* LA C » . x . « _ e ' * “ ' 2 » > | te Le . Es F «®% eo". ° di “s . + | : va? " |_À & . dE a É L 7 Er ; % , a Ÿ È * * EU DR TOME N nn sr à …* É - ” ” à ñ “1 j *? AR 7 3 a 7 " N L à - | oh » ma ne NE ù s PONS HS LÉ R ke e É Fe S Pen ARE Ar] . “A Re gs er nn pre se on R es ET a = se aies ù pe ET res, RE. 2 « : P sn. mt Pc Turn Eee WU” a en: ee Cu s “eg #"- M pue. ne Om A hs el se ml RE nt ci # >; , d ST ES & à s En % me nee se CAE r D MCE Ve Mer L'ABEILLE | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ PAR M. SA. ne MARSEUL Membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes nationales et étrangères TOME XIX — 1880 QUATRIÈME SÉRIE — TOME Le LA Fi AROAE Cuez [| MM. S. de MARSEUL, boulev. Percire, 271, Ternes-Paris __ RORET, libraire, rue Hautefeuille, 12, Paris. L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE RÉDIGÉ PAR M. S.-A. DE MARSEUL Membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes nationales et étrangères TOME XIX — 1880 . MM. $S. de MARSEUL, boulev. Pereire, 271, Ternes-Paris RORET, libraire, rue Hautefeuille, 12, Paris. NOUVEAU RÉPERTOIRE CONTENANT LES DESCRIPTIONS DES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES DE L'ANCIEN-MONDE publiées isolément ou en langues étrangères, en dehors des Monographies ou Traités spéciaux et de l'ABEILLE Depuis deux ans, le Catalogue des Coléoptéres de l’Ancien- Monde était achevé, n’attendant plus qu’une éclaircie pour être livré à l’impression, lorsque nous nous sommes aperçu qu’il était à remanier. En effet, dans ces derniers temps il a paru tant de publications que plusieurs familles sont à refaire. Si ce sont des travaux d'ensemble, tels que les Anthicides, les Helopiens, les Latridiens, etc., notre œuvre en a profité et s’est améliorée. Mais s’il ne s’est produit que des espèces dites nouvelles, venant accroître certains genres, jetées au hasard sans caractères fixes et compa- ratifs; surtout si, comme dans le genre Carabus, les au- teurs se livrent à des discussions, à des débats sans fin, sur la disposition méthodique des espèces, leur groupe- ment en sous-genres, sur leur synonymie, leurs variétés, qu’ils décorent de noms plus ou moins brillants dans un intérêt facile à deviner, sans tenir compte de nombreux doubles-emplois et qu’au lieu de voir jaillir la lumière du choc des opinions, on tombe dans un vrai chaws ; si, comme dans les Erirhinides, deux champions publient à la fois une foule d’espèces hasardées, souvent les mêmes sous des noms différents, sans aucun souci de ce qu'a fait son concurrent, pas plus que de ses devanciers; la tâche devient pour l’auteur d’un Catalogue d’une difficulté _ Nouveau Répertoire I. — 1880. | 1 2 AVERTISSEMENT. immense, pour ne pas dire impossible. Ces considérations nous auraient peut-être découragé si nous ne nous croyions engagé envers nos amis et nos abonnés, et si nous n’étions assuré de leur indulgence. Dans notre Catalogue, nous ne nous bornerons pas à donner une liste des genres, des espèces, de leurs syno- nymes et variétés et de leurs patries, au niveau des connaissances du joùr; quoique important réduit à ces termes, nous tenons à en faire quelque chose de plus scientifique, de plus utile. Il faut que chacun, avant d’y pointer ses espèces, puisse s’assurer de leur identité, en étudier la description. Pour permettre cette confrontation, il ne suffit pas qu’en regard de chaque espèce soit indi- quée la page de la description primitive et même d’une description meilleure, ce qu’on trouve dans le grand Ca- talogue de Munich et aussi dans notre édition de 1863. S'il y a une monographie, un travail d'ensemble, bien; la chose est aisée! Mais pour la grande majorité des espèces, cet avantage n’existe pas. En vain, dans notre Répertoire, nous avons reproduit toutes les descriptions publiées séparément, depuis 1863, dans les analyses des publications anciennes ou modernes, nous n’en avons laissé échapper aucune ; nous sommes encore loin d’avoir atteint le but. Nous avons réuni, depuis trente ans, une bibliothèque spéciale des plus complètes; les livres pré- cieux de la Société entomologique de France ainsi que ceux de nos amis, sont à notre disposition ; la bibliothè- que du Jardin des Plantes, où se trouvent tous les grands ouvrages, nous est ouverte; et malgré ces ressources il nous a été impossible de vérifier toutes les espèces cata- loguées et les synonymies indiquées par les auteurs. Comment donc les entomologistes éloignés des centres scientifiques pourraient-ils consulter les descriptions dont CICINDELIDES : CICINDELA. 3 ils ont besoin! et cependant il faut qu’ils étudient sérieu- sement et ne se bornent pas à un simple enregistrement. C’est pourquoi, dans un Nouveau Répertoire, les faisant profiter de nos recherches assidues, nous leur présente- rons toutes les descriptions qui ne se trouvent ni dans l’ABEILLE, ni dans les Monographies ou autres travaux importants. écrits dans une langue qui leur soit acces- sible. Ainsi, ils pourront attendre patiemment l’apparition des Monographies que nous préparons, de celles que nous appelons de tous nos vœux, afin d’arriver au but prin- cipal : un spéciès complet des coléoptères de l’Ancien- Monde. I — CICINDELIDES 2. Cicindela L. 1. CICINDELA TRUQUII Guér. Rev. Zool. 1855. p. 254". — long. 16; larg. C6, © 6,5 mill. — Barbarie. Antennes simples, 3 1° articles des palpes labiaux tes- tacés; pronotum presque carré, à peine plus court que large; élytres densément et fortement ponctuées à la base, plus lisses vers le bout. Se distingue de Ritchi Vigors par ses antennes simples dans les 2 sexes, par des tarses postérieurs plus courts ou à peine aussi longs que la jambe, tandis qu’ils sont plus grêles et plus longs que la jambe dans le Ritchi; G' moins étroit, sans allongement caractéristique des mandibules. 2. CICINDELA RITCHI Vigors, Zool. Journ. 1. 1825. p. 414. pl. 15, f. 2. — Truq. Rev. Zool. 1855. p. 87. — Audouini Barthélemy, Soc. Ent. Fr. 1835. p. 597. pl. 17. f. À a b. — Long. 16; larg. O' 9,8, © 6,9 mill. — Tripoli, Tunis, Algérie, Orient. Derniers articles des antennes plus courts et plus épais que les autres, dilaté en dedans; 3 articles basals des palpes labiaux testacés ; pronotum presque carré, à peine # 4 I. CICINDELIDES. plus court que large; élytres entièrement marquées de points forts et nombreux. d' plus étroit, 3 derniers articles des antennes courts et dilatés, mandibules très-allongées au bout, dernier seg- ment de l’abdomen incisé dans toute sa longueur avec les bords de l’incision imbriqués. © plus large, 2 derniers articles des antennes courts et dilatés, dernier segment de l’abdomen arrondi, entier, largement impressionné au milieu. Allongé, noir, déprimé. Tête un peu plus large que le prothorax, légèrement rugueuse; yeux saillants; labre jaune, tridenté, dent intermédiaire plus saillante ©; mandibules jaunes au bord externe, minces, à pointe longue et aiguë. Palpes bleu métallique foncé. Antennes avec les 2 derniers articles courts et renflés. Prothorax carré, couvert sur les côtés d’une bande de poils blancs, rugueux transversalement, avec 2 lobes saillants sinués à leur base et légèrement poilus. Elytres à impressions très-multipliées et très-profondes. Taches et fascies d’un blanc pur, une tache au bord de la suture, au-dessous de l’écusson, une autre plus grosse, pyriforme, touchant le bord externe, une 3° vers le tiers de la longueur sous la ire, une bande en $ renversée diagonalement à l’axe des élytres, dont les 2 extrémités sont arrondies et renflées, la supérieure atteignant le milieu de l’élytre ; immédia- tement après, une tache plus petite que la 2, vers le bord extérieur; enfin une lunule au bord apical, en pointe à la partie externe et en carré vers la suture à la partie in-. terne. Dessous métallique garni sur les côtés de poils blanchâtres ainsi que le dedans des cuisses et le 1° ar- ticle des antennes. 3. CICINDELA PELETIERI Luc. Soc. Ent. Fr. 1847. 109. — Expl. Alg. 1849. 560. — Truqui, Rev. Zool. 1855. 88. — Ritchi Er. Wagn. Reis. ur. 1841. 145. — Luc. Expl. AlS. 11. 1849. 4. pl. 1. f.Aaf. — Long. 14-15; larg. G° 5, © 6 mill. = Algérie orien- tale, Oran. Antennes simples; palpes ete entièrement noirs; pronotum transverse, beaucoup plus court que large; ély- tres fortement et densément ponctuées à la base, lisses au bout. A ms CICINDELA. à) d' plus étroit, dernier segment de l’abdomen incisé dans toute sa longueur, avec les bords de l’incision im- briqués. © plus large; dernier segment de l’abdomen entier, tronqué au bout, creusé par derrière d’un sillon longitu- dinal. Noir, finement chagriné à la base, strié de stries fines entre les yeux et sur le front, très-prononcées sur la partie saillante en dessus et en dessous des orbites ; labre jaune ferrugineux, épines noires ; mandibules jaune fer- rugineux à la base du côté externe; palpes noirs, 1° ar- ticles hérissés de poils blancs. 1% articles des antennes noir violacé, les suivants d’un noir roussâtre, avec une légère tomentosité grise, 1° article sans touffe blanche de poils longs et serrés comme dans Ritchi. Prothorax cha- griné, orné de chaque côté d’une bande blanche de poils, avec les impressions du devant et de la base fortement prononcées. Elytres plus courtes que dans Rütchi, mais de même largeur, points forts à la partie antérieure, à peine sensibles à la postérieure; ornées de taches blan- ches : 1"e petite et plus longue que large, 2° arrondie et plus grande que dans Ritchi, près de la suture, 3° plus longue que large, ovale au bord externe ; la 1° bande se- mi-transversale, moins allongée et plus largement accu- sée que dans Ritchi, toujours échancrée d’une manière plus ou moins arrondie à son côté interne, la base de cette bande est bien plus éloignée de la suture; la 2° bande qui borde la base des élytres est assez large en forme de croissant, quelquefois son sommet forme une tache ronde détachée. Dessous noir, vêtu de blanc latéralement. Pattes noires et pubescentes de blanc. 4. CICINDELA LEUCOSTICTA Fairm. Soc. Ent. Fr. 1858. 145. — Long. 17 mill. — Tunis. Oblong, déprimé, en dessus d’un noir mat. Tête fine- ment ridée; mandibules d’un testacé pâle avec l’extrémité noire; labre d’un testacé pâle, ayant au milieu une dent visible, à peine angulé de chaque côté. Antennes ayant à la base une petite touffe de poils blancs, atteignant à peine la base du prothorax; derniers articles non trans- 6 I. CICINDELIDES. verses. Prothorax presque carré, finement ridé en travers; bord antérieur légèrement arqué. Elytres moins paral- lèles, plus arrondies à l’extrémité, densément rugueuses, ayant chacune 7 taches blanches : une oblongue près de l’écusson et de la suture, une petite lunule humérale, une très-petite tache entre celle-ci et la 1r, une plus grosse un peu plus en arrière de l’épaule, une avant le milieu près de la suture, allongée, une grande oblique, un peu dilatée vers la suture, puis un point rond; en outre, une bande marginale commençant à l’angle apical et allant en diminuant vers l’épaule sans l’atteindre. Des- sous assez brillant, des touffes de poils blancs aux 4 han- ches antérieures; tarses postérieurs aussi longs que les jambes, les 2 197 articles égaux, les 2 autres subégaux. Du groupe des Ritchii, Truquii et Peletieri, se distingue par ses macules plus nombreuses, les élytres moins pa- rallèles et la longueur relative des articles des tarses. 5. CICINDELA ASIATICA Brul. Arch. Mus. 1. 128. 13. pl. 8. f. 4. — Long. 16 ; larg. 4 mill. — Mésopotamie. Se rapproche de herbacea Klug., s’en distingue suffi- samment par la forme de ses taches. En dessus d’un vert semblable à celui de campestris, en dessous rouge cuivreux très-brillant, ainsi que sur les pattes ; abdomen d’un brun bleu et tarses verts; labre à 3 dentelures saillantes, jaune ainsi que la base des mandibules, l'extrémité de celles-ci verte, ainsi que le bout des palpes, dont la base est d’un violet rougeâtre ; 1% articles des antennes cuivreux, les autres manquent; surface de Ja tête, du prothorax et des élytres granuleuse; élytres ornées de 4 taches jaunes, {re à l’angle externe, suivie d’une 2°, semblant former une iunule interrompue au milieu, 3° transverse, ovalaire, vers le bord, un peu au-delà du milieu; 4° petite, en de- hors vers l’extrémité. 6. CICINDELA ISMENIA Gory, Soc. Ent. Fr. 1833. 174. — 4-macu- lata Lœw. Stet. 1843. 340. — Long. 12-14; larg. 5-5,5 mill. — Grèce, Anatolie, Taurus. D’un vert terne en dessus, vert doré et pourpre brillant, bleu sur l'abdomen, antennes 1-2 articles verts, 3-4 violets, poilus de blanc, brillants, les autres noirs ternes ; mandi- CICINDELA, y bules vert brillant, ainsi que les palpes, tachées de blanc à la base. Tête large concave, finement strigueuse longi- tudinalement, épistome coupé presque droit; labre d’un jaune blanc finement liséré de brun, tronqué au bout, sinué de chaque côté. Prothorax 2/3, fortement dilaté arrondi sur les côtés, bordé de violet et rugueux, rétréci par derrière, bisinué à la base, marqué devant et derrière d’une impression transverse, avec de fines strigosités trans- verses sur les bords, strie médiane fine et courte, cuivrée, bosses densément pointillées, granulées. Ecusson trian- gulaire cuivreux. Elvtres 7/4,5, déprimées, pointillées aci- culées, coupées carrément à la base, épaules rondes mar- quées, ainsi que la bossette, dilatées en courbe après le milieu, arrondies au bout, ornées d’une petite tache brune derrière l’épaule, d’une noire arrondie assez grande au milieu, avec une fascie oblique blanche atténuée en dehors, et d’une tache triangulaire marginale, représen- tant le point supérieur de la lunule apicale. Pattes allon- gées menues, garnies de longs poils blancs hérissés. M. © Labre garni d’une dent médiane, un 2€ point sutural en face du posthuméral sur les élytres, dont l’extrémité est tronquée ; dernier segment abdominal creusé au milieu. 7. CICINDELA 10-PUSTULATA Ménét. Lehm. Mém. Ac. Peterb. vi. 1849. 1. pl. 1. f. 1°. — Long. 17; larg. 7 mill. — Bokhara. Ressemble beaucoup à campestris, par sa forme aplatie et ses couleurs, mais plus grand, plus allongé, et surtout élytres très-planes et subparallèles. Tête plus large entre les yeux et plus plane. Prothorax semblable sauf les bords latéraux et les angles postérieurs d’un rouge doré brillant. Elytres d’un beau vert herbacé, plus clair vers les bords latéraux qui sont d’un rouge doré brillant, suture dorée un peu plus pâle ; ornées de cinq points latéraux plus éloignés du bord, huméral nul, point de la lunule apicale petit et rond ; 2° un peu au-dessus de la moitié, plus près du bord, plus grand, subtriangulaire, prolongé en pointe vers le 3°, placé plus bas près de la suture, lequel est presque rond et semble former une bande oblique avec le 2e; 4° arrondi, près de l'extrémité et du bord latéral; 5° apical en virgule transversale. 8 I. CICINDELIDES, 8. CICINDELA TURKESTANICA Ball. Bul. Mosc. 1870. 322. — Solsky, Turk. 1. 2. 2. pl. 1, f. 1°. — Long. 12; larg. 5 mill. — Taschkent et Tschimkent. Voisin de campestris L. pour la stature et la couleur, mais un peu plus petit, plus déprimé, distinct par le pro- thorax plus étroit, moins tranverse, les yeux plus sail- lants et les élytres plus courtes. — Opaque et d’un vert olive ou brun en dessus, élytres finement, moins densé- ment granulées, suture et limbe latéral étroitement d’un cuivreux pourpre, une tache humérale, un point submar- ginal derrière l’épaule, une fascie oblique étroite, légère- ment sinuée, un peu après le milieu, et une lunule apicale blancs. Luisant en dessous, base des antennes, flancs gar- nis de petits poils blancs, et cuisses d’un rouge doré, mi- lieu de la poitrine et abdomen bleus, avec un éclat vert. Labre avancé arrondi au milieu faiblement G', forte- ment ©, armé dans les 2 sexes d’une dent aiguë, blanc ainsi que la base des mandibules. g' Plus grêle, 1-3 articles des tarses dilatés, pénultième segment de l’abdomen sinué au bout. — © Un point brun un peu enfoncé sur la partie antérieure du disque des élytres. 9. CICINDELA MARACANDENSIS Solsky, Fedensk. Turkest. 1. 1874. 8. 3°. pl. 1. f. 2”. — Long. © 12, © 15; larg. 5,5-7 mil. — Samarcand. Semblable au furkestanica Bal. pour la stature et la cou- leur, mais un peu plus grand, surtout plus long, il s’en distingue par ses élytres plus ovales, à dessin tout autre. Dessus opaque, vert ou vertolive, élytres opaques soyeuses, finement, densément granulées, avec un point huméral, un autre submarginal derrière l’épaule, une lunule api- cale et une fascie médiane oblique, plus fortement angu- leuse en dehors antérieurement, ensuite droite, très- oblique, blancs. Dessous luisant, base des antennes, flancs garnis de poils blancs, et cuisses d’un rouge doré, poitrine et abdomen d’un vert bleu. Prothorax trapézoïdal, légère- ment rétréci vers la base. Labre, dans l’un et l’autre sexe, un peu prolongé au milieu et armé d’une dent aigué, blanche ainsi que la base des mandibules. d' 1-3 articles des tarses antérieurs dilatés, pénultième CICINDELA. ÿ segment abdominal échancré cn demi-cercle, dernier bilobé. — Q élytres marquées sur la partie antérieure du disque, près de la suture, d’une tache brune légèrement enfoncée. | 10. CICINDELA LACTEOLA Pall. It. App. 1793. 149. 170. — Fisch. Bul. Mosc. 1844. 8°. — Var. Schrenki, Fisch. Bul. Mosc. 1844. 10. — Chaud. id. 1863. 204. — Mots. id. 1864. 172. — undata Mots. id. 1845. 3. — Long. 14; larg. T mill. — Songorie, Nor- Saisan, lac Inderskoïe. Tête d’un vert bronzé, luisant, très-finement pointillée ; yeux globuleux, saillants, noirs. Epistome large, flave ; antennes courtes, à peine plus longues que la tête et le prothorax, 1* article très-fort, brillant, les suivants très- finement poilus de gris; palpes garnis de longs poils blancs, dernier article nu, luisant. Prothorax bronzé bril- lant, très-finement ponctué, profondément canaliculé. Elytres verdâtres opaques, irès-finement granulées, bor- dure d’un blanc sale large, à peine ondulée en dedans. Poitrine d’un vert bronzé brillant, garnie de longs poils blancs. Abdomen bleu. Pattes bronzées brillantes, cuisses garnies de longs poils blancs; tarses postérieurs avec des faisceaux de poils blancs. Var. Bande latérale blanche des élytres subondulée en dedans et un peu rétrécie par derrière. 11. CICINDELA RADDEÏI Moraw. Bull. Pet. 1v. 1862. 188, 2 © — Long. 16,5 mill. — Amur, embouchure du Songari. Noir bronzé en dessus. labre blanc très-avancé au mi- lieu; prothorax transverse, rétréci par derrière, rugueux ; élytres très-finement granulées, un point huméral et un posthuméral, une fascie au milieu, raccourcie, presque droite, et un point marginal près du bout, blancs. Très-voisin de sylvicola et chloris, diffère de l’un et de l’autre, par sa tête plus grosse et plus fortement creusée, le labre beaucoup plus long, l’écusson à rides irrégulières, ainsi que par les élytres plus longues, régulièrement et bien plus finement granulées, à dessin différent; proépis- ternes non ponctués. — Se distingue en outre de sylui- cola par les palpes labiaux vert bronzé bleuâtre et par le prothorax plus court, très-lèsèrement sinué de chaque ‘côté à la base. À 10 I. CICINDELIDES. 12. CICINDELA NORDMANNI Chaud. Bul. Mosc. 1848’. 442, 1° — Long. 16,3 mill. — Russie, Cherson. Tête et prothorax comme dans soluta; labre un peu avancé au milieu, dent du bord antérieur plus saillante dans les deux sexes. Elytres plus allongées, plus étroites, surtout vers la base, et s’éloignant un peu et insensikle- ment jusqu’au delà des deux tiers; granulation de la sur- face plus marquée ; dessin disposé comme dans soluta, mais dans Ja lunule humérale, qui est plus ou moins in- terrompue, la virgule inférieure par un trait très-oblique, plus ou moins large, qui ne remonte nullement vers la base à son extrémité inférieure, mais qui s’avance jusque vers le milieu de la largeur de l’élytre en s’élargissant légèrement ; la bande du milieu commence à peu près comme celle de solufa, mais ensuite elle fait un coude beaucoup plus fort et descend presque au dessous de l'extrémité supérieure de la bande apicale; dans celle-ci qui ressemble à celle de soluta, l'extrémité supérieure remonte davantage vers Ja base et l’angle antérieur est ordinairement prolongé en pointe. Les couleurs sont plus sombres, le dessus, surtout les élytres, est plus cuivreux et celles-ci sont plus chatoyantes. 13. CICINDELA XANTHOPUS Fisch. Bul. Mosc. 1832’. 432, 9°. — Long. 14; larg. 4,6-7 mill. — Russie mér. Charcow. Vert bronzé, opaque, déprimé; lunule humérale inter- rompue, apicale géniculée, fascie médiane grêle peu gé- niculée, presque droite, flave, et pattes d’un bronzé bril- lant. — Très-voisin de soluta, et peut-être devant lui être réuni, cependant il est plus court et ses élytres sont plus déprimées. 14. CICINDELA BURMEISTERI Fisch. Cat. Karelin. 1843. 4°. Bul. . Mosc. 1844. 6. pl. 1 £. 1. — granulata Gebl. Bul. Ac. Pét. 1843. 36. — Long. 19; larg. 7 mill. — Songorie russe. Tête très-flinement ponctuée; yeux grands, noirs, lui- sants. Antennes poilues de blanc, excepté le 1° article qui ést fort, brun, luisant. Epistome grand, subcordiforme, flave. Mandibules brunes à la base, flaves au bout. Palpes bruns, luisants, intermédiaires et postérieurs garnis de longs cils blancs, Prothorax profondément canaïiculé, CICINDELA. 11 avec de rares poils blancs sur les côtés, marqué devant et derrière d'une profonde impression transverse, soyeux brillant. Elytres subdilatées au milieu, très-finement ponctuées, opaques, bleu obscur ou presque noires, avec un faible reflet bleu, taches flaves, axillaire un peu plus grande ou linéaire, 2° et apicale représentant un vrai point, médiane pyriforme. Dessous du corps bleu obscur, luisant. Hanches antérieures et pattes densément poilues de blanc, pattes intermédiaires et postérieures bleues, à poils rares mais longs; les 2 épines du bout des jambes très-longues et distantes. Tarses antérieurs densément garnis de poils blancs, les autres grêles allongés, à peine poilus. 15. CICINDELA STURMI Mén. Cat. 1832. 95.291. Fald. Fn. Transcauc. Nouv. Mém. Mosc. 1835. 1v. 6. 4*. pl. 1. f. 2. — Long. 14; larg. 6 mill. — Lenkoran. Taille de C. littoralis F., cependant un peu plus pa- rallèle. Tête large, distinctement strigueuse, densément pointillée, d’un cuivreux opaque, légèrement verdâtre, densément cilié de blanc sous les yeux; front avec quel- ques poils couchés blancs ; yeux grands, très-saillants. Antennes à articles 1-4 d’un cuivreux doré, brillants, à peine poilus de blanc, les suivants noirs poilus de gris. Prothorax subcylindrique, à peine plus long que large, bronzé obscur, opaque en dessus, brillant sur les côtés, finement ponctué rugueux, avec quelques poils blanes sur les côtés. Ecusson triangulaire, vert à la base, cuivreux au bout. Elytres deux fois plus larges que le prothorax, linéaires, à peine arrondies au milieu, acuminées au bout, convexes en dessus, obsolètement et finement pointillées, d’un cuivreux opaque, un peu verdâtre, marge blanche étroite, peu interrompue; lunule humérale entière très- arquée, étroite, apicale incombente, très-étroite, en hame- çon, fascie très-ténue, droite, brisée à angle droit au milieu et là plus étroite, incombente de nouveau à son extrémité et peu dilatée, blanches. Dessous faiblement pointillé, vert bronzé, luisant, densément poilu de blanc; pattes vert bronzé, luisantes, avec des reflets cuivreux, un peu poilues de blanc. 12 I. CICINDELIDES,. 16. CICINDELA ANATOLICA Mots. Et. Ent. 1859. 120°. — Long. 9,519; larg. 3-4 mill. — Asie mineure, Amasia. Allongé, subparallèle, subdéprimé, opaque, noir bronzé, labre transverse unidenté, mandibules, base des palpes, lunule humérale des élytres, médiane sinuée droit, api- cale, et tache latérale blanches ; front substrigueux entre les yeux, très-finement granuleux au milieu, pourpre; prothorax plus étroit que la tête, presque carré, très-fine- ment et à peine granuleux, non rétréci par derrière, ligne longitudinale bien marquée au milieu, côtés arqués et subdilatés en devant, angles postérieurs droits non sail- lants; élytres deux fois plus larges que le prothorax, tu- berculées-ponctuées ou fovéolées, très-finement en scie au bout; dessous, antennes et pattes plus ou moins verts, variés de pourpre, pubescents de blanc. — Ressemble beaucoup à maritima, mais de moitié plus petit. 17. CICINDELA ELISÆ Mots. Bul. Mosc. 1859. 487. — amurensis Moraw. Bul. Pét. 1v. 1862. 189. 3°. — Long. 8,5-9,5 mill. — Ussuri, Amour, embouchure du Songari. Vert bronzé, villeux de blanc sur les côtés en dessous, tête plus profondément striolée entre les antennes, pro- thorax assez long, menu, hérissé sur les côtés ; élytres ponctuées, lunule humérale et apicale dentée, et fascie avant le milieu bilunée, minces, blanches. — G' Elytres tronquées obliquement, angle sutural saillant ; © élytres tronquées obliquement et arrondies au bout. Se distingue de litterata par sa surface d’un métallique vert, les stries longitudinales plus profondes au bord in- terne d’yeux bien plus renflés, plus grands, le labre plus court, le prothorax plus long, plus cylindrique et velu seulement aux côtés, les élytres tronquées G, arrondies Q séparément, front en comparaison des yeux beaucoup plus étroit ; — de trisignata par ses yeux plus grands, le labre plus court, le prothorax plus long, et surtout par sa forme plus allongée ; les dessins des élytres sont toujours bien plus fins, linéaires. k 18. CICINDELA SUBLACERATA Solsky, Turkest. 1. 1874. 8. T. — Long. 8-9 ; larg. 2,8-4 mill. — Kokand. Semblable à lifterata Sulz., mais plus petit, de la taille CICINDELA , 13 de pygmæa Dej., plus cylindrique, plus étroit, il s’en dis- tingue par la sculpture des élytres et leur fascie autre- ment figurée. — Oblong, subcylindrique, vert bronzé, dessus antérieurement un peu luisant, ruguleux, pubes- cent de blane, élvtres opaques, finement et assez dencsé- ment granulées ponctuées, marquées à la base en dedans de l’épaule et à la suture de quelques points plus grands; Junule humérale, lunule apicale et fascie médiane blan- ches, celle-ci un peu plus flexueuse que dans litteratu, mais moins que dans contorta Fisch. Prothorax cylindri- que carré. Front impressionné, avec une strie longitudi- nale profonde ; labre un peu prolongé au milieu, armé dans l’un et l’autre sexe d’une dent aiguë, blanc, ainsi que la base des mandibules, palpes testacés, à dernier article d'un noir bronzé; antennes d’un roux de poix, # premiers articles bronzés. Dessous luisant, vert obscur, _ flancs poiïlus de blanc et cuisses dorées; côtés de l’abdo- men largement, densément pubescents de blanc; tro- chanters roux. — GG Plus grêle, 1-3 articles des tarsrs antérieurs dilatés, pénultième segment de l’abdomen légè- rement sinué au bout, dernier bilobé. 19. CICINDELA FESTINA Mots. Et. Ent. 1859. 120°. — Long. 9; larg. 4 mill. — Alpes mérid. du Caucase. Ovale allongé, subdilaté par derrière, subtronqué, en scie, suture prolongée en une épine aiguë; assez luisant, bronzé noir, élytres pourpres, ponctuées de vert, inter- valles granulés, lunule humérale et apicale, fascie mé- diane bilunaire, et bordure sinuées blanches; base des jambes et cuisses testacées au milieu ; dessous villeux de blane ; tête arrondie, yeux grands, saillants ; prothorax carré, côtés arqués, atténués par derrière, poilus de blanc. Sa surface luisante le rapproche un peu de trisignata, mais sa forme beaucoup pius courte et sa tête plus grande l’en éloignent suffisamment; voisin également de strigata Dej., mais en diffère par sa forme plus large et plus courte, surtout par la tête et le prothorax. 20. CICINDELA LITTERIFERA Chaud. Bul. Mosc. 18492. 1v. 801. 5. — Astrabat. Vert obscur, élytres épineuses, rebord mince sinué, 14 I. CICINDELIDES. atténué aux lunules, humérale un peu en hameçon, api- cale prolongée à la suture, unciforme en dehors, strie biarquée plus courte, menues blanches, — Voisin de trisi- gnata, plus petit, plus foncé, sans reflet bronzé. Prothorax plus allongé, angles postérieurs plus prolongés en ar- rière. Elytres granulées, élargies postérieurement, cou- pées très-obliquement à l’extrémité, avec l’angle extérieur assez marqué, terminées en pointe G', arrondies ©, moins cependant que dans frisignala, suture terminée par une épine plus longue. Dessin des élytres assez semblable, mais plus fin, lunule humérale moins rapprochée de la suture, apicale comme dans contorta, la partie qui remonte sur la suture nullement dilatée, bande du milieu compo- sée de deux C réunis par une de leurs extrémités, la par- tie supérieure bien arquée, remontant légèrement vers l’écusson, l’inférieure ne descendant pas plus bas que dans trisignata, moins rapprochée de la suture à son extrémité, bord blanc non interrompu, mais fort aminci près des lunules. Labre plus avancé G' que ©, très-court dans celle- ci; d’un blanc pur, dent du milieu peu avancée dans les deux sexes. 21. CICINDELA CONTORTA (Stev.) Fisch. Ent. Russ. m1. 1825. 30*. pl. 1. £. 11. — Long. 10,2; larg. 5 mill. — Ihbérie. Grandeur de sinuata, mais couleur plus mate et dessin plus compliqué. Tête petite, yeux très-proéminents: labre transverse, mandibules et palpes jaunes, crochet des mandibules et dernier article des palpes bleuâtre. Prothorax carré, des impressions transverses en avant et en arrière; canal médian abrégé, tubercules, velus de côté, très-élevés. Elytres dilatées vers la pointe, lunule humérale tordue au bout ou représentant un « renversé; fascie médiane, avec une grande sinuosité, dirigée droit vers la suture, descend le long de la suture en 5 inverse; lunule apicale émet des rameaux ondulés, dont le supé- rieur monte jusqu’à la courbure de la fascie. Bord presque entièrement jaunâtre, sauf une toute petite interruption près de la lunule humérale. Dessous noir, velu sur les côtés; cuisses vert bronzé, jambes rougeâtres et tarses noirs très-allongés. CICINDELA. 19 22. CICINDELA FIGURATA Chaud. Soc. Ent. Fr. 1835. 435. 3°. — Long. 10; larg. 4 mill. — Désert des Kirguises. Vert clair. Elytres ornées d’une lunule humérale re- courbée, d’une fascie médiane contournée descendant vers le bout ; toute 1a marge latérale interrompue presque à la lünule apicale, qui est recourbée au bout, toutes les taches plus larges, blanches. Prothorax presque cylindrique. Diffère de contorta (Stev,) par son prothorax plus cylin- drique, moins arrondi sur les côtés, par les élytres plus dilatées à l’extrémité et dont tous les dessins blancs sont beaucoup plus larges; enfin par la couleur vert clair de tout le corps, à l’exception de quelques reflets cuivreux sur la tête et le prothorax. 23. CICINDELA CHERSONENSIS Mots. Bul. Mosc. 1845. 9. 12°. pl. 1. f. 1°. — Long. 11,6; larg. 4,6 mill. — Steppes de Kherson. Subparallèle, d’un bronzé pourpre brillant; élytres grossièrement ponctuées, sans tubercules, d’un bronzé obscur, lunules humérale et apicale entières et fascie si- nuée obliquement au milieu dilatée latéralement, blan- ches ; bout des antennes, abdomen, jambes et tarses légè- rement bleus. Ressemble un peu à soluta, mais beaucoup plus petit, 1] s’en distingue facilement par son prothorax plus étroit, plus finement striolé et beaucoup plus métallique, par la fascie obliquement sinuée et étroite sur le milieu des élytres, et surtout par la ponctuation très-prononcée dont ces dernières sont couvertes et qui ne se trouve dans au- cune des espèces russes. 24. CICINDELA HISPANICA Gory, Soc. Ent. Fr. 1833. 175. — Long. 15; larg. 5,6 mill. — Espagne, Cadix. Labre transverse, peu avancé, avéc 3 petites dents. Tête assez bombée, chagrinée ; yeux moyens. Prothorax coupé carrément devant et derrière, se rétrécissant posté- rieurement. Elytres ponctuées, plus larges que le protho- rax, arrondies à leur extrémité. Dessus du corps vert foncé mat; dessous vert cuivreux couvert de petits poils blanchâtres. Sur chaque élytre, trois bandes d’un blanc jaunâtre ainsi que le labre : la 1'e forme la lunule humé- rale, la 2° occupe une partie du bord externe, se dilate 16 I. CICINDELIDES. transversalement dans son milieu et se recourbe en forme de C, sans atteindre la suture ; la 3° occupe la terminai- son, elle s’élargit vers la suture et présente, à sa partie supérieure, un crochet qui se dirige vers la courbure de la deuxième bande. 25. CICINDELA TURCICA Schaum. Berl. Zeit. 1859. 43°. — Long. 11,6 mill. — Turquie, Constantinople, Smyrne. Bronzé obscur, poilu de blanc en dessous, élytres sub- cylindriques. Tête finement granulée, ponctuée, avec des strigosités longitudinales fines et très-nombreuses der- rière les yeux et entre les antennes, labre blanc, à peine denticulé au bout, mandibules d’un bronzé brun, avec une grande tache basale blanche, palpes testacés à l’exception du dernier article. Antennes d’un testacé obscur, brunâtres vers le bout, articles 1-4 métalliques. Prothorax presque de la largeur de la tête, presque carré, à peine rétréci par derrière, côtés presque droits, fine- ment granulé ponctué en dessus, plus ruguleux transver- salement sur les côtés, maigrement poilu de blanc, im- pressions transverses profondes, postérieure fovéolée de chaque côté. Elytres suballongées, presque cylindriques, finement granulées, lunule humérale descendant fortement vers le bout, fascie médiane très-recourbée, subdentée et lunule apicale ténue, réunies par une ligne latérale sub- interrompue derrière la lunule humérale, blanches. Des- sous du corps bronzé obscur, poilu de blanc. Pattes conco- Jores, métalliques, jambes cuivreuses surtout à la base. Très-voisin de hispanica Gory, mais il s’en distingue tout d’un coup par la direction de la lunule humérale, dont l'extrémité inférieure se dirige droit du bord externe vers la suture dans l’hispanica, tandis qu’elle descend beaucoup vers la partie postérieure dans furcica.. 26. CICINDELA DESERTICOLA Fald. Bul. Mosc. 1x. 1836. p. 355*. pl. 6. f. 1-2. — Long. 10,3 ; larg. 3,8 mill. — Turcménie. Voisin de circumdata Dej., dessin des élytres presque le même, facile à reconnaître par ses lignes plus larges, la lunule humérale surtout très-dilatée au bout, les élytres nullement convexes, mais déprimées et parallèles. Tête cuivreuse, opaque, un peu verdâtre, très-densé- CICINDELA. 17 ment et très-finement pointillée, profondément excavée entre les yeux, avec des strigosités fines et serrées, d’un vert cuivreux au bout et sur les côtés sous les yeux, le bord largement vert-brillant. Antennes dépassant à peine le milieu du corps, articles 1-4 vert bronzé, luisants, les suivants opaques bruns. Prothorax un peu plus long que large, d’un vert cuivreux obscur, opaque, assez densément couvert de longs poils blancs serrés, marqué d’une im- pression transverse près des bords antérieur et basal, médiocrement convexe sur le dos, avec une petite cana- licule longitudinale, marge antéricure et postérieure d’un doré brillant, ainsi que le dessous des côtés. Ecusson triangulaire, plan, d’un cuivreux obscur, mat, avec une légère canalicule assez luisante par derrière. Elytres près de 2 fois plus larges que le prothorax, allongées, paral- lèles, cuivreux obscur, mates surtout dans la région scu- tellaire, un peu violettes de chaque côté à la base, dis- tinctement ponctuées sur toute leur surface, parsemées de points verts irréguliers, médiocrement convexes; limbe marginal assez large, entier; lunule humérale fortement dilatée arrondie au bout; fascie médiane subdentée, for- tement recourbée, ensuite descendant droit et émettant une petite dent, et terminée en une tache subtriangulaire assez large ; lunule postérieure confluente avec le limbe qui est blanc, émettant du limbe seulement 2 denticules; antérieur assez avancé, un peu recourbé, arrondi au bout, postérieur formant avec la marge latérale une tache triangulaire assez large ; toutes blanches. Dessous du corps noir, avec des reflets cuivreux; vêtu, surtout sur les côtés, de longs poils blancs très-serrés. Pattes très-allongées, grêles ; cuisses vertes, densément poilues de blanc; jambes ferrugineuses, garnies de courtes soies ; tarses d’un bronzé brun, assez luisants. Var. un peu plus petit, surtout plus court, et fascics plus larges ainsi que les lunules. 27. CICINDELA INSCRIPTA Zubkoff, Bul. Mosc. vi. 1833. p. 311 et Leg. p. 2. — MANNERHEIMI Fald. Bul. Mosc. 1x. 1836. p. 397: pl. 6. f. 3. — Long. 10,8-192,1; larg. 3,9 -4,6 mil. — Turc- ménie ; Kirghises. Stature presque de deserticola Fald., un peu plus grand, 18 I. CICINDELIDES. surtout plus long, il diffère bien par le dessin des élytres. Tête d’un vert obscur, opaque, très-densément striguleuse, maigrement vêtue d’une très-courte pubescence. Antennes de la longueur de la moitié du corps; 1° article bronzé, 3-5 verts, luisants, un peu poilus, les autres brun ferru- gineux, opaques, plus obscurs en devant. Prothorax sub- cylindrique, à peine plus long que large, cuivreux obscur, opaque, assez densément vêtu de poils condensés d’un gris pâle. Ecusson allongé, triangulaire, acuminé, bronzé assez luisant, densément et finement strigueux. Elytres deux fois plus larges au moins que le prothorax, allongées, subparallèles, un peu dilatées par derrière, également convexes en dessus, presque cylindriques, d’un vert cui- vreux obscur, opaques, très-densément parsemées de points verts enfoncés; marge latérale entière contiguë aux lunules; humérale brusquement recourbée par derrière ou unciforme; fascie médiane très-recourbée, ensuite des- cendant obliquement, très-sinueusement dentelée, dilatée au bout, tronquée, recourbée et atteignant la suture; lunule apicale un peu plus large, annexée à la marge, émettant une petite dent courbée en arrière, toutes flaves. Dessous du corps violet au milieu, doré obscur sur les côtés et densément vêtu de longs poils couchés. Pattes longues, grêles; cuisses cuivreuses, un peu poilues; jambes et tarses vert brillant. 28. CICINDELA MONGOLICA Fald. Bung. 1835, 13*. pl. 3. f. 2. — Long. 11,6; larg. 3,8 mil. — Mongolie. Tête vert bronzé obscur, densément rugueuse, sillonnée entre les yeux, fixement et très-densément strigueuse, garnie de quelques longs poils épars; front assez luisant, avec une tache polie d’un vert doré de chaque côté près des yeux; bouche garnie de peu de poils, labre grand, blanc; palpes bruns, noirs au bout, mandibules blanches en dehors, noires, bronzées au bout. Antennes cuivreuses, plus obscures en dehors, luisantes. ‘Yeux grands, très- saillants, globuleux, gris. Prothorax court, peu rétréci par derrière, tronqué, subsinué aux deux bouts, un peu dé- primé en dessus, à deux bosses, vert obscur, opaque, très-densément granulé, impressionné près des bords an- CICINDELA. 19 térieur et basal, parsemé latéralement de poils blancs couchés. Ecusson cuivreux, assez luisant, densément ru- gueux, concave. Elytres de moitié plus larges que le pro- thorax, un peu dilatées par derrière, sublinéaires, arron- dies chacune au bout; épaules arrondies, saillantes, assez également convexes en dessus ou subcylindriques, d'un vert foncé obscur, opaque, densément granuleuses; bord externe en entier d’un pâle flave, confluent en partie avec les lunules; humérale étroite, terminée par un grand point ; fascie médiane étroite, très-flexueuse, descendant le long de la suture et dilatée au bout, presque jointe à la suture ; lunule apicale arquée, subanguleuse. Dessous du corps assez luisant, garni de poils blancs; flancs de là poitrine ponctués, cuivreux ; abdomen violacé, anus noir. Pattes menues, bronzé cuivreux, luisantes, avec peu de poils; jambes et tarses un peu plus obscurs. Assez semblable à chiloleuca Fisch., cependant un peu plus petit, surtout plus étroit et plus cylindrique. 29. CICINDELA DIGNOSCENDA Chaud. Car. Cauc. 1846. 53. 8*. — Lenkoran. Yeux moins proéminents que dans l’œgyptiaca; protho- rax plus étroit, aussi long que large, côtés moins arrondis; élytres moins parallèles, s’élargissant un peu plus vers l'extrémité; ponctuation plus grande, plus visible, moins serrée; dessin plus large, partie droite de la bande du milieu n'ayant pas l’air d’être presque interrompue au milieu, un peu dilatée près de la suture; crochet de la lunule apicale nullement séparé, plus long, plus recourbé en dehors. Labre G‘ sans dent, Q avec une forte dent au milieu. D'un vert cuivreux clair et brillant, avec une tache cuivreuse sur les élytres © comme dans orientalis Dej.; côtés du prothorax et de la poitrine peu cuivreux; les 2 derniers articles des palpes maxillaires verts. 30. CICINDELA CONNEXA Chaud. Car. Caucase, 1846. 54. 9*. Voisin de dignoscenda; labre G‘ un peu denté au milieu. Prothorax plus étroit, nullement arrondi sur les côtés, parallèle; impressions du dessus moins marquées. Extré- 20 I. CICINDELIDES. mité des élytres imperceptiblement dentelée en scie, tandis qu’elle l’est fortement dans celui-ci; lunule humérale non interrompue près de l'extrémité; bande du milieu descen- dant en angle droit près de la suture et atteignant presque le point qui doit en former l’extrémité inférieure. 31. CICINDELA RECTANGULARIS Klug, Symb. Phys. N° 8. pl. 21. f. 8*. — Long. 9,5 mill. — Ambukohl. g' voisin de ægyptiaca Klug. Dej. — Tête striée entre les yeux, ponctuée par derrière. Antennes brunes, 1-4 ar- ticles cuivreux. Labre transverse, blanc, unidenté au milieu. Mandibules d’un noir bronzé, pâles à la base. Palpes pâles, dernier article bronzé. Prothorax cylindrique, ponctué, un peu poilu de blanc. Poitrine et abdomen cui- vreux, poilus de blanc. Elytres d’un bronzé cuivreux obscur, à points verts; lunule humérale ténue, un petit point entre la lunule et la suture, une fascie transverse médiane légèrement arquée continue avec la marginale, strie apicale très-ténue et un point intermédiaire, blancs. Pattes d’un bronzé cuivreux, hanches ferrugineuses. 32. CICINDELA KIRILOVI Fisch. Bul. Mosc. 1844. 7*. pl. 1. f. 3. — JULILÆ Ball. Bul. Mosc. 1870’. 324. — Long. 9; larg. 4,6 mill. — Songorie, Daourie. Très-voisin du descendens Fisch., il en diffère par sa taille et sa forme plus étroite, par sa couleur et son dessin. — Tête vert bronzé, très-légèrement ponctuée; yeux grands, globuleux, saillants, bruns, luisants ; entre eux une carène assez élevée, marquée de blanc. Epistome triangulaire, brun à la base et au bout, flave au milieu, Antennes plus longues que la tête et le prothorax, bronzées. Prothorax canaliculé, avec les impressions ordinaires, plus étroit et plus étendu que dans le descendens. Elytres d’un vert bronzé obscur, presque noirâtre, rudement ponctuées; 2 points axillaires, qui font défaut dans le descendens, fascie médiane descendant obliquement, à peine ondulée (subsinuée dans le descendens) et lunule apicale, blancs; cette lunule paraît plus grêle tandis qu’elle est plus épaisse dans l’autre. Dessous du corps bleu, luisant; les pattes grêles n’offrent rien de particulier. CICINDELA, 21 33. CICINDELA OBLIQUEFASCIATA Adams, Mém. Mosc. v. 280. — Mannerh. Mosc. Bul. 1849. 225*. — Long. 11,6; larg. 4,6 mill. — Irkuisk. Bronzé obseur, prothorax subcylindrique, un peu dilaté sur les côtés, élytres élargies par derrière, un point hu- méral, un autre petit discoïdal, fascie médiane oblique descendant terminée en hameçon aigu, et une lunule apicale, blancs. Forme de germanica pour le prothorax comme pour les élytres, et non des descendens Fisch., Kirilovi Gebl., chez lesquels le prothorax est plus court, plus cylindrique, avec les bords latéraux presque linéaires, et les élytres presque parallèles. Sa couleur est d’un bronzé obscur, même un peu noirâtre sur les élytres, qui sont parsemées de gros points ocellaires d’un bleu verdâtre et offrent à peu près le dessin de ceux-ci; seulement la forme de la lunule apicale se rapproche de celle de germanica, étant dilatée et un peu recourbée extérieurement, ne remontant pas comme chez descendens et Kirilovi, et la fascie du mi- lieu commence plus près du bord latéral que chez eux et descend en s’amincissant plus en bas, où elle se termine par un crochet plus aigu. 34, CICINDELA DESCENDENS Fisch. Ent. Ross. 11. 1825. 35. 20°. pl. 1. f. 5. — Long. 8; larg. 4 mill. — Lac Baïcal. Se distingue bien par ses élytres noires, soyeuses, et par la strie médiane blanche descendant obliquement. Elytres d'un noir velouté sous un certain jour, d’un vert foncé doré sous un autre; parallèles; 1 point blanc sur l’épaule, strie médiane blanche, commence par une partie conique, et descend obliquement en s’atténuant et se ter- mine par un point anguleux, lunule apicale forme une strie marginale et se termine en un point assez grand. Dessous noir bleuâtre et pattes vert bronzé foncé. 22 il. CARAPIDES. IT — CARABIDER ELAPHRIDÆ 3. Omophron Latr. 1. OMOPHRON ROTUNDATUS Chaud. Bul. Mosc. 1852. 101*. — Long. 5,6-7 mill. — Caucase, Diarbékir, bords de l’Euphrate. Ressemble beaucoup au limbatus, distinct par sa forme plus large, plus arrondie et les dessins de ses élytres ; yeux plus saillants: prothorax plus dilaté postérieure- ment; élytres plus larges, plus courtes, plus obtuses à l'extrémité, un peu moins convexes; côtés plus fortement arrondis derrière les épaules ; le jaune des élytres occupe plus de place; il n’y a pas de tache verte sur le milieu de la base de chacune; le long de celle-ci on n’observe qu’une bordure verte très-étroite qui n'’atteint pas l’é- paule; la grande tache verte du milieu de la suture a une forme plus arrondie, elle est plus grande et quelque- fois presque séparée de la tache latérale; la 2e bande verte s'étend beaucoup moins vers le bord, elle a une forme carrée, transverse et se dilate légèrement de cha- que côté en formant 2 petites dents; le prolongement postérieur de cette tache sur la suture a la forme d’un triangle. 4, Notiophilus Dumèr. Purzeys : Note sur les Notiophilus. Mém. Ac. Se. Liége, 1866. tome Ier, 2e série, p. 153. A Elytra concoloria. B Elytra subcylindrica. G Palpisomnino nigris:. 44,002 1. aquaticus L. Eur. C’ Palporum articulis 3 primis testaceis. D Tibiis testaceis. E Pronoti angulis posticis acutis. acuticollis Chine bor. E’ Pronoti angulis subacutis. : il 5, laticollis Chd. Odessa, Crimée. D’ Tibiis nigris ....... 2. longipennis Putz, Arménie. B’ Elytra oblongo ovata. C Pedibus rufis. NOTIOPHILUS. 23 D An teRDISDUNSe 22e 0 porrectus Say. Et.-Unis. Das tantuim ru fs, 2... 3. rufipes Gurt. F. Cauc. C’ Palpis tibiisque nigris. D'Frons'6-carinata.:.2....:,.; Hardyi. Terre-Neuve. D’ Frons pluricarinata........ semiopacus. Californie. C” Palporum articulis 3 primis tibiisque testaceis. D Stria marginalis sicut cætera punctata. confusus Lec. Et.-Unis. D’ Stria marginalis minus distincte punctata. E Interstitia striarum punctulata. orientalis Chd.Indre. E Interstitia striarum non punctulata. F Striæ 28 et 3: ante medium evanescentes. semistriatus Say. Et.-Unis. F° Striæ 22 et 3° post medium distinctæ. 4. palustris Duft. Schm. Eur. A’ Elytra bicoloria. B Striæ grosse punctatæ. C Stria prima ante apicem non sinuata. | sylvaticus Esch. Amér. n°. C’ Stria prima ante apicem sinuata. D Interstitio 3° in medio unifoveolato. 6. biguttatus F. Dej. Eur. D’ Interstitio 3° bifoveolato .... 7. 4-punctatus Dej. F. B’ Striæ tenuiter punctulatæ. C Angustior, interstitiis glabris carinulis frontalibus NES... 8. punctulatus Wesm. Schm. Belg. C’ Latior, interstitiis tenuiter cælatis, carinulis fron- ÉAMDUS 2.450. 9. geminatus Dej. Alg. Cauc. 2. NOTIOPHILUS SUBLÆVWIS Solsky, Hor. Ross. 1x. 1873. 301°. — Long. 5-5,2; larg. 2 mill. — Samarkand. Allongé, parallèle, déprimé, luisant, en dessus d’un bronzé obscur avec le devant de la tête un peu cuivreux, en dessous noir; articles des antennes 2-4 plus ou moins ferrugineux, genoux -rougeâtres ainsi que les jambes de devant. Tête grosse, yeux gros, vertex avec une très-fine carène, un peu plus luisante; 6-8 carènes frontales par- fois un peu confuses, légèrement divergentes en devant; épistome creusé de forts et larges sillons irréguliers et confluents. Prothorax assez petit, notablement plus large que long, un peu moins large que la tête avec les yeux, 24 I, CARABIDES, — ELAPHRIDÆ. médiocrement rétréci en ligne presque droite, faiblement sinué vers les angles, qui sont droits, tranchants, un peu saillants; bord antérieur bisinué avec le milieu en angle un peu saillant, ainsi que les angles arrondis; bombé et lisse sur le disque, avec une impression transverse près du bord antérieur, et une dépression basale large, limitée de chaque côté par une fossette oblongue en dedans des angles postérieurs, précédée d’une fossette transverse assez profonde; côtés et parties déprimées couverts de points ruguieux serrés et assez fins, bord antérieur lisse et angle saïllant un peu bombé. Elytres plus larges que la tête avec les yeux, allongées, parallèles, déprimées, à pointillé très-lin, rare, ruguleux, avec des séries de points itrès-fins, suturale seule sulciforme, les séries antérieures s’évanouissent vers l’extrémité et les extérieures ne sont marquées que vers la base; interstries plans, 1% un peu plus large mais à peine pius luisant avec un commence- ment de strie à la base, 3° marqué d’une grosse fossette vers le tiers et de 2 petits points peu distincts près du bout, 8 marqué derrière l'épaule de 2 fovéoles distinctes. Dessous lisse. Ressemble à l’aguaticus par sa forme allongée, mais il se distingue par la sculpture excessivement faible des élytres. 3. NOTIOPHILUS LONGIPENNIS Putz. Ac. Sc. Liége. 1866. 164. 2’. — Arménie. Un peu plus petit et moins allongé que l’aquaticus, 1-3 articles des palpes. testacés; dernier noir, de même que l'extrémité du 3°; 1-4 articles des antennes testacés en dessous. Pattes entièrement d’un noir bronzé ; espace oc- cupé par les carènes frontales plus large, les 6 carènes plus longues, intérieures légèrement divergentes en avant. Prothorax plus court, plus large antérieurement que celui de l’aguaticus, côtés antérieurs moins arrondis, mais moins que dans palustris; ponctuation du dessous du pro- thorax aussi peu serrée au milieu .que dans l’aquaticus. Elytres allongées, subcylindriques ; stries à peine dis- tinctes vers l’extrémité ; assez finement ponctuées; 29 in- terstrie porte, vers l’extrémité, une 2° fossette comme dans palustris; strie préscutellaire très-longue ; interstries ciselés. NOTIOPHILUS, 29 4. NOTIOPHILUS PALUSTRIS Duft. Fn. Aust. 11. 192. 3. — Schm. Deuts. Fn. 1. 63. 2°. — Fairm. Fn. Fr. 10. 5. — Var. Germinyi Fauv. Cat. Gren. 1. 1. — Long. 5 mill. — Europe. Tête large, les 5 stries frontales un peu divergentes en devant, intermédiaires un peu affaiblies vers le vertex et plus courtes que les externes; espace entre elles et le bord interne des yeux sans stries; occiput finement mais dis- tinctement ponctué de chaque côté. Palpes, articles 1-2 et antennes 1-4 jaune rouge, le 1% article et le bout du 4 de celles-ci, quelquefois aussi le 2° et l’extrémité du 3° noirâtres en dessus. Prothorax cordiforme, fortement ré- tréci par derrière, avec les côtés arrondis, grossièrement et pas très-densémert ponctué tout autour, milieu poli luisant. Ecusson triangulaire arrondi au bout. Elytres avec de fortes stries ponctuées, affaiblies vers le bout; interstries plans, unis, les 2 internes un peu plus larges que les autres, espace lisse entre la strie suturale et la 17e dorsale, pas plus large que les 2 suivants ensemble ; dans le 2° interstrie un gros point avant le milieu et un 2° plus petit avant l’extrémité. Prosternum grossièrement et assez densément ponctué, côtés de la poitrine et base de l’ab- domen à points écartés. Pattes noires, jambes d’un jaune rougeâtre au milieu. Se distingue de l’aquaticus par sa forme plus courte, la tête plus large, ponctuée sur les côtés par derrière, le prothorax plus arrondi sur les côtés et plus rétréci par derrière, les stries des élytres plus fortes, la base des palpes et des antennes rougeûtre, ainsi que les jambes. 9. NOTIOPHILUS IMPRESSIFRONS Morav. Bul. Pet. 1862. 190. 4. — Long 5-5,5 mill. — Mont Burreja. __ Bronzé, labre échancré, front impressionné au milieu, _tarses plus ou moins rembrunis, jambes, base des antennes Let des palpes testacées ; stries des élytres ponctuées, ob- : solètes par derrière, interstries plans. | A peine un peu plus grand que le palustris, il s’en dis- tingue, outre le labre échancré et le front enfoncé au mi- | lieu dans sa longueur, par la couleur des pattes, et la | fcrme du prothorax, qui est moins arrondi sur les côtés | et moins rétréci par derrière, cependant sensiblement | plus que dans l’aquaticus, l’occiput, de chaque côté, est | Nouveau Répertoire I. — 1880. 2: ! 26 II. CARABIDES. — ELAPHRIDÆ. distinctement et rugueusement ponctué, les 5 sillons fron- taux convergent postérieurement ; les 3 du milieu sont plus courts que les 2 externes et se terminent dans l’en- foncement longitudinal du front. 6. NOTIOPHILUS LATICOLLIS Chaud. Bull. Mosc. 1850’. 162. 10°. — Mots. Ab. 1v. 209. — Crimée, Odessa. Intermédiaire entre aquaticus et palustris. Tête comme dans le 4%, mais tandis que dans celui-ci, outre les 7 stries frontales, il y en a une de chaque côté entre la partie postérieure des 2 externes, dans le laticollis, il n’y en a que 7 exactement parallèles; diffère du 2° par sa largeur moindre, le bord antérieur des yeux se rapproche davan- tage, les yeux sont moins saillants ; dans le palustris les 7 siries convergent un peu postérieurement, les intcrmé- diaires s’affaiblissent un peu sur le vertex et sont plus courts que les externes. Prothorax comme dans aquaticus, mais plus large surtout vers la base, el guère plus étroit que la tête avec les yeux; béaucoup moins arrondi en avant sur les côtés, moins sinué près des angles posté- rieurs, qui sont moins saillants ; moins cordiforme et bien moins rétréci postérieurement; dessus plan et ponctué comme dans aguaticus. Elytres à peu près comme celles du palustris, moins parallèles que celles de l’aquaticus, moins allongées surtout ©; interstries externes moins convexes, distinctement réticulés, tandis qu’ils sont à points épars et faibles dans les 2 autres; 2° strie aiteint sinueusement l’extrémité, 7e entière et formée d’une ran- gée continue de points un peu moins forts que ceux des stries internes. Dans le palustris, la 2° strie est de bonne heure tout-à-fait effacée, et le milieu de la 7° n’est pas distinct. Elytres G° plus larges dans le palustris que dans le laticollis. Dessus d’un bronzé plus clair et plus cui- vreux, à peu près comme dans semipunctatus. Jambes, base des antennes et des palpes comme dans le palustris. 1. NOTIOPHILUS RUFIPES Curtis, Brit: Ent. vi. pl. 254. — Fairm. Fn. Fr, 10,4.— Schm. Deuts, Ins. 1. 67". — fulvipes Mots. Bul. Mosc. 1845. 12. — Long. 6-8 mill. — France, Pyrénées, Angle- terre, Caucase. Reconnaissable à ses pattes entièrement rougeûtres. NOTIOPHILUS. 27 Dessus d’un bronzé obscur. Tête comme dans le palustris, stries frontales un peu divergentes en devant, occiput ponctué ridé de chaque côté des yeux. Articles 1-4 des antennes rouges, les suivants brunâtres, les 2 derniers des palpes rouges. Prothorax comme dans le palustris, rugueusement ponctué avec un petit espace médian pres- que poli de chaque côté. Ecusson en demi-cercle. Elytres avec un large miroir près de la suture et de fortes stries ponctuées, rapprochées les unes des autres, atteignant le bout, dont la 1'°, sinuée par derrière, se réunit avec la suturale ; les 2 interstries internes peu plus larges que les externes et plans, les autres étroits et un peu con- vexes ; dans le 2° interstrie 1 gros point avant le milieu; 4 plus petit, indistinct, se trouve au bout de la strie du milieu. Prosternum moins grossièrement et moins den- sément ponctué, les côtés de la poitrine éparsement. Tarses brunâtres au bout. 8. NOTIOPHILUS FASCIATUS Mækl. Stet. Zeit. 1857. 335*. — Si- bérie orientale. De la coloration du sylvaticus Esch., il s’en distingue principalement par son prothorax d’un tiers plus étroit; il s'éloigne du semipunctatus non-seulement par la différence de couleur, mais encore par la taille moindre et surtout par la forme du corps considérablement plus étroite. 9. NOTIOPHILUS PUNCTULATUS Wesm. Bul. Ac. Brux.1835. 1. 22. — Schm. Deuts. Ins. 1. 65. — puncticollis Kust. Kæf. Eur. 13.1. — subopacus Chaud. Bul. Mosc. 1852. 100. Berl. 1857. 75 et 1861. 199. — Europe tempérée, Italie, Pyrénées, Croatie, Caucase. Moins large que geminatus, plus allongé; tête plus petite. Front ordinairement à 6 carènes, dont les 2 externes se divisent parfois ; ces carènes moins parallèles. Prothorax plus long, plus arrondi sur les côtés, plus rétréci en ar- rière, plus sinué au-dessus des angles postérieurs, qui sont plus saillants; interstries externes 3, 4 et 5 moins convexes et moins distinctement ciselés. Tache qui occupe ordinairement l'extrémité des élytres pâlit parfois et prend une teinte bronzé clair analogue à celle du geminatus ; quelquefois l’élytre porte une 2° fossette au-dessus de la normale. 28 II. CARABIDES. — ELAPHRIDÆ, 10. NOTIOPHILUS BREVIUSCULUS Solsky. Hor. Ross. 1x, 1873. 299°, — Long. 4; larg. 2 mill. — Sibérie orientale, Nikolskoïe, bords du Souyfoun. Se distingue par sa forme courte et large. Dessus bronzé cuivreux foncé, très-luisant ; dessous noir métallique un peu verdâtre. Tête large, vertex marqué d’un très-fin sil- lon lisse au milieu, front plan, subdéprimé, avec 6 carènes parallèles, un peu inégales et confluentes, l’espace en dedans des yeux finement strié; épistome 4-fovéolé, avec une carène au milieu et de larges siilons sur le devant. Antennes noires, articles 1-4 ferrugineux brunâtres, 4er et 2° rembrunis en dessus. Palpes labiaux ferrugineux à la base, 2 derniers articles foncés, maxillaires entière- ment obscurs. Prothorax presque aussi large que la tête et les yeux, 2 fois aussi large que long, rétréci vers la base, côtés presque droits, peu arqués et faiblement si- nués avant les angles postérieurs qui sont droits, tran- chants; base très-faiblement sinuée, bord antérieur fai- blement arqué et sinué de chaque côté, angles presque pas saillants; au milieu une petite saillie triangulaire pointue, lisse, luisante; marqué au devant de ia base d’une large et profonde impression limitée de chaque côté par une fossette oblongue assez profonde, précédée de petites impressions plus ou moins obsolètes; ligne médiane raccourcie devant et derrière, assez large et pro- fonde ; pourtour largement couvert de points grossiers ruguleux, milieu lisse avec des rides ondulées. Elytres de la largeur de la tête, un peu convexes, parallèles, finement arrondies sur les côtés, épaules saïllantes obtuses ; stries ponctuées grosses, moins profondes et surtout moins ponctuées vers l’extrémité; interstries plans, 1° entre la strie suturale et la 1e dorsale 2 fois aussi large que les autres, avec une fort petite strie ponctuée à la base, 3° avec 2 assez grosses fossettes, l’une avant le tiers, l’autre avant l’extrémité, 1 gros point derrière l’épaule sur la 8° strie, qui est effacée après le milieu, flancs de la poitrine à points assez denses et forts, mais inégaux, abdomen lisse. Pattes noires, jambes ferrugineuses presque jus- qu’au bout, tarses brunâtres à la base. ELAPHRUS. 29 11. NOTIOPHILUS MARGINATUS Gené, Ac. Soc. Turin, 1839. 47. pl. 2. f. 1. -— Long. 5,5; larg. 2 mill. — Sardaigne. Tête d’un bronzé cuivreux, front strié entre les yeux de stries longitudinales profondes. Antennes noires, tes- tacées à la base. Prothorax bronzé verdâtre, avec un éclat cuivreux, très-ponctué, saillant au milieu en devant, acu- miné, impressionné faiblement dans sa longueur, rétréci par derrière, subfovéolé de chaque côté, angles droits. Elytres bleues. très-luisantes ; une strie ponctuée entière le long de la suture, ensuite un large espace très-lisse et très-poli ; le reste de la surface externe régulièrement strié-ponctué, une bande jaunâtre allant de l’angle hu- méral jusqu’au bout, où elle est très-dilatée : un peu avant le milieu du disque une grande fovéole, et une autre plus petite près du fout. Dessous noir bronzé, luisant. Pattes bronzé noir, jambes testacées. 5. Elaphrus F. 12. ELAPHRUS SPLENDIDUS (Esch.) Fisch. Ent. Rossiæ, 111. 1825. 2617. 6°. pl. 14. £. 9. — Long. 8 ; larg. 4 mill. — Kamtschatka. Vert bronzé, très-ponctué ; tête et prothorax brillants. Prothorax dilaté, court et convexe, fovéolé, creusé de 2 fovéoles infundibuliformes latérales et au milieu d’une longitudinale large et profonde. Elytres à points aplatis, un peu élevés, bronzés et très-brillants, fossettes ocellées comme remplies de vert-de-gris. Dessous et cuisses d’un vert doré très-brillant, jambes et tarses noirâtres. 13. ELAPHRUS DAURICUS Morav. Bul. Pet. 1v. 1862. 191. ©. — Long. 8-8,5 mill. — Nord-Baïcal. Bronzé obscur, prothorax plus large que la tête, élytres densément pointillées, 4 séries d’ocelles violacés, palpes et jambes testacés, extrémité de celles-ci, tarses et cuisses d’un vert bronzé. Très-voisin de l’uliginosus, s’en distingue, outre la cou- leur des palpes, des jambes et des tarses, par sa forme plus allongée, le prothorax plus large, dont l’échancrure est beaucoup plus profonde au devant des angles posté- rieurs et dont la ligne médiane traverse par devant une impression furciforme s’évanouissant peu à peu vers les côtés, Les élytres paraissent par rapport au prothorax, 2, 30 II. CARABIDES. — ELAPHRIDÆ. surtout aux épaules, moins larges et munies sur les côtés, derrière les épaules, d’une sinuosité distincte suivie d’une 2e à peine sensible. 14. ELAPHRUS ULLRICHI Redt. Gen. Spec. Col. 6. Fn. Austr. 66.— Schaum. Deuts. Ins. 1. 73. 4". — Long. 8 mill. — Autriche, Styrie, Tyrol, Transylvanie, etc. Taille du riparius, beaucoup plus étroit, vert émeraude. Tête très-finement et densément ponctuée, partie supé- rieure du front creusée, munie seulement d’une paire d’enfoncements longitudinaux près des yeux, et de points confluents çà et là; sur la partie frontale inférieure et particulièrement sur l’épistome, points plus écartés. Pro- thorax un peu plus long que large, plus étroit au milieu que la tête, étranglé par une profonde impression de chaque côté au devant des angles postérieurs ; dos fine- ment et très-densément ponctué, côtés presque lisses, points ruguleux au fond des impressions latérales; Ja ligne longitudinale médiane courte est limitée en devant par une impression semi-circulaire profonde, et en arrière par une petite fossette derrière laquelle et au milieu du bord antérieur est une bosse assez lisse ; fossette au mi- lieu des côtés à peine marquée; les côtés du prothorax et « les élévations du dos d’un cuivreux doré. Prosternum garni de quelques points très-fins. Elytres à 3 rangées de points ocellés, médiocrement enfoncés, à fond violet cerclé d’un beau vert émeraude, munis au milieu d’un petit ombilic ; sur les côtés il y a une rangée de taches vertes, qui sont moins régulières et n’ont qu’un très-petit point violet au milieu; toutes les taches sont très-densément et finement ponctuées, les intervalles élevés très-finement et éparsement, ceux-ci mats, d’un bronzé cuivreux ; entre les taches de Ja 17e rangée il y a4,et entre ceux de la2€rangée2 espaces polis un peu élevés. Dessous des cuisses et jambes jaune rougeâtre, extrémité des jambes et tarses, comme le dessus des cuisses, d’un vert métallique. Se distingue facilement d’aureus par sa couleur vert émeraude, sa taille plus grande, sa ponctuation plus fine, le prothorax plus long, avec les impressions plus profon- des, les fossettes médianes presque obsolètes, les taches ELAPHRUS. 31 ocellées des élytres violettes entourées d’un cercle vert, et le prosternum presque lisse ; du ripartus, par le prothorax beaucoup plus grêle, les élytres plus étroites, la couleur vert émeraude clair, les 3 rangs de taches ocellées, le pro- sternum presque lisse, etc. 15. ELAPHRUS DILATICOLLIS Sahlb. Carab. Ochot. 1844. 22. G'. — Long. 7; larg. 4 mill. — Mer d'Ochotsk. Très-voisin du riparius, il en diffère surtout par son prothorax plus dilaté au milieu, et par la couleur des jambes. — Tête grande, vert bleuâtre, marquée d’une grande tache médiane et postérieure rouge cuivreux, den- sément et profondément ponctuée, de chaque côté d’une fovéole obsolète au devant des yeux et d’une strie trans- verse au dessous d’elie. Labre transverse, vert, crénelé. Yeux saillants. Mandibules vertes strigueuses, noires au bout; palpes entièrement verts, très-luisants. Antennes d’un violet obscur, peu pubescentes de gris, articles 1-4 verts, plus luisants. Prothorax plus large que la tête avec les yeux, transverse, tronqué devant et derrière, très-di- Jaté arrondi sur les côtés, sinué vers Ia base, angles peu saillants ; rouge cuivreux, varié de taches confluentes bleu vert, densément et profondément ponctué, assez lui- sant, marqué d’une canalicule médiane raccourcie, bifur- quée en avant, peu dilatée vers la base, terminée devant et derrière par une courte linéole élevée, et de 2 fossettes de chaque côté aux angles, antérieure plus petite, posté- rieure plus grande arrondie. Comme dans les autres es- pèces, 1l y a à la marge une ligne élevée et au-dessous une ligne enfoncée parallèle. Ecusson petit, triangulaire, cuivreux, luisant. Elytres ovales oblongues, peu plus lar- ges à la base que le prothorax, un peu dilatées au milieu, plus étroites et arrondies au bout, subdéprimées, lui- santes, cuivreuses, avec des taches ocellées vert bleuâtre, sur 4 séries, parfois confluentes latéralement, enfoncées, et quelques linéoles luisantes oblongues élevées, en séries. Dessous vert, avec des reflets bleus, très-ponctué ; seg- ments abdominaux d’un vert doré au bout, plus lisses, luisants. Pattes médiocres, vertes, laisantes, base des cuisses testacée, jambes et tarses garnis en dedans d’une pubescence dorée. 32 II. CARABIDES. — ELAPHRIDÆ. 16. ELAPHRUS ANGUSTICOLLIS Sahlb, Carab. Ochot. 1844, 20”. — Long. 7; larg. 3 mill. — Fleuve Ochotsk, Jakutsk. Taille du littoralis, mais plus long et plus étroit. Allongé, bronzé, très-ponctué. Tête grande, bronzé cuivreux, verte près des yeux, densément et profondément ponctuée, lui- sante, au milieu entre les yeux une fovéole limitée par 2 linéoles lisses élevées convergentes par derrière, de cha- que côté en devant des yeux une large fovéole obsolète, une strie transverse derrière le labre, qui est transverse, cuivreux doré, crénelé. Yeux saillants, glauques. Mandi- bules bronzées. Noir de poix au bout. Palpes entièrement bronzés brillants. Antennes bronzé verdâtre, finement pubescentes, 1-4 articles bronzés plus luisants. Prothorax beaucoup plus étroit que la tête et les yeux, et moins long qu’il n’est large, tronqué aux 2 bouts, peu arrondi sur les côtés, à peine sinué vers la base ; bronzé en des- sus avec un éclat violet, un peu opaque, très-ponctué, canalicule médiane raccourcie, bifurquée en devant, peu dilatée par derrière, marquée de chaque côté d’une fos- sette à l’angle postérieur, et de 2 points de chaque côté sur le dos plus obsolètes, d’une ligne latérale élevée et d’une autre enfoncée au-dessous et lui étant parallèle. Ecusson petit, triangulaire, bronzé. Elytres plus de moi- tié plus larges à la base que le prothorax, ovales-oblon- gues, peu dilatées au milieu, un peu arrondies au bout, convexes, d’un bronzé verdâtre, cuivreux sur les côtés, un peu opaques, densément ponctuées, taches ocellées d’un pourpre violet, peu enfoncées, sur 4 rangées, et points élevés oblongs, sur 3 lignes dont la fre est com- posée de points plus grands, la 2° de points plus petits, très-brillants, et la 3° de points plus obsolètes opaques. Dessous bronzé verdâtre, luisant, profondément ponctué, segments postérieurs de l’abdomen plus lisses. Pattes médiocres de même nuance, base des cuisses et milieu des jambes d’un testacé ferrugineux. 17. ELAPHRUS LATIUSCULUS Mots. Cat. 1845. p. 5. Note 1°. — Daourie. Ressemble beaucoup au riparius, cependant les élytres sont toujours plus larges. BLETHISA. 39 G. Blethisa Bon. 18. BLETHISA AURATA Fisch. Ent. Rus. ur. 1825. 262. 2°. pl. 14. f. 7. — Chaud. Mosc. Bul. 1844”. 438. — Long. 11,5; larg. 5 mil. — Kamtschatka. Bronzé, brillant ; élytres à côtes épaisses et en partie courbes, et à fossettes larges et profondes par deux séries. — Se distingue de multipunctata, par son éclat, par les côtes des élytres très-larges et courbées des deux côtés. Les fossettes sont si grandes que les côtes où elles se trouvent semblent être des points élevés oblongs. 19. BLETHISA AMÆNA Fald. Mém. Pétersb. 11. 358. 10°. — Long. 8,5; larg. 3 mill. — Monts Altaï. Voisin de arctica Gyll., un peu plus large, il se distingue surtout par ses élytres plus parallèles. Tête saillante, vague- ment ponctuée, bronzée, luisante, avec une légère dépres- sion transverse sur le vertex; front assez convexe, avec une fovéole plane allongée de chaque côté entre les antennes; labre violacé, un peu ponctué. Antennes dépassant un peu le prothorax, assez épaisses ; 1-4 articles bronzés, lui- sants, les autres noir de poix, opiques; yeux assez sail- lants, globuleux, gris foncé. Prothorax cordiforme, à peine plus court que large, tronqué aux deux bouts, avec tous les angles droits pointus, antérieurs abaïissés, côtés réflé- chis, finement rebordés, dilatés avant le milieu, arrondis, rétrécis et sinués par derrière; convexe, finement et va- guement ponctué, faiblement canaliculé et obsolètement rugueux sur le disque ; une large et assez profonde fos- sette de chaque côté à la base, et les angles poslérieurs étroitement carénés en dessus. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres très-allongées, parallèles, beaucoup plus larges que le prothorax, à peine dilatées après le milieu, acumi- nées au bout, avec les épaules saillantes arrondies, sub- déprimées, bronzées, luisantes ; stries fines, bien ponc- tuées, interstries lisses, plans, 3° interstrie avec 5 fos- settes arrondies, 4° et 5e moins profondes, le long du bord à partir du milieu, une série de fovéoles ocellées. Des- sous bronzé obscur, un peu violacé, vaguement et obso- lètement ponctué ; segments légèrement impressionnés sur les côtés. Pattes médiocres; cuisses peu épaissies, bron- zées, luisantes; jambes et tarses ferrugineux. 34 II. CARABIDES. — ELAPHRIDEÆ. 20. BLETHISA POLITA Fald. Mém. Pétershb. 11. 359. 11°.—Long. 7,5; larg. 3 mill. — Monts Altaï. Le plus petit, assez semblable à l’amena, mais plus gibbeux et distinct par ses élytres ovales. Tête assez large, rudement et vaguement ponctuée, médiocrement convexe, bronzée luisante, avec une légère impression transverse entre les antennes ; labre lisse, noir violet, Antennes dépassant le prothorax, épaisses; articles 1-4 bronzé obscur luisant, les autres noirs, opaques, subpu- bescents, avec quelques soies. Yeux grands, globaleux très-saillants. Prothorax cordiforme, très-dilaté, arrondi au milieu, rétréci en devant avec les angles aigus très- déclives, rétréci sinué par derrière, tronqué à la base comme au bout, angles postérieurs droits pointus, fine- ment rebordé sur les côtés, convexe subgibbeux, bronzé, luisant, vaguement et également ponctué de gros points, très-obsolètement canaliculé, avec une fine dépression transverse avant le milieu, de chaque côté à la base une large fossette arrondie très-profonde, Ecusson triangu- laire, lisse, poli. Elytres en ovale oblong, peu dilatées après le milieu, arrondies au bout, convexes, bronzées, très- brillantes, profondément striées-ponctuées ; interstries plans, lisses ; 3° strie marquée de 3 fossettes écartées, postérieure petite. Dessous bronzé un peu violacé, à points obsolètes peu nombreux, luisant. Pattes assez fortes; cuisses d’un bronzé obscur ; jambes et tarses bruns. #. Trachypachys Mois. 21. TRACHYPACHYS ZETTERSTEDTI Gyl. Ins. Suec. 1v. 41T. — Laponie. Plus petit que Amara tibialis. Tête grande, saillante, arrondie, verte, luisante, avec 2 fovéoles transverses en devant; yeux noirs, saillants; palpes assez épais, noir de poix, dernier article ovale oblong, tronqué, bordé de pâle. Antennes filiformes, plus longues que le prothorax, roux ferrugineux, poilues, rembrunies en dessus longitu- dinalement ; 1 article épais, subcylindrique, peu long, 2e petit, 3° plus long que les suivants, obconiques, les au- tres subcylindriques, dernier plus long, acuminé. Pro- thorax transverse, plus large par devant, tronqué, réflé- TRACHYPACHYS. — PELOPHILA. 30 chi rebordé sur les côtés, dilaté arrondi avant le milieu, plus étroit par derrière, angles saillants, aigus; peu con- vexe en dessus, bronzé cuivreux, très-brillant, lisse, ver- dâtre vers les bords ; canalicule médiane fine, obsolète; de chaque côté en dedans de l’angle postérieur une fossette triangulaire très-profonde, imponctuée, une strie trans- verse profonde, ponctuée, réunie à l'opposée, d’où le bord postérieur élevé, réfléchi. Ecusson large, en triangle court, cuivreux, très-luisant, lisse. Elytres plus larges que le prothorax et sinuées à la base, avec les épaules saïllantes; élargies derrière, rétrécies ensuite vers le bout, qui est entier, subacuminé, près de 4 fois plus longues que le prothorax, peu convexes en dessus, d’un bronzé cuivreux très-brillant , très-lisses, quelques stries très-finement ponctuées en dedans à la base, internes plus longues, plus marquées. Dessous noir verdâtre. très-luisant, glabre lisse. Pattes assez longues, d’un roux ferrugineux, rem- brunies en dehors, jambes antérieures, menues à la base, dilatées vers le bout, armées en dessous d’une épine assez courte, mais non échancrées latéralement; tarses assez épais, articles obconiques, externes peu à peu plus petits. ‘CARABIDÆ. 8. Pelophila De). 1. PELOPHILA OCHOTICA Sahlb. Nov. spec. Ochot. 1844. p. 17. 4. — Long. 10; larg. 5 mill. — Mont Morikan. Stature et taille du borealis, diffère par ses élytres pro- tondément striées-ponctuées et ses antennes toutes noires. Tête grande, avancée, assez convexe, noir bronzé, lui- sante, avec des rides très-fines, sans ordre, à la base, des Strigosités plus profondes vers les yeux, de chaque côté entre les antennes une large fossette longitudinale stri- eueuse, et un point au milieu du front, qui lui-même est plus lisse; labre transverse, noir de poix, crénelé; yeux globuleux; bouche noir de poix, avec les mandibules roussâtres au bout; palpes noirs luisants. Antennes courtes, toutes noires, articles 1-4 luisants, glabres, les autres bruns pubescents. Prothorax court, deux fois plus 36 II, CARABIDES, —— CARABIDÆ. large que long, plus étroit que les élytres à la base, bisi- nué, angles peu saillants, étroits subarrondis, bordé sur les côtés, avec le bord réfléchi élevé, dilaté avant le mi- lieu, rétréci et subsinué vers la base, peu plus étroit par derrière avec les angles presque droits, pointus, échancré à la base ; en dessus noir bronzé, assez luisant, marqué de très-fines strigosités ondulées transverses, avec une impression transverse devant et derrière, profondément ponctué, canaliculé au milieu, une fossette à chaque angle, ruguleuse, assez profonde. Ecusson en triangle ar- rondi, plan, noir luisant. Elytres ovales, obliquement at- ténuées au bout, convexes, noir bronzé, à profondes stries d’un bronzé cuivreux, profondément ponctuées, inter- stries convexes très-finement pointillés ; 4 à 5 fossettes sur le 3°, 2 près de la base sur le 5e, subfovéolées en dedans de la marge, épipleures bronzé obscur. Dessous noir, luisant, lisse. Pattes toutes noires. 2. PELOPHILA COSTATA Mén. Middend. 11. 1851. p. 49. 16. pl. 8, f. 6. (Lyperopherus). — Long. 10,3; larg. 4,6 mill. (2 ©). — Fleuve Taimyr, 73 1/4°. Se distingue des 2 précédents (intricatus-vermiculosus) par la sculpture des élytres. — Noir luisant. Tête lisse ayec une petite impression transverse par devant; entre les antennes, de chaque côté, une impression longitudi- nale assez large et bien marquée. Antennes noires, 1-3 articles et pointe du dernier rougeâtre ferrugineux. Pro- thorax presque carré, un peu plus large que long, rétréci par derrière. Angles antérieurs assez saillants, arrondis; postérieurs tronqués obliquement; bords latéraux réflé- chis, aplatis et entourés d’un rebord; près des angles . postérieurs, de chaque côté, un large enfoncement au fond duquel 2 impressions profondes dont l’externe est près de la marge et l’autre un peu plus haut et plus éloi- gnée du bord externe ; sillon médian à peine visible, n’at- teint pas le bord antérieur ; surface peu convexe avec des rides transverses près du sillon médian. Elytres allongées, un peu élargies postérieurement ; 8-9 stries ; interstries 3, 5 et 7, plus larges et costiformes, ce dernier marqué de 4-5 petits points; bord externe creusé en gouttière, parti- NEBRIA. 31 culièrement au dernier tiers, on remarque 6-8 points. Pattes un peu plus courtes; cuisses d’un rouge ferrugi- neux clair, jambes et tarses noirs, avec les éperons de celles-là et les ongles de ceux-ci d’un rouge ferrugineux clair. 9. Nebria Latr. 3. NEBRIA PSAMMOPHILA Solsky. Fedtenko. 1874. n. 12. 1°. — Long. 12; larg. 4,6 mill. — Kodshent. fl. Kisil-su. Voisin de psammodes Rossi pour la taille et la colora- tion; testacé ferrugineux, peu luisant; prothorax plus court et plus arrondi sur les côtés, couleur de poix, ainsi que la tête, bout des mandibules, poitrine et élytres, sauf le limbe latéral, dilaté un peu par derrière, noirs; élytres profondément striées, stries très-finement pointillées, interstries convexes. 4. NEBRIA LIMBIGERA Solsky Fedtenko. 1874. 1. 13. 2. — Long. - 14; larg. 5 null, — FI. Kisil-su et Isphaïran. Voisin par la stature et la coloration du picicornis F., noir de poix, luisant, tête et prothorax d’un roux de poix, tête plus elaire. Antennes, palpes, pattes et limbe latéral infléchi du prothorax ferrugineux; élytres à stries très- finement pointillées, bordure latérale extrême, un peu élargie au bout et flancs ferrugineux. 9. NEBRIA HELDREICHI Schm. Ins. Deuts. 1. 92. Berl. 1857. 121°. — Long. 13 mill. — Grèce, Parnasse, Crète, Ida, Syra. Jaune rouge ou pâle, poitrine et abdomen sauf le bout. noirs. Tête lisse, avec 2 légères impressions entre les an- tennes, qui sont assez fortes. Prothorax plus large que la tête, et beaucoup plus large que long, fortement dilaté arrondi en devant sur les côtés, fortement rétréci par derrière, avec les angles postérieurs droits pointus, base plus étroite que le bord antérieur, rebord latéral étroit, assez fortement replié, impressions transverses antérieure et postérieure assez profondes, l'intervalle qui les sépare convexe, base ponctuée. Elvtres assez fortement striées de points fins, mais distincts et serrés, interstries légè- rement convexes. Pattes jaune pâle. Voisin de rubicunda Sch. d'Alger, il s’en distingue par Nouveau Répertoire I. — 1880. 3 TS ph ts ti | 38 II. CARABIDES., — CARABIDÆ. ses antennes un peu plus épaisses, le prothorax plus large à la base, avec le bord latéral plus étroit et les impres- sions transverses plus légères et les siries ponctuées plus profondes des élytres. 6. NEBRIA VOLXEMI Putz. Soc. Ent. Belg. 1874. xvar. 49°. — Long. 10 ; larg. 4 mill. — Portugal, Monchique. Noir, luisant, abdomen, palpes, antennes et pattes d’un testacé pâle. Tête large, carrée, non rétrécie en arrière des yeux, rougeûtre en devant; antennes à 2-5 articles obs- curs aux deux bouts ; yeux très-saillants ; vertex convexe, parsemé de quelques points ; des rides obliques à l’extré- mité des impressions interoculaires. Prothorax plus court que long, cordiforme, ayant sa plus grande largeur au tiers, où il est arrondi ; rétréci fortement, mais presque sans courbure jusqu'aux angles antérieurs, qui sont avan- cés et arrondis; dès le milieu, il se rétrécit jusqu’au der- nier quart et descend presque droit sur la base, qui paraît # échancrée à cause des angles grands, aigus, prolongés; bord antérieur un peu prolongé au milieu; rebord mar- ginal large, ponctué, base très-déprimée, entièrement cou- verte de points; impression transverse antérieure large, profonde, ponctuée jusqu’au bord antérieur; dos convexe, avec un sillon longitudinal profond. Elytres oblongues, également rétrécies à la base et à l’extrémité, qui est peu sinuée ; assez planes, stries profondes ponctuées, 3° inter- strie avec 5 gros points dont 2 peu marquées ; bord mar- ginal assez étroit, plus ou moins roussâtre dans sa der- nière moitié, 4-7 stries raccourcies au bout qui présente un espace oblong élevé; propectus plus faiblement ponc- tué que les médi- et postpectus; abdomen lisse; tarses plus ou moins rembrunis. Voisin du Genei, mais yeux plus saillants, prothorax plus étroit, simplement arrondi et non anguleux sur les côtés en devant, plus échancré à la base, élytres plus , étroites, épaules plus relevées; sillon basal moins droit, # rebord marginal plus étroit, ete. 1. NEBRIA RUBICUNDA Quens. Sch. Syn. 1. 1806. 186. Note (Cara- bus). — Algérie. Stature et taille de brevicollis, semblable aussi à borealis. sens sème èr. -andrtititt ist dé nd és am De À St nt nn NEBRIA. 39 Antennes un peu plus longues que la moitié du corps, garnies de poils courts et rares. Les 4 palpes ferrugineux, plus longs, égaux, dernier article tronqué obliquement; mâchoires noires au bout; labre échancré transversale- ment, cilié au bord; bouche poilue en dessous. Tête fer- rugineuse, yeux bruns. Prothorax cordiforme, près de deux fois plus large que long, plus large devant que der- rière, disque convexe, bords réfléchis arrondis, ligne mé- diane longitudinale marquée. Elytres à stries subcrénelées à la base, un peu plus larges au delà du milieu, arrondies au bout. Dessous ferrugineux, base de l’abdomen noire; pattes d’un ferrugineux pâle, allongées, tarses ciliés. 8. NEBRIA GENEI Gené. Mém. Acad. Tur. 1839. 46*. pl. 1. f. 4. — Long. 9-10; larg. 3,5 mill. — Sardaigne. Commun, juin et juillet. Ressemble un peu pour les couleurs à Schreibersi Dahl., mais distinct par sa taille plus petite, la forme du pro- thorax bien différente et l’abdomen testacé. — Brun fer- rugineux, élytres plus obscures. Tête glabre, bifovéolée entre les antennes, vertex un peu déprimé transversale- ment. Prothorax court, glabre, sillonné au milieu, densé- ment ponctué par derrière ; côtés à larges rebords relevés, réfléchis; très-dilaté avant le milieu, tronqué très-resserré par derrière, angles droits; disque noirâtre. Elytres en ovale étroit, 2 fois plus larges que le prothorax à la base, lésèrement sinuées, un peu rétrécies au bout, un peu dé- primées en dessus, ponctuées striées, 3° interstrie avec 4 points à peine visibles. Dessous du corps et pattes d’un ferrugineux clair, médi- et post-pectus noirs, très- luisants. 9. NEBRIA SPLENDIDA Fisch. Cat. Karel. Bul. Mose. 1844. 26. 18*. — Var. fulgida Gebl. Bul. Mose. 1847. 2. 311. — Long. 18; larg. 5,6 mill. — Songarie. Bronzé vert et bleu, brillant. Tête bronzée, 2 impres- sions parallèles sur le front, antennes et yeux noirs. Pro- thorax cordiforme, canaliculé, avec une impression trans- verse devant et derrière, rebordé largement sur les côtés, angles postérieurs peu prolongés. Ecusson triangulaire, dilaté à la base. Prosternum acuminé, très-raccourci, Elytres à peine plus larges que le prothorax, avec des 40 Il, CARABIDES, — CARABIDÆ. lignes élevées, 4, 6 et 8 interrompues par 4 points, bords étroitement réfléchis. Dessous du corps et pattes noirs, pubescents de gris. 10. NEBRIA FRIGIDA Sahlb. Carab. Ochot. 1844. 11. 1*. — Long. 8,5; larg. 8,5 mill. — M. Morikan, près des neiges. Stature et coloration de ænea. Tête grande, dégagée, verte avec un éclat bleu, luisante, noir de poix en devant, très-finement strigueuse, de chaque côté près des yeux une fovéole triangulaire densément pointillée, une 3° ar- rondie, obsolète, à la base; labre transverse, noir de poix luisant, crénelé; yeux globuleux; mandibules brunes, roussâtres au bout; palpes d'un ferrugineux brunûtre, luisants. Antennes menues, 1 article noir de poix, 2-4 roux brun, glabres, luisants, les autres ferrugineux, pubescents de gris. Prothorax plus large que la tête, court, transverse, échancré en devant, avec les angles saillants arrondis, rebordé sur les côtés, largement réflé- chis, très-dilaté-arrondi avant le milieu, sinué vers la base, beaucoup plus étroit par derrière, avec les angles presque droits, pointus, subéchancré à la base; très- convexe en dessus, finement strigueux, canaliculé au milieu, avec une impression transverse devant et derrière, une fossette oblique de chaque côté à l’angle postérieur, vert bleuâtre, luisant, bord avec un éclat cuivreux. Ecusson petit, en triangle arrondi, noir, luisant. Elytres un peu “plus larges que le prothorax à la base, ovale oblong, peu arrondies au bout séparément, assez convexes, bronzé cuivreux, avec un faible éclat verdâtre, luisantes, légère- ment striées, stries finement pointillées; interstries con- vexes, lisses, 3° interrompu par 5 fovéoles assez distinctes, marginal marqué de points plus grands, quelques-uns ocellés. Dessous noir bronzé, luisant, lisse, anus testacé. Pattes médiocres, cuisses brun de poix, jambes et tarses ferrugineux. 11. NEBRIA BAICALENSIS Moraw. Bul. Peterb. 1v, 1862. 197. 14°, — Long. 10,5 -12 mill. — Baïkal nord. Aptère, noir, luisant, noir de poix en dessous, bouche, antennes et pattes brun de poix; prothorax brièvement cordiforme, resserré par derrière ; élytres en ovale allongé, NEBRIA. 41 assez planes, finement striées-ponctuées, 3° interstrie et même le 5° avec quelques points. Var. un peu plus petit, prothorax petit. D'une forme un peu allongée, il est très-reconnaissable par ses élytres ovales, allongées, assez parallèles sur les côtés, et l’absence d’ailes propres au vol. 12. NEBRIA PARVICOLLIS Mots. Peterb. Mel. Biol. 1859. 224°. Ab. 1v 250. — Long. 9-10; larg. 3-4 mill. — Jakoutsk. Allongé, subovale, déprimé, luisant, très-noir, jambes et tarses ciliés de fauve; prothorax petit, cordiforme, transverse ; élytres beaucoup plus larges que le prothorax, subovales, allongées, stries ponctuées latéralement, 3° à 5 fovéoles. Très-voisin de protensa Mots., mais le prothorax est beaucoup plus petit, les stries sont moins distinctement ponctuées, et 1l y a 5 fovéoles au lieu de #4 sur la 3e. 13. NEBRIA OCHOTICA Sahlb. Col. Ochot. 15.—Mots. Bul. Mosc. 1865. Ab. 1v. 251. — ussuriensis Moraw. Bul. Peterb. 1v. 1862. 196". — Long. 10,5 mil. — Sibérie orientale : Ochotsk, Ussuri. Ailé, noir, prothorax cordiforme, non resserré par der- rière, côtés largement réfléchis, ligne médiane à peine marquée, élytres subovales, striées, 3° interstrie avec » points. Forme assez étroite. Prothorax proportionnellement plus long que dans Gyllenhali, plus fortement rétréci par der- rière, mais seulement légèrement relevé au devant des an- gles postérieurs avec les côtés largement réfléchis ; le bord antérieur est limité par une ligne transverse assez large, peu enfoncée, cependant très-légèrement en bourrelet. Elytres légèrement arrondies sur les côtés avec les épaules obtuses, arrondies. Les stries ponctuées indistinctes sont plus légères en dehors et à l’extrémité; le 8° interstrie est beaucoup plus large que les internes. 14. NEBRIA MNISZECHI Chaud. Bul. Mosc. 1854. 351". —- Long. 17,3 mill. — Monts du Caucase. Taille des grands sabulosa, plus étroit et remarquable par la longueur et la forme parallèle des élytres, se place près de Jockischii. Tête un peu plus renflée à sa base. Pro- 42 II. CARABIDES, — CARABIDÆ,. thorax un peu moins rétréci près des angles antérieurs, un peu moins sinué près de la base, un peu plus rebordé sur les côtés, Elytres beaucoup plus allongées, base coupée plus carrément, épaules moins arrondies, côtés beaucoup plus parallèles, l’extrémité moins rétrécie; surface plus plane, stries bien marquées et distinctement ponctuées, s’effaçant davantage vers l’extrémité et sur les côtés, la 1"e se recourbe un peu à l’extrémité comme dans les Tachys et y forme un petit sillon profond; interstries tout-à-fait plans. — D'un brun obscur peu luisant, presque mat, milieu de l’abdomen jusqu’à l’anus rougeûtre, an- tennes, palpeset pattes d’un brun rougeâtre, obscurci sur la base des antennes et des palpes, ainsi que sur les cuisses. 15. NEBRIA NIGERRIMA Chaud. En. Carab. Cauc. 1846. 107. 113°. — Long. 13 mill. — Caucase, Kwischet. 9,000 pieds. Juin. Ressemble beaucoup à Jockischii Sturm., maïs il est moins allongé.— Tête plus petite et plus étroite, impressions du front plus profondes. Prothorax moins rétréci à la base, angles antérieurs distants des côtés de la tête; sinuosité « près des angles postérieurs moins profonde; base et bord antérieur plus distinctement ponctués; bords latéraux déprimés, réfléchis et un peu rugueux. Elytres moins allongées, nullement élargies postérieurement ; stries moins profondes vers les côtés et vers l’extrémité, celles du disque plus distinctement ponctuées; interstries plus plans. Pattes moins allongées. Entièrement d’un noir obscur brillant ; pattes ciliées de roux. 16. NEBRIA GOTSCHI Chaud. En. Carab. Cauc. 1846. 113. 108". — Long. 15-16 mill. — Arménie. Juillet. Ressemble beaucoup à Lafrenayei, mais s’en distingue tout de suite par la forme de son prothorax et sa taille un peu plus grande. Tête plus grosse, avec une tache ferrugineuse bien distincte sur le milieu. Prothorax plus Jarge antérieurement, plus cordiforme; nullement sinué sur les côtés près des angles postérieurs qui ne sont point saillants, et plutôt obtus; base échancrée en arc de cercle. Elytres à peu près de même, en ovale plus régulier, un peu plus larges que le prothorax, avec la base et les épaules plus arrondies ; point de dent à l’angle huméral. NEBRIA, » 43 17. NEBRIA PATRUELIS. Chaud. En. Carab. Caue. 1846. 111. 107 .— Long. 11-13 mil. — Imérétie, mont Douinant, Glola ; juin. Taille de Helwigi, quelquefois plus petit. Tête plus étroite ; prothorax plus large et moins court, plus arrondi sur les côtés, s’élargissant davantage derrière les angles antérieurs qui sont plus arrondis; sinuosité de la base moins profonde; base moins rétrécie, moins échancrée; impressions transverses moins profondes; bords latéraux assez larzcement déprimés et relevés, quoique moins que dans l'elongata : tout le tour légèrement rugucux. Elytres plus larges, surtout vers la base : celle-ci plus arrondie, ainsi que les épaules ; bord latéral plus relevé, stries plus fortement ponctuées; interstries plus convexes. La cou- leur varie d’un brun foncé au noir obscur; la base des antennes est constamment foncée, mais les pattes sont plus ou moins obscures, quelquefois d’un brun rougeûtre. Se distingue de caucasica Mén. autant par la forme que par la couleur. 18. NEBRIA MOTSCHULSKYI Chaud. Ins. Cauc.1846.112.— Caucase. Voisin de patruelis, il en diffère par les caractères sui- vants : Indépendamment de sa taille plus grande et de sa forme plus allongée, le prothorax est un peu moins court, moins élargi et moins arrondi sur les côtés artérieure- ment, ce qui le fait paraître moins cordiforme, les angles postérieurs sont moins saillants, un peu prolongés en ar- rière, presque droits, la base est un peu échancrée en arc de cercle. Les élytres sont plus planes; les épaules plus arrondies et la base plus distante de celle du prothorax. Il est également bien distinct de Gotschi par la forme du prothorax et les stries des élytres plus crénelées, ainsi que par quelques autres caractères. 19. NEBRIA BIFARIA Manh. Bul. Mosc. 1853’. 198. — carbonaria Manh. Bul. Mosc. 1852. 293. 4*. — Long. 10,3; larg. 4,6 mill. — Kamtschatka. Noir, luisant, pattes rousses, jambes et tarses rembru- nis; prothorax court, transverse, cordiforme, fortement rétréci par derrière, angles droits, rebord large et relevé, à peine rugueux ; stries des élytres profondes, ponctutées ; 3° interstrie marqué de 4 fovéoles, 5° de 3, toutes pro- fondes; parfois une ou deux de ces dernières font défaut. 44 JI, CARABIDES. — CARAPIDÆ, 20. NEBRIA TENELLA Mots. Cat. Rus. 1845. 72°. — Caucase, Tous- chetie. Ressemble beaucoup à angusticollis, mais un peu plus petit, particulièrement plus étroit, d’un beau noir luisant, (Alpœus.) 21. NEBRIA GERMARI Heer Kæf. Schweitz. 11. 18. 42. Fn. Helv. 237.9. — Schm. Deuts. Ins. 1 107. 11°. — Escheri, Heer 36. — Lafres- nayei Heer. 31. — cordicollis Chaud. Mosc. Bull. 1837. nr. 17. 18. — Long. 9-10,5 mill. — Carinthie, Carniole, Tyrol, mont Rosa, 6 à 8,500 pieds. | Taille de castanea, mais forme très-différente, prothorax fortement cordiforme, également réfléchi sur les côtés dans toute sa longueur, élytres plus longues, plus étroites à la base et un peu élargies par derrière. Noir brun foncé. Tête lisse par derrière, marquée de 2 fovéoles arrondies, très-distinctes d'ordinaire, entre les yeux, plus claire et par fois rougeâtre au milieu. Palpes et antennes rouge brun, celles-ci de la longueur de la moitié du corps, quel- quefois le milieu des articles de la base brun. Prothorax cordiforme, un peu plus large que long, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, assez fortement rétréci par derrière; milieu lisse, quelquefois la ligne médiane bordée de rides longitudinales très-légères, les 2 1mpres- sions transverses et les impressions longitudinales des angles fortement accusées; base finement et éparsement ponctuée; on voit quelques points profonds dans les côtés et dans l’impression transverse antérieure; bords latéraux assez fortement réfléchis dans toute leur longueur ; angles antérieurs un peu avancés et réfléchis, postérieurs droits. Elytres en ovale allongé, 2 fois 1/2 aussi longues que le prothorax, assez étroites à la base, un peu rétrécies après le milieu, à stries assez profondes, ponctuées de points très-indistincts ; suture quelquefois brun rougeâtre, pro- épisternes lisses, côtes du médi- et du postpectus, ainsi que les bords du propectus, garnis de quelques points assez indistincts. 22. NEBRIA HYBRIDA Rottb. Berl. 1874. 326. 2°. — Long. 10 mill. — Rhilo Dag. Du groupe des Alpœus, ressemble beaucoup pour le faciès au Germari Heer, dont il se distingue par les points NEBRIA. 45 des stries iégers. Allongé, peu convexe, noir de poix, bouche avec les palpes, antennes, hanches et pattes rouge ferrugineux, à l’exception du dessous des cuisses rem- bruni. Tête assez grande, convexe, avec ou sans impres- sions près des yeux, qui sont assez grands et fort convexes; antennes près de 2/3 de la longueur. Prothorax plus long que large, beaucoup plus large que la tête, rétréci par derrière, pas beaucoup plus étroit derrière que devant, ayant sa plus grande largeur au 1€ tiers; angles anté- rieurs saillants, obtus, écartés de la tête ; postérieurs pointus, un peu abaissés, bord latéral distinctement relevé, lignes médiane et basale profondes, impressions basales assez profondes et petites, leur ponctuation ainsi que celle de la ligne basale assez grosse et peu serrée, se prolongeant par devant sur la partie réfléchie du bord latéral. Elytres peu convexes, ovales, un peu plus larges que le prothorax à la base, s’élargissant jusqu’au dernier tiers, près de #4 fois aussi longues que le prothorax et pas très-régulièrement striées, les points des stries un peu obsolètes et irréguliers, sur la 3°, il y à 2 à 3 gros points, interstries médiocrement convexes. Pattes menues et lon- gues, jambes postérieures un peu coucaves en dedans; les rangées de points plus profonds au bout de chaque segment de l’abdomen, qui se voient dans le Germari, de même la ponctuation des côtés du métasternum qui dis- tingue brunnea Duft. et toutes ses variétés et tatrica est remplacée par une rugosité qui se retrouve dans Germari. 23. NEBRIA BREMEIT Heer Kæf. Schw. 11 19. — Fn. Helvét. 39. 17. — Germ. Fn. Eur. Fasc. 14. 1. — Long. 8 mill. — Alpes de Suisse. Noir de poix; prothorax subcordiforme, plan, à angles aigus; élytres obovales, déprimées, striées crénelées, antennes et pattes ferrugineuses, cuisses d’un noir de poix. — Pronotum et élytres plus plans, angles du pro- thorax saillants, aigus: élÿtres moins profondément striées- ponctuées. Varie pour la taille, la brièveté du prothorax, et les stries ponctuées des élytres plus profondes, et en outre par les antennes tachées de noir. Je 46 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. 24. NEBRIA CAUCASICA Mén. Cat. 1832. 112. 361. — Fald. Fn. Transc. I. 1835. 84. 9T. pl. nr. 2. — Long. 11,5 mill. — Caucase. Ressemble beaucoup pour la taille et la couleur à Hehvigi Duft., un peu plus petit, prothorax plus large par derrière. Brun de poix. Tête lisse, vertex ferrugineux, front un peu élevé, avec une fossette large, plane, de chaque côté entre les antennes; yeux assez saillants, glo- buleux. Antennes entièrement ferrugineuses ; articles 1-4 glabres luisants, les autres pubescents de fauve. Protho- rax cordiforme, médiocrement resserré par derrière, lisse, déprimé en dedans du bout et de la base, réfléchi sur les côtés, avec une fossette allongée, profonde, de chaque côté près de la base. Ecusson lisse, triangulaire. Elytres en ovale oblong, à peine dilatées par derrière, un peu at- ténuées après le milieu, arrondies, à peine bisinuées au bout, peu convexes en dessus, un peu déprimées sur le disque, striées ponctuées; interstries plans, lisses; suture plus pâle. Dessous lisse, luisant ; abdomen fovéolé : pattes grêles, roux ferrugineux. 4 25. NEBRIA LONGICORNIS Mots. Cat. Rus. 1845. 71. Note 1°. — Caucase, Touschetie. Semblable à brunnea pour la taille et la couleur; maïs il est plus brillant, plus étroit et a les antennes plus lon- gues (Alpæus). ; 26. NEBRIA MELLYI Gebl. Bul. Mosc. 1847. 11. 312*. — Long. 9-11; larg. 3-3,5 mill. — Sibérie occid. fl. Ters. Noir, luisant, glabre. Tête obovale, subconvexe, avec une légère impression au milieu du vertex, striguleuse transversalement entre les antennes, obsolètement impres- sionnée, labre transverse, tronqué; palpes noir de pois; yeux saillants, arrondis. Antennes atteignant le milieu des élytres, noir de poix, 1-4 articles nus, les autres pu- bescents de gris. Prothorax à peine plus large que la tête, largement échancré au bout, avec les angles obtus réfléchis, dilaté sur les côtés près du bout, rétréci par derrière, bord très-étroitement réfléchi, subsinué à la base, angles saillants très-aigus ; convexe sur le disque, lisse, profondément canaliculé au milieu, défléchi sur les ef Ji Ex NEBRIA. côtés, déprimé par derrière, marqué d’une profonde im- pression arquée devant et derrière et à peine ruguleux, de chaque côté une fossette angulaire profonde. Ecusson transverse, triangulaire, impressionné. Elytres à peine plus larges que ia prothorax à la base, arrondies, dilatées sur les côtés jusqu’au-delà du milieu, rétrécies seulement vers le bout, très-étroitement rebordées, en pointe arron- die chacune au bout ; médiocrement convexes, profondé- ment striées-ponctuées, interstries plans, lisses, 3° avec 3-5 fovéoles, de sorte qu'ils paraissent caténulés au bout, déclives latéralement et au bout. Dessous presque lisse, inégalement impressionné sur les côtés. Pattes longues, menues, cuisses comprimées, noir de poix, rousses à la base, ainsi que les trochanters et les tarses, jambes d’un roux de poix à la base, plus obscures au bout. Se distingue de Lafrenayei et Germari par sa convexité plus grande et les fossettes des élvtres. 27. NEBRIA GAUGERI Chaud. Bul. Mose. 1843. 750. 5°. — Long. 10,5; larg. 4 mill. — Russie ? Voisin de brunnea. Prothorax un peu plus long, un peu rétréci par derrière ; côtés plus réfléchis surtout par der- rière, plus sinués à la base, angles antérieurs un peu plus arrondis, disque plus convexe, plus profondément 1im- pressionné surtout par derrière. Elytres plus de moitié plus larges que le prothorax, plus longues, parallèles, épaules saïllantes arrondies; un peu plus convexes, pro- fondément striées, stries très-finement pointillées, inier- stries un peu convexes, 4 points plus larges sur chaque élytre. Noir de poix, front taché de roux, bouche, anten- nes, palpes et pattes d’un roux ferrugineux. 98. NEBRIA CRENATOSTRIATA Bassi. Soc. ent, Fr. 1834. 464. — Heer Fn. Helv. 37. 12°. — Alpes du Valais. Noir, déprimé; prothorax court, cordiforme ; élytres ovales, striées ponctuées, 3° et 5° intersiries marqués a une série de fovéoles. — Tout noir, luisant, tête grande, front impressionné, prothorax court, cordiforme, impres- sionné à la base, angles postérieurs droits, élytres dépri- mées, profondément striées pontuées. 48 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. 29. NEBRIA LAREYNIET Fairm. Rev. zool. 1858. 455. Soc. ent. Fr. 1862. 547*. — Long. 10-12 mill. — Corse. Suballongé, légèrement convexe, noir, luisant, antennes, palpes, tarses et anus roux; tête d’un roussâtre de poix, presque plus longues que le prothorax ; celui-ci cordi- forme, plus étroit que les élytres, angles postérieurs droits, saillants, impressionnés ; élytres marquées de stries légèrement ponctuées, plus faibles en dehors. Schaum le rapporte à l’Orsinii Villa, mais quoique ayant beaucoup de points de ressemblance, il n’est pas possible de confondre ces deux espèces. Orsinii se rapproche de Lafresnayei, un peu déprimé et élargi en arrière, protho- rax plus large, plus rétréci en arrière ; stries des élytres plus fortement ponctuées, côtés du postpectus assez forte- ment ponctués; Lareyniei est plus parallèle, prothorax plus angulé qu’arrondi sur les côtés, plus étroit, stries des élytres à peine ponctuées, côtés du postpectus à peu près lisses. 80. NEBRIA FEMORALIS Mots. Mel. Biol. Pétersb. 1859. 224. 28°. — Long. 1-9; larg. 3-4 mill. — Takoutsch. Allongé, subparallèle, à peine dilaté par derrière, dé- primé, luisant, noir, pattes plus ou moins rembrunies, cuisses d’un roux testacé; prothorax petit, cordiforme, subtransverse ; élytres beaucoup plus larges que le pro- thorax ; stries profondes, ponctuées 3° 4-fovéolée ; 4e in- terstrie à 2 fovéoles. T'rès-voisin de carbonaria Esch., mais un peu plus étroit, surtout le prothorax, qui est sensiblement plus petit; ponctuation des stries des élytres plus prononcée. 31. NEBRIA CARPATHICA (Bielz) Fuss. Sieb. 1850. 18°. — Long. 9,3-11,6 ; larg. 3,8-4,6 mill. — Alpes, comté de Hunyad, sur le « Pareng. Faciès de castanea Bon., s’en distingue par sa forme al- longée. Brun de poix foncé, peu luisant, toute la tête ou une tache sur le vertex et le dessous, particulièrement le milieu des segments de l’abdomen plus clairs, presque rougeâtres. Tête allongée, prolongée derrière les yeux en « un col épais. Antennes G' plus longues que la moitié du corps, 1-4 articles lisses, terminés par des cils, les autres « NEBRIA. 49 pubescents, 1°r brusquement épaissi en are, 2° le plus petit, 3° plus long que le 4, une large impression lisse va de l’insertion des antennes aux mâchoires. Labre assez large, tronqué droit, avec les points et les soïes ordinai- res. Yeux hémisphériques, peu saillants, longés en de- dans par une ligne élevée vers le labre; impressions interoculaires à peine marquées, réunies au-devant du labre par une impression transverse, limitée par une élé- vation du devant de la tête. Prothorax en cœur un peu plus large que long; bord antérieur assez faiblement échancré, postérieur coupé droit; angles antérieurs un peu saillants, légèrement arqués, postérieurs droits, un peu saillants en dehors; côtés assez étroitement réfléchis; dos convexe, ligne médiane fine, distincte, impression antérieure assez large, en arc, indistinctement ponctuée; base impressionnée, ponctuée, avec une impression longi- tudinale aux angles postérieurs ; surface médiane traver- sée de quelques rides transverses. Ecusson en demi- cercle, creusé. Elytres en ovale oblong, élargies par der- rière, de sorte que la plus grande largeur est au delà du milieu, pointe arrondie séparément, dessus plan, suture un peu enfoncée au milieu, stries ponctuées, plus légères sur les côtés et par derrière, 1-3 atteignant le bout, 8e longe le bord latéral presque jusqu’à elles; interstries légèrement élevés, presque rugueux vus de côté. Dessous lisse, pattes longues, déliées, cuisses menues. 32. NEBRIA TATRICA Mill. Wien. Mon. 1859. 304. — Long. 9-10 mill. — Mont Tatra, 5 à 600 pieds. Un des plus petits, semblable à Germari Heer et angus- tata Dej. pour la taille comme pour le faciès, il en diffère par des caractères constants. Brun noir, parfois brun rou- geâtre, une tache rouge entre les yeux, antennes, palpes et pattes jaune rouge. Tête lisse avec 2 fosseties entre les yeux. Prothorax cordiforme, un peu plus large que long, ayant sa plus grande largeur au-dessus du milieu, forte- ment rétréci par derrière, avec une ligne médiane pro- fonde, une impression transverse devant et derrière, et une impression en dedans de chaque angle postérienr ; base et côtés finement ponctués, ceux-ci légèrement ridés ; 50 Il. CARABIDES. — CARABIDÆ. bord latéral largement et fortement rétréci, particulière- ment en devant; angles antérieurs avancés et un peu repliés, postérieurs pointus et prolongés par derrière. Elytres en ovale allongé, 2 fois 1/2 aussi longues que le prothorax, assez profondément striées, stries à peine ponctuées. Côtés de la poitrine imponctués, seulement ceux du médipectus présentent quelques points obsolètes. Se distingue du Germari Heer par la couleur jaune rouge des antennes et des pattes, par la forme du pro- thorax plus large par devant, beaucoup plus largement réfléchi sur les côtés, et plus fortement resserré au devant de la base, par les élytres plus légèrement striées, à stries à peine ponctuées ; angustata Dej. a le prothorax encore plus petit que Germari, les points des stries plus forts et les côtés de la poitrine finement ponctués. 33. NEBRIA TAYGETANA Rottb. Berl. 1874. 325", — Long. 11-12,5 mill. — Grèce, Taygete. Voisin de fatrica Mill. du groupe des Alpæus; d’une forme plus étroite, plus déprimée et plus parallèle, avec les palpes, les antennes, les pattes et la suture des élytres brun rouge; dessous plus foncé. Tête assez grande, un peu plus large cf que ©, lisse, convexe, avec une fossette en dedans et près des yeux, qui sont petits, peu convexes. Antennes déliées, plus longues que la moitié du corps, 3° article deux fois aussi long que le 2°. Prothorax pas tout-à-fait d’un tiers plus large que la tête, beaucoup plus large que long, rétréci par derrière, ayant sa plus grande largeur avant le 1% tiers, angles antérieurs sail- lants, obtus, non serrés contre l’occiput; angles posté- rieurs presque pointus, bord postérieur un peu sinué de chaque côté, 2/3 de la largeur de l’antérieur, côtés aplatis et rebordés plus largement par derrière; ligne médiane et basale fortement marquée, la dernière formant un ongle obtus; impressions basales profondes, larges et superficielles par devant; entre elles la marge est assez finement ponctuée ridée, les impressions à points écartés. Elytres allongées, près de 4 fois aussi longues que le pro- thorax, près d’un tiers plus larges que lui, planes, nulle- ment c', très-peu ©, élargies sur les côtés, stries assez NEBRIA. o1 profondes, obsolètement ponctuées, interstries peu con- vexes, 3° marqué de 2 à 3 gros points. Pattes longues et déliées, cependant un peu plus épaisses que dans fatrica ; jambes postérieures un peu incourbées au milieu. 34. NEBRIA CARBONARIA Esch. Zool. Atl. v. 1833. 24, 8°. — Long. 10 mill. — Kamtschatka. Noir, pattes brun rouge. Prothorax rétréci vers la base, angles postérieurs obtus. Au devant des bords latéraux qui sont fortement réfléchis, il y a une très-étroite bande, à peine distinctement rugueuse; impressions transverses peu enfoncées, indistinctement ponctuées. Elytres alton- gées, assez déprimées, rétrécies aux épaules, marquées de profondes stries grossièrement ponctuées; sur la 3° il y a 4 points beaucoup plus gros; les gros points de Ja strie marginale sont à peine visibles. 35. NEBRIA FULVIVENTRIS Bassi. Soc. Ent. Fr. 1834. 463°. pl. 2. f. 2. (4). — Long. 11 mill. — Apennins. Ressemble par sa forme à Dahli, mais plus petit. Tête assez petite, antennes et pattes d’un jaune ferrugineux. Prothorax à peu près comme dans Pahli, mais un peu plus court et un peu plus rétréci postérieurement. Elytres aussi de la même forme, striées de même; stries ponc- tuées, mais disparaissant vers l'extrémité; interstries lisses, 3° avec 3 petits points. Dessous noir et lisse, abdo- men ferrugineux à la bsse, s’éclaireissant vers le bout, anus d’un beau jaune, tarses et bas des jambes de la même couleur. 36. NEBRIA FULVIVENTRIS Bassi, Soc. Ent. Fr. 1834. 463. — Long. 11; larg. 4 mill. — Alpes du Piémont et Apennins de Toscane. Allongé, légèrement convexe, noir de poix luisant, bouche, palpes, antennes, genoux, extrémité des jambes et tarses, milieu de la poitrine et sbdomen d’un jaune testacé, vertex brun rouge. Antennes menues, 1-4 articles lisses, un peu rembrunis, les autres pubescents; front (4) Cette description originale insuffisante est complétée par la suivante, faite sur un type. "152 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. biimpressionné, strigueux; yeux ronds saillants. Pro- thorax 3/2 mill., cordiforme transverse, fortement dilaté, arrondi en devant, rebordé en partie sur les côtés, ruguleux, bisinué en devant avec les angles courts et obtus, base échancrée carrément, avec les angles prolongés, droits et relevés, impressions transverses profondes, antérieure anguleuse, postérieure droite, réunies au milieu par un profond sillon longitudinal; dos bombé. Ecusson presque en demi-cercle. Elytres 4/7 mill., en ovale oblong, un peu élargies postérieurement; base bordée d’un bourrelet si- nueux, épaules marquées mais arrondies, subsinuées au bout avec l’angle sutural arrondi; stries ponctuées sulci- formes, avec les interstries lisses, convexes, strie scutel- laire aussi forte que les autres, 1-3 atteignant le bord apical, les autres raccourcies. Flancs de la poitrine vague- ment ponctués, Ressemble un peu au rubripes, maïs outre la différence de coloration, il se distingue par son prothorax plus svelte, plus bombé, les stries des élytres plus profondes et plus uniformes, les points du 3° interstrie nullement : visibles pour ainsi dire. M. 37. NEBRIA LEISTOIDES Heer. Fn. Helv. 557. 7°. — Long. 10,3 mill. — Alpes, Brevent. Noir; prothorax cordiforme, allongé; élytres ovales, striées-ponctuées, avec 2 points apicaux; bouche,antennes, vertex, anus, genoux et tarses d’un roux de poix. Voisin d’Olivieri, mais distinct par sa couleur et la. ponctuation de ses élytres. 38. NEBRIA FALDERMANNI Mén. Cat. 1832. 112. 362. — Fald. Fn. Transe. 1. 1835. 33. 26’. PI. 11. F. 3. — Long. 12 mil. — « Caucase mérid. : Taille et stature de brevicollis, mais un peu plus étroit, » en diffère particulièrement par la forme du prothorax. Tête large, noire, luisante, lisse, avec une faible impres- » sion transverse derrière les yeux, front inégal, bouche \ ferrugineuse. Antennes un peu plus courtes que la moitié | du corps, poilues, ferrugineuses, articles 4-4 noir de poix, \ luisants. Prothorax cordiforme, noir, très-resserré par M derrière, arrondi en devant, tous les angles avancés aigus; NEBRIA. 03 tronqué à la base, largement, mais non profondément échancré en devant, côtés réfléchis faiblement en devant, plus largement par derrière; très-inégal, déprimé, disque étroitement, mais profondément canaliculé, marqué au devant de la base d’une profonde impression transverse, et là grossièrement ponctué rugueux. avec une fossette allongée plus profonde en dedans de chaque angle, partie antérieure du disque plus lisse, obsolètement ruguleuse. Ecusson lisse, arrondi au bout, noir. Elytres ovales oblon- gues, noires, à peine dilatées par derrière, médiocrement convexes, déprimées sur le disque, striées-ponciuées; in- terstries élevés, convexes, lisses. Dessous et pattes noir de poix, segments de l’abdomen avec une impression de chaque côté; tarses ferrugineux. 39. NEBRIA FASCIATOPUNCTATA Mill. Stet. Zeit. 1850. 12. — Schm. Nat. Deuts. 1. 104. 9°. — Long. 10 mill. — Styrie, Carniole. Fout noir et fort brillant, reconnaissable aux profondes fovéoles des élytres. Tête lisse avec deux fossettes arron- dies entre les yeux, et deux impressions plus légères entre les antennes, qui se réunissent presque avec les fossettes. Prothorax cordiforme, un peu plus large que long, sinué et fortement rétréci par derrière sur les côtés, angles postérieurs repliés et fortement prolongés en arrière, base échancrée; impression longitudinaie près des angles pos- térieurs profonde, mais dépassant peu l’impression trans- verse postérieure qui est très-profonde; dessus lisse, quelques points indistincts dans les impressions. Elytres ovales, un peu plus larges et plus de deux fois aussi longues que le prothorax, une fois 1/2 aussi longues que larges, assez convexes et fortement striées, stries finement ponctuées, plus légères vers le bout, et points à peine visibles; 3° interstrie avec 3 à 4 profondes fossettes, 5e 2 à 3, 7° 1 à 2, pas toujours de même sur les deux élytres. Côtés des médi- et propectus légérement et éparse- ment ponctués. Pattes brun de poix, hanches et trochan- ters rougeûtres, 40. NEBRIA TURCICA Chaud. Bul. Mosc. 1843. 1v. 750. 6°. — Long. 14 mill. ; larg. 4,6 mill. — Turquie. Voisin de Bonellii Adams. Front planiuscule, sans im- 54 II. CARABIDES. — CARAPIDÆ. pression; suture de l’épistome plus obsolète, ses côtés fovéolés avec une impression transverse au milieu, yeux un peu plus grands, assez saillants; 4% article des an- tennes un peu plus épais. Prothorax un peu plus étroit, rétréci par derrière, subcordiforme, bord antérieur pro-. fondément échancré en arc, avec les angles moins avancés, plus écartés de la tête, base tronquée droit au milieu, un peu prolongée obliquement de chaque côté; côtés moins arrondis antérieurement, non sinués, presque droits par derrière, angles postérieurs saillants, arrondis au bout; dessus lisse, tubercules plus convexes. lignes enfoncées plus profondes, non aplati aux côtés, marge plus étroite- ment réfléchie, ligne un peu élevée à l’argle antérieur. Elytres un peu plus étroites et plus courtes, plus paral- lèles et plus convexes, plus étroitement rebordées, stries obsolètement pointillées, subscutellaire plus courte, ir- terstries lisses, un peu plus convexes, 3° faiblement : 6-ponctué, une série de points sur le &. Entièrement d’un noir de poix, antennes en dehors et tarses plus clairs. 41, NEBRIA SOBRINA Schauf. Soc. Ent. Fr. 1862. 309. — Long. 12-13 mill.; larg. 4 mill. — Pena, Ventaga, Espagne occid. Subdéprimé, noir de poix; prothorax subcordiforme, rebord latéral réfléchi; élytres en ovale allongé, stries obsolètement pointillées en devant, interstries presque plans ; antennes, palpes, jambes et tarses ferrugineux. — Voisin de Dahli Duft. 42. NEBRIA EXARATA Fisch. Bul. Mosc. 1844. 1. 27. — Long. 15; « larg. T mill. — Russie mérid. Brun, peu luisant. Tête noire, luisante, impression . frontaie transverse, latérales obliques, profondes. Pro- thorax cordiforme, dilaté, presque de la largeur des ély- « tres, profondément canaliculé, largement rebordé sur les côtés, limbe mince réfléchi, angles postérieurs prolongés. « Ecusson triangulaire, très-court. Prosternum élevé, renflé à la base, tronqué au bout. Elytres ovale oblong, sub-. acuminées par derrière, marquées de points irréguliers nombreux et rugueuses, bords peu réfléchis. Dessous et pattes noirs, peu luisants. NEBRIA. 29 43. NEBRIA OBLONGA Mots. Cat. Rus. 1845. 72°. — Long. 12; larg. 6 mill. — Alpes Cauc.; Touschetie. Ovale allongé, côtés des élytres subparallèles, déprimé, noir, luisant; vertex, antennes et pattes d’un roux ferru- gineux, prothorax oblong cordiforme, bisinué à la base, distinctement ponctué sur les côtés; élytres plus larges que le prothorax, stries profondes, fortement ponctuées, 3° avec 5-6 fossettes, interstries élevés, épaules arrondies, inermes. 44. NEBRIA GERALDEST d'Oliv. Ins. Port. 1876. 22°. — punc- tatostriata Schauf. — Long. 13-15 mill. — Portugal, Serra d'Estrella, la Guarda. Noir, palpes brun de poix foncé. Tête lisse. Prothorax allongé, rétréci postérieurement, avec les bords antérieur et postérieur échancrés et les bords latéraux relevés; an- gles antérieurs saillants, postérieurs assez prolongés en arrière, ce qui rend plus sensible la forte échancrure de la base. Elytres ovales avec le bord uniformément relevé; stries très-légèrement ponctuées:; quelques points peu distincts dans le 3° interstrie. Ressemble aux Dahli Duf., Vuillefroyi Chaud. et sobrina Schauf. Diffère du 1° par l’absence de taches rougeâtres sur la tête, par le prothorax beaucoup moins rétréci pos- térieurement et moins arrondi sur les côtés en devant, par la base bien plus échancrée et par les angles anté- rieurs moins avancés; du 2° par sa couleur noire sans taches frontales rougeâtres, par la taille plus forte, par le prothorax plus large et plus échancré à la base ; du 3° par la couleur, sauf les antennes, les jambes et les tarses ferrugineux, par les stries des élytres régulièrement ponctuées, et par les rebords des élytres uniformément relevés. | 45. NEBRIA ELONGATA Fisch. Ent. II. 248. pl. 1x. f. 4 — Chaud. Carah. Cauc. 70. 106*. — Long. 13; larg. 6 mill. — Caucase, près des neiges. Très-voisin de Kratteri Koll. Tête un peu plus étroite ; prothorax un peu plus rétréci postérieurement, plus ar- rondi sur les côtés, surtout près des angles antérieurs qui sont moins aigus; sinuosité des côtés près des angles postérieurs très-courte, mais plus profonde; angles pos- 56 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. térieurs plus aigus; base moins sinuée; dessus moins convexe ; impression transverse postérieure moins enfon- cée ; bord antérieur, base et bords latéraux distinctement rugueux; Ceux-ci plus largement déprimés et relevés; base du prothorax plus distante de celle des élytres; celles-ci ayant à peu près la même forme, plus planes, plus largement rebordées sur les côtés; côtés de la base plus obliques, un peu arrondis; épaules nullement den- tées, plus arrondies; stries plus fortement ponctuées ; intervalles un peu plus convexes; les points enfoncés du 3e bien distincts. Brun obscur; articles 5-11 des antennes, bout des palpes et tarses ferrugineux ; jambes ciliées de roux. 46. NEBRIA COMMIXTA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 160. 8. — Long. 14 mill. — Gouriel. plateau d’Adjara. Voisin d’elongata Fisch., plus petit, et légèrement mé- tallique en dessus ; diffère en outre par le prothorax, à bard antérieur paraissant moins échancré à cause des angles moins avancés, moins rétréci par derrière, sans sinuosité ni dent aux angles postérieurs, qui sont sim- plement droits et non saillants; dessus comme dans l’elongata ; élytres moins longues, épaules encore plus ar- rondies et effacées; ourlet de la base plus étroit surtout en dehors; stries plus profondes, interstries très-convexes, crénelés par la ponctuation des stries. 47. NEBRIA HEMPRICHI Klug. Symb. Phys. pl. xxnr. f. 49°, — Long. 14 mill. — Mont Liban. Noir de poix en dessous. Tête d’un noir violet lisse, antennes et palpes d’un roux de poix. Prothorax noir vio- Jet, court, largement échancré en devant, tronqué par derrière, anguleux, arrondi sur les côtés, bord réfléchi, ponctué, élevé, lisse, obsolètement canaliculé sur le dos. Poitrine ponctuée sur les côtés. Abdomen subrugueux. Ecusson noir. Elytres vert bleu, luisantes, subsinuées au bout, stries ponctuées sur le dos, interstries lisses, avec quelques points (5 à 6) sur le 3° interstrie, rapprochés de la 3° strie. Pattes d’un noir de poix, pubescentes de ferrugineux. és État tt him. NEBRIA. 57 48. NEBRIA ANDALUSICA Ramb. Fn. Andal. 64. 2°. — variabilis Luc. An. Se. nat. 1842. 63. — barbara Chaud. Bul. Mosc. 1843. IV. 748. — var. degenerata Schauf. Rev. zool. 1862, 491, —- Andalousie, Cadix; Sicile ; Alger. Ressemble beaucoup à brevicollis. Tête à peu près sem- blable, un peu plus étroite ; mandibules à dent saillante ; dernier article des palpes un peu plus long. Antennes marquées d’une grande tache noirâtre sur les 4 premiers articles, 5° un peu plus long, Prothorax un peu plus étroit, plus rétréci postérieurement, un peu moins élevé dans le milieu ; ponctuation des bords plus serrée, plus étendue vers le milieu ; dos sans stries transverses ondu- lées, parsemé de très-petits points écartés; milieu du bord antérieur un peu avancé en angle, angles antérieurs plus avancés ; côtés à bordure plus large et plus relevée ; angles postérieurs moins saillants, tombant un peu obli- quement sur la base. Elyitres un peu plus étroites, plus parallèles, angles huméraux un peu plus arrondis, base coupée plus carrément; siries semblables, mais plus den- sément ponctuées. Jambes et tarses de couleur plus obs- cure. Dessous tout-à-fait noir. 49. NEBRIA VERTICALIS Fisch. Ent, LI. 1825, 249. 8°. pl. 1x. f. 6. — Fischeri Fald. Fn. Transe. I. 1835. 31. pl. ur. f. 1. — Long. 15; larg. 6,5 mill. — Ibérie. Brun, déprimé ; tête avec une impression sur le front ; prothorax cordiforme ; élytres en ovale oblong, à côtes striées transversalement, 3e à 4 points. Semblable au rufomarginata, mais de forme différente. Prothorax cordiforme, avec le rebord large rugueux; élytres ovales, mais plus dilatées au milieu. 50. NEBRIA RUFOMARGINATA Fisch. Ent. JII. 248. T°. pl. x. f. 5. — Long. 12; larg. 6 mill. — Caucase. Déprimé, brun ; bord du prothorax et des élytres ferru- gineux ; élytres striées crénelées. Se distingue par sa forme déprimée, par les bords lar- sement repliés du prothorax et des élytres. Les antennes et les pattes sont aussi d’une couleur plus claire. 91. NEBRIA COREICA Solsky. Hor. Ross. Peterb. XI. 1875. 254. 4°. — Long. 10,2 ; larg. 4.3 mil, — Vladivostok, bords du Souyfoun. Un peu convexe, luisant, noirâtre de poix, roussâtre en 58 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. dessous, bouche et palpes, antennes, bord latéral du pro- thorax étroit, extrémité de l’abdomen et pattes ferrugi- neux. Tête assez large; yeux grands, saillants ; lisse; fossettes frontales petites et peu profondes; antennes éga- lant la moitié de la longueur. Prothorax beaucoup plus large que la tête avec les yeux, transverse, médiocrement arrondi sur les côtés, qui sont assez largement rebordés, avec la plus grande largeur au milieu, à peine un peu plus rétréci à partir de là vers la base que vers le devant, presque sans sinuosité au devant des angles postérieurs, qui sont aigus et même un peu saillants en dehors; mi- lieu convexe, avec un sillon longitudinal assez profond, base profondément déprimée, ruguleusement ponctuée, avec une impression bien marquée de chaque côté ; bords latéraux ferrugineux et plus ou moins pointillés dans la gouttière formée par le rebord élevé ; bord antérieur pro- fondément échancré, avec les angles arrondis au bout, proéminents, un peu déprimé et faiblement ponctué sur toute sa longueur, avec une impression transverse sub- marginale au milieu. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, rebordées et légèrement arrondies sur les côtés, qui sont roussâtres, un peu convexes; stries ponc- tuées profondes, interstries assez convexes, 3° avec 3 fos- settes. Côtés des médi et postpectus assez fortement ponctués. 92. NEBRIA FUSSI Bielz Sieb. 1. 1850. 177*. — Long. 12,6; larg. 4,6-5,2 mill. — Transsylvanie. Noir, luisant, antennes et cuisses brun de poix, jambes et tarses brunâtres ; prothorax court cordiforme, plus lar- gement rebordé, à rebord ponctué, angles postérieurs munis près du bord d’une carénule; élytres en ovale « court, convexes, à stries profondes, ponctuées. Très-voisin du Reichi Dahl., il ne s’en distingue que. par sa taille beaucoup plus grande, la couleur des an- « tennes et des pattes, et par d’autres différences. Se trouve dans le nord de la Transsylvanie, à 2,000 pieds, tandis que celle-ci ne se rencontre que dans le sud, 4,500 à 5,000. LEISTUS. 59 1@. Leistus. Frœhl. 53. LEISTUS REVELIEREI Muls. op. vi. 1855. 87°. — Long. 7, 8-9; larg. 2, 9 mill. — Corse. Sicile. Oblong, subdéprimé, noir ou noir bleu, luisant. Tête à peine ruguleuse, avec un sillon transverse après les yeux, noire ; mandibules fauves. Antennes 1-4 articles bruns, les autres blanc roussâtre. Prothorax cordiforme, rétréci à la base, sinué au devant des angles postérieurs, en forme de petite dent dirigée en dehors, anguleux au milieu du bord antérieur, relevé en rebord tranchant sur les côtés, sans rebord à la base ; près du bord antérieur une im- pression obtriangulaire étendue jusqu’aux angles, un sil- |_ lon transverse au devant de la base, et une ligne longitu- _ dinale médiane; lisse, avec les impressions ponctuées; 2 faibles convexités au milieu. Ecusson en triangle, caréné. Elytres oblongues, arrondies aux épaules, subpa- rallèles, er ogive au bout, rebordées, subdéprimées; 9 stries ponctuées, suturale terminale, 2 et 3 subterminales, 4-5, 6-7 graduellement plus courtes et réunies par derrière, 8° réduite par derrière à une rangée de points; suturale | raccourcie au 5°; interstries subconvexes, lisses, extrè- mité des 8-9 et du rebord obscurément fauve. Dessous | lisse, ponctué sur le milieu du propectus et sur les côtés du médi- et postpectus. Pattes à cuisses brunes, jambes et tarses rouge testacé. Analogue par la forme au nifidus, mais plus étroit; la | couleur des 4 premiers articles des antennes le distingue des autres espèces. 09%, LEISTUS EXPANSUS Putz. Soc. ent. Belg. 1874. xxnr. 50°. — Portugal-(Foya, Monchique). Intermédiaire entre spinibarbis et fulvibarbis, un peu | plus petit que le 1°, d’un bleu plus verdâtre; yeux un peu moins saillants; tête plus ridée près des yeux et plus | distinctement ponctuée ; élytres à épaules plus effacées et | à côtés plus parallèles G, stries plus profondes et plus grossièrement ponctuées. Mais il diffère principalement | par le prothorax, dont les côtés antérieurs au lieu d’être régulièrement arrondis, sont dilatées avant le milieu et | forment un angle obtus comme chez le fulvibarbis, mais 60 II. CARAPIDES. — CARABIDÆ, moins prononcé; dont les angles antérieurs sont moins avancés, la marge roussâtre est encore plus large que dans spinibarbis ; le centre du pronotum et les interstries sont parsemés de points encore plus petits. 54. LEISTUS MONTANUS Steph. Ill. Brit. Ent. 1. 64. 3. pl. 4. f. 5; Man. 18. 120. — Schaum. Deuts. Col. 755. 1-2. — rhæticus Heer Kæf. Schw. 11. 16. 4. Fn. Helv. 34. 4. — puncticeps Fairm. Fn. Fr. 16. 6. — Long. 8 mill. — France, Pyrénées, Angleterre, Suisse, Tyrol, Croatie. Bleu violet foncé en dessus, bouche, antennes, pattes et bords du prothorax largement réfléchis rouges. Tête fortement étranglée par derrière, front très-finement ponctué ridé en dedans des yeux. Prothorax plus forte- ment mais graduellement rétréci par derrière, comme dans spinibarbis, sans être étranglé comme dans fulvi- barbis et nitidus; angles postérieurs subobtus, mais pointus, bord latéral rouge largement réfléchi et ponctué. Elytres plus étroites à la base que dans le spinibarbis, à « épaules plus arrondies, un peu moins élargies après le milieu, et par suite moins parallèles que dans le spini- barbis, mais en ovale plus allongé, points des stries un peu plus grands et moins rapprochés. Dessous noir brun, côtés du propectus, épipleures des élytres et pointe de « l’abdomen d’un rouge brun; prosternum et flancs de la « poitrine, ainsi que la base de l’abdomen, densément et . grossièrement ponctués rugueux. 55. LEISTUS RHÆTICUS Heer. Kæf. Schw. n. 16. Fn. Helvet. 34, 4". — Long. 8, 5. — Rhétie, vallée de Comogasco, très-rare. Pers brillant en dessus; front assez plan, ponctué; pro- thorax cordifcrme; élytres subparallèles, striées ponc-« tuées, interstries plans; bouche, antennes et pattes rousses, Plus grand que le nitidus, tête et pronotum ponc- tués sur le disque; celui-ci moins rétréci par derrière; « élytres moins profondément striées, interstries plus plans, « d’un pers brillant. | 56. LEISTUS ABDOMINALIS Reiche. Soc. Ent. Fr. 1855. 564. 2°. — Long. 8; larg. 3 mill. — Naplouse, Jérusalem. — afer Coq. Soc. Ent. Fr. 1858, 746. — Algérie. Forme allongée du nitidulus, d'un vert bleuâtre brillant, « LEISTUS, 61 parties de la bouche, antennes, bords du prothorax, épi- pleures, abdomen et pattes testacés. Tête large, arron- die ; une impression assez grande, presque arrondie, de chaque côté entre les yeux; épistome lisse au milieu, rugueux autour, vertex avec quelques rides transverses et des points très-petits ; col à ponctuation fine et écartée, Prothorax un peu plus large que la tête, moitié moins long que large, échancré presque carrément avec les angles obtus antérieurement, coupé en arc très-légère- ment marqué postérieurement, côtés dilatés et arrondis un peu moins que dans les autres, également moins rétrécis postérieurement où ils se redressent et tombent | perpendiculairement sur la base des élytres, angles pos- térieurs droits, disque couvert de points et de rides on- "dulés, très-peu marquées; impressions antérieure et pos- |térieure grossièrement ponctuées; côtés couverts de petites kstries transverses. Ecusson brun de poix, légèrement ponctué. Elytres parallèles, de 1/3 plus larges et près de 3 fois plus longues que le prothorax, à stries moins for- |tement ponctuées que dans les autres, interstries couverts |de points très-fins, assez serrés, leur extrémité légère- ment ondulée. Abdomen lisse, 1-3 segments ponctués, | comme Îa poitrine. | 97. LEISTUS RUFIPES Chaud. Bul., Mosc. 1843, 747. 25. — Long. | 9, 3; larg. 5, 6 mill. — Turquie du nord. Ressemble bien au spinibarbis; plus court. Tête plus | courte, plus distinctement pointillée par derrière. Protho- rax aussi plus court; côtés moins réfléchis surtout à la | base, non sinués, angles postérieurs subobtus, non arron- | dis, plus convexe en dessus; ligne basale transverse an- | guleuse au milieu en dedans. Elytres plus petites, plus !courtes, non sinuées au bout, interstries plus plans; | épaule moins obsolète. D'un bleu vert clair, marge du tprothorax transparente ; dessous noir de poix. Antennes, |palpes, bouche et pattes avec les hanches, d’un roux | testacé. 58. LEISTUS CRENATUS Fairm. Soc. Ent. Fr, 1855. 307*. — Long. 10 mill. — Sicile. Oblong, d’un noir un peu bleuâtre, luisant. Antennes Nouveau Répertoire I. — 1880. 4 | | " y 3 +." 170 rousses; 1° article presque entièrement brunâtre, une tache de même couleur sur les 3° et 4; palpes et mä- choires roux, mandibules plus foncées. Tête rendue iné- gale par de petites impressions. Prothorax fortement ré- tréci à la base, qui est un peu plus étroite que le bord antérieur; côtés anguleusement arrondis, relevés, fine- ment marginés de rougeâtre ; disque lisse, profondément séparée en deux portions par la ligne médiane; angles « antérieurs un peu saillants, triangulaires, presque émous- sés ; les postérieurs très-pointus; base et bord antérieur assez fortement ponctués. Elytres presque ovalaires, assez larges, peu convexes, à stries profondes, très-fortement crénelées, interstries très-convexes ; bords latéraux rele- vés. Dessous d’un brun très-foncé, noirâtre, luisant; poi- M trine très-fortement ponctuée. Pattes brun rougeâtre ; jambes et tarses clairs. Se distingue de fulvibarbis, par la forme plus ovalaire, « plus déprimée, la taille bien plus grande, les stries forte- ment crénelées, etc. 62 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. 59. LEISTUS HERMONIS la Brül. Soc. Ent Fr. 1815. 126. — Long. « 8-9 mill. — Hibbaryeh. Rappelle par son faciès rufomarginatus, de même colo-« ration ; tête un peu moins large, prothorax bien moins « dilaté au milieu, moins rétréci à la base, côtés arrondis en courbe régulière; dans rufomarginatus, les côtés pré-m sentent au point le plus large une sorte d’angle par suite du rétrécissement brusque qui commence ; ils sont plus sensiblement sinués près de la base pour former des angles bien moins ouverts, quoique obtus ; le bord réfléchi est un peu plus relevé; base et côtés ponctués de même.M Elytres à angle huméral un peu plus atténué que dans rufomarginatus, de là elles s’élargissent jusqu’au quart postérieur plus régulièrement et plus distinctement ; plus brièvement arrondies et moins sinuées au bout; stries uns peu moins profondes et un peu moins fortement ponc=" tuées. Le milieu de la poitrine et des 12% segments de l'abdomen assez fortement ponctué, pattes et antennes fauves. 1 Assez allongé, noir brun, luisant, côtés du prothoraxe LEISTUS. 63 assez largement, bord latéral des élytres plus étroitement, derniers segments de l’abdomen plus ou moins, antennes et pattes entièrement bruns; prothorax ayant sa plus grande largeur avant le milieu, côtés régulièrement ar- rondis, légèrement sinués près de la base, angles posté- rieurs presque droits pointus; élytres élargies peu à peu, jusqu’au quart postérieur, striées-ponctuées. 60. LEISTUS KOZIOROWICZI la Brül. Soc. Ent. Fr. 1873. 253°. — Corse. Noir bleuâtre, mandibules d’un ferrugineux obscur, 1-4 articles des antennes noirs, étroitement fauves à la base, les autres noir brun, jambes et tarses d’un brun opaque. Prothorax court, large, deux fois plus large que long, très-fortement resserré par derrière, côtés très-ar- rondis, abruptement sinués par derrière, ensuite un peu divergents avec les angles assez aigus, base tronquée droit, bord antérieur anguleux au milieu; déprimé sur le dos en triangle, assez fortement ponctué dans la dépres- sion, latéralement et à la base surtout, bord latéral réfléchi. Elytres assez larges, presque carrées, légèrement convexes, fortement striées ponctuées ; propectus surtout au milieu, médi- et postpectus fortement ponctués seule- ment sur les côtés, presque lisses au milieu ; abdomen lisse. Distinct des spinibarbis et fulvibarbis, par sa forme plus raccourcie, son prothorax plus court, plus large, plus for- tement arrondi sur les côtés, par ses élytres plus larges et plus carrées, et par la couleur plus foncée des antennes et des pattes, etc. Sa forme beaucoup plus courte et plus large, son pro- thorax bien plus court, à côtés redressés moins près de la base, ses antennes et ses pattes plus foncées, et sa taille un peu plus grande ne permettent pas de le confondre avec le Revelierei Muls. 61. LEISTUS FEMORALIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 106. 101. — Long. 10 mill. — Caucase, Abbastouman. Plus court que analis, dont il diffère par la tête et le prothorax moins convexes; celui-ci est plus large, plus arrondi sur les côtés ; sinuosité près de l’angle postérieur 64 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. courte, mais profonde; angles de la base aigus et sail- lants ; bord latéral plus largement relevé; fossettes de la base plus larges ct plus profondes. Elytres ovalaires, nul- lement rétrécies vers la base, rondeur des épaules plus convexe ; extrémité beaucoup moins acuminée; disque M plus plan ; stries plus fortement crénelées. — Noir, bril- « lant; bouche, antennes, jambes et tarses rougeûtres ; 4er article des antennes plus foncé. | 62. LEISTUS ELLIPTICUS Woll. Cat. Mad. 1857. 8. 15'.— Long. 8, 3-9 mill. — Madère. Ferrugineux, brunâtre, légèrement luisant. Tête moins étranglée par derrière, yeux moins proéminents. Pro- thorax très-grand et très-large, quoique moins large à la base qu’au bord antérieur, l’est moins que la base des élytres ; côtés presque également arrondis, et largement rebordés réfléchis ; généralement un peu plus rougeâtre « sur les côtés; avec quelques grands points en devant et à la base, et une large fovéole dé chaque côté par derrière. Elytres fort convexes et elliptiques, fortement arrondies aux épaules, où elles sont exactement de la largeur de la base du prothorax ; stries fines, délicatement crénelées ; « d’un testacé plus ou moins pâle à l'extrémité. Pattes extrêmement longues surtout les postérieures, d’un pâle « testacé, ainsi que les antennes et les palpes. 63. LEISTUS FULVUS Chaud. Carab. Cauc. 1846. 105. 100. — Long. 10,5 mill. — Lenkoran. : Ressemble au nitidus, dont il diffère par le prothorax w plus large, plus dilaté au milieu, quoique moins que dans « le rufomarginatus, et dont le bord antérieur est plus sinué, les angles antérieurs plus arrondis; les côtés plus arron-« dis et moins sinués près des angles postérieurs qui sont droits, aigus, mais nullement saillants, et les bords laté- raux plus largement déprimés et relevés, par les élytres non parallèles et plus ovales, dont le rebord de la base dépasse davantage de chaque côté de la base du pro- thorax et dont les épaules sont moins saillantes et plus arrondies. Fauve, antennes, parties de la bouche, rebord inférieur « des élytres et pattes plus clairs ; tête obscurcie; abdomen … plus foncé, L LEISTUS. 65 64. LEISTUS LATICOLLIS Moraw. Peterb. Ac. Sc. Bul. 1v. 1862. 197. 15°. — Long. 9,9-10,5 mill. — Ussuri. Brun de poix, bouche, antennes et pattes rousses; pro- thorax large, en ellipse transverse, plus largement rebordé sur les côtés; élytres elliptiques, stries obsolètement ponctuées; propectus ponctué sur toute sa surface. La plus grande espèce connue. Très-voisine par le faciès de piceus Frœhl., il s’en distingue par son pro- thorax proportionnellement plus large, plus fortement dilaté sur les côtés, moins resserré par derrière, dont les côtés sont plus largement amincis et plus fortement réflé- chis, et par le contour elliptique des élytres largement rebordées, et le propectus grossièrement ponctué sur toute sa surface. 65. LEISTUS NIGER Gebl. Bul. Mosc. 1847. 1. 307*. — Long. 9; larg. 3,5 mill. — Altaï, fl. Korgon. Stature de terminatus ; plus grand et distinct par les sillons des élytres pointillés. — Très-luisant, noir glabre. Tête ovale, convexe, lisse, marquée d’une fovéole entre les yeux et d’une impression transverse entre les antennes ; labre avancé, grand, ferrugineux, palpes très-grands, fer- rugineux; yeux grands, saillants, arrondis. Antennes deux fois plus longues que le prothorax, articles allongés, 4e épais, brun de poix, les autres filiformes, ferrugi- neux ; col très-resserré, très-finement rugueux. Prothorax deux fois plus large que long, légèrement échancré au bout, angles défléchis, aigus; très-dilaté au milieu sur les côtés, bord étroitement réfléchi ; très-resserré par der- rière, subsinué à la base, avec les angles aigus; lisse, convexe sur le dos, déprimé à la base et sur les côtés, avec une impression en arc par devant, transverse par derrière, canaliculé au milieu, avec une fovéole longitu- dinale aux angles postérieurs. Ecusson large, triangu- laire, enfoncé. Elytres obovales un peu plus étroites à la base que le prothorax, largement arrondies à l’épaule, dilatées sur les côtés au-delà du milieu, marge réfléchie étroite, rétrécies par derrière, subacuminées au bout; convexes, déprimées sur les côtés, sillons finement poin- tillés, se joignant par derrière, intersiries élevés, lisses, 3° avec 3 gros points. Dessous lisse, inégalement impres- %. 66 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. sionné. Pattes grêles, longues, cuisses comprimées, bru- nes, jambes droites et tarses plus pâles. 66. LEISTUS CONSTRICTUS Schauf. Isis. Dresd. 1842. 191. 15°. — Long. 8; larg. 2,5 mill. — Castille. Avril. Voisin du piceus Frœhi, il s’en distingue par son protho- rax rougeâtre, plus étranglé au devant de la base, ses ély- tres plus élargies par derrière, etc. Tête jaune rougeûtre, : presque aussi large que le prothorax, très-finement ponc- « tué par devant, yeux plus saillants. Prothorax large ; côtés également et complètement arrondis, après le milieu diri- gés en ligne droite vers l’écusson, base tronquée, angles ” postérieurs droits, impression transverse antérieure et ligne médiane très-profondes, fortement ponctué rugueux devant et derrière. Elytres un peu plus larges à la base . que le prothorax, angles huméraux en forme de tuber- cule obtus, élargies en courbe par derrière, ayant leur « plus grande largeur au-delà du milieu, profondément striées ponctuées, interstries élevés convexes, 3° avec un point enfoncé avant et un après le milieu, dans quelques- uns un vers le bout, 8° bien plus large que les autres. « Parties de la bouche, antennes et pattes un peu plus « claires que le dessous qui est d’un rouge ferrugineux; tarses postérieurs très-longs. Serait-ce oopterus Chaud.? 11. Procerus De. 67. PROCERUS SYRIACUS Redt. Russeg. Reis. 1. 2. 980. — Kraatz. Bull. Mosc. 1876’. 129. 8°. pl. f. 9. ©. — Long. 42-48 ; larg. 20-22 mill. —- Liban, Anti-Liban, Saïda. Noir, prothorax plus fortement rugueux, large, élargi par devant, légèrement rétréci par derrière, non subcor- diforme, angles postérieurs obtus, élÿtres à granules éle- M vés, plus grands, en séries irrégulières, enchaînées. Egal « aux exemplaires petits et moyens du gigas, également « noir, plus court ; prothorax beaucoup plus large, ayant sa « plus grande largeur avant le milieu, non cordiforme ; ély- tres couvertes de granules rugueux beaucoup plus gros. … 68. PROCERUS LATICOLLIS Kraatz, Bul. Mosc. 1876.30. 4°. pl. 1. | f, 6-8. — Long. 42-48; "larg. 18-20 mill. — Kulek. Noir, violet en dessus, prothorax transverse ; côtés sub- PROCERUS. — PROCRUSTES. 67 . angulés avant le milieu, angles postérieurs subarrondis O, | élytres subparallèles, moins rétrécies vers les 2 extrémi- . tés, à granules subsériés, plus forts. Le prothorax du laticollis est toujours non-seulement beaucoup plus large et plus court que dans Olivieri, mais encore présente sa plus grande largeur avant le milieu, | puis se rétrécit d’une manière plus distincte, ce qui pro- duit un angle sensible qui n’existe pas dans ce dernier. En général, le laticollis est beaucoup plus court, ses | élytres sont plus parallèles, plus larges aux épaules, moins atténuées en pointe par derrière. Les rugosités du | prothorax, surtout les tubercules sur les élytres, sont | beaucoup plus gros, plus isolés, pour l’ordinaire alignés | de même. Dans quelques Q les angles postérieurs du prothorax sont tout-à-fait arrondis, ce qui ne se rencontre pas dans l’Olivieri. La couleur du dessus est d’un beau bleu foncé sans mélange de pourpre ou de bleu plus clair, brillant. Les pattes sont plus fortes et plus robustes. 12. Procrustes Bon. | 69. PROCRUSTES ANGUSTICOLLIS Mots. Etud. Ent. 1859. 123. — Long. 15, © 18; larg. O' 10, © 13 mill. — Carinthie, Idria. Ovale allongé, convexe, subopaque, noir; tête allongée, | pointillée, front à peine rugueux. Prothorax ponctué, re- bordé, étroit, presque plus long que large, ligne médiane indistincte, côtés à peine arqués, légèrement rétrécis par | derrière, élytres en ovale allongé, près de 4 fois plus longues que Île prothorax, rugueuses, rétrécies en devant, |} épaules à peine distinctes. Elytres sculptées comme celles du cortaceus; distinct | par son prothorax étroit, presque plus long que large. à } côtés très-peu arqués, et presque droits en arrière, au ! moins CO‘. On ne peut le comparer qu'avec le dalmatinus, dont il diffère par son prothorax plus fortement arqué sur les côtés et plus étroitement rétréci en arrière, par ses élytres moins allongtes, moins rugueuses, et enfin par sa taille plus petite. | } 10. PROCRUSTES KOPFFGARTENI Kr, Berl. 1877. 437. — Long. 31-37,5 mil. — Servie orientale, Mont Konska. Noir, élytres ponctuées, à peine ruguleuses, les 3 séries 68 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. de gros points à peine visibles. © Elytres beaucoup plus larges et plus convexes. Forme du subrugosus, un peu moins serré que le coria- ceus avec le prothorax plus long, à angles postérieurs plus saillants. Tandis que le spretus est bien plus finement et plus densément ponctué sur les élytres que le coriaceus, Kopffgarteni est encore bien plus finement ponctué que dans le spretus, de sorte qu’on peut dire les élytres sim- plement ponctuées, et non rugueuses ou subrugueuses. Tandis que dans spretus on reconnaît toujours aisément 3 séries de points beaucoup plus grands en forme de fos- settes, ils sont à peine ©. faiblement G‘ visibles, de sorte qu’on ne peut plus les appeler fovéiformes. La différence de ponctuation est si grande que © fait à première vue une impression toute autre, étrangère, et se rapproche de Cerisyi Q, qui est moins robuste et convexe, moins den- sément ponctuée, etc. c' Plus déprimé et beaucoup plus étroit que ©, et ne montre pas dans sa forme de diffé- rence tranchée qui le sépare du spretus G'. 11. PROCRUSTES ABHASICUS Mots. Kæf. Rus. 1845. p. 88. — Etud. Ent. 1859. 123". — Long. 28; larg. 9 mill. — Abhasie. Allongé, subdéprimé, ponctué, côtés du prothorax un peu réfléchis, élytres rugueusement ponctuées, points plus grands, moins distincts, formant 3 séries. Encore plus allongé et plus déprimé que le græcus, avec la ponctuation des élytres plus fine et 3 rangées de petites fovéoles peu profondes. 12. PROCRUSTES MOPSUCRENÆ Peyr. Soc. Ent. Fr. 1858. 357.— Long. 24 ; larg. 10 mill. — Caramanie. Noir obscur. Tête marquée sur le vertex de très-petits points, ridée sur les côtés. Antennes dépassant de 5 arti- cles la longueur de la tête et du prothorax. Celui-ci cor- diforme, dilaté arrondi vers le bord antérieur, rétréci en arrière, base bisinuée avec les angles assez prolongés, arrondis ; assez fortement bombé sur les côtés et marqué en dessus de très-petits points écartés, beaucoup plus sen- sibles et rugueux sur les angles postérieurs. Ecusson en triangle très-élargi. Elÿtres ovales, allongées, rebordées, peu convexes, déclives en arrière, à peine élargiés dans PROCRUSTES. 69 les 2/3 postérieurs, entièrement couvertes d’une rugosité assez fine, râpeuse, un peu plus serrée en arrière ; 3 rangs de points bien marqués. Dessous luisant, très-lâchement ponctué. Voisin du Cerisyi Dej., il s’en distingue par sa taill plus petite, le dessus du corps plus convexe, le prothorax moins rétréci en arrière et les élytres plus parallèles. Il diffère de l’asperatus par sa taille plus petite, le prothorax moins large, rétréci et bisinué en arrière, les élytres moins allongées, avec les rugosités à peu près égales sur toute l’élytre. 13. PROCRUSTES ELONGATUS Mots. Etud. Ent. 1859, 125°. Cat. 88. Long. 25; larg. 9 mill. — Confins de la Perse. Le plus allongé des Procrustes ; taille et forme du Carabus acuticollis, mais son prothorax est plus court et tronqué en arrière, avec les angles postérieurs arrondis et peu sail- lants. La surface supérieure est plus luisante que chez les autres espèces, et couverte d’une ponctuation rugueuse très-peu profonde et sans rangées de fovéoles sur les éiy- tres. Il se distingue des clypeatus, Fischeri et autres à sur- face finement ponctuée, par sa forme allongée, par sa surface luisante et son prothorax plus étroit. 14. PROCRUSTES RECTO-IMPRESSUS Mots. Kæf. Russ. 1845. 88°. — Arménie. Taille et sculpture lisse du Fischeri, cependant beau- coup plus grand et aussi plus large; chaque élytre a 3 rangées de points légers, mais visibles un peu carrés. D'un noir profond. 15. PROCRUSTICUS ACUTICOLLIS Mots. Etud. Ent. 1858. 181'. (Carabus) — Abeïlle 1v. 258. — Long. 26,5; larg. 9 mill. — Kurdistan. d' Allongé, subovale, subdéprimée, opaque, noir; tête allongée, ponctuée; yeux à peine saillants; prothorax ponctué, subcordiforme, côtés réfléchis, très-finement tuberculés rugueux, angles postérieurs très -saillants, aigus; écusson en triangle transverse, impressionné au milieu, lisse, luisant; élytres en ellipse allongée, très- finement tuberculées dentées, points petits, à peine dis- tincts sur 2 séries; dessous luisant, tuberculé rugueux 70 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. sur les côtés ; jambes et tarses villeux de fauve en dessous. Un des plus allongés, rappelant la forme des Procrustes. Les angles postérieurs du prothorax fortement saillants, aigus et dirigés en arrière, et la surface terne des élytres, produite par de très- petits tubercules, le font distinguer aisément. 13. Carabus L. 76. CARABUS ADONIS Hampe, Verh. Wien. 1853. 111. 134. — J. Thoms. Soc. Ent. Fr. 1856. 336. pl. 9. f. 1. — Thoms. Op. 655. 3°, — Var. Merlini Schm. Berl. 1861. — Long. 30; larg. 12 mill. — Grèce, Mont Parnasse, Morée, Taygète. Tête rouge cuivreux mélangé de vert, presque lisse, Organes de la bouche noirs. Palpes très-dilatés G'. 1-4 articles des antennes noirs, les autres brunâtres. Prothorax noirâtre au milieu, d’une vive couleur métallique sur les côtés, arrondi et un peu dilaté antérieurement, rétréei postérieurement et prolongé en arrière. La ligne qui tra- verse le disque se divise en deux vers la base et forme une sorte d’étranglement du prothorax. Ecusson grand, d'un noir mat. Elytres plus courtes G' que ©, légèrement déprimées vers leur extrémité, d’un bleu foncé, très-ru- gueuses, avec des séries de points, bordées latéralement; la bordure ressemble à celle de l’imperialis : elle est d’un vert doré tirant sur le rouge. Dessous et pattes noirs. Tarses antérieurs G' munis fortement de brosses. La forme du prothorax varie beaucoup; il est tantôt plus large, tantôt plus étroit ; le disque paraît plus chagriné © que G'. Var. Merlini Schaum. Noir, bord parfois pourpre, ély- tres longitudinalement rugueuses avec une triple série de fovéoles. 17. CARABUS PLANICOLLIS Küst. Kæf. Eur. 1v. 9°. — Long. 26; Jarg. 9,5 mill. — Transsylvanie, Valachie. Très-voisin du cælatus, il s’en distingue par sa taille … moindre, son prothorax plan, ses élytres ovales oblongues assez étroites, et la disposition particulière des élévations réticulées transversalement. Par ses élytres peu convexes, il est voisin du dalmatinus, tandis que pour le reste il se place entre cœlatus et croaticus. Tête moins étroite allon- gée, avec le bord antérieur lisse, impressions latérales CARABUS. 71 droites, devenant plus superficielles par derrière, front ponctué et couvert comme l’occiput de rides ondulées transverses. Yeux noirs, fortement saillants. Antennes très-longues, atteignant presque le milieu des élytres, noires, pubescentes de brunâtre vers le bout. Prothorax cordiforme tronqué, profondément échancré en devant, angles antérieurs déclives, en pointe obtuse, côtés arron- dis, sinués au devant de la base, angles avancés un peu en dehors, bord externe réfléchi presque droit, lisse, noir, violet, surtout sur les bords, presque plat, une ligne lon- gitudinale presque entière, couvert de gros points rappro- chés particulièrement vers les côtés et confluents en rides. Ecusson en triangle obtus et court, convexe au milieu, finement strigueux à son bord postérieur. Elytres en ovale très-allongé, peu plus larges par devant que le pro- thorax, ayant leur plus grande largeur au-delà du milieu, très-légèrement convexes, noires, d’un éclat soyeux, re- bords d’un bleu verdâtre en devant; surface présente des rangées de fossettes très-inégales et de points ; des inter- valles un peu élevés, formant des lignes de chaînons liés ensemble : souvent ces élévations forment une bande transverse droite ou courbe qui s’étend sur les 3-5 rangées de points. Dessous noir, luisant, poli, flancs du propectus avec des reflets violets, poitrine, côtés du ventre légère- ment ridés, dernier segment presque tout couvert de rides longitudinales. Pattes noires, cuisses ridées transversa- lement et avec quelques gros points. 18. CARABUS 7-CARINATUS Mots. Bul. Mosc. 1839. 90°. pl. 6. f. c. (carinatus). — Thoms. Op. 666. 8. — Long. 28-37; larg. 9,3-14 mill. — Caucase, Kahétie. Le plus grand Carabe de Russie, taille du cælatus F. et à peu près de sa forme. Tête rugueuse, impressions entre les antennes très-fortes ; yeux saillants et antennes attei- gnant le milieu du corps. Prothorax un peu bleuâtre, raboteux, carré, angles postérieurs saillants et un peu relevés. Ecusson arrondi. Elytres plus larges que le pro- thorax, en ovale allongé, transversalement rugueuses, avec la suture et 3 carènes saillantes sur chacune, et dans le milieu de chaque intervalle une faible ligne élevée; 1à II. CARABIDES. — CARABIDÆ. bord latéral rebordé et d’un bleu foncé luisant vers les aisselles ; la structure a quelque ressemblance avec celle d’exaratus. Pattes assez longues et noires. 19. CARABUS SERIATUS Mots. Bul. Mosc. 1845. 76. Note 1°. — Long. 22; larg. 8,5 mill. —- Caucase. Aïllongé convexe, noir, bleu en dessus ; limbe du pro- thorax et rebord des élytres violets; prothorax rugueux, carré, angles postérieurs prolongés, obtus à la pointe; ély- tres striées crénelées, à 3 côtes souvent interrompues. 80. CARABUS CARENIGER Chaud. Soc. ent. Fr. 1863. 448. Æ*. — Long. 23,3-98 ; larg. 9-11,6 mill. — Mandschourie. Taille du canaliculatus, auquel il ressemble extrême- ment, mais dont il diffère par sa tête plus allongée, son prothorax plus étroit, surtout en arrière, presque aussi long que large, à peine relevé sur ses côtés, ses antennes et ses pattes plus allongées. La forme des élytres est la même : elles sont carénées de même, mais les intervalles sont beaucoup moins rugueux. 81. CARABUS SAPPHIRINUS Cristof. Mag. 2001. 1837. 4. pl. 183. f. 3". — Wagneri Küst. Kæf. Eur. vi. 12. — Long. 30; larg. 10 mil. — Bosphore, Ararat. Tête petite, noire, parsemée de points ainsi que le pro- thorax; celui-ci plus long que large, bleu foncé, bords fortement élevés, surtout postérieurement, où ils forment avec la base un angle très-marqné. Antennes plus longues que la moitié du corps, 1-4 articles noirs, les autres bru- nâtres et pubescents. Elytres d’un bleu saphir, plus clair que le prothorax, principalement vers les bords; couvertes de gros points, rangés en 6 séries, séparés par de petites lignes élevées, régulières, interrompues; d’autres points plus petits qui couvrent les élytres se changent, sur la partie postérieure, en petits tubercules. Dessous et pattes d’un noir très-brillant. 82, CARABUS STROGANOVI Zubkof, Bul. Mosc. 1837. V. 63. pl. nr. f. 4, — Thoms. Op. 664. 4, — Perse, Astrabad. Allongé, prothorax un peu bleu, élytres vert bronzé, peu rugueuses,. : Taille et presque stature du croaticus, mais plus étroit, il s'éloigne des autres espèces par son prothorax moins a he x de nn d ds. LE CERN De À bn: de CARABUS. 13 rugueux, à côtés plus élevés, par la dent du menton à pointe très-comprimée obtuse, 83. CARABUS AUMONTI Luc. Soc. ent. Fr. 1849. Bul. 92. Rev. zool. 1850. 504. pl. 9. f. 4-9°. — Long. 42; larg. 24 mil. — Province d'Oran. Par les élytres se rapproche un peu du morbillosus.Tète très-allongée, étroite, d’un noir brillant, quelques plis transverses derrière les yeux avec des points entremêlés ; labre de la couleur de la tête, lisse, plus profondément creusé, de chaque côté un point profond, au-dessus de l’échancrure une dépression assez fortement creusée, avec 4 points sétifères. Palpes très-allongés, noir brillant. An- tennes moins allongées que la moitié du corps, articles 1-5 noir brillant, suivants noirs, chagrinés, vêtus de poils roussâtres. Prothorax beaucoup plus long que large, noir . brillant, finement bordé de cuivreux violet métallique, | très-étroit antérieurement, à peine élargi sur les côtés, très-lécèrement rétréci de chaque côté de la base, côtés finement rebordés et relevés, angles postérieurs sensible- ment prolongés, sillon médian fortement creusé, surface couverte de stries transverses plus apparentes à la base, sur les bords du sillon et sur les côtés. Ecusson lisse, noir brillant. Elytres très-allongées, en ovale, non paral- lèles, légèrement élargies par derrière, très-sensiblement déprimées de chaque côté de la suture; d’un noir assez brillant, finement bordées de cuivreux violet, parcourues par des lignes irrégulières de points assez fins et peu marqués, vers le milieu de petits tubercules très-écartés formant une ligne longitudinale; des côtes longitudinales peu marquées, à partie saillante finement tuberculée et entre elles deux lignes élevées de points oblongs, posté- rieurement couvertes de tubercules d’un noir brillant, fins et peu serrés. Pattes robustes, allongées, d’un noir | brillant; cuisses avec des lignes de points profonds; jambes épineuses, surtout les 4 postérieures. Abdomen d’un noir brillant, lisse; dernier segment plissé. 84. CARABUS OLCESEI Putz. Soc. ent. Belg. 1872. Bul. 52*. — Long. 32; larg. 13 mill, — Tanger, Riff. Très-voisin d'Aumonti, plus petit; tête un peu plus . Nouveau Répertoire I. — 1880. | 6) 74 II. CARABIDES. — CARAPIDÆ, courte, ponctuée entre les yeux et plus encore à sa partie postérieure ; yeux un peu plus saillants, prothorax pas plus long que large, ayant sa plus grande dilatation au 4er tiers, bord postérieur plus sinué au-dessoûs des angles qui sont plus prolongés ; surface entièrement parsemée de gros points entremêlés de fortes rides ondulées: ély- tres plus ovales, étant moins rétrécies vers la base et moins dilatées au-dessous du milieu ; chacune d’elles porte 6 côtes élevées, 22, 4e et 6° interrompues et formant trois séries de tubercules oblongs; entre chacune des côtes on distingue 2 lignes de points séparés par une rangée de granules, dont ceux de l’extrémité surtout se terminent en pointe. Métépisternes et côtés des segments abdominaux grossièrement ponctués. 85. CARABUS PLANATUS Chaud. Bul. Mosc. 1843. 1v. 744. — Thomsoni Fairm. Soc. ent. Fr. 1857. 746. pl. 14. f, 1. — Long. 36 mill. — Sicile. Ressemble assez au carinatus Dej., mais beaucoup plus grand. Tête plus longue, plus épaissie par derrière, plus profondément bicanaliculée en devant; yeux un peu plus petits, mandibules plus avancées; palpes sécuriformes tronqués droit. Prothorax plus large, non rétréci par der- rière, angles antérieurs plus largement arrondis, côtés encore plus largement réfléchis par derrière, subsinués à la base, angle postérieur prolongé, oblique en dedans, subréfléchi en dehors, en pointe obtuse; ligne médiane plus profonde, marquée d’une impression plus large, de chaque côté à la base, et d’une transverse au milieu; côtés et bord postérieur moins ruguleux. Elytres beau- coup plus longues, plus planes en devant, épaule plus obsolète, côtés moins arrondis, plus étroitement réfléchis, . subacuminées et déprimées au bout; lignes et points éle- vés plus obsolètes, obtusément carénés, plus longs; tuber- cules submarginaux nuls. Pattes plus longues. Bronzé plus obscur, noir de poix en dessous. | 86. CARABUS GALICIANUS Gory. Rev. z00l. 4839. 308. — Chevrl. id. 1840. 11. — Deyrl. Soc. ent. Fr. 1852. 251. 21”, pl. 5. f. 6.— Long. 22-26; larg. 8-9 mill. — Espagne, Galice. Noir opaque, en dessous noir luisant ; prothorax pres- CARABUS. 19 que carré, plus large en avant sur les côtés, granulé en dessus, ligne dorsale entière; élytres en ovale allongé, planes ; chacune avec 6 côtes, alternes presque obsolètes, intersiries granulés; pattes et genoux noirs, cuisses rouges ou d’un rouge obscur, 3 séries de points sur les intermé- diaires et une seule série sur les postérieures. Se place près du melancholicus. 81. CARABUS AMÆNUS Chaud. Bul. Mosc. 1852. 93. 1°. — Long. 19,6 mill. — Altaï. Ressemble au nitens, mais ses caractères l’en éloignent . et le placent dans la section du éuberculosus près de lau- | ratus; tête comme dans celui-ci, mais un peu plus courte et proportionnellement plus petite, moins renflée à la base. Prothorax plus court, moins rétréci postérieure- ment, bien moins arrondi sur les côtés; angles posté- rieurs moins prolongés en arrière, plus arrondis au som- met; surface plus rugueuse, surtout vers les côtés; fos- settes de la base plus marquées. Elytres plus courtes, plus élargies postérieurement, plus arrondies sur les côtés, légèrement sinuées vers l'extrémité; dessus beaucoup plus bombé; suture et 5 côtes sur chaque élytre plus saillantes encore que dans awroniîtens, nullement tran- chantes, lisses: intervalles fortement réticulés transver- salement, avec un vestige de ligne élevée, composée de très-petits tubercules au milieu; bords réticulés comme les intervalles, rebord latéral assez large et un peu lisse. Dessous lisse. Tête d’un bronzé cuivreux obscur, milieu du front plus brillant; prothorax d’un rouge cuivreux brillant avec une large bordure latérale d’un vert cui- vreux éclatant, bourrelets noirs; élytres d’un beau vert un peu cuivreux brillant, bordure d’un cuivreux éclatant, suture et côtes d’un noir brillant; mandibules et pattes d'un brun rougeâtre, extrémité de celles-ci et antennes brun noirâtre (1-3 articles jaune rougeâtre). Dessous brun, avec un fort reflet cuivreux sur les côtés du pro- pectus ; pattes rouge brun; tarses noirâtres. 88. CARABUS BONELLIT Adams. Mém. Mosc. v. 1817. 301. 20°. — Long. 14 mill. — Terre des Carabulakes. Stature du Bæberi, Tête petite, noire, glabre, très-lisse, 76 II, CARABIDES, — CARABIDÆ. légèrement impressionnée en dessous. Mandibules très- petites, inégales, atténuées, aiguës. Yeux arrondis, con- vexes, blancs. Articles des palpes brun de poix au bout. Antennes de la longueur de la moitié du corps, noires et glabres à la base, obscures au bout. Prothorax presque carré, peu plus étroit par derrière avec la suture trans- verse, profondément échancré en devant, bords latéraux arrondis, aigus, réfléchis; convexe, glabre en dessus, sil- lon longitudinal plus profond, rugueux-ponctué aux cô- tés, couleur allant du noir au violet; angles postérieurs tronqués, avec les points ordinaires plus longs; angles antérieurs saillants, aigus. Ecusson petit, triangulaire, aigu, couleur du prothorax. Elytres aptères, pas plus larges que le prothorax, 2 1/2 fois plus longues, ovales, plan-convexes, rebordées, glabres, passant du bronzé au violet, luisantes, à 9-10 stries très-fines, ponctuées (à la loupe), interstries peu rugueux. Poïtrine et abdomen noirs, luisants, glabres. Pattes noires; cuisses glabres, jambes et tarses poilus de roussâtre. 89. CARABUS RIEDELI Mén. Cat. 1832. 110. 353*. — Fald. Fn. Transc. 1. 28. pl. 2. f. 6. — Long. 18; larg. 8-9 mill. — Cau- case, près des neiges éternelles, juillet. Ovale, cuivreux ou vert bronzé; prothorax subcordi- forme, convexe; élytres dilatées par derrière, ovales, striées, avec une triple série de fovéoles. Ressemble un peu au Fabricii, mais plus petit et plus court; élytres plus distinctement striées, les 3 rangées de points assez régulièrement disposées; les points anté- rieurs de la 1'° rangée disparaissent quelquefois. 90. CARABUS IBERICUS Fisch. Ent. Rus. IL. 58. pl. 30. £. 1. — Chaud. Car. Cauc. 1846. 92, 83°, Noir, plus brillant en dessous qu’en dessus, enfonce- ment du prothorax et bords latéraux des élytres un peu violets; bords antérieur et postérieur du prothorax et côté externe des jambes intermédiaires garnis de poils serrés jaunâtres. Prothorax plus large et plus court que dans Mellyi, côtés plus arrondis, ce qui lui donne l’air d’être un peu cordiforme, quoiqu'il ne soit pas plus étroit derrière que devant; bourrelet du bord latéral plus épais; CARABUS. AM angles postérieurs moins prolongés, plus arrondis exté- rieurement, un peu inclinés; dessus moins rugueux, im- pressions de la base plus larges, impression transverse postérieure plus marquée en dehors et presque effacée au milieu. Elytres pas plus larges que le prothorax à la base, épaules effacées, élargies jusqu’au delà du milieu, arrondies légèrement et subtronquées au bout, bords lar- gement déprimés et rebordés, ponctués et rugueux; des- sus plan, un peu convexe près de l’écusson, base assez lisse ; trois rangées peu distinctes de tubercules allongés, plans et lisses, séparées par deux côtes tout aussi planes, interrompues à distance par de gros points, et de chaque côté de celles-ci, une double strie irrégulière, pointillée très-confuse, comme tout le dessin ; extrémité rugueuse, suture lisse. Dessous lisse, dernier article des palpes sé- curiforme, tronqué obliquement, celui des labiaux beau- coup plus large. Antennes allongées. Pattes fort allon- gées ; cuisses très-fortes, assez renflées au milieu. Les couleurs varient beaucoup; les variations suivantes ont été signalées : Var. a. niger Chaud. Var, b. Lafertei Chaud. Car. Cauc. 1844, 04, 84. — Long. 34,5 mill. — Abbastoumann, 1,300-1,700 mèt. Prothorax d’un cuivreux obscur, élytres d’un cuivreux brillant, avec les côtés un peu verdâtres en devant. Var. c. refulgens Chaud. Car. Cauc. 1844. 95. 85.—Long. 34,5 mill. — Avec Lafertei Chd. Elytres d’un vert cuivreux vif, côtés surtout à la base et points d’un vert brillant. Var. d. Elytres cuivreuses. Chaud. — Achalchize. Var. e. Noir bleu. Kraatz.— Dammerti Manh. Bul. Mosc. 1866. 232. Var. f. Kraatz, Berl. Zeit. 1875. 37.— Long. 34 mill. Rebords du prothorax un peu violets, élytres d’un cui- vreux violet. 91. CARABUS COMPRESSUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 88. 81°. — Long. 28 mill. — Imérétie. Mont Sakao, 2,500 à 3,000 mèêt. Juin. La forme déprimée et la configuration du prothorax le rapprochent de l’ibericus dont le distinguent la forte sinuo- 18 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. sité de l’extrémité des élytres, et leur dessin qui le rap- proche davantage du deplanatus. — Tête moyenne, assez allongée, presque lisse, quoique finement réticulée, avec 2 impressions longitudinales fortement marquées entre les antennes; yeux très-proéminents. Elytres un peu plus longues que la moitié du corps; palpes légèrement sécu- riformes. Prothorax beaucoup plus large que la tête, presque transverse, un peu rétréci postérieurement, quel- quefois presque carré, assez échancré antérieurement, tronqué carrément au milieu de la base, peu arrondi sur les côtés antérieurement, à peine sinué postérieurement ; angles antérieurs peu avancés, arrondis; postérieurs un peu prolongés, assez amplement arrondis; peu convexe en dessus, assez incliné vers les angles antérieurs, un peu déprimé sur les côtés avec les bords largement rele- vés, surtout par derrière, nullement impressionné trans- versalement; ligne du milieu peu marquée; de chaque côté de la base une fossette allongée, partant du coin in- terne des angles et séparant en avant le disque en se re- pliant en dehors ; toute la surface un peu plus distincte- ment réticulée que la tête. Elytres plus larges que le prothorax, près de 2 fois aussi longues que larges, en ovale allongé, prolongé au milieu de la base; épaules presque effacées, arrondies, extrémité fortement sinuéeQ, avec une forte dent saillante en dessous, à l'extrémité postérieure du rebord inférieur; pourtour de l’écusson un peu convexe ; extrémité assez plane, bords assez dé- primés et largement relevés, rugueux, avec une série de petits points le long du bord; dessus finement strié, in- terstries plans à la base, ensuite un peu élevés, avec trois rangées de petits points enfoncés, séparés par des inter- valles très-allongés et un peu plus relevés que le reste. Pattes grêles et allongées. — Noir brillant, tête opaque, prothorax plus ou moins verdâtre, avec des reflets plus : visibles le long des bords latéraux. Elytres vert bronzé, plus ou moins obscur, rebords ordinairement plus clairs et plus brillants. 92. CARABUS MELLYI Chaud. Car. Cauc. 1846. 90, 82. — Long. 28 mill. — Imérétie, Radscha. Juin. Il a quelques rapports de forme avec tbericus, maïs il est +. dl CARABUS, Fi) plus petit et plus étroit. Tête comme dans compressus, mais fortement rugueuse et renflée par derrière. Protho- rax un peu plus cordiforme, un peu plus arrondi au mi- lieu des côtés, angles antérieurs à pointe moins arrondie, postérieurs un peu plus prolongés; bords latéraux plus fortement déprimés et relevés; impressions de la base plus profondes; surface fortement rugueuse. Elytres un peu plus larges, plus courtes, arrondies chacune à l’extré- mité, presque tronquées, mais moins que dans ibericus, plus planes, plus fortement rugueuses sur les bords et l’extrémité qui n’est pas déprimée et relevée; stries plus marquées; intervalles plus convexes, plus brillants ; 4, 8, 11, 13 et 16 interrompus par de gros points enfoncés à fond mat, plus relevés que les autres; 3e et 5e rangées plus irrégulières que les autres, cette dernière se confon- dant avec la rugosité des bords. Pattes aussi allongées, mais plus fortes. — Noir brillant, tête opaque ; protho- rax violet dans les enfoncements et sur les bords; élytres bleu d’acier avec des reflets violets, surtout près des bords ; points et fond des stries d’un violet pourpré. 93. CARABUS STEVENTI Mén. Fald. Fn. Transe. 1. 39. — Schamyli Hamp. Wagn. Pers. 1852. 309. 3". — invictus Chaud. Rev. zool. 1863. 112. — Long. 98 ; larg. 11,6 mill. — Caucase, Perse occ. Allongé, déprimé, noir, élytres vertes, leur bord et ce- lui du prothorax violets, élytres avec 3 séries alternes de côtes et de tubercules oblongs, subsinuées au bout. Tête étroite allongée, rugueuse ; prothorax aplati, plus large que long, ayant sa plus grande largeur avant le mi- lieu, légèrement rétréci par derrière, angles postérieurs assez saillants, arrondis, bord antérieur assez profon- dément échancré, ses angles assez droits, déprimés en dehors, surface ridée-aciculée, finement rugueuse ponc- tuée sur les côtés, avec une fine ligne médiane enfoncée, milieu noir bleu, côtés bleu violet; élytres déprimées, rétrécies à la base, épaules légèrement arrondies, ayant leur plus grande largeur après le milieu, plus larges au bout qu'aux épaules, bord apical très-légèrement sinué et ne couvrant pas entièrement l’abdomen, bords latéraux réfléchis dans toute leur longueur, chaque élytre avec 3 80 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. rangées d’élévations en forme de chaînons, plus ou moins longues et régulières, alternant avec 3 côtes longitudi- nales assez élevées, les articles en chaînons de chaque côté enchassés par des élévations irrégulièrement lon- gues, rugueuses, vert clair, suture, chaînons, côtes bleu noir, bord latéral et fossettes entre les chaînons à la par- tie antérieure des élytres d’un bleu violet, le reste d’un vert clair ou bleuâtre. Dessous noir. Pattes noires, longues et déliées. 94. CARABUS PONTICUS Chaud. Berl. 1877. 12. #. — Long. 27-32 mill. — Trébizonde. Tarses G' conformés comme ceux du macropus, la lon- gueur et la ténuité des antennes et des pattes n'étant guère moindres, ce qui le distingue surtout ce sont les angles postérieurs du prothorax très-prolongés et termi- nés en pointe. Tête comme dans Biebersteini, au moins aussi rugueuse par derrière. Prothorax presque aussi long que large, peu arrondi sur les côtés, très-peu rétréci postérieurement; on rencontre des Kolenatii à prothorax presque aussi étroit, aussi allongé et aussi peu arrondi sur les côtés, mais les angles postérieurs n’ont jamais la forme prolongée et aiguë de ceux du ponticus ; dessus plus plan et plus ridé. Elytres un peu semblables à celles de l’osseticus, courbe de la base des côtés à l’épaule à peu près aussi forte, maïs elles sont plus larges, un peu moins parallèles, et surtout le disque est bien plus aplati et les bords latéraux sont plus largement relevés; même nombre d’interstries interrompus que dans Bicbersteini, 4e beaucoup moins que les autres et seulement dans sa partie postérieure ; fossettes beaucoup plus petites, stries plus distinctement crénelées ; côtés, en dehors des stries, plus rugueux, rangées latérales de fossettes moins dis- tinctes. Noir, avec les élytres plus ou moins bleuâtres, assez ternes ; antennes et pattes entièrement noires. 95. CARABUS KRAATZI Chaud. Berl. 1877, 72, 5°.— Long. 26 mill. — Mont de Gori (Caucase). Bien que n'ayant que 3 articles dilatés aux tarses an- térieurs G', comme dans Biebersteini, les antennes et pattes sont moins ternes; 2e article presque carré, un peu moins long que large, 3° en rectangle transverse, 4° assez court CARABUS, 81 fortement arqué à son côté interne; antennes pas plus courtes, à peine amincies vers le bout. Tête moins allon- sée, plus large et assez lisse postérieurement; prothorax plus court, plus large, plus arrondi sur les côtés, base comme dans celui-ci, dessus bien plus lisse, excepté dans les fossettes basales, un point bien marqué dans la rigole latérale avant le milieu; élytres plus larges et plus rac- courcies, bien plus obtuses à l’extrémité; sculpture du dessus comme dans Kolenatii, mais stries plus fines, in- terstries plans; fossettes qui séparent les chaînons gran- des et profondes, maïs elles manquent sur le 6°; les deux rangées latérales bien distinctes, surtout l’interne, et les fossettes de celle-ci au moins aussi grandes, aussi pro- fondes que celles des séries discales. Dessus d’un violet foncé, un peu plus clair et pourpré sur les bords du pro- thorax et des élytres. 96. CARABUS KASBEKIANUS Kraatz, Berl. 1877. 40. 3°. — Long. 25-26 mill. — Kasbek. Extrêmement semblable au Puschkini et confondu avec lui, il s’en distingue bien par les tarses G': dans le Pusch- kini 3-4 articles des tarses antérieurs plus larges que longs, dans le kasbekianus le 3° seul, le 4° est conformé comme dans Biebersteini, où le 3° article n’est pas plus large que long. Tandis que dans Bicbersteini le prothorax est plus étroit que dans Puschkini, dans le kasbekianus il est un peu plus large et plus court, un peu plus rétréci au devant des angles postérieurs, le bord latéral est plus distinctement abaissé. La sculpture.des élytres ressemble à celle du Puschkini, les stries sont un peu plus légères, 3, 9, 1, 9, 11, 13 rangées en chaînons, les fossettes plus grandes en dehors, de sorte que la rangée 13° est repré- sentée par une série de fossettes plus grandes assez rap- prochées ; quelques fossettes peuvent aussi se trouver dans la 1'° rangée. Le prothorax plus large et le 3° article des tarses plus large, le distinguent aisément des grands Biebersteini; le Kraatzi Chaud. a les tarses conformés de même, mais le prothorax est bien plus large et les élytres sont plus courtes, plus larges par devant avec des fossettes éparses en rangées tout-à-fait planes. D + EE — 82 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. 97, CARABUS MACROPUS Chaud. Berl. 1877. 71, 3°, — Long. 28- 36 mill. — Monts du Gouriel (Achaltzik). Ressemble au Biebersteini var. fossiger, mais quelquefois plus grand ; tête et prothorax noirs avec les élytres d’un beau bleu un peu violet métallique, rarement vertes. An- tennes et pattes remarquables par leur longueur, mandi- bules plus développées. c' tarses antérieurs à 1-3 articles dilatés et garnis de brosses, 2° un peu plus long que large, 3° aussi long que large, cordiforme, non carré comme dans Biebersteini, 4° plus long et plus étroit; ar- ticles des autres tarses tous plus allongés. Côtés du pro- thorax plus arrondis en devant, guères sinués en arrière, base coupée carrément, angles nullement prolongés, dessus sans points, avec des rides ondulées transverses. Elytres un peu plus rétrécies vers leur base et plus obtu- sément arrondies vers l’extrémité; sculpture aussi forte que chez le fossiger, plus régulière, interstries non inter- rompus, plus relevés, 2e tout aussi interrompu que les autres interstries pairs; chaînons courts, assez égaux entre eux; la petite dent de râpe qui termine chacun d'eux est plus visible. 14 article des antennes et cuisses rouges. 98. CARABUS BIEBERSTEINI Mén. Cat. 1832. 110. 354 .— Fald. Fn. Transc. 1. 29. pl. 2. f. 8. — Chaud. Bul. Mosc. 1852. 98. — Long. 40-35 ; larg. 11 mill, — Caucase, Elbrouz. Allongé, déprimé, noir; prothorax subcordiforme; élytres oblongues, déprimées, plus larges par derrière, rebord violet, striées, interstries alternes interrompus par des points; pattes allongées. Un peu plus grand que l’osseticus, plus étroit, et se rap- prochant plus pour la forme de Puschkini Adams. Protho- rax plus en cœur, sculpture des élytres entièrement diffé- rente ; à partir de la suture on compte 6 rangées distinctes assez régulières de stries, interrompues par des points arrondis assez profonds, entre chacune de ces stries une côte lisse en dessus et pointillée sur les bords ; près de la marge des points formant une 7° rangée d’anneaux peu distinctes. Pattes d’une grandeur remarquable. été à host diff disk ant és Létiss edf dué dis Lai qi . da. à i à 1 PR PO CP D EU SP PE M PE NON CARABUS. 83 99. CARABUS KOLENATIT Chaud. Car. Cauc. 1846. 97. 86°. — Var. fossiger Chaud. — Var. suramensis Kraatz. — Long, 30 mill. — Arménie, Caucase. Ressemble beaucoup au Puschkini et surtout à la var. Biebersteini, mais il est plus grand, le prothorax est moins large en devant, moins cordiforme, peu rétréci par der- rière el moins arrondi sur les côtés; l'impression près des angles postérieurs est plus profonde, presque arrondie, et la base est plus échancrée en arc de cercle; la ligne longitudinale du milieu est aussi plus marquée et la sur- face plus lisse. Elytres un peu plus allongées, moins tron- quées et plus arrondies à l’extrémité, épaules un peu plus marquées ; ponctuation à peu près comme dans Biebers- teini. Antennes et pattes plus allongées et entièrement noires ainsi que tout le corps, à l’exception d’un reflet violet autour des impressions de la base du prothorax et des élytres, qui sont d’un beau violet pourpré. 100. CARABUS PUSCHKINI Adams. Mém. Mosc. v. 1817. 292. — Fisch. Ent. Ross. 1. p. 15. pl. 3. f. 2. a, ce. — Kolen. Mel. Ent. 1. 26. pl. 1.f.2. a, c.— Chaud. Berl. 1877. 69°. — Long. 21-28 mill. On trouve des individus noirs à cuisses rouges, d’autres bleus ou violets avec les cuisses rouges, d’autres enfin à cuisses noires; 1° article des antennes de la couleur des cuisses. La sculpture des élytres varie peu, il y a 13 inter- valles, dont les 4, 6°, 8, 10° et 12° sont interrompus et forment des chaïînons; il arrive très-rarement que le 2° soit interrompu par quelques fossettes, mais jamais dans toute son étendue ; la largeur et l'élévation des intervalles interrompus ne diffèrent guère de celles des autres. Pro- thorax très-peu échancré à la base, moins long que large, assez fortement ponctué. Antennes et pattes pas très-allon- gées ; tarses antérieurs g' ont #4 articles dilatés et garnis d’une brosse en dessous; 4e plus petit mais de même forme que le précédent; 3e transverse, 2° cordiforme aussi long que large. Ce mode de dilatation est celui des osseticus et nothus, mais ceux-ci ont 14 intervalles dis- tincts et les 4°, 8 et 12° seulement interrompus et plus faiblement, fossettes plus petites et moins rapprochées. La longueur des antennes est la même, mais la tête et le prothorax de l’osseticus sont plus lisses, et plus larges 84 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. dans le nothus que dans les 2 autres. Les élytres de l’osse- ticus sont plus allongées, plus parallèles, moins obtusé- ment arrondies à l'extrémité, avec le disque plus plat; celles du nothus sont plus larges, plus ovales, moins pla- nes. Le 1er article des antennes et les cuisses sont cons- tamment noirs dans les 2 ; le dessus, dans Posseficus, est d’une belle couleur violette, très-rarement noirâtre, tandis qu’il est d’un bronzé verdâtre ou olivâtre dans le nofhus. — Le Puschkini abonde dans le Caucase imérétien, et les 2 autres dans le Caucase central. 101. CARABUS PLANIPENNIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 99, 88°. — Long. 24 mill. — Caucase. Tête et prothorax semblables à ceux du depressus ; tête moins renflée par derrière, avec les yeux plus saillants; prothorax un peu plus court, plus rétréci postérieurement et plus cordiforme, à bords moins rugueux et à angles postérieurs encore moins prolongés. Elytres semblables à celles du Bocberi, mais plus allongées, plus rétrécies vers la base, dont le milieu est plus distinctement prolongé, épaules arrondies et plus marquées, la partie la plus large un peu au-delà du milieu, extrémité légèrement sinuée, dessus beaucoup plus plan; stries moins marquées, poin- tillées, maïs non crénelées; interstries plus plans : rugo- sité des bords moins forte; quelques points peu sensibles seulement vers l’extrémité. Tête et élytres presque noires, quelques reflets cuivreux au fond des dépressions du pro- thorax ; pattes et antennes tout-à-fait noires. 102. CARABUS FAUSTI Dohrn. Stet. 1873. 79. — Chaud. Berl. 1877. 14. 8°. — Long. 21-23 mill. — Daghestan. Malgré sa grande similitude avec le planipennis, il en diffère spécifiquement par le 4° article des tarses anté- rieurs G' non dilaté et sans brosse dessous. Tête et pro- thorax aussi lisses et ne différant pas. La forme des ély- tres est presque la même, mais les interstries sont toujours à peu près plans, et non interrompus, à part un petit nombre de points près de l’extrémité dans 1 ou 2. La plu- part ont les jambes rousses, quelquefois les premiers arti- cles des antennes et des palpes ont une teinte plus ou moins brunâtre, mais dans quelques individus ces parties CARABUS. 85 sont aussi noires que dans les planipennis et nothus. Le dessus est presque noir, sans teinte olivâtre. 103. CARABUS CUPREUS Chaud. Berl. 1877. T4. 9°. — Long. 18,6 mill. — Transcaucasie. Taille du Riedeli: dessus vert cuivreux, surtout sur les élytres, le reste noir. Tête et prothorax un peu plus courts que dans l’osseticus ; ce dernier plus élargi en avant, plus arrondi sur les côtés, angles postérieurs conformés de même, dessus très-lisse, fossettes basales plus pro- ‘ondes, impression transverse postérieure plus forte, bourrelet du bord antérieur plus marqué. Elytres plus courtes, plus ovalaires; épaules plus effacées, extrémité un peu tronquée obliquement et un peu sinuée ; dessus un peu moins plan; les 3 lignes de chaînons aussi mar- quées que dans le varians (armeniacus) sur les 4e, 8° et 12e interstries ; tous les interstries peu convexes, lisses; les stries bien ponctuées, le bord granulé très-étroit; il y a 15 interstries distincts. Antennes et pattes comme dans l’os- seticus ', 4° article des tarses antérieurs dilaté et spon- gieux, et dernier article des palpes un peu plus sécuri- forme. Menton comme dans l’osseticus. 104. CARABUS ACUTESCULPTUS Chaud. — Christophi Kraatz, Berl. 1878. 216°. — Long. 19,6-23,3; larg. 7 mill. — Amour. Allongé, élégant, d’un brun cuivreux uniforme, dont la sculpture, analogue à celle du sylvestris, est très-variable; distinct du Zneolatus Morav. par son prothorax beaucoup plus petit, avec les angles postérieurs prolongés en pointe, dont les bords latéraux ne sont ni épaissis, ni réfléchis par derrière. Antennes allongées, articles 7-9 légèrement renflés en nœud au bout en dessous cf. Tête ridée longi- tudinalement en dedans et près des yeux, irrégulièrement ponctuée. Prothorax étroit, peu plus large que long, légè- rement rétréci par derrière, mais peu sinué latéralement, bords latéraux très-étroits, non rétrécis par derrière; angles postérieurs pointus, formant avec la base un angle aigu; surface assez grossièrement ponctuée-ridée. Elytres très- allongées, peu élargies au milieu ou après; 3 lignes plus apparentes que réelles, comme dans le sylvestris, sont interrompues par 3 rangées de fovéoles très-distinctes ; 86 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. ordinairement une ligne, mais quelquefois les lignes cor- rélatives de chaque côté sont interrompues; entre les 3 lignes interrompues ou il se trouve une ligne tantôt en- tière, tantôt interrompue, ou il se présente près de celles-ci encore une légère ligne, une de chaque côté; donc, la sculpture peut être très-différente, maïs la plupart du temps se rapproche de celle du sylvestris; il existe aussi 15 lignes distinctes, entre lesquelles s’intercalent quel- quefois 242 ou 24-241 indistinctes, la dernière de temps en temps près de la 1"e ligne à la suture. Pattes allon- gées, noirâtres, jambes parfois brun rouge. Odoratus Mots. du mont Kusnzk est d’une couleur plus foncée, et a Le prothorax plus large, beaucoup plus court, avec les angles postérieurs moins distinctement abaïissés, moins saillants, rabattus, et une autre sculpture des ély- tres. — Le Gaschkewitzchi Mots. (nec Morav.) de l’Amur, a le prothorax semblable (presque carré), mais il est noir un peu cuivreux, avec le limbe des élytres verdâtre; dans l’exemplaire que j'y rapporte, les antennes ç' sont beau- coup plus fortes, le 5e article est distinctement renflé en nœud au bout, les angles postérieurs ne sont ni si visi- blement saillants, ni en angle si aigu. 105. CARABUS VENUSTUS Mor. Bul. Ac. Sc. Péterb. 1v. 1862. 193. 8°. — ç Long. 16,5 mill. — Mont Burreja. Noir, prothorax subcordiforme, fortement ponctué ru- gueux, bleuâtre sur les côtés ; élytres elliptiques, convexes, d’un cuivreux brillant, marge d’un violet bleuâtre, cha- cune à peine échancrée avant l’extrémité, 16 côtes, la 1re (suturale) entière, les autres interrompues par des impres- sions transverses. — cf‘ Articles des antennes 7-9 échan- crés légèrement en dessous. Plus petit et plus étroit que Hummeli. Prothorax plus large, cordiforme, plus étroit derrière que devant et là plus fortement échancré. Rebord en bourrelet à peine marqué au bord antérieur, rebord'latéral bien plus fort. Côtes des élytres, à l’exception de la suturale et de la plus rapprochée, sont interrompues par des enfoncements par- ticuliers, transverses, pas nettement limités, comme gra- vés ; le bout de chaque élytre un peu plus pointu, à peine . D La À = Le > À De PV FA M Ad ds TE SES ESS E CREER CARABUS. 87 arrondi séparément, l’échancrure subapicale à peine mar- quée, — © Hummeli a les 4 pénultièmes articles des an- tennes munis en dessous d’un enfoncement fossiforme, le 6e n’en présente pas trace ; vus de côté, les 4 pénultièmes articles sont distinctement échancrés au devant de leur pointe épaissie. Le Wulffiusi a le 8 article un peu plus fortement, les 7e et 9° plus légèrement creusés en dessous et lisses; vus de côté, ces articles paraissent légèrement échancrés; le 10e article est entièrement cylindrique, à peine sensiblement plus épais et un peu plus court que le dernier. En outre, le dernier article des palpes est plus largement sécuri- forme, et les pattes sont plus déliées que dans Hummeli Fisch. 106. CARABUS MIDDENDORFI Mén. Middend. 1851, 46. 4°. pl. 4. f. 2. — Long. 24,6-25,6 ; larg. 10,4-10,8 mill. — Ile Schantar. Ovale allongé, noir; prothorax un peu carré, rugueux, noir bleu, avec le bord d’un vert doré, angles postérieurs prolongés, arrondis; élytres brunes, bordées de vert ou de bronzé, 3 séries de côtes à peine interrompues, de points obsolètes ; cuisses rouges. Ressemble beaucoup au Burnaschevi Gebl., s’en distingue aisément par sa coloration et la forme de son prothorax. Tête un peu moins rugueuse. Prothorax bleuâtre, avec les côtés d’un vert doré assez brillant, plus large que celui du Burnaschevi, rétréci par derrière, assez convexe, couvert de petits points profonds, confluents sur le rebord ; bords latéraux déprimés, réfléchis, surtout aux angles postérieurs un peu allongés et dirigés en dehors, arrondis d’ailleurs. Elytres G' brun foncé, avec un reflet bronzé, plus étroites; Q vertes avec un éclat métallique, plus ovales ; en outre, les élytres sont moins convexes, couvertes de côtes très- serrées, moins interrompues et plus régulières, les 3 ran- gées de points enfoncés sont parfois distinctes, et ne sont pas de la couleur foncière. Dessous noir, cuisses rouges. 107. CARABUS BAERI Mén. Middend. 1851. 45. 3°. pl. 3. f. 1, — Long. 21 ; larg. 8 mill. — Boganida. Bronzé cuivreux en dessus, luisant ; prothorax presque carré, ponctué rugueux, bord réfléchi, côtés arrondis en 88 II, CARABIDES, — CARABIDÆ. avant, fovéolé de chaque côté à la base; élytres ovales « oblongues, une triple série de stries irrégulièrement et souvent interrompues, très-rugueuses, et de tubercules oblongs plus visibles. Atteint presque la taille de l’Henningi Fisch., un peu plus grêle. Cuivreux en dessus, côtés du prothorax et des élytres avec un éclat plus métallique. Tête proportionnel- lement plus épaisse, noire avec un éclat verdâtre, traver- sée de stries vermiculées, peu visibles à la base, presque rugueuses dans les fossettes intra-oculaires. Prothorax un peu plus bariolé que celui de Henningi, et ses bords laté- raux plus arrondis par devant et réfléchis surtout près des angles postérieurs du prothorax qui s’allongent postérieu- rement et à leur côté interne, comme au bord basal, pa- raissent d'autant plus convexes, qu’on y remarque en de- dans une fossette arrondie ; surface un peu convexe, cui- + vreux foncé, assez densément couverte de petits points " assez souvent confluents; tous les bords rugueux; sillon médian faible n’atteignant pas la base. Elytres plus ovales et un peu allongées; chacune avec 3 rangées de petits : tubercules plus noirâtres, plus petits, maïs plus allongés et séparés par des points légèrement enfoncés; les stries qu’on remarque ordinairement entre ces rangées, sont souvent et irrégulièrement interrompues; en outre, on distingue quelques carènes élevées, qui sont plus ou moins transverses et donnent à cette partie l’aspect en quelque 1 sorte d’une surface réticulée, Antennes, pattes et dessous noir luisant. 108. CARABUS GENEI Gené, Mém. Ac. Turin, 1839, 45°. pl. 1. f. 3. — Long. 26,3-926 ; larg. 9,3-11,6 mill. — Corse, mont de Limbara. Tout noir, luisant, à peine métallique en dessus, ovale oblong, taille et forme du Rossii Bon. Tête petite, médio- crement et éparsement pointillée entre les yeux, ruguleuse derrière. Antennes noires, derniers articles pubescents de brun, Prothorax presque carré, large, échancré devant et » derrière, angles antérieurs arrondis, postérieurs dilatés « subréfléchis, presque droits, marqué d’une ligne longitu- dinale médiane, de points serrés et de rugules flexueuses. Ecusson petit, transverse. Elytres convexes, 3 fois plus CARABUS. 89 longues que le prothorax, très-densément striées-ponc- tuées, stries et points très-petits ; interstries élevés, inter- rompus, divisés en linéoles sériales, aciculées par der- rière, linéoles des 3°, 7 et 10° plus grands et plus élevés. Pattes noïîres, luisantes, 109. CARABUS WIEDEMANNI Fald. Mén. Bul. Ac. Péterb. 1. 1836. 149. — Mém. Ac. Péterb. Ge série, t. v. 1839. p. 8. pl. 1. F. 1. — Long. 23 ; larg. 11-12 mill. — Turquie. Noir luisant, bord du prothorax et des élytres d’un violet plus ou moins prononcé. Tête ponctuée, avec des rides longitudinales sur les côtés, impressions entre les antennes assez profondes. Prothorax 2 fois plus large que la tête, assez convexe, presque carré, peu rétréci antérieurement | avec les angles arrondis; © un peu plus rétréei posté- rieurement, bords latéraux déprimés, rebordés et assez relevés, angles postérieurs assez prolongés en arrière; couvert de points, quelquefois confondus, surtout à la base et sur les côtés, où il paraît ridé; ligne médiane peu marquée. Elytres près de 2 fois plus larges que le prothorax, quelquefois assez dilatées vers l’extrémité, surtout ©, mais le plus souvent en ovale allongé; cou- vertes de points râpeux, de position variable, quelquefois placés très-irrégulièrement, ou bien réunis en stries lon- gitudinales plus ou moins interrompues, en outre 3 ran- gées de points élevés oblongs séparés par de petites fos- settes, quelquefois à peine distinctes. Le dessin des élytres le place auprès du scabriusculus. Prothorax bien plus large, plus déprimé et à bords plus relevés que dans le montivagus ; lignes des élytres non élevées, maïs tellement interrompues ou crénelées que ce ne sont plus des stries, et les points sont râpeux. 110. CARABUS GOTSCHI Chaud. Car. Cauc. 1846. 77. 66°, — Long. 20-5 mill. — Arménie. Ressemble un peu au scabriusculus, mais il en diffère par la forme du prothorax et des élytres : le 1% est plus arrondi sur les côtés vers la base, qui est plus étroite, angles postérieurs beaucoup moins prolongés, moins aigus, arrondis au sommet; élyires un peu plus larges, surtout au-delà du milieu, et plus courtes; épaules en- 90 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. core plus en rectangle; extrémité beaucoup moins en pointe, assez arrondie; les 3 rangées de fovéoles bien moins distinctes; granulation du fond pas plus forte, mais plus serrée, surtout vers les bords et l'extrémité, ne forme point de séries régulières de granules, intervalles entre les fovéoles non relevés; côtés du médipectus plus ponctués. Noir brillant en dessous, un peu plus terne en dessus, bords latéraux du prothorax et des élytres d’un bleu violet. Vient après le Motschoulskyi Kolen., dont ïl se distingue par les angles postérieurs du prothorax moins prolongés et moins aigus et par le dessin des élytres. 411. CARABUS PUMILIO Küst. Kæf. Eur, vi. 23. — Long. 14-16,3; larg. 5,6 mill. — Montagnes d'Arménie. Noir, mat luisant, peu convexe. Antennes presque aussi longues que les élytres, noires, articles externes jaune brunâtre pubescents. Tête allongée, légèrement rétrécie par devant, finement ridée, parsemée de points avec les im- pressions entre les antennes courtes, élargie en rond par derrière. Prothorax presque carré, plus large que long, rétréci par devant, atténué par derrière, côtés légèrement arrondis, angles postérieurs peu saillants, obtus; dessus médiocrement convexe, marqué au milieu d’une fine ligne longitudinale, ridé très-finement et vaguement, bords latéraux un peu élevés, impressions des angles postérieurs élargies, très-superficielles. Ecusson en triangle jiarge, finement ponctué. Elytres plus larges que la base du pro- thorax, en ovale allongé, médiocrement convexes, arron- dies étroitement, rebordées, suture légèrement enfoncée sur une faible étendue derrière l’écusson, la surface, parti- culièrement de chaque côté de la suture et sur les côtés, $ ; finement ridée, assez densément striée-ponctuée, points « petits, assez serrés; sur les 4°, 8° et 12e interstries on voit des impressions ponctiformes transverses arrondies, qui ne sont presque pas visibles, vers le douzième parmi les rides latérales. Dessous luisant, côtés finement ponc- tués ou ridés; pattes assez longues, jambes et tarses garnis de courts poils sétiformes noirs. CARABUS,. 91 112. CARABUS HOCHHUTHI Chaud. Car. Cauc. 1846. 108. 95°. — Long. 18 mill. — Arménie. Extrêmement voisin de maurus Adams et ailé de même, mais constamment plus petit, d’un noir assez brillant en dessus, tête et prothorax plus lisses, les côtés de celui-ci plus arrondis; les angles postérieurs un peu plus pro- longés et plus arrondis au sommet; sculpture des élytres moins forte, plus serrée, plus nette et plus régulière. 113. CARABUS BOGDANOVI Ball. Bul. Mosc. 1879. 254, 5 — Long, 22; larg. 9,5 mill. — Kuldsha. Noir profond, luisant. Front ridé longitudinalement sur les côtés, avec un court sillon longitudinal au milieu, éparsement ponctué par derrière, yeux fortement sail- lants, hémisphériques, tête un peu étranglée derrière les yeux. Prothorax carré transverse, aussi large devant que derrière, également arrondi et bordé d’un bourrelet sur les côtés, bord antérieur faiblement échancré au milieu, finement rebordé, bord postérieur droit, sans rebord, angles antérieurs arrondis et non marqués, postérieurs prolongés en lobe large triangulaire, arrondis à la pointe; dessus marqué de fines rides transverses indistinctes, et au milieu d'une fine ligne longitudinale, un peu ponctué rugueux le long des côtés et au milieu de la base, angles postérieurs largement et profondément impressionnés, avec une ponctuation plus forte, plus serrée et plus ru- gueuse. Elytres ovales, assez convexes, épaules légère- ment arrondies, côtés un peu largement aplatis avec le bord réfléchi, 1 1/2 fois aussi longues que larges, suture un peu élevée par derrière, surface couverte assez densé- ment de tubercules de différentes grosseurs, disposés en rangées longitudinales régulières, un peu déprimés et confluents sur le dos autour de l’écusson, un peu plus élevés par derrière et sur les côtés, bord infléchi couvert de fins granules assez serrés, mêlés d’une rangée de gra- nules plus gros et plus écartés. Dessous et pattes noirs et luisants. Ressemble beaucoup par la sculpture des élytres au maurus Adams, mais il se reconnaît sans peine par une tout autre forme du prothorax et des élytres. 92 II. CARABIDES. — CARABIDÆ, 114. CARABUS KULDSITAENSIS Ball. Bul. Mosc. 1878. 262. 11. — Long. 20; larg. 8 mill. — Kuldsha. Noir, un peu luisant. Tête ponctuée et légèrement ridée, avec une courte et profonde fossette longitudinale de chaque côté au devant de l’épistome. Prothorax un peu plus large que long, subcordiforme ; bord antérieur sub- échancré au milieu et finement rebordé, bord postérieur presque droit; côtés un peu rétrécis par devant, fortement arrondis et étroitement rebordés, indistinctement sinués au devant des angles postérieurs, largement aplatis et réfléchis; angles antérieurs obtus arrondis, postérieurs très-saillants, largement triangulaires, un peu pointus; dessus médiocrement convexe, un peu finement et den- sément ponctué-ridé, ligne médiane très-fine. Elytres en ovale allongé, assez convexes, côtés très-faiblement ar- rondis, finement rebordés-réfléchis, sur le dos des rangées de tubercules courts et oblongs, confluents transversale- ment par places; côtés finement granulés. Dessous et pattes noirs. Très-voisin pour la sculpture des élytres des maurus Adams et Bogdanovi, il serait possible qu'il ne fît qu’une espèce avec le dernier, ce qu’on ne peut décider qu'avec un plus grand nombre d'exemplaires. 115. CARABUS TARBAGATAICUS Kraatz, Berl. 1878. 215". — Long. 19,6-23,3 mil. — Mont. Tarbagataï. Ovale, noir, assez aplati, encore plus que le Wäiede- manni: les exemplaires de moyenne grandeur sont de la taille du Lippi, les petits sont beaucoup plus petits, et les grands beaucoup plus grands; il n’en est pas cependant. précisément voisin, Prothorax plus petit et plus court, ses angles postérieurs un peu plus courts et même pointus, bord latéral un peu plus légèrement réfléchi, surface « ponctuée ridée, disque presque lisse dans les grands exemplaires. Antennes plus courtes et plus grêles, simples « dans les deux sexes; palpes entièrement semblables. Tête luisante, avec des rides transverses écartées obsolètes, par derrière. Elytres à stries ponctuées de points très- légers, interstries distinctement élevés, formant des côtes u assez planes, dont 3 toujours caténulées, entre deux ran- D A 2 PRE? z K 4] 4 de pu ‘ 2 A Ar A otre us , 7: 1 ie si o à af: dde, 2 LR A] £ Er " L $ £ . À ” F FARASNMETE FRE PSP EEE Pi 4 4 0 en M D ÉD yes 2) FAN ñ _— CARABUS. 93 gées de chaînons il y a 3 stries, dont celles près des : chaînons sont parfois entières, c’est-à-dire peu ou point interrompues par des points; mais plus souvent les 3 in- terstries sont interrompus par des points, quoique moins que les interstries caténulés; en somme on compte 14 stries distinctes. Pattes assez délicates et allongées. La seule espèce qui paraïisse voisine du farbagataicus est l’erosus Mots. de Songarie, mais il n’a que 17,3 mil. de long, le prothorax carré, les élytres un peu convexes et les interstries aplatis, etc. 116. CARABUS FRATER Kraatz Berl. 18179. 897*. — Long. 22- 23,3 mill. — Sibérie orientale. | Ovale, oblong, noir, luisant; prothorax à côtés élevés, | à angles postérieurs plus élevés; élytres finement striées- | ponctuées, insterstries granulés-ponctués. . Très-voisin d’obliteratus et réuni à cette espèce jusqu'ici, | plus parallèle, prothorax un peu plus large et plus court, . angles postérieurs saillants plus obtus, élytres non mates, | mais assez brillantes, côtés plus étroitement relevés, sur- | face avec de fines rangées de points, interstries finement | ponctués, points . à peine visibles, à peine tuber- | culés, tandis que dans l’obsoletus on aperçoit toujours des | granules distincts; fossettes primaires légèrement im- | En général un peu plus convexe que l’obliteratus. Lai. CARABUS ILÆRES Fisch. Ent. Rus. 11. 89. 18°. pl. 20 12, | 1. 219. 80. — Long. 21; larg. 8 mill. — Russie mér. Riazan. | Allongé noir. Tête du bosphoranus sauf la grandeur ; pro- | thorax cordiforme, largement réfléchi par derrière, et à | angles très-saillants, marqué de 3 impressions, une D en devant et 2 postérieures longitudinales, | une de chaque côté; peu convexe et pointillé. Elytres allongées, striées et pointillées: points confluents sur les | côtés; de plus grands points ou plutôt des fossettes | forment une triple rangée ; bord réfléchi avec une ligne | crénelée dans l’angle, formée d’une série de points très- | rapprochés et presque carrés. Dessous très-noir, très- | brillant, pointillé cà et là; jambes garnies de soies rous- | sâtres en peigne. 9% II, CARABIDES. — CAPRABIDÆ. 118. CARABUS LINDEMANNI Ball. Bul. Mosc. 1879. 256. 6. — Long. 15; larg. 6,2 mill. — Wernoje, Kuldsha. 12° groupe de Dejean (hortensis, ete.) — Ovale oblong, noir et luisant. Tête imponctuée, avec des traces de lignes transverses ondulées; de chaque côté au devant de l’épis- tome une profonde fossette longitudinale, antennes et palpes noirs; yeux fortement renflés, hémisphériques, oris clair. Prothorax en carré transverse, peu plus large que long, bord antérieur finement rebordé, et presque coupé droit comme le postérieur; côtés légèrement et également arrondis, avec le rebord un peu élevé, étroite- ment abaissé par derrière ; angles antérieurs abaïssés, sub- obtus, postérieurs en triangle, saillants, pointus; dessus on voit au milieu une fine ligne longitudinale et des lignes transverses ondulées indistinctes, à la base de chaque côté une grande fossette assez profonde, densément et un peu finement ponctuée au fond ainsi que les angles posté- rieurs. Elytres ovales, assez convexes, épaules arrondies mais distinctes, bord latéral légèrement abaïssé avec la marge élevée, surface à stries ponctuées fines et très- régulières; interstries tout-à-fait plans, sur chacun des 4e, 8° et 129 interstries, une rangée de fossettes grandes, écartées. Dessous et pattes noirs, luisanis. 119. CARABUS SUBPARALLELUS Ball. Bul. Mosc. 1878. 257. T°. — Long. 16,5; larg. 7 mill. — Wernoje. Voisin du Lindemanni, distinct par une autre sculpture et les élytres subparallèles, Noir, un peu luisant. Tête peu densément mais distinctement ponctuée ; une impres- sion longitudinale assez profonde de chaque côté au devant de l’épistome. Prothorax en carré transverse, un 4 peu plus étroit devant qu’à la base, 1 1/2 fois aussi large ! Uu que long; bord antérieur faiblement échancré en cercle et finement rebordé, bord postérieur droit sans rebord; côtés légèrement et également arrondis, étroitement re- bordés en avant, plus largement par derrière, carénés dans toute la longueur; angles antérieurs un peu abaissés, brièvement arrondis, postérieurs en triangle large, sail- lants, un peu pointus; disque avec une fine ligne longi-. 4 tudinale au milieu, éparsement et peu distinctement CARABUS. 95 ponctué, avec des traces de lignes transverses ondulées, côtés et base distinctement ponctués-ridés, angles posté- rieurs impressionnés en dessus, finement et très-densément ponctué. Ecusson en triangle large, avec une impression transverse subapicale et de fines stries longitudinales. Elytres allongées, peu arrondies sur les côtés, assez for- tement rebordées, épaules brièvement arrondies, sail- lantes; surface assez convexe, avec de fines rangées de points très-régulières; interstries plans, presque lisses sur la partie antérieure, seulement marqués de très- légères rides transverses, distinctement ponctués par der- rière et sur les côtés, sur les 4e, 8 et 12€ une rangée de |fossettes carrées, qui occupent toute leur largeur; bord réfléchi finement granulé, sans ordre. Dessous et pattes noirs, luisants, celles-ci garnies de quelques soies rouge | ferrugineux. 120. CARABUS LINEOLATUS Moraw. Pét. Ac. Sc. Bul, 1v. 1862, 195. © 10". — Long. © 20,5 mill. — Nord Baïkal. Noir bronzé, prothorax en carré transverse, ponctué |ruguleux, à peine sinué sur les côtés, angles postérieurs | peu saillants; élytres avec un éclat cuivreux, finement multilinées, bord et 3 séries de fovéoles d’un cuivreux | brillant. — Groupe des hortensis, sylvestris, etc. | Prothorax près de 1 1/2 fois aussi large que long, peu ‘arrondi sur les côtés, un peu plus rétréci par derrière | que par devant; côtés rebordés dans toute la longueur, | mais réfléchi seulement par derrière ; angles postérieurs obtus et arrondis, peu avancés par derrière, joignant ; en courbe légère le bord postérieur qui est presque droit; | de chaque côté une fossette arrondie. Elytres presque | ovales, avec un éclat cuivreux distinct, chacune avec 20-21 | stries fines, pas très- régulières, et 3 rangées de fossettes | d'un éclat cuivreux vif. 1121. CARABUS FAIRMAIREI Thoms. Opusc. Ent. 1815. 717. — | Pyrénées. | Oblong, cuivreux, élytres en ovale oblong, forceps c' | en pointe conique subcomprimée. | Ressemble beaucoup au sylvestris, il s’en éloigne par | son prothorax presque carré, à côtés à peine dilatés avant 96 II, CARABIDES, — CARABIDÆ. le milieu, par ses élytres à épaules non saillantes, ob- ovales, par ses cuisses surtout les antérieures plus ro- bustes et par la stracture du forceps. 122. CARABUS GHILIANII Laf, Soc. Ent. Fr. 1847. 447. — Long. 17-21 ; larg. 8-9 mill. — Espagne, Voisin du guadarramus par la forme du prothorax et des élytres, il se place près de Latreillei avec lequel il a les plus grands rapports pour la couleur bronzée et la forme aplatie des élytres. — Tête petite, finement ponctuée sur- « tout postérieurement ; 2 enfoncements longitudinaux entre les antennes séparés par un intervalle lisse ; dernier ar- ticle des palpes légèrement sécuriforme g' ©. Antennes de la longueur de la moitié du corps, 1-4 articles noirs lisses, les autres obscurs et pubescents ; yeux peu saillants. Pro- thorax 2 fois aussi large que la tête, moins long que large, grossièrement rugueux sur le disque, plus finement vers les bords; ligne longitudinale du milieu et transversale de la base à peine sensibles ; bord antérieur échancré, côtés très-relevés en carène, formant une large gouttière d’un violet rougeâtre, angles postérieurs aigus et très- prolongés. Ecusson en triangle très-obtus, subsinué sur les côtés, très-finement ridé à la base. Elytres d’un rouge . cuivreux, plus foncées sur le disque que sur les côtés, plus larges que le prothorax, déprimées autant que celles de alpinus et Linnæi, en ovale peu allongé, très-relevées . sur les bords, peu arrondies antérieurement, et très-légè- rement sinuées vers l'extrémité; 27-28 lignes élevées, très-peu saillantes ; 1-22 assez distinctes, continues, seu- lement un peu réticulées transversalement, à cause de la, ponctuation très-fine des stries intermédiaires ; les autres peu distinctes, très-interrompues, ne présentant qu'une suite d’aspérités ; sur les 7°, 15° et 22° de gros points ronds, d’une couleur verte métallique, de 9 à 12 sur les 2: lignes du milieu, de 6 à 10 sur les 2 externes. Dessous et pattes noirs. 193. CARABUS STRIATUS Ball. Bul. Mosc. 1878. 258. 8. — Long. 16 ; larg. 7 mill, — Kuldsha (1 ex.). Ovale allongé, luisant, dessous noir, dessus brun cui- vreux, particulièrement sur le prothorax et les élytres, CARABUS. on | dont le rebord est plus rougeâtre, — Tête assez lisse; | épistome avec une profonde impression de chaque côté; | antennes et palpes noirs, yeux renflés, d’un gris brunâtre clair; au devant sur le front quelques fines rides longitu- dinales. Prothorax transverse, convexe, à peine un peu plus étroit en devant qu’à la base, bord antérieur très-peu échancré, finement rebordé; bord postérieur faiblement échancré, côtés fortement arrondis, avec les bords réfléchis un peu déprimés par derrière, angles antérieurs abaïissés obtus, postérieurs très-peu saillants, largement arrondis; dessus avec une fine ligne longitudinale au milieu, de | chaque côté de la base, une impression superficielle, très- large, presque carrée, assez grossièrement ponctuée; le | long des côtés on remarque encore une ponctuation plus fine; milieu de la base et le reste de la surface lisses. Elytres en ovale allongé, avec un rebord élevé, épaules | obtuses arrondies ; assez convexes, avec 14 fines rangées | de points très-régulières, interstries tout-à-fait lisses et | plans. Cuisses noires, jambes et tarses rouge foncé, arti- | cles des tarses noirs au bout. | 124. CARABUS ANGUSTATUS Ball. Bul. Mosc. 1878. 259. 9°, — Long. 21; larg. 7,2 mill. — Kuldsha C'. Assez allongé, près de 3 fois aussi long que large. Noir, | dessus cuivreux avec un reflet verdâtre à la tête et par places sur le prothorax. Tête éparsement ponctuée avec un | long et profond sillon longitudinal de chaque côté entre | les antennes; labre noir bordé de rouge en devant ; palpes | rouges ainsi que 1-4 articles des antennes qui sont menues | etassez longues, les autres articles bruns pubescents de gris. | Prothorax cordiforme, presque aussi long que large, bord | antérieur très-peu, postérieur à peine, échancrés, bord | latéral un peu réfléchi; angles antérieurs abaïissés, un peu pointus, postérieurs saillants en dehors et en arrière, acu- minés; base déprimée dans toute sa largeur, un peu im- pressionnée de chaque côté au devant des angles, au mi- lieu une ligne longitudinale fine et profonde, ponctué sur les bords tout autour, plus fortement à la base qu’au bord | antérieur, milieu seul lisse avec des lignes transverses | ondulées à peine distinctes. Elytres en ovale très-long, Nouveau Répertoire I. — 1880. 6 98 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. très-peu élargies au-delà du milieu; épaules largement arrondies, côtés avec un rebord mince; assez convexes, striées ponctuées ; interstries légèrement convexes, avec des rides transverses indistinctes, 4°, 8 et 12° un peu plus élevés, plus lisses, et interrompus à 7-8 places seu- lement par de petites fossettes, le bord externe densément rugueux granulé. Pattes rouges, finement garnies de courtes petites soies de même couleur. 425. CARABUS VARIABILIS Ball. Bul. Mosc. 1878. 261. 10°. — Long. 20 ; larg. 8 mill. — Kuldsha. Ovale allongé, noir, luisant, prothorax et élytres d’un cuivreux ou d’un vert bronzé obscur. Tête imponctuée, un sillon longitudinal assez large, de chaque côté entre les antennes, tout près des yeux kémisphériques, quelques courtes stries longitudinales. Bord antérieur du prothorax peu échancré, finement rebordé, bord postérieur presque droit, côtés arrondis, indistinctement sinués près des an- gles postérieurs, à rebord réfléchi; dessus légèrement convexe, avec une ligne longitudinale profonde au milieu, et des traces de lignes transverses ondulées, largement impressionné et ponctué-rugueux au-dessus des angles postérieurs obtus arrondis, saillants, milieu de la base ainsi que le reste de la surface avec de petits points à « peine visibles. Elytres ovales oblongues, finement granu- lées ruguleuses sur le bord externe; les stries longitudi- « nales fines à points fins et serrés distincts, interstries un peu convexes, lisses, avec de grosses fossettes carrées, sur les 4° et 8 un peu plus petites, carrées et rondes sur les 2e, 6e et 10°, en nombre indéterminé (différent dans les 2 exemplaires et même dans les 2 ÉLFree Dessous et « pattes noirs, luisants. 126. CARABUS CARBONARIUS Ball. Bul. Mosc. 1878: 263. 12°. — Long. 19; larg. 9 mill. — Kuldsha. En ovale un peu large, noir de charbon, luisant, Front“ lisse, vertex à peine distinctement ridé, avec quelques plis longitudinaux près des yeux; entre les antennes, de chaque côté, une fossette longitudinale large et profondes et une fine ligne transverse. Prothorax en carré trans- verse, beaucoup plus large que long, à peine plus étroit CARABUS,. 99 devant que derrière ; bord antérieur à peine subéchancré au milieu, bord postérieur droit, côtés faiblement arron- dis, très-étroitement déprimés et rebordés par devant, graduellement élargis par derrière; angles antérieurs brièvement arrondis, postérieurs assez grands, triangu- laires, saillants, un peu pointus; dessus médiocrement convexe, avec une ligne longitudinale fine, très-finement aciculé strigueux, un peu rugueux ponctué sur la base et ses côtés. Elytres convexes, légèrement arrondies sur les côtés, parsemées de quelques points épars, qui forment seulement vers la suture des rangées longitudinales in- distinctes, garnies en outre de petits granules légers, plus distincts et plus serrés vers le bout ; à la loupe, on voit | encore quelques strigosités aciculées très-fines le long de la suture. | 127. CARABUS ROSERI Fald. Fn. transe. 1. 1835. 22. 19°. pl. 3. un f 9. Long. 24: larg. 9 mill. — Caucase, Arménie, Russie méridionale. Tête courte, épaisse, plane, très-finement alutacée, noire opaque; front faiblement bifovéolé; yeux assez sail- lants, globuleux, bruns. Prothorax cordiforme, un peu . plus long que large, tronqué à la base, angles très-pro- | longés, aigus, défléchis, dilaté-arrondi en avant, large- | ment mais non profondément échancré en devant, angles | obtus, côtés peu réfléchis ; plan en dessus, noir, bordé de | bleu clair sur les côtés, impressionné après le milieu, | obsolètement mais densément alutacé partout, faiblement | canaliculé sur le disque, défléchi de chaque côté avant le milieu, une large fovéole plane de chaque côté à la base. | Ecusson petit, triangulaire, fovéolé au milieu. Elytres | ovales oblongues, sublinéaires, à peine dilatées par der- }rière, arrondies, subsinuées au bout, peu aiguës à la | pointe; déprimées, noir brun étroitement bordées de | bleu, très-densément striées, stries également élevées, crénelées, ligne 7° à peine plus épaisse, marquée de 15 à 23 petits points peu enfoncés, garnies de très-courtes soies testacées peu nombreuses, suture un peu élevée après le | milieu. Dessous obsolètement alutacé, noir luisant, ainsi | que les pattes. Ressemble à gemellatus Mén. dont il se distingue sur- | tout par la forme du prothorax. 100 II, CARABIDES. — CARAPIDÆ, 128. CARABUS BERTOLINIT Kraatz. Berl. 1878. 432. 6°. — Long. 17 mill. — Alpes du Trentin. Oblong, moins déprimé, bronzé-cuivreux en dessus, prothorax presque carré, bords surtout vers la base plus réfléchis que dans l’alpinus, angles postérieurs assez aigus, élytres 3-caténulées, fossettes bien distinctes, 5 lignes régulières entre les chaînons, égaux ou 1, 3, 5 plus élevés. Etonnamment semblable à l’alpinus, bronzé-cuivreux, surtout sur le prothorax, qui est un peu plus large par devant, présente par derrière les bords latéraux distincte- ment plus réfléchis en haut, est ponctué rugueux en dessus. Sculpture des élytres absolument comme dans l’alpinus. Pattes robustes. Cette espèce est séparée de l’alpinus à cause du forceps G° conformé différemment. 129. CARABUS PUTZEYSI Thoms. Op. 715. 47°. — Alpes suisses. Oblong, bronzé olivâtre en dessus, prothorax presque carré; élytres à intervalles réguliers; cg‘ antennes à 5-9 articles fortement noueux échancrés; bout du forceps presque en carré oblong. Ressemble beaucoup à l’alpinus, il s’en éloigne tout de suite par ses élytres à stries non crénelées, à interstries étroits, tout-à-fait réguliers, à fossettes moins nombreuses | et moins profondes, et par la structure du forceps. 130. CARABUS BREVICORNIS Kraatz Berl. 1818. 428*, — Hope . Thoms. — Long. 16,3-17,3 mill. — Allemagne. Distinctement petit et serré; prothorax transverse et court, antennes et pattes serrées, en comparaison avec « alpestris, prothorax presque carré, antennes et pattes dé-« liées et la couleur toujours d’un vert olive foncé, tandis que Hoppei d’après Schaum est ordinairement bronzé ou noir, plus rarement cuivreux ou verdâtre. Var. puncticollis Kraatz. Prothorax densément ponctué. Var. tyrolensis Kraatz. Un peu plus petit, prothorax un peu plus étroit et plus long, dessus densément et forte- ment ponctué et ridé transversalement. 2 | 131. CARABUS SCHLEGELMITCHI Adams. Mém. Mosc. v. 1817. 285. M} 88°, — Long. 14 mill. — Mont Kischaur, région des neiges. 4 Noir, glabre, luisant, voisin du brevicollis. Tête petite, pas plus long que large, convexe, très-lisse, Epistomen CARABUS. 101 - transverse, plan, ponctué-cilié au bord inférieur. Mandi- bules très-courtes et très-aiguës, gauche beaucoup plus longue que la droite. Yeux médiocres, globuleux, sail- lants, noirs. Palpes filiformes, très-allongés par rapport aux mandibules. Antennes plus longues que le prothorax, 1-4 articles noirs, derniers bruns, tous ciliés au bout. Prothorax obcordiforme, très-échancré devant et derrière, convexe au milieu, profondément canaliculé, très-lisse, très-finement rugueux sur les côtés, surtout vers l’écusson, bords latéraux arrondis, aigus réfléchis; angles de la base saillants, aigus, avec une double impression de chaque côté. Ecusson petit, semi-lunaire, rugueux. Elytres près de 3 fois plus longues que le prothorax, égales en largeur, oblongues, ruguleuses, déprimées, aiguëment rebordées, arrondies à la base aux épaules, en toit au bout, chacune | 8-9 striées-ponctuées, points profonds, confluents sans or- | dre, ce qui fait paraître les élytres veinées réticulées. Ailes nulles. Dessous très-lisse, segments de l’abdomen im- ponctués ; pattes menues, allongées, cuisses assez glabres; . jambes et tarses poilus de roussâtre. | 132. CARABUS TRUNCATICOLLIS Esch. Zool. Atl. v. 22. 9°. — Long. 17,3 mill. — Kamischatka. Bronzé en dessus, prothorax court, tronqué à la base; élytres réticulées, avec 3 séries de fovéoles, qui sont liées ensemble par trois carènes longitudinales. — Var. Vert brillant, base des antennes et cuisses roux de poix. — Vert bronzé obscur, base des antennes et cuisses rousses. Dans un exemplaire le dessus du corps, ainsi que le dessous du prothorax et le bord inférieur des élytres sont d’un vert clair, un peu brillants d’or sur ceux du pro- thorax; dans le 2° toute la surface est d’un bronzé ver- dâtre foncé, mais le dessous du prothorax est d’un vert _ doré; la base des antennes, les cuisses et le milieu des jambes sont, dans le 1er d’un brun rouge, et dans le 2e rouge testacé. Le dernier article des palpes est épais et assez large; tête et prothorax finement ponctués-rugueux ; prothorax très-court, un peu plus large devant que der- | rière, tronqué presque droit aux deux bouts ; angles pos- _ térieurs à peine distinctement saillants. Elytres allongées 6. 102 Il. CARABIDES. — CARAPIDÆ. arrondies par derrière, finement ridées aciculées, avec 3 rangées de fossettes superficielles, entre lesquelles on remarque plusieurs stries profondes, formant de 3-5 fines carénules. Se place près des Mollii et Loschnikovi Gebl. 133. CARABUS BISCHOFFI Chaud. Bul. Mosc. 1848. 450. — Kin- dermanni Hamp. Wagn. Pers. 1852. 308. 2°, — Long. 22; larg. 8 mill. — Perse occid. Oblong, noir en dessous, vert bronzé en dessus, élytres convexes, finement striées-ponctuées, interstries lisses, dorées, points formant une triple série. Tête allongée, verte, brillant métallique, parties de la bouche et antennes noires; prothorax seulement peu plus court que large, légèrement rétréci par derrière et im- pressionné de chaque côté longitudinalement, angles postérieurs notablement saillants par derrière, angles antérieurs fortement déclives, surface verte, métallique « brillante, avec des lignes transverses aciculées et une ligne médiane très-enfoncée; écusson noir, largement triangulaire, ridé longitudinalement par derrière ; élytres ovales allongées, convexes, vert doré, métallique brillant, finement striées-ponctuées, les interstries lisses, peu éle- « vés, d’un beau rougeâtre doré, les points profonds, sur : les 4°, 8 et 12° interstries, les stries et le bord latéral d’un vert clair; dessous noir; pattes noires, grêles. 434. CARABUS MACROGONUS Chaud. Obs. Kiew. 1848. 8. — Theophili Deyrol. Rev. zool. 1872. 471. pl. 3. f. 2. — Anatolie. Tête du Sommeri, yeux saïllants, un peu plus petits, « occiput moins rugueux. Prothorax de moitié plus large que la base de la tête, à peine plus large que long, avec les angles saillants, cordiforme, côtés médiocrement arrondis en avant, évidemment sinués par derrière, avec les angles postérieurs très-avancés, comme dans Scovitzi, à pointe cependant moins aiguë; presque plan, assez den-« sément et distinctement ponctué-rugueux, à mince rebord, ligne médiane entière bien marquée; base non impres-« sionnée de chaque côté, sublinéaire, angles postérieurs non réfléchis. Elytres dilatées au-delà du milieu, atté-" nuées vers la base, à peine plus larges au milieu que la. base du prothorax, épaules à peine saillantes. subbisinuées CARABUS, 103 au bout, aplanies en dessus, plus largement aplaties ca- rénées sur les côtés, sculpture du Hohlbergi Manh., stries plus distinctement ponctuées, interstries plus erénelés de chaque côté, tubercules plus allongés. Noir iuisant, pro- thorax et élytres d’un bleu vif. La sculpture du prothorax et des élytres rappelle celle des voisins du Hohlbergi, les angles très-saillants du pro- thorax, la forme en cœur et allongée de celui-ci; celle des élytres amincies en avant et assez planes, avec les bords largement relevés en carène, le font aisément reconnaître. 135. CARABUS SCOVITZI Fald. Fn. Transe. 1. 1835. 20. 17*. pl. 1. Ê. 8. — Gilnickil Deyr. Rev. zool. 1872. 470. pl. 8. f. 8. — Long. 23; larg. 8 mill. — Mont Taurus. Tête noire, peu allongée, densément rugucuse entre les yeux, obsolètement derrière, légèrement en devant, lisse, avec 2 sillons assez profonds sur le front, bronzée derrière les yeux. Prothorax cordiforme, noir, un peu bronzé, tronqué à la base, avec les angles très-saillants, acumipés, subdéfléchis, assez dilaté avant le milieu, ar- rondi, largement et profondément échancré au bout avec le bord épaissi surtout au milieu et les angles aigus, as- sez déprimé en dessus, densément rugueux, étroitement mais profondément canaliculé au milieu, avec une carène latérale, profondément éraillée ponctuée, de chaque côté à la base, une fossette plane peu allongée; côtés égale- ment réfléchis. Ecusson arrondi par derrière, faiblement déprimé, obsolètement rugueux, noir, luisant. Elytres ovales oblongues, sublinéaires, arrondies, à peine sinutes au bout, déprimées, bronzé rouge, luisantes, aplaties sur les côtés, largement carénées, 2 lignes à peine élevées, subcrénelées, séparées par une triple série de grands tu- bercules un peu allongés, très-élevés, noirs, un peu écar- tés; interstries plans, très-densément granuleux, gra- nules arrondis, élevés, sériés ; côtés pourpres; suture un peu élevée noire. Dessous et pattes noirs, luisants. 136. CARABUS CHAUDOIRI Gebl. Bul. Mosc. 1847. 287. 6°. — Chaud. Bul. Mosc. 1852. 98. — Long. 18-22; larg. 8-9 mill. — Sibérie occidentale, fleuve Kun. Dessus bronzé, cuivreux, luisant. Faciès de Henningi. 104 II. CARABIDES, — CARABIDÆ. Tête oblongue, ponctuée ruguleuse, bronzé obscur, mar- quée de chaque côté entre les antennes d’une impression longitudinale, labre excavé; palpes à peine sécuriformes. Yeux arrondis, saillants, bruns. Antennes dépassant peu le prothorax, noires à la base, pubescentes de gris en dehors. Col finement striguleux. Prothorax presque en carré transverse, largement échancré au bout, angles dé- fléchis un peu aigus, subdilaté sur les côtés avant le milieu, plus ou moins rétréci vers la base, bord largement réfléchi, surtout par derrière, à peine plus étroit à la base, et tronqué au milieu avec les angles défléchis obtus; peu convexe en dessus, ponctué ruguleux légèrement sur le disque, plus profondément par derrière, bronzé cui- vreux, rebord plus brillant, canaliculé au milieu, défléchi sur les côtés. Ecusson large, lisse, en triangle obtus. Elytres peu plus larges à la base que le prothorax, sub- arrondies aux épaules, dilatées peu à peu jusqu’au mi- lieu, rétrécies au delà, arrondies ensemble au bout, con- vexes, bronzé cuivreux, plus brillantes, striées crénelées, côtes égales, interrompues crénelées çà et là par des points, 3 fovéoles plus grandes, pas profondes, crénelées, limbe rugueux plus brillant. Dessous noir, luisant, col et poitrine lisses, abdomen inégalement impressionné, stri- guleux sur les côtés, lisse au milieu; pattes grêles, noires, luisantes, jambes couleur de poix, cuisses comprimées. Voisin de Henningi et de regalis, se distingue de celui- là par sa couleur, de celui-ci par ses côtes plus fréqueru- ment interrompues et ses élytres plus convexes, et des deux par les fovéoles et les bandes en chaînons ; du vincu- « latus par les côtes interrompues et la forme plus convexe. 137. CARABUS MARIETTII Cristof. Mag. zool. 1837, p. 5°. pl. 183. f. 2. — Long. 20 ; larg. 7 mill. — Bosphore. : Ovale déprimé, d’un splendide cuivreux métallique en . dessus, noir en dessous ; ligne longitudinale du protho- . rax visible ; élytres striées crénelées, stries souvent con- « fluentes avec une triple série de points. Pattes d’un noir de poix. Ressemble au Loschnikovi Gebl. mais il est plus déprimé. et plus allongé, la ligne du prothorax est plus marquée ; | 4 CARABUS,. 105 la tête est d’une belle couleur métallique au lieu d’être noire, les jambes sont noires, tandis que dans celui-ci elles sont rouges. Prothorax plus du double plus large que la tête, moins long que large, arrondi antérieure- ment, légèrement rétréci par derrière, très-plan et cou- vert de points peu enfoncés. Elytres comme celles du | FHoppei, mais d’une couleur bronzée plus brillante, et les 3 rangées de points moins profondes. | 138. CARABUS SCHTSCHEGLONVI Manh. Hum. Ess. Ent. vi. 23. 3. — Fisch. Ent. Ross. nr. 174. 31°, — Long. 23; larg. 10,3 mill. — Sibérie. Zlatooust. Ovale, bronzé cuivreux en dessus ; rebord du prothorax et des élytres d’un rouge doré, côtes élevées des élytres interrompues, et une triple série de points subarrondis. Taille de l’arvensis et très-voisin du éuberculatus Gebl. 139. CARABUS URALENSIS Mots. Ins. Sib. 96. 130*. pl. 4. F. 2. — . Long. 23 ; larg. 8 mill. — Mont Oural. Ressemble beaucoup à l’arvensis, étant de même gran- deur, de même couleur et presque de même forme, mais il paraît plus large et sa forme convexe et ovale le rap- | prochent des Billbergi et cumanus. Prothorax plus large et | fortement rebordé sur les côtés, qui sont d’un cuivré | brillant, à peu près comme dans Henningi et Leachi; | angles postérieurs saillants et base distinctement échan- crée. Elytres assez ovales, à stries bien marquées, un peu sinuées à l’extrémité, bord latéral d’un cuivré terne et non doré. — Fait le passage des cumanus et Billberyi à l’arvensis. 140. CARABUS ZARKHARSCHREVSKII Mots. Bul. Mosc. 1845.13". pl. 1. Î. 4. — Long. 21; larg. 8 mill. — Tschougouelr. G' oblong, bronzé obscur en dessus, élytres très-densé- ment striées crénelées, à 3 séries de très-petits granules, côtés du prothorax et limbe des élytres pourpre doré brillant. Intermédiaire entre arvensis et nemoralis, et facile à re- connaître par les bords d’un doré pourpre très-vif sur Île prothorax et les élytres, comme chez l’excellens; sculp- ture des élytres un peu semblable à celle du conciliator Fisch. avec lequel Krynicki l'avait confondu, mais qui a 106 II. CARABIDES, — CARABIDÆ, le prothorax beaucoup plus large et plus rebordé et les » élytres plus ovales. 141. CARABUS DEYROLLEIT Gory, Rev. zool. 1839. 227°. — Chevl. id. 1840. 8. pl. 5. f. 1. — Devyr. Soc. Ent. Fr. 1852. p. 221. 5.— Long. 13-14 ; larg. 6-6,5 mill. — Nord de l'Espagne. Ressemble à l’arvensis. Prothorax plus long, angles postérieurs plus prolongés, stries des élytres beaucoup : plus petites et visibles seulement à la loupe. Tête un peu allongée, couverte de petites rides irrégulières et peu marquées, avec 2 enfoncements longitudinaux entre les yeux; dernier article des palpes sécuriforme. Antennes plus longues que la moitié du corps; mandibules, palpes et 1-4 articles des antennes noirs, les suivants pubes- cents; yeux arrondis, saillants. Prothorax plus large que la tête, plus long que large, assez fortement ponctué, surtout près des bords latéraux; ligne longitudinale bien marquée au milieu, une impression droite et rugueuse de chaque côté de la base près de l’angle postérieur ; peu échancré en devant ; bords latéraux relevés, surtout près des angles postérieurs qui sont prolongés. Ecusson trian- gulaire, marqué de rides longitudinales. Elytres plus larges que le prothorax, en ovale allongé, stries très- finement ponctuées, 4e, 8° et 12 stries interrompues par : des points; bords latéraux élevés, longés de quelques ran- gée de granules, irrégulièrement disposés et inégaux. Dessous et pattes noirs. Ordinairement bleu, il est aussi quelquefois d’un vert métallique brillant ou d’un rouge ouivreux; il a beaucoup de rapports avec le Ghilianii et se place près du Linnæi. ‘142. CARABUS ADAMSI Adams, Mém. Mosc. v. 1817. 2928. pl. 1. — G'Fisch. Ent. Russ. m1. 80°. — chrysitis Mots. Bul. Mosc. 1839. " p. 86. pl. 6. f. d. — Eichwaldi Chaud. Car. Cauc. 19. — varians « Fisch. Ent. Russ. 11. 65. pl. 35. f. 1. — chiragricus Fisch. M Ent. Russ. 111. 481. pl. 7 b. f, 5. — var. subcyaneus Kr. Berl. « 1878. 101. — Long. 25; larg. 9,3 mill. — Caucase. Se distingue des espèces du groupe par sa forme dé- primée. Tête noire, rugueuse, avec des impressions an- gulaires profondes et rugueuses. Prothorax presque cor- diforme, rugueux, violet, variant de vert bronzé. Elytres allongées, subovales, déprimées, stries élevées lisses, non CARABUS. 107 lou rarement interrompues par des points enfoncés, in- terstries très-crénelés par des points enfoncés très-fré- quents ; il y en a trois entre les séries de points oblongs et élevés; on n’en compte que deux près de la suture, celles du bord sont confluentes, ou presque entièrement composées de points irrégulièrement élevés; bords ré- fléchis d’un vert bronzé. Dessous noir ainsi que les pattes. chiragricus moins long et moins déprimé, stries élevées bien moins distinctes; stries tellement granulées, qu’elles forment à peine des lignes élevées; 2 côtes et les séries ordinaires de points oblongs élevés sont plus distinctes. 143. CARABUS EICHWALDI Fisch. Ent. Russ. 1825. ur. 178. 37. pl. 7 b. f. 4. — Hohlbergi Manh. Hum. Ess. vi. 24. — Fald, Fn. Transc. 1. pl. 2. f. 3. — var. elegantulus Mots. Kæf. Russ. 18. note 1. — Long. 20; larg. 8 mill. — Caucase, Astrabad, Da- ghestan. Ovale oblong, semblable pour la taille au conciliator, | facile à reconnaître par la forme du prothorax et la sculp- |ture des élytres. Tête allongée, ponctuée, noire, avec une | profonde impression longitudinale de chaque côté. Pro- )thorax subcordiforme, rugueux, arrondi sur les bords, | noir avec un reflet violet. Elytres ovales, d’un vert bronzé noir, avec les bords réfléchis violets, rugueuses, lignes et points élevés confluents de différentes manières; on remarque 2 stries plus distinctes, ondulées et interrom- pues irrégulièrement par des points enfoncés ; on dis- tingue aisément 3 séries de points élevés oblongs. Des- sous d’un noir de poix, ainsi que les pattes, 1144. CARABUS SUBCOSTATUS Mots. Bul. Mosc. 1845. 80. Note 1°. | — Sibérie. | Très-voisin du Hohlbergi, mais plus court et plus large, ‘avec des lignes égales, mieux marquées et des impres- « Sions beaucoup plus éparses et plus superficielles dans Iles intervalles des élytres. Prothorax moins rugueux, | avec les angles plus avancés par derrière. 445. CARABUS ARMENIACUS Manh. Bul. Mosc. 1830. 59. Leq. 74. A, — var. incatenatus Manh. Mosc. 1830. 60. — var. fulmi- nans Kraatz. — Arménie, Turquie. Assez semblable à l’Eichwaldi Fisch., maïs un peu plus | 108 IT. CARABIDES, — CARABIDEÆ. petit et distinct surtout par la forme du prothorax, Tête al- longée, un peu rugueuse, avec une impression de chaque côté entre les antennes, qui sont noires et de la longueur de la moitié du corps. Prothorax presque carré, un peu échancré devant et derrière, peu arrondi, à peine rebordé« sur les côtés, plan sur le dos, avec une canalicule longi- tudinale, très-rugueux, noir, avec un éclat rouge et vert cuivreux. Ecusson semicirculaire, noir. Elytres ovales oblongues, pas plus larges que le prothorax à la base, à peine dilatées au milieu, échancrés en cercle vers le“ bout, convexes sur le dos, rouge cuivreux ; sur chaque 6° et 106 stries entières subondulées, les autres plus étroites, « interrompues, ruguleuses, 4°, 8 et 12e formées de points élevés oblongs plus grands. Dessous noir, luisant, ainsi que les pattes. 146. CARABUS KINDERMANNI Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 155. 4°. — Long. 23,3-24,3 mill. — Anatolie, Amasie. | À première vue peut se confondre avec Hohlbergi. Lam forme de la tête est la même. Prothorax plus lisse en dessus, quoique ponctué; points moins méêlés et rugositém moins forte; bord latéral plus relevé surtout près des angles postérieurs qui sont assez prolongés en arrière; espace près de ces angles plus creux et ligne longitudinale. de chaque côté de la base plus marquée; élytres beau coup moins bombées, paraissant planes dans leur partiem antérieure; stries moins profondes ponctuées, interstries moins relevés en carène; ceux qui sont interrompus par des points ni plus larges ni plus élevés que les autres,« points espacés à peu près de même; la strie scutellaire courte dans Hohlbergi, se prolonge tout le long de la su ture et forme une strie ponctuée à la base . à l’extré-… mité; bout des élytres non sinué. Le Hohbergi habite les montagnes des provinces tar tares au midi de la Georgie, et n’est probablement pas distinct du varians comme espèce. | 147. CARABUS BOHEMANNI Mén. Cat. 4832. 406. — Fn. Transc. 14 1835. 48. 15. pl. 2. f. 1. — Long. 18,6 ; larg. 8 mill. — Caucase Ressemble beaucoup au catenulatus F. par la stature ets surtout par la sculpture des élytres; moins convexe, plus CARABUS. 109 arrondi par derrière, et entièrement différent par la forme - du prothorax.— Tête finement alutacée, avec une fovéole | antérieure fort allongée, de chaque côté. Antennes noir | de poix, glabres, brunes et pubescentes en dehors. Pro- thorax subcordiforme, tronqué à la base, avec les angles | saillants, aigus, défléchis, dilaté arrondi avant le milieu, ‘ sinué par derrière, avec les côtés à rebords minces réflé- | chis, déprimé en dessus, densément ponctué rugueux, ‘ noir violet sur les côtés, marqué au milieu d’une étroite et profonde canalicule. Ecusson transverse, étroit, très- lisse. Elytres ovales oblongues, peu dilatées par derrière, arrondies au bout, légèrement déhiscentes, très-faible- ment bisinuées, médiocrement déprimées en dessus, noir violet, avec le limbe d’une couleur plus vive ; lignes élevées égales, entières, 3°, 7° et 11e fréquemment inter- rompues par de petits points ; intervalles ponctués créne- | lés, très-densément et finement granulés, rugueux en | dedans de la marge. Dessous et pattes d’un noir de poix + luisant. | 148. CARABUS FAUSTUS Brul. Can. Col. 1838. 57. pl. 2. f. 3. — Woll, Cat. Can, 1864. 6. 8°. — Long. 28-88,3 mill. — Ténériffe. Bronzé cuivreux ou noir un peu bronzé, parfois ver- | dâtre, luisant; prothorax en carré long (également et un | peu plus étroit par derrière); élytres en ovale allongé (presque droites obliquement sur le côté, vers la base, et un peu plus larges après le milieu), limbe plus ou moins | d’un vert brillant, avec 3 séries longitudinales de tuber- | cules, avec des côtes plus ou moins distinctes; antennes | et pattes allongées, robustes, plus obscures. On peut le reconnaître de l’inferruptus par la taille plus | grande, la surface plus brillante, les pattes plus longues | et plus robustes, le prothorax rétréci plus par derrière | et la tête plus atténuée par devant, l’un et l’autre plus | allongés; les angles postérieurs du prothorax également un peu plus prolongés. 149. CARABUS COARCTATUS Brul. Web. Col. Can. 1838. 57. pl. 2. f, 2. — Woll. Cat. Can. 1864. 5. 7. — Long. 21-23,3 mill. — Grande-Canarie. Bronzé cuivreux ou noir bronzé, parfois verdâtre, lui- - Nouveau Répertoire I, — 1880. 1 110 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. sant; prothorax fortement et brusquement étranglé par derrière, angles postérieurs longs ; élytres ovales, limbe plus ou moins verdâtre brillant, 3 séries longitudinales de tubercules allongés, peu nombreux, avec des côtes obsolètes. Antennes assez allongées, plus obscures ainsi que les pattes. — Se distingue bien à son prothorax brusquement et fortement étranglé par derrière, mais avec les angles postérieurs fortement saillants. 150. CARABUS SCULPTURATUS Mén. Cat. 1832. 105. 338. — Fald, Fn. Transc. 1. 1835. 16. 14°. — Sommeri Manh. Mosc. 1842. 815. — Lenkoran. Assez semblable au granulatus Lin., prothorax de même forme, cependant élytres pour l'ordinaire plus larges et de sculpture toute différente. Tête noire à peine bronzée, densément rugueuse, entre les yeux inégale, plus profon- dément rugueuse, profondément bicarénée en devant, : une faible dépression transverse sur le vertex. Prothorax transverse, tronqué à la base, angles assez prolongés, un « peu aigus, les antérieurs défléchis, à peine saillants, obtus, côtés arrondis avant le milieu, réfléchis, un peu « rétrécis par derrière, assez élevés; fort inégal, ponctué- . rugueux, disque antérieur géminé, déprimé par derrière, une fossette large et profonde de chaque côté à la base, : et une autre plane triangulaire au milieu de la partie « antérieure, noir, un peu verdâtre. Ecusson petit, trian- gulaire, fortement impressionné, noir, luisant. Elytres 2 fois plus larges que la base du prothorax, dilatées peu. à peu en arrière, rétrécies et légèrement sinuées au bout, qui est arrondi; presque planes, noires d’un bronzé « obscur, un peu verdâtre, côtés carénés, obsolètement bordés de vert, 11 lignes entières, non interrompues, peu élevées, égales, et sur chacune une triple série de petits tubercules oblongs, écartés, intervalles finement poin- tillés. Dessous et pattes très-noirs, luisants, côtés de l’abdomen subrugueux. 151. CARABUS MAACKI Mor. Bul. Ac. Sc. Pet. 1v. 1842. 191. 6°. —" O! long. 28-29 mill. — Lac Kenka, Sibérie or. | Noir, prothorax transverse, rétréci par devant, forte- ment sinué au devant des angles postérieurs qui sont CARABUS,. 111 arrondis et à peine prolongés; élytres elliptiques, un peu | planes, vert obscur, chacune échancrée avant l’extrémité, | à 3 côtes suturales raccourcies, les séries alternes de tu- | bercules oblongs, interstries ruguleux et granulés. — Facile à reconnaître entre les espèces appartenant au groupe du granulatus, par la couleur d’un noir pur du corps et d’un vert bronzé des élÿtres. Prothorax rétréci | peu à peu mais notablement par devant, légèrement arrondi, très-fortement rétréci après le milieu; angles postérieurs arrondis, plus petits que l’angle droit et un peu saillants en dehors, passent en formant une légère : courbe au bord postérieur légèrement courbé autour de l’écusson; impression basale profonde. } 152. CARABUS GUERINI Fisch. Bul. Mose. Cat. Karel. 4. 12. 1844. 45. — © Erichsoni Fisch. Bul. Mosc. 1844. 16. — ? duarius Mots. Ins. Sib. 256. — Long. 26; larg. 14 mill. — Songorie. | Bronzé brillant ; tête tout-à-fait dilatée, noire, luisante, | col bronzé; irrégulièrement impressionnée sur les côtés, | canaliculée au milieu ; mandibules très-fortes, excavées | en dessus; menton à 3 plis; antennes fortes, subfiliformes, | articles 1-5 noirs, les autres resserrés, garnis d’une pu- bescence grise. Prothorax cordiforme, rebordé, vert bronzé, granulé sur les côtés, canaliculé au milieu, | échancré et ceint de flave en devant, tronqué droit par | derrière, bords saillants, réfléchis. Prosternum dilaté, | sillonné transversalement. Elytres en ovale oblong, bronzé cuivreux, brillant, ponctuées, points plus grands formant 3 séries, celle près de la suture un peu moins profonde, interstries sillonnés et pointillés. Dessous noir, d’un éclat de poix. Pattes de la même couleur, cuisses fort épaisses, avec des points irréguliers. 153. CARABUS PELETIERI Cast. Et. Ent. 158. — Maillei, Sol. Soc. Ent. Fr. 1835. 114. 5°. — Long. 22; larg. 10 mill. — Barbarie. Noir obscur en dessus, avec un reflet verdâtre sur Île bord des élytres et sur le dessous qui est un peu plus brillant que le dessus. Se rapproche du Famini dont il a la forme, mais il est un peu plus large. Tête oblongue, léoèrement réticulée à la partie postérieure et sur les côtés ; 2 enfoncements longitudinaux bien marqués. Pro- 112 Il. CARABIDES. — CARABIDÆ. thorax légèrement transverse, subrectangulaire, avec les côtés fortement arrondis et assez relevés; angles posté- rieurs assez prolongés, très-arrondis; dessus légèrement réticulé, plis plus marqués à la base et sur les côtés, presque effacés au milieu. Elytres couvertes de tubercules oblongs très-saillants, prolongés en pointe à leur partie postérieure, alignés en côtes interrompues; les 3 lignes de points oblongs assez distinctes, parce que les intervalles sont un peu élevés; sans cela on ies confondrait avec les autres rangées, quoique ces dernières soient plus serrées. Métasternum marqué de deux forts sillons en croix, 3 derniers segments de l'abdomen traversés d’un pli, dernier assez ridé. 154. CARABUS NUMIDA Cast. Etud. Entom. 88. — Fairm. Soc. Ent. Fr. 1858. 748. — Varvasi Sol. Soc. Ent. Fr. 1835. 115. 6°. — Long. 22-23 ; larg. 9,5-10 mill. — Alger. Se rapproche du cancellutus par sa forme et par les dessins des élytres. Tantôt cuivreux, tantôt un peu noïi- râtre. Tête très-légèrement réticulée, presque lisse anté- rieurement. 1-4 articles des antennes et palpes très-noirs. Prothorax légèrement rétréci en arrière et relevé sur les « côtés, surtout près des angles qui sont un peu prolongés et arrondis, dos réticulé notablement, sillon médian lé- gèrement marqué, impressions oblongues de la base presque effacées. Elytres non sinueuses à leur extrémité, « couvertes de petits tubercules peu serrés entre la carène et la 4° des côtes non interrompues, dont les 2 intermé- « diaires sont plus élevées que les autres, 3 des intervalles « ont une rangée de points oblongs élevés, un peu prolongés en pointe postérieurement, et 2 lignes de petits tuber- « cules arrondis, situés près des côtes; ligne de points près de la carène peu apparente, parce qu'ils sont très-petits et confondus avec les granules. Sillons en croix du méta-. sternum et plis transverses des 3 derniers segments de l’abdomen bien prononcés. 2 455. CARABUS FAVIERI Fairm. Soc. Ent. Fr. 1859. Bul. 50. — Lucasi Fairm. Id. 1858. 748. — Long. 27 mill. — Nord de l'Afrique, de Bône à Tanger. - Brièvement ovale, convexe, noir, bord externe du pro- ; | CARABUS. 115 thorax et des élytres cuivreux violacé; prothorax moins arrondi sur les côtés, densément rugueux sur toute sa surface; élytres densément tuberculées, avec 3 côtes distinctes sur chacune d'elles, souvent interrompues : tubercules des intervalles plus grands, caténulés. 156. CARABUS DISSITUS Fisch. Ent. Ross. 11. 1825-1828. 171. 29°. — Sibérie. Voisin du catenulatus, ayant la même structure des élytres, mais la forme du prothorax et des élytres dif- férente. Plus allongé et plus déprimé; catenulatus Q a des élytres plus ovoïdes, dissitus les a allongées et termi- nées en pointe dans les deux sexes; les chaînons des 3 lignes à points élevés sont rendus plus distants par des points largement imprimés. Il est noir et n’a point de reflets bleus. 457. CARABUS ERRANS Gory. Rev. Zool. 1839. 296. — Var. gua- darramus Lefert. Soc. Ent. Fr. 1847. 415. — Long. 21; larg. 8 mill. — Galice. Voisin du catenulatus, il s’en distingue facilement par sa forme moins ovale et les stries des élytres beaucoup plus faibles; il varie du noir bleu au brun foncé. Tête couverte de petites rides irrégulières et peu marquées avec 2 légers enfoncements entre les antennes. Dernier article des palpes fortement sécuriforme. Palpes, mandi- bules et 1-4 articles des antennes noirs, les suivants bru- nâtres et un peu pubescents. Yeux noirs et assez saillants. Prothorax plus large que la tête, aussi long que large, couvert de petites rides irrégulières qui le font paraître rugueux; ligne médiane très-faible; peu échancré en devant, bords latéraux assez relevés, surtout vers les angles postérieurs, qui sont prolongés et arrondis. Ecusson en demi-cercle, avec une ligne au milieu et un fort point de chaque côté. Elytres plus larges que le prothorax, ovalaires, moins convexes que dans catenulatus, couvertes de très-faibles stries sur lesquelles il y a une rangée de points qui les font paraître comme crénelées; en outre 3 lignes de points sur les 4°, 8 et 12° intervalles. Dessous et pattes d’un noir assez brillant, 114 IT, CARABIDES, — CARABIDÆ, 158. CARABUS STEUARTI Deyr. Soc. Ent. Fr. 1852. 240°. pl. 5. f. 3. — Long. 21-24; larg. 9-11 mill. — Portugal, Oporto. En février et mars. Se distingue bien de guadarramus Laf. et errans Gory, avec lesquels il a beaucoup de rapports; tête plus allongée, rugueuse entre les yeux, 2 fortes impressions longitudi- nales entre les antennes, séparées par un intervalle élevé et lisse, Antennes plus grêles que celles du catenulatus. Prothorax large, un peu échancré antérieurement, côtés subparallèles et assez relevés, angles postérieurs prolongés en pointe aiguë; sensiblement ponctué, surtout par der- rière où les points deviennent plus gros et confluents, ce qui le fait paraitre un peu rugueux; ligne longitudinale bien marquée, surtout au milieu, où elle forme quelque- fois une fossette ; noir avec les bords latéraux largement violacés. Elytres d’un noir légèrement bronzé et terne, plus clair et verdâtre sur les bords, très-déprimées, peu arrondies antérieurement, faiblement élargies sur les côtés et à peine sinuées vers l'extrémité, couvertes de stries irrégulières, finement crénelées, interstries formés. de très-petits tubercules disposés en séries longitudinales, dont 2 plus élevées; en outre 3 lignes de tubercules oblongs séparés par des points dont le fond est ver- dâtre et un peu brillant. Dessous et pattes noirs, assez brillants. À 159. CARABUS OBLIQUUS Thoms. Op. 668. 12, — Europe mérid. AE rateur 2er COMTE ”] 4 “ Allongé, noir ou brillant de bleuâtre ; élytres densément . 4 parsemées de granules luisants; cf pointe du forceps courte, réfléchie obliquement. Var. a.) (Germari-azurescens.) Plus grand, côtés du prothorax plus aplatis, angles postérieurs assez longs. Var. 0.) (Neesi.) Plus petit, côtés du prothorax peu aplatis, angles posté- Ÿ rieurs plus courts, élytres obovales. Ressemble beaucoup au violaceus par la {aille et la sta- ture, certainement distinct par ses élytres moins opaques, à ne postérieur obsolète, par le bout du forceps gf à 5 | pointe subarrondie réfléchie obliquement. CARABUS. 115 : 160. CARABUS OLYMPIÆ Sella. Rev. zool. 1855. 470. pl. 11. f. 4,2, 3. — Long. 80; larg. 11 mill. — Apennins, entre Aoste et Sésia. Forme assez semblable à celle du purpurascens, mais tenant plus de celle de intricatus et hispanus, quoique non déprimé. Tête noire à reflets bronzés obscurs et violâtres, fortement ridée dans tous les sens en avant, rides du col fines et transverses; mandibules, palpes, antennes et dessous de la tête noirs. Prothorax un peu moins long que large, bronzé assez vif au milieu en dessus, plus noir en dessous, avec les côtés d’un vert doré luisant à reflets rouges cuivrés; une forte ligne longitudinale au milieu, atteignant les deux extrémités; disque lisse avec de | courtes rides transverses qui se confondent avec les gros points et les fossettes des bords. Ecusson large, un peu | arrondi, avec un gros point de chaque côté et le milieu | creusé. Elytres assez allongées, assez atténuées en avant, | comme celles de hispanus, ayant leur plus grande largeur | aux 2/3, très-faiblement sinueuses près de l'extrémité; | d’un beau vert luisant, avec le sommet des côtes bronzé et le bord d’un rouge de cuivre très-luisant et très-vif; . bombées comme celles du purpurascens, mais stries ponc- | tuées au fond et assez souvent interrompues par des en- | foncements plus forts que les points, beaucoup moins | fines et moins rapprochées que celles du purpurascens, | ayant plus de rapports avec celles du Rossi; en arrière vers l'extrémité les points sont plus forts et présentent | un aspect granulé; les points plus forts placés sur le | sommet des stries forment trois séries. Poitrine et abdo- | men noirs, avec quelques reflets de bronzé chscur. Pattes | entièrement noires. 161. CARABUS CALLENT Fisch. Ent, Russ. 11. 1823-1824. 96. 23°. pl. 34. f. 2.; 1 210. 72. — Long. 30; larg. 11 mill. — Georgie. Ressemble beaucoup au glabratus F., maïs il diffère par | Ja forme du prothorax, les élytres plus dilatées au milieu, presque planes, très-finement pointillées. — Tête grande, | proéminente, lisse, brillante et noire, avec les impressions | de chaque côté très-profondes en devant. Prothorax lisse, brillant, en forme de lyre, rebordé, canaliculé, rétréci en 116 II. CARABIDES, — CARABIDÆ, . arrière et tronqué droit, angles courbés en bas et nulle- ment saillants. Ecusson large et triangulaire. Elytres ovales, rebordées, aplanies sur le dos, sans trace de la suture; pointillées par séries, points fins visibles seule- ment à la loupe. Dessous, comme les pattes, noir et bril- lant, jambes garnies de poils touffus. 162. CARABUS FEDTSCHENKOI Solsky, Fedtsch. 1874. 1. 14, — Long. 25; larg. 10 mill. — Samarkand. Ovale, convexe, noir, peu brillant; prothorax un peu plus large que long, à peine carré, atténué arrondi en de- vant, légèrement rétréci peu à peu vers la base, droit sur les côtés qui ne sont pas sinués au devant des angles pos- térieurs arrondis et peu saillants, à bord latéral réfléchi étroit, dos plan, finement et éparsement ponctué, plus fortement ruguleux au milieu de la base, ligne médiane très-ténue, impressions basales peu profondes. Elytres ovales, étroitement rebordées, réfléchies, convexes, lisses. Palpes allongés, dernier article largement sécuriforme. — G' Plus grêle, 1-3 articles des tarses antérieurs dilatés. 162, CARABUS RHINOPTERUS Hampe, Wagn. Perse, 1852. 309. 4. — Long. 19,6; larg. 8 mill. — Perse. Un peu oblong, no:r, bleu en dessus, élytres subcon- « vexes, très-densément striées-crénelées. — Tête étroite, . allongée, noire, luisante, ponctuée plus densément par derrière, très-éparsement par devant, points confluents çà et là en rides ; prothorax déprimé, un peu plus large que long, rétréci par derrière, angles postérieurs prolon- gés considérablement par derrière, bords latéraux peu élevés, bord antérieur à peine échancré, angles antérieurs déclives, dépassant tout en s’arrondissant doucement, le bord antérieur étroitement bordé, surface assez densé- ment ponctuée, plus grossièrement rugueuse ponctuée . aux angles postérieurs ; écusson ridé longitudinalement ; élytres ovales oblongues, médiocrement convexes, mar- quées de lignes élevées extrêmement denses et très- M fines, les lignes interrompues en forme de lime, les 3 rangées de points enfoncés légèrement marquées; pattes déliées. CARABUS. 117 » 164. CARABUS BISERIATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 87. 79°. — Long. 18 mill. — Caucase, Oni. Voisin du conveæus, plus petit, un peu plus court, —Tète moins rugueuse, un peu ponctuée autour des yeux. Pro- thorax un peu plus court et plus convexe, plus incliné vers les argles antérieurs; côtés un peu plus arrondis avant le milieu, ce qui le fait paraître un peu plus rétréci postérieurement; angles de la base un peu plus pointus, fossette linéaire plus distincte. Elytres moins arrondies sur les côtés antérieurement, stries moins serrées, inter- stries plus larges, traversés surtout vers les côtés par de nombreuses linéoies transverses ; bords fortement ru- gueux avec 2 lignes de points petits, mais distincts; série suturale manque. Dessus vert obscur un peu bronzé, plus brillant sur le bord des élytres ; dessous, antennes, palpes et pattes noirs ©. 165. CARABUS DECOLOR Fisch. Ent. Ross. 11. 1823-1824, 72. 7*. pl. 35. F. 4. — Long. 16; larg. 7 mill. — Ihérie. Ovale, bronzé obscur; prothorax presque carré, bords fortement réfléchis ; élytres ovales, à stries élevées créne- lées et avec une triple série de points oblongs élevés, oblitérés. L'un des plus petits Carabes à côtes crénelées. — Tête saillante, étroite, ponctuée en devant, brune ; impressions latérales très-profondes, dirigées en avant. Prothorax subcarré, réfléchi sur les bords, peu échancré en devant, bronzé obscur; rude en haut par des points d’un éclat métallique, et brillant, tronqué droit par derrière, angles excavés, inclinés, très-saillants. Ecusson très-petit, trian- gulaire. Elytres allongées subovales, à côtes crénelées, toutes interrompues, les côtes communes (3, 7, 9) ont une série d’impressions plus grandes et subcarrées et pourraient se dire en chaînons, si elles n'étaient pas si minces; peu brillantes, de couleur mal définie mais s’ap- prochant du brun soyeux ou même métallique; marge réfléchie, granuleuse. Dessous d’un brun presque noir; pattes noires, jambes du milieu garnies d’une série de soies rousses. Te 118 II. CARABIDES. — CARABIDÆ,. 166. CARABUS RUMELICUS Chaud. Soc. Ent. Fr. 1867. 259. 9°. — — Long. 17-20 mill. — Roumélie, Syrie. Voisin du conveæus, mais se rapprochant du bessarabicus. — Tête comme dans le convexus, mais beaucoup plus lisse; antennes à articles bien plus allongés, bien plus longues ; yeux moins saillants © que g’. Prothorax moins court, base assez échancrée en arc, mais sans angles ren- trants près des angles postérieurs, qui sont moins pro- Jongés en arrière, quoique plus que dans microderus ; dessus comme dans le convexæus, mais bien moins ponctué, surtout sur le disque et la partie antérieure. Elytres en ovale un peu plus allongé, avec les épaules plus obtuses, à peu près aussi convexes, se rétrécissant un peu dans leur pre- mière moitié, 14 rangées un peu irrégulières de points peu serrés, précédés chacun, surtout sur les côtés et vers l'extrémité, d’une très-petite dent de râpe; interstries presque plans ; 3 séries de petites fovéoles assez distinctes; ponctuation des bords et de l’extrémité peu serrée et irré- gulière; côtés du propectus à peu près lisses, métépis- ternes et côtés de l'abdomen, sauf l’anus, assez fortement : ponctués. 167. CARABUS SCABRIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 156. 5°. — reliculatus Hampe, Wagn. Perse, 1852, 308. — Long. 21 mill. — Arménie, un seul ©. Par la forme du corps, par l’épaisseur et la brièveté des palpes et des antennes, se place à côté du convexus, dont il diffère par la sculpture des élytres qui rappelle un peu celle du maurus. — Tête du convexus, un peu plus distinc- tement ponctuée; prothorax un peu plus rétréci par der- rière, bords latéraux non déprimés, sans excavation près des angles postérieurs, qui semblent se réfléchir en des- sous, cette partie est conformée comme dans Hoppei; sur- face entièrement pointillée, impression transverse de la base assez distincte. Les élytres ont presque la forme et la convexité de celles du Hopypei, angle huméral un peu plus saïillant, côtés s’élargissant jusqu’au-delà du milieu … ©, rebord latéral un peu plus large ; sculpture composée de lignes assez régulières de points bien marqués, peu rapprochés, interstries un peu convexes, légèrement in- CARABUS, 119 égaux vers la base et sur le disque, interrompus par de nombreuses impressions transverses, vers les bords et l'extrémité, 4°, 8 et 12° un peu plus larges que les autres et interrompus en forme de chaînons sur toute leur lon- gueur, par des impressions transversales précédées de tout petits tubercules horizontaux et pointus, comme ceux qu’on observe sur les côtés et l'extrémité; les chaînons forment des ovales peu allongés, et sont à peine plus éle- vés que les autres. Entièrement noir, plus brillant en dessus qu’en dessous. 168. CARABUS KRUBERI Fisch. Ent. Rus. 1. 1820-1822. 98. pl. 4. f. 9. — Gebl. Bul. Mosc. 1847. 292. — Var. Bungei Gebl. Ledeb: 51. 4".— Long. 18,6-21; larg. 8-9,6 mill.—Altaï, fleuve Tscharysch. Noir, peu luisant, glabre. Tête finement pointillée et striguleuse, avec des fovéoles ruguleuses entre les an- tennes, qui sont plus longues que le prothorax. Prothorax 2 fois plus large que long, profondément échancré en de- vant, dilaté sur les côtés, peu réfléchi, angles postérieurs courts, obtus, défléchis ; légèrement striguleux sur le disque, canaliculé au milieu, au bord et par derrière plus distinctement ruguleux, avec une faible impression trans- verse à la base. Ecusson lisse, dilaté. Elytres ovales, très- dilatées au milieu, arrondies au bout, bord réfléchi ; con- vexes en dessus, à petits points oblongs, élevés, serrés, subsériés, et rendues scabres par des rugosités médiocre- ment, plus distinctement aux bords, 3 séries de tubercules caténulés, interrompues par des fosseltes. Dessous strigu- leux. Pattes noires, robustes. 169. CARABUS MNISZECHI Chaud. Bul. Mosc. 1852. 94°. — Long. 14,5 ; larg. 5,3 nil. — Russie méridionale. N'a de rapports qu'avec bessarabicus, et encore faibles. — Tête assez grosse, comme dans platyscelis; yeux très- saillants; front un peu bombé, parsemé de quelques points, sans sillons latéraux ; une courte et large impres- sion triangulaire de chaque côté de l’épistome; labre tronqué, marqué d’une impression triangulaire ; antennes assez fortes, atteignant le milieu des élytres; 1 article peu allongé, aminci à la base, les suivants non comprimés courts, 2° et intermédiaires non tuberculés au bout; pal- 120 II. CARABIDES. — CARABIDÆ, pes longs, 2e article des labiaux plus allongé que dans les autres espèces, dernier peu dilaté; mandibules assez avan- cées. Prothorax à peine plus large que la tête avec les yeux, moins long que large, rétréci postérieurement ; bord an- térieur très-peu échancré; base tronquée; côtés peu ar- rondis, excepté près des angles antérieurs qui sont mar- qués, quoique arrondis et nullement avancés; angles postérieurs obtus, largement arrondis au sommet, un peu déprimés, nullement prolongés; dessus un peu bombé; ligne du milieu très-fine, peu marquée, atteignant le bord antérieur, mais seulement l’impression transverse posté- rieure, qui est droite et assez enfoncée; bords latéraux légèrement déprimés et finement relevés; dessus lisse, sauf quelques rides légères ; une fossette courte profonde touchant à la base de chaque côté près des angles. Elytres: de 2/3 plus larges que le prothorax, en ovale parfait, plus longues que la tête et le prothorax ; épaules effacées ; côtés arrondis ainsi que l’extrémité ; dessus très-bombé, lisse, stries de petits points espacés, effacées vers le milieu près de la suture et plus tôt sur les côtés, derrière les points quelques stries fines, disparaissant bientôt; bord latéral finement rebordé, surtout en devant, muni en de- dans d’une rangée de petits tubercules aigus; dessous | lisse ; pattes assez fortes, assez longues ; 1-4 articles des tarses antérieurs dilatés gf. — Entièrement d’un noir peu brillant, sans être mat. 170. CARABUS CYCROPALPUS Peyr. Soc. Ent. Fr. 1858. 356°. pl. 9. f. 1. — Long. 20-24; larg. 7-9 mill. — Caramanie, bords du Cydnus. Allongé, parallèle, noir luisant. Tête peu visiblemert ponctuée, avec des rides légères, impressionnée de chaque « côté, labre un peu bisinué, fortement impressionné au « milieu ; palpes sécuriformes, 2 fois plus grands c' que ©. Prothorax non échancré en devant, avec les côtés arrondis en avant, obliquement rétrécis et un peu relevés en ar- rière, bord postérieur à peine sinué, presque tronqué, « avec les angles à peine prolongés et arrondis, ligne mé- M diane peu marquée, disque marqué de petites rides pres- M | que effacées, et réunies en rugosités vers les angles pos- térieurs, Ecusson assez grand, en triangle court et très- CARABUS. 121 large, impressionné. Elyires peu convexes, très-parallèles cg, moins ©, à peine rebordées, arrondies à l’extrémité, marquées de points bien visibles, formant des séries striales, qui se changent sur les côtés et surtout en ar- rière en petites dents de râpe ; on n’y voit aucune trace des 3 rangées de points plus gros, qu'on voit dans Îles espèces voisines. — $e place près de bessarabicus Stév. Dej. 171. CARABUS MORIO Manh. Bul. Mose. 1830”. 58. 3°. — Tamsi Mén. Cat. 1832. 109. — Asie min. Arménie. Taille de chalconatus. Tète noire, ruguleuse, un peu plane, à peine fovéolée entre les antennes. Antennes noires, plus courtes que la moitié du corps. Prothorax beaucoup plus large que la tête, subtronqué aux deux bouts, également arrondi et aplati sur les côtés, un pou plus court que large, angles postérieurs arrondis sub- défléchis, dos plan, canalicule médiane à peine visible, noir, finement ruguleux partout. Ecusson court, noir, luisant. Elytres peu plus larges que le prothorax, plus de trois fois plus longues, épaules arrondies, rétrécies en courbe du milieu vers le bout, peu rebordées, fort con- vexes, noires, finement alutacées, une triple série de points à peine visibles et une série de granules au bord. Dessous et pattes noir luisant. 172. CARABUS VARIOLATUS Costa. Aspir. 1. 2. — cavernosus Schm. Berl. 1859. 43. — Long. 28; larg. 10 mill. — Italie mérid, Monte-Cristo. _ Allongé, assez convexe, noir luisant. Tête allongée, étroite, front plan pointillé ridulé, bordé de chaque côté d’un profond et large sillon en devant, de plis longitudi- naux par derrière; palpes maxillaires longs, dernier ar- ticle triangulaire allongé. Antennes aussi longues que la moitié du corps, 1-4 articles lisses, 2-3 comprimés à la base, les autres pubescents atténués. Prothorax 5/8 mil., aplati, densément pointillé, ruguleux vers la base, stries longitudinales très-fines, subsinué en devant avec une strie marginale, angles arrondis, fortement dilaté arrondi avant le milieu, avec le bord réfléchi, atténué vers la base, sur les côtés, base coupée droit, angles largement creusés sans impression nette, prolongés en pointe obtuse. Ecusson en 122 II. CARAPBIDES. — CARAPBIDÆ. triangle large. Elytres 16/10 mil., étroites, obovales, entou- rées d’un mince rebord élevé, terminées en pointe arron- die; 7 rangées de fovéoles inégales oblongues, disposées peu régulièrement, avec les intervalles étroits et lisses. Avance prosternale en demihexagone, creusée, lisse. Pattes médio- cres, tarses antérieurs Of à 1-4 articles garnis de brosses. Bien distinct du perforatus par le dernier article des palpes bien plus allongé, le prothorax plus étroit et fine- ment pointillé, les élytres plus étroites et plus allongées, les fossettes plus nettes, plus rapprochées avec les inter- valles plans et les jambes noires. Il ressemble bien da- vantage au cribratus par la forme, mais son prothorax moins rugueux, moins profondément creusé de chaque côté de la base, les fovéoles des élytres moins grandes, moins rondes, moins régulières et formant un plus grand. nombre de séries, et les intervalles plus étroits et non ruguleux, ne permettent pas de le confondre. M. 173. CARABUS NORDMANNI Chaud. Bul. Mosc. 1848’. 446; 1850. 153. Ÿ. — productus Hamp. Wagn. Pers. 1852. 309. — . Anatolie, Amasia. Tête rugueuse accidentellement. Prothorax quelquefois un peu plus large que long, toujours moins court et plus étroit que celui de Spinolæ, moins arrondi sur les côtés, surtout près des angles postérieurs qui ne sont pas ar- rondis au sommet, mais aigus et prolongés en arrière; fossette des côtés de la base plus étroite, plus allongée, moins arrondie, Elytres bien plus allongées, plus étroites, plus parallèles G° que © ; dessus moins convexe, ponc- tuation sujette à varier, et les élytres paraissent quelque- fois tout-à-fait lisses. Antennes et pattes longues. 174. CAPRABUS ROBUSTUS Deyrolle. Rev. Zool. 1872. 473. — Long. : 33-39 mill. — Trébizonde. Voisin de Spinolæ et de Nordmanni, en diffère par les angles postérieurs du prothorax plus arrondis que dans l’un, moins que dans l’autre, plus saillants et plus aigus que chez l’un et l’autre, où ils sont presque droits; par sa ponctuation plus distincte, par sa forme robuste et la grosseur de sa tête. — Robuste, ovale allongé, assez con- vexe, Tète grosse, peu ponctuée. Prothorax large, assez CARABUS. 123 court, à peine rétréei en arrière; angles postérieurs assez saillants, aigus, mousses, à fossette large et profonde; surface couverte de linéoles ténues non distinctes; ligne médiane très-faible, parfois indistincte. Elytres ovales, convexes, subparallèles ou un peu élargies en arrière G, rétrécies à partir du tiers ©; mes huméraux très- effacés, gouttière étroite, s 'élargissant un peu en arrière Q; couvertes d’une ponctuation eue , très-fine, mais bien distincte, espacée vers la base, confluente et un peu granuleuse près de l’angle apical et sur la gouttière 3 rangées de fossettes peu marquées sur la moitié posté- rieure. Couleur très-variable, ordinairement d’un rouge bronzé mat, un peu plus brillant G', parfois plus obscure ou verte, les angles postérieurs et la gouttière ont souvent une teinte verdâtre chez les exemplaires rouges ou bronzés :.et bleuâtre chez les verts. | 175. CARABUS CHALCOCHLORUS Chaud. Bul. Mosc. 1852. 96. 3. — Long. 24,3 mill. — Diarbekir. Voisin du prasinus Mén. dont il ne diffère guère par la forme, mais bien par la ponctuation des élytres et par la couleur; tête et prothorax sans différences appréciables sauf les fossettes basales du prothorax plus marquées ; ponctuation des élytres bien plus marquée mais moins serrée que dans lamprus, disposée en lignes un peu irré- gulières surtout vers l'extrémité, qui est assez fortement rugueuse ainsi que les bords; près du bout on observe aussi quelques points plus gros disposés en ligne. Dessus d’un: vert cuivreux moins brillant que dans lamprus, et plus rougeâtre sur le milieu de la tête et du pronotum; dessous avec des reflets bleu verdâtre sur les côtés du prothorax, de la poitrine et les épipleures, le reste d’un noir brillant. Diffère beaucoup des Spinolæ, lamprus et Prevosti, par la forme du prothorax, la tête moins grosse, la ponctuation des élytres, ainsi que par la tête, et d’autres caractères. 176. CARABUS PRASINUS Mén. Cat. 1832. 108.— Chaud. Car. Cauc. 81. 55°. — Calleyi Fald. Fn. Transe. im. 53 (nec Fisch). — Long. 23; larg. 10 mill. — Arménie. Se rapproche beaucoup du bessarabieus pour la forme; 19% Il, CARABIDES. — CARABIDÆ. même taille, mais la surface est beaucoup plus lisse et brillante. Tête presque lisse, très-finement ponctuée de points moins serrés ; impressions longitudinales du front plus enfoncées. Prothorax beaucoup moins ridé, presque lisse, ponctué légèrement le long de la base, avec les bords latéraux plus déprimés et un peu plus relevés, l’im- pression près des angles postérieurs assez marquée; base un peu plus rétrécie. Elytres en ovale un peu plus allongé, avec les épaules encore plus effacées; ponctuation à peine sensible, beaucoup moins serrée, nullement sériée, ne formant pas de petits tubercules; on ne distingue pas de rangées de petites fovéoles. Antennes un peu plus allon- gées. Elytres plus larges ©. D'un noir très-brillant en dessous, un peu plus opaque et plus terne en dessus, avec des teintes verdâtres plus ou moins marquées, surtout vers les bords; élytres quelquefois d’un noir violet un peu cuivreux. Beaucoup plus petit et moins allongé que Renardi; éga- lement plus petit que Calleyi Fisch. dont il n’a pas le prothorax cordiforme; enfin la description de chalconatus : Manh. ne lui convient pas : le prothorax n’est pas aussi rétréci à la base, les rangées de fovéoles sur les élytres sont effacées et les points non en strics. 177. CARABUS BARTHOLOMEÏI Manderst. Mots. Etud. 1. 1852. 24. Bul. Mosc. 1865. 295. Ab. xv. 259. — Caucase, Mt Elbrous. Forme de Humboldti Fald., mais 2 fois plus petit; angles postérieurs du prothorax plus saillants. Couleur cuivreuse ou d’un beau vert. 178. CARABUS TOROSUS Frivald. Maggyar. 11. 252. — Balkans. Ovale oblong, convexe, noir; prothorax cordiforme; élytres très-finement ponctuées, obsolètement striées, « assez luisantes. : Du groupe des græcus, mingens, hungaricus. Plus grand et surtout plus robuste que les plus grands Calleyi; pro- thorax beaucoup plus large et élytres plus larges à la L. base; tandis que dans celui-ci les élytres ne présentent qu'une fine ponctuation plus ou moins obsolète, dans le torosus les points sont forts, distincts, assez serrés, aveC« les traces de 6-7 stries longitudinales légères, également CARABUS. 125 distantes l’une de l’autre; des points plus gros ou des fovéoles obsolètes sont à peine distincts vers le bout, tandis qu'ils sont assez visibles dans le Spinolæ, plus grands, habituellement semblables, et très-visibles dans ie chalconatus qui est plus petit, semblablement ponctué, mais d’un vert bleuâtre. Ces différences en font une espèce distincte, quoi qu’en ait dit La Brûlerie. Il diffère du Calleyi, qui est beaucoup moins robuste, plus petit, plus finement ponctué, et a le prothorax bien plus étroit; du chalconatus, qui en est voisin par sa forte ponctuation, mais qui est noir, a le prothorax beaucoup plus large avec les bords latéraux distinctement réfléchis. 1179. CARABUS SAULCYI La Brüûl. Soc. Ent. Fr. 1875. 148. — Long. 22-98 mill. — Liban, Khamès, Ehden. Noir, un peu luisant; tête un peu étranglée derrière les yeux qui sont très-saillants, avec une profonde impression entre les antennes; vertex presque lisse, marqué par derrière de rides transverses sinueuses, mêlées de points peu visibles. Antennes simples dans les deux sexes; pé- nultième article des palpes labiaux garni de plusieurs soies. Prothorax deux fois plus large que la tête, un peu plus court que large, légèrement rétréci par derrière, côtés subarrondis, à peine sinués postérieurement, peu élargis en dessus, légèrement prolongés en arrière, mar- qué sur le dos de rides transverses sinueuses, plus serrées sur les côtés, plus profondes à la base, avec des points peu distincts ou nuls entre les rides. Elÿtres moins de 2 fois plus larges c', au-delà de 2 fois ©, que le pro- thorax, épaules peu saïllantes, côtés légèrement courbés, atteignant leur plus grande largeur au tiers postérieur; assez convexes sur le dos, marquées de petits points bien visibles, en lignes pas très-régulières; interstries un peu ruguleux, tous égaux, non élevés, quelquefois 3 où 5 un peu saillants. Poitrine et côtés de l’abdomen ruguleux, peu ponctués ; segments de l'abdomen rebordés, dernier avec quelques points sétigères; cuisses médiocre- ment épaisses; tarses antérieurs © à 1-3 articles dilatés, 4e à peine élargi, dénudé en dessous. Ressemble à l’Hemprichi, dont il se distingue par sa 126 II, CARABIDES, — CARAPBIDÆ, taille plus petite, ses yeux plus saillants, sa tête plus étranglée, plus profondément impressionnée entre les antennes, les rides plus fortes, la ponctuation peu et pas distincte, prothorax moins reievé sur les côtés, à angles postérieurs moins larges et moins prolongés; les élytres à séries de points nombreux un peu irrégulières, avec les interstries un peu inégaux et anguleux, sans qu’on ren- contre jamais les 3 séries de plus gros points qui se voient dans la plupart des Hemprichi. 180. CARABUS EHRENBERGI Klug. Symb. phys. PI. 23. F. 7, — Var. inlerslilialis Chaud. — Long. 26 mill. — Syrie. Noir obscur, tête ponctuée sur le vertex, biimpression- née sur le front, épistome échancré, mandibules arquées, aiguës, antennes plus longues que la tête et le prothorax, articles 1-4 lisses, les suivants pubescents de gris. Pro- thorax presque carré, rétréci à la base, angles postérieurs arrondis, peu saillants, côtés arrondis, ponctué en dessus, lisse, à peine rugueux au milieu, obsolètement canaliculé. Poitrine et abdomen rugueux alutacés. Elytres ovales, . densément striées-ponctuées, rugueuses, scabres au bout, 4, 8 et 12 interstries un peu élevés, lisses, ornés d’une série de points. Jambes intermédiaires garnies au bord apical externe d’une pubescence ferrugineuse. 181. CARABUS TENUITARSIS Kraatz, Berl. 1877. 79°, — Long. 25- 27,5 mill. — Asie min. Amasia. Noir, un peu bronzé, élytres par fois vert bleu; tête courte, labre subtronqué, front densément ponctué et ir- régulièrement ruguleux; prothorax de un tiers plus large que long, tronqué au bout, légèrement rétréci par der- rière, côtés à peine arrondis, presque droits, peu réflé- chis par derrière, angles postérieurs légèrement saïllants, obtusément arrondis, dessus densément plus distincte- * ment ponctué subruguleux, légèrement impressionné aux « angles postérieurs, un point sétigère latéral médian; élytres 15-striées, finement ponctuées, interstries 4, 8 et 12 avec de plus gros points, surtout vers le bout; tarses très- grêles. — ç' dernier article des palpes sécuriforme, 1-4 articles des tarses antérieurs spongieux, élytres subangu- leuses avant l'extrémité. — Q subsinueusement échan- à 2 { 5 1 À CARABUS. 127 | crées avant l’extrémité. Antennes à 4€ article un peu plus long que 2, 3 aussi long mais plus menu que 1, celui-ci avec un poil sétiforme. Voisin de lampros et Humboldti, il diffère de l’un et de l’autre par sa tête beaucoup plus courte et les palpes © sécuriformes, des Tribax, par les 4 articles des tarses élargis ', les cuisses plus minces et les tarses bien plus fins, encore plus minces et bien plus prolongés que dans Humboldti, de sorte que les tarses antérieurs © ont le 3° ar- ticle presque 2 fois aussi long que large, et qu’il est seu- lement peu plus long que large dans Humboldti. Le pro- thorax n’a pas de points sétifères, les Ischnocarabus en ont un, les Lamprocarabus plusieurs ; ceux-ci ont les yeux en ovale transverse, les Ischnocarabus les ont arrondis. 182. CARABUS STJERNVALLI Manh. Bul. Mosc. 1830. 55 1*. — © Humbolditi Fald. Fn. Transe. 1835. 1. 26. — var. Bosch- niaki Fald, Fn. Transc. 1835. 1. 24. — Long. 28 mill. — Arménie turque. Taille du splendens F., mais stature étrangère à celle des autres Carabus, pas trop différent du Schænherri Fisch. par sa tète grande et son prothorax cordiforme. — Tête . grande, vert bronzé, 2 fovéoles profondes entre les an- | tennes, à rugosités longitudinales, front convexe, avec quelques rides transverses ; yeux grands, saillants; ar- ticles des palpes à peine sécuriformes. Antennes peu plus longues que la tête avec le prothorax, de structure ordi- naire. Prothorax cordiforme, un peu plus large que la tête, dilaté-arrondi avant le milieu, presque de la lar- geur des élytres, profondément échancré au bout, forte- ment réfléchi sur les côtés surtout par derrière, d’un | violet clair, avec un éclat vert sur le dos, légèrement strigueux transversalement par ci par là, ruguleuxsur les bords, faiblement canaliculé au milieu, fovéoie basale profonde de chaque côté. Ecusson triangulaire, court. Elytres plus de 3 fois plus longues que le prothorax, sub- x | linéaires au-delà du milieu, rétrécies peu à peu vers le | bout, où chacune est arrondie, peu convexes sur le dos, | très-luisantes, finement strigueuses, quelques points for- | ment 2 séries, d’un vert doré très-splendide, bord aplati | réfléchi, finement rugueux, violet. Dessous noir luisant 128 II. CARABIDES, — CARABIDÆ, ainsi que les pattes, jambes intermédiaires ciliées de 1 fauve. 183. CARABUS CICATRICOSUS Fisch. Cat. Col. Karel. p. 5. Bul. Mosc. 1844. 25*, — songaricus Kirsch. Stet. 1859. 199, — L Long. 23 ; larg. 10-12 mill. — Songarie. Tête grande, prolongée, rugueuse, noiïre, luisante; yeux peu saillants; palpes très-forts, dernier article al- longé, dilaté au bout. Antennes à peine plus longues que la tête et le prothorax, 1-5 articles forts, noirs, luisants, les autres brusquement plus grêles, couverts d’un duvet brun. Prothorax transverse rugueux, échancré devant et derrière, bord peu réfléchi sur les côtés. Ecusson large, raccourci, arrondi par derrière, avec quelques granules. Prosternum large, subtriangulaire, marqué d’une fossette profonde. Elytres à peine plus larges que le prothorax, subparallèles, peu dilatées au milieu, près de la suture de chaque côté 2 séries de granules, suivies de 5 séries de fossettes carrées contiguës profondes. Marge finement réfléchie, arrondie par derrière. Dessous et pattes comme «| dans les autres. 184. CARABUS SOLSKYI Ball. Bul. Mosc. 1818. 265. 14. — Long. 28 ; larg. 9 mill. — Turkestan. De Ia forme du cicatricosus Fisch., mais un peu plus « épais, élytres moins arrondies sur les côtés, beaucoup « plus faiblement convexes et autrement sculptées. Tête grande et épaisse, très-finement ridée, aciculée, très-fine- “ ment et éparsement ponctuée entre les yeux, légèrement « impressionnée entre les antennes dans toute la largeur « avec de faibles rides ; yeux fortement renflés; mandibules « grandes, fortes, très-prolongées ; palpes et 1-4 articles « des antennes noirs, luisants, les autres densément pu-« bescents de brunâtre. Prothorax cordiforme, transverse, « plus de deux fois aussi large que iong,; bord antérieur échancré très-profondément, postérieur en arc faible, bord latéral légèrement arrondi par devant, un peu échan- cré après le milieu, très-étroitement réfléchi dans toute la longueur, angles postérieurs courts, arrondis, posté- « rieurs largement arrondis, saillants ; une large fossette superficielle de chaque côté de la base au devant des CARABUS. 129 angles ; surface faiblement couvexe, marquée d’une fine ligne longitudinale, finement et assez densément alutacée ridée, violet noirâtre, violet pourpre sur les côtés, un pea mat. Elytres un peu plus larges que le prothorax, près de 2 fois aussi longues que larges, faiblement arrondies sur les côtés, finement rebordées, dos légèrement con- vexe, avec de profondes fossettes arrondies disposées ir- régulièrement, confluentes par places; intervalles très- élevés, lisses, luisants:; au foud de quelques fovéoles, de petits granules, vert noir, rides élevées plus foncées; plus claires dans les enfoncements et sur ies côtés, bords latéraux de l’épaule jusqu’au milieu d’un pourpre violet, dessous et pattes noirs, luisants. 185. CARABUS OBOVALIS Gebl. Ledeb. 54. 17*. — obovatus Fisch. Ent, 11. 229. — Long. 17.3-19,6 ; larg. 7,6-8,3 mill. — F1. Tom. Bronzé cuivreux en dessus. Tête ruguleuse, ponctuée. Antennes menues, brun de poix. Prothorax presque carré, échancré en devant, peu dilaté sur les côtés, marge réflé- chie, angles postérieurs courts défléchis, plan, ponctué- ruguleux, légèrement canaliculé. Ecusson large, impres- | sionné. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, | dilatées au-delà du milieu, à bord réfléchi, atténuées au bout, très-convexes, à stries ponctuées profondes et étroi- tes, côtes et points interrompus par des rugules trans- verses. Dessous et pattes d’un noir de poix ; rousses dans l’un des trois exemplaires. Slature et ressemblance du Leachi, il en diffère par les côtes des élytres plus larges, et les stries de points fortement interrompues par des rides. 186. CARABUS ELEPHAS Putz. Soc. ent. Belg. 1872. 59%.— riffensis Fairm. Rev. zool. 1871. 72. 60°. — Long. 30 mill. — Maroc. Oblong, peu convexe en dessus, noir, assez luisant, plus brillant en dessous; prothorax cuivreux sur les cô- | tés; tête grosse, linement alutacée, presque bi-impres- | sionnée en avant de chaque côté ; antennes plus longues | que la moitié du corps, pubescentes de cendré, articles | 1-4 noirs, polis : prothorax transverse, peu plus large qre | la tête, légèrement rétréci par derrière, côtés réfléchis, | angles postérieurs lobés, concaves, ruguleux; élytres en 130 II, CARABIDES, — CARABIDÆ. ovale oblong, lignes élevées avec de nombreuses aspéri- tés, et de chaque côté 3 lignes un peu plus élevées, inter- roinpues caténulées, suture déprimée, Se range dans le groupe des Carabes espagnols à grosse tête, près du macrocephalus, dont :il diffère par sa forme bien plus courte et la fine sculpture des élytres. 187. CARABUS LEPTOPUS Thoms. Op. 648. 3. — Gougeleli Reiche. Soc. ent. Fr. 1863. 472. — Long. 23-29 mill. — Espagne. Taille et stature du latus, dont il s'éloigne par les an- gles postérieurs largement arrondis; les chaînons des élytres plus distincts, les fossettes un peu plus profondes, les jambes postérieures avec un large sillon , les tarses étroits ; distinct du lusitanicus par son corps convexe, les élytres moins finement ponctuées, les angles du protho- rax arrondis, les tarses antérieurs à 4° article non trans- verse. Tête presque lisse, deux fois plus étroite avec les yeux que le prothorax ; yeux arrondis, peu saillants ; sil- lons frontaux presque nuls; série de soies du labre trans- verse, longue; dernier article des palpes peu sécuriforme. Antennes noires, 1° article cylindrique, à peine plus long que le 2€. Prothorax 2 fois plus court que large, échancré au bout, angles antérieurs légèrement défléchis, peu sail- lants, bord à peine calleux; côtés arrondis avant le mi- lieu, munis d’un point sétigère, à peine sinués vers la base, angles postérieurs largement arrondis, bien sépa- rés, chacun pas deux fois plus étroit que la base tron- quée ; ligne médiane bien marquée, médiocrement ponc- tué, noir, aplani sur les côtés surtout postérieurement, Ecusson en triangle transverse, traversé d’une ligne éle- vée. Elytres munies à la base d’une fine ligne élevée, pas 3 fois plus longues que le prothorax, côte latérale mince, plus élevée près des épaules arrondies, non sinuées par derrière, fortement mais également dilatéés sur les côtés; convexes sur le disque, déclives fortement par derrière, peu par devant, subtuberculées-caténulées, chaque (ligne caténulée) chaîne formée de 10-12 fossettes assez grandes, à peine d’un bronzé verdâtre, interstries substriés-ponc- tués, 2° et 6° plus élevés, les autres peu séparés et dé- composés par derrière en points râpeux ; série ombili- |é CARABUS. 131 quée assez serrée, mais moins distincte, limbe latéral étroit, peu râpeux, à peine métallique, épipleures ster- naux assez larges. Abdomen poncté sur le limbe. Cuisses postérieures à peine dilatées au milieu, ne dépassant pas les élytres, chichement ponctuées, avec un sillon étroit mais net. Jambes postérieures à série interne assez den- sément épineuse, menues, avec un large sillon dorsal scabre, éperon atteignant le tiers apical du métatarse; non tronqué anguleusement au bout. Tarses postérieurs pas plus courts que la jambe, menus, étroits, articles 1-2 à série accessoire non complète, tarses antérieurs à 2e ar- ticle en triangle allongé, 4° non transverse. Epimères du propectus étroits, évidemment rétrécis eu haut, bien plus étroits que les épipleures. 188. CARABUS AURICULATUS Putz. Soc. ent. Belg. xv. 1872. Bul. 10°. — Mont. des Asturies (Leordes, Picos de Europa). Voisin du pyrenœus, mais essentiellement différent. Tête beaucoup plus large en arrière des yeux; prothorax nul- lement cordiforme, transverse, très-peu arrondi sur les côtés, faiblement rétréci en arrière, plus régulièrement échancré en demi-cercle au bord antérieur ; bords margi- naux beaucoup plus relevés, et angles antérieurs très- prolongés en forme d’oreillettes, angles postérieurs égale- ment plus longs et plus aigus. Elytres un peu plus courtes, plus larges aux épaules qui sont moins atlénuées: sculpture analogue à celle du pyrenœus, mais chacune porte 3 côtes élevées et lisses, interrompues 4-5 fois, et beaucoup plus distinctes. 189. CARABUS KAUFFMANNI Solsk. Fedtenk. 18174. 1. 46. 3. — Long. 17; larg. 5, 3 mill. — Ura-tübe. Ovale oblong, déprimé, noir, peu luisant; tête grande, convexe, prothorax petit, transverse, rétréci sensiblement vers la base, étroitement aplani, peu réfléchi et peu ar- rondi sur les côtés, non sinué en devant des angles pos- térieurs, qui sont arrondis, peu saillants, antérieurs sail- lants; en dessus plan, finement ruguleux, canaliculé longitudinalement au milieu. Elytres ovales oblongues, un peu dilatées au-delà du milieu, marge latérale un peu 132 Il. CARABIDES. — CARABIDÆ. aplanie, étroitement réfléchie, sans sinuosité avant la pointe, densément, finement, peu profondément ponc- tuées striées; interstries plans, avec des rides lâches obsolètes, une triple série de grandes fovéoles irrégulières et obsolètes. 190. CARABUS BŒBERI Adams. Mém. Mosc. v. 1817. 290. 19°. — Dej. Spec. 11. 186. — var. longiceps Chaud. Car. Cauc. 102. — var. Fischeri Kisch. Ent. 11. 49. — Long. 23,3 mill. — Caucase, Ossétie. Tête allongée, bronzé noir opaque, col très-finement rugueux. Mandibules plus courtes, robustes. Yeux petits, globuleux, bruns. Palpes brunâtres. Antennes ne dépas- sant pas le prothorax, noires, articles terminaux bruns. Prothorax transverse, de moitié presque plus court que la tête et à peine plus large, rétréci à la base, plan en dessus, glabre, subrugueux, sillonné au milieu, bord antérieur échancré, basal presque droit, bords latéraux arrondis, marqué d’une profonde linéole oblique près des angles postérieurs qui sont plus petits et plus réflé- chis; noir verdâtre sur le disque, avec les bords d’un pourpre brillant. Ecusson petit, en triangle large, aigu, de la couleur du prothorax. Elytres aptères, subconnées, d’un noir olivâtre opaque, bordées de pourpre brillant, quelquefois cuivreux, trois fois plus longues et à peine plus larges que le prothorax, ovales, subconvexes, glabres, très-finement striées vers le bout qui est peu entaillé; 13 stries parallèles, peu saillantes, densément ponctuées, 4° à partir de la suture de 3-5 points crénelés, 8 de 2-3 points oblitérés interrompus; bords des élytres réticulés fortement réfléchis. Poitrine et abilo- men noirs glabres plus luisants. Pattes médiocres, noi- res, Cuisses glabres, jambes ciliées, tarses bruns, anté- rieurs différents selon le sexe. — Port de l’érregularis, mais élytres beaucoup plus étroites par rapport au pro- thorax, 191. CARABUS LONGICEPS Chaud. Carab. Cauc. 1846. 102. 93°, — Long. 47 mill. — Imérétie, Mont Sakao, 3,000 mt. Très-voisin de Bœberi, mais très-distinct. Stature plus grêle. Tête plus prolongée derrière les yeux, insensible- CARABUS, 133 ment amincie vers la base, égale dans les deux sexes ; front plus creux entre les antennes. Prothorax plus étroit, moins élargi antérieurement et moins arrondi sur les côtés, impressions de la base presque nulles, Elytres plus rétrécies antérieurement, s’élargissant un peu jusqu’au delà du milieu, encore plus planes à leur partie anté- térieure ; épaules plus effacées ; série marginale de points plus marquée. D'un violet obscur, avec les bords du prothorax et des élytres plus clairs et plus brillants; dessous noir, ainsi que les parties de la bouche, les antennes et les pattes. 192. CARABUS STSCHUROVSKIT Solsky, Fedtenk. 1874. 1. 15. 2°,— Long. 22,5 ; larg. 11 mill. — Sarafschan. Subdéprimé, ovale, noir, luisant; prothorax petit, transverse, rétréci peu à peu vers la base, légèrement ar- _rondi sur les côtés, sans sinuosité au devant des angles postérieurs, étroitement réfléchi, profondément canaliculé au milieu, finement, moins densément ponctué, tronqué à la base, angles postérieurs arrondis, à peine saillants. Elytres aplanies sur le dos, ovales, dilatées au delà du milieu, arrondies subacuminées au bout, assez densément striées ponctuées finement, subobsolètement et peu pro- fondément; interstries étroits, plans, alternes distincte- ment plus larges, un peu élevés, marqués d’une triple série de grandes fovéoles, peu profondes, subobsolètes ; palpes courts, dernier article peu dilaté au bout. 193. CARABUS (EUPACHYS) GLYPTOPTERUS Fisch. Ent. Russ. 1825-1898. 11. 192. 59°. pl. 7. f. 7. — Long. 30; larg. 13 mill. — Daourie, Nertschinsk, Allongé, noir; tête grande, étroite, avec les mandibules très-allongées, lisse, avec de profondes impressions longi- tudinales au devant des yeux, derrière une ligne transverse qui présente l’arrière-tête comme un capuchon. Prothorax allongé, subcarré, légèrement ponctué, à bords un peu réfléchis par derrière, et formant des angles saillants. Elytres allongées, à peine plus larges que le prothorax, couvertes de points aplatis et élevés, formant des séries rapprochées. Dessous et pattes noirs. nn Nouveau Répertoire I. — 1880. | 8 134 11. CARABIDES. — CARABIDÆ, 14. Calssoma Web, 194. CALOSOMA MARGINATUM Gebl. Ledeb. 53. 3°. — Long. 17,3 ; larg. 8 mill. — Songorie. Assez luisant, marge du prothorax et des élytres étroi- tement d’un vert bronzé. Tête finement alutacée, fovéolée entre les yeux. Antennes noires, peu plus longues que le prothorax, col alutacé, lisse par derrière. Prothorax échancré en devant, arrondi avant le milieu sur les côtés, base de la largeur du devant, ses angles courts obtus; subconvexe, canaliculé au milieu, une impression de chaque côté de la base, légèrement alutacé, plus profon- dément au bord. Ecusson triangulaire, strié. Elytres courtes, plus larges à la base que le prothorax, arrondies sur les côtés et par derrière, convexes, rendues alutacées par des rugules transverses plus fines au milieu, plus pro- fondes au bord, 3 séries de points verdâtres. Corps aptère, noir, luisant, plus finement ruguleux. Jambes droites Q. 495. CALOSOMA IMBRICATUM Klug. Symb. phys. pl. 93.1 2. — Long. 18,5 mill. — Ambukohl. Taille et presque la stature de l’inquisitor. Noir de poix, avec un éclat bronzé. Tête densément ponctuée,-front bi- impressionné au devant des yeux, articles des palpes bruns, plus obscurs à la base; 1-4 articles des antennes d’un rouge de poix, les autres bruns pubescents. Prothorax dilaté au milieu, arrondi sur les côtés, angles postérieurs aigus, une impression profonde de chaque côté à la base, dos élevé rugueux, éparsement ponctué, canaliculé au milieu. Poitrine et abdomen subrugueux, ponctués sur les côtés, roux de poix. Ecusson roux de poix. Elytres un peu plus large vers le bout, qui est arrondi, ponctuées striées, interstries égaux imbriqués, 4°, 8° et 122 avec des points concolores. Pattes noir de poix; jambes intermé- diaires garnies au bout en dehors de poils ferrugineux. 196. CALOSOMA DENTICOLLE Gebl. Bul. Mosc. 1833. 274. Leq. 241. 4°, — auropunctatum Gebl. Ledeb. 111. 57. — investigator Mots. Mots. Ins. Sib. 120. pl. 4. f. 6. — var. granulosum Mots. Ins. Sib. 1844. 191. Ab. xvirr. 81, — Long. 23,3; larg. 12 mill. — Loktewsk ; Kirguises. Dessus peu luisant, glabre. Tête petite, ruguleuse plus les zia. CALOSOMA. 135 finement par derrière, plus profondément par devant; une impression longitudinale de chaque côté entre les yeux, qui sont noirs. Antennes noires, pubescentes de brun au bout. Prothorax garni de soies fauves aux deux bouts, légèrement échancré en avant. dilaté antérieure- ment sur les côtés, fortement rétréci par derrière, abrup- tement échancré à la base, avec les angles aigus, défléchis; ruguleux, subgranulé, obsolètement canaliculé au mi- lieu ; bord réfléchi, une grande fossette de chaque côté à la base. Ecusson triangulaire, concave. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax à la base, à épaules sail- lantes, dilatées et arrondies au bout; convexes, imbriquées de granules aplatis et de rugules transverses et longitu- dinales, et substriées. Dessous densément ponctué rugu- leux, noir luisant. Pattes grèles, trochanters ovales, jam- bes droites. — Diffère de l’auropunctatum par la structure _ du prothorax et des élytres. 197. CALOSOMA (Callisthenes) EVERSMANNI Chaud. Bul. Mosc. 1850. 197. 6. — Long. 22-93.3 mil. — Anatolie, Jokat. Se rapproche pour la forme et la couleur de l’orbicula- tum, il en diffère principalement par la rugosité beaucoup plus forte surtout sur les élvytres, et par les bords du pro- thorax moins largement déprimés et moins relevés. Tête non sensiblement différente ; prothorax à peu près de la même forme, mais les bords latéraux ne sont presque pas déprimés, surtout antérieurement, et plus étroite- ment rebordés, comme dans reticulatum ; une impression orbiculaire plus distincte de chaque côté près de la base; surface plus ponctuée surtout vers les bords. Elytres con- formées comme dans breviusculum Manh., moins orbicu- laires que dans l’orbiculatum; ponctuation beaucoup moins fine, moins serrée, beaucoup plus forte, très-rugueuse, cependant moindre et moins régulière que dans reficula- tum; dans quelques individus on distingue des vestiges de lignes élevées. Ponctuation du dessous plus forte. D’un bleu d’azur plus ou moins foncé, s’éclaircissant sur les bords; mandibules, antennes, palpes et pattes noirs. 198. CALOSOMA (Callisthenes) .BREVIUSCULUM Manh. Bul. Mose. 1830. 61. Leq. 15. 6°. (Garabus). — var. Reichei Guer. Rev. 136 II. CARABIDES, — CARABIDÆ, 001. 1842. 271. — araraticum Chaud. Car. Cauc. 104. — var. orbiculatum Mots. Bul. Mosc. 1839, 88. — Motschulskyi Fisch. Guer. Rev. zool. 1842. 270. Plus court, mais beaucoup plus large que Carabus con- vexæus. Au premier abord on le prendrait pour le Callis- thenes Panderi Fisch., mais c’est un vrai carabe. Tête noire, strigueuse, convexe, fovéoles interantennaires peu marquées; yeux à peine saillants. Antennes courtes, noi- res. Prothorax deux fois plus large que la tête, plus de moitié plus court que large, échancré devant et derrière, côtés arrondis, largement rebordés-déprimés particulière- ment par derrière, angles postérieurs un peu prolongés, défléchis, dos plan, canalicule à peine visible, noir, fine- ment strigueux, ruguleux vers les côtés. Ecusson petit, triangulaire. Elytres peu plus larges que le prothorax et à peine plus longues que larges, épaules presque droites; un peu rétrécies en courbe vers le bout, peu convexes, côtés aplatis, bord réfléchi, couvertes de très-fines rides transverses. Dessous noir, avec une teinte violacée. Pattes noires, assez longues, très-fortes. 199. CALOSOMA (Callisthenes) USGENTENSE Solsky. Turkest. 1874. 1. 20. 2°. — (ÿ Long. 24; larg. 9 mill. — Usgent. Elliptique, convexe, noir, luisant. Tête largement mais peu profondément excavée de chaque côté entre les yeux, finement ruguleuse, marquée derrière les yeux d’une lé- gère impression transverse, épistome avec un rebord élevé en devant, tronqué presque droit, à peine sinué au milieu. Prothorax transverse, près de deux fois plus large que long, canaliculé longitudinalement au milieu, plus fortement arrondi sur les côtés, un peu rétréci vers la base, à rebord réfléchi étroit, rebord réfléchi disparais- sant un peu avant les angles postérieurs qui sont arron- dis et peu saillants, de chaque côté au devant de la base profondément impressionné, très-finement et lâchement ruguleux. Elytres elliptiques, à peine plus larges que le milieu du prothorax G', convexes, à rebord réfléchi étroit, striées ponciuées et subsillonnées très-obsolètement et très-finement. Labre tronqué, échancré au milieu et pro- fondément impressionné, marqué de chaque côté de deux grandes fossettes profondes, sétifères, placées sur une CALOSOMA. 137 ligne transverse. — gf tarses antérieurs 1-4 articles dila- tés, 1-3 spongieux en dessous. 200. CALOSOMA (Callisthenes) SUBSTRIATUM Mots. Et. Ent. 1859, 198*. — Long. 14-17,5; larg. 7-9,3 mill. — Perse, mont Sagan. Lony. Court, subarrondi, un peu convexe, finement striguleux, luisant, noir ; tête petite, marquée entre les antennes, de chaque côté, d’une large impression, milieu un peu élevé, front rugueux; prothorax assez court, fortement trans- verse, 3 fois plus large que la tête, ponctué strigueux, marqué au milieu d’une ligne longitudinale, rugueux à la base et latéralement; côtés largement réfléchis, très-ar- qués, tous les angles arrondis ; écusson en triangle, trans- verse ; élytres plus larges que le prothorax, subarrondies, un peu dilatées par derriére, terminées en pointe, strio- lées ; intervalles strigueux, dessous marqué plus ou moins _ de rides transverses; prosternum élevé au milieu, très- prolongé en arrière. — Ressemble pour la forme, la taille et les couleurs au breviusculum, maïs ses élytres plus lisses, plus luisantes et finement striées l’en distinguent faci- lement. 201. CALOSOMA /Callisthenes) KUSCHAKEWITSCHI Ball. Bul. Mosc. 1870. 1. 323. — Solsky, Col. Turkest. 11. 1874. 20°. — Long. 26; larg. 9,5 mill. — Taschkent. Large, ovale, médiocrement convexe, noir bleu, le plus souvent noir dessus et dessous, bordé de bleu, luisant. Tête grande, très-finement ponctuée ruguleuse, plus for- tement entre les yeux, qui sont peu saillants. Prothorax convexe, subcordiforme, largement réfléchi sur les côtés vers les angles postérieurs, fortement arrondi, non sinué avant sa base, très-finement alutacé. Elytres brièvement ovales, un peu dilatées au-delà du milieu, rebordées ré- fléchies, très-finement pointillées en séries, interstries plans, à peine alutacés au milieu du dos, avec de fines strigosités imbriquées transverses vers les côtés. gf Arti- cles 1-4 des tarses antérieurs dilatés, 3 premiers spongieux en dessous. 202. CALOSOMA (Callisthenes) FISCHERI Mén. Bul. Ac. Se. Pét. 1842. 1. 347. — Fisch. Rev. zool. 1842. 271. — Sibérie. Un peu plus grand que Panderi, de forme plus orbicu- 8. 138 II. CARABIDES. — CARABIDÆ. laire, d’un bean bleu violet très-brillant, mandibules, antennes et pattes d’un noir luisant. Tête plus forte, d’un noir bleuâtre, presque lisse, si ce n’est entre les antennes, où l’on remarque quelques rides; yeux assez proémi- nents, bruns; carène intraoculaire, qui atteint la lèvre supérieure, bien marquée ; mandibules assez fortes, sur- tout © , rugueuses; 1-4 articles des antennes noir luisant, es autres brunâtres et un peu pubescents ; 1-3 compri- més et présentant une arête prolongée jusqu’à la moitié du 4. Prothorax bleu violet, plus brillant vers le bord externe, du double plus large que long, surtout Q, de la même forme que celui du Panderi, plus échancré en de- vant, angles postérieurs prolongés en arrière, mais ren- trant moins intérieurement et ne formant pas un angle aussi sensible, parce que le bord postérieur est assez échancré ; bords latéraux déprimés et relevés; presque lisse, cependant avec quelques rides au milieu; ligne longitudinale bien marquée ; une légère impression trans- verse devant et derrière, plus marquée g' et faisant pa- raître le prothorax bilobé. Ecusson large, court, et pres- que lisse. Elytres 2 fois plus larges que le prothorax, surtout ©, plus orbiculaires, plus étroites à la base et plus élargies par derrière, un peu plus également con- vexes ; couvertes de stries à points très-serrés et se con- fondant souvent entre eux, ce qui les fait paraître créne- lées ; interstries lisses ; en outre 3 rangées de gros points assez serrés, d’un vert doré, et une extérieure de points plus serrés, d’un vert moins brillant. Dessous et pattes d’un noir violet luisant ; pattes comme celles du Panderi. 203. CALOSOMA (Callisthenes) SSEWERTZOWI Ball. Bui. Mosc. 1870. 323. 6. — Solsky, Turkest. 1874. 1. 22. — Long. 30; larg. 45 mill. — Sibérie, Wernoje. Très-grand, ovale, vert bronzé, luisant, noir bronzé en dessus, vert bronzé sur les côtés. Tête épaisse, front ru- gueux, vertex presque lisse. Prothorax transverse, sub- cordiforme, finement rugueux, ponctué et d’un vert doré sur les côtés. Elytres ponctuées striées, interstries légère- ment élevés près de la suture, marquées sur les côtés de rugosités imbriquées transverses, bord et extrémité gra- nulés, CALOSOMA. 139 204. CALOSOMA (Callisthenes) MANDERSTJERNÆ Ball. Bul. Mosce. 1870. 3923, 5. — Solsky, Turkest. 1874. 22. — Long. 26; larg. 13,6 mill. — Sibérie, Wernoje. Ovale, noir, luisant. Tête épaisse, lisse, mais vague- ment et finement ponctuée-rugueuse entre les veux. Pro- thorax transverse, subcordiforme, lisse, ligne médiane raccourcie, distinctement enfoncée ; côtés ponctués. Eiytres finement ponctuées-striées, lisses à la base, avec des ru- gosités imbriquées transverses sur les côtés. 205. CALOSOMA (Callisthenes) ELEGANS Kirsch. Stet. 1859. 197. — Semenovi Mots. Etud. 1859. 128. Bul. Pet. 1860. 302. — Long. 32,6; larg. 12,6 mill. — Songaric. Tête extraordinairement grosse, près de deux fois aussi longue que le prothorax et aussi large que sa base, vertex fortement convexe, finement ridé aciculé, la petite ligne élevée comme dans l’Eversmanni; front avec 2 impressions . légères subponctiformes l’une au-dessus de l’autre et de fortes rides, dont les intervalles s'élèvent en rides longi- tudinales vers les yeux; entre et devant eux se trouvent des points épars d’un vert bronzé brillant, vers le milieu qui est plus lisse et un peu plus foncé; mandibules très- ograndes, robustes, fortement striées transversalement et obliquement, ponctuées de là vers le bord externe. An- tennes à 1-4 articles comprimés en carène dans leur longueur, 5° jusqu’au milieu et 6° à sa base. Prothorax convexe, une fois aussi large que long, tellement rétréci par derrière que la base dépasse à peine la moitié de la longueur, échancré devant et derrière, bord latéral lar- gement déprimé et réfléchi, particulièrement aux angles postérieurs, qui sont arrondis et médiocrement saillants; surface finement ridée, un peu plus grossièrement au bord et par derrière, avec beaucoup de points très-fins d’un vert bronzé luisant vers les angles antérieurs; ligne médiane n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur. Elytres fortement convexes, un peu plus longues que la tête et le prothorax ensemble, en ovale très-court, ayant leur plus grande largeur au niveau de l’extrémité du 2€ segment ventral, arrondies ensemble au bout, bord ré- fléchi, strie suturale un peu enfoncée jusqu’à la convexité; sculpture très-particuliêre ; sur le dos le revêtement 140 IT. CARABIDES, — CARABIDÆ, écailleux ressemble à celui d’un poisson, au bord et au bout ces écailles deviennent plus petites, et à leur bord courbé par derrière toujours plus élevées, de sorte que cette partie finit par paraître fortement granulée; ces écailles deviennent moins nombreuses et moins distinctes dans le voisinage de l’écusson et à la partie antérieure de la suture, et paraissent n'être plus que de petites rides transverses ; en outre il y a 3 rangées de fossettes ombi- liquées, ainsi que le long du bord une rangée de points plus profonds et beaucoup de points épars d’un vert bronzé brillant, qui çà et là forment des séries distinctes vers la suture. Pattes fortes, cuisses antérieures très- fortes, jambes droites, sillon longitudinal du bord externe des antérieures large et profond; tarses avec de très-fortes soies, les 2 au-dessus de la base des crochets extraordi- nairement longs. 206. CALOSOMA (Callisthenes) KARELINI Fisch. Bul. Mosc. 1830. 186. Leq. 96. — 1844. 22 et 1846’. 487. pl. 14. f. 3-6. — Long. 22; larg. 9 mill. — Russie mérid. Tête large, noire, brillante, épistome raccourci; front marqué de 2 impressions réunies à la base, impressions ordinaires sur les côtés. Prothorax cordiforme, ponctué, luisant ; bords réfléchis rétrécis par derrière et prolongés en forme d'ailes ; ligne médiane seulement tracée ; coupé droit devant et derrière. Prosternum large, terminé en cône, enfoncé profondément dans le mésosternum. Elytres allongées, subparallèles, arrondies par derrière, à bord réfléchi mince, ponctuées rugueuses, 3 séries de points enfoncés. Dessous noir, presque opaque. Pattes anté- rieures très-fortes; tarses dilatés graduellement de la base au bout, ongles longs. 45. Cychrus. Fab. 207. CYCHRUS SPINICOLLIS Dufr. Thoms. Arch. 1857. 382". pl. 15. f. 6, 7. — Graëlls, Map. 1858. 38. — Long. 14 mill. — Monis de Guipuscoa. k Forme et grandeur du rostratus, dont on le distingue à l'instant par l’épine aiguë et bien détachée des angles postérieurs du prothorax. Tête avec un pointillé fin à peine sensible; dernier article des palpes largement sé- CYCHRUS. 141 curiforme. Prothorax avec un pointillé bien plus prononcé que celui de la tête, la ligne médiane enfoncée. Elytres avec un guillochage à légers reliefs comme confluents et paraissant rugueux sous un certain jour; chacune pré- sente 3 séries longitudinales, à égale distance, d’éléva- tions oblongues plus ou moins prononcées. Pattes noires, jambes en grande partie d’un brun fauve, tarses parfois de même teinte, 208, CYCHRUS CORDICOLLIS Chaud. Soc. Ent. Fr. 1835. 442. 13°. — Mellyi Heer. Fn. Helv. 154. — glacialis (Cristof.) — Long. 11,6; larg. 5,3 mill. — Piémont, Mont-Rose, 2,500 mêt. Diffère d’attenuatus, qui en est le plus voisin, par une forme beaucoup plus étroite, par le 1°” article des antennes un peu plus court, par les mandibules noires, par le pro- thorax plus plan, moins enfoncé à la base, et dont les côtés, plus arrondis antérieurement, se redressent brus- quement à la base, avec laquelle ils forment un angle droit un peu arrondi au sommet; par les élytres dépri- mées autour de l’écusson, beaucoup plus convexes, plus étroites, moins fortement carénées. très-rugueuses, avec 3 rangées de gros points oblongs, élevés, encore plus marqués vers l’extrémité qu’à la base; et enfin par les pattes, qui sont entièrement noires; la couleur bronzée des élytres est en général un peu plus foncée. 209. CYCHRUS INTERMEDIUS Hamp. Stet. 1850. 346. 1*. — Long. 21 mill. — Gênes. Allongé, noir, un peu luisant, bouche et palpes d’un brun rouge. Tête allongée, fortement carénée de chaque côté au devant des yeux, entre lesquels il y a une forte dépression transverse; 1-4 articles des antennes noirs, les autres bruns. Prothorax cordiforme, dos avec une ligne médiane assez profonde n'’atteignant pas tout-à-fait le bord antérieur, limitée par une impression transverse et une élévation pulviniforme ; bord antérieur tronqué, sans rebord, côtés fortement rebordés, dilatés-arrondis par devant, rétrécis par derrière, bord postérieur avec une impression transverse interrompue, angles postérieurs presque droits. Elytres fort convexes, finement ridées, 3 lignes assez distinctes, caténulées. Dessous noir de poix; 142 II, CARABIDES. — BRACHINIDÆ. pattes longues et menues, noires, avec les tarses bru- nâtres. Tient le milieu entre ifalicus et angustatus, res- semble par son prothorax au 1 et par ses élytres au 2e. 210. CYCHRUS SCHMIDTI Chaud. Bul. Mosc. 1837’. 15. 15. — Kust. Kæf. Eur. 9. 2. — Schaum. Fn. Deuts. 1. 184. 2. — Long. 16,3-- 18,6 mill. — Carniole; Laybach. Noir-brun foncé, avec un faible éclat bronzé en dessus, mandibules, palpes et pattes pour l'ordinaire rougeâtres de poix. Tête très-longue et très-étroite, surtout à sa partie antérieure, très-densément et assez finement ponc- tuée, creusée peu distinctement au devant de yeux d’une impression transverse superficielle. Prothorax ovale plus long que large, plan, assez densément et rugueusement ponctué, avec une impression transverse au devant de la base, limité sur les côtés par un rebord légèrement élevé des flancs du prothorax, qui ne sont pas rabattus et restent visibles d’en dessus. Propectus très-grassièrement et assez densément ponctué. Elytres ovales, médiocrement con- vexes, couvertes très-densément et également de petits granules et munies seulement sur les côtés d’une légère carène; les épipleures très-grossièrement et densément ponctués et un peu rugueux. BRACHINIDÆ 16. Odacantha Payk. 211. ODACANTHA PUSILOI Solsky, Hor. Soc. ent. Ross. xr. 1875. 264, 31*.— Long. 6,6; larg. 2 mill. — Lac Khanka, Vladivostok. Forme du melanura F. — Glabre, luisant, noir de poix, parfois une faible teinte métallique sur la tête et le pro- thorax. Tête un peu moins élargie au niveau des yeux, plus arrondie et plus allongée derrière ; mandibuies fer- rugineuses; palpes testacés, dernier article noirâtre ; an- tennes noires, 1-3 articles et la moitié du 4° d’un testacé roussâtre. Prothorax un peu plus court, un peu arrondi sur les côtés, moins distinctement et plus brièvement sinué avant les angles postérieurs, finement canaliculé au milieu, rebordé en bourrelet sur presque toute la longueur des côtés; marqué de rides et d’une impression transverse ponctuée vers la base, qui est relevée en bourrelet. Elytres ODACANTHA. — POLYSTICHUS. — ZUPHIUM. 143 moins larges, plus déprimées, plus parallèles avec les épaules un peu plus marquées ; lisses à stries fines ponc- tuées, plus ou moins distinctes; interstries plans, 3° avec 3 ou 4 fovéoles ; d’un testacé pâle, blanchâtre, avec une bande longitudinale commune sur la suture, brune, plus foncée à ses 2 bouts, qui va de l’écusson presque jusqu’à l’extrémité. Extrémité de l’abdomen testacée ; pattes rous- sâtres, tarses enfumés vers le bout. 29. Polystichus Bon. 212. POLYSTICHUS BREVIPENNIS Mén. Mém. Ac. Pétersb. vi. 1849. 19°. — Long. 9; larg. 4 mill. — Turcomanie. Très-voisin du vittatus Brul. (fasciolatus OI. Dej.); se distingue par les caractères suivants : Tête et prothorax d’un brun ferrugineux moins foncé; yeux un peu moins saillants ; pronotum un peu moins large en devant et moins rétréci à la base; ligne médiane plus fine, assez marquée ; élytres beaucoup plus courtes, du double seule- ment de la longueur du prothorax, un peu plus étroites, colorées de même, le brun de la partie postérieure des “élytres les envahit un peu davantage, striées de même, interstries un peu plus convexes; points bien marqués et plus serrés. 49. Zuphiuan Latr. 213. ZUPHIUM FUSCUM Gory, Mag. zo0l. 1830. 25°. — Laf. Rev. z001. 1849. 348. — Cast. Mon. 255.— Chaud. Bul. Mosc. 862. 311. — Long, 9; larg. 5 mill. — Egypte, Sénégal. Aplati, allongé; palpes, mandibules, tête, antennes, prothorax, écusson et toutes les parties inférieures du corps d’un jaune ferrugineux ; élytres obscures avec une tache arrondie, ferrugineuse, placée sur chacune d'elles, presque à la base et une ligne de même couleur qui longe la suture et le bord externe. Tête subtriangulaire, arron- die postérieurement, légèrement ponctuée, col très-court et beaucoup moins large ; palpes très-saillants ; antennes des 3/4 de la longueur; {er article plus gros et plus long; yeux peu saillants. Prothorax en cœur allongé, tranqué par derrière, légèrement relevé sur les côtés; finement ponctué, avec une ligne médiane ; écusson court, triangu- 144 II. CARABIDES. — BRACHINIDÆ. laire. Elytres plus larges que le prothorax, allongées, presque coupées carrément au bout, un peu striées et très-finement ponctuées. 214. ZUPHIUM MICROPHTHALMUM Putz. Soc. ent. Belg. 1874. 51°. — Long. 9; larg. 8,2 mill. — Tanger. De la taille et de la forme du fuscum Gory, mais la tête est noire et les élytres sont unicolores; antennes plus longues; tête plus rétrécie en avant; labre et épistome testacés ; yeux beaucoup plus petits et situés moins en arrière ; prothorax plus long, moins large et moins arrondi en avant; angles postérieurs plus aigus et plus saillants; élytres notablement plus étroites ; épaules plus planes en dessus ; stries un peu plus distinctes ; de même que dans le fuscum, marge externe et apicale, ainsi que la suture, bordée de testacé. 215. ZUPHIUM CILICIUM Peyr. Soc. ent. Fr. 1858. p.389. pl. 9. f. 8. — Long. 6; larg. 2 mill. — Caramanie. D'un rouge testacé clair, pointillé partout, très-finement en dessus, avec quelques poils isolés très-longs. Tête noire, luisante, un peu brune sur le front et l’épistome. Protho- rax ayant quelques rides longitudinales, et 3 impressions à la base, celle du milieu la plus faible ; muni d’une ca- rène longitudinale peu sensible en avant, assez saillante et un peu élargie au milieu, s’arrêtant à l'impression postérieure. Elytres pubescentes, à côtes peu élevées et comme effacées, ornées vers la moitié de leur longueur d’une grande tache d’un noir brun, commune, un peu di- rigée en pointe en avant, le long de la suture, ne touchant ni celle-ci, ni le bord apical; arrondies à l’angle externe postérieur et coupées très-obliquement à l’angle interne. 916. ZUPHIUM TESTACEUM Klug, Symb. phys. pl. 21. f. 11. — Long. 6 mill. — Dongala. : Tête d’un roux testacé, éparsement ponctuée, antennes et palpes testacés. Prothorax cordiforme, rétréci par der- rière, à angles aigus, ponctué impréssionné sur le dos; roux testacé; abdomen de cette couleur ainsi que les pattes. Elytres plus larges, à peine 2 fois plus longues que le prothorax, obsolètement pointillées, à peine striées, d’un testacé unicolore, ZUPHIUM, —— MACROCHILUS. 145 217. ZUPHIUM CHEVROLATI Cast. Silb. Mag. 1. 1833. p. 254. 9". — unicolor Germ. Fn. Ins. Eur. xxr. 1. — numidicum Luc. Expl. : Alg, 8. — Fairm. Soc. ent. Fr. 1870. 369. — Long. 6; larg. 2,3 mill. — France méridionale, Sicile, Algérie, Palestine. D'un jaune testacé très-clair ; tête obscure en dessus, offrant én arrière un demi-cercele d’un rougeâtre clair dont les extrémités touchent aux angles postérieurs ; mandi- bules, palpes et antennes d’un jaune rougeâtre. Prothorax presque triangulaire, un peu en cœur, à angles antérieurs un peu arrondis, très-faiblement rebordé sur les côtés, tronqué en arrière et offrant dans cette partie 2 courtes impressions longitudinales, au milieu desquelles on voit une ligne longitudinale un peu creuse, qui s'étend d’un bord à l’autre ; finement ponctué et d’un jaune un peu orangé. Elytres courtes, arrondies à la base, s’élargissant un peu en arrière ; arrondies mais légèrement sinueuses au bord postérieur ; faiblement rebordées, marquées d’un assez grand nombre de très-petites côtes longitudinales fort peu sensibles ; jaunes et un peu pubescentes. Dessous et pattes finement ponctués et d’un jaune très-clair. 218. ZUPHIUM BOCAGET d’Oliv. Ins. Port, 1876. 27. — Long, 5,0 mill. — Portugal, Azambuja. Ferrugineux, tête plus foncée que prothorax et élytres, palpes, antennes et pattes plus pâles. — Tête à points écartés et à poils courts ; un peu moins large par derrière que le prothorax et se rétrécissant peu à peu jusqu’à la partie antérieure ; yeux noirs et peu saillants. Prothorax ponctué de quelques points, légèrement rebordé, forte- ment sinué au devant des angles postérieurs, ce qui les rend aigus. Elytres plus larges que le prothorax et s’élar- gissant jusqu'aux 4/5, très-lécèrement pubescentes et marquées de faibles stries anastomosées, visibles seule- ment à une forte loupe. — $e distingue tout de suite par la forte sinuosité du prothorax. 2. Macrochilus Hope. 219. MACROCHILUS SAULCYI Chev. Rev. zool. 1854. 391. {Helluo). — Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 519. 16", pl. 22. f. 5. — Naplouse, bords du Jourdain. Noir, avec 4 grandes taches ferrugineuses sur les ély- _ Nouveau Répertoire I. — 1880. | 9 146 II. CARABIDES. — BRACHINIDÆ. tres, les 2 premières à la base, ovales plus ou moins dé- veloppées, mais n’atteignant ni le bord latéral ni la suture; les 2 autres à l’extrémité rondes, réunies à la suture où elles atteignent le bord apical, mais ne vont pas jusqu’au bord latéral ; extrémité des palpes et articles 5-11 des an- tennes d’un brun assez clair. Tête subtriangulaire, cou- verte de gros points un peu espacés, avec 2 larges impres- sions peu marquées entre les yeux, et 1 ou 2 rides trans- verses entre les antennes; épistome marqué d’une rangée anté-marginale de gros points. Prothorax un peu plus large que la tête en avant, rétréci de près de moitié en arrière, un tiers moins long que large, son bord antérieur peu sensiblement échancré, angles arrondis ainsi que les côtés, qui se redressent un peu en tombant sur la base, où ils forment un angle obtus tronqué ou plutôt échancré; base tronquée, relevée obliquement de chaque côté; dis- que canaliculé et non strié au milieu, grossièrement et inégalement ponctué; convexe, à peine rebordé sur les côtés. Ecusson très-ponctué. Elytres moitié plus larges que le prothorax à la base, 3 fois plus longues que celui-ci, un peu élargies vers l’extrémité, déprimées, striées, stries à points peu sensibles, interstries bisérialement ponctués; extrémité tronquée un peu obliquement, nullement si- nueuse. Abdomen avec quelques points épars très-petits, brillant, bord de chaque segment brunâtre. 24. Aptinus Bon. 290. APTINUS ACUTANGULUS Chawd. Soc. ent. Belg. 1876. 15. 3°. — Long. 10,5-12,5 mill. — Grèce. Distinct du mutilatus; têle et prothorax plus étroits; élytres un peu plus convexes ; côtés du prothorax, qui est quelquefois plus long que large et plus rétréci en arrière, formant avec la base assez échancrée en are, un angle un peu aigu, à sommet non arrondi; angles antérieurs un peu plus aigus; dessus plus plan et plus lisse, nullement ponctué sur le milieu ; côtés de la base plus creux, rebord latéral un peu plus élevé; base des élÿtres un peu plus étroite, et courbe des épaules presque nulle ; dessus plus bombé. Coloration identique. | APTINUS. — BRACHINUS. 147 991. APTINUS LUGUBRIS Schaum. Berl. 1862. 104", — Long. 14 mil]. — Morée. Semblable au mutilatus pour la taille et la forme, mais avec les pattes et les antennes plus obscures et le pro- thorax autrement conformé. Tête marquée sur le vertex, de chaque côté derrière les yeux, de points épars. Palpes et antennes d’un rougeâtre de poix, 1-4 articles de celles- ci plus foncés, rougeâtres seulement au bout. Prothorax sinué sur les côtés au-devant des angles postérieurs, qui sont droits, pointus; angles antérieurs plus saillants que dans mutilatus, bords latéraux plus réfléchis, surtout par derrière, sillon médian et impression transverse posté- rieure plus profondément ponciués que dans mutilatus, le dessus avec quelques points comme chez lui; élytres de la même forme que chez lui. Cuisses et jambes d’un noir de poix, base de celles-ci et tarses rougeûtres. 222. APTINUS CORDICOLLIS Chaud. Bul. Mosc. 1843. 705. 11°. — Long. 9,5; larg. 3,3 mill. — Anatolie. Voisin du mutilatus, plus petit, il en diffère par sa tête plus profondément canaliculée entre les yeux, le sillon subcaréné en dehors; prothorax plus étroit par derrière, cordiforme ; côtés plus sinués par derrière, angles posté- rieurs subréfléchis en dehors; plus profondément fovéolé de chaque côté par derrière, plus maigrement ponctué en devant, base subréfléchie aux angles avec les côtés ; élytres plus atténuées en devant, plus obliquement tronquées en dedans au bout, angle externe plus aigu, sutural moins arrondi, base un peu prolongée au milieu; interstries plus carénés ; 127 article des antennes plus court. 23. Brachinus Web. 293. BRACHINUS DILATATUS Klug. Symb. Phys. pl. 22. f. 5°. — Long. 11 mill. — Abyssinie. Diffère de l’armiger Dej., auquel il ressemble beaucoup, par sa taille plus grande, surtout plus large, son protho- rax plus court, à angles postérieurs moins saillants, la tache humérale des élytres presque carrée et non allongée, par l'abdomen brun seulement sur les côtés. — Prothorax allongé subcordiforme, peu atténué par derrière, à angles 148 II, CARABIDES. — PBRACHINIDÆ, aigus, rebordé, canaliculé sur le dos, éparsement ponctué, roux. Poitrine et abdomen pointillés, pubescents, roux. Ecusson à peine ponctué, roux. Elytres 2 fois plus larges que le prothorax, planes, obsolètement striées sur le dos, stries élevées, interstries obsolètement ponctués; pubes- centes, obscures, testacées au bord apical. Pattes rousses ; ongles noirs au bout. 224. BRACHINUS HAMATUS Fisch. Ent. 11. 109. 8* pl. 11. f. 8 (exhalans). — Eversmanni Mén. Cat. 1832. 100. 311. — Long. 4,6-5,3 ; larg. 2,3-2,8 mill. — Kislar, Saliane, près du Kour. Ferrugineux, élytres à côtes, d’un bleu obscur, avec 2 taches flavescentes ; abdomen brun. — $Se distingue par les élytres d’un bleu obscur, finement pubescentes et ponctuées, et par deux taches jaunâtres dont l’une près de la base et l’autre à quelques lignes de la pointe; diffère de l’exhalans de France et d'Italie par sa tache postérieure recourbée en crochet ou en lunule, et par une autre petite tache jaune au bord apical même. Les côtes des élytres sont très-marquées et la taille est un peu plus grande. 225. BRACHINUS SUBNOTATUS Chaud. Bull. Mosc. 1846. 419. 24/25*. — Astrabat. Voisin de l’explodens, plus grand; élytres plus larges, plus ovales, un peu plus convexes, l'extrémité tronquée formant un angle rentrant; sur la partie postérieure du disque de chacune, une petite tache arrondie, un peu in- distincte, d’un jaune rougeâtre; lc reste comme dans l’explodens. 226. BRACHINUS 4-PUSTULATUS Dej. Spec. v. 432. — 4-guitatus Gebl. Ledeb. Reise. nr. 29°. — Long. 7,5; larg. 3,3 mill. — Russie mérid. Turcomanie. Tête assez profondément ponctuée, entre les antennes une impression rugueuse de chaque côté, yeux noirs. Antennes ferrugineuses, pubescentes de brun en dehors, 3-4 articles noirs. Prothorax cordiforme oblong, ponctué, canaliculé au milieu, postérieurement fovéolé de chaque côté, rectangulaire. Ecusson en triangle ferrugineux. Elytres 2 fois plus larges à la base que le prothorax, sub- arquées sur les côtés, subcostulées en dessus, pubescentes de gris, sillons finement pointillés, une tache huméralc BRACHINUS. 149 oblongue, et une autre au-delà du milieu, allant du 2€ au 6e sillon, arquées en devant, sinuées en arrière, jaunâtres. Dessous de la tête, col et milieu de la poitrine ferrugi- neux, côtés et abdomen noirs. Pattes ferrugineuses, tarses bruns. — Voisin d’exhalans, mais assez différent par sa taille, sa ponctuation et la forme des taches. 227. BRACHINUS 4-PUNCTATUS Mots. Sib. 1844. 68. 79°. — Long. 7,9; larg. 3,9 mill. — Steppes des Kirghises et de Mongolie. Remarquable par la forme ovale, élargie des élytres et son prothorax proportionnellement très-étroit. Tête assez courte, obtuse; impressions entre les antennes peu pro- fondes et distinctement ponctuées; pas de protubérance triangulaire; labre presque carré, brun; palpes et an- tennes roux, moins 2€ et 3° articles de celles-ci bruns; yeux noirs et peu saillants. Prothorax de la largeur de la tête, un peu convexe, fortement ponctué; angles posté- rieurs saïllants; ligne du milieu profonde. Ecusson en triangle, roux, terne, plus luisant en devant. Elytres près de 3 fois aussi larges que le prothorax, assez planes et distinctement arrondies sur les côtés; bord postérieur tronqué obliquement et remontant vers la suture; forte- ment striées, densément ponctuées; à l’angle huméral une petite tache oblongue, qui ne touche pas le bord externe, vers l’extrémité une autre transverse, qui de même n'atteint pas le bord externe. Dessous et pattes d’un roux testacé, abdomen noir. 228. BRACHINUS INTERRUPTUS Mots. Bul. Mosc. 1845. 11. p. 35°. — Long. 8; larg. 3,3 mill. — Astrabad. Subovale, ferrugineux ; élytres très-finement pointillées, d'un bleu noir, au milieu ornées de 2 taches sinuées, interrompues, jaunâtres. 229. BRACHINUS LONGICORNIS Fairm. Soc. ent. 1858. 700". (Aptinus). — Long. 8,5 mill. — Barbarie, Maroc. Oblong. Tête et prothorax d’un roux testacé, à ponc- tuation assez forte, peu serrée. Prothorax rétréci en arrière avec les angles postérieurs un peu aigus et divariqués; au milieu une ligne enfoncée, assez profonde, atteignant presque les deux bords. Ecusson roux testacé. Elytres 150 II. CARABIDES., — BRACHINIDÆ, d’un bleu brillant, à pubescence grisâtre peu serrée, un peu convexes, légèrement atténuées en avant, maïs à épaules non effacées, un peu rétrécies tout-à-fait à l’extré- mité; à petites côtes peu marquées, surtout en dehors; 2 fois aussi longues que la tête ct le prothorax. Dessous d’un brun noirâtre, milieu de la poitrine testacé, quel- quefois aussi le milieu de l’abdomen à la base. Pattes et antennes d’un jaune testacé, celles-ci plus longues que la moitié du corps. — Faciès du crepitans, maïs élytres un peu plus courtes; sans aîles; prothorax plus étroit. 230. BRACHINUS EJACULANS Fisch. Ent. Ross. 1825-8. 105. 2°. pl. 11. f. 2. — græcus Dej. Spec. v. 430. — annulicornis Chaud. Bul. Mosc. 1842. 807. — Long. 9; larg. 5 mill. — Crimée, Grèce, Turquie. Sermblable au crepitans, mais beaucoup plus robuste, Ferrugineux; antennes et pattes d’un rouge uniforme, Elytres à côtes plus distinctes, sillons intercostaux sub- crénelés, côtes elles-mêmes ponctuées. Abdomen brun, mais moins foncé que dans le crepitans. Peut-être n'est-ce qu’une variété du crepitans. Selon Gemminger c’est une variété de l’ëmmaculicornis Dej., de l’annulicornis Chaud. (græcus Dej.) selon Chaudoir. 231. BRACHINUS BARBARUS Luc. Expl. Alg. 1842. 21. 4T'. pl. 3. f, 7. — Long. 8,5 ; larg. 3 mill. — Algérie, Constantine. Près de immaculicornis, auquel il ressemble beaucoup. — Tête d’un brun rougeâtre, légèrement chagrinée, 2 en- foncements longitudinaux et quelques forts points entre les yeux; bouche, antennes brun rougeâtre. Prothorax brun rougeûtre, légèrement chagriné et strié, assez allongé, rétréci postérieurement, côtés très-relevés, ligne longitu- dinale du milieu assez forte. Elytres brun noirâtre, suture, côtés, extrémité brun roussâtre, larges, légèrement si- nueuses au bout, à 8 côtes très-peu sensibles et très-fine- ment ponctuées. Sternum et abdomen d’un brun noirâtre, très-finement ponctués. Pattes brun ferrugineux. 232. BRACHINUS FIMBRIOLATUS Luc. Expl. Alg. 1842. 22. 51’. pl. 3. f. 8. — Long. 8; larg. 2 mill. — Algérie. Un peu plus petit et plus étroit que le sclopeta. — Tête BRACHINUS. 151 d’un rouge ferrugineux, lisse postérieurement et très-ru- gueuse près des yeux; antennes de même couleur, très- légèrement pubescentes; mandibules rouges à la base, noires au bout; palpes de même couleur. Prothorax rouge ferrugineux, légèrement cordiforme, très-finement strié; ligne médiane très-profonde ; côtés saillants, rele- vés; angles postérieurs en pointe. Elytres à côtes peu saillantes, bleu clair, très-finement chagrinées, couvertes d’une pubescence jaunâtre, jaunes au bord postérieur et au sutural. Sternum rouge ferrugineux. Abdomen bordé sur les côtés de brun foncé, 3 premiers segments d’un ferrugineux foncé, suivants bruns, bordés de rouge ferru- gineux. 233. BRACHINUS STREPENS Fisch. Ent. Ross. ur. 1825-1828. 106. Æ. pl. 2. f. 4. — Long. 7; larg. 4,6 mill. — Podolie. Allongé, ferrugineux ; élytres lisses, bleues; antennes rouge brunâtre. — Ressemble à l’explodens Dufr., mais 1l a une forme plus allongée ; les antennes sont d’un rouge brunâtre uniforme ; les élytres sont plus lisses. — Il n’en est peut-être qu’une variété. 234. BRACHINUS TIBIALIS Mots. Bul. Mosc. 1845. 34. Note 2, — Long. 6,3 ; larg. 2,8 mill. — Crimée. Subparallèle, roux; élytres à côtes légères. d’un bleu noir, poitrine, abdomen, extrémité des jambes, 2-3 articles des antennes noirs. 239. BRACHINUS SICHEMITA Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 581°. — long. 6,7; larg. 2,6-3,2 mill. — Palestine, Naplouse, bords du Jourdain. _ Voisin d’explodens, il s’en distingue aisément par la dilatation postérieure et le brillant des élytres et surtout par ses pattes noires. — Tête et prothorax ferrugineux, ainsi que la bouche et les antennes, celles-ci avec 3-4 ar- ticles brunâtres au milieu. Ecusson ferrugineux. Elvtres d’un bleu brillant; abdomen d’un brun de poix. Pattes de même couleur, avec les trochanters, la base des cuisses, les genoux et les tarses ferrugineux. Tête lisse, avec quel- ques rides transverses, col rugueux. Prothorax un peu plus étroit en avant que la tête, rétréci par derrière, à peine échancré au bord antérieur; côtés arrondis et se 152 II. CARABIDES, — BRACHINIDÆ. relevant avant la base, avec laquelle ils forment un angle un peu aigu ; disque canaliculé, rugueux par de petites rides transverses, côtés légèrement réfléchis avec une teinte un peu brunâtre. Ecusson rugueux. Elytres 2 fois aussi larges que le prothorax à la base, très-élargies à l'extrémité, brillantes, avec quelques stries à peine senties et parsemées de très-petits points, émettant des poils d’un blanc grisâtre très-courts; suture légèrement ferrugi- neuse. Abdomen et pattes ponctués et pubescents comme les élytres. 236, BRACHINUS ANDALUSIACUS PRamb. Fn. And. 1838. 32. 5°. pl. 11. f, 5 e. — Andalousie, sierra d’Antequerra, St-Roque, Séville. Varie pour la taille, les couleurs et la forme. De la gran- deur de psophia, mais beaucoup plus large. Tête plus large, moins rétrécie derrière les yeux, un peu rugueuse surtout le long des yeux et à sa partie postérieure, ferru- gineuse ainsi que les palpes et les antennes. Prothorax de même couleur, plus long, plus rétréci vers le milieu, un peu rugueux et marqué de points peu sensibles, un peu déprimé et plissé en long à sa partie postérieure; ligne longitudinale du milieu assez marquée, avec une très-petite dépression transverse en devant; angles posté- rieurs coupés carrément et ordinairement peu saillants. Elytres à peu près comme celles de psophia, maïs bien plus larges surtout postérieurement et plus courtes; plus aplaties, coupées carrément, un peu obliquement en de- dans ; côtes un peu moins élevées, quelquefois peu sen- sibles, ponctuation plus serrée; d’un brun bleuâtre ou d’un bleu obscur quelquefois un peu verdâtre, ou bien brunes ou brun roussâtre. Dessous noir, finement ponctué, poitrine parfois ferrugineuse. Pattes d’un roux pâle. Ar- ticles des tarses antérieurs c‘ un peu dilatés, 1er beau- coup plus long que les autres. 937. BRACHINUS DUBIUS Ball. Bull. Mosc. 1870. 324. T°. — Long. 7,5 ; larg. 3,5 mill. — Sibérie, Dshulpash. Rouge, assez luisant; élytres bleues à côtes ; poitrine d’un ferrugineux obscur, noirâtre sur les côtés ; abdomen noir, brun au milieu. CYMINDIS. 153 238, BRACHINUS ATRIPENSIS Ball. Bul. Mosc. 1870. 324. 8. — Long. 8; larg. 3,8 mill. — Sibérie, Chodshent. Tête, prothorax et antennes rouges ; élytres noires, avec de légères côtes, subopaques, vêtues d’une pubescence testacée ; abdomen brun ; pattes testacées. 239. BRACHINUS DENTIPENNIS Mots. Bul. Mosc. 1845. 35. Note 4. — Turcménie. Semblable au 4-pustulatus, il est plus allongé et se dis- tingue par ses élytres tronquées dentiformes. 240. BRACHINUS TALYSCHENSIS Mots. Bul. Mosc. 1845. 34. Note 1". — Perse, Talysch. Se distingue par ses élytres d’un brun violet et sa taille un peu plus grande que celle de Pefflans. PRONMIHPÆ 26. Cymindis Latr. 241. CYMINDIS (Psammoxenus) SABULOSA Chaud. Bul. Mose. 1850’. 66. 5°. — Mots. Kæf. Russl. 40. Note 5. — Long. 9,3 mill. — Astrakan. Présente la plus grande analogie avec Cymindis suturalis Dej. — Tête un peu plus étroite par derrière, entièrement couverte d’une ponctuation assez marquée, médiocrement serrée, un peu moins forte sur le milieu et le devant. Prothorax un peu plus rétréci par derrière, plus arrondi sur les côtés, angles postérieurs très-petits, à pointe aiguë précédée d’une courte sinuosité ; côtés de la base encore plus obliques; dessus moins fortement ponctué que la tête, surtout sur le milieu des mamelons; rebords laté- raux plus relevés. Elytres un peu plus courtes, épaules plus arrondies, extrémité plus tronquée, stries paraissant lisses, interstries plans avec une ponctuation fine très- serrée et une pubescence visible. Dessous également ponctué de points épars disparaissant presque au milieu de la poitrine. Antennes plus allongées; ongles munis d'un vestige de dentelures à leur base. Couleurs les mé- mes; élytres plus pâles, suture brune, assez étroite, n’at- teignant ni la base ni l’extrémité. 242. CYMINDIS ANGUSTATA Costa, Ent. Mts Partén. 1858. 25. Berl. 1877. 423*. — Italie, monts Parténiens. . Ressemble à première vue au homagrica, il en diffère 0 154 II. CARABIDES. — DROMIDÆ. par son corps plus étroit, ses élytres plus allongées, son prothorax avec le disque ponctué moins fortement que près des bords. Noir, antennes, bouche, limbe du pro- thorax, pattes, bord externe des élytres (assez aminci par derrière) et tache humérale (courte et un peu détachée du bord), de couleur testacée. Elytres planes, interstries irrégulièrement ponctués, les points un peu plus serrés vers la base. 243. CYMINDIS PALLIATA Fisch. Ent. Russ. 1823. 11. 22, 5°. pl. 37. f. 3. — Long. 11; larg. 3,3 mill. — Russie méridionale. Offre quelque ressemblance avec lineata, mais il en dif- fère par plusieurs caractères : tête noire, brillante, poin- tillée, avec une impression profonde entre les antennes; celles-ci rougeâtres, palpes un peu plus foncés. Prothorax rouge brillant canaliculé. Ecusson petit et rouge. Elytres noires, brillantes, finement pointillées, avec des stries simples; bord largement rouge, ainsi que les 2 bandes qui vont depuis l’épaule jusqu’à la pointe. Dessous noir et brillant ; poitrine et pattes rouges, 244. CYMINDIS TRANSLUCIDA Ball. Bul. Mosc. 1870. 324. 9%. — Long. 8,5 à 10; larg. 3,5 mill. — Sibérie, Chodshent, Bas-Kara et Dshulpash. Allongé, déprimé, luisant. Tête d’un roux ferrugineux, luisante. Prothorax cordiforme, très-lisse ; angles posté- rieurs obtus. Elytres parallèles, un peu luisantes, d’un testacé pâle, très-finement striées; insterstries plans, suture largement et bande oblique de chaque côté au-delà du milieu, brunes. Poitrine, abdomen et pattes d’un testacé pâle. 245. CYMINDIS PALLIDULA Chaud. Car. Cauc. 1846. 56. 16. — Long. 8 mill. — Lenkoran. Voisin de suturalis, plus petit et plus étroit. Tête plus étroite, allongée, brillante, très faiblement ponctuée, avec 2] fossottes peu profondes entre les antennes; yeux assez saillants. Prothorax n’excédant pas la largeur de la tête avec les yeux, guère plus court que large, très-cordiforme, avec tous les angles arrondis; bord antérieur peu échan- cré; côtés peu arrondis antérieurement, très-légèrement sinués près de la base, qui est assez arrondie; dessus CYMINDIS. 155 peu convexe, nullement déprimé sur les côtés; bords la- téraux finement rebordés, un peu relevés sur l’angle même de la base; ligne médiane distinctement enfoncte, n’atteignant pas les deux extrémités; base déprimée des deux côtés. Elvtres postérieurement du double plus larges que le prothorax, se rétrécissant insensiblement vers la base, de la largeur du prothorax à la base; épaules nul- lement saillantes, tout à fait arrondies; presque ovalaires, peu allongées, tronquées et arrondies légèrement à l’extré- mité; planes, finement striées, stries lisses; interstries très-plans, à peine ponctués, glabres. Dessous lisse; ab- domen dépassant les élytres, ponctué en dessus. Tête, prothorax et dessous d’un rouge testacé; élytres päles, sans taches; antennes et palpes ferrugineux. 246. CYMINDIS DECORA Fisch. Bol. Mosc. 1. 1829. 370. pl. 2. f. 13. — Mots. Ins. Sib. 53. 50. — Chaud. Bul. Mosc. 1850° 67. 6°. — Berl. 1873. 74. — dorsalis Gebl. Ledeb. Reise. 11. 31. — obliqua Mots. Bul. Mosc. 1845. 41. Note 1. — Steppes des Kirguises. Ponctuation de la tête plus forte que dans lineata, mais bien moins serrée ; poils plus longs, plus marqués. Pro- thorax plus rétréci postérienrement, bord antérieurmoins échancré, angles antérieurs non avancés, plus arrondis ainsi que les côtés, qui remontent obliques, sans sinuo- sité, vers les angles postérieurs, indiqués seulement par une dent; dessus bien moins ponctué surtout au milieu; pubescence, comme celle de la tête, bien plus longue. Elytres à peu près de même forme, muis tronquées plus carrément à l'extrémité, sans sinuosité ; dessus plus plan ainsi que les interstries, marqués chacun d’une seule série de petits points nombreux bien marqués, couleur plus rougeâtre ; 2 bandes longitudinales brunes, quelque- fois peu sensibles sur le pronotum ; élytres d’un jaune pâle, avec une bande longitudinale brune, sur la suture, qui ne part pas tout à fait de la base, s'étend au-devant jusqu'au milieu du 4° interstrie, se rétrécit vers l’extré- mité, qui est bordée de jaune, et se joint à une bande brune remontant jusqu’au milieu sur 6-7 interstries; ces deux bandes quelquefois ne se touchent pas. Abdomen d’un brun noirûtre. 156 II. CARABIDES, — DROMIDÆ. 247. CYMINDIS PELLUCIDA La Brül. Soc. ent. Fr. 1845. 146°, — Long. 8-10 mill. — Liban, Djebel-Sannin. Testacé, tête, prothorax et dessous du corps roussâtre, élytres pâles, translucides, parfois la suture étroitement et vaguement rembrunie, ponctué en dessus et très visi- blement pubescent. Tête grande, un peu allongée, dépas- sant un peu la largeur du prothorax, convexe, ponctuée légèrement et peu densément au milieu, fortement et plus densément sur les côtés, points sétigères des orbites à peine plus grands que ceux du tégument, peu distincts, dernier article des palpes labiauxG" assez allongé, légè- rement sécuriforme, antennes probescentes de gris. Pro- thorax à peine plus large que long, plus court que la tête, assez fortement rétréci par derrière, cordiforme, côtés très peu sinués, tous les angles arrondis, posté- rieurs plus au moins atténués au bout, marge latérale étroitement réfléchie, presque lisse au milieu, médiocre- ment ponctué sur les côtés, ligne longitudinale profonde, pores sétigères marginaux obsolètes pour l’ordinaire dé- pourvus de soies. Elytres très atténuées en arc aux épau- les, ensuite élargies, plus de deux fois plus longues que le prothorax, striées, stries peu distinctement ponctuées, interstries plans, marqués de points assez gros, formant une série assez régulière, pilifères, 4 et 6€ parfois avec une tache brunâtre très obsolète, occupant le tiers postérieur. Les dimensions de la tête, les pores sétigères juxta- oculaires peu visibles, ses palpes labiaux peu dilatés chez les G', suffisent à le caractériser. Son prothorax ar- rondi à tous les angles, rétréci presque de moitié d’avant en arrière, avec ses pores sétigères marginaux tout à fait obsolètes, tous les points des interstries des élytres don- nant issue à un poil bien visible, aident encore à le re- connaître, 248. CYMINDIS EHLERSI Putz. Stet. 1872. 168 — Long. 9% larg. 3,9 mil. — Espagne, Asturies. | Voisin du vaporariorum L. dont il a La coloration, mais parties rougeâtres plus sombres et pubescence plus mar- quée ; ponctuation de la tête, du prothorax et des élytres moins grosse; yeux moins saillants; prothorax plus large, CYMINDIS. 157 plus régulièrement arrondi au milieu et nullement angu- leux; rebord marginal un peu plus large, mais angles postérieurs moins grands; élytres à peu près semblables, mais plus planes, stries plus profondes et beaucoup plus fortement ponctuées ; interstries plus convexes. 249. CYMINDIS (Mnuphorus) SELLATA Gebl. Bul. Péterb. 1843. 36. Bul. Mosc. 1859. n. 388. — Chaud. Bul. Mosc. 1872. 70°. — Long. 6 mill. — Bucharie, Komoan Daria. Assez étroit. Tête entièrement couverte de petits points assez serrés; prothorax assez allongé, peu large, arrondi sur les côtés, rétréci vers la base, assez échancré en de- vant, avec les angles nullement avancés et très-arrondis, côtés fortement sinués en arrière, angles postérieurs droits, très-aigus et même un peu saillants, ponctué comme la tête, ligne médiane atteignant les deux bouts. Elytres ovales, côtés arrondis, épaules effacées, bord pos- térieur tronqué carrément, nullement sinué, angle sutural bien arrondi, stries presque lisses, interstries plans, peu densément ponctués, série marginale de points distincte; traversées au milieu jusqu’à la 9° strie par une large bande noire, dentelée sur les bords, qui s’élargit progres- sivement vers la suture où elle s’avance non loin de la base et de l’extrémité, où elle touche à une tache brune subtransversale qui n'arrive pas au bord postérieur et occupe les interstries 2-5. Dessus pubescent comme le dessous; tête et prothorax d’un testacé rougeûtre, élytres plus pâles, abdomen brun, chaque segment bordé de fer- rugineux. 250. CYMINDIS {Merizomena) BASALIS Chaud, Bul. Mosc. 1852. 99. 2°. — Long. 8,3 mill. — Diarhékir. Se place près d’ornata, quoique différant de faciès des autres Cymindis. Tête comme dans humeralis, assez plane, ponctuée, front lisse, impressions du devant bien mar- quées ; yeux un peu moins saillants; dernier article des palpes labiaux médiocrement sécuriforme. Prothorax de moitié plus large que la tête avec les yeux, moins long que large; bord antérieur faiblement échancré, avec les angles irès-peu avancés, marqués, mais à pointe très- arrondie; côtés très-arrondis, puis assez longuement 158 II. CARABIDES, — DROMIDÆ, sinués près des angles postérieurs, qui sont droits, à pointe aiguë, et légèrement saillants; base coupée carré- ment au milieu, échancrée près des angles; dessus plan ; pointillé surtout près du bord; côtés assez largement dé- primés, bords latéraux bien relevés; impression transverse antérieure indistincte, postérieure plus marquée; ligne du milieu fortement imprimée jusqu’à la base, mais oblitérée près du bord antérieur; de chaque côté de la base une fossette assez marquée. Elytres de moitié plus larges que le prothorax, s’élargissant un peu vers l’extré- mité, d’un tiers plus longues que larges; milieu de la base formant un col assez court; épaules carrées, mais très-arrondies à l’angle; côtés droits au milieu, un peu arrondis aux deux bouts; extrémité tronquée largement et carrément; dessus un peu convexe; stries bien mar- quées, distinctement ponctuées, peu profondes ; une 10 strie près de l’écusson; interstries plans, parsemés de très-petits points peu serrés; bord finement rebordé, longé d’une série non interrompue de points peu serrés. Dessous plan et presque lisse; pattes assez petites, ongles pectinés. Tête d’un noir brun luisant, avec le tour basal rouge brique; prothorax de cette dernière couleur. Elytres d’un jaune brique jusqu'aux 2/5, le reste d’un noir brillant qui remonte un peu sur la suture; poitrine jaune brique, abdomen brun-noirâtre, anus ferrugineux. Pattes d’un jaune ferrugineux, cuisses noires avec la base et les tro- chanters rouges; antennes brunes avec les 1-3 articles et la base du 4° ferrugineux ; palpes bruns, dernier article clair au bout; bouche et mandibules brun rougeâtre. 251. CYMINDIS (Merizomena) TRICOLOR Gebl. Bul. Mosc. 1860’. 4. (Agatus.) — Chaud. Soc. ent. Belg. 1871. 100". — dimidiata Ball. Bul. Mosc. 1870. 325. 13. — Long. 5 mill. — Lac Balkhasch. Ressemble beaucoup à basalis, mais bien plus petit et plus étroit. Antennes et palpes entièrement ferrugineux, partie postérieure des élytres et abdomen bleus, cette couleur bleue ne remonte guère sur la suture. Tête un peu plus étroite, plus ponctuée, même sur le front, avec les impressions entre les antennes peu marquées. Pro- thorax à peine plus large que la tête, bien moins court GLYCIA, 159 que dans basalis, cependant moins long que large, bien moins arrondi sur les côtés, qui sont tout aussi sinués avant les angles postérieurs; ceux-ci tout aussi saillants et aigus ; le milieu de la base prolongé de même; dessus plus convexe, plus fortement ponctué; côlés nullement aplanis, rebord élevé très-étroit muni de plusieurs poils raides. Elytres un peu moins larges et un peu plus rétré- cies vers la base, angle postérieur externe plus marqué quoique arrondi au sommet; stries un peu plus fines, ponctuées de même; interstries avec une rangée de points, mais plus gros, et leurs poils un peu plus longs et ré- pandus sur toute la surface. Abdomen aussi plus ponctué. Dernier article des palpes labiaux plus dilaté. 252. CYMINDIS (Merizomena) DIMIDIATA Ball. Bul. Mosc. 1870. 329. 13°. (Lebia). — Long. 6,2; larg. 3,5 mill. — Sibérie, désert d'Ack-Kum. Très-luisant; tête noire, très-finement ponctuée; an- tennes brunes, articles 1-2 roux; prothorax et poitrine rouges, très-finement ponctués. Elytres striées, avec les interstries plans, à peine ponctués, violettes, largement rousses à la base. Abdomen et cuisses d’un noir brun, jambes et tarses bruns. 29. Giycia Chaud. 203. GLYCIA ORNATA Klug. Symb. phys. no 8. pl. 22. f. 3°. — Chaud. Bul. Mosc. 1850. 94. — Karelini. Mosc. Ins. Sib. 41. — Long. 10 mill. — Egypte, Salehie. Tête allongée, éparsement ponctuée, striée au-devant des yeux, rousse, dernier article des palpes labiaux sécuriforme. Prothorax allongé, resserré à la base, tronqué devant et derrière, à angles aigus, rebordé de chaque côté, ponctué sur le dos, canaliculé au milieu, roux. Poi- trine et abdomen avec les pattes roux. Elytres tronquées au bout, à peine planes sur le dos, stries lisses, inter- stries ponctués, un peu élevés, bleues, rousses à la suture. 254. GLYCIA CASTANEA Klug. Symb. Phys. no 2. pl. 22. 2*. (Cymin- — dis). Chaud. Soc. ent. Belg. 1871. 99*. — Long. 8 mill. — Ambukohl. Taille et stature de suturalis. D'un roux testacé. Tête 160 II. CARABIDES, — DROMIDÆ, ponctuée près des yeux. Antennes à peine deux fois plus longues que le prothorax ; palpes labiaux sécuriformes. Prothorax rebordé, subcordiforme, peu rétréci par derrière, angles aigus, canaliculé, éparsement ponctué. Pattes et abdomen lisses. Elytres testactes, brunâtres du milieu à l'extrémité, qui est tronquée; striées; interstries ponc- tués. Pattes testacées, jambes et tarses plus obscurs. Ne diffère de l’ornata que par la coloration et n’en est peut-être qu’une variété. Elytres d’un jaune très-clair et avec une tache triangulaire assez grande d’un bleu ver- dâtre, s'appuyant sur le bord postérieur, qui reste jaune. Abdomen de la couleur du sternum. 255. GLYCIA DIMIDIATA Mén. Ac. Pét. v1. 1849. 19. 17°, pl. 1.f. 2, — Long. 6. ; larg. 2,3 mill. — Sibérie, Kisil Koum. Forme de Glycia ornata Klug ; beaucoup plus petit et d’une couleur différeute. D’un jaune ferrugineux, la moitié postérieure et plus des élytres d’un brun roussâtre. Tête allongée, aplatie, couverte, ainsi que le pronotum, de points peu profonds, assez serrés. Prothorax cordiforme, angles postérieurs assez saillants; presque plan, avec des rides transversales assez serrées; ligne longitudinale mé- diane large et assez profonde. Elytres oblongues, cou- vertes de stries fortement ponctuées; interstries vague- ment ponctués. Pattes plus claires que le corps. 256. GLYCIA UNICOLOR Chaud. Bul. Mos. 1848. 72°. — Henoni Fairm. Soc. ent. Fr. 1848. 72. — Long. 10,3 mill. — Egypte. Barbarie. Diffère de ornata par sa couleur d’un brun uniforme, sa tête moins rétrécie postérieurement et son prothorax plus allongé. Tête un peu plus allongée, plus étroite, ponctuée et ridée de la même manière; milieu du front moins lisse, yeux moins saillants; col plus lisse. Prothorax de la largeur de la tête avec les yeux; un peu plus long que large, bord antérieur nullement échancré, base plus arrondie ; côtés peu arrondis et encore moins sinués vers la base; angles antérieurs nullement avancés et encore plus arrondis; ceux de la base également obtus avec le sommet fort arrondi; dessus plus convexe, égale- ment ponctué et ridé, plus distinctement sur le milieu. GLYCIA. 161 Elytres un peu plus étroites, surtout vers la base; un peu plus allongées, striées et ponctuées de la même manière. Crochets des tarses très-légèrement dentelés. Brun foncé peu brillant, devant de la tête, parties de la bouche, 1-3 articles des antennes, bords du prothorax et rebord latéral des élytres rougetres. 257. GLYCIA CINGULATA Gebl. Bul. Acad. Pét. 1843. 1. 37 L 5°. {Dromius). — Long. 4,6 ; larg. 1,5 mill. — Lac Alakul. Linéaire, roux; prothorax cordiforme, angles postérieurs aigus ; élytres striées ponctuées, interstries pointillés; rousses en devant, noires par derrière, avec une grande tache commune rousse. — Stature du 4-maculatus, mais un peu plus étroit; distinct de celui-ci et des autres par Sa ponctuation, sa couleur et la structure du prothorax. 258. GLYCIA BICOLOR Solsky, Ins. Turkest. 11.1874. 35. 4*.—Long. 6; larg. 2,5 mill. -- Samarkand. Carré oblong, déprimé, luisant, roux; antennes, palpes et pattes un peu plus clairs, yeux, moitié postérieure des élytres et extrémité de l’abdomen noirs. Prothorax transversal. peu rétréci vers la base, moins densément et finement pointillé ainsi que la tête, rugueux transversale- ment. Elyires finement striées, stries à peine crénelées, interstries plans, sérialement pubescents, bisérialement pointillés, ruguleux. 209. GLYCIA FLAVIPES Solsky. Ins. Turkest. 11. 1874. 35. 3°, — Long. 4,5; larg. 2 mill. — Samarkand, Perse boréale. Ressemble beaucoup, dans tout son organisme, à cingulata Gebl.; s’en distingue par ses yeux moins saii- Jants, son prothorax moins transverse, plus largement et plus profondément sinué sur les côtés au devant des angles postérieurs, à angles postérieurs plus saillants, et par ses pattes d’un roux testacé unicolore. 260. GLYCIA ANTHRACINA Solsky, Ins. Turkest. 11. 1874 36, 5°. — Long. 5 ; larg. 2,2 mill. — Sibérie. Voisin, par la stature, de Glycia cingulata Gebl., mais un peu plus grand, plus convexe, entièrement noir, luisant. Prothorax en carré transverse, peu rétréei vers la base, convexe sur le disque, moins densément et finement ponctué, ainsi que la tête. Elytres légèrement marquées 162 II. CARABIDES. — DROMIDÆ. d’une impression transverse derrière l’écusson, striées- ponctuées, interstries sub-convexes, peu ruguleux, avec de fines séries de pubescence, et de petits points rangés en une seule série. Antennes brunes à la base. 30. Singilis Ramb. 261. SINGILIS BICOLOR Ramb. Fn. Andal. 1838. p. 26. 1°. — Long. o-0,0 mill. — Grenade. Taille du Dromius 4-maculatus, maïs un peu moins al- longé. Moïtié antérieure du corps jusqu’au tiers des ély- tres ferrugineuse; tête et prothorax rouge plus foncé, pattes plus pâles; l’autre moïtié noirâtre. Tête large, assez courte, couverte de points assez gros et assez serrés; yeux fort saillants; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis. Prothorax transverse un peu plus large que la tête, mais bien moins que dans les Lebia ; arrondi antérieurement, rétréci en cœur postérieurement, déprimé sur les côtés, qui forment un bord assez large, un peu relevé; 2 dépressions postérieures; angles sail- lants et aigus, coupés presque carrément; base non pro- longée sensiblement en arrière; ligne médiane longitu- dinale peu marquée; dépression transverse antérieure légère, quelques rides transverses, et ponctuation moins serrée que celle de la tête. Elytres moins larges que celles des Lebia, un peu sinuées au bout; stries assez profondes, médiocrement ponctuées; interstries lisses ou peu élevés; 3 à 4 points sur le 3°, 262. SINGILIS SOROR Ramb. Fn. Andal. 1838. 27. 2°. pl. 2. f. 42. — Long. 6; larg. 2 mill. — St-Roque, près d'Algésiras. Même forme et même coloration que bicolor. Tête un peu plus petite, ponctuation un peu moins grosse et un peu. plus serrée le long des yeux, l’espace qui les sépare est brun ; dernier article des palpes labiaux aussi sécuriforme. Prothorax semblable, mais plus étroit, un peu plus rétréci avant les angles postérieurs, qui sont plus saillants, cou- pés un peu moins carrément; base non prolongée en ar- rière. Elytres tronquées à l’extrémité un peu obliquement, avec l’angle interne beaucoup plus avancé; strtes bien moins profondes et bien plus fortement ponctuées, surtout em ann ru SINGILIS, 163 à la base; interstries moins élevés, marqués de points assez gros et écartés, mais assez serrés et un peu rugucux vers la base. Les côtés de l’abdomen sont marqués de taches fauves plus ou moins obscures. 263. SINGILIS PLAGIATA Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 578. 15. pl. 22. f. 4. (Coptodera). — Long. 5,9 ; larg. 2,3 mill. — Syrie, Beyrouth. Testacé avec la tête et le prothorax un peu roussâtres et l’abdomen brunâtre; sur les élytres, une tache brune transverse communeavant l’extrémité.'l'ête presque ronde, criblée de points, avec une petite impression longitudi- nale de chaque côté entre les antennes ; yeux noirs, sail- lants. Prothorax un peu plus large que la tête, arrondi en avant et sur les côtés, base tronquée de chaque côté, arrondie au milieu, angies droits ; disque finement cana- liculé, ponctué rugueux, côtés largement dilatés, relevés seulement un peu vers la base. Ecusson rugueux. Elytres un peu plus larges, 2 fois 1/2 aussi longues que le pro- thorax, 8 stries profondes, ponctuées, entières, et le com- mencement d’une 9° à l’angle apical externe, 7° et 8° allant en courbe rejoindre la 1"e à l'extrémité près de la suture; interstries très-finement granulés, 3 points sur le 3°, 1er au tiers, 2° un peu au-delà du milieu, 3e entre celui-ci et l’extrémité ; troncature apicale fortement sinuée. 264. SINGILIS FUSCIPENNIS Schaum. Deuts. Ins. 1. 258. Berl. 1857. 134 et 1859. pl. 3. f. 1. — Long. 5,6 mill. — Grèce. Tête et prothorax d’un brun rouge clair, ponctués par- tout densément, pas très-fortement; les points forment des rides longitudinales, transverses latéralement. An- | tennes d’un rouge brun. Prothorax 2 fois aussi long que | large, arrondi sur les côtés, à peine rétréci par derrière, | avec les angles postérieurs droits, milieu de la base un | peu prolongé en arrière, ligne médiane profonde, impres- | sions transverses antérieure et postérieure distinctes, | côtés creusés, largement réfléchis particulièrement par | derrière. Elytres de moitié plus larges que le prothorax, 1 fois 1/2 aussi larges que longues, épaules arrondies, | côtés presque parallèles, extrémité tronquée un peu obli- | quementstrès-légèrement échancrée ; brunes, seulement | la base des élytres particulièrement autour de l’écusson 164 II. CARABIDES, — DROMIDÆ. et une étroite bordure sont d’un rouge brunâtre; stries profondes, mais légèrement ponctuées. Dessous jaune rougeâtre, pattes un peu plus pâles. — $e distingue de mauritanica Luc. par la tête et le prothorax densément ponctués, les élytres envahies par le brun et leurs stries plus légèrement ponctuées. 265. SINGILIS MAURITANICA Luc. Expl. Alg. 1842. 19. 42°. pl. 2. f, 10. — Long. 6,5; larg. 2,5 mill. — Algérie. Tête ferrugineuse, légèrement convexe, et très-finement ponctuée. Prothorax plus large que la tête, ferrugineux, très-faiblement chagriné ; sillon longitudinal assez mar- qué ; bords latéraux dilatés arrondis ; angles postérieurs très-saillants et coupés carrément ; élytres ferrugineuses antérieurement, noires postérieurement; stries profondes, finement et densément ponctuées ; côtes lisses, assez sail- lantes ; une ligne longitudinale de points arrondis très- profonds, sur la plus voisine de la marge. Pattes et an- tennes ferrugineuses. Dessous ferrugineux, avec les seg- ments abdominaux noirs, ferrugineux sur les côtés. — Se distingue des soror et bicolor, par sa taïlle 2 fois plus grande, les côtes des élytres assez saillantes, lisses, non ponctuées, hors la juxta-marginale. 32. Ærichis Klug. 266. TRICHIS PALLIDA Klug. Symb. phys. n°1. pl. 21. f. 9*.— Long. 5,0 mill. — Arabie, mont Sinaï. 3 Taille presque de lOdacantha melanura, allongé, d’un testacé pâle. Tête ponctuée, rousse, bout des mandibules et yeux noirs, labre et antennes d’un roux testacé. Pro- thorax densément ponctué, peu rétréci par derrière, avec les angles aigus, un peu rebordé, arrondi sur les côtés. Poitrine et abdomen pubescents. Elytres échancrées, ob- M tusément anguleuses au bout, planes sur le dos, striées- x ponctuées, interstries à points épars; pâles, avec une fascie transverse au milieu et une tache postérieure, den- «4 tées, brunâtres. Pattes pâles. 267. TRICHIS MACULATA Klug. Symb. phys. no 2. pl. 21. f. 10°.— # Long, 7 mill. — Egypte, Alexandrie; Oran. Déprimé, moins allongé, à poils épars. Tête ponctuée, 4 | | TRICHIS. — DEMETRIAS. 165 ferrugineuse, antennes et palpes plus clairs. Prothorax resserré par derrière, à angles aigus, impressionné, ponc- tué, ferrugineux. Ecusson ferrugineux., Poitrine testacée. Abdomen ferrugineux, brun par derrière. Elytres plus larges que le prothorax, subéchancrées et obtusément an- guleuses au bout; dos plan, strié-ponctué; interstries à points épars; testacées avec 2 taches, 1'° allongée, sub- scutellaire, 2° anguleuse suturale médiane, fascie trans- verse dentée avant l'extrémité et 2 points, l’un au milieu de la base, l’autre avant la marge au-dessous du milieu, brunes. Pattes testacées. 34. Demetrias Bon. 268. DEMETRIAS LONGICORNIS Chaud. Carab. Cauc. 1846. 58. 21°. — Long. 6 mill. — Lenkoran; mai, juin. Le plus grand du genre. Tête plane, allongée, rétrécie à la base et à l'extrémité, lisse, avec de fines rides entre | les yeux et 2 fossettes entre les antennes; yeux plans, peu proéminents. Antennes minces, plus longues, à arti- cles plus allongés. Prothorax un peu plus court que la tête et plus étroit, un peu plus long que large, peu arrondi sur les côtés antérieurement, bien sinué près des angles postérieurs qui sont très-saillants, ce qui le fait paraître | à peine rétréci à la base ; lisse mais finement ridé trans- versalement ; côtés finement rebordés ; une ligne longi- tudinale au milieu ; fossettes de la base courtes mais pro- fondes. Elytres fort allongées, très-parallèles, plus larges que le prothorax ; épaules largement arrondies, extrémité , tronquée obliquement; dessus plan, finement strié ; stries } légèrement ponctuées; interstries plans, distinctement ponctués en séries. Dessous lisse. — Tête noire, prothorax rougeâtre ; épistome, parties de la bouche, antennes et dessous testacé clair ; élytres d’un jaune blanchâtre, avec la suture étroitement obscurcie, effacée près de l’écusson et tout près de l’extrémité; milieu de la base de l’abdo- ! men foncé. Pattes de la couleur des élytres. 269. DEMETRIAS AMURENSIS Mots. Et. 1860. 39. — sibiricus Moraw. Ac. Sc. Pét. 1v. 1862. 198. 16°. — Long. 4-4,5 mill. — Mont Burreja. Aïlé, tête noire, prothorax roux, élytres à suture rem- 166 II. CARABIDES. — DROMIDÆ. brunie, obsolètement striées, 3-5 et 7° interstries ordinai- rement ponctués de quelques poials. — $e rapproche de l’atricapillus par la présence d’ailes développées; de l’uni- punctatus par la conformation des ongles des tarses, qui sont munis d’une grande dent accompagnée de 2 espèces de dents obtuses. Tête plus épaisse que dans unipunrtatus avec les yeux moins convexes, prothorax plus étroit, moins arrondi sur les côtés et plus légèrement rétréci par der- rière, surface couverte de rides transverses très-serrées. 40. Pseudotrechus Rosh. 270. PSEUDOTRECHUS MUTILATUS Rosh. And. 1856. 24. pl. 3. f, 4. — Long. 2,5; larg. 1,3 mill. — Algésiras; mai, sous les pierres. Brun de poix, très-brillant, lisse. Tête allongée, assez unie, un peu rétrécie devant et derrière les yeux, de cha- que côté en dedans de la base des artennes un filet indis- tinct et une fine fossette ; bord antérieur de la tête, labre distinct et mandibules rougeâtres, palpes jaune pâle. An- tennes aussi longues que la moitié du corps, déliées, un « peu épaissies en dehors, garnies de quelques poils jaune clair, d’un jaune pâle. Prothorax transverse, en demi- lune, fortement étranglé au tiers postérieur, sur les côtés médiocrement arrondi et distinctement rebordé, bord an- « térieur coupé droit au milieu, fortement saillant vers les angles qui sont aigus et très-longs, base droite, angles « postérieurs droits, légèrement convexe, finement sillonné « au milieu, muni de chaque côté de 1 ou 2 longs poils roux ferrugineux. Ecusson grand, triangulaire, rougeâtre, lisse, luisant. Elytres profondément échancrées à la base, « en ovale très-court, épaules et côtés fortement arrondis et « rebordés, ayant leur plus grande largeur au milieu, rétré- « cies peu à peu postérieurement, au bout tronquées droit « et beaucoup plus courtes que l'abdomen, un peu convexes, brun de poix, lisses et très-luisantes ; ailes nulles. Des- « sous brun de poix, lisse, luisant. Pattes grêles, jaune pâle, éparsement poilues, entaille des jambes antérieures profonde, jambes garnies de quelques soies jaunes raides. 3 Ce nouveau genre a l'apparence d’un Trechus, mais il. PSEUDOTRECHUS — DROMIUS. 167 appartient à la tribu des Brachinini Er. Il est voisin du genre Dromius, dont il se distingue par ses ongles non pectinés mais munis en dedans d’une paire de petites dents très-indistinctes. Voici ses caractères : menton dé- pourvu de dent au milieu. — Languette cornée, subtron- quée au bout; paraglosses membraneuses, soudées, la dépassant. — Palpes à dernier article acuminé. — Tarses à 4e article entier; ongles obsolètement denticulés. 35. Promius Bon. 271. DROMIUS CAPITALIS Fairm. Soc. ent. Fr. 1857. 726. 1*. — Long. 7 mill. — France, Béziers, un seul. Ressemble essentiellement au longiceps, en diffère seu- lement par la taille beaucoup plus grande, la tête plus allongée, presque parallèle en arrière, ne se rétrécissant que tout-à-fait à la base, par le prothorax plus court, bien moins rétréci en arrière, à angles postérieurs plus: ar- rondis ; par les impressions à la base des antennes plus marquées, surtout en avant, par ses élytres un peu plus grandes, à extrémité un peu plus arrondie. La coloration est la même, sauf pour la tête qui est d’un testacé rou- geûtre. 212. DROMIUS PRÆUSTUS (Stev.) Fisch. Ent. Russ. 1825-1828. nt, 86. 3*. pl. 4. f. 2. (Demetrias). — Long. 5; larg. 1,5 mill. — Kislar. Allongé ; tête noire ; prothorax ferrugineux ; élytres profondément ponctuées, brunes, à pointe plus foncée. 213. DROMIUS INSIGNIS Luc. Expl. Alg. 1846. 14. 31°. pl. 2. f. 3. — Long. 4,5; larg. 1,5 mill. — Oran. Tête d’un brun foncé ; prothorax d’un testacé rougeâtre, aussi long que large, à angles arrondis, sillon médian profond, de chaque côté duquel une petite tache brun obscur. Elytres striées à côtes assez saillantes ; antérieu- rement d’un testacé rougeâtre, légèrement teintées d’un brun obscur du côté de la suture, de même couleur pos- térieurement avec l'extrémité brun obscur. Dessous d’un. | testacé pâle, les 4 derniers segments d’un brun obscur, Pattes et antennes d’un jaune testacé pâle. 168 II, CARABIDES. — DROMIDÆ. 274. DROMIUS ANGUSTUS Brul. Silb. Rev. 11. 1834. 105. — festaceus Er. Kæf. Brand. 1. 1837. 30. 4°. — meridionalis Schm. Berl. 1860. 82°. — Long. 7 mill. — Allemagne. Semblable à l’agilis, mais un peu plus allongé. Tête et prothorax d’un jaune rougeâtre. Tête lisse à l’exception de quelques stries près des yeux. Prothorax presque carré, arrondi sur les côtés et aux angles. Elytres jaunes, avec un reflet brunâtre à travers lequel apparaît, avant le mi- lieu, un espace plus clair, comme une tache obsolète ; stries toujours légères, lisses, et marquées de quelques gros points seulement sur le sixième de la longueur. 275. DROMIUS COMMUNIMACULA Fairm. Soc. ent. Fr. 1879. 155. 1°. — Long. 5 mil. — Bousaada. Allongé, atténué en devant, testacé pâle, prothorax roux testacé, tête obscure, bouche, antennes et pattes testacées, élytres avec une tache brune commune prolongée le long de la suture en devant, vaguement terminée sur les côtés, extrémité largement rembrunie, ainsi que la base. Tête avec les yeux à peine plus étroite que le prothorax, très- faiblement pointillée, plus distinctement vers les yeux. Prothorax presque carré, à peine plus étroit par derrière, côtés arqués en devant, légèrement sinués par derrière, angles postérieurs obtus ; ligne du disque fine, entière; base impressionnée de chaque côté, dos marqué de très- " fines stries transverses. Elytres ailongées, près de 2 fois w plus larges que le prothorax, tronquées au bout, striées, finement ponctuées, 6° avec des points plus grands, écar- tés, devenant plus obsolètes en dehors ; intérstries plans, non ponctués. Testacé en dessous, abdomen obscur. 1 Ressemble extrêmement à l’angustatus, mais tête fine- « ment striolée près des yeux, prothorax un peu plus étroit, côtés moins arrondis en avant et plus redressés en arrière, #4 base coupée moins obliquement aux angles postérieurs, M qui sont moins obtus, disque plus convexe, impressions M antérieure et postérieure plus marquées, ligne longitudi- 1 nale plus fine. 216. DROMIUS ALUTACEUS Wol. Cat. Col. Mad. 1857, 2. 4. — Long. 6 mill. — Madère, Funchal. - Oblong linéaire, déprimé, subopaque, alutacé partout, 4 DROMIUS. 169 particulièrement sur les élytres. Tête d’un roux de poix, ainsi que le prothorax, yeux plus saillants, col moins allongé que dans l’insularis, sans stries longitudinales sur le devant de la tête (moins déprimé). Prothorax presque tronqué, moins rétréci par derrière, bords bien plus larges et distinctement réfléchis. Elytres fortement déprimées, parallèles, beaucoup moins rétrécis en devant que dans insularis ; chacune avec une grande tache pâle, allongée, mal limitée, en bas de son disque intérieur; et le bord externe, surtout vers l’extrémité, plus ou moins pâle aussi; stries fines, imponctuées, avec une série distincte d'environ 7 impressions entre les 6° et 7€ stries, mais aucune entre la 2° et la 3€. Pattes pâles: onglets bien moins distinctement dentelés. — Il partage certains caractères des marginellus et testaceus, mais outre sa coloration diffé- rente, il est plus étroit, plus aplati et plus allongé, son | prothorax est un peu plus étroit et moins rebordé sur les | côtés, sa surface plus alutacée et opaque, les séries d’im- pressions entre les 6° et 7e stries plus régulières et dis- tinctes, les onglets plus petits et moins puissamment ar- més ; le devant de la tête sans sculpture et les 1-2 articles | des tarses postérieurs subégaux le rapprochent plus du Méerque du 1: | 277. DROMIUS SELLATUS. Mots. Elud. 1855. 89“. — Egypte. Taille du sigma, mais plus long, d’un testacé pâle, à | tête noire, avec une bande transverse, étroite, sinuée en | angle vers la suture, sur la partie postérieure des élytres. | 978. DROMIUS VAGEPICTUS Fairm. Mus. Civ. wir. 1875. 502". — Long. 5 mill. — Tunis, Tozer. | Allongé, déprimé, jaunûâtre pâle, prothorax et tête rous- | sâtres;, élytres marquées à l’écusson d’un espace plus |} obscur vaguement en triangle, brunâtres au bout, suture | étroitement brunâtre, dilatée après le milieu; tête très- | finement et à peine distinctement pointillée, à plis fai- | bles près des yeux et à strioles en devant; prothorax transverse, presque carré, un peu plus étroit par derrière, | côtés arqués seulement en devant, marge postérieure | tronquée obliquement de chaque côté, avec les angles | Saillants, ligne médiane étroite, rugules transverses ob- Nouveau Répertoire I. — 1880. 10 solètes, assez fortement impressionné de chaque côté par derrière ; élytres allongées, parallèles, tronquées, à stries faibles mais distinctes, externes peu marquées, inters- tries plans. — Ressemble au melanocephalus, maïs taille plus grande, élytres plus étroites, à stries extrêmement fines et obsolètement ponctuées, tête presque lisse, sans rides en avant des yeux. 279. DROMIUS BORYSTHENIUS Mots. Bul. Mosc. 1845. 38. Note 2°. — Long. 3; larg. 0,6 mill. — Bords du Don. Allongé, noir, base et ane tache postérieure des élytres, milieu de la poitrine, antennes et pattes testacées ; élytres distinctement striées. 36. Blechrus Mots. 280. BLECHRUS GLABRELLUS Chaud. — glabratus Schaum. Ins. Deuts. 1 295. 1°. — Long. 3-3,6 mill. — Egypte. Noir bronzé. Tête lisse et plane ; prothorax un peu ré- tréci par derrière, plan, avec un sillon médian profond, angles postérieurs saillants. Elytres assez étroites allon- gées, de moitié plus longues que larges, peu élargies par derrière, planes, avec quelques légères stries longitudi- nales près de la suture. Base des cuisses, jambes et tarses ordinairement bruns. Ongles fortement et distinctement dentés. 281. BLECHRUS EXILIS Schaum, Berl. 1857. 132*, — Long. 1,5 mill. — Grèce, Zante. Ressemble essentiellement au glabratus, mais il n’a que le tiers de sa taille, à peine plus grand que le Bembidium striatum, les élytres légèrement striées sont un peu plus « arrondies sur les côtés, ce qui les rapproche pour la forme un peu du Metabletus truncatellus. Noir avec une légère #4 teinte bronzée. En outre il diffère du maurus par sa taille toujours beaucoup moindre, par sa tête un peu plus. grande, ses élytres plus arrondies, plus distinctement striées, moins raccourcies. Ongles avec une dent obtuse à la base, visible au microscope. 282. BLECHRUS MAURUS Sturm. Ins. vit 55. pl. 171 f. d D. —" Schm. Deuts. Ins. 1 276. 2°. — mauritanicus Luc. Expl. Alg.. 16.35. pl. 2. f. 6. — Long. 1,5; larg. 0,5 mill. — Europe, Sibérie, : Syrie, Algérie, Madère. Noir, un peu bronzé, souvent confondu avec glabratus, « BLECHRUS. — METABLETUS. 171 mais il est plus petit, noir, très-brillant, avec moins d’é- clat bronzé; tête plus petite, prothorax un peu plus rétréei par derrière. Elytres beaucoup plus courtes, laissant à découvert une plus grande partie de l’abdomen, un peu plus arrondies sur les côtés, ordinairement tôut-à-fait lisses. Pattes et antennes plus petites. Dents des ongles distinctes au microscope, mais pas autant que dans le glabratus. 3%. Metabletus Schmidt. 283. METABLETUS LATERALIS Mots. Et. ent. 1855. 82. — mufabilis Reiche, Soc. ent. Fr. 1853. 574. 11°. — Long. 4,5; larg. 2 mill. — Syrie, Beyrouth; Egypte, Alexandrie. Brun de poix, antennes et pattes d’un testacé pâle, palpes, élytres et abdomen quelquefois plus ou moins tes- tacés, mais laissant la région scutellaire, la suture et une bande longitudinale latérale, brunes sur les élytres; quel- quefois à 4 taches dont 2 humérales et 2 apicales près de la suture. Tête presque orbiculaire, lisse ou très-finement guillochée transversalement, comme tout le dessus à un fort grossissement. Prothorax transverse, un peu plus large que 1a tête, finement canaliculé et très-légèrement rebordé, un peu rétréci en arrière, où il est arrondi, les côtés forment avec la base un angle peu saïllant, le disque a quelques rides transverses. Ecusson lisse. Elytres près de 2 fois de la largeur du prothorax, parallèles, légèrement | striées, leur extrémité tronquée et sinuée. Abdomen lisse | et plus brillant que le dessus. | 284. METABLETUS FUSCOMACULATUS Mots. Mém. Mosc. 1844. 53. | Ab. xvinr. 62. — patruelis Chaud. Car. Cauc. 60. 27°. — Arménie, lac Goktscha, Géorgie. Ne diffère de humeralis que par les taches blanchâtres réunies obliquement sur la suture, qu’on voit à l’extré- mité des élytres, outre les humérales qui se prolongent quelquefois un peu sur la suture. Voisin du spilotus, mais distinct. Tête plus rétrécie pos- térieurement. Prothorax plus étroit que la tête avec les yeux, plus allongé, plus rétréci postérieurement; milieu de la base plus prolongé; côtés de celle-ci plus obliques. Elytres plus étroites, plus longues, plus parallèles, plus 472 If. CARABIDES. — DROMIDÆ. planes, plus brillantes, indistinctement striées ; interstries plans ; antennes plus allongées. D'un noir bronzé obscur, assez brillant; jambes et tarses brunâtres ; tache humérale allongée, descendant obliquement vers la suture, et Se prolongeant presque jusqu’à la tache de l'extrémité; toutes deux peu dis- tinctes, jaunâtres. 285. METABLETUS OBLIQUESIGNATUS Solsky, Hor. Ross. vi. 1872. 178. — Ins. Turk. 1. 40, pl. 1. f. 3. — Long. 2,5-2,8 mill. — Astrakan. Forme de ypallipes Dej., mais de couleur plus claire, plus petit et plus déprimé, avec les élytres un peu plus rétrécies vers le devant, plus ovoïdes, tête plus grande, prothorax plus rétréci en arrière ; d’un noir de poix mé- diocrement luisant et un peu bronzé sur la tête et le pro- thorax; tête plus rétrécie en arrière avec les yeux plus saillants; mandibules ferrugineuses, noïirâtres au bout; palpes testacés, dernier article rembruni au milieu. An- tennes testacées. Prothorax plus transverse, de la largeur de la tête avec les yeux, assez rétréci en arrière et sinué avant les angles postérieurs, qui saillent en une petite dent obtuse; souvent brunâtre. Elytres ovalaires assez arron- dies sur les côtés, sensiblement élargies vers la partie postérieure, très-finement chagrinées et par suite peu lui- santes, à stries obsolètes, sans fovéoles sur la 3°; d’un noir de poix à peine bronzé, avec une large tache d’un testacé livide, mal limitée, sur l’épaule, continuée étroitement le long du bord externe et élargie vers la suture où elle se réunit à celle de l’autre élytre ; plus ou moins prolongée « vers l'extrémité, elle atteint parfois une petite tache tes- tacée ou brunâtre peu distincte, subapicale. Dessous . testacé, pattes et hanches plus claires. | Ressemble beaucoup à paracenthesis Mots., plus petit, élytres moins carrées à la base, prothorax transverse plus * rétréci postérieurement, plus profondément canaliculé au « milieu, tête plus grosse, presque plus grosse avec les yeux que le prothorax; dessin pâle des élytres moins distinct et moins étendu, le noir formant sur chaque élytre une - grande tache ovale adossée au bord latéral et non échan- . LIONYCHUS, 173 crée intérieurement par la jonction de la bande humérale à la tache subapicale. 286. METABLETUS PARALLELUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 324. 10. — -Solsky, Ins. Turkest. 1 39, 2° — Long. 3,5; larg. 1,5 mill. — Si- bérie, Chodshent, Kara-Tugai et mont Alatau. Allongé, aïlé, tout noir, luisant. Elytres paralièles, ob- solètement striées. Semblable au glabratus Duft. Oblong, déprimé, noir, luisant, avec une teinte bronzée. Tête et prothorax lisses, celui-ci avec les angles postérieurs obtus, arrondis, Ely- tres striées finement et peu profondément vers la suture, presque lisses sur le reste de la surface, 3° interstrie avec 2 points plus ou moins obsolètes, l’un avant le milieu, l’autre avant l'extrémité. 3S. Lionychus Wissm. 287. LIONYCHUS STURMI Gené Ac. Soc. Tur. 1836. 168. 5°. — Sar- daigne, Ruiss. de Pula et Caputerre. D'un noir un peu bronzé; élytres striées, interstries ponctués, une grande tache humérale blanche. 288. LIONYCHUS MARITIMUS Fairm. Soc. ent. Fr. 1862, 548. 3°. — Long. 3 mill. — Collioure. Entièrement d’un noir brillant, un peu déprimé. Tête lisse, un peu moins large que le prothorax. Antennes noires, plus longues que la tête et le prothorax. Celui-ci cordiforme, fortement rétréci en arrière, convexe, lisse, ayant au milieu un sillon longitudinal, ponctué et ridulé à la base, Elytres courtes, ovalaires, déprimées sur le dos, à stries bien marquées, un peu moins sur les côtés, interstries à points fins, très-peu serrés et à rides trans- verses extrêmement légères, mais qui, sous un certain jour, font paraître les élytres un peu inégales ; à chaque épaule, une petite tache blanchâtre mal arrêtée. — Res- semble au Sfurmi, mais moins convexe, à élytres plus courtes, plus fortement striées, plus inégales et sans tache blanche grande et bien arrêtée; diffère de albonotatus par le prothorax plus étroit, les élytres plus ovalaires et plus | fortement striées. 10. 174 II, CARABIDES. — DROMIDÆ, Espèces incertaines. 289. DROMIUS RUFILABRIS Fisch. Ent. Ross. 1825-28. 96. 13°. pl. 18. f. 9 (Demetrias). — Long. 2,3; larg. 1,3 mill. — Crimée. Tête brune, luisante, grande, triangulaire, terminée en pointe par devant, un peu rétrécie en arrière; bouche, palpes et antennes rougeâtres. Prothorax carré, très-lisse, et convexe, brun foncé. Elytres brunes à stries profondes, non ponctuées, plutôt arrondies au bout que tronquées. Pattes testacées, antérieures plus robustes que dans ses congénères. [l forme peut-être le type d’un genre nouveau. 290. DROMIUS MICROS Stev. Fisch. Ent. Ross. 1825-1898. 97. 14: pl. 4. f. 10. — Long. 2; larg. 1 mill. — Caucase. Pâle. Tête brune, brillante, triangulaire. Prothorax presque cordiforme, roussâtre, bords un peu réfléchis. Elytres striées, testacées. 39. Apristus (à, priv.; rpuoroc, en scie) Chaud. Car. Cauc. 1846. 62. Ongles non dentelés. — Labre très-court, coupé carré- ment. — Menton légèrement sinué, mais sans dent au fond de l’échancrure. — Languette courte, large, coupée carrément, et légèrement échancrée en arc; paraglosses étroites, ne la dépassant pas, adhérentes jusqu’à l’extré- mité. — Palpes labiaux courts, dernier article ovalaire un peu renflé, tronqué légèrement, garni de quelques poils. — Mâchoires fortes, peu allongées, droites, fortement crochues, ciliées en dedans. — Palpes maxillaires externes courts ; dernier article comme dans les labiaux, beaucoup plus long que le précédent, qui est très-court. — Mandi- bules courtes, larges à la base, subitement crochues à l'extrémité. — Antennes comme dans les Dromius. — Pattes de même; les 3 premiers articles des deux tarses M antérieurs un peu dilatés, en triangle, garnis de brosses en dessous. Tarses garnis de quelques poils en dessus. 291. APRISTUS SUBÆNEUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 63°, — Pro- phetei Reich. Soc. ent. Fr. 1861. 361. — Var. striatipennis Luc. Expl. Alg. 17. pl. 2.f.5.— Var. reticulatus Schm. Berl. Zeit. 1857. M 432. — Long. 5 mill. — Sur les bords de la Khopi, Redoute Kalé. Tête large, peu allongée, à peine rétrécie postérieure- APRISTUS. 175 ment, plane, avec 2 stries courtes entre les antennes; yeux grands, assez saillants. Prothorax cordiforme, pas plus large que la tête avec les yeux, moins long que large, très-peu échancré antérieurement, un peu arrondi à la | base, angles antérieurs droits, ni arrondis, ni avancés; côtés s’élargissant derrière les angles sans y être arrondis, arrondis avant le milieu puis se rétrécissant, fortement | sinués près des angles, qui sont droits, aigus et un peu saillants en dehors; dessus assez plan ; impressions trans- verses (celle de la base en angle rentrant) et ligne mé- diane bien marquées; côtés finement rebordés. Elytres au | moins deux fois 1/2 plus larges que le prothorax, un peu | plus longues que larges, très-échancrées et finement re- | bordées à la base, autour de l’écusson ; épaules arrondies, | avancées, côtés presque parallèles, très-finement rebor- | dés ; extrémité tronquée presque carrément; angles exté- | rieurs arrondis; dessus très-plan au milieu et descendant | un peu vers les bords et l'extrémité ; les 4 premières strics . distinctes, lisses, peu enfoncées, effacées près de la base, | les autres presque tout à fait effacées; sur le milieu du | 3° inferstrie 2 points peu distants l’un de l’autre. Dernier segment de l’abdomen dépassant considérablement les | élytres, pointillé en dessus. Tout l’insecte réticulé, ce qui le fait paraître opaque. | 292. APRISTUS (Microdaccus) OPACUS Schm. Berl. 1857. 133. — | Long. 4,6 mill. — Grèce, Syra; Egypte, Alexandrie. Noir mat, surface très-densément et très-finement réli- | culée, palpes, antennes, jambes et tarses brun de poix clair. Tête bifovéolée entre les antennes. Prothorax cordi- forme, très-peu plus large que la tête avec les yeux, à peine plus large que long, très-peu échancré en devant avec les angles antérieurs droits, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, fortement sinué en devant des angles postérieurs, qui sont droits, pointus, tronqué droit à la base, assez déprimé en dessus, ligne médiane pro- fonde, impressions transverses, légère en avant, plus forte en arrière ; côtés réfléchis par derrière. Elytres une fois et demie plus larges que le prothorax, 2 fois aussi longues que larges, épaules arrondies, côtés presque parallèles, | extrémité arrondie ; dessus plat, stries distinctes, externes | aussi fortes que les internes. 176 II. CARABIDES, — DROMIDÆ, A1. Rhopalostyla Chaud. 293. RHOPALOSTYLA VITTATA Zubk. Bul. Mosc. 1833. 314. 6. — . Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 96°. — virgata Mots. Ins. Sib. 40. 30. pl. 2. f. 3. Ab. xvinr. 55. — Steppes des Kirguises, Ichim. Ressemble à quelques Lebia. Tête un peu plus longue que large, assez visiblement rétrécie derrière les yeux, sans col étranglé, toute couverte d’une ponctuation forte et serrée ; yeux assez grands, légèrement saillants. Pro- thorax un peu moins long que large, peu transverse, un peu plus large que la tête avec les yeux, cordiforme, assez rétréci postérieurement; bord antérieur très-peu échan- cré, avec les angles très-obtus à sommet arrondi, nul- lement avancés; côtés très-arrondis, fortement mais brièvement sinués près des angles postérieurs, qui sont très-saillants, et en angle droit, un peu aïgu et fortement relevé; milieu de la base prolongé, tronqué; ses côtés remontant en angle rentrant; ponctué comme la tête des- sus et dessous; disque assez convexe, bords latéraux finement relevés, mais non déprimés ; ligne médiane dis- tincte, une dépression assez marquée de chaque côté près des angles postérieurs. Elytres deux fois plus larges que le prothorax, d’un tiers plus longues que larges, carrées, un peu plus étroites vers la base, qui est assez échancrée au milieu; épaules carrées en pointe arrondie, côtés . presque droits, bout tronqué, faiblement échancré; angles externes obtus-arrondis; dessus assez plan; stries très- faibles, ponctuées, 3-4 seules distinctes, les autres dispa- « raissent dans la ponctuation serrée; interstries plans, pu- « bescents. Poitrine et abdomen ponctués comme les élytres. Tête et prothorax d’un noir bleuâtre assez terne, dessous « de même couleur, plus brillant; élytres bleu violet avec une bande longitudinale d’un jaune orange, partant der- « rière l’épaule sans atteindre l’extrémité, vers laquelle » elle se dilate et occupe 4-6 interstries, Parties de la bouche, antennes et pattes avec les trochanters, d’un rouge testacé. 4 42. Lebhia Latr. 294. LEBIA MANDERSTIERNÆ Ball. Bul. Mosc. 1870. 325. 12°. — Long. 7; larg. 3 mill. — Sibérie, Chodshent, Tureménie. Bleu, luisant, tête et prothorax ponctués; élytres obs0-" LEBIA. 177 lètement striées, à peine ponctuées, rugueuses, un peu iomenteuses. Cuisses rouges; genoux, jambes et tarses bruns. 295. LEBIA HALOMERA Chaud. Bul. Mosc. 1870. 165°. — Long. 4,8 mill. — Europe, un seul individu. Ne diffère de l’humeralis Dej. que par le 4° article des tarses simplement échancré et nullement bilobé aux six pattes. | 296. LEBIA SENEGALENSIS Chaud. Bul. Mosc. 1870. 229°.— Sénégal. Entièrement d’un jaune testacé, élytres d’un jaune pâle, avec une bande transverse trilobée derrière le milieu. | Elytres de moitié plus larges que le prothorax à leur base, maïs un peu élargies vers l'extrémité, d’un tiers plus longues que larges, peu arrondies sur les côtés, | tronquées peu obliquement et légèrement échancrées à | l'extrémité, avec les angles bien arrondis; dessus assez . plan, stries bien marquées, légèrement ponctuées, inter- | stries peu convexes, légèrement chagrinés. Antennes assez longues, minces, articles longs et étroits; palpes | grèles, dernier article tronqué un peu obliquement. Pro- notum plus large que la tête avec les yeux, assez court et transverse, assez subitement élargi derrière les angles | antérieurs qui sont assez arrondis, ainsi que la partie an- térieure des côtés, tandis que la partie postérieure est | presque droite ei tombe un peu obliquement sur les | côtés de la base, avec lesquels elle forme un angle à peu | près droit, nullement arrondi au sommet; milieu de la | base assez prolongé et un peu arrondi; dessus assez con- | vexe, couvert de rugositts peu profondes, avec les côtés | assez largement déprimés et relevés, surtout vers les « angles postérieurs. | 297. LEBIA NILOTICA Chaud. Bul. Mosc. 1870. 220. pl. 1. f. 13. — Long. 4,5 mill. — Un seul individu en mauvais état, d'Egypte. Ressemble beaucoup au senegalensis; bien plus petit; yeux moins saillants, angle rentrant postérieur moins droit ; pronotum moins large, moins arrondi sur les côtés, qui sont moins largement rebordés; le dessus de la tète et du prothorax est ponctué et rugueux de même; les élytres sont à peu près de même forme et striées de 178 II. CARABIDES. — DROMIDÆ. même, coloration presque identique, dessin des élytres différent, la bande transverse ne diffère guère, mais la suture noire ne se dilate point autour de l’écusson qu’elle n’atteint même pas. 298. LEBIA BIFENESTRATA Moraw. Pét. 1v. 1862. 245. 19°. — Long. 4,5-5 mill. — Mont-Burreja; Ussuri. Noir de poix, testacé en dessous; bouche, antennes, bord latéral du prothorax, tache médiane et bord latéral des élytres et pattes testacés; élytres siilonnées; inter- stries convexes. Très-facile à reconnaître par les taches arrondies qui le rapprochent du Dromius fenestratus. Prothorax deux fois aussi large que long. 299. LEBIA VIOLACEA Ball. Bul. Mosc. 1870. 324, 11°,— Long. 7,5; larg. 3,2 mill. — Sibérie, Tschemkent. Violet, assez luisant; antennes noires, pattes d’un noir violet. Tête et prothorax couverts de points très-serrés, | Elytres striées, interstries un peu concaves, très-finement M ponctués-rugueux. 300. LEBIA 4-MACULATA Ball. Bul. Mosc. 1870. 325. 14°. — Long. 7: larg. 3,2 mill. — Sibérie, Chodshent. Luisant, subtomenteux, Tête, antennes et prothorax « roux, ce dernier ponctué. Elytres ovales, légèrement « échancrées au bout, profondément striées, interstries plans, pointillés, brun-noir, chacune ornée de 2 taches « blanches, l’une humérale, grande, allongée, l’autre sub- apicale subtriangulaire. 4 301. LEBIA ALBOMACULATA Ball. Bul. Mosc. 1870. 325, 15°. — Long. 5,5; larg. 2,5 mill. — Sibérie, Kara-Tugai et Bas-Kara. Roux, luisant; tête et prothorax très-finement ponctués. w Elytres ovalaires, arrondies au bout, striées; interstries convexes sur le disque, presque plans sur les côtés; « noires avec la suture largement rousse jusqu’au milieu, une tache humérale et une fascie ondulée subapicaleM blanches. . 43. Tetragonoderus Dei. 4 302. TETRAGONODERUS INTERMEDIUS Solsky, Ins. Turkest. 111874, M 45. 1°. — Long. 4-2; larg. 2-3 mill. — Samarkand. | Près de l’arcuatus Dej. — Large, déprimé, noir en des- TETRAGONODERUS. — SOMOPLATUS. 179 sous, bronzé obscur en dessus, très-finement alutacé, peu luisant, un peu soyeux, antennes roussätres à la base, | pattes d’un brun de poix. Prothorax imponctuëé comme | la tête, transverse, sensiblement rétréci vers la base, qui | est finement strigueuse au milieu, marqué d’une légère | impression au devant des angles postérieurs. Elytres en | ovale oblong, presque carrées, peu arrondies sur les . côtés, déprimées en dessus, finement striées, interstries | plans, 3° marqué de 2 grandes fovéoles, plus écartées que dans arcuatus ; ornées avant l’extrémité d’une fascie, composée de taches, arquée en devant, d’un testacé blanc. A3. Somoplatus Dej. 303. SOMOPLATUS FULVUS Muls. God. Op. x1v 1870. 129. — Har- seuli Chaud. Bul. Mosc. 1837. 7. — Long. 8,3 à 4,9; larg. 1,8 à 9,2 mill. — France méridionale, Marseille, parmi les graines d’ara- chides, importé. Court, déprimé, d’un fauve testacé, un peu roussâtre sur la tête et le prothorax, qui sont glabres et lisses. } Tête assez grande, d’un tiers plus étroite que le protho- |rax, non rétrécie derrière les yeux, avec 2 impressions | oblongues entre les antennes; yeux noirs, saillants. An- |tennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis, | pubescents ; 127 article oblong, assez épais; 2° et 3° de moitié plus courts que le 1°", obconiques, 4-10 épais sub- |éÉgaux, moniliformes, dernier allongé, rétréci en pointe vers l'extrémité. Prothorax échancré en devant, subar- |rondi aux angles antérieurs, qui sont prononcés et avan- Icés, finement rebordé sur les côtés, tronqué carrément |à la base, avec les angles postérieurs assez saillants, peu aigus, de moitié moins long que large, finement canali- |culé au milieu, marqué antérieurement d’un sillon trans- \verse en forme de chevron, et noté à la base de 2 impres- sions oblongues, placées plus près du milieu que des leôtés. Ecusson en triangle allongé, pubescent. Elytres planes, en carré allongé, plus larges que le prothorax en lavant, arrondies aux épaules, légèrement rebordées, unies let subpubescentes. Dessous lisse, d’un testacé très- pâle. [Pattes allongées, cuisses sensiblement renflées ; jambes lantérieures sensiblement échancrées ; 4 4er ee des tarses antérieurs légèrement dilatés ©, simples ©. Ge | 180 II. CARABIDES, — DROMIDÆ. 304. SOMOPLATUS PEREGRINUS Muls. God. Op. x1v 1870. 41. (Coptocephala). — Long. 7,8 à 9 ; larg. 3 mill. — Marseille, dans les arachides venant de l’Egypte. Peu allongé, déprimé, testacé avec la tête et le protho- rax rougeâtres. Tête assez grande, près d’un tiers plus étroite que le prothorax, avec 2 impressions obliques séparées par une petite ligne entre les antennes; yeux noirs, arrondis, très-sailiants; antennes de la longueur de la tête et du prothorax réunis, pubescentes; 1° article oblong, épais, 2° plus court, obconique, 3° allongé, 4-10 subégaux obconiques ; dernier allongé, acuminé au bout. Prothorax transverse, d’un tiers moins long que large, finement rebordé à la base, plus largement sur les côtés qui sont relevés en gouttière; échancré légèrement en avant, faiblement arrondi sur les côtés avec les angles antérieurs saillants, infléchis et les postérieurs obtus; coupé carrément à la base; creusé au milieu d’un sillon longitudinal raccourci antérieurement, marqué de chaque côté de la base de 2 impressions oblongues; assez brillant et lisse. Ecusson en triangle allongé, pubescent. Elytres planes, en carré allongé, plus large que le prothorax à la base, 2 fois et demie plus longues que lui, munies laté- ralement d’un rebord qui s’efface un peu avant l’extré- mité, qui est tronquée obliquement. à 9 stries impercep- tibles, ornées d’une bande noirâtre commune en forme de chevron dont le sommet est sur la suture, placée vers les 2/3, nulle parfois; interstries presque plans, 2 et 4 visi- blement relevés, marqués de très-petits points émettant des poils très-courts, d’un fauve rougeâtre, qui font paraître les élytres mates; 4 ou 5 gros points très-écartés : sur le 8. Dessous lisse, d’un rouge testacé brillant. Cuisses sensiblement renflées ; jambes hispides sur leurs arêtes ; pénultième article des tarses en cœur, 3 1% dila- tés o', simples ©. Voisin du substriatum, se distingue aisément par la bande noire de ses élytres. 45. Masoreus Dej. 305. MAZOREUS RUFICORNIS Chaud. Bul. Mosc. 1850’; 452. 1*. — M Long. 7-7,6; larg. 3,4-3 mill. — Euphrate. ÿ Plus grand et plus large que Wetterhali; tête plus large, M À MASOREUS, — AMPHIMASOREUS. 181 | yeux moins saillants; prothorax beaucoup plus large, | | l 1 | | | | | | | Î très-court, un peu plus large vers la base, dont les côtés coupés carrément et le milieu légèrement prolongé en arc; côtés moins arrondis; angles postérieurs obtus, bien mar- qués, arrondis au sommet ; bord antérieur échancré sinué; dessus plus plan, ligne du milieu plus enfoncée, fossettes de la base plus marquées. Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, planes; épaules moins arrondies, plus carrées, extrémité plus arrondie et nullement tron- quée, ne couvrant pas le bout de l’abdomen; dessus fine- ment réticulé, opaque, presque soyeux ; stries très-fines, externes presque effacées, toutes légérement ponctuées ; interstries plans, 3 points sur le 3°. D'un noir brillant, éiytres opaques; palpes, antennes, trochanters et tarses ferrugineux. 45 Amphimasoreus La Brûl. 306. AMPHIMASOREUS AMAROIDES La Brûl. Soc. ent. Fr. 1875. 156*. — Long. 6 mill. — Liban, Ehden. Ovale oblong, testacé, très-luisant. Tête médiocre, im- ponctuée, assez convexe, yeux médiocres. Prothorax près de trois fois plus large que la tête, trapézoïde, côtés peu arrondis, angles antérieurs arrondis, non saillants, pos- térieurs légèrement obtus, atténués-arrondis au bout, bord latéral réfléchi, base régulièrement arquée en devant à partir des angles, distinctement rebordée de chaque côté presque jusqu'au milieu ; dos légèrement convexe, transversalement ridé au milieu antérieur, imponctué, fo- véoles de la base presque nulles, ligne longitudinale peu marquée. Elytres égalant en devant la largeur de la base du prothorax, rebordées distinctement à la base jusqu’à l’écusson, un peu dilatées-arrondies sur les côtés, atté- nuées au bout, non tronquées, très-peu sinuées, légère- ment convexes, distinctement striées, pointillées de points peu réguliers, peu visibles, 3° interstrie avec un point | près de la 2° strie placé un peu après le quart apical. Prosternum arrondi au bout, rebordé distinctement sur | les côtés et au bout, mésépisternes courts, presque carrés, | et métépisternes transverses bien distincts. Dessous im- | ponctué. ! | » | Diffère des Amara, dont il a le faciès, par 2 pores séti- * Nouveau Répertoire I. — 1880. 11 182 II, CARAPBIDES, — CHLÆNIDÆ. gères seulement au bord interne du pénultième article des palpes labiaux et par un point sur le 3° interstrie des élytres; des Féronides, par le rebord épipleural simple ; se rapproche des Somoplatus par la forme des antennes dont les articles 4-10 sont épaissis et un peu comprimés, et s’en différencie, ainsi que des Masoreus, par le dernier article des palpes, surtout des labiaux, plus renflés; la forme du prothorax est très-différente et le sommet des élytres n'est point arrondi et subtronqué c comme dans ces deux genres. CHLÆNIDÆ. 6?:. Elliptosoma Woll. Mad. 1854. 18. pl. 1. f. 2. Se distingue du genre Loricera par la structure diffé- rente des 3° et 4e articles des antennes, l’échancrure plus grande de la base des mandibules, le menton simplement échancré, par les élytres elliptiques et les pattes plus longues, surtout par les pattes postérieures très-longues, et en ce que les post-épimères sont distinctement séparés des épisternes. Dernier caractère d’autant plus important que Erichson et Lacordaire ont établi les principales divi- sions sur la structure des côtés des métathorax. 307. LORICERA (Elliptosoma) WOLLASTONI Javet, Soc. ent. Fr. 1852. Bul. 23. — Woll. Ins. Mader. 1854. 19. 14*. pl. 1. f. 2. — Long. 9 mill. — Madère. Brun de poix foncé, légèrement brillant. Tête et pro- thorax d’une teinte verdâtre ou bronzée. Têle large avec une dépression à la partie antérieure et étranglée derrière « les yeux, qui sont saillants. Prothorax étroit, cordiforme, avec une profonde fossette de chaque côté par derrière. Elytres elliptiques, très-arrondies aux épaules et acumi- M nées postérieurement, aplaties, profondément striées, stries imponctuées, avec 3 dépressions, parfois obsolètes, sur le disque. Bouche, pattes et antennes testacées. 65. Chlænius Bon. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES À Abdomen lisse ou ponctué seulement sur les côtés. | B Métépisternes rebordés en dehors, lisses ou éparsement « ponctués. CHLÆNIUS. 183 C Cuisses antérieures avec une dent en dessous à la base. D Palpes labiaux à dernier article élargi 6. 1. cœæcus Dej. Egyp. D’ Palpes labiaux à dernier article à peine dilaté. E Elytres avec des taches. 2. bifenestratus Chd. Eg. | E’ Elytres sans taches 2 A Die He ee eu 4, cruralis Fisch. Méd. C’ Cuisses antérieures non dentées en dessous à la base. 5. viridis Men. Persen, B’ Métépisternes non rebordés en dehors, subruguleux, pointillés. C Rigole marginale des élytres non anguleuse à l'épaule. D Pronotum ponctué ruguleux. 6. bœticus Ramb. E. E Métépisternes courts et ) 7. fulgidicollis Dufr. Pyr. IRRTES SES RSRCRENE 8. gallæcianus Chd,. E. 9. dives Dej. E. E’ Métépisternes plus longs que larges. 10. éransversalis Dej. Egyp. DPronotum lisse... 11. spoliatus Ros. Méd. C’ Rigole marginale des élytres anguleuse à l’épaule. D Pronotum étroit, convexe, avec un sillon basal de CHAQUE COLE RS «eee se se 2e 12, sulcipennis Dej. Egyp. D’ Pronotum plus plan, impressionné à la base de chaque côté. E Palpes labiaux trigones au bout. | 13. cicatricosus Mots.Casp. F Elytres plus densément | ,, Dejeani Dej. GSyr. SRPENNÈEE SC noce 15. Pharaonis Mots. Egyp. F” Elytres à interstries ponctués seulement de cha- MBACOLÉ ne se mece 16. cireumscriptus Duft. Eur“. E’ Palpes non dilatés au bout. F Elytres bordées de jaune. G Interstries à séries de points distinctes de chaque CO HN RES 17. subsulcatus Dej. Egyp. G Interstries finement poin- ( 18.velutinus Duft.Méd. HAS Te rt die à 19. festivus F, Méd. | F° Elytres sans bordure jaune. 20.dimidiatus Chd.Syr. |A’ Abdomen tout pointillé pubescent. | B Rigole marginale des élytres anguleuse à l'épaule. | | 184 Il, CARABIDES, — CHLÆNIDÆ. C Cuisses et tarses densément poilus pubescents. D Elytres à dessin jaune...... 21. lyratus Kg. Egyp. D’ Elytres à bordure jaune.... 22. tenellus Klg. Egyp. D” Elytres sans bordure ni dessin. 23.Lucasi Peyr.Nat,. C’ Cuisses et tarses non pubescents. 24, variegatus Fre. Méd. 25. differens Peyr. Nat. 26. terminatus Dej. RS. 27.circumductusMor.Amur. D Elytres bordées de jaune D’ Elytres unicolores. | E Mésépisternes plus courts... 28. æratus Quens. Alg. E’ Mésépisternes plus longs que larges. F Prosternum sans re- ( 29.flavicornis Fisch.Turcm. Dodo me 30, pallipes Gebl. Sib. F Prosternum rebordé. G Interstries des élytres ( 31. seminitidus Chd. Egyp. PONCILÉE Se 32. canariensis Dej. Ten. G Interstries des élytres lisses. : 33. cœruleus Stev. Georg. B’ Rigole marginale des élytres arquée au-dessus de « l’épaule. C Elytres sans taches. D Prosternum rebordé. ( 34. æncocephalus Dej.RSSyr. 35. Steveni Quens. RS. : 36. Gotschi Chd. Casp. | : sa Le 4 us DE 37. semicyaneus Solsky,Turcm. ds aie CE cyaneus Brûl. ESMar. VERRE 39. virens Ramb. E. 40. infantulus Chd. EsMar. 41. chrysocephalus Ros. Méd. E’ Cuisses non pubescentes ; tarses glabres ou à peine « poilus. à F Elytres non bordées de jaune. G Prosternum lisse entre les hanches. ; 42. alutaceus Gebl. Sib. « G Prosternum ponctué. g: H Episternes finement pointillés. (Pronotum plus étroit, à peine rétréci en avant.) 4 43, intermedius Chd. Perser. CHLÆNIUS. 185 H’ Episternes plus grossièrement et plus densé- | ment ponctués. (Pronotum plus large, rétrécei | Énayan es 7... 44. Stschukini Mén. Sib. F’ Elytres bordées de jaune. 45. fogatus Klg, Egyp. D’ Prosternum non rebordé. E Prosternum ponctué entre les hanches. F Prothorax presque carré ou un peu rétréci en devant. 46. holosericeus F. Eur. G Labre échancré...... 47, Douei Peyr. Syr. 48. reticulatus Mots. Sib. G Labre entier, coupé (| 49. nigricornis F. Eur. CHROME RS Re ! 50, melampus Mén.Turem. F’ Prothorax subcordi- 51. Schranki Duft. Eurs. LOC NE pur ee 52. chrysothorax Krnk. RS. E’ Prosternum lisse entre les hanches. . F Prothorax rétréci en avant. | G Elytres sans côtes ou ( 53. sulcicollis Payk. FA. à côtes ruguleuses.. / 54, cælatus Web. SA. G Elytres à côtes alternes lisses. 55.4-sulcatustig. AR. F° Prothorax cordiforme. G Elytres bordées de jaune. H Bordure jaune di- ( 56. vestitus Payk. Eur. latée au bout... 57, extensus Esch. Syr. H’ Bordure jaune ERP RTE ZT 58. obscurus Kig. Sinaï. étroite non dila- 59. tenuelimbatus Bal. Turem. fée'au bout... G Elytres sans bordure jaune. 60. flavipes Mén.Cauc. F” Prothorax presque carré. 61. syriacus Chd. Bagd. C Elytres maculées de jaune ou peintes. 62. semipurpureus Mots. Amur. | 808. CHLÆNIUS SEOANEI Fairm. Soc, ent. Fr. 1878. Bul. 132*. — | Long. 11-12 mill. — Espagne, Le Ferrol. | Oblong, légèrement élargi par derrière; tête et protho- | rax cuivreux, luisants, élytres d’un vert soyeux, dessous | avec les pattes noir brillant; antennes brunes, 1°* article | brun de poix en-dessous. Tête assez finement ponctuée, | presque lisse au milieu, bouche et labre noirs. Protho- rax légèrement transverse, plus étroit en devant, densé- | ment et grossièrement ponctué, rugueux, angles posté- 2 2 gs mb Sun 2 D It RUE 1386 IT. CARABIDES. — CHLÆNIDÆ,. rieurs un peu obtus. Elytres finement striées, interstries assez convexes, peu ponctués. — Ressemble extrêmement aux dives et fulgidicollis ; il en diffère au premier abord par les interstries relevés et peu ponctués, par le protho- rax plus large, plus atténué en avant; se distingue en outre du dives par les stries à peine distinctement ponc- tuées, du fulgidicollis par le prothorax moins étroit, à angles postérieurs plus obtus, par les élytres bien moins ponctuées et par la coloration de la base des antennes. 309. CHLÆNIUS DIMIDIATUS Chaud. Bul. Mosc. 1842. 817. 42*. — Long. 18,5-16 mill. — Astrabat. Taille du &4-color F. auquel il ressemble beaucoup ; tête d'un beau vert cuivreux, finement ponctuée et visible- ment ridée entre les yeux qui sont assez saïllants ; palpes et 1-3 articles des antennes d’un rouge foncé ; prothorax de la couleur de la tête, beaucoup plus large qu’elle, presque aussi long que large, un peu rétréci antérieure- ment; bord antérieur échancré; côtés assez arrondis et rebordés; angles postérieurs obtus et arrondis; base lar-. sement échancrée ; dessus avec des points épars bien mar- qués, une impression longitudinale profonde, 2 transverses moins sensibles, et 2 fossettes longitudinales très-pro- fondes à la base; écusson triangulaire, pointu, lisse, brun noirâtre; élytres d’un bleu foncé mat, plus larges que le prothorax, 2 fois 1/2 plus longues, fortement striées ponc- tüées, interstries relevés presque en carène; dessous d’un brun noirâtre, parsemé de points: pattes rouge foncé, tarses plus obscurs. 310. CHLÆNIUS AURICEPS Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 818. 46°. — Long. 9,5-10,5 mill. — Perse boréale, Astrabat. Pubescent, tête d’un cuivreux doré; prothorax, ainsi que les élytres, bleu, subcordiforme, ponctué; élytres | striées; interstries très-ponctués ; base des antennes et M des palpes, et pattes roux ferrugineux plus obscurs. — Voisin d’aencocephalus Dej., prothorax et élytres moins fon- cés; tête et prothorax moins fortement ponctués; an- tennes comme dans gracilis Sol., les 2 derniers articles des M palpes maxillaires et le dernier des labiaux d’un brun noirâtre ; prothorax un peu plus court; tarses obscurs. CHLÆNIUS, 187 | 311. — CHLÆNIUS GOTSCHI Chaud. Car. Cauc. 1846. 117.193*, — Long. 10-11 mill. — Lenkoran, avril. Ressemble beaucoup au Steveni; tête un peu plus longue et plus large, yeux beaucoup moins saillants; un petit point au milieu du front. Prothorax plus étroit, un peu | plus long que large; angles antérieurs et postérieurs plus | aigus; ceux-ci légèrement saillants en dehors et très-lé- gèrement prolongés ; côtés beaucoup moins arrondis anté- rieurement, un peu plus sinués vers la base, qui est un peu échancrée en arc; ponctuation moins forte et un peu moins serrée. Elytres beaucoup plus allongées, plus étroites, surtout vers la base, moins parallèles, plus ova- les, à épaules plus effacées, beaucoup plus planes; stries lisses, interstries très-plans ; ponctuation beaucoup moins serrée, de même que sur tout le dessous. D’un vert plus ou moins bleuâtre en-dessus, plus clair | que dans Steveni; dessous, antennes, palpes et pattes d’un brun noirâtre obscur. Il ne faut pas confondre cette espèce avec l’angusticollis Manh. (angustatus Fisch.) 312. CHLÆNIUS SEMICYANEUS Solsky, Ins. Turkest, 1874. 65.9°, — Long. 10; larg. 4 mill. — Samarcand. Stature oblongue, subparallèle du Steveni Quens., mais | un peu plus grand; dessous d’un noir obscur peu luisant, finement pointillé ; dessus, tête et prothorax d’un vert | obscur, luisants; tête entièrement lisse; prothorax mar- | qué au milieu d’une profonde impression longitudinale, densément et profondément ponctué sur les bords; petit, | à peine plus large que la tête avec les yeux. Elytres beau- coup plus larges que le prothorax, d’un bleu obscur, un peu opaques, pubescentes, profondément striées, inters- | tries convexes, finement ponctués. Antennes allongées, | d’un ferrusineux obscur, ainsi que la bouche et les | tarses ; 1er article taché de noir en dessus, 3° presque en- | tièrement noir. | | 313. CHLÆNIUS ALUTACEUS Gebl. Ledeh. Reise. Il, 1830, 48.1*. — pubescens Men. Cat. 1832. 114. — çÿ Long. 12.3 ; larg. 5.6 mill.; © long. 14; larg. 7 mill. — Sibérie, Büsk. Tête très-finement pointillée, striolée, luisante, 3 points 188 II, CARABIDES. — CHLÆNIDÆ. sur le front placés transversalement, 2 entre les antennes, bout des palpes et mandibules bruns. Antennes noires, 2 et 3 articles et 4e à la base bruns, les autres pubescents de brun. Col à strigosités transverses. Prothorax trans- verse, subsinué au bout, peu dilaté sur les côtés, marge et angles postérieurs largement réfléchis, plus large et tronqué par derrière ; luisant en devant, parsemé ça et là de grands points, sillonné canaliculé au milieu, sillon ponctué sur ses côtés; ponctué ruguleux sur les côtés, opaque, pubescent de jaunâtre, 3 larges sillons obsolètes. Ecusson triangulaire, noir, lisse. Elytres plus larges que le prothorax, ovales, sinuées-atténuées au bout; un peu convexes, avec une pubescence jaunâtre, opaques, stries obsolètement ponctuées, interstries densément granulées- alutacées. Dessous ponctué ruguleux, noir bronzé, peu luisart; pattes noires luisantes. Intermédiaire entre sulcicollis et holosericeus, diffère du : 427 par son éclat, sa taille et ses sillons obsolètes. 314. CHLÆNIUS INTERMEDIUS Chaud. Bul. Mosc. 1856’. 272. — ful- vipes Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 818-43*. — Perse. Pubescent, tête et prothorax d’un bronzé cuivreux, pro- thorax carré, un peu rétréci en devant, très-ponctué, élytres striées-ponctuées, subparallèles, 1-3 articles des « antennes et pattes fauves. Un peu plus petit et propor- tionnellement plus étroit que melanocornis; tête moins al- longée, antennes noires, avec les 3 premiers articles rouge . foncé ; prcthorax presque aussi long que large, légère- M ment rétréci antérieurement, avec les angles postérieurs très-peu relevés ; élytres plus parallèles, d’un vert moins bronzé; pattes d’un rouge foncé, tarses d’un brun noirûtre. 315. CHLÆNIUS TENUELIMBATUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 326. — Solsky, Turkest. 1874. 62. 4. — Long. 9,2; larg. 4 mill, — M Samarkand. 4 Noir obscur en dessous, tête et prothorax verts, lui- sants en dessus. Tête lisse ; prothorax subcordiforme, peu arrondi sur les côtés, ruguleux, peu et fortement ponctué; élytres ovales, d’un bronzé obscur, peu luisantes, pubes- w centes, assez profondément striées; interstries légèrement convexes, assez densément et finement ponctués granu- {| | | {l | 1 | || || 0 ATRANUS, 189 leux, limbe latéral ferrugineux très-étroit; antennes brunes à la base, bouche avec le labre et pattes d’un roux testacé. Près du terminatus De). 316. CHLÆNIUS PALLIDICORNIS Ball. Bul. Mosc. 1810. 327. 19*, — Long. 16; larg. 4 mill. — Sibérie, Chodshent. Vert bronzé, avec une teinte bleue, luisant; bouche et antennes flaves. Tête très-finement ponctuée, lisse entre les yeux. Prothorax en carré transverse, un peu convexe, arrondi sur les côtés, avec une fovéole profonde de chaque côté par derrière ; une ligne médiane raccourcie devant et derrière ; fortement mais éparsement ponctué en des- sus. Elytres striées, interstries convexes, densément et finement ponctuées, pubescentes de gris. Dessous brun de poix ; jambes et tarses d’un roux de poix. 317. CHLÆNIUS {Dinodes) KARELINI Chaud. Bul. Mose. 1849’. 819. 00*. — persicus Laf. Soc. Ent. Fr. 1851. 265. — Ab. 1v. 40’. — Astrabat Bleu vert en dessus ; tête très-rarement ponctuée; pro- thorax plus rarement ponctué surtout en devant, presque carré, angles de la base presque droits, élytres ovales, ponctuées striées, interstries éparsement ponctués, 1e ar- | ticle des antennes roux, pattes d’un roux de poix plus clair. Tête plus faiblement ponctuée que celle du rufipes, pro- | thorax plus long, un peu moins arrondi sur les côtés ; angles postérieurs presque droits, avec le sommet un peu | arrondi, ponctuation moins serrée à la partie antérieure; | 1% article des antennes seul rouge; pattes d’un rouge ferrugineux fort obsur ; tarses noirâtres. G6S&. Atramus Lec. | 318. ATRANUS COLLARIS Mén. Cat. 1832. 107. 395. — Fald. Fn. Trans. 1. 47. 39°. Stature et taille de l’Anchomenus prasinus F., cependant | un peu plus grand, il en diffère beaucoup surtout par ses | élytres plus larges, son prothorax plus court et plus étroit | par derrière. Tête prolongée, large, subarrondie, noire, | lisse, luisante, vertex médiocrement convexe, col étroite- | ment étranglé; front bifovéolé ; bouche rousse. Antennes | un peu plus courtes que la moitié du corps, d’un testacé 12, 190 II. CARABIDES. — CHLÆNIDÆ, pâle. Prothorax cordiforme, tronqué devant et derrière, angles postérieurs obtus, presque tronqués, antérieurs à peine saillants, aigus ; rét réci, subsinué après le milieu, arrondi au-delà, côtés réfléchis également, médiocrement déprimé, roux, lisse, peu pubescent; côtés antérieurs un peu défléchis, postérieurs légèrement aplatis, déprimés, et obsolètement mais densément ponctué rugueux, cana- liculé au milieu du disque, fovéole très-allongée, plus profonde à l’angle près de la base de chaque côté. Ecusson triangulaire, roux, très-aigu, faiblement déprimé. Ely- tres près de 3 fois plus longues que le prothorax, peu élargies au milieu, arrondies au bout, rétuses à la base, épaules assez saillantes, arrondies; médiocrement con- vexes en dessus, noires, pubescentes de testacé, rude- ment striées ponctuées, interstries élevés, grossièrement ponctués; dans la 2e strie 3 points écartés. Dessous roux, couvert d’une fine pubescence testacée, pattes pâles. 67. Oodes Bon. 319. OODES GRACILIS Vill. Col. Eur. Dupl. 1833. 33. — similis Chd. Bul. Mosc. 1837’. 20. — Schm. Deuts. Fn. 1. 340. 2°. — gracilior Fairm. Fn. Fr. 60. 2. — Long. 6,2 mill. — Allemagne méridionale. Ressemble bien à l’helopioides, mais plus petit et plus étroit, surtout sur les élytres, ce qui rend la forme plus elliptique. Prothorax pas tout-à-fait aussi large à la base que les élytres, et les angles postérieurs, moins allongés, n’embrassent pas la base; points des stries des élytres très-légers presque entièrement obsolètes par derrière; épipleures d’un brun rouge, non creusés, mais plans; côtés du postpectus très-légèrement ponctués. Pattes, 197 article des antennes et la pointe des palpes d’un rouge brun foncé ; les côtés du prothorax présentent par derrière « une légère transparence rougeûtre. 320. OODES PARALLELOGRAMMUS Mots. Etud, 4858. 172". — France méridionale ; Espagne. Plus étroit et plus allongé, il se distingue facilement par la forme de son prothorax, plus large et plus arrondi antérieurement, dont les côtés tombent droit sur la base des élytres, sans former d’angle rentrant, et forment des angles postérieurs saillants. Elytres aussi allongées que ÉD ES 9 9 PRG RP nd, AIT ER. Le soc AT OODES. — DEROSTICHUS. 191 dans similis, mais beaucoup plus parallèles; stries plus larges et plus distinctement ponctuées ; dessous marqué de rugosités très-faibles ; base du prothorax en arc ren- trant ; 1° article des antennes testacé à la base. 321. OODES DESERTUS Mots. Etud. 1858. 172". — Long. 10,3 mill. — Désert de Kirguises. Forme parallèle du parallelogrammus, mais encore plus allongée ; prothorax aussi long que large et fortement ré- tréci vers la tête ; angles postérieurs assez saillants, diri- gés en dedans et formant des angles rentrants avec les bords latéraux des élytres ; celles-ci à stries fortes aussi distinctement ponctuées que chez ce dernier; dessous plus distinctement rugueux, quoique pas autant que chez l’helopioides. 322. OODES PARALLELUS Mots. Etud. 1858. 172”, — Caucase. ‘Plus grand et surtout plus large que helopioides; côtés du prothorax plus arqués ; élytres plus allongées, quoique aussi parallèles, sans former d’angles rentrants avee la base du prothorax, comme dans le similis Chd. dont les élytres sont plus ovalaires. 69. Derostichus Mots. Etud. 1859. 193*. Faciès des Licinus, maïs plus luisant et plus petit. Un seul article des tarses antérieurs dilaté en carré. Der- nier article des palpes labiaux dilaté et tronqué à l’extré- mité. Languette avancée, trapéziforme, libre. Labre trans- verse, échancré en arc et relevé en 2 bourrelets en avant. Epistome tronqué et marqué d’une carène transverse on- . duleuse, entre l’insertion des antennes. Prothorax rétréci | en arrière, angles distincts mais arrondis. Elytres dépri- mées, profondément striées, interstries, ainsi que le pro- notum et la tête, marqués de quelques gros points et de poils dressés, ce qui rappelle un peu les Cymindis. | 323. DEROSTICHUS CAUCASICUS Mots. Etud. 1859. 123*. — Long. 1,6; larg. 3 mill. — Caucase boréal. Ovale allongé, déprimé, luisant, à points grossiers épars, | noir ; palpes, extrémité des antennes, jambes et tarses | d’un roux testacé; prothorax rétréci par derrière, marqué | au milieu et de chaque côté de la base d’une large im- 192 II. CARABIDES. — CHLÆNIDÆ. pression ; élytres plus larges que le prothorax, elliptiques, à côtes, sinuées au bout. 68. Licinus Latr. 324. LICINUS MANRIQUIANUS Woll. Nat. hist. 1862. 498. — Cat. Can. 1864. 25. 40°. — Long. 12,6-15 mill. — Lanzarote et Fuer- teventura. . Noir, luisant; tête légèrement ponctuée; prothorax presque en carré transverse (droit sur les côtés); sur le _ disque des points légers et assez rares, mais vers les côtés et la base serrés et profonds ; élytres profondément striées- ponctuées ; interstries convexes, chichement et profondé- ment ponctués, mêlés de très-petits points ; antennes fer- rugineuses, leur base, palpes et antennes d’un roux de poix. — Taille du brevicollis Dej., il peut se reconnaître aisément à sa surface luisante, non alutacée, à son protho- rax presque carré (moins arrondi sur les côtés que dans la plupart des Licinus), à ses élytres profondément striées- ponctuées, à interstries convexes, marqués d’une double série de gros et petits points, aux antennes d’un roux fer- rugineux brillant au bout. 71. Badister Clairv. 395. BADISTER BREVICOLLIS Reiche, Soc. ent. Fr. 1874. 544*. — Long. 6 ; larg. 2 mill. — Caramanie. Déprimé, assez luisant, roux ; tête, antennes rousses à la base, abdomen d’un roux noir au bout, une tache vio- lacée à la partie postérieure des élytres. Tête grande, arrondie ; épistome, labre, bout des palpes bruns, roux. Prothorax subcordiforme, tronqué droit à la base; angles obtus ; canaliculé au milieu, subfovéolé de chaque côté, « bords latéraux droits un peu réfléchis. Ecusson en triangle M aigu. Elytres plus larges que la base du prothorax, 4 1/2 M fois plus longues, à stries légères, dans la 3e un point an- M téapical; côtés parallèles ; arrondies au bout ; moitié infé- rieure violacée ; luisantes, avantl’extrémité, au milieu, une tache arrondie rousse. Abdomen d’un noir violet luisant. Diffère du bipustulatus par sa forme aplatie, sa couleur + | mate et son prothorax subcordiforme ou rétréci postérieu= rement et nullement arrondi, par ses élytres parallèles et violacées dans leur moitié postérieure. BADISTER, — BROSCUS. 193 326. BADISTER SERIEPUNCTATUS Peyr. Soc. ent. Fr. 1858. 359%. — Long. 5 ; larg. 2 mill. — Caramanie, Hamourli. Brun, pattes testacées ; prothorax presque carré, bords latéraux élevés, angles postérieurs obtus ; élytres striées, interstries sérialement ponctués. — Ne paraît pas dif- férer du peltatus; cependant sa forme est un peu plus allongée, son prothorax plus court, plus échancré en avant et relevé sur les côtés, avec les angles postérieurs bien obtus, nullement arrondis; la couleur foncière des élytres est plus pâle, avec un reflet irisé plus marqué ; enfin les épaules sont bien plus saïllantes; ce qui le dis- tingue surtout, c’est une série de points très-fins et très- serrés sur chaque interstrie. 321. BADISTER PICEUS Ball. Bull. Mosc. 1870. 327. 20°. — Long. 7; larg. 8 mill. — Sibérie, Chodshent. . Noir de poix, bouche flavescente ; antennes pâles, tarses roux. Prothorax en carré transverse ; angles obtus arron- dis, ligne médiane raccourcie; une impression fovéiforme ponctuée de chaque côté par derrière. Elytres finement striées, interstries plans. S'TOMEDXÆ. 22. Broseus Panz. 328. BROSCUS ASÏïATICUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 327. — Solsky, Rus. Turkest. 1874. 69. 1°. — Long. 19-922 ; larg. 6-6,5 mill, — Sa- markand, vallée de Sarafschan. Ressemble beaucoup au cephalotes L. par la stature, la taille et la coloration; il s’en distingue principalement par sa tête plus étroite, son prothorax plus arrondi sur les côtés, à angles antérieurs moins saillants. Ailé, lui- sant, noir; prothorax subcordiforme, convexe, arrondi et étroitement rebordé sur les côtés, rétréci à la base et res- serré en un col court ; élytres subovales allongées, un peu dilatées vers le bout, convexes, stries ponctuées disparais- sant vers les bords latéraux et apical. 329. BROSCUS LIMBATUS Ball. Bul. Mose 1870. 327. 22. — Long. 16; larg. 6 mill. — Sibérie, mont Mogol-Tau. . Noir, luisant. Prothorax cordiforme. Elytres oblongues subparallèles, finement striées-ponctuées, avec un éclat d’un bronzé obscur, très-finement bordées sur les côtés d’un vert bronzé. 194 II. CARABIDES. — STOMIDÆ. #. Agelæa Gené. 830. AGELÆA FULVA Gené, Mém. Ac. Turin, 1839. 50. pl. 2, f. 2°. — Long. 7,5-8 ; larg. 2,3 mill. — Sardaigne, hauteur du Genar- gentu, par troupes, en juin et juillet. Fauve; yeux noirs. Tête glabre, bifovéolée entre les antennes. Prothorax sillonné au milieu, marqué en avant d’une ligne semi-circulaire, en arrière d’une faible im- pression transverse, obsolète, angles obtus, subarrondis. Elytres striées, interstries glabres, bord latéral avec une série de fovéoles. SCARITIDÆ. 56. Anthia Web. 331. ANTHIA ADELPHA Thoms. Arc. Nat. 1859. 115. 3°. — Chaud. Bul. Mosc. 1861. 565. — Long. 35 ; larg. 12 mill. — Egypte. D'un noir brillant, avec les bords du prothorax et des élytres, 2 grandes taches au quart antérieur et 2 autres petites au quart postérieur près de la suture, formées de poils gris. Tête inégale, creusée au bord des yeux, élevée au milieu, à points grossiers assez serrés ; labre et orga- nes buccaux lisses ; mandibules assez grandes, recourbées, aiguës ; antennes obsolètement ponctuées. Prothorax cor- diforme, ayant au milieu un sillon longitudinal ponctué de gros points assez espacés. Elytres en ovale très-ailongé, 2 1/2 fois plus longues que le prothorax, offrant 18 côtes longitudinales sinueuses, interrompues par les taches du quart antérieur, entre-côtes ponctués et ornés de poils d’un jaune pâle; partie réfléchie ponctuée de points un. peu espacés ; médi- et postpectus peu densément ponctués, abdomen et pattes ponctués çà et là. Voisin de sulcata, il en diffère surtout par la position et la grandeur des taches sur les élÿtres, les antérieures sont « plus grandes et plus haut, les postérieures plus bas et … moins grandes ; celui-ci a, de plus, par derrière, 2 autres taches. 332. ANTHIA MANNERHEIMI (Karél.) Chaud. Bul. Mosc. 1842. 1v. 810. 27. — Mots. Bul. Mosc. 1845. 1. 11. pl. 1 f. 2. — Ab. rv. 217. (Pachymorpha). —Mag. Zool. 1844. pl. 119. f. 1.— Long. 42-49; larg. 14-16 mill. — Arménie, Astrabat. Très-voisin de 6-guttata F. Tête grande, d’un noir bril- lant, lisse, fortement imprimée postérieurement entre les ANTHIA. — SCARITES, 195 yeux, avec 2 fossettes latérales peu profondes, près des | yeux ; labre aussi long que large, très-légèrement ponctué, , arrondi en devant; yeux bruns et assez saillants. Prothorax | plus large que la tête, très-fortement cordiforme, court, à * angles antérieurs saillants et arrondis ; bisinué antérieu- | rement, avec une impression en demi-cercle sur le devant ! et 2 lobes un peu élevés derrière, séparés par une ligne enfoncée bien marquée ; déprimé sur les côtés antérieure- \ ment, avec une grande tache ovale de poils blancs, bord | latéral relevé en carène. Elytres ovales, peu allongées, | dilatées au milieu, avec un rebord surtout sensible en cet endroit; convexes sur le devant, un peu déprimées pos- | térieurement, entières à l'extrémité, ponctuées, avec des | stries très-peu marquées; 3° interstrie en carène obtuse \ vers l'extrémité ; sur chaque élytre, 2 taches un peu trans- | verses placées comme dans 6-guttata. 57%. Scarites F. | 333. SCARITES ASPHALTINUS King. Symb. phys. n° 3. pl. 24. f. 1. — nitidus Chaud. Bul. Mosc. 1843. 722. — Long. 30 ; larg. 10 mill. Arabie déserte. | Noir, lisse. Tête dilatée en tubercule obtus de chaque | côté entre les yeux ; front déprimé, avec une impression | de chaque côté, rugueux latéralement, élevé, lisse, au | milieu ; épistome transverse, rugueux, échancré bituber- | culé au “bord antérieur ; labre rugueux triponctué, à points | pilifères, bisinué en devant, mandibules grandes dentées, | à carènes longitudinales, à rides obliques. Antennes plus \ courtes que la tête, 1-4 articles lisses, les autres obscurs, . pubescents. Prothorax largement échancré en devant, ré- | tréci à la base, rebordé, denté de chaque côté, convexe . sur le dos, à peine rugueux, une ligne longitudinale mé- | diane. Poitrine et abdomen peu rugueux sur les côtés. | Elytres plus de 2 fois plus longues que le prothorax, base réfléchie de chaque côté en une petite dent aiguë, élargies | peu à peu vers l'extrémité, stries lisses, interstries à peine | élevés, scabres sur le bord. Pattes garnies de poils ferru- | gineux ; jambes antérieures armées en dehors de 3 dents, dernière plus grande courbée, avec 2 ou 3 dentelures; intermédiaires, munies de 2 épines aiguës. 196 II. CARABIDES. — SCARITIDÆ. 334. SCARITES HUMERALIS Woll. Ins. Mader. 1854. 12. 10“. — Long. 25,6-35 mill. — Porto-Santo. Noir, ordinairement opaque, déprimé. Tête un peu large, avec 2 dépressions longitudinales profondes sur le devant. Prothorax transverse, large en devant, plus étroit et arrondi postérieurement, avec une ligne transverse le long du bord antérieur, et une canalicule le long du dis- que. Elytres en ovale allongé, avec les angles huméraux très-saillants et distinctement projetés en dehors; stries profondes imponctuées ; rebord entier très-finement et obscurément granulé, avec une seule rangée de tubercules vers l’extrémité seulement. Antennes et pattes seulement comme dans abbreviatus. Il s’en distingue par sa forme plus allongée, déprimée, étroite, sa surface ordinairement opaque, ses angles hu- méraux visiblement saillants au-delà du bord des élytres et surtout par la petitesse des granules et l’absence des tubercules excepté à l’extrémité. 339, SCARITES LATICOLLIS Mots. Bul. Mosc. 1845. Çat. 19. note 1°. (Parallelomorphus). — Désert des Kirguises. Plus grand que l’eurytus, il s’en distingue aisément par sa forme plus large, en particulier celle du prothorax et de la tête. 336. SCARITES CYLINDRONOTUS Fald. Bul. Mosc. 1x. 1836. p. 363. pl. 6. f. 4. — Chaud. Bul. Mosc: 1x. 1855. 69. 24°. — Long. 31,3 mill. — Orient de la mer Caspienne. Tête distinctement ridée près des yeux; angles anté- rieurs en avant des yeux très-saillants, à sommet arrondi; côtés du prothorax nullement arrondis, sinués même mais légèrement au milieu, angles postérieurs un peu obtus terminés par une dent bien marquée; milieu de la base fortement prolongé; sinuosité des côtés près du col très- forte, bord antérieur distinctement strié; extrémité des élytres arrondie d’une manière assez obtuse, Antennes et pattes plus courtes que dans Motschulskyi. 337, SCARITES PARALLELOGRAMMUS Mots. Ins. Sib.1844, 84, 106. Steppes des Kirguises. Diffère du sabuleti par une forme encore plus parallèle et plus étroite, ce qui le rapproche un peu du cylindronotus SCARITES. 197 Fald. Prothorax un peu plus large que la tête, à bords parallèles, aussi long que large. Elytres brusquement coupées en avant, un peu cylindriques et fortement striées; stries avec des points au fond. Dents des pattes antérieures plus courtes que dans sabuleti. 338. SCARITES MOTSCHULSKYI Chaud. Bul. Mose. 1855, 10. 25', — Long. 33-37,5 mill. — Caucase. Ressemble à un petit auritus dont il est très-distinct. Mandibules plus longues que celles du salinus, moins ar- quées et moins striées; angles des côtés de la tête en avant des yeux, très-arrondis quoique un peu sortants; enfoncements longitudinaux et le devant du milieu du front seuls striés, le reste de Ja tête lisse, à lexception de 3 petites rides près du bord interne des yeux, qui sont un peu plus saillants. Prothorax plus étroit, ce qui le fait _ paraître plus allongé, angles antérieurs très-saillants et très-aigus, côtés tout droits et un peu sinués au milieu, comme dans cylindronotus, bord antérieur à peine strié, l’impression transverse qui le longe forme un angle bien marqué sur la ligne du milieu. Elÿtres moins allongées, plus lisses sur le haut et près de la suture, avec 2 points bien distincts près de l’extrémité du 3° interstrie ; 8° obli- téré à la base dans eurytus, relevé en une carène anté- rieure très-saillante qui touche à la saillie humérale, cache le bord latéral et s’oblitère peu à peu vers l’extré- mité ; le milieu de cette carène est lisse et n'offre de gra- nulation que sur les côtés; jambes antérieures munies de 2 dentelures, tandis qu’il y en a 4 dans l’eurytus. C'est sûrement le parallelogrammus Mots. 339. SCARITES EURYTUS Fisch. Ent. Rus. nr. 1828. 119. 1°. pl. 5. Î. 3. — Bucerdo Mén. Cat. 102. — exasperatus Klug. Symb. no 2. pl. 23. f. 4. — Jœtus Fald. Bul. Mosc. 1836. 361. pl. 6. £. 5. — impressicollis Zubk. Bul. Mosc. 1837. v. 60. pl. 3. f. 2. — oblongus Chd. Bul. Mosc. 1843. 725. — Long. 36; larg. 9,3 mill. — Caucase, Na-Our. Tête grande, allongée, avec des impressions strigueuses, peu brillante ; mandibules très-fortes, obtuses. Prothorax _ très-rétréci postérieurement, excavé de chaque côté vers la partie supérieure, rebordé, tanaliculé, le rebord anté- 198 II. CARABIDES, — SCARITIDÆ, rieur large un peu crénelé. Elytres parallèles, lisses, peu brillantes, striées de 8 stries lisses, 3° marquée d’un point en arrière. 340. SCARITES SABULETI Fisch. Ent. Rus. ur. 1828. 121. 3°, pl. 5. f. 2. — Long. 25,6 ; larg. 8 mill, — Caucase. Tête grande, marquée de 2 impressions longitudinales ; mandibules très-pointues ; palpes et antennes rougeâtres vers l’extrémité. Prothorax convexe, brillant, canaliculé, _rebordé, la canalicule médiane se termine par une im- pression semi-lunaire. Elytres striées-ponctuées, brillantes avec un point par derrière sur la 3° strie. Dessous du corps d’un noir brillant; pattes munies de soies rougeûtres. 341. SCARITES FISCHERI Zubk. Bul. Mosc. vi. 1833. 315. — crenu- latus Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 811. 30°. — Long. 30 ; larg. 8 mill. — Astrabat. Ressemble à l’eurytus, mais il est plus petit. Tête moyenne, moins longue que large, lisse près du protho- rax, fortement impressionnée et striée contre les yeux, tubercule antéoculaire peu saïllant; mandibules médio- cres, peu arquées, assez aiguës, très-rugueuses, avec 2 lignes élevées, oblitérées vers l’extrémité. Prothorax plus large que la tête, moins long que large, assez profondé- ment échancré au bord antérieur, très-prolongé à la base, nullement élargi sur le devant, avec 3 lignes imprimées bien distinctes, 1 longitudinale, et 2 transversales dont l’une finement ponctuée, parallèle au bord antérieur, l’autre rugueuse, plus large, sur le prolongement, perdue dans les impressions de la base, qui sont peu profondes et fortement granulées ; angles antérieurs très-aigus ; côtés . finement rebordés, très-peu arrondis, excepté près des angles antérieurs; angles postérieurs indiqués par une dent; base coupée obliquement sur les côtés, et formant un angle rentrant bien marqué, bord postérieur du pro- longement très-légèrement échancré ; dessus du prothorax peu convexe, lisse, avec une fossette à peine sensible au bout de l’impression longitudinale ; bord antérieur fine- ment strié et fortement cilié, ainsi que le postérieur. Ecusson rugueux en haut, légèrement granulé en bas. Elytres plus longues que la tête et le prothorax, pas plus SCARITES. 199 larges que ce dernier, parallèles, arrondies à l’extrémité et légèrement sinuées près de l’angle sutural qui est aigu; angle huméral saïllant avec une petite dent ; rebord anté- rieur échancré et fortement granulé ; dessus aplati, forte- ment strié, crénelé surtout sur les côtés qui sont granulés; interstries légèrement ponctués, sur l'extrémité du 3°, 2 points sétifères distincts. Dessous d’un noir peu luisant, côtés de la poitrine ponctués, abdomen finement rugueux, avec 2 points pilifères sur le milieu du bord postérieur de chaque segment. Pattes noires ciliées de brun ; jambes antérieures tridentées avec 3 dentelures externes. 342. SCARITES CHAUDOIRI Ball. Bul. Mosc. 1870. 326. 17°. — Long. 33 ; larg. 10,3 mill. — Sibérie, mont Sarmssak-Tau. Noir, très-luisant ; mandibules médiocres; tête angu- leuse au-devant des yeux, vertex lisse. Prothorax presque carré et presque droit sur les côtés, avec les angles anté- rieurs obtus. Elytres parallèles, striées ; interstries lisses; côtés finement granulés, sans point postérieur. Très-voisin de l’eurytus Fisch., il en diffère par un éclat fort, les mandibules proportionnellement courtes et ob- tuses et les jambes presque glabres. 343. SCARITES (Tæntolobus) PERSICUS Chaud. Bul. Mosc. 1842. 813. 32. — punctalostriatus Redt. Russeg. 979. — Long. 17,3; larg. 4,6 mill. — Astrabat. Plus petit, plus convexe et proportionneilement plus étroit que l’arenarius ; tête moins transverse, moins forte- ment striée entre les yeux; prothorax plus échancré anté- rieurement, avec une impression transverse antérieure plus profonde, parallèle au bord antérieur; élytres moins parallèles, plus finement ponctuées dans les stries, avec un seul point aux 2/3 de la longueur; pas de dentelures aux jambes antérieures après la 3° dent. 344. SCARITES (Tæœniolobus) ANGUSTUS Chaud. Bul. Mosce. 1855. 48. 17. — Long. 15 mill. — Arabie. Très-étroit et cylindrique. Tête entièrement et forte- ment chagrinée, plus étroite et plus allongée que celle du planus ; yeux moins saillants. Prothorax beaucoup plus étroit, aussi long que large ; angles antérieurs aigus, côtés très-parallèles, formant un coude avec les côtés de la base, 200 Il. CARABIDES, — SCARITIDÆ, assez arrondi et à petite dent assez distincte ; dessus ridé, parsemé de poinis assez distincts vers les côtés ; base ru- gueuse avec une impression longitudinale bien distincte de chaque côté, bord antérieur fortement strié; lignes imprimées comme dans le planus. Elytres de la largeur du prothorax, mais un peu rétrécies antérieurement, se- mi-cylindriques, très-allongées, fortement granulées à la base et plus légèrement le long des côtés; stries plus fortes, interstries plus convexes, crénelés sur les bords; 1 point de plus que dans planus sur le 3°, entre le 1e et le 2e. Dessous plus granuleux, côtés du propectus ponctués. 5S. Morio Latr. 845, MORIO OLYMPICUS Redt. Russeg. 1843. 1. 2. p. 980. pl. À. f. 4. — colchicus Chd. Bul. Mosc. 1844. 437; 1854. 329. — cauca- sicus Mots. Bul. Mosc. 1845. 12. — Long. 19; larg. 4,5 mil. — Perse, Caucase, Archipel, Syrie. Allongé, subparallèle, un peu déprimé, noir de poix . très-luisant, cuisses, abdomen et palpes brun ferrugineux. Tête trigone, courte, peu convexe, fortement étranglée derrière les yeux qui sont petits, ronds, enchâssés dans un fort renflement ; front marqué de chaque côté d’un profond sillon en $ aboutissant à la strie transverse qui le sépare de l’épistome, ce sillon est séparé des yeux par un renflement accompagné d’une large gouttière bordée en dehors par une carène tranchante; épistome incliné marqué de plis irréguliers, rétréci en avant et échancré au bout; labre plan, lisse, sinueux; mandibules fortes, creusées à la base en dehors d’une large gouttière; palpes menus, subfiliformes; antennes n’atteignant pas la base du prothorax, 1 article ferrugineux oblong, 2° pétit, 3° un peu plus long, renflé au bout, 4e un peu plus court et de même forme, les suivants écaux, transverses, serrés sub- moniliformes pubescents, dernier rond et court. Prothorax 3,9/4,5 mill.; déprimé, subcordiforme, tronqué subsinué aux 2 bouts ; marqué d’un sillon médian profond, à peine raccourci, de chaque côté au quart postérieur d’une pro- fonde impression arquée, à égale distance entre le sillon médian et le bord externe, impressions transverses peu sensibles, côtés arqués rétrécis par derrière, élevés en une MORIO. — CLIVINA., 201 étroite carène, limitée en dedans par une coulisse bien nette, raccourcie aux tiers antérieur et postérieur, accom- pagnée en dehors d’une fine ligne sur les flancs ; angle an- térieur arrondi, postérieur obtus, avec un point sétifère. Ecusson en triangle, plan et lisse. Elytres 9/4,5 mill., écartées du prothorax et coupées presque droit à la base, avec le bourrelet externe, court et terminé par une petite dent humérale aiguë, parallèles sur les côtés, arrondies au bout et à peine sinuées au devant; stries ponctuées pro- fondes, entières, réunies 2 à 2, marginale en large rigole, avec une série de gros points ocellés sétigères plus gros, plus serrés et plus écartés du bord par derrière; inter- stries convexes et lisses, épipleures creusées, lisses. Pro- sternum plan, subcanaliculé et faiblement rebordé. Cha- que segment abdominal portant 2 points piligères. Pattes courtes et robustes; cuisses renflées, antérieures munies en dedans d’une petite dent obtuse. M. 59. Clivina Laitr. 346. CLIVINA SACRA Putz. Soc. ent. Fr. 1875. 128, — Bords du Jourdain, à sa sortie du lac de Tibériade. Brun, plus clair en dessous, palpes, antennes et pattes d’un roux testacé. Prothorax carré, angles postérieurs sail- lants, côtés prolongés obliquement en arrière, base mar- quée de petits sillons obliques et de points ordinairement alignés, ces points dépassent le milieu du prothorax. Ely- tres cylindriques, avec les épaules arrondies, ponctuées- striées, 3° interstrie 4-ponctué, les stries 1-4 libres jus- qu’à la base. Jambes antérieures canaliculées, armées au bord externe de 2 dents longues et aiguës et d’une dent obtuse ; jambes intermédiaires munies d’éperons. Très-voisin de l{ævifrons, diffère par sa coloration beau- coup moins foncée et plus rougeûtre, sa taille constam- ment plus petite, les petites ailes de l’épistome moins évidemment reculées, yeux moins saillants; prothorax plus allongé, proportionnellement plus étroit, à côtés légèrement sinués en dessous des angles antérieurs, à base un peu plus prolongée, à surface plus plane, avec les rides ondulées de la base et la ponctuation plus marquées ; 202 11. CARABIDES. — SCARITIDÆ, élytres plus allongées, plus tronquées à la base, stries plus distinctes à l’extrémité; dernier segment abdominal plus fortement granulé. 61. Dyschirius Bon. 347. DYSCHIRIUS (Reicheia) MICROPHTHALMUS Heyd. Voy. Esp. 1810. 58. 1*., — Long. 2,5 mill. — Portugal, serra de Gerez. Très-voisin du rotundipennis, il s’en distingue par la taille, le dessus convexe, et les élytres sculptées de même, mais à stries ponctuées autres; sa couleur rouge brun et ses très-petits yeux à légères facettes au milieu, le ratta- chent aux Reicheia, maïs il a le 2 article des antennes conformé comme les Dychirius. Tête comme dans rotundipennis, mais avec des sillons longitudinaux profonds divergeant en devant, légèrement ridés entre eux et les yeux. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax, 1° article seulement un peu plus court et plus épais que le 2°, celui-ci un peu plus long que le 3°, 4° un peu plus court que le 3°, les suivants presque aussi longs que larges, dernier plus long, acu- miné, les 4 derniers jaunâtres, les autres d’un rouge fer- rugineux clair, comme le reste du corps à l’exception des élytres qui sont d’un rouge brun avec la suture et les épaules plus claires. Prothorax plus grand, plus large, arrondi sur les côtés jusqu’au-delà du milieu, puis brus- quement rétréci, angles postérieurs presque droits (dans rotundipennis, le prothcrax forme presque le cercle); la ligne médiane devient un peu plus profonde par derrière, à partir de la légère impression antérieure transverse. Elytres ovales, très-eonvexes, plus courtes et beaucoup plus larges que dans rotundipennis; encore plus arrondies aux épaules; le point préscutellaire ocellé, nul dans celui- ci, est grand et distinct; les 5 stries sont à peu près de même que dans rotundipennis, mais les points enfoncés sont un peu plus grands et plus écartés, les 2 1r° stries sont sulciformes, la 6° marquée par de très-petits points, toutes disparaissent avant la pointe; la strie latérale est distincte jusqu’à l’écusson et un peu enfoncée dans tout son parcours, DYSCHIRIUS. 203 348. DYSCHIRIUS RUFICOLLIS Kolen. Mel. Ent. 1. 1845. 93. 95". pl. 1. f. 4 à b.— Long. 3 ; larg. 0,8 mill. — Caucase, fleuve Kju- rak-Tschaï, près de Tschaï-Kan. Taille et stature de gibbus, mais un peu plus grand et plus large. Tête avancée, large, brune; front marqué de chaque côté d’une profonde impression longitudinale ; mandibules, labre et palpes ferrugineux ; yeux très-sail- lants, noirs; antennes ferrugineuses jusqu’au milieu, rembrunies vers le bout. Jambes antérieures bi-épineuses au bout, bidentées en dehors; pattes rousses. Prothorax globuleux, fort convexe, ferrugineux, luisant, bords anté- rieur et postérieur bruns; ligne longitudinale très-fine, plus profonde et plus large sur le disque postérieur. Ely- tres d’un bronzé obscur, ovales, subglobuleuses, stries ponctuées, profondes, réunies obsolètement au bout. Très-semblable au rotundicollis Fald., mais celui-ci a le prothorax d’un bronzé obscur et les élytres brun brillant, le prothorax moins convexe et moins globuleux. 349, DYSCHIRIUS ROTUNDICOLLIS Fald. Bung. 1835. 15. 3*. (CU vina). — Long. 2,8 ; larg. 1 mill. — Mongolie. Taille et stature de gibbus Gyl1., il en diffère surtout par la forme du prothorax plus grande et ordinairement plus arrondie. Tête saillante, courte, assez large, d’un noir bronzé, lisse, luisante; front avec une profonde fovéole allongée, ponctuée, de chaque côté; bouche et palpes roux; yeux grands, très-saillants, globuleux, noirs. An- tennes à peine plus longues que la moitié du prothorax, brunes, d’un pâle ferrugineux à la base, subpubescentes en dehors. Prothorax grand, orbiculaire, à peine tronqué au bout, gibbeux, un peu déprimé sur le dos, bronzé obscur, luisant, marqué en devant d’une très-fine strie longitudinale, obsolètement ruguleux en dedans de la base, avec quelques points épars. Ecusson petit; peu allongé, bronzé obscur. Elytres en ovale oblong, d’un bronzé obscur, luisantes, très-écartées du prothorax, épaules en angles obtus, très-dilatées arrondies au milieu sur les côtés, subatténuées par derrière, acuminées au bout, for- tement bombées, stries ponctuées rudement et densément ponctuées sur le disque, obsolètement vers les côtés et 204 II. CARABIDES, — SCARITIDÆ. l’extrémité, côtés réfléchis. Dessous noir poli; poitrine bronzée, lisse. Pattes assez courtes, ae luisantes, d’un ferrugineux pâle. 300. DYSCHIRIUS DIMIDIATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 70, 55°. — Long. 4 mill. — Fleuve Koura, de Souram à Akhaltzik. Plus grand que gibbus. Tête plus allongée ; lobes laté- raux de l’épistome moins saillants ; impression transverse du front moins marquée. Prothorax plus étroit, moins glo- buleux, plus pédonculé; angles antérieurs presque droits, _ moins arrondis, ainsi que les côtés près de la base. Elytres plus larges que le prothorax, presque tronquées carrément et peu arrondies à la base, à épaules obtuses mais mar- quées ; plus allongées que celles du gibbus, atteignant leur plus grande largeur peu après les épaules, commençant à diminuer de largeur avant le milieu, moins convexes, à stries effacées sur les côtés et du milieu à l’extrémité ; 3 points sur le 3° interstrie; dentelure du côté externe des jambes de devant peu marquée, Dessus d'un vert bronzé peu obscur, brillant. Prothorax et poitrine d’un brun rougeâtre, le reste brun foncé. Pattes, antennes et palpes d’un rouge ferrugineux plus ou moins foncé, base des antennes plus claire. 851. DISCHIRIUS TENSICOLLIS — longicollis Faïirm. Soc. ent. Fr. 4870. 371*. — Long. 5 mill. — Maroc. Allongé, presque cylindrique, d’un bronzé presque noir brillant, avec les antennes et les pattes d’un brun de poix, cuisses un peu bronzées, tête un peu rougeâtre en avant, palpes d’un roux testacé. Tête ovalaire, convexe, ayant de chaque côté un profond sillon un peu arqué, et le long des yeux un autre sillon plus fin, presque parallèle au 1°, quelques petites rides transverses au-dessus de l’épistome, qui est coupé droit au milieu avec les angles larges et saillants; mandibules noires. Prothorax ovalaire, aussi large que les élytres, arrondi en arrière, atténué en avant dès le tiers basilaire, convexe en travers, maïs à peine dans le sens de la longueur; sillon médian bien marqué, rides transverses visibles à un fort grossissement. Elytres cylindriques à stries assez bien marquées dans toute leur longueur, mais plus faibles en dehors, ponctuées peu for- DYSCHIRIUS. 205 tement et peu densément; strie marginale ne dépassant pas l’épaule ; 3 points sur le 3° interstrie. Jambes anté- rieures armées de 2 dents externes, y compris la termi- nale, très-peu distinctes, surtout l’anté-apicale. Remarquable par la forme du prothorax en ovale oblong, se rapproche du politus, mais bien plus grand, moins convexe, surtout le prothorax, carènes juxta-oculaires plus larges et arrondies au lieu d’être étroites et assez tranchantes. Le nom de longicollis, déjà employé par Motschulsky, peut être remplacé par tensicollis. 352. DYSCHIRIUS OVICOLLIS Solsky, Ins. Turkest. 11. 1874. 57. 9”. — Long. 5,5; larg. 1.8 mill. — Kisil-Kum. Des plus grands du genre. Oblong, subcylindrique, lui- sant, noir bronzé en dessus, brun de poix en dessous, bouche, palpes et antennes ferrugineux, pattes d’un roux de poix. Epistome bidenté, front marqué en devant d’une impression transverse peu profonde, du reste lisse. Pro- thorax ovale oblong, plus long que large, étroitement re- bordé sur les côtés jusqu'aux angles postérieurs, rétréci en courbe peu à peu en devant, avec les angles antérieurs arrondis. Elytres un peu plus larges que le prothorax, subcylindriques, fortement striées-ponctuées, stries dis- paraissant un peu avant la base et après le milieu, 4re sortant d’un point scutellaire, 3° interstrie marqué de 2 points; strie marginale prolongée par l’épaule jusqu’à la base. Jambes antérieures obsolètement bidenticulées en dehors, éperons apicaux arqués, externes plus longs. 303. DYSCHIRIUS ABBREVIATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 69. 53°. — Long. 4 mill. — Lenkoran. Voisin du thoracicus. Tête comme chez lui, 3 lobes de l’'épistome plus aigus. Prothorax bien plus étroit, aussi long que large, rond, moins renflé postérieurement, moins rétréci antérieurement, angles antérieurs plus arrondis; dessus beaucoup moins convexe devant l’impression trans- verse de la base; ligne du milieu moins profonde; pro- longement de la base plus marqué. Elytres plus larges que le prothorax, moins convexes que dans le fhoracicus; épaules beaucoup plus marquées, presque droites et ar- Nouveau Répertotre I. — 1880. 12 206 II, CARABIDES, — SIAGONIDÆ. rondies; stries plus fortement ponctuées, les intérieures effacées autour de l’écusson, à une assez grande distance; bords extérieurs et extrémité presque lisses depuis le mi- lieu à peu près, avec quelques vestiges de stries autour de l’enfoncement qu’on observe près de l'extrémité; 3 points sur le 3° interstrie. Jambes antérieures dentelées comme dans le thoracicus, la dent inférieure du côté ex- terne est moins dirigée en bas. Entièrement d’un noir brillant, très-légèrement bronzé, mandibules et 1° article des antennes légèrement ferrugineux. SIAGONKED/Æ 54. Apotomus lilis. 354. APOTOMUS CASTANEUS Mots. Etud. 1858. 23*. — Algérie. Voisin du testaceus, un peu plus grand, à élytres plus allongées, avec les côtés du prothorax plus ronds, plus sphériques. 355. APOTOMUS RUFITHORAX Pecchioli, Soc. ent. Fr. 1837, 445. pl. 16. f. 6". — Long. 4,5; larg. 1,5 mill. — Toscane. Tête lisse, rouge obscur, plus foncé dans sa partie an- térieure, qui est assez allongée. Pas de rétrécissement sensible à la partie postérieure; yeux saillants, gros, noirs. Antennes atteignant la moitié de la longueur, 1-3 articles et moitié du 4° d’un testacé obscur, les autres plus foncés. Prothorax très-convexe, de la couleur du derrière de la tête, très-finement ponctué, aussi long que large, échancré en devant, coupé presque carrément à la base ; impres- sion longitudinale médiane plus sensible que dans rufus. Elytres d’un noir bleuâtre, plus longues que la tête et le prothorax, un peu plus larges, stries ponctuées moins profondes ; légèrement pubescentes surtout près de leur bord externe. Poitrine de la couleur du pronotum, mais plus foncée ; abdomen et cuisses d’un brun obscur ; jambes et tarses rougeûtres, DITOMIDÆ AS. Aristus Latr. 356. ARISTUS TENUESCULPTUS Solsky, Ins. Turkest. 11. 1874. 47. 2', — Long. 8,5 ; larg. 3 mill. — Samarkand, vallée de Sarafschan. Voisin du punctulatus Chaud. par sa stature et sa taille, ARISTUS. — DITOMUS. 207 inais plus convexe et facile à reconnaître à la sculpture des élytres beaucoup plus fine; un peu déprimé sur le dos. Noir, assez luisant; antennes, palpes et pattes parfois d’un brunâtre de poix, bout des antennes et des palpes plus clair; tête et prothorax profondément, mais fortement et moins densément ponctués, interstries plans, finement, vaguement pointillés sur une seule série. A9. HDitomus Bon. 351. DITOMUS (Odontocarus) CHODSCHENTICUS Ball. Bul. Mosc. 326. 16. Ab. xvr. 72. — Solsky, Ins. Turkest. n. 1874. 48. 2. — La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 398. — Long. 11 mill, — Chodshent (Turkestan oriental). Assez allongé, subcylindrique, convexe, brun. Tête mé- diocre, atténuée derrière les yeux, densément et assez fortement ponctuée rugueuse ; front obsolètement bi-im- pressionné et déprimé transversalement ; épistome légè- rement échancré, bord supérieur des mandibules peu épaissi, très-obtusément et à peine anguleux à la base; antennes médiocres, dépassant à peine la longueur de la tête et du prothorax; yeux saillants; menton distincte- ment denté. Prothorax cordiforme, assez atténué devant et derrière, 2 fois plus large que la tête au tiers antérieur; côtés très-arrondis en devant, sinués par derrière, pas tout-à-fait parallèles, angles postérieurs assez obtus, un peu arrondis au bout, assez densément et peu fortement ponctué en dessus, ligne longitudinale bien marquée. Elytres à peine plus larges que le prothorax, obliques à la base, épaules arrondies et atténuées, rebord basal visi- ble en dessus à l’épaule, disparaissant à la base de la 3e Strie, côtés légèrement arrondis ; fort convexes sur le dos, assez fortement striées ; interstries assez convexes, assez peu densément pointillés et pubescents. Pattes assez for- tes, ferrugineuses. Ressemble au bœticus ; tête conformée de même, mais un peu moins grosse et plus rétrécie en arrière ; antennes notablement plus courtes; menton à dent bien visible; prothorax un peu plus étroit et moins échancré en avant, plus arrondi sur les côtés, à angles antérieurs moins sail- lants, postérieurs plus ouverts, plus émoussés, à ponctua- 208 II. CARABIDES, — DITOMIDÆ. tion plus fine et un peu plus serrée ; élytres un peu moins allongées et plus ovales, plus obliquement coupées à la base, plus atténuées à l’épaule et plus arrondies sur les côtés, rebord basal visible à l'épaule jusqu’à la 3° strie; stries un peu moins profondes; interstries plus finement et moins densément ponctués ; pubescence un peu plus clair-semée et moins apparente; dessous ponctué moins fortement, surtout sur l’abdomen. 358. DITOMUS DEPRESSUS Brullé, Exp. Morée 1832. 117. 115°. — Long. 10; larg. 3,5 mill. — Grèce, Corfou. Entièrement noir. Tête et prothorax fortement ponctués ; une impression en avant sur ja tête ; labre plus finement ponctué, garni antérieurement de poils roux; palpes d’un ferrugineux obscur, ainsi que les antennes, dont la base est noire et le dernier article le plus pâle de tous, et qui sont couvertes d’un léger duvet roussâtre. Prothorax un peu échancré en avant, marqué vers les angles antérieurs d’une faible impression, arrondi latéralement, étranglé en arrière; sillon longitudinal léger, marqué à sa partie antérieure d’une impression triangulaire, aplati sur sa surface, ainsi que les élytres. Celles-ci à peu près de la largeur du prothorax, striées, interstries couverts de points et d’un court duvet roussâtre. Dessous finement ponctué ; poitrine rugueuse; pattes d’un ferrugineux obs- cur; jambes fortement ponctuées et garnies, ainsi que les tarses, d’un duvet ferrugineux. 359. DITOMUS LEFEBVREÏT Brullé, Exp. Morée 1832. 117. 113". — Long. 9; larg. 8,5 mill. — Sicile. Tête un peu plus large que le prothorax en arrière, parsemé de points profonds, peu serrés, une large im- pression occupe toute sa moitié antérieure, avec un sillon transverse assez profond près du labre, qui est finement et rarement ponctué, d’un brun un peu rougeâtre; mandi- bules d’un brun foncé, le reste dé la bouche d’un rou- getre clair. Antennes d’un brun rougeûtre, finement ponctuées et légèrement velues. Prothorax aplati, très- fortement rétréci en arrière, ponctué comme la tête et de la même couleur; de chaque côté du sillon médian une forte impression arrondie. Ecusson triangulaire, ponctué, CARENOCHIRUS. 209 brun. Elytres de la largeur du prothorax, aplaties, paral- lèles, arrondies au bout; stries longitudinales profondes avec de gros points; interstries marqués de 2 lignes de points, plus faibles ; brun un peu rougeûtre. Dessous noir; ventre très-faiblement ponctué, poitrine très-fortement. Pattes d’un brun rougeâtre, jambes un peu plus foncées, ponctuées et vêtues de poils roussâtres ainsi que les tarses, 42, Carenochirus Solsky, Ins. Turkest. 11. 1874. 49. 190. pl. 1. f. 4 a-b. Menton impressionné au milieu, profondément échan- cré, sans dent, lobes transverses arrondis en dehors, ob- tusément anguleux en dedans. — Languette étroite, assez avancée, obtuse au bout, garnie de longs cils, paraglosses petites, plus courtes que la languette. — Palpes allongés, dernier article fusiforme, tronqué, labiaux à pénultième article très-long. — Mandibules fortes, saillantes, aiguës, obtusément tridentées à la base, striées et profondément carénées en dessus. — Labre transverse, bilobé, à lobes arrondis. — Tête épaisse, épistome profondément sinué, denté de chaque côté. — Yeux petits, peu saillants. — Antennes menues, filiformes, 1° article plus long et plus épais que les autres, 2° plus court que le 3, les suivants allongés subégaux. — Prothorax transverse, convexe, cu- puliforme, arrondi sur les côtés, angles antérieurs obtus, presque nuls, subitement rétréci à sa base en un col court. — Elytres oblongues cylindriques, à poils épars. — Pattes assez courtes, menues, jambes antérieures et intermédiaires épineuses, antérieures profondément en- taillées ; tarses peu allongés, grèles, ciliés sur les côtés, antérieurs non dilatés G', 3 jers articles armés en dessous, au bout, d’un crochet fort et court. — Ailé. 360. CARENOCHIRUS TITANUS Solsky, Ins. Turkest. 11. 1874. 50. 1°. pl. 1. f, 4. — Long. 17; larg. 6,2 mill. — Taschkent. Robuste, cylindrique, noir de poix, luisant, peu garni de poils fauve cendré, dressés, mêlés d’autres plus longs, palpes, labre et antennes d’un roux de poix, pattes brunes, | jambes et tarses plus clairs. Tête couverte de points va- rioliques gros et profonds, fortement rugueux au milieu; front marqué en avant d’une large impression. Prothorax 12, 210 II. CARABIDES. — DITOMIDÆ. beaucoup plus large que la tête, fortement arrondi sur les côtés, étroitement rebordé, convexe, lisse, marqué d’une impression transverse avant le bord antérieur, et éparsement ponctué, canaliculé longitudinalement au mi- lieu, fortement rétréci, déprimé, finement et densément ponctué ruguleux à la base. Elytres aussi larges que le prothorax, parallèles, tronquées à la base, avec les épaules saillantes, arrondies au bout, finement striées, interstries plans, ponctués de petits points épars, subsériés. Proster- - num et côtés de la poitrine plus fortement et moins den- sément ponctués ; abdomen très-finement pointillé et ru- guleux sur les côtés. G' Mandibules à carène supérieure élevée en arc à la base; front armé en devant de 2 petits tubercules aigus, placés transversalement ; 3 1% articles des tarses anté- rieurs terminés en dessous par un crochet. #3. Dioctes Mén. 861. DIOCTES LEHMANNI Ménét. Lehm. 9,47: pl. 4. f. 7. — Long. 35 ; larg. 14 mill. — Kisil-Koum. D'un noir luisant, extrémité du labre, palpes et der- niers articles des antennes brunâtres. Tête grande, front très-inégal, rugueux, échancré en devant entre deux lobes arrondis; entre les antennes une ligne transverse fine, derrière laquelle une impression très-profonde de chaque côté, ce qui dessine une élévation plus ou moins large ; vertex fort convexe, presque lisse, avec dés points assez gros, peu serrés, sur les côtés; yeux arrondis, petits et peu saillants. Prothorax fortement en cœur, presque droit en devant, avec les angles un peu saillants et arrondis, rétréci brusquement et prolongé un peu de chaque côté « en pointe dirigée en dehors, légèrement sinueux et un peu échancré au milieu à la base; très-convexe, avec une ligne longitudinale assez profonde près du bord an- térieur et de chaque côté de cette ligne une large impres- sion transverse ; bords latéraux et base assez largement rebordée, irrégulièrement ponctués, ainsi que le devant, le reste avec de petits points espacés. Ecusson petit, trian- « gulaire, très-finement granulé en devant, avec 1 ou 2 gros DIOCTES. — HETERACANTHA. — ACMASTES. 241 points. Elytres un peu plus longues que larges, presque orbiculaires, soudées à la suture, assez convexes, rebor- dées latéralement, et un peu sinuées à l’extrémité; 8 stries légères avec des points inégalement placés, plus gros sur le devant, base un peu concave et couverte de petits granules et de points, tous serrés ; interstries presque lisses, sauf çà et là quelques petits points plus distincts à la partie antérieure. Flancs du propectus finement et irrégulièrement ponctués; poitrine marquée de gros points; abdomen très-rugueux; cuisses, antérieures sur- tout, garnies de points sétigères. — © Elytres plus orbi- culaires et plus convexes. 89. Heteracantha Brul. Hist. nat. Ins. 1. 1834. 383. DT ele 362. HETERACANTHA DEPRESSA Brullé, 1d. 384. pl. 16. f. 1”. — Long. 16,3 ; larg. 8 mill. — Egypte. Eperon inférieur des jambes antérieures placé tout-à- fait à l’extrémité et élargi de manière à pouvoir creuser la terre. Palpes longs et grêles. Labre court et bilobé. Mandibules fortes et avancées. Corps plat, prothorax en cœur. Elytres larges et courtes. Dessus du corps d’un brun foncé, dessous un peu ferrugineux, ainsi que les antennes et les pattes. Tête et prothorax lisses; ce dernier marqué en avant d'une dépression dans toute sa largeur, de chaque côté, en arrière, d’un enfoncement large et pro- fond. Elytres à stries très-faibles et lisses. 2 MAemastes Schm. Journ. entom. 1863. p. 76. Tête très-grande non atténuée par derrière. — Antennes peu plus grandes que la tête, grêles. — Veux assez grands, mais peu saillants. — Labre subéchancré en devant. — Mandibules courtes, obtuses. — Palpes maxillaires à der- nier article beaucoup plus court que le précédent. — Men- ton avec une dent médiane très-petite. — Prothorax à peine plus étroit que les élytres, rétréci par derrière, angles postérieurs droits, rebord un peu aplati. — Elÿtres ovales peu convexes. — Tarses surtout les postérieurs beaucoup plus courts que les jambes, subdilatés, garnis de soies, antérieurs G‘ simples. — Eperons des jambes De y II. CARABIDES. — HARPALIDÆ, forts, interne beaucoup plus long que l’externe, surtout aux intermédiaires. Ce genre est une forme intermédiaire entre Heteracantha et Acinopus, étroitement allié au premier, dont il diffère par ses mandibules courtes et obtuses, par la taille de sa tête et de son prothorax, ce dernier étant presque égal en largeur aux élytres, par ses pattes plus robustes, par la différence dans la taille et la forme des éperons, qui sont presque égaux dans les Heteracantha. Quant à sa forme générale, il ressemble beaucoup à un Scarites. M. de Chaudoir a eu raison de placer le genre Dioctes Mén., aussi bien que Heteracantha près des Acinopus. Il y a un caractère qui m'engage à associer ceux-ci aux Ditomi; mais il faut reconnaître que les Difomes eux-mêmes peu- vent à peine se séparer des Harpalini ; c’est que les cornes prolongées du devant de la tête couvrent l’insertion des antennes dans les Dioctes comme dans les Ditomus : seul caractére qui distingue ces derniers des Harpalini. 863. ACMASTES HAROLDI Schaum. Journ. Ent. 1863. 78‘. pl. 4. f.4. — Long. 22 mill. — Mogador. Noir, élytres très-finement striées. La 8° strie, qui dans Heteracantha est unie à la 9e et la suit dans toute la lon- gueur des élytres, s’éloigne dans les Acmastes de la 9° der- rière l’épaule et s’en rapproche après le milieu, formant un faible sinus concave extérieurement. HARPALIDÆXÆ. #82, Cratognathus Dei. 364. CRATOGNATHUS PELAGICUS Wol. Journ. ent. 1860. 88. 3:. (Harpalus). — Long. 10,5-11,6 mill. — Iles Salvages. Oblong, large, luisant, noir. Tête un peu grande. Pro- thorax large, transverse, convexe, presque’ également ar- rondi sur les côtés, n'étant pas rétréci postérieurement, quoique un peu plus étroit que devant, presque imponc- tué, de chaque côté de la base une fossette superficielle, obtusément ponctuée. Elytres légèrement striées, stries finement, mais distinctement crénelées, 2° raccourcie, mais plus longue que dans les autres Harpalus, et joignant complètement la suturale à une grande distance derrière CRATOGNATHUS. — ANISODACTYLUS, ETC. 213 l’'écusson; plus tronquées à la base, angles huméraux moins saillants et plus obtus; un peu acuminées au bout, mais non divariquées comme dans vividus. Antennes d’un roux ferrugineux. Pattes d’un roux de poix. 29. Anisodactylus Dei. 865. ANISODACTYLUS PROPINQUUS Ball. Ball. Mosc. 1870. 328. 23°. Long. 14; larg. 5,9 mill. — Sibérie, Tschem-kent. Noir, luisant. Prothorax carré, pointillé, obsolètement bifovéolé de chaque côté par derrière, angles postérieurs droits. Elytres striées, interstries presque plans. Antennes et tarses roux. 992 Crasodactylus Guér. 866. CRASODACTYLUS PUNCTATUS Guér. Rev. zool. 1848. p. 50°. — Long. 10; larg. 4 mill. — Abyssinie, Biskra. - Aer article des tarses antérieurs des © plus petit; celui des intermédiaires aussi grand ou aussi large que les sui- vants. — Oblong, noir, luisant. Tête ponctuée. Prothorax carré, subtransverse ponctué. Elytres profondément striées, interstries fortement ponctués, points disposés sur deux lignes. 89. Diachromus Er. 367. DIACHROMUS EXQUISITUS Muls. Rey, Op. xiv. 1870. 33°. — Long. 9; larg. 8,9 mill, — Orient. Oblong, assez brillant, vêtu d’une courte et fine pubes- cence flave, assez serrée. Tête d’un tiers moins large que le devant du prothorax, densément et assez fortement ponctuée, avec le cou lisse ; d’un roux testacé assez bril- lant; revêtue d’une pubescence fauve, assez courte, assez serrée et redressée, avec une longue soie rousse de chaque côté près des yeux front peu convexe, offrant de chaque côté entre les antennes, une impression arquée en dedans, assez prononcée et joignant la base de l’épistome; celui-ci assez fortement rugueux-ponctué, séparé du front par une suture fine, mais assez sensible ; labre presque lisse, cilié; extrémité des mandibules noir de poix; yeux assez sail- lants, noirs. Antennes filiformes, à peine aussi longues que la moitié du corps, entièrement rousses, finement et brièvement pubescentes, avec quelques poils plus longs. Pronotum subcordiforme, un peu moins long que large, 214 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. plus étroit que les élytres, largement échancré en arc par devant, avec les angles antérieurs émoussés, mais assez saillants ; tronqué à la base; légèrement arrondi en devant sur les côtés, qui sont faiblement sinués près des angles postérieurs qui sont droits et plus ou moins prononcés; peu convexe, marqué d’un fin sillon médian, raccourci aux 2 bouts, transversalement subdéprimé à sa base, avec une impression oblongue, droite, de chaque côté; ponc- tuation assez dense et assez forte, plus forte et plus serrée dans les impressions; pubescence fauve fine, assez serrée ; d’un vert foncé assez brillant, souvent bleuâtre, avec le fin rebord extérieur d’un roux testacé. Ecusson presque lisse, d’un noir assez brillant et submétallique. Elytres oblongues, 2 1/2 fois aussi longues que le prothorax ; légè- rement arrondies vers les épaules, puis subparallèles jus- qu'aux 3/4, rétrécies et arrondies obtusément au bout, sinuées près de l’angle sutural qui est émoussé ; peu con- vexes, à 9 stries assez fines, mais bien marquées, et le commencement d’une 109 entre la 1° et la 2 strie ; stries peu profondes vers le sommet, 7° avec un gros point près du sinus subapical ; interstries plans, couverts d’une pouc- tuation plus serrée et bien plus fine que celle du prono- tum, et lé submarginal avec une série de points grossiers, un peu plus écartés au milieu; vêtues d’une pubescence serrée, fauve, un peu couchée, un peu plus courte que celle de la tête et du prothorax; assez brillantes, bleuâ- tres avec le limbe externe et le 1% tiers d’un roux testacé, ornées d’une tache d’un bleu violacé, étendue jusqu’à la suture et occupant la majeure partie du disque, se fon- dant avec la couleur foncière ; épaules assez largement arrondies. Dessous obsolètement ponctué, un peu plus fortement sur les côtés de la poitrine, à peine pubescent; d’un noir brillant parfois submétallique, avec le dessous de la tête, la partie antérieure et le bout du prosternum, les hanches antérieures, le bout des intermédiaires et pos- térieures et le repli inférieur des élytres d’un roux tes- tacé ; mésosternum canaliculé au milieu. Pattes roux tes- tacé assez brillant, éperons des jambes antérieures épais et bruns; cuisses assez épaisses ; jambes et tarses hispides. Facile à confondre avec le germanus, mais il est un peu HARPALUS. 215 plus étroit, plus brillant, un peu plus grossièrement ponctué sur la tête et le prothorax ; pronotum moins court, moins rétréci en arrière, avec les côtés moins ar- rondis en devant et les angles antérieurs plus saillants; élytres plus parallèles, tache moins bien limitée, plus étendue; dessous un peu différemment coloré dans cer- taines parties. S4. Harpalus Latr. 368. HARPALUS (Ophonus) CŒLESTINUS Mots. Cat, 1845. 31. note l', Long. 11,6; larg. 3,6 mill. — Crimée. Ovale allongé, un peu pubescent, ponctué, bleu de poix; élytres bleues, très-densément ponctuées, prothorax sub- cordiforme, avec les angles postérieurs obtus; labre, pal- pes, antennes et pattes d’un roux testacé. |: 369. HARPALUS (Ophonus) OBLONGUS Schaum. Wien. Monat. 1851. 273. — Langloisi Peyr. Soc. ent. Fr. 1858. 381. p. 9. f. 7. '. | — Long. 16,5; larg. 5,3 mill. — Syrie, Kuleg-Boghaz. Oblong, parallèle, très-légèrement pubescent, brun de poix avec les côtés du prothorax, les palpes, les cuisses et les tarses d’un brun marron; antennes plus claires. Tête rétrécie en arrière, à ponctuation fine et écartée, avec une ligne transversale légèrement enfoncée entre les an- tennes, qui sont aussi longues que la moitié du corps; | 1-2 articles glabres, les autres pubescents. Prothorax un peu plus long que large, presque carré, à peine rétréci | en arrière, avec les côtés arrondis et légèrement rebordés; | bord postérieur déprimé avec les angles arrondis; ligne du milieu bien marquée ; points écartés et peu profonds, | très-obsolètes sur le disque, forts et serrés en arrière. | Elytres presque plus larges en avant qu’en arrière, arron- | dies et entières à l’extrémité; stries bien marquées et for- | tement ponctuées; interstries couverts de points fins et | serrés en arrière et sur les côtés, plus forts et plus écartés } en avant, avec une série de gros points tout le long du 8. Dessous densément ponctué, poitrine plus fortement, ab- | domen plus légèrement. Tarses antérieurs revêtus en des- | sous d’une brosse de poils serrés, cachant les squamules, | à articles dilatés triangulairement, le pénultième forte- | ment échancré. 216 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ,. 310. HARPALUS (Ophonus) PLANIUSCULUS Kraatz, Berl. 1873. 197°. — Long. 13-14,5 mill. — Thuringe. Se distingue de sabulicola, obscurus et diffinis par les angles postérieurs du prothorax presque droits, presque aussi pointus que dans l’incisus; celui ci a cependant le prothorax plus rétréci par derrière et les élytres beaucoup plus densément ponctuées. Un peu plus plan, bien plus finement ponctué que les espèces citées, brun noir, avec un reflet bleuâtre à peine appréciable, bords postérieur et latéraux du prothorax quelquefois avec une transparence rougeâtre. Antennes et pattes rougeâtres mais plus dé- liées que dans les autres. Tête à points écartés et assez fins, ce qui rend très-visibles les 2 gros points entre les yeux. Pronotum légèrement enfoncé sur la ligne médiane, ponctué assez éparsement et finement de chaque côté sur le dos, densément, un peu moins finement et légèrement aux angles postérieurs et à l’extrême bord de la base. Elytres échancrées au bout presque aussi fortement que dans l’incisus, assez densément et finement ponctuées, assez luisantes, stries à peine plus fortes par derrière, interstries plans au bout, tandis que dans l’éncisus ils sont par derrière distinctement plus étroits et plus convexes; les points émettent une forte pubescence d’un jaune d’or. 371. HARPALUS (Ophonus) TATARICUS Mén. Mém. Pet. v. 1849. 36. 143". — Long. 8; larg. 3,6 mill. — Samarkand. Ressemble par la forme au laticollis Manh. Dej., mais beaucoup plus petit. Ovale oblong, d’un brun foncé, élytres couvertes d’une courte pubescence roussâtre; an- tennes et palpes d’un roux clair, pattes encore plus claires; bords latéraux du prothorax également d’un roux clair, mais base teintée d’un brun rougeâtre. Pronotum plus large à la base, coupé carrément, arrondi aux angles, couvert de points forts et très-serrés sur les angles et épars sur le disque. Elytres avec une pubescence ferru- « gineuse ; interstries couverts de points très-serrés, très- petits, maïs très-régulièrement placés. 312. HARPALUS (Ophonus) AGNATUS Chaud. Car. Cauc. 167. 239", — Long. 10,6 mill. — Géorgie. Très-voisin d’azureus, dont il diffère par le prothorax | HARPALUS. 217 plus large, guère plus étroit que les élytres, très-peu ou point rétréci vers la base, et non sinué près des angles postérieurs, dont le sommet est assez arrondi; dessus _ moins convexe, sans impressions, sauf celles de la base à _ peine visibles; ponctuation partout plus serrée ; élytres | distinctement ponctuées en rangées sur les 3°, 5e et 7e _ intervalles. | 313. HARPALUS (Ophonus) MINIMUS Mots. Mosc. Bul. 1845. 26. 64°. | — Long. 5; larg. 1,6 mill, — Ekaterinosiaw. Ovale oblong, violet en dessus, très-ponctué; tête et abdomen rembrunis; bouche, antennes et pattes d’un | roux testacé. — Par sa taille et sa forme il a les plus | grands rapports avec le Harpalus picipennis Duft., maïs la } couleur et la ponctuation des élytres l’en distinguent suf- | fisamment. Tête un peu déprimée sur le front et parsemée | de points sur la partie postérieure. Prothorax presque | carré, arrondi sur les côtés et les angles postérieurs, | marqué d’une impression transverse le long de la base; | couvert de gros points épars sur toute sa surface. Elÿytres | un peu plus larges et ponctuées plus finement que le | prothorax. } 374. HARPALUS (Ophonus) LIBANIGENA La Brûl. Soc. Ent. Fr. 1875. 408". — Long. 5-9 mill. — Liban, Antiliban, Djebel-Sannin, Dj.-Makmel, Dj.-Ech.-Cheik, Dj.-Zebdai. Allongé, presque parallèle, tête et prothorax ordinaïire- ment d’un brun-roux clair, plus ou moins bleuâtres, plus rarement presque d’un noir bleu, élytres d’un bleu d’acier, | antennes, palpes, pattes et dessous du corps ferrugineux, fortement ponctué, vêtu d’une pubescence fauve peu Iserrée, mais hérissée el assez longue. Tête médiocre, |subarrondie, légèrement rétrécie par derrière, convexe sur le vertex, ponctuée plus ou moins fortement et pour l'ordinaire peu densément sur les côtés, lisse au milieu, .mandibules à angle externe de la base simple. Prothorax Iprès de deux fois plus large que la tête, assez convexe, assez échancré en devant, un peu rétréci en arrière, côtés arrondis, à peine sinués avant la base, angles postérieurs obtus; très-fortement ponctué en dessus, points assez écartés, surtout au milieu, plus petits et plus nombreux, Nouveau Répertoire I. — 1880. 13 { 218 II. CARABIDES., — HARPALIDÆ. confluents seulement près des angles postérieurs; impres- sions de la base vagues et arrondies. Elytres oblongues, à peine ou pas plus longues que le prothorax, peu arron- dies sur les côtés, subparallèles, épaules arrondies ; stries assez fortes, peu distinctement pointillées; interstries peu convexes, fortement ponctués, points ordinairement en une seule série irrégulière, quelquefois non alignés et plus nombreux. Tarses antérieurs et intermédiaires dila- tés g'; dernier segment de l’abdomen granulé au bout Q. Diffère d’azureus par sa forme plus étroite et plus al- longée, sa tête plus petite, son prothorax moins court, tout son corps et surtout le prothorax et les élytres beau- coup plus fortement et moins densément ponctués, les points des interstries d'ordinaire en une ligne irrégulière avec quelques points supplémentaires épars, par sa pu- bescence moins dense, mais longue et hérissée ; sa couleur seule suffit pour le faire reconnaître. 310. HARPALUS (Ophonus) JUDÆUS La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 410°. — Long. 7-9 mill. — Jérusalem, Béthanie. Oblong, subparallèle, médiocrement allongé, noir de poix, luisant; antennes et pattes ferrugineuses. Tête mé- diocre, arrondie, assez convexe, ponctuée fortement sur les côtés, obsolètement au milieu; yeux petits, pores sétigères plus éloignés d’eux. Prothorax 2 fois plus large que la tête ou un peu moins, d’un quart à peine plus court que large, subcordiforme, pas très-rétréci par der- rière, côtés arrondis, sinués postérieurement, avec les angles droits ou un peu obtus, convexe, fortement ponc- tué. Elÿtres non ou à peine plus larges que le prothorax, parallèles, un peu convexes, plus profondément striées, interstries un peu moins fortement mais plus densément ponctués que le prothorax. Pattes assez courtes et assez fortes, tarses antérieurs et intermédiaires c' dilatés, 2° article un peu plus court que large. Dessous assez forte- M ment ponctué, dernier segment de l’abdomen épaissi au bout ©, saïllant en un petit tubercule obtus. Ressemble tout particulièrement à la var. cribrellus Reiche du puncticollis ; sa tête plus petite et plus arron- die, surtout ses yeux près de moitié plus petits avec le HARPALUS. 119 pore sétigère oculaire 2 fois plus éloigné du bord interne des yeux, ses pattes sensiblement plus courtes et plus épaisses avec les articles des tarses dilatés G' plus courts, l’en distinguent, ainsi que le dernier segment de l’abdo- men formant un petit tubercule rugueux ©. 976. HARPALUS (Ophonus) CYCLODERUS Solsky, Ins.Turkest. 1874. 18. 2°, pl. 1. f. 6. — Long. 10; larg. 4 mill. — Varsaminor. Oblong, subparallèle, un peu convexe, noir de poix, luisant, antennes vers le bout, palpes et tarses roussâtres. Téte inégalement assez densément ponctuée en devant, lisse sur le vertex, front avec une large impression peu profunde, de chaque côté, marqué au milieu d’une petite fossette entre les yeux. Prothorax plus large que la tête avec les yeux, transverse, arrondi sur les côtés, rétréci vers la base, qui est tronquée avec les angles postérieurs largement arrondis ; bord antérieur légèrement sinué avec les angles antérieurs obtus, saillants; dos légèrement convexe, très-finement canaliculé au milieu, base avec une impression obsolète de chaque côté, éparsement et finement ponctuée, points plus forts et plus serrés vers les angles. Elytres peu plus larges que le prothorax, sub- parallèles, peu sinuées au devant de l'angle apical, vêtues au bout d’une pubescence courte et peu fournie, finement striées, interstries plans, à points fins, peu nombreux, subbisériés, bord externe plus densément pointillé. Pattes courtes, cuisses épaisses. — Un seul exemplaire ©. 271. HARPALUS (/Ophonus) CHLORIZANS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 18. 3°. — Long. 6,5; larg. 2,6 mill. — Kokand. — Un seul exem- plaire G'. Oblong, subparallèle, peu convexe, luisant, d’un bleu verdâtre en dessus, noir de poix en dessous, milieu de l'abdomen et de la poitrine, bord infléchi des élytres, bouche et antennes d’un roux de poix, antennes ferrugi- neuses à la base. Tête finement, moins densément ponc- tuée, vertex lisse. Prothorax court, en carré transverse, plus large que la tête, arrondi légèrement sur les côtés, plus fortement à tous les angles, non rétréci vers la base; peu convexe, finement canaliculé au milieu, ponctué moins finement, assez densément sur tout le limbe, plus 220 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. finement et plus chichement sur le disque, avec une légère impression basale de chaque côté. Elytres à pubes- cence très-fine, peu fournie, peu plus larges que le pro- thorax, subparallèles, bord cxterne peu sinué avant l’ex- trémité, finement striées, interstries plans, assez densé- ment et finement ponctués. 318. HARPALUS (Ophonus) CYANEUS Ball. Bul. Mosc. 1878. 269. 30°. — Long. 8; larg. 3 mill. — Wernoje. Taille et forme de l’atrocyaneus Chaud., maïs différent par une autre sculpture et la couleur des pattes. Dessous brun de poix, dessus bleu violet, luisant. Tête marquée de peu de points profonds, une très-lègère impression de chaque côté entre les antennes, et une très-fine ligne droite transverse entre les 2 impressions. Antennes d’un ferrugineux clair. Pronotum en carré transverse, un peu rétréci par derrière, coupé droit aux 2 bouts, côtés peu arrondis, tous les angles obtus; dos convexe, avec une fine ligne longitudinale, à points gros et un peu épars. Elytres allongées, légèrement convexes sur le dos, côtés très-peu arrondis, subparallèles, un peu échancrés près de la pointe; très-finement striées, stries simples, inter- stries plans, très-finement et densément pouctués. Pattes ferrugineuses. 879. HARPALUS (Ophonus) ATROCYANEUS Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 830. 80°. — Astrabat. Noir de poix en dessous, antennes, palpes, jambes et tarses roux, bleu obscur en dessus, très-ponctué, occiput lisse, prothorax carré, un peu rétréci par derrière, sub- arrondi sur les côtés, angles de la base presque droits, à pointe subarrondie, élytres plus longues. — Voisin de cribricollis Dej., dont il diffère par des caractères essen- tiels : plus étroit, prothorax plus plan, moins arrondi sur les côtés ; ; angles postérieurs moins arrondis, élÿtres plus FA allongées. 880. HARPALUS (Ophonus) OBSCURIPES Mots. Cat. 1845.32. Note 1. Long. 12; larg. 3,3 mill. — Crimée. Noir violacé; tête et prothorax ponctués maigrement, élytres très- densément ; dessous et cuisses noirs; labre, palpes et antennes testacés : jambes et tarses d’un testacé HARPALUS. 221 obscur ; prothorax subtransverse, rétréci par derrière; angles postérieurs obtus ; disque de la tête presque lisse, 381. HARPALUS (Ophonus) CAUCASICUS Koln. Mel. ent. 1. 1845. 59. 102". — Long. 7; larg. 2,5 mill. — Mont Kasbek. Oblong, subpubescent, roux de poix, prothorax roux, antennes et pattes d’un roux testacé, élytres brunes. Tête avancée, rousse avec les yeux et le bout des mandibules noirs, obsolètement ponctuée. Antennes d’un roux testacé, pubescentes, garnies de longs poils épars. Prothorax sub- cordiforme, rétréci par derrière, avec les angles anté- rieurs défléchis, rectangulaire à la base, dilaté-arrondi en avant sur les côtés, médiocrement convexe, profondé- ment ponctué surtout vers la base, pubescent de gris. Ecusson pelit, roussâtre. Elytres en ovale oblong, à peine plus larges que le prothorax à la base, stries se joignant anguleusement au bout; interstries élevés et très-densé- ment pointillés; vêtues d’une pubescence ténue et très- courte. Pattes grêles ; jambes postérieures un peu in- courbées. Diffère du puncticollis par son prothorax et sa tête roux, son prothorax non canaliculé au milieu, ses élytres à stries plus profondes et à interstries plus élevés; — du convexicollis par sa forme oblongue, son prothorax roux, subcordiforme ; — cordicollis d’un noir de poix, a la tête très-densément ponctuée, le prothorax cordiforme, plus court; — meridionalis d’un noir de poix, a le prothorax presque carré, avec les angles postérieurs obtus. 382. HARPALUS (Ophonus) CONVEXICOLLIS Mén. Cat. 1832. 130. 4TT. — Long. 8; larg. 8,3 mill. — Bakou. Ovale oblong, pubescent, noir de poix ; tête profondé- ment ponctuée; prothorax plus court, arrondi, convexe, profondément ponctué, très-obsolètement canaliculé au milieu, angles postérieurs obtus; élytres striées, finement ponctuées; base des antennes, jambes et tarses roussâ- tres. — À peu près de la taille du chlorophanus, mais plus parallèle et un peu plus court; prothorax plus large, plus convexe et plus arrondi sur les côtés ; ligne longitudinale presque effacée ; très-fortement ponctuée ainsi que la tête; élytres plus courtes, stries moins profondes. pp II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. 383. HARPALUS /Ophonus) PICICORNIS Fald. Transe. 1. 86. 77°. — Caucase. Stature et taille du convexicollis Mén., un peu plus grand, surtout plus large. Brun, très-ponctué. Tête un peu défléchie, avec de gros points assez serrés, noir de poix ; bouche ferrugineuse. Antenues brunes, 1-2 articles testacé pâle. Prothorax un peu plus large que long, ar- rondi sur les côtés, rétréci par derrière, avec les angles postérieurs obtus, à peine échancré à la base, assez con- vexe, densément pubescent de testacé, rudement ponctué. Ecusson petit. Elytres convexes, peu dilatées au milieu, arrondies à peine sinuées au bout, profondément striées, interstries obsolètement rugueux, rudement mais peu densément ponctués. Dessous densément pubescent de poils gris, mêlés de poils d’un testacé gris. Pattes assez épaisses, courtes, pâles. 384. HARPALUS (Ophonus) LONGICOLLIS Ramb. Fn. Andal. 119. 9°. pl. 5. f. 12. — Long. 7-8 mill. — Malaga. Ressemble beaucoup au meridionalis, maïs en est fort distinct; à peu près de la même grandeur. Tête courte, à peu près ponctuée de la même manière. Prothorax plus étroit, beaucoup plus allongé, assez convexe ; ponctuation plus fine, plus uniformément disposée et moins pressée vers la base; plus arrondi antérieurement, moins rétréei postérieurement ; rebord des côtés un peu plus sensible; base un peu moins déprimée ; de chaque côté, une petite fossette presque arrondie, peu profonde; angles posté- rieurs obtus, à sommet non arrondi. Elytres un peu plus fortement striées ; interstries un peu élevés. Dessous d’un brun un peu ferrugineux ; pattes, antennes et palpes roux. 385. HARPALUS (Ophonus) DISTINCTUS Ramb. Fn. Andal. 120. 10° PI. 5. f. 26. — St-Roque. Noir de poix, subpubescent ; très-semblable au meridio- nalis, à peu près de la même taille ou un peu plus petit. Tête de même forme, à ponctuation un peu plus fine et un peu plus serrée; dernier article des palpes sensible- ment plus épais, plus court et tronqué plus fortement à l’extrémilé. Prothorax un peu moins large, plus long; à ponctuation plus fine, plus serrée au milieu ; base un peu | HARPALUS. 223 moins déprimée; dépression de chaque côté à peine sen- sible ; angles postérieurs obtus, mais pas arrondis à leur sommet. Elytres plus fortement sinuées à l'extrémité; un peu moins planes, à stries un peu plus prononcées. Pattes et antennes rousses. 386. HARPALUS (Ophonus) RECTANGULUS Thoms. Op. 1870. 323". — Scanie. Distinct du puncticollis Payk. par sa forme et la ponc- tuaticn du prothorax, du brevicollis Dej. par ses élytres à interstries également ponctués, par son prothorax plus long, à angles postérieurs presque obtus, peu dilaté- arrondi sur les côtés, presque plus étroit au bout qu’à la base, par sa tête plus étroite. — Tête non transverse, plus étroite que le prothorax, noir de poix ou roussâtre; front moins ponctué ; palpes et antennes d’un ferrugineux clair. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, pas plus court que large, mais un peu rétréci au bout; faiblement dilaté-arrondi avant le milieu sur les côtés, et à peine sinué au-devant des angles postérieurs; tronqué et à peine rebordé au milieu à la base ; disque ponctué moins densément, non fortement, points très-serrés postérieure- ment; noir où brun, luisant. Elytres noires, tous les in- terstries ponctués très-densément, d' plus fortement. Dessous du corps brun, pattes ferrugineuses. 381. HARPALUS (Ophonus) KABYLIANUS Reiche, Soc. Ent. Fr. 1861. 365. 9°. — Long. 10; larg. 4 mill. — Algérie, Kabylie. Oblong, noir de poix, assez luisant, plus clair en des- sous; antennes et pattes roussâtres; prothorax un peu moins pubescent que les élytres. Tête oblongue, ponctuée, points écartés sur le vertex; marqué d’une impression longitudinale vers les yeux. Prothorax subcordiforme, de moitié plus large que la tête, d’un tiers plus court que large, à peine échancré en devant, avec les angles arron- dis; arrondi sur les côtés, très-rétréci par derrière, plus large avant le milieu; angles postérieurs presque droits, saillants ; disque peu convexe, à points écartés au milieu, serrés à la base, canaliculé, chichement vêtu d'une courte pubescence grise. Ecusson triangulaire lisse. Elytres beau- coup plus larges à la base que la base du prothorax, à 224% IT. CARABIDES, — HARPALIDÆ, épaules carrées, subparallèles, sinuées vers le bout, striées; stries à peine ponctuées ; interstries assez densé- ment ponctués ; vêtues d’une courte pubescence grise. Ab- domen brun roussâtre. — $e place entre Ophonus brevicollis et complanatus; beaucoup plus grand; diffère du 1er par son prothorax encore plus rétréci en arrière avec les angles saillants et par la tomentosité de ses élytres; du 2° par son prothorax cordiforme et sa ponctuation plus écartée. 388. HARPALUS (Ophonus) HISPANUS Ramb. Fn. And. 1838. 121. 13. pl. 9. f. 3°. — © Espagne, St-Roque ; Algérie. Ressemble beaucoup au planicollis, mais près du double plus grand; brun avec une teinte roussâtre sur les élytres, produite par un duvet très-court. Tête ovoïde, lisse, im- pression entre les antennes peu sensible, palpes allongés et grêles, roux; 1-2 articles des antennes roux, les autres brunâtres, avec les 3° et 4e plus foncés, et une ligne externe plus obscure sur le reste. Prothorax presque carré, un peu plus large que long, un peu rétréci posté- rieurement ; côtés légèrement arrondis, un peu sinueux près de la base; convexe, couvert d’une ponctuation peu sensible, rare au milieu, où elle est plus fine que dans planicollis, plus serrée à la base et surtout vers les angles postérieurs; ligne médiane peu marquée, sensible seule- ment sur le disque ; impression transverse antérieure non apparente, postérieure se confondant avec la dépression basale ; vers les angles, obtus et arrondis, bien plus que dans yplanicollis, une large dépression subarrondie, peu marquée ; base coupée un peu obliquement sur les côtés. Elytres allongées, fortement sinuées à l'extrémité, mais moins que dans planicollis; striées, couvertes d’une ponc- tuation très-serrée et excessivement fine, visible seule- ment à la loupe. Dessous noirâtre, extrémité du dernier segment de l’abdomen un peu rougeâtre; ventre à ponc- tuation très-fine, moins serrée que sur les élytres ; jambes rousses, cuisses un peu plus pâles. — Diffère de planicollis par le prothorax plus large, moins rétréci postérieure- ment, avec les côtés moins sinueux et les angles posté- rieurs plus arrondis et par les élytres moins sinuées à l'extrémité. HARPALUS. 225 389. HARPALUS (Ophonus) SUTURALIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 170. 254". — Long. 7 mill. — Géorgie, Gori, Lenkoran. Diffère du planicollis par la taille beaucoup plus petite, les antennes plus courtes, les angles postérieurs du pro- thorax moins arrondis, presque droits, quoique arrondis au sommet; la partie antérieure plus fortement ponctuée; les élytres encore plus planes, plus courtes et plus étroites ; l'extrémité moins sinuée, le dessus moins pubescent; la suture très-étroitement rougeûtre. 390. HARPALUS (Pseudophonus) PUBIPENNIS Kust. Kæf. Eur. xvir. 9%, — Long. 9,3; larg. 3 mill. — Dalmatie, Spalato. Très-voisin du ruficornis par la forme du corps, la ponc- tuation et la pubescence des élytres ainsi que par la colo- ration, il s’en distingue, ainsi que des autres espèces de ce groupe, par la ponctuation du pronotum. Légèrement convexe, assez luisant, tête, prothorax et dessous d’un brun rouge (peut-être par défaut de développement), élytres noirâtres, antennes et pattes jaune rougeûtre. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, fine- ment pubescentes de jaunâtre, un peu plus claires vers le bout. Tête allongée, légèrement convexe, éparsement ponctuée, points un peu gros, profonds; impressions ordinaires courtes, légères, dirigées en dehors par der- rière. Prothorax plus large que long, droit par devant, avec les angles arrondis, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci par derrière, angles postérieurs droits, base coupée droit; dessus presque plan, avec la ligne médiane fine, très-raccourcie aux deux bouts ; sur le dos luisant, d'assez gros points, profonds; sur les côtés des points semblables, un peu plus serrés, petits vers le borid latéral, très-serrés au bord postérieur, sans être confluents nulle part, im- pressions du bord postérieur allongées, très-légères. Ecusson petit, triangulaire, rougeâtre. Elÿtres un peu plus larges que le prothorax, subovalaires, arrondies ensemble par derrière, à peine distinctement échancrées près du bout; finement striées, interstries densément ponctués. Dessous mat, côtés du propectus indistinctement ponc- tués, poitrine distinctement et densément; ventre densé- ment couvert de petits points fins et de rides. Pattes mé- diocres, cuisses un peu épaisses. 19 226 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. 891. HARPALUS (Pseudophonus) CAPITO Morav. Bul. Ac. Pet. v. 1863. 259. 54°. — Long. 17 mill. — Ussuri. | Noir de poix, antennes et pattes rousses; tête grande, de la largeur du prothorax ; prothorax court, subcordiforme, pointillé ruguleux ; élytres très-ponctuées, pubescentes de fauve. — Diffère des Harpales connus par sa tête énorme qui le rapproche des Acinopus. — Voisin du ruficornis par la taille, la ponctuation et la pubescence des élytres, il en diffère, outre la grosseur de la tête, par le prothorax plus fortement arrondi sur les côtés, les élytres plus pa- rallèles, faiblement sinuées avant l’extrémité, dont les interstries alternes sont marqués de quelques points plus grands. 392. HARPALUS (Pseudophonus) ANISODACTYLIFORMIS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 80. 3°. — Long. 10,5; larg. 4,2 mill.— Kokand. Oblong, subparallèle, peu convexe, luisant, noir; pro- thorax et élytres d’un vert bronzé en dessus; antennes roussâtres au bout; 1#article ferrugineux en dessousetnoir en dessus, parfois entièrement roux ainsi que l’extrémité de 2 et 3. Tête lisse, fovéoles frontales petites. Prothorax transverse, plus large que la tête avec les yeux, carré, légèrement arrondi sur les côtés, ni rétréci, ni sinué vers la base, tous les angles obtus, arrondis au bout; finement canaliculé au milieu, avec une large impression, peu pro- fonde, de chaque côté au devant de la base, lisse, fine- ment et assez densément ponctué et ruguleux, plus for- tement dans les fossettes basales. Elytres peu plus larges que le prothorax, subparallèles, avec les épaules obtuses, sinuées profondément et obtusément dentées avant la pointe ; assez profcendément striées, interstries un peu convexes, marqués de petits points épars, obsolètes, sub- sériés. 393. HARPALUS (Pseudophanus) ACUTIPENNIS Kust. Kæf. Eur. 1x. 18417. T'. — Long. 8; larg. 3,3 mill. — Dalmatie, Makarska. Très-voisin de ruficornis et griseus pour la coloration, 1a taille et la sculpture, maïs différent par son prothorax court, entièrement ponctué et par ses élytres profondément échancrées, à pointe obtuse, par derrière. Forme un peu étroite, surface légèrement convexe, assez luisante. An- HARPALUS. 227 tennes prolongées à la base des élytres, rouge ferrugi- neux, très-finement pubescentes de gris jaunâtre vers le bout ; palpes rouge ferrugineux. Tête subcordiforme, allongée, éparsement ponctuée par devant et sur les côtés, points un peu gros, peu profonds ; impressions entre les antennes légères, assez courtes, un peu courbées en de- hors au bout, une légère fossette sur le milieu du front. Prothorax près de moitié plus court que large, pas plus étroit que la base des élytres, légèrement échancré par devant, avec les angles en pointe obtuse, peu saillants, côtés faiblement arrondis, rétrécis plus par devant, moins par derrière, angles postérieurs subobtus, à pointe plus aiguë que dans griseus ; presque plans, avec une large et faible dépression transverse à sa base; ligne du milieu fine, raccourcie aux 2 bouts ; impressions basales oblon- gues, assez larges, mais très-légères; éparsement ponc- _tué, marqué de rides transverses ondulées, base rugueuse ponctuée, surtout dans les impressions; noir de poix, bordé de rougeâtre sur les côtés. Ecusson triangulaire, brun rougeâtre mat. Elytres plus larges que dans ruficornis et griseus, en ovale très-allongé, profondément échancrées près du bout, qui est en pointe obtuse; d’un noir de poix, très-finement et densément ponctuées; stries simples, cou- vertes de poils jaune brun couchés. Dessous brun de poix ou noirâtre, milieu de la poitrine fovéolé-ponctué; seg- ments de l’abdomen luisants, avec une ponctuation fine, pas très-serrée, Pattes jaune ferrugineux. 994, HARPALUS (Pseudophonus) REGELI Ball. Bul. Mosc. 18178. 81. 33°. — Long. 11; larg. 4 mill. — Kuldsha. Allongé, convexe, jaune brun, antennes et pattes un peu plus claires, très-luisant. Tête lisse, seulement quel- ques petites impressions entre les antennes; prothorax en carré transverse, près de 1 1/2 fois aussi large que long, coupé droit devant et derrière; tous les angles droits ;, surface légèrement convexe, avec une ligne longi- tudinale très-fine, plus distincte par derrière, marqué d’une impression transverse derrière le bord antérieur, base dans toute sa largeur un peu enfoncée et densément ponctuée rugueuse, le reste de la surface lisse. Elytres 228 II, CARABIDES. — HARPALIDÆ. allongées, presque parallèles sur les côtés, à peine échan- crées près de la pointe; dessus convexe, stries profondes simples, interstries fortement convexes et lisses. 395. HARPALUS (Pseudophonus) ISRAËLITA La Brül. Soc. Ent. Fr. 1875. 410°. — Larg. 5-6 mill. — Nazareth, Mont-Carmel, St-Jean-d'Acre. Petit, allongé, très-parallèle, brun noir, antennes et pattes d’un roux testacé, pointillé, avec une très-courte pubescence. Tête assez arrondie, rétrécie par derrière, convexe sur le vertex, pointillée surtout sur les côtés. Prothorax moins de deux fois plus large que la tête, un peu plus court que large, presque carré ; côtés peu arron- dis, légèrement sinués au devant de la base, angles posté- rieurs un peu obtus, non atténués au bout; pointillé, impressions postérieures vagues. Elytres à peine ou pas du tout plus larges que le prothorax, allongées, paral- lèles, avec les épaules arrondies mais à peine atténuées; dos assez plan, stries à peine ponctuées, interstries fine- ment et densément pointillés. Tarses antérieurs et inter- médiaires dilatés cg. Ressemble à la petite variété parallelus Dej. du puncti- collis, dont on ne peut le séparer que par sa forme plus allongée et plus parallèle, sa convexité moindre, son pro- thorax notablement plus long, ses élytres moins arrondies sur les côtés. 396. HARPALUS (Plalus) NIGRANS Morav. Bul. Pet. 1862. 260. 56. — G' Long. 8 mill. — Sibérie orient., Hafen-Possiet. Noir, antennes, palpes et tarses ferrugineux, prothorax très-densément ponctué à la base, avec les angles droits; élytres profondément striées, 3° interstrie avec un seul point. Un peu plus grand que l’anæius et facile à reconnaître à la base du prothorax densément ponctuée partout. Protho- | rax rétréci distinctement par devant, un peu et graduel- lement par derrière, très-légèrement sinué au devant des angles postérieurs, qui sont droits, à pointe à peine arrondie. Elytres obliquement échancrées avant l’extré- mité, interstries convexes. HARPALUS. 229 397. HARPALUS (Platus) CARDIADERUS Putz. Soc. Ent. Belg. 15. 1872. Lxx1. —- Asturies. (Leordès, Picos d'Europe.) Du groupe des Platus Mots., voisin de hoftentota; un peu plus petit et notablement plus court; prothorax plus large, plus échancré au bord antérieur, avec les angles très-arrondis, bien plus avancés; côtés plus fortement arrondis dans leur moitié antérieure et plus rétrécis dans la postérieure; base plus échancrée, composée de deux lignes droites se joignant à angle au milieu ; angles posté- rieurs plus obtus; les deux fossettes plus profondes; toute la base ponctuée; élytres plus courtes, plus larges, plus ovales, leur extrémité plus fortement sinuée, même échancrée ©. Métépisternes (allongés dans hottentota) courts et carrés. Base des antennes et jambes couleur de poix. Elytres soyeuses et ternes ©. 398. HARPALUS (Erpeinus) CIRCUMPUNCTATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 171. 257. — subsimilis Chaud. id. 171. 258. — pexus Mén. Bouckar. 21. — Long. 11,6 mill. — Lenkoran, Russie mérid. Très-voisin de hospes. Yeux moins saillants; antennes annelées de noir, à l’exception du 1° article. Prothorax plus court, moins ponctué à la base; angles postérieurs plus arrondis. Elÿtres glabres, brillants dans les deux sexes; milieu jusqu’à la base lisse; ponctuation des côtés et de l’extrémité plus serrée © ; sinuées distinctement mais non échancrées à l'extrémité, sans dent à l’angle extérieur comme celle qu’on voit dans hospes Q. Taille moindre. 399. HARPALUS (Erpeinus) SPLENDENS Gebl. Ledeb. 87. — colchicus Mots. Cat. 1845. 31. — elegantulus Mén. Cat. 132. Fald. Transe. 1. 90. — Long., 9,3; larg. 3,3 mill. — Tartarie occid. Luisant en dessus, parsemé de longs poils en devant. Tête large, lisse, avec une fovéole pointillée de chaque côté entre les yeux. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, ferrugineuses. Prothorax large, en carré transverse, dilaté avant le milieu, tronqué devant et der- rière, angles obtus; subconvexe en dessus, ponctué à la base, avec une impression transverse et une fovéole de chaque côté; marge latérale et postérieure ferrugineuse. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres linéaires, à peine plus 230 Il. CARABIDES. — HARPALIDÆ. larges que le prothorax, arrondies au bout, en dessus subconvexes assez profondément striées, stries pointillées, interstries éparsement ponctués. Dessous moins luisant, presque lisse. Pattes robustes, brunes ou ferrugineuses. Stature du puncticollis, mais plus convexe, autrement pointillé, etc. 400. HARPALUS (Erpeinus) SERIATUS Chaud. Car. Cauc. 175. — pha- risœus Reiche, Soc. ent. Fr. 4855. 632. 55*. — ©° Long. 10-11 ; larg. 4 mill. — © Long. 10,5-12,2 ; larg. 4,8-5 mill. — Jéru- salem. Noir ou bronzé en dessus, noir de poix en dessous ; base des antennes, palpes et jambes ferrugineux ; bords du prothorax et des élytres roussâtres en dessous. Tête arrondie, lisse, avec 2 impressions peu marquées entre et devant les yeux; épistome tronqué carrément ; labre et mandibules d’un brun de poix. Prothorax moitié plus large que la tête, un tiers moins long que large, un peu dilaté en avant, peu arrondi sur les côtés, tronqué pres- que carrément en avant, à peine en arc en arrière ; angles antérieurs arrondis, postérieurs presque droits, à sommet arrondi; peu convexe, légèrement canaliculé, très-légère- ment ridé transversalement, avec la base couverte de points, remontant sur les côtés ; impressions de la base à peine marquées. Ecusson lisse. Elytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant un peu au-delà du mi- lieu, à peine sinuées à l’extrémité; stries lisses, inter- stries finement coriacés ; 3-4 interstries externes, marqués chacun de 2 séries de points, serrés, rangés le long des stries, disposition qu’on remarque à l'extrémité de tous les autres; sur le 3°, contre la 2° strie, 5 points écartés, et sur le 5°, contre la 5° strie, 3-4 points également distants. Var. Caïphus Reiche, id. 631. 54. — Plus convexe, ély- tres criblées de gros points. Diffère du semipunctatus Dej. par la sinuosité moins forte de l’extrémité des élytres, les ponte des interstries disposés en séries, etc. 401. HARPALUS (Erpelnus) POLYGLYPTUS Schaum., Berl. 1862. 410*. — Long. 11,6 mill. — Corfou. Très-distinct par le prothorax entièrement ponctué et HARPALUS. 231 uniformément glabre, et par les interstries des élytres finement réticulés, couverts de points nombreux gros et fins, voisin pour la forme des pharisœus et Caiphus Reïiche, mais un peu plus grand. Noir de poix, 6‘ un peu luisant, Q presque mate. 1° article des antennes et bout des palpes rouges. Tête luisante, très-finement et pas très- densément ponctuée sur toute sa surface, impressions frontales assez profondes. Prothorax presque carré, avec les côtés un peu arrondis, peu plus étroit devant que derrière, bord antérieur droit, postérieur peu échancré, angles antérieurs et postérieurs arrondis; assez convexe, itrès-densément ponctué sur toute sa surface; points fins au milieu, un peu plus forts au bord antérieur, plus gros par derrière, surtout dans les impressions superficielles de la base où ils sont rugueux, ligne médiane subobsolète. Elytres aussi larges à la base que le prothorax, peu élar- gies par derrière, légèrement sinuées au bout, assez convexes, profondément striées, stries presque lisses; interstries très-finement réticulés, avec de grands points profonds et de très-petits points fins, les gros pour l’ordi- naire sur le milieu des interstries ie long des stries, en dedans plus épars et en dehors plus nombreux, les plus fins au contraire sont plus obsolètes dans les interstries externes. 402. HARPALUS (Erpeinus) MULSANTI Mars. — punctipennis Muls. Op. 1. 185. — anthracinus Fairm. Fn. Fr. 128. 28. — Long. 11 mill. — Basses-Alpes, Mt Faillefeu. Oblong, noir luisant; palpes bruns, extrémité de chaque article et moitié du dernier d’un testacé rougeâtre; an- tennes d’un roux testacé plus ou moins obscur; 1° article brun testacé à l’extrémité. Prothorax arrondi en avant sur les côtés, qui sont faiblement redressés vers la base; impressions postérieures ponctuées, ainsi que les angles, jusqu’au milieu des côtés. Eiytres un peu plus larges que le prothorax; interstries presque plans, 3-9 ou seulement 9-9 ponctués assez densément, 9° à points plus gros; extrémité obsolètement sinuée. Pattes d’un brun noir. — Ressemble à l’ignavus, mais d’un noir plus intense ; angles postérieurs du prothorax moins droits; d’ailleurs la ponc- tuation dés élytres est caractéristique. 232 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. 403. HARPALUS (Erpeinus) AGONODERUS Putz. Led. Cauc. 1878. 18*. — Long. 11; larg. 5,7 mill. — Caucase, Baku. Vert ou bleu noir, palpes et antennes bruns; 1®r article des antennes roux, jambes et tarses plus ou moins rous- sâtres. Tête pointillée. Prothorax en carré transverse, tous les angles arrondis ; convexe, entièrement pointillé, points plus grands et plus nombreux à la base et sur les côtés; fovéoles basales peu profondes. Elytres ovales, non pro- longées, sinuées au bout; stries pointillées, interstries un peu convexes, parsemés de très-petits points, 3° uniponctué avant l’extrémité. Abdomen (au dernier segment seul) muni de points pilifères. — Constamment plus petit, plus large que le cupreus, élytres plus courtes, plus largement arrondies à l’extrémité, avec la sinuosité plus marquée; stries plus larges et plus distinctement ponetuées; inter- stries plus plans, parsemés de très-petits points; pro- notum plus convexe, moins rétréci en avant, nullement élargi en arrière; tous les angles arrondis, base un peu échancrée au milieu, surface entièrement ponctuée, points gros et confluents à la base et sur les côtés, beaucoup plus petits au milieu du disque. 404. HARPALUS (Erpeinus) METALLINUS Mén. Bul. Peterb. 1. 1856. 149. Mém. Peterb. 1838. v. (6e série). Ins. Turq. 15. 28°. pl. 1. f. 2. — Long. 19,3; larg. 4,6 mill. — Turquie. Taille de l’œneus, mais plus allongé; se rapproche de l’Ophonus dilatatus Esch. par la ponctuation des élytres. Vert bronzé en dessus, assez foncé, avec des reflets cui- vreux rougeâtres. Tête ovale, un peu rétrécie par derrière, avec 2 impressions allongées, profondes, entre les an- tennes, lisse; labre d’un brun roussâtre: yeux assez sail- lants; palpes et 1-3 articles des antennes plus obscurs. Prothorax deux fois plus large que la tête, presque carré, assez arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière, et peu convexe; paraît lisse au milieu, mais réellement marqué de petites rides et de points très-fins ; bords avec des points assez profonds surtout à la base, où se trouve de chaque côté une impression arrondie, ponctuée ru- gueuse; bord antérieur légèrement échancré, avec les angles un peu aigus; ligne du milieu fine et peu mar- quée ; angles postérieurs un peu arrondis ; base échancrée HARPALUS. 233 au milieu; une légère concavité vers le milieu du bord antérieur et à la base ; finement rebordé. Ecusson grand avec une petite impression. Elytres allongées, subparal- lèles, aussi larges que le prothorax, peu convexes, ar- rondies à l'extrémité; 8 stries fines, bien marquées; interstries presque plans, chacun avec 2 rangées de points assez marqués et plus rapprochés que dans le dilatatus, à peine visibles sur le 1°, au moins dans sa moitié anté- rieure, quelquefois peu apparents sur les 3 premiers; des points plus gros et plus profonds, assez écartés, sur la 2° et la 5e strie, quelques-uns sur la moitié postérieure de la 8 strie. Corps brun; cuisses presque lisses, d’un brun un peu roussâtre, jambes et tarses plus roussûtres. 405. HARPALUS (Erpeinus) BIFOVEOLATUS Kust. Kæf. Eur. 1v 25°. — Long. 9,3-9,8 ; larg. 8-8,3 mill. — Montenegro, Cettigne. Présente les plus grands rapports avec l’œneus, diffère principalement par les deux fossettes arrondies sur le dos du prothorax un peu plus étroites, et le manque de points sur les interstries externes. Antennes d’un rouge ferru- gineux, pubescentes de jaune gris blanchâtre vers l’extré- mité. Tête lisse, front légèrement convexe, vert noir, avec un éclat cuivreux; une impression arrondie en dedans de la base des antennes de chaque côté, avec une fossette arrondie transverse entre les impressions, une autre ronde sur le milieu du front. Prothorax vert noirâtre, métal- lique, un peu cuivreux, rétréci par devant et par derrière, arrondi sur les côtés, angles postérieurs presque droits, à pointe obtuse, partie postérieure éparsement ponctuée, avec une faible impression de chaque côté, divisée par une fine ligne raccourcie qui sort antérieurement d’une im- pression en losange et finit postérieurement dans un fin point enfoncé; derrière le milieu de chaque côté un enfoncement fovéiforme ponctué, en ovale, oblique en dedans. Ecusson en triangle arrondi, lisse, noir, un peu creusé. Elytres un peu plus larges en avant que le pro- thorax, légèrement convexes, à stries simples, vert mé- tallique foncé, cuivreux brunâtre sur les côtés, peu luisant, suture légèrement en carène par derrière, vêtues d’un très-court duvet jaunâtre, extrémité profondément 234 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. échancrée de chaque côté comme dans l’œneus, avec une saillie dentiforme obtuse. Dessous noir, mat, finement ponctué ruguleux, segment anal rougeâtre, pattes lisses, rouge ferrugineux, cuisses postérieures brunâtres mé- talliques. | 406. HARPALUS (Erpeinus) MAURITANICUS Gaub. Rev. Zool. 1844. 341. — Long. 10,5; larg. 4 mill. — Constantine, Jimmilah. Voisin du distinguendus, mais un peu plus allongé, d’un noir bronzé obscur sur la tête et le prothorax, et plus clair à la base de ce dernier. Elytres d’un cuivreux obscur; palpes et 1° article des antennes d’un rouge ferrugineux, les autres d’un brun obscur. Prothorax très- légèrement rétréci par derrière, nullement sinué à la base ; celle-ci entièrement couverte de petits points très- distincts; côtés arrondis à l’extrémité. Elytres subparal- lèles, striées, à stries lisses ; 3° interstrie avec 3-4 points vers la partie postérieure. Dessous d’un noir obscur; pattes entièrement d’un noir brunâtre. 407. HARPALUS (Erpeinus) OBTUSUS Gebl. Bul. Mosc. 1833. 265. Leq. 238. 1" (Anisodactylus). — glaberrimus Mots. Bul. Mosc. 1848’. 487. — petreus Mots. Sib. 47. 193. — Var. subsulcatus Mots. Bul. Mosc. 1848. 487. — Long. 10,3-12,6 ; larg. 4-6,5 mil. — Loktewsk. Assez luisant, glabre. Tête luisante, lisse, avec 2 fo- véoles interantennaires, reliées par une ligne transverse; palpes bruns, roux au bout; yeux noirs, collisse. An- tennes pubescentes de brun à l'extrémité. Prothorax en carré transverse, échancré en devant; légèrement arrondi sur les côtés, subéchancré postérieurement, avec les angles obtus; médiocrement convexe, canaliculé, très-obsolètement ruguleux, ruguleusement ponctué à la base, avec une large fovéole peu profonde de chaque côté. Ecusson lisse, marqué d’une impression transverse. Elytres linéaires, peu plus larges que le prothorax, à peine sinuées et largement arrondies par derrière; mé- diocrement convexes, lisses, à stries simples. Dessous presque lisse; pattes fortes, avec des épines rousses; cuisses courtes épaisses. — Voisin de l’Anisodactylus bino- tatus, il en diffère par sa stature plus large, ses élytres à peine sinuées et son prothorax obtus par derrière, HARPALUS. 235 4108. HARPALUS (Erpeinus) BORYSTHENICUS Krynk. Bul. Mosc. 1832. 74. Leq. 168. 6° pl 2, f. 4. — Long. 10,3; larg. 4,6 mil. Ô — Ekatharinoslaw. Oblong, noir de poix en dessus avec un reflet violacé ; prothorax presque transverse, ponctué et fovéolé de chaque côté par derrière, avec les angles postérieurs arrondis; élytres striées, fortement sinuées par derrière; 3e interstrie avec un point; palpes, antennes et pattes rousses. Forme du picipennis, taille du brachypus Stev. Il se dis- tingue aisément de tous ses congénères par des caractéres qui lui sont propres. 409. HARPALUS (Erpeinus) QUADRATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 175.265". — Var. subtruncatus Chaud. Carab. Cauc. 186. 174. — transparens Mots. Sib. 210. Ab. xvur. 117. — Long. 13 mill. — Lenkoran, Arménie. Juillet. Plus grand que distinguendus; tête moins rétrécie à la base; prothorax plus large et moins long, nullement ré- tréci postérieurement; côtés plus arrondis, nullement sinués vers la base; angles postérieurs droits, mais très- arrondis au sommet, quoique moins que dans hospes; dessus plus convexe ; base entièrement pointillée; fossettes moins marquées, plus larges. Elytres plus larges, assez fortement sinuées et presque tronquées à l'extrémité (cômme dans le dispar), plus planes au milieu, mais plus en pente tout autour; stries plus marquées et parfaite- ment lisses; interstries très-plans; rebord inférieur rou- geûtre ; pattes entièrement noirâtres, avec les épines seules rougeâtres. Prothorax plus distant des élytres. 410. HARPALUS (Erpeinus) MAJOR Mots. Cat. 1845. 25° note 1. — obesus Chd. — Mongolie. Taille de l’hirtipes et aussi large, mais avec les angles postérieurs du prothorax arrondis. Noir, pattes et antennes rouges. — Entre pexus Men. et cyanescens Mots. 411. HARPALUS (Erpeinus) VIRIDULUS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 82.5". — Long. O' 9; larg. 4 mill. — Kokand. Voisin du distinguendus Duft., mais plus court et un peu plus convexe. Ovale oblong, légèrement convexe, laisant, Q élytres subopaques; vert bronzé en dessus, 236 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. brun en dessous, poitrine, et abdomen au milieu et bord infléchi des élytres d’un roussâtre plus clair; antennes, bouche, bord latéral extrême du prothorax et pattes ferrugineux; ces dernières souvent rembrunies en partie, ainsi que les 2-3 articles des antennes à la base. Tête assez épaisse, lisse. Prothorax comme dans distinguendus, mais un peu plus court, à peine sinué sur les côtés au devant des angles postérieurs qui sont obtus, un peu plus ruguleux à la base de chaque côté G', à peine Q. Elytres courtes, moins parallèles, légèrement convexes, à peine sinuées au devant de l’extrémité, profondément striées, interstries un peu convexes, lisses, 3° marqué d’un point unique avant l’extrémité. 412. HARPALUS (Erpeinus) ANGULATUS Putz. Led. Cauc. 1818. 17. — Long. 10,5-12,5; larg. 4,5-5 mill. — Caucase, Alexan- dropol et Mastara. Très-voisin de distinguendus, mais plus grand et d’une coloration plus constanie, palpes et antennes d’un ferrugi- neux un peu obscur; cuisses, toujours noires chez le distin- quendus, d’un ferrugineux rougeâtre (rarement brunes), jambes et tarses un peu plus obscurs. Prothorax nulle- ment rétréei vers la base, fortement sinué avant les angles postérieurs qui sont très-grands, très-saillants, aigus, quoique à pointe émoussée; impressions basales plus longues et plus fortement ponctuées; la ponctuation ne s'étend pas ordinairement jusqu'aux angles. Elytres semblables, mais suture prolongée très-distinctement en une petite dent obtuse. 413. HARPALUS (Erpeinus) HESPERICUS Rosenh. And. 1856. 39°. — Long. 8; larg. 2,0 mill. — Sierra Nevada, juillet. Voisin de pygmæus et Goudoti, de la taille au plus de ce dernier, mais il s’en distingue aisément par sa forme allongée parallèle, son prothorax oblong très-peu rétréci par derrière, avec les angles obtus, par ses pattes d’un brun de poix, etc. — Tête épaisse, peu convexe, noire, luisante, lisse, marquée entre les antennes d’une fine ligne transverse et d’une impression longitudinale en dedans de chaque œil, labre brun de poix très-légère- ment échancré, palpes jaune rougeâtre. Antennes rouges, HARPALUS. 237 plus ou moins tachetées de brunâtre à partir du 2e article. Prothorax assez carré, à peine plus large que long, très- peu arrondi sur les côtés, très-peu rétréci devant et derrière, à peine davantage à la base, très-légèrement échancré au sommet, droit à la base, qui est finement rebordée ainsi que les côtés, tous les angles obtus, un peu arrondis, en dedans des postérieurs, de chaque côté, une légère impression, très-densément ponctuée; peu convexe, noir, lisse, assez luisant, très-indistinctement canaliculé au milieu, bord basal et latéral transparent de rougeâtre. Ecusson très-petit, triangulaire, lisse, luisant. Elytres allongées, aussi larges et 3 fois plus longues que le prothorax, presque droites sur les côtés, très-peu sinuées avant la pointe, peu convexes, distinc- tement striées, interstries plans, lisses, le marginal avec 6-8 gros points au bout; noires, médiocrement luisantes. Dessous noir, luisant; poitrine finement et éparsement ponctuée; abdomen lisse. Pattes robustes, brun de poix foncé, tarses rougeûtres. 414. HARPALUS ([Amblystus) SARMATICUS Motch. Cat. 1844. 26. note 1°. — Long. 8; larg. 1,3 mill. — Russie mérid., Don. Oblong, luisant, d’un noir bleuâtre en dessus, noir en dessous, côtés du prothorax très-étroitement, palpes, an- tennes et pattes d’un testacé roux; prothorax carré, légè- rement rétréci par derrière, ponctué et subfovéolé de chaque côté à la base, avec les angles postérieurs un peu obtus ; élytres profondément striées ; stries imponctuées ; 3e interstrie avec un point postérieur; extrémité sinuée. 415. HARPALUS (Pheuginus) FEMORALIS Chaud. Cauc. Car. 1844. 177. 272", — Long. 10,3 mill. — Lenkoran. Se rapproche un peu par la forme du calceatus, mais beaucoup plus petit et un peu plus étroit; fossettes entre les yeux plus larges et moins brusquement enfoncées. Prothorax un peu moins court et plus étroit, surtout vers la base ; côtés un peu plus arrondis au milieu, nullement sinués vers les angles postérieurs, ceux-ci un peu arron- dis au sommet, antérieurs très-arrondis; dessus plus lisse, moins convexe, nullement déprimé autour des fossettes de la base, qui ne sont indiquées que par 238 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ, quelques points plus gros; côtés et milieu de la base lisses; bords latéraux déprimés comme dans calceatus, mais moins sensiblement. Elytres plus étroites, lisses, striées et pontuées de même, avec un point à l’extrémité du 8° interstrie et parfois quelques-uns à l’extrémité du 5e, sinuosité plus marquée. Noir en dessus avec un reflet bleuâtre sur les élytres; dessous brun noirâtre, quelque- fois un peu rougeâtre; bords du labre, base des mandi- bules, antennes, palpes, jambes et tarses plus ou moins ferrugineux. 416. HARPALUS (Pheuginus) REMBOIDES Solsky, Ins. Turkestan, 1874. 84.8*.— Long. 12,6; larg. 5 mill. — Kara-Kum.— Un seul Q Déprimé, large, noir de poix, luisant, bords du protho- rax et tarses brunâtres, poitrine et abdomen d’un roux de poix, palpes et antennes d’un ferrugineux de poix, 2-4 articles des antennes noirâtres à la base. Tête assez épaisse, imponctuée et luisante comme le prothorax; celui-ci un peu opaque aux angles postérieurs, en carré transverse, peu arrondi sur les côtés, rétréci en devant un peu plus que vers la base, tous les angles obtus à pointe arrondie; milieu du dos longé d’une fine canali- cule, raccourcie aux deux bouts, base marquée de chaque côté d’une impression longitudinale peu profonde, loin avant les angles postérieurs. Elytres un peu plus larges que le prothorax, peu arrondies sur les côtés, subparal- lèles, légèrement sinuées avant la pointe; d’un terne soyeux, finement striées, interstries presque plans, 3° avec un seul grand point au delà du milieu. M7. HARPALUS (Pheuginus) REFLEXUS Putz. Led. Cauc, 1818. 19°. — Long. 10; larg. 4 mill. — Alexandropol. Noir luisant, © opaque, palpes, antennes, pattes, côtés du prothorax et épipleures des élytres ferrugineux. Dent du menton longue, aigüe, creusée ; lobes latéraux obtusé- ment acuminés. Tête large en arrière. Labre un peu échancré. Ligne entre l’épistome et le front bien marquée, terminée de chaque côté par une fossette peu profonde. Yeux un peu moins convexes ©. Prothorax presque en carré transverse, rétréci en avant, de la largeur des élytres en arrière ; côtés arrondis seulement dans la moitié anté- HARPALUS. 239 rieure ; angles antérieurs larges, non saillants, base tron- quée au milieu, mais réfléchie à partir des fossettes, comme chez le servus, angles très-obtus ; rebord marginal peu relevé, élargi un peu à partir du milieu vers la base, fossettes basales étroites, peu profondes, lisses comme toute la base, au milieu de laquelle on voit quelques petits points; sillon longitudinal fin, atteignant les deux bouts ; impressions transverses peu profondes ; surface à très-petits points fort écartés visibles seulement à un fort grossissement. Elytres en ovale assez court, rétrécies aux épaules (munies d’une saillie dentiforme), et à l’extrémité qui est légèrement sinuée, angle sutural prolonge en dent longue, mais peu aigüe; convexes; stries fines à points très fins ; interstries plans, 3° marqué près de la 2€ strie au quart postérieur d’un gros point pilifère, quelquefois de 2-3 ;: 2 à 3 semblables au bout de la 5° strie, et 4 à 5 à celui de la 7€; série de points sur le 9° interstrie non in- terrompue au milieu; strie préscutellaire courte, oblique. Métépisternes presque aussi courts que larges. 4 derniers segments de l’abdomen portent des lignes de points, émettant chacun un long poil roux. Pattes robustes, peu allongées, 4 jambes postérieures très-épineuses. 418. HARPALUS (Pheuginus) OBESUS Morav. Bul. Ac. Pet. v 1863. 260. 57°. — Long. 12 mill. — Sibérie orientale. Zagan, Olui. Noir, antennes, palpes et tarses ferrugineux; tête orande; prothorax robuste, arrondi sur les côtés, échan- cré à la base, avec les angles postérieurs obtus, arrondis au bout, élytres de la largeur du prothorax à la base. — Se rapproche des Harpalus noirs du groupe du tardus. La tête est très-grande, le prothorax robuste, fortement ar- rondi sur les côtés et à peine plus rétréci devant que der- rière, visiblement plus large au milieu que les élytres, coupé presque droit par devant, avec d’assez grandes et profondes impressions de chaque côté de la base. Les élytres sont légèrement sinuées avant l'extrémité, le 3° in- terstrie est marqué d’un point enfoncé. 419. HARPALUS (Pheuginus) BUNGEI Chd. Bul. Mosc. 1844. 451. 23°. — Monts Altaï, Mongolie. Assez semblable au fardus, il en diffère par sa stature 240 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. beaucoup plus petite un peu plus étroite ; presque de la taille de l’anxius. Tête bien plus courte, prothorax plus étroit, moins rétréci en devant; angles antérieurs plus obtusément arrondis, cependant un peu saillants, côtés postérieurs ainsi que les angles plus arrondis, un peu plus convexe ; élytres un peu plus étroites, plus parallèles au milieu, épaule plus obsolètement dentée, plus convexes en dessus. 420. HARPALUS (Pheuginus) AMPLICOLLIS Mén. Mém. Péterb. vi. 1849. 38. 151*. PI. 1, f. 13. — Long. 8; larg. 4 mill. — Novo- Alexandrowsk, Kislar. Ovale oblong, noir de poix, luisant; prothorax court, large, dilaté en arrière; angles postérieurs un peu sail- lants sur les élytres, aplatis; imponctué, obsolètement fovéolé de part et d’autre à la base; élÿtres à stries lé- gères, imponctuées ; un petit point sur le 3° interstrie par derrière; subsinuées au bout; labre, palpes, antennes, pattes et marge du prothorax étroitement et angles pos- térieurs largement roux. — Sa forme elliptique le ferait prendre pour un Amara; il a assez de rapports avec l’A. calathoides Mots., mais il est beaucoup plus large et plus raccourci. Le prothorax est surtout d’une forme remarquable, plus court et beaucoup plus large que chez les autres Harpaliens ; angles postérieurs arrondis, large- ment dilatés et plans, s’avançant un peu sur les élytres, roussâtres ainsi que les bords antérieur et postérieur; bouche, antennes, pattes roussâtres, bout des mandibules brun. Elytres courtes, assez convexes, un peu sinuées à l'extrémité ; stries fines et lisses ; point très-petit, placé près de la 2€ strie. 421. HARPALUS (Pheuginus) OBTUSICOLLIS Putz. Led. Cauc. 1878. 80°. -- Long. 8,2 ; larg. 3,5 mill. — Baku, Astrakan, mai. Faciès du servus et plus encore de l’ovatus Chaud. Noir profond, très-luisant, comme vernissé. Dent du menton courte, aigüe ; tête convexe, lisse, avec une impression un peu rugueuse de chaque côté entre les antennes; yeux gros, très-saillants. Prothorax court, conique, à peu près comme celui du servus, mais plus convexe et encore plus rétréci en avant; angles antérieurs moins avancés et HARPALUS. 241 beaucoup plus arrondis, postérieurs très-obtusavecla pointe très-arrondie; fosseites basales linéaires, très-peu pro- fondes et légèrement ponctuées, rebord marginal très-fin dans toute son étendue, sillon longitudinal distinct seule- ment au milieu ; impressions transverses peu marquées; région des angles postérieurs aplanie et légèrement rous- sâtre. Elytres en ovale oblong, à peine plus larges à la base que le prothorax ; épaules faiblement arrondies, bout peu atténué et très-peu sinué; stries fines, imponctuées, interstries plans ; fossettes de la 8° strie en série non in- terrompue. Dessous d’un noir assez terne, lisse, métépis- ternes un peu ponctués en dedans, 1-3 segments de l’ab- domen à points pilifères, anal roussâtre au bout, ainsi que les trochanters, jambes et tarses. 422. HARPALUS (Pheuginus) HELOPIOIDES Fald. Transe. 1. 1835. 96. 87". — Caucase. _Stature du conveæus, près de moitié plus grand. Noir, convexe, ovale. Tête arrondie défléchie, très-lisse; front légèrement biimpressionné, bouche d’un ferrugineux de poix; antennes et palpes roux; yeux à peine saillants. Prothorax carré, subparallèle, à peine rétréci avant le milieu, très-peu plus court que large, coupé droit à la base avec les angles obtus, légèrement échancré au bout, assez convexe, très-obsolètement strigueux, faiblement impressionné derrière le milieu, avec une petite fovéole arrondie et profonde de chaque côté au-dessus de l’écus- son, qui est lisse, arrondi au bout. Elytres ovales, peu plus larges que le prothorax, à peine dilatées au milieu, obtusément arrondies, presque tronquées, finement si- nuées au bout; convexes, assez profondément striées ; in- terstries plans, lisses, très-finement crénelés sur Les bords des stries; marquées d’un seul point subapical. Des- sous un peu poilu, très-épaissi; abdomen légèrement fovéolé. Pattes courtes, assez épaisses; cuisses brunes, jambes et tarses roux. 493. HARPALUS (Pheuginus) PULVINATUS Mën. Mém. Pét. vi. 1849. 40. 168. — Long, 10,5; larg. 5 mill. — Bakali-Tau. Ovale oblong, convexe, d’un noir de poix luisant; pro- thorax presque carré, un peu plus large que long, tous Nouveau Répertoire I, — 1880. 14 249 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. les angles arrondis ; obsolètement fovéolé de chaque côté à la base ; élytres G' faiblement, © très-faiblement striées, point du 3° interstrie nul; entières au bout; antennes, palpes et tarses d’un testacé roux, toute la marge du pro- thorax parfois roussâtre. — Se rapproche du kirghisicus Mots., par sa forme et par les stries des élytres faibles, mais plus grand et plus convexe, distinct surtout par son pronotum très-petit, beaucoup moins large que les élytres, presque carré, avec les 4 angles arrondis. 424. HARPALUS (Pheuginus) RUFISCAPUS Gebl. Bul. Mosc. 1833. 266. Léq. 239,20; 1847. 351.17. — Long. 9,3; larg. 3,3 mill. — Loktewsk. Oblong, noir, luisant; prothorax en carré transverse, marqué de chaque côté postérieurement, d’une fovéole peu profonde, ponctuée, angles droits obtus; élytres striées, sinuées par derrière; marge extrême du pro- thorax et antennes rousses, 2° et 3° article d’un noir de poix, ainsi que les pattes. — Ressemble beaucoup au limbatus, mais bien plus étroit, moins luisant, et an- tennes autrement colorées. 425, HARPALUS (Pheuginus) ARMENIACUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 176. 269". — Long. 8 mill, — Arménie, juillet, Plus petit que distinguendus; prothorax un peu moins large et plus convexe, nullement sinué vers la base et w point rétréci postérieurement; angles postérieurs droits, légèrement arrondis au sommet; de chaque côté de la base une strie courte, bien marquée, entourée de rugo- sités peu sensibles, lisse d’ailleurs ; élytres un peu plus. convexes, moins sinuées à l’extrémité; stries lisses. An- tennes, palpes, rebords latéraux du prothorax, origine des jambes et tarses d’un ferrugineux assez obscur, tout le reste d’un brun noirâtre. Ne peut se confondre ni avec le pumilio, près duquel il se place, et dont il diffère par la forme plus étroite et plus allongée, et sa convexité, ni avec les espèces voi- sines, 426, HARPALUS (Pheuginus) SUBVIRENS Chaud. Car, Cauc. 1846. 182. 289. — Long. 9-10,3 mill. — Lenkoran. Voisin des melancholicus et fuscipalpis. Tête moyenne, DS En RS TT HARPALUS. PODLS carrée, non rétrécie postérieurement, lisse; front légère- | ment canaliculé des deux côtés, avec un gros point près du bord interne postérieur des yeux; ceux-ci un peu | saillants. Prothorax beaucoup plus large que la tête, un | peu transverse, assez court, un peu rétréci antérieu- | rement; bord antérieur un peu échancré; angles anté- rieurs peu avancés, arrondis; côtés un peu arrondis antérieurement, presque parallèles depuis le milieu; angles postérieurs droits, légèrement arrondis au sommet ; base tronquée carrément, dessus assez plan, un peu incliné vers les angles antérieurs; bords latéraux dé- primés, surtout vers les angles postérieurs, mais d’une manière peu sensible ; impressions transverses peu mar- quées; ligne du milieu fine, mais distincte; de chaque côté de la base une petite ligne, courte, ponctuée; le reste lisse un peu opaque. Elytres un peu plus larges que le prothorax, peu allongées, base appuyée à celle du prothorax, de la même largeur; côtés d’abord un peu élargis, puis assez parallèles; extrémité sinuée assez distinctement; milieu peu convexe; stries fines, poin- tillées ; interstries très-plans, 3° avec un point postérieur, série marginale largement interrompue. Cuisses © un peu renflées. — Noir un peu verdâtre en dessus, noir en dessous; peu brillant; plus opaque et romme soyeux Q ; antennes noires, 1°" article ferrugineux, 2° de même couleur à la base; palpes variés de brun et de rouge; pattes noires, base des jambes plus ou moins rougeûtre. 427. HARPALUS (Pheuginus) VITTATUS Gebl. Bul. Mosc. 1833. 267. Leq. 240. 21*. — Id, 1847. 352. 20. — Long. 8,5; larg. 3,3 mill. — Monts Altaï. Noir, peu luisant, glabre. Tête ovale, convexe, lisse, une fovéole de chaque côté entre les yeux ; bout des man- | dibules et des palpes roux. Antennes courtes, noires, 1-2 | articles roux. Prothorax en carré transverse, échancré au | sommet, subarrondi avant le milieu et subdéfléchi sur | les côtés, droit par derrière, base tronquée ; peu convexe | en dessus, lisse, légèrement impressionné en arc en avant, subcanaliculé au milieu, ruguleux au milieu du | sommet et de la base, avec une fovéole oblongue de cha- | ë | | 244 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ. que côté par derrière, extrême bord pâle. Ecusson trian- gulaire, lisse. Elytres plus de 2 fois plus longues et peu plus larges que le prothorax, oblongues, sinuées à la base, ‘peu convexes, simplement striées ; interstries lisses, une bande d’un flave testacé descend de l’épaule jusqu’au bout de la suture et s’y joint. Dessous lisse, peu brillant. Pattes noires, avec des spinules rousses; base des cuisses, jambes, en particulier les antérieures, ferrugineuses jus- qu’au-delà du milieu; tarses bruns. 428. HARPALUS (Pheuginus) ELLIPTICUS Ball. Bul. Mosc. 1878. 271. 37°. — Long. 12-12,5; larg. 5-5,5 mill. — Kuldsha ; Oren- bourg. Ovale allongé, dessus noir, luisant. Tête lisse, avec des rides indistinctes et une fine ligne transverse entre les antennes, qui sont d’un ferrugineux clair ainsi que les palpes. Prothorax en carré transverse, près de 1 1/2 fois aussi large que long, rétréci en avant; bords antérieur et postérieur à peine échancrés, presque droits, côtés faible- ment arrondis, finement rebordé autour, avec une trans- parence rouge brun sur les côtés, angles antérieurs briè- vement arrondis, postérieurs droits ; dessus un peu con- vexe, avec une fine ligne longitudinale au milieu ; derrière le bord antérieur une impression transverse indistincte, toute la base largement impressionnée, cette impression latérale s’étend jusqu’au milieu et est densément ponc- tuée rugueuse, le reste de la surface presque lisse, avec des traces de lignes transverses ondulées. Elyÿtres con- vexes, aussi larges que le prothorax à la base, à peine échancrées près du bout; stries fines simples, intersiries plans; © avec un éclat soyeux, sur le 3° interstrie au dernier tiers près de la 2° strie un point enfoncé. Des- sous, cuisses et jambes brun de poix, tarses ferrugineux. 429. HARPALUS (Pheuginus) ATRATUS Ball: Bul. Mosc. 1878. 272. 38°. — Long. 11; larg. 5,2 mill. — Kuldsha. Ovale allongé, assez convexe, noir, luisant. Tête lisse, avec une très-fine ligne transverse et de petites fossettes superficielles de chaque côté entre les antennes; celles-ci d’un brun de poix, labre muni au milieu du bord anté- rieur de dents obtuses et de chaque côté de 2 points pro- HARPALUS. 245 fonds; palpes d’un noir de poix, dernier article d’un fer- rugineux clair dans sa moitié supérieure. Prothorax en carré transverse, près de 2 fois aussi large que long, très- peu rétréci par devant; bord antérieur très-peu échancré, postérieur presque droit, côtés un peu arrondis seulement dans sa moitié antérieure, angles antérieurs brièvement arrondis, postérieurs droits avec la pointe un peu obtuse; dos légèrement convexe, avec une fine ligne longitudi- nale au milieu, entre celle-ci et le bord latéral se trouve à la base une légère impression allongée, du reste lisse avec des traces à peine visibles de lignes transverses on- dulées. Elytres convexes, à peine un peu plus larges et 3 fois aussi longues que le prothorax ; à peine échancrées près de la pointe; stries lisses, interstries à peine con- vexes et lisses. Dessous et cuisses noirs, jambes brunes, 4 tarses antérieurs ferrugineux, les 3 articles antérieurs un peu plus clairs que les postérieurs ; tarses postérieurs d'un brun rouge foncé. 430. HARPALUS (Pheuginus) AFFINIS Ball. Bul. Mosc. 1878. 273. 39°. — Long. 11,5; larg. 5 mill. — Kuldsha, Wernoje, Dshulpasch. Allongé, assez convexe, noir, luisant. Tête presque en- tièrement lisse, seulement de chaque côté entre les an- tennes une petite impression légère, et entre une ligne transverse peu visible; antennes brun foncé, 1% article en entier, bout du 2 d’un jaune rougeâtre, dernier article des palpes rougeâtre au bout. Prothorax en carré trans- verse, pas 2 fois aussi large que long, très-peu rétréci par devant, bords antérieur et postérieur coupés droit, latéral légèrement arrondi, tous les angles brièvement arrondis; dos assez convexe ; à la base de chaque côté une étroite et légère impression longitudinale, au milieu une ligne très- line, du reste lisse. Elytres assez convexes, à peine un peu plus larges que le prothorax, 2 fois 1/2 aussi longues que lui, à peine sinuées à la pointe ; dessus strié de stries simples, interstries plans, 1 point enfoncé au dernier tiers du 3° interstrie. Dessous et pattes noirs, tarses brun rouge. 431. HARPALUS (Pheuginus) ROTUNDICOLLIS Kolen. Mel. ent. 1. 1845. 65. 126". — Long. 6,2; larg. 3 mill. — Somchetie, Tiflis. Tête avancée, brun luisant; front très-finement marqué 13. 246 IL. CARABIDES. — HARPALIDÆ. entre les yeux de 2 lignes transverses parallèles; yeux très-saillants, palpes et antennes d’un roux testacé, labre garni de longs poils épars jaunâtres; abdomen noir; menton et hanches d’un roux de poix, jambes rembrunies, tarses d’un testacé de poix garnis de poils jaunâtres serrés. Prothorax large, arrondi devant et derrière, brun sur le dos, d’un roussâtre obscur sur les bords, luisant, marqué de chaque côté par derrière d’une fovéole oblongue, vaguement rugueuse; une faible canalicule longitudinale au milieu du disque. Ecusson subtriangu- laire, marqué d’une fovéole longitudinale. Elytres un peu plus larges que le prothorax, en ovale oblong, brunes avec un reflet bronzé, rouges translucides vers la suture, un peu dilatées subarrondies vers les côtés, sinuées obli- quement par derrière, stries peu distinctement ponctuées, se réunissant anguleusement par derrière, interstries plans, imponctués, luisants. — Diffère de servus par sa forme plus grêle, ovale oblongue, son prothorax arrondi par derrière, sans point sur le 3° interstrie; — du flavi- tarsis, par sa forme en ovale oblong, son reflet bronzé obscur, et l’absence de point sur le 3° interstrie; — du picipennis par sa taille, sa forme ovale oblongue, son éclat, son prothorax arrondi, les angles postérieurs des élytres sinués obliquement, les jambes et les tarses d’un testacé de poix. 432. HARPALUS (Pheuginus) PASTUS Mén. Mém. Pet. vi. 1849. p. 39. 160". pl. 1. f. 14. — Long. 12; larg. 6 mill. — Bas- kirie, mer Caspienne. Court, ovale, large, brun de poix, luisant; prothorax court, transverse, à peine rétréci par devant, fovéolé de chaque côté par derrière; ligne médiane obsolète, angles postérieurs presque droits ; élytres profondément striées, à peine sinuées au bout, avec un point sur le 3° inter- strie ; bord du prothorax et des élytres, et pattes (robustes), d’un roux testacé. — Assez voisin du Fræhlichi Sturm var., beaucoup plus grand, plus court et plus ramassé. D’un brun luisant avec les bords du prothorax et des élytres, ainsi que les pattes et le dessous, de teinte ferrugineuse quelquefois assez claire, Tête roussâtre en avant avec HARPALUS. 247 l’extrémité des mandibules noire. Prothorax court, 2 fois plus large que long, arrondi sur les côtés, très-peu rétréci postérieurement, à angles antérieurs saillants mais ar- rondis, postérieurs obtus et presque rectilignes: impres- sion de la base peu profonde, avec quelques points; ligne longitudinale du milieu très-faible et souvent même presque effacée. Elÿytres ovales, peu convexes, à peine sinuées à l'extrémité; stries assez profondes, interstries assez convexes, 3° avec un point, quelquefois très-peu marqué, vers le tiers postérieur. Pattes fortes, épines de leur bord interne assez longues. Antennes rougeûtres, plus claires vers le bout. 433. HARPALUS (Pheuginus) CELIOIDES Mén. Mém. Pet. vr. 1849. 39. 161". — Long. 8; larg. 4,5 mill. — Steppes des Kirguises. Ovale oblong, convexe, d’un noir brun luisant. Protho- rax presque carré, un peu plus large que long, plus étroit que les élytres, tous les angles arrondis; obsolètement bifovéolé de chaque côté à Ia base. Elytres finement striées, profondément sinuées au bout; point du 3° inter- strie souvent uul. 1° article des antennes roux. — De la forme ramassée du Fræhlichi Meg., assez semblable au Celia remotestriata Esch., beaucoup plus petit que le 1e: tête un peu moins large, d’un brun très-foncé, moins 1-2 articles des antennes roussâtres. Prothorax un peu plus large que long; impressions basales peu marquées, sur- tout l’externe qui est courte; interne plus longue et droite, avec quelques points. Elytres un peu plus larges que le prothorax, fortement sinuées à l’extrémité ; le point du 3° interstrie marque souvent. 434. HARPALUS (Pheuginus) BREVIUSCULUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 184. 293°. — Long. 8-9 mill. — Arménie. Pius grand que picipennis auquel il ressemble, un peu plus allongé. Tête un peu plus étroite; yeux plus proé- minents. Prothorax non rétréci antérieurement, non échancré au bord antérieur, avec les angles nullement avancés, très-arrondis ; côtés moins arrondis ; angles pos- térieurs moins arrondis, un peu plus marqués; dessus plus convexe ; ligne du milieu moins marquée ; fossettes de la base arrondies. Elytres un peu plus longues, excé- 248 II. CARABIDES. — HARPALIDEÆ. dant davantage la largeur du prothorax, plus en ovale, plus distantes du prothorax, moins en pente vers l’extré- mité ; interstries plus plans. Antennes plus allongées, at- teignant la base des élytres, rebord inférieur des élytres rougeâtre ; base des jambes plus claire; jambes plus épi- neuses; © aussi brillante que G', et pas opaque comme celle du picipennis. — Le brachypus est plus grand et plus allongé. 435. HARPALUS (Pangus) GLEBALIS Coquer. Soc. ent. Fr, 1858. 762°. — Long. 9 mill. — Oran, Mers-el-Kébir. Peu convexe, d’un brun noir brillant, antennes et pattes d’un brun rougeâtre, labre et palpes de la même couleur mais plus foncée, ainsi que le milieu de la poitrine et de l’abdomen. Tête très-grande ; entre les antennes une ligne transverse unissant 2 impressions peu marquées; une impression mieux indiquée à l’angle supérieur interne de chaque œil; vertex très-lisse; ponctuation très-fine sur les côtés; mandibules fortes, rougeâtres à la base, noires à l'extrémité. Prothorax très-grand, plus large que la tête, très-rétréci postérieurement ; côtés très-régulière- ment arrondis, rebordés; sillon médian lisse et bien marqué; finement et irrégulièrement ponctué sur les côtés et un peu après le bord inférieur; ponctuation plus forte à la base, où se trouve, de chaque côté, une impression rugueuse assez prononcée; angles postérieurs presque effacés. Elytres assez courtes, un peu plus larges que le prothorax, ayant leur plus grande largeur au-delà du mi- lieu ; stries régulières et bien marquées; interstries très- lisses et brillants. Jambes garnies d’épines courtes, plus prononcées aux intermédiaires. — Offre beaucoup d’ana- logie avec le scaritides. 436. HARPALUS (Pangus) EXTERNEPUNCTATUS Solsky, Ins.Turkest. 1874. 74. 2. — Long. 10,2-11,8 ; larg. 4-4,3 mill. — Kisil-Kum. Oblong, parallèle, assez convexe, luisant, noir de poix, plus clair en dessous, antennes, palpes et tarses d’un roux de poix. Tête assez épaisse, éparsement ponctuée. Pro- thorax plus large que la tête, transverse, presque carré, un peu rétréci vers la base, arrondi médiocrement sur les côtés, plus fortement à tous les angles, antérieurs déflé- HARPALUS. 249 chis ; pointillé éparsement au bord antérieur et à la base, finement canaliculé au milieu ; fossettes basales obsolètes. Elytres allongées, plus larges que le prothorax, parallèles, presque droites à l’épaule, obtusément arrondies et peu sinuées au bout ; faiblement striées, limbe apical et latéral assez densément finement ponctué et pubescent ; stries lisses, interstries plans, internes marqués avant l’extré- mité, externes presque toujours jusqu’à la base, de gros points écartés, sur une seule rangée, — © Diffère de œ par ses élytres moins brillantes, un peu plus profondé- ment striées et les interstries un peu convexes. 437. HARPALUS (Pangus) INTERMITTENS Solsky, Ins. Turkest. 1874. To. 3°. — Long. 7,9; larg. 3,9 mill. — Samarcand. Peu convexe, luisant, © élytres un peu ternes, noir en dessus, roux de poix en dessous, palpes, antennes et pattes d’un ferrugineux de poix. Prothorax lisse comme la tête, à peine plus large que la tête avec les yeux, en carré transverse, médiocrement arrondi sur les côtés, à peine plus rétréci vers la base qu’en devant, très-finement canaliculé au milieu, fovéoles basales oblongues, assez profondes ; tous les angles arrondis. Elytres plus larges que le prothorax, ovales, épaules assez saillantes, arron- dies, légèrement sinuées avant l’extrémité, avec quelques cils au bout ; assez profondément striées, interstries subconvexes, 2e, 4e, 6° et 8° subsérialement ponctués dans toute leur longueur, les autres éparsement au bout; bord latéral plus densément et plus finement pointillé. 438. HARPALUS (Pangus)DIVERSOPUNCTATUS Solsky, Ins.Turkest. 1874. 76. 4°. — Long. 6,2; larg. 2,5 mill. — Samarcand. Stature de l’intermittens, mais plus petit. Glabre, lui- sant, Q élytres ternes, brun de poix, plus clair en des- sous, bord infléchi des élytres, pattes, antennes et palpes d’un ferrugineux de poix. Prothorax lisse comme la tête, moins transverse que dans intermittens, légèrement ar- rondi sur les côtés, non rétréci vers la base, finement canaliculé au milieu, avec une impression assez profonde au devant des angles postérieurs, bord basal un peu sinué, angles antérieurs légèrement saillants, Elytres ovales, peu plus larges que le prothorax, côtés moins 250 II. CARABIDES., — HARPALIDÆ. arrondis que dans intermittens, épaules un peu plus sail- lantes, finement, assez profondément striées, interstries subconvexes, les 2 externes pointillés sans ordre, 4 et 6 en partie seulement et subsérialement, 3, 5 et 7 marqués après le milieu de quelques points plus grands, unisériés. 439. HARPALUS (Pangus) TINGITANUS Fairm. Soc. ent. Fr. 1879. 156. 2°. — Long. 71,5-8 mill. — Maroc. Oblong, parallèle, peu convexe, noir obscur, très-lui- sant, tarses et palpes brun de poix, antennes obscures opaques, 1° article testacé. Tête large, lisse, légèrement striée de chaque côté en devant ; antennes un peu épaisses, assez courtes, peu plus longues que la base du prothorax. Prothorax transverse, légèrement atténué par derrière, angles postérieurs obtus, antérieurs obtusément arrondis, base plus ou moins pointillée aux angles, avec une im- pression longitudinale, marge sinuée légèrement à l’im- pression. Elytres parfois très-étroitement roussâtres au bord, légèrement striées au bout, stries lisses ; interstries plans, externes sans points. Dessous moins luisant, soyeux; pattes courtes, garnies de soies, cuisses épaisses. — Beau- coup plus petit que Lethierryi, auquel il ressemble, pro- thorax moins fortement arrondi sur les côtés en avant, moins rétréci en arrière; stries des élytres lisses, inter- stries externes non ponctués; antennes un peu moins longues, moins grêles; abdomen et côtés du postpectus non ponctués. 440. HARPALUS (Trichotichinus) ÆNEIPENNIS Fald. Fn. Transc. 1. 54. (Omaseus). — Chaud. Car. Cauc. 1846. 172. 261. — Imé- rétie, Radscha, Abbastouman. Voisin du distinguendus ; tête plus large; yeux moins saillants; côtés du prothorax plus arrondis antérieure- ment, nullement sinués vers la base ; celle-ci un peu plus étroite ; angles postérieurs un peu obtus et assez arrondis au sommet; ponctuation de la base moïns sensible ; dessus un peu plus convexe. Elytres plus larges et bien plus ovales ; côtés bien plus arrondis, surtout près de l’angle huméral qui est légèrement denté; extrémité fortement sinuée et tronquée obliquement G', échancrées et presque dentées en dehors © (comme dans æneus), assez convexes, ( | | I 4 } 4 1 ! 21 { { 4 À Al | 1 | pi 1 1 DICHIROTRICHUS. 251 profondément striées, stries lisses, interstries convexes ; un point sur le 3° comme dans le distinguendus (les 3 points in- diqués par Faldermann ne se trouvent pas dans son type). D’un vert cuivreux métallique en dessus, quelquefois bronzé; noir en dessous; palpes ferrugineux; antennes quelquefois ferrugineuses et quelquefois rembrunies à la base de 2-4 articles ; pattes d’un brun noirâtre ; quelque- fois les jambes sont de la même couleur, avec l’extrémité plus obscure. 82. Dichirotrichus Duv. 441. DICHIROTRICHUS PRÆUSTUS Dieck, Heyd. Reis. Esp. 1870. 62. 6°. — barbarus Led. Berl. 1872. 136. — Long. 5-7 mill. — Espagne, Carthagène; Algérie, Biskra. Jaune rouge vif, vêtu d’une pubescence courte et fine ; tête un peu cordiforme, finement ponctuée sur le front. Prothorax rétréci par derrière, à peine cordiforme, avec les angles postérieurs presque droits, assez fortement mais éparsement ponctué; sillon médian fort et profond, mais n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur, base fortement ponctuée. Elytres fortement striées et densément ponctuées; marquées d’une strie scutellaire entre la 1'° et la 2°; derrière l’écusson se trouve une large tache brunâtre triangulaire, et l’extrémité des élytres est largement entourée de brun. Ces taches sont plus ou moins obsolètes, et dans certains exemplaires elles sont réduites ou nulles. — Ressemble beaucoup au pallidus, et on pourrait prendre une espèce pour l’autre, à première vue, dans les exemplaires décolorés ; mais la présence de la strie scutellaire sur les élytres et la strie médiane du pronotum raccourcie distinguent bien cette espèce. 449. DICHIROTRICHUS, MICRODERUS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 12. 2°. — Long. 4,2; larg. 2 mill. — Samarkand. Oblong, peu convexe, luisant, vêtu d’une pubescence fauve peu fournie, noir de poix, bouche, antennes, pro- thorax dessus et dessous, pattes et élytres testacés ; ély- tres maculées de brun. Prothorax, ainsi que la tête, fine- ment et éparsement pointillé, presque lisse au milieu, | légèrement cordiforme, peu dilaté arrondi avant le som- met, et à peine plus étroit que la tête avec les yeux, sinué 252 II. CARABIDES, — HARPALIDÆ. rétréci vers la base, qui est tronquée obliquement de chaque côté, avec les angles postérieurs obtus, à peine saillants; ligne du milieu étroite, fovéoles basales assez profondes. Elytres en ovale oblong, subparallèles, épaules arrondies, saïllantes; profondément striées, interstries subconvexes. à points bisériés, fins, moins denses, confus. Disque du prothorax parfois rembruni. 83. Bradycellus Er. 443, BRADYCELLUS MANNERHEIMI Sahlb. Ochot. 1844. 51. 19. — Long, 3,8; larg. 1,5 mill. — Ochotsk, mont Morikan. Noir, assez luisant, aïilé; taille et stature du Trechus rubens. Tête grande, avancée, ovale convexe, profondément ponctuée, très-lisse sur le front et derrière les yeux, avec une fovéole obsolète au milieu, et de chaque côté entre les yeux une autre oblongue subarquée assez profonde ; labre transverse, brun, opaque, bordé de roussâtre ; yeux grands assez saillants, noirs; bouche et palpes d’un fer- rugineux pâle, dernier article souvent brun à la base; mandibules d’un roux ferrugineux, plus obscures à la base et au bout. Antennes presque plus courtes que la moitié du corps, d’un brun ferrugineux, pubescentes, 1° article pâle. Prothorax un peu plus large que la tête et plus large que long, subcordiforme arrondi, tronqué en devant, angles très-défléchis obtus, rebordé sur les côtés, peu dilaté arrondi avant le milieu, graduellement rétréci vers la base, qui est subéchancrée avec les angles obtu- sément arrondis; convexe en devant, presque plan par derrière, densément et profondément ponctué-rugueux, . assez lisse au milieu, impression transverse antérieure en arc assez profonde, postérieure plus légère, une ligne médiane longitudinale et une fossette oblongne de chaque côté à l’angle postérieur, ponctuée rugueuse. Ecusson petit, triangulaire. Elytres à la base bien plus larges que le prothorax, en ovale oblong, noïres ou brunes, suture peu élevée vers le bout, stries assez profondes, à points profonds, peu serrés ; interstries presque plans, avec une série simple de points assez serrés et profonds. Dessous un peu pointillé, noir de poix. Pattes d’un pâle ferrugi- neux, milieu des cuisses et tarses quelquefois bruns. . | BRADYCELLUS, 253 444. BRADYCELLUS PONOJENSIS Sahlb. Carn. Fen. 1873. 131. 221". — Long. 4,6 mill. — Laponie, Finlande. Voisin du Mannerheimi Sahlb., mais plus grand, plus large, distinct par son prothorax plus large, et surtout par les points des élytres plus écartés. Tête grande, ovale, _ convexe, à points profonds, plus écartés, parsemée d’une pubescence dressée plus rare, milieu du front très-lisse aux tempes; sillons frontaux profonds, dirigés oblique- | ment vers le bord interne des yeux; labre transverse à peine échancré; palpes ferrugineux, dernier article noir | de poix, d’un pâle flave à la pointe, dernier article des . maxillaires deux fois plus long que le précédent; mandi- bules couleur de poix. Veux grands, pubescents. Antennes aussi longues que la moitié, menues, d’un brun ferru- oineux, 1 article flave pâle, garnies de poils pâles et | pubescentes, 3° article plus long que les adjacents. Pro- | thorax plus large que long, plus large que la tête, plus | fortement rétréci vers la base, légèrement dilaté-arrondi | en devant, tronqué au bout, angles fort défléchis obtus, | très-légèrement arrondi à la base, angles obtus; convexe sur la partie antérieure avec une impression arquée, et | de chaque côté une autre à la base, moins profonde, | obsolètement ponctuée rugueuse, une canalicule médiane | raccourcie aux deux bouts, noir de poix, luisant, à points | forts moins serrés, pubescence dressée plus maigre, assez | lisse au milieu. Ecusson petit, lisse. Elytres un peu plus | larges à la base que le prothorax, ovales, légèrement | dilatées-arrondies derrière les épaules, peu convexes, | noir de poix, luisantes, assez profondément striées, striole scutellaire nulle, stries finement pointillées, interstries | presque plans, marqués de points plus gros, plus écartés, | sériés, sétigères, 8° strie ornée d’une série de fovéoles | ombiliquées, interrompue au milieu. Dessous noir de poix, | luisant, pointillé, finement pubescent. Pattes d’un ferru- | gineux brun, cuisses plus obscures. | 445. BRADYCELLUS EXCULTUS Wol. Ins. Mad. 1854. 61. 45°. | pl. 2. f. 4. — Long. 3,3-3,8 mill. — Madère, Ribeiro de Santa- | Luzia, etc. | Ovale oblong, brun de poix, luisant, quelquefois avec | une teinte bleuâtre à peine visible. Prothorax testacé, | Nouveau Répertoire I. — 1880. 15 254 II. CARAPIDES, — HARPALIDÆ, avec une ombre plus ou moins foncée sur le disque, un peu plus long que celui du fulvus Marsh., et un peu plus rétréci par derrière, où il est légèrement ponctué, mais sans impression transverse; angles postérieurs obtus; un vague sillon dorsal et une fossette étroite de chaque côté à la base. Elytres moins profondément striées que dans le fulvus, sans points comme chez celui-ci, bord latéral et suture surtout, un peu plus pâles. Antennes brunes vers le bout; leur base, palpes et pattes d’un pâle testacé; bout des jambes et tarses ordinairement un peu plus foncés. Var. Entièrement d’un noir de poix, avec l’extrême marge du prothorax et la suture des élytres, seulement, d’un pâle très-obscur. 446. BRADYCELLUS PUNCTICOLLIS Coq. Soc. Ent. Fr. 1858. 761. — Long. 3 mill, — Mers-el-Kébir. Brun de poix, très-brillant, suture et bord des élytres d’un brun rougeâtre ; antennes d’un fauve obscur, avec le 1er article et l’extrémité du dernier d’une teinte plus » claire; pattes d’un brun rougeâtre. Tête lisse, très-bril- Jante, marquée d’une impression assez profonde sur le milieu du vertex. Prothorax plus large que la tête en avant, un peu rétréci en arrière; côtés arrondis, angles « postérieurs très-peu saillants, presque arrondis; surface « très-lisse ; ligne médiane bien marquée; de gros points « garnissent la partie déprimée des angles postérieurs, et se continuent le long du bord postérieur sur la partie relevée qui sépare ces deux parties; bord postérieur lé-« gèrement échancré au milieu. Elytres plus larges que le. prothorax à la base, s’élargissant légèrement ensuite, et se terminant en arrière par un bord sinué; stries bien marquées; un point presque effacé vers le bas de la 2e strie; interstries lisses et brillants. Dessous d’un brun“ noirâtre. 85. Stenolophus Dei. 447. STENOLOPHUS SKRIMSHIRANUS Steph. Il. Brit. Ent. 1. 166. 2; Man. Brit. Col. 48, 359. — Daws. Geod. Brit. 155. 2. — Redt. Fn.h Aust. 2e éd. 62. — Schaum. Deuts. Ins. 1, 615. ®. — melano- cephalus Heer. Fn. Helv. 115. 2. — Var. affinis Bach. Fn.- STENOLOPHUS. 255 | Deuts. 1. 380. — Long. 5,6-7 mill. — France, sud de l’Angleterre, | Suisse, Allemagne. | Ordinairement un peu plus petit que teutonus, et en | outre de la coloration, il se distingue par son prothorax | un peu plus court, plus échancré par devant, et par ses . élytres plus fortement échancrées par derrière, un peu | plus étroites aux épaules. Tête noire, antennes brunâtres, 1-2 articles jaune rouge, ainsi que les palpes. Prothorax | jaune rouge, plus large que long, légèrement échancré | au bord antérieur, avec les angles, quoique arrondis, plus saillants que dans le feutonus. Elytres d’un jaune rouge | uniforme, vaguement brunâtres par derrière avec un reflet bleuâtre; un peu plus étroites aux épaules, un peu plus | arrondies sur les côtés et plus distinctement sinuées par derrière. Poitrine et abdomen noirs; pattes d’un jaune pâle. — La variété affinis présente une tache indéterminée d’un bleuâtre obscur avant l'extrémité des élytres. 418. STENOLOPHUS PROPINQUUS Morav. Bul. Ac. Pet. 1863. 261. | 58°. — Long. 5-5,9 mill. — Burreja. Noir, base des antennes et pattes testacées, prothorax et élytres d’un roux testacé; prothorax presque carré, | subtronqué au sommet, un peu arrondi sur les côtés, | fovéolé de chaque côté à la base, avec les angles posté- rieurs arrondis; élytres d'un brun bleuâtre postérieure- ment sur une étendue indéterminée, suture d’un roux | testacé, très-légèrement sinuées au bout, striole scutel- laire très-courte. — Plus petit que le feutonus, et à peu près de la taille du skrimshiranus, diffère du 1° entre autres caractères par la couleur, du dernier par le pro- thorax tronqué presque droit par devant, avec les côtés un peu plus arrondis, les élytres bien plus légèrement sinuées par derrière, à peine un peu plus larges aux épaules. Strie scutellaire bien plus courte que dans le teutonus. Propectus rouge, sauf le prosternum rembruni. | 449, STENOLOPHUS DISCOLOR Fald. Transc. 1. 1835. 99. 90*. — Caucase. | Stature du discophorus Fisch., mais près de 3 fois plus | grand; diffère surtout par la structure et la grandeur des | élytres. Oblong, noir, sombre en dessus. Tête avancée, 1 | | em Se 256 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ, arrondie, très-finement pointillée; une petite fovéole arrondie de chaque côté entre les antennes. Antennes plus longues que le prothorax, 17 article testacé, 2-3 fer- rugineux, glabres, luisants, les autres bruns pubescents; yeux grands assez saillants. Prothorax presque carré, à peine plus long que large, peu dilaté en devant, tronqué au bout, tous les angles obtus, un peu arrondi avant le milieu sur les côtés, fort déprimé, ferrugineux, noir sombre au milieu du disque, obsolètement pointillé, fai- blement canaliculé au milieu, maigrement garni d’une fine pubescence testacée; une fovéole très-allongée et assez profonde de chaque côté près de la base. Ecusson petit, triangulaire, obtus, Lestacé. Elytres très-allongées, 2 fois plus larges que le prothorax à la base, assez re- tuses au milieu de la base, avec les épaules très-saillantes, obtusément arrondies, dilatées par derrière, arrondies et très-faiblement sinuées au bout, médiocrement convexes, sombres, avec des bandes noires, assez luisantes, fine- ment striées ; interstries plans, à petits points peu nom- breux, garnis d’une fine pubescence testacée, suture forrugineuse. Dessous noir, obsolètement pointillé. Pattes allongées, menues, pâles. 450. STENOLOPHUS PICEUS Rottenb. Berl. 1870. 16°. — Long. 3,8 à 4,5 mill. — Sicile, Catane, Girgenti. Noir de poix, élytres pour l'ordinaire avec une teinte verdâtre, palpes, 1° article des antennes, toutes les pattes, « suture et bord postérieur des élytres très-étroitement = jaune rougeâtre. Tête avec les yeux peu saillants; pro- & thorax pas beaucoup plus large que long, distinctement rétréci par derrière; bord postérieur presque tout droit, «4 finissant au bord latéral en angle obtus, un peu arrondi : ; impressions basales assez peu profondes, finement et indistinctement ponctuées, un peu rugueuses, à peine 5 plus distinctement ponctuées que l’espace qui les sépare; strie médiane assez distincte, et également enfoncée dans son parcours. Elytres un peu plus claires postérieure- | | ment, deux fois aussi longues que larges, deux fuis aussi larges aux épaules que le prothorax à la base, un peu élargies par derrière, distinctement et simplement triées STENOLOPHUS. 251 avec les interstries plans; il y a un point enfoncé sur le 3° au tiers postérieur. 451. STENOLOPHUS STEVENT Kryn. Bul. Mosc. 1832. 87. pl. 8. f. 8. Léq. 174. 17. pl. 8. £. 3. — dimidiatus Mén. Cat. 195. — nigri- collis Bielz. Stett. 1850. 100. — Long. 7; larg. 2,5 mill. — Russie méridionale, Caucase, Transylvanie. Oblong, dessous du corps, tête et prothorax noirs; pro- thorax presque carré, un peu rétréci par derrière, fovéolé de chaque côté, fovéoles ponctuées, angles postérieurs arrondis; élytres rousses, striées, une grande tache com- mune postérieure, échancrée en avant, d’un noir bleuâtre, 3° interstrie avec un point; bord extrême du prothorax, base des antennes et pattes d’un testacé pâle. — Sem- blable au discophorus, dont il diffère par sa largeur plus grande, son prothorax à angles postérieurs arrondis, ses élytres plus profondément striées, plus sinuées au bout, ete. Q distincte du G' par le dernier segment de l’abdomen et le 3° pourvu au milieu de stigmates et de soies assez raides. 452. STENOLOPHUS CHEVROLATI Gaub. Rev. z0ol. 1846. 56°. — Long. 4; larg. 2,2 mill. — Perpignan. D'un testacé clair assez luisant. Tête lisse, presque triangulaire, peu convexe, légèrement rétrécie à la base; extrémité des mandibules, 2° article et base du 3° des palpes d’un brun obscur; yeux noirs; antennes d’un brun noirâtre, avec 1-2 articles d’un jaune testacé pâle. Pro- thorax plus large que la tête, moins long que large, carré, légèrement arrondi sur les côtés et peu convexe; ligne médiane peu marquée; de chaque côté de la base une impression oblongue; toute la base couverte de points assez espacés, notablement plus forts et plus en- foncés sur les côtés; bord antérieur légèrement échancré, angles antérieurs ün peu arrondis ; côtés rebordés; angles postérieurs arrondis; base coupée presque carrément, Elytres un peu plus larges que le prothorax, assez allon- gées, presque parallèles, très-peu convexes et légèrement sinuées à l'extrémité; stries bien marquées et ponctuées, interstries plans, un point sur le 3° touchant la 2e strie; des aîles. Dessous un peu plus foncé. — Se distingue par sa couleur d’un testacé clair, d’elegans, dont il se rapproche 258 II. CARABIDES, — HARPALIDÆ. le plus par l'absence de la tache des élytres, par la ponc- tuation des stries et de la base du pronotum. a OBLIQUUS Mots. Cat. 1845. 22. Note 1*. — eorgie. Se distingue du Sfeveni par sa forme un peu plus allon- gée et par les taches noires étendues obliqueruent sur la moitié postérieure des élytres. 454. STENOLOPHUS MORIO Mén. Cat. 1832. 136. Fald. Transc. 1. 98. 89°. — Caucase. Voisin du proximus Dej. pour la stature et la grandeur. — Allongé, noir violet en dessus, palpes, base des an- tennes, limbe étroit du prothorax et tarses roussâtres. Tête avancée, subarrondie, très-lisse, médiocrement con- vexe, avec une fossette arrondie assez profonde de chaque côté entre les antennes et une faible striole transverse, très-obsolètement pointillée au bout. Antennes de la longueur de la tête avec le prothorax, 1-2 articles, ainsi que les palpes, testacés, 3-4 ferrugineux maculés de noir, les autres bruns; bouche ferrugineuse, garnie de quelques longs poils testacés. Prothorax carré, à peine rétréei par derrière, tous les angles obtus, tronqué à la base, faible- ment échancré au devant de l’écusson, un peu arrondi sur les côtés, largement mais pas profondément échancré au bout, déprimé, lisse, marqué de chaque côté en dedans de la base d’une large fossette plane, fortement ponctuée. Ecusson subtriangulaire, inégal. Elytres près de deux fois plus larges que le prothorax à la base, très-allongées, parallèles, profondément sinuées, dentées au bout, à pointe aiguë, rétuses à la base avec les épaules arron- dies, saïllantes, planes sur le dos, impressionnées; stries profondes, imponctuées; interstries médiocrement con- vexes, lisses, avec un scul point postérieur. Dessous roux de poix, très-obsolètement alutacé; côtés de l’abdomen impressionnés. Pattes menues allongées, glabres, brunes ; jambes et tarses plus clairs. 455. STENOLOPHUS PROCERUS Schaum. Wien. Monat. 1858. 274. — grandis Peyr. Soc. Ent. Fr. 1858. 380*. Schaum. Berl. 1860. 88. — Long. 8,5-9 ; larg. 3-8,2 mill. — Caramanie. Oblong, noir de poix, plus clair en dessous. Tête lisse; | | | | ACUPALPUS. 259 palpes testacés, ainsi que les deux premiers articles des antennes, les suivants pubescents de blanchâtre. Prothorax à côtés étroitement bordés de testacé, peu ou point échancré en avant avec les angles antérieurs et les côtés arrondis, rétréci postérieurement et un peu redressé vers la base, avec les angles postérieurs obtus arrondis et un peu relevés ; marqué de chaque côté d’une impression peu enfoncée, imponctuée. Elytres à reflets d’un bleu d’acier très-brillant, largement bordées de roussâtre surtout en arrière, avec la suture étroitement de cette couleur; si- nuées à l'extrémité; profondément striées ; 1 point enfoncé vers les 3/4 postérieurs du 3° interstrie, 2 ou 3 autres plus ou moins visibles sur les 5e et 7°, et plusieurs plus gros sur l'extrémité du 9. Pattes testacées; tarses longuement et densément velus en dessous. 86. Acupalpus Latr. 456. ACUPALPUS NOTATUS Muls. Op. x11. 50°. — Long. 3,4; larg. 1,9 mill. — Hyères, avril, détritus des marais saumâtres. Assez allongé, légèrement convexe, lisse, glabre, assez brillant. Tête en triangle, à peine rétréci en arrière, de 1/4 moins large que le prothorax, assez convexe, noir de poix, bord apical plus clair; entre les antennes 2 impres- sions obliques, parfois réunies par une petite strie anté- rieure, obsolète ; labre transverse, roux brunâtre; man- dibules saillantes ferrugineuses avec l’extréinité rem- brunie ; palpes testacé pâle; yeux grands, subarrondis, médiocrement saillants. Antennes finement pubescentes, aussi longues que la moitié du corps, d’un roux brunâtre avec 1-2 articles pâles, 127 allongé, un peu épaissi, 2-3 plus grêles oblongs, obconiques, 3° un peu plus long que le 2°, 4° obconique, de la longueur du précédent mais plus épais, 5-10 oblongs, plus égaux, subcylindriques, dernier allongé en pointe obtuse. Prothorax presque carré, un peu moins long que large, faiblement rétréci en arrière, plus étroit que les élytres, tronqué à la base et aux som- met, légèrement arrondi antérieurement sur les côtés, qui sont rebordés, obliques à partir du milieu, angles posté- rieurs obtus et légèrement arrondis, antérieurs obtus, peu saillants ; faiblement convexe, lisse, d’un roux testacé 260 II. CARABIDES. — HARPALIDÆ, brillant, avec une large tache obscure, ne laissant quel- quefois que les bords latéraux rougeâtres ; finement cana- liculé au milieu, un faible sillon transverse en angle an- térieurement; de chaque côté de la base une impression peu profonde, ponctuée, jusqu'aux angles postérieurs. Ecusson subcordiforme, finement chagriné, brunâtre. Ely- tres oblongues, 3 1/2 fois plus longues que le prothorax, échancrées ensemble à la base, sinuées près de l’extré- mité, subparallèles, arrondies aux 2/3 et acuminées au sommet; faiblement convexe, testacé brillant, avec une grande tache obscure, oblongue, occupant la partie pos- rieure du disque, séparée par l’interstrie sutural; 8 stries lisses, bien marquées et une courte entre la 1re et la 2e, 7-8 effacées en avant, 8° avec une série de gros points interrompue; calus huméral subdéprimé, peu marqué. Dessous lisse, très-finement chagriné sur les côtés du ventre, noir de poix brillant, dessous de la tête et du prothorax et anus plus ou moins rouges. Pattes médiocres, testacé pâle. Cuisses assez épaissies, jambes élargies vers l'extrémité et fortement entaillées en dedans; 4 posté- rieures ciliées ; tarses plus longs que la moitié des jambes. Intermédiaire entre dorsalis Gyl. et exiguus Dej.; forme allongée du consputus Duft., mais sans en avoir le pro- thorax. Diffère du 1% par le prothorax beaucoup plus étroit, à angles postérieurs moins largement arrondis ; — du 2 par sa taille bien plus grande, son prothorax non relevé aux angles postérieurs, à impressions moins pro- fondes mais plus ponctuées. 451. ACUPALPUS VITTATUS Graells Map. zool. 1858. 39°. pl. 1. f. 4. (Trechus). — Long. 4; larg. 2 mill. — Escorial. Noir, paipes, 1-2 articles des antennes et une bande marginale des élytres rouge de poix. Tête avec 2 fossettes entre les antennes. Pronotum lisse en avant, marqué der- rière de gros points et de 2 enfoncements près des angles, ligne médiane bien marquée par derrière et portée par devant. Elytres striées, 3° et 4° stries réunies de temps en temps, interrompant l’interstrie qui les sépare, et for- M mant ainsi une chaîne de points élevés oblongs, au milieu de l’élytre. Les autres interstries déprimés et égaux, RETARD. tan —— ACUPALPUS. 261 moins le marginal, qui paraît crénelé au bord par les points enfoncés qu’il y a dans la strie voisine, surtout vers la pointe de l’élytre. 458, ACUPALPUS FLAVICEPS Mots. Cat. 23. note 2°. — Long. 8,8; larg. 0,6 mill. — Lac Inderskoie, fleuve Oural. Oblong, testacé ; prothorax carré, angles postérieurs ar- rondis ; élytres pâles avec une tache postérieure noire, der- niers articles des antennes et extrémité de l’abdomen noirs. 459. ACUPALPUS LIMBATUS Gebl. Bul. Mosc. 1833. 268. 2°. — Long. 4,6 ; larg. 1,5 mill. — Sibérie, Riddersk. Brun luisant. Tête arrondie, lisse, impressionnée en devant, palpes testacés au bout, maxillaires allongés, 1-2 articles des antennes festacés aux 2 extrémités, les autres bruns. Prothorax échancré en devant, dilaté sur les côtés avant le milieu, tronqué à la base; angles obtus réfléchis; lisse, canaliculé, rebord ét roitement réfléchi, testacé ; par derrière de chaque côté une profonde fovéole, lisse, Ecus- son triangulaire. Elytres plus larges que le prothorax, obovales, arrondies au bout ; peu convexes, striées, inter- stries lisses, 3° avec 4 point avant le milieu, marge et suture pâles. Dessous lisse, pattes grêles, testacées; jambes un peu plus obscures. 460. ACUPALPUS PLANICOLLIS Schm. Berl. 1857. 146". — Long. 3,6 mill. — Nauplie. Facile à distinguer de toutes les espèces du genre, par les fovéoles basales du prothorax très-légères, presque effacées, ressemble beaucoup pour le faciès à dorsalis et brunnipes. — Tête d’un noir de poix, très-luisante ; im- pressions entre les antennes obliques et pas très-profon- des ; palpes jaune pâle. 1% article des antennes d’un jaune pâle, le reste d’un rouge brun clair. Prothorax rouge brun foncé, un peu plus long que celui du dorsalis, bien plus arrondi sur les côtés, plus étroit par derrière, avec les angles postérieurs entièrement arrondis, très-luisant, médiocrement convexe, uni, sans impressions transverses, de chaque côté de la base légèrement foncé mais presque sans fossettes, ligne médiane légère et courte. Elytres plus larges que le prothorax, assez parallèles, peu con- vexes, stries simples, 8° interstrie sans point enfoncé ; 15. 262 II. CARABIDES., — HARPALIDÆ, brun de poix, très-luisantes, bord latéral, le bout et la suture étroitement d’un rouge plus clair. 461. ACUPALPUS FLAVIPENNIS Luc. Expl. Alg. 1842. 74. 204. pl. 9. f. 9, — Long. 4; larg. 1,5 mill. — Algérie, La Calle. Beaucoup plus grand que consputus, près duquel il se place. Tête d’un testacé ferrugineux, légèrement convexe; impressions intraoculaires très-fortes ; labre et palpes tes- tacés. 127 article des antennes testacé, les suivants d’un testacé ferrugireux. Prothorax plus large que la tête, aussi long que large, testacé ferrugineux, assez convexe, lisse ; impression transverse antérieure très-marquée, en arc; ligne médiane faible; côtés arrondis et très-légèrement rebordés, angles postérieurs saillants; une impression profonde arrondie de chaque côté de la base. Elytres d'un jaune testacé, avec l'extrémité brunâtre, stries profondes; interstries saillants et lisses. Dessous d’un brun testacé ferrugineux. Pattes testacées. 462. ACUPALPUS (Anthracus) CORDICOLLIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 232. 5°, — Long. 5,2 mill. — Inkermann, près Sébastopol. Très-voisin du consputus. Forme plus élargie; antennes plus allongées, plus grêles; prothorax plus court, plus large, plus arrondi sur les côtés antérieurement, plus ré- tréci postérieurement, plus sinué près de la base; angles . postérieurs droits, un peu aigus; élytres plus larges. 463. ACUPALPUS (Anthracus) LONGICORNIS Schaum. Berl. 1857. 1. 145. Deuts. Fn. 622. 12°. — Long. 3,6 mill. — Autriche, Grèce. Aussi allongé que le consputus, mais plus petit. Téte d’un noir brun, rouge brun dans les exemplaires plus clairs, bouche et palpes jaunes. Antennes longues, rou- geâtres ou brunâtres avec 1-2 articles jaunes. Yeux. plus petits que dans le consputus, légèrement convexes, Prothorax de même forme, mais un peu plus petit, pas plus large que la tête avec les yeux, arrondi par devant sur les côtés, rétréci par derrière, avec les angles posté- rieurs droits, d’un rouge plus clair ou plus foncé, sou- « vent noirâtre au milieu, parfois tout noir, rougeâtre » seulement sur les-côtés, fossettes basales très-profondes et lisses, bord latéral moins réfléchi que dans le consputus. HISPALIS. — AMBLYSTOMUS. 263 Elytres étroites allongées, parallèles, striées plus légè- rement que dans le consputus, noires, une grande tache subtriangulaire à l'épaule, suture et bordure jaunes. Dessous brunâtre, abdomen un peu plus clair postérieu- rement, finement et assez densément ponctué. Pattes jaunes. — Dans les exemplaires clairs surtout Îles an- tennes sont d’un jaune presque uniforme. 464. ACUPALPUS (Trechicus) FIMICOLA Woll. Ins. Mad. 1854. 63. 46°. — Long. 2,8-3 mill. — Nord de Madère. Ovale oblong, déprimé, luisant, d’un testacé brunâtre ou grisâtre. Tête noire. Prothorax un peu cordiforme, ou presque carré rétréci par derrière; angles postérieurs un peu arrondis, avec un fin canal dorsal, et une impres- sion à peine distincte de chaque côté à la base, quelque- fois un peu roussâtre et avec l’extrême marge latérale généralement foncée. Elytres avec des traces obsolètes de stries vers la suture, mais presque unistriées vers le bord; avec 2 très-petits points enfoncés sur le disque. Antennes, bouche et pattes testacées ; les premières courtes et robustes. — Représente le Trechus minutus d'Europe, dont il a l’aspect : il est bien plus petit et d’un testacé gris pâle invariable, avec la tête d’un noir profond; son prothorax subcordiforme est bien plus long; ses élytres sont presque imperceptiblement striées et ses antennes courtes et robustes. S'%. Hispalis Ramb. — Ambiystomus Er. 465. HISPALIS DILATATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 188. 307. — Long. 4 mill. — Lenkoran. Diffère du metallescens par sa forme beaucoup plus large. Tête plus élargie et plus courte. Yeux moins dis- tants du prothorax. Prothorax beaucoup plus large, ce qui le fait paraître plus court, plus arrondi sur les côtés, qui forment presque avec la base un arc de cercle un peu aplati dans son milieu; angles antérieurs arrondis, non aigus. Elytres beaucoup plus larges, ce qui les fait paraître moins allongées, plus largement tronquées à l'extrémité, plus planes sur leur milieu, plus distincte- ment striées-ponctuées et réticulées. Dessus d’un bronzé plus noir, moins verdâtre; jambes un peu plus foncée: 264 Il. CARABIDES, — FERONIDÆ, FERONIDÆ 93. Feronia Latr. 466. FERONIA (Pæcilus) ANATOLICA Chaud. Bul. Mose. 1850. 130. 1". — Long. 14,5 mill. — Anafplie, Samsoun. Très-voisin de cursoria et quadricollis, plus grand et surtout plus large. Tête plus grande, plus large, dis- tinctement ponctuée et rugueuse; yeux plus gros et plus saillants. Prothorax plus large même que celui de qua- dricollis, très-transverse, presque aussi large que les élytres, moins rétréci antérieurement, base plus échancrée; angles antérieurs, quoique arrondis, formant une saillie visible ; côtés plus arrondis que dans quadricollis, mais nullement sinués près des angles postérieurs, qui sont presque droits mais nullement saillants; dessus moins convexe, presque lisse, nullement déprimé près des angles postérieurs; rebord latéral un peu plus large; le fond et les bords des impressions de la base distincte- ment rugueux; ligne longitudinale du milieu moins profonde. Elytres plus larges quoique semblables d’ail- leurs, ponctuation des stries un peu plus marquée, moins que dans cursoria, 2 points sur le 3° interstrie. Dessus toujours vert, tantôt très-clair et brillant, tantôt plus obscur et cuivreux; antennes, palpes, pattes et dessous colorés comme dans cursoria. 467. FERONIA (Pœcilus) VICINA Levrat. Soc. Lin. Lyon. v. 1859. p. 1. — Long. 13; larg. 5 mill. — Algérie, Sicile. Vert bronzé rougeâtre. Tête étroite, lisse, avec une impression longitudinale profonde de chaque côté entre. les yeux, allant du labre à l'insertion des yeux, reliée par une ligne transverse entre le front et le vertex; labre et mandibules d’un brun noirâtre, palpes ferrugineux; antennes robustes, noires, 1-2 articles d’un ferrugineux clair, dernier un peu roussâtre. Prothorax d’un tiers plus large que la tête, un peu plus long que large, assez plan, arrondi en devant, faiblement rétréci à la base, ligne longitudinale du milieu profonde, de chaque côté 2 impressions obliques très-enfoncées, externes moitié « moins grandes que les internes; côtés légèrement re- bordés Klytres plus larges que le prothorax, allongées, « FERONIA. 265 à peine ovales, plutôt parallèles, un peu convexes, si- nueuses à l’extrémité; :9 stries profondes; interstries assez élevés; un point fortement enfoncé sur la 3° sur le bord interne, aux 2/3; fortement rebordées avec une série de points très-profonds, sur l’interstrie externe. Dessous et cuisses d’un noir verdâtre, jambes et tarses d’un brun noirûtre. Voisin du cuprea, dont il diffère par la tête imponctuée, le prothorax plus allongé et faiblement rebordé, par sa forme plus parallèle et un peu plus convexe. 468. FERONIA (Pæcilus) LONGIVENTRIS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 91. 4. — Long. 14; larg. 5,2 mill. — Samarcand, Taschkent. Stature du lepida F., surtout voisin de ses variétés instabilis Mots. et fortipes Chaud., mais il s’en distingue facilement par ses élytres plus longues, moins parallèles, finement striées, et ses interstries plans. Allongé, luisant, variable de taille et de couleur, ou tout noir, ou en dessus d’un vert bronzé obscur ou bleu. Tête très-finement pointillée. Prothorax peu transverse, carré, peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci vers la base, avec les angles postérieurs obtus, antérieurs arrondis, à peine saillants; canaliculé au milieu, marqué de chaque côté de la base d’une impression bistriée, imponctuée. Elytres en ovale allongé, plus larges que le prothorax, côtés légèrement arrondis, sinuées avant la pointe, épaules terminées par une petite dent; stries fines, lisses; interstries plans, 3e marqué de 3 points, l’une avant, les autres après le milieu. Poitrine modérément ponctuée sur les côtés. 469. FERONIA /Pœæcilus) CARBONICOLOR Solsky, Ins. Turkest. 18174. 94. 9. — Long. 12; larg. 4,2 mill. — Kokand. Oblong, peu convexe, noir, luisant, palpes et extrémité des antennes brunâtres. Tête allongée, finement fovéolée de chaque côté entre les yeux, obsolètement pointillée et subrugueuse, 1% articles des antennes non compri- _més. Prothorax transverse, cordiforme, dilaté arrondi en devant, rétréci vers la base, non sinué au devant des angles postérieurs qui sont obtus à pointe arrondie, dos plan, lisse, avec une petite ligne au milieu, unisillonné profondément de chaque côté à la base, avec un rudi- 266 II. CARABIDES,. — FERONIDÆ, ment de 2e sillon en dehors. Elytres un peu plus larges que le prothorax, ovales, déprimées, profondément striées, interstries presque plans, 3° marqué de 1-4 points. 470. FERONIA (Pœæcilus) LEPTODERA Solsky, Ins. Turkest. 1874. 94. 8°. — Long. 12,3; larg. 4,8 mill. — Kokand. Allongé, étroit, noir, peu luisant, palpes, antennes et pattes brun de poix. Tête entre les yeux finement poin- tillée, peu profondément et finement fovéolée de chaque côté ; 127 articles des antennes non comprimés. Prothorax à peine plus large que long, lisse, un peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci vers la base, non sinué au devant des angles postérieurs qui sont presque droits; finement canaliculé au milieu, déprimé transversalement, subruguleux au devant de la base; un peu ponctué et profondément unistrié de chaque côté, en dehors une autre strie courte, souvent tout à fait oblitérée. Elytres un peu plus larges que le prothorax, elliptiques, plus forte- ment striées; interstries un peu convexes, 3° avec 3 points, dessous plus ou moins pointillé sur les côtés. 471. FERONIA (Pœcilus) JANTHINIPENNIS Solsky, Ins. Turkest. 1874. 92. 6. — Long. 11; larg. 4 mill. — Kokand, Gulsha. — Un seul GS. - Voisin du crenulata Dej. — Oblong, convexe, noir, lui- sant, élytres bleues. Prothorax lisse, ainsi que la tête, à peine plus court que large, plus large que la tête avec les yeux, arrondi sur les côtés, un peu rétréci vers la base, subsinué au-devant des angles postérieurs qui sont pres- que droits, finement canaliculé au milieu, bisillonné de chaque côté à la base. Elytres peu plus larges que le pro- thorax, en ovale oblong, convexes, à côtés légèrement arrondis ; stries profondes, 5° et 6° réunies loin avant l’ex- trémité, 7° raccourcie en ce point; interstries un peu con- « vexes, 3° avec 3 points, 1°r avant, les 2 autres après le milieu, 5e avec 4 point unique placé avant le milieu. 472. FERONIA (Pedius) COARCTATA Luc. An. Sc. Nat. xvur. 64. — Expl. Alg. 57. pl. 8. f. 1. — grata Chaud. Stet. 1859. 114. — Long. 10,3 mill. — Espagne méridionale, Algérie. Se rapproche du purpurascens Dej. — Prothorax aussi long que large, presque carré ; côtés peu arrondis par de- » FERONIA. 267 vant, très-lécèrement échancrés par derrière; angles pos- térieurs droits et pointus, mais nullement saillants; bord postérieur coupé droit, seulement peu échancré au milieu ; bord latéral très-finement réfléchi; dessus entièrement lisse; les 2 impressions de chaque côté de la base près des angles, profondes et nettement accusées, l’externe de moitié plus courte, tout comme dans decipiens. Elytres plus étroites que dans celui-ci, un peu moins parallèles, pas si allongées que dans bœtica et crenatipennis, plus con- vexes transversalement ; très-fortement striées ; interstries plus plans et lisses, points des stries pas si larges, bord latéral pas plus réfléchi que dans bætica. Dessous fine- ment et très-densément ponctué; milieu de la poitrine lisse. Dessus d’un beau bleu violet, passant tantôt au vert, tantôt au rouge ferrugineux; antennes tantôt d’un rouge ferrugineux, tantôt brunes avec le 1€ article rouge; paites ou d’un rouge ferrugineux, ou noirâtres, parfois cuisses brunes, avec les jambes et les tarses rou- geâtres. 413. FERONIA (Pedius) CUPRIPENNIS Fairm. Soc. ent. Fr. 1852. 10. 2°. — Long. 10 mill. — Tanger. Allongé, déprimé en dessus, d’un brun noir luisant; | antennes brunes, les 2 1% articles d’un rougeâtre obscur, aussi longues que la moitié du corps. Prothorax plus | long que large, côtés légèrement arrondis en avant, se | redressant seulement à la base ; angles postérieurs poin- | tus ; ligne médiane profonde n’atteignant pas la base; de | chaque côté de la base 2 stries profondes lisses, l’interne >eaucoup plus longue que l’autre; des reflets bleus sur | les côtés pestérieurs. Elytres oblongues d’un beau rouge cuivreux, quelquefois d’un cuivreux bronzé, à stries larges | et profondes, très-ponctuées, crénelées. Segments de l’ab- domen fortement ponctués à la base, surtout sur les côtés; au milieu, 2 gros points écartés, bien visibles; dernier segment entièrement ponctué, bordé de rougeûtre ; jambes et tarses rougeâtres. — Très-voisin du crenata, en diffère par la couleur métallique des élytres et par la longueur | du prothorax; se distingue aussi, par ce dernier carac- ière, du purpurascens. 268 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. 474. FERONIA (Pedius) CURTICOLLIS Peyr. Soc. ent. Fr. 1858. 375. — pertusa Schaum. Wien. Monat. 1858. 372. — crenata var. Schaum. Berl. 1860. 85. — Long. 9,5; larg. 3,8 mill. — Syrie. Bronzé foncé en dessus avec le reste du corps d’un noir plus ou moins obscur. Tête ponctuée finement et lâche- ment, plus fortement et densément dans les impressions entre les yeux; une carène sur les 3 4ers articles des an- tennes. Prothorax transverse très-court, 2 fois plus large | au milieu qu’à la base, échancré antérieurement, à côtés arrondis en avant et se redressant un peu avant la base pour former des angles aigus; ligne médiane bien mar- quée, moins enfoncée que dans glabrata; impression de chaque côté de la base très-enfoncée, droite, linéaire, allongée ; marqué en dessus de quelques rides horizon- tales, ponctué assez fortement et peu densément dans « l'intervalle des impressions. Elytres ponctuées striées, « stries ordinairement un peu crénelées. Dessous très-fine- ment et densément ponctué, comme dans les espèces voi- * sines. — Diffère essentiellement de celles-ci par la briè- veté du prothorax ; se rapproche de punclicollis et glabrata; les angles postérieurs du prothorax redressés et aigus le font distinguer tout d’un coup du 1°; il n’en est pas de même des variétés du 2, qui sont à la fois de petite taille, . de couleur métallique, à stries peu crénelées et à angles postérieurs du prothorax redressés plus près de la base ; . outre le caractère indiqué, on le reconnaîtra alors à la ponctuation de la base du prothorax qui est plus serrée (quoique moins que dans le puncticollis), et couvre tout : l’espace entre les impressions sans jamais se porter au- delà comme dans glabrata, dont les angles postérieurs sont presque toujours ponctués; impressions elles-mêmes plus allongées, plus enfoncées et plus droites. 415. FERONIA (Adelosia) SIBIRICA Gebl, Ledeb. 11. 42°. — Long. « 12,6; larg. 4,6-5,3 mill. — Barnaul, Irtysch. Glabre, très-lisse en dessus, plus obscur en dessous. Tête lisse, une large fovéole entre les antennes, palpes « bruns. Antennes plus larges que le prothorax, pubescentes « d’obscur en dehors. Prothorax cordiforme transverse, légè- . rement échancré en devant, angles défléchis, étroitement” FERONIA, 269 | bordé sur les côtés, beaucoup plus étroit par derrière, | tronqué, angles aigus: un peu plan en dessus, lisse, avec | une impression transverse devant et derrière, canaliculé au milieu, une fossette ruguleuse de chaque côté à la base. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres peu plus larges que le prothorax, tronquées en devant pétiolées, un peu arquées sur les côtés, arrondies au bout, planes en dessus, | striées pointillées, interstries lisses, 3 points plus gros sur le disque, strie marginale à points écartés. Dessous lisse, noir. Pattes robustes, noires ; jambes et tarses brun | de poix. | 416. FERONIA (Adelosia) NIVICOLA Mén. Cat. 1832. 123. 417. — Fald. Transc. 1. 63. 55. — © montivaga Fald. Transce. 1. 62. 54°. — Caucase. Ressemble assez au parumpunctata, maïs un peu plus étroit, noir en dessus, aptère. — Tête grande, large, sub- | arrondie, lisse, avec une fovéole étroite, allongée, subsi- nuée de chaque côté entre les antennes, assez profonde; pattes ferrugineuses; antennes brun de poix. Prothorax petit, cordiforme, peu plus large que la tête, très-rétréci par derrière, assez sinué de chaque côté au devant des | angles postérieurs droits, pointus, échancré légèrement à | la base, largement et profondément au bout, avec les an- | gles saillants, obtus, vaguement et très-obsolètement stri- gueux en dessus, fossette postérieure très-profonde, allon- gée, largement canaliculé au milieu, largement déprimé et rebordé sur les côtés, assez dilaté arrondi avant le milieu. Ecusson triangulaire, assez aigu, lisse. Elytres oblongues, peu dilatées par derrière, obtusément arron- dies ou subtriangulaires au bout, assez déprimées, striées, | stries très-densément ponctuées; interstries plans, lisses, marqués chacun de 4 points, 2 sur la 5° strie avant le milieu, et 2 sur la 32 avant l’extrémité. Dessous brun, faiblement alutacé, luisant, avec de longs poils raides ; pattes allongées, menues, de même couleur. 4711. FERONIA (Lyrothorax) CASPIA Mén. Cat. 120. 412. (Omaseus). — Fald. Transe. 1. 56. 48*.—- Long. 14; larg. 5,3 mill. — Caucase, Perse boréale. Ressemble pour la stature au melas Creutz.; un peu plus | pebit et ordinairement plus étroit. — Tête avancée, large, 270 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. arrondie, lisse, avec 2 légères impressions entre les an- tennes; yeux petits, globuleux. Antennes ferrugineuses, un peu plus longues que la tête et le prothorax ; 1-3 arti- cles bruns; palpes roux. Prothorax cordiforme, très-ré- tréci par derrière, dilaté arrondi avant le milieu, tronqué subsinué à la base, angles à peine saillants, pointus, lar- gement et assez profondément échancré en devant avec les angles avancés, obtus ; convexe, aplati sur le milieu du disque, assez profondément et largement canaliculé, très-obsolètement strigueux, faiblement biimpressionné de chaque côté à la base, avec un rebord latéral mince. Ecusson triangulaire très-lisse, impressionné. Elytres ovales atténuées de part et d'autre, obtusément arrondies, assez profondément bisinuées au bout, planes sur le dis- que, à stries profondes, légèrement crénelées; interstries convexes, très-lisses, 3 points sur le disque, assez enfon- cés, avec une série de profondes fovéoles sur les bords. Dessous noir, alutacé. Pattes robustes, brunes ; tarses « ferrugineux. 4718. FERONIA (Lyrothoraz) PULCHELLA Fald. Fn. Transc. 1. 1835. 60. 52. — Var. elongatula Chaud. Bul. Mosc. 1844. 442. 10°. — Caucase, Trébizonde. Plus petit que graia, moins allongé, un peu plus con- vexe. — Tête plus étroite, fovéoles frontales plus longues et plus profondes ; une faible impression au milieu du front. Prothorax un peu plus convexe, plus échancré au sommet, avec les angles antérieurs plus saïfllants, côtés plus longuement sinués par derrière, angles postérieurs « droits, un peu aigus, base subéchancrée ; ligne médiane . du disque plus large et plus profonde, fovéoles posté- rieures linéaires, parallèles, bien marquées, toute la base plus largement et densément pointillée. Elytres plus courtes, plus ovales, à épaules plus arrondies, non arron- dies séparément au bout, plus largement rebordées à la « base, plus convexes, à rebord réfléchi plus large, à stries plus profondes, plus distinctement ponctuées; interstries plus convexes ; 3° à 3 points; série submarginale formant une ligne de points profonds. Dessous du prothorax, côtés de la poitrine et de l’abdomen densément ponctués, anus = lisse ©. FERONIA. 271 | 4179. FERONIA (Lyrothorax) RUFIPALPIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 145. 179%. — Long. 9 mill. — Abastouman, 2,650 mètres; juin. Très-voisin des pulchella étroits. — Tête plus grosse et | parfaitement lisse ; prothorax plus court, moins rétréci postérieurement ; angles antérieurs moins arrondis ; im- pressions des côtés de la base plus larges et plus pro- fondes; base moins ponctuée, presque lisse au milieu. | Elytres plus convexes, plus arrondies sur les côtés ; stries moins distinctement ponctuées. — Constamment d’un noir obscur très-brillant; palpes, jambes et tarses d’un | brun rougeâtre. | 480, FERONIA (Lyrothorax) PLATYDERA Chaud. Bull. Mosc. 1850. 136. — Jaticollis Chaud. Car. Caue. 1846. 146. 180. — Long. 10 mill. — Imérélie, Glola; juin. Voisin de pulchella, mais distinct par la forme du pro- | thorax. — Tête plus grosse, surtout à la base, un peu plus courte, plus plane, très-lisse; yeux moins saillants. Pro- thorax plus large, beaucoup moins arrondi sur les côtés, à peine rétréci postérieurement, et légèrement sinué vers | les angles de la base, qui sont moins aigus; bord anté- rieur un peu plus échancré; base plus plane au milieu, à impression latérale bien moins marquée, effacée près du | bord postérieur ; extérieurement une autre impression assez distincte quoique peu enfoncée, moitié plus courte | et presque arrondie; ponctuation serrée. Elytres plus | larges, plus courtes ; angle huméral bien marqué, à peine | arrondi. Antennes plus courtes. | 481. FERONIA (Lyrothorax) COLCHICA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 137. 8°. — Long. 12,2 mill. — Caucase, Adjara. Très-voisin de platydera, mais bien plus grand et par- | faitement distinct. Tête exactement semblable; yeux tout | aussi petits, à peine saillants, derrière lesquels un très- | léger étranglement, qui disparaît sur le haut; impres- | Sions du front moins enfoncées, moins lisses. Prothorax | plus large antérieurement, ce qui le fait paraître plus | rétréci postérieurement ; bord antérieur plus profondé- ment échancré ; côtés plus arrondis vers les angles anté- | rieurs, mais encore moins sinués vers les postérieurs qui | Sont exactement droits, base un peu plus échancrée; le | | | 272 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. dessus comme dans platydera; impression latérale interne de la base beaucoup plus enfoncée, ponctuation de la base semblable. Elytres à peu près de la même forme; épaules un peu plus arrondies à l’angle; dessus un peu plus con- vexe ; stries plus marquées et distinctement ponctuées, interstries plus convexes. Dessous ponctué de la même manière, c’est-à-dire sur les côtés de la poitrine et de l’abdomen; couleurs exactement les mêmes ; articles des antennes un peu plus allongés. 482. FERONIA (Tapinopterus) LATICORNIS Fairm. Soc. ent. Fr.1856. 519". Johannis. Soc. ent. Fr. 721.—Long. 14 mill.— Orient, Rhodes. Allongé, assez convexe, d’un noir assez brillant. An- tennes atteignant à peine la base du prothorax, larges, comprimées, d’un rougeâtre obscur, 2e article — 3°. Tête assez grosse, avec 2 sillons courts et profonds entre les yeux. Prothorax un peu cordiforme, rétréci assez forte- ment à la base ; côtés arrondis, ne se relevant que tout-à- fait à la base, ce qui forme presque une petite dent aux angles postérieurs ; de chaque côté à la base une forte strie allongée; au milieu un sillon longitudinal. Elytres oblongues, un peu plus larges que le prothorax, à stries bien marquées, maïs peu profondes, à points excessive- ment fins, à peine visibles de côté; extrémité à peine sinuée. Dessous d’un brun noir peu brillant ; abdomen et côtés de la poitrine à ponctuation peu forte et peu serrée. Pattes d’un rougeâtre obscur. Forme d’un concinna allongé ; diffère des Steropus par les angles postérieurs du prothorax formant une petite dent. 483 FERONIA (Tapinopterus) PUNCTATA Redt. Russeg. 982. 9°. f. 9. — Long. 9,8 mil. — Chypre. Cette espèce a le faciès de l’Argutor vernalis, maïs par la dent du menton simple elle paraît devoir constituer un nouveau genre. Brun; tête triangulaire finement ponc- tuée. Prothorax presque carré, dilaté avant le milieu, rétréci peu à peu par derrière, ponctué obsolètement sur le disque, plus densément et plus fortement sur les côtés, avec une impression de chaque côté par derrière, et une ligne longitudinale du milieu assez profonde. Elytres un peu plus larges que le prothorax, en ovale oblong, pro- an : ES RE le FERONIA. 273 fondément striées, stries peu densément ponctuées ; in- terstries convexes, irrégulièrement ponctués, externe avec de plus gros points. Dessous ponctué obsolètement, épi- pleures et pleures plus fortement, 484. FERONIA (Tapinopterus) AMBIGUA Fairm. Rev. zool. 1858. 455. — Soc. ent. Fr. 1859. 271. #. — Chaud. Stet. 1859. 119. — Long. 13-14 mill. — Corse, Monte Renosa. Allongé, noir brillant. Tête aussi longue que le protho- rax, un peu plus étroite, avec 2 fortes impressions entre les antennes. Celles-ci aussi longues que la moitié du corps, d’un rougeâtre obscur, ainsi que les palpes. Pro- thorax pas plus long que large, rétréci en arrière ; côtés arrondis assez légèrement en avant, se redressant vers la base; angles postérieurs presque aigus; de chaque côté une forte impression longitudinale, lisse; une autre très- faible sur l’angle lui-même; ligne médiane profonde; angles antérieurs un peu saillants. Elytres assez étroites, à stries fortes, lisses ; interstries un peu convexes; sur le 3° 6 points enfoncés ; bord externe assez fortement relevé. g‘ dernier segment de l’abdomen avec une carène longi- tudinale et une faible dépression de chaque coté. — Voisin de micans Heer, mais plus petit, plus allongé; prothorax beaucoup plus étroit et plus rétréci en arrière. 485. FERONIA (Tapinopterus) GAPITATA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 140. 11°. — Long. 14 mill. — Monts Daralaghèz, dans le Na- khistchévan. Tête large, grande, comprimée, presque hexagonale, rétrécie postérieurement, avec un renflement latéral, qui enveloppe la partie postérieure et inférieure de l’œil, dont il ne reste visible qu’un espace ovale irrégulier, non sail- lant, à bord intérieur formant un bourrelet bordé d’un sillon qui se termine à l'angle un peu saillant au-dessus des mandibules; bord antérieur droit au milieu, oblique sur les côtés; au-dessous de la fossette antennaire une saillie dentiforme assez forte; suture de l’épistome in- distincte; dessus plan, lisse; impressions entre les an- tennes un peu arquées, courtes, peu marquées; entre elles une petite fossette ovalaire et quelques rides très-courtes x au bord antérieur; antennes à peu près comme dans 274 II, CARABIDES, — FERONIDÆ. Duponcheli; dent de l’échancrure du menton étroite, à peine bifide, plutôt tronquée et légèrement creusée vers l’extrémité ; labre assez avancé, un peu rétréci antérieu- rement, plan, subéchancré ; mandibules un peu striées ; Prothorax presque pas plus large que la tête, moins long que dans Duponcheli, presque aussi long que large, rétréci vers la base, moins que dans picimuna ; bord antérieur peu échancré, légèrement bisinué; angles un peu sail- lants, droits, plutôt aigus, à peine arrondis, distants des côtés de la tête; côtés guère plus arrondis que dans Duponcheli, aussi légèrement sinués vers les angles, qui sont droits, très-aigus, un peu saillants, précédés de quel- ques dentelures ; base très-légèrement échancrée ; dessus lisse très-plan, incliné seulement vers les angles anté- rieurs, impressions transverses peu distinctes ; ligne mé- diane bien marquée, étroite, atteignant presque les 2 bords; impression linéaire de chaque côté de la base, étroite, un peu arquée, remontant au-delà du milieu; rebord latéral assez étroit sans aucune dépression interne. Elytres beaucoup plus longues que celles de Duponcheli, 2 fois plus longues que larges, moins parallèles, légère- ment arrondies sur les côtés, tronquées carrément à la base, arrondies sans sinus à l’extrémité ; épaules carrées, un peu obtuses, sans vestige de dent, ourlet antérieur moins saillant; dessus assez plan, en pente postérieure- ment, stries fines, lisses; scutellaire remplacée par un point peu prolongé entre la 17e et la 2°; interstries peu convexes, lisses, peu luisants; sur le 3° deux points peu marqués, derrière le milieu, et sur le 8° une rangée presque continue de gros points; rebord latéral assez relevé. Dessous imponctué. Dessus brun plus ou moins foncé, dessous plus clair, mandibules brunes vers l’extré- mité; parties de la bouche, palpes, antennes et pattes ferrugineux; élytres plus ternes que la tête et le pro- thorax. 486. FERONIA (Tapinopterus) MICROPHTHALMA Delarouz. Soc. ent. Fr. 1857. Bul. 94. 2°. — Long. 16 mill. — Grotte du Bé- tharam (Hautes-Pyrénées). Brun foncé; palpes, pattes et derniers segments de l’abdomen plus clairs. Tête grosse, presque aussi large FERONIA, 219 que le prothorax ; yeux extrêmement petits, non saillants. Prothorax étroit, beaucoup plus long que large, fortement rétréci un peu avant les angles postérieurs, qui sont droits et pointus ; 2 fossettes non ponctuées, bien marquées, l’interne presque parallèle au bord latéral, la 2e plus pe- tite oblique ; un gros point sur l’angle postérieur. Elytres un peu plus claires que le prothorax, lisses, presque parallèles, étroites, allongées ; stries très-fines ; interstries plans, 3 points enfoncés sur le 3°, 197 contre la 3° strie au tiers antérieur, 2 et 3° contre la 2€ strie, l’un vers le milieu, l’autre aux 2/3. 487. FERONIA (Tapinopterus) REBELLIS Reïche. Soc. ent. Fr. 1855. 621. 46*, — Long. 10; larg. 3,8 mill, — Peloponnèse. Robuste, noir, brillant, parties de la bouche, antennes et pattes brunâtres. Tête ovale arrondie, lisse, avec une large impression sur l’épistome, et une autre longitu- dinale de chaque côté entre les antennes. Prothorax de près de 2 fois la longueur de la tête, en avant, très-rétréci en arrière, un peu moins long que large, coupé presque carrément au bord antérieur avec les angles arrondis; côtés rebordés, arrondis, se relevant brusquement tout contre la base, pour y former une petite dent saïillante sur l’angle qui est obtus ; disque canaliculé avec une ligne enfoncée, un peu allongée et légèrement oblique de chaque côté de la base. Ecusson très-petit, à peine strié longitudinalement. Elytres un quart plus larges que le prothorax, à peine moitié plus longues que larges, s'élargissant un peu au-delà du milieu, angle huméral assez marqué, stries lisses, interstries légèrement con- vexes, 2 points sur le 3°, contre la 29 strie, 1° au-dessous du milieu, 2° au quart postérieur de l’élytre. 488. FERONIA (Siyracoderus) ATRAMENTARIA Rosh. And. 1856. 34". — Long. 12,2 ; larg. 4,6 mill. — Sierra Nevada. Taille du Findeli, très-voisin de edura Dej. pour la couleur, le faciès et en particulier pour la forme du pro- thorax. Dessus noir, luisant, quoique moins que dans edura ; dessous noir de poix, palpes, antennes et pattes brun de poix. — Tête lisse, avec une impression trans- verse distincte au-dessus du labre et une lansitudinale 276 II. CARABIDES. — FERONIDÆ, indistincte près des yeux ; antennes assez épaisses brun de poix, articles externes finement pubescents de jaune ferrugineux. Prothorax court, large, plus large que long par devant. fortement rétréci par derrière, cordiforme, sur les côtés lisse, assez plan, avec une fine ligne longi- tudinale au milieu, angles antérieurs rabattus, obtus, postérieurs droits; bord postérieur imponctué, marqué de deux courtes impressions assez profondes, dont l’ex- terne allongée, l’interne arrondie et éloignée du bord postérieur. Elytres arrondies courtes, ayant leur plus grande largeur au-delà du milieu, obtusément arrondies vers le bout, légèrement convexes, imponctuées, couleur et luisant du prothorax ; stries fines, imponctuées, inters- tries plans ; 2€ strie après le milieu marqué d’un poiut, bord latéral de points fovéiformes. Dessous noir de poix, luisant; pattes assez fortes, brun de poix. 489. FERONIA (Argutor) CRASSICOLLIS Morav. Bul. Pet. 1863. v. 250". — punctatostriata Mots. Cat. 1845. 49. — Long. 7-7,5 mill. — Kulussutai. Noir, base des antennes, palpes et pattes d’un roux de poix ; prothorax presque carré, convexe, subdéprimé pos- térieurement, arrondi sur les côtés, ponctué et bistrié à la base de chaque côté; élytres striées-ponctuées, inters- tries plans, 3° avec un seul point subapical. — Quoique pourvu de strie scutellaire, et dénué de rebord à l’ap- pendice prosternal, il vient dans les Lagarus, dont il a les caractères essentiels, Un peu plus grand et plus large que vernalis, il s’en distingue en particulier par son pro- thorax tronqué par devant, beaucoup plus convexe, plus large, plus arrondi sur les côtés et plus fortement rétréci par derrière ; les côtés sont réfléchis nettement dans toute leur longueur et pas plus faiblement en avant qu'en arrière ; le sillon longitudinal médian manque sur les tarses, = 490. FERONIA (Argutor) WASERSTJERNÆ J. Sahlb. Carn. Fen. 1873. 99. 121*. — Of Long. 5,6 mill. — Laponie finlandaise. Voisin du strenua Panz. Schm., il en diffère par son prothorax plus court, plus fortement cordiforme, ses élytres à stries plus fortes à peine ponctuées et à inter- | | FERONIA. 211 stries plus convexes, ses proépisternes à peine ponctués mais obsolètement rugueux. — Tête près de 2 fois plus étroite que le prothorax, noire, luisante, fovéoles fron- tales peu profondes, obsolètement pointillées rugueuses ; épistome avec un point de chaque côté; front avec des rides transverses obsolètes; mandibules brunes; palpes roux, dernier article rembruni au milieu. Antennes un peu plus épaisses que dans sfrenua, brun obseur, scape entier et articles 2-4 à la base roux, 1-3 glabres, les autres pubescents de gris. Prothorax près d’un tiers plus court que large, subcordiforme, très-légèrement échancré au bout, avec les angles défléchis, assez obtus, côtés forte- ment dilatés arrondis avant le milieu, étranglé par der- rière, avec ies angles postérieurs aigus, subtronqué à la base; plus convexe, noir, luisant, canaliculé au milieu, marqué sur le disque de rides tranverses très-obsolètes, rugueux ponctué à la base, obsolètement au milieu, for- tement de chaque côté, avec une impression oblongue assez profonde de chaque côté en dessous des angles postérieurs. Elytres oblongues, à peine plus larges que le prothorax, obtusément arrondies par derrière, convexes, luisantes, à stries fortes, denses, profondes, imponctuées, latérales moins profondes, obsolètement pointillées ; in- terstries convexes, 3° marqué de 3 petits points; série de fovéoles ocellées de la strie submarginale largement in- terrompue au milieu, striole scutellaire entre la 1" et la 2 strie raccourcie et non réunie à la suturale. Dessous noir, luisant, lisse; pro- et més-épisterne obsolètement ponctués ruguleux; posternnm non rebordé au bout; trochanters postérieurs munis d’une soie avant le milieu. Pattes rousses, cuisses un peu plus obscures; tarses an- térieurs légèrement dilatés G‘. 491. FERONIA (Argutor) RUGICOLLIS Sahlb. Ochot. 1844. 95. 7*. — Long. 7; larg. 2-8 mill. — Ochotsk. Taille et faciès de strenua, facile à distinguer par son prothorax profondément rugueux tranversalement, noir, luisant, aptère. — Tête avancée, lisse, avec une profonde fovéole longitudinale de chaque côté, près des yeux; bouche brun de poix ; mandibules ferrugineuses au bout; Nouveau Répertoire I. — 1880. 16 278 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. palpes d’un roussâtre de poix, dernier article d’un roux ferrugineux au bout. Antennes médiocres d’un roux de poix, 1-3 articles plus clairs, plus luisants, glabres, les autres pubescents de gris. Prothorax arrondi subcordi- forme, tronqué en devant avec les angles obtus, rebordé sur les côtés, dilaté arrondi au milieu, peu sinué vers la base, beaucoup plus étroit par derrière, tronqué à la base avec les angles presque droits aigus; un peu convexe, finement canaliculé au milieu, marqué de profondes rides transverses ondulées, avec une profonde strie de chaque côté à l’angle postérieur. Ecusson triangulaire. Elytres presque de la largeur de la base du prothorax, peu dila- tées au milieu, arrondies au bout, profondément striées pointillées, 3 plus gros points sur le 3° interstrie près de la 2e strie, et plusieurs fovéoles subocellées écartéés sur le marginal, rapprochées vers la base. Dessous noir de poix, assez lisse. Pattes entièrement ferrugineuses. 492. FERONIA (Argutor) BOREELLA J. Sahlb. Ant. Lappl. Col. Forh. x1. 1870. 403. 12. — Carn. Fen. 1873. 100. 123. — Long. 4,6 mill. — Laponie finlandaise. Oblong, noir, luisant, aptère, base des antennes, jambes et tarses d’un roux de poix; prothorax court, large, sub- cordiforme, angles postérieurs aigus, base unistriée et ponctuée de chaque côté, avec des strigosités transverses obsolètes ; élytres striées, stries finement pouctuées ; proépisternes lisses. — Plus petit et plus court que le diligens Sturm, facile à distinguer par la structure du prothorax beaucoup plus courte et plus large, plus cordi- forme et par la couleur des pattes. — Voisin du nivalis F. Sahl. (de Sibérie); il s’en distingue surtout par la sculpture des élytres. | 493. FERONIA (Argutor) SUBTILIS Sahlb. Ochot. 1844. 35. 12°, — — Long. 5,6 ; larg. 2,3 mill. — Ochotsk. Un peu plus court, plus étroit, plus déprimé que pulla, il diffère des espèces voisines par 5 gros points sur les élytres. — Noir, luisant, aptère; tête grande, avancée, lisse, une fovéole longitudinale oblongue de chaque côté entre les antennes ; labre transverse, noir de poix comme les mandibules; palpes ferrugineux, dernier article rem- bruni au milieu. Antennes d’un ferrugineux obscur, 1-3 | | | | FERONIA. 279 articles ferrugineux, luisants, glabres. Prothorax à peine plus large que long, tronqué en devant avec les angles défléchis obtus arrondis; sur les côtés rebordé, très-dilaté avant le milieu, se rétrécissant vers la base, subsinué, tronqué à la base, angles postérieurs droits pointus; peu convexe en dessus, presque lisse, avec de fines strigosités longitudinales au milicu antérieur, canalicule plus pro- fonde, terminée par une fossette subarrondie près du bord apical, une strie assez profonde finement ruguleuse à la base de chaque côté. Ecusson petit, triangulaire lisse. Elytres en ovale oblong, à peine plus longues que le pro- thorax, peu dilatées au milieu, arrondies au bout, stries fines, très-finement pointillées; interstries plans, lisses ; sur le 3° interstrie 5 points gros distincts près de la 2e strie, et des fovéoles subocellées sur l’interstrie mar- ginal plus nombreuses à la base et au bout. Dessous noir de poix assez lisse. Pattes entièrement ferrugineuses. 424. FERONIA (Argutor) SICULA Levr. Soc. Lin. Lyon. 1857. 1v. AT. — Long. 6; larg. 2,5 mill. — Sicile. Aptère, d’un rouge ferrugineux brillant. Tête petite, lisse, marquée d’une légère impression à la base des an- tennes, se prolongeant entre les yeux, qui sont petits, à peine saillants. Antennes dépassant la moitié du corps. Prothorax près de 2 fois aussi large que la tête, plus long que large, subcordiforme antérieurement, déprimé, lisse, marqué dans son milieu d’une ligne n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur; 2 impressions linéaires profondes ponctuées de chaque côté de la base; bord antérieur légèrement échancré, latéraux rebordés, subsi- nueusement arrondis d'avant en arrière, s’élargissant jusqu’au tiers, puis diminuant insensiblement jusqu'aux 4/5 pour tomber à angle droit sur la base, qui est échan- crée dans son milieu ; angles antérieurs émoussés, pos- iérieurs droits légèrement chagrinés. Ecusson petit. Elyires 2 fois aussi longues que le prothorax, planes, marquées de stries profondément ponctuées, interstries peu élevés. — Se place près de negligens; distinct par son prothorax plus cordiforme, ayant sa plus grande largeur au tiers antérieur. 280 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. 495. FERONIA (Argutor) INEPTA Coq. Soc. ent. Fr. 1858. 167. — Long. 5,5 mill. — Guelma. D'un brun rougeâtre brillant. Tête petite, avec un espace lisse et brillant sur le vertex, le reste de la surface couvert d’une ponctuation très-fine, plus abondante et plus serrée en avant et sur les côtés. Anteunes d’un brun fauve. Prothorax beaucoup plus large que la tête en avant, un peu rétréci en arrière ; côtés larges, arrondis, ne com- mençant à se rétrécir que vers le 2e tiers ; angles posté- rieurs légèrement aigus; surface lisse, unie, brillante; ligne médiane bien marquée; de chaque côté une im- pression longitudinale profonde à la base, prolongée jus- que vers le milieu, avec des points couvrant l’espace entre elle et l’angle ; milieu de la base presque lisse. Elytres un peu plus larges à la base que le hord postérieur du prothorax, assez régulièrement parallèles, presque arrondies en arrière ; stries très-fortement ponctuées ; interstries légèrement relevés. Dessous d’un brun rou- geâtre, entièrement couvert d’une ponctuation fine, très- serrée. Pattes fauves. Très-voisin de longicollis Duft., maïs plus petit, tête encore moins grande; prothorax plus dilaté sur les côtés en avant, moins ponctué aux angles postérieurs ; élytres à stries plus fortement ponctuées. 496. FERONIA (Argutor) ABERRANS Morav. Bul. Peter. v. 1863. 251". . — Long. 9-10 mil. — Monts Bureja, Amur, embouchure du Bureja et de l’Ussuri. Noir, un peu bronzé en dessus, antennes, palpes et côtés du prothorax d’un roux ferrugineux; prothorax un peu carré, subarrondi sur les côtés, rétréci en devant, ponctué et bistrié de chaque côté à la base; élytres striées- | ponctuées, interstries plans, 3° avec 2 points près de la 3° strie. Se doit placer près du groupe des Lagarus; élytres en pointe arrondie, très-indistinctement sinuées avant l’ex- trémité, sont marquées encore d’une strie en dehors de la 8, 1er article des antennes cylindrique, dernier article des palpes en ovale allongé, indistinctement tronqué au bout ; strie scutellaire marquée ; prosternum dans quelques exemplaires distinctement rebordé en devant, et dans FERONIA. 281 d’autres avec une strie marginale, une ligne plus pro- fonde, un peu indistincte, marquant le rebord, qui n’est pas nettement prononcé; appendice prosternal sans re- bord. — Stature pas trop différente de celle du cuprea ; 3-5 articles des antennes ordinairement rembrunis. Pro- thorax plus large que long, rétréci fortement en devant à partir du milieu, peu sensiblement par derrière ; angles postérieurs saillants en dehors comme de petites dents ; dessus légèrement convexe, côtés un peu déprimés par derrière, bords latéraux minces et un peu réfléchis ; élytres un peu plus larges à la base que le bord posté- rieur du prothorax. 497. FERONIA (Argutor) LYRODERA Chaud. Car. Cauc. 1846. 230. 2*. — Long. 12 mill. — Kertch. Voisin de picimana; plus petit et un peu plus étroit. — Tête plus étroite; sur sa partie postérieure, entre les yeux, des points épars. Prothorax moins élargi antérieu- rement, plus étroit à la base, plus en cœur, moins arrondi sur le milieu des côtés ; sinuosité près des angles posté- rieurs plus courte et moins sensible ; base coupée plus obliquement des deux côtés; angles postérieurs obtus, antérieurs ct bords latéraux plus inclinés; milieu de la base beaucoup plus convexe. Elytres assez allongées, égales à leur base à celle du prothorax; rebord de la base ne dépassant que peu les angles du prothorax ; épaules arrondies; côtés légèrement sinués avant le milieu, un peu dilatés au milieu ; extrémité arrondie un peu sinuée; stries crénelées ; interstries assez convexes; sur Île 3° un point placé à quelque distance de l'extrémité ; la série marginale ordinaire interrompue. Côtés du prothorax, de la poitrine et de l’abdomen couverts de points, bien marqués, serrés et entremêlés; anus finement pointillé. 498. FERONIA (Argutor) RETICULATA Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 826. 65°. — Mazenderan, Astrabat. Noir de poix, plus clair en dessous; prothorax carré, non sinué en devant, angles postérieurs droits, base ponctuée, striée au milieu et sinuée; élytres allongées, réticulées, striées-ponctuées, interstries plans, disque très-ponctué. — Plus étroit et plus allongé que depressa 16. 282 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ, Dej.; prothorax carré, échancré antérieurement, sans sinuosité, angles postérieurs plus droits, base sinuée et plus fortement ponctuée sur les côtés, striée dans son milieu; élytres plus allongées, plus planes, réticulées, stries visiblement ponctuées ; pattes plus foncées. 499, FERONIA (Lagarus) STRICTICOLLIS Solsky. Ins. Turkest. 1874. 97. 1‘. — Long. 8 ; larg. 8,2 mill. — Sarafschan. Peu convexe, glabre, luisant, noir de poix, antennes, palpes et pattes d’un roussâtre de poix. Tête petite, front profondément, mais brièvement sillonné de chaque côté. Prothorax plus large que la tête avec les yeux, à peine plus large que long, arrondi sur les côtés, non rétréci vers la base, brièvement, abruptement sinué au devant des angles postérieurs qui sont droits, marqué au milieu d’un canal longitudinal, de chaque côté à la base creusé d’une impression large et peu profonde, finement poin- tillé ruguleux et profondément bistrié, strie interne plus longue, éloignée de la base. Elytres ovales, plus larges que le prothorax, profondément striées-crénelées, inter- stries un peu convexes, 3° avec un point unique après le milieu. Prosternum et poitrine finement pointillés sur les côtés. 500. FERONIA (Lagarus) SUBMETALLESCENS Chaud. — subme- tallica Chaud. Bul. Mosc. 1850. 138. 10°. — Long. 8 mill. — Russie mérid. Se rapproche de vernalis, avec lequel il a beaucoup de rapports, par l’absence de strie scutellaire, mais en dif- fère par la forme du prothorax et sa teinte bronzée. — Tête comme dans vernalis, impressions entre les antennes plus marquées, antennes visiblement plus longues. Pro- thorax un peu cordiforme, légèrement rétréci postérieure- ment; côtés un peu plus arrondis antérieurement et visi- blement sinués près des angles postérieurs, qui sont droits, à pointe aigüe, non en saillie, base plus fortement ponctuée, strie latérale plus fortement imprimée ; élytres de même forme, paraissant pius allongées, par suite de l’extrémité plus obtusément arrondies, paraissant plus ovales par suite des épaules plus arrondie; stries plus distinctement ponctuées. Dessous lisse. — Dessus d’un FERONIA. 283 brun noîrâtre avec un assez fort reflet métallique olivâtre, dessous noirâtre ; parties de la bouche et antennes brunes; 4er article des antennes et base des deux suivants rou- geâtres; palpes d’un brun clair avec le dernier article noirâtre; pattes d’un roux ferrugineux quelquefois assez obscur. 501. FERONIA (Lagarus) SULCITARSIS Morav. Bul. Pet. v. 1863. 250. 31*, — © Long. 8 mill. — Sibérie orientale. Hafen Possiet. Noir, base des antennes, palpes et pattes roux de poix; prothorax unistrié de chaque côté à la base, arrondi sur les côtés, angles postérieurs obtus, subarrondis; élytres profondément striées, 7° strie raccourcie en avant : in- terstries convexes, 3 points sur le 3e. Appartient au groupe Lagarus; prosternum finement et indistinctement caréné, élytres sinuées distinctement avant l’extrémité. Prothorax un peu plus large que long, un peu plus rétréci vers la base qu’en devant, assez convexe. Elytres plus larges à la base que le bord posté- rieur du prothorax, épaules arrondies, côtés sub parallèles, à la place de la strie scutellaire une petite fossette oblongue. Ailes développées. Articles des tarses canaliculés longi- tudinalement au milieu, comme dans le vernalis. 502. FERONIA (Platyderus) VUILLEFROYI. Dieck. Heyd. Ent. Reis. in Spain 1870. 60. 4*. — Long. 7,5-9 mil. — Algésiras, Mon- tagnes. Janvier. Brun-noir, luisant, métallique, long, parallèle. Yeux assez saillants. Prothorax aussi large devant que derrière, élargi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu; bord latéral fortement réfléchi par der- rière, base marquée au milieu d’une forte impression transverse, bordée de chaque côté par une profonde strie basale , parfois une 2e impression très-légère près de la 17e, Élytres à peine plus larges que le prothorax, profondé- ment sillonnées, quelques points très-fins au fond des sillons, visibles seulement de côté et à un fort grossisse- ment, interstries convexes. Pattes d’un brun de poix plus clair, antennes un peu plus foncées. — Ne diffère pas trop des grands exemplaires noirs du lusitanica, il s’en distingue aisément à ses élytres plus larges, à son pro- 284 II, CARABIDES, — FERONIDÆ. thorax moins parallèle avec les angles postérieurs moins pointus, et les stries des élytres beaucoup plus profondes, à points non visibles à l’œil nu (crénelées ponctuées dans lusitanica). 503. FERONIA (Platyderus) CYPRIA La Brül. Soc. Ent. Fr. 1875. 427%, — Long. 7, 5-9 mill. — Chypre, Mont-0lympe, Kouclia. Allongé, aplati, d’un brun fauve très-luisant, avec les pattes et les antennes un peu plus pâles. Tête en ovale allongé, convexe sur le front, ponctuation fine non visible à l’œil nu, assez espacée presque nulle au milieu du front. Antennes dépassant la base des élytres. Prothorax aussi long que large, assez sensiblement rétréci en arrière, lobe médian, peu saillant, angles antérieurs avancés, mais fortement arrondis au sommet; s’élargissant jusqu’au quart, puis rétréci; côtés se redressant à partir du quart postérieur, avec les angles presque droits et non émoussés ; base fortement sinuée; ligne longitudinale profonde ; im- pressions postérieures bien marquées et rugueuses; base couverte de points et de rides assez forts, surtout sur les côtés, s'étendant plus ou moins en avant; disque assez inégal, marqué de points et de rides peu apparents. Élytres excédant notablement à la base la largeur du prothorax, mais peu élargies ensuite jusqu’au 6°, puis parallèles; Stries profondes, assez fortement ponctuées; interstries très-convexes, 3° marqué de 3 points bien visibles. Dessous visiblement ponctué sur les côtés de la poitrine, plus fortement aux médi- et postpectus; un peu ridé et inégal sur les côtés de l'abdomen. Se distingue du lusitanica, auquel il ressemble, par sa forme plus étroite, son prothorax plus rétréci en arrière, plus allongé, plus débordé à la base par les élytres, la ponctuation du dessous. 504. FERONIA (Platyderus) GRANDICEPS La Brûl. Soc. Ent. Fr. 1815. 430*. — Long. 7,5-8,5 mill. — Liban, Antiliban. Djebel- Ech-Cheik, Sannin, et Makemel. Fauve, peu foncé, luisant, pattes et antennes un peu plus claires. Tête remarquablement forte, à peu près aussi longue que le prothorax, convexe sur le front, lisse, impressions iutérantennaires assez marquées; yeux peu FERONIA. 285 saillants. Antennes dépassant la base des élytres. Pro- thorax subcordiforme, d’un tiers plus large que la tête, échancré en avant presque en are, lobe médian très-peu prononcé, angles antérieurs arrondis et peu avancés, dé- clives; s'élargissant jusqu’au quart, puis se rétrécissant fortement, côtés redressés au dernier 5°, angles posté- rieurs droits, pointus, base à peu près de la largeur de la tête, sinueuse, plus avancée de chaque côté que les angles, impression basilaire simple, large et bien marquée, peu ou pas ponctuée; jigne longitudinale assez profonde. Élytres en ovale oblong, dépassant légèrement les angles du prothorax, s’élargissant jusqu’au dernier quart; stries fortes un peu ponctuées; interstries assez convexes, points du 3° peu marqués. Dessous lisse. Tarses antérieurs cf à 1-3 articles un peu moins dilatés que d’ordinaire. De distingue de tous ses congénères par la grandeur de sa tête, le rétrécissement postérieur du prothorax, les élytres élargies régulièrement d'avant en arrière, les an- tennes un peu plus courtes que dans ruficollis. 905. FERONIA (Platyderus) DALMATINA Mill. Verh. Zool.-Bot. Gesel. Wien. 1880, p. 203°. — Long. 8 mill. — Dalmatie, Marais de Narenta près Metkovich. Brun rouge foncé, palpes, antennes et pattes jaunâtres. Tête lisse, les 2 impressions entre les antennes arrondies et très-légères. Prothorax plus large que long, pas très- fortement arrondi sur les côtés avec les angles postérieurs complètement arrondis; surface assez plane, imponctuée, ligne longitudinale médiane profonde n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur, l’impression de chaque côté de la base légère et mal limitée. Elÿtres un peu plus larges que le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés, déprimées sur le dos, à stries, lisses, externes un peu plus fines, 3° interstrie avec 3 points enfoncés, 7° avec un point avant la pointe. 006. FERONIA (Orthomus) LONGULA Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 616. — Chaud. Bul. Mosc. 1873. 106. 6°. — Long. 8-9 mill. — Jourdain. D’un brun rougeâtre, avec les antennes, les palpes et les pattes d’un ferrugineux clair, de forme plus allongée et plus étroite que le barbara et bien parallèle. Prothorax 286 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. plus long et plus étroit, moins élargi à la base, qui n’est cependant pas plus étroite que celle des élytres, plus convexe en-dessus, lisse entre les fossettes de chacun des côtés de la base, dont l’extérieure est plus marquée et parallèle à l’intérieure; disque des élytres un peu plus convexe, stries plus marquées, légèrement crénelées, la base des externes nullement arquée en dedans; interstries plus convexes. 907. FERONIA (Orthomus) BERYTENSIS Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 618.— Chaud. Bul. Mosc. 1873. 105. 5°. — Syrie, Egypte, Sardaigne. Plus étroit que barbara; base du prothorax plus ré- trécie et plus étroite que la base des élytres; dessus plus convexe, côté des élytres décrivant une courbe plus marquée derrière les épaules, 7° strie très-légèrement arquée en dedans sur la base, tandis qu’elle est droite dans barbara et longior; yeux plus saillants dans les 2 sexes; côtés de la poitrine lisses comme dans barbara. 808. FERONTA (Orthomus) PR ÆLONGA Reïiche, Soc. ent. Fr. 1855.615. — Chaud. Bul. Mosc. 1873. 106. 7°. — Long. 8 mill. — Jourdain. Coloré comme le longula, maïs plus raccourci que les autres; yeux plus saillants que dans barbara; moins rétréci antérieurement, plus arrondi sur les côtés, avec le sommet des angles postérieurs plus aigu; base aussi large que celle des élytres, dessus un peu plus bombé, ligne médiane plus marquée, les deux fossettes de la base plus ou moins ponctuées; élytres sensiblement moins allongées et un peu ovalaires; côtés un peu arqués derrière les épaules comme dans berytensis, ainsi que la base des stries extérieures; articles des antennes moins allongés. — $e distingue facilement du berytensis par sa forme plus courte et plus large, par son prothorax aussi large que les élytres qui sont bien plus courtes. 509. FERONIA (Orthomus) TRAPEZICOLLIS Chaud. Stet. 1859. p. 117". — abaxoides Luc. Expl. Alg. 46 pl. 6 f. 9. (Oodes). — Algérie, Oran. Plus court et plus large que barbara. — Tête et yeux comme dans celui-ci; prothorax considérablement plus court, bien plus large derrière que devant, non rétréci à FERONIA. 287 la base, bord antérieur assez échancré, côtés très-légère- ment arrondis; dessus encore plus plan que dans velocis- sima, impression externe à peine marquée; interstries plans, avec quelques points seulement tout près du bord postérieur, rebord externe tout près des angles postérieurs plats et lisses; ceux-ci un peu obtus; base un peu plus large que les élytres. Celles-ci distinctement plus courtes que dans les voisins, plus larges par devant, épaules en dent aiguë; côtés non arrondis, subparallèles jusqu’au milieu, puis rétrécis; peu arrondies, terminées en pointe arrondie ; dessus plus plan vers Le devant, plus convexes par derrière, un peu plus brillantes c‘ que Q, légère- ment striées dans les deux sexes, interstries un peu plus plans et ponctués de même, partie antérieure du 8° ra- battu sur le bord latéral, qui est plus étroit par devant; la 7° strie paraît commencer à l'épaule (ce qui n’est pas le cas dans barbara et les autres), le commencement de la 6° est un peu courbé en dehors. Aussi foncé que les plus foncés barbara. 910. FERONIA (Orfhomus) HESPERICA Motch. Bul. Mosc. 1849.73. 24, — Andalousie. Probablement distinct : taille plus grande, surtout plus large; prothorax distinctement arqué sur les côtés et plus large que les élytres; impressions de la base toujours distinctes et fortement ponctuées: élytres à stries bien marquées, interstries assez convexes, celui du bord presque en carène; dernier segment abdominal à 2 fovéoles assez distinctes. Surface toujours luisante; an- tennes et palpes plus clairs, dessous et pattes plus foncés. 911 FERONIA (Orthomus) LONGIOR Chaud. Bul. Mosc. 1873”. 105. — longula Woll. Cat. Can. 1864. 47. Col. Atlant. 39. — Long. 7-10,3 mill. — Syrie, Egypte, Morée, Canaries. Tellement voisin du barbara qu'on serait tenté de l’y réunir, mais yeux plus proéminents surtout © ; prothorax non moins large, mais moins rétréci en avant, ce qui lui donne une apparence plus carrée, pas de ponctuation entre les fossettes des côtés de la base; élytres plus al- longées, plus luisantes Q ; coloration générale et surtout celle des pattes plus obscures. 288 Il, CARABIDES. — FERONIDÆ. 512. FERONIA (Orthomus) HALIGENA Wol. Journ. d’ent. 1860. 88.2:. — Long. 8,5-9,3 mill. — Iles Salvages. Aptère, noir, légèrement luisant. Prothorax presque carré, très-peu rétréci par derrière, avec les côtés très- légèrement arrondis, à peine aussi large même en devant que les élytres, avec un canal dorsal profond mais rac- courci brusquement devant et derrière, sur le disque; 2 fossettes de chaque côté à la base : internes un peu allongées, profondes, subflexueuses, étroites et linéaires, abruptement définies; externes courtes très-larges et peu profondes (une simple dépression). Elytres presque paral- lèles, très-densément et délicatement alutacées; légère- ment et régulièrement striées-subcrénelées, stries fines et étroites ; 2 points juste dans la 3° strie, le long de cha- cune, interstries un peu aplatis. Pattes roux de poix; antennes plus claires à la base. Etroitement allié au canariensis Brullé ; prothorax moins élargi en devant, son canal plus brusquement terminé, élytres à stries plus fines, plus étroites et moins pro- fondes, à interstries beaucoup moins convexes. 513. FERONIA (Orihomus) AQUILA Coquer. Soc. ent. Fr. 1858. 768. — numida Chaud. Stet. 1859.118. — Long. 7,5 mill. — Algérie. Brun de poix foncé, plus clair aux angles postérieurs du prothorax ; antennes et palpes fauves ; pattes brunes. Tête lisse , impression rugueuse assez marquée au devant des yeux vers la base des antennes. Prothorax presque carré, très-plan; angles antérieurs légèrement abaissés et faïi- blement arrondis, les postérieurs droits; surface très- « lisse; ligne médiane bien marquée; de chaque côté vers les angles postèrieurs, une ligne enfoncée, oblique, in- fléchie vers la ligne médiane; en dehors une. 2° impres- sion longitudinale moins marquée et remplacée parfois par une simple dépression rugueuse. Elytres un peu plus larges que le bord postérieur du prothorax, presque pa- rallèles, arrondies postérieurement; stries bien marquées, très-lisses, un point enfoncé situé au côté interne de la 3e strie, un peu avant son 1°" tiers, un 2 point vers le milieu de la 2° strie placé au côté externe de celle-ci, segments thoraciques et abdominaux ponctués en dessous sur les côtés, surtout les 175, FERONIA. 289 514. FERONIA (Orthomus) ATLANTICA Fairm. Soc. ent. Fr. 1871. 156. 3°. — Long. 7 mill. — Maroc, Mogador. Oblong, un peu déprimé, noir, luisant, antennes, palpes et pattes brun de poix. Prothorax un peu en carré transverse, avec les côtés légèrement arqués, à peine sen- siblement plus étroit en devant, angles postérieurs un peu obtus; base légèrement sinuée au milieu, fortement biimpressionnée de chaque côté; impression interne sul- ciforme, interne fovéiforme, ligne médiane marquée. Elytres à peine plus larges à la base que le prothorax, légèrement élargies au milieu, épaules droites, stries assez faiblement ponctuées, régulières, à peine plus faibles en dehors, 2° strie à 2 points, dont le 1°" presque à la base et le 2e à peine après le milieu. Jambes posté- rieures légèrement arquées. — Ressemble à l’aquila, mais côtés du prothorax bien arqués, non redressés à la base, avec les angles postérieurs presque obtus; l’impression externe ne forme qu’une petite fossette ronde et les stries sont nettement ponctuées. 515. FERONIA (Orthomus) SIDONICA Chaud, Bul. Mosc. 1873. 110. 44. — Long. 9,2 mill. — Syrie, Sidon. Un peu plus grand que aquila dont il diffère par l’ab- sence de la fossette externe de la base du prothorax, maïs surtout par l’absence de toute ponctuation sur les côtés de la poitrine et de la base de l’abdomen; on n’en aper- çoit quelques vestiges que dans la partie antérieure la plus creuse des mésépisternes: yeux guère plus saillants. Prothorax un peu moins plan, ses angles antérieurs moins avancés, ce qui rend l’échancrure du bord anté- rieur moindre; la partie postérieure des côtés est un peu moins droite, l’angle postérieur moins aigu, la partie du disque des élytres qui longe la suture est un peu moins aplanie, les interstries sont un peu moins plans. 916. FERONIA (Orthomus) RECTANGULA Fairm. Soc. ent. Fr. 1859. Bul, 51°. — Long. 9,5 mill. — Batna. Oblong, subparallèle, noir, luisant; dessous, antennes, palpes, pattes, base du prothorax et angles postérieurs brun de poix; prothorax presque carré, transverse, légè- rement rétréci en devant, à la base, obsolètement impres- Nouveau Répertoire I. — 1880. é (9 290 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. sionné de chaque côté, peu ponctué, bistrié, strie interne plus forte, angles postérieurs droits; élytres parallèles, assez fortement striées. — Très-voisin- de hispanica, distinct par son prothorax moins convexe, à côtés à peine arrondis, droits par derrière, base sinuée seulement au milieu et angles postérieurs très-droits. 917. FERONIA (Orthomus) 4-FOVEOLATA Chaud. Stet. 1859. 117. — Bul. Mosc. 1873. 109. 11°. — Espagne, Galice, Extrêmement voisin de hispanica, mais plus élargi vers le milieu, plus ovalaire et plus foncé. — Tête comme dans barbara; yeux tout aussi saillants et presque autant © que G'; prothorax plus élargi en arrière, base guère plus étroite que celle des élytres, qui sont un peu plus courtes et un peu plus larges aux épaules, d’ailleurs tout aussi convexes et striées de même, si ce n’est que le rudiment basal est encore un peu plus court et un peu oblique. D'un noir brunâtre, très-brillant c, élytres ternes © ; dessous un peu moins noir que le dessus. Pattes non ferrugineuses mais brunes, avec les tarses antérieurs un peu rougeâtres. 518. FERONIA (Orthomus) MAROCCANA Chaud. Bul. Mosc. 1872. 108. 10°. — Long. 8,9-9 mill. — Tanger. Quoique voisin de l’hispanica et ayant les épisternes conformés de même, il en diffère par s3 forme plus allongée et plus parallèle, qui le rapproche du berytensis, et surtout par ses yeux beaucoup moins saillants G' et presque plans ©. Prothorax plus carré, un peu plus ré- « tréci à sa partie postérieure, quoique un peu moins que vers les angles antérieurs, bord antérieur un peu plus échancré, la base l’est moins, ses fossettes latérales sont. un peu moins profondes, leur partie postérieure et l’espace entre deux, plus finement ponctués; fossette externe bien plus imprimée que dans les espèces voisines du barbara. Les élytres sont plus parallèles et ne se rétré- cissent qu'après le milieu; elles sont un peu moins longues que dans berytensis; le dessus est un peu moins convexe, le rudiment de strie aussi long ; © un peu plus large que G', avec les élytres très-ternes. Brun, presque « noir en dessous, avec les antennes, les palpes et les pattes : ferrugineux. 1 FERONIA. 291 519. FERONIA (Orthomus) RUBICUNDA Coq. Soc. ent. Fr. 1850. 769°. — monogramma Chaud. Stet. 1859. 119. — Long. 8 mill.— Bône. Brun marron foncé, très-brillant en dessus. Antenses et pattes d’un brun plus clair. Tête lisse, brillante, une ligne élevée au devant des yeux, de chaque côté, vers la base des antennes. Prothorax presque carré, convexe en avant et sur les côtés, déprimé en arrière, angles antérieurs peu saillants, côtés arrondis, angles postérieurs légèrement obtus ; ligne médiane peu prolongée en avant et en ar- rière, où elle semble se bifurquer de manière à venir rejoindre de chaque côté la strie longitudinale interne; celle-ci courte mais bien marquée; l’externe peu appa- rente ou remplacée par une simple dépression légèrement rugueuse. Elytres presque parallèles et un peu plus larges que le prothorax peu après leur origine, rétrécies en ar- rière; stries lisses bien marquées, 2 points enfoncés sur le bord interne de la 3° strie. Segments thoraciques lisses et brillants en dessous; côtés des segments abdominaux rugueux. 920. FERONIA (Orthomus) MODICA Coq. Soc. ent. Fr. 1858. 710°. — Long. 6 mill. — Bône. Brun châtain foncé, un peu plus clair sur le prothorax et la tête. Antennes fauves. Tête lisse, brillante ; impres- sions entre les yeux peu marquées. Prothorax un peu plus large en avant qu’en arrière, à angles antérieurs légère- ment avancés ; côtés arrondis ; angles postérieurs coupés carrément ; bord postérieur échancré au milieu; ligne mé- diane bien marquée ; des impressions transverses laté- rales, l’interne bien marquée, un peu inclinée en dedans, l’externe plus courte et moins bien indiquée. Elytres pa- rallèles et un peu plus larges que le prothorax, rétrécies à l’extrémité ; stries lisses, interstries légèrement relevés, surtout à leur origine; un seul point enfoncé sur la 3° Strie, à son bord interne, un peu au-delà du milieu; seg- ments thoraciqnes lisses en dessous, côtés des segments abdominaux légèrement rugueux. 521 FERONIA (Pseudorthomus) GRACILIPES Woll. Ins. Mad. 1854, A1. 29*. — Long. 11,6-13 mill. — Madère, St-Vincent. Oblong parallèle, plus grêle et plus étroit que le robusta, 209 il. CARABIDES. — FERONIDÆ. noir de poix, déprimé; ç' luisant, © un peu moins. Pro- thorax assez court, un peu carré, légèrement rétréci, angles antérieurs un peu saillants; un Canal dorsal et 2 fovéoles distinctes imponctuées à la base, une de chaque côté. Elytres allongées, parallèles, ou quelquefois à peine distinctement atténuées par derrière, profondément striées, quoique pas tout à fait aussi fortement que dans celui-ci, stries imponctuées, interstries un peu convexes ; 2 très- petits points placés de même. Antennes, palpes et pattes d’un roux de poix; les dernières longues et grêles, les 4 jambes postérieures simples dans les deux sexes. — Le mâle ne diffère de la Q que par la dilatation des tarses antérieurs. Reconnaissable entre tous à sa forme grêle et plus pa- rallèle, et à ses 4 jambes postérieures simples, et à sa grande taille, qui le rapproche du robusta, dont son corps plus étroit et plus déprimé l’éloigne aussi bien que la structure de ses pattes. 522 FERONIA (Haptoderus) NICÆENSIS Villa Col. Eur. dupl. sup. 1835. 48 (Sferopus). — Fairm. Soc. ent. Fr. 1856. 518. — Long. 8 mill, — Alpes maritimes. Un peu allongé, peu convexe, d’un brun noir luisant. Tête assez grande, lisse, ayant une forte impression allon- gée vers la base des antennes; antennes et palpes d’un rougeâtre fauve, le dernier article des palpes allongé, fortement tronqué. Prothorax à peine plus large que long, assez fortement rétréci tout à fait à la base; côtés très- arrondis, se redressant un peu avant la base; angles pos- térieurs presque aigus: surface assez convexe en devant, presque plane en arrière ; de chaque côté à la base, une forte impression allongée, profonde, finement ridée ainsi M que la partie postérieure. Elytres subovalaires, peu con- « vexes, plus larges à la base que le prothorax, assez forte- M ment rebordées sur les côtés, à stries assez profondes surtout sur les côtés; un point bien visible presque à l'extrémité du 2e interstrie. Dessous d’ün brun foncé un M peu rougeâtre, paraissant lisse. Pattes rougeâtres, cuisses d’un brun rougeâtre assez foncé. — Ressemble beaucoup au negligens Sturm, mais moins allongé, antennes d'un rou- FERONIA, 293 geâtre clair, les 2 impressions de la tête plus petites ; prothorax plus large, plus fortement arrondi sur les cêtss, qui sont brusquement rétrécis à la base; élÿtres plus courtes, plus fortement rebordées et plus fortement striées. « Petit, aptère, noir; prothorax subcordiforme, avec une double impression de chaque côté par derrière, angles postérieurs aigus; élytres en ovale oblong, assez planes, striées, antennes et pattes brunes. Ex. Villa. » 523 FERONIA (Haptoderus) QUADRATICOLLIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 140. 171. — Long. 8,5 mill. — Caucase, juin, Arménie, juillet. Ressemble à minor. Yeux moins saillants. Prothorax plus large, à peu près carré, presque aussi long que large, moins rétréci postérieurement ; côtés plus arrondis près des angles antérieurs, plus sinués près des postérieurs, qui sont plus saillants en dehors ; dessus plus plan; les deux impressions transverses moins distinctes ; la ligne du milieu non élargie en fossette devant la base ; stric interne de la base plus longue que l’externe. Elytres plus larges, mais pas plus que le milieu du prothorax, moins: _ parallèles, plus planes; stries plus distinctement créne- lées ; bord latéral un peu plus largement réfléchi, segment _ anal G' creusé d’une fossette, | 524 FERONIA (Haptoderus) ORIENTALIS Mots. Cat. 1845. 49. Notc 4%, — Long. 7,5; larg. 1 mill. — Daourie. Ailé, noir; prothorax subatténué en devant, ponctué à | la base, bistrié de chaque côté, côtés arqués ; élytres en | | || ovale allongé, profondément striées- -ponctuées, un peu crénelées, un point enfoncé par derrière; palpes, antennes | et pattes d'un roux ferrugineux. {| {| ( | 525 FERONIA (Omaseus) INDERIENSIS Mots. Cat. 1845. 51. Nole 1". — Lac Inderskoie. Presque de la taille des petits melanaria et aussi forte- ment strié sur les élytres; il est cependant facile à dis- tinguer par son prothorax fortement en cœur. 026 FERONIA (Ornaseus) CARDIODERA Chaud. Car. Cauc. 1846. 143. 176". — Long. 19 mill. — Imérétie, Radscha, juin. Ressemble beaucoup à melanaria, dont il paraît distinct : 29% II. CARAPIDES. — FERONIDÆ. Yeux moins saillants : Prothorax plus élargi antérieure- ment, plus en cœur; côtés plus arrondis, plus sinués près de la base; angles postérieurs saïllants, aigus, et non obtus et dentés comrne dans melanaria, dessus plus convexe ; impressions transverses de la base et de l’extré- mité plus marquées ; strie externe près de l’angle posté- rieur un peu plus longue, et dirigée antérieurement en dehors. Elytres un peu plus larges, plus dilatées posté- rieurement; épaules plus arrondies ; extrémité plus en pointe, bord latéral plus relevé. 521 FERONIA (Omaseus) CRASSIPES Mén. Cat. 120. 410, — Fald. Transc. 1 55. 19*. — Caucase. Stalure et taille du nigrita, à peine plus petit, surtout un peu plus étroit. — Tête défléchie très-lisse, polie, noir de poix, avec 2 fovéoles étroites, planes, de chaque côté entre les antennes, garni de quelques poils raides, très- longs, roux; bouche ferrugineuse. Antennes peu plus longues que le prothorax, brunes; yeux assez saillants, arrondis. Prothorax subcordiforme, exactement tronqué à la base, angles droits, pointus, dilaté arrondi en devant, largement mais moins profondément échancré au bout, avec les angles peu avancés, assez défléchis ; également réfléchi sur les côtés, partie antérieure du disque peu convexe, très-lisse, luisante, postérieure déprimée et ob- solètement ponctuée, légèrement biimpressionné de cha- que côté à la base. Ecusson ferrugineux, lisse. Elytres oblongues, subparallèles. subarrondies, assez profondé- ment bisinuées au bout, un peu convexes en dessus, fai- blement déprimées sur le disque antérieur, également et profondément striées ; interstries convexes très-lisses, 3 points écartés, assez enfoncés. Dessous roux, obsolètement « alutacé ; abdomen impressionné, faiblement ponctué, côtés des segments rembrunis. Pattes robustes; cuisses très- « épaissies ; jambes et tarses garnis de longues soies. 528. FERONIA (Omaseus) TUÜURCOMANICA Mots. Cat. 1845. 48. Note 2°. Long. 14 mill. — Turcomanie, fleuve Oural. Se rapporte peut-être à l'extensa Mots., maïs il est plus petit; il se distingue du nigra par son prothorax plus ré- tréci par derrière, et par ses élytres moins parallèles. 0 FERONIA. 295 529. FERONIA (Omaseus) FORTIS Mor. Bul. Pét. v. 1863. 252. 36*. Œ' Long. 17 mill. — Sibérie, Baie de Possiet. Aïlé, noir de poix, luisant; prothorax arrondi sur les côtés, rétréci au devant des angles postérieurs qui sont aigus; bistrié de chaque côté à la base ; élytres suballon- gées, parallèles, non échancrées près de l’extrémité, pro- fondément striées ; interstries convexes, 3° avec 3 points. — Très-voisin d’Eschscholtzi Dej.; cf a, comme dans ce- lui-ci, le dernier segment abdominal légèrement convexe, et sans caractère distinctif, il se distingue par sa tête plus forte, munie derrière les yeux, qui sont plus grands, d’un étranglement circulaire léger, mais distinct, son prothorax un peu plus allongé, plus fortement et brusquement ré- tréci au devant des angles postérieurs, les élytres paral- lèles sur les côtés, qui n’offrent presque pas trace de sinus, dont les interstries plus fortement convexes sont beaucoup plus finement ponctués et paraissent plus luisants. 530. FERONIA (Omaseus) BAËRI Motch. Bul. Mosc. 1845. 22. 54. pl. 1. f. 5. — Long. 16,3; larg. 5,6 mill. — Russie, Moscou. Suballongé, tronqué obliquement par derrière, noir; prothorax carré ; élytres profondément sillonnées, carénées latéralement. — Ressembir au nigra, mais beaucoup plus petit; prothorax plus rétréci postérieurement; élytres moins allongées, à stries fortement impressionnées, celles des bords latéraux élevées en carène, mais très-faiblement ponctuées; des fovéoles seulement sur le 3° interstrie, dont une près de la base, l’autre près de l’extrémité. © opaque en dessus. Au premier abord on le prendrait pour le {ævigata Manh., qui vient de Daourie, mais qui en diffère par la forme du prothorax. 931. FERONIA (Pseudomaseus) CONFUSA Chaud. Car. Cauc. 1846. 140. 170. — fuscicornis Peiche, Soc. ent. Fr. 1855. 620. — Long. 12 mill. — Caucase, Lenkoran. Très-voisin du nigrita ; antennes plus longues; prothorax plus étroit, plus rétréci à la base; côtés plus arrondis, plus étroitement rebordés; ligne du milieu plus impri- mée ; élytres plus ovales ; stries plus distinctement ponc- tuées ; élytres tout aussi brillantes © que &. 296 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. 632. FERONIA (Pseudomaseus) ROTUNDANGULA Mor. Bul. Pét. 1843. 251, 35°. — Long. © 11,5 mill. — Ussuri. Noir, prothorax presque carré, arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière, angles postérieurs arrondis, 2 fossettes basales ponctuées et bistriées; élytres striées, interstries plans, 3° marqué de 3 points. — Se rapproche d'anthracina, maïs son prothorax est arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs tout-à-fait arrondis, les élytres sont arrondies séparément au bout. 033, FERONIA (Pseudomaseus) DEPRESSIUSCULA Chaud. Bul. Mosc. 1844. 497". — deplanata Chaud. Bul. Mosc. 1842’. 825. — Var. pelvigera Koln. Mel. ent. 1. 47. — Astrabat. Un peu plus grand que nigrita F., plus allongé, d’un noir très-brillant, prothorax plus carré, plus rétréei pos- térieurement et plus distinctement bistrié, angles posté- rieurs droits; élytres parallèles, lisses, planes, striées- ponctuées, interstries très-plans, fortement sinuées et arrondies séparément à l’extrémité, 3 points sur la 3° strie, et une rangée interrompue sur la 8, prothorax et poitrine ponctués sur les côtés, bords latéraux de l'abdomen fine- ment rugueux, tarses ciliés de brun. 534. FERONIA (Pseudomaseus) DISTINCTA Luc. Expl. Alg. 1842. 62. 160". pl. 8. f. 4, — Long. 10; larg. 4,5 mill. — Constantme, lac Tonga. Un peu plus petit que numidica; noir brillant. — Tête petite, impressions de chaque côté des yeux moins pro- fondes, très-finement et peu densément ponctuée, surtout entre les yeux; palpes noirs, un peu ferrugineux au bout; 1-2 articles des antennes ferrugineux, les autres noirs. Prothorax un peu plus rétréci à la base, arrondi et plus fortement rebordé sur les côtés, moins convexe; ligne médiane moins profonde, impression de la base longitu- dinale beaucoup plus profonde et assez fortement ponc- tuée. Elytres un peu plus courtes, stries moins profondes, plus distinctement et moins densément ponctuées; sur la 3° strie 4 points bien marqués, dont les 3 premiers rap- prochés, et le 4° postérieur, sur le bord du 3° interstrie. Dessous et pattes d’un noir brillant. : | FERONIA. 297 535, FERONIA (Pseudomaseus) PICEOLA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 138. 9°. — Long. 10,8-11,6 mill. — Volga. Très-voisin, mais plus allongé et plus étroit, en diffère par son prothorax plus rétréei postérieurement, plus cor- diforme, à côtés offrant une sinuosité plus marquée et plus longue avant les angles postérieurs, qui sont encore plus droits; élytres plus oblongues, plus étroites, encore plus parallèles ; stries moins ponctuées, interstries plus jlans; dessous ponctué de la même manière. Se distingue surtout of par la carène très-élevée qui traverse longitu- dinalement tout le segment anal entre 2 excavations et porte près de son extrémité postérieure une forte dent aiguë.— D'un brun plus ou moins foncé, jamais noirâtre; antennes, palpes, parties de la bouche, et pattes d’un roux ferrugineux plus ou moins clair avec un petit anneau noirâtre sur le dernier article des palpes ; les antennes se foncent à partir de l’extrémité du 4° article. 036. FERONIA (Lyperus)) PROLONGATA Morav. Bul. Pet. 1863. 251. 34". — Var. fuliginea Morav. Bul. Pét. p. 325. — Long. 14-18 mill. — Mont Burreja; Amur, du Burreja à l'Ussuri ; Japon. Noir, prothorax arrondi sur les côtés, rétréci par der- rière, angles postérieurs arrondis, base à peine fovéolée de chaque côté; élytres allongées, subparallèles, striées, stries très-obsolètement ponctuées, interstries plans, 3° avec 3 points obsolètes. — Très-voisin de elongata Duft.; plus grand, prothorax beaucoup plus fortement arrondi sur les côtés et moins rétréci par derrière ; angles posté- riours tout-à-fait arrondis; base de chaque côté très-légè- rement enfencée, finement ponctuée et finement rugueuse. Elytres plus convexes, interstries plans, 3° avec 3 points très-indistincts. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax ensemble, 2e et 3° articles beaucoup plus longs et plus étroits que dans elongata. G' Reconnaissable à un grand tubercule irrégulier au milieu de la base du dernier secoment de l'abdomen. 031. FERONIA (Lyperus) WOLLASTONI Woll. Mad. 1854. 46. 33°. - pl. 4. f. 9. — Long. 15 mill. — Madère méridionale. Allongé, plus étroit que le nigerrima, noir profcnd, très- luisant, déprimé. Tête petite, courte, étroite, très-resserréc PE 298 II, CARABIDES. — FERONIDÆ, derrière les yeux, qui sont fort saillants, ponctuée épar- sement sur le disque, avec 2 courtes et très-obscures im- pressions longitudinales entre les yeux. Prothorax petit, subcordiforme, très-rétréci par derrière, arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs terminés par une petite dent, étroitement rebordé, non réfléchi; déprimé, ponctué par derrière, avecun canallongitudinal en aval du disque, et 2 fovéoles distinctes, allongées, ruguleusement ponctuées de chaque côté à la base. Elytres presque parallèles, acu- minées par derrière, profondément striées, stries très- distinctement ponctuées, sans fovéoles sur le disque. Pattes plus menues et plus courtes, soies de l’extrémité des jambes (surtout des 4 postérieures) d’un jaune d’or. — $e distingue du nigerrima par sa forme plus svelte, plus lui- sante et déprimée, sa tête bien plus petite, son prothorax, qui dans celui-ci est plus cordiforme, bien plus étroite- ment rebordé, et 2 fovéoles de chaque côté à la base, et les angles postérieurs prolongés en une petite dent, par ses pattes plus courtes et plus délicates, par ses élytres sans traces de fovéoles, à stries distinctement ponctuées. 038. FERONIA (Bothryopterus) STRIGICOLLIS Sahlb. Ochot. 1844. 42. 15°. — Long. 10,8 ; larg. 4,6 mill. — Ochotsk. Stature et taille de oblongopunctata. — Bronzé, très-lui- sant en dessus, aîlé. Tête grande, avancée, lisse en devant, deunsément pointillée par derrière, une fovéole longitudi- nale large et profonde de chaque côté entre les yeux; labre transverse lisse, crénelé au bord antérieur; palpes et mandibules d’un noir de poix. Antennes presque plus courtes que le milieu, d’un noir de poix, pubescentes, 1% article roux de poix, glabre et luisant comme 2-3, dernier ferrugineux au bout. Prothorax presque carré, plus large que long, échancré en devant, avec les angles peu sail- lants arrondis; sur les côtés un rebord un peu réfléchi, dilaté arrondi, à peine plus étroit par derrière, subtron- qué, avec les angles un peu aigus ; convexe, bronzé obscur, étroitement vert sur les côtés, glabre, avec des strigosités transverses ondulées, ponctué rugueux en devant au mi- lieu et par derrière, finement canaliculé, marqué d’une impression médiane antérieure, et de chaque côté par FERONIA. 299 derrière d’une fovéole profonde et large, assez rudement ponctuée rugueuse, bistriée. Ecusson petit, triangulaire. Elytres courtes, ovales, peu plus larges que le prothorax, un peu dilatées au milieu, obliquement sinuées par der- rière, peu arrondies séparément au bout, convexes, bronzé verdâtre, avec un reflet cuivreux surtout à la base, suture verte très-luisante, finement striées, stries finement et rarement pointillées, striole basale entre les 1reet 2e stries raccourcie, confluente avec la 2° ; interstries un peu con- vexes, marqués d’impressions transverses obsolètes, iné- gales, fovéoles subocellées marginales plus nombreuses au bout. Dessous d’un noir de poix, lisse, poitrine un peu ponciuée. Pattes couleur de poix. 539. FERONIA (Bothryopterus) MELANOSCELIS Chaud, — Jœvicollis Chaud. Bull. Mosc. 1842. 824. 62°. — Astrabat. Noir, luisant; prothorax cordiforme, presque lisse à la base; élytres à 5 points, stries très-finement ponctuées, épaules saillantes, jambes et tarses d’un noir de poix. — Ressemble beaucoup à l’oblongopunctata F.; il en diffère par l’absence de reflet bronzé ; par le prothorax plus large antérieurement, ce qui le fait paraître plus cordiforme ; par les élytres non rétrécies antérieurement; par la ponc- tuation du prothorax, qui n’est sensible qu’au fond des impressions latérales; enfin, par la couleur brune très- foncée des jambes et des tarses. 940. FERONIA (Cryobius) BOREALIS Mén. Middend. 11. 1851. 50°. pl. 3. f. Te. — Long. 8; larg. 3-3,3 mill. — Lac Taimyr, Boganida. Ressemble un peu à empetricola (Esch.) Dej., presque de même faciès, mais un peu plus large, surtout à sa partie postérieure. Brun foncé, avec les élytres bronzécs, un peu rougeûtres; pointe des mandibules rougeûtre ainsi que la moitié du 1° article des antennes. Prothorax sub- cordiforme, assez arrondi sur les côtés et un peu rétréci par derrière; angles antérieurs très-peu saillants et aussi peu arrondis, caractère tranché; surface moins convexe, rides transverses plus marquées ; les 2 impressions de la base nettes, surtout l’interne qui est grande et large. Æly- tres en ovale allongé, un peu plus larges que dans empe- tricola ; 8 stries, dont les 5 premières finement ponctuées 300 11. CARABIDES. — FERONIDÆ. jusqu'aux 3/4, les 3 autres au plus sur leur moitié anté- rieure, après quoi elles disparaissent ; 3° interstrie avec 2 points, dont l’un au milieu et l’autre au dernier quart, quelquefois on en voit un 3° au 1% tiers. Dessous brun foncé, pattes, surtout leur bord latéral, d’un brun plus clair. — Var. Antennes 1-3 articles avec les pattes rou- geâtres, bord antérieur de celles-ci brunâtre. 541. FERONIA (Cryobius) CONVEXA Gebl. Bul. Mosc. 1847. 337, 2’. — Long. 7; larg. 2,3 mIll. — Mont Kusnezkischa. Stature du Bonellii Waterh., mais plus convexe et 2 fois plus petit. — Noir avec un léger éclat bronzé, très-lui- sant, glabre. Tête ovale, lisse; au devant des yeux une fovéole oblongue, ponctuée, ane ligne transverse entre les antennes ; labre transverse, tronqué; palpes d’un noir de poix, pâles au bout; yeux granûäs, arrondis, saillants. Antennes dépassant peu le prothorax, pas plus étroites en dehors, articles obconiques, 17, 2-4 à la base, roux, lui- sants, derniers pubescents de brun; col lisse. Prothorax profondément échancré au bout, angles défléchis, obtus ; côtés dilatés avant le milieu, sinués rétrécis par derrière, étroitement rebordés; base tronquée, avec les angles sail- lants, aigus; convexe, lisse, profondément canaliculé au milieu, sillon étroit en devant, large derrière, une im- pression arquée distincte avant le bord antérieur, de cha- que côtè à la base une grande fovéole ponctuée oblongue; abaissé sur les côtés. Ecusson petit, triangulaire, lisse. Elytres en ovale oblong, peu plus larges que le prothorax, dilatées en arc de la base au bout, atténuées par derrière, bord à peine réfléchi, subacuminées au bout; très-con- vexes en dessus, abruptement déclives au bout et sur les côtés, striées-ponctuées : interstries plans, lisses, 3° avec 3 plus gros points, dernier avec plusieurs. Dessous moins luisant, à strigosités transverses. Trochanters allongés, cuisses comprimées, élevées, d’un noir de poix, jambes peu ciliées, d’un roux de poix, ainsi que les tarses. 542. FERONIA (Cryobius) NIVALIS Sahlb. Ochot, 1844. 37. 13°. — Long. 4,6; larg. 1,5 mill. — Mont Morikan. Voisin du pulla, il en diffère par sa taille 2 fois plus petite, ses stries plus fines vers les côtés et l'extrémité, et FERONIA, 301! par les points des stries plus distincts près de la su- ture. — Tête grande, avancée, noire, luisante, lisse, mar- quée de chaque côté entre les antennes d’une fovéole lon- gitudinale plus profonde ; labre transverse, crénelé, brun de poix ; mandibules brunes, d’un roux ferrugineux au bout ; palpes bruns, roussâtres au bout. Antennes assez épaisses, articles 1-3 ferrugineux, glabres, luisants, les autres brun de poix, pubescents de gris. Prothorax beau- coup plus court que large, tronqué en devant, angles peu défléchis, obtusément arrondis, rebordé et fort dilaté ar- rondi sur les côtés, sinué vers la base, un peu plus étroit par derrière, avec les angles droits un peu pointus ; tron- qué à la base ; convexe, noir, luisant, à peine visiblement striguleux, ponctué ruguleux par derrière, surtout près des angles, canaliculé au milieu, une fovéole oblongue pointillée ruguleuse profonde de chaque côté de la base. Ecusson petit, triangulaire, noir, luisant. Elytres ovales, peu plus larges que le prothorax, dilatées au milieu, ar- rondies au bout, convexes, noires, luisantes, bord infléchi d’un ferrugineux de poix; stries ponctuées, plus menues, obsolètes vers les côtés et l'extrémité; 4 points sur le 5° interstrie près de la 3° strie, et de plus nombreuses fo- véoles subocellées en dedans de la marge. Dessous noir de poix, luisant, lisse. Pattes ferrugineuses. 043. FERONIA (Cryobius) PALUDOSA Sahib. Ochot. 1844. 46. 17*. — Long. 8-9,8 ; larg. 3,3-4,6 mill. — Ochotsk. Voisin du ventricosa, mais plus petit, distinct par Île prothorax plus long, moins rétréci par derrière, bistrié, et par la couleur des pattes et des antennes. — Diffère de riparia par son prothorax beaucoup plus long, ponctué aux angles postérieurs, par les côtés du prothorax plus arrondis et par les angles postérieurs non saillants aigus. — Tête grande, avancée, noir bronzé, luisante, lisse, marquée d’une fovéole longitudinale de chaque côté entre les antennes; labre transverse, crénelé, noir de poix; mandibules et palpes noir de poix, ceux-ci ferrugineux au bout. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, 1-3 articles roux de poix, glabres, luisants, les autres brun de poix pubescents. Prothorax subcordiforme 302: : Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. arrondi, peu plus large que long, subéchancré en devant, avec les angles défléchis, un peu saillants, arrondis, re- bordé, arrondi sur les côtés, rebord à peine élevé, très- dilaté arrondi avant le milieu, peu à peu rétréci vers la base, tronqué par derrière, peu échaucré au milieu, avec les angles un peu obtus; médiocrement convexe, noir bronzé, lisse, luisant, canaliculé au milieu, marqué en avant d’un arc transverse, ponctué-rugueux, par derrière surtout aux angles, subdéprimé, distinctement bistrié, strie externe de moitié plus courte que l’interne. Ecusson triangulaire, noir, luisant, déprimé. Elytres un peu plus larges que le prothorax, peu dilatées au milieu, arrondies par derrière, couvexes, brun obscur, luisantes, stries fine- ment pointiilées, strie basale entre la ie et la 2° raccourcie, interstries presque plans, sur le 3° près de la 2e strie 2 petits points, l’un au-delà du milieu, l’autre avant l’ex- trémité ; fovéoles subocellées plus nombreuses en dedans de la marge à la base et au bout. Dessous noir de poix, luisant, poitrine ponctuée. Pattes assez épaisses, roux de poix, luisantes. 044. FERONIA (Cryobius) MIDDENDORFFI J. Sahlb. Carn. Fen. 1873. 102. 129°. — Long. 9,3 mill. — Laponie. Voisin du riparia Esch. et paludosa F. Sahlb. de Sibérie orientale, se distingue particulièrement par son prothorax plus fortement rétréci par derrière, à peine ponctué à la base, à angles plus aigus, sa stature plus allongée. — Tête près de 2 fois plus étroite que le prothorax, ovale, noire, luisante, sillons frontaux profonds, presque droits, avec des rides transverses très-obsolètes, palpes noirs, bruns à à la base, dernier article allongé, un peu épaissi au milieu, tronqué et étroitement roux au bout. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, noires, articles 1-3 glabres, d’un roux de poix plus ou moins largement à la base, 3° plus de 2 fois plus long que le 2°, 4-10 pu- bescents, graduellement raccourcis, dernier plus long, atténué au bout. Prothorax à peine plus large que long, fortement en cœur, très-dilaté arrondi en devant, rétréci par derrière, angles postérieurs un peu saillants, légère- ment échancré à la base, médiocrement convexe, noir, FERONIA. 303 luisant, lisse; ligne médiane distincte raccourcie devant et derrière, impression transverse antérieure en arc, ob- sulète, base déprimée, marquée de chaque côté de 2 im- pressions oblongues, rugueuses, mais non ponctuées, in- terne très-profonde atteignant le milieu, externe courte, obsolète. Elytres plus larges que le prothorax à la base, dilatées dès l'épaule qui est largement arrondie, obovales, plus larges par derrière, légèrement arrondies sur les côtés; médiocrement convexes, noires, luisantes, avec un léger reflet bronzé, parfois verdâtre, stries légères, fine- ment ponctuées, striole scutellaire petite, 1'° dorsale cour- bée, réunie avec la 2°, 7e profonde par derrière, sulciforme, 3e avec une série de fovéoles ocellées interrompue au milieu ; interstries plans, 3° avec 2 petits points, 1* au milieu, 2° entre lui et le bout; bords garnis de quelques faibles soies derrière l’épaule. Dessous noir luisant ; mésé- pisternes pas plus longs que larges, ponctués comme la base de l’abdomen, lisse du reste. Pattes allongées, noires, parfois plus ou moins rousses ; trochanters munis avant le milieu d’une fine soie, tarses 1-3 articles dilatés g'. 944. FERONIA (Cryobius) BREVIUSCULA Sahlb. Ochot. 1844. 31. 10°. — Long. 7,6; larg. 3,3 mill. — Ochotsk. Beaucoup plus grand et plus robuste que sérenua; dif- fère par son prothorax imponctué par derrière. — Tête grande, avancée, noire, luisante, vertex très-lisse ; de chaque côté entre les antennes une fovéole longitudinale subrugueuse, et au milieu du front un point plus obsolète; mandibules noir de poix, roussâtres au bout; palpes d’un roux de poix, dernier article plus obscur à la base. An- tennes médiocres, brun de poix, pubescentes de gris, 1-3 articles roux ferrugineux, luisants, glabres. Prothorax un peu plus court que large, tronqué en devant, angles peu défléchis, obtusément arrondis; côtés rebordés, dilatés arrondis, subsinués vers la base ; beaucoup plus étroit par derrière, à angles presque droits, pointus; tronqué à la base ; convexe, noir un peu bronzé, luisant, avec des rides trunsverses ondulées, bien visibles, canaliculé au milieu, avee une fovéole semi-lunaire antérieure transverse, et 2 stries profondes raccourcies de chaque côté à l'angle pos- 304 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. térieur, externe très-courte. Ecusson petit, triangulaire, noir, luisant. Elytres un peu plus larges que le prothorax, assez courtes, ovales, bronzé noir, luisantes, faiblement striées-ponctuées ; interstries plans, lisses, 3° près de la 2e strie avec 2 plus grands points un peu après le milieu, et des fovéoles subocellées sur l’interstrie marginal, rap- prochées vers le bout. Dessous noir de poix, luisant, lisse ; propectus un peu ponctué. Pattes d’un roux ferrugineux, tarses postérieurs bruns. 545. FERONIA (Gryobius) PULLULA Sahlb. Ochot. 1844. 29. 9°. — Long. 7; larg. 2,3 mill. — Ochotsk. Ressemble bien à l’ochotica, paraît en différer par ses stries beaucoup plus fines, et 3 points sur le 3° interstrie. — Noir, luisant, aptère. Tête grande, avancée, lisse, avec une fossette longitudinale assez profonde de chaque côté, et 1 point médian plus lisse entre les antennes; mandi- bules et palpes couleur de poix, roussâtres au bout. An- tennes comme dans ochotica. Prothorax arrondi subcordi- forme, tronqué en devant avec les angles défléchis obtus; sur les côtés rebordé, peu dilaté arrondi avant le milieu, rétréci subsinué par derrière, tronqué à la base avec les angles presque droits pointus; convexe, lisse, canaliculé au milieu, impression transverse antérieure subarquée, postérieure triangulaire; une fovéole de chaque côté près de l’angle postérieur peu ponctuée, avec 2 stries raccour- cies, externe plus obsolète et plus courte. Ecusson lisse. Elytres de la largeur du prothorax, en ovale oblong, fine- ment striées, les 2 stries près de la suture plus profondes, les autres subponctuées ; interstries plans, 3 points sur le 8e, 1er à la base près de la 3° strie, 2° au-delà du milieu et 3° non loin du bout, près de la 2e strie ; des fovéoles sub- ocellées sur l’interstrie marginal, plus nombreux devant et derrière. Dessous noir de poix, poitrine ponctuée. Pattes entièrement d’un roux ferrugineux. 546. FERONIA (Cryobius) BLANDULA Mill. Wien. Mon. 1859. 11. 909". — Long. 7-8 mill, — Mont Tatra, Placlivo. Noir de poix, luisant, base des antennes et pattes brun de poix, quelquefois le 1% article des antennes rougeâtre, Tête lisse, les 2 sillons longitudinaux assez profonds ; an- FERONIA. 305 tennes peu plus longues que la tête et le prothorax, 1 et 3° articles à peu près d’égale longueur. Prothorax un peu plus court que large, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci par derrière, angles postérieurs droits, pointus; dessus très-peu convexe, ligne du milieu assez profonde, raccourcie aux 2 bouts ; base creusée de chaque côté aux angles postérieurs, plus ou moins distinctement ponctuée au fond de la fossette, avec une strie profonde assez longue en dedans, et une autre très-courte en dehors. Elytres en ovale allongé, légèrement convexes, avec un très-léger éclat métallique, avec une petite dent très-fine mais distincte à l'épaule; stries fines, très-finement ponc- tuées, encore plus légères en dehors et en arrière, en particulier 4 et 5 indistinctes dès au-delà du milieu, quel- quefois elles sont indiquées, au moins partiellement par des séries de points écartés, 3° interstrie avec 2 points plus gros, près de la 2° strie, 1% au milieu, 2e entre le milieu et le bout. Parties latérales du propectus avec quel- ques points, celles des médi- et post-pectus un peu plus fortement et plus densément ponctuées. Abdomen lisse. — Sa stature se rapproche de celle du negligens, cependant il est bien moins étroit, son prothorax est moins cordiforme, ses antennes sont plus courtes. — Très-voisin du pusilla Dej. dans le groupe des Haptoderus, il en diffère beaucoup par sa taille bien plus considérable, par son prothorax plus court, à 2 stries dans les fossettes basales, ponctuées, par les stries des élytres, etc. 547, FERONIA (Cophosus) CRETICA Friv. Kiral. Mag. 1. 1845. 179. pl. L Ë 2.— Zebei Schaum. Berl. 1857. 140°. — Long. 17,3 mill. — Crête. Distinct de tous les Omaseus par les fines stries des ély- tres, encore plus par l'impression longitudinale simple de chaque côté de la base des élytres. — Tête assez longue, avec 2 profondes impressions longitudinales entre les an- tennes ; dessous des mandibules et labre ordinairement d’un rouge brun. Antennes rouge brun. Prothorax assez carré, un peu arrondi sur les côtés, rétréci par derrière avec les angles postérieurs entièrement arrondis, côtés rebordés surtout postérieurement, dessus lisse, ligne mé- diane assez fine, impression transverse antérieure obso- 306 II. CARAPIDES, — FERONIDÆ. lète, postérieure presque nulle, base de chaque côté mar- quée d’une assez courte strie longitudinale, simple, lisse et pas très-profonde. Elytres en ovale allongé, comme dans cophosioides, épaules un peu plus avancées formant un angle plus distinct; moins convexes, finement striées; 3° interstrie avec 2 points, près de la 2e strie, pas toujours très-réguliers; près de la 8° strie on voit la rangée ordi- naire de plus gros points. Aïles nulles. Dessous souvent un peu rougeâtre. Jambes et tarses d’ordinaire d’un rouge brun, au moins au bord externe, quelquefois les cuisses de cette couleur. 948. FERONIA (Cophosus) OLYMPICA Kraatz. Berl, 1875, 418. 3°. — Long. 12 mill. — Olympe. Noir de poix, assez convexe et assez court ; labre légè- rement échancré, tête avec 2 lignes visibles, mais pas profondes, prothorax rétréci à la base, de chaque côté strie basale externe nulle, interne profonde, assez allon- gée, élytres finement striées-ponctuées, interstrie sutural beaucoup plus étroit que le 2°, 8° à peine plus étroit que le 7, 98 marqué de grands points à la base et après le milieu, 10° marginal subréticulé. Ressemble beaucoup à un Molops, mais les stries des élytres le placent dans les Pterostichus, près du melas. Pro- thorax, ainsi que la tête, presque entièrement comme dans le Molops terricola, pas aussi rétréci à la base, plus légèrement échancré aux angles postérieurs, sans impres- sion longitudinale à la base près de ces angles (comme dans le Pterostichus melas var. incommoda Schm.), au con- traire, plus loin en dedans une ligne profonde, assez lon- gue, dans l'intervalle une légère impression transverse, sans ponctuation. Articles des antennes comme dans les Molops, 3° beaucoup plus long que 2e, lisse ; épistome à peine échancré ; 2 impressions longitudinales convergeant par derrière, partent de la base des mandibules ; pas de stries comme dans les Molops, peu d’impressions... — Elvtres un peu plus longues et moins arrondies sur les côtés que dans terricola, à stries fines, internes distincte- ment ponctuées, 2 avec 2 gros points après le milieu, 7€ et 8° interstries d’égale largeur par devant, 8° rétréci FERONIA. 307 derrière le milieu, 7e non, 9e à la base avec 3 gros points, et au delà du milieu avec 9 gros points, très-rapprochés. Pattes comme dans les Molops, tarses antérieurs fortement élargis ©; tarses glabres en dessus. 549. FERONIA (Cophosus) BREVIPENNIS Chevl. Rev. zool.1840.13.7". — Long. 18; larg. 7 mill. — Espagne, Galice. Se distingue du melanaria dont les élytres sont beaucoup plus allongées, et de l’ifalica à prothorax excessivement élevé, par son prothorax plus carré, non convexe et abaïssé sur les côtés en avant; les 4 fossettes de la base sont plus nettement impressionnées et plus droites; les élytres pa- raissent plus courtes, présentent 9 stries sillonnées, en- tières, sans apparence de ponctuation (celles de l’italica étant sillonnées ponctuées); 3° interstrie marqué de 2 et quelquefois 3 points, dont les 2 de la moitié inférieure touchent à la 2° strie, et le 4er à la 3e. 550. FERONIA (Cophosus) CORPULENTA Gebl. Ledeb. Reise, 44. Bul. Mosc. 1847. 332. 3°. — Long. 10,3; larg. 3,6 mill. — Sibérie. Oblong, convexe, noir, luisant; prothorax presque carré, plus étroit et bistrié de chaque côté par derrière; élytres striées, stries légèrement crénelées, 2 points enfoncés. Pattes rouges quelquefois. — Plus petit, plus étroit et plus parallèle que magus; ressemble au nigrita, mais plus étroit, avec 2 stries, sans fossettes au prothorax. 9091. FERONIA (Cophosus) URALENSIS Mots. Cat 1845. 56. Note 1‘. (Euryperis). — Long. 10,6; larg. 3,8 mill. — Monts Ourals. Ovale oblong, convexe, luisant, noir; prothorax élargi, subtransverse, rétréci devant et derrière, avec 2 profondes impressions ponctuées de chaque côté de la base, côtés également arqués, angles postérieurs très-petits, droits; élytres subovales, lécèrement striées-pointillées, 2e strie biponctuée postérieurement; interstries plans. 992. FERONIA (Corax) INSIDIATRIX Putz. Soc. ent. Belg. 1874. 55°. Medina-Cœli; Fontèbre. Se place entre globosa et Hoffmanseggi. — D'un noir ver- nissé très-brillant dans les 2 sexes; moins convexe que celui-ci, à prothorax moins arrondi sur les côtés, plus large en avant, et à rebords marginaux plus étroits; ély- 308 Il. CARABIDES, — FERONIDÆ. tres un peu plus larges, surtout en arrière, déprimées sur la suture; stries ordinairement assez superficielles, ponc- tuées, souvent à peine distinctes ; points dorsaux disposés comme dans Hoffmanseggi; antennes plus courtes. 553. FERONIA (Corax) GHILIANIT Putz. Mém. Liége 11 1846 (Corax). 407. 53", — Long. 17,3-21; larg. 9,5-15 mmill. — Andalousie. Aptère, noir, luisant, déprimé. Tête longue, plus étroite ', peu allongée, glabre; labre transverse, échan- cré en avant, avec les angles arrondis ; épistome échancré, avec un point bien marqué vers chacun de ses angles, et en arrière plusieurs dépressions assez distinctes; sur le front deux impressions longitudinales très-peu enfoncées, au milieu desquelles un point gros et profond, et derrière un plus petit. Prothorax transverse, près de 2 fois plus large au milieu que la tête; fort peu convexe, largement échancré en avant, très-peu en arrière, angles antérieurs saillants et arrondis, côtés arrondis, se rétrécissant un peu vers la base; angles postérieurs épais et arrondis; ligne du milieu n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur; de chaque côté de la base, un peu plus vers le bord extérieur que vers le milieu, une impression oblique assez profonde, non ponctuée. Elytres larges, ovales, bien arrondies à la base et à l’extrémité, presque planes, striées un peu plus profondément 6‘ que ©, également dans toute leur étendue, stries très-distincte- ment ponctuées; interstries plans, 3e strie avec 2 gros points (quelquefois un) avant le milieu et aux 2/3; un 3°à côté de la 3° strie vers l’extrémité; 8 strie en crochet. anguleux un peu avant l’extrémité; Q suture rétrécie brusquement vers l’extrémité, laissant entre les élytres un intervalle notable. 554. FERONIA (Sferopus) ÆNEA Mots. Cat. 55. — Solsky, Hor. Ross. vit 1872. 233. 2°, — Mannerheimi Mots. Mém. Pet. 152. 264, — Irkoutsk. Taille du Sferopus Mannerheimi Dej., mais tête plus grosse, antennes plus longues, prothorax plus large, plus arrondi sur les côtés, sensiblement rétréci en arrière, avec les fossettes des angles postérieurs moins profondes, moins nettement limitées, finement chagrinées dans le FERONIA. 309 fond, sans traces de points ou de rugosité. Entièrement d’un noir luisant sans réflet métallique, élytres seules d'un bronzé obscur plus foncé et plus luisant que dans le Mannerheimi, avec le bord latéral noir; la forme est plus parallèle, et non atténuéc vers le devant. — G'pénul- tième segment de l'abdomen déprimé transversalement à la base, bombé dans sa 2° moitié, dernier avec une large et profonde impression sémi-circulaire, à rides concentriques, tronqué un peu sinué au bout et fortement recourbé en bas. 555. FERONIA (Sferopus) ÆREIPENNIS Solsky, Hor. Ross. Pet, vrir 1872. 234. 8°. — Long. 14 null. — Vladivostok. Faciès de l’ænea Mots., s’en distigue aisément, à part les différences sexuelles GS‘, par sa taille plus petite et les formes des parties du corps. D’un noir légèrement bronzé, très-luisant, Tête plus étroite presque sans éclat métal- lique, impressions frontales allongées, profondes, rides du front faibles irrégulières. Prothorax avec un éclat métallique très-prononcé, plus large que long, encore plus rétréci à la base, avec les angles postérieurs nuls, plus largement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le quart; profondément sillonné au milieu, avec des rides transverses onduleuses régulières, très- distinctes; impressions des angles postérieurs larges et profondes, ruguleuses ponctuées, avec un court sillon lon- situdinal, limitées en dehors par un pli assez distinct; base entre les impressions lisse, ainsi que le bord antérieur. Ely- tres plus courtes, avec les épaules moins saillantes, moins carrées, plus régulièrement ovalaires, ayant leur plus grande largeur au milieu ou un peu au-delà; d’un cui- vreux rougeûtre assez foncé, verdâtre vers ics bords laté- raux ; stries profondes, lisses, 8° interstrie avec une série non interrompue de gros points, 3° avec 3 points très- distincts, 1° au ler cinquième sur la 3estrie, 2°au milieu et 3° au dernier quart, sur la 2e strie; {re strie confluente avec la scutellaire et liée avec la 2e par une ligne oblique _ qui ne remonte pas vers la base, mais s’en détache sous un _ angle assez aigu. Dessous lisse. — G' Pénultième segment _ventral, légèrement déprimé à la base, est surmonté au 310 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. milieu du bord postérieur d’un gros tubercule transverse, tronqué et concave, dernier avec une petite dent assez aiguë au milieu du bord antérieur suivie d’une large im- pression transverse peu profonde. 006, FERONIA (Sferopus) BREVIS Fald. Mongol. 1835. 354. 6. — Long. 12,6; larg. 5 mill. — Mt Altaï. Plus court et plus large que maurusiaca Esch. Noir, convexe, luisant. Tête large, subarrondie, lisse, polie, sur le vertex, avec une faible impression transverse au bout, de chaque côté entre les yeux une fossette large, subal- longée, plane; yeux saillants, globuleux. Antennes peu plus courtes que le prothorax, assez épaisses; 1-3 articles noir de poix, les suivants ferrugineux, pubescents, opaques; palpes bruns. Prothorax transverse, près de moitié plus large que long, côtés également arrondis, ré- fléchis, un peu amincis par derrière; tronqué à la base, avec les angles obtus; bord antérieur largement mais fai- blement échancré, angles défléchis, arrondis; convexe, poli, assez profondément canaliculé sur le disque, obso- lètement rugueux par derrière, finement ponctué de M chaque côté près du bord; 2 fossettes allongées, profondes, réunies en une seule large et plus fortement rugueuse, Ecusson subtriargulaire, inégal, impressionné. Elytres à peine plus larges que le prothorax, en ovale oblong avec les épaules arrondies, finement rebordées et réfléchies sur les côtés, cbtusément arrondies au bout, et obtusé- « ment sinuées, polies, très-convexes après le milieu, sub- déprimées sur le disque; sur chacune 8 stries très-. profondes, interstries très-élevés, convexes, subcrénelés; dans la 2° strie, 3 petits points. Dessous noir de poix, « finement alutacé. Pattes robustes, courtes, polies; cuisses ferrugineuses ; jambes et tarses à peine plus clairs. 557. FERONIA (Steropus) SYCOPHANTA Fairm. Soc. ent. Fr. 1810. 370". — Long. 12 mill. — Maroc. | Oblong, assez déprimé en dessus, d’un noir brillant. Tête assez grosse, ayant en avant un courte strie de chaque côté. Antennes assez robustes, diminuant un peu« vers l’extrémité, atteignant presque le milieu du corps. Prothorax un peu transverse, fortement arrondi sur less Ne FERONIA. 311 côtés, un peu rétréci en arrière, angles postérieurs obtus, paraissant presque arrondis; ayant en dedans une im- pression large, profonde, presque arrondie, un peu rugueuse, bordée en dehors par un pli un peu arqué; sillon médian assez profond surtout en arrière. Elytres oblongues, dilatées après le milieu, arrondies à l’extré- mité; stries profondes assez larges; interstries légère- ment convexes. Côtés du propectus finement, ceux du postpectus fortement ponctués. — Diffère de l’œthiops, auquel il ressemble beaucoup, par les antennes un peu plus fortes, le prothorax plus rétréci en arrière, à angles moins arrondis, et à fossettes postérieures plus marquées, plus rugueuses, rebordées en dehors; par les élytres plus convexes, à stries plus larges, plus profondes, extrémité non sinuée avec l’angle sutural marqué; la ponctuation du dessous est différente; en outre la petite strie prescu- tellaire est libre, les stries forment de larges sillons à la _ base, et les 2 points du 2° interstrie sont placés plus en avant. | 508. FERONIA (Steropus) VIRESCENS Gebl. Bul. Mosc. 1833. 271. | Léq. 244 2°. — Long. 11,6; larg. 4,6 mil. — Salair. Mts Kus- | nezkisch. | Aptère, court, noir, bronzé verdâtre en dessus; protho- | rax arrondi, fovéolé de chaque côté; élytres ovales, | striées, avec 3 points. — Luisant, glabre. Tête lisse, entre | les yeux de chaque côté deux fovéoles oblongues, reliées | par une ligne transverse; palpes bruns ferrugineux au | bord, antennes noires, pubescentes de brun à l’extrémité. | Prothorax plus court que large, légèrement échancré | devant et derrière, dilaté avant le milieu, insensiblement | rétréci à la base, angles, surtout les postérieurs, obtus;: |marqué d’une impression arquée en devant, côtés réflé- chis, canaliculé au milieu; base finement ruguleuse |transversalement, avec une grande fossette transversale- | ment. Ecusson lisse. Elytres plus larges et deux fois plus longues que le prothorax, dilatées au-delà du milieu, | sinuées par derrière, largement arrondies au bout; con- vexes, striées, stries obsolètement pointillées, 3° interstrie avec 3 fovéoles. Dessous très-finement ruguleux, noir |bronzé, pattes minces, épineuses de roux. — Diffère 312 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. d’æœthiops par sa couleur, sa forme plus courte et les fvéoles du prothorax moins ruguleuses. 559 FERONIA (Steropus) CRASSICEPS Morav. Bul. Pét.1863. v. 255. 44, — Long. C' 11,5 mill. — Sibérie, Baie de Castries. Noir, à peine luisant; prothorax presque carré, à peine échancré en devant, un peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière, angles postérieurs arrondis ; base pro- fondément fovéolée, largement et obsolètement bistriée ; élytres elliptiques, convexes, striées, 3° interstrie avec 5 points. Diffère essentiellement de forme de {ous les Sferopus connus, et ne peut se comparer à aucun. Tête grande et épaisse, yeux petits; antennes épaiss®s et un peu plus courtes que la tête et le prothorax ensemble; mandibules 4h courtes et robustes. Prothorax en carré transverse, ayant | sa plus grande largeur peu avant le milieu. Elytres assez fortement convexes, mates par suite de sa surface très-finement chagrinée. Ecusson large. 560. FERONIA (Sferopus) PROCAX Morav. Bul. Pet. 1863. v. 256. 45°. — Long. 13-14 mill. — Mt Bureja; — convexicollis Mots. Et. Ent. 1x 40. (Sferoderus.) — Amur, embouchure du Sangari, Ussuri. Noir, luisant; prothorax arrondi sur les côtés, un peu # rétréci par derrière, angles postérieurs arrondis, profon- dément impressionné et bistrié de chaque côté de la base; élytres striées, interstries un peu convexes, 3° avec 3 points. — G' dernier segment de l’abdornen inerme. Prothorax un peu plus large que long, profondément échancré en devant; sfrie latérale externe au devant des angles postérieurs limitée en dehors par un large pli lon- gitudinal. Elytres un peu étroites, distinctement sinuéesu au bout, stries indistinctement ponctuées. Côtés de la poitrine à points fins, mais distincts. 561. FERONIA (S{eropus) DISCREPANS Morav. Bul. Pet. 1863. v. 253. 85°. — © Long. 10,5 mill. — Sibérie orient., Amur, Gorin. Noir, luisant, prothorax presque carré; un peu arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs arrondis, fovéolés de chaque côté et pointillé à la base; élytres en ovales allongé, striées, 3° interstrie avec 3 ou 4 points enfoncés: FERONIA. 313 — Cette espèce demanderait un groupe à part; son faciès n’est pas trop différent de celui d’un petit Séeropus, mais il ne peut entrer dans ce groupe, car les métépisternes sont plus longs que larges; comme d’autre part, le der- nier article des palpes n’est pas tronqué, mais au contraire un peu arrondi et plus large au milieu, il ne peut être placé dans les Lyperus, qui, du reste, est des mieux cir- conscrits par les fossettes non striées au devant des angles postérieurs arrondis. La strie scutellaire existe, ainsi que des ailes bien développées. 562. FERONIA {Sieropus) TIEFFENBACHI Schaum, Berl. 1862. 106°. __ — Long. 10,3 mill. — Morée. Voisin de cognata Dej. et pulchella Fald., distinct par le _ prothorax fortement rétréci par derrière. De forme assez | aplatie, brun de poix, palpes et paltes rouges; antennes | d’an brun rouge, aussi longues que la tête et le prothorax; impressions du front plus profondes et plus longues que | dans le cognata. Prothorax presque aussi long que large, | arrondi sur les côtés, brusquement rétréci au devant de | la base, de sorte que la partie postérieure tombe à angle | droit sur la base, et forme avec elle un angle aigu, assez |plan, avec une forte impression Jlongitudiuale lisse de chaque côté, sans trace d’une 2°. Elÿtres peu plus longues | que le prothorax, à peine sinuées par derrière, profon- | dément striées, stries lisses, la strie suturale raccourcie manque entièrement, interstries plans, 3° avec 2 points |enfoncés par derrière. 563. FERONIA {Steropus) WIEDEMANNI Chaud. Bul. Mosc. 1850. 145. 15°. — Long. 12,6 mill. — Anatole. Voisin du terricola; tête plus petite et plus étroite; impressions frontales obliques, courtes, rapprochées postérieurement; yeux plus petits et moins saillants. Prothorax beaucoup moins rétréci postérieurement; mi- lieu des côtés beaucoup moins arrondi, sinuosité posté- rieure en angle rentrant, en saillie triangulaire ; dessus moins convexe, les 2 impressions de chaque côté de la base remplacées par une impression linéaire unique, forte, assez éloignée de l’angle, droite, peu allongée, nattaquant pas le bord; postérieur; les autres impres- Nouveau Répertoire I, — 1880. 18 314 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. sions comme dans ferricola. Elytres à à peu près de même forme, mais moins bombées, épaule sans saillie denti- forme, un peu arrondie, côtés un peu moins; extrémité arrondie sans sinus ; stries moins marquées, très- faible- ment ponctuées, pas de strie scutellaire; interstries peu relevés, 2 points sur le 3° au-delà du milieu, et une rangée le long du bord. Dessous lisse, segment anal muni d’une petite ligne élevée G. — Brun noirâtre assez luisant; tarses un peu roussâtres,; palpes d’un brun ferrugineux un peu obscur. Antennes et pattes plus courtes que dans terricola. 564. FERONIA (Steropus) AGONODERA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 447. 16°. — Long. 15 mill. — Anatolie, Samsoun. Taille des grands terricola, plus étroit, plus parallèle, se rapproche du Wiedemanni par l'impression unique des côtés de la base du prothorax. Tête plus étroite, parais- sant plus allongée, un peu rétrécie en devant; ‘impres- sions comme dans terricola, mais yeux nullement saillants. Prothorax moins large, moins arrondi sur les côtés, nul- lement sinué près des angles postérieurs, qui sont fort obtus, très arrondis; angles antérieurs un peu plus ar- rondis; base coupée obliquement vers les angles; rebord latéral plus mince, impressions du dessus comme dans le Wiedemanni, mais celle des angles postérieurs plus courte, moins profonde, plus ovale. Elytres de fort peu plus larges que le prothorax, assez étroites et allongées, ovales, peu arrondies sur les côtés c', un peu plus ©; base un peu oblique versles épaules, fortement déprimée, sans ourlet; épaules arrondies quoique munies d’une légère dent très-obtuse; extrémité arrondie, nullement sinuée; dessus assez bombé; stries peu profondes, dis- tinctement ponctuées, nullement crénelées; interstries assez plans, 3° avec 2 points à sa partie postérieure; rangée de points maginale interrompue au milieu, strie scutellaire, entre la 1'eet la 2e, très courte ordinairement à peine distincte; rebord latéral très étroit, très mince. Dessous lisse; antennes comme dans terricola; pattes plus courtes. LE Noir un peu brunâtre, presque aussi luisant © que c'; antennes et tarses brun rougeâtre, palpes d’un ferrugi- neux plus clair vers la base. FERONIA. 315 565. FERONIA (Pterostichus) FOVEOLATA Duft. Fn. Aust. m1. 159. 209. — Letzn. Bresl. Zeit. 1852. 205. 14. — Schm. Deuts. Ins. 1. 487. 48*, — latibula Sturm. Deuts. Ins. v. 53. 9. pl. 112 f. bB. — Kust. Kæf. Eur. v. 32. — Var? interruptestriata Bielz Stet. 1850. 100. — Kr. Berl. 1859. 89. — Long. 12,6-16,3 mill. — Monts Carpathes, Transsylvanie, Moravie, Sibérie. Tête et prothorax noirs ou noir bronzé, élytres vertes, cuivreuses ou noirâtres, presque mates ©, dessous, palpes, antennes et pattes noires. Prothorax plus large que long, presque carré, un peu rétréci par derrière et relevé en dedans, angles postérieurs un peu aigus, légèrement convexe, marqué de chaque côté à la base d’un enfonce- ment superficiel, ridé transversalement, avec 2 fortes impressions longitudinales, dont l’interne n’atteint pas tout à fait la base, et l’externe est limitée par un pli longitudinal assez fort, impressions transverses anté- rieure et postérieure assez distinctes, base distincte- ment strigueuse longitudinalement derrière celle-ci, ligne du milieu marquée, bord latéral étroit, déprimé et assez réfléchi. Elytres plus larges que le prothorax, ovales, très distinctement sinuées par derrière, avec la pointe allongée, assez convexes, stries assez fines, finement ponctuées, interstries plans, 3° avec 4-5, rarement avec 3 ou 6 pro- fondes fossettes, une strie suturale raccourcie près de l’écusson,; bord externe assez largement réfléchi. — der- nier segment abdominal uni c. 066. FERONIA fPterostichus) ÆNESCENS Chaud. Bul. Mose. 1850. 142. 12°. Ab. v. 237. — Long. 12,6-14 mill. — Sibérie orientale. Près du magus; tête comme la sienne, prothorax plus convexe, angles postérieurs obtus, à pointe arrondie, avec une petite dent; impressions des côtés de la base plus marquées, strie interne moins distincte, pli externe plus large et plus élevé, fond ridé mais moins rugueux, ligne médiane plus marquée ; élytres plus convexes, plus ovales, base moins carrée, un peu oblique vers les épaules, qui sont plus arrondies, ourlet basal non terminé par une dent; stries plus marquées, plus distinctement ponc- tuées ; interstries assez convexes, lisses, avec 3 ou 4 points enfoncés sur le 3°, dont le 1% avant le milieu. Dessus d’un bronzé obscur assez luisant, dessous d’un brun 316 Il, CARABIDES, — FERONIDÆ. noirâtre, antennes et pattes d’un ferrugineux, HR fois obscur, palpes plus clairs. 561. FERONIA (Pterostichus) KOKEÏILI Mill. Ent. Zeit. 1850. 10. — Giraud. Wien. Zool. Bot. 1 p. 89. Redt. Fn. Aust. 2e éd. 43. — Schaum Deuts. Ins. 1. 472. 32*. — Long. 10,3-12 mill. — Monts d'Autriche, haute Styrie, Tyrol. Espèce propre aux Alpes d'Allemagne, remarquable par sa forme convexe, surtout du prothorax, qui est fortement arrondi sur les côtés. Noir, pattes d’un brun de poix ou brun rouge. Tête épaisse, impressions fron- tales légères. Prothorax bien plus large que long, forte- ment arrondi sur les côtés, rétréci par derrière, échancré au devant des angles postérieurs, qui sont pointus et saillants en dehors (surtout G'), fortement convexe, creusé de chaque côté par derrière de 2 fovéoles longitudinales profondes, un peu rugueuses, dont l’externe la plus longue est bornée en dehors d’un pli longitudinal, les 2 impressions transverses entièrement ou presque entiè- rement obsolètes, côtés non aplatis, rebord latéral étroit. Elytres ovales, sinuées avant l'extrémité, en pointe, convexes, finement striées, interstries plans, 3e marqué de 3-5 points enfoncés, placés d’ordinaire contre la 2° strie, quelquefois le 5° en a 2; la strie scutellaire raccourcie se rapproche par derrière de La 1e strie. G‘ dernier seg- ment de l’abdomen simple. 568. FERONIA {Pterostichus) TRISERIATA Gebl. Bul. Mosc. 1847. 339. 6*. — Long. 11,6; larg. 7 mill. — Mont Kuznetsk. Stature de oblongopunctata, diffère par sa couleur et les 3 rangs de fossettes des élytres. — Glabre, luisant, aptère. Tête large, obovale, noir verdâtre, luisante, lisse, marquée au devant des yeux de chaque côté d’une fovéole oblongue strigueuse; labre noir de poix, tronqué; palpes roux de poix, pâles au bout; yeux arrondis, médiocrement sail- lants. Antennes assez épaisses, dépassant à peine le prothorax, articles obconiques, 1°* roux, 2-4 d’un noir de poix luisants, les autres subpubescents de brun; col large, lisse. Prothorax largement échancré au bout, avec les angles subdéfléchis obtus, peu dilaté avant le milieu sur les côtés, un peu rétréci par derrière, marge étroitement FERONIA. O1 réfléchie; légèrement sinué à la base, avec les angles droits pointus; convexe, avec des rides transverses lé- gères, noir verdâtre, luisant, canaliculé au milieu, avec une impression arquée obsolète, avant le bord apical, défléchi vers les côtés, déprimé à la base, avec 2 fossettes oblongues ruguleuses de chaque côté. Ecusson triangu- laire lisse. Elytres peu plus larges à la base, et près de trois fois plus longues que le prothorax; chacune sinuée à la base, épaule saillante, subaiguë, légèrement dilatées sur les côtés, avec le bord étroitement réfléchi, rétrécies, subsinuées par derrière, ensemble terminées en pointe arrondie; verdâtres, médiocrement convexes luisantes, défléchies latéralement ef au bout, profondément et den- sément ponctuées striées; interstries plans, lisses, 3°, ü° et 7° creusés de plusieurs fovéoles, marginal de points nombreux, presque caténulés au bout. Dessous très- finement striguleux, noir bronzé, luisant; pattes assez épaisses, courtes, entièrement rousses avec les trochan- ters, luisantes; cuisses comprimées, claviformes, jambes épaisses, tarses garnis de spongioles roussâtres G. 569. FERONIA (Plerostichus) SUBÆNEA Chaud. Bul. Mose. 1850. 144. 14°. — Long. 10,6 mill. — Mont Kuznetsk. Se place à la suite de seriata, plus petit et bien plus étroit. Prothorax plus étroit, plus rétréci postérieurement ; plus large et plus cordiforme que celui d'anthracina; côtés peu arrondis antérieurement, brièvement sinués vers les angles postérieurs, qui sont droits, terminés par une petite dent aiguë, saillante en dehors; rebord latéral aussi large; impressions dorsales semblables, celle de la base à fond finement ponctué; la ligne médiane atteint les deux bords; impression transverse antérieure plus marquée, Elytres plus étroites, à peine plus larges que le prothorax, se rétrécissant un peu plus vers l’épaule qui est arrondie ; stries moins profondes surtout vers les côtés et l’extrémité; interstries peu convexes, quelquefois plans; sur le 3° 3 points assez distincts, 1 à peu près vers le milieu. Dessus bronzé, plus ou moins convexe sur les élytres, dessous d’un brun noirâtre; antennes ct cuisses brunes, palpes et le reste des pattes ferrugineux. 18. 318 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. . — Magus, œnescens, seriata et subænea ont les articles des antennes plus courts et plus épais, ceux de la base plus renflés vers l’extrémité que dans les Pseudomaseus. 510. FERONIA (Pierostichus) SERIATA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 143. 48*. — Long. 11,6 mill. — Sibérie. Se rapproche d’æœnescens, dont il n’atteint pas la taille, plus étroit, plus parallèle, moins convexe. Tête à peu près semblable, impressions entre les antennes moins marquées; prothorax plus étroit, bien moins arrondi sur les côtés, légèrement rétréci vers la base; angles posté- rieurs obtus, mais moins, dert du sommet moins marquée que dans magus; dessus moins convexe; impressions à peu près de même, milieu de la base moins ridé. Elytres plus étroites, moins arrondies sur les côtés, surtout moins convexes ; stries bien marquées, interstries moinsconvexes; extrémité plus sinuée, 5-6 points assez gros sur le 3°, placés irrégulièrement. Couleurs à peu près les mêmes, antennes et cuisses plus obscures. 911. FERONTA (Pferostichus) INSIGNIS Sahlb. Ochot. 1844. 46. 16°. — Long. 11,6; larg. 4,6 mill. — Ochotsk. Voisin de stfrigicollis Sahlb., mais plus oblong, moins luisant, se distingue aisément par les stries des élytres in- terrompues. — Tête grande, avancée, noire, luisante, lisse, une fossette longitudinale entre les yeux, une strie anté- rieure transverse, et un point de chaque côté au-dessus du labre, qui est transverse, noir, crénelé; mandibules d’un noir de poix ; palpes d’un ferrugineux de poix, 1% article brun. Antennes à peine plus longues que la moitié du corps, noires, pubescentes de gris, 1-3 articles glabres, luisants, 3-4 roux brun à la base. Prothorax presque en carré arrondi, plus large que long, échancré en devant avec les angles défléchis, peu saillants, arrondis ; côtés avec un étroit rebord, arrondis ; peu plus étroit par derrière, avec les angles obtusément arrondis, subbisinué à la base, d’un noir bronzé, luisant, avec des strigosités on- dulées transverses, plus profondes au milieu et aux angles postérieurs, canaliculé au milieu, profondement fo- véolé de chaque côté par derrière, fovéoles ponctuées rugueuses, marquées de 2 stries obsolètes. Ecusson trian- EEE EEE LE LEE L FERONIA. 319 | gulaire, noir, subrugueux. Elytres à peine plus larges | que le prothorax, courtes, ovales, peu dilatées au milieu, | arrondies au bout, d’un bronzé obscur, luisantes, faible- | ment striées, 9 stries interrompues de çà et de là et irré- | gulièrement ponctuées; interstries un peu convexes, | lisses ; 5 fovéoles sur le 3e interstrie plus profondes, et | d'assez nombreuses fovéoles ocellées sur le latéral. — Dessous noir de poix, luisant, lisse, poitrine pointillée, | Pattes médiocres, cuisses d’un noir de poix, jambes el | tarses d’un ferrugineux de poix. 012, FERONIA (Pterostichus) PUNCTATOSTRIATA Mots. Bul. Pet. 1859. 293. 21*. — Long. 9,8; larg. 4 mill. — Sibérie, Jakoutsk. Ovale allongé, subconvexe, luisant, noir, base des antennes, palpes et pattes plus ou moins roussâtres; ély- tres profondément striées, stries distinctement ponctuées; 3e interstrie trifovéolé. Toujours plus petit que maurisiaca. auquel il ressemble, mais la couleur des pattes, des palpes et des antennes le distingue facilement. 513. FERONIA (Pterostichus) SONGARICA Mots. Mosc. Bul. 1845. 23". — Long. 11,6; larg. 4,6 mill. — Songarie. Un peu convexe, ovale allongé, noir, très glabre; pro- thorax transverse, rétréci sinueusement par derrière; élytres ovales, très finement stiées ponctuées, 3e interstrie 4-ponctué. Ressemble un peu au magus, mais il est plus grand et surtout plus convexe ; toutes les parties du corps parais- sent plus bombées, plus arrondies, et les impressions gé- néralement moins visibles. Il se distingue du Mellyi Gebl. par une forme plus étroite, plus arrondie à l’extrémité des élytres et par son prothorax transverse. 914, FERONIA (Pterostichus) INAPERTA Fald. Transc. I. 1835. 64. 96°. — Caucase. | Noir, déprimé. Tête arrondie oblongue, avancée, polie; | une fossetre allongée, assez profonde, de chaque côté entre les yeux ; palpes roux. Antennes à peine plus longues | que le prothorax, 1-3 articles noirs, glabres, luisants, les autres bruns, pubescents de gris. Prothorax carré, large- | ment échancré en devant, angles un peu saillants, aigus, côtés à rebord élevé, peu dilatés, à peine arrondis avant 320 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. le milieu, faiblement sinués au delà, angles postérieurs droits, pointus, tronqués à la base, un peu retus au mi- licu, très déprimé en dessus, avec des strigosités trans- verses très obsolètes, faiblement canaliculé au milieu, un peu impressionné vers le bout et vers la base; de chaque côté de la base deux fossettes allongées profondes, interne plus longue. Ecusson court, transverse, obtus, peu con- vexe. Elytres plus longues à la base que le prothorax, ovales, dilatées au milieu, arrondies et faiblementsinuées au bout, fortement réfléchics sur les côtés; déprimées, profondément striées, stries finement crénelées au fond; interstrics un peu convexes, lisses, luisants; 3 petites fovéoles, arrondies, écartées, en outre une série de nom- breuses fovéoles le long du bord marginal. Dessous noir de poix, obsolètement strigueux, luisant. Pattes allongées, menues, noir de poix, luisantes, tarses bruns. 579. FERONIA /{Pferostichus) ARATOR Fald. Transc. I. 1835. 65. 57. — Caucase. Très voisin de l’inaperta, cependant un peu plus petit; il en différe surtout par son prothorax plus profondément échancré en devant, et par la ponctuation des élytres. — Ovale oblong, déprimé, noir. Tête subarrondie, avancée, très lisse, front assez profondément bifovéolé, avec une fine canalicule transverse entre les antennes. Antennes un peu plus longues que le prothorax, assez épaisses, opaques, noir brun, pubescentes; 1-3 articles noirs, glabres, lui- sants. Prothorax presque carré, peu plus long que large, largement et profondément échancré au bout, avec les angles saillants, aigus, sur les côtés arrondi au milieu, réfléchi, subsinué vers les angles postérieurs, tronqué à la base, adapté aux élytres, marqué d’une légère dépression lunaire avant le milieu ct d’une transverse avant Ja base. Ecusson petit, transverse, lisse, arrondi par derrière. Elytres en ovale oblong, pas plus larges que le prothorax à la base, avec les épaules saillantes, fortement réfléchies sur les côtés, à peine dilatées au delà du milieu, oblique- ment atténuées sinuées avant l'extrémité, qui-est arron- die, subsillonnée, interstries peu élevés, sillons lisses; dans le 2° deux points écartés et 2 autres antérieurement FERONIA. 321 près du 3°; le long du bord, une série de fovéoles subo- cellées. Dessous lisse brun; pattes allongées, d’un noir de poix, tarses bruns. Var. B. — Plus luisant, noir de poix; antennes à peine plus longues que le prothorax ; élytres striées crénelées ; interstries peu applatis; bord du prothorax et des élytres ferrugineux; dessous brun. — Est-ce une espèce distincte? 516. FERONIA (Péerostichus) SERIEPUNCTATA Chaud. Car. Cauc. 1846. 141. 173*. — Long. 13,9 mill. — Abbastouman, juin. 2,650 mètres. Plus grand, plus large et plus fort qu'anthracina. Tête plus large et plus courte; impressions frontales plus courtes et moins enfoncées; yeux plus petits et moins saillants; mandibules plus fortes ; antennes plus épaisses, moins amincies vers l'extrémité. Prothorax beaucoup plus grand, plus élargi au milieu, ce qui le fait paraître un peu rétréci par derrière, plus distinctement échancré à la base; stries de la base plus profondes, moins ponc- tuées. Etytres plus larges que dans anthracina, quoique excédant à peine la largeur du prothorax à sa partie an- térieure, non parallèles, mais en ovale, à peine sinuées à l'extrémité, plus convexes, à bords plus relevés ; inters- tries plus convexes, 6 points sur le 3° et une rangée non interrompue près des bords. © moins allongée; protho- rax et élytres plus courts, celles-ci tout-à-fait opaques. cg‘ dernier segment de l’abdomen marqué d’une impres- sion arrondie avec un tubercule aigu au fond, Q lisse. 511. FERONIA (Pterostichus) RUFIMANA Chaud. Car. Cauc. 1846. 142. 174*. — Long, 13,5 mill. — Imérétie, Oni. Juin. 2,000 met. Voisin du seriepunctata. Prothorax plus étroit et plus rétréci postérieurement ; côtés beaucoup plus sinués vers la base ; angles postérieurs beaucoup plus aigus, ressor- tants ; 4 points sur le 3° interstrie des élytres. Tarses ferrugineux. Couleur générale un peu plus brune. - 018. FERONIA (Pferostichus) CAUCASICA Mén. Cat. 119. 407. — Fald. Ins. Transc. 1. 1835. 52. 44°. — Caucase. Tête subdéfléchie, lisse, luisante, une fovéole plane oblongue de chaque côté entre les antennes, et une ligne étroite, transverse à peine marquée sur le vertex. Antennes 232 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. assez épaisses, à peine plus longues que la tête avec le prothorax, brune. Prothorax carré, à peine plus court que large, tronqué à la base, faiblement échancré au milieu, avec les angles à peine saillants, aigus, un peu dilatés en devant, étroitement rébordés sur les côtés, largement et peu profondément échancré en devant, médiocrement convexe en dessus, étroitement canaliculé au milieu, ob- solètement strigueux, assez profondément bistrié de chaque côté à la base. Ecusson brun, petit, triangulaire, à peine convexe. Elytres oblongues, subparallèles, ar- rondies, subbisinuées au bout, médiocrement convexes, assez profondément striées, strics faiblement ponctuées; interstries plans, lisses, 3 points assez écartés sur le disque, et une série de fovéoles dans la 2e strie marginale : subconfluentes postérieurement. Dessous noir de poix, avec quelques poils épars.Pattes assez courtes, robustes, brunes. 579. FERONIA (Pterostichus) ACROGONA Chaud. Bul. Mosc. 1843. 169*. — Long. 9; larg. 3 mill. — Turquie. Ressemble un peu au striaticollis Dej. Tête un peu plus longue, avec des fovéoles plus profondes entre les an- tennes. Prothorax un peu rétréci en devant, un peu plus large par derrière, un peu plus long, angles antérieurs plus saillants, moins arrondis, postérieurs droits; côtés moins arrondis au milieu, nullement sinués par derrière ; profondément strié de chaque côté à la base, strie externe assez courte. Elytres un peu plus larges en avant, plus adhérentes au prothorax, côtés moins arrondis, 3° inters- trie triponctué. Dessus noir de poix, ainsi que le dessous, palpes, antennes et pattes plus clairs. 580. FERONIA (Péerostichus) ROBUSTA Woll. Ins. Mad. 1854. 40. 28*. — Long. 13-15,5 mil. — Madère. Robuste, noir de poix, un peu convexe. Prothorax grand, carré, avec un léger canal sur le dos, et une fovéole un peu ponctuée distincte de chaque côté à la base. Elytres profondément striées, stries imponctuées; interstries convexes ; 2 très petits points sur le disque de chacune, l’antérieur près de la 3° strie, le postérieur près de la 2°, Antennes, palpes et pattes d’un roux de poix ; les dernières fortes et robustes, FERONIA. 393 G' Luisant, élytres parallèles; jambes intermédiaires légèrement courbées, grandement dilatées au bout et brusquement tordues en devant un peu avant, postérieures presque droites, dilatées au bout quoique moins forte- ment, mais non tordues. — © un peu opaque, élytres ovales, un peu élargies postérieurement; les 4 jambes postérieures simples. La structure des 4 jambes postérieures fait aisément reconnaître les cf; les Q peuvent se distinguer de celles du gracilipes par leur forme épaisse et moins parallèle, jointe à leurs pattes plus robustes. 081. FERONIA (Pterostichus) DILATICOLLIS Wall. Ins. Mad. 1854. 42. 30*.— Long. 10,3-11,6 mill.— Madère, Lombo dos Pecegueciros. Large, ovale oblong, robuste, noir de poix, très déprimé. Prothorax grand, presque carré, ordinairement très large par derrière et un peu rétréci en devant, avec un léger canal sur le dos et une fossette imponctuée un peu obs- cure de chaque côté de la base. Elytres ovales, larges à la base, atténuées postérieurement sans trace de sinuosité ou de troncation au bout; stries fines, imponctuées, inters- tries plus aplatis avec deux points très distincts, placés comme dans le gracilipes. Antennes, palpes et pattes d’un roux de poix; les dernières robustes. — jf luisant, jam- bes intermédiaires considérablement courbées, fortement dilatées au bout et brusquement tordues en devant bien avant; postérieures presque droites et simples, — Q à peine moins luisante ; les 4 jambes postérieures simples. Cette espèce ainsi que le curta, ne peuvent se confondre avec aucun autre à cause de leur taille plus petite et de leur forme ovale. On peut reconnaître l’une de l’autre, Gf à ses jambes intermédiaires fort courbées et tordues-dila- tées bien loin du bout dans le 1%, et presque simple dans le 2e. © très rescemblante, présente dans le type, le pro- thorax plus large par derrière, les élytres beaucoup plus larges à la base et plus atténuées postérieurement, et l’in- secte dans son ensemble est bien plus déprimé, plus . grand et plus robuste dans l’un que dans l’autre ; mais la différence, dans les variations, se réduit à ce que le dilaticollis à les élytres un peu moins tronquées et les pattes un peu plus robustes, 324 II. CARAPIDES, — FERONID&. 082. FERONIA /Pterostichus) CURTA Woll, Ins. Mad. 1854. 43,31*. — Long. 8,5-10,3 mill. — Madère. Ovale oblong, plus court que le dilaficollis, moins robuste, brun ou noir de poix, quelquefois avec une teinte bronzée à peine visible. Prothorax un peu carré, pas tout à fait aussi large par derrière que dans celui-ci, et plus rétréci en devant; avec un léger canal dorsal et une fovéole imponctuée de chaque côté de la base; — autour de laquelle parfois il existe quelques points très vagues et irréguliers. Elytres ovales, dans le plus grand nombre des cas ayant leur plus grande largeur un peu après la base, et un peu plus tronquées au bout, où elles sont ordinairement aussi un peu excavées (ce qui se voit surtout ©); stries fines, imponctuées, interstries parfois un peu convexes, (et quoique un peu plus déprimés Q que ' jamais autant que dans son congénère); les deux points distincts, comme dans les autres espèces. Anten- nes, palpes, et pattes d’un roux de poix, les dernières plus grèles que dans dilaticollis. g' luisant, jambes intermédiaires légèrement courbées, un peu dilatées au bout, mais très indistinctement tor- dues un peu avant, postérieures légèrement courbées, un peu dilatées mais non tordues au bout. — Q un peu plus déprimée, parfois légèrement opaque; élytres un peu plus dilatées au bout; interstries un peu plus aplatis ; les 4 jambes postérieures simples. Var. B. un peu plus étroit et plus foncé sans aucune teinte d’un ferrugineux obscur; prothorax un peu plus long ; élytres plus ovales et étroites, ayant leur plus grande largeur vers le milieu, moins tronquées au bout; les deux sexes sont également luisants, et jambes intermé- diaires moins poilues en dedans. 583, FERONIA (Pterostichus) ANGULARIS Brul. Can. 1838. 56. © (Calathus). — Woll. Cat. Can. 49. 78*, — canariensis Brul. Can. 1838. 56 ©. — Long. 9,3-12,6 mill. — Ténériffe. Brun de poix; prothorax un peu carré, dilaté-arrondi en devant, plus étroit par derrière, angles postérieurs un peu aigus, marge latérale épaissie; subsinué par der- rière, fortement canalicnlé, marqué de chaque côté à la FERONIA. 325 base d’une ligne très profonde; élytres elliptiques striées, 3e interstrie marqué de deux grands points, plus ou moins ou tronquées ensemble, ou échancrées séparément au bout dans les 2 sexes; antennes, palpes et pattes d'un roux de poix. G! Plus grand, plus large, d’un noir de poix, luisant, convexe ; élytres profondément striées, interstries con- vexes, pattes robustes. — © Un peu plus petite, plus étroite, roux de poix, opaque (tête seule luisante), sub- déprimée ; élytres moins profondément striées, interstries déprimés, suture élevée surtout par derrière, pattes moins robustes. 584. FERONIA (Pterostichus) JUSTUSI Reüt. Gen. Spec. Col. 6. 2 — Fn. Aust. 2e éd. 41. — Kust. Kæf. Eur. 1v 21. — Schaum. Deuts. Ins. 1 481. 41* — Long. 17,3-18,6 mill, — Montagnes d'Autriche et de Styrie. Un peu plus grand que fasciatopunctata; très distinct par sa forme aplatie, la couleur et les fossettes des élytres. Dessus noir, élytres bleuâtres, dessous ordinairement brun. Tête très grande, triangulaire par devant, un peu étranglée de chaque côté derrière les yeux, qui sont assez petits, peu saillants ; lisse, avec 2 fortes impressions sur le front, palpes brun rouge. Prothorax un peu plus large que long, cordiforme, assez fortement rétréci par der- rière, avec les angles postérieurs droits pointus, plan avec les impressions transversales antérieure et posté- rieure fortes, et une forte impression longitudinale de chaque côté à la base, en dehors de laquelle, il y en a encore une autre beaucoup plus courte et peu marquée; le milieu est plus ou moins ridé transversalement, quelque- fois presque lisse ; la base présente quelques rides longi- tudinales de chaque côté de la ligne du milieu ; bord laté- ral étroit. Elytres en ovale long, ayant leur plus grande largeur après le milieu, obtusément arrondies au bout, sans sinus, déprimées, assez profondément striées, inters- iries plans, 3°, 5° et 7e, interrompus par 3-5 profondes fos- settes qui en occupent toute la largeur; bord latéral étroit. Pattes pour l'ordinaire d’un brun rouge en dessous, plus foncées en dessus. — of un petit tubercule dentiforme sur le dernier segment de l’abdomen. Nouveau Répertoire I. — 1880. 19 326 II. CARABIDÉS. — FERONIDEÆ. 585. FERONIA (Pterostichus) IMPRESSA Fairm. Fn. 99*. — Long. 18-19 mill. — Alpes, Fenestrelle. Large, déprimé, d’un brun bronzé foncé, médiocrement luisant. Tête grosse ; prothorax cordiforme, court, à angles postérieurs tout juste droits, assez pointus, légèrement festonnés sur les côtés ; impressions postérieures confon- dues en une seule de chaque côté et bordées en dehors par une petite carène arrondie ; élytres courtes, ovalaires, à stries lisses, peu profondes, la suturale moins marquée; sur les 3°, 5e, 7e et 9 interstries, une série de fossettes bien marquées. 986. PES (Pterostichus) DURATI Villa Cat. Col. 1835. 48. 46*. — italie. Aptère, noir luisant; prothorax subcordiforme, avec une impression de chaque côté par derrière ; élytres bril- lantes, d’un bronzé cuivreux ou d’un vert bronzé, en ovale oblong, assez convexes, subparallèles, finement striées, interstries alternes marqués d’une ligne de points. 587. FERONIA (Pterostichus) LINEATOPUNCTATA Mill. Stet. 1850. 10. — Redt. Fn. Aust. 2e Ed. 41. — Schaum. Deuts. Ins. 1. 485.46*. — Long. 14 mill. — Montagnes de la Haute-Autriche et de la Haute-Styrie. Très voisin du Ziegleri, il s’en distingue par les angles postérieurs du prothorax obtus, maïs pointus, la couleur et la sculpture des élytres. Noir, élytres d’un bronzé cui- vreux foncé, assez brillantes, souvent la tête et le protho- rax ont aussi un éclat métallique. Prothorax plus large que long, presque carré, peu rétréci par derrière, avec les angles postérieurs obtus, mais pointus, muni de chaque côté de la base, d’une forte et assez longue impression longitudinale, comme dans le Ziegleri. Elytres à peine plus larges que le prothorax, assez parallèles, largement arron- dies par derrière, planes, plus légèrement striées, les stries distinctement ponctuées, s’oblitèrent et sont continuées par des points; sur les 3° et 7° interstries il y a ordinaire- ment 5 fovéoles, sur le 3° 1 à 3, qui manquent quelquefois toutes, c' Dernier segment de l’abdomen muni au milieu d’une carène longitudinale un peu plus saiïllante. FERONIA. 327 588. FERONIA (Pierostichus) IGNITA Kraatz. Berl. 1875. 417. 2°, — Long. 11-12 mill. — Balkan, Rhilo-Dagh, Haberhauer. Reconnaiïissable par sa forme courte et par sa couleur cuivreuse ou verte avec un reflet d’un cuivreux de feu, ainsi que le metallica, son prothorax est beaucoup plus étroit et plus long, non déprimé sur les côtés, qui sont un peu plus rétrécis avant la base, ce qui rend les angles postérieurs plus aigus ; l’interne des deux lignes enfoncées de chaque côté de la base ne va que jusqu’à l'impression transverse, derrière laquelle la surface est d'ordinaire légèrement ridée ; près des bords latéraux il s’en trouve en dehors des gros points, non loin des angles antérieurs, une 2e très caractéristique, au milieu. Palpes plus foncés, plus courts, plus forts, plus distinctement tronqués que dans metallica. Antennes un peu plus courtes, tête sem- blable, élytres à stries plus distinctes, finement ponc- tuées, surtout les internes, 2° après le milieu, 3° avant, avec un gros point, 1° un peu plus éloignée de la suture que dans metallica, rangée marginale de points nombreux. Dessous du prothorax et bord réfléchi des élytres, avec un éclat métallique cuivreux légèrement verdâtre, abdo- men noir. 589. FERONIA (Pterostichus) BALDENSIS Schaum. Berl. 1862. 261”. — Long. 12 mil. — Tyrol, Mont-Baldo. Tient le milieu entre Muhlfeldi et metallica ; se rappro- che beaucoup de celui-ci par la forme du prothorax et de celui-là par la couleur et les stries des élytres. Surface d’un cuivreux foncé, dos du prothorax et surtout de la tête presque noirâtre; la dernière est lisse avec deux légères impressions entre les yeux. Antennes noires, les articles des palpes rougeâtres au bout. Prothorax plus large que long, presque carré, très légèrement arrondi en devant sur les côtés, un peu convexe en avant, aplati en arrière sur les côtés, strie longitudinale du milieu très profonde, avec une impression transverse antérieure légère, postérieure profonde, et de chaque côté de la base deux fortes impressions longitudinales, presque lisses, seulement par derrière quelques rides légères transverses près de la ligne médiane et des impressions longitudina- les; au devant des angles postérieurs droits, une ou 328 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. 2 très légères dentelures. Elytres très peu plus larges que le prothorax, courtes arrondies par derrière, planes, avec le bord latéral caréniforme, profondément striées, stries indistinctement ponctuées, sur la 2° par derrière 2 points enfoncés ; les points ocellés près de la 8° strie nombreux et rapprochés. Dessous et pattes noirs; tarses un peu rougeâtres. g' Dernier segment abdominal muni d’une carène lon- gitudinale saïllante en pointe. 590. FERONIA (Pterostichus) DISSIMILLIS Villa. Col. Dupl. 1833. 33.8*. (Abax). — Italie. Aptère, noir; prothorax convexe, carré; marqué par derrière d’une impression transverse, et bistrié de chaque chaque côté; élytres subparallèles, striées, 3° interstrie marquée de 3 points. Taille et ressemblance du transversalis, maïs plus étroit, plus convexe et plus parallèle, 591. FERONTA (Pferostichus) MICANS Heer. Fn. Helv. 1. (1842). 72. 43*. — Helvétie, mont Generoso. Aptère, noir; prothorax plus long, preque carré, un peu rétréci à la base, nettement strié de chaque côté; élytres presque planes, profondément striées ; 3° inters- trie avec 3 points; jambes et tarses ferrugineux. — Sem- blable au parumpunctata, maïs un peu plus petit, prothorax un peu plus long, moins rétréci postérieurement, jambes et tarses ferrugineux. 592. FERONIA (Pterostichus) RHILENSIS Rotth. Berl. 1874. 327. 3°. — Long. 11,5 mill. — Rhilo — Dagh. | Noir profond, luisant, bouche, antennes, pattes avec les hanches d’un rouge ferrugineux. Tête assez grosse, un peu rétrécie en col derrière les yeux, qui sont assez avancés, peu renflés et assez grands, entre eux deux im- pressions larges, superficielles et mal limitées ; antennes sétacées assez fortes et de la longueur de la tête et du prothorax, 1-3 articles épaissis, glabres, 3° une fois plus long que 2, les suivants bien plus menus, vêtus d’une courte pubescence, tous cannelés en dedans à la base à partir du 5°. Prothorax plan, de 1/3 plus large que long, dépassant de chaque côté la tête d’un quart au bord FERONIA. 329 antérieur, légèrement dilaté arrondi sur les côtés avec sa plus grande largeur avant le milieu, puis rétréci et sinué vers les angles postérieurs, qui sont pointus et plus aigus que l’angle droit, bord postérieur un peu sinué au milieu, pas beaucoup plus étroit que l’antérieur ; angles antérieurs obtus et abaiïissés; bord latéral large, déprimé avec la marge réfléchie ; ligne médiane entière ; près des angles postérieurs une impression large et assez profonde, avec 2 raies longitudinales peu tranchantes et un peu larges, légèrement ponctuées ridées ; moitié dorsale postérieure souvent ridée transversalement. Elytres déprimées, régu- lièrement un peu élargies, entourées d’un mince et fin rebord sur les côtés et au bout, obtuses chacune au bout, _ légèrement sinuées au devant G'; stries assez fines et nettes, finement et densément ponctuées, interstries presque plans, 3 ou 4 gros points sur le 3°; points ocellés du dernier interstrie forts, quelques-uns seulement se trouvent avant le milieu du bord latéral. Pattes assez courtes. Dernier segment de l’abdomen G° creusé au bout d’une large impression, divisée par une forte carène obtuse; 1-3 articles des tarses antérieurs graduellement et fortement élargis, 4° à peine. Reconnaïissable à ses extrêmités rouge ferrugineux et à sa forme aplatie entre tous les vrais Péerostichus. 093. FERONIA (Pterostichus) VAGEPUNCTATA Heer. Kæf. Schw. 11. 34. Fn. Helv. 1. 74, 21°. — Long. 14 mill. — Alpes du Valais, mont Gries. Aptère, noir; prothorax subcordiforme, plan, bistrié à la base, angles postérieurs aigus ; élytres en ovale oblong, profondément striées, 3° interstrie fovéolé ; rugueuses en dehors. Grandeur et stature de Heeri, mais aisément re- connaissable à la sculpture des élytres; 1-3 stries pro- fondes, régulières, mais stries externes tortueuses ce qui rend les élytres en ce point rugueuses ou comme ca- rieuses. 594. FERONTA (Pferostichus) VOLXEMI Putz. Soc. ent. Belg. 1874. 96". — Portugal, Monchique. Un peu plus petit que Paulinoi, moins brillant; protho- rax moins sinué avant les angles postérieurs ; il ne porte 330 II, CARABIDES, — FERONIDÆ, de chaque côté de la base qu’une seule impression linéaire, tandis qu’il en existe une 2° très distincte chez le Paulinoi ; la marge externe est moins épaisse: les élytres sont un peu plus courtes, moins arrondies aux épaules, qui sont plus relevées. Le G‘ a le dernier segment abdominal très déprimé en arrière, tandis que le bord anal est relevé et un peu replié. 595. FERONIA (Pterostichus) VECTONICA Per, Arc. Ins. Nuev. 1868. 3e partie p. 57. 31°. — Long. 14-15; larg. 6-6,5 mill, — Espagne, Villarejo del Valle. Allongé, presque parallèle, noir brillant. Tête lisse, avec deux impressions profondes entre les antennes, réunies par une ligne médiane transverse, très fine ; palpes bruns, avec le dernier article un peu plus clair vers le bout ; antennes plus longues que la moitié du corps, plus obscures que les palpes avec le dernier article plus clair au bout. Prothorax cordiforme, dilaté en devant, rétréci vers la base, avec les angles antérieurs arrondis, posté- rieurs presque droits, bord latéral assez étroit, 2 impres- sions profondes de chaque côté de la base, externe autant que l’interne, mais de moitié plus courte; ligne longitu- dinale médiane assez profonde, maïs n’atteignant ni le bord antérieur ni le postérieur, l’un et l’autre en arc de cercle, on ne voit que les deux points piligères des an- gles postérieurs et les deux latéraux placés au 1° tiers; surface couverte dans certains exemplaires de petites stries flexueuses transverses, peu marquées, plus visibles sur les côtés de la ligne médiane et dans les impressions basales. Ecusson en triangle équilatéral, lisse, brillant. Elytres oblongues, régulièrement arrondies de l’augle humeral à la sinuosité postérieure, qui est très peu mar- quée, avec les stries assez profondes et de légers points, mais bien marqués, surtout dans les internes; 2 points piligères sur le 3° interstrie, contigus à la 2e strie, placés l’un après le milieu, l’autre au quart postérieur. Dessous noir lisse; chaque segment abdominal avec 2 points pili- gères, plus près l’un de l’autre que des bords latéraux. Pattes assez robustes, surtout les antérieures, noires, avec les tarses bruns. g' Dernier segment abdominal muni d'une élévation FERONIA. 331 longitudinale, ayant son sommet au milieu, muni seule- ment de deux poils piligères, tandis qu'il y en a 4 dans Q. Se distingue du cantabricus Schauï. avec lequel il a beaucoup d’analogie, par sa longueur plus grande, son prothorax plus court et plus dilaté en devant, l’impres- sion latérale de la base très profonde, les stries des élytres ponctuées, n’ayant que deux points piligères sur le 3° inters- trie, l'élévation anale GC, très réduite et plus élevée au milieu. 596. FERONIA (Pterostichus) BRUCKI Schaum. Berl. 1859. 47. 6*. — Long. 14 mil. — Servie. Tête noire, luisante, avec 2 profondes impressions entre les antennes ; palpes roux. Antennes rousses ferrugineuses vers le bout. Prothorax pas plus large que long, cordi- forme, à peine sinué au devant des angles postérieurs, qui sont droits, presque plan, lisse, avec une ligne lon- gitudinale profonde, marqué à la base d’une impression transverse, et d’une strie profonde de chaque côté, bord étroit et réfléchi. Elytres de moitié plus larges que le prothorax à la base, ovale oblong, subparallèles, peu si- nuées au bout, arrondies, un peu planes, profondément striées, 3e interstrie avec 3 points, 1% avant le milieu, 3e ayant l’extrémité, points ocellés de la 8° strie assez écartés à la base, nombreux au bout, avec un mince re- bord, marge apicale roussâtre. Dessous noir, bord infléchi des élytres roussâtre par derrière. Pattes flaves.— G° der- nier segment de l’abdomen impressionné au bout, avec une carénule transverse courte au devant de l'impression. Ressemble beaucoup pour la forme aux fasciato punctata, vagepunctuta, parumpunctata et autres analogues, il s’en éluigne par l’absence de carène longitudinale du dernier segment de l’abdomen G', et si, comme le pense Dejean, cette carène est considérée comme la caractéristique des Pterostichus, 11 devrait être rattaché à un autre groupe. - 597. FERONIA (Pierostichus) HAGENBACHI Sturm. Deuts. Ins. v. 4824. 9. 5*. pl, 106. f. c. — Long. 16,3; larg. 5,6 mill. — Fairm. Fn. Fr. 97. 60. — alpicola Muls. Op. 11. 1853, 95. — Helvétie, Bâle; Faïllefeu, Grande-Chartreuse. Sa forme étroite allongée le distingue aisément du 332 II. CARABIDES, — FERONIDÆ, fasciato-punctata auquel il ressemble beaucoup. Entière- ment noir, médiocrement luisant, antennes, palpes et pattes d’un noir de poix. Tête étroite, prolongée, lisse. Prothorax un peu plus large que la tête, oblong, tronqué, cordiforme, par derrière plus étroit que les élytres ; côtés étroitement rebordés, un peu réfléchis; surface plane, avec un sillon longitudinal médian assez profond, inter- rompu par derrière, limité en devant par une légère im- pression triangulaire transverse, et de chaque côté au bord postérieur un sillon remontant jusqu’au milieu et en dehors un court sillon semblable à l’angle postérieur. Elytres un peu élargies, parallèles, obtusément arrondies, avec une sinuosité par derrière ; assez planes, sillons fins lisses, avec 3 à 4 points inégaux. @' Dernier segment ab- dominal muni d’une verrue placée sur une carène, élevée entre deux fossettes. 598. FERONIA (Pterostichus) DUX Schauf. Isis. 1862. 68*. — Long. 49 ; larg. 6,5 mill. — Espagne occident. Panes au Pied du Pena- Mellera. Noir, tête plus grande; prothorax brièvement cordi- forme, marqué à la base de chaque côté d’une strie semi- lunaire et d’une impression près des angles; élytres obovales, profondément striées, stries à peine crénelées de chaque côté, interstries plans, 22 strie ponctuée posté- rieurement de 3 ou 4 points, 3° d’un point près de la base ; derniers articles des antennes bruns. Le plus grand et le plus élégant des Pferostichus, il est très voisin du Dufouri mais plus court et plus large, élytres un peu élargies par derrière, à stries lisses, très finement crénelées sur les côtés, la 22 avec 3 à 4 points à partir du milieu, la 3° avec un seul à 2 millimètres de la base. 599. FERONIA (Pterostichus) BOISGIRAUDI Dufr. Val. d’Oss. 1843. 22. T5 bis*, — Long. 18 mill. — Pic du Midi de Bagnères. Forme, couleur, grandeur et structure du Dufouri Dej. avec les mêmes points à la 3° strie des élytres, la même crête ventrale au G', mais extrémité postérieure des élytres terminée en dehors par un petit prolongement dentiforme aigu. FERONIA. 339 600. FERONIA (Pterostichus) INCULTAÀ Kraatz. Berl. 1875. 417. 1*. — Long. 28-31,5 mill. — Balkan, Rhilo-Dagh. Peu plus court, bien plus étroit que le Panxzeri, dont il est très voisin, la forme du prothorax est essentielle- ment différente, le bord latéral non réfléchi par derrière, mais avec une ligne marginale également large, avec un pli légèrement élevé à la base près du bord, limité en dedans par une ligne assez profonde, suivie d’une 2€ placée un peu plus loin par derrière, le bord postérieur est légèrement ponctué entre elles, lisse au milieu. Palpes brun rouge, avec la pointe plus claire. Antennes un peu plus courtes et plus fines que dans Panzeri, du reste sem- blables, 3° article allongé. Tête avec 2 impressions fron- tales peu profondes. Prothorax un peu plus large que long, graduellement un peu rétréci après le milieu par derrière, avec la ligne marginale fortement réfléchie, légèrement arrondi avant le milieu, angles postérieurs droits, mais non saillants. Elytres peu plus larges que le prothorax, un peu moins planes que dans Panzeri, bord latéral plus étroitement réfléchi, stries moins fortes, externes bien plus étroites, 3° interstrie avec 3-4 points irrégulièrement distribués, stries 1-2 également fortes jus- qu’au bout où elles se réunissent avec la 7e, Bord latéral à peine réfléchi en devant, longé de nombreux gros points. 601. FERONIA (Pferostichus) CRIBELLA Men. Middend. Reise. 1851. p. 41. pl. 8. f. 3. — Long. 12,6 ; larg. 5,6 mill. — Sibérie. Aptère, noir, subdéprimé; prothorax large, ponctué ru- gueux, tronqué, marqué de chaque côté d’une fossette oblongue, marge latérale aplatie, angles antérieurs pro- longés arrondis; élytres plus larges que le prothorax, courtes, profondément ponctuées rugueusesou vermiculées. Comme les 3 suivants très voisin du rugosa Gebl. for- mant le groupe Lyperopherus Mots. S'en distingue par sa forme plus large et plus déprimée. Noir luisant. Tête plus lisse sur sa moitié antérieure, plus fortement ponctuée sur la postérieure. Prothorax plus large, moins rétréci à la base, plus déprimé, les rugosités sont plus pronon- cées ; angles antérieurs plus saillants, côtés plus large- ment rebordés et repliés : sillon médian fortement enfoncé, 18. 334 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. n’atteignant pas le bord antérieur ; impression transverse indistincte, impression longitudinale de chaque côté de la base assez profonde. Elytres plus courtes et un peu plus larges, couvertes de petits points, qui, quoique con- fluents, sont plus distincts, surtout à la moitié antérieure. Dessous lisse, surtout sur le 17 segment de l’abdomen et seulement au milieu de sa base, une ligne sulciforme ; de plus, un peu plus en dehors et tout près du bord pos- térieur un point, émettant un poil raide rouge ferrugi- neux, lies segments suivants présentent aussi un poil raide. — Un seul G. 602. FERONIA (Pferostichus) VERMICULOSA Mén. Middend. Reise. 1851. p. 48. pl. 3. f. 4 ©.—Long. 14; larg. 5,6 mill. — Baie d’Indega, Russie d'Europe. Aptère, noir, un peu convexe; prothorax en carré sub- tranverse, lisse, côtés aplatis, bord réfléchi, disque con- vexe, biimpressionné profondément à la base; élytres subdilatées par derrière, côtes élevées lisses, séparées par des lignes enfoncées vermiculées confluentes. Se distingue aisément du rugosa par son prothorax lisse, autrement conformé et par la sculpture des élytres. Noir luisant. Tête également lisse, impressions longitudinales entre les antennes plus larges et plus longues, 1-4 articles des antennes épaissis au bout. Prothorax plus court, un peu plus large que long, peu rétréci par derrière, angles arrondis saillants ; côtés arrondis, aplatis dans leur plus grande largeur et repliés, angles postérieurs avec deux impressions distinctes; tout le reste de la surface, à l’ex- ception du bord postérieur, très convexe et lisse; sillon médian large et profond, n’atteignant pas le bord anté- rieur. Elytres, à la base, de la largeur du prothorax, aussi longues que dans rugosa, s’élargissant vers le bout, qui est arrondi; plus convexes, couvertes d’élévations lisses, obtuses, qui vont dans toutes les directions, affectant sur- tout la direction longitudinale ; vermiculées, comme l’in- dique le nom. Dessous lisse et marqué sur le 1% segment d’une impression basale, large et forte, tandis que les 2 petits points qui sont sur le dos de chacun des 3 autres segments de l’abdomen sont beaucoup moins distincts. FERONIA. 339 603. FERONIA (Pterostichus) VARIABILIS Mén. Cat. 1832. 192. 416. — Fald. Transc. 1. 58. 50. — Caucase. Taille de œthiops Duft. dont il se distingue par son pro- thorax bien plus étroit, et ses élytres plus larges. — Ap- tère, noir. Tête subdéfléchie peu allongée, lisse, luisunte, avec une fovéole suballongée rugueuse de chaque côté entre les antennes; extrémité des palpes brune. Antennes noi- res, faiblement pubescentes de brun en dehors. Prothorax court, cordiforme, tronqué à la base, avec les angles obtus, dilaté arrondi en devant, obtus au bout, échancré au mi- lieu, côtés réfléchis, aplati au milieu, avec des stries obsolètes peu nombreuses, luisant; une fovéole courte maïs profonde, dilatée postérieurement de chaque côté de la base, une canalicule sémicireulaire avant le bord anté- rieur et une autre assez profonde sur le disque; en outre une fovéole arrondie, plane, antéscutellaire. Ecusson trian- gulaire, faiblement déprimé au milieu. Elytres oblon- gues, assez écartées du prothorax, à peine dilatées par derrière, obtusément arrondies au bout, subtronquées, un peu déhiscentes ; médiocrement convexes, subopaques, planes, profondément striées ; interstries convexes, obso- lètement rugueux; 3° 5° et 7° avec environ 15 points enfon- cés irréguliers ; carénées au bord avec une série de fovéo- les. Dessous très finement alutacé, noir de poix luisant, ainsi que les pattes; abdomen marqué de quelques fovéo- les; dernier segment assez enfoncé au milieu. 604. FERONIA (Pierostichus) SCHONHERRI Fald. Fn. Transc. 1. 1839. 61. a3*, pl. 3. f. 4. — Long. 16; larg. 6 mill. — Caucase. Tête grande, un peu allongée, prolongée, noire, très luisante, vertex finement pointillé; front inégal marqué de chaque côté d’une impression profonde et au milieu entre les antennes de 2 points, assez profonds, écartés ; yeux petits, assez saillants. Antennes peu plus longues que Île prothorax, assez épaisses, noires; articles 1-3 gla- bres, luisants, les suivants garnis d’une dense pubescence grise et de soies testacées éparses. Prothorax cordiforme, un peu plus long que large, tronqué au bout, échancré au milieu, avec les angles saillants, obtus, les côtés un peu rebordés réfléchis, dilaté en devant, subarrondi, 336 II. CARABIDES. — FERONIDÆ, beaucoup plus étroit par derrière, assez étranglé, tronqué sinué à la base, avec les angles droits, acuminés; noir, luisant, déprimé sur le disque, marqué partout de faibles strigosités transverses, marqué au milieu d’une large et profonde canalicule lougitudinale, déprimé légèrement au bout, fortement à la base, de chaque côté une grande et profonde fossette oblongue. Ecusson triangulaire, poli, légèrement impressionné. Elytres larges oblongues, 2 fois plus larges que le prothorax à la base, obtusément arron- dies et faiblement sinuées au bout, peu déhiscentes, fort réfléchies, à peine dilatées au milieu, rétuses à la base, avec les angles huméraux saillants, réfléchis, aigus; dépri- mées, noires, un peu opaques, parsemées de longs poils raides, noirs ; 8 stries très étroites et très finement poin- tiilées; interstries 1, 3, 5 entiers, plans, 2, 4, 6 plus éle- vés, souvent interrompus; en dedans de la marge deux lignes irrégulières et 2 séries de fovéoles subocellées; quelques points plus grands irréguliers épars. Dessous et pattes très noirs, luisants; tarses légèrement ferrugineux. 605. FERONIA (Pferostichus) LACUNOSA Chaud. Bul. Mosc. 184#. 442. 11*. — intricata Mots. Bul. Mosc. 1845. 22. — Trébizonde. Voisin de scrobiculata Adams. Dej., plus allongé. Tête plus longue, à canalicule de chaque côté en avant plus longue et plus profonde ; milieu du front plus convexe; col peu distinct. Prothorax à peine plus large que long, plus rétréci par derrière, côtés moins arrondis au milieu, plus longuement sinués à la base, avec l’angle aigu, presque droit, base non oblique de chaque côté, subé- chancré au milieu, ligne médiane et fovéoles basales plus profondes, disque un peu plus convexe. Elytres plus longues, plus rétrécies en avant, plus larges en arrière, subsinuées sur les côtés derrière l’épaule, rebordées dis- tinctement à la base, ligne carénée de la marge droite postérieurement ; arrondies au bout en pointe plus aigüe, couvertes de fosseltes arrondies ou allongées et même très longues, disposées en stries , lisses au fond, inters- trie sutural élevé, tous très lisses, ainsi que les fossettes. Entièrement noir luisant imponctué. La sculpture des élytres ressemble à celle de cribrata, mais elle est plus profonde. FERONIA. 331 606. FERONIA (Pferostichus) INTRICATA Mén. Middend. Reise. 1851 49. pl. 3. f. 5. C' (Lyperopherus).— Long. 11,6; larg. 4,6 mill. — Boganida. Ressemble beaucoup au vermiculosa par son prothorax lisse et la sculpture de ses élytres, seulement la forme générale de ces parties distingue ces espèces l’une de l’autre bien suffisamment. — En entier d’un noir luisant, avec les pattes un peu brunâtres; un peu plus petit et plus svelte. Tête un peu plus petite et entièrement lisse, sillons longitudinaux entre les antennes aussi bien mar- qués que dans vermiculosa. Prothorax presque carré, _ moins large que celui du vermic., un peu rétréci par der- rière ; angles antérieurs peu saillants, côtés uniformément rebordés en carène; angles postérieurs portant de chaque côté une impression linéaire large et profonde accompa- gnée près du bord d’une 2° un peu plus courte; base un peu déprimée, marquée vers son bord antérieur d’une impression transverse en forme de v; sillon longitudinal médian comme dans celui-ci, sauf quelques rides trans- verses, le reste lisse. Elytres plus allongées et plus paral- lèles, un peu plus étroites à la base et plus convexes; couvertes de lignes élevées, qui, comme dans vermic., sont mêlées les unes avec les autres. Dessous comme dans vermic. Le vermiculosa pourrait bien n’être que la © de l’intricata. 607. FERONIA (Pierostichus) SCHASCHLT Chaud. — planipennis Schasch. Nat. Mus. Karint. 3e année. 89. — Schaum. Deuts. Ins. 1. 482. 42*. — Long. 17,3-18,6 mill. — Carinthie, Carniole, Ilyrie. Taille du Justusi, noir, assez luisant. Tête grande, très longue, surtout derrière les yeux, qui sont petits, dé- primés, à peine rétrécie par derrière, entièrement lisse, avec 2 profondes impressions sur le front; palpes brun rouge. Prothorax un peu plus court que large, cordiforme, sur les côtés arrondi par devant, fortement rétréci par derrière; déprimé et lisse, marqué de chaque côté par derrière d’une impression longitudinale simple en forme de strie; impression transverse antérieure très-légère, postérieure ordinairement de même, et parfois nullement marquée. Elytres ovales, longues, planes, stries légères; 3-5 points sur le 3° interstrie; bord latéral médiocrement 338 Il, CARABIDES. — FERONIDÆ, élevé. Pattes brunes, quelquefois d’un rouge brun en dessous. — G' dernier segment abdominal presque poli, seulement avec une trace d’un petit tubercule. 608. FERONIA (Abax) PODOLICA Mots. Cat. 48. Note 1°. — Podolie. Plus grand et surtout plus large que striola; sa forme ovale le distingue du Beckenhaupti. 609. FERONIA (Abax) CONTRACTA Heer Fn. Helv. 1. 561. 41*, — Long. 16,3 mill. — Monts Generoso et Centovalli. Aptère, noir; prothorax carré, un peu rétréci par der- rière, biimpressionné de chaque côté; élytres subparal- lèles, assez peu rétrécies en devant, striées, avec une ligne de points enfoncés à la marge. — Voisin du parallela, mais reconnaissable par son corps resserré au milieu, luisant G', opaque ©, les stries du pronotum plus larges, moins profondes, les stries des élytres lisses. 610. FERONIA (Molops) CROATICA Kr. Berl. 1875. 371. 2. — Long. 14-15 mil. — Croatie. Aptère, noir, assez court, tête grande, prothorax sub- cordiforme, distinctement bistrié de chaque côté par derrière; élytres parallèles, finement striées, points mar- ginaux moins nombreux, 7° interstrie beaucoup plus large que le 6°, rétréci au-delà du milieu. Tandis que promissa est encore plus étroit que dalmatina, croatica est considérablement plus court et plus large que le dalmatina, toutefois comme dans les autres Molops, la taille est très variable. Antennes et tête conformées comme dans celui-ci, la dernière distinctement plus grande. Prothorax plus fortement rétréci par derrière, quoique les angles postérieurs soient moins saillants; l'impression longitudinale externe de la base est plus distincte et plus longue; stries des élytres considérable- ment plus légères, points moins nombreux le long des bords latéraux, mais le 7° interstrie est beaucoup plus large que le 6e, distinctement rétréci après le milieu, dans dalmatina il est presque parallèle. 611. FERONIA (Molops) HEYDENI Kr. Berl. 1875. 374.8*. — Long. 12 G',13 © mill. — Balkan. — dalmatina Chaud. Ab, v. 254. Note. Très noir, prothorax non cordiforme, rétréci peu à peu FERONIA. 339 vers la base à partir du milieu, profondément unistrié et légèrement fovéolé de chaque côté à la base, élytres paral- lèles, plus fortement striées, 8° interstrie très étroit, caréné, points marginaux nombreux, oblongs, pattes assez courtes et assez fortes. Les plus petits exemplaires ressemblent à un Feronia maura, les plus gros ont le faciès d’un Molops par la con- vexité et les côtés du prothorax plus arrondis. Ce qui carac- térise cette espèce, c’est la couleur de noir profond, sans nuance de brun de poix, et la forme du prothorax, qui est assez rétréci derrière le milieu, maïs de façon que les angles postérieurs sont assez fortement rectangulaires, sans saillir en dent à l’extérieur; le rétrécissement est gradué et ne forme pas de col à la base ; le bord latéral est largement sinué près de la ligne enfoncée; les lignes courtes sont profondes près de la base, l’interne entière- ment obsolète, suppléée par une fossette, dont le centre est ponctiforme ; fossettes et intervalle entre elles, indis- tinctement ponctués-ridés; ligne médiane disparaît seule- ment au bout du prothorax. Antennes assez courtes et fortes, tête pas très grosse, labre assez profondément échancré en angle, renflement à peine marqué près du bord interne de l’œil. Elytres presque parallèles dans les petits exemplaires déprimés, moins dans les plus grands, et plus convexes ©, d’un noir luisant vernissé en dessus, bourrelet basal presque droit, stries fortes; interstrie 7 un peu ç', distinctement © plus large que 6, à peine rétréci par derrière, 8° très étroit, formant une fine bande, les points près du bord latéral parfois assez serrés, sou- vent assez écartés, les 2 stries latérales distinctes. Pattes robustes. 612. FERONIA (Molops) STURMI Kr. Berl. 1875. 375. 9*. — Long. 41 mill. — Banat, Valachie. . Noir de poix, labre médiocrement échaneré, prothorax cordiforme, resserré par derrière, angles postérieurs subai- gus, base plissée et profondément sillonnée de chaque côté, élytres assez oblongues, faiblement striées, 7° inters- trie plus large que le 6°, 8 très étroit, 9° plus large, 8° et 9 stries fines, pattes d’un roux de poix. 340 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. De la longueur des terricola de moyenne taille, maïs consi- dérablerent plus étroit, plus parallèle, élytres plus lon- gues, antennes plus fines et un peu plus courtes, protho- rax un peu plus long, ayant en dedans près des plis élevés à la base un large et profond sillon basal, qui s’abouche par devant dans les 2 lignes enfoncés ordinaï- res ; pour le reste le prothorax est comme dans le ferricola, un peu plus légèrement arrondi par devant. Labre dis- tinctement échancré, tête comme dans le ferricola. Stries des élytres très semblables à celles du terricola, cepen- dant plus fines, mais les stries latérales 7, 8 et 9 ne sont pas beaucoup plus fines, mais beaucoup plus rapprochées que dans celui-ci, le 7 interstrie est beaucoup plus large. Dessous et pattes d’un brun rouge, celles-ci déliées. 613. FERONIA (Molops) PROMISSA Heyd. Berl. 1875. 380°. — Long. 14 mill. — Dalmatie. Ne peut se confondre avec aucun autre Molops à cause de sa forme longue et parallèle. Noir, luisant. Tête aussi longue que le prothorax, aussi large que celui-ci par der- rière, les impressions antérieures en dedans des yeux cour- tes et profondes. Prothorax large de 4 mill. en devant, long de 3 mill. et de cette même largeur par derrière, graduellement rétréci par derrière, échancré au devant des angles postérieurs, qui sont droits; ligne médiane profonde, raccourcie aux deux bouts; base avec 2 profon- des impressions arrondies et une fossette encore plus profonde en dehors, qui est séparée des angles par un pli fortement élevé. Prothorax sans points. Ecusson en trian- gle; strie scutellaire distincte. Elytres d’un mill. plus longues que la tête et le prothorax ensemble, parallèles, base en ligne droite, à épaules marquées, sans dent, allant en ligne droite presque jusqu’au bout, qui est arrondi. Elytres striées, stries externes plus fortes, 1" très légère, à points plus visibles que dans les autres, on les aper- çoit bien cependant dans toutes; interstries plans, avec de fines lignes transverses ; élytres assez aplaties vers la base; un peu enfoncées en dedans des épaules. Pattes courtes, robustes, foncées; antennes courtes, à articles assez serrés. FERONIA, 341 614. FERONIA (Wolops) LATIUSCULA Kraatz. Berl. 1879. 154 ©. — Long. 12-15 mill. — Croatie, Svica. Noir, légèrement convexe, labre et épistome légèrement échancrés; prothorax arrondi sur les côtés, rétréci vers la base, avec les angles postérieurs droits, base marquée de chaque côté d’une ligne et d’une fossette linéaire pro- fondes; élytres très finement striées, 8° interstrie caréné au delà du milieu, points latéraux nombreux. Très voisin du croatica par sa forme étroite, paralléle, cependant plus petit, prothorax pas si légèrement rétréci au devant du bord postérieur que dans croatica, aussi fortement que dans longipennis; chez celui-ci les angles postérieurs sont un peu saïllants en dehors, dans le latius- cula, nullement, mais droits. Tête conformée comme celle du longipennis, antennes un peu plus courtes et plus menues, palpes d’un brun rouge. Prothorax comme dans longipennis, légèrement convexe en dessus, impression en dedans du pli basal plus profonde, munie d’une striole enfoncée, qui manque dans longipennis. Dans croatica la fossette (ou impression) beaucoup plus légère. Elytres un peu plus courtes mais plus parallèles que dans longipennis, particulièrement moins rétrécies avant les angles humé- raux, très légèrement striées, interstrie 7 peu plus large que 6, 8 distinctement caréné tout de suite après le milieu. Pattes d’un brun rouge ou noir. 615. FERONIA (Molops) PARNASSICOLA Kr. Berl. 1875. 372. 5°. — Long. 16 mill. — Parnasse. Noir assez convexe, labre et épistome médiocrement échancrés ; celui-ci 4-ponctué, tête avec 2 impressions pro- fondes sur le front ; prothorax bistrié de chaque côté à la base, angles postérieurs droits, saillants: élytres pro- fondément striées, 8° interstrie assez large, non caréné, points latéraux petits, oblongs. Plus grand, plus large, plus convexe que spartana, au- près duquel il se place, sans être bien ressemblant. Points des angles antérieurs de l’épistome très forts, 2 autres placés avant la ligne des yeux; impressions intraoculai- res profondes, plus courtes que dans celui-ci, à peine con- vergentes. 3° et 4° articles des antennes très renflés au bout. Prothorax plus fortement arrondi sur les côtés en 342 II, CARABIDES, — FERONIDÆ, devant, plus convexe; un peu plus court, lignes longitu- dinales très distinctes de chaque côté de la base, interne plus courte et plus profonde que dans spartana; élytres plus fortement striées, 8° interstrie à peine un peu plus large; © non élevé, G' légèrement en carène devant et derrière ; points latéraux petits et allongés. 616. FERONIA (Molops) PARREYSSI Kr. Berl. 1875. 873. T — Long. 43-14,5 mill. — Balkan, Montenegro, Dalmatie. Noir, luisant, labre à peine échancré, prothorax sub- arrondi sur les côtés, rétréci vers la base, angles posté- rieurs presque droits ou subaigus, saillants, base marquée de chaque côté d’une ligne profonde et d’une fossette, élytres moins oblongues, striées, angle huméral assez aigu, 7° interstrie plus étroit G', plus large ©, 8e assez large, 10° presque oblitéré. Voisin du spartana auquel il ressemble bien, maïs il ne peut s’y rapporter, car il en diffère par la taille et la forme (parfois se rapproche de Fer. melas. Labre à peine échancré; tête proportionnellement petite, impres- sions frontales courtes, parallèies, bien plus longues, convergentes par derrière. Palpes d’un brun rouge. Pro- thorax rétréci au delà du milieu, angles postérieurs en angle aigu (non dentiforme); l'impression fovéiforme, qui accompagne la ligne enfoncée de la base, assez forte, de laquelle surgit une 2° impression longitudinale indis- tincte, qui dans le spartana est une ligne vive. Elytres assez légèrement striées; angles huméraux assez saillants, stries semblables ; 6° interstrie à peine plus étroit O' que le 7°, 9° plus large que 8°, proportionnellement large, 10e au contraire, qui doit enclore des stries caractéristiques pour un Molops, presque tout entier sans strie externe, oblitéré en tout ou en partie. Pattes très robustes. 617. FERONIA (Molops) CORPULENTA Chaud. Stet. 1859. 125. 9°. — Long. 18,6-19,6 mill. — Alpes du Piémont, Noir, assez luisant, élytres assez convexes, profondé- ment striées, ovales, 5° strie à plusieurs points ; prothorax cordiforme, arrondi sur les côtés. Il a moins d'éclat que ledura, il s’en distingue en outre par son prothorax un peu plus court, plus arrondi par devant, plus convexe en FERONIA. 343 dessus, le sillon longitudinal postérieur ne se courbe point en dehors, il est plus profond, et l’espace qui le sépare du bord latéral est plus convexe. Les élytres sont considé- rablement plus convexes, encore plus étroites par devant, les épaules plus arrondies et non dentiformes; les stries internes et même les externes beaucoup plus profondes, les interstries un peu plus convexes, particulièrement les externes, et aussi la strie rudimentaire à la base bien plus marquée. La tête paraît être moins épaisse. 618. FERONIA (Molops) SENILIS Schaum. Berl. Zeit. 1859. 45. — Chaud. Stet. 1859. 125, 3°. — Long. 15,5-17 mill. — Alpes du Piémont. Noir, luisant, élytres courtes, planes, profondément striées, 5° strie à plusieurs points; prothorax subcordi- forme, côtés peu arrondis. D'une forme bien plus serrée que le corpulenta. Tête plus courte et dans les deux sexes assez épaisse, un peu comme chez edura ©. Prothorax plus large mais pas plus court, moins rétréci par derrière, moins arrondi par devant que dans edura, angles posté- rieurs très pointus, avec une petite dent,le milieu du bord postérieur plus profondément échancré, le dessus au milieu et entre les sillons postérieurs plus plan, ces derniers non courbés en dehors. Elytres à peine plus lon- gues que la tête et le prothorax, proportionnellement plus larges, courtes, plus larges par devant, assez ovales, épaules assez rectangulaires, mais sans dent, dessus assez pian, moins incliné vers les côtés ; stries internes plus profondes et interstries internes plus élevés que dans corpulenta, les externes pas si étroits, d’où les stries ponc- tuées sont plus distantes du bord latéral. Les côtés du prothorax et les points de la 5° strie dorsale portent de longues soies raides. Dessous plus brillant que dans cor- pulenta, mais pas aussi brillant et d’un noir aussi pro- fond que dans l’edura. 619. FERONIA (Percus) REICHEÏI Kraatz Wien. Mon. 1858. 163. — Fairm. Rev. zool. 1858. 455. — Soc. ent. 1859. 271. 3*, — Long. 15 mill. — Corse, Bastia. . Oblong, déprimé, d’un noir assez brillant. Tête un peu plus étroite que le prothorax ayant entre les antennes 344 Il. CARABIDES, — FERONIDÆ. 2 fortes impressions. Antennes presque aussi longues que la moitié du corps. Prothorax transverse, d’un quart à peine plus large que long, légèrement arrondi en avant sur les côtés qui se redressent à la base; angles posté- rieurs droits pointus, de chaque côté à la base, une forte strie; sillon médian court assez profond. Elytres courtes, ovalaires, plus convexes que le prothorax, presque lisses; à chaque épaule une carène courte, formant à la base une très petite dent, au bord externe, avant l’extrémité, 2 ou 3 petits plis courts. 620. FERONIA (Percus) VILLÆ Kraatz, Wien. Mon. 1858. 164. 4*. — Long. 26-28 mill. — Piémont. Aptère, noir. Très voisin du corsica Dej., de taille moins constante, un peu plus large et moins aplati. Tête et pro- thorax un peu plus courts, pour le reste peu différents, impressions longitudinales de la base du prothorax un peu plus courtes et plus fortes. Elytres d’un noir mat Q et stries ponctuées comme celles de corsica, cependant les interstries légèrement élévés en toit, de manière que le 7e s'élève plus fortement en ligne que les autres, 3, 5 et 8 plus élevés que 1, 2, 4 et 6, qu’on peut à peine nommer élevés ; la 7€ interstrie ne se réunit pas comme dans le corsica avec une petite dent, distinctement saillante aux angles antérieurs des élytres, mais atteint simplement le bord antérieur. Des traces d’une ligne marginale antérieure sont marquées comme chez le corsica; au contraire la rangée de points qui s’y voit le long du bord latéral, n'existe pas ici, et on ne voit que quelques points plus gros en devant. L’enfoncemert longitudinal ponctué, près du dernier quart de la 8° ligne élevée, est à peu près de même que dans celui-ci, pour l’ordinaire cependant plus distinctement superficielle et élargie. Pattes assez robustes. 621. FERONIA (Percus) BRUNNEIPENNIS Costa Asp. 2e série 1. 90. — Kraatz Wien. Mon. 1858. 165. 5* — Italie, Pæstum. Semblable à Villæ, mais très différent. Impressions de la tête plus longues et plus nettement marquées; les 2 lignes longitudinales du prothorax n’occupent pas seule- ment un tiers de la longueur, comme dans celui-ci, mais ZABRUS. 345 atteignent le milieu. Elytres un peu plus courtes et plus ventrues, avec un reflet brunâtre, les côtes élevées pres- que plus fortes par devant, s’affaiblissent peu à peu en arrière ; les pointe des stries ponctuées très distincts, les rangées de points tout près du bord latéral sont plus forte- ment ponctuées que les plus rapprochées. Il n’y a pas traces de ligne marginale antérieure. 622. FERONIA /Percus) OPEROSA Chaud. Stet. 1859. 133*. — Corse. Ne peut se comparer qu'avec lacertosa, mais se distin- gue de toutes les variétés de celui-ci : d’abord les différen- ces sexuelles signalées dans lacertosa n’existent pas, et le mâle ne diffère nullement de la © en taille et en largeur; ensuite toutes les parties du corps sont plus courtes: le prothorax est proportionnellement court, moins cordi- forme, les côtés à peine échancrés par derrière, forment avec le bord postérieur un angle obtus, qui est tantôt assez pointu, tantôt légèrement arrondi; le bord laté- ral est tantôt tout lisse, tantôt légèrement crénelé, les impressions postérieures atteignent le bord basal. Elytres en ovale court, tronquées un peu plus droit par devant, un peu élargies par derrière, bien plus aplaties, arrondies presque tronquées au bout, bords latéraux réfléchis plus largement par derrière, distinctement striées ponctuées, interstries plans, transversalement ridés, peu luisants, surtout vers le bout, dans les deux sexes. Une petite Q a les stries plus distinctement ponctuées et l’interstrie externe un peu plus convexe. Pattes moins allongées. 94. Zabhrus Clairv. 623. ZABRUS (Eutroctes) CHALCEUS Fald. Transc. 1. 71. Schm. Berl. 1864. 172. — Var. G' aureolus Fald. Transc. 1. 12; © costipennis Fald. 10. — Var. lugubris Fald. Transc. 73. — Long. 21-22 mill. — Caucase méridional. Elytres grossièrement et confusément ridées, ponctuées orossièrement et irrégulièrement. Les rides forment d’or- dinaire 2-3 côtes longitudinales distinctes, surtout dans les © mates, et les points placés entre les rides se réu- nissent aussi par places en lignes longitudinales. Le pro- notum n’est que peu arrondi sur les côtés, rétréci un peu plus devant que derrière, avec les angles antérieurs peu 346 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. saillants mais un peu pointus; les élytres sont sensi- blement plus larges que le prothorax ventrues et fort convexes,. Var. aureolus est d’un bronzé foncé. — Var. lugubris est noir, comme le chalceus, mais la sculpture est bien plus confuse que dans celui-ci. 624. ZABRUS fEutroctes) AURICHALCEUS Adams. Mém. Mosc. v. 307. — Dej. Spec. m1. 455. — Schm. Berl. 1864. 173. — Adamsi, © Fussi Fisch. N. Mém. Mosc. v. 468. — Var. heros. Fald. Transc. 1. 69., Schm. Berl. 1864, 172. — congener Zim. 19. — Var. oxygonus Chd. Car. Cauc. 151. Schm. Berl. 172. — Long. 16,3-19,6 mill. — Caucase méridional. Prothorax distinctement rétréci par devant avec les angles antérieurs arrondis. Elytres un peu plus larges - par devant que le prothorax, s’élargissant par derrière; couvertes de points allignés assez distinctement et pré- sentant d'ordinaire, © 3 légères lignes longitudinales élevées. Impossible de la distinguer ni du mæstus Kust. ni du punctipennis Chaud. la ponctuation des élytres est, dans les deux, particulièrement dans le 2°, plus fine, les élytres sont un peu plus convexes, les 3 lignes longitudi- nales sont à peine visibles Q. Impossible de trouver une différence de forme positive. Le congener Zim. est peut-être une forme qui s’y rap- porte, puisque Zimmermann le tient pour identique à l’'Adamsi Fisch. qui est le aurichalceus gf. Chaudoir le réunit à l’heros; il n’est en aucune manière identique au costipennis. L’oxygonus Chaud. de Kutais (long. 21 mill.) est dis- tinct par les angles antérieurs du prothorax longs et sail- lants. Prothorax un peu plus long que dans heros et auri- chalceus, peu arrondi sur les côtés, peu rétréci par devant. Elytres par devant comme dans chalceus, sensiblemeut plus larges que le prothorax, un peu moins ventrues et cou- vertes de points assez distinctement disposés en séries. Heros Fald.— Long. 23,3 mill. plus étroit dans les deux sexes, surtout élytres plus longues que dans chalceus, pro- thorax plus arrondi sur les côtés; un peu plus étroit devant que derrière, angles antérieurs tout à fait arron- dis, surface ridée au milieu, mais à peine ponctuée. Ely- ZABRUS. 347 tres un peu plus larges en devant que le prothorax, munies d’une très petite dent saillante à l’angle huméral, densé- ment ponctuées, points confus et fond légèrement ridé ; sans lignes élevées Q. Noir foncé. 625. ZABRUS (Eutroctes) OXYGONUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 151. 195* — Long. 22-23,3 mill. — Kutaïs. Très voisin de aurichalceus Adams. Tête un peu plus grosse par derrière. Prothorax g' moins rétréci en devant; angles antérieurs moins arrondis, assez saillants; côtés moins arrondis ; base assez échancrée en arc (coupée carré- ment dans aurichalceus); angles postérieurs un peu pro- longés en arrière, un peu plus arrondis; bords latéraux plus largement réfléchis et plus relevés vers les angles postérieurs surtout; base plus profondément impressionnée des deux côtés; © prothorax plus large ce qui le fait paraître plus court. Klytres un peu plus larges, moins rétrécies vers la base; angles huméraux dépassant davan- tage la base du prothorax, plus droits et presque dentés; ayant leur plus grande largeur un peu avant le milieu (dans aurichalceus au delà) ; extrémité moins sinuée; ponc- tuation moins régulière, moins serrée, points confondus irrégulièrement, interstries très plans, lignes élevées tout à fait effacées, © élytres beaucoup plus larges et plus courtes, lignes élevées un peu plus distinctes. Cuisses pos- térieures ©‘ plus renflées. Couleur plus foncée opa- que ©. 626. ZABRUS (Eutroctes) LÆVIGATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 152. 197. — Long. 18,6-21 mill. — Imérétie, monts près d’Oni et de Glola. Constamment plus petit et moins allongé que l’aurichal- ceus. Tête finement réticulée. Prothorax à peine rétréci antérieurement, un peu moins arrondi sur les côtés ; som- met des angles postérieurs plus arrondi; disque moins convexe; impression transverse et fossettes des côtés de la base moins enfoncées. Elytres G' plus convexes, moins | allongées, un peu plus arrondies sur les côtés, plus amin- | cies vers l'extrémité, presque lisses vers les côtés, avec | quelques rides courtes plus ou moins sinuées et entre- | mêlées, disposées en rangées beaucoup moins serrées 348 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. et moins régulières, un peu plus distinctes vers la suture que vers les côtés, où elles sont presque effacées; des 3 côtes élevées on ne distingue un peu que celle qui est la plus proche de la suture; Q élytres encore plus cour- tes, plus larges à la base, rides distinctes sur toute la surface, beaucoup moins serrées que dans aurichalceus, dessinant bien les 3 côtes, qui sont très planes, ainsi que tous les intervalles des rides, et formant entre chaque côte deux stries irrégulières et embrouillées. La couleur varie du rouge cuivreux le plus éclatant au vert bronzé obscur; la surface G' très brillante; Q plus opaque sur- tout sur les élytres, et ordinairement verdâtre; dessous un peu plus métallique que dans aurichalceus, Aciculatus Schm. Berl. 1864. 173*. — Long. 16,3 mill. — Elyÿtres cf bien plus polies que dans aurichalceus. La sculpture ne consiste pas en points distincts serrés, mais en petites rides courtes, qui forment des rangées longitu- dinales surtout en dedans ; © 3 carénules longitudinales, comme d'ordinaire dans aurichalceus © ; intervalles non régulièrement ponctués, mais des rides vagues peu ser- rées, qui ça et là forment des lignes irrégulières; malgré cette différence dans la sculpture et la taille moindre peut-être n'est-ce qu’une variété de l’aurichalceus. 627. ZABRUS (Eutroctes) PUNCTIPENNIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 154. 198". — Long. 20-91 mill. — Arménie. G' Ressemble beaucoup au lœvigatus, Q surtout diffère. Prothorax plus arrondi sur les côtés, moins rétréci anté- rieurement et plus postérieurement; angles postérieurs plus obtus, élytres un peu plus allongées, un peu moins convexes, et couvertes de points ronds peu enfoncés, peu serrés, disposés en stries; bords presque lisses. © Même dessin que C' sur les élytres, mais encore moins marqué; celles-ci sont un peu plus courtes, plus dilatées au milieu, et d'une couleur plus opaque. 628. ZABRUS ASTURIENSIS Heyd. Berl. 1880. 296. 3* — Puerto de Pajaras (Arvas) Asturies. Voisin du silphoides Dej., mais plus grand et plus long, surtout aux élytres, antennes plus grêles, à articles plus allongés, Prothorax moins échancré en devant, ce qui le ZABRUS, 349 rend plus long, angles antérieurs très peu saillants, ponctué davantage et plus fortement à la base. Elytres plus longues, plus parallèles, moins convexes, stries moins profondes et par là plus distinctement pointillées, inters- tries plans. — G° Forceps plus obtus au bout, tarses plus longs. © Elytres ppagues, striées- -ponctuées (g' ponc- tuées striées). 629. ZABRUS ROTUNDICOLLIS Ramb. Fn. And. 1838. 104. 3*. — Andalousie, Sierra-Nevada, base du pic de Veleta, Ressemble beaucoup au gravis et aussi au rotundatus, mais il est plus étroit. Tête à peu près semblable; pro- thorax beaucoup plus étroit, un peu plus long, plus ré- tréci postérieurement, ce qui le rend moins arrondi sur les côtés; plus finement rebordé; côtés plus fortement déprimés, à bordure plus mince, plus large et plus rele- vée; angles postérieurs plus allongés, moins arrondis, moins tournés en dedans ; base plus déprimée, couverte de points plus fins et de rides longitudinales assez pro- noncées, assez légèrement échancrée. Elÿtres à peu près semblables; angles de la base plus arrondis moins sail- lants; stries moins profondes, plus sensiblement pone- tuées, le reste à peu près comme dans rofundatus. Se distingue du gravis par sa forme plus courte, son protho- rax plus court, plus arrondi, plus rétréci postérieurement, avec les angles postérieurs moins prolongés et les bords moins ponctués, par les angles huméraux plus arrondis. 630. ZABRUS AMBIGUUS Ramb. Fn. And. 1838. 105. Æ*. — Sierra Nevada. Pourrait n’être qu'une variété du rotundicollis ; 1l tient le milieu entre celui-ci et le rofundatus. Prothorax aussi large que dans le dernier, mais par sa bordure et ses angles il se rapproche davantage du 1%. Mandibules, tête et antennes un peu plus allongées; base du prothorax un peu moins déprimée et très légèrement échancrée, ligne du milieu un peu plus sensible; élytres plus larges, bien plus fortement striées, très légèrement ponctuées; en entier d’un noir beaucoup plus luisant. 631. ZABRUS ROTUNDATUS Ramb. Fn. And. 1838. 103. 2*. — Andalousie, Malaga. — Un seul ©. Forme et faciès du gravis ; taille du gibbus, mais beau- Nouveau Répertoire I, — 1880. 20 350 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ, coup plus court et plus large. Tête courte, nullement rétrécie postérieurement, lisse ; impressions entre les an- tennes pas sensibles; mais 2 points et quelques fines rides irrégulières. Prothorax 2 fois aussi large que la tête, beaucoup plus large que long, fortement arrondi sur les côtés, avec la base très étroite; côtés rebordés ; bord for- tement déprimé, s’élargissant peu à peu postérieurement, droit et très légèrement relevé; angles postérieurs arron- dis et dépassant un peu la base; ligne longitudinale du milieu peu sensible; bord antérieur un peu échancreé, couvert de quelques rides et de points peu marqués; base assez fortement déprimée, couverte de points assez mar- qués, qui s'étendent un peu sur les côtés. Ecusson très court, large, arrondi. Elytres courtes, fort convexes, un peu plus larges que le prothorax; un peu rétrécies à la base et assez fortement à l’extrémité, dont le bord est sinué; angle huméral peu saïllant; stries assez fortes, très légèrement ponctuées ; stries préscutellaires peu allon- gées, non rapprochées de la 1r strie vers le bout; inter- stries lisses, un peu élevés,sur le 9°, une rangée de points non interrompue. Côtés du propectus lisses, du reste de la poitrine et de l’abdomen subrugueux; 3-4 points pili- fères sur le segment anal, Antennes et palpes brun rou- geâtre, pattes noir rougeâtre, tarses un peu plus pâles. 632. ZABRUS CONSANGUINEUS Chevl. Guér. Rev. z00l. 1865. 349. — Long. 13; larg. 6 mill. — Espagne, Reïnosa. Oblong, assez convexe, noir, luisant, élytres ternes ©, palpes, hanches antérieures, partie externe des antennes et labre d’un ferrugineux plus ou moins clair. Tête poin- tillée, impressions inter-oculaires à peine sensibles. Pro- nofum transverse, échancré en devant avec les angles émoussés peu saillants, peu arqué avec le bord relevé sur les côtés, largement échancré à la base avec les angles avancés droits, bordé d’une strie interrompue, densément ponctué, avec les impressions peu marquées, points plus fins dans le reste du pourtour, strie médiane bien nette, Elytres ovales, stries à peine distinctement pointillées, flancs peu pointillés, jambes intermédiaires cambrées. Moins convexe et moins court que le curtus, auquel il ZABRUS, 351 ressemble ; il diffère en outre par son prothorax moins profondément échancré à la base, avec les angles moins aigus, plans en dessus et densément ponctués, par les points des stries plus fins et plus serrés. 633. ZABRUS ANGUSTATUS Ramb. Fn. And. 1838. 106. 5*. — Sierra-Nevada, base du Pic de Veleta. Un peu plus grand et plus large que gibbus, sa forme est très différente et se rapproche de celle d’inflatus. Tête ovoide, impressions longitudinales entre les antennes rem- placées par 2 petites fossettes, entre lesquelles on en voit une autre moins marquée. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax réunis. Prothorax pas tout à fait deux fois aussi large que la tête, cordiforme, fortement tron- qué à l'extrémité, arrondi antérieurement; côtés légère- ment rebordés, fortement déprimés vers les angles pos- térieurs ; base déprimée avec 2 larges impressions, assez profondes, couverte de points très forts, s’avançant un peu sur les côtés, un peu échancré et quelquefois un peu strié vers le milieu; bord antérieur légèrement échan- cré, ponctué surtout vers le milieu où la ponctuation s'étend davantage vers le centre; dépression transverse antérieure peu sensible, formant un angle obtus; angles postérieurs un peu allongés quoique peu aigus, un peu abaissés ; bord latéral sinué au devant, Ecusson triangu- laire. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, ré- trécies plus fortement à l'extrémité qu’à la base, sinuées au bout, base arrondie, angles huméraux médiocrement saillants; stries peu profondes, assez légèrement ponc- tuées; stries prescutellaire n’atteignant pas la 1r° strie dorsale ; interstries presque plans ; série ponctuée du 9e médiocrement marquée, points peu rapprochés. Côtés du propectus lisses, ceux du reste de la poitrine et de l’ab- domen un peu rugueux. Antennes, pattes, labre, palpes, quelquefois le ventre et même la tête d’un beau rouge. 634. ZABRUS CONSTRICTUS Graells. Mém. Map. Géol. 1858. 37*. pl. 1. 2. — Long. 14-16; larg. 5,5 mill. — Espagne, Estrama- dure, Avila. Allongé, subdéprimé, noir luisant, avec les élytres un peu plus ternes ©.Tête peu épaisse et peu convexe, lisse; 352 II. CARABIDES, — FERONIDÆ,. strie transverse servant de limite à l’épistome, bien mar- quée, impressions intra-oculaires peu accentuées, indi- quées par quelques rides. Prothorax plus large que long, à peine arqué en devant avec les angles arrondis un peu avancés, fortement arrondi dilaté en devant sur les côtés, rétréci sinué par derrière, avec un rebord élargi et saïl- lant vers la base, qui est largement échancrée, plus étroite que le bord antérieur et que les élytres à la base, avec les angles aigus et fort prolongés ; impressions trans- verses bien marquées, surtout la basale, qui est terminée de chaque côté à un enfoncement; l’une est faiblement ponctuée, l’autre couverte de points forts, serrés subru- gueux; canalicule médiane fine presque entière. Elytres 2 fois 1/2 plus longues que le prothorax, bourrelet basal sinué, angle huméral bien accusé; courbées et un peu élargies sur les côtés, avec un rebord tranchant, subsinué près du bout; stries pointillées, bien marquées, scutel- laire obsolète; interstries plans, dernier à points nom- breux, écartés au milieu. Sa forme aplatie, son ne subcordiforme, avec les angles postérieurs aigus et prolongés, et sa base lar- gement déprimée, rugueusement ponctuée et bi-impres- sionnée, le distinguent aisément de toutes les autres es- pèces. 635. ZABRUS LÆVIGATUS Zim. Mon. 1831. 43. 8*, — Long. 14; larg. 7 mil. — Ténériffe. De même taille que crassus, mais un peu plus étroit, élyÿtres surtout plus allongées postérieurement. Dessus noir et luisant, plus G' que © ; dessous brun de poix, souvent brun rouge; palpes, antennes et pattes brun rouge clair. Tête assez lisse. Prothorax large, légèrement échancré par devant, avec les angles antérieurs arrondis pas saillants; côtés légèrement arrondis, un peu moins largement réfléchis que dans celui-ci, finement rebordés ; base coupée droit avec les angles droits, non prolongés ; dessus assez convexe, lisse, luisant, impression transverse postérieure moins profonde, antérieure presque obsolète; traces des rides longitudinales du bord antérieur et pos- térieur presque nulles, fovéoles profondes avec des points en nombre. Elytres un peu plus larges que le prothorax, ZABRUS. 3)3 à stries très fines, surtout ©, souvent imperceptibles, dont les points ne sont que peu distincts. Dessous entiè- rement lisse, 636. ZABRUS FLAVANGULUS Chevl. Rev. z00l, 1840. 14. 9*, — Long. 13; larg. 6 mill. — Portugal. Ressemble au gibbus, mais plus petit, d’un noir pro- fond, non vernissé quoique luisant. Prothorax assez con- vexe, plan, abaissé latéralement et formant sur le côté un angle allongé couleur de poix; couvert d’une ponctuation poreuse et cerclée au centre, vers l’angle postérieur, peu apparente et plus petite sur le disque, avec quelques cre- vasses; ligne dorsale très étroite, distincte, n’atteignant pas le sommet; du bord antérieur part un sillon angu- laire vers le bas et un peu obsolète. Elytres ovalaires, droites à la base ; stries sillonnées, ponctuées, points les débordant. Palpes, antennes et pattes ferrugineux. 631. ZABRUS LÆVICOLLIS (Schaum). Berl. 1864. 176. — lœvigatus Reiche, Soc. ent. Fr. 1861. 363*. — Long. 10; iarg. 5 mill. — Algérie, Mostaganem. Oblong court, un des plus petits du genre, brun de poix, plus clair en dessous; pattes, antennes, palpes et labre roussâtres. Tête large, avec une double impression oblongue entre les yeux. Prothorax transverse, deux fois plus large que la tête, peu rétréci en devant, avec les angles arrondis ; moins rétréci par derrière, avec les angles droits, arrondi sur les côtés; disque lisse, fine- ment canaliculé, avec de légères rides transverses, dé- primé aux angles postérieurs avec une fovéole obsolète, marqué de fines rides longitudinales au milieu de la base. Elytres pas plus larges à la base que le prothorax, de moitié plus longues que larges, élargies après le milieu, sinuées au bout, subacuminées ; stries, surtout ©, lisses ou très obsolètement ponctuées, plus profondes au bout ; interstries lisses, plans, un peu convexes vers l’extrémité. Se place près du contractus, dont il diffère, comme de tous ses congénères, par l’absence de points sur le pro- notum, les stries lisses des élytres, sa forme plus courte et Moins convexe. 2x) 354 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ,. 638. ZABRUS BRONDELI Reiche, Cat. Alg. 1871. 17*. — Long. 13-14; larg. 6,8-7,3 mill. — Algérie, Blidah. Brièvement ovale, noir, obscur, luisant en dessous. Tête arrondie, marquée entre les antennes d’une ligne transverse tri-impressionnée; palpes et antennes roux, celles-ci brun de poix à la base. Prothorax très large, près de 3 fois plus large que la tête, peu rétréci en de- vant, arrondi et aplani sur les côtés, tronqué presque droit par derrière, lisse sur le disque, fortement ponctué sur les côtés et par derrière, à peine canaliculé au milieu. Elytres plus étroites à la base que le prothorax, élargies au delà du milieu, sinuées au bout, subacuminées en- semble, à stries obsolètes, plus visibles au bout, inters- tries lisses. Voisin du distinctus Luc., il en diffère par sa taille plus grande, sa forme moins allongée, son pronotum plus large et les stries des élytres obsolètes. 639. ZABRUS DISTINCTUS Luc. Expl. Alg. 1842. 63. pl. 8. f. 6. — rotundipennis Fairm. Soc. ent. Fr. 1858. 713*. — Long. 11 mill. — Algérie. Ovalaire, court, épais, très convexe, d’un noir brillant en dessus ; antennes et pattes rougeâtres. Tête lisse avec une ligne arquée, peu distincte entre les yeux. Prothorax deux fois aussi large que long, légèrement rétréci en avant, angles antérieurs presque arrondis, les postérieurs plus que droits, presque aigus, disque lisse, au milieu un sillon peu profond ; assez densément ponctué à la base, moins vers les angles postérieurs, finement et peu densé- ment au bord antérieur. Elytres courtes, convexes, à stries très finement ponctuées, les interstries plans. Des- sous d’un brun foncé; bord réfléchi des élytres rougeûtre. Pattes courtes, cuisses robustes. Se place près du græcus, dont il diffère par la taille plus petite, le corps plus étroit, surtout plus convexe, et les stries moins ponctuées. 640. ZABRUS CONTRACTUS Fairm. Soc. ent. Fr. 1858. 774*. — Long. 11 mill. — Algérie, Oran. Ressemble extrêmement au semipunctatus, mais plus court, il s’en distingue facilement par sa tête lisse, par ZABRUS, 309 son prothorax ponctué seulement à la base, ayant le disque très lisse, la ligne médiane plus profonde, les côtés moins déprimés, le bord postérieur un peu plus large que la base des élytres et les angles postérieurs droits; par les élytres plus courtes, un peu plus convexes, à stries lisses et plus profondes. 641. ZABRUS OVALIS Fairm. Soc. ent. Fr. 1858. 775. — Long. 11,5; * larg. 5,5 mill. — Algérie, Batna. Oblong, convexe, peu élargi postérieurement, noir, luisant, dessous du corps et pattes, antennes, palpes, épi- pleures rouge ferrugineux. Tête lisse, striolée, avec une strie transverse, bien marquée entre le front et l’épis- tome, et un gros point de chaque côté en dedans des ‘yeux. Pronotum court, transverse, tronqué presque droit devant et derrière, angles antérieurs arrondis et forte- “ment rabattus, strie marginale largement interrompue, côtés rebordés, peu arqués, base finement rebordée, en dehors, angles un peu obtus, dépassant les angles humé- raux, Strie médiane bien marquée mais courte, avec quelques points devant fins, derrière forts et assez serrés, disque transversalement ridé. Elytres courtes, convexes, élargies par derrière et abruptement rabattues au bout; stries bien marquées, finement ponctuées et un peu en- foncées ; interstries plans. Plus étroit et plus convexe que le contractus, il a les élytres plus allongées, et les stries assez fortement ponc- tuées. M. 642. ZABRUS SEMIPUNCTATUS Fairm. Soc. ent. Fr. 1858. 773. — Long. 12-14; larg. 7 mill. — Algérie, Bône. Epais court, large et bombé, noir luisant, ponctué sur la tête et le prothorax, ponctuation serrée et subrugueuse à la base et sur les côtés de celui-ci. Tête grosse, bom- bée, avec une impression ruguleuse de chaque côté. Pro- thorax très large et court, arrondi sur les côtés avec un rebord épais, ayant sa plus grande largeur avant le mi- lieu, rétréci et faiblement échancré en devant avec les angles arrondis et déclives, bord antérieur élevé, bordée d’une strie à peine interrompue, rehaussé par une dé- pression transversale, largement échancré à la base et 356 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. bordé d’une strie interrompue, avec les angles aigus, strie médiane fine et courte, une profonde impression transverse le long de la base, dos moins ponctué que la base avec de fines rides. Elytres courtes, brusquement abaissées par derrière, subsinuées et terminées en pointe arrondie ; stries dorsales finement pointillées, enfoncées; interstries un peu convexes, quelques-uns paraissant plus larges que les autres postérieurement, 7° le plus court. Pattes courtes, robustes. Plus petit encore plus court que le éncrassatus, il s’en distingue par la ponctuation qui couvre la tête et le pro- notum, par ce dernier moins large à la base qu’au milieu, par les stries des élytres plus profondes et plus finement ponctuées. M. 643. ZABRUS SUBLÆVIS Mén. Ins. Turq. Pet. 1. 1836. 149°. — Long. 14; larg. 7 mill. — Anatolie. Taille du curtus, mais plus large, d’un noir parfait. Antennes 1-3 articles d’un noir luisant, les autres un peu roussâtres. Tête plus grosse, un peu plus convexe, lisse, avec deux impressions assez marquées entre les antennes. Prothorax deux fois plus large que la tête, moins long que large, presque carré, très peu rétréci antérieurement, peu convexe et entièrement couvert de points assez serrés, plus gros devant et derrière ; impressions transverses à peine visibles, ligne médiane fine et peu marquée, côtés très peu rebordés et peu saillants. Elytres courtes, con- vexes vers leur dernière moitié, un peu plus larges que le prothorax, un peu sinuées vers le bout, d’un noir moins luisant que le prothorax ©, presque lisse à l’œil nu, 7 lignes équidistantes de points rapprochés inégaux, sur le bord extérieur, creusé en gouttière surtout par der- rière, 2 stries rapprochées assez fortement ponctuées; interstries paraissant lisses, plans. D’après Schaum. le pronotum est tout aussi large à la base qu’au milieu, d’où il se rétrécit en devant, plan et ponctué sur toute sa surface, étroitement rebordé sur les côtés sans applatissement, avec les angles postérieurs droits. Les élytres sont aussi larges en devant que la base du prothorax subparallèles, planes, pour aïnsi dire ZABRUS. 391 sans stries, mais avec des séries de points très serrés, épaules avec une petite dent qui dépasse un peu les angles postérieurs du prothorax. 644. ZABRUS ESTRELLANUS Heyd. Berl. 1880. 296. 4°. — Portugal, Sabogueiro dans la Serra Estrella et sur le mont Borrageiros (Serra Gerez). Très voisin du Seidlitzi Schaum., de la Sierra Guadar- rama, mais différent à première vue par les côtés du prothorax atténués du milieu aux angles postérieurs (sub- parallèles dans Seidlitzi), par les angles non droits mais obtus avec la pointe aiguë. Angles antérieurs du protho- rax moins distinctement saillants, marge latérale plus aplanie surtout en devant, angle postérieur non déchiré. Elytres à côtés moins parallèles, plus ovales, plus cour- tes, épaules non saillantes aiguës, stries plus profondes, interstries plus convexes. © opaque en dessus, 645. ZABRUS VALIDUS Schaum. Berl. 1862, 107. 1864. 179*. — Long. 16,3; larg. 18,6 mill. — Grèce. Le bord réfléchi du pronotum disparaît tout-à-fait par derrière, et les angles postérieurs sont arrondis. Les ély- tres ont un rebord latéral Lbius petit, qui remonte par devant et forme avec le bord basal un angle huméral presque en forme de dent, tandis que dans le græcus le rebord latéral assez large ne remonte pas, et. forme avec le bord basal un angle droit; dans le græcus l'angle humé- ral aigu s'applique contre l’angle postérieur droit du prothorax, dans le validus on voit un petit angle entre l’épaule et l’angle postérieur arrondi du prothorax. Le Cat. de Munich n'en fait qu’une variété du græcus. 646. ZABRUS PUMILIO La Brül. Soc. Ent. Fr. 1875. 418*. — Long. 8,5-10 ; larg. 2,8-4 mill. — Liban, Ehden. Petit, assez épais, brun noir, pattes plus claires. Tête épaisse, yeux très saillants, dent du menton assez large, subtronquée, légèrement bifide au bout. Prothorax plus de 2 fois plus large que la tête, transverse, atténué un peu par devant, moins par derrière; angles antérieurs arrondis, côtés légèrement courbés en avant, puis presque droits, subparallèles, bord latéral réfléchi, peu épaissi, angles postérieurs droits, légèrement arrondis au bout, 398 II, CARABIDES, — FERONIDÆ, pore sétigère postérieur placé au bord basal, loin de l’an- gle; base légèrement aquée, sans rebord, 2 fossettes posté- rieures larges, obsolètes, assez fortement et assez densé- ment ponctuées, milieu de la base parfois obsolètement ponctué. Elytres pas plus larges que le prothorax à la base, un peu élargies, subparallèles, atténuées vers le bout; stries assez profondes ou lisses ou obsolètement ponctuées, striole scutellaire visible. Prolongement pros- ternal muni au bout de 4 pores sétigères plus ou moins visibles, plus ou moins ponctué sur les côtés; épisternes lisses, méso-et métasternum et premiers segments de l’abdomen plus ou moins mais toujours fortement ponc- tués, métépisternes plus longs que larges à la base; seg- ment anal avec un pore ou deux subcontigus G', de deux plus distants © ; pattes antérieures avec un éperon interne très court, très obtus au bout. Se distingue du græcus, par sa très petite taille, sa forme ovale bien plus allongée; sa tête moins grosse, son pro- thorax bien moins court, moins large, plus faiblement rebordé sur les côtés, l'impression interne de la base légère mais distincte de l’externe; les élytres plus allon- gées, plus étroites, plus parallèles, moins convexes. 647. ZABRUS DAMASCENUS Reiche, Soc. ent. Fr. 1855, 624*. — Long. 13,5; larg. 6 mill. — Syrie, Damas. Ressemble beaucoup au punctiventris pour la taille, la forme et la couleur, mais le prothorax est plus rétréci par devant, beaucoup plus fortement réfléchi et bordé d’une strie plus enfoncée sur les côtés; angles postérieurs droits et à peine arrondis, surface pas très densément ponctuée par derrière, avec une fovéole distincte de chaque côté, presque lisse par devant. Elytres un peu plus larges par devant que la base du prothorax, plus de deux fois aussi longues que lui, convexes, profondément striées, mais stries moins distinctement ponctuées, strie scutel- laire moitié moins longue que dans le punctiventris, bord latéral réfléchi rougeâtre, non élargi en devant, forme avec le bord basal un angle droit pointu, saiïllant avec l’angle postérieur du prothorax. Abdomen à 3-5 segments marqués de 4 points piligères seulement, le dernier d’un point G', de 2 Q de chaque côté. ZABRUS. 309 Z. helopioides Reiche, établi sur un seul exemplaire ©, n’en diffère que par les angles postérieurs du prothorax un peu plus arrondis, ce qui le fait paraître un peu ré- tréei : particularité rencontrée dans un segnis ©. 648. ZABRUS ASIATICUS Cast. Et. 1. 72. — ovipennis Chaud. Bul. Mosc. 1844. 444. Note*. — Smyrne. Plus court que blapstoides, plus large; prothorax un peu plus échancré en devant, côtés et angles postérieurs plus arrondis; élytres moins convexes, par derrière, plus courtes, ovales, avec les épaules arrondies, munies en dehors d’une dent, en pointe obtuse. 649. ZABRUS TUMIDUS Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 623*. pl. 22. f, 40. — Long. 18; larg. 8,5 mill, — ©. Grèce, Tirynte. Assez court, renflé, noir, palpes et antennes d’un brun foncé, bout du dernier article des palpes ferrugineux. Tête ovale avec une ligne transverse crénelée sur le bord de l’épistome; quelques rides irrégulières sur le vertex, et une impression linéaire courte en dedans des yeux, qui sont très petits. Prothorax plus de deux fois plus large que la tête, deux fois plus large que long, largement échancré aux 2 bouts, angles antérieurs peu avancés et arrondis; côtés fortement arrondis, rebordés, largement aplatis en arrière, où ils forment avec la base un angle presque droit, disque finement canaliculé, côtés ponctués surtout vers la base et milieu couvert en avant et en ar- rière de petites rides longitudinales entremêlées de nom- breux points. Elytres de la largeur du prothorax à la base, s’élargissant et se tuméfiant vers le milieu, à 7 lignes de petits points rangés en stries, interstries lisses; sinuées vers le bout. Dessous ponctué. Pattes courtes, robustes, Taille et port du Fontenayi; s’en distingue par son pro- thorax bien arrondi sur les côtés et rétréci en arrière avec la base plus échancrée, par son écusson obtus attei- gnant à peine le bourrelet basal des élytres, la couleur des palpes, ses yeux plus petits, etc. 650. ZABRUS REFLEXUS Schaum. Berl. 1862. 108*. — Long. 16,3 mill. — Grèce nord. Très voisin du tumidus, mais plus petit, moins convexe et moins ventru, avec les palpes entièrement rouges, les 360 Il. CARABIDES, — FERONIDÆ. côtés du pronotum, qui est plus légèrement ponctué, plus fortement rebordés, et avec un léger rebord à la pointe postérieure du prosternum. Dessus noir luisant, côtés du prothorax, dessous et pattes d’un brun de poix, parfois rougeâtre. Tête avec des impressions profondes entre les yeux, lisse, avec quelques rides légères longitudinales au bord externe; yeux plus convexes que dans le éumidus. Prothorax tout comme dans celui-ci, deux fois aussi large que long, fortement arrondi sur les côtés, presque aussi fortement rétréci à la base qu’en devant, côtés largement déprimés à la partie postérieure, assez fortement réflé- chis, souvent avec une transparence rougeûtre; bords an- térieur et postérieur légèrement échancrés; dessus lisse, ponctué par derrière seulement, points ni forts ni serrés, mais formant des rides, faiblement ridé en devant. Elytres pas plus larges que la base du prothorax, s’élar- gissent et s’élèvent par derrière; angle huméral distinct, aigu, points serrés, formant des etries fines, plus fines en dehors, la 7° souvent obsolète, interstries plans, points ocellés du 9° intersirie interrompus au milieu, une 2° strie scutellaire de 2 points, comme dans le robustus et le tumidus. Mésépisternes éparsement ponctués, ainsi que les côtés de l’abdomen, dernier segment presque lisse. Se distingue du brevicollis par les côtés du prothorax fortement rebordés et les angles huméraux distinctement aigus. 651. ZABRUS BREVICOLLIS Schaum. Berl. Zeit. 1857. 142. — Long. 16-18; larg. 8 mill. — Grèce, Parnasse. Noir, un peu rougeâtre en dessous. Tête grosse, lisse, avec de profondes impressions entre les yeux; palpes brun rouge, antennes brun rouge foncé, 1-3 articles noirs. Prothorax très court, fortemént dilaté arrondi sur les côtés, rétréci à la base comme en devant, angles antérieurs ronds et peu saillants, postérieurs obtus, mousses; con- vexe et lisse sur le dos, impressions transverses bien marquées, antérieure plus légère et éloignée du bord, postérieure peu visible au milieu, profonde sur les côtés, ligne médiane courte, rebord latéral continué faiblement aux 2 bouts, bord postérieur à points assez serrés, anté- rieur à points très fins mêlés de lignes longitudinales. ZABRUS. 361 Elytres plus larges que la base du prothorax, 3 fois plus longues que lui, à peine élargies vers le milieu, peu con- vexes, bourrelet formant un angle huméral pointu, mais non saillan( en dent ; stries fines, très finement pointillées, interstries plans ; rangée externe de gros points subinter- rompue. Pattes brun de poix, cuisses souvent brun rouge à la base. Très distinct par son prothorax court, arrondi sur les côtés et rétréci à la base, ses élytres allongées, fine- ment striées, et l’angle huméral aigu, mais non en dent saillante. 652. ZAPRUS ROTUNDICOLLIS Ménét. Pet. 1. 1836. 149*. — Long. 14; larg. 6 mill. — Anatolie. Forme du Trinü; brun, bords du prothorax et des ély- tres un peu plus roussâtres, jambes, tarses et le dessous du corps d’un roussâtre clair. Prothorax un peu plus large que long, assez convexe, côtés un peu dilatés arron- dis, peu rebordés ; angles antérieurs très peu saillants, postérieurs paraissant se prolonger un peu en arrière, vu l’échancrure des côtés de la base ; impressions transver- ses bien prononcées, en demi cercle, séparant les bords fortement ponctués, du milieu qui est lisse et convexe; bord latéraux lisses avec quelques faibles rides. Ely- tres courtes, convexes, ayant un peu la forme de celles de curtus; stries fines, peu profondes, à points visi- bles seulement à une forte loupe; interstries plans et lisses. 653. ZABRUS OVIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1844. 427. 67-68* 4. — Long. 12; larg. 5,2 mill. — Perse. Plus petit, plus ramassé, plus ovale; impressions de la tête entre les yeux moins marquées; angles antérieurs du prothorax plus amplement arrondis. Côtés un peu arrondis près des angles postérieurs ; ceux-ci obtus, arron- dis au sommet; base échancrée en arc; disque plus con- vexe, très légèrement imprimé devant, en arc transverse, et très indistinctement parsemé de quelques points près du bord antérieur; base déprimée en travers, avec une impression arrondie peu marquée de chaque côté, entou- rée de points. Elytres plus courtes, ovales, arrondies sur Nouveau Répertoire I. — 1880. 21 362 Il, CARABIDES. — FERONIDÆ. les côtés, beaucoup plus à l’épaule, qui est dépourvue de dent; stries moins marquées, moins distinctement ponc- tuées; interstries sans rides transverses. — Faciès du farctus Zim. 654. ZABRUS CAUCASICUS Zim. Mon. 1831. 55. 16°. — Long. 5,6 mill. — Caucase. Très voisin du femoratus, mais plus petit. Dessus noir, luisant ; bords du prothorax, abdomen, pattes et anten- nes brun de poix, palpes brun rouge. Corps subcylindri- que. Tête grande avec de profondes impressions entre les yeux et de très fines rides et petits points ; yeux assez convexes. Prothorax carré, convexe transversalement, côtés plus élargis et arrondis par devant, distinctement rétrécis par derrière, à peine réfléchis avec le rebord assez épais ; bord antérieur et postérieur presque tronqué, à peine légèrement échancrés ; angles antérieurs non avancés et assez arrondis; postérieurs presque droits, peu pointus; impressions transverses antérieure et poslérieure à peine distinctes mais parsemées de points ; milieu du dos lisse, avec quelques petits points ; de chaque côté à la base une fovéole oblongue distincte. Ecusson large, subarrondi, lisse. Elytres plus larges que le prothorax à la base, à peine élargies vers le milieu, mais cylindriques; stries marquées de points fins, oblongs, se tenant; interstries plans et lisses, avec de très fines rides transverses ; ran- gée marginale de points ocellés interrompue. Côtés du dessous parsemés de points profonds, ventre profondé- ment ridé. 655. ZABRUS GIBBOSUS Zim. Mon. 1831. 57. ÎT°. — Long. 14; larg. T mill. — Caucase, Baku. Moins allongé que gibbus, plus large, élytres très briève- ment inclinées, obtuses par derrière. Fortement cylindri- que, convexe, noir; dessous, pattes, antennes et palpes brun de poix. Tête marquée de fines rides confuses, de 2 im- pressions très distinctes entre les antennes; yeux assez sail- lants. Prothorax en carré transverse, plus large que long, presque tronqué droit devant et derrière, à peine arrondi sur les côtés; ceux-ci peu réfléchis, finement rebordés, portant un point sétifère avant le milieu; angles anté- ZABRUS. 363 rieurs arrondis et pas distinctement saillants, postérieurs un peu obtus, mais rendus aigus par le léger rétrécisse- ment des côtés par derrière; surface fortement convexe, impression antérieure transverse médiocre, postérieure plus profonde, parsemée de points devant et derrière ; de chaque côté avant la base une fovéole bien marquée. Ecusson un peu moins long que dans piger. Elytres plus larges à la base que le prothorax et moins parallèles que dans celui-ci, puisqu'elles s’élargissent postérieurement ; stries fines, distinctement ponctuées, un peu plus pro- fondes vers le bout; interstries plans. Dessous lisse; sur les 3°, 4 et 5e segments de l’abdomen, une série trans- verse de nombreux points sétigères. 656. ZABRUS COGNATUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 156. 202", — Long. 12,5 mill. — Akhaltzik, Juin ; Arménie, Juillet, Division du gibbus, beaucoup plus petit et moins allongé. Yeux plus saillants; labre moins échancré, plus court. Prothorax un peu plus court, à peine rétréci antérieure- ment, plus étroit à la base que la base des élytres; côtés plus arrondis surtout dans leur moitié postérieure ; angles de la base oblus, peu arrondis au sommet; base coupée carrément, ponctuée plus faiblement entre les impres- sions des côtés, qui sont un peu plus distinctes, avec quelques points peu nombreux, entre les impressions et les angles ; bord antérieur lisse ainsi que les bords laté- raux, qui sont à peine déprimés, même près des angles postérieurs; bourrelet beaucoup plus mince, impression transversale postérieure nullement sensible. Elytres beau- coup plus courtes, moins parallèles, s’élargissant un peu jusqu’au delà du milieu, plus convexes, surtout vers l’ex- trémité, distinctement dentées à l'épaule, qui est tout à fait en angle droit; stries un peu moins marquées; inters- tries plus plans. Ponctuation des côtés de la poitrine et de l’abdomen moins marquée. Brun noirâtre en dessus, sans reflet bronzé; bords laté- raux postérieurs du prothorax un peu transparents ; des- sous un peu moins foncé; antennes, palpes, jambes et tarses d’un ferrugineux assez obscur, ainsi queles tro- chanters postérieurs. Elytres plus ternes ©. 364 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. 657. ZABRUS SPECTABILIS Hampe. Wagn. Perse. 1852. 310. 6*. — Long. 14; larg. T mill. — Perse Occidentale. Ovale oblong, convexe, noir, élytres vert bronzé, striées- ponctuées, interstries peu convexes. Tête large en arrière, brusquement en pointe par devant, noire, lisse, lui- sante, quelques rides transverses indistinctes entre les yeux; antennes menues, ne dépassant pas le prothorax. Prothorax 2 fois aussi large que long, notablement rétréci en devant, bord postérieur presque droit, angles posté- rieurs droits, bord antérieur légèrement échancré, angles antérieurs arrondis et abaïissés ; surface noire, luisante, convexe, milieu lisse, ponctué très fin au bord antérieur, plus grossièrement au postérieur, rugueusement vers les côtés, avec une ligne médiane fine, très enfoncée ; écusson très large, noir, lisse et luisant; élytres aussi larges à la base que le prothorax, à peine élargies au milieu, brus- quement appointées par derrière, médiocrement convexes, vert foncé métallique brillant, assez profondément ponc- tuées striées, points pas très réguliers, souvent 2-3 con- fluents, interstries peu élevés, lisses, finement aciculés. Dessous noir de poix, lisse, luisant. 658. ZABRUS THEVENETI Chevl. Soc. Ent. Fr. 1874’. 18*, — Long. 15-15,5; larg. 7 mill. — Andalousie, Castril. Large, noir luisant, tête glabre à peine distinctement pointillée, avec 2 fovéoles ponctiformes en devant, une ligne transverse étroite entre les antennes, épistome échan- cré en arc, la ligne postérieure contiguë pointillée en dedans, parallèle ; antennes à 4 premiers articles noirs, les autres bruns; prothorax transverse presque carré, médiocrement arrondi en devant sur les côtés, finement réfléchi et sillonné, arqué à la base, avec 2 fovéoles lar- ges, transverses en devant et profondes en dedans, ponc- tuées, linéole longitudinale limitée par la ligne transverse antérieure qui est arquée; angles antérieurs déclives, postérieurs presque droits. Elytres ovales, convexes, fine- ment réfléchies sur les côtés, sillonnées et sérialement ponctuées, les stries au nombre de 8, lisses, et régulière- ment ponctuées au fond. Dessous du corps glabre, lui- sant. ZABROSCELIS, 365 652. ZABRUS VENTRICOSUS Zim. Mon. Zabr. 1831. 72. 2°. — Long. 9,3-11,6; larg. 4,6 mill. — Egypte. Voisin du farctus, mais plus petit. Rouge testacé clair, pointe des mandibules et éperons des jambes brun noir. Tête imponctuée, fossettes en dedans des yeux oblongues et assez profondes. Prothorax presque carré, plus long, moins large, tronqué assez droit aux deux bouts, assez arrondi sur les côtés, étroitement réfléchi, finement re- bordé, un peu rétréci par derrière; rebord interrompu au milieu de la base et du bord antérieur ; angles antérieurs arrondis, postérieurs en dent obtuse peu aiguë ; dessus fort convexe, avec une impression transverse légère, devant _et derrière, et une fossette superficielle à la base de cha- que côté, garnies de points gros, peu serrés, rebord laté- ral de points plus fins, côtés du bord antérieur de quelques uns, le reste de la surface est lisse. Elytres ovales, plus larges que le prothorax, maïs peu ventrues, fort convexes, bord latéral et antérieur étroit, stries fines, un peu plus profondes vers le bout, avec de petite points serrés ; strie scutellaire assez longue, parfois réunie par derrière avec la 1re strie ; interstries assez plans. Côtés des 2 pre- miers segments de l’abdomen et de la poitrine parsemés de quelques points, le dessous du reste est lisse et très brillant. 94. Zabhroscelis Putz. Et. Amar. 1866. 268. Dent du menton large à la base, aiguë et non divisée à l’extrémité. Dernier article des palpes maxillaires de moi- tié plus long que le précédent. Mandibules obtuses, striées intérieurement, mais moirs fortement c'que ©.—Anten- nes assez minces, atteignant la base du prothorax ; 3e arti- cle 2 fois plus large que le 2e et un peu plus long que le 4e, surtout gf. — Labre arrondi sur les côtés, légère- ment échancré au milieu. Tête portant près des yeux le gros point qui caractérise les Amara; renflée en arrière; yeux un peu moins saillants que chez les Polysitus. Pro- thorax brièvement cordiforme, très rétréci vers la base, angles postérieurs aigus. Elytres en ovale assez court, assez convexes ; sirie scutellaire longue et oblique ; épau- A 366 II, CARABIDES, — FERONIDEÆ. les relevées et un peu anguleuses. Métépisternes un peu plus longs que larges ; segment anal avec un point G' et 2 © au bout; pointe sternale rebordée, sans points pilifè- res; sternum ç; creusé au milieu d’une fossette ovale for- tement ponctuée. Jambes antérieures munies à l’extrémité interne de 3 épines dont la médiane, courbe au bout, est beaucoup plus longue que les autres; côté externe garni d’épines courtes et nombreuses; jambes intermédiaires, un peu courbées en dedans, obscurément dentées en scie et épineuses en dehors, comme chez les Acorius; jambes | postérieures G' garnies en dedans d’une pubescence | serrée. Fait le passage des Zabroïdes aux Amaroides. 660. ZABROSCELIS DITOMOIDES Putz. Et. Amar. 1866. 269°. — Long. 8-9, larg. 3,2-4 mill. — Chypre, Larnaka. Couleur de poix avec un reflet d’un vert bronzé G'; menton, palpes, antennes, base des mandibules, côtés du labre, bord externe des élytres, extrémité de l’abdomen et pattes testacées ; jambes un peu plus rougeâtres que les cuisses. — Forme très voisine de celle du Amathitis rufes- cens : Dent du menton plus longue et plus aiguë; lan- guette un peu plus large. Tête un peu plus renflée dans les deux sexes, yeux moins convexes ; vertex parsemé de rides entremélées de points plus petits; prothorax plus étroit, beaucoup plus convexe, très cordiforme ; côtés forte- ment arrondis, se rétrécissant jusqu’au dessus des angles postérieurs, qui sont très petits et forment une légère saillie en dehors; leur pointe est plus aiguë que dans A. rufes- cens ; côtés très déprimés, plus finement rebordés ; impres- sion interne de la base plus profonde, plus longue et plus rapprochée du bord externe; impression externe à peine distincte; toute la base fortement ponctuée de même que la partie antérieure et centrale. — Elytres de même forme, mais un peu moins larges, plus convexes, plus finement striées et ponctuées; épaules plus arrondies; strie scutel- laire un peu plus longue ; pattes plus courtes et plus épais- ses. Fossette sternale plus petite et plus profondément ponctuée ; métépisternes plus étroits et non ponctués. æ AMARA, 367 35. Amara Bon. 661. AMARA (Triæna) (2:) AMABILIS Hampe Berl. 1870. 331. — Long. 6-7 mill. — Croatie, Agram. Ovale allougé, verdâtre ou bleuâtre en-dessus, avec un éclat métallique, brun noir en-dessous, les 3 premiers articles des antennes et la base du 4°, quelquefois aussi le dernier rouges, les autres noirâtres: cuisses et jambes rouges, tarses noirs. Pronotum d'un millimètre plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci par devant, bord antérieur coupé droit, avec les angles arrondis, dessus légèrement convexe avec une fine ligne médiane, base un peu déprimée, avec une légère impres- sion ponctuée de chaque côté. Elytres à la base de la largeur du prothorax, en ovale allongé, légèrement convexes, finement striées ponctuées par devant, plus profondément par derrière ; éperon des jambes antérieures trifide. — Ressemble beaucoup à rufipes, mais beaucoup plus petit, élytres bien plus finement striées-ponctuées, plus acuminées postérieurement. 662. AMARA {Triæna) (72) TRIDENS Morav. Ac. Pet. v. 1862. 219. 92*. — Long. 7 mill. — Sud-est de la Sibérie, Kurtuss. Bronzé, 1-3 articles des antennes et jambes d’un roux testacé, prothorax tronqué en devant, pointillé et bistrié de chaque côté à la base, élytres à stries fines, obsolète- ment ponctuées. Se rapprochant le plus pour la forme de curta, un peu plus convexe, prothorax plus rétréci par devant; les stries des élytres sont très indistinctement ponctuées, et à peine un peu plus profondes par derrière; les stries externes beaucoup plus fines que les internes. 663. AMARA (8:) CURVICRUS Thoms. Op. 1v. 1871. 362*. — Long. 9,3 mill. — Suède, Russie boréale. Ressemble bien pour la taille et la stature à similata, distinct par les jambes noires, le dernier segment ventral ç‘ muni de 2 points sétigères seulement. Tête subovale, silluns frontaux pas profonds, yeux peu sail- lants; épistome échancré au bout; palpes d’un noir obscur, dernier article comprimé-atténué. Antennes fili- formes noir obscur, 1-3 articles testacés. Prothorax pas Nouveau Répertoire I, — 1880. PA I 368 : Il, CARABIDES. — FERONIDÆ. plus étroit à la base que les élytres, non transverse, finement rebordé de chaque côté jusqu'à l’écusson, à peine sinué près des angles postérieurs, qui sont droits et munis d’un point sétigère; côtés rétrécis surtout en devant, un peu plus étroit au bout qu’à la base, échancré avec les angles avancés; disque transversalement convexe, plus fortement en devant, légèrement en arrière, avec des points fins sur les côtés et 2 impressions, interne distincte, externe presque nulle. Ecusson en triangle transverse, lisse. Elytres à peine 3 fois plus longues que le prothorax, légèrement convexes, subacuminées au bout, stries marquées, plus profondes au bout, très obsolètement ponctuées, scutellaire sortant d’un gros point ombiliqué. Dessous bronzé, mésosternum ponctué, lisse au milieu, côtés du métasternum, mésopleures et base de l’abdomen moins fortement ponctués latéra- lement; dernier segment ventral G' muni d’un point sétigère de chaque côté. Pattes noires, tarses bruns; jambes postérieures cg‘ surtout les intermédiaires incour- bées, densément pubescentes en dedans, antérieures ar- mées d’une spinule, près de l’éperon qui est simple. 664. AMARA REFULGENS Reiche Soc. ent. Fr. 1875. Bul. 179’, 1*. — Long., 7,5; larg., 3,8 mill. — Sicile, Messine. Bronzé cuivreux, très-brillant, déprimé, 1-3 articles des antennes d’un rouge fauve; palpes fauves, dernier article brun; pattes avec les trochanters fauves. Tête lisse, avec deux impressions linéaires entre les antennes. Prothorax transverse, convexe, lisse; la ligne médiane n’atteint pas la base; les deux impressions basilaires bien mar- quées, à peine ponctuées,; côtés rétrécis et infléchis en avant, s’arrondissant jusqu’au milieu, de là descendant droit jusqu’à la base, où ils se redressent pour former un angle subaigu. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres courtes, à stries légèrement ponctuées; partie latérale réfléchie rougeâtre. Dessous d’un brun foncé. Voisin du rufipes pour la couleur, diffère de tous par sa forme plus aplatie et surtout par son prothorax, dont les côtés sont sinués près de la base, où ils forment un angle aigu. AMARA. 369 665. AMARA (142) CONTINUA Thoms. Op. v. 529*. — Suède méri- dionale, dans les terrains sablonneux, rare. Obovale, bronzé, 3 premiers articles des antennes et jambes ferrugineux, élytres à série latérale de beaucoup de points, continue. Ressemble à communs, il s’en éloigne bientôt par son corps ordinairement plus grand, son prothorax plus ponctué à la base, à fovéole externe obsolète, ses élytres plus dilatées avant l'extrémité, et particulièrement par la série latérale de points ombiliqués nombreux (presque comme dans similata) et non interrompue au milieu. 666. AMARA (172) NIGRITA Chaud. Bul. Mosc. 1844. 445. 13. — Sibérie, Irkutsk. Très-voisin de communis pour la forme, mais distinct par les stries des élytres également marquées dans toute la longueur. — Tête triangulaire, luisante, lisse, front plan, un peu obsolètement fovéolé en devant de chaque côté, marqué derrière les fovéoles d'une ligne transverse arquée très obsolète; yeux grands, assez saillants, peu convexes. Prothorax transverse, large, peu rétréci par devant, bord antérieur profondément échancré, avec les angles sail- lants comme dans communis, cependant plus largement arrondis au bout, côtés moins arrondis, base subsinuée de chaque côté, avec les angles postérieurs droits, à pointe arrondie, finement rebordé sauf au milieu de la base et du bord antérieur, peu convexe, angles anté- rieurs assez défléchis, une ligne médiane faible, sub- impressionné transversalement au devant de la base; de chaque côté deux fovéoles, obsolètes substrigueuses, interne plus grande, avec un petit point sétifère près de l’angle postérieur. Elytres de la largeur du prothorax à la base, nullement dilatées derrière l’épaule, parallèles, peu allongées, sinuées, arrondies au bout, plus largement rebordées, peu convexes, planes sur le disque, faiblemert striées ponctuées, interstries très plans, assez lisses, stries pas plus profondes au bout, série de points sub- marginale largement interrompue au milieu. — Noir luisant, étroitement bordé de roux transparent de chaque côté à la base du prothorax; élytres avec un éclat vert cuivreux aux bords latéraux ; 3 1/2 articles des antennes 370: II, CARABIDES. —— BRACHINIDÆ. et extrémité des palpes roux ; jambes et tarses d’un noir de poix, les premières largement d’un roux obscur à la base. 667. AMARA (18) PROXIMA Putz. Ab. 19. — intermedia Chaud. Car. Cauc. 1846. 159. 212*. — Long. 8,5 mill. — Georgie mérid.; avril. Ressemble au premier abord à frivialis, dont il diffère par le prothorax plus rétréci antérieurement et dont la base n’est pas ponctuée, l’impression intérieure moins marquée, et les angles postérieurs moins prolongés et moins aigus; les stries des élytres plus profondes vers l'extrémité qu’à la base; par les palpes maxillaires et les pattes entièrement noirs. Le dessus est aussi un peu plus plan. 668. AMARA (Celia) (402) TAURICA Mots. Mosc. 1845. 25*.— Long., 10,5; larg.. 4,6 mill. — Crimée. Convexe, ovale, noïr bleu en-dessus; prothorax sub- transverse, ponctué par derrière, arrondi sur les côtés ; élytres en ovale court, profondément striées crénelées; labre, palpes, antennes et pattes d’un roux testacé; dessous du corps noir. — Ressemble beaucoup à Celia insignis, dont il se distingue par la forme du prothorax. 669. AMARA (Celia) (422) 4-FOVEOLATA Ball. Bul. Mosc. 1878. 215*. — Long., 6; larg., 3 mill. — Turcménie, Kuldska. Ovale allongé, bronzé brunâtre en-dessus, luisant; tête lisse, avec une légère impression longitudinale de chaque côté entre les antennes; yeux peu saillants; antennes à 1-2 articles (seuls restants) ferrugineux clair. Pronotum transverse, un peu rétréci par devant, près de deux fois aussi large que long, médiocrement arrondi sur les côtés, angles antérieurs courts, arrondis, posté- rieurs droits, dessus convexe, avec la ligne médiane très fine, de chaque côté de la base 2 fossettes arrondies assez profondes, le reste de la surface lisse. Elytres médiocrement convexes, à stries très finement crénelées au fond, interstries plans et lisses. Dessous et cuisses d’un noir de poix, jambes et tarses rouge-brun. 670. AMARA (Celia) (422) PICINA Solsky, Ins. Turkest. 1874. 102. 3*. — Long., 7; larg.. 3 mill, — Samarcand. Ovale oblong, peu convexe, luisant, brun de poix, un AMARA. 371 peu bronzé en-dessus; antennes et palpes maxillaires obscurs, ceux-ci ferrugineux à la base et au bout de chaque article, celles-là aux deux premiers articles, pattes brunes, extrémité des jambes rembrunie, et tarses rous- sâtres. Tête lisse, yeux peu saillants. Prothorax trans- verse arrondi sur les côtés, à peine rétréci en devant, angles postérieurs droits; finement canaliculé au milieu, marqué, au devant de la base, d’une impression trans- verse obsolète, ponctué et bifovéolé de chaque côté. Elytres ovales, subparallèles, peu plus larges que le prothorax, finement striées, stries subponctuées, inter- stries plans. G‘ dernier segment ventral avec 2 points - sétifières de chaque côté. 671. AMARA (Celia) (43) INTERSTITIALIS Dej. Spec. 11. 472. 13%. — Icon. 257. p. 162. £. 3.— Putz. 39. 43.— bipartita Mots. Schrenk, 1860. Ab. xvi. 57. — borealis Mots. Sib. 184. Ah. xvix. 107. — Kamtschatka, Sibérie. Très voisin de trivialis pour la taille et la forme; ovale oblong, bronzé, obscur en dessus, yeux un peu plus sail- lants. Articles 1-2 des antennes brun roussâtre. Protho- rax un peu plus court et un peu moins rétréci antérieu- rement; les 2 impressions basales de chaque côté assez distinctes et pas sensiblement ponctuées; bord antérieur un peu moins échancré avec les angles un peu moins aigus. Elytres à stries très fines, peu marquées, et très finement ponctuées; interstries plans, 3°, 5° et 7° assez distinctement relevés. Dessous et cuisses d’un noir un peu bronzé ; jambes et tarses d’un noir un peu brunâtre. 672. AMARA (Celia) (44:) SCHNEIDERI Putz. Led. Cauc. 72°, — Long. 8 ; élyt. 5 ; larg. 3,5 mill. — Caucase. D’un bronzé obscur, très luisant, palpes, antennes et pattes testacés; yeux assez saillants; antennes grêles, allongées; prothorax court, transverse, à peine anguleux par derrière, subéchancré en devant; angles antérieurs arrondis, postérieurs droits dentés au bout; bifovéolé et ponctué à sa base. Elytres ovales convexes, à stries fines, très faiblement pointillées, interstries presque plans. Prosternum rebordé à sa pointe, biponctué, à petits points oblongs au milieu dans le G'. Anus biponctué dans les 2 sexes, points rapprochés c', distants ©. 372 II. CARABIDES. — DROMIDÆ, Voisin mais très distinct de Quenseli ; d’une couleur plus claire, plus brillante; antennes entièrement testacées, plus longues et à articles plus étroits ; yeux plus saillants, quoique moins que dans curta; prothorax plus court, beaucoup moins échancré en avant, d’où les angles non saillants, il se rétrécit un peu plus dans sa moitié anté- rieure ; les côtés du disque sont moins aplanis, les angles postérieurs presque droits forment une petite saillie ; les épaules sont un peu plus arrondies, les stries sont au moins aussi fines, mais les interstries moins plans sur- tout par derrière. 613. AMARA (Celia) (45) MARGINICOLLIS Moraw. Ac. Sc. Pet. 1v. 1862. 220°. — Long. 7,5-8,5 mill. — Nord-Baïkal, Kurtuss, Ku- lussutai et Tareinor. Large, déprimé, couleur de poix, bronzé brillant, an- tennes et pattes ferrugineuses ; prothorax échancré et très rétréci en devant, côtés ferrugineux aplatis; base pouc- tuée et bifovéolée de chaque côté; élytres en ovale court, stries ponctuées. — Très voisin du silvicola, il en diffère beaucoup par sa tête plus petite, son prothorax un peu moins échancré et plus légèrement rétréci en devant, et plus largement ponctué à la base. Prosternum imponctué dans les 2 sexes, sans trace d'impression médiane G', qui a les jambes intermédiaires un peu arquées et les posté- rieures garnies de quelques cils fins. 674. AMARA (Celia) (492) ABBREVIATA Chaud. Bul. Mosc. 1842 828. 11° — Astrabat. | Ovale, bronzé de poix en dessus, prothorax court, plus large par derrière, arrondi sur les côtés, à angles posté- rieurs presque droits, bifovéolé de chaque côté, lisse à la base ; élytres subconvexes, stries sübponctuées, antennes et pattes pâles. Plus petit et plus court que bifrons Gyl., plus convexes, yeux plus saillants, prothorax moins ré- tréci antérieurement, plus arrondi sur les côtés, angles postérieurs moins aigus, base lisse, impression externe plus petite, élytres moins amincies à l'extrémité fine- ment striées, légèrement ponctuées dans les stries, 675. AMARA (er (58) SUBELONGATA Mots. Mosc. 1849. 74. 27°. — Long. 4, 5; larg. 3 mill. — Espagne. Ovale allongé, d’un fauve un peu bronzé, luisant; pro- AMARA, 313 thorax transverse, distinctement ponctué par derrière, fovéolé de chaque côté, subarqué latéralement; élytres à peine plus larges que le prothorax, subparallèles, striées; palpes, antennes et pattes pâles. Diffère des autres Celia d'Europe par sa forme allongée et se rapproche beaucoup des Bradytus abdominalis Mots., parvicollis Gebl. et autres des steppes des Kirghises et des endroits imprégnés de sel, mais se distingue par son pronotum à angles postérieurs non saillants comme dans les Bradytus, ses stries imperceptiblement ponctuées, ses interstries plans, la ponctuation à la base du pronotum - bien marquée, le dessous lisse. 676. AMARA (Acrodon) (592) INDIVISA Putz. Stet. 1871. 137*. — Belgique, Diest. Participe de brunnea et de rufocincta; dent du menton conformée comme dans brunnea (simple, aigüe, nullement creusée ou divisée), de même taille, mais un peu plus large; antennes un peu plus épaisses, yeux plus sail- lants ; prothorax aussi convexe, tout aussi arrondi sur les côtés antérieurs qui sont encore moins rétrécis, mais avee les côtés presque droits dans leur moitié inférieure; an- gles antérieurs encore moins avancés, ceux de la base droits ; milieu de la base moins échancré ; fossette basale externe large et profonde comme chez rufocincta; élytres un peu moins convexes, plus larges vers la base; strie préscutellaire avec un gros point pilifère. — Diffère en- core davantage de rufocincta; taille plus petite; dent du menton simple ; prothorax plus convexe, beaucoup plus large antérieurement, plus arrondi sur les côtés; base des élytres plus fortement ponctuée. 671. AMARA (Liocnemis) (122) CARDIONOTA Putz. Led. Cauc. 1878. 13*. — Long. 8; larg. 4 mill. — Krasnowodsk, mai. Au premier aspect pourrait être confondu avec Amathi- tis rufescens, dont il a à peu près la taille, la conformation et la couleur.-— Menton également large et court, muni au milieu d’un fort renflement, surmonté d’une dent bifide. Tête semblable. Antennes plus grêles et beaucoup plus longues, dépassant la base des élytres. Prothorax égale- ment court, mais plus cordiforme, c’est-à-dire plus élargi Ta Il. CARABIDES. — DROMIDÆ. et plus arrondi dans sa moitié antérieure, moins brusque- ment rétréci en arrière; angles de la base plus relevés, plus ouverts, moins droits et non précédés d’une forte sinuosité de la marge; les 2 impressions de la base plus étroites, moins fortement ponctuées, la ponctuation ne s'étend pas vers le milieu de la base; rebord marginal plus large dans sa moitié inférieure. Elytres également ovales dépassant à peine le prothorax à la base ; sinuosité subapicale moins marquée; stries beaucoup plus fines, à peine marquées de très petits points; interstries absolu- ment plats; série de fovéoles sur la 8° strie moins inter- rompue au milieu; strie prescutellaire presque du double plus longue, réunie par derrière à la 1'° strie. Prosternum semblable, mais avec 2 points pilifères. — Malgré ses nombreuses analogies avec le genre Amathitis, cette espèce s’en sépare par son menton bidenté, ses stries presque lisses et la pointe sternale biponctuée. Sa place la plus naturelle serait à la suite de Liocnemis dalmatina. 678. AMARA (Liocnemis) (182) ATROVIRESCENS Putz. Soc. ent. Belg. xv. 1872. c*. — Long. 5,5; larg. 2,5 mill.— Espagne, Aguilar. Tête et prothorax noirs, élytres noires avec un reflet verdâtre, l’extrémité et le bord externe un peu rougeûtres; parties de la bouche et antennes testacées ; pattes brunes. Prosternum © creusé au milieu d’une assez large impres- sion ovale, peu profonde, ponctuée; pointe non rebordée, avec 2 points pilifères, un seul de chaque côté de l'anus, dernier article des palpes dela largeur du 39, mais plus épais et presque fusiforme. Antennes comme dans arcuata, assez grêles, peu allongés; yeux plus saillants. Prothorax court, transverse, très régulièrement arrondi sur les côtés, éga- lement rétréci en avant et en arrière; bord antérieur tronqué avec les angles largeraent arrondis ; base comme dans arcuata, moins relevée sur les côtés, angles, quoique ouverts, très bien marqués ; fossette basale interne linéaire, parallèle au sillon longitudinal, externe profonde poncti- forme, longée extérieurement par une carène jusqu’à la base, qui est toute à points espacés; impressions irans- verses bien marquées. Elytres en ovale court, à stries profondes, très finement ponctuées; interstries assez con- AMARA. 319 vexes; série marginale de points pilifères interrompue. Dessous comme dans arcuata; pattes un peu plus courtes et plus fortes. 619, AMARA (Liocnemis) SOLSKYI Heyd. Berl. 1880. 302.—- rofundi- collis Solsky, Soc. ent. Ross. x1. 1875. 267. 33*. (nec SchauÎ). — Long. 6,3; larg. 3 mill. — Amour, Albazin ; Baïcal, Koulkouk. Ovale, oblong, convexe, luisant, d’un brun de poix sou- vent roussâtre, avec un très faible reflet bronzé en des- sus. Antennes d’un roux testacé ainsi que les palpes; pattes d’un brun rouge, jambes et tarses un peu plus clairs. Tête assez large, avec les yeux saillants, lisse; fossettes frontales petites, peu profondes. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax. Prothorax transverse, un peu moins large que les élytres, notablement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, pas plus rétréci vers la base que vers le devant, à peine sinué avant les angles postérieurs, qui sont obtus, mais à pointe saillante en dehors ; convexe, très finement sillonné dans son milieu, base déprimée, ponctuée vers les angles avec une double impression plus ou moins forte. Elytres ovales, oblongues, convexes, arrondies sur les côtés, élar- gies par derrière, un peu en pointe au bout, un peu plus larges à la base que le prothorax, avec les épaules obtusé- ment anguleuses, surmontées d'une très petite dent; stries profondes plus ou moins distinctement ponctuées: inter- stries presque plats. Pattes courtes. 680. AMARA (Curionotus) (96:) CONVEXICOLLIS Putz. Et. Amar. 1866. 232. 119°. — Long. 11; larg. 5 mill. — Sibérie. Noir brillant, un peu métallique sur les élytres; palpes, antennes et bords du prothorax testacés, pattes couleur de poix. Yeux enchâssés en arrière. Prothorax transverse, un peu rétréci vers les angles antérieurs qui sont largement arrondis, côtés également plus arrondis que dans érans- versicollis, plus fortement sinués en dessus des angles qui sont plus aigus et plus saillants ; côtés également déprimés, mais rebord un peu moins élevé; au milieu, le long du bord antérieur, il y a quelques points peu serrés et peu profonds; toute la base ponctuée, mais points moins serrés que dans #ransversicollis; les 2 fossettes plus ae 376 II. CARABIDES, — DROMIDÆ. distinctes, Elytres proportionnellement moins larges, plus convexes ; marge de la base déprimée au milieu, et relevée jusqu’à l’angle sutural, ainsi plus saillant et nullement arrondi; strie scutellaire un peu plus courte. 17° segments de l’abdomen moins fortement ponctués, les autres point du tout. Dents en dessous des jambes intermédiaires d’é- gale longueur, aussi fortes que dans aulica, mais séparées par une échancrure plus large et moins profonde. 681. AMARA (Curtonotus) (96) BREVICOLLIS Chaud. Bul. Mosc. 4850. 151. — Putz. Et. Amar. 1866. 232. 120*. — Long. 10; larg. 4,5 mill. — Sibérie orientale, désert des Kirghises. g' noir, luisant, palpes, antennes et pattes fauves. Pro- thorax large, transverse, légèrement rétréci devant et derrière, angles antérieurs subarrondis, postérieurs droits; marge latérale aplatie. Elytres en ovale oblong, épaules subarrondies. — Diffère de fransversicollis par sa taille moindre, sa surface plus luisante et un peu plus verdâtre; son prothorax un peu plus arrondi sur les côtés et à angles postérieurs moins aigus; élytres un peu plus étroites, épaules moins arrondies, bord marginal légèrement sinué avant le milieu; métépisternes striés de chaque côté, par- semés de points peu nombreux et peu profonds; 197 seg- ments de l'abdomen et côtés des autres ponctués et ridés. Les 2 dents du dessous des jambes intermédiaires peu distinctes et séparées par une échancrure large et peu profonde. Var. Prothorax un peu plus large, plus arrondi sur les côtés et aux angles antérieurs; angles postérieurs plus prolongés; côtés des élytres plus fortement sinués avant le milieu et épaules un peu moins arrondies. 682, AMARA (Curtonotus) (96°) MACRONOTA Solsky, Soc. ent. Ross. XL. 1875. 265. 32°, — Long. 13,3; larg. 4,8 mill.— Sibérie orien- tale, Nikolskoié, bords du Souyfou. Se rapproche du gigantea Mots. par son prothorax large et sa forme parallèle, mais outre sa coloration différente, sa taille moindre et sa tête moins grosse, il s’en distingue par l’absence des reliefs du labre et des points du 3° in- terstrie des élytres. Assez convexe, allongé, subparallèle, ferrugineux, lui- AMAPA. ST sant, dessus brunâtre plus clair sur les bords. Tête assez forte, lisse; impresions frontales assez courtes, mais pro- fondes, réunies en avant par un profond sillon transverse; antennes minces, plus courtes que la tête et le prothorax. Prothorax transverse, cordiforme, à peine moins large que les élytres, largement arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur au milieu, sinué au devant des angles postérieurs pointus, un peu saillants en dehors; rebord latéral assez large, réfléchi, ponctué, se continuant jus- qu'à l’angle postérieur; disque assez convexe, sillonné au milieu; base largement et fortement déprimée, à points gros ruguleux, de chaque côté une double impression, dont l’interne obsolète, éloignée du bord postérieur, et l’externe profonde, allongée, bordée en dehors par un pli fort élevé, lisse; impression transverse anté- rieure assez faible, moins densément et plus finement ponctuée. Elytres allongées, un peu plus larges à la base que le prothorax avec les épaules subarrondies; sub- parallèles, s’élargissant un peu vers le bout, largement rebordées ; sillons profonds crénelés, interstriés très con- vexes, presque cordiformes. Côtés de la poitrine forte- ment ponctués, ceux du ventre plus finement et rugueux. — Jambes intermédiaires munies en dedans de 2 den- ticules, le supérieur un peu plus grand. 683. AMARA (Curtonotus) (972) HARPALOIDES Dej. Spec. 111. 514; Icon. 306. 56“. pl. 169. f. 4. — Putz, Liég. 1866. 237. — Long. 11,6-13; larg. 5-5,6 mill. — Altaï. Forme de l’Harpalus siculus, d’un bronzé obscur presque noir. Tête assez avancée, presque triangulaire, avec les antennes d’un rouge ferrugineux. Prothorax deux fois plus large que la tête, moins long que large, assez plan. presque carré, un peu rétréci postérieurement, très légè- rement arrondi sur les côtés, un peu sinué près de la base; rides ondulées plus ou moins distinctes, ligne mé- _diane assez marquée; de chaque côté de la base deux impressions longitudinales, extérieure mieux marquée; bord antérieur assez échancré avec les angles arrondis; côtés rebordés et légèrement déprimés; base un peu échancrée avec les angles coupés carrément, ponctuée, comme le bord antérieur, de points assez marqués et 378 II. CARABIDES. — BRACHINIDÆ, assez serrés. Elytres un peu plus larges que le prothorax, assez allongées, très légèrement ovales, presque parallèles, peu convexes, sinuées près de l'extrémité; stries assez fortes dans toute leur longueur, assez fortement ponc- tuées, surtout vers la base; interstries plans. Dessous et pattes d'un brun noirâtre, tarses d’un rouge ferrugineux. 684. AMARA (Curtonotus) (97) GEBLERI Dej. Spec. v. 199. 16*. Icon. 307. 517. pl. 169. f. 5. — Putz. 1866. 240. — Long. 12,2- 13,2; larg. 5,3-5,6 mill. — Sibérie, Volhynie. Très voisin d’aulica, mais ordinairement d’un brun noi- râtre en dessus. Tête et antennes à peu près comme dans celui-ci. Prothorax moins arrondi sur les côtés en devant, à peine rétréci par derrière, presque carré, avec la ponc- tuation du bord antérieur et de la base un peu moins marquée. Elytres à peu près comme celles de l’aulica. Dessous d’un brun plus obscur et presque noirâtre, avec les pattes d’un rouge ferrugineux. 685. AMARA (Curtonotus) (97°) FODINÆ Hum. Ess. Ent. 1v. 20. 2. Dej. Spec. ur. 518. 58*. Icon. 311.60. pl. 170. f. 3.— alfaica Mots. Ins. Sib. 174. pl. 8. f. 2. Ab. xvur. 103. — Long. 11,6-12,3; larg. 4,6-5,1 mill. — Sibérie. Plus petit que aulica, d’un brun noirâtre en dessus. Tête un peu plus petite, plus étroite et plus lisse. Pro- thorax un peu moins large, plus convexe, moins arrondi sur les côtés et moins rétréci par derrière; ligne médiane plus fine et moins marquée; impression transverse pos- térieure plus marquée; ponctuation de la base plus fine et moins serrée, bord antérieur moins échâncré avec les angles tout à fait arrondis; côtés très légèrement rebor- dés; base très légèrement échancrée dans son milieu avec les angles coupés carrément. Elytres un peu plus convexes; stries un peu moins profondes, ponctuées à peu près de la même manière; bord inférieur d’un brun rougeâtre. Dessous du corps d’un brun obscur plus ou moins roussâtre. 686. AMARA (Curtonotus) (98) HELLERI Gredl. Har. Col. Heft. rrr. 1868. 60*. — Long. 14 mill. — Kühtei, Oetzthale. Bronzé de poix, un peu plan. Prothorax arrondi sur les côlés, presque carré, ponctué seulement à la base, bis- AMARA. 379 trié de chaque côté, avec les angles postérieurs presque droits. Elytres ovales, à peine élargies vers le bout, striées-ponctuées. — Se place entre aulica Panz. et con- veæiusculu Marsh. En dehors de son éclat bronzé, visible surtout sur les élytres et le peu de convexité du protho- rax et des élytres, il se distingue du 1% avant tout par son prothorax beaucoup plus étroit et peu dilaté arrondi par devant, les points manquent au bord antérieur, ceux de la base sont plus serrés et plus fins, le dos est marqué de rides transverses ondulées, les angles postérieurs sont _ presque droits, à pointe mousse; la strie interne du bord postérieur est plus légère, ainsi que le sillon frontal. En outre la tête grande, les élytres longues, subparallèles, les cils du bord antérieur du prothorax d’un rouge brun, et les denticules du bord externe des jambes antérieures sont plus éparses et moins serrées. 687. AMARA (Curtonotus) (98) TUMIDA Morav. Pet. v. 1863. 258. 90*. — Long. 9-11 mill. — Sibérie, Zagan-Olui, mont Bureja. Noir de poix; plus petit et bien plus convexe que l’au- lica. Tête beaucoup plus petite. Prothorax presque tron- qué en devant, plus arrondi sur les côtés, et rétréci par derrière sur une plus grande étendue, les angles posté- rieurs assez aigus, sont peu avancés en dehors, base bi- striée de chaque côté, grossièrement ponctuée, ainsi que le bord antérieur, qui est quelquefois indistinctement ponc- tué. Elytres ovales et subgibbeuses, striées-ponctuées. 688. AMARA (Curtonotus) (982) PEREGRINA Morav. Pet. v. 1863. 259*. — Long. 11,5-12 mill. — Sibérie, Kultessutai, Zagan-Olui. Noir de poix, un peu bronzé. Facilement reconnaissable à son prothorax arrondi sur les côtés, non sinué au de- vant des angles postérieurs qui sont obtus. Prothorax 1 fois 1/2 aussi large que long, un peu plus rétréci de- vant que derrière, et subtronqué au bord antérieur; biimpressionné de chaque côté et ponctué à la base, l’im- pression longitudinale externe séparée du bord par un pli très léger, mais large. Elytres subovales, profondé- ment striées-ponctuées, Proépisternes couverts de grands points superficiels, épars, flancs du reste de la poitrine et de l’rhdomen plus densément ponctués. 380 II. CARABIDES. — FERONIDÆ, 689. AMARA (Curtonotus) (1002) CONTRACTA Putz. Et. Amar. 1866, 241. 132*. — Long. 12; larg. 4,8 mill. — Sibérie, Kirghises. Couleur de poix, palpes et antennes testacés à la base. Prothorax subcordiforme, côtés aplatis médiocrement ar- rondis, angles postérieurs assez aigus. Elytres oblongues, épaules subarrondies. Tête et prothorax couleur de poix, élytres et pattes brunes, palpes et 1-2 articles des antennes testacés. Tête un peu plus large en arrière que celle du convexiuscula ; prothorax plus large sur les côtés et à la base; angles an- térieurs plus arrondis ; côtés se rétrécissant beaucoup moins après le milieu, déprimés; base moins déprimée au milieu; milieu du bord antérieur sans points et beau- coup moins déprimé. Elytres à peu près semblables, mais un peu moins convexes et plus larges; épaules un peu plus marquées. Métépisternes à strie externe plus courte, avec peu de points en dedans c. Les 2 dents du dessous des jambes intermédiaires bien marquées, surtout la su- périeure. 690. AMARA (Curtonotus) (1002) CASTANEA Putz. Et. Amar. 1866. 244. 135*. — Long. 9-11; larg. 3,5-4,8 mill. — Kirghises. Elytres de poix ou brunes, luisantes; palpes, antennes et pattes roux. Prothorax un peu en cœur, arrondi en de- vant, angles postérieurs droits. Elytres oblongues, épaules un peu saillantes. Bord antérieur du prothorax coupé plus droit que dans convexiuscula; angles antérieurs un peu plus avancés; côtés antérieurs un peu plus avancés, mais ayant leur plus grande largeur au milieu; dans convexiuscula au 1 tiers; en dessous du milieu, beaucoup moins sinués; angles postérieurs un peu moins saillants; base ponctuée et fovéolée de même; quelques points au milieu le long du bord antérieur. Elytres plus courtes moins convexes, plus profondément striées et ponctuées; rebord basal moins relevé vers l’angle qui est plus marqué; métépis- ternes plus fortement ponctués. Dents des jambes inter- médiaires bien marquées, inférieure bien plus longue que l’autre. AMARA, 381 691. AMARA (Curtonotus) (100c) INTERMEDIA Mots. Ins. Sib. 175. — Putz. Et. Amar. 1866. 244. 137*. — Long. 10; larg. 4,3 mill. — Steppes des Kirghises, Lacs salins. Noir, luisant, élytres un peu bronzées, palpes, antennes et pattes roux. Prothorax subcordiforme, bord antérieur peu dilaté, subsinué par derrière, angles postérieurs aigus. Elytres subcylindriques, épaules obtuses. — Plus petit que convexiuscula, proportionnellement un peu plus court; yeux plus saillants; les 2 fossettes de la tête plus courtes plus arquées; côtés du prothorax moins dilatés, moins arrondis au-dessous du milieu, moins échancrés au-dessus des angles postérieurs, qui sont plus aigus. Elytres plus profondément ponctuées et striées.Dessous comme dans con- vexiuscula. Dents des jambes intermédiaires d’égale force. 692. AMARA (Curtonotus) (102:) MEGACEPHALA Gebl. Ledeb. Reis. 40. Bul. Mosc. 1847. 344.— Putz. Et. Amar. 1866. 246. 140*. — Long. 10,5; larg. 4,8 mill. — Sibérie. Entièrement d’un fauve testacé. Tête très grosse; yeux nullement saillants, presque aplatis; fossettes introcu- laires plus rondes et plus profondes que dans les autres espèces, avec une autre triangulaire entre elles. Protho- rax court presque cordiforme, en avant de la largeur de la tête; bord antérieur largement échancré, angles très arrondis, côtés très régulièrement et fortement arrondis jusqu’au dessus des angles postérieurs, qui sont parfaite- ment droits; partie postérieure moins largement mais plus fortement déprimée que d'ordinaire; impressions peu distinctes, médiocrement ponctuées et presque lisses au milieu; sillon longitudinal étroit, profond; sillon transverse antérieur très distinct dans toute son étendue; carènes des angles à peine marquées. Elytres en ovale allongé, légèrement sinuées sur les côtés, épaules arron- dies ; stries peu profondes, surtout en dehôrs, très faible- ment ponctuées. Métépisternes striés et parsemés de quelques points. Les 2 dents en dedans des jambes inter- médiaires très faiblement indiquées. 693. AMARA (Curtonotus) (102) ARMENIACA Mots. Bul. Mosc. 1839. 83 pl. vi f. 4. — Putz. Et. Amar. 1866. 247. 141*. — Long. 11, 3; larg. 5 mill. — Arménie. D'un fauve rougeâtre, mandibules, labre, épistome, 382 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. côtés du prothorax et des élytres ainsi que la suture fine- ment bordés de brun. Tête de même largeur que celle de l'aulica; yeux moins saillants; épistome creusé d’une fossette transverse à sa partie postérieure, fossettes en dedans des yeux moins larges mais plus rondes. Protho- rax un peu plus court et plus large; côtés moins arrondis; se rétrécissant moins aux deux extrémités ; bord antérieur moins échancré et angles plus arrondis ; angles postérieurs beaucoup plus petits et moins saillants; surface plus con- vexe; côtés très faiblement déprimés, rebord externe un peu moins relevé et beaucoup moins épais ; base entière- ment couverte de points moins gros et ne s’avançant pas autant, très peu le long du bord antérieur; sillon longi- tudinal à peine distinct. Elytres de moitié plus larges que le prothorax, ovales, arrondies aux épaules, et un peu moins sinuées à l’extrémité que dans aulicu; stries beau- coup plus fines, plus faiblement ponctuées, interstries tout-à-fait plans. Métépisternes striés le long de leurs bords, avec peu de points à peine distincts. 694. AMARA (Curtonotus) (103:) MELANOGASTRICA Dej. Spec. nt 919. 59. — Putz. Et. Amar. 1866. 249. 143. — Long. 11; larg. 4,5 mill. — Æschschollzi Chaud. Bul. Mosc. 1837. vu. 36. — Putz. Et. Amar. 1866. 249. 144. — Long. 10; larg. 4,3 mill. — Kamtschatka. Tête la même dans les deux espèces. Prothorax un peu plus large, plus court et plus convexe dans Eschscholtzi, un peu plus arrondi sur le milieu du bord marginal qui est moins largement rebordé; angles postérieurs un peu plus petits, moins saillants; base plus déprimée et ses côtés, en dessous des deux fossettes basales, plus prolon- gés en arrière; ponctuation la même. Elytres plus courtes. Rebord basal descend vers l’épaule dans melanogastrica et remonte dans l’Eschscholtzi, qui a les épaules moins arrondies. Le 1% noïr de poix, noir brillant en dessous; élytres d’un brun brun assez clair; palpes, antennes et pattes d’un testacé rougeâtre. Le 2° d’un noir brillant (terne ©); élytres un peu couleur de poix; 1-2 articles des antennes et base des suivants, base des jambes et tarses d’un testacé rougeâtre,milieu des derniers articles des palpes et des cuisses brunâtre. Plus grand et surtout A AMARA. 383 plus large que le forrida, prothorax plus court, angles pos- térieurs moins saillants, côtés plus largement arrondis ; les deux fossettes de la base moins distinctes l’une de l’autre ; palpes entièrement testacés dans torrida, bruns en partie dans celui-ci; tête moins brillante et plus terne, à cause d’une fine granulation. 695. AMARA (Curtonotus) (103b) STRIOLATA Putz. Amar. 1866. 251. 147, — rufimana Mots. Ins. Sib. 176. — Long. 10,5 ; larg. 4,3 mill. — Kamtschatka. Ne diffère de Eschscholtzi que par les angles postérieurs du prothorax plus déprimés, par les élytres brunes et très finement striées-ponctuées; les points disparaissent dès le milieu. Pattes de la couleur des élytres; palpes et antennes testacés. 696. AMARA (Curtonotus) (1042) CALIGATA (Esch.) Putz. Et. Amar. 1866. 252. 149*. — Long. 9,5; larg. 4 mill. — Kamtschatka, île Saint-Georges. Noir très brillant, avec un léger reflet métallique; 1er article des antennes et base du 2° ainsi que les cuisses d’un fauve rougeâtre. Prothorax de forme analogue à celui de l’alpina, mais plus étroit, coupé plus droit au bord antérieur, à côtés beaucoup plus arrondis surtout entre le milieu et les angles postérieurs dont la pointe est plutôt défléchie que saillante ; sillon longitudinal plus marqué. Elytres s’élargissant depuis l’épaule jusqu’au delà du mi- lieu ; épaules plus arrondies que dans alpina; et stries un peu plus profondes. Dent supérieure des jambes inter- médiaires ua peu plus épaisse que la 2° qui est faiblement marquée. 697. AMARA (Curtonotus) (104b) BREVICORNIS Mén. Middend. Reise. 1851. p. 51*. pl. 3. f. 8. — Long. 9,3; larg. 3 mill. — Boganida, Sibérie. Oblong, noir bronzé brillant; prothorax court, arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière, bistrié de cha- que côté; élytres oblongues, subconvexes, striées-ponc- tuées; antennes et mandibules à la base rousses; pattes couleur de poix. Ressemble beaucoup à l’alpina; noir brillant avec un 384 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. éclat bronzé ; prothorax plus court, plus arrondi sur les côtés, rétréci par derrière, base seulement marquée d’en- foncments ponctiformes qui ne se laissent plus voir par derrière. Elytres plus convexes, également striées, avec des points moins marqués. Antennes un peu plus courtes, noires, 1°" article rougeâtre ; mandibules au moins la moitié basale, ainsi que les palpes, brun marron; pattes brun foncé, rouges dans une variété. 698. AMARA (Curtonotus) (105) PEDESTRIS Putz. Et. Amar, 1866. 254. 153*. — Long. 10 mill. ; larg. 4,5 mill. — Udskoe-Ochotsk. Noir de poix, parties de la bouche, antennes, bord ex- terne du prothorax et des élytres, ainsi que le dessous et les pattes, bruns; yeux médiocrement saillants ; les 2 im- pressions entre eux arquées. Bord antérieur du prothorax coupé droit, angles déprimés et non proéminents ; côtés très arrondis, avec leur plus grande largeur au milieu, re- dressés au dessus des angles postérieurs, qui sont presque droits; bord basal légèrement échancré au milieu; sur- face assez convexe, déprimée vers la base, qui est ainsi que le bord antérieur couverte de points très distincts assez espacés ; les 2 fossettes profondes et bien marquées; côtés non déprimés, bord marginal étroit, peu relevé, et le sillon qui le longe ponctué. Elytres ovales, très con- vexes, un peu plus larges à la base que le prothorax, sinuées sur les côtés, puis élargies au delà du milieu; re- bord basal peu saïllant, faiblement déprimé au milieu, redressé vers les épaules, qui sont arrondies ; rebord mar- ginal assez large, surtout au delà du milieu ; mésépis- ternes striés à leur partie interne et à la première moitié de l’externe, fortement ponctués de même que les côtés des segments abdominaux. 699. AMARA (Curtonotus) (1051) CONOIDEA Putz. Et. Amar. 1866. 256. 156*. — Long. 12,5 ; larg. 5,8 mill. — Sibérie. Q Voisin de fodinæ; plus grand, plus terne; tête plus petite, yeux beaucoup moins proéminents; antennes un peu moins épaisses; prothorax notablement plus long, aussi rétréci en avant qu’en arrière; angles antérieurs très-défléchis, un peu plus avancés; côtés plus finement AMARA,. 389 rebordés, non rétrécis brusquement avant la base, mais régulièrement arqués depuis le milieu jusqu'aux angles postérieurs; bord basal tronqué au milieu, légèrement échancré au bas de chacune des fossettes internes et se prolongeant très-distinctement en arrière, ce qui fait les angles réfléchis, mais nullement saillants comme dans fodinæ; base toute ponctuée, points plus gros autour des 2 impressions, quelques petits points épars au devant de limpression transverse antérieure. Elytres moins con- vexes, plus allongées; côtés plus droits, en dessous des épaules, s’élargissant très distinctement dès le milieu; le rebord basal ne se relève pas aux épaules, qui sont plus saillantes et forment un angle droit avec le bord iatéral; stries beaucoup plus fines que dans toutes les autres es- pèces, sauf le substriata, et points encore plus petits que chez ce dernier; interstries tout-à-fait plans ; dessous beaucoup plus distinctement ponctué que dans fodinæ ; métépisternes parsemés de gros points, un peu plus larges en arrière. 100. AMARA (Curtonotus) (105ï) DEJEANT Putz. Et. Amar. 1866. 258. 158*. — Long. 11; larg. 4,5 mill, — Kamtschatka. La forme du prothorax le sépare nettement de toutes les autres espèces, sauf de hyperborea Dej. En dessus d'un brun foncé, palpes, antennes et pattes d’une teinte plus claire, dessous noir à l'exception des métépimères qui sont brans. — Tête petite, très-finement ridée ; fos- settes intraoculaires assez petites et peu profondes; yeux peu saillants. Prothorax d’un tiers plus court que large, plus rétréci en avant qu’en arrière; bord antérieur pres- que tronqué, angles légèrement saillants, très déprimés et peu arrondis ; côtés arrondis dès avant le milieu où se trouve la plus grande largeur, presque sans sinuosité près de la base, et angles droits et non saillants ; bord basal bisinué sous les fossettes, qui sont peu profondes et ponc- tuées, avec quelques points au milieu ; impression trans- verse antérieure, formée par une dépression assez éloi- gnée du bord, lisse, peu profonde; côtés un peu déprimés seulement après le milieu; rebord marginal mince et peu saillant. Elÿtres en ovale allongé, un peu plus larges que 386 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ,. le prothorax ; rebord basal peu épais, déprimé au milieu, épaules bien marquées sans être saillantes ; stries moins profondes et moins ponctuées que dans convexiuscula; points à peine distincts après le milieu; strie scutellaire plus courte; métépisternes un peu moins allongés, à points moins profonds, moins réguliers; 1-4 segments de l’abdomen médiocrement ponctués sur les côtés; les 2 dents des jambes intermédiaires bien marquées. 701. AMARA (Curtonotus) (1053) CRIBRATA Putz. Et. Amar. 1866. 259. 159", — Long. 8,8; larg. 3,8 mill. — Sibérie Centrale Œ. D’un brun très brillant : 1-2 articles des antennes et pattes plus clairs. Tête assez large et convexe ; couverte de gros points, assez inégalement répartis; fossettes intra- oculaires nullement distinctes. Prothorax convexe, briève- ment cordiforme, très élargi en avant; bord antérieur tronqué, angles arrondis et nullement saillants; côtés fortement arrondis jusqu’au tiers où se trouve la plus grande largeur, puis dirigés obliquement sur la base, et formant un angle plus ouvert que l’angle droit; base fortement déprimée de chaque côté vers les angles ainsi relevés; cette dépression en fossette ponctuée, assez large, non bordée par la carène latérale ; impressions transver- ses bien marquées, fortement ponctuées; des points épars . sur toute la surface ; rebord marginal assez large. Elytres en ovale légèrement oblong, plus larges que le prothorax; rebord basal remontant jusqu’à l’angle huméral qui est très relevé et saillant; stries peu profondes s’affaiblissant sur les côtés et vers l’extrémité; strie scutellaire située dans le 1°r intervalle, courte et très profonde. Dessous parsemé de points assez gros; pointe sternale, au lieu d’être arrondie et convexe, brusquement déprimée et aplatie à son extrémité ; métépisternes très courts et assez larges; peu ponctués. 102. AMARA (Amatithis) (106) SUBPLANATA Putz. Et. Amar. 1866. 295. 105*, — Long. 8,5-10.5 ; larg. 3,8-4,8 mill. — Sibérie. Languette en triangle allongé ; plus étroite que chez les Liocnemis et Curtonotus ; simplement tronquée au sommet qui n’est pas un peu anguleux comme chez ces derniers; AMARA. 387 dépassée par les paraglosses membraneuses et transpa- rentes ; dent du menton très large et occupant toute l’6- chancrure, très courte et obtuse; pénultième article des palpes maxillaires plus court que le dernier tandis qu'il est au moins d’égale longueur dans les Curtonotus ; der- nier article des labiaux, au lieu d’être élargi et forte- ment tronqué, s’atténue à partir de la base et à son extrême pointe, qui est obtuse. Mandibules épaisses, aussi obtu- ses au bout que dans les Curtonotus; avec quelques rides et points. Antennes médiocrement épaisses, peu allon- gées, dépassant à peine la base du prothorax. Tête assez large, yeux saillants, non enchassés en arrière et séparés du vertex par une carène peu élevée; les 2 impressions du devant assez longues, presque droites, lisses, bornées extérieurement par une élévation assez prononcée en carène obtuse. Prothorax d’un tiers plus large que la tête, transverse, rétréci en arrière, très arrondi sur les côtés et aux angles antérieurs, où il est exactement de la lar- geur du col, avec sa plus grande largeur avant le milieu, delà jusqu’au dernier quart très légèrement arqué, puis perpendiculaire sur la base et formant des angles à peine plus ouverts que droits ; bord basal peu déprimé au des- sous de chacune des impressions, faiblement déprimée au milieu, fortement sur les côtés ; 2 impressions linéaï- res au fond, l’interne parallèle à la suture, plus longue, l’ex- terne oblique et plus courte, toute la base couverte d’une ponctuation moins forte au milieu et remontant un peu; le sillon longitudinal, très peu profond au milieu, n’at- teint pas le bord antérieur ; impression antérieure profonde et lisse. Elytres ovales oblongues, un peu plus rétrécies derrière que devant, angle huméral plus large que la base du prothorax et un peu saillant en dehors; reburd basal déprimé au milieu ; surface assez plane; stries bien mar- quées fortement ponctuées, points disparaissant après le milieu et vers l’extérieur ; interstries légèrement convexes ; Strie scutellaire peu longue, placée le long de la suture et parallèle, ne touchant pas la suturale qui part oblique- ment de la base de la 2° et se redresse après avoir dépassé la scutellaire 8° strie avec 4-5 gros points au-dessous de l'épaule et 7-8 à sa partie inférieure. Prosternum cf creusé 388 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. au milieu d’une fossette oblongue fortement ponctuée ; tout le dessous lisse ; métépisternes allongés. Dernier seg- ment abdominal muni de 2 points soyeux de chaque côté côté G° ©. Pattes grêles et garnies en dehors de poils épineux, en dedans intermédiaires et postérieurs garnies de poils plus longs. Le 1e article des tarses antérieurs plus allongé que dans Curtonotus et ongles plus grêles et plus longs. Plus étroit que rufescens ; prothorax un peu plus long, moins large en avant, mais proportionnellement plus large à la base; plus rétréci vers les angles antérieurs, plus fortement arrondi sur les côtés en dessous du milieu, bord marginal simplement sinué et dirigé sur la base comme dans cordata; élytres aussi planes, mais un peu plus allongées; stries un peu plus fines. 103. AMARA (Amathitis) (106°) SONGARICA Putz. Et. Amar. 4866. 226. 106°. — Jata Mots. Ins. Siber. 118. = xvir, 404. (Bra- dytus). Diffère beaucoup des autres : Dent du menton telle- ment large et courte qu’elle est réduite à un simple ren- flement de l’échancrure du menton; languette tronquée au lieu d’être arrondie au bout; mandibules plus aiguës, striées intérieurement ; labre plus profondément échancré; yeux nullement proéminents; antennes plus grêles; les 2 impressions sur le devant de la tête plus larges et plus arrondies. Le prothorax a beaucoup de rapports avec celui de rufescens, mais les côtés se rétrécissent subitement plus loin des angles postérieurs qui par suite sont plus grands. Elytres plus rétrécies à la base; stries très fines et à peine distinctement ponctuées, interstries pass aussi plans que dans longipennis. 104. AMARA (Amathitis) (106c) LONGIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1844. 448*. — Altaï. Très voisin du microdera; il en diffère par son prothorax un peu plus court, nullement sinué postérieurement sur les côtés, à fovéole externe plus longue, plusdistincte, limi- tée en dehors par une carène obtuse, très lisse en dehors; par ses élytres beaucoup plus longues, un peu plus étroi- AMARA. 389 tes, à côtés non arrondis au milieu, subdilatés au delà, plus acuminées et sinuées au bout, encore plus planes en dessus. — Brun de poix, épipleures plus claires, anten- nes, palpes et pattes ferrugineux. 105. AMARA (Amathitis) (1064) ANGUSTICOLLIS Mots. Ins. Sib. 180. Ab. xvirr. 105. — microdera Chaud. Bul. Mosc. 1844. 447*, — Altaï. Ressemble beaucoup au cordicollis; il en diffère par son prothorax un peu plus petit, un peu moins arrondi sur les côtés en devant, distinctement bistrié à la base ; par ses élytres un peu plus planes sur le disque, un peu plus étroites, subatténuées vers la base, moins arrondies à l'épaule, moins défléchies à la base, 2° strie plus sinuée derrière la base, interstries très plans, suture un peu éle- vée. — En entier d'un brun de poix, avec les antennes et les pattes à peine plus claires, les premières rembrunies vers le bout, ainsi que les palpes. 106. AMARA (Amathitis) (106) CORDICOLLIS Chaud. Bul. Mosc. 1844. 447. — cordata Putz. Et. Amar. 1866. 288. 109°.— Sibérie, mont Altaï, Couleur du rufescens, c. à d. d’un brun de poix et plus souvent d’un brun testacé un peu plus rougeâtre sur la tête et le prothorax; tête semblable; prothorax plus long, plus étroit, plus arrondi sur les côtés qui se redressent à une plus grande distance de la base; angles postérieurs plus grands et un peu plus aigus; élytres plus convexes, beaucoup plus ovales; saillie des épaules plus relevée ; stries un peu plus profondes et points plus gros. 107. AMARA /Bradytus) (1072) PALLIDULA Mots. Ins. Sib. 1844. 182. 391. pl. 8. fig. 9. — Morav. Pet. 1v 1862. 256. 47. — Long. 7,9-8,9 mill. — Sibérie. Ferrugineux, bronzé; très voisin de fulva, de même largeur, distinctement plus court; prothorax ayant sa plus grande largeur au milieu, moins arrondi sur les côtés et à peine sinué au devant des angles postérieurs; plus pro- fondément échancré en devant, avec les angles antérieurs plus pointus et plus saillants en avant. Elytres proportion- nellement plus courtes, 1 1/3 fois aussi longues que larges, 390 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. interstries un peu convexes. Jambes antérieures plus élar- gies au bout, l’angle externe plus pointu et assez prolongé en bas. 108. AMARA (Bradytus 107° } AURICHALCEA Germ. Sp. nov. 10,16. — Dej. Spec. m1 513*; Icon. 305. 55 pl, 169 f. 2. — Long. 8,5- 9,6; larg. 3,8-4,6 mill. — Sibérie. Ovale, un peu plus petit que fulva, un peu plus large, d'un bronzé assez brillant en dessus. Tête un peu moins large et un peu plus avancée, avec les antennes d’un rouge ferrugineux. Prothorax presque de la même forme ; rides ondulées peu distinctes, ligne médiane un peu plus mar- quée; base couverte de petits points assez serrés, les bords latéraux un peu roussâtres. Elytres un peu plus courtes, un peu plus convexes ; stries assez marquées dans toute leur longueur, assez fortement ponctuées, surtout vers la base; interstries plans ; bord inférieur un peu roussâtre. Dessous du corps d’un brun obscur, quel- quefois un peu roussâtre, avec les pattes d’un rouge ferru- gineux. 709. AMARA (Bradytus) (1082) SINUATICOLLIS Moraw. Pet. 1v 1862. 2517. 48°. — Long. 7-8 mil. — Sibérie, Ussuri. Large, subdéprimé, noir de poix, luisant, antennes et pattes rousses ; ressemble un peu au consularis, de même longueur mais plus large, à peu près aussi large que fulva et presque aussi déprimé. Prothorax large, tronqué par devant, presque pas rétréci par derrière, base ponc- tuée, biimpressionnée et fortement sinuée de chaque côté. Proepisternes et côtés du prosternum ainsi que les côtés de la poitrine et de l’abdomen grossièrement ponctués. Elytres aussi larges aux épaules que la base du protho- rax, stries ponctuées, interstries plans, bordure basilaire correspondante au bord postérieur du protborax, un peu sinuée. Segment anal G'et muni d’un point pilifère, Q de 2, de chaque côté. 710 AMARA (Bradytus) (409) PAR VICOLLIS Gebl. Bul. Mosc. 1833. vi. 269. Léq. 242. 16*. — æneomicans Chaud. Bul. Mosc. 1837. 36. — Long. 10,4; larg. 4,6 mill. — Sibérie, Loktevsk. AMARA. 391 Bronzé de poix, luisant, glabre. Tête large, lisse, avec une ligne transverse entre les antennes et une striole de chaque côté, bouche ferrugineuse, yeux de poix. Anten- nes testacées, dépassant peu le prothorax. Prothorax trans- verse, échancré en devant, dilaté sur les côtés au milieu, tronqué à angles aigus à la base; convexe, très finement ruguleux transversalement, avec une impression arquée en devant, canaliculé au milieu, base déprimée ruguleuse ponctuée, avec 2 fovéoles oblongues de chaque côté. Ecus- son lisse. Elytres un peu plus larges et 3 fois plus lon- gues que le prothorax subdilatées au delà du milieu, sinuées au bout; dessus d’un bronzé livide, subdiapha- nes, stries densément ponctuées, intorstries lisses. Dessous du corps très finement ruguleux, poitrine et anus souvent plus pâles. Pattes lisses, de la couleur des élytres. Voisin de fulva et aurichalcea, il en diffère surtout par sa couleur, et son prothorax plus court et plus étroit. 711. AMARA (Bradytus) (109°) BREVIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1844. 446*. — Monts Altaï. Ressemble assez à l’aurichalcea; il en diffère par sa stature plus courte, ses yeux plus convexes, les côtés du prothorax plus arrondis au milieu, sinués profondément par derrière, angles postérieurs très réfléchis en dehors et très aigus, en pointe, base légèrement bisinuée de cha- que côté, disque un peu plus convexe, à ligne plus pro- fonde, carénule subangulaire postérieure plus aigüe; par ses élytres plus courtes, moins parallèles, plus ovales, à côtés subarrondis derrière l’épaule, un peu plus convexes en dessus, à stries plus profondément ponctuées, les points ovales transverses crénelant les interstries, qui sont plus convexes; tête et prothorax, ainsi que le dessous du corps, plus obscurs. 112. AMARA (Percosia) (110°) SUPERANS Woll. Ins. Mader. 1854. 48. 30°. — Long. 9,8 mill. — Madère, sommet du mont Pico dos Arieros. - Ovale oblong, large, légèrement déprimé, luisant, brun de poix. Tête un peu large. Prothorax un peu plus large devant que derrière, angles postérieurs légèrement obtus, 392 Il. CARABIDES, — FERONIDÆ, extrême bord latéral un peu roussâtre ; obscurément cana- liculé le long du milieu; grossièrement et profondément ponctué par derrière avec 2 fovéoles distinctes de chaque côté à la base, l’interne la plus grande. Elytres finement striées, stries imponctuées. Pattes et antennes d’un roux ferrugineux pâle uniforme. Représente patricia des Alpes, dont le séparent sa forme plus parallèle et plus aplatie, les stries des élytres imponctuées et légères, les angles postérieurs du pro- thorax moins aigus, antérieurs plus saillants, avec sa couleur d’un roux pâle uniforme. On pourrait presque le prendre pour un Harpalus. 113. AMARA (Percosia) (113:) INFUSCATA Putz. Et. Amar. 1866. 267. 177. — Long. 10,05; larg. 5,2 mill. — Sibérie, Songarie. Q Noir assez terne, au moins ©. Dent du menton large, courte, distinctement bifide, tandis que chez pas- tica elle est assez longue, creusée au centre et presque tronquée à l'extrémité; impressions intraoculaires du front moins longues et moins profondes; vertex plus con- vexe. Prothorax notablement moins convexe, un peu plus court, plus large, plus arrondi vers la base, où les angles sont moins droits, plus rétréci et surtout moins déprimé aux angles antérieurs; les 2 impressions de la base éga- lement profondes, tandis que dans pastica, l'impression interne est moins distincte que l’autre ; pas de points en dehors des impressions. Elytres un peu plus allongées; ligne de points de la 8° strie un peu plus distinctement interrompue au milieu; métépisternes légèrement ru- gueux dans pastica, sont ici avec des points bien dis- tincts. - | 114. AMARA (Percosia) (113b) LATICOLLIS Mots. Bul. Mosc. Cat. 1850 D8*. — Long. 7,4, larg. 3,2 mill. — Russie. Parallèle, convexe, noir de poix en dessus, brun tes- tacé en dessous; prothorax transverse, ample, avec une impression transverse par derrière, profondément ponc- tué, bistrié de chaque côté; élytres à stries nombreuses; bords du prothorax et des élytres, bouche, antennes et pattes testacés. SPHODRUS. 393 96. Sphodrus Clairv. 115. SPHODRUS (Taphoxenus) GOLIATHUS Zubk. Bull. Mosc. 1836. 364. pl. 6. f£. 6. — Schf. Mon. 14. — Long. 35 ; larg. 10,5 mill. — Perse mérid. Astrabad, Nova Alexandria. Le plus grand des Sphodrus, reconnaissable à ses élytres rétrécies par derrière, et aux épaisses touffes de poils jaunes des 4 jambes postérieures. — Tête presque de la longueur du prothorax, 2/3 aussi large que lui au niveau des yeux, très peu rétrécie derrière, impressions entre les antennes très légères, marquées au fond et tout près de quelques sillons un peu courbés et légèrement enfoncés; avant le milieu des yeux et en droite ligne, 1 fois 1/4 der- rière, un peu en dedans, sont les deux points sétifères ; yeux un peu saillants; bourrelet oculaire assez tranchant par devant, au dessus des yeux s’adapte par derrière à leur forme, et là sont garnis de rides quis’abouchent dans une très légère impression transverse; labre à peine échancreé, à base élargie, à angles obtus, ciliés de jaunâtre sur les côtés et portant en devant 6 points sétifères ; palpes maxil- laires à 1° article légèrement courbé, 2° un peu élargi par devant, 3° presque cylindrique, à peine plus large au milieu, tronqué arrondi en devant, les articles vont en diminuant-de longueur ; palpes labiaux à 3° article 3/4 aussi long que le 2°, ayant sa plus grande largeur avant le milieu, tronqué en devant. Antennes à 3e article plus long que 4e et 5° ensemble, 1% article 2 fois aussi large mais un peu plus long que le 2°, moitié du 4° et suivants pubescents de jaune; dent médiane du menton échancrée. Prothorax plus long que large, côtés légèrement dilatée arrondis sur la moitié antérieure, bord antérieur droit, base médiocrement échancrée ; angles antérieurs saillants, obtus ; postérieurs relevés par une impression de chaque côté, presque droits, à pointe arrondie; ligne du milieu nette mais légèrement enfoncée, n'’atteignant pas les bords, impression transverse de la base faible au milieu. Elytres un peu plus larges que le prothorax à la base, épaules arrondies élargies, rétrécies jusqu’au delà du milieu, ensuite légèrement arrondies; base de chaque côté avec 2 impressions, distinctement limitées vers les élytres, allant de lécusson aux épaules; milieu plan, Nouveau Répertoire I. — 1880. 22 39% II. CARABIDES. — FERONIDÆ, côtés à partir de la 6€ strie ponctués, courbés en bas, par- tie postérieure inclinée en courbe, de sorte que vues de profil les élytres paraissent près de 3 fois plus hautes que les épaules ; lisses, 7 stries ponctuées légères distinctes, 8e et suivantes obsolètes, irrégulières, marginale avec de plus grands points; rebord mince, distinctement relevé par derrière à partir du milieu. Cuisses antérieures avec des points profonds; jambes à éperon postérieur, pointu, antérieur plus court, plus larges, garnies au bout d’une couronne de courtes soies jaunes ; jambes intermédiaires courbées, garnies au milieu, en dehors, d’une touffe de poils jaunes, légèrement élargies, épaissies en des- sous, de là la garniture de poils jusqu’au milieu s’étend en une sorte d’épaisse touffe, éperons plus allongés qu'aux jambes postérieures; 1er article des tarses postérieurs presque aussi long que les suivants ensemble, plus allon- gés et conformés presque comme les intermédiaires, seu- lement le 2° a quelques points en dessus; ongles lisses, aussi longs que le 2 article, déliés. 716. SPHODRUS (Taphoxenus) GRACILIS Zubk. Bul. Mosc. 1833. 316. Leq. 303. Schauf. Mon. 13*. — Long. 14; larg. 45 mill. — Turcomanie. Ressemble tout à fait pour la forme, sauf ses élytres plus courtes, au cellarum Adams, le rebord des élytres plus large, aplati, la tête petite élargie, la structure des tar- ses l’en distinguent en outre d’autres grandes différences. Tête médiocrement étranglée au devant de la base, brus- quement élargie vers les yeux ; impressions entre les an- tennes légères, bourrelet oculaire court, tranchant, en- foncé derrière les yeux, finissant au point sétigère posté- rieur des yeux, le point sétigère antérieur est un peu plus près et plus distinct que l’autre; yeux peu saillants; labre légèrement échancré, arqué un peu en bas par de- vant ; mandibules courtes, larges ; palpes maxillaires dé- liés, 1er article peu courbé, un peu plus long que le 2e, 2e et 3° d’égale longueur, le dernier légèrement épaissi au milieu, obtusément tronqué au bout; labiaux très pe- tits, 2° article à peine plus long que le 3° qui est un peu élargi au milieu et tronqué au bout. Antennes aussi lon- gues que la tête et le prothorax, 3° article aussi long que SPHODRUS. 395 le 1°r et le 2° ensemble. Prothorax un peu plus long que large, pulviniforme, bord antérieur droit, base très légè- rement échancrée, côtés à peine élargis jusqu’au milieu, puis courbés en dedans, le dernier quart presque droit, angles postérieurs un peu élevés, pas droits ; base fine- ment rebordée, impression paralèlle de la base marquée, impression de chaque côté par derrière peu enfoncée et faiblement marquée, allant presque jusqu’au bord anté- rieur ; ligne du milieu très légère, raccourcie devant et derrière ; impression transverse antérieure arquée, très distincte. Elytres en ovale allongé, plus larges que le pro- thorax à la base, angles huméraux non saillants, finement striées-ponctuées, interstries très peu convexes, bord aplati et élargi par derrière. Pattes déliées, allongées, cuisses antérieures avec une rangée de points, jambes antérieures avec quelques points, intermédiaires droites; tarses antérieurs et intermédiaires à articles allongés, cordiformes, finementstriés de la base jusqu’au-delà du milieu, 1% des intermédiaires plus long que les 2 sui- vants ensemble ; tarses postérieurs allongés et non cordi- formes ; ongles lisses, assez déliés, aussi longs que le 2e article des tarses. 117. SPHODRUS (Taphoxenus) PLANICOLLIS Gebl. Bull. Mosc. 1833. 268. — Schauf. Mon. 10*. — Long. 17; larg. 5,2 mill. — Kir- ghises orientales, Irtysch. Brun noir en dessus, élytres un peu moins brillantes que le prothorax. Tête grande, assez avancée, un peu ré- trécie derrière les yeux, où elle est peu élargie: impres- sions entre les antennes très légères, marquées de strigo- sités divergentes qui se dirigent vers les yeux, bourrelet oculaire allant jusqu’à la partie postérieure de l’œil, un peu élargi par devant, de plus au dessous du 1e point oculaire, un tiers derrière le commencement de l’œil, un léger sillon arqué par devant, point oculaire postérieur situé un peu derrière le bout du bourrelet et un peu plus en dedans que le 1; ÿeux non saillants. Labre légère- mens échancré avec les angles arrondis, rétrécis par devant. 1° article des palpes maxillaires peu saïllant, 2° et 3e d’égale longueur. 3° article des antennes aussi long que les 2 premiers ensemble, plus court que les deux sui- 396 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. vants, brun rouge, pubescentes à partir du milieu du 4° article. Prothorax plus long que large, côtés légère- ment arrondis, légèrement rétrécis après le milieu, de sorte que les angles postérieurs ne sont plus droits avec la base un peu échancrée, bord antérieur droit, avec les angles peu saillants, plus larges que longs, arrondis; bord latéral très étroit et à peine élevé, ligne médiane raccourcie devant et derrière, impressions longitudinales de chaque côté de la base obliques versla suture en forme de ligne légère, impressions transverses marquées. Ely- tres allongées, légèrement convexes, arrondies au dernier quart, à peine distinctement élargies par derrière, bord basal un peu échancré de chaque côté, avec uue petite dent à l’épaule, bord comme dans fhoracicus Gebl.. striées ponctuées, interstries très peu élevés, presque plans. Dessous, parties de la bouche et pattes brun rouge, jam- bes intermédiaires droites. Tarses finement striés longi- tudinalement jusqu’au delà du milieu, presque lisses, ar- ticles des tarses postérieurs en dehors avec un sillon al- lant jusqu’au milieu et même au delà; 1% article des tarses antérieurs presque aussi long que les 3 suivants ensemble, 2° un peu plus long que le 3°, 3° et 4° d’égale longueur; tarses postérieurs plus allongés que les an- térieurs ; ongles grêles, presque aussi longs que le 2 ar- ticle. 718. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) RUGIPENNIS Fald. Mong. 353. 5. Bung. 17. Schf. Mon. 32*. — Long. 22; larg. 7,5 mill. — Mongolie, Daourie. Ressemble au dauricus, dont ilse distingue par la taille, : le bord du prothorax largement relevé et les élytres ridées transversalement. — Tête grande et large, surtout aux yeux, luisante, avec une impression courte et profonde de chaque côté entre les antennes, des points sétigères profonds, non éloignés l’un de l’autre de la longueur de l'œil, le bourrelet oculaire à peine élevé n’atteint pas le bord postérieur, se courbe vers l’œil et finit en devant en une 2e courbe courte ; yeux grands, saillants ; labre légè- rement échancré ; mandibules assez longues, unciformes ; 1er article des palpes maxillaires presque aussi long que 2-3, 3° aussi long que 2°; labiaux à dernier article des . SPHODRUS. 397 2/3 de la longueur du précédent. Antennes à 3° article presque aussi long que 4-5, plus court que 1-2, densé- ment pubescentes de jaune à partir du milieu du 4. Pro- thorax plus large que long, bord antérieur légèrement, base fortement échancrée, légèrement sinuée en dehors de chaque côté, ce qui rend les angles droits émoussés; côtés largement réfléchis, arrondis par devant, un peu rétrécis par derrière, avec une toute petite échancrure près des angles postérieurs; ligne du milieu distincte courte, finissant par devant à une profonde impression, au devant de la base large, profonde, avec les impressions latérales peu marquées. Elytres légèrement convexes, plus larges que le prothorax à la base, rebord basal for- mant un arc de l’écusson à l’épaule où il présente une petite dent; assez larges, presque parallèles, très peu élargies par derrière, lègèrement arrondies sur les côtés, rebord latéral petit, à peine élevé; distinctement striées- ponctuées; interstries plus ou moins ridés, du mat au brillant. Ongles grêles. 119. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) DAURICUS Fisch. Ent. Rus. I. 107. pl. 36. f. 6. — Mots. Ins. Sib. 147. — Schf. Mon. 35*, — Long. 19 ; larg. 7 mill. — Var. Tilesii Mots. Ins. Sib. 147. — Daourie, Nertschinsk, Kjachta. Un peu plus grand et toujours plus large que Tüilesü, plus luisant, interstries un peu élevés, souvent aussi très finement alutacés, il n’a pas le mat que présente le Tilesü, mais vu obliquement il présente un éclat soyeuxetles inter- Stries paraissent comme imbriqués. Tête grande et épaisse, © un peu plus petite, lisse; impressions très légères, lé- gèrement étranglée au devant de la base; bourrelet ocu- laire peu saillant double, non tranchant, les carènes pas si saillantes en avant 6 que ©, assez profondément en- foncées derrière elles ; points oculaires l’un derrière l’au- tre écartés de la longueur de l’œil ; yeux et labre comme dans le Tilesii; mandibules, ainsi que les palpes, comme dans celui-ci, moins arquées Q que c‘. Antennes noires, 3° article courbé en dehors, à peine aussi long que le précédent et le suivant, pubescentes comme d'habitude, dernier article d’un brun de poix clair. Prothorax aussi Q ou plus G' large que long, très peu arrondi vers les Nouveau Répertoire I. — 1880. 23 398 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. angles antérieurs, qui sont en pointe obtuse ; côtés peu réfléchis, progressivement mais peu rétrécis par derrière; bord antérieur assez droit, base échancrée, angles posté- rieurs très peu élargis par derrière, légèrement arrondis; ligne médiane distincte; impressions médiocres plus for- tes G', noir, d’un brillant soyeux. Elytres en ovale al- longé, un peu élargies après le milieu, plus larges à la base ©, presque parallèles G'; dent humérale peu 9Q, nullement G', saillante; un peu convexes, d’un éclat soyeux, finement striées-ponctuées, interstries un peu élevés, surtout dans leur milieu. 1% article des tarses postérieurs seulement avec des traces de points ou quel- ques points; ongles menus, aussi longs que le 2e article. Dessous, parfois tout l’insecte, d’un brun de poix rougeà- tre, et finit par être complètement décoloré. 120. SPHODRUS (Pseudotaphozxenus) MOTSCHULSKYI Schauf. Mon. 1865. 25*. — elongatus Mots. Cat. 46. — Long. 22; larg. 7,8 mill. — Désert des Kirghises Orient. Beaucoup plus étroit et plus allongé que Tilesiüi, protho- rax à bord très élevé et rétréci par derrière de chaque côté, élytres rétrécies en courbe devant et derrière; sa forme allongée et arrondie latéralement le rapproche du subcostatus, cependant ses élytres sont plus convexes, son prothorax est plus étroit; se rapproche du Milleri par quelques points enfoncés sur les interstries des élytres. — Tête avec les yeux presque aussi large que la base du pro- thorax ; derrière les yeux un très léger étranglement, bien marqué sur les côtés par un pli; noire, très luisante, lisse, impressions entre les antennes légères, finissant au bout en un point léger, rebord oculaire atteignant à peine l’angle de l'œil, assez saïllant en avant, quoique peu eu égard à la taille de l’insecte, points sétifères moins écar- tés l’un de l’autre que la longueur de l’œil, le postérieur est à peine rentré en dedans de 2 fois sa largeur derrière l’angle de l’œil et envoie une courte strie vers cet angle; tout au dessus du rebord oculaire il existe une ligne légèrement enfoncée. Labre assez échancré, un peu plus distinctement sinué au milieu. Palpes maxillaires à 4er article légèrement arqué, aussi long que les 2 suivants ensemble, dernier aussi long que le 2°, légèrement épaissi SPHODRUS. 399 au milieu, fortement tronqué. Palpes labiaux à dernier article de 2/3 aussi long que le précédent, légèrement épaissi en avant, fortement tronqué; mandibules courtes, étroites, courbées en crochet aigu. Antennes grêles, lon- gues de 41 mill., 3° article plus long que 1-2, 1er 1/2 fois plus épais que le 2° au bout, celui-ci 2/3 fois plus menu à la base qu’au bout, 1-3 articles d’un brun de poix plus clairs au bout, les suivants pubescents d’un brun rougeû- tre. Prothorax plus long que large, rétréci par derrière, légèrement rebordé avant le milieu, échancré légèrement au bord antérieur, un peu plus à la base, côtés réfléchis par derrière, et formant des angles postérieurs obtus, un peu en forme d’ailes, angles antérieurs arrondis, peu saillants ; lisse, luisant, impressions basales pas très mar- quées, ligne médiane raccourcie aux deux bouts, nette. Elytres noires, luisantes avec un léger éclat soyeux, allon- gées, arrondies sur les côtés, rebord basal s’élevant un peu vers l’épaule, dont la dent est peu saillante; légère- ment convexe, finement striées, stries avec des points indistinctement arrêtés, interstries‘très légèrement élevés, marqués de quelques points épars très légers. Pattes moyennes, 1°" article des tarses aussi long que les 2 sui- vants ensemble, marqué en dessus jusqu’au delà du milieu de petites stries courtes, plus distinctes et plus nombreuses aux pattes postérieures, les autres articles légèrement impressionnés au milieu. Crochets arqués, plus longs que le 2° article des tarses. 121. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) OVALIS Mots. Mém. Pet. Ins. SD. 148. 7. — Schauf. Mon. 27*. — Long. 23; larg. 7,8 mill. — Désert des Kirghises. Aptère, noir, luisant; tête plus grande; prothorax presque carré, atténué par derrière, base assez impres- sionnée, sinuée, fortement réfléchie sur les côtés, pro- fondément échancré en devant avec les angles obtus et saillants, ligne médiane marquée; élytres elliptiques, assez convexes, finement striées, stries pointillées, inter- Siries à peine un peu convexes, légèrement aciculés transversalement, bouche et tarses ferrugineux. Se place entre Milleri et Motschulskyi, auquel il doit peut- 400 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. être se rapporter, il est au Milleri ce que le collaris est au dauricus; quant aux interstries des élytres il est comme le Tüilesii au dauricus; il diffère du Motschulskyi par sa longueur un peu moindre et sa largeur plus grande, par son prothorax un peu plus court, à demi subcordiforme, par l’absence de points ordinaires sur les interstries des élytres, et leur aplatissement plus grand. 122. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) MILLERI Schauf. Isis. 1862. 66. Mon. 1865. 27°. — Long. 24; larg. 8,5 mill. — Monts Altaï. Ressemble pour la forme du prothorax à l’inferstitialis, intermédiaire pour la forme des élytres entre Motschulsky et ovalis, plus semblable au 1°7, plus large, moins élevé et plus rétréci par derrière. Tête un peu plus étroite que la base du prothorax, très-légèrement étranglée entre les yeux et la base, noire, luisante par derrière, une impression transverse entre les antennes, impression longitudinale à peine visible, bord des yeux comme dans Motschulskyi, avec une profonde impression linéaire par derrière, points oculaires sétifères, écartés de la longueur de l’œil, placés en droite ligne par derrière. Yeux un peu allongés, légèrement convexes, quoique non saillants. Labre échancré avec les angles obtus. 1° article des palpes maxillaires légèrement courbé, d’un brun de poix clair, presque aussi long que les 2 suivants ensemble, qui sont d’un brun de poix, dernier plus court que le 2e, en ovale oblong, peu tronqué. Palpes labiaux à dernier article de 2/3 de la longueur du précédent, un peu élargi au milieu, rétréci par devant, peu tronqué. Antennes déliées de 11 mill., 3° article plus court que les 2 pré- cédents ou suivants, la pubescence jaune rougeâtre com- mence au 1% tiers du 4 article. Prothorax aussi large que long, droit au bord antérieur, assez profondément échancré à la base, avec les angles obtus par suite de l’avance en courbe de celle-ci, côtés légèrement réfléchis, arrondis légèrement par devant, rétrécis par derrière, angles antérieurs arrondis, à peine saillants; surface un peu convexe, impressions basales distinctes, prolongées « en avant et disparaissant, ligne médiane légère, raccour- cie aux deux bouts. Elytres avec un léger éclat soyeux, , 1 { SPHODRUS. 401 allongées, peu arrondies sur les côtés, rebord basal un peu élevé vers l’épaule, angles huméraux peu saillants; largement convexes, finement striées, stries à points fins, interstries très peu élevés, une légère élévation de chaque côté le long de la suture, 8 interstrie marqué d’une série irrégulière de points. 15 articles des tarses ponc- tués en dessus, antérieurs peu, postérieurs denséniut, la ponctuation s'étend sur les articles voisins aux tarses postérieurs, mais éparse, 2-4 articles impressionnés à la base au milieu; crochets grêles, aussi longs que le 3° article des tarses postérieurs. | 123. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) SUBCOSTATUS Mén. Bul. Ac. Pet. 1845. 181. — Mots. Ins. Sib. 48. — Schauf. Mon. 29*. — Long. 22; larg. 7,8 mill. — Sibérie orient. Mongolie, Kjachta. Se distingue de tous les Pseudotaphoxenus par les inter- stries alternes des élytres élevés, et la forme presque elliptique des élytres. Tête avancée, grande, peu luisante, comme le reste de l’insecte, légèrement élargie vers les yeux, impressions entre les antennes courtes, très peu marquées. Rebord élevé au-dessus des yeux par devant, s’abaissant avant le milieu de ceux-ci, brièvement et profondément enfoncé par derrière; derrière cette im- pression en dedans sont les 2 points sétifères; veux à peine saillants. Labre corné sur les côtés, peu entaillé. Mandibules assez iarges, épaisses, peu courbées en avant. Palpes maxillaires et labiaux d’un brun rougeûtre, der- nier article un peu élargi avant le milieu. Antennes grêles, aussi longues que la tête et le prothorax ensemble, 4 article cylindrique, épais, 3° un peu plus long que 1-2, les suivants dès le milieu du 4° assez densément pubescents de jaunâtre. Prothorax presque aussi long que large, assez arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière, base échancrée en arc large, bord antérieur droit, angles antérieurs avancés, larges, triangulaires et émoussés comme les postérieurs; impressions basales très légères, ligne médiane fine, obsolète devant et der- rière. Elytres à stries très finement pointillées, 1, 3, 5 et 1 interstries plus étroits que 2, 4 et 6, 1°" un peu élevé. Pattes longues, cuisses menues, jambes et tarses un peu plus forts que dans rufitarsis. 402 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. 724. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) ORIGINALIS Schauf. Mon. 1866. 31*. — Long. 23; larg. 9 mill. — Mongolie. Forme du rugipennis, plus large, interstries des élytres absolument plans, voisin du Motschulskyi par les inter- stries ponctués vus à la loupe, maïs différents dans toutes ses dimensions. Tête 2/3 de la largeur du pro- thorax, luisante, impressions entre les antennes très légères, étranglée entre les antennes et la base, rebord oculaire en carène tranchante des yeux aux antennes, points sétifères moins écartés que la longueur d’un œil, placés en ligne droite par derrière, formant au-dessus des yeux une ligne profonde; ceux-ci peu convexes, non saillants. Labre peu échancré, arrondi sur les côtés. Mandibules pas si larges à la base, allongées, avec un fort crochet assez pointu. Palpes maxillaires grêles, 1° article plus long que le 2°, plus fort au bout, 2° de la longueur du 3, rétréci vers la base, 3° légèrement épaissi au milieu, tronqué droit, rougeâtre au bout. Antennes à 3° article plus court que les 2 précédents et les suivants ensemble. Prothorax en carré transverse, côtés très peu dilatés arrondis par devant, à rebord large et plan, réfléchi, bord antérieur très peu échancré ainsi que le postérieur, angles antérieurs saillants, arrondis, posté- rieurs un peu prolongés en arrière, presque droits, émoussés; impressions assez profondes ; ligne médiane nette, peu profonde, raccourcie par devant. Elytres non convexes, en ovale allongé, à peine élargies aa delà du milieu, base profondément échancrée de chaque côté, large, angle huméral peu saillant, rebord non replié, à peine élargi par derrière, avec un éclat soyeux, très- # finement striées-ponctuées, interstries avec des points épars, très fins, visibles à la loupe. Points des 1°: arti- cles des tarses très épars, 1°" article des postérieurs aussi long que les 3 suivants ensemble, ’ | 125. SPHODRUS ‘Pseudotaphoxenus) AUGUSTICOLLIS Fisch. Ent. Russ. 11. 118. 10*, pl. 36. f. 5. — Long. 14; long. 4,6 mill. — Crimée. Noir, déprimé. Tête avancée, noire, luisante, étroite, impressions latérales plus légères. Prothorax très allongé et très étroit, noir, luisant, canaliculé, rebordé, les angles SPHODRUS. 403 postérieurs s'étendent en ailes courtes, mais distincts, base marquée d’une impression semilunaire, Elytres un peu convexes, lisses, noires, peu luisantes, stries lisses et si fines qu’on ne les aperçoit qu'à la loupe; ourlet basal très court, noir. Dessous du corps d’un noir de poix peu brillant. 126. SPHODRUS ( Pseudotaphoxenus ) RUFITARSIS Fisch. Ent. Rus. 11. 113.— Schauf. Mon. 39*. — Long. 19 mill.; larg. 6,5 mill. — Russie mérid., Voronesch; Géorgie. S'éloigne du laticollis par le rebord très étroit, etc., il est particulièrement © plus plan, varie beaucoup de grandeur, sans atteindre celle de ce dernier. — Tête aussi longue et 2/3 fois aussi large que le prothorax, élargie vers les yeux un peu Q fortement G, lisse, luisante; im- . pressions entre les antennes courtes et peu profondes, les 2 points sétifères assez grands, sont distants l’un de l’au- tre de la longueur de l’œil, le 1° au dessus du bord an- térieur de l'œil, le postérieur placé en ligne droite par derrière, envoie une petite strie enfoncée vers l’angle postérieur de l’œil, le rebord étroit va au dessus de l’œil et est à peine courbé au milieu; yeux petits, peu sail- lants. Labre étroit, échancré, avec les angles obtus. Man- dibules allongées, assez fortement courbées à la pointe, puis émoussées. Palpes maxillaires à 1% article aussi long que les 2 suivants ensemble, 3° plus court que le 2°; articles, ainsi que les palpes labiaux, d’un brun de poix, plus clairs au bout, tous étroits. Antennes grèles, dans les grands exemplaires elles ont à peine 9 mill. de long. 3e article un peu plus court que 1-2, les suivants dimi- nuant régulièrement, densément garnis de courts poils jaunâtres. Prothorax presque carré, base peu, bord anté- rieur fortement échancré, côtés élargis très peu en avant, et légèrement arrondis vers les angles antérieurs qui sont obtus ; dessus luisant, impression transverse de la base réunissant les 2 impressions longitudinales qui sont un peu plus enfoncées, ligne médiane fine, nette, raccourcie devant et derrière. Le très fin rebord latéral, inerme, à peine un peu réfléchi. Elytres subparallèles, cependant régulièrement arrondies sur les côtés, de sorte que la plus grande largeur qui n’est guère plus large que la base, se 40% II. CARABIDES. — FERONIDÆ. trouve tout près le milieu ; épaules obtuses avec une petite dent peu saillante, base assez échancrée de chaque côté; rebord comme dans le prothorax, dessus presque plan, formant une large courbure qui s’abaisse seulement au 5° postérieur; rangées de points très-fins, interstries dans les 2 sexes, entièrement plans, nets, soyeux. Pattes menues, longues. cuisses, surtout les antérieures, formant une une longue ellipse; jambes droites, antérieures plus cour- tes que les postérieures, un peu épaisses vers le devant; tarses rougeâtres, moitié aussi larges que les jambes, allongés, grêles, le 1° article plus long que les 2 suivants ensemble, ou seulement, comme c’est toujours dans les Pseudotaphoxenus, le 1% article des tarses antérieurs G‘ fait exception et n’est pas plus long que les 2 suivants, les 3 et 4° articles de ce tarse sont d’égale longueur, le der- nier un peu plus étroit, le 5° de la longueur du 1e, faible; ongles presque aussi longs que le 3° article des tarses postérieurs. Dessous d’un brun de poix, segments du ventre terminés par une transparence jaunâtre. Les ély- tres © sont plus larges, un peu plus arrondies par der- rière, le prothorax est plus large que long, un peu plus arrondi par devant, l’échancrure du bord antérieur plus profonde, la tête est plus large, et les yeux sont encore moins avancés. 127. SPHODRUS (Pseudotaphoxenus) THORACICUS Gebl. Bul. Ac. Pétersb. 1843. 37; Bul. Moscs 1859. 322*. — Schf. Mon. 41. — Long. 15; larg. 5,2 mill. — Kirguises Orient. Faciès du Pferostichus italicus Chaud., maïs plus étroit, lisse, luisant; par sa forme plus élargie, plus parallèle, il ne fait pas à la première vue l’effet d’un Sphodrus. Tête assez longue, élargie obliquement vers les yeux au dernier tiers, lisse, luisante, avec de très légères rides divergentes, qui sont un peu plus enfoncées au dessus des yeux, im- pressions entre les antennes très légères, rebord oculaire tranchant, quoique moins saillant, 4® point sétifère placé au dessus du 1% tiers de l’œil, 2e un peu en dedans tout à fait derrière l'œil. Yeux un peu allongés antérieure- ment, saillants. Labre étroit, tronqué, angles peu arrondis, base à peine élargie. Palpes maxillaires à 29 et 3° arti- cles presque d’égale longueur, 1% un peu long rougeûtre. SPHODRUS. 405 Palpes labiaux à 2° article menu à la base, arqué, 3e un peu plus court, rougeâtre. Mandibules courtes, larges, avec le crochet fortement courbé. Antennes courtes, 3e ar- ticle aussi long que 1-2, plus court que les 2 suivants en- semble, la pubescence jaunâtre épaisse, commence avant le milieu du 4° article; d’un brun de poix, plus clair au bout des articles. Prothorax en carré un peu élargi, légè- rement convexe, luisant, légèrement dilaté arrondi en avant ; angles antérieurs saillants, formant un triangle équiangle, un peu obtus, angles postérieurs droits, ligne du milieu légère, raccourcie devant et derrière, impres- sions longitudinales de la base légèrement enfoncées, elles s’avancent en ligne au milieu mais très légèrement; rebord latéral légèrement élevé, obtus; base droite, sépa- _rée par une fine ligne qui la longe. Elytres à la base un peu plus larges que le prothorax, élargies aux épaules, subparallèles jusqu'au delà du milieu, puis longuement arrondies; un peu plus mates que le prothorax avec 1 stries extrêmement fines, pointillées, la 8 avec les gros points ordinaires, pas plus éloignée du bord que les au- tres interstries, c'est dans cet intervalle que se trouve la 9e strie; les 3 premières paires de stries réunies sont en- fermées par la 7€ qui va jusqu’au bout et porte là trois points profonds; rebord mince, bas. Pattes comprimées, noires, seulement les tarses sont d’un brun de poix, ont les articles réguliers, les intermédiaires seules un peu courbées à la base, presque droites ; celles-ci ainsi que les postérieures présentent une ligne de feutre jaunâtre, qui commence au tiers postérieur; éperons proportionnelle- ment longs. Tarses lisses en dessus, 1% article des anté- rieurs aussi long que les 2 suivants ensemble, qui sont d’égale longueur, ceux des 4 tarses postérieurs diminuent progressivement. Crochets médiocres, aussi longs que le 3° article des tarses. 128. SPHODRUS (Sphodroïdes) PUNCTATOSTRIATUS Fairm. Soc. ent. Fr. 1858. 780*. — Schauf. Mon. 50. — Long. 16, larg. 9,6 mill. — Algérie. Oblong, assez convexe, noir brillant ; palpes et antennes d’un brun rougeâtre. Prothorax aussi long que large, se rétrécissant un peu en arrière, avec les côtés légèrement DRE 406 Il, CARABIDES. — FERONIDÆ. arrondis en avant ; angles postérieurs droits, pointus; de chaque côté de la base, une impression assez large et assez profonde, rugueuse et un peu ponctuée; ligne mé- diane assez profonde, entière. Elytres convexes, oblon- gues, à stries profondes, assez fortement ponctuées; in- terstries très convexes, lisses. Dessous d’un brun un peu rougeâtre ; pattes plus claires ; jambes postérieures visi- blement arquées. — Par ses stries ponctuées se rapproche du barbarus Luc ; mais chez celui-ci les côtés du protho- rax et des élytres sont violacées, les siries sont moins ponctuées, etc. D’après Schaufuss, il a la stature du complanatus, mais il est bien plus grand, il se rapproche du recticollis, sauf son prothorax plus large et plus arrondi et les interstries élevés convexes; il diffère cependant de l’un et de l’autre. 129. SPHODRUS (Læmosthenes) CORDICOLLIS Chaud. Bul. Mosc. 1854, 143. 1*, — Long. 21,5 mill. — Diarbékir. Diffère du terricola par la forme du prothorax et par sa couleur. Prothorax plus large antérieurement, plus rétréci à la base, beaucoup plus cordiforme, milieu des côtés plus arrondi, la partie voisine des angles postérieurs moins sinuée, angles un peu obtus, à pointe très peu arrondie, côtés de la base coupés un peu plus oblique- ment, dessus plus convexe près des angles antérieurs. Elytres un peu plus allongées, plus paralièles au milieu, | base plus profondément échancrée, ce qui rend l’angle huméral plus saillant et plus aigu; l’échancrure est plus étroite et ne dépasse pas les angles postérieurs du pro- thorax; dessus plus déprimé le long de la base, moins convexe à la partie postérieure, stries fines et distinc- tement ponctuées; interstries très plans et finement réticulés; rangée de points submarginaux continue. —- D'un brun noirâtre très foncé, un peu terne sur les ély- tres, antennes un peu plus claires vers l'extrémité. 130. SPHODRUS (Lœmosthenes) QUADRICOLLIS Redt. Col. Syr, Russeg. Reis. 1843. 11. 982. — Schauf. Mon. 102*. — planicollis Chevrl. Rev. zool. 1854. 393. — Reiche, Soc. ent. Fr. 1855. 597. — Long. 12-14; larg. 4,3-5 mill. — Syrie, Saïda. Reconnaissable tout de suite au prothorax particulier, SPHODRUS. 407 en carré allongé, au dessus bleu, aux tarses et antennes rougeâtres. — Tête élargie au devant des veux, très fine- ment alutacée, avec de petits points fins épars, visibles à une forte loupe sur le front, impressions entre les anten- nes légères, bourrelet oculaire peu enfoncé par derrière, relié avec les points oculaires sétifères postérieurs par une légère impression linéaire ; labre à peine échancré, long, palpes et antennes d’un rouge jaunâtre clair, comme les tarses, 1-3 articles des antennes brun de poix, les 2 1ers en= semble aussi longs que le 3°. Prothorax en carré allongé, dont les angles postérieurs sont très obtus, tandis que les antérieurs sont saillants; côtés légèrement réfléchis un peu rétrécis devant et derrière, surface à reflet bleu, . souvent marquée de légères ondulations transverses, ligne médiane raccourcie par devant, nette, impressions longi- tudinales à la base très légères, base et bord latéral jus- qu'aux angles de devant finement ponctués. Elytres d’un bleu plus intense que le prothorax, parallèles jusqu’à la forme elliptique, finement striées-pointillées, interstries presque plans, d'ordinaire alternativement plus larges et plus étroits. Dessous allant du brun noir au brun de poix clair ; tarses plus clairs ; pubescence légère ; jambes droites déliées et menues. 131. SPHODRUS (Platynomerus) CASPIUS Mén. Cat. 1832. 116. — Fald. Fn. Transe. 1. 45. pk. 4. £. 5. — Mots. Cat. Rus. 45. — Chaud. En. Car. Cauc. — Schf. Mon. 24. — Long. 16; larg. 6,3 mill. — Mer Caspienne, Lenkoran. Forme étroite comme dans fhoracicus, cependant plus large avec les angles antérieurs du prothorax saillants. Tête allongée, assez élargie aux yeux un peu saillants, finement ponctuée, avec des rides divergentes; impres- sions entre les antennes légères ; rebord oculaire marqué jusqu’au delà des yeux par derrière, étroit, peu élargi en devant; point sétifère des yeux postérieur un peu porté en dehors et presque obsolète, peu distant du point anté- rieur ; labre large, droit sur les côtés, peu échancré; man- dibules courtes, larges à la base, terminées par un court crochet; palpes maxillaires à {tr article légèrement courhé, un peu épaissi au bout comme le suivant qui est plus menu, dernier plus court que le précédent, un peu épaissi 408 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. au milieu, tronqué; labiaux à pénultième article allongé, grêle à la base, dernier aussi long, de même forme que celui des maxillaires. Antennes courtes, 3° article un peu plus long que 1 ou 4. Prothorax en carré transverse, à peine arrondi sur les côtés, sinué au devant des angles postérieurs, qui forment une dent obtuse saillante ; bords antérieur et postérieur droits ; angles antérieurs arrondis, à peine saillants ; surface luisante, marquée de très fines rides transverses, ligne médiane fine, raccourcie aux deux bouts, impression basale de chaque côté légère. Elytres presque parallèles, élargies peu à l’épaule, très peu par derrière, puis arrondies, aplaties, avec un éclat soyeux mat; stries très fines densément pointillées, interstries plans; dent humérale obtuse non saillante. Cuisses des pattes antérieures épaisses presque elliptiques, jambes droites, celles des postérieures simplement sillonnées en dehors; tarses poilus en dessus, lisses en dessous même g' qui a les 4 antérieurs dilatés, à l’exception du 1°r arti- cle des 4 postérieurs. 132. SPHODRUS (Antisphodrus) SCHREIBERSI Küst. Kæf. Eur. Y 24. — Schm. Deuts. Ins. 382. 3*.— Schf. Mon. 58. — Schmidti Mil. Wien. Zool. Bot. 1854. 24. — % Schin. id. 1853. 153. — Var. dissimilis Schauf. Stet. 1861. 251. Mon. 59. — Long. 15 mill. — Grotte du Karstgebirge, Adelsberg et Luegg. Très allongé, rouge ferrugineux clair. Tête longue, subparallèle avec deux fossettes assez superficielles, légèrement ridées au fond, entre les antennes, qui sont plus longues que la moitié du corps; yeux petits, plats, tout à fait sur les côtés de la tête; derrière à -quelque distance et un peu en dedans, il y a de chaque côté un grand point sétigère sur le vertex. Prothôrax beaucoup plus long que large, un peu rétréci par derrière, et très légèrement échancré, bord postérieur presque droit, angles antérieurs très pointus, un peu réfléchis, angles posté- rieurs droits, un peu saillants en dehors, dessus plan, avec les côtés largement réfléchis, lisse ou marqué de fines rides transverses ; ligne médiane raccourcie devant et derrière, impression transverse antérieure assez pro- fonde, postérieure petite et ne traversant pas l'impression longitudinale profonde qui accompagne le rebord laté- SPHODRUS. 409 ral. Elytres un peu plus larges à la base que le prothorax, un peu élargies après le milieu, arrondies au bout, légère- ment convexes, à stries distinctes, légèrement ponctuées. Pattes grêles, ongles menus et sans dentelures, presque moitié aussi longs que le dernier article des tarses. 133. SPHODRUS (Antisphodrus) FAIRMAIREI Schauf. Stet. 1861. 256". — Long. 14-15; larg. 4,6 mil. — Grottes du Nord de l'Espagne. Se distingue de toutes les autres espèces, par sa forme longue, robuste, sa tête épaisse et son prothorax court, élargi par devant. — Brun rouge, jaunâtre, tête plus foncée, soyeuse, forte, aussi longue et aussi large que le prothorax; convexe, paraissant au devant des yeux paral- lèle par suite de la saillie de la lèvre, arrondie derrière, légèrement étranglée par une impression distincte. Yeux peu saillants, rebord des yeux court, un peu arqué, peu élevé, ordinairement au milieu des yeux; au dessus des yeux une fossette ronde, élargie par derrière et enfoncée strigueuse, au commencement de laquelle se trouve le point sétifère antérieur profond; le 2e est placé derrière la fossette et presque en droite ligne avec le 1°r. Anten- nes du Peleus. Labre échancré avec ses angles assez sail- lants. Mandibules courtes, épaisses, peu courbées en crochet, obtuses. Impressions frontales courtes, assez profondes, lisses, triangulairement élargies en dedans, finissant en une fosseite ponctiforme légère. Menton arrondi sur les côtés, muni dans l’échancrure d’une dou- ble dent; pointes des côtés de l’échancrure aigües. Palpes labiaux à 1% article d’un tiers plus long que le 2, très peu arqué à la base, 2e un peu plus épais en devant, fortement tronqué; maxillaires à 1° article presque falci- forme, élargi par devant, 2° et 3° comme dans Schmidti. Prothorax rouge jaunâtre, luisant, lisse, aussi long que large, légèrement échancré par derrière, légèrement arrondi par devant, bord antérieur droit, base légèrement échancrée ; angles postérieurs aigus, un peu saillants, antérieurs abaïissés, courts, obtus; élargis; rebord latéral assez élevé, arête foncée; ligne médiane nette, paraissant presque ponctuée, indistincte devant et derrière, impres- sions latérales médiocres, transverses légères. Elytres 416 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. maies, allongées, peu plus larges à la base que le protho- rax, arrondies brièvement par devant, plus longuement par derrière, finement striées, 1"° strie interrompue çà et là et paraissant comme formée de points, ce qui a lieu par derrière dans les autres stries, qui ont l’air d’avoir été tra- cées par une main tremblante, 1-2, 3-4, 5-6 se réunissent et sont enclavées entre 7e et 1-2, scutellaire aussi longue que l’écusson ; l’arête foncée, tranchante, enfoncée, dépasse les angles antérieurs. Pattes déliées, jambes un peu plus fortes que dans les autres espèces, tarses légèrement strigueux, assez densément pubescents; ongles courts, menus, aussi longs que le 4° article. 134. SPHODRUS (Antisphodrus) LEDERERI Schauf. Mon. 61‘. — Long. 16; larg. 4,5 mill. — Espagne, Ronda. Semblable au Fairmairei, il en diffère par le col forte- ment étranglé, la tête anguleuse, le prothorax élargi par devant, les élytres largement arrondies au bout, dépas- sées par le dernier segment de l’abdomen. — Tête très fortement étranglée à la base, presque carrée au devant du rétrécissement avec les angles arrondis, aussi large que le prothorax à la base; lisse, impressions entre les antennes courtes et légères, rebord oculaire au dessus des yeux, nettement mais peu profondément enfoncé derrière ceux-ci, aplati vers le milieu, points sétifères traversant la dépression. Yeux convexes. Labre un peu plus large que long, très légèrement échancré. Mandibu- les courtes, étroites, peu courbées. Palpes maxillaires courts, 3° article aussi long que le précédent, rétréei à la base, peu épaissi, largement tronqué, le 17 un peu courbé et plus fort que les autres par devant. Palpes labiaux avec les 2 derniers articles de mêmes longueur, le dernier un peu plus fort au bout que le précédent. Antennes comme dans Fairmairei. Prothorax de 1/3 plus large devant que derrière, côtés légèrement élargis au tiers, de là se rétrécissant en ligne droite et formant des angles postérieurs droits au devant de la base qui est à peine échancrée, angles antérieurs peu saillants, arrondis en dehors, côtés avec un rebord élevé; ligne médiane légère, entière, de chaque côté une légère impression SPHODRUS. 411 basale, reliées par une autre transverse encore plus lé- gère. Elytres parallèles, planes, fortement arrondies sépa- rément au bout sur le dernier quart, mates, légèrement striées, interstries un peu élevés si on les regarde de côté. Pattes comme dans Fairmatrei, les 3 derniers articles des tarses postérieurs lisses en dessous. 735. SPHODRUS (Antisphodrus) ERBERI Schauf. Zool. Bot. Vien.1863. 1219. — Mon. 64°. — Long. 16-18 ; larg. 5-5,8 mill. — Dalmatie. Plus menu et plus aplati que l’Æacus, pas trop différent de la var. modestus, cependant plus long, élytres légère- ment élargies par derrière, dans des cas très rares, tête beaucoup plus étroite, prothorax moins élargi par devant et non échancré par derrière, d’où les angles moins poin- tus. Tête allongée, grande, un peu rétrécie au devant de la base, impressions entre les antennes un peu plus longues que dans l’Æacus, plus profondes par derrière ; légèrement ridées divergentes ; bourrelet oculaire comme dans Æacus mais sans impression par derrière ; points séti- gères comme dans Æacus ; yeux, labre, palpes et antennes, comme dans celui-ci, 1°" article des antennes un peu plus faible, mandibules courtes, peu arquées. Prothorax beau- coup plus long que large, côtés étroitement réfléchis, à peine arrondis en avant, peu rétrécis par derrière, presque droits au devant des angles postérieurs, un peu acumi- nés par l’échancrure de la base, angles antérieurs saïl- lants, moitié aussi longs que dans Æacus, plus larges, plus saillants en dehors par suite de la courbure moindre de la partie antérieure des côtés, surface comme dans Æacus. Elytres d’un brun de poix rougeûtre, un peu mates, en ellipse longue, bien plus aplaties que dans Æacus, très légèrement rebordées réfléchies; légèrement striées-ponc- tuées, interstries à peine élevés, mais non plats comme dans la plupart des Æacus. Tarses comme dans Æacus, aussi pubescerts, seulement les intermédiaires sont plus densément garnis en dessous de poils ee ongles très peu plus courts. 136. SPHODRUS (Anftisphodrus) PROLIXUS Fairm. Soc. Ent. Fr. 1879. 157. 4*, — Long. 14 mill, — Algérie, Médéah, Allongé, atténué en devant, peu convexe, roux de poix, 412 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. médiocrement luisant, antennes, palpes et paltes plus clairs. Tête ovale, acuminée en devant, avec une impres- sion oblongue de chaque côté, marquée de plis longitu- dinaux obsolètes ; yeux peu convexes, bordés en devant par une ligne élevée ; antennes assez grèles, dépassant un peu le milieu, 3° article un peu plus long que le 4, Prothorax oblong, légèrement atténué par derrière, côtés légèrement arqués, légèrement sinués par derrière, angles postérieurs droits, pointus, légèrement saillants en dehors, bord postérieur légèrement sinué au milieu et coupé obliquement de chaque côté, côtés étroitement bordés, impressions postérieures allongées, étroites, arquées en dehors. Elytres à peine plus larges que le prothorax à la base, légèrement élargies par derrière, étroitement rebor- dées sur les côtés; stries enfoncées, plus profondes par derrière, non visiblement ponctuées; interstries plans, dernier grossièrement ponctué par derrière. Dessous lisse ; prosternum marqué au bout d’une impression en arc, ensuite tronqué ; abdomen obsolètement striolé; dernier segment avec 2 points pilifères; cuisses assez épaisses, jambes droites, poilues de fauve vers le bout; ongles sim- ples. — Ressemble beaucoup pour la forme et le peu de convexité à l’Erberi, mais plus petit, avec la tête et le pro- thorax plus étroits, les angles du prothorax moins poin- tus, la base presque droite, les élytres plus striées et les pattes moins longues, les cuisses postérieures n’atteignant pas le bout des élytres. 737. SPHODRUS (Antisphodrus) REDTENBACHERI Schauf. Mon. 1865. 66*. — gracilipes Schauf. Vien. Z. Bot. Soc. 1862. 18. — Long. 13-14 ; larg. 4,8 mill. — Dalmatie. S'éloigne des Erberi et Æacus par la forme du prothorax et ses élytres élargies par derrière, par sa petite taille et ses couleurs rougeâtres, il se rapproche de Fairmairei, comme les petits exemplaires du Peleus. — Tête allonge, assez grande, toutefois moins extraordinaire surtout pour la forme de l’insecte, peu rétrécie vers la base, lisse, impressions entre les antennes assez profondes, courtes; rebord des yeux distinct jusqu’au devant de la portion postérieure des yeux qui sont peu saillants, légèrement impressionnée des angles postérieurs des yeux vers Îles SPHODRUS. 413 points sétifères et déprimée vers le devant, le reste comme dans Æacus. Labre légèrement échancré, mandibules courtes, peu courbées à la pointe. Palpes un peu plus étroits, que dans ceux-ci, cependant de même structure. Antennes longues de 9,5 mill., du reste comme dans Æacus. Prothorax bien plus long que large; côtés avec un étroit rebord, élevé par derrière, presque en droite ligne et peu rétrécis jusqu'au devant de la base, de là un peu réfléchis courbés en dehors, et prolongés en ligne droite, très légèrement arrondis vers les angles antérieurs, qui sont moitié aussi saillants que dans Æacus, avec la pointe arrondie dirigée en dehors; angles postérieurs un peu en pointe à cause de l’échancrement de la base; impres- sion transverse profonde, placée au quart de la longueur au devant de la base, reliant les 2 impressions longitudi- - nales, ligne médiane bien marquée entière. Elytres pres- que luisantes, pas plus foncées que tout l’insecte, aussi peu élevées que celles de l’Erberi, un peu plus larges à la base que le prothorax, régulièrement élargies de là jus- qu’au delà du milieu, ensuite arrondies, finement striées ponctuées, interstries presque plans ; entourées d’un rebord très légèrement relevé. Pattes et tarses comme dans l’Æacus; ongles très grêles, aussi longs que le 3€ article des tarses postérieurs. 138. SPHODRUS (Anfisphodrus) CAVICOLA Schaum. Deuts. Ins. 1860. 382. 2’. — Long. 15-16,3 mill. — Carniole, sur le haut du Steinberg, Carinthie, Styrie. Ressemble extraordinairement au Schreibersi : Brun de poix, yeux plus saillants, derrière leur bord interne et tout près se trouve une impression ponctiforme pilifère, et en dedans à un moindre écartement sur une ligne transverse, un 2° point sétifère assez grand. La base du prothorax est légèrement échancrée, et par suite les angles postérieurs sont plus prolongés. Les stries des élytres sont plus profondes. Les ongles sont un peu plus forts et pas tout à fait aussi longs. 139. SPHODRUS (Anfisphodrus) PSEUDAPOSTOLUS Schauf. Mon. 67. — Ghilianii Schaum. Ins. Deuts. 1. 383. — Long. 14-5; larg. 5 mill. — Italie probablement. Ressemble d'une manière si frappante au Ghilianii, que 414 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. la description pourrait s’y appliquer; il est seulement un peu plus petit et les tarses ne sont pas sillonnés de cha- que côté. — Labre légèrement relevé et un peu échancré au milieu, angles non aigus, deux fois aussi large que long. Palpes avec les derniers, maxillaires avec les deux derniers articles, presque de même longueur, d’un rouge jaunâtre, plus clair à la pointe. Antennes à 3° article aussi long que les deux premiers ensemble, légèrement courbé. Prothorax plus long que large, légèrement élargi avant le milieu, légèrement arrondi vers le devant, côtés posté- rieurs très légèrement sinués, de sorte que les angles postérieurs sont à peine saillants et droits, base tronquée droite, rebord latéral très étroit, mais tranchant, angles antérieurs dirigés en avant, obtus; dessus légèrement convexe au milieu, un peu abaissé de chaque côté par devant; ligne médiane entière, impressions longitudi- nales et transverses de la base bien plus profondes que dans Ghilianii. Elytres un peu plus larges que le protho- rax à la base, légèrement élargies vers la partie posté- rieure et peu convexes, presque mates, le bord latéral, comme dans Ghilianii, un peu réfléchi, cependant moins, et le rebord un peu moins large; plus profondément striées que dans Ghilianti, stries 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6 se réunissant, interstries plats. Dessous, cuisses, tarses et hanches, d’un rouge jaunâtre, excepté la poitrine qui est un peu plus obscure, tarses comme dans Schreibersi; ongles aussi longs que le 4° article, pointus, lisses. 740. SPHODRUS (Antisphodrus) GHILTANIT Schm. Deuts. Ins. 1840. 383. note*. — glyplomerus Ghd. Stett. 1859. 127. — Var. dila- tatus Schauf. Mon. 136. — Piémont; Alpes-Maritimes. Très voisin du Schreibersi, mais différent par ses ongles toujours lisses, par sa taille égale et plusieurs points dans sa coloration. Tête plus courte, un peu plus rétrécie par derrière, les yeux un peu plus convexes, les antennes plus courtes ; le prothorax plus large par devant, plus fortement arrondi sur les côtés et plus rétréci par derrière, angles antérieurs pas aussi pointus, postérieurs plus sail- lants en dehors, ligne médiane plus profonde et parcou- rant le pronotum ; élytres plus larges et par là même plus courtes, plus arrondies sur les côtés, stries un peu plus profondes, SPHODRUS. 415 741. SPHODRUS (Pristonychus) OBTUSUS Chaud. Bul. Mosc. 1861. 41. — Schauf. Mon. 91*. — Long. 14; larg. 5,3 mill. — Alpes du Piémont. Assez semblable à l’oblongus Dej., mais côtés du pro- thorax moins arrondis, sans bordure et bien réfléchis; la fine ponctuation des stries le distingue également, cepen- dant elle est à peine visible; il a aussi quelque resscm- blance avec l’hepaticus, mais il est plus étroit, etc. — Tête très peu étranglée au devant de la base, très peu élargie aux yeux qui sont légèrement convexes, bord oculaire deux fois légèrement élevé, finissant par derrière dans une fossette finement ridée longitudinalement, dirigée en dessous ; points oculaires sétifères isolés, éloignés l’un de l’autre du diamètre de l’œil et un peu avancés par der- rière, impression entre les antennes courte avec quelques ride fines divergentes, front un peu mat; labre étroit pro- fondément échancré; mandibules à pointe fortement courbée et aigüe; palpes à derniers articles de même longueur, fortement tronqués, rougeâtres; antennes à 3° article aussi long que 1-2, rougeâtres, un peu plus fon- cées que les palpes. Prothorax aussi long que large, mais les côtés légèrement arrondis le font paraître plus long que large, ceux-ci droits au devant de la base, qui est tronquée, finement rebordée, côtés à rebord fin très étroit, plus distinct par derrière, bord antérieur droit au milieu, angles antérieurs saillants, étroits, obtus; ligne médiane fine, entière, légèrement marquée, impression transverse de la base profonde, reliant les impressions longitudinales qui sont un peu plus profondes. Elytres plus larges que le prothorax à la base, élargies aux épaules, légèrement arrondies jusqu’au delà du milieu, où elles sont à peine élargies, bord- légèrement liséré, interstrie marginal pas aussi large postérieurement que le voisin, mais un peu plus que dans l’oblongus ; dessus un peu aplati en devant, élevé par derrière, stries fines, très finement ponctuées, interstries plans ; d’un noir brun, soyeuses, suture un peu plus claire. Pattes brun de poix, déliées; tarses un peu plus clairs, légèrement pubescents ; ongles finement dentelés, jusqu’au delà du milieu, presque aussi longs que le 3° article des tarses postérieurs. 416 II. CARABIDES, — FERONIDÆ, 142. SPHODRUS (Pristonychus) PICEUS Mots. Cat, Rus. 43. note 2. — Schauf. Mon. 92*. — Long. 18; larg. 6,5 mill. — Alpes d'Arménie. Voisin du capitatus, cependant un peu plus long, ély- tres plus étroites, un peu plus planes; interstries entière- ment plans, jambes intermédiaires droites. — Tête un peu plus étroite que la base du prothorax, brun noir, lui- sante, impressions entre les antennes courtes, assez pro- fondes, marquées de rides divergentes, rebord au dessus des yeux élevé seulement en devant, une courte ligne enfoncée au dessus, où sont placés les 2 points sétifères qui sont un peu plus loin l’un de l’autre que le diamètre de l’œil ; l’antérieur de ces points est placé au dessus des yeux environ du tiers de la largeur de l’œil; labre brun de poix, assez profondément échancré ; mandibules cour- tes, à crochet obtus; palpes et antennes manquent. Pro- thorax aussi long que large, médiocrement arrondi par devant, légèrement rétréci par derrière, base droite, bord antérieur largement échancré, côtés arrondis par devant et angles antérieurs presque triangulaires émoussés; ligne médiane fine, traversée en devant par une légère impres- sion semi-lunaire ; impressions longitudinales de la base atteignant le milieu, impression transverse basale assez profonde, à points légers épars; brun de poix foncé, lui- sant. Elytres presque parallèles, un peu élargies par der- rière, arrondies au dernier quart, stries très étroites, pro- fondes, ponctuées ; interstries plans ; légèrement convexes, . d'un noir soyeux luisant. Pattes longues, 4 cuisses pos- térieures menues, jambes intermédiaires presque droites, postérieures grêles, comme les tarses, qui sont garnis en dessus d’assez courts poils très denses ; 1 article des tarses postérieurs aussi long que 2-3, 2-4 diminuent de longueur; ongles finement, mais distinctement dentelés jusqu’au milieu. Dessous d’un brun rougeûtre. 743. SPHODRUS (Pristonychus) HEPATICUS Fald. Fn. Transc.Mém. mosc. 1835. x. 43. pl. 1v. f. 6. — Chaud. En. Car. Cauc. 121. 135. — Schf. Mon. 93*. — convexus Kolen. Mel. 1, 40. pl. 1. f. 6. — armeniacus Oscul. Col. Perse. 72, — var. quadratus Mots. Cat. 43. — Var. convexiusculus Mots. Cat. 43, note 3. — Long. 13-16 ; larg. 4,5-6 mill. — Russie méridionale, Caucase, Géorgie méridionale, mont Saijal ; Arménie. SPHODRUS, 417 Aisé à reconnaître à ses élytres d’un éclat soyeux pas- sant au brunâtre, légèrement élargies par derrière, et le prothorax luisant, souvent d’un éclat brunâtre encore plus clair. — Tête, surtout au milieu, très finement ponctuée ridée, parallèle à la base, un peu dilatée arrondie vers les yeux, impressions entre les antennes légères, larges, rebord des yeux étroit, court, réuni postérieurement par un léger enfoncement aux points sétifères postérieurs, anté- rieurs ordinairement obsolètes ou peu enfoncés ; yeux con- vexes, pastrèssaiilants; labre, mandibulesetpalpes, comme dans capitatus, les derniers tronqués, et brun rouge comme les antennes, dont le 3° article est aussi long que 1-2. Prothorax un peu plus long que large, côtés peu arrondis par devant, droits par derrière, base presque droite, plus ou moins éparsement ponctuée, angles postérieurs droits, bord antérieur très peu échancré, angles antérieurs peu saillants, obtus, avec leur plus grande largeur en dedans; ligne médiane légère, raccourcie aux deux bouts, impres- sions longitudinales à la base légères, remontant jus- qu'au milieu. Elytres plus larges que le prothorax à ia base, élargies après le mileu, rebord latéral également élargi, légèrement réfléchi ; un peu échancrées avant l’ex- trémité ; dessus légèrement convexe, un peu aplati au milieu, stries fines, finement et densément ponctuées ; éclat soyeux mat, noir brun, rebord ordinairement avec une légère teinte d’un violet rougeâtre. Pattes d’un brun de poix foncé, tarses plus clairs, jambes intermédiaires droites. Tarses assez densément pubescents en dessus, alutacés, ridés longitudinalement ; 1% articles des tarses postérieurs garnis en dessous d’une pubescence serrée; ongles courts, aussi longs que le 4° article des tarses pos- rieurs, dentelés distinctement jusqu’au delà du milieu. 144. SPHODRUS (Pristonychus) LIBANENSIS La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 421* — Long. 9 mill. (tête excluse). — Liban. Allongé, brun de poix. Prothorax étroit, évidemment plus long que large, peu dilaté en devant, angles antérieurs presque droits, peu saillants ; côtés légèrement sinués au delà du milieu; bord latéral réfléchi, à peine épaissi, surtout par derrière, angles postérieurs droits, saillants; 418 II. CARABIDES, — FERONIDÆ. marqué de chaque côté d’une impression assez profonde, mais mal limitée, non linéaire. Elytres plus de deux fois plus larges que le prothorax, en ovale oblong, stries lisses, angle huméral atténué. Pattes menues, fort allongées. Se distingue de l’hepaticus Fald. du Caucase, par son prothorax bien plus étroit et plus allongé, moins élargi en avant, à côtés moins sinués, à impressions posté- rieures plus larges et plus vagues, non linéaires, par ses élytres à angles huméraux bien moins marqués, élargies en courbe plus prononcée, par ses cuisses et ses jambes beaucoup plus grêles et plus allongées,. 745, SPHODRUS (Pristonychus) SCHIRMERI Chaud. Stet. 1859. 128". — Long. 15 mill. — Crimée. Comparé avec le subcyaneus, on trouve la tête un peu plus petite, les impressions frontales plus légères, et les yeux un peu plus convexes ; le prothorax est plus long, plus étroit, presque plus long que large, moins élargi par devant, pas si rétréci derrière, angles antérieurs pointus, mais pas plus saillants, côtés très peu arrondis par devant, peu sinués par derrière, angles postérieurs pointus et à peine droits, bord postérieur très légèremeut échancré; surface avec les mêmes impressions, mais plus lisse, presque sans rides transvercses, impressions basales lisses ; élytres plus longues, plus étroïtes par devant, un peu élargies par derrière; épaules plus marquées, un peu élevées, légèrement dentées, côtés moins arrondis après, plus au milieu, pointe arrondie, stries bien plus légères, distinctement ponctuées, interstries plans dans les deux sexes, bord postérieur de la base plus arrondi; base un peu concave ; dessus moins convexe ©. Dessous entière- ment lisse et luisant; antennes plus longues et plus me- nues ; ongles très finement dentelés. Tête et prothorax d’un noir luisant, élytres d’un noir foncé, ternes dans les deux sexes, abdomen brunâtre, cuisses noir brun, jambes, tarses, antennes et labre brunâtres, palpes rouge ferru- gineux foncé. 146. SPHODRUS (Pristonychus) CAPITATUS Chaud. Bul. Mosc. 1854, 144. 2*, — Long. 17,3 mill. — Diarbekir. Peut se comparer à l’hepaticus, qui diffère par sa taille SPHODRUS. 419 plus grande et sa forme moins étroite. Tête plus large, plus grosse et plus courte, avec un renflement derrière les yeux, comme dans Schreibersi, ce qui fait paraître la tête un peu étranglée à la base sur les côtés; yeux comme dans hepaticus. Prothorax bien plus large, un peu moins long que large, distinctement ridé, rebord latéral plus large et plus relevé. Elytres plus larges, mais à peu près de même forme, angle huméral et partie des côtés qui suit plus arrondis, extrémité plus obtuse; dessus strié de même, stries moins distinctement ponctuées, rebord laté- ral plus relevé. — D'un brun un peu rougeûtre, élytres plus foncées, antennes et palpes bruns avec la base plus claire, pattes d’un rouge ferrugineux. 147. SPHODRUS (Pristonychus) CARINATUS Chaud. Stet. 1859. 128*. — parviceps Fairm. Soc. ent. Fr. 1850. 270. — carinulatus Schauf. Mon. 110. — Long. 15 mill. — Espagne. Tête comme dans hepaticus Fald. Prothorax plus grand, plus large, moins rétréci par derrière, mais encore cor- diforme, angles extérieurs plus pointus et saillants, côtés moins sinués par derrière, impressions basales plus pro- fondes, rebords latéraux bien plus largement aplatis et réfléchis. Elytres plus larges, plus ovales, épaules plus marquées, la pointe plus sinuée, dessus, particulièrement en devant, plus plan, stries profondes et lisses, 6° un peu courbée en devant, les stries rudimentaires marquées à la base ; interstries lisses et assez convexes, surtout en de- hors et au bout, et aussi ponctués; bord postérieur de la bordure basale plus arrondi, bords latéraux très légère- ment aplatis et fortement réfléchis, entièrement lisses, épipleures très larges par devant et couvrant assez les côtés de la poitrine et de l’abdomen. Antennes, palpes, pattes et tarses plus déliés, surtout les premières et les dernières ; ongles lisses, plus longs et pointus. De couleur plus claire, antennes, palpes et pattes d'un rouge ferru- gineux clair. Doit être très voisin du pinicola Graëlls. 148. SPHODRUS (Pristonychus) RECTICOLLIS Schauf. Mon. 105*. — Long. 16 mill. ; larg. 5,8 mill. — Barbarie. Ressemble beaucoup au punctatostriatus Fairm., mais prothorax plus étroit avec les côtés presque droits, les inter- 420 IT. CARABIDES. — FERONIDÆ. stries presque plans; par sa taille, son prothorax bien plus long, un peu rétréci par derrière, mais non cordi- forme et les stries des élytres plus profondes, il s'éloigne du complanatus. — Tête luisante, lisse, impressious entre les antennes courtes et légères, marquées de rides très diver- gentes ; un peu élargie vers les yeux qui sont peu saillants; bourrelet oculaire presque droit, étroit, à peine élargi par devant, en ligne droite par derrière où il est un peu en- foncé, en formant une petite surface qui s’avance par dessus jusqu’au point oculaire sétifère postérieur ; ces points profonds sont distants l’un de l’autre de la lon- gueur de l'œil; labre 2 fois aussi large que long, peu échancré, côtés droits, angles antérieurs obtus, rougeä- tres; mandibules très courtes, crochet étroit, arrondi, peu courbé; palpes maxillaires courts, articles diminuant de longueur, rougeûtres, le dernier brun de poix avec la pointe plus claire, légèrement renflé en dehors au dessus du milieu, fortement tronqué au bout, le 17 légèrement courbé; palpes labiaux à pénultième article droit, dernier comme celui des maxillaires, seulement de 1/4 plus long. Antennes rougeâtres (incomplètes). Prothorax plus long que large, côtés presque droits, ainsi que la base, fine- ment rebordés; bord antérieur très peu échancré, angles antérieurs à peine saillants, obtus, postérieurs droits, à pointe obtuse; ligne médiane raccourcie par devant, lisse, impressions longitudinales de la base légères, entre elles et le bord latéral on remarque une légère ponctuation, impression transverse basale linéaire , antérieure bisinuée. . Elytres 3/5 fois plus larges que le prothorax au milieu et près de 2 fois plus larges que celui-ci à la base, côtés presque également larges, très peu dilatés arrondis par le rebord latéral élargi postérieurement; stries luisantes, . finement ponctuées, mates, noires; interstries presque plans, surtout par derrière. Pattes rougeâtres, jambes in-. termédiaires droites, tarses jaunâtres, assez densément pubescents; ongles courts, finement dentelés avant le milieu. à 749. SPHODRUS (Pristonychus) PARUMSTRIATUS Fairm. Soc. ent." Fr. 14872. 47*. — Long. 9 mill. — Méditerranée ? É Oblong, peu convexe, roux testacé, peu luisant. Tête. SPHODRUS. 421 ovale ; antennes dépassant à peine la base du prothorax. Pronotum presque carré, à peine plus long que large, un . peu plus étroit par derrière, légèrement sinué à la partie postérieure des côtés, avec les angles postérieurs droits : sillonné longitudinalement au milieu, avec de faibles strioles transverses et une impression de chaque côté de Ja base. Elytres ovales oblongues, avec la marge externe distinctement réfléchie, très finement striées, stries rem- brunies (infuscatis), marginale lâchement ponctuée. Pattes un peu plus claires, ongles simples, jambes hérissées de longues soies, postérieures armées au bout d’une double épine grêle allongée. Le plus petit des Sphodrus remarquable par son prono- tum carré et par ses élytres courtes. 150. SPHODRUS (Pristonychus) MANNERHEIMI Kolen. Melet. 1. 4845. 40. 57°. pl. 1.f. 7. — Long. 14,4; larg. 5,8 mill, — Caucase, Karabagh-Terter sur le bord du fleuve Kuraktschaïi. Aptère, noir de poix; tête étroite ; prothorax médiocre- ment allongé, cordiforme, avec une impression posté- rieure de chaque côté; élytres bleu pourpre, ovales allon- oées, planiuscules, très finement striées, stries presque imponctuées; jambes intermédiaires droites. Forme du cyanipennis, cependant beaucoup plus petit, prothorax plus rétréci par derrière, cordiforme, plus convexe, angles postérieurs plus prolongés, impression antérieure semi- lunaire pas si distincte ; élytres très finement striées, d’un bleu d'acier pourpre et plus convexes ; antennes brunes, pubescentes au bout. 151. SPHODRUS (Pristonychus) GRATUS Fald. Fn. Transc. 1. 42 — Caucasicus Chaud. Car. Cauc. 120. 13%. — Mannerheimi Schauf. Mon. 87. — Var. angustatus Fald. Fn. Transc. IT 62. — Long. 17,3; larg. 21 mill. — Caucase, Glola. Très voisin du prefiosus, mais bien distinct. Prothorax moins large antérieurement ; côtés plus arrondis derrière les angles antérieurs, mais moins vers le milieu ; angles de la base aussi saillants, mais à sommet un peu arrondi; base un peu échancrée au milieu, coupée un peu oblique- ment des deux côtés ; dessus visiblement convexe ; rides transverses moins marquées; bords latéraux nullement Nouveau Répertoire I. — 1880. 24 422 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. déprimés antérieurement ; base lisse avec une impression transverse de chaque côté près du bord postérieur dans l’angle. Elytres plus convexes, plus ovales; interstries un peu plus convexes; d’une couleur plus bleue, moins pourprée. 752. SPHODRUS (Pristonychus) PRETIOSUS Fald. Fn. Cauc. 1. 41. — Schauf. Mon. 88. — Long. 16-17; larg. 6 mill. — Caucase. Facile à reconnaître par sa tête, son prothorax, ses an- tennesetses pattes noirs, par son prothorax cordiforme avec les angles postérieurs aïgus fortement saillants en dehors. Tête grande, aussi large aux yeux que les angles du pro- thorax, un peu rétrécie derrière les yeux, puis parallèle, impressions entre les antennes distinctes, avec de fines rides divergentes; rebord oculaire légèrement avancé au commencement de l’œil, moins saillant au delà, au bout antérieur se trouve un point sétigère, d’où partent quel- ques rides légères, un 2° placé derrière les yeux à la distance d’un tiers de leur longueur, envoie une légère im- pression vers l’angle postérieur de l’œil ; labre peu échan- cré. Antennes noires, d’un brun de poix à l’extrémité de chacun des articles qui sont peu pubescents, 3° plus court que les deux premiers ensemble. Prothorax plus _large que long, côtés finement rebordés, arrondis, sinués après le milieu, base droite, angles postérieurs fortement saillants en dehors, bord antérieur peu échancré, angles antérieurs avancés, triangulaires, obtus; ligne du milieu raccourcie aux deux bouts, assez enfoncée, ainsi que les impressions longitudinales de la base, qui sont reliées par deux légères impressions transverses. Elytres avec leur plus grande largeur au milieu, légèrement convexes, fine- ment striées, stries à points très fins écartés, interstries 4 très peu convexes ; d’un pourpre violet, interstrie sutural bleu noir et beaucoup plus petit que les autres, rebord très fin, 2-8 interstries de même largeur, le dernier limité par le bord marqué des points ordinaires, qui sont assez pro- fonds. Pattes noires, tarses bruns ; jambes intermédiaires très peu arquées; tarses postérieurs à 1er article aussi long : que les 2 suivants ensemble ; ongles presque aussi longs que le 2e article du tarse postérieur, fins, dentelés très finement, mais nettement jusqu’au milieu. SPHODRUS. 423 793. SPHODRUS (Pristonychus) BÆTICUS Ramb. Fn. And. 76* 1. pl. 4. f. 4 d. — Var. Polyphemus Ramb. id. 71. 2. pl. 4. f. 5 e. — Gibraltar; Cadix. Taille du terricola, mais plus allongé, prothorax bien plus étroit. Tête plus allongée, légèrement rétrécie der- rière les yeux avant son extrémité et presque lisse, seule- ment quelques rides très légères ; palpes d’un ferrugineux obscur; 1-3 articles des antennes de la même couleur et plus ou moins nuancés de noirâtre, les autres d’un brun roux; yeux peu saillants, bordés supérieurement par une strie enfoncée ; au-dessus des yeux, par derrière, un point enfoncé; impressions entre les antennes médiocres. Pro- thorax un peu en cœur, peu rétréci postérieurement, allongé, une fois 1/2 aussi large que la tête, aussi long que large, un peu arrondi en devant sur les côtés; bord antérieur un peu échancré, angles peu avancés et obtus:; bords latéraux réfléchis, ce rebord est longé par une ligne rugueuse, moins marquée que dans ferricola, avec un point antérieurement; ligne du milieu assez marquée; bordée de légères rides transverses ; impression tranverse antérieure assez visible, très avancée sur le prothorax, postérieure peu sensible; bord antérieur à rides très lé- gères; de chaque côté de la base une impression longitu- dinale large et assez profonde, rétrécie au fond; côtés sinueux, retombés de haut en bas, un peu en dehors, pour former les angles postérieurs, qui sont déprimés, comme creusés et aplatis, assez larges et tout à fait obtus, quoi- que le côté tombe sur la base à angle droit, celle-ci un peu oblique en avant n’offre pas de petite dent. Elytres ovoides, bien plus larges que le prothorax; stries légères, finement ponctuées ; 8 marquée d’une série non inter- rompue de points plus marqués postérieurement; angles huméraux assez marqués, peu arrondis. Dessous d’un noir un peu rougeûtre, ainsi que les pattes ; jambes inter- médiaires légèrement courbées d', mais moins que dans terricola; S'ordinairement plus gros que ©. 154. SPHODRUS (Pristonychus) ALGERINUS Gory, Soc. ent. Fr, 1833. 232. — Schauf. Mon. 84°. — sardous Luc. Expl. Alg. 1. 48. — barbarus Luc, id. 123. pl, 7, f, 2. — Var. australls Fairm. Soc. 424 II. CARABIDES. — FERONIDÆ, ent. Fr. 1849. 93, — Long. 15-19; larg. 6-7 mill. — Europe mé- ridionale, Russie mérid., France, Sicile, Sardaigne, Algérie. Tête petite, élargie vers les yeux, avec des rides trans- verses indistinctes, souventfinement ponctuées par-devant, impressions entre les antennes légères, avec 2 points plus ou moins distincts, un devant et un derrière; rebord oculaire court, un peu enfoncé par-devant près de l’œil, points sétigères placés en ligne droite l’un devant l’autre; à peine écartés de la longueur de l'œil, profonds; yeux peu saillants ; labre profondément échancré. Mandibules et palpes courts. Antennes dépassant peu le bord postérieur du prothorax, rougeâtres comme les palpes. Prothorax aussi long que large, côtés arrondis, rétrécis vers la base; angles postérieurs saillants en forme de dent, base pres- que droite, bord antérieur légèrement échancré, angles antérieurs plus saillants que dans ferricola, arrondis; ligne du milieu profonde, raccourcie par-devant, impressions basales légères, avec quelques points souvent indistincts au fond ; une rangée de points d'ordinaire bien marqués le long du bord latéral. Elytres allant du noir bleu au noirâtre, plus larges à la base que le prothorax, dilatées arrondies, légèrement échancrées par derrière, légèrement convexes, stries finement ponctuées, interstries très légè- rement convexes. Dessous d’un brun de poix noirâtre, pattes d’un brun de poixrougeâtre, jambes intermédiaires, légèrement courbées, pubescence des tarses assez épaisse. 155. SPHODRUS (Pristonychus) EXARATUS Hampe, Berl. 1870. 331°. — Long. 15 mill. — Croatie. À peu près de la forme du angustatus, mais plus ro- buste, bord latéral du prothorax plus réfléchi; élytres plus convexes, stries bien plus profondes, interstries fort élevés, ongles des tarses lisses. Dessous brun de poix, dessus et cuisses en partie brun noir; G' plus étroit que ©. Tête longue, un peu rétrécie par derrière, avec 2 points derrière les yeux. Antennes d’un brun de poix, plus longues que la moitié du corps, 3° article un peu plus court que 4° et 5° pris ensemble. Prothorax un peu plus long que large par devant, assez fortement rétréci et sinué par derrière, bord postérieur CALATHUS. 425 très peu échancré; angles antérieurs pointus, postérieurs un peu plus saillants en dehors; le dessus légèrement en bourrelet, avec de fines rides trausverses, bord latéral largement réfléchi, surtout par derrière; la fine ligne médiane raccourcie devant et derrière. Elyires en ovale allongé, assez convexes, très profondément striées, inter- stries convexes élevés. Pattes grêles, fortement pubes- centes, ongles lisses. 156. SPHODRUS JUVENCUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 328, 24. — Long. 11,5; larg. 4 mill. — Sibérie, vallée de Ssalukty-Ilsai. Etroit, roux de poix. Prothorax allongé, tronqué à la base, avec une impression de chaque côté: angles pos- térieurs droits. Elytres en ovale allongé, d’un noir de poix, convexes, finement striées, stries obsolètement ponctuées; interstries plans. Tarses glabres en dessus, finement striés ; ongles simples. 151. SPHODRUS SUBSTRIATUS Ball. Bull. Mosc. 1870. 328. 25*. — Long. 14; larg. 5 mill. — Sibérie, Bisch Kent. Noir de poix, assez luisant ; bouche, antennes et pattes d'un roux de poix. Prothorax allongé, convexe. Elytres en ovale obiong, convexes, très finement striées; interstries plans, subopaques. 758. SPHODRUS OCCULTUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 328. 96°. — Long. 16; larg. 6 mill. — Sibérie, cours supérieur du fleuve Naryn. Noir, luisant, antennes et tarses roux. Prothorax sub- cordiforme, presque plan, échancré par derrière, avec les angles obtus. Elytres en ovale oblong, striées; interstries légèrement convexes. 9%. Calathus Bon. 159. CALATHUS MARGINICOLLIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 125. 140". Long. 10-12 mill. — Lenkoran, avril-mai. Très voisin du fulvipes. Prothorax plus étroit, moins rétréei antérieurement, bord antérieur moins échancré ; côtés un peu sinués postérieurement; angles de la base non arrondis au sommet; bords latéraux plus largement déprimés, plus relevés en carène ; élytres ovalaires, non parallèles ; interstries plus convexes ; suture légèrement relevée en carène. 24. 426 II, CARABIDES, — FERONIDÆ. 160. CALATHUS SIBIRICUS Gebl. Bul. Mosc. 1841”. 578. id, 1847. 329. 4*. — Long. 6; larg. 2,8 mil. — M. Kusnesk. Aptère, noir de poix; prothorax carré, coupé droit par derrière, angles subarrondis; élytres ovales, finement striées, 2 points enfoncés; antennes, cuisses et jambes pâles, tarses bruns. Ressemble beaucoup à l’ochropterus, mais le prothorax a une bordure jaune excessivement étroite, les fossettes près des angles postérieurs sont beau- coup plus légères, les côtés plus droits; il est plus petit et plus étroit. 761. CALATHUS TARSALIS J, Sahlb. Carn. Fenn. 1873. 114. 165*. — GO Long. 7 mill. — Laponie. Ressemble beaucoup pour la stature au melanocephalus, s’en distingue facilement par les tarses et le bout des arti- cles des palpes maxillaires bruns, les antennes plus obscures et la position des points des élytres tout autre; également voisin du sibiricus Gebl., il paraît en différer par ses élytres triponctuées, fortement striées et par la cou- leur du prothorax. — Tête ovale, noire, luisante, lisse, avec les impressions basales obsolètes, épistome déprimé au bout, mandibules brunes, palpes maxillaires testacés, 1-2 articles bruns au bout, dernier au milieu; labiaux entièrement testacés. Antennes menues, plus longues que la moitié du corps, brun clair, pubescentes, 1-3 articles glabres, testacés ainsi que la base du 4°. Prothorax comme dans melanocephalus, mais angles antérieurs très peu obtus; impressions basales assez distinctes, allongées, atteignant presque le milieu ; noir de poix, luisant, plus clair sur les côtés. Elytres 2 1/2 fois plus longues et un peu plus larges que le prothorax à la base, peu arrondies sur les côtés ; un peu déprimées, noires, luisantes, lisses; stries assez fortes, lisses, 1° munie d’un point ombiliqué à la base; interstries presque plans, 3° marqué de 3 points, 1er et 2e près de la 3° strie, également écartés l’un de l’autre que de la suture, 2° placé au tiers, 3° vers l’extré- mité près de la 2° strie; série de fovéoles submarginale non interrompue. Dessous noir de poix, luisant, presque lisse; dernier segment ventral avec 2 soies. Pattes testa- cées, jambes étroitement au bout et tarses bruns; cuisses, surtout les antérieures, munies de quelques soies. CALATHUS, 497 ‘162. CALATHUS CINCTUS Mots. Cat. Rus. 1845. 44. Note 2, — Long. 8,5 ; larg. 3 mill. — Arménie, Erivan. Brun, luisant, antennes, pattes, limbe des élytres et du prothorax fauves; élytres légèrement striées. 163. CALATHUS ARMENUS Mots. Cat. Rus. 1845. 44, Note 3°. — Long. 8; larg. 3 mill. — Arménie. Ailé, brun, antennes et pattes testacées; prothorax un peu rétréci en devant, élytres finement striées. 164. CALATHUS SEMISERICEUS Fairm. Soc. Ent. Fr. 1819. 157. 5*. — Long. 1-10 mill. — Maroc. Oblong, brun, assez luisant, élytres parfois soyeuses, moins luisantes, dessous plus soyeux, bouche, antennes et paites testacées. Tête très obsolètement biimpressionnée en avant, antennes grêles, atteignant le milieu. Prothorax à peine ou pas plus large que long, atténué par derrière, angles postérieurs arrondis, marge postérieure sinuée, marquée de chaque côté d’une impression oblongue. Ely- tres en ovale oblong, stries assez faibles, un peu plus pro- fondes au bout, 3° et 5° biponctuées après le milieu. Ressemble au piceus Marsh., mais bien plus étroit, sur- tout G', prothorax moins carré, bien arrondi aux angles postérieurs, avec une impression chlongue; angles anté- rieurs bien moins marqués, postérieurs plus arrondis, antennes plus longues et plus grêles, surtout à la base: élytres bien plus fortement échancrées à ia base, avec la carène également relevée dans toute sa longueur; enfin plus mat et plus soyeux. Tarses antérieurs ç' à 1-3 ar- ticles dilatés en triangle, assez courts, 1° pas plus long que le 2e. 165. CALATHUS (Thermoscelis) INSIGNIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 122. 136. — Long. 15 mill. — Caucase, Kwischet, juin. Arménie, juillet. Tête allongée, lisse, peu rétrécie postérieurement ; im- pressions latérales du front peu marquées entre les yeux, plus profondes entre les antennes; yeux médiocrement proéminents ; palpes et antennes grèles, allongés. Protho- rax sensiblement plus large que la tète, aussi long que large, presque carré, un peu plus étroit vers la base, très peu échancré antérieurement, avec les angles très peu 428 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. saillants, obtus ; côtés peu arrondis; base un peu sinuée avec les angles obtus, largement arrondis ; ligne du milieu et impressions transverses fortement marquées ; enfonce- ment latéral de la base oblong, assez large et profond; bord latéral de plus en plus relevé vers la base, tranchant; rides transverses distinctes. Elytres de plus de moitié plus larges que le prothorax, beaucoup plus longues que la tête et le prothorax, exactement ovales; base arrondie avec les épaules ; côtés un peu arrondis; extrémité très indis- tinctement sinuée ; dessus un peu convexe ; stries lisses et profondes; interstries très lisses, très convexes ; 3° avec 3 points, marginal avec une série interrompue, bord fine- ment rébordé. Dessous lisse. Pattes allongées, grêles, ongles pectinés. — Noir brillant ; palpes et antennes d’un brun un peu rougeûtre ; 4 premiers articles des antennes un peu plus foncés; pattes ciliées de roux. 992. Zargus Wollast. 166. ZARGUS SCHAUMI Wol. Ins. Mad. 4854. 23. 46°. pl. 1. f 5. — Long. 11,6-12,8 mill. — Madère. Dessous noir de poix foncé; dessus brun, opaque, très- déprimé. Bouche saillante, d’un roux de poix. Prothorax étroit, suballongé, cordiforme, ayant sa plus grande lar- geur en avant, très ridé, avec un canal longitudinal peu marqué; bords largement rembrunis, assez aplatis, re- courbés, surtout par derrière. Elytres ovales, fort apla- ties, couvertes de granules très fins et très petits ; stries très profondes, régulièrement interrompues, formant des séries d’impressions allongées, ce qui fait paraître la sur- face fovéolée ou bosselée ; marge latérale obscurément rem- brunie, avec une série de grandes fovéoles ocellées. Antennes et pattes longues et grêles ; 17e5 brunes, 2° spé- cialement les cuisses, d’un testacé très pâle. Se distingue aisément de tous les Zargus par sa grande taille, sa forme applatie, sa couleur de poix,ses antennes et ses jambes longues et grêles, son prothorax subcordi- forme et allongé, et ses élytres profondément fovéolées. 767. ZARGUS DESERTÆ Wol. Ins. Mad. 1854. 24, 17* pl. 1 f. 4. — Long. 9, 3 — 10, 8 mill. — Ile déserte. Noir avec une très légère teinte brune, opaque, dé- #, 20 RE ZARGUS. primé, pas tout à fait autant que Schaumi. Bouche extrè- mement saillante, brune. Prothorax court, petit, très arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur vers le milieu, légèrement ridé, canal longitudinal assez dis- tinct; bords très étroitement et très obscurément rem- brunis, à peine aplatis, très légèrement réfléchis par derrière. Elytres ovales, moins déprimées que dans Schaumi, à granules très fins et petits, stries légères, ayant une faible tendance à être interrompues, quoique bien moins que dans Schaumi ; l'extrême bord latéral très obscurément rembruni, avec une série de grandes impres- sions ocellées. Antennes et pattes plus courtes et un peu plus robustes que dans le Schaumi; les unes obscures, les autres brunes, tarses brun roux. Intermédiaire entre Schaumi et pellucidus : sa couleur noire, foncée (extrême bord, bouche et tarses, seuls bru- nàtres), jointe à son prothorax court, arrondi sur les côtés, (avec sa plus grande largeur au milieu), ses stries légèrement enfoncées et à peine interrompues, le séparent bien à première vue du reste de genre. 168. ZARGUS PELLUCIDUS Wol. Ins. Mad. 1854, 25.18", pl. 1. f. 6. — Long. 7,5-8 mill. — Madère, Déserta ; très rare. Dessous noir de poix foncé ; dessus d’un brun jaunûâtre, plus ou moins intense dans certaines parties, qui lui donne une certaine transparence: luisant, aussi déprimé que Desertæ. Bouche saillante, d’un testacé pâle. Prothorax très petit, étroit et presque carré, un peu plus large de- vant que derrière, avec de très légères traces de rides, canal dorsal profond, bords larges, pâles, laissant une tache carrée noire sur le disque. Elytres ovales, un peu plus déprimées que dans Desertæ ; stries régulières assez profondes, sans aucune tendance à être interrompues ; 2 petites dépressions sur le disque de chacune, et parfois une ou deux irrégulières en dehors, qui paraissent acciden- telles ; bord latéral (surtout les grandes impressions ocel- lées), toujours, suture et épaules quelquefois plus ou moins pâles. Antennes et pattes grêles, pas très longues et d’un testacé extrêmement pâle. Reconnaïissable à sa petite taille, à sa surface luisante, 430 Il. CARABIDES. — FERONIDÆ. d’un brun jaunâtre, irrégulièrement obscurcie, à son pro- thorax petit, etroit et presque carré, à ses élytres unifor- mément striées, sans apparence de fovéoles. ZARGUS MONIZI Wol. An. Nat. Hist. v. 1860. 217. — Madère. N'est probablement qu’un pellicidus très développé, car il n’en diffère principalement que par sa taille plus grande et par sa couleur plus foncée. 100. Taphria Bon. 769. TAPHRIA BREVIUSCULA Manh. Bul. Mosc. 1849. 230. 5*. — Long. 6 ; larg. 3,3 mill. — Sibérie, Irkutsk. Plus petit, beaucoup plus court que vivalis, s’en distin- gue surtout par son prothorax beaucoup plus court, très arrondi sur les côtés. Tête ovale, luisante, lisse, noire, une très petite striole de chaque côté entre les antennes, bouche, labre et palpes ferrugineux ; antennes plus lon- gues que la tête avec le prothorax, d’un roux ferrugineux, pubescentes. Prothorax plus large que long, subtronqué devant et derrière, tous les angles arrondis, fort arrondi, finement rebordé sur les côtés, subdéprimé, noir luisant, avec des rides transverses très fines, canaliculé au milieu, marqué de chaque côté à la base d’une fovéole plus pro- fonde imponctuée, extrême bord latéral roussâtre. Ecus- son en triangle oblong, lisse, noir. Elytres ovales beaucoup plus larges que le prothorax, arrondies au bout, subdépri- mées, noir luisant, stries assez profondes imponctuées, 2 petits points près de la 2° strie, 1°° presque au milieu, 2e bien au delà et près du bord une série de grands points inégalement espacés. Dessous entièrement noir, usant, lisse. Pattes d’un roussâtre pâle. 102. Cardiomera Bassi. 170, CARDIOMERA GENEI Bassi, Soc. ent. Fr. 1834. 324. pl. 3. f. 8. — Duv. Gen. Col. pl. 9. f. 45. — Bonvouloiri Schm. Berl. Reit. 1860. 60. — Long. 11-13; larg. 4 mill. — Sicile, Palerme; France, Pyrénées-Orientales. Allongé, noir de poix, luisant, dessous brun rouge, an- tennes et labre bruns, pattes jaune clair. Tête longue, peu convexe, biimpressionnée en devant, carènes ocu- laires droites, minces, finement strigueuse eu dedans, at- ANCHOMENUS, 431 ténuée en col derrière les yeux, qui sont assez saillants ; labre en carré transverse, plat, tronqué. Antennes grèles, dépassant les épaules, 1° article épais, 2° cylindrique, deux 1/2 fois plus court que le suivant, pubescentes, sauf les 2 premiers, 3° de moitié plus long que le 4e. Palpes orêles allongés. Prothorax 2/2,5 mill., subcordiforme oblong, peu convexe, tronqué devant et derrière, angles antérieurs obtus, marqués, postérieurs aigus, côtés à re- bord élevé tranchant, sinués par derrière, impressions de chaque côté de la base très longues, sinueuses, ligne mé- diane fine bien marquée à peine raccourcie, impressions transverses anguleuses, antérieure plus forte que la pos- térieure, surface ridulée. Ecusson en triangle, plan. Ely- tres 7/4 mill., ovales, assez convexes, arrondies aux épau- les, entourées d’un mince rebord, bourrelet basal court arqué, dilatées arrondies au delà du milieu, stries lisses, assez profondes, {re et 2e réunies avant la base, scutel- laire sulciforme assez longue, interstries plans, 2 points sur le 3°, 1er au tiers de la 3° strie, 2€ au delà du milieu de la 2°, marginal marqué de quelques points inégalement écartés. Episternes canaliculés; métépisternes allongés ; épipleures terminées un peu avant l'extrémité. M. Schaum a décrit son Bonvoulotri sur des exemplaires provenant des Pyrénées-Orientales ; les différences qu’il signale ne sont même pas locales, mais purement indivi- duelles. 193. Anchomenus Bon. 171. ANCHOMENUS KRYNICKIT Sperk. Bul. Mose. 1835. 151. — Schm. Deuts. Ins. 1860. 405. 3*. — uliginosus Er. Kæf. Brand. 1. 107. — nigerrimus Chaud. Bul. Mosc. 1837. vn. 22. — Long. 11,6 mill. — Prusse, Russie, Sibérie. Plus long que angusticollis, surtout pour le prothorax, d’un noir plus profond, faiblement luisant, avec les an- tennes, les palpes et les pattes entièrement noirs ; im- pressions entre les antennes pas si profondes. Prothorax plus large que long, arrondi sur les côtés, un peu rétréci par derrière mais non échancré ; angles postérieurs obtus, mais à pointe aigüe et saillante ; milieu convexe, lisse, ligne médiane profonde, prolongée sur les impressions transverses dont l’antérieure est profonde, la postérieure 432 Il. CARAPIDES. — FERONIDÆ. légère. Elytres pas plus longues que dans l’angusticollis, mais plus parallèles, plus profondément striées; stries très finement crénelées au fond ; interstries convexes. 712. ANCHOMENUS CORSICUS Tourn. Berl. Zeit. 1860. 317. 1*. — Long. 11 mill. — Corse. Ressemble beaucoup à l’angusticollis, beaucoup plus grand et plus aplati, prothorax très large, fortement élargi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur au tiers, . puis rétréci et saillant de nouveau à la base en une petite dent; bords latéraux plus fortement réfléchis; angles antérieurs largement arrondis. Elÿtres subparallèles, for- tement élevées aux épaules; stries fortes, lisses ; inter- stries convexes ; 1 point dans la 2e strie, 2 dans la 3. Antennes, palpes et pattes d’un brun foncé. — Diffère de uliginosus Er. (Krynickii Sperk.), par sa taille plus grande, son prothorax plus fortement élargi, la pointe des angles postérieurs et les stries des élytres entièrement imponctuées. 713. ANCHOMENUS ALGIRINUS Buq. Rev. Zool. 1840. 240*, — Long. 10; larg. 3,8 mill. — Constantine. Un peu plus petit et de même forme que angusticollis et comme lui d’un noir assez brillant, palpes, antennes et pattes d’un rouge pâle. Tête allongée, convexe, lisse ; entre les yeux deux taches rouges avec un point bien marqué sur chacune d'elles. Prothorax moins convexe, couvert de rides transverses serrées, fortes. Ecusson triangulaire, presque lisse, sa pointe dépassant à peine la base des élytres. Celles-ci en ovale allongé, du double plus larges que le prothorax; stries fortement marquées. ét sans ponctuation apparente; interstries relevés, lisses, sur le 3° 2 points, 1 au milieu sur le bord de la 2€ strie, 2e plus marqué, à égale distance du 1° et de l’extrémité. Dessous d’un brun noirâtre. | 174. ANCHOMENUS (Agonum) ALPESTRIS Heer. Fn. Helv. 1842. 61. 14*. — Long. 7 mill. — Suisse, Genève. Dessous noir bronzé, dessus bleu noir; prothorax sub- arrondi; élytres striées, trifovéolées; antennes noires, pattes d’un bronzé noir. — Très voisin du parumpunctatus, mais un peu plus petit, ilen diffère par son prothorax ANCHOMENUS. 433 plus étroit, ses pattes d’un noir bronzé, ses élytres un peu plus profondément striées, avec 2 fovéoles sur le 3e interstrie, la 4° strie marquée à la base d’une 3° fovéole. 715. ANCHOMENUS (Agonum) CHALCONATUS Mén. Cat. 1832. 118. 398. — Fald. Fn. Transe. 1. 48. 40*. — Long. 7; larg. 3,3 miil. — Caucase. Voisin pour la structure et les couleurs de elongatus Dej., mais un peu plus petit, il en diffère par la forme et la ponctuation des élytres. — Tête subarrondie, un peu détléchie, lisse, luisante, d’un bronzé obscur, avec 2 faibles impressions en devant. Antennes noires ; bouche un peu ferrugineuse. Prothorax à peine plus court que large, également arrondi sur les côtés, assez convexe, d’un . bronzé obscur luisant, avec des rides transverses obsolètes, ligne médiane très faible, une courte et profonde fovéole de chaque côté à la base, une impression transverse moins profonde avant le milieu. Mcusson lisse, bronzé, arrondi au bout. Elytres ovales, d’un bronzé obscur, sub- déhiscentes, angle apical subarrondi; stries faibles, très finement crénelées ; interstries plans, lisses; 3 points, 1% sur la 3° strie, vers la base, les 2 autres écartés sur la 2strie; une série de fovéoles le long du bord marginal. Dessous noir, avec un faible reflet bronzé, segments de l'abdomen fovéolés sur les côtés. Pattes menues, allongées, d’un noir de poix ; jambes et tarses avec de faibles soies rousses. 716. ANCHOMENUS (Agonum) ARCHANGELICUS Sahlb. Ins. Fen. 18175. 118 178*. — Long. 7 mil. — Finlande. Voisin du parumpunctatus F., il s’en distingue aisément par Son prothorax plus étroit par derrière avec les angles moins largement arrondis, par l’écusson plan, par les élytres bien plus fortement striées, à épaules plus arron- dies, et par les antennes et les pattes entièrement noires; diffère de alpestris Heer par sa couleur d’un cuivreux obscur ou d’un bronzé verdâtre obscur en dessus et par ses élytres plus faiblement striées ; du gracilipes Duft. par la structure du prothorax, sa stature plus courte, ses épaules plus arrondies, et la couleur des pattes et des antennes ; du Sahlbergi Chd., auquel il ressemble le plus, Nouveau Répertoire I. — 1880. 29 434% II. CARABIDES. — FERONIDÆ. par les angles antérieurs du prothorax plus obtus et les stries des élytres moins fines, ponctuées. — Noir bronzé, en dessus d’un cuivreux obscur, parfois d’un bronzé ver- dâtre. Tête un peu ovale, sillons frontaux moins profonds, raccourcis avant les soies antérieures, mandibules d’un roux de poix au bout, et palpes tout noirs. Antennes dépassant à peine la base du prothorax, menues, noires, 1-3 articles glabres, 3° près de deux fois plus long que les suivants, tous pubescents et presque d’égale longueur. Prothorax moins large, à peine plus court que large, rétréci vers la base, médiocrement dilaté-arrondi avant le milieu sur les côtés ; angles antérieurs moins saillants subarrondis, postérieurs chtus, mais moins largement arrondis que dans parumpunctatus, bords latéraux réfléchis; légèrement convexe, impressions oblongues atteignant le milieu, impressions transverses marquées; ligne médiane fine, rides transverses obsolètes, du reste lisse et lui- sant. Ecusson aplati, lisse, obsolètement impressionné. Elytres plus larges et près de 4 fois plus longues que le prothorax, épaules arrondies, un peu saillantes; base échancrée ; obsolètement dilatées après le milieu sur les côtés, obtusément arrondies par derrière, subsinuées près du bout, légèrement convexes ; stries fines, obsolètement pointillées, 6° raccourcie près de la base; interstries plans ou à peine convexes à la base, 3° avec 3 points sétigères, 1° vers la base contre la 3° strie, les autres près de la 2, 2e un peu avant le milieu, 3° un peu plus éloigné de l'extrémité que du 2°; luisantes, très finement alutacées. Dessous lisse, d’un noir bronzé. Pattes noires, avec un reflet bronzé, spinules des jambes et des tarses de poix, série interne des jambes de 12 spinules, remontant du bout jusqu’au delà du milieu. 717. ANCHOMENUS (Agonum) HEXACŒLUS Chaud. Bul. Mosc. 1850”. 111. 20*. — Long. 8,3-9,3 mill. — Georgie, Arménie. Antennes, palpes et pattes entièrement d’un noir profond, sans aucun mélange de brun, se rapproche par la forme du vrai lugubris, mais il en diffère essentiel- lement par son prothorax plus convexe, moins déprimé et plus étroitement relevé sur les côtés, même près des ANCHOMENUS. 435 angles postérieurs qui sont très arrondis, par ses élytres plus planes, à stries moins profondes, pas visiblement ponctuées, les 3 points du 3° interstrie beaucoup plus gros, semblables à des fovéoles arrondies. D’un noir très luisant sans aucun reflet métallique. 118. ANCHOMENUS (Agonum) LONGICORNIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 134. 158*. — Long. 9 mil. — Lenkoran, avril. Ressemble un peu à l’elongatus. Yeux moins saillants, aplatis ; prothorax plus large, un peu plus échancré anté- rieurement ; côtés plus arrondis au milieu et paraissant un peu anguleux; base non oblique vers les angles, tronquée presque carrément avec deux légères sinuosités; bords latéraux moins relevés, étroitement transparents ; . impression de chaque côté de la base moins marquée; élytres plus larges et plus courtes; épaules moins sail- lantes ; stries plus marquées et distinctement ponctuées ; interstries moins plans, avec 3 points seulement sur le 3°. Antennes très grêles et très longues. Brun-noirâtre obscur; extrémité des palpes, 1°r article des antennes, trochanters, base des cuisses, jambes et tarses d’un brun ferrugineux. 119. ANCHOMENUS (Agonum) NITIDUS Mots. Ins. Sib. 136. 225. pl. 6. f. 11. Ab. xvnr. 88. — Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 112. 21”. Long. 9,3 mill. — Irkouisk. Fait le passage de l’hexacælus au viduus. En dessus d’un bronzé obscur très brillant; antennes, palpes, pattes et tout le dessous d’un noir foncé sans teinte brune. Plus allongé. Prothorax comme dans le {°', bords latéraux également peu réfléchis, mais angles postérieurs pro- noncés comme dans le 2°, cependant moins large. Elytres plus étroites, moins arrondies sur les côtés, moins convexes, assez planes; stries moins profondes, sans ponctuation distincte; interstries plans, les 3 points fovéoles sur le 3° presque aussi marqués que dans hexacælus. 180. ANCHOMENUS (Agonum) SAHLBERGI Chaud. Bul. Mosc. 1850. 117. 30*. — Long. 9,3 mill. — Daouric. On le confondrait à première vue avec elongatus, mais il en est bien distinct; dessus d’un bronzé plus cuivreux, 4306 II. CARABIDES. — FERONIDÆ, antennes, palpes, pattes et dessous d’un noir profond sans aucun mélange de brun. Prothorax un peu moins étroit, et par là même un peu plus raccourci, à peine déprimé vers les bords latéraux qui sont moins relevés, angles postérieurs à sommet subarrondi et obtus, sans dent ; fossettes de la base bien marquées, à fond presque lisse. Elytres à peu près de même forme; angle huméral plus obtus et plus arrondi; stries lisses et peu enfoncées; interstries plans, même of, 3 points sur le 3e. — Diffère du nitidus par la forme du prothorax et les points des élytres. 181. ANCHOMENUS (Agonom) LONGIPENNIS Manh. Bul. Mosc. 1844 426. 55-56*. — Astrabat. Noir, moins luisant, prothorax presque carré, arrondi sur les côtés, échancré au bout, avec les angles posté- rieurs obtus, canaliculé au milieu, subarrondi à la base avec les angles très petits, à peine visibles, fossettes pos- : térieures grandes, légèrement marquées, pointillées ; élytres plus larges que le prothorax, finement striées ponc- tuées, 3 points sur le 3° interstrie. — Voisin du melanarius Dej. et de la même grandeur, moins luisant, protho- rax moins arrondi sur les côtés et moins rétréci posté- rieurement; élytres beaucoup plus allongées. 182. ANCHOMENUS (Agonum) NUMIDICUS Luc. Expl. Alg. 1844, 54. 139* pl. 7. f. 7. — Long. 8; larg. 3,5 mill. — Alger. Entièrement bronzé, tête d’un vert bronzé; antennes noir obscur, 1article ferrugineux. Prothorax vert bronzé, plus allongé et moins dilaté que dans tristis; ligne mé- diane très peu marquée, avec les côtés et les angles pos- térieurs peu arrondis, et les dépressions moins marquées. Elytres d’un bronzé noirâtre, un peu plusallongées; stries assez profondes non ponctuées ; interstries larges et très peu convexes, points du 3° profonds. Dessous vert bronzé; pattes ferrugineuses. — Se distingue de tristis par sa forme plus allongée, par le 1° article des antennes ferru- gineux, par le prothorax plus allongé, moins dilaté, à ligne médiane très peu marquée, par les élytres un peu plus allongées, à stries assez profondes et imponctuées, à interstries larges et à peine convexes, enfin par l’abdo- men vert bronzé et les pattes ferrugineuses. LEA Eg es TAROT ANCHOMENUS. 437 183. ANCHOMENCUS (Agonum) FUSCICORNIS Guér. Rev. zool. 1847. 91*. — Long. 8; larg. 3 mill. — Syrie, Abyssinie. Noir, antennes brunes, pâles à la base ; prothorax étroit, su bcordiforme ; élytres allongées, subparallèles, finement striées; pattes d’un roussâtre flave obscur, cuisses plus claires. Ressemble au premier abord aux livens et albipes de Gyÿ1- lenhal, mais il est moias luisant, il se distingue du ir par l’absence des petites taches fauves sur la tête, par ses élytres dépourvues des 3 points, et à interstries tout à fait plans, tandis qu'ils sont convexes et bien plus lui- sants dans le Zivens ; on ne peut le confondre avec albipes dont le pronotum a le bord postérieur fortement ponctué et les interstries sont un peu convexes. 184. ANCHOMENUS (Agonum) FUSCIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 110. 18°. — Long. 8-8,3 mill. — Crimée. Diffère du sordidus, dont il se rapproche le plus, par un prothorax et des élytres moins larges; celles-ci moins ovales, beaucoup moins fortement striées, stries à points bien plus légers, interstries plans, extrémité un peu plus sinuée. Bords du prothorax non diaphanes; élytres non jaunâtres, mais d’un brun tirant un peu sur le jaune vers les bords; antennes et pattes brunes et non jaunâtres comme celles du sordidus; bords du prothorax moins rele- vés, fond des impressions de la base pas aussi rugueux; prothorax pas aussi étroit © que S. 189. ANCHOMENUS (Agonum) BRACHYDERUS Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 120. 347, — Long. 9,3-10,3 mil. — Alaghez, Arménie. Très reconnaissakle à son prothorax très court, encore plus court que celui du brevicollis Esch. Couleur du des- sus varie comme dans parumpunctatus : bronzé clair, ou noire, ou violette; dessous, palpes, antennes el pattes en- tièrement noirs. Tête plus grosse et moins rétrécie pos- térieurement. Prothorax bien plus court, plus large, très transverse, moins arrondi suæ les côtés, et coupé moins obliquement à la base près des angles postérieurs, qui par là semblent un peu plus marqués. Elytres plus larges, rebord de la base ne remontant pas vers l’écusson, dessus 438 II. CARABIDES. — FERONIDÆ. plan, côtés plus droits et plus parallèles, stries lisses et plus fines surtout © ; 3 points sur le 3° interstrie. 185. ANCHOMENUS (Agonum) MENETRIESI Fald. Fn. transe. mr. 2. — stenoderus Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 118. 32*. — chalcono- tus Chaud. Car. Cauc. 135.— Long. 9,3 mill. — Turcomanie, Tiflis. Intermédiaire entre elongatus et parumpunctatus. Plus allongé que celui-ci. Tête plus étroite, plus allongée, plus rétrécie derrière les yeux; antennes plus longues et plus grêles. Prothorax un peu plus large que la tête avec les yeux, mais plus étroit que dans parumpunctatus, à peu près aussi long que large, carré; bord antérieur à peine échancré, avec les angles nullement avancés, côtés peu arrondis ; base remontant assez obliquement vers les an- gles, à sommet très obtus, mais bien marqué et peu ar- rondi ; dessus légèrement convexe, finement ridé en tra- vers; ligne du milieu finement marquée: impression transverse antérieure en angle peu suvert, les deux fos- settes de la base assez enfoncées, allongées et prolongées vers le milieu ; côtés non déprimés, finement relevés, un peu plus vers les angles postérieurs qui portent un très petit tubercule. Elytres assez amples, presque plus larges que celles du parumpunctatus, mais plus longues, sembla- bles d’ailleurs pour la forme; stries fines mais distincte- ment ponctuées; interstries très plans, 3 points sur le 3e. Couleurs à peu près les mêmes; antennes, palpes et pattes bruns, 1° article des antennes et cuisses quelque- fois plus clairs avec un reflet bronzé plus ou moins ver- dâtre ; rebord inférieur des élytres jaunâtre ; dessous quelquefois noirâtre. Le chalconotus Mén. est plus petit, plus court, à protho- rax presque transverse ; il n’est probablement qu’un petit individu du versutus. 187. ANCHOMENUS (Agonum) CONSIMILIS Gyl. Ins. Suec. 11. 1810. 161. 67 (Harpalus). — Long. 5,6 mill. — Laponie. Taille, stature et grande ressemblance avec le 4-punc- tatus de Geer., mais pas de fovéoles, seulement quelques points très petits, sur le disque des élytres. — Tête oblon- gue, d’un noir bleuâtre, luisante, lisse, de chaque côté entre les antennes une fovéole arquée; mandibules d’un ANCHOMENUS. 439 roux de poix,; palpes allongés, noirs. Antennes plus lon- sues que le prothorax, entièrement noires. Prothorax court transverse, tout comme dans celui-ci pour la structure, un peu convexe sur le disque, d’un noir bleuâtre, mar- qué de nombreuses rides obsolètes, ligne médiane fine, de chaque côté à la base une fovéole oblongue oblique. Écusson en triangle, oblong. Elytres oblongues, plus lar- ges que le prothorax, dilatées au delà du milieu, tron- quées sinuées obliquement au bout, médiocrement con- vexes, d’un verdâtre obscur, plus luisantes; stries fines imponctuées ; 3 ou # petits points sur l’interstrie qui sé- pare la 2° de la 3e; vers l’extrémité sur l’interstrie mar- ginal 4-6 fovéoles ocellées, et quelques rides irrégulières vers la base. Dessous noir bleuâtre, luisant, un peu ponc- tué. Pattes allongées, menues, noires, cuisses avec un re- flet bleuâtre. 188. ANCHOMENUS (Agonum) RUGICOLLIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 133. 156*. — Long. 9 mill. — Caucase, Kobi, juin. 2,700 mètres. Il à quelque affinité avec fristis, mais il en est bien distinct. Tête un peu plus large, yeux moins proéminents, un peu déprimés. Prothorax plus court et plus étroit, un peu rétréci vers la base, plus largement et plus profondé- ment échancré en devant; angles antérieurs proéminents, un peu aigus; côtés moins arrondis; angles postérieurs marqués ; base tronquée plus obliquement des deux côtés ; dessus plus plan, sans impressions transverses, finement ridé transversalement ; fossettes de la base lisses, moins marquées. Elytres plus grandes, plus acuminées, plus planes, plus distinctement striées, interstries un peu con- vexes. D'un noir brillant, le dessus d’un cuivreux obscur, quelquefois verdâtre. 189. ANCHOMENUS TURKESTANICUS Ball. Bul. Mosc. 1870. 328. 27°. — Long. 9-9,5 mill. — Turcménie, Chodshent. Noir, prothorax carré avec les côtés arrondis et les an- gles postérieurs obtus. Elytres en ovale allongé, striées- ponctuées ; 3€ interstrie avec 3 points enfoncés. Antennes et tarses d’un roux brun. 440 II, CARABIDES, — FERONIDÆ. 104. Olisthopus Dej. 190. OLISTHOPUS HUMEROSUS Woll. Ins. nat. hist, 17. 1858. 407. — ns. Atlant. 1864. 35. 101. — maderensis Var. B. Woll. Ins. Mad. 1854. 35. — Iles Deserta grande, Bugio. Plus grand que maderensis, opaque; brun rougeûtre, bords du prothorax et des élytres largement et distincte- ment pâles, ainsi que la suture; prothorax à peine ponc- tué par derrière; interstries des élytres très distinctement granulés, les angles huméraux aigus, et les 3 points en- foncés sur la 3° strie presque obsolètes. — Regardé d’abord par Wollaston comme une grande variété locale du ma- derensis, a été plus tard admis par lui comme espèce dis- tincte, 191. OLISTHOPHUS MADERENSIS Woll. Ins. Mad. 1854, 35. 25”. pl. 1. f. 7. — Long. 7-8 mill. — Madère, abondant l’hiver. Ovale, très luisant, un peu convexe, ordinairement d’un brun cuivreux foncé ou même noir cuivreux. Tête et prothorax plus foncés que le reste de la surface ; tête allongée, prothorax assez grand, large en avant et fort arrondi par derrière, rugueusement ponctué sur les côtés et par derrière, une canalicule le long du disque; marge extrême très peu distinctement plus pâle. Elytres finement striées, interstries, à un très fort grossissement, très finement granulés, avec 3 impressions plus ou moins dis- tinctes le long du disque, près de la 3° strie; bords spé- cialement aux environs de l’épaule aistinctement, suture plus ou moins obscurément, brunâtres. Pattes, antennes et palpes d’un testacé pâle. — $Se distingue de l’ericæ par son corps plus grand, plus large, plus ovale et plus con- vexe, par sa couleur plus obscure, par son prothorax plus large et plus arrondi postérieurement, et par les trois points enfoncés sur le disque des élytres plus petits et moins distincts, ordinairement aussi plus luisant et la bordure pâle des élytres n’est apparente quelquefois qu'aux épaules et a toujours une tendance à disparaître postérieurement. 192. OLISTHOPUS ACUTANGULUS Woll. Cat. Mad. Coléopt. 1857. 13. 29*, — Long. 7 mill. — Madère. Semblable au maderensis, mais plus foncé, et avec les OLISTHOPUS. LE | élytres beaucoup plus grossièrement alutacées (et par suite moins luisantes). Tête et prothorax à peine visi- blement plus étroits; élytres beaucoup plus profondément striées, avec les épaules plus aigües; appendices bien plus obsr-urs. Antennes et palpes d’un ferrugineux brun, pattes d’un testacé brun. — Se rapproche du glabratus par ses élytres profondément striées, et les angles huméraux aigus. 193. OLISTHOPUS GLABRATUS Bul, Can. Col. 1538. 56. — Woli. Cat. Can. Col. 1864. 43. 91*, — Long. 4,6-7 mill. — Canaries, Ténériffe, Gomère, Hierro. Noir bronzé, assez étroit, subconvexe, très luisant; pro- thorax presque imponctué; élytres oblongues, aigües à Pépaule, profondément striées, interstries assez distinc- tement pointllés, 3° marqué de 3 points, limbe plus ou moins distinctement plus pâle ; antennes, palpes et pattes d’un testacé pâle, ces dernières rembrunies vers le bout. — Très voisin du maderensis, il en diffère en ce qu'il est un peu plus luisant et a le prothorax un peu plus grand, un peu plus avancé au milieu de la base (au devant de l’éeusson), qui est relativement imponctuée ainsi que les côtés, les élytres un peu plus oblongues, à peine moins convexes, plus profondément striées, avec les interstries plus distinctement pointillés et non alutacés, et la suture plus claire que le disque. 194. OLISTHOPUS ERICÆ Wol. Ins. Mad. 1854. 37. 26°. pl. 1. f. 8. Long. 5,6-6,3 mil. — Madère, forêts, sous l'écorce des Erica scoparia et arborea L. Plus étroit que le maderensis, ovale allongé, luisant, déprimé, d’un brun cuivreux pâle, accidentellement presque d’un testacé bronzé, et quelquefois avec une légère teinte métallique bleue ou verte. Tête et prothorax plus foncés que le reste de la surface; tête plus courte _que celle du maderensis; prothorax étroit et atténué posté- rieurement, toutefois avec les angles postérieurs non complètement arrondis, très rugueusement ponctué sur les côtés et par derrière avec une profonde canalicule le long du disque; côtés quelquefois un peu pâles. Elytres faiblement striées, interstries distinctement granulés, HE 2) le 442 II. CARABIDES. — POGONIDÆ. avec 3 impressions très grandes et distinctes près de la 3° strie; bords et suture plus ou moins distinctement et largement pâles, la couleur claire parfois assez étendue pour ménager le long du disque une bande allongée un peu plus obscure. Pattes, antennes et palpes d’un testacé très pâle. Sa petite taille, son co-pe plus étroit et plus aplati, joints à sa surface plus pâle et plus métallique, son pro- thorax plus carré, ses points enfoncés sur les élytres plus grands et plus profonds le séparent à première vue du maderensis. 195. OLISTHOPUS ELONGATUS Woll. Ins. Mad. 1854. 38. 27. — glabratus Hart. Geol. Verh. Lanz. et Fuert. 140. 141. — Long. 4,2 mil. — Madère, Porto-Santo, Lanzarole et Fuerteventura. Ovale allongé et fortement parallèle, un peu luisant, déprimé et d’un brun bronzé. Tête et prothorax un peu plus foncés que les élytres ; tête un peu courte; prothorax presque carré, avec les angles postérieurs un peu arrondis, rugueusement ponctué sur les côtés et par derrière, cana- liculé le Iong du disque. Elytres distinctement striées, 3 impressions un peu grandes près de la 3° strie; bords, spécialement aux épaules, obscurément brunâtres. Pattes, antennes et palpes d’un testacé pâle. On peut reconnaître cette espèce de ses congénères de Madère à sa forme plus étroite et plus parallèle, et à son prothorax concolore, presque carré. Il est le représentant du fuscatus, dont il s'éloigne par sa taille beaucoup plus petite, sa forme plus étroite et plus parallèle, sa surface d’un bronzé pâle, son prothorax plus carré ei un peu plus court et ses élytres moins profondément striées. POGONIDÆ : 106. Patrobus Dej. 196. PATROBUS OVIPENNIS Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 164. 1*. Soc. ent. Belg. x1V. 42. — rufipes Gebl. Bul. Mosc. 1847. — Long. 7,6-8,5 mill, — Sibérie. Bien distinct du rufipes Duft {excavatus Payk. Dej.), or- dinairement plus petit et remarquable par la forme ovale de ses élytres; sillon transversal du vertex plus profond, yeux plus saillants; prothorax plus court, avec les im- PATROBUS — DELTOMERUS, 443 pressions de la base encore plus marquées; élytres plus courtes, bien plus ovales, plus arrondies sur les côtés, stries plus distinctement ponctuées, effacées vers les bords latéraux et vers l’extrémité. 1022 Deïtomerus Mots. 797. DELTOMERUS TRISERIATUS Putz. Led. Cauc. 1878. 67. pl. 1. Î. 4. — Long. 11; larg. 3,5 mil. — Caucase, près des neiges, Schefsurie. Noir luisant, palpes et pattes testacés, antennes brunes. Tête ovale, avec quelques points derrière les veux; yeux petits, saillants. Prothorax subcordiforme allongé, à peine plus large que la tête, pas plus long que large, tronqué devant et derrière, côtés arqués en avant, rétrécis au-dessous du milieu, sinués au-devant des angles posté- rieurs qui sont droits. Elvytres oblongues-allongées, éga- lement rétrécies à la base et au bout, un peu aplaties, stries profondes, pointillées, interstries un peu convexes, 3e, bc et 7° à 10 points. — Il diffère de elegans, Raddeï, fulvipes, tutricus et carpathicus par sa couleur noire; d’elon- gatus, auquel il ressemble beaucoup, par la couleur de ses pattes; cependant il a le prothorax bien moins cordi- forme, les élytres un peu plus larges vers le milieu, les points du 3° interstrie plus petits et plus nombreux, et les rangfes des 5° et 7°. _ 798. DELTOMERUS DUBIUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 130. 150*, — Long. 11-12 mill. — Imérétie, près des neiges. Intermédiaire entre elongatus et validus, diffère de l’un par la stature plus raccourcie. Tête moins allongée; front plus profondément canaliculé de chaque côté. Prothorax plus court, moins long que large, plus arrondi antérieu- rement sur les côtés; angles antérieurs un peu plus aigus; base tronquée très peu obliquement sur les côtés. Elytres beaucoup plus raccourcies, plus ovales; interstries un peu moins convexes. Pattes un peu moins allongées. 799. DELTOMERUS FULVIPES Vict. Mots. Bul. Mosc. 1839. 84. pl. 6. fig. f. — Long. 11,6; larg. 3,3 mill. — Touchetie. Ressemble un peu à l’A. scrobiculatus, mais plus allongé, Tête assez grande, rétrécie postérieurement, marquée Lh Il. CARABIDES. — POGONIDÆ. fortement entre les antennes de deux enfoncements lon- gitudinaux et sur le ventre de quelques gros points avec de longs poils relevés, noirs; veux saillants. Prothorax plus large que la tête, aussi long, aplati et assez forte- tement en cœur avec la base coupée carrément, angles antérieurs peu saillants, bords latéraux réfléchis et garnis de quelques poils relevés, comme la tête; ligne du milieu bien visible, ainsi que les enfoncements à la base, pa- raissant réunis par des rugosités transverses et par des points. Ecusson triangulaire. Elytres plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, déprimées, en ovale assez régulier et tronqué à la base; 8 stries ponctuées sur cha- cune, interstries, surtout 3°, 5° et 7°, ponctués et couverts, principalement à la partie antérieure, de poils assez roides ; extrémité faiblement sinuée. Antennes plus longues que la moitié du corps, un peu sétacées, avec le 1er article gros et lisse et les suivants velus; d’un jaune rougeâtre, ainsi que les palpes, les pattes et souvent le dessous. Jambes et cuisses couvertes de longs poils jaunes. 800. DELTOMERUS RADDET Putz. Led, Cauc. 1878. 67*. — Long. 12 ; larg. 4,2 mill. — Caucase, Mont Chefsuri. Marron clair, élytres plus obscures, palpes, antennes et pattes testacés. Tête presque carrée, à peine rétrécie derrière les yeux, ensuite traversée par un profond sillon; yeux petits, à peine saillants; antennes longues, grêles. Prothorax à peine plus large que la tête, visiblement plus long que large, tronqué devant et derrière, côtés antérieurs peu arqués, sinués au-devant des angles postérieurs qui sont droits. Elytres oblongues-allongées, légèrement di- latées au-delà du milieu, avec les épaules défléchies, arrondies sans sinuosité à l’extrémité, planes, striées- ponctuées, 3° interstrie marqué de 6-8 points, 5° d’un plus grand nombre. — Voisin de lelegans Chaud. Il en diffère par sa taille constamment plus grande, son pro- thorax beaucoup moins cordiforme, les stries moins pro- fondes et la ponctuation du 5° interstrie. 801. DELTOMERUS VALIDUS Chaud. Car. Cauc. 1846. 131.151". — Long. 10-11 mill. — Monts Abbastouman. Beaucoup plus racccourci et robuste que elongatus. Tête POGONUS. 445 plus large, beaucoup plus courte, yeux plus proéminents ; antennes plus courtes, 1° article plus épais, 4-11 plus courts et plus gros. Prothorax beaucoup plus court, un peu transversal, plus large antérieurement, et plus cordi- forme; angles antérieurs un peu prolongés; ceux de la base droits, aigus; côtés encore plus arrondis antérieure- ment que dans dubius, plus longuement et plus fortement sinués près de la base; bords latéraux assez largement déprimés et relevés, un peu rugueux ; ligne du milieu plus enfoncée, ainsi que la transversale postérieure, et les fossettes de la base; près de l’angle postérieur une petite strie courte, assez distincte. Elytres un peu plus larges, beaucoup plus courtes: extrémité plus obtuse; dessus un peu plus plan; bords latéraux plus réfléchis; stries lisses, plus profondes. Pattes un peu plus courtes, surtout plus fortes: poils plus longs; la couleur noire plus obscure et plus brillante. 168. Pogonus De]. 802. POGONUS ATROCYANEUS Dieck. Heyd. Spain. 1870. 60. 3*. — Long. 5-6 mill. — Baie de Cadix. Bleu noir, avec un reflet vert, brillant métallique, étroit parallèle. Prothorax fortement élargi en devant, étranglé par derrière, très éparsement ponctué à la base, fosseltes basales allongées et profondes, sillon médian nettement marqué. Elytres fortement striées ponctuées, la ponctua- tion disparaissant peu à peu par derrière et sur les côtés, suture distinctement élevée. Pattes luisantes, d’un brun de poix, avec les jambes et les tarses plus clairs ; 2° article des antennes rougeûtre au bout. — Ne peut se confondre qu'avec le meridionalis; mais ses yeux sont moins sail- lants, son prothorax est plus fortement élargi sur les côtés, avec les angles antérieurs plus déclives et plus rappro- chés de la tête, ce qui fait paraître la surface bien plus convexe, le bord antérieur plus échancré ce qui rend les angles plus saillants, les points de la base plus légers et plus épars, les stries des élytres plus profondes, un peu plus irrégulièrement et plus fortement ponetuées; la cou- leur est constamment d’un bleu noir avec une légère teinte verdâtre, ce qui ne se voit dans aucun sneridionalis. 446 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. 803. POGONUS RETICULATUS Schm. Berl. 1857. 136*. — Long. 9,6 mill. — Grèce, Nauplie. Ressemble beaucoup au gilvipes Dej. ; mais il a la tête plus petite, une autre forme de prothorax, les élytres plus courtes, un peu mates par leur sculpture aciculée distincte, etleurs stries, non pas plus profondes vers le bout comme dans gülvipes, mais un peu plus légères. — Tête petite, stries interoculaires moins profondes. Antennes brun rou- geâtre. Prothorax plus long et plus étroit, quoique bien plus large que la tête, fortement arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu, très légèrement rétréci au devant des angles postérieurs qui sont peu saillants, ligne médiane plus fine, impression transverse antérieure légèrement et finement ponctuée, postérieure presque obsolète; base plus finement ponctuee au milieu que dans les impressions longitudinales des côtés, une 2° petite impression près des angles. Elytres planes, plus courtes, plus arrondies sur les côtés, striées d’aciculations denses, plus distinctes que dans les autres espèces, et par là légèrement luisantes, presque vernissées, stries assez profondes, assez fortes mais plus légères, points bien plus fins par derrière et sur les côtés, mais les stries sont aussi profondes derrière que devant; 3tinterstrie avec 5 points, les 2 antérieurs près de la 3° strie, 3° et 4° au milieu de l’interstrie au tiers postérieur, 5° près du bout près de la 2° strie. Dessous lisse. TRECHIDÆ 109. Trechus Clairv. 804. TRECHUS DIAPHANUS Rotib. Berl. 1874. 328. 4°. — Long. 6 mill. — Grèce, Taygète. Taille du rubens F., couleur rougeâtre transparente du Büilimeki, intermédiaire entre les Trechus et les Anophthal- mus par des yeux petits. Se place près du microphthalmus Mill. dont il se distingue par sa grande taille, sa convexité plus grande, ses longues antennes, son prothorax plus étroit et les élytres autrement striées. — Tête petite, en ovale allongé, sillons frontaux profonds, joues abaissées au rnilieu et à Ia partie postérieure de la tête. Yeux ponc- tiformes, plans, à facettes visibles, avec un point entre TRECHUS. 447 eux et le sillon. Antennes plus longues que la moitié, articles très allongés, diminuant peu de longueur vers le bout, tous sauf le 1% bubescents, 3° deux fois aussi long que le 2°. Prothorax petit, pas plus large que long, 2 fois plus large que la tête, fortement rétréci par derrière, avec les angles postérieurs aigus et le bord latéral mince, tranchant et réfléchi; impressions basales assez étroites et profondes; ligne médiane forte dans toute sa longueur, très enfoncée en devant, fovéiforme au devant de la base, et formant de chaque côté un pli fin et court; base très finement rugueuse sur une moindre étendue. Elytres mé- diocrement convexes, près de 3 fois aussi larges à l'épaule que le prothorax à la base, 3 fois 1/2 aussi longues que lui, très légèrement élargies jusqu’au delà du milieu, puis rétrécies, largement arrondies, un peu obtuses à l’extré- mité; 1-2 siries assez profondes et fortement ponctuées, les suivantes sont de plus en plus légères et moins ponc- tuées, 7° toujours distinctement ponctuée; toutes les stries raccourcies au bout; portion recourbée de la 1'° bien marquée ; sur la 3° strie existent 3 forts points, 1°" près de la base, 2° au milieu, 3° non loin du bout. 805. TRECHUS CORPULENTUS Weise Berl. 1875. 356. 1°. — Long. 9,1 will. — Hongrie, Luhy. Très voisin du procerus Putz., 1l s’en distingue par son prothorax plus large par devant, beaucoup plus rapide- ment rétréci par derrière, et par ses élytres larges plus légèrement striées. Noir de poix, bouche, antennes, partie postérieure du dernier segment abdominal jaune rougeà- tre, pattes beaucoup plus claires. Antennes déliées, 2° article moitié aussi long, 3° plus long que Île 4°. Tête avec 2 sillons frontaux profonds, arqués. Prothorax cordi- forme, bord postérieur beaucoup plus étroit que l’anté- rieur, fortement arrondi sur les côtés, rétréci soudaine- ment en devant, graduellement par derrière, redressé aux angles postérieurs qui sont marqués, presque pointus; dessus assez convexe avec une ligne médiane profonde; fossettes basales grandes, chacune avec deux impressions, l’une plus grande près des angles postérieurs, l’autre plus petite vers la ligne médiane. Elytres en ovale large, peu 448 II, CARABIDES, — TRECHIDÆ. arrondies sur les côtés, plus brusquement arrondies aux épaules qu'aux angles postérieurs, stries indistinctement ponctuées, 3 internes également fortes, 4-5 plus légères, 6-7 extrêmement fines, presque obsolètes; 3 points forts sur Ja 3° strie, 1 près de la base, 2° avant le milieu, aussi loin du 1° que celui-ci de la base, 3° avant l’extré- mité. (Dans le procerus Putz. le 3° point placé au milieu est beaucoup plus éloigné du 1%), la 2° strie finit en avant l'extrémité en un point profond. 806. TRECHUS LEDERI Putz. Led. Cauc. 1878. 82*. — Long. 2,9; larg. 1 mill. — Daghestan, à 3,300 mètres à la limite des neiges; Kasbek. Fauve, tête rembrunie, palpes, antennes et pattes d’un testacé pâle. Labre largement et peu profondément échan- cré. Antennes assez épaisses, 2° article plus long que les suivants. Yeux petits, déprimés, égaux à l’intervalle posté- rieur. Prothorax brièvement cordiforme, angles antérieurs arrondis, postérieurs droits à pointe obtuse. Elytres briè- vement ovales, tronquées obliquement à la base, avec les épaules défléchies, planes, toutes les stries distinctes, les 6 premières plus profondes. — Cette espèce a l'aspect de l’ovatus mais elle est notablement plus petite, ses antennes sont plus épaisses, plus courtes; son prothorax est plus court, plus large en devant, moins rétréci en arrière, où les angles ont la pointe plus obtuse; les élytres sont plus courtes, les épaules plus atténuées, moins arrondies. La ligne orbilaire, dirigée dans ovatus vers la base interne des antennes, l’est vers la base externe. 807. TRECHUS MODESTUS Putz. Stet. 1874. 49. 1*. — Long. 3; larg. 1,2 mill. — Alpes du Piémont. D'un noir de poix avec le prothorax, ou au moins ses bords, roussâtre, de même que les marges et la suture des élytres; palpes, pattes, 1-2 articles des antennes tes- tacés, 3 et suivants plus ou moins tachés de brun ; 2 et 4 d’égale longueur; la ligne orbituire se dirige entre la base et l'angle de l’épistome, le point oculaire extérieur est beaucoup plus large que l’autre. Yeux peu saillants, du triple de la largeur du tubercule post-oculaire. Pro- thorax brièvement subcordiforme, arrondi en avant, élargi « TRECHUS,. +49 jusqu'au tiers antérieur, puis se rétrécissant en arc jus- qu'aux angles de la base qui sont assez petits, saillants, plus aigus que droits ; les deux fossettes de la base assez profondes, un peu rugueuses, réunies par l'impression transverse postérieure très distincte; sillon longitudinal profond surtout en arrière; rebord marginal large et régulier. Elytres brièvement ovales, convexes au delà des épaules, rebord basal prolongé en ligne droite; stries ponctuées, 4-3 seulement distinctes dans toute leur éten- due, 4-5 un peu seulement vers l’extrémité ; piliers des hanches postérieures d’un 5° plus longs que l'intervalle coxal. Diffère du glacialis par la direction du rebord basal des élytres, par sa taille plus petite; la ligne orbitaire diri- gée entre la base des antennes et l’épistome, les bourre- lets postoculaires moins larges, le prothorax moins rétréci à la base, les élytres plus courtes, plus ovales: — du rotundatus par les angles de la base du prothorax aigus; — du sinuatus par le prothorax plus large en avant. moins rétréei en arrière, les élvtres un peu plus larges, les bourre- lets postoculaires plus étroits, une autre direction de la ligne orbitaire; — du Putzeysi par son prothorax beau- coup plus court et autrement conformé, les stries des élytres distinetement ponctuées, etc. — du striatulus par sa taille moindre, ses élvtres moins larges, son prothorax plus court moins rétréci en arrière; direction de la ligne orbitaire presque la même. 808. TRECHUS DEBILIS Woll. Soc. Ent. Lond. 1871. 217. — Long. 3,3 mill. — Madère St-Ant. da Serra, forêts élevées, au printemps. Oblong, un peu étroit, assez luisant, subdéprimé, roux de poix, tête et suture des élytres (et le limbe vers les deux bouts) plus clairs; prothorax presque carré, à peine rétréci à la base; élytres oblongues, un peu déprimées, profondément striées ; antennes et pattes allongces, grêles, testacées, antennes et parfois jambes plus ou moins obscures. | Voisin du flavomarginatus, il en diffère par son corps plus étroit, plus oblone, plus grêle et un peu plus déprimé, peu à peu moins luisant mais plus clair (plus roussâtre), 450 II, CARABIDES. — TRECHIDÆ. tête surtout moins obscure; prothorax un peu plus carré, c’est-à-dire sensiblement moins rétréci en arrière; élytres plus parallèles sur les côtés, un peu plus subdéprimées et bien plus profondément striées, plus concolores ; antennes el pattes un peu plus longues et plus grêles. 809. TRECHUS 4-MACULATUS Mots. Cat. Rus. 1845. 7. note 1* — Var. agilis Mots. id. Note 2. — Alpes du Caucase. Ressemble au rubens, mais il est plus grand, et ses ély- tres avec les épaules et le bout plus clairs que le reste de la surface, paraissent ornées de 4 taches plus ou moins distinctes. Le agilis Mots. lui ressemble beaucoup, cependant il est plus petit et a le prothorax plus clair. 810. TRECHUS OLYMPICUS La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 434*, — Long. 4-4,5 mill. — Chypre, mont Olympe. Oblong, assez convexe, glabre, d’un fauve testacé clair. Tête suballongée (évidemment plus étroite que dans minu- tus), assez convexe, sillons frontaux profonds, yeux mé- diocres, pores orbitaires plus fortement divergents par derrière, intervalle postoculaire égalant la moitié de la longueur de l’œil; antennes assez fortes, atteignant le tiers des élytres, 2° article un peu plus court que le 4. Prothorax presque transverse, à peine cordiforme, plus large à la base qu’au bout; côtés à courbe assez régulière, peu fortement sinués aux angles postérieurs; ceux-ci presque droits, non rétus au bout; base droite ne dépas- sant pas au milieu les angles postérieurs, bord latéral largement réfléchi, fovéoles basales assez profondes. Ely- tres en ovale oblong régulier, à peine ou nullement élar- gies au-delà du milieu, près de 2 fois plus larges que le prothorax, plus de moitié plus longues que larges, stries 1 à 4 ponctuées, 5-7 atténuées, pointillées, 8° obsolète. Se place près de subnotatus Dej.; dont 1l se distingue par sa taille plus faible, sa forme plus allongée, sa tête un peu plus étroite, ses antennes plus longues et plus grèles, à 2 article plus allongé, ses yeux plus petits, avec les lignes des pores orbitaires bien plus divergentes en ar- rière, et l'intervalle postoculaire notablement plus large; les élytres bien plus allongées, régulièrement ovales À | À ( TRECHUS. 451 oblongues, au lieu d’être fortement élargies vers leur tiers postérieur. 811. FRECHUS CRUCIFER La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 434*.— Long. 3,0 null. — Syrie, Nazareth, Jourdain, Djebel-el-Cheïk. Ovale oblong, peu convexe, glabre, ailé, tête et protho- rax d’un roux clair, élytres d’un Dam noir (parfois plus claires, de la couleur du corps), 2 taches, l’une humtrale, l’autre antéapicale atteignant le bord externe, antennes et pattes testacées ; tête médiocre, triangulaire, yeux grands, saillants, pores orbitaires légèrement divergents en ar- rière, intervalle postoculaire du 5e ou du 6€ de la lon- gueur de l’œil; antennes assez fortes, dépassant à peine le quart des élytres, 2 article peu plus petit que le 4°. Prorhorax subiransverse, peu cordiforme, presque deux fois plus large que la tête, bien plus large que long, à peine plus large à la base qu’au bout; côtés légèrement courbés, sinués au devant des angles postérieurs qui sont droits, dépassés par le milieu de . base, bord latéral ré- fléchi, fovéoles basales assez profondes, peu dilatées, sub- arrondies. Elytres en ovale régulier, deux fois plus larges que le prothorax, d’un quart plus longues que larges, à peine ou nullement élargies au-delà du milieu, stries 1-3 profondes, ponctuées, de plus en plus atténuées de Ja 4 à la 7°, 8° obsolète. Voisin du subnotatus Dej., ses taches testacées sur un fond noir brun dessinent une croix bien marquée, au moins dans les individus bien développés, à celle de certains Peryphus et de certains Trechus des îles atlantiques. Tache humérale triangulaire, étendue sur le tiers externe jusqu’à la 2e strie; antéapicale de forme moins déterminée, part du bord externe un peu au-delà du milieu, et descend obliquement vers l’angle apical jusqu’à la 2° strie. Il est plus petit, sa tête est plus petite et plus triangulaire; les yeux plus gros, l'intervalle post- oculaire beaucoup plus étroit, le 2° article des antennes moins court, etc. 812. TRECHUS CHAUDOIRI Levr. Soc. Lin. Lyon. 1859. 43°. — Long. 4; larg. 1,5 mill. — Sicile. D'un brun rougeâtre. Tête triangulaire, avec quelques 452 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. rides transverses peu marquées; yeux noirs, palpes et 4er article des antennes d’un jaune testacé vif; les autres articles plus obscurs ; antennes aussi longues que la moitié du corps, plus épaisses vers leur extrémité. Prothorax plus large que la tête, assez court, subtransverse, arrondi antérieurement à ses côtés, qui sont fortement rebordés ; la ligne médiane s’étend de la base au sommet; une lé- gère impression de chaque côté à la base; angles anté- rienrs très arrondis, postérieurs faiblement émoussés. Elytres plus larges que le prothorax, ovales; stries très légèrement ponctuées, 1-3 assez fortement marquées, les autres plus faiblement et même complètement effacés vers le bord externe et l’extrémité. Dessous d’un brun rou- geûtre, plus clair qu’en dessus ; pattes d’un jaune testacé. 813. TRECHUS LIBANENSIS La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 433°. — Long. 8 5-3,8 mill. — Liban. Assez allongé, peu convexe, aptère, d’un brun noir, an- tennes, pattes, bords externes du prothorax ct des élytres, ainsi que la suture, d’un fauve testacé; voisin du minutus, mais plus étroit, tête plus étroite, yeux plus petits, pores des orbites divergeant postérieurement, intervalle post- oculaire égal au quart du diamètre de l’œil, antennes à peine plus courtes, mais très évidemment plus épaisses, 2° article égal au 4°; prothorax un peu plus large que la tête, à peine plus large devant que derrière, plus rétréci postérieurement que dans le minutus, angles postérieurs légèrement obtus, non rétus au bout; base légèrement avancée au milieu, fovéoles basales arrondies, bien plus profondes et mieux limitées. Elytres près de deux fois plus larges que le prothorax, de moitié plus longues que larges, en ovale oblong, atteignant leur plus grande lar- geur un peu au delà du milieu, côtés en courbe assez régulière; stries plus fortement marquées, surtout en dedans, que dans le minutus. 814. TRECHUS MELANOCEPHALUS Koln. Mel. 1. 1845. 68. 131*. — Long. 2,7-3 mill, — Montagnes d'Arménie. Voisin du minutus; bien plus petit et plus grêle, il en diffère en outre par son prothurax cordiforme et 2-3 stries seulement distinctes sur les élyÿtres. Tête allongée d’un ANOPHTHALMUS, 453 brun de poix; front saillant, muni au devant des yeux de deux impressions longitudinales arquées en arrière. An- tennes d'un roux testacé, 1-5 articles un peu bruns au bout. Prothorax cordiforme, un peu plus long que large, convexe, testacé, luisant, une ligne longitudinale au milieu, une fovéole de chaque côté aux angles postérieurs, une impression transverse lunaire entre les fovéoles. Ely- tres d’un roux testacé, roux de poix sur la partie posté- rieure du disque, oblongues, subparallèles, assez con- vexes, striées, mais les 2 premières seules distinctes, la 3e moins marquée, les autres à peine apparentes ; 2-3 points sur la 3e. Pattes testacées. 410. Anophthalmus Schm. 815. ANOPHTHALMUS ROBUSTUS Mots. Et. Ent. xr. 1862. 44, © — Long. 8 ; larg. 7,6 mill. — Carniole, grotte de Treben. Ovale, convexe, luisant, roux brun. Tête rembrunie, atténuée obliquement en devant, 2 sillons un peu-arqués, profonds, presque droits et médiocrement rapprochés au milieu, oblitérés par derrière. Prothorax un peu plus large que la tête, rebordé, pas plus long que large, ovale, tronqué devant et derrière, un peu convexe, avec une impression transverse par derrière; angles postérieurs droits, à pointe aiguë, mais non saillante. Elytres plus de deux fois plus larges et 3 1/2 fois plus longues que le prothorax, en ovale régulier, légèrement dilatées au milieu ; stries légères, indistinctement ponctuées, 3° mar- quée de 2 fovéoles, dont la 2° un peu au-delà du milieu ; interstries presque plans ; extrémité arrondie, pliée. An- tennes des 3/4 de La longueur du corps. Plus grand, plus robuste et plus large que Bilimeki ; tête plus atténuée en avant; prothorax à angles posté- rieurs droits et pointus, mais non ressortis en épine, éiy- tres plus fortement arquées sur les côtés, ce qui les rend plus dilatées au milieu, points des stries plus visibles. d' plus étroit que ©. 816. ANOPHTHALMUS BILIMEKI Starm. Fn. xix. 114-xx1. pl. 392. f. B. — Schm. Deuts. Ins. 659. 4*. — Long. 9,3 mill. — Basse Carniole, grotte Seléer. Jaune rouge. Tête en carré long, un peu étranglée par 45% II. CARABIDES. — TRECHIDÆ, derrière. Mandibules fortes et longues, antennes plus lon- gues que la moitié du corps. Prothorax plus long que large, arrondi antérieurement sur les côtés et en ce point un peu plus large que la tête, rétréci par derrière, avec les angles postérieurs marqués, pas tout à fait droits, assez convexe, ligne médiane profonde ; une impression assez profonde de chaque côté à la base, et une impres- sion transverse postérieure légère. Elytires ovales, deux fois aussi larges que le prothorax, également et graduel- lement rétrécies devant et derrière, légèrement arrondies sur les côtés, convexes ; stries fines obsolètes en dehors et par derière, 3 grands points sur la 3°, comme dans toutes les espèces, entourées d’un mince rebord bien prononcé. Pattes un peu plus claires que le corps. 817. ANOPHTHALMUS OBLONGUS Mots. Et. Ent. x1. 1862. 45°. — Long. 6,2; long. 1,6 mill. — Carniole. Oblong, convexe, luisant, roux testacé. Tête allongée- atténuée en devant, avec 2 sillons arqués, médiocrement rapprochés, déclive postérieurement. Prothorax de la lar- geur de la têle, un peu allongé, ovale, tronqué devant et derrière, angles postérieurs droits, non saillants, ligne du milieu distincte. Elytres près de 2 fois plus larges et 3 2/3 fois plus longues que le prothorax, en ellipse régu- lière, arrondies et pliées de chaque côté au bout; stries imponctuées, 3° bifovéolée, interstries presque plans. An- tennes un peu plus longues que la moitié du corps. — Voisin de Haqueti, mais plus étroit et plus allongé; il se distingue du Bilimeki, à part sa taille plus petite et sa forme plus étroite, par les angles postérieurs du protho- rax nullement prolongés en pointe aiguë très saillante. 818. ANOPHTHALMUS SUANETICUS Reit. Berl. 1817. 289. — Led. Cauc. 83*. pl. 1. f. 2. — Long. 3 mill. — Caucase. Fait partie du groupe à élytres coupées droït à la base, comme Redtenbacheri, Milleri et pilosellus et est très voisin du dernier; il se distingue par son corps petit, beaucoup plus convexe, le prothorax plus court, avecles élytres moins longues, la pubescence sétulée, beaucoup plus éparse, à peine visible, sériée sur les élytres. — Allongé, petit, convexe, luisant, rouge brun clair. Antennes aussi longues ANOPHTHALMUS. 455 que la moitié du corps. Tête un peu allongée, un peu plus étroite que le prothorax, non étranglée par derrière, marquée en avant de sillons profonds sur les côtés, avec quelques soies plus longues au milieu. Prothorax aussi long que large, ayant sa plus grande largeur en devant, rétréci légèrement en cœur vers la base, angles posté- rieurs droits, mais en pointe saillante, muni au devant sur les côtés ainsi que près des angles antérieurs d’un long cil; dos légèrement convexe, lisse, avec quelques poils très courts et écartés, dressés, à peine distincts; au devant de la base un léger sillon transverse droit, et au milieu une ligne longitudinale fine. Elytres ayant leur plus grande largeur au milieu, 2 fois aussi longues que larges, ovales, coupées droit à la base, angles antérieurs arrondis, dos convexe, indistinctement strié, 2-3 stries plus distinctes, suturales devenant indistinctes versle bout ; surface garnie de rangées peu serrées de cils très courts, dressés, peu serrés, qui ne sont visibles qu’à un fort gros- sissement; 3° interstrie avec 3 longs cils également dis- tants ; bord latéral distinctement réfléchi; bord infléchi se rétrécissant vers l’extrémité ; de chaque côté sous l’é- paule se trouve un très long cil fin, dressé, horizontal; antennes et pattes à peine plus claires que le reste du corps. 819. ANOPHTHALMUS HACQUETI Sturm Deut, Ins. xxtr. 91. pl. 408. f. aa. — Schm. Ins. Deuts. 659. 2*, — Long. 7,5 mill.— Carniole. Cheriggdorf. Tient le milieu entre Bilimeki et Schmidti, plus rappro- ché du 1° pour la forme et la coloration, du 2° pour la taille. Antennes plus longues que la moitié du corps. Pro- thorax un peu plus court que dans Bilimeki, beaucoup plus arrondi sur les côtés avec les angles postérieurs ob- tus, assez marqués, convexe, sillon médian profond, une assez profonde impression longitudinale de chaque côté à la base. Elytres comme celles du Bilimeki, ovales, près de deux fois aussi larges que le prothorax, également et graduellement rétrécies devant et derrière, convexes, stries fines, mais un peu plus fortes sur le dos que dans le Bilimeki, légèrement ponctuées, devenant très indis- tinctes vers les bords latéraux et apical, les fossettes mar- ginales sont bien formées. 456 Il. CARABIDES. — TRECHIDÆ. 820, ANOPHTHALMUS OZAILENSIS Bed. — croaticus Hampe Berl. 1870. 332*, — Long. 6 à 8 mill. — Croatie, grotte d'Oszail. Très voisin du Hacqueti, mais tête plus ovale, prothorax plus fortement arrondi en devant sur les côtés, élytres en ovale plus court, plus étroites et bien plus convexes. Tète ovale; antennes plus longues que la moitié du corps; pronotum court cordiforme, fortement arrondi en devant sur les côtés, angles postérieurs obtus pointus, assez profondément échancré à la base, convexe; ligne médiane profonde. Elytres ovales, fortement convexes, assez profondément striées-ponctuées, stries des plus profondes sur le dos, devenant indistinctes sur les côtés, effacées avant l’extrémité ; les points très distincts sur la 3° strie et vers le bord externe. 821. ANOPHTHALMUS AMABILIS Schauf. Zool.-Bot. Gesel. Wien. 1863. 1220*.— Long. 4,5; larg. 1,5 mill. — Grottes de Dalmatie. Taille du Schaumi Scht. Antennes plus courtes; la forme du prothorax ne permet pas de le confondre avec Scopolii, longicornis et Kiesenwetteri; plus petit que Beusti, plus convexe, angles postérieurs du prothorax plus réfléchis, tête beaucoup plus longue, plus étroite, sans aucune trace d’yeux, et par là également distinct du Raymondi ; pas aussi convexe que le gallicus, prothorax beaucoup plus large par derrière et en général plus grand; il s’é- loigne du dalmatinus par son faciès, sa taille, ses élytres striées profondément ponctuées. Müilleri et Redtenbacheri Friw. d’après la description ne peuvent se rapporter à l'amabilis. — Tête avec les mandibules plus longues que le prothorax, presque aussi large que lui à la base, légè- rement étranglée au 2° tiers postérieur; impressions entre les antennes profondes, légèrement arquées par derrière de chaque côté au-devant de l’étranglement. Mandibules longues, étroites, noirâtres au bout. Labre très profon- dément échancré. Prothorax aussi long que large, côtés légèrement arrondis avant le milieu, la courbure se pro- longesnt jusqu’au devant de la base, puis redressés et formant un angle droit avec la base qui est presque tronquée, angles postérieurs réfléchis assez haut; ligne | _du milieu profonde et large ; impression basale de chaque OT TE | ee 1 ed 0 à ANOPHTHALMUS. 451 côté courte, indistincte; bord latéral étroit réfléchi. Eiyires en ovale allongé, régulièrement arrondies sur le côtés et en devant, côtés subparallèles: striées-ponctuéess, strie suturale profonde, les deux plus rapprochées moins profondes, cependant toujours plus marquées que les autres qui vont en s'affaiblissant vers les bords; la 4° sirie se réunit par derrière avec la £°, forme un arc farge au bout de l'éiytre et se recourbe de nouveau en dedans à la place des 5 et 6° stries qui sont raccourcies; à l’ex- trémité des 2e et 4° siries se trouve un plus grand point, la 3° a encore deux points plus distincts en devant, placés à la base et au milieu. — Jaune ferrugineux, transparent. 822. ANOPATHALMUS KIESENWETTERI Schm. Berl. Zeït. 1862. M9. — Lons. 7 mil. — Croatie, Grotte de Perussie. Très voisin de Hacqueti st presque aussi grand, il s’en disimgue nettement par les angles postérieurs arrondis du prothorax et les élyires plus convexes, un peu plus rétrécies par devant et par derrière. Jaune rouge foncé. Tète conformée comme dans Hacqueti avec les sillons frontaux encore un peu plus profonds. Prothorax aussi conformé d'une manière très semblable, mais un peu plus convexe, côtés plus fins et angles postérieurs arrondis, tandis que dans Hacquefi ils sont obtus, mais assez pointus: impression longitudinale de chaque côté de la base un peu plus plane et plus courte. Elytres un peu pius con- vexes, graduellement rétrécies, maïs un peu plus for- iement et plus rapidement par devant, un peu plus rétréeies également par derrière ; sculptées comme dans Hacqueti. 823. ANOPHTHALMUS GLOBULIPENNIS Schmidt. Kraïin. Lands 1859. Zoel. Bot. Wien. x. 1860 669. pl. 12. £. 3. — Schm. Deuts. Is. L 660. 3°. — Long. 3,8 muill — ÇCarniole, Eissrotte. Voisin du Seopolt, le plus petit du genre: jaune rouge comme le Bilimeki ; tète allongée, à moïtié antérieure plus foncée. Antennes plus longues que la moitié du corps. Prothorax étroit, bien plus long que large, cordiforme, ayant sa plus grande largeur près du bord antérieur ; côtés irès peu arrondis par devant, convergents par der- rière à partir du % tiers, un peu échancrés au-devant des Nouveau Répertoire I. — 1880. 26 458 II. CARABIDES, — TRECHIDÆ, angles postérieurs petits, un peu saillants, base tronquée obliquement et légèrement échancrée de chaque côté près des angles postérieurs, convexe, ligne médiane légère, impression transverse postérieure assez profonde, sans impression longitudinale de chaque côté de la base ; bord latéral étroit, moins nettement réfléchi. Elytres ovales, plus de deux fois aussi larges que le prothorax, la portion antérieure rétrécie n’est point en courbe, mais en ligne oblique, ce qui fait paraître la base comme tronquée obli- quement; fort convexes, très légèrement striées. — Très distinct par la forme du prothorax, la forme et la sculp- ture des élytres. 824. ANOPHTHALMUS TRECHIOIDES Mots. Et. Ent. x1. 1862. 44*. — Long. 5,4; larg. 2,3 mill. — Carniole. Un peu plus ovale, déprimé, luisant, brun roux. Tête rembrunie, atténuée en devant, marquée au milieu de deux sillons arqués, à peine rapprochés. Prothorax un peu plus large que la tête, pas plus long que large, cor- diforme, avec une large impression transverse par der- rière; ligne du milieu distincte; angles postérieurs droits peu saillants. Elytres deux fois plus larges et trois fois plus longues que le prothorax, ovales, stries indistinc- tement ponctuées, 3e bifovéolée en devant, interstries à peine convexes ; extrémité arrondie, pliée de chaque côté. Antennes des 3/4 de la longueur du corps. — $e distingue du Schmidti par sa forme plus déprimée et ses élytres plus ovilaires; dalmatinus est plus petit, plus court, a le prothorax plus large, plus arqué sur les côtés, les élytres plus larges et atténuées en arrière, les stries moins profondes, etc. 825. ANOPHTHALMUS ROSTRATUS Mots. Et. Ent. xr. 1862. 43*. — Long. 5 mill. — Carniole. Ovale allongé, subdéprimé, luisant, roux testacé. Tête en triangle allongé, rétrécie obliquement en devant, sil- lonnée en arc au milieu, sillons médiocrement rapprochés. Prothorax à peine plus large que la tête, presque plus long que large, cordiforme; ligne du milieu enfoncée, argles postérieurs droits, à peine pointus. Elytres de 2/3 plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, sub- ANOPHTHALMUS. 459 parallèles au milieu, un peu dilatées par derrière, arron- dies sinuées, pliées au bout; stries ponctuées, 3e bifo- véolée en devant, interstries un peu convexes. Pattes grêles. Antennes des 3/4 de la longueur du corps. — Schmidti est plus court et plus large ; la tête est plus ova- laire, moins étroite et moins atténuée en avant. 826. ANOPHTHALMUS SCEMIDTI Sturm. Deuts. Ins. xv. 131. pl. 303. — Schm. Ins. Deuts. 661. 4*.—Long. 7 mill.— Carniole, Grotte Lueg. Rouge-jaune pâle. Tête assez longue, plus fortement étranglée par derrière que dans le Bilimeki. Antennes plus longues que la moitié du corps. Prothorax un peu plus long que large, cordiforme, peu arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs pointus presque droits, plan en dessus, ligne médiane profonde, impression transverse antérieure légère, postérieure plus forte; impressions basales longues et assez profondes, bord latéral réfléchi surtout postérieurement. Elytres en ovale allongé, deux fois aussi large que le prothorax, pas aussi graduellement rétrécies en devant que dans Büilimeki, très légèrement arrondies sur les côtés et un peu plus larges au-delà du milieu, très légèrement convexes, avec des stries assez lécères, très légèrement ponctuées, disparaissant avant l'extrémité. 827. ANOPHTHALMUS REITTERI Mill. Zool, Bot. Soc. Wien. 1880. 203*. — Long. 5 mill. — Grotte de Mogorin, Croatie méridionale. Roux testacé. Tête arrondie, un peu étranglée par der- rière, avec 2 sillons longitudinaux très profonds, rac- courcis par derrière et bien limités. Antennes dépassant le milieu. Prothorax un peu plus long que large, arrondi sur les côtés, au dessus du milieu, rétréci par derrière avec les angles postérieurs droits, légèrement convexe avec une ligne longitudinale profonde au milieu, et une impression de chaque côté dans les angles postérieurs. Elytres légèrement arrondies sur les côtés, un peu cbli- ques à la base, angle huméral un peu plus grand que droit, un peu déprimées au milieu, à stries profondes, s’évanouissant vers l'extrémité et les côtés. Pattes d’un jaune clair. — Ressemble beaucoup au Milleri Friv., surtout pour la forme des élytres, la base n’est pas dans 460 II. CARABIDES, — TRECHIDÆ,. l’un comme dans l’autre tronquée obliquement, présente seulement une direction un peu oblique, de sorte que les angles sont plus que droits; la structure de la tête est toute différente, dans le Reïtteri elle est plus large, arrondie sur les côtés, les deux sillons sont très profonds, raccourcis postérieurement et parfaitement limités, les yeux man- quent, tandis qu’ils sont visibles dans le Milleri. 828. ANOPHTHALMUS CORDICOLLIS Mots. Etud. Ent. xt. 1862. 43*, — Long. 5 mill. — Vranitzna-Jama. Ovale allongé, déprimé, luisant, roux testacé. Tête ovale, avec 2 sillons arqués au milieu, médiocrement rappro- chés."Prothorax un peu plus large que la tête, pas plus long que large, tout à fait cordiforme, une ligne longi- tudinale au milieu; tronqué par derrière, ruguleux à la base ; angles postérieurs droits, élevés. Elytres de 1/3 plus larges et 3 1/3 fois plus longues que le prothorax, en ellipse allongée, subparallèles, tronquées oblique- ment de chaque côté en devant, arrondies subsinuées postérieurement, un peu pliées au bout; stries profondes, ponctuées, oblitérées par derrière, 3° profondément bifo- véolée en devant; interstries convexes. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps. Très voisin du Schmidti, maïs plus petit et plus étroit aux élytres; prothorax plus large en avant, plus rétréci en arrière ; angles postérieurs moins saillants, stries plus distinctement ponctuées. 829. ANOPHTHALMUS KRUEPERI Schm. Berl. Zeit. 1862. 111* — Long. 5,6 mill. — Grèce, Parnasse. | Distinct de toutes les espèces connues par les angles postérieurs du prothorax pointus, par les élytres large- ment arrondies à la base, fortement rebordées et profon- dément striées ponctuées et par l’absence des impressions longitudinales raccourcies au bout. D’un jaunâtre pâle, comme le Schmidti. Tête large, peu rétrécie par derrière; antennes plus longues que la moitié du corps. Prothorax peu plus long que large, rétréci par derrière, côtés peu arrondis, angles postérieurs en pointe saillante, légère- ment convexe en dessus; impression transverse antérieure presque obsolète, postérieure profonde. Elytres entière- ANOPHTHALMUS. 461 ment et largement arrondies à la base, légèrement cour- bées sur les côtés et par derrière, en ovale régulier, médiocrement luisantes, assez convexes ; stries profondes, distinctement ponctuées, 2°, 3° et 4° s’arrêtant avant le bout, 5° enfoncée par derrière, réunie avec la suturale, formant une ligne longitudinale raccourcie; recaurbée dans la strie suturale, n’existant pas sur la pointe; sur la 4e Strie, il y a 3 grands points, émettant chacun une longue soie, le 3° placé au bout de la %e strte; bord laté- ral mince et plus largement réfléchi que dans les autres espèces. : 830. ANOPHTHALMUS HIRTUS Sturm Deuts. Ins. xxir. 93. pl. 408 f. b B. — Schm. Deuts. Col. 662. 7*. — Long. 4,6 mill. — Car- niole, grotte de Krainberg. Se distingue aisément par la fine pubescence des ély- tres, d’un rouge jaune pâle. Les 2 sillons longitudinaux de la tête pas aussi profonds que dans les autres espèces, et les carènes longitudinales des côtés peu saillantes. Antennes plus longues que la moitié du corps. Protho- rax pas plus long que la tête, de sa largeur en devant, rétréci graduellement par derrière, légèrement convexe, à rebord fin et aigu, impressions près des angles posté- rieurs légères, ceux-ci droits, en pointe aiguë. Elytres en ovale allongé, fortement rétrécies vers la base en ligne oblique et non en courbe, obtusément arrondies par der- rière, légèrement convexes, finement striées-ponctuées sur le dos, stries obsolètes en dehors, les 3 points dor- saux très distincts. Sur les bords latéraux on remarque 3-4 petits points derrière les épaules et au-delà du milieu. 831. ANOPHTHALMUS PUBENS Bed. — pubescens Joseph. Berl. Zeit. 1870. 268. 8°. —- Long. 5 mil. — Carniole, grotte de Planina et Mrzla-Jama en Kreuzherge près Laas. Diffère à première vue de hîrtus par sa couleur ferru- cineuse foncée ou jaune brun, sa taille plus grande, sa forme robuste, ses antennes plus courtes, son prothorax moins cordiforme que ovale, sa ponctuation plus fine, plus serrée, ses stries indistinctes. Rouge brun ou ferru- gineux en dessus, dessous de lsbdomen, antennes et pattes plus clairs. Forme robuste, allongée: pubescence simple, jaune clair, fine et serrée, plus courte que dans 26. 462 Il. CARABIDES. — TRECHIDÆ. hirtus et beaucoup moins espacée. Tête un peu plus lon- gne que le prothorax, mais aussi large. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps, bien plus courtes que dans le hirtus, avec les articles de mêmes dimensions re- latives, les sillons frontaux presque droits, assez profonds, occupent les 3/4 de la longueur; l'intervalle qui les sépare est aussi large que chacune des 2 callosités, Prothorax plus ovale que cordiforme, plus largement échancré de- vant que derrière, ayant sa plus grande largeur au pre- mier tiers; angles postérieurs exactement droits avec la pointe dentiforme. Elytres mates G', de sorte que la dif- férence sexuelle n’est pas aussi tranchée que dans le hirtus, plus planés © que c, indistinctement striées, ridées ponctuées; bords latéraux légèrement courbés, légèrement rétrécis en arc vers la base, également rétrécies par derrière avec la pointe arrondie, non échancrée. Les extrémités sont longues, 1° article des tarses antérieurs c' deux fois aussi long que le 2°, l’un et l’autre élargis. Des exemplaires (variété ampla) d'une taille beaucoup plus grande (7 à 7,2 mill.), ont le prothorax un peu plus rétréci derrière que devant, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu et sa pubescence plus grosse et plus éparse, 832. ANOPHTHALMUS COSTULATUS Mots. Et. x1. 1862. 49*. — Long. 4,6 ; larg. 1,3 mill. — Carniole. Ovale allongé, subdéprimé, luisant, testacé roux. Tête allongée, atténuée en devant, rétrécie en courbe par der- rière, marquée de 2 sillons arqués; mandibules médio- crement saillantes. Prothorax un peu plus large que la tête, cordiforme, rebordé, avec une impression longitu- dinale au milieu, tronqué par derrière avec les angles postérieurs presque droits, à peine saillants. Elytres près de deux fois plus larges et 2 1/2 fois plus longues que le prothorax, rebordées, en ellipse allongée, tronquées obli- quement de chaque côté en devant, arrondies par der- rière, pliées de chaque côté au bout, stries moins distinc- tement ponctuées, marquées, 3° avec deux fovéoles en avant, 5° avec une en arrière ; interstries convexes, costu- lés, 1-2 articles des tarses dilatés en triangle. Antennes ANOPHTHALMUS. 463 des 3/4 de la longueur du corps. — Forme un peu paral- lèle de hirtus, mais luisant et plus petit avec les élytres proportionnellement plus courtes, plus obtuses et plus larges en arrière, à interstries élevés en côté. — Motschul- skyi est un peu plus grand et plus large aux élytres. 833. ANOPHTHALMUS LONGICORNIS Mots. Et. Ent. x1. 1862. 40*.— Long. 3,4; long. 1 mill. — Carniole, grotte de Loubnik. Allongé, ovale, convexe, d’un roux testacé. Tête allon- gée, atténuée en forme de rosire par devant, avec 2 im- pressions arquées; antennes très longues (4/5 du corps), robustes, à peine poilues. Prothorax presque de la largeur de la tête, suballongé, à peine convexe, également atténué _et rétréci par derrière, angles postérieurs droits très pe- tits. Elytres deux fois plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, en ellipse allongée, bistriées de chaque côté à la suture, les stries suivantes ablitérées ; avec 6 fo- véoles émettant chacune un poil très long, distinctes, par derrière, 2 en devant, marquées au bout de chaque côté d'un sillon subsinué. Pattes grêles, 1°* article des tarses antérieurs dilaté en triangle, les suivants étroits. — Pres- que aussi petit que le Scopolii, mais plus allongé dans toutes ses parties, avec des élytres striées seulement près de la suture, des antennes plus longues, etc. 834. ANOPHTHALMUS SCOPOLII Sturm Deut. Ins. xxr. 111. pl. 392. Ï. a À. — Schm. Deuts. Col. 662. 6*. — Long. 8,5 mill. — Car- niole, grotte de Setz. Ressemble beaucoup au Schmidti pour la couleur et la forme, mais à peine moitié aussi long et distinct en outre de la taille par les antennes beaucoup plus courtes et un peu plus épaisses. Antennes à peine de la longueur de la moitié du corps, 2° article un peu plus court que le 3°, 4-6 d’égale longueur, 7-10 un peu plus courts et plus épais, dernier ovale en pointe un peu plus longe. Prothorax cordiforme, peu arrondi sur les côtés, ligne médiane assez profonde, impressions de la base petites; rebord latéral surtout par derrière moins réfléchi que dans Schmidti. Elytres en ovale allongé, à peine visible- ment plus larges après le milieu, assez graduellement rétrécies par devant, médiocrement convexes ; stries lé- 464 II. CARABIDES, — TRECHIDÆ. gères, disparaissant vers le bout, très légèrement ponc- tuées au fond. 835. ANOPHTHALMUS CAPILLATUS Joseph, Berl. Zeit. 1870. 269. 2*. — Long. 3 mill. — Basse Carniole, grotte de God Jama près d’Ober-Skrill, vers les confins de la Croatie (une seule O). Un peu plus petit, mais beaucoup plus étroit que Sco- polii et asturiensis; distinct par sa surface fortement con- vexe, son faciès gracieux, sa couleur d’un rouge ferrugi- neux foncé et sa pubescence d’un blanc gris, épaisse, écartée, grossière et par plusieurs autres caractères.— Tête large, plus large et plus longue que le prothorax, éparse- ment pubescente; carènes fortement saïllantes, milieu du front marqué de 2 sillons larges, courts et profonds. Man- dibules portées en avant, avec la pointe courbée et allon- gée, et la base droite. Antennes des 3/4 de la longueur du corps, grêles et fortement pubescentes, 2e article plus court que le 3°. Prothorax plus Ctroit que la tête, légère- ment convexe, et éparsement pubescent, d’une forme par- ticulière, irrégulière, ovale, presque cuboïde, étranglé par derrière, coupé droit aux deux bouts, bord latéral très légèrement courbé et nettement rchordé; à peine une trace d’angles devant et derrière, et se rapprochant par là du prothorax des Aphænops. Elytres étranglées à la base, fortement convexes, en ovale allongé, plus rétrécics devant que derrière, surface ridée alutacée, densément et légère- ment ponctuée, d’un blanc jaune, à pubescence écartée presque sériée ; ayant leur plus grande largeur un peu au delà du milieu; côtés distinctement arrondis et à rebora mince, en pointe dentiforme au bout. Pattes de moyenne longueur et robustes. , 836. ANOPHTHALMUS DORIÆ Fairm. Soc. ent. Fr. 1859. 25. 6*. pl. 1. f, 4, — Larg. 7 mil. — Ligurie orientale, grotte des Ours, près de Cassana. | D'un roux foncé très brillant; palpes, antennes, pattes et dessous du corps un peu plus clairs; antennes assez grêles, grossissant faiblement vers l'extrémité, aussi lon- gues au moins que les 2/3 du corps. Tête plus étroite que le prothorax, ovalaire. Prothorax cordiforme, aussi large que long, côtés arrondis en avant, sinués avant les an- ANOPHTHALMUS. 465 gles postérieurs, qui sont très aigus; disque assez con- vexe, sillon médian profond; de chaque côté de la base une fossette profonde, nettement limitée en dehors; bord postérieur presque droit. Elyires ovales, assez larges, coupées peu obliquement et légèrement arrondies à l’ex- trémité, déprimées sur la suture; 1-3 stries profondes, 1re se prolongeant jusqu’à l’extrémité et y formant un crochet arqué, 4° très faible, les autres à peine distinctes : sur chaque élytre 3 gros points enfoncés. — Se distin- pue facilement de Ghilianii par son prothorax cordiforme, à angles postérieurs très aigus, par ses élytres larges, à peine obliquement coupées aux épaules. 831. ANOPHTHALMUS GHILIANIT Fairm. Soc. ent. Fr. 1859. 96. 7*. pl. 4. £ 6. — Long. 5 mill. — Mont-Viso. D'un roux testacé, brillant; palpes et pattes plus clairs ; antennes assez fortes, un peu plus longues que la moitié du corps. Tête ovalaire, un peu plus étroite que le pro- thorax, ayant de chaque côté un gros point au dessus de la place des yeux. Prothorax un peu cordiforme, mais à côtés presque droits, faiblement arrondis en avant, à peine redressés en arrière pour former les angles postérieurs, qui sont droits et très pointus; disque assez convexe; ligne médiane bien marquée, finissant vers la base en une fossette oblongue; de chaque côté à la baseune fossette assez profonde ; bord postérieur largemen sinué, droit seu lement aux angles. Elytres ovalaires, coupées obliquement aux épaules, presque tronquées à l'extrémité, à stries assez fortes vers la suture, plus faibles à l'extrémité, effacées sur les côtés; sur chacune 3 points; 1 vers la base, 2e avaut le milieu, 3° avant l'extrémité. — Plus petit que Schmidii et Hacqueti, il s’en distingue par le prothorax moins cordiforme, moins arrondi sur les côtés, plus con- vexe sur le disque, qui n’est pas déprimé par le sillon médian ; élytres plus ovalaires que dans Ie 1°, moins convexes que dans le 2e; antennes aussi un peu plus courtes. 838. ANOPHTHALMUS GALLICUS Delarouz. Soc. ent. Fr. 1857. xciv. 1°. — Long. 4 mill. — Basses-Pyrénées, grotte de Bétharam. Testacé presque transparent. Antennes dépassant les 466 II, CARAPIDES. — TRECHIDÆ. 2/3 de la longueur du corps, 2e article plus court que les suivants. Tête grosse, profondément marquée de 2 sil- lons. Prothorax cordiforme, convexe; angles antérieurs arrondis, postérieurs légèrement obtus, mais à pointe bien marquée. Elytres en ovale allongé, convexes, un peu déprimées au milieu ; 2 stries, la suturale surtout, forte- ment marquées; une 3° légère, marquée de 3 gros points; les autres entièrement effacées. 839. ANOPHTHALMUS RAYMONDI Delarouz. Soc. ent. Fr. 1859, 65°. pl. 1. f. 3. (Duvalius).— Long. 4,5; larg. 1,3-1,8 mil, — Hyères, Trou des Fades. Glabre, d’un testacé rougeâtre. Tête assez grande, en ovale allongé, un peu rembrunie vers la bouche; sillons très lécèrement et irrégulièrement arqués, de manière à . former vers leur milieu un angle rentrant obtus; pointe des mandibules brun foncé; palpes testacés, un peu rem- brunis à leurs articulations. Antennes d'un testacé rou- geûtre, dépassant les 2/3 du corps, grêles, à 2° article plus court que les autres, couvertes d’une pubescence fine d’un jaune doré, 1e lisse à longs poils disséminés. Prothorax cordiforme plus long que large, peu convexe, côtés assez légèrement rebordés, peu arrondis en avant, se redressant insensiblement un peu avant la base où ils tombent en formant un angle droit assez pointu ; disque lisse, ligne longitudinale fortement marquée ; les deux impressions de la base larges, profondes et ridées transversalement; un peu brunâtre à la base et aux angles postérieurs. Ely- tres en ovale très allongé, presque parallèles, peu con- vexes, anguleusement arrondies aux épaules, un peu dilatées vers les 2/3, largement rebordées en avant et sur les côtés, tronquées à l'extrémité, ayant exactement la forme de celles du Trechus discus F. Sur chaque élytre 8 stries n’arrivant pas jusqu’à l'extrémité, de moins en moins distinctes à mesure qu’elles s’éloignent de la suture, 1-3 profondes, les dernières à peine visibles, 8° plus mar- quée .que les précédentes ; suturale se contournant au sommet, el allant se joindre à Ja 5°; sur la 3e 2 points, l’un au quart, l’autre après le milieu, 3e avant l’extrémité entre la 2° et la 3° strie; interstries plans, avec quelques -strioles transverses peu visibles. Dessous de la couleur ANOPHTHALMUS. 467 du dessus ; hanches finement bordées de brun; pattes longues et grêles, un peu plus pâles que les antennes et le reste du corps. C'est sur cette espèce qu'a été établi le genre Duvalius tenant le milieu entre les Anophthalmus et les Trechus, se rapprochant du 1° par l’absence complète d’yeux, ses lon- gues pattes grêles, mais sa forme aplatie, ses élytres pa- rallèles à base droite, son prothorax presque plan, en un mot son faciès, le placent à côté du Trechus discus. 840. ANOPHTHALMUS ORCINUS Lind. Soc. Ent. Fr. 1859. 72. 3*. pl. L. f. 7. — Long. 3,5 mill. — Hautes-Pyrénées, Gargas. _ D'un testacé brunâtre, peu brillant; oblong, un peu déprimé. Antennes assez fortes, à peine plus longues que la moitié du corps. Tête assez grande, ovalaire, marquée de forts sillons légèrement arqués. Prothorax de la lar- geur de la tête, mais plus court, cordiforme, large, rétréci en arrière, avec les angles postérieurs droits, très pointus ; sillon médian profond, formant presque une fossette en avant. Elytres oblongues, presque parallèles, pubescentes, brusquement arrondies a l’extrémité, à stries bien visibles, plus profondes vers la suture, obsolètes et irrégulières sur les côtés. Pattes assez courtes et assez fortes.— Remar- quable par sa forme déprimée, ses antennes épaisses, son prothorax cordiforme et par ses élytres déprimées et pubes- centes qui lui donnent le faciès d’un grand Anillus. 841. ANOPHTHALLUS TROPHONIUS Abeill. Cavern. 1872. 13°. — Long. 2,2 mil. — Grotte du Mas d’Azil (Ariége). La plus petite espèce connue, plus petite que l’Orcinus auquel elle ressemble extraordinairement, velue comme lui; tête moins forte, moins large que le devant du pro- thorax, plus arrondie sur les côlés. Prothorax plus court | et plus cordiforme. Elytres notablement plus courtes, | plus convexes et plus parallèles, à épaules moins accusées | et plus arrondies, la base au lieu d’être rectiligne conti- | nue la courbe des épaules, le fond paraît moins rugueux, | les stries sont plus distinctes; on peut en compter 5 à 6 et soupçonner les autres; la villosité est beaucoup plus | courte et plus espacée; les antennes sont plus épaisses et les articles des tarses plus courts, surtout les 3° et 4e, 468 II, CARABIDES. — TRECHIDÆ. 842. ANOPHTHALMUS MINOS Lind. Soc. Ent. Fr. 4859. cCLVIHr. — Long. 5 mill. — Grottes de l’Ariége (un seul «). D'un roux testacé, assez brillant, allongé. Tête grosse, oblongue ovale, marquée de deux forts sillons assez divergents en arrière. Mandibules aïgües, saillantes, médiocrement recourbées. Antennes assez fortes, d’un tiers au moins plus courtes que le corps. Prothorax plus étroit que la tête, allongé, convexe, presque parallèle, à peine rétréci à la base, angles postérieurs droits; ligne médiane assez profonde, bien marquée. Elytres presque ovales, légèrement élargies en arrière, à angle huméral nul, subdéprimées, un peu rugueuses, hérissées de poils jaunes et rares disposés en stries longitudinales. Pattes médiocrement longues et assez fortes. Intermédiaire entre crypticola et Pandellei, il se distin- gue du 1° par ses antennes et ses pattes beaucoup moins longues et moins grêles, par ses élytres moins convexes et couvertes de poils; du 2° par sa taille, par sa couleur, par son prothorax non rétréci d'avant en arrière, et par l’absence de rides transverses sur les élytres; de l’un et de l’autre par sa tête plus grosse et par la forme de ses élytres dont l’angle huméral est complètement effacé et dont le bord latéral se relie au prothorax par une courbure insensible. 843. ANOPHTHALMUS RHADAMANTHUS Lind. Soc. Ent. Fr. 1860. 611. 1*. — Long. 5-6 mill. — Pyrénées, grotte de Bétharam. D'un roux testacé brillant, médiocrement allongé. Tête très grosse, plus large que le prothorax, marquée de deux forts sillons très divergents en arrière. Antennes grêles, égalant au moins les 2/33 du corps en longueur. Prothorax plus long que large, convexe, cordiforme ; côtés fortement rebordés, surtout vers la base, arrondis en avant, sinués avant les angles postérieurs, qui sont très aigus; sillon médian profond; bord postérieur également rebordé, à peine échancré. Elytres assez larges, coupées oblique- ment et subarrondies aux épaules, obtusément arrondies à l'extrémité, médiocrement convexes, offrant des ves- tiges de stries et 3 points enfoncés dont chacun donne naissance à un long poil jaune. Pattes assez longues ; ANOPHTHALMUS. 469 cuisses un peu moins grêles que dans les espèces des Pyrénées. Gf diffère de ©, par sa taille un peu plus petite, par sa tête plus grosse, et par la forme de ses élytres, qui sont presque parallèles, au lieu d’être ovalaires comme dans celle-ci, et dont l’angle huméral est plus accusé. 844. ANOPHTHALMUS EHLERSI Abeille Cavern. 18792. 15*. — Long. 4; larg. 1 mill. — Grotte d'Estellas (Ariège). Testacé pâle. Tête à côtés tout à fait parallèles, un peu plus de 2 fois plus longue que large, non compris les par- ties de la bouche, très peu convexe; mandibules très allongées, médiocrement arquées ; palpes à dernier article très ou de la longueur du précédent; sillons fron- taux divergeant à partir de leur base même. Antennes dépassant à peine la moitié du corps, assez épaisses; 1er article peu épais, subégal au 2e qui est plus mince, 3-5 plus longs, les autres vont en diminuant de longueur, dernier obtusément arrondi, plus court que le précédent, garnies de poils assez serrés et médiocrement longs. Prothorax plus court que la tête, imperceptiblement plus large qu’elle au sommet, se rétrécissant légèrement en courbe du sommet à la base, angles postérieurs obtus; leurs poils plus courts que ceux du sommet; sillon médian faible. Elytres convexiuscules, un peu plus longues que la tête et le prothorax, subparallèles, à épaules très décom- bantes, angles huméraux presque nuls, tronquées arron- dies à et régulièrement striées de points très superficiels et ose les stries vont en s’oblitérant à partir des 2 ou 3 premières et sont tout à fait obsolètes à partir du milieu, 2 gros pores sétigères sur la 1'° avant le 12 quart et après le dernier; 3 sur la 2° strie alter- nant avec les 2 autres et 2 le long du bord latéral le {er à l'angle huméral, le 2° où commence la troncature apicale, précède une sinuosité. Pattes courtes; tarses antérieurs avec les 2 1975 articles dilatés ©‘, de la longueur de Ia moitié de la jambe, intermédiaires à peine plus longs, postérieurs plus allongés, à 1° article un peu moins long que les autres réunis. Jambes postérieures assez arquées. — Fait le passage entre les Anophthalmus et les Aphenops, il s'éloigne des uns par sa forme élancée et des autres par Nouveau Répertoire I. — 1880, 21 470 II, CARABIDES, — TRECHIDES. ses paltes et antennes courtes, ses élytres striées; sa tête et son prothorax parallèles le font reconnaître entre tous. 845. ANOPHTHALMUS (Aphenops) LESCHNAULTI Bonv. Soc. Ent. Fr. 1861. 568*. pl. 16. f. 2. — Long. 7,5-8,5 mill. — Grotte de Béda près de Bagnères-de-Bigorre. Corps allongé, légèrement convexe, en entier d’un tes- tacé roussâtre luisant. Tête grande, oblongue, fortement rétrécie en arrière, et offrant à sa base un col resserré bien distinct; marquée, dans sa moitié antérieure, de 2 sillons profonds, légèrement arqués, recouverte de quel- ques fines soies redressées, assez longues. Antennes pres- que aussi longues que le corps. Prothorax petit, ovale oblong, subcylindrique, notablement plus étroit que la tête, également rétréci en avant et en arrière avec ses angles postérieurs nullement saillants, marqué dans toute sa longueur, d’un sillon médian fin, plus profond au som- met et à la base, avec le rebord latéral ordinaire défléchi, très fin, peu marqué. Elytres oblongues, fortement et brusquement rétrécies à la base qui n’est pas plus large, que le prothorax, avec un angle latéral externe très ouvert mais sensible; assez densément couvertes de points très légers, qui les rendent imperceptiblement rugueuses, mar- quées, tout contre la suture, de chaque côté, d’une strie graduellement effacée en arrière, et de plus, de quelques traces très obsolètes, de 2-3 lignes longitudinales, sur la place ordinaire de la 3° strie 3 points assez gros, bien marqués, émettant chacun une soie longue et obliquement redressée, sur le bord externe 3 points moins distincts et placés unpeu plus haut émettant chacun une soie droite ex- trêmement fine ct très longue. Pattes grêles, très allongées. Analogue à crypticola, mais outre sa taille double, il s’en distingue par sa tête moins parallèle, plus rétrécie postérieurement, avec un col plus étroit, par les sillons frontaux moins prolongés en arrière, par le pronotum plus cylindrique et moins ovalaire et enfin par les élytres moins distinctement striées. 816. ANOPHTHALMUS (Aphænops) CRYPTICOLA Lind. Soc. Ent. Fr. 1859. 71. 1”. pl. 1. f. 8.— Long. 4,5 mill.— Hautes-Pyrénées, grotte de Gargas. D'un roux testacé brillant; allongé. Tête allongée, mar- ANOPHTHALMUS, 471 quée de deux forts sillons divergents en arrière. Antennes presque aussi longues que le corps, grêles, garnies de poils. Prothorax oblong, à peine plus étroit que la tête, rétréci légèrement en arrière et seulement à partir du milieu; sillon médian médiocrement profond, arrondi de chaque côté en avant, angles postérieurs à peine marqués. Elytres oblongues, convexes, lisses, avec une strie sutu- rale à peine marquée, triponctuée. Pattes beaucoup plus longues que dans les autres espèces. — Facile à recon- naître par la grande taille, les élytres presque lisses et les antennes très longues. 841. ANOPHTHALMUS (Aphænops) PANDELLEI Lind. Soc. Fr. 1859. 19. 2*. pl. 1. f. 5. — Long. 4 mill. — Basses-Pyrénées, grotte de Bétharam. D'un jaune un peu testacé, très pâle. Tête et prothorax très étroits, allongés. Tête plus longue que le prothorax, marquée de deux forts sillons un peu divergents en arrière; mandibules longues et saillantes. Antennes d’un tiers moins longues que le corps. Prothorax allongé, à peine plus étroit que la tête, se rétrécissant peu à peu en arrière; angles postérieurs très obtus; ligne médiane bien mar- quée. Elytres presque ovales assez courtes, légèrement striées, plus fortement vers la suture ; interstries un peu interrompus transversalement. Pattes assez longues. —- Remarquable par la gracilité de la tête et du prothorax, par les mandibules allongées et par les élytres courtes, paraissant rugueuses, ces caractères le distinguent aisé- ment du gallicus auquel il ressemble par sa taille et sa forme générale. 848. ANOPHTHALMUS (Aphænops) TIRESIAS La Brül, Soc. Ent. Fr. 1872, 443*. — Long. 5,5 mill. — Ariége. Vient près des Pluto et Cerberus, plus petit que le 1°”, de Ja taille du 2e mais bien plus robuste. Tête grosse, ovale, convexe, près de moitié plus large et 2 fois plus longue que le prothorax, fortement et assez brusquement étran- glée en arrière pour former un col qui va en s’élargissant ; sillons frontaux plus profonds que dans le Cerberus; labre un peu plus échancré, mandibules plus étroites, ce qui les fait paraître plus aiguës; antennes visiblement plus 472 Il. CARABIDES. — TRECHIDES. courtes et plus épaisses, 2° et 3° articles un peu plus renflés au sommet. Prothorax plus étroit derrière que devant, plus court et surtout plus large que celui du Cerberus, un peu plus étroit en avant, plus arrondi sur les côtés qui sont légèrementi sinués près de la base; angles postérieurs un peu obtus et nullement saillants; plus convexe, ligne médiane peu marquée. Elytres en ovale allongé, très convexes, et un peu inégales sur leur surface, 2 1/2 fois plus longues que larges, plus courtes que celles des deux autres, obliques à la base comme chez le Cerbe- rus, angles huméraux à peine indiqués, ayant leur plus grande lurgeur au delà du milieu; strie suturale assez marquée, au moins dans ses 2/3 antérieurs, 2° à peine indiquée, les autres remplacés par des séries irrégulières de points variables, plus ou moins effacés en arrière; 4 pores sétigères sur le 4° interstrie, e& 3 autres moins visibles, dont un presque à l’angle huméral, près du bord externe comme dans Cerberus. Pattes fort longues, un peu moins allongées et moins grêles que dans celui-ci; tarses un peu moins longs; antérieurs of à 1® article assez dilaté, 2° un peu moins, 2 et 4 un peu épaissis, pas beaucoup plus longs que larges, presque globuleux. 116. Tachypus De. 849. TACHYPUS STIERLINI Heyd. — angulicollis Stierl. Soc. ent. Suis, V 4879. 441*. — Sicile. Plus petit et surtout plus étroit que flavipes, auquel il ressemble beaucoup; prothorax bien plus étroit, moins fortement, mais angulairement dilaté sur les côtés, et muni à l’angle même d’une longue soie dirigée en dehors et en devant. Il diffère de pallipes et Rossii par sa taille beaucoup plus petite et les cuisses pâles. Dessus bronzé, bariolé de verdâtre sur les élytres comme flavipes ; dessous vert noir; tête plus étroite, palpes foncés, jaunes à la base; « antennes aussi longues que la moitié du corps, assez fortes, d’un brun foncé, les 4 premiers articles jaunes, er.et 2e verdâtres en dessus. Prothorax étroit, aussi long 4 que large, un peu dilaté en angle avant le milieu, angles M postérieurs droits. Surface très finement ponctuée, avec M le sillon médian plus enfoncé, n'atteignant pas le bord «« TACHYPUS, 4713 antérieur et que à peine le postérieur. Elytres en ovale oblong, presque parallèles, moins arrondies que dans fla- vipes ; surface finement ponctuée, avec des traces de stries moins distinctes que dans celui-ci, et avec 2 profondes fovéoles. Pattes d’un brun jaune pâle, base et extrémité des jambes un peu plus foncées; tarses entièrement obscurs. 850. TACHYPUS CURTUS Heyd. Span. 1870. 65. 40*. — Long. 4-4,5 mill. — Valence, Albufera ; Pyrénées. Bronzé en dessus avec des taches nébuleuses vertes; antennes jaune rouge, palpes et pattes jaunâtres; yeux moins fortement renflés que dans flavipes, front plus gros- sièrement ponctué ridé. Prothorax aussi large que la tête; anguleux sur les côtés, tandis qu’il est plus arrondi dans le flavipes: surface plus fortement et plus densément ponctuée ridée, sillon médian plus profond; angles pos- térieurs avec une légère fossette, bordée en dehors par un pli longitudinal, la pointe munie d’un poil sétiforme, ce qui le rapproche de flavipes, cyanicornis et festivus. Elytres un peu moins atténuées par derrière, et beaucoup plus courtes; sur une longueur de 4 mill., flavipes a 3 mill., curtus 2,5 mill. de long., suture convexe presque dans la dernière moitié, les sillons longitudinaux plus distincts et plus profonds. Dessous plus bronzé vert, dans le flavi- pes d’un vert bleu. 851. TACHYPUS ANGULICOLLIS Morav. Bul. Pet. 1v 1862. 226. G63*. — Long. 5 mil. — Mont Burreja. Bronzé obscur; yeux très saillants, prothorax subcor- diforme, non arrondi mais anguleux avant le milieu ; élytres en ovale oblong, avec de très fines strigosités transverses, nébuleuses un peu vertes, sur chacune deux fovéoles profondes; palpes et pattes vert bronzé, jambes ct base des articles 2-4 des antennes testacées. — Très voisin du flavipes par sa forme et surtout par ses yeux fortement renflés ; mais le prothorax n’est pas arrondi sur les côtés, mais anguleux, avant le milieu, le prothorax est onduleusement strigueux et marqué de 2 fossettes plus profondes et plus nettes; pattes et antennes noirä- tres, avec un léger éclat bronzé vert, la base des articles 47% Il. CARABIDES., — TRECHIDÆ. 2, 3 et 4 d'un jaune rougeûtre ainsi que les jambes ; pal- pes jaunes brunâtres, pénultième article des maxillaires noirâtre avec un éclat métallique verdâtre. 852. TACHYPUS CYANICORNIS Pand. Gren. Cat. 1867. 163*. — — Long. 4-4,8 mill. — Pyrénées (1,000 mètres). Cuivreux bronzé, à peine maculé sur les élytres de gris verdâtre; palpes, antennes et patles bruns, avec une teinte noir bleu ; assez allongé. Tête médiocre, ne débor- dant pas le prothorax ; antennes un peu plus robustes, dépassant presque le 5° basal. Prothorax médiocrement dilaté en devant et rétréci par derrière; soies des angles postérieurs visibles ; élytres subparallèles, assez allongées ; sillons obsolètes, points plus lâches. — Offre la plus grande analogie avec le flavipes, s’en éloigne par les pro- portions de la tête et du pronotum; le pronotum dans celui-c1 est fortement débordé par les yeux, les élytres semblent plus courtes; les palpes, les antennes et les pattes sont d’un jaune franc avec un reflet métallique à peine marqué sur quelques parties. — festivus Duv. se dis- tingue sans peine à ses élytres vivement tachetées de bleu vert sur le fond cuivreux, à ses antennes atteignant à peine les épaules. — caraboides et pallipes sont caractérisés par l'absence de pore sétigère postérieur au pronotum. d'tarses antérieurs à articles 1-2 dilatés avec des brosses plus fortes, à 6° arceau ventral muni de 2 pores sétigères, tandis qu’il y en a 4 ©. 803. TACHYPUS FLAVICORNIS Solsky, [ns. Turkest. 1874. 112. 1*. — Long. 4,5; larg. 1,8 mill. — Sarafschan, Samarkand. Voisin du flavipes L. par la stature et la taille, mais un peu plus grand, distinct par son prothorax un peu plus long et plus étroit, et par ses antennes d’un roux testacé. Bronzé un peu cuivreux en dessus, très densément et finement ponctué-ruguleux, peu luisant, brièvement pu- bescent de blanc, élytres nuagées de cendré jaunâtre; en dessous noir bronzé, lisse, glabre, luisant ; antennes, pal- pes et pattes d’un roux testacé. Tête large, yeux grands, saillants, front plan, subimpressionné. Prothorax cordi- forme, un peu plus étroit que la tête avec les yeux, pro- fondément canaliculé au milieu. Elytres en ovale oblong, : TACHYPUS, 4175 subparallèles, très obsolètement et irrégulièrement striées à la suture ; 3° interstrie avec 2 points profonds. 854. TACHYPUS VARIPES Mots. Cat. 1845. 16. note 4*. — Alpes du Caucase. Plus grand que pallipes; pattes d’une couleur plus fon- cée; dessus moins rougeûtre. 850. TACHYPUS SPLENDIDUS Heyd. Span. 1878. 64. 9*. — Long. 1 mill. — Espagne, Léon, fleuve Vernezga. Distinct de tous les Tachypus par sa couleur d’un rouge cuivreux, la forte ponctuation des élytres et le prothorax lisse luisant fortement développé comme la tête. Tête luisante, ponctuée éparsement au milieu, un peu plus fortement près des yeux, front très large yeux grands renflés ; palpes et antennes d’un jaune rougeûtre, article basal vert foncé, les autres avec une teinte un peu ver- dâtre comme les articles des palpes au bout et en dessus. Prothorax cordiforme allongé, aussi large que long, an- gles postérieurs pointus, un peu saillants en dehors, sans poils sétiformes ; base prolongée, à points assez serrés, un peu confluents, le reste de la surface à points très fins écartés, légèrement ridé transversalement, par suite plus luisant que dans les espèces voisines, surtout cara- boides et Rossi. Elytres en ovale allongé, plus longues et moins arrondies sur les côtés que dans caraboides; sur- face fortement ponctuée, points ocellés, un peu transver- ses, qui forment des rides vers les épaules, et deviennent plus petits vers l’extrémité; les 2 points forment des ta- ches lisses, peu profondes, toujours violettes. Pattes jaune rouge, avec les cuisses vertes, rougeûtres à la base; tar- ses verts seulement en dessus. Dessous très luisant, im- ponctué, d’un vert foncé. 856. TACHYPUS PICTUS Koln. Mel. ent. 1. 1845. 80. 155*. — Long. 4 mill. — Transcaucasie, Elisabethopolis. _ Dessus bronzé, densément ponctué, subpubescent ; prothorax cordiforme, court, subarrondi en devant, un peu étranglé par derrière, vaguement fovéolé, angles postérieurs presque droits; élytres oblongues subparal- lèles, nébuleuses de vert, avec 2 fovéoles ; 1-3 articles des antennes d’un vert bronzé, luisants, les autres bruns et 4716 II. CARABIDES, — TRECHIDÆ. pubescents; palpes bruns, cuisses d’un testacé obscur à la base, la moitié externe d’un bronzé obscur; jambes d’un bronzé obscur en dehors, brunes en dedans; tarses d’un bronzé obscur. Diffère de picipes par son prothorax plus court et plus densément ponctué, beaucoup plus petit du reste; — du pallipes par l’absence des stries des élytres, et les antennes vert bronzé à la base ; aussi plus petit; — du flavipes par son prothorax plus long et plus étroit, ses élytres sub- parallèles et ses antennes bronzées à la base. 11%. Bembhidium Latr. 857. BEMBIDIUM (Limnœum) ABEILLEI Bedel Soc. ent. Fr. 187). 86. note 1°. — Long. 4,2; larg. 4,8 mill. — Toulon. Aïlé, noir de poix, verdâtre en dessus, suture des ély- tres roussâtre, palpes, organes buccaux, antennes et pattes rousses; pronotum largement creusé d’une fossette anguleuse, limité en dehors par une petite carène linéaire ; _élytres en ovale oblong à partir des épaules; ayant leur plus grande largeur avant l’extrémité, stries profondes, ponctuées, internes subsulciformes. — Distinct du nigro- piceum par le développement des aïles, la forme des ély- tres, Le pli quilimite la fossette angulaire du pronotum, etc., de l’inustum, par la forme générale, la profondeur des stries élytrales, etc., des deux par la couleur verdâtre en dessus. 858. BEMBIDIUM (Lymnæum) BIASIOLI Gredl, Har. Col. Heft. xv. 1876. 104*. — Long. 5,6 mill. — Roveredo. Brun de poix avec un léger éclat métallique; palpes, antennes et pattes jaune rougeâtre. Antennes robustes ; sillons frontaux larges, lisses. Prothorax à peine plus large que la tête avec les yeux, aussi long que large, ar- rondi par devant, rétréci par derrière, assez convexe, poli, ligne longitudinale très élargie à la base, et bordée latéralement de plis parallèles, fossettes basales grandes, profondes, presque lisses. Elytres très étroites dans toute leur longueur, avec les côtés subparallèles, assez con- vexes, les 7 stries grossièrement ponctuées, à l'exception des 2 intérieures, raccourcies au bout, 8° tout près du bord latéral; interstries convexes, suture d’un brun rougeâtre. BEMBIDIUM. 411 Très voisin du decorum, mais se rapprochant également des petits individus du ruficorne; cependant encore plus petit et s’en distinguant surtout par la sculpture de la base du pronotum et par la 8° strie des élytres entière (10° groupe de Schaum) ; il s'éloigne du decorum, par sa forme bien plus étroite et svelte, sa couleur, la foree des antennes et le poli de la tête, et encore plus par la forme du prothorax, qui est beaucoup plus long, dont la base est autrement sculptée, et le dos convexe, mais sans angles postérieurs saillants; enfin les élytres sont moins angu- leuses à l’épaule, subparallèles et étroites jusqu’au bout, stries plus profondes et plus grossièrement ponctuées, 6° et 7° plus distinctes; suture rouge, etc. 899. BEMBIDIUM LAPPONICUM Thoms. Skand. Col. 1. 1859. 197, 4*. — Long. 4,6 mill. — Laponie. Très voisin du velox L. (impressum Gyl. Dej.), mais plus petit, d’un vert bronzé obscur ; scape des antennes d’un testacé de poix en dessous. Prothorax deux fois plus large que long, côtés à peine arrondis, angles antérieurs à peine défléchis, postérieurs aigus, obliques; base plus large que le milieu, munie de chaque côté d’un pli très court près des angles postérieurs et d’une fossette peu profonde. Elytres à 3° interstrie de 2 fois plus large que le 2°, avec 4 taches carrées argentées, 3° strie légèrement sinuée. Pattes d’un bronzé verdâtre, cuisses et jambes d’un testacé de poix à la base. 860. BEMBIDIUM PERSIMILE Moraw. Bul. Pet. 1862. 295*, — Long. 6 mil, — Ussuri, Amur. Bronzé clair, luisant, 1%%5 articles des antennes, palpes et pattes d’un testacé clair, dessus des cuisses, bout des jambes et tarses d’un vert bronzé; prothorax un peu transverse, aussi large à la base qu’au milieu ; élytres en ovale court, striées-ponctuées, 3° interstrie avec 2 points. Distinctement plus large que le striatum K. Prothorax moins arrondi sur les côtés; s’élevant moins en dedans au devant des angles postérieurs, qui sont plus pointus et plus saillants en dehors, plus large à la base, aussi large qu’au milieu, de sorte qu’il paraît rétréci d’arrière en avant. Stries des élytres un peu plus profondes et plus grossièrement ponctuées. Pattes plus pâles. 418 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ, 861. BEMBIDIUM SUTURALE Motsch. Cat. 1844. 16 note 4‘.—Georgie, FI. Alasan. Ressemble beancoup au sfriatum, mais paraît un peu plus large, et a une large bande brillante longitudinale sur la suture des élytres. 862. BEMBIDIUM INSERTICEPS Chaud. Bul. Mosc. 1850.173. 8*. — quadricollis Mots. Ins. Sib, 270. Ab. xvir. 146. — Long. 5,1-5,3 mill. — Russie Méridionale, Mésopotamie, Saratow, Min- grelie, F1. Rion; Imérétie, Kutaïs. Très voisin du ægyptiacum par sa forme, mais différent de coloration. Tête comme dans celui-ci, large, enfoncée jusqu'aux yeux. Prothorax très échancré, par suite de la forte saillie des angles assez pointus, élargi postérieure- ment, côtés beaucoup moins sinués près des angles posté- rieurs, qui sont droits, non arrondis au sommet; dessus assez plan sans stries ni rides; impression de même; fossette latérale de la base se prolonge par derrière en ligne très fine, parallèle à la base et va rejoindre le som- met de l’angle comme dans ægyptiacum; élytres un peu plusélargies derrière l’épaule, un peu plus larges; de même forme, striées et ponctuées de même. D’un bronzé olivâtre terne, un peu verdâtre sur les bords de la tête, du protho- rax et des élytres et quelquefois sur tout le dessus; anten- nes brunes, 1-3 articles moins foncés, par fois jaunâtres, palpes jaunâlres avec l’extrémité obscure, cuisses verdä- tres, base et trochanters d’un jaune un peu rougeâtre avec l'extrémité des jambes d’un vert métallique ; tarses de la couleur de la base des jambes avec le bout de chacun des articles métallique ; abdomen brun à reflets verdâtres. 863. BEMBIDIUM (Acfedium) PAULINOI Heyd. Ent. Reis. 1870. 63. 8*., — Long. 5 mill. — Coïmbre, fleuve Mondégo. Très voisin du Küsteri Schm., il diffère par le dessus plus brillant, la ponctuation de la tête plus nombreuse, mais un peu plus légère. — Avec de plus fortes impres- sions longitudinales près des yeux. Prothorax plus long ct pas aussi large, non ponctué; une fine ligne derrière le bord antérieur plus droite (courbe dans Küsteri), qui est muni par derrière de rides longitudinales; entre ces rides on voit quelques points dans Küsteri et pas dans Paulinoi. BEMBIDIUM. 479 Bord postérieur assez fortement ridé sans ponctuation, ligne médiane un peu plus profonde surtout en devant. Ecusson en triangle, lisse. Elytres en ovale arrondi, plus larges que dans Küsteri, strié ponctué, points un peu plus forts par devant, plus légers par derrière que dans Küsteri, du reste la sculpture est la même; les bandes luisantes de vert cuivreux plus nettes, forment à la base un triangle dont l’hypothénuse occupe tout le bord antérieur avec les épaules, et les côtés ne sont pas complets mais se réunissent avec la large bande suturale de même cou- leur; au milieu il y a une bande verte transverse, qui se rétrécit vers les deux côtés et ne dépasse pas par derrière le 2e point de la 3° strie ; le reste des élytres est d’un jaune pâle, avec une bordure latérale verte étroite. Pattes et palpes jaune pâle, avec les genoux plus foncés ainsi que le bout des articles des palpes; mandibules et anten- nes d’un jaune rougeâtre, chacun des articles des anten- nes plus foncé au bout. Dessous vert noir, luisant, ventre plus noir. 864, BEMBIDIUM (Leja) 4-FOSSULATUM Schaum. Berl. 1862. 114*. — Long. 1,3 mill. — Corfou. Voisin des bipunctatum L. et eæcellens Rosh. (flavopostica- tum Duv.), dont Dejean a fait une variété, mais dont il est tout à fait distinct par sa surface finement réticulée, mate, sa tête et son prothorax plus finement ponctués, ses pattes d’un bronzé rougeûtre, etc. Il s'éloigne de l’excellens par sa taille un peu moindre, et le manque de tache apicale jaune sur les élytres. La surface est bron- zée, avec une teinte verdâtre, très finement rétriculée et mate. Tête finement ponctuée, un peu rugueuse près des yeux, lisse au milieu du front; antennes et palpes d’un brunâtre métallique. Prothorax plan, de la forme de celui du bipunctatum, ridé transversalement, surtout en devant, très finement et éparsement ponctué par derrière ; impres- sion transverse postérieure légère. Elytres marquées de stries très fines ponctuées, qui disparaissent par derrière, 2 grosses fossettes rondes sur le 3° interstrie, dont la couleur cuivreuse contraste avec le fond vert. Pattes jaune rougeâtre, avec une teinte bronzée, 480 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. 865. BEMBIDIUM (Leja) BINOTATUM Motsch. Cat. 1845. 16. note 2°. — Alpes du Caucase. Ressemble au bipunctatum pour la forme et la coloration, mais prothorax toujours autrement ponciué. 866. BEMBIDIUM (Leja) GLABRICOLLE Mots. Cat. 1845. 16. note 3. — Alpes du Caucase. Ordinairement un peu plus petit que le bipunctatum, auquel il ressemble; son prothorax est presque tout entier lisse. 867. BEMBIDIUM (Leja) CUPREOLUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 118. 5*. — Long. 3,6; larg. 1,5 mill. — Samarcand. Subdéprimé, luisant, en dessous noir, en dessus d’un bronzé un peu cuivreux, avec les bords verdâtres, anten- nes et palpes d’un brun de poix, pénultième article des palpes noirâtre, scape des antennes d’un ferrugineux de poix; pattes brunes, cuisses noirâtres, plus claires à la base. Tête assez épaisse, lisse, sillons frontaux parallèles, profonds. Prothorax un peu plus large que la tête avec les yeux, transverse, lisse, peu arrondi sur les côtés, médio- crement rétréci vers la base, non sinué au devant des angles postérieurs qui sont obtus, base déprimée trans- versalement, largement et profondément fovéolée de cha- que côté, obsolètement ruguleuse. Elytres en ovale oblong, légèrement convexes, un peu dilatées vers le bout, épau- les subarrondies ; très finement, peu profondément ponc- tuées-striées, 1-6 stries obsolètes au bout, les externes effacées à l'extrémité, 7° à peine visible, interstries plans, 3e marqué de 2 points. Voisin pour la taille et la stature du curtulum Duv., mais plus brillant, distinct par les angles postérieurs du pro- thorax obtus. î 868. BEMBIDIUM (Leja) LEUCOSCELE Chaud. Bul. Mosc. 1850. 177. 11* — Monts d'Arménie. | Se rapproche des rhæticum, glaciale, dont il diffère par la base des antennes et les jambes d'un jaune plus ou moins clair. Dans le velox Er., l’impression longitudinale des côtés du front se prolonge derrière les yeux et se recourbe en dehors, avec un simple point vis-à-vis du milieu des yeux, . dans le leucoscele, l'impression est tronquée postérieure- BEMBIDIUM. 181 sent à la hauteur du bord postérieur des yeux et ne se recourbe point en dehors; du point oculaire part une ligne distincte longeant le rebord intérieur et postérieur des yeux, la tête est plus large à la base. Prothorax court, angles antérieurs non appuyés aux côtés de la tête, et le côté est beaucoup moins arrondi en devant, sinuosité bien moins forte et plus courte, angles postérieurs droits, nullement saillants, dessus peu convexe lisse; impressions peu profondes, base sans points seulementun peurugueuse. Elytres plus courtes, moins ovales, plus carrées; base et épaules coupées plus carrément, dessus moins convexe, points du 3° interstrie varient de place, et sont plus ou moins rapprochés de Ja base. Dessus de la même couleur, 1-3 articles des antennes, jambes et tarses d’un jaune plus ou moins rougeûtre ; cuisses brunes. 869. BEMBIDIUM (Leja) KOKANDICUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 7°. — Long. 4; larg. 1,6 mil. — Taschkent. Subdéprimé, luisant, noir en dessous, bronzé en dessus, antennes, palpes et pattes d’un noir de poix, jambes et tarses quelquefois un peu plus claires. Tête lisse, front sillonné de chaque côté, sillons parallèles assez profonds, Prothorax un peu plus large que Ia tête avec les yeux, cordiforme, arrondi sur les côtés; rétréei vers la base et brièvement, peu profondément sinué au devant des angles postérieurs qui sont aigus, finement canaliculé au milieu, avec une impression transverse avant la base, ave une profonde fossette de chaque côté, marquée de deux stries courtes ; bord postérieur ruguleux. Elytres ovales, épaules peu arrondies; finement, peu profondément striées ; stries internes très finement, obsolètement ponctuées en devant, externes plus obsolètes, s’effaçant avant l'extrémité, inters- tries plans, lisses, 3° finement biponctué. — Voisin du velox Er., mais moins convexe, moins Juisant, distinct par son prothorax rétréei et moins étranglé à la base, moins arrondi sur les côtés. 810. BEMBIDIUM (Leja) LURIDICORNE Solsky, Ins. Turkest. 18174. 117. 3°. — Long. 4,8; larg. 2 mill. — Samarcand. Assez large, subdéprimé, luisant, en dessus d’un bronzé verdâtre, avec les bords plus verts, en dessous d’un noir 482 Il. CARABIDES. — TRECHIDÆ. de poix, antennes, palpes et pattes ferrugineux, cuisses largement d’un bronzé brun au milieu. Tête lisse, sillons frontaux parallèles. Prothoraxilarge, transverse, plus large que la tête avec les yeux, sur les côtés un peu dilaté arrondi après le milieu, un peu sinué avant la base, à peine rétréci vers la base, avec les angles postérieurs droits ; lisse, finement canaliculé au milieu, à la base déprimé transversalement, subruguleux et avec de pro- fondes fovéoles de chaque côté, un peu éloignées des angles postérieurs, et un pli élevé fin dans l’angle même. Elytres ovales, subparallèles au milieu, plus larges que le prothorax, peu profondément, finement striées-ponc- tuées, stries lisses et plus obsolètes par derrière, mais visibles au bout même, 7° seule disparaissant avant; interstries plans. 871. BEMBIDIUM (Leja) COLCHICUM Chaud. Bul. Mosc. 1850’ 175. 9*, — Mingrelie, fleuve Rion, Imérétie, Koutais. Très voisin du venustulum, maïs un peu plus petit et distinct surtout par la forme de son prothorax et par la couleur de ses pattes. Tête exactement pareille. Prothorax plus court, bien plus arrondi sur le milieu des côtés, ce qui l’y rend bien plus large, et fait que la base paraît plus rétrécie, la sinuosité postérieure bien plus forte, les angles plus aigus, dessus plus convexe, les 2 impressions transverses plus profondes, à fond rugueux ainsi que la base , il y a en outre au milieu de la base quelques petits points, pli près de l’angle postérieur plus saillant et bien plus distinct. Elytres à peu près comme dans venustulum, stries plus profondes et plus profondément ponctuées, s’effacent de même vers les bords et vers l’extrémité. Base des antennes, palpes et pattes plus clairs et plus jaunä- tres, cuisses jaunes, ordinairement sans reflet bronzé; dessus plus clair, plus cuivreux et plus brillant. 872. BEMBIDIUM (Leja) PLATYPTERUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 120. 8*. — Long. 3,6; larg. 1,5 mill. — Samarcand. Déprimé, luisant, noir, d’un noir bronzé un peu verdä- tre en dessus. Tête lisse, sillons frontaux larges, peu pro- fonds, parallèles, Prothorax pelit, à peine plus large que la tête avec les yeux, transverse, peu arrondi sur les côtés, BEMBIDIUM. 483 un peu rétréci vers la base, non sinué au devant des an- gles postérieurs qui sont obtus, subréfléchis; lisse, pro- fondément canaliculé au milieu, transversalement dé- primé à la base, brièvement, profondément bistrié et obsolètement ruguleux de chaque côté, striole externe oblique, confluente avec le bord latéral avant l’angle. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, allongées, presque droites sur les côtés, un peu dilatées vers le bout, planes, striées-subpointillées distinctement vers la suture, obsolètement sur les côtés, stries internes visibles jusqu'au bout, externes pour l'ordinaire raccourcies, sub- obsolètes ou tout à fait effacées ; interstries plans, 3° avec 2 points. — Voisin de agilis Duv. par sa stature allongée et déprimée et ses élytres peu striées, mais plus petit, distinct par le prothorax moins rétréci vers la base, non cordiforme, à angies postérieurs obtus. 813. BEMBIDIUM (Leja) SUBSTRIATUM Chaud. Car. Cauc. 1846. 205. 349*. — Long. 4 mill. — Caucase. Très voisin du celere ( + prothorax plus nai moins élargi antérieurement, à peine plus large que la tête, plus rétréci postérieurement : impression transverse de la base moins profonde; ligne du milieu plus marquée; élytres près du double plus larges que le prothorax, nul- lement rétrécies vers la base; angles huméraux plus car- rés; côtés plus parallèles; dessus plus plan; stries moins marquées et moins fortement ponctuées; dessus d’un noir bronzé brillant; palpes, antennes et pattes en- tièrement noirs. 874. BEMBIDIUM (Leja) BREVE Mots. Bul. Mose. 1845. 28. 67. Cat. Kæf. Russ. 12. — Manh. Bul. Mosc. 1852. 301. 21*. — Long. 4,6; larg. 1,5 mill. — Sitka, Kamtschatka. Noir bronzé, luisant avec un reflet verdâtre, légèrement convexe ; prothorax transverse subcordiforme, angles pos- térieurs droits, avec une profonde fovéol: en dedans de chaque côté, bistrié, dos convexe canaliculé; élytres oblongues, avec 6 stries sur le disque, profondément ne. 3e avec 2 petites fovéoles ; base des antennes et pattes d’un brun de poix, — Très voisin du Sahlbergi Dej., mais plus large, prothorax plus large, moins rétréci 48% II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. par derrière, plus profondément fovéolé; sillons frontaux plus nettement creusés. 875. BEMBIDIUM (Leja) CHAUDORI Chaud. Bul. Mosc. 1850. 179. 12*, — Long. 3,9 mill. — Russie méridionale, Odessa. Plus grand, proportionnellement plus large, plus cor- pulent que l’assimile ; tête plus large et yeux plus gros; dans celui-ci il y a de chaque côté du front 3 sillons lon- gitudinaux qui convergent en devant, l’interne très forte- ment marqué, l’externe longeant les yeux et la partie an- térieure des côtés de la tête, intermédiaire séparé par des carènes élevées mais peu aiguës, et partant du point pilifère placé contre le bord interne des yeux; dans le Chaudoiri, on ne trouve que ies 2 premiers, l'intermédiaire est réduit au point oculaire et à l’extrémité antérieure, l’espace compris entre les sillons est obtusément convexe. Prothorax proportionnellement bien plus large, plus ar- rondi sur les côtés, plus cordiforme; angles antérieurs plus distants des côtés de la tête, dessus plus convexe, impressions semblables, ligne médiane atteignant les deux bords. Elytres plus larges, plus carrées, épaules coupées plus carrément, extrémitéplus largementarrondie ; dessus plus convexe; stries plus fortement ponctuées. Dessus d’un bronzé verdâtre, avec une tache vers l’extré- mité des élytres près du bord latéral d’un jaune rougeä- tre; dessous d’un brun noirâtre. Antennes comme dans assimile, 1-4 articles plus clairs; palpes plus obscurs, pattes d’un ferrugineux plus rouge, avec une ombre brune sur le milieu des cuisses. 816. BEMBIDIUM (Leja) ARMENIACUM Chaud. Car. Cauc. 1846. 205. 300*, — Long. 3,6 mill. — Caucase, Arménie. Ressemble beaucoup au chalcopterum. Forme moins al- longée. Tête plus grande, espace entre les yeux moins large; sillons parallèles plus marqués. Prothorax un peu moins arrondi sur le milieu des côtés et moins sinué près de la base ; angles postérieurs droits mais moins saillants; dessus moins convexe; impression transverse de la base moins enfoncée au milieu, celle-ci eouverte de points en- foncés plus gros. Elytres plus courtes, plus larges, sur- tout à la base, striées d’ailleurs et ponctuées de même. BEMBIDIUM. 485 Couleur bronzée presque noire ; antennes, pattes et palpes entièrement noirs. Peut-être est-ce le pyrenœum Dei.? 811. BEMBIDIUM (Leja) MÆOTICUM Koln. Mel. ent. 1. 1845. 79. 152*. — Long. 3; larg. 1 mill. — Palus Mæotide. Noir bronzé en dessus; front avec 2 sillons latéraux parallèles; prothorax cordiforme obsolètement ponctué par derrière avec une fovéole de chaque côté, et les angles postérieurs droits; élytres en ovale oblong ; stries ponc- tuées profondes, ‘obsolètes au bout, 2 points enfoncés; bout des élytres d’un testacé brun obscur; antennes rem- brunies, pattes noires. — Ressemble beaucoup à pygmœæum Dej., mais un peu plus petit et plus large, avec les ély- tres profondément striées-ponctuées et d’un brun testacé au bout; — diffère de tenellum Er. par ses sillons fron- taux non convergents, par l'absence de tache sur Fa partie postérieure du disque des élytres, les stries ponctuées profondes et les pattes noires; — de pusillum Dej. par l’absence de tache ferrugineuse sur le disque postérieur des élytres. 818. BEMBIDIUM (ZLeja) SUBFASCIATUM Chaud. Bul. Mose. 1850’. * 187. 18°. — Long. 2,3-2,7 mill. — Kertch, Odessa. Près voisin d’aspericolle Germ. Tête à peine ponctuée sur le front et sur le vertex; yeux moins gros, moins proéminents. Prothorax évidemmentplus long, moins large antérieurement, bien moins arrondi sur la partie anté- rieure des côtés, très lisse en dessus, sauf quelques points le long de l'impression transverse antérieure, et une ponc- tuation assez forte le long de la base. Elytres un peu plus - allongées ; tache postérieure plus en forme de bande et remontant obliquement vers la suture. 819. BEMBIDIUM (Leja) CGARDIADERUM Solsky, ns. Turkest. 1874. 123. 19". — Long. 3,2 ; larg. 1,2 mill. — Samarcand. Voisin du tenellum Er. par sa coloration, sa taille et son faciès, il s’en distingue par les sillons frontaux peu con- vergents en devant, son prothorax plus fortement dilaté sur ses côtés et ses élytres toujours sans taches. Peu con- vexe, un peu aplali sur le dos, noir, en dessus un peu bronzé verdâtre, luisant, palpes et antennes d’un roux de 486 II, CARABIDES. —— TRECHIDÆ. poix, noirâtres au bout, élytres brunâtres à l’extrémité, pattes d’un testacé de poix, cuisses obscures. Tête fort grande, yeux grands, saillants. Prothorax à peine plus large que la tête avec les yeux, fortement dilaté arrondi en angle par devant, fortement étranglé à la base, briève- ment et profondément sinué au devant des angles posté- rieurs qui sont aigus, saillants; convexe, lisse, très fine- ment canaliculé au milieu, marqué d’une profonde impres- sion transverse au devant du bord postérieur, ponctué ruguleux, extrême bord réfléchi. Elytres oblongues, plus larges que le prothorax, tronquées à la base, subparallèles ; 6 stries peu profondes moins finement ct profondément ponctuées, disparaissant peu à peu par derrière, 7€ nulle ou indiquée par quelques points très petits; interstries plans, 3° finement bifovéolé. 880. BEMBIDIUM (Lopha) TETRAGRAMMA Chaud. Car. Cauc. 1846. 208. 357*. — Long. 4,6 mill. — Lenkoran, Arménie. Plus grand que 4-maculatum. Impressions frontales moins marquées. Prothorax un peu plus long; angles postérieurs presque obtus, avec le sommet un peu arrondi; côtés un peu plus longuement, mais moins fortement sinués. Elytres bien plus larges, assez planes, très bril- lantes, presque tout à fait lisses; rudiments de stries ponctuées très courts, visibles seulement près de la base, à l'exception de la suturale, qui est entière etlisse ; 2 points enfoncés et 2 taches sur chacune. D’un noir bronzé un peu verdâtre; antennes noires, avec la base des 2° et 3° articles ferrugineuse ; bouche ferrugineuse, avec le pé- nultième article des palpes noir; jambes testacées, avec toutes les cuisses et la base des jambes d’un noir bronzé. 881. BEMBIDIUM (Zopha) TETRASTIGMA Chaud, Bul. Mosc. 1850’. 186. 17°. — Long. 3,5 mill. — Sibérie. Intermédiaire entre 4-guttatum cet tetragramma. Tête comme celle du premier, impression qui réunit les deux sillons frontaux près du bord antérieur, plus profonde. Prothorax un peu plus large antérieurement, angles an- térieurs moins arrondis, à sommet obtus et ur peuécarté des côtés de la tête, postérieurs plus saillants et précédés. d’une sinuosité plus forte; milieu de la base moins ponc- BEMBIDIUM. 487 tué, fossettes latérales munies, en dehors près de l’angle, d’un petit pli très court, mais distinct. Elytres comme celles du 4-guttatum, un peu plus étroites antérieurement, un peu moins carrées et plus arrondies; dessus entière- ment lisse, très luisant; extrémité de la strie suturale et la marginale seules visibles; les 2 pointsdu 3° interstrie encore moins distincts. D’un bronzé légèrement cuivreux en dessus; dessous noir; antennes (base des 2,3 et 4 arti- cles rougeâtre), et palpes d’un brun noirâtre; pattes EU nâtres, avec la partie extérieure des cuisses, l'origine ces jambes et les tarses bruns. Brun des cuisses plus étendu que dans 4-gattatum. Peut-être faut-il y rapporter le Lopha 4-quitatuu Mots. 882. BEMBIDIUM (Lopha) TETRASEMUM Chaud. Car. Cauc. 1846. 207. 256*. — Long. 4,6 mill. — De la Mingrélie à Lenkoran. Très voisin du 4 -guitatum, et longtemps confondu avec lui. Prothorax un peu moins arrondi sur les côtés; im- pression transverse de la base moins profonde. Elytres moins larges à la base, moins parallèles, plus en ovale; épaules moins carrées, plus arrondies; stries plus prolon- gées et ponctuées jusque près de la 2° tache. Couleur du dessus moins noire, plus claire, olivâtre ; tache de la base, s'étendant moins vers la suture ; celle de l’extrémité moins arrondie, un peu transverse; toutes deux d’un blanc jaunâtre moins tranché. Palpes entièrement d’un blanc jaunâtre, 1-4 articles des antennes de la même couleur, les suivants d’un brun peu foncé, avec la base et l’extré- mité de chacun plus claires; pattes entièrement pâles; extrémité seule du genou est légèrement rembrunie, 883. BEMBIDIUM (Lopha) FORTUNATUM Woll. Soc. ent. Lond. 1871. 219. — concolor, Brull. Can. Just 58. — Woll. Cat. Can. 1844. 10. 108. — Long. 4,6; larg. 5,3 mill. — Toutes les îles Canaries. Bleu noir, tête et prothorax avec un éclat vert obscur; prothorax cordiforme, avec les angles postérieurs droits, ponctué à la base; élytres sans taches, ce qui est remar- quable pour un Lopha, ponstuées striées en avant (séries sublatérales plus profondes), marquées derrière la base d’une impression transverse; sur chacune 2 points très 488 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. distincts ; antennes noir obscur; d’un roux de poix à la base, ainsi que les pattes. 884. BEMBIDIUM (Lopha) SCHMIDTI Woll. Ins. Mad. 1854. 80. 63*. — Long. 4,6; larg. 4,8 mil. .— Madère, Porto Santo. Luisant, noir bronzé profond. Prothorax cordiforme, fortement ridé en avant, grossièrement ponctué et fort atténué par derrière, angles postérieurs droits; un sillon dorsal, une petite fossette de chaque côté de la base. Ely- tres en ovale oblong, profondément striées ponctuées en devant, les stries presque disparues vers le milieu, avec 2 grands points, peu profonds, sur le disque près de la 3° strie, et une grande tache subtriangulaire, dans le voisi- nage des épaules, et une plus petite un peu plus arron- die, à une distance considérable avant le bout (toutes deux presque unies vers le bord latéral) d’un testacé terne. Base des antennes et pattes plus ou moins d’un roux de poix. Représente le callosum Kust. dont il pourrait n'être qu’une variété locale; cependant il est plus grand, plus large, plus bronzé, plus profondément strié dans les par- ties obscures, ses pattes sont d’un brun de poix plus foncé et plus uniforme. 885. BEMBIDIUM (WNepha) MENETRIESI Koln. Mel. Ent. 1. 1845. 76. 445*, — Var. versicolor Duv. Soc. ent. Fr. 1855,-515. 28. — Long. 4 mill. — Caucase. | Noir bronzé en dessus; prothorax cordiforme oblong, faiblement fovéolé de chaque côté par derrière, avec les angles postérieurs presque droits; élytres en ovale oblong, lisses ct luisantes ; une tache transverse postérieure com- mune rousse ou rouge, et 2 points enfoncés, bord saiïllant d’un vert bronzé; antennes, cuisses et tarses d’un noir bronzé, jambes testacécs principalement au milieu. — Ressemble beaucoup au modestum F., il en diffère par son prothorax cordiforme, les bords du prothorax d’un vert bronzé, les élytres lisses, sans stries, plus dilatées au milieu, avec les cornes de la tache semilunaire comme dirigées en arrière, les antennes ct les cuisses d’un noir « bronzé. | BEMBIDIUM. 489 886. BEMBIDIUM (Peryphus) CARDIONOTUM Putz. Berl. 1875. 363. 15*. — Long. 5; larg. 2 mill. — Hongrie. Noir un peu bronzé, avec une grande tache subhumérale mal arrêtée d’un brun roux, palpes et antennes brun de poix, 1-3 articles de celles-ci et pattes roux. Tête avec un profond sillon, irrégulièrement ponctué, de chaque côté ; occiput ponctué. Prothorax cordiforme, élargi en de- vant sur les côtés, grossièrement ponctué aux deux bouts; élytres oblongues, fortement striées-ponctuées, stries écartées à l'extrémité. — Voisin des ruficorne et elongatum, distinct du 1° par sa taille plus petite, les élytres plus ovales, plus convexes, les stries effacées à l'extrémité, la tache subhuméraie, le pénultième article des palpes noir. À peu près de la taille du 2°, ses élytres sont plus ovales, moins étroites, autrement colorées, son prothorax cordi- forme, beaucoup plus élargi et arrondi antérieurement et plus brusquement rétréci en arrière; sillons latéraux de la tête plus arqués, ponctuation forte, étendue jusqu’au milieu de l’occiput; 1-4 articles et base du 5° des antennes rouges, tandis que dans l’elongatum le 1° seulement et la base de 2-3 sont rouges; jambes nullement noires à la base. 887. BEMBIDIUM (Peryphus) MULTIPUNCTATUM Mots. Cat. 1845. 10. note 4*. — Mer Caspienne, Daghestan. Elytres d’un brun jaune clair, facile à reconnaître par les points enfoncés qu’on remarque sur plusieurs des stries des élytres. 888. BEMBIDIUM (Peryphus) TRIIMPRESSUM Sahlb. Ochot. 1844. 64, 24*. — Long. 6; larg. 2,8 mil. — Morikan. Grandeur de l’ofivaceum Gy1., stature de l’Agonum dolens Sahlb., diffère du 1% par son corps bien plus convexe, ses élytres à stries plus profondes, à 3 points, le 1°" article des antennes et les pattes toutes noires. Tète grande, avancée, triangulaire, noir bronzé, assez luisante, un peu lisse, marquée de chaque côté entre les antennes d’une fovéole longitudinale profonde; yeux grands, globuleux, noirs ; labre transverse, noir, un peu opaque ; mandibules brunes, d'un roux ferrugineux au bout; palpes noirs, lui- sants, glabres. Antennes toutes noires, pubescentes, 490 II. CARABIDES, — TRECHIDÆ. 1-3 articles glabres. Prothorax un peu plus large que la tête, plus large que long, presque carré, peu échancré en devant, angles défléchis, peu saillants, assez obtus, côtés rebordés, à rebord plus large vers la base, peu arrondis, à peine plus étroit par derrière avec les angles obtus; base transverse, oblique vers les côtés; convexe en des- sus, noir bronzé, luisant, canaliculé au milieu, strigosités transverses ondulées, plus profondes de chaque côté de la canalicule, impression antérieure et postérieure trian- gulaires transverses ; de chaque côté à l’angle postérieur une fovéole ruguleuse. Ecusson triangulaire, plan, noir, luisant. Elytres près de 2 fois plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, en ovale oblong, convexes, bronzé obscur, luisantes, à stries profondes, 3 près de la suture plus profondes, lesautres imponctuées ; interstries assez convexes, lisses; sur le 3° près de la 3° strie 3 pe- tits points, dont 2 avant et le 3° un peu après le milieu, des fovéoles sur l’interstrie marginal plus nombreuses en avant et en arrière. Dessous noir luisant, Pattes toutes noires. 889. BEMBIDIUM (Peryphus) OVALIPENNE Solsky, [ns. Turkest. 1874. 195, 15*, — Long. 5,6; larg. 2,5 mill. — Kokand. Voisin des alpinum Dej. et monticolum Sturm., mais plus déprimé, distinct par ses élytres plus ovales, ses épaules plus fortement arrondies. Vert bronzé bleuâtre, bouche d’un roux de poix, antennes, palpes et pattes d’un roux testacé, noir de poix en dessous, roussâtre au milieu. Prothorax plus large que la tête avec les yeux, légèrement transverse, cordiforme, sinué au devant des angles pos- lérieurs qui sont droits, milieu canaliculé jusqu’à la base, marqué au devant de la base d’une impression trans- verse, et de chaque côté d’une profonde fossette. Elytres aplaties, ovales, plus larges que le prothorax, assez for- tement profondément striées-ponctuées, 6 stries visibles, lisses et obsolètes, presqu'effacées au bout; interstries plans, 3° biponctué. 890. BEMBIDIUM (Peryphus) DALMATINUM Schaum. Berl. 1852. 112". — Long. 5,8 mill, — Dalmatie; Grèce. e Si voisin du nifidulus qu’on pourrait le prendre pour M | | BEMBIDIUM. 491 une variété. Plus grand, tête et prothorax plus petits comparés aux élytres, élytres plus longues et pas si arron- dies, yeux plus saillants, prothorax enccre plus arrondi par devant, un peu plus étroit, mais pas si brusquement rétréei par derrière, points de la base entre les fossettes un peu plus fins et non rugueux, fossettes basales ni aussi larges ni aussi profondes. Elytres plus allongées, plus distinctement élargies par derrière, stries moins profondes, pas si fortement ponctuées, s’évanouissant plus vite en dehors et par derrière. Le vert passe davantage au bleu. Les cuisses sont de même noir-brun à la base. 891. BEMBIDIUM (Peryphus) GRANDIPENNE Schaum. Berl. 1862. 113". — Long. 7 mill. — Grèce. Encore plus grand que dalmatinum, il se distingue par ses élytres grandes, en ovale allongé, et son prothorax petit en proportion, du decorum et du siculum en outre par sa tête lisse et la forme de son prothorax, du nitidulum et voi- sins par ses élytres striées-ponctuées finement mais dis- tinctement, en dehors et par derrière. Vert bronzé vif, fort luisant, palpes et antennes d’un jaune rouge, un peu plus foncées vers l’extrémité, pattes entièrement d’un jaune rouge. Tête lisse, sillons frontaux profonds, yeux moins saillants que dans le dalmatinum. Prothorax assez petit, à peine plus large que la tête, médiocrement arrondi sur les côtés, plus étroit mais plus fortement rétréci par derrière; base légèrement ponctuée, avec les fossettes ni aussi larges, ni aussi profondes que dans le nitidulum. Elytres près de 3 fois aussi longues que le prothorax, en ovale long, élargies par derrière, et après le milieu près de 2 fois aussi larges que le prothorax, stries ponctuées, plus fines au dehors et par derrière, la 6° est distincte jusqu’au bout, la 7° à peine marquée. 892. BEMBIDIUM (Peryphus) ATROVIOLACEUM Dufr. Sc. Phys. vr. 1820.331.— Val. d'Ossau 1843. 27*. — Long. 6-7 mill. — Pyrénées. Oblong, noir bleu ou brun, luisant ; antennes, palpes et pattes fauves, striées-ponctuées, 2 points à la 3e strie. 893. BEMBIDIUM (Peryphus) CYANEUM Chaud. Car. Cauc. 1846. 203. 341°. — Long. 17-7,5 mill. — Redoute Kalé. Ressemble beaucoup au cæruleum ; prothorax plus large, 499 11. CARABIDES. — TRECHIDÆ. plus rétréci postérieurement, plus échancré antérieure- ment; élytres plus courtes, un peu plus larges; épaules et extrémité plus arrondies; celles-ci moins en pointe. Cou- leur constamment bleue, sans reflet verdâtre; pattes entièrement noires, base des cuisses seulement un peu rougeâtre. 894, BEMBIDIUM (Peryphus) ATROCÆRULEUM Steph. IL. Brit. Ent. 11. 17. 14. — Man. 56. 424. — Schm. Ins. Deuts. 1 707. 36. cyanescens Wesm. Ac. Brux 1835. 48. — cumatile Schiod. Dan. EI. 585. 11°. — fasciolatum Var. B. Duv. Fr. 1852. 110. — Long. 3,8-4,6 mill. — France, Alpes, Belgique, Angleterre, Allemagne. Taille des plus petits fibiale, se distingue en général par sa forme plus étroite et plus aplatie, par son protho- rax autrement conformé, ses élytres plus longues avec les stries presque toujours légèrement ponctuées. — Deseus vert bleu, surtout sur les élytres, parfois presque vert noir, 1° article des antennes, base des cuisses et jambes d’un brun de poix rougeâtre. Prothorax plus étroit et plus rétréci par derrière que dans le fibialis, angles postérieurs moins saillants, fossettes basales lisses ou très faiblement ridées. Elytres en ovale long, presque de la forme en petit du fasciolatum, pas si en pointe par derrière, pres- que planes, assez profondément striées et d'ordinaire très . légèrement ponctuées dans les stries, quelque fois à peine plus légères que dans le fibialis, stries externes plus fai- \ bles vers l’extrémité, sans disparaître totalement. "4 895. BEMBIDIUM (Peryphus) GOTSCHI Chaud. Car. Cauc. 1846. 202. 339". — Long. 6 mill. — Lenkoran, Avril. 4 Très voisin du Fellmanni dont il diffère par la couleur d’un vert bleuâtre, par le prothorax plus étroit, plus rétréei postérieurement, avec les angles de la base plus aigus et plus saillants, et les impressions transverses plus mar- quées ; les élytres un peu plus courtes, plus étroites à la base, tout-à-fait ovales, plus élargies au milieu. ; 896. BEMBIDIUM (Peryphus, PARALLELIPENNE Chaud. Bul. Mosc: 1850”. 183. 15*. — Long. 5,3 mill. — Mingrelie. . Un peu plus petit que Andreæ (rupestre Dej)., plus étroit," plus parallèle ; tête plus étroite et conformé comme celle BEMBIDIUM. 493 de l’obsoletum ; prothorax cornme dans ce dernier, tout aussi convexe, avec les mêmes impressions, ligne longi- tudinale médiane et impression transverse antérieure plus marquées ; angles antérieurs moins arrondis et s’écartant un peu des côtés de la tête. Elytres à épaules tronquées carrément, ainsi que la base, arrondies au sommet; côtés _tout-à-fait parallèles ; dessus assez en pente vers les bords, mais aplati vers la suture; stries moins profondes que dans l’Andreæ, les 6 internes seulement distinctes, forte- ment ponctuées, 7° quelquefois indiquée par quelques points, extrémité des 4° et 5° effacée ; 17 point du 3° in- terstrie placé un peu avant le milieu. Pattes minces. D’un vert bronzé obscur brillant; taches des élytres petites, jaune brique, assez distinctes, 1-3 articles et 4° à la base d'un jaune testacé, les autres bruns, ainsi que le bout des palpes; pattes d’un jaune testacé avec la base constam- ment brune. Se rapproche le plus de l’obsoletum, maïs la forme du prothorax ainsi que la couleur des élytres et des cuisses l’en distinguent suffisamment. 897. BEMBIDIUM (Peryphus) NOBILE Rottemb. Berl. 1810. 20*. — Long. 6,5 à 9 mill. — Sicile près de l’Etna. Taille et forme allongée et un peu aplatie de l’eques Sturm. Tête, prothorax, écusson et cuisses d’un vert- bleuâtre métallique, très luisant; dessous plus foncé. Antennes brunâtres, articles 4 à 3 un peu plus clairs, pal- pes, tarses, jambes, genoux et d'ordinaire aussi la base des cuisses ainsi que toutes les élytres d’un brun jaune; ces dernières d'ordinaire avec un léger éclat verdâtre, sillons frontaux assez profonds et peu convergents. Pro- thorax ayant sa plus grande largeur au 2€ tiers, à peine des 2? tiers de la largeur des élytres à la base, très rétréci par derrière, impressions latérales dans la dernière partie de leur parcours droites et tombant droit sur le bord postérieur ; il existe un pli longitudinal distinct dans les angles postérieurs ; impression basale assez profonde, for- tement et distinctement ponctuée sur une moindre étendue ainsi que l'intervalle qui les sépare. Elytres aplaties, sur- tout sur leur moitié antérieure, un peu élargies par der- Nouveau Répertoire 1, — 1880. 28 494 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. rière, grandes par rapport au prothorax, au moins trois fois aussi longues; stries peu profondes, assez finement et densément ponctuées, avec les interstries aplatis; les 2 points enfoncés du 3° distincts; stries devenant plus fines postérieurement surtout en dehors, 7° promptement effacée. Dépasse encore pour la taille le eques Sturm, dont il se distingue en dehors de la coloration, par les stries ponc- tuées un peu plus fortes, particulièrement par la forme du prothorax plus petit par rapport aux élyires. Le maxi- mum de largeur dans l’eques est porté bien plus en avant, les bords sont bien plus fortement repliés, la ponctuation est plus éparse et plus indistincte à la base, 898. BEMBIDIUM (Peryphus) ATLANTICUM Wall. Ins. Mad. 1854. 117. 60. — decorum Brul. Can. 58. — Long. 5,6-6 mill. — Madère, Porto-Santo. Toutes les Canaries, sauf Hierro. Luisant, plus ou moins vert bleuâtre, et parfois avec une teinte bronzée. Prothorax étroit, cordiforme, et très poli, fort atténué et ponctué transversalement parderrière, angles postérieurs droits; sillon dorsal distinct ; une pro- fonde fossette de chaque côté à la base. Elytres parallè- les, uniformément striées-ponctuées, avec deux points bien marqués sur le disque, près de la 3° strie, par der- rière une grande fascie lunaire commune, et une tache difluse à chaque épaule, plus ou moins d’un roux testacé, l’une et les autres ayant une tendance à devenir obsolètes. Base des antennes, palpes et pattes d’un roux testacé; les 1re plus ou moins rembrunies vers le bout. Var. a — Vert bleuâtre, élytres presque immaculées. Var. b — Vert bleuâtre ou vert bronzé. Taches visibles, quoique peu distinctes. Var. c — Vert bleuûtre, bleu verdâtre, taches très bien marquées. L Var. d — Vert bleuâtre ou bleu verdâtre, taches gran- des, diffuses, parfois confluentes couvrant presque toute la surface antennes moins obscures. Var. e — Un peu plus grand et plus large, vert bronzé; avec une teinte bleuâtre inégalement repartie; élytres presque sans taches, fascie obsolète, taches à peine indi- quées; pattes et surtout jambes en partie rembrunies. BEMPBIDIUM., 495 899. BEMBIDIUM (Peryphus) PETROSUM Gebl. Bul. Mosc. vi 1833. 215. Léq. 249. 8. — 1847. 360. 5°. — Long. 7; larg. 2,3 mill. — Barnaul. Allongé, bronzé verdâtre, luisant; prothorax étroit, à peine plus large que long, “cordiforme, fovéolé de cha- que côté par derriè ère, angles un pa saillants ; élytres en ovale oblong, striées-ponctuées, 2 points et 2 grandes taches oblongues, pattes et antennes d’un roux testacé. — Faciès des cruciatum ct obliteratum Men. 900. BEMBIDIUM (Peryphus) PERSICUM Mén. Cat. 139. 547, — Fald. Transe. 1. 111. 102". — Transcaucasie. Un peu plus petit que le fraæator. Tète un peu inclinée, triangulaire, vert bleu, polie, légèrement rugueuse autour des yeux; front impressionné de chaque côté. Antennes plus longues que le prothorax, ferrugineuses ; 1-4 articles et palpes plus pâles, pubescentes ‘de gris en dehors bouche ferrugineuse, un peu poilue; yeux très saillants, globuleux, gris. Prothorax court, cordiforme, profondé- ment sinué de chaque côté en devant des angles, qui paraissent fort saillants et aigus; tronqué à la base, assez déprimé, très profondément bifovéolé; disque antérieur convexe, profondément et assez largement canaliculé ; en entier d’un bleu vert profond, He luisant; côtés large- ment rebordés. Ecusson petit, noir, obtus au bout. Elytres en ovale oblong, base fort rétuse au milieu, et par suite épaules très saillantes, arrondies, un peu dilatées au milieu des côtés, atténuées vers le bout; côtés assez réflé- chis, avec le bord épaissi, ferrugineux; testacées avec une large fascie transverse au milieu, verdâtre, stries ne profondes inégules, interstries plans, luisants ; 2 points sur le disque. Dessous du corps très noir, luisant, abdomen d’un noir de poix, très obsolètement alutacé. Paltes grê- les, toutes pâles. 901. BEMBIDIUM (Peryphus) XANTHOMUM Chaud. Bul. Mosc. 1850. 192*. — Chaudoiri Mots. Kæf. Rus. p. 11. note 10. — basale Chaud. Car. CGauc. 201. 335*. — Long. 5,6 mil. — Géorgie, Lenkoran. 5e rapproche du cruciatum. Tête plus courte, front plus large, fossettes latérales plus profondes ; yeux très sail- lants, hémisphériques. Prothorax plus en cœur, plus large, 496 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. transverse, moins rétréci antérieurement, plus arrondi sur le milieu des côtés, plus sinué vers la base, mais moins que dans Andreæ; angles antérieurs plus arrondis; les postérieurs droits, non aigus. Elytres plus larges, un peu plus longues, carrées, parallèles ; épaules plus en rec- tangle; extrémité plus obtusément arrondie, dessus plan; interstries un peu plus convexes à la base; stries plus fortement ponctuées. Tête et prothorax d’un vert bleuâtre clair; élytres jaunâtres avec le rebord inférieur, le bord latéral s’élargissant un peu vers l'extrémité, une suture très étroite, et une bande au delà du milieu assez étroite dont les bords sont indistincts, un peu dilatée vers les bords, arquée de manière que la convexité est tournée vers l’extrémité, d’un brun clair un peu bleuâtre. Dessous d’un brun noirâtre; abdomen un peu plus clair à la base; pal- pes testacés, avec l'extrémité obscure; antennes rem- brunies, excepté 1-3 1/2 articles, qui sont aussi testacés, ainsi que les pattes avec les trochanters. 902. BEMBIDIUM (Peryphus) REPANDUM J. Sahlb. Carn. Fen. 1873. 18. 61*. — Long. 5,6 mill. — Laponie russe. Très voisin du femoratum Sturm et Andreæ F.(cruciatum Dej.), mais facile*à reconnaître par les antennes et les palpes d’un roux testacé, par le prothorax longitudinale- ment strigueux à la base et la 7° strie des élytres non oblitérée ; peut-être distinct de anglicanum Sharp. par sa couleur qui n’est pas d’un vert bronzé et la sculpture des élytres. — Tête en ovale court, plus étroite que le protho- rax, à sillons frontaux profonds à peine convergents, d’un noir bronzé, luisante, lisse; mandibules d’un roux de poix, noires au bout; palpes d’un testacé pâle, pénultième article un peu plus obscur. Antennes d’un roux testacé pâle, parfois un peu plus obscures vers le bout, d’un fer- rugineux obscur, 3° article de 1/3 plus long que le 2°. Pro- thorax un peu plus large que dans femoratum, transverse, subcordiforme, angles antérieurs légèrement défléchis, postérieurs droits; côtés plus fortement arrondis en de- vant; convexe, distinctement canaliculé au milieu, marqué à la base de fines rides longitudinales, d’une im- pression de chaque côté et d’un pli court près des angles « BEMBIDIUM. 497 postérieurs, noir bronzé, très luisant. Elytres déprimées, à peine dilatées sur les côtés, finement striées-ponctuées, stries un peu plus obsolètes par derrière et sur les côtés, 1° non oblitérée, visible jusqu’au bout ; interstries pres- que plans, lisses; d’un blanc testacé, luisantes, avec une grande tache suturale, bronzé obscur, raccourcie au der- nier quart, dilatée en triangle autour de l’écusson, ensuite rétrécie étroite, ne dépassant pas la 1"° strie, presque obli- quement dilatée en carré après le milieu, atteignant pres- que le bord latéral. Dessous noir, avec un reflet bronzé. Pattes d’un roux testacé, cuisses rembrunies. 903. BEMBIDIUM (Peryphus) DILUTIPENNE Solsky, Ins. Turkest. 1874. 128. 20*. — Long. 4,5; larg. 1,8 mill. — Kokand, un seul. Voisin de Andreæ F. par sa taille, sa coloration et son faciès, mais distinct par ses élytres plus fortement striées- ponctuées, par la 7° strie pas plus obsolète que les autres. Roussâtre de poix (est-il immature?), luisant, lisse, tête et prothorax en dessus brun, avec un éclat bronzé ver- dâtre, antennes, palpes et pattes testacés, élytres testa- cées, suture et fascie transverse après le milieu, dilatée à la suture, brunâtres, avec un luisant bronzé verdôâtre. Tête à sillons frontaux étroits, parallèles. Prothorax plus large que la tête, cordiforme, légèrement convexe, peu transverse, arrondi sur les côtés, plus fortement rétréci à la base, et sinué au devant des angles postérieurs qui sont droits, finement canaliculé au milieu, ruguleuse- ment ponctué à la base, de chaque côté avec une profonde impression, un fin pli élevé, peu visible, vient s’y joindre dans l’angle même. Elytres bien plus larges que le pro- thorax, déprimées, ovales oblongues, subparallèles au milieu, profondément, fortementstriées-ponctuées, 7 stries plus lisses et plus obsolètes au bout, externes raccourcies avant l'extrémité; interstries un peu convexes, 3° profon- dément biponctué. 904. BEMBIDIUM (Peryphus) ABBREVIATUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 129. 21*. — Long. 4,6; larg. 2 mill. — Taschkent. Un peu convexe, lisse, en dessous noir de poix, peu luisant, en dessus assez luisant ; tête et prothorax d’un vert bronzé, antennes, palpes, pattes et élytres d’un fer- 28. 498 II, CARABIDES. — TRECHIDÆ. rugineux testacé. Celles-ci avec la suture et une large fascie transverse, un peu après le milieu, dilatée à la su- ture, brunes, teintées d’un vert bronzé. Tête et prothorax comme dans le dilutipenne. Prothorax un peu plus forte- ment arrondi en devant, plus profondément sinué vers la base, angles postérieurs aigus, un peu saillants, ligne médiane plus profonde, fovéoles basales distinctement bistriées. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, ovales, à épaules arrondies, finement striées-ponctuées, les 2 à 3 stries voisines de la suture assez profondes, les autres presque oblitérées, raccourcies peu à peu par der- rière, 7° à peine visible, marquée per une série de points très fins; interstries plans, internes un peu convexes, 3e biponctué. 905. BEMBIDIUM (Peryphus) INSIDIOSUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 130. 22*. — Long. 4,5; larg. 2 mill. — Sarafschan. Ressemble à l'abbreviatum, mais plus long, plus paral- lèle, il s’en distingue par ses élytres plus aplaties, sub- parallèles au milieu, moins arrondies aux épaules et d’une couleur plus claire. Plus semblable au dilutipenne, par la structure et la coloration des élytres, mais distinct par les stries ponctuées moins fortes et la 7€ strie à peine visible. Un peu déprimé, luisant, en dessous d'un noir de poix, en dessus tête et prothorax d’un vert bronzé, an- tennes, palpes et pattes roux testacé ou roux, élytres d’un testacé livide, suture et fascie large, transverse, après le milieu, dilatée à la suture, rembrunies, avec une teinte vert bronzé, Prothorax comme dans abbreviatum, fossettes basales profondes, obsolètement et très brièvement bi- triées. Elytres à stries finement ponctuées, 3 à 4 internes assez profondes, avec les interstries un peu convexes, externes raccourcies par derrière, peu enfoncées, avec les interstries plans, 7° à peine visible, marquée d’une série de points fins ; 3° interstrie biponctué. 906. BEMBIDIUM (Peryphus) MARGINIPENNE Solsky, Ins. Turkest. 1874. 130. 23*. — Long. 4; larg. 1,8 mill. — Taschkent. Déprimé, luisant, noir, tête et prothorax d’un vert bronzé obscur, antennes, palpes et pattes d’un roux tes- tacé, élytres testacées, fascie transverse rembrunie, après BEMBIDIUM. 499 le milieu, très obsolète, bord latérai extrême de l'épaule au delà du milieu et épipleures noirâtres. Tête lisse, sil- lons frontaux larges, parallèles. Prothorix cordiforme, peu transverse, un peu plus large que la tête avec les yeux, sur les côtés étroitement rebordé, médiocrement arrondi, rétréci vers la base, peu sinué au devant des an- gles postérieurs qui sont droits, milieu assez convexe, lisse, marqué d'une canalicule longitudinale profonde, base avec une impression transverse, obsolètement ponc- tuée ruguleuse, fovéoles basales profondes, limitées en dehors par un pli élevé mince, bistriées. Elvtres plus larges que le prothorax, planes, en carré oblong, subparallèles, non sinuées près de l’angle apical, finement, peu profon- dément striées-ponctuées, 7 stries, plus obsolètes au bout; interstries plans, 3° marqué de 2 points. 907. BEMBIDIUM (Peryphus) PICTUM Fald. Mongol. 357. 9*, — Long. 4,6; larg. 1,5 mill. — Monts Altaï, Ressemble assez à l’obsoletum Dej. dont il diffère par les caractères suivants : tête avancée, large, plane, bronzé vert, luisante, un peu convexe sur le vertex, polie, lisse au bout; front inégal sur les côtés, avec une profonde fos- sette très allongée, à fond vert et subruguleux; bouche ferrugineuse, un peu poilue. Antennes dépassant peu la base du prothorax, en entier d’un ferrugineux pâle; yeux grands, globuleux, assez saillants, noirs. Prothorax vert bronzé, luisant, très dilaté en avant, arrondi, tronqué à la base, avec les angles droits pointus, faiblement réfléchi sur les côtés, rebord un peu rembruni, rétréci sinué après le milieu, médiocrement convexe en dessus, légèrement canaliculé, assez déprimé transversalement près de la base, subrugueux, avec une grande fossette ronde, assez pro- fonde, de chaque côté. Ecusson petit, lisse, bronzé obscur. Elytres allongées, 2 fois plus larges que le prothorax, avec les épaules saillantes arrondies, subparallèles, arrondies au bout, subdéhiscentes, très peu convexes, déprimées sur le dos, d’un testacé flave : suture, extrémité, marge ex- terne et fascie sinuée par derrière, peu dilatée, d’un vert bronzé obscur: stries légèrement ponctuées, 3° avec un petit point assez marqué. Dessous lisse ; abdomen d’un vert 900 II, CARABIDES. — TRECHIDÆ. bronzé obscur : poitrine ferrugineuse. Pattes grêles, d’un ferrugineux pâle ; cuisses un peu plus obscures. 908. BEMBIDIUM (Peryphus) ANGLICANUM Sharp. Ent. Mont. Mag. 1869. 134*. — Long. 4,6 ; larg. 5,6 mill. — Angleterre. Vert bronzé, subdéprimé, 1-3 articles au moins des an- tennes, palpes et pattes d’un roux testacé, pénultième ar- ticle de ceux-ci rembruni; prothorax subcordiforme, presque lisse à la base; élytres testacées, une fascie au delà du milieu et bord d’un vert bronzé, striées ponc- tuées, stries s’évanouissant sur les côtés et au bout. — Var. Cuisses rembrunies au milieu. 909. BEMBIDIUM (Peryphus) CULMINICOLA La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 442*, — Long. 5 mill. — Liban, Anti-Liban, Djebel-Sannin Makmel-ach-Cheik. Vert bronzé, très luisant, élytres d’un roux clair, suture, fascie transverse au delà du milieu, et marge externe bron- zées.Tête médiocre, sillons frontaux assez profonds, vertex non distinctement ponctué près des yeux; antennes assez épaisses, 1% article assez court et assez épais, d’un roux ferrugineux avec les articles de la base étroitement, inter- médiaires largement bronzés au bout, apicaux rembrunis; dernier article des palpes d’un bronzé brillant au bout. Prothorax transverse, subcordiforme, assez court, évi- demment plus large que la tête, médiocrement rétréci par derrière, d’un tiers plus court que large, angles antérieurs peu saillants ; côtés assez légèrement arrondis, non abrup- tement sinués par derrière, bord assez largement réfléchi, angles postérieurs droits, fovéoles basales très profondes, bistriées ; ponctuées rugueuses, milieu de la base ponctué. Elytres moins de 2 fois plus larges aux épaules que la base du prothorax, médiocrement élargies par derrière, subparallèles, assez planes; stries fortes, ponctuées, plus faibles sans disparaître au bout, 7° visible; interstries assez convexes; d’un roux ferrugineux brillant, écusson, suture, bord externe et fascie transverse au delà du milieu bronzés. Paites d’un roux ferrugineux, avec les cuisses plus ou moins noir bronzé. Se rapproche du testaceum Duft., s’en distingue par ses antennes plus épaisses, à articles basilaires plus courts, BEMBIDIUM. 501 par son prothorax plus large, plus court, moins rétréci en arrière, moins convexe, à bord latéral plus largement rétréci, à fossettes basilaires plus larges, plus profondes, plus nettement bistriées, la fascie des élytres d’un bronzé lécèrement enfumé, pas très large, bien distincte, attei- gnant le bord externe et s'étendant un peu sur la suture; taches rousses grandes et nettes. 910. BEMBIDIUM (Peryphus) CORPULENTUM Motsch. Cat. 1844. 11. note 9*. — Alpes du Caucase. Ressemble beaucoup au caucasicum, mais un peu plus convexe et presque entièrement sans taches jaunes au bout des élytres, tandis que les taches humérales s’éten- dent presque jusqu’au milieu du bord latéral. 911. BEMBIDIUM (Peryphus) OOPTERUM Chaud. Bul. Mosc. 1850. 192. — ovipenne Chaud. Car. Cauc. 1846. 200*. 334. — sub- costatum (Mots.) — Long. 5 mill. — Caucase. Plus petit que l’Andreæ F., dont il diffère par la tête plus courte, le front plus large, le prothorax moins arrondi aux côtés, la base plus rétrécie et très rugueuse, les élytres considérablement plus courtes, ovales, les épaules assez effacées, le dessus plus convexe au milieu, les interstries très relevés, les points des stries plus forts, les taches plus petites, peu distinctes, d’un ferrugineux obscur. Palpes et antennes à la base, ainsi que les pattes, de la couleur des taches. 912. BEMBIDIUM (Peryphus) JORDANENSE la Brül. Soc. Ent. Fr. 1875. 443". — Long. 5-6 mill. — Jéricho, bords du Jourdain. Vert bronzé, élytres testacées, marquées au delà du milieu d’une fascie transverse, d’un roux bronzé, obsolète, planes. Tête plus grande, sillons frontaux profonds, front convexe, vertex distinctement ponctué près des yeux, pal- pes et antennes testacés, celles-ci à 1% article assez long ; yeux grands, très sailllants. Prothorax convexe, un peu plus large que la tête, d’un quart plus court que large, angles antérieurs obtus, non saillants, fort défléchis ; côtés fortement arrondis ; fortement et abruptement rétréci par derrière, angles postérieurs droits, fovéoles basales pro- fondes, indistinctement ou nullement bistriées, grossière- ment ponctuées, ainsi que le milieu de la base. Elytres 502 IL. CARABIDES,. — TRECHIDÆ, oblongues, plus de deux fois plus larges aux épaules que la base du prothorax, à peine élargies par derrière, côtés légèrement arrondis, subparallèles, planes sur le dos, stries ponctuées, obsolètes au bout, 7° nulle; d’un roux testacé, plus ou moins rembrunies à l’écusson ; suture très étroite en devant, d’un roux bronzé, ainsi que la fas- cie post-médiane peu distincte, n’atteignant pas d’ordi- naire les bords latéraux, un peu dilatée en devant à la suture. Pattes testacées. Se distingue du littorale OI. par son front plus large, -ses sillons frontaux plus profonds, le 1 article des anten- nes un peu plus allongé, et surtout par ses yeux plus gros et plus saillants, son vertex très visiblement pointillé près des yeux, son prothorax plus convexe, moins court, plus arrondi sur les côtés, plus fortement et plus brus- quement rétréci en arrière, à angles antérieurs plus obtus, nullement saillants et beaucoup plus défléchis, à fossettes basales profondes, très obsolètement bistriées au fond, grossièrement ponctuées ainsi que l’espace qui les sépare; élytres bien moins ovalaires, moins convexes, etc. 913. BEMBIDIUM (Peryphus) PULCHERIMUM Motsch. Cat. 1844. 10. 2*. — Caucase. On le prend très souvent pour le bisignatum Mén., quoiqu'il ne se trouve pas dans la région alpine. Il est surtout plus grand, plus déprimé, avec un éclat rougeâtre plus distinct à la base des élytres et le long de la suture. 914. BEMBIDIUM (Perychus) CRENULATUM R. Sahlb. Ochot. 1844, 08. 22*. — Long. 3,8; larg. 1,5 mill.— Mont-Morikan. Très semblable au Fellmanni, il en diffère par son pro- thorax un peu plus long et plus étroit, ses antennes plus courtes, ct les stries des élytres pointillées crénelées. — Tête grande, avancée, triangulaire, bronzé verdâtre, lui- sante, lisse, entre les antennes de chaque côté une fovéole longitudinale profonde, et un pli élevé sinué entre la fovéole et l'œil; labre transverse, bronzé obscur, assez luisant; yeux globuleux, noirs; bouche d’un noir de poix; palpes noirs, pubescents de gris, dernier article rougeâtre. Anten- nes un peu plus longues que la tête et le prothorax, noires, légèrement pubescentes, 1-3 articles, peu teintés de ver- BEMBIDIUM. 003 dâtre. Prothorax plus large que sa longueur et que la tête, subcordiforme, échancré en devant, angles peu défléchis obtus, rebordé aplati, rétréei vers la base, arrondi sur les côtés, angles postérieurs presque droits, assez aigus, tron- qué droit au milieu de la base, obliquement vers les angles ; en dessus déprimé, très luisant, lisse, d’un bronzé cuivreux, limbe souvent d’un verdâtre plus vif, déprimé peu en avant, davantage en arrière, canaliculé au miheu, ordinairement avec 2 points sur le disque; de chaque côté une grande fossette arrondie, substriée ruguleuse au fond, profonde, une petite carène avant l'angle. Ecusson petit, triangulaire, bronzé verdâtre. Elytres deux fois plus larges que la base du prothorax, peu dilatées au milieu, amincies rebordées, peu convexes en dessus, bronzé cui- vreux, luisantes, limbe ordinairement verdâtre, profon- dément striées, stries très finement pointillées crénelées ; interstries presque plans, 2 points sur le 3° interstrie près de la 3° strie, l’un au milieu, l’autre au delà, avec quel- ques fovéoles subocellées dans l’interstrie marginal. Des- sous noir, avec un léger reflet bronzé, luisant, lisse. Pattes toutes noires. 915. BEMBIDIUM (Peryphus) DEPRESSIUSCULUM Mots. Cat, 1844. 12. note. 1°. — Long. 4; larg. 1,5 mill. — Kamtschstka. Déprimé, noir bronzé; prothorax carré, fovéolé, bistrié de chaque côté; élytres parallèles, aplaties, striées profon- dément ; 2 points sur le 3° interstrie ; antennes et pattes noires. 916. BEMBIDIUM (Peryphus) TENUESTRIATUM Fairm. Soc. Ent. Fr. 1879. 158. 6*. — Long. 3-3,5 mill. — Biskra. Oblong, peu convexe, brouzé obscur, luisant, élytres un peu plus claires, passant peu à peu au jaunûâtre en dehors et au bout, antennes et pattes lutacées. Tête mar- quée de chaque côté d’une impression longitudinale, et en dedans des yeux d’un gros point. Prothorax transverse, côtés arqués, non redressés à la base, qui est tronquée de chaque côté obliquement, angles droits pointus, dis- que lisse, ligne médiane faible, impression de chaque côté de la base assez forte. Elytres faiblement striées, stries faiblement ponctuées, oblitérées au bout et sur les côtés; 50% II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. 2e interstrie avec 2 points, le 1° avant le milieu, le 2° après, strie suturale entière, strie marginale très profonde, prolongée presque jusqu’au bout et accompagnée en dedans d’un court sillon avant l’extrémité. — Ressemble au varium OI., mais prothorax très différent ; tout-à-fait arrondi sur les côtés qui ne sont nullement relevés à la base, celle-ci coupée très obliquement de chaque côté, forme des angles postérieurs pointus et un peu relevés; impressions postérieures profondes et bordées en dehors par un petit pli peu marqué; stries des élytres plus fines et plus finement ponctuées, et la coloration toute diffé- rente. 917. BEMBIDIUM (Peryphus) FASCIATUM Chaud. Car. Cauc. 1846. 199. 332*. — Long. 7 mill.— Lenkoran. Voisin de Andreæ (rupestre Dej.) dont il diffère au pre- mier abord par les antennes et par les palpes jaunes sans taches. Prothorax plus élargi au milieu, plus arrondi et presque anguleux sur le milieu des côtés, plus rétréci et plus resserré à la base; celle-ci arrondie au milieu, sinuée des deux côtés ; tous les angles plus aigus; fossettes de la base plus profondes. Elytres tout aussi larges, nulle- ment rétrécies vers la base, parallèles, plus longues, légère- ment en pointe; épaules presque droites, mais arrondies au sommet; rebord de la base terminé des deux côtés par une petite dent; assez planes; stries latérales plus distinctes. Tête et prothorax d’un vert bleuâtre clair et brillant; élytres jaunâtres, avec une bande transversale, placée un peu au delà du milieu, fort large près de la suture, très rétrécie et presque effacée vers les côtés; la suture étroite jusqu’à la bande et le bord latéral réfléchi, jusqu’un peu au delà du milieu rembrunies avec un teflet verdâtre; dessous du corps obscur, avec des bandes jaunâtres sur l’abdomen ; les pattes et même les trochanters des pattes. antérieures jaune clair. 918. BEMBIDIUM (Peryphus) PELIOPTERUM Chaud. Bul. Mosc. 1850”. 182. 14*. — Long. 7 mill. — Géorgie, Elisabethpol. Voisin du fasciolatum, et à peu près de la taille des E petits exemplaires. Tête de même, avec des yeux plus BEMBIDIUM. 3505 saillants. Prothorax presque plus étroit que la tête avec les yeux, plus court, moins arrondi sur le devant des côtés, plus longuement et plus fortement sinué vers la base; celle-ci coupée carrément jusqu'aux angles postérieurs qui sont droits et à sommet plus aigu; dessus fort plan; impression transverse antérieure bien marquée, les autres comme dans fasciolatum. Elytres plus étroites, plus paral- lèles, base et épaules coupées très carrément, quoique l’an- gle huméral soit un peu arrondi; extrémité plus arrondie et moins en pointe ; à des stries aussi marquées et ponc- tuées, externes effacées, ainsi que les 4° et 5e au bout; dessus plan; les 2 points de la 3° strie plus gros; anten- nes fort minces et assez allongées. Tête et prothorax d'un jaune rougeâtre avec un reflet verdâtre vers les bord, et vers l'extrémité; dessous brun; antennes, beuche, palpes et pattes jaune testacé clair. Il ne faut pas le confondre avec lividipennis Mén., ni avec les autres Peryphus à élytres jaunes décrits par Faldermann, il en diffère par son prothorax aplani et par ses élytres, ainsi que par la couleur entièrement jaune des antennes. 919. BEMBIDIUM (Pcryphus) ÆRUGINOSUM Gebl. Bul. Mose. vi. 1833. 275. Léq. 248.4*, — Long. 3,8: larg. À mil. — Riddersk, Lac Baïcal. Bronzé verdâtre en dessus ; prothorax en carré trans- verse, fovéolé de chaque côté par derrière; élytres fine- ment striées-ponctuées, avec 2 fovéoles ; antennes noires. — Voisin des Fellmanni et prasinum ; mais près de deux fois plus petit que celui-ci, prothorax peu plus étroit par der- rière, 2 fois plus large que long, élytres finement striées- ponctuées. 920. BEMBIDIUM (Peryphus) GEBLERI (Esch.) Gebl. Bul. Mose. 1833. 275. Léq. 248,6*. — Long. 5; larg. 2,3 mill. — Riddersk. Bronzé bleuâtre en dessus, prothorax transverse, élytres larges, à siries profondes simples, 2 fovéoles, antennes noires. — Plus large que l’œruginosum, avec le prothorax plus étroit par derrière; stature du prasinum. 921. BEMBIDIUM (Peryphus) PLANUM Sahlb. Ochot. 1844. 61. 23°. . — Long. 6; larg. 3,3 mill. — Mont Morikan, Mongolie, fl. Onon. Ressemble beaucoup au fasciolatum pour la stature et la Nouveau Répertoire I. — 1880. 29 506 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. grandeur, il en ditfère par son corps encore plus déprimé, son prothorax plus court, les stries des élytres lisses, et le 1er article des antennes noir bronzé. — Tête grande, avancée, subtriangulaire, bronzé cuivreux, très luisante; lisse, marquée de chaque côté entre les yeux d’une grande fossette longitudinale profonde, séparée de l’œil par un pli un peu flexueux; labre transverse, crénelé au bout; yeux globuleux, noirs; bouche brune, mandibules rous- sâtres au bout; palpes noirs, luisants, poilus. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps, noires, sub- pubescentes; 1-3 ou 4 articles bronzés brillants, presque glabres. Prothorax bien plus large que la tête avec les yeux, un peu plus large que longue, subcordiforme, sub- échancré en devant, avec les angles défléchis ronds ; côtés arrondis, aplatis rebordés, rétrécis subsinués vers la base, angles postérieurs presque droits aigus; base droite au milieu, oblique sur les côtés; médiocrement convexe en dessus, bronzé cuivreux, luisant, presque lisse, marqué à peine de strigosites ondulées transverses, canaliculé au milieu, impression antérieure arquée, et postérieure triangulaire assez distincte ; de chaque côté à l’angle pos- térieur une fossette arrondie assez profonde, striguleuse, faiblement bistriée. Ecusson petit, triangulaire, bronzé verdâtre, luisant. Elytres allongées, 2 fois plus larges et près de 4 fois plus longues que le prothorax, subparallèles, très déprimées, bronzé obscur, luisantes, avec le bord or- dinairement verdâtre, faiblement striées, 3 stries vers la suture et une 5° plus profonde au bout, lisses ; interstries presque plans, lisses, 2 points sur la 3° strie, l’un avant le milieu, l’autre peu avant l’extrémité, petits; quelques M fovéoles écartées subocellées sur l’interstrie marginal. Des- | sous bronzé verdâtre, luisant, lisse. Pattes bronzé verdä- « tre, luisantes; jambes épineuses de roussâtre. — Var. Elytres marquées d’une large. tache obsolète roussâtre. 922. BEMBIDIUM (Peryphus) LATUM Peyr. Soc. ent. Fr. 1869.364*. pl. 9. f. 3, — Long. 3,3; larg. 1,3 mill. — Caramanie. Ovale, élargi, peu convexe, rappelant la forme des Amara; noir brillant et un peu bleuâtre en déssus, brun un peu rougeâtre en dessous, avec les palpes, les antennes, = BEMBIDIUM. 507 les pattes et une bordure étroite à l’extrémité de la su- ture et des élytres d’un testacé jaunâtre ; chacune de celles- ci marquée au milieu vers le tiers postérieur d’une grande tache arrondie, ne touchant pas la suture, d’un beau jaune orangé. Tête lisse, à sillons faiblement carénés, parallèles. Prothorax transverse, plus large que la tête, un peu élargi en avant et rétréci en arrière, avec les côtés redressés tout à fait à la base et les angles postérieurs droits pointus; bord postérieur un peu sinué; ligne médiane peu sensible et représentée en arrière par un point; on voit de chaque côté deux impressions fortement et peu densément ponctuées, dont l’externe large et profonde, l’interne plus petite, réunies entre elles par un enfonce- ment transverse. Ecusson assez grand, impressionné au milieu. Elytres plus larges que le prothorax, à stries pro- fondes, à peine ponctuées, {re entière, quoique moins en- foncée postérieurement, retournée en avant jusqu’au mi- lieu de la base, avec un point au milieu de la partie re- tournée ; elle se prolonge en arrière le long du bord externe jusqu’auprès de la 9e, 2-6 s'arrêtent postérieure- ment à la tache jaune et sont graduellement plus courtes vers les côtés, 2-4 un peu raccourcies à la base et gra- duellement à peine plus longues vers les côtés ; 5° attei- gnant la base, 6° de la longueur de la 2° en avant, 7° in- diquée par une ligne très courte et peu marquée au milieu de la 6e; 8 et 9 plus profondes que ies autres, 8° réunie à 9e aux 3/4; 9° entière, très fortement sinuée à l’épaule. 923. BEMBIDIUM (Peryphus) PICEOCYANEUM Solsky, Ins. Turkest. 1874. 124, 14*. — Long, 6; larg. 2,3 mill. — Kokand. Dessus d’un bleu verdâtre, luisant, élytres d’un brun de poix translucides, antennes d’un brun ferrugineux, rousses à la base, les 2 derniers articles noirs; dessous noir, pattes d’un testacé brun, cuisses largement noires au milieu. Prothorax transverse, cordiforme, peu rétréci à la base, sinué au devant des angles postérieurs qui sont un peu aigus, impressionné et bistrié de chaque côté. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, dé- primées, subparallèles, finement striées-ponctuées, 6 stries visibles, peu profondes, lisses et obsolètes au bout, non -)08 II. CARAPIDES. — TRECHIDÆ. raccourcies; interstries plans, 3° avec 2 points. — Voisin du tibiale Duft. mais plus déprimé, ii se distingue par ses élytres plus parallèles, son prothorax plus court, plus étranglé à la base. : 924. BEMBIDIUM (Nofaphus) STARKI Schaum. Deuts. Ins. 1. 683. 10*. — Long. 6 mill. — Alpes de Bavière. Taille du flammulatum, mais beaucoup plus large, aussi large aux élytres que le foraminosum. Tête et prothorax d’un bronzé verdâtre, la 1e mate; antennes noirûâtres, ainsi que les palpes, 1°r article rouge, vert bronzé en des- sus, les 3 suivants rougeâtres à la base. Prothorax arrondi sur les côtés, peu rétréci par derrière et presque aussi fortement par devant. Elytres ovales, d’un vert bronzé ; une tache humérale allongée, pas toujours bien limitée, n’atteignant pas l’écusson, et une légère fascie en zigzag après le milieu, plus large en dehors qu’en dedans, jau- nâtre; les points des stries sont plus forts et plus écartés que dans le flammulatum; la 7° strie va jusqu’au bout comme dans celui-ci et y est très profonde, 3e et 4e, 5e et 6° un peu plus courtes, sont réunies par paires; au bout du 1er tiers de chaque élytre, une légère impression trans- verse occupe les interstries 3-5. Dessous vert bronzé; bord réfléchi des élytres jaunâtre seulement à l'épaule. Cuisses bronzées, hanches et jambes rougeâtres, tarses plus foncés, surtout vers le bout. 925. BEMBIDIUM (Notaphus) ELEGANTULUM R. Sahlb. Ochot. 1844. 56. 21*. — Long. 2,8 ; larg. 1,5 mill. — Fleuve Ochotsk. Très voisin du fumigatum, mais plus court et plus large, se distingue particulièrement par sa tête et son prothorax plus obscurs, opaques, ses élytres plus pâles et d’une ,« tout autre coloration. Tête grande, avancée subtriangu- laire, d’un noir bronzé opaque par derrière, d’un vert bronzé assez luisant par devant, lisse, avec une fossette longitudinale de chaque côté plus profonde, et une strie transverse antérieure plus fine entre les antennes; labre . transverse, vert bronzé, luisant; yeux saillants, brun noir; « mandibules roux de poix; palpes pâles, pubescents, pénul- tième article brun. Antennes peu plus courtes que la moitié du corps, brun ferrugineux, pubescentes, 1-3 arti- M | BEMBIDIUM. 209 cles et la moitié du 4° d’un testacé pâle. Prothorax beau- coup plus large que la tête et que sa longueur, tronqué devant et derrière, angles antérieurs peu défléchis, obtus, rebordé, dilaté arrondi au milieu, subsinué vers la base sur les côtés, un peu rétréci par derrière, angles presque droits, assez aigus; peu convexe en dessus, bronzé noir, opaque, lisse, ligne longitudinale du milieu, et une fos- sette arrondie postérieure bistriée de chaque côté ; avec une petite carène longitudinale avant l’angle. Ecusson petit, transverse, triangulaire, noir bronzé, opaque. Ely- tres peu plus larges que le prothorax à la base, assez courtes, ovales, striées ponctuées, points plus grands et plus distincts vers la base et les côtés, interstries plans lisses, avec 2 points sur le 3°, d’un testacé pâle, avec une fascie médiane sinuée à 2 branches d’un noir brun, in- terne prolongée jusqu’à la suture, une tache humérale oblique brune, avec un léger reflet violet, une auire annu- laire au bout et suture obsolètement brunes. Dessous bronzé bleuâtre, luisant, lisse. Pattes testacées, cuisses peu rembrunies au milieu. 926. BEMBIDIUM (Notaphus) HAMATUM Koln. Mel. Ent. 1. 1845. 75. 143". pl. 2. f. 12 À. 8. — Long. 3,5; larg. 1,1 mill. — Arménie, près d'Erivan. Vert bronzé, cuivreux, en dessus; impressions de la tête cuivreuses; prothorax plus court, cordiforme, mar- qué aux angles postérieurs d’une fovéole cuivreuse obso- lètement bistriée, angles postérieurs droits; élvtres ovales, striées-ponctuées, stries externes obsolètes surtout à l’ex- trémité, une tache apicale commune, une autre latérale subapicale arrondie, d’un testacé pâle, se réunissant vague- ment avec l’apicale et formant un crochet ou hamecçon; 2 points enfoncés; antennes, palpes, mandibules et pattes d'un testacé obscur. — Ressemble beaucoup au niloticum Dej.; il en diffère par les impressions postérieures du prothorax plus profondes, cuivreuses, et les 2 taches des élytres. 927. BEMBIDIUM (Campa) CONTAMINATUM J. Sahlb. Carn. Fen. 4873. 83. 72*, — Long. 3,3 mill. — Finlande, Abo. Ressemble beaucoup au fumigatum Duft., distinct par 910 II, CARABIDES, — TRECHIDÆ. son prothorax plus convexe, les stries des élytres à points plus forts et plus écartés et par la couleur des élytres. Diffère du Clarki Daws. par les stries des élytres, surtout les latérales, moins profondes et moins raccourcies ; de l’assimile Gy1l. par la stature du prothorax. Tête en ovale large, plus étroite que le prothorax, convexe, noir bronzé, lisse; yeux grands, convexes; front marqué de chaque côté de 2 carènes parallèles continues, celles-ci surtout convergentes en devant et peu écartées au bout de son opposée, sillon intermédiaire orné d’un point sétigère ; palpes obscurs. Antennes dépassant la base du prothorax, d’un brun obscur, finement pubescentes, 1® article entier, 2-4 à la base, plus pâles. Prothorax transverse, de moitié plus large que long, subcordiforme, fortement dilaté- arrondi avant le milieu, rétréci par derrière, avec les an- gles droits, saillants, tronqué à la base; assez convexe, noir bronzé, luisant, marqué en devant d’une plus forte impression en arc et de rides longitudinales, au milieu d’une fine ligne longitudinale atteignant presque les deux bouts, de chaque côté avant les angles postérieurs d’une fovéole assez profonde, presque lisse, bistriée, limitée en dehors par un pli assez distinct. Elytres plus larges que le prothorax, épaules arrondies, rebordées jusqu'aux an- gles du prothorax, arrondies légèrement sur les côtés, largement au bout; convexes, noir bronzé, luisantes, striées-ponctuées, stries fines, à points un peu plus forts et plus écartés que dans fumigatum, 1-2 disparaissant avant l’extrémité, les autres peu après le milieu, 7° obso- lète, représentée par quelques petits points écartés, strie latérale profonde ; sur chacune 2 petites taches obsolètes, d’un ferrugineux obscur, 1'° avant le milieu, 2° vers le « bout. Dessous noir luisant, avec un reflet bronzé, lisse. Pattes en entier d’un pâle ferrugineux, finement et rare- ment pubescentes et poilues. 9928. BEMBIDIUM (Campa) GUTTULATUM Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 180. 13*. — Long. 3,9 mill. — Crimée, Kertch. Facile à confondre avec fumigatum et stictum, mais les M fortes impressions longitudinales du front le distinguent du 1°r et le prothorax nullement cordiforme, du 2°. Tête BEMBIDIUM. o11 comme dans sfictum Steph., mais dans celui-ci l’espace entre l'impression longitudinale des côtés du front et la partie antérieure des côtés de la tête est sillonné dans toute sa longueur, tandis que dans guttulatum ce sillon n'est visible que près des yeux et à son extrémité anté- rieure et interrompu au milieu. Prothorax transverse, nullement rétréci par derrière, légèrement arrondi dans toute la longueur des côtés, qui ne sont pas sinués vers les angles postérieurs; ceux-ci ne sont pas tout à fait droits, un peu obtus, mais non arrondis au sommet; im- pression transverse antérieure en arc, assez enfoncée; fossettes et plis de la base comme dans sfictum. Elytres à peu près de la même forme, base adaptée à celle du pro- thorax, dessus plus plan; stries également marquées et ponctuées, moins effacées vers les bords et vers l’extré- mité. Couleurs à peu près les mêmes, antennes brunes avec 1-3 articies un peu moins foncés; jambes aussi clai- res que les cuisses; taches des élytres disposées comme dans séictum, mais plus distinctes, d’un jaune plus ferru- gineux sur un fond plus noir. 929. BEMBIDIUM (Philochthus) GRANDICOLLE Chaud. Car. Cauc. 1846. 194. 321*. (Tachys).— Long. 3,5 mill. — Lenkoran, avril. Tête comme dans nanum. Prothorax beaucoup plus large que la tête, moins long que large, un peu transverse, non rétréci postérieurement; bord antérieur peu échancré; angles antérieurs arrondis au sommet; côtés assez arron- dis, un peu sinués près des angles postérieurs; ceux-ci droits, aigus, nullement saillants ; base coupée carré- ment: dessus assez convexe, très lisse; impressions trans- verses bien marquées; ligne du milieu effacée aux deux bouts, bien marquée au milieu; fossettes latérales de la base assez profondes, arrondies; milieu de la base légè- rement ponctué. Elytres un peu plus larges que le pro- thorax, 2 1/2 fois plus longues, ovales; base tronquée carrément, égale en largeur à celle du prothorax; extré- mité arrondie, non sinuée ; dessus peu convexe; strie su- turale entière, recourbée en long crochet à l’extrémité, terminé par un point placé en dedans, 2-6 légèrement ponctuées, successivement plus courtes et moins mar- 912 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ, quées, les suivantes manquent jusqu’à celle du bord ex- terne; insterstries plans, 3° avec 2 points. — Dessus d’un vert bronzé, un peu brunâtre sur les élytres, avec l’extré- mité de la suture et le bord postérieur transparents, rou- geâtres. Palpes et antennes d’un brun noirâtre, celles-ci plus claires vers la base; parties de la bouche jaunâtres; trochanters ct pattes d’un brun un peu ferrugineux; jambes et tarses plus clairs. 930. BEMBIDIUM (Philochthus) IRICOLOR Bed. Soc. ent. 1879. 35. note 1*. — Long. 4,5 mill. — Salins d'Europe et Méditerranée. Noir, poli, 1r article des antennes et pattes d’un brun rouge ; élytres d’un brun de poix, irisées avec l’extrémité et une tache subapicale, testacées; antennes allongées ; pronotum transverse, arqué sur les côtés, angles posté- rieurs obtus; stries des élytres régulièrement ponctuées en devant, internes indiquées même au bout, 7€ nulle. 931. BEMBIDIUM (Philochthus) ORBICOLLE Mots. Cat. 1845. 14. note 4*. — Arménie. Stature du guttulum, il Se reconnaît à son prothorax presque en cercle. 932. BEMBIDIUM (Philochthus) VIRIDANUM Mots. Cat. 1845. note 5“. — Russie orientale sud, désert de Kislar. Plus petit que guttulum et d’une couleur plus verte un peu mate. 933. BEMBIDIUM (Phila) FUMATUM Motsch. Cat. 1845. 14. rote 6*. connivens Lec. Lyc. N. y. — 1852. 188. — Long. 3,6; larg. 1,5 mill. — Ochotsk. Testacé brun, luisant, tête rembrunie; yeux saillants ; prothorax presque carré, rétréci par derrière, strié pro- fondément de chaque côté; élytres en ovale oblong, pro- fondément striées-ponctuées, avec 2 fovéoles, et une tache testacée subapicale sur les côtés. 934: BEMBIDIUM (Phila) AMŒNUM Sahlb. Ochot. 1844. 66. 25*.— Long. 3,3 ; larg. 1,3 mill. — Ochotsk. Stature et grandeur de l’assimile; il se distingue très aisément des autres espèces similaires par les # taches testacées des élytres. — Tête grande, avancée, triangu- laire, noir bronzé, lisse, luisante, de chaque côté entre les | BEMBIDIUM. 19 antennes deux impressions longitudinales, confluentes vers l'extrémité de la tête, assez distinctes, interne plus large et plus profonde ; labre très court, noir ; yeux grands; saillants noirs; mandibules d’un noir de poix, roussâtres au bout; palpes d’un noir de poix, faiblement pubescents de gris. Antennes brunes, pubescentes, 1° article ferru- gineux, luisant; les autres obscurcis peu à peu vers le bout. Prothorax bien plus large que long et que la tête, subcordiforme, tronqué devant et derrière, angles anté- rieurs fort défléchis, obtus ; côtés rebordés, dilatés arron- dis avant le milieu, sinués vers la base; plus étroit par derrière, avec les angles droits aigus ; médiocrement con- vexe en dessus ; noir bronzé, luisant, un peu lisse, faible- ment canaliculé au milieu, impression antérieure trans- verse, obsolète, comme la postérieure ; fovéoles près des angles très finement ruguleuses, subbistriées, carénule avant l’angle assez aiguë. Ecusson petit, triangulaire, bronzé, luisant. Elytres peu plus larges que le prothorax à la base, et près de 4 fois plus longues, peu dilatées au delà du milieu, en ovale oblong, arrondies au bout, con- vexes, striées-ponctuées, 2 stries contre la suture attei- gnant presque le bout, les autres latérales de plus en plus courtes, devenant obsolètes ; interstries lisses, presque plans, 2 points sur le 3°; bronzé brun, extrémités largement brun testacé ; 2 taches sur chacune, l’une un peu avant le milieu, grande, oblique, de la {re strie à l’épaule, l’autre au delà du milieu transverse, flexueuse en avant, attei- gnant presque la marge externe et la suture, d'un testacé fauve. Dessous noir, luisant, lisse. Pattes d’un ferrugi- neux roussâtre, cuisses peu rembrunies au milieu. 935. BEMBIDIUM (Ocys) SUBTILE Schaum. Berl. 1851. 148*. — Long. 3,8 mill. — Athènes, Parnasse. Taille du pumilio, élytres encore plus finement striées que dans le rufescens Dej., dont il se distingue par sa cou- leur, sa taille, sa convexité moindre, et les angles du pro- thorax plus obtus ; dessus noir de poix, avec une légère teinte bleue sur les élytres; palpes d'un jaune pâle, pé- nultième article des maxillaires brun; antennes jaunes, base plus claire. Prothorax court, beaucoup plus large 29: 514 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. que long, arrondi sur les côtés, aussi large derrière que devant, angles postérieurs à pointe obtuse, à peine sail- lants; base coupée un peu obliquement de chaque côté; impression transverse postérieure profonde, fossettes de chaque côté de la base très profondes, ligne du milieu distincte, bord latéral assez largement réfléchi. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, en ovale allongé, élargies par derrière, peu convexes; près de la suture 2 stries fines mais distinctes, finement ponctuées, vont jusqu’au bout, la 1'e est recourbée à l’extrémité; en de- hors, il s’en trouve encore 2 autres plus fines, qui semblent formées seulement de rangées de points fins très serrés et disparaissent par derrière; un seul point occupe la partie postérieure du 3° interstrie ; on voit au bout en de- hors un petit pli, comme dans le pumilio. Dessous noir de poix ; pattes d’un jaune pâle. 936. BEMBIDIUM (Ocys) DUBIUM Woll. Cat. Mad. 1857. 23*. — Long. 6 mill. — Madère. Ovale allongé, luisant, d’un ferrugineux rougeâtre ou brun. Prothorax en carré transverse, côtés largement re- bordés, angles postérieurs très aigus ; un sillon dorsal et une impression de chaque côté de la base. Elytres plus ou moins noires (avec une teinte irisée), la région scutel- laire et la partie antérieure du disque plus pâles ; pas très arrondi sur les côtés ; un peu finement striées-ponc- tuées, stries externes devenant obsolètes; avec un grand point sur le 3° interstrie, au delà du milieu, Antennes robustes, ferrugineuses. Pattes d’un testacé pâle. Très voisin du rufescens, il pourrait bien n’en être qu’une variété géographique, cependant le seul exem- plaire est un peu plus grand et moins ovale, les angles postérieurs du prothorax ne sont pas tout à fait aussi saillants, les élytres sont colorées différemment, les pattes plus longues, les antennes plus robustes, le dernier arti- | cle en particulier plus court et moins grêle. | 937. BEMBIDIUM INFUSCATUM Letzn. Schles. Gesel. 1847. 88. 25*. Long. 2 1/2 lig. — Gebirsbachen. Noir, 17 article des antennes et pattes d’un rouge jaune: ; prothorax plan, bronzé obscur, avec une ligne longitudi= TACHYS. HA) nale enfoncée de chaque côté de la base. Elytres striées- ponctuées, jaune gris, assombries par des taches noirâ- tres qui se perdent dans la couleur du fond; l’une près de l’épaule, la 2° presque au milieu et la 3° avant l’éxtrémité de chaque élytre. 938. BEMBIDIUM PLANUM Letzn. Schles. 1847. 88. 26*. — Long. 3 lignes. — Gebirgs Wassern. Noir, tête et prothorax avec un éclat bleuâtre, jambes et articles des tarses rouge ferrugineux. Elytres plates, stries profondes, brun noir. 418. Tachys Dei. 939. TACHYS BISBIMACULATA Cherrl. Rev. zool. 1860, 409. 51*. — Long. 3; larg. 1,2 mill. — Algérie, Brun de poix clair, brillant, glabre. Tête allongée, élargie sur les yeux, avancée, lisse, avec 2 sillons de cha- que côté, interne court, assez large et presque biimpres- sionné, palpes, mandibules, labre et antennes d’un tes- tacé plus ou moins pâle ou rougeûtre ; yeux noirs, assez saillants. Prothorax lisse, plan, quoique un peu convexe; profond en arrière, presque aussi large que long, élargi et arrondi sur les côtés en avant, sillonné sur le bord, évasé en cintre en devant, presque droit sur la base, avec ies angles droits pointus, angles antérieurs rentrants et obtus, 2 fossettes basales courtes, larges et profondes, ayant l’espace interne excavé, sillon longitudinal léger, obsolète en avant. Ecusson triangulaire. Elytres ovalaires, légèrement convexes, sur chacune 3 stries dorsales rac- courcies devant et derrière, diminuant de longueur sur le dehors, 2 marginales dont la supérieure courte; 2 ta- ches jaunes, 1° humérale grande, étendue du bord à la 2e strie, et coupée droit en dessous vers la limite de la 3e strie; 2° tache petite, arrondie, située au delà du milieu et appuyée intérieurement sur 2-3 stries. Pattes testacées. Abdomen un peu plus foncé. — Plus grand que 4-signata Duft. augustata Dej., il a les dessins du 1% et la forme du 2e. 940. TACHYS DECOLORATA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 171. 7“, — Long. 2 mill. — Entre Tiflis et Délijand. Plus grand que 4-signata, proportionnellement un peu 516 Il. CARABIDES. — TRECHIDÆ. plus large et moins parallèle. Tête comme dans celui-ci ; yeux un peu plus saillants; partie postérieure un peu plus rétrécie ; antennes plus grêles, filiformes, à articles en rec- tangle allongé. Prothorax aussi à peu près semblable, un peu plus arrondi sur les côtés, un peu plus sinué vers la base, l'impression transverse postérieure porte au fond une rangée de points. Elytres plus larges, plus ovales, plus arrondies sur les côtés, un peu plus planes en dessus, avec des stries fortement ponctuées, diminuant de pro- fondeur vers le bord externe, {re se recourbe comme dans 4-signata, 2-3 atteignent la base, mais s’effacent vers l’extrémité, 4 effacée seulement à la base, mais plus courte que les précédentes, 5° assez distincte au milieu, 6-7 encore indiqués par quelques points espacés, le reste comme dans le 4-signata. D'un brun ferrugineux, élytres d’un brun clair avec des taches jaunes disposées comme dans le 4-signata, mais plus claires et plus étendues ; an- tennes, palpes et pattes d’un testacé clair. 941. TACHYS APRISTOIDES Rottenb. Berl. 1870. 17. — Long. 2,7 à 3 mill. — Sicile, Girgenti. Noir, teinté de verdâtre en dessus, fort luisant. On voit de chaque côté sur la tête entre le sillon frontal et le bord interne de l’œil un calus longitudinal distinct et un autre plus léger, plus près des yeux. Antennes grêles. Protho- rax fort rétréci par derrière avec les angles postérieurs pointus, qui présentent un pli longitudinal distinct; im- pressions profondes, presque lisses, limitées par une im- pression profonde, arquée. Elytres planes, non arrondies sur les côtés, une forte strie juxtasuturale qui n’est effacée que tout à fait en devant, une 2° plus fine raccourcie un peu plus tôt et une 3° excessivement fine, qui parfois est complètement effacée; toutes trois imponctuées; on voit sur la 3° ou sur sa trace deux points enfoncés; la portion repliée de la strie suturale est fortement sculptée; strie : marginale distincte par derrière et légère par devant; le reste des élytres est fort luisant. Les 2 taches d’un jaune assez vif sont bien limitées, antérieure assez grande, ir- régulièrement triangulaire, postérieure plus petite posée obliquement, ovale. Antennes et pattes jaune rouge ; cuisses brun de poix. x à Dre gd ù 2 HR TE) * TACHYS. 947 _ Pourrait se confondre avec la var. diabrachys du sex- striata, mais il se distingue en dehors de sa taille plus grande et de sa coloration plus vive, par ses antennes plus grêles, plus allongées, entièrement d’un rouge jaune, les élytres plus planes, à stries bien plus légères, entièrement imponctuées. 942. TACHYS CRUX Putz. Perl. 1875. 363. 16*. — Long. 2,5; larg. 1 mill. — Hongrie. Noir, élytres ornées de deux taches d’un testacé pâle, une subhumérale oblongue atteignant la 3° strie, 2° ar- rondie antéapicale; mandibules, palpes, labre, articles 1-3 des antennes et pattes testacés, cuisses un peu plus obscures ; sillons oculaires doubles, courts, subparallèles; prothorax carré, très arrondi en devant sur les côtés, ni rétréci ni sinué avant la base, angles postérieurs droits. Elytres en ovale oblong, planes, avec 3 stries, 2° et 3° rac- courcies aux deux bouts; strie recourbée en arc, marquée de 2 points internes ; 8° strie entière. Voisin de 4-signata Duft. et G-striata Duft. var. dia- brachys Kol., diffère du 1% par son prothorax nullement rétréci en arrière et par le nombre des stries de ses ély- tres; — du 2 par les sillons frontaux plus droits, ses élytres plus larges, plus courtes, à taches d’un testacé très pâle, antérieures moins arrondies et plus prolongées en arrière, de sorte que la fascie noire transverse n’est pas plus large que la bande suturale. 943. TACHYS LATA Pevr. Soc. ent. Fr. 1858. 264. pl. 9. f. 3. — Long. 2,2; larg. 1,2 mill. — Caramanie. Ovale, élargi, peu convexe, rappelant la forme des Amara ; noir brillant et un peu bleuâtre en dessus, brun un peu rougeâtre en dessous, avec les palpes, les an- tennes, les pattes et une bordure étroite à l'extrémité de la suture et des élytres d’un testacé jaunâtre ; chacune de celles-ci marquée au milieu du tiers postérieur d’une grande tache arrondie ne touchant pas la suture, d’un beau jaune orangé. Tête lisse, sillons faiblement carénés, parallèles. Prothorax transverse, plus large que la tête, un peu élargi en avant et rétréci en arrière, avec les côtés redressés tout à fait à la base, et les angles postérieurs 018 IT. CARABIDES, — TRECHIDÆ, droits, pointus ; bord postérieur un peu sinué; ligne mé- diane peu sensible et représentée en arrière par un point; de chaque côté deux impressions fortement et peu densé- ment ponctuées, externe large et profonde, interne plus petite, reliées par un enfoncement. Ecusson assez grand, impressionné au milieu. Elytres plus larges que le pro- thorax, à stries profondes, à peine ponctuées, 1'° entière quoique moins enfoncée postérieurement, retournée en avant juspu’au sommet de la base, avec un point au milieu de la partie retournée; elle se prolonge en arrière le long du bord externe jusqu’auprès de la 9° ; 2-6 s’arrêtent à la tache jaune et sont graduellement plus courtes vers les côtés, 2-4 un peu raccourcies à la base et graduellement à peine plus longues vers les côtés, la 5° atteignant la base, la 6° de la longueur de la 2° en avant; la 9° est in- diquée par une ligne très courte et peu marquée au milieu ; 8° et 9° plus profondes, se réunissant aux 3/4; 9° entière, fortement sinuée à l’épaule. 944. TACHYS CARDIODERA Chaud. Bul. Mosc. 1850. 170. 6*. — Caucase, de Tiflis à Erivan. Intermédiaire par la taille entre bistriata et brevicornis, il égale celle du parvula, dont la conformation de son prothorax le distingue au premier coup d’œil; diffère du bistriata par sa taille moindre, et par sa forme un peu plus étroite. Tête à peu près comme dans celui-ci, protho- rax plus rétréci postérieurement, partie antérieure des côtés plus arrondie, sinuosité de la partie postérieure assez longue et bien plus distincte; angles postérieurs droits, très aigus au sommet et relevés; mêmes impres- sions en dessus. Elytres plus étroites et paraissant se rétrécir vers les épaules, qui sont coupées carrément, stries 1-3 assez marquées avec des traces de points, 42 vi- sible seulement au milieu et effacée devant et derrière; le crochet apical de la 1 ne se replie pas vers la suture, et la ligne sinuée formée par la 8° à son extrémité est moins profonde; les 2 points du disque sont placés, le 1e sur le 3° interstrie contre la 3° strie un peu avant le milieu, le 2° au dessus de l’extrémité recourbée de Ia ire strie, et non en dedans du crochet comme dans le | TACHYS. 519 bistriata ; ils sont tous deux moins distincts. Antennes et pattes comme dans celui-ci. D’un brun rougeûtre assez brillant, avec les antennes, les palpes et les pattes entiè- rement pâles, parties de la bouche et anus rougeûtres. 945. TACHYS DILATATA Rottenb. Berl. 1870. 18 — algerica Luc. (ex Rottenb.) — Long. 2,8 mill. — Sicile, Palerme. Tête noir de poix, prothorax et élytres brun de poix; antennes, pattes, suture sur les deux derniers tiers et une tache plus grande, plus effacée, placée transversalement, et atteignant de chaque côté le bord externe sur le tiers postérieur des élytres, d’un jaune rougeûtre ; leur pointe de couleur foncée comme la partie antérieure. Antennes un peu plus courtes que la moitié du corps; yeux peu saillants ; front marqué de 2 fovéoles longitudinales assez légères, sans carène sur leur côté externe. Prothorax deux fois aussi large que long, rétréci par derrière, assez arrondi sur les côtés ; bord postérieur de chaque côté un peu obli- que en devant, avec les angles droits, pointus, un peu relevés; impression postérieure transverse formant un triangle obtus en devant, médiocre, impression basale peu profonde. Elytres aux épaules deux fois plus larges que la base du prothorax, un peu élargies postérieure- ment, ayant leur plus grande largeur après le milieu, 3 fois plus longues que le prothorax; strie suturale dis- tincte, un peu effacée par devant 2° indistincte s’évanouis- sant dans sa moitié postérieure; strie marginale entière par devant, presque obsolète par derrière ; portion repliée de la suturale non parallèle à la suture, mais s’en éloi- gnant considérablement par son extrémité supérieure se terminant au point. Facile à distinguer du bistriata par son prothorax plus petit, les élytres plus larges par derrière et une disposi- tion autre de la portion repliée de la strie suturale. 946. TACHYS BREVICORNIS Chaud. Car. Cauc. 1846. 193. 320*. — Long. 2 mill. — Redoute-Kalé. Voisin du gregaria, mais beaucoup plus petit. Yeux petits, à peine saillants. Antennes beaucoup plus courtes; articles 1-2 comme ceux du bistriata, 3-10 très-courts, presque sphériques, augmentant successivement de gros- 520 II. CAMABIDES. — TRECHIDÆ. seur vers l'extrémité, le dernier court, un peu en pointe. Prothorax nullement sinué sur les côtés près des angles postérieurs, qui sont un peu obtus. Elytres unistriées, strie suturale seule visible, les autres entièrement effa- cées ; crochet recourbé plus arrondi. Couleur du gregaria, quelquefois foncée; antennes entièrement pâles. 947. TACHYS EXIGUA R. Sallb. Ochotsk. 1844. 54. 20°. — Long. 4,9 ; larg. 4 mill. — Ochotsk. Un peu plus petit et plus convexe que 4-signata. Tête grande, avancée, subtriangulaire, assez convexe, testacé brun, luisante, lisse, avec une fovéole longitudinale un peu arquée, de chaque côté entre les antennes; labre trans- verse, testacé; yeux globuleux, noirs; palpes testacés, densément pubescents. Antennes plus longues que la moitié du corps, assez épaisses, entièrement testacées. Prothorax beaucoup plus large que la tête et que long, subcordiforme, tronqué en devant, avec les angles déflé- chis, oblus, rebordé sur les côtés, dilaté avant le milieu, rétréci subsinué par derrière, avec lesangles presque droits, aigus, tronqué à la base, très convexe en dessus, peu déprimé vers la base, d’un testacé pâle, luisant, lisse, impressionnée en devant au milieu et transversalement par derrière, avec une canalicule médiane longitudi- nale, marqué de chaque côté à l’angle postérieur d’une fossette assez profonde. Ecusson grand, en triangle arrondi, plan, testacé, luisant. Elytres beaucoup plus larges que le prothorax, en ovale oblong, assez convexes, d'un testacé pâle, luisantes, bistriées, strie juxtasuturale entière briève- ment recourbée au bout, une autre disparaissant au delà du milieu, et une striole courte au côté, assez profondes, les stries externes très lisses, obsolètes, 2 points sur le disque, 1% bien avant le milieu, l’autre au delà. Dessous pâle, un peu rembruni latéralement, luisant. 948. TACHYS GREGARIA Chaud. Car. Cauc. 1846. 193. 319*.— Long. 2,3 mill. — Redoute-Kalé. Très voisin de bistriata. Impressions du front entre les yeux moins marquées ; articles intermédiaires des anten- nes moins allongés, plus ovales. Prothorax plus étroit, plus rétréci postérieurement; côtés plus longuement et LIMNASTES. 521 plus distinctement sinués près des angles postérieurs; ceux-ci moins obtus un peu saillants. Elytres plus étroi- tes, plus parallèles. Couleur constamment pâle; tête, antennes (excepté les premiers articles) et abdomen plus obscurs. 949. TACHYS RUBICUNDA Chaud. Bul. Mosc. 1850’. 168. 5°. — Long. 2,8 mill. — Russie méridionale, Odessa. Intermédiaire entre fulvicollis et scutellaris ; tète comme dans ce dernier, mais moins obtuse antérieurement ; im- pressions entre les antennes plus profondes et un peu plus allongées, mais non prolongées en arrière; prothorax à peu près de même forme; impressions du dessus les mêmes, mais angles postérieurs coupés plus carrément, nullement obtus au sommet, sans que la sinuosité qui les précède soit aussi sensible que dans fulvicollis; élytres à peu près de même forme, mais plus larges quoique tout aussi parallèles; 3° strie plus marquée, 4° moins quoique distincte, toutes les 4 distinctement ponctuées ; les deux points du 3° interstrie aussi distincts, le 1eT placé plus bas. Antennes pas plus allongées, articles plus courts que le 2°, Tête, prothorax, antennes et palpes d’un jaune tirant sur le rouge; élytres d’un jaune pâle, diaphanes, avec une tache triangulaire peu marquée autour de l’écus- son et une ombre brune un peu transverse, dilatée, sur la suture un peu après le milieu; poitrine et abdomen bruns, extrémité anale plus claire. Pattes d’un jaune in- termédiaire entre [a couleur du prothorax et des élytres. Yeux noirs. 181% Eixmanastes Mots. 950. LIMNASTES NILOTICUS Mots. Etud. 1862. 31*. — Long. 2,3: larg. 0,6 mill. — Egypte, bords du Nil. Allongé, parallèle, déprimé, luisant, ponctué, testacé; yeux noirs. Tête petite, triangulaire. Prothorax presque carré, un peu atténué par derrière, dos un peu convexe, striguleux transversalement; angles postérieurs droits, un peu saillants. Elytres un peu plus larges et trois fois plus longues que le prothorax, striées-ponctuées; inter- stries rugueux ponctués transversalement. 522 II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. 951. LIMNASTES GALILÆUS La Brül. Soc. ent. Fr. 1875. 436*. — Long. 1,8; larg. 0,6 mill.—Lac Tibériade, embouchure du Jourdain. Grêle, allongé, aplati, d’un roux testacé clair; tête petite, triangulaire. Antennes assez épaisses submonili- formes; sillons frontaux larges, assez profonds, en forme de fovéoles peu allongées; de chaque côté une seule ca- rène frontale, à peine visible; yeux petits, assez saillants. Prothorax deux tiers plus large que la tête et que sa lar- geur, légèrement rétréci par derrière; côtés sinués au devant de la base; angles postérieurs droits saillants; milieu de la base assez prolongé. Elytres près de deux fois plus larges que le prothorax, élargies de la base presque jusqu’au bout, qui est brièvement arrondi, apla- ties, vêtues d’une fine pubescence très courte, stries obso- lètes, 1-4 assez distinctes, atteignant presque l’extrémité, Are suivant le bord jusqu’à la 4°, très brièvement et à peine distinctement recurrente. Pattes assez fortes; 1-2 articles des tarses antérieurs G‘ dilatés à peine distincte- ment en dehors, mais en triangle assez visiblement en dedans. Ce groupe se distingue par ses antennes épaisses, pres- que moniliformes, le pénultième article des palpes maxil- laires notablement renflé, ses sillons frontaux en forme de fossettes médiocrement allongées, ses carènes frontales très peu marquées, ses yeux petits, ses élytres pubes- centes sur toute leur surface, brièvement arrondies et presque tronquées à leur extrémité, à {re strie non dis- tinctement ramenée en avant, sa forme aplatie. 419. Anmillus Duv. 952. ANILLUS HYPOGÆUS Aubé. Soc. ent. Fr. 1861. 197. 3*. — Long. 2,5 mill. — France, Saint-Raphaël. Entièrement testacé, couvert d’une pubescence fine et rare ; allongé, déprimé. Tête assez forte, avec 2 impres- sions frontales assez profondes. Prothorax aussi large que long, légèrement rétréci en arrière, avec les angles anté- rieurs presque droits, une ligne longitudinale sur le disque, une impression transverse en avant, peu distincte, un autre en arrière beaucoup plus sensible ; une petite fossette longitudinale assez bien sentie entre l’angle externe ANILLUS, 523 postérieur et la ligne médiane; base coupée presque car- rément. Elytres allongées, presque parallèles, assez brus- quement arrondies en arrière, déprimées et couvertes de stries très finement ponctuées, sensibles surtout à la base et le long de la suture. Pattes testacées. Très voisin du cœcus, s’en distingue par sa forme géné- rale plus déprimée, son prothorax plus large, moins rétréci en arrière, mais surtout par ses élytres plus apla- ties, couvertes de siries très serrées et finement ponctuées, qui les font paraître un peu rugueuses et moins brillantes. 953. ANILLUS MAYETI Ch. Bris. Soc. ent. Fr. 1878. Bul. 62*, — Long. 1,6-2 mill. — Agde (Hérault). Aptère, testacé, luisant, maigremenant pubescent. Pro- _ thorax subcordiforme, avec une forte impression trans- verse, angles postérieurs droits, pointus. Elytres oblon- gues, subparallèles, lisses, non distinctement réticulées, avec des séries de points irrégulières, substriées sur le dos. Extrêmement voisin du cæcus, et leur ponctuation paraît plus nette; les bords latéraux du prothorax vers les angles postérieurs et les élytres vers les épaules, sont très fine- ment crénelés comme dans le cœcus. ! distinct de même. 954. ANILLUS (Microtyphlus) PERPUSILLUS Rottb. Berl. 1874. 329. 9". — Long. 1 mill. — Grèce, Salonique. Le plus petit carabique connu; jaune clair, assez lui- sant, aplati. Tête épaisse, peu plus longue que large, parallèle par derrière, légèrement et largement impres- sionnée au devant du front, très finement ponctué sur toute la surface, avec des rides transverses un peu plus distinctes au-dessus du vertex. Antennes moins longues que la tête et le prothorax ensemble, épaisses, presque moniliformes, allant en diminuant d’épaisseur vers le bord; chaque article aussi long que large, les 3 pénul- tièmes un peu plus épais que les précédents, le dernier près de 2 fois aussi long que l’avant-dernier, ovale com- primé. Dernier article des palpes maxillaires fortement épaissi. Prothorax beaucoup plus large que long, forte- ment rétréci par derrière, sans angles postérieurs sail- lants, avec les côtés très peu arrondis, assez étroitement rebordés, ligne médiane plus raccourcie en devant, plus 52% II. CARABIDES. — TRECHIDÆ. large et plus profonde; la plus grande largeur au-dessus du bord antérieur, tronqué droit, d’un quart plus large que la tête, sans angles saillants ; points fins, épars, un peu rugueux. Elytres avec les épaules arrondies, peu plus larges que le prothorax à la base, assez fortement élar- gies par derrière, 3 1/2 fois aussi longues que le protho- rax ; suture invisible sur le tiers postérieur; obliquement marquées d’une fossette commune avant l'extrémité de la suture; en dehors il y a au bout des élytres une im- pression mal définie qui représente la portion réfléchie de la 1r° strie des Trechus; toute la surface est très fine- ment granulée, plus distinctement ensuite sur la portion déprimée, sans trace de stries. Se distingue de Schaumi Saulcy et Revelierei Per., par sa petitesse, sa tête plus épaisse, ses antennes plus courtes et plus fortes, son prothorax plus large, et ses élytres plus élargies par derrière. TABLE DES TRIBUS ET DES GENRES I. CICINDELIDES. Gcmdelr 7.5 =. II. GARABRBIDES. Elaphridæ. Omophron......... Notiophilus....... BATAEUSS 2... BIÉLHSA- eee. Trachypachys. ..... Carabidæ. Pelophilass....... NeDEd ete Procrustes ...:...… Carabus. de... CHOSOMA:.. 2... :. CNERERS Le. 0. Brachinidæ. Odacantha......... Polystichus........ ZUDREM -. 2. .0.... Macrochilus ....... APHAUSE roue BTAGHNUS 2.0.0 SI CRE RS HIDICHISS eric 143 se. 148 LATE 146 CONTENUS DANS LE TOME XIX BIéEHPUS ne nn Metablétus. "2 LIONNCHUS Rene NDEISUISE ee e-ctr Rhopalostyla......... Tetragonoderus ...... Somoplatus... Masoreus "2 Amphimasoreus ...... Chiænidzæ. Elliptosoma ......... CREUSE ERA BAISE RER Stomidæ. BrOSCUSS Le Scaritidæ. ATARI RS SCARHES: LE PATES MOD SNS SE ŒHVMAS Teese DySCRITIUSES Se 926 TABLE DES TRIBUS ET DES GENRES. Pages Diagonidæ. ADDIOMUS 2220000 206 Ditomidzæ. AFPISÉUS 2 SERRE ME 206 Ditomus 5.0 ne 207 Carendélirns te STONES 209 Pinces cs at en 210 Heteracanthar 20902 211 ACMASTES. ER AT LR 211 Harpalidæ. Cratognafhus.#,40, 2,2. 212 Anisodactylus.......... 213 Crasodactylus.......... 213 Dichromus 5. Len 213 HATDAUS 2 70r APR 215 Dichotrachelus ......... 251 Bradycelus "etc 252 Sienolophus ....7::22, 254 ACIpalpus. see 259 HiSpalS 7. ee Feronidæ. LP ÉTONIA En bu ah LADIUS RE D Pages ZabrasceS test, .,:.., 365 Amara Me) 367 Sphodrus ze"... 393 Calathus AS : ce 425 Zargus sets, 428 Taphria sens: 430 Cardiomer nes, Se 430 Anchomenus........... 431 Olisthopus mes meet 440 Pogonidæ. Paitrobus. eme re 449 Deltomerus: 22232 443 Pogenus See 445 Trechidæ. Trechns ee: .:. 446 Anophthalmus ......... 453 Tachypus 50222200 0 455 BembidiumizE Le... 476 TAChYS 2. me 75e 919 4 D] fT L’ABEILLE, JourNAL D'ENTOMOLOGIE fondé par M. S. de MarSECL, parait au moins chaque mois par livraisons de 36 _pages. Les 250 livraisons - parues forment 19 volumes. Le prix de ia livraison est de 4 fr. 50; celui du volume, 18 fr. Il séra fait une remise de 40 p. 0/0 sur le prix de la collection complète, pour le comp- tant, et aux abonnés la même remise sur le prix des volumes séparés. Les abonnements partent de janvier et continuent sans réabonnement, Tls se } paient d'avance et il est ajouté 4 fr. pour frais de recouvrement des abonne- ! ments en retard où des valeurs qui ne peuvent être encaissées sans déplacement. Celui qui vent faire cesser son abonnement doit prévenir trois mois à l'avance, en soldänt l’année commencée. Prix de 12 livraisons : Pour la France, 13. 00; — pour l'étranger, 15f.50 n. 94 ». UE. 25 “OC PME NS > 30 00! » 20 numéros des Nouvelles... 3 60 » 4 50! Les monographies suivantes se vendent séparément, sauf celles marquées | d’un astérisque : années tomes pates années tomes pages Ditomes.... .… 1877 15°100 4:50 | * Mordelles.... 1876 14128 6:50 4 CrBLCIS 0. 1876 1% 54 3.00 | Mylabres...... 1870 7 20% 9.004 Amaroides..... 1870 7 100 4.00 | Otiorhynchides } (10) Trichopterides. 1880 19 72 3.50 | et Phyllobides. (1872 )441845 36-00 * Sacium, etc.. 1878 16 12 1.20 | Apionides....: 1864 4 162 17. 50 Meligethes .... 1872 8 36 2.00 | Attelabides. 4 Latridides..... 1881 18 5.00 Rinneerde 18 sue Glaphyrides ... 1869 6 2% 1.50 | Magdalinus.... 1869 6 64% 3-50 Buprestes ..... 1865 2 540 18.00 | Nanophyes .... 1869 6 48 3.00 Telephores :... 1864 17. Eumolpides.... 1876 14 38 1.50 Moithines ..….. 1860 161272 13-50 | Cryptocephales. 1875 13 326 18.008 Malachides .... 1877 15 312 13.00 | Gallerucides. 1866 a 0 8. po! Asidess. 2,5. . 1869 6 116 6.00 | Alticides...... LE: ap.) | : * Helopides ... 1876 14 80 5.00 | * Erotyles....… 1868 5 50 3.01 Anthicides .... 1879 17 228 | Endomychides. 1868 5 88 4. 50 0 ; Planches noires.. ..:... 48.00 TRE | Pianches color'ées....... 19.50 ;, A Autres Ouvrages entomologiques : Monographie généraie des Histérides | RépertoiredesCarabiques(1880) (1853-62) 38 planches....... 75 fr. DD DAS Der Ace 18.00 Histers malais (1864), 98 pl. . 4.50 | Catalogue des coléoptères d'Eu- - Histers nouveaux (1871)...... 5.50 | rope et confins........... -.. 2.00 Histers nouveaux (1879-1880). 2.50 Avec supplément.......... 5.00 Hétéromères du Japon (1876). 6.60 | Annales de la Société entomo- Monogr. générale des Mylabres , logique de Belgique, tome I. (1872), 6 planches noires... 22.00 | (4857) — XIV (1871); neuf 150. 6 pianches coloriées. 26.00 | Annales de la Société entomo- | Répert. des coléopt. décrits de- logique de France (années FE .. puis 4863 (3 part. ), 1,310 pag. 54. 00 1871 et 1873)... à 40 fr. le volu ei On s'adressera à M. 5. de Marseur, boulevard Percire, ‘71, Ternes-Pai —— Toute demande de. renseignements sera considérée comme non ave elle ne contient un timbre pour. la réponse, et si elle west accompagI prix des ouvrages demandés. /i + An 20 din 1881: j , Charleville, TSp. A. Pouillard. n & * ’