paraît n’y être pas rare. Le Zacteolus (Mts.) appartient à celte espèce. 9, PT, SETOSUS Bohm. Sch. Cure. n 1834. 484. — Seïdl, 41, 5. Scrobes supérieures; ongles libres, plus grands ; corps densément squamuleux; élytres peu convexes; épaules nulles; tête très-large; prothorax moins court; tarses très-longs, robustes; antennes moins grêles; scape peu courbé; 1° article du funicule égal au 2°,— Long. 5 mil, Ressemble extraordinairement au porcellus, maïs s’en éloigne par les points suivants : antennes plus épaisses et plus longues; 2° article du funicule pas plus court que le 4° (maïs cela peut aussi varier); prothorax pas 2 fois aussi large que long, et surtout les tarses sont différents, puisqu'ils ne sont pas seulement distinctement plus longs, X. PTOCHUS. 465 mais encore beaucoup plus épais que dans le porcellus, ce qui est surtout marqué dans le 1® et le 2° article. N'ayant sous les yeux qu’un seul individu type de Schæœnherr, je ne puis juger si ces différences varient, Caucase. 6. PTOCH. CIRCUMCINCTUS Bohm. Sch, Cure. n 1834. 481. — Scidl. 49, 1. Ovale-oblong, noir, Tète courte, large, noire, ornée de squamules brunes et d’autres blanches au-dessous des yeux, qui sont ovales, peu saillants. Rostre presque aussi long et aussi large que la tête, épais, droit, plan, squa- muleux de blanc sur le dos. Antennes insérées vers l’ex- trémité du rostre, de la longueur de la moitié du corps, assez épaisses, brunes, peu poilues; massue ovale, en pointe. Prothorax plus court que large, tronqué et rétréci aux 2 bouts, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, convexe, squamuleux de brun, avec une ligne dorsale droite, obsolète en devant, et une large bande latérale de squamules blanches. Ecusson petit, triangulaire, squa- muleux de blanc. Elytres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, arrondies aux épaules, dilatées au-delà du milieu, puis rétrécies vers le bout, qui est en pointe, 4 fois plus longues que le prothorax, peu convexes sur le dos, déclives par derrière, finement striées-ponc- tuées : interstries un peu convexes, densément squamu- leuses de brun, ornées d’une ligne suturale et d’une laté- rale de squamules blanc de neige, avee une pubescence couchée, raide, brune. Dessous obsolètement pointillé, squamuleux de cendré argenté. Pattes médiocres garnies de squamules blanches ; cuisses en massue, armées d’une dent obsolète ; tarses ferrugineux. La description va très-bien à un très-grand exemplaire foncé de porcellus ou de setosus, avec la suture plus claire, ainsi que les côtés des élytres, seulement les caractères suivants paraissent constituer des différences spécifiques : les interstries des élytres sont un peu convexes et portent de petites soies d’un brun foncé, les cuisses sont munies d’une dent indistincte. Un caractère est encore plus sail- 466 MONOGRAPIIIE DES OTIORHYNCHIDES. lant, celui que Hochhuch donne dans son travail sur les Curculionides de Russie p. 60, que les yeux sont presque transversaux, ce qui fait présumer que ce n’est pas un Ptochus, mais peut-être un Cyphiceride, si d’ailleurs Hoch- huch a connu le vrai circumcinctus. Cette conjecture est supposable, car Schæœnherr a décrit l’espèce de la collection Faldermann, Perse. 1. PT. LONGICOLLIS Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 482, 2, — Seidl. Otiorh. 42. | Ovale-oblong, noir, densément garni de squamules brunes. Tête courte, large, épaisse, avec des squamules pâles au-dessous des yeux, qui sont oblongs, peu saillants. Rostre aussi large et à peine plus long que la tête, épais, droit, plan, faiblement canaliculé vers le bout, à squa- mules brunes sur le dos, pâles sur les côtés. Antennes insérées vers l’extrémité du rostre, de la longueur de la moitié du corps, assez épaisses, brunes, peu poilues ; mas- sue oblongue, en pointe, plus claire. Prothorax un peu plus long que large, tronqué aux 2 bouts, plus large en avant, droit sur les côtés jusqu’au-cGelà du milieu, puis rétréci vers la base, convexe, ponctué-rugueux, orné d’une ligne dorsale droite et d’une autre latérale plus large de squamules pâles. Ecusson à peine visible. Elytres en ovale oblong, un peu plus larges en devant que la base du prothorax, arrondies aux épaules, puis arrondies jus- qu’au-delà du milieu, rétrécies vers l’extrémité, 4 fois plus longues le prothorax, arrondies au bout, peu convexes, déclives par derrière, régulièrement et finement striées- ponctuées ; interstries un peu convexes, avec des soies courtes, couchécs, brunes. Dessous d’un noir de poix, obsolètement pointillé, densément squamuleux de gris. Pattes roux de poix, squamuleuses de gris et pubescentes; cuisses un peu en massue, armées d’une petite dent ob- solète ; tarses ferrugineux. S'éloigne des autres espèces comme le cércumeinctus, par ses cuisses légèrement dentées et de ce dernier par un prothorax plus long, ce qui lui donne un faciès tout diffé- | | | | | X,. PTOCHUS. ; 467 rent de tous les autres Ptochus ; il peut être plus large par devant, parallèle jusqu’au-delà du milieu et plus étroit vers la base ; il n’y a pas d’autre caractère qui le distin- gue du circumcinctus. Perse. 8. PT. RUFIPES Gyl. Sch. Cure. 11 1834. 487, — Seidl 42, 9. Scrobes supérieures; ongles libres; prothorax tronqué à la base; corps et élytres luisants, parsemés de squamules piliformes très-petites. — Long. 4 mill. Très-distinet par l’absence de cette squamosité épaisse qui se trouve dans tous les autres Ptochus; parsemé à la place de toutes petites squamules transverses, piliformes, pulvérulentes, qu’on peut à peine voir à l’œil nu, mais qui sont brillantes d’or à un plus fort grossissement. Tête un peu plus étroite que dans le porcellus; rostre aussi large; scrobes des antennes comme dans le porcellus; prothorax assez fortement arrondi sur les côtés, 2 fois aussi large que long, grossièrement ponctué ; élytres profondément striées- ponctuées, avec les interstries un peu convexes. Cuisses pas aussi fortement en massue que dans le porcellus; jambes et tarses aussi longs et aussi étroits. Le Ptochus rufipes Gebl. Ledeb. 1, Reise. 111, 169, appar- tient, d’après Hochhuth, au Phyllobius suratus Sch., celui de Schœænherr ne s’y rapporte pas, puisque ce dernier doit avoir un rostre beaucoup plus étroit que la tête, tandis que notre insecte est un vrai Pfochus, et par conséquent a le rostre à peine plus étroit que la tête. La conformation de l’abdomen et du métasternum est chez lui aussi tout- à fait celle des Péochus et ne permet pas de le réunir aux Phyllobius, Caucase. 9. PT. CARINIROSTRIS Bohm. Sch. Curc. vn 1843. 105. — Seidl. 43, 10. Ongles libres ; prothorax bisinué à la base; lobes ocu- laires très-obsolètes ; scrobes supérieures, divergentes par derrière ; corps densément squamuleux; yeux oblongs. — Long. 6 mill, 468 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Diffère tant par le prothorax qu'il doit être peut-être éloigné du genre, Il présente des lobesoculaires, mais très- légers et qui n’atteignent pas les yeux; Ceux-ci n’ont pas la forme longitudinale transverse propre aux Oxyophthalmus, mais sont dirigés dans l’axe longitudinal de la tête et sont en pointe par devant. Le rostre est aussi différent, puisque il est très-fortement convergent par devant, tandis que les scrobes divergent par derrière. Antennes semblables à celles du porcellus. Prothorax plus large que long, à peine arrondi sur les côtés, profondément bisinué à la base, les élytres qui sont serrées fortement contre lui sont arron- dies chacune à la base, exactement aussi larges et en pointe par derrière. Pattes semblables à celles du por- cellus, seulement les ongles encore plus longs; abdomen et métasternum conformés comme dans les autres Péochus. — Type seul, de Mongolie. 10. PT. LATIFRONS Hoch. Bul. Mosc. 18417. 504 (Peritelus). — Seidl. 44, 41. M'est resté inconnu. Hochhuth le compare pour la forme au Per. necessarius, cependant il doit être beaucoup plus petit. Il doit être voisin du fulvipes dont il a La forme du prothorax, qui a devant ct derrière une impression trans- versale, Le caractère suivant est remarquable : « l'extrême bord antérieur du prothorax est un peu élevé et forme une ceinture squamulcuse dé blanc. » Caucase, 11. PT, FULVIDIPES. — fulvipes Hoch. Bul. Mosc, 1851, 62 (Peri- telus). — Seïdl. Otiorh, 44, 12. Il a en général la forme du P4. latifrons, mais il s’en distingue aisément par son front plus étroit, ses yeux ar- rondis et bien plus saillants, et par sa couleur plus fon- cée. Tête presque aussi large que le prothorax, le front plan, avec une fovéole entre les yeux. Rostre court, fort élargi par devant, paraissant comme fendu, car il est lon- gé par un sillon profond, assez large, s’oblitérant par en haut, comme tout l'insecte, densément squamuleux de gris-jaunâtre ct garni de soies courtes, raides, Antennes X, PTOCHUS, 469 rouge-ferrugineux, atteignant le milieu des élytres, scape assez courbé, à peine épaissi au bout, 4 1% articles du funicule allongés et presque cylindriques, 3 dernicrs courts et fortement rétrécis à la base, le 1° est le plus long, le 2e d’un quart plus court que lui et les suivants devenant toujours de plus en plus courts; massue en ovale allongé et fortement en pointe. Prothorax près de 2 fois aussi large que long, légèrement étranglé tout près du bord postérieur, légèrement impressionné de chaque côté derrière le bord antérieur, d’ailleurs cylindrique ; paraît densément garni de squamules, avec de gros points écartés, une ligne médiane légère, pas bientôt limitée, et de chaque côté une ligne longitudinale plus large qui n’atteint pas le bord antérieur, squamuleuses de blanc; les soies courtes, épaisses, noirâtres, sont dirigées un peu par devant, presque dressées, et on les aperçoit, ainsi que celles de la tête, lorsqu'on regarde l’insecte de côté à la loupe, Elytres un peu plus larges que le prothorax et 3 fois aussi longues que lui, faiblement élargies par der- rière, médiocrement convexes, non saillantes à la suture, chacune terminée en pointe obtuse, assez densément et assez finement striées-ponctuées et densément garnies de squamules rondes: quelques taches irrégulières sur la surface et la pointe sont blanches ; dans des interstries il y a des rangées de soies courtes dirigées par derrière, qui vucs d'en haut paraissent blanches, et de côté jaune obscur, et de derrière d’un terreux presque foncé. Pattes jaune-rougeûtre, densément garnies de squamules et de poils sétiformes très-courts, blanchâtres. — Long. 3,8 à 4,6 mill. Steppes de Bucharie. Cet insecte, qui m'est inconnu, s'éloigne du bisignatus, avec lequel il a de grands rapports, par ses ongles libres; du latifrons dont il a la forme générale, par son front plus étroit et sphérique, ses yeux beaucoup plus sail- lants, son scape fortement courbé et sa couleur foncée; le rostre court et très-Clargi par devant ferait presque croire à un Myllocerus, cependant les épaules ne sont pas saillantes. 470 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 12. PT. BISIGNATUS Germ. Ins. Spec. 1824. 410, 555 (Peritelus).— Bohm. Sch. Curc. n 1834. 488, 10. — Seidl, 44, 13. — grandi- cornis Stev. Mus. Mosq. 11 94 (Sec. Sch.). Forme avec les deux espèces suivantes un petit groupe naturel qui est caractérisé par les scrobes convergentes en dessus et les ongles soudés, Tête presque plus large que le prothorax, avec les yeux, qui sont fortement saillants. Front convexe. Rostre plus court que large, un peu rétréci par devant, vu de côté plus épais que long. Scrobes placées tout en dessus, con- vergentes par derrière, éloignées l’une de l’autre seule- ment de la moitié de l'intervalle qui sépare les yeux. Scape assez fortement courbé; funicule presque aussi épais que le scape; les 2 1975 articles longs, 3° et 7° courts ; massue étroite, allongée. Prothorax beaucoup plus large que long, à peine arrondi sur les côtés, presque cylin- drique, quelquefois plus large au bout qu’à la base ; le prosternum beaucoup plus court que le pronotum. Les élytres sont ovales-allongées, fort convexes, arrondies sur les côtés. Leur squamosité est grise ou brunâtre, comme sur le prothorax, irrégulière et mêlée de poils et couvrant, en partie aussi les stries, de sorte que la surface paraît rugueuse et vaguement squamuleuse. Taches de diffé- rentes extensions, ordinairement une de chaque côté, sont sans squamules, de là plus obscures, garnies seulement de poils. On voit en outre sur les élytres de petites soies dressées plus ou moins longues. Pattes rouges; cuisses plus foncées au milieu ; ongles soudés à la base et petits. — Long. 2,5 à 3,5 mill. Italie, Dalmatie, Hongrie, — Crimée (Sch.). 13. 4-SIGNATUS Bach. Sett. Zeit. 1856, 242. — Seiïdl, 45, 14. Ongles soudés à la base; scrobes supérieures conver- gentes ; scape courbé ; rostre moins épais, plus étroit, pas plus haut que long ; tête plus étroite que le prothorax ; prothorax arrondi sur les côtés; front un peu déprimé ; élytres fortement convexes, irrégulièrement squamu- leuses, macules dénudées. — Long, 2,5 à 3 mill. X. PTOCHUS. 471 Ressemble aux Pt. bisignatus et subsignatus, dont il se distingue par son rostre plus étroit, qui, vu de côté, est beaucoup moins haut; en outre, le funicule est distincte- ment plus long et la squamosité peu serrée, les taches qui, dans bisignatus, consistent en espaces sans squa- mules, ont une plus grande étendue et forment, pour l'ordinaire, 2? bandes convergentes par derrière sur la der- nière moitié des élytres, et 2 taches distantes sur la moitié basale. La squamosité irrégulière donne aux élytres un aspect encore plus rugueux que dans le bisignatus, et cou- vre en partie les stries. Pattes entièrement jaune-rouge. Thuringe. Présente avec le Foucartia ptochoides Bach une curieuse analogie dans la forme extérieure et la vestiture, produite par le même genre de vie, ce qui les fait rencontrer sou- vent ensemble. Leur ressemblance est si grande qu’on les confondrait aisément si on ne considérait le canal du rostre. 44. PT. SUBSIGNATUS Bohm. Sch. Curc. 1834. 1i 489. — Seiïdl. 46, 15. Ongles soudés à la base; scrobes supérieures, conver- gentes ; rostre très-épais, très-court; tête avec les yeux plus étroite que le prothorax, front convexe; prothorax arrondi sur les côtés; élytres moins convexes, densément et régulièrement squamuleuses, stries exceptées ; inters- tries sérialement sétacés. — Long. 2,2 à 3,2 mill. Ressemble beaucoup au bisignatus, dont il diffère par les points suivants : prothorax distinctement arrondi sur les côtés et distinctement plus large que la tête; élytres moins convexes, plus étroites, densément et régulièrement squamuleuses, par suite les stries dépourvues de squa- mules, sont profondes et nettement tracées, les inters- tries avec une rangée régulière de petites soies dressées; les squamules sont un peu allongées. Si la couleur uni- forme grise des élytres présente des taches, elles sont formées de squamules plus foncées, et non de places dé- nudées comme dans bisignatus et 4-signatus. Crimée, Hongrie. 472 MONOGRAPHIE DES OTIGRHYNCIIIDES. 15. PT. PERITELOIDES Fuss. Verh. Sieb. 1861. 9, PI. À. — Sidi. 46, 16. Ongles soudés à la base; tarses très-largès; scrobes presque supérieures, non convergentes par derrière ; scape droit; squamules arrondies, très-denses. — Long 2,5 à 4 mill. Se distingue de tous les autres Pfochus, à l'exception du carinirostris, en ce que les scrobes ne sont pas tout-à-fait supérieures, mais creusées sur Le côté et ne convergent pas derrière; on pourrait presque les dire latérales, cependant elles sont complètement visibles d’en haut, et l’inseete par conséquent peut très-bien se classer dans les Ptochus, dont il a la structure de l’abdomen et du métasternum, ce qui l’éloigne des Peritelus, dont il est, du reste, très- voisin. Le prothorax large et les élytres faiblement con- vexes, ainsi que le scape droit, et les scrobes le distin- guent du bisignatus ; il ressemble beaucoup au subsignatus par sa faible convexilé et sa couleur d’un gris-argenté uniforme, mais il s’en éloigne par le manque de petites soies dressées, et par les squamules rondes, qui sont si serrées que l’aspect paraît être très-lisse et se rapproche de celui des Peritelus. Les G', un peu plus étroits, ont quelque ressemblance par ex. avec les Per. Schænherri et Gougeleti, seulement ils sont beaucoup plus petits, de sorte que le nom est très-significatif, Découvert à Hermanstadt, et décrit et figuré par Fuss. Commun dans les prairies ; Se trouve aussi en Service. XI, — NASTAS (vacrés, pressé) Sch. vit 1843. p. 405, 340. — Lacd. Gen. vi p. 405. — Seidl, 23, 13. Antennes médiocres, assez robustes ; scape atteignant presque le prothorax, épaissi peu à peu; 1-2 articles du funicule obconiques, 3-7 courts turbinés, croissant successivement en largeur ; massue, pyriforme de 4 ar- ticles. Rostre assez allongé, robuste, un peu épaissi vers le bout, XI. NASTUS. 47à plan en dessus, échancré en arc à l'extrémité; piéryges peu divariquéces. Yeux arrondis, peu convexes. Prothorax court, tronqué devant et derrière, un peu ar- rondi sur les côtés, peu convexe en dessus. Ecusson petit, triangulaire. Elytres en ovale allongé, faiblement échancrées ensemble à la base, convexes. Pattes allongées, robustes ; cuisses en massue subdenttes; jambes crêles, antérieures un peu élargies au milieu, munies d’un petit onglet au bord Son interne ; der- nier article des tarses claviforme, biongulé. Ce genre se distingue de tous ceux du groupe par la réunion de 3 caractères : : le corps est squamuleux, les cuisses au moins les postérieures sont dentées et les on- cles soudés. Le rostre est remarquable par sa forme étroite et plus long que la tête. Des 2 espèces connues . jusqu'ici, N. Goryi Bohm. Sch. a 1 dent aux 4 cuisses pos- | térieures, N. humatus Germ. en a une à toutes les cuisses; les 2 appartiennent à la faune de la mer Noire et se trouvent dans la Crimée et au Caucase. Les 2 espèces décrites par Lucas se rapportent comme synonymes au Holcorhinus querulus. 1, N. GORYI (Parreyss.) Bohm. Sch." Cure. vir 1843. 406, 1. Taille du Liophlœus nubilus; mais elle varie jusqu’à de- venir 2 fois moindre. Tête en carré oblong, épaisse, assez convexe en dessus, finement et densément pointillée, cou- verte de squamules lancéolées, cendrées, serrées, plus rares derrière les yeux; front obsolètement canaliculé ; yeux petits subovales, peu saillants, bruns; rostre un peu plus étroit et plus long que la tête, épais, peu arqué, un peu dilaté vers l'extrémité, assez plan en dessus, ob- solètement caréné du milieu jusque près du bout, où il n'est pas impressionné ; couleur, ponctuation et vestiture de Ia tête. Antennes noires, squamuleuses de cendré et pubescentes ; massue un peu en poire, d’un noir obscur. Prothorax plus court que large à la base, tronqué aux 2 bouts, plus étroit en devant, anguleusement dilaté au . 474 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. milicu des côtés, peu à peu rétréci vers la base, avec les angles presque droits, assez convexe en dessus, densé- ment ct finement granulé-rugueux, caréné obsolètement sur le dos; noir, vêtu de squamules piliformes grises, orné de chaque côté d’une bande étroite de squamules blanches, un peu arquée en dedans vers le milieu. Ecus- son, petit, triangulaire ; noir, squamuleux de gris. Ely- tres ovales, légèrement échancrées ensemble par devant, un peu plus larges que la base du prothorax; avec les épaules obliques-arrondies ; subitement dès la base dila- tées-arrondies, rétrécies du milieu vers le bout, qui est ensemble subacuminé; près de 4 fois plus longues que le prothorax, moins convexes sur le dos, déclives posté- rieurement,obsolètement ponctuées-striées, avec les points très-écartés, interstrics plans ; noires, squamuleuses de gris, assez densément, mais plus obsolètement marque- tées de cendré. Dessous obsolètement et densément poin- tillé, noir, couvert de squamules piliformes, cendrées. Pattes allongées, robustes, noires, squamuleuses de gris et pubescentes ; cuisses en massue, antérieures dentées à peine, postérieures brièvement et obtusément, Jambes grêles, droites, plus menues à la base. Ibérie, Crimée ; désert des Kirghises. 2. N. HUMATUS Germ. Spec. Ins. 1 1824, 354, 489. — Bohm. Sch. vis 407, 2. Taille de l'O. giraffa. Tète médiocre, épaisse, peu con- vexe en dessus, finement et densément pointillée, noire, garnie en dessus, sur les côtés et en dessous de squa- mules grises et dorées entremèêlées; front marqué d’une petite fovéole arrondie. Yeux latéraux, arrondis, peu sail- lants, bruns; rostre un peu plus long et près de moitié plus étroit que la tête, robuste, assez menu, peu arqué, un peu épaissi au bout, un peu plan en dessus, obsolète- ment caréné au milieu, couleur et ponctuation de la tête, peu squamuleux de gris. Antennes médiocres, fortes, noires, rarement pubescentes; massue en poire, acumi- ñée, plus claire au bout, Prothorax plus court que sa lar- geur médiane, tronqué aux 2 bouts; assez obtusément XII. EPIPHANÆUS. 479 dilaté-arrondi sur les côtés, un peu convexe en dessus, finement et densément granulé-rugueux, caréné dans sa longueur sur le dos, noir, garni de squamules cendrées et cuivreuses entremèêlées, peu nombreuses. Ecusson pe- tit, subtriangulaire, de même couleur. Elytres ovales- oblongues, à peine échancrées en devant, un peu plus larges que la base du prothorax, avec les angles humé- raux un peu saillants, arrondis ; peu dilatées sur les cû- tés, atténuées par derrière, en pointe arrondie au bout, près de 4 fois plus longues que le prothorax, assez con- vexes sur le dos, déclives postérieurement, légèrement mais distinctement striées-ponctuées; interstries plans, très-finement coriaces ; noires, squamuleuses de gris, ob- solètement variées de blanc. Dessous densément pointillé, noir, avec la poitrine squamuleuse d’or vif, et le ventre de cendré. Pattes allongées, robustes, noires, parcimonieu- sement squamuleuses de cendré et pubescentes ; cuisses en massue, armées en dessous d’une dent assez forte, a1- guë ; jambes grêles plus menues à la base, antérieures un peu élargies au milieu, onguiculées en dedans au bout. Caucase, ITe DIVISION. La 2° division, dans laquelle les scrobes sont latérales de préférence, contient beaucoup moins d’espèces que la 1re, Des 16 genres qui lui appartiennent, 8 sont euro- péens, 4 des contrées limitrophes de l’Asie, 3 de Madère et des Canaries, et 1 du sud de l’Afrique. XII, — EPIPHANÆEUS (iriodveos, remarquable). Sch. Curc. vit 1843. p. 232, 323. — Lacd. Gen. vi 204. Antennes longues, menues ; scape dépassant les yeux, ter- miné en massue: 3 1% articles du funicule allongés, les autres un peu plus courts, tous obconiques ; massue - allongée, acuminée. Rostre court, contigu à la tête, plan en dessus, profondé- ment échancré en arc au bout ; scrobes latérales, courtes. 476 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Yeux latéraux, subarrondis, médiocrement saillants. Prothorax petit, tronqué aux 2 bouts, peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci en devant. Ecusson nul. Elytres amples, en ovale court, très-convexes. Corps subovalaire, convexe, squamuleux, aptère, de gran- deur moyenne. Antennes de la longueur de la moitié du corps, insétrées vers l'extrémité du rostre, menues, brisées, de 12 ar- ticles, ir (scape) dépassant les yeux, graduellement élargi vers le bout, en massue, droit; 2-4 allongés, gra- duellement raccourcis, les autres courts, égaux, tous obconiques; massue allongée, étroite, acuminée de 4 articles distincts. Rostre un peu plus étroit que la tête, mais à peine plus plus court, un peu allongé, non épaissi au bout, presque plan en dessus, profondément échancré en cercle au bout; scrobes commençant près de l'extrémité du ros- tre, courtes, profondes, s’avançant vers les yeux et peu profondes en ce point. Yeux latéraux, subarrondis, presque un peu oblongs, mé- diocrement convexes. Prothorax petit, un peu plus court que large à la base, tronqué aux 2 extrémités, peu dilaté-arrondi sur les côtés, un peu plus étroit par devant, un peu convexe transversalement en dessus. Ecusson invisible. Elytres amples, ovales, à peine plus larges à la base que le prothorax, avec les angles huméraux arrondis, dila- tées-arrondies au-delà du milieu sur les côtés, envelop- pant les côtés de l'abdomen, un peu atténuées au bout, subacuminées ensemble, couvrant l'anus, très-convexes en dessus. Pattes médiocres, égales en longueur, mutiques; cuisses renflées en massue médiocre au-delà du milieu ; jambes grèles, droites, tronquées au bout; tarses spongieux en dessous, dernier article clavifor me, biongulé. Il diffère beaucoup du genre Pholicodes, dont il est très voisin, par la structure des antennes et du Corps, XIII, STROPHOMORPHUS. 477 4. E. MALACHITICUS Bohm. Sch. Cure. vn 1843. 233, 1. Taille de l'O. nigrita. Tête presque carrée, épaisse, peu convexe en dessus, densément mais obsolètement pointillée, noire, garnie assez densément de squamules vert-argenté, creusée d’une courte cannelure entre les yeux. Yeux subarrondis, noirs. Rostre à peine plus long mais un peu plus étroit que la tête, épais, plan en dessus, coloré, ponctué et vêtu comme la tête. Antennes grêles, brun de poix, parcimonieusement squamuleuses et pubescentes ; massue allongée, étroite, acuminée. Prothorax plus court que large au milieu, tronqué aux 2 bouts, un peu plus étroit par devant, peu dilaté-arrondi sur les côtés, un peu convexe transversale- ment en dessus, densément mais obsolètement pointillé, noir, assez densément vêtu de squamules vert-argenté. Ecusson non visible. Elytres amples, ovales, tronquées en devant, à peine plus larges que la base du prothorax, avec les angles huméraux arrondis, dilatées-arrondies sur les côtés aussitôt après la base jusqu’au-delà du mi- lieu, ensuite atténuées vers l’extrémité qui est acuminée, 4 fois plus longues que le prothorax, très-convexes en dessus, déclives par derrière, finement striées-ponctuées ; interstries larges, plans, très-finement coriacés; noires, vêtues partout assez densément de petites squamules rondes, vert-argenté. Dessous du corps obsolètement et densément pointillé, noir, finement squamuleux, dernier segment de l'abdomen dénudé au milieu. Pattes médio- cres, noires, squamuleuses de vert et parcimonieusement pubescentes de pâle. — Long. 7,5 à 10 — larg. 3,5 à 4 mill. Asie mineure. XIII. — SEROPHOMORPHUS Seidl. N. Gen. (otoov, four ; uépon, forme). S.-Gre Seidl. Berl. Ent. Zeit. 1867. 181. Scrobes latérales s’évanouissant avant les yeux. 2e segment abdominal subarqué en devant. Corps garni de squamules rondes. L’ABEILLE, — 1872, Septembre, 29 418 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Antennes dépassant à peine la base du prothorax ; 2e ar- ticle du funicule plus long que le 1e. Yeux très-saillants. En faisant une nouvelle révision du genre Sfrophosomus, je me suis aperçu que le sous-genre Sérophomorphus a les scrobes antennaires comme la 2° division de nos Ofiorhyn- chides, et que même le Sérophosomus albarius Reiche pos- sède tous les caractères génériques du Pholicodes brevius- culus Mars. La place naturelle de ces insectes est en effet entre Epiphaneus et Pholicodes. Ils se distinguent des Pho- licodes par les yeux fortément saillants (ce qui les a fait prendre pour des Strophosomus), par le rostre très-large, rétréci peu à peu en avant et par le 2° article du funicule plus long que le 17; des Epiphaneus par les antennes beaucoup plus courtes. Ce genre renferme en ce moment 3 espèces : À Scrobes plus longues; écusson nul; antennes atteignant à peine la base du prothorax; articles 3 à 6 du fu- nicule courts; élytres hérissées de longues soies dressées et couvertes de squamules serrées ; yeux subacuminés, tournés un peu en arrière. 1. porcellus (hispidus) Bohm. Fs Rs A’ Scrobes très-courtes; écusson ponctiforme distinct ; antennes dépassant un peu la base du prothorax; articles 3 à 6 du funicule un peu allongés. B Yeux semi-globuleux, non dirigés en arrière ; corps densément squamuleux, hérissé en dessus de courtes soies dressées. 2. albarius Reiche. G T_ B’ Yeux acuminés, dirigés en arrière; corps parcimo- nieusement squamuleux ; vêtu en dessus de très- courtes soies à demi-couchées. 3. breviusculus Mars. Syr. 4. STROPH. PORCELLUS Bohm. Sch. Curc. 1 1833. 543, 26. — In. Ménét. Cat. Rais. 1832. 213, 959 (Eucorynus).— hispidus Bohm. Sch. 1 1833. 544, 27 (Cneorhinus).— v 884, 26 (Strophosomus). Faciès du Cneorhinus faber, mais de moitié plus grand, plus oblong. | | | | | XIII, STROPHOMORPHUS. 479 Ovale-oblong, noir de poix, antennes et pattes ferrugi- neuses, couvert de squamules cendrées, parsemé d’une pubescence obscure, épaisse, dressée. Tête courte, large, épaisse, peu convexe, à points écartés. Yeux latéraux pe- tits, arrondis, peu saillants. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, épais, peu arqué, plan, à points écartés, assez profonds. Antennes grêles, massue oblon- gue, acuminée. Prothorax beaucoup plus court que large, tronqué au bout, rétréci devant et derrière, dilaté-arrondi sur les côtés, légèrement bisinué à la base, médiocrement convexe, moins densément et profondément ponctué, cou- vert de squamules cendrées avec 3 lignes obscures assez larges, médiane droite, latérales un peu arquées. Ecusson à peine visible. Elytres ovales-oblongues, tronquées à la base et un peu plus larges que le prothorax, 2 fois plus longues que larges, dilatées dès la base, avec les épaules arrondies presque droites ensuite jusqu’au-delà du mi- lieu, rétrécies rapidement et déclives par derrière, acu- minées au bout, convexes, distinctement et régulièrement striées-ponctuées; interstries larges, presque plans; noires, couvertes de squamules cendrées, souvent marquetées de brun. Dessous obsolètement pointillé. Pattes médiocres ; cuisses médiocrement en massue, inermes; jambes grêles, assez droites, un peu élargies au bout, à peine mucronées en dedans. Var. comatus (Dej.) Bohm. Sch. Cure. v 1839. 884. Plus densément squamuleux, élytres variées de squamules blanches. France méridionale ; Sicile, Croatie, Dalmatie ; Crimée, Caucase ; AI- gérie. Le nom spécifique de porcellus ayant été publié un an avant l’autre dans le catalogue raisonné dé Ménétriès où Schæœnherr a fait les Curculionides, on doit le conserver quoique Schænherr ait préféré lui-même (v 1839. p. 884, 26) le nom d’hispidus qui d’ailleurs ferait double emploi. 2. STROPH. ALBARIUS Reiche, Soc. Ent. France 1857. 668 (Stro- phosomus). — lineolatus Fairm. Soc. Ent. France 1859. cv. Très-voisin du Strophosomus hispidus Bohm. Sch., il en difière par sa couleur, son rostre un peu plus étroit que 480 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. la tête, son prothorax un peu arrondi en arrière, ses ély- tres plus acuminées et surtout par l’absence des poils ou cils raides qui hérisssent l’hispidus. Oblong, noirâtre, couvert d’une squamosité blanchâtre, farineuse et d’une pubescence blanche. Tête large, peu convexe. Veux ovales, à peine saillants. Rostre court, un peu moins large que la tête. Antennes d’un roux ferrugi- neux, grêles, dépassant la base du prothorax. Prothorax légèrement convexe, 2 fois aussi large que la tête, un tiers moins long que large, bien arrondi sur les côtés, un peu plus rétréci en avant qu’en arrière, un peu arrondi à la base. Elytres en ovale oblong, moitié plus larges que le prothorax et près de 3 fois plus longues, atténuées vers l'extrémité qui est un peu en pointe, striées-ponctuées ; interstries plans. Dessous d’un brun de poix, couvert, avec les pattes, de squamules blanchâtres à l'exception de l’abdomen dont les 4 derniers segments sans squamules ont une villosité blanchâtre, — Long. 7,5 — larg. 3,5 mill. Turquie, Peloponnèse. 3. STROPH. BREVIUSCULUS Mars. Ab. v 1868. 196 (Pholicodes). Voisin du murinus, mais moins trapu, à rostre plus étroit, à prothorax plus rétréci à la base, à élytres plus longues et plus en pointe; la couleur foncière est aussi moins obscure. Pyriforme, assez convexe, brun de poix, avec les an- tennes et les tarses plus ferrugineux, couvert de petites squamules blanches, marbrées de brun sur les élytres, avec de petits poils blancs couchés dans les intervalles. : Tête assez grosse, un peu renflée au vertex, plane sur le front, qui va en s’amincissant.vers le bout du rostre, pro- fondément entaillé. Yeux petits, ovales, globuleux, sail- lants sur les côtés à quelque distance du prothorax. Scrobes étroites, en crochet par devant, s’élargissant et devenant moins profondes vers les yeux. Antennes longues, très-gré- les; scape inséré un peu avant l'extrémité des scrobes, ren- flé au bout, atteignant au moins le bord du prothorax ; fanicule de 7 articles obconiques, 1° un peu moins long que le 2°, celui-ci de la longueur des 3 suivants ensemble, XIV. PHOLICODES. 481 3-1 égaux entre eux; massue de 4 articles, en ovale poin- tu. Prothorax beaucoup plus large que long, tronqué aux 2 bouts, arrondi sur les côtés, plus large à la base qu’en devant, avec un vestige brunâtre peu apparent d’une ligne médiane et d’une autre arquée de chaque côté. Ecusson petit, en triangle. Elytres obovales, tronquées à la base et un peu plus larges que le prothorax, plus de 4 fois plus longues, arrondies à l’épaule, courbées sur les côtés, for- tement rabattues au bout et terminées en pointe sinueuse, arrondie; 9 stries ponctuées peu profondes, parallèles, 4-5 réunies au bout; interstries égaux, plans; le sutural plus étroit. Hanches antérieures et intermédiaires globu- leuses, saillantes, les unes adossées, les autres étroite- ment séparées, postérieures ovales. Pattes peu épaisses ; cuisses inermes, renflées avant l'extrémité. Abdomen de 5 segments, 1-2 longs, inégaux, 3-4 courts, dernier en triangle équilatéral. — Long. 10 — larg. 4,5 mill. Syrie, Liban. Nora. — M. de Marseul fait mention d’un Pholicodes murinus Bohm. auquel le breviusceulus doit ressembler. Si c'est le Brachyderes murinus Sch., je suis porté à croire qu'il n'appartient ni au genre actuel, ni au genre Pholi- codes, parce qu'il indique dans la description les antennes aussi longues que la moitié du corps. Ne serait-ce pas un vrai Brachyderes ? XIV. — PHOLEICODES (volxwoncs, squamuleux) Sch. Curc. Disp. 1826. 186, 102. — 11 527, 1680. — vrr 229, 3220. — Lacd. Gener. vi 208. Ce genre se distingue des Sérophomorphus par les yeux peu saillants, par le rostre rétréci et subparallèle à partir de la base. et par le 2° article funiculaire qui n’est pas plus long que le 1°. Je ne connais en nature que l’inau- raius. Rostre plus long et presque aussi large que la tête, ro- buste, parallèle, subarrondi aux angles, plan ou légè- rement convexe en dessus, fortement échancré en 482 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. triangle au bout; scrobes latérales profondes, assez courtes, un peu élargies et évanescentes en arrière. Antennes médianes, longues et peu robustes ; scape épaissi au bout, légèrement arqué, empiétant à peine sur le prothorax ; funicule à 1-2 articles allongés, obconiques, 3-7 courts de même forme, subégaux ; massue oblongo- ovale, articulée. Yeux médiocres, peu saillants, oblongo-ovales et longitu- dinaux. Prothorax transversal, cylindrique, arrondi sur les côtés, tronqué à la base et en avant. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres médiocrement ou assez convexes, ovales, à peine plus larges que le prothorax et légèrement échancrées en arc à leur base, avec les épaules subrectilignes. Pattes médiocres; cuisses en massue; jambes antérieures faiblement arquées à leur extrémité; tarses assez longs et médiocrement larges, spongieux en dessous, leur 4° article assez grand. 2e segment abdominal pas plus long que les 2 segments suivants réunis, séparé du 1° par une suture presque droite ; saillie intercoxale assez large, tronquée en avant. Corps oblongo-ovale, faiblement écailleux et pubescent. (Ex Lacd.). Propre aux parties les plus orientales de l’Europe et à l’Asie; on en connaît 8 espèces, toutes de taille médiocre et revêtues d’une livrée d’un gris blanchâtre à reflets cuivreux, opalins ou dorés, plus ou moins vifs ; la sculpture des élytres consiste en points souvent peu apparents. 1. PH. PLEBEJUS Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 527, 1. Stature et taille du Thylacites muricatus. Ovale-oblong, bronzé obscur, antennes testacées; squa- muleux de cendré un peu métallique. Tête courte, large, finement ponctuée-rugueuse, plane en dessus, parsemée de squamules cendrées un peu métalliques. Yeux arron- dis, médiocrement saillants, noirs. Rostre court, épais, à peine plus long mais un peu plus étroit que la tête, plan en dessus, finement ponctué-rugueux, échancré au bout, cilié. Antennes dépassant la base du prothorax, grêles, XIV. PHOLICODES, 483 testacées ; massue allongée, acuminée, brunâtre. Protho- rax pas plus long que large, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, dilaté-arrondi sur les côtés, avec les angles de la base un peu saïllants, médiocrement convexe en dessus, bronzé-obscur, finement et densément ponctué- rugueux, couvert de squamules cendrées d’un éclat mé- tallique ; milieu du dos dénudé et de chaque côté une ligne obscure obsolète. Ecusson, petit, triangulaire. Ely- tres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, arrondies aux épaules, infléchies sur les côtés, un peu dilatées derrière l’épaule, rétrécies vers le bout qui est en pointe, 4 fois plus longues que le prothorax, convexes en dessus, striées-ponctuées; interstries plans; parsemées entièrement de squamulés serrées, cendrées d’un éclat métallique, tachetées d’autres obscures. Dessous noir de poix, pointillé, squamuleux de cendré; squamules denses sur les côtés de la poitrine, plus rares sur le ventre. Pattes médiocres, pubescentes de cendré; cuisses en massue. Tarses allongés, brun de poix, spongieux de fauve en dessous. (Ex Bohm.). Caucase. 2. PH. TRIVIALIS Bohm. Sch. 1 1834. 528, 2. Ressemble beaucoup au précédent, quant à la structure et à la forme des parties, mais un peu plus petit, autre- ment coloré, et rostre un peu plus long. Ovale-oblong, noir. Antennes testacées. Tête courte, large, avancée, finement ponctuée, rugueuse, parsemée de squamules cendrées. Yeux peu saillants, arrondis, noirs. Rostre un peu plus long et à peine plus étroit que la tête, ponctué-rugueux, plan en dessus, parsemé de squamules cendrées, échancré en triangle mais non lar- gement au bout, cilié. Antennes un peu plus longues que la tête avec le prothorax, grêles, testacées ; massue à peine plus obscure, ovale-allongée, acuminée, pubescente de cendré. Prothorax un peu plus court que large, tronqué devant et derrière, un peu plus étroit au bout, médiocre- ment dilaté-arrondi sur les côtés, angles de la base un peu saillants, médiocrement convexe en dessus, finement 484 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, ponctué-rugueux, couvert de squamules cendrées, dénudé sur le milieu du dos. Ecusson petit, triangulaire. Elytres un peu plus larges en devant que la base du prothorax, avec les épaules arrondies, 4 fois plus longues que le prothorax, infléchies sur les côtés, un peu dilatées derrière l'épaule, acuminées au bout, convexes en dessus, distinctement mais non profondément striées-ponctuées, couvertes de toutes parts de squamules cendrées-unicolores serrées. Dessous pointillé, parsemé de squamules cendrées. Pattes médiocres, d’un bronzé obscur, parsemées de squamules cendrées et d’une pubescence grise. Tarses allongés, brun de poix, avec des brosses fauves en dessous, (Ex Bohm.). Caucase. 3. PH. NUBICULOSUS Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 529, 3. — Fald. Transc. 11 205, 432, PI. 5, 6, et in 191. Stature et taille de l’Ofiorhynchus meridionalis. Subovalaire, noir, antennes ferrugineuses. Tête mé- diocre, épaisse, un peu luisante, assez densément mais peu profondément pointillée. Front plan, avec une cana- licule mince, raccourcie. Yeux petits, ovales-oblongs, mé- diocrement saillants, bruns. Rostre presque de la longueur de la tête, mais plus étroit qu’elle, épais, peu arqué, noir, un peu luisant, plan en dessus, densément ponctué-ru- gueux, légèrement impressionné vers le bout, qui est échancré en triangle. Antennes insérées non loin de l’ex- trémité du rostre, atteignant à peine la base du prothorax, un peu menues, ferrugineuses, peu velues; massue ovale- oblongue, acuminée, pubescente de cendré. Prothorax un peu plus court que la largeur de sa base, tronqué au bout, plus étroit par dessus, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, subarrondi à la base, étroitement rebordé, peu convexe en devant, un peu luisant, assez densément, moins profondément pointillé partout, parsemé de rares squa- mules blanches. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres en devant un peu plus larges et 4 fois plus longues que le prothorax, avec les épaules arrondies, dilatées tout de suite après la base, vite rétrécies vers l'extrémité, inflé- chies sur les côtés, subacuminées ensemble au bout, peu XIV, PHOLICODES. 485 convexes sur le dos, déclives par derrière, noires un peu luisantes, distinctement striées - ponctuées ; interstries plans, très-finement coriacés, moins densément parse- mées de squamules obscures mêlées de blanc cendré, d’où elles paraissent marquetées. Dessous du corps densément pointillé. Pattes médiocres, robustes, noir de poix, poin- tillées, pareimonieusement garnies de pubescence cendrée; cuisses en massue, mutiques; jambes droites, antérieures en crochet au bout ; tarses d’un ferrugineux obscur, gar- nies en dessous de brosses fauves. (Ex Bohm.). Perse. 4. PH. INAURATUS Bohm. Sch. Curc. 1 1833. 562, 8 (Brachyderes). — vil 230, 4. — Leucophæœus Sch. Disp. 1826. 108. oO‘ Plus étroit, plus parcimonieusement squamuleux de cendré, prothorax plus étroit. — Q De moitié plus large, densément squamuleux de cendré et de cuivreux, pro- thorax plus large. Faciès d’un Ofiorhynchus, taille de l’œncopunctatus. Ovale-oblong, noir, pubescent de gris, vêtu de squa- mules cendrées mêlées de cuivreuses. Tête courte, large, densément et finement ponetuée, couverte de peu de squa- mules d’un cendré d'argent, avec un éclat cuivreux dans un certain sens, et de poils gris. Front obsolètement canaliculé, Yeux oblongs, peu saillants, brun obscur. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, échan- cré au bout, plan en dessus, couleur, ponctuation, vestiture de la tête. Antennes un peu plus longues que la tête avec le prothorax, un peu grêles, brun de poix; massue ovale- oblongue, acuminée. Prothorax un peu plus court que large, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, dilaté- arrondi sur les côtés, médiocrement convexe en dessus, fine- ment rugueux-ponctué, garni de squamules cendrées et cui- vreuses peu nombreuses, et de poils gris couchés. Ecus- son très-petit, subtriangulaire. Elytres un peu plus larges par devant que le prothorax à la base et 4 fois plus lon- gues que lui, ovales-oblongues, peu à peu dilatées après la base, très-convexes en dessus, finement striées-ponc- tuées ; interstries granuleux ; couvertes de squamules, ou 29. 486 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, cuivreuses et cendrées, ou cendré obscur, en outre parse- mées d’une pubescence grise couchée. Dessous noir de poix, finement coriacé, parsemé de squamules blanc cen- dré, souvent métallique luisant à la poitrine. Pattes noires squamuleuses de cendré et pubescentes. Tarses de poix, garnis en dessous de brosses fauves. (Ex Bohm.). Sibérie, Caucase; se trouve aussi en Europe, M. Becker l’ayant trouvé près de Beschtan. 5. PH. BELLUS. — lepidopterus Bohm. Sch. Curc. vus 1843. 230, 5. Voisin du Ph. inauratus, maïs plus oblong, rostre un peu déprimé vers l’extrémité, faiblement caréné ; protho- rax moins arrondi de chaque côté, élytres plus profondé- ment striées-ponctuées. Oblong-elliptique, noir, assez densément parsemé de squamules cuivreuses. Tête large, épaisse, peu convexe en dessus, finement et densément ruguleuse, ponctuée, parsemée de squamules d’un éclat cuivreux et d’une pu- bescence couchée, cendrée. Yeux petits, ovales-oblongs, médiocrement saillants, brun obscur. Rostre un peu plus long et plus étroit que la tête, épais, presque droit, plan en dessus, un peu déprimé vers le bout, avec une faible carène longitudinale au milieu, couleur, ponctuation et vestiture de la tête, échancré en triangle au bout, cilié. An- tennes insérées au milieu du rostre, dépassant la base du prothorax, menues, brun de poix, peu pubescentes de cen- dré; massue oblongue, acuminée. Prothorax un peu plus court que large à la base, tronqué aux 2 bouts, plus étroit par devant, un peu dilaté-arrondi sur les côtés, assez con- vexe en dessus, noir, luisant, finement et densément poin- tillé, parsemé de squamules d’un éclat cuivreux et d’une pubescence cendrée, couchée. Ecusson très-petit, triangu- laire. Elytres oblongues, tronquées par derrière, un peu plus larges que la base du prothorax, dilatées oblique- ment à partir de la base, avec les épaules un peu arron- dies, atténuées par derrière, acuminées ensemble au bout, 4 fois plus longues que le prothorax, convexes en dessus, déclives par derrière, régulièrement et assez profondé- ment striées-ponctuées; interstries plans, densément et XIV, PHOLICODES, 487 finement ruguleux ; un peu luisantes, parsemées de squa- mules d’un éclat cuivreux, condensées en taches par ci par là. Dessous noir, finement et densément pointillé, plus densément parsemé de pubescence cendrée et peu de squamules cuivreuses. Pattes médiocres, robustes, noires, avec une pubescence grise et des squamules cuivreuses rares ; jombes grêles, droites, submutiques au bout; tar- ses peu dilatés, garnis en dessous d’une brosse grise. (Ex Bohm.). Perse occidentale. 6. PH. SYRIACUS Bohm. Sch. Curc. vi 1843. 231, 6. cg‘ Plus petit, de moitié plus étroit; élytres plus acumi- nées vers l’extrémité ; jambes antérieures arquées vers le bout. — © Plus grand, de moitié plus large; élytres moins rétrécies vers le bout. . Taille presque du Brachyderes incanus. Oblong, noir, assez densément garni de squamules cui- vreuses et d’une pubescence couchée, cendrée. Tête courte, épaisse, médiocrement convexe en dessus, finement et densément pointillée, un peu luisante, parsemée de squa- mules d’un éclat cuivreux, peu nombreuses, et d’une pu- bescence déprimée, cendrée, plus dense; marquée entre les yeux d’un canal raccourci, très-fin. Yeux petits, ovales- oblongs, assez saillants, glauques ou bruns. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, droit, plan en dessus, muni © d’une petite carène raccourcie ob- solète, un peu luisant, finement et densément ponitillé, vêtu comme la tête. Antennes insérées plus près de l’extrémi- té du rostre, dépassant la base du prothorax, moins grêles, brun de poix, pubescentes de cendré ; massue oblongue, acuminée. Prothorax plus court que large à la base, sub- cylindrique, tronqué aux 2 bouts, un peu plus étroit par devant, presque droit sur les côtés, médiocrement con- vexe en dessus, finement et densément pointillé, garni de sSquamules cuivreuses, peu nombreuses sur le dos, plus serrées sur les côtés et en dessous. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres tronquées en devant, un peu plus larges que la base du prothorax, mais un peu élargies 488 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. après la base, avec les épaules à peine arrondies; inflé- chies sur les côtés, atténuées postérieurement surtout dans ', acuminées ensemble au bout, 5 fois plus longues que le prothorax, médiocrement convexes en dessus, dé- clives par derrière, régulièrement et finement striées- ponctuées ; interstries plans, finement et densément alu- tacés; noires, assez luisantes, assez densément garnies de squamules cuivreuses et de pubescence cendrée couchée. Dessous noir, un peu luisant, finement pointillé, parsemé de squamules cuivreuses. Pattes médiocres, fortes, avec peu de squamules cuivreuses et de pubescence cendrée; cuisses en massue médiocre, mutiques ; jambes grêles ; tarses peu dilatés, garnis en dessous d’une brosse grise. (Ex Bohm.). Syrie. 7. PH. MURINUS Bohm. Sch. Curc. v 1839, 934, 9 (Brachyderes). Ressemble beaucoup au Brachyderes incanus ©, à peine plus étroit maïs plus court, il s’en distingue par son pro- thorax subcylindrique, non dilaté sur les côtés, plus con- vexe sur le dos, et par ses élytres évidemment striées- ponctuées. Ovale-oblong, noir, moins densément vêtu de squa- mules rondes, cuivreuses. Antennes testacées. Tête large, épaisse, médiocrement convexe, densément pointillée, couverte de squamules d’un cuivreux brillant, moins ser- rées. Front creusé d’une fine canalicule très-courte. Yeux latéraux, arrondis, peu saillants, glauques. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, pres- que droit, plan en dessus, échancré en triangle au bout, cilié, densément pointillé, assez densément squamuleux. Antennes de la longueur de la moitié du corps, menues, d’un testacé pâle, peu poilues; massue oblongue, acu- minée, obscure. Prothorax plus court que large, tronqué aux 2 bouts, à peine plus étroit par devant et presque droit sur les côtés, médiocrement convexe en dessus, par- semé de points serrés; squamules d’un cuivreux brillant, moins serrées. Ecusson à peine visible. Elytres ovales- oblongues, tronquées en devant, un peu plus larges que XV. APREPES. 489 la base du prothorax avec les épaules subanguleuses ; di- latées bientôt sur les côtés, se rétrécissant après le milieu, terminées ensemble en pointe à l'extrémité, près de 4 fois plus longues que le prothorax, peu convexes sur le dos, déclives postérieurement, médiocrement striées-ponctuées; interstries plans, densément alutacés, avec des squamules assez serrées, d’un cuivreux brillant. Dessous finement coriacé, squamuleux de cuivreux. Pattes allongées, ro- bustes, couvertes de squamules cuivreuses; cuisses mé- diocrement en massue, mutiques; jambes grêles, droites. (Ex Bohm.). Arabie ? XV. — APREPES (anoenxc, laid) Sch. Cure. Mant. 22, p. 517. Gre 3102 1847. — Lacd, Gener Col. vi 202. Tête un peu allongée, plane sur le front. Yeux assez grands, peu convexes, oblongo-ovales, acuminés en avant et obliques. Rostre plus court et un peu plus étroit que la tête, robuste, subparallèle, arrondi aux angles, plan en dessus, un peu déelive et faiblement échancré au bout. Scrobes latérales, subapicales, très- petites, ponctiformes,. Antennes subterminales, médiocres, assez robustes; scape grossissant peu à peu, n’atteignant pas tout-à-fait le prothorax ; funicule à articles 1-2 allongés, obconiques, subégaux, 3-7 décroissant et devenant peu à peu subtur- binés; massue oblongo-ovale, acuminée, articulée. Prothorax court, convexe, arrondi sur les côtés, légèrement sinué au milieu de sa base et de son bord antérieur. Ecusson triangulaire. Elytres assez convexes, réguliè- rement ovales, aiguës en arrière, un peu plus larges que le prothorax et faiblement échancrées à leur base, avec leurs épaules subcalleuses. Pattes assez longues; cuisses atténuées à leur base, en massue allongée, munies d’une petite dent en dessous ; jambes légèrement sinueuses au côté interne. Tarses assez longs, finement spongieux en dessous, à articles 1-2 étroits, 3 large, 4 long. 490 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 2° segment abdominal presque aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du 4° par une suture arquée dans son milieu. Saillie intercoxale médiocrement large, ré- trécie et tronquée en avant. Corps oblongo-ovale, revêtu de petites squamules piliformes. . Genre très-distinct par la structure du rostre, la peti- tesse de ses scrobes, les cuisses dentées, etc. Il a pour type une espèce que M. Lacordaire décrit en quelques mots qui, joints aux caractères génériques longuement décrits sur cette espèce, le font connaître suffisamment. 1. APR. SPLENDENS, — micans Sch. Cure. Mant. 22, 1847. 57. — Lacd. Gener. Col. vi 1863. 203. Un peu plus grand que l’Aomus pubescens, d’un beau vert uniforme et à élytres faiblement ponctuées en stries. Sibérie, Kolyvan. XVI. — AOMUS Sch. Syn. Curc. 11 1834, 532, 170. (à priv.; wuoc, épaule). Corps ovalaire, finement pubescent,. Tête transversalement convexe sur le vertex, déprimée sur le front. Yeux médiocres, peu convexes, oblongs, lon- gitudinaux. Rostre séparé par un sillon transversal, plus court et plus étroit que la tête, robuste, légèrement élargi en avant, arrondi aux angles, plan en dessus, triangulairement impressionné et faiblement échancré au bout, avec les mâchoires très-grêles, découvertes en entier. Scrobes latérales, profondes, subrectilignes, s’ar- rêtant loin des yeux. | Antennes submédianes, longues, grêles; scape grossissant graduellement, empiétant un peu sur le prothorax; fu- nicule à articles 1-2 très-allongés, 3-7 courts, obconiques; massue oblongo-ovale, acuminée, articulée. Prothorax transversal, arrondi sur les côtés, tronqué en avant et à sa base. Ecusson nul. Elytres médiocrement convexes, régulièrement ovalaires, arquées en arrière, XVI. AOMUS. 491 un peu plus larges que le prothorax et à peine échan- crées à leur base, avec les épaules arrondies. Pattes assez longues ; cuisses graduellement en massue ; jambes droites; tarses assez longs, finement villeux en dessous, à articles 1-2 étroits, 3 large, 4 assez long. 2e segment abdominal à peine aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du 1% par une suture arquée; saillie intercoxale médiocrement large, tronquée en avant. Faciès du genre Laparocerus, mais structure des antennes - bien différente. Il est voisin également du genre Omias, mais il a le rostre et les antennes autrement conformés. Ses antennes sont celles des Ofiorhynchus, maïs les ptéryges du rostre ne sont pas divergentes. Il ne renferme qu’une espèce propre à la Perse occidentale. 1. À. PUBESCENS Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 533, 1. — Fald. Transc. _n 209. PI. 5, f. 1. Taille de l’Ofiorhynchus juvencus. Ovale-oblong, noir, un peu luisant, densément vêtu d’une pubescence blanc-cendré couchée. Tête médiocre, épaisse, densément parsemée d’une pubescence blanche. Front plan. Yeux latéraux, subarrondis, peu saillants. Rostre un peu plus court et plus étroit que la tête, épais, étranglé à la base, peu arqué, plan, densément ponctué, impressionné au bout, garni d’une épaisse pubescence blanche, couchée. Antennes insérées vers l’extrémité du rostre, dépassant la base du prothorax, assez menues, fer- rugineuses, poilues ; massue ovale-oblongue, acuminée, pubescente de gris. Prothorax à peine plus court que large, tronqué aux 2 bouts, médiocrement dilaté-arrondi sur les côtés, rétréci devant et derrière, convexe en des- sus, assez densément ponctué, garni partout d’une pubes- cence blanche couchée. Ecusson petit, triangulaire, pu- bescent de cendré. Elytres un peu tronquées à la base, de moitié plus larges en devant que le prothorax et 4 fois plus longues, avec les épaules arrondies, rétrécies vers le bout, terminées ensemble en pointe assez aiguë, médio- crement convexes en dessus, régulièrement et finement 492 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, striées-ponctuées ; interstries larges, plans, très-finement alutacés; d’un noir un peu luisant, toutes garnies d’une épaisse pubescence blanche couchée. Dessous luisant, fine- mentpointillé, garni d’une faible pubescence cendrée. Pattes médiocres, pubescentes de cendré ; cuisses médiocrement renflées en massue, mutiques; tarses couleur de poix, spongieux de fauve en dessous. — (Ex Sch.). g Un peu plus petit et élytres beaucoup plus étroites. Q Elytres plus larges, subdéprimées postérieurement. Perse. XVIE. — ELYTRODON (£1uroov, élytre; o3oùc, dent) Schœnh. Curc. Disp. Méth. 1826. 209, 116. — 11 628, 178. — vus 404, 229. — Lacd. Gen. vi 197. — Seidl. Ot. 48, 25. Corps oblong ou ovale, revêtu d’une pubescence couchée ou soyeuse. Sous-menton muni d'un pédoncule saillant ; mâchoires découvertes. Rostre vertical, un peu plus étroit que la tête et rarement séparé par un sillon transversal, robuste, légèrement atténué en devant, avec ses ptéryges assez fortement divariquées, anguleux, plan et finement canaliculé en dessus, faiblement échancré au bout; scrobes courtes, profondes. Yeux médiocres, un peu saillants, subar- rondis. ‘ Antennes antérieures, de longueur variable, grêles ; scape en massue allongée au bout, empiétant un peu sur le prothorax ; funicule à articles 1-2 allongés, subégaux, 3-7 décroissant peu à peu ou subégaux ; massue oblon- gue, articulée. Prothorax imparfaitement contigu aux élytres, transver- sal, fortement arrondi dans son milieu sur les côtés, tronqué aux 2 bouts. Ecusson distinct, petit, triangu- laire. Elytres oblongues ou ovales, médiocrement con- vexes, subrectilignes et pas plus larges que le prothorax à leur base, avec les épaules arrondies. 2° segment abdominal un peu plus long que chacun des 2 suivants, séparé du 1% par une suture légèrement XVII, ELYTRODON. 493 anguleuse ; saillie intercoxale large, tronquée en avant. Pattes médiocres ; cuisses graduellement en massue, mu- nies en dessous d’une forte dent, (sauf l’inermis); jam- bes antérieures légèrement sinuées en dedans, parfois arquées ç; tarses de longueur variable, assez larges et spongieux en dessous, 4 article médiocre. g' Généralement plus grand que ©, plus svelte dans les espèces de forme allongée. Les élytres sont constamment inermes, tandis que dans plusieurs de celles-ci (biden- talus, bispinus) elles sont munies au commencement de la partie déclive d’un tubercule conique et aigu; dans certaines espèces ces tubercules manquent dans les 2 sexes (par ex. le Chevrolati). Ce sont d'assez grands insectes, propres à l’Europe orientale et méridionale, ainsi qu'aux contrées orientales de l’Asie. Ils sont remarquables par leur livrée consistant en linéoles ou taches plus ou moius apparentes d’un noir soyeux sur un fond roux ou grisâtre. On n'en a décrit que 4 espèces d’une grande rareté et peu connues. Schœænherr présume que E. bispinus et bi- dentatus sont identiques, et d’après les descriptions il n’y a entre elles d'autre différence que le rostre un peu plus long dans l’une que dans l’autre. Le & de E. bidentatus est dépourvu d’apophyse conique et est plus étroit. La 3° espèce de Schœænherr l’inermis se distingue par ses cuisses inermes, et le Chevrolati de Reiche par les élytres courtes et arrondies. Un individu que je regarde comme le Scia- philus giganteus de Fairmaire, se rapporte à ce groupe, et doit, d’après la description, coïncider avec l’Holcorhinus lanosimanus Chevrl. À Cuisses dentées. B Cuisses antérieures armées d'une forte dent, posté- rieures d’une dent obtuse; scape plus court que le funicule; prothorax du. 3. giganteus Fairm. Alg. B’ Toutes les cuisses armées d’une forte dent; scape de la longueur du funicule, prothorax large, dilaté- _arrondi sur les côtés. C Elytres ovales-oblongues, © armées au bout d’un tubercule conique. 2. bidentatus Stev. T R° 494 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. C’ Elytres en ovale court, inermes dans les 2 sexes. 1. dicatus (Chevrolati Reiche). Syr. A’ Cuisses mutiques. B Front excavé entre les yeux; élytres striées de grands points. 4. lanosimanus Chevrol. Alg. B’ Front plan; élytres faiblement striées-ponctuées. 5. imbellis (inermis Bohm.) Eurs. Cette dernière espèce appartient peut-être au genre Aomus, ou l’Aomus pubescens doit se réunir aux Elytrodon. 1. ELYTR. DICATUS. — Chevrolati Reiche, Syr. 1858. 200, 225. PI. d, f. 4. Ovale, noir de poix, vêtu d’une pubescence soyeuse et dense, blanc-jaunâtre, variée de brunâtre. Tête large, peu convexe. Yeux latéraux, peu saillants, presque ronds. Rostre aussi long que la tête, épais, aplati, criblé de pe- tits points, avec un petit sillon longitudinal, court, entre les yeux, et une impression vers l’extrémité du rostre. An- tennes roussâtres, atteignant la base du prothorax ; scape légèrement courbé et en massue, atteignant le bord anté- rieur; articles 1-2 du funicule presque de même longueur, subcylindriques, 3 obconique, 4-7 transverses suborbicu- laires ; massue ovale-oblongue, non acuminée. Prothorax de moitié plus large que la tête, d’un tiers moins long que large, très-atténué en devant, dilaté-arrondi jusqu’au- | delà du milieu, puis rétréci vers la base, qui est tronquée droit, peu couvexe, orné dans son milieu d’une large bande longitudinale brunâtre, jaune pâle sur les côtés, brunâtre en dessous, criblé de très-petits points enfoncés, très-serrés. Ecusson en triangle aigu, allongé. Elytres ovales, ventrues, de la largeur du prothorax à la base, 2 fois plus larges au milieu, striées-ponctuées ; interstries finement granulés, jaunâtres, avec des taches irrégulières brunâtres; extrémité sans tubercule. Dessous d’un gris pâle uniforme. Pattes roussâtres ; cuisses fortement uni- dentées près de l’extrémité. — Long. 5,5 à 7,5 — larg. 2,8 à 4 mill. Se place entre le bispinus et l’imbellis ; il se distingue de l’imbellis, auquel il ressemble, par ses pattes armées, ses XVII. ELYTRODON. 495 élytres courtes ; la © ne se distingue du G‘ que par une forme plus renflée, Syrie, Naplouse. 2. ELYTR. BIDENTATUS Steven. Mus. Mosq. n 96. — Bohm. Sch. Cure. 11 1834. 638, 1.— bispinus Sturm. Cat. 1826. 143. — Bohm. Sch. Curc. n 1834. 639, 2. Oblong, densément pubescent de cendré; toutes les cuisses fortement dentées ; scape de la longueur du funi- cule ; prothorax dilaté sur les côtés; élytres oblongues, faiblement striées. Taille du Chlorophanus viridis. Tête médiocre, noir de poix, finement ponctuée-ru- gueuse, parsemée d’une pubescence couchée, gris-brun. Yeux latéraux, arrondis, saillants, noirs. Front avec un sillon étroit. Rostre plus étroit et à peine plus long, pres- que droit, épais, plan, avec une impression médiane vers | l’extrémité ; couleur, ponctuation et vestiture comme dans | la tête. Antennes insérées derrière le milieu du rostre, | atteignant la base du prothorax, assez épaisses, noires, | pubescentes de gris, articles 1 à 3 testacés à la base. Pro- | thorax plus court que large, plus étroit et tronqué en de- | vant, très-dilaté-arrondi sur les côtés, subbisinué à la | base, angles un peu saillants, médiocrement convexe en | dessus, noir de poix, finement ponctué-rugueux, avec . une étroite carène, impressionné de chaque côté au milieu | etpar devant, parsemé d’une pubescence gris-brun. Ecus- , son petit, subtriangulaire, noir de poix. Elytres ovales- oblongues, presque plus étroites en devant que la base du prothorax, avec les épaules obliquement arrondies, inflé- | chies sur les côtés, obtusément anguleuses avant l’extré- . mité, 5 fois plus longues que le prothorax, avec l'extrémité : terminée en pointe, munies en haut un peu avant l’ex- | trémité d’un grand tubercule épais, subconique, un peu “ convexes en dessus, noir de poix, régulièrement et fine- N ment striées-ponctuées ; interstries convexes, garnis d'une pubescence couchée, gris-brun. Dessous roux-ferrugineux, obsolètement pointillé, pubescent de gris. Pattes robustes roux de poix; cuisses en massue, armées vers le bout d'une forte dent aiguë; jambes comprimées, menues à la + 496 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. base, antérieures anguleuses à l’extrémité en dedans; tarses dilatés, d’un ferrugineux plus clair, garnis en des- sous d’une brosse fauve. — Long. 9 à 11 mill. cg‘ Plus grêle, élytres atténuées au bout. Q Ample, élytres armées près de l’extrémité d’un tuber- cule conique. Crimée, Turquie, Hongrie, Grèce. 3. ELYT. GIGANTEUS Fairm. Soc. Ent. Fr. 1860. xxx1 2 1866. 58 (Sciaphilus). Cuisses dentées, antérieures fortement, postérieures obsolètement, élytres simples au bout, interstries garnis de séries de soies, alternes un peu élevés. Oblong, brun, assez densément pubescent de cendré. Antennes ainsi que les pattes roux de poix, avec la mas- sue noirâtre à la base. Rostre marqué d’une impression au milieu. Prothorax subimpressionné transversalement, parsemé de gros points. Elytres comprimées latéralement, marquetées de gris, légèrement striées de gros points; intérstries alternes plus convexes. Abdomen fortement impressionné à la base. Cuisses antérieures armées d’une dent obtuse. — Long. 6 à 7,5 mill. cg‘ Grêle, élytres de moitié plus larges que le prothorax, épaules non marquées, antennes plus longues. Q Ample, élytres 2 fois plus larges que le prothorax, épaules grandes, antennes plus courtes. Le G' imite pas mal la figuré d’un Sciaphilus costulatus ou jonicus, ce qui m'a fait croire que c’est en effet le Scia- philus giganteus Fairm. Sa diagnose ne s’y oppose pas, et. ces mots : sat dense cinereo-pubescens, — elytris cinereo-tes- sellatis, s'appliquent exactement à notre insecte. Oran. 4. ELYT. LANOSIMANUS Chevl. Guer. Rev. Zool. 1860. 452, 58 (Chæœrorhinus et Chœrocephælus). 1 Ruguleux, d’un brun opaque, recouvert d’un poil gris, lanugineux, très-épais, incliné en arrière. Tête aplatie par devant, étroitement convexe sur le vertex, avec une impression ponctiforme au milieu. Antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax légèrement convexe, presque XVII. ELYTRODON. 497 | anguleux sur le devant des côtés, couvert de points exca- vés entremêlés de rides. Elytres marquées de 9 stries de points assez grands, presque carrés, à interstries alternes : un peu élevés. Poitrine et abdomen avec des points assez gros et serrés. Jambes garnies en dedans vers l’extrémité ret côtés des tarses de poils blancs. — Long. 6 — larg. D Small: Je dois à l’obligeance de l’auteur d’avoir examiné le : type de cette espèce, et j'ai pu m'assurer qu'elle appar- tient au genre actuel. La description cadre assez bien avec le type, mais les élytres ne sont pas « déhiscentes et bidentées » à l’extrémité, et les interstries alternes ne sont pas élevés. Algérie, Blidah, sous une pierre. M. Chevrolat avait formé avec cette petite espèce un genre sous le nom de Chærorhinus (yoïoos, porc; 6èv, museau) dont il a tracé les caractères suivants : Tête large, étroitement convexe sur le vertex, aplatie, déprimée en avant, avec un point au milieu. Rostre plus court, épais, plan sur les 4 faces, renflé au sommet, avec une plaque oblique en avant, comme dans les Coptorhinus, marqué d’une carène en Ÿ, échancré en angle au bout. Antennes insérées sur les côtés en avant du rostre; scape mince, subitement renflé au bout et dépassant le bord antérieur du prothorax; funicule de 7 articles, 1-2 allon- gés, coniques, égaux, du double plus longs que les sui- vants, 3-5 moniliformes, 6 et 7 lenticulaires, perfoliés et velus; massue assez forte, obovale-allongée, paraissant de 4 articles dont le 1° luisant en occupe la moitié, les der- niers revêtus d’une fine pubescence cendrée; scrobes cin- trées sur le côté interne, à sommet au-dessus de l’inser- tion. Yeux étroits, oblongs, verticaux. Prothorax aussi haut que large, droit aux 2 bouts, presque anguleux près du bord antérieur, couvert de points excavés, entremèêlés de plis rugueux. Ecusson très-petit, triangulaire. Elytres oblongues, régulièrement convexes et arrondies sur la déclivité postérieure, ayant le sommet de la suture fai- blement déhiscent et bidenté. Pattes rapprochées, épaisses, velues; cuisses subitement renflées vers les 2/3, briève- 498 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES,. ment évasées au sommet interne ; jambes robustes, élar- gies et un peu crochues sur l’extrémité, presque droites. Tarses antérieurs à 17 article triangulaire, épais, 2° ar- rondi et transverse, à 3° largement bilobé, à dernier grand, arqué; crochets courts, soudés, échancrés au som- met; corps brun, recouvert d’un poil lanugineux, épais et incliné en arrière. 9. ELYTR. IMBELLIS. — inermis Bohm. Sch. Curc. vir 1843. 404, 3. Faciès et forme du E. bidentatus, mais 3 fois plus petit, s’en distingue aisément par ses élytres inermes au bout, ainsi que les cuisses. Tête médiocre, épaisse, peu convexe, noir de poix, fine- ment et densément ponctuée-ruguleuse. Rostre de la lon- gueur de la tête, mais plus étroit, épais, peu arqué, plan. avec une impression longitudinale au milieu, ponctué et coloré comme la tête. Yeux latéraux, subarrondis, peu saillants, noirs. Antennes insérées au milieu du rostre, atteignant la base du prothorax, moins menues, ferru- gineuses, peu densément pubescentes de gris; massue oblongue, acuminée, plus claire au bout. Prothorax beau- coup plus court que large, tronqué et rétréci aux 2 bouts, très-dilaté-arrondi sur les côtés, médiocrement convexe, noir de poix, avec de gros points varioliques, moins ser- rés, avec les intervalles finement alutacés, parsemé de poils cendrés couchés. Ecusson petit, triangulaire, noir, à peine ponctué. Elytres ovales-oblongues, tronquées et à peine plus larges à la base que le prothorax, rétrécies : vers le bout, avec les épaules arrondies, dilatées à partir de la base, rétrécies vers le bout, subcomprimées, suba- cuminées ensemble, convexes en dessus, déclives par derrière, noir de poix, bordées de ferrugineux, régulière- ment mais moins profondément ponctuées-striées ; inters- tries un peu convexes, très-flinement coriacées, vêtues assez densément d’une pubescence couchée, cendrée, plus condensée par ci par là. Dessous d’un ferrugineux obscur, densément et obsolètement pointillé, peu pubescent de gris. Pattes allongées, robustes, ferrugineuses, finement pointillées et pubescentes de cendré; cuisses en massue, XVIIL. BUBALOCEPHALUS. 499 mutiques, plus obscures; jambes grêles, minces à la base, un peu arquées, dilatées angulairement en dedans _ vers le bout; tarses dilatés, garnis en dessous de brosses fauves. Europe méridionale. NoTA. — Peut-être est-ce un Aomus? Peut-être aussi ce dernier genre doit-il se réunir aux Elytrodon ? XVIII. — BUBALOCEPHALUS (6o06œ)0c, bufle; xepan, tête) Capiom. Soc. Ent. Fr. 1867. p. 485, 405. — Seidl. 49, 26. Scrobes latérales, oblitérées par derrière, n’atteignant pas les yeux. Rostre assez grêle, plus étroit que la tête. Yeux arrondis. Antennes allongées ; scape dépassant les yeux. Corps garni de squamules bifides, piliformes. 2e seoment de l’abdomen séparé du 1% par une suture anguleuse ; appendice intercoxal large, tronqué. Cuisses mutiques; 4° article des tarses très-long. Ongles grands, libres. Très-voisin du genre Elytrodon dont il se distingue principalement par la suture anguleuse entre le 1®r et le 2e segments de l’abdomen, et ses ongles grands et libres. Ce genre renferme 2 espèces qui pourraient bien n’en faire qu’une ; mais peut-être l’Elyt. inermis en fait-il partie. g' Plus petit et presque de moitié moins large des ély- _ tres que ©, rostre bien plus étroit; antennes plus grêles, plus allongées ; scape dépassant manifestement le bord supérieur des yeux, tandis qu'il l’atteint seulement © ; dernier segment de l’abdomen plus grand, 3 à 4 au con- traire plus courts; ponctuation des stries plus profonde; pattes plus grêles, plus allongées ; jambes antérieures visiblement sinueuses et recourbées en dedans avant l’ex- trémité. | 500 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 1. BUB. BISON. — Kiesenwetteri Capiom. Soc. Ent. Fr. 1867. 488, 2. — Seidl. p. 50. Le B. bison ressemble d’une manière frappante à un Phytonomus, avec lesquels il vit en société sur la Sierra Nevada et dans de semblables conditions. Il s’en éloigne par ses yeux non transverses et déprimés, mais arrondis et saillants, et le scape des antennes les dépassant par derrière. Ovale, noir, garni de squamules piliformes et d’une pubescence couchées, obscures, mélées de soies grises. Tête très-convexe et large. Rostre plus étroit et plus court qu’elle et assez arrondi. Prothorax fortement rétréci à la base, presque plus qu’au bout, très-fortement dilaté-ar- rondi sur les côtés. Elytres en ovale court, avec les épaules tout arrondies, arrondies par derrière, distinctement ponc- tuées-striées. Toute la surface garnie de squamules bifides piliformes, comme dans quelques Phytonomus et dans le Platytarsus setulosus, et en outre rudement parsemées de soies ou poils demi-dressés. Pattes proportionnellement longues; cuisses inermes; tarses assez larges, 4° article surtout long, plus long que les 3 1275 ensemble et terminé par 2 grands ongles libres. — Long. 5 à 6,5 — larg. 2,5 à 3 mill. Nota. — Les squamules sont bifides. Espagne, Sierra-Nevada, sous les pierres, près des neiges. 2. BUB. ROTUNDICOLLIS Capiom. Soc. Ent, France, 1867. 486, 1. Ovale, noir, vêtu de squamules piliformes cendrées et de soies blanches. Tête grosse, arrondie, convexe, fine- ment pointillée, avec des poils blanc-cendré, couchés. Rostre plus court que la tête, large, épais, anguleux, dé- primé transversalement à la base, plan, déclive au bout, ruguleusement ponctué, hérissé de poils cendrés plus nombreux à la base; fossette interoculaire très-petite ; sillon médian assez long, mal limité. Yeux ronds, mé- diocres, très-saillants. Antennes assez longues, d’un fer- rugineux clair; scape dépassant le sommet des yeux; 4° article du funicule plus grand que le 2e, celui-ci un peu XIX, ANEMOPHILUS. 501 moins long que les 2 suivants réunis, les derniers à peine aussi longs que larges, diminuant de longueur; massue oblongue, acuminée, à pubescence rare, grisâtre. Protho- rax plus court que large, en ovale transverse, presque aussi rétréci en devant qu’à la base et tronqué aux 2 bouts, très-convexe et densément ponctué, assez densément pu- | bescent de cendré. Ecusson visible, arrondi, pubescent. | Elytres régulièrement ovales, à peine plus larges à la | base que le prothorax, plus de 3 fois plus longues que lui, arrondies à l’épaule, fort dilatées sur les côtés jus- qu'au milieu, rétrécies ensuite graduellement jusqu'à l'extrémité qui est en pointe obtuse, convexes, déclives par derrière, fortement ponctuées-striées ; interstries légè- rement convexes, très-finement chagrinés ; recouvertes de squamules piliformes cendrées et notées sur les inters- tries alternes de taches brunes et blanchâtres assez espa- cées; on remarque des soies blanchâtres pas très-longues, mi-dressées, assez rapprochées sur la tête, la base et Les côtés du prothorax, plus espacés sur les élytres. Dessous garni de poils cendrés. Abdomen chagriné, dernier seg- ment transversalement impressionné au milieu. Pattes assez grandes, robustes, pubescentes de blanc-grisâtre ; cuisses en massue; jambes médiocres ; tarses dilatés, d’un ferrugineux obscur ; crochets médiocres. — Long. 8 — larg. 4,5 mill. Espagne méridionale. Sa taille, sa couleur, son front moins bombé, ses in- Lerstries à peine convexes, etc., le font aisément distin- guer du bison. | Nora. — Cette espèce m'est inconnue; M. Capiomont ne dit rien de la forme des squamules qui sont probable- nt bitides. (xx. — ANEMOPHILUS (&vsuoc, vent; oioc, ami) Wollast. Ins. Mader. 1854. 385, PI. v, f. 7, 9. | Jorps ovale, finement pubescent. “eux très-petits, arrondis, déprimés. Rostre notablement L'ABEILLE. — 1872, Septembre. 30 er PR L J 502 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, plus court que la tête, robuste, parallèle ou faiblement atténué en avant, anguleux, plan en dessus, et entier au bout; scrobes latérales très-courtes. Antennes ‘terminales médiocres, peu robustes; scape plus ou moins arqué, en massue au bout, empiétant un peu sur le prothorax, funicule à 1®* article beaucoup plus gros et plus long que les suivants, obconique, 2 plus court, subcylindrique, 3-7 très-courts et très-ser- rés ; massue forte, ovale, faiblement articulée. Prothorax assez court, convexe, arrondi sur les côtés et un peu moins à sa base, coupé carrément en avant. Ecusson tantôt à peine, tantôt assez distinct. Elytres assez convexes, régulièrement ovales, pas plus larges que le prothorax et échancrées en arc à leur base. Pattes courtes; cuisses en massue; jambes antérieures plus ou moins épaissies au bout, les postérieures dila- tées à leur extrémité, avec leurs angles interne et ex- terne aigus. Tarses des Scoliocerus (Cathormiocerus). Ce genre, propre à Madère, est très-voisin de ces der- niers, mais son faciès est fort différent, ce qui est dû à « la forme plus courte, plus convexe et plus ovale de ces insectes, à leur prothorax autrement fait et non débordé par les élytres, et à leur vestiture, qui consiste en poils très-fins, courts et caducs. Ils ont une analogie bien mar- quée avec certains Laparocerus madériens, mais la struc- ture de leurs antennes suffit pour montrer qu’ils n’appar- tiennent pas au même groupe. | Ils vivent sous les pierres, dans les endroits les plus. arides, ou parmi les lichens qui croissent dans les cre-« vasses des rochers. | On n’en compte que 3 espèces. À Jambes très-dilatées au bout; antérieures un peu pro- 1 longées à l’angle externe. Scape des antennes légère ment courbé. Ecusson très-petit, ponctiforme. | 1. A. CRASSUS Wollast. Mader. 1854. 386, 295. PI. vu f. 7. — Cat Mad. 117, 341. — Col. Atlant. 326, 908. n Court, ovale-arrondi, convexe, noir-brunâtre ou d'un DÉS RUE Pa Le { | 1] | XIX. ANEMOPHILUS. 503 brun entièrement ferrugineux, moins densément vêtu d’une pubescence excessivement fine, couchée et un peu cendrée, qui, vue de côté, présente un reflet cuivreux. Rostre très-court et épais, fort atténué vers le bout. Yeux très-petits et déprimés. Prothorax convexe, régulièrement et fortement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, rugueux et peu distinetement ponctué. Ecusson extrêmement petit et ponctiforme. Ely- | tres convexes, surtout après le milieu, et très-brusque- ment rétrécies ou rabattues vers le bout; très-légèrement | ponctuées-striées sans la plus petite trace de poils ou de soies, avec les interstries alternes non marquetés. An- | tennes et tarses (et quelquefois les jambes entières) d’un ferrugineux brunâtre, celles-ci considérablement dilatées, | avec les 2 angles apicaux presque également prolongés. | — Long. 3,5 à 4 mill. Cette espèce ressemble au subtessellatus par son écusson très-petit, ponctiforme, et par la courbure de son scape, | elle en diffère par son corps plus court et plus renflé, par _ sa surface moins obscure et beaucoup plus densément pu- bescente, par ses antennes plus courtes et par l’absence | de poils et de marqueteries sur les élytres, ses jambes | sont beaucoup plus dilatées au bout, et les antérieures, | au lieu d’être un peu arrondies, sont légèrement prolon- | gées à leur angle externe. Se trouve sous les pierres, dans les fissures des roches et parmi les ) lichens qui y naissent, commun en hiver et au printemps; Pic d'Anna Ferreira à Porto-Santo. À’ Jambes moins dilatées au bout, antérieures subtron- quées à l’angle externe. B Scape des antennes légèrement courbé; écusson très- petit, ponctiforme. | 2. A. SUBTESSELLATUS Wollast. Mader. 1854. 387, 296. — Cat. Mad. 117, 342. — Col. Atl. 326, 909. Ovale, mais pas tout-à-fait aussi rond ou aussi convexe | que le crassus; aussi d’une teinte plus obscure et moins | ferrugineuse et plus densément velu ; la pubescence | étant d’une couleur beaucoup plus vert-jaunâtre. Rostre, | 904 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. prothorax et écusson comme dans cet insecte, si ce n’est que le 4°r est peut-être un peu plus long et le 2° pas aussi convexe ou aussi large au milieu. Les yeux pas tout-à-fait aussi petits et un peu plus proéminents. Elytres moins convexes que dans celui-ci et pas si brusquement rac- courcies par derrière, très-légèrement striées-ponctuées, densément garnies sur toute leur surface de soies extré- mement petites (quoique fortes), qui dans quelques indi- vidus ne sont visibles que vues de côté, avec les interstries alternes obtusément marquetés en échiquier surtout par derrière. Antennes et pattes comme dans cette espèce, si ce n’est que celles de devant sont un peu plus longues et les dernières ont les jambes beaucoup moins dilatées à leur extrémité, l’angle apical externe moins saillant. — Long. 3 à 3,6 mill. Avec le précédent et aussi abondant à Porto-Santo (Pic d’Anna Fer- reira), depuis l’automne jusqu’au premier printemps, dans les lichens qui naissent dans les fissures des rochers ; rarement sous les pierres. B’ Scape des antennes très-courbé; écusson distinct, triangulaire. 8. À. TROSSULUS Wollast. Mader. 1854. 388, 297. PI. vu f. 9. — Cat. Mad. 117, 343. — Col. Atl. 327. 910. Ovale et convexe, mais beaucoup plus oblong et plus parallèle que nul des précédents, d’un cuivreux de poix et luisant (en particulier sur les élytres), moins rarement. vêtu d’une pubescence très-robuste, couchée, d’un cendré « cuivreux ou jaunâtre. Rostre beaucoup plus large au bout, que dans aucune des autres espèces; yeux un peu plus larges et plus saillants. Prothorax régulièrement et pres-# que également arrondi sur les côtés, profondément ponc- tué, points grands et oblongs, entremélés de petits ronds. Ecusson beaucoup plus grand que dans les autres espèces et triangulaire. Elytres subparallèles vers la base et ar- rondies par derrière ; avec des points superficiels sur toute la surface, quelques-uns ayant une tendance, à peine sensible, à former des raies longitudinales, parse-« mées, comme le prothorax, de poils mous, dressés, peu XX. LICHENOPHAGUS. 505 épais, avec les interstries alternes visiblement non mar- quetés. Antennes courtes avec leur scape fort-courbé; d’un ferrugineux brunâtre-foncé, funicule généralement plus obscur. Pattes ferrugineuses avec les 4 jambes pos- térieures légèrement dilatées au bout, et celles de devant avec l’angle apical externe arrondi. — Long. 3 à 3,5 mill. S'éloigne des autres espèces et par sa forme plus petite et plus oblongue, son rostre moins acuminé, et par son écusson grand et triangulaire, sa surface luisante cui- vreuse (avec des vestiges de poils dressés), son prothorax profondément ponctué et ses élytres à peine visiblement striées. Il diffère peu pour la forme des antennes et des pattes. Ne vit pas aux dépens des lichens, mais se trouve sous les pierres, dans les lieux de plaines et peu élevés. — Campo de Baxo, Porto-Santo. XX. — LICHENOPHAGUS (yv, lichen; ouyeiv, manger) Wollst. Mader. 1854. 389. PI. vin f. 1 et 3. Corps oblong, finement pubescent en dessous, à peine convexe, couvert de squamules très-serrées et variées. Yeux petits, arrondis, peu saillants. Rostre aussi large et à peine plus long que la tête, épais, parallèle, anguleux, plan en dessus et faiblement échan- .cré au bout. Scrobes latérales, profondes en devant, superficielles en arrière, atteignant presque les yeux. | Antennes terminales, médiocres, peu robustes ; scape très- | grêle à sa base, en massue allongée au bout, fortement arqué, empiétant un peu sur le prothorax; funicules à articles obconiques : 1-2 allongés, celui-là plus long et plus gros; 3-7 très-courts, décroissants peu à peu; massue assez forte, ovale, acuminée, articulée. Prothorax aussi long que large, subcylindrique, large- ment saillant en avant, tronqué à sa base. Ecusson nul. Elytres médiocrement convexes, régulièrement oblongo- ovales, pas plus larges que le prothorax, et échancrées en arc à leur base. 30. 506 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Pattes médiocres; cuisses graduellement en massue; jambes droites avec leur angle interne un peu saillant; tarses courts, étroits, finement villeux en dessous, à article 3 un peu plus large que 1-2, 4 médiocre. 2e segment abdominal presque aussi long que les 2 sui- vants réunis, séparé du 1% par une suture arquée; saillie intercoxale médiocrement large, tronquée en en avant. Ces insectes ressemblent à des Trachyplœus de forme allongée, mais ils s’en distinguent très-bien par leurs an- tennes, les crochets de leurs tarses et la saillie intercoxale moins large. M. Wollaston, qui a créée ce genre dans ses Insecta ma- derensia en 1854, n’en connaissait alors que 2 espèces, fri- tillus et acuminatus, qui n’est peut-être, selon lui, qu’une veriété locale du premier. Dans son Catalogue des Coléop- tères des Canaries, il en a décrit 6 autres, et enfin 1 remar- quable dans l’Appendice à ses Coléoptéres des îles Atlantides. 8 1. — Corps assez petit, yeux petits, arrondis, saillants. 2e article du funicule un peu plus court que le 17 (Li- chenoph. propres. 1. L. FRITILLUS Wollst. Ins. Mader. 1854. 390, 298 pl. vu Ê. 1. Ovale-allongé, d’un noir brunâtre ou ferrugineux, très- densément vêtu de squamules brunâtre-pâle ou cendré- brunâtre, aplaties, étroitement serrées. Rostre large, sub- parallèle à peine atténué vers le bout. Antennes à scape d’un brunâtre de poix foncé ; funicule et massue ordinai- rement un peu plus larges. Prothorax arrondi sur les cô- tés, ayant sa plus grande largeur aussitôt après le mi- lieu; plus prolongé en devant; profondément ponctué, et plus ou moins varié avec des squamules cendrées et. brunes. Elytres un peu convexes (et d'ordinaire un peu élargies) au-delà du milieu, soudainement rétrécies vers le bout ; striées-ponctuées ; interstries alternes en général très-distinctement et joliment tachetées de taches squa- muleuses plus pâles et plus obscures. Pattes plus ou moins brunâtres de poix. — Long. 4,6 mill. XX. LICHENOPHAGUS. 507 Porto-Sancto, assez commun dans les régions montagneuses parmi les lichens croissant dans les fissures des rochers, en hiver et au printemps très-abondant sur le pic d’Anna-Ferreira, Diffère de l’acuminatus par sa forme ovale, sa surface plus pâle, plus profondément sculptée, et en général joli- ment marquetée. 2, L. ACUMINATUS Wollst. Ins. Mader. 1854. 391, 299. PI. vin f. 3. Plus svelte que le fritillus, moins ovale, étant plus pa- rallèle et oblong; aussi d’une couleur plus obscure et d’un brun plus ferrugineux, étant moins varié de squa- mules plus pâles et plus foncées; densément garni sur toute sa surface de soies courtes, fortes et dressées, lesquelles sont plus longues et plus visibles sur les ély- tres que sur le prothorax. Rostre et prothorax comme -dans celui-ci, excepté qu’ils ne sont pas tout-à-fait aussi profondément ponctués, et que la plus grande largeur est peut-être plus exactement au milieu. Elytres beaucoup moins profondément striées-ponctuées, plus parallèles à la base et moins rétrécies par derrière, l'extrémité étant proportionnellement avancée ou acuminée ; les interstries alternes beaucoup moins marquetés, paraissant presque de la même couleur que le reste de la surface. Antennes et pattes comme dans le fritillus, si ce n’est que les der- nières sont un peu plus longues, avec les tarses d’un tes- tacé plus obscur ou ferrugineux. — Long. 4,6 mill. Deserta-Grande, sous les pierres, sur les hauts sommets, à l’extrémité nord de l’île, Il pourrait n’être qu’une forme insulaire du fritillus. 8 2. aberrants. — Corps plus grand, yeux petits, ovales, déprimés ; 2° article du funicule plus au moins distine- tement plus long que le 4er. | 3. L. AUCTUS Wollst. Cat. Canar. 1864. 363, 561. Très-densément et obscurément marqueté de squamules très-petites, d’un uoir sombre et d’un cendré obscur sub- | métallique, mais dépourvu presque de soies. Yeux petits, déprimés ; rostre largement concave, avec une étroite ca- | nalicule bien accusée, plus pâle en devant. Prothorax as- | sez court, fortement arrondi sur les côtés, bien mais à 508 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. peine grossièrement ponctué, obscurément et irrégulière- ment marqué de 3 lignes pâles, muni à la base d’une ca- _rène médiane, lisse, très-courte. Elytres un peu ovales- allongées (subarrondies chacune à la base et brusquement recourbées par derrière); suture et interstries marquetés de pâle. Antennes courtes, scape épais, robuste ; 2° article du funicule renflé, plus grand que le 1*r; les autres très- courts, moniliformes, subégaux. — Long. 5,4 à 5,7 mill. En dehors de quelques différences plus légères, auctus est remarquable par son 2e article du funicule proportion- nellament renflé, — qui est un peu plus grand que le 1° (non-seulement en longueur mais encore en largeur), tan- dis que les autres articles sont excessivement courts, sub- égaux et moniliformes. On peut le reconnaître aussi à son prothorax plus court, fortement arrondi sur les côtés, avec des points bien nets, mais pas très-grands, et avec des rudiments d’une crête glabre médiane tout-à-fait à la base; à ses élytres (pas très-grossièrement striées-ponc- tuées), de forme ovalaire (c’est-à-dire un peu rétrécies en devant, avec les épaules bien effacées, brusquement ar- quées au bout et arrondies séparément le long de leur base); aux soies couvrant toute sa surface qui sont si petites qu’on ne les aperçoit qu’à un fort grossissement; à ses antennes raccourcies, avec le scape pas très-courhé. Hierro, recueilli sous les pierres, en petit nombre, en février, à mi- côte, entre la ville Valverde et la mer. £. L. TESSERULA Wollst. Cat. Canar. 1864. 364, 562. Semblable au précédent, mais d'ordinaire ‘bien plus gentillement marqueté et garni de soies courtes, mais de- venant peu à peu plus longues. Rostre plus pâle non-seu- lement au bout mais dans toute son étendue. Antennes à peine plus longues, scape plus arqué, et plus robuste à la base, funicule plus grêle, 22 article plus étroit que le 4er, les autres courts (mais pas très-courts). Prothorax un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, ponctué de grands points plus profonds, sans carène médiane même à sa M base. Elytres un peu plus oblongues, plus droites sur les « côtés, échancrées à la base, peu dilatées obliquement à XX. LICHENOPHAGUS, 209 l'épaule et moins brusquement rétrécies par derrière. — Long. 5.3 à 6 mill. Diffère de l’auctus par ses mouchetures plus éclatantes, les soies raides et très-visibles (quoique courtes), qui le couvrent tout entier ; son prothorax plus grossièrement ponctué, un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, et dépourvu de crête glabre courte, qui est si bien mar- quée dans celui-ci ; par ses élytres plus oblongues (ou un peu plus étroites sur les côtés avec les épaules plus sail- lantes mais obliquement tronquées et légèrement échan- crées ensemble le long de la base), plus profondément striées-ponctuées, et plus étendues vers l'extrémité; par ses antennes peut-être un peu plus longues, avec le scape encore plus épais et plus courbé, et leur funicule plus menu ; le 2° article distinctement plus étroit que le 4er, et les autres un peu moins moniliformes. . Répandu dans le nord de Ténériffe, en hiver et surtout au printemps, à une élévation de 3,000 pieds au-dessus du niveau de la mer; très- abondant, par places, sous les pierres. 9. L. PERSIMILIS Wollst. Cat. Canar. 1864. 365, 563. Ressemble tellement au fesserula que je l'ai regardé longtemps comme une de ses variétés; cependant ses an- tennes sont toujours plus longues et leur scape distincte- ment plus grêle. Il est un peu plus grand et couvert de squamules d’une couleur plus pâle. En outre, il n’est pas confiné dans un seul district, ni même dans une seule île, mais on le trouve à la fois dans les îles de Ténériffe et de Palma. On rencontre, dans cette dernière, une variété (seriesetosa) à élytres parsemées de squamules plus lon- gues et plus HAISs alignées longitudinalement. — Long. 5,8 à 7 mill. Troùûvé en grand nombre, en mai, sons les pierres, à Ycod el Alto (Ténériffe), et la variété, quoique moins abondante, au-dessus de Santa- Cruz (Palma). 6. L. SUBNODOSUS Wollst. Cat. Canar. 1864. 366, 564. On peut le reconnaître à ses élytres parsemées de soies un peu allongées et très-fortes (souvent presque en mas- sue), à interstries plus ou moins élevés et interrempus, 510 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. de manière à former des nodules plus ou moins grands. Il ressemble, en ces deux points, à l’impressicollis. A ces caractères très-saillants, on peut en ajouter d’autres en dehors des différences sexuelles que présentent ses jam- bes. Il varie beaucoup pour la couleur de ses squamules; les individus sont généralement d’un brun foncé uni- forme; d’autres plus développés ont souvent une teinte cendré-obscur (et occasionnellement jaunâtre ou légère- ment métallique) avec la région suturale et quelquefois la latérale plus pâle. Les exemplaires récoltés à Hierro, sur les collines qui dominent la ville de Valverde, ont les soies beaucoup plus courtes que ceux de T'énériffe. J’en ai fait une variété sous le nom de subcalva; je n'ai pu y constater aucune différence sexuelle dans les jambes. — Long. 5,8 à 7 mill. Largement répandu dans les districts couverts de bois; je l’ai pris dans les montagnes couvertes de lauriers au-dessus de Taganana, à Las Mercedes, la Esperanza, la Agua Garcia et Agua Mansa. 7. L. SCULPTIPENNIS Wollast. Cat. Canar. 1864. 367, 565. Intermédiaire entre subnodosus et impressicollis sous cer- tains rapports; il se distingue à première vue de l’un et de l’autre, sans compter d’autres caractères de moindre valeur, par la grosseur de sa ponctuation (les points des stries très-grands, presque confluents et comme serrés). Il ressemble bien plus au 1° qu’au 2° par sa forme et sa couleur, le devant de la tête moins profondément excavé, son prothorax sans impression, et ses soies plus courtes, mais il s’en éloigne beaucoup par sa sculpture plus gros- sière et ses nœuds plus élevés, joints à ses antennes et à son rostre un peu plus longs. — Long. 4 à 7 mill. Quelques individus, d’une taille plus petite, ont les ély- tres un peu moins fortement sculptées. Ils pourraient ne constituer qu’une variété locale du subnodosus, dont ils ne diffèrent que par les stries des élytres plus grossièrement ponctuées. Habite Palma, où je l’ai trouvé, en juin 1858, assez rarement, à des hautenrs moyennes, dans le Barranco, au-dessus de Santa-Cruz, ainsi que dans les bois de lauriers sur la côte de Cumbre, au-dessus de Bue- navista. XX. LICHENOPHAGUS, 511 8. L. FOSSICOLLIS. — impressicollis Wollast. Cat. Canar. 1864. 368, 566. Très-voisin de L. subnodosus et de sculptipennis, mais d'ordinaire un peu plus grand et plus noirâtre ; sa sur- face un peu plus obscure est souvent, dans les individus frais et bien colorés, ornée de quelques petits traits de squamules blanc de neige, particulièrement aux épaules et transversalement sur le disque postérieur des élytres, où ils prennent la forme d’une fascie transverse inter- rompue ; il se distingue bien, en outre, par le devant de la tête, ou plus exactement la base du rostre, très-large- ment et profondément concave ; par son prothorax (dis- tinctement plus étroit à la base et très-profondément ponctué) inégal (c’est-à-dire avec une large et un peu su- perficielle impression le long de la partie antérieure du disque, qui est graduellement rétrécie postérieurement et de chaque côté vers le milieu une fovéole plus obscure et arrondie), et par ses élytres comparativement carrées, beaucoup plus larges aux épaules que le prothorax, avec leurs nœuds très-développés, et garnis de très-longues soies peu nombreuses. Il est un peu plus large qu'aucun autre Lichenophagus. Une autre particularité distingue encore cette espèce : c'est la seule en qui j'aie découvert quelques différences sexuelles, dans les jambes antérieures. Ces jambes cf‘ sont garnis en dedans de très-petits denticules et distinc- tement sinuées ou un peu échancrées vers le bout, tandis que dans la © elles sont non-seulement un peu plus larges et moins visiblement échancrées ou sinuées, mais encore glabres inermes et d’un roux ferrugineux en dedans. — Long. 5,6 à 7 mill. Varie par ses élytres ornées de squamules blanc de neige vers les épaules et par la fascie au-delà du milieu très-interrompue et plus ou moins obsolète. Insecte éminemment forestier ; je ne l’ai trouvé que dans les forêts de lauriers, sur les montagnes du nord-est de Ténériffe, à Las Mercedes, Taganana, et vers Point-Anaga, sous les pierres et les troncs de bois pourris dans les lieux humides et ombragés. 012 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, 9. LICH. BUCCATOR Wollast. Col. Atlant. 1865. 332, 923. — App. 54. C'est l'espèce la plus remarquable du genre ; sa taille gigantesque, ses élytres en ellipse renflées (fort élargies au milieu et très-rétrécies devant et derrière) ; ses anten- nes plus grêles et les ptéryges fortement divariquées, lui donnent un faciès qui lui est propre. Ses différences sexuelles sont aussi plus tranchées que dans aucune autre; le SG‘ a les pattes plus épaisses et les jambes plus courbées au bout; la © présente au milieu du prothorax une carène très-raccourcie, très-obtuse et terminée brusquement. Très-densément couvert de squamules très-petites brunes ou d’un cendré obscur, presque dépourvu de soies, opa- que sous les squamules. Antennes allongées, grêles, d’un testacé de poix. Rostre légèrement concave, mais nette- ment canaliculé, muni au bout de ptéryges largement di- variquées. Yeux déprimés, Prothorax court, très-arrondi sur les côtés, à points épars, avec des lignes cendrées de chaque côté, ainsi qu’au milieu, plus ou moins obscures, parfois obsolètes. Elytres convexes, renflées, ovales-ellip- tiques, fortement et également arrondies sur les côtés (graduellement très-rétrécies par devant, striées-ponc- tuées ; interstries alternes plus ou moins distinctement marquetés. Pattes robustes; tarses d’un testacé de poix. — Long. 7 à 8 mill. Gomère, sur les montagnes les plus élevées au-dessus de Hermigua, en battant les sedum. XXI. — LAPAROCERUS ()amapoc, délié; yépac, corne) Schœnh. Curc. 1i 1834. 580. — Lacd. Gener. vi 198. — Wollast. Ins. Mad. 360. — Canar. Coleopt. 340, 215. Propres aux groupes d'îles de Madère, des Canaries et des Açores dont ils caractérisent la faune, ces insectes varient extrêmement. Wollaston les a repartis en 3 gen- res : Laparocerus proprement dits, Cyphoscelis et Atlantis, * que nous considérons comme des sous-genres et dont nous reproduisons les caractères, XXI. LAPAROCERUS. 513 Ier S.-Gre. — Haparocerus. Oblong ou ovale, revêtu d’une pubescence couchée, rare- ment presque glabre. Tête très-souvent munie d’un court sillon ou d’un point enfoncé entre les yeux. Rostre rarement aussi long que la tête, presque aussi large, épais, parallèle ou légèrement atténué en avant, avec ses ptéryges souvent un peu saillantes, subangu- leux et souvent sillonné en dessus, plus ou moins échancré au bout. Scrobes assez profondes, rapidement évasées en arrière et atteignant les yeux. Antennes très-longues, grêles; scape droit ou un peu arqué, en massue allongée au bout, empiétant forte- ment sur le prothorax; funicule à articles obconiques : 1-2 allongés, 3-7 plus courts, décroissant peu à peu ; massue allongée, oblongo-ovale, acuminée, articulée. Yeux médiocres, en général assez saillants, ovales ou oblongo-ovales, longitudinaux. Prothorax imparfaitement contigu aux élytres, transver- sal ou non, médiocrement convexe chez la plupart, plus ou moins arrondi sur les côtés, tronqué en avant et à sa base. Écusson de grandeur variable, en triangle rectiligne. Elytres oblongo-ovales ou ovales, plus ou moins convexes, un peu plus larges que le prothorax et non ou à peine échancrées à leur base, avec les épaules arrondies. 2e segment abdominal aussi long au moins que les sui- vants réunis, séparé du 1% par une suture fortement arquée ou anguleuse ; saillie intercoxale médiocrement large, tronquée en avant. Pattes médiocres; cuisses en massue ; jambes variables selon les espèces et les sexes ; tarses assez longs, vil- leux, spongieux en dessous, à articles 1-2 beaucoup plus étroits que 3-4; crochets très-grêles. 4. L. CLAVATUS Wollst. Mad. 4854. 363, 2177, PI. vu f. 3. — Cat. Mad. 118, 329. — Atlant. 315, 872. Ovale-elliptique, svelle, un pou acuminé devant ot der- L'ABEILLE. — 1872, Septembre. 31 314 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. rière, noir de poix et vêtu d’une pubescence couchée fauve ou d’un brun légèrement doré, qui paraît n’être pas très- serrée. Antennes testacées, 197 et 2e articles du funicule égaux, massue grêle et ovale-allongée. Rositre un peu plus long et plus grêle que dans aucune autre espèce, lé- gèrement dilaté au bout, rugueusement pointillé, avec un court sillon longitudinal au milieu entre les yeux, qui sont petits, parfaitement ronds et très-saillants. Prothorax beaucoup plus étroit que les élytres, ayant sa plus grande largeur après le milieu; densément et grossièrement, ponctué. Elyt tres ovales, tronquées à la base, avec les an- gles huméraux légèrement saillants ; surface un peu on- dulée ou inégale, striées-ponctuées, sans aucun de ces - longs poils additionnels dressés ; suture plus densément et uniformément pubescente, interstries, particulièrement les alternes, marquetés dans leur longueur d’une pubes- cence pâle-fauve ou un peu brun-doré. Pattes testacées quoique en partie rembrunies; crochets noirs, — Long. 8 mill. Très-rare, à Madère, sous les pierres ét-dans les fissures des rochers. LE 9. L. UNDULATUS 1 Ann. Hist, nat. x 1862, 332. — Allant. 315, 813. Append. 51. Assez grèle, noir, peu densément parsemé d’une courte pubescence couchée, d’un cendré vert, presque sans poils * additionnels. Antennes ferrugineuses ‘allongées, très-grê- les, 2 article sensiblement plus long que le 3e. Tête à peine sculptée; yeux ovales saillants; rostre allongé assez ges s lementédilaté à l'extrémité, P th es points profonds,«peu nombreux, obsolétement caréné, légè rement biimpressionné sur la partie postérieure du disque. Elytres profondément striées-ponctuées, obsolète- ment ondulées et inégales. — Long. 8 mill, g Pattes robustes ; jambes garnies de longs poils, an- térieures fortement et subitement arquées vers l’extré- mité, postérieures dilatées au bout, largement échancrées du milieu à l'extrémité ; arête externe arrondie D bescente ; tarses larges. 1 seul exemplaire ME € à ue fort grande Pa 3 . RE: XXI. LAPAROCERUS. 515 hauteur. Cette espèce et la précédente s’éloignent des au- tres Laparocerus par le rostre étroit, allongé, dilaté au bout, et ont ensemble une grande affinité. L'undulatus est non-seulement plus grand que le clavatus et de couleur différente, mais encore sa tête et son rostre sont presque sans sculpture ; ses yeux un peu plus grands, plus ovales et moins saillants, son prothorax beaucoup plus profon- dément et moins ponctué, et plus inégal par derrière, et le 1° article du funicule est visiblement plus long que LAC 3. L. MORIO Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 531, 1. — Wollst. Mad. 1854. 360, 276. PI. vu f. 1. — Cat. Mad. 113. — Cat. Canar. 341. — — Atlant. 316, 874, Ovale-oblong, presque oblong, convexe, noir ou noir de poix, avec plus ou moins de pubescence couchée, cendrée, excessivement petite, parfois nulle. Antennes ferrugi- neuses, de la longueur de la moitié du corps, grêles, avec la massue allongée, aiguë. Tête médiocre, très-fine- ment ct densément pointillée ; front plan, strigueux, avec un sillon médian, assez profond; yeux petits, ovales, saillants. Rostre court, de la longueur de la tête et pres- que aussi large, rétréci en devant, strigueux et canaliculé. Prothorax un peu plus large que long, extrêmement con- vexe, subglobuleux, régulièrement et également arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur vers le milieu, assez densément mais pas très-profondément ponctué avec de petits points dans l'intervalle. Elytres ovales où un peu oblongues, plus ou moins profondément striées-ponc- tuées ; interstries très-finement ruguleux, parsemés, sur- tout par derrière, de pelis tubercules espacés avec une apparence de marqueterie de squamules pâles, qui pren- nent quelquefois une teinte opaliie, par suite d’un reflet vert bleuâtre ou jaunâtre. Extrémité des tarses ferrugi- neuse ; jambes densément garnics en dedans d’une pu- bescence longue et pâle; cuisses et jambes noires, rem- brunies ou entièrement d’un ferrugineux brunâtre terne. — Long. of 10,8 à 15 — © 8 à 10,3 mil. G! Pattes larges et robustes, jambes distinctement cré- _nelées en dedans, 4 antérieures munies à l’extrémité in- 516 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. terne d’une forte épine dirigée en dedans, les 2 antérieures considérablement courbées à l'extrémité, les intermédiaires un peu moins ; postérieures graduellement dilatées dès la base, avec l’angle apical interne largement échancré,. ex- terne Retro avancé, cilié. Q Plas étroite, pattes beaucoup plus grêles ct plus courtes, jambes. peu distinctement crénelées en dedans, avec üne très-petite épine à l'extrémité interne, antérieus res très-faiblement arquées au bout, les 4 autres simples, Très-abondant, sous les pierres, en toutes saisons, depuis les bords de la mer jusqu’au sommet des plus hautes montagnes. Madère, Salvages ; Canaries, Ténériffe st Gomère. On le reconnaît à sa couleur obscure et terne, à sa sur- face très-finement pubescente, à son prothorax subglobu- leux et à la structure de ses jambes. 4. L. SCULPTUS Brul. Can. 1838. 71. (Otiorhynchus). — Wollst. Cat. Can. 341, 531. — Atlant. 317, 870. Noir brun, presque mat, .avec une sculpture petite et très-serrée, et garni partout d’une pubescence couchée, très-petile et très-courte. Antennes d’un roux ferrugi- neux, ainsi que les pattes. Prothorax étroit, finement et très-densément pointillé. Elytres convexes, tronquées presque droit à la base, avec lé calus huméral épaissi, striées-crénelées ; avec des interstries un peu strigueux de rides transversales, très-petiles et très- Lee — Long. 43 mill. Cette grande espèce est bien cardcié sa surface presque mate et très-finement pubescente, par sa sculp- ture excessivement dense, mais extrêmement fine, la {ète et le prothorax élant très-densément et très- finement M pointillés, tandis que les élytres sont parsemées de petits # points confluents transversalement en forme de stries 1r- régulières. Son prothorax, comme dans l'undatus, est un peu étroit et légèrement conique; il est d’un brun plus = où moins rougeûtre, lorsqu'il est immature, sauf les pat: « tes, qui sont d’un ferrugineux pâle. Rare, dans les forêts de lauriers de lle de Paliiie PE XXI, LAPAROCERUS. 917 5. L. UNDATUS Wollst. Cat. Can. 1864. 349, 532. — Atlant. 317, 876. Se reconnaît à sa forme elliptique, acuminée devant ct derrière, à sa surlace médiocrement luisante, noir ope- que, avec une teinte métallique peu visible, à ses inter- stries undulés, moins distinctement striguleux transver- salement que dans le sculptus, mais avec quelques points très-grands, quoique très-légers, émettant chacun 4 poil dressé. Ovale-allongé, terminé en pointe à chaque extrémité, noir avec une faible teinte métallique, assez luisante. Tête peu convexe, très-finement strigueuse, avec une étroite fovéole entre les yeux, qui sont ovales-déprimés ; rostre assez long, plan, parallèle, peu ponctué. Antennes très-grêles, dépassant le milieu du corps, ferrugineuses ; scape droit, un peu en massues; 1° article du funicule plus long que le 2°; massue étroite, oblongue. Prothorax aussi long que large, convexe, dilaté- arrondi au milieu des côtés, également rétréci aux 2 bouts, densément poin- tillé sur le fond avec de gros points entremêlés. Ecusson en triangle. Elytres tronquées droit à la base, plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax subdéprimées, avec les épaules saillantes, presque parallèles sur les cô- tés, atténuées et rabattues en pointe par derrière, striées de points très-serrés, interstries finement strigueux et un peu bosselés, avec des points pilifères rares. Cuisses ren- flées en massue ; jambes pubescentes de jaune, épaissies au bout; antérieures échancrées en arc intérieurement. — Long. 14 — larg. 6 mill. Ténériffe, dans. des bois de lauriers, au-dessus de Taganana, Rare. 6. L. EXCAVATUS Wollst. An. Hist, nat. x1 1863, 219. — Cat. Can. 343, 033, — Atlant. 317, 871. Se reconnaît à sa surface cn cure, luisante et presque glabre ; à son prothorax convexe, a sur les cô- iés, avec de petits points fins, serrés, mêlés de points épars plus grands et plus profonds; aux jambes antérieu- | res G profondément échancrées en dedans, postérieures 1" fortement crénelées; à ses élytres un peu bisinuées à la 018 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. base, avec le calus huméral très-développé et les inter- stries à strigosités transverses et à points très-espacés, ‘ assez grands en dehors. Certains exemplaires un peu plus grands et moins lui- sants ont le prothorax plus densément sculpté, les inter- stries plus plans et la surface encore plus glabre. Ovale-allongé, noir de poix, luisant, presque glabre. Antennes grêles, testacées; scape presque droit, clavi- forme; 1% article du funicule à peu près de la longueur du 2°; massue longue, étroite, en pointe. Tête pointiliée, ruguleuse; rostre court, plan, parallèle, à peine poin- tillé, faiblement canaliculé au milieu; fovéole frontale profonde, étroite. Prothorax beaucoup plus large que long, bombé, fortement dilaté-arrondi au milieu des cô- tés, très-rétréci et transversalement impressionné en de- vant et à la base, surface densément pointillée avec de plus gros points espacés sur le dos et plus rapprochés la- téralement. Ecusson petit, triangulaire. Elytres bisinuées à la base avec les épaules saïllantes, subdéprimées, paral- lèles au milieu des côtés, 3 fois plus longues que le pro- thorax, atténuées vers le bout et terminées en pointe ar- rondie; striées-ponctuées; stries profondes sur le bord infléchi; dernières interrompues au niveau de léchan- crure crurale; échancrées au niveau des hanches osté- rieures ; intersiries plans, densément strigueux en travers, avec quelques points écartés plus distincts. Pattes pubes- centes, cuisses renflées en massue ; jambes brunes, tarses ferrugineux. — Long. 11 — larg. 4,5 mill. g' Jambes antérieures profondément échancrées en de « dans avant l'extrémité, postérieures fortement mais pen densément dentelées. Ténériffe, Gomère, dans les bois sur les montagnes, dans les mousses et lichens et sous le "bois mort. 1. L. GROSSEPUNCTATUS Wollst. Cat. Can. 1864. su M53Ls. Atlant. 318, 878. Se reconnaît aisément à son rostre assez étroit et pro- fondément canaliculé, à son prothorax assez petit et gros- | 4 sièrement ponctué, à sa surface plus ou moins parcimo-# nieusement marquetée de squamules métalliques et par ER EF XXI. LAPAROCERUS. 5149 les gros points de ses interstries; ce dernier caractère, joint à son rostre un peu plus étroit et à son prothorax sans carène et moins rebordé à la base, le distingue prin- cipalement du squamosus. Subelliptique, noir, peu luisant, avec des squamules métalliques peu nombreuses. Antennes roux-ferrugineux. Rostre assez grêle, grossièrement ponctué, profondément canaliculé. Prothorax petit, profondément ponctué avec de petits points intermédiaires assez serrés, sans carène au milieu. Elytres acuminées au bout, avec le calus hu- méral presque obsolète, profondément striées-ponctuées ; interstries inégaux, marqués de très-grands points, pro- fonds, peu nombreux, et garnis depoils dressés très-écar- tés, surtout par derrière. Pattes brun de poix. — Long. 9 mill. G Jambes antérieures légèrement échancrées-sinuées vers le bout, postérieures droites en dedans et très-fine- ment crénelées. Q@ Jambes presque simples. Très-rare dans les boïs de lauriers humides de Ténériffe, avec le pré- cédent. 8. L. SQUAMOSUS Brui. Can. 1838. 71. (Otiorhynchus). — Wollast. Cat. Can. 344, 535. — Atlant. 818, 879. Le prothorax plus petit, profondément et assez densé- ment ponctué de cette espèce, qui est obsolètement caréné après le milieu et étroitement rebordé à la base; son rostre grossièrement sculpté dans sa longueur, profondé- _ ment Canaliculé ; ses élytres grossièrement striécs-ponc- tuées, qui semblent parsemées de squamules rares et marquées, surtout par derrière, de poils dressés courts, très-écartés, peuvent le distinguer de ses voisins ; ses in- tersiries parsemés d’un très-petit nombre de points fai- blestrès-écariés, qui disparaissent presque vers la suture, et les jambes postérieures G‘ droites en dedans et très- finement crénelécs,. Noir ou noir de poix, peu luisant, avec des squamules métalliques peu nombreuses. Antennes roux-ferrugineux. Rostre assez épais, grossièrement ponctué-strigueux, pro- fondément canaliculé. Prothorax assez étroit, profondé- ment ponctué, avec de petits points dans l’intervalle, ob- solètement caréné au milieu, étroitement rebordé à la base. Elvtres à calus huméral presque obsolète, profondé- ment striées-ponctuées ; interstries marqués de points légers très-peu nombreux et garnis surtout par derrière de poils courts redressés, écartés, Pattes roux de poix, — Long. 8 à 9,3 mill. g' Jambes antérieures échancrées en arc par dedans avant l'extrémité, postérieures droites et finement créne- lées en dedans. Q Jambes presque simples. 520 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Ténériffe, dans les forêts de moyenne hauteur, Très-rare. 9. L. CRASSIROSTRIS Wollst. Cat. Canar. 1864. 345, 536. — Atlant. 319, 880. Allongé assez étroit, subdéprimé, brun de poix, assez luisant, marqueté de squamules métalliques peu nom- breuses, manquant presque de poils additionnels. An- tennes roux-ferrugineux, Tête épaisse, très-finement et très-densément pointillée. Rostre court, épais, quadran- sulaire, à peine canaliculé, inais marqué entre les yeux d’une grande fovéole profonde. Prothorax court, tronqué, subsinué en Cevant, finement et densément pointillé, avec des points plus grands assez serrés. Elytres allongées, striées-ponctuées. Pattes roux de poix ; jambes simples en dedans gf. — Long. 8,3 mill. L’exemplaire unique trouvé en avril dans une sapinière élevée de Tarajana (Grande-Canarie), ressemble à pre- mière vue à un Brachyderes par sa forme étroite, allongée; son rostre court et épais, et son prothorax tronqué au bout; toutefois, ses antennes plus longues, ses scrobes différentes de structure, jointes à l’extrémité du rostre profondément excavée et l'épine subhorizontale excessive- ment petite de l’angle interne des jambes l’en éloignent. Il est remarquable entre les Laparocerus par sa forme svelte, allongée, et sa surface relativement déprimée, d’un brun de poix; par son rostre court, épais, carré, densément et finement pointillé, légèrement canaliculé; par son front épais ayant une profonde fovéole entre les yeux; par son a XXI, LAPAROCERUS. 521 prothorax un peu raccourci, bien tronqué en devant, et sa double ponctuation serrée et nette. 40. L. CRASSIFRONS Wollst. An. Hist. nat. x1 1863. 220. — Cat. Can. 346, 587. — Atlant. 319, 881. Noir ou noir de poix, peu luisant, plus ou moins den- sément et grossièrement marqueté de squamules mé- talliques. Antennes roux-ferrugineux. "Tête convexe, épaisse; rostre épais, subtriangulaire, grossièrement et densément ponctué et profondément canaliculé ; yeux assez petits, arrondis. Prothorax convexe, ponctué et den- sément pointillé. Elytres en ovale oblong, avec le calus huméral obsolète, striées-ponctuées ; interstries à peine pointillés et garnis, surtout par derrière, de poils courts dressés, écartés. Pattes roux de poix. — Long. 8 à 11,6 mill. ©‘ Plus étroit, plus luisant, élytres plus profondément striées. ….Q Plus large, un peu plus opaque, élytres moins pro- fondément striées. Cette espèce se reconnaît à sa tête convexe et épaisse, à son rostre en triangle, fortement ponctué ; à son protho- rax convexe et densément ponctué, avec la double ponc- tuation bien marquée ; à ses élytres un peu ovales-oblon- gues, à calus huméral et à points des interstries obsolètes ; à sa surface plus ou moins garnie de squamules pilifor- mes fortes, brun-jaunâtre, mais faiblement métallique. . Cette espèce est particulière aux contrées les plus basses de Ténériffe, caractérisées par la présence du Sparlium nubigena, de 6 à 9,000 pieds au-dessus du niveau de la mer; il est abondant au printemps, sous les pierres, sur le sommet joignant les Canadas et sur le sommet opposé, au-dessus de Agua-Mansa. 11. L. WOLLASTONI. — seapularis Wollast. Cat. Can. 1864. 347, 0938. — Atlant. 319, 882. Ressemble beaucoup au crassifrons, mais il s’en distin- gue aisément par sa taille beaucoup plus petite; par son rostre plus grêle et, quoique à peine plus long, un peu plus droit sur les côtés ou moins triangulaire ; par ses yeux plus petits, plus ronds et plus saillants; par son 31. é 522 MONOGRAPHIE DES OTICRHYNCHIDES. a prothorax moins profondément et plus densément ponc- tué; par ses élytres généralement peut-être un peu plus velues et plus distinctement abaissées au bout; par ses antennes et pattes plus courtes et plus pâles, étape plus courbé et tarses distinctement plus étroits. — Long. 5,8 à 7 mill. | Se trouve en compagnie avec le crassifrons sur les sommets élevés de Ténériffe, de 6 à 9,000 pieds au-dessus de la mer, sous les pierres entre les Retama ; moins abondant. LT + 12. L. ÆTHIOPS Wolist. Cat. Can. A86. 347, 539. — Atlant. 319, 883. Noir, luisant, glabre. Antennes forrugineuses. Rostre # concave, légèrement canaliculé, avec des points assez pro- fonds. Prothorax un peu convexe, arrondi sur les côtés, également et assez profondément ponctué, et parsemé de M très-petits points intermédiaires peu distincts. Elytres « striées-ponctuées ; interstries pointillés de très-petits points peu nombreux. Tarses ferrugineux, cuisses et L | bes d’un noir de poix, genoux roussâtres. — Long. 8 à mil], La surface glabre, luisante et d’un noir intense, jointe au rostre concave ; le prothorax uniformément ponctué et arrondi sur les côtés, et le pointillé excessivement fin des intervalles, serviront à le distinguer ‘de tous les aulres | Laparocerus. Pris en février, sous les pierres, dans l’ile de Hierro, sur les som mets herbeux ; découvert immédiatement au-dessus de El Golfo. 13. L. HIRTUS Wollst. Cat. Can. 1864. 348, 540. — Atlant. 320, 884. Noir, à peine bronzé, luisant, peu densément marqueté de squamules métalliques et garni, surtout sur les ély= tres, de très-longs poils dressés, mous. Antennes et tarses ferrugineux, cuisses et jambes brun de poix. Prothorax petit, assez court, ün peu convexe, grossièrement poric- tué, pointillé intermédiaire très-fin, presque obsolète. M Elytres oblongues, profondément striées-ponctuées ; inter- stries alternes, surtout par derrière et sur les côtés, ren- dus inégaux par des tubercules, garnis de faisceaux de squamules, — Long. à peine 7,8 mill. * | XXI, LAPAROCERUS, 523 Les poils dressés et mous excessivement longs qui gar- nissent densément cette espèce, surtout sur les élytres, joints aux grands points peu profonds de son prothorax petit et transversal, dont le pointillé paraît obsolète, et à ses élytres oblongues et profondément striées-ponctuées, qui ont leurs interstries alternes undulés de gros tuber- cules, faiblement squamuleux, suffisent pour le caracté- TISPT, Un seul exemplaire pris au printemps sur les montagnes de Grande- Canarie. Il est possible que ce ne soit qu’une variété, propre à cette île, de l’espèce suivante. 44. L. INÆQUALIS Wollst. An. nat. Hist. xi 1863. 220, — Cat. Can. 348, 541. — Atlant. 320, 885. De reconnaît aisément à sa teinte bronzée; à sa surface plus ou moins parcimonieusement garnie de squamules d'un brunâtre doré ou jaune-métallique terne, ainsi que de poils fauves dressés et écartés, particulièrement sur les élytres ; à son prothorax étroit, cylindro-conique, par- semé de gros points, peu profonds, entremêlés d’un poin- tillé serré et visible ; à ses élytres larges, en carré oblong, à interstries alternes plus fortement ondulés et fasciculés, avec de grands tubercules squamuleux, comme dans le hirtus. | Noir-bronzé, luisant, marqueté de squamules un peu métalliques, peu nombreuses, et garni surtout sur les élytres de poils dressés plus ou moins longs, fauves. An- _tennes ferrugineuses, très-grêles ; scape subsinué, renflé au bout ; 1° articles du funicule aïlongés, presqu'égaux; massue allongée, étroite, en pointe. Tête pointillée. Front plan, avec une profonde impression entre les yeux, qui sont arrondis et assez saillants. Rostre court, épais, con- cave. Prothorax transverse, arrondi sur les côtés, tronqué droit et plus rétréci devant que derrière, finement et den- sément pointillé, avec quelques points plus gros, épars. Bcusson très-petit. Elytres tronquées à la base et beau- coup plus larges, 3 fois 1/2 plus longues que le prothorax, avec les épaules saillantes, atténuées et rabattues en pointe aiguë à l'extrémité, peu convexes ; striées-ponctuées: in- terstries alternes marqués de gros tubercules squamuleux LL 1 524 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. espacés, garnis de squamules couchées vertes et de poils dressés jaunâtres, Pattes grêles ; cuisses un peu renflées ; jambes brunes, pubescentes, ainsi que les tarses. — Long, 6,5 à 8 — larg, 3 à 4 mill. & Ténériffe, bois de lauriers humides, dans les lieux élevés. 15. L. GLOBOSIPENNIS. — globulipennis Wollast. Cat. Canar. 1864. 349, 542. — Atlant. 320, 886. Cette espèce paraît représenter à Palma anuae de Ténériffe, 2 exemplaires ont été pris en mai dans les bois humides de lauriers au Barranco de Galga. On peut le reconnaître à la couleur foncée de sa surface et de sa vestiture ; à ses élytres un peu plus Fondes et plus ven- trues, avec les points des stries beaucoup plus grands, les poils un peu plus longs, plus mous et moins roussâtres, avec les interstries alternes moins ondulés, les tubercules obtus étant et moins élevés, moins nets, mais moins densément garnis de squamules couchées. — Long. 9,3 mill. # 16. L. OCCIDENTALIS Wollast. Cat. Can. 1864. 350, 343, — Atlant, 320, 887, On peut reconnaître aisément cette espèce à sa He taille et à sa surface d’un noir obscur, rarement brunûtre, faiblement brillant ; à son rostre plan, avec le sillon mé- dian pas très-marqué ; à son prothorax régulièrement, également et profondément ponctué, les petits points in- termédiaires serrés et distincts; à ses élytres épaisses, ovales et convexes, les interstries alternes sans tubercules; à ses antennes et à ses pattes, particulièrement les posté- rieures, courtes et robustes, à scape assez arqué; à ses squamules d’un brunâtre métallique terne et à sa surface dépourvue de poils surnuméraires dressés, avec les ély- FA tres garnies spécialement par derrière de soies petites et excessivement courtes. — Long. 10,3 mill. Les L. occidentalis, globosipennis, inæqualis et hirtus, quoi- que distincts les uns des autres, appartiennent à un même type, et peut-être faut-il y joindre l’obtriangularis. Un seul individu trouvé en février près des rochers élevés d'El Golfo, dans l’île de Hierro. XXI. LAPAROCERUS, 525 17. L. OBTRIANGULARIS Wollast. Cat. Can, 1864. 351, 544. — Allant. 321, 888. Noir, à peine un peu bronzé, luisant, marqueté de squa- mules métalliques peu nombreuses et garni sur les élytres de longs poils dressés, robustes, noirâtres. Rostre étroit, allongé. Yeux déprimés. Prothorax subcylindrique, gros- sièrement et profondément ponctué-rugueux, légèrement canaliculé sur la partie antérieure du disque. Elytres ob- triangulaires, larges et tronquées à la base, avec les épaules assez saillantes, graduellement terminées en pointe, pro- fondément striées-ponctuées. Antennes et tarses ferrugi- neux; cuisses et jambes d’un brun de poix, — Loneg. 7 mill, Un seul exemplaire © pris dans les forêts de Ténériffe à Agua Mansa, Se reconnaît de suite à son rostre plus allongé, à son prothorax subcylindrique rugueusement ponctué, à la . forme triangulaire de ses élytres garnies de soies peu nombreuses, et à sa surface marquetée de squamules for- tes, d’un métallique verdâtre. 18. L. ELLIPTICUS Wollast. An. Nat. Hist. x1 1863. 220. — Cat. Can. 351, 545. — Atlant. 321, 889. Ferrugineux ou brun de poix, assez luisant, orné de marqueteries de squamules soyeux-métallique, denses et grandes, et garni vers l’extrémité des élytres de longs poils dressés. Antennes assez robustes, d’un roux ferru- gineux, Rostre épais, légèrement canaliculé. Yeux grands. Prothorax petit, étroit, subcylindrique, ruguleux-alutacé, à points légers et peu nombreux, subsinué à la base, Ely- tres convexes, en ovale elliptique, rétrécies vers les épau- les, élargies graduellement à partir de là jusqu'au-delà du milieu et peu brusquement terminées en pointe, trisi- nuées ensemble à la base, légèrement striées-ponctuées ; interstries alternes plus ou moins marquetés. Pattes d’un roux ferrugineux; cuisses et jambes souvent plus obs- cures. — Long. 9,3 à 11,6 mill. G' Un peu plus petit, plus étroit; jambes un peu plus arquées, avec un crochet apical interne plus distinct. 526 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, © Un peu plus grande, plus large; jambes un peu plus " droites, presque simples au bord apical interne. Ce grand et beau Laparocerus, qui se trouve sous les écorces ou dans les mousses et les lichens des arbres dans les forêts élevées de Ténériffe, de Gomère et de Palma, est remarquable par sa surface soyeuse, densément gar- nie de squamules vert métallique obscur, cuivreux pâle ou brun doré, et par sa forme particulière, le prothorax étant extrêmement petit et étroit, tandis que les élvtres sont renflées et convexes, On peut le reconnaître en outre à ses grands yeux, à son prothorax marqué de points plus fins et assez distants, à ses élytres dont les interstries al= ternes sont plus ou moins visiblement marquetés et garnis par derrière de quelques poils longs, dressés, et à ses an- . tennes un peu plus épaisses que de coutume. à * 19. L. TUMENS. — inflatus Wollast, Atlant. 1865. 321, 890. Ap-4 D: pend. 51. "+ Noir de poix, assez ne densément et grossièrement marqueté de squamules métalliques, et garni partout sur les élytres de très-longs poils dressés. Antennes d’un roux ferrugineux clair. Rostre assez large, profondément cana- liculé par derrière. Yeux grands, saïllants. Prothorax ar- rondi sur les côtés, à points profonds et écartés, mêlés de très-petits points. Elytres convexes, oblongues-elliptiques, tronquées à la base, acuminées par derrière, striées-ponc- tuées. Pattes d’un rouge ferrugineux; cuisses un peu plus obscures. — Long. 10,3 mill. Un seul exemplaire pris sur les montagnes de Gomère. Tient le milieu entre ellipticus et lepidopterus, peut-être se rapproche-t-il davantage du dernier. Il diffère du 1% par son rostre plus large et moins concave, son prothorax plus large, beaucoup moins arrondi sur les côtés et plus profondément ponctué, ses élytres moins elliptiques, élar- gies à la base et garnies partout de très-longs poils dressés | ë et ses antennes plus grêles. Il diffère du 2€ par sa surface moins opaque, son rostre un peu plus large et ses yeux | plus saillants, son prothorax à points plus profonds et plus rares, ses élytres plus aiguës par derrière, leurs XXI. LAPAROCERUS. 527 poils dressés plus longs et plus écartés, et ses pattes plus allongées et un peu plus pâles. 20/L. BELLOPTERUS. — lepidopterus Wollast. Cat. Canar. 1864. 359, 546. — Ailant. 321, 891. Noir ou noir de poix, un peu opaque. densément mar- queté de squamules un peu métalliques et garni sur les élytres de poils dressés, mous, plus ou moins longs. An- tennes roux-ferrugineux. Rostre assez épais, subdéprimé, légèrement canaliculé. Yeux grands, oblongs, pas très- proéminents. Prothorax arrondi sur les côtés, à points écartés, légers sur le disque, plus profonds de chaque côté, mêlés de petits points serrés très-distincts, obsolète- ment caréné. Elytres ovales-oblongues, striées-ponctuées. Tarses roux-ferrugineux; cuisses et jambes ordinairement plus obscures. — Long. 9,3 à 10,5 mul. Var. Un peu plus petit, plus luisant, de couleur plus obscure, prothorax un peu plus légèrement ponctué, poils des élytres plus courts. Ténériffe, Palma et Hierro, très-rare dans les forêts ; la grande variété appartient à Grande-Canarie. 21. L. RASUS Wollast. Cat. Can. 1864. 354, 548. — Atlant. 322, 892. Noir de poix, peu luisant, marqueté de squamules métalliques soyeuses, mais dépourvu de poils dressés. Antennes d’un roux ferrugineux, 2° article du funicule sensiblement plus long que le 1°. Rostre souvent plus rougeâtre, assez grêle, plan, à peine canaliculé mais avec une fossette interoculaire, finement et légèrement poin- tillé. Prothorax petit, finement et légèrement pointillé, parsemé de points un peu plus grands mais légers, avec une carène le plus souvent très-obsolète en devant. Ely- tres ovales, striées-ponctuées; interstries alternes plus ou moins distinctement marquetés. Pattes d’un roux ferru- gineux. — Long. 7,6 à 10 mill. G Un peu plus luisant ; jambes munies au bout interne ._ d'un crochet horizontal, antérieures crénelées en dedans de très-petits denticules. © Un peu plus opaque; jambes presque simples, 4 528 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, Var, Elytres plus profondément striées-ponctuées; pattes un peu plus obscures, On peut le reconnaître à sa surface densément mar- quetée de belles squamules soyeuses métalliques, dépour: vue de poils dressés, à son rostre à petits points légers, ordinairement un peu rougeâtre, relativement subcylin- drique, aplati en dessus et obsolètement canaliculé; à son prothorax finement et légèrement pointillé, avec de plus gros points peu profonds, entremêlés, et à la forme ovale : de ses élytres. | s Montagnes de Lanzarote et de Fuerteventura, assez rare; le seul exemplaire de Fuerteventura diffère par les caractères indiqués dans la variété, qui n’est sans doute qu’une forme locale. 22. L. SENICULUS Wollast. Cat. Can. 1864. 353, 547, — Aflant, 322, 893. Noir ou noir de poix, assez opaque, assez densément marqueté de squamules métalliques cendrées, et garni seulement à l’extrémité de longs poils dressés, Prothorax densément et très-finement pointillé, et parsemé de plus grands points, très-légers, fort écartés, presque obsolètes sur le devant du disque, avec une faible carène lisse; sen- sible surtout par derrière, distinctement rebordé à la base. Elytres oblongues, très-profondément striées-ponctuées de grands points. Patles d’un roux de poix. — Long. 9,3 mill. Deux exemplaires pris près Las Palmas, dans Grande-Canarie. Cette espèce peut être caractérisée par les squamules d’un métallique cendré dont elle est revêtue, par sa sur- face dépourvue de longs poils dressés, excepté à l’extré- mité des élytres oblongues et très-profondément striées- ponctuées, son prothorax est très-densément couvert de petits points un peu grossiers, mêlés de quelques-uns plus grands, écartés ct exlrèmement faibles, ct longé d’une belle carène polie sur le disque, surtout par der- rière, Le. 23. L. SUBOPACUS Wollast, Atlant. 1865. 322, 894. Append. 52. Allongé, assez-étroit, noir, opaque, en particulier sur « EX dci de FAR ER r XXI. LAPAROCERUS, 599 les élytres ©, nébuleux de squamules d’un fauve cendré, peu nombreuses, sans poils dressés, mais parsemé de quelques soies à demi couchées vers l'extrémité des élytres. Antennes d’un ferrugineux de poix, 2° article du funicule beaucoup plus long que le 1%. Rostre très- finement et très-légèrement pointillé, un peu coneave, profondément canaliculé par derrière. Yeux arrondis, saillants. Prothorax allongé, profondément ponctué et densément parsemé de très-petits points fins. Elytres pro- fondément striées-ponctuées. Pattes allongées; tarses d’un ferrugineux de poix. — Long. 9,3 mill. Cette espèce a beaucoup des caractères généraux et de la sculpture du mendicus de Hierro; mais il est bien plus grand, avec lesélytres plus opaques et plus profondément sculptées, avec les squamules plus fauves (ou moins cen- drées) et ses membres, spécialement le 2e article du funi- cule plus allongés ; ce dernier trait le rapproche plutôt de _ l'obscurus de Ténériffe, quoique sa taille plus grande, son _ prothorax moins raccourci, ses yeux plus saillants, sa surface plus opaque et plus profondément sculptée, ses _ squamules plus grosses et plus fauves et ses membres | plus longs, l’en distinguent. Toutefois les subopacus de _ Gomère, obscurellus de Ténériffe et mendicus de Hierro, et | Î peut-être même le seniculus de Grande-Canarie, peuvent être considérés comme des représentants d’un de l’autre dans leur île respective. Gomère, sur le Sedum, dans des montagnes très-élevées. | 94, L. OBSCURELLUS. — obscurus Wollast. Cat, Can. 1864, 355, 550. — Atlant, 329, 895. Noir, opaque, parsemé de squamules cendrées, petites eb peu nombreuses, mais dépourvu de poils dressés, gar- ni vers l'extrémité des élytres de soies courtes à demi _couchées, peu nombreuses. Antennes d’un roux de poix; 2€ article du funicule beaucoup plus long que le 127, Ros- tre finement et légèrement ponctué, canaliculé-concave. Yeux assez petits, arrondis. Prothorax assez convexe, peu profondément ponctué, parsemé de petits points intermé- diaires légers, Elytres très-finement subalutacées-rugu- 530 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. leuses, striées-ponctuées, trisinuécs à la base. ‘Pattes roux de poix. — Long. 7 mill. & Grêle; jambes antérieures assez distinctement si- “ nuées vers l'extrémité interne. U seul à Ténériffes Oùtre le 2 article du funicule près de 2 fois aussi long que le 1°", on peut reconnaître l’obscurellus à sa surface 4 noire peu densément vêtue de petites squamules cendrées ou pubescence sans poils dressés, à ses élytres opaques, M subalutacées et trisinuées à La base; ses yeux sont petits = et ronds, et son prothorax un peu convexe est profondé- ment nettement ponciué, avec de petits points intermé- 4 diaires faibles et pas très-serrés. 25. L. MENDICUS Wollast. Cat. Can. 1864. 355, 549. — Atlant. 393, 896. Noir-brun, assez luisant, peu densément marqueté de squamules cendrées à peine métalliques, et garni sur les élytres de soies dressées très-courtes. Antennes d’un roux ferrugineux, 2° article du funicule plus long que le 4°, Rostre luisant, étroit, canaliculé-concave, à petits points à légers, rares. Yeux arrondis, saillants. Prothorax trans- verse, dilaté-arrondi sur les côtés, coupé droit aux 2 bouts, « un peu pius large à la base qu’en devant, avec des points espacés profonds et des petits points intermédiaires lé-« gers. Ecusson petit, triangulaire. Elytres tronquées et un « peu plus larges à la base et 3 fois 1/2 plus longues que le prothorax, élargies en arc faible sur les côtés, rétrécies M et rabattues en pointe arrondie au bout, profondément striées-ponctuées. Pattes d’un roux ferrugineux plus ou moins obscur. — Long. 7 — larg. 3 muill. Jambes antérieures sinuées, postérieures sHéolétee 3 serrées en dedans vers le bout c', simples Q. La surface noir-brun, ondulée de squamules cendré-« terne, et les élytres garnies de poils très-courts et raides, à demi couchés, le rostre rétréci, concave, poli et à peines pointillé, les yeux proéminents, le prolhorax à points # profonds, espacés, et les élytres grossièrement striées=w ponctuées : tout cela est bien suffisant pour caractériser 4 CH À XXI, LAPAROCERUS,. 531 » le mendicus. Le 22 article du funicule est distinctement plus long que le 47, ainsi qu'on le voit dans le rasus et obscurellus, gomeræcola, dispar et elatus.… Pas rare sous les pierres, dans les montagnes de Hierro, en février. 96. L. GOMERÆCOLA. — gracilis Wollast. Cat. Can. 1864. 956, 591. — Atlant. 323, 897. Svelte, noir de poix ou brun de poix, assez luisant, né- buleux de squamules cendrées peu nombreuses. Antennes d’un roux ferrugineux, ainsi que les pattes, 2° article du funicule sensiblement plus long que le 1. Rostre cana- liculé, un peu concave, finement et légèrement ponctué. Yeux arrondis, saillants. Prothorax parcimonieusement ponctué, parsemé de très-petits points intermédiaires ob- solètes. Elytres ovales-allongées, légèrement striées-ponc- tuées. — Long. 5,7 à 8 mill. G' Plus grêle, quelquefois très-grêle, dépourvu de poils; jambes antérieures assez profondément échancrées en de- dans vers l’extrémité. Q Elvtres garnies vers l’extrémité de très-peu de poils dressés; jambes simples. On peut le reconnaître à sa forme svelte, à son protho- rax à points écartés peu profonds, à ses élytres ovales- allongées ou elliptiques, fort abaissées aux épaules, à sa surface plus ou moins vêtue ou marquetée de squamules cendrées, presque sans éclat métallique. Gomère, en assez grand nombre en février sur le Chrysanthemum frutescens L., au nord de Saint-Sébastien. 21. L. DISPAR Wollast. Cat. Can. 1864. 357, 552, — Atlant. 323, 898. Brun de poix, assez luisant, nébuleux de squamules cendrées à peine métalliques, peu nombreuses et dépour- vu de poils dressés. Antennes robustes, d’un roux ferru- gincux, ainsi que les pattes ; 2° article du funicule sensi- blement plus long que le 1. Rostre plus brillant, assez grêle, plan en dessus, à peine canaliculé, finement poin- tllé. Yeux arrondis, saillants. Prothorax très-rarement mais profondément ponctué, Elytres convexes, striées- ponctuées, — Long. 4,6 à 5,3 mill. œ 532 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. c' Plus petit, bien plus étroit, points intermédiaires du M prothorax très-petits, obsolètes; jambes antérieures à peine sinuées. # Q Plus grand, beaucoup plus épais, points du prothorax intermédiaires très-petits, distincts; jambes simples, Cette espèce est remarquable par la dissemblance inu- sitée des sexes; on le reconnaît à sa petite taille et à sa couleur brun de poix, à sa surface peu ondulée de squa- mules cendrées ou cendré-fauve, mais dépourvue de poils dressés, à son prothorax à points très-écartés mais plus profonds, avec ne tits points intermédiaires obsolètes d', visibles ©, à ses-antennes, surtout G', plus robustes que d'habitude, à scape graduellement en massue. Sous les pierres, au nord de Lanzarote. 28. L. DEBILIS Wollast. Atlant, 1865. 324, 899, — Append. 53. Etroit, noir, luisant, peu marqueté de squamules et garni vers l’extrémité des élytres de poils courts, dressés, peu robustes. Antennes d’un ferrugineux de poix, 2° ar- ticle du funicule beaucoup plus long que le 1er, Rosire légèrement ponctué, concave, fovéolé par derrière. Yeux petits, arrondis, saillants. Prothorax subcylindrique, à points profonds, peu nombreux. Elytres oblongues, pro- LE fondément striées-ponctuées. Pattes d’un ferrugineux de poix; cuisses plus obscures. — Long. 6,2 mill, Un seul exemplaire pris à Ténériffe. # Remarquable par sa forme oblongue et sa surface lui- «* sante, par ses yeux petits, arrondis et saillants, par son prothorax assez profondément ponctué, par ses élytres grossièrement striées-ponctuées, légèrement acuminées par derrière, garnies de poils dressés, courts, plus robustes et le 2 article du funicule beaucoup plus long que le 4, de même que dans l'obscurellus. 99, L. VELATUS. — vestitus Wollast. Cat. Can. 1864. 358, 533, — à Atlant. 324, 900. Noir ou brun de poix, luisant, peu nébuleux de squa= mules cendrées, garni de longs poils dressés, mous. An- tennes d’un ferrugineux de poix, ainsi que les pattes; 2° XXI. LAPAROCERUS, 939 article du funicule visiblement plus long que le 1er, Rostre légèrement ponctué, concave-canaliculé. Prothorax très- finement et densément pointillé, parsemé d’un petit nom- bre de points plus grands, surtout sur les côtés. Elytres ovales-oblongues, profondément striées-ponctuées ; inters- tries très-densément couverts de petits points très-obso- lètes et très-légères, entremêlés de points un plus grands quoique petits, en très-petit nombre. Les jambes presque semblables dans Ics 2 sexes. — Long. 6 à 7 mill. Var. ajfinis. Elytires à peine convexes, moins profondé- ment striées-ponctuées, mais les très-petits points un peu plus distincts. ” Se reconnaît à sa surface peu nébuleuse de squamules cendrées plus robustes et garnie partout, en particulier sur les élytres, de longs poils dressés, mous; à son pro- thorax densément couvert de petits points el parsemé de plus gros points écartés; au 2° article du funicule des antennes considérablement plus long que le 1°; à ses 2 | sexes presque semblables. Ténériffe, abondant sous les pierres autour de Puerto-Orotava. La variété est propre aux environs de Santa-Cruz. | 90. L. TESSELLATUS Brul. Can. 1838. 12, PI. 1, f. 15 (Omias). — M Wollast. Cat. Can. 360, 556. — Atlant. 324, 901. Ovale, noir de poix ou noir-fauve, assez luisant, parfois |obsolètement bronzé, marqueté de squamules cendré- | sauve métallique, mais presque dépourvu de poils surnu- méraires. Antennes d’un ferrugineux roux ou de poix, | ainsi que les pattes. Rostre plan, légèrement canaliculé, | finement et rarement pointillé. Prothorax profondément “et plus ou moins densément ponctué. Elyires convexes, Fe riées-ponctuées. Jambes presque semblables dans les 2 | sexes. — Long. 4,6 à 6 mill. | Commun sur les points élevés et intermédiaires, à Ténérifie, Palma et {" Hierro. Varie un peu selon l'habitat. On peut le reconnaître à sa petite taille et à sa forme ovale, à son prothorax plus ou moins fortement ponctué ; à Sa surface vaguement marquetée de squamules brun- cendré, souvent jaunâtres et légèrement métalliques, sans - 5 ï ‘ numéraires. Antennes courtes, roux de poix, plus claires, 534 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. + poils dressés, mais avec des soies courtes et coûchées vi- .. seulement à la loupe. 91. L. PERSITUS. — obsitus Wollast. Cat. Can. 1864. 361, 557. — Atlant. 324, 902. 6 Semblable au précédent, mais d'ordinaire un peu plus « petit, garni sur les élytres de poils dressés. Prothorax moins profondément ponctué, à peine plus arrondi sur les côtés postérieurement. Elytres sensible- M ment plus oblongu lus droites sur les côtés et un peu moins arrondies Mpaule. — Long. 4 à 59 — larg. 235 mill. 7 Paraît n’être que le représentant ‘extrême du précédemtn dans l’île Grande-Canarie, mais, comme leWessellatus, il est “ assez constant dans les 3 îles, Ténériffe, Palma et Hierro, « il n’est guère probable que cette espèce éprouve dans une M Le île, des différences telles qu’en présente Ie persitus, quoiqu'elles ne soient pas très-importantes. Les seuls points « où ils éloigne de ses voisins sont ses élytres plus oblon- « gues et les soies dressées ou poils raides courts dônt elles sont garnies; son prothorax un peu plus finement ponctuéé et peut être un peu plus arrondi sur les côtés. Peu commun dans les licux élevés et intermédiaires de Grande-Canarie, | | à El Monte, au-dessus de San-Matco, Tarajana. À 92. SL: TENeLLUS Wollst. Cat, Can. 1864. 392, 558. — Allant. | . +. % Ovale ioir, assez opaque, ancré fhcmeatids & squamules d’un cendré roussâtre, dépourvu de poils sur-« à la base et au funicule. Rostre grêle, grossièrement ru, , gueux-ponctué, canaliéulé. Yeux petits, ar . lants. Prothorax très-densément et subtilem =. rugucux.Elytres légèrement striées- -ponctuées, subitement | rabattues au bout. Pattes courtes, noir de poix; tarses plus roussâtres. — Long. 3,3 à 3,8 mull. à G' Jambes, surtout les antérieures, armées d’une épine 4; horizontale. " ;: 4 Des plus rares, sous les pierres, à la base de Organo-Rocks, au-des- sus d’Agua-Mansa, Ténérife, C’est le plus petit des Laparocerus. w. è XXI, LAPAROCERUS. 235 On peut le reconnaître tout de suite à sa forme ovale; à ses membres courts, grêles: à son rostre étroit, densé- ment et grossièrement rugueux; à son prothorax très- densément et rudement ponctué; à ses yeux petits, arron- dis et saillants ; à ses élytres finement striées-ponctuées et rabattues plus brusquement vers l’extrémité, et à sa surface obscurement marquetée de très- petites squamules d'un cendré fauve, dépourvue de poils dressés. 99. L. PUNCTICOLLIS Wollast. Cat. Can. 1864, 362, 559. — Atlant. 325, 904. Noir de poix, assez luisant, nébuleux de squamules , cendrées, à peine métalliques, et garni sur les élytres de poils allongés, mous, dressés. Antennes ToUx- ferrugineux. Rostre “et “prothorax profondément, densé- ment et subtilement ponctués, l’un plan, à peine canali- culé, l’autre assez grand, subovalaire. Yeux arrondis, très-saillants. Elytres noirâtres, souvent noires, un peu loblongues, striées-ponctuées. Cuisses et jambes d’un roux de poix; tarses roux-ferrugineux. — Long. 4,6 mill. g' Jambes antérieures assez profondément échancrées en dedans vers l'extrémité. Q Jambes presque simples. Cette petite espèce très-distincte est propre à Hierro, prise en Val- verde et EL Golto, à une hauteur d'à pyine 1,000 pieds us de la mer. | Il se reconnaît à la ee ion profonde, serrée, régu- ère de la tête et du prothorax (relativement un peu blus na et plus ovale que dans les autres Luparocerus) ; à la l'orte. proéminence des yeux; aux poils dressés, allongés, mous, qui garnissent les ély tres; sa surface est noire ou hoù® de poix et plus ou moins rarement marquetée de quamules cendrées ou fauve-cendré, faiblement métal- M L. TECTUS — 1. Wollast. Atlant. 1865. 905. Append. 55. Noir, assez luisant, avec des marqueteries peu nom- Dreuses mais grandes de squamules roussâtres, un peu nétalliques, et des poils assez allongés, dressés, assez | | 036 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. F serrés, sur les élytres. Antennes d’un roux de poix, ainsi que les pattes. Rostre distinctement canaliculé. Yeux ar- rondis, saillants, Prothorax, ainsi que le rostre, finement M et ruguleusement pointillé, avec des points plus grands, peu profonds, subovalaire. Elytres oblongues, striées- ponctuées. — Long. 4,6 à 5,8 mill. Ses caractères généraux rapprochent ce petit Laparocerus du puncticollis de Hierro ; il en diffère par sa taille plus grande et sa couleur moins noire; par ses poils dressés, un peu plus longs, plus serrés, plus obscurs et plus ro= bustes ; par ses yeux un peu moins arrondis et beaucoup. moins saillants; par sa tête et son prothorax moins den-" sément et moins profondément ponctués, avec de petits” points intermédiaires plus distincts ; par ses élytres pro-" portionnellement plus longues et un peu plus arrondies. aux épaules et par ses membres plus “développés, les jambes plus pubescentes, le 3° article des tarses plus large, et les jambes antérieures c' un peu plus échan-« crées en dedans. Gomèére, très-rare, 35. L. COMPACTUS Wollast. Cat. Can. 1864. 359, 555. — Aïlant.m 325, 906. Fs Ressemble au sulcirostris, mais plus petit, plus brunâtre, = peu plus densément squamuleux et densément garni soies piliformes, dressées, plus longües. à 4e et 2% articles du funicule des antennes à peu près égaux, distinctement plus courts et plus ovales ou moins obconiques ovales. Yeux un peu plus petits. Prothorax à peine plus densément et plus profondément pointillé. Ely" tres moins échancrées ensemble à la base; interstries ur peu moins ruguleux et par suite moins opaques, Tarsess, sensiblement plus étroits, plus courts — Long. 3,8 4 4,6 mill. 2 à 4 Très-rare dans les lieux élevés de l’île Grande-Canarie, Cette. espèce et la suivante se rapprochent des grande espèces du commencement du genre et même de Cyphos À celis distorta, elles diffèrent considérablement de tous 2 autres Laparocerus par leur forme curieusement compacte et plus parallèle, leurs élytres subéchancrées à la bases” XXI. LAPAROCERUS. 537 leur rostre épais, subtriangulaire, leurs veux petits et proportionnellement enfoncés. 36. L. CANALIROSTRIS. — sulcirostris Wollast. Cat. Can, 1864, 309, 004, — Atlant. 326, 907. Noir, assez opaque, compacte, peu et obscurément né- buleux de squamules un peu fauves, dépourvu de poils, mais garni de soies très-courtes, couchées, peu visibles. Antennes d’un ferrugineux de poix, {9 et 2e articles du funicule en cône oblong, à peu près égaux. Rostre court, subtriangulaire, épais, très-finement pointillé, profondé- ment et nettement sillonné. Yeux petits, un peu déprimés. Prothorax un peu conique, finement et parcimonieuse- inent ponctué, très-densément garni d’un pointillé très- fin, léger, dans l'intervalle. Elytres oblongues, parallèles, tronquées-subéchancrées ensemble à la base, saillantes aux épaules, striées-ponctuées; interstries très-finement ei très-densément ruguleux, subalutacés. Pattes ferrugi- neux de poix; jambes simples dans les 2 sexes. — Long. 5,8 mill. Grande-Canarie ; un seul individu dans les montagnes, au-dessus de San-Mateo. 2 11e S.-Gre. — Cyphosceeiis (uuod:, gibbeux; oxedt:, jambe) Woliast. Ins. Mader. 1854, 356, 121. PI. vu Î. 2 Petit, elliptique-ovale, déprimé, finement et densément pubescent. Yeux oblongs, déprimés. Rostre court, plan en dessus, atténué et profondément échancré en triangle au bout. Dcrobes larges, allongées, remontant jusqu'au milieu du rostre.- Prothorax déprimé, sinué à la base et tronqué droit au bout, arrondi sur les côtés, rétréci en devant, serré contre les élytres. Ecusson assez nd en triangle. Elytres à lee OV ales, atténuées postérieurement, si- nuées et un peu plus larges que le prothorax à la base, Saillantes à l'épaule; ailes obsolètes. F L’ABEILLE. — 1879, Septembre. 32 538 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Antennes presque comme dans les Laparccerus, très- grêles; scape presque droit, brusquement renflé en massue. Pattes épaisses dans le G', plus grêles mais à peine plus courtes Q ; jambes velues et garnies de soies au bout, distinctement crénelées en dedans G‘, sans crénelures, ni crochet apical ©, antérieures tordues el échancrées en dessous, en forme de casque à l'extrémité g', avec un petit crochet interne (obtus et moins marqué à celles de devant et plus aigu et plus fort à celles du milieu); courbées et dilatées en dedans en une bosse arrondie vers la base G', simples en dedans et peu visiblement arquées en dedans au bout ©; postérieures droites dans les 2 sexes, simples ©, larges, robustes, comprimées G', brusquement dilatées en une grande bosse médiane arrondie, très-dilatées au bout et coupées latéralement en dedans, ni échancrées, ni tronquées, n1 anguleuses à l’angle apical interne, qui s’arrondit en talon, mais aplaties à l’externe qui est très-aigu; Larses velus. Ce sous-genre, établi sur une seule espèce, présente tant de caractères qui lui sont propres qu’il n’est pas pos- sible de le confondre avec un autre Cylomide de Madère. L. (CYPH.) DISTORTUS Wollast. Ins. Madère, 1854. 357, 275. 4 vu f. 2. Presque elliptique, très-déprimé, noir ct densément vêtu d’une pubescence d’un brun d’or ou verdâtre, très- couchée. Rostre court et rétréci antérieurement ; strigu- leux longitudinalement avec un sillon médian (qu elquefois | remplacé par une légère carénule), visible surtout entre les yeux, qui sont oblongs et déprimés. Prothorax arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande larg au-delà du milieu ; points profonds et écartés ; avec des traces d’une « légère carène sur le disque. Elytres superficiellement + striées-ponctuées et garnies de très-petites soies capil- « laires, courtes, écartées et presque dressées; la pubhes- cence du dessous ayant une très-légère tendance à paraître « * marquetéc, disposition plus ou moins visible dans les es- pèces voisines, Antennes et tarses d’un roux ferrugineux L2 XXI. LAPAROCERUS" 539 pâle; ceux-ci quelquefois subtestacés, Cuisses et jambes plus ou moins couleur de poix. g Pattes larges et robustes; jambes crénelées en de- dans, les 4 antérieures concaves en dessous, avec une petite épine dirigée en dedans à l’angle apical interne; les 2 du devant courbées à l’extrémité et légèrement di- latées en dedans vers la base; les intermédiaires moins distinctement; les postérieures élargies en dedans en une large saillie médiane, comprimée, briisquement rétrécies vers leur extrémité, qui est elle-même s: ER non dilatée en dehors, avec l'angle interne arrondi en un talon obtus et l’externe prolongé en un angle aigu et saillant. Q Pattes beaucoup plus menues, très- -peu plus courtes, simples ; jambes ni crénelées, ni en talon au bout, ni di- latées ; les 2 du devant légèrement courbées à leur extré- mité. Propre à l’île de Madère où ü paraît rare, dans les forêts élevées, sous les pierres et les troncs d'arbres pendant l'été; Lombo dos Vaccas, Cru- zinhas et Lombo dos Penguieros. IIIe S.-Gre, — Atlamtis Wollast. Ins. Mader. (1854.) 361, 123, Pl..vui f. 8, 4, », 6. Corps médiocre ou petit, ovale ou ovale-oblong, plus ou moins parsemé d’une pubescence assez forte. Rostre comme dans les Laparocerus propres, mais non atté- nué vers l'extrémité; yeux plus arrondis, saillants. Prothorax tronqué droit aux deux bouts, arrondi sur Îles côtés (un peu plus rétréci en devant), pas bien adapté aux élytres. ÆEcusson assez grand triangulaire. Elytres subconnées, ovales- “oblongues ou ovales, tronquées et plus larges que le prothorax à la base, arrondies aux épaules; ailes obsolètes. Antennes longues, assez grêles; scape courbé, renflé vers le bout, excepté dans une espèce, qui n'appartient peut- être pas à ce groupe, où LL. sont très -crêles avec Île scäpe droit et renilé subitement en massue au bout; funicule de 7 articles, coniques, 1-2 assez allongés (tan- 540 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, tôt l’un tantôt l’autre le ‘plus grand), les autres dimi- nuant de longueur. Massue en ovale-allongé, composée de 3 articles distincts (peut-être de 4). Pattes épaisses g', plus grêles Q mais à peine plus cour- tes ; toutes les jambes très-poilues et peu visiblement garnies de cils sétiformes au bout; ni crénelées en de- dans, ni terminées en crochet ©; antérieures cf pro- longées en crochet infléchi à l’extrémité interne (souvent obsolète dans les intérieures, distinct dans les inter- médiaires, caché dans toutes par les poils et les soies); jambes de devant, dans l’un et l’autre sexe, mais sur- tout dans le Gf, courbées au bout et à peine distincte- ment crénelées dans ce sexe, échancrées plus ou moins en arc vers le bout qui est en forme de casque; inter- médiaires droites ; ainsi que les postérieures simples G'; très-dilatées au bout et taillées latéralement en dedans g, prolongées en lamelle plus ou moins et tronquées obliquement à l’angle apical interne, aplaties à l’angle externe qui est aigu et très-fort ; tarses très-velus. Ce sous-genre, comme le comprend Wollaston, est un groupe d'espèces asséz peu homogènes. À côté des espè- M ces normales lamellipes, calcator, noctivagans, lauripotens), « australis, vespertinus et lanatus, qu’il regarde comme faciles « à caractériser, il adjoint d’autres espèces qu'il appelle aberrantes et pour lesquelles il serait peut-être bon de créer des genres. Il les répartit en plusieurs sections : 49 Antennes très-grêles, scape droit brusquement renflé au bout en massue allongée obtuse. | 8 Ier. — Corps petit; scrobe très-profonde, courte, auri- culiforme, remontant au-dessus du bord supérieur de l’œil ; yeux petits, coniques, très-saillants, Faciès bien « différent, mais pattes semblables, selon le sexe. Amphora Wollst, 38. L. (ATL.) CANARIENSIS Bohm. Sch. Curc. vi 1843. 228, 4. (La- 4 parocerus.) — Wollast. Cat. Can. 325, 595. Noir de poix ou obscur, assez luisant, garni de squa- XXI, LAPAROCERUS. 541 mules cendrées et de soies dressées sur les élytres. Rostre court, épais, subtriangulaire, avec des points ur peu ru- suleux, une fovéole très-profonde entre les yeux. Ceux-ci petits, un peu coniques, fort saillants. Antennes ferrugi- neuses, longues, grêles; scape arqué, un peu en massue; 22 article du funicule plus long que le 17, les suivants obconiques allongés, massue ovoïde grêle en pointe. Pro- thorax plus large que long, convexe avec une carène mé- diane forte, arrondi sur les côtés, densément et fortement ponctué. Ecusson petit, triangulaire. Elytres ovoïdes, di- latées-atténuées en courbe par derrière et terminées en pointe arrondie, convexes, profondément striées-ponc- tuées, suture et interstries alternes marquetés de cendré,. Pattes oblongues, fortes, d’un ferrugineux obscur. — Long. 5 — larg. 2,3 mill. G' Un peu plus petit, plus étroit; prothorax plus den- sément et plus rugueusement ponctué, moins fortement caréné ; élytres en ovale étroit et régulier, plus légèrement siriées-crénelées, garnies de soies courtes. Q Plus grande et plus large; prothorax moins densé- ment et plus également ponctué, très-fortement caréné ; él; tres obtriangulaires, à peine plus profondément striées- crénelées, avec des soies plus longues. Cette espèce est surtout remarquable par ses scrobes courtes profondes, dirigées en haut; par ses yeux en cône oblique, petits, très-saillants, et la grande différence des sexes, Semble confiné sur les points les plus élevés, à Ténériffe, où il abonde sous les pierres et les détritus, au printemps, de 7 à 9,000 pieds, au mi- lieu des arbustes de Spartium nubigena. $ II. — Tête assez grande; scrobes larges divariquées par derrière; yeux médiocrement saillants; faciès ne va- riant pas beaucoup selon le sexe, mais pattes plus ou moins différentes. Canopus Wolist. 38. L. (ALT.) SUBNEBULOSUS Wollst. Cat. Can. 1864. 337, 526. — Ailant. 309, 852. Quoique ayant les plus grands rapports de taille et de forme avec le tibialis, il est impossible de prendre cet 32 Je 549 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. exemplaire, qui provient de Grande-Canarie, pour une variété locale de cette espèce ; car sa surface plus brune et plus mate qui est marquetée, surtout sur les élytres, de petites squamules métalliques pâles, son prothorax plus rugueux, marqué d’une carène centrale qui dispa- raît en avant, son écusson bien moins petit, les points des stries un peu moindres, les interstries externes des élytres visiblement élevés par derrière, l’en distinguent. Noir, obscur, marqueté de squamules submétalliques petites et en petit nombre. Rostre parallèle, marqué de points petits et légers, largement concave, avec un sillon mince en devant, en fovéole profonde entre les yeux; ceux-C1 petits proéminents. Prothorax assez étroit, densé- ment ct profondément rugueux-ponctué, muni d’une ca- rène qui disparaît en devant. Ecusson petit. Elytres pro- fondément striées-ponctuées ; interstries externes un peu élevés par derrière; antennes et pattes à peine plus claires. — Long. 11,6 mill. . © Tarses postérieurs simples. Grande-Canarie, au printemps. 40. L. (ALT.) TIBIALIS Wollast. Cat. Can. (1864) 338. — incomptus Wollast. Atlant. 1865. Append. 55. (Lichenophagus.) Cette grande espèce noire se distingue par sa surface terne et faiblement luisante, son prothorax densément ponctué, son écusson excessivement petit, les points énor- mes des stries des élytres, les jambes postérieures &' di- latées en dedans à l’extrémité. Noir, peu luisant, à peine visiblement vêtu d’une pu- « bescence très-courte cet très-fine ; antennes très-longues et très-grèles, ferrugineuses, ainsi que les pattes; scape "| droit, 2e article du funicule plus long que le 1er, les sui- vants longs ; massue étroite, allons ee Rostre strigueuse- ment et finement ponctué, concave, avec un on. pro- fond entre les yenx, qui sont petits saillants. Prothorax plus large que long, arrondi sur les côtés, plus rétréci en devant qu’à la base avec de gros points serrés. Ecusson très-petit, Elytres échancrées ensemble à la base, arron- dies à l’épaule, subparallèles, rétrécies en pointe au bout, XXI. LAPAROCERUS. 543 striées de gros points profonds. — Long. 9 — larg. 4,5 mill. g' À peine plus étroit, jambes postérieures dilatées-ar- rondies au bout. Q A peine plus large, jambes postérieures simples. Sous les pierres et les détritus. Ténériffe, Palma, Hierro. 4. L. (ATL.) TETRICUS Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 549, 9 fErem- nus).— vu 228, 2 {Laparocerus). — Wollast. Cat. Can. 338, 598. — Âtlant. 310, 854. — simplex Brul. Webb. Col. 1838. 71. Allongé, noir, assez luisant, presque glabre. Rostre creusé avec les bords latéraux élevés, strigueux pointillé, ainsi que le front, canaliculé finement en devant, profon- dément entre les yeux, convexes et oblongs. Antennes longues et grêles; scape à peine arqué, épaissi au bout, °k article du funicule de moitié plus long que le 1°, Les suivants obconiques-oblongs, massue . allongée. Prothorax transverse, légèrement arrondi sur les côtés, plus étreit en devant qu’à la base, avec des points fins sur le dos, forts et plus serrés sur les côtés. Ecusson très- petit. Elytres 4 fois plus longues et plus larges à la base que le prothorax, arrondies à l’épaule, sub] lioiée sur lestcôtés, rétrécies et brusquement ie au bout; fortement striées de gros points serrés; interstries à peine pointillés, pas plus larges que les stries, 3° strie réunie avec la 8, 3° interstrie et 9° en carène subapicale, huméral très-saillant et très-tranchant. Cuisses clavifor- mes; jambes arquées vers l’extrémité. — Long. 10 — larg. 4 mill. og Un peu plus étroit, jambes postérieures élargies au bout, avec une échancrure subapicale, Q Un peu plus large, jambes postérieures simples. Se reconnait aisément du tibialis, plus petit et plus étroit, plus noir et plus luisant, son prothorax plus con- vexe, à points plus fins et plus espacés sur le disque, son écusson moins petit, ses élytres moins échancrées ensem- ble à la base, les points des stries moins gros et les jam- bes postérieures g' plus fortement échancrées au bout en dedans. Ténériffe, autour de Santa-Cruz; sous les pierres, etc. 544 MONOGRAPIIIE DES OTIORHYNCHIDES, 42. L. (ATL.) GRAYANUS Wollast. Atlant. 1865. 310, 855. — angus- tulus Wollst. An. Hist. nat. x1 1863. 219. — Cat. Can. 339, 529, Etroit subcylindrique, noir, un peu luisant, finement M pubescent, et garni sur les élytres de longs poils dressés. Rostre assez épais, ponctué, sans excavation. Yeux arron- dis, saillants. Prothorax convexe, subsinué et distincte- « ment rebordé à la base, assez profondément subruguleux ponctué, peu densément parsemé de petits points très- « distincts dans l'intervalle. Elytres subeylindriques, pro- M fondément striées-ponctuées ; antennes et tarses couleur « de poix ; cuisses et jambes noires. — Long, 7 à 10,3 mill. A peu près semblable dans les 2 sexes. Propre à la Grande-Canarie, où il est répandu à des hauteurs inter- médiaires. On peut le reconnaître immédiatement à sa forme plus M étroite et subcylindrique, sa couleur d’un noir intense, et sa surface finement pubescente; à son rostre beaucoup plus épais, non excavé en dessus, comme dans les 3 pré- cédents, ses yeux saillants, son prothorax un peu convexe = et rudement ponctué, rebordé fortement le long de la base, et les différences sexuelles nulles. ! Trouvé un seul exemplaire © sous une pierre sur les montagnes de Madère, au printemps. Il a les antennes analogues à celles des Laparocerus, cependant il va mieux j dans le genre Atlantis, sans présenter tous les caractères des 7 espèces qui constituent ce genre proprement dit. Il j est difficile de prononcer d’après un seul individu, s’il est bien à sa place ou s’il ne dev rail pas faire un genre à part." 29 Antennes moins grêles, scape courbé, épaissi vers le 5 bout, massue d'ordinaire obovale- oblongue. & III. — Elytres parsemées de longs poils additionnels. Pattes plus épaisses cf que 9; jambes armées plus ou moins distinctement vers le bout (l’une épine en oc de talon dans les postérieures), postérieures dilatécs. { Atlantis roPreti À 43, L. (ATL.) LAMELLIPES Wollst, Ins. Mader. 1854, p. 364, 218 pl vi f. 5. — Cat, Mad. 113. — Atlant. 310, 856. Ovale-allongé, noir de poix, densément varié d’une “ XXI. LAPAROCERUS. 049 bescence forte, couchée, brun-verdâtre terne, et jauni- tre sale. Rostre légèrement dilaté au bout; presque im- ponctué, ayes un étroit sillon longitudinal plus visible entre les yeux. Prothorax ayant sa plus grande largeur à peu près au milieu ou quelquefois un peu derrière; à points un peu écartés mais distincts. Elÿtres striées-ponc- tuées, garnies de poils: supplémentaires allongés, dressés, raides, assez rares (plus nombreux et plus longs par der- rière); interstries alternes marquetés longitudinalement de fascicules de poils plus noirs. Antennes allongées, fer- rugineuses ; 1-2 articles du funicule égaux (ou le 4e plus long que le dernier). Pattes plus ou moins obscures, ou brun de poix; tarses ferrugineux-brun ; dernier article roux-testacé avec les ongles noirs. G! Pattes larges et robustes ; 2 jambes de devant avec l’épine apicale obsolète, crénelées en dedans, subitement et grandement échancrées vers le bout, qui est lui-même irès-courbé. Intermédiaires avec l’épine à peine visible, triangulaire, placée derrière l’extrémité, avec des créne- lures obsolètes, et l'extrémité légèrement courbée ; posté- rieures très-faiblement étranglées vers le bout, qui est Jortement et subitement dilaté en dehors, et tronqué ou en talon à l’angle interne et formant presque un angle droit, tandis qu’il forme une saillie très-longue et acumi- née à l’externe. L'ensemble formant une surface triangu- laire. Q Un peu plus large: pattes plus menues, pas plus courtes et simples; jambes postérieures très-légèrement avancées à leur angle apical externe. — Long. 11,6 à 13 mill. De reconnaît aisément à sa taille gigantesque, ses an- tennes allongées, s1 pubescence d’un vert jaunâtre sale variée, la force et l’espacement de ses longs poils addi- tionnels, et la régularité des marquetures noires des in- terstries alternes. Propre à Madère. Il se trouve sur les hauteurs et est plus répandu à la limite extrême des districts forestiers. Il vit en foule sous les écorces, dans les mousses et les lichens, d’où il ne sort pas pendant le jour; ïl devient très-agile lanuit, comme ses congénères. Il parait plus abondant pendant l'été; il hiverne également. 046 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, 44. L. (ATL.) CALCATOR Wollst. Ins. Mad. 1854. 366, 219. — Cat. Mad. 113. — All. 311, 851. Ovale-allongé, proportionnellement un peu plus étroit que le précédent, couleur de poix et densément varié d’une pubescence forte, couchée, verdâtre, vert-doré, eb quelquefois légèrement cuivreuse, avec des reflets plus ou moins métalliques. Rostre légèrement dilaté au bout, presque imponctué, avec un étroit canal longitudinal, par- ticulièrement visible entre les yeux. Prothorax ayant sa plus grande largeur après le milieu, et obsolètement pointillé. Elytres un peu finement striées-ponctuées; gar-« nies rarement de poils additionnels allongés, dressés (plus nombreux et plus longs par derrière) ; variées confusé- « ment de squamules plus ou moins brillantes ; interstries alternes pas beaucoup moins réguliers que dans le lamel- lipes. Antennes plus courtes que celles de ce dernier, et roux-ferrugineux ; 2 article du funicule plus long que le 4e, massue ovale-oblongue. Pattes plus ou moins “estacé- à brunâtre, ou d'un brun de poix; tarses plus pâles, der-« nier article roux-testacé. — Long. 10,3 à 11 mill. of Pattes larges et robustes; : jambes de devant menues; épine apicale obsolète, très-peu crénelées en dedans, en=- tières, étroites dans toute leur longueur et à peine cour- bées vers l'extrémité, qui est elle-même légèrement cour-w bée; intermédiaires avec l’épine grande et robuste et aussi courbée au bout; postérieures rétrécies avant 1em bout, qui cst brusquement et fortement prolongé en de" hors, avec l’angle interne obliquement tronqué, en forme de talon saïllant en forme de doigt ou de pouce, l’interne en saillie excessivement avancée et aiguë. — © Plus large, pattes plus grêles, quoique aussi longues et simples. . Madère. Rare; dans les mêmes conditions que amellipes. Tient le milieu entre celui-ci et noctivagaus, mais il est plus voisin du dernier, par la brièveté de ses antennes les détails de sa couleur et de sa sculpture, l’épine api cale des jambes intermédiaires robuste ; il s’en distingue cependant outre les caractères des jambes g', par sa taille ‘| plus grande, sa surface moins profondément a et. par la massue antennaire plus grêle. 74 ÿ H % fn ra = CA #E 4 # sa XXI. LAPAROCERUS. 547 45. L. (ATL.) NOCTIVAGANS Wollst. Ins. Mader. 1854. 867. 980, Cat. Mad. 144. — Atlant. 311. 858. — lauripotens Wollst. 369, 281 et australis Wollast. 370, 282. Ovale-allongé, noir de poix (quelquefois plus ou moins ferrugineux), varié densément d’une pubescencee forte ou fine, couchée, verdâtre, vert-doré ou quelquefois cui- [uvrcuse, avec des reflets plus ou moins métalliques. Rostre et prothorax comme dans le calcator, mais plus distinc- tement ponctués. Elytres comme dans le calcator d’ordi- maire varié d'une manière un peu plus éclatante ; inter- Stries alternes beaucoup moins régulièrement marquetés que dans le lamellipes ; on les marquetures re sont bien distinctes que postérieurement, et l’on observe des poils allongés, dressés, additionnels. Antennes et | pattes comme dans le calcaior, mais le 22 article du fu- nicule est d'ordinaire plus long que le 1°r, et la massue un peu plus étroite et epoque. — Long. 8 à 10,3 mill. G' Pattes larges et robustes. Jambes de devant avec une épine obsolète, irès-peu crénelées en dedans, graduel- lement cet légèrement arquées vers l'extrémité, qui est courbée ; intermédiaires avec une épine large et forte. et courbées légèrement à l'extrémité ; pos térieures resserrées |} vers le bout, qui est soudainement et fortement saillant | én dehors et obliquement tr'onqué à son angle interne en une sorte de talon plus ou moins aigu, et à l’externe en une saillie forte et aiguë, quoique moins proëéminente | que dans les précédents. | Q Plus large; pattes plus grèles, quoique pas plus (Mcourtes ct simples. [M Propre. à Madère, sur les feuilles des lauriers, presque à toutes les | élévations. Insecte variable non-seulement en formes et en couleurs, | ! mais dans le développement du talon G', qui est plus saillant et acu- | miné dans les exemplaires qui vivent dans des lieux plus élevés. Capturé | abondamment sous les écorces et les mousses pendant le jour, en été et | en automne, Nora. Après avoir admis comme espèces distinctes les individus qui fréquentent les lieux élevés et ceux qui vI- (vent dans les vignobles des environs de Funchal, où ils | Sont irès- abondants ct causent de grands dégâts aux vi- | gnes, M. Wollaston les avait réunis en une de. espèce 548 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIHIDES. et ne les considérait que comme des variations locales. M Dans un Mémoire publié tout récemment dans les Tran- sactions de la Société entomologique de Londres, il revient à ses opinions primitives et admet deux espèces malgré leur similitude extrême : | 49 LAURIPOTENS Woll. Ins. Mad. 1854. 369. — australis W. 14. 370, — noctivagans (pars.) Col. Cat. Mad. 1857. 114. — Vignes des environs de Funchal. L 2° NocrivAGANs Woll. Ins. Mad. 1854. 367. — Montagnes de Madère. 46. L. (ATL.) VESPERTINUS Wullast. Ins. Mader. 571, 283. PI. vi f. 4. 1854. — Cat. Mad. 114. — ? piceus Gyl. Sch. Curc. n 1834. 931 (Laparocerus). Subovale-oblong, moins acuminé en devant qu'aucune autre espèce, plus ou moins luisant et couleur de poix, et garni parcimonieusement d’une pubescence couchée un peu cendrée. Rostre court et large, nullement dilaté aum bout, avec des strigosités longitudinales et un sillon cen- tral surtout visible entre les yeux. Prothorax convexe, presque également arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, densément et plus où moins profondément ponctué. Elytres légèrement striées-ponc-« tuées, plus ou moins parcimonieusement garnies de poils additionnels allongés, presque dressés, qui ont quelque-« fois une tendance à se disposer en séries, interstries avec une très-faible tendance à former des marquetures dem taches plus épaisses de poils un peu cendrés. Antennes courtes, menues, ferrugineux-brunûtre ; 2° article du fu- nicule pas distinctement plus long que le 1°r, Pattes comme dans le précédent (australis). — Long. 7 à 8,31 mil]. g' Pattes plus larges et plus robustes; les jambes an téricures avec l’épine apicale obsolète, peu visiblement crénelées en dedans, à peine échancrées vers le bout qui esk courbé faiblement; intermédiaires avec une épine dis= tincte et très-légèrement courbées à l'extrémité; posté rieures non rétrécies vers l'extrémité qui est brusquement dilatée ct tronquée obliquement à l'angle interne, légère à ment acuminée à l’externe. | LUTTE XXI. LPAROCERUS. 94) Q Généralement un peu plus grande; pattes plus grè- les, mais pas plus courtes, simples. Don rostre court, large, non excavé et sirigueux dans pa longueur, son prothorax convexe et également arrondi, Sa pubescence moins serrée et ses habitudes non fores- tères, le rattachent aux Lapurocerus. Il est probable que c'est le Laparocerus piceus de Schœænherr, qui n’a pas en- core été trouvé en Portugal. Commun dans les régions élevées de Madère, sous les pierres des co- teaux herbacés et montant jusqu’au sommet des pics. 17. L. (ATL.) LANATUS Wollast. Mader. 1854. 272, 984. PL. vn £. 6. = Cat. Mad. 114, 330. — Atlant. 312, 860. Ovale-aïlongé, noir de poix ou brun de poix, parcimo- eusement vêtu d'une pubescence forte, couchée, brun- cendré ou cendrée. Rostre faiblement dilaté au bout, plus distinctement sculpté, substriguleux, avec un profond Canal médian entre les yeux. Antennes longues et extrè- Inement robustes; scape ferrugineux terne, le reste plus Ou moins rembruni ou de poix; 2° article du funicule bien plus long que le 17. Prothorax . ant sa plus grande larseur au-delà du milieu, couvert de points espacés et Vagues, extrèmement grands ct quelquefois profonds, avec de très-petits Ste superüciels dans l'intervalle. Elytres profondément striées-ponctuées, « densément gar- “nics de poils très-longs, dressés, extrêmement fins, lai- Meux, qui sont beaucoup plus mousque dans aucune autre espèce ; interstries alternes marquetés d'ordinaire de ta- ches plus denses de cette pubescence. Pattes plus ou moins testacé-brunâtre, ou de poix obscur; tarses plus pâles, dernier article d’un roux testacé. — Long. 9 à 10 mill. G' Paties à peine plus robustes, toutes les jambes ar- mées d’une petite épine aiguë tout pres de. l'extrémité interne ; les 2 antérieures fortement arquées vers lextré- mité, les 4 postérieures étroites, les 2 dernières entière- men t simples, sans dilatation apicale. Q Ün peu plus grande, jambes un peu plus grèles, Mais pas plus courtes et simples. Cette espèce diffère de toutes les autres du genre, non L'ABEILLE, — 1872, Septembre. 33 90 MONOGRAPIIIE DES OTIORHYNCHIDES,. seulement per ses longs poils dressés cotonneux, par saw surface profondément sculptée, par l'épaisseur et la force des antennes qui ont le 2° article du funicule beaucoup plus long que le 1°, et par la petite épine aiguë des jambes c. Abonde sur la limite des régions boisées de Madère. 48. L. (ATL.) NAVICULARIS Wollast. Madère, 1854. 374, 285. — Cat. Mad. 114, 221. — Atlant. 319, 861. Ovale-allongé, roux de poix, parcimonieusement varié « d'une pubescence forte, couchée, verte et doréc ou vert-m doré, avec un reflet métallique. Rostre et prothorax comme dans le précédent. Le dernier un peu plus distinctemente caréné au milieu, mais avec le même genre de ponctua-m tion, c'est-à-dire de gros points entremêlés de petits; 1e aernier ayant des stries radiées divergentes. Antennes un M peu longues et grèles, roux-ferrugineux; scape grêle à la base, soudainement épaissi au bout; 1e et 2e articles presque d’égale longueur. Elyires subparallèles après la base, profondément striées-ponctuées, sans poils addi-« tionnels, si ce n’est à l'extrémité où il y en a quelques-s uns assez longs, dressés ct lrès-mous ou SOYEUX ; l'CSSCITÉES de chaque côté vers l'extrémité, ce qui rend la suture proéminente et carénte et donne au corps la forme navi= culaire ; interstries alternes assez distinctement marquetés de taches condensées d’une pubescence vert-doré. Pattes ; plus où moins roux-fetrugincux, extrêmement poilues ct simples dans les 2 sexes; tarses à dernier article roux testacé. — Long. 8 à 8,3 mill, 4 Cette espèce aborrante se reconnait tout d’un coup à l’absence de longs poils dressés sur les élytres, excepté à l’extrémité, et par les pattes semblables dans les 29 SeXES ; ar ne squamules larges, vert-doré, dont il est. marqué, il se rapproche du type de celte division mais % il s'en distingue par les points écartés de son prolhorax ct par les longs DE dressés, soyeux, de l'extrémité des élytres, et la forme navicuinire produite par l'élévation cn carènve de la suture le sépare de toutes les espèces. Len scape grèle des antennes le fait ressembler à l'énconstans |. 1: XXI, LAPAROCERUS, Do dont le séparent, ainsi que de l’instabilis, les 2 1075 articles du funicule également longs. C’est avec le clavatus qu'il a le plus d’affinité. Pris en décembre sous les pierres, à Porto-Santo. 49, L. (ATL.) INCONSTANS Wollast. Madère, 1854. 375, 286. — Cat. Mad. 119, 332. — Atlant, 312, 862. Un peu ovale-allongé, noir de poix ou brun de poix, parcimonieusement varié d’une pubescence fine, inclinée, d'un cendré cuivreux ou verdàâtre, d’une nature très-va- riable, mais généralement reflétant un éclat métallique plus ou moins obscur. Rostre et prothorax comme dans cette espèce, si ce n’est que le dernier a sa plus grande laroeur vers le milieu et non un peu derrière, il est beau- coup plus densément ponctué, les points ayant générale- ment une faible tendance à rayonner comme dans celui-ci, mais sans points intermédiaires visibles. Antennes d’un lerrugineux ou testacé-obscur; scape généralement un peu plus pâle et un peu plus grêle; le 2° article du funicule distinctement plus long que le 1%, Elvtres assez profon- dément striées- . sans poils additionnels, si ce nest à l'extrémité, où il y a quelque peu de soies très- Courtes ou de poils raides ; interstries alternes très-obtu- Sément marquetés de pubescence condensée, parfois ce- pendant plus distinctement par derrière, où la suture est de temps en temps un peu plus pâle ou tachetée plus que dans la plupart des autres espèces. Pattes assez allongées, variant du rouge ferrugineux au testacé, et simples dans les 2 sexes; tarses avec leur dernier article d’un testacé- roux. — Long. 8 à 10,3 miil. L’inconstans se reconnaît à sa grande taille et à sa sur- face obscurement marquetée, à son prothorax ponciué, ses pattes un peu allongées et son scape assez grêle à la base. Il se rapproche de l’énstabilis PRE Jeter arlicle du funicule distinctement plus court que le 2°, mais il en est séparé par son volume plus grand, ses membres plus longs et la base de ses antennes Inoins robuste. À Porto-Santo, dans les mêmes conditions que le précédent. J92 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 50. L. (ATL.) MENDAX Wollast. Mad. 1854. 316. — Cat. Mad. 115, _333. — Atjant. 313, 863. Ovale-allongé et un peu étroit en devant, couleur de poix ct plus ou moins densément vêtu d’une pubescence assez forte, inclinée, cendrée ou un peu cendré-verdâtre. Rostrem et prothorax comme dans l’inconstans. Prothorax ayant sa plus grande largeur moins juste au milieu, plus profon-« dément, pas si densément ponctué, les grands points ne formant pas de lignes radiées et les petits dans l’inter- valle un peu plus distincts que dans cette dernière espèce.« Elytres moins profondément striées-ponctuées et vêtucs de squamules ou d’une pubescence un peu plus forte et plus pâle, avec moins d'éclat métallique. Antennes ete pattes comme dans cette espèce, excepté que celles-là sont un peu plus courtes et ont le scape beaucoup plus robustem à la base et plus courbé, et les 2 1 articles du funiculem à peu près égaux. — Long. 7,6 à 9,3 mill. Pour la taille il tient le milieu entre l’énconstans et l'ins- tabilis, et se rapproche des 2 pour sa forme générale. Mais sa forme un peu acuminée en devant, la force dem ses squamules et de son scape et l'égalité des 2 1ers ar- ticles du funicule prouvent assez que c’est une bonne es pèce et non pas une forme locale de l’un ou de l’autre. nl: "à bei, ÿ TS Cr S Propre à Porto-Santo, où il se trouve avec le précédent, mais plus. rare. . TE à RE ul me m2 € CES 51. L. (ATL.) N INSTABISS Wollast. Mad. 1854. 377, 288, — cat Madère, 115, 324. — Atlant. 313, 864. Ovale plus ou moins allongé ou ovale, brun de poix o ferrugineux, assez densément vêtu d’une pubescence in clinée, fauve-cendré ou un peu cendrée, qui a parfois une teinte brunâtre-doré, mais rarement mélangée de vertu Rostre ct prothorax comme dans le mendux, le dernier peut-être un peu plus densément, quoique aussi profon dément ponctué. Elytres striées-ponctuées, depourvues den CR > Lab «55 Ent HE dis de très-courtes soies ou poils raides en très-petit nombre” interstries alternes plus ou moins indistinctement marë quetés de pubescence concentrée, mais quelquefois si fais + = A + As a + û d = ; # h uit MRC Ts. XXI, LAPAROCERUS. 293 blement qu'ils paraissent non marquetés. Antennes et pattes comme dans le mendax, si ce n’est que le scape n’est pas tout-à-fait aussi robuste, quoique beaucoup plus épais à la base que dans l’inconstans, avec le 2 article du funicule un peu plus long que le 4127, — Long. 4,6 à 7,5 mill. Une des espèces les plus communes et des plus variables de Porto- Santo ; à peine trouve-t-on 2 individus parfaitement semblables. Les élytres passent par tous les degrés de marqueterie, jusqu'à la pubescence d’un cendré brunâtre uniforme. Il “se reconnaît toujours du mendax et des espèces précédentes les seules avec lesquelles il puisse se confondre, par sa taille beaucoup plus petite et par le 2e article du funicule visiblement plus long que le 1%. Sous ce rapport, il a quelques rapports avec l’inconstans, mais outre sa petite taille, il en est abondamment séparé, non-seulement par la force et la courbure du scape et par ses pattes plus Courtes, mais encore par la différence de sculpture, de couleur et de forme. 52, L. (ATL.) EXCELSUS Wollast. Mad. 1854. 3178, 289. — Cat. Mad. 115, 335. — Atlant. 912, 865. Ovale, convexe, brun de poix foncé, densément varié d'une fine pubescence inclinée, brun-verdâtre ou un peu olivâtre, avec un éclat doré-terne. Antennes assez grèles et ferrugineuses; scape très-lécèrement courbé, menu à la base ct brusquement épaissi à l'extrémité, 127 et 9e ar- ticles du funicule à peu près égaux. Rostre court, à peine dilaté au bout, strigueux longitudinalement, avec un ca- nal médian entre les yeux, quelquefois remplacé en devant Mpar une ligne légèrement élevée, ou carène. Prothorax Court, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, trans- Versalement convexe au-delà, avec la marge antérieure Souvent un peu élevée; densément et un peu grossière- ment ponctué et généralement plus distinctement caréné au milieu que dans aucune autre espèce. Elytres striées- | ponctuées ou plus exactement peut-être crénelées, dépour- | “vues entièrement de longs poils dressés; interstries alternes | plus où moins distinctement marquetés de pubescence 004 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. condensée. Pattes comme dans le précédent, mais un peu À plas grêles. — Long. 5,6 à 8 mill. . Var, Garni partout de soies raides très-courtes. On ne peut le confondre qu'avec le Schaumi, qui a comme lui les 2 19% articles du funicule des antennes égaux et en è outre jusqu’à un certain point sa forme convexe et ovale, « 11 s'en distingue par le scape droit et plus brusquement « en massue, par le rostre plus épais et moins divergent au bout, par le prothorax plus court, plus large et plus profondément sculpté, par ses élytres plus acuminées postérieurement qui, non-seulement sont plus densément couvertes et marquetées de squamules, ont les stries cré-« nelées plutôt que ponctuées, mais encore manquent tota- lement de longs poils dressés, qu’on voit sur le quart pos- térieur des espèces précédentes. La pubescence est plus dense et d’une couleur différente, d’un brun doré ou oli-m vâtre terne uniforme et sans le reflet métallique vert bril- lant qui caractérise le Schaumi. Ses habitudes sont aussi toutes différentes. C’est une espèce des forêts, alpine, « diurne et solitaire, tandis que l’autre se trouve en société sous les pierres, sur les pentes des montagnes, et n’erre jamais que la nuit. + + 2 Il n’est pas rare au printemps dans les régions boisées de Madère, en battant les feuilles des lauriers. I1 s’étend de 4 à 5,000 pieds au-dessus. de la mer. Sa variété représente le Cyphoscelis distorta, insecte qui a des mœurs analogues. Elle est rare. 53. L. (ATL.) SCHAUMI Wollast. Mad. 1854. 379, 230, — Cat. Can 115, 336. — Atlant. 313, 868. — Foræ Mad. 1854. 280, 291. Ovale, convexe, brun de poix obscur, MR sement varié d’une pubescence forte, inclinée, verdâtre ou vert-doré, avec un reflet métallique. Rostre moins épais ; que dans 1 eæcelsus et plus divergent au bout, Prothorax ni si court ni relativement si large, beaucoup moins profon- dément ponctué et ayant sa plus grande largeur moins juste au milieu. Elytres plus nettement striées-ponctuées;« subglobuleuses et plus brusquement raccourcies par der rière, très-distinctement parsemées de poils raides, dres ot XNT: LAPAROGERUS. 59 sés, surnuméraires vers la partie postéricure; interstries alternes à à peine marquetés, quoique assez distinctement dans les individus très-frais, par derrière où les squa- mules reflètent plus ou moins un éclat verdàtre-doré. Antennes et pattes comme dans l’excelsus, excepté qu’elles sont un peu plus robustes, particulièrement le scape qui est aussi plus courbé et moins subitement renflé en mas- sue à l'extrémité. — Long. 5,6 à 7 mill. Cap de Saint-Laurent, de Madère et Pic de Castello, de Porto-Santo, où il est fort abondant en mai et avril. Le Foræ a été établi sur un petit individu trouvé dan une petite île, près du cap Saint-Laurent, [he de Fora. 04. L. (ATL.) ANGUSTULUS Wollast. Cat. Mad. 1857. 116, 339 (Omias). — Atlant. 314, 867. _Ovale-allongé, un peu étroit, acuminé en devant et ar- rondi par derrière, d’un noir brunâtre ou de poix, densé- sément vêtu d'une pubescence forte, inclinée, cendrée. Antennes ferrugineux - brunâtre. Rostre grossièrement ponctué, un peu plus rétréci au bout que dans les sui- vants, avec les yeux un peu moins saillants. Prothorax profondément ponctué, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu. Klytres moins convexes que dans les suivants, plus rétrécies, avec les côtés plus étroits, ayant leur plus grande largeur derrière le milieu; striées- do presque sans longs poils surnuméraires, peu distinctement marquetées. Pattes ferrugineux-brunètre. — Long, 4,6 à 5 mill. Drés-voisin du ventrosus, mais il en est, je crois, bien distinct. Sur la pente des montagnes, au-dessus de Funchal (Madère), sous les pierres. 99. L. (ATL. )NENTROSUS Wollast. Matte 1854. 882, 299 /Omias). Subovale, noir ou noir de poix, rètu d’une pubescence forte, couchée, d’un cendré brunâtre terne. Antennes, ainsi que les pattes, d’un ferrugineux brunâtre terne, en partie plus ou moins rembrunics. Rostre court, 300 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. épais, grossièrement ponctué. Yeux assez saillants, Pro thorax profondément ponctué, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers ou un peu après le milieu. Elyires Le très-convexes, généralement avec leur plus grande largeur un peu après le milieu, striées-ponctuées, ; garnies partout de poils additionnels un peu dressés, ro=« bustes, excessivement courts, quelquefois à peine visibless« interstries alternes marquetés de taches de pubescences condensée. — Long. 3,6 à 4,6 — Jarg. 2 mill. 4 Insecte commun, sous les pierres, sur les places élevées des mon- tagnes de Madère. ll se rencontre souvent au printemps et en hiver à à profusion, en compagnie de Allantis vespertina, Tarus Maderæ,« Anthicus Lubbocki, ct certaines autres espèces. 66. L. (ATL.) ÆNESCENS Wollast. Mad. 1854. 383, 293 (Omias) M — Cat. Mad. 145, 338. — Atlant. 314, 869. Un peu plus rond et plus ovale que le ventrosus, eo ment plus noir de poix, avec une teinte distinctement bron-« zée, assez luisant, parcimonicusement vêtu d’une pubes-n 4 cence robuste, couchée, cendrée, ou d’un cendré CUIVrEUX. M Antennes, ainsi que Les pattes, d’un roux ferrugineux ou À presque testacées. Rostre et prothorax comme dans cette espèce, si ce n'est que les yeux sont peut-être un peu moins proéminents et le prothorax un peu plus cylinoM drique, étant moins arrondi sur les côtés et pas tout-à-fait À] aussi large au milieu, Elytres plus renflées et plus con vexes, ay ne leur plus grande largeur vers ou juste avante le oi. striées-ponctuées, densément garnies partout de poils additionnels dressés, assez longs, mous ou soyeux« (bien plus mous et plus longs que dans le ventrosus),; ); in terstries alternes à peine vis iblement marquetés dans Tour longueur. Pattes un peu plus robustes, comparativement à celles de celui-ci. — Long. 3,3 à 4 mill. Propre aux points les plus élevés de Madère, avec le précédent, tout aussi commun. Il en diffère surtout en ce qu’il est un peu plus petit plus luisant et bronzé, son prothorax, un peu plus cylin=« drique, est beaucoup plus profondément et moins densé= ment ponctué, ses yeux un peu moins saillants et ses. pattes un peu plus rougeâtres et plus robustes, les poils. XXIT. OMIAS. 9071 additionnels dressés sont généralement plus mous et plus longs, 51. L. (ATL.) WATERHOUSEI Wollast. Mad. 1854. 384, 294, PI. vi f. 8. — Cat. Mad. 116, 340. — Atlant. 315, 870. Ovale-subglobuleux, très-convexe et régulièrement ar- qué en dessus. sans dépression à la jonction du prothorax et des antennes, noir intense, avec une teinte bleuâtre ou verdâtre à peine visible, brillant et presque glabre, fine- ment pointillé sur toute sa surface. Antennes, ainsi que les pattes, roux-ferrugineux. Rostre très-court et épais, considérablement atténué vers le bout, plus grossièrement ponctué que le reste, substrigueux longitudinalement, canaliculé au milieu. Yeux très-déprimés. Prothorax sub- conique, ayant sa plus grande largeur à la base, sans apparence de ligne dorsale, avec très-peu de squamules opalines, blane-verdûtre ou vert-doré, semées sur les cû- tés. Elytres renflées et convexes, ayant leur plus grande largeur vers le 1% quart, légèrement striées-ponctuées, dépourvues de poils ou soies dressés, maïs avec quelques sSquamules éparses comme celles du prothorax, générale- visibles au bout ct à la base, surtout dans la région hu- mérale. — Long. 3,3 à 4,6 mill. Var. Plus grand et plus ovale, un peu moins luisant, et les élytres plus légèrement sculptées, plutôt avec des lignes de points qu'avec des striées-ponctuées. Sa couleur d'un noir intense, sa surface presque glabre, très-polie, finement pointillée, très-convexe et en arc ré- gulier, jointe à son prothorax court, conique, et son rostre acuminé, ne permettent pas de le confondre. Pas rare sous les pierres, à des élévations intermédiaires (3 à 4,000 pieds) de Madère et Deserta grande. XXE. — OMHAS (out, épaule) (Germ.) Sch. Disp. Cure. 1896. 190. 106. — Spec. Curc. 1 496. — Lacd. Gen. 186. — Seidl. Otior. 50. 30. Scrobs latcralis aut subsuperna, subapicalis aut subme- diana. 33. 558 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Rostrum longius, crassum, supra planum aut impressum aut elevatum. Thorax longitudine parum latior. Elytra subglobosa aut ovata aut oblonga. Corpus glabrum aut pilosum, nitidum aut opacum. Femora mutica, unguiculi connati, æquales aut uno defi- ciente. Abdominis segmentum 2" antice angulatum sequentibus longius, Le genre Omias renferme des espèces moins homogè- nes que le genre Barypeithes, et ce qui le caractérise sur- tout, c’est le manque des caractères de ce dernier. Plu- sieurs espèces, telles que rufipes, mollinus, ont une grande ressemblance avec les Mylacus. Les scrobes antennaïres sont arrondies comme dans les Mylacus ; placées non en dessus du rostre mais tout-à-fait u presque latérales comme dans les Barypeithes, elles ne sont pas nettement courbées en bas. Le rostre est épais, plus long que dans les Mylacus, plan en dessus ou en- foncé, ou élevé entre les antennes (forticornis). Antennes d'ordinaire grêles, avec le scape faiblement courbé, et la massue courte et pointue, seulement le he les a plus robustes avec la massue plus obtuse. Prothorax toujours plus large, mais non 2 fois aussi large que long, arrondi sur les côtés et plus ou moins luisant, rugueux seulement dans le forticornis. Elytres tantôt en ovale court et très-convexes, tantôt allongées (concinnus, metallicus, forticornis); glabres et très-luisantes, ou avec des poils espacés, ou avec une double pubescence (mollinus), ou simplement garnies de courtes soies (forti- cornis). Cuisses inermes; tarses avec 2 ongles soudés, seulement avec un (Hanaki). 2° segment abdominal plus long que les 2 suivants ensemble et sa suture avec le. 1°7 anguleuse. Schænherr a établi le genre Omias, dont le nom est dû à Germar, en 1826, dans sa Dispositio systematica, et l’a partagé en 4 races d’après la forme des antennes. Plus. tard, dans son 2e volume des Genera et species Curculioni- dum, il y a substitué une autre division, basée sur la pré- sence ou l'absence de l’écusson : méthode qui n’est pas: Chop ant LEE. L ni: F S Re 7 + 0 DE KXIT. OMIAS. 309 plus naturelle que la 1r°. La 1e race surtout est formée d'éléments hétérogènes. Des 19 espèces qu’elle comprend, 9 appartiennent au genre Mylacus, 3 aux Platytarsus (hùr- sutulus, villosulus et pruinosus), 1 (ruficollis) aux Barypei- thes, et 6 (rufipes, Bohemanni, strigifrons, mollinus, gracili- pes et rugicollis) aux Omias. La 2° race est beaucoup plus homogène, car à l'exception de 6 qui appartiennent au genre Omias, tous les autres sont de vrais Barypeithes. Les 6 espèces d’Omias de la 2° race sont nitidus, concin- nus, parvulus, Sericeus, oblongus, forticornis, qui avec les 6 de la 17° race font 12, dont la moitié ne sont que des sy- nonymes. Ainsi, le genre Omias, qui pour Schœnherr se compose de 36 espèces, se répartit en 4 genres : 9 Myla- cus, 3 Ptatytarsus, 12 Barypeithes et 12 Omias. Des espèces publiées depuis Omias hæmatopus Rosh. ct indutuis Kiesw. appartiennent aux Mylacus; O. cinerascens Rosh., curvimanus J. Duv., montanus Chevrol., aux Eary- peithes ; validicornis Mærkel, Raymondi, Marqueti Gaut. Des C. mandibularis Chevrl. et Hanaki Friv., aux Omias, les 4 15 comme synonymes. Probablement il faut ranger parmi les Omias, O. rugifrons et illotus Hoch., ainsi qu'in- flatus Kolent.; au contraire, elongatus Hoch. parmi les Séo- modes. — Mais à quel genre se rapportent O. interpuncta- tus de Baschirie et scabripennis de Turcmenie (Ménét. Ins. Lehm. Pet. vrrr 1849. p. 260), c’est ce qu'il est difficile de dire, parce que les scrobes ne sont pas décrites. Cepen- dant le 197 paraît être un Omias, parce qu’il ressemble au Bohemanni ; le 2°, si l’on considère les granules pointus des élytres, est probablement un Ofiorhynchus, quoiqu'il puisse être tout aussi bien un Omias ou un Barypeithes. Omias tessellatus Brul. Canar. 1838, 71, appartient, selon toute apparence, ainsi qu'O. ventr'osus, ænescens, Water- housei, angustulus Wollst. au genre Laparocerus. 0. crinitus Redt. Hugels Kaschmir 1v 540, n’est pas un Omias, mais doit se placer parmi les Cyphicerides. Kraatz a reconnu (Stett. Zeit. 1856. 179) que l'O. neglectus Bremi (Stett. Zeit. 1855. 200) est identique au Liosomus ovatulus. Omias lepi- dotus Perris (Soc. Ent. France 1856. 190), ne peut pas être un Omias à cause de sa squamosité dense. Il est fort difficile de reconnaître si c’est un Platytarsus, un Ptochus 9250 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ou même un Foucartia, ou peut-être le Sciaphilus bellus « Rosenh,, car la description ne nous dit rien de la forme des scrobes. à Des nombreuses espèces de Schœænherr, il n’en reste donc que 6 de valides; des 8 publiées depuis, 5 n'étant que des synonymes, il en reste 3 dont 2 encore douteuses; Seidlitz en décrit 3 nouvelles, ce qui en porte le nombre « total à 12. FABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. À Rostre non élevé, prothorax plus finement ponctué. B Elytres glabres, très-luisantes. C Tarses à un seul ongle; rostre un peu dilaté vers l’ex-« trémité, sillonné jusqu’au front; épaules nulles. « 1. Hanaki Friv. Hong. C? Tarses à 2 ongles ; épaules arrondies. # D Rostre rétréci à la base, beaucoup plus étroit que la tête. Ecusson non visible. À 2. rufulipes (rufipes Bohm. $.) Carint. M D’ Rostre non rétréci à la base ; écusson visible. nl E Rostre atténué vers l'extrémité, CONVEXe, iMpres- M sionné seulement au bout. 3.mitidus Bhm. $S. RS E’ Rostre peu dilaté vers l'extrémité, avec une im- pression limitée par un rebord aigu. 4 4. micans Seidl. F5." B’ Elytres pubescentes. # GC Front non strigueux. 4 D Rostre séparé du front par une impression trans- e verse; pubescence fine couchée. | | à. cypricus Seidl. Cypre ll D’ Rostre contigu au front; pubescence dressée ou double. 10 E Corps allongé, élytres oblongues, pubescence sim= ple ou peu élevée. p4 F Scrobes latérales, élytres luisantes métalliques. M 6. metallicus (metallescens Seidl.) Sic. Alg. F? Scrobes presque PR Dre élytres assez lui-m santes, 7. parvulus Bhm. $. F LM XXII, OMIAS. 561 E° Corps ovale, élytres subglobuleuses, pubescence double couchée et dressée. 8. mollinus Bhm. $. AST. C’ Front strigueux. 9, strigifrons GyIl. $. RS. A’ Rostre muni d’une élévation triangulaire; prothorax très-densément ponctué-rugueux. 10. forticornis Bohm. $. A Rs. Les espèces du genre Omias ne sont pas aussi orientales que celles du genre Mylacus; à l'exception du nitidus elles sont toutes propres à l’ouest de la Transylvanie, cepen- dant 2 espèces méridionales s'étendent jusqu'à la France (concinnus et micans), et 2 (forticornis et mollinus) plus sep- tentrionales que la Hongrie, sont répandues par toute l’Al- lemagne, et la dernière jusqu’en Norwége, 1. OMIAS HANARI Friv. Jahrb. Ungar. Akad. in Pesth. 1866. 205, PI, n f. T. — Sellemzô adatok Magyaras zâg fauna jahoz. — Malé- riaux pour la faune de Hongrie. — Seïdl. 53, 1. Ressemble assez pour le faciès, par ses élytres convexes et fortement arrondies, à quelques espèces du genre My- lacus ; cependant l'extrémité de ses élytres allongées en arc l'en éloigne beaucoup. Il se reconnaît à l'absence to- tale.de saillie humérale et à ses tarses uniongulés. Ovale, entièrement d’un poli luisant, glabre, d’un rouge brun plus clair ou plus foncé, avec les pattes tou- jours claires. Rostre assez long, à peine plus étroit que la tête entre les yeux, plus large au bout, un léger enfon- cement remonté de l'extrémité jusque sur le front. Scro- bes tout-à-fait latérales, superficielles et nulle part bien limitées. Prothorax petit comparativement aux élytres, un peu plus large que long, fortement arrondi sur les cô- tés, avec des points épars très-fins. Elytres sans traces de Saillie humérale, l’ovale régulier qu’elles forment est ironqué à [a base et un peu pointu au bout; fortement convexes et finement striées-ponctuées. Cuisses fortement renflées en massue., — Long. 3 mill. Hongrie, Bukovine, 062 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 2. OM. RUFULIPES-rufipes Bohm. Sch. Cure. 1 1834. 500. — Seïdl. Otior. 54. 2. Très-distinct par son rostre élégant, qui se rapproche de celui du Bar. Companyoni. Ovale, entièrement glabre, finement et vaguement ponctué et très-luisant. Rostre brusquement rétréci au devant des yeux, et là de moitié moins large que la tête derrière les yeux; il est aussi en dessus tout au-devant des yeux, un peu enfoncé, de sorte qu’il y a un étrangle- ment distinct; la légère élévation qui se trouve au de- vant de l’étranglement est un peu resserrée de chaque côté par le rebord supérieur des scrobes, et légèrement cannelée en dessus; scrobes latérales, limitées distincte- ment seulement par en haut. Prothorax aussi long que large, plus rétréci par devant que par derrière, fortement . arrondi après le milieu, finement et pas densément ponc- tué. Ecusson invisible. Elytres ovales, avec les épaules arrondies, marquées, assez fortement striées-ponctuées. Pattes rouges; cuisses fortement renflées en massue. — Long. 3 mill. Carniole, Galicie. Paraît très-rare. 3. OM. NITIDUS Bohm. Sch. Curc. vir 1843. 138, 28. — Seidl. 55. 3. Ressemble au rufipes, mais plus allongé et pas si atté- nué par devant, parce que le prothorax et le rostre ‘sont plus larges. Encore plus voisin du suivant, il n’en dif- fère que par le rostre. Cet organe est rétréci jusqu’au « bout, convexe en dessus avec les arêtes arrondies, légère- « ment canaliculé seulement au bout, finement ponctué et " assez fortement luisant, ainsi que la tête, qui est forte- M ment convexe entre les yeux. Prothorax un peu plus « large que long, fortement arrondi sur les côtés, à peine M plus rétréci vers l’extrémité que vers la base, assez den- sément et très-finement ponctué, de sorte que le luisant à n’est pas affaibli. Elytres un peu allongées, finement striées-ponctuées, très-luisantes, glabres. “Pattes rouges, ne pas très-fortement renflées en massue. — Long." 3 mi Habite la Crimée et la Russie méridionale, et paraît moins rare que le2 # précédent, es XXII, OMIAS. 563 4. OM. MICANS Seidl. Otiorh. 1868. 55, 4. Ressemble fort au nitidus, seulement son prothorax est plus large et ponctué aussi fortement que ses élytres; rnais c’est surtout son rostre qui le distingue : cet organe est court, peu plus étroit que la tête et un peu élargi tout- à-fait à l'extrémité, parce que les ptéryges ne sont que _ peu saillantes ; fortement ponctué ea dessus et impres- » sionné dans toute sa longueur, avec les arêtes latérales tranchantes, lesquelles forment en haut la limite des scro- bes et vont jusqu'aux yeux. Cette disposition le place + après le genre suivant, cependant il n’y a aucune portion des scrobes infléchie et elles ne sont bien limitées qu’à : Jeur bord supérieur. Ovale-oblong. Prothorax large, beaucoup plus large que | [à moitié des élytres, mais pas beaucoup plus court que | large, plus rétréci par devant que par derrière, pas for- : tement arrondi un peu après le milieu, fortement mais | pas densément ponctué, de sorte qu'il est très-luisant, en ! outre garni de petits poils blancs et serrés épars. Elytres | un peu parallèles sur les côtés, assez aplaties, fortement | Striées-ponctuées et très-luisantes. Pattes rouge-brun avec | les cuisses plus foncées. — Long. 3 à 3,5 mill, | France méridionale, Hyères et Saint-Raphaël. Le | . OM. CYPRICUS Séidl. Otiorh. 1868. 56, 5. 10 au metallicus, dont il se distingue par sa * pubescence toute luisante serrée; par une légère impres- sion transverse entre le rostre et le front; cependant la tête est en ce point large et non rétrécie comme dans les | | forticor nis et rufulipes, qui ont une semblable impression | transverse. | Ovale-oblong, luisant. Rostre à peine aussi long que | | large, faiblement rétréci en dessus par devant et ie | scrobes au bout du rostre tout-à-fait latérales, petites, | superticielles par derrière, leur bord supérieur un peu «| convexe. Scape des antennes légèrement arqué, les 2 1% | | articles du funicule presque d’égale longueur. Veux assez | | fortement saillants. Prothorax plus large que long, un peu )| arrondi latéralement, assez grossièrement et densément 4 1 00% MONOGRAPHIE DES OTICRHYNCHIDES. ponctué, avec un fort éclat métallique ainsi que les ély= tres. Ces dernières ne sont que médiocrement convexes et comme le prothorax, assez densément vêtues de fins pe tits poils très-serrés. CRÈEES renflés à la base et serrés 4 lun contre l’autre, — Long. 3,5 à 4 mill, Chypre. 6. OM. METALLICUS, — metallescens Seidl. Otiorh. 1868. 57, 6. Tient le milieu entre le précédent et le suivant, par son“ grand éclat, joint à une pubescence assez longue. Il res semble pour la forme au nifidus, mais il est plus voisin du micans, par la forme du rostre, et se distingue de tous par son grand éclat métallique un peu verdûtre. " Ovale-allongé, bronzé-luisant, pubescent. Rostre plus étroit que la tête, aussi long que large, assez parallèle, avec des arêtes distinctes, plan en dessus, ridé-ponctué 5 scrobes latérales arrivant seulement jusqu’à la hauteur du milieu de l'œil, pas profondes et de moindre extension. Entre les yeux, un point profond. Prothorax beaucoup plus large que long, assez fortement arrondi sur les cm tés, profondément et assez densément ponctué. Elytres ovales, avec les épaules arrondies, environ de moitiém plus longues que larges, distinctement arrondies, environ de moitié plus loñgues que larges, distinctement ATTON=M dies sur les côtés, finement striées-ponctuées, garnies dem poils gris, d’un Tuisant métallique, un peu espacés. —" 3,5 mill. | Sicile, Alger. 1, OM. PARVULUS Bohm. Son. Curc. 1 1834. 509, 20. — concin=h Curc. vn 1843, 139, 29. ane Bohm. ‘Sch. Cure. vil 1843. 1410 33. — Raymondi Gaut. An. Soc. Ent. Fr. 1861. 98. — Morquetll Gaut. An. Soc. Ent. Fr. 1863, 489, — mandibularis Chevrl. Grén Catal. 1863. 106. 4 Très-distinct par ses antennes rapprochées sur le ro tre, et se distinguant par là de toutes les espèces dun genre qui lui ressemblent. j Ovale-allongé, un peu opaque, -peu densément garni d’une courte pubescence soyeuse, Postre très-court, aussi LH XXII. OMIAS, 569 mlarge que la tête, peu rétréei et arrondi par devant, sans arrête tranchante: densément ponctué, avec une ligne mé- mu diane enfoncée (qui s’élargit vers le bout) et échancré de chaque côté par les scrobes se rapprochant l’une de l’au- tre. Celles-ci sont visibles d’en haut, cependant elles sont en même temps latérales; car la portion du rostre qui leur sert de limite en dehors n’est pas visible. Front pour | ordinaire marqué entre les yeux d’une fovéole bien dis- mn ncte. Prothorax pas beaucoup plus étroit que les élytres, un peu plus large que long, assez fortement arrondi sur Mu I0s côtés, densément ponctué et pubescent. Elytres assez étroites, tantôt 2 fois aussi longues que larges, tantôt plus courtes, aussi larges à l'épaule qu’au milieu, par là [un même avec les côtés assez parallèles et les épaules obtu- sément arrondies, finement striées-ponctuées et plus ou 1noins pubescentes, poils à demi-écartés. Pattes brun- rouge, avec les cuisses fortement renflées en massue, sur- tout les antérieures. — Long. 2 à 4 mill. Cette espèce a été décrite sous 4 noms différents par IMSchæœnherr, sous 2 par M. Gautier des Cottes, et sous un un 7° par M. Chevrolat, comme l’a bien fait remarquer M Seidlitz et avant lui M. Aube. (Voir Soc. Ent. Fr. 1864. 324, et Abeille.) Répandu dans les contrées méditerranéennes ; dans le sud de la France, où 11 est commun par places ; dans l'Italie septentrionale jusqu’en Hlyrie ; on le trouve quelquefcis en société avec des fourmis et notamment Phei- dole megacephala. 8. OM. MOLLINUS Bohm. Sch. Cure. nu 1834. 504, 11. — Seidl. Otiorh. 59, 8. — Bohemanni Zett. Ins. Lapp. 1 1838. 188, 13. — Bohm. Sch. Cure. vu 4843. 130, 11. À | | ju. Sc distingue par la double vestiture de ses élytres, ana- | logue à ce qu’on voit dans le Mylacus rhinolophus. Son fa- | ciès le rapproche également du genre Aylacus, mais les … élytres sont plus allongées, plus aplaties et terminées en | pointe par derrière. Ovale, assez opaque, pubescent. Rostre assez long, | presque parallèle, et peu plus étroit que la tête, plan en | dessus, un peu impressionné par devant. Scrobes latéra- les, limitées supéricurement par une arête tranchante. 066 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, Yeux déprimés, ce qui fait paraître la tête étroile. Pro-m thorax environ de moitié plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, assez densément mais pas profon- dément ponctué, densément pubescent de gris. Elytres fortement arrondies, plus de 2 fois aussi larges que le prothorax et seulement de 1/3 plus longues que larges, fortement convexes, en pointe par derrière, profondément striées-ponctuées, densément pubescentes de gris et gar- nies en outre d'assez longs poils dressés. Pattes brun-« rouge, comme les antennes, avec les cuisses fortement renflées en massue. — Long. 2,5 à 3,5 mill, servie, Allemagne, Suède. 9. OM. STRIGIFRONS Gyl. Sch. Curc. ii 1834. 503, 9. — Seïdl. Otior. 99, 9. — ? inflatus Kolen. Bul. Mosc. 1858. 421, 521. Très-reconnaissable à sa tête et à son rostre strigueux, en quoi il se rapproche seulement du suivant, qui n’est peut-être qu’une de ses variétés. nt Ovale, assez luisant. Tête et rostre de même forme que celui du parvulus et a également les scrobes fortement enfoncées et visibles d’en haut; cependant leur limite su-W périeurc est en haut plus aiguë ot non arrondie. Prothorax M densément et assez grossièrement ponctué, environ de M moitié plus large que long. Elytres 2 fois aussi larges que le prothorax, fortement convexes, profondément striées-ponctuées, finement pubescentes de poils gris écartés. — Long. 3,5 mill. ; à Var. a. La petite forme, qui a été souvent envoyée de Kicw par Hochhuth, et se retrouve en Autriche, s'éloigne du type, en outre de sa taille moindre, par les antennes proportionnellement plus longues et dépassant le milicuw du corps, par le prothorax un peu plus long, plus gros sièrement ponctué, par l'éclat plus fort et les poils plus longs et écartés des élytres, # Russie méridionale. N'ayant eu sous les yeux que le type de Schænheril qui égale les plus grands mollinus, et dont la provenancow est incertaine, je ne puis juger si l’espèce varie. Rien ne s'oppose à ce que l’inflatus s'y rapporte, si ce n’est dE | | D || XXII. OMIAS. 207 Kolenati dit en propres termes que Schœænherr lui-même la regardée comme une espèce distincte. Voici, du reste, la description : OM. INFLATUS Kolenat. Melet. Bul. Mosc. 1858, 421, 521. Ovale-oblong, brun obscur ou brun. Antennes, pattes et élytres testacées. Tête striée-aciculée longitudinalement, ainsi que le rostre, qui est impressionné dans sa lon- gueur. Prothorax de la longueur de la tête avec le rostre, densément ponctué-rugueux. Elytres globuleuses-oblon- gues, profondément striées-ponctuées ; interstries lui- sants, garnis de soies flaves dressées ; cuisses postérieures inermes. — Long. 3,1 — larg. 1,7 mill. Caucase. 92, OM. RUGOSIFRONS. — rugifrons Hochh. Bul. Mose. 1851. 52. — Seidl. Otiorh. 1868. 60. Je ne puis prononcer, d’après la description, si le rugost- frons est une espèce distincte ou seulement une variété du Strigifrons. En tout cas il en est très-voisin et je ne trouve que les difiérences suivantes : « Les élytres sont seulement de moitié plus larges que le prothorax, les stries sont fortes et profondément ponctuées en devant, devenant plus légères et à peine ponctuées par derrière. » L’insecte est aussi un peu plus allongé et plus étroit ; peut-être est- ce un ©‘ du sfrigosifrons, type que Hochhuth n'a pas connu. Les autres différences (le prothorax plus finement ponctué et un léger étranglement au bord antérieur) que Von trouve dans le sugosifrons, deviennent plus légères, si on le compare avec la var. a. De Ia couleur et de la taille de l'O. brunnipes OI. ou de | Aolosericeus Dahl. et politus Ullr., mais facile à distinguer | de ces espèces et de toutes celles de la 2° division de cette famille, d’après Sch. par le large sillon de l'extrémité du rostre, et le front densément strié-ridé longitudinalement. | I ne peut se confondre avec le strigosifrons qui présente une semblable strigosité sur le front; il en diffère par une autre forme, le prothorax bien plus finement ponc- tué, etc. Brun de poix clair, prothorax un peu pius clair, tête 068 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. '4 plus foncée, yeux tout-à-fait noirs, scape des antennes un peu plus clair que le funicule, massue rouge-jaunâtrc; élytres et re d'un Marron pâle. De fins ee tOMEN- ils sont Due l'ordinaire usés. Front presque Din et F. comme le rostre, densément et finement strigueux, ridé« longitudinalement. Yeux globuleux et médiocrement sail:« lants. Rostre court, élargi au bout, et fortement sillonné en ce noise ce sillon est RE ct profond entre les an-W re bord Hd de la serobe fortement élevé. Antep 5 Fi insérées au bout du rostre, scape médiocrement arqué ct fort épaissi au bout, 2° et 3° articles du funicule obconi-« ques et d’égale longueur, tous les suivants beaucoup plus courts que larges, presque lenticulaires, massue ovale en pointe. Prothorax fort convexe, médiocrement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit par devant que par derrière, « largement mais très-faiblement étranglé, derrière le bord antérieur, avec des points fins assez serrés, Elytres beau coup plus longues que la moitié antérieure du corps, ct de moitié plus larges que le prothorax, ayant leur plus grande largeur près de l’extrémité arrondie, un peu ré" trécies par devant, fortement arrondies sur les côtés, fai" blement sur le dos; leurs stries longitudinales faibles, régulières, sont plus larges et un peu plus profondes par devant, plus faibles par derrière, fortement et profondé- ment ponctuées par devant, points à peine visibles par derrière ; interstries presque plans, paraissant ridés trans=4 î versalement à un fort grossissement, finement et densé=« ment ponctués en dehors et avec de petits points encore plus forts. Cuisses inermes; jambes antérieures très-1é=" gèrement arquées, postéricures droites, — Long, 3 mill, ; Crimée. 10. OM. FORTICORNIS Bohm. Sch. Cure. vir 1843. 142, 85. — Seidls Otiorh. 1868, 60, 10. — gracilipes Bohm. Sch. Cure. 11 1834. 5054 12. —_ rugicollis Bohm. Sch. Curc. vi 1843. 131, 16. validicorns (Germ ) Mærkel Germ. Zeïts. Ent. v 1844. 250, 990. Le forticornis est distinct par l'élévation sur le rosire et le prothorax finement rugueux. Ovale-oblosg, bruns Le A. Die % ” his CR: ae LE É gÉ PRE RL Ne Es er 10 Let D SE LA | | XXII. OMIAS. 909 opaque. Le rostre est un peu impressionné au devant des yeux, puis fortement élevé, l'élévation triangulaire, un peu comprimée de chaque côté par les grandes scrobes. Les antennes sont épaisses, avec le scape courbé, le funi- eule plus menu à la base, devenant plus gros vers le bout, Le prothorax environ de moitié plus large que long, den- ment et finement rugueux, tout-à-fait mat. Les élytres environ de un tiers plus larges à 2 fois aussi larges que le prothorax, avec les épaules distinctement arrondies; obtusément arrondies par derrière, profondément striées- Mponctuées, les interstries un peu convexes, avec des ran- gées irrégulières de petites soics blanches dressées. — Pong. 2,5 à 3,5 mill. Le af a les cuisses fortement en massue et est d’une forme plus étroite avec le prothorax plus large, la © a les cuisses légèrement en massue, les élytres larges et le | prothorax plus étroit. Le gracilipes Sch., d’après le type, se rapporte ici; toute- fois, 11 n’est pas possible de l’identifier avec le gracilipes MPanz. (fn. Germ. Lvir 18) cité par Schœnherr, car il at- IMtribue à celui-ci: antennis glabris et {horace punctis plurimis, Mininutis ; la figure représente également des points distincts écartés sur le prothorax, qui n'existent pas dans notre l'espèce. Sur ce fondement et parce que Schænherr ne donne Mquune diagnose courte eb pas très-exacte de son gracilipes, je n'ai pu admettre ce nom, quoique le plus ancien, mais telui qu'il a donné dans le tome vir où il est très-recon- haissable. La description se rapporte à un ç, tandis que MS validicornis Mærkel est une ©. Enfin le rugicollis se rapporte ici d'après l’exemplaire original de Ia collection Chevrolat. Le forticornis est très-répandu en Allemagne, Saxe, Bavière, Au- iiche, Thuringe. Trouvé en grand nombre sous les pierres, près de | Bübau ; assez souvent dans les fourmilières en particulier de la F'ormica fuliginosa. La var. « est peut-être une espèce distincte; maisjene Lpuis l’établir sur un seul exemplaire qui m'est connu (de Batoum), quoiqu'il s'éloigne beaucoup, surtout par la fine pubescence des élytres, le luisant plus fort, la forme 070 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, arrondie, ainsi que le funicule peu plus mince à la base. — Long. 2,2 mill. Il est possible que l’illotus Hochhuth (Mosc. Bul. 1847, 502, 118) se rapporte ici, parce qu’il a l'élévation entre les antennes; le prothorax finement strigueux indique cependant une forme anormale qui n’est pas trop en con- tradiction avec la fine rugosité du forticornis. Voici la diagnose de Kolenati, Melct. Bull. Mosc. 1858. 524, 525. Ovale-oblong, brun de poix, antennes, extrémité de l'abdomen et pattes d’un roux testacé. Front assez con- vexe, finement et densément ponctué-rugueux. Rostre court, avec une impression transverse, élevé en triangle au bout. Prothorax peu convexe, un peu plus court que large, peu dilaté sur les côtés, finement substrié-rugueux longitudinalement. Elytres striées-ponctuées, densément garnies d’une couche de squamules; interstries hispides. Var. Elytres plus ou moins dénudées, roux-testacé, pro- thorax avec une impression subapicaie. Ressemble beaucoup au parvulus et même à l’inflatus, il en diffère par son écusson distinct, son prothorax trans- verse, et par sa vestiture squamuliforme. Transcaucasie. KXEEL — BARYPELTHES (Boourabñc, lardif à paraitre) J. Duv. Gen. Coleop. 1853. 13, 21 bis. — Seidl. Otiorh. 1868. 31. Scrobes latérales, bord inféricur défléchi, portion juxta- marginale plus profonde, suleiforme. Rostre à peine plus long que large ou très-court. Prothorax plus large ou aussi large que long. Elytres globuleuses, ou ovales, ou oblongues. Corps glabre ou velu, luisant. Cuisses en massue, mutiques ou dentées, jambes droites ou courbées, ongles soudés, égaux. 22 segment de l’abdomen anguleux en devant, plus long que les suivants, Le genre Burypcilhes comprend des espèces très-sem- LAN 5 JE XXII. BARYPEITHES. 911 blables, dont les 2 1° seules ont un faciès un peu diffe- rent, car leurs élytres se rapprochent de la forme sphé- rique, tandis que c’est la forme oblongue qui est la règle. Le rostre à la structure assez uniforme, pour l’ordinaire aussi long que large, très-court seulement dans le dernier sroupe. Les scrobes sont toujours triangulaires, devenant plus superficielles vers les yeux, le bord supérieur tran- chant ct élevé, arrivant souvent jusqu'aux yeux (pellucidus, mollicomus), mais quelquefois pas même jusqu’au milieu du rostre (sulcifrons, cinerascens), le bord inférieur toujours courbé par en bas (quelquefois presque perpendiculaire- ment), plus ou moins tranchant, la portion de la scrobe, placée près de lui, enfoncée comme un sillon plus ou moins distinct. J'appelle cette portion recourbée « sillon anten- naire » par opposition aux scrobes. Le prothorax est pour Pordinaire plus large que long, seulement aussi long que large dans curvimanus et indigens, très-court dans glomus et sulcatifrons. Los élytres sont presque toujours allongées, seulement glomus et virguncula ont une forme qui se rap- proche de celle des Mylacus; elles sont des plus allongées dans le curvimanus; elles sont toujours luisantes et ou entiè- rement nues ou couvertes de poils fins. Les pattes ont les cuisses dentées seulement dans le glomus ct le Chevrolati ; du reste elles sont toujours inermes, maïs fortement en massue, souvent particulièrement épaisses, dans les cf. Les jambes antérieures présentent quelques variétés; elles sont dans les c' de quelques espèces très-fortement cour- bées, plus légèrement dans d’autres et dans le reste enfin échancrées en arc intérieurement, et assez semblables dans les 2 sexes. Les tarses ont 2 crochets d’égale lon- sueur, soudés à la base. La couleur varie dans tout l’in- secte, d'après la coloration des individus, du brun clair au noir, et dans la description des espèces devient com- plètement sans importance. Le genre Barypeithes a été établi par J. Duval pour une nouvelle espèce, rufipes, qui fut bientôt reconnu par Jekel pour être l'Omias sulcifrons Sch.; ce dernier entomologiste à reconnu que les différences énoncées par J. Duval étaient sans valeur, mais que l’espèce appartenait au genre Cmius. Malgré cela, Lacordaire a reporté le genre loin des Omius, 012 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. dans les Brachyderides, mais a donné une description des scrobes qui s'éloigne tout autant de la description et de la figure de Duval que de la nature. L’'Omias sulcifrons de Schænherr ne s'éloigne pas essen- tiellement pour la forme des scrobes d’un grand nombre d’autres espèces d'Omias; et si on le prend comme type d’un genre particulier « Barypeithes, » il faut y rapporter un grand nombre des espèces du genre Omias de Schænh. et en particulier presque toute la 2° division, à l’exception de 6 (nitidus, concinnus, parvulus, sericeus, oblonçgus, forti- cornis), qui se rapportent au genre Omias restreint, avec l’adjonction du ruficollis de la 1'° division. Des 12 espèces de Schæœnherr appartenant au genre Barypeithes, 4 sont synonymes (ruficollis, subnitidus, punc- tirostris, ebeninus); d’un autre côté 3 ont été décrites sub- séquemment ; cinerascens Rosh., curvimanus Duv., et mon- tanus Chevrl. (ainsi que Barypeithes rufipes Duv. et meridio- nalis Muls., qui ne sont que des synonymes), ct enfin 5 nouvelles espèces (globus, virguncula, styriacus, violatus, scyd- mæmoides), de sorte qu’il y en a 16 de connus actuellement, À Elytres globuleuses, 2 fois plus larges que le prothorax et davantage. 17 GROUPE. B Cuisses en massue anguleuse, subdentées; élytres pas : plus longues que larges, arrondies par derrière; yeux semi-globuleux, saillants. 1. gtomus (globus Seïdl.) Transyl. BP’ Cuisses mutiques, plus fortement courbées en dessus ; élytres un peu plus longues que larges, brièvement acuminées en rostre au bout. 2. virguncula Seidl. À Carn. A’ Elytres peu convexes, pour l'ordinaire allongées. B Rostre un peu plus long ou plus court que large. 2€ GROUPE. C Scape à peine plus court que le funicule sans la mas- suc; partie défléchie des scrobes moïns profonde. D G' Jambes antérieures fortement courbées. _E Rostre fortement courbé en dessus; cuisses anté- ricures dentées. 3. Chevrolati Bohm. Sch. A Transvl, XXII, BARYPEITHES, 5 Ta E° Rostre non courbé en dessus; cuisses mutiques. F c Cuisses antérieures et intermédiaires fortement renflées; prothorax large. 4. pellucidus Bohm. Sch, F A. g Cuisses non renflées. & Elytres nues; f jambes antérieures très-forte- ment échanerces 2n dedans, moins courbées en dehors. d. montosus Chevrol. F2: & Elytres garnies de poils courts; œf jambes an- térieures très-fortement courbées en hamecon. 6. styriacus Seidl. SEyr. G” Elytres hérissées de poils plus longs; of jambes antérieures échancrées surtout en dedans. 7. violatus Seidl. F5. g‘ Cuisses antérieures seulement renflées; pro- thorax un peu plus long que large. 8. curvimanus J. Duv. F5, g' Jambes antérieures peu courbées ou droites. . Rostre assez grêle, étroit à la base. 9. Companyonti Bohm. Sch. Pvr. E Rostre anguleux, plan en dessus. F Rostre aussi long que large. G Rostre distinctement dilaté au bout, plus étroit au milieu, plan en dessus. H Elytres garnies de poils plus longs, redressés; très-petit. 10. scydmænoides Seidi. Aporn Hd” PL tres nues ou garnies de petits poils couchés. 11. brunnipes O1, FA. G Rostre non dilaté au bout, large, un peu moe en dessus. 12. mollicomus Ahr. À. F” Rostre plus court que large ; très-petit. 15. teñeæ Bohm. Sch,. A. C … distinctement plus court que le funieule sans la massue; portion défléchie des scrobes profonde, luisante, perpendiculaire; prothorax aussi long que large. 14. indigens Bohm. Sch. Port. B° Rostre très-court, ample; partie défiéchie des srobes distinctement limitée. 3° GROUPE. Ü Rostre sillonné ; pr'othorax transverse. 15. sulcatifrons (sulcifrons Bohm, Seb.) K. L’ABeiLLe, — 1872, Septembre. 38 914 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. C’ Rostre non sillonné, orné au bout d’une crête trans- verse, courbée; prothorax un peu plus court que large. 16. cinerascens Rosh. E. Les Barypeithes sont répandus dans l’ouest de l’Europe, contrairement à ce qui a licu pour les Omias et Mylacus, On n’en connaît pas qui se trouve à l’orient de la Tran- sylvanie, et ce pays n’en psssède que 2 (géomus et Chevrolati), l’Autriche en compte G (virguncula, Chevrolati, styriacus, brunnipes, mollicomus, tenex), l'Allemagne, nord et ouest de la Bohême, 5 (les 3 derniers avec pellucidus et montosus), la France 7 (les deux derniers avec brunnipes, violatus, cur- vimanus, Companyont, sulcifrons), l'Espagne 3 (indigens, sulcifrons, cinerascens), l'Italie supérieure 2 (mollicomus, scydmæmoides). Les espèces vivent dans la mousse ou le gazon court; quelques-unes en compagnie avec les four- mis (pellucidus, tenex). Ier GROUPE. 4. BAR. GLOMUS. — globus Seidl. Otiorh. 1868, 69, 1. Le glomus ressemble beaucoup pour la forme au Mylacus seminulus, mais il le dépasse ordinairement en taille, et il se distingue de suite par une structure tout autre du rosire. Globuleux, luisant, garni en dessous et sur le prothorax de poils blancs. Yeux semiglobuleux, saïllants. Le rostre est large et court, plan en dessus; les scrobes sont super- ficielles, bordées seulement d’arêtes arrondies, dont la supérieure courte, l’inférieure obliquement dirigée sous les yeux. Les antennes sont rouges, courtes et épaisses, le 4er article du funicule plus long que les 2 suivants en- semble. Le prothorax est transverse, 2 fois aussi large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, presque aussi large en devant qu’à la base, grossièrement et assez densément ponctué, tout velu de fins poils blanchâtres serrés (comme le dessous, y compris les jambes). Les ély- tres aussi larges que longues, arrondies par derrière, très-convexes, presque globuleuses, finement striées- ituécs, fortement luisantes, peut-être aussi velues de | XXIIT. BARYPEITHES. D 19 blanchâtre dans les individus frais. Les pattes sont rouges, les cuisses très-fortement en massue et épaissies en dessous et échancrées au bout, de manière à former un angle obtus, dont la pointe figure une petite dent. C’est peut-être la ©. — Long. 4,5 mill. Var. sphæroîides. Qui n’est peut-être que l’autre sexe cf, “diffère par les points suivants : Le rostre est creusé en dessus dans toute sa longueur, le front moins convexe, le prothorax est seulement de moitié plus large que long, les élytres an peu moins planes, surtout à la base et aux épaules, plus profondément striées-ponetuées, les points grands. 1 n'est pas impossible que cette forme ne constitue aussi bien une espèce propre, ce qu’on ne pourra décider que lorsqu'on aura plus d'individus, je n’en ai vu que 2? | de chaque forme, qui tous viennent de Transylvanie. Mu 2. BAR. VIRGUNCULA Seidl. Otiorh. 1868. 66, 2. [ Le virguneula à à peu près la forme de l'Gmias mollinus, | cependant il est en général plus grand et d’une figure l plus gentille, par son prothorax étroit, comme étranglé. Be rostre est assez long, fortement impressionné sur toute | sa surface, les scrobes assez profondes, leur bord supé- | leur atteint presque les yeux, l’inférieur est tranchant et | présente près de lui un sillon distinct, un peu luisant. Bes antennes rouges, le scape droit, le 4° article du funi- eule à peine aussi long que les 2 suivants ensemble. Le ( prothorax est presque de moitié plus large que long, à | peine plus étroit en devant qu'à la base, régulièrement | arrondi sur les côtés, grossièrement et assez densément | ponctué, luisant. Les élvtres, particulièrement dans la ©, Sont assez fortement convexes, un peu plus longues que larges, à leur extrémité un peu allongées en bec, profon- dément striées-ponctuées, fort luisantes. Les paties sont rouges, avec les cuisses fortement en massue, cependant celles-ci sont plus épaissies en dessus et courbées. — Long. 3,5 à 4 mill. Le Gf a les jambes antérieures distinctement courbées et légèrement élargies en arc jusqu’au milieu, les élytres Rene 030 MONOGRAPHIE DES OTIORIHYNCHIDES. à épaules tout-à-fait effacées, tandis que dans la © elles ont leur plus grande largeur à l’épaule et sont entières. Autriche, de Moravie en Ilyrie; île de Nanos en Illyrie, à Adamstal près Brünn ; Croatie, Carniole. Ile GROUPH. 2. BAR. CHEVPROLATT Bobhm. Sch. Curc. vn 1843. 135, 25 (Omias). — Scidl. Otiorh. 1868. 67, 3. — ruficollis Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 503, 110 (Omias). — subnitidus Bohm. Sch. Cure. vn 1843, 136 26 (Omias). Le Chevrolati est très-distinct par son rostre visiblement courbé en dessus, ct ses cuisses antérieures dentées, et ne peut se comparer à aucun autre. Ovaie-oblong, soyeux. Le rostre est aussi large que la tète, presque parallèle, assez fortement courbé en dessus, à partir du front un peu déprimé et un peu enfoncé au milieu dans sa longueur, Les scrobes ne sont pas pro- fondes, le sillon nettement limité seulement par en des- sous, assez oblique. Le prothorax est beaucoup plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, grossièrement et densément ponctué, quelquefois presque rugueusement. Les élytres assez fortement arrondies sur les côtés, ter- minées cn pointe par derrière, profondément striées-ponc- tuées, garnies d'assez longs poils écartés. Les pattes ont les cuisses antéricures et intermédiaires distinctement dentées, et très-rarement leur petite dent est indistincte, où simplement indiquée. — Long. 3 à 4 mill. Le œ est d’une forme plus étroite, avec ie prothorax plus large, il a les jambes antérieures courbées fortement dans toute leur longueur, les intermédiaires plus légère- ment, les cuisses antérieures et intermédiaires plus for- tement en massue. La © a les élytres plus larges et le prothorax plus étroit, seulement les jambes antérieures légèrement échancrées en dedans et les cuisses plus fai- blement en massue. Schœnherr a décrit cette espèce 3 fois, le g' comme Che- vrolati, la © comme vruficollis et subnitidus, et je choisis celui dont la description est la meilleure, quoique ruficollis soit le plus ancien, puisqu'il est décrit dans le 2° volume, AA EN XXII. BARYPEITHES. ira mais il n’est accompagné que d’une simple diagnose, la- quelle convient au ruñcollis de Fabricius, qui se rapporte vraisemblablement au mollicomus ainsi que le holosericeus F. C’est l'espèce la plus orientale du genre, car il se trouve en Transyl- vanie, et ne dépasse pas les limites de l'Autriche au nord et au sud. 4, BAR. PELLUCIDUS Bohm. Sch. Cure. n 4834. 507, T (Omias). — Seidl, Otiorh. 1868. 68, 4. Le peilucidus est très-facile à reconnaître à la forme extraordinaire du ç‘, tandis que la © ressemble souvent au mollicomus et même au violatus, si bien qu’on a peine à l’en distingucr. Ovale-allongé, couvert de longs poils dressés. Le rostre esb distinctement sillonné dans le pellueidus, proportion- nellement plus élevé sur les côtés que dans le mollicomus et pas si lécèrement courbé en dessus que dans le dernier. Les serobes sont en outre plus superficielles, avec leur partie infléchie non profonde, presque perpendiculaire, mais le sillon est plus perpendiculaire et descent bien plus avant. Le prothorax est fort arrondi sur les côtés, fortement et très-densément ponctué, dans le aussi large que les élytres, dans la © plus étroit. Les élytres sont ovales dans la ©, fortement en pointe par derrière dans le cf, assez finement striées-ponctuées et, comme le prothorax, garnies de longs poils écartés. — Long. 3 à 4 mil. Le cf a les cuisses antérieures et intermédiaires forte- ment épaissies, les jambes antérieures fortement courbées ot les intermédiaires légèrement. Le pellucidus est très-répandu en France et en Belgique, Paris, Lyon, Hautes-Alpes, Narbonne ; Liége. Il se trouve aussi en Allemagne (Coblenz, Prusse), en société des fourmis, en particulier Lasius niger ct flavus. 5. BAR. MONTOSUS. — montanus Chevrol. Grén. Cat. 1868. 105 (Omias). — Seidl. Otiorh. 1868. 69, 5. LC montosus est le plus allongé de tout le genre, il le cède cependant en volume au glomus, son prothorax grand, fortement et pour l'ordinaire densément ponctué, et les 32. 018 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. jambes antérieures g' fortement échancrées caractérisent cette espèce. Oblong. Le rostre est à peu près aussi long que large, épais, anguleux, plan en dessus, un peu impressionné au bout. Les scrobes superficielles ; le sillon distinct, assez profond, luisant et courbé en bas presque perpendiculai- rement. Le prothorax plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, grossièrement ponctué et pour l’or- dinaire densément, quelquefois cependant assez éparse- ment, Les élytres sont allongées, assez grossièrement striées-ponctuées, fort luisantes, sans ou rarement avec quelques poils très-fins. Les pattes sont rouges; les cuisses ne sont pas très-renflées en massue, les antéricures un peu plus fortement, — Long. 4 à 5 mill. Le cf a les jambes antérieures très-fortement courbées, cependant elles sont seulement fortement échancrées en dedans, mais pas fortement arquées en dehors: le pro- thorax est plus large. La © a les jambes antérieures droites, faiblement échancrécs en dedans et le prothorax plus étroit. IL est confiné dans la France orientale et l'Allemagne occidentale. Lyon, mont Pilat surtout, Forêt-Noire, Bade. 6. BAR. STYRIACUS Seidl. Otiorh. 1868. 69, 6. Oblong. Elytres allongées, avec des poils courts. Pro- thorax plus large que long. Rostre peu dilaté au bout, portion défléchie des serobes assez profonde, oblique. c Jambes antérieures très-fortement courbées en cro- chet; © droites un peu échancrées en dedans. Le styriacus ressemble assez au brunnipes, surtout à la var. pyrenœus, mais il s’en distingue d’une manière frap- pante par les jambes antérieures G! qui sont plus forte- ment arquées que dans aucune autre espèce du genre; on ne peut distinguer la Q qu’à sa pubescerce plus longue, pour tout le reste elle ressemble beaucoup au brunnipes var, pyrenœus. Il se distingue du montosus ©, en outre de sa pubescence plus longue, par son rostre plus étroit; du violatus, dont il est aussi très-voisin, par la pubescence plus courte et le rostre plus étroit el plus long, et par les XXII. BAPRYPEITHES, D 19 jambes antérieures G‘ qui, non-seulement paraissent ar- quées par une forte échancrure du côté interne (comme dans violatus et montosus), mais encore le long du bord externe, sont courbées fortement en crochet depuis le milieu.— Long. 3,5 mill. Styrie, Kahr. 1. BAR. VIOLATUS Seidl. Otiorh. 1868. 70, 7 Le violatus est très-semblable à de petits exemplaires du mollicomus et la © souvent n’est pas facile à distinguer; cependant on la reconnait de la manière la plus sûre à la conformation du rostre : celui-ci est aussi long que large, impressionné dans sa longueur en dessus, les scrobes assez profondes, muis le sillon indistinct, oblique. Le prothorax est un peu plus large que long, pas très-forte- ment arrondi sur les côtés, ponctué grossièrement et pro- fondément, mais pas si densément que dans le pellucidus, et plus densément que dans le mollicomus. Les élytres sont distinctement arrondies sur les côtés, plus de moitié plus longues que larges, assez grossièrement striées-ponc- tuées et vêtues de poils à peu près aussi longs que dans le mollicomus. Ovale-oblong, hérissé. Prothorax plus large que long, à points forts, peu serrés. Elvytres plus fortement striées- ponctuées, — Long. 2,5 à 3,2 mil]. Le G' a les jambes antérieures fortement courbées au bout, ce qui le distingue du mollicomus, cependant les cuisses non épaissies, ce qui le distingue du pellucidus. Les © de ces 3 espèces sont souvent tellement semblables qu'il est utiie d'étudier les différences comparatives des rostres, pour pouvoir les distinguer. — Dans le wiolatus, le rostre, vu de côté, n’est pas si élevé, et le sillon des Scrobes est indistinct et oblique ; dans le mollicomus, celui- ci est profond, distinct, luisant et plus vertical, maisilne descend pas beaucoup, la scrobe entière est particulière- ment profonde et caverniforme, le rostre est large et court, onvexe en dessus et au plus impressionné au bout; dans e pellucidus enfin, il est, vu de côté, très-haut et angu- leux et a une scrobe superficielle, avec le sillon superficiel, FPE OS ENT A AN PER RQRET M 580 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. mais perpendiculaire et abaïssé presque jusqu’en dessous. Jambes antérieures plus fortement courbées, surtout échancrées en dedans ç, droites ©. Le violatus n’a été trouvé qu’à Strasbourg et est ré- pandu dans les collections sous le nom de Om. trichopterus Chevrol., nom que j'aurais adopté s’il n’y avait déjà un Om. trichopterus publié par Gautier des Cottes. Fr. Soc. ent. 1863. 490. 8. BAR. CURVIMANUS J. Duv. Cure. Cat. 1853. 35. —Seïdl. Otiorh. 1868. 71, 8. Le curvimanus est très-reconnaissable à sa forme allon- gée étroite et à son prothorax long. Allongé, luisant, finement pubescent. Le rostre est aussi long que large, un peu élargi vers le bout, plan en des- sus, ou légèrement impressionné, les scrobes non profon- des, les sillons distinctement, enfoncés, obliques. Le pro- thorax est aussi long ou presque aussi long que large, légèrement arrondi sur les côtés, avee de gros points épars, superficiels ; les élytres allongées, à peu près 2 fois aussi longues que larges, avec les côtés subparallèles, leur plus grande largeur derrière le milieu, assez fine- ment striées-ponctuées, très-finement pubescentes. Les cuisses sont assez fortes (les antéricures Gf distinctement plus fortes), et les jambes antérieures distinctement Q ou fortement g' courbées à l'extrémité. — Long. 3 mill. Découvert à Montpellier. Parait être rare; je n’en ai vu que 7 imdivi- dus, la plupart de Bordeaux. 9. BAR. COMPANYONI Bohm. Sch. Cure. vu 1843. 141, 34. — Seidi. Otiorh. 1868. 72, 9. — trichopterus Gaut. Soc. Ent. Fr. 1863. 490, Le Companyoni ressemble en quelque façon au curvima- nus par sa forme un peu allongée ; cependant il est très- - distinct et ne peut être confondu avec aucun autre, à cause de son rostre étroit arrondi. Il paraît aussi sembla- ble au G' étroit du tenex et est de la même taille. Ovale-allongé, luisant, hérissé de poils. Le rostre cst rétréci jusqu’au milieu, de sorte que là il n’est pas moitié aussi large que la tête, puis il s'élargit de nouveau assez XXIIT, BARYPEITIHES, 581 fortement au bout ; en dessus il est arrondi et ne présente nulle part de carène tranchante; les scrobes antennaires sont fortement saillantes, et la partie dorsale du rostre qui les sépare est étroite, le sillon assez profond et obli- que. Les antennes sont insérées à égale distance des veux ct de l’extrémité du rostre. Le prothorax est un peu plus large que long, régulièrement arrondi sur les côtés, peu profondément et assez éparsement ponctué. Les ély- tres à peu près de moitié plus longues que larges, légère- ment arrondies sur les côtés, finement striées-ponctuées, vêtues de poils épars mais distinctement écartés, — Long. 2 à 2,8 mil. Jambes antérieures [légèrement courbées au bout cg; droites ©. Assez commun. Pyrénées orientales, 10. BAR. SCYDMÆNOIDES Seidl. Otiorh. 1868. 72, 10. Le scydmænoides ressemble beaucoup pour la forme aux Companyoni et teneæ, et le cf se rapproche par son protho- rax arrondi d’un Scydmænus p. ex du conspicuus Sch. Il se distingue du Companyoni par son rostre non arrondi mais anguleux en dessus; du tenex par sa longueur beaucoup plus grande et sa forme plus étroite. Le rostre ressemble extraordinairement à celui du cwrvimanus; il est seule- ment un peu plus étroit et plus distinctement élargi au bout. Il se distingue du violatus, dont les plus petits indi- vidus ont avec la © une certaine ressemblance, par son rostre plus long et plus étroit, et la pubescence plus éparse et plus courte. Ovale, luisant. Le prothorax est un peu plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, fort convexe en dessus, surtout ©, presque sphérique et très-luisant. Les élytres sont c' élancées et seulement de moitié plus larges que le prothorax, © 2 fois aussi larges, grossièrement striées-ponctuées, et garnies d’assez longs poils en séries. Les jambes D dou sont échancrées en devant, à l’ex- trémité, légèrement G', à peine ©. — Long. 2,5 mill. g' Plus Créle: Q plus large. Toscane, dans les Apennins (Gomaldoli et Valomhrosa), Vit en société avec les fourmis. 582 MONOGRAPIIE DES OTIORIYNCHIDES,. 11. BAR. BRUNNIPES OI. Ent. v 83 p. 384, 461, pl. 35. £. 551. — Bohm. Sch. Curc. 11 4824. 506, 15. — Seïdl. Otiorh. 1868. 73, 11. — gracilis Beck. Beit. Bair. Kæf. 1817. 25, 38. — piceus Marsh. Brit. 1802. 305, 194. — ebeninus Pohm. Sch. Gurc. vu 1842, 137, 21. Le brunnipes varie beaucoup de forme, puisqu’à côté des g' très-étroits on trouve des © larges ct aplaties. Partout les élytres sont fortement arrondies sur les côtés, ont leur plus grande largeur avant le milieu et se terminent en pointe par derrière. Cette conformation particulière le distingue des autres espèces d’Omias qui sont plus paral- lèles. En outre, il se reconnaît à son rostre fortement ré- tréci au-devant des yeux. Ovale-oblong, luisant. Le rostre est à peu près aussi large que long, plan en dessus et un peu impressionné vers l'extrémité, fortement comprimé latéralement au milieu par les scrobes antennaires, de sorte qu’il paraît très-élargi au bout avec les ptéryges divariquées. Les scrobes sont assez profondes, le sillon est moins distinct et luisant comme dans le montanus, et moins vertical. Le pro- thorax est peu plus large que long, arrondi sur les côtés, grossièrement mais pas densément ponctué, vêtu de fins poils serrés. Les élytres assez finement striées-ponctuées, pour l'ordinaire, entièrement glabres ou rarement gar- nies de tout petits poils fins serrés. Les pattes ont les cuisses seulement en massue légère, les antérieures of un peu plus fortes, les jambes antérieures Gf sont aussi un peu courbées au bout, et leurs élytres sont plus étroites; les © ont les jambes droites ét plus larges, les élytres un peu déprimées sur Île dos, particulièrement par derrière, — Long. 3 à 3,5 mil. Je n’ai pas l'ouvrage d'Olivier et ne puis dire si c’est bien cetle espèce, mais j'ai sous les yeux les types de Schœnherr qui décrit la © sous le nom de brunnipes, et le g sous celui d’ebeninus, au 7° vol. Commun en France, se trouve aussi en Allemagne Laden Mein), en Bavière et en Autriche. Var. pyrenœus. Forme très-distincte qui DOUrra ls être considérée comme une espèce distincte. XXII. BARYPEITHES. D09 Le rostre est moins comprimé latéralement au milieu, plus parallèle, distinctement canaliculé en dessus jus- qu'au front ; le prothorax est plus densément ponctué ; les élytres ont une autre forme, puisque leur plus grande largeur n’est pas avant le milieu, mais plutôt après, et que les côtés sont plus parallèles, et leur aplatissement sur leur partie postérieure Q n’est pas visible, et les stries sont plus profondes, plus grossièrement ponetuées jusqu'au bout, et toute leur surface est distinctement gar- aie de petits poils gris serrés. Les jambes antéricures en- fin sont plus distinctement courbées au bout et légère- ment échancrées en dedans ©. Sous la mousse, dans les Pyrénées, en nombre. 12. BAR. MOLLICOMUS Ahr. N. Act. Holm. n 20 1812. 17. &. PI. r 8. — Bohm. Sch. Curc. 11 1834. 506, 16. — Seidl. Otiorh. 1868. 75, 12. — punclirostris Bohm. Sch. Cure. vir 1843. 134, 93. — ? ruji- colis F. Ent. S. 1 20 1792. 467, 307. — holosericeus F. Syst. EI. ir 1801. 526, 113. e nollicomus se distingue par le manque de différences sexuelles évidentes, en outre par les scrobes antennaires particulièrement profondes et creusées jusqu'aux yeux, dont le sillon profond et distinet ne descend pas loin. Ovale-oblong, parsemé d’une pubescence blanche. Le rostre est plan en dessus, presque convexe, un peu re- courbé en bas ct impressionné au bout. Le prothorax est plus large que long, mais plus étroit et pas si arrondi sur les côtés que dans pellucidus, et moins densément ponc- tué. Les élytres sont tantôt plus, tantôt moins allongées, mais toujours avec les côtés assez parallèles et les épaules pleines, et presque arrondies par derrière. La pubescence est plus conrte que dans le pellucidus, mais aussi écartée. Le c a seulement les jambes antérieures légèrement échancrées en arc par dedans et ne différant pas d’ail- leurs de la ©. — Long. 2,8 à 4 mill. Je ne puis séparer le punctirostris Bohm. Sch. de son mollicomus. Je ne cite celui d’Ahrens que d’après Schæn- herr, car je n'ai pas l'ouvrage. Je ne puis, d’après les courtes descriptions, décider si le ruficoltis et l’Aolosericeus de Fabricus se rapportent à cette espèce, ni par consé- 384 MONOGRAPHIE DES OTIORIYNCHIDES. quent leur accorder le droit de priorité; mais je puis les citer ici tout aussi bien qu’au Chevrolati Sch. = ruficollis SCh. Répandu dans toute l'Allemagne et l'Autriche, de Hambourg jusqu’à Vienne, et une des espèces les plus communes. 122, BAR. VALLESTRIS Hampe, Berl. 1810. 334. Ressemble un peu au mollicomus, mais rostre plus large, très-peu impressionné au bout, prothorax plus étroit, grossièrement et densément ponctué, cuisses non renflées en massue, etc, Dessous brun de poix, dessus noïr de poix, luisant, an- tennes et pattes d’un brun-rougeûtre. Rostre large, aplati en dessus, avec des points profonds, échancré au bout; scrobes profondes et creusées jusqu'aux yeux. Prothorax aussi long que large, un peu dilaté au milieu, grossière- ment et très-densément ponctué surtout sur les côtés, avec une ligne médiane lisse élevée. Elytres allongées, peu élargies au milieu, arrondies par derrière, grossière- ment striées-ponctuées. Jambes antérieures légèrement arquécs c', droites Q; cuisses pas très-renflées. Pubes- cence blanchâtre assez dense et assez longue. — Long. 4 mil]. Se place après le mollicomus. Autriche, Brüna. 13. BAR. TENEX Bohm. Sch. vis 1842. 140, 31, (Omias.) — Seidl. Otiorh. 1868. 76, 13. Le tenex est, avec le Companyoni et le scydmænoides, le plus petit du genre, et fait le passage au 3° groupe qui à le rostre très-court, par son rostre court et le sillon pro- fond des scrobes antennaires. Ovale, luisant, presque glabre. Le rostre un peu plus large que long, lég sèrement rétréci et arrondi par devant, un peu convexe en dessus, déprimé à l’extrémité. Los scrobes sont profondes, le sillon distinctement plus pro- fond ; finement ponctué, assez luisant et courbé.en bas verticalement. Le prothorax est plus large que long, ré- gulièrement arrondi sur les côtés, densément ponctué, XXII. BARYPEITHES. 989 d’un éclat assez terne. Les élvtres sont courtes, assez for- tement arrondies sur les côtés, profondément striées- ponctuées, fort luisantes, quelquefois, comme le protho- rax, garnies de poils très-fins serrés. Les pattes sont jaune rougeâtre; cuisses assez fortement en massue. — Long. 2,2 à 3 mill. Le tenex est assez largement répandu dans le sud-ouest de l'Autriche et l’ouest de l’Allemagne, Illyrie, Francfort-sur-Mein, surtout sur le Taunus, Crefeld ; son habitat est très-variable : tantôt dans les champi- gnons, tantôt dans le bois de chauffage, le plus souvent dans la mousse, souvent aussi en société avec les fourmis, en particulier Formica rufa et fuliginosa. Tenex est probablement une faute d'impression pour tener, mais1l me semble superflu de changer le nom comme étant insignifiant, puisqu'il a un son latin. Le parvulus (Ullrich) se rapporte iei d’après le type, tandis que Che- vrolat m'a communiqué et a décrit comme parvulus un _ (Am. concinnus. 14. BAR. INDIGENS Bohm. Sch. Cure. n 1834. 508, 18. (Omias.) — Seidl. Oliorh. 4868. 76, 14. L'indigens est distinct par le prothorax long, les élytres sillonnées, et le sillon profond de la scrobe; il a ce der- nier caractère commun avec le sulcifrons, cependant il est vertical chez lui, ct oblique dans le sulcifrons. Oblong, poilu de gris. Le rostre est plus étroit que la tête qui paraît assez large par suite de [a saillie des yeux, parallèle, plan en dessus, avec les arêtes tranchantes. Les serobes antennaires profondes, bordées en dessus d’un rebord élevé et tranchant, le sillon très-profond, à arêtes tranchantes, luisant, recourbé en bas verticalement. Les antennes ont un scape proportionnellement très-court (en- wiOon aussi long que les 5 1%% articles du funiculc), fortement arqué et en massue. Le prothorax est aussi long que large, légèrement arrondi sur les côtés, densé- ment et grossièrement, presque rugueusement ponctué, vêtu d'une fine pubescence serrée. Les élytres, qui sont environ de moitié plus longues que larges, ont les stries ponctuées en forme de sillons très-profonds, avec les in- L’ABEILLE, — 1812, Octobre. 39 586 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. terstries un peu convexes, et assez densément garnis de longs poils gris espacés. — Long. 3,5 mill. Le seul exemplaire qui me soit connu est de la collec- tion Schœnherret a vers l'extrémité des jambes antérieures une légère échanerure en dedans. Je le tiens pour un G à cause d’une légère impression de l’abdomen,; si c’est une ©,le g‘ devrait avoir les jambes antérieures plus for- tement courbécs. — Long. 3,5 mil]. Portugal. Rapporté par M. de Heyden des environs de Coïmbre. IIIe GROUPE. 45. BAR. SULCATIFRONS. — sulcifrons Bohm. Sch. vir 4843. 143, 86. — Scidl. Otiorh. 1868. 77, 15. — rufipes J. Duv. Cat. Curc. 1853, 13. — meridionalis Muls. Op. xn1 1863. 28. Le sulcifrons est très-reconnaissable par ses petites épaules distinctes, son rostre court très-Cpais, son sillon frontal et le sillon des scrobes antennaires bien limité, se dirigeant obliquement sous les yeux. Cependant l’indigens le dépasse pour la profondeur du sillon, et le suivant ne le lui cède pas pour la brièveté du rostre. Ovale oblong, luisant, presque glabre. La tête est très- large et convexe, les yeux fort saillants en devant, le ros- tre deux fois aussi large que long, avec les arêtes arron- dies, distinctement canaliculé en dessus jusqu’entre les yeux ; les scrobes antennaires assez profondes, devenant plus superficielles vers les yeux, leur bord supérieur court, leur bord inférieur dirigé obliquement sous les yeux, tranchant, et près de lui le sillon assez profond, qui reste éloigné des veux à peu près du double de leur largeur. Il n’est pas assez profond ni assez large pour rece- voir le scape entier replié; celui-ci peut seulement s’appuyer dessus. Le prothorax est irès-large, presque aussi large que les épaules des élytres; distinctement arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur derrière le milieu; sur la moitié antérieure avec 2 impressions transverses légèrement convergentes, qui souvent ne sont qu'indi- « quées, rarement en forme de fovéoles profondes. Les °# points sont grands, mais superficiels et assez peu serrés; ils sont un peu plus rapprochés sur les côtés et laissent XXII. BARYPEITHES, 581 libre une ligne médiane irrégulière. Les élytres ont de petites épaules distinctes, en angle droit subarrondi, qui dépassent très-peu latéralement la large base du protho- rax, de sorte que les deux parties paraissent très-peu sé- parées l’une de l’autre. Les stries sont fines, les inter- stries garnis de très-fins petits poils gris (comme le pro- thorax et le dessous du corps). Les pattes sont tantôt d’un rouge-clair, tantôt d’un brun-foncé. — Long. 3,2 à 4 mill. Le g' est plus étroit et a les cuisses antérieures plus épaisses et les jambes distinctement courbées au bout par en dedans et en dessous; la © est plus large et a seule- ment les jambes antérieures distinctement courbées. Découvert d’abord par Walton en Angleterre, 1l a été décrit plus tard par J. Duval sous le nom de rufipes du nord de la France, que Jekel a reconnu bientôt identique au sulcifrons. En 1863, il a été décrit comme meridionalis du midi de la France, par Mulsant. Cette dernière des- cription, bonne et fort étendue, ne laisse aucun doute qu'elle ne se rapporte au sulcicollis; c'est comme s’il ne disait rien que de donner pour caractère distinctif « la surface un peu métallique et son rostre moins profondé- ment sillonné. » Jai regardé comme superflu de compa- rer le type qui se trouve dans la collection Godart, à Lyon, avec mes exemplaires d'Espagne. Ceux-ci corres- pondent entièrement avec un exemplaire de Schœænherr, un ç‘ étroit, seulement cet exemplaire a l'impression transversale du prothorax singulièrement profonde, ce qui est individuel, car dans les autres exemplaires d’An- gleterre cette impression n'est pas plus profonde que dans ceux d’Espagne. La grande rareté de l’insecte à été la cause de cette triple descriphon ; c'est pour la première fois que, dans notre voyage en Espagne, en 1863, il à été récolté en nombre, sur les monts de Guadarrama, sur le haut de Penalara, où il vit dans le gazon court. Var. andulusicus. J'en ai trouvé un exemplaire dans la Sierra d'Alfacor, près de Grenade, qui se distingue de la forme typique par un prothorax beaucoup plus étroit, à peine arrondi sur les côtés, avec une ponctuation plus serrée et plus fine. 088 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. La constance de cette variété a besoin d’être établie sur un plus grand nombre d'exemplaires. 16. BAR. CINERASCENS Rosh. Thier. Andal. 1856. 260 (Omias).— Seidl. Otiorh. 1868. 79, 16. Le cinerascens est très-voisin du sulcifrons par la forme de la tête, le rostre court et épais, et le sillon du rostre profond, mais il s’en distingue par l'arc transverse élevé sur l’extrémité du rostre. Ovale-oblong, luisant, garni de poils blancs couchés. La tête est très-semblable à celle d’un Scythropus, fort con- vexe, comme bombée, avec les yeux très-avancés par de- vant, finement ponctuée, luisante. Le rostre est beaucoup plus court que large, un peu rétréci vers le bout, sans arêtes tranchantes, légèrement convexe en dessus, et: muni à l'extrémité d’une impression en demi-cercle lui- sante, qui s'étend presque jusqu'au milieu avec son re- bord postérieur en bourrelct. Les scrobes sont superti- cielles, leur bord supérieur très-court, le sillon assez pro- fond, luisant, bordé en dessous d’un rebord tranchant, en dessus d’un plus faible, dirigé obliquement sous les yeux, séparé d’eux seulement par un espace de leur lar- geur; il n’est pas assez profond pour cacher le scape, et on peut à peine le voir lorsque celui-ci est rentré. Le prothorax est presque cylindrique, très-légèrement ar- rondi sur les côtés, distinctement plus large que long, finement et densément ponctué. Les élytres ovales, fine- ment striées-ponctuécs, assez densément couvertes, comme le prothorax, de petits poils blanchâtres serrés, et garnies en outre par derrière de quelques-uns en ran- gécs serrées. — Long. 3,5 mill. Un exemplaire découvert sur la Sierra-Nevada par Rosenhauer, qui l'a décrit très-exactement ; j’en ai trouvé un 2e à Jaen. XXIV, PLATYTARSUS. 589 XXEIV. — PLATWEARSUS (rhurûc, large; Tapod:, tarse) Sch. Curc. v 1839. 919, 134. — Seidl. Otior. 1868. 80, 32. S.-Gre Brachysomus (6paydc, court; cœuo, corps) Sch. Disp. Méth. 1826. 99. Scrobes latérales, le plus souvent fléchies sous les yeux, qu’elles n’atteignent pas. Rostre plus long, plus étroit que la tête. Prothorax plus large que long. Elytres ovales, velues ou squamuleuses. Abdomen sans squamules, 2° segment anguleux en de- vant, plus long que les 2 suivants ensemble. Cuisses en massue médiocre, mutiques, ongles connés à la base. Le genre Platytarsus comprend des éléments assez h6- térogènes, qui cependant ont ensemble plusieurs caractè- res communs. Les scrobes sont latérales, pour l'ordinaire recourbées en bas dans leur entier, excepté dans le éran- sylvanicus et faiblement dans l’aurosus et l’aurohirtus. Le rostre est plus long et moins épais que dans les Omias et Barypeithes, et plus distinctement séparé de la tête pour l'ordinaire par une moindre largeur. Le prothorax est toujours plus large que long, quelquefois d’une manière frappante. Les élytres sont en ovale court, seulement as- sez allongées c' dans quelques espèces; leur vestiture consiste ou en poils longs hérissés, en soies ou en squa- mules, et est toujours plus ou moins épaisse, d’où leur surface n’est pas brillante, à l'exception du vilosulus. L’abdomen est toujours sans squamules, le 2° segment anguleux par devant, plus long que les 2 suivants en- semble. Les cuisses sont assez claviformes, non dentées; les tarses proportionnellement larges et longs, seulement dans le G‘ de quelques espèces de dimensions extraordi- naires, p. ex. setiger œ, les antérieurs sont aussi longs que les jambes, les ongles sont soudés à la base. Le genre est aussi voisin des Barypeithes que des Tra- chyphlœus, et fait le passage des Ofiorhynchides, dans la plus large acception du mot, aux Brachyderides, parmi 090 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. lesquels ils sont placés par Schœnherr et Lacordaire. Quoiqu’on ne puisse pas méconnaître la ressemblance de quelques espèces avec quelques Foucartia, le placement du genre parmi les Brachyderides n’est pas naturel, puis- que d’abord chacun rattache sans hésitation ces insectes au genre Omias, et que Schœnherr lui-même place dans ce genre non-seulement les espèces voisines qui toutes possèdent les mêmes scrobes, mais encore la © du Plat. setiger. En second lieu, si une portion du genre pouvait être rattachée aux Brachyderides, l’autre devrait en être exclue, tels que fransylvanicus, aurosus et aurohirtus, puis- que dans ceux-ci le sillon antennaire n’est pas courbé sous les yeux, ce qui est toujours le cas dans les Brachy- derides. Le genre se distingue des Foucartia par une tête beaucoup plus étroite et un rostre plus long, plus paral- lèle et en particulier par les antennes épaisses avec le scape long, le funicule plus court et la massue plus épaisse, tandis que les Foucartia ont un scape court et mince, un funicule long et une tète très-épaisse avec un rostre court et en pointe. Le PI. aurahirtus a une grande ressemblance avec les Foucartia, cependant celui-ci ne présente pas le sillon antennaïire courbé en bas, pendant que PI. hispidus, qui le présente le plus fortement courbé et par là se rapproche bien davantage des Foucartiu et Sciaphilus, se distingue de nouveau par une tête plus étroite et un funicule “court. Le PI. aurosus a aussi une assez grande reccemblante avec quelques Sciaphilus, et Schænherr le place dans ce genre, quoiqu'il n’ait pas le sillon antennaire courbé en bas, Les Platylarsus se distinguent des Omias, lorsque le sil- lon antennaire oblique manque, par la présence de squa- mules ou de soies épaissies;, des Barypeithes par la même marque, et, si elle manque, en ce que le sillon antennaire est en entier courbé en bas, tandis qu’au contraire dans les Barypeithes il n’y à que leur partie inférieure enfoncée. Le genre diffère des Trachyphlæus, avec lesquels le tfran- sylvanicus a une grande ressemblance, par l'abdomen sans squamules, les antennes plus grèles, et par le sillon an- tennaire qui, s’il est nettement limité, n’atteint pas les Lo) AE NN je <. 1 CA # QU ce XXIV. PLATYTARSUS, 591 yeux. Le genre se reconnaît des Péochus, auxquels l’aurosus ressemble beaucoup et près desquels il se place (p. ex. pert- teloides), par les sérobes antennaires latérales, l'avance in- tercoxale large qui cependant n’est pas toujours tronquée droit, mais finit quelquefois en pointe un peu obtuse. Le genre, établi d’abord par Schœnherr comme Brachy- SOUS “(Diep. Méth.), a été décrit pour la première fois en 1840 sous le nom de Platytarsus, et sur une seule espèce (seiiger), l’une des 2 espèces qui le composaient dans le principe (hirsutulus), ayant été réunie au genre Omias. Les autres espèces ont été décrites dans le 7° volume, comme faisant partie les unes du genre Omias (villosulus Germ. et pruinosus Sch. = setiger ©); les autres, dans les Mantissa. comme des Sérophosomus (setulosus Sch. et hiréus Sch.) e£ des Sciaphilus (aurosus). Si Schænherr ne se fût pas dé- parti de la réunion primitive dans un même genre (Bra- chysomus), ces espèces voisines n’eussent pas été malen- - contreusement dispersées. Quoique le nom de Brachysomus soit réellement le plus ancien, celui de Platytarsus doit cependant avoir la préférence, puisque Schœnherr lui- même a remplacé le 197 par le 2€. Aux 2 espèces décrites anciennement (Curculio echinatus Bonsd. — C. hirsutulus F. et Trachyphlœus villosulus Germ.), viennent s'ajouter 3 espèces décrites par Schœænherr (Plat. setiger — Om. pruinosus, Stroph. setulosus — St. hirtus, Scia- philus aurosus), 1 par Redtenbac her (Sciaph. hispiqus) ei d nouvelles, TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPKCES, À Squamules brillantes d'argent ou d’or; funicule plus long que le scape. B Scrobe distincte, dirigée vers le bord inférieur de l'œil ; soies dressées courtes. | 1. aurosus Bohm. Sch. I À Ale. B’ Partie des scrobes fléchie indistincte ; soies dressées plus longues, 2: auroRir tus Seidl, T, À° Squamules nulles ou opaques; funicule plus long que le scape. B Scrobe s’abaissant sous les yeux, 992 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. C Soies ou squamules simples. D Squamules nulles; antennes épaisses. E Pubescence des élytres courte; g‘ poils couchés peu nombreux; tarses intermédiaires pas plus courts que les jambes; © poils couchés très- serrés, 3. setiger Gy1. Sch. A. E’ Pubescence des élytres longue, poils couchés pres- que nuls; c‘ tarses intermédiaires beaucoup plus courts que les jambes. 4. villosulus Germ. A. D Squamules subarrondies. E Seulement sur les côtés du prothorax, élytres gar- nies de poils couchés et de soïes dressées. 5. echinatus Bonsd. SFAR, E” Prothorax et élytres squamuleux. F Squamules plus épaisses; rostre plus étroit. 6. hispidus Redt. A. F” Squamules vagues; rostre plus large. 7. subnudus Seidl. A. C’ Boics couchées bifurquées, épaisses, peu dressées. 8. setulosus Bohm. Sch. BFAT. B’ $crobe non défléchie, bordée seulement en devant, subfovéiforme, non profonde. 9. amphibius (transylvanicus Seïidl.) Transyl. Les Platylarsus sont représentés en Autriche de la manière la plus riche, puisqu'il y en a 7 espèces sur 9, et que les 2 autres se trouvent dans les contrécs voisines, Transylvanie et Turquie. Jusqu'ici on n’en a trouvé que à au nord et à l’ouest de l'Autriche : sefulosus, en Alle- magne, France, ftalie et Suisse : aurosus en Italie et Sicile, et echina- tus dans toute l’Europe. PLAT. AUROSUS Bohm. Sch. vin 2, 1845. 404, 11-12 (Scia- philus.) — Germ. Fn. Eur. xx1v 42. — sulcirostris Chevrl. Guér. Rev. 1860. 130 (Sciaphilus). L’aurosus rappelle dans son faciès un Polydrosus ou un Phyllobius, ce qui est dû à ses épaules marquées et à ses élytres un peu ventrues par derrière. Le sillon antennaire diffère de celui de la plupart des autres espèces, car il ne va pas sous les yeux, mais simplement vers leur bord in- féricur; par devant il est distinctement, nettement limité, d ‘4 x ME p,# 5 _ XXIV. PLATYTARSUS. 593 profond et étroit; par derrière, un peu moins distinct. Le rostre est plan en dessus, assez parallèle, les yeux sont gros et saillants, mais la tête elle-même n’est pas large. Les antennes s’éloignent de celles des autres (excl. auro- hirtus), en ce que leur funicule est distinctement plus long que le scape, en quoi les 2 espèces se rapprochent des Foucartia, tandis que leur sillon antennaire les en éloigne plus que les autres Platytarsus. Le prothorax est tout-à-fait cylindrique, à peine arrondi sur les côtés, tronqué et de même largeur derrière et devant ; il y a sur les côtés des squamules allongées, jau- nâtres, un peu brillantes d’or, dans le milieu cependant de petits poils serrés de même couleur. Sur les élytres, ces squamules sont plus largement réparties et peuvent les couvrir entièrement dans les exemplaires frais ; tou- tefois elles ne sont pas très-rapprochées et laissent voir le fond noir. Chaque interstrie porte une rangée de très- courtes petites soies qu'il est aisé de ne pas apercevoir. Les élytres ont les épaules marquées mais pas larges, sont un peu élargies en ventre par derrière, plus larges © que dans le c' et assez fortement convexes en dessus. Les pattes et tarses sont étroits et longs en comparaison avec setiger. — Long. 3 à 3,8 mill. La patrie de l’aurosus est la Sicile, l'Italie et l'Autriche. M. Puton me l’a communiqué d'Alger comme étant le Sciaphilus sulcirostris Chevrl., allégation qui n’est en rien contredite par la description de Chevrolat. 2. PLAT. AUROHIRTUS Seidl. Otiorh. 1868. 85. 2. L'aurohirtus est très-voisin de l’aurosus, maïs il s’en dis- tingue particulièrement par les points suivants : le rostre est un peu élargi par devant, tandis que les bords tran- chants du sillon antennaire débordent un peu latérale- ment; le sillon antennaire, serré et profond par devant entre ces bords tranchants qui ne s'étendent pas loin par derrière, devient tout plat et indistinct aussitôt qu'il s’a- vance entr'eux par derrière, et on ne voit qu'une trace de Sa direction vers le bord inférieur des yeux; les antennes sont un peu plus épaisses que dans l’aurosus; le prothorax est plus fortement arrondi sur les côtés et garni ru- 39. 094 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. gucusement de courtes soies, en outre des squamules limitées sur les côtés; les élytres ont des poils beaucoup plus longs et plus serrés, et sont plus arrondie sur les côtés, par suite de l’effacement des épaules, — Long. 2,5 à 3,5 mill. : cg Elytres plus étroites, © subglobuleuses. Les 2 sexes ressemblent pour le faciès au setiger et au villosulus, maïs ils ont le dos plus convexe ; ils s’en rap- prochent aussi plus que l’aurosus, par les antennes et les pattes plus épaisses. L’aurohirtus a été récolté près de Constantinople, avec le Wylacus armatus. 3. PLAT. SETIGER Gyl. Sch. Curc. v 1839, 921, 4. — Seïdl. Otior. 1868. 85, 3. — © pruinosus Bohm. Sch. Curc. vu 1843. 133, 119. (Omias). — Redt. Fn. Aust, Ed. 2. p. 137. Le setiger a une forme très-variable, puisque la © a les élytres larges et se rapproche un peu en ce point de l’echi- natus, pendant qu’elles sont étroites cf. Le rostre est large, tout plan en dessus ainsi que la tête, distinctement strigueux longitudinalement; le sillon antennaire est dirigé obliquement sous les yeux. Le scape des antennes est un peu courbé, assez fortement épaissi vers le bout, le funicule épais et court, la massue presque plus longue que la moitié de celui-ci et très- épaisse. Le prothorax est plus large que long, assez for- tement arrondi sur les côtés, tronqué et presque d’égale largeur devant et derrière, densément garni de petites soies épaisses demi-serrées. Les élytres sont d’environ moitié G', souvent plus du double ©, aussi larges que le prothorax, arrondies sur les côtés et légèrement convexes en dessus, légèrement atténuées en pointe par derrière, profondément striées-ponctuées ; les interstries sont plus étroits et par là même plus élevés g', et présentent entre les poils plus longs dressés, de toutes petites soies peu rapprochées, qui, chez la ©, forment sur les interstries les plus larges un feutre épais divisé seulement par les stries. Les pattes sont sans marques distinctives à l’exception des tarses c', qui sont très-larges (les 2 12% articles pres- que aussi larges que le 3°) et qui, aux pattes antérieures XXIV,.. PLATYTARSUS, 099 et intermédiaires, sont aussi longs que les jambes. Schœn- hemmcécrit ceure disposition comme un Caractère sexuel; cependant il ne convient qu’au cf de cette espèce, qu'il a décrit sous le nom de Plaiytarsus setiger, tandis qu'il donne la © sous celui d'Omias pruinosus, et l'étiquette dans sa collection comme Omias setosus N. Spec. Le Gf pa- rait être plus rare que la ©. — Long, 2,5 à 3,5 mill. J Antriche (Vienne), pas rare. 4. PLAT. VILLOSULUS Germ. Ins. Spec. 1824. 406, 551 (Trachy- phlœus).— Bohm. Sech, Cure. vir 1843. 132, 18 [Omias).— Seidi. Otiorh. 1826. 86, 4. Le villosulus ressemble beaucoup au setiger, et il suffit de faire connaître les différences : le rostre est un peu plus court et un peu plus étroit par devant, le funicule est encore plus court, seulement un peu plus long que la massue, qui est très-grosse; les soies, oies sur Île prothorax, sont fines et éparses, et manquent d'ordinaire complètement sur les élytres ; au contraire, les poils dres- sés sont beaucoup plus longs, peu épais et blancs, tandis que dans le sefiger ils ont une couleur un peu plus foncée. Les pattes sont conformées comme ins le setiger; mais les tarses du G', qui est plus étroit, ne sont pas différents de ceux de la ©, qui est plus robuste, et sont beaucoup plus courts que les jambes. — Long. 2,5 à 3,8 mill. Le villosulus n’est pas rare en Autriche (Vienne). ©, PLAT. ECHINATUS Bonsd. Curc. Suec. 11 1185. 33, 21 f. 22. — Payk. Mon. Cure. 92. — Latr. Hist. nat. x1 168 (Brachyrhinus) — hirsutulus F. Ent. S. 11 1793. 468 (Gurculio).— Gyl. Sch. Cure. 11 1834. 505. 19 (Omias). — ? hispidulus Herbst, Col. vi 1793. 854. PI. 87, 44 (Curcul.). L'echinatus est très-reconnaissable par les squemules blanches arrondies qui revêtent les côtés du prothorax, et _ pour le reste, par le manque de squamules. Le rostre est plus court et plus étroit au bout que dans le setiger, et le Sillon antennaire est court et indistinct. La tête et le ros- tre Sont plans en dessus, et en outre des poils serrés gar- nis comme une brosse d’épaisses soies écartées. Les an- tennes sont plus grèles que dans le setiger, la massue aussi etai ns e UE ct joie EE TUE Le + Fu 2: ; ro Cr { LÀ Re 596 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCOINIDES. longue que la moitié du funicule. Le prothorax est trans- versal, près de 2 fois aussi large que long, tronqué de- vant et dérrière, légèrement arrondi sur les côtés, densé- ment garni au milieu d’épaisses soies brunes serrées, sur les côtés de squamules arrondies, blanchâtres. en outre garni de soies assez courtes, dressées. Les élytres sont très-arrondies, mais un peu en pointe par derrière, les épaules tout-à-fait arrondies, au milieu plus de 2 fois aussi larges que le prothorax, distinctement striées-ponc- tuées, les interstries plans, pas très-densément couvertes d’épaisses soies serrées, et en outre garnies de rangées de soics assez longues, dressées. — Long. 2,5 à 3 mill. L'echinatus a l'habitat le plus étendu de toutes les espèces, puisqu'il s’étend de Suède et de Finlande jusqu’en Transylvanie, Tyrol et France, et n’est rare nulle part. Fabricius a changé, sans fondement, l’ancien nom d’echi- natus Bonsd. en hirsutulus (procédé qui lui est familier), et tous les auteurs postérieurs l'ont suivi aveuglément,. Il est juste de restituer à cette espèce son nom le plus ancien. 6. PLAT. HISPIDUS Rédt. Fn. Austr. Ed. 1. 1849. 455 (Sciaphilus). — Seidl. Oforh. 1868. 88, 6. L’hispidus ressemble beaucoup au subnudus. Le rostre est plus étroit ct plus long, et les yeux sont plus saïllants; le sillon antennaire est plus profond et plus nettement limité ; le funicule plus grêle et le scape plus droit; les élytres sont plus finement striées, les interstries plus plans ct enfin toute la surface uniformément et assez densément garnie de squamules arrondies, beaucoup plus grandes; les soies dressées sont toujours plus épaisses et plus ser- rées, — Long. 2 à 2,5 mill. Il ne me paraît pas douteux que cet insecte ne sois l’Ais- pidus Redt., puisque sa description s’y adapte parfaite- ment; en ne tenant compte que des scrobes, il devrait être reporté aux Sciaphilus. Propre également à l’Autriche, mais paraît être bien plus rare que le subnudus. 7. PLAT. SUBNUDUS Seïdl. Otiorh. 1868. 88, 7. Ovale, scrobes profondes s’abaissant sous les yeux qui 4 TE FETES Csnt XXIV, PLATYTARSUS. 597 sont saillants, en général plus allongé que l’echinatus, mais souvent encore plus épais, parce que Îles épaules sont toujours distinctement saïllantes; il est, du reste, semblable à l’echinatus, et n’en diffère que dans les points suivants : Les antennes, surtout le funicule, plus épaisses, le Scape un peu plus fortement courbé; le prothorax plus long, plus rétréci à la base, pas 2 fois aussi large que long ; les élytres ont les épaules distinetement arrondies, sont par là latéralement moins fortement arrondies, © plus de 2 fois aussi larges que le prothorax, cf plus étroites, elles sont profondément striées-ponctuées, avec les interstries un peu convexes, et très-éparsement gar- nies, comme le prothorax, de petites squamules poncti- formes, assez arrondies, entre lesquelles de petites soies, qui sont très-courtes en comparaison de celles de lechi- natus. — Long. 2,5 à 3 mill. Le of a les tarses plus larges et plus lones que la ©, 11s sont aux pattes intermédiaires un peu plus courts que les jambes, cependant pas aussi larges que dans le sefiger. Autriche (Vienne), pas rare. 8. PLAT. SETULOSUS Bohm. Sch. Curc. vur 2. 1845. 400, 25-926 (Strophosomus). — Seïdl. Otiorh. 1868. 89, 8. — hirtus Bohm. Sch, Curc. vur 2. 4845. 399, 25-26 (Sirophosomus). Le setulosus ressemble beaucoup à l’echinatus pour le faciès, cependant il se distingue tout d’un coup des autres espèces par la forme du prothorax; il se reconnaît en outre par la forme particulière des soies squamuliformes ser- rées des élytres, qui sont furciformes. On trouve une conformation analogue dans les vrais Hypera, sur la vesti- ture desquels Kiesenwetter a appelé l'attention dans son travail sur les Coléoptéres d> Gréce, par ex.: fuscata, conta- minal« , ie et Bubalocephalus Kiesenwetteri décrit plus haut, Le rostre est un peu plus étroit que dans l'echinatus et muni d'un sillon longitudinal plus ou moins profond, qui n'est que rarement indistinct et superficiel; dans ce cas, le sillon antennaire devient aussi distinct. Les antennes sont assez déliées, surtout le funicule; la massue très- épaisse cependant plus courte que la moitié du funicule. 098 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Le prothorax est légèrement étranglé tout près du sommet et de la base, assez fortement arrondi sur les côtés. Les élytres sont un peu plus longues que dans l’echinatus, distinctement striées-ponctuées, éparsement garnies de longues soies dressées, et densément couvertes, ainsi que le prothorax et la tête, de petites soies squamuliformes serrées, qui sont bifurquées longitudinalement et à partir du milieu à peu près en 2 pointes divergentes, — Long. 2,5 à 3 mill, Le setulosus a été décrit sous 2 noms à la suite l’un de l’autre d’une manière très-reconnaissable, et les 2 descrip- tions sont si conformes (en d’autres termes) qu’on en peut déduire l'identité des espèces sans avoir besoin de confron- ter lestypes. Par suite de son placement malencontreux par- mi les Sérophosomus, qui contrarie les mots « Om. hirsutulo proximus, » par lesquels Schænherr commence la deserip- tion de l’hirtus, cette espèce était restée inconnue, et l’in- secte, étant commun, se trouve dans les collections sous différents noms. Le selulosus est des plus répandus après l’echinatus : Autriche (Vienne) où il est commun, Allemagne, Angleterre, France, Suisse, Italie. 9. PLAT. AMPHIBIUS. — fransylvanicus Seidl. Otiorh. 1868. 90, 9. Le transylvanicus est une forme un peu anormale et pourrait être écarté du genre, mais ne pourrait trouver une place naturelle dans aucun autre. Il se rapproche des Trachyphlœus par la squamosité épaisse irrégulière, et par son corps massif, mais il s’en éloigne par son abdomen dépourvu de squamules et ses antennes plus longues; il est voisin des Omias par la forme des scrobes, mais ïl a des squamules distinctes qui le rattachent aux Platytarsus, où il se rapproche des subnudus, setulosus et hispidus. Le rostre et la tête ressemblent à ceux du setulosus, les an- tennes sont presqu’aussi épaisses que dans le sefiger, ce- pendant la massue est seulement moitié aussi longue que le funicule. La tête est légèrement convexe, un peu impressionnée transversalement devant les yeux. Le rostre un peu plus étroit, quelquefois avec une ligne médiane enfoncée, Les XXV, TRACHYPHLŒUS. 099 scrobes latérales maïs un peu rapprochées l’une de l’autre en dessus, grandes et superficielles, triangulaires, seule- ment leur bord supérieur distinct par devant, un peu courbé en bas par derrière et finissant bien avant les yeux. Ceux-ci tenant le milieu entre le bord supérieur et le bord inférieur des côtés de la tête, légèrement convexes. Le scape des antennes est placé sous les yeux par le bord supérieur des scrobes un peu courbé en bas; il est long, peu courbé, peu et graduellement épaissi vers le bout; le funicule est assez grêle. Le prothorax est large, unifor- mément arrondi sur les côtés, tronqué par devant et à peine plus étroit que par derrière, densément squamuleux. Les élytres sont en ovale court, distinetement striées; les interstries pas très-densément squamuleux et garnis de petites soies, de manière qu’on peut entrevoir le fond. — Long. 2,5 à 3,5 mill. Cette dernière circonstance fait présumer qu’on a sous les yeux le Trachyphlœus sabulosus Redt., cependant le « profond et étroit sillon » du rostre, que le dernier doit avoir et qui manque dans notre insecte, ne permet pas de croire à cette supposition. Les pattes sontsemblables à celles du setiger, mais les jambes ont Pextrémité un peu avancée en crochet. Les tarses ne sont pas larges mais proportion- nellement courts; les ongles un peu séparés mais soudés à la base. Le Transylvanicus a été trouvé par Fuss dans les environs d'Her- manstadt. | KAV,. — MRACHYPHLEUS (roy, rabotenx; olotds, écorce) Germ. Spec. 1824. 403. — Sch. Disp. 1826. 189, 105. — Cure. 11 489, 161. — Lacd. Gen. vir 192. — Seidl. Otiorh. 1868. 91, 34. Mitomermus J. Duv. Gen. Cure. 1853. 33. — Kaccrdairius Ch. Bris. Soc. Ent. Fr. 1868. 413. Dcrobes latérales, profondes et bien limitées, atteignant pour l'ordinaire les yeux. Rostre court, à callosités anguleuses, 600 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Antennes courtes ; scape d'ordinaire très-fortement en massue, couvrant les yeux au repos. Prothorax transversal, arrondi ou anguleux sur les côtés. Elytres courtes, ovales ou subglobuleuses, squamuleuses. Abdomen vêtu de squamules opaques; avance intercoxale large, tronquée ; 2° segment droit ou arqué en devant, plus court ou plus long que les suivants réunis. Cuisses mutiques ; jambes dentées ou épineuses ou mu- tiques au bout ; ongles soudés ou libres. Le genre Trachyphlœus se reconnaît à son corps court et ramassé, qui est plus ou moins rude par ses squamules et ses soies, sans être jamais luisant. Le rostre n’est pas arrondi, mais toujours à arêtes ordinairement en bourre- let. Les scrobes sont profondes et bien limitées, et attei- gnent plus ou moins les yeux, elles sont entièrement latérales, seulement quelquefoïs elles paraissent se rap- procher en dessus par devant, dans ce cas les ptéryges sont épaissies; celles-ci ne forment pas de lobes saillants, mais des bourrelets. Les antennes sont courtes; le scape est ordinairement très-fort et très-épais, en massue, il avance sur les yeux qui sont en général aplatis. Le funicule est très-mince proportionnellement au scape, 127 article tou- jours bien plus épais que le suivant qui a la base très- menue. Le prothorax est toujours plus large que long, souvent très-court, non cylindrique, mais arrondi ou an- guleux sur les côtés, quelquefois (et non toujours comme. le dit Lacordaire) marqué d’une impression ou d’une petite bosse. Les élytres sont courtes, souvent pas plus longues que larzes, parfois très-convexes, densément squamuleuses ; dans le granulatus seul on ne reconnait pas d’écailles. L’abdomen est vêtu de squamules mates, analogues à celles du dessus. La suture entre le 4°r et le 2e segments est anguleuse, légèrement arquée ou droite, le 2° segment varie de longueur dans les différents groupes. Les pattes sont courtes ; les cuisses plus ou moins en massue, cependant inermes ; les jambes à l’ex- trémité garnies souvent de dents ou d’épines longues, ou simples; les ongles libres ou soudés, XXV. TRACHYPHLŒUS. 601 TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. A Scrobes pour la réception du scape distinctes entre les yeux et le bord latéral saillant du front. 1? GROUPE, B Funicule de 5 à 6 articles; jambes antérieures digi- iÉeS. C 32 article des tarses à peine plus large que le 2°; prothorax transversal, dilaté en angle après le sommet. D Funicule de 5 articles; prothorax pas 2 fois plus large que long. 1. Seidlitzi Bris. Esp. D’ Funicule de 6 articles; prothorax plus de 2 fois plus large que long. 2. pustulifer (pustulatus Seidl.) Esp. C’ 3° article des tarses large, bilobé; prothorax égale- ment arrondi sur les côtés ; funicule de 5 articles robuste. 3. Reicheianus (Reïchei Seidl.) Tanger. B’ Funicule de 7 articles. C Elytres noduleuses; 3° article des tarses de peu plus larce que les autres. D Nodules très-petits, nombreux ; stries visibles. 4. Godarti Seidl. Algérie. D’ Nodules plus grands sur les interstries alternes 4 à 5; stries non visibles. 5. nodiçennis Chevrol. Alg. Sic. C’ Elytres sans nodules; 3 article des tarses large, bilobé. D Vertex marqué d’une ligne fine, bifurquée sur Île front, chaque branche se dirigeant vers le bord antérieur des yeux. 6. cruciatus Seidl. Alg. D’ Vertex simple. 1. orbitalis Seidl. Alg. À Yeux assez saillants; bord latéral du front non saillant au-dessus des yeux; scrobes n’allant que jusqu’à leur bord antérieur. B Jambes antérieures digitées et épineuses au bout; 2° segment de l'abdomen arqué en devant, aussi long que 3 et 4 réunis. 2° GROUPE. C Dos du rostre un peu rétréci vers le bout. 602 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. D Jambes antérieures armées au bout de petits den- ticules. _ E Tous les interstries également garnis de soies. F Soies longues, dressées; élytres subparallèles, peu plus larges que le prothorax ; angles postérieurs du prothorax obtus. 8. parallelus Seïdl. Hong. F° Soies courtes ; prothorax arrondi par derrière. 9, laticollis Bohm. Sch. FAI Nat. E’ Interstries alternes seuls garnis de soies, un peu élevés. 10. alterrans Gy1. Sch. FT Hong. C. D’ Jambes antérieures armées au bout d’un denti- cule intermédiaire très-long, bifide à son extré- mité. E Rostre plus long, plus fortement rétréci vers le bout sur son dos (ce qui rend les scrobes visibles en dessus); élytres garnies de petites soies dressées en massue. 11. Truquii Seidl. Cypre. E’ Rostre plus court, peu rétréci vers le bout, F Prothorax plus large à la base; élytres garnies de soies fines un peu en massue, éparses. 12. spinimanus Germ. F À Podol. F’ Prothorax fortement rétréci à la base; élytres à peine plus longues que larges, garnies de quelques squamules un peu dressées. 13. digitalis Gyll. S C Dos du rostre large, parallèle, creusé dans sa lon- gueur. 14. scabriculus L. $ F Dalm. B' Jambes antérieures ordinairement mutiques au bout, plus rarement garnies de courtes épines, jamais digitées. C 2e segment abdominal droit en devant, plus court que 3 et 4 ensemble. D Jambes antérieures inermes au bout; : ongles connés. 9° GROUPE. E Front déprimé au devant du rostre, qui n’est pas plus long que large. F Prothorax plus de 2 fois plus large que long, avec des plis rugueux profonds; dos du rostre dilaté sur les marges au milieu. 12. ventricosus Germ. I Hong. XXV. TRACHYPHLŒUS. 603 F°’ Prothorax pas 2 fois plus large que long; rostre avec les marges droites en dessus. G Prothorax marqué de rides obsolètes; dos du rostre à marges parallèles ; funicule épais. 16. rugaticollis (rugicollis Seïd1l.) Dalm. G Prothorax sans rides; dos du rosire à marges convergentes ; funicule grêle. 17. gracilicornis Seidl. Syr, E’ Front continu avec le rostre, plan ; rostre plan en dessus, plus long que large. 18. ypsilon Seidl. Hong. D’ Jambes antérieures garnies au bout de courtes épines ; ongles libres; rostre légèrement étranglé à la base. 4€ GROUPE. E Elytres finement striées ; interstries inégaux et on- duleux, avec de très- courtes SOIeS, assez rares. 19. scaber L. Eur. E’ Elytres profondément striées; interstries égale- ment convexes. F Elytres plus étroites, parallèles, garnies de soies plus longues, peu en massue, un peu dressées. 20. setermis (setiger Seidl. ) PE:Sic. Ale. 1° Elytres plus larges, garnies de soies épaisses, squamiformes, de doc 21. algerinus Seidl. Oran. C? 2° segment abdominal arqué en devant, aussi ou plus long que 3 et # ensemble, excepté Tr. aristatus et squamulatus dont les jambes antérieures sont mutiques et les ongles libres. — Ongles libres, plus rarement connés (granulatus et syriacus). D Jambes antérieures brièvement épineuses ou his- pides au bout; corps oblong, subdéprimé. De GROUPE. E Rostre très-court; prothorax fortement rétréci à la base; élytres parallèles, plus longuement his- pides. 29. variegatus Küst. Méd. Ale. E” Rostre court; prothorax large à la base; élytres ovales, à soies courtes. 23, brevirostris Bris. E D° Jambes antérieures mutiques au bout; corps plus court, 6° GROUPE, + "1e OPEN PE" LAPS RAR ee 1: LA me Être ; FES 6." | L y LE 60% MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. E Ongles libres; rostre non étranglé à la base. F Scrobes linéaires s’inclinant vers le bord anté- rieur de l'œil. G Scrobes atteignant les yeux, moins profondes. H Scrobes droites, allant plus ou moins horizon- talement aux yeux. I Prothorax transverse, fortement arrondi sur les côtés ; élytres garnies de soies squamiformes en massue. 24. aristatus GYIl. Eur. l” Prothorax plus étroit, peu arrondi sur les cô- tés; élytres garnies de soies fines. 25. squamulatus O1. Eur. mér. H’ Scrobes courbées, descendant vers les yeux; prothorax plus étroit; élytres garnies de soies fortement en massue. 26. myrmecophilus. G’ Scrobes très-profondes, cessant avant les yeux; prothorax transverse. 27, guadarramus Seïdl. E F” Scrobes triangulaires, leur bord inférieur déflé- chi. 28. inermis Bohm. Sch. A E’ Ongles connés; rostre un peu étranglé à sa base. F Elytres granulées. : 29. granulus (granulatus Seidl.) Fs F° Elytres squamuleuses. ; 30. syrus (syriacus Seidl.) Syr. Depuis la publication de la Monographie de ce genre, ont paru : Trachyphlœus maculatus Perris (Abeille vir 1869, p. 21) et Trachyphlœus coloratus Allard (Berl. Ent. Zeit. 1869. p. 325). Quand on étudie un peu les Trachyphlœus d’après cette Monographie, il est impossible de ne pas remarquer que les yeux et la forme des jambes jouent un rôle im- portant pour reconnaître les nombreuses espèces de ce genre difficile, tandis que la coloration n’a qu’une valeur tout-à-fait secondaire. Par conséquent, des descriptions qui se bornent à donner la couleur des jambes sans rien dire de leur forme ni des yeux, ne sont nullement propres à faire reconnaître les espèces. Il ne serait pas impossible que les 2 espèces en question ne soient synonymes du Trachyphlœus laticollis Sch. Le genre Trachyphlœus fut établi par Germar, en 1824, | XXV. TRACHYPHLŒUS. 605 pour 6 espèces dont 2 doivent être retranchées, ruficollis Fab. qui est un Barypeithes et villosulus qui est un Platy- tarsus. Gyllhenhall (Ins. Suec. 1v 1827) en décrit 2 nou- velles espèces : Curculio aristatus et digitalis, et enfin Schænherr (1843) réunit 22 espèces (alferrans seulement dans le 2° volume) dans le genre Trachyphlœus, dont 4 (notulatus, squalidus, melanothrix et Waltoni) doivent être reportées aux Cœnopsis et 6 exclues comme synonymes (squamosus, tessellatus, setarius, lanuginosus, asphaltinus, Squamifer); de sorte qu'il n’en reste que 12, dont l’une asperatus Bohm. Sch. (d'Amérique) m’est inconnue. On trouve, dans des publications postérieures : Trach. erinaceus Redt., sabulosus Redt., Larraldi Perris, anoplus Fœrst., nodipennis Chevrl., spinosulus Gaut., rectus Thoms., dont Larraldi fait partie du genre Cœnopsis, et les autres étaient décrites, à l'exception du nodipennis. Il y a encore quelques espèces de Curculionides, décrites sous d’autres roms de genre, qu’il faut rapporter ici : Cathormiocerus variegatus Küst. et Mitomermus hystrix Duv, (identique au précédent). Où doit se placer le Mitomermus Raymondi de Gautier des Cotles? je ne saurais le recon- naître d’après la description longue, mais sans valeur, de cet insecte; cependant si l’on juge par analogie avec les insectes décrits par le même auteur, ce doit être proba- blement une espèce depuis longtemps connue. On peut tenir le même langage du Mitomermus canaliculatus de Schaufuss. - | Enfin, dans ces derniers temps, M. Ch. Brisout de Bar- neville a publié deux espèces qui se rapportent à ce genre, Peritelus brevirostris et Lacordatrius Seidlitzi, ainsi le nombre total des Trachyphlœus décrits se montent à 17, dont un seul de l’Amérique du Nord (asperatus) m'est . resté inconnu, et j'en fais connaître 16 nouvelles, appar- tenant toutes à la faune élargie d'Europe. Les 32 espèces qui me sont connues peuvent se répartir de la manière suivante : 2 se trouvent exclusivement dans le sud de l'Afrique, 5 en Algérie, 3 en Algérie, Sicile, Espagne et France méridionale, 5 en Espagne, 1 dans le sud de la France, 4 en Autriche, 3 en Hongrie, 1 en Dal- matie et Roumélie, 2 en Syrie, 1 à Cypre, 1 en Suède, 606 MONOGRAPHIE DES OTIORHŸNCHIDES. les 7 autres (laticollis, alternans, spinimanus, scabriculus, scaber, aristatus, sqjuamulatus) ont un habitat plus étendu et se trouvent dans la plus grande partie de l’Europe jus- qu’au Caucase et l’une d’elles jusqu’à Madère, Ier GROUPE. — Marge latérale du front avancée au-dessus des yeux; scrobe distincte au-dessus des yeux. Le 1‘ groupe se compose d'espèces assez voisines (excepté les 2 espèces du cap) et peut être dit naturel. Cependant on ne peut en former un sous-genre parce qu’il se rattache étroitement aux groupes suivants, et encore moins un genre à part, comme Ch. Brisout a établi le genre Lacordairius avec l’une de ces espèces qui réunit, il est vrai, plusieurs caractères qui ne se retrouvent pas dans les espèces voisines et paraît différer génériquement des Trachyphlœus. Brisout signale surtout le funicule de 5 articles et les yeux petits; un 3° caractère qu’il ne men- tionne pas ce sont ses tarses étroits. Ces 3 caractères se retrouvent partiellement dans d’autres espèces du groupe. Dans le pustulatus le funicule est de 6 articles, et on re- trouve les 2 autres caractères; dans le Reichei, les tarses sont larges, en particulier le 3° article, mais les antennes et les yeux sont comme dans le Scidlitzi, dans le Godarti et le nodulosus, les yeux et les tarses sont les mêmes, et le funicule est 7-articulé ; dans l’orbitalis et le cruciatus enfin, les yeux sont seulement semblables, et c’est moins leur petitesse que leur position enfoncée qui le distingue et la circonstance qu’au-dessus d’eux il y a le scape pour rece- voir un enfoncement distinct limité par l'avance du bord latéral. Ce caractère se trouve dans toutes les espèces du groupe (même dans spathulatus et brevis) et le distingue de tous les autres groupes. Les jambes postérieures ont une structure particulière, qui est tantôt plus tantôt moins prononcée, et se retrouve à un moindre degré dans quelques espèces d’autres grou- pes; ce qui prouve que les Trachyphlées sont très-voisins des espèces à corbeilles caverneuses, par ex. des Oosomides. Les jambes antérieures sont pour l'ordinaire fortement XXV, TRACHYPHLŒUS, 607 entées comme dans les groupes suivants, cependant elles sont aussi quelquefois simplement dentées (cruciatus, no- dipennis, breuis et spathulatus). Les ongles sont libres, soudés à la base seulement dans le spathulatus. Les serobes sont grandes et profondes et elles s’avancent jusqu'aux yeux, qui sont placés de manière qu’on pour- rait dire qu'ils sont dans les scrobes et à leur bord infé- rieur. Le spathulatus du Cap s'éloigne de cette structure et peut-être devrait-il être retranché du genre. Tr. brevis, aussi du Cap, réunit la structure de la tête avec les carac- tères du groupe, mais il s'éloigne par la base large du prothorax et des élytres, et par ce point se rapproche du genre Glyptosomus. Les squamules sont dans ce groupe souvent en étoiles (Seidlitzi, Reichei, Godarti, orbieularis), rarement irréguliè- rement anguleuses (pustulatus) ou rondes (cruciatus); on ne distingue pas leur forme dans nodipennis, brevis et spathu- latus, peut-être le pourrait-on avec de meilleurs exem- plaires. La structure de l'abdomen présente dans ce groupe une grande uniformité ; le 2° seoment est séparé du 1% par une suture presque droite, et il est de [a longueur des 2 suivants ensemble, un peu plus court dans l’orbitalis; dans le brevis, impossible de distinguer les segments. En dehors des 2 espèces du Cap décrites par Schœænherr ct qui y forment un élément hétérogène, on n'avait décrit, en 1865, dans ce groupe, que le aodipennis; Ch. Brisout a décrit le Seidlitzi provenant de notre voyage en Espagne pendant l'été 1867, auquel j'en joins 5 nouvelles. Le groupe (en excluant les espèces du Cap) est limité à la mer Médi- terranée, et est plus répandu sur le littoral africain que sur celui d’Eu- rope, sur 1 espèces » sont algériennes et À en même temps sicilienne, et 2 sont espagnoles. 1. TRACE. SEIDLITZI Ch. Bris. Soc. Ent. Fr. 1866. 413 (Lacor- dairius), — Seidl. Oliorh, 1868. 100, 8. Ressemble un peu au scabriculus, il s'en éloigne par des caractères si importants qu’on pourrait en faire un genre ” L MER 4 7 +41 f\T RUE es LÉ IRNE FT 608 MONOGRAPHIE DES OTIGRHYNCHIDES. si les autres espèces du groupe n’établissaient un passage avec les Trachyphlœus typiques. Tête plane et dépassant latéralement les yeux, de sorte qu'entre ceux-ci et le bord saillant du front, elle forme une scrobe distincte pour recevoir le scape. Yeux petits et rapprochés en dessous. Rostre assez fortement rétréci en droite ligne par devant, plan et un peu courbé en dessus. Antennes à funicule de 5 articles seulement; 1° article épais et long (environ le tiers du scape), 2° de un tiers aussi large, les suivants allant en augmentant d'épaisseur, massue aussi épaisse et aussi longue que le 1‘r article. Prothorax moins de 2 fois aussi large que long, subite- ment élargi près des angles antérieurs, et alors peu à peu et légèrement rétréci par derrière, bord postérieur forte- ment dilaté-arrondi, presque en angle. Elytres à peine plus longues que larges, densément squamuleuses et gar- nies de petites soies éparses. Squamules en étoiles et peu condensécs. Jambes postérieures non aiguisées à l’extré- mité en arête tranchante, mais épaisses .et obtusément tronquées droit, de sorte qu’il naît une petite surface apicale perpendiculaire à la longueur, qui est couronnée des 2 côtés d’une rangée de petites épines et présente l'apparence d’une corbeille caverneuse. On peut cependant ne pas constater ici la dernière forme, parce que les tarses sont insérés tout-à-fait superficiellement sur les côtés et non sous le bord extérieur de la corbeille, qui est ici une. corbeille ouverte. Quelquefois il y a une conformation on ne peut plus semblable à une corbeille caverneuse et pouvant être prise pour elle, cela ne peut être emplôyé pour limiter le groupe, car il existe à divers degrés et se retrouve dans d’autres groupes, par ex. dans le scaber et aussi dans le Cathormiocerus lapidicola. La forme des jambes postérieures est aussi en outre remarquable en ce que l'extrémité est fortement élargie par derrière et que le bord apical entier paraît également courbé à peu près comme dans le Peri- telus griseus. Les jambes intermédiaires ont un bord apical tranchant avec 7 fortes épines ; les antérieures sont élargies au bout en 3 dents obtuses dont l’extérieure plus saillante porte une épine courte et épaisse, la médiane 2 (une lon- guc épaisse et une plus petite divergente presque en angle ARR, E ie. Mi; : SEE 3 | 3 | | XXV. TRACHYPELŒUS. 699 droit), etenfin l’intérieure 2 petites épi ines fines. En somme on remarque 5 épines sur 3 dents. Tarses élro d à toutes les pattes ; 3° article pas plus large que le 2°; ongles libres, séparés. — Long. 2,5 mill. Un seul exemplaire trouvé sous une pierre, sur l’Escorial. 2. TRACH. PUSTULIFER. — pustulatus Seïdl. Ofiorh. 1868. 101, 4 Si voisin du précédent que, malgré son funicule de 6 articles, on pourrait le prendre pour l’autre sexe, si la forme des squamules n’était tout autre. Tête comme dans le Seidliézi, mais les antennes ont le funicule plus menu, distinctement 6-articulé, et son {tr ar- ticle n’a pas plus du quart de la longueur du scape. Prothorax plus de 2 fois aussi long que large et la dilata- tion subite après le sommet forme de chaque côté ui angle arrondi plus fort; il ressemble à celui du brevis, cependant il diffère par ses côtés rétrécis par dert rière. et les angles postérieurs arrondis. Elytre es garnies de quelques petites soics éparses, et chaque place où il s’en trouve paraît noirâtre, particularité d’où il tire son nom. En outre les ély tres sont squamuleuses de gris, et les squa- mules ne sont pas rondes ou stelliformes, maïs irréguliè- rement anguleuses et pas très-condensées, de sorte que toute la surface parait comme crevassée, diiérence cer- tainement Due d'avec le Seidlitzi, quand même le nombre des articles du funicule et ia forme du prothorax pourraient n'être qu'une différence sexuelle. Pattes tout comme dans le précédent, seulement l'avance interne des jambes antéricures n’a qu’ ne épine, de sorte qu’on peut ‘distinguer aussi 4 épinés sur 3 dents. — Long. 5 miil, Espagne. Un seul exemplaire dans la collection de Schœnnerr. 3. TRACH. REICHEIANUS. — Reichei Seidl. Otiorh. 4868. 102, Ee Tr. Reichei à à peu près le forme des deux précédents, cependant le prothorax est plus long et arrondi par devant et sur les côtés. Il est très-voisin du Seidlitzi et ne s’et distingue que par les points suivants : le funicule, aussi de 5 articles, est beaucoup plus épais; le prothorax est Seulement environ de moitié plus large que long, légère- na L’ABEILLE. — 1872, Octobre. 36 610 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ment arrondi sur les côtés et par devant, et faiblement déprimé avant l'extrémité ; la squamosité est aussi com- posée de squamules ou étoiles condensées, et tantôt d’un gris uniforme, tantôt grises et noires; les tarses ne sont nas menus, mais forts et le 3° article est large, bilabé, presque 2 fois aussi large que le 2°. — Long. 2 à 3 mill. Maroc : Tanger, 3 individus. 4. TRACH. GODARTI Seidl. Oliorh. 1868. 102, 6. Le Godurti égale en taille à peu près les plus grands exemplaires du scabriculus, et a la même forme. Tête conformée assez comme dans le Seidlitzi. Front saillant fortement au-dessus des yeux sur les côtés; ceux-ci plats et situés dans la scrobe au bord inférieur. Rostre un peu courbé en-dessus, plan, faiblement enfoncé dans sa lon- œucur; scrobes profondes et distinctement avancées dans la fossctte au-dessus des yeux. Antennes courtes, assez épaisses ; funicule 7-articulé. Prothorax beaucoup plus large que long, atrondi légèrement en devant, fortement sur les côtés et brusquement tout près de la base, et convexe-pulviniforme, avec une impression transverse distincte près du sommet. Elytres distinctement plus longues que larges, avec les côtés subparallèles, visible- ment striées; interstries densément garnies, surtout par derrière, de petits tubercules dont chacun porte une soie. Squamules stelliformes et peu serrées. Les jambes posté- ricures ne reproduisent que très-imparfaitement la struc- ture décrite dans le Seidlitzi et ne sont pas à l'extrémité élargies par derrière, mais arrondies ; la saillie extérieure des antérieures est très-courte, avec de plus petites épines: l'intermédiaire pas longue mais large et garnie de 3 courtes épines d’égale longueur; l’interne également courte, avec une petite épine. Tarses assez menus, 3° article pas beau- coup plus large que le 2°. — Long. 3,5 à 3,8 mill. Alger, 2 exemplaires. 5, TRACH. NODIPENNIS Chevrol. Guér, Rev. Zool. 1860. 450. — Seidl. Otiorh. 1868. 103, 7. Le nodipennis s'éloigne de toutes les espèces précédentes par sa forme plus allongée et son prothorax plus étroit. RES L: TANT Fe | Pa APE XXV. TRACHYPHLŒUS, 6il Tête plane en-dessus, élargie de chaque côté en 2 tuber- cules, l’un au-dessus des yeux, l’autre au-dessus de la scrobe antennaire. Yeux petits, arrondis, rapprochés en- dessous ; fovéole distincte au-dessus d’eux. Scape très-for- tement en massue; funicule délié. Prothorax arrondi légèrement en devant, fortement sur les côtés, avec sa surface faiblement tuberculeuse. Elytres ovales, avec les épaules obliquement arrondies, marquées sur les 2°, 48 e& 6° interstries, ainsi que sur la suture, de gros tubercules dont chacun porte une petite soie. Les strics ne sont pas visibles, excepté dans ceux qui sont frottés. Les jambes postérieures ainsi que les tarses sont comme dans Île Godarti mais les jambes antérieures s’en éloignent, en ce qu’elles ne sont pas divisées à l'extrémité, mais arrondies en dehors et en devant, et sont garnies de 3, en dedans de 2 épines aiguës et placées l’une au-dessus de lautre, dont l’inférieure est plus longue. — Long. 3 à 3,5 mill. Alger; Sicile, mont Pélerin près Palerme ; il doit être encore répandu en Jtalie et en Espagne, 6. TRACH. CRUCIATUS Seidl. Otiorh. 1868. 103, 8. Le cruciatus se distingue par son rostre très-court, ce qui n'existe que dans le seul variegatus du 5° groupe, ainsi que par les lignes enfoncées de la tête. La tête est distinctement sillonnée dans sa longueur et de plus marquée au-dessus des yeux d’une fine ligne transversale, anguleusement courbée par derrière, qu’on peut prendre aussi pour les deux branches du sillon lon- gitudinal furciforme. Derrière la ligne transversale il y a de chaque côté un bourrelet transversal, qui, un peu saillant latéralement, limite la fossette au-dessus des yeux qui représente visiblement la continuation de la serobe, Rostre presque 2 fois aussi large que long, parallèle. Prothorax également 2 fois aussi large que long, forte- ment arrondi sur les côtés avant le milieu, et paraissant pointu par un pinceau de soics. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax et à peine plus longues que larges, finement mais distinctement striées; interstries garnis d'une rangée serrée de petites soies épaisses et densément 612 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. squamuleuses ; les squamules rondes et très-condensées, celles du prothorax enfoncées au milieu, de manière à figurer laspect d’un rayon, comme dans le squamulatus. Les pattes ne présentent pas la structure qui est propre aux autres espèces du groupe, mais sont toutes simples; les jambes postérieures sont munies d’un bord en pointe aiguë, les antérieures arrondies au bout et garnies d’une couronne de à courtes épaisses soies, égales ; 3° article du tarse large, bilobé. — Long. 3 à 3,5 mill. Oran, 3 exemplaires. & 6 TRACH. AUREOCRUCIATUS Desbr. Soc. Ent. Suis. 1 1871. 949, Ir. Brièvement oblong, médiocrement convexe, garni de soies très-courtes et peu nombreuses, brun. Pattes, funi- cule et massue des antennes ferrugineux ; bord latéral et sillon médian du prothorax, bande subscutellaire, fascie médiane à peu près des élytres, raccourcie en dedans, et une fascie entière croisant la suture postérieurement, d’un brillant doré. Rostre creusé d’un large sillon, marge saillante au-dessus des yeux pour recevoir le scape; fu- nicule des antennes de 7 articles, 3° large, bilobé. Inter- stries des élytres égaux, presque plans, alternes non éle- vÉS. — Long. 3 — larg. 1,5 mill. pe place entre cruciatus ct orbitalis. Corse, dans les mousses. 1. TRACH. ORBITALIS Seidl. Otiorh. 1868. 104, 9. L’orbitalis présente la fossette au-dessus des yeux, qui est le propre du groupe, des plus fortes, d’où lui vient son nom. Il dépasse presque la taille du Godarti et ui ressemble pour la forme, Tête un peu déprimée au dessus du front, + lézè- rement courbé; scrobes profondes et grandes, distincte- ment prolongées au-dessus des yeux; ceux-ci plats et assez petits, avancés tout au bord inférieur des scrobes. Antennes à funicule 7-articulé. Prothorax de moitié plus large que long, régulièrement arrondi sur les côtés, tron- qué ou très-légèrement arrondi par devant, avec une“ . dal" à + RTE Res RATS x oser de a XXV. TRACHYPHLŒUS. 613 impression transversale distincte près du bord apical. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, peu plus longues que larges, subparallèles latéralement; interstries 5 59) Ï ) alternes un peu plus élevés et garnis d’une rangée de petites soies plus courtes, plus épaisses, plus dressées, tous densément squamuleux. Squamules étoilées. Les jam- L : e . Q e bes postérieures ont la structure du Seidlitzi, mais ne sont que légèrement dilatées par derrière à l’extrémité ; les antérieures sont comme dans le pustulatus ; les tarses ont toutefois le 32 article large et bilobé. — Long, 3,5 à 4 mill. O 3 Alger, 2 individus. Ile GROUPE. — Jambes antérieures dentées el épineuses ; 2e seement de l’abdomen séparé du 1° par une suture arquée, de la longueur des 2 suivants ensemble, Le 2° groupe se compose d’un nombre d'espèces très- voisines, quise ressemblent beaucoup, sauf une (parallelus), pour le faciès, la taille et la forme des diverses parties du corps, et sont ainsi difficiles à distinguer les unes des autres. Ce groupe très-naturel se rattache d’un côté av précédent par la dentation des jambes antérieures, et &e Pautre aux suivants par la forme de la tête et des yeux. Le principal caractère du groupe se trouve dans la réunion de ces 2 marques, qui sont séparées dans les autres. Il\est vrai que l’armature des jambes antérieures est quelquefois légère, maïs ce n’est le cas que dans un sexe etne peut être qu'une exception à la règle. Les yeux sont libres, et ne sont pas dépassés par le bord latéral du front; ils sont plus grands et plus con- vexes, et aussi avancés en dessous que dans le groupe précédent. Tr. parallelus diffère pour la place des veux, mais non d’une manière considérable. Les jambes postéricures ont toujours un bord apical tranchant qui, seulement dans le parallelus, est garni de soies obliquement dirigées en dedans, et par là semble un peu épaissi. Les jambes antérieures sont plus ou moins fortement dentées, très-légèrement dans quelque G' seulement, et la dent médiane porte toujours 2 épines 36, 614 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. divergentes (4 seulement dans le parallelus); lexterne, plus ou moins avancée dans la cavité, en porte une ou 2 très-rapprochées et paraissant n’en faire qu’une ; l’interne en porte une. Le cf des scabriculus et laticollis, où ces dents manquent ou sont indistinctes, ont cependant toujours les épines disposées d’une manière analogue. Les ongles sont toujours séparés et les tarses larges, avec le 3° article pour l'ordinaire très-large, bilobé. La structure de l’abdomen est eu doene le 2e seg- ment est séparé du 1 par une suture distinctement courbée, et est aussi long que les 2 suivants réunis. Schœnherr décrit 5 espèces de ce groupe et 2 sont nouvelles. Quant à la distribution géographique, il n’est pas si bien limité que le précédent ; il s'étend dans toute l’Europe, de Suède en Autriche et jus- qu’en France. 1 espèce est propre à la Suède, 1 à la Hongrie et 1 à l’île de Chypre, les autres ont un habitat plus étendu. 8. TRACH. PARALLELUS Seïdl. Otiorh. 1868, 106, 10. Le parallelus s'éloigne non-seulement de toutes les es- pèces du groupe mais encore de tous les Trachyphlœus et ne se peut confondre avec aucune : surtout sa forme cylindrique lui donne un faciès tout particulier. Dans ce groupe où il doit se placer, il se distingue en outre par la dent intermédiaire des jambes antérieures large et courte, qui n’est pas munie de 2 maïs de 4 épines; la dent externe est par là plus haute que l’interne, et cha- cune d'elles porte une épine, l’interne assez longue. Les : jambes postérieures ont au bout des petites soies dirigées obhquement en dedans, ce qui les fait ressembler un peu à celle du groupe précédent. Tête et rostre semblable à ceux da’ spinimanus. Les yeux sont un peu plus petits et plus convexes, mais sont pius enfoncés et moins saillants; le front est garni de soies épaisses. Le prothorax est élargi derrière le bord apical très-fortement et subitement, presque anguleux, ayant sa plus grande largeur bien avant le milieu, ensuite légèrement rétréci, presque en ligne droite, vers la base. Les angles postérieurs obtus ; bord basal presque droit et très-large ; le long du bord antérieur se trouve une im- XXV, TRACHYPHLŒUS, 615 pression transversale distincte. Les élytres ne sont pas beaucoup plus larges que le prothorax, assez cylindriques, parallèles sur les côtés, arrondies par derrière, finement striées, assez densément garnies de petites soies longues, dressées. — Long. 3,5 mill. Paraït propre à la Hongrie ; 2 exemplaires. 9. TRACH. LATICOLLIS Bohm, Sch. Cure, vi 1843. 118, 17. — Seïdl. Otiorb. 1868. 106, 11. © anoplus Fôrst. Prus. Rheinl. 1849, vr 80. — rectus Thoms. Skand. vi 1865. 132, 3. © spinimanus Thoms. Skand. vir 1865. 133, 5. Tr. laticollis est très-voisin de l’alternans, il s'éloigne des spinimanus, digitalis et Truquii, auxquels il ressemble, par la denticulation beaucoup plus courte des jambes antérieures ; leur épine extérieure, quoique portée sur une dent distincte ©, est peu élevée et presque de la même hauteur que l’interne ; les 2 épines intermédiaires, un peu divergentes, sont ou sur une petite dent ©, ou sur au- cune. Il se distingue de l’alternans qui lui ressemble mais qui à la denticulation des jambes antérieures beaucoup plus forte, par les élytres distinctement striées, dont tous les interstries sont également parsemés de fines petites soies assez serrées. La densité de ces soies distingue le x laticollis à ses élytres du spinimanus, chez lequel elles cont très-éparses. Les élytres sont un peu Clargies par derrière ou presque parallèles avec les côtés légère- ment arrondis, et égalent pour la forme au moins celles Ge l’alternans. Le prothorax est proportionnellement large, a les côtés arrondis, les angles postérieurs, et une légère impression transverse distincte sur la partie antérieure, souvent aussi un sillon longitudinal légèrement marqué. — Long. 2,5 à 3 mill. Le cf se distingue par sa forme orcinairement plus allongée; il a une impression distincte sur l'abdomen, entre le 1" et le 2° segment, et aux jambes antérieures non pas des dents, mais de simples épines qui reprodui- sent tout-à-fait celles des Q. Les © sont ordinairement plus épaisses, et ont aux jambes antérieures 3 courtes dents obtuses mais distinctes, 616 MONOGRAPHIE DES OTIORIYNCHIDES, _ dont la médiane porte 2 épines; entre ces 2 épines et l’interne se trouve d'ordinaire dans les deux sexes une be petite épine. France, Italie supérieure, Sicile, Tyrol, Allemagne et Suède, Anatolie (Chevrolat). 10. TRACH. ALTERNANS Gyl. Sch. Cure. 1 1834. 493, 8. — Seidl. Otiorh. 1868. 108, 12. — scaber Redt. Fn. Aust. 2e éd. 1858, 734. Le Tr. alternans se reconnaît dans le groupe, à ce qu’il a d'assez longues soies seulement sur les interstries al- ternes, qui sont un peu élevés, tandis que dans les autres espèces, il y en a sur tous les interstries et ils sont d'ordinaire plus courts. Du reste, il ressemble beaucoup au spinimanus et surtout au laticollis; il se distingue du 1e par des épines et des dents plus courtes aux jambes antérieures et par le rostre plus fortement rétréci par devant dans sa moitié supérieure, du 2° par les épines externes des jambes antérieures un peu plus hautes. La tête est en-dessus également convexe jusqu'aux yeux qui sont libres. Les scrobes s’avancent jusqu’à leur bord antérieur. Les antennes sont courtes et épaisses ; le scape très-fortement en massue; le 1er article du funicule épais, les suivants de moitié moins larges. Rostre non canalieulé ; la partie située au-dessus des scrobes æssez fortement rétrécie par devant, de sorte qu’on peut voir d’en haut l’extrémité des scrobes. En cela consiste la plus impor- tante distinction du scabriculus L, (scaber Sch.) auquel Schœnherr l’a réuni dans son 7° vol. Le prothorax est à peine de moitié aussi large que long, fortement arrondi sur les côtés, légèrement déprimé avant le sommet. Ely- tres un peu ovales, pas si parallèles que dans le spinima- nus, finement et indistinctement striées; les interstries alternes un peu élevés et garnis d’un rang de petites soies dressées. Les jambes postérieures ont le bord apical tran- chant; les antérieures sont au bout légèrement élargies en 3 dents obtuses saillantes; l’externe la plus petite n’est pas très-haute et porte une épine ; la médiane, large et courte, en porte 2 divergentes; l’interne, une un peu en crochet. — Long. 2,5 à 3,2 mill. Schæœnherr dans,son 7° volume a fait de l’alternans une XXV. TRACHYPHLŒUS. 617 variété du scaber Sch. (scabriculus L.), cependant déjà Walton (Stet. 1848. 344.) l'avait reconnu pour une bonne espèce. La structure du rostre, courbé par devant, ne laisse aucun doute que cette espèce ne diffère du scabriculus. Largement répandu depuis la France jusqu'en Hongrie, il s'étend même en Italie et ne manque pas même au Caucase ; le 2e exemplaire du lanuginosus cité par Schœnherr se rapporte ici. 11. TRAC. TRUQUII Seidl. Otiorh. 1868. 109, 13. Le Truquii est si voisin du spinimanus qu’il suffit de no- ter les différences. Le rostre est plus long et la portion qui est au-dessus des scrobes est beaucoup plus fortement rétrécie par devant, de sorte que les scrobes sont visibles en dessus presque dans toute la longueur; les yeux sont aussi plus visibles d'en haut, parce que le front est plus étroit que dans le spinimanus. Le prothorax est plus forte- ment arrondi par devant, plus convexe, distinctement impressionné près du sommet. Les élytres sont près de moitié plus larges que le prothorax, ayant leur plus srande largeur aux épaules, et rétrécies par derrière, tan- dis qu’elles ne sont ni aussi larges ni aussi parallèles dans le spinimanus ; il se trouve une élévation plus distincte sous les épaules. Les petites soies des élytres ne sont pas plus longues mais plus épaisses et bien plus serrées, presque aussi serrées que dans le laticollis. — Long. 2,5 à 3 mill. Cypre, 12. TR. SPINIMANUS Germ. Ins. Spec. 1824. 405. — Seïdi. Otiorh. 1868. 109, 14. — Januginosus Gyl. Sch. Cure. 11 1834. 494, 16. Le spinimanus se distingue des espèces très-voisines di- gitalis, Truquii, laticollis et alternans, par les petites soies des élytres très-éparses, des laticollis et alternaus en outre - par les longues dents des jambes antérieures, ce qu’il a de commun avec le digitalis et le Truquii. Rostre court, large, plan en dessus, très-légèrement ré- tréci par devant, de sorte que les scrobes sont à peine vi- Sibles au bout, d'en haut. D'ailleurs, il ressemble entière- ment à l’alternans et ne s’en éloigne que par les points Suivants : le prothorax, comparé aux élytres, est plus large, à peine impressionné transversalement avant le L 618 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. sommet, et est beaucoup plus fortement rétréci en devant que vers la base; les élytres ont les côtés parallèles et sont obtusément arrondies par derrière, mais visiblement plus longues que larges ; la forme générale est celle d’un court cylindre. Les stries sont rarement distinctes, de pe- tites soies blanches, légèrement en massue, demi-cou- chées, sont très-éparses sur leur surface. Les jambes an- térieures sont à l’extrémité divisées en 3 dents dont la médiane est longue et munie au bout de 2 longues épi- nes, l’externe très-élevée, assez longue, munie d’une lon- gue épine, l’interne courte munie d’une épine recourbée. — Long. 2,8 à 3 mill. Le lanuginosus se rapporte ici d’après la deseription et d’après l’exemplaire original de Podolie; l’exemplaire du Caucase se rapporte à l’alfernans. Schænherr tient au contraire le spinimanus Germ. pour synonyme de son sca- ber (scabriculus L.), erreur que Walton a rectifiée Stet, 1848, p. 325. Allemagne, Autriche, Podolie, France (Toulouse). Il manque en Suède. 13. TRAC. DIGITALIS Gyl. Ins. Suec. 1v 1827. 615, 35-36. — Gyl, Sch. 11 1834. 494, 9. — Thoms. Skand, Col vis 1869. 134, 6. — Seidl. Otiorh. 1868. 110, 15. Le digitalis, à tout point de vue, est très-voisin du spi- nimanus et ne s’en éloigne que par les points suivants : le prothorax est plus large proportionnellement à sa lon- gueur, plus fortement arrondi sur les côtés, et presque aussi fortement rétréci à la base qu’en avant; d’où un étranglement plus marqué entre le prothorax et les 6ly- tres. Celles-ci sont à peine plus longues que larges, très- obtusément arrondies par derrière, presque de forme carrée, distinctement striées ; interstries, surtout par der- rière, vaguement garnis de petites soies squamiformes ou squamules petites, larges, à demi-dressées. — Long. 2,5 mill, Propre à la Suède. XXV. TRACHYPHLŒUS. 619 14. TRAC. SCABRICULUS L. Mant. Plantarum. 1768. 531 (Sec. auct.) — F. S. Ent. 149, etc. — Payk. Fn. in 285. — Herbst. Col. 351. PI. 87. Fig. 10. — Gyl. 1 309, CF. — spinimanus Gyl. Suec. 1v 1827. 614, ©. — viverra Herbst. Arch. 83. — spinimanus Gyl. Sch. 11 1834. 493, 7. — scaber Sch. va 1843. 117, 15. — Of setarius Gyl. Sch. n 1834. 499, 5. — © erina- ceus Redt. Aust. 1849. Ed. 1 492. — scabriculus Bach. Deuts. 262. — Thoms. Skand. vu 1865. 133, 4. — ? spinosulus Gant. Soc. Ent. Fr. 1861. 99. Le scabriculus est distinct de toutes les autres espèces par la structure du rostre et du prothorax, et ne peut se confondre avec aucune autre. Le rostre est creusé en dessus dans toute sa longueur, avec les bords parallèles, un peu courbés, et distincts jus- qu'aux yeux, qui sont grands, peu convexes. Le prothorax est 2 fois aussi large que long, fortement étranglé tout près du bord apical, qui est un pea relevé, fortement di- laté sur les côtés en 2 bosses, dont chacune paraît encore plus soillante par un pinceau de petites soies ; ligne mé- diane distinctement enfoncée. Les élytres sont distincte- ment striées, souvent tachées, et garnies assez densément par derrière de longues soies écartées, épaisses. Les jam- bes antérieures ont, dans l’un des sexes ©, à l'extrémité, 8 grandes dents dont la médiane est presque aussi longue que dans le spinimanus, et porte 2 épines divergentes; linterne est plus petite et porte seulement une épine un peu en crochet; l’externe, un peu plus grande, porte 2 longues épines très-rapprochées l’une de l’autre, qui, à un faible grossissement, paraissent n’en faire qu’une. Dans l’autre sexe, G', les dents des jambes antérieures, excepté l'interne, sont très-légères, et né paraissent sensibles que par la position des épines, qui sont aussi beaucoup plus courtes. Dans les 2 sexes, la dent externe, portant épine, presque aussi élevée que l’interne, fournit un bon caractère distinctif avec les spinimanus, digitalis et Tru- qui, qui l'ont beaucoup plus haute. — Long. 2,5 à 3,8 oil, : G! Jambes antérieures à peine dentées à l'extrémité, épines plus courtes, Q Jambes antérieures fortement dentées, dent externe 620 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. avec 2 épines soudées, dent intermédiaire avec 2 épines distantes, et dent interne avec une épine en crochet. Se trouve de Suède et de Finlande jusqu’en Dalmatie et dans le midi de la France, et n’est rare nulle part. IIIe GROUPE. — Jambes antérieures mutiques au bout; tarses très-larges ; ongles connés à la base ; 2° segment abdominal séparé du 1% par une suture droite, plus court que les 2 suivants ensemble, presque aussi long - que chacun d'eux. Petit groupe très-naturel qui comprend les plus gran- des espèces du genre et se distingue par les jambes anté- rieures inermes, par le 2° segment de l’abdomen étroit et parallèle et les ongles soudés. La forme du corps est très- ramassée, quelquefois presque sphérique (ventricosus) ; les élytres toujours distinctement, quelquefois très-profondé- ment striées. La tête plus ou moins rétrécie par devant, avec ou sans impression transversale entre le front et le rostre. Les yeux sont grands, plus ou moins arrondis, saillants. Les jambes postérieures sont arrondies au bout et densément garnies de fines soies, ainsi que les anté- rieures, qui sont distinctement prolongées en crochet à l'extrémité interne et portent là quelquefois une petite épine (ventricosus). Le 2° segment de l'abdomen est séparé du 1% par une suture droite, et beaucoup plus court que les 2 suivants ensemble (ventfricosus), ou pas plus long que chacun des 2 (ypsilon). | A l’espèce de Germar, vient s’en joindre 3 nouvelles. Le groupe est limité à l'Orient et à la Dalmatie, Hongrie et Turquie. Il y a sans doute d’autres espèces de ce groupe sur Le littoral de la mer Noire. 144 TRACH. MACULATUS Perris, Ab. vnr 4870, 21, 20. Ovale, couleur foncière noire, mais entièrement voilée par une squamosité cendrée ou crétacée. Tête peu con- vexe, bas du front subdéprimé et hérissé de petites soies; rostre épais, un peu plus long que la tête, gibbuleux, non canaliculé sur le dos, déprimé au bout, hérissées de soies XXV, TRACHYPHLŒUS. 621 cendrées assez épaisses; antennes d’un brun de poix, massue plus claire. Prothorax court, 2 fois plus large que long, 2 fois plus étroit en devant qu'à la base, avec une assez forte impression transverse près du bout, très-dilaté arrondi sur les côtés, canalicule dorsale nulle ou à peine visible, creusé de chaque côté au milieu à la base d’une fovéole oblongue, marqué de 5 taches confuses, 2 anté- rieures et 2 dans les fovéoles, hérissé de soies brunes et blanches, laissant libre un espace linéaire médian, his- pide. Elvtres beaucoup plus larges que le prothorax, sub- déprimées, arrondies à l’épaule, subparallèles jusqu’au- delà du milieu, ensuite arrondies, noirâtres sur la suture, surtout à la base, taches brunes, 4 basales, d’autres for- mant 4 fascies arquées, rapprochées par paires, d’autres apicales et d’autres latérales, striées-ponctuées, assez den- sément hérissées de soies plus longues et plus épaisses, bruncs et blanches, disposées en séries sur chaque inter- strie. Dessous cenäré de blanc, varié de brun, Pattes tes- tacées, garnies de squamules blanches assez peu nom- breuses et de soies très-courtes. — Long. 3,5 mill. Les fossettes prothoraciques limitent le nombre des espèces auxquelles on puisse le rapporter. Le scabriculus est celui dont il est le plus voisin; il en diffère par le rostre non canaliculé, le prothorax sans rainure médiane appréciable et par les élytres plus déprimées sur le dos et parallèles, par conséquent moins ventrues. Sardaigne, sous les pierres, 15. TRAG. VENTRICOSUS Germ. Spec. ir 4824, 405, — Sch. Syn, ü 1834. 490, 1. — Seidl. Otiorh. 1868. 113, 11. Le ventricosus a l'aspect du Peritelus familiaris ou du Mylacus seminulus, seulement il n’est pas aussi bombé que le dernier. La tête est fortement étranglée par de- vant, de sorte que les yeux grands, assez plats, conver- gent, et le rostre paraît distinctement séparé d'eux; ce- lui-ci s’élargit un peu vers le bout et est aussi large que long, fortement creusé dans sa longueur (comme dans le scabriculus), avec les bords épais, relevés, qui se dilatent en ächors au milieu et se terminent, à la base, tout à L'ABEILLE, — 1872, Octobre. 37 622 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCOHIDES, l’étranglement du front, de chaque côté, en un bourrelet transversal indistinct. . Le prothorax est transversal, plus de 2 fois aussi long, nullement rétréci par derrière, assez fortement en de- vant, tronqué droit à la base et au sommet, en dessus avec plusieurs impressions rugucuses. Les élytres sont presque en cercle, aussi longues que larges, profondé- ment striées, les interstrics élevés en toit, garnis de très- petites et fines soies éparses, marquetées densément de squamules grises ct noires. Les jambes antérieures por- tent au bout une petite épine en dedans. — Long, 3,8 à 5 muill, — Long. 2,5 à 3 mill. Il est propre à la Hongrie, et c’est sans doute par erreur que Dahl Je signale de Florence. 16. TRAC. RUGATICOLLIS, — rugicollis Seidi. Otiorh. 1868. 114, 18. Le rugaticollis est voisin, d’un côté du ventricosus par des impressions rugueuses sur le prothorax et le rostre et par les interstries convexes des élytres, de l’autre de lypsilon, par son prothorax plus long et ses élytres plus allongées ; la tête est très-légèrement rétrécie par devant et le rostre peu rétréci à la base, pas plus étroit qu’elle au bout; de là, les yeux sont peu conv ergents. Le rostre est plus Tong que dans le ventricosus, les rebords en bour- relet sur les côtés du large sillon longitudinal, ne sont pas élargis au milieu, mais parallèles, et finissent en un bourrelet transverse indistinet. Derrière ce bourrelet trans- verse, dans un individu, le front est légèrement impres- sionné; dans les autres plus grands il a au milieu un trou profond transverse, ct de chaque côté, au-dessus des yeux, un fort bourrelet longitudinal, qui paraît comme une saillie du bord supérieur du rostre et s’abaisse brus- quement par derrière. Le prothorax est moins de deux fois aussi large que long, rétréci légèrement par derrière, plus fortement par devant, tronqué à la base ct au som- met, densément et rugueusement impressionné ct marquêé d’une profonde ligne médiane. Les élytres sont distincte ment plus longues que larges, légèrement arrondies laté- ralement, ct moins convexes que dans le ventricosus ; les KXV,. TRACHYPHLŒUS. 623 interstries aussi moins convexes. Les jambes antérieures n'ont au bout, par en dedans, aucune épine, — Long. 4 à 6 — larg, 2 à 3 mil. La structure aberrante du rostre et du front des 2 exem- plaires que j'ai devant moi, jointe à la différence frap- pante de taille, avec de plus riches matériaux, pourraient peut-être permettre d’en faire une espèce différente. Les plus grands viennent de Dalmatie, les plus petits de Roumélie. 17. TRACG. GRACILICORNIS Seidl. Oliorh. 1868. 115, 19. Le gracilicornis est très-voisin, pour la forme, du rugati- collis, et présente les caractères distinetifs suivants : le prothorax est encore un peu plus long, fortement arrondi sur les côtés et sans rugosités. Il se distingue de toutes les autres espèces du groupe par le funicule des antennes -menu, dont le dernier article n’est pas transversal, mais aussi long que large, tandis que le 4% est assez allongé et égale les 2 et 3 ensemble. Le rostre a, comme dans le rugaticollis, les bords épaissis et s’allongeant comme un épais bourrelet jusqu’au-dessus des yeux; cependant 1ls convergent un peu par devant et sont en droite ligne, ce qui distingue le rostre de celui du rugaticollis, ainsi que du ventricosus. Les élytres sont plus étroites et plus paral- lèles que dans le rugaticollis, les stries sont profondes, mais Les interstries plans ct garnis de soies longues, dres- sécs, en massue. — Long, 4,5 mull, 3 exemplaires de Beyrouth, Syrie. 18. TRAC. YPSILON Seidl. Otior. 1868, 115, 20, L'ypsilon se distingue du précédent d’une manière très-frappante, par le rostre beaucoup plus long, plan et non séparé du front. La seule inégalité remarquable qui s'y trouve est une ligne enfoncée, commençant entre les veux ct se divisant en forme de Y sur le rostre. Le prothorax est à peine 2 fois aussi large que long, forte- ment arrondi sur les côtés, rétréci distinctement vers la base, plus fortement vers le bout, près duquel ii est très- légèrement et indistinctement étranglé; on remarque quelques rides seulement à la base et sur les côtés. Los 624 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. L “ élytres sont un peu plus longues que larges, un peu élar- gies par derrière, pas si convexes que dans le ventricosus; les stries sont fines, les interstries sont très-légèrement convexes, garnis de plus longues soies. Les jambes anté- rieures n’ont pas d’épine à l’extrémité interne, — Long. 5 à 6 — larg. 3 à 3,5 mill. Hongrie, Mchadia. 1 seul exemplaire. La var. éurcicus, qui pourrait constituer une espèce avec de plus riches malériaux, a un rostre un peu plus court, et des yeux un peu plus déprimés. Il n’à pas sur le front la ligne en Y. Les élytres ont une forme plus étroite et plus parallèle. Turquie. 1 exemplaire. a IVe GROUPE. — Jambes antérieures brièvement épincuses au bout ; ongles libres; 2° segment abdominal séparé du 1° par une suture droite, plus court que les 2 sui vants ensemble ; tête et rostre légèrement étranglés au bord antérieur des yeux ; rostre renflé sous les scrobes. Le 4 groupe d’un côté est voisin du 3° par la brièveté du 2e segment abdominal, et par le corps grand épais; de l’autre par les petites épines aux jambes antérieures, il se rapproche du 2° groupe sans cependant atteindre la structure qu'on y trouve. Les jambes antérieures sont, à l'extrémité par en dedans, un peu cn crochet et avec une épine; par en dehors arrondies et garnies de 5 épines courtes également distantes l’une de l’autre. Les jambes postérieures n’ont pas le bord apical tout-à-fait tranchant, mais au contraire ce bord est arrondi et présente, à une petite distance de la couronne la plus extérieure de pe- tites épines, une semblable de plus petites encore, de sorte que l’espace qui se trouve entre les deux reproduit, la surface apicale oblique du 1% groupe, sans cependant être aussi distincte. Les ongles sont très-éloignés l’un de l’autre, ce qui distingue parfaitement ce groupe des pré- cédents, Le rostre est assez élargi au-dessous de la scrobe et jusqu’au devant des yeux, puis subitement étranglé; la tête est latéralement convergente jusqu’à la même XXV,. TRACHYPHLŒUS, 625 place et Ie front un peu déprimé, de sorte qu'ici un dis- tinct étranglement vient à s'établir, lequel, du reste, ne s’est rencontré que dans le granulatus et le ventricosus. La scrobe est un peu courbée, longue, et s'étend jusqu’à l'œil, ou ecsse tout au devant (setiger). Les antennes ont un scape presque droit, fortement en massue, et un funicule épais. Le 2° segment abdominal est séparé du 127 par une su- ture droite, et plus court que les 2 suivants ensemble, particulièrement dans le scaber, où il n’est pas plus long que l’un d'eux. Ce petit groupe très-naturel, outre l’espèce la plus com- mune et la plus répandue du genre, en comprend 2 nou- velles, appartenant à la faune méditerranéenne, qui en sont très-voisines. Les différences consistent seulement dans la forme, la sculpture et les soics des élytres. 49. TRACH. SCABER L. Fn. Suec. 1761. 5920. — Bach. Deuts. 262. — Thoms. Skand. vir 4865. 131, 2. — Seidl. Otiorh. 1868. 117, 21. — scabriculus Gyl. Var. b. Ins. Suec. nt 1813. 809, 35. — 11, 490 (Excel. Syÿn.). — bifoveolatus Beck. Beitr. Bair. Ent. 1817. 22. T. 7 f, 36. — squamosus GyL. Sch. Cure. 1 1834. 491, 8. — fessel- latus Bohm. Sch. Cure. vit 1843. 114, 9. — confinis Steph. 1v 1831. 491, 2. Le scaber est très-reconnaissable à l’étranglement entre la tête et le rostre, et à la partie inférieure de ce dernier largement dilatée, caractère qu’il partage avec 2 autres espèces du groupe et avec le granulatus ; il est ordinaire- ment plus grand que le scabriculus; cependant il se ren- contre aussi de petits individus qui le cèdent pour la taille à ce dernier. La tête est légèrement rétrécie par devant, avec les yeux grands, aplatis, latéraux. Le front est déprimé jusqu’au bord antérieur de ces derniers, à partir de ce point le rostre est un peu convexe, la convexité légèrement sil- lonnée dans sa longueur, les bords supérieurs légèrement convergents en ligne droite, la portion qui se trouve sous la scrobe fortement élargie à partir des yeux, presqu'aussi large que la tête derrière les yeux, et comme renflée jus- qu au bout. Les scrobes latérales, longues, un peu eour- bées, s'étendent jusqu'aux yeux. Le prothorax 2 fois aussi 626 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCIMIDES, large que long, fortement rétréci par devant, un peu plus étroit à la base qu'au milieu ; une légère ligne médiane est pour l'ordinaire visible, Les élytres sont un peu ven- trucs, plus ou moins distinetement ct finement striées; les interstrics paraissant un peu ondulés par de faibles inégalités, et aussi un peu irréguliérement sinués sur les côtés; les interstries alternes quelquefois distinctement plus élevés, tous garnis de petites soies, qui souvent man- quent tout-à-fait par devant et sont distincts par derrière seulement sur la convexité. Le 2° sezment ventral est des plus courts dans le scaber, puisqu'il dépasse à peine en longueur chacun des suivants. — Long. 2,8 à 5 mill, Toute l'Europe, peut-être à l'exclusion de l'Espagne et de la Sicile, il est très-commun, en particulier sur l'ortie. Madère (Wollaston) — Transcaucasie (Kolenati) sous le nom de scabriculus (Mosc. 1858. 1v AT, 192, TRACH. COLORATUS Allard. Berl. 1869. 395. Corps couvert en entier de squamules épaisses et très- serrées, d’un gris un peu flave, plus claires sur les côtés du prothorax ct des élytres, ainsi qu'à l'extrémité de celles-ci, et formant @cux taches brunes peu distinctes placées parallèlement sur le prothorax, et quelques autres inégales, de même couleur et plus ou moins nombreuses sur le dos des élytres. Paties d’un roux ferrugineux ainsi que les antennes, couvertes de squamules blanchâtres et pubescentes ; quelquefois les squamules tournent au ver- dâtre-clair sur les côtés et à l'extrémité des élytres. Ros- tre de la longueur de la tête, presque plan avec une ligne longitudinale fine, creusée dans son milieu. Prothorax 2 fois aussi long que large, tronqué aux 2 bouts, rétréci en devant, fortement arrondi sur les côtés. Elytres en ovale très-court, très-convexes, très-arrondies aux épaules, sur les côtés et à l'extrémité; strics étroites, interstries plans et éparsement vêtus en arrière de petites soies courtes. — Long, 3,2 — larg. 3,8 mill. } Ressemble au Trach, scaber L. par la tête et le protho- rax, mais ses élytres forment un ovale plus court et plus large. Algérie, Constantine, XXV, TRACHYPIHLŒUS. 627 20. TRACH. SETERMIS. — seliger Scidl. Oliorh, 4868, 118, 92, Le seiermis est très-voisin du scaber, maïs facile à distin- gner parce que les élytres sont plus convexes en dessus, mais moins arquées sur les côtés, presque parallèles et plus étroites. En outre elles sont profondément striées, les interstries également convexes et densément garnis de soies longues, un peu dressées, qui couvrent aussi le pro- thorax et Ia tête. Le rostre est en dessus un peu plus large que dans le scaber et non convergent, mais parallèle. Le prothorax est étranglé plus fortement à la base et par conséquent plus fortement arrondi sur les côtés. Les élvtres sont marquées sur leur convexité postérieure pour l'ordinaire de 2 bandes blanthes, arquées, convergentes par derrière, bordées _d’obscur par devant. Les jambes sont tout comme dansie scuber, mais le 2° seoment abdominal est un peu plus long, cependant distinetement plus court que les 2 suivants cn- semble. — Long. 8,2 à 5 mill. Un individu reeueilli en Espagne ; d’autres viennent de France méri- dionale (Montpellier, Metz), de Sicile et d'Algérie. 21, TRACH. ALGERINUS £ecidl. Otiorh, 1868. 119, 23. L’algerinus, par ses soics dressées squamuliformes très- épaisses, s'éloigne tant des 2 précédents que je ne balance pas à le regarder comme une espèce particulière, Les élytres sont plus parallèles que dans le scaber, mais plus larges et plus courtes que dans le setermis, avec lequel elles s'accordent pour la profondeur des stries et la convexité égale des interstries; elles sont garnies densément de soies claviformes presque aussi larges que longues au bout, qui couvrent également le prothorax et la tète. La structure de l'abdomen se rapproche de celle du sctermis, — Long. 4,5 — larg, 2,3 mill. 1 individu @'Oran, Algérie, 628 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, Ve GROUPE. — Jambes antérieures arrondies au bout, “brièvement épineuses ou hispides; 2° segment de l’ab- domen séparé du 1% par une suture arquée, plus long ou aussi long que les 2 suivants pris ensemble; corps oblong, subdéprimé ; rostre court, Le 5° groupe se rattache au précédent par les courtes épines qui garnissent l'extrémité arrondie des jambes an- térieures (dans l'espèce typique), maïs il s’en éloigne par le 2° segment abdominal long, avec la suture antérieure anguleuse ; il se sépare du suivant, dont il a la structure abdominale, par la dentelure des jambes antérieures, et du 2° par le manque de dentelures à ces mêmes jambes. Quelques c' du 2° groupe n’ont pas non plus de dents aux jambes antérieures, cependant leurs épines représentent celles de la ©, et jamais celle qui est dirigée horizonta- lement en dehors ne manque. tandis que dans une espèce du 5° groupe tout le bord apical est également garni de courtes épines, et dans les autres quelques soies jaunes, très-rapprochées les unes des autres, forment des fasci- cules dentiformes. Le corps est plus ou moins allongé et déprimé, les squamules, distinctes et épaisses, pénètrent l’une dans l’autre en forme d’écailles de poisson, dans le variegatus. Le groupe est très-reconnaissable par le rostre fort court (en quoi le cruciatus du 4°7 groupe seul lui res- semble) et les yeux très-avancés sur le devant, 2 espèces seulement (*) dont la 2° est très-voisine de quelques espèces de Cathormiocerus, mais cependant doit se placer parmi les Trachyphlœus à cause de la forme de ses squamules, à Toutes deux appartiennent à la faune méditerranéenne et sont con- finées en Espagne, Algérie et Sicile. (*) Je ne dois pas mentionner le Mi/omermus Raymondi Gaut. Fr. 1861. 99. qui, d'après la déclaration de l’auteur, doit être voisin du Mit. hystrir (= va- riegatus Kiesw.), Les seuls caractères auxquels on peut reconnaitre l'espèce dans {a diagnose sont : dense nigro squamosus, prothorace spènosulo, elytris strialis, squamulis dupliciter disposilis, deviennent dans la description de petites soies au lieu de squamules, et le prothorax est garni comme les élytres, non plus d'espèces d’épines mais de petites soies, Ge n’est peut-être que le Tra- chyphlœus aristatus, XXV. TRACHYPHLŒUS, 629 99. TRACH. VARIEGATUS. Küst. Kæf. Eur. xvrir 1849. 85. — Seidl, Otiorh. 1868. 120, 24. — Mitomermus hystrix Duv. Gen. Cure. 1853. 99, PI. 14. £. 64. Le variegatus s'éloigne, par son rostre court, son pro- £ © ) ] * thorax fortement arrondi et sa forme aplatie, de tous les autres Trachyphlœus, mais ne peut en être séparé généri- quement ; il ressemble beaucoup encore à l’aristatus, mais il est plus grand et plus large aux épaules. Le rostre est plus court que large, presque aussi large que la tête ; Les scrobes sont au bout assez avancées par en haut, profondes et étroites, et vont assez droit jus- qu'aux yeux, qui sont très-fortement avancés au milieu, entre les bords supérieur et inférieur de la tête, et sont assez peu convexes. Le rostre est plan en dessus et creusé d’un léger sillon médian. Les antenues diffèrent de celles des autres Trachyphlœus seulement en ce que la pointe des articles du funicule est tronquée et non arrondie. Le prothorax est un peu plus large que long, fortement ar- rondi sur les côtés, aussi rétréci par derrière que par de- vant. Les élytres ont leur plus grande largeur aux épaules qui sont un peu saillantes, arrondies; de là très-légère- ment rétrécies par derrière, presque parallèles, obtusément arrondies par derrière, assez profondément striées, très- densément squamuleuses, les squamules se mêlent les unes dans les autres comme des écailles de poisson. La couleur est brune, marquetée de noir et de gris, ou aussi entièrement d'un gris foncé, avec quelques petites taches claires. Les élytres, ainsi que le prothorax, la tête, les antennes et les pattes, sontgarnies de soies dressées, assez longues, peu épaisses. Les tarses ne sont pas très-larges, le 4e article plus long que les précédents ensemble, muni de 2 ongles séparés. Le 2° segment abdominal est séparé du 1° par une suture fortement arquée en angle et beau- coup plus long que les 2 suivants. — Long. 3 à 4 mill, Le variegatus à été bien décrit et très au long par Kuster comme un Cathormiocerus. Cependant Duval l’a décrit de nouveau comme Mitomermus hystrix, caractérisant princi- palement ce nouveau genre par la structure des antennes, auxquelles il a donné beaucoup de valeur, M, Jekel (6oc, JT 630 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, Ent. Fr, 1856. 72) a réuni les 2 espèces, en les plaçant toutefois parmi les Cathormiocerus. Lacordaire le premier les a rangés à leur véritable place dans les Trachyphlœus. Appartient à la faune méditerranéenne ; j'en ai des exemplaires de Sardaigne et d'Alger; il se trouve aussi en Espagne (Duval), en Sicile (Jekel); je regarde comme une erreur l'indication de la Hongrie pour patrie. 23. TRACH. BREVIROSTRIS Ch. Bris. Soc. Ent, Fr. 1866, 407 {Pe- rilelus). — Scidl. Otiorh. 1868. 191, 25. C’est au varieqatus que le brevirostris ressemble le plus, mais il est un élément très-hétérogène du genre, et il se- rait peut-être mieux de Ie rapprocher des Cathormiocerus si la squamosité de l'abdomen ne la plaçait ici, disposition qui constitue la principale différence entre les Trachy- phlœus et les Cafhormiocerus. La squamosité gris-clair, égale, et les soies très-menues lui donnent un aspect poli et il ressemble en cela à un Perifelus, cependant les scro- bes qui s'étendent jusqu'aux yeux ef s’avancent au bout un peu vers en haut et sont tout-à-fait latérales. La tête est étroite, avec lés yeux grands, légèrement convexes, qui sont tout-à-fait latéraux ct assez avancés par en devant. Le rostre cst plus étroit que la tête, assez ré- tréci en dessus vers l’extrémité. Les scrobes sont très-pro- fondes et nettement limitées, vont d’abord parallèlement, puis se courbent un peu en bas, pour aller aux yeux, tout comme dans le Cathormiocerus horrens, avec lequel surtout le brevirostris a le plus d’analogic pour la structure de la tête. Les antennes sont aussi longues que la tête et le prothorax ensemble, ont le scape un peu courbé ct le fu- nicule pas be aucoup plus menu, semblable à celui du Cathormiocerus socius. Le prothorax est beaucoup plus étroit par devant que par derrière, pas très-fortement arrondi sur les côtés, la base largement arrondie. Les ékytres assez allongées, pas fortement arrondies sur les côtés, indistinc- tement striées, garnies éparsement de fines petites soies blanches, surtout par derrière ct couvertes, ainsi que Île prothorax, la tête ct tout le dessus de squamules épaisses, un peu anguleuses, condensées. Les pattes présentent une particularité qui manque à tous les autres Trachyphlœus ; « x A DR PR SNS ST ir Û LE à XXV. TRACHYPHLŒUS, 631 les jambes antérieures sont arrondies au bout, garnies en dehors d’un retit fascicule de 2 à 3 soies jaunes que suit un plus large dirigé par devant, de plusieurs semblables; par en dedans est une grande épine noire courbée ; les jambes postérieures on aussi, à l’angle apical postérieur de longues soies ae qui les font paraitre élargies. Les tarses ne sont pas très-larces, le dernier article aussi long que les précédents ensemble; les ongles grands et st éparés. Le 2e segment abdominal est séparé du jer Le une suture légèrement arquée, et aussi ie que les 2 suivants en- semble. — Long. 4 mill. Découvert à Aranjuez par M. Ch. Brisout en 1865, et décrit comme un Peritelus, où il est placé à tort près de l’astragali; si on voulait le reporter dans ce genre, il devrait se placer près du platysomus, vie GROUPE. — Jambes antérieures mutiques; ongles libres ou soudés (M: granulatus, Syriacus) ; 2° seoment abdominal séparé du 1% par une suture arquée, ou droite (aristatus, squamulatus), plus long que les 2 sui- vants ensemble (exclus. aristatus et squamulatus). Le 6° groupe n’est pas aussi naturel que les précédents, ef les espèces qui le composent n’ont d’autre lien commun que de manquerdes caractères propres aux autres groupes. Il se distingue du 3° groupe, qui a aussi les jambes anté- ricures inermes, par le 2° segment abdominal long (gra- nulatus, syriacus), ou les ongles libres (aristatus, squamu- latus) , ou les 2 caractères ensemble (myrmecophilus, inermis, guadarramus). Il se distingue des”Aft9e 48 et 58 groupes, par les jambes antérieures tout-à-fait inermes, qui n’ont que le petit crochet dirigé en dedans. A l’excep- tion d’aristatus cb squamulatus, toutes les espèces ont le bord antérieur du 2° segment abdominal courbé et les ongles libres, sauf dans les granulatus et syriacus. Les serobes antennnires ont une conformation assez unifor- ie ct ne présentent quelque chose d’anormal que dans Pinermis, parce qu'une partie est courbée en bas; la forme du rostre s'éloigne beaucoup dans les 2 espèces et res- semble à celui du 4e groupe. 632 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. Aux 3 espèces décrites par Schœnkherr ou avant lui, viennent se joindre 4 nouvelles, dont l’une (guadarramus) n'appartient peut-être pas à ce groupe, mais est un œ du 2°. À l'exception des 2 1res qui s'étendent dans une partie de l’Europe, les espèces ont un habitat très-restreint, en Espagne (myrmecophilus, granulatus), dans le sud de la France (yranulatus), en Autriche (iner- mis) et en Syrie (syriacus). 24. TRACH. ARISTATUS Gyl. Ins. Suec. iv 1827. 613, 35-36.— Gyl. Sch. Syn. Curc. n 1834. 491, 4. — Seidl. Otiorh. 1868. 123, 26. — asphaltinus Gxl. Sch. Syn. Cure. 11 1834. 496, 129, — ? sfipulatus … Germ. Fn. Eur. xmi pl. 15. L'aristatus ressemble un peu au scabriculus, maïs on le reconnaît aussitôt à son rostre rétréci en devant et à ses jambes antérieures inermes. Le rostre a un sillon médian étroit, ordinairement pro- fond et est convergent en ligne droite vers l’extrémité, légèrement au-dessous de la scrobe, plus fortement au- dessus. La scrobe va droit et assez horizontalement jus- qu'aux yeux. Le prothorax est 2 fois aussi large que long, fortement arrondi sur les côtés et paraissant presque an- | guleux par les soies, fortement rétréci par derrière; sur ! la surface on voit, la plupart du temps, un sillon médian | distinct. Les élytres sont assez profondément striées, les interstries garnis d'une rangée serrée de soies longues, en massue, dressées. Les jambes antérieures sont termi- nées en pointe oblique par en dedans vers le bout et un peu en crochet. Le 2€ segment abdominal, séparé du 4e par une suture droite, est un peu plus court que les 2 suivants ensemble. — Long. 3 à 3,5 mill. | L’aristatus ne doit pas être réuni au squamulatus comme Walton (Stet. 1848. 344) l’a fait, mais il s’en éloigne par w son prothorax plus court et ses soics plus longues, ainsi que par le 2° segment abdominal constamment un peu plus court. Au contraire, je puis regarder l’asphaltinus, d’après le type, comme un exemplaire tout détérioré du \ précédent. L’aristatus étend son habitat presque dans toute l’Europe, comme le scabriculus : Suède, Allemagne, Autriche, Jtalie, France, XXV, TRACHYPHLŒUS. 633 25. TRACH. SQUAMULATUS OI. Ent. v 1808. 830, p. 863. pl. 31 f. 411. — Gyÿl. Sch. Cure. n 1834. 492, 6. — Seïdl. Otiorh. 1868. 4924, 27. Le squamulatus ressemble beaucoup à l’aristatus, maïs il en diffère, outre le 2° segment abdominal un peu plus long, par son prothorax Due étroit et les soies des élytres beaucoup plus courtes. Le rostre et la tête sont tout comme dans l’aristatus, seulement les yeux sont plus petits et plus convexes. Le prothorax est plus étroit, pas 2 fois aussi large que long, arrondi sur les côtés beaucoup plus légèrement, au contraire plus distinetement à la base, n’a pas la plupart du temps de sillon longitudinal, et ainsi que la tête presque pas de petites soies. Les élytres sont garnies d’une rangée de petites soies beaucoup plus courtes et plus fines. Les jambes ne diffèrent pas de celles de l’aristatus, maïs le 2e segment abdominal est proportion- nellement un peu plus ue ei en longueur aux 2 sui- vants ensemble, — Long. 2,5 à 3,2 mill. Le squamulatus est moins largement répandu que l’arislatus et se trouve confiné dans les contrées les plus méridionales de l’Europe. Il ; trouve en France, Autriche et sud de rleRaens (Francfort-sur- ein). 26. TRACH. MYRMECOPHILUS Seid!. Otiorh. 1868. 125, 28. Le myrmecophilus réunit la forme du squamulatus avec . les soies de l’aristatus et paraît en outre peu différent du Cathormiocerus curvipes et aussi des plus petits individus du Cathormiocerus Chevrolati. I se distingue du Tr. squamulatus par ses longues et épaisses soies sur les élytres et le pro- thorax, de l’aristatus par son prothorax plus étroit, des deux par le 2° segment abdominal plus long et par la forme des scrobes. Celles-ci sont un peu élevées et rapprochées l'une de l’autre au bout, près de l’insertion des antennes, puis descendent vers les yeux où le bord supérieur n’est pas aussi nettement limité que dans le squamosus. La forme du prothorax est semblable à celle du squamulatus, seulement il est plus fortement arrondi sur les côtés, et la rondeur paraît encore plus forte à cause des soies, Les élytres sont un peu plus allongées ct garnies de soies qui 63% MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, ressemblent assez à celles de l’aristatus, — Long. 2,8 à 3 mill, Escorial, trouvé en 1865 et communiqué par M. Ch. Brisout sous le nom de Meira myrmecophila (Chevl.). 21. TRACH. GUADARRAMUS Seidl, Otiorh. 1868. 125, 29. Lo guadarramus se distingue par ses yeux petits, fort convexes, saillants, dont la position est tout comme dans le 1 groupe, sans qu'ils soient aplatis et surmontés par le front. Les jambes antérieures paraissent avoir la struc- ture de ce groupe, cependant elle n’est pas tout-à-fait distincte dans quelques exemplaires, d’où la possibilité, que ce soit un çf du 2° groupe dont la © a les jambes dentées. Le rostre est très-court, la partie inférieure arrondie latéralement, la supérieure très-fortement rétrécie par devant, de sorte que sa pointe, avant la fin des strobes antennaires, est moitié aussi large que le front au-dessus du bord postérieur des yeux. Les scrobes sont par là très- rapprochées l’une de l’autre en devant, larges et très-pro- fondes, s’abaissent vers les yeux, cependant cessent peu avant, leur bord supérieur fortement courbé. Les yeux sont très-bas, tout au bord inférieur de la tête et sont très-petits, mais fort convexes et très-saillants. Les an- tennes sont plus menues que dans aristatus et squamulatus et le scape est un peu plus fortement courbé. Le prothorax est large, arrondi sur les côtés et a un léger sillon médian. Les élytres finement striées et garnics particulièrement par derrière de petites soies courtes en massue. Le 2° seg- ment abdominal est distinctement plus long que les 2 suivants ensemble, -- Long. 2,7 mill. Un seul exemplaire trouvé par M, de Kicsenvwettor dans la Sierra Guadarrama 28. TRACH. INERMIS Bohm. Sch. Curc. vii 1843. 119. — Seidl. Otiorh. 1868, 126, 80. -— ? Redt. Aust. 2e éd, 1858. 791. — ? sabu- losus Redt. Fn. Austr, 2e 64. 1858, 731. L’inermis est très-distinct de tous les autres Trachyphlæus par la structure remarquable des scrobes antennaires; la XXV, TRACHYPHLŒUS. 635 forme approche le plus de celle du sgusimulatus pourtant avec le prothorax plus large. La tête est très-convexe, le rostre beaucoup plus étroit qu'elle et creusé d’uu sillon médian distinct. Les yeux sont assez bas et assez aplalis, cependant la surface est un peu tournée par en haut, ce qui les fait paraître plus saillants lorsqu'ils sont vus d’en haut. Les scrobes sont grandes et profondes, en triangle allongé, avec le bout tourné en dessous, sans atteindre les yeux, leur bord posté- rieur tombe tout au devant d'eux, et leur pointe inférieure ne descend pas beaucoup plus bas que le bord inférieur des yeux. Les antennes ont un scape très-courbé, du reste elles sont semblables à celles du squamulatus. Le prothorax est large, pas fortement arrondi sur les côtés ct paraissant laminé par une épaisse vestiture de squamules, ainsi que les élytres, qui sont finement striées et garnies de toutes petites soies éparses. Les pattes sont conformées comme dans l’aristatus, seulement les jambes sont plus robustes et en particulier les 3 19% articles des tarses très-larges. Le 2° segment abdominal, séparé du 1% par une suture angu- es en arc, est beaucoup plus long que les 2 sui- rants ensemble. — Long. 2,3 à 3,7 mill. Pare GUES pe 02. l'inermis comme synonyme du Platytarsus setiger; vraisemblablement sur la parole de Suffrian, quoique l'erreur de ce dernier ait été déjà rec- tifiée par Jekel, mais en même temps il l’exclut du genre Trachypklœus p. 192. L'inermis et le sabulosus de Redtenba- cher se rapportent peut-être ici, Paraît confiné à l'Autriche. 29. TRACH. GRANULUS. — granulatus Seïdl. Otiorh. 1868. 127, 31. Le granulus est très-distinct par les ongles soudés à la base et la surface granulée des élytres et du prothorax; par sa forme il se rapproche du Frachyphlœus laticollis. Le front est déprimé entre les yeux et le rostre, de là il est un peu élevé en dessus et un peu élargi en dessous des scrabes, en quoi il se rapproche de la forme du sca- ber. En dessus il est distinctement impressionné dans la longueur. Les scrobes sont profondes et larges et s’éten- 636 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, dent jusqu'aux yeux, qui sont assez plats et sont avancés tout au bord inférieur de la tête. Le scape est fortement en massue, un peu courbé: le funicule délié, Le 2e article aussi long que le 1tr. Le prothorax est également arrondi devant et sur les côtés, très-lésgèrement déprimé avant le sommet, un peu plus large que long. Les élytres ont les angles huméraux petits, distincts, arrondis et sont ensuite peu à peu légèrement élargies par derrière et arrondies au bout, légèrement striées; les interstries granulés, et de petites granulations, telles qu’on ne peut pas distinguer, comme sur le prothorax, s’ils appartiennent à la surface même ou à une épaisse ves!liture de squamules; en outre les élytres et le prothorax sont garnis de petites soies blanchâtres assez éparses. Les pattes s’éloignent, pour la structure, de celles des autres espèces du groupe, en ce que les jambes antérieures sont arrondies au bout et pas du tout élargies en crochet en dedans; les tarses sont larges ; les ongles sont très-petits et soudés à la base. Le 2e segment abdominal, séparé du 4% par une suture ar- quée en angle, est beaucoup plus long que les 2 suivants ensemble. — Long. 3 mill, Recueilli par Péragallo, à Nice. 80. TRACH. SYRUS, — syriacus Seidl. Otiorh. 1868. 128, 32. Le syrus est si voisin du granulus sous tous les rap- ports, que je ne devrais pas le séparer spécifiquement, s’il n’avait pas, sur le prothorax et les élytres, des squa- : mules distinctes assez épaisses. En outre le prothorax est beaucoup plus arrondi latéralement, élargi et très-forte- ment impressionné avant l'extrémité; les élytres sont beaucoup plus larges. — Long. 3,5 mill. Syrie, un seul individu. Espèces douteuses, probablement de ce genre : 91, TRACH. RAYMONDI Gaut, Soc. Ent. Fr. 1861. 99, 5 (Mito- mermus). * Ovale-oblong, brun; tête, antennes et pattes plus clai- res, entièrement revêtu de petites soies noires, raides, | | | | XXV. TRACHYTHLŒUS. 637 plus denses sur le prothorax, ce qui le fait paraître épi- meux; la tête en est dépourvue et fortement ponctuée ; rostre couvert de soies droites, noires, clair-semées, sem- blables à de petits tubereules, ponctué et sillonné dans toute sa longueur; antennes à seape granuleux ; funicule un peu moins ; {1° article un peu épaissi, obconique, 2e à peu près de la longueur du 3°, 3-7 très-courts, compri- més, tronqués; massue ovalaire, Elytres en ovale allongé, notablement plus larges que le prothorax; soies pariales comme les stries et implantées sur les interstries. Pattes granuleuses et vêtues de soies noires ; jambes antérieures sarnies dans toute leur longueur de petites épines très- courtes ; ongles séparés. — Long. 3,2 mill. France méridionale, Saint-Raphaël, — 1 seul individu. 32. TRACH. VESTITUS Küst. Kæf. Eur. xv 1848. 61 /Cathormio- cerus). Ovale un peu court, brun de poix rougeûtre, vêtu de squamules d’un gris jaune, denses, presque en forme de feutre, un peu rugueucses. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, rouge-ferrugineux; scape presque droit, rugueusement poilu de gris, les autres articles courts, légèrement garnis de poils courts, raides, dirigés en avant, massue en ovale court, terminée en pointe, les 4 articles garnis au bout de duvet blanchâtre. Tête courte, peu convexe, front grossièrement ponctué-ridé, avec une squamosité jaune, vertex finement et densément ridé transversalement ; rostre un peu plus long que la tête, épais, droit, plan, avec un fort sillon médian, au fond | duquel on remarque une fine carène vers le bout, surface | garnie de squamules sétiformes, Prothorax presque aussi | long que large à la base, tronqué droit devant et derrière, fortement arrondi sur les côtés, rétréci par devant, obli- mquement rentrant à la base, convexe, assez densément marqué de points forts, avec des poils sétiformes, serrés, | arqués entr'eux, les parties inférieures avec des points | fovéiformes serrés, dont les intervalles élevés forment des mailles arrondies, les points sont munis de poils | squamuleux jaunes séparés, Elytres à peine plus ovales, # 638 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, larges en devant que le prothorax à la base, élargies aux épaules, légèrement arrondies sur les côtés, rétrécies par derrière, conjointement en pointe arrondie au bout, con- vexes, rabattues brusquement et presque droites par der- rière, fortement striées, avec des points faibles mais grands et rapprochés dans les stries; interstries inégaux, étroits, un peu élevés, également garnis de squamules gris-jaune, avec une rangée de soies claviformes jaunes, demi-couchécs; dessous finement ponctué-rugueux. garni d'une légère pubescence jaune. Pattes d’un rouge-ferru- gineux, robustes ; cuisses et jambes assez densément gar- nis d’épaisses soies un peu claviformes. Tarses presque glabres, garnies en dessous de brosses blanchâtres, — Long. 4,6 — larg. 2,3 mill, Ilyrie, Trieste. : 88. TRACH. ROSTRATUS Thoms. Skand. Col, x 1868, 115, 2, — scaber Thoms. id. vi 1865, 131, 2. Obovale, noir, opaque, densément squamuleux de brun, antennes et pattes d’un brunâtre de poix; rostre canali- culé au milieu, ainsi que le prothorax; scrobes antennai- res non prolongées jusqu'aux yeux. Prothorax non ou à peine resserré à la base où il est plus large qu’au som- met, marqué de chaque côté d’une fovéole. Elytres héris-« sées postéricurement de squamules blanches dressées, disposées en séries. Jambes antérieures distinctement # denticulées au bout, — Long. 2,3 à 3,3 mill. Scandinavie. Thomson, dans son 7 volume, avait rapporté cette cs-" pèce au scaber de Linné et de Gyllenhall, mais dans lc 10, il reconnaît son erreur, 34, TRACH. CANALICULATUS Schauf. Har, Coi Heft, 11 1867, 20 À (Misomermus). Ovalaire-oblong, convexe, noir, densément couvert dem squamules d’un jaune cendré tomenteuses, garni de pe tites soies claviformes ; rostre avec unc impression longi tudinale peu marquée; tête marquée en devant d’une profonde impression transverse, Prothorax transverse, ar 115 RENE ue 22 XXVI. CATHORMIOCERUS, 639 rondi sur les côtés, rétréci en devant, garni de soies, mar- qué au milieu de 2 lignes longitudinales parallèles (bri- sées en devant), d’un noirâtre clair — avec 2 larges fo- véoles creusées profondément de chaque côté, légèrement arrondi à la base. Elytres striées-ponctuées, squamuleuses de jaune-cendré et variées, interstries pointillés, garnis d’une rangée de soies; antennes ct pattes brunes, — Long. 4,5 — larg. 2 mill. . Faciès du squamosus Gyll, Seh. Il s’en distingue par le msillon médian du prothorax bien accusé et les stries des élytres plus profondes ; il ressemble beaucoup aussi au variegatus, mais il est beaucoup plus grand et en diffère par son prothorax bien impressionné et sa ligne médiane | raccourcie par devant. Le prothorax est aussi plus court, creusé de chaque côté par derrière d'une profonde et grande impression, ainsi que vers les angles antérieurs. Le scape est peu courbé, renflé en massue au bout, le 2e article du funicule est pyriforme épais, le 3° obconique, 4 à 7 à peine aussi longs que larges; massue ovale, en pointe. Espagne, Majorque. | XKVE. — CATHONMIOCERUS (xoépuuev, collier; xépas, corne) Seh. Curc. vir 1843. 120, 300. — Scidl. Otiorh. 1868, 128, 35. LD Seoloceruws Wollast. Ins. Mad, 4854. 391. — GSehawmains Ch. Bris. Fr. 1866. 44, Scerobes latérales, profondes, atteignant les yeux. LRostre court, avec un rebord plus ou moins aigu. | Antennes courtes, différentes selon Île sexe. | Prothorax plus court que large, arrondi où anguloux sur | les côtés. © Mlytres oblongues, plus ou moins planes sur le dos. | Corps déprimé ou subdéprimé, © Abdomen squamuleux de noir, squamules connées, un | peu brillantes, granuliformes; avance intercoxale large 640 . MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, tronquée, 2° segment anguleux en devant, plus long que le 3° et le 4e ensemble. Cuisses mutiques; jambes mutiques au bout; ongles libres ou connés. Le genre Cathormiocerus est un groupe très-naturel d’es- pèces très-voisines. Il est très-voisin du genre Trachyphlœus et a une forme très-rapprochée de la sienne, Cependant on trouve une différence qui sépare leurs espèces d’une manière tranchée. La vestiture du dessous est, dans les Cathormiocerus, formée de squamules luisantes, granuli- formes, soudées et par là même non sujettes à disparaître par le frottement, lesquelles sont souvent si étroitement liées, qu’elles présentent l’aspect d’une surface lisse non squamuleuse, comme c’est aussi le cas en dessus dans la 2° division. La tête n’est pas aussi rebordée en bourrelet que dans Trachyphlœus, mais avec le rostre plus ou moins en arête 4 tranchante; les yeux sent latéraux, mais moins bas que M dans Trachyphlœus. Les scrobes sont latérales, souvent « avancées plus où moins en dessus au bout, cependant « atteignant les yeux latéralement, de sorte qu’on ne peut pas les confondre avec une scrobe supérieure. Les an-4 tennes présentent d’étonnantes différences selon le sexe : tantôt le scape est dans le Gf marqué d’un élargissement anguleux, tantôt la Q a le funicule plus épais avec les urticles lenticulaires, serrés l’un contre l’autre. À ces différences quelquefois se joint la circonstance remar- quable, que le g' a les ongles des tarses antérieurs sou- dés, la © les a libres. Le prothorax est arqué en angle latéralement cle 4 dans cordicollis et Chevrolati, du reste uniformément ar: rondi, et sa surface sans inégalités, cependant il n’est jamais régulièrement cylindrique, comme le dit Lacor daire (vi p. 194). Les élytres ne sont pas très-convexes mais toujours plus ou moins déprimées sur le dos, des forme allongée, pour l'ordinaire de forme parallèle ou ayant leur plus grande largeur aux épaules. k Les pattes ne présentent pas de distinction, seulement les jambes antérieures manquent de cette dentelure quim XXVI. CATHORMIOCERUS. G4l est commune dans les Trachyphlœus, et elles ont seule- ment un petit angle apical tourné en dedans; les jambes postérieures ont dans une espèce, lapidicola, une structure de la pointe qui se rapproche de celle décrite dans le 4er groupe des Trachyphlœus. Les ongles sont d'ordinaire libres, dans quelques of ils sont soudés aux 4 tarses an- téricurs. Le dessous présente sur l'abdomen une vestiture de . squamules noires, luisantes, soudées, qui ressemblent à des granules ; seulement la partie du mésosternum à la- : quelle se soude le prothorax, porte souvent sur une éten- due plus ou moins grande des squamules claires iso- lées, de couleur plus claire, qui se trouvent aussi sur les _ hanches, Le dessus présente une grande différence dans la vesti- bture, de sorte qu'on peut séparer les espèces en ? groupes Lpar ce moyen : le 4° qui se rattache aux Trachyphlœus a | des squamules séparées, ordinairement mates, rarement jun peu soycuses Chorrens) ; dans le 2e Iles & squamules | sont luisantes et liées en une surface plus ou moins polie, qu'à l'œil nu on croirait dépourvue de squamules. Cette disposition est désignée dans la diagnose par ces mots : 1Corpore elytrisque quasi esquamosis. Le genre Cathormiocerus a été élabli par Schænbherr pour le Trachyphlœus horrens et une nouvelle espèce Cathormio- cerus socius. Ces 2? espèces sont demeurtes longtemps incon- nues à cause de leur rareté et ont été d'ordinaire faussement ISignalées. Küster décrit, comme Cath. horrens, une espèce (voisine, probablement le cuviscapus, Duval et Jekel ont M pris pour lui le variegatus Küst. Lacordaire a obtenu le premier le type de la collection de Schœnherr, mais en disant : prothoraæ cylindrique el ressemble extraor dinairement à la Meira crassicornis avec une taille 3 fois plus grande, il a rendu plus difficile la reconnaissance de lespèce (*). Küster décrit 2 nouveaux Cuthormiccerus : vestitus des en- virons de Trieste, et variegatus de Sardaigne. Le dernier 1) On dirait même qu'il n’a pas eu le vrai type entre les mains. Le type du te du 2° vol, était dans la collection de Gyllcnhall, > ’CÈ 642 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, se rapporte au genre Trachyphlœus, le 1 me demeure inconnu, et l’exemplaire originol de la collection de Küs- ter est devenu la pâture des a anthrènes. Cependant, d’après la description, il est évident qu’il ne se rapporte pas au genre Cathormiocerus, puisqu'il le place dans le voisinage du variegatus, vraisemblablement c’est un Ofiorhynchus, comme l'indique la sculpture du prothorax et des élytres et la fine pubescence jaune du dessous. Le nombre des Cathormiocerus n’est pas non plus aug- menté par les Cathormiocerus muricatus Chevrl. et squamu- latus Reiche, puisque ces 2 espèces appartiennent aux Peri- telus auxquels il faut aussi joindre le Pfisteri Stierl. En 1854, lorsque parurent les Insectes de Madére de Wollaston, le genre Cathormiocerus était comme inconnu, et il n’est pas surprenant que Wollaston en ait créé un qui lui est iden- tique (**). Les deux espèces Scoliocerus Muderæ ct curvipes Wollast. forment les 3° et 4° espèces du genre ; comme 504 Schœnherr avait dans sa collection un Cathormioccrus hirtusu n, sp. alors non encore publié, mais qui, pour la 1° fois. 4 a été décrit en 1862 par le D’ Stierlin dans un supplément à sa Monographie sous le nom d’Ofiorhynchus excursor. Dans l’excursion en Espagne au printemps de 1865, on am récolté le nombre extraordinaire de 9 vrais Cuthormiocerusm dont 3 seulement se rapportent à des espèces déjà connues (horrens, soctus et excursor). Chevrolat en a décrit aussitôt 44 (parmi lesquelles le horrens), et sous 4 noms de genres différents, l’un d’eux avait été décrit par M. Ch. Brisoutm dans les annales comme Schaumius Vuillefroyi. Parmi les 5 autres, il y en a encore 3 non décrits, l’un trouvé danse l'Escorial, en 1864, et l’autre découvert depuis plus long temps par Stableau dans les Pyrénées, de sorte que To nombre peut être porté à 13. (**) Ce que dit Lacordaire &e « l’intégrité, du rostre à son extrémité » (2 « antennes terminales, » ne peut Ctre constaté, #1 XXVI. CATHORMIOCERUS. (ep) bb (9e) TABLÉAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. À Corps et élytres densément squamuleuses ou seule- ment sur les côtés ; squamules non soudées. 197 GROUPE. B Squamules opaques. CG Scape régulièrement plus ou moins courbé, prothorax dilaté anguleusement sur les côtés. D Prothorax un peu sillonné dans sa longueur, forte- ment arrondi à la base; rostre sillonné seulement au bout, scape (cf?) dilaté-droit; funicule très- grêle; scrobes fovéiformes n’atteignant pas les yeux. 1. cordicollis Seidl. Pyr. E. D” Prothorax non sillonné, peu arrondi à la base; ros- tre distinctement sillonné jusque sur le front. E Serobes rapprochées en dessus, d’où le rostre est un peu rétréci au milieu de sa surface supé- rieure ; o‘ scape dilaté-courbé; funicule grêle, g‘ scape un peu courbé, funicule épais, artieles transverses à partir du 4; scrobe fovéiforme h'atteignant pas les yeux. 2. socius Bohm. Sch. E E’ Scrobes non rapprochées en dessus; dessus du rostre rétréci en devant; scape courbé; funicule épais. F Scrobes fovéiformes en devant, indistinctes posté- rieurement, atteignant à peine les yeux; funi- cule très-épais, articles transverses à partir du 2e; front garni de fines soies à peine en massue; prothorax tronqué au bout. 3. mutandus (Chevrolati Seidl.) E. F Scrobes plus larges en devant, plus étroites par derrière, nettement limitées, profondes jus- qu'aux yeux; funicule (cf?) épais, “articles trans- verses à partir du 3°; front garni au-dessus des yeux de soies épaisses, sauamiformes; protho- rax arrondi au bout. 4. Diecki Seidl. E. C? Scape courbé anguleusement entre la base el le mi- lieu. CT NS TA cn dd 641 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. D $Scrobes plus larges en devant, moins nettement limitées ; rostre plus court que large; scape grêle à la base, épais au bout. 5. curvipes Wollast. F, Alg, Mad. D’ Scrobes étroites devant et derrière, nettement li- mitées, atteignant les yeux; rostre pas plus court que large, dessus large, parallèle; scape (c'?) épais dès la base. 6. curviscapus Seidl. E Alg. B’ Corps et élytres garnis de squamules grises d’un éclat soyeux; scrobes étroites, profondes jusqu'aux yeux, nettement limitées. C Scape peu courbé; œ ongles des pattes antérieures M connées; funicule plus grêle; G' ongles libres; fu- nicule très-épais. 7. horrens Gyl. $ch. E. C Scape dilaté à la base et fort anguleux; ongles libres. 8. Maderæ Wollast. Mader. 4 A Squamules connées, luisäntes, d’où le corps et les ély- 4 tres comme dénudés, 2€ GROUPE. 4 B Squamules des élytres à peine visibles, irrégulières. 4 CG Elytres garnies de poils tenus. D Jambes postérieures avec la marge apicale épaissie; 2e article du funicule (Q?) courbé; élytres à peine poilues. 9. lapidicola Chevrol. EN D’ Jambes postérieures avec la marge apicale aiguë ;, funicule simple; élytres avec de plus longs poils.M E Prothorax subanguleusement arrondi sur les côtés ; élytres près de 2 fois plus larges que le protho-# rax, rétrécies par derrière à partir des épaules qui sont élargies, à peine de moitié plus longues que larges; funicule plus grêle, articles non: transverses; cf ongles des pattes antérieures connés, Q ongles libres. 10. hirticulus Seidl. Es Alg, E” Prothorax orbiculaire tronqué au bout; élytres de moitié plus larges que le prothorax, subparal= lèles, plus de moitié plus iongues que larges} funicule (Q?) épais, articles transverses ; ongles (Q@?) libres. 11. excuwrsor Stier, D C? Elytres garnies de soies plus ou moins raides. D Soics plus courtes, blanches. XXVI, CATHORMIOCERUS. G45 E Prothorax non moins rétréci à la base qu’au bout, fortement dilaté sur les côtés en angle au milieu. 12. gracens (gracilis Seidl.) E E° Prothorax à peine rétréci à la base, peu arrondis sur les côtés. 13. Lethierryi Chevrol. E D’ Soies plus longues, noires, un peu dressées. 14. wrasus Seidl. E B’ Interstries des élytres formés chacun d’une double série de squamules distinctes. 15. lilliputanus (pygmeus $Scidl.) E Le genre est presque tout propre à l'Espagne, où il doit s’en trouver encore plusieurs autres espèces inconnues, si l’on fait attention que près de la moitié ont été trouvées dans une seule excursion. 2 seulement n’ont pas été découvertes en Espagne, curvipes et Haderæ, et entre les autres il ne s’en trouve que 2 (excursor et curviscapus) en Algérie et 1 dans les Pyrénées (cordicollis). La var. Capiomonti du Lethierryi est d'Alger et du sud de la France, le curvipes s’est aussi retrouvé en France. Ces insectes se trouvent toujours sous les pierres, ordinairement dans les monts et souvent à la hauteur des neiges, quelquefois en société avec les fourmis (Ckevrolati, iaderwæ et curvipes). icr GROUPE. 1. CATH. CORDICOLLIS Seidl. Otiorh. 1868, 132,1. Le cordicollis est très-distincet par sa forme large et son prothorax cordiforme, et ne peut être confondu avec au- eun autre. Le rostre est beaucoup plus large que dans le soctus ; les scrobes aussi également élargies au milieu vers en haut, et par là foyvéiformes. Le scape est beaucoup plus large que dans le socius cf, très-fortement élargi en angle à la base, mais non courbé; le funicule mince et délié. Peut-être cette conformation est-elle particulière au c, et la © pourrait avoir, par analogie avec le sccius, un scape simple et un funicule plus épais. Le prothcrax est fortement, presque anguleusement dilaté avant le milieu, par suite cordiforme, et a un sillon médian superliciel, et la squamulosité forme, comme sur les élyires, une vestiture d'un brun gris, d’une structure indistinete, Los dernières sont très-larges, particulièrement aux épaules et à peine environ d'un quart plus longues, très-finement striées et garnics de toutes petites soies claires, qui ne L’ABEILLE, — 1872, Octobre. 38 AE Ne RE bte Fe TON ENTER Er, RE VS aol 2 * » FA nn wi 4 PAC | RCE PERTE Re 4 Pad er: + dE : ra) | 4 ÿ de 646 MONOGRAPHIE DES CTIORHYNCHIDES. troublent pas l'aspect lisse. — Long. 4,2 à 4,8 — larg. 2,5 mill. Les 9 exemplaires que j'ai sous les yeux, qui probablement sont tous des G', ont été recueillis par M. Stableau dans les Pyrénées. M. G. Dieck en a pris un exemplaire en Aragon. Il n’est pas impossible que des exemplaires plus frais et plus nombreux ne nous apprennent que c’est un Tra- chyphlœus. 2. CATH. SOCIUS Bohm. Sch. Curc. vir 1842, 121, 2, — Seïdi. Otior. 1868. 133, 2, Le socius est voisin du précédent, mais À a la forme beaucoup plus étroite. Il se distingue, avec le cordicollis, des autres Cathormiocerus, par la forme des serobes. Celles-ci ne sont pas linéaires, mais fovéiformes ct un peu élargies au milicu supérieurement, d’où elles se rapprochent un peu l’une de l’autre à l’insertion des an- tennes ct sont visibles en dessus, Le rostre est un peu. plus long que dans le curvipes et plan en dessus, avec un sillon médian indistinct s'étendant jusqu’au vertex. Le scape est élargi anguleusement près de la base (la dila- tation s'étend jusqu’au bout) ct en outre distinctement courbé, avec le funicule plus grêle, celui de la Q est di- laté peu à peu près de la base, et n’est que légèrement courbé, avec le funicule plus épais, Le prothorax est beau- coup plus large que long, a les côtés fortement arrondis et est fortement rétréci vers la base; la squamulosité comme dans le curvipes, cependant indistinctement en forme de ceilules, plus clair sur la ligne médiane et sur les côtés dans les exemplaires frais. Les élytres sont en ovale allongé, les interstries également aplatis et garnis d'assez longues soies brun-elair, — Long. 3,5 à 4 mill. Le socius à été récolté en petit nombre par Kiesenwetter, sur la Sierra Nevada, dans le voisinage des neiges, sous les pierres, de sorte qu'il n’y a pas de doute sur le rappr ochement des 2 sexes. -L’exemplaire original de Schœnherr est un &G défloré, qui est identique à un ç' de la Sierra Nevada. Je prends pour une anomalie individuelle l'élévation remarquable du rostre entre les antennes, car elle est plus élevée à gauche qu’à droite. XXVI, CATHORMIOCERUS, 647 3. CATH. MUTANDUS, — Chevrolali Scidl. Otiorh. 1868. 135, 5 ©, Corps et élytres squamuleux-opaques ; prothorax forte- ment dilaté en angle au milieu, peu arrondi à la base, oe au bout; rostre sillonnné jusque sur le front; dessus non resserré; funicule (Q ?) très-épais, articles trans- verses à partir du 2, front garni de soices lines à peine claviformes. — Long. 35 à 3,8 mill. Le mutandus ressemble beaucoup au socius, et d’un autre côté se rapproche aussi du Trachyphlœus m Drnecopbabs mais il se distingue de l’un et de l’autre par les scrobes, qui sont superficielles au-devant des yeux, en outre du 1 par les côtés du prothorax fortement presque angu- leusement dilatés au ue et le funicule épais des an- tennes © qui se rapproche de celui de ia © de l’horrens. Le rostre est en dessus plus parallèle que dans le socius, parce que les serobes ne se rapprochent pas l’un de l’autre au milieu, et qu’il a seulement un léger sillon longitu- dinal ; les antennes sont tout comme celles de l’horrens et présentent la même différence sexuelle. Castille, Escurial. L’insecte que je prenais autrefois pour le G‘ ayant les scrobes ditférentes, doit être exclu. Chevrolat l’a décrit sous le nom de Trachyphlœus? socius Guér. 1866. 26, 25, qui fait double emploi, et l’a trouvé parmi les fourmis. 4. CATH, DIECKI Seidl. Corps et élytres avec des squamules opaques, garnis de soies courtes, épaisses. Prothorax fortement dilaté au mi- lieu, un peu arrondi à la base et au sommet. Rostre ca- naliculé jusque sur le front; dessus non rétréci; funicule épais, articles transverses à partir du 3°; front garni de soies épaisses squamuliformes, plus épaisses au-dessus des yeux. — Long. 3 mill, Espagne méridionale (Valence, Algéziras). Découvert par M. Dieck. Ressemble beaucoup au précédent, mais il s’en distin- gue surtout par les soies der du front et par son prothorax proportionnellement plus long, arrondi en avant, 648 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 5. CATH. CURVIPES Wollst. Ins. Mad. 1854. p. 392. (Scoliocerus.) — Seidl. Otiorh. 1868. 134, 4. Le curvipes a de la ressemblance avec les formes certai- nes du genre précédent, surtout avec le squamulatus et le myrmecophilus, mais il est facile à distinguer des deux au scape courbé fortement, presque en angle, près de la base. Le rostre est très-court et assez élevé entre les anten- nes, de sorte que les scrobes étroites descendent un peu vers les yeux. Le scape cest délié et fortement courhé à la base, maïs forternent épaissi en massue vers le bout; le funicule est plus étroit que le scape au bout. Le prothorax est un peu plus large que long, inégal et densément cou- vert de squamules enfoncées, qui lui donnent une appa- rence de cellules ; en outre ïl est garni de courtes soies noires dressées. Les élytres sont légèrement arrondies ou assez parallèles sur les côtés, à peine 1 fois 1/2 aussi lon- gues que larges, arrondies par derrière, finement striées, tous les interstries garnis d’une rangée de petites soies noires courtes. — Long. 2,5 mill. France (Brest, Auvergne), Collioure ; Alger et Madère, Vit sous les pierres, en compagnie des fourmis. (Wollaston.) 6. CATH. CURVISCAPUS Seidl. Otiorh. 1868. 134, 3. Le curviscapus est tellement semblable au socius qu'il suffit de noter les différences. Les scrobes ne sont pas élargies au milieu supérieurement, mais simplement linéaires, d’où le dos du rostre n’est pas rétréci au mi- lieu, mais parallèle et plus large. Le scape est plus fort à la base, presque anguleusement courbé, mais pas si for- tement élargi que dans le socius c'; le funicule représente celui du socius cg‘, c’est pourquoi je prends pour des G les individus que j'ai sous les yeux. Corps et élytres couverts de squamules opaques ; pro- thorax rétréci à la base, dilaté-arrondi très-fortement sur les côtés; rostre pas plus court que large, parallèle en dessus. — Long, 4,3 mill, Espagne (Andalousie) ; Algérie. 02 CEE nr Eten XXVI, CATHORMIOCERUS. 649 7. CATH. HORRENS Gyl. Seh. Curc. vi 1834, 495, 11 (Trachyphlœus). — vit 121, 1. — Seidl. Otiorh. 1868. 436, 7. — sulcirostris Chevrl. Guér. Rev, 1866. 104, 390. Le C. horrens se distingue par la vestiture mate de fines squamules grises, enfoncées au milieu, sur les côtés du prothorax et des élytres, plus rarement sur toute la sur- face de celles-ci. En outre, les élytres sont garnies de fines petites soies claires, qui cependant sont beaucoup trop fines pour troubler l'aspect soyeux lisse de Pinsecte, en contradiction avec le nom d’horrens. Le rostre est aussi long que large, rétréci par devant, plan en dessus avec un sillon longitudinal profond, qui s’avance jusque sur le front. Les scrobes sont assez étroi- tes et nettement limitées, un peu courbées au milieu, par devant un peu avancées supérieurement, descendant un peu à partir du milieu, atteignant les yeux au milieu de leur bord antérieur. Scape également épaissi et légère- ment courbé dans les 2 sexes. Le funicule c', proportion- nellement délié, les articles pas beaucoup plus épais que longs, ceux de la © cependant très-épais, tous les articles transverses, le 2e faiblement déprimé à la base, puis for- tement élargi et légèrement sinué en dedans; c’est la | structure décrite dans le lapidicola à un moindre de- gré. Le prothorax est légèrement rétréci à la base, plus fortement vers le sommet, distinctement arrondi sur les côtés, également couvert de gros points serrés en dessus, finement squamuleux gris-clair sur les côtés. Elyires ayant leur plus grande largeur aux épaules, assez forte- ment rétrécies par derrière et enfin presque en pointe _ courte, particulièrement G'; distinctement striées-ponc- tuées, le 3° interstrie souvent distinctement élevé surtout | à la base. — Long. 3,5 à 4 mil]. Les ongles présentent une disposition remarquable qui se retrouve dans l’excursor; ils sont ' soudés à la base aux 4 tarses antérieurs, et séparés à tous les tarses Q,. L'horrens est resté longtemps inconnu depuis sa description, sans | doute paice qu'il n'avait pas été retrouvé. Mais en 1865 il a été re- | eueilli en grand nombre sur l’Escorial, j'en ai pris un individu sur le | Pena de Francia, sous de petites pierres, en compagnie du Thylacites 38 650 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. longipilis et du Crypticus Kraatsi, Chevrolat l’a décrit sous le nom de Perilelus sulcirostris. ma. CATH. GRACILIOR Fairm. Soc. Ent. France 1870. 400. Oblong, d’un brun plombé, assez Juisant, hérissé de quelques soies. Rostre court, épais, ruguleux, creusé au milieu d’un sillon longitudinal, partant d’un gros point interoculaire. Antennes brun-rougeâtre, rugueuses, héris- sées de soies courtes, couchées, funicule grossissant peu à peu jusqu’à la massue, dont le 1 article est grand, les derniers très-courts et très-serrés, formant une pointe. Prothorax transverse, fortement arrondi sur les côtés, ru- gueux et marqué de points aplatis. Elytres ovalaires, tronquées à la base avec les épaules obliques ; stries bien marquées, peu profondes, à points assez gros, espacés; interstries presque plans, ruguceusement ponctués avec M une série de soies courtes ; suture élevée par derrière. — Long. 3,5 mill. Ressemble beaucoup à l’horrens, mais plus allongé, ros- tre à sillon moins profond, antennes bien plus grêles, prothorax plus large, marqué de gros points aplatis, au lieu d’une ponctuation fine et serrée, élytres bien plus allongées, à interstries bien plus rugueux. Maroc, Tanger. 8. CATH. MADERÆ Wollast. Ins. Mad. 1854. 292, PI. 8, 2. (Scolia- cerus.) — Seidl. Otiorh. 1868. 1436, 6, Si voisin du C. horrens qu’on pourrait le regarder comme identique à celui-ci; cependant il s’en éloigne par les points suivants : les scrobes antennaires n’atteignent pas le milieu du bord antérieur des yeux, qui sont fort convexes, mais M vont plutôt vers le bord inférieur; le scape est fortement courbé près de la base et épaissi à partir de là, comme # dans le socius G', seulement un peu moins; le funicule est . conformé comme dans l’horrens Gf, c’est pourquoi je re-" garde mon seul exemplaire comme un ç'; il a à tous les tarses les ongles libres. Le prothorax est plus fortement « rétréci par derrière que dans l’horrens, — Long. 4 mill. Madère, sous les pierres, en société avec les fourmis, Le seul CXEM= 3 plaire que j'ai se rapporte au Chevrolati, Al (en [ay CS XXVI, CATHORMIOCERUS. Ie GROUPE. 9, CATH. LAPIDICOLA Chevl. Guér. Rev. 1866. 329, 48. (septembre). — Seidl. Otiorh. 1868, 138, 8. — Schaumius Vuillefroyi Ch. Bris. Fr. Ann. Soc. 1866. 411. (décembre). Le lapidicola est très-reconnaissable à son fort éelat, à ses poils fins et courts, et à la courbure des 2 1675 articles du funicule, ce qui le fait paraître coudé ; ce dernier ca- ractère pourrait être une différence sexuelle. Le rostre est large et court, presque d’égale largeur, très- faiblement rétréci par dev ant, plan en dessus avec une strie longitudinale enfoncée au milieu, un peu ru- gueux et garni de petites soies plus épaisses serrées; serobes latérales un peu aplaties vers les yeux, un peu élevées par devant et visibles en dessus. Les antennes ont le scape très-légèrement arqué, épaissi peu à peu, ct un funicule très-épais ; le 1°* article est courbé de bas en haut, le 2e de dehors en dedans, les 2 fortement épaissis de la base vers le bout. La courbure des 2 articles ne se réunit pas dans une seule, mais en 2 plans qui se cou- pent presque perpendiculairement, d’où on ne peut les observer tous deux à la fois. Les suivants sont transverses, la massue épaisse et courte ; peut-être que cette structure est propre à l’un des sexes, car les 3 individus qui me sont connus sont tous des Q, ct que le cf se distingue par un funicule plus menu, analogue à celui de C. horrens et eœcursor, et par des ongles soudés. Le prothorax est for- tement arrondi sur les côtés, plus large que long, plat en dessus, la surface, à un plus fort grossissement, se com- pose de squamules soudées, engagées les unes dans les autres, qui forment une surface noire si lisse qu’elle pa- raît être sans squamules et a un fort éclat. Sur les élytres et en dessous, la structure est la même; seulement, sur la portion du mésosternum couverte par le prothorax, ainsi que sur les hanches des pattes, il y a des squamules _ claires, libres. Les élytres sont distinctement arrondies sur les côtés, ayant leur plus grande largeur avant le mi- + lieu, largement arrondies par derrière, finement striées- | poncluées, garnies de petits poils clairs en rangées, très- 652 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES, fins, petits, à peine visibles. Les jambes postérieures sont élargies au bout par derrière distinctement, et par devant en un crochet; le bord apical n’est pas tranchant, mais épais et coupé obliquement, de sorte qu’il se rapproche de la structure du 1% groupe des Trachyphlœus. Les jam- bes antérieures sont échancrées en dedans avant l’extré- mité, et armées au bout d’un crochet dirigé en dedans. — Long. 4,5 mill. Le lapidicola, découvert en Espagne en 1865, a été dé- crit à la fois par MM. Chevrolat et Brisout (*); le premier paraît avoir la priorité quoiqu'il ait donné une descrip- tion incomplète, tandis que le deuxième en a donné une très-bonne. : Brisout a créé, sur cette espèce, le genre Schaumius, basé sur la forme des 2 1% articles du funicule, qu’on re- trouve, moins marquée cependant, dans la © de l’horrens M et du Chevrolatt. 10. CATH. HIRTICULUS Seidl, — C. excursor Seidl. Otiorh, 1868. M p. 139, 9 G°. Corps oblong et élytres luisantes, comme dénudées de È | squamules, avec des poils plus longs, sérialement dispo= sés, hérissés; prothorax subanguleusement arrondi sur M les côtés; élytres presque 2 fois plus larges que le pro- « thorax, dilatées à l'épaule, rétrécies par derrière à partir de là, à peine de moitié plus longues que larges, funicule plus grêle, articles non transversaux. G' Ongles des pat- tes antérieures connés, Q ongles libres, — Long, 4à5 mill. | Espagne méridionale ; Algérie. - Je l'avais pris d’abord pour le G' du suivant, dont il « se distingue bien par la forme et le funicule grêle. « M. V. Bruck a pris les 2 sexes en Espagne, près d’Ali-« cante et à Valence, Il se trouve aussi en Algérie, Sa (*) La description de Chevrolat a été publiée dans le numéro de septembre de la Revue zoologique; celle de Brisout, présentée à la séance de juin, Wan paru que dans le 3° numéro des Annales, en décembre 1866, | XXVI. CATHORMIOCERUS. 653 | 41. CATH. EXCURSOR Stierl, Ot. Berl, 1862. 363. fOliorhynchus.) — Seidl. Otiorh. 1868. 139, 9. ©. Corps allongé ct élytres luisantes comme dénudées de squamules, hérissés de poils plus longs disposés en sé- " rics, prothorax orbiculaire, tronqué au bout; élytres de moitié plus larges que le prothorax, subparallèles, plus * de moitié plus longues que larges, funicule (Q?) épais, Rarticles transverecs, ongles (©?) libres. — Long. 5,5 à 6 Emil]. Le rostre ressemble à celui du lapidicolu, mais il est beaucoup plus large, et les scrobes sont plus ou moins avancées en haut vers le bout, de sorte qu’elles se rap- prochent de la disposition de celles des Oticrhynchus ; ce- pendant il manque des piéryges lobiformes qui caractéri- sent ce genre, et les scrobes vont par derrière distincte- mont sur les côtés vers les yeux. Le dos du rostre est “canaliculé ct profondément ponctué. Les antennes ont un “scape lésèrement courbé, pas fortement épuissi, * Andalousie. | Je ne connais que des exemplaires à crochets libres: fpcut-être ce caractère, comme l'épaisseur du funicule, “n'appartient-il qu'à la ©. M. Vom Bruck en a trouvé quelques exemplaires à Grenade. 12, CATH. GRACENS. — gracilis Seidl. Oliorh. 1868. 140, 10. Le gracens se reconnaît à sa forme petite allongée ct à son prothorax jee élargi latéralement, presque tcordiforme. Le rostre est babe à celui de lPexcursor, seulement blus aplati en dessus et assez densément garni de soics Serrées squamuliformes. Les scrobes sont latérales et le cape est plus fortement courbé, le funicule est plus délié ue dans l’eæcursor ©, mais plus épais que dans l’excursor #5, disposition qui paraît constante. Le prothorax est ré- (réci fortement et assez en droite ligne, vers la base et le sommet, élargi en angle obtus au . La surface du brothorax et des élytres est comme dans l’excursor, sculc- pent, à à la place de longs poils, il y a de courtes soies 654 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. épaisses un peu rapprochées, de couleur claire, qui de- viennent squamuliformes sur la tête et les pattes ; sur le métasternum, la plupart des squamules sont aussi dis- tinctes. La forme des élytres est comme dans l’excursor en petit, un peu moins allongée et les points des stries sont plus profonds. Les pattes ressemblent à celles de l’excur- sor ©. Je n’ai pas pu constater de différences sexuelles. — Long. 3 à 3,5 mill. Trouvé en nombre sur la Sierra-Nevada, près des neiges, sous les pierres, 4 exemplaire à l’Escorial. 13. CATH. LETHIERRYI Chevrl. Guér. Rev. 1866, 104. 380 (Otio- rhynchus.) — Seïdl. Otiorh, 1868. 141, 11, Le Lethierryi est si voisin du précédent, qu’il n’en est peut-être que l’autre sexe; cependant, parmi les nom- breux exemplaires de gracens trouvés sur la Sierra-Nevada, il n’y avait pas un Lethierryi, et il diffère pour la forme du prothorax, qui n'offre pas de différence sexuelle dans les Cathormiocerus. Le rostre est plus étroit que dans le gracens et les scro- -bes sont plus en dessus, comme dans l’excursor; le funi- cule est un peu plus épais (Q?), le prothorax rétréci à peine vers la base, faiblement en devant et peu arrondi sur les côtés, également plus court que dans le gracens. Les élytres sont, ainsi que tout le corps, beaucoup plus courtes et plus larges, luisantes comme dénudées, garnies de soies courtes, fauves, les points des stries plus légers et les petites soies d’un brunâtre un peu plus foncé. Les pattes et les ongles se rapprochent de ceux du gracens. — Long 3,2 mill. Escorial, 1 seul individu. Var, Capiomonti. Plus grand et plus large, distinctement déprimé sur le dos, avec de très-petites soies ponctifor- mes, rostre plus large. — Long. 3,5 à 4 mill. Peut-être doit-il former une espèce distincte, mais je n’ai pas assez de matériaux pour l’établir d’une manière sûre. Il a à peu près la même forme, seulement il est plus grand, et les élytres sont plus distinctement dépri- mées sur le dos ect plus rétrécies par derrière, les stries XXV. CATHORMIOCERUS, 655 plus profondément ponctuées et les petites soies réduites à de toutes pelites squamules ponctiformes de couleur jaune. Le rostre est aussi un peu plus large. France méridionale (Toulon) ; Alger. 14, CATH. IRRASUS Seiïdl. Oliorh. 1868. 142, 12 L’irrasus se distingue de toutes les espèces de la 2 di- vision, par les soies obscures et la surface plus rugueuse, moins luisante Le rostre se rapproche beaucoup de celui de l’excursor, seulement les scrobes antennaires sont encore plus avan- cées par en haut, et le dessus est couvert de fortes rides, de sorte que le sillon médian entr’elles est tout-à-fait ob- solète. Les antennes ont le scape assez fortement courbé et le funicule épais, avec le 2° article distinctement abaissé (comme dans l’horrens Q@), puis graduellement un peu raccourei, de sorte que le dernier article est un peu plus étroit que la massue. Le prothorax est court, assez forte- ment arrondi sur les côtés, rétréci plus fortement en de- vant que par derrière, lrès-rugueux en dessus et couvert de gros points entre lesquels on peut apercevoir très-in- distinctement des squamules luisantes, noires, soudées, inégales. Les élytres à surface rugueuse, très-fortement striées-ponctuées, presque sillonnées et garnies, comme le prothorax, de soies longues, brun-noir, dressées, qui sont aussi longues que les poils dans l’excursor. La forme des élytres est large et assez courte, presque parallèles Jatéralement, arrondies par derrière. Les pattes sont comme dans l’excursor ©. — Long. 4 à 4,5 mill. S1 les 3 individus que j'ai sous les yeux sont cf ou ©, je ne puis le dire, parce qu'ils ont les crochets libres. Escorial, à la racine d’un pin mort, Il est répandu dans plusieurs col- lections sous le nom d’excurcor. 15, CATH. LILLIPUTANUS. — pygm@æus Stierl. Otiorh. 1868. 143, 13. Le lilliputanus à la forme du précédent, mais il n’est pas moitié si long et est le plus petit du genre. Il est remar- quable par les squamules distinctes, noires, régulière- ment en forme de perles, sur le prothorax, qui forment 656 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. sur chaque interstrie des élÿtres 2 rangées serrées, si régulières qu’entr'elles, sur le milieu de chaque inters- trie, on voit une stric plus fine qui porte de très-fines et petites soies blanches. Le rostre est large, plan en dessus avec le sillon mé- dian plus faible et garni d’épaisses petites soics assez serrécs (comme gracens). Les scrobes sont assez latérales. Le scape est légèrement courbé, le funicule a un 1‘* arti- cle grand, le 2e est, comme les suivants, court, transverse, mais seulement moitié aussi large que la massue. Le pro- thorax est later, distinctement arrondi, les. élytres au plus de 1/4 plus longues que larges, avec leur plus grande largeur aux épaules. — Long. 2 mill. Je ne sais si les sexes diffèrent; je n’ai sous les yeux que 2 exemplaires de cette petite espèce, d’Aranjuez. Espèce de place incertaine : 16. CATH. GRANDINI Desbr. Soc. Suis. Ent. 11 1871. 343, 12. Ovale, large, assez convexe, varié de squamules opa- ques brunes et d’autres d’un gris fauve, avec des soies dressées claviformes plus longues par derrière. Serobes allant jusqu'aux yeux, qui ne sont pas saillants, évidem- ment transverse, un peu plus étroit que la tête, nulle- ment atténué ; sos re très-court, creusé d’un large sillon ; antennes courtes ; scape des antennes médiocre, peu cour- bé, garni de soics, plus long qe le reste de l’antenne ; l'unicule cylindrique ; articles 2 à 6 en carré un peu trans- verse; massue courte, ovale. Prothorax transverse, ar- rondi sur les côtés, également rétréci en arc en avant ct en arrière ; épecnent taché latéralement d’une squamo- sité d’un gris roussâtre, souvent avec deux autres taches peu arrêtées sur le milieu. Elytres courbées sur les côtés, à peine plus étroites par derrière, avec les épaules et l’ex- trémité arrondies, strics fines ; interstrics larges ; les soies varient de coloration avec celle du fond qui est taché de gris, de roux ct de noir, Jambes antérieures pectinées au bout ct munics d’une dent ou d’un petit ongle en dedans; crochets libres. — Long, 3,8 — larg, 1,6 müill, XXVII. AXYRÆUS. 657 Ressemble un peu pour la forme (surtout celle du pro- thorax), les soies des élytres quoique moins longues et plus épaisses, au Trachyphlœus aristatus, maïs c’est réelle- ment un Cathormiocerus, par avancement en angle obtus de la 2° suture abdominale, le dessus brillant, etc. Algérie, Mostaganem. XXVIE — AXYRÆUS (à, priv.; Evpatoc, tondu). Kiesenw. Berl. Zeit. 1864, 257. — Seidl. Otiorh. 1868. 143, 36. Mandibules cachées par le menton. Antennes courtes, robustes; scape dépassant les yeux; 4% article du funicule obconique, les autres monili- formes. Yeux petits, arrondis, convexes. Rostre court, plan en dessus, un peu élevé, séparé du front par une ligne transverse. Scrobes profondes par devant, ouvertes par derrière, abruptes, non courbées par en bas. Prothorax grand arrondi ou subovalaire, peu convexe. Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, avec les épaules arrondies. Hanches postérieures très-écartées ; toutes les jambes di- latées au bout, ciliées d’épines, postérieures coupées obliquement au bout, sur la marge externe, Ongles des tarses libres. Ce genre, établi par Kiesenwetter sur une seule espèce, de Grèce, se distingue des Trachyphlœus, dont il imite la squamosité, ainsi que de tous les genres de [a 2° division, par son prothorax d’une taille informe, surtout d’une grande longueur, et qui n’est pas beaucoup plus petit que les élytres. 4, AXYR. CRESSA. — Kraatzi Kiesenw. Berl. 1864. 258. PI. ir f. 4. Tête convexe, finement ponctuée, à peine squamuleuse, presque glabre. Yeux latéraux, petits, arrondis, peu con- vexes. Rostre épais, en carré long, non rétréci par devant, hérissé en dessus de poils, parsemé au bout de squamules L’ABEILLE. — 18172, Décembre. 39 658 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. — XXVII, AXYRÆUS,. blanches, submétalliques ou vertes, plan, tronqué-élevé vers le front, abruptement déclive latéralement. Scrobes entaillées profondément par devant, ouvertes largement par derrière. Antennes insérées sur les côtés vers le bout, courtes, épaisses, couleur de poix, scape peu épaissi vers le bout, atteignant ou même dépassant un peu le bord antérieur du prothorax ; 1° article du funicule obconique 2 fois plus long que large, les autres moniliformes, gra- duellement un peu plus courts et plus élargis, les 3 der- niers transverses, massue oblongue, subacuminée au bout. Prothorax un peu plus long que large, tronqué aux 2 bouts, suborbiculaire, arrondi sur les côtés et à tous les angles, subdéprimé en dessus, déclive et non rebordé sur les côtés; peu densément rugueux-ponctué, hérissé de poils assez serrés. Elytres plus de 2 fois plus longues que larges, ovales-tronquées ou même largement échancrées à la base, légèrement arrondies sur les côtés, assez den- sément garnies de poils dressés, dirigés par derrière, striées-ponctuées; les stries munies de squamules, inters- tries assez convexes, ornés sur les côtés d’une série de points. Dessous densément squamuleux. Pattes assez courtes, garnies de poils et de squamules en partie d’un blanc métallique ; cuisses peu renflées, inermes ; jambes dilatées à l’extrémité et ciliées d’épines, postérieures ca- verneuses. Tarses à 12° articles légèrement dilatés, inter- médiaires bilobés ; crochets simples. — Long. 5,3 mill. Crûte. MONOGRAPHIE PHYLLOBIIDES D'EUROPE ET DES CONFINS DE LA MÉDITERRANÉE EN AFRIQUE ET EN ASIE Par M. J. DESBROCHERS DES LOGES Depuis que je m'occupe plus spécialement de l’intéres- sante famille des Curculionides, je n’ai pas encore rencon- tré de groupe d’une étude aussi ardue que celui des PAyl- lobiides. Les variétés sont nombreuses et prennent parfois assez de consistance pour tromper l’œil le mieux exercé. Cer- taines espèces, indubitablement distinctes, ont des rap- ports si intimes, que les caractères propres à les discerner n'apparaissent qu’à la suite d’une description minutieuse des organes où siégent les caractères distinctifs, et des différences réunies que présentent les deux sexes. La synonymie est aussi embrouillée que possible, et les Catalogues sont surchargés d’espèces purement nomi- nales. (J'ai dû en supprimer une trentaine au moins.) Les auteurs ne s'étant pas assez préoccupés des modifications sensibles que présentent les sexes, leur ont attribué une valeur spécifique. Aussi voit-on le mâle et la femelle de certains Phyllobius occuper les deux extrémités du genre. Quelques espèces appartenant à des tribus voisines ont 660 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES,. même été introduites parmi ces derniers; et la facilité avec laquelle on confond généralement les Metallites, Po- lydrosus, Phyllobius, etc., qui ont entr’eux, il faut le dire, les plus grands rapports de forme et de coloration, m'a surtout déterminé à embrasser, du même coup, la révision de tous ces insectes, bien qu’ils appartiennent à des grou- pes différents, d’après le système de classification admis jusqu’à présent (*). | Ma tâche eût rencontré des difficultés sérieuses, je di- rai même presque insurmontables, si je n’avais eu à ma disposition la presque totalité des types des auteurs et particulièrement ceux de la collection Schænherr que le Musée de Stockholm, grâce au bienveïllant concours de son conservateur, M. Stal, a bien voulu me confier. La direction de cet établissement scientifique nous donne, à chaque instant, un exemple plein de désintéres- sement que tous les autres Musées devraient imiter. Mal- gré l'éloignement et les risques que peuvent courir, dans une longue traversée, des types précieux, souvent uni- ques, elle veut bien consentir à se priver d’une partie de ses richesses pendant un temps souvent prolongé, pour (*) M. Jekel m'a communiqué un Phyllobius Au Japon qui lui a été envoyé par M. de Motschulsky sous le nom de pécipes, et qui rappelle tout-à-fait nus Polydrosus appartenant à la section du P{erygomalis. Voici le signalement sommaire de cette curieuse espèce : Coloration et pubescence du Phyllobius argentatus ; tête étroite allongée subétranglée à la base, renflée après les yeux latéralement et surmontée der- rière ceux-ci d’une élévation tuberculeuse en angle obtus ; yeux très-saillants, très-détachés ; rostre plus long que large et étroit, marqué d’une impression triangulaire qui remonte presque jusqu'aux yeux ; scrobes assez courtes, subla- térales; antennes grêles. même le scape; tous les articles du funicule beaucoup plus longs que larges; massue sublinéaire très-allongée ; prothorax subhexago- nal; écusson subponctiforme; élytres très-allongées et cylindriques, à stries obsolètes; cuisses assez fortement dentées, les antérieures très-claviformes. MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. 661 les communiquer, aux quatre coins de l’Europe, aux en- tomologistes qui travaillent. Dans la plupart des Musées, les collections entomologiques sont renfermées avec plus ou moins d'ordre, dans des tiroirs qu’on ouvre rarement ou dans des vitrines, à l'intention des curieux, qui regar- dent sans voir. Que de trésors ainsi perdus pour la science, qui, s'ils étaient exhumés au profit des entomo- logistes, avec certaines garanties, viendraient enrichir nos Faunes et nos Monographies! Comme par le passé, les collections particulières ne m'ont pas fait défaut; parmi les principales, je signalerai celles de MM. Allard, Abeïlle de Perrin, Bellier de la Chavignerie, Ch. Brisout de Barneville, de Bonvouloir, Bonnaire, Chevrolat, Crotch, E. Deyrolle, Damry, Dieck, Emery, Gambey, V. Heyden, Javet, Jekel, V. Kiesenwet- ter, Kirsch, Koziorowicz, Lethierry, Martinez y Saez, de Marseul, Marquet, Perris, Raffray, Reiche, Rœlofs, Stier- lin, de Ühagon, etc., etc. Ne pouvant citer, pour chaque espèce intéressante, toutes les collections qui la possèdent, je me bornerai à faire cette mention pour celles encore peu répandues ou pour les indications de localités ayant un intérêt géo- oraphique réel. En outre, un astérisque suivra le nom d'auteur de toutes celles dont j'aurai eu entre les mains des types authentiques. Sans m'arrêter à des divisions en sous-genres aux- quelles auraient pu donner lieu, peut-être, certaines sec- tions assez bien limitées dans le genre Phyllobius, com- posé d’espèces à formes très-diverses, je partagerai les PayzLoBnines de la manière suivante : 662 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. XI. Prothorax à base subtronquée, nullement sinuée de chaque côté; ongles des tarses soudés. À Scrobes plus ou moins allongées, sublongitudinales ou arquées en dedans; massue des antennes oblon- gue ou oblongo-ovale, nullement ou peu sensible- ment rétrécie vers la base, qui est le plus ordinaï- rement étroitement arrondie; échancrure apicale du rostre médiocre, souvent peu distincte. 1. PHYLLOBIUS. A’ Scrobes courtes, presque en forme de fossette pro- fonde, (comme celles des Pfochus), massue des an- tennes exactement fusiforme, longuement atténuée aux deux extrémités; échancrure du rostre très- forte, très-ouverte, triangulaire, et remontant, chez les c', jusqu’à l’origine des scrobes. 2. PSEUDOMYLLOCERUS. XX. Prothorax à base distinctement sinuée de chaque côté; ongles des tarses libres. À Pas d’excavation suivie d’une protubérance entre le front et la base du rostre. 3. MYLLOCERUS. À’ Une excavation large et très-forte suivie d’une élé- vation presque abrupte entre le front et la base du rostre. 4, CORIGETUS. GENRE PHYELELOBIUS Germ. Ins. Spec. 1824. 447. —Sch. Curc. Disp. Method. 1826. 180, 9. — Lacord. Gen. vr 1863, 210, etc. Corps oblong ou oblongo-ovale, squameux et pubescent, au moins inférieurement. Tête variable de forme, ordinairement carrée; yeux ar- rondis, latéraux, saillants ou non, entiers. Rostre peu allongé, épais, rarement plus long que large, subcylindrique ou subquadrangulaire, généralement courbé anguleusement, échancré au bout (mais cette échancrure est ordinairement restreinte et peu ouverte). Scrobes profondes, plus ou moins allongées, obliquant ordinairement en dedans et très-visibles en dessus, ra- rement limitées, en dessus, au bord externe des yeux, jamais dirigées en-dessous. PHYLLOPBIUS, 663 Antennes généralement allongées ; scape atteignant, à de très-rares exceptions près, le bord antérieur du protho- rax, épaissi vers le sommet, évidemment plus épais que la base du funicule, légèrement courbé, rarement tout-à-fait droit, traversant, lorsqu'il est replié en ar- rière, le milieu des yeux; 2 ou 3 1% articles du funi- cule allongés, les autres de forme un peu variable, gé- néralement subeylindriques ou sublinéaires, rarement subarrondis ; massue plus souvent oblongue, étroite et allongée, parfois assez courte et subovale, acuminée seulement vers le sommet, Prothorax transversal ou subtransversal (subglobuleux souvent chez les G‘), tronqué ou très-faiblement arqué à la base. Elytres modérément convexes (sauf chez 2 ou 3 espèces), toujours manifestement plus longues que larges, à stries ponctuées, Pattes assez allongées:; cuisses généralement renflées, surtout les antérieures, dentées ou inermes; tibias sub- linéaires, un peu comprimés, presque droits ; tarses à articles déliés; ongles très-rapprochés et soudés sur une plus ou moins grande étendue, presque jusqu ’à l'extrémité chez les c'. Abdomen à suture intermédiaire aux 1° et 2° ne très-légèrement arquée en devant ou avancée en angle obtus dans son milieu; les autres presque droites ; 4er segment guère plus long que le 2°; celui-ci plus court que les 2 suivants réunis, souvent relevé chez le c', en un pli transversal très-rapproché du bord inférieur ; le dernier parfois impressionné à l’extrémité chez la ©. TABLEAU DES ESPÈCES. H. Cuisses armées toutes d’une dent bien visible. . À Espèces sans système de pubescence relevée (pubes- cence très-courte, ordinairement peu visible, chez une seule espèce : maculicornis). B Espèces oblongues (ou oblongo-ovales chez quel- ques ©), plus ou moins allongées. 664 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES, GC Vestiture piliforme : des poils ou des squamules allongées. D Scrobes subarrondies, restant latérales et limi- tées en dedans par la saillie longitudinale du rostre; 2° article du funicule plus long que le 1er, les derniers allongés. 5. CALCARATUS. (Europe, Sibérie.) D’ Scrobes arquées obliquement, subtransversales, mais ne dépassant guère la limite interne des yeux ; 2° article du funicule plus court que le 4er; les derniers allongés. 6. FULVAGO, . (Crimée.) D” Scrobes transversales, très-rapprochées sur la ligne médiane ; 2 15 articles du funicule sub- égaux, les derniers plus ou moins noueux. E Rostre aussi long ou un peu plus long que large ; une impression sur le 127 segment ab- dominal (c). 41, PYRI. (Europe, Sibérie.) E’ Rostre subtransversal ; pas d'impression sur le 4er segment abdominal (5). 42, ARTEMISIÆ. (Suisse.) C’ Vestiture formée d’écaillettes arrondies. D Squamules d’un gris uniforime. E Elytres nullement rebordées en marge canalicu- lée au sommet; scrobes latérales. 33. INCANUS. (Europe mérid.) E’ Sommet des élytres relevé, largement rebordé- canaliculé et un peu avancé; scrobes trans- verses. 45. SCUTELLARIS. Typique. (Europe mérid.) D’ Espèces variées de cendré, de brun et de roux. E Prothorax g'Q quadrangulaire, presque aussi long que large; 7° article du funicule obconi- que-allongé. 8. Brisour1. (Syrie.) E’ Prothorax G'Q évidemment transversal, arrondi latéralement. F Derniers articles du funicule obconiques-allon- gés. 7, FUMIGATUS. (Sibérie.) PHYLLOBIUS. à 665 F” Derniers articles du funicule assez courts, 7€ transversal. G Yeux assez fortement saillants latéralement. — Prothorax fortement arrondi sur les côtés. — Dent des cuisses assez forte. 32. MONTANUS. (Grèce.) G Yeux très-peu saillants latéralement. — Pro- thorax à peine arrondi sur les côtés. — Cuisses faiblement dentées. 32. MACULIFER. (Eur. Ins.) D” Espèces recouvertes, au moins en grande partie, de squamules vertes. E Tous les articles du funicule obconiques, visible- ment plus longs que larges. — Une large dent triangulaire à toutes les cuisses. — Rostre très- distinct de la tête. F Parcimonieusement couvert de très-petites squa-. mules un peu oblongues. — Forme très-con- vexe. — Funicule épais. 2, CRASSIPES. (Sibérie.) F? Entièrement recouvert de squamules arrondies plus larges. — Forme peu convexe. — Funi- cule mince ou médiocre. G Sans pubescence visible sur les élytres. 3. ACHARDI. (Turquie asiat.) G Une série de petites soïes rigides très-courtes sur les intervalles des élytres, 4. MACULICORNIS. | (Europe.) E’ Articles 3-7 du funicule plus ou moins noueux, formant une tige moniliforme. — Dent des cuisses fortes (c'), assez faible (Q). — Rostre non distinct de la tête, présentant avec elle une forme conique. 1. CYLINDRICOLLIS. (Russie, Caucase.) E” Derniers articles du funicule plus ou moins courts. — Cuisses moins épaissies et munies d’une dent médiocre ou courte, subspiniforme. (Chez ces espèces, les élytres sont brièvement 29. 666 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. rétrécies, souvent subsinuées extérieurement avant la pointe qui est un peu relevée et pro- longée : ce qui donne à ces organes une appa- rence scutiforme ; le front est très-large.) — Rostre distinct de la tête. F Rostre à côtés subparallèles, ou atténué vers le sommet, G Squamosité laissant souvent apercevoir le fond. — Elytres très-convexes transversale- ment; striées-ponctuées souvent assez pro- fondément, d’où les intervalles subconvexes. — Cuisses foncées, squameuses, à dent assez forte. H Rostre à côtés subparallèles. — Massue des antennes ovale, plus ou moins dilatée vers le milieu, assez courte. — gf trapu. 43. THALASSINUS. (Sibérie.) H° Rostre plus ou moins atténué. — Massue al- longée cylindrique, son dernier article seul conique. — ç' allongé. 44, MUTABILIS, (Russie.) G Squamosité très-dense. — Elytres à stries peu profondes et intervalles plans. — Cuisses squameuses. H Dent des cuisses assez forte. — Elyÿtres pa- raissant subdéprimées. — Rostre conique cd Q.— 7 article du funicule brièvement conique, arrondi seulement au sommet. 45, SCUTELLARIS. (Hongrie.) (Var. verte.) H° Dent des cuisses faible. — Elytres convexes. — Rostre assez allongé, non évidemment dilaté à la hauteur des scrobes (Q), subat- ténué gf. — 7e article du funicule trans- verse, 46. XANTHOCNEMUS, (Espagne, Pyr.) H” Dent des cuisses faible, — Elytres convexes. — Rostre court G'Q, à côtés parallèles (5°), PHYLLOBIUS. 667 subatténué (Q). — 2 derniers articles du funicule très-courts, arrondis transversale- ment. — Scrobes médiocres transverses, — (Disque du prothorax dénudé.) 40. TERsUs. (Sicile.) F’ Rostre manifestement dilaté à la hauteur des scrobes, G Tête rétrécie derrière les yeux. — 4-7 articles du funicule subtransverses, — Pattes ferru- gineuses, cuisses à dent très-petite. 48. CHLORIS. (Sibérie.) G Tête à côtés subparallèles, — 7e article du fu- nicule seul évidemment transversal. — Pat- tes foncées et squameuses; extrémité des tibias et tarses seuls rouge-ferrugineux. 47, ALPINUS. (Silésie.) B Espèces en ovale très-large. — Elÿtres fortement arquées latéralement et rétrécies aux deux extré- mités. CG Antennes épaisses. 39, GYRATUS. (Sibérie. C Antennes très-grêles, 38. OBOVATUS. (Sibérie.) A’ Espèces, indépendamment de la vestiture normale, couvertes d’une pubescence hérissée ou demi-dres- sée très-visible. B Vestiture formée de poils ou de squamules allon- gées subpiliformes, ayant toujours un reflet mé- tallique plus ou moins prononcé. C Rostre transversal. — Dent des cuisses postérieures bien plus forte, très-crande. — Yeux non proé- minents. D Rostre atténué vers l'extrémité. 10. APoLLINIS. (Grèce.) D’ Côtés du rostre restant parallèles jusqu’au bout. 9. PINICOLA. (Grèce.) C Rostre plus ou moins allongé. — Dent forte à LA 668 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. _ toutes les cuisses. — Yeux saillants ou très-sail- lants. D Prothorax uniformément recouvert par les squa- mules, ou du moins sans bande latérale distincte tranchant sur le fond. E Tous les articles du funicule visiblement plus longs que larges. F Scrobes sublatérales ou légèrement abliques en dedans, écartées, — Massue des antennes oblongue-subcylindrique, très-pubescente. 11, PILICORNIS. (Europe mérid.) F°’ Scrobes évidemment transverses, plus ou moins rapprochées, — Massue subfusiforme, moins longue, peu pubescente. G Pubescence plus ou moins squamiforme. — Scape non cilié. — Lobe basilaire du 1e seg- ment abdominal non relevé en rebord. 12. CANUS. + (Europe mér., Asie min.) G Pubescence formée de poils fins. — Scape à cils fins dressés, — Lobe basilaire du 1° seg- ment abdominal évidemment rebordé. 13, CUPREO-AUREUS. (Turquie.) E’ Articles 4-7 du funicule aussi larges ou plus larges que longs (selon les sexes). 29. PARVICEPS. (Turquie asiat.) D’ Une bande latérale formée de poils cendrés de _ chaque côté du prothorax. 24, CONTEMPTUS. (Crimée, Russie, Perse.) B’ Vestiture (ou au moïns les taches chez les espèces qui ne sont pas totalement squameuses) formée d’écaillettes plus ou moins arrondies. — Tête ré- trécie en arrière chez une seule espèce (squarrosus). C Tête formant avec le rostre un cône allongé. — Yeux à peine saillants. 26. ARGENTATUS. (Europe, Algérie, Sibérie.) C’ Rostre très-distinct de la tête, toujours plus étroit qu'elle. PHYLLOPIUS, 669 D Poïtrine et abdomen, au moins sur les côtés, re- couverts d’écailles métalliques. E Pubescence relevée rigide, brunâtre ou cendrée, systématiquement dirigée en arrière. F Taïlle généralement supérieure (7-8 mill.). — Tous les segments de l'abdomen marqués dans leur milieu d’une tache dénudée. 14. PSITTACINUS. (Suisse) F° Taïlle inférieure (3,5 à 6 mill.). — Abdomen . densément squameux, à part le dernier seg- ment. — Rostre plus court. 15. PELLITUS. 5 (Corse, Sardaigne.) FE” Pubescence jaunâtre ou blanchâtre, souple, ver- ticalement dressée. F Rostre parcouru par un sillon distinct qui at- teint le front. — Pattes médiocrement pubes- centes. — Abdomen largement dénudé. 25. FULVIPILIS. (Italie) F° Rostre seulement avec une impression peu prolongée. — Pattes à très-longue pubescence très-touffue. — Abdomen à peine dénudé au - bout. 16. PILIPES. (Sardaigne. D’ Poïtrine couverte d’écaïilles métalliques. — Ab- domen d’une pubescence squamiforme blanche et soyeuse. 17. SQUARROSUS. (Espagne.) D” Milieu de la poitrine et tout l'abdomen dépour- vus de squamules. — A fine pubescence très- clair-semée ne cachant pas la couleur foncière. E Pas de carène sur le 2° segment abdominal (). — Dent des cuisses postérieures très-médiocre. 19. TUBERCULIFER. $ (Espagne.) E° Une carène transversale sur le 2° segment abdo- minal (cG). — Cuisses armées toutes d’une grande et large dent. F Cuisses rouges entièrement. 670 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. G 4er article du funicule plus long que le 2e, ce- lui-ci du double à peine plus long que large. 20. ETRUSCUS. (Italie,) G 2 1% articles du funicule égaux, du triple environ plus longs que larges. H Tibias postérieurs évidemment contournés en 5. — Elytres hérissées de cils très-longs. 27. LONGIPILIS. (Sicile.) H’ Tibias postérieurs presque droits; pubes- cence médiocre semi-hérissée sur les ély- tres. 28. BREVIATUS,. (Autriche, Grèce, Asie min.) F” Cuisses toujours noires ou brunes, au moins dans leur milieu. G Poïtrine, sommet des cuisses et bords latéraux du prothorax seuls squameux. — Tibias tes- tacés ou jaunâtres. 21. Var. AURIFER. (Europe mér.) G Poitrine, sommet des cuisses, bords prothora- ciques et quelques taches latérales sur les élytres plus ou moins squameux. — Tibias noirs. - 22. LATERALIS, (Grèce.) G”’ Elytres ainsi que le prothorax plus ou moins densément squameux. — Tibias ferrugi- neux. H Antennes allongées; scape atteignant ou même dépassant le bord antérieur du pro- thorax. 21. BETULÆ. (Europe, Algérie, Sibérie.) H” Antennes courtes; scape n’atteignant pas à beaucoup près le bord antérieur du pro- thorax. 23. BRACHICORNIS. (Autriche.) B” Vestiture réduite à quelques squamules subpilifor- mes mêlées à une pubescence peu abondante. — Tête rétrécie derrière les yeux. 18. Rercnetpius. (Sicile.) PHYLLOPBIUS, 671 EX. Cuisses postérieures seules dentées, mais à dent triangulaire très-distincte. À Espèce brune ou ferrugineuse, à bandes ondées sur les élytres formées de squamules grisâtres ou do- rées. 31. PICTUS. (Europe mérid. et Ins.) A Espèce recouverte uniformément de squamules vertes. 30, SERRIPES. (Grèce.) ENE. Cuisses inermes ou munies toutes d’une dent très- obsolète, À dent des cuisses petite mais visible. B Dessus glabre avec quelques rares poils squamifor- mes blanchâtres sur les bords du prothorax et ceux des élytres. — Pas de pubescence relevée. 37. FEMORALIS. Typique. (Sibérie.) B’ Densément recouvert en dessus d’une pubescence squamiforme grisâtre avec quelques petits poils très-courts dressés sur les intervalles, 54. Var. CINEREUS. (Europe mér.) B” Pas de squamosité. — Une pubescence longue, re- levée, en dessus. C 1* article du funicule du double à peine plus long que large ; yeux peu saillants. 36, STIERLINENSIS. (Autriche) C’ 1% article du funicule 3 ou 4 fois aussi long que large ; yeux très-saillants. 35. OBLONGUS. (Eur., Alg., Sibér.) A’ Dent'des cuisses absolument nulle. B Espèce glabre. — Quelques squamules verdûtres, seulement sur les bords du prothorax et sur la poitrine. 53. VIRIDICOLLIS. B’ Espèces densément couvertes de squamules pilifor- mes ou arrondies. C Vestiture subpiliforme sur les élytres, quelques squamules métalliques sur les bords latéraux du prothorax. : D Couleur d’un cendré uniforme; de petits poils ri- 672 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBJIDES. gides très-courts plantés sur les intervalles des élytres, surtout visibles vers l'extrémité. 54. SULCIROSTRIS. (Europe mér., Sibérie.) D’ Couleur brune variée de cendré. Pubescence re- levée. souple, plus lune bien apparente, vue de côté. 55. BREVIS. (Europe mér. et Ins.) C?’ Dessus recouvert d’une couche très-dense de squa- mules arrondies, vertes (cendrées chez quelques variétés). D Prothorax très-court, oblong transversal, très- arqué latéralement. — Une petite carène trans- versale sur le bord du 2° segment abdominal du G'; celui de la © uni. 52. VIRIDIÆREIS. (Europe, Algérie, Sibérie.) D’ Prothorax subtransversal, subhexagonal ou peu fortement arqué latéralement. — 2° segment abdominal uni chez le G', marqué d’une im- pression chez la ©. E Prothorax presque du double plus large que long, beaucoup plus large que la tête. 00. LATITHORAX, (Sibérie.) E’ Prothorax de 1/3 seulement plus large que long, à peine plus large que la tête. F Yeux très-saillants en avant. — Tête subétran- glée en arrière. — Parfois une dent très-ob- solète aux cuisses, 49. CHLORIZANS. (Sibérie.) F° Yeux peu saillants en avant. — Tête à côtés parallèles, ou subélargie en arrière. — Cuisses constamment inermes, 51. POMONÆ. (Europe, Algérie, Sibérie.) À Dents à toutes les cuisses, trés-grandes, trés-larges (hebes © excepté) ; — sans systéme de poils dressés, (parfois seu- lement quelques poils isolés le long de la suture des élytres ou du bord externe) ; — de petits poils rigides Souvent obsolètes, chez une seule espèce (maculicornis). — Esp. 1-8. at PHYLLOBIUS, 673 (a) Insectes couverts, au moîns partiellement, d’écaillettes vertes. 1-4. (b) Squamules ne cachant pas complétement la couleur fon- cicre, 1-2, 4. CYLINDRICOLLIS Gyll.* in Schoœn. 1 1834. p. 458, 31, vir p. 34, 48 (Q). — hebes Boh.' in Sch. vir 1843. p. 26, 29 ( G'). crassi- collis (Motch) Stierlin* Bull, Mosc. 1863. 496 ; Abeille Ent. 1v. 1867. 190 (Q &) (I Oblong, brun de poix, antennes et tarses plus ou moins roussâtres ; couvert de petites squamules arrondies sur les élytres et l’abdomen, oblongues et transversalement imbriquées sur les bords du prothorax, d’un vert pâle, souvent blanchâtres ; partie postérieure de la tête, disque du prothorax, et d'ordinaire les élytres, le long de la su- ture, dénudés et luisants. Tête très-convexe en arrière, et présentant avec le rostre une forme conique; yeux petits non ou à peine proéminents. Rostre très-court et très-épais; dans son milieu une ligne creuse, profonde, remontant jusqu’au bord postérieur des yeux et terminée au sommet par une impression subtriangulaire. Antennes courtes, (surtout Q), épaisses, à peine pubescentes ; scape court, brusque- ment arqué au milieu, très-épaissi au sommet qui est noirâtre; 12 article du funicule plus court que le 2e, celui-ci sublinéaire, plus étroit; 3-7 plus ou moins arron- dis, aussi larges que longs; massue subarrondie à la base, peu épaissie. Prothorax faiblement ponctué, parfois très- obsolètement caréné, de forme différente selon les sexes. Ecusson en triangle large et court. Elytres subovalaires, deux fois et demie environ plus longues que larges, ré- trécies obliquement dès leur milieu, obtuses ou subtron- quées ensemble au sommet qui est fortement relevé; () N.B. Si j’ai commencé par cette espèce, ce n’est pas que je la propose comme le type le plus parfait, mais seulement parceque sa forme hétéroclite détruisait mon système de classification daus le corps du genre. Sans parler de la provenance, elle a, d’aWeurs, plus d’un rapport avec le P. Crassipes qui, de toutes les espèces connues, st assurément celle dont les cuisses sont le plus clavifonnes et le plus fortement armées. 674 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES, stries voilées par la squamosité; intervalles plans, avec une série obsolète de petits poils couchés, extrêmement courts. Cuisses armées toutes d’une dent aiguë; tibias dilatés vers le sommet, surtout en dedans, (Q &') ; ongles soudés presque jusqu’au bout. 4° segment abdominal bien plus court que le 3°. — Long. 4-5; — larg. 1,5-1,6 mill. g' Prothorax plus large que la tête et que les élytres, presque arrondi; élytres non ou à peine plus longues que la tête et le prothorax réunis; dents et cuisses anté- rieures bien plus fortes. @ Prothorax de la largeur de la tête, un peu moins large que les élytres, peu ou point arqué latéralement, transversal ; élytres évidemment plus longues que la tête et le prothorax réunis; cuisses peu renflées, à dents courtes. Les caractères indiqués par M. Stierlin (Loc. cit.) pour le &' sont ceux de la © et vice versd. Russie méridionale, Sarepta ; Caucase. 2. CRASSIPES Motch' Bull. Mose. 11 1859. 495, tir. 1860. 9. Ovale-allongé, brun, parcimonieusement revêtu de squamules vertes très-étroites couvrant aussi l’abdomen chez l’insecte frais, antennes et pattes ferrugineuses, cuisses plus foncées ; pubescence nulle, Tête subtransverse; front peu déprimé, avec ou sans fossette. Yeux médiocres, à peine saillants. Rostre allongé, assez étroit, sinué latéralement, un peu dilaté au sommet qui est marqué d’une dépression arquée, ob- solètement sillonné au milieu, ponctué. Antennes épaisses, allongées ; scape n’atteignant pas le prothorax, presque droit; 2° article du funicule au moins égal au 1°; 3° de moitié plus court; 4-7 obconiques, un peu noueux au sommet; tous visiblement plus longs que larges ; massue oblongue, non épaissie, plus allongée (Q). Prothorax court, guère moins large que la base des élytres, forte- ment impressionné avant le sommet dont le bord paraît largement relevé, étroitement à la base, (au moins Gf), convexe au milieu, ponctué-rugueux. Ecusson oblong, dé- clive en avant. Elytres du double à peine aussi longues PHYLLOBIUS. 675 que larges, convexes, plus ou moins élargies en arrière, obliquement rétrécies, subacuminées enseimble au som- met; stries d'ordinaire peu enfoncées, surtout postérien- rement ; intervalles larges, plans ou subconvexes. Tibias larges, fortement dilatés au sommet (g‘Q), un peu con- tournés. — Long. 6-8; — larg. 2,5-3 mill. g! Tête et prothorax plus étroits, celui-ci assez forte- ment, mais régulièrement arqué; toutes les cuisses très- claviformes, les antérieures d’une grosseur remarquable, armées d’une dent extrêmement large. Q Tête et prothorax plus larges, ce dernier fortement dilaté latéralement dans son milieu, rétréci brusquement à la base et au sommet; cuisses des deux paires posté- rieures de pattes claviformes, les antérieures extrêmement dilatées modérément, à dent seulement un peu plus forte qu'aux autres paires. Bords du fleuve Amour. (Coll. Jekel, de Marseul, Roëlofs). (b”) Squamules formant une couche trés-dense et cachant complétement la couleur foncière. — Esp. 3-4. 3. ACHARDI Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong, allongé, densément recouvert de squamules vertes ou dorées, sans poils distincts en dessus; tibias et tarses et une partie des antennes souvent d’un ferrugi- neux obscur. Tête aussi large à peu près que le prothorax, presque carrée, assez convexe ; front marqué d’une petite fossette, parfois d’un sillon qui se prolonge sur toute la longueur du rostre. Yeux assez grands, saillants. Rostre épais, large, un peu moins cependant que la tête (surtout c'), presque plan, sans impression marquée au-dessous des yeux, subanguleusement abaïissé, profondément échancré au bout. Antennes presque glabres, allongées ; scape mé- dioerement renflé ; 47 article du funicule plus court que le 2°, 3° de la moitié du précédent; 4-7 égaux, obco- niques, plus longs que larges; massue subfusiforme, légèrement épaissie, trois fois plus longue que large. Prothorax un peu plus large que long, peu convexe, im- pressionné en avant et en arrière, souvent obsolètement 676 | MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. caréné, peu fortement dilaté latéralement ; quelques points noirs au milieu de la squamosité. Ecusson suboblong. Elytres de plus d’un tiers plus larges que le prothorax, 4 ou 5 fois aussi longues, obliquement atténuées dans le dernier tiers, obtusément acuminées ensemble ; bord api- cal étroitement relevé en gouttière ; stries pointillées fines mais bien nettes jusqu’à l'extrémité; intervalles plans. Pattes grandes, cuisses antérieures bien plus renflées, toutes à très-grande dent triangulaire. — Long. 7-8 ; — larg. 2,5-2,3 mill. cg‘ Tête et rostre plus étroits; yeux assez rapprochés ; prothorax dilaté-arrondi latéralement dans son milieu, étranglé en avant et sinueusement rétréci en arrière; élytres étroites, subparallèles ou faiblement atténuées ; une carène transversale sur le 2° segment abdominal. Q Rostre et tête, et par suite front plus larges; yeux écartés; prothorax peu dilaté, sinueusement rétréci aux deux bouts; élytres plus larges, très-faiblement élargies en arrière ; pas de carène sur le 2° segment abdominal. Facile à distinguer du P. maculicornis à pubescence peu distincte, par la dent des cuisses comparativement énorme, toutes les parties bien plus allongées, le prothorax guère plus large que la tête, et le rostre à peine plus étroit qu’elle (@), Iles derniers articles des antennes évidem- ment plus longs que larges, etc. Turquie, Constantinople. (Coll. de Bonvouloir, Chevrolat, v. Kiesen- wetter, Kirsch, la mienne). Asie-mineure. (Lethierry). 4, MACULICORNIS. Germ. Ins. Spec. 1 1824. p. 449, 594 ; — Gyll. Ins. Suec. 1V p. 617, 48; — Gyll' in Sch. n, p. 447, 16, — Boh. in Sch. van, p. 20, 22, Oblong, assez allongé, densément recouvert de squa- mules mates ou brillantes, vertes, bleues ou grisâtres s'étendant sur les pattes ; tarses seuls et antennes (moins l'extrémité du scape et la massue qui sont noirâtres), fer- rugineux, rarement noirs en totalité ; pas de poils dressés sur le rostre, la tête et le prothorax ; quelques poils très- courts, blanchâtres, soulevés sur les intervalles des élytres, souvent obsolètes. Tête carrée, marquée d’un trait enfoncé sur le front, PHYLLOBIUS. 677 parfois d’un autre sur le vertex; yeux médiocres, assez saillants. Rostre évidemment plus étroit que la tête, à côtés subparallèles (©), un peu élargi au sommet (œ), parcouru longitudinalement par un sillon limité de chaque côté par une crête élevée ; scrobes obliquement transver- sales et rapprochées. Antennes épaisses, allongées ; scape robuste; 2 premiers articles du funicule subégaux, du double plus longs que larges, 3° d’un tiers plus court, les autres presque aussi larges que longs, noueux au som- met; massue subfusiforme, à peine épaissie, deux fois et demie ou trois fois aussi longue que large. Prothorax assez court, peu convexe, assez fortement arrondi latéra- lement (G'), faiblement (Q), plus rétréci en avant qu’à la base, souvent marqué antérieurement d’une double dé- pression faisant ressortir une courte carène. Ecusson très- arrondi au sommet. Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax, subdéprimées, parallèles ou un peu atté- nuées (c'), faiblement élargies (@), à stries pointillées, fines, mais bien marquées, à intervalles plans, clair- semés de très-petits points noirûtres piligères ; relevées en gouttière et séparément acuminées au sommet. Pattes fortes ; toutes les cuisses armées d’une grande dent avan- cée en pointe aiguë. — Long. 5-6,5; — larg. 2,3-2,5 mill. Œ Un pli transversal sur le 2° segment abdominal. Q Pas de pli sur le 2° segment abdominal. La pubescence nulle sur les parties antérieures, obso- lète ou très-courte sur les élytres distingue aisément cette espèce de ses congénères. Toute l’Europe. (a’) Insectes couverts de poils ou de squamules piliformes de nuances variables. — Esp. 5-6. 5. CALCARATUS. Fabr. Syst. Eleut. 11 1801. p.539, 138; — Gyll. Ins. Suec. 11 p. 323, 46, in Sch° 11 p. 435, 1 (OQ). — alneti Fab. 1801. p. 542, 211. — atrovirens Gyll.” in Sch. n 1834. p. 486,2 n (cg). — pyri Sch° 1 1834. 437, 3 (GO). — pomaceus GyIL in Sch° n 1834. p. 438, 4 (Q). — fessus Bohem. in Sch vn 18435. p. 14, 6 (cÿ). — verecundus Bohem. in Sch° vir 1843. p. 17, 16 Oblong-allongé, subcylindrique (c‘), ovale plus court 618 : MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. (Q@), offrant toutes les nuances de coloration uniforme ou variée formée d’une pubescence couchée ou de poils sub- squamiformes s’enlevant parfois tout-à-fait, sans poils dressés ; longueur du rostre, forme et longueur du pro- thorax, celle de l’écusson et des élytres et profondeur des stries très-variables. Tête allongée (c), subtransverse (Q), obsolètement ca- rénée ; yeux grands et saillants. Rostre bien plus étroit que la tête, aussi long qu’elle, à peine ou non élargi au sommet, coudé, largement ou non impressionné en dessus selon les sexes, une forte impression au-dessous des yeux limitant une élévation médiane que ne franchissent pas les scrobes; celles-ci sublatérales, peu visibles en dessus. Antennes longues (5), plus courtes (Q), à ar- ticles ferrugineux au moins partiellement; scape attei- gnant seulement (Q), dépassant (G'), le bord antérieur du prothorax, grèle à la base, notablement épaissi en- suite ; 47 article du funicule plus court que le 2°, un peu plus long que le 3°, celui-ci de la moitié du précédent ; 5-7 obconiques, égaux, plus longs que larges (G‘Q); massue oblongue, peu séparée du 7° article, 3 ou 4 fois aussi longue que large. Prothorax plus ou moins nette- ment hexagonal, de longueur, du reste, et de dilatation latérale très-variables, souvent obsolètement caréné. Ecus- son en triangle plus ou moins allongé, tantôt curviligne, tantôt rectiligne et subéquilatéral, rarement terminé en pointe aiguë ou tout-à-fait arrondie, déclive en devant. Elytres à côtés subparallèles ou arqués selon les sexes, à épaules élevées, presque du double plus larges, 4 ou 5 fois plus longues que le prothorax, légèrement acuminées et déhiscentes vers le sommet, où l’on remarque sur les bords externes et vers la suture quelques rares poils sou- levés ; intervalles plans. Pattes plus longuement pubes- centes en dedans chez le cf; cuisses extrêmement renflées, à dent très-large, terminée en pointe aiguë; tibias linéaires, un peu recourbés en dedans, à peine avancés anguleusement au sommet; ongles peu séparés. — Long. 6-9; — larg. (c') 2-3, (Q) 3,2-3,6 mill. d Dernier segment abdominal largement tronqué au sommet, parfois avec une faible sinuosité au milieu. PHYLLOBIUS. 679 Q Dernier segment abdominal en ogive arrondie au sommet. N. B. Les pattes sont noires, brunes ou d'un rouge fer- rugireux, d'autant plus dépouillées qu’elles sont moins foncées ; les antennes rarement testacées en totalité. Très-reconnaissable, malgré ses variations infinies, à la proportion relative des 3 premiers articles du funicule (*). Toute l’Europe ; Algérie; Sibérie. 6. FULVAGO. Stev. Mus. Mosc. n1 1829, 95. — Gyll'. Sch. 11 1834. p. 449, 9; vn, p. 16, 12 Of. — fulvipes Gyll’. in Sch. n 1834, p. 441, 8; vu, p. 16, 11 (Q). Q Etroite, subcylindrique, à vestiture piliforme d'un vert pâle; antennes et pattes d’un ferrugineux clair; sans poils dressés. Tête aussi longue que large, un peu plus étroite que le prothorax, avec une dépression transverse entre les yeux qui fait paraître le rostre gibbeux à la base. Yeux mé- diocres, peu proéminents. Rostre bien plus court que la tête, plus étroit, anguleux vu de profil, à scrobes courtes, peu avancées sur la ligne médiane. Antennes grêles, presque glabres ; scape atteignant à peine le prothorax; 1e et 2e articles du funicule égaux; 3° de 1/3 plus court que le précédent, 4° et 7e égaux, 6° plus court, tous sen- siblement plus longs que larges, à peine épaissis au sommet ; massue noirâtre, oblongue, fusiforme, moins de 3 fois plus longue que large, un tant soit peu plus épaisse que le reste du funicule. Prothorax subtransver- sal, arqué, peu dilaté latéralement, faiblement impres- sionné avant le sommet. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres parallèles dans leurs deux premiers tiers, obli- quement atténuées ensuite, non acuminées; stries ponc- tuées, étroites, mais bien nettes ; intervalles un peu (*) De toutes Les variétés indiquées par Les auteurs et fort difficiles à limiter, la var. ff atrovirens seule est assez reconnaissable à sa forme étroite très- allongée et un peu atténuée en arrière, à sa pubescence peu abondante, tou- jours bleuâtre ou verdâtre et à la massue de ses antennes peu séparée du 7° article du funicule. La forme de l’écusson et la longueur du prothorax n’ont rien de constant, 680 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. convexes latéralement; aucune pubescence dressée sur les bords. Cuisses très-grosses, toutes armées d’une très- grande dent échancrée aux postérieures, presque rectan- gulaire aux antérieures ; tibias linéaires, à peine courbés en dedans et subarrondis au sommet, les postérieurs à pubescence plus longue; ongles bien fendus mais peu écartés. — Long. 6-8; — larg. 2,5-3 mill. G' (fulvago). Le type un peu immature, entièrement fauve et à léger reflet doré est bien certainement une variété c', à en juger par la provenance, l’impression frontale et la gibbosité du rostre, les stries des ély- tres, etc., qui sont identiques. Les antennes sont grêles également et ici le 1° article du funicule est un tant soit peu plus long que le 2e, les autres diminuent successive- ment en longueur; la massue manque. Le rostre est un peu plus allongé mais plus court que la tête, les scrobes sont plus ouvertes, plus visibles en dessus, les yeux plus saillants. Toutes les dents des pattes sont sensiblement échancrées. Je n’ai vu que les 2 types de la collection Schœnherr. Cette espèce doit présenter toutes les variations de cou- leurs de la précédente. Elle s’en distingue bien par sa taille moindre, étroite dans les deux sexes, ses antennes grêles et la proportion des articles, le rostre peu allongé et les stries des élytres très-nettes quoique fines. Crimée. (Schæœnherr.) (a””) Insectes à squamules oblongues formant, sur les élytres, des taches brunes ou fauves et cendrées. — Esp. 7-8. 1. FUMIGATUS. Bohem.* in Sch. Cure. vi 1848, p. 18, 19. — lugubris Motsch." in Schrenk Reis. Amur. Bul. Mosc. 11 1859. 2, 162. Oblong-subovale, noir, recouvert d’une couche com- pacte de squamules très-petites, oblongues, formant des taches rousses et cendrées sur les élytres; antennes noi- râtres, base du scape et funicule moins foncés ; complè- tement dépourvu de poils en dessus. Tête large, front déprimé, à fossette très-obsolète. Yeux médiocres, assez saillants. Rostre plus étroit que la tête, ee +4 à É PHYLLOBIUS, 681 à côtés parallèles, plus long que large, plan ou vaguement impressionné ; en dessus 2 carènes obsolèles, écartées ; scrobes obliques, arquées, médiocres, ne dépassant guère la limite interne des yeux. Antennes assez minces, allon- gées ; scape n'atteignant pas le prothorax, droit, épaissi graduellement ; 1°* article du funicule d’un tiers au moins plus long que le 2e, 3° d’un tiers plus court que le précé- dent (ces trois articles linéaires très-allongés) ; 4-6 subé- gaux, le 7° un peu plus long, obconique, tous visiblement plus longs que larges ; massue étroite, allongée, oblongue, peu détachée du 7% article dont elle a l’épaisseur, 3 fois au moins aussi longue que large. Prothorax transversal, obliquement rétréci en arrière, étroitement arrondi an- _ térieurement et étranglé au sommet, peu convexe, très- obsolètement caréné et souvent dépouillé sur le disque. Ecusson triangulaire, ordinairement large à la base. Elytres assez allongées, presque du double plus larges que la base du prothorax, du double plus longues que larges, très-convexes, modérément élargies après la sinuosité infrà-humérale, rétrécies en arc, un peu sinuées et comprimées avant le sommet qui n’est pas relevé; stries médiocres, sinueuses ; intervalles un peu convexes à la base. Pattes allongées; cuisses médiocres, toutes munies d’une dent assez courte; ongles rapprochés. — Long. 6-7; — larg. 2,5-2,6 mill. La © me semble avoir la tête plus large, un peu bour- souflée derrière les yeux. Reconnaïssable à sa vestiture mate et compacte, ne paraissant formée de squamules qu’à un fort grossisse- ment, sans aucun mélange de poils, la conformation des antennes, etc. Sibérie, Daourie. (Coll. Schœnherr, Lethierry, la mienne.) MM. de Marseul et Jekel m'ont communiqué des types de M. de Motschulsky, provenant des bords du fleuve Amour. 8. BRISOUTI. Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong-allongé, brun, avec les antennes et les pattes plus claires, recouvert de squamules oblongues d’un brun mat, convergeant sur la ligne médiane du prothorax, L’ABEILLE, — 1872, Décembre, 40 682 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cendrées par places et formant de larges taches sur les élytres ; pas de pubescence dressée. Tête grande, notée d’une très-petite fossette, front marqué d’une ligne transversale arquée d’un œil à l’autre. Yeux grands, assez saillants. Rostre large et court, épais, plus étroit que la tête, marqué d’une impression longitudinale très-large limitée de chaque côté par une crête saïllante, subatténué, déprimé en des- sus au sommet; scrobes obliques, peu ouvertes, restant en dehors de l’élévation médiaire. Antennes très-longues et grêles ; scape dépassant un peu le bord antérieur du prothorax, arqué seulement dans son premier tiers, briè- vement renflé ; 1er article du funicule plus long que le 2°, ces 2 articles linéaires, près de cinq fois aussi longs que larges; 3° plus long que le suivant; 4-7 presque égaux, peu dilatés, bien plus longs que larges; massue très- étroite et très-allongée. Prothorax sub-quadrangulaire, à angles postérieurs droits, faiblement subobliquement rétréci en arrière, à peine étranglé en avant : une forte dépression transversale rend le bord antérieur relevé; disque peu égal. Ecusson suboblong, gris-pubescent. Elytres bien plus larges, 5 fois environ plus longues que le prothorax, subdéprimées à la base, brusquement déclives en arrière, plus au moins arquées latéralement, presque arrondies ensemble au sommet; stries très- étroites, pointillées ; intervalles assez larges, plans. Pattes allongées ; cuisses antérieures très-fortement claviformes, toutes armées d’une dent triangulaire peu aiguë; tibias linéaires ; ongles brièvement séparés à l'extrémité. — Long. 5,5-6,5 ; — larg. 2,2-2,8 mill. g Plus étroit. peu convexe; élytres parallèles dans leurs deux premiers tiers ; cuisses et dents plus robustes. © Plus large, surtout les élytres qui sont visiblement élargies de la base aux deux tiers, très-convexes en arrière ; cuisses et dents moins fortes. Bien reconnaissable à ses antennes très-grêles, à la forme du prothorax et à sa coloration. Jérusalem. Recueilli, en mai, par feu Delarouzée. (Coll. Ch. Brisout de Barneville, Reiche.) PHYLLOBIUS, 683 Je dédie cette espèce remarquable à M. Charles Brisout de Barneville, l’un de nos plus savants entomologistes contemporains. A Cuisses plus ou moins fortement, toutes trés-distinctement dentées : un système de pubescence relevée ou tout-à-fait hérissée, indépendant de la vestiture normale. — Esp. 9-29, (a) Rostre très-raccourci, presque aussi épais et aussi large que la tôte, muni au bout d'un empätement lisse entièrement dénudé. — Esp. 9-10. 9. PINICOLA Kiesenw'. Berl. Ent. 1864. 260. — pineus (Kiesenw ). Oblong-allongé ; dessus d’un brun de poix couvert assez densément de poils sqamiformes verdâtres ou dorés lon- gitudinalement condensés, ce qui fait paraître les élytres comme rayées; parfois une bande brune, étroite, sur la suture; en outre, une pubescence grisâtre assez courte, demi-relevée, et dirigée en arrière, même sur la tête et le prothorax ; antennes et pattes testacées, cuisses quelque- fois rembrunies. Tête très-grosse, à peine moins large que le prothorax, convexe, marquée d’un point enfoncé. Yeux grands, paraissant oblongs vus de face, non proéminents. Rostre très-court, à peine plus étroit que la tête, déprimé obli- quement vers le sommet qui est occupé par un empâte- ment lisse en forme de chevron, rougeâtre au bout; scrobes assez larges, très-rapprochées des yeux à leur extrémité interne. Antennes longues, médiocrement épaisses ; scape très-courbé dans sa moitié basilaire, du double plus épais au sommet; 1° et 2e articles du funicule égaux, 3° un peu plus long que la moitié du 2°, les autres plus courts, brièvement obconiques, à peine plus longs que larges, noueux (g'); massue à peine épaissie, allongée, oblongo-fusiforme. Prothorax un peu plus large que long, rétréci aux 2 extrémités, assez dilaté latéralement au milieu, parfois subanguleusement, peu convexe, à ponctuation peu serrée, peu densément squa- meux au milieu, où l’on remarque souvent une ligne. 684 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. lisse, obsolète. Ecusson court, presque en demi-cercle, lisse. Elytres plus larges que le prothorax, quatre fois plus longues que lui, subdéprimées, à épaules élevées, rétrécies obliquement vers le dernier tiers, subacuminées ensemble au somret qui est rebordé; stries assez fortes, plus enfoncées à la base, souvent cenfuses ; intervalles à peu près plans. Cuisses fortement claviformes, posté- rieures armées d’une grande dent triangulaire, les autres d’une dent courte et obtuse ; tibias larges, un peu recourbés et tronquément arrondis au sommet, Dessous noir, dénudé et luisant sur la ligne médiane. — Long. 7-8; _- larg. 2-2,5 mill. c' Forme étroite, rostre plus court; élytres parallèles ou un peu atténuées de la base au sommet; dent des cuisses postérieures plus grande. Q Moins étroite, surtout la tête; élytres légèrement élargies en arrière ; cuisses moins épaisses et dents moins fortes. Facilement reconnaissable à la forme du rostre, à la vestiture des élytres et aux dents bien plus fortes aux cuisses postérieures qu'aux autres paires, Grèce. 10. APOLLINIS Miller Wien. Monats. 1862, 350, Oblong-allongé, brun, recouvert en dessous d’une pubescence subsquamiforme d’un gris verdâtre, en des- sus de poils d’un brun roussâtre presque maïs avec une large bande longitudinale, nettement limitée sur chaque élytre, d’un vert pâle soyeux; souvent quelques poils de même couleur sur les bords du prothorax et l’écusson ; en outre, une pubéscence brunâtre peu relevée dirigée en arrière sur toutes les parties; antennes, tibias et tarses d’un rouge ferrugineux plus ou moins clair. Tête grosse et courte, presque aussi large que le pro- thorax; front non déprimé, marqué d’un point ou d’une ligne enfoncés; yeux très-grands, non saillants, ce qui les fait paraître oblongs. Rostre extrêmement court, à peine plus étroit que la tête, épais, un peu atténué; scrobes transverses, avancées sur la ligne médiane, limitées pos- PHYLLOBIUS, 685 térieurement par une dépression subverticale du rostre, offrant l’apparence d’un empâtement lisse, inégal. An- tennes allongées, peu pubescentes; scape arqué dans sa 47 moitié, non brusquement épaissi; 3 premiers articles du funicule allongés, décroissant successivement en lon- gueur; 4-7 obconiques, un peu plus longs que larges (5° et 6° plus arrondis G‘); massue oblongue, étroite, 3 fois plus longue que large. Prothorax largement déprimé avant le bord antérieur, presque aussi long que large, pas beaucoup plus large que la tète, marqué de quelques points. Elytres 2 fois 1/2 à 3 fois plus longues que larges, acuminées ensemble au sommet; stries superficielles, _ pointillées; sur chaque intervalle, une série de points simulant d’autres stries. Pattes armées d’une grande dent triangulaire aux cuisses postérieures, beaucoup plus courte aux autres paires; ongles longuement soudés. — Long. 4,5-6,5 ; — larg. 1,5-2 mill. g' Antennes assez fortes; prothorax arqué sur toute sa largeur latérale et ainsi rétréci fortement et également aux deux bouts; élytres très-parallèles dans leur 3/4 an- térieurs ; cuisses fortement claviformes. ® Antennes minces ; prothorax un peu plus large, moins rétréci aux deux bouts; élytres plus larges, élar- gies jusqu’au milieu, rétrécies en courbe à partir de ce point ; cuisses moins fortes. N. B. Parfois les bandes vertes des élytres deviennent grisàtres ou disparaissent totalement, Grèce, îles loniennes. a’ Rostre plus ou moins allongé, au moins aussi long que large, visiblement plus étroit que la tête, non complé- tement dénudé au bout, sans plaque lisse proprement dite. — Esp. 11-29. b Pas de carène sur le 2 segment abdominal du G'; ou une carène trés-obsolète. — Esp. 11-19. ©. Elytres entiérement recouvertes par une pubescence couchée où par des pois subsquamiformes. — Esp. 11-18. 40. 686 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. 11. PILICORNIS Desbrochers des Loges nov. sp. — Wifi (Stentz') ex. typ. mus. v. Heyden, Reiche. Oblong-allongé, entièrement brunâtre (les antennes parfois moins foncées à la base de leurs articles), couvert en-dessus d’une pubescence squamiforme de nuance va- _riable, le plus souvent:grisâtre, peu métallique, médio- crement condensée, ce qui fait paraître les élytres tache- tées ; pubescence hérissée, brunâtre, assez longue, surtout sur les élytres; en dessous une pubescence cendrée peu abondante, rare sur l’abdomen. Tête grande, avancée, déprimée sur le front, où l’on remarque une ligne creuse parfois prolongée en avant. Yeux très-proéminents, très-détachés de la tête à leur base. Rostre assez allongé, à peine plus large vers les scrobes, un peu élevé et obsolètement sillonné au milieu, marqué vers le sommet d’une impression en demi-cercle ; scrobes grandes mais sublongitudinales et restant éloi- gnées. Antennes très-allongées dans toutes leurs parties, densément pubescentes ; scape assez mince dans ses 2 1es tiers, peu courbé; 2 1e articles du funicule subé- gaux, 5 ou 6 fois plus longs que larges, 3° un peu plus long que la moitié du précédent, 3, 5 et 7 plus longs que les intermédiaires, 7e semblant presque faire partie de la massue ; tous beaucoup plus longs que larges; massue uon épaissie, longue, subtronquée à la base, à côtés pa- rallèles jusqu'aux trois quarts, à articles distincts, poin- _ tillée, rougeâtre au sommet. Prothorax subtransversal, arrondi, peu dilaté latéralement G‘©, assez brusquement étranglé et impressionné en avant, obsolètement caréné. Ecusson subtriangulaire, émoussé au sommet. Elytres 5 fois au moins plus longues que le prothorax, peu con- vexes, plus ou moins longuement déhiscentes, à stries fines et intervalles plans. Pattes allongées, longuement villeuses en dedans; toutes les cuisses armées d’une très- grande dent triangulaire à pointe aiguë; tibias antérieurs un peu arqués en dedans au sommet ; ongles assez déga- gés, Abdomen à 2° segment uni œQ. — Long. 7-9 — larg. 2,5-3,2 mill. d' Forme étroite ; élytres longuement parallèles, ou un PHYLLOBIUS. 687 peu atténuées dès la base ; tibias postérieurs munis sur leur face interne, avant le sommet, d’une échancrure pro- fonde, sinueuse, que limite, à la partie supérieure, une pe- tite touffe spongieusé de poils roussâtres. © Plus large; élytres obliquement élargies après les épaules, plus arrondies dans leur partie postérieure qui est atténuée; tibias de forme normale. La structure des antennes et celle des tibias postérieurs du G‘ distinguent aisément cette espèce. Bannat, Hongrie (coll. Chevrolat, v. Heyden, Reiche). Troppau (coll. Kirsch). Constantinople (coll. Stierlin). 12. CANUS Gyll' Sch. 11 4834 p. 439, 5, vu, p. 14, 5 (OQ). — fœcu- lentus Gyl” Sch. u, 1834 p. 440, 6, vu, p. 44, T (c'). — pilifer Gyll° Sch. 11, 1834 p. 443, 11, vu p. 17, 14 (O). Cette espèce est à peu près semblable à la précédente pour la coloration, la forme des squamules, la pubescence hérissée et la structure des pattes. La forme est visible- ment plus courte; le dessus est moins mat, les squa- mules ayant, le plus souvent, un éclat métallique assez prononcé. Rostre plus étroit, paraissant subéchancré latéralement, d’où une dilatation sensible vers le sommet, plus long que large (g'Q ); saillie médiane plus étroitement élevée, plus comprimée latéralement ; sommet marqué d’une grande impression triangulaire; scrobes transversales et rapprochées sur la ligne médiane. Antennes peu densé- ment pubescentes, d’un ferrugineux uniforme; scape bien plus épais chez le Gf; 1% article du funicule un peu plus court que le 2°; 2e et 3° 2 ou 3 fois seulement plus longs que larges; 3-7 à peu de chose près égaux, tous épais, une demi-fois seulement plus longs que larges; massue un peu rétrécie et subarrondie à la base, atténuée dès le milieu, à articles soudés, bien moins longue que chez le précédent. Prothorax subobliquement rétréci du milieu aux 2 extrémités. Elytres d’un tiers plus courtes, plus brièvement acuminées &Q, plus brusquement élar- gies chez la O ; parfois les intervalles un peu convexes. Pattes généralement ferrugineuses ; tibias de forme nor- 688 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES, male (G@). Abdomen densément pubescent; lobe basi- laire du 1° segment non distinctement rebordé. — Long. 6-8,5 ; — larg. 2-2,6 mill. a Antennes et rostre plus allongés ; scape épais, même à la base; prothorax presque du double plus large que long, fortement arrondi latéralement; élytres parallèles dans leurs deux premiers tiers ; une carène peu saïllante, dissimulée par la pubescence, sur le 2° segment ab- dominal. © Rostre et antennes plus courts; scape mince à la base ; prothorax d’un tiers seulement plus large que long, arrondi subanguleusement, peu fortement; élytres élar- gies de la base au milieu ; 2° segment abdominal uni. Turquie, Caucase, Crimée, Grèce, Asie-Mineure (coll. Schœnherr, de Bonvouloir, Kirsch, V. Kiesenwetter, V. Heyden). 13. CUPREO-AUREUS Stierlin” Vien. Monais. 1861, 222. — Abeille Ent. 1864. 1v. xvni. Les 2 types que m'a confiés M. Stierlin sont couverts, en outre d’une pubescence dressée, brune, de poils fins d’un fauve à reflets dorés nullement squamiformes ; l’un des deux a les pattes entièrement noires ainsi que la 2e moitié du scape et la massue, l’autre est totalement ferrugineux, ce qui doit tenir, en grande partie, à son état un peu immature. Ils me paraissent, par La forme des élytres, appartenir au sexe G'. Le prothorax est bien moins arrondi, moins rétréci en arrière que chez le canus G' et rappelle plutôt celui de la © de cette espèce. Tête et rostre assez courts, ce dernier à côtés parallèles, pas plus long que large; une large impression longitudinale au milieu, prolongée jusqu'aux yeux; dépression subterminale n’affectant pas une forme triangulaire, à cause du prolongement moindre des scrobes sur la ligne médiane ; compression latérale beau- coup moins forte, d’où l'élévation médiaire bien moins étroite. Yeux un peu moins saillants que chez le canus c, bien plus que chez la © de cette espèce, Antennes à 4e article du funicule plus court que le 2e; scape évi- demment cilié de longs poils ; pubescence également plus PHYLLOBIUS, 689 dressée, plus roide sur les pattes; lobe basilaire du 4e segment abdominal fortement relevé en rebord ; une carène obsolète ou nulle sur le 2° segment. Pubescence de l'abdomen ne cachant pas la couleur du fond. Le reste à peu près comme chez le faeculentus (canus G') auquel il ressemble beaucoup. Le pilicornis a les antennes infiniment plus allongées dans toutes leurs parties, les pattes longuement villeuses en dedans, les tibias bien plus larges et les postérieurs du ç‘ creusés fortement en dedans, vers le sommet, près de leur tranche interne. Janina, Turquie. (Coll. Stierlin.) © Elytres entièrement couvertes de squamules arrondies Où parcimonieusement de poils squamiformes chez une seule espôce (P. reicheidius). — Esp. 14-19. d Pubescence assez roide systématiquement dirigée en arrière. — Esp. 14-15. 14, PSITTACINUS Germ. Ins. Spec. 1824 1, p. 448, 593. — Schœn’ n, p. 441, 7 (©); vus, p. 15, 8 (CG ©). — acuminatus Bohem. in Sch. Cure. vi, 1843 p. 24, 26 (Var. ©). Oblong, allongé, densément recouvert de squamules vert brillant, bleues ou grisâtres; antennes, extrémité des cuisses, tibias et tarses testacés; une pubescence dressée, dirigée en arrière, peu souple, brunâtre, plus longue sur les élytres, devenant souvent roussâtre sur la tête et le prothorax. Tête subtransversale, déprimée sur le front avec un fin sillon obsolète; yeux saillants. Rostre assez court, un peu plus étroit que la tête, au milieu 2 élévations longi- tudinales obsolètes, légèrement courbé anguleusement ; scrobes ouvertes, subtransverses, dépassant un peu la limite interne des yeux. Antennes assez minces, sauf le scape ; 1er et 2e articles du funicule égaux (cg), le 1 un peu plus court (Q), 3° et 4° égaux, 7° un peu plus long que le précédent ; tous évidemment plus longs que larges; massue très-allongée et acuminée, à peine épais- sie, 3 ou 3 fois 1/2 plus longue que large. Prothorax plus 690 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. large que long (à peine G'), rétréci aux deux bouts, bombé au milieu, clair-semé de points noirs peu appa- rents. Ecusson triangulaire, noir, très-finement pubes- cent. Elytres parallèles (G'), un peu élargies en arrière (@), obliquement atténuées, un peu déhiscentes au bout, peu convexes ; stries fines, voilées par la squamosité et disparaissant même par places, surtout vers l’extrémité ; intervalles paraissant plans. Cuisses très-grosses, surtout les antérieures du G', armées d’une très-grande dent ter- minée en pointe aiguë. Abdomen dénudé sur la ligne médiane. — Long. 7-8,5 ; — larg. 1,6-2,2 mill. g Scape épais dès la base; prothorax globuleux ; élytres à épaules carrées, à peine plus larges que la plus grande largeur du prothorax; pattes, surtout les anté- rieures, très-longuement et densément velues de poils blancs; tibias antérieurs recourbés en dent aiguë au sommet. Q Scape assez mince à la base; prothorax plus trans- versal, peu dilaté latéralement; élytres plus larges que le prothorax, à épaules subarrondies; pattes à pubescence médiocrement longue; dent interne des tibias très-peu avancée. Var. acuminatus. — Il faut évidemment rapporter à cette espèce de Schœænherr (dont je n’ai pas vu le type), cer- tains exemplaires Q de taille inférieure, à massue des antennes et quelquefois même toute l’antenne noirâtre, chez lesquels les points noirs du prothorax et des élytres sont plus nombreux et plus apparents, et dont les élytres elles-mêmes sont plus rétrécies, et plus séparément acu- minées, plus nettement striées-ponctuées, un peu plus déprimées. J'en ai vu plusieurs, tous de Suisse (Splungen principalement), dans les collections de MM. Brisout de Barneville, Lethierry, Reiche, Jekel, etc. Les exemplaires de Saxe, d'Autriche, de France méridionale, appar- tiennent au type que j'ai décrit. Enfin M. Chevrolat possède, comme venant du Piémont, sous le nom de signalicornis une variété sans nul doute un peu usée qui est d’un bleu blanchâtre et presque sans pubescence ; l'extrémité du scape et la massue des antennes sont noirâtres. * Se-Rs à ” ju, SOLE PRE TEE PHYLLOBIUS, 691 15. PELLITUS. Bohem° in Sch. Cure. vu 1843, p. 16, 10. Absolument semblable, sauf la taille, à l’espèce précé- dente, pour le faciès, la structure des diverses parties, la pubescence, les différences sexuelles, à part les caractères suivants : Entièrement recouvert, sauf le dernier segment abdominal en tout ou en partie dénudé, de squamules vertes, d’un fauve doré, bleues ou grisâtres ; antennes et pattes d’un testacé clair, non ou à peine squameuses; pubes- cence dressée, souvent fauve ou blanchâtre à un certain jour; points noirs, dénudés, nombreux et très-apparents, analogues à ceux de la var. acuminatus de l’espèce précé- dente, presque en série unique sur les intervalles des élytres. Tête presque carrée, front plus ou moins impressionné ce qui fait paraître le rostre un peu gibbeux ; yeux grands et assez saillants. Rostre de même longueur à peu près dans les deux sexes, parfois très-court. Antennes à 2 pre- miers articles du funicule subégaux, 3° un peu plus long que les suivants, les autres à peu près égaux, tous évi- demment plus longs que larges: massue subfusiforme, assez allongée, 2 fois 1/2 ou 3 fois plus longue que large, à peine épaissie. Prothorax comme chez le précédent. Ecusson triangulaire, vert-squameux. Elytres à stries fines peu profondes, maïs très-nettes, à ponctuation très- serrée, non déhiscentes, terminées en pointe obtuse au sommet. Cuisses à dents fortes très-aiguës. — Long. 3,5- 6; — larg. 1,2-1,6 mill. Var. B. Cuisses noirâtres; cette variation est rare. (Corse, de Bonvouloir.) É Cette espèce habite la Corse, la Sardaigne, où elle est commune. Sa taille est extrêmement variable. On la distinguera (surtout de la var. acuminatus) à la coloration des pattes et des antennes, et à la squamosité très-dense sur l’abdo- men. 6027 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES, d’ Pubescence souple, plus confuse, tout-à-fait hérissée. — Esp. 16-19. e Une forte dent à toutes les cuisses. — Esp. 16. 16. PILIPES (© ) Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong, densément recouvert, même sur l’abdomen, de squamules d’un vert foncé brillant ; dessous, pattes, rostre et prothorax longuement hérissés d’une pubes- cence très-fine blanchâtre ; élytres à poils souples encore plus longs et tout-à-fait dressés. Antennes et pattes ferrugineuses, Tête un peu atténuée en avant, convexe, non distincte- ment impressionnée sur le front. Yeux peu grands, peu saillants. Rostre plus étroit que la tête, plus court qu’elle, subtransversal, surmonté dans son milieu de deux petites crêtes longitudinales peu prolongées; scrobes médiocres, transversales mais peu rapprochées. Antennes atteignant à peine la base du prothorax, assez longuement ciliées au sommet des articles; scape peu robuste; 2 premiers articles du funicule égaux, 3° et 7° subégaux, les autres plus courts, obconiques, un peu plus longs que larges; massue un peu épaissie, subfusiforme, 2 fois 1/2 plus longue que large. Prothorax analogue à celui du P. pelli- tus Q. Elytres 4 fois à peine plus longues que le protho- rax, à stries peu accentuées ; à peine un peu plus larges en arrière, Cuisses à dents assez grandes, mais prolongées en une pointe étroite et très-aiguë. — Long. 5,5 ; — larg. 2 mill. Cette espèce diffère du P,. pellitus ©, dont elle est voi- sine, par les yeux peu proéminents, le scape bien moins renflé, la pubescence molle et verticalement dressée bien plus longue des élytres, les poils, du reste, bien plus longs sur toutes les parties du corps et notamment en dedans des pattes où ils sont même plus touffus que chez le P, pellitus G'. Le c m'est inconnu. Sardaigne, Ma collection. PHYLLOBIUS. 693 e Dent des cuisses faible, au moins aux antérieures. a Esp. 17-19. Î Téte rétrécie latéralement. — Esp. 17-18. 17. SQUARROSUS Desbr. — squamosus Ch. Brisout de Barneville* Soc. Ent. Fr. (1866) p. 409. — hirius Sedlitz Berl. Ent. (1867) p. 187. Oblong, médiocrement allongé, densément recouvert en dessus et sur les côtés de la poitrine de squamules bril- lantes d’un vert jaunâtre ou bleuâtre, entremêlées de points dénudés noirâtres; milieu de la poitrine et abdo- men à pubescence subsquamiforme d’un blanc soyeux, avec quelques points noirâtres obsolètes ; pubescence hé- rissée tout-à-fait dressée, longue, souple et touffue, gri- sâtre; antennes et pattes d’un rouge ferrugineux uni- forme ; cuisses à peine squameuses. Tête grande, transversale, un peu boursouflée derrière les yeux et subétranglée ensuite; front large, déprimé, fovéoié ; yeux médiocres, écartés, très-proéminents et no- tablement plus avancés latéralement que les côtés de la tête. Rostre plan, assez court, guère plus étroit que la portion rétrécie de la tête et très-épais, à côtés parallèles ou légèrement atténué, marqué à l'extrémité d’une im- pression formant avec les serobes une sorte de chevron; scrobes assez larges, obliquant en dedans, sans être trans- versales, assez éloignées. Antennes épaisses ef générale- ment courtes ; scape très-renflé; 1% article du funicule un peu plus court que le 2° ; 3-7 bien plus courts, serrés, subarrondis, les derniers d'ordinaire transversaux; mas- sue épaisse, très-arrondie à la base, à peine du double plus longue que large. Prothorax transversal, assez con- vexe latéralement et plus ou moins arrondi, déprimé à la base et au sommet, plus atténué à celui-ci, souvent caré- né lengitudinalement. Ecusson en demi-cercle, squameux. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, 3 fois 1/2 à 4 fois plus longues, peu convexes, subacuminées en- semble et rebordées au sommet; stries fines, intervalles très-plans. Cuisses munies toutes d’une petite dent très- courte, — Long, 4,5-5 ; — larg, 4,6-2,2 mill. L’ABEILLE. — 18173, Janvier. A1 694 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. o' Plus étroit et un peu atténué; rostre un peu dilaté au sommet; tibias et tarses épais, Q Plus large, et peu élargi en arrière. Rostre sub- atténué ; tibias et tarses bien plus grèles. Cette espèce se reconnaît aisément à la saillie des yeux, à la sinuosité latérale de la tête, à l'épaisseur des an- tennes, (quoique un peu variables) et à la nature de la pubescence qui recouvre toul l’abdomen. M. Ch. Brisout de Barneville m'a communiqué le type de son espèce, J’ai trouvé un type du P. hirfus dans la collection de M. V. Heyden. Andalousie (Coll. Ch. Brisout de Barneville, Lethierry, V. Kiesenwetter, Kirsch, Crotch, V. Heyden). 18. REICHEIDIUS Desbrochers des Loges nov, sp. Oblong-allongé, d’un brun de poix; des poils squami- formes grisâtres à reflet métallique sur les flancs et le prothorax, plus rares et diffus sur les élytres; en outre une pubescence cendrée assez longue et hérissée; an- tennes, tibias et tarses ferrugineux, massue plus sombre. Tête médiocre, subétranglée un peu après le bord pos- térieur des yeux, marquée sur le front d’une forte im- pression qui se continue sur le rostre; yeux grands et proéminents. Rostre presque carré, à courtes carènes figurant un X interrompu, à peine dilaté au sommet; scrobes assez larges, transversalement obliques, avancées sur la ligne médiane. Antennes épaisses ; scape atteignant à peine le prothorax, arqué modérément au milieu, épaissi assez brusquement, pubescent ; 2 premiers articles du funicule subégaux, (le 17 peut-être un peu plus court), du double plus longs que larges, 3-4 subégaux, pas plus longs que larges, les autres plus larges que longs, tous de forme obconique, noueux au sommet; massue ovale- oblongue, un peu épaissie, du double plus longue que large, émoussée à la pointe. Prothorax un peu plus large que long, convexe au milieu, modérément arqué latérale- ment, un peu plus rétréci en avant, à bord antérieur dé- primé ; rugueusement ponctué. Elytres évidemment plus larges que le prothorax, du double plus longues que larges, subparallèles, curvilinéairement rétrécies vers PHYLLOBIUS. 695 _ l'extrémité qui est brièvement acuminée, un peu sinuée en dehors et étroitement relevée ; stries formées de gros points, plus larges et plus profonds en avant, d’où les intervalles plus convexes en cet endroit. Cuisses armées d’une très-petite dent presque obsolète. — Long, 4,5; — larg. 1,8 mill. Cette espèce, voisine, pour la forme de la tête et la squa- mosité, des exemplaires très-étroits du P. vespertinus, s’en distingue sans peine par ses poils hérissés. Sicile : Messine. (Coll. Reiche.) Je le dédie à notre savant collègue, dont les trésors entomologiques sont toujours si généreusement mis à la disposition de ceux qui veulent se livrer à l’étude de notre chère science. _ © Téte non étranglée. — Esp. 19. 19. TUBERCULIFER Chevrolat , Revue zool. Guer. 1865. 17, Ovale-allongé (©), oblong (of), couvert de squamules arrondies, brillantes, vertes ou dorées avec toutes les nuances intermédiaires, un peu soulevées et laïssant ainsi apercevoir le fond; une pubescence assez longue hérissée, brunâtre sur les élytres, plus claire, souvent blanchâtre, sur les parties antérieures, obsolète sur le milieu de la poitrine et l’abdomen; antennes et pattes testacées ; cuisses souvent rembrunies. Tête moyenne, un peu élargie en arrière; front plan, fovéolé; yeux grands et saillants. Rostre évidemment plus étroit que ia tête, obsolètement bicaréné, subsillon- né; scrobes médiocres, obliquement subtransverses, assez éloignées. Antennes allongées, grêles; scape seul assez épaissi au sommet, mince à la base; 1er et 2e articles du funicule égaux, 3 fois au moins plus longs que larges ; 3° guère plus long que la moitié du précédent; 4-7 plus brièvement obconiques, subégaux et un peu plus longs que larges, non arrondis au sommet, (7 parfois plus grand); massue très-allongée, étroitement oblongue, ré- trécie dans son dernier tiers. Prothorax un peu plus large que long, peu fortement, assez étroitement arrondi laté- 696 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. ralement, rétréci obliquement aux deux bouts; souvent une carène obsolète longitudinale. Ecusson subtriangu- laire, à pointe émoussée, pubescent. Elytres évidemment plus larges que le prothorax. 2 fois et 1/2 plus longues que larges, plus souvent subovalaires, subacuminées en- semble au sommet; stries larges, peu nettes, (la ponctua- tion étant couverte par les squamules chez l’insecte frais); intervalles étroits et convexes. Cuisses antérieures seules notablement renflées, munies d’une dent courte, obtuse ; postérieures à dent plus forte; tibias sublinéaires, fine- ment velus; ongles assez séparés, un peu divergents. Dessous d’un noir brillant profond, visiblement et d’ordi- naire densément ponctué peu profondément, uni, — Long. 5-7; — larg. 1,8-2,2 mill. G Plus étroit, à élytres subparallèles ; antennes un peu plus longues; prothorax étroit, guère moins long que large; tibias antérieurs anguleusement avancés à leur sommet interne. Q Plus large; antennes plus courtes, un peu plus épaisses ; prothorax évidemment transversal; élytres ré- trécies aux deux bouts ; tibias sans angle avancé. Facile à distinguer des espèces voisines : betulæ, etrus- cus, par la forme très-étroite de la massue des antennes et l’absence de carène sur le 2° segment de l’abdomen duc Espagne (Escorial, Madrid), etc. J'ai vu des types dans la collection de M. Chevrolat. b' Une carène transversale trés-visible sur le 2° segment abdominal du G'. -- Esp. 20-29. c 2 article du funicule du double à peine plus long que large; 6° et 7° aussi longs ou plus longs que larges. — sp. 20-23. 20. ETRUSCUS Desbrochers des Loges nov. sp. Espèce intermédiaire aux P. betulæ et tuberculifer. Très- différente du premier par les élytres plus allongées, les cuisses bien moins renflées surtout chez la © et à dents moins larges, la coloration des pattes, etc, Très-semblable PHYLLOBIUS, 697 au second par la forme générale, les élytres de la © un peu rétrécies en avant, et la coloration ; on l’en distingue- ra aux caractères suivants : Dessus à pubescence souple, dressée, confuse, médio- crement longue, blanche, un peu plus longue vers le sommet des élytres où elle prend parfois une teinte rous- sâtre; pattes et antennes d’un rouge ferrugineux uni- forme. Pête et rostre comme chez le P. {uberculifer ; yeux assez saillants. Antennes ciliées de poils blanchâtres; scape assez épais; 1 article du funicule plus long que le 2e, celui-ci pas tout-à-fait du double plus long que large; 4-7 arrondis, aussi larges que longs; massue arrondie à la base, un peu épaisse, un peu plus de 2 fois plus longue que large. Prothorax assez court, impressionné en avant, et plus fortement rétréci (G'). Elytres subparal- lèles GQ (faiblement atténuées vers la base (Q), presque planes sur le dos. Cuisses armées toutes d’une grande et large dent ; tibias assez longuement ciliés de poils blan- châtres. — Long. 5-6,5 ; — larg. 1,8-2 mill. g‘ Une large impression suivie d’une carène transver- sale subarquée en arrière, sur le 2° segment abdominal. © 2€ segment abdominal plan et uni. Var. Sinon. Corps entièrement brun, complétement dé- pouillé de squamules ou n’offrant que quelques traces de poils squamiformes sur les flancs, mais à pubescence irès-abondante. , Toscane, sur les chênes : (Coll. Damry, Gambey, Bellier de la Chawvi- onerie, Ch. Brisout de Barneville, V. Kiesenweter, Perris, Reiche, Stier- lin); Valachie, (coll. Kirsch) ; Autriche, (coll, Chevrolat) ; Naples, (coll. Emery). 21. BETULÆ Fabr. Syst. El. 11 1801. p. 243, 216. — Gyll' in Sch. Cure. n p. 457, 29; vu, p. 32, 44. — frivialis Bohem.' in Sch. Cure. 1843 vir p. 32, 45. Oblong-subovale, large et assez court, noir ou brun, recouvert de squamules dorées, vertes, bleuâtres ou même grisâtres, plus petites sur les élytres, plus larges sur les bords du prothorax et les côtés de la poitrine, formant une tache sur les cuisses; pubescence plus ou 698 MONOGRAPHIE DES PHYLLOPIIDES. moins longue, hérissée, confuse, grisâtre et souple, poils convergents parfois sur le milieu du prothorax qui, dans ce cas, est dénudé sur le disque: scape et pattes longue- ment, très-finement ciliés de poils blanchâtres ; antennes, base et extrémité des cuisses, tibias et tarses ferrugineux, souvent jaunâtres. Tête élargie en arrière; front déprimé, marqué d’une fossette. Yeux assez grands et saillants. Rostre évidem- ment plus étroit que la tête, subdéprimé, à peine dilaté au bout; 2 carènes latérales en dessus ordinairement marquées, divergentes vers l'extrémité qui est déprimée; un sillon au milieu; scrobes obliquement transversales peu rapprochées. Antennes assez fortes, assez allongées, scape atteignant le bord antérieur du prothorax; 3 pre- miers articles du funicule décroissant successivement en longueur ; 4-7 subégaux, plus brièvement obconiques, ar- rondis au sommet, au moins aussi longs que larges; massue épaissie, oblongue-ovale, du double au moins plus longue que large. Prothorax court. convexe, très- arrondi latéralement, subdéprimé en avant et en arrière, plus rétréci au sommet. Ecusson suboblong, squameux. Elytres convexes, du double seulement plus longues que larges, subparallèles dans leurs 2 premiers tiers, arcué- ment rétrécies ensuite ou subatténuées dès la base, ob- tuses au bout, légèrement relevées ; stries presque super- ficielles chez le type, à ponctuation distincte ; intervalles plans. Cuisses munies d’une grande et large dent plus rectangulaire aux postérieures; tarses et tibias larges, ceux-ci bisinueux intérieurement. Ongles un peu diver- gents. Dessous dépourvu de squamules sur le milieu de la poitrine et sur tout l’abdomen, d’un noir profond, très- obsolètement rugueux sans points distincts. — Long. 3,5- 6; — larg, 1,3-2,3 mill. g' Scape très-épais ; toutes les cuisses fortement ren- flées ; une carène subarquée sur le 2° segment abdominal. Q Scape médiocre; cuisses moins renflées, les anté- rieures seules d’une manière notable, pas de carène sur le 2e segment abdominal. Var. aurifer. Bohem. Sch. Cure. vir 1843, p. 29,38. — nobilis (Dahl”), mus. V, Heyden. PHYLLOBIUS. 699 Elytres dépourvues ou presque dépourvues de squa- mules, mais conservant toute leur pubescence, le plus souvent brunâtres; une tache latérale au prothorax, une autre avant le sommet des cuisses, et côtés de la poitrine seuls squameux; massue des antennes le plus souvent noire. Beaucoup plus rare que le type, d’un habitat aussi étendu. Le P. érivialis dont j'ai vu 2 types du Caucase dans la collection de M. Chevrolat n’est qu'une variation moins foncée dans toutes ses parties, à prothorax plus étroit et qu’on rencontre un peu partout. __ Cette espèce est des plus variables ; la largeur relative de la tête, des élytres, du prothorax, du rostre, la dilata- tion plus ou moins forte de celui-ci au sommet, la largeur des serobes et même leur direction : (elles semblent par- fois presque latérales), l'épaisseur de la massue des an- tennes, la longueur et la coloration de la pubescence, etce., n’ont rien de bien constant. Ces divers caractères se com- binent de telle manière qu'il est impossible de s’en servir pour limiter 2 espèces distinctes. Le P. betulæ se recon- naîtra toujours à la conformation de ses antennes, à ses grosses cuisses armées d'une très-grande dent, toujours noires au milieu, à la largeur.et à la coloration des tibias. Toute l’Europe. 29, LATERALIS Reiche* Soc. Ent. Fr. 1857. 689, 217 (®). — sima- ragdifer Kiesenw." Berl. 1864. 272 (c'). Je sépare, avec doute, de l’espèce précédente plusieurs exemplaires, tous de Grèce et qui semblent différer, au premier abord, de la var. aurifer par les caractères sui- vants : Forme plus étroite et généralement plus allongée ; d’un noir profond assez brillant ; scape à l’extrémité et massue des antennes noirs ou noirâtres ; pattes entièrement noires, les tarses parfois brunâtres. — Tone: 3,0-4,0 ; — large. j ,2-1,5 mill, Var. A, “Bords latéraux du prothorax, hanches anté- 100 MONOGRAPHIE DES PHYLLOPIIDES. rieures, flancs thoraciques, une tache avant le sommet des cuisses et une bande longitudinale interrompue for- mées de taches irrégulières près de la marge latérale des élytres à squamules métalliques bleues ou bleu-verdâtre. Cette coloration est celle des 2 types communiqués par MM. Reiche et V. Kiesenwetter; le 1% a les dents des pattes assez obtuses, Ia forme un peu élargie en arrière ; le 2° a ces mêmes dents très-fortes, très-aiguës à la pointe, la taille très-petite et la forme plus étroite que chez les les petits exemplaires G' du P. betule. Var. B. Pas de squamules sur les élytres; taches du prothorax et des cuisses très-réduites ; flancs densément squameux. 23. BRACHICORNIS Desbrochers des Loges nov. sp. Encore une espèce très-voisine du P. betulæ. Sans par- ler de la coloration très-différente des squamules, qui pourrait bien n'être qu’accidentelle, elle s’en distingue par les caractères suivants : Beaucoup plus large chez la © que chez le G. Noir, à l’exception des antennes, des tibias et des tarses qui sont d’un ferrugineux uniforme; pubescence dressée blanche, plus fine, assez abondante sur l’abdomen. Tête et rostre plus courts, tout en étant plus étroits; front visiblement impressionné sans point enfoncé dis- tinct. Antennes très-courtes, le scape restant à une dis- tance notable du bord antérieur du prothorax et la mas- sue n’atteignant pas tout-à-fait la base de ce segment; scape peu épaissi, assez mince à la base; 2 1° articles du funicule à peine du double plus longs que larges ; 4-7 ar- rondis au sommet au moins aussi larges que longs; mas- sue évidemment arrondie à la base, peu allongée. Pro- thorax largement dénudé au milieu ; squamules d’un bleu clair, assez larges, formant une bande de chaque côté. Elytres parcimonieusement ornées de squamules de même couleur, mais très-petites. En-dessous, des squa- mules argentées couvrent les côtés du mésothorax et for- ment une tache sur les cuisses avant leur sommet. — Long. 3,5-5; larg. 1,3-2 mill. Autriche. (Coll, Marquet.) PHYLLOBIUS. 701 © 2 article du funicule du triple environ plus long que large; 6° et 7° aussi longs ou plus longs que larges. (Chez le P. confemptus à peine aussi longs que larges, mais non visiblement transversaux.) — Esp. 24-28. 24. CONTEMPTUS Steven‘, Mus. Mosq. 1829. p. 95. — Gyll: in Sch. 1, p. 447, 17; vir p. 26, 28 (O). — valgus Gyll.” in Sch. Curc. 1834. 11 p. 442, 10, (Gf) — detritus Gyl. Sch. 1843. vis p. 17, 13. G Oblong, convexe, noir ou brun avec les pattes et les antennes d’un rouge ferrugineux (parfois l'extrémité du scape, la massue et les cuisses noirâtres), à pubescence couchée squamiforme grisâtre ou verdâtre, parfois un peu brillante, entremêlée de quelques points noirâtres ob- solètes sur les élytres, ne couvrant que les bords latéraux du prothorax, moins dense en dessous; en outre, sur tout le dessus, des cils assez nombreux, bruns, assez longs, dressés. Tête carrée, fortement impressionnée sur le front qui est large et marqué d’une fossette variable ; yeux petits, médiocrement saillants. Rostre à peine plus étroit que la tête, assez long, comprimé latéralement au-dessous des yeux, un peu gibbeux, obsolètement bicaréné, un tant soit peu atténué, obliquement aplati vers le sommet qui est rougeâtre ; scrobes assez grandes, transverses, mais ne dépassant pas les crêtes latérales. Antennes épaisses, peu pubescentes; scape épaissi de la base au sommet, peu courbé ; 1 et 2e articles du funicule subégaux, près de 3 fois aussi longs que larges: 3-7 à peu de chose près égaux, les derniers à peine plus longs que larges, un peu arron- dis au sommet; massue à peine épaissie, subfusiforme, 3 fois environ aussi longue que large. Prothorax transver- sal, fortement arrondi latéralement, étroitement étranglé en avant; au milieu une ligne très-obsolète formée par la pubescence. Ecusson court, en demi-cercle. Elytres courtes, guère plus larges que le prothorax dans son milieu, paral- lèles jusqu’au milieu, curvilinéairement rétrécies ensuite, subarrondies ensemble au sommet; épaules élevées ; Siries paraissant larges et fortement ponctuées, cachées par la pubescence. Pattes épaisses, assez pubescentes, 44. 7102 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cuisses très-grosses, surtout les antérieures, armées d’une forte et large dent; ongles à pointes un tant soit peu divergentes ; une carène sur le 2° segment abdominal. — Long. 5-7; — larg. 1,6-2 mill. © Rostre plus court; antennes plus courtes dans toutes leurs parties; prothorax plus étroit que les élytres, étant moins fortement et moins largement arrondi latéralement; élytres plus longues, évidemment élargies en arrière, obli- quement alténuées ; pattes et dents moins fortes; pas de carène distincte sur le 2° segment abdominal. Bien reconnaissable à sa vestiture particulière. Caucase, Crimée, (coll. Schœnherr); Russie méridionale, Perm, bords du fleuve Oural, (coll. V. Kiesenwetter, Kirsch). 25. FULVIPILIS Desbrochers des Loges. nov. sp. (Q). Cette espèce est colorée comme les exemplaires à teinte un peu jaunâtre du P. viridans, var. sa pubescence dres- _ sée est celle du P. squamosus, même un peu plus longue; mais les yeux sont très-saillants et la tête n’est pas rétré- cie en arrière. Par les grandes dents de ses cuisses, elle se rapproche davantage du P. etruscus © ; elle s’en dis- tinguera aux caractères suivants : Densément recouvert de squamules d’un vert clair bril- lant, nullement mélangé, sur tout le dessus, et ne ména- geant, en dessous, que les derniers segments abdominaux; pubescence hérissée beaucoup plus longue et jaunâtre, plus sérialement disposée. Tête marquée en arrière des yeux d’une fossette allon- gée qui se prolonge en sillon jusqu’à l'extrémité du rosire. Veux bien plus grands et plus proéminents. Scrobes plus avancées en dedans. Antennes plus longues, surtout le scape qui est pubescent mais non distinctement cilié ; 2 premiers articles du funicule subégaux, trois fois plus longs que larges, 3° beaucoup plus court que le précédent, les autres à peu près comme chez le P. etrus- cus, massue oblongue, très-allongée. Prothorax caréné longitudinalement. ŒElytres visiblement plus longues, nullement élargies en arrière, sans rebord au sommet. Pattes plus larges (surtout les tibias qui sont très-briè- PHYLLOBIIUS. 103 vement ciliés), d’un testacé clair de même que les an- tennes ; cuisses parcimonieusement squameuses, armées toutes d’une forte dent à pointe plus aiguë, plus grande aux postérieures. — Long. 6; — larg. 2 mill. Var. Emeryi. J'ai reçu tout récemment de MM. Emery un Phyllobius trouvé par eux dans les environs de Naples et qu’on pourrait prendre à première vue pour une espèce dis- tincte de celle-ci; mais les principaux caractères étant identiques, je crois devoir attribuer le manque de pubes- cence sur les antennes, les pattes et la tête, et la rareté des poils dressés ça et là sur les élytres à un défaut de - fraicheur; le G', à prothorax plus arrondi, n’a pas de ca- rène visible sur le deuxième segment abdominal. Italie, ma collection. 96. ARGENTATUS Lin. Faun. Suec. 1735 n° 624. — Gyll. Ins. Suec. qu, p. 324, 47. — in Sch. Cure. à, p. 446, 15. — var, p. 20, 21. Oblons, assez allongé, mat ou brillant, recouvert de squamules arrondies vertes, bleues ou grisâtres ; antennes et pattes brunes ou d’un ferrugineux foncé avec les tarses plus clairs ; cuisses squameuses, à pubescence blanchâtre, demi-dressée, très-courte sur la tête et le prothorax, un peu plus longue sur les élytres. Tête avancée, convexe, un étroit sillon sur le front, parfois presque nul, d’autres fois prolongé; yeux grands, à saillie presque nulle. Rostre long, très-épais, peu distinct de la tête et formant avec elle un cône allongé; subcylindrique, à sillon médian variable; scrobes arquées transversale- ment, se rejoignant presque sur la ligne médiane, ou- vertes. Antennes allongées, très-finement velues; 1° ar- ticle du funicule tantôt presque égal au 2°, tantôt beaucoup plus court, 3° de la moitié du précédent, environ; 4-7 obconiques, un peu plus longs que larges; massue con- colore très-allongée, subfusiforme. Prothorax transversal, arrondi latéralement, convexe au milieu, déprimé trans- versalement et comme rebordé en avant et en arrière. Ecusson plus ou moins arrondi au sommet. Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax, à épaules marquées; brièvement rebordées ct redressées, séparément acumi- nées au sommet ; stries fines, peu profondes, peu distinc- 704 MONOGRAPHIE DES PHYLLOPIIDES. tement ponctuées à cause de la densité des squamules; intervalles plans. Cuisses à dent aiguë assez étroite; ongles médiocrement écartés. — Long. 4,5-6,5; — larg. 4,5-2 mill. c' Scape épais sur une plus grande étendue; rostre à côtés subparallèles ; prothorax bien plus large que la tête, plus largement dilaté latéralement; élytres parallèles jusqu'aux 2/3 ; cuisses fortement renflées; un pli trans- versal sur le 2° segment abdominal. ® Scape mince à la base, brusquement renflé; rostre atténué, plus court; prothorax un peu arrondi seulement dans son milieu, à peine plus large que la tête; élytres faiblement élargies en arrière, rétrécies un peu après la 4re moitié; cuisses médiocrement claviformes; pas de pli sur le 2° segment abdominal. Var. © viridans (Waltl*) Bohem. Sch. Cure. 1849, vu, p. 22, 24. Cette variété, dont j'ai vu 2 types de Waltl dans la collection de M. Von Heyden et un troisième dans celle de Schænherr, diffère du type par la taille un peu plus petite, les élytres un peu plus courtes et surtout par les antennes et les pattes d’uu testacé pâle, ces dernières à cuisses parcimonieusement squameuses et seulement à la base. Var, tereticollis (Q) Gy1l.* Sch. Cure. 11, 1834. p. 457, 30. Même coloration des pattes et des antennes que chez le viridans. L’exemplaire typique que j'ai sous les yeux n’en diffère que par sa taille encore plus petite et son prothorax étroit, non sensiblement arrondi latéralement. Toute l’Europe. Daourie, (M. Lethierrÿ) ; Algérie, (M. Jekel). Se distingue de toutes les espèces vertes, à la forme de la tête et du rostre qui sont presque de même épaisseur, et au peu de saillie des yeux. 27, LONGIPILIS Bohem.' in Sch. Cure. va, 1843. p. 15, 9. Oblong, recouvert de squamules d’un vert brillant; antennes et pattes d’un rouge testacé luisint; pubescence tout-à-fait hérissée blanche ou cendrée, plus courte sur les parties antérieures, longue et généralement peu épaisse sur les élytres. CR dé ns à à PHYLLOBIIUS. 105 Tête au moins aussi longue que large; front déprimé et sillonné. Yeux médiocres, semi-globuleux. Rostre peu aHongé, guère plus étroit que la tête, sillonné, non dilaté au sommet, (GO); scrobes médiocres, arquées transver- salement, surmontées d’une crête à leur bord interne. Antennes longues, pubescentes, peu épaisses, à l’exception du scape qui est courbé dans son 1“ tiers, finement ciliées; 2 premiers articles du funicule égaux, du triple au moins plus longs que larges; 3° un peu plus de la moitié du précédent, subégal au 4°; ‘les autres un peu plus longs que larges; massue oblongue, allongée, peu épaissie. Prothorax évidemment transversal, arqué laté- ralement, plus fortement (cf), souvent caréné brièvement en avant, comprimé et comme rebordé antérieurement à la base. Ecusson oblong. Elvtres pas beaucoup plus larges que le prothorax chez le cf, 4 fois environ plus longues que lui, subparallèles (Q), ou un peu atténuées dès la base (5), à épaules élevées mais émoussées ; stries marquées, à ponctuation assez régulière ; intervalles sub- convexes par place. Cuisses très-épaissies surtout infé- rieurement (celles des 2 paires postérisures beaucoup moins (Q)). armées toutes d’une forte dent terminée en pointe aiguë, tibias antérieurs larges, légèrement suban- suleux dans leur milieu interne, dilatés au sommet; ceux des 2 autres paires assez notablement contournés en $. Ongles assez écartés. — Long. 5-6; — larg. 2 mill. © Une carène transversale subarquée sur le 2° seg- ment abdominal. Q 2° $egment abdominal dépourvu de carène. Sicile. (Coll. Chevrolat où figure un type de Boheman, Ch. Brisout, de Barneyille, Reiche.) 28. BREVIATUS Desbrochers des Loges, nov. sp. Exirêmement voisin du précédent, coloré de même, cuisses légèrement squameuses, pattes et antennes plus claires ; d’un tiers plus courtes. Tête à peine aussi longue que large, un peu élargie à la base; front impressionné, à fossette oblongue, couïte ou peu visible; yeux grands, peu saillants, paraissant oblongs vus de face. Rostre moins épais, un peu dilaté 106 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES, au bout (cg); non ou très-obsolètement sillonné et caréné; scrobes obliques plus rapprochées en dedans que chez le P. longipilis; très-larges ©. Antennes d’un tiers plus courtes, assez fortes, mais d'épaisseur assez variable, vi- siblement pubescentes ; 2 16rs articles du funicule égaux, un peu moins de 3 fois aussi longs que larges; 3e de moitié plus court que le 2€, visiblement plus long que le 4e (g'Q®), les derniers à peu près aussi larges que longs, moins étroits que chez le précédent; massue subfusi- forme. Prothorax fortement dilaté-arrondi et très-con- vexe latéralement, (g') modérément ou faiblement, ce qui le fait paraître bien moins transversal et plus étroit comparativement aux élytres, (©); largement et plus ou moins fortement impressionné en avant, étroitement re- bordé en arrière de l’écusson. Elytres subparallèles dans leurs 2 15 tiers, brièvement atténuées ensuite, à pubes- cence blanche généralement pas très-longue (anâlogue a celle du P. argentatns) et visiblement abaissée, Cuisses du cg moins grosses que chez le P. longipilis 5‘, celles de la © peu épaissies et munies d’une dent assez courte; tibias élargis de La base au sommet sans sinuosités prononcées. — Long, 4-5; — larg. 1,5-1,8 mill. g' Une carène transversale sur le 2° segment abdominal. Q Pas de carène sur le 2° segment abdominal. J'ai vu une dizaine d'exemplaires de cette espèce qui me parait varier d’une manière sensible pour la largeur du corps, l’épaisseur des antennes et des tibias, la lar- geur et la dilatation du prothorax. On la distinguera tou- jours du P. longipilis à sa pubescence plus courte et cou- chée, à la grosseur des yeux, à la brièveté relative des divers articles du funicule dont le 3° est, en outre, évi- demment plus long que le 4°, à la forme à peine atténuée du G&, et à celle des tibias qui sont ici non ou à peine sinueux, tandis qu’ils sont tous visiblement contournés chez l’espèce précédente. Grèce, Autriche, Turquie, Anatolie. (Coll. de PBonvouloir, Jekel, Kirsch, E. Deyrolle, la mienne.) PHYLLOBIUS. 707 c” 2° article du funicule du double environ plus long que large ; 6 et 7 manifestement transversaux. — Esp. 29. 29. PARVICEPS Desbrochers des Loges, nov. sp. Oblong, assez court, parsemé de squamules allongées dorées, mêlées à une pubescence subsquamiforme blan- châtre et diffuse; une pubescence hérissée confuse bru- nâtre, aussi longue sur la tête et le prothorax, souvent recourbée sur les élytres ; pattes et antennes d’un rouge ferrugineux. Tête étroite, convexe, inégalement ponctuée à la base, - très-lésèrement déprimée sur le front. Yeux médiocres assez saillants, surtout œ. Rostre visiblement plus étroit que la tête, allongé, subconvexe en dessus, largement dé- primé au devant des scrobes qui sont arquées transversa- lement et rapprochées. Antennes courtes, épaisses, à cils dressés même sur le scape qui est fortement épaissi; 2 417$ articles du funicule subégaux, du double au moins plus longs que larges; 3° de moitié plus court; 4-7 plus ou moins arrondis et transversaux; massue assez épaisse, oblongue, souvent noirâtre. Prothorax presque du double plus large que la tête, très-fortement arrondi latérale- ment, plus transversal G', bombé sur le disque, très- brièvement resserré au sommet, à ponctuation assez forte , serrée ; une carène obsolète longitudinale. Ecusson oblong. Elytres convexes, parallèles dans leurs 2 195 tiers, brièvement atténuées ensuite, redressées au sommet, stries larges, très-profondes, formées de gros points carrés; in- tervalles étroits et très-convexes dans la première moitié basilaire, suture élevée. Pattes poilues; cuisses anté- rieures très-grosses, toutes armées d’une courte dent; tibias larges, dilatés au sommet, tarses épais. Ongles très-peu déliés. — Long. 3,6-5 ; larg. 1,5-1,6 mill, G! Une carène sur le 2° segment abdominal. © Pas de carène sur le 2° segment abdominal. La forme brièvement cylindrique de cette espèce, celle de son prothorax, les stries profondes de ses élytres et sa pubescence particulière la distinguent aisément, Turquie, Asie mineure. (Coll. de Bonvouloir, Kirsch, de Marseul, v. Kiesenwetter.) 108 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. A” Une dent triangulaire bien visible aux cuisses postérieures, les autres inermes ; pas de poils relevés. — Esp. 30-31. 30. SERRIPES Desbrochers des Loges nov. sp. Oblong, peu allongé, densément recouvert d’une cou- che compacte de squamosité d’un vert blanchâtre mat, même sur l'abdomen; pattes (au moins une partie des tibias et tarses) et antennes ferrugineuses. Tête courte, subconique, exactement de l'épaisseur du prothorax à la base; front largement impressionné, fo- - véolé. Veux très-petits, un peu saillants, leur saillie moius avancée que les bords de la tête vers la base. Ros- tre large, extrêmement court, aussi épais que large, sub- atténué, anguleusement courbé, très-gibbeux, subsillonné ; scrobes grandes, très-avancées sur la ligne médiane, d’où les antennes très-rapprochées, Antennes médiocrement longues, très-pubescentes même sur le scape; scape assez épais, fortement courbé dans sa première moitié; 1® ar- ticle du funicule plus long que le 2°, 4° au moins aussi long que le 3°, tous obconiques, les derniers à peu près aussi longs que larges ; massue peu épaissie, subovale, de moitié plus longue que large. Prothorax presque aussi long que large, non ou à peine plus rétréci en avant qu’en arrière et faiblement déprimé avant le sommet, un peu arrondi latéralement, subcaréné. Ecusson élargi à la base, arrondi au sommet. Elytres subparallèles dans leurs 2 4% tiers, obliquement atténuées de ce point à l'extrémité où elles sont visiblement acuminées, à peine sinuées en de- hors, un peu relevées séparément et légèrement velues; suture élevée surtout en arrière; stries étroites mais, nettes, assez profondes; intervalles subconvexes. Cuisses postérieures armées d’une assez grande dent subrectan- pulaire, les autres inermes; tibias des 2 paires antérieu- res munis d’une rangée régulière de petites dents plan- tées verticalement et très-distinctes le long de leur tranche interne. Ongles assez dégagés. — Long. 4; — larg. 1,6 mill, Grèce. (M, V. Kiesenwetter.) Ressemble de prime-abord au P. pomonæ. La dent des : PHYLLOBIUS, 7109 cuisses postérieures et les dentelures des tibias suffisent pour le distinguer de toutes les autres espèces. 31. PICTUS Steven“ Mus. Mosq. n 1829 p. 95. (Phyllerastes). — Gyll. in Sch. Cure. 11 1834. p. 456, 28. — Bohem. in Sch. var p. 51, 49. — pallipes Gyl*. in Sch. Curc. u 1854, p. 450, 19. — varius Brul. Exp. Morée 1832, p. 238. Oblong, brun de poix, couvert en dessus de petits poils squamiformes de la couleur du fond, paré en outre, de chaque côté du prothorax, d’une large bande, sur les élytres de plusieurs bandes irrégulières ondées, formées de squamules arrondies blanchâtres, à reflet argenté ; dessous pubescent sur l’abdomen qui est d’un noir bril- lant, très-parcimonieusement squameux sur les autres parties, pas de poils dressés; antennes et pattes ferrugi- neuses, cuisses souvent brunes. Tête courte, front largement impressionné et fovéolé. Yeux médiocres, très-peu proéminents. Rostre très-court, plus étroit que la tête, un peu gibbeux vu de profil, ordi- nairement sillonné, à côtés subparallèles, rougeûtre et muni de quelques poils au sommet; scrobes grandes, transverses, très-rapprochées, peu distantes des yeux. An- tennes courtes; scape fortement arqué, le reste (y com- pris la massue), formant une tige d’égal diamètre ; 2 4ers articles du funicule subégaux, obconiques, plus courts que le double de leur largeur ; 3-4 aussi longs que larges, 5-7 arrondis subtransversalement; massue presque ova- laire, un peu arrondie à la base. Prothorax subtransver- sal, faiblement arrondi latéralement un peu en arrière, légèrement resserré au sommet, à peine convexe, plus pubescent sur la ligne médiane. Ecusson arrondi au som- met, ordinairement blanc-squameux. Elytres 2 fois 1/2 plus longues que larges, un. peu échancrées à la base, subparallèles dans leurs 2 1% tiers, obliquement atté- nuées ensuite et terminées en pointe très-aiguë un peu avancée; stries profondes, intervalles assez larges, sub- convexes ; cuisses ordinairement tachées de gris avant leur sommet, les postérieures armées d'une dent assez forte triangulaire, les autres inermes; tibias sublinéuires; ongles écartés. — Long. 4,5; — larg. 1-6 mill, REMPARTS | . 710. MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. cg‘ Plus étroit dans toutes ses parties: massue des au- tennes du double plus longue que large; prothorax sub- cylindrique. Q Pluslarge; massue allongée près de 3 fois aussi lon- gue que large; prothorax évidemment arrondi dans ses 2/3 postérieurs. Var. B. Entièrement ferrugineux, taché comme chez le type (pallipes Gy11.”). Grèce, Crimée, Turquie (Constantinople). Asie-Mineure. A7” Toutes les cuisses dentées, généralement peu renflées et munies d'une dent médiocre ou petite; pas de poils dressés. — Esp. 32-47. a Scrobes latérales ou sublatérales, longitudinales ; rostre assez large subdéprimé en dessus (abstraction faite des impressions), ce qui donne à ces organes une assez grande ressemblance avec ceux des METALLITES. Forme oblonque ou oblonque-ovale. — Esp. 32-36. (Sous-genre PLaGrus : mhayiws latéralement). b Dessus recouvert d’une pubescence grisätre, sans poils dressés. — Esp. 33-34. 32. MACULIFER Desbrochers des Loges, nov. sp. Subovale, assez allongé, brun (au moins chez l’exem- plaire que j'ai sous les yeux), couvert de squamules cen- drées plus condensées sur les côtés du prothorax, sans pubescence visible en dessus; quelques taches brunâtres disposées longitudinalement le long des intervalles des élytres ; antennes et pattes ferrugineuses. Tête-plus étroite que le prothorax, faiblement élargie en arrière, front à peine impressionné entre les yeux. Yeux légèrement saillants en dessus, moins avancés laté- ralement que les côtés de la tête à la base. Rostre carré, ses côtés à peine curvilignes, une large impression au milieu. Scrobes courtes, obliquant un peu en dedans, visibles en dessus, mais ne dépassant pas le bord interne des yeux. Antennes peu épaisses, parcimonicusement pubescentes, à sommet du scape et massue rembrunis; scape arqué -peu épaissi, dépassant le bord antérieur du prothorax ; funicule à deux premiers articles allongés, du double #: PHYLLOBIUS. TA aussi longs que larges, subégaux, le premier un peu dilaté vers le sommet, 3-4 en carré à peine plus long que large, 5-7 faiblement arrondis, très-courts; massue oblongue, étroite. Prothorax court, peu convexe, peu ar- qué latéralement, subétranglé en avant, une carène obso- lète longitudinale au milieu. Ecusson petit, subtriangu- laire. Elytres une fois plus longues que larges, peu bom- bées, à peine arquées dans leurs deux tiers antérieurs, à épaules élevées, arrondies, obtusément acuminées, à bord apical un peu relevé; stries étroites, distinctement ponc- tuées, les externes plus distinctement sillonnées. Pattes à cuisses médiocres, toutes munies d’une dent très-courte, bien visible ; tibias sublinéaires ; tarses déliés. Abdomen à premier segment impressionné, avec une sorte de ca- rène irrégulière, transverse au milieu. (Peut-être ce ca- ractère est-1l purement individuel, l’exemplaire que j'ai sous les veux étant un peu jeune.) Voisin du P. incanus, ii en diffère par ses élytres mar- quetées, ses antennes relativement minces, à 2° article du funicule aussi long que le 1°, par ses yeux peu proé- minents, son -prothorax à peine dilaté latéralement, la dent très-faible des cuisses, etc. Autriche. Un seul exemplaire que M. Chevrolat a bien voulu me céder. 33. MONTANUS Miller‘ Wien. Monats. 1862. 351. — Abeille 1 1833. XVI. — tesselatus NV. Heyden in museo. Oblong ou ovale selon les sexes, brun de poix, mat, re- vêtu en dessus de très-petites squamules cendrées, man- quant souvent par places sur les élytres qui sont ainsi tachées de brun et de gris, une bordure latérale au pro- thorax et une tache à l’extrémité des cuisses de cette dernière couleur; antennes, tibias et tarses d’un rouge ferrugineux foncé. Tête élargie à la base, front déprimé et marqué d’un petit trait. Yeux médiocres, saillants. Rostre bien plus étroit que la tête, aussi long que large, à côtés subparal- lèles, un peu gibbeux, non sillonné; scrobes peu larges, longitudinales. Antennes médiocres ; scapé à peine cour- bé, noirâtre au bout; 3* article du funicule un peu plus 712 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. long que la moitié du précédent; massue oblongue, deux fois et demie aussi longue que large, peu épaisse, souvent noirâtre. Prothorax presque aussi long que large, arrondi au milieu seulement, parfois subanguleusement, rétréci aux deux bouts, plus brièvement et sinueusement en avant, plus ou moins convexe, à bords antérieur et posté- rieur légèrement impressionnés, peu squameux sur le disque. Ecusson brièvement triangulaire, nullement sail- lant ce qui le rend peu visible. Elytres à épaules arron- dies, à peine sinuées extérieurement, acuminées ensemble au sommet où l’on remarque (en examinant l’insecte en travers), le long de la suture, quelques poils extrêmement courts ; stries bien marquées, assez profondes ; intervailes légèrement cenvexes, surtout à la base, assez larges. Cuisses armées toutes d’une dent assez forte, aiguë, les antérieures fortement renflées ; tibias légèrement bisinués en dedans. — Long. 4-5,5 ; — larg. 2-2,5 mill. g' Forme plus étroite, élytres presque parallèles ; 4er article du funicule plus long que le 2°, les derniers arrondis. Q Plus large, élytres assez fortement arquées latérale- ment dès la base ; 1% article du funicule égal au 2°, les derniers brièvement obconiques. Grèce. 94. INCANUS Gyll.' in Sch. Curc. 1834 11 p. 455, 27, — ruficornis Redt. Fn. Austr. 1849, 432. Oblong (G‘), ovale (Q), brun, uniformément recouvert, (sauf l'abdomen qui est parcimonieusement pubescent), de très-petites squamules subarrondies, d’un gris souvent teinté de roussâtre ; sans poils dressés ; antennes et pattes ferrugineuses, cuisses souvent rembrunies. Tête médiocre, presque carrée ; front subdéprimé, marqué d’une fossette. Yeux petits, assez saillants en avant. Rostre aussi large que long, bien plus étroit que la tête, gibbeux et brusquement abaïssé, vu de profil, échancré en triangle; scrobes peu larges, restant laté- rales, longitudinales. Antennes peu allongées, assez épaisses ; scape arqué dans sa première moitié basilaire, atteignant à peine le prothorax; 2 1%% articles seuls du PHYLLOBIUS. 1419 funicule allongés, celui-là plus long, du double environ plus long que large: 3° aussi long que large, 4-7 serrés, un peu plus larges que longs, presque carrés; massue oblongue, un peu épaissie, du double plus longue que large. Prothorax subtransversal, peu convexe, modérément arqué latéralement, un peu plus rétréci en avant et dé- primé sans rebord avant le sommet. Ecusson triangulaire ou suboblong, enfoncé. Elytres du double à peine plus longues que larges, presque du double plus larges que le prothorax à la base, à épaules arrondies, convexes sur le dos, obliquement acuminées ensemble, non visiblement relevées à la pointe extrême; stries plus larges mais bien nettes, intervalles assez plans, assez larges. Cuisses mo- dérément renflées, à toutes une dent courte mais très- visible; tibias étroits; ongles très-peu séparés. — Long. 4-5; — larg. 1,5-2 mill. ' Etroit, à élytres parallèles; tibias antérieurs légère- ment bisinueux en dedans, droits sur leur tranche externe. Q Ovale, à élytres notablement arquées latéralement et élargies en arrière ; tibias antérieurs faiblement arqués en dedans. Ressemble un peu à certaines variétés de petite taille du Metallites atomarius ; la conformation des antennes et la squamosité uniforme du dessus le distinguent facilement du P. montanus. Autriche ; Grèce. b’ Dessus à pubescence demi-couchée ou relevée ne cachant pas la couleur du fond. — Esp. 35-36. 39. OBLONGUS Linné Faun. Suec. 1735. n° 625. — Gyll. Ins. Suec. Ii, p. 334. n° 53, — Gyll.” in Sch, Cure, 17° p. 448, 18, etc. Oblong, allongé, luisant, ordinairement noir avec les élytres brunes, les pattes et les antennes testacées, mais passant par toutes les nuances du noir au testacé jaune- - pâle ; à pubescence du dessus grisâtre, peu touffue, demi- relevée. Tête un peu élargie en arrière, marquée d’une fossette profonde en arrière des yeux; ponctuation assez grossière, 714% MONOGRAPHIE DES PHYLLOBJIDES. peu serrée s’étendantsur le rostre. Yeux grands, saillants, plus avancés latéralement que la plus grande largeur de la tête. Rostre bien plus étroit que la tête, largement sil- lonné, rougeâtre au bout; scrobes longitudinales remon- tant presque jusqu'aux yeux. Antennes longues, très- grêles ; scape peu épaissi, coudé au milieu; 2 1% articles du funicule subégaux, 3 ou 4 fois aussi longs que larges, 3-7 brièvement obconiques, à peine un peu plus longs que larges, plus courts que la moitié du 3°; massue oblongue, peu distinctement séparée du funicule, très-peu épaissie, 4 fois au moins aussi longue que large. Prothorax sub- transversal à gros points profonds assez écartés, ména- geant souvent une ligne lisse longitudinale. Ecusson triangulaire, pointillé. Elytres du double plus larges que le prothorax, 4 ou 5 fois plus longues, séparément arron- _dies au sommet ; stries formées de gros points ronds, plus profondes à la base, d’où les intervalles convexes en cet endroit, ces intervalles un peu inégaux. Pattes allongées ; cuisses peu claviformes, les antérieures un peu Hluss les postérieures armées d’une dent sensiblement plus forte; tibias étroits; tarses allongés. Abdomen parcimonieuse- ment pubescent. — Long. 4-5; — larg. 1,5-2,5 mill. G' Plus étroit, à élytres subparallèles ; rostre au moins aussi long que large, un peu élargi au Sommet; prothorax distinctement arqué latéralement; tibias antérieurs re- courbés en dedans. Q Plus large, élytres un peu élargies en arrière; rostre subatténué, à peine aussi long que large, prothorax non sensiblement arrondi, presque conique; tibias antérieurs presque droits, Toute l’Europe. Algérie. 26. STIERLINENSIS Desbrochers des Loges nov. sp. (Sfierlini olim. Subovale, d’un brun de poix, avec les pattes un peu moins foncées et les antennes jaunâtres. En dessus une fine pubescence rare, dressée, grisâtre. Tête aussi large que le prothorax, finement ponctuée ; front obsolètement fovéolé, brusquement impressionné. Yeux un peu saillants à leur partie supérieure, leur sail- PHYLLOBIUS, 115 lie latérale ne dépassant pas sensiblement le niveau de la plus grande largeur de la tête. Rostre court, épais, guère moins large que la tête, inégal à cause des impres- sions obliques du sommet et d’un sillon profond médian, un peu dilaté au bout; scrobes sublatérales. Antennes assez minces (sauf Île scape qui est assez brusquement épaissi et arqué et n’atteint pas le prothorax); 1% article du funicule un peu plus épais et un peu plus long que le 2°, du double à peine plus long que large; 3-4 à peine plus longs que la moitié du 2°, les derniers arrondis sub- transversalement; massue un peu épaissie, assez courte, légèrement arrondie à la base. Prothorax subcylindrique, aussi long que large, impressionné en avant, à ponctua- tion assez forte, assez serrée. Ecusson semi-ogival. Elytres obliquement élargies jusqu’au milieu, rétrécies en courbe de ce point au sommet; stries assez larges, régulières, formées de gros points assez rapprochés; intervalles sub- convexes. Pattes assez grêles; cuisses peu renflées à dent obsolète ; tibias sublinéaires, les antérieurs un peu avan- cés à leur extrémité interne. — Long. 4; — larg. 1,5 mill, environ. Autriche. Un seul exemplaire communiqué par M. Stierlin. Cette espèce voisine des individus de petite taille et un peu courts du P. oblongus, s’en distingue bien par la lar- geur de Ja tête, les yeux peu avancés latéralement, la brièveté du rostre, la conformation et la brièveté relative des antennes. b” Dessus glabre ou à peu prés: quelques squamules seule- ment sur les bords du prothoraæ et des élytres. — Esp. 37. 31. FEMORALIS Bohem. in Sch. Curc. vu. 1843. p. 36, 55. Ovale d’un brun foncé luisant, antennes, tibias et tarses d'un ferrugineux jaunâtre ; quelques squamules linéaires J ; quelq q piliformes d’un blanc argenté sur les bords du prothorax et en dessous, plus rarement sur les bords des élytres, plus larges sur les flancs ; en outre, lorsque l’insecte est frais, une pubescence très-courte dressée en dessus. 716 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Tête courte; front impressionné marqué d’une très-pe- tite fossette. Yeux assez petits, saillants. Rostre court, fortement creusé au dessous des yeux, à large sillon mé- dian, plus ou moins -dilaté-arrondi vers le sommet, à peine comprimé au bout; scrobes sublongitudinales peu avancées sur la ligne médiane, remontant à peu de dis- tance des yeux. Antennes minces à peine pubescentes ; scape mince à la base n’atteignant pas le prothorax ; 4er article du funicule épaissi; obconique plus long que le 2e; celui-ci aminci à la base; 8-7 visiblement plus courts, serrés, légèrement arrondis subtransversalement ; massue oblongue, peu épaisse et peu allongée, rembrunie. Pro- thorax subtransversal, convexe et arrondi dans son mi- lieu latéral, déprimé à la base et au sommet, légèrement étranglé à celui-ci, à ponctuation tantôt plus fine, tantôt plus forte, assez serrée, souvent subsillonné longitudina- lement. Ecusson triangulaire ou arrondi au bout. Elytres du double à peine plus longues que larges, dilatées-arron- dies latéralement, à épaules saillantes, subsinuées en de- hors vers l’extrémité et séparément acuminées ; séries ponctuées de gros points souvent écartés; intervalles iné- gaux plus ou moins convexes et imponctués. Pattes assez allongées; toutes les cuisses à dent très-faible, parfois nulle ; tibias minces, avancés subanguleusement à leur sommet interne. — Long. 4,5; — larg. 1,5 mill. Ressemble un peu au P. viridicollis ; très-distinct par ses antennes peu épaisses, la direction des ue et la couleur des squamules. Sibérie. (Coll. Schœnherr, V. Heyden, Lethierry, Reiche, la mienne). a Scrobes longitudinales ou obliquant en avant vers la ligne médiane, mais conservant entr’elles une distance nota- ble, et non véritablement transverses (plus rapprochées chez le crassior) ; forme largement ovale, trés-épaisse. — Esp. 38-39, 38. OBOVATUS. Gebler’ in Sch à Cure. 1834. p. 445, 13. — vi p. 18. 17. En ovale très-prononcé, large, assez court, brun, recou- vert d’une pubescence squamiforme grisâtre (ou verte, PHYLLOBIUS 717 d’après Schœnherr), plus rare sur l’abdomen; glabre, à part une frange de poils très-courts le long de la marge des élytres vers l'extrémité; pattes et antennes ferrugi- neuses. Tête large presque carrée; front déprimé, marqué d’une fossette. Yeux assez grands, peu saillants. Rostre plus étroit que la tête, presque carré, subsillonné, impressionné en demi-cercle vers Le bout. Scrobes peu larges, non trans- versales, ne dépassant pas en dedans le niveau des yeux. Antennes remarquablement grêles ; scrobe filiforme dans ses 2 1% tiers, un peu courbée ensuite; 127 et 2e articles du funicule égaux, 3 ou 4 fois plus longs que larges; 3e un peu plus long que la moitié du précédent ; 4-7 suc- cessivement plus courts, obconiques, manifestement plus longs que larges ; massue très-étroite, très-allongée, oblon- gue, un peu atténuée aux 2 bouts, 4 fois aussi longue que large, un peu rembrunie à la base. Prothorax subtransver- sal, peu arrondi latéralement, plus rétréci en avant, dépri- mé sur ses 2 marges antérieure et postérieure, très-peu convexe, très-obsolètement caréné. Ecusson oblong. Ely- tres en ovale allongé, du double au moins plus longues que larges, atténuées aux 2 bouts, évidemment arquées latéralement, échancrées en arc à la base, acuminées pres- que ensemble, très-convexes sur le dos. Stries profondes dans leur 1" moitié, d’où les intervalles convexes, plus superficielles postérieurement, Pattes très-grèles; cuisses peu fortement claviformes, armées toutes d’une dent mé- médiocre, tibias étroits, droits; ongles séparés, un peu écartés. — Long. 6,5; — larg. 3,2 mill. environ. La ténuité des antennes suffit à elle seule pour faire reconnaître cette espèce. Sibérie occidentale, (Coll. schœuhe:...) 39. GYRATUS. Gvyil.* in Sch. Curc. 11 1834. p. 444, 12. Fortement ovale, très-large, assez court, noir, entière- ment revêtu, à l’exception de l’abdomen, de squamules étroites d’un vert peu brillant (ou grises d’après Schæn- herr); base du scape, seconde moitié des antennes et tarses d'un rouge ferrugineux; sans pubescence relevée. L’ABEILLE. — 1873, Janvier. 42 718 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Tête très-grande, front plan ou impressionné, fovéolé. Yeux assez grands, très-peu saillants. Rostre presque aussi large que la tête, peu allongé, anguleux, subatté- nué, arcuément impressionné au bout; scrobes médiocres suivies au-dessous des yeux d’une forte impression. An- tennes courtes, assez épaisses, peu pubescentes; scape presque droit, renflé peu à peu assez fortement; 1° arti- cle du funicule plus épais, peut-être un peu plus court que le 2°; 3° d’un tiers plus court que le précédent; 4-7 obconiques subarrondis au sommet, à peu près aussi longs que larges; massue un peu épaissie, subfusiforme, assez allongée. Prothorax de moitié plus large que long, brièvement arrondi au milieu, sinueusement rétréci aux 2 bouts, plus fortement en avant, déprimé avant chaque marge, assez convexe au milieu, très-obsolètement ca- réné. Ecusson triangulaire, squameux. Elytres pas tout- à-fait du double plus longues que larges, à épaules effa- cées, fortement arquées latéralement d’un bout à l’autre, subsinuées en dehors avant le sommet qui est acuminé, étroitement relevé et légèrement pubescent; stries fines, finement ponctuées ; intervalles plans. Pattes assez grêles; cuisses peu fortement claviformes, armées toutes d’une dent courte, peu aiguë, éloignée du sommet, plus faible aux postérieures. — Long, 7; — larg. 3,5 mill. environ. Je n’ai vu de cette espèce que 2 exemplaires, sans doute ©, l’un de la collection Schæœnherr, l’autre appartenant à M. Stierlin. Sa forme n’a d’analogue que chez l’espèce précédente, l’épaisseur des antennes suffit pour les dis- tinguer. Sibérie. 392 CRASSIOR Desbr. nov. spec. Forme de l'Epiphaneus malachiticus, en ovale eue en avant. L’exemplaire que j'ai sous les yeux et qui pourrait bien être en partie dépouillé, est orné de squamules d’un vert doré sur le prothorax et une partie de la tète, d’un noir bleuâtre sur le reste du corps avec des squa- mules subpiliformes, grisâtres sur les élytres. Tête en carré transverse, à côtés subparallèles, plus étroite que le prothorax, déprimée au milieu entre les L'u ur PHYLLOBIUS. 719 yeux avec un petit point. Yeux presque aussi distants du bord antérieur du prothorax que de l’extrémité du rostre, latéraux, médiocres, assez saillants; rostre subquadran- gulaire, un tant soit peu plus étroit au sommet, légère- ment impressionné dans sa longueur, brusquement dé- primé au bout, ce qui le fait paraître anguleux; scrobes entièrement visibles en dessus, arquées en dedans, peu larges, courtes, subterminales; mandibules saillantes dans cet exemplaire. Antennes médiocrement épaisses, allon- oées, atteignant la base du prothorax, très-légèrement pubescentes, brunes, avec les derniers articles du funicule et l'extrémité de la massue d’un ferrugineux sombre; scape épaissi graduellement, presque droit, dépassant les yeux; 2 12% articles du funicule subégaux, 1° un peu plus conique, 2 et 3 subfusiformes, très-peu épaissis au > )) sommet, du double au moins aussi longs que larges, 4 un peu plus long que large, 5-7 subarrondis (tous ces ar- articles forment une tige assez déliée); massue en ovale allongé, légèrement épaissie, acuminée. Prothorax court, tronqué aux 2 bouts, dilaté-arrondi latéralement, trans- versalement convexe en arrière, à carénule médiane pres- que nulle, finement pointillé. Elytres subelliptiques, for- tement convexes dès la base, épaules accusées bien que peu saillantes, à courbure latérale prononcée, sommet acuminé, un peu avancé en dessous, avant la pointe; stries superficielles finement ponctuées, laissant les interstries très-plans. Pattes médiocres, toutes les cuisses armées d’une dent très-visible. Tibias allongés, comprimés ; ceux des 2 paires antérieures plus larges, subsinués, oblique- ment tronqués et sans dilatation au sommet. — Long. 7,5; — larg, 3,5 mill. Distinct du gyratus, dont il a la forme épaisse, par les scrobes plus avancées en devant, la saïllie des yeux et les épaules marquées. Sibérie, 1 seul exemplaire envoyé par Bohemann à M. Jekel qui me l'avait communiqué sous le nom d’Aprepes micans, évidemment erroné. J'en T À Bit PRO PR PT ORNE Te 720 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. a” Scrobes plus ou moins transverses, sensiblement rappro- chées sur la ligne médiane. Forme oblongue ou oblon- que-ovale. — Esp. 40-47, 40. TERSUS Sch. in museo. — subdentatus Bohem.* in Sch. Curc. 1843. vu p. 30, 40. Q Oblongue, peu allongée, brun de poix, peu densé- ment couverte sur le prosternum, le mésosternum et les flancs, les bords latéraux du prothorax et les élytres de très-petites squamules vertes ou verdâtres, parfois mêlées à de petits poils grisâtres non relevés plus abondants sur le disque du prothorax et la tête; antennes, base des cuisses, tibias et tarses jaunâtres, souvent rembrunis. Tête assez courte, obsolètement étranglée derrière les yeux; front plan, fovéolé. Yeux médiocres, un peu saïl- lants. Rostre court, plus étroit que la tête, subtransver- sal, à côtés parallèles ou à peine atténué, un peu inégal, déprimé au bout. Scrobes assez grandes, transversales, rapprochées. Antennes assez courtes, fortes; scape n’at- teignant pas le prothorax, courbé au milieu, épais ; 1% article du funicule plus dilaté, à peine plus court que le 2°; 3-4 brièvement obconiques; 5-7 arrondis latérale- ment, transversaux ; massue peu épaissie, du double plus longue que large, plus ou moins arrondie à la base, peu acuminée, rembrunie. Prothorax transversal, arqué laté- ralement, rétréci (et un peu déprimé aux 2 bouts), sinueu- sement en avant. Ecasson triangulaire. Elytres 4 fois en- viron aussi longues que le prothorax, de moitié seule- ment plus longues que larges, arquées sans élargisse- ment après le milieu, brièvement rétrécies, sinuées avant le sommet où elles sont acuminées ensemble et relevées; stries nettement accusées d’un bout à l’autre, à points serrés; intervalles de largeur et de convexité un peu variables; vers l'extrémité une série obsolète de petits poils rigides. Cuisses peu fortement claviformes munies toutes d’une très-petite dent; ongles bien séparés. — Long, 4-4,5 ; — larg. 1,5 mill. cg Forme plus étroite, plus parallèle; antennes plus pubescentes, à derniers articles du funicule peu arrondis transversalement, massue plus longue; cuisses antérieures PHYLLOBIUS. 721 plus renflées ; tibias larges, les antérieurs un peu dilatés en dedans, avancés en pointe aiguë au sommet interne, les postérieurs un peu courbés en dehors. Sicile. (Coll. Schœnherr, Stierlin, Ragusa, la mienne.) 414. PYRI Lin. Syst. nat. 1745. 1, 11, p. 619. no 72. — vespertinus Gyll.* in Sch. Curc. 11 1834. p. 453, 24. — muius GyIl.* in Sch. Cure. 1834. n p. 454, 25 (Q). — irroratus Seidhtz. Berl. 1867. 187. (Var. ©.) Oblong, généralement large, tantôt plus, tantôt moins allongé, du reste très-variable, noir ou brun, couvert par- fois parcimonieusement de squamules étroites ou de poils squamiformes dorés, verdâtres ou même gris, disposés transversalement sur le prothorax, sans pubescence ; an- tennes et pattes ferruginouses. ces dernières rarement noirâtres. Tête subtransversale, rétrécie ou subétranglée derrière les yeux, front subfovéolé. Yeux fortement saillants, assez orands. Rostre sensiblement plus étroit .que la tête, va- ouement impressionné, brièvement, obsolètement bica- réné en dedans des scrobes; scrobes irrégulièrement ar- rondies, avancées sur la ligne médiane. Antennes assez fortes ; scape plus ou moins arqué; 2 1% articles du fu- nicule subégaux, 3° d’un quart plus court, 4-7 un peu plus longs que larges sauf le 7e, plus arrondis (Q); mas- sue noirâtre assez épaisse, subarrondie à la base. Protho- rax plus ou moins arqué latéralement, plus brusquement rétréei et souvent subétranglé en avant, convexe au mi- lieu, muni longitudinalement d’une erète médiane plus ou moins accusée. Ecusson suboblong, assez large. Elvytres de longueur variable, toujours du double au moins aussi longues que larges, arquées en arrière sans dilatation, faiblement sinuées avant le sommet qui est peu acuminé, relevé en rebord très-marqué, brièvement pubescent: à stries généralement bien marquées, à points serrés, légè- rement sinueuses à la base; intervalles plans, semblant | parfois rayés à cause de la disposition longitudinale des | squamules. Cuisses armées toutes d’une dent courte peu | aiguë. Dernier segment abdominal légèrement impres- | sionné. — Long. 5,5-8; — larg. 2,5-3,6 mill. “542, 122 - MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES,. q Plus étroit et plus parallèle; antennes d’un tiers plus longues, moins pubescentes; rostre un peu plus long que large, à scrobes très-grandes, très-légèrement dilaté vers celles-ci; 1% segment abdominal impressionné assez largement, une carène peu élevée sur le 2e, Q Large ; antennes plus courtes, plus fortes, plus poi- lues; rostre subatténué, pas plus long que large; scrobes bien moins ouvertes; 4% segment abdominal plan ou lé- gèrement bombe. Toute l’Europe, Sibérie. 42, ARTEMISIÆ Desbrochers des Loges, nov. sp. J'avais d’abord confondu ce Phyllobius avec les variétés plus courtes, foncées en couleurs et parcimonieusement squameuses du précédent ; l’éxamen d’un plus grand nombre d’échantillons des 2 sexes qu’a bien voulu me communiquer M. Stierlin, m'ont permis de reconnaître qu’il constitue une espèce très-distincte par les caractères suivants : Trapu, noir, avec un léger reflet bronzé plus prononcé en dessous; antennes (sauf le funicule qui est d'un fer- rugineux sombre), et pattes d’un brun de poix, avec les tibias et les tarses un peu moins foncés. Tête plus large, à côtés subparallèles, sans boursoufflure apparente der- rière les yeux; front nullement ou très-légèrement im- pressionné, sans fossette distincte. Yeux sensiblement plus écartés et moins proéminents. Rostre presque aussi large que la tête (abstraction faite des yeux), subtrans- versal, à côtés parallèles, ou très-légèrement atténué. An- tennes plus épaisses et plus courtes dans toutes leurs parties, à cils plus fins, plus longs chez le c' que chez l’autre sexe; articles 4-7 du funicule aussi larges que longs, les derniers évidemment transversaux et arrondis (Q@). Prothorax plus dilaté-arrondi transversalement et également dans les 2 sexes, sans crète longitudinale. Ely- tres guère plus de 1 fois 1/2 aussi longues que larges, plus courtes chez le G' que chez la Q, à rebord apical faible (œ), nul (@). Cuisses munies d’une dent courte mais aiguë, Abdomen à 1° segment non impressionné, à PHYLLOBIUS. 723 2e caréné transversalement ('). — Long. 4,5-5; — larg, 2-2,5 mill. Alpes suisses. D’après M. Stierlin, cette espèce se prend à une très- srande élévation, et constamment sur une sorte d’Arte- misia. 13. THALASSINUS Gyll. in Sch. Cure. 1834. 1 p. 445, LE, (O). — impressifrons Bohem.” in Sch. Curc. vi 1843. p. 19, 20 («ÿ'). Large et assez court, épais, noir ou d’un brun de poix, non pubescent, recouvert de squamules d’un vert peu brillant (ou grises d’après Schæœnherr); antennes et pat- tes, au moins en partie, ferrugineuses. Tête grande et large ; front aplani ainsi que le rostre, marqué d’un petit trait, yeux très-écartés, petits, peu saillants. Rostre peu allongé, un peu moins large, bien moins épais que la tête, à côtés subparallèles ; au-dessus de l'impression anté-ocu- laire, une carène oblique partant des yeux pour rejoindre le bord interne des scrobes en avant; sillon médian très- obsolète; serobes assez grandes obliquement subtrans- verses. Antennes courtes, épaisses ; 2 1° articles du funi- cule égaux, du double à peine plus longs que larges. Prothorax court, convexe au milieu. Ecusson brièvement triangulaire. Elytres 1 fois 1/2 aussi longues que larges, très-convexes transversalement, obliquement atténuées; stries généralement profondes et intervalles subconvexes. Cuisses antérieures plus fortement elaviformes, toutes également armées d’une dent courte; ongles très-peu di- vergents. — Long. 7; — larg. 3 mill. c' Tête un peu moins large que le prothorax à la saillie des yeux ; yeux médiocrement saillants; scape peu mince à la base, très-épais au sommet. Rostre à côtés parallèles, ou un tant soit peu élargi au sommet ; articles 3-7 du funi- cule épais, subobconiques, un peu plus longs que larges à l'exception du 5° qui est le plus court, presque carré; 1e plus long que le 6°; massue compacte à articles très- peu distincts, un peu épaissie au milieu, rétrécie aux 2 bouts, plus atténuée vers le sommet, 2 fois 1/2 environ aussi longue que large. Prothorax étroitement impres- sionné le long du bord postérieur, plus largement et for- PÉNERE RNAE PONE A TE Le de 4 2 À VUS 124 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBJIIDES. tement en avant, au moins de chaque côté de la ligne médiane ; écusson aussi large que long, arrondi au som- met. Elytres 1 fois 1/2 aussi longues que larges, à stries assez étroites et intervalles plans. © Articles 3-7 du funicule brièvement obconiques, ce- pendant un peu noueux au sommet, à peu près aussi lar- ges que longs, le 5° le plus petit de tous; massue visible- ment épaissie au milieu (subpyriforme), 2 fois 1/2 à peine aussi longue que large; rostre un tant soit peu épaissi au- dessous des yeux, ou subéchancré latéralement au-devant de ceux-ci, mais sans paraître conique. Elytres élargies en arrière ; prothorax moins arqué sur les côtés. Le reste comme chez le g'. Sibérie orientale. (Coll. Schœnherr, Chevrolat, Jekel.) 44. MUTABILIS (Hoch. ex. typis in museo v. Heyden), Desbrochers des Loges nov. sp. Extrêmement semblable au précédent, à part les diffé- rences indiquées pour chaque sexe : g' Tête plus large que chez le éhalassinus; yeux, par suite, plus écartés, à saillie plus prononcée. Scape plus épais surtout à la base ; 3e article du funicule de la moitié à peu près du 2°; 4-7 visiblement arrondis latéralement, à peu près aussi larges que longs, excepté le 7° qui est plus allongé que le précédent; massue étroitement arron- die à la base, à côtés parallèles sur l'étendue des 2 1°rs articles, à dernier article en cône allongé, 3 fois 1/2 aussi longue que large. Rostre un tant soit peu atténué. Pro- thorax plus large que chez le du précédent. Elytres plus allongées, plus longuement parallèles, à courbure postérieure arquée et à déclivité moins brusque. © Articles 3-7 du funicule plus ou moins arrondis, les derniers transversaux, le 7° au moins aussi court, sou- vent même plus court et plus large que le précédent; massue largement arrondie ou en quelque sorte tronquée à la base ; rostre atténué, subconique. Yeux plus saillants en avant que chez le thalassinus ©. Elytres subparallèles à intervalles plans. — Long. 6-7; — larg. 2,8-3 mill. Russie. (Coll. v. Heyden, Javet, de Bonvouloir, Jekel.) PHYLLOBIUS. 125 45. SCUTELLARIS. Redt. Fn. Aust. 1849, 432. — griseus (Schœnh. in museo). Subovule, large et court, densément recouvert de squa- mules grises ou vertes, mates. Tête très-large et convexe, un petit point seulement sur le front; rostre évidemment plus court, à peine moins large que la tête, subconique (GQ), modérément impres- sionné au devant des yeux, à peu près plan (à peine la marque obsolète d’une impression longitudinale). Anten- nes courtes, d’un brun noir dans leur 1° moitié et au- delà, plus ferrugineuses vers le sommet; scape très-visi- blement arqué, robuste surtout au sommet; 1% article du funicule paraissant un peu plus court que le suivant, di- laté en dedans ; 3° de 1/3 plus court que le précédent, les autres presque de même forme, brièvement subobconi- ques, peu arrondis, un peu plus longs que larges, même le 7°; massue subpyriforme, assez épaisse, du double seulement plus longue que large, arrondie à la base, acu- minée au sommet. .Prothorax convexe, subdéprimé en avant, sans rebord limité, visiblement arrondi latérale- ment. Ecusson suboblong. Elytres de 1/3 plus larges que le prothorax, 3 fois 1/2 environ aussi longues que lui, très-convexes dans les 2 sens, subparallèles dans les 2 AS tiers, subarrondies ensuite en se rétrécissant, sinuées extérieurement avant le sommet qui est relevé, à peine séparées à [a suture ; stries peu enfoncées, assez peu nettes; pattes fortes; cuisses, au moins les antérieures, renflées, munies toutes d’une dent peu allongée mais bien mar- quée. — Long. 5,5-6; — larg. 2 mill. G' Très-peu différent de l’autre sexe, un peu plus étroit; tête un peu rétrécie à la base et tibias plus épais ; élytres plus parallèles. Hongrie. (Coll. Schœnherr, Kirsch, v. Kiesenwetter). 46. XANTHOCNEMUS Kiesenw' Soc. ent. Fr. 1851. 634. — meridio- nalis Desbrochers des Loges (Olim). Oblong-ovale, court, gris ou vert métallique; antennes d’un ferrugineux sombre, souvent plus foncé à l'extrémité du scape et sur la massue; tibias et tarses d'un testacé de CARE LR PEU TX es ARR ets A Ed | J ANT CE 4 Ait En LC à L Nu Lo Sy Lars cé Re TEE Le 126 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. clair. Intermédiaire pour la forme aux P. scutellaris et alpinus. Oo‘ D'un tiers moins allongé que le G de l’alpinus; yeux paraissant plus saillants; front fovéolé; rostre presque plan, très-obsolètement sillonné, à carènes indistinctes et à impressions infra-oculaires mal accusées, un peu élargi en s’arrondissant vers le sommet ; scape moins épais à la base, non cilié; 1% et 2e articles du funicule égaux et de même forme, c’est-à-dire légèrement obeoni- ques, peu élargis au sommet; 3° guère plus de la moitié du précédent, 4-7 successivement un peu plus courts et un peu plus larges, mais à peu près aussi longs que lar- ges et conservant une forme brièvement obconique, sauf peut-être le dernier; massue pyriforme, arrondie à la base, assez épaisse, du double plus longue que large. Prothorax arrondi et conformé comme chez l’alpinus G', à impres- sions plus obsolètes. Ecusson presque carré. Elytres d’un tiers plus courtes que chez l’alpinus, sans être plus lar- ges, stries bien marquées, un peu moins profondes. Cuisses peu claviformes à l’exception des antérieures dont la gros- seur n’a cependant rien d’exagéré: à toutes une très-petite dent, parfois presque obsolète. — Long. 4,5-5; — larg. 2-2 2 mill. Q Tête et rostre bien plus courts que chez l’alpinus, se rapprochant davantage de ceux du P. scutellaris ; scrobes peu ouvertes; rostre un peu atténué; antennes à {°7 ar- ticle du funicule paraissant un peu plus court que le 2° et d’une forme plus triangulaire, cependant guère plus élargi au sommet que celui-ci; 3° de moitié plus court; 4-7 subégaux formant une tige submoniliforme, Je 7 évi- demment transversal; massue comme chez le G‘. Protho- rax analogue à celui de l’alpinus Q; élytres d’un tiers plus courtes ainsi que l’écusson. Cuisses des 2 paires pos- térieures à peine, les antérieures médiocrement clavifor- mes, à toutes une dent obsolète. Espagne ; Pyrénées. Distinct du P. scutellaris par la forme sensiblement moins large, moins courte, la brièveté du 7° article du funicule, la forme du prothorax, les cuisses faiblement dentées, etc. FHYLLOBIUS, 127 47. ALPINUS Stfierl. Berl. 1859. 269. — zanthocnemus Desbr. Olim. (*) ‘Oblong, peu large, très-densément recouvert de squa- mules d’un beau vert mat; sommet des tibias, tarses et antennes (moins une partie du scape et la massue qui sont noirs), d'un rouge ferrugineux. Tête médiocre, suballongée, une fossette, parfois un sillon prolongé sur le front. Rostre plus étroit que la tête, aussi long ou plus long que large, fortement sinué latéra- lement et sensiblement dilaté en s’arrondissant à la hau- teur des scrobes, marqué d’un large sillon limité, de cha- que côté, par une crête naissant à l’extrémité du front et suivant plus bas, en s’écartant, les contours internes des scrobes ; celles-ci très-larges subiransy ersales. Antennes à scape finement cilié; 1° et 2° articles du funicule subé- gaux, celui-là élargi en triangle, 2° et 3° sublinéaires, 4-7 successivement plus courts, plus arrondis, le 7€ en oblong transversal, évidemment plus court que le précédent : massue épaisse, arrondie à la base et bien détachée du dernier article du funicule, moins du double plus longue que large (cg), un peu moins courte (OQ). Prothorax un peu inégal, impressionné parfois assez vaguement en avant, marqué d'un point au-dessus de l’écusson et sou- vent d’une courte carène obsolète dans son milieu. Elytres subscutiformes prolongées séparément en pointe aiguë un peu relevée et rebordée au sommet; stries subsillonnées- ponctuées ; cuisses antérieures plus renflées, toutes mu- nies d’une dent assez courte. — Long. (5°) 5, (Q) 6,5; — larg. (c') 1,5, (Q) 2-2,2 mill. cd Rostre plus fortement dilaté au sommet; scape plus épais, surtout ou sommet; prothorax de moitié plus large que long, visiblement arrondi latéralement, submarginé à la base et au sommet; élytres assez courtes, un peu plus larges que la plus grande largeur du prothorax, pa- rallèles dans leurs 2 1% tiers; tibias assez larges. (*) M. V. Kiesenwetter m'avait envoyé par erreur le P. alpinus, sous le nom de zanthocnemus, ce qui m'avait fait considérer le véritable zanthocnemus comme étant une espèce nouvelle que j'ai répandue dans les collections sous le nom de meridionalis (pyrenæus olim). Tous les insectes nommés par moi zan- _ thocnemus se rapportent à l’alpinus. Pa rod FE a, 6 Date JA, PR re ER Ms Pl ; Four, * 128 = MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. @ Rostre moins dilaté; scape moïns épais; prothorax d’un tiers plus large que long, à marges obsolètes ou nulles, légèrement arqué en se rétrécissant vers le som- met; élytres allongées, un peu élargies en s’arrondissant dès la seconde moitié; tibias allongés, linéaires. Silésie méridionale ; Alpes, mont Rose. Confondu à tort avec le P. scutellaris, dont la forme est bien plus courte et plus large, le rostre court et subconi- que avec les scrobes bien moins larges, les stries peu pro- fondes, le 7e article des antennes non transversal, etc. Ces mêmes caractères (à l'exception du dernier), le distin- guent aussi du P. xanthocnemus. A?” Toutes les cuisses inermes (par exception une dent trés- obsolète chez certains exemplaires des P. chloris, chlo- rizans et cinereus). — Pas de poils relevés (sauf chez le P. cinereus, où l’on remarque des petites soies dres- sées extrémement courtes). — Esp. 48-55. a Dessus entiérement recouvert de squamules arrondies vertes (grises chez certaines variations). — Esp. 48-52. b Pas de caréne sur le 2° segment abdominal (G'); une im- pression sur le dernier segment (Q). — Esp. 48-51. 48, CHLORIS Bohem.’ in Sch. Cure. var, 1848. p. 21, 23. (G'). Je n'ai vu qu’un seul exemplaire cf de cette espèce faisant partie de la collection Schœnherr. Son faciès est celui du P. fhalassinus cg‘, maïs il est bien plus allongé. Tête d’un tiers plus étroite, rétrécie en arrière. Rostre allongé, élargi au sommet, profondément impressionné au-dessous des yeux, cette impression non limitée par des crêtes obliques convergeant en avant; scrobes très- larges et très-profondes, légèrement cbliques. Antennes d’un testacé clair ; 3° article du funicule de un quart seu- lement plus court que le précédent, les autres très-briè- vement obconiques, à peine aussi longs que larges. Pro- thorax étroitement marginé aux deux bouts sur toute sa largeur, sans impressions. Elytres du double plus longues que larges, plus longuement parallèles, obliquerrent et "ne PHYLLOBIUS. 729 non brusquement atténuées. Pattes d’un testacé clair uni- forme, très-parcimonieusement squameuses ; cuisses mé- diocrement claviformes, toutes munies d’une très-petite dent obsolète. — Long. 5-6; larg. 2-2,3 mill. Kamschatka (Sibérie). (Coll. Schœnherr). 49, CHLORIZANS Bohem.' in Sch. Cure. vir, 1843, p. 33, 46 (Q). La forme générale de cette espèce rappelle celle des grands exemplaires du P. pomonæ; mais les yeux plus grands, plus saïllants, le rostre allongé, dilaté, à scrobes très-larges, la tête rétrécie en arrière après la petite bour- souflure postéro-oculaire, la rapprochent davantage du P. chloris. Oblong, généralement d’un beau vert mat, pattes conco- lores, squameuses, avec le sommet des tibias et les tarses rougeâtres ; antennes entièrement ferrugineuses où rem- brunies à l’extrémité du scape et sur la massue. Tête légèrement déprimée et obsolètement fovéolée en arrière des yeux. Yeux assez saillants. Rostre un peu étranglé latéralement au devant des yeux, plus ou moins dilaté au sommet; scrobes très-larges, obliquement trans- versales : sillon et crêtes latérales peu marqués. Antennes épaisses, assez courtes; scape n’atteignant pas tout-à-fait le prothorax, presque droit, fortement, non brusquement épaissi ; 1° article du funicule généralement un peu plus court que le 2€ et à peine plus long que large, 2° plus ré- gulièrement obconique, les autres plus ou moins noueux, un peu moins longs que larges, les derniers plus forte- ment transversaux. Prothorax d’un tiers environ plus large que long, guère plus large que la tête, impression- né sur les deux marges antérieure et postérieure, moins largement à celle-ci, faiblement arrondi dans son milieu latéral. Ecusson oblong, subtronqué au sommet. Elytres à épaules carrées, du double plus longues que larges, convexes, plus ou moins élargies selon les sexes, subacu- minées presque ensemble et étroitement relevées-rebordées au sommet ; stries fines, nettement ponctuées, intervalles plans. Pattes ferrugineuses, plus ou moins squameuses ; cuisses peu fortement renflées, munies d’une dent très- L’ABEILLE., — 18173, Janvier. 43 730 - MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. obsolète, parfois tout-à-fait nulle. Abdomen densément squameux. — Long. 4-5,5; — larg. 2-2,2 mill. cg‘ Plus étroit, élytres subparallèles presque dans leurs deux premiers tiers ; dernier segment abdominal plan. Q Assez large, élytres plus bombées, évidemment élargies en arrière; dernier segment abdominal peu pro- fondément impressionné. Sibérie. (Coll. Schœnherr, Chevrolat, Jekel, Lethierry.) 50. LATITHORAX Desbrochers des Loges, nov. sp. g' Extrêmement voisin du P. chlcrizans c', coloré de même, tête, rostre, élytres d’un tiers plus larges. Rostre exactement de l'épaisseur de la tête. Antennes entière- ment ferrugineuses, à 1% article du funicule plus long que le 2°, presque du double plus long que large. Pro- thorax très-court, du double plus large que long, nota- blement plus large que la tête, visiblement plus rétréci en avant et étroitement étranglé avant le sommet, large- ment et fortement arqué latéralement. Elytres un peu moins larges que le prothorax, à épaules élevées bien que émoussées, très-légèrement atténuées au lieu d’être un peu élargies en arrière. Pattes inermes. Le reste comme chez le P. chlorizans Gf. — Long. 4-5,5 ; — larg, 2-2,2 mill. Q Inconnue. Sibérie. (Ma collection.) 51, POMOMÆ Oliv. Ent. 1808, v. 83, p.380, n° 455. — Schœnh.' Curc, 11, p. 459, 33. — uniformis? Sch. Curc. 1843, vix, p. 35. 51. — cinereipennis Gyll. in Sch. Cure. n, 1834, p. 459, 34; vix, p. 35, 52, — impressirostris Sch." Curc. vn, 1843, p. 35, 53. — ulmi Beck, Bul. Mosc. 1864, 477. — Ab. Ent. 1v. 1867, 199. Oblong, recouvert de squamules compactes d’un vert pâle et mat, parfois cendrées ; antennes d’un ferrugineux sombre, aingi que les pattes. qui sont plus ou moins den- sément squameuses. Tête subtransversale, à côtés subparallèles, plus ou moins impressionnée, rarement avec une fossette sur le front; yeux médiocres, assez saillants. Rostre plus étroit que la tête, assez gibbeux par suite des crêtes intrà- PHYLLOBIUS. 181 scrobaires au milieu desquelles on remarque un sillon de profondeur variable ; serobes assez fortes, sensiblement avancées obliquement sur la ligne médiane. Antennes assez fortes; scape un peu coudé au milieu; 197 el 2e ar- ticles du funicule du double plus longs que larges, subé- gaux ; 3° un peu plus long que la moitié du précédent, 4-7 aussi larges que longs, plus rarement transversaux, brièvement obconiques; massue arrondie à la base, du double au moins plus longue que large. Prothorax sub- transversal, un peu élargi en arrière, plus rétréei au som- met qu’à la base, beaucoup plus large que la tête, faible- ment arrondi (Q@), plus sensiblement (ç'), impressionné avant le bord antérieur. Ecusson oblong. Elytres du double environ plus longues que larges, faiblement élar- vies en arrière, non sinuées ni relevées au sommet ; stries fines, à ponctuation souvent voilée par la squamosité, intervalles plans avec une série de poils excessivement courts, blanchâtres qu’on ne distingue guère qu’à l’extré- mité. Cuisses toutes inermes. Ongles séparés. Abdomen densément squameux, à 2° segment uni (œQ@). — Long. 3,0-5,5 ; — larg. 1,5-2 mill. g' Rostre un peu dilaté au sommet; tibias antérieurs avancés anguleusement au sommet; abdomen à dernier segment plan. Q Rostre non dilaté ou légèrement atténué; tibias an- térieurs à peine dilatés au sommet; abdomen à dernier segment occupé par une large fossette. Europe ; Algérie ; Sibérie. b’ Une carëne transversale sur le 2e segment abdominal (c'), — pas d'impression sur le dernier segment (@). — Esp. 52. 92. VIRIDIÆREIS Laich. Tyr. Ins. 1, 1781. p. 211, n° 7, — unifor- mis Marsh. Ent. Brit. 1802. p. 314, no 210. —Gyll. in Sch. Cure. n, p. 458, 32. Oblong, court, coloré comme le précédent, souvent plus brillant, pattes plus dénudées. Pête presque carrée ; front marqué d’un petit point en- foncé ; yeux assez petits, médiocrement saillants. Rostre 732 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. à côtés parallèles, peu gibbeux et sans sillon marqué; scrobes subarrondies, peu étendues, assez rapprochées. Antennes courtes et épaisses ; scape n’atteignant pas tout- à-fait le prothorax ; 1% article du funicule à peine plus court que le 2°, (ces 2 articles guère plus d’une demi fois plus longs que larges), 3-4 de la moitié du 2°, brièvement obconiques, les autres courts, le plus souvent oblong transversal ; massue évidemment arrondie à la base, assez épaisse, du double à peine plus longue que large. Protho- rax court, oblong transversal, arrondi de chaque côté, im- pressionné et parfois très-brièvement étranglé en avant, presque également rétréci aux deux bouts. Ecusson sub- arrondi ou oblong. Elytres de moitié plus longues que larges, faiblement élargies en arrière, très-brièvement rétrécies ensuite ; stries assez étroites, très-nettes, à ponc- tuation bien visible; intervalles presque plans; parfois une rangée très-obsolète de petits poils couchés extrême- ment courts. Cuisses inermes; tibias assez larges et courts, pubescents ; ongles peu longuement fendus. Abdo- men presque dénudé, seulement avec quelques poils non squamiformes, blanchâtres. — Long. 2,5-5; — larg. 1,2- 1,3 mill. g' 2° segment abdominal marqué d’une impression qui se termine en avant par un pli transversal. Q 2° segment abdominal sans impression ni carène sensibles. Toute l’Europe. Algérie ; Sibérie. Souvent confondu avec le précédent, dont il se distingue très-bien par la forme des derniers articles des antennes, celle du prothorax et surtout par son abdomen non squa- meux, à 2° segment caréné chez le cf et à dernier seg- ment plan dans les deux sexes. a Dessus non recouvert de squamules ni de poils squami- formes, à l’exception des bords latéraux du prothorazx. ET RC Esp. 52, ; 53. VIRIDICOLLIS Fabr. Syst. EL 11, 4801, p. 598, n° 420. — Gyll. Ins. Suec. nr, p. 273, 10. — Gyll. in Schœn. Curc. u, p. 461, 36. Cette espèce est tout-à-fait conformée comme le P. pyri PHYLLOPIUS. 733 Lin. et j'ai regretté d’être forcé de l’en éloigner à cause de ses cuisses inermes. Subovale, court, d’un brun de poix luisant, plus clair sur les élytres et l'abdomen, antennes et pattes ferrugi- neuses, le reste couvert (moins densément sur le disque du prothorax) de squamules d’un vert pâle argenté, entre- mêlées de quelques petits poils blanchâtres couchés. Tête large, front largement impressionné ; yeux petits, peu saillants surtout latéralement. Rostre court, à peine plus étroit que la tête, non dilaté, sans sillon médian, mais impressionné latéralement au-dessous de chaque œil; scrobes peu avancées sur la ligne médiane. Antennes peu allongées, pubescentes ; scape n’atteignant pas le prothorax, notablement épaissi au sommet, très-arqué ; 4er article du funicule irrégulièrement triangulaire, guère plus long que large, plus large et un peu plus court que le 2°; 3-7 beaucoup plus courts, les derniers arrondis transversalement ; massue épaissie, peu allongée, un peu arrondie à la base. Prothorax transversal, convexe, modé- rément arqué sur toute sa largeur latérale, déprimé avant le sommet, à ponctuation assez profonde, assez serrée. Ecusson triangulaire, densément vert-squameux. Elytres du double plus longues que larges, obliquement acumi- nées ensemble vers le sommet; stries larges, régulières, formées de gros points peu rapprochés, plus profondes en avant ; intervalles, par suite, plus étroits et plus convexes en cet endroit. Pattes assez fortes; cuisses inermes, sou- vent tachées de squamules vertes avant le sommet; on- gles très-peu divergents. — Long. 3-4,5; — larg. 1-1,5 mill. : g' Antennes plus épaisses ; élytres plus courtes, pas beaucoup plus larges que le prothorax, subparallèles, à épaules moins développées; tibias notablement avancés anguleusement en dedans au sommet. Q Antennes à derniers articles surtout un peu moins larges; élytres bien plus larges que le prothorax, plus développées aux épaules, obliquement élargies jusqu'aux 2/3, plus acuminées ensuite ; libias peu anguleux en de- dans. Europe, surtout montagneuse. . 734 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. _a” Dessus densément recouvert d’une pubescence subquami- forme, avec des squamules plus larges seulement sur les bords latéraux du prothorax. — Esp. 53-54. 54, SULCIROSTRIS Bohem.' in Sch. Curc. 11, 1834, p. 462, 38. — planirostris Gyll. Sch. Curc u, 1834, p. 462, 39 ; — suratus Gyll. Sch. Curc. 11, 1834, 40 (© minor); — seriehispidus Gyll° Sch. Curc. 11, 1834, p. 464, 41 (c'). — irroratus Bohem' Sch. Curc. vu, 1848, p. 37, 51 (G'). Var. cinereus Gyll.* Sch. 11, 1834, p. 455. — Cuisses ob- solètement dentées. Ovale, large, court et épais, noir ou brun, couvert d’une pubescence squamiforme cendrée, entremêlée parfois sur les élytres de taches brunâtres (irroratus) ; bords latéraux du prothorax et flancs parés de squamules d’un blanc ar- genté; antennes, tibias et tarses plus ou moïns ferrugineux. Tête large et courte, d'ordinaire largement impression- née et obsolètement fovéolée, sans poils relevés; yeux assez petits, assez saillants. Rostre court et épais, plus large que long, subatténué, à sillon peu profond ; scrobes arquées transversalement, de largeur variable, assez rap- prochées. Antennes médiocres; scape visiblement arqué, atteignant à peine le prothorax ; {4 article du funicule un peu plus long que large, un peu plus court que le 2e, 3-7 subégaux, plus ou moins arrondis, les derniers trans- versaux; massue épaissie, arrondie à la base. Prothorax transversal, arrondi latéralement, sans poils relevés. Ecusson en demi-cercle. Elytres à peine plus longues que larges, très-arrondies latéralement, brusquement rétrécies au sommet qui est obtus; stries assez profondes, inter- valles larges, ordinairement plans. munis de poils rigides : très-courts, dressés. Cuisses inermes, peu claviformes ; tibias postérieurs un peu amincis avant leur sommet; ongles très-rapprochés, longuement soudés. — Long. 2,5- 3 ; larg. 1,2-1,3 mill. g Tibias antérieurs légèrement dilatés en dehors vers la base; une petite carène bien visible le long du bord postérieur du 2e segment abdominal. Q Dilatation des tibias et carène nulles, Autriche, Russie, Sibérie, etc. PHYLLOBIUS. 139 99. BREVIS Gyll.” in Sch. Curc. ü, 1834, p. 461, 37. — Bohem. in Sch. Curc. vi, p. 35, 50. — dispar Redt. Fn. Aust. 1849, p. 433. Brièvement ovale, large, brun plus ou moins foncé; antennes et pattes ferrugineuses ; cuisses rembrunies, avec une tache squameuse blanchâtre ; côtés du prothorax à bor- dure d’un gris-argenté ou doré formée de poils squami- formes dirigés en travers; élytres tachetées de poils ana- logues dirigés longitudinalement et souvent mêlés à une pubescence plus fine; pubescence relevée, nulle sur la tête et sur le prothorax, touffue, assez fine, évidemment soulevée sur les élytres ; dessous peu pubescent. Tête transversale, marquée ordinairement d’un gros point enfoncé ; yeux assez petits, saillants en avant. Ros- tre subquadrangulaire, bien plus étroit que la tête; crêtes intrà-scrobaires peu tranchantes, peu arquées en X, sillon médian parfois prolongé jusqu’au front; scrobes mé- diocres, obliquement transverses, assez rapprochées. An- tennes peu allongées, épaisses; scape du double plus épais au sommet, atteignant à peine le prothorax; 1° et 2® articles du funicule égaux, du double plus longs que larges, 3-7 progressivement plus courts, plus ou moins arrondis, les derniers transversaux; massue épaisse, lar- gement arrondie à la base. Prothorax très-court, évidem-" ment arrondi latéralement, un peu en arrière, brièvement étranglé au sommet qui est plus rétréci, ponctué-granulé très-serré. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres de moitié au moins plus longues que larges, beaucoup plus larges que le prothorax, plus ou moins arrondies latéra- lement, milieu de leur bord basilaire plus élevé que le niveau du prothorax ; extrémité obtusément acuminée ; stries larges, assez profondes, intervalles un peu plus larges que les stries, subconvexes. Cuisses épaisses chez le G', inermes ; tibias comprimés, sinueux. — Long. 3,5- 4; — larg. 2,6 mill. O' Tibias subanguleusement dilatés à leur base externe; une carène le long du bord postérieur du 2° segment ab- dominal. © Tibias à dilatation très-faible ou nulle; pas de ca- rène sur le 2° segment abdominal. Crimée, Grèce, Autriche. 736 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES,. Espèces que l’auteur n'a pas vues (‘). 56. PHYLLOBIUS OMIOIDES Hochh. Bul. Mosc. 1851. 1 50. Cette espèce est très-voisine du suratus Sch.: ; cependant on l’en distingue, comme du brevis et du sulcirostris, avec lesquels il a de la ressemblance, par sa forme plus courte, plus étroite, le prothorax plus convexe, et surtout par le _scape des antennes beaucoup plus apaué n’atteignant pas tout-à-fait le prothorax. Si les épaules n'étaient pas si saillantes, on pourrait le placer parmi les Omias ; il ressemble d’une manière frap- pante à l'O. grandicornis Dej., ainsi qu’au Ptochus bisigna- tus Sch. sans les épaules saillantes et le prothorax dilaté sur les côtés. Dessus noir, luisant, dessous plus brun de poix, les cuisses en massue, inermes, sont aussi de cette dernière couleur, maïs les jambes, les tarses et les antennes sont jaune-rougeûtre ; de petites squamules en rond allongé couvrent assez densément tout l’insecte, et on remarque, en outre, une couche de soies courtes blanchâtres. An- tennes exactement comme dans suratus et sulcirostris, seu- lement le scape est un peu plus court, plus épais et plus fortement courbé en dehors. Front convexe, rostre pres- que aussi long que la tête, longé d’un sillon distinct qui cependant devient moins profond sur le front. Prothorax près de moitié plus large que long, fort convexe en des- sus, plus fortement arrondi sur les côtés; au-dessous des squamules la surface paraît granulée. Ecusson petit, mais distinct, carré et densément squamuleux de gris-blanc. Elytrés peu plus larges que le prothorax, maïs 8 fois aussi longues que lui, à peine distinctement élargies par derrière, brusquement rabattues au bout, elles paraissent arrondies ensemble, mais chaque élytre finit en pointe; médiocrement convexes en dessus, distinctement striées- (*) M. Hochhuth ne donnant aucun détail sur la forme du rostre, des scrobes et des antennes, je ne puis leur assigner une place quelconque ni même affir- mer que ces espèces appartiennent au genre Phyllobius. PHYLLOBIUS. 137 ponctuées, avec les interstries un peu convexes. — Long. 2,3 à 2,8 mill. Sibérie, Nertschinsk. Cette espèce pourrait bien être une des nombreuses va- riété du P. sulcirostris. 97. MIXTUS Hochhuth in Kolenati. Bull. Mosc. 1847. Pétersh. 1856, 403. Etroit, allongé, noir, couvert parcimonieusement de squamules arrondies vertes et cendrées et parsemé de poils blancs dressés; bouche, antennes, extrémité des jambes et tarses d’un roux ferrugineux ; rostre largement sillonné ; prothorax inégal ; élytres ponctuées-striées, acu- minées au sommet. — Voisin du P. argentatus dont il à la taille, mais plus étroit et autrement coloré. Russie méridionale. Cette description très-insuffisante doit être tenue pour nulle. 08. PINETI Redt. Ins. Aust. 1858, p. 432. 2 édit. p. 710. Noir, avec des squamules d’un vert-bleuâtre, peu denses ; dessous à pubescence grise, peu densément squameux vers les côtés. Antennes et pattes ferrugi- neuses. Front plan, rugueusement ponctué. Prothorax de moitié plus large que long, peu étranglé antérieu- rement, à côtés très-peu dilatés-arrondis (plus fortement ©‘). Elytres profondément ponctuées-striées, à interstries peu convexes. Autriche, quelquefois nuisible aux pins par sa quantité. M. Redtenbacher, dans son tableau (2e éd., loc. cit.), le place à côté du P. argentatus, ayant avec cette espèce, pour caractère commun, une pubescence très-courte, à peine élevée. Sans la couleur des pattes et des antennes on pour- rait croire à une variété du maculicornis, qui varie du vert au bleu, mais je n’ai pas vu d'exemplaires de cette espèce à pattes testacées, bien que cette variété existe chez l’ar- gentatus. C’est à tort que je l’avais d’abord identifiée au pinicola Kiesenw. 43. 138 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. 99, PALLIDIPENNIS Hochhuth in Kolenati Melet. Bul. Mosc. 1847, 406. Oblong-ovale, noir, à peine pubescent ; antennes, pattes et élytres d’un testacé pâle, ces dernières rembrunies à la base, couvertes peu densément de squamules filiformes dorées ; poitrine, tête, dessous et côtés du thorax plus densément vert-doré, squameux, l’un et l’autre (sic) (*) ruguleusement et densément ponctués; front convexe, aplati entre les yeux; rostre court, sillonné en dessus ; thorax plus court que long, transversalement convexe au milieu, peu fortement dilaté-arrondi latéralement; élytres ponctuées-striées, subsillonnées à la base, acuminées au sommet ; cuisses munies d’une dent aiguë. — De la taille d’un petit P. argentatus. Russie. 60. CERVINUS Hochhuth in Kolenati. Melet. Bul. Mosc. 1847, 410. Oblong-subovale, noir, à peine pubescent, couvert de squamules rondes, fauves et subopaques, plus denses en dessus, plus petites en dessous ; antennes et pattes d’un testacé-roussâtre ; front impressionné entre les yeux ainsi que le rostre qui est plan (sic); une carène obsolète au . milieu de cette impression ; thorax transversal, convexe, étranglé avant le sommet ; élytres ponctuées-striées, acu- minées au sommet. — De la taille du P. pallidipennis. Russie méridionale, Espèces n’appartenant pas au genre Phyllobius. PHYLLOBIUS LIGURINUS Gyll.* in Sch. Cure. vit, 1843, 28. Le type que j'ai sous les yeux est un Polydrosus corruscus très-reconnassable malgré son mauvais état. PuHYLLoBIus VIRENS Bohem.* in Sch. Curc. vir, 1843, 25 n’est autre qu’une Q d’un vert foncé du polydrosus cervi- nus Lin. (Variation qu’on retrouve en Corse). PaYLLOBIUS GANDIDATUS Perris* Soc. Ent. Fr. 1865, 509. Cet insecte est un Metallites décrit par Gyllenhal (in Sch. Curc. vi, 459), sous le nom de tibialis" ; le Polydrosus senex (*) Sans doute la tête et le prothorax ? PSEUDOMYLLOCERUS. 7139 Chevro!at, Rev. zoo. 1865, p. 14, est aussi la même espèce. PHyLLoBius GLycyrRHIZÆ (Beck.) Stierlin*, Bull. Mosc. t. xxxVI, p. 495. Cet insecte est un Chlæbius, comme M. Stierlin l’a reconnu lui-même. GENRE PSEUDBOMYELOCERUS. Scrobes presque en forme de fossettes subarrondies, à la manière des Péochus, très-légèrement prolongées en dehors, leur majeure partie visible en dessus, prolon- gées presque jusqu'aux yeux. Yeux latéraux, saillants en dehors. Antennes longues, dépassant le milieu du corps (© }), minces ou très-minces; scape dépassant le bord anté- rieur du prothorax en traversant le milieu de l'œil ; massue exactement fusiforme, effilée peu à peu vers la base et au moins autant que vers le sommet. Rostre fortement entaillé au bout triangulairement; à sommet de cette échancrure rarement émoussé; chez les © surtout, cette échancrure est très-développée, s’a- vançant jusqu’à la naissance des scrobes, de sorte qu’il ne reste entre les deux cavités qu'une lame étroite. Pattes inermes ; ongles courts, soudés à la base et à peine séparés au sommet. Abdomen à 2° suture un peu avancée antérieurement au milieu, les autres droites ; 2° segment aussi grand que les 2? suivants réunis ; ougles des tarses soudés. TABLEAU DES ESPÈCES. H. Espèce densément recouverte de squamules vertes, en dessus, avec une bande rousse qui se prolonge de Ia tête au milieu de la suture des élytres. 2. poRSALIS. (Sibérie.) EH. Espèce à squamosité d’un gris cendré uniforme, par- fois avec des taches ou bandes longitudinales plus claires sur les élytres. — Saillie des yeux suban- guleuse. 3. MUS. (Europe ; Anatolie.) 740 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. HEKH. Espèce brune ou d’un brun ferrugineux, avec des bandes transversales ondées sur les élytres for- mées de squamules grisâtres occupant rarement toute leur surface. — Saillie des yeux moins pro- noncée et arrondie. 2. SINUATUS. (Europe.) 1. DORSALIS Mannerb. in Hum. Es. Ent. 1v, 1825, p. 84, n° 18 ; in Sch.* Curc. 1” 1834, p. 451, 21, (Phyllobius.) Oblong, non pubescent, densément et entièrement re- couvert de squamules arrondies d’un vert pâle, sauf une large bande rousse occupant la tête jusqu'aux yeux, pro- longée sur le prothorax et ensuite sur la suture des ély- tres où elle s’efface insensiblement aux 2/3; antennes et pattes d’un testacé clair, cuisses un peu rembrunies et plus ou moins squameuses. Tête courte, marquée d’un trait raccourci, enfoncé, sur le front; yeux médiocres, leur saillie plus avancée que les côtés de la tête. Rostre guère moins large que la tête, moins épais qu’elle, en carré subtransversal, élevé de chaque côté en dedans des scrobes, largement sillonné au milieu, à peine dilaté, profondément échancré en demi- cercle au sommet ; scrobes sublongitudinales, plus larges en arrière. Antennes assez grêles et allongées ; scape un peu arqué, dépassant le bord antérieur du prothorax; 1er et 22 articles du funicule subégaux (le 1e peut-être un peu plus long), du double plus longs que larges, 3-7 presque égaux, assez étroits, tous plus longs que larges ; massue exactement fusiforme, sensiblement renflée au milieu, très-amincie vers la base. Prothorax subcylin- drique, un peu plus large que la tête, à peine plus large que long, largement impressionné en travers avant le sommet et avant la base, ce qui le rend inégal et le fait paraître traversé dans son milieu par un large pli; une carène obsolète au milieu. Ecusson subtriangulaire. Ely- tres plus larges que le prothorax, du double plus longues que larges, subparallèles dans leurs 2 1% tiers, peu acu- minées, non relevées au sommet; stries bien nettes quoi- que fines, à ponctuation peu apparente, intervalles presque lans. Pattes grêles; cuisses inermes, les antérieures PSEUDOMYLLOCERUS. 14} seules modérément claviformes ; ongles très-rapprochés. — Long. 5; — larg. 1,6 mill. environ. Je n’ai vu que le type de la collection Schænherr pro- venant de Gebler. Sibérie (Irtysch.). 2. SINUATUS Fabr. Syst. El. 1801, 11, p. 528, no 1926. oh Gyll. in Sch. Curc. 1” 1834, p. 452, no 23. (Phyllobius.) En ovale court, d'un brun foncé, souvent roux sur les élytres et le prothorax ; antennes et pattes ferrugineuses ; des squamules arrondies, d’un cendré verdâtre, couvrant le dessous, la tête au moins en partie, les bords latéraux du prothorax, tantôt formant sur les élytres des bandes obliques et dentées, tantôt couvrant toutes les parties an- térieures jusqu'au milieu des élytres, (plus rarement tout le dessus d'une manière uniforme). Tête aussi large que le prothorax, à la saillie des yeux ; front plan; yeux très-grands, très-peu saillants. Rostre court ou très-court, plus large qne long, plus étroit que la tête, faiblernent dilaté au sommet qui est profondément échancré triangulairement ; scrobes assez larges, à peine obliques. Antennes très-grèles, atteignant le milieu du corps ; scape dépassant notablement le prothorax, visible- blement arqué, peu épaissi; 2 1% articles du funicule égaux; 3-7 bien plus courts mais étroits et visiblement plus longs que larges ; massue étroite, fusiforme, longue- ment amincie aux deux bouts, très-allongée. Prothorax subcylindrique, un peu plus large que long, largement impressionné en travers vers le tiers antérieur et posté- rieur, ce qui fait ressortir au milieu un large pli plus ou moins marqué. Ecusson oblong, squameux. Elytres beau- coup plus larges que le prothorax, d’un tiers plus longues que larges, très-convexes, à épaules carrées, élargies en s’arrondissant en arrière, obtusément atténuées au som- met; stries assez profondes, intervalles larges, subcon- vexes, munis de poils extrêmement courts, épais, recour- bés, peu visibles. Pattes grèles, inermes. — Long. 2,3-3,5; — larg. 0,8-4,2 mill. g' Plus étroit, moins élargi en arrière ; yeux et scrobes 742 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. plus grands ; échancrure du rostre prolongée presque jus- qu’au niveau supérieur des scrobes. Q Plus obèse; yeux, scrobes, échancrure du rostre moins grands. Toute l’Europe. Batoum, en Iméritie. (Coll. Reiche.) 3. MUS Fabr. Syst. Eleut. 1801, 1, p. 524, no 103. — Bohem. in Sch. Cure. 11, p. 451, n° 22. (Phyllobius.) Oblong, médiocrement allongé, mat, très-densément re- couvert en dessous de squamules arrondies, blanchâtres, remontant sur les bords latéraux, parfois une tache de même couleur au-dessous de l’écusson, le reste brun-cen- dré ; antennes et pattes ferrugineuses, Tête subétranglée derrière les yeux, front convexe, marqué d’une petite fossette qui se prolonge parfois en une ligne creuse jusqu’à l’extrémité du rostre; yeux sail- lants latéralement. Rostre subquadrangulaire, un peu plus étroit que la tête, fortement échancré anguleuse- ment au sommet; scrobes un peu obliques, médiocrement rapprochées. Antennes pubescentes, assez minces, à part le scape qui est brusquement épaissi dans son dernier tiers, sensiblement arqué; 2 1% articles du funicule subé- gaux, 3-7 visiblement plus courts, maïs visiblement plus longs que larges, étroits, nullement noueux ; massue fusi- forme, longuement et plus fortement amincie à la base, Prothorax en carré subtransversal, un peu sinueux laté- ralement, plus rétréci, subétranglé en avant, non ou à peine plus large que la tête à la saillie des yeux, inégal par suite de 4 impressions, 2 avant le sommet et 2 avant la base. Ecusson subsemicirculaire. Elytres du double plus longues que larges, subparallèles, à peine élargies, brusquement déclives, obtusément subacuminées, non relevées au sommet; stries assez fines, bien marquées, sinueuses à la base ; intervalles larges, sériés de quelques points noirs et de quelques poils rigides à peine visibles, les externes convexes. Pattes inermes, peu épaisses. — Long. 3,5-4,5; — larg. 1,3-1,5 mill. g' Rostre élargi au sommet ; échancrure apicale pro- fonde, prolongée jusqu’à l’extrémité supérieure des scro- MYLLOCERUS. 143 bes et ne ménageant ainsi, entre les deux cavités, qu'une lame étroite. Q Rostre à côtés parallèles ou un peu atténués ; scrobes et échancrure apicale moins larges et moins prolongées, découpant très-peu l’espace médiaire. Toute l’Europe. GENRE MYLELGCERUS Schœnh. Cureul. Disp. 1826. p. 178. Gen. 96. — Gen. Curcul. 11 p. 424. Gen. vi 213. Yeux latéraux médiocrement saillants, leur saillie ne dé- passant pas les bords de la tête. Rostre subdéprimé moins épais que large, droit, aussi large que la tête et non distinct de celle-ci, à échan- crure apicale profoade et ouverte. Mandibules falcifor- mes non dentées en dedans chez la seule espèce euro- péenne qui me soit connue. Scrobes profondes, subarrondies, entièrement visibles en dessus et restant très-éloignées des yeux. Antennes à scape graduellement peu fortement épaissi, conformées d’aiileurs comme chez le genre précédent, ainsi que le prothorax et les élytres. Abdomen à 1% segment plus long que le 2°; celui-ci égal dans son milieu (qui est un peu avancé en angle obtus), aux 2 suivants réunis. Ongles des tarses libres jusqu’à la base. 1. DAMASCENUS Hamp. Wien. Monats. 1861. 208. — Abeille 1v 1867. 16’. Oblong, médiocrement allongé, noir, entièrement re- couvert d’une couche épaisse d’un gris blanchâtre mat, for- mée de squamules arrondies s'étendant sur les pattes et même sur les antennes qui sont d’un ferrugineux obscur; tarses plus clairs ; parsemé de très-petites soies blanches à peine visibles, sérialement disposées sur les intervalles des élytres; tête non distincte du rostre, exactement de même largeur, et formant avec lui un carré à peine plus long que large. Yeux assez grands, un peu saillants, mais leur saillie à peine aussi avancée que les bords latéraux 22 744 MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. de la tête. Rostre marqué à l’extrémité d’une excavation large et profonde terminée en arrière par une ligne en- foncée qui atteint le front. Antennes minces, allongées ; scape courbé dans sa 2° moitié; 2 1e's articles du funicule subégaux, 3 fois au moins aussi longs que larges, les au- tres plus courts, à peu de chose près égaux, subconiques plus longs que larges; massue médiocrement épaissie dans son milieu, également atténuée aux 2 extrémités. Prothorax de la largeur de la tête, en carré transversal, très-distinctement lobé au milieu de la base, sinué laté- ralement avant les angles postérieurs qui sont ainsi aigus, faiblement impressionné transversalement en avant et en arrière. Ecusson suboblong. Elytres échancrées au-devant de l’écusson, à épaules élevées, parallèles dans leurs 2 1°'5 tiers, très-obtusément rétrécies ensuite, presque ensemble, à sommet non relevé; stries régulières à points serrés, intervalles plans. Pattes peu épaisses; dent des cuisses nulle ou presque nulle. Quelques gros points sur le pros- ternum et sur la poitrine. — Long. 5,5-6; — larg. 1,6-2 mill. Chypre (coll. de Bonvouloir); Syrie (coll. Kirsch, Reiche, Javet). 2. ARABICUS Boheman in Sch. Cure. 1843. vir p. T, n° 8. : Tête courte, épaisse, un peu convexe, d’un brun rous- sâtre, à pointillé serré, recouverte d’une squämosité cen- drée. Yeux situés latéralement, subarrondis, non saillants, et noirs. Rostre de la longueur et presque de la largeur de la tête, épais, droit, longitudinalement creusé, avec les bords du sillon élevés et carénés, d’un noir de poix, re- vêtu densément d’une squamosité cendrée. Antennes plus courtes que la moitié du corps, épaisses, d'un ferrugineux obscur, à squamosité et pubescence cendrées; articles 2-8 du funicule courts, arrondis ; massue oblongue, acuminée, plus claire. Prothorax à peine plus long que la largeur de la base, tronqué au sommet, un tant soit peu rétréci de la base vers celui-ci, à bord postérieur profondé- ment bisinué, médiocrement convexe, très-finement poin- tillé, d’un noir de poix, à squamosité cendrée. Ecusson petit, triangulaire, d’un noir de poix recouvert d’une squa- | | | MYLLOCERUS. 145 mosité cendrée. Elytres oblongues-ovales, séparément ar- rondies et un peu proéminentes à la base, un peu plus larges antérieurement que le prothorax, 3 fois au moins plus longues que lui, à épaules arrondies, non élevées; un tant soit peu élargies de la base au-delà du milieu, obtusément arrondies ensemble au sommet, convexes, à déclivité postérieure médiocre, à stries fines, faiblement ponctuées, à intervalles à peu près plans, d’un noir de poix, densément recouvertes de squamules cendrées et parsemées de petites soies courtes, blanchâtres. Dessous d'un noir de poix, densément cendré-squameux. Pattes médiocres, d’un ferrugineux obscur, à squamosité cen- drée et à pubescence blanchâtre; cuisses médiocrement renflées, toutes armées d’une petite dent obtuse; tibias arrondis presque droits, recourbés en dedans au sommet; tarses d’un ferrugineux plus clair, spongieux et gris infé- rieurement. Arabie. Je n’ai pas vu cette espèce et n’ai fait que reproduire la description de Schœænherr. Le subcostutus Kolenati m'est également inconnu et je suis persuadé qu’il n'appartient pas à ce genre; en voici la description : 3. M. SUBCOSTATUS Kolen. Bull. Mosc. 1858. p 86. pl. 2. f. 13. Oblong, noir, recouvert en dessus d’une pubescence re- levée d’un blanc jaune, squameux de gris en dessous; extrémité du rostre, antennes et pattes roux; rostre irré- gulièrement rugueux-strié, densément velu à la base, atténué vers le sommet. Tête et prothorax densément pro- fondément ponctués, celui-ci dilaté-arrendi latéralement, tronqué à la base. Elytres striées à intervalles élevés avec une double série de rides transverses, couvertes de poils couchés. Cuisses mutiques. — Long. 3,2; — larg. 1,1 mill. Caucase. 746 MONOGRAPIIIE DES PHYLLOBIIDES. GENRE CORIGETUS (xopic, punaise; yeiruv, voisin). Tête transversale beaucoup plus courte que le rostre; front largement excavé; yeux subarrondis, latéraux. Rostre quadrangulaire, moins épais que large, élevé à la base après la cavité du front en une protubérance ordi- nairement divisée au milieu, entaillé triangulairement au sommet, cette échancrure n’atteignant pas, à beau- coup près, la naissance des scrobes, même chez le œ. Scrobes très-courtes, presque droites et latérales, restant à une grande distance des yeux. Antennes minces; scape atteignant ou dépassant un peu le bord antérieur du prothorax, arqué graduellement, médiocrement épaissi ; articles du funicule sublinéaires, les 2 1% très-longs, tous sensiblement plus longs que larges ; massue fusiforme, très-amincie aux deux bouts. Prothorax, élytres, pattes, comme dans le genre précédent; tarses très-allongés ; ongles libres dès la base et écartés. Abdomen à 2° segment un peu plus court que les deux suivants réunis. 1. MARMORATUS (Mannerh‘) Desbrochers des Loges n. sp. Oblong, assez court, noir, glabre, densément recouvert de squamules arrondies d’un vert pâle, rarement teinté de jaunâtre uniforme, avec quelques points noirs dénu- dés en dessous, plus ou moins varié de noir en dessus ; parfois cette dernière couleur domine (G‘) et la couleur verte n’occupe plus que les marges latérales, une étroite ligne longitudinale au milieu du prothorax et quelques petites taches sur les élytres. Tête un peu élargie à la base, moins large que le pro- thorax, étranglée en dessous à la naissance du rostre. Yeux non saillants, pas très-6cartés surtout en avant. Rostre un peu dilaté rectilinéairement vers le sommet, marqué avant l’échancrure d’une impression que parcourt une très-fine carène longitudinale, Antennes brunes, le scape seul squameux, 2 1% articles du funicule trois ou quatre fois aussi longs que larges, le 1° peut-être un peu plus long, 3-7 de la moitié à peine de la longueur des précédents, 7e un peu plus allongé; massue étroite. Pro- CORIGETUS. 147 thorax court, sinueusement rétréci aux deux extrémités, plus fortement en avant, à angles postérieurs aigus, à base fortement sinuée de chaque côté et lobée au milieu, à peine impressionné avant les 2 marges. Ecusson oblong ou subtriangulaire, peu allongé. Elytres pas tout-à-fait du double aussi longues que larges, subdéprimées, arcué- ment déclives en arrière, parallèles (G‘), un tant soit peu élargies (Q@), obtuses au bout; stries étroites, à points très-serrés, intervalles presque plans ; extrémité des tibias et des tarses seuls dépouillés de squamules et d’un ferru- gineux obscur. Cuisses à dent très-obsolète ou nulle. — Long. 3,5; — larg. 1,5 mill. Le ‘f a les antennes plus grêles, plus allongées : le scape dépasse le bord antérieur du prothorax et les der- niers articles du funicule sont au moins du double aussi longs que larges. Sibérie. (Coll. von Heyden, Reïche, Roëlofs). J'ai trouvé dans la collection de M. von Heyden plusieurs exemplaires provenant de Mannerheim. N. B. — Pour me con'ormer au plan adopté par M. de Marseul dans la révision générale des OTIORHYNCHIDES, j'ai cru devoir, sur son observation (et bien que je n’ap- prouve pas sa manière de voir, pour des raisons que je n'ai pas à développer ici), changer quelques-uns de mes noms qui se trouvaient employés déjà dans la même tribu. En voici la liste : NOMS ANCIENS. NOMS NOUVEAUX. DonVoOUlIOiENe is A EAChArT: fulimes eu. tea. fulvaso: SMAMOSUS eee 00 42 SQUALTOSUS, MelCRER Li. ui. i0t -. Reicherdius. Ro Manet no TR AE Sinon : Fbrevicorduis 000. Kbrachicornis: bréviusculus,:..4 0). -breviatus: Kiesenwetteri........ "1 SerTIpes. MALUS. 2 Lmaculiter. Sterne 0. -stierlinensis. SHbden talus nie con MHerous. 148 | MONOGRAPHIE DES PHYLLOBIIDES. Par le même motif, il conviendra de changer les noms de deux Péritelus décrits par moi dans le Bulletin de la Société suisse, en 1870 : muscicola au lieu de muscorum, et minutissimus au lieu de corsicus. N.B.— Je viens de recevoir, par l’entremise de M. von Kiesenwetter, un exemplaire du Phyllobius pineti commu- niqué par M. Redtenbacher, mentionné ci-dessus page 737. Ce n’est qu’une des nombreuses variétés du P. argentatus. ESPÈCES DE LA TRIBU DES OTIORHYNCHIDES DÉCRITES PENDANT L'IMPRESSION DE LA MONOGRAPHIE 4. OT. (312) CAUNICUS Stierl. Berl. 1872, 336. Très-voisin, pour la taille et la forme, du stricticollis et n’en différant que par les caractères suivants : Prothorax plus étroit, largement étranglé à la partie postérieure, avec les granules plus élevés, plus luisants; élytres beau- coup plus grossièrement rugueuses-cranuleuses. Allongé, noir avec les cuisses rouges, peu luisant, fine- ment pubescent de gris. Tête parsemée de points fins; yeux peu saillants; front avec une petite fossette ; rostre plus long que la tête, robuste, avec une carène assez forte, limitée par deux sillons longitudinaux. Antennes grêles, pas plus longues cependant que la moitié du corps, tous les articles du funicule plus longs que larges, 2e d’un tiers plus long que le 1%. Prothorax cylindrique, plus long que large, un peu dilaté-arrondi avant le mi- lieu, puis rétréci et un peu élargi de nouveau à la base même, de sorte aue, vu en dessus, il paraît largement et légèrement étranglé au-devant de la base, ce qui rend les angles postérieurs pointus et saillants un peu en dehors; très-densément couvert de granules brillants, assez sail- lants. Elytres tronquées droit à la base, puis médiocre- ment arrondies, chacune formant une pointe courte par derrière ; pas très-convexes, striées-ponctuées de points un peu anguleux; interstries assez convexes, et couverts de granules assez gros, rugueux. Dessous finement granulé- ridé; segment anal G‘ finement strié vers le bout. Pattes assez fortes, cuisses rouges, inermes; jambes antérieures fortement courbées en dedans vers le bout. — Long. 11 — larg. G' 4, © 5 mill. Espagne. 150 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES,. 2. OT. (67) ASTURIENSIS Chevrol. Har. Col. Hefte v, 1869, 74, 8. Très-noir, assez luisant, giabre, très-finement alutacé. Rostre allongé, plan au bout, tricaréné, finement ponctué, avec une fovéole frontale ; scape long, droit, un peu en massue, 1e article du funicule presque de la longueur du 2°, tous deux allongés, 3-7 noduleux presque égaux, mas- sue ovale acuminée de 3 articles. Prothorax droit devant et derrière, presque plan, dilaté-arrondi après le milieu. Elytres ovales, obtusément avancées ensemble, alutacées. Cuisses en massue ; jambes très-arquées, antérieures ter- minées par un crochet, postérieures poilues de blanc en dedans et armées d’une forte dent vers le bout. Abdomen densément ruguleux, 1% segment largement déprimé cf. — Long. 10 — larg. 4 mill. Espagne, Asturies. L'auteur le place près du dentipes Graëlls. 3, OT. (19°) VALACHLÆ Fuss. Sieb. Ver. 1868, 171. — Stierl. Berl. 1872, 361. — crinipes Mil. var. Ovale, convexe, noir, tacheté de squamules cendrées, par ci par là, d’une teinte bronzée. Rostre plan, finement ponctué. Prothorax densément couvert de fins granules, plus densément pubescent en dessus. Elytres striées- ponctuées, atténuées par derrière, terminées chacune en pointe arrondie; interstries un peu convexes, rugueux- granulés ; jambes ciliées en dedans. — Long. fi — larg. 4,6 mill. g' Abdomen marqué d’une impression à la pis seg- ment anal creusé au bout d’une profonde impression transverse, réfléchi et cilié de brun à son bord postérieur, jambes antérieures arquées au bout, intermédiaires et postérieures profondément échancrées en dedans, posté- rieures ciliées de longs poils en dedans. Très-voisin du cribrosus; un peu plus petit, il en diffère par une autre coloration des pattes, le prothorax plus pe- tit, plus convexe, plus densément pubescent, tronqué droit par devant, et la profonde échancrure des jambes postérieures. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 751 Il est bien plus voisin du crinipes, dont la description lui va parfaitement, seulement l’auteur mentionne une carène souvent indistincte sur le rostre, de sorte qu’ils pourraient être identiques. Valachie. 4. OT. (912) CAUCASICUS Stierl. Berl. 1872, 321. Oblong, noir, pattes brun-rouge, dessus assez densé- ment couvert de squamules piliformes, d’un brillant doré, formant des taches sur les élytres. Rostre un peu plus long que la tête, densément, finement, un peu rugueuse- ment ponctué, avec 3 légères et fines côtes, et des sillons longitudinaux néanmoins distincts, non étranglé à la base, Front assez large, densément ponctué comme le rostre; yeux assez grands, peu saillants. Antennes assez grêles ; 2e article du funicule 2 fois aussi long que le 1°, les sui- vants obconiques, moins longs que larges, massue assez étroite. Prothorax bien plus étroit que les élytres, à peine plus large que long, assez arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au milieu, étranglé ni en devant ni en arrière, nent garni de granules assez forts, pas arrondis, un peu irréguliers, disposés çà et là en rides; ni carène, ni sillon au milieu. Elytres assez brusquement élargies à la base, légèrement arrondies sur les côtés, subparallèles par derrière; la suture s’avance un peu comme dans le chrysopterus, et les élytres tombent per- _ pendiculairement, assez convexes sur le dos, avec des _ rangées d’assez gros points, un peu anguleux; interstries peu convexes, assez densément garnis de granules un | peu pointus. Pattes assez fortes, cuisses antérieures pas | plus épaisses que les postérieures, inermes; jambes anté- | rieures un peu arquées vers le bout, dépourvues de dents en dedans. — Long. 8 à 9 mill. 0e lmpressionné en dessous, segment anal pointillé, | obsolètement fovéolé au bout. Ressemble beaucoup au | scapularis Hoch. (chrysopterus Stierl.) pour la taille, le fa- | ciès, la sculpture, la squamosité, la forme des élytres, qui s’abaissent perpendiculairement par derrière par suite de la saïllie de la suture, mais les cuisses sont iner- 152 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. mes et le prothorax beaucoup plus petit. Il appartient non au sous-genre Tournieria, mais au 8° groupe. Caucase. 9. OT. (972) SPOLIATUS Stierl. Berl. 1872, 322. Très-voisin du chalceus, en particulier par la structure du rostre, la forme du prothorax et la sculpture des ély- tres, mais considérablement plus grand, plus allongé, et prothorax autrement sculpté; il ressemble, à première vue, à un pupillatus, plus déprimé, il en diffère par son rostre large, plan. Brun-rouge, assez densément garni de poils gris, fins et courts, qui en quelques places se chan- gent en petites squamules d’un brillant métallique, réu- nies en forme de taches. Rostre à peine plus long que la tête, aussi large que le front, et aussi large que long, plan, avec une fine carène, densément ponctué-ridé lon- gitudinalement, le front large, densément ridé. Antennes assez épaisses et à peine plus longues que le rostre, la tête et le prothorax ensemble; 2e article du funicule un peu plus long que le 1er, les autres globuleux, massue en ovale assez étroit, acuminé. Prothorax plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit devant que derrière, sans étranglement, légèrement con- vexe, densément garni de granules très-aplatis et peu saillants, émettant chacun un poil au milieu. Elytres en ovale oblong, planes, abruptement déclives par derrière, la suture s’élevant un peu par derrière, médiocrement striées-ponctuées, interstries légèrement convexes, très- finement ridées-alutacées, et obsolètement strigueuses transversalement. Dessous ridé-alutacé; pattes un peu courtes et peu épaisses, cuisses antérieures légèrement renflées en massue, toutes inermes, jambes droites. — Long. 7 — larg, 3 mill. ; Silésie. 6. OT. (1192) DEPRESSIOR. — subdepressus Stierl. Berl. 1872, 323. Oblong, subdéprimé, luisant, brun de poix, antennes et pattes plus claires, parsemé de poils gris. Rostre pas plus long que la tête, large, plan, rugueusement ponctué, avec MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 153 une faible carène; yeux assez grands, peu saillants; an- tennes assez grêles, 2° article du funicule un peu plus long que le 1°", les suivants subglobuleux; massue assez étroite, acuminée. Prothorax à peine plus court que large, modérément arrondi sur les côtés, rudement ponctué sur le disque, granulé sur les côtés. Elytres ovales, terminées ensemble en pointe arrondie, rudement striées-ponctuées; interstries rugueusement granulés, avec des séries de soies. Pattes assez grêles; cuisses inermes, jambes droi- tes, non dilatées au bout. Dessous ponctué. — Long. 7 — larg. 2 mill. Ressemble d’une manière frappante au marmota pour le faciès, la taille et la forme, il s’en distingue tout d’un coup par ses cuisses inermes; en outre, le prothorax est ponctué sur le dos, les élytres sont plus lisses et plus lui- santes, les interstries plus plans, moins distinctement granulés, plutôt avec les rides transverses du Schlæflini. Patrie inconnue. 1. OT. (1502) CORONATUS Stierl. Berl. 1872, 324. Diffère de l’hypocrita et de l’uncinatus par son prothorax ponctué, du setifer par sa forme beaucoup plus étroite, en particulier par ses antennes plus grêles, de l’echinatus par son prothorax plus large grossièrement ponctué, de l’his- : pidus par la structure des antennes, dont les 2 167$ articles du funicule sont presque d’égale longueur. A peine plus long que le lutosus, il est plus large et surtout son pro- thorax est plus large. Noir de poix, antennes et pattes un peu plus claires, densément vêtu de squamules grises et tacheté, garni de soies blanchâtres, qui sont peu épaissies en dehors. Rostre à peine aussi long que la tête, plan, indistinctement caréné. Antennes grêles, scape arqué, les 2 12% articles du funicule presque d’égale longueur, le 2° à peine plus long, les suivants aussi longs que larges ; massue ovale, en pointe. Prothorax un peu plus large que long, modérément dilalé-arrondi sur les côtés, légèrement convexe en dessus, assez densément couvert de points ronds, assez grands, sétifères, bord postérieur garni d’un cercle de soies blanchâtres. Elytres aussi larges que le L’ABEILLE. — 1873, Juin. 44 . 754 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. prothorax à la base, puis un peu élargies, subparallèles, légèrement convexes, avec des stries de grands points ronds, indistinctement aciculés; interstries convexes, avec une rangée de soies plus longues. Pattes assez fortes, cuisses médiocrement épaissies, inermes, garnies de soies, — Long. 4 mill.. | Grèce. 8. OT. (1512) GOBANZI Gredl. Har. Col. Hefte 11, 1868, 74. Ovale, noir, assez luisant, couvert d’une très-rare pu- bescence cendrée, antennes et pattes rousses; rostre fai- blement caréné au milieu ; prothorax court, dilaté-arrondi, onduleusement ponctué, granulé sur les côtés; élytres ovales, striées-ponctuées ; interstries plans, pointillés; sa forme ainsi que ses cuisses inermes. — Long. 5,6 mill. (rostre exclus). Se rapproche beaucoup de la forme des individus plus petits et plus glabres du maurus Gyll., mais la convexité régulière du prothorax et des élytres, et surtout son poli et son éclat, rappellent à première vue un alpicola; sa sculpture se rapproche aussi davantage de celle de ce dernier. Son prothorax n’est pas granulé sur le dos, mais muni d’un enfoncement semi-circulaire; les interstries des élytres sont plus plans, plus lisses et plus larges que dans le maurus, maïs plus convexes et plus étroits que dans l’alpicolu, marqués de quelques petits points fins ; les * antennes sont encore d’un jaune brunâtre plus clair que dans le maurus, mais la couleur et la structure Es pattes sont comme dans ce dernier. Tyrol, sous les pierres. 9, OT. (1542) SERIEHIRTUS — serichispidus Stierl. Berl. 1872, 325. Bien plus petit que trichographus, semblable au fulvipes et au monticola pour le prothorax, au dernier en particu- lier pour la forme et la ponctuation, cependant les points sont un peu moins serrés que dans le monticola, il diffère de toutes les espèces voisines par la pubescence des ély- tres. Noir assez luisant, pattes jaune-rouge, jambes un peu plus foncées à la base, interstries des élytres garnis MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 195 de séries régulières de poils sétiformes, dressés, d’un gris-jaunâtre pâle. Rostre pas plus long que la tête, large, déprimé, grossièrement ponctué-ridé, avec la carène mé- diane légère ; tête parsemée de petits points assez forts, tous d’égale grandeur et un peu plus serrés que sur le prothorax, celui-ci à peine plus large que long, médiocre- ment arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu, de même largeur devant et der- rière, un peu échancré au devant des angles postérieurs, qui sont droits, légèrement convexe, assez fortement et pas très-densément ponctué. Elytres ovales, assez con- vexes, avec des rangées de points régulières, interstries plans avec une rangée de points presqu’aussi grands et aussi serrés que ceux des rangées principales ; sur les ex- térieurs, ils sont remplacés par des granules écrasés et indistinets ; chaque interstrie est hérissée d’une rangée de poils sétiformes d’un gris jaunâtre. Pattes assez fortes, jambes un peu plus foncées à la base ; antérieures un peu courbées au bout sans échancrure. Dessous ponctué-ridé. — Long. 5 à 6 mill. og Abdomen impressionné, segment anal avec une lé- gère fossette. Suisse, Neuchâtel. 10. OT. (1652) CRIBRATOSTRIATUS Stierl. Berl. 1872, 326. Très-voisin du cribripennis, auquel il ressemble pour la taille, la forme du prothorax, les antennes, les pattes; rostre plus étroit et plus long, moins rugueux, élytres de sculpture fort différente, par suite des stries étroites et de leurs points carrés, serrés. Noir, luisant, sans poils, faciès d’un lanuginosus et d’un neglectus; rostre plus long que la tête, largement impressionné, densément ponctué, points se réunissant par places pour former des strigosi- tés longitudinales, sans carène médiane distincte; tête assez densément ponctuée, sans fovéole frontale, convexe ; antennes peu déliées, 2° article du funicule un peu plus long que le 1°, les autres plus larges que longs. Protho- rax un peu plus large que long, assez arrondi sur les cô- tés, un peu plus rétréci devant que derrière, vaguement 756 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. ponctué sur le dos, et densément granulé sur les côtés, Elytres en ovale oblong, presque parallèles, un peu dé- primées, densément sillonnées de points carrés, profonds, serrés ; la sculpture des élytres se rapproche fort du na- varicus, les interstries sont d’ordinaire plus étroits que les points, presque plans, les internes avec de fines ran- gées de points, les externes ridés. Dessous glabre ; pattes courtes, cuisses épaisses, sans dents; jambes droites, œ segment anal légèrement impressionné, densément et assez finement ponctué, garni de chaque côté de pin- ceaux de poils épars grisâtres. — Long. 15 — larg. 10 mill. Grèce. 11. OT. (1892) DIECKIDIUS — Diecki Stierl. Berl. 1872, 327. Très-semblable à l’impressipennis, encore plus étroit sur- tout au prothorax; se distingue du picipes et de toutes les espèces voisines par les 2 1675 articles du funicule de même largeur, et par les dents fortes et pointues de toutes les cuisses. Noir de poix, élytres un peu plus claires, squa- muleuses comme dans le pupillatus et le subdentatus, tan- tôt plus richement, tantôt moins. Rostre absolument pour la forme et la longueur comme dans le pupillatus, aussi finement ridé et peu squamuleux ; plus court, moins at- ténué au milieu que dans le cancellatus. Antennes comme celles du picipes pour la longueur, un peu plus grêles, ce- pendant un peu moins que dans le pupillatus, les 2 475 articles du funicule de même longueur, les autres plus courts que larges ; massue en ovale court. Prothorax bien plus long que large, étroit, légèrement arrondi sur les côtés, également rétréci et aussi large devant que der- rière, assez fortement granulé, sans sillon ni carène au milieu. Elytres sillonnées de points ocellés; interstries étroits et fort élevés avec des rangées de soies. Pattes d’un brun de poix, jambes un peu plus claires, toutes les cuisses munies d’une dent pointue assez forte. — Long. 6 — larg. 2 mill. Ce n’est probablement qu’une variété du ant Jtalie supérieure. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 197 12. OT. (2202) FUSCIVENTRIS Fuss. Sieb. Ver. 1868, 173. — Stierl. Berl. 1872, 362. Noir, luisant, ovale, convexe ; rostre marqué en dessus d’une impression longitudinale, finement caréné; protho- rax densément et grossièrement granulé ; élytres avec une pubescence nébuleuse grise ou bronzée, obsolètement striées; interstries subgranuleux ; pattes et ventre bruns, cuisses dentées en dessous, postérieures plus visiblement. — Long. 9,6 à 11,2 — larg. 3,3 à 4,6 mill. ©‘ Plus grêle, abdomen impressionné à la base; Q plus robuste, abdomen simple. Appartient au groupe du sulcatus, et est voisin du nigrita, dont il se distingue par la couleur des pattes et du ven- tre, par les stries des élytres presque effacées, et n'étant reconnaissables que par les granules obtus des interstries qui vont en alternant. Mont Butetsch, près de Kronstadt, dans les Carpathes. 122 OT. (2242) BRUCKENSIS — Brucki Stierl. Ovale-oblong, noir, tête et prothorax pubescents de noir, élytres glabres; parsemé de taches peu nombreuses de squamules piliformes ou lancéolées. Rostre de moitié plus long que la tête, impressionné, finement caréné; tête distinctement ponctuée; antennes fortes, scape ro- buste, 2° article du funicule de moitié plus long que le 1, externes subglobuleux; prothorax à peine plus large que long, médiocrement arrondi sur les côtés, densé- ment et visiblement granulé; élytres ovales-oblongues, arrondies -par derrière, profondément striées-ponctuées, interstries étroits, rugueusement granulés; toutes les cuisses armées d’une forte dent. — Long. 9 — larg. 4 mill. Voisin du funicularis, plus robuste, il en diffère surtout par le scape des antennes plus fort, le rostre caréné, le prothorax plus large, bien plus distinctement granulé, les élytres moins rétrécies par derrière, les fovéoles des stries plus profondes, presque carrées. Grèce. 158 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 13. OT. (2392) RIESSI Fuss. Sieb. Ver. 1868, 362, 175. Ovale-oblong, convexe, noir, luisant; rostre ponctué, canaliculé ; prothorax pas plus long que large, médiocre- ment arrondi sur les côtés, couvert de gros granules ser- rés. Elytres ovales, à 10 stries ponctuées ; interstries sub- convexes, vaguement rugueux, distinctement granulé .G'; cuisses échancrées en arc en dessous avant l’extrémité, postérieures armées d’une dent aiguë. — Long. 10,3 à 11,6 — larg. 3,8 à 5,3 mill. o' Plus étroit, abdomen impressionné à la base, seg- ment anal fovéolé au bout, interstries des élytres granu- lés, cuisses postérieures munies à l’angle interne de l’é- -chancrure d’une grande dent aiguë, et à l’angle externe d’une plus petite; jambes postérieures avec une entaille dentée à la base et au même point d’une impression trans- versale sur le côté. © Plus robuste, élytres un peu plus larges, stries plus obsolètes, interstries seulement ru- gueux, base de l’abdomen et jambes postérieures simples. Se reconnaît de toutes les espèces connues jusqu'ici par la structure particulière des pattes postérieures. Il vient après le granicollis. Mont Butetsch, près Kronstadt. 14. OT. (2632) IRREGULARIS Stierl. Berl. 1872, 327. Oblong, brun de poix, pubescent de gris; rostre un peu plus court que la tête, rugueusement ponctué, avec une fine carène ; antennes assez grêles, 2° article du funicule un peu plus court que le 127, Prothorax ponctué-rugueux de points serrés et profonds, un peu plus long que large, médiocrement arrondi sur les côtés. Elytres profondément striées-ponctuées, interstries étroits convexes, avec des granules rugueux obsolètes. Cuisses antérieures un peu plus épaisses, toutes armées d’un petit denticule ; jambes antérieures un peu courbées en dedans vers le bout. — Long. 5 à 6 mill. Forme intermédiaire entre le 29 groupe et le 3° du sous-genre Tournieria, se rapprochant de celui-ci par le prothorax séparé du corps, ses cuisses plus renflées et la brièveté du 2° article du funicule des antennes; mais il MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 199 ressemble tellement au gracilis pour la forme et le faciès, qu’il doit se placer près de lui. Ressemble beaucoup pour la taille et le faciès au gra- cilis et au provincialis, maïs il s’en distingue tout de suite par le prothorax densément et profondément ponctué, le dessous densément et grossièrement ponctué, les pattes brun-rouge, la pubescence simple et la structure des an- tennes, dont les articles externes sont à peine plus longs que larges. Grèce ? 142 OT. (2672) LEDERERI Stierl. Ovale, noir, assez luisant, pas très-densément garni de squamules grises; rostre 1 fois 1/2 plus long que la tête, densément ponctué; yeux médiocrement saillants; pro- thorax transverse, densément et finement granulé; élytres en ovale court, convexe, chsolètement striées, finement granulées ; cuisses dentées. — Long. 10 — larg. 5 mill. Taille et forme de l'O. ligustici, il en diffère par son rostre plus long, les yeux moins saillants, son prothorax plus densément et finement granulé, et tout son corps couvert de squamules grises peu serrées. Asie mineure. 15. OT. (2872) ROTUNDUS — rotundatus Siebold, Prus. Prov. Blat. 1837, 431. — Bach. Kæf. Fn. 279. — Stier]l. Berl. 1872, 328. Ovale-court, mat, brun de poix, antennes et pattes plus claires, rougeâtres, parsemé de squamules très-petites, orisâtres, d’un éclat métallique dans les individus frais, en forme de taches sur les élytres. Rostre aussi long que la tête, assez large, plan, avec une très-fine carène, très- finement ridé-ponctué; yeux assez saillants. Antennes plus longues que la tête et le prothorax ensemble, assez déliées, 2° article du funicule 2 fois aussi long que le 1er, les autres globuleux, massue en pointe. Prothorax pres- que globuleux, cependant médiocrement convexe en des- sus, fortement arrondi sur les côtés, plus large que long, très-densément garni de fins granules. Elytres en ovale court, subglobuleuses, assez convexes, assez arrondies ensemble par derrière; des sillons assez profonds, pas 760 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES,. très-distinctement ponctués, interstries un peu convexes et finement granulés-ridés. Pattes assez robustes, cuisses antérieures claviformes et armées d’une forte dent qui est échancrée au bout et presque fendue; cuisses inter- médiaires et postérieures bien moins épaissies et très- légèrement dentées. Jambes antérieures peu arquées au bout. — Long. 3,7 — larg. 2 à 2,3 mill. Semblable à l’ovatus et à ses voisins par la dent bifide des jambes antérieures, s’en distingue par sa forme courte, ses élytres globuleuses et son prothorax finement et densément granuleux, Prusse, Danzig. 16. OT. (2972) VILLOSUS Stierl. Berl. 1872, 329. Diffère de toutes les espèces du sous-genre par la dou- ble pubescence du corps, l’une à longs poils, l’autre dense et assez longue, et semblable en cela au maxillosus; il res- semble, pour la taille et la forme, au fomentosus et à l’hu- milis, un peu plus petit que le 4er, bien plus large aux élytres et au prothorax, plus fortement arrondi sur les côtés et un peu plus densément ponctué; le 2e article du funicule des antennes est aussi plus long. Il s'éloigne de l’humilis par son prothorax plus court, plus fortement ar- rondi sur les côtés. Ovale-allongé, noir de poix, antennes et pattes rougeä- tres, assez densément couvert d’un duvet gris couché, et en outre d'assez longs poils dressés. Rostre semblable à celui du fomentosus sous tous les rapports, légèrement im- pressionné et indistinctement ridé-ponctué. Antennes aussi longues que la moitié du corps, assez déliées, 22 article du funicule presque de moitié plus long que le 4%, les autres un peu plus larges que longs. Prothorax distincte- ment plus large que longs, assez arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu après le milieu, as- Sez convexe, sans carène, assez densément et finement ponctué. Elytres conformées comme dans le maxillosus, avec des stries ponctuées assez fortes, et des interstries plans, indistinctement et finement ridés. Dessous et pattes du tomentosus. — Long. 6 -— larg. 2,3 mill. Grèce. MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 761 17. OT. (2002) HELLENICUS Stierl.. Berl. 1879, 330. Tête et prothorax comme dans le neapolitanus, élytres comme dans le pulchellus, seulement un peu plus larges, prothorax encore plus finement ponctué. Noir de poix, avec les pattes plus claires, finement pubescentes de gris. élytres tachetées de squamules piliformes métalliques, rostre légèrement impressionné et rugueusement ponc- tué; front luisant, pas densément ponctué. Antennes dé- liées, 2e article du funicule un peu plus long que le 1°. Prothorax plus large que long, assez fortement arrondi sur les côtés, très-finement caréné dans sa longueur, très- densément et finement ponctué. Elytres profondément sil- lonnées-ponctuées, interstries convexes et très-finement ponctués-rugueux. Dessous lisse, luisant, avec de gros points. Cuisses inermes:; jambes antérieures légèrement arquées vers l'extrémité. — Long. 5 mill. cg Ventre à peine impressionné, segment anal très- finement strigueux, Grèce, Acarnanie. 18. OT. (2012) GRAVIDUS Stierl. Berl. 1872, 330. Forme courte et large de l’unctuosus et du hebrœus ; ély- tres encore plus courtes, plus larges et plus convexes, rostre plus long, distinctement canaliculé. Brun, peu luisant; antennes et pattes rougeûtres, par- semé de courtes et fines soies. Rostre un peu plus court que la tête, avec un fort sillon, s’avançant un peu sur le front, au fond duquel on aperçoit une courte carène très- légère. Antennes peu plus longues que la tête et le pro- thorax ensemble, déliées, les 2 127$ articles du funicule d’égale longueur, les autres un peu plus courts que lar- ges. Prothorax grand, assez convexe, fort arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au dernier tiers, par conséquent plus large à la base qu’au bout, densément et assez finement ponctué avec une carène indistincte. Ely- tres un peu plus longues que larges, fortement ventrues et assez convexes, avec d’assez fortes stries et ponctuées ; interstries peu convexes, marqués de rides transverses, qui portent une rangée de fines et courtes soies. Pattes 162 - - MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. courtes ; cuisses antérieures médiocrement épaissies, sans dents; jambes droites. Dessous luisant, assez grossière- ment ponctué. — Long. 4 — larg. 2 mill. Grèce. 19. OT. (3015) ANNIBALI Stierl. Berl. 1872, 331. Ovale-oblong, opaque, brun de pcix, antennes et pattes rousses; rostre pas plus long que la tête, obsolètement ponctué et caréné; antennes médiocres, 2 1975 articles du funicule d’égale longueur; prothorax presque plus long que large, arrondi sur les côtés, densément couvert en dessus de grands points subocellés et sétifères. Elytres ovales-oblongues, subconvexes, sillonnées-ponctuées ; in- terstries subcarénés, rugueux transversalement et avec des séries visibles de granules sétifères. Pattes médiocres; cuisses mutiques; jambes antérieures droites, dilatées au bout. — Long. 5,6 mill. Ressemble extrêmement au planithoraæ, prothorax sculpté de même, structure du rostre, des antennes et des pattes semblable, mais plus allongée, prothorax presque plus long que large, élytres plus étroites, moins déprimées, avec des interstries plus convexes, marqués de séries dis- tinctes de granules. Syrie. 20. OT. (3022) PONTICUS Stierl. Berl. 1872, 333. Ressemble beaucoup au poricollis et au foveicollis, parti- culièrement au dernier pour la taille et la forme, il s’en distingue par le prothorax bien plus finement et plus va- guement ponctué. Noir, assez luisant, glabre, antennes, bord externe des jambes et tarses d’un noir de poix; ros- tre aussi long que la tête, plan, parsemé seulement sur les côtés de petits points, légèrement caréné; front fine- 1 ment, vaguement ponctué; yeux presque pas saillants. Antennes courtes, les 2 1% articles du funicule d’égale longueur, les autres plus larges que longs. Prothorax sub- globuleux, plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, un peu plus étroit en devant qu’à la base, maïs par- semé de points assez fins, et sur les côtés de gros gra- 1 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 163 nules ruguleux. Elytres en ovale court, subglobuleuses, terminées en pointe très-courte, très-finement ponctuées, les petits points forment des rangées dont les intervalles sont vaguement pointillés; de légères lignes longitudi- nales élevées se laissent à peine reconnaître, comme dans l’atreoapterus. Pattes assez fortes, noïres, jambes vers le bout et tarses un peu d’un noir brunâtre ; cuisses assez épaissies, jambes droites, sans échancrure ; antérieures à peine arquées vers le bout ; sans doute plus distinctement dans of. — Long. 5 — larg. 3 mill. Alpes-Pontiques. 204. OT. (3022) SEMITUBERCULATUS Stierl. _ Ovale-oblong, noir, luisant, presque glabre ; antennes et pattes d’un brun de poix; tête couverte de points dis- tincts assez écartés ; rostre pas plus long que la tête, dis- tinctement ponctué, caréné ; antennes assez grêles, 2° ar- ticle du funicule un peu plus long que le 1°r, externes obconiques, un peu plus larges que longs; massue allon- gée, étroite; prothorax beaucoup plus large que long, très-dilaté-arrondi sur les côtés, à points fins et écartés; élytres en ovale court, polies, sérialement ponctuées, in- terstries avec une série de points en devant, granulés par derrière; cuisses antérieures en massue, à dent aiguë ; postérieures moins épaisses, à dent obsolète. — Long. 6 à 7 — larg. 3 mill. Taille et forme de l’O. semigranulatus, il en diffère par ses antennes un peu plus grêles, sa massue beaucoup plus étroite et plus longue, son prothorax finement et peu densément ponctué. Syrie, Antioche. 241. OT. (30%) MESSENICUS Stierl. Berl. 1872, 332. Très-voisin du cribrosicollis, il paraît en différer par l'absence de pubescence, le rostre sans carène et les pattes noires. Entièrement noir, tarses d’un brun de poix, lui- Sant, sans poils. Rostre court, plan, ponctué avec des rides longitudinales, sillon médian léger, peu distinct. Prothorax à peine plus large que long, assez fortement 7164 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au- delà du milieu, de même largeur'devant et derrière, cou- - vert de points gros et profonds, pas très-denses sur le dos, très-denses sur les côtés. Elytres en ovale allongé, légèrement arrondies sur les côtés, ayant leur plus grande . largeur au milieu, légèrement convexes, avec des rangées de points assez grands, assez rapprochés, cependant beau- coup plus fins que ceux du prothorax; interstries plus larges que les stries, plans, très-finement et indistincte- ment ridés, avec une rangée de points très-fins et régu- liers. Dessous indistinctement granulé-ridé; pattes noires, cuisses assez épaisses, inermes ; jambes droites. g' Dessous fortement impressionné, segment anal avec une impression longitudinale au milieu, qui devient plus profonde par derrière ou se termine en une fossette. Var. Rostre sans canal, points du prothorax un peu plus serrés et un peu plus fins. Se distingue du poricollis par son prothorax bien plus grossièrement ponctué, sa forme plus élancée, sa couleur foncée, ses élytres non granulés par derrière ; — du foveicollis, par son prothorax plus long et plus étroit; — du glabratus, par son protho- rax plus grossièrement ponctué; — du rutilipes, par sa taille moindre, ses pattes foncées, son rostre sans carène, son prothorax ponctué sur les côtés ; — du pseudomias et du pullus, par son prothorax ponctué; — du politus, par son prothorax ponctué sur les côtés, son rostre plus court, sans carène ; — de l’obscurus, par son prothorax plus long; — du perplexæus, par son prothorax glabre, plus étroit, par les interstries finement et sérialement ponctués ; — du bardus, par son rostre sans carène, ses pattes obscures et son prothorax non rugueusement ponctué. Grèce. 22. OT. (3242) LONGIPES Stierl. Berl, 1872, 335. Ne ressemble pas trop mal à un petit armadillo G', avec le prothorax plus étroit ; son prothorax écarté du corps et ses pattes antérieures fort développées, le placent dans le sous-genre Tournieria. Très-rapproché du brachialis Sch. à cause de la sculpture du dessus et de la structure des . MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 765 pattes, il s’en distingue par son prothorax visiblement plus long que large, à peine arrondi sur les côtés. Noir, presque mat, finement pubescent de gris ; rostre à peine plus long que la tête, avec une légère carène, sans sillon, légèrement étranglé à la base, finement rugueux-ponctué. Front légèrement convexe, ponctué comme le rostre; yeux grands, peu saillants. Antennes déliées, tous les articles du funicule plus longs que larges, 2e de moitié, plus long que le 17; massue ovale-oblongue en pointe. Prothorax plus long que large, très-peu arrondi sur les côtés, gra- duellement rétréci par devant, séparé des élytres par der- rière, plus large que par devant, densément granulé, avec un léger sillon médian. Elytres en ovale assez court, un peu ventrues, rétrécies par derrière, sillonnées-ponctuées, avec les interstries assez grossièrement ponctués. Pattes longues et grêles, cuisses antérieuses renflées en massue, avec une dent forte, pointue, dont le bord externe est fine- ment denticulé; les intermédiaires avec ure petite dent pointue ; les postérieures inermes; jambes presque droi- tes, les antérieures indistinctement dentelées en dehors. La © seule est connue ; probablement le Gf à les jam- bes de devant arquées et distinctement dentelées en de- dans. — Long. 7,5 — larg. 4 mill. Gurie. 23. OT. (89°) PHASMA Rottenb. Berl. 1871, 225, pl. vi f. 1 et 12. Allongé, subdéprimé, brun ferrugineux, garni d’une courte pubescence jaune éparse. Antennes pas très-lon- gues et assez fortes; 2° article du funicule un peu plus long que le 1°, les 5 suivants moniliformes ; massue pe- tite, ovale-oblongue, acuminée. Tête finement ponctuée. Rostre assez grossièrement rugueux avec de rortes pté- ryges, marqué d'une large impression au-devant des an- tennes, d’une fovéole entre les yeux et d’un sillon longi- tudinal large et superficiel, limité de chaque côté par une légère carène. Yeux petits, déprimés, assez rappro- chés en dessus. Prothorax aussi large que long, subdépri- mé, plus rétréci devant que derrière, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au-delà du milieu, à gros points ombiliqués, serrés, plus petits vers les bords. Ely- tres plus d’une demi-fois aussi larges que le prothorax, dé- primées, allongées, très-peu élargies sur les côtés, avec 10 stries de gros points ocellés, serrés, peu profonds, 3° se réunissant avec la 6€; interstries très-peu convexes, gar- L’ABEILLE, — 1813, Septembre. 45 - 766 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. nis par derrière de rangées de poils jaunâtres courts ; il y a en outre quelques légères taches jaunâtres de soies squamuliformes. Abdomen grossièrement ponctué, sur- tout au segment anal. Cuisses grêles et inermes, Jambes droites. — Long. 7 mill. Sicile ; au pied d’un vieux chêne, près de l’Etna. 24. OT. (120 °) PLANOPHTHALMUS Heyd. Ent. Reise Span. 1870, 151. Etroit, allongé, noir de poix, sans squamules, mais garni de poils dorés peu serrés. Antennes grêles dépas- sant le milieu du corps, 2° article du funicule plus long que le 1e, Rostre deux fois plus long que la tête, canali- culé au milieu, creusé d’une forte fovéole entre les yeux, qui sont déprimés, petits, n'ayant des facettes qu’au mi- lieu. Prothorax oblong, convexe, arrondi sur les côtés, à grands points enfoncés. Elytres allongées, subdéprimées, fortement déclives par derrière, à rugosités transversales, légèrement striées-ponctuées ; interstries avec des séries de granules qui portent une soie flave. Cuisses en mas- sue, inermes. Q 1° segment ventral marqué d’une impression; 2e d’une large fossette transverse ; 3, 4, 5 étroits avec un profond sillon transverse ; dernier fortement ponctué, im- pressionné au bout. Long. 8 mill. — Gf 1-2 segments creusés plus fortement que 3 et 4, dernier avec un point apients 4er article du funicule de Ia longueur du 2e. Long. 7 mill. Voisin de l’affaber, mais bien plus grand; il a le rostre et les antennes plus longs, les élytres déclives par der- rière; ses yeux petits et déprimés le rapprochent des « Troglorhynchus. Espagne, Sierra-Nevada. 25. OT. (1982) HETEROMORPHUS Rottenb. Berl. 1871, 226. Noir de poix, allongé, subdéprimé, garni de courtes « soies jaunâtres, peu serrées. Rostre court, à peine im- M np ptéryges saillantes. Antennes courtes et ro- « ustes, garnies de soies, scape un peu arqué, 2° article du funicule un peu plus long que le 1°r, massue assez \ forte en ovale oblong. Yeux petits et peu convexes. Tête … assez finement ponctuée-ridée. Prothorax presque aussi long que large, aussi large devant que derrière, arrondi M sur les côtés, ayant sa plus grande largeur après le mi- MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. 767 lieu, couvert de gros points ombiliqués, serrés. Elytres allongées, 2 fois 1/2 aussi longues que le prothorax, et 1 fois 1/2 aussi larges que lui, déprimées, avec de fortes stries d'assez gros points ocellés, interstries étroits, un peu convexes, à rangées de soies jaunes, inclinées par derrière, qui, condensées par places, forment de légères taches. CGuisses robustes, postérieures distinctement den- tées, antérieures échancrées en angle; toutes les jambes un peu arquées; segments de l’abdomen fortement ponc- tués, dernier plus densément. — Long. 6,5 mill. Ressemble beaucoup, pour la forme, à l’affaber, dont il diffère par ses points ombiliqués et son pronotum sans granules. Sicile. 26. OT. (2322) EGREGIUS Mill. Zool. Bot. Ver. Wien. 1870, xx, 220. Ovale-oblong, très-noir et luisant. Rostre à points écar- tés, avec une impression médiane et une carène longitu- dinale. Prothorax alutacé, médiocrement arrondi sur les côtés, squamuleux en dessous. Elytres marquées de ru- gosités transverses, striées-ponctuées ; squamuleuses vers le bout. Jambes droites. — Long. 9 à 10 mill. c Plus petit, rétréci; élytres à stries ponctuées plus profondes ; segment anal sans fovéole. — © Plus grande, à élytres plus larges, obsolètement striées-ponctuées. Très-voisin et sans doute une simple variété du Krat- teri, il ne s’en distingue que par sa forme, les élytres cf plus fortement striées-ponctuées, sa taille moindre dans les deux sexes, et l’absence de taches squamuleuses. Carpathes de la Gallicie, sur les pins, avec le Kratteri. 21. OT. Troglorhynchus (346) LATIROSTRIS Bargagli, Soc. ent. Ital. Tops, 1.1. _ Ferrugineux, luisant, allongé, convexe; rostre dilaté antérieurement, bicaréné, pointillé, pubescent. Prothorax ovale, tronqué droit devant et derrière, rudement ponc- | tué-ocellé, ligne médiane luisante, un peu élevée raccour- | cie. Elytres subparallèles, régulièrement et profondément | Striées-ponctuées. Cuisses inermes, jambes épineuses en dedans. — Long. 5,5 à 6 mill. | Entre les grandes espèces du genre, se distingue du + camaldulensis, de l’anophthalmus et du Martini, par le fu- | nicule des antennes plus gros, le prothorax plus globu- | leux, plus fortement ponctué, la ligne médiane moins 768 MONOGRAPHIE DES OTIORHYNCHIDES. large, les cuisses non dentées, et les jambes armées d’é6- pine en dedans. La stature, le rostre bicaréné et le prothorax moins al- longé l’éloignent du terricola et du Grenieri; il a la tête obconique jusque vers les deux tiers de sa longueur, où elle s’élargit en arc antérieurement pour former deux di- latations latérales creuses, où prend son origine la scrobe qui va en s’atténuant en marchant parallèlement à la plus grande dimension du rostre ; celui-ci est bicaréné sur le devant, ponctué, pubescent, tandis que la partie posté- rieure de la tête est quasi glabre. Aucun indice d’yeux. Antennes assez longues pour dépasser la base des élytres, le scape qui en fait la moitié dépasse le bord antérieur du prothorax. Prothorax très-convexe, court, ovale, droit et de même largeur devant et dérrière, couvert de gros points ombiliqués, laissant dans son milieu un espace longitudinal lisse, linéaire, un peu plus élevé en forme de carénule, sinueux par suite des gros points alternes qui le côtoient, raccourci et n’atteignant pas les bords, dont le basal est seul légèrement rebordé. Elytres plus larges et 4 fois environ plus longues que le prothorax, ovales, très-déprimées, subparallèles, convexes supérieu- rement, un peu déprimées vers la base, avec de gros points sérialement disposés. Poils fauves épars et rares, sur tout le corps, plus distincts sur le scape et les jambes, et plus fins. Pattes fortes, peu longues, cuisses renflées, sans épines ; jambes courbées et épineuses en dedans. Montagnes dans le voisinage de Sienne, sous des blocs de marbre; assez abondant. 28. STOMODES (4) ANGUSTATUS Stierl. Berl. 1872, 335. Allongé, brun de poix, luisant; élytres avec des séries de poils gris; rostre très-court, rugueusement ponctué ; antennes médiocres, 1 article du funicule plus long que le 2e, les autres un peu plus larges que longs ; prothorax plus long que large, peu arrondi sur les côtés, distincte- ment ponctué de points assez écartés sur le disque, plus ser- rés sur les côtés. Elytres oblongues, distinctement striées- ponctuées; interstries presque plans, avec des séries de points assez peu nombreux et de poils ; pattes plus cour- tes; cuisses claviformes, armées d’une dent aiguë ; anté- rieures à peine plus épaisses, — Long. 4 — larg. À mill. Grèce, Attique. —— Va TABLEAU ANALYTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS PAR LE Dr G. STIERLIN Président de la Société entomologique suisse. Pour faciliter la détermination si difficile des nom- breuses espèces du genre Ofiorhynchus, j'ai entrepris de donner une série de tableaux synoptiques des espèces de chacun des groupes que je m'étais borné à établir dans mes travaux précédents. Il y a bien peu d'espèces que je n’aie pas vues; cependant j'en ai admis quelques-unes de cette catégorie, mais j'ai dû rejeter toutes celles dont la description n’est pas assez précise pour y être placées avec sûreté. La synopse des groupes n’a presque pas subi de chan- gements. G. STIERLIN. SYNOPSIS COHORTUM GENERIS OTIORHYNCHUS SUBGENUS I. — DODECASTICHUS. Elytris 12-13-striatis. SUBGENUS II. — OTIORHYNCHUS. Elytris 10-striatis ; tibiis anticis apice non dilatatis ; capite prothorace que mediocribus. 8 I. — femoribus muticis. CGOHORS. A4 Segmentum anale © striatum; funieuli antennarum arti- PO ob Druno longiore.. ssh. en end I A3 Segmentum anale © haud striatum; funiculi antennarum AeHlON 20) primo Dreviore he dilution sale Il A2 Segmentum anale punctatum sive foveolatum; tibiis À intermediis ante apicem emarginatis..........,..... V A1 Segmentum anale G° plerumque aciculatum, planum aut subfoveolatum. 770 TABLEAU ANALYTIQUE Il COHORS. B2 Oculis approximatis ; fronte angusta, plana. C2 Interstitiis alternis elytrorum elevatis...,,......,.,.. XII C1 Interstitiis elytrorum æqualibus. D2 Interstitiis elytrorum non setosis. E2 Prothorace transverso, longitudine multo latiore .... IV E1 Prothorace longitudine non aut vix latiore. F2 Corpore supra glabro vel subglabro, pectore villoso. HI F1 Corpore supra hirsuto nunquam pectore densius quam elytris villoso. À D1 Elytrorum interstitiis seriatim setosis. E2 Elytrorum stria 34 cum 64 postice juncta ........,,. VII EL Etytrorum stria 34 cum 82 postice juncta. . F5 Elytris dense squamosis. G3 Corpore elongato, angustato ......,.,..,...... IX G2 Corpore lato, plano, ocellato-punctato........... XIV G1 Corpore ovato, vel breviter ovato, ocellato-punetato XV F4 Elytris maculatim squamosis, squamulis plerumque metallicis; rostro fere semper suleato....,..... VIII F3 Elytris subglobosis, densius vel parcius squamosis, squamulis opacis ; corpore plerumque indumento terros0!vestilos ... és: s 0e tess. Al F2 Elytris hirsutis, sine squamulis.....,,...,....... X F1 Elytris glabris (setulis serialibus interstitiorum ex- CODHB) 2 ro enevae RPPÉPOOIIT OL TR XII B1 Oculis lateralibus, fronte inde lata, transversim convexa. C2 Corpore supra squamulis piliformibus vel pilis depressis densius induto........ bent sup di dromere nie vide sr ANT C1 Corpore supra glabro vel parce piloso ......,..,.,..,. XVII IL — Femoribus dentatis. A2 Interstitiis elytrorum alternis elevatis.......,.,...,.....: XXVIII A1 Interstitiis elytrorum omnibus æqualibus. B2 Elytris squamosis, ocellatis. . ...... SN RE RATE se. XVIII B1 Elytris non aut parce squamosis, nec ocellatis. | C2 Corpore elongato, subdepresso ....,...,..,.,....... XXII C1 Corpore ovato vel oblongo-ovato. D2 Tibiis posticis c' apice emarginatis......,,..,...,.,° XXVI D1 Tibiis posticis G° apice haud emarginatis. E4 Antennis gracilibus, funiculi articulo 2° primo ple- ta A dès ee ver EE IT DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. rumque longiore; elytris parce pilosis aut glabris. F3 Elytris profunde puncetato-striatis, interstituis rude granulatis, rostro fere semper sulcato. G2 Stria 32 elytrorum postice cum 62 conjuneta. - H2 Elytris glabris, plerumque viridi-squamosis...... H1 Elytris hirsutis, testaceo-squamosis. ........ 00 G1 Stria 32 elytrorum postice cum 8? conjuncta. H2 Elytris glabris, squamulis rotundatis maculatim OS 00 donnee enmonoiuetcou HA Elytris pilosis, non squamosis, vel squamulis pili- OMS MIRUUIS 20e eee ua eee F2 Elytris dense granulatis, substriatis.. ......,...,... F1 Elytrorum interstitiis planis vel subconvexis, re- MIDI TUE USE eee nee career E3 Antennis subgracilibus ; corpore sat dense piloso...…. E2 Antennis subgracilbus ; corpore squamulis pihformi- bus vestito..... DORE ES ADN RE do Fe E1 Antennis brevibus, crassis, fnnieuli artieulo 20 primo parum longiore. F2 Corpore erasso, magno, obeso. G2 Elytris glabris vel parce setosis aut squamosis .... G1 Elytris dense griseo-squamosis et pilosis......,... F1 Corpore minuto, parce piloso vel glabro ....,.,.... 171 COHORS. XIX XXI XX XXII XXIV XXV XXIX XXXI XXVII XXX SUBGENUS II, — EURYCHIRUS. Elytris 10-striatis; femoribus plerumque muticis, tibiis anticis utriusque sexus semper rectis, apice dilatatis; prothorace elytris adpresso, plerumque lato, abdo- mine semper glabro, nitido, rude remote punctato; corpore ple- rumque colore brunneo, segmento anali G'interdum subtiliter striato. SUBGENUS IV. — TOURNIERHA. Elytris 10-striatis, capite pro- thoraceque magnis, pedibus anticis posticis fortioribus ; prothorace elytris non adpresso, inde mesothorace conspicuo. ASP TemMmORIDUS, MUTICIS Le sels ere 06 ee SACRED UE cu A1 Femoribus dentatis. B2 Elytris squamosis vel hirsutis, sutura postice carinata. .. B1 Elytris glabris vel parce pilosis ...........,......... Il 112 : TABLEAU ANALYTIQUE SYNOPSIS ANALYTICA SPECIERUM. SUBGENUS I. — DODECASTICHUS. IV PAGES, A2 Elytris G' postice lateribus carinatis. B2 Capite mediocriter lato. C2 Elytris breviter ovatis. D2 Elytris profunde punetato-striatis, interstitiis convexis. 9 inflatus. D Elytris subtiliter punctato-striatis interstitiis planis. 6 lauri. CL Elytris oblongo-ovatis. D2 Prothorace elytrisque subtiliter granulatis... 10 Heydeni. DE Prothorace elvtrisque fortius granulatis. E2 Segmento anali fasciculato; prothorace densius et fortius granulato; elytris postice perpendiculariter declivibus...,.. thus Es NAS 8 geniculatus. E1 Segmento anali Gf non fasciculato; prothorace subtilius granulato ; elytris postice minus prærupte declivibus. 1 pulverulentus. B1 Capite lato. C2 Prothorace longitudine multo latiore, subtiliter granulato. o consentaneus. C1 Prothorace longitudine parum latiore, rude granulato. 1 dolomiteæ. A1 Gf Elytris postice lateribus non aut sub-carinatis. B2 Articulis antennarum externis latitudine non longioribus vel brevioribus. C2 Elytris breviter ovatis, subtiliter striatis et granulats. 12 dulcis. C1 Elytris oblongo-ovatis, minus subtiliter granulatis. D2 Prothorace longiore; elytris maculatis, rude rugoso-gra- ASC LL, 2eme rte AP D RS 3 contractus D1 Prothorace breviore; elytris immaculatis, subtiliter rugoso- SLAMAUBS ee eue bre es NOR. 2 obsoletus B1 Articulis ant. externis gracilibus, latitudine longioribus. C2 Prothorace elytrisque fortius granulatis et striatis. 4 dalmatinus C1 Prothorace elytrisque subtilius granulatis. 116 109 114 115 121 112 111 112 1 V DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 173 PAGES, D2 G'Q forma fere æquali. Long. 7-10 mill. 41 pruinosus. D1 © forma multo angustiore. Long. 5-7 mill... 13 mastix. SUBGENUS IT. — OTIORHYNCHUS. COHORS I. A2 Elytra G° depressa et plerumque latiora. B2 Corpus supra granulatum, granulis non confluentibns. C2 Articulis 4-7 funieuli ant. latitudine longioribus. D2 Subremote granulatus................ 14 rhacusensis. D1 Confertimieranuatus. 4.104... 15 goerzensis. C1 Articulis 4-7 funiculi ant. longitudine latioribus. 16 spalatrensis. B1 Corpus granulis confluentibus sparsum. C2 Elongatus; elytris latitudine fere duplo longioribus. D2 Elytris obsolete striatis...... nie declen ce 17 caudatus. D1 Elytmistevidenter siriatisss 4.6... 19 planatus. C1 Oblongus; elytris latitude sesqui-longioribus. D2 Elytris regulariter striatis, squamosis aut glabris aut pilis adjacentibus vestitis. E2 Elytris metallico-squamosis. F2 Femoribus rufis. G2 Prothorace latitudine longiore. ...... 20 sabulosus. G1 Prothorace latitudine haud longiore. H2 Prothorace remote granulato; elytris maeulatim squa- ADS LU ae dE ao ue eut 21 latipennis. H1 Prothorace confertim granulato; elytris squamositate punctiformi vestilis........ 32 auropunclatus. FtiFemoribus nigris.. 44.440000 01 Ltée 22 aurifer. EL Elytris non squamosis aut squamulis pallidis, cinereis vestitis. F2 Pedibus nigris. G3 Supra, præsertim in prothorace, confertim evidenter TANIA Se eee IR) AU 23 armadillo. G2 Supra, præsertim in prothorace, multo subtilius gra- nulatus. H2 Rostro latitudine vix longiore........ 26 rhæticus. H1 Rostro latitudine evidenter longiore. 28 scabripennis G1 Prothorace subtilissime confertim granulato. 34 multipunctatus. 45. 120 122 123 124 129 197 133 134 158 169 135 154 199 161 162 774 TABLEAU ANALYTIQUE VI PAGES F1 Pedibus rufs. G3 Elytris maculatim griseo-hirsutis. H2 Prothorace confertim subtiliter granulato ; segmento anali © subtiliter striato. 12 Prothorace latitudine non longiore. J2 Elytris latitudine vix longioribus.. 24 Jafissimus. 158 J1 Elytris latitudine evidenter longioribus. 26 rhæticus, var. 155 I1 Prothorace latitudine longiore......... 27 obsitus. 160 H1 Prothorace minus dense granulato; segmento anal G' rade/atriatp: eue 250 25 amplipennis. 156 G2 Supra æqualiter squamulis subtilibus, piliformibus ves- titus, strüs elytrorum basi evanescentibus. 29 Ghilianii. 159 G1 Supra non squamosus, vix pubescens. H3 Anten. funiculi articulo 20 primo breviore. 33 coryli. 170 H2 Anten. funieuli articulo 20 primo tertia parte longiore ; rostro brevi, crasso; prothorace longitudine non latiôre. ie 30 pyrenœus. 163 H1 Anten. funiculi articulo 2° primo fere duplo longiore ; rostro graciliore , prothorace latitudine fere bre- vi0rB: 94e 0 31 amabilis. 164 D1 Stris elytrorum paulum irregularibus, punctis admixtis extra ordinem, elytris yentricosis, hirsutie erecta sat dense vestitis. E2 Rostro tri-carinato. F2 Artieulis funiculi anten. 4-6 latitudine vix longioribus. G2 Latior; prothorace fortius granulato ; elytris profundius punctato-striatis...., Less ane TR .. 31civis. 137 G1 Angustior; prothorace subtilius granulato; elytris sub- tilius punctato-striatis. ....... 39 meridionalis. 171 F1 Antennis gracilioribus, articulis omnibus latitudine lon- foteribaé sue this us 6 ie . 36 corticalis. 137 EA Rostro sulcato, non carinato......,,,... .... 98 0leæ. 138 A1 Elytra G‘ convexiora et semper angustiora. B2 Supra æqualiter rude granulatus. C3 Supra metallico-squamosus, elytrorum striis pupillatis. 40 auropupillatus. 126 C2 Supra parce pilosus, pronoti elytrorumque lateribus densius squamosis. Vi DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. D2 Convexus; squamulis elytrorum metallieis..... 45 fortis. D1 Depressus; squamulis elytrorum eretaceis. 46 vehemens. C1 Supra æqualiter pubescens aut glaber. D2 Elytris postice truncatis...:..5........ 43 truncatus. D1 Elytris postice aeuminatis. E3 Prothorace versus basin non constricto. F2 Prothorace confertissime granulato. CONNUS SITAHS Eee eee... 42 scaberrimus. G1 Elytiris obsolete striatis............. 41 bisulcatus. F1 Prothorace remote granulato........ 44 sulphurifer. E2 Prothorace versus basin late constricto; elytris smgulatim AINAS RS SN 48 caunicus. El Prothorace versus basin late constricto; elytris conjunctim OUAIS ec ielecle deie clore 0e e 64 iruncatellus. B1 Prothorace subtiliter granulato vel punetato; elytris rugosis vel lævibus. C2 Prothorace latitudine longiore. D2 Rostro latitudine baseos vix longiore.... 47 stricticollis. Di Rostro latitudine baseos multo longiore 51 francolinus. (*) C1 Prothorace longitudine fere latiore. D2 Tibüs postieis apice excisis..........,:... 99 cœsipes. D1 Tibiis posticis apice non excisis. E2 Pedibus rufis aut rufo-piceis. F2 Antennis brevibus, articulis funiculi 4-7 latitudine non longioribus. G2 Vix pubescens; elytrorum interstitiis fortiter rugosis. 93 hœæmaiopus. G1 Pubescens ; elytrorum interstitiis obsolete rugoso-gra- TATIS SM Se CO ee sRiate mae o1 pubens. F1 Antennis gracilibus, articulis omnibus latitudine longio- ribus. G3 Sat densefsquamosus. H2 Elytris obsolete striatis ; segmento anal G° foveolato. o4 lugdunensis. H1 Elytris evidenter striatis; segmento anali © non fo- veolato. 12 Elytris postice attenuatis. ........ o0 hungaricus. (*) Longulus, 143. 119 PAGES. 139 140 131 130 128 132 149 173 382 143 150 145 149 147 142 776 TABLEAU ANALYTIQUE J1 Elytris postice non attenuatis. 49 griseopunctatus. G2 Supra glaber sive parce squamosus. H2 Segmento anali rude striato...... 99 tenebricosus. H1 Segmento anali subtiliter striato. a 12 Prothorace longitudine non latigre. J2 Elytrorum strüs confertim punetatis. K2 Prothorace subremote punctato; elytris ovatis, lewiéribns, 2470, 24205 o8 sanguinipes. K1 Prothorace densius punetato; elytris oblongis, fortius striatis. VIN PAGES. 141 147 150 L2 Minor; elytris rugoso-granulatis, densius pilosis. 60 gallicus. L1 Major; elytris rugosis, glabris.... 952 fuscipes. J1 Elytrorum striis remote puncetatis, punctis squa- MOIS rot hr delete ire srSer DL TDÉTET. I1 Prothorace longitudine multo latiore. 62 fumefactus. G{ Supra metallico-squamosus..,........., 671 nobilis. E1 Pedibus nigris. | F3 Interstitiis elytrorum rugoso-granulatis. 63 sulcogemmatus. F2 Interstitiis elytrorum obsolete rugosis. G2 Long. 10 mill. segmento anali rude striato. 56 substriatus. G1 Long. 6 mill. segmento anali subtiliter striato. H2 Anten. articulo funiculi 20 primo longiore. 69 concinnus. H1 Anten, articulo funieuli 2° primo non longiore. 68 lœvigatus. F1 Elytris cmereo tessellatis, subtiliter rugoso-granulatis. 66 irritans. COHORS III. A2 Tibiis muticis. | B2 Elytris striatis. - C2 Pedibus nigris. D2.Prothorace sat dense punctalo, interdum rugoso aut gra- DAT D NAE DM E bin à mire de RE DA 71 unicolor. D1 Prothorace subtiliter remote punctato.... 78 navaricus. C1 Pedibus rufis sive rufo-piceis. 151 144 165 170 152 172 148 153 152 162 177 180 IX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. pari : PAGES. D3 Elytris striatis, interstitiis plams; prothorace parum ro- tundato. Long. 10 mill............ 12 hispanicus. 180 D1 Elytris striatis, interstitiis convexis; prothorace modice rotundato. Long. 3-10 mull... ...... T4 Reynosæ. 178 D1 Elytris obsolete striatis; prothorace fortiter rotundato. en TRnUIAS ns Nr ee 19 Perezi. 184 B1 Elytris obsolete striatis. C2 Prothorace lateribus fortiter rotundato. Long. 10 mill. 16 crinitarsis. 182 C1 Prothorace lateribus parum rotundato. Long. 7-8 mill. 18 atroapterus. 183 AL Tibüis posticis C° dentatis. EDR ONE SNL E TE SORA ACER ACER 17 dentipes. 182 BLElVHiSnon SHANS..........4.......,.... 15 asturiensis, 150 COHORS IV. A2 Prothorace punctato vel rugoso. B2 Elytris punctato-striatis, interstitiis rugosis, subconvexis. C2 Supra glaber........., HE AAA RE 80 orbicularis. 187 C1 Supra squamosus. D2 Ovalis. E2 Rostro latitudine baseos vix longiore.... 81 petrensis. 188 E1 Rostro latitudine baseos multo longiore. 82 gyraticollis. 189 D1 Oblongo-ovatus, angustior................. 83 luteus. 190 B1 Elytris glabris, seriato-punctatis, interstitiis planis. CH oSt0 caninatos 0... Mise... 85 arachnoides 191 (ventralis 187). CMOS TOURAINE ee eee eee ce 0e ide 86 kurdisianus. 192 Al Prothorace impressionibus semilunaribus. . . 84 inirusicollis. 190 COHORS V. A2 Tibiis intermediis apice non emarginatis; tibiis non villosis. 88 dubitabilis. 193 A1 Tibus intermedus apice emarginatis; tibiis villosis. B2 Prothorace granulato. C2 Prothorace breviore; elytris cupreo-squamosis. 89 crinipes 194 (Valachiæ, 750). C4 Prothorace longiore ; elytris griseo-squamosis. 87 plumipes. 192 BIAProthoraee punctalo ner Le unit 91 cribrosus. 195 7178 TABLEAU ANALYTIQUE COHORS VI, A2 Tibüs ' intus villosis.............., 12 CUPTeo-Sparsus. A1 Tibüs c intus non villosis. B2 Elytris griseo-squamosis. C2 Elongatus; antennis gracilibus.......... 93 lanuginosus. C1 Ovatus; antennis brevibus........... x LED 99 raucus. B1 Elytris metallico-squamosis. C2 Elytris obsolete striatis. D2 Squamulis elytrorum piliformibus..... 95 chrysocomus. D1 Squamulis elytrorum rotundatis vel lanceolatis. 96 repletus. C1 Elytris evidenter strialis. D2 Rostro subtiliter carinato, sine suleis....... 97 guttula. D1 Rostro evidenter bisuleato.....,,..,...,. 98 assimilis. COHORS VII, A2 Elytris oblongo-ovatis. B2 Antennis gracilibus; striis elytrorum punctis subtilibus, sim- phabns.....-. 0.4 helene 100 perdix. B1 Antennis fortioribus ; striis elytrorum punctis umbilicatis. 102 phasma. A1 Elytris ovatis, profunde punctato-sulcatis. 101 infercalaris. COHORS VIII. A2 Antennis sat gracilibus, articulis 4-7 funiculi longitudine non latioribus. B2 Elytris obsolete striatis....,....,.,,.... 103 argenteus. B1 Elytris evidenter striatis vel sulcatis. C2 Anten. funicul artieulo 2° primo duplo longiore. D2 Rostro carinato; sutura postice earinata. 104 caucasicus. D1 Rostro plano aut subimpresso ; sutura non carinata. E2 Prothorace rude tuberculato, lateribus fortiter rotundato. F2 Punctis elytrorum pupillatis ; interstitiis rude acute gra- UP RS OS D NAN ES 106 conspicabilis. F1 Punctis elytrorum non pupillatis; interstitiis rugosis. 107 argillosus. E1 Prothorace subtilius granulato, lateribus parum rotundato. 203 000 204 205 791 210 382 XI DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. F2 Prothorace longitudine vix latiore......, 109 histrio. F1 Prothorace longitudine evidenter latiore, canaliculato. 110 Zebei. C1 Anten. funic. articulo 2° primo paulo longiore. D2 Prothorace latitudine paulo longiore. HOSPEdIDUS URSS Li, 105 vestitus. HMPOdIBUS MIBTIS: 4 2... eee sep eee o de 108 banaticus. D1 Prothorace latitudine breviore. E2 Rostro profunde suleato. F2 Albo squamosus, squamulis rotundatis. 111 conspersus. F1 Æreo-squamosus, squamulis lanceolatis. ... 114 Heeri. E1 Rostro plano, interdum subtiliter carinato. F2 Prothorace antice angustiore ; elytris oblongo-ovatis. 115 spoliatus. F1 Prothorace antice non angustiore; elytris ovatis. 116 chalceus. AA Antenmis brevibus, crassis; articulis externis longitudine multo latioribus. OMR OST IPIAM OU à 4. see sue se one e .. 112 validicornis. BT Rostro excavato. C2 Prothorace latitudine vix breviore. D2 Prothorace rude granulato ........... 117 subspinosus. D1 Prothorace subtiliter granulato. ........... 118 Carceli. C1 Prothorace longitudine multo latiore... 113 crassicornis. COHORS X. A2 Dense griseo-pilosus..............,,.,..... 120 densatus. A1 Pareius griseo-pubescens, colore obseuro corporis inde præva- lente. B2 Prothorace granulato. C2 Anten. funieuli articulo 2° primo longiore. D2 Rostro longitudine mediocri. E2 Rostro sulcato. F2 Prothorace longitudine latiore..... ... 121 scabrosus. F1 Prothorace longitudine non latiore..... 125 Stierlini. E1 Rostro carinato. (tristis.) F2 Elytris oblongo-ovatis, depressis ...... 126 arenosus. F1 Elytris ovatis. G2 Prothorace fortius granulato, carinato. 129 necessarius. 119 PAGES. 208 208 206 207 210 214 792 215 211 215 216 211 219 780 TABLEAU ANALYTIQUE XII PAGES. EL Prothoraeis disco granulato ............ 130 plebejus. 226 C1 Anten. funiculi articulo 2° primo non longiore. D2 Prothorace longitudine latiore....,... 137 pulverulus. 229 DA Prothorace longitudine non latiore. E3 Rostro sulcato. Long. 6 mill.........,..,.. 122 rudis. 220 E2 Rostro obsolete suleato. Long. 3 mill. 132 pseudomias. 226 E1 Rostro obsolete carinato. (lutosus 226.) F2 Antennis sat gracilibus. . .., 444008 00e 134 affaber. 227 F1 Antennis brevibus crassis......., ..... 127 misellus. 223 B1 Prothorace punetato. C2 Rostro suleato. D2 Anten. funiculi articulo 2° primo longiore. 133 planophthalmus. 7166 D1. Anten. funiculi artieulo 20 primo non longiore. 128 rubiginosus. 224 C1 Rostro plano, interdum subtiliter carinato. D2 Prothorace latitudine longiore. E2 Antennis erassis, funieuli articulo 2° primo breviore. 136 corsicus. 228 EL Antennis gracilioribus, funiculi artieulo 20 primo non bre- viore, elytris oblongo-ovatis.....,.... 135 Henoni. 228 D1 Prothorace latitudine breviore; elytris breviter ovatis. 131 subdepressus. 752 COHORS XII. A2 Antennarum funiculi artieulo 20 cæteris crassiore, rotundato. B2 Prothorace longitudine latiore, postice latiore. 143 distincticornis. 233. B1 Prothorace latitudine longiore, postice non latiore. 144 lombardus. 9234 A1 Anten. funiculi articulo 2° cæteris non crassiore. B2 Elytris maculatim metallico-squamosis. .., .. 148 incivilis. 236 B1 Elytris non metallico-squamosis. C2 Rostro late sulcato. D2 Elytrorum striis seriatim granulatis ...... 140 alpestris. 231 D1 Elytrorum striis punctatis......,.., . 141 foraminosus. 232 CA Rostro subtiliter longitudinaliter strigoso. D2: Rosirampadéo, uen 4e un 145 pigrans. 234 DA Rostro plano. E2 Fronte impressa........ dbNskaintéleis ir 142 Mulleri. 232 XIII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 1184 PAGES. E1 Fronte non impressa. F2 Prothorace lateribus fere rectis, vix rotundatis. 146 tagenioides. 9235 F1 Prothorace lateribus modice rotundato. 147 compressus. 236 COHORS XIII. A2 Elytrorum stria 32 postice cam 82 sese conjungente ; elytris parce squamosis. B2 Magnus, crassus; elyirorum structura © valde differt. 149 bicostatus. 237 B1 Long. 7 mill. ad summum; elytrorum structura utriusque sexus non diversa. C3 Oblongo-ovatus; elytris ovatis, quorum maxima latitudo ante medium vel in medio. D2 Colore nigro, punctis elytrorum non pupillatis. E2 Antennis gracilioribus; prothorace profunde eanaliculato. 150 lasius. 938 EL Antennis minus gracilibus; prothorace obsolete canalicu- OS 000 08 CRE LEA RESTE 151 porcatus. 939 DA Colore testaceo-brunneo, punetis elytrorum pupillatis. E2 Interstitis omnibus elytr. seriatim setosis. 153 subcostatus. 240 Et Interstitiis alternis (elevatioribus) seriatim setosis. 152 septentrionis. 240 C2 Oblongo- ovalus ; ; elytrorum maxima latitudine pone medium. 154 oblusus. 241 C1 Elongatus ; elytris fere parallelis, oblongo-ovatis. 158 Chaudoiri. 212 A1 Elytrorum stria 32 postice eum 62 sese conjungente, 7a cum 82. B2 Rostro antennisque longis, gracilibus.... 1595 Kuenburgi. 242 B1 Rostro antennisque brevibus, crassis. C2 Prothorace latitudine longiore ; antennis modice crassis. 156 costipennis. 242 C1 Prothorace longitudine latiore ; antennis brevissimis, cras- SISSINNS .. ee ee eee 157 antennaius. 243 COHORS XIV. A2 Elytris prothorace quinquies vel sexies longioribus. B2 Capite rostroque subtiliter punetatis; anten. funiculi arti- 782 TABLEAU ANALYTIQUE XIV PAGES. culis 2 primis æque longis .,..,... ... 159 squamifer. 244 B1 Capite rostroque rugoso-punctatis; anten. funieuli articulo 2oprimo longiore. ...........,.5... 161 parvicollis. 245 Al Elytris prothorace ter et dimidio longioribus. B2 Anten. articulis externis latitudine multo longioribus. 162 sordidus. 246 B1 Anten. articulis externis latitudine non longioribus. C2 Prothorace rude granulato, latitudine breviore. . 160 fhracicus. 244 C1 Prothorace subtiliter granulato, latitudine longiore. 163 fraternus. 241 COHORS XV. A2 Corpore supra setis longis erectis obsito..... 165 echinatus. 248 A1 Corpore supra setis brevibus obsito. B2 Elongatus, angustus; margine basali prothoracis setulis coro- AS RA DS à 202.6 en bise) PNR 171 coronatus. 753 B1 Elongatus, angustus ; margine basali prothoracis non setulis coronato. C2 Setulis elytrorum claviformibus. D2 Prothorace longitudine multo latiore, punctis pupillatis. 167 setifer. 249 D1 Prothorace longitudine vix latiore, granulato. 166 uncinatus. 249 C1 Setulis elytrorum brevibus, non clavatis. D2 Squamosus. E3 Prothorace granulato.....,.,.,..,. ... 164 hypocrita. 247 E2 Prothorace punctato...........,..,.., 170 proximus. 9251 E1 Prothorace obsolete punctato et granulato, fere cicatricoso. 168 globulus. 250 D1 Corpore piloso, non squamoso............. + 169 feter. 250 COHORS XVI, A2 Prothorace granulato. B2 Rostro carinato, non longitudinaliter strigoso. 172 maurus. 9253 B1 Rostro non nisi postice et obsolete carinato, longitudinaliter strigos0. . 540 is fouet due CAO 174 Schmidti. 254 A1 Prothorace punctato.......,,.......,..... 173 Gobanzi. 7154 XV DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. COHORS XVII. A2 Elytris pilis longis erectis seriatim obsitis. B2 Long. 8 mill. Prothorace confertim punctato. 175 trichographus. B2 Long. 5 mill. Prothorace subremote punctato. 176 seriehispidus. A1 Elytris glabris vel pilositale brevi depressa obsitis. B2 Prothorace granulato. C2 Long. 7 mill. Elytris substriatis......... 177 obcæcatus. C1 Long. 5 mill. Elytris profunde striatis. ...,.. 197 pullus. B1 Prothorace disco saltem punctato. C2 Tibiis anticis G° incurvis. D2 Prothorace remote punctato; tibiis apice emarginatis. 180 puncticornis. D1 Prothorace densius punctato ; tibiis apice non emarginatis. E2 Interstitis elytr. confertim punetatis..... 181 fulvipes. El Interstitus elytr. subremote punctatis. F2 Prothorace sat dense subtilitér punctato. G2 Long. 8-10 mill. H2 Antennis sat gracilibus; articulis externis G‘ longitu- dine non latiombus. ner, 0 178 malefidus. - H1 Antennis brevioribus; articulis externis G longitudine lätioribus. .... eu chibee se en otsiete else 179 Noui. G1 Long. 5-7 mill. H2 Pedibus ciliatis. 12 Prothorace longitudine paulo latiore, postice leviter constricto. J2 Elytris striatis ; rostro punctato, subcarinato. | 182 monticola. J1 Elytris obsolete striatis ; rostro rugoso-punctato. : 183 blandus. I1 Prothorace latitudine longiore...... 187 patruelis. H1 Pedibus et præsertim tibiis intus non ciliatis vel hir- sutis. 12 Prothorace latitudine longiore, subremote punetato. 184 jugicola. [1 Prothorace latitudine breviore, confertim punctato. 185 glabricollis. 183 PAGES, 256 194 257 268 258 258 185 185 259 261 263 262 262 184 TABLEAU ANALYTIQUE | XVI PAGES, F1 Prothorace confertissime rude punctato. 188 Kindermanni. 9264 C1 Tibüs omnibus rectis, etiam . (fallax 260.) D2 Tibiis apice emarginatis. E2 Elytris punetato-striatis .........,., + 189 brevicornis. 265 E1 Elytris foveolato-striatis. .......... 190 cribripennis. 9266 D’ Tibiis apice non emarginatis. E2 Elytrorum striis punctis magnis quadratis. 191 cribratostriatus. 1755 E1 Elytris subtiliter striato-punctatis. ; F2 Prothorace disco punetato, lateribus granulato. G2 Prothorace latitudine longiore. H2 Latior; elytr. interstitiis subremote punctatis. I2 Prothorace evidenter subremote punctato. 192 denigrator. 266 I1 Prothorace confertim subtiliter punetato. 193 angusticollis. 267 H1 Angustior ; elytr. interstitiis seriatim punctatis. 196 politus. 268 G1 Prothorace latitudine breviore. 194 Zifhanthracinus. 267 F1 Prothorace ubique punctato.......... 195 glabratus. 443 COHORS XVIII. A2 Prothorace punetato....... si DU ete 0 DIEU . 202 squameus. 2172 A2 Prothorace granulato. B2 Elytris non pupillatis. -C2 Rostro profunde suleato; prothorace latitudine longiore. 200 Parreyssi. 210 C1 Rostro plano et subtiliter carinato; prothorace latitudine breviore..... LENS Pate a .... 201 aurosparsus. 271 B1 Elytrorum punctis pupillatis. . C3 Femoribus breviter minute dentatis. D3 Rostro tricarinato, carinis lateralibus postice convergen- Lis aol Dh ie RÜUISLS CN AIT ét désert 199:respersus. 270 D2 Rostro carinato; elytris squamulis griseis dense tecto. 198 lavandus. 269 D1 Rostro non carinato, plano. E2 Antennis sat brevibus et crassis, funiculi articulis externis longitudine latioribus. FATTE à. Ml: | | | | | | | | XVII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 185 PAGES. F2 Prothorace evidenter granulato. G2 Prothorace longitudine latiore, granulato, granulis Cÿ' umbilicatis; ventre parum Gf vel non impresso. 204 picipes. 2173 GA Prothorace longitudine non latiore, granulato, G'Q granulis umbilicatis et ventre impresso. 205 impressiventris. 215 F1 Prothorace subtiliter granulato..... 207 Carmagnolæ. 216 E1 Antennis gracilibus, articulis funic. 4-7 longitudine non latioribus ; rostro tereti. F2 Prothorace non canaliculato. G2 Rostro, præsertim basi, validiore ; prothorace evidentius granulato ; squamulis elytrorum majoribus. 208 pupillatus. 276 G1 Rostro, præsertim basi, tenuiore ; prothorace subtilius granulato; squamulis elytr. minutis. H2 Long. fere 7 mill. Colore brunneo ; femoribus subden- LADITE Rs nr an 209 rhododendri. 2718 H1 Long. fere 5-6 mil. Colore nigro; femoribus acute déNÉAS SE R NT iUn .. 210 feretirostris. 2179 F1 Prothorace canaliculato. G2 Long. 5,5 mill. Elytris oblongo-ovatis. 211 cancellatus. 280 G1 Long. 3-4 mill. Elytris ovatis........ 212 pusillus. 9281 C2 Femoribus omnibus dente sat valido, acuto, armatis. D2 Anten. funieuli articulo 20 globoso, cæteris erassiore. 223 globus. 288 DA Anten. funiculi articulo 20 dose, cæteris non erassiore. E2 Prothorace canaliculato., ......, . 216 subquadratus. 283 E1 Prothorace non canaliculato. F3 Antenn. funiculi articulo 20 primo duplo longiore. G2 Antennis gracilibus. H2 Totus niger; antennis gracilioribus ; long. 7-8 mill. 214 tenuicornis. 383 H1 Fuscus; antennis minus gracilibus ; long. 5-6 mill. 215 eremicola. 982 _ GA Antennis gat validis................. 917 Reichei. 284 F2 Anten. funieuli articulo 20 primo parte tertia vel sesqui- longiore. G2 Elytris globosis.....,...,.,,,,,,,.,, 222 cratægi. 287 786 TABLEAU ANALYTIQUE XVIII PAGES. G1 Elytris ovatis .......,.......,.... 224 difficilis. 288 F1 Anten. funieuli articulo 2° primo non longiore. G3 Antennis crassis, versus clavam crassioribus. 213 varius. 282 G2 Antennis sat gracilibus; elongatus, long. 4 mill. non superans. H2-Rostro:sulcaton , 44... ....% +... 220 Hampei. 286 H1 Rostro thoraceque carinatis ...... 221 elegantulus. 287 G1 Antennis sat crassis (ut in picipes); corpore oblongo- ovato. H2 Pedibus rufis .....,..,,,,,.,.... 218 delicatulus. 285 HA Pedibus nigro-piceis. | 12 Squamositate densa fusca et testacea variegatus. 219 vernalis. 285 11 Squamulis griseis, submetallicis, parce vestitus. 206 Dieki (*). 7156 C1 Femoribus nonnisi posticis dentatis, dente minuto et obtuso plerumque. ; D2 Femoribus anticis posticis paulo fortioribus. E2 Elytris ovatis, maculatim metallico-squamosis. 229 affinis Hoch. 292 E1 Elytris subglobosis .......,.,........, 230 seductor. 293 D1 Femoribus posticis anticis crassioribus. E2 Prothorace granulato. F3 Elongatus; anten. funiculi articulo 2° primo triplo lon- Dir: 5-0 joe sui cp te don su de er 6 EL ne 291 F2 Oblongo-ovatus; anten. funiculi artieulo 2° primo duplo longiori. G2 Oblongior; prothorace longitudine multo latiore. 227 duinensis. 290 G1 Brevior; prothorace longitudine paulo latiore. | 225 signatipennis. 289 F1 Oblongo-ovalus; anten. funiculi articulo 2° primo ses- qui longiore, 3%... secs. 220 1UuPiCus. - 290 E1 Prothorace punetato...,..,,.... 232 heleromorphus. 1766 (*) Fortasse var, vernalis. | | XIX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 787 COHORS XXIX. PAGES. A2 Prothoracis lateribus non squamosis....... 233 gemmatus. 294 A1 Prothoraeis lateribus dense squamosis. B2 Elytris nitidis, convexioribus. C2 Elvytris regulariter striatis, interstitiis minus elevatis, gra- nulis obtusioribus obsitis ; prothorace fortius granulato. 235 opulentus. 295 C1 Elytris minus regulariter striatis, interstitiis convexioribus, fortius granulatis ; prothorace paulo subtilius granulato. 234 dives. 296 B1 Elytris depressis, minus nitidis ........ 236 cymophanes. 297 COHORS XX. .A9 Femoribus anticis ©‘ dente valido, lato, obtuso, armatis. 237 squamosus. 298 A Femoribus anticis ©° dente brevi, acuto, armatis. B2 Femoribus fortius dentatis ; elytris longioribus, densius squa- Me ---.--. ...... 238 lepidopterus. 299 B1 Femoribus dente minore armatis; elytris brevioribus, pareius SHUAMOSIS, sono seen 209 (UUTICUS. 300 COHORS XXI. A2 Elytris subglobosis.. . .... se... 244 obesus. 305 A1 Elytris ovatis. B3 Rostro supra plano vel subdepresso.. ..,,.... 240 giraffa. 301 B2 Rostro supra suleato. C2 Pedibus nigris, validis; femoribus omnibus dente valido ar- . MR esse ses eeeneeee 240 OTINGIUS, L9U4 C1 Pedibus rufopiceis, gracilioribus ; femoribus dente minuto HAE SR Goes son eeueestee: cc 2AlLILTCE. 902 B1 Rostro in medio transversim carinato ..... 242 adspersus. 303 COHORS XXII. A2 Tibiis anticis in utroque sexu rectis vel parum ineurvis. B3 Anten. funiculi articulo 2° primo duplo vel triplo longiore. C2 Rostro sulcato vel impresso. D2 Femoribus obsolete dentatis..ssossososooes 245 scilus. 307 788 TABLEAU ANALYTIQUE XX PAGES, D1 Femoribus dente sat valido armatis. E2 Rostro profunde sulcato; supra fere glaber, squamulis nonnullis vestitus ........ ....:.. 248 polycoccus. E1 Rostro leviter impresso; densius pilosus, pilis interdum in squamulas piliformes mutatis .…. 247 funicularis. C1 Rostro fronteque suleatis. D2 Interstitiis elytr. seriatim setosis......... 2492 græcus. D1 Interstitiis elytr. non seriatim setosis. 250 Jongipennis. B2 Antenn. funieuli articulo 2° primo sesqui-longiore. C4 Rostro non vel parum impresso, sed longitudinaliter strigoso. D3 Prothorace non canaliculato; elytris ovatis, squamulis pi- liformibus obsitis. .......... sos... 208 nigrita. D2 Prothorace non canaliculato ; elytris oblongo-ovatis, sub- tiliter striatis, parce pilosis...,... 264 carniolicus. DA Prothorace canaliculato; elyris oblongo-ovatis, parce pi- LE ne 6er bd PAM Eee 2 ..... 202 angustior. C3 Rostro subtiliter carinato et obsolete bisuleato. D2 Elytris squamulis griseis, piliformibus vestitis. E2 Prothorace subtiliter granulato . .... ... 260 marmota. E1 Prothorace rude granulato ........ +... 2002 Brucki. D1 Elytris squamulis rotundatis metallicis maculatim indutis. 257 auricomus. C2 Rostro evidenter carinato et bisulcato ..... 249 Kraatzi. C1 Rostro profunde sulcato, non carinato. D2 Antenn. funiculi articulis 4-7 latitudine fere longioribus. é 253 sulcatus. D1 Antenn. funiculi articulis 4-7 latitudine brevioribus. E2 Elytris nitidis, setulis vel squamulis lanceolatis parce ob- bise Le oies mec dev ie0e0 SUNIROIUR. E1 Elytris opacis, densius pilosis et squamosis. 263 populeti. B1 Anten. funieuli articulo 2° primo parum longiore. C2 Pedibus segmentisque 3 ultimis abdominis rufis. 256 fusciventris. C1 Pedibus nigris. | D3 Rostro sulcato; prothorace rude granulato ; elytris parce AÏDo-AqMAMOBIS 05 0005 dun 63 .. 255 Schlæflini. D2 Rostro plano; prothorace punetato; elytris squamulis pi- liformibus maculatim obsitis ........ 259 monedula. - DA Prothorace carinato, subtiliter granulato ; elytris pilis ad- pressis flavis et brunneis variegatis .,...., 261 mus. 910 309 311 312 318 319 XXI DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. AA Tibiis anticis © incurvis. B2 Elytrorum interstitis striis latioribus. .... 252 peregrinus. B1 Elytrorum interstitis striis angustioribus .... 254 linearis. COHORS XXIII. A3 Prothorace granulato ; rostro sulcato ....... 265 cypricola. A2 Prothorace rugoso-punetato ; rostro non sulcato. 266 prolixus. Al Prothorace remote punetato. B2 Rostro capite sesqui-longiore ; femoribus anticis dente parvo AA ele Le ee Lien munis ones 2e 268 discretus. B1 Rosiro capite parum longiore; femoribus antieis dente valido armatis. C2 Prothorace latitudine vix longiore ; elytris punctis sat pro- fundis seriatim striatis............ 267 prolongatus. C1 Prothorace latitudine paulo breviore ; elytris subtihiter DOM EAUDES THIAIS. 21e elsietoooeieie ee 0 0e ele 2 2674 Jovis. COHORS XXV. A2 Femoribus unidentatis, tibiis inermibus. B2 Elytris sine setulis erectis. C2 Elytris ©‘ ovatis, © breviter ovatis. D2 Elytris striatis, striis obsolete punetatis. E3 Rostro subüliter carinato. F2 Prothorace paulo angustiore, subtilius granulato ; elytris TUgOS0-granulatis .............. ... 212 rugosus. F1 Prothorace paulo latiore, fortius granulato ; elytris ob- solete transversin rugosis.......... 210 Kratteri. E2 Rostro suleato, non earinato ; elytrorum interstitiis planis. À 213 corvus. E1 Rostro plano vel subtiliter canaliculato; elytrorum in- leSbiS carinatis ire Mes. 1... DA INITUSUS. DA Elytrorum striis evidenter punctatis vel foveolatis. E3 Rostro convexo ; elytrorum interstitiis rugosis. F2 Prothorace antice angustiore, obsoletius granulato. 279 obsidianus. F1 Prothorace antice non angustiore, fortius granulato. 276 asplenii. L’ABEILLE. — 18173, Septembre. A6. 324 204 330 331 790 TABLEAU ANALYTIQUE XXII PAGES. Rostro plano; elytrorum interstitiis remote punctatis. 279 achœus. 332 E1 Rosiro dense longitudinaliter strigoso ; elytr. interstitiis remote punctatis....... EE 271 verrucicollis. 332 C1 Elytris ©‘ oblongo-ovatis, Q ovatis. D2 Tibis Cf fortiter incurvis, capite, rostro, pectore abdomi- neque albido-setosis ..... MASTERS .. 218 curvipes. 333 D1 Tibiis Of rectis sive parum incurvis. E2 Prothorace subtilissime rugoso-granulato. 280 simplicatus. 334 E1 Prothorace rude granulato. F2 Femoribus vix dentatis ........,,..,. 281 alpigradus. 335 F1 Femoribus acute dentatis. G2 Prothorace postice canaliculato, fortius granulato; elytris striis, vix-punetatis. 414... 282 granicollis. 336 G1 Prothorace non canaliculato, subtilius granulato; elytris præsertim © profunde foveolato-striatis. 271 egregius. 161 B1 Elytris setulis erectis seriatim obsitis ... 284 carbonarius. 337 Al Femoribus © bidentatis, profunde emarginatis, tibiis dentatis. 283 Riessi. ‘158 COHORS XXVI. A2 Rostro longo, sulcato; elytris granulatis.. 286 longiventris. 338 A1 Rostro brevi, plano; elytris punctatis .... 285 asphaltinus. ‘331 COHORS XXVII. A3 Elytris oblongo-ovatis, antice seriatim punctatis, postice seria- tim granulatis. .,................ ..... 287 trojanus. 339 A2 Elytris confertim granulatis, sine striis bene notatis. B2 Rostro carinato...,......, sosesroecs. 288 peliginosus. 340 B1 Rostro suleato ....... des Mes .... 293 sulcifrons. 334 A1 Elytris punctato-striatis, striis postice plerumque profun- dioribus. B2 Anten. funic. articulo 20 primo hi fetosss elytris glabris (setulis exceptis). C2 Prothorace lateribus valde rotundato; elytrorum interstitis seriatim 8et08i8, ssessessveooeoessose 290 lugens. 341 C1 Prothorace lateribus parum rotundato; elytris non setosis. XXIIT DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. 791 PAGES. D2 Rostro confertim profunde punetato; prothorace subeana- MOTIEUTAR DOME nn no 291 sculptirostris. 342 D1 Rostro subtiliter remote punctato; prothorace non canali- CAO Ca Re sera reliée de . 289 helveticus. 841 B1 Anten. funic. artieulo 20 primo vix longiore; elytris pilosis. 292 Kiesenweiteri. 343 COHORS XXVIII. A2 Prothorace longitudine non aut vix latiore. B2 Pedibus piceis, femoribus posticis dente valido armatis. C2 Rostro subcarinato ; femoribus antieis minus valide dentatis. 294 Kollari. 343 C1 Rostro subsuleato; femoribus anticis paulo fortius dentatis. 295 Schaumi. 344 -B1 Pedibus rufis, femoribus omnibus dente parvo armatis. C2 Interstitiis elytr. alternis alte elevatis....... 296 aerifer. 345 C1 Interstitiis elytr. alternis parum elevatis. D2 Elytrorum punetis pupillatis. ........ 297 subsignatus. 346 D1 Elytrorum punetis non pupillatis ..... 298 grandineus. 347 A1 Prothorace longitudine evidenter latiore. B2 Prothorace rude granulato; interstitiis alternis alte elevatis. C2 Carina interstiti 3i usque ad apicem pertmgente. 301 austriacus. 348 C1 Carina interstitii 3i pone medium abbreviata. 302 costatus. 349 B1 Prothorace subtiliter granulato, interstitiis alternis parum elevatis. C2 Femoribus subdentatis.....,......... 300 graniventris. 213 C1 Femoribus dente sat valido armatis..... 299 croaticus. 347 COHORS XXIX. A2 Prothorace non aut obsolete canaliculato. B3 Anten. funieuli articulo 20 primo duplo longiore; prothorace granulato. C2 Elytris substriatis. D2 Major et latior; rostro carinato bisulcatoque. 303 auricapillus. 349 DT Minor et angustior; rostro plano vel obsolete impresso. | 304 montivagus. 390 C1 Elytris seriatim foveolatis ; rostro suleato. 305 clathratus. 351 7:92 TABLEAU ANALYTIQUE XXIV PAGES. B2 Anten. fun. articulo 20 primo non aut parum longiore ; pro- | thorace granulato. C2 Totus niger. D2 Elytr. stria 3* non plus quam 28 punctis impressis. E2 Elytris opacis, interstitiis convexis, granulatis. F2 Elytris ovatis sive oblongo-ovatis, interstituis subtilius SAN AIS 2e led th ee TRES 306 nubilus. 352 F4 Elytris breviter ovatis, interstitiis rude granulatis. 307 Bischoffi. 352 El Elytris nitidis, interstitiis planis, obsolete granulatis. 308 Bonvouloiri. 353 D1 Elytrorum interstitio 39 punctis 35 impressis. 309 fener. 354 CU Corpore toto aut saltem pedibus rufis. D2 Pedibus rufis, femoribus subdentatis.. ..... 310 gracilis. 355 D1 Totus rufus, minutus; femoribus denticulo minuto armatis. 311 provinciulis. 355 B1 Anten. funic. articulo 20 primo breviore, prothorace panetaipas CR venue MERE 312 irregularis. T8 A4 Prothorace profunde ‘eanalieulato. B2 Antennis brevibus crassis....:.,..... .... 313 rugicollis. 356 B1 Antennis gracilibus. C2 Ant. funic. arto 20 primo sesqui-longiore ; prothorace for- tius granulato; elyris profundius striatis. 314 pachyscelis. 3517 C1 Anten. funic. arlo 20 primo parum longiore ; prothorace : paulo subtilius granulato ; elytris subtilius striatis. 315 tumidipes. 358 COHORS XXX. A2. Elytris substriatis. B2 Dense griseo-squamosus, rostro breviore, oculis magis promi- nentibus; prothorace rude granulato..... 316 ligustici. 359 B1 Parce griseo-squamosus, rostro lon;iore, oeufs minus promi- nentibus ; prothorace subtiliter granulato. 316 Ledereri. 159 A Elytris puncetato-striatis.......,.,..,, ..... 917 cuprifer. 360 COHORS XXXI. A2 Femoribus posticis fortius anticis dentatis. B2 Femoribus anticis dente valido armatis. XXV DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. C2 Prothorace canaliculato, disco confertim evidenter punctato; elytris ampliatis. .... DU orne AE 320 Gautardi. C1 Prothorace non canaliculato. D2 Rostro carinato et bisulcato, suleis usque ad frontem per- tingentibus; antennis gracilibus, articulis funicul 4-7 latitudine longioribus.............. 319 aterrimus. Di Rostro plano, subearinato; anten. artic. externis latitu- dine non longioribus. E2 Rostro longitudinaliter strigoso ; prothorace remote punce- tato; anten. articulis externis longitudine latioribus. 318 alpicola. E1 Rostro punetato; prothorace confertim punctato; anten. articulis externis rotundatis. ..... 324 proletarius. B1 Femoribus anticis subdentatis. C2 Opaeus, dense hirsutus ; rostro capite longiore; prothorace subtiliter confertim punetato....... 322 sirigirostris. C1 Nitidus, parce hirsutus; rostro capite non longiore; pro- * thorace rude subremote punetato......., 321 Javeti. Al Femoribus anticis fortius posticis dentatis .... 323 creticus. COHORS XXXII. A Femoribus antieis inermibus vel dente simplici armatis. B5 Rostro longitudinaliter strigoso-punetato. C2 Prothorace disco punctato. D2 Prothorace disco tantum antico punetato; elytris granulatis. 320 MŒSIUS. Di Prothorace disco interstitusque elytrorum punetatis. 326 pedemontanus. CA Prothorace granulato. D2 Elytrorum interstitiis planis, subtiliter coriaceis. 328 obsulcatus D1 Elytrorum interstitiis convexis, granulatis. (coriarius 369.) E2 Antennis crassis, extrorsum crassioribus. F2 Ant. funic. articulo 20 primo paulo longiore; rostro non CARE LOS CT De nee de adaee es sre 331 rugifrons. F1 Ant. funic. articulo 20 primo æque longo; rostro ca- rinato. G3 Elytris modice punctato-striatis ; prothorace fortius gra- nulato, pareius piloso.........., 8384 impoticus. 46. 193 PAGES. 362 362 361 366 364 303 369 367 367 309 311 313 79% TABLEAU ANALYTIQUE XXVI PAGES. G2 Elytris subtiliter obsolete punetato-striatis; prothorace subtilius granulato, densius piloso. 333 ambiguus. 3173 G1 Elytris profunde puncetato-sulcatis ; prothorace subti- liter granulato; interstitiis elytr. parce seriatim SELOSIS": EN ACER . 832 Piochardi. 372 E1 Antennis gracilioribus, funic. articulis rotundatis, extror- sum non crassioribus. F Femoribus breviter obtuse dentatis..... 330 Ghestleri. 374 F Femoribus dente sat valido et acuto armatis. 336 picitarsis. 314 B4 Rostro confertim granulato, carinato ; prothorace latitudine fere longiore, granulato ; pedibus rufis. 330 mæstificus. 443 B3 Rostro lato, impresso, punctato, interdum cearinula humili notato. C2 Prothorace granulato. D2 Totus niger ; elytris fortiter punctato-striatis ; femoribus | acute sdentatis. ts us. Port 331 pinastri. 315 D1 Pedibus piceis; elytris subtiliter punctato-striatis; femo- ribus vix dentatis....,,., 4. set e 344 glabellus. 319 C1 Prothorace longitudinaliter rugoso cum carina media. 343 desertus. 319 B2 Rostro auguste sed profunde canalieulato; elytr. interstitiis altecarinatis ess dit 339 multicostatus. 376 B1 Rostro plano, punctato vel punctato-rugoso, carinula plus minusve conspicua notato. C5 Prothorace longitudinaliter rugoso, canalicula abbreviata no- tato; elytr. interst. alte carinatis..... 338 montanus. 173 C4 Prothorace confertim subtiliter granulato, earinato. 847 clemens. 381 C3 Prothorace obsolete granulato, lateribus rotundato; elytr. interstitüs-planis..4444e. 2424 2NRER 340 segnis. 311 C2 Pr thorace rugoso - punctato ; elytrorum interstitus rude punctatis; femoribus subdentatis.... 348 perplexæus. 381 C4 Prothorace confertim puncetato ; elytr. interstitus subtiliter punctatis; femoribus anticis dente valido obtuso ar- LETTONIE ANNEE 327 armicrus. 368 A1 Femoribus anticis dente bifido armatis. B4 Prothorace rude longitudinaliter rugoso ...... 341 ovatus. 311 B3 Prothorace rude tuberculato, carinula abbreviata notato. 342 muscorum. 318 XXVII DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. B2 Prothorace latitudine longiore, subtiliter granulato, carinula 795 PAGES. dbbreviata notato.. 2:20. .0en ut .. 946 pauxillus. 380 B1 Prothorace latitudine breviore, confertissime granulato, non CAPMat Or out de dus 345 rotundatus. 444 et 139 SUBGENUS IIT. — EURYCHIRUS. A2 Prothorace punctato. B2 Prothorace modice convexo, plerumque longitudine non ant parum latiore, lateribus modice rotundato. C2 Rostro sulcato aut plano, non carinato. D2 Prothorace punetis magnis umbilicatis remotis obsito. E2 Elytris oblongo-ovatis. F2 Rostri sulco non ultra basin protenso; prothorace non carinato. G2 Prothorace longitudine non latiore, rude remote punc- HALO ee eo re ee ACTA 349 cribricollis. 384 G1 Prothorace longitudine paulo latiore, densius punctato. 300 umbilicatus. 385 F1 Rostri sulco in frontem prolongato; prothorace subtiliter CANAL ne Pete sie das too e uses 301 sulcirostris. 386 E1 Elytris breyiter ovatis .....,......,..: 303 selosulus. 388 DA Prothorace densius subtiliusque punctato, punctis non umbilicatis. ES Elytris glabris, interstitiis seriatim setosis. F2 Elytris oblongo-ovatis; corpore magno. 302 comparabilis. 387 F1 Elytris breviter ovatis; corpore parvo.. 863 gravidus. 161 E4 Elytris sat dense, interdum maculatim tomentoso. F2 Prothorace longitudine non latiore. G2 Anten. funieuli artieulo 20 primo sesqui-longiore. 304 humilis. 388 G1 Anten. funiculi articulo 2° primo vix longiore. 309 tomentosus. 389 F1 Prothorace longitudine latiore, confertissime punctato. 300 villosus. 7160 E3 Elytris dense flavo-hirtis, setulisque longis in interstitiis. 308 flavimanus. 390 _ E2 Elytris squamulis piliformibus griseis, adpressis æqua- HI AOBSIS SR RAR Eee 301 Ferrarii. 390 796 TABLEAU ANALYTIQUE XXVIII PAGES, E1 Elytris maculatim metallico-squamosis, interstitiisque se- | riatim setosis. F2 Rostro longo, plano, confertim punctato.. 359 elatior. 391 F1 Rostro breviore, impresso, rugoso-punctato. G2 Prothorace breviore, carinato.... 360 neapolitanus. 392 G1 Prothorace longiore, non carinato .. 362 pulchellus. 392 C1 Niger; rostro carinato. D2 Prothoracis disco remote punetato..... 364 picimanus. 393 D1 Prothoracis disco confertim punctato ....... 365 Coyei. 394 B1 Prothorace depresso, longitudine latiore, lateribus valde ro- tundato-ampliato. C3 Elytrorum interstitiis antice punctatis, postice granulatis. D2 Femoribus inermibus. E2 Prothorace confertim subtiliter punctato. F2 Supra pilis adpressis obsitus....... 375 hebrœus, var. 398 F1 Supra pilis erectis obsitus. ..... uit 316 Marseuli. 400 E1 Prothorace rude punctato. F2 Prothorace longitudine vix latiore......, 311 bardus. 403 | F1 Prothorace longitudine multo latiore, confertim punctato. G2 Anten. funieuli articulo 20 primo breviore. 318 cribrosicollis. 403 G1 Anten. funiculi articulo 2° primo longiore. 319 rutilipes. 168 D1 Femoribus anticis dentatis. E2 Prothorace remote punetato, interstitiis punctorum his latioribus. F2 Prothorace punctis sat magnis; femoribus anticis dente minutotanmatis st MAG, LAC 380 paradoxæus. 401 F1 Prothorace punetis parvis; femoribus anticis dente va- lido/armatis.. 2410003: 381 semitubercutatus. 163 E1 Prothorace confertim punctato, interstitiis punetornm his angushoribus.:;.....0. 242. 382 semigranulatus. 400 C2 Elytr. interstitiis antice lævibus, postice granulatis. 314 juvenilis. 402 C1 Elytr. interstitiis structura conformi, punctatis, granulatis sive rugosis, rugis interdum postice paulo fortioribus. D3 Elytr. pilis longis adpressis. E2 Evidenter punctato-striatis............. 366 impexus. 395 El Subtilissime punetato-striatis .......... 319 hebrœus. 398 D2 Elytris seriatim breviter setosis. XXIX DES ESPÈCES DU GENRE OTIORHYNCHUS. | E2 Prothorace longitudine multo latiore. : F2 Brevis; elytris profunde sulcatis......, 368 Gastonis. F1 Oblongus; elytris subtiliter suleatis. 369 planithoraæx. EL Prothorace longitudine parum latiore... 3710 Annibali. Di Elytris sine pilis et setis vel subtilissime parce pubescen- tibus. E2 Prothorace subtiliter plus minusve dense punctato. F2 Interstitiis punetorum his non latioribus. 371 poricollis. F1 Interstitiis punctorum his multo latioribus. G2 Brunneus; elytris evidenter punctato-striatis. 312 uncluosus. G1 Niger; elytris subtiliter punctato-striatis. 373 ponticus. E1 Prothorace rude punctato. F2 Punctis magnis, parum profundis..... 383 foveicollis. RRRRNO IS MDARVIS Ne eee pce coche 384 messenicus. Al Prothorace granulato. B2 Prothorace longitudine vix latiore.... 385 concavirostris. B’1 Prothorace longitudine multo latiore. .. ..... 386 Allardi. SUBGENUS IV. — TOURNIERIA. COHORS I. A3 Anten. funie. articulo 2° primo non aut vix longiore. B4 Prothorace punetato. C2 rGrisenapilosus. he ne ester 394 amplicollis. C1 Squamulis griseis brunneisque variegatus. 396 balcanicus. B3 Prothorace granulato. C2 Prothorace latitudine longiore. D2 Parce pubescens; rostro profunde sulcato. 392 grandicollis. D1 Tomento fusco densissime obsitus; rostro plano. 400 pelliceus. C1 Prothorace latitudine breviore, lateribus rotundo-ampliato. D2 Long. fere 10 mill. Prothorace ante basin constricto. 393 constricticollis. D1 Long. 6 mill. Prothorace ante basin non constrieto. E2 Rostro sulcato ; prothorace longitudine multo latiore. F2 Elytris latioribus, subtilius punctato-striatis, tomento densiores nent dep hear 399 crispus. 797 PAGES. 397 397 162 398 399 162 404 163 405 405 410 412 409 Al4 410 413 798 TABLEAU ANALYTIQUE F1 Elytris angustioribus, profundius punctato-striatis, to- mento parciore........... dedite 397 brunneus. EZ Rostro non aut obsolete suleato; prothorace longitudine patumrlatiore sus st sun gélate 398 pubifer. B2 Prothorace granulato et carinato....... ..... 405 vitellus. B1 Prothorace granulato, canaliculato; elytr. interstitiis alte ca- TINAIS uote unes ave RAM 406 Aystrix. A2 Ant. funiculi articulo 20 primo fere duplo longiore; elytr. in- terstiis convexis, transversim rugosis. 403 tomentifer (*). A1 Ant. funiculi artieulo 2° primo breviore. B2 Major, paulo latior; tomento parciore ; rostro leviter impresso ebearinato sas oc asian 401 velutinus. B1 Minor, paulo angustior; tomento densiore; rostro plano et VE CarinAtO, à à» 1 cclh laine dé Tibiis nigris. Vulgaris, Proxzima. Nigricornis. >> Tibiis testaceis. Communis. Depressa. Schimperi. XX Seta in angulo postico ipso. Curta. Littorea. Cyanocnemis. Sect. 2. Striis omnino tenuibus. + Prothoracis lateribus explanalis. Acuminata. Sprela. Fameliea. ++ Prothoracis lateribus haud explanatis. Trivialis. Nigrita. Div. IT. Pedibus omnino rufis. X Prothoracis Ro anticis prominulis. Familiaris 12 MONOGRAPHIE DES AMARA, XX Prothoracis angulis anticis haud pro- minulis, < Puncto præscutellari. .. Anthobia. << Puncto præscutellari nullo. Lucida. 4e GR, (Corpus crassum, stria præscutellari brevissima.) Tibialis. 2e GROUPE. Jambes intermédiaires du & arquées et pubescentes à l’intérieur (1). Strie préscutellaire fovéolée à sa base. Points de l’anus : 2 de chaque côté dans les 2 sexes, rap- prochés chez le &, écartés chez la Q ; 3e article des an- tennes comprimé à la base, anguleux latéralement. 8. A. SIMILATA. Gyll. 11 138, 47. Syn. Cf. Schaum. D. Ins. 1 522, 20. Long. 7 1/2-9 1/2 — El. 4 1/2-5 3/4 — Lat. 4-4 1/2 mill. Oblongue-ovale, d’un bronzé obscur, plus brillant et même un peu cuivreux sur la tête et le corselet. Les 3 premiers articles des antennes et même souvent la base du 4° sont d'un testacé rougeâtre ; l'extrémité du 3° est parfois rembrunie ; les jambes, les tarses et les tro- chanters, surtout ceux des quatre pattes antérieures sont rougeâtres. Le dernier article des antennes ne dépasse pas la base des élytres. Les yeux sont peu saillants, peu enchâssés en arrière; la tête, assez convexe, lisse, porte entre les antennes 2 impressions arquées. Le corselet’est transversal, du double plus large à la base que sa longueur, faiblement arrondi sur les côtés, mais se rétrécissant de la base à l’extrémité, tronqué au milieu du bord antérieur, avancé vers les angles qui sont saillants, droits, mais dont la pointe est arrondie. La base est tronquée aü milieu, abaissée vers le milieu de chacun des côtés, puis un peu prolongée en arrière jus- qu’aux angles qui sont droits. Le point ombiliqué des angles postérieurs. ‘est situé dans l’angle même, à égale (4) 11 se rencontre quelquefois des & dont les tibias intermédiaires ne por- tent aucune pubescence. (Voy. Schaum D, I. 1 522 et 593.) 2° AMARA PROPREMENT DITES. 13 distance des bords latéral et basal. Le sillon longitudinal, peu profond, n’atteint pas tout-à-fait le bord antérieur. Le rebord basal disparaît au-dessus de l’écusson. On remarque de chaque côté, assez loin de la base, une fos- sette linéaire, profonde, un peu oblique, et, plus vers les angles, une autre fossette moins marquée, presque ar- rondie : l’une et l’autre sont entourées de petits points ordinairement très-distincts. Les deux impressions trans- versales, surtout celles de la base, sont peu marquées. — Les élytres sont convexes, oblongues-ovales, peu élar- gies vers le milieu; le rebord basal se relève un peu à partir. de la 4° strie; les stries sont étroites, profondes, surtout vers l’extrémité; finement ponctuées; la 7 est faiblement marquée dans sa moitié antérieure; les inter- valles sont un peu convexes; la ligne de points ocellés sur la 8 strie est plus ou moins interrompue vers le milieu. La base du mésosternum, les côtés du métasternum et ses épisternes sont fortement poncitués; les 2 1° seg- ments de l’abdomen le sont un peu moins. La coloration varie peu; cependant on trouve assez fréquemment, dans les lieux élevés, une variété d’un noir bleuâtre. Une autre variété, qui n’est pas rare à la Barraque Michel, porte quelques points sur l’écusson et vers le bord antérieur du corselet, Toute l'Europe et l'Algérie. | 9. A. OVATA. Fab. Ent. Syst. 1 154. 131. 1792. — Syst. EL. 1 196, 143. Syn. Cf. Schaum. Deut. Ins. 1 523. 21, Long. 10. — El. 5 1/2, — Lat 4 1/2 mill. | Var. À. adamantina. Kolen. Mel. Ent, 1 45. Comme cette espèce est assez voisine de l’A. similata, | il suffira d'indiquer les différences. La coloration géné- , rale est ordinairement moins cuivreuse, plus bronzée, plus brillante, parfois verte, d’un bleu plus ou moins verdâtre, ou même noire. La forme est plus large, plus ramassée, plus ovale, plus convexe. Le corselet est un peu plus court, un peu plus rétréci aux angles posté- | rieurs; la base n'est point ponctuée, les deux fossettes 44 MONOGRAPHIE DES AMARA. sont .un peu moins profondes et lisses. Les élytres sont également plus larges et plus courtes, les stries sont plus profondes et les intervalles plus convexes; les tibias sont ordinairement noirs, parfois cependant ils sont cou- leur de poix. La ponctuation du dessous de l’insecte est moins distincte, souvent elle disparait entièrement. Toute l’Europe. La variété bleue constitue l’A. adamantina Kolen. Elle se rencontre particulièrement dans les provinces du Cau- case; Schaum la signale en Autriche; je l’ai prise dans les Pyrénées. Les individus noirs sont ordinairement plus petits; ils semblent être plus rares dans le nord que dans le midi. 10. A. SAPHYREA. Dej. Sp. 11 463. 4. 1828. Long. 9 1/2 — El. 6 — Lat. 4 3/4 mill. Elytres d’un beau bleu, corselet d’un bleu verdâtre, pattes fauves, antennes noires avec les 3 premiers arti- cles et la base du 4° testacés; les 2 derniers articles des palpes couleur de poix de même que le dessous du corps. Par sa forme élargie, ovale, convexe, elle se rapproche de l'A. ovata, mais elle a le corselet un peu moins court et moins rétréci en avant comme chez la Similata; les fossettes de la base sont à peu près lisses, et les angles postérieurs sont faiblement réfléchis. La ponctuation du dessous est aussi faible que chez l'A, ovata. Bannat et littoral de la Ligurie. 11. À. SUBCONVEXA,. Putz. Et, sur les Am. p. 177, n° 13. 1866. Long. 8 — El. 5 — Lat. 4 mill. D'un noir assez brillant, légèrement bronzé, les 2 4er articles des palpes, les 3 1° articles des antennes et les tibias testacés. Les antennes dépassent à peine la base du corselet; leur 3° article est légèrement comprimé à la base. Le corselet est transversal, très-convexe, les côtés sont arrondis en avant, moins en arrière, à peu près comme chez l'Ovata; la partie antérieure est très-dé- 29 AMARA PROPREMENT DITES, 45 primée sur les côtés; les angles antérieurs sont avancés, très-obtus; les angles postérieurs, réfléchis en arrière, sont droits avec leur pointe obtuse; les 2 fossettes sont très-marquées, surtout l’externe qui est arrondie et lisse; l’autre est entourée de points nombreux. Les élytres sont un peu plus larges que la base du corselet, convexes, surtout en arrière, assez fortement sinuées avant l’extré- mité ; les stries sont profondes et distinctement ponctuées, plus marquées encore vers l’extrémité; les intervalles sont un peu convexes; la strie préscutellaire, assez allongée, porte à la base un gros point ocellé (1). Chez le & ül existe de chaque côté de l’anus 1 point pilifère, 2 chez la ©.— Le dessous du corps est ponctué comme chez la Similata, maïs beaucoup plus finement. — Les cuisses _ sont noires ou couleur de poix, les tibias testacés. | | | Algérie, Maroc. 12. A. PALUSTRIS. Baudi. Berl. E, Z, 1864. 210. — Putz. Et. sur les Am. p. 178. 16. Cette espèce est extrêmement rapprochée de la précé- dente, mais elle s’en distingue bien par la convexité | beaucoup moindre du corselet et des élytres, par la base | du corselet plus tronquée et dont les angles sont plus | droits et moins réfléchis: les élytres sont plus élargies | en arrière chez la ©. Sa coloration est d’un noir bleuatre. Sardaigne. Alger, Bône.. | 13. À. MONTIVAGA. Sturm. D. L. vi 45. 24. pl. exuav fig. d. D. 1825. — Zimmerm. 1, e. — Syn. Schaum. D. I. 1 524. 22. Long. 8 1/2 — El. 5 1/4 — Lat. 4 mill. D'un vert bronzé très-brillant, parfois cuivreux sur la tête et le corselet. Le dessous du corps est noir; les | les 3 19 articles des antennes sont également testacés; les pattes sont noires, mais les tibias sont souvent bruns (4) La série marginale des points ocellés est plus lâche au milieu. 16 MONOGRAPHIE DES AMARA. comprimé à la base et un peu anguleux au côté interne. Le corselet est transversal, très-convexe, surtout chez le &, fortement rétréci en avant, arqué sur les côtés qui sont finement rebordés. La base est échancrée en arc de cercle, de sorte que les angles sont fortement réfléchis ; ceux-ci sont droits; les angles antérieurs sont avancés, droits avec la pointe obtuse. Les deux fossettes basales sont ordinairement fort peu distinctes, parfois cependant la fossette interne est plus marquée et porte une faible ponctuation. Les points ocellés des angles postérieurs sont plus éloignés du bord marginal que de la base, Les élytres sont ovales, très-convexes, surtout chez le & où elles se rétrécissent notablement vers l’extrémité, laquelle est peu sinuée, fortement striées ; les stries fine- ment ponctuées sont plus profondes dès le dernier quart, La strie préscutellaire porte à sa base un point ocellé. La série marginale de gros points est interrompue au milieu. Le dessous du corps porte quelques points sur les épisternes du mésosternum et du métasternum. Le dernier segment présente de chaque côté de l’anus 1 point chez le &, 2 chez la ©. On trouve, maïs assez rarement, des individus entièrement noirs en dessus. J'en possède de la Carniole et de la Belgique orientale. Europe centrale et méridionale, surtout dans les contrées monta- gneuses. | 44. A. COMMUNIS. Sturm. D. I. vi 49. 27. 1825. — Thoms. Skand. Col. 1 251. 32. — (Voy. pour le surplus de la Syn. Schaum. D. I. 1 526. 24.) Long. 5 1/2 à 9 — El. 3 à 5 — Lat. 2 à 4 mill. D'un cuivreux bronzé, dessous du corps, cuisses, les 2 derniers articles des palpes et antennes noirs; celles-ci ont leurs 3 15 articles et la base du 4° testacés. Le corselet est très-convexe, large, très-arrondi sur les côtés, rétréci en avant et même vers la base; les angles antérieurs sont avancés; la base est largement échancrée en demi-cercle; les angles postérieurs, réfléchis, sont droits, mais leur pointe est un peu obtuse; les 2 impres- sions de la base sont ordinairement peu distinctes; sur- tout l’externe; l’une et l’autre sont entourées d’une ponc- 29 AMARA PROPREMENT DITES. 17 tuation serrée, parfois peu marquée; parfois aussi toute la base est ponctuée : les points ocellés des angles posté- rieurs sont plus éloignés du bord latéral que de la base. Les élytres sont ov ee convexes, fortement striées, sur- tout en arrière où les intervalles deviennent plus con- vexes; la ponctuation des stries est ordinairement peu distincte. Le dessous du corps est ponctué comme chez VA, similata, mais plus faiblement. Dans les 2 sexes, le dernier segment de l'abdomen porte de chaque côté 1 point pilifère. Se trouve à peu près dans toute l’Europe, mais assez rarement dans le Midi, 15, À. NIGRICORNIS. Thomson. Skand. Col. 1857. 39, 30. — Skand. Col. 1859. 1 250. 20. Long. 6 1/2 — El. 4 — Lat. 3 mill. Je ne puis mieux donner une idée de cet insecte qu’en disant que c’est une A. communis avec la coloration et la ponctuation de la Vulgaris. Les palpes et les antennes sont noirs, sauf la base du 1° article de celles-ci. La surface du corselet, vers les angles postérieurs, est encore plus convexe que chez la Communis ; la base est à peu près tronquée, nullement prolongée en arrière comme chez la Vulgaris et la Com- munis ; les angles postérieurs sont, par conséquent, beau- coup plus droits que chez cette dernière. La base est dépourvue de toute ponctuation; les 2 fossettes sont très- marquées; le point pilifère des angles postérieurs est plus rapproché du bord basal que du bord latéral. La forme des élytres est exactement celle de l'A. communs: de même que chez celle-ci, la marge basilaire descend très-distinctement à partir de la 4° strie; les stries sont plus profondes, plus fortement ponctuées, et les inter- valles sont plus convexes que d'ordinaire chez la Com- munis. Les pattes sont entièrement noires. Sauf les diffé- rences que je viens d'indiquer, l’insecte ressemble à FA, communis. Laponie. Jai examiné 1 ©, type de M. Thomson qui a eu l’obli- geance de me le communiquer. 18 MONOGRAPHIE DES AMABA. 16. A. DEPRESSA. Zimm. Gistl, Faun. 1 37. 14832, — Erichs. Kæf. d. M. Brandb. 1 88. 16. Cette espèce n’est connue que par les descriptions de Zimmermann et d’Erichson qui, seuls, ont vu l’unique individu que l’on connaisse. Elle diffère de la Vulgaris par sa forme plus ovale, plus plane, son corselet plus étroit, ses antennes et ses pattes colorées comme chez la Communis. Schaum suppose que ce pourrait être une A. similata anormale, ayant les tibias intermédiaires dépourvus de pubescence. Prusse. (Brandebourg.) 17. A. VULGARIS. Panz. Fn. Germ. 40. 1. 1797, — Dej. Sp. 111 463. 5. — Putz. Et. sur les Amar. p. 182. 27. A. lunicollis. Schiædte. D. E. 185. 20. 1841. — Schaum. D. Ins. : 528. 26. — Thoms. Skand. Col. 1 251. 31. À. pœciloides. Heer. Die Kæf. d. Schw. 11 40. 24. À. limbata. Schiœdte D. E. 188. 22, 1841. Elle diffère de la Communis par sa taille en général un peu plus grande, ses antennes dont les 2 1®% articles seu- lement sont d’un testacé rougeûtre, ses tibias entièrement noirs, son corselet moins convexe, distinctement déprimé vers la base et sur les côtés vers les angles postérieurs; les 2 fossettes sont plus marquées et ordinairement dé- pourvues de ponctuation; les élytres sont également moins convexes, surtout en arrière. Elle se trouve dans toute l’Europe, mais elle est assez rare dans beaucoup de localités. Chez les individus qui ne sont pas bien mwrs, les tibias sont souvent bruns. Il existe une variété entièrement noire, mais elle est peu commune : c’est sur un individu semblable, ayant le corps finement bordé de brun, que Schiædte a établi son À. limbata. L’A. pœciloides Heer ne diffère que par la profondeur des impressions basales du corselet. (Voyez Schaum D. I. 1 529.) Cette variété n’est pas très-rare, R 29 AMARA PROPREMENT DITES. 19 18. A. PROXIMA. Puiz. Et. Amar. 1866. 183. 31. A. Intermedia. Chaud. Carab. du Caucase p. 159. 212. Long. 7 1/4 — El. 5 — Lat. 3 1/2 mill. Entièrement d’un noir bronzé très-brillant; les 3 4° articles des antennes sont testacés, Le corselet est de moitié plus étroit en avant qu'en arrière; les angles antérieurs, arrondis, sont avancés; les côtés de la base sont fortement prolongés en arrière, les angles sont un peu aigus, les fossettes sont lisses, peu marquées, sur- tout l’externe; les points pilifères des angles postérieurs sont situés un peu plus près de la base que de la marge latérale. Les élytres, ovales, un peu rétrécies en arrière, portent des stries finement ponctuées plus profondes vers l'extrémité; la série marginale de points ocellés est subinterrompue au milieu. Le dessous du corps n’est pas ponctué. Le & ne porte qu’un seul point de chaque côté de l'anus. Elle se rapproche beaucoup de la Vulgaris, sauf la colo- ration des antennes et la taille qui est beaucoup plus grande; le corselet est notablement plus rétréci en avant; les fossettes sont lisses, moins distinctes; la région vers les angles de la base n’est pas déprimée (1); les élytres sont plus larges, un peu moins convexes, plus finement _striées. Géorgie méridionale. | | 19. A. OVALIS. Mulsant. Op. 1861. 47. | | Il m'a été impossible de voir cet insecte dont aucun exemplaire ne se trouve dans là collection de M. Mulsant. | L'auteur lui-même, résumant la description très-minu- tieuse, dit que l’A. ovalis « ne diffère de l'A. vulgaris que | « par sa taille moindre, sa forme plus ovalaire, ses an- « tennes plus courtes et surtout par les impressions de « la base du prothorax plus larges et rugueusement « ponctuées, » . | (1) Geux-ci sont plus fortement prolongés en arrière, à peu près comme | chez la Montivaga. 20 É MONOGRAPHIE DES AMARA, L’A. vulgaris étant extrêmement variable, je ne puis attacher d'importance réelle qu’au caractère tiré de la longueur des antennes, et même ce caractère paraït être peu saillant; en effet la description porte : antennes à peine de la longueur de la tête et du prothorax réunis, ce qui est la longueur normale. Quoiqu'il en soit, l’A. ovalis à été rencontrée dans les montagnes de la France méridionale orientale. (Grande-Chartreuse, Mont-Pilat, Bugey.) 20. A. NITIDA. Sturm. D. I. vi 35. 17. 4825. — Thomson. Skand. Col. 1 252, 33. (Syn. Cf. Schaum. D. I. 525. 22.) Long. 7 1/2 — El. 4 1/2 — Lat. 3 1/2 mil D'un bronzé un peu cuivreux, les 2 1ers articles des palpes, les 3 1°7s articles des antennes et les tibias tes- tacés. Un peu plus grande que l’A. communis, à peu près de la même forme, maïs le corselet est plus convexe, un peu plus arrondi sur les côtés; les angles antérieurs sont beaucoup moins avancés, largement arrondis; la base et les angles postérieurs ainsi que la situation du point ocellé sont semblables, mais les deux fossettes, surtout l’extérne, sont moins marquées et lisses ou à peine ponc- tuées: les élytres ne diffèrent qu’en ce que, chez le 6, elles sont un peu plus étroites en arrière comme chez la Montivaga. Chez la ©, le segment anal porte 2 points de chaque côté, tandis qu’il n’en existe que 1 seul chez les Q des Communis et Vulgaris. On trouve une variété dont les élytres sont un peu plus courtes et chez laquelle il existe 1 point ocellé à la base de la strie préscutellaire. L’A. Nitida se rencontre dans toute l’Europe, mais peu communément. 21. A. SCHIMPERI. Wenck. Cat. Col. Als. (1866) p. 125. Long. 6 — El. 4 — Lat, 3 mill. Bien que, jusqu’à ce jour, on ne connaisse qu’un indi- vidu unique de cet insecte, je n’hésite pas à le considérer comme une espèce nouvelle et des plus remarquables. Par ses tibias intermédiaires arqués et non pubescents, par la situation du point ocellé des angles postérieurs du 99 AMARA PROPREMENT DITES. 21 corselet, par les stries des élytres plus profondes à l’ex- trémité, l'A. Schimperi appartient à la présente section. D'un bronzé cuivreux très-obscur ; les palpes et les antennes sont colorées comme chez les A. communis et nitida; seulement, en dessus, le 3° article des dernières est plus foncé dans sa partie supérieure. Les yeux ne sont pas plus saillants que ceux de la Communis, mais les antennes sont un peu plus épaisses. Le corselet est d’une forme toute différente : plus court, absolument trans- versal, rétréci seulement un peu en dessous des angles antérieurs qui sont moins avancés, moins aigus; les côtés se rétrécissent aux angles postérieurs. La surface est plus convexe, cependant on remarque une dépression partant de la fossette basale interne et aboutissant vers le milieu du bord latéral, à peu près comme chez l'A. vulgaris, avec cette différence que la région comprise dans l'angle postérieur forme une espèce de bourrelet chlong, ana- Jogue à celui des Curtonotus et des Bradytus, mais sans former une sorte de carène comme chez la plupart de ces derniers. La base, épaissie au milieu, est tronquée jus- qu'aux fosseties internes; là elle se déprime, puis se dirige obliquement sur la fossette externe; de ce point, elle se réfléchit brusquement de manière à produire un prolongement des angles analogue à celui que l’on re- marque chez certains Zabrus; les points ocellés de ces angles sont grands et situés plus près de la base que du bord latéral. Les deux fossettes sont bien marquées, sur- tout l’interne qui est large et s'étend jusqu’à la base même ; l’une et l’autre sont ponctuées et entourées d’une ponctuation forte et serrée qui remonte le long du bord latéral jusqu'aux angles antérieurs. L’impression trans- versale antérieure est très-marquée; l’espace compris entre celle-ci et le bord antérieur est également ponctué, mais plus finement; on distingue aussi quelques points vers le milieu de la base. Les côtés sont finement re- bordés. es élytres sont plus étroites que celles de l'A. com- munis, striées aussi légèrement que dans l’A. famelica, pas plus profondément à l’extrémité; la ponctuation des stries est fine, mais très-distinete; les intervalles sont 29 MONOGRAPHIE DES AMARA. absolument plans. En dessous, le corselet, les épisternes du mésothorax et du métathorax sont fortement ponetués ; les segments de l’abdomen portent, de chaque côté, quel- ques rugosités longitudinales; le dernier ne porte que 1 seul point pilifère de chaque côté de l’anus. M. Wencker a bien voulu me communiquer son type, qui est un 6 et qui a été pris en 1854, près de Kehl, pendant une inondation du Rhin. 22. À. CURTA. Dej. Sp. 11 468. 9. 1828. — Thoms. Skandin. Col. 1 248. 23. (Syn. Cf. Schaum. D. I. 1 527. 25.) Long. 6 — EI. 4 — Lat. 2 1/8 mill. D'un bronzé parfois noirâtre, toujours assez terne; les 2 1ers articles des antennes et ordinairement la base du 3e sont d’un testacé rougeâtre; les tibias sont d’un brun plus ou moins clair, quelquefois noirs. Les palpes sont entièrement noirs. Les antennes s’épaississent à partir du 4° article, La tête est enfoncée dans le corselet jus- qu’au niveau des yeux qui sont peu saillants, Le corselet est transversal, court, se rétrécissant dans sa moitié anté- rieure; les angles antérieurs sont avancés, un peu ar- rondis à l'extrémité. Le milieu de la base est tronqué, mais les côtés et les angles postérieurs (lesquels sont presque droits) sont un peu prolongés en arrière. Les 2 fossettes sont très-faibles, surtout l’exlerne; l’interne se réduit à une petite strie oblique souvent entourée de quelques points; on remarque souvent une ligne de petits points le long du bord marginal. Le point pilifère des angles postérieurs est situé au fond des angles même. — Les élytres sont en ovale court, rélrécies à l'extrémité ; leurs stries, régulières, peu profondes si ce n’est vers l’extrémité, sont finement ponctuées. Le des- sous du corps est lisse. Le segment anal porte de chaque côté, chez le & 1, chez la Q 2 points pilifères. Il n’est pas rare de rencontrer des individus entière- ment noirs; on en voit même, mais plus rarement, de bleus ou de vert-foncé. L’A, curta se trouve dans toute l’Europe, depuis la Suède et l’Angleterre jusque dans les Pyrénées, les Alpes et l'Autriche. i 20.AMARA PROPREMENT DITES. D) 23. À. LITTOREA. Thoms. Skand. Col. (1857) 36. 21 et 1859. 1 247. 21 Long. 8 -— EI. 4 — Lat. 3 1/8 mill. Oblongo-ovata, obscure ænea, antennarum artis 3 pri- mis ferrugineis, tibiis tarsisque piceis; prothorace apice emarginato, angulis anticis porrectis, posticis rectis, basi utrinque subtiliter punctato bi-impressoque; elytris striis postice profundioribus, subtiliter punctatis. Slatura A. plebejæ, obscure ænea, nitidula. Caput pro- thorace duplo fere angustius, sulcis frontalibus distinetis, palpis basi antennarumque art 3 primis ferrugineis. Prothorax coleopteris subangustior, apice emarginatus, angulis anticis acutiusculis, subporrectis, lateribus leviter rotundatis; basi utrinque juxta angulos posticos rectos subsinuatus, subtiliter sed sat crebre punctatus, foveis 2 utrinque impressus, exteriore obsoletiore; disco antice convexo. Elvtra striis postice profundioribus, subtiliter punctatis, interstitiis leviter convexis, subtilissime alu- taceis. Corpus subtus nigrum, læviusculum, pedes nigri, tibiis tarsisque piceo-ferrugineis. J'ai cru devoir reproduire la diagnose et la description de M. Thomson qui sont parfaitement exactes. Par ses tibias intermédiaires non pubescents et ses sitries plus profondes à l’extrémité, l'A. littorea appar- tient à la 2° div. du 3° groupe de Zimmermann. L'espèce | la plus voisine est la Curta, mais elle en diffère par sa | taille un peu plus grande, sa coloration plus bronzée, ses | antennes un peu moins épaisses et dont les 3 195 articles | sont testacés; son corselet dont les côtés inférieurs sont | coupés moins droit et dont les angles anttrieurs sont un | peu moins avancés, moins arrondis à l'extrémité; les | angles postérieurs sont encore moins prolongés en ar- rière ; les fossettes internes sont beaucoup plus profondes; | toute la base (sauf au milieu) est couverte d’une ponc- | tuation fine et serrée; les stries sont plus profondes, plus. | distinctement ponctuées; les intervalles sont plus con- vexes; le métasternum et ses épisternes sont ponctués. Les tibias intermédiaires sont presque droits. Scandinavie. M. Thomson a bien voulu me communiquer les deux 24 MONOGRAPHIE DES AMARA, sexes typiques de sa collection. J’en ai vu un 3° ind. appartenant à M. Crotch et provenant également de M. Thomson : la base du corselet n'est que faiblement ponctuée. 24. A. CYANOCNEMIS Thoms. Skand. Col. 1857. 37, 22 et 1859 247. 29, Oblongo-ovalis, supra cœruleo-nigra, vix ænescens, an- tennarum articulis tribus primis ferrugineis, tibiis tarsis- que rufo-piceis ; prothorace brevi, coleopteris subangus- tiore, apice emarginato, basi utrinque obsolete bi-im- presso, angulis posticis acutiusculis; elytris subtiliter striatis, striis postice profundioribus obsolete punctulatis. — Long. 2 1/2 lin. Statura omnino præcedentis, sed multo minor, pro- thorace breviore, basi haud punctata, distincta. Antennæ fuscæ, articulis 3 primis ferrugineis, 3° apice fusco ; palpi picei, basi rufo-ferruginei. Prothorax latitudine fere du- plo brevior, apice emarginatus, angulis anticis subacutis, porrectis, lateribus antrorsum rotundatis ; basi utrinque juxta angulos posticos acutiuseulos subsinuatus, foveis 2 minus profundis, exteriore obsoleta, interiore parce punctata. Elytra striis subtilibus, apice profundioribus, obsolete punctatis, interstitiis planiusculis, subtilissime alutaceis, cyaneo-nigra, limho æneo. Pedes picescentes, femoribus cyaneo-nigris, Raro. Norwegia. 20, À. ACUMINATA. Payk. F, S. 1 166. 86. 1798. —— Thoms. Skand. Col. 1 248. 24. 1859. — Dawson. G. B. 118. 3. Car. eurynotus. Panz. Fn. Germ. 37. 238, 1798.— Dej. Spec. in 456 1. À. exsculpla. Gredler, Tyr. K. p. 1 46, 16. 1863. (ef. Berl. KE: Z. 1868. 337.) L (Voy. pour le surplus de la Syn. Schaum. Deut. In. 532. 30.) Long. 10 1/2 — EI. 6 — Lat. 5 mil]. D'un bronzé cuivreux peu brillant; palpes, antennes et pattes noirs ; les 3 15 articles des antennes et la moitié du 4e sont d’un testacé rougeûtre. Les antennes sont min- ces et atteignent à peine la base des élvtres ; leur 3° ar- Liele est comprimé à sa base ot anguleux extérieurement,. 90 AMARA PROPREMENT DITES. 25 Les yeux sont peu saillants. Le corselet est transversal, arrondi sur les côtés, se rétrécissant graduellement de la base à l’extrémité; les angles antérieurs sont droits, avec la pointe obtuse, légèrement avancés; le milieu de la base est sinué:; les angles postérieurs sont largement prolongés en arrière et un peu aigus; la surface n'est convexe qu’au milieu, déprimée depuis le milieu de cha- que côté de la base jusque vers le milieu du bord latéral; la fossette interne est profonde et consiste en une strie lisse, courte et oblique, l’externe est à peine distincte; le rebord marginal est finement marqué. Les élytres sont ovales, très-rétrécies et presque acu- minées en arrière, un peu convexes, mais déprimées le long de la suture, profondément striées, mais pas plus profondes à l’extrémité, à peine distinctement ponctuées; les intervalles sont convexes; souvent les 32, 5° et 7e sont plus élevés que les autres; la strie préscutellaire porte à sa base un gros point pilifère. La série de points margi- naux n’est pas interrompue ; la poitrine est parfois légè- rement ponctuée. Le dernier segment abdominal porte, de chaque côté, un point chez le &, 2 chez la ©. La couleur est quelquefois entièrement noire. Cette espèce se rencontre dans toute l’Europe. M. Raymond a trouvé, en Sardaigne, une variété qui es remarquable par ses élytres beaucoup plus courtes, plus convexes et non acuminées. J'en ai vu 2 individus 6 qui, sous aucun rapport essentiel, ne diffèrent du type. Cependant, si des recherches ultérieures établissaient la constance des caractères indiqués, on devrait considérer l’insecte comme une espèce nouvelle que je désignerais sous le nom d'A. Raymondi. 26. A. TRIVIALIS. Gyll. Ins. S. 11 140. 49. 1810. — Thoms. Skand. Col. 1 248. 25. | (Syn. cf. Schaum. Deuts. Ins. 1 531 29.) Long. 7 — El. 4 3/4 — Lat. 3 1/3 mill. D'un bronzé assez clair; les 2 197% articles des palpes, | les 3 197 articles des antennes ainsi que la base du 4e, les | tibias et les tarses sont testacés. Les yeux sont moins L'ABEILLE. — 1810, Juin. — Annexe. po 26 MONOGRAPHIE DES AMARA. saillants chez la © que chez le &. Les antennes n’attei- gnent pas tout-à-fait la base du corselet : celui-ci est de moitié moins long que large, fortement rétréci en avant; les angles antérieurs sont déprimés, faiblement avancés, arrondis ; les angles postérieurs sont droits; la base est bisinuée ; les côtés sont finement rebordés ; la surface n’est pas déprimée vers les angles postérieurs: la fossette externe est faiblement indiquée; l’interne est éloignée du bord marginal, profonde, linéaire, ordinairement entou- rée de quelques petits points. Les élytres sont ovales, un peu acuminées, assez finement striées ponctuées; les stries ne sont pas plus profondes vers l’extrémité : la 4re est enfoncée dans sa moitié inférieure, ce qui fait pa- raître la suture relevée ; parfois les stries sont extrême- ment fines et superficielles ; la série marginale de points ocellés est interrompue au milieu. Le corps est lisse en- dessous. De chaque côté de l’anus, le dernier segment porte un point chez le &, 2 chez la Q. Très-commune dans toute l’Europe et dans les pays voisins. La coloration varie du bronzé obscur jusqu’au vert, au bleu et au noir. Var a. Corselet un peu moins rétréci antérieurement. C’est sur des individus de cette variété, à stries très-fines, qu'est établie l’A. persica Chaud. B. Mosc. 1844, 827. 70. Var. b. Brevior atque latior. Var. ce. Longior et angustior. 27. À. SPRETA. Dej. Sp. v 791. 64. 1831. — Thoms. Skand. Col. 1 250. 29. (Syn. cf. Schaum. Deut. Ins. 1 530. 28.) Long. 8 — El. 5 — Lat. 3 7/8 mill. D'un bronzé cuivreux : les 2 197s articles des antennes et les tibias sont d’un testacé rougeûtre ; le dessous du corps, les 9 derniers articles des antennes et les cuisses sont noirs ou couleur de poix. Cette espèce est très-nettement caractérisée par la fai- ble convexité, la largeur du corselet dont la base est pres- que échanerée et dont les angles postérieurs sont aigus 2° AMARA PROPREMENT DITES. 27 et prolongés en arrière, dont les angles antérieurs, non déprimés, sont un peu plus avancés que dans la Trivialis ; par la dépression de la région comprise entre les impres- sions basales du corselet et le milieu du bord marginal. Les deux fossettes de la base sont profondes, et l’espace compris entr’elles est ordinairement ponctué; le rebord marginal est large et les 2 impressions transversales sont bien marquées. Les élytres sont larges, ovales, peu con- vexes, striées ponctuées assez finement, même en arrière; les intervalles sont plans ; la suture est relevée comme dans l'A, frivialis: la série marginale de points oceilés est interrompue au milieu. Le segment anal ne porte, dans les deux sexes, qu’un seul point de chaque côté. _ Cette espèce semble appartenir plus particulièrement à l'Europe tempérée et boréale; cependant M. Fairmaire ja signale dans le département de la Lozère. Elle est parfois d’un cuivreux très-brillant, verte ou noire ; plus rarement bleue. 28. À. FAMELICA. Zimmermann. Gistl. Faun, i 36. 1832. — Schaum, Deut. Ins. 1 529. 27. ; À. contrusa. Schiœdte Danm. Eleut. 186. 21. 1841. A. vulgaris. Thoms. Skandin. Col. 1 249. 26. 1859. Long. 8 1/2 — El. 6. — Lat. 3 1/2 mill. Assez voisine de l'A. spreta dont elle diffère par sa largeur moindre; sa convexité plus forte; la plus grande longueur de ses. élytres dont, en général, les stries sont, encore plus fines. Le corselet est plus rétréci en avant et plus déprimé aux angles antérieurs ; la base est nette- ment bisinuée, les angles sont moins prolongés et plus droïts que chez la Spreta; les deux fossettes sont un peu moins profondes et dépourvues de ponctuation: le 1°" ar- ticle des antennes seulement est rougeûtre, le 29 l’est parfois également, maïs seulement à la base et en des- sous. Les pattes sont entièrement noires. A [a différence de l'A. spreta, la Q porte de chaque côté de l’anus deux points pilifères. Cette espèce est rare en Allemagne, et semble ne pas avoir encore été rencontrée en France : elle se trouve en Suède, en Danemark et dans les provinces occidentales 28 MONOGRAPHIE DES AMARA, de la Russie. Je l'ai prise dans les fanges élevées de l’est de la Belgique et dans les bruyères tourbeuses de Îa Campine. 29. A. FAMILIARIS. Duft. 1 119. 148. 1812. (Syn. cf. Schaum. Deuts. Ins. 1 533. 31. Excel. À. anthobia.) Long. 5-7. — El. 2 3/4-4 — Larg. 2 1/4-3 mill. D’un bronzé légèrement verdâtre; les deux premiers articles des palpes, les 3 et 1/2 premiers articles des an- tennes et les pattes sont testacés. — Le corselet est, à la base, presque deux fois aussi large que sa longueur, se rétrécissant graduellement, les côtés plus arqués dans leur moitié antérieure. Les angles antérieurs sont sail- lants, un peu aigus, les angles postérieurs droits : les uns et les autres avec la pointe un peu arrondie. La base est subtronquée, bisinuée, prolongée en arrière vers les angles ; les deux fossettes sont bien distinctes ; l’interne courte et profonde, est souvent entourée de quelques points (1). Les élytres sont ovales, convexes, leurs stries sont finement ponctuées, plus profondes vers l'extrémité. — Le dessous du corps est lisse : le dernier segment porte de chaque côté 1 point chez le 6, 2 chez la ©. On rencontre, mais assez rarement, une variété noire ou d’un bleu noir, Toute l’Europe. 30. A, LUCIDA. Duft. 1 121. 154. 1812. A. gemina. Zimm. Gistl. Faun. 1 37. 1832. (Syn. cf. Schaum. Deut. Ins. 1 534. 32.) Beaucoup plus petite que la Familiaris : le corselet est moins rétréci en avant, les angles antérieurs ne sont nul- lement avancés ou au moins ils ne le sont point autant que chez la Familiaris ; les yeux sont plus saillants, Elle se trouve également dans toute l’Europe (mais (4) Dans un individu que j'ai trouvé à Bagnères de Luchon, les deux fos= settes sont beaucoup plus larges, arrondies et profondes; chez un autre pro- venant de la même localité, il en reste à peine une faible trace. 2° AMARA PROPREMENT DITES. 29 moins communément que la Familiaris) et même au Caucase. M. Roffiaen en a trouvé un grand nombre d'individus. tous d’un bleu foncé, à Magadino sur le lac Majeur. 31. À. ANTHOBIA. Villa Col. Eur. Dupl. p. 33 n° 5. 1833. — Putz. Etud. Amar. 1866. 184. 37. Cette espèce, qui a les dimensions de l'A. familiaris, tient de celle-ci et de la Lucida. Elle a la taille et la colo- ration de la 4r, les angles antérieurs du corselet non avancés et les yeux saïllants comme dans la 2°; mais elle diffère de l’une et de l’autre par son corselet plus court, plus étroit vers la base, par les côtés de la base non pro- longés en arrière et plutôt reculés ; par les fossettes non ponctuées: par l'existence d’un point pilifère à la base de la strie préscutellaire. Outre des individus de la Lombardie, j'en ai vu du midi de la France, de l'Espagne et du Portugal. 32. A. TIBIALIS. Payk. Faun. Suec. 1 168. 89, 1798. (Syn. cf. Schaum. Deut. Ins. 1 534. 33.) Long. 4 1/2 — EL. 2 1/2 — Larg. 1 7/8 mill. D'un bronzé obscur, souvent noire; les 3 12 articles des antennes et les tibias sont d’un testacé rougeâtre, Les _ impressions de la tête sont fortement marquées; les yeux _ saïllants, le corselet, transversal, est légèrement rétréci en avant; les côtés sont assez fortement arrondis; les _ angles antérieurs, nullement saillants, sont obtus; la base est bisinuée, ses angles sont droits maïs obtus à | l'extrémité; les deux fossettes sont très-marquées, ordi- nairement un peu ponctuées; la fossette externe est pres- qu'arrondie comme chez les Celia. — Les élytres sont | oblongues, épaisses, convexes, finement striées-ponc- | tuées: les 3 premières seules s’approfondissent vers l’ex- | trémité; la strie préscutellaire est faiblement marquée, | presque indistincte. | Cette espèce appartient plus particulièrement à la zône tempérée et même septentrionale : cependant elle est si- 0) e 30 MONOGRAPHIE DES AMARA, gnalée dans le midi de la France. Elle est très-commune à Ostende, au printemps, dans les dunes sablonneuses ; on la rencontre également dans les bruyères de la Cam- pine. J'en possède des individus d'Angleterre et d’Alle- magne. Elle habite aussi la Suisse. G. CELIA. Zimm. Gistl. Faun. i 20. 1832. Dent du menton bifide. — Prosternum rebordé, portant parfois 2 points pilifères à l'extrémité. — Tibias posté- rieurs des & non pubescents intérieurement. — Corselet pas plus étroit à sa base qu’à son extrémité. Ac GROUPE. Corps épais; tête large; yeux peu saillants. Prosternum du & déprimé et ponctué au milieu, son extrémité munie de 2 points pilifères. Antennes peu épaisses. Anus portant de chaque côté 1 point chez le 6, 2 chez la ©. 33. A. RUFO-ÆNEA. Dej. Spec. n1 499. 42. 1828. Cette espèce, que Dejean compare à l'A, fusca, a beau- coup plus l’aspect de l’Ingenua; mais elle diffère essen- tiellement de l’une et de l’autre par les caractères du « groupe ; en outre, elle se distingue de l’Ingenua par sa taille un peu plus petite, ses yeux encore moins saillants, ses antennes moins épaisses, son corselet plus convexe, plus étroit antérieurement et dont les angles postérieurs sont moins saillants, la série de gros points sur la 8 strie moins interrompue au milieu, les épisternes métathora- ciques lisses. Cet insecte parait être propre à l'Espagne centrale, 77 3° CELIA, 31 (1) 2e GROUPE. (1er Groupe de Zimm.) Tibias postérieurs du & garnis intérieurement d’une frange de poils longs et écartés. — Prosternum du 6 portant une impression ovale et ponctuée, sans points pilifères à l'extrémité. — Tête large. Veux peu proémi- nents. Antennes à 7 derniers articles élargis et com- primés. Anus ayant de chaque côté 2 points, rapprochés dans les &, écartés dans les Q. (1) 34. A. SOLIERI. N. Sp. Long. 8 — El. 5 1/2 — Lat. 3 1/2 mill. J'ai vu dans la collection de M. E. Deyrolle une Celia qui, je pense, provient de la coll. Solier ; elle est étiquetée Rufo-ænea et indiquée comme trouvée en Suisse. C'estun & appartenant au groupe de l'A. rufo-ænea, avec cette différence qu’il existe 2 points pilifères rapprochés, de chaque côté de l’anus. L'insecte est beaucoup plus étroit et plus allongé qu'aucune autre Celia; ses élytres sont même plus étroites, plus parallèles et plus planes en dessus que l'A. striatopunctata; les stries sont plus profondes, les intervalles plus con- vexes que chez la Rufo-ænea; la ponctuation est à peine distincte; le rebord basal est tout-à-fait horizontal et ne se redresse pas même aux épaules ; la série marginale de points ocellés est plus interrompue au milieu. Le corselet a a même forme, mais il est moins convexe, moins déprimé aux angles antérieurs et par conséquent il parait moins arrondi en avant; les angles antérieurs sont un peu prolongés; les angles postérieurs sont légèrement saillants; il est dis- tinctement déprimé sur les côtés et dans l'impression transversale antérieure ; les fossettes de la base se présentent sous la forme de 2 traits parallèles, pro- fonds et remontant jusqu’au delà du 1° tiers; l’espace compris entre les 2 fos- settes externes est fortement ponctué, le milieu de la base l’est beaucoup moins. Les yeux sont aussi peu saillants que chez la Rufo-ænea. Le dessous du corps est semblable, sauf que les cuisses sont un peu brunes vers leur base et que la ponctuation du milieu du prosternum est un peu plus forte. En dessus, la coloration est d’un noir cuivreux. Cet insecte est parfaitement conformé et n’est certainement pas une mons- truosité. Cependant, comme je n’en connais qu’un seul individu, je ne le si- gnale qu’en note. Comme les points de l'anus sont disposés de la même manière que chez VA. cursilans, je crois devoir insister sur les différences essentielles qui exis- tent entre les 2 espèces. L’A. Solieri a les élytres de près de moitié plus lon- gues, plus planes en dessus que la Cursilans, les yeux ne sont d'ailleurs nullement saillants, tandis qu’ils le sont fortement chez cette dernière. Chez la Cursitans la pointe sternale n’est pas munie de points pilifères. 32 MONOGRAPHIE DES AMARA. 35. A. INGENUA. Duft. Faun. Aust. 11 410. 133. 1812. (Syn. Voy. Schaum. Deut. Ins. 1 536. 35.) Long. 9 — El. 5 3/4 — Lat. 5 mill. D'un brun bronzé, plus clair sur les élytres ; les palpes, les antennes, les pattes et la partie réfléchie des élytres d’un testacé plus ou moins obscur. Le dessous du corps est noir à l’exception des épimères du mésothorax. — La tête est large, convexe, les yeux sont très-enchâssés en arrière, ce qui les fait paraître peu saillants lorsqu'on les voit de dessus. Le front porte, entre les antennes, 2 im- pressions profondes. Les antennes, qui dépassent faible- ment la base du corselet, ont leur 4 article plus renflé à l'extrémité que le 3°. — Le corselet est transversal, con- vexe, un peu rétréci en avant; les angles antérieurs, très- arrondis, ne dépassent pas la largeur de la tête avec les yeux; les côtés sont très-arrondis jusqu’au delà du milieu d’où ils tombent presque droit sur la base. La base est tronquée au milieu, abaissée en face de la fossette interne, un peu prolongée en arrière aux angles postérieurs qui sont droits. Les 2 fossettes sont profondes : les 1res sont linéaires, un peu obliques; les externes sont arrondies; elles sont assez fortement ponctuées, parfois même quel- ques très-petits points s'avancent jusque vers le milieu. Les élytres sont épaisses, en ovale court, assez finement striées-ponctuées, les intervalles sont légèrement con- vexes; la série marginale de points ocellés est inter- 4 rompue au milieu. — La poitrine est vaguement ponctuée : les segments abdominaux sont rugueux et ponctués au milieu ; sur les côtés de chacun d'eux, on remarque une fossette large mais peu profonde. Le segment anal, dans les 2 sexes, porte de chaque côté 2 points pilifères, rap- prochés chez le &, écartés chez la ©. Les tibias postérieurs, légèrement arqués, sont plus longs que les tarses. L’A. ruficornis Dej. est une variété dont le corselet, un peu plus étroit, a les côtés plus parallèles. Des individus, pris en Andalousie, sont notablement plus larges et plus courts que le type et même chez les &, ils sont distinctement élargis en arrière. 39 CELIA. JU L’A. ingenua se rencontre dans presque toute l'Europe, mais elle est plus répandue dans le midi de la France et en Espagne. 3e GROUPE. Tibias postérieurs, prosternum du & et points de l’anus, comme dans le 2° groupe. Tête petite, yeux proé- minents. Antennes à 7 derniers articles plus étroits et allongés. | 36. A. COMPLANATA. Dej. Spec, 11 496. 39. 1828. | Long. 8 — El, 5 — Lat. 4 mill. Dejean compare cette espèce avec la Consularis qui, ainsi que le fait remarquer Zimmermann, est trop diffé- rente pour que la comparaison puisse être utile. L'espèce avec laquelle il ne serait pas impossible de confondre l'A. complanata est la Fusca. Elle a à peu près la même taille, la même coloration, la même disposition des stries, | les yeux sont également saillants; mais la forme géné- | rale est plus large et plus courte, les antennes sont un | peu plus longues; le corselet est plus transversal, plus | court, moins rétréci en avant, mais plus arrondi, plus | rétréci vers les angles postérieurs qui sont plus ouverts; | le bord antérieur est encore plus nettement tronqué; le rebord marginal est plus mince. Les élytres sont plus brièvement ovales, moins convexes; les stries sont ordi- nairement un peu plus fines. Chez le &, la fossette ponc- | tuée du prosternum est beaucoup plus superficielle. | Je ne connais que les ind. rapportés de Dalmatie par Dejean. | 37. A. FUSCA. Dej. Spec. 111 497. 40. 1898. — Schaum. Deut. Ins. | 531. 36. Long. 8 1/2 — El. 5. — Lat. 3 3/4 mill. D’un brun assez clair, ordinairement bronzé surtout chez les à, colorée au surplus comme l'A. ingenua. La tête est petite; les yeux sont très-saillants, faiblement enchâssés en arrière. Antennes dépassant de leur dernier article la base des élytres, grossissant un peu à partir du | | | | 34 MONOGRAPHIE DES AMARA. 5e article; le 4 est allongé, un peu plus court que le 3e, presque égal au 5°. — Corselet transversal, plus court que celui de l’A. ingenua et surtout plus rétréci et plus déprimé vers les angles antérieurs; les angles postérieurs ne forment aucune saillie externe; les fossettes de la base sont semblables, si ce n’est que celles internes sont un peu plus longues et plus étroites. — Les élytres sont plus courtes, moins convexes; la strie transversale de la base est plus droite, moins relevée vers les épaules. Les stries sont un peu plus fines, plus distinctement ponc- tuées, les intervalles moins convexes si ce n’est vers l’extrémité. Le bord postérieur externe est ordinairement plus ou moins testacé. Les hanches postérieures sont un peu plus courtes; les épisternes du métathorax sont moins distinctement ponctués. Allemagne, France, surtout méridionale, Mont Rose, Piémont, Espagne, Sicile, Algérie. 38. À. CURSITANS. Zimm. Gistl. Faun. 1 22. 3. 1832, — Schaum. Deut. Ins. 1 538. 37. — Putz. Et. Amar. p. 186. 47. C. properans. Zimm. c. 1. 20. 2, C. fuscicornis. Zimm. c. 1. 20. 1. C. Ougsburgeri. Heer, Schweiz. Col, 11 37. 8. Le parallèle que j'ai établi entre cette espèce et la 4} Fusca suffit pour les faire distinguer nettement. La taille ordinaire de la Fusca dépasse un peu celle de la Cursitans. La 17° est plus ou moins brunâtre; la 2° est plus métallique. plus brillante, — La Fusca a les palpes : et les antennes testacés; chez la Cursitans, les palpes sont plus ou moins couleur de poix, les 1% articles des an- tennes seulement sont testacés, les autres sont bruns. La tête est un peu plus large chez la Fusca. Le corselet, dans cette espèce, est plus convexe en avant, les angles anté- rieurs sont beaucoup plus déprimés, plus largement ar- rondis ; les côtés vont en s’élargissant jusqu’à la base où ils sont de la largeur des épaules; dans la Cursitans, leur plus grande largeur est avant le milieu et ils se rétré- cissent distinctement vers la base ; les bords latéraux du corselet sont plus déprimés. — Dans la Fusca, les angles postérieurs sont parfois un peu prolongés, mais plutôt 9° CELIA. Jo en arrière qu'extérieurement, comme c’est le cas dans la Cursitans. — La forme des élytres est très-différente dans les 2 espèces; chez la 1°, elles forment un ovale large et régulier; dans la 2e, elles sont plus longues, moins larges au milieu, même chez la ©. Les intervalles sont plans chez la Fusca, convexes et un peu inégaux chez la Cur- sitans. Dans la Fusca, le rebord basal est moins déprimé au milieu, et de là il se relève distinctement jusqu'aux épaules; dans la Cursitans, il se porte plus directement de la base de la 4° strie jusqu'aux épaules qui sont beau- coup plus saillantes. L’A. cursitans semble se rencontrer dans toute l’Europe centrale, dans les terrains calcaires, mais partout assez rarement. 39. À. MUNICIPALIS. Duft. u 113. 128. 112. — Schiædte. Dan. El.1 175. 10. — Thoms. Sk. Col. 1 243. 12. — Schaum. Deut. Ins, 539. 38. — Putz. Et. Amar. p. 187. 48. À. modesta. Dej. Spec. 1 482. 24. 1828. A. melancholica. Schiwdte. Danm. EL. 1 176. 11. 1841. À. obscuricornis. Motsch. B. Mosc. 1859. 293. Long. 6 1/2 — El. 3 1/2 — Tat. 3 mill. D'un noir bronzé, pattes d’un brun ferrugineux; pal- pes, antennes (sauf 1° article) bruns; les cuisses sont souvent un peu bronzées. La tête est petite : les deux im- pressions latérales sont profondes, arquées, lisses ; les yeux sont très-saillants ; les antennes dépassent un peu la base des élytres ; elles grossissent légèrement à partir du 5° article. Le corselet est presque en carré transversal, tronqué en avant : les angles antérieurs sont déprimés, faiblement saillants, arrondis ; les côtés sont un peu ré- trécis en avant, à peine arqués dès leur milieu, retom- bant droit sur la base où ils forment les angles posté- rieurs dont le sommet est légèrement saillant ; la base est bisinuée, un peu réfléchie en arrière vers les angles: | le sillon longitudinal est bien marqué au milieu, peu | distinct vers la base, il ne dépasse pas l'impression transversale antérieure. L’impression de la base est pro- fonde au milieu ; des deux côtés, on remarque deux fos- settes, profondes et dont la ponciuation se prolonge jus- J0 MONOGRAPHIE DES AMARA. qu’au milieu de ia base même; la fossette interne est ovale et à peu près droite; l’externe est arrondie, mais elle se prolonge obliquement vers les angles. Le rebord latéral est étroit et s’élargit un peu vers le quart de la base. Les élytres sont ovales, un peu plus larges à la base que le corselet, assez convexes, finement striées, ordinairement assez faiblement ponctuées vers la base des stries, lesquelles ne s’approfondissent pas vers l’ex- trémité, mais sont moins marquées vers les côtés. L’A. municipalis diffère de la Fusca, dont elle est très- voisine, par sa taille plus petite, ses yeux un peu moins saillants, son corselet proportionnellement plus étroit, moins rétréci et moins arrondi antérieurement, la fossette externe de la base moins arrondie, moins limitée, les élytres un peu moins courtes, les stries moins distincte- ment ponctuées, les antennes dont le 1® article seul est d’un fauve testacé, les palpes et les cuisses plus obscurs. France, Suisse, Savoie, Piémont, Allemagne (surtout orientale et bo- réale), Russie méridionale, Caucase, Sibérie. Elle n’est commune nulle part. 40. A. AMBULANS. Zimm. Faun. 1 22. 4, 1832. C. Inderiensis. Motsch. R. K. p. 59. n° 1. Long. 1 1/12 — El. 4 1/2 — Lat. 3 1/2 mill, D'un noir bronzé, palpes, antennes et pattes d’un brun un peu rougeâtre. Antennes peu épaisses, à 4° article notablement plus court que le 3e, égal au 5e. Tête petite, yeux médiocrement saillants. Corselet transversal, un peu plus étroit que les élytres, tronqué en avant, angles an- . térieurs très-déprimés, non saillants, arrondis; côtés légèrement rétrécis et un peu arrondis à leur partie anté- rieure, faiblement rétrécis vers les angles postérieurs qui ne sont nullement saillants, très-obtus, presque arrondis. La base est très-faiblement bisinuée; les 2 fossettes sont marquées de points profonds mais peu nombreux, qui « occupent l'intervalle située entre elles. Les élytres sont oblongues, assez finement striées, les stries sont très- distinctement ponctuées presque jusqu’à l’extrémité. La strie transversale de la base remonte depuis l’écusson « jusqu’à l'épaule. 3° CELIA. 31 La forme des angles postérieurs du corselet distingue nettement cet insecte des autres espèces du groupe. Transcaucasie; Russie méridionale orientale. 4e GROUPE. Prosternum longitudinalement fovéolé chez le &, Fai- blement ponctué ; sa pointe glabre. Tête petite. Antennes atteignant la base des élytres, un peu comprimées et s’élargissant vers l’extrémité. Anus portant de chaque côté 1 point pilifère chez le à, 2 chez la ©. | Corselet nullement déprimé sur les côtés. | Antennes (sauf le 1° article) et cuisses noires. | 31. À. MISELLA. Mill. Verhandl. der K. K. z0ol. bot. Ges. in Wien. | 1868p.9. Long. 6 — El. 3 1/2 — Lat. 2 3/4 mill. Cette espèce ne ressemble à aucune autre Celia. Elle est noire, ordinairement d’un bronzé un peu cuivreux en- dessous : l'extrémité des palpes, le 1% article des an- | tennes, le milieu des tibias et les tarses sont d’un testacé | rougeûtre ; cependant j'ai sous les veux un individu dont | les 5 derniers articles des antennes et la base des articles | des palpes sont bruns en dessous. Le dernier article des | palpes est assez épais. La tête est petite, convexe, glabre | les deux impressions entre les yeux sont peu marquées : | ceux-ci sont grands, un peu saillants, fortement enchâssés | en arrière. — Le corselet est en carré un peu transversal, jun peu rétréci et arrondi en avant, coupé droit sur les | côtés ; les angles antérieurs sont saillants, les postérieurs {sont droits, mais leur pointe est obtuse; la base est tron- | quée, un peu échancrée au milieu; les deux fossettes de | la base sont profondes, vaguement mais assez fortement |ponctuées : l’interne est linéaire, l’externe est un peu ar- rondie, — Les élytres sont ovales, à peine un peu plus larges que la base du corselet, assez convexes, finement {striées, très-distinctement ponctuées ; les intervalles sont (plans, même vers l'extrémité. La strie transversale de L’ABEILLE, — 1810, Juin, — Annexe. 3 38 MONOGRAPHIE DES AMARA, la base se relève vers l’écusson et vers les épaules, — Les épisternes du métathorax sont assez courts : les hanches postérieures sont beaucoup moins larges que la longueur des piliers. D’après M. Miller, cette espèce se trouve au sommet des montagnes de la Galicie et de la Transylvanie sep- tentrionale,. 5e GROUPE. Prosternum du & faiblement déprimé et ponctué au milieu; sa pointe glabre. — Corselet un peu déprimé vers les angles postérieurs. Anus portant de chaque côté 4 point chez le &, 2 chez la ©. Tête petite, yeux ordi- nairement assez saillants ; antennes courtes à articles cylindriques. — Palpes, antennes (sauf le 1° article) et pattes (tout au moins les cuisses) noirs. 42. À. ERRATICA. Duft. Faun. Aust. 11 120. 149, 1812. — Zimm. Gistl. Faun. 1 24. — Schaum. Deut. Ins. 1 540.39, — Thoms. Skand. : col. 1 244, 16. — Putz. Et. Amar. p. 188. 53. Harp. vulgaris. Gyll. Ins. Suec. 111 138, 48. 1815. A. punctulata. Dej. Spec. n1 472. 14. 1828. Li Long. 1 — El, 4 3/4 — Lat, 3 mill. D'une coloration très-variable : ordinairement d’un M4 bronzé cuivreux plus ou moins clair, parfois bleuâtre, violette ou d’un beau vert métallique; assez souvent noire. : Les palpes, les pattes et les antennes sont noirs, sauf , le 1er article de celles-ci qui est brun. La tête est petite, « convexe, les yeux sont ordinairement assez saillants, ce- « pendant parfois ils ne le sont que fort peu, même chez. des &. Les antennes sont assez courtes, assez épaisses ; cependant leurs articles sont cylindriques; le 3° article, comprimé à sa base, est beaucoup plus long que le 4°.— Le corselet est transversal, de la largeur des élytres à sa base, rétréci en avant; sa surface est un peu déprimée vers les angles postérieurs; les angles antérieurs sont, légèrement saillants; la base est tronquée; les angles 30 CELIA. 39 postérieurs sont droits, légèrement obtus; les deux fos- settes sont peu profondes ; l’externe se dirige obliquement vers les angles; elles sont un peu rugueuses, rarement un peu ponctuées. — Les élytres sont oblongues, un peu convexes : les stries sont peu profondes même à l’extré- mité, finement ponctuées ; les intervalles sont souvent un peu inégaux. Le dessous du corps est d’un noir bronzé, souvent rugueux ; les épisternes métathoraciques sont faiblement ponctués. C’est un insecte des pays de montagnes, particulière- ment des Alpes, des Pyrénées, du Caucase. Il se trouve également en Suède, en Laponie, en Sibérie, dans l'Amérique russe et même dans la partie septentrionale des Etats-Unis et à Terre-Neuve. Plusieurs individus de ce dernier pays, communiqués par M. Reiche, m'ont tous présenté un corselet un peu plus rétréci en avant et des angles antérieurs moins avancés et plus arrondis que chez la plupart des individus européens. 43. À. INTERSTITIALIS. Dej. Spec. 111 472. 13. 1828. — Thoms. Skand. col. 1 245. 11. Long, 8 — El. 5 1/4 — Lat. 4 1/2 mill. Voisine de l'A. erratica, maïs plus grande, d’une colo- ration bronzée plus ou moins foncée; le 2 article des antennes est brun en dessous; le corselet est un peu plus étroit vers la base, un peu moins rétréci en avant; les angles antérieurs sont moins avancés et plus largement arrondis ; les côtés de la base sont légèrement sinués aux angles postérieurs ; la base elle-même est plus fortement sinuée ; les deux fossettes sont plus profondes et plus distinctement ponctuées ; les élytres sont semblables, mais les intervalles sont ordinairement un peu plus convexes. Scandinavie, Kamtschatka. Nord des États-Unis. 6e GROUPE. (6e ei Ge Groupes de Zimm.) Tête petite : yeux peu saillants ; antennes assez courtes, à articles cylindriques. — Prosternum portant à l’extré- 40 MONOGRAPHIE DES AMARA. mité 2 points pilifères, celui du & ponctué au milieu. — Anus portant de chaque côté deux points pilifères, rap- prochés dans le &, écartés chez la ©. — Corselet dé- primé, surtout sur les côtés; ses angles antérieurs sail- lants; antennes et pattes testacées. 44. À. QUENSELI. Schoenh. Syn. Ins. 1 201, 190. 1806. — Gyll. n 134. 44, — Dej. Spec. 111 481. 23. — Zimm. Gistl. Faun. 1 26. — Schaum. Deut. Ins. 1 542. 40.— ? Thoms. Skand. col. 1 242. 40 (1). — Putz. Et. Amar. p. 190 et suiv. À. monticola. Dej. Sp. v 194. 68. 1831. — Heer, Schweiz. col. p. 37. 7. — Zimm. Faun. 1 26, À, antennata. Rosenh. Beïtr. p. 9. 1847. De même que toutes les autres Celia du groupe, celle- ci a un aspect très-caractéristique, dû principalement à la faible convexité, à la brièveté du corselet et au prolon- gement de ses angles antérieurs. Cette forme rappelle un peu celle de l’A. spreta. D’un brun clair métallique, avec les pattes, les palpes, les antennes et le revers des élytres ferrugineux ; parfois, cependant, les derniers articles des antennes et les palpes sont brunâtres. Les antennes, dont les articles sont cylin- driques, ne dépassent que faiblement la base des élytres; les yeux sont médiocrement saillants, assez profondé- : ment enchâssés en arrière. Le corselet est du double plus large que long, un peu rétréci et arrondi à sa partie an- térieure ; les côtés postérieurs tombent droit sur la base 4 qui est tronquée ; le bord antérieur est tronqué au milieu; mais les angles sont notablement prolongés en avant; la - | surface n’est convexe qu’au milieu; elle est fortement déprimée sur les côtés, surtout vers les angles de la base. Les deux fossettes basales sont larges et profondes, ponctuées ; la base elle-même est ordinairement égale- # ment parsemée de points très-distincts. L’impression 4 transversale postérieure est bien marquée. — Les élytres (4) La courte description de Thomson ne me permet pas d'affirmer qu’il ait eu en vue cette espèce plutôt que la suivante. La citation qu'il fait de l'A. Marilima Schiædte, laquelle est indubitablement la Aron, augmente encore | mes doutes, 3° CELIA. 4 sont oblongues, un peu plus larges que la base du cor- selet, peu convexes, finement striées-ponctuées. Le des- sous du corps est noir, parfois un peu rougeûtre. Cette espèce habite les montagnes de l’Europe, jusqu’à l'extrême Nord; le Caucase, les Alpes, les Pyrénées. Dans les plaines du nord de l’Europe, elle est remplacée par l’espèce suivante. Les individus à élytres un peu plus planes que le type, constituent l’A. monticola Zim. 45. À. SYLVICOLA. Zimm. Gistl. Faun. 1 26. 1832. — Schaum. Deut. Ins. 544. 41. À. maritima. Schiœdte. Dan. EI. 1178. 13. 1841. Long. 1 — El. 4 3/4 — Lat 3 1/2 mill. Elliptique ; plus large que la Quenseli: corselet plus court, plus large, plus rétréci en avant et moins vers la base ; il est moins convexe ; ses côtés sont encore plus largement aplanis: les élytres sont plus planes ; les an- tennes un peu plus grêles : la coloration générale est tou- jours plus rougeûtre. Elle se trouve particulièrement en Danemark et dans le nord de l'Allemagne vers les bords de la mer : cepen- dant, on la rencontre encore dans les vastes bruyères; je l’ai trouvée au mois d’août dans la Campine belge. Â6. À. TESCICOLA. Zimm. Faun. p. 1 26. 1. 1832. — Motsch. Ins. Sib. p. 199. no 348. — Putz. Et. Amar. p. 191. 57. Long. 8 — El. 5 — Lat. 32/3 mill. Je ne puis, pour cette espèce et la suivante, que ré- péter ce que j'en ai dit en 1866. | D'un brun plus clair que la Quenseli, avec un reflet métallique verdâtre ; les pattes, les palpes et les antennes sont plus testacés; les yeux sont encore moins saillants; le sommet de la tête est un peu plus ridé. L’insecte est un peu plus grand, un peu plus large; le corselet est un peu moins convexe, plus rétréci à la base; les angles antérieurs sont moins aigus; toute la base est ponctuée, | ce qui rend les fossettes moins distinctes. Les élytres plus | planes, sont plus larges en arrière; les épaules ne dépas- 42 MONOGRAPHIE DES AMARA. [2 sent pas la base du corselet; les stries sont plus profondes, plus fortement ponctuées et les intervalles sont moins plans ; la série de gros points sur la 8 strie est moins in- terrompue. Steppes de Kirghises. 47. À. RUPICOLA. Zimm. Gistl. Faun. 1 27, 2, — Motsch. ib. n° 349. — Putz. Et. Amar. p. 191. no 59. A. microcephala. Motsch. Ins. Sib. p. 209. 1844. Long. 8 — EI. 5 — Lat. 3 3/4 mill. Par sa forme raccourcie, cette espèce a un peu l’aspect de l’A. ovata ; elle est beaucoup plus courte que la Quen- seli et de la couleur de la Tescicola : la tête est plus large, les 2 1% articles des antennes sont plus clairs que les suivants; le corselet est plus convexe, beaucoup plus ré- tréci antérieurement et ses côtés sont plus arrondis; les angles antérieurs, presque aussi avancés, sont moins aigus ; la dépression le long des côtés est plus prononcée, surtout en avant; les angles postérieurs sont réfléchis; les deux fossettes de la base sont un peu moins distinctes et plus ponctuées; les points s'étendent même sur le milieu de la base; les élytres sont beaucoup plus larges, plus courtes, plus rétrécies à l’extrémité; les stries sont plus profondes et plus ponctuées. La strie préscutellaire part de la base entre les 17° et 2e stries et non de la base de la 2°; le dernier segment de l’abdomen est fauve, au moins à l’extrémité. Sibérie orientale, 48. À. SAXICOLA. Zimm. Gistl. Faun. Amar. 1 37. 1832. 6e gr. — in Silb. Rev. 11 216. Même taille que l’espèce précédente. En dessus, d’un bronzé foncé, en dessous plus ou moins couleur de poix; palpes, antennes et pattes couleur de rouille. Tête de grandeur moyenne, lisse, ordinairement assez fortement impressionnée entre les antennes. Yeux plats; les an- tennes dépassant un peu les épaules. Le corselet est par- devant profondément échancré, de manière que les deux angles antérieurs, arrondis, sont très-saillants. Les côtés 3° CELIA. 43 L sont plus arrondis que dans la C. infima; cependant on voit distinctement qu'ils ne sont pas, à vrai dire, ré- trécis postérieurement, de manière que les angles posté- rieurs, qui ne sont pas très-aigus, sont presque rectan- gles; la base du corselet est légèrement échancrée au milieu ; le dessus, un peu convexe, déprimé transversale- ment devant et derrière ; postérieurement, il y a de cha- que côté deux dépressions apparentes, dont celle de FPin- térieur est plus longue et plus profonde, mais toutes deux sont finement ponctuées à leur base et à leur contour. L'écusson est triangulaire et lisse. Les élytres ne sont guère plus larges devant que la base du corselet, mais vers le milieu, elles s’élargissent un peu; avant leur extrémité , elles sont fortement échancrées; elles sont assez convexes, les stries longitudinales fines et ponc- tuées ; la petite strie est située immédiatement auprès de l’écusson. Les intervalles entre les stries sont plans; les points oculaires placés devant le bord extérieur des élytres qui est d’un rouge ferrugineux, sont peu serrés. L’abdomen est lisse : les segments antérieurs ont, sur le côté, à peine quelques points très-fins. (Zimmermann.) Transcaucasie (Coll. de Chaudoir. 2 ind. venant de Faldermann.) 1e GROUPE, Prosternum du & ni fovéolé ni ponctué. Tête petite; 3e et 4e articles des palpes égaux en longueur; le dernier plus large au milieu que l’extrémité du précédent. An- tennes peu épaisses, à articles cylindriques, atteignant ou dépassant la base des élytres. Tibias intermédiaires spinuleux à leur côté interne. Métasternum un peu plus court que les piliers des hanches. Anus portant de cha- que côté 1 point chez le &, 2 chez la Q. 44 MONOGRAPHIE DES AMARA, Section 1. — Pas de gros point pilifère à la base de la strie préscutellaire. s 49. À. BIFRONS. Gyll. Ins. Suec. 11 144, 53. 1811. — Dej. Spec. mm 485. 21. À. livida. (F. ?) Schiœdte. Danm. Eleut. 119, 14, — Schaum. Deut. Ins. 546. 43, À. oricalcica. Daws. Geod. Brit. 195. 15. Long. 6 à 6 1/2 — El. 8 à 3 3/4 — Lat. 2 1/2 à 3 mill. D'un brun rougeâtre un peu bronzé. Palpes, antennes, pattes, rebord du corselet et des élytres testacés. Les yeux sont saillants; les antennes atteignent la base des élytres, mais ne la dépassent point. Le corselet est con- vexe , transversalement carré, paraissant un peu rétréci en avant par l’abaissement des angles antérieurs, lesquels sont arrondis ; les côtés ne sont un peu arrondis que vers la partie antérieure. Les angles postérieurs sont droïts : la base est fortement ponctuée surtout vers les côtés; les deux fossettes basales sont larges, mais la ponctuation les fait paraître peu limitées. Les élytres sont oblongues: en dessous des épaules elles s’élargissent légèrement : les stries sont profondes et fortement ponctuées jusqu’au dernier quart où les intervalles deviennent plus convexes. La série de gros points sur la 8e strie n’est pas complète- ment interrompue au milieu. — Le 1er article des tarses antérieurs du & est aussi long que les deux suivants réunis. Toute l’Europe : peu commune dans le midi. Schaum indique comme synonyme ou tout au moins comme variété À. Zimmermanni Heer. Schweiz. Col. p. 38. n° 42. — Bien, qu’en effet, la plus grande partie de la description semble confirmer cette manière de voir, la comparaison que fait Heer soit avec la Grandicollis Zim., soit avec la Modesta Dej., semble indiquer qu'il s’agit d’un insecte bien différent de l’A, bifrons. 50, ARENARIA. Putz. Et. Amar. p. 218 n° 95. 1866. Long, 5 1/3 — El. 3 1/3 — Lat 2 1/3 mill. Elle a un peu l’espect de l’A. sabulosa, mais elle est 30 CELIA. 45 plus petite, plus étroite; les yeux sont un peu moins saillants; le corselet est plus court, plus échancré en avant; la base est plus nettement tronquée; les côtés sont un peu moins arrondis en avant et le sont davantage en arrière ; les angles antérieurs sont plus aigus; le rebord marginal est un peu plus large, surtout au-dessus des angles postérieurs, lesquels sont plus obtus; les deux fossettes de la base sont plus distinctement arrondies, leurs points sont plus écartés et moins nombreux : il n’en existe pas au milieu de la base. — Les élytres sont un peu plus courtes, les côtés sont plus arrondis, les angles huméraux plus relevés; le point préscutellaire est nul : la ponctuation des stries est moins distincte. Le prosternum est lisse comme dans l’A. sabulosa, maïs les épisternes métathoraciques et les côtés de l’abdomen qui, dans cette espèce, sont fortement ponctués, ne le sont nullement dans l’Arenaria, Espagne centrale. Section 2. — Un gros point à la base de la strie préscu- tellaire. 91. À. SABULOSA. Dej. Spec. 111 486. 28. 1898. — Putz. Et. Amar. p1219::96: L. polita. Chaud. Car. du Cauc. p. 159 et Berl. Ent. Zeits. v 1861. 198. À. Barnevillei. Fairm. An. Soc. Ent, France. 1856. 521. Long. 1 — Lat 8 mill, Les yeux sont assez saillants, très-peu enchâssés en arrière; le corselet, presque carré, un peu rétréci après le milieu, est assez convexe; le bord antérieur est assez échancré ; les angles antérieurs sont arrondis, défléchis; le bord latéral est assez fortement arrondi avant le milieu; de là, il est fort peu arqué et tombe sur la base. Les angles postérieurs sont obtus, mais leur pointe fait une légère saillie extérieure ; toute la base est déprimée et fortement ponctuée; la fossette basale interne est fort peu distincte, l’externe l’est un peu plus; le rebord mar- ginal est étroit. — Les élytres sont oblongues, légère- ment rétrécies à l'extrémité, peu arrondies sur les côtés; le rebord basal ne se relève que près des épaules et y 3. 46 MONOGRAPHIE DES AMARA, forme une petite saïllie externe. Les stries sont profondes et fortement ponctuées, sauf à la base des 4-76 stries et à l'extrémité; la strie préscutellaire ne touche ni la 2 strie ni la strie suturale et commence en dessous du rebord par un gros point. La série marginale de points ocellés est à peine interrompue au milieu. La poitrine et les côtés de l'abdomen sont ponctués. L’habitat de cette espèce est assez étendu, mais elle n’est commune nulle part; elle a été trouvée dans le midi et même dans le centre et l’ouest de la France, en Thu- ringe, en Autriche, en Grèce et en Arménie. 92. À. FERVIDA. Coq. Ann. Soc. ent. France 1858. p. 716 — Putz. Et. Amar. p. 213 n° 9 — Stett. Ent. Zeits. 18617. 175. Long. 6 — El. 3 1/2 — Lat. 2 1/2 mill. D’un brun beaucoup plus clair et surtout plus verdâtre que l’A. sabulosa. Les antennes, les palpes et les pattes sont d’un testacé pâle; les antennes sont un peu plus longues et un peu plus minces que chez la Sabulosa; les deux impressions latérales du front sont moins profondes et non réunies par une dépression transversale ; les côtés du corselet sont moins rétrécis en avant, presque droits en dessous du milieu. Les côtés de la base se relèvent un peu depuis le milieu, tandis que chez la Sabulosa ils se relèvent à partir des angles postérieurs : il résulte de cette disposition que chez la Fervida, les angles posté- rieurs sont plus ouverts que chez la Sabulosa. Le bord antérieur est absolument tronqué. La fossette basale in- terne est plus profonde, linéaire; l’externe est plus isolée, plus arrondie; la ponctuation de la base est plus fine et ordinairement moins serrée. — Les élytres sont un peu moins convexes, moins rétrécies en arrière : les stries sont notablement moins profondes, à peine ponctuées, les intervalles sont tout à fait plans. — La poitrine et les côtés de l’abdomen ne sont pas distinctement ponctués. Algérie, Carthagène, Sardaigne. 53, À. HENONTI. Fairm, Ann. Soc, Ent. Fr. 1867 p. 393. Cet insecte est tellement voisin de l'A. fervida, qu'il 30 CELIA. 47 pourrait bien n’en être qu’une variété, Les seules diffé- rences que m'ait fourni la comparaison des deux types, sont : une taille un peu plus grande chez l’A. Henoni, les élytres un peu plus allongées, plus finement striées, le corselet un peu plus large. Constantine. 54, À. ABERRANS. Baudi. Berl. Ent. Zeits. vrit 1864. 209. Long. 4 1/2 — El. 2 1/2 — Lat. 2 mill. Bien distinete de l'A, bifrons par sa taille beaucoup plus petite, sa coloration d’un brun testacé (qui tient peut-être à une transformation récente), ses yeux un peu moins saillants, les impressions entre les antennes moins pro- fondes, le corselet un peu plus court et dont les côtés antérieurs sont moins arrondis et les angles postérieurs un peu plus ouverts et plus obtus; la base est moins tronquée, elle se relève même un peu en arc de cercle depuis le milieu jusqu'aux angles; elle est beaucoup moins ponctuée, surtout au milieu; la fossette externe est à peine marquée et arrondie. — Les élytres sont no- tablement plus courtes, proportionnellement plus larges; les stries ne sont pas moins profondes, mais leur ponc- tuation est un peu moins distincte : il existe un point ombiliqué à la base de la strie préscutellaire. Chypre. M. Baudi a bien voulu me communiquer les deux individus qui lui ont servi de types. Long. 5 — El. 3 — Lat. 2 1/4 mill. ou plus petite que les plus petits individus &e VA. fervida et même de la Bifrons ; de la taille de PA. infima. La coloration est plus foncée et plus brillante. Les yeux sont proportionnellement plus grands et un peu plus saillants que chez la Fervida; les antennes sont un peu plus grèles et plus longues surtout chez le &: le corselet est à peu près semblable, sauf qu’il est plus court, proportionnellement plus large, que ses côtés sont encore moins arqués en arrière et que les angles de la base sont plus droits; la base même est semblable; les 99, À. FREINS n. Sp. 48 MONOGRAPHIE DES AMARA. “fossettes internes sont moins profondes et surtout plus courtes ; les fossettes externes sont plus arrondies et à peine distinctes ; les stries des élytres sont plus forte- ment ponctuées. Le pénultième article des palpes maxil- laires est un peu plus court que le dernier, celui-ci ést plus arqué. Les tarses antérieurs sont comme chez la Fervida. Cette espèce est extrêmement voisine de la précédente : elle me parait cependant en différer par une plus forte dépression des angles antérieurs du corselet, ce qui fait paraître celui-ci un peu plus arqué en avant; les angles postérieurs sont encore plus obtus chez tous les individus que j'ai examinés; les élytres sont moins courtes et leur ponctuation est au moins aussi marquée que chez l'A. bifrons. Trouvée par M. E. Peyron aux environs de Beirut (Syrie). 56. À. SYRIACA. Putz. Et. Amar. p. 216 n° 93. 1866. Long. 6 — El. 3 1/4 — Lat. 2 1/2 mill. L’unique individu que j’ai sous les yeux est d’un brun très-clair, sans doute à cause de sa transformation ré- cente, et bién que ce soit une ©, il est facile de recon- naître qu’il appartient à une espèce du présent groupe. L’A. syriaca est plus petite que la Fervida; ses yeux sont un peu moins saillants; le corselet est plus carré, moins rétréci en avant, plus nettement tronqué à la base; le rebord marginal est plus fin; les fossettes sont pres- que indistinctes, et toute la base est finement ponctuée ; les stries dés élytres sont plus fines, beausoup plus dis- tinctement ponctuées; la strie préscutellaire est plus longue. : Elle est aussi voisine de l’A, palaestina; sa taille est également plus grande, le corselet est plus large, le milieu de sa base est moins échancré, la base elle-même est plus plane, beaucoup plus complètement ponctuée, les deux fossettes sont moins marquées. Les yeux sont également moins saillants, ce qui peut dépendre du sexe et de l’immaturité. Syrie : 4 ind, © (Coll, de Chaudoir). 3° CELIA. 49 8e GROUPE. {Te Groupe de Zimm.) Yeux saillants. Antennes courtes. Prosternum glabre à l’extrémité, ponctué au milieu chez le &. 1 point anal de chaque côté chez le &, 2 chez la ©, — Strie préscu- tellaire assez courte. — Aptère, 51. À. INFIMA. Duft. 11 114. 139. 1812. — Dej. Spec. 111 491. 33. — Zimm. Gistl. Faun. 1 28. — Schaum. Deut. Ins. 1 545. 42. — Thomson. Skand. Col. 1 241. 8. — Putz. Et. Amar. p. 196. 75. À. granaria. Dej. Spec. 111 490. 32. 1828. Long. 5 — El. 8 — Lat. 2 1/4 mill. D’un noir brillant légèrement bronzé, les 8 ou 9 der- niers articles des antennes, les 2 derniers articles des palpes brunâtres ; pattes, base des antennes et des palpes d’un testacé rougeâtre. Tête assez fortement enfoncée dans le corselet, marquée, entre les yeux, de 2 impres- sions arquées assez profondes. Antennes très-courtes, composées d'articles épais. Veux très-saillants. Corselet convexe, transversal, largement mais peu profondément échancré en avant; les angles antérieurs un peu avancés, arrondis, déprimés; les côtés sont arqués jusqu’à la base où ils sont moins rétrécis qu’en avant; les angles posté- rieurs un peu plus ouverts que droits, très-légèrement sinués vers leur extrémité. La base est tronquée; les deux fossettes sont profondes, marquées et plus ou moins entourées de points assez gros qui ne s'étendent pas jusqu’au milieu; la fossette externe est arrondie; l’im- pression transversale postérieure est très-peu enfoncée. — Les élytres sont convexes, ovales, assez fortement ar- rondies sur les côtés, surtout chez la ©; les stries sont bien marquées, régulières: leur ponctuation, sans être serrée, est cependant assez forte jusqu’au-delà du milieu ; la série marginale de points ocellés est largement inter- rompue au milieu. À peu près dans toute l’Europe, même dans le nord, elle n’est cependant bien commune nulle part, 50 MONOGRAPHIE DES AMARA. 9e GROUPE. Prosternum du & non ponctué au milieu, glabre à l'extrémité. Antennes peu épaisses, dépassant un peu la base des élytres, composées d'articles allongés. — Les deux derniers articles des palpes maxillaires sont à peu près égaux en longueur. — 1 point anal de chaque côté chez le 6, 2 chez la ©. — Strie préscutellaire ayant à sa base 1 point ombiliqué. — Le 1* article des tarses antérieurs du à est triangulaire, un peu plus long que le 2° qui est cordiforme. 58. À. RUFO-CINCTA. Sahlb. Ins. Fen. 1 249. 56. — Schaum. Deut. Ins. 1 547, 44, — Thoms. Skand. Col. 1 244. 14. — Putz. Et. Amar. p. 194. 68. C. grandicollis. Zimm. Gistl. Faun. 1 29. 1832. — Heer, Faun. Col. helvet. 91, 12. Long. 5-6 1/2 — EI. 3-4 — Lat. 2 1/2-5 mill. D'un noir légèrement brunâtre avec un reflet bronzé, palpes, antennes et pattes d’un testacé ferrugineux. Tête petite, yeux saillants, surtout chez le &. Corselet trans- versal, rétréci et arrondi en dessous des angles antérieurs qui sont plus ou moins avancés. Les côtés tombent di- rectement sur la base, de manière à former les angles postérieurs, qui sont ordinairement droits, parfois ce- pendant un peu arrondis. La base est tronquée, mais parfois ses côtés sont légèrement réfléchis en arrière: : Les deux fossettes de la base sont bien marquées, ordi- nairement fortement ponctuées, parfoïs presque lisses. (A. lacvigata Motsch.) La fossette externe ne dépasse pas un repli qui se dirige vers les angles. Les élytres sont en ovale court, un peu rétrécies en arrière, ayant à la base un peu moins de largeur que la base du corselet. La surface est très-convexe, fortement ponctuée-striée. La strie préscutellaire, qui part d’un gros point ombiliqué, est peu prolongée et se termine brusquement sans tou- cher la strie suturale. La série marginale de gros points n’est pas interrompue au milieu. Les côtés de la poitrine. et du ventre sont ponctués, | | 109 ACRODON. 51 Cet insecte se rencontre à peu près dans toute l’Eu- rope, surtout dans les parties montagneuses; elle est parfois très-abondante dans l’est de la Belgique et dans les collines calcaires des bords de la Meuse; on la re- trouve également dans les plaines sablonneuses du nord. Elle n’a point été remarquée en Angleterre. 102 GROUPE. G. ACRODON. (Zimm.) Mêmes caractères que le 9e groupe, sauf que le point préscutellaire fait défaut. De plus, la dent du menton est longue et aiguë, non bifide. 99. À. BRUNNEA. Gyll. 11 443. 52. 1810. — Dej. Spec. rit 488. 25. — Schaum. Deut. Ins. 548. 45. Putz. Et. Amar. p. 197. 76. À. lapponica Sahlb. Ins. Fen. 250. 58. — Dej. Spec. v 199. 69. À. Sahlbergi. Zett. Ins. Lap. 36. 10. 1840. Long. 5 1/2 — El. 3 — Lat. 2 1/2 mill. De la taille des plus petits individus de l'A. rufo-cincta; d’un brun souvent assez clair, légèrement bronzé, avec les palpes, les antennes, les pattes, les bords postérieurs du corselet d’un testacé ferrugincux. Les antennes ne dé- passent que de très-peu la base des élytres; elles sont semblables à celles de l'A. rufo-cincta, mais plus grêles. Les yeux sont un peu moins saillants que ceux de cette espèce. Le corselet est fort différent : plus large, très- arrondi sur les côtés jusqu'aux angles postérieurs qui sont arrondis; il a les angles antérieurs notablement plus avancés, et par conséquent le bord antérieur plus profon- dément échancré; les côtés de la base sont ponctués ; les fossettes internes sont un peu moins profondes; les fos- settes externes sont à peine marquées; la surface est A MONOGRAPHIE DES AMARA, distinctement déprimée dès avant les angles postérieurs. — Les élytres sont en ovale court, maïs peu rétrécies à la base et à l'extrémité; elles sont profondément striées- ponctuées; la strie préscutellaire, dépourvue du point basal ombiliqué, est isolée à son extrémité. Elle se trouve particulièrement dans le nord de l’Alle- magne, en Suède, en Laponie, etc. M. Dawson la signale en Irlande. On la rencontre aussi, mais peu communé- ment, dans les Alpes. G. LEIOCNEMIS. Zimm. Gistl. Faun, I 1832. Les Leiocnemis ne diffèrent des Celia que par leurs palpes en général plus grêles et plus acuminés à l’extré- mité : — par leur corselet pius rétréci vers la base ; — par la forme des fossettes basales qui sont, en général, moins linéaires et dont l’externe est ordinairement petite et arrondie; — par les tibias intermédiaires qui sont plus ou moins obtusément denticulés en dessous. Aer GROUPE. Prosternum du & portant une fossette ovale, peu pro- fonde, ponctuée. — Pointe sternale rebordée, munie de deux points pilifères (1). Le & ayant ordinairement, de chaque côté de l’anus, 1 point pilifère, la © 2. (Sauf chez À, simple. 60. A. AFFINIS. Dej. Spec. n1 488. 30. 1828. — Putz. Et. Amar. p. 212. 89. Long. 6 — El, 4 1/2 — Lat. 3 mill. Le dernier article des palpes labisux est étroit, un peu (1) Voy.ci- rès À, chlorotica 119 LEIOCNEMIS. 03 allongé, arrondi à son extrémité; les antennes sont minces et dépassent la base des élytres. Les yeux sont peu convexes, enchâssés en arrière. Le corselet est trans- versal, un peu plus étroit à la base qu'en avant; les côtés sont plus fortement arrondis en avant qu’en arrière où ils tombent sur la base en formant avec celle-ci un angle obtus. Le bord basal est un peu échancré au mi- lieu, puis un peu arqué en remontant vers les angles. Le milieu de la base est assez fortement déprimé et mo- dérément ponctué. Les deux impressions basales sont assez profondes, surtout l’interne qui est ovale ; l’externe, située assez près des angles, est arrondie; elles sont l’une et l’autre assez fortement ponctuées. Les élytres sont en ovale un peu allongé, rétrécies et distinctement sinuées vers l’extrémité chez la ©. Le rebord basal est assez peu marqué; ïl ne se relève que faiblement vers les épaules où il forme un angle très- ouvert. Les stries sont profondes, surtout en arrière, assez légèrement ponctuées ; la 7° est fort peu distincte en dessous de l'épaule; la strie préscutellaire est très- courte et ne se réunit pas à sa base à la 2° strie. La série de gros points sur la 8° strie est à peine interrompue au milieu. Cette espèce a quelque rapport avec l’A. brevis, maïs sa taille est moindre ; le corselet est moins large à la base, moins arrondi sur les côtés ; la fossette interne de la base” est ponctuée; les élytres sont proportionnellement moins larges, plus allongées; les épaules sont moins saïllantes ; les stries sont plus distinctement ponctuées, et la strie préscutellaire, autrement placée, est plus courte. Espagne centrale et méridionale. 61. À. DIVERSA. Putz. Et. Amar. p. 217. 94. 1866. Long. 5 1/4 — Lat. 2 8/4 mill. Voisine de l'A, affinis. Les antennes sont plus épaisses et plus longues, les yeux plus saillants ; le dernier article des palpes est plus distinctement tronqué à l’extrémité. Le corselet a les angles antérieurs beaucoup plus déflé- chis, ce qui le fait paraïtre plus étroit en avant; les côtés 54 , MONOGRAPHIE DES AMARA. sont plus arrondis, surtout en arrière ; le bord basal est plus nettement tronqué; la fossetie basale interne est beaucoup moins profonde et entourée de quelques points; l’externe est ronde comme chez l’Affinis. Les élytres sont un peu plus courtes, plus larges et moins profondément sinuées à l’extrémité; les épaules sont plus arrondies ; les stries sont un peu plus profondes et plus fortement ponctuées; la strie préscutellaire est assez longue ; elle part de la base de la 2e strie et se réunit à son extrémité à la strie suturale. Dalmatie. (Un seulind. © dans la coll. Dejean.) 62. À. PEREZTI. Putz. Stett. Ent. Zeit. 1867. p. 113. 89 bis. Long. 4 — Lat. 2 1/8 mill. Le dernier article des palpes est allongé, presque acu- miné, la pointe seule est tronquée. Les antennes, assez grêles, dépassent un peu la base des élytres ; leur 1° ar- ticle estentièrement testacé, les 2°-4e ont leur base légè- : rement enfumée; les autres sont un peu plus obscurs au milieu. Les yeux sont un peu plus saillants que chez l'A. affinis. Le corselet est notablement plus étroit que les élytres, court, transversal, très-convexe. Le bord anté- rieur est presque tronqué, les angles sont largement ar- rondis et déprimés, non saillants. Les côtés sont arrondis, surtout en avant; ils forment sur la base un angle obtus. La base est arquée, c’est-à-dire que son milieu est un peu prolongé en arrière et qu’elle se relève ensuite jus- qu'aux angles; elle n’est déprimée qu’à la base de la fossette interne; celle-ci est oblique, linéaire, parsemée de quelques points très-petits ; la fossette externe, égale- ment un peu ponctuée, est ronde et située vers l’angle inférieur du corselet; le sillon longitudinal est peu mar- qué, surtout en avant. Les élytres sont en ovale court, plus larges que le corselet, peu rétrécies en avant et en arrière, striées et faiblement ponctuées dans leur 1» moitié; les stries internes sont plus profondes que les autres, surtout vers l'extrémité ; les intervalles sont légè- rement convexes. La strie préscutellaire a un peu plus que 2 fois la longueur de l’écusson; elle occupe le milieu 119 LEIOCNEMIS. 55 du 1°* intervalle. Les épisternes métathoraciques et les côtés des 1° segments abdominaux sont parsemés de très-petits points. J'ai relevé (1. c.) les différences de l’A. Perezi avec les À, affinis et rotundata. Espagne, Madrid. Je n’en ai vu qu’un seul individu. 63. À. COTTYI. Coq. Ann. Soc. Ent. Fr. 1858. p. 71. — Putz. Et. Amar. p. 200. 77. Long. 5 — El. 3 — Lat. 2 2/3 mill. La couleur générale est un brun un peu fauve, deve- nant beaucoup plus clair sur les côtés et à la base des élytres, ainsi que sur la marge du corselet; le dessous du corps, les palpes, les antennes et les pattes sont testacés. Les palpes ont leur dernier article: mince, en ovale très-allongé, très-atténué après le milieu, distinctement recourbé en dedans vers l'extrémité ; la pointe seule est tronquée. La tête porte, entre les antennes, deux impres- sions linéaires, lisses et peu profondes, mais très-dis- tinctes. Les yeux sont peu saillants. Les antennes n’attei- gnent pas la base du corselet; celui-ci est très-court, transversal, tronqué en avant, sinué à la base; ses an- gles antérieurs, arrondis, sont très-déprimés, ce qui le fait paraître aussi large à la base qu’à l'extrémité; les côtés forment un arc régulier jusqu'aux angles posté- rieurs qui sont très-ouverts et presque arrondis; le rebord marginal est assez relevé, surtout en arrière, mais il est fort étroit. La fossette basale interne est linéaire, en- tourée de.quelques petits points; l’externe est presque ronde et fort petite. La base est fortement déprimée au milieu ; le sillon longitudinal n’est bien marqué qu'au milieu. Les élytres sont peu convexes, larges, ovales, non si- nuées sur les côtés; le rebord basal, déprimé au milieu, se relève jusqu'aux angles huméraux et forme avec le rebord marginal un angle presque droit. Les stries sont fines et peu profondes, très-faiblement ponctuées : elles sont cependant un peu plus profondes vers l’extrémité ; la 7 atteint distinctement l'épaule; la strié préscutellaire est courte. La série marginale de points ocellés est inter- 06 MONOGRAPHIE DES AMARA. rompue au milieu. Les épisternes métathoraciques sont allongés, striés intérieurement, non ponctués. Les tibias sont fortement épineux. Algérie. I. Canaries. 64, À. AENESCENS. Putz. Et. Amar. p. 201. 78. 1866. Elle ne diffère de l'A. Coftyi que par sa couleur plus claire en dessus, constamment plus foncée en dessous; son corselet un peu plus étroit et dont la fossette basale. externe est beaucoup plus petite; la base porte à peine quelques points; les stries des élytres sont plus fines, leur ponctuation est plus distincte, les intervalles sont plus plans. Egypte. (Alexandrie.) 65. À. CHLOROTICA. Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr. 1867. p. 292. Long. 6 3/4 — EI. 4 — Lat 3 1/2 mill. De même que chez l'A. Cottyi, la dent du menton est large et courte, fort peu échancrée à l’extrémité. La cou- leur générale est un fauve très-pâle, surtout sur les élytres, très-légèrement bronzé. La taille est beaucoup plus grande que celle de la Cottyi; la tête est plus al- longée; les impressions entre les antennes sont plus courtes ; les yeux sont proportionnellement plus petits et moins saillants. Le corselet est moins large, plus rétréci en arrière; les angles de la base sont moins arrondis, obtus; les deux fossettes basales sont complètement dé- pourvues de ponctuation; l’interne est un peu plus obli- que. Les élytres sont moins convexes, un peu plus ovales ; la strie préscutellaire est un peu plus longue et se réunit à son extrémité à la strie suturale. Elle diffère de la Brevis (dont les individus pâles ont quelque analogie avec elle) par ses antennes plus lon- gues, son corselet beaucoup moins large, dont les angles postérieurs sont plus marqués et dont les fossettes basales ne sont point ponctuées; par ses élytres plus ovales, le rebord basal remontant beaucoup moins vers les épaules; ses stries plus fines et dont les intervalles ne sont nulle- 119 LEIOCNEMIS. 01 ment convexes, — La strie préscutellaire, se prolongeant obliquement jusqu’à la 1° strie. — La série marginale de points ocellés plus nettement interrompue au milieu. De même que chez les A. Cottyi et brevis, le prosternum du 6 offre un espace ovale finement ponctué et à peine déprimé : mais la pointe sternale, qui n’est rebordée que vers l’extrémité, ne porte aucun point pilifère, au moins chez l’unique individu que j’ai sous les yeux. Algérie, d'après M. Fairmaire, (El Aghouat. — Boussada.) Coll Fairmaire. 66. À. ROTUNDATA. Dej. Sp. 1 491, 34. 1828. — Putz. Et. Amar. p. 211. 88. Long. 4 1/2 — Lat. 2 1/2 mill. La tête, le corselet et le dessous du corps sont d’un brun assez clair; les pattes et surtout les palpes et les antennes sont testacés. Les yeux sont assez saillants. Les palpes sont plus épais et moins allongés que chez l'A. Cottyi. Les antennes, grossissant un peu vers l'extrémité et composées d'articles serrés, n’atteignent pas tout à fait la base du corselet. — Le corselet est transversal, tron- qué antérieurement; ses angles antérieurs sont très-dé- primés ; les côtés sont fortement arrondis jusqu’au milieu ; les angles postérieurs sont très-obtus; les deux fossettes de la base sont complètement lisses : l’intérieure est assez large et ne touche pas la base, l’extérieure est très-petite et arrondie. Le sillon longitudinal s'étend de la base jus- qu’au dessous du bord antérieur. Les élytres sont fort courtes, larges, un peu rétrécies vers l'extrémité qui n’est que très-faiblement sinuée; les épaules sont anguleuses; les stries très-fines et légère- ment ponctuées, s’élargissant vers l'extrémité; la strie préscutellaire est courte; la série marginale de gros points n’est interrompue qu’au milieu. Les jambes sont très-épineuses. Espagne. 1 ind. ©. (Coll. Dejean.) 67. À. PUTZEYSI. Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr. 1861. p. 391. Long. 7 1/2 — El. 4 — Lat. 3 1/2 mill. D’un noir brillant, ayant un reflet bronzé verdâtre, 28 MONOGRAPHIE DES AMARA, plus fort sur la tête et le corselet; les antennes, les jam- bes et les tarses sont bruns, les cuisses couleur de poix. — Les yeux sont assez saillants; les deux impressions entre les antennes se réduisent à deux traits obliques, très-nets. — Le corselet est court et fortement transver- sal, autant que chez les A. brevis et simplez ; il diffère de celui de la Brevis en ce que ses angles antérieurs sont un peu plus avancés, moins déprimés; que sa base est beau- coup plus en arc de cercle; la fossette basale interne est plus large et ne s'étend pas jusqu’à la base même ; l’im- pression transversale postérieure est plus marquée. Le corselet diffère de celui de la Simplex, en ce qu'il est moins large antérieurement, beaucoup moins déprimé vers les angles postérieurs ; la base est encore plus ar- quée ; la fossette interne est plus profonde. Les élytres ont à peu près la même forme que chez l'A, brevis, maïs le rebord basal est presque horizontal; les stries sont plus fines ; leur ponctuation est presque indis- tincte; la strie préscutellaire est plus longue. Je n’en ai vu qu’un seul individu & communiqué par M. Fairmaire. Il vient d'Algérie. (Aïn Touta.) 68. A. EXIMIA. Dej. Spec. 111 494. 37. 1828. — Putz. Et. Amar. p. 203. 81. Long, 7 1/2 — El, 5 — Lat. 3 1/2 mill. D'un brun de poix, tantôt plus clair, tantôt plus foncé; les palpes et les antennes sont d’un testacé un peu rou- geâtre. La tête est petite, les yeux sont assez saillants ; les palpes ont leur dernier article moins allongé et plus obtus à l’extrémité que chez l’A. Cottyi; les antennes dé- passent de très-peu les épaules. Le corselet est court, transversal, très-arrondi sur les côtés ; les angles posté- rieurs sont arrondis ; la base, échancrée au milieu, est sinuée sur les côtés; les deux impressions sont profon- des, mais peu régulières ; elles sont fortement ponctuées, de même que le milieu de la base qui est déprimé ; les points se prolongent tout le long du bord marginal qui est large et relevé; on remarque aussi quelques points le long du hord antérieur. — Les élytres sont en ovale court, peu rétrécies à l'extrémité où elles sont assez for- 14° LEIOCNEMIS. 29 tement sinuées ; le rebord basal se relève fortement vers les épaules où il forme avec le bord marginal un angle aigu ; elles sont assez profondément striées et fortement ponctuées; les stries sont beaucoup plus profondes vers l’extrémité; la sirie préscutellaire est assez longue ; à la base, elle est réunie à la 2e strie. La série de gros points sur la 8° strie est à peine interrompue au milieu où ce- pendant les points sont plus écartés. Cette espèce est assez variable. Quelquefois la base du corselet n’est pas ponctuée et les stries sont presque lisses. J’ai vu des individus pris en Espagne, soit d’une largeur anormale, soit ayant les angles postérieurs du corselet plus marqués. Parfois la fossette interne de la base du corselet est presque arrondie. Parfois l’insecte est plus étroit, et son corselet plus large, non rétréci an- térieurement, a tous ses angles presque oblitérés. France méridionale. — Pyrénées orientales. — Espagne. 69. À. CORPULENTA. Putz. Et. Amar. p. 205. 83. 1866. Long. 1 — El, 4 3/4 — Lat. 4 1/2 mill. Intermédiaire entre les A. brevis et testudinea. De la longueur de la Brevis et de la même couleur, mais ses élytres sont plus larges, plus arrondies; leur surface dorsale est plus convexe; les intervalles sont moins re- levés. Le corselet est à peu près semblable, mais un peu plus rétréci en avant; ses angles postérieurs sont un peu moins marqués; les deux fossettes, surtout l’externe, sont moins profondes; toute la base, sauf le milieu, est parsemée de points très-inégaux, dont les plus gros sont ceux de l'extérieur. — La Testudinea est noire, plus grande ; ses élytres sont encore plus larges et plus arron- dies sur les côtés et plus convexes en dessus; le rebord marginal est plus large ; la strie préscutellaire est isolée; le corselet est plus arrondi sur les côtés; ses angles an- térieurs sont plus saillants; sa base n’est pas ponctuée; la fossette interne est moins large et plus linéaire, l’externe est très-distinctement arrondie ; les yeux sont encore moins saillants ; enfin, les épisternes métathora- ciques sont beaucoup plus courts, 60 MONOGRAPHIE DES AMARA. Je n’ai vu qu’un seul ind. & qui est noté dans la coll. de M. de Vuillefroy, comme venant de la Sierra Nevada. 10. À. SIMPLEX. Dej. Spec. 111 493. 81. 1828. — Putz. Et. Amar. p. 214. 91. Long. 7 3/4 — El, 5 1/2 — Lat. 3 3/4 mill. Entièrement d’un brun marron très-clair, qui est un peu plus foncé sur la tête et au milieu du corselet. Les palpes labiaux ont leur dernier article plus étroit et plus long que dans les maxillaires, et légèrement tronqué à l'extrémité. Les antennes, composées d'articles assez al- longés, dépassent les épaules. Les yeux sont peu saillants. Le corselet est court, transversal, un peu plus large à la base qu’à l’extrémité, échancré antérieurement; les an- gles, qui s’avancent distinctement, sont arrondis; les côtés sont régulièrement arqués jusqu'aux angles posté- rieurs qui, bien que marqués, sont arrondis. La base, légèrement échancrée au milieu, est bisinuée; elle est déprimée en dessous des fossettes internes et se redresse un peu jusqu'aux angles postérieurs ; de chaque côté, on remarque deux impressions dont l’intérieure, assez large, porte au centre une strie profonde qui n’atteint pas la base et remonte jusqu’au 4% tiers du corselet; l’impres- sion extérieure est arrondie; chacune d'elles est entourée de quelques points peu distincts. Le sillon longitudinal est peu profond, surtout antérieurement; en arrière, il n’atteint pas la base, et, en avant, il ne dépasse pas l’im- pression transversale antérieure qui est assez marquée. — Les élytres sont en ovale un peu allongé, assez con- vexes, presque aussi larges en arrière qu’en avant, assez fortement sinuées avant l'extrémité ; le rebord basal, dé- primé avant le milieu, remonte très-distinctement jus- qu'aux angles huméraux qui sont relevés et obtus. Les stries sont fines, très-faiblement ponctuées, surtout vers la base; la strie préscutellaire est assez longue et part de la base de la 22 strie pour se réunir, à son extrémité, à la strie suturale. La série marginale de points ocellés est faiblement interrompue au milieu. Les épisternes métathoraciques sont allongés, striés à leur côté interne, non ponctués. Les tibias intermédiaires sont arqués. Espagne, (Valladolid. Carthagène.) Algérie, (Oran.) 119 LEIOCNEMIS, 61 11. À. EUPHRATICA., Putz. Et. Amar. p. 202. 79. 1866. Long. 6 4/2 — El. 4 — Lat. 3 1/2 mill. Elytres d’un brun clair; tête et corselet d’un brun de poix; palpes, antennes, bords du corselet, dessous du rebord des élytres, cuisses et tarses d’un testacé rou- geûtre. — Le dernier article des palpes est étroit, acu- miné, mais moins aigu à l'extrémité que chez l'A, Cottyi. Les yeux sont peu saillants, surtout en arrière. — Le corselet est transversal, très-peu rétréci en arrière, et y paraissant même plus large à cause de la dépression des angles antérieurs; il est un peu échancré en avant; les angles antérieurs sont droits. Les côtés sont légèrement arrondis jusqu’au milieu et le sont à peine depuis ce point jusqu'aux angles postérieurs; ceux-ci sont un peu plus ouverts que l'angle droit. La base est tronquée, très-faiblement sinuée, un peu déprimée au milieu; la dépression est beaucoup plus large et plus distincte en approchant des angles; elle porte de chaque côté deux fossettes peu profondes, li- néaires au fond, assez fortement ponctuées : entre elles, au milieu de là base, on voit quelques points et quelques petites stries longitudinales; le rebord marginal est plus élevé dans sa moitié inférieure, Les élytres sont larges, en ovale court, peu rétrécies à l'extrémité où elles sont assez fortement sinuées. Le rebord basal se relève légèrement vers les angles humé- raux qui sont presque saillants. Les stries sont très-fines et très-légèrement ponctuées ; elles s'élargissent vers l’ex- trémité et deviennent moins distinctes extérieurement ; la 7€ n’est pas visible en dessous de l’épaule. La strie préscutellaire est assez longue; elle part de la base de la 2e strie et se réunit à son extrémité à la strie suturale. La série marginale de points ocellés n’est pas interrom- | pue au milieu. Cet insecte figure au musée de Berlin, sous le nom d'A, diluta. Mésopotamie. L'ABEILLE, — 1810, Juin. — Annexe, 4 62. MONOGRAPHIE DES AMARA. 12. A DALMATINA. Dej. Spec. nr 495. 38, 1828. — Putz, Et. Amar. p. 203, n° 80. — Stett. Ent. Zeit. 1867. p. 1175, n° 100. Long. 8 — El. 4 — Lat. 3 4/2 mill. D'un brun clair bronzé: palpes, antennes et pattes testacés. — Les antennes dépassent un peu la base des élytres; leurs articles sont subcylindriques, un peu plus épais à l'extrémité qu’à la base ; les yeux sont médiocre- ment saillants. Le corselet est en carré transversal, un peu plus étroit à la base que sur les côtés; les angles an- térieurs, peu avancés et presque arrondis, sont très-dé- primés ; la base est tronquée jusqu’en face des fossettes internes, de là elle remonte un peu vers les angles posté- rieurs qui sont obtus; toute la base est couverte de points assez gros, plus nombreux dans les fossettes basales ; celles-ci sont assez profondes, ovales; l’externe est sé- parée du bord latéral par une carène assez nette. — Les élytres sont ovales, plus larges, dès les épaules, que la base du corselet, un peu convexes, striées-ponctuées assez profondément. La série marginale de points ocellés est plus espacée au milieu, mais non interrompue. Les 197 segments de l’abdomen portent quelques points dispersés. Dalmatie. 13." A. DICHROA. N. Sp. Voisine de l’A. dalmatina. Tête et corselet d’un brun rougeâtre ; élytres couleur de poix plus ou moins clair, . avec un fort reflet d’un bronzé verdâtre. Le corselet est moins arrondi sur les côtés, plus large, à peine rétréci en. arrière ; les angles postérieurs sont plus droits; la base « qui, chez la Dalmatina, est un peu échancrée au milieu et remonte vers les angles, est ici tronquée, et ses côtés sont. même un peu réfléchis en arrière; elle est beaucoup moins ponctuée ; la fossette interne est moins large, plus linéaire et plus prolongée. Les élytres sont un peu plus larges, plus ovales; leur rebord basal, qui, chez la Dal- matina, se redresse dès la 3e strie et remonte oblique-" ment jusqu'aux épaules, est presque tronqué chez la Di- chroa et ne se relève que près des épaules ; les stries sont. 119 LEIOCNEMIS. 63 beaucoup plus fines, plus régulières, non distinctement ponctuées, et les intervalles ne sont nullement convexes. Grèce. 9e GROUPE. Prosternum du & portant une petite fossette oblongue, au fond de laquelle on voit 2 ou 3 gros points. La pointe sternale entièrement rebordée, sans points pilifères. 14. A. TINGITANA. N. Sp. Long. 5 1/2 — El. 3 — Lat. 2 1/2 mill. D’un noir de poix bronzé, cuivreux et brillant ; palpes et 1 article des antennes d’un testacé pâle ; l'extrémité des antennes et les pattes d’un testacé un peu rougeûtre, | Les antennes doivent dépasser la base des élytres, à en | juger d’après ce qu'il en reste dans l'individu que j'ai | sous les yeux. Les yeux sont aussi saillants que ceux de | VA, brevis; tout l’insecte est plus étroit que cette der- | nière, le corselet est proportionnellement un peu moins | court; le bord antérieur et les côtés sont semblables ; seulement, les angles antérieurs sont déprimés et plus | larges ; les angles postérieurs sont notablement plus ar- | rondis ; la base est presque tronquée et ne s’abaisse qu’en | face des fossettes internes ; l’espace compris entre ces dernières est fortement déprimé; les fossettes externes | sont arrondies ; toute la base du corselet est ponctuée, | mais elle l’est assez vaguement vers le milieu. Les ély- | tres sont un peu plus larges que le corselet, ovales, moins rétrécies vers l'extrémité que chez l’A. brevis; leur | base est loin d’être tronquée aussi obliquement ; elle esé presque horizontale ; les stries sont profondes, à peine distinctement ponctuées; la strie préscutellaire est courte | et droite comme chez la Brevis. La série marginale de points ocellés est largement interrompue au milieu. L’a- | nus du à porte de chaque côté un point pilifère. Tanger. (1 indiv. à communiqué par M. Reiche.) 64 MONOGRAPHIE DES AMARA. 3e GROUPE, Prosternaum du & lisse au milieu; sa pointe rebordée, mais sans points pilifères. — Le segment anal porte de chaque côté chez le & 1 point, chez la Q 2 points pili- fères. — Corselet subcordiforme. 15. À. MONTANA. Dej. Spec. 111 487. 129. — Putz. Et. Amar. p. 221 n° 100. — Stett. Ent. Zeit. 1867 p. 175 n° 100. Long. 7 1/2 — El. 4 — Lat. 3 mill. D'un brun plus ou moins clair ; palpes, antennes, pattes (à l'exception de l’extrémité des cuisses et de la base des tibias) d’un testacé rougeâtre. Le dernier article des pal- pes est distinctement tronqué. Les antennes, assez min- ces, dépassent notablement les épaules. Le corselet est un peu plus large que long, tronqué en avant, médiocrement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu au-dessous du milieu, rétréci en arrière, un peu échancré au milieu de la base et un peu défléchi à partir de ce point jusqu'aux angles postérieurs qui sont obtus mais font cependant une légère saillie extérieurement. Les 2 fossettes de la base sont ovales, linéaires au fond, surtout l’interne qui est presque du double plus longue que l’autre : cette dernière est située assez près des an- gles, parfois peu profonde et arrondie, Toute la base est ponctuée, maïs les points ne sont gros et serrés qu'autour des fossettes. — Les élytres sont en ovale un peu allongé, peu rétrécies à l’extrémité où elles ne sont que faible- ment sinuées ; les côtés sont un peu arrondis; la base est presque tronquée ; le rebord basal se relève un peu vers l’épaule où il forme une petite saillie. Les stries sont peu profondes et très-finement ponctuées ; les inter- valles sont plans ; la strie préscutellaire, partant de la base de la 2° strie, se réunit en arrière à la strie suturale. La série marginale de points ocellés est à peine inter- … rompue au milieu, Europe méridionale et Algérie. 119 LEIOCNEMIS. 65 16. À. COLLINA. Puiz. Stett. Ent. Zeit. 1867, p. 176. 100 5. D’un testacé bronzé comme la Cottyi; plus large, plus ovale que la montana ; les antennes sont plus épaisses ; le corselet est plus large, moins rétréci à la base ; les côtés sont plus arrondis dans leur moitié inférieure ; les stries des élytres sont beaucoup plus régulières et plus fines; les intervalles sont plus plans. Algérie. (Bône.) 4e GROUPE. Prosternum du & ponctué au milieu; sa pointe rebor- dée et munie de 2 points pilifères. — Corselet subcordi- forme. 11. MERIDIONALIS. Putz. Stett. Ent. Zeit. 1867. p. 176. 100 ©. Long. 7 — Lat. 3 1/2 mill. D'un brun clair, plus bronzé que chez la Montana; beaucoup plus large (bien que ce soit un & sur lequel je fais ma description), plus arrondie sur les côtés ; les ély- tres sont plus convexes, leurs stries moins profondes, mais plus distinctement ponctuées. Le corselet est ponc- tué en avant; ses angles postérieurs sont beaucoup plus saillants, même aigus. Le prosternum est ponctué au mi- lieu, ce qui n’est pas chez la Montana. France mérid. (Cette) 1 à (Peyron). 5e GROUPE. Prosternum du & vaguement ponctué au milieu; sa pointe rebordée, munie de 2 points pilifères. — Episternes métathoraciques courts. 18. À. ARCUATA. Putz. Et. Amar. p. 208. 85. 1866. Long. 6 — El. 3 1/2 — Lat. 2 3/4 mill. D'un noir bronzé brillant. Elle se rapproche beaucoup 66 MONOGRAPHIE DES AMARA. de l’A. corpulenta, mais elle est notablement plus petite ; les deux impressions entre les antennes sont moins lar- ges ; les yeux sont plus saillants. Le corselet est trans- versal et légèrement échancré. La base, complètement lisse, forme presque un arc de cercle, légèrement échancré au milieu, anguleux en dessous des fossettes internes : cette forme est celle des A, brevis, corpu- lenta, testudinea, etc.; mais chez aucune de ces espèces, elle n’est aussi marquée qu'ici. La fossette interne est linéaire, courte, peu profonde ; la fossette externe, très- petite, ronde, est à peine distincte. Les angles antérieurs sont plus déprimés et plus saillants que dans la Corpu- lenta ; les angles postérieurs sont plus arrondis. Les ély- tres ont à peu près la même forme; cependant elles sont proportionnellement plus courtes, un peu plus arrondies en dessous des épaules ; les stries sont plus fines, nulle- ment ponctuées, et leurs intervalles sont complètement plans. MM. de Vuillefroy et Von Bruck l’ont trouvée à Cartha- gène (sur les collines) et dans les environs de Grenade. 19. A. TESTUDINEA. Putz, Et. Amar. p. 206. 84. 1866. Long. 8 1/2 — El. 5 — Lat. 4 mill. D'un noir de poix avec les bords externes du corselet d’un brun rougeâtre, de même que les pattes; les palpes et les antennes sont testacés, Les yeux ne sont nullement saillants et leur orbite forme, en dessous, une saillie bien distincte dirigée en avant. Le corselet est fortement transversal, très-légère- ment échancré en avant, tronqué à la base qui n’est dé- primée qu’en dessous de la fossette interne ; les côtés sont très-régulièrement arrondis ; ils se rétrécissent un peu vers les angles antérieurs qui sont obtus et légère- ment saillants. — Les angles postérieurs sont presque arrondis, mais cependant bien distincts. Le sillon longi- tudinal est peu profond, surtout à sa base, et son extré- mité n’atteint pas le bord antérieur. L’impression trans- versale antérieure est complètement oblitérée, La base est presque lisse, c’est à peine si l’on y distingue 2 ou 3 119 LEIOCNEMIS. 67 petits points. La fossette interne est linéaire, droite ; elle ne descend pas jusqu’au bord basal. La fossette externe est petite et arrondie. Les élytres ont leur base un peu plus large que celle du corselet; elles forment un ovale extrêmement court, un peu plus large aux épaules qu’en arrière ; leur surface est très-convexe, surtout la moitié postérieure ; les épaules sont très-relevées en angle aigu ; les côtés sont régulièrement arrondis, sinués avant l’ex- trémité. Les stries sont fines, peu profondes; les inter- valles très-légèrement convexes; la strie préscutellaire, qui prend naissance entre la 17e ef la 2e stries, est oblique et courte. Les épisternes métathoraciques sont courts, presque carrés. Le prosternum du & porte au milieu quelques points peu distincts. La © est un peu plus grande, a les yeux plus plats, les élytres plus élargies et les intervalles des stries plus plans. Espagne méridionale (Sierra Nevada). Vuillefroy. L’A. gravidula Rosenh. doit se placer dans le voisinage de cette espèce; maïs la description me laisse dans le doute si elle est identique avec l’une ou l’autre tes es- pèces du groupe. 6° GROUPE. Prosternum du 6 lisse. — Sa pointe non rebordée. — Episternes métathoraciques courts. — Strie préscutellaire presque nulle. 80. À. OOPTERA. Putz. Etud. Amar. p. 210. 87. 1866. Long. 5 — El. 4 1/2 — Lat, 8 mil. Par la forme de ses élytres, elle se rapproche de l’A. ro- tundata, mais son corselet est tout-à-fait différent. La tête et le corselet sont bruns, les élytres d’un noir de poix brillant; la bouche, les antennes, les pattes et le bord externe du corselet sont testacés. — La tête est assez large, lisse, munie seulement des deux impressions ordi- naires entre les yeux, lesquels sont médiocrement sail- lants, Le corselet est un peu moins long que large, très- 68 MONOGRAPHIE DES AMARA. convexe, plus fortement arrondi dans sa moitié antérieure que depuis le milieu, où il commence à se rétrécir jus- qu’à la base; les angles postérieurs sont petits, presque droits, mais leur pointe est arrondie; le bord antérieur est un peu élevé aux 2 angles. La base, dont le milieu est un peu prolongé en arrière, est déprimée entre les fos- settes internes qui sont séparées des fossettes externes par une carène large et triangulaire qui n’est que le prolon- gement de la surface du corselet. Les fossettes internes sont très-marquées, linéaires, et remontent obliquement jusqu'au tiers du corselet ; les fosseltes externes sont ar- rondies et peu profondes. Toute la base n’est que très- faiblement ponctuée. — Les élytres sont très-convexes, en ovale très-court, fortement arrondies sur les côtés; leurs stries sont presque lisses : la strie préscutellaire est presque nulle et se réduit à un petit point placé à la base entre les 1" et 2e stries ; le rebord basal est arqué depuis l’écusson jusqu’à l’épaule qui est anguleuse, maïs non saillante. Madrid. Escurial, 81. A. ROTUNDICOLLIS. Schauf. Rev. z00l. 1862. 492, — Putz. Et. Amar. p. 209, 86. . Long. 6 1/4 — El, 3 1/2 — Lat. 8 1/8 mill. D’un noir de poix brillant ; l’extrémité des palpes, les antennes, la base des tibias et les tarses d’un testacé rou- geâtre. — La tête est petite ; elle porte, entre les an- tennes, un sillon transversal profond qui se recourbe en arrière de chaque côté, pour former les deux fossettes in- teroculaires : on remarque sur le vertex un gros point enfoncé, Les yeux sont fort peu saillants et même le dé- veloppement du bord postérieur les fait paraître dépri- més. Le corselet a à peu près la forme d’un cœur très- court ; ses côtés sont très-arrondis, mais, un peu avant la base, ils sont brusquement et fortement rétrécis ; le bord antérieur est profondément échancré, un peu élevé dans son milieu ; les angles antérieurs sont très-saillants, pres- que droits et fortement déprimés ; les angles postérieurs sont arrondis, Le milieu de la base, de chaque côté, est occupé par une impression très-profonde au fond de a- 11° LEIOCNEMIS. 69 quelle on aperçoit 2 fossettes linéaires; ces fossettes, de même que la base, ne présentent aucune ponctuation; le milieu de la base n’est nullement déprimé; le sillon lon- gitudinal est profond entre la base et l'extrémité, et on y remarque plusieurs dépressions ; le rebord marginal est assez large. — Les élytres sont plus larges que le corselet, en ovale assez court; la base est tronquée ; l'extrémité est rétrécie et assez fortement sinuée de chaque côté; le re- bord basal est assez relevé, surtout près de l’écusson; il remonte légèrement jusqu'aux angles huméraux où il se relève de manière à former une saillie assez prononcée ; les stries sont profondes et ponctuées ; on n’aperçoit, à la base du ?° intervalle, qu’un faible rudiment de la strie préscutellaire. — Le bord postérieur des 1° segments abdominaux et toute l'extrémité du dernier sont fauves. Espagne centrale. (Escurial.) 82. À. GLABRATA. Dej. Spec. 111 489. 31. 1828. — Putz. Etud. Amar. p. 220 no 99. Long. 1 3/4 — EI. 4 — Lat. 3 2/3 mill. D'un noiïr bronzé brillant; les 127% articles des palpes, les antennes et les pattes sont d’un brun parfois assez clair. Le dernier article des palpes labiaux se termine presque en pointe ; les antennes dépassent à peine la base du corselet. Les yeux, peu saillants, sont enchâssés en arrière. — Le corselet est faiblement rétréci vers la base ; il est un peu plus court que large, échancré en avant, avec les angles antérieurs un peu avancés, mais arrondis à leur extrémité. Les côtés sont légèrement arrondis jus- qu'au milieu; de là ils tombent presque directement sur la base où ils forment les angles postérieurs, plus ouverts que l’angle droit, mais ayant une légère saillie extérieure. Le bord basal n’est nullement échancré au milieu, mais il s’abaisse en dessous de la fossette interne; cette der- nière est oblongue, très-profonde et très-nette ; la fossette externe est beaucoup plus courte et arrondie ; l’une et l’autre sont entourées de quelques points assez petits. — Les élytres sont ovales, plus larges à la base qu’à l’extré- mité ; leurs épaules forment une légère saillie; leurs stries sont peu profondes et les points sont bien distincts. LÛx © MONOGRAPHIE DES AMARA. La strie préscutellaire est à peine distincte; non-seule- ment elle est très-courte, mais elle est interrompue. Espagne, Algérie, Calvados. France méridionale orientale. 7e GROUPE. Prosternum du & ayant la pointe rebordée, ordinaire- ment sans points pilifères. — Tibias intermédiaires sinués en dessous, * Forme allongée, plane. 8 Prosternum du & ponctué au milieu ; sa pointe avec 2 points pilifères. — Episternes allongés. 83. A. CORDICOLLIS. Zimm. Gistl. Faun. 1 38. 1832. In Silb. 11 230. — Putz. Etud. Amar. p. 222. 101. — Falderm. Fn. Transc. i p. 75. 67. 1835. — Mén, Cat. Cauc. 127. 435. 1832. Long. 8 1/2 — El. 6 — Lat. 4 mill. Couleur de poix avec un reflet verdâtre, palpes, an- tennes et pattes fauves. Corselet subcordiforme, échancré au bord antérieur ; les angles antérieurs sont presque droits, déprimés ; les côtés sont arrondis dans leur moitié antérieure, puis brusquement rétrécis et tombant ensuite directement sur la base où ils forment les angles posté- rieurs ; ceux-ci sont presque aigus ; la base est déprimée, un peu ponctuée, marquée de 2 fossettes obliques; la marge latérale est étroite. Les élytres sont oblongues, presque parallèles dans le &, déprimées en dessus, assez finement striécs-ponctuées ; les épaules sont obtuses. La série marginale de points ocellés est interrompue au mi- lieu. Les épisternes du métathorax sont ponctués, Caucase. 84. A. SUBDEPRESSA. Putz. Etud. Amar. p. 222. 102. 1866. Long. 8 1/4 — Lat. 4 mill. Assez voisine de l’A. cordicollis dont elle diffère par son corselet moins cordiforme, à côtés moins arrondis avant le milieu et moins rétrécis avant les angles postérieurs qui sont notablement moins saillants, mais cependant 11° LEIOCNEMIS. 71 plus que chez la Cordicollis; les angles antérieurs sont plus avancés ; la fossette externe de la base est beaucoup moins distincte et la carène moins forte; les points, éga- lement peu nombreux, sont plus gros ; l'impression trans- versale antérieure est moins déprimée. Les élytres sont encore un peu plus allongées et plus parallèles ; les stries sont comme celles de la Cordicollis, maïs leur ponetuation est moins distincte ; la strie préscutellaire est plus allon- gée que celle de l'A. planipennis, maïs plus courte que celle de la. Cordicollis; les épisternes métathoraciques sont semblables à ceux de l’A. planipennis, mais plus for- tement ponctués. Alpes du Caucase. 89. À. PLANIPENNIS. Putz. Etud. Amar. p. 223. 103. 1866. Long. 8 — Lat. 8 1/2 mill. Un peu plus petite que l'A. cordicollis; d’une couleur plus foncée et sans reflets métalliques; les yeux sont moins proéminents, plus enchâssés en arrière et limités vers la tête par une carène plus élevée. Le corselet a les angles antérieurs moins défléchis, plus avancés; les côtés sont plus fortement arrondis vers le milieu au dessous duquel ïls sont plus échancrés; les angles postérieurs sont beaucoup plus saillants ; les deux fossettes de la base sont plus nettes, à peine ponctuées, et la carène située entre la 2° et le bord marginal est moins distincte; l'impression transversale antérieure est plus déprimée. Les élytres sont un peu plus étroites, plus parallèles, plus planes au-dessus; les épaules sont plus relevées, mais à peine plus saillantes ; les stries sont plus pro- fondes et leurs points un peu plus gros; les intervalles sont plus convexes; la strie préscutellaire est moins lon- gue, située entre l’écusson et la 17e strie. La série de gros points dans la 8 strie n’est interrompue que dans son mi- lieu ; les épisternes métathoraciques sont un peu plus courts et moins fortement poncetués,; les tibias intermé- diaires sont plus arqués et plus distinctement élargis en dessous du milieu. Caucase. SOA MONOGRAPHIE DES AMARA. 88 Prosternum du & non ponctué. (Aptères.) 86. À. PYRENÆA. Dej. Spec. i11 524. 63. 1828. — Putz. Et. Amar. p. 229. 415. Long. 9 4/2 — El. 5 1/2 — Lat. 4 1/3 mill. D'un noir de poix, souvent un peu rougeâtre sur la tête et le corselet. Palpes et antennes testacés, pattes ferrugi- neuses. La tête est profondément enfoncée dans le cor- selet : les 2 impressions entre les antennes sont assez larges et profondes; elle est très-lisse et l’on n’aperçoit pas même les 2 points pilifères longeant les yeux ; ceux- ci sont peu saillants, fortement enuchâssés en arrière; les antennes dépassent la base des élytres. — Le corselet est un peu plus court que large, plus large à la base qu’en avant, très-arrondi sur les côtés, se rétrécissant vers les angles antérieurs qui sont très-déprimés, obtus, un peu avancés ; en dessous du milieu, les côtés se rétrécissent un peu pour s’élargir avant les angles postérieurs qui sont très-grands, aigus et un peu prolongés en arrière; le milieu de la base est lisse, mais les. 2 fossettes laté- rales sont larges, profondes et ponctuées. — Les élytres sont ovales-oblongues, plus larges vers le milieu que le corselet, aplanies, profondément striées ; au fond des stries, on voit une ponctuation presque toujours très-dis- tincte. La strie préscutellaire est assez courte. La série de points ocellés sur la 8° strie est moins serrée au mi- lieu sans être interrompue. — En dessous, le corps est ponctué, surtout sur les côtés ; les épisternes métathora- ciques sont presque carrés. Pyrénées-Orientales. (Mont Canigou.) Cet insecte varie assez dans sa taille, la forme du cor- selet et celle des élytres. 81. A. PUNCTICOLLIS. Dej. Spec. 111 523. 62. 1828. Elle ne diffère guère de l'A. pyrenœa que par sa taille un peu plus grande, son corselet plus cordiforme c’est-à- dire plus arrondi sur les côtés, un peu plus rétréci en ar- rière et dont les angles antérieurs sont moins saillants. La, tête, le corselet, tant en dessous qu’en dessus, le des- . 19 LEIOCNEMIS. 13 sous du corps, sont fortement ponctués; les points des stries sont aussi beaucoup plus marqués que chez la Pyrenæa. Même habit. que la Pyrenæa. * Forme convexe. Pointe du prosternum rebordée, munie de deux points pilifères. — Prosternum non ponctué chez le &. (Aptères.) 88. À. FRIGIDA, Putz. Stett. Ent. Zeit. 1867. p. 176. 116 ?, Long. 6 1/4 — Lat. 2 7/8 mill. - Au 1er abord, cet insecte a un peu l’aspect de l’A. gla- brata ; maïs il n’a aucun reflet bronzé; ses palpes et ses antennes sont d’un testacé plus clair, et ces dernières sont plus grêles, Le corselet a les côtés plus arrondis en avant et beaucoup plus rétrécis en arrière ; les angles an- térieurs sont plus aigus ; le bord antérieur est plus échan- cré, le rebord marginal est moins épais ; les fossettes de Ja base sont beaucoup moins profondes, la fossette in- terne seule porte quelques points, les élytres sont plus étroites, plus allongées, un peu plus planes, moins échan- crées à l'extrémité; les stries sont moins ponctuées; la série de points sur la 8° strie est moins distinctement in- terrompue ; la strie préscutellaire, à peine marquée chez l'A. glabrata, est ici profonde, courte, droite, nettement arrêtée à son extrémité ; les épisternes métathoraciques sont courts et carrés. Elle diffère de l’A. alpicola en ce qu elle est plus grande, ses palpes et ses antennes sont moins rougeâtres ; le der- nier article des palpes est beaucoup plus long, plus aigu et non renflé comme chez l’Alpicola; les articles des an- tennes sont notablement plus allongés; les yeux sont moins convexes ; les deux sillons latéraux du vertex sont plus longs et plus droits ; le corselet est plus cordiforme ; ses côtés sont beaucoup plus brusquement rétrécis après | le milieu; les angles postérieurs sont moins grands et plus saillants ; les angles antérieurs sont moins arrondis; la fossette basale interne est moins marquée en arrière ; la fossette externe, oblitérée chez l’A, alpicola, est ici pe- tite et arrondie; les élytres, plus noires, plus ternes. L'ABEILLE. — 18170, Juin, — Annexe. D 14 MONOGRAPHIE DES AMARA. sont proportionnellement un peu plus allongées, moins convexes au milieu; les points des stries sont plus petits ; le prosternum du & est comme chez l’Alpicola; les épis- ternes du métathorax et les 17 segments de l’abdomen sont moins profondément ponctués. Le & porte 1 point pilifère de chaque côté de l’anus, 130%, J’ai examiné plusieurs individus de cette espèce qui paraît n’avoir encore été rencontrée que dans les mon- tagnes de Faillefeu (Basses-Alpes). 89. A. ALPICOLA. Dej. Spec. 111 508. 50. 1828. — Schaum. Deut. Ins. 1 516. 13. Long. 5 — EI. 2 3/4 — Lat. 2 1/8 null. D’un noir de poix brillant; base des palpes et des an- tennes et pattes d’un testacé ferrugineux. Le dernier ar- ticle des palpes est plus renflé au milieu que dans aucune autre espèce. Le labre est à peine échancré. Les antennes sont assez longues et assez fortes. Les yeux sont saïllants, un peu enchâssés. Le corselet est en carré transversal, fortement arrondi sur les côtés antérieurs, puis rétréci jusqu'aux angles postérieurs qui sont grands et droïts; les angles antérieurs sont avancés et arrondis. La base est échancrée au milieu, distinctement réfléchie sur les côtés. La surface est convexe; les 2 impressions transver- sales ne sont pas marquées; le sillon longitudinal est profond, maïs il n’atteint pas le bord antérieur. La fos- sette basale interne est seule visible ; elle est linéaire, oblique, assez profonde au milieu et nullement ponctuée. Le point pilifère de l'angle postérieur est plus éloigné de la base que du bord latéral. — Les élytres sont ovales, convexes, profondément striées ; les stries sont ponctuées, sauf vers l'extrémité. La strie préscutellaire est courte. Alpes de la Styrie, ++ Prosternum ponctué chez le &. — Aptère. 90, A. CUNICULINA. Dej. Spec. V. 198. 75. 1833. — Schaum. Deuts. Ins. 1 515. 12. Long, 5 — El, 2 3/4 — Lat. 1 7/8 mill. D'un noir bronzé; base des palpes et des antennes et. 119 LEIOCNEMIS. 19 pattes d’un testacé ferrugineux. Les 2 impressions entre les antennes sont larges et profondes ; les yeux sont sail- lants et les 2 points post-oculaires sont très-grands. Le corselet est subcordiforme, fortement arrondi en dessous des angles antérieurs qui sont saillants et très-obtus, puis rétréci jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci sont droits, même un peu aigus et ressortants. Les côtés de la base sont un peu réfléchis en arrière; la surface est peu con- vexe ; l'impression transversale antérieure est bien mar- quée; l’impression postérieure n’est pas distincte. Le sillon longitudinal est un peu moins profond que dans l’espèce précédente. La fossette interne est semblable à celle de l’Alpicola, mais elle est un peu ponctuée ; la fos- sette externe est bien marquée, petite, arrondie et entou- rée de quelques points. Les élytres sont comme celles de l’Alpicola, mais la ponctuation des stries est beaucoup plus forte ; la strie préscutellaire est encore plus courte, et la série marginale de points ombiliqués est plus nette- ment interrompue au milieu. Siyrie. 82 GROUPE. Prosternum du & ponctué. Pointe sternale rebordée, sans points pilifères. Dent du menton presque simple. Tibias postérieurs fortement arqués. — RGmE allongée, assez convexe. 91. A. CRENATA. Dej. Spec. 1 507. 99. 1828, — Schaum. Deut. Ins. à 513. 9. Long. 8 — El. 4 3/4 — Lat. 3 1/3 mill. D’un brun de poix; palpes, antennes et pattes d’un tes- tacé brunâtre. La dent du menton, sans être très-aiguë, n’est cependant pas bifide. Les antennes dépassent la base des élytres ; elles sont filiformes et assez grèles ; les yeux sont gros et très-saillants. Le corselet est subcordiforme, tronqué à ses deux extrémités, arrondi sur les côtés pres- que au delà du milieu, puis rétréci jusqu'aux angles pos- térieurs qui sont droits et même un peu saillants. Toute la base est ponctuée, mais surtout aux 2 fossettes dont 16 MONOGRAPHIE DES AMARA. l’externe est séparée du bord marginal par une carène bien marquée; le bord marginal est longé par une ligne de points qui s'étend souvent jusqu’au bord antérieur, Les élytres sont subcylindriques, distinctement sinuées vers l'extrémité, profondément striées; les stries sont crénelées par de gros points qui ne s'étendent pas jusqu’à l'extrémité. La série marginale de points ocellés est lar- gement interrompue au milieu. — En dessous, le cor- selet et le thorax sont fortement ponctués ; les segments de l’abdomen le sont plus finement et seulement sur les côtés. — Les tibias intermédiaires sont un peu plus for- tement sinués en dessous que chez les autres espèces. Europe méridionale. Russie méridionale et Perse. G. LETRIDES. Putz. Etud. Amar, p. 199 et 228, 1866. Prosternum du & ni ponctué ni fovéolé. — Pointe sternale non rebordée, dépourvue de points pilifères. Tibias intermédiaires du & bidentés en dessous (comme chez les Curtonotus). Epaules élargies, carrées, non saillantes en dehors. — Strie préscutellaire courte ; angles antérieurs du corselet | prolongés. — Episternes métathoraciques courts, carrés. Forme zabroïde. 92. A. HELOPIODES. Heer. Faun. Helv. 1 p. 87, 3. 1828. — Schaun, Deut. Ins. 1 500, 4. À. latiuscula. Chaud. B. Mosc. 1843. 776. 46. Long. 11 — El. 6 1/2 — Lat. 5 mill. D'un noir de poix, légèrement bronzé chez le G‘. Palpes testacés, antennes et pattes d’un brun un peu clair. Les deux derniers articles des palpes maxillaires sont d’égale longueur; le dernier est presque cylindrique, « tronqué à l’extrémité, Les antennes sont peu épaisses, . LEIRIDES. 11 dépassant à peine la base du corselet. Les yeux sont peu saillants ; le point post-oculaire antérieur est fort peu distinct, placé au fond du sillon marginal. Les deux im- pressions entre les antennes sont droites. Toute la surface de la tête est parsemée de points très-petits. — Le cor- selet est beaucoup plus large que la tête, en carré trans- versal, un peu plus étroit en avant qu’en arrière; les côtés sont arqués dans leur moitié antérieure, puis droits jusqu'aux angles postérieurs qui sont déprimés, arron- dis; les angles antérieurs sont prolongés, droits, mais leur pointe est très-obtuse : la base est échancrée au mi- lieu; le rebord latéral est épais, surtout en arrière; les deux fossettes de la base sont profondes, linéaires, ponc- tuées ; l’externe est la plus profonde et séparée du bord marginal par une carène épaisse et lisse qui se termine un peu avant l’angle même. La ponctuation des fossettes s'étend, mais faiblement, jusqu’au milieu de la base. Les élytres sont ovales, de la largeur du corselet à la base, convexes, surtout en arrière, profondément striées ponctuées ; la strie préscutellaire est courte, située entre la suture et la {re strie, laquelle est souvent interrompue vers la base. Le rebord basal descend depuis l’écusson jusque vers l’épaule où il se relève brusquement. La série marginale de points ocellés est un peu interrompue au milieu. — Les grosses dents en dessous des tibias inter- médiaires du &, sont très marquées. Alpes de la Lombardie. Tyrol. Suisse. Genève. (Hecr.) 93. A. NOBILIS. Duft. n 407. 128. 1812. — Dej. Spec. ur 501. 4. | À. contractula. Sturm. Deut. Ins. vi 29. 18. 1895. Long. 7 1/2 — El. 5. Lat. 4 mill. D'un noir de poix brillant; palpes, antennes et pattes d’un testacé un peu rougeûtre; le milieu du prosternum est d’un brun clair. Les antennes ne dépassent pas la base du corselet; les yeux sont presque aplatis, très-en- châssés en arrière. La tête est renflée, convexe, en quel- que sorte réticulée par de fines rugosités entremêlées de quelques points. Le corselet est court et fortement trans- versal, très-arrondi sur les côtés, largement échancré en 78 MONOGRAPHIE DES AMARA. avant, ce qui rend saillants les angles antérieurs, lesquels sont aigus; un peu sinués au-dessus des angles posté- rieurs qui sont droits. La base est légèrement échancrée au milieu. Toute la surface, peu convexe, est ponctuée, mais les points sont d’autant plus petits et moins denses qu’ils approchent du milieu. L’impression transversale postérieure est bien distincte; les deux fossettes basales sont semblables à celles de l'Helopioides, mais elles sont moins distinctes à raison de la ponctuation plus forte qui les entoure. — Les élytres sont plus larges aux épaules que la base du corselet, brièvement ovales, profondément striées ponctuées; la strie préscutellaire est courte et située entre les 2 1re stries. — Le dessous du corps est rugueux et ponctué; la pointe sternale est excavée; le rebord du corselet, vu en dessous, est aussi large que chez l’A. helopioides ; les tibias intermédiaires sont moins fortement denticulés en dessous. Autriche montagneuse. 94, À. SPECTABILIS. Schaum. Deut. Ins. 1 510. 6. 1860. L. montanus. Chaud. B. Mosc. 1837. vit 31. Long. 10 — EI. 6 — Lat. 4 3/4 mill. Beaucoup plus grande que l'A. nobilis; un peu plus bronzée. La tête est à peu près semblable, mais plus dis- tinctement ponctuée et moins rugueuse. Le corselet est. un peu plus rétréci en dessous du milieu, plus sinué près des angles postérieurs qui sont plus saillants ; les angles antérieurs sont un peu plus arrondis, bien que très-saillants ; les deux fossettes de la base sont plus pro- fondes. — Les élytres sont moins ovales, leurs côtés sont un peu plus parallèles, les épaules plus relevées; les stries et leur ponctuation sont à peu près semblables seulement la strie préscutellaire est ordinairement située entre la suture et la 4° strie. La série marginale de gros points est plus nettement interrompue au milieu; les tibias intermédiaires du G sont beaucoup plus fortement dentés en dessous. Styrie, Croatie, etc. LETRIDES. 19 95. À, CARDUI. Dej. Sp. v 198. 74. 1833. — Heer. Fn. Hel. 1 99. 38. Long. 9 — El. 5 — Lat. 4 mill. Elle ressemble beaucoup à la Spectabilis, maïs elle est un peu plus petite et surtout plus étroite. La tête est proportionnellement plus large, plus ponctuée ; le corselet est presque subcordiforme, plus arrondi sur les côtés an- térieurs, plus rétréci en arrière; les angles antérieurs sont moins avancés et plus arrondis, les angles postérieurs sont un peu plus aigus; les fossettes basales internes sont plus rapprochées des fossettes externes; les élytres sont un peu plus ovales, les épaules moins relevées, la ponctuation des stries est plus forte; les dents des tibias intermédiaires sont moins prononcées; les antennes n’at- teignent pas la base du corselet. Alpes du Piémont, où elle est assez commune, — Mont Rose. Quel- quefois aux environs de Genève. 96. x CALATHOIDES. Putz. Etud. Amar. p. 229. 116. 1866. Long. 10 — Lat. 4 mill. D’un noir rotaud, assez terne, surtout chez la ©. Les palpes, les antennes et les pattes sont plus obscures que chez l'A, helopioides. L’épistome est moins régulièrement échancré, ses angles externes ne sont point avancés, mais arrondis. La tête est plus petite, les yeux sont moins grands et tout aussi peu proéminents ; les antennes sont moins épaisses. On remarque, entre les yeux, une rangée de petits points, depuis l’extrémité des sillons interocu- laires jusqu’au sommet du vertex. L'espace entre cet arc et l’épistome, est parsemé de points assez marqués. Le corselet est un peu moins convexe, moins large à la base et plus rétréci à l'extrémité. Les angles antérieurs sont plus avancés, plus aigus, plus relevés. Les côtés, bien que plus larges au milieu, sont moins arrondis; ils pa- raissent formés de deux segments se réunissant en ce point. Le rebord externe est moins épais ; les angles pos- térieurs sont beaucoup plus plans, plus droits et même un peu prolongés extérieurement; la fossette basale in- terne est plus profonde, l’externe est plus arrondie et 80 MONOGRAPHIE DES AMARA. n’est bornée que par une carène presque indistincte. — Les élytres sont un peu plus courtes, beaucoup plus larges aux épaules, d’où leurs côtés, plus arrondis, se rétrécissent jusqu’à l’extrémité; leur surface, au lieu d’être convexe, est assez aplatie sur le dos. Les épaules, quoique également presque saïllantes, sont cependant moins relevées, de même que la marge externe en des- sous; les stries sont encore plus profondes et leurs points plus gros ; la strie préscutellaire est située de même entre l’écusson et la strie suturale, mais cette dernière n’est pas réunie à sa base à la 2°. Les épisternes du métathorax sont un peu moins courts. Les pattes sont plus longues et plus minces; le côté interne des tibias intermédiaires du à porte 2 dents peu marquées. Alpes du Caucase. G. CURTONOTUS: Steph. Illust. Brit. 1 187. 1838, (LEIRUS. Zimm. Gistl. Faun. 1 37. 4832.) Prosternum ni foyéolé ni ponctué, sa pointe non re- burdée. Tibias postérieurs glabres dans les deux sexes. Tibias intermédiaires bi ou tridentés en dessous chez le &. — Episternes métathoraciques allongés. — Strie préseutellaire longue. — Corselet plus ou moins cordi- forme. — Epaules non saillantes, arrondies. 97. A. GLACIALIS. Mannerh. B. Mosc. 1858. 43. (Bradytus.) — Putz. Etud. Amar. p. 233. 121. Long. 8 — Lat. 3 1/2 mill. D'un noir brillant avec des reflets verts et cuivreux; l'extrémité du dernier article des palpes, le dessous du 4er article des antennes, ainsi que les cuisses (sauf leur extrémité), sont rougeâtres. Les yeux sont assez saillants, fortement enchâssés en arrière, bordés intérieurement | CURTONOTUS. 81 par une carène élevée ; les côtés de la tête portent quel- ques gros points; les deux impressions en arrière de l’épistome sont anguleuses. Le corselet est large, court, transversal, échancré en avant, médiocrement arrondi sur les côtés jusqu’au dernier quart où le bord marginal se redresse subitement pour former les angles postérieurs qui sont ur peu plus aigus que droits, et relevés. Le rebord basal est tronqué au milieu et légèrement sinué sur les côtés; la base est déprimée, et, de chaque côté, elle offre deux impressions, linéaires au fond, obliques et situées plus près du bord externe que dans les autres espèces ; la carène au-dessus des angles postérieurs, est peu large et peu distincte. Toute la surface du corselet (sauf le milieu), est parsemée de points assez gros, se confondant parfois, mais qui sont plus rares au milieu du bord antérieur et au milieu de la base. Les élytres sont ovales; elles s’élargissent un peu vers le milieu; leurs épaules sont arrondies; les stries sont fines et régu- lières et leurs points sont petits et espacés; la strie préscutellaire n’est pas très-longue. Les épisternes méta- thoraciques sont fortement ponctués. La dent inférieure des tibias intermédiaires est plus distincte que l’autre. Bords de la mer Glaciale. 98. À. AULICA. Panz. Fn. Germ. 88. 3. 1797. — Schaum. Deut, Ins 1 911. 7. — Putz. Etud. Amar. p. 239. À. picea. Sturm. Deut. Ins. vi 10. 1. 1825. À. bicolor. Payk. Fn. Suec. 1 159. 79. 1798. À. spinipes. Schiædte. Danm. Eleut. 1 166. 1. 1841. Var. À. caucasica. Motsch. Ins. Sib. p. 178, note. 1844. Long. 12. — KE]. 7 — Lat. 4 3/4 mill. Cet insecte est trop bien connu pour qu’il puisse être utile de le décrire de nouveau. Je me bornerai à faire remarquer qu’il est très-bien caractérisé par le rebord marginal du corselet qui est interrompu immédiatement au-dessus des angles postérieurs et par la présence d’une 3° dent assez petite à la partie inférieure des tibias inter- médiaires du à. LA, caucasica Motsch est une variété à élytres un peu plus courtes et plus convexes. D. 82. MONOGRAPHIE DES AMARA. Une autre variété qui se trouve également au Caucase, a le corselet plus étroit, moins arrondi, à rebord plus faible; les élytres sont un peu plus courtes et leurs stries un peu plus profondes. Répandue dans toute l’Europe. 99, A. CONVEXIUSCULA. Marsh. Ent. Brit. 462. 82. 1802. — Schaum. Deut. Ins. 1 512. 8. Long. 11 1/2 — EL 7 1/2 — Lat. 4 1/2 mill. D'un noir de poix avec un reflet d’un vert bronzé, sur- tout sur les élytres; palpes, antennes, pattes et rebord inférieur des élytres testacés. Les antennes ne dépassent que de fort peu la base du corselet. Ce dernier est sub- cordiforme, très-arrondi sur les côtés, rétréci et sinué au-dessus des angles postérieurs qui sont réfléchis et un peu aigus; le bord antérieur est à peine échancré, les angles antérieurs sont largement arrondis, nullement saillants ; la base est bisinuée; les impressions transver- sales sont bien marquées; la fossette basale interne est un peu arrondie; l’externe est au contraire allongée, li- néaire ; l’espace qu’elles occupent est fortement ponctué ; on remarque aussi quelques points sur le milieu, tant de la base que du bord antérieur. — Les élytres sont oblon- gues, presque parallèles, profondément striées-ponctuées ; les épaules sont arrondies. Le dessous du corps est fai- blement ponctué. Les tibias intermédiaires du 6 ne por- tent en dessous que 2 dents assez obtuses. Cet insecte habite exclusivement les terrains salés, par- ticulièrement dans l’Europe tempérée et septentrionale. 100. À. BISTRIATA. Putz. Et. Amar. p. 240. 130. 1866. Long. 12-13 — Lat. 4 3/4 mill. Très-voisine de la Convexiuscula dont elle diffère par le corselet un peu moins convexe, moins dilaté et moins arrondi sur les côtés avant le milieu, moins rétréci au- dessus des angles postérieurs qui sont plus droits et moins saillants ; la base est un peu plus large; les élytres sont un peu plus courtes, les épaules moins arrondies et légèrement saillantes ; les stries ont moins de profondeur CURTONOTUS. 83 et les intervalles sont un peu plus plans : les 2 dents en dessous des tibias intermédiaires, sont très-peu mar- quées. — La Q est un peu plus large et moins convexe quete Oo Lenkoran. 101. A. DESERTA. Kryn. B. Mosc. 1831. 83. — Putz. Et. Amar. p. 245. 138. L. volgensis. Ghaud. B. Mosc. 1850. 149. Long. 12 — Lat. 4 3/4 mill. D'un noir brillant, un peu bronzé sur les élytres; palpes, antennes et pattes d’un brun clair. Le corselet est transversalement subcordiforme, rétréci fortement à ses deux extrémités, dilaté au milieu. Les angles postérieurs sont droits. Les élytres sont oblongues, ovales ; les épaules sont plus relevées et moins arrondies que dans la Con- vexiuscula. . Sarepta. 102. À, CRIBRICOLLIS. Chaud. Car. du Cauc, p. 281. — Putz. Et. Amar. p. 246. 139. Long. 11 1/5 — Lat. 4 3/4 mil. D'un noir très-brillant, quelquefois brune: palpes et antennes d’un brun clair; pieds rougeâtres. Tête forte- ment ponctuée, sauf à la base et au milieu du front ; les sillons entre les yeux sont plus courts que chez l’A. con- vexiuscula; les yeux. sont plus saillants. Le corselet est plus large et un peu plus long; les angles antérieurs sont plus arrondis, ceux de la base plus aigus : côtés très- arrondis, plus profondément sinués près de la base; des- sus beaucoup plus convexe ; bord latéral plus largement déprimé et relevé ; la strie interne des côtés de la base manque complètement; surface entière pointillée. Elytres à peine plus larges que le milieu du corselet, extrémité presque en pointe obtuse; leur rebord basal est plus épais, surtout vers l’angle huméral qui est beaucoup plus relevé et plus saillant que chez l'A. convexiuscula; les stries sont plus profondes et très-fortement crénelées. Le dessous du corps est ponctué, à l'exception du milieu de la poitrine et de la base de l’abdomen qui sont lisses. 84 MONOGRAPHIE DES AMARA. Les dents des tibias intermédiaires sont comme chez l'A, convexiuscul«. Crimée. & 103. A. TORRIDA. Illig. Kæf. Prus. i 178. 42. 1798. — Dej. Spec. int 520. 60. — Thoms. Skand. Col. 1 240. 4. — Putz.Et. Amar. p. 248, no 142. L. dauricus. Motsch. Ins. Sib. p. 177. 52. vin fig. 4. 1844. Long. 10 — Lat. 4 1/2 mill. Noire ou brune; antennes testacées, avec les articles 3-5 d’un noir brun à la base; les articles des palpes sont également plus foncés dans leur 1'° moitié; les tarses sont fauves. Le corselet est court, transversal, de la même largeur à la base qu'en avant; le bord antérieur légère- ment échancré, les angles arrondis, les côtés très-régu- lièrement arqués jusqu’au delà du milieu où ils se rétré- cissent un peu jusqu’au dessus des angles postérieurs qui sont assez grands; la base est largement échancrée de manière que les angles postérieurs sont réfléchis; les deux fossettes basales sont profondes, surtout l’interne; le milieu de la base est faiblement ponctué; l'impression transversale le long du bord antérieur l’est à peine. Les élytres sont ovales, les épaules arrondies. Les dents des tibias intermédiaires sont bien marquées, surtout la supérieure. Les épisternes métathoraciques sont ponc- tués, distinctement striés au côté interne ; lastrie externe est peu marquée. Alpes de la Suède. Laponie. L’A. daurica, qui ne diffère que par sa taille un peu moindre, se trouve au-delà du lac Baïcal. 104. A. ALPINA. Fab. Syst. Eleut. 1 196. 140. 1801. — Dej. Spec. 111 521. 61. — Thoms. Skand. Col. 1 239. 3. — Putz. Et. Amar. p. 251, n° 148. Long. 9 1/2 — Lat. 4 mill. Noire, avec le 1% article des antennes et la base du 2°, ainsi que les cuisses fauves; souvent les élytres sont, aussi de cette couleur, sauf le 1fr intervalle et le bord externe, — Les fossettes entre les yeux sont profondes et souvent presque arrondies. Le corselet est peu convexe; AMATHITIS, 85 les angles antérieurs sont un peu avancés et très-arron- dis ; les côtés ne sont arrondis que jusqu’au milieu ; de là 1ls tombent presque droit sur la base où les angles, bien que droits, forment une très-petite saillie en de- hors. La base est largement échancrée et fortement ponce- tuée dans les 2 fossettes; mais on distingue à peine quelques petits points au milieu ; il n’y en a pas au bord antérieur. — Le rebord marginal du corselet est plus large que chez l’A. torrida; les élytres sont conformées comme dans cette espèce; ordinairement la strie préscu- tellaire est un peu plus courte. En dessous, le corps est plus fortement ponctué. Alpes de la Suède. Laponie. 105. À. COGNATA. Putz, Et. Amar. p. 258. 151. 1864. Long. 10 — Lat. 4 1/2 mill. Aussi grande que la Brunnipennis, ayant la coloration de lAlpina ; le corselet a presque la forme de celui de la Brunnipennis ; 1l est très-convexe, plus large ; ses angles antérieurs sont aussi arrondis; les eôtés sont plus ré- trécis à la base et à l’extrémité, mais ils sont moins ar- rondis ; la dent supérieure des tibias intermédiaires n’est pas dirigée en arrière; elle est beaucoup plus forte que l’inférieure qui est assez rapprochée de la 1re. Norwége. G. AMATHITIS. Zimm. Gistl. Faun. 1 39. 1832, (Putz. Et. Amar. p. 224.) Dent du menton large, non bifide. Prosternum du 6 portant au milieu une fossetté ponctuée, ovale, peu pro- fonde ; sa pointe rebordée, mais dépourvue de points pi- lifères. — Tibias postérieurs du & portant intérieure- ment quelques longs poils simples; les tibias intermé- diaires simplement sinués en dessous. — Des ailes. SG MONOGRAPHIE DES AMARA. 106. A. RUFESCENS. Dej. Spec. 1v 287. 159. 1899. (Harpalus.) À. aegyptia. Zimm. Gist. Faun. 1 39. 1832. in silb. 11 231. Long. 8 1/2 — EL. 4 3/4— Lat. 4 mill. D’un brun plus ou moins clair, souvent même testacé; mais la tête et Le corselet sont toujours plus foncés que les élytres ; le dessous du corps est d’un noir de poix, excepté au milieu. — Les antennes n’atteignent pas la base du corselet; les yeux sont saillants, Le corselet est beaucoup plus large que la tête, très-court, fortement rétréci en avant, rétréci en arrière de manière à n'être pas, à la base, aussi large que les épaules. Le bord anté- rieur est tronqué; la base est presque en demi-cercle, se relevant sur les côtés; les angles postérieurs sont droïts et un peu saillants; toute la base est ponctuée, surtout aux fossettes basales qui sont profondes et linéaires. — Les élytres sont en ovale très-court, presque planes, striées-ponctuées ; les intervalles un peu relevés; la strie préscutellaire est longue ; la série de points ombiliqués sur la 8° strie est largement interrompue au milieu. Le & porte, de chaque côté de l’anus, 4 point pie fère, la © 2. Elle se trouve plus particulièrement en Egypte : pendant j'en ai vu plusieurs individus rapportés de Car. thagène par M. de Vuillefroy : ils ont les intervalles des stries plus plans, G. BRADYTUS. Steph, Il. Brit. Ent. 1 131. 1828. — Zimm. Gistl. Faun. 1 37. in Silb. Rev. 11 229. — Cf. Putz. Et. Amar. p. 260. Dent du menton bifide. Prosternum du & ponctué au milieu, sa pointe rebordée, sans points pilifères. Tibias postérieurs du & fortement pubescents vers l’extrémité interne. Le dernier segment de l’abdomen porte, de cha- que côté de l’anus, 1 point chez les &, 2 chez les Q. BRADYTUS, 81 107, À. FULVA. De Geer. Ins. 1v 62. 19. 1781. (Voy. la Syn. Schaum. D. 11505. 1°) Long. 9 —El. 6 — Lat. 4 mill. D'un ferrugineux plus ou moins bronzé sur les élytres; — palpes, antennes, pattes et dessous du corps testacés. — Le corselet est très-court, presque en carré transversal, un peu rétréci en arrière, légèrement arrondi sur les côtés ; les angles postérieurs sont aigus, maïs faiblement saillants; les deux fossettes sont peu profondes. — Les élytres sont brièvement ovales, convexes, profondément striées-ponctuées. - Commune dans toute l’Europe dans les endroits sablonneux. On la trouve jusqu’en Sibérie. 108. À. CONSULARIS. Duft. Fn. Aust. n 112. 186. 1812. (Voy. pour la Syn. Schaum. D. [. 1 507. 8.) Long. 9 — EI. 5 — Lat. 4 1/2 mill. D’un noir de poix plus ou moins métallique, parfois un peu brune; palpes, antennes et pattes d’un rouge ferru- gineux. — Le corselet est court, un peu rétréci vers les angles antérieurs qui sont arrondis, et au-dessus des angles postérieurs qui sont droits avec la pointe sail- lante. Le bord antérieur est presque tronqué; les côtés sont faiblement arrondis. Les deux fossettes de la base sont linéaires, mais larges et profondément ponctuées ; l’interne est la plus large ; l’externe est séparée du bord latéral par une carène qui descend jusque dans l’angle de la base. — Les élytres sont un peu plus larges que la base du corselet, ovales, convexes, profondément striées- ponctuées. Elle se rencontre dans presque toute l’Europe et même jusqu’en Perse. 109. À. APRICARIA. Payk. Mon. Car. 717. 1790. B. parallelus. Chaud. B. Mosc. 1842. 827. et Car. Caucas. p. 161. (Voy. la Syn. Schaum. D. [. 1 506. 2.) Var. Brevior. À. convexilabris. Schiœdte. Danm. Eleut. 1 166.5. 1841. Long. 7 — El. 4 3/4 — Lat. 4 mill. D'un brun de poix plus ou moins clair, souvent légère- 88 MONOGRAPHIE DES AMARA. ment bronzé chez le &; palpes, antennes et pattes d’un testacé rougeâtre. Facile à distinguer de l’A. ingenua par sa coloration ordinairement foncée, sa taille plus petite, plus étroite, plus allongée. Maïs la principale différence se trouve dans le corselet qui, chez l’Apricaria, est égale- ment rétréci aux angles antérieurs et postérieurs, sa plus grande largeur étant au milieu; chez l’Ingenua, il est plus rétréci en avañt, et sa plus grande largeur est vers la base; chez l’Apricaria, les angles antérieurs ‘sont un peu moins avancés; les fossettes postérieures sont plus larges, plus arrondies, plus rapprochées de la base, et la carène qui sépare la fossette externe du bord marginal s'étend jusqu’à la base même, tandis que, chez l’Ingenua, cette carène s'arrête contre le bord marginal au-dessus des angles. Le corselet est lisse en dessous; les épisternes et les côtés de l’abdomen sont légèrement ponctués et un peu rugueUux. Je possède une variété dont la base du corselet ne porte qu’une faible trace de ponctuation dans la fossette interne. On en rencontre assez fréquemment une autre dont les élytres sont beaucoup plus courtes que dans le type : c’est l’A. convexilabris. Schiædte. L’A. apricaria habite toute l’Europe, le Caucase, la Si- bérie ; maïs, bien qu’elle se trouve en Grèce et en Espa- gne, je n’en ai pas vu d'individus de Syrie ou d'Algérie. G. PERCOSIA. Zimm. Prosternum rebordé à l’extrémité et portant, de chaque côté, 3 ou 4 points pilifères. — Tibias postérieurs du & glabres intérieurement, — Corselet rétréci en avant comme dans les Amara proprement dites. PERCOSIA. 89 Les cuisses postérieures portent en-dessous une rangée de 4 points pilifères : il n’en existe que 2 chez les autres amaroides. 110. À. PATRICIA. Duft. Faun. Aust. ir 110. 132. 1812. (Voy. pour la Syn. Schaum. D. I. 549. exclus. syn. ult.) Var. Zabroïdes. Dej. Spec. 111 504. 6. 1828. Var. Dilatata. Heer. fn. Suec. 817. 2. 1838. Noire ou d’un noir de poix, le & brillant, parfois bronzé, la © terne; palpes, antennes, pattes (au moins les tibias) et épimères du métathorax d’un brun rou- seàtre ; bords du corselet brunâtres. La tête est large, fortement impressionnée entre les antennes; celles-ci n’atteignent pas la base du corselet ; les yeux sont fort peu saillants. Le corselet est court, transversal, fortement rétréci en avant ; le bord antérieur est tronqué, cependant les angles sont quelque peu plus avancés ; les angles postérieurs sont droits ; le disque du corselet est très-convexe, il ne s’abaisse pas entre les 2 fossettes de la base qui sont profondes et plus ou moins ponctuées. — Les élytres sont ovales, un peu plus larges à la base que le corselet, profondément striées- _ponctuées, surtout chez le &. Les épisternes du méta- thorax sont aussi longs qu’ils sont larges à la base. Le des- sous du corps est parsemé de quelques points ordinaire- ment assez petits. — De chaque côté de l’anus, il y a chez le & 1 point (parfois 2), chez la © 2 points (parfois 3). La taille de cette espèce varie beaucoup, suivant Îles localités. Parfois le corselet est faiblement rétréci en avant, quelquefois la base est à peine ponctuée. Une variété ayant les stries très-faiblement ponctuées, a été décrite par Duftschmidt, sous le nom d’Equestris. La Plebeja du même auteur, a la base des antennes plus claire et l’une des fossettes du corselet peu marquée. L’A. mancipium Duft. a le corselet entièrement rugueux et les élytres un peu plus convexes que le type, L'A. zabroides Dej. est établie sur de très-grands indi- vidus du midi de la France. Toute l’Europe. 90 MONOGRAPHIE DES AMARA. 111. A. SICULA. Dej. Spec. v 191. 13. 1833. Long. 44 — EL. 9 — Lat. 6 3/4 mil. Elle diffère de la Patricia par sa taille normale plus grande, ses yeux un peu plus saillants, les angles anté- rieurs du corselet plus déprimés, le rebord marginal plus épais, la base plus fortement ponctuée. Les élytres sont plus courtes, plus convexes, plus profondément striées, les intervalles plus relevés. Les épisternes du métathorax sont un peu plus courts qu’ils ne sont larges à la base. Dans les deux sexes, il existe 2 points pilifères de chaque côté de l’anus. Ils sont un peu plus écartés chez la ©. Sicile. 112. À. REICHEÏI. Coq. Ann. Soc. Ent. France. 1858. 715. — Putz. Et. Amar. p. 266, n° 175. Très-voisine de la précédente dont elle ne diffère que par les élytres un peu plus courtes et la base du corselet moins ou même non ponctuée; la fossette externe est plus petite, plus arrondie et plus isolée de la base. Algérie. 113. À. PASTICA. Dej. Car. v 1831. 796, 72. Elle se rapproche beaucoup de la Patricia, maïs'elle est plus grande, moins convexe, et la couleur de la Q ne diffère pas de celle du à. La tête est un peu plus large postérieurement que celle de la Patricia. Les antennes sont d’une couleur plus brune et moins rougeâtre. Les yeux sont moins saillants. Le corselet est plus carré, mais large postérieurement, ce qui le fait paraître moins ré- tréci antérieurement, et les angles postérieurs sont cou- pés plus carrément. Les élytres sont un peu plus allon- « gés, plus larges, plus ovales, moins parallèles, moins : convexes, et leur plus grande largeur est un peu au-delà « du milieu; les stries sont un peu plus marquées, ponc- tuées à peu près de la même manière, et les intervalles … sont un peu moins plans. Le dessous du corps est d’un’ | PERCOSIA. 91 | brun noirâtre. Les pattes sont d’un brun rougéâtre. — | Long. 13,3 — larg. 6 mill. (Ex Dejean.) Russie méridionale. 66 ?, À. BREVIS. Dej. Car. 11 1828. p. 493. 35. Elle ressemble beaucoup à l’Eximia par la forme et la srandeur. Sa couleur est un peu plus roussâtre et moins | foncée. Les 2 enfoncements longitudinaux que l’on voit + entre les antennes sont moins marqués. Le bord anté- rieur et la base du corselet sont tout-à-fait lisses; on voit seulement quelquefois quelques petits points enfoncés à peine distincts dans le fond et sur les bords de l’impres- sion intérieure ; cette impression est oblongue et assez fortement marquée ; l’extérieure est plus courte, presque arrondie et moins distincte. Les élytres sont un peu moins larges et leurs stries sont lisses ou très-légèrement ponctuées. Le dessous du corps est d’un brun roussâtre. Les antennes et les pattes sont un peu plus claires que celles de lEximia. — Long. 6 à 7,6 — larg. 3 à 4 mill. (Ex Dejean.) Espagne. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES D’AMAROIDES ABERRANS- Baudi 24 , 0 + 0 9 0 0» «0 DA 000.0 DO DO to Chypre ACUNINDA PAYER 60e een n ese de ro y cerise oo de 000 à Eur. adamantina. Kolen. (ovata. F. var.).. coodondovonbanonbo ZHguyptia Lin. (rufeseens. Dej.}..,.,..,,:....,.,,,.0 Egypt. CNED MES COMMUNS PANZ.}eee ae. ee eee ouate ot eve vante ÆNESCENS. Putz ........, ADO DO OO D DO ET Egypt. Œrata, Steph. (acuminata. Payk.).,....4,1.2,:,.2.,.0.2, ones rUoinosa. Koln. (Curta. Dej).. 1... use UMNIS Del ee ese es RE ist 2e ECn, HIHI MNIOISCN Reese see dense erenene ele Caucase AGILIS. Ryl. Newm. Ent. 1841. 216.).......,,,.,.., node alpestris. Villa. (helopioïdes. Heer.)...,...........,,:., AIp. DID ARE S cent has eus ocsaooenae ess SVT. alpicola. Heer. (communis, Panz. var.)....,......, ss SUISSE D BIN AS se sie ane onu AC UARE *.. Lapon. IRAN AIM create ete éele tes la lala le ere lete ls .... Caucase CCD (HAT. ANKIUS) 244 eee dense esse ses amplicollis. Mann. (brunnea. Gy1l.)...,.,..,.,..,.,,.,..,.,, analis. F. (apricaria. Payk.). .......... eneophotee covanoe ontennata. Rosenh. (Quenseli. Gyl.)..... io oO , ANDHUBTAN MIA se el ee 68 4 0 0 ouate o des .. [tal Fr. m. nn ADRICARTAN DATE eee ere iu ne Q LCD ECO U Eur. ARCUATA. HU RES Sas se eo +: Esp RENARIAS PREZ ER CR erntiee chatte eee Esp. centr. assimilis. Chaud. (vulgaris. Panz.).........,,... SCO ‘ | atra. Steph. (trivialis. Gyll. var.)...........4sceororsoee atrocærulea. Sim. (communis. Stm.)........ Panns sa ete des 1 AULICA. Panz. 0 90 09 € © © 9 © 0 © & © 9 9 9 9 © 9 9 9 © © & © © © & e » © € & © e © Eur, 94 TABLE ALPHABÉTIQUE Barnevilles. Fairm. (sabulosa. Dej.).............,.,..,..... bicolor. Payk. (aulica Panzer 5e BIFRONS.'GyIl. HE OST PE RE Eur. BISTRIATA. (PUIZ eee. Lee cote Lenkoran brevicornis. Stm. (cf. Schaum. D. I. 505 BREVIS. Dej 0005... BRUNNEA. GYIE 2222222090 M0 REC OR EE Eur. b. brinnes. Stm. (bifrons. Gil} CP LR En brunnicornis. Heer. (curta Dej.).................., era CALATBOIDES Puiz. 2 Lo e PPT Caucase CARDUL-Del de entend dsecoee re Te Alp. Piém. caucasica. Motsch. (aulica. Panz. var.)......,...,... Caucase Chaudoiri. Hoch. (rufipes. Dej. var.)....,..,,,.,,..0,..., CÉLOROTICA FATME Server 0 den Los EE A Aie Counala Poire, cest PR EPS 0 . Norwége colline. Pit Eure poire stess le OE TEE ..... Alger COMMUNIS. Panz ........ REPORT € der o a eee Eur. communis. F. (montivaga. Sim.)....5..:...,.....%...0... ,. COMPLANATA. De]. cc sereec rer RE 2e Dal, CONCINNA. Zim....... AR TA Er DA Fr. or. All. Esp. concotor,\0L/(fulya, De Ge) 6 Ne eee CONSULARIS. Duft ....... PTT ST on er contractula.:Stm./{nobilis. Duft.)-:5425 ARR ». contrusa. Schiœdte. (famelica. Zim.)........,,,,,.. x ERA convexilabris. Schiœdte. (apricaria. Payk. var.)...... Do se convexior. Steph. (communis. Panz. cf. Stett. E. Z. 1848. 39)... CONVEXMUSOULA /Marsh 0 ce 00 rer Eur. temp. CORDICOLLIS. Zim. ....... ee cu gate cinger cDa ee Te Caucase CORPULENTA = Puiz.- 040, -sevrebee- ice eh -. Andal. Cort. C0, rperoc ere A CT ER Alger crassa. Steph. (consularis. Duft. cf. Stett. E. Z. 1848. 39.)..... CRENAUA DEL DE ln otre ve So css res Re ve Eur. m. Perse crenatostriata. Chaud. (crenata Dej.).....,.,., de HAT LENS CRIBRICOLLIS. (aude Susan. nee dos qut Crimée CUNICULINA. Dej. ....sossssee D PSE PRE 7 2360 SE. CURSITANS. ZAUL, enr mr nnpreneb ee ne sereine . Eur. cent. cursor, Stm. (familiaris. Duft.)...... d'able pi sie et . CURTA. Del, érnso recent 08e tra n side eee ; Eüt, curta. Steph, (spreta. Dej. cf. Stett. E. Z, 1848. 39).,.,,,,.,e Nos o1 98 49 100 RP An nn Esp. 66 bis. 09 49 22 96 95 98 2 -65 39 39 14 13 36 RSR RE DES ESPÈCES D'AMAROIDES. CANOONEMES NDS. 222 ee ec nabesent couru aoet NOPWége cylindrella. Schiœdte. (plebeja. Gyll. ef. Schiædte. D. E. 195.). DA Re NEwNL Ent. 1841.216...,...,.::,..4..: Anglet. DAMES IDE PARC ARR RARE ER Dalmat. Grèce doute No tCh(torrida TL). 0... 2 Daourie DADÉRS SNA Me ee use sie meisielee e840/916 Des Allem. depresSo a letas Smilalas Gyil.)6,..4.0...4:.1.:00. ht Lio pn, ii 00000 OR OR OT OOETEE À Russie mér. despecta. Sahlb. (curta. Dej. var.).,... D 0 ES Ab ae RD CPR ONE PU RE ER Cciee visretieele eos cstieciecies Grèce DdrlaiuratHber (patrice Duff) /..,...:,..:...,.,....... discrepans. Marsh. (bifrons. Gyll. cf. Stett, KE. Z. 1848. 59.).. distincta. Ramb. (montana ? Dej) mien See Lee OS REA RER LE 2 dei Ut le cire eheoiolase lors d'os Dalmat. elegans. Ryl. Newm. Ent. 1841. p. 216. (familiaris. Duft.)... IRetresise Doit patrie. Dub)... 06e. e.Le0Le ne LR ANTORUIDE SR ODA PE Alp. Pyr. Cauc. Suède HRNPHBOBNEMANTZIM ee eee so eee 010 Fr. mér. Hong. Grèce | erythropa. Steph. (lucida. Duft. cf. Stett. E. Z. 1848. 39.)..... DRE RIZ: 202 ne à ve Geo c ciu ie ro duo à 8e di ee Mésopot. mode Pan. (Acuminata. Payki).. 22e een cuite RE ER Aloe eee o viole eo ierstatoie oiciole Fr. m. Esp. [Meusculpia Gredi. (acuminata. Payk.)................,....,. DAME ADN ALIEN 0 eee eee se des sn 0 0 Belg. AI. Suèd. Rus. FAMILIARIS. Duft....... AD SD TR A OA Ho CHE Conte Eur, Creuse (communs: SEM: ):..47 42 nette 2 oh Shen or Memedner: Paye (ulyanDe Gi}: See en, PR OR demie ton ete etats aletete sel ate te ee s Alg. Carthag. | floralis. Gaub. (erythrocnema. Zim. var.).................... noms Schdt (nitida. Sin). ne ne aus À TECDR IR SRRRMEETI RS RTAREEST EN SSS Fr. m. or. LRU DEN MRRREe ARne EE Eur. Sib. PTS NAN ISERE ee SR Eur. m. Alg. De ConmaSe Line (curSianss Zinl.)as es à à dues amicale date lo ne tne- Zun. (ucida. Duft.).:5 20,2. .88 un de este LR ONE SISTER Eur. mér. Alg. os nn. le... sat TOR urobninse Meet (enratcanDuft.). AL. Rise one ranurie. dej. Unie DUfl.)2. ie usine do in 96 * TABLE ALPHABÉTIQUE grandicollis. Zim. (rufo-cincta. Sahlb.).....,..,,........... gravidula. Rosh. {cf. Putz. Et. Amar. 84)............. Andal. Helen Gredl.. 40400040, Rene or AO HELOPIOIDES. Heer ......,., RÉ MAN oc Alp. HENONT. Faifm oi. ere la tenter opte Alg. impunciata. Reich. tonne Zim. cf. Wien. E. M. 1858. 219: } sers Ru se ce des es Do De SO ere incerta. Gaut. Mitth. d. Schw. G. 11 321 ......,...... Taurus incisa. Grimm St: Col: 91406422 0m PEN EST Inderiensis. Motsch. (ambulans. Zim.)......,,.,.,,.,,..,... INPIMA: Dufba ska sers io ss 201 ONE Eur. infima. Steph. (lucida. Duft. cf. Stett, E. Z. 1848. 39)......... INGENUAS Daft. senernnente.t tele PEPNAUPORREE Eur. ingenua. Steph. (obsoleta. cf. Stett. E. Z. 1848. 39,)......... intermedia. Chaud. (proxima. Putz.)..........,.... NE interstitialis. Fairm. (Pogonus meridionalis. Dej.)....... Sicile iridipennis- Heer. ((ulvahDe G.): 262440007002 nie laevigaia. Motsch. (rufocincta. Sahl.): :. :.:.. 2002 laevis. Steph. (familiaris. Duft. cf. Stett. E. Z. 1848. 39.) ...... lapidaria. Kolen. Mel. Ent. p. 54........... Fee Caucase lapidicola. Heer. (plebeja. Gyll. var.) ....... Dee Doopres laponica. Sahlb. (brunnea. Gyll.)...,....:..... PRIT E Ross late. Sim. -(ingenuaDuft.) 24060000 RP RER Ee Se lata. Gyll. (consularis, Duft.) .............., RL LUE # lüta; Fab, (apricaria, Bayk)5 40e Races ERReRRe Et : laticollis. Steph. (nitida? St. cf. Stett, E. Z. 1848. 39)........ latiuscula. Chaud. (helopioides.-Heer)4 7m nr lenticularis. Schdt. (plebeja. Stm.)............., D NN LR lepida. Zi. (concinna.Zim,}. ont 0e 0 ME lepida. Fairm. (rufipes. Dej.) ......... LC e PIN Pre lepidula. Letzn. (tricuspidata. Dej. var.).........,.....,.,... levis. Sim. (familiaris, Duft.). ue vues ne soee e ose liberta. Duft. (ingenua. Duft.).....,,,..,,.,.,,,,., des AU limbata, Schdt. (vulgaris. Panz.)...,,....,,..,,,,,. TRUE linearis. Stm. (trivialis. Albin. cf. Zimm.)....... NME LITTOREA. Thoms...., sn nouraiaimsfaleLe see e APPEL .. Suède livida. Fab. Schdt. (bifrons. GyIL). PPOPEERE AC PE TT LUCIDA, Duft sssorenuvs sos season s dt MENT: lucida, Steph. (familiaris, ef. stett. E, Z. 1848. 39. Mosédess ess DES ESPÉCES D'AMAROIDES. 97 Nos lanicolis Scale (vulearis. Pan)... 00e. ..0 CA MACIDESMBANSLAUOl-81 ... A0... 1,02 SEYr. One bCum Due (patricia..Duit.)..::,..,:..,..1..,..4..5 110 TP MEN(DatnieAs Duft).-..:. 0.44... 110 HONAAIO Her A (Duensehe Gil)... LL LA maritima. Schdt. (sylvicola. Zim.)..........., PE Re AA 45 melancholica. Schdt. (municipalis. Duft.) ................... 39 MERIDIONALIS. Puiz........... D ee Or RD Re Cette 171 ROIS CET SIDE AG ENCOTIUS.).... 4... 0000, microcephala. Motsch. (rupicola. Zim.) ........:,....,...,.. 411 MISEELA. Mile... de Ge oo Galitzie 41 mrodestueDe A (municipalis. Duft.).:.,....1.,..,...........: 39 MONMANANERPRC RE ES een nu, Sard. Cors. | 75 montana. Chaud. (spectabilis. Schm.)............,.,........ 94 HronticoImeNE le OnenseleSch.)..7...20,.......1 2 44 MONDINABR = ASTM ce ddesece ee D RE A ET Eur. cent. mér,. 413 MONIOIPADESA MUR eAse, ... 0 0 Eur. 3C P'oreChaud(Consularis Duft.}. 108 NIGRICORNIS. Thoms......... ne DR ta Lapon. 15 MERIDAS HD oO SO RE ES AR Eur. 20 nitida. Steph. ia Gyil) cf Stett. E. 2. 1848 390%. 20 1 DOS ee else een e ee oil e 21e 2 vie ee este Alpes 93 Pobrs AS tnapateicia Duit}s ce... an 110 ob Mletzn (Spectabilis. SCHmM:).45. 04, One, 94 | obscuricornis. Motsch. (municipalis. Duft.) .....,............ 3€ DoDS0Ietd uit St Similatas Gyil.): nu un 0 8 obsoleio Del iSchdtrovata. FE.) ee RU eue 9 obtusa. Steph, (communis. Gy1l.) cf. Stett. E. Z. 1848. 39... ... 14 OP TUE SRE AE SSSR Se En Esp.c. 80 v'coniamh ct Heer. Es HE UE | orichalcica. Daws. (hifrons. Gyll.) ........ na ao ob EIRE 49 RO bunmaenT Her. (cursitans. Zim.).2...40.. 405, di 38 | GTAUE. Ms ARR AREAS eee Re Rd L'écran Fee MA SR ENS Eur 29 SNA PU M Re Au nice ee céenne vu Syrie 55 HPolIens Sum rufocmeta. Sahlb).- Le... 5 Doidu ER (Ulva De Ge... 0,0 US ee ent de 101 PS DISMRIS BAD Re ee cocarbese Gun oo Sard. Alg. 12 Bporallela Chaud Aapnicaria. Payk. var.) 2. RC 109 L’ABEILLE. — 1870, Juin, — Annexe. 6 98 TABLE ALPHABÉTIQUE PASPIC AUDE... bee tone s0:8 60 SORTE Russ. m. pabraias Schdi. (consulanis Duff.) PL PATRICTA, Dit. ,,.402,7..0e0240 eV RES Eur. PEREZL Pur... nee orders: ste A EEE Esp. c. perpleza. De; (familiaris. Duft)-25020 200 CREER. persica. Chaud. (triviahis, Gyllwar y. Ce Petri: Humm: (apricaria. Payk:)2.. 2e 22002 piced.Sim. (aulica. Panr.).,%0,0-.2, 5000 00000 He PLANIPENNIS. Putz........... j4325 80080360 EE Caucas. Planiusceula: Rosh..(Sabulosa. Dei.) 2, PLERE TA VILA este PER s. Eur. plebeja. Steph. (communis. St. cf. Stett. E. Z. 1848. 39.) ...... plébeja: Duit.\patricia." Duff). neo pæciloides: Meer. (vulgaris, Panz):.:.. 0202 7... polita/Ohaud-{(sabulosa: Dj. 20e em er practermissa. Sahlb. (similata. GyIl.).............,......... prhehsis Sim \ovata JE 22.722000 L EAEER properans.-Zim-\(cursitans. Z1m,)-.,..,20;. CRE GPAReR-Ee PROXIMA- Pi, eusesc eee tecte2e cc Georgie PUNGTICOLIAS: Défense Eee Pyr. or. puncticollis. Ryl. Newm. Ent. 1841. 216 Li eh ER EU punclulata. Dei: (erratica. Duft.).:. 0. r ee eee, PUIZEYSL, Farm. n20022.0 0.10 e . Alg. PYRENAPA: Dés. m4: erenirese PTIT Pyr. or. QUENSELI GIE 22022 EN mecs c0R Eur. bor. Raymond Put Mers srirs3e sport de e Bart. reflexicollis. Motsch. (rufipes? Dej.)........... scan de REICHEL. Coq........ stinipiacisosaite es conter Alg. ROTENDATA Del emo cas RD a Esp. ROTUNDICOLIAS. Schauf..,...,40,., 5-04 0e. Esp. c. RUFESCENS. Dej.-(Harp.)..,:.5:..4 5.440000, 2220428002 Egypt. ruficornis. Dej. (ingenua Duft.)....,,,,,. errors se RUFIPES, Def. cons. MU peste Eur. m. Alg. dE RUFO-AENEA, Dej.......,,0.,...s.eéroouecss ss a Fee Esp. HOPOCINGTA. Sahlbi; 06e Mao Ee .,1.4 00 Eur. rugulosa. Heer. (erratica. Duft,)...,:,4....,.,,,.,,.42000. AOPICOLA. Zim'. 5.400002, ,,.. 1e Sibér, or. SAÉDLOBAL- Del. 5,4. er etes Fr. AI. Grèce. Arm. Sahlbergi, Zett. (brunnea. Gy1l.)....,...,,.,,,,.,.,,000 Te 410 -< 17 o1 8 1 38 18 81 42 67 86 4 25 2 112 66 81 106 39 2 33 58 42 47 91 59 — DES ESPÈCES D'AMAROIÏDES. SINPHNRENSDElRe ee reeecce ee se e 0 + tard ee dealer Bannat,. SÉORICOLA, INT 6 00 006 EPS Cauc. SOMBRE ENURE es ces eee e shoes oo sueur . Rhin Sel Aeel QUIOCINClA. Var.) uns Lee oo de deca nes es septentrionalis. Gurt. Ann. Mag. nat. hist. v 274 ...... Ecosse SUR EADP RE eee lee de co ro one e ele eee es SICILE SHLNICONLA CPAS SA ANR ee AIL. bor. SUULNTA : CHIENS Eur. Alg. SPLRX, JDéfess rc see not 06e Esp. Alger SOC TA CO AI COLIUS) Le ee see do eee aites ee a asia à à » 1e ae Écinent Pire 6600 BR RER RE Suisse SPHONABIAIS SCI 2 nee closes eee s CTOA. SES AS AUCA PANZ.). 44... 04..,.:... 0.0. SRB DER SR Re Re Eur. m. STRONURS PILES 0 OO OPERA Aer Ang. F. AI. SDRINTOPUNCIPATAS DE] res Lee ee sois due ose Eur. cent. mér. SH DTATO POUR NERO ns de entire SHDaenen asus noenua. Duft).stn.n enutoeee e SDECONNE ALIM Ce E O C D OOPO ONTAANTED DODRO OI Alg. SUD RP RS SAN ZE eee 24 à au cleleosolues eo o »o10.e 0 0 cie Caucas. SAperdns Vol Gol Mad: 48... Madère FTNATE IPZo 00000000 00 OO RO AO dE Syrie MEDIA ABUz CR 0... 6... Andal. TRUE, PEN RES ET OST Eur. temp. TINGITANA. Puiz ...... and bobo Ban On ob oui no nee Maroc TORRES MINES RE RSR RO SO RES AI. bor. torrida. Steph. (apricaria. cf. Stett. E. Z. 1848. 39.).......... TRICUSPIDATA. Dej. ........ Hordondoovonronapo Eur. temp. imicuspidala.Steph.?cf.Sielt. KE, Z, 1818: 39... TRAVERS CNE ER PRE ROSE RUE Jovaonnoe Eur. HSE (byata. HR. ne. MRAlensSiS Motsch. (fusca? De)... 00.10 1.01 D tree vanabundoDuft.-(communis. Sun)... valida. Fairm. (striatopunetata. Dej.)............. DAC DO Dieolor cer iebeanGyI var) ee sereca.eerc. DAMDPIISISAADANNS ee SIRENTAR ZI) ee eee este RSA DUT (HDAUSEPRS) ES et Re 2. as ae volgensis. Chaud. (deserta. Kryn.)..... De Reno CIE Russ. m. MUÉCARIS RAT nee. ce. A . Eur. 100 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES D'AMAROIDES. Nos vulgaris #Fab. (acuminata. Pay?) 0e PR UE vulgaris Daws: (communis St.) "AE CN PCM ENEERREREr Le 14 vulgaris.-Schdt. (trivialis/-GyNi}e22 2000 UE 26 viiguris. Gyll-{erraticas Duft}s 7220 42 vulgaris.;Thoms. (famelica. 71m.) 2e MRC OPERA Pre 28 æabroides. Zim. (patricia. Duft-)e ne 110 Zimmermanni. Heer. (bifrons. Gyll.)....... LT Re PTT Po 49 TR RSR ID LP. PTE Aer 4 RENE m7. DE Lx | ” dl L'ABEILLE, | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE, re par monographies l'his- NN. _dés ouvrages très-rares, et tout ce qui pent intéresser concernant cet ordre | b” x pour l'étranger 17° zône (Suisse, Aïsace-Lorraine, Be'gique, Italie, Espagne, . Monographie générale des Histérides, 25 pl., San RE 13 pl, 3 vel. 5 po AS ” : + ? “.e : CS JE : toire des familles de coléoptères, des’ analyses détaillées de toutes les: publica- tions sérieuses, les documents utiles peräns dans des Revues anciennes, dans d'insectes. Il parait pir mois deux livraisons, chacune de 36 pages, accompa- | gnée d’une feuille de Nouvelles et Faits divers, "4 Les prix d'abonnement, pay ables d° avance, sont, pour la France : 24 livraisons : 25 fr.; — 12 livraisons : 43 fr.; — 6 livraisons : 7 fr. Chaque livraison séparée : 4 fr. 50. T1 faut ajouter, pour frais d’affranchissement de 2% livraisons, par j poste, Angleterre), 5 fr; 2° zûne (Allemagne; Autriche, nn Syrie, États- - NP Unis, 610.77 rire $ Nouvelles et. 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Pnec > LS Æ Lx LE] = cer " Ln Æpe æ” = Es LZ ; 7x FD ni: ee re ee es a Le. Der S E Fe Fe eg a GET « Lt + 1ÿ 2 A 4° HS a EUX Te Lire 1° aie À x TA si Ve D ram et er LÉ . Te Ur à LD An SA UE er be PRE UT ES PE ns RENE Ro ES A S RE Pangers is has ss CAP #7 | , e de OT UE PS Vas ie) dj} | SN je 14 4 A D No de ti, pie y 14, 0 Se a il Re PO ON DINÈER AE OO ne 7-4 end = PUR { AUTAN [AL 5 € 2 k En } à V3 ta EL . er des