mi 7: # ge É Er a 3 en - re — bee Ca a ne 5. 1 na li L ae (2 Pa . 22 PS = 5 WIN A] M o 7 04 &:: û "ne : 2} Ê ar > ë ï à \ } HAN 2 APS EST N ( 4% NY D'eE pe \ VE Pi: ve:1 ï NY HU ei. ? Jr ‘à , "46 Five, SALE 4 (ENVIE: ù Ai x »’ 1 Re AE 5 LA 4 » À } " Fans 4 (| 4 ALT 0 € . NARLA GR ON MER RH ER ON RENE ; 4 “4! €: 4 Lu : #7} 1 2 \ 1 @ M Û 1 A 3 « hs 3 É | 4 * < à NA 4 GNU ; » ; SA cf: À M 297 \ "A FETE 4 fe. TS Lys 2% V 1Fr4 > ATX 4 : Le | su! Ta ae 1 si UV #? Ë ne 18 N À ‘ 4 LP L. LR r, s DA EN ASE 1m ' De: 1 À 2" y AE L'eZ R q #4 " x ÿ LA à FLN 4 ? ù | d # à BALE > L Ê 1 ? PRE AE ME ; 4 4 ? à PEUR vw ETAT U pi F # PF + î à à FO ‘4 . o ' 4 | k L Dp Êl + :. : 1 Sa? AR ES F'êri ht x F4 "2: 4, 4 9 LA \ | * dl: CHE ; d { til ! aa EAERLP ET L = € Li ‘ PARC er ch æ +: A | A fe A AU Hé nn HA ae QUE x AATMENT. #TM oL0S?- ,4 L'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE FONDÉ EN 1864 ET RÉDIGÉ PAR S. DE MARSEUL Membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes . nationales et étrangères … Nomina si varient, Scientia perit, à fer aditione perstant ! TOME XXII — 1884 OQUATRIÈME SÉRIE — TOME IV CHEz MM. S. de MARSEUL, boul. Pereire sud, 271, Ternes-Paris RORET, He rue Hautefeuille, 12, Paris. TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES DU XXII® VOLUME NOUVELLES ET FAITS DIVERS, 2e série, Nos 49-50, p. 193-200 : Compte-rendus : Casey : Coléoptérologie des Etats-Unis, p. 194 ; — Horn : Synopse des Anomala et des Notoxus des Etats-Unis, p. 194; — Sénac : Monographie du genre Pimelia, p. 198; — Société d'Hippone, Bulletin No 19, p. 198. … Ouvrages reçus : p. 196, 199. Synonymies : p. 194, 198. Nécrologie : Wehncke, Fähreus, Schiædte, Heer, p. 196 ; — Hampe, Chabrier, Chevrolat, Mors, Lartigue, p. 200. Abonnements à l’ABEILLE : p. 195, 198, 199. Correspondance : p. 195, 199. Annonces et rectifications : p. 194. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE L'ANCIEN - MONDE : Brachélytres Clavicornes, Paussides, Clavigers, Psélaphes, Scydmènes, Silphes, p. 145-168. | LES ENTOMOLOGISTES ET LEURS ÉCRITS, p. 121 -144 . Olivier, p. 121. Ménétriès, p. 137. Le Conte J.-Eatton, p. 124. Faldermann, p. 140. Le Conte J.-Lawrence, p. 124. Boheman, p. 141. . Schœnherr, p. 136. RÉVISION DES LAMPYRIDES, p. 1-56, 2 planches : > Lampyres, p. 4. atalogue, p. 59. . Phosphenes, p. 38. Lucioles, p. 44. ote complémentaire, p. 1-4, PRÉCIS DES SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE, p. 1-204 : Leptoderi, p. 5. : Catopsi, p. 28, Leptini, p. 20. Silphi, p. 139. Table alphabétique des genres et espèces, p. 199, Nouveau RÉPERTOIRE IT, p. 1-86 : VI. Clavicornes : Anisotomes, p. 1 ; — Clambides, p. 41; — Corylo- phes, p. 53 ; Ptiliens, p. 60 ; Histérides, p. 64. Re des figures, p. 56. LA h E NOUVELLEN ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE DEUXIÈME SÉRIE — No 49 — 1884 Bibliographie (Suite). La grande République des Etats-Unis vient de perdre le plus illustre de ses entomologistes, le Dr J.-L. Le Conte, dont nous déplorons tous la fin prématurée, et déjà sur- gissent de nouveaux émules. M. Thos. L. Casey publie un Mémoire important sur les Coléoptères du nord de l'Amérique, sous le titre modeste d’essai : Contribution to the descriptive and systematic Coleopterology. — Ce travail, que l’auteur a eu l’amabilité de nous offrir, com- prend 60 pages avec une planche. Nous y trouvons des descriptions détaillées de nombreuses espèces nouvelles : _ dans les Carabiques, 2 Pterostichus, 4 Amara, 1 Ani- sodactylus, un genre nouveau (Amerinus) basé sur le Bradycellus linearis Le C.., 1 Bradycellus, 9 Harpalus, 1 Selenophorus, 1 Stenolophus, 1 Bembidium et 1 Ta- chys ; dans les Brachélytres, 2 nouveaux genres : T'ha- nis et Æmplenota, chacun avec une espèce, 10 Æuæs- thetus, 3 Edaphus, 1 Tychus et 2 Bryaxis; dans les Clavicornes, 1 Carpophilus, 1 Epuræa et 2 Ennearthron; dans les Lamellicornes, 1 Lachnosterna ; dans les Hété- : romères, 6 Eurymetopon, 1 Emmenastus, 1 Coniontis, 1 Æleodes, 3 Platydema; dans les Phytophages, 2 Diso- nycha, 1 Chætocnema, 2 Psylliodes et 2 Tyloderma. - Les entomologistes qui s'occupent de Coléoptères exoti- ques ne peuvent se dispenser de consulter ce livre. Nous offrons à M. Casey nos sincères remerciements. Le D' George H. Horn marche à la tête de cette pléiade d’entomologistes qui exploitent les riches productions de cette vaste contrée, et ne cesse de publier le fruit de ses recherches sur différents groupes, sous titre de Notes, de Synopses, etc. Aujourd’hui, c’est un Mémoire sur les es- pèces du genre Anomala (3 sous-genres et 12 espèces dont une nouvelle); pui Synopse des Notoxus et L 194 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. Mecynotarsus, l'un compte 13 espèces dont 3 nouvelles : nuperus, calcaratus, denudatus ; l'autre 3 espèces dont une nouvelle : dehcatulus. À ces deux Mémoires, extraits des Annales de la Société entomologique de V Amérique du Nord (1884, p. 157-176), sont jointes les Notices bio- graphiques si intéressantes sur notre ami le Dr J.-L. Le Le Conte, qu'il a publiées, de concert avec M. Lesley, sur sa vie intime et sur ses travaux entomologiques (1883, p. 291-299) accompagnées d’un beau portrait : nous lui sommes reconnaissant de ce précieux souvenir. Le Rév. M. A. Matthews, si connu par sa savante Mo- nographie des Trichoptérygiens, prépare une autre Mono- graphie tout aussi difficile, celle d’un groupe voisin, les CoryLroPmpes, et il se propose non-seulement de classer toutes les espèces du globe, d’après leurs caractères ex- térieurs, mais d’étudier, comme il l’a fait pour les pre- miers, l’anatomie interne de ces coléoptères quasi-mi- croscopiques. Il recevra avec plaisir toutes les espèces qu’on voudra bien lui communiquer, et les renverra dé- terminées avec le plus grand soin. (Rev. A. Matthews, rector of Gumley, Market Harborough, Angleterre.) k me Rectifications synonymiques sur les Longicornes. (SuiTE — Voir N° 48) Neodorcadion Abeillei Tourn. — var. laqueatum Waltl. — inclusum Ferrari — exornatum Friv. Parmena algirica Cast. — var. pubescens Dalm. = inclusa Muls. — var. id. — hirsuta Küst. — var. id. —. pilosa Brul. = var. LE 4 Pogonocherus ovalis Gmel. - scutellaris Muls. - multi- punctatus Georg — ovatus Fourc. —— hispidus L. — fasciculatus De G. Belodera obliquetruncata Rosh. ns Muls., — Genei Arrag. Liopus constellatus Muls. — 9 FR N Fairm. Astynomus Edmondi Fairm. = æanthoneurus Muls. 4 — sibiricus Mots. — : carinulatus Gebl. TT TE PEUT NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. 195 Agapanthia granulosa Chevl. — var. irrorata F. — nicæensis Ghevl. — var. id. — pubiventris Muls. — var. id, — Reyi Muls. — annularis Muls. — insularis Gaut. — asphodeli Latr. — cardui F. - lineatocollis Muls. - Gyllenhali Ganglb. — Dali Richt. — decora Kryn. — cynaræ Germ. — acutipennis Muls. - pyrenæa Bris. — var. cy- naræ Germ. —- trivittata Gebl. — maculicornis Gy1. — suturalis Muls. — cardui Lin. _ Peragalloi Muls. — var. cardui Lin. — consobrina Chevl. — var. id. — Osmanlis Reiche — chalybea Fald. Ont réglé leur abonnement à l’ABeizze, MM. Bellevoye, Binot, Croissandeau, Desbrochers, Eyquem, Gandolphe, Leveillé, Maisonneuve, Mason, Mayet, Ragusa, Renaud, de Saulcy jusqu’au n° 288, Friedlander jusqu’à 292, Le- prieur jusqu’à 298, Oberthur jusqu’à 300, Fleutiaux, jus- qu'à 301; Martinez jusqu’à 312, et Warnier jusqu'à 316. Nous prions les abonnés en retard de régler tout de suite leur abonnement ; sinon, dans la quinzaine, nous leur adresserons par la poste une facture augmentée d’un franc pour frais d’encaissement. Une erreur s’est glissée sur la couverture de la 283° livraison. Au lieu de Chrysomélines (5) pag. 97-120, il faut lire 97-108 : la suite n’est pas encore imprimée. Correspondance. — MM. Del., à Bernay : envoyé livr. 283 ; pris note de l’adresse. — R., à Turin : Feuilles ré- clamées antérieures à votre abonnem. — M., à Gumley : Note dans le Bul. Soc. entom. de France et Nouvelle 49’, demandant Corylophides en communication; recevrez bientôt les miens. — M., à Angers : L’ABEILLE VOUS sera . envoyée en volumes. — L., à Reims : Reçu lettre et man- dat. — H., à Francfort : Reçu mandat; Saprinus récla- més sont ici, à votre disposition. — G., à Angoulème : Envoyé par poste, en 2 paquets, catal. étiquettes. — U., à 196 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Madrid : Envoyé poste n° 280 et reçu de M. Buquet. — M., à Madrid : Inscrit votre abonnement. — R., à Pa- lerme : Reçu carte et mandat. — D’O., à Coïmbre : Votre lettre perdue, l'affaire est-elle sans espoir? Votre abon- nement va jusqu’à 288. Ouvrages reçus. Annales de la Société entomologique de France. 6€ série, it, 3° trimestre 1883, p. 273-384; (31 janv. 84); Bul. p. LxxxI-CLII ; Bedel Rhynchophores p. 65-80; Bibl., p. 33-64, pl. 3. Wiener Ent.-Zeit. n° 1. p. 1-32, et 2, p. 33-64, 1884. 3° année. Société française d’entomologie : Revue 1844, 111, n° 1, p. 1-20, pl. 1. et n° 2, p. 21-52, Catalogue de la Biblio- thèque, p. 1-8. Ent. Month. Mag. 1844 : févr., n° 237, p. 193-216; mars, n° 238, p. 217-240 ; avril, n° ‘239, p. 241-264. P. de Borre : Les Méloïdes de l'Europe centrale (Extr. du Bul. Soc. Linnéenne de Bruxelles) 1884. p. 14. Bulletin de l’Académie d’ bee — Bul. 20, fasc. 1. 1884. in-40 p. 36. 2 pl. Nécrologie. Ernest Wehncke, né à Hambourg, le 16 mars 1835, décédé à Harbourg le 19 novembre 1883, s’appliquait spécialement aux Hydrocanthares et autres coléoptères aquatiques. O.-J. von Fähreus, couseiller d'Etat, le Nestor des En- tomologistes, membre de ,la Société entomologique de France depuis 1833, est décédé à Stockholm le 28 mai 1884, à l’âge de 88 ans. Jean Schiædte, membre de l’Académie des sciences de Danemarck, directeur du Musée zoologique de l’Univer- sité, directeur du « Naturhistorisk Tids Schrift », à Co- penhague, membre honoraire de la Société entomologi- que de France depuis 1874, décédé dans les premiers jours de juin 1884, à l’âge de 69 ans. Oswald Heer, né le 31 août 1809 à Nieder Utzwil, près de St-Gall, professeur de botanique et d’entomologie à l’Université de Zurich depuis 30 ans, est décédé dans cette ville le 27 septembre 1884. NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE DEUXIÈME SÉRIE — No 50 — 1895 Bibliographie (Suite). 1. Essai monographique sur le genre Pimezra, par le docteur Sénac. 1re part. in-8° pag. 106. — Dans ses Co/- laptérides, Solier avait publié une Monographie de ce groupe (Annales Soc. ent. Fr. 1866), qui passait à juste titre pour un bon ouvrage; mais c'était le premier pas et les matériaux n'étaient ni assez nombreux ni de pro- venance bien certaine. Vingt années de recherches avaient rendu nécessaire une révision des espèces accumulées dans les collections. Le docteur Kraatz en avait essayé dans ses Beiheft appelés à rendre de véritables services aux coléoptéristes, mais aussi éphémères que sa Monats- blatter, et le genre restait, au bout de vingt ans, dans un véritable chaos, je ne dirai pas inextricable, mais très difficile à débrouiller. C’est ce que vient d'entreprendre notre savant ami le docteur Sénac, et si nous en jugeons par cette première partie qui est sous nos yeux, il nous paraît y apporter la lumière. 55 espèces y sont décrites avec clarté et précision, mais encore, ce nous semble, avec trop d’étendue, quoique bien loin de ces détails fastidieux, interminables, au milieu desquels le lecteur se perd comme dans un dédale, sans avoir pu saisir les caractères différentiels de l’espèce, si tant est que l’auteur lui-même les ait soupçonnés. L'ouvrage commence par un exposé sobre des caractères du genre, et par un ta- bleau synoptique des espèces aussi rigoureux que peut le permettre une réunion de semblables insectes. Nous n’a- vons pas rencontré de caractères sexuels bien saisissa- bles, et nous le regrettons. L’étude consciencieuse et lon- sue que le docteur Sénac a faite de son sujet, la compa- raison réitérée des types authentiques de Solier que nous lui avons communiqués avec empressement, sont un sûr garant que cette Monographie sera menée à bonne fin et at\SH Tee sn CS TA 198 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE, rendra un véritable service aux coléoptéristes qui sera- blent en ce moment se préoccuper des insectes du nord de l’Afrique. La Société d'Hippone, qui ne semble consacrée qu’à des travaux épigraphiques, nous donne, dans son Bul- letin N°19 (p. 192 et cixvir et supplément 28 pages) un mémoire assez étendu (p. 71-171) sur les Coléoptères et principalement sur les Curculionides de M. Desbro- chers des Loges, l’entomologiste bien connu, et depuis longues années, des lecteurs de l’Ageizze. Nous n’avons ni le temps ni l’espace pour en rendre compte ; il nous suffira de dire qu’il traite surtout des Sitones, Poly- drosus, Scythropus, Tanymecus, Thylacites, Cleonus, Apion, Orchestes..., dont il décrit près de 50 espèces, la plupart nouvelles et algériennes. Rectifications synonymiques sur les LoNGICORNES. (Suite — Voir N° 49.) Saperda maculosa Fald. — scalaris L. — carinata Blessig. — 16-punctata Mots. Oxylia languida Mén. - vestita Walt]. - argentata Men. — Duponcheli Brul. Mallosia Kotschyi Hampe — mirabilis Fald. Phytæcia excelsa Stierl. — millefolii Adams, Stev. — insignita Chvl. — humeralis Walil. — fumigata Küst. - orbicollis Reiche — /lavescens Brul. — flavipes Gyl. Küst. — Bœberi Gangl. ee alboscutellata Chvl. — var. Wachanrui Muls. — Jezabel Reiche — var. Wachanrui Muls. — flavimana Panz. = ru/imana Schranck. — Baccueti Brul. — var. rufimana Schranck. — fuscicornis Muls. - orientalis Kr. — geniculata Muls. — simplonica Stierl. — cylindrica L. — obscura Bris, — nigricornis F. — _ Bolivari Per. Arc. = çg malachitica Luc. Ont réglé leur abonnement à l’Ageizce : MM. Barbat, Gambey, Grouveile Ant., Mabille, jusqu’à 288 ; Eyquem, € É g. : 4 | 4 É NOUVELLES KT FAITS DIVERS DE L'ABEILLE. 199 jusqu’à 294; Carrara jusqu’à 297 ; Belon, Chardon, Des- brochers, Guéäel, Guède, Hervé, Jullien, d'Orfeuille, de la Perraudière, Mario Rey jusqu’à 300; Valla jusqu’à 302, Lamey jusqu'à 308, Cepero, Ducoudré, Hevden, La- _ joye, Lethierry, Madon, d’Oliveira, Philibeaux jusqu’à 312. * *%X Nouveaux abonnés à l’Agerzre,-MM. : Qc Philip Brokes Mason, à Bur- | 14° F. Hermias, à Haïti. ton-on-Trent. 15° A. Seyrig, à Paris. 10° Gaston Eyquem, à Bordeaux. | 16° H. de Saint-André, à Paris. 41° J. Desbrochers-des-Loges, à | 17° Borrani, à Paris. Ardentes. 18: d'Orfeuille, à Versailles. 12c D. Croissandeau, à Orléans. 19: Guède, à Paris. 9c L. Carrara, à Lucques. * Correspondance. — MM. C., à Lucca : Asida et En- domychides sont-ils arrivés? — H., à Morlaix : Tout prêt à déterminer Hister. — O. Coïmbre : Merei carte et envoi. — G., à Nice : Doubles feuilles Entom.,. sont-elles retrouvées ? — L., à Elbeuf : Trop en avant pour abonne- ment; tout disposé à examiner insectes; merci des ren- seignements. — M., à Nava del Rey : Avez-vous reçu les feuilles réclamées et les tomes xvrr-xix? — B., à Chà- lons : Billet complète les 288 livr. parues en 1884. — F., à Bologne : Reçu mandat ; tout au mieux. — G., à As- nières : 7° feuille Catalogue pour prochaine Livr. — L., à Gray : Toujours à votre disposition.—G., à Southampton : Impossible de quitter Paris; : répondrai à loisir; trop en- gagé en ce moment. Ouvrages reçus. Courtes études des Coléoptères de l'Amérique du Nord, N° 2, par J.-L. Le Conte. (Extr. du Trans. Amér. Ent. Soc. x11. 4884. p. 1-32.) . Synopsis des Philonthi de l'Amérique boréale, par George H. Horn. (Extr. des Trans. Amér, Ent. Soc. x1. 1884. pag. 177-244). Etude de quelques genres d'Ælateridæ de l'Amérique boréale, par G. Horn. (Extr. Amér. Ent. x11. p. 33-52.) - Note sur Iles Chrysomela et Notes synonymiques par G. Horn. (Ext. Ent. Canad. p. 127 et 147.) 200 NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L’ABEILLE. Observations sur Chalicodoma nuraria, Megachilus centuncularius et Osmia bicornis, par Ad. Bellevoye. (Soc. Hist. nat. Metz. xvr. 1884. p. 81-99. Piotogr. Enumération des Buprestides décrits postérieurement au Catalogue de Munich, par Ch. Kerreman. (Soc. ent. Belg. xxviri. 1884. p. 119-157), et Description d’une nouvelle espèce de Buprestide, par Ch. Kerreman. (Id. 1883. p. 2.) Supplément et rectifications au Catalogue de Munich, sur la famille des Histérides, par J. Schmidt. (Berl. Zeits. XXVIU. 1884. p. 147-160.) Remarques sur le Catalogus Coleopterorum Europæ Auct. Heyden, Reitter et Weise, par E. Bergroth. (Berl. Zeits. 1844, p. 225-230.) Nécrologie. Clément Hampe, né à Luschwitz (Bohême), en 1802. décédé à Vienne, le 20 juillet 1884, docteur-médecin, attaché à la personne du prince de Liechtenstein, connu par ses découvertes d'insectes curieux. Jules-Hubert Chabrier, né le 3 mai 1791 et décédé à Aiïx- en-Champagne dans le courant de 1884, laisse une belle collection d’insectes de tous les ordres, récoltés en grande partie par lui-même. Louis-Alexandre-Auguste Chevrolat, né à Paris le 19 mars 1799, décédé à Paris le 16 décembre 1884, mem- bre fondateur et honoraire de la Société entomologique de France et de plusieurs autres Sociétés savantes, connu par ses relations avec les entomologistes du siècle, sa nombreuse et typique collection, ses descrip- tions si multipliées de coléoptères, etc. Louis Mors, décédé à Paris le 16 décembre 1884, ingé- nieur belge, membre fondateur de la Société entomo- M logique de Belgique, de la Société entomologique de France depuis 1859. | | Henri-Marie-Michel-Auguste Lartigue, décédé à Passy- M Paris le 17 novembre 1884, à l’âge de cinquante-quatre 4 ans, directeur de la Société générale des Téléphones, M . chevalier de la Légion-d'Honneur, membre de la Société entomologique de France depuis 1866. M BRACHÉLYTRES : OMALIDÆ. Zonoptilus Mots. 2 piceus Solsky Ab. 5. 279 RS. v Schuberti Mots. Ab. 16. 84. 3 pennifer Mots. Ab. 4, 180 RS. 4 lateralis Fvl. Cat. 8. RSSib. pennifer Solsky Turk .74.206. 5 sellula Kr. 894 Mésor. 301. PLANEUSTOMUS Duv. Rey. Compsochilus Kr. À cephalotes-Er. 817 Crète. miles Scrib. Rép. 382 IGR. 2 procerusEppel Wien.80.211 Dalm. 3 Kahri Kr.Rey229Fv1.128 FSDalm. 4 palpalis-Er. 318 Rey 232 BSFAR. 5 elegantulus Kr. 896 Crète. 6 Rossii Rtr. Deuts. 84. 105 Zante. 7 africanus Fairm.Fr.60.338 Bône. 8 curtipennis Fvl. Rép. 383 Alg. 9 flavicollis FvlRép384Bey234 Belg. 10 Weberi Quedf.Berl.82.182 Maroc. 11 filiformis Quedf.Berl.82 183 Es. 12 macellus Kr. Rép. 384 E. . 302. ACROGNATHUS Er. Rey. 4 mandibularis-Gyl.Er.817 Rey 237 [Eur.Alg.Sib. 303. DELEASTER Er. Rey. 4 dichrous-GrvEr819Rey378EurAs, Leachi Curt. brassicæ Schrank, v adustus Bielz. Erichsoni Hch.Msc.51’.57 Rs. OMALIDÆ 304. ANTHOPHAGUS Gray, Rey. 4 spectabilis HeerRey 24FvI.118FA. ? picipennis Gredl. Tyr. 468. 2 armiger-Grv.Er.848Rey13BSFAI. bicornis Block Fvl. 118. v nivalis Rey Alp. 3 apenninus Baud.Rép.385 Fvl.119 : [Apen. 4 muticus-Ksw.Rey 27 Fv1.120Pyr. 5 scutellaris Er.851 Rey 43 KSITyr. 145 6 forticornis Ksw.Fvl. 118 AHelv. 7 æneicollis Fvl.Sup.13 Rey 17 FE“. 8 alpestris-Heer Rey 37 Fvl.115A1lp. austriacus Er. 849. transversus Mots. 9 pyrenæus-Bris.Rép.385Rey22Pyr 10 alpinus-Pkl.Er.848 Rey19 SBFAT. mandibularis Gyl. Alp.Vosgs. d' maxillosus Zett. lapponicus Sahl. flavipennis Lacd. 41 sudeticus-KswRey35Fv1.122AIpA. 12 fallax-Ksw.Rey 35 Fvl.122 AIpAT. v carinthiacus Rey Carint. 43 omalinus-ZettEr.849Rey40BSFAR alpinus Sabl. SiD. 44 melanocephalus-HeerRey32 FAT». 15 Schneider: Eppel Led. 125 Cauc. 16 caraboïdes-LEr850Rey29BSFATR. fulvus Deg. Si), testaceus Lacd. abbreviatus F. Er. 850. angusticoilis Manh. Hoockeri Steph. gracilis Heer. obscuripes Mois. 47 testaceus-Grv.Er.851 Rey 46 Eur. palustris Heer. caraboïdes Sahl. 48 rotundicollis-HeerRey51Fvl Sup30 brevicornis Ksw.Fv1.113.[Alp. crassicornis Muls. Op. x11.179. 49 præustus Mulr.Er.852 Rey 48FAÏT. bimaculatus Lacd. 20 arpedinus Hoch.Mosc.49.201 Rs. 21 æmulus-RoshRey64Fvl143AIpTyr. cenisius Fairm. Geodromicus Redf. 22 plagiatus-F.Er.852Rey56 Eur.Sib. suturalis Lacd. v nigrita Mulr.Fvl.108 Eur.Sib. anthracinus Bris. v lituratus Kr.Fvl.108 Alp.Tyr. v marginatus Fvl. 109 Cauc. v major Mots Hoch Mosc.62’.102. 7 146 BRACHÉLYTRES : OMALIDÆ. v globulicollis Zett. Rey 59. flavipes Mots. puncticollis WeiseBerl.75.364. çJ! longipes Manh. v curtipennis Fvl. 410 Alp. lituratus Fv1. 23 brevicollis-Fvl. Cat. 7. Cauc. Kunzei Hoch. Mosc. 49. 202. 2% latiusculus-Eppel Led. 126 Cauc. 305. LESTEVA Latr. Rey. 4 nigra-Kr. 934 SiC. nivicola Fvl. 2 Villardi Rey 413 Drôme. 3 pubescens-Manh. Er. 856 Rey 66 v subaptera Rey. [BSFAI. 4 fontinalisKswRey69Fvl102FA Alg. m2jor Muls.Rép.388 M'Pilat. omissa Rey 71 Corse. 5 luctuosa Fvl. Rép. 387 Fe: curvipes Muls. Rey 78. 6 bicoior-F.Er.855Rey72 EurCauc. longelytrata Goeze Fvl. 404. punctulata Latr. obseura Payk. intermedia Gray. dimidiata Panz. staphylinoïdes Marsh. multipunctata Block oblonga Mots. v maura Er. 856 5. v longula Manh. Er. 857 F. 7 Pandellei Fvl.Rép 387 Rey79 F5. lepontiaBaudiBerl69.401AIpt. 8 cordicoilis-Mots.Msc.60.549 Baïc. 9 monticola Ksw.Er.783Rey75BFA. collina Halid. Sharpi Rye MM. 3. 224. 46 corsica-Per.Ab.7.8.Fv1.103 Corse. 41 punctata-Er. 857 Rey 82 BFAI. riparia Heer 193. muscorum Duv. Glan. 37. v villosa Waltl. 42 sicula Er. 857. Heeri Fvi. 106 Rey 84. BSFA. 306. ACIDOTA Manh. Rey. => crenata-F.Er.861Rey104Eur°méd. castanea Gray. Sib. rufa Manb. pulchra Mots. Mosc. 57. 493, seriafa Le C. Amér. baïcalensis Mots.Mosc.60.549 Sib. cruentata-Manh. Er. 862 Rey 107 rufa Gyl. 11, 228, [BSFA. ferruginea Lacd.Er.862 Lap.Sib. quadrata Zett. Fvl. Sup. 89. [N ce) CS 307. OLOPHRUM Er. Rey. 1 piceum-Gyl.Er.864Rey135 BSFA. blattoides Ahrens. 2 fuscum-Grv.Er.865Rey138EurSib. laticolle Sahl. 211 Finl. 3 caucasicum Fvl. Cat. 7 Cauc. rotundicolle-Sahl. Er.866 SRFinl. 3 4 5 consimile-Gyl.Er.867 Fvi.99 BS. [ARSib. 6 alpinum-Heer Rey 141 Fvl.99 FA. alpestre Er. 867. [AlpPyr. 7 boreale-Pkl. Er. 866 SRSib. 8 assimile-Pkl.Er.865Rey139SFAR. 9 puncticolleEpplWien80.212Hong. 10 nigropiceum Mots.Ab.16.82Kamts. 41 limbatum Mækl. 76. 299 Sib. v Mæklini Heyd. alpestre Gebl. 308. LATHRIMÆUM Er. Rey. > melanocephalum-Illg Er869Rey125 atrocephalum Heer 181.[FAT. 2 luteum-Er. 869 Rey 122 BFAE. unicolor Marsh, Fvl. 93. 3 atrocephalum-GylEr.870Rey128F. melanocephalum Marsh. 127. 4 fusculum Er. 870 Rey131 Eur.Alg. ? Baudii Kr. Rép. 389. 5 macrocephalum Epls. Stet. 73. 86 | Alp.Pyr. 6 prolongatum Rottb.Berl.73.203 À. 7 fratellum Rottb. Berl. 74. 330 G. libanicum Fvl Cat. 6 Liban. BRACHÉLYTRES : OMALIDÆ, 309, AMPHICHROUM Kr. Rey. Heterops Esch. Er. 4 canaliculatum-Er.871 Rey 96 FAT. c dentipes Heer. © tenuipes Heer. 2 hirtellum Heer Rey 99 L FA. 3 ruficeps Mots.Mosc.60.547 Sib. 310. DELIPERUM Er. Rey. 4 tectum-Pkl.Er.872Rey117 BSFAR læve Grav. 211. 2 algidum Er. 874 Rey 115 FA. 3 crenatumGrv.Er.873Rey112 BFAT 4 divergens Mækl. 77. 301 Sib. 5 arcticum Er. 873 LapT yrsib. affine Mækl. 76. 303. confusum Mækl. 76. 303. saginatum Mækl. 76. 304. 6 frigidum Sahl. 80. 108 Sib. 311. OROCHARES Kr. Rey. 1 angustatus-Er. 874. Rey 91 FA. 312. ARPEDIUM Er. Rey. 4 macrocephalum EppelRey RU IT. 2 quadrum-Grv. Er. 858 Rey 14 castaneumRund.Sib.[Eurrméd. piceum Zett. consimile Heer. Heydeni Heer 190. v alipinum Fvl. Rép. 389 Alp. 3 troglodytes-KswRey152FvI87BAIp brachypterum Hardy. v engadinicum Heyd. Hely. 4 brachypterum-Grv. Er. 859 Rey 151 impressum Zeit. [SAHely. 5 puncticolle Sahl. Sib. 106 Sib. 6 Gyllenhali Zeti. Fvl. 88 S. brunnescensSahlFen70.423Sib. 7 limbatum Gebl, Mosc. 48. 80 Sib. 8 sibiricum Manh. Er. 860 Sib. 313. PYCNOGLYPTA Thoms. Rey. 4 sibirica Mækl. 76. 300 Turk. 2 lurida-Gyl. Er.889 Rey271 SFA. alpina Zett. Fn. Lap. 1. 52. | 147 314, MICRALYMMA Westw. Rey. 1 Dicksoni Mækl. 76. 300 Sib. 2 brevipenne-Gyl.Er,820Rey6 > BSF marinum Stroëm Fvl. 82. Johnston Westw. v rubripes Rey Le Hävre. 3 laticolle Mots Mosc. 60.549 Sib. 315. PORRHODITES Kr. Fvl. 4 fenestralis-ZettEr888Fvl85LapAlp Q pubescensZettEr889. [Sib. brevicollis Mækl.Mosc.52.320. 316, CYLLETRON Thoms. 1 nivale-Thoms. Fvl. 85 LapSib. 2 hyperboreum Mækl. 8. 84 Sib. 317. PHILCRINUM Kr. Rey. 4 humile-Er. 860 Rey 155 Eur. sordidum Steph. Fvl. 84. subpubescens Steph. v. 350. nitidulum Kr. 966. cadomense Fvl. Gren. 42. v nigriventre Rosh. And. 86 E. ruficolle Schauf. Isis 64. 47. 2 pallidicorne Fairm.Fvl.84% Corse. 3 floricola-Wol. Rép. 390 Can. 318. CORYPHIUM Steph. Rey. 4 angusticolle-Stph.Fvl.80 Rey 395 3 . D (Eur: melanocephalum MtsMsc60.542 bifoveolatum ThmsSknd.11.186 Robynsi Wesm. brevicolle Halid. pallipes Cussac Fr. 52. 613. 2 Letzneri Schwartz AC 3 Gredleri Kr. Rép. 390 Tyr. 319. BOREAPHILUS Sahl. Rey. 1 Nordenschioldi Mækl 76.25 Sib. 2 henningianus Sabl Er.899Lap.R. 3 velox-Heer Rey 403 Fvi.81 SFAT. angulatus Fairm. 631. guadarramus Sharp. Ab.16.26. 4 astur Sharp. Ab. 17, 26 E. Niphetodes Miller. _5 RedtenbacheriMill.Ab.7.144Carp. 320. EUDECTUS Redt. Rey. A Giraudi Redt.Rey400 Fvl79BSF A. rufulus Weise. v Whitei Sharp. MM 71. 73 B. 321. HADROGNATHUS Schaum. Eugnathus Muls. Rey. 1 Jongipalpis-Muls.Rey389 Fv1.55 F. 322. OMALIUM Grv. Rey. A validum Kr. R-y 222 Fvl. 77 F. 2 læviusculum-Gyl. Er. 887 Rey 193 fucicola Kr. 978. [BSA. 3 riparium-Thoms. Rey 196 Fvl. 76 impar Mis. Rey 199. [BSFA. 4 sculptile Wol .Rép. 392 Tén.Palm. 5 tricolor Wol. Rép. 393 Mad. 6 rugulipenne Rye Fvl. Sup.9 B. 7 rivulare-PklEr.875Rey202 EurAlg. oxyacanthæ Manh. incisum Gray. cursor Mulr. Er. 890. 8 porosum Scriba Rép. 391 Fvl.78 I. foraminosumScrhaBerl.66.378. 9 languidum Mækl. 76. 305 Sib. binotatum Mækl. 76. 305. 10 septentrionis Thoms Fvl. 76 BSA impressum Kr.982 [Sib. A1 curtipenne Mæk1.77.306 Finl.Sib. 12 fossulatun:-Er.877Rey219 EurSib. ” excavatum Steph. Fvl. 75. cæsum Gyl. En. 1.215. conformatum Hardy. 43 Saulcyi Fvl. Cat. 5 Syr. 44 Escayraci Saulc. Rép. 394 Palest. 45 littorale Kr. 980 A. 46 ferrugineum Kr. Fvl. 74 AlpA. 47 Xambeui Fvl Suppl50 Rey227Alp. 18 AllardiFairmFvl75Rey205BSFAT, ocellatum WolMad 54.613, Mad. genistarum Coq.Fr.60.164 Alg. Salzmanni Saulc.Rép.393 Syr. BRACHÉLYTRES : OMALIDÆ. 19 cæsum-GrvEr878Rey214 EurAlg. impres um Heer 176. oxyacanthæ Gyl. Fn. 11. 217, corticinum Mots.Mosc.57.492’. 20 cinnamomeum Kr Dts Ins100 Dalm.. 21 rugatum Muls. Rey 217 F5. 22 nigriceps Ksw.Rey225Fv1.74BFA. 23 bipunctatum Mots. Ab. 4. 181 R. 24 funebre Fvl, 73. Rey 213 Pyr. 25 oxyacanthæ-Grv. Er. 879 Rey 209 cæsum Lacd. [BFAI. 26 montivagum Epls. Led. 128 Cauc. 27 apicicorne SolskTurk74.207 Turk. 28 taschkentenseSIsk.Turk.74.208 » 29 turanicum Solsk.Turk.74. 209 » 30 foraminosum Mækl. Mosc. 52.321 laticolle Kr. 983. A. Si). clavicorne Mots. Hoch. lagopinum Sahl Rép398LapSib. ? littorale Thoms. 81 strigicolle Wank.Rép.395 Lithuan. 32 exiguum Gyl.Er.876Rey212 BSF. Phlæonomus Heer Rey. 33 minimum-Er. 878 Rey 187 FA. 34 pusillum-Grv. Er. 879 Rey 184 3 punctipenne Thoms.[Eur.Alg. læticolle Mækl. Mosc, 52. 325. abietinum Thoms. Xylodrormus Heer. 35 monilicorne-Gyl Er 876Rey181FA. Phlæostiba Thoms. Bey. 36 planum-PyklEr886Rey173Eursib. flavipes F. 37 lapponicum Zett. Fvl. 69 Rey 176 pineti Thoms. planipenne Mækl.Mosc.53 198. conforme Kr. 987. subtile Kr. 987. Phyllodrepa Thoms. Rey. 38 scabriusculum Kr.Fvi.66 FA. 39 striatipenne Aubé Rey 249 Cauc. 40 elegans Kr. 989 À. 41 lineare Zett.Er.884Rey245 BSFA.. Eur, Sib. BRACHÉLYTRES : OMALIDEÆ. 42 deplanatum-Gyl. Er. 885 Rey 163 depressum Grav.113. [EurSib. oblongum Lacd. 174. 43 cephalotes Epls. Dts. 81. 170 I. 44 concinnumMarshEr886Rey167 Eur fuliginosum Heer. 45 caucasicum Koln.Mel.rn.28 Cauc. 46 crassicorne Sahl. Fen. 217 Fini. 47 puella Sahl. Sib. in. 744 Sib. 48 testaceum-Er. 885 Rey 161S FAI. pygmæum Grav. 206. 49 gracilicorne Fairm. Rey 257 BAF. hiemale Fuss. Fvl. Rép. 396. 50: vile-Er. 882 Rey 2543 BSFAAlg. Heeri Heer Rey 248. brevicorne Er. 884 Rye 251. gracilicorne Rye. v obsoletum Muls. à 51 salicis Gyl. Er. 880 Rey 231 BSFA. crassicorne Matth. 52 brunneum-PklEr881Rey239 SFA. melanocephalum Fvl. 63. 53 lucidum-Er. 881 Rey 242 SFA. iopterum Steph. Fvl. 64. 54 strigipenne MæklMosc.52.320 Sib. 55 angustatum MæklFinsk76.304 Sib. 56 florale-PaykEr.879Rey234EurAlg. rufipes Fourc. Fvl. 62. viburni Grav. 117. Fahrœi Zett. Er. 888. atrum Heer. ruficorne Steph. v. 352. maculicorne Heer 178. v nigrum Grv. Er. 889. Rey 238. salicnum Manh. 57 affine Gerhard Berl. 78. 208 A. 58 divergens Mækl. 76. 302 Sib. 59 translucidum Kr. 998 A. Acrolocha Thoms. Rey. 60 amabile Heer Rye 268 Fv1.59 Helv. Hampei Redt. ANat. 61 striatum-Grv.Er.882 Rey262 BFA. miautum OI. 62 sulculum Steph.Fvl. EurAlg. ovalis Steph. Fvl. 30. 2 longicollis GredlHarHefi74.52T vr. 3 lævigatus Hoch.Mosc.71’.174 R°. 4 brachypterus-F. Er. 903 Rey 33 ovatus Grav. 215 [Eur.Af.As. 5 macropterus-Gyl. Kr. 903 Rey 37 [BFARSib, 6 limbatus Mækl.Rey 35 Fvl.30 FAI. crenulatus Pand. Rép. 409. Mæklini Fvl. Ab. 5. 494. 7 atomarius-Er.904Pey40BSFA Az. Oliverii Sauley. parvulus Lec. clavicornis Fvl. 31. 325. MEGARTHRUS Steph. Rey. 4 depressus-Pkl.Er985Rey45Eursib. macropterus Grav. 2 stercorarius Rey 48 DATA 3 nitidulus-Kr. Rey 58 Fv1.27 FASib. - BRACHÉLYTRES : PHLŒOCHARIDÆ, PIESTIDÆ, ETC. 151 4 affinis-Milr.Rey58Fv1.27 Eur.méd Bellevoyei Saulcy Sib. sinuatocollis Kr. 1029. 5 denticollis Beck Er. 966 Rey 55 marginicollis Er. BSFASyr. 6 sinuatocollis-Led.Er.905 Rey 33 angulicollis Mækl. Eur.Sib. 7 hemipterus-Illg.Er.906Rey59 Eur. melanocephalus OI. nitiduloïdes Lacd. rufescens Steph. 8 serrula Wol. Rép. 410 Gom. 9 longicornis Wol. Mad. 515 Mad. 326. PHLŒOBIUM Er. Rey. 4 clypeatum-Mulr. Er. 907 Rey 66 corticale Lacd. EurChyp. 327, METOPSIA Wol. 4 ampliata Wol. Mad. 616 Mad. 2 cimicoïdes-Wol. Rép. 411 Tén. PHLOEOCHARIDÆ. 328. PSEUDOPSIS Newm. Rey. 1 sulcata-Newm. Er. 914 Rey 18 [BFAlsg. 329. PHLŒOCHARIS Manh. Rey. 4 longipennis Fvl. Cat. 2 Palest. 2 subtilissima-Manh Er845Rey8Eur. 3 minutissima Heer Fvl. 21 Helv. Scotodytes Saulcy. Thermocharis F1. 4 vcorsica-Fvl.Supl.1.Rey 13 Corse. 5 laticollis Fvl. Sup 21 Rey 12 FSI. 6 parallela Fvl. Cat. Alg. 7 brachyptera Sharp. Ab. 17. 26 E. umbratilis Epls.Stet.80.288 Es. 8-Diecki Fvl. Sup. 2 E. 9 paradoxa-Sley Rép.43 Rey 14 Pyre. cæca Fvl. Rép. 411. subclavata Muls. Op. xvr. 207. 330. OLISTHÆRUS Er. Rey. 4 megacephalus-Zett. Rey 4 3 Fvl.20 laticeps Le GC. Amér'SFAR. 2 2 substriatus-GylEr844Rey5 >: SFAR nilidus Le C. Amér®. PIESTIDÆ. 331. TRIGONURUS Muls. Rey. 4 Mellyi-MulsRey24Fvi17Chart.Alp. 3 asiaticus Reiche Rép. 412 Nat. 332. SIAGONIUM Kirby. Prognatha Latr. Rey. 4 quadricorne-Kirby Er.837Re2y388 3 rufipenne Blondel. [BFA. 2 humerale-GermEr837Rey391FAIG 3 vittatum Fvl. Cat. 1 Sib. 333. GLYPTOMA Er. Rey. Thoracophorus Mots. 4 corticinum-MotsEr909Rey394 FAT MICROPEPLIDÆ. 334. MICROPEPLUS Latr, 4 porcatus-F.Er.911 Fvl.9 Eur.Als. sulcatus Herbst. Q Mathani Fvl. cælatus Fvl. 2 cælatus-Er. 912 Fvl. 9 SA. 3 latus Hampe Ab, 1.409 Croat. 4 fulvus-Er. 912 Fvl. 10 Eur.Alg. ferruginenus Mots. anguiosus Mots. c Margaritæ Duv. Q Mariettii Duv. 5 longipennis Kr. Fvl. 10 FA. staphylinoïdes Kr. 1053. 6 staphylinoïdes-Mrsh.Er.913 Fv1.10 Maillei Guér. [Eur.Aig. obtusus Newm. Er. 913. Q Duvali Fvl. 7 Eppeilsheimi RtrVien.80.514Caue. 8 tesserula-Curt. Er. 913 Kvl. 11 costipennis Mækl. [Eur.Sib. staphylinoïdes Heer. baïcalicus Mots. 9 IævipennisEpel Wien89.219 Hong. interstitialis Sahl.Sib.112 Sik. 152 CLAVICORNES : PAUSSIDÆ, CLAVIGERIDÆ, PSELAPHIDÆ. CLAVICORNES PAUSSIDÆ. 335. PAUSSUS LIL, 4 Favieri-FrmSaulc12Rtr2FSESicAf. 2 Piochardi Saulc. 15 Rtr.2 Palest. 3 turcicus-Friv. Slc. 13 Rtr. 3 TG. Mariæ Muls. As.Cauc.Casp. 4 Klugi Westw.Slc.17 Rtr.3 Tang. Olcesei Fairm. Fr. 60. 149. 5 armatus WstwLinSoc.33.645Egyp. curvicornisChvl.Rev.z001.38.21 6 cornutusChvl.Mag.zl.32.pl.49 Eg. dentifrons Westw LinSoc33.662 [Sen. CLAVIGERIDÆ. 336. ARTICERUS Dalm. Fusliger Brendel. A syriacus Slc.Rép.34 Rtr.4 Syr. 2 ponticus Shp.Ab.16.62’. Mésop. 337. CLAVIGER Preysl. 4 Lederi Reitr. 4 Cauc. 2 jbericus Mots.Mosc.51.502 RS. 3 testaceus-Preysl. Sle. 27 Rtr. 4 3 [Eurr.méd. foveolatus Mulr. Aubé. 153. 4 Perezi Reitr. 4. Escorial. 5 nitidus Hamp.Ab.4.2%Rtr.5 Croat. v carniolicus Rtr. 5 Carn. 6 Brucki Slc. 27 Rtr. 5 Pyre. 7 Piochardi Slc. 28 Rtr. 5 Astur. 8 lusitanicus Slc. 29 Rtr. 5 Port. 9 Duvali-Slc. 30 Rtr. 6 Fe: 10 Pouzaui-Slc. 32 Rtr. 6 Pyre. 41 Saulcyi-Bris. Rép. 33 Rtr. 6 E. 42 colchicus-Mots.Sle 31Rtr.6 Cauc. himaculatusMtsMsc 44.823 » 43 caspicus Rtr. 6 Casp. 4% nebrodensis Rag.Rép.34Rtr.7 Sic. 45 Revelierei-Slc. 34 Rtr.7 Corse. 16 apenninus-Baud.Rép.14 Rtr.7 T. 417 elysius Beitr. 202 G5. 18 longicornis-MlrSlc36Rtr7Eur.méd. -PSELAPHIDÆ. 338, CHENNIUM Lair. 4 bituberculatum-Latr.Sle.43 Rtr.15 2 SteigerwaldiRtr.16 Croat, [FAEI. 3 PrometheusSlcLed131Rtr16 Cauc. 4 antennatum Reitr. 16 Casp. 5 Kiesenwetteri Slc. 42 Rtr. 46 G. 6 judæum Saulc. 45 Rtr. 16 Palest. 7 insulare (Slc.) Rtr. 16 note Corse. 339, CENTROTOMA Heyd. 4 lucifuga-Heyd.Slc.48Rtr17 FeATn. 2 penicillata Schf.Slc.49Rtr.17 FSE. rubra Saulc. Rép. 2. 3 Ludyi Rtr. Deuts, 111. 20 Tyrs. 4 Brucki Slc. 50 Rtr. 17 G. 340. DESIMIA Reitr. Tetracis Sharp. Tmesiphorus Sle. 4 Ghilianii AubéSle.53 Rtr.17 EsAf. integricollis Fairm.Fr.58.793. complex Sharp. MM. 74. 80. 2 Darius Slc. 54. Rtr. 17 Syr.Pers. 8341. CTENISTES Reichb. Dionyz Serv. 4 palpalis-Reichb. Slc. 57 Rtr. 18 ! Dejeani Serv, [FEARSAs. 2 Staudingeri-SchfSlc59Rtr18EsMar. 3 brevicornis Slc.61 Rtr.18 Oran. 4 Kiesenwetteri-Rag. Slc. 61 Rtr.18 brevipennis Sauley. Alg.Sic. 5 andalusicus Sley 62 Rtr. 18 Es. 6 parvipalpisRafrRev.zoo!.73.363Alg Sognorus Rtr. 7 calcaratusBdiRépaSlc63Rtr19 Nat. 8 OberthuriPerArcAb.17.51Rtr19E5. 342. ENOPTOSTOMUS Schaum. 4 Aubei-Rosh.Slc.67 Rtr.19 EsAlg. barbipalpisFairm. Fr.758.792. Q Godarti Slc. Fr. 64. 258. 2 globulicornis-MtsRtvi9GRS5ÿrEs. ponticus Baud, Rép. 4 Slc. 68 3 Doderi Rtr. Vien. 84. 64 Sard. CIAVICORNES : 4 Judæorum Rtr.Vien.84.64 Liban. 5 Desbrochersi Rafr. Rtr. 20 Als. Leprieuri Sauley. 6 Wollastoni Schm.Rép.2. TénGom. 7 elegans-Mots.Mosc.51.482 Egyp. 8 pilicollis Mots.Mosc.31”.481Egyp. 343. MENTRAPHUS Sharp. 4 pselaphodes Sharp. Vien.Bl1.83.226 [Mésop. 344, CENTROPHTHALMUS Schmidt. Carialdus Fairm. 4 villosulusFmr.Ab.1.66S1e71Rtr.20 [Alg. 345, MARELLUS Mots. 4 ægyptiacus-Mots Slc76Rtr.20Egyp. 2 biskrensis Rtr. Vien. 84.82 Alg 346. TYRUS Aubé. 4 mucronatus-PanzSlc78.Rtr.20Eur sanguineus Thms.Skd.nr.240. insignis Reichb. 60. 2 Peyroni Saulc.79.Rtr.20 Taurus. 347. TYROPSIS Saulcy. A Chevrolati SIc. 82. Rtr. 21 ?Fs 348. FARONUS Aubé. 1 Lafertei-Aubé Slc.85 Rtr21 FEIG. Aubei Luc.Fr.54.24 AfroDalm. G telonensis Fairm.Fr.60.48’. 2 pyrenæusSlc.88 Rép.5 Rtr.21 Pyr. 3 Brucki Slc. 87 Rtr. 21 HOSCE 4 spartanus Reitr. 202 Gs. 5 nicæensis Slc.89Rtr.21 NiceCorse 6 gravidus Rtr. Vien. 84.81 ES 7 hispanus Sle. 89 Rtr. 22 Fs 349. AMAUROPS Fairm. 4 Aubeï Fairm.Sle.110 Rtr.22 Sic. 2 Diecki Slc. 113 Rtr. 22 Apen. 3 sardoa-Slc. 412 Rtr. 22 Sard. 4 corsica-Slc. 414 Rtr. 22 Corse. 5 Koziorowiczi Slc. Rtr. 23 Corse. 6 Pevelierei Slc. Rtr. 23 Corse. 7 gallica-Delar.Slc.116 Rtr.23 Es. | PSELAPHIDÆ. 153 8 Abeillei Slc. Rtr. 23 Es. 9 exarata Baudi Rtr. 23 In, 49 carinata Baudi Rtr. 23 ln, AL Pirazzolii-Sle.417Rtr.2% Alp.Lép. 12 syriaca Ritr. 24 Liban. 43 corcyrea Rtr. 202 Corfou. 350. AMICROPS Saulcy. 4 Saulcyi-Reitr. 24 Cauc. 2 Lederi Saulc.Led.132Rtr.24 Cauc. 3 lenkorana Reitr. 25 Casp. 4 mingrelica Rtr.Vien.84.65 Cauc. 351. BATRISUS Aubé. 4 formicarius-Aubé Slc. 93 Rtr. 25 ‘ [Alp.Pyr.As. sibiricus Sharp.MM.74.82 Sib. Batrisodes Rtr. 2 Delaportei-Aub. Slc. 95 Rtr. 25 [Eurr .méd. punctideres Mars.Rép.8 Helv. puncticollis Tourn.Fr.67.561. schwabi Rtr. Rép. 9. ? g'antennatus Mts Msc45.45C. erivanus Mots.Mosc.450. 45 Q longulusMts.Msc.51.488R$. tauricus Mots.Mosc.51.488 Rs. 3 pogonatus Saulc. 98 Rtr. 25 Tayg. 4 adnexus-Hamp.Ab.4,27Rtr25F AT. ?ChevrieriMtsMsc51 486 Helv. 5 venustus-Reichb.Slc.99Rtr.26Eur. ruper Beck. 10. piceus Muls. Rey Op. 12. 69. nigriventris Denny 41. Brullei Aubé 47.* © Buqueti Aubé 50. ?obtusicornisMtsMse45.45Cauc 6 insularis Bdi Rép.11$lc. 403 Rtr. 26 ypr. 7 exsculptusHampSlc104Rtr26Autr. 8 elysius Rtr. 203 GS. 9 Puprechti Koln.Rtr.26 CaucCasp. 10 oculatus-AubéSIc106Rtr26FAETG 352. BATRAXIS Peitr. Batrisomorpha Rafr. 4 Hampei Reitr. 27 G. 353, BRYAXIS Leach, Brachygluta Thoms. 4 cypriaBdiRép.13S1c.30Rtr.28 Cyp. 2 carmelilana Rti. Vien 84.67 Syr. 3 celtiberica Slc. 41 Rtr. 28 Es. 4 dichroa Slc. 39 Rtr. 28 Oran. 5 Lefebvrei-AubéSIc44Rtr28 EurAf. 6 corsica Slc. 47 Rtr. 29 CorseSard. 7 tibialis-Aubé Sle.29 Rtr. 29 Corse Marthæ Reitr. [SardIDalm. 8 dentiventris-Slc139Rtr29 EursAlg. 9 hipponensis-Slc.139Rtr.29 » Alg. 10 apennina Slc. 38 Rtr. 30 Tosc. 11 Revelierei-Slc.39 Rtr.30 Corse. 12 cota Slc. 41 Rtr. 30 Ecosse. 13 Pandellei-Sle. 39 Rtr. 30 Pyr. 14 numidica-Slc.34Rtr.30 CorsSicAlg. 45 Guillemardi-Slc.13Rtr.31 FeIAlg. paludosa PeyrFr.58.416Caram. 16 syriaca-BdiRép14Slc33Rtr31 GSyr. 17 Waterhousei-Rye Rtr.31 BsMéd. simplex Wterh.Ab.1.75’.Slc 48. 18 brunneiventris-MtsRtr31 CaucPers persica Saulcy 40. 19 xanthoptera-Reichb.Slc.143 Rtr.32 Q depressaAubé 28.Eur‘Méd. cf rubripennis Aubé 29. 20 Lederi Slc. 37 Rtr. 32 Oran. 21 hæmoptera-Aubé Slc. 150 Rtr. 32 spinicoxaMts, [FAEÏJTang. xanthoptera Aubé 29. 22 maxima Reitr. 204 Taygète. 23 fossulata-Peichb.Slc.45Rtr.33Eur v aterrima Rtr. v rufescens Rtr. 2% hemiptera Sle. 46 Rtr.33 Tanger. 25 tetuanica Rtr.Vien.84.68 Maroc. 26 tristis HampAb.4.27’.SIc.49Rtr.33 [Garn.I», nigrescens Mars.Rép.16. Pyr. nigricans Gredl.Tir. 130.Tyr. Sartorii Redt. Carn. 1°. 27 caligata Slc. 49 Rtr. 34 Bône. 28 gibbera-BdiRép165lc51Rtr34GSyr. 29 Helferi-Schdt.Slc.52Rtr,34EurAf. pulchellaSchmGrmZeits.1v,192. CLAVICORNES : PSELAPHIDÆ. 80 transversalis-Schm. Slc.53 Rtr.234 F [Dalm.G. 31 kabyliana Rafr.Slc.69Rtr.35Kabyl. 32 Leprieuri S':c. 70 Rtr., 35 Bône. 33 Reichei-Slc. 71 Rtr. 35 Alg. : furcata-Fairm. Fr. 58. 795. 34 MotschulskyiSle.73Rtr.35 RSKirg. 35 furcata-Mots.Slc.74 Rtr.36 Cauc. 86 Picciolii Slc. 76 Rtr. 36 IG. 37 RetowskiiSimon VienZeits.83.8R5. 38 Pirazzolii Slc. 76 Rtr. 37 3 39 Diecki Slc. 79 Rtr. 37 fs: 40 Schuppeli-AubSlc54Rtr37 EursAf. 41 longispina Rtr.204 IGDalm. [As, 42 Galathæa Slc. 78 Rtr. 38 SiC. 43 Ragusæ Slc. 55 Rtr. 38 Sie. 44 cavernosa Slc. 56 Rtr. 38 G. 45 mauritanica Sle. 59 Rtr. 39 Alz. 46 carthagenica Slc. 60 Rtr. 39 Es. 47 hæmatica-Rchb.Slc.63 Rtr.40 Eur. G' emarginata Frst vu.39 A. v perforata Mots.Mosc.51’.493F. palustris Rtr. v sinuata (Aubé) Fe v bidenticulata (Aubé) Daim. 'nodosaMtsMscMém.1v.315R 48 tuberculata BdiRép.17Slc.57Rtr.40 49 globulicollis-Rey Rtr. 41 Eur. 50 Aubei Tourn.Rép.20 Sic.62 Rtr.41 rufula Rotb.Rép.18 [Sic Alg. 51 balcanica Sle. 78 Rtr. 41 Balk. 52 Uhagoni Slc. 61 Rtr. 41 E. 53 sardoa Slc. 58 Rtr. 42 Cors.Sard. tuberiventrisRfrRev83.365Alg. 54 Langei Rtr.Vien.84.68 Syr. 55 nodosa-Mots.Slc.67.Rtr.42 Cauc. 56 colchica Slc. 68 Rtr. 42 Cauc. Reichenbachia Leach. Dicrobia Thoms. 57 militaris Slc. 81 Rtr. 43 G. 58 juncorum-Leach. Sle. 82 Rtr. 43 insignis Stpb.Ill.v.90[EurAlg. 59 nigriventris-Schm.Sic.83Rtr.43 »» 60 nilotica-Mots.Slc.88Rtr.43 Egyp. ægyptiaca Mots.Mosc.51”.492. CLAVICORNES : 61 melina-Solsk.Sle.87 Rtr.4#% Cauc. rubra Mots. Mosc. 51”. 492. tychoïdes Rtr. Berl. 77. 291. -62 fulviventris Trn Slc89 Rtr 44 Helv. 63 talyschensis Rtr. Vien.84.68Cauc. 64 Chevrieri-Aubé Slc.84Rtr44 Eur. 65 morio Rtr.20% Zante.[As.Af. 66 iranica Slc. 85 Rtr. 44 Perse. 67 dentipesBdiRép.18Slc86Rtr44Cyp. 68 montana Slc.86 Rtr. 44 Cauc.Casp. rubiginosa Eutr. 69 heterocera-Aubé Slc.94 Rtr.45Alg. 70 clavata-PeyrRép19SIc90Rtr45 Syr. 71 impressa-Panz.Slc.92 Rtr.45 Eur. 72 spinipes Rtr. Vien. 84. 69 Cauc. 73 antennata-Aubé Slc.93 Rtr.46 Méd. serrata Gredl. Rép. 20. caucasica SIC. serricornis Schmidt 38. 5. 74 opuntiæ-SchmdtSlc.91Rtr.46Méd. 75 Olivieri Rafr. Rtr. 46 Alg. 76 Quedenfeldti Rtr. 46 Tang. Rybaxis Rtr. 77 sanguinea-LSlc.93Rtr.47EurAsAf. longicornis Leach. Den. 34. limnophila Peyr. Fr. 58. 414. v nigropygialis Fairm.Fr.57.736. albana Mots. Mosc. 45. 43. formicariensis Gredl. Rép. 13. v laminata Mots. Mag.7001.36 F. 78 gigas-Baudi Rép. 12 Sic.98 Rtr.47 [Gyp.Casp. 79 diabolica Rtr. Vien. 84. 66 Syr. 354, BYTHINUS Leach. Decatocerus SIC. 4 Alhambræ Sic.Heyd.89 Rtr.48 E. 2 bicornis Rtr. 48 Baléar. Machærites Milr. Linderia Sle. Facetus Schf. 3 spelæus Milr.Ab.6.406Rtr.48Carn. 4 subterraneus-MtsAb 6.406Rtr.49 » o' Argus Kr. Ab. 6. 407. plicatulus Schf. Rev. 63. 293. | 31 Heydeni Rtr. 57 | 35 giraffa Rtr. 58 PSELAPHIDÆ. 159 5 Doriæ Schf.N.0t.r1.290 Rtr,50 I. 6 scapularis Rtr.Vien.84.69Herzég. 7 maritimusRtr.Vien.84.70A1Ip.mar. 8 gladiator Rtr. Vien. 84. 70 I. 9 Eppelsheimi Rtr. Vien.84.70 1n. 10 Ludyi Rtr. 50 Bozei. 11 Lucantei Slc. Rtr. 51 Pyr°. 12 cristatus Sle.Rép.22Rtr S1Ariège. 143 Mariæ Duv.Rép.21 Rtr.51 Pyrc. 14 Claræ Schf.Rép.24Rtr.52EBurgos. 15 armatus Schf.Rép.25Rtr.52EBi 23 Simoni Rtr. 91 Es. 24 caviventris Rtr. 207 GS. 25 clavigeroïdes Rtr. 91 Liban. Dicentrius Rtr. 26 Merkli Rtr, 92 Balk. 27 palpiger Wol. Rép. 6 Gom. 28 styriacus Grim.Steier 41.49 Styr. 356. TYGHUS Leach. 4 niger-Pkl.Aubé43Rtr.92 Eur'méd. nodicornis Beck. 12. v colchicus Slc. Led. 136 Cauc. 2 angulifer Rtr. 93 Casp. 3 nodifer Rtr. 208 G. 4 caudatus Rtr. 209 Zante. 5 dichrous SchmdtRtr.93Carn.Cauc. tauricus Mots.Mosc.51’.495 RS. Lederi Slc.Led.136 Rtr.93 Cauc. dalmatinus Rtr. 94 Dalm. mutinensis Rtr. Vien. 84. 76 I. tubercuiatus-AubéRtr.94PyrTang. 10 armeniacusSlcLed.136Rtr.94Gauc. AL ibericus-Mots. Rir. 95 Eurs. 12 rufopictus Sle. Rtr. 95 Corse. 13 JacqueliniBoieldRtr.95FSSicTang. 44 gibbiventris Rtr. Vien.84.76 Syr. 45 hirtulus Rtr. 96 Dalm. 16 mendaxKsw.Berl.58.47Rtr.100 G. 47 rufus-Mots. Rtr. 97 Carn.G. © A © myops Ksw. Berl. 58. 46. v morio Rtr. 97 Dalin. v nodicornis Rtr. 208 Corfou. 18 anophthalmus Rtr. 97 Corse. 19 serbicus Rtr. Vien. 84. 76 Serb. 20 florentinus Rtr. Vien. 84. 77 I. 21 brunneusMo‘s.Mosc.51’.495Rtr.98 caucasicus Slc.Led.136.Cauc. 22 lenkoranus Rtr. 98 Casp. 23 integer Ptr. 98 Sic. 2% monilicornis Rtr. 99 Dalm. 25 corsicus Rtr.-99 Corse. 26 dentifrons Rtr. 99 Tang. 27 pullus Ksw.Berl.58.47 Rtr.100TG. 28 miles Slc.Heyd.88 Rtr.100 EAfr. 29 armatus SlcHeyd88Rtr100ESTang. 30 grandiceps Rtr. 101 Tang. 31 Fournieri Slc.Fr.64.269Rtr.101 F. 32 castaneus-Aubé Rtr. 104 ESic. v tenuicornis Baudi Rép. 7 Cyp. 33 minimus Mots.Mosc.45.44 Géorg. 34 ruber Mots. Mosc. 45. 44 Oural. 35 serricornisMotsMosc.45.44Armén. 857. PYGOXYON Rtr. 4 latridiiforme Rtr.-102 Dalms. 2 scydmæniforme Rtr. 102 Cauc. 358. PANAPHANTUS Kiesw. 4 atomus-Ksw. Berl.58. 49 Rtr. 103 [FsGCasp. 859. ZIBUS Saulcy. 4 adustus Rtr. 103 SiC. 2 planiceps Rtr. 104 G. nigripennis Slc. 3 leiocephalus-Aubé 60 Rtr.104 F5. 4 læviceps-Sle. Rtr. 104 Liban. 5 Riedeli Frm.Fr.59.34Rtr.104 Sic. 360. MIRUS Saulcy. 4 permirus Slc. Rtr. 105 Corse. 861. TRIBATUS Mots. Abatrisops Rtr. _4 thoracicus Mots. Rtr. 105 Casp. 2 creticus Rtr. 213 Crète, CLAVICORNES : PSELAPIIIDÆ. 362, PHILUS Sle. 4 Aubei-Slc. Rtr. 106 Corse. 2 Schmidti Mærkl. Rtr. 106 A ! lativentrisChd Mosc.45 1A70P. 363. AMAURONYX Peitr. 4 Mærkeli-Aubé Slc. 122 Rtr. 107 sulcicollis Curt. Eur°méd. 2 Ephratæ Slc.127 Rtr.107 Palest. 3 Barnevillei Slc.Rép.11Rtr.107 F5. 4 brevipennis Slc.126 Rtr.107 Es 5 Kraatzi Slc. 125 Rtr. 107 E°: 864. TRICHONYX Chaud. 4 sulcicollis-Reichb.Sle.120 Rtr.108 dresdensisIlligPrus.1290 [FAR 2 georgicusMots.Mosc45 .46Rtr.108 3 talychensisRtr108 TyrCauc. [Cauc. & lapidicola Rafr. Rev 73.367 Rtr108 Alg. 865. NAMUNIA Rtr. 4 myrmecophilartrVien.84.81Natol. 366. TROGASTER Sharp. Heleronya Saule. 4 heterocerus-Slc.129Rtr.108 Corse. 2 aberrans-Sharp. 131 Rtr. 108 » 367. BIBLOPLECTUS Rtr. 4 Capellæ Rtr. 109 Carn. Croat. Stussineri Slc. 368. EUPLECTUS Leach. 4 acanthifer Rtr. 209 Corfou. 2 ErichsoniAubé143Rtr110 ACroat. 3 nubigena Rtr. 140 Hong.Cauc.[G. 4 nitidus-Fairm.Rtr.110 F5 Corse. 5 tuberculosusTourn Rép.29Rtr119 6 rhenanus RtrVien.84.80 A.[Helv. 7 tenuicornis Reitr.Vien.84.80Hong. 8 monticola Wol. Rép. 30. Tén. 9 Tischeri-Heer. Aubé 54 Rtr. 411 Fischeri Aubé54 Alp. [RHong. A0 carpathicus Rtr. 411 Carp.. A1 aubeanus Slc. Rtr. 112 A. 12 brunneusGrimRtr113 SAHelvCroat Erichsoni Thoms. Skand ans 227. Kunzei Aubé 142. CLAVICORNES : SCYDMÆNIDÆ. 159 43 Friwaldskyi Slc. Rtr. 1143 Hong. 4% Duponti Aubé57Rtr.884 FA Croat. 15 bescidicus Rtr. 114% Silés. 16 Pelopis Rtr. 211. GE 17 piceus-Mots. Rtr. 115 A.R. nigricans Chd. Mosc. 45.169 DennyiWath61.2.[HongCronit. sulcatulus SIc. 18 nanus-Reichb. 69. Rtr. 115 Eur. Reichenbachi Denny 10. Richteri Rtr. Berl.70.215. Kirbyi Denny 14. v Revelierei Slc. Corse. 19 Abeillei Sharp. MM. 12. 197 B. 20 occipitalis Rtr. 116 Gasp.Cauc. 21 verticalis Rtr. 211 Corfou. 22 sanguineus-Denny 40 Rtr.117 Eur. nanus Waterh. v georgicus Slc. Led. 137 Cauc. 23 signatus-Reichb73Rtr117EurCauc. Kirbyi Aubé 54. minutus Steph. Illust v 97. 24 afer Slc. Rtr. 117 Es Af. 25 Bonvouloiri-Slc. Rtr.118 Corse. 26 Linderi-Slc. Rtr. 212 Nice. 27 punctatus-Mis Op12.76Rtr119Eur. 28 intermedius WolRtr.119 Eursméd. 29 Karsteni-Reichb. 71.Rtr.120 Eur, v gracilis Chd Mosc 45’. 167. v filum Rtr. Brunn. 77.13. ? cephalotesMots.Mosc 45.46 R ? ligneus Mits.Msc. 45.46 Cauc. 30 narentinus Rtr. 421. Dalm. 31 SpinolæAub147Rtr122 FHongHelv Lethierryi Slc. Bibloplectus Rtr. 32 ambiguus-Rchb67Rtr122Eurméd. pusillus Denny 15 Aubé 59. ruficornis Steph. III. v. 428. 33 teuebrosus Rtr. 122. Dalms. 34 minutissimus-Aubé 59 Rir. 193 B. meridionalis Sc. [Eurs. Garneysi Fowler. 869. BIBLOPORUS Thoms. bicolor-Denny 17 Rtr. 124 Eur. = glabriculus Gyl. 1v 236 gracilis Grim. Sleier 49. fennicus Mækl. Mose. 45°.550. 2 variicolor Rtr. 124 Cap. 370. PSEUDOPLECTUS Rtr. perplexus-DuvFr5436"Rtr125Eur:. 371. TRIMIUM Aubé. cavicolle Rtr. 126 Dalm. HopfigarteniRtr126 Dalm.Montén. Diecki-Sauley Rtr. 127 Corse. caucasicum KolnMel.ut 31 Rir.127 expandum Rtr. 312 Corfou. [Cauc. latiusculum Rtr. 128 Croat. brevicorne-Reichb. 47 R1tr129 Eur. © brevipenne Chd Msc45.172. v puncticeps Rtr. Vien 80.219. cd‘ latipenneTournRép31Helv. Chevrieri Tourn. Rép. 31. > NU D A À © D 8 imitatum Rtr. 129 Ports. 9 Domogleti Rtr. 130 Méhad. 10 Emonæ Rtr. 130. A.Carn. Schmidti Sle. 11 ætnense Rtr. Sic. 12 longipenne Rtr. 131 Croat. 43 carpathicum Sle. Rtr.131 Transil. 44 Brenskei Rtr. 213 GS. SCYDMÆNIDÆ,. 372. CHEVROLATIA Du. 4 insignis DuvFr50.46 Rtr134 F°Istr. Holzeri Hampe Stet. 50.352 I. 2 maroccana Rtr. 134 Af. 3 egregia Rtr. 134 Dalm. 373. EUTHICONUS Rtr. Conoderus Sc. 4 conicicollisFrm352Rtr135 FACroat 2 parallelicollis Slc.Rtr.135 Trsyi. 3 Tschapecki Slc. Rtr. 135 Autr. 374, EUTHEIA Steph. 4 plicata-Gylut.678Rtr136 Eur.méd. truncatella Er. Brand. 359. 2 Schaumi Ksw. Rtr.136 SAGHong. . abbreviatella Thoms Skand 4.80 160 CLAVICORNES truncotella Sturm.Deuts. 1.264. plicata Redt. 304. 3 MerkliSimon80.96R1r.136 Transyl. 4 clavicornis Rtr. 150 GS. 5 formicetorum-Slc. Rtr.136 FDalm. 6 parallelaFrmFr79 161Rtr137Biskr. 7 scydmænoides-Stph.Rtr136Eur°m. abbreviatella Er. Brand. 260. . Jinearis Muls. Op. 12. 63. flavipes Mots: Mosc. 51’. 505. 8 clavata Rtr. 437 Hong. 3795. CEPHENNIUM Muller. Microdema Cast. Megaladerus Steph. 4 divergens Rtr. Vien, 84.82 Er. 2’ Kiesenwetteri Aubé Fr53.9"Rtr138 3 nicæense SlcRtr138Alp Mar.[Pyr. 4 maritimum Rtr.Vien.84.82 AIpM. 5 intermedium-Fairm. Rtr. 138 Pyr. 6 majus Rtr. 139 Carn. Croat. 7 difficile Rtr. 139 Hong. 8 simile-Rtr. 440 Mt Viso Apen. 9 carnicum-Rtr.140 Carn. Croat. 10 montenegrinumRtr141 DalmsHerz. 41 bicolor Slc. Rtr. 141 Tang. 12 perispinctum KolnRtr141Eur"méd. 13 laticolle AubéFr.42.233 CaspHelv. thoracicum Rtr. Vien. 81. 550 44 thoracicum-MulrRtr.142 Eurrméd. 45 fovangulum Rtr. 142 Bulg.Balk. 16 montanumRtr. Vien.84.83 MtRosa. 47 bungaricum Rtr. 143 Banat. 18 carpathicum Sle. Rtr.143 Carpat. 49 delicatulum Rtr. 143 Hongs. 20 aglenum Rtr. Vien. 84. 83 In. 21 delicatum Rtr.Vien.84.83 Port. 22 turgidum Rtr. 144 Es Dalm. Cauc. Geodytes Slc. 23 asturicum Rtr. 145 En. … 24 aïgesiranum Rtr, 145 EF. 25 granulum-Rtr, Vien. 84. 83 G. 26 cæcum Slc. Rép. 43, Rtr. 145 F5. 27 Lesinæ Rtr. 146 Dalm. 28 judæum Rtr,1%6 Liban, : SCYDMÆNIDÆ. 29 minutissimum-Aubé Rtr.146 F5, 30 liliputanum Rtr. 146 Dalms. 31 striolatum Ritr. Vien. 84. 84 Es. 32 fulvum-SchmBerl59.49Rtr147Carn. 33 Saulcyi Rtr. 147 Croat. 34 pygmæumSle.Heyd.93 Rir.147 Es, 35 caucasicumSle Led139Rtr148 Cauc. Cephennarium Slc, 36 apicale-Rtr. 148 latum Sic. 37 Carraræ Rtr.Vien.84.84 Apen. 38 latumMotsMosc51.598Rtr148Carn. ? fulvum Schm. Stet. 55. 20, 39 Aubei-Rtr. 1449 Corse. 40 minimum-Rtr, 449 Corse Sard. A1 atomarium Slc. Rtr. 149 Port. Tosc .Nanophthalmus Mots, 42 grmeniacum Rtr.Vien.84.84 Cauc. 43 rotundicolle Rtr. 149 Casp. 44 megaloderoïdesMtsRtr.150RCauc. ditomum Slc. Led. 139. 376. NEURAPHES Thoms. 4 angulatus-Mulr18Rtr150 Euivméd. Wighami Denny 71. impressus Sahl. Fen. 98. 2 rubicundus Schm. 13 Rtr. 151 SA. Sharpi Slc. 3 carinatus Muls.Op.12.66 Rtr151 F5. glyptocephalus Sle. 4 georgicus Sle.Led.141 Rtr151 Casp. 5 lederianus Rtr. 151 Cauc. 6 solitarius Rtr. 152 Port. 7 frondosus Rjr. 152 n° 8 balæna Sie. Led.140 Rtr.152 Cauc. ? 4-collis Mots. Mosc. 45. 47. 9 eximius Rtr. 152 Cauc. Casp. 10 antennalis Slc Led140Rtr153 Cauc. 11 elongatulus-Muls. 19 Rtr. 153 Merkli Slc. [Eur? méd. Grimmeri Grim. Steier. 41. 37. 12 semicastaneus Rtr. 153 Croat. 13 planiceps Rtr. Vien. 84. 84 I. CLAVICORNES : 44 filicornis Rtr. 153 Herzég. 15 regalis Rtr. 154 Cauc. 16 delphinus SlcVien.79.469 Rtr 154 » 47 Nakeralæ Rtr.Vien. 84. 83 Cauc. 48 colchicusSleVien470Rtr154 Cauc. 49 Capellæ Rtr.155 Autr.Carn.Croat. 20 Emonæ Ritr. Vien.84.85 Croat. 21 plicicollis Rtr 166 Balcans. 22 ornatus Rtr. 166 Servie. 23 nodifer Rtr. 156 Bulg. 24 parallelus Chd.Rtr.156 AMorav.R. 25 longicollis Mots. Rir.157 BF'AR. præteritus Rye. MM. 9.5. Sparshalli Schm. 26 leptocerus Rtr. 157 I Mehad. 27 occipitalis SlcLed140 Rtr158 Cauc. 28 tenuicornis Rtr. 158 Sard. 29 myrmecophilus-Aubé Rtr159AIpM. Mulsanti Rtr. 163 Hyères. longicollis Mots. Op. 61.65. 30 Margaritæ Rtr. 159 Algs. 31 sulcatulus FrmFr61.579Rtr558 F5. cordubanus Slc.Rtr.168 Eurs. subsulcatus Rtr. 168 Es. 32 proximus-Rtr. 1459 Corse. 33 similaris-Rtr. 160 Corse. similis Sic. 34 tritomus Rtr 160 Corse Dalms. microglenes Slc. Montén. 35 Titan Rtr. 161 E. 36 pusillimus Rtr. 161 G. 37 geticusSic Rtr162HongCaucCroat. clandestinus Schm. Sle. 38 asturiensis Reitr. 162 E. 39 œdicerus Slc.Heyd.92 Rtr162 Port. 40 strictusFrm Fr61.580R1r162 Pyr<. 41 dubius-Rtr. 163 Corse. 42 Flaminii Rtr.Vien.84.85 Apen. 43 Brucki-Rtr. 163 Tosc. 4% subcordatus-Frm59.935 Rtr164 FES. 45 ventricosusRotbRép 39 Rtr164 Sic. 46 Yermolovi SlcLed141 Rtr164 Cauc. 47 subparallelus Sle. Rtr. 165 Hong. 48 latitans Slc.Dts.78.46.Rtr.165 » 49 subtetratomus Rtr.Vien.84.86 GS. SCYDMÆNIDÆ. 161 50 csulcipennis-Rtr163 DalmsMont. © flaveolus Rtr. 51 tricavulus Rtr.166 Banat. Montén. 52 bulgaricus Rtr. 166 Bulg. 53 Hopfigarteni Rtr.167 Carn. Croat. 54 Diocletianus Rtr 167 Dalms. 55 Sparshalli-Denny66Rtr167EurCent. helvolusSchmGermZeits.v.467. 56 parilis Rtr. Deuts Ins. 171 E. 57 minutus Chd.Rtr. 168 AHong.R. pumilioe Schm. Stet. 46. 356. 58 nigrescens Rtr. 168 Mehad. 59 Revelierei-Sle. Rtr. 469 Corse. 60 vulneratus Rtr.Vien.84.87 Corse. 61 profanus Rtr.Deut.[ns.171 GDalm. 377, SCYDMÆNUS Latr. Cyrtoscydmus Mots. 4 Godarti-Latr. Rtr.169 Eur" méd. 2 ægyalius Rtr.Vien.84.87 GS. 3 scutellaris-Mulr23Rtr170Eur"méd. 4 Helferi-Schm.7.Rtr.170 EursMad. Raymondi Sle. Rép. 36. 5 BarnevilleiSlcRtrVien84.87Fméd. 6 collaris-Muir.26 Rtr.171 Eurrméd. punctipennis Steph. IL v. 428. Dalmanni Gyl.1v. 320. propinquus Ch. Mosc. 45.183. tubereulatus Chd.Mosc.45”.183. Chevrieri Heer 368. 7 pusillus-Mulr.95 Rtr.171 Eur.Nat. crassimanus-Rtr. Vien. 80. 220 flavicornis Mots. Mosc. 45. 49. minutus Gyl. 1. 286. Steveni Koln. Mel. ru. 32. 8 Poweri FowlM.M.84.247Rtr214 B. 9 protervusCoqF160.146Rtr171E5safc. furtivus Coq. Fr. 60. 147. v truncatus Coq. Fr. 60. 145. 10 andalusicus Rtr.Vien.84.87 Es. 14 cribrumSlcVien79.470Rtr172 Cauc 42 Appli Rtr. 172 Beyrout. 13 Tythonus Rtr. Vien. 84.88 ES. 4% Damryi-Rtr. 172 Corse. 15 Kunzei-Gen.Schn 15 Rtr.172Sard. 162 CLAVICORNES : SCYDMÆNIDÆ. 16 Baudii-Rtr. 172 Sard. 47 semipiceus Rtr.Vien.84.87 Cauc. 48 Macedo Rtr. Vien. 84. 88 Er. 49 lustrator Rtr. 173 Beyrout. 20 frater Rtr. 173 Beyrout. 21 leptoderus Rtr. 173 Syr. 22 microphthalmus Rtr. 173. Corse. Stenichnus Thoms. 23 angustatus-Luc.Coq.Fr.60.149 Rtr. 24 ditomus Rtr.174 Oran. [74 Alg. 25 ellipticus Rtr.Vien.84.88 Cauc. 26 corcyreus Rtr. 174 Corfou. 27 cordicollisKsvFr51.397Rtr175 Pyr. 28 rotundipennis-Schm. Rtr. 175 G. 29 dichrous Baudi Rép.38Rtr170 Cyp. 80 angulimanus Rtr.Vien.84.89 G. rotundicollis Kiesw. 31 Emgei Rtr. Kiesw. 84. 89 G. 32 exilis-Er. Brand.254 Rtr.176 Eur. bicolor Denny 68. croaticus Hampe Stet. 50. 351. vicinus Chd. Mosc. 45’. 184. semipunctatus FairmFr59.236. 33 angustior Slc.Heyd.90Rtr.176E. convexicollis Rtr.Vien.79.538. v lusitanicus Slc.Heyd S0 Rtr176. 34 amplithorax Rtr.Vien.84,89 Syr. 35 picipennis Rtr. 176 Casp. 36 lernæus Slc.Rtr. Vien.84.89 G. 37 globulipennis Rtr. 177 Corse. 38 Ehlersi Rtr. 160 Port. 39 Truquii BaudiRép.37Rtr.177 Cyp. 378. EUCONNUS Thoms. Napochus Thoms. 4 chrysocomus-Slc. Rép. 39 Rtr. 178 FCauc. claviger-Mulr.14Rtr.178 Eurrméd, denticornis Thomns.Skand.1v.88 3 barbatulus Rtr, 178 Casp. 4 indocilis Rtr. Vien. 84. 90 Syr. b) 6 [O] cornutus Sic. Rtr.178 EursF:. Mæklini-Manb.Rtr.179 Eurméd, claviger Thoms. Skand. 1v, 87. 7 Pharaonis-Mots. Rtr. 179 Egyp. Euconnus Thoms. 8 Motschulskvi-Stm. Rtr.179 Autrs. v Kiesenwetteri Ksw. Fr.51.399, 9 puniceus Rtr. 179 Dalms. 10 pulcher Ritr. 180 Gs, 41 denticornis-MulrRtr.181Eur.méd. G' Dennyi Steph. Ill. v. 83. © ruficornis Denny. 59. v suramensis Rtr. Cauc. 12 similis WeiseRtr181AIp.marCarn. 43 robustus Slc. Rtr. 182 Cauc. 14 Schlosseri Rtr. 182 Croat. Dalin. 15 Heydeni SlcHeyd90Rtr182E"Ports. 16 Paulinoï Rtr. Vien. 84. 90 Port. 17 hospes Slc. Heyd. 92 Rtr.183 Es. 18 promptusCoqFr60.148Rtr183 EsAf, 19 spissicornis Coq.149 Rtr.184Tang. 20 prolixus Rtr. Vien.84.90 Svyr. 21 Ganglbaueri Rtr. 183 Syr. 22 nebulosus Rtr.Vien.84.91 Maroc. 23 Alcides Sle. Heyd. 92 Rtr.183 Es. 24 Lœwi-Ksw Fr51.398 Rtr184 Pyre. 25 FerrariiKsw.Rtr.184 PyreMtViso. 26 rutilipennis-Mulr. 17 Rir.184 FA. 27 sanguinipennis Rtr. 18% Dalm®. 28 hirticollis-Illig.Stm.17 Rtr184 Eur. minutus F. S. El, 1.292. subtilis Grim. Steier.41.37. v fimetarius Gh 1.Mosc45’.189 Rs. 29 confusus-Bris, Rtr. 185 Eursméd, 30 Langei Rtr. Vien. 84. 91 Syr. 31 Wetterhali-Gyl. Schm.24 Rtr.185 hirius Sabl.Fen.1.97.[Eur.nat. quadratus Muir. 13. 32 intrusus-Schm.Rtr.55 Eur.As.Af. Schaumi Luc. Alg. 132. abditus Goq. Fr. 60. 148. © tritomus Ksw.Fr. 51. 400. 33 Peyroni Rtr. Vien. 84. 91 Syr. 34 nanus-Schm. Rtr. 186 Eur. méd. exilis Schm. 27. [Dalm.Casp. minimus Chd. Mosc. 45°. 191. suturellus Mots.Et.11.18 R. gibbulus Mots. Mosc. 45°. 191. CLAVICORNES : Tetramelus Mots. 35 oblongus-Sturm. Rtr. 186. ATyÿr. Pandellei FairmFr.59.33.[Pyr. 36 Gredleri Rtr. 187 Tyr. 37 transylvanicus Slc. Rtr. 187 Carp. 38 Schiædtei Ksw.Rtr.187. Pyr.Alp. distinctus Tourn. Fr. 59. 97’. 39 Bedeli Rtr.Vien. 84.91 Alp.mar. 40 pubicoilis-Mulr 21 Rtr187 Eur méd. 41 styriacus-Grim.Rtr.187 CarpA!p. 42 nikitanus Rtr. 188 Montén. 43 microcephalusRtr188DalmsHerzég. 44 Thomayi Rtr. 188 Cront. 45 brenskeanus Rtr. 188 GE 46 Simoni Rtr. 189 E. 47 hæmatodes SlcHeyd 90Rtr189 Port. 48 dorotkanus Rtr.189 Dalms Herzég. 49 Marthæ Rtr. 189 Corf.Cephal. 50 argostolius Rtr. 190 Cephal. 51 Linderi-Slc. Rép. 38 Rtr. 190 F°. 52 subterraneus Rtr. 191 I. Lesina. 53 Reitteri-Sic.Led.141 Rtr.191 Cauc. 54 Kraussi-Rtr. 192 Cauc. 55 pravus Rtr. 191 Gs. 56 laticeps Slc.Heyd.91 Rtr.192 Port. 57 distinguendus Sic Heyd 91Rtr192 » 58 navaricus Slc.Heyd.92 Rtr192 Port. 59 hæmaticus Fairm. Rtr. 192 Pyr. muscorum Fairm. Fr. 61.579. 60 Delarouzeei Bris. Rép. 41. F5. 61 Kraatzi Slc. Rtr. 193 Es. 379. EUMICRUS Cist. Microstemma Mots. 4 tarsatus-Mulr.11.Rtr.193 Eurméd tauricus Mots. Mosc. 45. 48. Helwigi Latr. Crust 1. 282. minutus Panz. Fn. 23. 5. piceus Marsh. Brit. 486. 2 vulpinus Schm. Rtr. 193 Arab. Eustemmus. 3 antidotus-GermSchm25Rtr193 SicE 4 Olivieri Rtr. 193 Alse. 5 punctipennis Frm.Rtr.19% Tunis. 6 Georgi-Ritr. 194 Ige. SCYDMÆNIDÆ. 163 7 camelus Rtr.Vien.84.93 Palest. 8 conspicuus-Schm Rtr.19% EsAfno. 9 Goliath Rtr. Vien. 84.93 Alg. 10 parmatus Rtr.Vien,84.93 Alg. 11 Turki Rtr. 194 Sy 12 spartanus-Slc. Rtr. 194 Taygète. 13 arachnipes Rtr. Vien. 84. 93 Syr. Heterognathus King. Cholerus Thoms. 14 rufus-Mulr.10 Rtr.195 Eur.Perse. clavatus Sahl. Fen. 1. 98. Fleischeri Fleiscb.Mosc 29.72. agilis Mots. Mosc. 51. 505. 15 Perrisi-Rtr. 195 F. G. Hong. 16 Helwigi-F.Sturm5Rtr195A°GHong 17 castanicolor HarRép40 GomHierr. castaneus Wol.At1.65. App.66. 48 cornutus-Mots. Rtr. 196 F.Eurs. cerastes Baudi Rép. 40. Sard. 380. EUDESIS Rtr. 4 aglena Rtr. 196 881. LEPTOMASTAX Piraz. Pilades Fairm. hypogæus-Piraz 55.1 Rtr.197 In. Q mehadiensis Friv. Fuset nr. nemoralis Rtr.197 I" [180 Hong. Grenieri-Slc. Rtr.197 Gorse Sard. sublævis Rtr. 197 Nice. Delarouzeei Bris. Rtr.197 Pyi<. Raymondi Slc.Rép.36 R1ir.197 ES. grandis Simon. Rtr. 197 I.méd. bisetosus Rtr. Vien.84.93 Corfou. syriacus Simon.Deuts.81.150 Rtr. 10 bipunctatus Rtr. 197 G. [197 Syr. A1 Coquerelli Fairm. Rtr.198 G.Nat. 12 Stussineri Rtr.199 Dalmsméd. 13 Emeryi-Simon. Rtr. 199 PE 4% Kaufmanni Rtr.199 Dalm‘Herzég. 45 Simoni Stussin.Ptr.199DalmGSyr. 16 lapidarius Rtr. 199 Syr. 417 4-striatus Rtr. Vien. 84. 64 Syÿr. 382. ABLEPTON Friv. 1 TrefortiFrvBeri77.18Rtr200 Hons s Corse. > © Œ 1 EE à © NN 164 CLAVICORNES : SILPHIDÆ. 383, MASTIGUS Lair. 4 piliferKrDeuts79.371Rtr200 Isméd. 2 Heyéeni-Rotb Berl70.233R1r200 5. Silæ Stussin. 3 prolongatus-Gory Rtr. 201 EsPort. - 4 palpalis-Latr.1.281 Rtr.201 Eure. | Q acuminatus-Mots .Et.59.131. 5 ruficornis-Mts.Rtr.201 Ir AIp.mar. liguricus-Fairm, Fr. 59°. 216. 6 dalmatinus-Heyd.Rtr.20. I.Dalm. SILPHIDÆ Leptoderi 384, LEPTODERUS Schmidt. Stagobius Schiœdte. 4 Hohenwarthi-Scht. Sturm.6 Carn. troglodytes Schiæd. 49. 15. v Schmidti Mots. 7. 2 angustatus-Scht. Sturm.7 Carn. v Robici Joseph. Carn. Propus Ab. Per. 3 sericeus-Scht. Sturm. 8 Carn. Croat. v intermedius-Hampe. 385. ANTROCHARIS Ab, Per. 4 Querilhaci-Lespès Frm.10 Ariège. Ariège. Aude. 2 dispar Ab. Per. 10 3 Mestrei Ab. Per. 10 Draprysius Ab. Per. 4 caudata-Ab. Per. 11 386. ORYOTUS Milr. 4 Schmidti-Milr. 13 Carn. 387. CYTODRCOMUS Ab. Per. 4 dapsoïdes Ab. Per. 14 388. PHOLEUON Hamipe. 4 Pluto Reitr. 145 Croat. 2 leptoderum-Friv. 16 Hong 3 angusticolle-Hampe. 47 Hong. 4 gracile Friv, Ab. 4. 21 Hong. 5 Merkli FrivTermEuzet.3.232 Balk. v affine Friv. v simile Friv. Ardèche. 5 caudatissima-Ab. Per.12 Ardèche. Drôme. 389. DRIMEOTUS Milr, 4 Kovacsi-Milr. 18 Hong. 2 Kraatzi-Friv. 18 Hong. 390. SPELÆOCHLAMYS Dieck. 4 Ehlersi Dieck. 20 Es. Leptini. 391. PLATYPSYLLA qitzema. castoris-Ritz.Lec.24 FsHol.Canada. > 392 LEPTINUS Muir. 4 testaceus-Mulr. Thms. 25 FA. 2 caucasicus Mots. 26 Cauc. Catopsi. 393. BATHYSCIA Schiædte. Adelops Tellk. Aphaobius Ab. Per. 4 Milleri-Scht. 27 Carn. 2 acuminata-Milr. 28 Carn. 3 byssins Schdt. Mir. 28 Carn. 4 globosa Milr, 29 Carint. 5 Freyeri-Milr. 29 Carn. 6 croatica Milr, Ab. 6,106 Croat. 7 Khevenhulleri-Milr. 29 Carn. 8 narentina-Milr. Ab. 4.21 Dalm. pruinosa Schf. N. Ot. 1. 35 9 dorotkana Reitr. 30 Herzég. 10 celata-Hampe Ab. 1.109 Croat. Erberi Schf. N. Ot.1.34 Dalm. 11 tarsalis-Kiesw. 31 M'Ros. Kerimi-Fairm. 31. 12 montana-Schiœd.Milr 32 Carn. 13 Hoffmanni-Mots. 32 Carn. 44 sylvestris-Mots. 32 Carn, 45 Karamani Reitr. Dts.84.116 Dalm. 16 Lesinæ Reitr. 32 Dalm. 47 hungarica-Reitr, 33 Hong”. 18 insignis Friv Term Fus.181 Hongs. 19 Paveli Friv.Term.Fus.183 Hongs. 20 Kerkyrana Reitr. 34 Gr: 21 Doderoi Fairm. 34 I. 22 Doriæ-Fairm. 35 : 23 Spagnoloi Fairm. 35 @ CLAVICORNES : SILPHIDÆ. 165 24 sarteanensis Barg. Ab.17.87 I. 25 muscorum Dieck. Rép. 51 I 26 Ehlersi Ab. Per.-Rép.44 Ariège. 27 Bonvouloiri-Duv. 36 Pyre. 28 Diecki-Saulc. Ab. Rép.45 Ariège. 29 pyrenæa-Lesp. Fmr. 37 Ariege. 30 Discontignyi Saulc.Rép.45 H.Pyr. 31 Barnevillei Saulc. Rép.45 Ariège. 32 longicornis-Saulc. Rép.47.Ariège. 33 Saulcyi Ab. Per. Rép. 47. Ariège. 34 Abeillei-Saulc. Rép. 48. Ariège. Ariège. Ariège. 37 zophosina Saulc. Rép. 49. Ariège. 38 speluncarum-Delar. 37 Bye 35 clavata-Saulc. Rép. 48. 36 stygia-Dieck. Rép. 52. 39 Peyroni Ab. Per. 38 Liban. 40 persica Ab. Per. 38 Persez. 41 Proserpinæ Ab. Per.38 Aude. 42 Schiœdtei-Kiesw. 39 Pyr. grandis Fairm. Fr. 56. 525. depressa Fairm. 43 meridionalis Duv. 39 F°: 4% Grenieri Saulc. Rép, 50 PV: 45 subasperata Sauley Rép.50 Ariège. 46 Larcennei Ab. Per. 39 Gers. 47 ovata-Ksw. 40 Eyr. 48 lapidicola-Saule. Rép. 51 Ariège. 49 inferna-Dieck. Rép. 46 Ariège. 50 Delarouzeei-Fairm. 41 Pyre. 51 9-fontium-La Brûl. 41 Ariège. 52 Perieri-La Brül. 42 Ariège. 53 curvipes-La Brül. 42 Ariège v subeurvipes-Ab. Per.43 Aude. v subrectipes Ab. Per.43 Aude. 54 Pandellei Ab. Per. 43 Ariège. 55 Piochardi Ab. Per. 44 Ariège. 56 hermensis Ab. Per. 44 Ariège. 57 crassicornis La Brûl. 44 Ariège. 58 oviformis La Brül. 45 Ariège. 59 Incidula Delarouz. 45 Hérault. 60 galloprovincialis-Fairm, 46 Var. 61 asperula Fairm. 46 Pyr. 62 Hecatæ Ab. Per. 46 Aude. 68 corsica-Ab. Per. 47 Corse. 64 Aubei-Ksw. 47 Var. 65 ovoidea Fairm. 47 HS 66 epuræoides Fairm. 48 1 67 subalpina Fairm. 48 AIlp. 68 Simoni Ab. Per. 48 Cantal. 69 Tarissani Bedel 49 Drôme. 70 Villardi Bedel 49 Bugey. 71 Chardoni Ab. Per. 50 Aude. 72 Linderi-Ab. Per. 50 Ardèche. Mayeti Ab. Per. 50 Ardèche. 73 aletina Ab. Per. 51 Aude. 74 Grouvellei Ab. Per. 51 Alp. 75 brevicollis-Ab. Per. 51 Alp. 76 Gestroïi-Fairm. 52 Sard. 77 Damryi Ab. Per. 52 Sard. 78 mialetensis Ab. Per. 52 Gard. 79 Destefanii Rag. 52 Sic. 80 Kiesenwetteri Dieck.-Rép.49 Pyr. 81 Dohrni Schf. 53 Pyr: Bonvouloiri-Schf.Berl.61 .426. 82 triangulum Sharp.Ab.17.27 Er. 83 vasconica La Brûl. 53 En. 84 Crotchi Sharp. Ab. 17. 28 E. 85 Cisnerosi-Per. Arc. Ab.17.17 E. 86 arcana-Schf. 54 E. 87 Perezi Sharp. Ab. 17.28 EF. 88 adnexa Schf, 55 Er. 89 rugosa Sharp. Ab. 17. 29 En. 90 Uhagoni-Sharp. Ab, 47.29 Er, 91 flaviobrigensis Uhag. 55 Er, 92 Mazarredoi Uhag. 56 E. 93 filicornis Uhag. 57 E. 94 Seeboldi Uhag. 58 En, 95 cantabrica Uhag. 59 E. 96 tropica Ab. Per. 60 En. 97 Wollastoni-Jans. 61 BF. 98 pusilla-Mots. 61 Caucase. 394. CATOPS Payk 62 Choleva Latr. 66. 4 spadiceus Sturm. 66 FAR. 2 punctatus Bris. Rép. 55 E. 166 CLAVICORNES : SILPHIDÆ, 3 angustatus-F. Mur. 66 Eur. Sib. agilis F, S. EL. 11. 20. clongatus Payk. 1. 345. castaneus Sturm. pl. 273. v intermedius Kr. 67 FAR. v cisteloides-Fræhl.68 Eur.Mad. » humeralis Brul. 68 G. 4 nivalis Kr. 68 À. 5 angusticollis Kr. 69 Es. 6 Sturmi-Bris. Ab. 1.11 FBelg. 7 norwegicus Sparre SBelg. 8 cuneiformis Fairm, 70 Sic. 9 agilis-Illig. 70 Eur. fuscus Gyl. 1. 281. testaceus Latr. Gen. x1. 28, 10 orchesioides Fairm. 74 Alg°. 41 canellinus Fairm. 72 Alg. 12 lateritius Mén. Mur. 72 Casp. 13 acicularis-Kr.73 E, Sic. Alg. 44 strigosus-Kr. Mur. 73 A. 45 gracilis Kr. 74 Es. 16 græcus Kr. 75 G.. 47 costatulus Kr. 75 Alge, 48 velox-Spence Mur.75 Eur. Mad, 19 notaticollis Baudi Ab. 13.52 Chyp. 20 dorsiger-Mars. Ab.1.12 Palest. picticollis Saulc. Fr. 64. 426. amplicollis Baud. Berl.64. 226. 21 badius-Sturm. Mur. 76 A. 22 præcox-Er. Mur. 77 Eur. Wilkini Spence 157. 23 fungicola Koln. Mur.78 Cauc. 24 Lederi Weise 78 Cauc. 25 branneus-Sturm, 79 Hong. 26 sulcipennis Fairm. 79 Alge. 27 cribratus Saulc.Ab.Rép.53 Palest. 28 subcostatus Reïche Rép.53 Algc. 29 conjungens Saulcy Rép.56 Palest. Ptomaphagus Helw. 30 Bugnioni Tourn.Ab.14.13 FSuis. 31 picipes-F, Mur. 80 Eur. striatus Duft 111. 74. blapsoides Germ. Spec. 84. 32 meridionalis-Aubé Mur.81 FESic. 33 grandis Reitr. 82 Gs, 34 andalusicus Heyd. 82 Es. 35 depressus-Mur. 83 F, 36 fuscus-Panz. Mur. 84 Eur sericeus Payk 1. 342. rufescens F. $S. EI. un. 563. festinans GyL. 1v. 314. 37 pallidus Mén. 85 Menetriesi Fald. 85. rufus Kr. 85. F. 38 umbrinus-Er. Mur. 87 FAR:. 39 flavicornis Thoms. Rép. 56 S. 40 femoralis Thoms. 87 Lap. 41 nigricans-Spence Mur, 88 Eur. v longipennisGhdMsc45.196’Cauc v fuliginosus-Er. Brand. 239 A, v caliginosus Steph. IIL 111,12 B. v soror Newm. Mag.1.508 B. 42 coracinus-Keln. Mur. 89 Eur. 43 nitidicollis-Kr. 90 F. 44 morio Fr. Mur. 90 Eur. Sib. dissimulator Spence. 150. sericeus Gyl. Suec. 1v. 313. 45 quadraticollis-Aubé Mur. 91 F. 46 nigrita-Er. Mur. 91 Eur. tristis-Gyl. Suec. 1v. 311, morio Payk Suec. 1. 344, 47 grandicollis-Er. 92 FAHelv. 48 Kraatzi Reitr. 93 Gs. 49 chrysomeloides-Panz.Mur.93 BFA 50 longulus-Keln. 94 A. [Helv. pilicornis ThomsSkand.1v.61 S. 51 tristis-Panz. Er. 95 Eur. Leachi Spence 148. nigrita Sturm. 14, 24. v abdominalis Rosh, 1.22 Tyr. Cauc. v montivagus Heer. 381 Helv. 52 rotundicollis-Kin. 96 Eurméd. Kirbyi Spence 148: 53 neglectus-Kr. Mur. 96 FA. 54 alpinus-Gyl. Mur. 97 Eur. subfuscus Kin. Stet. 8. 177. 55 ventritosus Weise98 CaucTransyl: 56 fumatus-Er. 98 Eur agilis F. Gyl. 1. 277. Watsoni-Spence 156. CLAVICORNES : SILPHIDÆ. 167 37 pinicola-Wol. Atl. App. 12 Tén. 58 ambiguus Heer 99 Helv. 59 scitulus Er. Mur. 99 BFA. famatus Spence 155. 60 brevicollis Kr. 100 Sic. 61 nivicola Kiesw. 101 G. 62 lucidus Kr. 101 Dalm. 63 præustus Kr. 102 Mésop: 64 validus Kr. Mur. 103 Hong. 65 Pelopis Reitr. 103 Ge 66 varicornis-Rosh. Mur.104 BAR. 67 sericeus-F. Mur. 105 Eur. truncatus Illig. Mag. 1. 42. villosus Latr. Gen. 11. 29. picipes Kugel. Schn. 558. silphoides Marsh. 493. v sericatus Ghd. Mosc. 45. 3. 68 tenuicornis Rosh. 106 Es. 69 anisotomoides-SpenceMur107 Eur. 70 colonoides-Kr.Mur.107 Eur"méd. 7A Vandalitiæ Heyd. 108 Es. 72 creticus Heyd. 109 Crète. 73 marginicollis Luc. Mur. 109 Alge. 74 fuscipes Méa. Mur. 110 Casp. 75 pusillus Mots. Mur. 110 Cauc. Mong. 77 clathratus Per. Rép 54 19 76 dauricus Mois. 110 78 frater Newm. Mag. 1. 507. B. 395. CATOPSIMORPHUS Aubé. À orientalis-Aubé 111 1Ee 2 dalmatinus-Kr. 112 Dalm. 3 judæus Saulc. Rép. 59 Palest. 4 samaritanus Saulc.Rép.60 Palest. 5 Michoni-Saulc. Rép. 61 Palest. 6 incisipennis Saule.Rép.62 Palest. 7 bicolor Kr. 112 , Es. 8 arenarius-Hampe Sib.52.140 FA. pilosus Muls. Fairm. 113. 9 georgicus Weise 113 Cauc. 40 Marqueti Fairm. 114 Es. 11 Bedeli Fairm. 114 Algo. 42 Josephinæ Saulc. 115 FS. 13 Rougeti-Saul:. Ab. 1.71 F. 44 rufipennis-Luc. Mur. 116 Algo. 15 formicetorum-Peyr. 116 he © Fairmairei Delar. Fr. 60.32. 16 myrmecobius Rotb. Rép. 62 Sic 17 curticornis Fairm. 117 11 396. COLON Herbst. Mylæchus Latr. & bidentatus Sahl.Kr.118 SEur.méd. 2 viennensis-Herbst. Kr.118 EurSyr. Q languidus Er. Brand. 251. 3 puncticollis Kr. 119 FA. dentipes Er. Brand. 147. 4 serripes-Sahl. Kr. 120 Eurrméd. G' simplex Thomis. Skand.71. © fusculus Er. Brand. 250. v Kraatzi Tourn. Fr. 63.140 E. 5 myops Czwal 121 Cauc. G microps Czwal 122 B. 7 angularis-Er. Kr. 123 FAR. v rectangulusChdMsc45.201 Volh 8 claviger Herbst. Kr.133 FAHelv. 9 affinis-Sturm. Kr. 124 FsSAHelv. confusus-Fairm. Fr. 57. 730. 10 pubescens-Luc. 125 Alg. A1 griseus Czwal 1925 FsDalm. 12 armipes Kr. 126 A. 43 appendiculatus-Sahl. Kr. 127 BS 14 calcaratus Er. Kr.128 A. [FAR2. © pygmæus Er. Brand. 251. v nanus-Er. Brand. 251. 15 dentipes-Sahlb. Kr. 128 Eur. spinipes Halid. Newm. 190. Q brevicornis Sahl. Finl. 93. v Zebei-Kr. 129 FA. v Barnevillei-Kr. Fr. 63. 147. y Lentzi Czwal A. v firmus Czwal Cauc. 16 rufipes Czwal 130 E°, . y minor Czwal. v opacus Ozwal. v nitidus Czwal. 47 fuscicornis KrStet.52.445 FAHelv. pubescens Kr. 131. 18 emarginatus Rosh. 132 FE’. 19 murinus-Kr. 133 FAÏISic. 20 denticulatus Kr. 134 FA. 168 CLAVICORNES : SILPHIDÆ, 21 brunneus-Spence Kr.135 FAHelv. 22 episternalis Czwal 135 A. 23 rufescens Kr. 136 FAHelv. 24 latus-Kr. 137 AS 235 Delarouzeei-Tourn. 137 A 26 sinuatus Chaud. 138 Rs. 27 subdepressus Chaud. 138 RS. Silphi. 397. PTEROLOMA Gy1. À Forstroëmi-Gyl. M.139 SRSib. bruuneum Fisch. Ent. 111.243. Gravenhorsti Schil. Schles. 93. Kamts. 2 pallidum Esch. 140 398. NECGROPHILUS Latr. 4 subterraneus-Dahl.M.141 FAHelv. 2 picipes Mots. 141 Daur. 399. SILPHA L. 142. Dendroxena Mots. 146. 4 4-punctata-L. M.147 Eur.Sib. 4-maculata Samouelle 167. 4-punctulata Mulr. Prod, 63. v 6-carinata Mots. Et. 1x. 40. Phosphuga Leach. 148. 2 lævigata-F. M. 148 Eur. polita Sulz. 28. » gibba-Brul. Mor. 162 G. GCauc. 4 atrata-L. M, 150 Eur. y brunnea-Herbst, v, 202 Sib. 3 cribrata-Mén. M. 149 fusca Herbst. v. 200. v punctata Herbst. v. 199. v cassidea Kr.Dts.Zeits.76.362. v subrotundata Steph.I1l.11,29 B. v pedemontana F.EI,1.339 Ir, Oiceoptoma Leach. 151. 5 opaca-L. > M. 151 hirta Gmel., 4622. tomentosa Herbst. v. 203. villosa Nacezen.Hvolm,1792.168, 6 altaïca Gebl, 152 Altai. 7 nuda Mots. 152 Casp. Eur, Sib. 8 Souverbii-Fairm. M.153 Pyr. v alpicola-Kust. xvu. 27 Alp. 9 sericea Zubk. 154 Casp. 10 hexastigmaSolskyRos75.274Amur. 11 reticulata-F. M.155 Eur. Sib undata Mulr. Prod. 64. caucellata Gmel. 1622. granulata Marsh. Brit. 419. rugosa Panz. Fn. v. 9. v verrucosa Mén.Fald.r.222 (asp. 42 turkestanica Ball.Solsk.156 Turks. Silpha L. 156. 43 carinata-Illig. M. 157 . Eur. Sib. opaca Payk Fn. 1. 336. marginahsKugelSchndMag305. tyrolensis Laicht. Tyr. 11. 98. recta Marsh. 417. trilineata L. Gmel. 1627. griesbachiana Steph.Ill.11.26. v armeniaca Koln.Mel.v.50 Arm. __ v italica-Kust. xx, 15 E; v atropurpurea-SturmKstM158R°. 14 perforata-Gebl. M. 1459 R5Sib. v mongolica Fald.35.29 Amur. 45 sculptipennis Fald, M. 160 Mong. 16 tristis-Illig. M. 160 Eur. Sib. v dalmatina-Kust.xx11.17 Dalm. 47 bicarinata Gebl. 161 Sib. 48 costata-Mén, M. 162 Cauc. 49 orientalis Brul. M 162 3 TG. multipunctata Friv.Mag.45.182 v turecica Kust. xx111, 16 T [Nat. 20 fluctuosa Schauf. 163 E. 21 puncticollis-Luc. M.164 EsAlg. hispanica Kust. xvir. 26. 22 granulata-Ol. M. 464 Méd. variolosa Herbst. vur. 494. 23 nigrita-Creutz. M.-165 Alp. v alpina-Germ.Spec.141 > AT. ? tyrolensis Laich.Tyr.98" Tyr. v ambigua-Graelis,Map.58.57 E, 24 obseura-L.M.167, > ŒÆEur.Sib. atrata Hbst. v. 183. littoralis Bergst. Nom. 1. 24. 25 striola Mén. M. 168 Cauc. Par Ernest OLIVIER témbre des Sociétés entomologiques de France, de Belgique, de Londres, etc., ; | Correspondant de l’Académie d'Hippone, etc. ; | ; AVANT-PROPOS OS Les Malacodermes sont un des groupes de Coléoptères inéralement peu recherchés des collectionnenrs et dont n tude difficile a été bien négligée jusqu’à présent. Nous ssédons, il est vrai, les savantes Monographies de ulsant mais elles ne comprennent que les espèces ançaises, relativement peu nombreuses, et l’entomolo- ste qui veut classer ses insectes européens est obligé rechercher des descriptions éparses dans une foule recueils qu'il est souvent difficile de se procurer; scriptions, la plupart du temps insuffisantes, parce l'elles ont été faites isolément, sans une étude compa- LE préalable des espèces voisines permettant d’en re ressortir nettement les caractères distinctifs. Mon collègue et ami, M. Bourgeois, vient de combler agistralement cette Lire en ce qui concerne la famille %s Lycides. Agissant dans une sphère plus modeste, termine aujourd’hui, non pas une Monographie des impyrides, mais une Fe révision ee espèces que possède ou dont je dois la connaissance à l’obligeance Docs collègues. Ma collection nombreuse comprend fl: que tous les types d'Olivier, de Castelnau et de Jac- Mon. des Lampyrides, — 1884, À à PA Ë ; pa | et us ex Le 2 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. quelin du Val, et jy ai puisé des matériaux importants, considérablement accrus par les communications qui m'ont été faites. Maïs la dissemblance des sexes, dans le genre Lampyre, est une des plus grandes difficultés de l'étude de cette famille; sauf pour les espèces françaises, connues depuis longtemps, il est souvent très scabreux de rapporter une femelle à un mâle si on n’a pas eu la chance de les capturer accouplés. Leur présence simul- tanée dans des localités rapprochées ou même auprès l’un de l’autre n’est pas une preuve suffisante de leur identité. Ne voyons-nous pas les Lampyres mâles être « attirés par la clarté d’une allumette, d’une lumière quel- conque ? Ils doivent également accourir à la lueur émise par une femelle, quelque soit l’état civil de cetie dernière. « Il est cependant vraisemblable que, quand plusieurs es- pèces vivent dans une même localité, elles n’apparaissent « pas simultanément. C’est ainsi qu’en France, aux envi- . rons de Moulins, le Lamprorhiza Mulsanti éclôt au « printemps, alors qu’il n'existe encore aucun Lampyris noctiluca, et ce dernier ne se montre qu’à partir du ! mois de juillet, quand les premiers ont complètement disparu. Mais des observations analogues, en assez grand « nombre et suffisamment précises, nous font complète- M ment défaut pour la plupart des espèces ; aussi, dans « l’état actuel de nos connaissances, une véritable Mono- graphie de ce genre est-elle une œuvre impossible ? à Chez les Malacodérmes, les Lampyrides surtout, la M grande disproportion qui existe entre le nombre des « mâles et celui des femelles, jointe à la-ressemblance des « différents types et au peu de fixité des caractères spécifi- » ques, laisserait presque entrevoir l’existence d’hybrides ; mais c’est là une question capitale sur laquelle je ne fais © qu’appeler l’attention sans être le moins du monde en M état dela résoudre pour le moment. Je me contenterai d'ajouter que M. Peragallo nous a déjà montré des Rha- « gonycha accouplés avec des Lucioles et que l’on peut 0 AVANT-PROPOS. 3 voir dans l’ancienne collection Reiche, appartenant ac- tuellement à M. Bourgeois, plusieurs exemples de ce monstrueux rapprochement. Je n’ai donc pas fait de tableaux dichotomiques pour les femelles, ne les connaissant pas toutes suffisamment, et ne me suis occupé que des caractères fournis par les mâles. J’ai dû cependant décrire quelques femelles de lPidentité desquelles j’ai tout lieu d’être certain. J'ai laissé de côté et inscrit sous la rubrique Species invisæ, un certain nombre d’espèces, presque toutes celles créées par Motschulsky entr’autres, soit que je n’aie pu m'en procurer des types authentiques, soit que l'examen d’un trop petit nombre d'individus ne m’ait pas permis de me prononcer sur leur validité. Il est probable que le plus grand nombre devra être inscrit en syno- nymie, mais je ne suis pas encore en mesure de me pro- noncer définitivement à cet égard. J'ose espérer que mon petit travail, tout incomplet qu’il soit, ne sera pas sans quelque utilité et qu’il aidera au classement des collections. Ce n’est, du reste, qu’un jalon posé pour l’avenir, et je serai reconnaissant à mes collègues de vouloir bien me communiquer des espèces intéressantes ou le résultat des observations qu’ils auront pu faire. Grâce à leur concours, je parviendrai à réunir - les documents nécessaires pour parfaire mon œuvre, et je pourrai un jour offrir au public entomologique une Néritable Monographie des Lampyrides. (1) Moulins (Allier), 1°* février 1884. (1) Je suis heureux de pouvoir offrir l’expression de ma reconnaissance et mes plus sincères remerciements à tous ceux de mes collègues qui ont bien Youlu mettre leur collecrion à ma disposition, et notamment à MM. Bourgeois, Yon Heyden, Gestro, Ancey, Fairmaire, Paulino d'Oliveira, de Marseul, Ragusa, Reïtter, Desbrochers des Loges, des Gozis, Rouget, Costa. le présent travail, forment le deuxième groupe des MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES . Les Lampyrides, tels que je les comprends dans Mollipennes de Mulsant, la tribu IT des Malacodermes de Lacordaire et les Zampyrint, section des Malaco- * dermidæ du catalogue de Harold. Je les diviserai en trois tribus : Tête complètement recouverte par le prothorax; « celui-ci creusé de 2 sillons bien distincts par- tant de la base et atteignant le rebord antéro- latéral; O' pourvus d'ailes et d'élytres; Qu aptères et n'ayant que des moignons d’élytres. LAMPYRIDES VRAIS. - Tête complètement recouverte par le prothorax ; celui-ci creusé d’impressions longitudinales mal définies près de ses bords latéraux ; « o' et © aptères et n’ayant que des rudiments d’élytres. PHOSPHÆNIDES. Tête entièrement découverte; prothorax non creusé de 2 sillons partant de la base et« atteignant le rebord antéro-latéral. 4 . LUcIOLIDES. PREMIÈRE TRIBU. LAMPYRIDES VRAIS A. — Dernier article des palpes brièvement conique ou ovalaire; yeux très gros, contigus en dessous, faible ment séparés sur le front : antennes au plus de la lon gueur du prothorax ; prothorax et élytres jamais entiè- rement noirs. I. Mandibules petites, point saillantes, médiocrement, LAMPYRIDES VRAIS : PELANIA. SE te étroites, droites, subparallèles, terminées au sommet en dedans par une toute petite pointe aiguë, ciliées en outre à leur partie dorsale; pygidium jamais profondé- ment échancré dans le milieu de son bord postérieur ; Q généralement beaucoup plus grandes que les œ. Lame verticale du repli du prothorax un peu élargi d'avant en arrière depuis les hanches antérieures jusqu’au bord postérieur du segment prothoracique; corps convexe ; fémurs robustes, les 2 paires anté- rieures ovalairement renflées dans leur milieu. Pelania Muls. Lame verticale du repli du prothorax ayant sa plus grande largeur à la hauteur des hanches antérieures, offrant une déclivité plus ou moins prononcée de ce | point jusqu’au bord postérieur du segment protho- | racique ; corps généralement peu convexe, fémurs orèles et aplatis. Lampyris Geoffr. | II. Mandibules grêles, saillantes, très étroites, fortement courbées, terminées en pointe simple, munies inté- rieurement à leur base d’une fine membrane ciliée; pygidium profondément échancré ou entaillé dans le milieu de son bord postérieur, taille des Q générale- ment égale à celle des G. Lamprorhiza Motsch. A”. — Dernier article des palpes maxillaires très gros, |” subtriangutaire; yeux petits séparés; antennes de la | longueur de la moitié du corps; prothorax et élytres entièrement d’un noir mat. Phosphænopterus Schauf. Genre PELANIA. Muls. Op. Ent. 11e cahier, 1860. p. 120. | Elyires graduellement rétrécies ; prothorax sans carène ou n’en offrant que de faibles vestiges près de son bord antérieur ; repli du bord externe des élytres apprimé. mauritanica L. “ Elytres brusquement et rapidement rétrécies à leur côté ‘externe à partir des épaules jusqu'au milieu de leur … longueur ; prothorax chargé d’une carène longitudinale … bien visible ; repli du bord externe des élytres étalé. É angustipennis Ern. OI. be _ MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. PELANIA MAURITANICA L. Lampyris mauritanica L. Syst. nat. éd. 13. p. 1884. — Oliv. (Type Een (1) Ent. 11. 28. pl. 1. fig. 5a. — J. du V. (Type !!) Glan. ent. 1, p. 7. — Pelania mauritanica Muls. (Type !) Mollip. p. 67. — Pelania scutellata Fairm (Type!) Soc. Ent. Fr. Bul. p. 40. 1884. (Voir dans Mulsant (1. c.) la suite de la synonymie. Var. obtusa Fairm. (Type!) Lampyris obtusa Fairm. Soc, ent. Fr. 1866. p. 4%. — Ab. 1x. p. 409. C’est bien là l’insecte qu'Olivier a représenté fig. 5 a, Mais il confondait plusieurs espèces sous ce nom et, en effet, dans sa collection, se trouvent étiquetés mauri- lanica : 1° Le véritable Lampyris maurilanica de Linné et de Fabricius ; ? 29 Un exemplaire G'immature de Lampyris noctiluca, à corselet, élytres et abdomen entièrement testacés ; c’est celui que Jacquelin du Val a vu dans la collection Che- vrolat et dont il fait mention dans ses Glanures entomo- logiques, 1, p. 9; 3° Et enfin un exemplaire G' et une © du Lampyris Reichei, qui sont les modèles des fig. 5 bet5 c Grâce à l’obligeance de M. Fairmaire, j'ai pu examiner son Lampyris obtusa : ce n’est certainement qu’un petit mauritanica à prothorax un peu plus anguleux en de- vant. Tous les caractères différentiels que signale l’auteur dans sa description se retrouvent en partie sur certains individus de la série des maurilanica que je possède. J’ai reçu, en outre, de Tanger et de Saïda, plusieurs exemplaires exactement intermédiaires pour la taille et la forme du corselet entre cette variation extrême et le type. Quant au Pelania scutellata Fairm., dont la diagnose comparative a été publiée dans le bulletin de la séance du 27 février 1884 de la Société entomologique de France, « il a été établi sur un unique exemplaire de grande taille, # en très mauvais état, dont la principale différence consiste dans la forme de l’écusson qui est en triangle aigu au leu d’être plus ou moins arrondi au sommet, Caractère des plus variables et sans valeur RhÉCQUEe: Ç (1) !! signifie que je possède le type; ! que je l’ai eu entre les mains, en communication seulement. , * LAMPYRIDES VRAIS : PELANIA. 7 … Le Pelania mauritanica (fig. 1) est commun en Algérie dans le Tell et les Hauts Plateaux; je l’ai pris à Nemours, Memcen, Sebdou, Saïda, Sidi-bel-Abbès, Blidah, Boghar, Alger, Bougie, Constantine, Batna, Bône. Il est également abondant aux environs de Tanger et en Tunisie. En Eu- rope, il est signalé du midi de l’Espagne et du Portugal. Très rare en France, il a été capturé, d’après Mulsant, aux environs de Narbonne et dans le département du Var. La femelle acquiert parfois des dimensions énormes. PELANIA ANGUSTIPENNIS Ern. Oliv. (Type!!) Soc. Ent. Fr. 1883. LXIX. Oblongo-elongata, convexa, testaceo-flavescens, sat nitida, fulvo pubescens; prothorace latitudine basali breviore, ogivali, carina media lœvi longitudinaliter instructo, lateribus marginatis et erectis, angulis pos- mticis productis ; elytris brevibus, prothorace latioribus, nnMab humeris ad abdominis segmentum secundum valde angustatis, dein leviter usque ad apicem ; margine la- terali plano; abdominis segmentorum angulis acutis- n sime et longissime retro productis ; pygidio elongato, medio tectiformi; ultimo ventrali segmento recte trun- cato. - ' Long. 15 mill. ; larg. aux épaules, 6 mill. — Oblong, . allongé, convexe, d’un testacé flave; élytres d’un testacé légèrement rembruni avec une large marge latérale et une fine bordure suturale plus pâles. Antennes compri- mées, graduellement amincies à partir du 3° article, pu- || bescentes. Prothorax un peu plus large que long, très 1. superficiellement pointillé, fortement relevé en rebord en | avant et sur les côtés qui sont très sensiblement atténués | en ogive dès la base ; bord basilaire sinué, angles posté- rieurs émoussés mais saillants en arrière; disque orné d'une tache d’un jaune plus foncé et chargé sur son mi- lieu d’une carène longitudinale obtuse. Ecusson flave, pubescent, triangulaire, à sommet arrondi. Elytres courtes, beaucoup plus larges que le prothorax, pubescentes, ru- gueuses, chargées de trois côtes saïllantes, fortement ré- trécies à leur côté externe à partir de l’angle humérai | jusqu’à la hauteur du deuxième segment abdominal, et de là, insensiblement jusqu’à l’angle apical; marge laté- 8 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. rale large, étalée, prolongée jusqu’à la. hauteur du deuxième segment abdominal; abdomen plus large et plus long que les élytres, à segments supérieurs carénés et prolongés à {eurs angles latéraux en une longue lanière aiguë; pygidium très convexe longitudinalement dans son milieu, très légèrement rétréci d'avant en arrière, arrondi à l’extrémité; segments inférieurs aussi larges que les supérieurs, le dernier tronqué carrément sans échancrure. Q Inconnue. Bien distinct du mauritanica par le prothorax caréné et plus aigu en devant, la forme des élytres brusquement atténuées, à marge externe étalée au lieu d’être réfléchie, le dernier segment ventral sans échancrure, etc. Je ne possède qu’un seul exemplaire Gf de cette re- marquable espèce (fig. 2); je l’ai capturé au vol, le soir, au mois de mai, sous les HEIèrs entre Bone et Hippone (Algérie). Genre LAMPYRIS. Geoffr. Hist. abr. des Ins. 1. p. 165. I. — Septième segment ventral prolongé dans le milieu « de son bord postérieur en un lobe linéaire, arrondi M Qu irianguiaire 7.7.0 s.-gen. NYCTOPHILA. … Il, — Septième segment ventral à bord postérieur tronqué M . carrément, échancré ou sinuëé, maïs non prolongé en lobe linéaire, arrondi ou triangulaire... s.-g. LAmpyris. (Sous-genre Nyetophila.) 1, — Elytres largement dilatées........... Libani Cast. Elytres parallèles ou très légèrement dilatées... 2 2. — Septième segment ventral offrant dans le milieu de # son bord postérieur un lobe arrondi en demi-cercle, « très court, peu saillant ............ molesta J. du V.. Septième segment ventral DUAAUARES rétréci en. 1 un lobe linéaire ou triangulaire ......:........ 3 10 3. — Prothorax marqué sur son disque d’ une tache “ noire. 14. 40e he te MNOOUCMS HO Prothorax flave ou testacé, sans tache ou marqué | d’une tache rose ou d’un testacé POSO hamennee & LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS, 9 | 4, — Prothorax creusé en devant, entre les yeux, d’une | profonde fossette; pygidium orné de chaque côté de | sa base d’une petite tache oblongue translucide. caucasica Motsch. Prothorax sans fossette entre les yeux; pygidium 5 PuS DiCReS translucides .l:................... 5. «- Segments ventraux légèrement entailléé dans le mi- Mende leur bord postérieur .: ......: incisa NOV. SP. Segments ventraux nullement entaillés dans le mi- Mende bord postérieur... 6 6, — Prothorax sensiblement élargi en avant; élytres brunes ayant seulement les côtes suturales et margi- HANEE DPSIALÉeS ii. ni. Heydeni nov. sp. Prothorax à côtés latéraux parallèles ou atténués en devant; élytres testacées ou d’un brun testacé large- | ment bordées dertestacé pâle...........,:.:... 7 | 1. — Prothorax à côtés latéraux droits, parallèles, s’ar- rondissant seulement près du sommet; pygidium . arrondi en demi-cercle légèrement tronqué à l’extré- A te nu... syriaca Baudi. Prothorax à côtés latéraux en ligne courbe presque dès la base et atténués en avant; pygidium trilobé à lobe médian arrondi, ou seulement sinué, ou en demi- PeGDIé, OU EN OPiVe......:..... ee COCHE Je UNE Pygidium à bord postérieur trilobé, le lobe médian plus large et plus prolongé en arrière que les latéraux. var. Reicheï J. du V. Pygidium en demi-cercle, sans sinuosités ou très faiblement si- D CT nie De a te veto of ibn a eee var. hispanica. Pygidium en ogive parfaite ......... var. Bonvouloiri J. du V. (Sous-genre Lampyris.) | 1: — Elytres à bord sutural sinué, à extrémité fortement Hé enidédans -::24,...,..:..: attenuala Fairm. Elytres à bord Sutural sans sinuosités, non arquées Eidedans à leur sommet. .....:.:2..,.002 % 2. — Une tache noire ou obscure sur le prothorax... 3 Prothorax entièrement testacé, sans tache noire ou avec une tache rose ou d’un testacé rose...... . 11 2. — Elytres entièrement noires...........,.,.... 4 Elytres testacées, ou brunes, bordées de testacé. 5 2 10 4, Qt MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. — Pygidium cunéiforme ou cordiforme, légèrement sinué latéralement..:..:.;.. depressiuscula Motsch. Pygidium dilaté arrondi sur les côtés, puis brusque- ment rétréci au sommet en une pointe obtuse plus ou | moins saillantes. 7. FLN ES AP RO noctiluca L. Plus large et plus allongé, écusson tronqué. var. Bellieri Reiche. — Pygidium à sommet Res ou sensiblement échan- YACPC-ON AND ES MT NS) ST RE EIRE orientalis Fald, 6. 1 8. Le) 10. Pygidium plus ou moins fortement sinué, mais ni tronqué à l’extrémité ni sensiblement échancré en HEC Te De se se orale ar ele AO CORRE EE 6 — Prothorax lisse ou à peine ponctué... soror Schaum. Prothorax fortement ponctué sur sa moitié anté- rieure et sur ses marges latérales.............. 7 . — Pygidium chargé sur son milieu d'une forte gib- BOBITÉE sine Lt idee 0 ee 0 EEE 8 Pygidium plus ou moins co mais non chargé d'oné-forte SIbDHOSTIéL 2222. 20 RD 9 — Gibhosité du pygidium atteignant le bord posté- rieur; angles postérieurs du prothorax aigus et sail- HS en arTiere. 2 7 ere membranacea Motsch. Gibbosité du pygidium non prolongée jusqu’au bord postérieur; angles postérieurs du prothorax peu sail- 4 anis, droits 00.0PLUS 227000: Raymondi Muls. dorsal précédent, dont les angles latéraux sont aigus, divergents et assez fortement saillants postérieure- MBNÉ PEU rave ri an LolU us se TES OS Mine FAQ Pygidium presqu’aussi large à sa base que le seg- . ment dorsal précédent, dont les angles latéraux sont apprimés, obtus et à peine prolongés en arrière. Lareyniei J. du V. + . — Pygidium plus étroit à sa base que le segment 4 — Dernier segment ventral-sinué, entaillé ovalaire- ment dans le milieu de son bord postérieur et pré- sentant un petit mucron saillant à chacun des bords de cette échancrure; prothorax sans taches trans- lutides ;: ;. ru VESSIE . MUCTONALA nOY. Sp. Dernier segment ventral tronqué carrément ou très légèrement échancré ; prothorax orné de deux tache translucides bien apparentes ........ . Zenkeri Germ,. 2 gi :: é LAMPYRIDES VRAIS : NYCTOPHILA. 11 11. — Prothorax sensiblement rétréci en arrière. caspica Motsch. Prothorax à côtés parallèles ou élargis en avant, mais non sensiblement rétrécis en arrière .......... 12 = 12. — Elytres dilatées de façon à présenter leur plus srande largeur vers le milieu de leur longueur. berytensis Fairm. Elytres parallèles ou très peu dilatées, offrant leur plus grande largeur peu après l’angle huméral.…. 13 13. — Prothorax s’arrondissant seulement ne ment, à bords latéraux en ligne droite sur la moitié amimomns de leur longueur-:........:.......: 14 Prothorax à bords latéraux en ligne courbe presque D SR RU eue ee a neige b dau ee 15 1%. — Angles latéraux des segments supérieurs de l’ab- domen très obtus et peu ou point prolongés en arrière; abdomen plus grossièrement ponctué. nervosa Ern. OI. Angles latéraux des segments supérieurs de l’ab- domen aigus et longuement prolongés en arrière, surtout chez les deux derniers segments; abdomen fnement ponctué -......... mures ambigena J. du V. 15. — Bord basilaire du prothorax en ligne droite, à angles droits et nullement saillants; élytres d’un testacé légèrement rembruni, à côtes obsolètes, à peine marquées; segments inférieurs de l’abdomen marqués de chaque côté près du bord latéral d’une tache A ie. eu barbara nov. sp. Bord basilaire du prothorax prolongé de chaque côté obliquement pour former les angles postérieurs qui sont assez saillants; élytres brunes, finement bordées de testacé, à côtes très saillantes; segments inférieurs de l’ abdomen concolores. mantabilis nov.sp. RUE LTE NYCTOPHILA LIBANT Cast. ipirse Libani Cast. (Type 'Q !!) Soc. Ent. Fr. 1833. p. 139. — J. du V. (Type G'OQ !!) G1. ent. 1. p. 14 — Lampyris insignis ‘nec © 0 (type S'Q !) 1 Ab. vu. p. 86. [LOT Long. 16 mill. ; larg. 6 1/2 mill. — D'un jaune | roussâtre avec les élytres obscures et une tache trans- 0 12 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES, versale noire sur la partie postérieure du prothorax. An- tennes à peine plus longues ou pas plus longues que le prothorax, à 1° article épais, allongé, 2€ très court, 3° sen- siblement égal au 4°. Prothorax plus large que long, à bord antérieur bien arrondi et médiocrement relevé, à bords latéraux plans et même un peu déprimés avant les angles postérieurs qui sont obtus et saillants en arrière; bord postérieur droit, prolongé de chaque côté oblique- ment pour former les angles ; ponctuation forte et médio- crement serrée ; au milieu, dans la partie noire, un sil- lon assez profond, se continuant sur la partie jaune par une carène finement saillante; deux taches translucides oblongues près du bord antérieur. Ecusson jaunâtre, trian- gulaire. Elytres oblongues, élargies, plus larges que le prothorax, fortement cbtuses à l’extrémité, brunes avec les bords sutural et marginal moins obscurs, rugueuses _ avec chacune trois côtes longitudinales bien marquées et les vestiges d’une quatrième au côté externe. Segments supérieurs de l’abdomen à angles aigus fortement pro- longés en arrière; pygidium convexe, en carré transverse s’élargissant latéralement, à bord postérieur fortement sinué et offrant un lobe médian arrondi. Q Long., 20 mill.; larg., 5 mill. — Jaune-roux; pro- thorax orné d’une tache orangée mal limitée sur le mi- lieu de sa moitié basilaire et de deux taches translucides, petites, oblongues près du bord antérieur, plus large que long, très convexe sur son disque, légèrement rétréci en avant; angles antérieurs obtusément arrondis mais bien marqués ; bord antérieur largement cintré, le postérieur 4 presque droit légèrement sinué près des angles qui sont obtus et nullement saillants; marge grossièrement et éparsement ponctuée ; partie convexe marquée d’une im- « P P > P q pression longitudinale vague qui se continue en une ca- rène sur la marge antérieure. Ecusson nettement carré. Moignons des élytres d’un jaune-brun, écartés, grossiè- rement ponctués, régulièrement et brièvement atténués, = à extrémité obtuse atteignant presque le bord postérieur du premier segment abdominal ; segments supérieurs de l'abdomen arqués latéralement, presque droits postérieu- ment avec l’angle droit, émoussé, les deux derniers for- LAMPYRIDES VRAIS : NYCTOPHILA. 13 tement carénés, le dernier cunéiforme ou en triangle à sommet aigu; dernier des segments inférieurs entaillé dans le milieu de son bord postérieur. Mont Liban. (Coll. Ancey, la mienne). M. Ancey a bien voulu me communiquer les deux sexes de l’espèce qu’il a décrite sous le nom d’insignis. Leur comparaison avec les types de Castelnau ne laisse aucun doute sur la parfaite identité des deux mâles, mais les femelles sont très différentes et il est certain que l’un des auteurs s’est trompé en réunissant sousle même nom des sexes d'espèces différentes. Castelnau ayant la priorité, son opinion doit prévaloir, et jusqu’à preuve évidente du contraire, on doit considérer comme femelle authen- tique du Libani l'insecte qu'il considérait comme iel et qui est celui dont j'ai donné la description détaillée d’après un type provenant de sa collection. L’insignis ne se trouve donc plus représenté que par une femelle. C’est là une nouvelle preuve de la grande difficulté que la dis- semblance des sexes apporte à l’étude du genre Lampyris, pour les espèces surtout que l’on rencontre rarement ou qui ne peuvent être observées aisément par l’œil judicieux d’un entomologiste. NYCTOPHILA MOLESTA J. du V. Lampyris molesta, J. du V. GL. ent, 2: p.102: &. Chez les individus typiques de cette espèce, le bord postérieur du dernier segment ventral notablement sinué de chaque côté, présente dans son milieu un lobe court, arrondi et médiocrement saillant au-delà des côtés qui avancent plus que chez les espèces voisines; mais quel- quefois ce lobe se raccourcit tellement qu'il est difficile de l’apercevoir, et les exemnplaires ainsi conformés pour- raient être pris pour des noctiluca : on les distinguera toujours aisément par la couleur flave du dessous du corps, la bordure testacée des élÿtres, le prothorax plus long et moins atténué en devant (fig. 3). Piémont. (Ma coll.). NYCTOPHILA MACULICOLLIS Fairm. Lampyris maculicollis Fairm. (Type!) Soc. Ent. Fr. 1866. p. 262. G' © etlarve.— Ab. 1x. 409. _ A la suite de sa description, M. Fairmaire compare cette AAA MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. espèce au Reichei; il cite plusieurs caractères différen- tiels, entr’autres celui-ci que le dernier segment inférieur de l’abdomen est denté au lieu d’être échancré. C’est là une erreur d'observation : le Z. Reichei rentre comme le maculicollis dans mon sous-genre Nyctophila, et tous les deux ont le dernier segment inférieur de l’abdomen prolongé en une pointe ou dent de longueur variable, mais toujours bien distincte. Les autres caractères cités suffisent, du reste, à distinguer les deux espèces. | Syrie : Bosz-Dagh; Anatolie.*— (Coll. Bourgeois, von Heyden). NYCTOPHILA INCISA. Oblonga, convexa, rufescens ; prothorace transverso, lateribus arcuatis, antice rotundato, basirecte truncato, angulis rectis vixæ productis, macula aurantiaca qua- drata ornato ; elytris prothorace paulo latioribus, brun- neo teslaceis, sutura margineque externo dilutioribus, nitidis,costulatis; abdominis segmentorurn angulis haud retro productis, obtusis; pygidio fere semirotundato ; ventralium segmentorum margine apicali sinuato, in medio leviter inciso, ultimo segmento dente triangulari munito ; antennis larsisque infuscaiis. S' Long. 13 à 14 1/2 mill.; larg. 4 à5 mil. — Convexe, oblong, d’un jaune roux avec les élytres d’un brun tes- tacé bordées de testacé plus clair. Antennes moins longues que le prothorax à premier article gros, épaissi au som- met, deuxième moitié plus court que le troisième; celui-ci # un peu plus long et moins massif que le quatrième, les « suivants encore plus courts, subégaux, le dernier allongé en une pointe obtuse. Prothorax à peine plus large que long, à bords en ligne courbe dès la base, bien arrondi et légèrement rebordé en devant, orné sur la moitié basi- | laire de son disque d’une tache d’un testacé orange etcreusé d’un sillon longitudinal sur l’étendue de cette tache, gros- sièrement ponctué sur sa moitié antérieure et sur ses 4 marges latérales ; bord postérieur en ligne droite sinué près des angles qui sont droits et peu saillants. Ecusson « sillonné, triangulaire. Elytres convexes, un peu pluslarges que le prothorax, à extrémité obtuse, rugueuses, chargées, M outre la suture, de quatre lignes saillantes, la plus interne LAMPYRIDES VRAIS : NYCTOPHILA. 15 et la plus externe à peine marquées. Segments supérieurs de l’abdomen non ou à peine prolongés en arrière, forte- ment arqués latéralement avec les angles obtus ; les inférieurs très convexes longitudinalement, ayant le bord : postérieur sinué et légèrement entaillé ou échancré dans - son milieu, le dernier prolongé en une dent triangulaire | large et courte; pygidium arrondi; tarses rembrunis. © inconnue. Tekke (Turkménie). — Collect. von Heyden, la mienne. NYCTOPHILA CAUCASICA Motsch. Lamprotomus caucasicus Motsch. Et. ent. 1854. p. 19. — Lampyris caucasica J. du V. (Type G') Glan. Ent. 1. p. 15. G' Long. 10 1/2 mill.; larg. 3 mill. — Étroit, allongé, d’un . jaune-roussâtre pâle. 1° article des antennes renflé au sommet, 2° très court, transverse, 3° égal au 4°, les sui- vants plus courts. Prothorax arrondi et faiblement rebordé en devant, en ligne droite à ses côtés latéraux avec une sinuosité au devant des angles postérieurs qui sont aigus et saillants en dehors, orné sur son disque d’une tache d’un testacé rosé, finement ponctué sur toute l'étendue de cette tache, plus grossièrement sur la moitié antérieure et sur les marges latérales, creusé en devant, entre les yeux, d’une large et profonde fossette circulaire ; bord postérieur en ligne droite. Ecusson d’un testacé rosé, triangulaire, à sommet arrondi. Elytres allongées, étroites, pas plus larges aux épaules que le prothorax, parallèles, | atténuées en une extrémité obtuse ; d’un jaunâtre testacé un peu rembruni dans leur moitié basilaire, rugueuses, | chargées outre la suture de trois côtes saillantes, la plus | externe partant de l’angle huméral et atteignant le som- |: met. Segments supérieurs de l’abdomen carénés, arqués | latéralement, à bord postérieur sinué, avec les angles [latéraux aigus et assez longuement prolongés en arrière; 4 pygidium à côtés d’abord en ligne droite, puis atténués À en forme d’ogive plus ou moins sinuée; orné de chaque 4 côté de sa base près du bord latéral d’une petite tache | translucide, oblongue; dernier segment ventral très con- vexe, arrondi sur les côtés et brusquement prolongé en [une pointe obtuse un peu plus longue que le pygidium. | © Inconnue. [= Gaucase : Kulek ; Perse sept. — Coll. Bourgeois, la mienne. 16 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. J’ai reçu cette petite espèce de Russie sous le nom de caucasica Motsch., que je lui ai conservé sans avoir cependant une certitude absolue que ce soit bien l’espèce - de l’auteur russe dont je n’ai pas vu le type, la descrip- tion qu'il en donne étant insuffisante, comme, du reste, toutes celles qu'il a faites ; toutefois, elle est identique à l’exemplaire étiqueté de ce nom dans l’ancienne collec- tion Reiche appartenant actuellement à M. Bourgeois, exemplaire mentionné par Jacquelin du Val (1. c.). Dans . tous les cas, l’espèce que je décris est bien caractérisée par les taches translucides de la base du pygidium qui annoncent une intensité de l’appareil lumineux plus con- sidérable que chez les mâles de tous les autres Lampyris. NYCTOPHILA HEYDENTI. (fig. 4). Elongata, pallide rufescens; elytris fuscis angustis- sime fulvo-marginatis ; prothorace fulvo, antrorsum dilatato, angulis posterioribus rectis ; elytris elongatis, subparallelis, vix costulatis ; pygidio lateribus arcuatis, apice sinuato; ullimo ventrali segmento in medio pos- teriore triangulari dente munito. g' Long. 12 à 15 mill.; larg. 4 à 5 mill.—Oblong allongé, d’un jaune roux, tout couvert d’une pubescence flave. . Tête noire, antennes, palpes et parties de la bouche tes- tacés. Antennes couvertes de longs poils flaves, à 1er article épaissi au sommet, 2e moitié plus court que le 3°, 3e et 4° subégaux et plus longs que les suivants, dernier allongé, pointu. Prothorax aussi long que large, à côtés arqués et élargis antérieurement, bord arrondi en devant _et médiocrement relevé, le postérieur entaillé dans son milieu et prolongé obliquement de chaque côté pour for- mer les angles qui sont droits et peu saillants en arrière; _orné sur sa moitié basilaire d’une tache d’un testacé plus foncé, lisse et sillonné sur cette tache, ce sillon continué par une carène sur la partie antérieure qui est grossière- M ment ponctuée, ainsi que les marges latérales. Ecusson flave, tronqué au sommet. Elytres pubescentes noires, très finement bordées de testacé, plus larges que le pro- thorax, rugueuses, à trois côtes peu marquées, à extré- mité obtuse, garnies de cils flaves sur la suture et le bord LAMPYRIS VRAIS : NYCTOPHILA, 17 marginal; repli huméral noir. Segments supérieurs de ) l'abdomen rembrunis, bordés de testacé clair, côtés laté- raux faiblement arqués, les postérieurs légèrement bi- sinués garnis de cils flaves, à angles aigus et saillants. Pygidium convexe, pubescent, cilié, arrondi, sinué près du sommet et atténué en un lobe obtus plus ou moins prononcé. Parties inférieures d’un jaune roussâtre ; lobe postérieur du dernier segment ventral triangulaire, court et obtus. Tarses et extrémité des tibias rembrunis. _ © Inconnue. Miramar, près Mahon (iles Baléares). Coll. Von Heyden, la mienne. Je dois la connaissance de cette jolie espèce à M. de Heyden, de Francfort, qui a bien voulu m’en abandonner un exemplaire. Je suis heureux de la lui dédier en remer- ciment de l’obligeance avec laquelle il m’a communiqué sa belle collection de Lampyrides. NYCTOPHILA SYRIACA Baudi. Lampyris syrlaca Baudi. Berl. Ent. Zeit. 4871. 58. GO — Ab. 1x. A1. Syrie (Coll. Bourgeois, la mienne). NYCTOPHILA REICHEIT J. du V. Lampyris Reichei J. du V. (Type GO !!) GI. Ent. 1. p. 13 — Muls. (Type!) Mollip. p. 95— Lam- pyris mauritanica Oliv. (Type GO !!) Ent 11. 28. pl. 1. fig. 9 b, c. —Lampronetes mauritanica Motsch. Et. ent. 1854. p. 16. Var. a. Reichei — Lampyris Reichel auct.. b. hispanica. c. Bonvouloiri J. du V. Lampyris Bouvouloiri J. du V. GI. Ent. 2. p. 101. Espagne, Portugal, Sicile, Algérie, France méridionale (‘remonte jus- | qu'au Puy-de-Dôrre). Espèce très répandue et très variable sous le rapport de la taille et surtout de la sculpture du pygidium. Chez |" le type, ce dernier organe est trilobé avec le lobe médian plus largement arrondi et plus prolongé en arrière que | les latéraux. Le lobe médian, s’élargissant davantage, finit : | par absorber presqu’entièrement les deux autres dont la place primitive n’est plus rappelée de chaque côté que par une légère sinuosité ; les sinuosités même disparais- | sent entièrement, et le pygidium affecte alors la forme d’un croissant ou demi-cercle régulier : c'est la variété | que j'appelle kispanica ; on la rencontre avec le type 18 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. dans Je midi de la France; mais elle est surtout commune dans la péninsule Ibérique et elle est confondue dans la plupart des collections avec le Lampyris Raymondi qui en est bien différent. Dans la variété c, le pygidium s’allon- geant encore davantage, finit par présenter la figure d’une ogive parfaite. Cette variété paraît localisée en Sicile : c’est sur elle que Jacquelin du Val avait établi son Lam- pyris Bonvouloiri. Ces différentes variétés sont reliées entre elles par des formes intermédiaires qui rendent les transitions insensibles et ne peuvent permettre aucun doute sur la validité de leur réunion en une même espèce. Malgré toutes ses variations, le N. Reichei se reconnaît toujours aisément à la forme de son prothorax atténué en avant, dès la base. Olivier n’avait pas distingué cette espèce du véritable mauritanica de Linné et de Fabricius. Les exemplaires du Reichei(un 6’ et une ©) que je possède provenant de sa collection avec l’étiquette : mauritanica, sont ceux qui ont servi de modèles aux figures 5 b et 5 c et ne laissent subsister aucun doute sur l'erreur dans laquelle était tombé, à cet égard, l’auteur de l’Entomologie. C’est bien également le Lampronetes mauritanica de Motschulsky ; en effet, dans la description de son genre Lampronetes (Et. ent. 1852, p. 45), l’auteur russe dit que « le dernier segment du dessus de l’abdomen est arrondi et sinué plus ou moins profondément de chaque côté du bord postérieur », caractères qui s'appliquent très bien au MNyctophila Reichei, mais ne conviennent nullement au Pelania mauritanica de Linné. à Lampyris. LAMPYRIS APTENUATA Fairm. (Type!) Ann. mus. civ. Gênes. 1875. ei p. 912 - : g' Long. 11-13 mill.; larg. 4 mill, — Oblong, allongé, atténué en arrière, d’un jaunâtre pâle, luisant, couvert sur toutes ses parties d’une pubescence fauve. Antennes d’un jaune fauve, de la longueur du prothorax, à articles très serrés, le 1° allongé, épais ; le 2° court, transverse ; le 3° un peu plus long que le 4°: celui-ci renflé, les sui- vants subégaux, s’amincissant graduellement jusqu'au « dernier qui est terminé en une pointe obtuse. Prothorax : LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS. 19 fauve, un peu moins long que large, avec une tache qua- drangulaire d’un jaune plus foncé, parfois rembruni, un peu moins long que large, atténué en ogive en devant, à côtés latéraux parallèles sur la moitié de leur longueur, rebordé sur tout son pourtour; bord basilaire droit ; an- gles postérieurs droits et non saillants ; ponctuation fine et très dense, saufsur la partie discale postérieure où on ne voit que quelques points épars et qui est creusée d’un sillon longitudinal plus ou moins profond se continuant antérieurement en une très faible carène le plus souvent indistincte. Ecusson fauve, ponctué, largement arrondi au sommet. Elytres plus larges que le prothorax, brunes, finement bordées de testacé, rugueuses, fortement atté- nuées dès avant le milieu de leur longueur jusqu’à l’angle apical, bord sutural déhiscent dans sa moitié postérieure jusque près de l’extrémité qui est obtusément arrondie el arquée en dedars, chargées de trois lignes saillantes, Ja plus interne se terminant aux deux tiers, la deuxième se joignant ordinairement à la troisième un peu avant l’extrémité (chez un seul exemplaire, ces deux côtes ne se joignent pas et la plus externe disparaît à la hauteur où la jonction devrait être faite). Segments supérieurs de l’ab- domen à côtés latéraux légèrement courbes, à angles obtus à peine saillants et à bord postérieur fortement arqué ; py- gidium presqu'aussi large que le segment précédent, arrondi en demi-cercle, très convexe longitudinalement sur sa ligne médiane; dernier segment ventral entaillé D larrement dans le milieu de son “bord postérieur (fig. 5). Q Long. 19 mill. — Entièrement d’un jaune-roux; pro- thorax couvert d’une pubescence flave, ogival comme celui du G', à bords latéraux moins relevés ; creusé sur son disque d’une profonde impression triangulaire ; mei- gnons des élytres très courts, séparés, divariqués, acu- minés en un angle aigu; écusson large, en demi-cercle ; segments supérieurs de l’abdomen fortement carénés, bord externe presque droit, à angle émoussé, bord posté- rieur en ligne droite ; im arrondi, à côtés peu dila- tés; dernier sement inférieur échancré un peu plus fai- blement que chez le Œ. Tunisie : Kérouan (Mus. de Gênes). — Algérie : Bou-Saada (Coll. ” Bourgeois, la mienne). 20 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. M, Fairmaire a établi cette espèce sur un seul exem- plaire mâle, en très mauvais état, provenant des chasses d’Abdul-Kérim en Tunisie. M. Gestro me ayant obli- geamment communiqué en même temps que la nom- breu$e série des Lampyrides du musée qu’il dirige, j'ai pu rettifier certaines parties de la description que l’état défectueux du type rendait inexactes. Ainsi le côté droit du prothorax a subi, chez ce dernier, un choc qui a pro- duit un enfoncement à la suite duquel le sillon normal disparaissant a été remplacé par une boursouflure simu- lant une carène. La femelle que j’ai décrite a été rappor- tée, avec plusieurs mâles, de Bou-Saada, par M.Leprieur; elle appartient à mon collègue et ami M. Bourgeois qui, « avec sa complaisance accoutumée, s’est empressé de la « mettre à ma disposition et a bien voulu enrichir ma col- M lection de cette intéressante espèce. ‘4 LAMPYRIS DEPRESSIUSCULA Motsch. Et. ent. 1854. p. 19. S' Taille du noctiluca; prothorax comme celui de cette dernière avec le côté de la base légèrement bisinué et les angles postérieurs aigus et saillants en arrière; élytres brunes, finement bordées de testacé, très convexes dans «* leur tiers antérieur, élargies et déprimées postérieure- M ment ; abdomen à segments supérieurs bruns, bordés de « testacé, à angles latéraux aigus et assez longuement pro- longés en arrière ; pygidium cordiforme, légèrement si- nué latéralement, plus étroit que le segment précédent, M entouré d’une bordure testacée, convexe longitudinale- ment sur son milieu, mais non gibbeux,; poitrine et M jambes d’un roux flave ; ventre testacé à dernier segment « tronqué carrément ou à peine échargré. Caucase : Derbent. — (Ma collect.) | 1 Je ne connais pas la femelle de cette espèce. Motschulsky M en donne (I. c.) une courte description insuffisante à la M caractériser. | à. LAMPYRIS NOCTILUCA L. Syst. nat. 1., p. 643. — Lampyris lon- « gipennis Motsch. Et. ent. 1854, p. 21. (Voir dans Muls. Mollip., M p. 14, le reste de la synonymie et la déscription des deux sexes et et de la larve). e Var. Bellieri Reiche. (Type!) Lampyris Belliert Reich. Sot. M Ent. Fr. 1858, p, 155. | Répandu dans toute l’Europe, le Caucase, le littoral algérien, la Sibérie. M LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS,. 21 Le Lampyris noctiluca est l'espèce la plus commune du genre : c'est sa femelle à laquelle s’applique le plus ordinairement la dénomination vulgaire de ver luisant. Les mâles sont souvent excessivement abondants, aux mois de juillet et d’août, dans les bois et sous les grands ar- bres dans les localités un peu humides. On peut les prendre en grand nombre à la nuit close à l’aide d’une lumière posée sur une nappe qui, en peu d’instants, est couverte de ces insectes accourus au vol de toutes les directions. Les femelles sont beaucoup plus rares; on les trouve sous les gazons, les détritus végétaux où la lueur qu’elles émettent les fait aisément découvrir à distance. Les larves vivent sous les écorces des arbres abattus, les mousses, les pierres ; elles sont lumineuses ainsi que les femelles, mais avec une intensité bien moindre. Cette espèce, comme du reste la plupart de ses congé- _nères, varie beaucoup sous le rapport de la taille, de la couleur et de la configuration du pygidium. Les élytres sont ordinairement entièrement noires, mais parfois la suture près de l’écusson et la marge externe vers l’extré- mité sont légèrement testacées ; l’abdomen est brun avec les 2 derniers segments testacés en entier, les précé- dents seulement bordés de cette même couleur. Le pro- thorax est également sujet à varier, Sur un exemplaire de ma collection provenant des bords de la Saône, aux environs de Lyon, il est atténué en ogive et présente une forme identique à celle qu'affecte cet organe chez le Pe- lania mauritanica. Le Lampyris longipennis de Mostschulsky ne peut pas se distinguer spécifiquement du noctiluca L, et n'en est qu'une variété insignifiante. Dans la variété Bellieri Reiche, le mâle est plus large, plus allongé, son écusson est carré ou tronqué au som- met; la femelle a les 3 premiers segments de l’abdomen et la moitié antérieure du 4° rayés d’un sillon sur la ligne médiane, au lieu d’être carénés à partir du 2°; la larve ést toute noire et manque des taches d’un roux testacé qui ornent le corps de celle du type. Elle paraît habiter de préférence les contrées méridionales de l’Europe : Portugal, Espagne, Italie, France méridionale. 22 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. LAMPYRIS ORIENTALIS Fald. Fn. transe, 1. p. 184, t. 6. f. 6-7. —« . Lamprotomus orientalis Motsch. Et. Ent. 1854, p. 18. SO. Œ Long. 14-16 mill. — Oblong, allongé, d’un roux fauve " clair; élytres d’un testacé brunâtre avec la suture et la M marge externe plus claires. Prothorax marqué sur son « disque d’une tache brune, luisante, vaguement entourée « d’une bordure interrompue d’un orangé clair; convexe, plus large que long, bien arrondi au bord antérieur qui. est légèrement relevé, à côtés latéraux droits, bord basi- laire presque droit au milieu, mais se prolongeant de“ de chaque côté obliquement pour former les angles pos-" térieurs qui sont aigus, déprimés et assez saillants en * arrière ; ponctuation grossière et profonde, hormis sur law partie tachée du disque; au milieu une fine carène lon- gitudinale. Ecusson fauve, triangulaire, tronqué au som-« met. Elytres allongées, légèrement atténuées, obtusément acuminées à l’extrémité, rugueuses, pubescentes, char- gées de 3 côtes bien marquées, à gouttière humérale pro-" fonde et se continuant jusqu’au tiers postérieur, Abdomen“ pubescent, très finement ponctué, à segments supérieurs. carénés et impressionnés de chaque côté de cette carène, angles latéraux aigus et peu saillants, sauf ceux des 2 derniers segments ; pygidium convexe, aussi large que le segment précédent, atténué en triangle, sinueux latéra-« lement, à sommet tronqué, parfois légèrement échanceré;" segments inférieurs aussi larges que les supérieurs, ar-« rondis latéralement, à bord postérieur droit, le dernier tronqué carrément avec une très faible échancrure mé diane (fig. 6). Ë La tache noire du prothorax, bien marquée chez certains exemplaires, fait quelquefois défaut chez d’autres où Be ; est remplacée par une large plaque orangée. Géorgie, Caucase. — Coll. de Heyden, la mienne. LAMPYRIS SOROR Schaum Cat. col. Eur. p. 61. — ‘2 FROM Len 4 keri J. du V. GI. ent. 4. p. 10. fig. 3. nec Germ. — Muls. Mollip.« p. 83. nec Germ. — Lampyris algerica Ancey (type G') Ab. VILA p. 87, — Lampyris cincta Motsch. Et. ent. 1854. p. 20? A Europe méridionale : Dalmatie, Etrurie, Gênes, Sicile, Sardaigne ;" Caucase ; Algérie (Blidah). Manque en France. — Coll. Ancey, la mienne.* Jacquélin du Val n’ayant pas reconnu le véritable” LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS. 23 L. Zenkeri de Germar, qu’il décrivit plus tard, comme il le dit lui-même (1. c. 2. p. 97), sous le nom de Z.. ger- mariensis, la dénomination qu'il a donnée à cette espèce ne peut-être adoptée, quoiqu’antérieure à celle de Schaum. Le Lampyris algerica dont j'ai pu examiner le type, grâce à l’obligeance de M. Ancey, ne me semble pas dif- férer du soror; mais ce n'est qu'avec doute que je lui réunis la cèncta de Motschulsky, dont la description n’est pas assez explicite pour permettre de se prononcer for- mellement pour ou contre cette réunion. LAMPYRIS MEMBRANACEA Motsch. — Lampronetes membranacea (type G'Q !) Motsch. Et: ent. 1854. p. 16. G Long. 13 mill. — D'un jaune testacé; élytres testa- cées avec une bordure marginale plus claire. Prothorax d'un flave luisant, convexe, arrondi et rebordé en devant, marqué sur son disque d’une tache brune, lisse, luisante, entourée d’orangé pâle, traversée par un sillon prolongé en une carène sur la marge antérieure; bord marginal grossièrement et densément ponctué ; côté de la base droit à angles postérieurs aigus et saillants. Ecusson flave, étroit, allongé, arrondi au sommet. Elytres à peine plus larges que le prothorax, allongées, obtusément acuminées, rugueuses, chargées de trois lignes saillantes qui s’effa- cent avant d'atteindre l'extrémité ; gouttière humérale peu profonde. Abdomen pubescent, très finement ponctué, _ à segments supérieurs carénés, avec les angles latéraux larges et obtus assez saillants en arrière; pygidium s’é- largissant d’abord, puis arrondi en demi-cercle, chargé sur sa partie médiane d’une forte gibbosité qui se pro- longe jusqu’au bord postérieur. Segments inférieurs ar- qués latéralement, le dernier tronqué carrément. Jambes flaves, tarses rembrunis. Q Long. 12 mill. — Brune, couverte d’une pubescence flave. Prothorax brun bordé de testacé, plus large que long, à côtés latéraux arqués fortement rétrécis en avant, les angles antérieurs arrondis; bord basilaire sinué dans Sa partie médiane et prolongé de chaque côté oblique- ment en arrière pour former les angles postérieurs qui sont presque droits et saillants; disque creusé transver- 2 24 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. salement d’une large et profonde fossette, ponctué, le bord marginal plus grossièrement et plus densément. Écusson indistinct. Moignous des élytres soudés, ponc- tués, bruns, finement bordés de testacé, rrondis en demi-cercle. Segments supérieurs de l'abdomen bruns, carénés, à bord latéral presque droit, le postérieur droit finement bordé de testacé blanchâtre; pygidium cordiforme, légèrement sinué latéralement, à sommet taché de testacé blanchâtre. Segments inférieurs grisâtres, les trois der- niers d’un blanc de cire, le dernier très légèrement en- taillé postérieurement. Caucase. (Coll. de Heyden.) C’est une véritable bonne fortune de rencontrer un type de Motschulsky, Aussi j'ai été heureux de trouver dans la collection de M. de Heyden un Get une Q de cette espèce, venant de M. de Manderstjerna, qui les tenait 1 directement de l’auteur russe lui-même, LAMPYRIS RAYMONDI Muls. et Rey. (Type !) Ann. Soc. linn. de Lyon, É | t. 5. 1859. — Muls. Mollip. p. 85. — Lampyris lusitanica, Motsch. Et. ent. 1854, p. 19. — J. du V. (Type!!) GL ent. 1, p. 11. — Lampyris maurlianica. Kust. Kæf. Eur. 9. 26. France mérid., Espagne, Portugal, Italie, Sardaigne, Egypte, Syrie. Je crois devoir adopter le nom de Mulsant, bien que e postérieur à celui de Motschulsky, ce dernier faisant con- 4 fusion avec celui de one (Luciola) lusilanica, créé par Charpentier. M. Letourneux a capturé à Ramlé (Egypte) un seul É. individu qui fait partie de la collection Bourgeois et paraît constituer une espèce différente (L. Letourneuti). M Il ressemble beaucoup au Raymondi, mais en diffère par le prothorax moins atténué en avant, à angles posté rieurs bien droits, tandis qu’ils ont une tendance à être obtus chez le premier; l’écusson est arrondi au sommet " au lieu d’être tronqué carrément; la partie translucide du prothorax est plus étendue et le repli prothoracique arrondi au sommet présente une ligne régulièrement courbe dans sa partie déclive postérieure, tandis que chez le Raymond, il est tronqué en ligne droite au sommet et sa partie déclive postérieure est largement échancrée; « Lea à 3 LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS. 25 les élytres sont, en outre, plus foncées, plus fortement ru- gueuses et la taille est moins avantageuse. Malheureu- sement l'examen, d’un seul exemplaire ne peut suftire pour établir avec certitude une nouvelle espèce dans un genre aussi difficile. LAMPYRIS LAREYNIEI J. du V. (Type! !) GL ent. 1. p. 12. — Muls. (Type !) Mollip. p. 90. Corse, Sardaigne, Sicile, Malte. Cette espèce est très variable; la tache noire du pro- thorax fait très souvent défaut; la taille, la forme du .prothorax et du pygidium sont loin d’être fixées. Les exemplaires de l’île de Malte sont plus pâles et plus étroits que les individus typiques de Corse : ceux de Sardaigne, au contraire, sont plus larges et plus allongés. Le pygidium est arrondi tantôt en demi-cercle, tantôt en ogive plus ou moins étroite au sommet ; souvent 1l est rétréci brusque- ment près de l’extrémité en une pointe obtuse qui le fait … paraître trilobé. Dans tous les cas, ces nombreuses varia- tions se distinguent toujours des espèces voisines par les … siries des élytres très saillantes dans la plus grande partie | de leur longueur, les segments supérieurs de l'abdomen, | convexes, à angles latéraux appliqués, le pygidum à peu | près aussi large à sa base que le segment précédent. LAMPYRIS MUCRONATA (fig. 1.) ln Oblonga, testaceo-pallescens; prothorace rotundato, lupunctatissimo, antice carinato, angulis posterioribus mobtusis, nullo modo productis, in dimidia parte ba- » sal plaga brunnea, aurantiaco limbata, ornato; scu- .. tello fulvo, sulcato; elytris prothorace vix latioribus, pallescentibus, margine suturaque dilutioribus, ru- gosis, tricostulatis; abdominis segmentorum angulis, acutis et retro productis, penultimo segmento postice valde arcuato; pygidio tectiformi in medio carinato, wtrinque longitudinaliter sulcato; pectore piceo, nitido; |ullimo ventrali segmento, margine apicali sinuato, in («medio inciso, utrinque obluse mucronato; tarsis leviter | infuscatis. ju Long. 12-15 mill.; larg. 4-5 mill. — Oblong, d’un _ Mon. des Lampyrides. — 1884. 3 26 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. jaune testacé très pâle. Antennes aussi larges que le pro- - thorax, à 1°r article épaissi au sommet, 2° court, trans- _ versal, troisième un peu plus court que le 4°, maïs plus long que le 5° et les 5 suivants, le 11° allongé, terminé en une pointe obtuse. Prothorax convexe, plus large que long, arrondi et à peine rebordé en devant, à côtés laté- M raux arqués dès la base, d’un flave très pâle, orné sur la moitié postérieure de son disque d’uñe tache brune, - souvent entourée d’une bordure orangée, lisse sur cette tache, grossièrement et densément ponctué sur le reste de sa surface et chargé d’une carène médiane longitudinale entre cette tache et le bord antérieur; bord basilaire presque droit; angles postérieurs fortement émoussés et nullement saillants. Ecusson flave, profondément impres- - sionné. Elytres un peu plus larges que le prothorax, d’un flave testacé, parfois un peu rembruni, suture et marge externe plus pâles, rugueuses, chargées, outre la suture, de trois côtes n’atteignant ni la base, ni l'extrémité mais fortement saillantes dans le milieu de leur lon- gueur, la médiane surtout; gouttière humérale très pro-« noncée, continuée jusqu'aux deux tiers. Angles latéraux des segments supérieurs de l’abdomen aigus, divergents. et saillants en arrière; bord postérieur de l’avant-dernier* segment arqué en croissant : pygidium plus étroit que le“ segment précédent, arrondi, à côtés arqués dès la base, très légèrement sinués, tectiforme, convexe dans son mi lieu avec un sillon longitudinal de chaque côté. Poitrine saillante, d’un brun de poix. Segments inférieurs de l’ab=« domen d’un flave très pâle, à angles latéraux presque droits, le dernier entaillé ovalairement dans le milieu dem son bord postérieur et muni à chacun des bords de cette. échancrure d’un petit mucron lisse, saillant et obtus. Q Inconnue. Environs d'Alger, Sidi-Ferruch (coll. de Marseul, la mienne). LAMPYRIS ZENKERI Germ. Reis. Dalm. 211. t. 10 f. 1-3. — Motsch Et. ent. 1854. p. 17. — Lampyris germariensis J. du V. 11. p. 91 | Cette espèce semble, jusqu’à présent, être confinée dans l'Autriche. méridionale et occidentale, où elle n’est pas bien rare : Dalmatie, Croatie, Hongrie. N LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS. 27 LAMPYRIS CASPICA Motsch. Et. ent. 1854. p. 17. (Lampronetes.) … G'Long.10-11 mill.;larg.2-21/2 mill. — Etroit, allongé, déprimé, un peu dilaté postérieurement; d’un jaune flave. Prothorax flave, convexe, arrondi et rebordé en devant, sensiblement rétréci en arrière, à côtés latéraux arqués, orné sur la moitié basilaire de son disque d’une tache testacée ou d’un iestacé rose, grossièrement ponctué sur toute sa surface hormis sur cette tache ; côté de la base presque droit; angles postérieurs droits ou légèrement obtus, émoussés, nullement saillants. Ecusson flave, trian- gulaire. Elytres pas plus larges que le prothorax, brunes, avec une fine bordure suturale testacée, convexes d’abord, élargies et déprimées à partir de la moitié de leur lon- gueur, pubescentes, rugueuses, chargées de 3 côtes très Saillantes qui n’atteignent ni la base ni le sommet. Angles latéraux des segments de l’abdomen presque droits, à peine saillants; les 2 avant-derniers arqués postérieure- ment ; pygidium presque aussi large que le segment pré- cédent, transversal, à côtés latéraux atténués au sommet en ligne courbe, bord postérieur sinué, faiblement angu- leux dans son milieu; dernier segment ventral légère- ment entaillé postérieurement; antennes, tarses et ma- jeure partie des tibias le plus souvent rembrunis. Q Inconnue. Cette espèce habite le littoral occidental de la mer Caspienne : Sarepta- {ia coll.), la Géorgie (Motschulsky), aussi l’Anatolie (de Heyden). Elle est rare dans les collections. LAMPYRIS BERYTENSIS Fairm. (Type G'Q!) Soc. ent. Fr. 1866. p. 263. not. 1. G Long. 15-16 1/2 mill.; larg. aux épaules 4 1/2-5 mill. — Oblong, élargi, d’un roux brillant. Antennes fauves, de la longueur du prothorax, à articles grêles, allongés, peu serrés, le 1er fortement élargi de la base au sommet, le 2e plus court d’un tiers que le 3°, celui-ci subégul aux suivants, qui s’amincissent graduellement jusqu’au der- nier obtusément arrondi au sommet. Prothorax aussi long que large, arrondi en devant, à côtés latéraux paral- lèles, rebordé, caréné sur sa moitié antérieure, orné sur sa moitié basilaire d’une tache lisse, d’un testacé orange, 28 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. couvert sur le reste de sa surface d’une ponctuation pro- fonde et peu serrée; côté de la base droit prolongé un« peu obliquement de chaque côté pour former les angles, qui sont droits, un peu émoussés et à peine saillants; en avant, près du bord antérieur, 2 taches translucides assez grandes. Ecusson roux, en triangle tronqué au sommet. Elÿtres brunes, bordées de testacé, oblongues, élargies, à 4 sommet arrondi, d’abord couvexes, puis déprimées dans leur moitié postérieure, rugueuses avec 3 lignes peu sail=« lantes. Angles latéraux des segments supérieurs de l’ab- domen assez fortement prolongés en arrière chez certains exemplaires, beaucoup moins chez d’autres; pygidium faiblement convexe, moins large que le segment précédent, subcordiforme, parfois légèrement sinué près de l’extré-… mité ; dernier segment ventral à bord postérieur tronqué carrément, offrant ordinairement une petite échancrure dans son milieu. ‘+ © Long. 25 mill.; larg. 6 mill. — Grande, allongée, d’un jaune roux brillant. Prothorax plus long que large, à bord antérieur arrondi et redressé, les latéraux droits, légèrement atténués en avant; disque orangé, peu dis” tinctement ponctué, bord marginal flave luisant, à ponc= tuation serrée et grossière surtout près des angles posté rieurs, orné antérieurement de 2 larges taches translu= cides, oblongues; côté de la base sinué, à angles droits, émoussés. Ecusson roux, large, tronqué au sommet, presque carré. Elytres larges, ovalaires, atteignant là moitié du 1° segment abdominal, fortement ponctuéess rugueuses, brunes, à bordure testacée, séparées, divari- quées, élargies d’ abord, plus fortement au côté interne, puis acuminées en une extrémité aiguë. Segments supé= rieurs de l’abdomen à bord interne faiblement arqué, en ligne droite postérieurement ; angles latéraux saillants à partir du 4° PR Ave en forme d'ogive ; ke largement et fan deb o entré postérieurement, 6 sorte que son extrémité se trouve partagée € en 2 lobes arrondis. Jambes robustes et longues. à Syrie : Beyrouth, mont Liban (ma coll); Egypte : mont Hermor (coll. Bourgeois ex Letourneux). | V1 0 LAMPYRIDES VRAIS : LAMPYRIS. . 29 LAMPYRIS NERVOSA Ern. Oliv. (Type !!) Soc. ent. France. 1883 p. 70’. Elongata, angusta, parallela, fulva ; prothorace fulvo, transverso, antice rotundato, lateribus parallelis, angulis posticis minimo dente extus produclo munitis ; elytras fuscis, tenuiter flavo marginatis, prothorace vix latioribus, parallelis, rugosis; abdominis segmen- Worum angulis haud retro productis, pygidio dense punctato, sensim altenuato, apice rotundato, subtilis- sime sinuato; ultimo ventrali segmento recte truncato. Long. 13-15 1/2 mill.; larg. 4-5 mill.— Etroit, allongé, parallèle, d’un jaune fauve. Antennes de la longueur du prothorax, comprimées, à 1€’ article gros, épaissi au som- met, 2° un tiers plus court que le 3°, celui-ci un peu moins long que le 4e, le 11€ pas plus long que le 10°, à extrémité arrondie. Prothorax fauve, pas plus long que large, à côtés latéraux parallèles, arrondi et rebordé en devant, orné sur sa moitié basilaire d’une tache orangée, indistinctement ponctué sur cette tache, densément et grossièrement sur les marges latérales et la moitié anté- rieure qui est carénée ; côté de la base droit, bordé d’une Strie de gros points enfoncés ; angles postérieurs droits munis d’une petite dent saillante latéralement. Ecusson triangulaire, d’un testacé brunâtre. Elytres à peine pius larges que le prothorax, allongées, parallèles, pubes- centes, rugueuses, chargées de 3 lignes peu saillantes, brunes, finement bordées de testacé. Abdomen à seg- imenis supérieurs légèrement arqués latéralement, à an- gles droits ou obtus et nullement saillants, le pénultième arqué à son bord postérieur; pygidium plus étroit que le segment précédent, convexe, cordiforme, légèrement sinué de chaque côté près du sommet, densément et Mrugueusement ponctué ; dessous du corps fauve luisant, ventre fortement ponctué, à dernier segment tronqué carrément (fig. 8). Q Roseo-flavescens ; prothorace latitudine paulo lon- lLgiore, in disco macula rosea ornato; elytris obscu- | rioribus, flavo marginatis, intus valde attenuatis in | triente apicali, apice obluso, pygidio regulariter atte- | Auato, haud sinuato. Long. 16 mill. — D'un jaune rosé; oi palpes et 30 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. pieds d’un flave testacé ; prothorax un peu plus long que « large, à côtés latéraux droits, arrondi en devant, marqué « sur son disque d’une tache quadrangulaire rosée; écusson fauve, triangulaire à sommet arrondi; élytres rembru- nies, bordées de flave, pubescentes, ponctuées, atteignant presque l’extrémité du 1° segment abdominal, à épaules 4 | très saillantes, fortement atténuées à leur côté interne, à M partir du tiers postérieur de leur longueur, en un angle « apical obtus; pygidium arrondi au sommet, régulière- ment atténué sans sinuosités. Syrie : Haïfa. (Coll. Reïtter, de Heyden, la mienne.) LAMPYRIS AMBIGENA J. du V. (Type !!) Glan. ent. n p. 99. Cette espèce est spéciale à l'ile de Sicile, où on la rencontre assez | communément. LAMPYRIS BARBARA. Oblongo-elongata. flavo-rufescens ; prothorace antice w rotundato, crebre punctato, macula aurantiaca, dua- busque translucidis plagis ornato. basi recte truncato, « angulis posticis rectis. haud prominulis, margine an- “ tico erecto; scutello triangulari, flavo ; elytris brunneo-« testaceis, sutura margineque dilutioribus; pygidio seg-« mento prœcedenti angustiore, lateribus sinuato, apice « rotundato ; ventri segmentis utrinque incisis et TOSE0- maculatis, ultimo recte truncato. e g' Long. 17 mill.; larg. 5 mill. — Oblong, allongé, d’un « jaune roussâtre. Antennes à peu près aussi longues que“ le prothorax, renflées dans leur milieu, à 1% article gros-« sissant graduellement de la base au sommet, aussi long que les 2 suivants réunis, 2° seulement un peu plus court que le 3e, celui-ci subégal au 4°, dernier atténué en une pointe obtuse. Prothorax plus large que long, convexe, à bord antérieur arrondi et redressé, bords laté-" raux en ligne courbe presque dès la base, fauve, marqué sur la moitié postérieure de son disque d’une tache qua-« drangulaire orangée, densément ponctué, creusé sur lan tache orangée d’un sillon longitudinal qui se prolonge sur la partie fauve en une carène peu saillante ; 2 larges taches oblongues translucides près du bord antérieur; côté de la base droit, à angles latéraux droits, nullement 3. $ LAMPYRIDES VRAIS : LAMPRORHIZA. 31 saillants. Ecusson fauve, triangulaire, à sommet arrondi. Elytres d’un testacé brunâtre, finement bordées de testacé flave, convexes, plus larges que le prothorax, allongées, parallèles, rugueuses, chargées de 3 côtes peu saillantes. Angles latéraux des segments supérieurs de l’abdomen assez prolongés en arrière, chez l’avant-dernier surtout, qui est échancré en croissant ; pygidium plus étroit que le segment précédent, à côtés latéraux d’abord parallèles, puis brusquement et sinueusement acuminés en une ex- trémité arrondie. Bord postérieur des 6 premiers seg- ments inférieurs entaillé de chaque côté vers le quart de sa longueur, le 6° plus faiblement ; entre cette incision et le bord latéral une tache rosée ovalaire qui occupe le milieu de la largeur des segments; le dernier tronqué carrément. Q inconnue. Je ne possède qu’un seul exemplaire G‘ de cette belle espèce, qui se trouvait dans la collection de M. Chevrolat sous le nom de maurlia- nica OI. : l'étiquette qu’il porte mentionne qu’il fut rapporté de Bar- barie par Verreaux. LAMPYRIS MUTABILIS. Oblongo-elongata, pallide rufescens ; prothorace fla- vescente, macula discoïdali aurantiaca, nitida, ornato, antice rotundato, lateribus arcuatis, angulis posticis paululum prominulis;: scutello rufo, triangulari; ely- ris fuscis, testaceo-marginatis, elongatis, tricostatis ; Pygidio postice attenuato, ogivali vel cordiformi, vix sinuato, ultimo ventrali segmento emarginato. G' Long. 13-15 mill.; larg. 3 1/2 -4 1/2 mill. — Oblong- allongé, d’un jaune roussâtre pâle. Antennes comprimées, souvent rembrunies, épaissies dans leur milieu, à 1°7 ar- ticle plus grand que les 2 suivants réunis, les suivants diminuant graduellement de longueur, le 41° à peine plus long que le précédent, terminé en pointe obtuse. Prothorax flave, arrondi et rebordé en devant, à côtés latéraux en ligne courbe dès la base, marqué sur la moitié postérieure de son disque d’une tache lisse qua- drangulaire, orangée, densément ponctué sur le reste de sa surface, caréné antérieurement, côté de la base 32 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. coupé droit prolongé obliquement en arrière de chaque côté pour former les angles latéraux qui sont droits et assez saillants chez certains individus, beaucoup moins chez d’autres. Ecusson fauve, triangulaire. Elytres bru- nes, bordées de testacé, allongées, rugueuses, chargées de 3 lignes élevées bien saïllantes dans le milieu de leur longueur ; goutiière humérale médiocrement profonde continuée jusqu’au milieu. Segments supérieurs de l’ab- domen à angles latéraux peu prolongés en arrière, l’a- vant-dernier échancré en arc; pygidium plus étroit que le segment précédent, cordiforme ou arrondi en ogive plus ou moins cintrée, à côtés latéraux quelquefois légè- rement sinués près du sommet ; dernier segment ventral légèrement entaillé dans le milieu de son bord posté- . rieur; tarses et tibias ordinairement rembrunis. Q Inconnue. … Sicile : Madonia (coll. Ragusa, de Heyden, la mienne); Algérie : Bône (ma coll.) J'ai reçu de M. Ragusa plusieurs individus de cette M espèce confondue avec le Bonvouloiri et l’ambigena « dont on le distingue aisément. Elle se rapproche davan- tage de la Lareyniei, dont on peut la reconnaître assez facilement à sa forme plus large, moins allongée, à son prothorax plus court, plus arrondi, sans tache brune, à M angles postérieurs plus saillants, à ses élytres plus lar- ges, moins parallèles, au pygidium plus étroit que le segment abdominal précédent, dont les angles sont M étalés, divergents, au lieu d’être appliqués, etc.... Je « rapporte à cette espèce plusieurs exemplaires de ma = collection qui m'ont été envoyés autrefois de Bône par © M. Olivier Delamarche. Genre LAMPRORHIZA. Motsch. Et. Ent. 1853, p. 417. 1, — Cinquième et sixième segments de l'abdomen ornés À chacun d’une plaque flave, luisante, analogue à de la DIE ne en ae LAN BE splendidula Li. 1 Cinquième et sixième segments de l’abdomen con-. colores ou seulement tachés de blanc jaunâtre... 2 2. — Pygidium échancré à son bord postérieur en demi-” PIRE VRAIS : LAMPRORHIZA. 33 cercle Énhere abdomen brun, finement bordé de testacé, ayant les trois segments antérieurs bien dis- tinctement marqués chacun latéralement de deux taches jaunâtres et le sixième orné en arrière d'une petite tache jaunâtre triangulaire... Mulsanti Kiesw. Pygidium entaillé rectilinéairement à son bord pos- térieur, avec le fond de l’entaille tronqué ou présen- tant une pointe obtusément saillante ; abdomen testacé, ou brun sans taches jaunâtres distinctes sur les IE ANPÉRIC US ee eue nes een de 3 3. — Abdomen brun finement bordé de testacé, marqué sur le sixième segment seulement d’une tache trans- verse d’un blanc jaunâtre ....... Boïeldieui J. du V. Abdomen sans bordure testacée, concolore ou avec des taches d’un blanc jaunâtre sur les cinquième et UE ES DNONISi. .. se bats coco ce due 4 &. — Abdomen entièrement testacé, avec les cinquième et sixième arceaux PEN rembrunis. Paulinoï nov. sp. Abdomen brun ou d’un testacé obscur, avec une tache centrale d’un blanc jaunâtre sur les cinquième ÉLEIIÈMEMAFCeAUX........... .. Delarouzei J. du V. LAMPRORHIZA SPLENDIDULA L. Lampyris splendidula L. Syst. Nat. t. 1. p. 644. 3. — Lampyris Sencki Nil. (Type !!) Soc. Ent. _ de Fr. 1833. p. 352. — Lampyris Farinesi Villa. Cat. Col. Eur. - p. 62. — Lampyris antiqua Brullé. Exp. de Morée, p. 143. pl. 35. fig. 12. — Lamprorhirza splendidula 3. du V. (Type !!) GI. Ent. | 1. p. 20. — Muls. (Type!) Mollip. 113. — (Voir la suite de la | synonymie dans Mulsant Mollip. p. 114.) France, Italie, Piémont, Toscane, Grèce, Tyrol, Styrie, oe | Croatie, Alsace, Saxe et toute l'Allemagne. Je crois que le Lampyris Farinesi de Villa doit être mis en synonymie de cette espèce; tous les exemplaires que j'ai vus étiquetés de ce nom, même dans les collec- tions allemandes, se rapportent au splendidula et non pas au Delarouzei comme le prétend M. Reitter (Cata- logus coleopterorum Europe et Caucasi. Ed. 3. p. 113) sur la foi de M. Baudi de Selve (Berl. Ent. Zeit. 1871. D 100). Notre insecte est bien le Lampyris splendidula d'Olivier, mais la fig. 4 d de la planche 1 n° 28 de l’Ento- ne 3. 34 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. mologie représente une larve et non la femelle qui est R figurée fig. 10. | LAMPRORHIZA MULSANTI on. Stett. Ent. Zeit. 1859. p. 224. } _— dJ. du V. (Type !!) GL Ent. 1. p. 16. — Muls. (Type !) Mollip. p. 101. 4 Découverte dans les Pyrénées françaises par M. de Kiesenwetter, cette espèce se rencontre dans diverses autres localités de la France, dans les Basses-Alpes, à Toulouse, à Béziers, dans le département de l'Allier où # elle est assez commune pendant les mois de mai et juin. La femelle émet une clarté assez vive. Les cinquième et sixième segments inférieurs de l’abdomen sont ornés dans leur milieu, le long du bord postérieur, d’une bande d’un blanc de cire non prolongée jusqu'aux côtes ; il existe en outre un point d’un blanc de cire à chaque côté des. segments supérieurs de l'abdomen, le long des bords 1a- téraux, et un autre à la base de chacune des élytres, Ces taches sont autant de foyers d’où rayonne la lumière émise par l’insecte, mais elles ne sont visibles que durant, sa vie et s’effacent ‘rapidement peu après sa mort. | LAMPRORHIZA BOIELDIEUI J. du Val (Type !) GL. Ent. 1. p. 17 d; + 1. p. 103 © ; Muls. (Type !) Mollip. p. 105. 3 Cette espèce est peu commune; elle se rencontre en France dans les Hautes et Basses- ds et en Italie dans. le Piémont. à LAMPRORHIZA DELAROUZEI J. du V. (Type G'Q !!) G1 Ent. 1 p. 18. — Muis. (Type !) Mollip. p. 108. | La figure donnée par Mulsant (1. c. f. 7). CE préLOS une femelle de cette espèce et non pas une larve, comme; le dit à tort l’explication des planches. F France méridionale : Digne, Marseille, Saïinte-Baume, Le Luc, Sa =. Raphaël, Hyères. 3 LAMPRORHIZA PAULINOÏ (fig. 9). 1 Elongata, paralella, testacea, pubescens; capite ocu lisque nigris, his valde prominentibus; mandibulis, palpis, antennisque piceis; prothorace testaceo, rotun« dato, creberrime profundeque punctato, carinato, bast bisinuato, angulis prosterioribus obtusis, macula trians LAMPYRIDES VRAIS :"PHOSPHÆNOPTERUS. 35 qularinigra marginem anticum attingente, duabusque pellucidis plagis, magnis, oblongis, anticis, ornato ; scutello lestaceo, parvo, acutissime triangulari ; elytris prothorace vixæ latioribus, elongatis, parallelis, fuscis, sutura margineque externo tenuissime flavo Margi- natis, rugulosis. tricostatis ; pygidio trapeziforme in- ciso; subtus flavescens, duobus ultimis segmentis, tar- sisque leviter infuscatis. G' Long. 10-13 mill.; larg. 2 1/2-3 mill. — Très allongé, étroit, parallèle, d’un roux testacé, couvert d’une courte pubescence fauve ; élytres brunes avec la tranche externe et le tiers antérieur de la suture testacés. Antennes plus longues que le prothorax, testacées avec les trois pre- miers articles plus obscurs, le premier épaissi en massue, le deuxième plus court que le troisième; celui-ci un peu plus long que le quatrième, le dernier obconique. Tête noire ou d'un brun de poix obscur, profondément excavé entre les yeux. Prothorax plus large que long, régulière- ment arrondi en devant, à bord antérieur relevé; angles postérieurs émoussés mais bien saillants en arrière; côté de la base fortement bisinué; pubescent, rugueusement ponctué, d’un jaune testacé, orné sur son disque d’une tache noire en triangle très allongé dont le sommet atteint le bord antérieur; chargé en outre dans son milieu lon- gitudinal d'une carène aiguë saillante et bien visible dans toute sa longueur d’un bord à l’autre; en avant 2 larges taches pâles translucides, ovalaires et lisses. Ecusson tes- tacé, petit, en triangle très aigu. Elytres rugueuses, aussi larges que le prothorax, allongées, très parallèles, à épaules saillantes, atténuées seulement à leur côté externe, à par- tir du huitième postérieur et terminées en une extrémité obtuse ; gouttière humérale assez profonde et continuée jusqu’au milieu ; chargées de trois nervures dont la mé- diane seule est bien marquée et visible sans interruption depuis l’épaule jusqu’auprès du sommet de l'angle sutu- ral. Poitrine, cuisses et ongles des tarses d’un roux tes- tacé; tibias et tarses obscurs. Abdomen ponctué, d’un testacé flave avec les cinquième et sixième segments inférieurs et le dessous du pygidium parfois un peu rem- | brunis ; segments inférieurs à bord latéral très légèrement 36 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. courbe, à bord postérieur droit; le dernier très court, « étroit, prolongé dans le milieu de son bord postérieur en … un lobe échancré au sommet. Segments supérieurs pro- longés latéralement en une longue pointe triangulaire très aiguë. Pygidium élargi en ligne courbe jusqu’au-delà de la moitié de sa longueur, rétréci ensuite, largement échan- cré el à son extrémité avec le fond de lé M chancrure en ligne droite formant un angle obtus avec les côtés, de sorte que cette entaille représente exacte- ment la figure d’un trapèze très ouvert. Cette espèce a été capturée en assez grand nombre aux environs de Felguiera et de Coïmbre (Portugal) par M. Paulino d’Oliveira auquel je suis heureux de la dédier « comme témoignage de ma gratitude pour l’obligeance avec laquelle il a bien voulu en enrichir ma collection. Elle se distingue aisément de tous les autres Lamprorhiza « par la couleur de son abdomen en entier d’un testacé M clair et par la forme qu’affecte l’échancrure de son pygi- 4 dium. La femelle m'est inconnue. 1 Genre PHOSPHÆNOPTERUS. Schaufuss. Numq. ot. 1. p. 60. Je reproduis ici la diagnose générique donnée par, à M. Schaufuss (1. c.) qui n’est autre que celle du PAos- phœnus du Genera de Lacordaire (1v. 332) modifiée pour établir les caractères distinctifs du nouveau genre. 4 cg Palpes courts et très robustes; le dernier article des 4 maxillaires très gros, subtriangulaire. Yeux petits. An- tennes de la longueur de la moitié du corps, robustes, « filiformes, un peu comprimées, de onze articles : 1 0b-« conique, ? très court, 3-10 subégaux, 11 de moitié plus long que le précédent. Prothorax aussi long que large,“ ogival (1), très légèrement échancré à sa base, avec les côtés rebordés et les angles postérieurs saillants. Elytres allongées jusqu’à la fin de l'avant-dernier segment dem (4) Je ne peux accepter l'appréciation de M. Schaufuss en ce qui concerne la forme antérieure du prothorax que cet auteur dit être arrondi. Dans l’exem=" plaire de M. de Heyden que j'ai sous les yeux, le prothorax est sensiblement… atténué en ogive, comme le montre du reste le dessin ci-joint (fig. 10). LAMPYRIDES VRAIS : PHOSPHÆNOPTERUS,. 37 l'abdomen, un peu atténuées et arrondies à leur extré- mité; ailes complètes. Pattes robustes; tarses courts, à articles 1-3 décroissant graduellement, 4 non lobé, 5 en partie dégagé; crochets petits et simples. Abdomen légè- rement lobé sur les côtés en arrière, article sixième pel- lucide. Corps allongé, subparallèle. PHOSPHÆNOPTERUS METZNERI Schauf. (Type !) Numq. ot. 1. p. 61. G! Long. 6 mill.; larg. 2 mill. — Allongé, couvert d’une légère pubescence grise, noir en dessus, d’un brun de poix en dessous ; prothorax atténué en ogive en devant (1), à côtés latéraux subparallèles dans leur moitié basilaire; côté de la base à peine sinué; angles postérieurs légère- ment saillants; creusé au-devant de l’écusson d’une fos- sette oblongue et d’une autre ovalaire plus petite de chaque côté entre cette dernière et le bord latéral, chargé d’un relief lisse de chaque côté de l’écusson à la base des sillons prothoraciques ; disque finement ponctué, _ bord marginal plus grossièrement. Ecusson tronqué au sommet. Elytres d’un noir mat, rugueuses, à gouttière humérale bien marquée et prolongée jusqu'aux deux tiers de leur longueur. Hanches, genoux et majeure partie des tibias d’un testacé pâle, ainsi que le dernier segment de l’abdomen et les angles postérieurs de l’a- vant-dernier. Bord postérieur du dernier segment abdo- minal sinué en forme d’accolade avec les angles latéraux plus saillants en arrière. Ailes brunes. _ Cette rare et curieuse espèce, qui fait le passage entre les Lampyrides vrais et les Phosphænides, a été découverte à Portalesre (Portugal) au mois de juin 1867 au nombre de trois exemplaires S' et n’a pas, à ma connaissance, été re- prise depuis cette époque. MM. de Heyden, Schaufuss et de Bonvouloir sont les heureux possesseurs de cette rareté. Le premier a bien voulu me communiquer son - exemplaire pour le faire dessiner et il m'a envoyé en même temps la larve dont parle M. Schaufuss à la suite de sa description (1. c.) et qui doit vraisemblablement se rapporter à cette espèce, ayant été trouvée à côté des insectes parfaits. Cette larve est mince, étroite, d’un noir ln mat avec une tache d’un blanc jaunâtre à chacun des 38 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. angles postérieurs de tous ses segments; la tête est noire, brillante, armée de deux mandibules aussi longues qu’elle, « _ testacées, minces, très aiguës, arquées en demi-cercle et se croisant au sommet; le dessous du corps est d’un noir brillant à l’exception du dernier segment ventral et des hanches qui sont d’un jaune blanchâtre ; les jambes sont velues et très courtes. Long. 8 1/2 mill. La femelle qui est encore inconnue, doit selon toutes probabilités, être aptère et pourvue seulement d’élytres rudimentaires. DEUXIÈME TRIBU. PHOSPHÆNIDES. Genre PHOSPH ÆNUS. Cast. Soc. Ent. de France. 1833. p. 138. Prothorax en ogive, élytres finement ponctuées; pygidium ÉCHANGE LL eue sai me hemipterus Fourc. Prothorax en carré transversal; élytres marquées de gros points varioliques; pygidium triangulaire. Rougeti nov. sp. PHOSPHÆNUS HEMIPTERUS Fourer. (Voir la synonymie dans Mul- sant, Mollip. p. 117.) Var. a. coarctatus. b. flavocinctus. c. brachypterus Motsch. Phosphœnus brachypterus Motsch. Et. Ent. 1854. p. 28. d. macropterus. Toute la France, l'Allemagne, l’Autriche, la Russie, la Suède; moins 4 abondant dans les contrées méridionales, Espagne, Italie. Les deux sexes et la larve de cette espèce ont été mi- 4 nutieusement décrits par Mulsant (1. c.) Le mâle seul est commun; la femelle se rencontre très rarement et manque dans presque toutes les collections. On observe chez le mâle un grand nombre de variations relativement à la 4 couleur, à la forme, et à la longueur des élytres, Je me contente de distinguer les formes extrêmes qui se relient, du reste, toutes entre elles par de nombreux intermé- diaires. Le type est brun avec le dernier ou les deux derniers = RS L PPT RTS PHOSPHÆNIDES : PHOSPHÆNUS. 39. segments supérieurs de l’abdomen testacés, au moins sur les côtés, et les deux derniers du ventre blanchâtres ; les élytres, qui atteignent à peine l’extrémité du premier segment abdominal, sont déhiscentes et régulièrement rétrécies à leur côté interne à partir de l’extrémité de l’écusson jusqu’à l’angle sutural; les jambes sont brunes, avec les tarses et les genoux moins obscurs. C’est la forme le plus généralement répandue. Dans la variété a, les élytres parvenues à la moitié environ de leur longueur, se rétrécissent subitement à leur côté interne de toute la moitié de leur largeur et se prolongent ensuite presque parallèlement jusqu’à l’extré- mité apicale, qui est largement arrondie. Cette variété se rencontre dans les mêmes localités que le type, mais paraît plus rare. Je l’ai trouvée aux environs de Moulins et de Besançon. Je dois à l’extrême obligeance de M. de Heyden la com- munication d’un exemplaire provenant de Slavonie dont j'ai fait ma variété /lavocinctus, chez laquelle les élytres sont conformées comme dans le type, mais qui s’en dis- tingue d’une façon remarquable par la coloration des autres parties du corps. Le premier article des antennes et les sept derniers sont bruns; mais les deuxième, troi- sième, quatrième et cinquième sont testacés; chacun des segments supérieurs de l’abdomen est bordé latéralement d’une fine bordure d’un flave luisant qui envahit le som- met tout entier des angles postérieurs; les jambes sont entièrement d’un testacé flave. Dans la variété c, qui est le Phosphænus brachypterus de Motschulsky, les élytres ne dépassent pas le métathorax et parfois même ne sont guère plus longues que l’écusson : elles offrent alors une forme ovalaire et sont plus ou moins déhiscentes ; en même temps, le prothorax est légèrement rétréci vers les angles postérieurs et s’atténue au sommet en une ogive moins aiguë. Cette forme est rare, quoiqu’elle ait été rencontrée dans la plupart des régions habitées par le type. Saxe (de Heyden); France, aux environs de Dijon (Rouget); Russie occidentale (Mots- chulsky) ; Pologne, France (ma collection), La variété macropterus paraît peu commune et je n’en 40 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES,. ai vu que l'unique exemplaire de ma collection provenant de Chinon (Indre-et-Loire). Sa coloration est la même que celle du type; mais les élytres, couvertes d’une longue pubescenrce grisâtre, dépassent le bord postérieur du troisième segment abdominal; à leur côté interne, elles sont très légèrement déhiscentes et à peine atténuées jusqu'aux trois quarts de leur longueur, puis tronquées obliquement ou plutôt rétrécies brusquement jusqu’à l'angle apical qui est aigu. Cette variété est très curieuse en ce qu’elle semble, par la longueur de ses élytres, pré- parer une transition avec le genre Phosphænopterus qui. s’en distinguera toujours aisément par les ailes propres au vol dont il est muni. La femelle, plus grande que le mâle, n’a que des moi- gnons d' élytres soudés entre eux et avec le mésothorax. Elle ressemble à une petite femelle de Lampyris noc- tiluca, mais s’en distingue aisément au premier coup d'œil, par son corps plus luisant, son prothorax beaucoup plus atténué en avant, ses antennes plus épaisses, les segments supérieurs de l’abdomen tous fortement caré- nés, et enfin par ses élytrés prolongées en arrière sur leur ligne médiane, à l’endroit de la soudure en un lobe commun, obtriangulaire et à angle postero- -externe vif et régulièrement ouvert (fig. 11.) Les mâles n’émettent aucune lueur distincte et on les trouve durant tout le jour, surtout par les temps humi- des, courant sur la terre ou sur les plantes basses. Les femelles sont médiocrement lumineuses, dit Mulsant, et ne circulent que la nuit ou de très grand matin : c’est probablement à ces habitudes nocturnes qu'est due leur grande rareté, : Je dois à l’extrême obligeance de M. Rey la communi- « cation de deux exemplaires ©, dont l’un a été capturé à M Lyon; l’autre, qui provient de Villié-Morgon (Rhône), a servi de type à l’excellente description de Mulsant, dans à laquelle ce savant entomologiste réfute l’erreur où sont : tombés Müller (Illig. Magaz. 1v, 175) et après lui Lacor- daire (Gen. 1v, 332), en disant que la femelle de cette espèce ne possède pas le plus léger vestige d’élytres. La larve se trouve sous les détritus végétaux, les amas | PHOSPHÆNIDES : PHOSPHÆNUS. 41 de fumiers ; elle est parfois, dans certaines circonstances, faiblement lumineuse. On la distingue facilement des autres larves de Lampyrides à sa couleur noire, sans taches flaves, sa forme étroite, allongée et surtout aux deux lignes saillantes dont sont munis ses trois segments thoraciques. Je dois mentionner ici le fait curieux observé aux en- virons d'Elberfeld (Westphalie), par le professeur Corné- lius, qui trouva sous un pot de fleurs un Phosphænus hemipterus mâle, accouplé avec un insecte qu’il prit pour sa femelle (Stett. Ent. Zeit. 1876, p. 46) et qui est, en réalité, un individu © de petite taille du ZLampyris moctiluca. Ce coùpe hétéroclite fait partie de la coliection de M. de Heyden qui, avec son obligeance accoutumée, a bien voulu me l’envoyer en communication, de sorte que j'ai pu constater de visu l’illégitimité de cette union. Ainsi que je l’ai déjà dit en commençant, des rappro- chements de ce genre doivent avoir lieu fréquemment chez les insectes qui nous occupent. Sont-ils féconds et existe-t-il des hybrides provenant du croisement entre elles des espèces admises actuellement? Je n’ose répondre par la négative tant j'ai rencontré de variabilité dans chacun des divers organes des nombreux individus qui viennent de me passer sous les yeux durant le cours de cette étude. Les Lampyres semblent être des insectes imparfaits dont les formes inachevées et pas encore fixées sont en voie de se transformer en se perfectionnant. C’est ainsi que nous voyons les femelles, souvent à peine diffé- : rentes de la larve dont elles proviennent, essayer parfois de s’ajuster des élytres plus ou moins rudimentaires, | d’abord réduites à une simple écaille arrondie, puis allon- | gées au point d'atteindre les premiers segments de l’ab- domen. Le Phosphænopterus n’est pas autre chose qu’un Phosphænus complet et achevé et ne venons-nous pas de surprendre, dans la variété macropterus, une des phases évidentes de cette transformation ? Comme on le voit, il ne manque pas, en entomologie, de points obscurs à éclaircir et le champ des découvertes reste grand ouvert à tous les observateurs patients et consciencieux. 42 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. PHOSPHÆNUS ROUGEFI (fig. 12). Oblongo-elongatus, brunneo-testaceus. glabef ; capite, ore, antennis, pedibus, prothoraceque flavis, hoc dua- bus maculis nigris ornato ; prothorace transverso, qua- drato, haud convexo, antrorsum paululum dilatato, angulis obtusis, quatuor foveolis lineis elevatis sepa- ratis munito ; elytris yiceis, flavo externe limbatis, sub humeris ampliatis, triangularibus, dehiscentibus, me- tathoracis medium vix attingentibus, apice obtusis, punciis variolosis, primo seriatim dein sparsim dispo- sitis, ornatis; alis nullis; abdomine piceo, carinato, tertio segmento aliis latiore; ventralibus segmentis flavo limbatis, superiora excedentibus el supra cons- picuis; pygidio flavo, triangulari, apice rotundato. Long. 9-mill.; larg. 2 mill. — Tête, antennes et toutes « les parties de la bouche d’un jaune testacé, brillant ; vertex ponctué, creusé d’un large sillon longitudinal; yeux noirs très petits. Antennes dépassant la moitié de « la longueur des élytres, hérissées de longs poils dorés « épars, de 11 articles : le 1° gros, épaissi au sommet et tronqué obliquement, plus court que les deux suivants réunis ; le 2° plus étroit, cylindrique ; le 3° élargi au « sommet; le 4 cylindrique; les 5° à 10° subégaux et d’un « quart environ moins longs que le 4; le 11° terminé en « une pointe obtuse ; les 3 1e articles sont lisses, les . autres rugueusement ponctués. Prothorax en carré trans- versal, peu convexe, légèrement élargi en avant, à bord antérieur droit, celui de la base entaillé dans son mi-« lieu et sinué au devant des angles postérieurs qui sont obtus et nullement saillants, les antérieurs droits, émous- sés; ces derniers sont déprimés, de sorte que le bord latéral qui est droit présente une ligne convexe quand on M le regarde de profil ; d’un jaune brillant avec une tache brune mal limitée au milieu du côté de la base, au-des-w sus de l’écusson, et une autre moins large est moins foncée au milieu du bord antérieur; couvert d’une ponctuation grossière et peu serrée, plus fine et encore plus éparse « sur le disque ; marqué sur son milieu de lignes en relief, figurant une H et creusé de quatre fossettes irrégulières M deux sur la ligne médiane, une à la base au-dessus de « PHOSPHÆNIDES : PHOSPHÆNUS. 43 l’écusson, et l’autre près du bord antérieur, séparées par une ligne transverse saillante, et une autre, attenant à la base, de chaque côté, entre la ligne longitudirale con- vexe et le bord latéral. Ecusson, étroit, triangulaire, d’un jaune testacé brillant, sillonné longitudinalement. Elytres de la longueur du prothorax et un peu plus larges que lui à sa base, atteignant à peine le milieu du métathorax, | très glabres, d'un brun de poix brillant, bordées de tes- | tacé à leur côté externe ; creusées de gros points varioli- ques disposés d’abord régulièrement sur quatre stries prolongées jusqu’au milieu, semés ensuite irégulière- ment ; élargies dès la base à leur bord externe en un | repli huméral embrassant le mésothorax, puis brusqne- ment rétrécies et régulièrement atténuées ‘jusqu’à l’extré- }. mité (fig. 12 b.) : ce repli est exactement appliqué sur les côtés du mésothorax et n’est visible que lorsqu’on regarde | l'insecte de profil ; vues en dessus, les élytres sont déhis- | Centes, triangulaires, à sommet arrondi. Point d'ailes. |: Abdomen de 7 segments, d’un brun de poix, bordés de | testac*, chargés sur leur milieu d’une côte obtusément saillante, bord latéral en ligne courbe, avec l’angle obtus, le postérieur légèrement arrondi ; pygidium testacé, petit, étroit, triangulaire à sommet arrondi; le troisième seg- ment, le plus large de tous. Segments inférieurs débor- ) dant largement de chaque côté les segments supérieurs | correspondante, à côtés latéraux fortement arqués; la partie visible en dessus est testacée. Jambes en entier d’un flave testacé, tibias convexes extérieurement ; ongles } des tarses grêles et allongés. Je ne connais qu’un seul exemplaire de cette remar- } quable espèce ; il appartient à M. Rouget, de Dijon, qui | Va capturé aux environs de cette ville au mois de juin 1880, et qui, avec une extrême obligeance, s’est empressé de le mettre à ma disposition pour que je puisse en | donner la description. Aussi c'est pour moi un véritable | plaisir de lui donner le nom de ce savant collègue, aussi | habile chasseur qu’entomologiste distingué. De crainte | dendommager ce précieux insecte, je n’ai pas osé le dé- | coller et n’ai pu examiner les parties du dessous du corps | et m assurer de son sexe; mais, à en juger par la lon- 44 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. gueur et la grosseur de l’abdomen et la gracilité des an- tennes, j'ai tout lieu de croire que ce doit être une femelle. Quant au mâle, il peut être aptère comme chez le PA. hemipterus, où ailé comme chez les Lampyris. Sa M découverte est un but des plus istéressants offert aux recherches des explorateurs. Par la forme du prothorax, celle du dernier segment abdominal, la grandeur et la position du repli huméral des élytres, la ténuité des « tarses'et des antennes, cet insecte s’éloigne notablement « des caractères du genre Phosphænus (Lacd. Gén. 1v. 332), et j'ai eu d’abord l'intention d'établir sur lui une M nouvelle coupe générique sous le nom de Pseudo-phos- « phæœnus. Mais la création d’un genre sur un seul individu, surlout quand il est certain que le sexe inconnu en diffère sensiblement, me semble inadmissible, et je trouve que « cette espèce doit être réunie aux Phosphænus jusqu'au jour où la découverte d’un nombre suffisant d’exem- « plaires des deux sexes viendra justifier d’une façon irré- M futable et peut-être même exiger sa séparation. TROISIÈME TRIBU. LUCIOLIDES g Angles postérieurs du prothorax parfois un peu plus « saillants en arrière que le milieu du côté de la base, mais n'étant pas prolongés en une oreillette ou dent triangu- laire; Q aptères et munies d’élytres très courtes recou- vrant tout au plus le quart de l’abdomen. Lampyroïidea. « g Angles postérieurs du prothorax prolongés en arrière en une sorte d’oreillette ou dent triangulaire; les deux w sexes ailés et munis d’élytres recouvrant entièrement \ l'abdomen. Luciola. « Genre LAMPYROIDEA Costa Soc. ent. Fr. 1875. Bull. CLx1Xx. Ce nouveau genre a été proposé par M. Costa (1. c.)_ pour le Lampyroïdea syriaca découvert en Syrie. Il est. exactement intermédiaire entre les Lampyris et les # Luciola et est suffisamment justifié par les caractères u précités. J’y fais entrer toutes les espèces de Lucioles, « Re -LUCIOLIDES : LAMPYROIDEA. 45 chez lesquelles les angles postérieurs du prothorax ne sont pas prolongés en une sorte d’oreillette plus ou moins saillante en arrière. Les femelles ne sont pas toutes con- nues, mais, à en juger par analogie, elles doivent, chez les espèces dont les mâles sont ainsi conformés, être aptères et pourvues seulement d’élytres rudimentaires. Les insectes qui composent ce genre sont de moyenne grandeur et paraissent jusqu’à présent propres à l’Asie mineure, la Syrie et les îles de l’Archipel. | 1. — Prothorax sensiblement élargi en avant ..... 2 [A Prothorax à côtés parallèles ou arrondis, mais n’é- | tant pas sensiblement atténué en avant..... 4 9, — Prothorax obscur sur la majeure partie de sa sur- face ; élytres brunes sans bordure testacée. è nigrescens nov. SP. Prothorax entièrement lestacé ou légèrement taché de noir sur son disque; élytres testacées ou bru- pes, bordées de testacé ....... DE dite di die 3 3, — Prothorax largement marginé à côtés s’arrondissant en devant ; élytres brunes, bordées de roux testacé. lucifera Reiche. Prothorax à marges très étroites, à angles antérieurs obtus, mais bien dessinés; élytres d’un gris fauve à bordure plus claire. maculithorax Gemm. &. — Prothorax arrondi dès la base... dispar Fairm. Prothorax en ligne droite latéralement. .... 5 5. — Prothorax largement marginé, taille grande; élytres bordées de jaune orangé....... syriaca Costa. Prothorax non marginé, taille petite; élytres obs- cures, sans bordure jaune,........ græca Cast. LAMPYROIDEA NIGRESCENS (fig. 13). Angustissima, parallela, fusca; capite nigro; an- tennis brunneis, pilosis; prothorace infuscato, testaceo limbato, antice dilatato, angulis rotundatis ; elytris obscuris, pubescentibus, rugosis; pectore pedibusque estacenrs ; tarsis fuscis ; abdomine nigro, duobus ulti- ‘ns segmentis cereis. © Long. 5 1/2 mill.; larg. 1 1/2 mill. — Allongé, très “étroit, parallèle; yeux médiocrement gros; tête noire, 46 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES, ponctuée, sillonnée ; antennes aussi longues que la moîtié « du corps, pubescentes, d’un brun de poix; prothorax obscur, largement bordé de testacé sur les côtéset étroi- tement en avant et à la base; sensiblement élargi en avant, en ligne droite latéralemeut; angles antérieurs fortement arrondis, les postérieurs légèrement obtus, presque droits; bord antérieur un peu arqué en devant, côté de la base droit, grossièrement ponctué sur sa sur- face. Ecusson ponctué, brun, à sommet arrondi. Elytres . un peu plus larges que le prothorax, brunes, très allon- gées, parallèles, pubescentes, rugueuses, à gouttière humérale, bien marquée et prolongée presque jusqu’à l’extrémilé. Poitrine testacée, ainsi que les jambes; tarses « rembrunis. Abdomen noir, les deux derniers segments d’un blanc de cire. Q Inconnue. Syrie. — Coll. Ancey, la mienne. LAMPYROIDEA LUCIFERA Reiche. Luclola lucifer Reïche (Type!) Soc. ent. Fr. 1851. 169 S'. Syrie, île de Chypre. — Coll. Bourgeois, la mienne. étroitement sur la suture, un peu plus largement au bord externe et à l’angle apical; la poitrine est testacée: l’ab- w domen gris avec le dernier sERnSne seulement d’un blanc « de cire (fig. 18). LAMPYROIDEA MACULITHORAX Gemming. Luciola maculithoraæx. Gemming. Coll. Heft. v1. 1870. ©. — Luciola maculicollis Muls. Mém, Ac. Lyon, n. 4852. p. 3 G‘. Syrie, Kaïfa, île de Chypre. — Ma collection (fig. 14). Le nom ‘donné à cette espèce par Mulsant, bien que D plus ancien que celui de Gemminger, doit être mis en. synonymie, Castelnau ayant déjà décrit, en 1833, une Luciola maculicollis, de l'Amérique du Nord. LAMPYROIDEA DISPAR Fairm. Luciola dispar Fairm. (Typel!) Soc. ent, Fr. 1857. 139. G! ©Q. Beïkos (Bosphore). — Coll. Fairmaire, von Heyden, la mienne (fig, 15), Le prothorax, un peu anguleusement avancé, est large- « ment marginé sur tout son pourtour et marqué d’une « tache brune sur la partie antérieure de son disque; l’6- « cusson est flave, les élytres sont bordées de testacé, très - LUCIOLIDES : LUCIOLA. 47 LAMPYROIDEA SYRIACA Costa (Type G'Q !!) Soc. ent. Fr. 1875. | Bull. cLxix G'Q. Syrie : Ramleh, Kaïfa, Antioche. — Coll. Bourgeois, Costa, de Mar- seul, la mienne (fig. 17). D Cast. Luciola græca Cast. (Type! !) Soc. ent. r Île de Naxos. — Ma collect. (fig. 16). Cette espèce a été décrite par Castelnau sur un individu mâle rapporté par Olivier. La femelle existait également dans la collection de l’auteur de l’Entomologie; elle échappa à Castelnau ; en voici la description : Long. 7 mill. — Oblong, allongé, en entier d’un jaune testacé. Yeux petits; tête noire, grossièrement ponctuée, creusée sur le vertex d’un léger sillon. Antennes testa- cées, pubescentes, les 3 premiers articles épais, trapus, les autres diminuant graduellement de grosseur. Pro- thorax d’un testacé orangé, convexe, transverse, à côtés latéraux arqués, à angles arrondis, grossièrement ponctué, sillonné, marqué d’une tache noire sur la moitié anté- rieure de son disque; bord antérieur tronqué carrément, le basilaire légèrement sinué près des angles. Ecusson flave, triangulaire, arrondi au sommet. Elytres atteignant l'extrémité du 17 segment abdominal, pubescentes, ru- gueuses, d’un brun testacé, bordées à leur côte externe et sur la moitié de la suture de testacé plus clair, divari- quées à leur côte interne à partir de la moitié de leur longueur, et largement arrondies à leur extrémité. Seg- ments supérieurs de l’abdomen tous carénés. Parties in- férieures et jambes d’un jaune testacé, dernier segment ventral échancré. Le L. grœca Q se distingue aisément du syriaca Q par sa taille moindre, sa tête grossièrement ponctuée, au lieu d’être presque lisse, et creusée d’une impression en forme de fer à a ses élytres à sommet arrondi et écartées seulement à partir du milieu de leur longueur, au lieu d’être divariquées dès leur base et acuminées en || une extrémité aiguë. _— _ Genre LUCIOLA. Cast. Soc. ent. Fr. 1833. p. 335. 1. — Elytres bordées de testacé .......... SR er Elytres noires, sans bordure testacée......,… 3 48 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. | Ë 2, — Taille grande (12 mill.); deux derniers segments de de l’abdomen d’un blanc de cire, ornés en outre le long de leur bord antérieur d’une tache translucide . en forme de croissant, d’un jaune orangé; prothorax creusé latéralement d’une impression oblangue. Judaica nov. sp. Taille petite (6-8 1/2 mill.);, deux derniers segments. de l’abdomen d’un blanc de cire, sans tache crangée; prothorax convexe sans impressions latérales. ialica L. « 3. — Corps convexe; élytres très noires, élargies en s’ar- rondissant à leur côté externe; prothorax en trapèze, rétréci en avant; quatrième segment de l'abdomen, légèrement sinué ‘le long de son bord postérieur. ; mingrelica Mén. . Corps peu convexe; élytres d’un brun noirâtre, al-« longées, parallèles ; prothorax à côtés latéraux arrondis « dès la base ; 4° segment de l’abdomen non sinué,. lusitanica Charp. LUCIOLA JUDAICA (fig. 19). Oblongo-elongata, flavo-aurantiaca; capite nigro, antennis, palpisque piceis ; prothorace rugoso-punctato, in disco macula magna nigricante ornato, lateribus rectis, antice rotundato, basi utrinque sinuato, angulis posticis acutis, prominentibus, utrinque ad marginemn lateralem impressione oblonga notato ; scutello flavo ; elytris fuscis, tenuissime flavo marginatis ; pectore luteo ; abdomine rufescente, quario segmento nigTO, duobus ultimis cereis macula aurantiaca ornatis ; pe dibus flavis, tarsis infuscatis. g' Long. 12 mill.; larg. 4 mill. — Oblong, allongé, d'un | jaune orangé; tête noire, palpes et antennes d’un brun” jaünâtre, les deux premiers articles d’un jaune pâle.” Prothorax transversal, convexe, grossièrement ponctué, d’un orangé flave, marqué sur son disque d’une large tache noirâtre qui couvre souvent la plus grande partie” de sa surface; côtés en ligne droite, bord antérieur un peu anguleusement avancé au milieu, le basilaire sinué" près des angles latéraux qui sont aigus et assez longue-« ment prolongés en arrière; de chaque côté, le long du bord latéral, une impression oblongue assez profonde. OT PT RAC DSL. LAS LL: an à +4 dé Mi Linés pe sénat "IN Lhéndé, nice DS a LUCIOLIDES : LUCIOLA. 49 Ecusson d’un jaune orangé, ponctué, triangulaire, à som- met arrondi. Elytres à peine plus larges que le prothorax, d'un brun légèrement roussâtre, finement bordées de testacé, rugueuses, marquées de légères lignes saillantes, _ ordinairement interrompues, mais dont quelques-unes sont parfois bien distinctes. Poitrine flave; abdomen roussâtre, le quatrième segment noir; les deux derniers d’un blanc de cire, ornés en outre d’une tache orangée, en forme de croissant, attenant au bord antérieur. Tarses et base des tibias rembrunis. Q Inconnue. Syrie. — (Ma collect.) Cette espèce se reconnaît aisément à la forme de son prothorax et à la coloration des divers segments de l’ab- domen. LUCIOLA ITALICA L. — Lampyris italica L. Syst. nat, 1. 2, p. 645. — Charp. Hor. ent. p. 192. t. n fig. 5 G'; 6 Q — Oliv. Ent. 11. 28. pl. 2. fig. 12, b, ce. — Luviola italica Cast. Soc. ent. Fr. 1833. p. 147. _ Italie, Sicile, Grèce, Turquie (fig. 20). _ Cette espèce est très variable et offre une foule de va- riétés. Chez les individus tvpiques, les élytres sont bor- dées de testacé sur la suture et la marge externe, le pro- thorax est orné dans son milieu d’une tache noire qui n’atteint ni le bord antérieur, ni le postérieur. Les fe- melles sont toujours beaucoup plus grosses que les mâles, trapues et élargies en arrière ; elles ressemblent aux fe- melles du Luciola lusitanica, dont on le reconnaît aisé- ment à leur taille bien moindre. On peut distinguer les variétés suivantes qui se trouvent dans les mêmes localités que le type et ont été élevées au rang d'espèces par cer- tains auteurs. Var. ilyrica Motsch. — Luciola illyrica Motsch. Et. ent. 1854, p. 54. Tache noïre du prothorax élargie et adossée au bord antérieur. Var. suturalis Motsch. — Luciola suturalis Motsch. Et. ent. 1854. p. 55. Tache noire du prothorax prolongée postérieurement en deux lignes élargies vers la base. . Mon. de Lampyrides. — 1884 | 4. 50 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. Var. pedemontana Motsch. — Luciola PETENAPAENE Motsch. Et. ent. 4854. p. 55. Bordure des élytres très peu marquée; tache du pro- thorax souvent à peine distincte. Var. minuta Motsch. — Luciola minuta Motsch. Et. ent. 1854. p. 51. Bordure des élytres nulle, tache du prothorax nulle. La L. obtusangula de Motschulsky (1 c. p. 52) me semble devoir être rapportée à cette variété. La fig. 12 d, de l’Entomologie d'Olivier, représente une larve et non une femelle. LUCIOLA MINGRELICA Mén. — Luciola mingrelica Mén. Cat. rais. 4832. p. 161. — Mann. Dej. cat. éd. 3. p. 116. — Luciola… mehadiensis Fald. Fn. transe. 1. 1835. p. 185. — Motsch. Et. ent. 1854. p. 950. Var. caucasica Mots. — Luciola caucasica Mots. Et. ent. 1854. p. 50. Hongrie méridionale, Mingrélie, Caucase. Le mâle de cette espèce se distingue aisément de celui du lusitanica aux caractères cités précédemment; le principal consiste dans la forme des élytres qui sont ova- laires, élargies, au lieu d’être allongées, parallèles. Les femelles se ressemblent beaucoup plus; celles du min- grelica sont encore Due convexes et plus élargies posté- rieurement. La L. caucasica n est qu’une simple variété de taille un peu moindre, comme le dit, du reste, l’auteur russe“ lui-même, à la suite de sa description. Auparavant, il avait mentionné le Colophotia mingrelica de Mannerheim comme synonyme de Luciola lusitanica de Charpentier, ce qui ne l'empêche pas de décrire immédiatement comme espèce la Luciola mingrelica Mann. C’est là un exemple” du désordre et de la confusion qui se retrouvent dans tous les écrits de cet entomologiste, dont les descriptions, « ce qui concerne les Lampyrides spécialement, sont pan trop élémentaires, à LUCIOLA LUSITANICA Charp. — Lampyris lusétnion Charp. Hor. E ent. p. 194. t. vi. fig. 4. — Luciola lusilanica Muls. Mollip p. 125. — Lampyris ilalica Fabr. Syst. ent. p. 202. 12. — OlivM Ent. t. 11. 28, pl. 2. fig. 12 a. — Luciola var. mentonensis Perag. Soc. ent. Fr. 1863. p. 665. — Luciola collaris n pire Et. a 1854. p. 51. j APPENDICE. o1 Var. minor. France méridionale : Nice, Hyères, Grasse ; Corse ; Sardaigne ; Es- pagne ; Portugal; toute l'Italie : Crissolo (Bourgeois), mont Viso (von Heyden) ; Autriche méridionale ; Turquie; Russie du sud et Caucase. M. Peragallo a donné sur cette espèce et ses mœurs des détails intéressants (1. c.). Il raconte ce fait monstrueux qu’il a observé maintes fois : des mâles de Rhagonycha melanura accouplés avec des Lucioles mâles. Il élablit une variété mentonensis sur des individus qui diffèrent du type par la couleur rougeâtre de leur corselet en dessus et en dessous. C’est là cependant la coloration normale et je n'ai jamais vu le prothorax noir ou obscur dans sa partie inférieure. J’ai reçu de M. Paulino d'Oliveira plu- sieurs individus de cette espèce, provenant des environs de Lisbonne, qui sont remarquables par leur petite taille " et surtout par la couleur d’un brun roussâtre des élytres; || c'est une variété intéressante que je crois devoir distin- guer sous le nom de minor. Quant au Z. collaris Motsch., qui a le corselet pres- qu'en demi-cercle, à angles postérieurs moins saillants que chez L. mehadiensis, les élytres plus parallèles, la forme plus allongée, plus étroite et moins convexe, il doit, sans hésitation, être rapporté au lusitanica, auquel tous ces caractères s'appliquent exactement. APPENDICE LAMPYRIS BRUTIA Costa (Type G' Q@!!) Atti dell. R. Acad. di Nap. 1x. 1881. pl. 6. fig. 48 ©. |. L'impression de ce travail était déjà commencée quand j'ai reçu de M. Costa, directeur du Musée zoologique de Naples, plusieurs exemplaires c' et © du Lampyris, qu’il a décrit sous le nom de brutia. C’est une excellente espèce qui doit prendre place entre le soror Schaum. et le Lareyniei J. du V. Elle se dis- Ltingue du premier par le prothorax beaucoup moins - rebordé, surtout en devant, les angles postérieurs des [segments de l’abdomen moins saillants; du second par É le prothorax bien plus convexe et moins atténué en avant, 52 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. | le pygidium tout autrement conformé et plus étroit à sa base que le segment précédent; des deux par les stries des élytres beaucoup moins saillantes, et les taches ova- . laires obscures que l’on remarque sur les segments du ventre. Ge dernier caractère la rapprocherait du barbara dont elle s’écarte par sa petite taille et son prothorax taché de noir. g' Long. 10-11 mill. — Prothorax d’un blanc jaunûtre, marqué en devant de deux taches translucides étroites, avec le disque orné sur sa moitié postérieure d’une tache d’un brun testacé, médiocrement rebordé, très convexe, chargé antérieurement d’une ligne faiblement saillante; angles postérieurs aigus, légèrement saillants. Ecusson testacé, étroit, arrondi au sommet. Elytres d’un brun cendré avec la sulure et la marge latérale testacées. Poi- trine et jambes d’un brun jaunâtre. Angles des segments supérieurs de l'abdomen émoussés et à peine prolongés en arrière ;, pygidium plus étroit que le segment précé- dent, convexe, cordiforme, sinué latéralement. Cinq pre- miers segments du ventre testacés avec une tache ova- laire, obscure de chaque côté à la base, les autres @e couleur plus pâle, le dernier largement, mais peu profon- dément échancré dans le milieu de son bord postérieur. Q Prothorax aussi long que large, arrondi en avant, légèrement convexe, très densément ponctué, muni d’une fine carène longitudinale. Ecusson tronqué au sommet. Elytres élargies dans leur tiers antérieur, puis rétrécies à leur côté interne, sinueusement et obliquement de dedans en dehors, atteignent le milieu du premier seg- ment de l’abdomen, terminées en une extrémité aigué; segments supérieurs de l’abdomen finement carénés sur - leur milien longitudinal. Pygidium arrondi. Brun en « dessus avec la bordure du prothorax, des élytres et de « tous les segments ahdominaux, d’un brun jaunâtre, par- « fois plus ou moins rosé; brun en dessous avec les côtés « rosés, les trois derniers segments d’un jaune de soufre. Jambes d’un testacé brunâtre. Chez quelques individus, “ le milieu de la partie postérieure du disque est un peu déprimé, mais la carène se continue au fond de celte impression. 3j MEL br ” RS Ed tn OS dd LL SR 2? L dde loir tr ès SPECIES INVISÆ. 53 Cette espèce, la plus petite du genre, a été capturée en grand nombre en Calabre (Italie mérid.), au mois de juillet, par M. Costa, principalement aux environs de Ciro et de San Giovanninfore. J’y rapporte un exem- plaire GS‘ unique de ma collection, provenant de Grèce (mont Olympe). SPECIES INVISÆ FE BICARINATA Muls. Op. ent. xr. p.120. — Mollip. p. 150. orse. Il m'a été impossible de voir cette espèce qui n'existe pas dans la collection de M. Mulsant. Elle a été prise au nombre de deux ou trois exemplaires aux environs de Bocognano, au col de la Focce (Corse) par M. Reveillère, qui m’écrit qu'il n’en avait point conservé et qu'il n’en |. a jamais repris depuis. D'après la description, le dernier - segment ventral serait trilobé; il est probable que ce caractère anormal était purement accidentel et que cette - espèce doit être rapportée au Lareyniei qui se rencontre très communément dans les montagues de l’intérieur de la Corse. LAMPYRIS BRULLEI Reiche, Soc. ent. Fr. 1863. p. 129. — Lam- pyris Zenkeri Brullé, Expéd. Morée, nr. p. 143. Grèce. LAMPYRIS SIBIRICA Gebl. Bull. Moscou, 1847, p. 429. Sibérie. - LAMPRONETES ANGUSTATA Motsch. Et. ent. 1854. p. 17. Caucase. LAMPYRIS COSTALIS Motsch. 1. c. p. 20. Arménie. LAMPYRIS LIMBATA Motsch. I. c. p. 21. Géorgie russe. » LAMPYRIS BREVICOLLIS Motsch. L. c. p. 21. … Géorgie russe. LAMPYRIS THORACICA Motsch. L c. p. 22. — Nord de la Sibérie orientale. | LAMPYRIS OBSCURELLA Motsch. L. c. p. 22. Sibérie orientale. 54 MONOGRAPHIE DES LAMPYRIDES. Ces cinq dernières espèces, à en juger par la description succincte de l'auteur, ne présentent entr’elles que de très légères variations et me semblent devoir être rapportées au L. noctiluca que l’on trouve dans toute la Sibérie jusque dans la région de l’Amour. LAMPRORHIZA MORIO Baudi, Soc. ent. Ital. vit, 4875. p. 35. — Ab. 1. 18. p. 35. Etrurie. Je n’ai pu obtenir la communication des types de M. Baudi. Les auteurs du Catalogus coleopterorum Europæ et Caucasi (3° édit. p. 113), ne paraissent pas mieux fixés que moi sur la valeur de cette espèce qu'ils placent à la fois et parmi les Lampyris et parmi les Lamprorhiza. LAMPRORHIZA FOLIACEA Baudi, Berl. Ent. Zeïts. 1871, p. 99. Sardaigne. Espèce certainement très rare, établie sur un seul exem- plaire mâle rapporté var Gené. MM. Reveillère et Damry, qui ont chassé durant de longues années en Corse et en Sardaigne, n’y ont jamais trouvé de représentants du genre Zamprorhiza. LAMPRORHIZA GERMARI Kuster, Kæf. Eur. 1. 17. — J. du V. GI. ent. 1. 22 Dalmatie. LUCIOLA PONTICA Motsch. Et. ent. 1854. p. 55. Mingrélie. Espèce que je n’ai jamais eue sous les yeux, mais qui est facile à reconnaître à son écusson noir et à son cor- selet rose avec une large bande longitudinale noire au milieu. CATALOGUE DES LAMPYRIDES DE LA FAUNE EUROPÉENNE ET CIRCAMÉDITERRANÉENNE - Les noms des espèces dont les femelles sont encore inconnues sont précédés d’un astérisque. : r re || 49 Raymondi Muls. LAMPYRIDES VRAIS I. PELANIA Muls. - À mauritanica L. FsEsp.Afrn. scutellata Fairm. Tunisie. v obtusa Fairm. Maroc, Alg. * angustipennis Ern. Oliv. Alg. IT. LAMPYRIS Geofr. (Nyctophila Ern. Oliv.) 4 Libani Cast. Syrie. insignis Ancey ' nec © » 2 Reichei J. du V. v Bonvouloiri J. du V. | À 3 syriaca Baudi Syrie. 4 maculicollis Fairm. » *5 incisa Ern. Oliv. Anat.Casp. *6 caucasica Motsch. Cauc. #7 Heydeni Ern. Oliv. Baléares. 8 molesta J. du V. Italien. (Lampyris Auct.) 9 attenuata Fairm. Tun.Alss. 10 depressiuscula Mots. Géorg.russe. A1 orientalis Fald. Caucase. 12 noctilucaL.Eur.Cauc.Sib.AmAlgn. longipennis Motsch. Pyr. v Bellieri Reiche Frs.Port.Esp. 43 soror Schaum. Etr.Dalm.It. algerica. Ancey Algn, 44% brutia Costa Ital. Grèce. 415 LareynieiJ.du V.Corse,Sard.Malte, [Sicile. | 16 mucronata Ern.Oliv. Algr, , 17 Zenkeri Germ. Autriche. 48 membranacea Mots. Géorg.russe. Europ*.Syrie. v Letourneuxi Ern.Oliv. Egypte. #20 caspica Motscb. Casp. | 21 berytensis Fairm. Syr. *22 barbara Ern. Oliv. Algn. *23 mutabilis Ern. Oliv. Sic.Algr. 2% nervosa Ern. Oliv. Syr. Liu e\ 25 ambigena J. du V. Sic. — 4 splendidula L. Eur. Alg. Sicile. v hispanica Ern. Oliv. Esp.Port. III. LAMPRORHIZA Motsch. Europe. Farinesi Villa. Lombardie. 2 Delarouzei J. du V. Frs. 3 Boieldieui J. du V. . Frs.Ital. = 4 Mulsanti Kiesw. Fr.cent etsud. *5 Paulinoï Eru. Oliv. Esp.Port. IV. PHOSPHŒNOPTERUS Schauf. *L Metzneri Schauf. Port. PHOSPHŒNIDES I. PHOSPHŒNUS Cast. 4 hemipterus Geoffr. Europe. v coarctatus Ern. Oliv. Fr. v flavocinctus Ern.Oliv. Allem. v brachypterus Mots. Europe. v macropterus Ern.Oliv.Fr.cent, 2 Rougeti Ern. Oliv. France. LUCIOLIDES I. LAMPYROIDEA Costa. “ nigrescens Ern. Oliv. Syrie. * lucifera Reiche » -*3 maculithorax Gemm. » maculicoliis Muls. 4 dispar Fairm. Bosphore. 5 syriaca Costa Syrie. — 6 græca Cast. Naxos. II. LUCIOLA Cast. “1 judaïca Ern. Oliv. Syrie. 2 jtalica L. Europes. v illyrica Motsch. » v suturalis Motsch. P) v pedemontana Motsch. » v minuta Motsch. » obtusangula Motsch. » 3 mingrelica Mén. Autrs,Cauc. mehadiensis Fald. Cauc. v caucasica Mots. » 4 lusitanica Gharp. Eurs.Cauc. collaris Motsch. Russs. v minor Ern. Oliv. Port. EXPLICATION DES FIGURES Fig. 1 Pelania mauritanica G'. 2 Pelania angustipennis G'. 3 Nyctophila molesta c'. (Pygidium vu en dessous et bord 1 postérieur du dernier segment ventral.) 4 Nyciophila Heydeni C'. (Prothoraæ.) 5 Lampyris attenuata '; 52 prothorax; 5° élytre droite. 6 Lampyris orientalis G'. (Pygidium vu en dessus.) 7 Lampyris mucronata C'. (Pygidium vu en dessous et bord : _ postérieur du dernier segment ventral.) 8 Lampyris nervosa ©‘. (Prothorat.) 8 bis. Lampyris ambigena G'. (Prothoraz.) 8 ter. Lampyris mutabilis G'.'(Prothoraz.) 9 Lamprorhiza Paulinoï C'. (Pygidium vu en dessous.) 10 Phosphœnopterus Metzneri | | 11 Phosphænus hemipterus ©. (Prothorax, antennes, élytres.) « 12 Phosphænus Rougeti ©. — 12 élytre (la partie ombrée * figure le repli huméral.) - 4 13 Lampyroïdea nigrescens O'. 14 Lampyroïdea muculithorax G'. (Prothoraæ.) 15 Lampyroïdea dispar C'. (Prothorax.) 16 Lampyroïdea græca G'. (Prothorax.) — 16° Q. (Tête, pro- 4 thorax el élytres.) #4 17 Lampyroïdea syriaca G'. (Prothorax.) — 16° Oo: 8e pro- à thorax et élylres.) 18 Lampyroïdea lucifera G'. (Prothorax.) 49 Luciola judaïca O'. (Prothoraæ.) 20 Luciola italica O'. (Prothorazx.) PET. Ha Bugpoor Poijade, de, 72 des. 17) Le L'Abeille._Lar / PAU: Heille Z anpyrides. / Æ Z ae Bison Pot TS NOTES COMPLÉMENTAIRES À L'ESSAI SUR LES LAMPYRIDES Par Ernest OLIVIER NYCTOPHILA MOLESTA J. du V. — J'ai fait entrer dans la division Nyctophila les Lampyris, dont le dernier segment ventral est prolongé dans le milieu de son bord postérieur en un lobe linéaire, arrondi ou trian- gulaire. Ce caractère m’ayant paru constant et se retrou- vant également sur des espèces exotiques, je crois avan- tageux d'adopter définitivement cette dénomination pour une nouvelle coupe générique, ayant pour type le Lam- pyris Reichei de Jacquelin du Val. Les Z. conspicua Gyll., fuscipennis Guér. et plusieurs espèces encore inédites de ma collection provenant de l’Afrique australe et orientale, doivent entrer dans ce genre. Le N. molesta fait le passage entre les deux genres. Le dernier segment ventral, au lieu d’être prolongé comme chez le Reichei en une pointe linéaire ou trian- pulaire, présente un lobe arrondi, large et court, et médiocrement saillant au-delà des côtés qui avancent davantage que dans la plupart des autres espèces. Ce lobe est souvent réduit chez certains individus à une légère protubérance et parfois même devient presque L nul. Le mâle a été décrit et bien caractérisé par Jacquelin mdu Val (loc. cit.); la femelle est encore inédite. Cette dernière ressemble à celle du Raymondi. Elle en diffère surtout par son écusson grossièrement ponctué et forte- ment rétréci d'avant en arrière en un triangle à sommet mobtusément arrondi, tandis que chez le Raymondi il est mlégèrement pointillé et très peu rétréci d'avant en arrière, M de sorte qu’il est plus large à son extrémité qu’il n’est mlong sur son milieu. Les moignons élytraux sont très Variables ; ils sont ordinairement très courts et ne 2 NOTES COMPLÉMENTAIRES dépassent généralement pas ou très peu le mésothorax; ils sont fortement écartés, d’abord dilatés-arrondis à leur côté interne, puis plus ou moins rapidement rétrécis en une extrémité aiguë. LAMPYRIS ATTENUATA Faiïrm. — En décrivant le mâle de cette espèce, j’ai omis de mentionner les carac- tères importants qui suivent : tous les tibias, surtout les postérieurs et les intermédiaires sont fortement arqués en dedans ; les fémurs postérieurs sont grêles et longs et dépassent latéralement le bord marginal des élytres. J’ai reçu plusieurs exemplaires de cet insecte capturés par M M. Lataste, durant le cours de cet été, dans le sud de la Tunisie, où il paraît assez répandu. M. Valery Mayet m'en à communiqué également deux mâles et deux femelles, qu’il a trouvés accouplés dans l’île de Djerba sur un tronc caverneux d’olivier. é LAMPYRIS ZENKERI Germ. — Se trouve aussi en Italie, k. LAMPRORHIZA MULSANTI Kiesw. — Cette espèce a été abondante cette année, en juin, dans les environs de Moulins. A la fin de ce mois, les femelles déposent sur # les mousses et les feuilles des plantes basses, un nombre d'œufs variable d’après leur taille. Ces œufs sont d’un « blond doré, ronds, de la grosseur d’un grain de millet. « La fin du mois de juin est aussi Pépoque de lapparition 4 des premiers L. noctiluca et il m'est arrivé fréquem- ment de capturer des mâles de cette espèce à côté d’une femelle de Lamprorhiza; maïs je n’ai jamais pu cons- tater d’accouplement qu'entre les L. Mulsanti. + LAMPRORHIZA FARINESI Villa. — Cette espèce a été décrite d’abord dans l’Alterum supplementum coleopte- rorum Europæ, 1838, p. 62, puis dans les Actes de la société Italienne des sciences naturelles, vol. XI, 1868. M Cette seconde description est suivie d’une note dans M laquelie l'auteur dit que son espèce ne doit pas être M confondue avec le L. splendidula, que le premier indi- vidu qu’il en ait vu provenait des Pyrénées et que depuis M il en a rencontré d’autres en Lombardie, La courte « A L'ESSAI SUR LES LAMPYRIDES. 3 diagnose qu'il en donne est, du reste, complètement insuffisante et ne permet en aucune façon de reconnaître avec certitude l’insecte, qui, à en juger par la provenance pyrénéenne indiquée, doit être le L. Mulsanti. LAMPRORHIZA PAULINOI Ern. Oliv. — J’ai reçu plu- sieurs mâles de cette espèce, des environs de Hurdes (Espagne). PHOSPHÆNOPTERUS METZNERI Schauf. — La larve de la collection de Heyden, qui, suivant toutes les proba- bilités, doit être rapportée à cette espèce, porte une seule carène longitudinale sur le dos des trois segments thora- ciques; ceux de l’abdomen, au contraire, sont creusés d’un sillon longitudinal médian. Elle diffère donc de celle des Phosphænus hemipterus, dont elle a les dimen- sions, par ses taches orangées et la carène unique des segments thoraciques. PHOSPHÆNUS HEMIPTERUS Fourer, — D’après M. Gorham, cet insecte semble manquer en Angleterre. Je ne l’ai jamais capturé la nuit et n’ai pu constater moi-même sa phosphorescence ; mais M. Rouget m'’écrit qu'il a observé plusieurs fois des mâles émettant une n clarté très distincte. La larve que l’on rencontre surtout | dans les premiers jours d'octobre est lumineuse par intermittence ; mais la lueur qu’elle émet est de peu d'intensité. PHOSPHÆNUS ROUGETI Ern. Oliv. — Le 1er juin de cette année (1884), M. Lancelevée a capturé deux exem- plaires de cette rare espèce, accrochés à une tige de graminée (Brachypodium), sur les coteaux d’Orival, près Elbeuf. Il a bien voulu me communiquer l’un des deux que j'ai reconnu identique à l’exemplaire que j'ai décrit, sauf quelques légères modifications individuelles. Ainsi, sur l’insecte d’Orival, les reliefs du prothorax sont moins nets et les taches de ce même organe à peine marquées, les élytres dépassent légèrement la base du métathorax, | les stries de points varioliques sont, à la base, au nombre | de six ou sept, séparées par des intervalles saillants et + costiformes, le repli huméral est moins prononcé. Il est X NOTES COMPLÉMENTAIRES. acquis maintenant que cet insecte n’appartient pas au genre Phosphænus et ne doit même pas faire partie de la famille des Lampyrides. On ne peut, toutefois, pas lui assigner avec certitude la place qu'il doit occuper, puisque l’un des sexes est encore inconnu ; mais après l’examen approfondi des exemplaires que j'ai eus sous les veux, je crois que, jusqu’à nouvel ordre, on peut les considérer comme les femelles d’une espèce voisine de l’Æomalisus suturalis. L'avenir, qui nous réserve la découverte du mâle, nous dira si cette opinion est erronée. Moulins, 15 octobre 1884. PRÉCIS DES GENRES & ESPÈCES DE LA TRIBU + DES SILPHIDES DE L'ANCIEN-HONDE Les SrLpxipes constituent la tribu la plus importante - des Clavicornes ; ils comprennent, d’un côté, des très - grands insectes, tels que les Silphes et les Nécrophores, si connus par leurs formes variées, leurs mœurs et leurs … habitudes, vivant au grand jour et chassant leur proie, dont ils nous débarrassent ; de l’autre, une foule de petits insectes aux habitudes cachées, peuplant les grottes pratiquées par la Nature : monde souterrain hier encore inconnu, et que des explorations multipliées à l’envi ont découvert, surtout en France. Le nombre de ces derniers est si considérable qu’il serait nécessaire qu’un spécialiste, tel que 1 M. Abeille de Perrin, nous en donnât une bonne monographie; mais "très peu de ces cavernes disséminées en Europe, même en France, ayant été explorées, et, au dire de nos plus habiles, chacune ayant pour ainsi dire son espèce pro- “pre, le groupe déjà si nombreux devra s'étendre encore; il serait prématuré d'entreprendre une étude sérieuse sur ce sujet. Cependant, on nous a donné uné statistique Mu des grottes de France (M. Lucante), un catalogue de leurs habitants (MM. Bedel et Simon), tout récent et déjà incomplet ; les espèces de France ont été publiées çà et là par La Brülerie, MM. Abeille de Perrin, de Saulcy, etc., dans toutes sortes de Revues plus ou moins savantes, et ont soulevé des critiques et des discussions, dont le ré- sultat était plus utilitaire que scientifique (MM. Schau- : « luss, Reïtter) ; les espèces d'Italie (M. Baudi), celles d’Es- = pagne (M. de Uhagon), celles de Hongrie (MM. Schmidt, 4 2 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. Frivaldsky), etc., etc, restent inaperçues dans des recueils divers écrits en italien, en espagnol, en allemand, en hongrois, etc. Le Nous pardonnera-t-on d’avoir réuni, en un corps com- plet, la liste des espèces connues jusqu’à ce jour, avec les descriptions originales, et dans l’ordre qui nous a semblé plus généralement suivi. Quant aux Catops, Colon, etc., frères terrestres des ermites souterrains, amis de l’ombre et du silence, nous avons sous la main des travaux estimés, des monogra- phies même fort utiles; mais pourquoi, nous autres Français légers, nous contentant de notre idiome, som- mes-nous peu œrieux de l’anglais, qui résonne dans tous les coins de l’univers, et encore moins de l’allemand, cette langue si riche, si claire et si harmonieuse, qui nous cache tant de trésors scientifiques ou autres. Quel est celui de nos entomologistes qui pourra se servir des Catopsides de Murray, des Colons du D' Kraatz? Nos lecteurs les consulteront facilement dans notre reproduc- « tion, revue, corrigée et augmentée. E. Enfin, croyant que des insectes grands et connus, comme les Silphes et Nécrophores, ne laissaient lieu à aucune difficulté et qu’il n’y avait qu’un résumé clair et pratique à donner, nous les avons abordés tout joyeux et persuadé que la tâche était presque sans labeur. Mais 4 | nous avons trouvé la plus jolie des confusions, distribu- tion des genres, espèces et synonymies des espèces, tout M dans le vague et l’incertitude. En face de ce chaos, nous « nous sommes efforcé d’esquisser un travail comprenant un tableau synoptique des genres et sous-genres, des descriptions originales des espèces, leur synonymie, une synopse de celles qui nous sont connues en nature. Tels sont, en quelques mots, le plan et le but que . nous avons suivis dans ce modeste travail. Puisse- t- il : î être utile, c’est là notre seule ambition. \ nr — | À. Yeux nuls. SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 3 TRIBU DES SILPHIDES Antennes de 10-11 articles, graduellement épaissies ou terminées par des articles plus grands, rarement subfili- formes. Parapleures du métathorax libres. Abdomen de 6 segments. Hanches antérieures cylindroconiques sor- tant des cavités cotyloïdes. Hanches postérieures rappro- chées l’une de l’autre, rarement écartées. Trochanters appuyants. Cuisses postérieures dépourvues de coulisse | pour recevoir les jambes. Tarses de 5 articles, articles simples au moins aux postérieurs; tarses antérieurs quelquefois de # articles. Tableau synoptique des genres. B. Ecusson distinct, triangulaire. C. Prothorax plus long que large. D. Hanches postérieures écartées l’une de l’autre. PHOLEUON Hampe. D’. Hanches postérieures presque contigués. Orvorus Mir, ©. Prothorax plus large que long. D. Corps convexe. Dernier article des palpes maxil- laires beaucoup plus court que le pénultième, co- nique ou subuliforme. E. Corps ovale allongé. Prothorax dilaté-arrondi au milieu, de là rétréci par devant. Elytres plus larges à la base que le prothorax, leur bord latéral réflé- chi. Mésosternum caréné. Drimeorus Milr. E’, Corps ovale. Prothorax ayant sa plus grande lar- seur à la base, qui est aussi large que celle des élytres et lui est étroitement jointe. BarTayscia Schiædt. E”. Corps ovale. Prothorax ayant sa plus grande lar- - geur à la base, qui est plus étroite que celle des élytres, ses angles postérieurs impressionnés avec le rebord réfléchi. Mésosternum caréné, la carène élargie en avant en une petite dent. SPELÆOCHLAMYS Dieck. D’, Corps déprimé. Menton muni au bord postérieur d’angles spiniformes prolongés par derrière. 4 : SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. E. Antennes courtes, massue ovale serrée, reçue * dans un article cupuliforme, logée dans une gout- tière dorsale du prothorax. Elytres laissant à dé- couvert les 5 derniers segments de l’abdomen. PLarypsyLLa Ritzema. E’. Antennes longues, grêles, peu épaissies vers l’ex- trémité, logées sous le prothorax. Elytres couvrant l'abdomen. . LepriNus Muir. B’. Ecusson non visible. Antennes presque aussi longues que le corps. Elytres ovales, gonflées, soudées à la suture, Hanches postérieures écartées l’une de l’autre. Leproperus Schmidt. A’- Yeux distincts. B. Antennes de 11 articles, épaissies graduellement, ou terminées par 3-5 articles plus grands. C. Dernier article des palpes maxillaires plus petit que le pénultième, conique. D. Antennes plus ou moins menues, les 5 derniers articles épaissis, 8° plus petit que 7e et 9e. S CarTops Payk. D’. Antennes comprimées, peu épaissies vers l’extré- mité; 8° article égal à chacun de ceux qui le touchent. CATOPSIMORPHUS Aubé. D”. Antennes assez courtes, en massue, 8° article plus grand que le 7°. Cocon Herbst. C?. Dernier article des palpes maxillaires peu différent du pénultième, ovale ou cylindrique. ! D. Antennes épaissies peu à peu distinctement avec M les 3 articles terminaux plus grands. 4 E. Stigmate prothoracique visible. Elytres subparal- « lèles, tronquées à l’extrémité. Necropes Leach. « E’. Stigmate prothoracique non visible. Elytres sub- « arrondies à l’extrémité. SILPHA L. D’. Antennes filiformes ou avec 5 articles terminaux « distinctement plus grands. E. Jambes garnies de poils raides au bord externe. F. Prothorax fortement rétréci par derrière, PreroLoMA Gyl. F’. Prothorax ayant sa plus grande largeur par der- rière, rétréci par devant. NecropxiLus Latr. u ir $ LEPTODERIDÆ. | 5 E’. Jambes garnies de fines épines au bord externe. | AGYRTES Frœhl. ln B’. Antennes de 10 articles apparents, terminées par une très grande massue de 4 articles perfoliés. l. Necropxorus F. LEPTODERIDÆ. M. Elzéar Abeille de Perrin s’étant occupé de ce groupe avec le plus grand soin et l’ayant enrichi de plusieurs espèces françaises, y a établi des genres et des sous- genres, qui nous semblent y apporter une grande clarté. Nous reproduisons, pour nos lecteurs, le tableau synop- tique qu’il en a donné dans ces derniers temps. Tableau synoptique des Leptodérides. À. Elytres à bords latéraux convexes et à repli nullement visible par dessus. B. Ecusson peu visible, en réalité très court et s’éten- dant tout le long de la base du prothorax. C. Elytres glabres. 4. Leproprrus Schmidt. C. Elytres velues. S.-5. Propus Ab. Per. B’. Ecusson normal. G. Elytres de la longueur du corps. Prothorax subcy- lindrique et étranglé. 2. ANTROCHARIS Ab. Per. C’. Elytres plus longues que le corps. Prothorax sub- plan et peu resserré avant la base. | S-g. Draprysius Ab. Per. À’. Elytres à bords au moins en partie tranchants et - visibles par dessus. B. Tarses antérieurs 4-articulés G'. 3. Orvorus Milr. B’. Tarses antérieurs 5-articulés G. GC. Repli des élytres mince. Avant-derniers articles antennaires brusquement renflés à leur sommet. 5. PHoLEUON Hampe. (É or des élytres très large. Avant-derniers articles des antennes renflés de la base au sommet. 6. Drimeorus Milr. In | Prothorax à bords, surtout postérieurement, tout à fait | tranchants, translucides, relevés et séparés du disque par | un sillon ou une dépression longitudinale. k 6 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. A. Pattes et antennes d’une longueur démesurée.Elytres en- tièrement arrondies à l'extrémité. Cyropromus Ab.Per. A. Elytres très acuminées et divariquées au bout. 7. SPELÆOCHLAMYS Dieck. I — LEPTODERUS (z:rrûc, menu; dcpn, cou). Schmidt, Illyr. Blat. 1832. 30. — Sturm. Deuts. Ins. xx. 1849. p. 93. pl. 376. « f. a. — Stagobius Schiœdt. Dansk. Vidensk. 1849. p. 15. pl. 4. Pas d’yeux. Antennes de 11 articles, presque de la lon- « gueur du corps, le 7° et les 3 derniers renflés un peu au « bout. Mandibules bidentées à l’extrémilé, avec le bord interne garni de soies serrées. Mâchoires avec un crochet . corné à l'extrémité du lobe interne. Palpes maxillaires «= filiformes, dernier article menu et de moitié plus court - que le pénultième, en pointe. Menton transverse, rétréci par devant, bord postérieur droit. Languette profondé- ment incisée, barbue. Palpes labiaux de 3 articles, fili- formes. Tarses G‘ de 5 articles, antérieurs Q de 4 seule- ment. Tête allongée, rétrécie peu à peu par derrière. Prothorax plus de 2 fois aussi long que large, cylindri- que, un peu étranglé postérieurement. Ecusson nul. Ely- tres ovales ou oblongues, soudées à la suture, fortement convexes. Hanches postérieures écartées l’une de l’autre, Vivent dans les grottes de Carniole. 4 1. LEPTODERUS (1) HOHENWARTI Schmidt. Ilyr. Vochenb. 1832." no 3. p. 9. — Sturm. Deuts. 1ns xx. 4849. 97°. pl. 376. Khevenh, M Vien. Zool. Bot. 1. p. 105. Jacq. Duv. Gen. Col. pl. 38. £. 190. — Troglodytes Schiœdt. Fn. subt. 1849. 15. pl. 1. f. 1. — Long. 8; larg. 3,5 mil. — Grottes de Carniole, Zavinka, Adelsberg et« d'Istrie. : D Tête et prothorax étroits, brun de poix, lisses et très” luisants, celui-ci cylindrique, un peu étranglé au delà du milieu; élytres grandes, en ovale large, renflées, d’un. (1) Leptodirus est aussi régulièrement formé que Leptoderus, car les Hel- lènes disent dep", aussi bien que dep" ; mais si Schmidt lui-même a préférés le deuxième (et il a dit en 1852 Leptoderus angustalus, sericeus), pourquoi forcer les écrivains de nos jours à suivre la première orthographe. D'ailleurs, « n'est-ce pas une rectification tout à fait insignifiante ! Il n’en serait pas de“ mème s’il s'agissait de corrections fort génantes comme ces changements de noms, maintenant en vogue en Allemagne, où, sous prétexte de rendre & LEPTODERIDÆ : LEPTODERUS. 7 brun marron clair, transparentes comme le verre, lisses, mais un peu moins luisantes que la tête et le prothorax. Antennes et pattes longues, grêles et d’un brun-marron jaunâtre clair, comme les palpes, luisantes. Poils des antennes d’un jaune rougeûtre. v. LEPTODERUS SCHMIDTI Mots. Et. V. 1856. 35*. — Grottes de | Treffen, Carniole, Laïbach. | Forme plus convexe que celle du Zohenwarthi et près du double plus grand; prothorax plus allongé; élytres plus distinctement ponctuées et plus obtuses postérieu- rement. Ce n’est qu’une variété de grande taille de l’Æohen- warthi, selon M. Ab. de Perrin. 2. LEPTODERUS ANGUSTATUS Schmidt Laïb. Zeit. 1852. no 146. Siet. Zeit. 1852. 380. — Sturm. Deuts. Ins. xxir. 83* pl. 406. — Long. 5-6 mill. — Carniole, Grotte de Voleja Jama. Brun-marron, lisse, très luisant. Tête baissée, brun- marron, luisante, sans trace d’yeux, avec quelques points épars, surtout vers la bouche, dont les parties sont rouge- brun clair. Antennes très longues et déliées, brun-rouge clair, les derniers articles d’un brun jaune, 7, 9 et 10 épaissis au bout, dernier au milieu, tous, surtout le der- nier, garnis de poils jaune-rougeâtre écartés. Prothorax un peu plus long que la tête, de même couleur, ayant sa chacun son droit, on remplace souvent à la légère des noms répandus par d’autres soi-disant antérieurs, publiés par de vieux auteurs ignorés. On va même jusqu'à rétablir un nom abandonné par l’auteur lui-même, comme fautif, par exemple, au lieu des noms du Systema Eleutheralorum de Fabricius, noms qui sont l'expression des dernières idées de cet auteur, on revient à ceux de ses ouvrages plus anciens : c’est absolument comme si on ne voulait pas tenir compte des errala après l'impression. Un genre de corrections dont personne ne parle, sans doute parce qu’elle est moins génante, tend à s'établir : c’est celle d'ajouter un aux dérivés des mots commençant par une voyelle aspirée, telle que Halfica pour Al/fica. Ge | puritanisme n’est pas toujours sans danger; en grec bien des mots sont … aspirés ou non, l'esprit rude n’a pas toujours été admis, l’usage fréquent l’a parfois fait négliger ; dans la dérivation, il n’est pas toujours admis; il est rem- placé souvent par un autre signe que l’'H, Nous recommanderons donc ici un -peu de prudence si l’on ne veut pas s’exposer à se corriger de ses corrections intempestives. D'ailleurs il est fort ennuyant de chercher beaucoup de mots | sous deux rubriques différentes. 8 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. plus grande largeur au milieu, fortement échancré sur les côtés de là jusqu’à la base, de sorte que la partie pos- M térieure est considérablement plus étroite et également étranglée. Surface de la tête et du prothorax lisse, très luisante, vue au microscope, très finement aciculée, et par- semée de plus gros points. Elytres en ovale allongé, con- vexes, étranglées aux épaules, un peu déprimées dans la ; | région scutellaire, fortement acuminées par derrière et arrondies au bout séparément, marron clair ou brun rouge, très luisantes, paraissant polies; à la loupe, on y aperçoit des aciculations et des points fins. Dessous, avec la coloration, l’éclat et la transparence du dessus. Pattes très longues, déliées, de la couleur des élytres. Tarses plus brun-jaune, ongles longs et pointus ; pubescence d’un jaune-rougeâtre clair. — G'Tarses antérieurs de 5 arti- D cles, dont le 1° grand, cordiforme comme les suivants quiyont en diminuant. — Q Un peu plus grand, avec les élytres plus ventrues, les tarses antérieurs de 4 articles, d’égale épaisseur, le 127 aussi long que les 2 suivants en- | semble; articlé ongulaire de la longueur du 17. — Se dis- M tingue du Aohemvarti par sa taille plus petite, ses élytres bien plus étroites et son prothorax plus large. 3. LEPTODERUS SERICEUS Schmidt. Laiïb. Zeit. 1852. no 146. Stet. Zeit. 1852. 382. — Sturm. Deuts. Ins. xxn. p. 86*. pl. 247. — Long. 4,6 -5,6 mill. — Basse-Carniole, Grottes de Cuba dol. — Mazern, Mooswald, God. Jama. | Facile à reconnaître de l’angustatus par une forme toute autre, les élytres densément ponctuées, pubescentes et une taille moindre. Tête abaissée, plus courte et sans trace d’yeux ; front lisse entre les antennes, avec quel- ques points écartés, plus densément ponctué vers la = bouche, chaque point muni d’un poil fin; parties de la bouche plus claires, plus jaune-rougeâtre. Antennes très longues et grêles, diffèrent de celles des deux autres es- pèces, 22 article aussi long que le 3°, 8e le plus menu, 9 et 10 peu épaissis au bout, apical plus épais, aussi long que les deux précédents ensemble, les 4 derniers articles jaune-rougeâtre, les autres brun-rouge, tous garnis dem poils, les articles les plus clairs cependant garnis de poils jaunes plus serrés. Prothorax aussi long et aussi * LEPTODERIDÆ : ANTROCHARIS. 9 large que la tête, presque cylindrique, court, peu rétrécie après le milieu, lisse et luisant, dessus à points écartés, munis d’un poil court. Au microscope, la tête et le pro- thorax paraissent garnis comme d’un réseau de mailles. Elytres laissant à découvert la pointe de l’abdomen, con- vexes, ovales, étranglées aux épaules, en pointe obtuse et arrondie par derrière, brun-rougeâtre, à peine plus claires que la tête et le prothorax, luisantes, transparentes, à || points assez forts et serrés, munis d’un petit poil jaune, _soyeux. luisant, ce qui rend la surface terne. Dessous densément et finement ponctué, très finement pubescent.. Pattes très longues et grêles, de la couleur du corps, tarses jaune-rougeâtre clair, pubescents de même couleur. — O Tarses antérieurs de 3 articles, 1% un peu épaissi. Q d'un quart plus grand que G', à élytres plus ventrues, articles des antennes un peu plus courts, antérieurs de 4 articles égaux. HI — ANTROCHARIS (ävrpov, antre; yaipw, aimer) Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. Sépar. 11*. Antennes à 2° article tout au plus de la longueur du suivant, au lieu d’être sensiblement plus long. Elytres | allongées, ovales, très convexes ; repli à bord supérieur nullement tranchant et nullement visible par dessus; vu par côté, ce repli est peu large, il a sa plus grande lar- geur tout à fait à la base et va en décroissant de la base au sommet, au lieu d’être renflé peu à peu de la base au tiers antérieur et aminci des 2/3 à l’extrémité. Du reste, tous les caractères des Pholeuon. Ce genre, par son repli nullement visible par dessus, s'éloigne de tous les autres Silphides aveugles, et se rap- proche des Leptoderus, dont il se distingue nettement par la forme de son écusson. Les proportions des an- “ennes et la forme du repli le séparent des Pholeuon. Ils sont tous Français, tandis que ceux-ci sont étrangers à la France. M. Abeille de Perrin avait d’abord publié ce genre sous | Je nom de Antrodietus, qu’il a dû changer à cause d’un | genre d’Arachnides, connu sous ce nom. 1: 10 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 4. ANTROCHARIS QUERILHACI Lespès, An. Sc. nat. 4° sér. Wir. « 50. 1858. pl. 17. f. 16 et 10. (Pholeuon). Fairm. Fr. soc. « Ent. 1859. 31*. 13. pl. 1. f. 1. — Long. 3,5 mill. — Grottes de Bédeilhac, Niaux, Lombrive et Sabart, près de Tarascon (Ariège.) Ferrugineux ou brun, corps entièrement pubescent. Tête allongée, yeux nuls. Antennes filiformes, insérées dans une fossette latérale de la tête, 7° article et 3 derniers « épaissis, 8° petit. Prothorax arrondi en avant, rétréci en M arrière, angles postérieurs droits. Ecusson très petit, triangulaire. Elytres ovales, arrondies postérieurement. Ailes nulles. Pattes allongées ; tarses simples, antérieurs « de 5 articles c', de 4 ©, intermédiaires et postérieurs de 5. i S'éloigne pour la forme des Leptoderus et ressemble entièrement aux Pholeuon, mais le 1‘ article des antennes est un peu plus long que le 2°, ce qui n’existe pas chez les vrais Pholeuon, non plus que chez les Drimæotus. Ce. scul caractère ne suffit pas pour le séparer du 1€ genre. 2. ANTROCHARIS DISPAR Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1818. 3 Sépar. 12*. — Long. 3,2 mill. — Ariège, grottes de Fontsaint, Lherm et Crampagna. 4 Rouge testacé, pubescent, allongé, très convexe.Antennes très allongées, un peu plus c' que Q. Prothorax pointillé guilloché, aussi long qüe large, fortement échancré dem chaque côté au-dessus du milieu. Elytres très convexes, modérément allongées, arrondies ensemble au sommet, un peu arrondies chacune à la suture, fortement ridées transversalement. Pattes allongées. E: Très voisin du Querilhaci Lespès et confondu avec lui, « il en diffère par ses antennes sensiblement plus longues, surtout sur leurs derniers articles, un peu plus longues F g' que Q. ; 3. ANTROCHARIS MESTREI Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. Sépar. 12*. — Long. 4 mill. — Grottes de l’'Homme-Mort, prés Puissert (Ariège), et de Nebias (Aude). ? Rouge testacé, allongé, pubescent. Tête assez large,“ mais à museau étroit et allongé. Antennes dépassant la » moitié du corps, à articles allongés. Prothorax moins large à la base que long, convexe, à côtés assez fortement LEPTODERIDÆ : ANTROCHARIS. 11 | échancrés avant la base, bien arrondis au sommet, ponctué très dru. Elyÿtres trois fois longues comme le prothorax, ayant leur plus grande largeur un peu après le milieu, fortement rétrécies au sommet, qui n’est pas arrondi, comme chez le dispar, ni prolongé comme chez le cau- datissima, fortement ridées transversalement. Tarses | antérieurs de 5 articles GO", avec les deux premiers élargis d’une façon tout à fait anormale et n’ayant de similaire que dans l’Oryotus Schmiditi. Rappelle par ses élytres ridées les Querilhaci et dispar, || il en diffère à première vue par sa grande taille, ses élytres acuminées et surtout la dilatation oi en des tarses cf. 4. ANTROCHARIS CAUDATA Ab. Per. Fr. Soc. Ent. 214. | Pholzuon) 2*, — Long. 3 ; larg. 1 mill. — Grotte de Vallon (Ardèche). Fous assez ns très brillant, pubescent. Tête à peine plus longue de la base au labre que large entre les antennes, à ponctuation très éparse, convexe, à dernier article des palpes large et court. Antennes n’atteignant pas l'extrémité du corps. Prothorax aussi large à la base que long, à côtés à peine arrondis vers le sommet, peu échancrés avant la base, à angles postérieurs un peu moins ouverts que l’angle droit, convexe, à ponctuation très éparse, base droite. Elytres 3 fois plus longues que le prothorax, moins de 2 fois aussi larges dans leur plus grande largeur que la base du prothorax, à épaules nulles, s'élargissant médiocrement jusqu'aux 2/5°5 antérieurs, rétrécies de là au sommet, très acuminées et prolongés à leur extrémité, où elles sont arrondies séparément, cou- vertes d’une ponctuation moins fine et moins espacée que celle du prothorax, mais ne formant sous aucun jour des rides transversales. Pattes relativement courtes, jambes antérieures arquées, les autres presque droites. — G‘ An- tennes atteignant l’extrémité du corps ; tarses antérieurs (… de 5 articles, les 2 premiers assez fortement, le 3e moins | et le 4 à peine renflés. Distinct par sa taille très petite, par son prolongement caudal, par son aspect très brillant dû à la ponctuation espacée, par la brièveté de la tête et le prothorax presque carré. 12 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. o. ANTROCHARIS CAUDATISSIMA Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. « Sépar. 13*, — Long. 2,8 mill. — Grotte de Vallon (Ardèche). Roux, brillant, pubescent. Tête assez large. Prothorax * aussi large à la base que long, convexe, à côtés peu « échancrés vers la base, peu arrondis au sommet, ponctué « très éparsement. Elytres 3 1/2 fois longues comme le prothorax, étroites, ayant leur plus grande largeur près de la base, rétrécies de là au sommet, très acuminées et très fortement prolongées au-delà de l'abdomen, arron- + dies séparément au bout, ponctuées plus dru que le pro- thorax, nullement ridées. Tarses antérieurs à 2 premiers articles fortement élargis G'. Se distingue à première vue du caudata par sa forme très allongée, aussi allongée ©, que caudata G', ses élytres très prolongées postérieurement et les tarses anté- rieurs G' deux fois plus larges que ceux du caudata. Les autres espèces se distinguent par leurs élytres ridées, leur prothorax plus ou moins cordiforme, etc. xx — ORYOTUS (opücow, creuser) Miller, Vien. Zool. Bot. Ver. 1856. vi. p. 627. Antennes de 11 articles, très longs et grêles, les 3 der- niers articles épaissis vers l'extrémité, 8° cependant un + peu plus étroit que le précédent et les 3 suivants. Labre « très légèrement sinué. Mandibules 4-dentées au bout, les « 2 dents intermédiaires très petites. Lobe maxillaire 4 externe pubescent en-dessus, interne muni au bout d’un petit crochet ; palpes maxillaires de 4 articles, le dernier subuliforme. Menton profondément échancré en-devant, « palpes labiaux de 3 articles. Pattes longues et grêles, « tarses antérieurs de 4 articles dans les 2 sexes, intermé-" diaires et postérieurs de 5 ; les 2 premiers articles des « tarses antérieurs dilatés G'. — Ce nouveau Troglodyte, « de forme allongée et étroite comme le Catops augustatus, « fait, avec le Pholeuon augusticolle, découvert en Hon-« grie, à l'extérieur aussi bien que dans la forme des parties de la bouche, particulièrement les mandibules w dentées au bout et ensuite les tarses antérieurs de 4 ar-m ticles, un passage complet entre les genres Catops,… Bathyscia et Leptoderus. Ce dernier genre doit faire LEPTODERIDÆ : ORYOTUS — CYTODROMUS. 13 || un groupe particulier dans la famille du SYphides, et ne présente pas d’étroite affinité avec les Anisotomides ou les Scydmænides, mais est en relation plus intime avec les Bathyscia. . "1. ORYOTUS SCHMIDTI Millr. Vien. Zool. Bot. Ver. 1856. p. 627*. . pl. vi. Ê. 1. — Long. 3,4 mill. — Grotte de Voleja jama (Carniole). Allongé, étroit, très légèrement convexe, jaune-ferru- gineux uniforme, vêtu d’une pubescence jaune, serrée, luisante. Antennes presque de la longueur du corps, de 11 articles, 1 renflé, les suivants longs, étroits, 7° et les trois derniers un peu plus épais que les précédents, der- nier en pointe obtuse. Prothorax très finement et densé- ment ponctué, de chaque côté un peu au-dessus du milieu, avec une impression profonde ponctiforme, un peu plus long que large, arrondi sur les côtés, profondément sinué au-dessous du milieu, légèrement échancré en arc par derrière, angles postérieurs allongés, pointus. Elytres marquées de rides transverses très fines, irrégulières et indistinctes, près de trois fois aussi longues que le pro- thorax, un peu plus larges à la base que celui-ci, légère- ment arrondies sur les côtés, graduellement rétrécies vers la pointe, dépassant l’abdomen. Pattes longues et grêles; tarses antérieurs G' avec les deux premiers articles dilatés, le 1° aussi long que les 3 suivants ensemble, 2° de moitié plus étroit que le 1° et de la longueur du 8°. IV — CYTODROMUS (x0Toc, cavité; dpouèc, qui court) Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. — Sépar. 11*, Corps peu convexe. Tête large et courte, Antennes très “minces et très longues, 2° article un peu plus long que 1" le 3. Palpes maxillaires à dernier article très court et mL itriangulaire, pointu. Prothorax large, non rétréci à la base, à peine convexe, profondément creusé de chaque côté d’une gouttière qui fait paraître les bords comme transparents. Ecusson médiocre, triangulaire. Elytres ovales, dépassant de beaucoup l’abdomen, nullement en pointe au sommet; repli à bord supérieur très tranchant et visible presque jusqu’au sommet, très large aux épaules et décroissant très rapidement de là aux deux tiers. Pattes | très allongées. 14 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. Diffère des Pholeuon par la forme du repli. La sculp- ture du prothorax l’éloigne considérablement de tous les autres genres, excepté du genre Spelæochlamys, qui est trapu, a les antennes et les pattes courtes et dont le repli ne décroît pas rapidement au-dessous des épaules. 1. CYTODROMUS DAPSOIDES Ab. Per. Fr. Soc. ent. 1875. CLxxx*. — Long. 3,8; larg. 1,8 mill. — Grotte du plateau des Lantes (Drôme). Fauve, large, moins convexe, couvert d’une pubescence | fine et uniforme. Tête assez courte, vertex peu convexe, obsolètement fovéolé, ponctuation fine et serrée avec des points plus forts et écartés. Antennes assez écartées, n’atteignant pas tout à fait l'extrémité des élytres, minces, à articles allongés, 1° beaucoup plus robuste que les autres, renflé au sommet, 2° à peu près aussi long, moins épais, arqué, 3° un peu plus court, aussi minces que les suivants qui sont subégaux, 7° et 9° un peu plus longs et plus épaissis à l’extrémité, les deux derniers plus courts et épaissis de même. Prothorax peu convexe, un peu plus large à la base que long, insensiblement rétréci dans le bas, se rétrécissant à partir du milieu en courbe peu marquée, vers le devant, angles de devant arrondis, pos- « térieurs aigus et fortement prolongés en arrière; côtés bordés dans leur tiers postérieur d’une profonde gout- « tière, translucide, à rebord élevé; au milieu on aperçoit « une dépression longitudinale réduite parfois à une fos- sette obsolète; ponctuation fine et serrée. Ecusson grand et pointu, angulaire. Elytres larges et peu convexes, 21/3 « fois plus longues que le prothorax, un peu plus larges « que lui à la base, très peu élargies au milieu, angle hu- = méral bien accusé, arrondi ; rebord net et tranchant, visi- ble en dessus dans toute la longueur de l’élytre, épipieures «« larges à la base, diminuant progressivement, nulles aux 4/3; strie suturale profonde et bien marquée jusqu'au bout ; quelques autres stries rudimentairés ; toute la sur- = face couverte de points très petits et très serrés, formant = d’imperceptibles rides transverses et produisant un aspect mat et soyeux ; sommet régulièrement arrondi. Dessous sculpté comme les élytres. Hanches antérieures contiguës, spi ou dti db dut) î. ke a à LEPTODERIDÆ : PHOLEUON, 15 intermédiaires séparées par un mince intervalle, posté- rieures un peu davantage. Trochanters armés d’une petite épine courte, robuste et un peu arquée. Pattes très allon- gées; tarses antérieurs courts et de 4 articles, les autres très allongés, de 5 articles. N — FHOLEUON (ow)évu, se cacher dans une grotte) Hampe, Vien. Zool. Bot. Ver. 1856. vi. p. 465. Palpes maxillaires à dernier article sécuriforme. An- tennes de 11 articles, à peine épaissies vers l’extrémité, articles allongés, les 4 derniers plus courts que les autres. Veux nuls. Ecusson triangulaire. Pro-, méso- et métas- ternum carénés. Hanches postérieures écartées. Tarses postérieurs de 5 articles, antérieurs de 4 ©. 1. PHOLEUON PLUTO Reitr. Deuts. Ins. Zeits. 1881. 214. 27. — Long. 5-6 mill. — Croatie : grotte du mont Velebit. La plus grande espèce du genre. Forme du leptoderum, mais plus grand, même coloration et même pubescence. Antennes presque de la longueur du corps; tous les arti- cles, à l’exception du 1 qui est plus court et plus épais, presque d’égale longueur et de même ténuité; le pénul- tième non raccourci, seulement très indistinctement épaissi en nœud à l’extrémité. Tête un peu plus étroite que le prothorax, plus longue que large, densément ponctuée, ainsi que celui-ci, parfois indistinctement ponctuée. Prothorax presque carré, très peu plus long que large, légèrement sinué sur les côtés au devant des angles postérieurs qui sont aigus, presque pointus; bord basal bisinué, angles antérieurs arrondis et un peu rabat- tus. Ecusson très petit, triangulaire. Elytres en ovale long, quatre fois aussi longues que le prothorax, dilatées-ar- rondies avant et au milieu, terminées en pointe comme dans les Antrocharis ou quelques Mastiqus, convexes légèrement en dessus, plus fortement vers le bout, ponc- tuées densément et finement, mais bien plus distincte- ment que le pronotum, suture insensiblement élevée en toit vers la pointe; bord latéral très étroitement rabattu, près des épaules assez largement et assez fortement ré- fléchi, Pattes très menues et longues, jambes avec de fines DL ÉTPEPMET EN NS 16 | SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. épines terminales; tarses longs, de 5 articles, ongles grêles, simples. Diffère de toutes les espèces de Hongrie et des Balkans, par les antennes extraordinairement longues, dont les pénultièmes articles ne sont pas plus courts (s’éloignant aussi par là des Antrocharis des Pyrénées), et les élytres acuminées, enfin par le corps bien plus grand. 2. PHOLEUON LEPTODERUM Friv. Vien. Zool. Bot. Ver. vir. 1851. p. 44. 2”. — Grotte de Funacza, au sud du comté de Bihar. Ressemble beaucoup à première vue au Pholeuon an- gusticolle, il s’en distingue par sa couleur plus claire, son prothorax un peu plus étroit, ses élytres plus convexes, et particulièrement par la longueur plus considérable des antennes et des tarses. Tête carrée, densément et finement ponctuée, garnie de poils jaune-brillant, marquée sur le front d’une légère fovéole. Antennes de 41 articles grêles et longues, un peu plus longues que le corps, 1* article peu épais, les 6 suivants allongés, les 3 derniers plus «« courts, 7-10 fortement élargis à l'extrémité, demi-ovale, Prothorax à peine plus long que large, assez convexe, jaune-brun, très finement et densément ponctué, vêtu = d’une pubescence soyeuse d’un jaune luisant; bord anté- rieur légèrement échancré avec les angles saillants, côtés dilatés-arrondis, avant le milieu, fortement sinués par derrière ; bord basal presque droit, avec les angles large- ment angulaires. Ecusson large, triangulaire, finement ponctué. Elytres en ovale long, très convexes, et munies 4 ù d’un mince rebord, d’un brun jaunâtre, densément et fi- «« nement ponctuées, aciculées, ainsi que le pronotum, avec «« une pubescence soyeuse, d’un jaune plus luisant; base visiblement plus large que le prothorax, avec les angles F huméraux arrondis, ayant leur plus grande largeur der- «« rière le milieu, arrondies chacune à la pointe. Pattes lon- gues et grèles ; tarses antérieurs G' élargis, de 5 articles, « ceux de la © de 4; tarses intermédiaires et particulièré- ment les postérieurs très grêles et allongés, 5 articules M dans les deux sexes; premier et dernier articles d’égale longueur, les trois intermédiaires à peine plus in que le premier. ‘4 | | l | | 3. PHOLEUON ANGUSTICOLLE Hampe. Vien. Zool. Bot. vir. 1857. le LEPTODERIDÆ : DRIMEOTUS, 17 p. 463*.— Long. 4,6 mill. — Hongrie, grotte de Vuntsanze, dans les monts de Bihar, aux frontières de Transylv., à 4,500 pieds d’altitude. Ovale-oblong, brun, luisant, soyeux de fauve. Tête en carré ailongé, densément pubescent de jaunâtre, pubes- cence couchée, très densément et profondément ponctué, la place des yeux légèrement creusée et rebordée; an- tennes grêles, beaucoup plus longues que la tête et le prothorax, les 7 premiers articles longs, allongés, les 4 derniers très peu plus épais et beaucoup plus courts que les autres, 7° seulement peu plus long que le 8, dernier conique en pointe; prothorax aussi long que large au milieu, graduellement rétréci par devant, sinué par der- rière, un peu après le milieu sur les côtés, et rétréci ainsi ésalement par derrière, convexe transversalement; bord - antérieur profondément échancré, angles antérieurs sail- Jants, bord basal coupé droit, avec les angles droits; sur- face très finement et densément ponctuée, avec une pu- bescence délicate jaune-rougeâtre. Ecusson large, trian- sulaire, très finement et densément ponctué et pubescent. Blytres en ovale allongé, un peu plus de moitié plus larges que le prothorax au milieu, près de trois fois aussi longues que celui-ci, très convexes, arrondies aux épaules, visiblement plus larges à la base que le prothorax, côtés à rebord tranchant, très densément et finement ponctuées, avec de fines rides transverses, et une pubescence soyeuse jaune. Pattes longues et grêles. Très voisin des ZLeptoderus, il en diffère par la pré- sence d’un écusson, le sternum caréné, le dernier article des palpes maxillaires subulé, etc., des Catops par les hanches postérieures très écartées, etc. 4 PHOLEUON GRACILE Friv. Wien. Monats. v. 1861. 387. Ab. 1v. p. xx1. Grotte du sud du comté de Bibar (Hongrie). 9. PHOLEUON MERKLI Friv. Termes. Fuset. 111. 1879. D. 232. Balkans, Var. ajfine Friv. — Var. simile Friv. VI — DRIMEOTUS (ôctuuvc, fin) Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. 1856. vi. p. 635. Antennes de 11 articles, longues, 1er . menus, épaissis vers le bout à partir du 7€, 8 plus court et plus « étroit que le précédent et les 3 suivants, dernier pointu. 18 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. Labre très légèrement sinué. Mandibules 4-dentées au M _ bout, les? dents intermédiaires plus faibles. Palpes maxil- laires de 4 articles, dernier subulé. Menton profondé-" ment échancré en devant ; palpes labiaux de 3 articles, le 3 aussi long que 1. Yeux nuls. Tarses antérieurs G' 5-, Q" 4-articulés, postérieurs de 5 articles dans les 2 sexes. Elytres avec 3 côtes légères et le rebord latéral replié en « carène tranchante. Le genre Drimeotus diffère des Catops par les tarses an- térieurs 4-articulés © , ainsi que par la conformation par-« ticulière des élytres dans ce groupe. Il a le faciès du Pholeuon angusticolle. 4 1. DRIMEOTUS KOVACSI Mir. Vien. Zool. Bot. Ver. 1856. vr. p. 626%. k. — Long. 3,4 mill. — Grotte de Igriez et de Knoch, près Fériuse, comté de Bihar (Hongrie). Ovale-allongé, jaune-ferrugineux unicolore, vêtu d’une pubescence jaune luisante. Tête, ainsi que le prothorax, très finement et densément ponctués. Prothorax légère- ment convexe, finement et densément pubescent, un peu plus large que long, dilaté-arrondi sur les côtés au-des-« sus du milieu, rétréci vers le sommet, sinué au-dessous du milieu, d’égale largeur vers la base, bord postérieur échancré en arc large, d’où les angles postérieurs un peu“ aigus; bord antérieur presque droit, angles antérieurs cependant avancés, pointus. Elytres légèrement convexes,« garnies de poils écartés plus forts, plus larges à la base que le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés, avec les rebords latéraux réfléchis aigus jusque au-dessus dem l’angle externe postérieur ; la pointe de chacune arron- À die; sur chaque élytre 3 côtes longitudinales raccourcies aux deux extrémités, dont la 3° est un peu indistincte;« ponctuation assez grosse et pas très serrée, formant çà et là des rides et entre les rides des rangées indistinctes. Pattes longues et grêles. Tarses antérieurs io avec les 1-3 articles légèrement élargis. 7 2, DRIMEOTUS KRAATZI. Friv. Vien. Zool. Bot. Ver. vit. 1857. p.M 45. 3*. — Grotte près de Orte Tericse, comté de Bihar (Hongrie).« Diffère du Kovacsi Milr. par ses élytres plus densé-M ment ponctuées et plus fortement costulées, par les bords _ LEPTODERIDÆ : SPELÆOCHLAMYS. 19 latéraux des élytres moins réfléchis, par la pubescence plus fine et plus courte, et surtout par les jambes cour- bées en dehors et les intermédiaires comprimées G'. Tête et prothorax brun-ferrugineux ou brunâtre, pubescents de jaune brillant, assez densément et finement ponctués ; le dernier assez convexe, plus large que long, dilaté- arrondi au milieu sur les côtés, rétréci par devant et par derrière, d'égale largeur près la base; bord antérieur considérablement échancré surtout près des angles, qui sont par suite très saillants; bord basal échancré large- ment en arc, angles postérieurs largement pointus. Ecus- son triangulaire densément ponctué. Elytres brun-ferru- gineux ou brunâtre, pubescentes de jaune luisant, ponc- tuées assez densément et plus fortement que le prothorax, points confluents en fines rides, surtout dans le pourtour postérieur ; ovales, médiocrement convexes; base plus large que le prothorax; côtés arrondis, à rebords largement -repliés, disparaissant avant la pointe, qui est arrondie séparément; chaque élytre présente 4 côtes et plusieurs lignes ponctuées, légèrement enfoncées sur la moitié postérieure ; les 2 premières côtes se joignent à la suture après le milieu, puis s’oblitèrent peu à peu : les 2e et 3e côtes finissent aussi après le milieu, la 4e est la plus fai- ble et raccourcie avant le milieu. Pattes assez longues, toutes les jambes courbées en dehors, G* dernière moitié des antérieures et les intermédiaires aplaties, compri- mées ; 1-3 articles des tarses antérieurs dilatés, la dila- tation allant en décroissant. NII — SPELÆEOCHLAMYS (onxflatov, grofle; yhaubc, manteau) Dieck. Heyd. Spain. 1870, 93. 75. Yeux nuls. Antennes plus longues que la moitié du corps. Pénultième article des palpes maxillaires épaissi en avant, dernier subuliforme et proportionnellement plus long que dansles Bathyscia.Tarses antérieurs de 4articles. Prothorax plus étroit que les élytres, rétréci peu à peu de la base à l’extrémité, avec les angles postérieurs lar- gement impressionnés et relevés. Mésosternum avec une carène médiane plus élevée, surtout en avant, qui s’avance en un petit denticule ; tandis que dans les Bathyscia elle 20 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. forme seulement un angle simplement droit ou à peine” pointu. Abdomen très court enveloppé comme d’un man-« teau par les élytres qui sont beaucoup plus longues: celles-ci ovales, convexes, ventrues, atténuées par der-« rière en pointe très aiguë, chacune à sommet aigu et prolongé. Pour la longueur des pattes et les autres carac= tères comme dans les Bathyscia, près desquels on peut le placer provisoirement, quoique son prothorax distincte-M ment plus étroit à la base que les élytres, et à bords pos-« térieurs repliés, le rapproche davantage du genre Dri-« meotus. 4 1. SPELÆOCHLAMYS EHLERSI Dieck. Heyd. Spain. 1870. 94. — Long. 2-2,2 mill. — Grotie près d’Alcoy (Alicante). j Ovale, longuement acuminé postérieurement, d’un jaune 4 clair, transparent dans les exemplaires frais. Corps légè= rement pubescent; antennes plus longues que la moitié du corps. Prothorax ayant sa plus grande largeur à law base, bien plus étroit que les épaules, à peine distincte ment sinué avant les angles postérieurs; bord antérieur échancré un peu en carré, avec les angles antérieurs pointus, angles postérieurs profondément impressionnés jusqu’au milieu des côtés, de sorte que le disque paraît pulviniforme, les angles, eux-mêmes, réfléchis en pointe” très saillante, bord basal échancré en arc. Elytres très convexes, en ovale pointu, couvertes d’une pubescence ét d’une ponctuation distinctes et serrées, chacune terminée en pointe aiguë, toute la base et la suture jusque près de l'extrémité légèrement enfoncées, sans trace de strie su turale; bord latéral, surtout vers les épaules, élevé em 4 carène et largement réfléchi. : LEPTINIDÆ. : VIII— PLATYPSYLEA (nardc, large ; Y0))œ, puce) Ritzema.(1} Tijdschr. V. Entomol. 2% sér. v. 1869. p. 185. Lec. Proc. Lond. Zool. Soc. 1872, p. 719. pl. LxvVIr. (4) L'importance du sujet, à cause de sa nature et de son actualité, nous engage à reproduire en entier, malgré son étendue, cette description si précise et si exacte, donnée par le savant docteur Le Conte, à l’aide d’habiles prépa= rations du Rév. A. Mathews, exécutées avec la même perfection que celles de son admirable ouvrage des Trichopteryx. LEPTINIDÆ : PLATYPSYLLA, 21 - Menton grand, tranverse, corné, échancré en avant avec \ les angles largement arrondis, arqué sur les côtés, trilobé en crbière, lobe médian parallèle, arrondi au bord, lobes | latéraux très grands, triangulaires, obliquement arrondis | sur Le bord externe, droits sur l’interne, graduellement ré- | trécis par derrière et arrondis au bout ; ces appendices, | presque aussi longs que le lobe médian, en sont séparés | par une fente étroite. Languette large, cornée, remplis- Sant l’échancrure du menton et le dépassant, échancrée, sans paraglosses. Palpes labiaux courts, de 3 articles; l' 4e épais, plus large que long, 2e beaucoup plus mince, | aussi long que large, 3° plus étroit et plus long que le L 9e, Langue charnue, cachée derrière la languette échan- crée. Mâchoires grandes et robustes, les 2 lobes grands, Laplatis et minces, ciliés de longs poils, externe un peu \iriangulaire avec les côtés courbés, interne plus étroit, largement arrondi au bout. Palpes maxillaires de 4 ar- | ticles, 1% court, 2€ triangulaire un peu plus long que Jarge, muni à l’angle externe d’une forte soie de moitié aussi longue que le 3° article, et à l’angle interne d’une } soie beaucoup plus longue, atteignant presque le bout du » 4e article, 3° triangulaire, plus grand que le 2°, 4e sub- | fusiforme, plus étroit, mais moitié plus court que le 3e. || Antennes à 1€ article allongé, subcylindrique, muni d’une très longue soie à l’angle externe et d’une courte à Pinterne, 2e grand, moitié de la longueur du 1°, cupi- forme, frangé de longs poils; les autres articles formant ‘une massue ovale, avec des articles transverses distincts frangés de longs poils, on en voit 7, mais il est diffi- . cile d’en faire un compte exact ; la base de la massue est \enfoncée si profondément dans la coupe du 2e article, qu'un article a pu échapper à l’observation. Les antennes | sont insérées sous l’arête du côté de la tête, non loin des l'angles postérieurs, et ne sont pas beaucoup plus longues que la tête ; lorsqu'elles se retirent, elles sont reçues dans de profondes fossettes creusées sur les bords à la partie dorsale du prothorax. Mandibules petites, aplaties, presque carrées, avec le bord externe peu arrondi, l’interne profondément cré- nelé ou plutôt pectiné, ressemblant à celles des Corylo- 22 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. phus. Tête presque semicirculaire, avec l’arête aiguë; front très légèrement convexe, sans suture frontale dis-« tincte; occiput légèrement saillant, frangé de fortes épines déprimées, formant une espèce de peigne, en de- hors duquel, de chaque côté, de longs poils frangeant ” les angles postérieurs; entre l’occiput et le bord antérieur « du prothorax il existe un profond sillon oblique, formant au milieu un angle obtus. Labre de la forme d’un large segment de cercle, environ 4 fois aussi long que large. Yeux manquant complétement. Prothorax en trapèze, très légèrement convexe; som- met échancré en angle aigu, côtés profondément creusés en gouttière jusque près des angles postérieurs, où les sillons se courbent en dedans, et sont continués par une ligne sinueuse de grands points, parallèle au bord basal ; la partie antérieure de ce sillon reçoit les antennes ; base du prothorax obliquement sinuée de chaque côté, large- ment et profondément échancrée au devant de l’écusson ; « angles postérieurs arrondis, frangés de longs poils. Pros- teroum très grand, aplati, subtriangulaire, cachant l’in-« sertion des hanches, prolongé en arrière en un grand ap- pendice large, arrondi au bout et frangé de longs poils; « cet appendice s’étend sur la partie antérieure du mésos-m ternum ; les pièces latérales paraissent séparées du pro-« notum par une suture; cavités cotyloïides ouvertes par« derrière. E Mésothorax court; écusson grand et triangulaire ; mé- sosternum obtusément élevé en’ avant, où il est couvert par le prosternum, prolongé en arrière en un appendice« semblable large, obtusément arrondi, frangé de longs” poils, et prolongé de même sur la partie antérieure du métasternum ; pièces latérales grandes transverses, fine-w ment aciculées, non distinctement séparées. 1 Métathorax court. Métasternum couvert en avant, par ie prolongement du mésosternum, et prolongé de même, frangé de longs poils, sur l'articulation des cuisses ; 4 pièces latérales grandes, transverses obliques. 1 Elytres pas plus longues que le prothorax, tronquées, « largement arrondies à l'extrémité, légèrement imbri-. quées à la suture, entièrement sans veines, excepté la LEPTINIDÆ : PLATYPSYLLA, 23 juxta-suturale ; épipleures non séparées par une ligne, mais avec une série de. grands points le long des bords latéraux ; on remarque aussi en dedans des épaules une légère impression triangulaire longitudinale ; 5 derniers segments dorsaux de l’abdomen entièrement découverts ainsi que les angles du précédent. Aïles manquent. Abdomen en dessus, déprimé, non rebordé sur les cô- tés, chaque segment avec une rangée transverse de pe- tites soies abaïssées; stigmates placés près des angles postérieurs, également distants du bord latéral et du bord postérieur ; segments ventraux légèrement con- vexes, 6 visibles derrière les hanches postérieures, qui cachent les 2 17° et la base du 3. Sutures droites, à lPexception des 2 dernières, qui sont courbes; dernier segment faiblement bisinué au bout. Hanches plates, nullement saillantes ; antérieures pe- ttes, subtriangulaires avec les angles arrondis ; intermé- diaires de même forme, mais plus grandes ; postérieures très grandes, atteignant les bords latéraux du corps; _ surface externe plate, interne avec 2 saillies obtuses, Pune près du bord antérieur, l'autre vers le milieu, ser- vant à les fixer. Pattes courtes; trochanters petits, formant une ligne continue avec les cuisses; cuisses robustes et compri- mées; jambes comprimées, triangulaires, arrondies au _ bout, armées sur le bord externe de très longues épines; éperons longs et menus; jambes antérieures plus courtes et plus larges que les autres, seulement d’un tiers plus longues que larges ; postérieures plus de 2 1/2 fois aussi longues que larges, avec 2 petites épines surnuméraires à la face interne, au-dessus des éperons; tarses de 5 ar- ticles, un peu plus longs que les jambes, menus, un peu | comprimés, épineux en dessous, antérieurs et intermé- iaires à articles 1-4 égaux, O' avec un rang d’appendices membraneux claviformes de chaque côté, en plus des spinules ; postérieurs avec le 1° article plus long que ie 28, articles un peu obliques en dessous, épineux, mais Sans papilles membraneuses ; dernier article de tous les tarses de moitié plus long que le 4, ongles médiocres, | simples. 24 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. Corps ovale, allongé, déprimé, ressemblant à première vue à une petite Blaite, par sa couleur brun pâle et ses côtés un peu transparents. Le seul représentant de ce groupe vit sur le Castor du Canada; découvert en 1871 sur des castors du Jardin zoologique d'Amsterdam, par M. Ritzema, cet insecte a été retrouvé récemment par M. Bonhours sur le castor qui s’est acclimaté dans la Camargue, à l'embouchure du Rhône. M. Ritzema, qui l’a décrit le premier, sous le nom de Platypsyllus castorinus, le regardait comme devant former une famille d’un sous-ordre (APHANIPTERA). Le professeur Westwood, considérant son organisation si M étrange, a établi pour lui un nouvel ordre qu’il a nommé ACHREIOPTERA. Le docteur Le Conte n’hésite pas à le classer dans l’ordre des Coléoptères, et prouve cette doctrine par une discus- sion approfondie et détaillée des organes, dont il reproduit une figure exacte et une description remarquable. Certai- nement, cet insecte présente des affinités multiples, mais les principales le rattachent aux Adephages et surtout : aux Clavicornes. 1l conclut qu'il doit constituer une famille particulière entre les Hydrophilide et les Lepti- nidæ, quoiqu'il ait une tendance manifeste à se rappro- cher des Trichopterygidæ et des Corylophide. FRIC ES si RG: DS Le Fe is Provisoirement, nous le placerons près du genre Lep- tinus, avec lequel il semble appelé à former une famille « distincte, comme l’a déjà établie le docteur Le Conte (Ac. nat. Philad. 1866. p. 368). — LEPTINID&. # Le: | 1. PLATYPSYLLA CASTORIS Ritzema, Pet. Nouv. ent. 1869. 15. Tijdsch. Ent. 2e sér. v. p. 185.— Le C. Phil. 1872. p. 804*. pl 58.— castorinus Westw. Ent. Mont. Mag. 1869. vi. p. 118. — Long. 4 mill. — Canada ; Amsterdam, Camargue (bouches du Rhône). Ovale allongé, déprimé, fauve jaunâtre, luisant; tête M frangée aux angles postérieurs de longs poils, occiput = pectiné transversalement de courtes épines couchées, sur un seul rang ; prothorax trapézoïdal rétréci en avant, à peine plus court que large, points peu nombreux sur le « dos, côtés obliques, sillonnés pour la réception des an- « tennes, trisinué à la base, marqué au devant du bord à 4 LEPTINIDÆ : LEPTINUS. 25 basal d’une ligne de points sinuée ; élytres transverses, à pointillé vague et clair semé, pubescentes latéralement, marquées d’une courte impression basale en dedans des épaules ; segments dorsaux de l’abdomen avec une série transverse de courtes soies. EX — LEPHENUS (henrtivoc, déprimé) Muller Germ. Mag. Ent. 1817. 11. p. 266. — Duv. p. 107. pl. 36. f. 176. Ovale court, très déprimé. Tête assez grande, presque horizontale, obtusément arrondie en devant ; pas d’yeux ; labre très court, transverse ; palpes maxillaires à der- nier article acuminé; menton concave grand, tronqué en avant, antennes assez longues, dépassant la base du prothorax, subfliformes, insérées sous un rebord latéral du front, 1° article plus gros et plus long que les suivants, 3 à Æ derniers un peu plus gros. Prothorax grand, embrassant les élytres à la base, par les angles postérieurs aigus, allongés en arrière, côtés arrondis avec les angles antérieurs. Ecusson triangulaire. Elytres soudées, sans ailes. Pattes médiocres; cuisses compri- mées ; jambes ciliées ; tarses de 5 articles, 17 des posté- rieurs allongé. = Vit sous les feuilles mortes, sous les pierres et dans les vieux troncs d’arbre ; très rare. 1. LEPTINUS TESTACEUS Muller, Germ. Mag. ent. 1817. 11. p. 268. — Thoms. Skand. Col. 1x. 1867. 353*. 1. — Fairm. Fn. p. 310. — Long. 2,2 mill. — France, Allemagne, Suède. Ovale, déprimé, peu luisant, ferrugineux et assez fine- ment pubescent de pâle; antennes et pattes testacées. Tête petite, courte, penchée; labre à peine visible ; man- dibules cachées; antennes subfiliformes, plus longues que la moitié du corps, insérées sous le bord du front, qui est aplati, scape long, 3° article plus long que le 2e, massue très obsolète, 8° article un peu plus petit que ses adjacents. Prothorax luniforme, presque plus large que les élytres, subéchancré au sommet avec les angles anté- rieurs à peine abaissés, côtés rétrécis vers le devant, base largement échancrée avec les angles postérieurs aigus, prolongés; presque plan sur le disque, très densé- ment ponctué, peu luisant, à pubescence moins fine. Stlphides de l’Anc.-M. — 1884. à 4 26 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. _ Ecusson assez grand, triangulaire, Elytres à peine 2 fois plus longues que le prothorax, épipleures du sternum obsolètes, ventrales nulles, obtusément arrondies au sommet ; déprimées sur le dos, très obsolètement « striées, presque rugueusement ponctuées. Pattes testa- cées, cuisses épaisses, postérieures dépassant à peine la marge des élytres; jambes à spinules peu nombreuses ; 4er article des tarses postérieurs près de 3 fois plus long que le 2°. 2. LEPTINUS CAUCASICUS Mots. Mosc. Bull. 1840. 176*. pl. 4. £. 11. — Long. 2,3; larg. 2 mill. — Caucase, Géorgie, Ananur. Ovale oblong, aplati, jaune, couvert d’un duvet couché d’un jaune plus clair, ce qui lui donne l’aspect terne et velu. Tête 3 fois plus petite que le prothorax, clypéacée et assez fortement ponctuée ; antennes de la longueur de la tête et du prothorax, proportionnellement très minces et presque filiformes, avec le 1® article et les 5 derniers plus longs que le reste. Prothorax transverse, arrondi « sur les côtés, et se rétrécissant vers la tête, postérieure- « ment échancré en arc; ponctué comme la tête, ce qui le « fait paraître plus foncé que les élytres. Celles-ci un peu plus étroites que le prothorax, parallèles, arrondies à = l'extrémité, plus finement ponctuées que le prothorax et couvertes d’un duvet plus clair que le reste du corps. Pattes assez minces. Dessous du corps un peu plus foncé x que le dessus et glabre. CATOPSIDÆ 3 X — BATHYSCIA (62656410, dont l'ombre est épaisse) Schiædte Spec. Fn. subt. 1849. 10. Lond. Soc. ent. 1851. 1. p. 141. — Aubé Fr. Soc. ent. 1851. 393*. — Adelops (àde)dc, invisible; 6, œil) « Tellkampf Wiegm. Arch, 1844. x. p. 318. Yeux nuls, rarement peu distincts. Antennes plus lon- « gues que la moitié du corps, filiformes, le 7° article et ” les 3 derniers un peu plus renflés, insérées sur les côtés du front. Mandibules bidentées au bout, avec un den- “ ticule entre les deux dents. Mâchoires composées de 2 « lobes étroits, barbus à l’extrémité, l’interne terminé par « un crochet corné. Pénultième article des palpes maxil- . laires grand, épaissi au bout, le dernier beaucoup plus * CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. ER court et plus menu, subuliforme. Lèvre comme dans les Catops. Tarses antérieurs de 4 articles, les autres de 5. Corps en ovale plus long ou plus court, fortement con- vexe. Prothorax plus large que long, ayant sa plus grande largeur au bord postérieur, et appliqué étroitement contre les élytres, qui souvent sont marquées de fines raies transverses. Tellkampf, après avoir visité l'immense grotte dite du Mammouth, dans le Kentuky (Etats-Unis), où il avait découvert des représentants de cette faune souterraine, alors inconnue et depuis si bien étudiée, décrivait, en 1844, à son retour en Europe, un curieux coléoptère voisin des Catops, auquel il donnait le nom générique d'ApeLops (yeux invisibles). En 1849, Schiædte fit con- naïitre, dans un mémoire intitulé : « Specimen Faunæ sub- tereancæ », publié dans les Transactions de la Société des sciences de Danemark et traduit en anglais dans les Vrans. Lond. Ent. soc., 1851, 1, p. 141, deux petites es- pèces ressemblant aussi aux Catops, et présentant les caractères signalés par Tellkampf pour son Adelops d’A- mérique. Mais le signalement incomplet de l’entomolo- giste allemand ne permettant pas à Schiœdte de réunir avec toute sécurité ses espèces au genre Adelops, il créa pour elles provisoirement le genre Bathyscia. Plus tard, les entomologistes identifièrent les deux genres, et les nombreuses espèces qui sont venues sy joindre ont été pour la plupart décrites sous le nom d’À- - delops. Mais dans ces derniers temps l'opinion contraire à prévalu et le savant Dr Horn a établi que nos espèces d'Europe (Bathyscia) ne pouvaient faire partie d’un même genre que l'espèce de Kentuky (Adelops). Nous avons suivi l'opinion commune, mais il nous a semblé inutile de rappeler, à chaque espèce que nous décrivons sous le nom de Bathyscia, qu’elle a été publiée par tel ou tel auteur sous celui d'Adelops. 1: BATHYSCIA (Aphaoblus) MILLERI Schmidt. Wien. Zool. Bot. Ver. 1856. p. 626. pl. vr. f. 105 et v. 1855. 3*. — Long. 2,9 mill. — Grottes de Passica, près du mont Mokriz (Carniole). S'éloigne par sa forme allongée, plus étroite, et par la longueur des antennes et des pattes postérieures des au- 28 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. tres Bathyscia. Corps tout couvert de poils jaunes écartés. Antennes très longues, presque de la longueur du corps. Prothorax un peu plus large que long, largement échan- cré en arc par derrière, parallèle sur les côtés jusqu’au milieu, puis rétréci en courbe vers le sommet; angles antérieurs rabattus, saillants en devant, postérieurs poin- tus. Elytres légèrement’convexes, très légèrement élargies en courbe jusqu’au milieu, arrondies séparément à l’ex- trémité, grossièrement ridées transversalement et assez densément ponctuées. Pattes, surtout les postérieures, considérablement allongées. 2. BATHYSCIA ACUMINATA Milr. Wien. Zool. Bot. Ver, 1855. v. 507. — Long. 1,3 mill. — Grotte près de Treffen (Basse Carniole). Jaune-ferrugineux, très finement pubescent. Antennes presque de la longueur de la tête et du prothorax, 1° ar- ticle de la massue plus long, les 3 suivants un peu plus courts que larges, le dernier en ovale court. Tête et pro- n notum très finement et indistinctement ponctués. Pro- thorax largement échancré par derrière, côtés arrondis, angles postérieurs pointus, saillants. Prothorax et élytres convexes en une même courbe, avec le point le plus élevé à la base. Elytres fortement rétrécies par derrière, ce qui donne à l’insecte une faciès claviforme. 3. BATHYSCIA BYSSINA Schiœd. Spec. Fn. subter. 1849. p. 10. pl. 2. — Kiesw. Fr. Soc. ent. 1851. p. 396*. — Milr. Wien. Zool. Bot. Ver. 1855. v. 507“. — Lond. Soc. ent. 1851. 1. p. 141. — Long. « 4 mil. — Grottes de Luëge et Nussdorf, d’Adelsberg (Carniole). Ovale court, très convexe, ferrugineux-brun, pubescent de fauve, articles des palpes labiaux d’égale longueur, L. 9 article des antennes 3 fois plus long que le 8e. Très convexe, avec la plus grande élévation avant le « | milieu des élytres, très finement ponctué et pubescent. « Antennes menues, dépassant la moitié de la longueur du « corps, articles de la massue plus longs que larges, le der- « nier en ovale allongé. Prothorax 2 fois aussi large que long, rétréci par devant, côtés fortement arrondis, angles "4 postérieurs pointus, saillants. Elytres 2 fois aussi longues « que le prothorax, atténuées graduellement vers l’extré- n. mité, légèrement arrondies sur les côtés. CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 24 4. BATHYSCIA GLOBOSA Milr. Wien. Zol. Bot. Ver. 1855. v. 507:. — Long. 0,5 mill. — Garinthie : Grotte de Ledenica, près Gr. Liplein, etc. Ressemble beaucoup aux Freyeri et Khevenhulleri par le faciès, mais beaucoup plus petit. — Brièvement ovale, convexe, brun-roux, très densément pubescent. Prothorax largement échancré à la base, et en ce point plus étroit qu’au milieu, légèrement dilaté-arrondi sur les côtés, rétréci vers le sommet, échancré en devant avec les angles antérieurs avancés, angles postérieurs prolongés en arrière. Elytres formant une même con- vexité avec le prothorax, légèrement rétrécies en courbe vers le sommet. 9, BATHYSCIA FREYERI Miller Wien. Zool. Bot. Ver. 1855. v. p. 506*. — Long. 2,3 mill. — Grotte de Dolgajama, dans le Sumberg ; celle d'Thansea, près de Laybach, et celle de Postovka (Basse-Carniole). De la taille du Khevenhulleri; ovale court, plus légè- rement convexe. Antennes plus longues que la tête et le prothorax, finement poilues, garnies vers l’extrémité de quelques points plus longs. Prothorax fortement rétréci vers le sommet, échancré en large courbe à la base, les côtés un peu sinués à partir du milieu, angles posté- rieurs pointus, prolongés en arrière. Pubescence sur le pronotum et sur les élytres rangée en séries. Elytres con- vexes, arrondies sur les côtés, les sommets légèrement arrondis. = _ Semblable au Xhevenhulleri, mais s’en reconnait aisé- ment à sa convexité moindre et à la pubescence du dessus plus grosse, sériée. 6. BATHYSCIA CROATICA Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. 1868. p. 551. Ab. vr. 106. — Croatie, grotte d'Ozali. 7. BATHYSCIA KHEVENAULLERI Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. 1852. “1. p. 131 ; 1855. v. p. 106*. — Long. 2,3-2,8 mill. — Carniole, grotte d’Adelsberg, Gabrovica, Sessana, etc. Rouge-ferrugineux, pubescent de jaune. Antennes plus longues que la tête et le prothorax; massue distincte- ment séparée, 8° article, comme dans toutes les espèces du groupe, plus petit que les autres articles de la massue. Tête et prothorax à points écartés indistincts; celui-ci de 30 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. moitié plus court que large à la base, rétréci vers le sommet, côtés légèrement arrondis, bord postérieur échancré en large courbe, angles postérieurs droits ou un peu pointus. Elytres convexes, marquées de rides transverses et de points très fins et denses, arrondies, sommet obtusément arrondi. Varie pour la forme du prothorax et par la ponctuation, 8. BATHYSCIA NARENTINA Mir. Vien. Monats. 1861. 266. Ab. 1v. 21. — pruinosa Schauf. Num. Ot. 1863. 1. 35. — Isis 1865. 145. Vien. Zool. Bot. Ver. 1863. 1222. — Dalmatie. 9. BATHYSCIA DOROTKANA Reitr. Deuts. Ins. Zeits. 1881. 215. 28*, — Long. 2,1 mill. — Herzégowine, grotte près de Drieno. Voisin du narentina Milr., mais bien plus svelte, plus finement ponctué et pubescent. Ovale-allongé, assez for- tement convexe, brun-ferrugineux, antennes et pattes plus claires, très densément et finement pubescent, pubescence d’un jaune gris soyeux, couchée, de sorte que la couleur foncière est entièrement voilée, couvert d’une ponctuation serrée extrêmement délicate, qui ne peut se reconnaître M qu’à un très fort grossissement. Antennes grêles, pres- que capillaires, atteignant le milieu du corps, 1-2 articles « longs, cylindriques, épais, les 4 suivants plus grêles, plus longs que larges ; les autres, à l'exception du 8°, qui. Et est plus court et plus menu, 2 fois aussi longs que lar- ges, le dernier un peu plus long, pointu. Tête plane. Prothorax à la base au moine de la largeur des élytres, rétréci en courbe par devant, à peine 2 fois aussi large que long, base très légèrement sinuée de chaque côté, angles postérieurs peu saillants en arrière et peu poin- tus. Ecusson distinct, triangulaire. Elytres beaucoup plus. L de 2 fois aussi longues que le prothorax, fortement ré \ trécies de la base au sommet, qui est presque tronqué, « le rebord latéral un peu saillant, dessus transversale- « ment strigueux, au milieu de la ponctuation, qui est ex- trêèmement fine et serrée ; strie suturale nulle, Tarses M postérieurs de 5 articles, antérieurs de 4, les derniers un « peu plus forts, le 1er article légèrement épaissi G? 4 10. BATHYSCIA CELATA Hampe, Vien. Monats. 1861. 65. Ab. 1. 109. « — Erberi Schauf. Isis, 1863. 145. Vien. Zool. Bot. Ver. 1863.1221. . Nunq. Ot. 1. 34, — Dalmalie. CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 31 11. BATHYSCIA TARSALIS Kiesw. Berl. Zeits. 1861. 377*. — Long. 4,5-2,2 mill. — Mont Rose. Ovale, médiocrement rétréci vers le bout, ferrugineux obscur, très finement pubescent de soyeux. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax, plus grêles, à peine épaissies vers l'extrémité, 8° article un peu plus court et plus étroit que le 9°, 3-6 3 fois plus épais et 2 fois plus longs que le 7°, 9e et 10€ pas plus courts que larges. Prothorax convexe, luisant, transverse, 2 fois plus large que long, rétréci en avant, arrondi sur les côtés, tronqué au sommet, sinué de chaque côté à la base, angles postérieurs aigus, prolongés en arrière, pointillé très dense et très fin, subaciculé. Elytres peu plus étroites à la base que le prothorax, côtés presque droits, légèrement convergents, arrondies au sommet, d’un tiers plus longues que larges à la base, marquées de strigosités transverses très fines ou aciculées. Pattes testacées, tarses antérieurs Q simples, de 4 articles, G‘ fortement dilatés, 127 article très grand, subtransverse, les 2 suivants peu à peu plus petits, cordiformes, 4 très petit, non dilaté, 5° allongé, aussi long que les 3 précé- dents. Voisin de Schiædtei, mais bien plus grand, plus foncé, plus large, antennes un peu plus longues et beaucoup plus menues, pubescence du corps plus fine, tarses anté- rieurs ‘plus fortement dilatés, quoique ayant dans les 2 espèces 5 articles c'. Le suivant n’est probablement qu'une variété de celui-ci: BATHYSCIA KERIMI Fairm. Genov. Mus. Civ. 1872. mn. p. 54. — Long. 1,5 mil. — Riva del Valdobbia, feuilles sèches. Ovale-oblong, convexe, légèrement atténué par der- rière, brun ou plus souvent testacé, luisant, pubescent de fauve, très finement et densément couvert de points râpeux. Antennes pâles, grêles, 1-2 articles allongés, subégaux, 3° article plus court que le 2€. Prothorax seu- lement rétréci en avant, bord basal droit au milieu, an- gles postérieurs embrassant la base des élytres, celles-ci finement rebordées, assez abruptement arrondies au bout, Strie suturale à peine visible. 32. ‘ SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. Voisin du Schiædtei, mais Aistiobs par ses antennes plus grêles, à peine plus épaisses au bout, derniers arti- cles oblongs obconiques, angles postérieurs du prothorax un peu moins prolongés, et sa strie suturale peu distincte. 12. BATHYSCIA MONTANA Schiœdt. Spec. Fn. subt. 1849. 11. pl. 2. f. 1. — Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. v. 1855. 508*. — Kiesw. Fr. Soc. ent. 1851. 396. — Trad. Lond. Soc. ent. 4851. 3. p. 11. — Long. 0,6 mill.—Carniole, basse grotte de Luëgg, en grand nombre autour du Schlossberg à Laybach et de Veldes, sous l’écorce. Ovale, convexe, ferrugineux, pubescent de fauve, 2° article des palpes labiaux très court; 92 article des an- tennes dépassant de moitié le 8°. Un peu plus petit que l’ovata, plus légèrement con- vexe, élytres à peine rétrécies vers l'extrémité. 13. BATHYSCIA HOFFMANNI Mots. Et. v. 1856. 36*. — Carniole ; Laybach. Très petit. Assez convexe, presque régulièrement ovale et obtus postérieurement ; d’un brun roussâtre et couvert d’un duvet cendré couché mais assez long. Antennes beaucoup plus courtes et plus grosses que chez les autres espèces ; 8° article très court, 7° aussi gros que le 9. 14. BATHYSCIA SYLVESTRIS Mots. Et. v. 1856. 36°. — Carniole : grotte des Poiriers. Ressemble à montana, mais du double plus grand. 15. BATHYSCIA LESINÆ Reitr. Deuts. Ins. Zeits. 1881. 216. 29*, — Long. 1,5 mill. — Dalmatie : île de Lesina. Facile à distinguer, par la strie suturale distincte, de ’ Erberi et des petites espèces qui vivent sous les feuilles. Assez large, ovale, légèrement convexe, jaune-rougeûtre, vêtu d’une pubescence jaunâtre couchée courte et très serrée, et ponctué bien plus finement, à peine visible- À à ment. Antennes courtes, articles, à l’exception des 2 1° É et du dernier, qui est plus allongé, et du 8°, qui est beaucoup plus court et plus petit, peu plus longs que larges, atteignant au plus le bord postérieur du protho- rax. Tête simple. Prothorax de la largeur des élytres, ré- tréci en arc par devant, pas tout à fait 2 fois aussi large que long, bord basal presque droit, peu sinué sur les côtés, angles postérieurs droits pointus, légèrement sail- \ L CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 33 lants en arrière. Ecusson grand, triangulaire. Elytres 2 fois aussi longues que le prothorax, rétrécies en courbe du milieu au sommet qui est arrondi, arête latérale fine, saillante en dehors, dos assez convexe, très finement et densément strigueux-aciculé transversalement, plus dis- tinctement que dans dorotkana, on voit une fine strie suturale marquée comme dans les petits Catops. Pattes robustes, jambes droites, tarses antérieurs plus courts, de 4 articles, les 3 1% légèrement élargis. 16. BATHYSCIA HUNGARICA Reitr. Deuts. Ent. Zeits. 1818. 63*. — Long. 1,4 mill. — Montagnes près Raho, sous l'écorce humide. Rouge - ferrugineux brunâtre, légèrement convexe, ovale obtus, très finement et pas très densément pubes- cent de gris jaunâtre. Antennes atteignant la base du prothorax, menues, 1-2 articles subégaux, allongés, près de 4 fois aussi longs que larges, 3-6 1 1/2 fois aussi longs que larges, s’élargissant un peu, 7e de la largeur des 3 derniers, en rectangle ou presque en carré, 8-10 légèrement transverses, 9° un peu plus grand que le précédent, dernier oblong, coupé en pointe. Tête et pro- thorax au plus indistinctement alutacés-aciculés, celui-ci presque un peu plus large à la base que les élytres, ré- tréc1 en courbe par devant, obsolètement à peine distinc- tement ponctué, base sinuée de chaque côté, avec les angles postérieurs pointus, projetés en arrière. Elytres peu rétrécies vers l’extrémité, où elles sont arrondies en- semble, 1 1/3 fois aussi longues que larges, densément et iinement ponctuées, marquées de strigosités transverses … distinctes ; strie suturale nulle. Toutes les jambes droites, armées au bord externe de 3-4 denticules droits. Voisin du pusilla Mots., de la même taille, de la même forme et de la même couleur, mais moins convexe, et Saus strie suturale sur les élytres ; il s'éloigne de musco- rum et tarsalis par les tarses antérieurs C' de 4 articles et par sa taille moindre. 17. BATHYSCIA INSIGNIS Friv. Termes. Fuset. ur. 1879. p. 181. — Hongrie méridionale, Mehadia. 18. BATHYSCIA PAVELI Friv. Termes. Fuset. 11. 1879. p. 183. — Hongrie méridionale, Mehadia. ie 34 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 19. BATHYSCIA KERKYRANA Reitr. Deuts. Ent. Zeits. 4884 415*.. — Long. 1,5 mill. — Corfou, Morée, Gasturi. Ovale, brun-roux, luisant, vêtu d’une pubescence fauve très courte, duveteuse ; bouche, antennes et pattes tes-« tacées; antennes grèles, articles 1-2 allongés, 3-6 plus étroits, oblongs, massue parallèle étroite, 7e article obco- nique, peu plus long que large, 8° petit, 9 et 10 presque carrés ; tête luisante, assez lisse ; prothorax large, à peine pointillé en avant, très finement et rugueusement poin- « tillé vers la base, qui est sinuée de chaque côté, avec les « angles postérieurs aigus; élytres 2 fois plus longues queM le prothorax, plus claires vers l’extrémité, très finement « et ruguleusement ponctuées, marquées de strigosités M transverses fortes, mais indistinctes, strie suturale nulle. Se reconnaît à sa strie suturale nulle, aux 2 pénul- 4 | tièmes articles des antennes ; diffère de Ærberi par ses éiytres à peine strigueuses transversalement, du montana À par sa taille plus grande et par ses élytres fortement . ’ atténuées peu à peu vers l’extrémité. | 20. BATHYSCIA DODEROI Fairm. Gen. Mus. Civ. xvnr. 1882. 446*, — Long. 2 mill. — Grotte sur le mont Fasce (Italie). Ovale, médiocrement convexe, testacé-roussâtre, lui- - à) sant, garni d’une pubescence fauve serrée soyeuse. An- tennes grêles, derniers articles (sauf le 8° plus étroit) un peu plus épais, garnis de plus longs poils, 2° article pas devant à partir du milieu, marge postérieure largement et obsolètement bisinuée, angles postérieurs médiocre: | ment prolongés en arrière, dos à pointillé serré, très fin et à peine distinct. Écusson triangulaire, finement ponc- | tué. Elytres atténuées seulement après le milieu, assez M obtusément arrondies ensemble au sommet, densément couvertes d’aspérités pointillées, très fines, à peine visi- « bles, avec des linéoles très obsolètes, strie suturale mar- quée, confondue au bout avec la suture ; espace sutural un peu déprimé court à la base. Jambes postérieures droitess tarses antérieurs de 4 articles, grèles ; cg! antennes plus robustes, tarses antérieurs un peu moins étroits. Ressemble assez au meridionalis des Pyrénées, mais M CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 35 plus grand et un peu plus convexe longitudinalement ; angles postérieurs du prothorax plus saillants en arrière ; surtout strie suturale bien visible se confondant en ar- rière avec la suture, et l’espace sutural un peu déprimé en avant. 91, BATHYSCIA DORLÆ Fairm. Gen. Mus. Civ. 11. 1872. se tone. 1,5 mill. — Spezzia, grotte du Monte-Ceppo, au-dessus de Fabiano (Italie). Ovale court, atténué par derrière, testacé mais plus obscur, luisant soyeux de fauve, à points serrés, les plus fins possibles, à peine râpeux. Prothorax plus lisse. An- tennes pâles ou rembrunies, testacées aux 2 extrémités, 2e article plus court que le 1%, 3-6 courts, 5 derniers épaissis. Prothorax ample, arrondi en avant. Elytres atté- nuées postérieurement dès avant le milieu, sommet ar- rondi, strie suturale entière. Distinct de toutes les autres espèces, par sa stature courte, ses antennes assez courtes, épaisses au bout, et sa strie suturale entière. 29, BATHYSCIA SPAGNALOI Fairm. Gen. Mus. Civ. 1882, xvnr. 446*. — Long. 2,8-3 mil. — Grotte près de Pigna (Italie). Ovale, très atténué par derrière, fort convexe, testacé roussâtre, luisant, assez densément soyeux d’une pubes- cence fauve assez longue serrée. Antennes grêles, der- niers articles (8° plus étroit et plus court excepté) un peu plus épais, à villosité plus longue, dernier aigu, 2° plus court que le 1°*. Prothorax assez ample, rétréci en de- vant avant le milieu, très finement et à peine visible- ment pointillé, Ecusson triangulaire, finement ponctué. Elytres cunéiformes, subtronquées au sommet, à aspérités denses assez fines, strie suturale peu marquée. Jambes postérieures droites, G' tarses antérieurs de 5 articles, 1-3 dilatés villegx, 1 le plus grand, 4° étroit court, 5° plus long, grêle, 8° article des antennes très court, corps , un peu plus petit, prothorax un peu plus ample; © tarses - antérieurs de #4 articles grèles: antennes plus grêles, 8e article plus étroit, mais peu plus court que les autres, corps plus grand, prothorax moins ample, strie suturale plus marquée. — Ressemble au Gestroi par ses élytres 36 __ SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. en coin, atténuées dès la base et par son corps très con- vexe ; en diffère par la taille plus grande, la forme plus 1 large et les élytres moins longues, presque tronquées à l'extrémité. 93. BATHYSCIA SARTEANENSIS Bargagl. Ital. Soc. ent. 111, 1871. 39. pl. 2. f. 4. Ab. xvir. 87. — Italie. 24. BATHYSCIA MUSCORUM Dieck. Berl. Zeits. 1869. 349. 14. Rép. 51. — Italie. 25. BATHYSCIA EHLERSI Ab. Per. Cavernic, 1872. 18. 1. Rép. 44. — Ariège : grotte d’Aubert. 26. BATHYSCIA BONVOULOIRI Duv. Glan. 1859. 34*, 1. — Long. 3,6-4,5 mill. — Grottes de Cortat, de Conflant, près Villefranche (Pyrénées-Orientales). Subovalaire, large en avant, notablement atténué en arrière, très peu convexe ou subdéprimé supérieurement, en entier d’un roux tesilacé ou parfois d’un jaune testacé plus ou moins clair, assez densément vêtu d’une très fine et courte pubescence déprimée jsunâtre. Antennes très « allongées, très grêles, un peu plus longues que la moitié É | du corps, à peine épaissies vers l’extrémité, 1-6 articles « beaucoup plus longs que larges, cylindriques, subégaux, « 7e de même mais faiblement épaissi au sommet, 8° plus « court et un peu plus étroit, 9° subégal en longueur au 8 mais un peu plus épais, 10° un peu plus court que le ” précédent, obconique, le dernier ovale oblong, acuminé. Tête verticale, très finement pointillée, luisante. Pro- notum grand, faiblement convexe, un peu luisant, en « général légèrement plus large que les élytres à leur base, principalement g', moitié plus large que long, légère- « ment arrondi sur les côtés en arrière, rétréci notablement en avant dans sa moitié antérieure, échancré antérieu- rement, bisinué à sa base, avec les angles postérieurs aigus, un peu saillants en arrière et recouvrant les épau- M les ; densément et très finement pointillé. Elytres presque M déprimées sur leur dos en avant, simplement arquées légèrement sur les côtés, fortement alténuées en arrière et arrondies chacune au bout, marquées de stries trans- verses denses et fines, avec une strie juxtasuturale très # légère vers sa base ou vers son milieu, nulle dans le reste, parfois même tout à fait obsolète, c' Tarses anté- a CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 37 rieurs de 5 articles distincts, 17 fortement dilaté en carré long, aussi grand que les 3 suivants réunis, 2° bien plus petit, mais dilaté aussi, brièvement cordiforme, 3° plus petit encore, mais toujours un peu dilaté, tous trois munis de brosses de poils inférieurement. 27. BATHISCIA DIECKI Saulc. Ab. Per. Coléopt. Cavern. 1872. 18. 8. Rép. 45. — Ariège. 28. BATHYSCIA PYRENÆA Lesp. An. Sc. nat. 1857. 283. 4e sér. vir. n° 5. 4858. pl. 17. f. 16 et 10. — Ab. de Perrin, Coléopt. Cavern. 1872. 18. 4.— Fairm. Fr. Soc. ent. 1859. 32. 14*. — Long. 3,2 mill. — Grottes de Bédeillac, près Tarascon ; Nioux, Sabart, Lombrive, Fontanat (Ariège). Ferrugineux, corps entièrement pubescent. Yeux nuls. Antennes simples, insérées dans une fossette latérale de la tête, de 11 articles, 8° petit. Prothorax atténué en avant, élargi en arrière, angles antérieurs droits, posté- rieurs aigus. Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies au sommet, strie suturale courte, marquée; tarses antérieurs dilatés, de 5 articles G', de 4 articles ©, 29. BATHYSCIA DISCONTIGNYI Saulc. Ab. Per. Cavern. 1872. 18. Rép. 45. — Grottes du Bédat, de Castel-Mouly de Massat (Ardèche). 30. BATHYSCIA BARNEVILLEI Saulc. Ab. Per. Cavern. 1872. 18. Rép. 45. — Ariège : grotte de Bedeillac. 31. BATHYSCIA LONGICORNIS Saule. Ab. Per. Cavern. 1872. 19. Rép. 47. — Ariège : grotte de Portal. 92. BATHYSCIA SAULCYI Ab. Per. Cavern. 1872. 19. Rép. 45. — Ariège : grotte de Montesquieu. 93. BATHYSCIA ABEÏILLEI Saulc. Ab. Per. Cavern. 1872, 20. Rép. 48. — Ariège : grottes du Mas d’Azil, de Peyrounard. 34. BATHYSCIA CLAVATA Saulc. Ab. Per. Cavern. 20. Rép. 48. — Ariège : grottes de Fontanet, de Moulis, d’Aubert, de Fontsaint. 99. BATHYSCIA STYGIA Dieck. Berl. Zeits. 1869. 348. Rép, 52. — Ariège : grotte d'Olot. 36. BATHYSCIA ZOPHOZINA Saulc. Ab. Per. Cavern. 1819. 21. Rép. 49. — Ariège : grotte Bétharam (Basses-Pyrénées). 31. BATHYSCIA SPELUNCARUM Delar. Fr. Soc. ent. 1857. xciv*. 2. — Long. 3 mill. — Ariège : grotte de Bétharam (Basses-Pyrénées). Ovale-allongé, très peu convexe, testacé, couvert d’une _ 38 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. pubescence plus claire, longue et couchée. Antennes grêles, « à peine épaisssies à l’extrémité, dépassant le tiers des « élytres. Prothorax court, peu convexe, peu sinué à la base, « angles postérieurs presque droits, surface très finement « et très densément granuleuse. Elytres très allongées, non « tronquées, déprimées sur la suture, couvertes de petites « strioles transverses, irrégulières, pas de strie suturale. 38. BATHYSCIA PEYRONI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1875. 216*. 5. #4 Long. 1,2-1,3 mill. — Liban, près Beyrouth. 4 Brun, ovale-oblong, peu atténné par derrière, strie su- « turale visible, suture à peine déprimée à la base, élytres M à strioles transverses, antennes courtes, ainsi que les « pattes, formant une massue peu épaisse, tarses antérieurs : dilatés c' en patelle. 4 Tellement conforme au celata Hampe, qu’on le con- “1 fondrait avec lui si l’on ne remarquaït sa strie suturale et ses articles 1-2 des antennes beaucoup plus courts cé 4 plus globuleux. = 39. BATHYSCIA PERSICA Ab. Per. Fr, Soc. ent. . IX. 17. — Long. 1 mill. — Perse, Astrabad. "+ Brun, brièvement ovale, fort convexe, ane par der- « TIÈre, strie suturale nulle, élytres assez opaques, mar- quées de strioles transverses à peine visibles, antennes « et pattes courtes, tarses antérieurs dilatés G, patelli- 1 formes. 4 Voisin de Peyroni, à élytres plus courtes, plus globu- « leuses, sans strie suturale, à strioles transverses à perse à visibles. 40. BATHYSCIA PROSERPINÆ Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. # Sépar. 15*, — Long. 2,3 mill. — Grotte de l'Homme-Mort (Aude. 4 Brunâtre, très convexe, très atténué en arrière, strie M suturale nulle, suture non déprimée, élytres transversa-" lement striolées, antennes assez robustes, médiocrement allongées, avec leurs articles 7, 9 et 10 très dilatés, tarses antérieurs très dilatés, 4 Très semblable aux Delarouzei et inferna, dont il diffère à première vue par lés élytres moins arrondies au sommet et les tarses antérieurs fortement dilatés c'; en- core plus voisin du Chardoni, mais beaucoup plus con-« vexe et à tarses antérieurs plus dilatés G'. CATOPSIDÆ : BATHYSCIA, PE 1) 11. BATHYSCIA SCHIŒDTEI Kiesw. Stet. Zeit. 1850. 223. — Fr. Soc. ent. 1851. 394*, — Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. v. 1855. 508. — Long. 0,7-1 mill, — Pyrén.-Or. : La Preste, Bagnères-de-Luchon. _— grandis Fairm. Fr. Soc. ent. 1856. 525. — depressa Fairm. Fn. Fr, — Basses-Pyrén. : grotte d’Isturitz. Ovale-oklong, atténué vers le bout, ferrugineux, pu- bescent de fauve. Antennes un peu plus courtes que la tête et le prothorax, plus grêles, à peine épaissies vers l'extrémité, 8 article plus petit que les contigus, dernier ovale oblong, plus court que les 2 précédents, testacées. Tête défléchie, garnie d’une pubescence très fine, clair- semée, ponctuée, luisante. Prothorax convexe, assez lui- Sant, transverse, près de 2 fois plus large que long, ré- tréci en avant, arrondi sur les côtés, tronqué en devant, largement profondément sinué à la base, avec les angles - postérieurs aigus, saillants, obsolètement et finement ponctué. Elytres un peu plus étroites à la base que le prothorax, peu arrondies sur les côtés, rétrécies vers le Sommet, qui est subtronqué, moins convexes, très fine- ment et transversalement strigucuses ou aciculées, pu- bescentes de fauve. Pattes testacées. Ressemble assez à montana Schiædte, mais en général plus grand. 42. BATHYSCIA MERIDIONALIS Duv. Fr. Soc. ent. 1854. 36’. Gen. Col. pl. 35. f. 175. — Long. 2,2 mill. — France mér., Bordeaux. Ovale oblong, légèrement convexe, atténué vers l’extré- mité, ferrugineux, brièvement et finement pubescent de fauve. Prothorax transverse, densément et finement poin- tillé. Elytres à peine plus étroites que le prothorax à la base, marquées de très fines strigosités transverses. Neu- ième article des antennes plus grand que le 8e. Cette espèce, jusqu'ici réunie au Schiæditei, en est très distincte par le prothorax G' grandement dilaté, très court et plus aspèrement ponctué, ainsi que ses élytres. 43. BATHYSCIA GRENIERI Saulcy Ab. Per. Cavern. 1872. 22. Rép. 50 — Pyrénées-Orientales. | A1. BATHYSCIA SUBASPERATA Saulcey Ab. Per. Cavern. 1872. 22. nn Alice, 45. BATHYSCIA LARCENNEI Ab. Per. Cat. Col. Gers. 1882. APP. I. … p. 1°. — Long. 1,8-2 mill. — Gers : Pordiac. Brun foncé, brillant, à vestiture très fine et peu dense, 40 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. très convexe. Antennes courtes, n’atteignant pas tout à fait les angles postérieurs du prothorax, assez épaisses, « grossissant peu à peu vers l'extrémité, à peu près sem- blables dans les 2 sexes, 6e article (1° de la massue) de l'épaisseur des 3 derniers, 7° plus petit, à peine plus étroit que 6 et 8. Prothorax bombé, à côtés continuant ceux des élytres, à ponctuation assez serrée et assez M forte. Elytres courtes, un peu plus allongées ©, bombées, déclives seulement sur la moitié postérieure, arrondies séparément au sommet, couvertes de strioles transverses assez fortes et très serrées. Pattes courtes, épaisses; % jambes antérieures légèrement courbées en dehors, in- termédiaires courbées en dedans, postérieures droites. Tarses antérieurs dilatés G', mais à peine de la largeur de l’extrémité des jambes. 4 Voisin des Schicdtei, Grenieri, lapidicola et meri- M dionalis ; diffère du 1° par son corps plus convexe, la ponctuation du pronotum moins forte, la strigosité des M élytres plus serrée, la pubescence bien plus fine et moins M fournie, ce qui le fait paraître plus brillant, par ses an- tennes plus épaisses à la base. à articles plus cylindri- ques, tarses c' sensiblement plus étroits; du 2° par sa pubescence fine, la strigosité des élytres plus serrée, son aspect brillant, et surtout par son corps plus court, plus convexe et moins atténué en arrière ; du 3° par ses ély- tres à points moins rudes, et l’absence de caractères ex- traordinaires dans les jambes; enfin, du 4° par son corps plus convexe, son prothorax moins dilaté, surtout O7, et ses élytres à strigosités nettes et régulières, sans points M aciculés; jambes antérieures non spatulées comme dans celui-ci G'. 70 46. BATHYSCIA OVATA Kiesw. Stet. Zeit. 1850. 223. Fr. Soc. Ent. 1851. 395*. — Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. v. 1855. 508. — Long. 0,2-0,6 mill, — Bagnères-de-Luchon. 2 Un peu plus petit que montana, ovale oblong, forte-M ment atténué vers le bout, ferrugineux, pubescent dem fauve, Antennes à peine de la longueur de la tête et du prothorax, assez épaisses, testacées, épaissies peu à peu vers l'extrémité, 8 article un peu plus petit que les con tigus, dernier ovale-allongé, plus court que les 2 précé-w CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 41 dents. Tête inclinée, assez luisante, pubescence on ne peut plus fine, peu fournie, ponctuation très fine, rare. Prothorax transverse, près de 2 fois plus large que long, rétréci par devant, arrondi sur les côtés, échancré en devant, largement et profondément sinué à la base, an- gles postérieurs aigus, prolongés, à points obsolètes, moins fournis. Elytres peu plus étroites que le prothorax à la base, peu arrondies sur les côtés, fortement rétré- cies vers le sommet, qui est subtronqué, pubescentes de fauve, ponctuation ruguleuse obsolète. Pattes testacées. 41. BATHYSCIA LAPIDICOLA Saulcy Ab. Per. Cavern. 1872. 22. Rép. o1. — Ariège. 48. FRS INFERNA Dieck. Berl. Zeits. 1869. 348. Rép. 46. — riège. 49, BATHYSCIA DELAROUZEEI Fairm. Fr. Soc. Ent. 1860. 631". 9. - — Long. 1-1,5 mill. — Grotte Cova den Pey (Pyrénées-Orientales). Ovale, roux-brun, assez luisant, soyeux de fauve, con- vexe; antennes sensiblement épaissies à l'extrémité, un peu plus courtes que la moitié-du corps, 1-3 articles allongés, subégaux, 2° un peu plus épais que le 3°; an- tennes, palpes et pattes testacé-roux ; prothorax rétréci par devant, avec les angles postérieurs subaïigus ; élytres ovales, très finement striguleuses, strie suturale pro- fonde, entière, sommet obtusément arrondi. Rappeile, pour la forme des antennes, le Wollastoni ; mais ce dernier est plus petit et à élytres simplement ponctuées, non striolées, à strie suturale peu marquée. 50. BATHYSCIA NOVEMFONTIUM La Brl. Fr. Soc. ent. 1872. 445*. 2. — Long. 3 mill. — Grotte de Neuf-Fonts, près d’Aulus (Ariège). Testacé-roux, oblong, légèrement convexe, légèrement atténué par derrière; prothorax assez atténué en avant, médiocrement rétréci par derrière, atteignant sa plus grande largeur vers le quart postérieur; élytres transver- salement strigueuses, strie suturale devenant obsolète, pattes et antennes plus allongées, les derniers articles allongés et à peine épaissis, tarses antérieurs dilatés c, en patelle large. Ressemble extrêmement aux pyrenæa et Disconti- gnyi; un peu plus petit que pyrenæa, prothorax un 42 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. peu plus rétréci en avant, ayant sa plus grande largeur. un peu plus en arrière ; convexité un peu plus forte ; an- tennes plus allongées, et chacun des articles visiblement « plus long; pattes plus longues, jambes plus étroites et plus allongées, intermédiaires presque droites; tarses M antérieurs ç‘ plus dilatés. — Taille du Discontignyi et . faciès semblable, largeur des antennes à peu près la même, mais articles de la massue moins épais, tarses « antérieurs d' fortement dilatés. 51. BATHYSCIA PERIERI La Brûl. Fr. Soc. ent. 1872. 446*, 3. — Long. 2,8-3 mill. — Grotte de Lavelanet (Ariège). F. Testacé-roux, oblong, peu convexe, assez atténué par pe: derrière; prothorax plus court, fortement atténué en avant, à peine ou nullement rétréci en arrière, à peine plus large au quart postérieur qu’à la base; élytres M vu transversalement strigueuses, strie suturale devesarihs É obsolète, suture elle-même pour l'ordinaire déprimée ; antennes, ainsi que les pattes, allongées, grêles, presque semblables dans les 2 sexes, derniers articles légèrement « épaissis ; tarses antérieurs dilatés G', en patelle. % Intermédiaire entre novemfontium et Abeillei; pro- thorax plus atténué en avant et plus large à la base que le 17, moins que le 2°; antennes aussi longues que celles du novemfontium, mais articles 3-5 un peu plus grêles, « 7, 9 et 10 un peu plus renflés, visiblement moins lon- « gues et moins grêles que celles de l’Abeillei; élytres plus M atténuées que chez l’un et autant que chez l’autre. À Bélesta te - d Testacé-roux, d'ordinaire plus clair, oblong, à peine convexe, aiténué par derrière, c' bien plus large que Q, presque déprimé au milieu du dos; prothorax court, atténué en avant, assez fortement arrondi sur les cotés 4 à peine ou pas du tout rétréci à la base ; élytres mar- quées de strigosités transverses, substriées longitudina= “3 lement surtout c, strie suturale un peu plus visible que les autres, suture ordinairement déprimée, antennes» assez menues, allongées G', du tiers de la longueur du Ê CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 43 corps, Q visiblement nlus courtes, peu épaissies à l’extré- mité. Pattes allongées et assez robustes; jambes inter- médiaires c' assez fortement, postérieures plus forte- ment courbées en dedans, Q presque droites, tarses antérieurs c' dilatés en patelle. Se reconnait aisément à la courbure des 4 jambes pos- térieures, antennes bien plus longues que celles du py- renæa, 5-1 articles visiblement allongés et moins épais, 9-10 à peu près de la même épaisseur, et à peine plus allongés que dans cette espèce. Les stries Q sont souvent plus ou moins effacées, alors il est fort difficile à dis- tinguer du Perieri. Var. subeurvipes Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. Sépar. 14. — Grotte de Nébias (Aude). Distinct du curvipes par son corps plus allongé, moins atténué proportionnellement et les jambes c' courbées moins fortement et seulement après leur milieu. Nar. subreciipes Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. Sépar. 14. — Grotte de Belvis (Aude). Très voisin, mais distinct par les articles antennaires sensiblement moins allongés et plus dilatés, surtout les derniers. 53. BATHYS£IA PANDELLEI Ab. Per. Cat. Gers. 1883. App. I. p. 2*. — Long. 2,5 mill. — Grotte d'Aurouse, mont Ferrier (Ariège). Testacé-fauve, allongé, peu convexe, fort atténué par derrière, strie suturale à peine visible. peu enfoncée, su- ture déprimée ; élytres à très fines strioles (ransverses ; antennes très allongées, atteignant le milieu des élytres, 7 article peu renflé dans les deux sexes; tarses antérieurs Of dilatés en patelle, — Se rapproche beaucoup, par la forme des curvipes, subcurvipes et subrectipes, mais ces » crois espèces, plus grandes, au lieu d’avoir les jambes intermédiaires très peu courbées et les postérieures droites Mu dans les deux sexes, les ont très courbées, g' surtout. Hecatæ Ab. Per. est encore plus voisin, mais il est plus convexe, ses antennes sont plus courtes et plus épaisses, et les tarses antérieurs ©‘ sont précisément de la largeur | de l'extrémité de la jambe sans être plus larges. 4h SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 04, BATHYSCIA PIOCHARDI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1873. XCVHI*. . Long. 2,8 mill. — Grotte de La Bastide de Sérou (Ariège). 4 Testacé-brun, ovale, peu convexe, peu atténué par der rière, strie suturale peu visible, suture déprimée ; élytres« marquées de strioles transverses, pattes et antennes allongées, celles-ci assez épaisses au bout, articles 7, 9 et. 10 ©, 5, 6, 7, 9 et 10 Of médiocrement renflés ; tarses« antérieurs c' fortement dilatés en patelle. — Très voisin du Saulcyi, s’en distingue par sa taille plus avantageuse, son prothorax plus visiblement sinué à la base ; G' les tarses antérieurs proportionnellement plus allongés, less articles des antennes plus massifs, mais moins élargis, les jambes antérieures moins élargies à l'extrémité, moins courbes et garnies sur leur tranche externe d’épines plus“ nombreuses et plus apparentes. 2 05. BATHYSCIA HERMENISIS Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1813. XOVI. — Long. 2,8 mill. — Grotte de Lherm (Ariège). Testacé-roux, assez convexe, atténué par derrière, strie suturale peu marquée, suture déprimée, élytres à strioles transverses, antennes peu allongées, ainsi que les pattes,“ 7, 9 et 10 articles renflés, — G' inconnu. — Se distingue des Piochardi et Saulcyi par son corps plus convexe et” moins large, et la forme très tranchée des antennes,” sensiblement plus courtes, leurs articles plus dilatés,« ceux de la massue plus courts, 8° surtout plus court et plus large. 56. BATHYSCIA CRASSICORNIS La Brül. Fr. Soc. ent. 1872. 447“. 4 — Long. 2,2 mill. — Grolte de For près du Mas d'AzL (Ariège). Testacé-roux, oblong, assez convexe, légèrement atténué par derrière ; : prothorax atténué par devant, légèrement rétréci par derrière, côtés arrondis ; élytres transversale- ment strigueuses, strie suturale devenant obsolète, suture elle-même déprimée ; antennes égalant 2 fiers de la lon=« gueur, articles 5-7 et 9-10 fortement renflés cf; pattes« assez allongées, tarses antérieurs fortement dilatés O',;°2% patelle. : Taille du clavata, et presque de même forme, paraît. toutefois un peu plus convexe; s’en distingue par Iles CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 45 antennes O' un peu plus courtes, à articles 5, 6, 7, 9 et 10 visiblement plus courts et encore plus renflés. F 57. BATHYSCIA OVIFORMIS La Brül. Fr. Soc. ent. 1872. 447*. 5. — Long. 2 mill. — Grotte du Ker près Massat (Ariège). Testacé-roux, régulièrement ovale, convexe, peu à peu atténué par derrière ; prothorax rétréci par devant, à L peine ou nullement rétréci par derrière, côtés arrondis … sous la même courbe que les élytres ; élytres à strigosités transverses distinctes, strie suturale presque nulle, suture déprimée ; antennes atteignant 2 fois le tiers de la lon- oueur, 5-7 articles peu épaissis G', presque semblables ©, | 8° petit, à peine 1 1/2 fois plus long que large, 10€ un peu plus long que le 8°, formant avec 9 et 11 une massue peu épaisse; pattes assez allongées; tarses antérieurs c' dilatés en patelle. — Diffère du clavata par sa taille plus petite, sa forme plus régulièrement ovalaire, un peu moins allongée et plus convexe ; son prothorax pas rétréci par derrière, et formant une même courbe avec les élytres ; antennes notablement plus grêles et un peu moins lon- gues, 5°, 6° et 7° articles beaucoup moins renflés G', à peine différents de ceux de © ; 8° notablement plus court, 9-11 aussi un peu moins allongés. 58. BATHYSCIA LUCIDULA Delar. Fr. Soc. ent. 1860. xxvir*.—Long. 2-2,3 mill. — Grotte des Demoïiselles près Montpellier (Hérault). Ovale, très convexe, très atténué en arrière, forme générale de l’ovata; brun-rougeâtre, luisant, couvert d'une pubescence fauve, grosse, longue et peu serrée; antennes assez fortes, atteignant la base du prothorax, grossissant sensiblement vers l'extrémité, 7° article moitié plus long et plus épais que le précédent, 8° moitié plus petit que le suivant. Prothorax très convexe, deux fois aussi large que long, peu sinué à la base, angles posté- rieurs aigus mais peu prolongés en arrière; ponctuation très fine et très écartée, Elytres très convexes, très atté- nuées et à peine tronquées en arrière, brillantes comme le prothorax, quoique couvertes d’une très forte ponctua- tion, transversalement confluerte et formant ainsi des espèces de strioles irrégulières ; une strie suturale très fortement marquée, commençant un peu au-dessous de 46 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. l’écusson, d’abord rapprochée de la suture, puis s’en, écartant et enfin venant se confondre avec elle à l’extré-" . mité de l’élytre. — $e distingue au premier coup d'œil du meridionalis et des espèces voisines, par sa forme“ large courte et convexe, son aspect brillant et sa striem suturale. | 59. BATHYSCIA GALLOPROVINCIALIS Fairm. Fr. Soc. ent. 1860. 631*. 8. — Long. 3 mill. — Hyères (Var). Ovale-elliptique. roux-brun, assez luisant, poilu de roux ; antennes plus longues que la moitié du corps, Does, à peine épaissies au bout, 2° article sensiblement plus petit que le 3°; prothorax rétréci en avant, angles postérieurs obtus ; élytres ovales, très finement pointillées, M strie suturale profonde, sure élevée, sommet arrondi" subtronqué. 4 60. BATHYSCIA ASPERULA Fairm. Fr. Soc. ent. 1857. 131*. 1. — 4 Long. 1,3 mill. — Pyrénées ? Ovale, subdéprimé, roussâtre, assez luisant, pubescent de gris, prothorax à peine plus large que les élytres, très finement ponctué; élytrés atténuées vers le sommet, densément et finement couvertes d’aspérités, mais non de strigosités transversales, strie suturale nulle. — Forme et couleur du Schicædtei, mais beaucoup plus petit, moins convexe, à pubescence bien moins forte et moins serrée. M Prothorax à peine plus large que les élytres, le bord pos-« térieur embrassant la base de celles-ci; ponctuation extré- mement fine et peu serrée. Elytres convexes, à fines aspé- rités comme celles d’une râpe, serrées et faisant paraître « la surface densément ponctuée, mais ne formant pas de rides transverses ; pas de strie suturale. Tarses moins « grèles que ceux du Schiædtei. 3 61. BATHYSCIA HECATÆ Ab. Per. Toul. Soc. Hist. nat. 1878. Sépar. À 15*, — Long. 1,8 mill. — Grotte d’Espezel (Aude). À Brun-testacé, allongé, assez convexe, très atténué pos- térieurement, strie suturale à peine visible, suture dépri- mée, élytres transversalement striolées, antennes et pattes allongées, celles-là avec leurs articles B, 71, 9 et 10 dilatés c', tarses antérieurs dilalés G'. 4 Très distinct du curvipes par sa très petite taille, son | CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 4 | corps beaucoup plus convexe, et la dilatation du 5€ article | des antennes . 62. BATHYSCIA CORSICA Ab. de Per, Fr. Soc. ent. 1879. 216*. 4. — 1 Long. 1,2-1,8 mill. — Corse. ll Testacé-ferrugineux, ovale, fort convexe, atténué par | derrière, strie suturale nulle, suture déprimée à la base. M Elytres marquées de légères strioles convexes, Antennes | et pattes très courtes, articles sensiblement plus épais, | formant une massue, tarses antérieurs peu dilatés c', ne formant pas de patelle. Elytres à sommet moins acu- . mine ©. Le Doriæ paraît s’en rapprocher beaucoup, mais lil est plus court et plus sphérique, et il a une strie sutu- rale bien visible. L 63. BATHYSCIA AUBEI Kiesw. Stet. Zeit. 4850. 223. — Fr. Soc. ent. | 1851. 394*. — Milr. Vien. Zool. Bot. Ver. v. 1859. 508. — Long. 0,6 mill. — Près de Toulon, sable d’un nid de Pompylus. L_ Ovale-allongé, subparallèle, pas élargi en devant, fer- | rugineux, pubescent. Antennes de la longueur de la tête | et du prothorax, moins grêles, peu à peu épaissies vers | l'extrémité, 8° article plus petit que les contigus, dernier | ovale, 2 fois plus court que les deux précédents. ‘Lète | défléchie, luisante, à pubescence plus épaisse. Prothorax | transverse, 2 fois plus large que long, rétréci en avant, . arrondi sur les côtés, échancré en devant, largement nue + à la base, avec les angles postérieurs aigus, saillants, . peu convexe, à points fins, serrés, obsolètes. Elytres à lpeine plus étroites à la base que le prothorax, subparal- . lèles sur les côtés, à peine rétrécies vers le sommet, qui |est tronqué, peu convexes, très finement alutacées, une . Sirie suturale raccourcie devant et derrière. — Facile à : distinguer par sa figure longue, parallèle et peu convexe, ainsi que par sa strie suturale très remarquable. d 64. BATHYSCIA OVOIDEA Fairm. Stet. Zeit. 1869, 231*, — Long. 2 mil. — France méridionale. ... Brièvement ovale, convexe, roux-testacé, fauve soyeux | luisant; tête et prothorax très finement réticulés; élytres + atténuées en arrière, faiblement ruguleuses, assez brus- quement arrondies au bout, strie suturale nulle ; prothorax | largement arrondi en devant, côtés rétrécis en courbe 48 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. antérieurement, antennes assez fortes, articles 3-6 sub-« égaux, grêles, les 5 derniers assez épais, 7° plus long que le 9e, 98 et 10€ carrés. 65. BATHYSCIA EPURAEOIDES Fairm. Stet. Zeit. 1869. 231*.—Long. w - 4,8 mill. — France méridionale. Oblong, déprimé en dessus, légèrement atténué posté- rieurement, testacé, soyeux de fauve, finement et densé-« ment couvert de réticulations rugueuses'; prothorax assez abruptement arrondi en avant, presque plus large que les élytres; élytres oblongues, atténuées graduellement et légèrement à partir de la base, subtronquées en courbe au bout, strie suturale raccourcie devant et derrière; ar-« ticles des antennes 3-6 égaux, 8° transverse, peu plus étroit, 9€ et 10° transverses, 11° oblong, parallèle, à pointe acuminée. — Diffère d’Aubeï par sa stature plus grande; son corps plus déprimé, son prothorax moins élargi, ses élytres plus tronquées au bout, et sa strie suturale à" peine marquée. | 66. BATHYSCIA SUBALPINA Fairm. Stet. Zeit. 1869. 231*. — La 4 2 mill. — Alpes françaises. ? Ovale oblong, déprimé en dessus, Li atténué postérieurement, testacé, soyeux de ‘fauve, très finement réticulé-rugueux ; prothorax rétréci en avant, arqué sur les côtés, presque plus large que les élytres; élytres oblongues, à peine atténuées par derrière, arrondies au sommet, strie suturale à peine marquée au milieu et de chaque côté une courte strie très obsolète; articles des= antennes 3-6 peu grêles, légèrement épaissis vers la massue, qui n’est pas abrupte, 8° article plus court mais à peine plus étroit; 9 et 10° un peuen carré transverse. — Diffère d’Aubeï par sa stature plus grande, son corps plus déprimé, son prothorax moins ample, plus rétréci en avant, — d’epuræoides par sa stature plus grande, sOn« prothorax plus rétréci en avant et l’angle sutural plus arrondi. 67. BATHYSCIA SIMONI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1875. CXCIx*. — Long. 1,4 mill. — Au Lioran (Cantal), dans les mousses. Testacé-roux, convexe, élytres allongées atténuées pars derrière, strie suturale nulle ; antennes et pattes courtes, CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 49 - prothorax et élytres ruguleux et densément pointillés. -Tarses antérieurs G' fortement dilatés, mais non en pa- telle. — Diffère des Bathyscia français de même taille, du Wollastoni avec lequel il a le plus de rapports, par la ponctuation bien plus forte dans celui-ci, sa strie suturale bien visible, et ses antennes plus massives, leur dernier article 2 fois aussi long que le précédent. — Chez les Schiædtei et Grenieri la ponctuation est tout autre, beaucoup plus fine et formée de strioles transverses nettes et bien accusées; l’ovata a le prothorax beaucoup moins large, le corps plus convexe, les tarses antérieurs à peine plus dilatés g' que Q. — LAue a une strie suturale bien visible ; sa pubescence est si fine qu’elle lui donne | un air pruineux et ses élytres sont tronquées postérieu- | rement. |. 68. BATHYSCIA TARISSANI Bedel, Fr. Soc. ent. 1878. 74. — Long. 3,9 mill. — Drôme : grotte de Peyrus. . Tout entier d’un roux testacé, oblong, subatténué pos- | térieurement, subdéprimé sur le dos; antennes et pattes | allongées ; base du prothorax droite au milieu, angles postérieurs couverts de légères aspérités, fort prolongés Len arrière; élytres couvertes d’aspérités serrées, sans Mstrioles iransverses; strie suturale marquée. G' Tarses | antérieurs dilatés, patelliformes. | L'un des plus grands du genre, remarquable par ses angles postérieurs fortement prolongés en arrière et ses | élytres sans strioles transverses, | 69. BATHYSCIA VILLARDI Bed. Fr. Soc. ent. 1884. Bul. 75*. — Long. 3,5-3,8 mill. — Grotte du Bugey (Aïn). - Roux, luisant, ample, ovale atténué par derrière, un peu déprimé sur le dos, antennes et pattes grêles ; tous | les articles des antennes allongés, 8° à peine d’un tiers (plus court que les adjacents. Prothorax assez court, élargi, côtés fortement courbés, angles postérieurs aigus, pro- | longés sur les épaules; presque lisse sur le disque et la | partie antérieure. Elytres pointillées-râpeuses densément | et finement à la base, éparsement et plus fortement au | sommet qui est plus luisant, strie suturale marquée, — ©‘ articles 1-4 des tarses antérieurs pattelliformes. Süphides de l'Anc.-M. — 1884. 3 50 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. - Voisin du Tarissani et formant avec lui un groupe à : part, caractérisé par sa grande taille; les angles posté- = rieurs du prothorax prolongés sur les- épaules, et les élytres sans strioles transverses. Il se distingue de celui-ci par sa forme élargie, son aspect luisant, ses élytres à ponc- tuation moins fine, encore plus râpeuse, très serrée en « avant, plus forte et très clairsemée vers le sommet. 10. BATHYSCIA CHARDONI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1815. 215*. 1. — Long. 2,5 mill. — Grotte d’Axat près Narbonne (Aude). Testacé-brun, ovale, convexe, brièvement atténué par derrière, strie suturale non visible, suture déprimée, élytres à strioles transverses, antennes allongées, ainsi que les pattes, articles 7, 9, 10, 11 ©, 6 et suivants Cu renflés, tarses antérieurs médiocrement dilatés d', ne æ formant pas de patelle, - Voisin de Saulcyi, il en diffère, ainsi que tous les “4 Bathyscia pyrénéens, par sa convexité et sa forme plus trapue. Ses antennes atteignant la moitié du corps, l’éloi- gnent des Schiædtei, inferna, etc. ; 71. BATHYSCIA LINDERI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1815. 215*. 2. — Long. 1,8 mill, — Grotte de St-Martin-d'Ardèche. D. Ferrugineux, ovale, convexe, atténué par derrière, strie suturale non visible, suture à peine déprimée à la base, élytres marquées de légères strioles transverses, antennes courtes, ainsi que les pattes, articles densément poilus, 7, 9, 10 et 11 articles G', épais, tarses antérieurs pe Eur dilatés, ne formant pas de patelle. E- 12, BATHYSCIA MAYETI Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1815. 215*. 3. —"\ Long, 1,8 mill. — Grotte de St-Martin-d’Ardèche. ES Testacé-brun, ovale, très convexe, surtout sur le protho-« Tax, brièvement atténué par derrière, strie suturale non visible, suture à peine déprimée à la base, élytres rugu- à leuses, antennes courtes, ainsi que les pattes, articles à poils peu nombreux, épaissis comme dans le Linderint 4 les tarses aussi. el Ressemble fort au Linderi, dont le distinguent sans peine sa forte convexité, la granulation de ses élytres et. | ses antennes parcimonieusement velues. | CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 51 713. BATHYSCIA ALETINA Ab. Per. Cat. Gers. 1883. App. 1. p. 3°. — … Long. 2,2-2,5 mill. — Grotte d’Alet (Aude). Testacé-fauve, peu allongé, à peine convexe, atlénué par derrière ; strie suturale peu enfoncée, à peine visible, suture élevée mais avec ses bords déprimés ; élytres mar- quées de très fines strioles transverses ; antennes allon- gées, atteignant le tiers des élytres, 7° article fortement renflé dans les 2 sexes; tarses antérieurs c‘ dilatés en patelle. L'espèce la plus voisine est Chardoni, de la grotte d'Axat, maïs celui-ci est plus convexe et se reconnaît tout de suite à sa suture déprimée. Proserpinæ lui res- semble aussi beaucoup par la taille et les proportions, mais il est aussi plus convexe, sa sculpture est plus gros- sière, les articles de ses antennes sont plus noueux, et ses tarses antérieurs sont encore plus dilatés. 14. BATHYSCIA GROUVELLEI Ab. de Per. Rev. d'Ent. 1882. 17. 2*, — Long. 2 mill. — Alpes-Maritimes, près Nice, à 200 mètres. Même taille, même forme que ovoidea, dont il diffère par la couleur brunâtre, par ses antennes plus massives, par ses élytres à peine moins pointues au sommet, mar- quées d’une strie suturale profonde et entière, par les tarses antérieurs GC‘ dilatés beaucoup plus fortement, sans qu'ils égalent la largeur de la jambe au sommet, par ses jambes intermédiaires armées à leur sommet externe de 5 longues épines, les 4 dernières implantées par paire et fortement divergentes ; enfin par son corps plus brillant, ce qui provient d’une sculpture moins dense. 15, BATHYSCIA BREVICOLLIS Ab. de Per. Rev. Soc. Française d’Ent. 4882, 19*. 5. — Long. 0,6 mill. — Saint-Martin de Lantosque; mousses. Exactement pareil à l’'Aubei, dont il diffère uniquement par sa couleur brune, son prothorax plus court, les jambes postérieures G‘ droites et les tarses antérieurs beaucoup moins larges que le sommet de la jambe, c’est-à-dire plus minces et plus longs que chez l’Aubei; ce dernier Caractère le sépare de l’epuræoides. Il est en outre sen- siblement plus convexe que ses deux congénères, et ses élytres sont tronquées au sommet. D2 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. 76. BATHYSCIA GESTROI Erm. Gen. Mus. Civ. 111. 1872. 55*. — Long. 4 2 mill.—Grotte près d'Ulassai (Sardaigne), sous un Rhinolophe mort. Ovale oblong, fort convexe, très atténué par derrière, testacé, luisant, pubescent de fauve, couvert de points À râpeux. denses et très fins ; antennes pâles, grêles, pas plus courtes que la moitié du corps, 1-2 articlessubégaux, 3e article plus long que le 2°. Prothorax presque conique, angles postérieurs plus prolongés en arrière. Elytres rétrécies vers l’extrémité presque dès la base, sommet « obtus, strie suturale distincte postérieurement à partir du milieu. — Assez voisin du speluncarum, maïs dis- tinct par son corps plus convexe, ses élytres très atténuées À | par derrière, 3° article des antennes plus long et sa strie suturale marquée. 17. BATHYSCIA DAMRYI Ab. de Perr. Soc. ent. 1879. 1x. 3*, — Long. 1 mill. — Sardaigne, . Testacé-brun, ovale-oblong, convexe, à peine atténué postérieurement, strie suturale subobsolète, élytres sub- parallèles, peu luisantes, marquées de strioles transverses, antennes et pattes très courtes, tarses antérieurs dilatés G', patelliformes. = Voisin du corsica Ab, Per.; il en diffère par sa taille plus petite, ses élytres moins cunéiformes, son prothorax moins large et plus allongé, etc. 18. BATHYSCIA MIALETENSIS Ab. de Per. Fr. Soc. ent. 1819. 1x. 4*. — Long. 1,8 mill. — Gard : grotte de Mialet. Brun, brièvement ovale, très convexe, fort atténué pos- térieurement, strie suturale nulle, élytres luisantes, avec de légères strioles transverses, antennes et pattes courtes, tarses antérieurs dilatés et patelliformes cf. 4 Lucidula est la seule espèce française qui ait la même forme générale ; mais elle est beaucoup. plus grande et « ses articles antennaires sont beaucoup plus allongés. | 19. BATHYSCIA DESTEFANII Rag. Nat. Sic. 1. 1881. 6*. pl. 1. £. 5, 6. M Long. 2,5 mil. — Sicile : Navurra près Altavilla, sous les pierres, en janvier. Brun-testacé, recouvert d’une pubescence assez forte « d'un jaune gris. Antennes pas longues, arrivant à peine M à la base des élytres, avec le 8° article assez court. Pros 1 CATOPSIDÆ : BATHYSCIA, 53 thorax fort convexe. Elÿtres quasi sans strie suturale, ca- ractère qui le fait distinguer facilement des espèces voi- sines, en outre de sa grandeur. Se doit placer près du zarsalis Kiesw., auquel il res- semble beaucoup pour la taille et la pubescence, mais dont il diffère par les antennes moins longues. 80. BATHYSCIA KIESENWETTERI Dieck. Berl. Zeits. 1869. 350. Rép. 49. — Pyrénées. 81. BATHYSCIA DOHRNI Schauf. Stet. Zeit. 1862. p. 126". — Bon- vouloiri Schf. Zeits. 1861, p. 426. (Quæstus). — Long. 3,3; larg. 4,6 mill. — Pyrénées. Convexe, testacé, soyeux. Tête et prothorax très fine- ment ponctués, et finement pubescents de jaune comme tout le reste du corps. Prothorax très convexe, faiblement élargi derrière le milieu, arrondi en arc par devant, base droite, avec les angles un peu avancés par derrière, de sorte qu’ils forment un angle droit. Antennes un peu plus longues que les élytres, 2-7 presque d’égale longueur, 1e élargi au bout, 8 parallèle, 2/3 aussi long que le 7°, 9-11 d’égale longueur, dernier en pointe. Écusson très petit, triangulaire, Élytres allongées, rétrécies par derrière à partir du milieu, régulièrement marquées dé fines rides transverses, légèrement impressionnées à la base de chaque côté près de l’écusson ; on observe aussi des vestiges de stries longitudinales. _ Diffère du Bonvouloiri Duv. par ses élytres courtes, . son pronotum convexe pulviniforme, mais surtout par sa base presque droite, dont les angles sont très peu saillants par derrière, de manière à former néanmoins un angle droit, tandis que dans le Bonvouloiri ils sont bien plus avancés en arrière et couvrent une partie des épaules ; enfin, l’écusson est petit, et celui du Bonvouloiri est au moins 2 fois plus grand. 82, BATHYSCIA TRIANGULUM Sharp. Esp. Hist. nat. 1872. 268. Ah. XVI. 27. — Espagne nord. 83. BATHYSCIA VASCONICA La Brül. Fr. Soc. ent. 1872. 448. 6*. — Long. 1,6--2 mill.— Grottes de la Pena de Orduna (Vittoria) Espagne. _Testacé-roux, densément vêtu d’une pubescence soyeuse dant, ovale, très convexe, assez fortement atténué 54 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. par derrière ; prothorax court, près de 3 fois plus large. que long, fort arrondi sur les côtés et très atténué en avant, non rétréci par derrière, échancré à la base: élytres marquées de très fines strigosités transverses, strie suturale très fine, peu marquée, quelquefois tout à fait obsolète; antennes menues, peu épaissies au bout, dépassant un peu le milieu de la longueur ç', un peu plus courtes ©, 8 article à peine de moitié plus court, un peu plus étroit que le 9°. Pattes médiocrement allon- gées, assez menues, jambes intermédiaires légèrement incourbées, surtout G'; postérieures un peu sinuées; tarses antérieurs G‘ dilatés, un peu plus larges que l'extrémité du tarse en patelle. — Rappelle un peu le faciès de l’inferna, mais d’un tiers plus petit, pas tout à fait aussi. Ei convexe, et de forme un peu moins raccourcie ; les tarses antérieurs dilatés C', les antennes plus larges, à 8° article » moins raccourci, l’en éloignent encore davantage, 84. BATHYSCIA CROTCHI Sharp. Esp. Hist. nat. 1872. 270. Ab. xvn. 28. — Espagne. ; 85, BATHYSCIA CISNEROSI Per. Arc. Rép. Hist, nat. 1872. 127. Ab. XVI. 17. — Espagne. ; 86. BATHYSCIA ARCANA Schauf, Stet. Zeit.1861.425*. (Quæstus) pl. 1. f. 1. — Long. 2,3; larg. 1,3 mill. — Grottes des monts Cantabres. Ovale, convexe, ferrugineux, soyeux. Tête et prothorax très finement ponctués; ce dernier, largement échancré à sa base avec 2 sinuosités très légères, angles postérieurs prolongés en pointe, dirigée en arrière, antérieurs inflé- 20 chis, côtés fortement rétrécis en courbe par devant, finement rebordés, bord antérieur échancré. Antennes à 2° article plus long que le 1°, 4-6 d’égale longueur, M 78 élargi et plus grand que l’un des précédents, 8° de « même largeur, plus petit que le 9° ou le 108, dernier aussi M long que les 2 précédents ensemble. Écusson petit, trian= M gulaire. Élytres rétrécies peu à peu par derrière, côtés M faiblement arrondis, sommet arrondi. Tarses et jambes postérieurs grêles et allongés. 87. BATHYSCIA PEREZI Sharp. Esp, Hist, nat. 1872. 269. Ab. xvn. 28. à î — Nord de l'Espagne. : ; | CATOPSIDEÆ : BATHYSCIA. 55 88. BATHYSCIA ADNEXA Schauf. Stet. Zeit. 1861. p. 427*. pl. 1. f. 2. (Quæsticulus). — Long. 1,6; larg. 1 mill. — Grotte près Panès Nord de l'Espagne. Ovale, convexe, brun-testacé, soyeux, luisant. Tête fortement enfoncée. Prothorax très convexe, très finement ponctué, fortement rétréci en avant au-delà du milieu, . formant un demi cercle avec la portion de la tête très peu visible du dessus. Base très légèrement sinuée de chaque côté, angles postérieurs prolongés en arc par derrière, pointus, côtés droits jusqu'au milieu. Elytres aussi larges à la base que la base du prothorax, rétrécies par derrière, sommet large et obtus, finement ponctuées et plus densé- ment garnies que le prothorax de poils gris-jaune fins, de chaque côté le long de la suture une fine ligne en- foncée, souvent aussi plus foncée, qui se rapproche par derrière. 1-2 articles des antennes prennent presque le quart de la longuenr de l’antenne, subcylindriques, les 9 suivants moniliformes, 7, 9-11 sont 2 fois aussi forts que 3-6, 8° un peu plus faible que le suivant, court, 11° aussi long mais plus de 2 fois aussi large que le 1e. Tarses antérieurs G' à 1° et 2e articles d’égale force, 2e peu plus court, 3° et 4° ensemble aussi longs que le 1°", arrondis ; 5° aussi long que le 1*" et le 2° ensemble. Q 1% art. plus court que les 2 suivants ensemble, 4° aussi long que le 2° et 3° réunis ; ongles courts. — Ressemble beaucoup au Schiædtei, seulement il est plus petit, au contraire il est plus grand que l’Aubei Kiesw. 89. BATHYSCIA RUGOSA Sharp. Esp. Hist. nat. 1872. 271. Ab. xvui. 29. — Nord de l'Espagne. 90. BATHYSCIA UHAGONI Sharp. Esp. Hist. nat. x. 1881. 121. Ab. xvn. 29. — Nord de l'Espagne. 91, BATHYSCIA FLAVIOBRIGENSIS Uhag. Esp. Hist. Nat. x. 1881. 121*. — Long. 2-2,9 ; larg. 1-1,2 mill. — Grotte de San Roque, près de Bilbao ; juillet et août. Ovale, fortement convexe, fortement et presque obli- quement atténué par derrière, roux-testacé ou roux de poix, très finement ponctué, densément pubescent, soyeux, brillant ; antennes grêles, légèrement épaissies vers l’ex- trémité, articles médiocrement allongés, 3° un peu plus court et plus étroit que le 29, 4-6 subégaux, 7° légèrement 56 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. plus épais que celui-ci, 8° un peu plus court et plus étroit … que le précédent, 9° à peine visiblement plus long que le 8, 10° subégal, dernier oblong, près de deux fois plus long que le pénultième. Prothorax court, plus de deux fois plus large que long, très atténué en avant, fort arrondi sur les côtés, largement échancré à sa base. Élytres sans strigosités transverses, strie suturale ou obsolète ou peu marquée, à peine visible à la base. Pattes assez allongées, jambes intermédiaires légèrement in- courbées dans les deux sexes. — G' Antennes plus longues, dépassant le milieu, jambes antérieures peu élargies, tarses de 5 articles, dilatés, distinctement plus larges que l’extrémité de la jambe. Q Antennes plus courtes, tarses antérieurs de 4 articles, simples. Ressemble à Cisnerosi et a les mêmes proportions, mais il est plus convexe antérieurement, avec les élytres plus déclives et plus rétrécies vers l’extrérnité, le 29 article des antennes est plus long et plus délié à sa base, les | tarses antérieurs c' sont visiblement plus élargis. Pour la forme des élytres, il se rapproche du ériangulum, mais en outre des autres caractères, sa taille 3 fois plus - petite le distingue aisément, Il est aussi moindre, plus convexe, plus brusquement rétréci par derrière que arcana, vasconica, Crotchi, et que les espèces décrites ici; Perezi a les antennes plus courtes et plus robustes, leurs articles de proportions différentes. 92. BATHYSCIA MAZARREDOI Uhag. Esp. Hist. nat. x, 1881, 123*. — Long. 2,5-2,6; larg. 1,2-1,4 mill. — Grotte de San Valerio, dans les monts près d’Elorrio; Espagne. Ovale-oblong, convexe, assez fortement atténué en courbe par derrière, roux-testacé, très finement ponctué, « densément vêtu d’une pubescence soyeuse, brillante ; an- tennes grêles, peu épaissies vers l'extrémité, articles médiocrement allongés, 3° à peine plus court que le 2°, «« plus rétréci, 4-5 subégaux au 3°, 6° un peu plus court que 4 les précédents, légèrement plus épais que le 7°, 8 plus de 2 fois plus petit que le 7°, obconique, 9° près de 2 fois « plus grand que le 8, et égal au 10°, dernier oblong, un peu plus long que le pénultième. Prothorax court, plus | CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 57 | de 2 fois aussi large que long, très atténué en avant, for- tement arrondi sur les côtés, largement échancré à la base. Elytres à strigosités transverses très fines, sans strie suturale. Pattes assez allongées, jambes intermé- diaires légèrement incourbées dans les deux sexes — G' antennes plus longues, atteignant ou même dépassant le milieu, jambes antérieures un peu épaissies, tarses de 5 articles, médiocrement dilatés, à peine plus larges que | l'extrémité de la jambe; © antennes plus courtes, tarses antérieurs de 4 articles, simples. Très voisin de vasconica, dont le séparent sa forme moins ovale, ses élytres plus longues, ses antennes plus longues, avec l’article 8 plus court et les suivants un peu plus gros et moins cylindriques. — Plus voisin encore de Croichi, même forme, taille égale et antennes de struc- ture identique; dans celles-là le dernier article des an- tennes forme un ovale-oblong, dont les côtés offrent une courbe régulière, dans celui-ci il est pyriforme ; les arti- cles des tarses O‘ sont plus larges et plus transverses dans Crotchi, ils vont en décroissant jusqu’au 4° dans Mazarredoi, au lieu d’être parallèles jusqu’au 3° où ils se rétrécissent notablement. Enfin les élytres sont plus allongées dans le Crotchi. 93, BATHYSCIA FILICORNIS Uhag. Esp. Soc. Hist. nat. 1881. 113*. Long. 2,5-92,7; larg. 1,2- 1,5 mill. — Grotte du mont Serantes, près de Santurie (Espagne), en août. Ovale, assez convexe, rétréci postérieurement, jaune- ferrugineux, assez brillant, à points fins et espacés, pu- bescence jaune, abondante, fine, soyeuse et dirigée en arrière. Tête avec les antennes très longues, déliées, comme filiformes, à peine plus grosses vers l'extrémité, garnies de poils fins et abondants, tous les articles plus longs que larges, 3° et suivants parfaitement cylindriques et parallèles, sauf 7°, 9eet 10° qui le sont moins, 1e" assez robuste, 2€ plus parallèle, un peu plus délié et légère- ment plus court, 3° de 1/3 plus court que 2€, 4° un peu plus long que le 3° etégal au 5° et au 6€ pour la forme et la longueur, 7e aussi long ou à peine plus court que le 6°, graduellement et très légèrement plus gros vers l’extré- 3. LA 58 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. mité, qui paraît aussi plus visiblement tronquée que les « articles précédents, 8e un peu plus court que le 7° et de forme analogue à celle du 6°, 9° légèrement plus court que le 7°, presque de Ia longueur du 8° et très peu plus long que le 10° et conformé comme celui-ci, mais paraît « se rapprocher pour la structure plus du 7° que des autres; « 11e aussi long et aussi épais que le 10° et plus ou moins terminé en pointe. Prothorax transverse, assez convexe, à 4 peine plus de 2 fois plus large que long, très étroit vers le devant, où il est tronqué avec les angles antérieurs « déclives, côtés arrondis, base droite et légèrement sinuée de chaque côté, pour former des angles aigus, avancés en arrière. Ecusson en triangle, transverse. Elytres assez convexes, déclives jusqu'au 5°, aussi larges à la base que 4 | le prothorax, un peu plus de 2 fois plus longues que larges, « et graduellement rétrécies en courbe vers l’extrémité, à points fins et espacés, sans rides transverses, strie sutu- M rale à peine visible, généralement nulle, mais représen- « tée par une ligne obscure. Pattes longues et assez fortes, jambes antérieures légèrement sinueuses, et dirigées vers le dehors, intermédiaires aussi un peu sinueuses à 1a base, puis un peu courbées en dedans; postérieures presque droites. Dessous très-finement ponctué et pu- «= bescent. — G' antennes dépassant le milieu, jambes anté- « rieures plus robustes, leurs tarses de 5 articles, 1-3 épaissie, 1er à peine ou très peu plus large que l’extrémité de lu jambe, 2 fois plus grand que le 2°; © antennes plus « courtes, jambes antérieures un peu plus déliées, tarses « antérieurs de 4 articles simples. . Taille et forme de l’inferna, mais outre que celui-ci à G' les tarses antérieurs simples, les côtés du prothorax sont ici moins arrondis, les antennes beaucoup plus lon- gues et la forme des articles est différente; leur struc- ture se rapproche de celle du ériangulum; il s’en dis- _tingue sans peine par la forme des élytres, plus courbécs et plus rétrécies postérieurement, et particulièrement par la dilatation plus grande des tarses antérieurs. 4 94. BATHYSCIA SEEBOLDI Uhag. Esp. Hist. nat. x. 1881. 115*. — k | Long. 2,2-2,5; larg, 1,2-1,4 mill. — Grotte de la Magdalena 4 “ de San Roque, autour de Bilbao (Espagne). CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 59 Ovale-oblong, convexe, fortement atténué en courbe par derrière, testacé-fauve, très finement ponctué, densé- ment vêtu d'une pubescence soyeuse, brillante ; antennes srèles, très légèrement épaissies vers l’extrémité, articles allongés, 3° un peu plus court et plus étroit que le 2e, 4-6 subégaux, 7° légèrement épaissi vers l’extrémité, sub- tronqué, 8° un peu plus court et plus étroit, 9° un peu plus long que le 8°, 10° à peine visiblement plus court | que le précédent, dernier oblong, allongé. Prothorax court, 2 fois plus large que long, fort atténué en avant, arrondi sur les côtés, largement échancré à la base. Elytres sans strigosilés transverses, strie suturale peu marquée, plus ou moins distincte ou obsolète. Pattes allongées, jambes intermédiaires légèrement incourbées dans les deux sexes. — G' antennes plus longues, dépassant le milieu du corps, jambes antérieures à peine épaissies, tarses de 5 articles, médiocrement dilatés, à peine ou un peu plus larges que | l'extrémité de la jambe; © antennes plus courtes, tarses | antérieurs de 4 articles simples. | Presque de la taille du séygia, mais moins parallèle, plus large relativement vers la base des élytres et plus brusquement rétréci vers l’extrémité. — Un peu plus petit que flicornis, moins ovale, plus allongé, avec les élytres plus longues et plus étroites postérieurement, antennes légèrement plus robustes, leurs articles pas si déliés ni si longs. — Un peu plus grand et plus convexe que l’arcana, dont il est distinct, ainsi que du vasconica, par ses antennes bien plus longues et la proportion de leurs articles. — Moins oblong que Crotchi, qui a aussi les antennes bien plus courtes et plus robustes. 95. BATHYSCIA CANTABRICA Uhag. Esp. Hist. nat. x. 1881. 118*, — Long. 2,2-92,5; larg. 1,2-1,5 mil. — Espagne : grotte de la Magdalena, de Arenaza (monts Galdanas), avec Seeboldi. Ovale, convexe, assez fortement atténué en courbe par derrière, testacé-roux ou roux de poix, très finement ponctué, densément pubescent de soyeux brillant: an- tennes grêles, légèrement épaissies vers l'extrémité, articles médiocrement allongés, 3° un peu plus court et plus étroit que le 2°, 4-6 subégaux, 7° légèrement épaissi 60 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. vers le bout, subtronqué, 8° un peu plus court et plus | étroit, 9° à peine distinctement plus long que le 8&, 10° un peu plus court que le précédent, dernier oblong, un peu plus allongé que le pénultième. Prothorax court, plus de 2 fois plus large que long; fort atténué en avant, fort arrondi sur les côtés, largement échancré à la base. Elytres sans strigosités transverses, strie suturale ou ob- solète, ou peu marquée, à peine visible à la base. Pattes assez allongées, jambes intermédiaires légèrement incour- bées dans les 2 sexes. — G' Antennes plus longues, attei- gnant le milieu ou le dépassant, jambes antérieures à peine épaissies, tarses de 5 articles, médiocrement dilatés, un peu plus larges que l’extrémité des jambes ; Q an- tennes plus courtes, tarses antérieurs de 4 articles, simples. Un peu plus grand et voisin pour la forme de Schiædiei, mais plus large, moins parallèle et plus brusquement « rétréci vers l’extrémité, avec les élytres sans stries trans- verses, les antennes beaucoup plus longues, avec leurs derniers articles bien plus allongés. Plus court et plus « large.que Seeboldi, avec les antennes bien plus courtes = et le prothorax plus transverse. Plus ovale et plus grand « que Cisnerosi; plus ovale également que arcana et que vasconica, il se distingue du 1% par le prothorax plus large, plus arrondi sur les côtés, les antennes plus grêles, avec le dernier article plus court, et du 2° qui a les mêmes organes moins longs, à articles moins allongés, Notablement plus grand, moins oblong, à antennes bien plus déliées que Perezi. Plus petit, moins triangulaire, avec les tarses antérieurs beaucoup moins élargis G' que triangularis. 96. BATHYSCIA TROPICA Ab. Per. Fr. Soc. Ent. 1881. 1x, 2*. — Long. 1,5 mill. — Espagne : Carthagène, Murcié. * Brun, très brièvement ovale, très convexe et globuleux, atténué postérieurement, strie suturale nuile, élytres lui- … santes et densément ponctuées, sans strioles, antennes et pattes courtes, tarses antérieurs G' légèrement dilatés, « ne formant pas de patelle. Remarquable par sa forme large et globuleuse, qui n’a rien de comparable dans tout le genre Bathyscia. CATOPSIDÆ : BATHYSCIA. 61 . 97. BATHYSCIA WOLLASTONI Janson Ent. An. 1857. 70. pl. 1. f, 8. — Long. 2; larg. 1 mill. — Angleterre, France boréale. Obovale, assez convexe, roux-brun, antennes et pattes plus claires, vêtu d’une fine pubescence grise, couchée, assez épaisse. Antennes allongées, minces, atteignant presque la base du prothorax, un peu épaissies vers l’ex- trémité, 2° article presque égal- au 17, long, 3-6 très petits, serrés, les 5 derniers graduellement épaissis en massue, 8 plus petit que ses 2 voisins, dernier en ovale oblong acuminé. Prothorax très finement pointillé, comme la tête, large, convexe ; côtés arqués élargis vers la base, fort rétrécis et abaïssés en avant, bord apical légèrement _ échancré, avec les angles saillants obtus ; bord basal largement échancré en arc, avec les angles projetés embrassant les élytres. Ecusson en triangle large, poin- tillé. Elytres rebordées sur les côtés, atténuées par der- rière, terminées en pointe arrondie, strie suturale très fine obsolète avant le milieu, surface couverte d’un pointillé aciculé très fin et très serré, substrigueuses. O' Tarses antérieurs dilatés ; jambes postérieures droites. 98. BATHYSCIA PUSILLA Mots. Mosc. Bul. 1844. 175. — Weise Led. Cauc. 142*. — Long. 1,1 mill. — Caucase, Dumaniss, Katharinen- - feld, sous les feuilles, Faciès du tarsalis, maïs bien plus petit, un peu plus étroit, d’un brunâtre plus clair; antennes jaune-clair, {°° et 2e articles forts, 2° presque plus long que le 1°"et aussi long que 3-5 ensemble, ceux-ci d’égale longueur, 6° un peu plus court que le précédent, 7e, 9°, 10€ et 11° forte- ment épaissis, 8 à peine moitié aussi long et large que 7°, dernier large et en pointe obtuse. Tête et prothorax cou- verts de points très fins, écartés, chagrinés dans l’inter- valle, peu densément pubescents, assez luisants. Pro- thorax 2 fois aussi large que long, bord basal sinué légèrement en devant de l’écusson, plus fortement avant les angles postérieurs, ceux-ci pointus et saillants par derrière. Elytres graduellement rétrécies de l’épaule à l'extrémité, qui est arrondie séparément, ponctuées un peu plus fortement que le prothorax, avec de fines stri- gosités transverses. 62 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. montana est plus court, avec les antennes plus épaisses et plus courtes, plus finement ponctué ; — ovata et acu- « minata sont bien plus larges et plus fortement ponctués; — byssina est plus élargi postérieurement, a le 8° article des antennes 2 fois plus long. 1 CATOPS {x070, en bas; 64, œil) Payk. Fn. Suec. 1. 1798. p. 342. Choleva (ywkeüw, boîter) Latr. Précis des caractères généraux, 1996. — Gen. Crust. 11. 1807. 26. — Hist. nat. nr. 1804. de de (xtôuo, cadavre ; oùyw, manger) Helwig). Menton en carré transverse, un peu rétréci en avant: languette de la largeur du menton à sa base, élargie et ; profondément échancrée en avant. Lobe interne des mâ- choires terminé par un crochet corné ; palpes maxillaires sensiblement plus grands que les labiaux, leur 3° article” obconique, le 4° bien plus menu, conique et acuminé; 3° « article des palpes labiaux ovale, un peu plus long que le « 2e, Mandibules courtes, munies d’une dent à la base, ar- « quées, acérées au bout, avec une dent subapicale. Labre court; arrondi, un peu sinué au milieu du bord anté- rieur. Tête inclinée obtuse ; yeux subarrondis, médio- cres, non saillants. Antennes au moins de la longueur du prothorax, 1-6 articles de longueur variable, subcylindri- ques, les 5 derniers formant une massue, qui est tantôt si allongée et si menue qu’elle est à peine distincte, « tantôt très bien marquée; 8 article plus court que le 7° et le 9, Prothorax de forme variable. Elytres oblongues 4 ou ovales, courbées en dessus. Pattes longues et grêles, les 4 1ers articles (spécialement les 2 1%) des tarses anté- « rieurs, quelquefois le 127 des intermédiaires, dilatés ‘et garnis en dessous de poils jaunes. Mésosternum quelque- fois caréné. Corps oblong ou ovale, vêtu d’une très fine pubescence soyeuse. Tableau synoptique des espèces de cu (ex Murray). A. Mésosternum simple. B. Antennes presque filiformes et incontestablement plus ; longues que le prothorax. C. Prothorax plus large vers la base qu’en devant. 9. agilis Illig. fig. Eur2. méd. CATOPSIDÆ : CATOPS. "6 C’. Prothorax pas plus large vers la base qu’en devant. D. Ponctuation grosse ; pubescence longue et éparse ; élytres ventrues. 1. spadiceus Sturm. fig. Eur. méd. D’. Ponctuation fine; pubescence dense et courte; élytres allongées, étroites. E. Bords du prothorax plus pâles que le milieu. 3. angustatus F. fig, Eur. E’. Bords du prothorax pas plus pâles que le milieu. 3. v. cisteloides Frœhl. Eur. méd. B’. Antennes plus ou moins en massue, pas ou très peu plus longues que le prothorax. CG. Base du prothorax rentrée en dedans, ne formant pas de ligne continue avec les élytres. D. Couleur de la pubescence grise et brune, ou jaune terne sur le pronotum, poils jaunâtres sur la base et les bords des élytres manquant ou à peine sensi- bles, et sans inflorescence sur les élytres. E. Antennes allongées et subfiliformes, non en massue épaisse. F. Elytres strigueuses transversalement. 13. acicularis Kr. ESic. F’. Elytres non strigueuses transversalement. G. Antennes avec l’extrémité pâle. 31. picipes F. fig. Eur. G. Antennes avec l'extrémité pas plus pâle que le reste. H. Angles postérieurs du prothorax acuminés par derrière. k I. Angles postérieurs fortement prolongés; an- tennes entièrement ferrugineuses. 32. meridionalis Aubé FE. l’. Angles postérieurs légèrement prolongés ; an- tennes plus obscures vers l'extrémité. 41, nigricans Spenc. fig. Eur2., méd. H’. Angles postérieurs du prothorax non acuminés par derrière. 36, fuscus Panz. fig. Eur. EF. Antennes plus courtes et plus en massue. F, Antennes en massue très épaisse. 49. chrysomeloides Panz. fig. FA. F”. Antennes en massue moins forte. 64% SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. G. Insecte délié et étroit. 44. morio F.fig.Eur?. méd. + - G. Insecte plus court et plus trapu. 42. coracinus Keln. Eur. médii 4 D’. Couleur de la pubescence jaune-clair sur le pro- | À notum, bleu-brunâtre ou pourpre sur les élytres, « avec des poils jaunâtres sur la base et les côtés des « élytres. / È E. Antennes compérativement iongues et subclavi- 3 formes. 46. nigrita Er. fig. Eur: méd.. E’ Antennes en massue épaisse. F. Pronotum profondément ponctué. À 53. neglectus Kr. FA. F’. Pronotum plus ou moins granuleux ou ridé transversalement,. G. Prothorax presque parallèle sur les côtés. à 45. quadraticollis Aubé F. 3 G’. Prothorax non parallèle sur les côtés. H. Pronotum à rides transverses faibles. ; I. Prothorax court, transverse, pas large ; élytres « ordinairement très longues. F 51. éristis Panz. fig. Eur. . 1. Prothorax large; élytres modérément longues. 47. v. grandicollis Er. fig. FA. H’. Pronotum granuleux. ; 52. v. rotundicollis Keln. Eur, méd. C’. Base du prothorax formant avec les élytres un profil É continu ou à peu près. L D. Tarses intermédiaires élargis G'. E. Antennes en massue épaisse. 4 F. Prothorax pas plus étroit à la base que les élytres, ; : 56. fumatus Spence. Eurn. méd. F”. Prothorax légèrement plus étroit à la base que | les élytres. 54, alpinus Gyl. fig. Eur. méd. FE’. Antennes subclaviformes. 4 F’. Prothorax à angles postérieurs arrondis. ‘4 59. brevicollis Kr. Sic. F”. Prothorax à angles postérieurs non arrondis. G. Prothorax à bords latéraux sinués réfléchis. : 35. depressus Mur. F.. G. Prothorax à bords latéraux arrondis. CATOPSIDÆ : CATOPS. 65 H. Prothorax à angles postérieurs fortement sail- lants en arrière, formant un angle aigu ; élytres non distinguées par une pubescence soyeuse. 38. umbrinus Er. fig. FAR. EH’. Prothorax à angles postérieurs légèrement saillants en arrière, non aigus mais droits; élytres distinguées par une pubescence soyeuse qui, sous différents jours, montre une légère bandeles croisant. 38. scitulus Er.fig. Eur".méd. D’. Tarses intermédiaires non dilatés g'. E. Prothorax pas plus large à la base que les élytres. F. Elytres plus de 3 fois plus longues que le pro- thorax. 12. transversostriatus Mur. Port. F°’. Elytres pas plus de 3 fois plus longues que le prothorax. G. Marge basale du pronotum sinuée. 18. velox Spenc. fig. E. G’. Marge basale du pronotum droite. H. Angles postérieurs du prothorax droits. 21. badius Sturm. fig. À. H. Angles postérieurs du prothorax obtus. I. Insecte arrondi. 68. anisotomoides Spenc.fig.E. P. Insecte plus allongé. 25. brunneus Sturm. fig. Hong. EF’, Prothorax légèrement plus large à la base que les élytres. 22. prœcoæ Er. fig. E. A’. Mésosternum caréné. B. Corps poli et luisant. 61. lucidus Kr. Dalm. B’. Corps non poli. CG. Elytres non tronquées, D. Elytres acuminées. 14, strigosus Kr. A. D’. Elytres non acuminées. 69. colonoides Kr. Eur®. C. Elytres tronquées. D. Antennes avec l’article apical pâle. 65. varicornis Rosh. AR. D’. Antennes avec l’article apical non pâle. E, Antennes fortement en massue, avec la base pas plus pâle que le reste, 63. validus Kr. Hong. _ E”. Antennes médiocrement en massue, base plus _ pâle que la massue. - 66. sericeus F. fig. E. (e à 66. SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. à Choleva Lair. 1. CATOPS SPADICEUS Sturm Deuts. Ins. x1v. 1839. 41. pl. 273: f. B.—Kr. Stet. Zeit. xur. p. 399. 1. — Mur. Mon. Cat. 21*. 1, £. 4." — Long. 4,7-5,6 mill. — France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Russie, Kiew. * Oblong, noir de poix, élytres brun-marron, plus foncé sur la moitié postérieure, les exemplaires immaturesM sont d’un brun-jaunâtre. Antennes assez longues, à peine aussi longues que la moitié du corps, brun-rouge, les 5 derniers articles plus obscurs, 1° un peu plus fort, 3° un peu plus longs que ses adjacents, 2°, 4e et 5e d’égale lon« gueur, 6° un peu plus court que 5° et aussi long que 7% et 9°, 8° un peu plus court que 9°, lui-même un peu plus long que 10°, dernier un peu plus long que le pré cédent, fortement acuminé. Tête brun de poix, parties de la bouche d’un rouge ferrugineux; ponctuation fine et éparse sur le vertex, plus forte et serrée sur le front. Prothorax plus étroit que les élytres, un peu convexe, plus large que long, côtés arrondis, ayant leur plus grande largeur avant le milieu, plus rétréci par devant que par derrière, angles postérieurs arrondis-obtus, baseh tronquée-droit, la moitié postérieure latérale est large-w ment rebordée-réfléchie, présentant vu d’en haut un re bord élevé et une ligne enfoncée; dessus fortement et profondément ponctué, densément vêtu d’une pubescencew jaune d’or, marqué au milieu d’une ligne enfoncée, occu-« pant le tiers de la longueur. Ecusson triangulaire, ponc- tué, brun. Elytres assez convexes, dilatées après l’épaulem en ventre, avec sa plus grande largeur avant le milieu, M stries assez légères, mais très distinctes, ponctuation. 4 forte et un peu rugueuse ; pubescence longue, moins ser- rée que dans les espèces voisines. — c* Trochanters pos: térieurs développés en ciseau et en gouge. a 2, CATOPS PUNCTATUS Bris. Fr. Soc, Ent. 1866. 364. Ab. Rép. ss. (Gholeva.) — Reynosa (Espagne). 3. CATOPS ANGUSTATUS F. Syst. El. 11. 20. 23. (Cistela). nn. É Mark. Brand. 1. 233. 1. — Sturm. Deuts. Ins. xiv. 5. pl. 972. fig. M.—Fairm. Fr. Fn. 299. 4. — Mur. Mon. Cat. 12*. 1. — agilis F. Syst. El. 11. 20. 27, — elongatus Payk. Fn. Suec. 1. 345. 3." Gyl. Ins. 1. 281. 16. — rufescens Illig. Kæf. Pr. 87, 1.— oblongus CATOPSIDÆ : CATOPS. 67 Latr. Gen. Crust. 11. 27. 1. Spence. Lin. Transac. x1. 138. 1. — . Long. 5,6 mill. — Toute l'Europe, Sibérie, Étroit allongé. Tête noire, parties de la bouche et an- tennes brun-ferrugineux. Antennes de plus de la moitié de la longueur du corps, 1°’ article plus fort et aussi long “que 2, 3 près de deux fois aussi long que les adjacents, 8 un peu plus court que 7 et 9, qui sont de même largeur, | dernier plus long que le précédent, long et acuminé. | Tête à points fins et écartés. Prothorax peu plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, ayant sa plus “grande largeur avant le milieu, rétréci par derrière; angles postérieurs presque droits à pointe plus ou moins obtuse, dessus couvert de points serrés et fins O, plus * écartés ©, finement pubescent; légèrement impressionné À dans sa largeur au milieu et aux angles extérieurs; brun de poix, brun ferrugineux aux bords, rarement sur toute hsa surface. Elytres légèrement striées, très finement et densément ponctuées, finement pubescentes de soyeux, | brun-ferrugineux. Dessous noir de poix, les segments de | Pabdomen bordés de rougeâtre. Pattes brun-ferrugineux. » C'présente des variétés remarquables dans la structure des | cuisses et trochanters postérieurs : 1. Trochanters simples Jet cuisses munies en dessous d’une petite dent fine. — | 2. Trochanters armés d’une dent aiguë et cuisses simples. k— 3. Trochanters allongés et munis d’une gouge convexe en dehors, concave en dedans, tronqué droit au bout févec les angles repliés en dedans, et les cuisses simples. — 4. Trochanters et cuisses simples. Pour certains auteurs ce Sont autant d'espèces différentes. | Var. angustatus Kr. Stet. Zeit. xin. 401. 3. Est oblong, brun de poix, présente le prothorax moins :densément et finement ponctué, avec sa plus grande lar- geur avant le milieu, les angles postérieurs obtus, plus clairs ainsi que les bords; les élytres substriées, d’un roux | ferrugineux, parfoisrembrunies par derrière vers lasuture. | &' Trochanters postérieurs ordinairement en ciseau; © ? . Elytres acuminées au sommet. | Var. intermedius Kr. Stet. Zeit. xur. 401. 2. | Est oblong et brun, prothorax plus étroit par derrière, 68 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. avec sa plus grande largeur avant le milieu, angles pos- - térieurs un peu obtus; élytres substriées concolores; antennes et pattes ferrugineuses. S' Trochanters posté- rieurs en ciseau. | Var. cisteloides Frœhl. Naturf. 28. 25. pl. 2. f. 50. — Kr. Stet. Zeit. XII. 404. Fairm. Fn. 1. 299. — castaneus Sturm. Ins. Deuts. xrv. 9. 3. pl. 273. f. À. Kr. Stet. Zeit. x11, 284. 4. Oblong, noir de poix; prothorax noir de poix, à peine plus large avant le milieu, angles postérieurs un peuobtus; élytres substriées, brunes ou marron. c‘ Trochanters « postérieurs acuminés ou avec une dent plus ou moins courbée au bord inférieur. Var. humeralis Brul. Exp. Mor. 1. 162*. 255. Mur, Mon. Catops 22*. 3. — Long. 5,6; larg. 2,8 mill. — Arcadie, fleurs, juin. Tête noire, finement ponctuée, avec la bouche et la moitié des antennes ferrugineuses; celles-ci légèrement pubescentes, 5 derniers articles bruns. Prothorax un peu moins long que large, arrondi sur les côtés, élevé aux aux angles postérieurs, tronqué à la base; finement ponctué, brun noirâtre, plus clair sur les côtés, et couvert d’une courte pubescence rougeâtre. Ecusson triangulaire, noirâtre et pubescent comme le pronotum. Elytres ovales, « un peu plus larges que le prothorax, marquées de pro- = fondes stries longitudinales formées de gros points pro- fonds, assez fortement ponctuées dans les intervalles; d’un brun foncé, marquées d’une grande tache ferrugi- neuse à chacun des arigles antérieurs, couvertes d’une pubescence rougeâtre redressée et assez dense. Dessous. du corps finement ponctué, noirâtre, avec les bords des = segments abdominaux ferrugineux. Pattes de cette der- nière couleur, cuisses postérieures en partie PEU ‘#0 Le type de Brullé a disparu. = 4, CATOPS NIVALIS Kr. Stet. Zeit. xvn. 1856. 238*. 5. — LEA 6: 2 mill. — Allemagne, monts Géants. Très voisin du cisteloides, il s’en distingue par les ca: ractères suivants : toujours distinctement plus grand, surtout un peu plus large, d’un brun foncé unicolore. Antennes conformées, comme dans çelui-ci, un peu plus | 3 fortes et un peu plus courtes, rouge-brun foncé, même CATOPSIDÆ : CATOPS. 69 - aux premiers articles. Tête d’un noir de poix uniforme luisant, à points un peu plus clair semés et plus distincts. Prothorax conformé comme chez le cisteloides, mais un un peu plus court, généralement beaucoup plus distincte- ment abaïssé sur les côtés, qui sont encore plus faiblement arrondis. Elytres toujours de la couleur du prothorax, un peu plus longues, plus larges et un peu plus ventrues, dans les gros exemplaires souvent déprimées près de la moitié antérieure de la suture, stries longitudinales bien plus fortement marquées. La ponctuation des élytres comme du pronotum est distinctement plus éparse, ce qui fait paraître l’insecte un peu plus luisant, surtout sur les élytres. Pattes d’un brun de poix, tarses brun-rouge. » — g' Trochanters postérieurs, terminés en une longue | épine recourbée en dedans. 5, CATOPS ANGUSTICOLLIS Kr. Span. 1810. 98*. 79. (Choleva). — Long. 3,6 mill. — Cordoue (Espagne). : On reconnaît comme Choleva cette espèce à forme plus allongée et à couleur claire, mais elle est plus petite et de 18 taille de l’acicularis, dont elle se distingue par son pro- thorax étroit. Antennes allongées comme dans cisteloides, … de même structure, 8° article près de deux fois aussi long … que large, peu plus court, mais distinctement plus étroit que 10, celui-ci plus court et aussi large que 9, 11° acu- miné à partir du milieu, où il reste plus large que le précédent. Tête et prothorax ponctués grossièrement cha- grinés ; ponctuation assez serrée, mais proportionnellement forte, d’un brun de poix foncé, dans les exemplaires fraîchement éclos, la couleur des élytres est d’un brun jaune-clair. Prothorax pas beaucoup plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, légèrement et graduel- lement rétréci de la base vers le devant, angles postérieurs lécèrement obtus, bord basal sinué légèrement au milieu, à peine de chaque côté, surface marquée de chaque côté d’un sillon oblique distinct, au devant du bord basal non loin de la base de l’écusson. Elytres presque aussi étroites que dans le cisteloides, plus ventrues au milieu, plus fortement rétrécies par derrière, la pointe (Q) prolongée en dedans en un denticule distinct, et en dehors en un 70 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 4 autre faible à peine visible; stries longitudinales, en. dehors de la suturale, très distinctes, dont les interstries « sont çà et là légèrement élevés, du reste marquées de strigosités transverses assez denses et assez fortes. Pattes allongées, brun-rouge. 6. CATOPS STURMI Bris. Gren. Cat. 7. 1864. Ab. 1. 11. (Choleva). = Paris, Le Mans, Collioure (France) ; Europe bor. : Belgique, Suède. « 1. CATOPS NORWEGICUS Sparre. — Europe boréale, Suède, Belgique. 8. CATOPS CUNEIFORMIS Fairm. Fr. Ent. Soc. 18179. 166*. — Long. 4 mill. — Sicile, Etna. Oblong, convexe, élytres atténuées octéenreh presque dès la base, éntièrement d’un roux testacé, à . peine luisant, finement soyeux de fauve. Antennes grêles, « dépassant la base du prothorax, les 5 derniers articles M un peu épaissis, 7 1% allongés, 8° plus court, les 2 der- niers plus courts, dernier prolongé en pointe, Prothorax convexe, transverse, large, arqué sur les côtés, rétréci en « devant, base à peine sensiblement sinuée de chaque côté, : densément alutacé. Ecusson triangulaire, aigu, alutacé. Elytres pas plus larges que le prothorax, dilatées tout : près des épaules et bientôt atténuées vers l'extrémité, « qui est obtuse, faiblement striées, strie suturale un peu « plus profonde, suture élevée, intervalles densément et fai- « blement râpeux. — G' Tarses antérieurs et intermédiaires « épaissis à la base, les 2 postérieurs grêles, jambes à « peine plus courtes. e Rappelle ‘assez, pour la forme générale, le depressa « Mur., mais la coloration est différente, les élytres sont « plus longues, plus atténuées dès la base, et les antennes bien plus longues et grêles. 9, CATOPS AGILIS Illig. Kæf. Prus. 882. (Choleva). — Spence Lin. Trans. x1. 1402. — Er. Kæf. Brand. 234, 2. Sturm. Ins. Deut. xIY. « 7, 2. pl. 272. fig. N. — Kr. Stet. Zeit. xnr. 405. — Fairm. Fn. Fr. 300. — Mur. Mon. 23*. 4. — fuscus Gyl. Ins. Suec. 1, 281. 5. — testaceus Lat. Gen. Crust. x1. 28. 2. — Long. 5,3 mill. — Europe, 4 Grande-Bretagne, Suède, France, Allemagne, Suisse; assez rare. Ovale- -oblong, plus court et un peu plus large que l’an- gustatus, noir de poix ou d’un testacé brun. Antennes « plus claires, à peine de moitié aussi longues que le” s CATOPSIDÆ : CATOPS. 71 corps, 3° article presque de 2 fois aussi long que le 2e, 4-6 presque d’égale longueur, 7-11 un peu plus forts, 8e moitié aussi long que le 9, qui est égal au 106, dernier de moitié plus long que le pénultième, en pointe obtuse. Tête brune, à points extrêmement fins et assez épars. Prothorax près de 2 fois aussi large que long, presque de la largeur des élytres, plus étroit en devant qu’en arrière, avec sa plus grande largeur après le milieu ; angles postérieurs obtus et arrondis; côtés ni aplatis ni relevés, surface marquée de points assez serrés et très fins, et entièrement lisse ; d’un brun ferrugineux foncé, plus obscur au milieu, rarement tout noirâtre. Elytres fe généralement ferrugineuses ou testacées, quelquefois marron ou brun de poix; finement et densément ponc- tuées; stries ponctuées très faibles à la base, plus dis- tinctes vers l’extrémité. Pattes brun-ferrugineux, jambes intermédiaires G' fortement incourbées ; trochanters pos- térieurs non distants, et armés en dedans d’une courte dent pointue, forte. Se distingue aisément par la forme du prothorax, sa surface presque lisse, et les jambes intermédiaires forte- ment courbées G'. 10. CATOPS ORCHESIOIDES Fairm. Fr. Soc. Ent. 1879. 165. 21*. — Long. 2,5 mill. — Algérie : Oran, Daya. Oblong, atténué par derrière, assez convexe, d’un tes- _tacé brun-pâle, assez luisant, côtés du prothorax, an- tennes et pattes plus clairs; tête un peu plus obscure ; _ antennes assez grêles, dépassant à peine la base du pro- thorax, légèrement épaissies vers l’extrémité, articles 1-3 allongés, subégaux, les suivants plus courts, 8° un peu plus étroit, un peu plus court que le 9°. Prothorax trans- verse, ample, dilaté-arrondi avant la base et un peu plus large que les élytres, atténuées en avant, bord basal presque droit, angles postérieurs obtus, très finement et très densément ponctué-râpeux,; écusson triangulaire, très densément ponctué-ràäpeux. Elytres oblongues, atté- nuées postérieurement avant le milieu, obtusément ar- rondies au sommet, plus longues que l abdomen, densé- ment marquées de strigules transverses, strie suturale out SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. assez marquée, un peu moins en avant, les autres très obsolètes, marge externe étroitement réfléchie. Pattes médiocrement allongées, cuisses comprimées, 1°7s arti- cles des 4 tarses antérieurs dilatés, mais décroissants. Ressemble un peu à l’agilis, mais il est plus court, avec le prothorax plus large. 11. CATOPS CANELLINUS Fairm. Pet. Nouv. Ent. 1876. 27. Fr. Soc. ” Ent. 1879. 166*. 22. — Long. 3,5 mill. — Algérie, Bou-Saada. Oblong, presque également rétréci devant et derrière, convexe, d’un roux testacé clair, vêtu d’une fine pubes- « cence grise-soyeuse. Antennes grêles, à peine plus courtes que la moitié du corps, à peine épaissies peu à peu vers l'extrémité, dernier article en pointe aiguë. Tête et pro- thorax très finement et densément pointillés, celui-ci transverse rétréci en avant, côtés arqués, bord basal ” légèrement sinué près des angles postérieurs, qui sont « aigus en arrière, Ecusson triangulaire aigu. Elytres à « peine plus larges à la base que le prothorax, légèrement « dilatées un peu avant le milieu, ensuite un peu atté-. nuées, faiblement marquées de stries, obsolètes en de- … hors, suturale plus marquée, densément et finement rà- : peuses, bord réfléchi large, brusquement rétréci après le milieu. Pattes allongées. Sa coloration et surtout sa forme l’éloignent des autres espèces ; il pourrait former la transition entre le groupe des cisteloides, agilis, etc. , et celui des umbrinus. 12. CATOPS LATERITIUS Mén. Pet. Ac. Mém. 6° sér. vi. 1849. 52. — Mur. Mon. Cat. 24. — Long. 4,6; larg. 1,5 mill. — Nova Alexandrowska. : Ovale-oblong, d’un roux ferrugineux pâle, vêtu d’une courte pubescence grise. Antennes grêles de la longueur « de la moitié du corps. Prothorax transverse, subdéprimé, « élargi par derrière, angles obtus, côtés subréfléchis. Ely- tres très densément pointillées, substriées, strie suturale profonde. Voisin d’agilis Illig., maïs proportionnellement plus étroit, prothorax beaucoup moins large et plus déprimé, antennes beaucoup plus longues. F _ CATOPSIDÆ : CATOPS. 73 13. CATOPS ACICULARIS Kr. Stet. Zeit. x. 406*. 6. — Mur. Mon. - Cat. 25*. 6. — Long. 3,8 mill. — Sicile, Espagne, Algérie. Oblong, brun-ferrugineux, facile à distinguer par ses élyires à strigosités transverses. Antennes plus grêles, brun-rougeâtre, pas tout à fait aussi longues que les _élytres ; 1% article un peu plus court que le 28, qui est égal au 3°, 3° égal au 5°, 4° un peu plus long et plus gros que le 6e, 8° de 1/3 de la longueur du 7°, et un peu plus étroit que celui-là de chaque côté, 9e un peu plus court que le 7°, presque un peu plus gros et égal au 10e, 4119 aussi gros, moitié aussi long que le précédent, rétréci en cône à partir du milieu, acuminé. Tête densément et finement ponctuée, noir de poix. Prothorax presque de la largeur des élytres, deux fois aussi large que long, légèrement convexe, côtés entièrement arrondis, un peu plus fortement en arrière qu’en avant, d’où la | plus grande largeur en arrière du milieu ; angles anté- : rieurs un peu rabattus, fortement arrondis ; postérieurs obtus, un peu avancés en arrière ; bord basal légèrement sinué de chaque côté près de l’écusson ; dessus assez densément et finement ponctué chagriné. Elytres en ovale allongé, graduellement rétrécies par derrière, arrondies chacune au sommet, avec de légères traces de stries longitudinales, et en dehors des bords du pronotum à stries transverses presque parallèles. Pattes déliées, brun- rouge. 14. CATOPS STRIGOSUS Kr. Stet. Zeit, xnr. 441. 31. — Mur. Mon. . Cat. 73*. 51. fig. 46. — Long. 3,3 nil, — Autriche; très rare. Ovale, roux ferrugineux. Antennes grêles, entièrement d’un brun rougeâtre, 1°, 2e et 3° articles de même lon- gueur, 5° à peine plus long que ses adjacents, moitié aussi grand que le 1°", 7° un peu plus long et plus épais que le suivant, égal au 9° et au 106, 8° à peine moitié aussi long et un peu plus menu que le 7°, 11° un peu plus long que le 10°, acuminé en pointe assez aiguë. Tête brun-rouge, densément et finement ponctuée. Pro- thorax près de 2 1/2 fois aussi long que large ; à la base de la largeur des élytres ; graduellement rétréci vers le sommet, gentiment arrondi sur les côtés, dessus assez densément vêtu d’une pubescence jaune d’or, grossière- Silphides de l’'Anc.-M, — 1884. L 74 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. ce F4 ment granulé; angles antérieurs obtus, inclinés en bas; angles postérieurs presque pointus se projetant assez fortement en arrière, embrassant les élytres, de sorte que le bord basal paraît fortement sinué des deux côtés près des élytres. Elytres ovales, fortement rétrécies du 4 milieu vers le sommet, chacune assez fortement acuminée, assez densément et finement pubescentes, marquées de profondes strigosités transversales, avec des vestiges dis- tincts de stries longitudinales. Dessous et pattes brun- rougeâtre. — Très voisin du velox, de sa forme, mais un peu plus petit, plus acuminé postérieurement, et très reconnaissable à son mésosternum caréné. Se distingue du validus par sa forme différente, ses antennes plus longues, de l’acicularis, le seul du groupe précédent qui ait les élytres transversalement strigueuses, par sa plus petite taille et par sa forme plus courte et plus large. 45. CATOPS GRACILIS Kr. Span. 1870. 99*. 80. — Long. 3 mill. — Espagne, Cordoue. Très svelte, d’un brun foncé comme le Catops badius, « aussi long, mais beaucoup plus étroit ; peu plus large - que præcoæ, mais beaucoup plus long, bien distinct de l’un et de l’autre par les élytres à fines strigosités trans- " verses, qui dans les derniers n’offrent pas de traces de stries longitudinales, en dehors de la suturale, qui de- vient très légère près de l’écusson, palpes jaune-rouge. Antennes déliées, brunâtres, 1% et dernier articles brun- rouge, 2° un peu plus long et plus fin que 1, un peu plus long que 3, 4-6 d’égale longueur, près de 3 fois aussi longs que larges, 7 un peu plus fort et aussilong, 8 beau- coup plus petit, à peine plus long que large, 9 et 10 un peu plus courts et plus forts que 7, 11 presque aussi « long que 9-10 ensemble. Tête noir de poix, très densé- « ment et finement ponctuée; prothorax ponctué de même, cependant brun-foncé comme les élytres, fortement trans- verse, bord basal sinué légèrement au milieuet de chaque « côté ; ayant sa plus grande largeur un peu au-delà du : milieu, de là plus fortement rétréci devant que derrière. M Elytres très longues, de la largeur du prothorax à la « base, peu élargies vers le milieu et graduellement rétré- « CATOPSIDÆ : CATOPS, — 4 79 cies au-delà, densément marquées de fines rides trans- verses, finement pubescentes, faiblement déprimées au milieu antérieur. Pattes déliées, brun-rouge. c' 1-3 arti- cles des tarses antérieurs, 1-2 des intermédiaires dilatés, 16. CATOPS GRÆCUS Kr. Span. 1870, 98*. note 8. — Long. 2,8 mill. — Grèce. Ovale-oblong, brun, base et extrémité des antennes, côtés du prothorax et épaules un peu plus clairs, tête : brun de poix, antennes en massue, 8° article à peine plus long que large, prothorax transverse, un peu plus rétréci vers le sommet, densément et finement ponctué, angles postérieurs obtus, élytres plus de trois fois plus longues que le prothorax , marquées de strigosités transverses moins fines, et de stries longitudinales. Pourrait se confondre avec le gracilis, maïs pas tout à fait aussi svelte, d'une couleur un peu plus forte, ses élytres à strigosités transverses plus fortes et plus écar- tées, à stries longitudinales légères mais distinctes. 17. CATOPS COSTATULUS Kr. Span. 1870. 100*. note, — Long. 3,3 mill. — Algérie, Edough, Ovale-oblong, brun de poix, palpes, base et extrémité des antennes et pattes rousses, antennes filiformes, 8° article près de deux fois plus long que large, tête à ponc- tuation fine, moins serrée, prothorax transverse, plus for- tement rétréci vers le sommet, moins densément et fine- ment ponctué, angles postérieurs très obtus, bord basal légèrement sinué de chaque côté, élytres plus de 3 fois _ plus longues que le prothorax, un peu plus étroites au milieu que le prothorax à la base, légèrement rétrécies au-delà du milieu, à strigosités transverses et à stries longitudinales plus fortes, interstries plus distinctement élevés. Voisin du græcus, mais beaucoup plus grand, plus foncé, antennes plus grêles, strigosités transverses et stries longitudinales fortes, sulciformes sur la moitié posté- rieure des élytres, les interstries s’élevant en côtes. 18. CATOPS VELOX Spence Lin. Trans. x1. 154. 13. — Er. Brand. 241. 14. — Sturm. Deuts. Fn. x1v. 3. 5. 17, pl. 277. fig. B. — Heer. Fn. Helv. 383. 17. — Redt. Fn. Aust, 144, 15. — Kr. Stet. 16 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. Zeit. xur. 437. 25. — Fairm. Fr. Fn. 304. 18. — Mur. Mon. Cat. 59*, 32. fig. 34. — Long. 2,5 mill. — Pas rare en Grande-Bre- tagne, ainsi que sur tout le continent; Kiew, Madère. Ovale, rouge ferrugineux. Tête brune, rougeâtre en devant, très finement ponctuée. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, déliées, très faiblement épais- sies vers l'extrémité, ferrugineuses, dernier article pas plus grêle que le précédent, entaillé au bout. Prothorax densément et finement ponctué, aussi large à sa base que les élytres, moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, rétréci en avant; angles postérieurs droits, pointus en dedans, bord basal légèrement mais visiblement si- nué de chaque côté; ferrugineux, avec le disque plus foncé, et les bords à demi transparents. Elytres à peine élargies au milieu, obtusément arrondies au sommet, avec des stries très indistinctes ; surface densément ponctuée, finement strigueuse transversalement. Pattes antérieures légèrement élargies à l'extrémité ; tarses intermédiaires non dilatés G'. Se distingue du scitulus, auquel il ressemble beaucoup, par ses antennes plus grêles, sa couleur plus pâle, les bords du prothorax plus pâles que le disque, ses élytres à strigosités transverses, et les tarses intermédiaires non dilatés G'; — de l’umbrinus, par sa taille plus petite, sa couleur plus claire, les angles postérieurs du protho- rax non prolongés en arrière, les strigosités des élytres # et les tarses intermédiaires non dilatés G. 19. CATOPS NOTATICOLLIS Baudi Berl. Zeits. 1864. 227. Ab. xu. 52. . : — Chypre. 20. CATOPS DORSIGER Mars. Ab. 1. 1864. x. — picticollis (Kr.) Saulcy Fr. Soc. ent. 1864. 426. — AU POEEUIRE Baudi Berl. 1864. 226. — Chypre. 21. CATOPS BADIUS Sturm. Deuts. Ins. x1v. 40. 20. pl. 278. fig. B. — Heer. Fn. Helv. 383. 19. — Redt. Fn. Aust. 145. — Kr. Stet. Zeit. x. 438. 26. — Mur. Mon. Cat. 60. 33*, fig. 35, — Long. 2,3-3,8 mill. — Autriche : Vienne; rare. Ovale régulier, le petit bout en arrière, légèrement convexe, brun de poix clair, tout le dessus vêtu d’une fine pubescence serrée, d’un gris jaunâtre. Antennes un « peu plus longues que la tête et lé prothorax, jaune-fér- « CATOPSIDÆ : CATOPS. 77 rugineux, un peu épaissies vers la pointe ; 7€ article un peu allongé, 8° plus court maïs plus large que le dernier, Particle apical obtusément arrondi. Tête très finement | ponctuée; yeux noirs. Pronotum finement et densément ponctué, court, aussi large par derrière que la base des élytres, fortement rétréci en avant, bords antérieur et postérieur non sinués, côtés légèrement arrondis, angles postérieurs droits, un peu avancés sur les épaules des élytres. Ecusson grand, triangulaire, finement ponctué. Elytres en ovale oblong, ayant leur plus grande largeur au milieu, en ovale acuminées par derrière, finement cha- grinées, avec une strie suturale profonde, mais sans trace d’autres stries. Dessous du corps et pattes de même cou- leur que le dessus, seulement un peu plus clairs. Se distingue du veoxæ par sa forme nettement plus svelte, sa couleur toujours brun de poix, et non brun- rougeâtre, et par les angles postérieurs du prothorax un peu avancés sur les bords des élytres ; — du præcox par son prothorax pas plus large que ses élytres, et du brunneus par sa taille plus grande, et les angles posté- rieurs du prothorax non obtus. 22. CATOPS PRÆCOX Er. Brand. 242. 15. — Sturm. Deuts. Fn. x1v. 31. 18. pl. 277. fig. ©. — Heer Fn. Helv. 318. 18. — Redt. Fn. Aust. 145. 16. — Kr. Stet, Zeit. xirr. 438. 27. — Fairm. Fn. Fr. 304. 19. — Mur. Mon. Cat. p. 61. 34". fig. 36. — Wilkini Spence Lin. Trans. xxr. 157. — Long. 2-92,2 mill. — Toute l'Europe, même en Ecosse, mais rare partout. Ovale oblong, graduellement rétréci par derrière, avec ie sommet un peu tronqué, ferrugineux brunâtre, vêtu d’une très fine et rare pubescence jaunâtre. Antennes rouge-ferrugineux, presque plus longues que la tête et le prothorax, seulement les 3 derniers articles sont visible- ment plus épais que les précédents, 8° nettement plus court mais pas plus grêles que le 7°. Tête fréquemment brunâtre ou noirâtre sur le front. Prothorax grand, transverse, peu, mais toutefois encore distinctement, plus large que les élytres; côtés arrondis, plus rétrécis en avant qu’en arrière ; angles postérieurs obtus ; marge basale droite ; très finement et densément ponctué. Ecus- son en triangle équilatéral. Elytres oblongues, droites, 4 78 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. sensiblement rétrécies par derrière, avec la pointe tron- quée, un peu déprimées, plus distinctement ponctuées qne le pronotum, très faiblement et indistinctement striées, sauf la strie suturale profonde.Jambes antérieures légèrement élargies vers l’extrémité. Lorsque la largeur caractéristique du prothorax est bien marquée, on reconnaît aisément cette espèce, à la base du prothorax un peu plus large: que les élytres, et par les élytres se rétrécissant par derrière et tronquées au sommet ; mais lorsqu'elle est moins marquée, sa taille plus petite, sa forme plus étroite, les bords droits des élytres et leur rétrécissement par derrière, la distinguent du velox. Il se reconnaît du badius à sa taille plus petite, à sa couleur bien plus claire, au bord basal du prothorax droit, ne projetant pas ses angles postérieurs en arrière; — du brunneus par la ponctuation des élytres plus fine. 23. CATOPS FUNGICOLA Koln. Melet. v. 51. — Mur. Mon. Cat. 66*. 40. — Long. 2,5; larg. 1,8 mill, — Elisabethopol, mont Ssarijal ; champignons. Tête brun-noirâtre, luisante, à peine pointillée; pro- thorax testacé ou marron, pubescent, très finement poin- tillé. Elytres convexes, brun-marron, luisantes, rétrécies par derrière, arrondies, pointillées. Ecusson brun, pointillé. À 94, CATOPS LEDERI Weise, Led. Cauc. 4878. 444*. — Long. 3,17 mil. Mamudly et Elisabetthal ; fourmilières, novembre. Ressemble au fungicola, de couleur foncée, un peu plus luisant, il se distingue aisément par les côtés du _ prothorax fortement arrondis. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, assez épaisses, article 2 peu plus étroit et presque aussi long que 1, 3, 5 et 7, d’égale longueur, 3 distinctement plus court que 2 (fungicola égal à 2), 4 et 6 plus courts que leurs adjacents, 8 moitié aussi long que 7, celui-ci et les trois terminaux légèrement épaissis, 9° carré, 10 transverse, 11 deux fois. aussi long que le précédent, avec la pointe obtuse. Pro- thorax près de 2 fois aussi large que long, comme la tête, à points écartés à peine visibles, garni d’assez longs poils écartés, plus ou moins rétréci par devant, fortement . CATOPSIDÆ : CATOPS. 19 arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur der- rière le milieu, bord postérieur légèrement sinué près des angles, de sorte que ceux-ci paraissent non tout-à-fait arrondis mais fortement en angle obtus. Elytres légère- ment dilatées-arrondies jusqu’au milieu, puis fortement _rétrécies, arrondies ensemble au sommet ; un peu dépri- mées, assez fortement ponctuées, garnies de poils jau- nâtres un peu plus serrés et plus longs que ceux du pro- thorax ; strie suturale forte, les autres visibles seulement de côté. 25. CATOPS BRUNNEUS Sturm. Deuts. Ins. xiv. 38*. 19. pl. 278 f. À. — Redt. Fn. Aust. 145. 16. — Kr. Stet. xur. 439. 28. — Mur. Mon. Cat. 63*. 36. fig. 37. — Long. 2,3 mill. — Autriche, Hongrie. Aussi grand que præcox, mais d’une forme toute diffé- rente. Ovale large, assez déprimé, largement tronqué par derrière, brun-ferrugineux et luisant. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, déliées, un peu épais- sies graduellement vers l'extrémité, article apical arrondi, pubescent, 8° court. Tête large, noir de poix, finement ponctuée, parties de la bouche rouge-ferrugineux. Protho- rax grand, large, aussi large à la base que les élytres, légèrement rétréci en avant, côtés légèrement arrondis, angles postérieurs obtus, bord basal droit, légèrement convexe, un peu plus foncé sur le dos, très finement et densément ponctué, faiblement couvert d’une fine pubes- cence gris-jaunâtre. Ecusson en triangle obtus, densément ponctué. Elytres en ovale court et large, largement tron- quées au bout, finement ponctuées-chagrinées, finement vêtues d'une pubescence gris-jaunâtre,; strie suturale profonde, les autres stries nulles. Abdomen noir de poix; pattes jaune-ferrugineux. Plus grand, plus densément pubescent, plus fortement ponctué et moins luisant que l’anisotomoides. 26. CATOPS SULCIPENNIS Fairm. Belg. Soc. ent. 1884. 1x". — Long. 3 mill. — Philippeville (Algérie). Ovale-oblong, convexe, un peu atténué par derrière, brun, assez luisant, côtés et bord postérieur du protho- rax et base des élytres brunâtres, brun-marron en desous, pattes d’un roux testacé; antennes brunes, testacées à la 80 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. base. Tête lisse, un peu plane. Antennes grêles, légère- ment épaissies vers l’extrémité, atteignant le milieu des : élytres, articles allongés, 1° égaux, derniers un peu plus courts, 8° plus petit, dernier acuminé, plus long que le précédent. Prothorax transverse, pas plus large que les … élytres à la base, mais élargi avant le milieu, arrondi sur les côtés, un peu plus étroit en devant, angles postérieurs - obtus, maïs visibles, disque très densément mais fine- ment ponctué, marqué postérieurement d’une petite fo- . véole de chaque côté. Ecusson triangulaire aigu, densé- - ment ponctué, strigueux, avec une petite place lisse à la base. Elytres arrondies en angles aux épaules, légèrement dilatées au milieu, ensuite atténuées, assez fortement déclives, obtuses au bout, striées, les deux premières stries, surtout la suturale, profondes, les autres faibles, interstries densément marquées de strigosités transverses. Pattes assez grêles, hanches et tarses simples, Q©. Distinct des espèces voisines par sa forme un peu plus « courte et par ses élytres à stries bien marquées, surtout = les 2 premières qui sont profondes. 27. CATOPS CRIBRATUS Saulcy Fr.Soc. ent. 1864. 427. Ab. Rép. 53- Jérusalem (Palestine). 28. CATOPS SUBCOSTATUS Reiche Fr. Soc. ent. 1864. 236. Ab: Rép. 53. — Bône (Algérie). 29. CATOPS CONJUNGENS Saulcy Fr. Soc. ent. 1864. 427. Ab. Rép. 56. Jérusalem (Palestine). Ptomaphagus Helwig. 30. CATOPS BUGNIONI Tourn. Suis. Soc. ent. 1n1, p. 436. Ab. 14. 13. — France, Suisse. 31. CATOPS PICIPES Fr. Syst. EL. 1. 251. 10. — Illig. Kæf. Pr. 893. Er. Brand. 236. 1. — Sturm. Deuts. Fn. x1v. 17. 7. pl.274 f. c. — Heer. Fn. Helv. 3178. 5. — Redt. Fn. Austr. 144. 10. — Kr. Stet.. Zeit. x. 428. 9, — Fairm. Fr. Fn. 300. 4. — Mur. Mon. Cat. 28*. 9. fig. 8. — striatus Duft. Fn. Aust. 1m. 74. 8. — blapsoides M Germ. Spec. 84. 142? — Long. 5,6 mill. — Presque toute l'Eu- rope ; rare. ; La plus grande espèce du genre à l’exception du me- ridionalis. Ovale, convexe, noir. Antennes à peine épais-m sies à l'extrémité, brun-rougeâtre à la base, noirâtre à « CATOPSIDÆ : CATOPS. | 81 l'extrémité, excepté le dernier article qui est jaune-clair. Tête très densément et finement ponctuée, bouche rou- … geâtre. Prothorax très densément et finement ponctué, || avec une fine pubescence soyeuse, noir, fortement ar- rondi sur les côtés, rétréci derrière, et surtout par devant, angles postérieurs obtus, bord basal très légèrement sinué . de chaque côté, la plus grande largeur est derrière le milieu. Elytres ovales, très convexes, noires, avec une légère efflorescence d’un gris de givre, très densément ponctuées, avec des stries faibles en avant, plus pro- fondes en arrière. Dessous noir, abdomen et pattes brunes, jambes brun-ferrugineux, tarses ferrugineux pâle. On ne saurait le confondre qu'avec le nigricans; sa grande - taille l’éloigne de tous, sauf meridionalis et chrysomeloides. En outre des autres caractères, sa cou- leur le distingue tout de suite du meridionalis qui est ferrugineux ; de plus, les angles postérieurs du prothorax ne sont pas projetés ; ses antennes subfiliformes le dis- tinguent du chrysomeloides à antennes claviformes. Quant au rigricans, qui lui ressemble extraordinairement, le picipes, plus large et plus robuste, a les élytres bien plus convexes et ventrues, le prothorax bien plus rétréci en avant, et il n’est pas marqué sur le disque de deux ou trois dépressions comme cela se voit d'ordinaire dans le nigricans. 32, CATOPS MERIDIONALIS Aubé Fr. Soc. ent. 1850. 326. pl. 11. f. 2.— Kr. Stet. x111. 428. 10. — Mur. Mon. Cat. 27*. 8. — Long. 6 mill. — France, Sicile, Espagne. Brun de poix, intermédiaire entre fuscus et picipes. Tête noire et finement ponctuée. Antennes ferrugineuses, ‘ainsi que les palpes, de la longueur de la tête et du pro- thorax, seulement faiblement épaissies vers la pointe; 4er article aussi long que le 3°, et près de deux fois au- tant que le 2°, 4° égal au 5° et aussi au 6°, et un peu plus court que le 3°, 7° égal au 2°, cependant un peu plus fort que les adjacents, 8° à peine moitié aussi long que le 7°, à peine plus grêle, un peu plus court que le 9°, 11° acu- miné. Prothorax brun de poix, assez convexe, transverse, de la largeur des élytres, 1 1/2 fois'aussidarge que long, échancré en devant, tronqué presque droit par derrière, \ y 82 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. où il a sa plus grande largeur ; côtés largement arrondis, 1 angles antérieurs déprimés et arrondis, postérieurs pro- « jetés par derrière et un peu aigus. Ecusson assez grand, “ finement ponctué et réticulé. Elytres brunes, ovale-oblong, près de deux fois aussi larges que longues, finement « ponctuées-réticulées, marquées de chaque côté de la su- ture d’une strie assez distincte, et sur le disque de plu- sieurs autres beaucoup moins visibles, particulièrement en devant. Pattes ferrugineuses. Ressemble beaucoup, à première vue, à un très grand fuscus, maïs bien distinct, la proportion des articles des antennes, ainsi que d’autres caractères, étant très diffé- rente. 33. CATOPS GRANDIS Reïtr, Deuts. Ent. Zeits. 1884. 56*. — ne 6,5 mill. — Morée, Hagios-Vlassis ; un seul ©. Ovale, convexe, noir, subopaque; palpes, antennes et pattes roux-brun, articles 7-9 des antennes rembrunis. Tête et prothorax très densément et très finement poin- 4 tillés, avec une pubescence soyeuse très courte; prothorax transverse, deux fois plus large que long, arrondi sur les côtés, très large derrière le milieu, angles postérieurs presque droits, peu saillants en arrière; bord basal obs- curément subbisinué; écusson triangulaire, très finement et densément pointillé, pubescent de fauve; élytres ovales, fort élargies, plus larges que le prothorax, arrondies en dehors, à stries subsulciformes au bout, suturale à peine plus marquée, alutacées, très densément et très finement ponctuées, à pubescence blanchâtre, très courte. Le plus grand du genre, voisin des picipes et meridio- nalis, dont il se distingue tout de suite par son prothorax 4 bien plus large et les élytres très ventrues latéralement. Dans les espèces comparées, le prothorax est 4 1/2 fois aussi large que long, tandis qu'ici il est grandement ? fois; les angles postérieurs sont presque droits et distinctement saillants, cependant moins que dans le meridionalis; l’andalusicus est plus petit, avec le prothorax comme dans meridionalis. 34. CATOPS ANDALUSICUS Heyd. Span. 1870. 95*. 76. — Long. 4,17-5 mill, — Sierra de la Neige, près de Ronda (Andalousie). : Très voisin du meridionalis Aubé, il s’en distingue CATOPSIDÆ : CATOPS, 83 par ses antennes plus longues et par les angles postérieurs du prothorax moins fortement projetés. Dessus brun de poix rougeâtre, avec un éclat soyeux, peu convexe. An- tennes plus longues que la tête et le prothorax, peu épaissies vers l’extrémité, rougeûtres, articles 7-10 plus foncés, dernier jaune; 1° aussi long que 3, un peu plus épais et deux fois aussi long que 2, 4 un peu plus long que 5 (de même longueur dans meridionalis), celui-ci égal à 6 et un peu plus long que 2, 7 égal à 6, cependant un peu plus fort et foncé au bout, 8 moitié aussi long que 7, plus étroit, 9 à peine un peu plus long que 10, dernier pyriforme, pointu. Tête brun-foncé, densément et finement ponctuée, vêtue d’une pubescence jaune soyeuse. Prothorax à côtés rougeâtres, transparents, par- ticulièrement aux angles antérieurs, aussi large au mi- lieu que le milieu des élytres, 1 1/2 fois aussi large que long, côtés arrondis, ayant sa plus grande largeur der- rière le milieu, bord antérieur échancré, plus étroit que le postérieur, angles antérieurs arrondis, postérieurs droits projetés par derrière, mais moins que dans meri- dionalis. Elytres de la couleur du prothorax, en ovale allongé, deux fois aussi longues que larges, un peu plus larges ©, stries longitudinales légères, un peu plus dis- tinctes par derrière, suturale visible presque jusqu’à l’écusson, bord latéral distinctement réfléchi luisant, Pattes brun-rouge, longues, jambes postérieures un peu plus longues que les cuisses. Tarses antérieurs et 1° ar- ticle des intermédiaires fortement dilatés G', jambes inter- médiaires un peu courbées dans les deux sexes, tarses Q simples. Mésosternum sans carène. 30. CATOPS DEPRESSUS Mur. Mon. Cat. 57*. 30. fig. 32. — Long. 3,0 mill. — Un seul ex. — Europe. - Ovale, court, atténué postérieurement, entièrement d’un ferrugineux pâle, élytres plus pâles, pattes testacées. Antennes déliées, ferrugineux-pâle, 1€ article plus fort et plus long que le 2°, 3 près de deux fois aussi long que le 2e, 4 presque aussi long que le 3°, 5 et 6 de même longueur et de même largeur, et plus courts que le 3e, 1° un peu plus long et plus large que le 6°, 8 moitié aussi long, mais à peine plus étroit que le 7°, 9 et 10 84 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. presque de même longueur, un peu plus larges que le 7e, 11€ presque rond, mais avec une légère pointe obtuse au bout. Tête brune, assez densément et distinctement ponctuée, plus profondément en devant, avec une légère dépression frontale, vêtue d’une pubescence jaunâtre. Prothorax transverse, subdéprimé et plus rétréci en devant, angles postérieurs rencontrant la base des élytres et aussi ou presque aussi larges qu’elle, bord latéral avec une légère apparence d’inflexion juste au devant des angles postérieurs, antérieurs arrondis; angles posté- rieurs subaigus, bord basal largement sinué vers les côtés ; ponctué-chagriné, vêtu d’une pubescence jaunâtre. Elytres 2 1/2 fois aussi longues que le prothorax, rouge- ferrugineux, épaules saillantes, de là, allant en dimi- nuant vers la pointe, et tournant brusquement de ma- nière à la faire paraître légèrement tronquée. Ecusson en triangle large. Elytres marquées autour d’une large dé- pression, suivant la suture jusqu’au milieu, le disque de chaque élytre s’élevant en bosse; une profonde ligne suturale suit le milieu de la dépression, touche à la suture au bout, s’écarte dans sa marche ascendante et se rap- proche de nouveau de la suture vers l’écusson; élytres assez distinctement striées, stries plus profondes a l’extré- mité, ponctuées-chagrinées, pubescentes de jaune testacé. Pattes et dessous de même couleur que le dessus, mais un peu plus pâles, avec une semblable pubescence. Ressemble au fuscus et se doit placer auprès de lui, s’en distingue par la forme de la partie postérieure du prothorax, qui, dans celui-ci, rentre pour rencontrer la base des élytres. Les articles des antennes n’ont pas les mêmes proportions et les élytres rentrent plus rapide- ment au sommet, qui a une tendance à devenir sub- tronqué. 36. CATOPS FUSCUS Panz. Fn. Germ. 18. 1. — Frœhl. Naturf. 28, 24. 2. pl. 1. f. 16. — Er. Brand. 235. 3. — Sturm. Deuts. Fn. XIV. 13. 5. pl. 274, f. À. — Heer. Fn. Helv. 379. 4. — Redt. Fn. Austr. 164. 11. — Kr. Stet. Zeit. xnr. 407. 8. — Fairm. Fr. Fn. 101. 7. — Mur. Mon. Cat. 26*. 7. f. 6. — sericeus Payk. Fn. Suec, 1. 342. 1. — Spence Lin. Trans. x1. 145. 6. — rufescens F. Syst. El. 11. 563. 1, — festinans Gyl. Ins. Suec, 1v. 314, 1-2, CATOPSIDÆ : CATOPS. 85 — Long. 4,6 mill. — La plus grande partie de l'Europe, Grande- Bretagne, France, Allemagne. Ovale court, brun-foncé. Antennes brun-ferrugineux, très faiblement épaissies vers l’extrémité, pas tout à fait aussi longues que la tête et le prothorax ; 1 article plus long que les suivants, 2° très peu plus court que le 3e, 3-4 presque égaux, 5-6 égaux, un peu plus courts que le 4, 7e pas beaucoup plus long que le 6°, mais bien plus large, 8° plus court que les adjacents, mais pas beaucoup plus étroit; 9 et 10 à peu près de même grandeur, 11e acuminé, près de 2 fois aussi long que le 10°. Tête et prothorax noirs, très densément ponctués, avec une pu- bescence serrée gris-jaunâtre ; bouche rougeâtre, angles du prothorax d’un ferrugineux brun. Prothorax arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu, près de deux fois aussi large à la base que long, très légèrement arrondi en dedans aux angles postérieurs, qui sont droits, ayec une légère tendance à se projeter en arrière. Elytres brun-rougeâtre, couvertes d’une inflo- _rescence gris-bleuâtre ; un peu élargies au milieu, presque acuminées au bout; densément ponctuées, avec des stries visibles vers l’extrémité, à peine perceptibles en avant. Pattes brun-rougeûtre. Se distingue de toutes les autres espèces de la section, par la largeur du prothorax en arrière, qui établit à première vue son profil, vu avant la jonction du pro- thorax et des élytres, il a l'apparence d’un ovale continu, légèrement interrompu à la base des élytres. 31. CATOPS PALLIDUS Mén. Cat. rais. 1832. 169. — Menetriesi Fald. Transc. 1. 284*. — rufus Kr. Heyd. Span, 1870. 96*. 77.— Long. 4,6 mill. — Caucase, Espagne. Ressemble beaucoup aux exemplaires du fuscus nou- vellement éclos, cependant il est d’un jaune rouge ou rougeâtre plus intense, bien plus étroit, beaucoup plus densément et plus finement ponctué, le prothorax plus étroit, les élytres un peu plus longues et plus fortement rétrécies par derrière, il ressemble encore plus pour le faciès au depressus, ‘mais encore plus étroit que lui. Antennes grêles, jaune-rouge, seulement peu épaissies Silphides de l’'Anc.-M. — 1884. $ 22 86 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. vers l'extrémité, 8° article près de 2 fois aussi long que M large, tandis que dans le fuscus il est au bout presque plus large que long. Tête jaune-rougeâtre. Prothorax et « élytres plus légèrement arrondis sur les côtés que dans le fuscus, par où il se rapproche un peu du Choleva « tristis, quoiqu'il ait le faciès d’un catops; les fines stries des élytres ne sont visibles que sous un certain jour." G' 3 premiers articles des tarses antérieurs et 1° article des intermédiaires dilatés. | Testacé roux-intense, ovale acuminé, antennes fili- formes, prothorax transverse, légèrement arrondi sur les côtés, graduellement rétréci vers le sommet, très densé- # ment et très finement ponctué, base légèrement sinuée M de chaque côté avec les angles postérieurs droits, subaigus, « élytres plus fortement acuminées vers l'extrémité, finement « striées, pattes grêles. 1 Quoique le rufus de Kraatz nous paraisse identique au pallidus Mén. (Menetriesi Fald.), nous reproduisons la description originale de ce dernier : 4 Stature et taille du picipes, cependant un peu plus M petit, surtout plus étroit et ordinairement moins convexe. M Tête inclinée, ronde, convexe, peu atténuée en avant, = densément pointillée, ferrugineuse; yeux très noirs, glo- buleux, saillants ; antennes dépassant de beaucoup la « base du prothorax, testacées, faiblement pubescentes, « épaissies graduellement, en dehors, dernier article pâle. « Prothorax transverse, à peine de moitié plus large que M long, ferrugineux, un peu arrondi à la base, légèrement « bisinué, angles droits; côtés peu arrondis, un peu-rétréci en avant, tronqué au sommet, avec les angles fortement # abaissés, arrondis ; convexe, éparsement vêtu d’une pu- bescence ocracée. Ecusson petit, subtriangulaire, brun- obscur. Elytres peu plus larges que la base du prothorax, un peu élargies vers le milieu, atténuées postérieure- M ment, sommet arrondi, marge latérale plus obscure, * étroitement rebordée; convexes, très finement et très # densément pointillées, à stries très obsolètes, à pubes- k cence ocracée éparse; disque un peu rembruni, Dessous : ferrugineux, un peu obscur, pointillé obsolète, pubes- « cence peu épaisse. Pattes, surtout les postérieures, très CATOPSIDÆ : CATOPS. 87 allongées, ferrugineuses, pubescentes de jaune, tarses très longs, grêles. 38. CATOPS UMBRINUS Er. Kæf. Brand. 235. 4. — Redt. Fn. Aust. 771. — Kr. Stet. Zeit. xur. 407. 16. — Fairm. Fn. 303. 15. — . Mur. Mon. Car. 59*. 31. fig. 33. — Long. 4 mill, — France, Alle- magne, Russie méridionale ; sous les feuilles. Ovale-court, brun. Antennes à peine épaissies v vers l’ex- trémité, ferrugineuses, plus claires à la base, jaune-clair au bout. Tête presque noire, bouche rougeâtre. Prothorax densément et finement ponctué, ayant sa plus grande largeur par derrière, bord postérieur sinué, angles pos- térieurs en pointe, saillants, embrassant la base des ély- tres. Elytres très légèrement élargies au milieu, obtusé- ment arrondies au bout, finement et densément ponc- _ tuées, avec des stries indistinctes, à peine plus visibles par derrière. Pattes rougeûtres, fees intermédiaires dilatés G'. Sa forme exactement ovale, le profil du prothorax con- tinué parfaitement par les élytres, le distinguent bien de presque toutes les espèces, les antennes menues le sépa- rent de la section précédente ; vient près du velox. 39. CATOPS FLAVICORNIS Thoms. Skand. Col. 1x. 1867. 346. Ab. Rép. 56. — Scanie (Suède). 40. CATOPS FEMORALIS Thoms. Skand. Col. 1v. 1862. 64°. 8, — Long. 3 mill. — Laponie. Oblong, noir-brun, subopaque, très finement pubescent de soyeux. — Ressemble beaucoup au morio, distinct par son prothorax plus court, la structure des antennes et les cuisses antérieures cf. — Tête noire, très finement pu- bescente de soyeux, palpes d’un ferrugineux obscur. An- tennes atteignant la base du prothorax, moins grêles, plus obsolètement claviformes, brunes, massue plus obs- cure, article 3° 1 1/2 fois plus long que ses adjacents, 4-6 graduellement plus courts, 6e légèrement transverse, 2 fois plus long que le 8°, dernier brièvement ovale, pé- nultième subtransverse, un peu plus long. Prothorax de la largeur des élytres au milieu, subtransverse, aussi large au sommet qu’à la base, légèrement et également arrondi sur les côtés, à peine échancré au bout, avec les | 88 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. angles subdéfléchis, obtus; tronqué à la base, très légè- M rement sinué près des angles, qui sont à peine saillants; légèrement convexe, noir-brun,.très finement pubescent « de soyeux. Elytres 4 fois plus longues que le prothorax, « ovale-arrondi à l’extrémité, peu convexes, noires, subopa- ques, vêtues d’une pubescence brune, soyeuse, très fine, « striées très obsolètement à l'extrémité. Pattes brunes, tarses ferrugineux, cuisses postérieures brunes. — GA Jambes antérieures sinuées à la base, cuisses antérieures munies en dessous au milieu d’un petit tubercule. 41, CATOPS NIGRICANS Spence Lin. Trans. x1. 141. 3. — Er. Kæf. « Brand. 1. 237. 6. — Sturm. Deuts. Fn. x1v. 18. 8. pl. 273. f. c.—"# Heer Fn. Helv. 1. 380. 6. — Redt. Fn. Aust. 144. 11. — Kr. Stet. Zeit. xur. 429. 11. — Fairm. Fr. Fn. 303. 16. — Mur. Mon. Cat. ” 29*, 10. — Long. 3,8-4,6 mill. — Presque toute l'Europe. . Ovale-oblong, convexe, noir ou brun de poix. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, très # légèrement épaissies vers l’extrémité, quelquefois entiè- « rement ferrugineuses, plus généralement ferrugineuses à M la base et rembrunies vers la pointe. Tête finement ponc- M tuée, bouche d’un brun rougeâtre. Prothorax très densé- M ment et finement ponctué, finement pubescent, un peu plus étroit que les élytres, côtés arrondis, avec la plus «4 grande largeur au milieu, très généralement avec 2 ou M 3 dépressions sur le disque ; angles postérieurs à pointe projetée un peu en arrière, ce qui fait paraître le bord « postérieur visiblement sinué de chaque côté. Elytres d’un « brun noirâtre, parfois plus pâles, en ovale allongé, un « peu convexes, densément et finement ponctuées ; faible- « ment striées, stries visibles vers l'extrémité, effacées en devant. Dessous noir ; HRUUNEE brun rougeâtre, cuisses noi- râtres. Var. longipennis Chaud. Mosc. Bul. 1845. ir. p. 196. À Plus grand. Antennes un peu plus allongées, élytres " plus campanulées, plus convexes, à stries plus ne 3 ment marquées. 1 Var. fuliginosus Er. Kæf. Brand. 239. 10. — Sturm. Deuts. Ins. XIV. 4 28.13. — Redt. Fn. Aust. 771. 1 Antennes plus foncées, rouge-brunâtre, les 4-5 derniers 1 CATOPSIDÆ : CATOPS. 89 articles noirâtres; bord basal du prothorax faiblement sinué de chaque côté ; élytres très indistinctement striées, Var. caliginosus Steph. Il. Brit. 111. 12. Var. soror Newm. Ent. Mag. 1. 508. 42. CATOPS CORACINUS Kelln. Stet. Zeit. vrr. 177. 3. — Redt. Fn. Aust. 111. — Kr. Stet. Zeit, xur. 431. 12. — Mur. Mon. Cat. 32*. 11. fig. 10. — Long. 8,3 mill. — Toute l’Europe. Ressemble beaucoup au nigricans Spence pour la forme des élytres et des antennes, mais il est plus petit et son contour est plus continu : les angles postérieurs du pro- thorax sont très légèrement acuminés, et ne sont obser- vables qu’à un examen attentif, les élytres sont indis- tinctement striées. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, légèrement épaissies vers la pointe, tantôt plus, tantôt moins, brun-rougeâtre; massue ordinaire- ment noirâtre, la couleur étant plus ou moins intense. Tête et prothorax noirs, densément et finement ponctués, avec une fine et courte pubescence jaunâtre. Prothorax presque aussi large que les élytres, ayant sa plus grande largeur au milieu, droit à la base, angles antérieurs ar- rondis, postérieurs réellement droits ; écusson grand, et pubescent comme le pronotum. Elytres ovales, densé- ment et finement ponctuées, noires, couvertes d’une pubescence ou purulence gris-cendré, indistinctement striées : pas de pubescence jaune le long de la base des élytres. Pattes brun-rougeûtre. : Sa petite taille, ses antennes plus courtes et plus épais- Sies, son pourtour plus uniforme et moins campanulé, le distinguent du picipes. Ses antennes plus courtes et plus épaissies, la pubescence jaune du prothorax et de l’écus- son, l'absence de’dépressions sur le disque du pronotum et des angles postérieurs avancés, le distinguent des pe- tits nigricans. — L'absence de pubescence jaune le long de la base des élytres, de tous ceux qui ont le prono- tum pubescent de jaune (éristis, abdominalis, montiva- gus, etc.). — Le morio, avec lequel il pourrait se con- fondre, a la forme plus allongée et plus grêle; il n’a pas les angles postérieurs légèrement acuminés, mais ils Sont obtus et non droits ; le pronotum est aussi plus dé- primé, 90 _SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. 43. CATOPS NITIDICOLLIS Kr. Stet. Zeit. xvir. 1856, 238*. 4, — _ Long. 3,3 mill. — France, Paris. Un peu plus petit que le coracinus, moins densément et plus fortement ponctué, noir profond, finement pubes- cent, plus fortement luisant sur le pronotum, celui-ci plus étroit, à peine élargi par devant, ce qui rend l’in- secte plus régulièrement ovale. Antennes un peu plus courtes que dans le coracinus, du reste conformées et colorées dê même, brun de poix foncé, brun-rouge à la base. Tête densément et fortement ponctuée. Prothorax distinctement plus étroit à la base que les élytres, un peu plus de moitié plus large que long, légèrement ré- tréci par derrière, distinctement arrondi avant le milieu, avec les angles postérieurs obtus, légèrement convexe en dessus, beaucoup moins densément et plus distinctement ponctué que dans les espèces voisines, d’où plus luisant, en outre finement pubescent de jaune d’or. Elytres ovales, aussi moins densément et plus distinctement ponctuées que dans les espèces voisines. Pattes noir de poix, tarses bruns. 44, CATOPS MORIO F. Syst. El. 11. 564. 4. — Er. Brand. 240. 11. — Sturm Deuts. Fn. xiv. 29. 14. pl. 276. fig. B. — Heer Fn. Helv. 382. 14. — Redt.Fn. Aust. 144. 13. — Kr. Siet. Zeit. x. 431.13. — Fairm. Fr. Fn. 301. 8. — Mur. Mon. Cat. 33°. 12. fig. 11. — dissimulator Spence Lin. Trans. x1. 150. 11. — « sericeus Gyl. Ins. Suec. 1v. 313. 1-2. — Long. 3,8 mill. — Europe, Sibérie ; sous les feuilles et dans les crevasses des arbres. Ovale-oblong. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, insensiblement mais peu fortement élargies vers la pointe; 1-2 articles jaune-ferrugineux, les autres noi- râtres, à l'exception du dernier, qui est jeune; rarement « elles sont en entier ferrugineuses. Corps noir; tête den- . sément et distinctement ponctuée, partiés de la bouche . rouges. Prothorax un peu déprimé, densément et fine- ment ponctué, avec une fine pubescence serrée d’un gris jaunâtre ; moitié aussi large que long, légèrement ar- rondi sur les côtés, un peu rétréci en avant, mais seule- ment un peu plus étroit par derrière qu’au milieu ; an- « gles postérieurs presque obtus ; bord basal tronqué droit. Ecusson pubescent comme le pronotum. Elytres couvertes CATOPSIDÆ : CATOPS. 91 à la base d’une pulvérulence gris-cendré, et non d’une pu- | bescence jaune, densément ponctuées, presque sans traces | de stries, un peu élargies au milieu, terminées en pointe . obtuse. Pattes d’un rouge ferrugineux, cuisses brunes. Très voisin du coracinus, il se distingue des autres espèces du groupe par les mêmes caractères. | 45. CATOPS QUADRATICOLLIS Aubé Fr. Soc. ent. 1850. 326. 35. — Fairm. Fn. 302. — Mur. Mon. Cat. 46*. 16. fig. 21. — Long. 3,8 mill. — France. Ovale-oblong, convexe, noir-brunâtre, couvert d’une : pubescence gris-jaunâtre, maigre; bouche et base des antennes d’un ferrugineux obscur. Antennes graduelle- ment épaissies en massue, un peu plus longues que la. tête et le prothorax. Prothorax presque aussi large que long, côtés faiblement arqués, presque droits, excepté en devant, où ils sont assez fortement arrondis ; angles pos- térieurs droits, un peu pointus ; très finement et densé- . ment ponctué. Elytres avec une ponctuation plus mar- quée, très dense ; strie suturale profonde, disparaïssant au tiers antérieur ; on aperçoit, à un fort grossissement, des traces de stries. Cuisses noir-brunâtre, jambes et tarses ferrugineux-obscur. Presque du faciès du éristis, dont il est très voisin par la forme et la couleur. Il est cependant un peu plus allongé et généralement d’une couleur plus foncée, et ses antennes sont moins claviformes ; la principale différence gît dans la forme du prothorax, qui est presque aussi long que large et rectiligne sur les côtés, en réalité pres- que carré ; angles postérieurs plus droits ; les bords laté-” raux sont un peu plus arrondis G' que Q. 46. CATOPS NIGRITA Er. Brand. 239. 9.— Heer Fn. Helv. 381. 12. — Redt. Fn. Aust. 84. 13. — Kr. Stet. Zeit. xur. 432. — Fairm. Fr. Fn. 301. — Mur. Mon. Cat. 34*. 13. fig. 12. — tristis Gyl. Ins. Suec, 1v. 314. 1. — Sturm. Deuts. Ins. xiv. 24. 11. pl. 275. f. c. — morio Payk. Fn. Suec. 1. 344. 2. — Long. 3,6 mill. — Largement répandu sous les feuilles et les cadavres des petits oiseaux. ‘Ovale-oblong. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, imperceptiblement épaissies vers l’extrémité, PRES EX DRVAIE. 92 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 1-6 articles brun-rougeâtre, les autres bruns, 8° pas . beaucoup plus petit que les autres, dernier ovale, acu- miné, jaune. Prothorax à peine moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur « au milieu, un peu plus étroit et plus rétréci devant que derrière; angles postérieurs quelquefois un peu pointus, bord basal tronqué droit, très légèrement sinué vers le milieu, couvert d’une pubescence soyeuse jaune. Elytres noires, comme tout le corps, ornées d’un duvet de pêche bleu-brunâtre ou pourpre, avec une pubescence jaunâtre plus visible à leur base et aux bords basals que sur le disque; finement pointillées, très imperceptiblement striées, ovale-oblong, un peu élargies au milieu, obtusé- ment acuminées par derrière. Pattes rouge-ferrugineux, cuisses postérieures quelquefois brunâtres. La forme du prothorax distingue le nigrita du tristis, bien plus rétréci en avant avec la plus grande largeur après le milieu dans l’un que dans l’autre; la massue du -tristis est courte, épaisse et grosse, tandis que les an- tennes du nigrita sont longues, menues et obsolètement claviformes. | 47. CATOPS GRANDICOLLIS Er. Kæf. Brand. 1837. 237*. 1. — Heer Col. Helv. 380. — Kr. Stet. Zeit. xin. 432. 15. — Faiïrm. Fn. 300. Long. 3,5 mill. — France, Allemagne, Suisse. Faciès presque du nigrita, mais plus grand et surtout plus large. Brun-noir. Antennes pas tout à fait aussi longues que le prothorax, graduellement épaissies vers l’extrémité, rouge-brun, les derniers articles noirâtres. Tête et pro- thorax très densément ponctués, densément vêtus de poils gris-jaunâtre serrés. Prothorax beaucoup plus large « que les élytres, plus de moitié plus large que long, for- tement arrondi sur les côtés, angles antérieurs arrondis, « postérieurs obtus, bord basal droit de la largeur des ély- tres. Celles-ci en ovale allongé, un peu convexes, densé- ment et finement ponctuées, à stries indistinctes, pulvé- rulentes de gris. Pattes rouge-brun. Ce Catops paraît être une espèce bien caractérisée, « dont le principal caractère consiste dans la grande lar- CATOPSIDÆ : CATOPS. . 93 seur du prothorax. Murray n’en fait qu’une variété par les motifs suivants : on le trouve mêlé avec le ristis, la plus grande partie des exemplaires du 1% sont G', et ceux du 2° des ©, et Erichson a établi son espèce sur un un seul exemplaire G'; il existe, malgré la forme du pro- thorax, une extrême ressemblance entr’eux, la pubes- cence, la coloration, la rugosité et la ponctuation sont identiques. 48. CATOPS KRAATZI Reïtr. Deuts. Ent. Zeits. 1884. 56*. — Long. 2_-9,2 mil. — Morée. Ovale-oblong, d’un brun roux clair, moins luisant, tête et antennes brunes ; celles-ci testacées aux 2 extrémités; antennes filiformes, à peine en massue, 8° article peu plus étroit que les contigus, transverse ; tête à points clair-semés et obsolètes, prothorax densément et très finement ponctué, transverse, plus large à la base; an- gles postérieurs arrondis, bord basal à peine sinué de chaque côté; élytres plus de 3 fois plus longues que le prothorax, à ponctuation serrée très fine et subrugu- leuse, à peine strigueuses, sans stries, la suturale légè- rement marquée. — cf Tarses antérieurs dilatés. Espèce voisine, peu différente de velox, badia et Wilkini; distincte de toutes les autres par les angles postérieurs du prothorax fortement arrondis, et par les antennes rembrunies au milieu. Coloration, forme et ponctuation comme dans badia, cependant pronotum à peine moins densément ponctué que les élytres, et par suite moins brillant; antennes brunes, avec la base sur une grande étendue et la pointe du dernier article clairs. 49. CATOPS CHRYSOMELOIDES Panz. Fn. Germ. 517. 1. — Latr. Gen. Crust. 29. 4. — Spence Lin. Trans. x1. 146. 7. — Er. Brand. 697. 7a. — Sturm Deuts. Fn. xiv. 22. 10. pl. 275. fig. B. — Heer Fn. Helv. 380. 9. — Redt. Fn. Austr. 144. 10. — Kr. Stet. Zeit. xt. 432. 16, — Fairm. Fn. 302. — Mur. Mon. Cat. 47°. 117. fig. 22. — Long. 4,6 mill. — Angleterre, France, Allemagne, Suisse. Sous les cadavres de petits mammifères et oiseaux. x Ovale, convexe, brun-foncé ou noir, avec une pubes- cence assez dense. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, fortement et abruptement renflées en mas- 0: 94 SILPHIDES PE L’ANCIEN-MONDE. sue, 1-6 articles rouges, massue noire ou brun-foncé, 4-6 articles pas plus longs qu’épais, pas plus épais que les précédents, bien moins que les suivants, 7°, 9° et 10° un peu plus épais que longs, bruns, 11° ovale-oblong, 8° plus étroit que les autres articles de la massue, très court. Prothorax moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, rétréci un peu plus devant que derrière ; bord basal un peu plus étroit que la base des élytres ; angles postérieurs droits, pointus ; bord basal légèrement sinué de chaque côté, couvert d’une pubescence grisâtre-jau- nâtre grossière. Elytres comme le pronotum, très fine- ment et densément ponctuées, à stries très indistinctes, avec une purulence gris - cendré, pas de pubescence jaune. Pattes de ur avec les cuisses sou- vent brunes. Se distingue tout d’un coup à sa grande massue noire. Les seules grandes espèces du groupe picipes et nigri- : cans, n’ont pas d'aussi épaisse massue; il se distingue vite des autres espèces à massue forte, par sa couleur noir sombre, par la purulence gris- -cendré des élytres. La pubescence du pronotum est d’un jaune grisâtre terne, bien plus grossière que celle jaune-brun très abondante du #ristis et autres espèces claviformes, et la purulence des élytres n’a pas cette couleur pourpre qu’on observe dans ces espèces ; il n’y a pas de poils jaunes le long de Ja base ou bords des élytres, dont la couleur n’est pas plus claire ‘que celle du prothorax. On retrouve dans cette espèce des variétés analogues à celle du éristis — a) grandicollis à prothorax large plus grand — b) #ristis à prothorax court et étroit — c) rotundicollis, forme du rotundacollis, maïs plus grand — d) nigrüta, forme du nigrita. 50. CATOPS LONGULUS Kelln. Stet. Zeit. vi. 1846. 176*. 1. — Kr. Stet. Zeit. x. 438. 17. — pilicornis Thoms. Skand. Col. 1v. 61. — Long. 5 mill. — Collines élevées près des montagnes de Thu- ringe, sous les mousses, sous des cadavres d'oiseaux. Oblong, reconnaissable à sa forme étroite et allongée. Antennes de la longueur de la tête et du prothorax, assez fortes, moins au milieu, articles de la base rougeûtres, apical jaunâtre, massue peu épaisse. Tête et pronotum CATOPSIDÆ : CATOPS. 95 densément ponctués, vêtus d’une pubescence gris-jau- nâtre. Prothorax légèrement arrondi sur les côtés, rétréci par devant et par derrière, angles antérieurs arrondis, postérieurs droits, bord basal droit, légèrement sinué de chaque côté près de l’écusson. Elytres en ovale allongé, densément et finement ponctuées, indistinctement striées, légèrement vêtues d’une pubescence gris-jaunâtre et pul- vérulente. Pattes brun-noir, tarses rouge-brun. . Ce Catops, admis comme espèce par Kraatz, n’est re- gardée que comme une variété du éristis. Les élytres, dans cette espèce, sont plus ou moins allongées et la massue des antennes plus ou moins épaisse. 51. CATOPS TRISTIS Panz. Fn. Germ. 8. 1.—Er. Kæf. Brand. 238. 8. — Kr. Stet. Zeit. x1rr, 433. 18.—Mur. Mon. Cat. 36. 14. fig. 14. 15. — Leachi Spenc. Trans. x1. — nigrila Sturm. Deuts. Ins. x1v. 24. 12. pl. 275. f. c. — Var. abdominalis Rosh. Beïtr. Ins. Eur. 1. 22. — Long. 3,8 mill. — Angleterre, Allemagne, Tyrol, France, Suisse, Italie, Espagne, Volhynie. Ovale, noir ; antennes presque aussi longues que la tête et le prothorax, très fortement épaissies à l'extrémité, 1-6 articles étroits, rouge-brun, les suivants bruns, plus larges que longs, 8° pas beaucoup plus court mais plus étroit que le reste de la massue, dernier peu plus grand que les précédents, avec Ha pointe conique, également brun. Tête et prothorax noirs, densément ponctués, den- sément couverts de poils jaunâtres serrés. Prothorax de moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, avec sa plus grande largeur au milieu, à peine plus rétréci devant que derrière, angles postérieurs droits pointus; bord basal presque droit, légèrement sinué près du milieu. Elytres brunes, légèrement ‘pulvérulentes, densément ponctuées, avec de légers vestiges de stries, un peu dilatées-ventrues au milieu, en ovale pointu par derrière, extrémité arrondie ensemble ou séparément, selon le sexe (suivant Erichson), selon les exemplaires (suivant Murray). Dessous brun-foncé ainsi que les cuisses, jambes brun-rouge, tarses jaune-ferrugineux. - L'abdominalis Rosh. se rapporte à des exemplaires immatures présentant les deux premiers segments ven- traux d’un rouge ferrugineux. 96 à SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE, Var. montivagus Heer. Fn. Helv. 381. Légère variété ou synonyme, comme abdominalis. S'en distingue principalement par son prothorax un peu plus long et plus étroit. 52. CATOPS ROTUNDICOLLIS Kelln. Stet. Zeit. vn. 1846. 176*. 2. — — Kirbyi Spence Mon. 148. — Long. 3,3 mill. — Avec longulus. Ovale, brun-noir, pattes et antennes roux de poix. Antennes à peine aussi longues que le prothorax, légère- ment épaissies vers l'extrémité, d’un brun rouge, plus clair à la base. Tête et pronotum densément ponctués, densément vêtus de poils gris-jaunâtre. Prothorax forte- ment arrondi sur les côtés, rétréci devant et derrière, angles antérieurs arrondis, postérieurs droits, bord basal rectiligne, légèrement sinué de chaque côté vers l’écusson. Elytres ovales, peu convexes, densément et finement ponctuées, indistinctement striées, faiblement garnies de poils gris-jaunâtre et pulvérulentes. Pattes rouge-brun ; tarses plus clairs. Ressemble au grandicollis, mais plus petit. Elytres couvertes d’une pubescence gris-jaunâtre, et angles posté- rieurs du prothorax plus pointus. 53. CATOPS NEGLECTUS Kr. Stet. Zeit. xur. 434. 20. — Mur. Mon. Cat. 44*. 15. fig. 20. — Long. 3,3 mill. — Allemagne, France. Faciès du {ristis. Antennes en massue obsolète, brun- rougeâtre. Tête noire, à ponctuation profonde, dense et É distincte. Prothorax au milieu presque de la largeur des élytres, près de moitié aussi large que long, un peu con- vexe, côtés assez fortement arrondis (exactement comme dans le éristis), plus rétréci derrière que devant, avec la plus grande largeur avant le milieu, angles postérieurs droits, bord basal faiblement sinué de chaque côté au- devant de l’écusson; couvert d’une dense pubescence jaune, comme dans le fristis, non granulé, mais couvert de points peu profonds, et paraît sous un fort grossisse- ment exactement comme des points varioliques, de chacun desquels sort un poil jaune (parfois deux); ces points sont rangés dans un ordre irrégulier transverse, qui donne au pronotum à l’œil nu l'apparence de fortes : 4 strigosités transverses. Elytres densément et finement CATOPSIDÆ : CATOPS. 97 ponctuées, avec des traces obsolètes de semblables dé- pressions et des vestiges de’ stries au bout, vêtues de pulvérulence brunâtre-pourpre, semblable à celle du tristis et de poils jaunâtres principalement à la base, Pattes rouge-brunâtre, tarses plus clairs. En résumé, le seul caractère presque qui distingue cette espèce est la sculpture des élytres ; les poils partent du fond des cicatricules dans le neglectus, la concavité est tournée vers le poil, dans le éristis, c’est la con- vexité, dans le rotundicollis, les poils sont placés entre les points. 94. CATOPS ALPINUS Gyl. Ins. Suec. 1v. 312. 2. — Heer Fn. Helv. 318. 11. — Kr. Stet. Zeit. xin. 435. 21. — Fairm. Fr. Fn. 301.6. — Mur. Mon. Cat. 55*. 27. pl. fig. 30. — subfuscus Koln. Stet. Zeit. virr. 177. 4. — Redt. Faun. Aust. 971.— Long. 3-3,8 mill. — Généralement répandu dans toute l’Europe. Ressemble beaucoup au fumatus, mais ordinairement un peu plus grand, avec le prothorax plus étroit, à angles postérieurs obtus, à bord basal pas aussi large que les élytres. Antennes aussi longues que la tête et le pro- thorax, avec les articles basals rougeâtres et serrés, massue noirâtre, dernier article d'ordinaire noir, mais quelquefois jaunâtre à l’extrémité. Tête noire, densément et finement ponctuée avec une pubescence jaunâtre. Pro- thorax brun-noirâtre, densément ponctué, densément vêtu de poils jaunes, pas si large à la base que les élytres, coupée droit et légèrement sinuée de chaque côté de Pécusson, angles antérieurs obtus, postérieurs légère- ment arrondis. Elytres ovales densément ponctuées, légèrement vêtues d’une pubescence jaune, brun-rou- geâtre clair, généralement noirâtres au bout et vers la suture. Pattes rouge-brunâtre. Se distingue du fumatus par sa grande taille et sa forme plus allongée, par son prothorax plus étroit que les élytres, mais les petits exemplaires ne diffèrent pas pour la forme; la couleur plus claire, la massue forte- ment obscure avec le 8° article proportionnellement plus petit, servent à le distinguer, C’est avec hésitation que Murray en fait une espèce plutôt qu'une variété du fumatus. 98 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. 09. CATOPS VENTRICOSUS Weise Led. Cauc. 1878. 145*. — Long. 3,5 mill. — Caucase, Azkhur, Alpes de Transylvanie ; juin. Voisin de l’alpinus par ses antennes épaisses, forte- ment en massue, bien distinct cependant de toutes les autres espèces par la petitesse du prothorax relativement aux élytres. Noir de poix, finement pubescent, luisant. Tête densément, assez fortement, profondément ponctuée, Anfennes comme dans alpinus, seulement le 3° article égale le 1°, et le 4° égale le 2°, l’un plus long, l’autre plus court. Prothorax plus large que long, environ moitié aussi large que les élytres, bord postérieur droit, côtés assez parallèles ou seulement peu arrondis jusqu’au mi- lieu, de là plus fortement rétréci. Angles postérieurs pres- que droits, points fins et écartés, percés d’arrière. Elytres dilatées-arrondies aux épaules, graduellement rétrécies après le milieu, arrondies ensemble au sommet, ne cou- vrant pas le pygidium, convexes, ponctuées un peu plus fortement que le pronotum; points reliés çà et là par de légères strigosités transverses. Cuisses brun de poix; jambes plus claires, tarses rougeûtres. 56. CATOPS FUMATUS Er. Kæf. Brand. 240*. 12. — Sturm. Deuts. Fo. x1v. 31. 15. pl. 186. f. c.—Heer Fn. Helv. 382. 15. — Redt. Fn. Aust. 144. — Kr. Siet. Zeit. xr11. 436. 22. — Fairm. Fn. 302. 44. — Mur. Mon. Cat. 54*. 26. — ugilis F. Syst. EL. 11. 565. 6. — Gyl. Ins. Suec. 1. 277. 2. — Panz. Fn. Germ. 95. 10. — Duft. Fn. Aust. 11. 76, 4. — Watsoni Spenc. Lin. Trans. x1. 156. — Long. 3,3 mill.— Très commun. Europe : Grande-Bretagne, Suède, France, Allemagne, sous les détritus, feuilles mortes, etc. Ovale oblong, brun foncé. Antennes courtes et épaisses, un peu plus longues que le prothorax, brunes; dernier article plus large que long, ferrugineux, ainsi que les 3 premiers. Tête noire, densément ponctuée. Prothorax avec les bords rougeâtres transparents, légèrement ar- qués, densément et finement ponctués, près de 2 fois aussi large que long, aussi ou presque aussi large à la base que les élytres, rétréci en devant, angles postérieurs droits pointus, bord basal presque droit. Elytres ovales acuminées, densément ponctuées, sans traces de stries, exceplé la suturale ; brun-rougeâtre, souvent brunâtres à l’extrémité, Dessous brun-noirâtre. Pattes ferrugineuses. | CATOPSIDÆ : CATOPS. 99 — Se distingue de toutes les espèces de cette division, sauf alpinus et scitulus, par ses antennes courtes, épais- ses et sa massue très forte; alpinus de couleur plus claire, est plus long et a le prothorax ordinairement plus étroit que les élytres; scitulus a les antennes plus lon- gues que le fumatus, les élytres plus larges, les angles postérieurs du prothorax saillants, et la coloration un peu différente, les élytres étant brunes, sous cette teinte rougeâtre, qui caractérise le f#matus, surtout à la base, et lui donne une apparence soyeuse. 51. CATOPS AMBIGUUS Heer Fn. Helv. 1842. 382*. 16. — Long. 2,8 mill. — Suisse, Bâle. Ovale, brun. Tête et prothorax d’un noir brun, très densément pointillés, hérissés de poilsgris; antennes plus longues, obsolètement claviformes, 4-3 articles testacés, ainsi que le dernier, tous les autres d’un noir brun, 8° ar- ticle beaucoup plus court et plus étroit que le suivant; prothorax court, transverse, un peu plus étroit en avant, subarrondi sur les côtés, angles postérieurs droits; ély- tres de la largeur du prothorax à la base, obtuses au sommet, très densément pointillées, striées seulement à la suture. Ressemble beaucoup au fumatus, mais pour l'ordinaire de plus petite taille, il se reconnaît à son prothorax plus large, à ses antennes à massue obsolète. Il semble dis- tinct du scitulus par la couleur de ses antennes et sa taille plus petite. 58. CATOPS SCITULUS Er. Brand. 241, 13. — Sturm. Deuts. Fn. xiv. 83. 16. — Redt. Fn. Aust. 772. — Kr. Stet. Zeit. x11. 437, 24. — Fairm. Fr. Fn. 304. 17. — Mur. Mon. Cat. 57*. 29, — fumatus _Spence Lin. Trans. xL. 155. 4. — Long. 3,3 mill. — Angleterre, Allemagne, Suisse, France. Ovale brun. Antennes aussi longues que la tête et le prothorax, ferrugineuses, un peu plus obscures avant l’ex- trémité. Tête noir-brunâtre, densément ponctuée. Pro- thorax grand, brun foncé, densément ponctué, de 1/3 plus large que long, aussi large à la base que les élytres, rétréci en avant à partir du milieu, arrondi sur les côtés ; angles postérieurs pointus, un peu saillants en arrière, < LT STATS Lo Y | Dh ne E 7 LT 2 LL. à te - 14 L à L 274 ” À + 100 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE, ce qui fait paraître le bord basal visiblement sinué de chaque côté. Elytres ovales, légèrement acuminées, den-. sément ponctuées, sans vestiges de stries, excepté la suturale, brun-testacé, extrémité noirâtre. Pattes ferru- gineuses. — Diffère du fumatus, auquel il ressemble, par ses antennes plus longues, les angles postérieurs du prothorax avancés un peu en arrière, la couleur plus foncée et uniforme ; couvert d’une fine pubescence soyeuse de sorte que, vu d’arrière, une bande soyeuse plus pâle paraît traverser les élytres. 59. CATOPS BREVICOLLIS Kr. Stet. Zeit. xin. 136“. 23. — Mur. Mon. Cat. 56. 28. — Long. 3,3 mill. — Sicile. Tient à peu près le milieu entre fumatus et scitulus, il se distingue des deux par la forme du prothorax et la « structure des antennes très différentes. Brun de poix, « élytres et pattes jaune-brunâtre. Antennes un peu plus longues que la tête et le prothorax, brun-rouge uniforme, massue à peine distinctement épaissie, les 5 derniers articles seulement un peu plus forts que les précédents et d’égale largeur ; 1% article un peu plus long et plus fort que 2, 3 plus court que 2, distinctement plus grand que 4, presque égal à 6, 5 à peine plus grand que les adjacents, 7 moitié aussi long et un peu plus fort que 6, égal à 9, 8 à peine plus étroit et moitié aussi long que les adjacents, 10 un peu plus court que 9, 11 aussi long que 9 et 10 ensemble, acuminé à partir du milieu. Tête noir de poix, très finement et assez densément ponctuée, bouche brun-jaune. Prothorax de la largeur des élytres, « ayant sa plus grande largeur à la base, plus de 2 fois « aussi large que long, également et assez fortement élargi de la base vers le devant ; angles antérieurs arrondis, un M peu rabattus, angles postérieurs obtusément arrondis, se = projetant un peu sur le bord antérieur des élytres; bord basal très légèrement sinué de chaque côté près du mi- lieu ; surfacc assez densément, finement ponctüée cha- grinée, noir de poix, côtés et bord postérieur brunâtres, « assez densément et longuement pubescent de gris jau- nâtre. Elytres ovales, légèrement rétrécies par derrière, « densément et finement ponctuées, légèrement pruineuses, « CATOPSIDÆ : CATOPS. _ 401 finement et légèrement pubescentes de jaune-brunûâtre. Dessous du corps noir de poix, pattes rouge-jaune. 60. CATOPS NIVICOLA Kiesw. Berl. Zeits. 1858. 36“. — Long. 3,3 mill. — Grèce : Athènes, Parnasse, sous les pierres, au bord des neiges. Très légèrement, mais également convexe, ovale allongé, peu rétréci par derrière, assez finement et maigrement pubescent de gris. Tête assez luisante, grande, recourbée, finement ponctuée. Antennes longues et assez grêles, médiccrement élargies et distinctement comprimées vers l'extrémité, rouge-ferrugineux, 8 article sensiblement plus petit que les autres, dernier of deux fois aussi grand, © de moitié plus long que le précédent. Protho- rax beaucoup plus large que long, rétréci par devant, fortement arrondi sur les côtés, bords antérieur et pos- térieur droits, tous les angles arrondis; noir ou brun foncé, finement ponctué et pubescent. Ecusson triangu- laire, noir, ponctué. Elytres à la base de la largeur de prothorax ou plus étroits, côtés moins arrondis et non dilatés ventrus au milieu, densément et assez fortement ponctués, avec des traces de stries longitudinales; fine- ment et assez densément pubescentes de gris. Dessous noir, épipleures et pattes à l’exception des cuisses d’un rouge ferrugineux. ç‘ tarses antérieurs à 1-3 articles dilatés, les autres simples comme tous ceux des Q. Ressemble à un Catopsimorphus, pour la distribution des couleurs, la forme déprimée, le pourtour ovalaire, ainsi que les antennes comprimées latéralement et la longueur du dernier article. Mais dans ce genre, les antennes grêles en contraste avec leur dilatation en massue, le font rappor- ter au genre Catops, où il est le type d’un groupe à part caractérisé ainsi : mésosternum caréné, tarses longs et grêles, antérieurs élargis G', simples ©, les autres tarses simples dans les deux sexes. Ovale, très peu convexe. 61. CATOPS LUCIDUS Kr. Stet. Zeit. xurr. 139*..30. — Mur. Mon. Cat. — Long. 3,8 mill. — Dalmatie, Kahr. Ovale oblong, noir de poix, luisant. Antennes presque de la longueur des élytres, d’un brun rougeâtre intense unicolore, robustes; 1€ article distinctement plus long que le 2e, et comme celui-ci un peu plus étroit que les 102 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. ‘ autres articles, 3° un peu plus grand que 2°, à peu près aussi long que 1, 4, 5, 6 obconiques, chacun toujours un peu plus court que le précédent, 7, 9 et 10 de la longueur du 4, mais un peu plus gros, 8 un peu plus court, mais à peine plus étroit que les adjacents, 11 presque de la longueur des deux précédents, devenant peu à peu plus large de sa base à son dernier tiers, où il est en pointe conique. Tête noire, luisante, non ponctuée, bouche rouge- jaunâtre. Prothorax plus de 2 fois aussi large à la base que long, graduellement rétréci de la base en avant, d’où la plus grande longueur est avant le milieu, légèrement arrondi sur les côtés; angles antérieurs obtus, un peu abaissés, postérieurs obtus et arrondis; bord basal dis- tinctement échancré de chaque côté de l’écusson qui est assez densément et finement ponctué près des angles postérieurs et déprimé; d’où les angles postérieurs pa- raissent légèrement saillants et un peu réfléchis; dessus brun de poix obscur, plus clair sur les côtés et aux angles postérieurs, légèrement convexe, poli luisant. Elytres en ovale allongé, légèrement rétrécies par derrière, d’un jaune pâle luisant, brunâtre dans le voisinage de l’écus- son, brun de poix foncé au sommet, ponctuation écartée, obsolète, sériée par places, garnies de quelques poils jaunâtres. Dessous noir luisant, imponctué, dernier seg-. ment ventral jaune. Pattes brun-rougeâtre intense. 62. CATOPS PRÆUSTUS Kr. Berl. Zeits. 1858. 33*. — Long. 3,3 mill. — Mésopotamie. Ovale allongé, comme lobe mais beaucoup “à petit et plus déprimé, noir de poix, très reconnaissable à la couleur jaune pâle des élytres, des antennes et des pattes. Densément et finement ponctué, finement pubes- cent, peu luisant. Antennes grêles, articles distinctement plus longs que larges, 2e plus court que les adjacents, 3-6 diminuant légèrement de longueur, 7 distinctement plus long que 6, à peine différent en longueur de 9, 8° moitié aussi long que les adjacents, dernier très allongé, aussi long que les 2 précédents ensemble, légèrement rétréci dès le milieu. Tête presque triangulaire, à peine visiblement ponctuée, luisante, noir de poix, bouche Le _ CATOPSIDÆ : CATOPS. 103 brun-rouge. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, 2 fois aussi large que long, rétréci en avant à partir du milieu, angles antérieurs arrondis, postérieurs obtus, bord basal légèrement sinué en dessus de l’écusson ; légè- rement convexe, légèrement impressionné à la base de chaque côté, non loin du bord latéral, plus fortement ponctué sur les côtés, d’où moins mat au milieu. Ecusson assez grand, noir. Elytres près de 4 fois aussi longues que le prothorax, avec un reflet noirâtre plus ou moins distinct au sommet. Dessous assez densément ponctué, assez luisant, pointe anale rougeâtre. — G' Tarses anté- rieurs légèrement dilatés, intermédiaires simples. La jonction peu étroite du prothorax est un caractère qui sépare cette espèce du lucidus, et devra en faire un. genre à part, auquel il faudra joindre le cryptopha- goides, qui partage la sculpture du lucidus. 63. CATOPS VALIDUS Kr. Stet. Zeit. x. 441. 32. — Mur, Mon. Cat. 14°, 52. — Long. 5,6 mill. — Hongrie. Vient près du sericeus pour la forme du corps, il n’en diffère que par sa taille plus grande et ses antennes au- trement conformées. — Antennes brun-rougeûtre ; 1° ar- ticle au moins 2 fois aussi long et moitié aussi fort que le 2°, un peu plus grêle à la base, 2° très petit, presque aussi large au bout que long, un peu plus grêle à la base, 3° au moins trois fois aussi long que le 2e, s’élargissant un peu dans son dernier tiers; 5e égal au 4°, 6° un peu plus court et plus large que le 8°, 7° un peu plus court, mais juste aussi large que le 9°, 11° distinctement plus grêle et moitié aussi long que le 10e, acuminé du côté de la base: à la pointe, qui est un peu plus pâle. Le reste comme dans le sericeus. . 64. CATOPS PELOPIS Reitr. Deuts. Ent. Zeits. 1884. 57*. — Long. 4 mill. — Morée, Hagios-Vlassis. Ovale, convexe, vêtu d’une pubescence soyeuse, blan- châtre, très courte maïs distipcte, très densément et très finement pointillé, pattes brunes, antennes plus courtes, ferrugineuses à sa base, 8° article transverse, linéaire trans- versalement ; prothorax fortement transverse, 2 fois plus _ large que long, ayant sa plus grande largeur près de la 104 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. base, fortement rétréci en avant, bord basal sinué de chaque côté, angles postérieurs arrondis un peu en pointe, « points obsolètes, indistinctement en lignes transverses. Elytres ovales oblongues, à stries obsolètes, à strigosités très fines, transverses, strie suturale plus profonde. — Espèce très remarquable, très voisine de validus, vari- cornis et sericeus, de la taille des plus grands exemplaires du dernier; il se distingue de tous par le pointillé stri- gueux transverse plus fin, à peine visible sur le pronotum, et par la pubescence plus courte, presque pulvérulente, plus grise, au lieu d’être brune, et par le prothorax deux fois aussi large que log, avec la plus grande largeur à la base, d’où les côtés se rétrécissent vers le devant, les les angles postérieurs en pointe se projettent en arrière, mais sont un peu obtus ou légèrement arrondis ; les an- tennes brunes, rouges à la base, ont le 7e article trans- verse à l’extrémité, en forme de ligne transverse; les élytres sont distinctement et finement strigueuses trans- . versalement. Seul le depressus Murr. présente une sem- blable conformation du prothorax. 65. CATOPS VARICORNIS Rosh. Beit. Fn. Eur. 1. 23. — Kr. Stet. Zeit. xx. 442. 33. — Mur. Mon. Cat. 76“. 54. Re 3,3 mill, — Allemagne, Angleterre, Russie. Très voisin du sericeus, il s’en distingue surtout par « la forme et la couleur des antennes, qui sont plus courtes « et ferrugineuses aux deux bouts; il est en général un peu plus foncé. Tête large, finement ponctuée, noir-luisant, avec une pubescence grise; bouche d’un rouge-ferrugi- neux. Antennes dépassant à peine le milieu du prothorax, et épaissies en dehors en massue distincte; les articles séparés sont comme dans sericeus, mais forment une rassue plus ronde-oblongue et plus épaisse; 1-5 articles rouge-ferrugineux, les suivants brunâtres, 8° plus court, mais pas plus étroit que les autres, dernier transverse, court, et très obtus, beaucoup plus court que dans le sericeus, et jaune-rougeâtre. Prothorax grand, noir, lui- M sant, vêtu d’une pubescence soyeuse, presque carré, un peu plus large que long, de la largeur des élytres, un M peu rétréci en avant, gentiment arrondi sur les côtés, CATOPSIDÆ : CATOPS. 105 angles postérieurs pointus, projetés légèrement en arrière, bord postérieur arrondi. Ecusson grand, en triangle, avec : des strigosités transverses. Elytres brun-foncé, à fines | strigosités transverses, un peu arquées, un peu arrondies | sur les côtés, assez rétrécies vers l'extrémité, qui n’est … pas si fortement tronquée que dans le sericeus et plus arrondie, avec une fine pubescence brunâtre. Dessous noir, pattes brunes, tarses plus pâles. Le dernier article des antennes pâle, joint au faciès général du sericeus, fait reconnaître tout d’un coup cette espèce. [Il est aussi plus épais et ses côtés approchent davantage de la perpendiculaire. 66. CATOPS SERICEUS F. Syst. EI. 1. 564. 2. — Panz. Fn. Germ. 13. 10, — Er. Brand. 243. 16. — Sturm. Deuts..Ins. xiv. 43. 22. pl. 178. f. 0. — Heer. Fn. Helv. 384. 21. — Redt. Fn. Aust. 83. 1. — Kr. Stet. Zeit. xnr. 442, 34, — Fairm. Fr. Fn. 805. 21. — Mur. Mon. Cat. 15. 58. fig. 47. — fruncatus Tlig. Mag. 1. 42. 4. — Gyi. Ins. Suec. 1. 279. 3. — villosus Latr. Gen. Crust. 11. 29. 5. Spence. Lin, Trans. xr. 152. 12. — picipes Kugl. Schnd. Mag. 558. 9. — - Silphoides Marsh. ent. Brit. 1. 493. 19. — Var. sericatus Chaud. Mosc. Bul. 1845. 8. 199. — Long. 2,3-3,3 mill. — Très commun dans toute l’Europe. Ovale, subdéprimé en dessus, ; d’un brun noirâtre très foncé, très soyeux. Antennes à peu près aussi longues que le prothorax, visiblement épaissies vers l'extrémité; 1 article deux fois aussi long que le 28, 2e et 3° presque _égaux en longueur et en épaisseur ; 4et 5 presque d’égale longueur, chacun plus court que le 2° ou le 3°; 6€ de même longueur que le 5°, mais beaucoup plus large, deux fois aussi long que le 8e, maïs moins large; 7° très peu plus long et beaucoup plus large que le 6°, 8e moins de moitié aussi long que le 7e, et à peine moins large; 9° et 10° chacun à peu près de la même longueur que le 7°, mais plus large; 11° plus grêle et moitié aussi long que le 10°, appointi seulement après le milieu, pointe obtuse, brun-rougeâtre, plus clair à la base, plus foncé au bout. Tête noire, grande, finement ponctuée. Prothorax noir- luisant, finement strigueux transversalement, un peu plus large que long, un peu rétréci en avant; angles pos- térieurs pointus, se projetant en arrière, ce qui rend le 106 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. bord basal légèrement arqué. Elytres d’un brun plus ou. moins foncé, marquées de fines strigosités transverses, se rétrécissant de la base à l’extrémité, qui est tronquée obliquement. Pattes brunes, cuisses souvent noirâtres. Taille très variable. . Se distingue à première vue de toutes les espèces « voisines, excepté varicornis et validus, par ses élytres tronquées, du varicornis par le bout des antennes qui « n’est pas de couleur claire, du validus par sa taille plus petite et par la proportion différente des articles des an- tennes. à Var. Le sericatus Chaud. est trois fois plus petit, plus rétréci par derrière, à élytres plus étroites, moins stri- gueuses, presque ferrugineuses à l’extrémité, antennes moins élargies vers l'extrémité, à derniers articles plus allongés, dernier moins obtus, de la couleur du précédent, 67. CATOPS TENUICORNIS Rosh. And. 1856. 61*. — Long. 2,3; larg. 1,2 mill. — Espagne, Algésiras ; mai, très rare. | Ressemble aux sericeus de taille moyenne, dessus « moins fortement strigueux transversalement, antennes « très grêles, dernier article distinctement en pointe, un plus grand nombre d’articles jaune-rouge, angles posté- rieurs du prothorax très peu saillants. ; Ovale-oblong. Tête grande, noire, luisante, très fine- « ment ponctuée, pubescente de brunâtre soyeux; bouche « et palpes jaune-rougeâtre. Antennes très grêles, de la lon- gueur du prothorax; 1-4 articles jaune-rouge, les autres « noirs, 1°" un peu épais, obconique, assez long, 2° un peu plus menu et de moitié plus court, 3° plus menu et aussi M long que 2°; 4-6 obconiques, de même grandeur, 7, 9 et « 10 de même épaisseur, 7° un peu plus long, 8° très court « et petit, 11° près de moitié plus long que le 10€, distinc- « tement acuminé. Prothorax de 1/3 plus large que long, « peu rétréci en avant, très peu arrondi sur les côtés, som- met droit, avec les angles abaïissés, obtus, base droite M avec les angles très peu saillants, un peu pointus, peu. convexe, noir, luisant, très finement strigueux transver- salement, densément pubescent de brunâtre soyeux. Ecusson grand, triangulaire, densément strigueux et fine-" CATOPSIDÆ : CATOPS. 107 ment pubescent. Elytres allongées, aussi larges et 2 1/2 fois aussi longues que le prothorax, un peu rétrécies sur les côtés en arrière, tronquées obliquement au sommet, légèrement convexes, noires, un peu luisantes, densément marquées de fines strigosités transverses, et densément - pubescentes de brunâtre soyeux. Dessous noir-luisant, à points fins serrés, et à fine pubescence brunâtre. Pattes brun de poix, extrémités des jambes et tarses rougeûtres. 68. CATOPS ANISOTOMOIDES Spence Lin. Trans. xr.18.16.—Sturm Deuts. Fn. x1v. 42. 21. pl. 278. f. c. — Heer Fn. Helv. 384. 20. — Redt. Fn. Aust. 145. 16. — Kr. Stet. Zeit. xx. 429. 29. — Fairm. Fr. Fn. 304. 20. — Mur. Mon. Cat. 64*. 317. fig. 38. — Long. 1,5 mill. — Toute l’Europe; commun, détritus. Ovale, très convexe, brun-ferrugineux pâle, un peu luisant, couleur plus ou moins foncée, plus foncée sur le disque du pronotum et des élytres, avec une fine pubes- cence brune. Antennes assez longues, à peine épaissies à l'extrémité. Prothorax transverse, aussi large à la base que les élytres, rétréci un peu en avant, très densément mais finement ponctué, bord basal droit, angles posté- rieurs obtus. Elytres en ovale allongé, à peine élargies derrière la base, puis graduellement rétrécies; densé- ment ponctuées, mais pas si finement que le prothorax; suture élevée; sirie suturale profonde, arrivant presque à l’écusson ; nulle trace des autres stries. Pattes et an- tennes de la couleur du corps. La petitesse de sa taille, sa forme courte et plus con- vexe le distinguent du velox. Il est plus voisin du precoæ pour la taille, mais la forme plus allongée de ce dernier et son prothorax autrement formé, l’en distinguent; il a une tendance à se rouler sur lui-même comme un Agathidium. 69. CATOPS COLONOIDES Kr. Steit. Zett. x1r. 169. 35. — Mur Mon. Cat. 77°. 55. — Long. 1,8 mill. — Europe nord et centre. Ovale oblong, soyeux de brun. Antennes à peu près de la longueur de la tête et du prothorax, imperceptible- ment épaissies vers la pointe, rouge-ferrugineux, 7° ar- ticle à peine plus large, mais au moins ? fois aussi long que le précédent, toujours d’une couleur plus foncée que les autres, 8° un peu plus petit que le 6€, 9, 10 et 11 (acu- 108 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. miné) assez égaux en taille. Tête brun-noirâtre, fine- « ment ponctuée, avec une pubescence grise. Prothorax brun noirâtre, un peu plus clair au bord basal extrême, très densément et finement granulé, environ 1/4 plus large que long, rétréci en avant, modérément arrondi sur les côtés; angles postérieurs pointus, projetés en arrière, « Elytres d’un brunâtre foncé, plus claires vers le sommet, marquées de fines strigosités transverses, couvertes de fine pubescence soyeuse, graduellement rétrécies vers « l'extrémité. Dessous brun-noirâtre, bords des segments plus clairs. Pattes brun-ferrugineux. 1 Espèce très distincte, semblable au sericeus, ayant comme lui les élytres strigueuses transversalement, mais M plus petit que les plus petits sericeus, et facile à distin- guer par la forme toute différente des antennes, les ély- tres graduellement rétrécies et non tronquées, la strigo- M sité transverse plus forte et plus espacée; la massue an- « tennaire est régulièrement un peu plus foncée, le dernier 4 article un peu plus grand que le précédent, conique, acuminé. 10. CATOPS VANDALITILÆ Heyd. Span. 1870. 97“. 18. — Long. 2,5 mill. — Andalousie, Ronda, Sierra della Nieve ; assez commun. Ce petit Catops forme, par son mésosternum caréné, les tarses intermédiaires G'.dilatés et ses élyÿtres arron- M dies, un groupe particulier, près du colonoides Kr. Antennes rougeâtres, 17 et dernier articles jaunes, longues, grêles, beaucoup plus longues que la tête et le prothorax, épaissies graduellement vers l’extrémité, 2° w article égal à 3, plus court que 1, 4 égal à 5 et un peu plus court que 2, 6° un peuiplus court que 5, 7 aussi long « que 5 et deux fois plus long que 8, 9 un peu plus court « que 7 et 10 à peine plus court que 9, dernier pyriforme M pointu. Tête brun-rougeâtre, avec la bouche jaunûâtre, « finement ponctuée et très finement pubescente de gris, . comme le reste de la surface, Prothorax jaunâtre, plus « foncé au milieu, deux fois aussi large que long, rétréci M par devant, bord antérieur peu échancré, avec les angles arrondis ; côtés arrondis avec la plus grande largeur au-, delà du milieu, bord basal droit, avec les angles obtus; (o à en somme plus large, plus arrondi sur les côtés, angles” #4 À » #1 Ld 2. # | CATOPSIDÆ : CATOPS. 109 postérieurs un peu avancés sur les épaules, reconnais- sable aussi entre toutes les autres espèces par la forme du . prothorax si différente dans les deux sexes. Dessus très … finement ponctué, ridé-aciculé et non avec des strigosités iransverses comme les élÿtres. Ecusson en triangle pointu par derrière. Elytres 2 1/2 fois aussi longues que larges, aux épaules plus étroites que le prothorax, particulière- ment o', côtés subparallèles jusqu’au delà du milieu, puis brusquement rétrécies, chacune à pointe arrondie, ce _ qui le rapproche du groupe de l’angustatus; strie sutu- rale visible jusque vers l’écusson, plus écartée de la / suture au milieu, elle se rapproche en avant, et vers le 1 bout se joint au bord sutural. Pattes grêles, longues, rougeâtres, tarses plus clairs, cuisses plus foncées. tarses antérieurs et 1-2 articles des intermédiaires forte- ment dilatés ; Q simples. 71, CATOPS CRETICUS Heyd. Deuts. Zeits. 1883. 368*. 1. — Long. 3 mill. — Crète, mont Ida. Mésosternum caréné postérieurement. Ovale -oblong, brun-obscur, angles postérieurs du prothorax roux-trans- lucides ; pattes, palpes et 1-6 articles des antennes roux, dernier article brusquement acuminé en pointe, fauve, 7-11 plus grands et plus larges, mais non en massue, d’un noir brun, 8° petit. Prothorax court, alutacé, angles postérieurs obtus, base très peu sinuée près des angles, qui deviennent par là plus aigus. Elÿtres striées, à fortes Strigosités transverses. G! Tarses antérieurs et intermédiaires, à articles 1-2 di- latés. Diffère de toutes les espèces par son mésosternum caréné seulement par derrière au devant des hanches, et par ses tarses intermédiaires dilatés. Se place néan- moins près du Vandalitiæ, qui a le mésosternum caréné ‘et les tarses antérieurs et intermédiaires dilatés œ. Voisin pour la forme de l’alpinus, qui a le mésosternum dépourvu de carène. 12. CATOPS MARGINICOLLIS Luc. Expl. Alg. 11. 224. pl. 21. f. 4. — Mur. Mon. Cat. 65*. 38. fig. 39. Long. 9,6 ; larg. 5,3 mill. — Oran ; sous les pierres, fin de février. Tête noire, granulée, et à peine pubescente. Palpes et Silphides de l’Anc.-M. — 1884. 6 | 110 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. antennes entièrement ferrugineux. Prothorax pubescent, très légèrement granulé, noir, avec les bords latéraux ferrugineux ; très convexe, arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs moins projetés, et un peu moins aigus que dans le celer. Ecusson noir, granulé. Elytres noires, pubescentes, à ponctuation très fine et très dense ; stries assez bien marquées. Tout le dessous du corps brun- foncé et très finement granulé. Pattes entièrement ferru- gineuses. 13. CATOPS FUSCIPES Mén. Pet. Ac. Sc. 6e sér. vi. 1849. 53 — Mur. Mon. Cat. 49*, 19, — Long. 3,8 ; larg. 1,5 mill. — Novo- Alexandrowsk. Ovale-oblong, convexe, très rétréci par derrière, d’un roux ferrugineux pâle ; tête, dos du prothorax, poitrine et abdomen d’un noir sombre ; antennes grêles, de la longueur de la moitié du corps; prothorax rétréci en avant, abaissé sur Les côtés, angles postérieurs projetés, aigus ; élytres n’ayant que la strie suturale marquée. Ressemble au lateritius, mais il est beaucoup plus convexe et plus rétréci par derrière, avec les angles pos- térieurs pointus et prolongés en arrière. 74. CATOPS PUSILLUS Mots. Mosc. Bul. 1840. 175. — Mur. Mon. Cat. 66*. 41. — Long. 1 ; larg. 0,6 mill. — Géorgie : Ananur, Davial; sous les pierres. Ovale, marron, vêtu d’une pubescence dorée, serrée. Antennes un peu poilues, de la longueur de la tête et du prothorax, 8 article beaucoup plus étroit et plus court que le 7°. Prothorax transverse, arrondi sur les côtés, et, vu d'avant, il paraît un peu plus large que les élytres; tronqué droit à la base, avec les angles postérieurs un peu projetés en arrière. Ecusson triangulaire. Elytres ovales, obliquement échancrées à l'extrémité vers la suture, avec l’angle externe projeté en un point; de chaque côté de la suture on voit une ligne enfoncée qui va un peu au-delà du milieu. Jambes antérieures un peu dilatées. 15. CATOPS DAURICUS Mots. Mosc. Bul. 1845. xvin. 4. 46*. — Mur. Mon. Cat. 67, 43. — Mongolie : sommet de Hamar-Daban. Testacé-ferrugireux, remarquable par son prothorax “ CATOPSIDÆ : CATOPSIMORPHUS. ali beaucoup plus étroit que les élytres, qui sont en ovale assez large, et acuminées à l’extrémité. Il a presque le faciès d'un Péeroloma, mais son corps l’en éloigne tota- lement. 16. CATOPS CLATHRATUS Perr. Fr. Soc. ent. 1864. 281. — Rép. 54. Espagne. MIX — CATOPSIMORPHUS (xarol, Catops; uopwñ forme), Aubé Fr. Soc. ent. 1850. 324 pl. 11. f. 1. Forme des Catops, il en diffère surtout par la forme des antennes. Antennes aplaties de 11 articles, 8° pas plus étroit et à peine plus étroit et à peine plus court que 7 et 9. Epistome coupé carrément. Labre largement et pro- fondément échancré, muni d’une membrane mince, échancrée au milieu et ciliée dans l’échancrure. Mandi- bules cornées, denticulées à l’extrémité et garnies en de- - dans d’une membrane ciliée. Mâchoires à lobe interne ter- miné par un petit crochet, externe mousse et barbu. Palpes maxillaires de 4 articles, 1° très petit, 2° en mas- …. sue, 3° obconique, dernier conique, moitié plus petit que L le 3%. Lèvre membraneuse, fortement échancrée. Palpes labiaux de 3 articles, cylindriques, le dernier le plus petit. Parses de 5 articles, les 4 antérieurs dilatés légèrement cf. 4. CATOPSIMORPHUS ORIENTALIS Aubé. Fr. Soc. ent. 1850. 325*. pl. 11.f. 1. — Long. 3,5 mill. — Constantinople (Turquie). Ovale, assez convexe, noir, pubescent de gris. Tête … noire, un peu brillante, assez large, très finement pointil- lée et légèrement pubescente; labre, palpes et antennes “testacés, 1% article de celles-ci assez long cylindrique, 2€ presque globuleux, les suivants transverses, aplatis, al- lant en s’élargissant jusqu’au dernier, qui se termine en pointe, 8° à peine plus court que ses adjacents. Protho- rax plus de 1 1/2 fois aussi large que long, beaucoup plus étroit en avant qu’en arrière, presque carrément tronqué au sommet et à la base, très largement arrondi sur les côtés, angles antérieurs et postérieurs mousses et arrondis ; noir , pubescent, finement pointillé-réticulé. _ Elyires aussi larges que le prothorax à sa base, une fois - 1/2 aussi longues que larges, largement arrondies en ar- 112 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. rière, ferrugineuses, ponctuées-réticulées, moins finement que le pronotum, pubescentes, strie suturale bien mar- quée. Dessous noir, avec l’extrémité de l'abdomen un peu ferrugineuse. Pattes ec cuisses légère- ment rembrunies. 2. CATOPSIMORPHUS DALMATINUS Kr. Stet. Zeit. 1852. 445*, — Dalmatie, Kahr. Presque 1 1/2 fois aussi grand que l’orientalis Aubé, il n’a pas, comme celui-ci, le prothorax noir de poix lui- sant, et les élytres ronge ferrugineus, mais les élytres sont d’un brun-foncé et le prothorax brun de poix foncé. Dans l’orientalis le prothorax est à peine, dans le dal- matinus, distinctement plus large que les élyires. 3. CATOPSIMORPHUS JUDÆUS Saulcy. Fr. Soc. nt. 1864. 493, Rép. 59. — Palestine. 4. CATOPSIMORPHUS SAMARITANUS Sauley.Fr. Soc. ent. 1864. 424. Rép. 60. — Palestine, Jérusalem, Naplouse. 5. CATOPSIMORPHUS MICHONI Sauley. Fr. Soc. ent. 1864. 425. Rép. 61. — Palestine, Jérusalem, Naplouse. 6. CATOPSIMORPHUS INCISIPENNIS Saulcy. Fr. Soc. ent. 1864. 426. Rép. 62. — Palestine, Jérusalem, Naplouse. 7. CATOPSIMORPHUS BICOLOR Kr. Span. 1870. 102*, 81. — Long. 2,3-2,1 mil. — Espagne, Jaen, Cordoue ; fourmillières. Ovale, légèrement convexe, pubescent de gris, noir de poix, un peu luisant, base et extrémité des antennes, ainsi que les tarses, d’un roux testacé, élytres ferrugi- neuses, une tache scutellaire triangulaire ordinairement « brune. Antennes courtes, fortes, légèrement comprimées, 2e article subtriangulaire, 3-10 fortement transverses, … 3-5 sensiblement un peu plus larges, dernier presque … aussi long que les trois précédents ensemble, acuminé au bout ; prothorax de la largeur des élytres, rétréci en de- « vant, très densément et finement ponctué, tous les angles « arrondis ; élytres un peu moins densémeñt et finement # ponctuées, à peine striées, brièvement ovales. — Forme courte de orientalis et dalmatinus, mais beaucoup plus « petit, avec les antennes encore plus courtes, avec les ar-" ticles plus fortement transverses. Fe _CATOPSIDÆ : CATOPSIMORPHUS. 113 8. CATOPSIMORPHUS ARENARIUS Hampe. Siebenb. Vers. 1852. 140. — pilosus Muls. Rey. Op. Ent. u. 1853. 19’. Fairm. Fr. Fr. 305". 1. — Long. 3 mill. — Allemagne, France, Lyon, Nice. Ovale, convexe, d’un brun noir, luisant, à pubescence jaunâtre assez longue. Tête inclinée, à ponctuation assez grosse, mais peu serrée, bouche ferrugineuse. Antennes pubescentes, plus longues que la tête et le prothorax réu- nis ; dernier article presqu’aussi long que les 3 précé- dents ensemble, cylindrique, puis rétréci brusquement en pointe aiguë. Prothorax transverse, fortement rétréci -en avant ; côtés et angles antérieurs fortement arrondis, les postérieurs légèrement; finement ponctué d’un brun foncé brillant, avec les côtés quelquefois plus clairs. Ely- tres un peu élargies vers le milieu, seulement rétrécies en arrière, légèrement arrondies à l’angle sutural ; ponc- tuation “rugueuse, d’un ferrugineux brillant, avec la - région scutellaire et quelquefois l'extrémité obscurcies; strie suturale obsolète en avant. Pattes d’un ferrugineux assez clair. — cf Tarses antérieurs à 1-3 articles dilatés ; . jambes intermédiaires coudées au milieu. 9. CATOPSIMORPHUS GEORGICUS Weise. Led. Cauc. 1878. 142. — Long. 3 mill. — Caucase ; dans les fourmilières, avril et mai. Brun-rouge clair, tête foncée; antennes fortement com- primées, plus longues que la tête et le prothorax, articles 2-6 subégaux, 7 un peu plus long et plus épais que 6, 8 de 2/3 aussi long que 7, 9 et 10 plus épais, à peine aussi longs que 7, 11° plus long que les 2 précédents réunis, prolongé en une longue pointe aiguë, les articles dilatés, rembrunis à l’exception de la pointe du dernier. Tout le corps est assez densément garni de longs poils jaunes un peu écartés. Tête et prothorax non ponctués entre les poils, celui-ci 2 fois aussi large que long, bord postérieur, comme dans myrmecobius, légèrement sinué de chaque côté, et distinctement déprimé au devant de l’écusson, la plus grande largeur tout au devant des angles posté- rieurs, qui sont arrondis, fortement rétrécis de là vers le bord antérieur, angles antérieurs arrondis. Elytres aussi . larges que le prothorax, assez parallèles sur le 4er tiers, puis rétrécies presqu'en ligne droite par derrière, bord 6. 114 SILPHIDES DE L ANCIEN-MONDE. latéral à partir du rétrécissement fortement rabattu, chaque élytre très étroite et arrondie à la pointe, légère- ment convexe, avec une légère strie suturale et des points enfoncés d’arrière, assez écartés, lesquels sont souvent réunis par de légères strigosités transverses. — Rarement brun foncé avec la tête noire, élytres pas plus claires soit à la base soit aux épaules. 10. CATOPSIMORPHUS MARQUETI Fairm. Fr. Soc. ent. 1857. 129°,5. — Long. 2,6. mill. — France mérid. Béziers. Ovale peu atténué en arrière, assez convexe. D’un brun noir, assez brillant avec les élytres d’un marron un peu roussâtre, enfumées à l’extrémité ; couvert d’une pubes- cence roussâtre, fine, courte, serrée, égale. Tête large, légèrement convexe, unie, à ponctuation très fine, comme le pronotum. Antennes de même couleur que les élytres et les pattes, plus obscure à la base, comprimées, un peu fusiformes, courtes, à articles larges et serrés. Prothorax deux fois aussi large que long, rétréci en avant, côtés 1é- gèrement arrondis, bord postérieur légèrement sinué de chaque côté, embrassant un peu la base des élytres. Ecus- son en triangle, allongé, noir et ponctué comme le prono- tum. Elytres légèrement rétrécies en arrière, finement rebordées sur les côtés, fortement arrondies à l’extrémité ; à ponctuation plus forte que celle du pronotum, très ser- rée, égale, à vestiges de stries peu distinctes, la suturale assez marquée. Tarses grêles ©. ; Très distinct du pYlosus par l'épaisseur et la brièveté des antennes, par la pubescence fine et égale, le corps moins allongé, la tête plus grosse, etc. Ressemble davan- tage au dalmatinus, maïs. la taille est beaucoup plus petite, la forme moins elliptique, les antennes sont plus É épaisses, la pubescence est plus fine, plus serrée et plus courte. 11. CATOPSIMORPHUS BEDELI Fairm. Fr. Soc. ent. 4879. 167*. — Long. 2,8 mill. — Daya (Oran). | Ovale, atténué postérieurement, convexe, obscur, lui- sant, élytres d’un marron foncé, vêtu d’une fine pubes- cence cendrée, antennes, palpes et pattes d’un ferrugineux « obscur, Antennes épaisses, plus courtes que le prothorax, CATOPSIDÆ : CATOPSIMORPHUS. 415 articles très serrés, comprimés, élargis vers l’extrémité presque dès la base, 10€ article plus grand, dernier petit, conique. Prothorax grand, largement arqué à la base, - embrassant la base des élytres, fort rétréci en avant, den- sément ef très finement, mais distinctement aciculé, ponctué. Ecusson triangulaire aigu, également ponctué. Elytres atténuées postérieurement à partir de la base, arrondies ensemble au sommet, finement ciliées sur les côtés, densément et faiblement pointillées avec de légères rides transverses, strie suturale enfoncée. Voisin du Marqueli, mais encore un peu plus convexe et plus atténué en arrière, ayant la faciès d’un Colon; il est, comme le Marqueli, remarquable par ses antennes courtes et épaisses, la massue large et comprimée, plus longue que la partie basale, le 10€ article aussi long que 8-9 ensemble, 8° plus court maïs aussi large que 7 et 9. Il en diffère par ses élytres à stries tout à fait nulles, sauf la suturale, et par l’écusson plus grand. 12. CATOPSIMORPHUS JOSEPHINÆ Saulc. Fr. Soc. ent. 1862. 286°. PI. 8 f. 4. — Long. 3 mill. — Col de Las Portas, près Port-Ven- dres (Pyr.-Or.). Sous une pierre avec des Atta. Q Ovale-oblong, noir, brillant; antennes d’un brun noir, filiforme, plus longues que la tête et le prothorax, insensiblement épaissies au sommet, non comprimées, à articles non serrés, les premiers allongés, les pénultièmes presque carrés; 8° carré, plus étroit et un peu plus court que les contigus, 11° de la longueur des 2 précédents, obliquement acuminé. Ces antennes rappellent celles du Catops fuscus. — Tête grande, noire, lisse, une faible impression au milieu du front. Prothorax noir, court, 2 fois plus large que long, bien plus rétréci en avant qu’en arrière; la plus grande longueur aux 2/3 posté- rieurs; bord antérieur droit, angles antérieurs très obtus et arrondis; côtés droits jusqu'à la plus grande largeur et de là fortement arrondis jusqu'aux angles postérieurs, qui sont obtus; base bisinuée; surface luisante, à ponc- tuation rare et fine, devenant forte et dense aux argles postérieurs, vers lesquels se trouve une grande impression assez marquée ; pubescence fauve et peu serrée. Ecusson LA 116 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. en triangle allongé, noir, densément ponctué. Eytres tes- … tacées, luisantes, presque parallèles, à stries obsolètes, assez senties; extrémité noire; chaque élytre arrondie séparément au sommet; ponctuation très forte et peu serrée ; pubescence fauve, peu serrée et couchée ; çà et là de grands poils jaunes droits. Dessous et cuisses noirs, jambes et tarses bruns. © Tarses simples, jambes inter- médiaires droites. 13. CATOPSIMORPHUS ROUGETI Sauley. Fr. Soc. ent. 1853. 653. Ab. 1. 71°. — France. 14. CATOPS RUFIPENNIS Luc. Exp. Alg. IL. 224, pl. 21, £. 3. — Mur. Mon. Cat. 65', 39, fig. 40, — Long. 5; larg. 2,3 mill. — Près d'Oran, ravin du Djebel; janvier. Sous les pierres. Plus petit que le celer, il ne peut se confondre avec Jui à cause de ses élytres entièrement ferrugineuses. Tête " noire, granulée. Palpes rougeâtres; antennes ferrugi- neuses, avec les derniers articles un peu brunâtres. Pro- « thorax légèrement pubescent, très finement granulé, et assez convexe, noir, bordé de ferrugineux sur les côtés et à la base, côtés arrondis, ainsi que les angles postérieurs. Ecusson noir, pubescent et très finement granuleux. Ely- tres très pubescentes, ferrugineuses, finement granulées, striées, strie suturale assez profonde. Tout le dessous « du corps noir. Pattes de la couleur des élytres, avec les cuisses tachées de brun, et les jambes finement denti- culées. 15. CATOPSIMORPHUS FORMICETORUM Peyr. Fr. Soc. ent. 1857. 716. 2. — © Fairmairei. Delar. Fr. Soc. ent. 1860. Bull. 32. — Long. 3; larg. 1,8 milll. — Marseille, avec des fourmis. À G Ovale oblong, assez court, à pubescence roussâtre assez longue et assez épaisse; brun foncé, palpes plus « clairs; antennes testacées, avec les articles intermé- diaires plus obscurs, pattes testacées, avec les 4 cuisses postérieures brunâtres, bords latéraux et base du pro- = thorax assez étroitement ferrugineux; élytres de cette couleur, sauf le disque qui est plus foncé. Tête très fine- ment ponctuée; antennes graduellement en massue, à M peine plus longues que la tête et le prothorax, à 8e article plus court, mais peu plus étroit que le 7 et le 9°, dernier « CATOPSIDÆ : COLON. 117 acuminé à l'extrémité, presque aussi long que les 3 pré- cédents réunis. Prothorax court, à angles antérieurs obtus ; côtés arrondis ; angles postérieurs obtus, émous- sés ; base faiblement sinuée de chaque côté ; ponctuation assez fine et peu serrée. Elytres pas plus larges et 2 fois plus longues que le prothorax, à stries fines mais bien marquées, la suturale fortement enfoncée, un peu rac- courcie en avant; interstries un peu élevés et très rugueu- sement ponctués. Mésosternum dépourvu de carène. Tarses antérieurs et intermédiaires simples, ainsi que les han- ches postérieures. 16. CATOPSIMORPHUS MYRMECOBIUS Rottb. Berl. Zeits. 1870. 39. Rép. 62. — Sicile. 47. CATOPSIMORPHUS CURTICORNIS Fairm. Fr. Soc. ent. 1871. Bul. Lxv'. — Long. 2 mill. — Constantinople (Turquie). Ovale, assez convexe, non sensiblement atténué par derrière, marron, tête et prothorax rembrunis, pubescent de cendré, bouche testacée ; antennes courtes, atteignant à peine le milieu du prothorax, brun-roux, base et sur- tout l’extrémité testacées, 1®% article allongé, 2-3 plus courts, 4-5 encore un peu plus courts que les précédents, 6° très court, plus large, 7° grand et large, 8 très court, à peine plus étroit, 9 et 10 à peine transverses, dernier pyriforme ; prothorax transverse, légèrement rétréci, seu- lement en devant, densément et finement ponctué, bord postérieur presque droit; écusson oblong, aigu, densé- ment pointillé ; élytres pas plus larges que le prothorax à la base, légèrement dilatées au milieu, très finement et densément ruguleuses, strie suturale marquée; pattes médioeres. : ».: : Voisin de l’orientalis, plus petit, plus étroit, plus elliptique ; prothorax moins ample, un peu plus étroit que les élytres ; antennes plus courtes, ce qui les fait pa- raître plus épaisses, le 8 article plus court et plus étroit, XIE — COLON Herbst. Kæf. vit. 1797. p. 224. (Kolon). Mylæchus Latr. Gen. Crust. Ins. 1. 30. Très voisin du genre Catops, il ne s’en distingue prin- _cipalement que par ses antennes assez courtes, en massue, dont le 8° article est plus grand que le précédent. Man- 118 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. dibules munies derrière la pointe d’une dent obtuse. Pénultième article des palpes maxillaires Jong et épais, le dernier petit, obtus. Menton presque aussi long que large par derrière, fortement rétréci par devant, languette légèrement échancrée. Corps ovale-oblong, très finement ponctué et pubescent. Mésosternum toujours caréné. Tarses antérieurs dans les deux sexes, ou simples, ou élargis plus fortement G'; les mâles ont souvent avant l’ex- trémité des cuisses postérieures un appendice en forme de dent ou d’épine. On trouve la plupart des espèces en fauchant les herbes au coucher du soleil. 1. COLON BIDENTATUS Sahl. Ins. Fen. 95,7. Gyl. Ins Suec. 1v. 317. 4-5. Er. Brand. 2417. 6. Sturm. Deuts. Fn. x1v. 60. 6. pl. 281. f. c. Kr. Stet. Zeit. 1850. 166*. 2, Fr. Soc. ent. 1863. 137. 2. pl. 4. f. 2. — Long. 1,3-2,3 mill. — Finlande, Suède, Allemagne, Suisse, Volhynie. | Voisin du viennensis, s’en distingue par la conforma- tion des cuisses co‘, la massue des antennes foncée, les stries longitudinales des élytres moins distinctes, la forme plus parallèle, et la couleur d’un brun noir, pubescence gris-jaunâtre soyeux. Antennes rouge-brun, massue foncée ou brun-noir, pointe du dernier article rougeâtre. Tête petite, densé- ment et finement ponctuée. Prothorax, comme dans vien- nensis, à ponctuation dense, fine et assez légère, un peu convexe, presque aussi long que large, avec sa plus grande largeur derrière le milieu, rétréci par devant, angles postérieurs très obtus, bord basal'légèremeut sinué de chaque côté. Elytres densément et finement ponc- tuées, avec de légères traces de stries longitudinales, pas très régulières. Pattes rouge-brun, jambes antérieures étroites, tarses antérieurs simples dans les deux sexes. —- g' Cuisses postérieures un peu épaissies, munies au- delà du milieu d’un denticule un peu saillant, finement « dentelées en dessous en dedans du denticule; jambes postérieures non dentelées, munies d’un denticule obtus tuberculiforme. — Q Pattes postérieures simples. 2. COLON VIENNENSIS Herbst. Kæf. vn. 225. 1. pl. 109. f. 10. — | Er, Kæf. Brand, 245. 2. Sturm. Deuts. Ins. xiv. 52. 2. pl. 282. mu CATOPSIDÆ : COLON. 119 f. n. Redt. Fn. Aust. 146. 8. Kr. Stet. Zeit, 1850. 165*. 1. Tourn. Fr. Soc. ent. 1863. 135. pl. 4. f. 1. — © languidus Er. Brand. 251. 11 (pars). Sturm. Deuts. Ins. xiv. 70. 12. pl. 283. f. B. — … Long. 2,3-3 mill. — Suède, France, Allemagne, Suisse, Russie méridionale, Anatolie. Allongé, légèrement convexe, brun-foncé, assez densé- ment vêtu de poils serrés, brunâtres, brillants d’or. An- tennes toujours rouge-jaune foncé, massue assez forte, également rouge-jaune. Tête petite, brun-foncé, densé- ment et finement ponctuée, bouche rougeâtre. Prothorax un peu plus large que long, graduellement rétréci en avant, très légèrement arrondi sur les côtés, légèrement convexe, à points serrés, fins et un peu légers; bord basal : Iégèrement sinué de chaque côté, angles postérieurs tronqués obliquement, à pointe obtuse. Elytres de moitié plus longues que le prothorax, légèrement rétrécies par derrière, à pointe obtuse, légèrement convexes, finement et densément ponctuées, stries longitudinales régulières distinctes, Pattes brun-rouge, jambes antérieures assez longues, un peu épaissies au milieu. aussi menues à la pointe qu’à l’origine, la pointe elle-même un peu élargie au bord interne, où les denticules sont implantés; tarses simples dans les deux sexes. — G' Cuisses postérieures largement comprimées, s’élargissant fortement vers l’ex- trémité, tronquées au bout en angle droit, avec une dent obtuse derrière le milieu, finement dentelées le long du bord inférienr de la base jusqu’à la dent; jambes posté- rieures un peu courbées, finement dentelées en dessous. . — Q Cuisses postérieures un peu comprimées, jambes postérieures simples. 3. COLON PUNCTICOLLIS Kr. Stet. Zeit. 1850. 167*, 3. Fr. Soc. ent. 4863. 138. 3 pl. 4. f. 3. — Fairm. Fr. Fn. 306. 2. — dentipes Er. Brand. 247. 5. — Sturm. Deuts. Ins. x1v. 58. 5. pl. 281. f. A, Hcer. Fn. Helv. 385. 2. Redt Fn. Aust. 145. 2. — Long. 1,8-2,5 mill. — France, Allemagne. Plus court et plus ramassé que bidentatus, ovale, assez fortement convexe, brun-noir, garni de poils jaune-bru- hâtre, serrés, luisants, reconnaissable surtout à son pro- thorax grand et fortement ponctué. Antennes brun-rouge, massue assez forte, peu séparée, brun-foncé jusque sur 120 | SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. la pointe. Tête petite, fortement ponctuée, bouche rou- … geâtre. Prothorax grand, convexe, aussi long que large, rétréci par devant, légèrement arrondi sur les côtés, plus large que les élytres derrière le milieu, densément et fortement ponctué, bord postérieur légèrement sinué de chaque côté, angles postérieurs arrondis, obtus. Elytres ovales, assez convexes , un peu acuminées postérieure- ment, densément et assez finement ponctuées, outre la « strie suturale il y a toujours des vestiges de stries longi- M tudinales. Pattes rouge-brun, jambes antérieures et tarses « simples dans les deux sexes. — c' Cuisses postérieures « un peu comprimées, finement crénelées au bord inférieur, armées derrière le milieu d’une forte dent pointue, un peu arquée, crénelée aussi en dessous; jambes posté- . rieures très légèrement sinuées à leur bord inférieur au- « delà du milieu, et finement crénelées; © simples. | 4. COLON SERRIPES Sahl. Ins. Fen. 95. 8. Gyl. Suec. 1v. 918. 4-5. "" Er. Brand. 248. 7. Sturm. Deuts. Ins. x1v. 62. 7. pl. 281.f.E. Heer. Fn. Helv. 385. 3. Redt. Fn. Aust. 146. 7. — Kr. Stet. Zeit. 1850. 168*. 4. Fr. Soc. ent. 1863. 139. 4. pl. 4. f. 4. — Fairm. Fr. Fn. 307. — GO simplex Thoms. Skand. Col. 1862. 71. Kr. Berl. Zeïts. 1864. 48. — © fusculus Er. Brand. 250. 10. — Sturm. Deuts. Ins. xiv. 69. 41. pl. 283. f. c. — Heer Fn. Helv. 385. 6. Redt. Fn. Aust. 146. 10. — Var. Kraatzi Tourn. Fr. « Soc. ent. 1863. 140*. — Long. 2 mill. — Angleterre, Finlande, Allemagne, France, Suisse, Volhynie. Ovale, assez convexe, noir-brun, vêtu de poils jaune- « brunâtre, serrés, luisants, très voisin pour le faciès du « puncticollis, cependant plus petit, distinct par son pro- M thorax grand, assez finement ponctué, et par ses élytres M très densément et finement ponctuées, avec de très légères traces de stries longitudinales. Antennes brun-rouge, « massue assez forte, peu séparée, plus ou moins d’un - brun-noirâtre. Tête assez densément et distinctement M ponctuée. Prothorax densément et moins finement ponc-= tué sur les côtés, convexe un peu arrondi sur les côtés, « retréci par devant, plus large au devant du bord posté- rieur que les élytres; bord basal légèrement sinué près du milieu, angles postérieurs obtus, arrondis. Elytres très densément et finement ponctuées, en pointe obtuse, CATOPSIDÆ : COLON. : 121 régulièrement avec de très légères traces de stries longi- tudinales, surtout sur la partie antérieure. Pattes rouge- brun, tarses antérieurs simples dans les deux sexes. — © Cuisses postérieures comprimées, peu épaissies, fine- ment crénelées au bord inférieur, munies avant l’extré- mité d’un denticule peu saillant; jambes postérieures très légèrement arquées au-dessus du milieu, finement crénelées au bord inférieur. Var. Kraatzi. Cuisses postérieures fortement grossies, armées d’une dent proéminente tronquée à son extrémité. Prothorax ponctué également sur toute sa surface. Elytres sans traces de stries longitudinales. 5. COLON MYOPS Czwal. Deuts. Ent. Zeits. 1881. 308*. — Long. 2-2,3 mill. — Caucase, mont Meskische. _ Brun-rouge avec pubescence pas très épaisse, d’un éclat jaunâtre, pattes et antennes jaune-rouge, massue encore plus claire. Tête assez grande, très finement et densé- ment ponctuée ; yeux tout à fait contigus au prothorax, peu convexes, près de deux fois aussi larges de haut en bas que d’avant en arrière, au devant une fossette arron- . die profonde, au-bord antérieur de laquelle les antennes sont insérées. Celles-ci assez courtes, les articles s’élar- gissent à partir du 4e, et la massue est peu séparée, des 4 derniers articles, d’égale longueur, le 1er est plus étroit, le dernier tronqué droit est aussi large et quelquefois bien plus large que l’avant-dernier, et dans ce dernier cas, la massue entière paraît distinctement élargie vers la pointe. Prothorax grand, plus large que long, ayant sa plus grande largeur tout près des angles postérieurs, ré- tréci en courbe vers le sommet, d’abord légèrement, puis plus fortement; bord basal largement échancré en arc, les petites sinuosités ordinaires près de l’écusson à peine sensibles ; la ligne latérale se courbe au dernier quart sous un angle très obtus très peu en dedans, et les angles postérieurs sont en angle droit pointu, saillants en ar- rière ; les flancs sont entièrement ponctués au devant des hanches antérieures; ponctuation forte et profonde, les intervalles lisses, plus étroits que les points sur le pro- notum, aussi larges sur les élytres. Elytres à peine aussi pie de l’'Anc.-M. — 1ses, . 4 AV LS * 17,2 122 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. larges et deux fois aussi longues que le prothorax, un peu obtusément arrondies par derrière, strie suturale visible jusqu’en devant,.un peu plus écartée de la suture dans la première moitié. Jambes et tarses antérieurs très peu élargis ©, un peu plus fortement G'; cuisses posté- rieures G' un peu élargies, munies au premier quart du bord interne d'une dent un peu dirigée en arrière du quart de la longueur de la cuisse qui, un peu étroite, de même diamètre jusque près de l’extrémité, est recourbée en crochet par en dedans; jambes postérieures droites. Voisin de l’angularis, s’en distingue par ses petits yeux, la massue antennaire tronquée, les angles posté- _rieurs du prothorax projetés en arrière en angle droit pointu, et les épisternes entièrement ponctués. 6. COLON MICROPS Czwal. Deuts. Ent, Zeits. 1881. 318*. — Long. 2,4 mill. — Angleterre. Brun-rouge, antennes et pattes à peine plus claires, forme allongée du claviger, mais avec le prothorax plus étroit et les élytres arrondies un peu plus en pointe par derrière, également moins parallèles, très densément et finement ponctuées, densément pubescentes de gris jau- pâtre. Tête densément et finement ponctuée ; yeux peu convexes, gris, de deux fois plus larges que hauts, au- devant desquels une fossette, pas tout à fait aussi large que leur petit diamètre, avec l’insertion antennaire à son bord antérieur. Antennes déliées, massue assez forte, bien séparée, les 4 derniers articles d’égale largeur, le dernier de la largeur du pénultième, largement arrondi au bout. Prothorax peu plus large que long, distinctement plus étroit que les élytres, ayant sa plus grande largeur au devant des angles postérieurs, rétréci en ligne droite très peu par derrière, plus fortement par devant, vu de côté la ligne marginale se courbe au dernier tiers, très peu en dedans et en haut, de sorte que les angles posté- rieurs sont un peu plus grands que droits. Elytres 2 1/2 fois aussi longues que le prothorax, en ovale allongé, ayant leur plus grande largeur au milieu du corps. Epis- ternes très finement ponctués, un peu luisants, épipleures densément et fortement ponctuées, c inconnu. Fait le passage entre myops et claviger par ses yeux CATOPSIDÆ : COLON. 123 nimes, oblongs, et les angles du prothorax presque droits. 7. COLON ANGULARIS Er. Brand. 249. 8. — Sturm. Deuts. Ins. x1v. 64. 8. pl. 282. f. À, — Heer Fn. Helv. 385. 4. — Redt. Fn. Aust. 4146. 6. — Kr. Stet. Zeit. 1850. 190*. 15. — Fr. Soc. ent. 1863. 1592. 18. pl. 6. f. 16. — Fairm. Fn. 809. 10. — Var. rectangulus Chaud. Mosc. Bul. 1845. 111. 201. — Long. 2,5 mill. — France; Allemagne, Berlin, Hesse, Saxe, Thuringe ; Suisse : Bâle ; Volhynie. Brun-foncé, vêtu d’une pubescence serrée, brun-elair, brillante, reconnaissable à ses antennes, pattes rouge- brun, son prothorax grand, densément et fortement ponc- tué, avec les angles postérieurs droits, et les élytres assez fortement ponctuées sans trace de stries longitudinales. Antennes rouge-brun clair, massue jaune-ferrugineux, assez forte, peu séparée, tronquée à l'extrémité. Tête profondément et fortement ponctuée. Prothorax presque plus long que les élytres, à peu près aussi long que large, ayant sa plus grande largeur au milieu, fortement ar- rondi sur les côtés, assez fortement convexe, à points serrés, forts et profonds; bord basal assez tronqué droit, angles postérieurs droits. Elytres ovales, pointues, légè- rement convexes, assez fortement et densément ponc- tuées; hors la strie suturale, pas trace d’autres stries longitudinales. Pattes rouge-brun, jambes antérieures moins élargies vers l’extrémité, angle externe de la pointe un peu avancé. — ' tarses antérieurs plus dilatés que ©; cuisses postérieures un peu comprimées, le bord infé- rieur forme derrière le milieu un petit angle saiïllant, à pointe obtuse, qui sur l’autre côté est limité par une pointe saïillante. © pattes postérieures simples. 8. COLON CLAVIGER Herbst. Kæf. vir. 226. 2. pl. 109. p. 11.— Erich. Kæf. Brand. 244. 1.— Sturm. Deuts. Ins. x1v. 50. 1. p. 279. f. A. — Heer Fn. Helv. 384. 1. — Redt. Fn. Aust. 146. 6. — Kr. Stet, Zeit. 1850. 170*. 5. — Fr. Soc. ent. 1863. 140. 5. pl. 4. f. 5. — Farm. Fr. Fn. 309. 9. — Long. 2,8 mill. — France, Allemagne, Suisse. . Allongé, presque cylindrique, en pointe obtuse devant et derrière, noir-brunâtre, pubescent de jaune-gris, dis- _tinct par sa massue très forte et par son pronotum très densément et assez finement ponctué, strigueux longitu- 124 _ SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. dinalement, avec les angles postérieurs aigus. Antennes rouge-brunâtre, les 3 ävant-derniers articles de la massue, qui est d’un noir luisant, très grands et forts, une fois aussi larges que longs, article apical à peine moitié aussi grand que le précédent, très court, l’extrémité obtuse, rougeâtre. Tête densément ponctuée, bouche rougeûtre., Prothorax presque aussi long que large, graduellement rétréci en avant à partir du milieu, assez finement et très densément ponctué, de sorte que les points se réu- nissent plusieurs fois en petite strie longitudinale; les angles pour l'ordinaire s’avancent en angle droit pointu; bord basal presque imperceptiblement sinué de chaque côté. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que le prothorax, en ovale allongé, sans stries longitudinales sauf la suturale et celle de bord externe ; ponctuation assez fine, très serrée et régulière, de sorte que, vus de l’a- vant, les points forment des rangées longitudinales très serrées, vues d’un autre point, elles paraissent très fine- ment granulées, Pattes rouge-brun, jambes antérieures élargies en triangle de la base au bout dans les deux sexes, l'angle externe de l'extrémité un peu saillant. — g' tarses antérieurs bien plus fortement élargis que Q ; cuisses postérieures grandes, largement épaissies, élar- gies au milieu en une large dent triangulaire, peu sail- lante, en pointe obtuse. Jambes postérieures incoourbées au milieu, grêles à la base, un peu élargies du milieu au bout, finement crénelées au bord inférieur ; simples ©. 9. COLON AFFINIS Sturm Deuts. Ins. x1v. 669. pl. 282. f. D. — Kr. Stet. Zeit. 1850. 189*. 14. — Fr. Soc. ent. 1863. 151. 17. pl. 6. f. 15. — confusus Fairm. Fr. Soc. ent. 1857. 130. 6. — Fairm. Fn. 808. 6. — Long. 2 mill. — France : Pyrénées ; Suisse, Genève, Saxe, Autriche, Volhynie. Ovale allongé, brun, densément vêtu d’une pubescence gris-jaunâtre, brillante, d’une forme assez déprimée, parallèle, les exemplaires moyens de la taille de l’'angu- laris, s’en distinguent par sa massue très forte, foncée, et le pronotum assez densément et fortement ponctué. Antennes brun-rouge, massue très forte, brun noir, la pointe du dernier article distinctement obtus, jaune-rouge. Tête distinctement, assez densément ponctuée. Prothorax CATOPSIDÆ : COLON. 125 étroit, presque aussi long que large, assez fortement rétréci par devant, légèrement convexe, de la longueur des élytres au bord postérieur, assez densément et forte- ment ponctué, bord basal distinctement sinué de chaque côté, angles postérieurs obtus. Elytres allongées, assez parallèles, légèrement convexes, obtusément arrondies par derrière, finement et assez densément ponctuées, sans traces de stries longitudinales. Pattes rouge-brun, jambes antérieures élargies vers l'extrémité. of Tarses antérieurs plus fortement élargis que Q ; cuisses posté- rieures armées, derrière le milieu, d’une petite dent pointue saillante, dirigée en bas ; jambes postérieures incourbées derrière le milieu. Q Pattes postérieures simples. : confusus ne diffère que par ses cuisses postérieures non dentés G‘. De telles différences arrivent souvent dans le genre. 10. COLON PUBESCENS Luc. Expl. Alg. 1842. p. 226*. 585. pl. 21. £. 5 — Long. 2,2; larg. 1 mill. — Alger; en février, sous les pierres. Vient près du brumeus. D’un brun roussâtre, revêtu d’une pubescence jaunâtre, courte et serrée. Tête noire, très finement chagrinée, bouche roussâtre. Antennes hérissées de longs poils fauves, peu serrés, roussâtres, avec les derniers articles d’un brun foncé. Pronoturn presque plan, chagriné et très légèrement rebordé sur les côtés, angles postérieurs assez saillants. Elytres allon- gées, finement chagrinées, légèrement roussâtres posté- rieurement. Dessous de la couleur du dessus. Pattes grêles, allongées, ferrugineuses, 11. COLON GRISEUS Czwal. Deuts. Ent. Zeits. 4881. 310*. — Long. 2,6-2,8 mill. — France méridionale, Hyères, Dalmatie, Spalato. Oblong, subdéprimé, brun-noir, anténnes et pattes brun-rouge, massue noire, très densément et finement ponctué. Tête assez large, yeux peu saillants, arrondis. Antennes insérées tout près, un peu courtes et épaisses, _massue forte, les articles presque de même longueur et de même épaisseur, le dernier obtus; dans armipes, le dernier article distinctement plus long et plus large que le précédent, arrondi, dans fuscicornis distinctement plus 126 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. long, en pointe obtuse ; massue cylindrique dans griseus, s'élargissant dans armipes, fusiforme dans fuscicornis. Prothorax un peu plus large que long, à partir du 1% quart rétréci presque en droite ligne. très peu par der- rière, un peu plus fortement par devant; angles posté- rieurs obtus; bord latéral assez fortement rabattu, comme dans fuscicornis, plus légèrement dans armipes, épis- ternes densément ponctués jusqu'aux hanches. Elytres à peine plus longues que le prothorax et près de 3 fois aussi longues, presque d’égale largeur jusqu’au dessus du milieu, puis légèrement rétrécies, assez obtusément arrondies; stries suturales affaiblies en avant, dans les autres espèces, assez profondes jusqu’à l’écusson, l’inter- valle distinctement enfoncé sur le 1* tiers, plus profond vers l’écusson. Tarses et jambes antérieurs assez forte- ment élargis dans les deux sexes, les dernières cf‘ pro- longées à l’extrémité externe en une dent obtuse, qui, presque aussi longue que la moitié de la jambe, est large à la pointe ; cuisses postérieures larges, armées derrière le milieu du côté interne, d’une grande dent légèrement courbée en dedans, qui s'étend jusqu’à l’extrémité des cuisses ; jambes postérieures arquées en dedans, s’élar- gissant un peu vers l’extrémité, Voisin d’armipes, plus déprimé sur le dos, distinct par la pubescence grise très serrée, la massue des antennes presque cylindrique, et les stries suturales profondes. 12. COLON ARMIPES Kr. Stet. Zeit. 1854. 376“. — Fr. Soc. ent. : 1863. 147. 12 pl. 5 f. 11. — Long. 2,3 mill. — Silésie, Saxe. Couleur et forme des plus petits bidentaius Sahlb., ovale-allongé, noir-brunâtre, pubescence d’un gris jau- nâtre. Antennes rouge-brun, massue assez forte, légère- M ment séparée, brun-noir, pointe du dernier article brun- rouge. Tête densément et distinctement ponctuée. Protho- rax distinctement plus large que long, à ponctuation dense et visiblement assez profonde, ayant sa plus grande lar- geur avant la base, distinctement rétréci par devant, angles postérieurs obtus, bord basal sinué de chaque côté près du milieu. Elytres densément et assez finement ponctuées, sans traces de stries longitudinales. Pattes brun-rouge. Cuisses postérieures G' armées d’une dent CATOPSIDÆ : COLON. 127 ‘aiguë distinctement saillante; jambes fortement incour- bées derrière le milieu et élargies ; pattes postérieures © simples. G' Se distingue aisément du fuscicornis par les cuisses postérieures armées d’une dent aiguë; au contraire, les Q très semblables, par la massue des antennes plus fon- . cée et plus forte et sa couleur plus vert-noirâtre ; — du ‘denticulatus, G par les jambes postérieures fortement incourbées, © par sa forme plus allongée, plus étroite, son prothorax plus distinctement ponctué, ses élytres moins densément ponctuées, sans nulle trace de stries longitudinales; — l’affinis enfin a la massue beaucoup plus forte, les jambes postérieures œ moins fortement incourbées, Ne se peut confondre avec aucune des autres : _ espèces. 13. COLON APPENDICULATUS Sahlb. Ins. Fen. 94. 6. — Zett. Holm. 1824. 152. 45. — Gyl. Ins. Suec. 1v. 917. 4-5. — Er. Brand. 246. 3. — Sturm. Ins. Deuts. xiv. 54. 3. pl. 280. F. À. — Redt. Fn. Aust. 145, 3. — Kr. Stet. Zeit, 1850. 474*. 9. — Fr. Soc. ent. 1863. 148. 13. pl. 5. f. 12. — Fairm. Fn. 307. 4. — Long. 2,2 mill. -— Angleterre, Finlande, Suède; France, Pyrénées ; Allemagne. Elliptique allongé, assez convexe, vêtu d’une pubescence gris-jaunâtre, brillante, distinct par la massue des an- tennes luisante, d’un brun noirâtre, la ponctuation très fine et dense, et les traces de stries longitudinales sur les élytres. Antennes brun-rouge, les 3 pénultièmes articles de la massue, qui est assez forte, toujours d’un brun noi- râtre, le dernier ferrugineux. Tête brun-noir, avec la bouche brun-rouge, densément ponctuée. Prothorax sen- siblement plus court que large, près du bord postérieur de la largcur de la base des élytres, rétréci en avant, faiblement arrondi sur les côtés, peu convexe, très den- sément et finement ponctué ; bord basal profondément échancré de chaque côté. Elytres en ovale, peu à peu ré- trécies de la base jusqu’au bout, peu convexes, très den- sément et finement ponctuées, outre la strie suturale, _ toujours des vestiges de stries longitudinales particuliè- rement sur la partie antérieure, Pattes rouge-brun ; jam- “bes antérieures dans les deux sexes élargies presque en 128 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. triangle. Tarses antérieurs G' plus fortement dilatés que . ©, cuisses postérieures un peu claviformes, armées sur leur bord interne au-delà du milieu, d’une assez longue épine dirigée obliquement en dessous, dont l'extrémité n’est pas pointue, mais échancrée en arc et garnie de poils dans l’échancrure; jambes postérieures incourbées au-delà du milieu; jambes postérieures Q simples. 14. COLON CALCARATUS Er. Brand. 264. 4. — Sturm. Ins. Deuts, XIV, 06. 4. pl. 280. f. 6. — Redt. Fn. Aust. 145. 3. — Kr. Stet. Zeit. 1850, 175*. 10. — Fr. Soc. ent. 1863. 149. 14. pl. 6. f. 13. — Fairm. Fn. 308. 7. — © pygmœus Er. Brand. 251. 12. — Sturm. Deuts. Ins. x1v. 12. 13. — Redt. Fn. Aust. 172. — Var. nanus. Er. Brand. 251, 13. — Siurm. xiv. 73. 14. pl. 283. f. c. Redt. Fn. Aust. 146. 10. — Kr. Stet. Zeit. — Fr. Soc. ent. 1863. 156. 15. — Fairm. Fn. 308. 8. — Long. 1,5-2 mill. — Allemagne, Autriche, France. Légèrement convexe, brun-rougeâtre, vêtu d’une pu- bescence gris-jaunâtre, brillante, du faciès de l’appendi- culatus, mais moitié aussi grand, très distinct par sa couleur plus claire, ses élytres densément mais moins finement ponctuées, sans trace de stries longitudinales. Antennes brun-rouge, 3 pénultièmes articles, ainsi que la base du dernier, brun-noir. Tête brun-noir avec la bouche rougeâtre, densément et finement ponctuée. Pro- thorax près de 1/3 plus large que long, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu, assez fortement rétrécei par devant, légèrement convexe, très densément et fine- - ment ponctué ; bord basal légèrement échancré près du milieu , angles postérieurs peu obtus. Elytres à ponc- tuation régulière, dense et fine, sans trace de stries lon- gitudinales. Pattes rouge-brun, jambes antérieures élar- gies en triangle dans les 2 sexes. Tarses antérieurs Œ plus fortement élargis que Q, cuisses et jambes posté- « rieures tout comme dans l’appendiculatus. 4 nanus n’est qu’une variété de taille plus petite, de couleur plus foncée, de forme moins parallèle, à antennes plus foncées et à élytres plus fortement ponctuées. 15. COLON DENTIPES Sahl. Ins. Fen. 1. 93. 5. — Gyl. Ins. Suec. 1v. 916. 4-5. — Kr. Stet. Zeit. 1850. 173* 8. — Fr. Soc. ent. 1863. 145. 9. pl. 5. f. 8. — Fairm. Fr. Fn. 308. 5. — spinipes Halid. CATOPSIDÆ : COLON. 129 Newm. Ent. 190. 4. — © brevicornis Sahl. Newm. ent. 93. 4. — Long. 2,5 mill.— Finlande, Angleterre, France, Allemagne, Volhynie. En ellipse allongée, légèrement convexe, brun, vêtu d'une pubescence gris-jaunâtre, brillante; très reconnais- sable et très facile à distinguer en particulier de l’appen- diculatus, par sa forme large, déprimée, la ponctuation distincte du prothorax, la massue antennaire brun-rouge, peu séparée, et l'absence de stries longitudinales sur les élytres. Antennes brun-rouge, un peu plus fortes que dans les autres espèces, d’où la massue médiocrement forte, à peine plus foncée, moins séparée, les antennes elles-mêmes paraissent un peu plus courtes. Tête brun- noir, proportionnellement petite, densément et assez dis- tinctement ponctuée. Prothorax visiblement plus court _ que large, près du bord postérieur de la largeur de la base des élytres, légèrement rétréci par devant, douce- ment arrondi sur les côtés, très légèrement convexe, moins densément et à cause de cela plus distinctement - ponctué que dans appendiculatus; bord basal légère- ment sinué de chaque côté. Elytres en ovale allongé, ob- tusément arrondies par derrière, à ponctuation régulière, assez serrée et fine, strie suturale profonde, pas traces d’autres stries longitudinales. Pattes rouge-ferrugineux, jambes antérieures, dans les deux sexes, assez courtes, droites, faiblement élargies. — G' T'arses antérieurs plus dilatés que ©; cuisses postérieures assez fortes, un peu comprimées, non crénelées au bord inférieur, armées près de l’extrémité d’une longue dent vbliquement cour- bée en dessous; © simples. 152. COLON ZEBEI Kr. Stet. Zeit. 1854. 371*. — Fr. Soc. ent. 1863. 146. 10. pl. 5. f. 9. — Var. Barnevillei Kr. Fr. Soc. ent. Bul. 192. et 1863. 147. pl. 5. f. 10. — Long. 2,17-3,2 mill. — Alle- magne, France. Cette espèce ressemble extraordinairement au dentipes Sahl. par la forme générale et par la conformation de la dent crurale G‘, toutefois, elle s’en distingue bien par son prothorax un peu moins densément et beaucoup plus profondément et plus distinctement ponctué, ainsi que par les élytres tout autrement ponctuées. Antennes con- formées tout comme dans le dentipes, massue d’un brun "J 1. 130 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. foncé dans l’un et dans l’autre. Tête densément et pro- fondément ponctuée, tandis qu’elle l’est densément et distinctement dans le dentipes. Prothorax en général semblable pour la forme, d'ordinaire un peu plus rétréci par derrière, au contraire, la ponctuation est tout autre ; elle est dense et profonde, de sorte que, vue d’arrière, on peut y reconnaître distinctement chaque point enfoncé, sans qu’ils se réunissent; dans le dentipes, la ponctua- tion, quoique plus distincte et plus forte que dans appen- diculatus, est cependant presque grossièrement chagri- née, mais ne peut s’appeler profonde. La ponctuation des élytres diffère encore davantage : assez dense dans le Zebei (à peu près comme dans brunneus), elle est, au contraire, dans le dentipes, extrêmement serrée et fine, ce qui rend les élytres mates, tandis qu’elles sont plus luisantes dans le Zebei. Pattes brun-rouge dans les deux, cuisses O' du Zebei armées d’une longue dent, conformée comme dans le dentipes ; cependant elle est ici encore un peu plus longue et se détache plus brusquement du bord de- la cuisse, ce qui la fait paraître un peu plus étroite que dans celui-là. La var. Barnevillei se distingue par une taille cons- tamment plus petite, ses antennes toujours et entière- ment testacées, son prothorax plus foncé que les élvtres et leur ponctuation plus forte. 16. COLON RUFIPES Czwal. Deuts. Ent. Zeits. 1881. 314*.— Long. 2-2,8 mil. — Sierra de Cordoue, Asturies. Brun-rouge foncé et même noir, pattes très claires, jaune-rougeûtre clair, jaune-rouge dans les exemplaires foncés, antennes jaune-rougeâtre, les 4 derniers articles noirs, une pubescence gris-jaunâtre assez ou très épaisse tantôt laisse voir la couleur foncière, tantôt la cache complètement. Tête assez petite, large, yeux médiocres, convexes ; antennes peu épaisses, 1% article à peine plus épais que les 2 suivants, les 3 d'égale longueur, les sui- vants devenant peu à peu plus courts et plus larges, 7 bien plus étroit que le 8°, les 4 derniers formant une massue nettement séparée, entre eux presque de même largeur, les 3 1275 d’égale longueur, le dernier plus long, aussi long que large, en pointe arrondie; dans quelques =, CATOPSIDÆ : COLON. 131 individus, les 2 intermédiaires étant un peu plus larges, la massue n’est plus aussi cylindrique. Prothorax plus large que long, présente sa plus grande largeur tout près des angles postérieurs, se rétrécit légèrement en courbe vers le sommet, bord latéral s’abaiïisse en courbe (un peu plus que dans dentipes) et se réfléchit en dedans tout près des angles postérieurs, qui sont obtus, mais en pointe. Elytres un peu plus larges que le prothorax, plus ou moins allongées, se rétrécissant au 1er tiers ou un peu après, et se terminant en pointe arrondie; strie suturale très superficielle en avant ; ponctuation rugueuse, les points serrés sont piqués d’arrière, et confluents par de _fines rides transverses, plus serrés sur le pronotum que sur les élytres; leur forme varie et par suite l'éclat; quelques-uns sont presque encore plus ternes que le claviger, d’autres très brillants, mais la plupart ont un éclat soyeux. Tarses antérieurs élargis dans les 2 sexes, plus fortement G', les jambes antérieures le sont légère- ment; pattes postérieures conformées comme dans den- tipes, la dent moins longue, plus courbée ; jambes posté- rieures droites. Dans les petits exemplaires la dent est plus courte, droite, dirigée obliquement en arrière; les jambes posté- rieures sont un peu arquées, 1-3 articles des antennes plus courts, 1er plus fort. Voisin du dentipes par la structure des pattes posté- rieures, plus ovale, avec le prothorax plus petit, distinct par la massue presque cylindrique et par la ponctuation rugueuse. 17. COLON FUSCICORNIS Kr. Stet. Zeit. 1852. 445. — pubescens Kr. Stet. Zeit. 1850. 171*. 6. — Fr. Soc, ent. 1863. 141. 6. pl. 4. f. 6. — Long. 2,3-3 mill. — France, Suisse, Allemagne. Allongé, subcylindrique, noir-brunâtre, pubescence gris-foncé, brillante. Très voisin du claviger, il s’en dis- tingue très bien par ses antennes autrement conformées, son pronotum moins densément et plus fortement ponc- | tué et ses élytres plus finement ponctuées. Antennes _brun-rouge, massue plus brun-foncé, parfois noirâtre, ayant sa plus grande largeur vers l’extrémité, dernier article au moins aussi large et presque moitié aussi long- 132 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. que le précédent, en pointe très obtuse, rougeâtre. Tête noirâtre, densément et finement ponctuée. Prothorax pas. tout à fait aussi long que large, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu, légèrement convexe, rétréci par devant, densément et assez fortement ponctué, mais non marquées de strigosités longitudinales ; angles pos- térieurs assez obtus, bord basal légèrement sinué de chaque côté. Elytres en ovale allongé, densément et fine- ment ponctuées, sauf la strie suturale, sans traces de stries longitudinales. Pattes rouge-brun, jambes anté- rieures, dans les 2 sexes, élargies en triangle vers l’ex- trémité. — G' Jambes antérieures et tarses plus fortement élargis que ©; cuisses postérieures grandes, aplaties, élargies au milieu en une large dent triangulaire, assez saillante, formant au bout un angle droit, jambes posté- rieures comme dans le claviger; pattes postérieures « simples ©. 18. COLON EMARGINATUS Rosh. And. 1856. 59°. — Long. 2,5; larg. 4 mill. — Yuquera ; un seul G. Ovale-oblong, assez convexe, brun, peu luisant, cou- vert d’une ponctuation très serrée et extraordinairement fine, et d’une pubescence serrée jaune d’or, soyeuse. Tête petite, noire, luisante, aussi densément et un peu plus finement que le reste du corps ; bouche et palpes rougeä- tres. Antennes courtes, aussi longues que le prothorax, 1-6 articles rougeâtres ainsi que le dernier à la pointe, les autres brun de poix, 1% article obconique, un peu épaissi, 2e et 3° plus menus, de même grandeur, ur peu plus courts que le 1%, 4-6 de plus en plus courts et lar- ges, 7° distinctement plus large, maïs à peine plus long que le précédent, les 4 autres égaux, fort épais, formant une massue oblongue, dernier un peu plus long et plus- étroit que le pénultième, terminé en pointe obtuse. Pro- thorax presque aussi long que large, très légèrement arrondi sur les côtés, un peu rétréci par devant, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu, droit au sommet, avec les angles antérieurs obtus et abaissés, profondé= 4 ment échancré de chaque côté à la base, lobe médian fortement avancé, arrondi, angles postérieurs presque 3 CATOPSIDÆ : COLON. 133 droits, un peu convexe, à points très serrés et très fins, densément pubescent. Ecusson triangulaire, arrondi au bout, ponctué de même. Elytres en ovale oblong, aussi larges et 1/2 fois aussi longues que le prothorax, droites sur les côtés, également rétrécies par derrière, arrondies ensemble au sommet, légèrement convexes, brunes, ponc- tuées et pubescentes comme le prothorax, sans traces de stries longitudinales. Dessous rouge-ferrugineux, luisant, densément pubescent de jaune d’or, poitrine densément et finement, abdomen plus densément et très finement ponctués. Pattes rouge-ferrugineux, cuisses postérieures larges comprimées, munies derrière le milieu d’une pe- tite dent obtuse ; jambes un peu arquées, très peu épaisses vers l’extrémité. Voisin de pubescens et murinus, le pronotum n’est ni densément et fortement ponctué, ni chagriné, mais éga- lement et très finement ponctué comme les élytres, et les antennes sont plus épaisses ; ressemble au pubescens par les angles postérieurs du prothorax presque droits, mais il en diffère, comme du 2°, par la base du prothorax bi- échancrée profondément, 19. COLON MURINUS kr. Stet. Zeit. 1850. 172*. 7. — Fr. Soc. ent. . 1863. 144. 8. pl. 4. f. 7. — Fairm. Fr. Fn. 307. 3. — Long. 3 mill. — France, Autriche, Hongrie, Italie, Sicile. Ovale allongé, noir-brunâtre, légèrement convexe, vêtu . d’une pubescence brillante, plus épaisse, gris-jaunâtre, distinct du fuscicornis et du claviger, par sa forme plus déprimée, plus large, sa massue antennaire plus légère, et son pronotum très finement et densément ponctué-chagriné. Antennes brun-rouge, massue assez forte, 1€" article plus long que chacun des deux sui- vants, dernier un peu plus étroit, mais considérable- ment plus long que le précédent, régulièrement en pointe : obtuse, rougeâtre. Tête noirâtre, densément ponctuée. Prothorax presque aussi long que large, avec sa plus grande largeur derrière le milieu, rétréci par devant, très finement et densément ponctué-chagriné; angles postérieurs obtus, bord basal légèrement sinué de cha- que côté. Elytres près de deux fois aussi longues que le 134 | SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. prothorax, en ovale allongé, sans traces de stries longi- M tudinales, à ponctuation régulière assez fine et dense, de sorte que sous un certain jour elle forme de fines ran- gées longitudinales, mais la surface ne paraît pas granu- lée. Pattes rouge-brun, jambes antérieures, dans les deux sexes, fortement, élargies en triangle spécialement en M bout. Tarses antérieurs G' plus fortement dilatés que ©, « cuisses postérieures grandes, larges, comprimées, armées M au milieu d’une dent saillante, pointue, un peu courbée M en dessous, qui varie suivant la grandeur des exemplaires. M Jambes postérieures incourbées au milieu, élargies peu à « peu du milieu à l'extrémité, non crénelés; pattes posté- rieures Q simples. 53 20. COLON DENTICULATUS Kr. Stet. Zeit. 1850. 189. 13. — Fr. F Soc. ent. 1863. 151. 16. pl. 5. £. 14. — Long. 1,7-92,3 mill. — France, Paris; Allemagne, Berlin. 4 Ovale obtus, un peu rétréci par derrière, brun-noirâtre, M densément vêtu d’une pubescence gris-jaunâtre brillante, « très voisin d’appendiculatus, mais considérablement M plus petit, il s’en distingue par sa forme un peu plus « convexe, la massue des antennes plus légère, et des traces « à peine visibles de stries longitudinales sur les élytres. M Antennes brun-rouge, massue faiblement séparée, brun M foncé ou noirâtre, dernier article très court, ce qui fait M paraître la massue tronquée. Prothorax de 1/4 plus large que long, modérément arrondi sur les côtés, rétréci par « devant, de la largeur des élytres au devant du bord pos- « térieur, très densément et finement ponctué, angles pos- térieurs obtus, bord basal à peine visiblement sinué. M Elytres légèrement convexes, obtusément arrondies, très M densément et finement ponctuées, en dehors des stries « suturale et marginale, marquées de très faibles traces de w stries longitudinales surtout sur la moitié antérieure. Pattes brun-rouge, jambes antérieures médiocrement« élargies en triangle. Tarses antérieurs G' plus dilatés que ©. Cuisses postérieures armées, derrière le milieu, d’une petite dent pointue, saillante, dirigée droit en bas; jambes postérieures un peu courbées derrière le milieu Gi ; } à Pattes postérieures simples ©. CATOPSIDÆ : COLON. 135 21. COLON BRUNNEUS Spence Lin. Trans. x1. 158. 148. — Er. Brand. 250. 9. — Sturm. Ins. Deuts. x1v. 67. 10. pl. 282. f. E.— Heer. Fn. Helv. 385. —Redt. Fn. Aust. 145. 5. —Latr. Gen. Crust. Ins. n. 30. 1. pl. 8. f. 11. — Kr. Stet. Zeit. 1850. 192°. 16. — Fr. Soc. ent. 1863. 153. 19. pl. 6. f. 17. — Fairm. Fn. 309. 11. — Long. 1,5 mill. — France, Paris, commun; Allemagne, Suisse. Ovale court, assez convexe, brun, avec une pubescence jaune d’or, soyeuse, brillante ; reconnaissable à sa forme courte, son pronotum assez finement ponctué, avec les angles postérieurs un peu saillants et ses élytres pas trop densément ponctuées. Antennes rouge-ferrugineux ; .massue plus ou moins foncée à l'exception du dernier article. Tête assez petite, noirâtre, finement ponctuée. Prothorax environ de 1 1/4 plus large que long, rétréci par devant, un peu rétréci vers la base, derrière le mi- lieu, de sorte que les angles postérieurs, légèrement obtus, sont un peu projetés en arrière, passablement fine- ment et assez densément ponctué ; bord basal large, quelquefois légèrement échancré au milieu, légèrement découpé de chaque côté. Elytres se rétrécissant un peu . vers l'extrémité, sans traces de stries longitudinales, ponc- tuées assez densément et plus finement que le prothorax; vues d’en haut, elles paraissent quelquefois rugueuses transversalement. Pattes rouge-brun, jambes antérieures . faiblement élargies vers l'extrémité. — of tarses anté- rieurs moins fortement élargis que Q; cuisses posté- rieures un peu comprimées, assez élargies, munies au milieu d'un denticule peu saillant, l'angle inférieur de la pointe arrondi. © Pattes postérieures simples. 22. COLON EPISTERNALIS Czwal. Deuts. Ins. Zeits. 1884. 315'. — Long. 2 mill. — Cassel en Thuringe. Brun-noir, avec une pubescence fine, assez épaisse, jaunâtre, pattes et base des antennes d’un jaune rou- geûtre, massue foncée, assez épaisse, 1-4 articles presque d'égale largeur, le dernier aussi long que large, arrondi, les 5 derniers, très serrés, font partie de la massue. Tête assez grande, très finement, pas densément ponctuée. Prothorax court, ayant sa plus grande largeur au dernier _ tiers, côtés arrondis peu par derrière où les angles pos- . térieurs deviennent très obtus, plus fortement par devant; 136 . SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. le bord latéral qui, vu de côté, forme presque toujours une ligne droite, est légèrement courbé, un peu replié M en dessous au milieu; épipleures non impressionnées, M mais un peu convexes particulièrement en devant, « non ponctuées, luisantes. Elytres un peu plus larges que « le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés, ovales, « un peu en pointe arrondie, stries suturales un peu plus « visibles que d'habitude, jusqu’à l’écusson, ponctuées fine- m ment et densément, un peu granulées, cette granulation est visible jusqu’à l'extrémité quoique affaiblie; protho- rax ponctué de même, un peu plus densément, granula- tion disparaissant vers le bord antérieur. — 6‘ jambes et tarses antérieurs assez élargis, 1-3 articles des tarses aussi larges que longs, l’épine terminale courhée, cuisses pos- térieures un peu élargies, avec une petite dent aiguë diri- … gée en arrière, implantée sur le bord interne; cette dent » n’est pas visible en dehors, l'angle externe est fortement arrondi, les jambes postérieures sont droites. Forme ovale du brunneus, il s’en distingue par ses tarses antérieurs légèrement dilatés, la massue des an- M tennes cylindrique, et les épisternes non impressionnés, « luisants. ke 23. COLON RUFESCENS Kr. Stet. Zeit. 1850. 188*. 49. — Fr. Soc. Ml ent. 1863. 155. 21. pl. 6. f. 19. — Long. 1,5 mil. — Berlin, « Cassel, Paris, Genève. * Ressemble beaucoup, pour le faciès et la Le au calcaratus, mais plus convexe; il s’en distingue très bien, « ainsi que de toutes les autres espèces, par sa couleur rougeâtre el par sa massue antennaire, par SOn Prono- tum assez fortement et presque éparsement ponctué. Antennes rougeâtres, massue assez forte, dernier article W plus étroit que le précédent. Tête rougeâtre, assez den- sément et finement ponctuée. Prothorax de 1/3 plus large. que long, faiblement élargi au milieu, convexe, assez M fortement et presque éparsément ponctué : bord basal « légèrement échancré près du milieu, angles postérieurs M subobtus.Elÿtres ovales, à ponctuation régulière, fine, mais non dense, sans traces de stries longitudinales. Pattes fe rougeâtres, jambes antérieures élargies en triangle. Pattes postérieures simples dans les deux sexes, G' Tarsesaniés® 0 CATOPSIDÆ : COLON. - - 437 rieurs fortement dilatés, jambes antérieures légèrement courbées, fortement épaissies et dentelées au côté externe. Q Tarses et jambes antérieurs très peu dilatés. 24. COLON LATUS Kr. Stet. Zeit. 1850. 194*. 19. — Long. 3,3 mill. — Allemagne, Hesse, Silésie, Thuringe, Styrie, Autriche. Ovale court, très large, brun plus ou moins noirâtre, très densément vêtu d’une pubescence jaune d’or, bril- lante. Antennes rouge-jaune, massue à peine séparée, dernier article un peu plus long que le pénultième, tron- qué ou en pointe obtuse. Tête brun noir, densément et finement ponctuée. Prothorax grand, presque encore une fois aussi large que long, ayant sa plus grande largeur derrière le milieu, plus large que la base des élytres, peu - à peu rétréci de là vers le devant, très densément et assez finement ponctué ; bord basal presque droit, à peine un peu sinué, angles postérieurs droits. Elytres à peine de _ moitié plus longues que larges, graduellement rétrécies par derrière, sans traces de stries longitudinales, très densément et finement ponctuées, strigueuses transver- salement. Jambes antérieures fortement arquées à la base, un peu élargies vers l'extrémité. Pattes postérieures simples. 95. COLON DELAROUZEEI Tourn. Soc. ent, Fr. 1863. 154*. 20. pl. 6. f. 18. — Long. 2,3 mill, — Allemagne, Berlin. Variant du brun ferrugineux au brun foncé, à pubes- cence jaunâtre ; antennes testacées, massue légèrement brunâtre, assez courte. Tête noirâtre, densément et forte- ment ponctuée. Prothorax grand, transverse, presque plus large que les élytres, ayant sa plus grande largeur après le milieu, à ponctuation fine et serrée, angles postérieurs obtus. Elytres en ovale allongé, fortement et régulière- . ment rétrécies d'avant en arrière, à ponctuation dense, plus forte que celle du pronotum, sans traces de stries, sauf la suturale. Pattes d’un testacé rougeâtre ; jambes - antérieures droites. — Tarses antérieurs plus fortement . dilatés G' que © ; cuisses postérieures G' armées en des- sous vers le milieu d’une dent très courte, triangulaire ; jambes droites. Voisin du latus, avec lequel il a été confondu, mais 138 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. très distinct par sa taille plus petite, sa forme plus étroite, | la massue des antennes plus forte, un peu plus courte, | sa ponctuation plus fine, et la dent ‘triangulaire des cuis- « ses postérieures ‘. 26. COLON SINUATUS Chaud. Bull, Mosc. 1845 nn, p. 203. 13. — Russie méridionale. Taille des petits exemplaires du brunneus, plus allongé, parallèle. Tête large, yeux proéminents; antennes plus longues, plus fortes, s’épaisissant davantage vers le bout; 1 article fort, 2° plutôt cylindrique que conique, 3° plus court, cylindrique, 7° plus large, les 3 suivants encore plus larges, plus épais, plus forts, légèrement velus, pas- sablement brillants, 11° plus court et plus large que les « 3 précédents, faiblement arrondi, pubescent. Prothorax plus large que les élytres, côtés fortement arrondis avant 1 | la base, bords postérieur et antérieur coupés droit, an- » gles antérieurs assez anguleux, postérieurs obtus, assez arrondis. Elytres allongées, un peu plus arrondies pos- 1 térieurement que dans le brunneus, nullement élargies après les angles huméraux; ponctuation un peu plus fine et serrée; pubescence plus serrée, plus longue et plus dorée. Cuisses antérieures moins courbées, plus larges à la base ; postérieures G' simples, minces à la base, sé M largissant jusqu’à l’extrémité où elles se terminent carré- J ment. Pattes comme dans le brunneus; tarses antérieurs plus dilatés G que ©. — Tête et prothorax d’un noir brunâtre, poitrine foncée, abdomen de la couleur des élytres ; bouche, palpes et 1-5 articles des antennes moins jaunes que dans le brunneus; 6 et 7 plus foncés, 3 sui- « vants d’un noir brillant, 11€ foncé avec la pointe claire; tarses rouge-brun. 27. COLON SUBDEPRESSUS Chaud. Mosc. Bull. 1845 ur, p. 204. — Russie méridionale. Voisin du brunneus, plus petit que les plus petits # Be ÿ ja PUS Te AL FF 3 13 wi def que Ab sad RG ereté vu SE DRE : he à: ln exemplaires de celui-ci, plus court, moins rétréci par | derrière, moins convexe. Antennes plus courtes ; massue plus forte, plus {foncée, les 3 pénultièmes articles plus. 7 4 courts et plus larges ; le dernier obtus, très court, foncé, rougeâtre vers le bout. Prothorax plus court, moins SILPHIDÆ —— PTEROLOMA. 139 arrondi sur les côtés, à ponctuation plus serrée et plus fine,- à pubescence longue, d’un jaune grisâtre. Pattes plus courtes; cuisses postérieures à dent un peu plus faible que dans le brunneus. SILPHIDÆ XIV — PTEROLOMA (xrepov, aile; ua, bordure) Gyl. Ins. Suec. 1v. 1827. 418. Antennes plus longues que la moitié du corps, subfli- formes, poilues, les 5 derniers articles à peine épaissis. Tête dégagée, munie de deux ocelles sur le front. Pro- thorax subcordiforme, bordé et tronqué à la base, avec les angles postérieurs droits pointus, côtés largement réfléchis, deux fois plus étroit que les élytres. Celles-ci avec toutes leurs stries atteignant librement l’extrémité. Pattes allongées, cuisses rétrécies vers l’extrémité, posté- rieures dépassant le bout des élytres; jambes poilues, munies d’éperons. Ge genre établi par Gyllenhall. Ins. Suec. 1v. 1827, p. 418, sur un rare et curieux insecte a été regardé par Tui comme un carabique, qu’il range près des Vebria, ma- nière de voir adoptée par Dejean dans son Species. Fischer a décrit le même insecte sous le nom d’Adolus brunneus. 1. PTEROLOMA FORSTRŒMI Gyl. Ins. Suec. 11. 1810. 111. 27. — IV. p. #18. 1. (Harpalus). — Dej. Spec. v. 510. Icon. n. pl. 83. f. 4, — Zetterst. Ins. Lap. 31. 4. — Esch. Zool. Atl. 1829. 1. 7. pl. 4. f. 8. — Mots. Mosc. Bul. 1845. 47. — Gebl. Mosc. Bul. 1847. 449 (152). — Mén. Middend. 1851. 47. — Thoms. Skand. 1v. 21.1. — brunneum Fisch. Ent. Ross. 111. 243. pl. 14. f. 1 (Adolus). — Gravenhorsti Schilling. Schles. Beit. 93. pl. 8. — Long. 7; - larg. 3,5 mill. — Europe, Suède, Laponie, Russie, Carinthie, Si- bérie, Kamtschatka. Allongé, rétréci et subdéprimé en devant, ovale ventru et convexe postérieurement, noir-luisant, antennes, palpes, jambes et tarses roux. Antennes longues, grêles, ciliées, dépassant le milieu du corps; articles longs, filiformes, 3-6 subégaux, 2° moins long, 7-8 un peu plus courts et plus épais, 3 derniers oblongs, subégaux, peu épaissis. .… Tête rétrécie derrière les yeux, qui sont saillants; front inégal, séparé de l’épistome ; labre bilobé; palpes longs et 140 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. très grêles. Prothorax (1,5/2 mill.) largement échancré en devant avec les angles arrondis; côtés largement rebordés réfléchis, rétrécis sinués par derrière, tronqué à la bases avec les angles aigus et divariqués, dos parsemé de forts, points, réunis par places; creusé d’une large fovéole au” devant de l’écusson. Celui-ci en triangle allongé étroit Elytres (5/3 mill.) ovales élargies postérieurement, beau= coup plus larges à la base que le prothorax, épaules saillantes quoique arrondies, entourées d’un étroit et mince repli; épipleures inégales, larges, n’atteignant pas le sommet qui est prolongé en pointe; dos déprimé le. long de la suture jusqu’au milieu; lignes striales de gros" points serrés, 5 en dedans de l épaule et 4 en dehors; in- terstries lisses. Pattes très grêles et longues, hanches. subcontiguës. ‘ 2. PTEROLOMA PALLIDUM Esch. Zool. Atl. 1. 1829. 7°. pl. vu, f. 8. — Manh. Mosc. Bui. 1853. 175’. — Long. 5 mill. — Kamtschatka. . sous les pierres ou les troncs d’arbres. “2 Brun-pâle; prothorax étroitement rebordé, avec un enfoncement de chaque côté le long du bord latéral, qui est densément ponctué. Élytres marquées de stries dis=M tinctes, ponctuées. Articles des 4 tarses antérieurs plus à courts que dans le Forstræmi. 3 XV — NECROPHILUS (v:xpùc, mort; Viïoc, ami) Latr. Règr. anim. 1829. 1v. p. 500. É Corps large, ovale. Mandibules simples; mâchoires à lobe interne mutique. Antennes de 11 articles, 3° aussi long que le 1‘ et deux fois plus long que le 2e, les 5 der niers formant une massue séparée, médiocre, à articles peu serrés, transverses, le dernier arrondi. Labre échan- cré. Dernier article des palpes maxillaires cylindrique. * Prothorax transverse, échancré en devant, avec les angles arrondis. Elytres entourées d’un large et mince rebord, réfléchi, arrondies, étroitement tronquées au bout, avec une petite dent suturale. Hanches intermédiaires conti=\ guës ; trochanters postérieurs échancrés à la pointe, pattes longues, jambes arquées O, droites Q, les quatre tarses antérieurs faiblement élargis et garnis de brosses de | poils g'. + SILPHIDÆ — NECROPHILUS. 141 _ Présente le faciès d’un petit Sipha atrata, mais une foule de caractères, spécialement la texture des élytres, l’éloignent. La seule espèce du genre vit dans les champignons, les escargots surtout, dans les montagnes, les lieux hu- mides; on le rencontre sous les pierres ou dans les co- quilles d’Æelix mortes. “1. NECROPHILUS SUBTERRANEUS Dahl. Illig. Mag. vi. 1807. 362. (Silpha) Sturm. Deuts. Ins. xur. 118. pl. 270. Fairm. Fn. fr. 298. Redt. Aust. 317. Duft. Fn. Aust. 111. 422. 15. — Long. 5-9; larg. 4-5 mill. — France, Vosges; mont Salève, près Genève; Autriche, Tyrol, Harz, Schneeberg et autres monts. Ovale, convexe, noir, luisant, côtés du prothorax bruns translucides, base des antennes et hanches ferrugineuses. Tête assez petite, enfoncée, déprimée, non rétrécie en col, ponctuée, légèrement bifovéolée entre les antennes; labre échancré. Antennes n’atteignant pas la base du prothorax, grêles à la base, 3° article bien plus long que le 2t et le 4e, 5-6 petits granulés, les 5 derniers formant une massue lâche, médiocre, d'articles minces transverses, dernier court, arrondi, testacé. Prothorax (4,5/2,5 mill.) finement rebordé tout autour; base largement échancrée, presque droite, avec les angles obtus; côtés arqués, largement expianés, bord apical rétréci, échancré, angles arrondis; disque médiocrement convexe, lisse; largement ponctué latéralement. Ecusson petit, à peine distinct. Elytres (5/5 mill.) bombées sur le dos, bordées d’un mince repli assez large, séparé par une gouttière ponctuée: épipleures très ‘larges, lisses, complètes, arrondies ensemble au sommet qui est étroitement tronqué et muni d’une petite dent suturale; 8 sillons de points serrés, bien marqués, régu- liers. Hanches contiguës, pattes longues peu épaisses; jambes fortement arquées avec les 4 tarses antérieurs un peu dilatés patelliformes cg; jambes droites et tarses simples ©. 2. NECROPHILUS PICIPES Mots. Bul. Mosc. 1845. 52, 139.— Daourie. - Ressemble extrêmement par sa taille, sa forme et sa couleur, à l'Hydrobius fuscipes; il se place près du De Esch. Manh., de Sitka. 142 _ SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. XVI — SILPHA (ton, blaite) Lin. Syst. Nat. 11. 1758. 569. Corps allongé ou ovale. Tête enfoncée dans le prothorax, 1 s’inclinant sur les hanches, sans ocelles. Antennes de“ 11 articles graduellement épaissis, ou les derniers articles formant une massue plus ou moins épaisse et abrupte de 4 articles, dont les 3 derniers seuls sont pubescents. Man-« dibules terminées par une pointe simple. Lobe interne des mâchoires terminé par un crochet corné, languette faiblement bifide au bout. Dernier article des palpes maxil-, laires ovale ou cylindrique. Prothorax large, en demi- cercle, rarement arrondi, à bords larges et tranchants, * avec les angles arrondis. Ecusson cordiforme, acuminé. Elytres bordées sur les côtés d’un repli mince, séparé par « une gouttière ; ordinairement 3 carènes, qui disparaissent m rarement. Hanches antérieures coniques et contiguès, M intermédiaires rapprochées ou écartées. Tarses de 5 ar- ticles, les 4 premiers des antérieurs élargis G' et garnis « en dessous de semelles de poils jaunes, dernier article long, armé de 2 forts crochets. 3 Ces insectes vivent presque tous dans les matières ani- “ males en décomposition et quelques-uns de proies vivantes, M et font la chasse aux limaces et aux insectes; d’autres « paraissent phytophages. Lorsqu'on les saisit, ils font sortir par la bouche et par l’anus un liquide brunâtre et infect. Les larves sont bien connues : plusieurs ont été pu- bliées : polita Girard, atrata Perris, p. 1876. 232 et beau-« coup d’autres : opaca Fairm., Guér. Fr. 1846. 52. feuilles M de betteraves ; reticulata Novicki Wien. Zool. Bot. 1874. 359 ; thoracica Schæffer, rugosa Schiœædte, obscura Blis-« on, Fr. 1846. 69, pl. 2. f. 9 ; Guérin, nigrita Heer, orien- talis Brullé. 3 La classification des espèces composant ce genre, a été le sujet de grandes divergences entre les entomologistesu qui s’en sont occupés. A la suite de Leach, divers auteurs et tout récemment les éditeurs du nouveau catalogue des Coléoptères d'Europe et du Caucase, les ont réparties en plusieurs genres. Les caractères sur lesquels ils s’ap=« puient ne nous paraissent ni importants ni précis; d'ail. SILPHIDÆ — SILPHA, 143 ‘ leurs le nombre des espèces étant fort restreint, nous ne reconnaissons pas l'utilité d’un pareil démembrement, cependant nous les conservons comme sous-genres ou groupes propres à diviser le genre. Tableau synoptique des sous-genres et des espèces -de Silpha. À. Beaucoup plus court et moïns allongé. Pattes moins longues. Antennes moins longues et moins grêles, ordinairement épaissies vers l’extrémité, les derniers articles formant une massue tantôt brusque, tantôt graduelle. B. Noir, élytres d’un jaune testacé avec 4 taches noires, ainsi que les côtés du prothorax. — I. DENDROXENA Mots. (Xylodrepa Thoms.) 1. 4-punctata F. Eur. Sib. B’. Noir uniforme. C. Antennes épaissies graduellement vers l’extrémité. D. Prothorax formant un demi-cercle complet, — Il. Paospauca Leach. E. Elytres sans carènes, noires, peu luisantes, poin- tillées. F, Elytres couvertes de points serrés réguliers. Pro- notum ponctué également sur toute sa surface; plus large et moins convexe. 2. /ævigata F. Eur. F°, Elytres couvertes de points fins écartés, mêlés de points carrés formant des lignes peu régulières. Pronotum plus étroit et plus convexe, ponctuation faible, presque nulle sur le dos. 3. cribtrata Mén. G. Cauc. E’. Elytres tricarénées, rugueuses-ponctuées; noir luisant. 4. atrata L. Eur. Sib. D’. Prothorax tronqué ou échancré au sommet. E. Labre long, profondément incisé. Tête large, non . rétrécie en col derrière les yeux. — III. Oiceoproma Leach. F. Dessus couvert d’une pubescence jaune soyeuse couchée ; intercôtes sans reliefs. G. Tête surmontée d’une crète transverse entre les yeux; bord antérieur de l’épistome non renflé en bourrelet. Un tubercule postérieur saïllant aux élytres. 5. opaca L, Eur. Sib. 144 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. G. Tête large, uniformément convexe, sans crète . entre les yeux. Bord antérieur de l’épistome « renflé en bourrelet. Tubercule postérieur des M élytres insensible. 6. Souverbii Fairm. Pyr. F’: Dessus glabre. Intercôtes marqués de reliefs, ; 1. reticulata, F. Eur. Sib. M E’. Labre court, largement et peu profondément « sinué. Tête peu large et rétrécie en col derrière les yeux. — IV, Sirpxa L. F. 3 carènes élevées, minces, lisses et luisantes sur : les élytres. G. Ponctuation des intervalles très fine, rÂpeuse : gouttière marginale ponctuée comme le reste de la surface, sans rangées de fovéoles au fond. ! H. Rebord marginal fort élargi à l'épaule; carène intermédiaire bien moins élevée que les deux « autres. | I. Plus large; ponctuation plus fine et plus serrée, carène externe moins forte et plus raccourcie. 8. carinata Illig. Eur. Sib. « P. Plus allongé; ponctuation plus forte et moins M serrée ; carène externe plus élevée et plus pro- longée. 9. perforata Gebl. R Sib. H’. Rebord marginal étroit jusqu’à la base; carène « intermédiaire aussi élevée que lés 2 autres. 1 I, Fovéoles du prothorax bien marquées; gout- « tières sans fovéoles. 10. éristis Illig. Eur. Sib. « l’. Pas de fovéoles au prothorax; gouttières avec M de petites fovéoles. 11. costata Mén. Cauc. G’ Ponctuation des intervalles plus grosse et moins M serrée que celle des côtés; gouttière marginale M ponctuée au fond d’une ligne de fovéoles. 4 H. Points gros, carrés, non râpeux ; pas de tuber- cule postérieur. 12. orientalis Brul. TG. H’. Points assez gros, râpèux; un tubercule pos- térieur. 13. puncticollis Luc. Alg.ESTFS. m F’, Une seule carène élevée (externe), les deux in-« ternes peu élevées, flanquées de lignes de points un peu plus forts que la ponctuation foncière; surface un peu luisante, SILPHIDÆ. — SILPHA. 145 G. Large, Tubercule postérieur des élytres bien accusé, la carène externe le dépassant à peine. 14. granulata OI. Médit. G. Plus petit et plus étroit. Tubercule postérieur insensible, la carène externe prolongée. 15. nigrita Creutz. Alp. F°. Pas de carène élevée sur les élytres; surface d’un noir très mat. G. Prothorax tronqué droit et plus large au bord apical. Ecusson lancéolé pointu. Points des ély- tres un peu plus forts, la ligne de petits points qui flanquent les carènes plus rapprochée et contras- tant avec les autres. 16. obscura L. Eur. Sib. G. Prothorax échancré en arc et plus étroit au bord apical. Ecusson plus court, cordiforme. Points des élytres plus petits, moins disparates avec ceux qui accompagnent les carènes. 17. sériola Mén. Cauc. C’. Massue des antennes subitement élargie à partir du 1e article. Hanches intermédiaires écartées. Pronotum vêtu d’une pubescence couchée soyeuse. Tubercule postérieur saillant. D. Large, noir, prothorax rouge, couvert d’un velouté jaune Dante — V. TuanaropuiLus Leach. 18. éhoracica L. Eur. Sib. D’. Plus petit, noir, prothorax tout au plus ferrugineux translucide sur ses côtés postérieurs, vêtu d’une fine pubescence grise couchée, peu fournie. E. Elytres parsemées de tubercules assez gros dans l'intervalle des côtes. F. Tête et pronotum couverts d’une pubescence courte; élytres dénudées, lignes juxta-carénales nulles; tubercules irréguliers, transverses. 19. rugosa L. Eur. Sib. F”. Tête et pronotum couverts d’une longue pubes- cence fournie; élytres parsemées de petits poils couchés; lignes juxta-carénales bien régulières ; tubercules ronds, réguliers, bien alignés. 20. laponica F. Eur. Sib. E”’. Elytres munies de 3 fines carènes simples, inter- valles sans tubercules. Silphides de l'Anc.-M. — 1884. 8 146 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. F. Elytres sans poils gris couchés clairsemés. . G. Large, rouge-brun à l’extrémité. Ecusson acu- miné. Points indistincts; carènes non sinuées postérieurement, externe raccourcie. À 21. terminata Hum. RSSib. CG. Etroit. Ecusson en cœur, non acuminé à la pointe. Elytres concolores, carènes sinuées au bout. H. Prothorax ferrugineux sur les côtés postérieurs. Elytres insensiblement pointillées; carène ex- terne aussi longue que l’intermédiaire, interne raccourcie. 22. latericarinata Mots. Sib. H’. Prothorax concolore. Elytres visiblement ponc- tuées ; carène externe raccourcie, les deux autres entières. 23. sinuata F. Eur. Sib. F”. Elytres parsemées de poils griscouchésclairsemés. G. Elytres indistinctement ponctuées; carènes bien marquées même en dedans, prolongées au delà du tubercule postérieur. 24. dispar Herbst. FA. G. Elytres plus distinctement ponctuées; carènes internes très. faibles, raccourcies, externe ter- minée brusquement au tubercule postérieur. 25. baïcalica Mots. Sib. À. Corps très allongé, terminé postérieurement par une pointe arrondie plus ou moins allongée; pattes grêles et allongées, ainsi que les antennes, dont le 8 article, en tranche conique, est beaucoup plus long que le 7€ et le 9°; prothorax transverse, aplati, échancré au sommet. — VI. HETEROTEMNA Woll. B. Lisse, luisant, finement pointillé; carénules obsolètes, sauf l’externe. 26. simplicicornis Brul. Tén. B’. Terne, points des élytres assez forts, râpeux; caré- nules bien marquées. 27. figurata Brul. Tén. I — Dendroxena (Sévôpoy, arbre; Eévos, hôte) Mots. — Xylo- drepa (EGov, bois ; Îpérw, recueillir) Thms. Skand. 1v. 4862. 17. Ovale; tête rétrécie en col derrière les yeux, avec une impression transverse; labre échancré, un peu dépassé par les mandibules; antennes à massue de 4 articles, 8e court un peu plus étroit que le 9e, 2e plus long que le 3°. Elytres non tronquées, avec trois faibles carènes obsolètes. SILPHIDÆ — SILPHA. 147 Hanches intermédiaires un peu écartées; 1-4 articles des tarses garnis de brosses, antérieurs of‘ dilatés, avec les jambes postérieures arquées. 1. SILPHA 4-PUNCTATA Lin. Syst. Nat. 11. 571. 14. Fn, Suec. 453. — F. Syst. Ent. 79. Ent. S. 1. 253. 19. $, EL. 1. 341. 21. — Gyl. Ins. Suec. 1. 271. 10. — Payk. Fn. Suec. 1. 335. 11. — OI. Ent. 11. 11. p. 10. pl. 1. f. 7 à, b. — Herbst. Kæf. v. 192. 19. pl. 51. f. 8. — Marsh. Ent. Brit. 118. 9. — Er. Brand. 230. 7. — Heer Fn. Helv. 389. 2. — Fairm. Fn. Fr. 295. 7. — Gebl. Mosc. Bul. 1830. 96. 1847. id. 441 (151). — %-maculata Samouelle Comp. 467. pl. 2. f. 7. — 4-punctulata Mulr. Zool. Prod. p. 63. — Long. 12; larg. 7 mill. — Europe, France : Le Mans, bois de Funay ; Angleterre, Suède, Allemagne, Suisse; Sméinogorsk (Sibé- rie), Amur, commun dans les forêts, au printemps, sur les jeunes chênes, où ils font la chasse aux chenilles processionnaires. Ovale-oblong, légèrement convexe, lisse, luisant, gla- bre en dessus, légèrement pubescent en dessous, noir, prothorax jaune testacé largement sur les bords latéraux et étroitement sur les autres bords, élytres entièrement de cette couleur, mais ornées chacune de 2 taches noires ar- rondies, l’une sur la bosse humérale, l’autre sur la pos- . térieure qui est plus faible. Antennes n’atteignant pas la base du prothorax, 1° article moins long que les 2 sui- vants ensemble, 3e plus court que le 2° et égal au 4°, 5-7 petits, presque aussi larges que longs, 8° plus large, transverse, les 3 derniers pubescents, en massue peu épaisse, dernier ovoide. Tête médiocre, en triangle, ré- trécie en col derrière les yeux qui sont gros et saïllants, convexe et assez fortement ponctuée; labre largement échancré. Prothorax (4/6,5 mill.) à bord basal large, en arc, à peine sinué de chaque côté, épaissi ; côtés forte- ment arrondis avec les angles rebordés; bord apical échancré droit et peu profond ; disque un peu élevé, ponc- tué plus fortement, mais moins densément que sur les côtés qui sont explanés et séparés par un sillon coudé, bien enfoncé. Ecusson large lancéclé, ponctué dans sa moitié antérieure. Elytres (9/7 mill.) arquées sur les côtés avec le repli mince, égal, entre une gouttière ponc- tuée au fond et l’épipleure cannelée et pointillée, arron- dies à l’extrémité, suture élevée; carènes marquées seu- lement par les 2 lignes de petits points qui les limitent, 148 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. = l’externe seule un peu saillante, raccourcie au niveau de la tache postérieure ; surface densément et ruguleu- sement ponctuée. Tarses antérieurs un peu dilatés et jambes postérieures courbées G', droites Q. Var. 6-carinata Mots. Etud. 1x. 1860. 40* (Dendroxena). — Long. 12,5; larg. 7,5 mill. — Amur. Forme et couleur du 4-punctata, il diffère par ses élytres plus distinctement tricarénées, et les intervalles _plus profondément ponctués. Ovale, allongé, atténué par derrière, très ponctué, luisant noir, bords du prothorax et élytres testacés, celles-ci avec 4 points noirs, les posté- rieurs transverses. IX — Phosphuga (o&:c, lumière; oc0yew, futr) Leach. Zool. Misc. 111. 1817. p. 75. Tête étroite, allongée, non rétrécie en col derrière les yeux; labre profondément échancré, dépassé par les mandibules très saïllantes ; antennes allongées, massue de 3 articles oblongs, lâches, 2 et 3 subégaux. Prothorax en demi-cercle ; hanches intermédiaires contiguës; tarses antérieurs O' légèrement dilatés. 2, SILPHA LÆVIGATA F. Syst. Ent. 1775. p. 14. Ent. Syst. 1. 252. 44, Syst. El. 11. 340. 16. — Payk. Fn. Suec. 1, 331. 6. — Fairm. Fn. Fr. 297. — OI. Ent. 11. 11. 14. 13. pl. 1. f. 1. — Gyl. Ins. Suec. 1. 265. — polita Sulz. Abgek. Gesch. Ins. 1776. p. 28. pl. 2. f. 16, — Heer Fn. Helv. 392. — Long. 11-14; larg. 6-8 mill. — Suède, France, Alpes, Suisse, Allemagne, Illyrie, Dalmatie, Grèce. Var. gibba Brul. Exp. Mor. 1832. 162. pl. 37. f. 1. Ovale oblong, convexe, noir, luisant. Antennes assez : longues, n’atteignant pas la base ‘du prothorax; 1er article aussi long que 2-3; 4° oblong, les suivants de plus en plus courts et élargis, pointillés, poilus, 9-10 transverses, pubescents, égaux chacun au 8°, dernier subarrondi, court; massue non séparée. Tête densément ponctuée, « convexe, avec 3 petites fovéoles à peine sensibles, entre . les antennes et les yeux qui sont oblongs, col faiblement « rétréci ; épistome incisé. Prothorax (5/8 mill.) convexe, densément et également ponctué, presque en demi-cercle rétréci en devant, sans angles apparents, entouré d’un rebord peu élevé, très fin antérieurement, bord basal presque droit, relevé, avec les angles arrondis, Ecusson SILPHIDÆ — SILPHA. 149 lancéolé ponctué. Elytres (10/8) mill.) couvertes de points serrés, égaux, sans apparence de carènes, bordées d’une gouttière étroite, avec une série d’assez gros points au fond, rebord élevé tranchant ; épipleures creusées; extré- mité des élytres arrondies. of tarses antérieurs dilatés, intermédiaires plus longs et moins larges. Les larves se nourrissent d’Æelix. On a constaté qu’elles sont quelquefois nuisibles aux betteraves. … 3. SILPHA CRIBRATA Mén. Cat. rais. 1832. 168. — Fald. Fn. Transc. 1. 231. pl. 7. f. 7. — Long. 12; larg. 7 mill. — Grèce, Caucase. Ovale oblong, convexe, noir, plus ou moins luisant. An- tennes menues, n’atteignant pas la base du prothorax, un peu épaissies vers le bout, sans massue bien séparée, 2-3 articles allongés, subégaux, les suivants petits, courts, les 3 derniers pubescents, 9-10 transverses, égaux, der- nier pyriforme. Tête ponctuée, convexe entre les yeux qui sont ovales, impressionnée sur le col, creusée de 3 fo- véoles, placées en ligne transverse entre les yeux et les antennes; épistome échancré. Prothorax (5/6 mill.) con- vexe, élevé et finement pointillé sur le disque, dos . limité par une impression inégale, pourtour plus distinc- tement pointillé et parsemé de rares points plus forts ; bord basal largement arqué sinué, avec les angles arron- dis; tout le devant formant un demi-eercle, sans angles antérieurs marqués, entouré d’un rebord peu élevé, deve- nant très fin en avant. Ecusson ogival, à points épars. Elytres (9/8 mill.) bombées, parallèles sur les côtés, ar- rondies à l'extrémité, entourées d’un rebord réfléchi, mince, séparé par une gouttière à gros points au fond; épipleures creusées, ponctuées; bossette humérale sail- lante ; surface avec de très petits points faibles peu serrés, entre lesquels on voit de gros points carrés formant des séries irrégulières ; les 2 carènes internes sont représen- tées par des lignes lisses nullement élevées. dise anté- rieurs élargis c'. Se distingue de /ævigata par ses antennes plus grèles, à articles plus longs à la base, par sa tête à fovéoles fron- tales et à impression du col plus fortes, mais surtout à la ponctuation plus fine, moins serrée, mêlée de grands points carrés, et aux lignes lisses dorsales des élytres. 150 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE 4. SILPHA ATRATA L,. Fn. Suec. n° 451. Syst. Nat. 1. 2. 571. 12. — F, Ent. Syst. 1. 251. 11. Syst. EL. 1. 339. 12. — Payk. Fn. Suec. 1. 330. — Gyl. Ins. Suec. 1. 266. 6. — Mén. Ins. Lehm. Pet. Ac. Mém. 1849. vi. 86. — Fairm. Fn. Fr. 1854. pe. je 16. — — Herbst. Natur. Kæf. v. 1198. p. 483. 14. pl. 51. £. 1. > Schæf. Abhand.1799.111. pl. 71 — punctata Herbst. Natur. +” e 1793: p. 199. 24. pl. 51. f. 13. Var. brunnea Herbst. Nat. Kæf. v. 1793. 202, 26. pl. 51. f. 15. — fusca Herbst. Nat. Kæf. v. 11793. 200. 25. pl. 51. £. 14. — Gebl. Ledeb. Reise. 1830. 11. 95. Bull. Mosc. 1847. 440. 150. — Sméinogorsk, Barnaul (Sibérie occidentale). Var. cassidea Dahl. Kr. Deuts. Ent. Zeits. 1876. 362. Var. subrotundata Steph. Il. Brit. x. 29. pl. 16. f. 8. Var. pedemontana F. Syst. El. 1. 339.13. — Long. 9-13; larg. 6-7 mill. — Europe; Sibérie. Ovale oblong, légèrement convexe, noir luisant. An- tennes grêles, allongées, dépassant la base du prothorax, « 1 article épaissi légèrement au bout, droit, plus long que les deux suivants ensemble, 2-5 obconiques subégaux, oblongs, 6-7 plus courts, plus petits, 8° un peu élargi, 9 et 11 subovales, peu serrés, un peu plus gros, et formant une massue assez distincte. Tête étroite, allongée, ponc- tuée, avec les yeux arrondis, assez convexe ; milieu convexe, élevé en bosse au sommet, impressionnée et un peu rétré- cie en col; épistome profondément incisé. Prothorax (4/7 mill.), formant un demi-cercle régulier, entouré d’un bourrelet uniforme, lisse, bord basal presque droit, avec les angies obtus, milieu du disque à peine élevé, entouré d’impressions peu régulières, peu ponctué, mais les points du pourtour sont serrés et rugueux. Ecusson lan- céolé, ponctué. Elytres (9/7 mill.), dilatées-arrondies, lé- gèrement convexes, entourées d’un large rebord tran- # chant, séparé par une profonde gouttière, élargie vers la base, angle huméral arrondi; 3 carènes lisses, assez élevées, rapprochées à la base, raccourcies postérieure- ment, externe sans calus basal, ni tubercule postérieur, fond des élytres couvert de forts points serrés ruguleux. Pattes grêles et allongées. La taille varie beaucoup, le prothorax présente parfois une légère troncature au sommet, les élytres sont plus parallèles ou plus ovalaires, déprimées ou un peu con-. vexes sur le dos, enfin la couleur, ordinairement d'un M SILPHIDÆ — SIiLPHA. 151 noir brillant, tourne parfois au brun et au marron. Les anciens auteurs ont établi une nombreuse série d’es- pèces. La variété marron mérite seule d’être retenue. La niticda de Faldermann du Caucase ne peut se séparer de l’atrata, malgré sa grande taille, sa forme plus allongée, et même le sommet de son prothorax tronqué et un peu sinué. IL — Oiceoptoma (oixéw, habiter; rrôua, cadavre) Leach. Zool. Misc. mt. 1817. p. 75. Ovale, subdéprimé. Tête non rétrécie derrière les yeux, qui sont petits. Labre grand, couvrant presque les mandibules, profondément incisé et bilobé. Antennes à 2e article plus long que le 3°, 89 égal au 9°, massue mé- diocre. Prothorax tronqué au sommet. Elytres à 3 carènes distinctes, plus ou moins élevées. Hanches antérieures subcontiguës. 1-4 articles des 4 tarses antérieurs dilatés c', garnis de brosses en dessous. 5. SILPHA OPACA Lin. Fn. Suec. 453. — Syst. Nat. 11. 571. F. Syst. El. 1. 341. 10. — Schmidt Dissert. 1841 p. 28. — Gyl. Ins. Suec. 1. 268. — Duft. Fn. Aust. 111. 114. 8. — Er. Mark. Brand. 1. 230. 6. — Sturm. Deuts. Ins. x. 96. 5. — Heer. Fn, Helv. 390. 9. — Kust. Kæf. Eur. 1v. 55. — Fairm. Fr. Soc. Ent. 1852. pl. 11. f. 3. — > Guér. Fr. Soc. ent. 1846. Bull. 72. — hirta L. Gmel. 1v. 1. p. 1622. — fomentosa Hbst. Kæf. v. p. 208. pl. 51. f. 15. — villosa Naezen. Holm. 1792. p. 168. f. 7.. — Gebl. Ledeb. Reise. 1830. 96. — Mosc. Bul. 1847. p. 141 (151). — Fald. Pet. Ac. Mém. 1835. 340 (4). — Mots. Mosc. Bul. 1859. 491. — Peterb. Ac. Mel. Biol. 231. — Schrenk. Reise. 1860. 124. — Long. 10; larg. 5,5 mill. — France, Abbeville, Vosges ; Allemagne, Suède, Helvétie, Jakutsk, Altaï, Amur. Elliptique, allongé, parallèle, subdéprimé, noir luisant, en dessous, garni de cils gris, rougeâtres à l'extrémité, dessus vêtu d’une pubescence couchée, d’un jaune roux soyeux. Antennes assez longues, dépassant la base du prothorax, menues, 2° article plus long que le 3°, assez courts et peu larges de 4-7, les 4 derniers en massue, 2 pé- nultièmes pubescents, subégaux, un peu plus grands que le 8°, dernier pyriforme. Tête densément pointillée, élevée en carène transverse entre les yeux, déprimée sur le front, col faiblement déprimé transversalement; labre profon- 152 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. dément incisé. Prothorax (3,5/6 mill.) pointillé, peu con- vexe sur le disque, qui est entouré d’une large impres- sion sinueuse, faiblement sillonné au milieu et chargé au milieu, de chaque côté, de 2 élévations lisses, dénu- dées, disposées sur une ligne transverse, et en devant de l’écusson de 2 autres oblongues, irrégulières, rapprochées; bord basal avancé au milieu, largement bisinué avec les angles arrondis, débordant les élytres; côtés arrondis avec les angles antérieurs non accusés, bord apical droit; rebord très peu élevé, mince, surtout en devant. Ecusson lancéolé, pointillé. Elytres (7/5,5 mill.) parallèles sur les côtés, arrondies chacune au bout ; rebord égal, étroit, épi- pleures en gouttière, ponctuées granulées ; carènes fines, indistinctement flanquées de lignes de très petite points, intervalles égaux, marqués de petits points pilifères, égaux; carène externe plus tranchante, droite, se termi- nant à la bossette, qui est très marquée, interne droite, plus faible, raccourcie par derrière, intermédiaire à peine marquée si ce n’est par derrière. 1-4 articles des tarses an- térieurs G'élargis, ceux des intermédiaires un peu moins, plns longs, tous garnis en dessous de brosses de poils. 5, SILPHA ALTAICA Gebl. Ledeb. Reis. 1. 1830. 94. 1*. — 1847. Gebl. Mosc. Bul. 440 (1450). — Long. 10,3 ; larg. 5,6 mill. — mont Altaï, fleuve Tschuja. Densément pointillé, assez luisant en dessous, opaque en dessus. Tête large, peu tomenteuse, impressionnée entre les yeux. Antennes de la longueur du prothorax, noires, peu à peu épaissies en dehors, dernier article acuminé. Structure du prothorax comme dans l’opaca ; côtés tomenteux de gris, toute la marge étroitement fer- rugineuse. Ecusson triangulaire. Elytres à peine plus larges que le prothorax, linéaires, largement arrondies au bout ; tomenteuses de gris en dessus, disque déprimé, tricaréné avec le tubercule obsolète, marge et bout étroi- tement ferrugineux. Tête et pattes noires, tomenteuses de pâle. — Très voisin de l’opaca, mais moins tomen- teux, tête sans rides; élytres à tubercule obsolète. 5, SILPHA NUDA Mots. Mosc. Bul. 14845. 52. 140*,— Lac Inderskoiïe. * Remarquable par le manque de carènes sur le milieu SILPHIDÆ — SILPHA, 153 des élytres, qui sont lisses comme dans le 4-punctata. Il est noir, un peu plus petit et plus allongé que l’opaca. 6. SILPHA SOUVERBII Fairm. Fr. Soc. ent. 1848, 168. Fn. Fr. 1854. 295,6. — Var. alpicola.Kust. Kæf. Eur. 1869 xvir 27. — Long. 40 ; larg. 6 mill. — France, Pyrénées, Cauterêts, Bagnères, Es- quierry, Transylvanie. -_Elliptique, allongé, peu convexe, noir, terne et couvert en dessus d’une courte pubescence couchée, soyeuse, bronzée, luisant, peu pubescent en dessous. Antennes n ‘atteignant pas la base du prothorax, article 2° oblong, à peine plus long que le 3°, 4-7 décroissant en longueur, devenant transverses, 8° élargi vers les 9-10, qui sont plus larges, courts, subégaux, ne formant pas une massue tranchée, pubescents ainsi que le dernier, qui est pyri- forme. Tête grosse, large, convexe, sans étranglement derrière les yeux, très densément pointillée aciculée ; front déprimé en devant avec le bord élevé; épistome incisé très profondément. Prothorax (3/5,5 mill.) très densé- ment ponctué, peu convexe sur le milieu du disque, limité latéralement par une profonde dépression sinuée ; côtés arrondis avec les angles, à rebord élevé, bord anté- rieur large et presque droit, sans rebord élevé, bord basal droit au milieu, un peu sinué près des angles. Ecusson large, cordiforme. Elytres (7/5,5 mill.) plus étroites que le prothorax, presque parallèles, arrondies au bout, den- sément ponctuées, rugueuses, 3 faibles carènes lisses, luisantes, presque droites, un peu raccourcies postérieu- rement, l’externe mieux marquée, tubercule postérieur à peine perceptible, rebord externe tranchant, séparé par une gouttière profonde ; épipleures cannelées, peu ponc- tuées, se terminant à l’extrémité de l’abdomen. Gf 1-4 ar- ticles des tarses antérieurs et intermédiaires également dilatés et garnis de longues brosses de poils. Ressemble beaucoup pour le faciès à l’opaca, mais les 4 derniers articles des antennes ne forment pas une massue bien séparée, sa tête large et convexe n’est pas munie d’une élévation transverse, son prothorax n’est pas inégal sur le disque et sinué au bord basal, le tuber- cule postérieur des élytres n’est pas saillant. La var. alpicola Kust. est plus grande, plus large, et 154 SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. élytres sont plus rugueuses et moins pubescentes. — Elle 4 se trouve près des neiges, sur les montagnes de Tran- sylvanie, près d'Hermanstadt. 62. SILPHA SERICEA Zoubk. Mosc. Bul. 1833. 320. Léq. 306. 19°. M | — Mots. Bul. Mosc. 1845. 52. 141. — Long. 12 ; larg. 7 mill.— Lac Imderskoie. # Tout noir, couvert de soies jaunâtres,-courtes et ser- rées. Antennes et yeux noirs. Milieu du prothorax étant . un peu moins soyeux que les côtés, on voit qu’il est tout « couvert de petits points enfoncés ; son bord postérieur est M bisinué. Chaque élytre a une carène dénudée, et, entre cette carène etla suture, deux lignes dénudées, couvertes # de points enfoncés, irréguliers. Dessous du corps et pattes « noirs, brillants, ponctués, couverts de soies grises, noires. 6». SILPHA HEXASTIGMA Solsk. Ross. Hor. 1815. x1. 274 .99*. — Long. 12,5; larg. 6,8 mill. — Fleuve Souyfoua et Léfou (Amur). Ressemble beaucoup au sericea. Oblong, ovale, qua- drangulaire, un peu convexe, noir; couvert en dessus M d’une fine ponctuation très serrée, presque terne, et d’une « fine pubescence couchée, cendrée, un peu soyeuse; des- « sous luisant, presque glabre, finement ponctué-ruguleux. Tête assez forte, large, anguleusement dilatée derrière les yeux, qui sont petits, presque plats; labre très pro- fondément échancré; antennes n’atteignant pas la base du « prothorax, grossissant graduellement, mais peu, vers le bout, derniers articles transverses, 11° ovoïde acuminé. « Prothorax transverse, peu arrondi sur les côtés, assez " faiblement rétréci vers le devant, largement bisinué à la base, obsolètement bisinué au bord antérieur, milieu « convexe, bords latéraux largement explanés, limités en 4 dedans par une impression oblique; sur le disque se 1 trouvent 6 petites callosités lisses, luisantes, 4 en rangée transversale entre le milieu et le bord postérieur, 2 au- M tres sur le milieu même, faisant face aux externes de la « rangée. Elytres oblongues, àmeine plus larges que le pro- thorax, assez parallèles, obtusément arrondies au bout, " avec les bords latéraux largement explanés et fortement relevés ; 3 fines côtes saillantes, externe la plus forte, se continuant au delà de la callosité antéapicale, située sur le SILPHIDÆ — SILPHA, 155 3e intervalle, l’intermédiaire assez peu marquée en avant, interrompue à la hauteur de la callosité, mais plus avancée que les autres vers l'extrémité et plus fortement élevée au bout ; de chaque côté des carènes et tout près d’elles se trouvent de petites fovéoles, à bords un peu élevés et lisses, assez distinctes, irrégulièrement disposées; des - fossettes semblables se voient aussi sur le bord latéral. 1. SILPHA RETICULATA F. Ent. Syst. 1. 252. Syst. EL. 1. 341.18. — Gyl. Ins. Suec. 1. 268. 2. —. Duft. Fn. Aust. 111. 120. 12. — Er. Kæf. Brand. 1. 231. 11. — Sturm. Deuts. Fn. m. 110. 12. — Heer. Fn. Helv. 391. 13. — Kust. Kæf. Eur. 1v. 58. — Novicki. Vien. Zool. Bot. 1874. 359. — Gebl. Ledeb. Reis. 1830. 96. — | 1847. Mosc. Bul. 441. (151). — cancellata L. Gmel. 1v. 1. 1622. — = undata Mulr. Zool. Prodr. 64. — granulata Marsh. Brit. 119. | rugosa Panz. Fn. Germ, v. 9. — Long. 13; larg., 7 mill. — Europe, France, Angleterre, Danemark, Suède, Allemagne, Po- logne, Gallitzie, Irtysch. … Elliptique oblong, subdéprimé, noir, assez luisant. An- tennes assez épaisses, peu allongées, n’atteignant pas la | base du prothorax, 2° article plus long que le 3, de là «devenant graduellement plus larges et plus courts, les | 3 derniers pubescents, 2 pénultièmes pas plus larges que le précédent, transverses et courts, dernier obconique | obtus. Tête densément pointillée ruguleuse, vertex élevé Men crête transverse entre les yeux, col largement déprimé; | front convexe, épistome élevé en bourrelet étroit, lisse et luisant ; labre profondément incisé. Prothorax (4/7 mill.) peu convexe, égal, couvert de points très serrés, petits, “rugueux ; bord basal droit au milieu, sinué près des an- gles qui sont arrondis et débordant les élytres, côtés larqués, à rebord peu élevé et peu large, rétrécis en L avant, angles antérieurs non marqués, bord apical droit, |" à rebord étroit, à peine saillant. Ecusson large, lancéolé, densément ponctué strigueux. Elytres (8/8 mill.) dépri- » mées sur le dos, subparallèles sur les côtés, avec les ! épaules largement arrondies, rebord latéral élevé, égale- | ment étroit, séparé par une gouttière ponctuée granulée, . épipleures canaliculées, ponctuées granulées; extrémité | large et arrondie; carénules tranchantes peu élevées, ex- | terne plus droite et plus nette, se terminant après la | | | | 156 : SILPHIDES DE L’'ANCIEN-MONDE. bossette qui est peu marquée, les 2 autres plus fines, si- nueuses, surface couverte de points enfoncés, et entre les côtes de reliefs irréguliers. G' 1-4 articles des tarses antérieurs dilatés, garnis en dessous de brosses de poils roux ; ceux des intermédiaires un peu plus longs et moins dilatés. Var. verrucosa Mén. Cat. 168. Fald. Transe. 1. 222. — Küst. Kæf. Eur, 1v. 59. — Mer Caspienne, Asie-Mineure. Un peu plus large. Elytres plus courtes et un peu plus convexes, carènes fines, les internes à peine saillantes, subinterrompues parles reliefs plus larges et plus étendus, | les articles des antennes à partir du 4° plus transverses et plus serrés. Se trouve sur les feuilles de blé de Turquie, de seigle, d'orge et de froment. 12 SILPHA TURKESTANICA Ball. Mosc. Bul. 1870. 329. — Solsk. Turk. Fedenk. 1874. 216. 3*. — Long. 17; larg, 8 mill — Fleuve Naryn. Gulscha, dans le Cokand (Turkestan). Voisin de reticulata et verrucosa, mais plus grand et surtout plus allongé. Noir, un peu luisant, subconvexe, très finement, moins profondément et assez densément ponctué ruguleux en dessous, à peine pubescent. Tête et prothorax densément et profondémeut ponctués, comme dans reticulata; celui-ci plus transverse, un peu plus fortement rétréci en avant, plus profondément impres- sionné et plus largement explané sur les côtés ; antennes un peu plus longues et plus grêles. Elytres oblongues, subparallèles, largement aplaties et réfléchies, plusétroites que le prothorax G'; densément couvertes de granula- tions subponctuées; côte externe élevée aigüe, entre elle 1 et la suture finement, moins densément, irrégulièrement verruqueuses, les 2 côtes internes sont remplacées par 2 séries de verrues luisantes plus élevées. g' Tarses an- térieurs médiocrement dilatés. IV — Silpha Lin. Ovale, glabre en dessus, labre profondément échancré, débordé par les mandibules. Antennes épaissies graduel- lement vers l’extrémité, 2e article un peu plus long que le 3°, Elytres munies de 3 carènes, sans tubercules dans « pr SILPHIDÆ — SILPHA. 157 les intervalles, non tronquées. Hanches intermédiaires peu distantes ; tarses antérieurs dilatés 5‘. 8. SILPHA CARINATA Illig. Kæf. Prus. 1. 1798. 365. 11. — Gyl. Ins. Suec. 269. 8. — Er. Kæf. Brand. 1. 230. 8. — Gebl. Ledeb. Reis. 1830. 95. — Mosc. Bul. 1847. 440 (150).— Mosc. Bul. 1859. 460. — Mots. Pet. Ac. Mel. Biol. 1860. 295. — Heer Fn. Helv. 390. — Fairm. Fn. 295. — Küst. Kæf. Eur. 1v. 56. — opaca Payk. Fn. Suec. 1. 336.12. — Herbst. Col. v. 100. 17. pl. 51. F, 6. — mar- ginalis Kugl. Schnd. Mag. p. 505. 3. — iyrolensis Eaicht. Tyr. Ins. 1. 51. p. 98. 12. — recia Marsh. Brit. 117. 7. — trilineata L. Ginel. 1. 4. p. 1627. 85. — griesbachiana Steph. IIL. 111. 26. — Long. 16-18 ; larg. 9-10 mill. — Europe, Suêde, Grande-Bretagne, France septentrionale et orientale : Lille, Paris, Saumur. — Ko- lywan, Karkaraly, Tarbagataï, Issik-Kul, Var. armeniaca Kom. Melet. v. 1846. 90. Var. italica Küst. Kæf. Eur. xx. 15. Ovale oblong, médiocrement convexe, noir de poix, luisant en dessous, terne en dessus. Tête densément ponctuée. Antennes ne dépassant pas la base du protho- rax, menues, article 2 à peine plus long que 3, massue peu épaisse, de 4 articles, 8° obconique plus long que 7 et 9, glabre, 9-10 courts, transverses, 11° pyriforme. Prothorax (6/11 mill.), très densément pointillé, disque déprimé, marqué postérieurement d’une impression obli- que de chaque côté ; base droite subsinuée, de la largeur des élytres avec les angles arrondis, côtés atténués en courbe, à bord relevé, sommet rebordé de même, légère- ment échancré en arc, avec les angles arrondis. Ecusson pointillé-rugueux, ogival, relevé postérieurement. Elytres (12/9 mill.) également et très densément pointillées gra- nulées, sans rangées de points plus petits le long des carènes lisses et sans fovéoles dans la gouttière latérale ; 3e carène plus forte à la base, plus courte. sans tuber- cule postérieur; rebord latéral très large, surtout en de- vant, relevé en gouttière; épipleures faiblement poin- tillées, légèrement sillonnées. G'Tarses antérieurs dilatés, garnis de brosses en-dessous. La variété t{alica a les carènes des élytres assez fortes, » le rebord plus large, en particulier par devant. Du temps même de Fabricius, liliger (Mag. 1. 391) a discuté, d’une manière approfondie, l'identité du Silpha Silphides de l’Anc.-M. — 1882. 9 158 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. lunata et a conclu de son examen que l'espèce de Fubri- # cius devait être rayée. La description de l'Entomologia systematica (1. p. 251) s'applique tout autant au Peltis « grossa, qu'au $. carinata, si toutefois elle s’applique à une espèce quelconque de ce groupe. Néanmoins les ca- talogues allemands, dans ces derniers temps, tranchent : la question, comme ils ont l’habitude de je faire; celui de Munich fait timidement une variété du carinata Hlig. et on s'aperçoit qu’il n’a pas approfondi la question, puisqu’en citant le Systema Eleutheratorum, il indique la page de l'Entomologia systematica. Le catalogue d'Eu- . rope et du Caucase adopte le nom de Fabricius et met _ celui de carinata Illiger en synonymie. Voilà donc un nom admis par tout le monde ef sans conteste, depuis plus de cent ans, qu’il faudrait remplacer par un nom douteux ! Var. Silpha atropurpurea Sturm. Cat. 1843. 37. — Küst. Kaef. Eur. xxil. 44, — Long. 15 ; larg. 8 mill. — Russie mérid. Sarepta. Elliptique, allongé, subdéprimé, noir brun, peu luisant 4 en-dessous, terne en-dessus, élytres et côtés du protho- \ rax d’un brun rougeâtre. Antennes menues,_ un peu épaissies à l'extrémité, dépassant la base du prothorax, 4er article long, 2 et 3 d’égale longueur, les suivants ob- coniques diminuant de longueur, 8 plus long el un peu plus grand, paraissant commencer la massue, mais glabre comrne les précédents, les 3 derniers pubescents, 9-10 courts transverses, dernier pyriforme. Tête densément ponctuée rugueuse, avec les yeux assez saillants entiers, séparés par une crête obtuse transverse, limitée en de- vant par un sillon transverse et derrière par une dépres- sion; épistome court, profondément échancré en arc. Prothorax (5/8 mill.) transverse, très densément poin- tillé, disque peu élevé, limité de chaque côté par une impression sinuée, base droite, angles arrondis; bord ap'cal légèrement sinué, côtés explanés, rebordés d’un bourrelet étroit, élevé, égal, se continuant en devant, rétrécis en courbe par devant, avec les angles arrondis. M Cè Ecusson grand, lancéolé, densément ponctué-aciculé, piligère. Elytres (11/8 mill.) déprimées, marquées de 3 carènes lisses élevées, subparallèles, externe plus forte, "\ SILPHIDÆ — SILPHA, 159 atteignant la base et raccourcie avant l'extrémité, 2 et 3 n’aiteignant pas tout à fait la base ; surface densément ponctuée, chaque point avec un petit tubercule piligère ; côtés subparallèles, longés d’une profonde gouttière, avec le rebord large, avec l’angle huméral arrondi, un peu rétréci postérieurement; sommet des élytres arrondi; épipleures creusées, granuleuses. Tarses antérieurs G' dilatés, les intermédiaires plus longs et moins larges. Diffère de carinata par son corps plus déprimé et plus parallèle, la couleur de ses élytres, le sommet de la tête élevé entre les yeux, entre un sillon transverse antérieur et une dépression postérieure ; — de per/forata, outre sa couleur, par le ROUE des élytres. beaucoup plus fin et plus serré. 9. SILPHA PERFORATA Gebl. Mose. Mém. 1832. p.94. — Küst. Kæf. Eur. xx. 16. — Mots. Mose. Bul. 1859. 491. Pétersb. Schrenk. 1860. 124. — Long. 15; larg. 9 mill. — Russie méridionale; Si- bérie : lac Baïcal, Nertschinsk. Var. mongolica Fald. Pet. Ac. Mém. 1835. 365. (29). — Mongolie, Amur. Ovale, élargi postérieurement, peu convexe, noir peu luisant. Antennes allongées, menues, atteignant la base du prothorax, 2e article un peu plus long que le 3°, les 4 derniers peu épais, 2 et 3 pénultièmes, courts, trans- verses, précédent non pubescent, pas plus long, dernier arrondi court. Tête densément ponctuée ruguleuse, dé- pression du col peu abrupte. Prothorax (5/9 mill.) peu élevé sur le disque, avec les impressions postérieures obliques, comme composées d’une double fovéole, très densément pointillé, striguleux sur les côtés, bord basal presque droit mais bisinué de chaque côté, plus large que les élytres, avec les angles arrondis ; côtés formant une courbe avec les angles antérieurs, bordés d’un bourrelet lisse, peu élevé, bord antérieur légèrement échancré, à repli un peu plus mince et plus élevé. Ecusson lanci- forme, creusé, pointillé rugueux, pubescent. Elytres (10/9 mill,) obovales, côtés en gouttière à bord élevé tranchant, pointillés au fond, épipleures creusées, poin- . tillées, angle apical séparément arrondi, 3 carènes lisses, assez larges et fortes, ainsi que la suture, surtout l’ex- terne raccourcie postérieurement, sans tubercule, surface AGO TA SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. à points assez densément ronds, très finement granulés pilifères, les points des lignes suivant les carènes peu ou pas plus fins que les autres. 1-4 articles des 4 tarses antérieurs garnis en dessous de brosses de poils jaunes, les antérieurs plus larges et plus courts que les inter- médiaires. 9, SILPHA SCULPTIPENNIS Fald. Pet. Ac. Mém. 11. 1835. 366. — Sépar. 30. 18*. — Long. 14,6; larg. 7,6 mill. — Mongolie. Taille du mongolica, mais ordinairement plus étroit, diffère beaucoup par ses élytres plus étroites que le pro- thorax et parallèles. Noir opaque, oblong, parallèle. Tête inclinée, finement mais densément ponctuée, avec une carène transverse profonde sur le vertex; labre largement et moins profondément échancré, cilié de roux. Antennes plus courtes que le prothorax, comme dans celui-ci. Pro- thorax près de 2 fois plus court que large, très densé- ment pointillé, obtusément arrondi à la base, sinuée de chaque côté avec le lobe médian tronqué, arrondi sur les côtés, rétréci en devant, réfléchi rebordé, tronqué au bord apical, qui est élevé, convexe en dessus, disque égal , faiblement déprimé transversalement près de la base, explané vers les côtés. Ecusson triangulaire, plan, inégal, densément strigueux ponctué. Elytres plus étroites que le prothorax, oblongues, parallèles, obtusément ar- rondies au bout, entières, médiocrement convexes en dessus, tricarénées, profondément marquées de grands points ‘entremêlés de rides, déclives sur les côtés, forte- ment réfléchies, rebordées, les trois lignes élevées aiguës, » LS Ne) partir de la suture, atteignant presque le som- met, plus courtes que la 3°, une rangée de petits points suit les lignes élevées de chaque côté, en outre il y a des fovéoles serrées, placées en lignes au fond des côtés près de la marge. Dessous renflé, obsolètement mais densément pointillé, assez luisant, garni d’une pubescence couchée, peu fournie, anus ferrugineux. Pattes fortes, luisantes, très obsolètement pointillées ; jambes garnies de soies rousses; tarses densément pubescents de gris. 10. SILPHA TRISTIS Ilig. Kæf. Prus. 1. 366. — Gebl. Ledeb. Reis. 1830. 96, — Mosc. Biol. 1847. 441. (151). Var. dalmatina Küst. Kæf, Eur. xx. 17. — Long. 13; larg. 1 mill. — France ; Irtysch, SILPHIDÆ — SILPHA. 161 Elliptique, oblong, légèrement convexe, noir peu lui- sant. Antennes allongées, atteignant la base du prothorax, 2e et 3° articles d’égale longueur, les 4 derniers faible- ment élargis en massue parallèle, 2 pénultièmes trans- verses, é2gaux, à peine plus longs que le précédent, der- nier ovale, court. Tête pointillée, élevée sur le vertex, avec une impression transverse derrière les yeux. Pro- thorax (4/7 mill.) très densément pointillé, ruguleux laté- ralement, disque un peu convexe, déprimé obliquement par derrière de chaque côté, avec une bossette entourée par l’impression ; bord basal légèrement araué, relevé, sinué de chaque côté, près des angles, qui sont arrondis ; côtés faiblement arqués, rentrés en devant, avec un étroit rebord élevé, continué au bord apical qui est droit. Ecus- son lancéolé pointillé. Elytres (9/8 mill.) subparallèles sur les côtés avec le rebord étroit élevé, séparé par une souttière, ponctuée, sans fossettes, épipleures creusées, pointillées, obtuses arrondies au bout ; 3 carènes étroites lisses, élevées ainsi que la suture, chacune accostée d’une ligne de très petits points serrés; externe un peu rac- courcie postérieurement, élevée au tiers postérieur par un large tubercule superficiel ; intercôtes densément et finement ponctués granulés; 1-4 articles des tarses an- térieurs ©‘ garnis de brosses en dessous, dilatés, ainsi que les intermédiaires, mais moins fortement. 102. SILPHA BICARINATA Gebl. Ledeb. Reis. 11. 48380. 95. 2*. 1859. Mosc. Bul. 489, — Long. 11,6 ; larg. 6 mill. — Sibérie, Ajagus. mont Arka-Ul. Noir, luisant. Tête densément pointillée, pubescente de gris, avec une ride transverse entre les yeux. Antennes presque de la longueur du prothorax, peu à peu épaissies en dehors, dernier article acuminé. Prothorax transverse, tronqué en devant, arrondi sur les côtés ; plus large et trisinué par derrière, finement tomenteux en dessus, densément ponctué, disque convexe, bord et base dépri- més, Ecusson triangulaire, pointillé. Elytres linéaires sur les côtés, arrondies au bout, densément ponctuées, dé- primées déhiscentes aux côtés et au bout, à bord réfléchi, avec une carène élevée à la marge, aiguë, terminée par 162 SILPHIDES DE L ANCIEN-MONDE. un tuberenle, et 2 lignes élevées très obsolètes sur le disque. Dessous pointillé, luisant, pubescent de gris, pattes noires ou d’un noir de poix. Diffère de obscura et tristis par ses élytres plus dépri- mées, sa carène plus élevée et ses lignes obsolètes. 11. SILPHA COSTATA Mén. Cat. 1832, 167. — Fald. Trans. 1. 218. — - Solsky. Turk. 1874. 217. — Long. 18 ; larg. 10 mill. — Lenkoran. Elliptique oblong, subdéprimé, noir mat en dessus, un peu luisant en dessous. Antennes allongées dépassant le milieu du prothorax, menues, les premiers articles ob- coniques, 2 et 3 subégaux, plus larges que 4, 6-7 courts, plus étroits que les derniers, qui sont transverses, apical ovoïde obtus. Tête courte, densément ponctuée, convexe, creusée derrière les yeux par une forte impression trans- verse ; labre fortementéchancréen arc. Prothorax (5/9 mill.) peu convexe sur le disque, densément pointillé, rugueux sur les côtés; bord basal droit au milieu, sinué sur les côtés avec les angles arrondis ; arqué sur les côtés qui sont largement explanés, rebord sensible un peu ‘plus fort qu’au bord apical, qui est rétréci, subtronqué avec les angles largement arrondis. Ecusson en cœur, plan, très densément aciculé ponctué. Elytres (12/10 mill.) subparallèles, avec un mince rebord égal, entre les épi- pleures cannelées ponctuées râpeuses et la gouttière mar- ginale marquée au fond d’une ligne de gros points, ar- rondies au bout, carènes lisses atténuées et obsolètes pos- térieurement, externe plus élevée, partant d’un calus basal intermédiaire peu sensible, surtout en devant, internes un peu plus marquées; intercôtes peu densément marqués de points un peu carrés, ceux des côtés plus fins ; tuber- cule postérieur représenté par une petite bosse luisante. C' 4 tarses antérieurs un peu dilatés et garnis de brosses. Plus grand et plus large que l’obscura, il s’en distingue par le bord apical du prothorax tronqué, les carènes des élytres plus lisses et plus élevées, surtout l’externe. 12. SILPHA ORJENTALIS Brul. Exp. Morée. 1832. m1. 161. pl. 37. f. 19. 3 pl. 29. f. 4. — Kust. Kæf. Eur. 1v. 64. — mullipunc- tata Friv. Mag. 1845. 182. pl. n. f. 1. — furcica Kust. Kæf. Eur. 1851. xxu1. 46. — Long. 15; larg. 8 mill. — Turquie : Constantinople ; Grèce, Asie-Mineure. | SILPHIDÆ — SILPHA. 163 Elliptique, médiocrement convexe, subparallèle, noir, peu luisant. Antennes menues, à articles allongés, n’at- teignant pas la base du prothorax, 2° et 3° articles de même longueur, massue peu épaisse, 2-3 pénultièmes courts transverses, précédent pas plus long, rétréci à la base, dernier arrondi. Tête densément ponctuée rugueuse, peu convexe, marquée derrière les yeux d’une profonde impression transverse. Prothorax (5/8 mill.) couvert d’une ponctuation très serrée, petite, rugueuse, à peine con- vexe sur le disque, impressions obliques postérieures à peine sensibles; base plus large que les élÿtres, subsinuée de chaque côté près des angles arrondis; côtés rétrécis en courbe de la base au sommet, qui est droit au milieu, rebord mince, peu élevé, égal devant et sur les côtés. Ecusson lancéolé, ponctué strigueux. Elytres (11/9 mill.) assez convexes, arrondies à l'extrémité, avec l’angle su-: _ tural de chacune pointu, rebord latéral assez égal, for- tement relevé, séparé au fond de la gouttière par ure . série de fossettes ; épipleures creusées, ponctuées granu- leuses en dedans ; 3 côtes minces, assez droites, lisses, assez élevées ainsi que la suture, bordées de chaque côté d’une ligne régulière de très petits points serrés, pas de tubercule au tiers postérieur de la carène externe; points oblongs carrés, profonds, peu serrés, sans granules pili- fères ; ceux du dehors beaucoup plus petits et plus nom- breux. Tarses antérieurs cf à articles 1-4 dilatés, garnis en dessous de brosses jaunes, les intermédiaires moins élargis et plus longs. 122, SILPHA FLUCTUOSA Schauf. Numq. Otios. 1871. p. 204. — Long. 13-15 ; larg. 1-8 mill. — Espagne, Sainte-lldephonse. Noir opaque, oblong; tête densément ponctuée, im- pressionnée en devant, élevée transversalement au milieu ; antennes grêles peu épaissies vers l’extrémité ; prothorax transverse, peu atténué en avant, avec les angles arron- dis, base échancrée de chaque côté, disque couvert de points serrés, plus petits de chaque côté à la partie anté- rieure et très opaques; écusson densément pointillé; ély- tres un peu plus étroites que le prothorax à la base, peu arrondies au milieu, arrondies ensemble au bout, suture - élevée, munies de 3 côtes interrompues, 3° caréniforme, 164 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. les 3 intervalles dorsaux lisses, ponctués alutacés, densé- ment pointillés à la base et au bout, intervalle marginal subalutacé ponctué ; dessous densément et très finement pointillé granulé, obscurément pubescent. 13. SILPHA PUNCTICOLLIS Luc. Expl. Alg. 11. 1847. 213. pl. 24. £. 1. — hispanica Küst. Kæf. Eur. 1849. xvir. 26. — Long. 17; larg. 9 mill. — France mérid. : Espagne mérid. : Cordoue ; Algérie. Oblong, subelliptique, parallèle au milieu, à peine convexe, noir, peu luisant. Antennes n’atteignant pas la base du prothorax, élargies peu à peu vers l'extrémité, 2e et 3° articles de même largeur, les 3 pénultièmes ar- ticles subégaux, transverses, dernier ovale. Tête densé- ment ponctuée, légèrement convexe, renflée sur vertex, limité par une forte dépression transverse; labre profon- dément échancré en arc. Prothorax (5/9 mill.) très densé- ment ponclué rugueux latéralement, dépressions obliques postérieures peu marquées; bord basal arqué, trisinué avec les angles arrondis, côtés arqués, rétrécis en avant, bord antérieur droit, angles ronds et peu marqués; re- bord élevé assez fort, égal en avant et sur les côtés. Ecusson grand, lancéolé, très densément et finement stri- gueux. Elytres (11/9 mill.) à peine de la largeur du pro- thorax, subdéprimées, arrondies au bout, entourées d’un rebord élevé, non élargi à la base, séparé au fond de la gouttière par une série de grosses fovéoles ; épipleures convexes, ponctuées granulées; carènes minces, subparal- lèles, complètes, intermédiaire plus faible à la base, accostées chacune d’une rangée de très petits points fort serrés; externe présentant aux 2/3 un tubercule; inter- valles avec des points profonds, assez rapprochés, munis d’un petit granule sétigère luisant, points des bords laté- raux plus petits et plus nombreux, présentant l’apparence de petits granules. Les 4 tarses antérieurs Of élargis et garnis de brosses en dessous, les antérieurs plus courts et plus larges que les intermédiaires. 14. SILPHA GRANULATA OI. Ent. 11. 11. p. 13. pl. n f. 10. — Küst, Kæf. Eur. 1v. 60. — Kairm. Fn. Fr. 296. 13. — variolosa Herbst. Kæf. vus. p. 194. pl. 129. f. 1. — Long. 15-18 ; larg. 9-12 mill. — France méridionale : Nice, Montpellier, Amélie-les-Bains ; Sar- daigne, Espagne; Algérie : Biskra, Alger, Oran. SILPHIDÆ — SILPHA, 165 Eliptique oblong, peu convexe, noir, un peu luisant ou mat. Antennes n’atteignant pas les élytres, menues, ar- ticles allongés, 2° aussi long que 3°, les 4 derniers un peu plus épais, en massue parallèle, pénultième court trans- verse, les deux précédents à peu près égaux, mais rétrécis à la base, dernier obovale obtus. Tête densément pointillée, peu convexe, faiblement trifovéolée entre les yeux, col brusquement enfoncé par une impression transverse. Prothorax (5/9 mill.) à dos un peu élevé, limité par une dépression sinuée latéralemént; ponctuation serrée, fine sær le milieu, plus forte sur les côtés, parsemée de points rares un peu plus forts; base-un peu redressée et arquée au milieu, sinuée près des angles, qui sont ar- rondis, plus large que les élytres; côtés rentrés, en courbe, avec les angles antérieurs, sommet presque droit, repli latéral plus fort que l’antérieur. Ecusson densément et finement pointillé, grand, lancéolé. Elytres (12/9 mill.) à côtés subparallèles, bord réfléchi très élevé, élargi vers la base, séparé par une gouttière, à fovéoles sériées, épipleures creusées, pointillées, granulées ; extré- mité arrondie ensemble ; 3 carènes dorsales fines lisses, peu élevées, surtout les 2 internes, flanquées d’une fine série de petits points obsolètes et de gros points écartés, externe partant d’une élévation basale, et soulevée au tiers postérieur par une bossette peu saillante, surface finement pointillée granulée. Tarses antérieurs et inter- médiaires G' élargis et garnis de brosses de poils; les premiers plus courts et plus larges. | 45. SILPHA NIGRITA Creutz. Ent. Vers. 1799. p. 116. 8. pl. 2. f. 20. — Heer Fn. Helv. 391. — Küst. Kæf. Eur. xxn1. 20. — Long. 12-16 ; larg. 7-8 mill. — Styrie, Autriche. Var. alpina Germ. Spec. nov. 82. 141. — 3 Heer Obs. Ent. 1836. p. 24. pl. 4. — Küst. Kæf. Eur. xxn. 21. — Italie, Espagne. ? tyrolensis Laïich. Tyr. Ins. 1781. p. 98. 10. Var. ambigua Graël. Mém. Map. Zool. 1858. p. 97. pl. 2. f. 11. Elliptique allongé, assez étroit, peu convexe, assez lui- sant, assez souvent les élytres sont rougeâtres, tirant un peu sur le brun. Antennes n’atteignant pas la base des élytres, articles peu allongés, peu serrés, 3° un peu moins 9. 166 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. long que le 2°, plus larges que longs à partir du 7°, les 4 derniers formant une massue un peu plus épaisse que dans les espèces de ce groupe, les 3 pénultièmes trans- verses, dernier obovale court. Tête densément pointillée, convexe, avec une légère fovéole de chaque côté en dedans des yeux; vertex élevé, mais non rendu très abrupte par l’impression transverse du col. Prothorax (4/7 mill.) légèrement convexe sur le disque, avec une impression oblique postérieure de chaque côté, on remarque aussi quelquefois une ligne très légère au milieu et une série de fovéoles très superficielles le long du bord postérieur qui est redressé; pointillé très serré, très fin au milieu, ru- gueux latéralement; bord basal presque droit, à peine sinué près des angles postérieurs qui sont arrondis, un peu plus large que les élytres; côtés arqués, légèrement rentrés en avant, avec le rebord bien marqué et beaucoup plus fort que l’antérieur; sommet droit. Ecusson lancéolé, très densément pointillé. Elytres (10/8 mill.) à côtés sub- parallèles, rebord élevé mince, guère plus large en avant, séparé par une série de fovéoles, épipleures creusées en gouttière, ponctuées granulées; extrémité arrondie en- semble; carènes dorsales luisantes, à peine élevées, l’externe assez marquée partant d’une éminence basale, les deux internes parfois tout-à-fait obsolètes; elles sont limitées de chaque côté par une ligne de points, pas plus petits que ceux des intervalles, qui sont carrés sur le dos, - mais sériés-rugueux dans le pourtour; on remarque en outre quelques points plus gros, très espacés, leur for- mant une bordure, dans le genre de ceux du granulata. 1-4 articles des 4 tarses antérieurs g dilatés, garnis en dessous des brosses de poils. La variété alpina a toujours les élytres d’un roux tirant sur le brun, les carènes dorsales sont mieux marquées, la ponctuation est plus nette. On la trouve dans les Alpes, mais aussi dans les Pyrénées. L'ambiqua plus grand, plus élargi, présente les carènes dorsales des élytres plus élevées et tranchantes, les points beaucoup plus forts, mais disposés du reste comme dans le type; la bossette de la carène est bien visible ; on la ren- contre en Espagne : la Granja, l’Estramadure, etc. | 4 : 1 - à "re ù au D at ns ec me ee oh dE D nn ie ps à nr. op SILPHIDÆ — SILPHA. 167 16. SILPHA OBSCURA Lin. Fn. Suec. n° 457. — Syst. Nat. 1. 11. 512. 18. — F. Ent. Syst. 1. 252. 15. — Syst. EI. 1. 340, 17. — Payk. Fn. Suec. 1. 328. 3. — Gyl. Ins. Suec. 1. 264. 8. — Schmidt Dissert. 1841. 29.— Fairm. Fn. 296. 10. — 3 Schiœdt. Nat. Tids- chrif. 1863.p. 227. pl. 1x. f. 15-19. — Bliss. Fr. Soc. ent. 1846. p. 69. — Gebl. Ledeb. Reise. 1830. 95. — Mosc. Bul. 1847. 441 (151). 1859. 60. — Mén. Lehm. 1848. 36. — Mots. Mosc. Bul. 1859. 491. — Schrenck 1860. 124. 295; Péterb. Mél. Biol. 304. — Solsky Turk. 4874. 218. — Bal. Bul. Mosc. 1878. 277. — atrata Herbst. Kæf. v. p. 183. pl. 51. f. 1. — Jitioralis Bergst. Nomenel. 1. 24. p. 3. f. 6. — Long. 14; larg. 8 mill. — Europe, Suède, France; Kirghises, Karkaraly, Kolywan, Tarbagataï, Issik- Kul, Wjernoje, Kuldsha, Samarkand, Taschkent, Sarafschan- Thal, Amur. Elliptique oblong, peu convexe, noir, mat en dessus. Antennes allongées, n’atteignant pas les élytres, menues, 3° article aussi long que le 2e, les 4 derniers élargis en massue égale, 2 pénultièmes en tranches transverses égales, précédent pas plus long, dernier obovale court. Tête convexe, densément et rugueusement ponctuée, vertex saillant, impression du col derrière les yeux peu abrupte. Prothorax (5/8 mill.) couvert d’une très fine et très dense ponctuation, égale, rugueuse latéralement, disque peu convexe, impressions latérales très faibles ; bord basal un peu relevé, presque droit, à peine sinué, angles posté- rieurs arrondis, débordant fortement les élytres : côtés arqués, avec le rebord élevé, plus fort que celui du sommet, qui est droit et assez rétréci. Ecusson lancéolé, densément ponctué aciculé. Elytres (10/8 mill.) sub- parallèles sur les côtés, avec le rebord tranchant, éga- lement étroit, élevé, séparé par une étroite gouttière, au fond de laquelle se trouve une série de petites fo- véoles ; épipleures creusées, luisantes, ponctuées, granu- léés ; extrémité obtuse arrondie; carènes très fines, les deux internes marquées seulement par les deux lignes de petits points serrés qui les accompagnent, externe un peu plus marquée, bosse basale faible, postérieure nulle ; points fonciers oblongs, uniformes, plus fins et plus serrés en dehors. 1-4 articles des tarses antérieurs c' assez fortement dilatés, garnis en dessous de brosses de poils ; intermédiaires un peu moins larges et plus allongés. 168 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 17. SILPHA STRIOLA Mén. Cat. 1832. 168. — Fald. Transc. 1. 219. — Long. 15; larg. 8 mill. — Caucase. Elliptique allongé, subparallèle, déprimé, noir, très mat en dessus, .un peu luisant en dessous. Antennes dépassant le milieu du prothorax, à articles serrés, oblongs jus- qu'au 6°, 2et 3 de même longueur, pas plus longs en- semble que le 1°7, 7° court, un peu plus étroit que le &, qui est transverse et égal à 9 et 10, dernier arrondi. Tête densément et rugueusement ponctuée, déprimée en col derrière les yeux ; labre profondément échancré en arc. Prothorax (5/8 mill.) légèrement convexe sur le disque, très densément ponctué ruguleux ; base presque droite, plus large que les élytres, faiblement trisinuée, avec les angles arrondis, côtés largement explanés, arqués et nettement rebordés ainsi que le devant, sommet rétréci, sinué au milieu, avec les angles fort arrondis. Ecusson en cœur, ponctué. Elytres (10/8 mill.) marquées de points quadrangulaires, plus fins et plus serrés latéra- lement ; côtés à rebord tranchant, élargi en avant, entre les épipleures cannelées, ponctuées râpeuses, et la gout- tière présentant au fond une ligne irrégulière de points plus forts, extrémité arrondie ; carènes à peine sensibles, seulement l’externe est un tant soit peu marquée et courte. | Distinct de l’obscura par sa forme plus allongée et plus étroite, le prothorax distinctement sinué au bord apical, les points de la gouttière moins forts, et les carènes moins visibles. V — Thanatophilus (Odvaroc, mort ; ethos, ami) Leach. Zool. Misc. nr. 1817. p. 75. . Corps ovale, subdéprimé; labre étroit, largement 4 échancré, à peine dépassé par les mandibules. Antennes courtes, article 2 un peu plus court que 3, 4-7 égaux, les 4 derniers en massue abrupte et forte. Prothorax échancré en devant, pubescent, sinué de chaque côté à la base; élytres munies de 3 carènes élevées, prolongées en queue à l’angle sutural ©. Hanches intermédiaires écartées ; 1-4 articles des tarses antérieurs cf dilatés légèrement, garnis de brosses en dessous. SILPHIDÆ — SILPHA. 169 18. SILPHA THORACICA L. Syst. Nat. 11. 571. F. Ent. Syst. 1. 250. 1. Syst. EL. 1. 337. 7. — Payk. Fn. Suec. 1. 334. 10. — Gyl. Fn. Suec. 1. 270. 9. — Fourc. Par. 31. 6. — Gebl. Ledeb. Reis. 1830. 96. — Mosc. Bul. 1847. 441 (151). — Fald. Pet. Ac. 1835. 340 (4). — Mén. Pet. Middend. 1851. 53. — > Westw. Intr. 1839. x. p. 139. pl. 10. f. 10. 14. — Fairm. Fn. 292. 1. — Golovatschovt Lind. Mosc. Bul. 1865. 148’. pl. 4. f. 1-2. — Long. 15; larg. 9 mill. — France, Vosges, Pyrénées ; Piémont ; Allemagne ; Sibé- rie, Altaï, Udsky-Ostrog. Var. collaris Mots. Mosc. Bul. 1859. 491 et Pet. Ac. Mél. biol. 231. — Pet. Schrk. 1860. 124. —Kamtschatka, Nikolajevsk, Jakutsk, Amur. Elliptique oblong, aplati, noir, velouté sur les élytres, prothorax rouge, vêtu d’une courte pubescence jaune- doré, émaillée, versicolore. Antennes courtes, n’atteignant pas le bord postérieur du prothorax, 1° article courbé, peu allongé, 2 et 3 obconiques, l’un à peine plus court que l’autre, 4-7 moniliformes petits, 8 court mais brus- quement élargi et formant avec les 3 derniers une assez forte massue, serrée, dernier pyriforme. Tête légèrement ponctuée, élevée sur le vertex et séparée des yeux sail- lants par un enfoncement, déprimée en col sur la nuque, garnie sur toute la partie postérieure d’une pubescence . rouge ; épistome profondément échancré en arc. Pro- thorax (8/5 mill.) déprimé, inégal sur le disque, séparé par une profonde rigole sinueuse des côtés qui sont lar- gement expianés ; côtés faiblement rebordés, en arc ren- trant par devant, avec les angles arrondis quoique saillants, milieu du bord antérieur élevé, séparé de chaque côté par une échancrure angulaire ; bord basal avancé et presque droit au milieu, avec une large sinuosité de chaque côté, angles obtus. Ecusson lancéolé, concave. Elytres (11/9 mill.) un peu plus larges que le prothorax, entourées d’un mince rebord, séparé par une large gouttière, plissée, angle huméral denté, tronquées arrondies au bout G', allongées en queue ©, disque im- perceptiblement ponctué, varié de plaques noires moirées ; carène externe tranchante, s'étendant droite du tubercule basal au tubercule postérieur qui est très élevé, carènes internes très faibles jusqu’à ce point, puis saïllantes et atteignant le bord apical, celle du milieu est contournée en S; épipleures creusées, mais peu profondes, rugu- leuses. Tarses antérieurs G' à peine plus larges que Q. 170 ; * SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 19. SILPHA RUGOSA L. Fn. Suec. 455. Syst. Nat. n. 571. 16. — F. Ent. Ssyt. 1. 251. 10. Syst. EI. 1. 338. 10. — Payk. Fn. Suec. 1. 333. 9. — Gyl. Ins. Suéc. 1. 272. 11. — > Schiœd. Nat. Tidschr. M 1863. 227. 9. f. 1-14. — Gebl. Mosc. Bul. 1859. 460. —-- Mots. Mosc. Bul. 1859. 491; — Schrenck 1860. 124. — Fairm. Fn. Fr. 294.2. —Küst. Kæf. Eur. 1. — intricata Mén. Cat. Raïs. 169. 692. — Fald. Transc. 1. 223. 206. —- complicata Fourc. Ent. Par. 1. p. 30. — scabra Scop. Ent. Carn. 11763. 21. 59. — para- mariboa Herbst. Nat. Kæf. v. 1793. 205. 29. pl. 52. f. 2.— Long. 10; larg. 6 mill. — Europe, France, Allemagne, Sardaigne, Anda- lousie, Autriche, Algérie ; Sibérie : Ajagus. Var. vestila Küst. Kæf. Eur. 1851. xxn. 12. — Sardaigne. Var. ruficornis Küst. Kæf. Eur. 1851. xx11. 11. — fuberculata Luc. Expl. Alg. 214. pl. 21. f. 2. — Algérie, Espagne, Sardaigne. Elliptique oblong, déprimé, noir, luisant en dessous, terne en dessus. Antennes courtes, n’atteignant pas la base du prothorax, 1° article assez épais, de la longueur de 2-3 ensemble, 3° plus long que le 2e, 4-7 petits, courts, 8 étroit, bien plus large, mais sans l’être autant que les 3 autres qui sont pubescents et forment une grosse massue, le dernier arrondi. Tête courte, assez large, pointillée rugueuse, garnie d’une longue pubescence dressée, épaisse, limitée par une dépression transverse, derrière les yeux, qui sont ronds et assez gros ; labre largement échancré. Prothorax (3/5 mill.), peu convexe, densément pointillé chagriné, rendu inégal par des élé- vations formant des séries transverses, dénudées, glabres au milieu de la surface, vêtue d’une courte pubescence grise, soyeuse ; bord basal large, trisinué, angles ar- rondis ; côtés étroitement rebordés, arqués et rétrécis en avant ; bord apical largement échancré, avec les angles obtus. Ecusson lancéolé, creusé et aciculé strigueux entre deux taches pubescentes de noir un peu élevées. Elytres (6,5/6 mill.) subparallèles, un peu élargies posté- rieurement, tronquées au bout G', prolongées sinueuse- ment en queue arrondie © ; rebord externe mince, peu large et peu élevé et gouttière régulière peu profonde ; surface marquée de très petits points, à peine visibles; suture élevée, ainsi que 3 carènes, à peine raccourcies vers l’extrémité, l’externe bien arrêtée, cependant décom- posée après le tubercule postérieur, les 2 internes très SILPHIDÆ — SILPHA. 171 faibles et sinueuses ; ces carènes sont flanquées de tuber- cules allignés, lisses, luisants, irréguliers. Tarses anté- rieurs ç' à peine dilatés, Le ruficornis Küst., (tuberculatus Luc.), est une va- riété un peu plus grande, remarquable par les antennes ferrugineuses avec la massue noire. Le vestita de Küster présenterait sur les élytres une rare et fine pubescence grise. 20. SILPHA LAPPONICA Herbst. Kæf. v. 209. pl. 52. £. 4. — Gyl. Ins. Suec. I. 273. 42. — Kirby Fn. bor. Am. p. 100. — Le C. Synon. 278. — Gebl. Mosc. Bul. 1847. 441 (151). — Mén. Pet. Middend. 1851. 53. — Mots. Pet. Ac. Mel. biol. 1859. 231. — © caudata Say Phil. Ac. Journ. m1. 192. — Leq. 155. — granigera Chevl. Col. Mex. 1834. 1. 1. — tuberculata Germ. Spec. 1824. p. 81. 140. — californica Manh. Mosc. Bul. 1843. 253. — Long. 11; larg. 6 mill. — Europe, boréale, Suède ; Sihérie, Sibérie septen- trionale, Ochotsk, Amur, Jakutsk, fleuve Kan, Turuchansk : Canada, Etats-Unis, Californie, Mexique. Elliptique oblong, déprimé, noir luisant en dessous, opaque en dessus. Antennes courtes, dépassant peu le milieu du prothorax, garnies de fins poils gris, 17 article à peine plus long que le 3°, 2° plus court, 4-7 petits, mo- niliformes, 8° brusquement plus large, mince, formant avec les trois derniers une muassue large et tranchée, 9-10 transverses, 11 arrondi. Tête large et courte, densément ponctuée rugueuse, garnie de longs poils gris serrés, re- dressés; labre échancré en arc; yeux grands. Prothorax (4/6 mill.) garni de très longs poils gris serrés couchés, sous lesquels on aperçoit un fond ponctué rugueux, et de légères élévations ; bord basal large et fortement trisinué; côtés explanés, à rebord fin peu élevé, en are, rétréci en devant, avec les 4 angles arrondis ; bord apical largement et peu fortement échancré. Ecusson hastiforme, creusé, densément ponctué aciculé. Elytres (7/6 mill.) subparal- lèles, bordées sur les côtés d’une mince carène et d’une gouttière profonde, tronquées à l’extrémité ©, prolongées sinueusement © ; suture élevée, ainsi que 3 minces ca- rènes ; externe forte, droite, commençant à un tubercule basal et se terminant au tubercule postérieur, les deux _ internes à peine élevées, surtout l'intermédiaire, bordées 172 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 3 d’une ligne de très petits points serrés, l'intermédiaire raccourcie peu après le tubercule, l’interne entière ; inter- valles avec de très petits points à peine visibles et des poils gris écartés; 4 séries assez régulières de tuber-« cules ronds, placés dans les 4 intervalles. Jambes inter- $ médiaires sinuées à la base. | On le distingue du. rugosa par la vestiture longue et serrée de la tête et du prothorax, les lignes de tubercules« ronds et réguliers, et la légère pubescence des élytres. 21. SILPHA TERMINATA Hum. Ess. 1v. 1825. 59. — sibirica Gebl. M Ledeb. Reise 1830. 96.11. —Mosc. Bul. 1847. 441.— Küst. Kæ£. Eur. xx11.10.—Levaillanti Muls. God. Lyon Soc. Lin. 1855. p. 210; « Op. vi. 170.— Long. 9-13; larg. 6-8 mill.—Russie méridionale : Crimée, Sarepta ; Sibérie, Loktewsk, Irtysch, Altaï. À Ovale-oblong, subparallèle, un peu rétréci postérieure- « ment, déprimé, noir luisant en dessous, mat en dessus, « avec les côtés du prothorax, l’extrémité des élytres et dem l'abdomen brun-roux. Antennes n’atteignant pas le milieu du prothorax, 1° article allongé, légèrement obconique, « aussi ou plus long que 2 et 3 ensemble, l’un subarrondi un peu plus gros et plus court que l’autre, 4-8 transverses, « devenant de plus en plus minces et larges, le 8 presque « de la largeur de la massue, qui est forte pubescente, der- nier article arrondi. Tête large et courte, avec les yeux « grands, convexes, surface entièrement garnie d’une pu-M bescence épaisse, gris soyeux, longue, formant postérieu- rement une crête ; épistome finement et densément ponc- tué; labre échancré en arc. Prothorax (4/6 mill.) peu M convexe, couvert d’un pointillé fin serré et d’une pubes- cence couchée fine, gris soyeux, disque inégal, paraissant marqueté de tachesnoires ; base largement trisinuée ; côtés M faiblement rebordés, arqués et rétrécis en avant, angles antérieurs arrondis, comme les postérieurs, peu avancés ; M bord apical droit, sinué près des angles. Ecusson lancéolé, « finement chagriné, concave. Elytres (8/7 mill.) à rebord M mince, égal, élevé, séparé par une gouttière, pointillée très fin, comme le reste de la surface, épipleures légèrement creusées, finement granulées, bord apical tronqué droit G', « sinué et prolongé en queue ©, suture élevée; carènes fines, externe partant d’une bosse basale et se terminant au tu- À SILPHIDÆ — SILPHA, 173 bercule postérieur, lequel est croisé par l'intermédiaire qui ainsi que l’interne, est moins élevée, mais atteint presque lextrémité. Cuisses garnies au bout d’une couronne de cils jaunes, jambes intermédiaires contournées à la base. Tarses antérieurs à peine élargis c'. 22. SILPHA LATERICARINATA Mots. Schrenk. 1860. 121. 210. pl. 8. f. 21. Ab. 46. 88. 165. — Long. 9,3; larg. 6 mill. — Sibérie : Jakutsk, Amur. Ovaie-oblong, déprimé, noir luisant en dessous, terne en dessus, prothorax bordé de rouge ferrugineux, large- ment sur les côtés et à la base ; antennes courtes, allant jusqu’au milieu du prothorax, 1% article de la longueur des 2-3 ensemble, celui-ci le plus long des deux, 4-7 petits, serrés, arrondis, 8 plus large que le précédent très mince, les trois autres formant une assez forte massue, 9-10 transverses, dernier arrondi. Tête courte, en triangle, peu convexe, densément pointilée chagrinée, rétrécie en col derrière les yeux, qui sont assez saillants ; labre étroit, largement échancré. Prothorax (3/4,5 mill.) peu convexe, finement pointillé chagriné, disque peu inégal, séparé par une impression en S des côtés, qui sont légèrement explanés, mais finement rebordés; vêtu d’une fine et courte pubescence couchée, d’un gris soyeux, visible sur- tout dans les enfoncements; bord basal avancé au milieu, largement trisinué, angles arrondis; côtés en arc, rentrant en devant, avec les angles arrondis obtus; bord apical légèrement échancré en arc. Ecusson cordiforme, large, pointillé chagriné. Elytres (6/5,5 mill.) marquées de points fins, émettant un poil noir comme collé à la surface; repli latéral mince, un peu élargi au milieu, entre une large gouttière et une épipleure cannelée, suture peu élevée; carènes bien marquées, atteignant presque l’ex- trémité, externe plus tranchante, légèrement coudée au niveau du tubercule postérieur, qui est arrondi et traversé par la carène intermédiaire seule; l’élévation humérale est accompagnée d’une petite bossette placée entre les deux _ carènes externes ; bord apical trouqué obliquement G, si- nueusement prolongé à la suture ©. Tarses antérieurs dilatés O'. Ressemble bien au éerminata, mais il est beaucoup 2 174 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. plus petit, moins large, son écusson n’est pas lancéolé en pointe aiguë, les carènes sont beaucoup plus saillantes, l’externe entière, et l'extrémité des élytres est concolore. 292, SILPHA FERRUGATA Solsky Turkest. Fedtensk. 18174. 215*. 2. — Long. 11; larg. 5 mill. — Samarkand (Turkestan). Semblable au {erminata, mais plus petit, un peu plus oblong, distinct par sa couleur beaucoup plus claire et son prothorax sans tache; en carré oblong, déprimé, noir de poix, luisant en dessous, opaque en dessus, densé- ment, finement ponctué- ruguleux, vêtu d’une fine pubes- cence cendrée, peu fournie; funicule des antennes pres- que tout entier, limbe latéral large et bord postérieur du prothorax, épaules et extrémité large des élytres, ainsi que les deux derniers segments de l’abdomen, d’un fer- - rugineux de poix. Parties du corps comme dans {ermi- nata, seulement les articles 6 et 7 des antennes moins transverses, le prothorax un peu plus long et plus distinc- tement sinué au milieu de la base, moins densément pu- bescent de cendré, sans taches noires distinctes. © Elytres à angle apical moins prolongé que dans terminata, pro- pygidium légèrement sinué au bout, ainsi que les jambes intermédiaires près de la base. 22», SILPHA SIBIRICA (Esch.) Gebl. Ledeb. Reise 11. 1830. 96. 11*. — Long. 14; lag. 7 mill. — Sibérie : Loktewsk, Irtysh. Large, .déprimé, noir, opaque, pubescent en devant, prothorax un peu échancré, fovéolé ; élytres à 3 lignes raccourcies, extrémité, angles postérieurs du prothorax et anus un peu ferrugineux. Elytres subtronquées au bout G', subsinuées ©. — Antennes en massue abrupte, dernier article obtus. Voisin des sinuata et dispar, il diffère par sa couleur, sa stature plus large, les lignes des élytres raccourcies. 23, SILPHA SINUATA F. Syst. ent. 75; Ent. Syst. 1. . 252. 18 ; Syst. EI. 1. 341. 20. — OI. Ins. 2. 11. 18. AT. pl. 2. f. 12. — Herbst. Kæf. v. 191. 48. pl, 51. f. 7. — Marsh. Ent. Brit. 120. 14. — Gyl. Ins. Suec. 1. 274, 13. — Fairm. Fn. 294. 3. — Gebl. Mosc. Bul. 1859. 460. — Mén. Pet. Lehm. 1848. 36, — Mots. Schrenck. 1860. 124. — Solsky Turk.1874. 214. — Ball. Mosc. Bul. 1878. 276. — opaca Schrank Enum. Ins. 44. — appendiculata Fuessl. Verz. 6. SILPHIDÆ — SILPHA. 175 89. — scabra Fourc. Ent. 1. 30. — Long. 9-19 ; larg. 5-6 mill. — Commun dans toute l’Europe, Suède, Angleterre, France, Alle- _magne, Autriche, Kirghises, Karkaraly, Ajagus, Kolywan, Daurie, fleuve Saisan (Turkestan), Taschkent. Var, unicostata Cast. Fr. Soc. ent. 1832. 400. — Très rare variété dans laquelle les deux carènes internes ont disparu. Oblong, subparallèle, déprimé, mais parfois brun, lui- sant en dessous, terne en dessus. Antennes n'’atteignant pas le milieu du prothorax, 1% article pas tout à fait aussi long que les deux suivants ensemble, 2€ plus court que 3°, 4-6 moniliforme, 7 transverse, 8° plus large et plus mince, les 3 derniers pubescents en massue assez forte, dernier arrondi. Tête large et courte avec les yeux convexes saillants, garnie d’une épaisse et longue pubes- cence gris-soyeux, remontant en crête au sommet; labre échancré en arc. Prothorax(3/5 mill.) peu convexe, inégal, finement strié, densément chagriné, vêtu d’une courte pubescence couchée d’un gris soyeux, laissant paraître 4 séries transverses de taches noires dénudées; base lar- sement trisinuée, faiblement rebordée comme les côtés, angles arrondis ; côtés formant une courbe, rétrécis en avant, bord apical faiblement échancré en arc, angles obtus peu saillants. Ecusson lancéolé, finement chagriné, garni de poils roux sur les côtés. Elytres (6/6 mill) avec le rebord latéral mince, réfléchi, séparé par une gouttière égale ét comprimée par les épipleures cannelées, poin- tillées, extrémité tronquée c', prolongée en appendice arrondi, échancré par un sinus rond sur ses côtés ©, surface avec de petits points faibles et écartés, suture élevée ; carènes minces, presque entières, bien marquées surtout l’externe qui, au niveau du tubercule postérieur, se coude en $, ainsi que l’intermédiaire; jambes inter- médiaires contournées à la base; tarses antérieurs légère- ment dilatés G'. 24. SILPHA DISPAR Herbst Kæf. v. 1793. p. 204. pl. 52. f. 1. — Gyl. Ins. Suec. 1 264. 14. — Er. Kæf. Brand. 1. 229. — Fairm. Fn. Er. 294. 4, — abscissa Laïcht. Tyr. Ins. 1781. 91. 3. — Long. 10; larg. 5 mill. — France septentrionale, rare : dunes de St-Quentin, embouchure de la Somme, Suède, Allemagne, Autriche, Tyrol. Allongé, subparallèle, peu convexe, noir luisant en- 176 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. dessous, mat en dessus, garni d’une pubescence jaunâtre M soyeuse, épaisse et longue sur la tête, courte et couchée sur le prünotum, avec le milieu et quelques taches laté- rales dénudés, noirs comme le fond, peu garni sur la base des élytres et éparse sur le reste de leur surface. « Antennes assez longues, n’atteignant pas le bord posté- rieur du prothorax, articles lâches, 1er pas aussi long que les 2-3 ensemble, celui-ci plus long que 3° et 5°, obconi- « ques, 6-7 arrondis, 8° transverse un peu plus large, les. 3 derniers pubescents, en massue, peu serrés et médiocres, = dernier arrondi. Tête courte et large, rétrécie derrière les yeux, qui sont médiocrement saillants; labre peu échancré en arc. Prothorax (3/4 mill.) peu convexe, inégal M sur le disque, densément pointillé chagriné, trisinué à la # base avec les angles arrondis; côtés arqués, faiblement rebordés, rétrécis en avant, bord apical largement échan- cré en arc, avec les angles obtus, peu avancés. Ecusson k. lancéolé, creusé, chagriné. Elytres (6/5 mill.) marquées de points très faibles, peu serrés, rebord latéral mince, « peu élevé, entre la gouttière peu profonde et l’épipleure cannelée, pointillée ; extrémité tronquée subarrondie G, appendice»sutural peu saillant © ; suture élevée, carènes fortes, élevées, à peine raccourcies au bout; bosse basale faible entre les deux carènes externes, tubercule posté- M rieur soulevant fortement la carène intermédiaire. Jambes « intermédiaires légèrement sinuées à la base; tarses anté- # rieurs çg' un peu dilatés. Ressemble beaucoup à sinuata, mais il en diffère sur- tout par la pubescence du pronotum obsolète au milieu et par celle des élytres assez dénse sur la base et éparse ” sur le reste, et par ses carènes plus droites postérieure- « ment. Sa pubescence lui donne aussi l’aspect de l’opaca, mais l'élévation transverse du front, la ponctuation faible M et espacée des élytres, sa carène externe continuée au- delà du tubercule postérieur, et l’intermédiaire nes sail- Jante à la base le distinguent aisément. : 25, SILPHA BAÏCALICA Mots. Schrenk. 1860. 125. 241. pl. 8. f. 22. Ab. 46. 88. 115. — Long. 7-8; larg. 3,4 mill. — Lac Baïcal, Sibérie, Amur. Allongé, subparallèle, déprimé, noir luisant en des- É SILPHIDÆ — SILPHA. 177 sous, avec l’anus roux, terne en dessus, vêtu d’une courte pubescence couchée, jaune-roux, plus épaisse et plus longue sur la tête, chatoyante et mêlée de taches noires foncières, rare sur les élytres. Antennes atteignant presque la base du prothorax, 1er article à peine plus grand que le 2€, 3° presque aussi long, 4° 2 fois plus petit, 5-7 petits serrés, 8° brusquement plus large et for- mant une massue assez forte, dernier ovale. Tête large et courte, ponctuée-rugueuse, rétrécie en col derrière les yeux ; labre largement échancré. Prothorax (25/4 mill.) densément ponctué-rugueux, disque légèrement inégal ; bord basal avancé au milieu, largement trisinué, avec les angles obtus; côtés largement explanés, faiblement re- bordés, arqués et rentrant en devant; bord apical élevé au milieu, séparé par une petite échancrure des angles qui sont arrondis, peu avancés. Ecusson large, rugueux ponctué, en cœur. Elytres (6/4,5 mill.) marquées de points assez forts, repli marginal tranchant, égal, entre la gouttière sans gros points au fond et l’épipleure can- nelée ponctuée ; extrémité tronquée obliquement Gf, pro- longée en queue à la suture ©; suture élevée, ainsi que la carène externe qui commence à l'élévation humérale et et se termine brusquement au tubercule postérieur, qui soulève la carène intermédiaire, laquelle, d’abord à peine sensible, devient saillarte en formant un crochet qui n'atteint pas l'extrémité, l’interne fort basse est obsolète à partir du milieu. Tarses antérieurs un peu élargis , jambes intermédiaires contournées à la base. Se distingue du dispar par sa taille bien plus petite, ses antennes très serrées, les points bien marqués des élytres, les carènes internes moins marquées et l’externe raccourcie au tubercule postérieur. WI — Heterotemna (Ëtepos, auire; téuvw, couper) Woll. Cat. Can. 1864. 96. Corps très allongé, ainsi que les pattes et les antennes, celles-ci grêles à peine élargies vers l’extrémité, 8° article très long, en tranche conique; tête courte, limitée en arrière par une impression transverse ; labre profondé- ment échancré, à peine dépassé par les mandibules. Pro- 178 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. thorax large échancré en devant, arrondi et explané sur les côtés, inégal sur le disque. Elytres largement rebor- dées, suns ailes. Hanches intermédiaires peu distantes. 26. SILPHA SIMPLICICORNIS Brull. Can. 1838. 59.— Wol. Cat. Can. 3 1860. 97. (Helerotemna.) — tenuicornis Brull. Can. 1838. 59. pL. 2. f. 10. — Long. 16-20 ; larg. 8-10 mill. — Ténériffe, bois de & lauriers, au-dessus de Taganana, Las Mercedes, Agua Garcia. Ovale-allongé, convexe sur le dos, noir brunâtre, lui- sant, glabre en dessus, garni de poils jaunâtres, abdo- men roussâtre en partie. Antennes menues, très longues, | dépassant le prothorax, articles grêles, longs, 1 presque aussi long que les 2 suivants ensemble, 2-6 à peine dé- croissant, 7e plus court, 8 obconique 2 fois plus long « que le 7°, massue peu épaisse, composée de 2 courts arti- cles subégaux et du dernier qui est ovale. Tête un peu convexe, élevée sur le vertex qui est trifovéolé, déprimée « en col transversalement derrière les yeux, qui sont oblongs, assez saillants, points fins et épars; labre pro- fondément échancré en arc. Prothorax (9/6 mill.) élargi et coupé droit à la base, avec les angles arrondis ; côtés = à rebord mince peu élevé, continué le long du bord apical, arqué, rentré en devant; bord apical largement 4 échancré, avec les angles obtus, avancés; disque peu élevé, à points peu visibles épars, longé postérieure- ment par 4 faibles côtes lisses; séparé des bords laté- raux par un profond sillon oblique présentant une bour- soufflure. Ecusson lancéolé peu ponctué. Elyitres (12/9 mill.) finement aciculées ponctuées, entourées d’un mince repli peu élevé, présentant à l’angle huméral une petite dent, séparé par une gouttière qui va en s’élargissant « par derrière, ponctuée au fond ; épipleures presque lisses, larges, à peine convexes ; bord apical arrondi G, en pointe allongée Q; 3 carènes peu marquées, oblitérées M par derrière; pas d'ailes. Pattes longues, très grêles; # tarses antérieurs G' peu dilatés. 27. SILPHA FIGURATA Brull. Canar. 1838. 59.—Wol. Cat. Can. 1864. 97. — costata Brull. Canar. 1838. 59. pl. 2. f. 11. — Long. 16; « larg. 7 mill. — Ténériffe. En ellipse, très allongé, peu convexe sur le milieu du # dos, noir brun, terne en dessus, pubescent en dessous, » 4 = hé à SILPHIDÆ — NECRODES. 179 Antennes grêles, dépassant le prothorax, conformées comme dans le simplicicornis, mais plus ruguleuses. Tête comme dans celui-ci, mais à points plus forts. Pro- thorax (4,5/7 mill.) peu convexe, couvert de points gra- nuleux, peu serrés, rendu inégal sur le disque par 4 lignes élevées, lisses, les 2 intermédiaires rapprochées, fines, allant presque du bord basal au bord apical, les 2 externes irrégulières interrompues, bords latéraux large- ment explanés, peu élevés postérieurement et séparés du disque par un faible pli; bord basal droit au milieu, sinué de chaque côté; côtés faiblement arqués, à peine rebordés, bord apical faiblement échancré, angles obtus peu avancés. Ecusson lancéolé, peu ponctué, finement caréné dans son milieu. Elytres (11/7 mill.) fortement ponctuées, points espacés râpeux, munis chacun d’une petite soie ; rebord tranchant peu élevé, muni à l’épaule d’une petite dent ; souttière large, ponctuée, s’élargissant postérieurement, extrémité arrondie, plus acuminée Q que g'; épipleures larges, concaves, fortement ponctuées en dehors; carènes minces, régulières, bien marquées, l'intermédiaire plus longue que l’externe, l’interne s’af- faiblissant et se terminant plus tôt que les autres. Pattes comme dans simplicicornis, Ces deux espèces se distinguent à première vue, quoi- que bâties sur le même modèle; si l’on ne doit pas en faire un genre particulier, elies méritent bien de former un groupe à part. XVII — NECRODES (vexpddnc, cadavéreux) Wilkin Leach. : Zool. Misc. n. 1815. 87. Corps allongé, subdéprimé, tronqué à l’extrémité des élytres, qui sont dépassées par l’abdomen ; stigmates du prothorax très visibles, à la manière des PAilonthus. Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux, qui sont très grands, échancrée en col par un sillon trans- |: verse profond ; labre très étroit, largement et peu profon- dément échancré. Antennes courtes, assez épaisses sans être serrées, 2 et 3° articles de même longueur, 4-8 s’élar- gissant peu à peu en devenant plus minces, massue non séparée. Prothorax disciforme, faiblement tronqué en 180 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. devant ; élytres étroitement rebordées sur les côtés, mar-« quées de 3 carènes lisses et luisantes. Hanches inter médiaires écartées. Tarses antérieurs o' dilatés, cuisses postérieures ordinairement renflées avec les jambes arquées. | La grande et curieuse espèce qui représente ce genre vit comme les espèces de Sipha, mais toujours dans les .charognes de gros animaux, tels que chiens, chevaux, etc., son faciès est légèrement différent, quoique offrant la plus grande analogie. Aussi sa position a-t-elle été l’oc-« casion de controverses entre les auteurs. La plupart l’ont« reconnu comme genre particulier ; nous avons nous même longtemps hésité, mais nous avons fini par nous ranger à cette opinion, entraîné par le caractère des stigmates” ‘ prothoraciques. 1. NECRODES LITTORALIS Lin. Fn. Suec. 450. Syst. Nat. 1. 11. 510. 11.—F. Ent. Syst. 1. 249. 2 ; Syst. EL. 1. 336. 2.—Payk. Fn. Suec.« 1. 326. 1. — Gyl. Ins. Suec. 1. 261. 1. — Cf clavipes Sulz. Abgek.« Gesch. Ins. 1v. p. 176. — © femoratus Mulr. Zool. Prod. 64. —""# contusus Bergstr. Nomenc. 1. 65. pl. 11. f. 2. — gibbosus Fourc Ent. Par. 1. 30. — rufoclavatus de Geer Ins. 1v. 176. —" Q simpliclipes Heer Fn. Helv. 389.— > Chap. Lieg. 1853. p. 392, pl. 4. f. 8. — Küst. Kæf. Eur. var. 41. — Gebl. Ledeb. Reise“ 1830. 94. — Mosc. Bul. 1847. 440 (150). — Long. 15-2254 larg. 6-10 mill. — Europe, France, Suède, Allemagne, Suisse, « Sibérie, Salair, Barnaul. Var. brunneus de G. Ins. 1v. 176. Var. lividus F. S. EI. 1. 337. Allongé, subparallèle, élargi postérieurement, dépriméh sur le dos, noir luisant et pubescent en dessous, un peu terne et glabre en dessus. Antennes fortes, n’atteignants pas la base du prothorax, 1€ article épais, deux fois plus* long que le 2°, qui est égal à 3, obconiques, 4-6 ronds,“ de plus en plus larges, 7-8 en sous-coupe très larges, less 3 derniers roux, formant une massue, dernier obovales Tête en triangle, fortement étranglée derrière les yeux qui sont très grands, globuleux ; milieu convexe, fine* ment pointillé ; labre court largement échancré. Prothoraxs (6/9 mill.), base largement arrondie avec les côtés, dont» le rebord est élargi et peu élevé, bord apical finement SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 181 rebordé, presque droit sans angles bien marqués ; surface densément pointillée, chagrinée, avec une série de points plus gros le long de la marge, milieu du disque presque lisse, légèrement sillonné dans son milieu, entre 2 éléva- tions lisses, séparées du bord latéral par un sillon bien marqué. Ecusson long, lancéolé, pubescent en devant. Elytres (12/9 mill.) rabattues sur les côtés avec un mince repli, un peu rétréci en avant; épipleures cannelées, pointillées ; extrémité tronquée, un peu en pointe à la suture © ; carènes minces, élevées, lisses, externe plus forte, coudée, ainsi que l’intermédiaire, par le tubercule qui les croise, bosse humérale lisse, se prolongeant un peu entre les 2, toutes les 3 atteignent le bord apical; intervalles densément couverts de très petits points râpeux ; on aperçoit en outre des lignes de granules espacés, le long des carènes et dans l'intervalle entre le . repli marginal et la carène externe; pas d’ailes sous les élytres ; débordées par l’abdomen G'. Tarses antérieurs un peu élargis, patelliformes, cuisses postérieures ren- flées dans certains, jambes postérieures arquées. XVIIE — NECROPHORUS (»:xç09600c, qui emporte les moris) Fab. Syst. Ent. 1775. 71. Corps grand, robuste. Tête plus ou moins grosse, dé- gagée du prothorax, rétrécie en col par un étranglement derrière les yeux; tempes renflées ; yeux obliques ; front limité par des sillons profonds réunis postérieurement. Epistome séparé du front par une strie transverse, échancré, avec une membrane cornée enchassée dans Péchancrure, plus longue G' que Q. Labre profondément échancré. Mandibules fortes, tranchantes, à pointe sim- ple, prolongées bien au-delà du labre. Mâchoires à lobe interne mutique; menton large, languette profondément bilobée. Palpes grêles et petits, dernier article des maxil- laires subcylindrique un peu atténué. Antennes courtes, de 10 articles apparents, maïs en réalité de 11 ; le 2° très petit, réduit à un nodule en- foncé dans le 1% article, qui est obconique, long, funi- cule court, peu épais; massue courte de 4 feuillets. - Silphides de l’'Anc.-M. — 1884. 10 182. SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. Prothorax rétréci postérieurement, tronqué devant et derrière, disque convexe, entouré d’un rebord explané, finement canaliculé dans sa longueur, traversé avant le milieu par un sillon profond, terminé de chaque côté par un arc, Ecusson grand, triangulaire. Elytres subparallèles, un peu élargies et tronquées au bout, avec la bosse hu- mérale saillante et les épipleures cannelées. Abdomen dépassant les élytres et terminé en pointe, nue de se contracter. Poitrine garnie de longs poils. Pattes grandes et fortes. Hanches intermédiaires très écartées ; métépimères ar- rondies. Cuisses postérieures renflées ; jambes dilatées, prolongées en dehors en une épine. Tarses antérieurs G élargis en cœur et garnis en dessous de brosses de longs poils. Ces insectes vivent de cadavres, tels que rats, souris, etc. Attirés par l’odeur de leur proie, ils arrivent aussitôt et de fort loin, en troupes souvent nombreuses, creusent la terre friable et l’y enfouissent. Si le terrain est dur ou qu’un obstacle se rencontre, ils portent le cadavre dans © un endroit plus propice. C’est dans ces matières qu’ils trouvent leur nourriture et qu’ils déposent en même temps leurs œufs, afin que leurs larves en profitent à leur tour. Quand on saisit les Nécrophores, ils font entendre un petit bruit dû au frottement de l’extrémité des élytres sur le 1% segment de l’abdomen; ils répandent une odeur fétide et dégorgent un liquide puant. Les larves de plusieurs espèces sont connues depuis « longtemps : germanicus Klingelhoeffer Stét. Zeit. 1843. p. 88-89. — vespillo Ræœsel Ins. Belust 1761. p. 1-20: pl. 1. f. 5-6. de Geer Mém. 1774. p. 171. — Schiædte Nat. bidsskr. 1862. p. 225-226. pl. 8. f. 1-10. — investi- gator Schiœdte Nat. bidsskr. p. 226. — mortuorum Schiædte Nat. bidsskr. p. 226. pl. 8. f. 11-17. Chapuis et Candèze ont décrit les métamorphoses de ces insectes dans leur travail sur les larves des Lee tères. Liège. Mém. Soc. Sc. 1853, p. 390-391. | SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 183 Tableau synoptique des espèces de Necrophorus F. A. Elytres noires, sans fascies jaunes ou rouges. B. Massue des antennes noire. CG. Plus grand et plus épais. Epipleures rouges. 1. germanicus L. BSFASib. C’. Plus petit et moins épais. Epipleures concolores. 2. morio Gebl. RS. B’. Massue des antennes rousse, sauf le 1er article cu- puliforme. 3. humator F. Eur.As. A’. Elytres ornées de 2 fascies jaunes ou rouges. B. Massue des antennes rousse. C. Pronotum garni sur tout le pourtour, au moins en devant, de longs poils jaunes serrés. D. Jambes postérieures arquées. 4. vespillo L. Eur.Sib. | D’. Jambes postérieures droites.5.vestigatorHrsch.Eur. C. Pronotum dénudé. | D. Fascie jaune antérieure large entière. E. Abdomen densément vêtu de poils jaunés, les segments frangés au bord apical de poils de cette couleur. 6. fossor Er. FA. E’. Abdomen à peine garni de poils noirs au bord des segments et sur les côtés. 7 F. Extrémité anale munie de poils jaunes. 8. ruspator Er. FASib. F°. Extrémité anale à poils noirs. 9. sepultor Charp. APyr. Sib. D’. Fascie jaune antérieure étroite, raccourcie en de- dans et en dehors, décomposée et souvent réduite à une ou deux taches. 7. corsicus Cast. Corse, Sard. B’. Massue des antennes noire. G. Echancrure de l’épistome campanulée jaune. Bord antérieur du prothorax fortement ponctué, dilaté et pubescent sur les côtés. Angle huméral non saillant en dehors, cilié. 10. nigricornis Fald. Cauc. C’. Epistome sans échancrure campanulée jaune. Bord antérieur du prothorax faiblement ponctué, non dilaté ni pubescent sur les côtés. Angle huméral non cilié, en pointe saillante. 11. mortuorum F. Eur.Sib. 184 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 1. NECROPHORUS GERMANICUS L. Syst. nat. 11. 569. — F. Ent. Syst. 1. 246. S. EL. 1. 333. — Kust. Kæf. Eur. 1v. 50. — Er. Brand. 1. 223. — Fairm. Fn. Fr. 291.1. — Redt. Fn. Aust. 1. 317. — Gyl. Ins. 1. 257.1. — listerianus Fourc. Ent. Par. 1. 17. — Long. 25-35 ; larg. 10-13 mill. — France orientale et boréale : Saumur, Le M Mans, Montmorency, Metz; Allemagne, Vienne, Suède, Angleterre. Var. frontalis Fisch. Mosc. Bul. 1844. 138. — speciosus Schultz. Nat. vi. 95. pl. 4. f. 5. — Bucharie. Allongé, subparallèle, légèrement convexe, noir-luisant, | membrane lisse cornée jaune-roux, épipleures brun-roux. Tête grosse, courte et large, étranglée en col par un sillon transverse; yeux très grands, tempes petites strigueuses; surface éparsement pointillée, surface frontale plane, bordée d’un sillon circulaire, front séparé de l’épistome par une strie anguleuse ; échancrure de l’épistome campanulée M grande G'Q. Antennes courtes, bouton large, lamellé, noir. Prothorax (8/10 mill.) entouré en devant d’un étroit rebord, dans le reste du pourtour d’un large rebord aplati, « ponctué, disque large, convexe, très finement pointillé, « marqué au milieu d’une fine canalicule, croisée par une ligne antérieure distincte seulement sur les côtés; arqué sinué latéralement, plus étroit à la base. Ecusson long, en triangle arrondi au sommet, densément aciculé poin- 4 tillé. Elytres (15/12 mill.) ponctuées, avec deux faibles lignes longitudinales; bosse humérale saillante arrondie, ciliée en dehors de poils noirs, ainsi que les bords posté- L rieurs, une faible bosse subapicale; bord apical tronqué, subsinué. Abdomen cilié de poils noirs. Trochanters pos- térieurs échancrés au bout, jambes droites. Tarses anté- rieurs g' médiocrement dilatés et garnis en dessous de M brosses de poils roux. Un exemplaire de Loudun présente, au tiers antéric( des élytres, une tache rouge sombre, répondant à un élar- gissement de la bande rouge de l’épipleure. Le ruthenus Mots, Pet. Ac. 1859. 295 de la Russie mé- « ridionale, que l’auteur dit intermédiaire entre le'germa- « nicus et le morio, n’est sans doute qu’une légère variété de cette espèce, en voici le signalement : « d’un noir uniforme sur le corps, à l’exception des côtés latéraux des w élytres et du front, qui sont d’un testacé roux comme dans M SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 185 le germanicus, mais sa taille est constamment d’un tiers plus petite, la ponctuation des élytres plus fortement marquée, ce qui les rend peu luisantes, et une pubescence noirâtre sur le dessous du corps et sur les côtés latéraux des élytres, à leur partie postérieure, paraissent l’en distinguer. » 2. NECROPHORUS MORIO Gebl. Mosc. Mém. 1817. v1. 319. 1830. Ledeb. 11. 2. 93. 1847. Mosc. Bul. xx. 4. 39. (149). 1850. 459. — Fald. Pet. Ac. Mém. 1835. 340. — Mots. Pet. Ac. 1860. 295. Mél. Biol. 304. — Solsk. Ross. Pet. 1874. 213. — Long. 23; larg. 10 mill. — Russie mérid. : Volga, Sarepta; Sibérie : Karkaraly, Ajagus; Kolywan, Loktewsk, Irtysch, Irkutsk, Issik-Kul. Le morio, dont je tiens de Motschulsky un exemplaire en fort mauvais état, est très voisin du germanicus, fai- sant le passage à l’humator, si toutefois ce n’en est pas une simple variété, à épipleures concolores. 3. NECROPHORUS HUMATOR F. Ent. Syst. 1. 247. S. EL. 1. 333. — & Roœsel. Ins. Belust. 1v. 1750. pl. 1. Küst. Kæf. Eur. 1v. 51. Solsk. Turk. 1. 1874. 213. — Gyl. Ins. Suec. 1. 258. 2. Goëze. Ent. Beyt. 190. 2. — Er. Brand. 1. 223.— Redt. Fn. Aust. 317.—Fairm. Fn. Fr. 291.— Long. 18-25; larg. 9-11 mill. — France, Allemagne, Suède, Angleterre, Turkestan. Var. bimaculatus Steph. Lond. Ent. Soc. 1. 82. pl. 2. Ressemble beaucoup au germanicus, mais il est moins grand et plus étroit, le bouton des antennes est jaune- orangé, les épipleures sont noires comme le reste du corps ou d'un brun obscur, le protherax est moins large, son sillon transverse mieux marqué et les élytres sont couvertes de points plus forts avec des lignes élevées plus distinctes. La strie entre le front et l’épistome est moins anguleuse et la membrane cornée-jaune moins longue et moins . vasée en devant. Dans des exemplaires très petits, on trouve la man- brane cornée, courte et large, très loin d'atteindre la strie qui sépare le front de l’épistome; dans un exem- plaire, elle est réduite à une mince bordure et l’épistome ne ” pas échancré. . NECROPHORUS ORIENTALIS Mots. Schrenck 1860. 126. e. pl. 8. £. 24. Ab. xvi. 90. 418. — Sibérie orientale. 10. 186 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. 3. NECROPHORUS NIGERRIMUS Kr. Dents. Ent. Zeits. 1884. 230. 3°. — Long., 25 mil. — Margelan (Turkestan). De Ia taille des plus petits exemplaires du morio, il en diffère par le dessus de la tête d’un noir uniforme et les bords latéraux retroussés du prothorax de même 4 coulèur. Antennes noires. Tête légèrement ponctuée der- rière la ligne enfoncée; l’espace, circonserit par une ligne enfoncée entre les yeux, est divisé en 2 portions inégales, . dont les 2/3 derrière la ligne et l’autre tiers au-devant; cette portion n’est enfoncée en aucune façon, seulement au milieu il y a une ligne à peine enfoncée, entièrement lisse par devant, obsolètement ponctuée par derrière, comme le reste de la tête. Du reste il ressemble au. morio, seulement les épipleures sont noires. L'espace de la tête au-devant des antennes est lisse, creusé, et jaune-rouge dans germanicus et morio. 4, NECROPHORUS VESPILLO Lin. Fn. Suec. 444. Syst. nat. 11. 502, — Kust. Kæf. Eur. v. 52. % Schiæd. Tidsskr. 1863. 225. pl: 8. f. 4-10. — F. Ent. S, 1. 247. S. EL’ 1. 335. Payk. Fn. Suec. 1. 324. Gyl. Ins. Suec. 1. 259. Er. Brand. 1. 224. Fairm. Fn. Fr. È 291. Gebl. Ledeb. Leq. 1830. 51. 94; 1847. Bul. Mosc. 1440 (150,. — vulgaris Preyssl. Bohm. Ins. 1. 12. — Long. 15-20 ; larg. 1-9 mill. — Suède, Angleterre, Russie, Sibérie, France, rare dans le midi, Allemagne. Allongé, élargi postérieurement, subdéprimé, noir lui- sant, 2 fascies rouges transverses sur les élytres, avec les 3 derniers articles de la massue. Celles-ci courtes, 2 et 3 articles obconiques subégaux, 4-6 courts trans- verses, 7° cupuliforme, contenant la massue, qui est en bouton. Tête légèrement convexe, peu ponctuée; yeux M grands, peu saillants; étranglée en col, avec les joues renflées ; dessus bordé de chaque côté d’un fort sillon; « séparée, par une fine strie transverse, de l’épistome qui « est entaillé profondément G' et comme garni d’une membrane roussâtre courte Q ; labre bilobé. Prothorax (5/6 mill.) dilaté-arrondi sur les côtés en devant, droit au bord apical, arqué à la base, sinué sur les côtés, relevé « au milieu, disque sillonné longitudinalement, entouré d’une impression sinueuse ; ponctué rarement sur la partie élevée, densément sur le pourtour, garni sur la partie si L #4 SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 187 antérieure de poils jaunes serrés mi-dressés. Ecusson ponctué, en ogive. Elytres (9/7 mill.) vaguement poin- tillées, parsemées de poils jaunes mi-dressés, épaules saillantes, épipleures creusées, faiblement ponctuées extrémité tronquée, angle sutural pointu ; fascies jaune- rouge, l’une au tiers, l’autre au bord apical, se rejoi- gnent sur les épipleures qu’elles occupent en entier. Dessous et abdomen garnis d’une pubescence jaune. Jambes postérieures arquées, trochanters munis d’une longue épine. Tarses antérieurs fortement dilatés à articles cordiformes et garnis de longues brosses de poils jaunes &'. 42, NECROPHORUS LUNATUS Fisch. 1842. Cat. Karel. 9. — 1844. Mosc. Bul. 40. 36°. — var. particeps. Fisch. id. 1844. 139, — Long. 19 ; larg., 12. — Songarie, Tureménie. Noir, avec les 3 derniers articles de la massue anten- naire d’un flave pâle et une large fascie médiane semi- lunaire parfois décomposée, rouge. Tête grande, avec des impressions latérales linéaires obliques ; massue grande, ovale, pubescente. Prothorax largement bordé sur les côtés, arrondi postérieurement, convexe au milieu, mar- qué en avant de deux lignes enfoncées, se joignant en forme de V avec la demi-canalicule médiane. Elytres oblongues, peu convexes, tronquées à l’extrémité. 9. NECROPHORUS VESTIGATOR Hersch. Illig. Mag. vi. 274.— Kust. Kæf. Eur. vi. 36. — Fairm. Fn. Fr. 291. 4. — sepultor Gyl. Ins. Suec. 1v. 308. — var. trimaculatus Gredl. — var. inter- . rupius Brul. Exp. Mor. Ent. 160. Ressemble extraordinairement au vespillo, il en diffère seulement par son prothorax plus fortement dilaté en avant, garni de poils jaunes tout autour, même à la base, les jambes postérieures droites et les trochanters échan- crés à l’extrémité et formant deux petites pointes. La fascie jaune postérieure des élytres est plus étroite, plus en zigzag et éloignée du bord apical, maïs quelque- fois elle rejoint l’antérieure, ne laissant subsister de la fascie noire intermédiaire que quelques taches, telles qu’une externe géminée et une commune suturale carrée, avec une petite entre les deux (inéerruptus Brullé); plus 188 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE. souvent la fascie postérieure se. An en deux ou trois petites taches. 9, NECROCEPHALUS SEPULCHRALIS Heer Fn. Helv. 1842. 388. 7‘. — Long. 27 mill. — Alpes : Saint-Bernard. Noir, massue des antennes concolore. Col densément et assez profondément ponctué. Prothorax un peu rétréci à la base, convexe sur le dos, peu impressionné en de- vant, garni de longs poils flaves, finement mais densé- ment ponctué partout. Elytres très finement ponctuées, glabres, ciliées seulement au bord antérieur, noires, avec 2 fascies larges, sinuées, rousses ou rouges ; base, extré- mité et fascie médiane interrompue à la suture, noires. Jambes postérieures peu incourbées. Stature du vespüillo, il se reconnaît aisément à la massue des antennes noire, au prothorax beaucoup moins pro- fondément impressionné en devant, à ses élytres plus finement ponctuées. Cette espèce, dont Heer ‘’n’avait vu qu’un seul exem- plaire, avait été rapportéefau nigricornis Fald. Depuis, le docteur Stierlin a retrouvé quelques autres individus du Simplon et du St-Gothard, les a comparés à des nigri- cornis du Caucase et regarde ces deux espèces comme différentes : les tempes sont simplement ponctuées et « non striées, la massue des antennes est noire, le prono- « tum est plus étroit, échancré par devant; la frange de poils des cuisses est jaune ; tandis que dans l’espèce du Caucase les tempes sont striées, la massue des antennes est jaune, le prothorax bien plus large et tronqué par devant, et la frange de poils des cuisses est noire. 6. NECROPHORUS FOSSOR Er. Brand. 1. 224. Sturm Deuts. Ins. x. 66. pl. 266. — interruptus Steph. NL. Brit. ur. 18. pl. 16.1. 2.— gallicus Duv. Glan. 1860. 139. — Scriba Berl. Zeils. 1864.371.— Gren. Fr. Soc. ent. 1867. 10°. — Long. 12-18; larg. 5-8 mill. — France : Saumur, Le Mans, Tarbes ; Allemagne, rare. Tête triangulaire, fortement étranglée en col, avec les tempes très renflées, peu pointillées ; disque finement sillonné dans son milieu, bordé sur ses côtés d’un fort sillon ; épistome séparé du front par une strie transverse, échancrure longue c', garnie d’une membrane rousse. La SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 189 Bouton des antennes rouge, recu dans le 7€ article cupu- liforme. Prothorax (4/5 mill.) finement ponctué, sillonné dans son milieu, dilaté-arrondi aux angles antérieurs, traversé par un sillon profond, formé de 4 arcs, entière- ment alabre. Ecusson ogival, densément pointillé. Elytres marquées d’une bossette oblongue à l’angle huméral, de points subalignés, de 3 faibles côtes peu régulières, or- nées de 2 fascies transverses jaune-rouge, peu sinuées, interrompues à la suture, 1'° au tiers, 2€ apicale, s’éloi- gnant près de la suture, épipleures occupées. Abdomen garni et bordé de poils jaunes, jambes postérieures droïi- tes, trochanters échancrés au bout. Tarses antérieurs di- latés en cœur et garnis en dessous de brosses de longs poils jaunes c. 7. NECROPHORUS CORSICUS Cast. Fr.iSoc. ent. 1832. 390.—funereus Gen. Tur. Ac. 1839. 58. pl. 1. f. 12 G' 13 ©. fasc. 11. 18. 18. — Long. 20 ; larg. 9 mill. Cette espèce, regardée jusqu'ici comme très distincte, n’est qu'une variété propre aux îles de Corse et de Sar- daigne, il m'est impossible de trouver d’autre différence notable avec le fossor que la forme des fascies rouges des élytres, qui sont plus ou moins réduites; l’antérieure large et complète se prolonge sur l’épipleure jusqu’au bord latéral, souvent même remonte jusqu’à l’épaule et va rejoindre postérieurement la fascie subapicale, tandis qu'ici la fascie antérieure est étroite, raccourcie en de- dans et en dehors, sans rejoindre la bande rouge qui occupe les épipleures dans l'intervalle des deux fascies ; 3 _ elle est souvent décomposée et réduite à une ou deux petites taches. 12. NECROPHORUS BASALIS Fald. Pet. Ac. Mém. 1835. p. 369. (28) 16*. — Long. 18,5 ; larg. 8 mill. — Mongolie. Stature et grande ressemblance avec le vespillo, dont il est peut être une variété. Noir luisant, sur l’épistome une tache triangulaire, membraneuse, flave, 3 derniers articles de la massue an- tennaire d’un flave testacé, sur les élytres, un peu avant le milieu, une fascie large, sinuée, transverse, d’un jaune orange, et une autre près du bord apical, con- ‘190 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. fluentes au bord latéral. Tête large, front médiocrement convexe, ligne longitudinale de chaque côté en dedans des yeux, vertex strigueux, obsolètement pointillé ; labre profondément échancré, densément cilié de flave ; palpes noirs avec le bout des articles ferrugineux. Yeux à peine saillants, transverses. Antennes peu plus longues que la tête. Prothorax glabre, rétréci postérieurement, tronqué devant et derrière, côtés obliques, à peine sinués, peu convexe en dessus, inégal, étroitement canaliculé, im- pression flexueuse transverse avant le milieu assez mar- quée, explané postérieurement et sur les côtés, sans rebord, marginé au sommet; ponctué densément sur les côtés, vaguement et obsolètement sur le disque. Ecusson grand, triangulaire, densément et profondément ponctué- strigueux, marqué à la base d’une dépression transverse. Elytres oblongues dilatés postérieurement, rudement et vaguement ponctuées, tronquées sinuées au bout, un peu convexes, avec 2 lignes très obsolètes, déclives sur les côtés. Dessous très densément mais obsolètement granu- leux, poitrine garnie d’une pubescence testacée. Pattes robustes, allongées ; tarses G° densément garnis d’une pubescence flave. Toute cette description ir parfaitement au fossor et non au vespillo. 8. NECROPHORUS RUSPATOR Er. Brand. 1. 225. 6*. — Sturm. Fn. Ins. xt. p. 68. pl. 267. — Fairm. Fn. Fr. 292. — >; Schiœdte Nat. Tidsschrif 1863. 226. Var. microcephalus Thoms. Skand. 1V.. p. 9. — investigator Zeit. Holm. 1824. 154. — Var. dauricus Mots. Schrenck 1860. 125. pl. 8. f. 23. Ab. xvr. 89. 117*. — Long. 19; larg. 8 mil. — France : Le Mans, Combrée, Vosges; Allemagne, rare; Suëde ; Daourie orientale : Amur. Tête lisse, fortement étranglée en col, disque lisse, bordé de chaque côté d’un fort sillon, épistome séparé par une strie transverse, échancré, comme dans les es- «pèces précédentes, avec une membrane jaune enchâssée. Prothorax (5/6 mill.) entouré d’un rebord déprimé ponc- tué, sillonné dans son milieu, traversé par un sillon fes- tonné ; côtés un peu élargis en devant mais non sinués ; dénué de pubescence. Ecusson densément pointillé en SILPHIDÆ — NECROPHORUS. 191 devant, en ogive. Elÿtres (10/8 mill.) plus fortement ponc- tuées, lignes longitudinales moins visibles; 2 fascies rouges : antérieure large, postérieure assez étroite api- cale ; épipleures jaune-rouge, bosse humérale lisse, très élevée. Abdomen presque glabre, chaque segment frangé de noir, sauf l’anal, qui est garni de poils jaunes. Jambes postérieures droites, trochanters échancrés au bout. Tarses antérieurs dilatés, garnis de longues brosses 9. NECROPHORUS SEPULTOR Charp. Hor. 1825. 200. — Gebl. Mosc. Bul. 1847. 439 (149). 1859. 459. — Küst. Kæf. Eur. vrr. 39. — Fairm. Fn. 292. 6. — investigator Gebl. Ledeb. 1830. 93. — obrutor Er. Brand. 1. 1837. 225. 7. Var. sibiricus Mots. Schrenck. Pet. 1860. 11. 2. 126. Ab. xvr. 90. 419. Var. suturalis Mots. Schrenck Pet. 1860. 11. 2, 126. Ab. xvr, 90. 120. — Long. 18-20 ; larg. 7-9 mill. — Allemagne, Silésie, Pyrénées, Autriche ; Sibérie : Ajagus, Kolywan. Allongé, noir luisant, élytres ornées de 2 fascies rou- ges, antérieure large et postérieure étroite en zigzag, fort rapprochée du bord apical, interrompue à la suture, la fascie noire intermédiaire s'étendant sur l’épipleure, ainsi que la fascie basale, sauf une petite tache subhu- mérale ; bouton des antennes rouge, ainsi que la mem- brane enchâssée dans l’échancrure de l’épistome, longue et campanulée G, triangulaire et courte ©. Tête étroi- tement échancrée en col, tempes renflées strigueuses ; disque très finement pointillé, strie longitudinale mé- diane insensible, sillons interoculaires réunis sur la nuque, front séparé de l’épistome par une faible strie transverse. Prothorax (6/4,5 mill.) glabre, dilaté arrondi en devant, entouré d’un mince rebord, déprimé et ru- gueux sauf au bord apical, disque élevé, peu pointillé, finement canaliculé au milieu, croisé au tiers par un pro- fond sillon formé d’arcs. Ecusson en ogive avec quelques points. Elytres (8/7 mill.) assez distinctement ponctuées, longées de faibles lignes, bosse humérale très élevée, bord apical tronqué, sinué en dedans et formant un petit angle fortement pointu. Abdomen finement pubescent de noir ; jambes postérieures droites, trochanters échancrés- tronqués à la pointe. Tarses antérieurs fortement dilatés en cœur et garnis de brosses de longs poils jaunes. 192 SILPHILDES DE L’ANCIEN-MONDE. 10, NECROPHORUS NIGRICORNIS Fald. Transc. 1. 1835. 217. 200“. — Long. 16; larg. 7,4 mill. — Caucase. Taille et stature du vespillo. Noir, avec 2 fascies rousses ondulées, à peine interrompues à la suture, confluentes au bord latéral et remontant vers les épaules, mais rétré- cies. Tête arrondie, ponctuée, strigueuse au vertex et derrière les veux, ligne frontale fine semi-circulaire bien marquée. Yeux lunaires. Antennes peu plus longues que la tête, luisantes, massue grisâtre. Prothorax presque carré, assez luisant, tous les angles obtus, rebord élevé, médiocrement convexe en dessus, moirs ponctué au mi- lieu du disque, plus densément vers les côtés ; marqué d’une ligne longitudinale très fine et d’une impression transverse avant le milieu ; de chaque côté, à l’angle antérieur, de longs poils flaves. Ecusson grand, trian- gulaire, luisant, densément ponctué. Elytres raccourcies, « en carré oblong, impressionnées à la base, très obsolète- M ment pointillées, avec 3 lignes obsolètes, épaules fort saillantes. Dessous densément pointillé, poitrine et marges des segments densément garnies de poils flaves couchés. Tarses d’un noir de poix, antérieurs plus clairs. 11. NECROPHORUS MORTUORUM F. Ent. Syst. 1. 248. Syst. EL 1. M 335. 8. — Küst, Kæf. Eur. vi. 40. — Fairm. Fn. 292. 8. — 3 Schiædte Nat. Tidsskr. 1863. 226. pl. 6 f. 11-18. — Er. « Brand. 226. 8. — Redt. Aust. 1. 317. — Gebl. Ledeb. Reis. 1830. M 11. 94. 47. Mosc. Bul. 1847. 439 (149). — Mots. Mosc. Bull. 1859, 461. 59. Pet. Biol. 1859. 231 ; 1860. 126. — vespilloides Herbst. Fuess]. Arch. 1784. v. 32, — Long. 12; larg. 6 mill. — Europe, « dans les champignons des bois en décomposition : France, Alle- magne, Autriche ; Sibérie : Jakutsk, Kamtschatka, Amur. Oblong, noir luisant, bouton des antennes noir, pro- « thorax dénudé. Elytres ornées de 2 fascies jaunes et d’une tache humérale, fascie antérieure complète, rétrécie à la M suture, dentée sur ses bords, postérieure petite, près du M bord apical, n’atteignant ni la suture ni le bord externe. « Tête à peine pointillée, fortement étranglée en col, tempes « strigueuses peu renflées ; disque limité par un sillon m réuni à la nuque et séparé de l’épistome par une strie . transverse ; membrane enchâssée dans l’échancrure de , l’épistome noire, fovéolée, plus grande 6‘ que Q. Pro. à SILPHIDÆ — AGYRTES, 193 thorax (3/4 mill.) finement pointillé, même dans son pourtour, disque élevé, canaliculé dans son milieu, sillon transverse profond formé de 2 arcs; bord antérieur étroi- tement rebordé, plus étroit que le bord basal, côtés ar- qués, subsinués. Ecusson en ogive, peu ponctué. Elytres (7/6 mill.) ponctuées, bosse basale élevée tranchante, postérieure arrondie assez distincte, bord apical tronqué, subsinué vers la suture. Abdomen à peine pubescent de de brun-noir. Jambes postérieures droites, trochanters à pointe tronquée. Jambes antérieures cf légèrement dila- tées, articles en cœur, garnis en dessous de brosses de poils jaunâtres. 112, NECROPHORUS AURORA Mots Schrenck Reise 1860. 126. Ab. . XVI 91. 1491. — Russie boréale. XIX — AGYRTES (&y0otnc, vagabond) Frœhl. Nat. xxvur. 18. Corps oblong, convexe. Tête courte, enfoncée, yeux arrondis assez saillants; mandibules saillantes, arquées et très aiguës à l’extrémité; mâchoires à lobe interne terminé par des spinules, palpes à dernier article grand, avant-dernier beaucoup plus petit ; languette échancrée. Antennes claviformes, 3° article plus long que le 2° et le 4e, massue formée des 4 ou 5 derniers articles, longues et grossissant peu à peu. Prothorax finement rebordé, rétréci en avant. Elytres oblongues, fortement striées- ponctuées. Pattes robustes, cuisses comprimées, dépas- sant à peine le bord postérieur des élytres ; jambes un peu élargies à l’extrémité, munies au bord externe de fines épines. Thomson a séparé, sous le nom de Æadrambe, cer- taines espèces d’'Agyrtes auxquelles il attribue pour ca- ractères des palpes maxillaires à dernier article linéaire 1 1/2 fois plus long que le pénultième, des antennes à massue de 5 articles fortement épaissis, un prothorax trans- verse, plus large que les élytres, échancré au bord apical avec les 4 angles arrondis; des élytres à stries fortement ponctuées, toutes prolongées jusqu’à l'extrémité, sans aucune jonction; les tarses antérieurs cf légèrement dilatés. Les espèces à dernier article des palpes maxillaires Silphides de l’'Anc.-M. — 1884. 41 194 SILPHIDES DE L’ANCIEN-MONDE, ovale acuminé, 2 fois plus long que le pénultième, à massue des antennes faible, à prothorax tronqué devant et derrière, avec les angles antérieurs obtus et les posté- - rieurs droits; la 3° strie des élytres réunie avec la 4*e, restent dans le genre Agyrtes. 4. AGYRTES BICOLOR Cast. Ins. 11. 7. — Fairm. Fn. Fr. 298. 2. — Long. 5; larg. 2 mill. — France : Châtillon, Meudon, Montmo- rency, Fontainebleau, Orival, Strasbourg ; sous les mousses ; rare. Oblong, elliptique, assez convexe, noir luisant en des- sus, brun en dessous, bouche, antennes et. pattes d’un rougeâtre obscur. Antennes atteignant presque la base du prothorax, 1€ article assez épais, les suivants obconi- ques, 2° et 4 beaucoup plus courts que le 3°, 5-7 globu- leux, 8-11 élargis peu à peu, formant une massue peu serrée. Tête peu convexe, ‘inégale surtout en devant, avec des points forts, épars; yeux ronds, saillants, bord anté- rieur rétréci, tronqué, rebordé. Prothorax plus large que long, rabattu latéralement, parsemé de points assez forts, peu nombreux, entouré d’un fin rebord; base large, droite avec les angles droits; bord apical droit mais rétréci, avec les angles non saillants, obtus arrondis; côtés subarrondis au tiers postérieur, obliquant en avant. Ecusson en triangle, lisse, plan. Elytres un peu plus larges à la base et près de 3 fois plus longues que le prothorax, subparallèles, rebordées finement sur les cô- tés, arrondies et fortement rabattues au bout ; épipleures rétrécies postérieurement, pointillées ; stries ponctuées fortes, 6 en dedans de l’épaule, 3 en dehors, dont la mar- ginale se divise à partir du tiers, interstries plans, lisses. Jambes épineuses et ciliées. Se distingue du castaneus par sa couleur plus noire, sa forme plus parallèle, ses élytres plus fortement rabat tues et brièvement arrondies, le devant de l’épistome re- bordé, les yeux plus saillants, le prothorax à points plus forts et plus vagues, l’écusson plus court, les interstries plus plans et lisses. 2, AGYRTES CASTANEUS Frœbhl. Naturf. 1799. 19.—F. Syst. El. 11. 569 (Mycetophagus). — Küst. Kæf. Eur. xx1r. 24. — Fairm. Fn. Fr. 298. 1. — Er. Fn. Brand. 232, 1, — Gyl. Ins. Suec. 11, 682.— SILPHIDÆ — AGYRTES. 195 _vespertinus Frœhl. Naturf. 1799. 18. pl. 1. £. 11. — spinipes Panz. Fn. Germ. 24. 20. — Long. 3-5; larg. 1,5-2,8 mill, — Suède, Allemagne ; France : Fontainebleau, Anjou; sous les pierres et les écorces, très rare. Elliptique, allongé, peu convexe, subparallèle, arrondi. aux deux bouts, luisant, brun ; élytres marron; antennes, palpes et pattes roux. Antennes atieignant la base du prothorax, 1% article ovale, 2° arrondi, 3° obconique plus long, 4-6 petits courts serrés, les 5 derniers épaissis peu à peu, formant une massue lâche. Tête large et convexe, parsemée de points assez forts; yeux arrondis peu sail- lants ; front largement tronqué, labre échancré. Pro- thorax transverse, coupé droit à la base et au sommet, “un peu convexe, avec des points un peu forts, écartés, mêlés de plus fins, entouré d’un mince rebord ; côtés ar- qués, angles antérieurs arrondis, postérieurs droits à pointe obtuse. Ecusson grand, lisse, plan, triangulaire. Elytres plus larges à la base et 3 fois plus longues que le prothorax; finement rebordées en dehors, avec les épipleures pointillées, rétrécies et obsolètes bien avant l'extrémité ; stries ponctuées, fortes, suturale enfoncée, 6 en dedans de l’épaule, 3 en dehors, et 1 marginale divisée en deux au dessous de l’épaule ; interstries con- vexes postérieurement, fond pointillé. Pattes assez for- tes, jambes ciliées, épineuses. 3. AGYRTES PILOSUS Mots. Mosc. 1845. 51*, — Sibérie : fleuve Irtysch. 1 Plus grand que castaneus, d’un brun clair et couvert en dessus d’un poil grisâtre épars. 4. AGYRTES FERRUGINEUS Solsky Turkest. 1. 1874. 220*, — Long. 3,24; larg. 1,5-2 mill. — Samarkand. Oblong, peu convexe, subparallèle, glabre, luisant, en entier d'un ferrugineux de poix; yeux, tête et prothorax moins densément, finement ponctués; ce dernier trans- verse, peu arrondi sur les côtés, un peu rétréci en avant, avec les 4 angles obtus; points peu nombreux au milieu. | Ecusson ponctué à la base. Elytres à peine plus larges que le prothorax, profondément striées-ponctuées ; inter- Stries presque plans, très finement et éparsement poin- 196 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE. tillés, avec quelques points plus grands placés çà et là près des stries, — G° Plus petit, tête et prothorax d’or- dinaire moins ponctués ; tarses antérieurs légèrement dilatés. | Très semblable au castaneus dans toutes ses parties, sauf la couleur, mais un peu plus petit et plus étroit, un peu moins convexe, il s’en distingue par la tête et le prothorax un peu plus densément ponctués, les a postérieurs du prothorax à peine plus aigus. 5. AGYRTES (Hadrambe) LATISSIMUS Reitr. Deuts. Ent. Zeits. 1884. 55". pl, 2. f. 11. — Long. 4 mill. — Grèce : Kumani. Ovale très court, presque hémisphérique, jaune-rouge, luisant, Antennes grêles, les 5 derniers articles de plus en plus gros, formant une massue non abrupte, les 3-4 pénultièmes légèrement obscurs. Front grossièrement ponctué. Prothorax près de 2 fois aussi large que long, fortement rétréci par devant, bord antérieur échancré, bord postérieur légèrement sinué tout près des angles postérieurs, qui sont obtus arrondis et légèrement sail- lants, disque fortement ponctué. Ecusson triangulaire, 4 lisse. Elytres grandement aussi larges que le prothorax à la base, en ovale très court, presque globuleuses, très convexes, fortement striées-ponctuées, toutes les stries plus profondes postérieurement et atteignant le bord pos- térieur ; interstries assez larges, lisses, seulement les externes ponctués près des bords externes ; médipectus à points forts et écartés, les segments du ventre plus den- sément ponctués et à la base réticulés alutacés. Tarses de 5 articles, simples. — Peut-être est-ce une ©. 6. AGYRTES (Hadrambe) GLABER Payk. Fn. Suec. 11. 335. 2. — $ Gyl. Ins. Suec. 1. 208. 2. — Thoms. Skand. Col. 1v. 22. — Long. 4,5; larg. 2,5 mill. — Suède, Laponie; rare. | Ovale, convexe, roux-brun, luisant, partie antérieure M élargie mais inclinée en avant, atténué peu à peu des épaules à l’extrémité. Antennes dépassant la base du pro- thorax, 1° article court et épais, les suivants obconiques, 2e et 4° subégaux, bien plus courts que 39, les derniers à partir de 7 formant une forte et grande massue, grossis- sant peu à peu, 7-10 transverses, peu serrés, dernier | SILPHIDÆ — SPHÆRITES. 197 orand, pyriforme. Tête large, un peu convexe, lisse, avec quelques points à peine sensibles ; yeux saillants arron- dis ; front séparé de l’épistome par une strie transverse, enfoncée, ce dernier biponctué-fovéolé. Prothorax court el très large, peu convexe, très éparsement pointillé, points distincts sur les bords latéraux, très finement re- bordé ; base droite, avec les angles largement arrondis et dépassant les élytres ; bord apical un peu échancré droit au milieu, avec les angles largement arrondis: côtés amincis, arqués, ayant leur plus grande largeur près de la base. Ecusson ogival. Elytres 3 fois plus longues que le prothorax, rebordées d’un repli mince et d’une large souttière, peu ponctuée; épipleures creusées, atténuées fortement et cessant de bonne heure, extrémité en pointe arrondie ; stries fortes, ponctuées-crénelées, toutes les 9 complètes, séparées à l'extrémité comme à la base. Tarses antérieurs un peu dilatés, garnis de poils en dessous Œ. XX — SPHÆRITES (coatpitnc, sphérique) Duit. Fn. Austriaca 1. 1805. 205. Corps large, court, carré, assez convexe. Antennes de 11 articles, 1 grand, épais, 2° petit, 3° plus long, les suivants très petits, massue brusque, ovale, compacte, de 3 articles. Tête ponctuée, yeux saillants, épistome rétréci, allongé; labre subtronqué; mandibules avan- cées, à pointe aiguë, munies en dedans d’une dent sub- apicale ; dernier article des palpes ovalaire. Prothorax transverse, échancré au sommet, rebordé sur les côtés, sinué de chaque côté à la base. Ecusson presque en demi- cercle. Elytres courtes tronquées, abdomen de 5 segments, pygidium découvert. Hanches intermédiaires écartées par un mésosterne en carré transverse ; jambes terminées par 2 pointes inégales, épineuses ; tarses longs et grêles, de 5 articles, dernier muni de 2 crochets. SPHÆRITES GLABRATUS F. Syst. EL. 1. 85. 9 (Mister). — Gyl. Ins. Suec. 1. 241. 31 (Nitidula). — Fairm. Fn. Fr. 290. 1. — Sturm. Deuts. Ins. 1. 264. pl. 20. — Long. 5-7 ; larg. 3-4 mill. — Suède, Allemagne, Alpes, Savoie, Jura, Alsace, Vosges; paraît vivre sous les écorces de bois mort, dans les excréments humains. _ En carré oblong, convexe, vert noir métallique luisant, 11. 198 SILPHIDES DE L'ANCIEN-MONDE, Tête allongée, finement pointillée, veux arrondis, sail- lants ; épistome long, tronqué; labre court, Antennes courtes, ne dépassant qu’à peine le bord du prothorax; 1er article renflé, 2° ovoïde, 3€ obconique bien plus long, 4-1 noueux petits, 8 mince un peu plus large, ferrugi- neux, massue noire, ovale, de 3 articles compacts. Pro- . thorax fortement transverse, élevé en voûte sur le dis- que, avec les angles antérieurs abaissés, côtés finement ponctués, déprimés, rebordés et faiblement arqués ; base arrondie au milieu, largement sinuée vers les angles, qui sont droits; bord apical largement échancré avec les-an- gles obtus. Ecusson lisse, presque en demi-cercle. Elytres 2 fois plus longues et aussi larges que le prothorax, presque carrées, tronquées au bout avec l’angle sutural un peu saillant; angle huméral bien accusé, côtés bor- dés d’un mince repli; épipleures creusées en avant, atténuées postérieurement ; 9 lignes de points fins et très serrés, assez régulières, obsolètes à l’extrémité. Py- gidium à moitié découvert. Mésosternum raboteux, en carré transverse. Pattes assez longues, jambes étroites munies de 2 éperons, cannelées sur la tranche externe; : tarses très étroits et allongés. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, ESPÈCES ET SYNONYMES - ES DE LA TRIBU DES SILPHIDES pages abdominalis Rsh. Cat. 51. v... 75 Abeillei Slc. Bathys, 33 ....... 37 abscissa Laïcht. Silph. 24 ..... 175 acicularis Kr. Cat. 13......... 73 acuminata Milr. Bathys. 2..... 28 Adelops Telk. x.............. 26 adnexa Schf. Bathysc. 88..... 55 AO RISeN. XIV: .:2% 0 139 affine Friv. Phol. 5 v.....,.... 47 AIS Stm. 00h 0%... 5... 124 CAES EN CAE D has à mu o à 66 aouts He Gat9... 5... rer) HS Re: Cat. 56. ..,...1.,.. 98 Agyries Frœhl. xIx........... 193 aletina Ab. Per. Bathys. 73.... 51 . alpicola Kust. Silph. 6 v ...... 153 alpina Germ. Silph. 45 v...... 165 alpinus Gyl. Cat. 54 ......,.., 97 altaïca Gebl. Silph. 52... ..... 132 ambiqua Graëlls Silph. 45 v.... 165 ambiguus Heer Cat. 57........ 99 amplicollis Baudi Cat. 20...... 76 andalusicus Heyd. Cat. 34..... 82 ASUS Er. CO.-7 : 123 angustatus Scht. Leptod. 2 ..., 7 angustatus F. Cat, 3.......... 66 angustatus Kr. Cat. 3 v....... 67 angusticolle Hampe Phol. 3....: 17 angusticollis Kr. Cat. 5........ 69 anisotomoides Spence Cat. 68... 107 Antrocharis Ab. P. 11........ 9 DIBAAODIUS SX. 4 en de ou ee à 27 appendiculata Fuess]. Silph. 23 174 appendiculatus Sahl. Col. 13.... 127 arcana Schf. Bathysc. 86 ...... 54 arenarius Hampe Catopsim 8 ... 113 Page armeniaca Koln. Silph. 8 v.... 457 arnmmpes Kr. Col: 425,20. 126 asperula Fairm. Bathysc. 60... 46 atrata L.:Siph: 4:52, 2 150 atrata Herbst. Silph. 16....... 167 atropurpurea Stm. Silph. 8 v.. 158 Aubei Ksw. Bathys. 63..... .. 47 aurora Mots. Necroph. 12...... 193 badiuss Sim Cat 9e, ee 76 baïcalica Mots. Silph. 25 ...... 176 Barnevillei Slc. Bathys. 30..... 17 Barnevillei Kr. Col. 152 v..... 129 basalis Fald. Necroph. 72...... 189 Bathyscia Schdt. x........... 26 Bedeli Fairm. Catopsim 11..... 114 bicarinata Gebl. Silph. 402... . 161 bicolor Kr. Gatopsim 7........ 112 bicolor Cast. Agyr. 4.......... 194 bidentatus Sahl. Col. 4 ........ 118 bimaculatus Steph. Necroph. 1 v 185 blapsoïdes Germ. Cat. 31 ...... 80 Bonvouloiri Schf. Bathys. 81... 53 Bonvouloiri Duv. Bathys. 26... 36 brevicollis Ab. P. Bathys. 75.. 51 brevicollis Kr. Cat. 59........ 100 brevicornis Sahl. Col. 15...... 129 brunnea Herbst. Silph. 4 v..... 450 brunneum Fisch. Pterol. 4 .... 139 brunneus Stm. Cat. 25 ........ 79 brunneus Spence Col. 21....... 4135 brunneus De G. Necrod. 4 v... 180 Bugnoni Tourn. Cat. 30....... 80 byssina Schiæd. Bathys. 3..... 18 calcaratus Er. Col. 14......... 128 californica Manh, Silph. 20.... 172 caliginosus Steph. Cat. 41 v ... 89 200 s Pages cancellata Gmel. Silph. 7...... 155 canellinus Fairm. Cat. 11...,.. 72 cantabrica Uhag. Bathys. 95 ... 59 carinata Illig. Silph. 8 ........ 157 cassidea Dahl. Silph. 4 v....., 150 castaneus Frœhl. Agyr. 2..,.,,. 194 castorina Westw. Platyps. 1... 24 castoris Ritz. Platyps. 1....... 24 Catopsimorphus Aubé x11..... 111 Catops PEL XI 0 Dee ee 62 caucasicus Mots. Lept. 2.. ... 26 caudata Ab. P. Antr. 4....... 11 caudata Say Silph. 20 ......... 171 caudatissima Ab. P. Antr. 5... 12 celata Hampe Bathysc. 10.. ... 30 Chardoni Ab. P. Bathys. 70... 50 Choleva Lair. xI......... 62. 66 chrysomeloides Panz. Cat. 49.. 93 Cisnerosi Per. Arc. Bathys. 85. 54 cisteloides Frœhl. Cat. 3 v... 68 clathratus Perris Cat. 76....... A1 clavata Slcy Bathys. 34........ 37 claviger Herbst. Col. 8........ 123 clavipes Sulz. Necrod. 1.. .... 180 collaris Mots. Silph. 18 v ..... 169 Colon Herbst. xn1............ 117 colonoïides Kr. Cat. 69........ 107 complicata Fourc. Silph. 149.... 170 confusus Fairm. Col. 9........ 124 conjungens Slc. Cat, 29 ....... 80 -contusus Bergst. Necrod. 1.... 180 coracinus Keln. Cat. 42.....,.. 89 corsica Ab. Per. Bathys. 62... 47 corsicus Cast. Necroph. 7...... 189 . costata Mén. Silph. 11........ 162 costala Brul. Silph. 27........ 178 costatulus Kr. Cat. 17......... 75 crassicornis La Brul. Bathys. 56 44 creticus Heyd. Cat. 71........ 109 cribrata Mén. Silph..3,:,....4, 149 cribratus S1c./Cat. 27/0000) 80 croatica Milr, Bathys. 6....... 29 Crotchi Sharp. Bathys. 84..... 54 cuneiformis Fairm. Cat. 8....,. 70 TABLE ALPHABÉTIQUE. Pages curticornis Fairm. Catopsim 17. 417 curvipes La Brul. Bathys. 52.. 42 Cytodromus Ab. P. 1v........ 43 dalmatina Kust. Sipn. 10 » ... 160 dalmatinus Kr. Catopsim 2..... 112 Damryi Ab. P. Bathys. 77..... 52 dapsoides Ab. P. Gytod. 1 .... 4% dauricus Mots. Cat. 75...,.... 110 dauricus Mots. Necroph. 8 v.., 190 Delarouzeei Fairm. Bathys. 49.. 41 Delarouzeei Tourn. Col. 25..., 137 Dendroxena Mots, xvi......., 146 denticulatus Kr. Col. 20....... 134 dentipes Er OBS rte 119 dentipes Sahl. Col. 15.........4128 depressa Faïrm. Bathys. 41.... 39 depressus Mur. Cat. 35...... .. 83 Destefanii Rag. Bathys. 79 .... 32 - Diecki Sle.:Bathys: 27....::... 37 Discontignyi Sie. Bathys. 29... 37 dispar Ab. P. Antr. 2......... 10 dispar Herbst. Silph. 24... .. 175 dissimulator Spence Cat. 44.... 90 Doderoi Fairm. Bathys. 20..... 34 Dohrni Schf. Bathys. 81....... 53 Doriæ Fairm. Bathys. 24...... 35 dorotkana Rtr. Bathys. 9...... 30 dorsiger Mars. Cat. 20... ,.. ‘76 Drimeotus Mir. vr2%.051,.2% 17 Ehlersi Dieck Spel. 4.......... 20 Ehlersi Ab. P. Bathys. 25..... 36 elongatus Payk. Cat. 3...... ,. 66 emarginatus Rsh. Col. 18...... 132 episternalis Czwal. Col. 22..... 135 epuræoides Fairm. Bathys. 65.. 48 Erberi Schf. Bathys. 10....... 30 Fairmairei Delar. Catopsim 15.. 116 femoralis Thoms. Cat. 40...... 87 femoratus Mulr. Necrod. 1..... 180 férrugata Solsky Silph. 222..... 174 ferrugineus Solsky Agyr. 1v.... 195 festinans Gyl. Cat. 36......... 84 . figurata Brul. Silph. 27........ 178 filicornis Uhag. Bathys. 93..... 157 TABLE ALPHABÉTIQUE. Pages flavicornis Thoms. Cat. 39..... 87 flaviobrigensis Uhag. Bathys. 91 55 fluctuosa Schf. Silph. 122...... 163 formicetorum Peyr. Catopsim 15. 116 Forstroœmi Gyl. Pterol. 1 ...... 439 fossor Er. Necroph. 6......... 188 Freyeri Milr. Bathys. 5. ..... 20 frontalis Fisch. Necroph. 1 v.. 184 fuliginosus Er. Cat. 41 v...... 88 fumatus Spence Cat. 58 ....... 99 fumatus Er. Cat. 56........... 98 funereus Gené Necroph. 7 ..... 189 fungicola Koln. Cat. 23........ 78 fusca Hbst. Silph. 4........ .. 150 fuscicornis Kr. Col. 17......., 131 fuscipes Mén. Cat. 73....,.... 410 fusculus Er. COL: 4.0.5... 120 MISCUS ENT GAL O Ne ue 70 fuscus Panz. Cat. 36..,...,... 84 gallicus Duv. Necroph. 6...... 188 galloprovincialis Frm. Bathys. 59 46 georgicus Weise Catopsim 9... 113 germanicus L. Necroph. 1..... 184 Gestroi Fourc. Bathys. 76..... 52 gibba Brul. Silph..2 v......... 148 gibbosus Fourc. Necrod. 1..... 180 glaber Payk. Agyr. 6....:..... 196 glabratus F. Sphær. 1......... 497 globosa Milr. Bathys. 4 ....... 29 Golovatschovi Lind. Silph. 148.. 169 gracile Friv. Phol. 4....,...., 17 gracilis Kr. Cat. 45........,.. 74 spæcus Kr. Cat. 46....1.:.... 75 grandicollis Er. Cat. 47........ 92 grandicoilis Mur. Cat. 49 v.... 94 grandis Fairm. Bathys. 41..... 39 BARS RP CAL 29 5 ce se os 82 granigera Chevl. Silph. 20..... 171 granulata Msh. Silph. 7....... 455 granulata O1. Silph. 14........ 164 Gravenhorsti Schil. Pterol. 4 .. 139 Grenieri Slc. Balhys. 43....... 39 griesbachiana Steph. Silph. 8.. 157 griseus Gzwal. Col. 11........ 125 201 Pages Grouvellei Ab. Per. Bathys. 74 51 Hecatæ Ab. P. Bathys. 61..... 46 hermensis Ab. P. Bathys. 55.. 44 Heterotemna Wol. 6......... 177 hexastigma Solsky Silph. 6b.... 154 hirla Gmel. Silph:5:. 2 151 hispanica Kust. Silph. 13...... 164 Hoffmanni Mots. Bathys. 12... 32 Hohenwarthi Schmidt Leptod. 1. 6 humator F. Necroph. 3........ 185 humeralis Brul. Cat. 3 v....... 68 hungarica Rtr. Bathys. 16..... 33 Hydrambe Thoms. xIX ........ 196 incisipennis Slc. Catopsim 6 ... 112 inferna Dieck Bathys. 48....... 4 insignis Friv. Bathys. 17....... 33 intermedius Kr. Cat. 3 v...... (67 interruptus Steph. Necroph. 6. 188 interruptus Brul. Necroph. 5 v. 187 intricata Mén. Silph. 19....... 170 investigator Zett. Necroph. 8.. 190 investigator Gebl. Necroph. 9.. 191 italica Kust. Silph. 8 v........ 157 Josephinæ Slc. Catopsim 12.... 115 judæus Slcy Catopsim 3........ 112 Kerimi Fairm. Bathys. 112..... 31 kerkyrana Rtr. Bathys. 19...,. 3% Khevenhulleri Milr. Bathys. 7.. 929 Kiesenwetteri Dieck. Bathys. 80 53 Kirbyi Spence Cat. 52.......,. 96 Kovacsi Milr. Drim. 4......... 18 Kraatzi Friv. Drim. 2......... 18 Kraatzi Rtr. Cat. AS.... ...... 93 Kraatzi Tourn. Col. 4. v...... 120 lévigata F. Silph 2 4. 148 languidus Er. Col. 2,......... 119 lapidicola Slc. Bathys. 47...... A lapponica Herbst. Silph. 20 .... 172 Larcennei Ab. P. Bathys. 45... 39 latericarinata Mots. Silph. 22 .. 173 lateritius Mén. Cat. 142....,... 72 latissimus Rtr. Agyr. 5... .... 196 latus Kr, Col. 24.............. 137 Leachi Spence Cat. 51......... 95 202 A Pages Lederi Weise Cat. 24.......... 78 Leptinus Mulr.1X............ 25 leptoderum Friv. Phol. 2...... 16 Leptoderus Schm. 1........... 6 Lesinæ Rtr. Bathysc. 16....... 32 Levaillanti Muls. Silph. 21.... 172 Linderi Ab. Per. Bathys. 71... 50 listerianus Fourc. Necroph. 1.. 184 litloralis Bergst. Silph. 16..... 167 littoralis L. Necrod. 4......... 180 lividus F. Necrod. 1 v..... ... 180 longicornis Slc. Bathys. 31..... 37 longipennis Chd. Cat. 41 v..... 88 longulus Keln. Cat. 50........ 94 lucidula Delar. Bathys. 58..... 45 jucidus:-Kr. Cat. 61.:..42.5.., 101 lunatus Fisch. Necroph. 4..., 187 marginalis Kugel. Silph. 8..... 157 marginicollis Luc. Cat. 72..... 109 Marqueti Fairm. Catopsim 40... 114 Mayeti Ab. Per. Bathys. 72,... 50 Mazarredoi Uhag. Bathys. 92... 56 Menetriesi Kald. Cat, 37....... 85 Merklhi Friv. Phol..5..:......2 17 meridionalis Duv. Bathys. 42... 39 meridionalis Aubé Cat. 32...... 81 Mestrei Ab. P. Antr. 3....... 10 mialetensis Ab. P. Bathys 78. 52 Michoni Slc. Catopsim 5....... 112 . microcephalus Thoms. Necr. 8 v 190 microps Gzwal. Col. 6......... 122 Milleri Scht. Bath. 1.......... 27 mongolica Fld. Silph. 9 v...... 159 montana Schiæd. Bathys. 12... 32 montivaqus Heer Cat. 51 v..... 96 morio F. Cat, 44 v,,.,:.,,:.: 90"! morio Gebl. Necroph. 2........ 185 morio Payk. Cat. 46 ...,...... 91 mortuorum F,. Necroph. 41.... 192 mullipunctata Friv, Silph. 12 .. 162 murinus Kr. Col. 19 .:7,..,4,% 133 muscorum Dieck Bathys. 24.... 36 Mylæchus Latr. xX111...,..... 417 myops Czwal., Col. 54, .,,,,, 121 TABLE ALPHABÉTIQUE. Pages myrmecobius Roth. Catopsim 16. 117 nanus Er.1C0L 149.......,..: 128 narentina Milr. Bathysc. 8..... 30 Necrodes Wilkin xvir......... 179 Necrophilus Latr. xv......... 140 Necrophorus F. xvII1........, 181 nigerrimus Kr. Necroph. 3b.... 186 neglectus Kr. Cat. 53......... 96 nigricans Spence Cat. 41....... 88 nigricornis Fald, Necroph. 10.. 192 higrita'Stm. Cat. 51:-...720. 95 nigrita Creutz. Silph. 15 ...... 165 nigrila Mur. Cat. 49 v........ 94 nigrita Er. CA MAO LE nee 91 nitidicollis Kr. Cat. 43........ 90 nivalis Kr. Cat. 4........,.... 68 nivicola Ksw. Cat. 60 ......... 101 norwegicus Sparre Cat. 7 ...... 70. notaticollis Baudi Cat. 19...... 76 novemfontium La Brul. Bath. 50 41 nuda Mots. SUD pb, rerne 152 oblonqgus Latr. Cat. 3......... 66 obrutor Er. Necroph. 9 ....... 491 obscura L. Silph. 146.......... 167 Oiceoptoma Leach. xvI........ 451 opaca Pkl. Silph. 8.........,. 457 Opaca L. SIDE meer ee 151 opaca Schrank Silph. 23 ....... 174 orchesioides Fairm. Cat. 10.... ‘71 orientalis Aubé Catopsim 4..... ail orientalis Mots. Necroph. 3... 1885 orientalis Brul. Silph. 12.... . 162 . È Oryotus Milr. 111:.,..,. ...... 12 20 ovata Ksw. Bathys. 46......... 40 oviformis La Brul. Bathys. 57.. 45 ovoidea Fairm. Bathys. 64. ... 47 pallidum Esch. Pterol. 2....... 140 pallidus Mén. Cat. 37......... 85 Pandellei Ab. P. Bathys. 53... 43 paramariboa Herbst. Silph. 19. 170 particeps Fisch. Necroph. 42 v. 187 Paveli Friv. Bathys. 18 ....... 33 pedemontana F. Silph. 4 v..... 150 9 Pelopis Rtr. Cat. 64.. ........ 10302 TABLE ALPHABÉTIQUE. Pages Perezi Sharp. Bathys. 87...... 54 perforata Gebl. Silph. 9 ....... 159 Perieri La Brul. Bathys. 51.... 42 persica Ab. P. Bathys. 39..... 38 Peyroni Ab. P. Bathys. 38..... 38 Pholeuon Hamp. v........... 15 Phosphuga Leach. xvi........ 148 picipes Kugl. Cat. 66.......... 105 DILIDES Re CA SL RU Lee 80 picipes Mots. Necrophil. 2..... AA pictacollis Sie. Cat. 20 :.....-. 76 pilicornis Thoms. Cat. 50..... 9% pilosus Mots. Agyr. 3......... 495 pilosus Muls. Catopsim 8 ...... 113 Piochardi Ab. P. Bathys. 52... 46 Platypsylla Ritz. vI1......... 20 18 ETAT Re 1 110) EE EN RES 45 polita Sulz. Silph..2...,::.... 148 piecox Er. Cat 22. t 77 præustus Kr. Cat. 62......... 102 Proserpinæ Ab. P. Bathys. 40.. 38 pruinosa Schf. Bathys. 8 .... . 30 Pteroloma Gyl. x1v........... 139 Ptomaphagus Helv. x1........ 80 pubescens Luc. Col. 10 ....... 125 pubescens Kr. Col. 17......... 131 Punciata Herbst. Silph. 4...... 150 punctatus Bris. Cat. 2......... 66 puncticollis Kr. Col. 3........ 119 pañcticollis Luc. Silph. 13..... 164 pusilla Mots. Bathys. 98 ...... 81 pusillus Mots. Cat. 74......... 110 pygmœus Er. Col. 14...... Ce L28 pyrenæa Lespès Bathys. 28..... 37 quadraticollis Aubé Cat. 45... .” 94 A-maculala Sami. Silph. 1..... 447 4-punctata L. Silph. 1. ...... 447 4-punctulata Mulr. Silph. 1.... 147 Quæsticulus Schf. x... ...... 55 fauæstus Schf. x........... 53-54 |: Querilhaci Lesp. Antr. 1...... 10 recta Marsh. Silph. 8... ...., 157 rectangulus Chd. Col. 7 v ..... 123 mréticulata F. Silph. 7, :.....% 155 , rotundicollis Mur. Col. 49 vw... rotundicollis Keln. Cat. 52.... Rougeti Sie. Catopsim 13 ..... rufescens Illig. Cat. 3........ rufescens F. Cat. 36......... rufescens Kr./G0l.1234.02.0u ruficornis Kust. Silph. 19 v.... rufipennis Luc. Catopsim 44.... rufipes Czwal Col. 16...,..... rufoclavatus De G. Necrod. 4. rufus Kr. Cat. 37.2... rugosa Sharp Bathys. 89 ...... TUQOS PANze Sp 7e rte TuOSA D SIphe A0 0e ruspator Er. Necroph. 8 ..... samaritanus Sic. Catopsim #.. sarteanensis Bargl. Bathys. 23. Saulcyi Ab. P. Bathys. 32... scabra Fourc. Silph. 23...... scabra Scopl. Silph. 19.... . . Schiædtei Ksw. Bathys. 41.. . Schmidti Milr. Oryot. 1 ...... Schmidti Mts. Leptod. 1 v.... SCitUIUS Er GAL 580 sculptipennis Fald. Silph. 92... Seeboldi Uhag. Bathys. 94... sepulchralis Heer Necroph. 52. sepulior Gyl. Necroph. 5..... sepultor Charp. Necroph. 9... sericalus Chd. Cat. 66 v...... sericeus Scht. Leptod. 3,..... sericeus Payk. Cat. 36....... ; sericeus F. Cat. 66.......... sericea Zubk. Silph. 62....... sericeus Gyl. Cat. 44......... serripes Sahl. Col. 4......... 6-carinata Mots. Silph. 1 v... sibirica Gebl. Silph. 24 ...... sibirica Gebl. Silph 9292P...... sibiricus Mots. Necroph. 9 v. SUpha Li x Rent Silpha L. 4....... A HORDE silphoides Marsh. Cat. 66..... simile Friv. Phol. 5 v........ AU 204 Pages Simoni Ab. P. Bathys. 67..... 48 simplez Thoms. Cul. 4......., 120 siniplicicornis Brul. Silph. 26 .. 178 Simplicipes Heer Necrod. 1.... 180 sinuata F, Silph. 23.......,... 474 sinuatus Chd. Col. 26......... 138 soror Newm. Cat. 41 v..,..... 89 Souverbii Fairm. Silph. 6...... 153 spadiceus Stm. Catops. 1,..... 66 Spagnoloi Fairm. Bathys. 22... 35 Sphærites Duft. xx........... 197 speciosus Schultz Necroph. 1... 184 Spelæochlamys Dieck vIr...... 19 speluncarum Delar. Bathys. 37. 37 spinipes Panz. Agyr. 2........ 195 spinipes Halid. Col. 45........ 128 Stagobius Schiæd. 1.....,.... 6 Striatus Duft. Cat. 31......... 80 Strigosus Kr. Cat. 14.......... 73 striola Mén. Silph. 47......... 168 Sturmi Bris. Cat. 6........... 70 stygia Dieck Bathys. 35 ....... 37 subalpina Fairm. Bathysc. 66 .. 41 subasperata Slc. Bathys. 44..,, 39 subcostatus Reiche Cat. 28..... 80 subcurvipes Ab. P. Bathys. 52% 43 subdepressus Chd. Col. 28..... 138 subfuscus Koln. Cat. 54...,.., 97 subrectipes Ab. P. Bathys. 522 43 subrotunda Steph. Silph. 4 v... 150 sulcipennis Fairm. Cat. 26..... 79 subterraneus Dahl. Necrophil, 4. 141 suturalis Mots. Necroph. 9 2... 191 sylvestris Mots. Bathys. 14.... 32 Tarissani Bed. Bathys. 68...., 49 tarsalis Ksw. Bathys. 11....... 31 tenuicornis Brul. Silph. 26..... 178 tenuicornis Rosh. Cat. 67....., 106 terminata Hum. Silph. 21,..... 172 testaceus Mulr. Lept. 4........ 25 lestaceus Latr. Cat. 9.,..,,.., 70 Thanatophilus Leach. 5....,.. 168 thoracica L. Silph. 18......,., 169 tomentosa Herbst. Silph, 5 ..., 151 TABLE ALPHABÉTIQUE. ‘ Pages triangulum Sharp. Bathys. 82... 53 trilineata L. Silph. 8 ......... 157 trimaculatus Gredl. Necroph. 5 » 187 tristis Gyl. Cat. 46... .... 200 CAR tristis Mur. Cat. 49 v ...:...,. 9% tristis Illig. Silph. 40......... 160 tristis PARA rs ces 95 troglodytes Schiædte Leptod. 4. 6 tropica Ab. P. Bathys. 96..... 60 truncatus Illig. Cat. 66 ...... . 105 tuberculata Luc. Silph. 19..... 1470 tubefculata Germ. Silph 20.... 471 turcica Kust. Silph. 42........ 162 © turkestanica Ball. Silph. 72..... 156 tyrolensis Laicht. Silph. 8..... 157 tyrolensis Laïicht. Silph. 15.... 165 Uhagoni Sharp Bathys. 90..... 55 umbrinus Er. Cat. 38 ........, 87: A undata Mulr. Silph. 7,........ 455 2% unicostata Cast. Silph. 23 v.... 174 validus Kr. Cat. 63. ..... 4 1032 Vandalitiæ Heyd. Cat. 70.... . 108 varicornis Rosh. Cat. 65....... 104 variolosa Herbst. Silph. 144..... 164 « vasconica La Brül. Bathys. 83.. 53 velox Spence Cat. 18.......... 754 ventricosus Weise Cat. 55...... 98 verrucosa Mén. Silph. 7 v...... 156 vestita Kust. Silph. 149 2....... 170 vespertinus Frœhl. Agyr. 2.... 195 vespillo L./Necroph. 4......., 186 vespilloides Herbst. Necroph. 11 192 « vestigator Hersch. Necroph. 5.. 487 « viennensis Herbst. Col. 2...... 118 . Villardi Bed. Bathys. 69 ...... 49 villosa Naezen Silph. 5...... .. 1514 villosus Latr. Cat. 66......... 105. vulgaris Preyss. Necroph. 4... 186 Watsoni Spence Cat. 56....... 98 Wilkini Spence Cat. 22........ 77. Wollastoni Jans. Bathys. 97... 61 Xylodrepa Thoms.xv.1....... 146" Zebei Kr. Col. 452......., .... 1298 zophosina Slc, Bathys. 36....,. 37 NOUVEAU RÉPERTOIRE CONTENANT LES DESCRIPTIONS DES ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES DE L'ANCIEN-MONDE publiées isolément ou en langues étrangères en dehors des Monographies ou Traités spéciaux et de l’ABEILLE VI. — CLAVICORNES ANISOTOMIDÆ 4. — Triarthron Mærkl. 4. TRIARTHRON MÆRKELI Schmidt Ent. Zeit. 1840. 142. — Germ. Zeïts. in. 200. 1. — Er. Deuts. Ins. nr. 45*. 1, — Long. 3,3 mill. — Allemagne, Thuringe, Autriche. Un peu plus grand que Anisotoma rubiginosa, con- vexe, jaune-rougeâtre luisant. Front finement ponctué. Prothorax presque de la largeur des élytres, de moitié plus large que long, arrondi sur les côtés, un peu rétréci par devant, particulièrement ©, angles postérieurs ar- rondis, dessus finement ponctué. Ecusson avec quelques points. Elytres marquées de 9 stries à points forts, dont la suturale est enfoncée dans toute sa longueur, les au- tres -obsolètes vers l’extrémité, la plus rapprochée du bord externe indistincte et confondue dans toute sa lon- gueur ; interstries lisses, seulement l’un distinct des autres par des points qui, à la suture, sont plus serrés. — g' Tête considérablement grande, l’épistome enfoncé, limité par une ligne élevée en arc; tarses antérieurs lé- gèrement dilatés, cuisses postérieures comprimées, bord inférieur à la base avec une échancrure arquée, puis au milieu formant une saillie arrondie, garnie sur les bords de dents épineuses, formant de nouveau au bout une saillie. © Tête assez petite, épistome formant une même surface avec le front, et séparée par une ligne arquée, cuisses antérieures et postérieures simples. Nouveau Répertoire III. — 1884. 4 —= et ln | +4 hF] _ 2 VI. — CLAVICORNES. 2. — Hydnobius Schmidt. 2, HYDNOBIUS CILIARIS Thoms. Op. 545*. 1, — Long. 3,5 mill. — Suède, Christiania. On dirait l’Anisotoma furva. — Ovale, ferrugineux. Tête brun de poix, front assez fortement ponctué. An- tennes assez courtes, ferrugineuses, massue noire ; der- nier article pas plus étroit que le pénultième, qui est transverse, 2€ subégal au 3°. Prothorax peu plus étroit que les élytres à la base, subtronqué au sommet, rebordé, côtés dilatés un peu en angles tout de suite après le mi- lieu; tronqué à la base, avec les angles moins obtus; assez convexe transversalement sur le disque, surtout en avant, à peine longitudinalement, ferrugineux, assez densément, plus fortement ponctué. Ecusson ponctué, lisse à la pointe. Elytres ovales, près de 3 fois plus lon- gues que le prothorax, ferrugineuses, moins convexes sur le dos, déclives sur les côtés et à l’extrémité, marge latérale garnie de cils courts très fins et très serrés ; for- tement striées-ponctuées, interstries marqués de points également profonds; strie suturale meins écartée posté- rieurement, atteignant presque la base. Dessous du corps ferrugineux, poitrine obscure. Pattes d’un testacé ferru- gineux, jambes antérieures assez dilatées, crénelées-den- ticulées sur le bord; cuisses postérieures largement ova- « les, bord inférieur subanguleusement dilaté aussitôt après le milieu, ensuite rétréci- plus vers le bout que vers la base; jambes postérieures subcomprimées, légèrement courbées, 3. HYDNOBIUS SEPTENTRIONALIS Thoms. Op. 546*. 3. — Laponie. Testacé, prothorax à angles postérieurs arrondis ; ély- tres fortement ponctuées et striées-ponctuées, interstries non strigueux transversalement. — Ressemble beaucoup au mullistriatus par sa taille, sa stature et sa coloration, mais certainement distinct par son prothorax à angles postérieurs entièrement arrondis ; G! par ses cuisses pos- térieures à dent encore plus forte, les intermédiaires di- latées en dessous en angles obtus au tiers postérieur. — d' Cuisses postérieures armées d’une forte dent recourbée, intermédiaires tronquées en dessous obliquement au bout, ANISOTOMIDÆ : HYDNOBIUS. 3 4, HYDNOBIUS SPINIPES Gyl. Ins. Suec. m1. 1813. 716*. 9-10.—Thms. Skand. Col. 1v. 29*. 2. Op. 547*. 4. — spinula Zett. Ins. Lap. 156. 8. — Long. 1,3-1,5 mill, — Suède : Westrogothie ; Laponie. x Oblong, brun, luisant, antennes à massue noir-brun; prothorax ponctué densément, plus finement, plus den- sément mais pas plus profondément sur les côtés, à peine sinué de chaque côté à la base; élytres plus finement striées-ponctuées, interstries marqués de strigosités trans- verses obliques, de points plus petits très serrés, disposés en séries assez régulières. — œ‘ Cuisses postérieures ar- mées en dessous avant l'extrémité d’une dent spiniforme; Q pattes postérieures simples. — Voisin du septentrio- nalis par les angles postérieurs du prothorax arrondis, mais distinct par son corps un peu plus étroit, subovale, à peine rétréci postérieurement, le disque du prothorax et la tête parfois d’un noir de poix, celle-ci avec le front moins convexe, celui-là moins ample, par les élytres moins fortement striées-ponctuées, les interstries obli- quement strigueux, à points subsériés plus obsolètes, la dent des cuisses postérieures c' moins robuste, maïs un peu recourbée à la pointe. 9. HYDNOBIUS INTERMEDIUS Thoms. Op. 548*. 5. — Long. 1,2 mill. — Avec spinipes. Testacé, angles postérieurs du prothorax arrondis, ély- tres subovales, striées - ponctuées, interstries substri- gueux, pointillés. — Ressemble beaucoup au spinipes ; il s’en distingue seulement par son corps un peu plus petit, plus subovale, le disque du prothorax presque lisse, la massue des antennes moins large. — gf Cuisses postérieures armées en dessous d’une petite dent sub- triangulaire au tiers postérieur. 6, HYDNOBIUS ANDALUSICUS Dieck Span. Ent. Reis. 1870. 102*. 89, — Long. 1,6 mill. — Espagne : Algésiras. Elliptique, assez légèrement convexe, jaune-rougeûtre, avec la tête et le prothorax à peine plus foncés, luisant. Antennes jaune-rouge, avec la massue plus foncée ; front légèrement convexe, et parsemé de points à peine visi- bles. Prothorax très luisant, très finement ponctué, ré- tréci fortement par devant, mais peu à peu, brusquement 4 “ VI. — CLAVICORNES. par derrière près des angles postérieurs, qui sont très obtus, Ecusson à points fins, distincts, épars. Elytres marquées chacune de 7 stries ponctuées régulières, sans compter la suturale et la marginale, 6° à points à peine distinctement plus profonds; interstries presque polis, sans rides ou strigosités transverses ; strie suturale à peine marquée en avant par quelques points, mais pro- fondément enfoncée par derrière, de sorte que là la su- ture est élevée, tandis qu’elle est un peu enfoncée sur le dos et à la base. Une strie distinctement enfoncée dans toute son étendue se voit au devant du bord latéral, — Cette espèce est très voisine du sérigosus Schmidt, mais elle s’en distingue aisément par les interstries plans, pa- raissant, sous un jour oblique, strigueux transversa- lement. 7. HYDNOBIUS PUNCTULATUS Hampe Wien. Ent. Monat. v. 1861. 66*. 3. — Long. 2,3 mill, — Croatie : Agra. Plus petit et plus étroit que punctatissimus, rouge- brun-clair, luisant. Les 17 articles des antennes rouge- brun, massue jaune-rougeâtre. Tête assez grande, con- vexe, avec quelques points très fins. Yeux noirs. Prothorax presque aussi large que les élytres, arrondi sur les côtés, un peu rétréci par devant, angles postérieurs arrondis, dessus assez convexe transversalement, à points fins et épars. Ecusson avec quelques points fins. Elytres densé- ment et finement striées-ponctuées, stries elles-mêmes indistinctes, interstries plans, avec des rangées de points qui se distinguent à peine de ceux des stries, marqués de fines strigosités transverses; strie suturale écartée, profondément enfoncée par derrière. Pattes jaune-ferru- gineux. — ç Cuisses postérieures largement compri- mées, avec une dent obtuse en vrille, au bout. Q Simples. — $e distingue du punctatissimus particulièrement par sa taille moindre, sa forme plus étroite, par la ponctua- tion du prothorax plus fine et plus écartée, la ponctuation des élytres bien plus fine, les stries plus indistinctes, et par la dent obtuse des cuisses postérieures G. 8. HYDNOBIUS MULTISTRIATUS Gyl. Ins. Suec. 111. 1813. 708*. 9-10 Er a — Thoms. Op. 546*. 2. — Long. 2,8 mill, — Suède : Scanie, Ovale-oblong. Téte transverse, convexe, d’un ferrugi- ANISOTOMIDÆ : HYDNOBIUS. 5 _ neux foncé, presque marron roux, luisante, très finement et moins densément pointillée, bouche plus pâle, mandi- bules fortes, arquées, brunes au bout; yeux subdépri- més, noir-brun. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax, assez épaisses, d’un ferrugineux foncé, massue dé 5 articles, les 3 derniers grands, d’un noir ferrugi- neux. Prothorax court, transverse, un peu plus étroit en devant, où il est largement et peu profondément échan- cré, un peu arrondi sur les côtés et par derrière, fine- ment et moins densément pointillé. Ecusson en triangle court, ferrugineux luisant, finement pointillé. Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, près de 4 fois plus longues que lui, atténuées par derrière, convexes en dessus, d’un roux ferrugineux plus clair, luisantes, très densément sériées-ponctuées, stries à peine visibles, mais séries alternes à points un peu plus profonds et plus rapprochés que ceux des interstries, stries moins régu- lières vers l'épaule. Dessous du corps d’un roux testacé plus clair, luisant, à peine pointillé, poitrine plus foncée. Pattes médiocres, d’un testacé pâle, cuisses comprimées, jambes ciliées épineuses, postérieures peu arquées. — Bien distinct par son corps subovale, son prothorax am- ple, à angles postérieurs non arrondis, par sa tête grande, ses élytres moins régulièrement striées-ponctuées, ses _ interstries fortement subsérialement ponctués, sans stri- gosités transverses. — G' Guisses postérieures armées en dessous d’une dent forte, subrecourhbée. 3. — Amisotoma Ilig. 9,-ANISOTOMA OBLONGA Er. Deuts. Ins. 1845. ur. 53*. — ferruginea Ilig. Kæf. Prus. 75. 3. — Long. 2,6 mill. — Allemagne. Taille presque des plus petits cinnamomea, mais ellip- tique allongé. Antennes un peu plus courtes, presque de la même forme, massue de la couleur du corps. Prothorax tronqué à la base, rétréci en devant, densément ponctué, moins fortement arrondi sur les côtés, puisqu'il ne se rétrécit pas par errière, d’où les angles postérieurs sont . moins obtus et presque droits ; angles antérieurs au con- traire un peu plus obtus. Elytres proportionnellement un peu plus larges et plus arrondies sur les côtés, plus forte- 6 VI. — CLAVICORNES. ment striées-ponctuées, interstries peu densément poin- tillés. — Q Cuisses postérieures avec la pointe entière- ment arrondie en dessous, non saillante. G* Se reconnaît encore plus aisément du cinnamomea. 10. ANISOTOMA BAÏCALENSIS Rye Ent. Mont. Mag. xnr. 1875. 151*. — Long. 3,3 mill, — Sibérie S.-E. : lac Baïcal. — Un seul ex. ©. Ovale-oblong, médiocrement convexe, ferrugineux ; massue des antennes grande, concolore, dernier article plus étroit que les précédents, Prothorax à peine trans- verse, tronqué à la base, rétréci en avant, non arrondi sur les côtés, densément et fortement ponctué. Elytres striées-ponctuées, interstries marqués vaguement de fines strigosités transverses. Jambes antérieures linéaires. — On peut dire en quelques mots que c’est-un équivalent de rugosa, dans la section à jambes antérieures linéai- res. En dehors de ce caractère des jambes, il diffère de rugosa par sa taille un peu plus petite et sa forme plus oblongue, sa massue unicolore, son prothorax plus long et plus fortement ponctué, dont les côtés ne sont pas di- latés mais rétrécis presque en ligne droite de la base au sommet (angles postérieurs presque droits quoique à pointe obtuse), par les points des stries des élytres pas tout aussi étroitement serrés, et les strigosités trans- verses des interstries pas si serrées, la surface étant plus -luisante. Il se reconnaît tout de suite d’hybrida par sa forme plus courte, plus aplatie, sa couleur plus claire, son prothorax plus fortement ponctué, ses stries plus grosses, etc. 11. ANISOTOMA MACROPUS Rye Ent. Monthl. Mag. x. 1873. 133*.— Long. 2,3-3,5 mill. — Angleterre, France. Ovale-oblong, assez convexe, ferrugineux, antennes assez courtes, massue à peine rembrunie, dernier article distinctement plus étroit que le précédent. Prothorax densément ponctué, côtés doucement et régulièrement arrondis, base subsinuée de chaque côté, presque tron- quée, angles postérieurs obtus, antérieurs arrondis. Ely- tres fortement striées- ponctuées, interstries médiocre- ment et très finement pointillés, côtés presque droits dans leur moitié basale, ensuite atténuées en courbe vers l’ex- 0 ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA. T trémité; jambes antérieures linéaires, cuisses postérieures grossièrement ponctuées en dessous.—çg' Tarses antérieurs et intermédiaires légèrement dilatés, pattes postérieures allongées, cuisses subdilatées anguleusement en dessous avant le milieu, angle externe arrondi, non saillant, in- terne arrondi denticulé, jambes médiocrement courbées au bout, article basal des tarses allongé. — Q Pattes simples, cuisses postérieures à extrémité arrondie en dehors, arrondie saillante en dedans. — Diffère du cal- carata, dont il a le faciès, les jambes antérieures linéaires et le dernier article des antennes petit, par sa couleur toujours d’un ferrugineux clair uniforme, sa forme un peu plus longue avec ses antennes plus courtes, son pro- thorax plus arrondi sur les côtés, un peu plus fortement ponctué, avec les angles antérieurs plus arrondis, les postérieurs un peu plus marqués, la base à peine subsi- nuée sur les côtés, les élytres pas si acuminées par der- rière, avec les stries à points plus grands, et la structure des pattes postérieures 5‘ dissemblable ©. 12. ANISOTOMA RHÆTICA Er. Deuts. Ins. m1. 1845. 57*., — Long. 2,8 mil. — Tyrol. Ovale-oblong, taille du 7riephi, convexe, rouge-jaune- brunâtre en dessus, tête et prothorax un peu plus foncés. Antennes à peine de moitié plus longues que la tête, rouge-brun, massue plus brun-foncé, 3€ article de moitié plus long que le 2°, les 3 derniers d’égale largeur. Tête densément ponciuée, front médiocrement convexe. Pro- thorax un peu plus étroit que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, un peu rétréci par devant, bord antérieur légèrement échancré, bord postérieur très légè- rement sinué près de chaque angle; angles postérieurs obtus et un peu arrondis; dessus densément ponctué. Ecusson densément ponctué. Elytres fortement striées- ponctuées, strie suturale sulciforme vers le bout, in- terstries unis, à points fins et écartés, alternes mar- qués d’une rangée de plus grands points écartés. Des- sous brun-noirâtre. Pattes jaune-clair. — cf 2-4 articles des 4 tarses antérieurs légèrement dilatés, garnis en des- sous de brosses de poils ; pattes postérieures allongées ; trochanters prolongés en un denticule aigu; cuisses com- 8 VI. — CLAVICORNES. primées, arête inférieure droite, angles externe du ge- | nou arrondi, interne en forme de denticule aigu, qui cependant est couvert par l’externe. Jambes allongées, courbées dans toute leur longueur, mais plus fortement vers l’extrémité. 13. ANISOTOMA OBESA Schmidt Germ, Zeits. 111. 150. 3. — Er. Deus. Ins. 111. 59. 7°. — © armata PKI. Fn, Suec. 1. 12 (Sphæridium). — ferruginea Gyl. Ins. Suec. m. 564. — Long. 3,6 mill. — Alle- magne ; rare. Ovale court, convexe, brun-rouge, luisant. Antennes assez longues, 3° article particulièrement allongé, 2 fois aussi long que le 2°, massue petite par rapport aux au- « tres articles, Ie 1° de ses articles plus étroit que les 3 derniers, ceux-ci de même épaisseur, dernier en pointe conique tronquée. Tête finement et pas très densément ponctuée, front marqué de #4 points plus grands. Pro- thorax grandement de la largeur des élytres, légèrement arrondi sur les côtés, de sorte qu’il est rétréci tout-à-fait par devant et non par derrière ; bord antérieur largement échancré pour la réception de la tête, par les angles an- térieurs obtus, un peu saillants, bord postérieur droit, avec les angles presque droits, quoique un peu arrondis; surface fort convexe transversalement, assez densément et finement ponctuée. Ecusson finement ponctué. Elytres pas tout-à-fait aussi longues que le prothorax, très légè- rement arrondies sur les côtés, en ovale pointu par der- rière, convexes, striées-ponctuéés, strie suturale sulci- forme après Le milieu, interstries plans, à points écartés et très fins, parfois à peine visibles, alternes marqués de plus gros points écartés. Pattes d’un rouge-jaunûâtre clair. — 3 articles intermédiaires des tarses antérieurs un peu élargis, longuement pubescents en dessous; pattes postérieures un peu allongées; cuisses comprimées, in- distinctement dentelées en dessous vers l’extrémité, sim- ples du reste, se terminant en dehors et en dedans par une petite dent arrondie peu saillante ; jambes présentant au-dessus du milieu une légère courbure, et du milieu à l'extrémité un arc léger. — Q Tarses simples, pattes pos-, térieures non allongées, cuisses arrondies au bout et jambes très faiblement arquées. — Très voisin de picea, ob ed htnder»-nédiidt tt tirs à 8 die à 2 | eue ii 1" # à 5 . * 4 à : 1 Le e. 4 ANISOTOMIDÆ . ANISOTOMA. 9 _ il en diffère, en outre de la couleur, par la forme des jambes postérieures 6‘, les angles postérieurs du pro- thorax presque droits et la forme des antennes ; — de dubia, qui a les jambes postérieures ©‘ plus en rapport, par son prothorax large, distinctement échancré par devant, non rétréci par derrière, moins densément et fortement ponctué, avec les angles postérieurs presque droits et surtout par le corps plus large. 14. ANISOTOMA BRUNNEA Sturm Deuts. Ins. n. 40. 7. pl. 24. f. D. — Schmidt Germ. Zeits. 11. 179. 22. — Er. Deuts. Ins. 111. 72°. 18. — sylvicola Schmidt Germ. Zeits. nr. 179. 21. — © nemoralis Schmidt Germ. Zeits. 111. 178. 20. — Long. 1 De 2,3 mill. — Alle- : magne, Autriche. En ovale court, médiocrement convexe, rouge-ferrugi-. neux luisant. Antennes assez courtes, massue petite, concolore, dont les 3 derniers articles sont d’égale épais- . seur; 3% article un peu plus long et plus menu que le 2e. Front convexe, finement ponctué. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, médiocrement rétréci par devant, léscèrement arrondi sur les côtés, bord antérieur légère- ment échancré, angles antérieurs obtus, arrondis; bord basal droit avec les angles obtus par suite de la rondeur des côtés, non arrondis, surface ponctuée de points tantôt plus serrés et plus distincte, tantôt plus écartés et plus fins. Ecusson très légèrement ponctué. Elytres 2 fois aussi longues que le prothorax, en ovale plus court ré- tréci par derrière, stries ponctuées de points assez serrés et fins, strie suturale plus enfoncée vers l’extrémité, in- terstries polis, à points écartés, extrêmement fins et à peine visibles. — o' Pattes postérieures allongées, cuisses élargies peu à peu de la base au milieu au bord infé- rieur ; jambes courbées, plus fortement au milieu ; tarses antérieurs non élargis. Q Cuisses postérieures simples, jambes droites. — Très voisin du calcarata, dont il se distingue par sa forme courte ovale, le bord postérieur du prothorax droit et les angles postérieurs non arrondis, ‘ainsi que par les cuisses postérieures inermes et les jambes courbées d’une autre façon. Il diffère des petits dubia par sa forme plus courte, les angles postérieurs du prothorax non arrondis et sa ponctuation plus fine; À. 10 VI. — CLAVICORNES. dans celui- ci, les pattes postérieures ne sont 4 allongées, et les jambes ne sont pas courbées. 15. ANISOTOMA CURVIPES Schmidt Germ. Zeits. 11. 1841. 167*. 13. — Long. 3,8; larg. 2,8 mill. — Lombardie. Si voisin de dubia qu’on pourrait le prendre pour un exemplaire décoloré de cette espèce, mais il en diffère par des caractères très importants et très facile à séparer. Avec la même taille, la même forme et les mêmes pro- portions dans chacune de ses parties, il s’en distingue : 4° par le bord basal du prothorax, qui n’est pas coupé droit, mais plus fortement bisinué que dans aucune autre espèce ; 2° par la conformation des pattes posté- rieures. Les cuisses commencent menues et présentent à la base au bord inférieur une légère échancrure, mais au milieu elles deviennent brusquement 2 fois aussi larges, et présentent là une saillie obtuse, arrondie, et vont obliquement, mais toujours elles sont encore considéra- blement plus larges au bout qu’à la base; la rainure des jambes a les bords inégaux, l’externè, très saïllant, s’ar- rondit au bout, l’interne est très étroit, échancré et ter- miné au bout en une dent obtuse, en hameçon, qui ne dépasse pas l’externe ; les jambes postérieures sont pres- que droites jusqu’au milieu, mais à partir de là se recour- bent en dedans presque aussi fortement que dans dubia, du reste aussi longues que dans celui-ci. — G' Tarses antérieurs subdilatés, — Subarrondi, déprimé, luisant, roux-testacé, pattes plus pâles, prothorax bisinué à la base, élytres striées-ponctuées, cuisses postérieures cla- viformes, À 16. ANISOTOMA FLAVESCENS Schmidt Germ. Zeits. nr. 1841. 157. 7. — Er. Deuts. Ins. ni. 1845. 63*. 9. — Long. 2,3-2,8; larg. 1,8 mil. — Allemagne, France. Semble n'être qu'une variété du dubia, dont il a la forme et la couleur, si ce n’est qué la massue des an- tennes présente un caractère très-remarquable. Les an- tennes sont de médiocre longueur, 3° article pas plus long que le 2e; massue très forte, les 2 pénultièmes arti- cles beaucoup plus grands et plus épais que le 4 et le : dernier, celui-ci avec la pointe conique fortement séparée ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA, 11 et petite ; les 3 derniers articles bruns. Tête assez grande, densément et finement ponctuée, avec de plus gros points sur le front; brune, la portion antérieure du front et la . bouche brun-rouge clair. Prothorax un peu plus étroit que les élytres, légèrement arrondi sur les côtés, rétréci très peu par derrière, un peu plus par devant, largement et peu profondément échancré au sommet, droit à la base ; tous les angles obtus sans être arrondis; surface médiocrement convexe transversalement, ponctuation assez dense et distincte si ce n’est très forte; brun, rouge-brun-jaunâtre plus clair sur les côtés. Ecusson ponctué, brun. Elytres assez convexes, striées-ponctuées, interstries plans, à points fins, épars, alternes avec une rangée de gros points écartés ; brun-rouge-jaunâtre ; des- sous jaune-rougeâtre, pattes un peu plus claires. — 3 articles intermédiaires des tarses antérieurs dilatés, jam- bes postérieures un peu allongées, cuisses terminées en dessous, dedans et dehors par un denticule peu sail- lant et assez obtus ; les jambes médiocrement arquées à partir du milieu. Q Tarses antérieurs simples, jambes postérieures non allongées, cuisses arrondies en dessous _ au bout, jambes à peine distinctement arquées. 17. ANISOTOMA SILESIACA Kr. Stet. Zeit. 1852. 380. — arctica Thoms. Skand. Col. 1v. 35*., 5. — Long. 4,6 mill. — France, Allemagne, Laponie. Sa stature oblongue, les interstries alternes des élÿtres à points plus grands sériés et les tarses antérieurs plus fortement dilatés G', le distinguent très facilement de ses voisins. — Tête ferrugineuse, luisante, très densément _ pointillée, yeux et pointe des mandibules d’un noir de poix. Antennes ferrugineuses, massue à peine plus obscure, 3° article près de 1 1/2 fois plus long que le 2°, 4-6 subtransverses, 7° un peu plus étroit que le 9e, dernier en ovale court, pénultième transverse à peine plus étroit. Prothorax transverse, un peu plus étroit que les élytres, largement échancré au sommet, légèrement arrondi sur les côtés, tronqué à la base avec les angles presque droits ; très densément ponctué, convexe trans- versalement, ferrugineux, luisant. Ecusson triangulaire, densément pointillé. Elytres deux fois plus longues que 22 VI, — CLAVICORNES. le prothorax, à peine arrondies sur les côtés, convexes, ferrugineuses, fortement striées-ponctuées, interstries M très finement pointillés, alternes marqués de séries de « points plus gros (12-16). Dessous et pattes ferrugineux ; jambes antérieures dilatées, postérieures à éperons droits, « à peine arqués G'; 1°" article des tarses égal au dernier, « celui-ci plus de 2 fois plus long que le pénultième. « — G' Tarses antérieurs assez fortement dilatés ; cuisses postérieures simples, angle apical arrondi, jambes légè- M rement arquées, 1 article des tarses égal au dernier, celui-ci près de deux fois plus long que le pénultième. 18. ANISOTOMA SIMPLEX Thoms. Op. 542*. — Scanie, Espérod. Stature de l’arctica, mais plus grand et plus oblong, il s’en éloigne par l’absence de striole ponctuée raccourcie « près des épaules. — Tête ferrugineuse, densément, assez M finement ponctuée, les 4 points frontaux ordinaires plus grands, bien marqués. Antennes ferrugineuses, massue « noir-obscur ; 32 article 1 1/2 fois plus long que le 2, = 4-7 petits subarrondis, 8° un peu plus étroit que le 10°, « dernier un peu plus étroit que le pénultième, qui est M transverse. Prothorax fortement transverse, tronqué à la base et un peu plus étroit que les élytres ; côtés subdi- latés au-delà du milieu, à peine plus rétréci devant-que derrière, transversalement convexe sur le disque, densé- ment mais non profondément ponctué, avec quelques « points plus gros de chaque côté à la base. Elytres deux fois plus longues que le prothorax, en ovale rétréci au « bout, moins convexes sur le dos, déclives\sur les côtés et « au sommet, assez fortement striées-ponctuées, interstries « à points obsolètes, 3e, 5° et 7° marqués de grands points « en petit nombre; striole humérale raccourcie, réunie avec la marginale, nulle. Cuisses postérieures oblongues, avec « l'angle apical interne subépineux, externe arrondi; M jambes antérieures assez larges, plus fortement denti= « culées ; tarses subtomenteux en-dessous, non dilatés. — G' Tarses antérieurs légèrement dilatés ; cuisses postés = rieures obsolètement crénelées en-dessous près de la base, dilatées-subdentées au milieu, jambes postérieures sub= incourbées dans leur moitié spirale: Wii : SPCONEPNE " cs SL Le FEU Tr ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA. 13 19. ANISOTOMA HUMERALIS Thoms. Op. 1871. 523*.— Suède, Œland. Oblong, ferrugineux, massue des antennes noire; élytres striées-ponctuées, interstries très densément poin- tillés, avec des séries de points plus grands, striole humérale confondue avec la marginale. — Ressemble presque au simplex pour la stature, mais encore plus grand et plus oblong ; il s’en distingue par ses antennes plus longues, à dernier article de la massue à peine plus étroit que le pénultième, par son prothorax à angles antérieurs plus larges, moins avancés, non dilaté sur les côtés au-delà du milieu, par ses élytres à interstries den- sément et finement ponctués, à points plus grands sériés à peu près comme dans arctica, à striole humérale raccourcie, formée de 6-8 points, confondue avec la mar- sinale ; par ses cuisses postérieures à angle apical externe, : plus aigu que l’interne et saillant, 20. ANISOTOMA FURVA Er. Deuts. Ins. 11. 64. 10*, — Long. 3,5-3,8 mill. — Allemagne boréale. Voisin du cyiaris, mais souvent un peu plus grand, aussi plus long et plus déprimé. — Obovale, assez forte- _ ment convexe, brun-foncé ou brun-rouge, quelquefois jaune-ferrugineux, médiocrement luisant. Antennes assez courtes, 3 article de moitié plus long que le 2€, massue assez forte, à 1° et dernier articles bien plus étroits que les 2 pénultièmes, brun-noirâtre, les autres articles jaune-ferrugineux. Tête assez grande, densément ponc- tuée, front peu convexe, ses 4 gros points un peu effacés. Prothorax court, près de 2 fois aussi large que long, beaucoup plus étroit que les élytres, arrondi sur les côtés, nullement ou peu rétréci par derrière, un peu plus par devant ; bord apical très légèrement échancré, basal droit, angles antérieurs à peine saillants, obtus et un peu arrondis comme les postérieurs ; surface faiblement convexe, assez densément et fortement ponctuée. Ecusson ponctué. Elytres un peu plus de 2 fois aussi longues que le prothorax, un peu dilatées-arrondies après le milieu, assez convexes, distinctement ciliées sur les côtés de poils fins, assez fortement striées-ponctuées, insterstries plats, assez finement et pas densément ponctués, alternes 14 VI. — CLAVICORNES. avec une rangée de quelques plus gros points. Dessous et pattes pubescents, celles-ci assez fortes, postérieures. pas distinctement épaissies ; cuisses postérieures terminées en-dessous par un petit angle arrondi saillant. Les 3 articles du milieu des tarses intermédiaires légèrement élargis dans les 2 sexes. — G' Articles 2-4 des tarses antérieurs un peu élargis, cuisses postérieures élargies en-dessous après le milieu en un angle obtus, jambes postérieurés légèrement arquées. Q Tarses antérieurs simples, cuisses postérieures droites en-dessous, jambes postérieures droites et un peu plus courtes que Gf. — Diffère du ciliaris, dont il est très voisin, par sa forme plus allongée, moins convexe, par la forme du prothorax, qui ne se rétrécit pas par derrière, par les stries ponc- tuées plus fortes et les points des interstries des élytres moins serrés, et les pattes postérieures non épaisses, — des autres espèces par Le bord des élytres densément cilié. 2%. ANISOTOMA CILIARIS Schmidt Germ. Zeits. 111. 1841. 175. 18. Er. Deuts. Ins. in. 65*, 11. — Long. 3,3 mill. — Suède, France, Allemagne, Hongrie. En ellipse, court, fortement convexe, jaune-rougeâtre ou rouge-ferrugineux, lègèrement luisant. Antennes courtes, 32 article un peu plus long que le 2e, massue forte, 1er article un peu, dernier considérablement plus petit et plus étroit que les 2 précédents. Tête assez grande, densément ponctuée, front un peu convexe, les 4 gros points peu visibles entre les autres. Prothorax court, moitié aussi long que large, visiblement plus étroit que les élytres, très fortement arrondi sur les côtés, et ayant 1 sa plus grande largeur au milieu, également rétréci devant et derrière, très légèrement échancré au sommet, avec les angles à peine saillants, très obtus et arrondis, bord basal droit avec les angles obtus sans être arrondis; dessus convexe, densément ponctué. Ecusson densément ponctué. Elytres grandement 2 fois aussi longues que le prothorax, fortement convexes, garnies au bord de petits poils serrés, striées-ponctuées, stries légères, strie sutu- rale plus enfoncée postérieurement, ponctuation plus fine et plus superficielle que dans les autres espèces ; inters- tries plans, assez finement et assez densément ponctués, ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA. 15 - alternes avec quelques plus gros points. Paties assez densément pubescentes, très robustes, jambes antérieures fortement épineuses, cuisses postérieures épaissies, con- vexes en dehors, bord supérieur arqué, bord inférieur droit, finissant en dehors en une pointe arrondie ; jambes postérieures épaissies, plus fortement épineuses en dehors. Tarses intermédiaires à 3 articles médiaires légèrement épaissis dans les deux sexes, postérieurs avec le 1er article plus large et plus long que les suivants. — G' 3 articles intermédiaires des tarses antérièurs élargis ; Q simples. 22, ANISOTOMA CLAVICORNIS Rye. Ent. Mont. Mag. x11. 1875, 150*. — Long. 2,8 mill. — Ecosse. Ovale, convexe, testacé-ferrugineux, prothorax moins densément pointilié, tronqué à la base: élytres striées- ponctuées assez grossièrement, mais non profondément, interstries visiblement pointillés, avec quelques points plus grands, assez abruptement rétrécies par derrière; jambes antérieures médiocrement dilatées vers l’extré- mité, non linéaires ; antennes courtes, ne dépassant pas le milieu du prothorax ; 3° article un peu plus long que le 26, 4-6 graduellement plus larges, transverses, massue concolore, graduellement plus large, 2 pénultièmes ar- ticles fortement transverses, dernier plus clair, grand, de la largeur du précédent, globuleux-acuminé; un seul exemplaire. Gf inconnu. — La structure des antennes le distingue de toutes les autres espèces ; très courtes (rap- "pellent les Cyrtusa), élargies vers le bout, avec les articles 4, 5 et 6 extraordinairement petits; le dernier, quoique court, aussi large que les 2 précédents (très transverses), formant une massue plus grande que celle d’ovalis. — Prothorax uniformément arrondi sur les côtés, presque tronqué en avant, avec les angles fort arrondis ; surface finement, mais non très densément pointillée ; élytres grossièrement, mais non très profon- dément striées-ponctuées, les points pas si nets, mais plus grands que dans ovalis. 23. ANISOTOMA SCITA Er. Deuts. Ins. m. 70. 16*. — Long. 3 mill. — Allemagne, Berlin, rare. : Ovale, convexe, rouge-ferrugineux ou jaune-ferru- À 16 VI, — CLAVICORNES. gineux luisant. Antennes de moyenne longueur, 3° article « un peu plus long que le 2°, massue assez étroite, les 3 derniers articles d’égale épaisseur. Tête densément et finement ponctuée, front avec les 4 grands points ordi-=m naires. Prothorax pas tout à fait de la largeur des élytres. côtés droits jusqu’au milieu, puis arrondis en avant, de sorte que la plus grande largeur est au bord postérieur,“ et que le prothorax paraît seulement rétréci en avant; bord apical légèrement échancré de chaque côté, avec les angles antérieurs très peu saillants, obtus et un peu arrondis ; bord basal droit ; les angles postérieurs seraient droits si le bord basal ne tombait un peu obliquement sur eux; surface légèrement convexe, assez densémentM et très finement ponctuée. Ecusson finement ponctué. Elytres au moins 2 fois aussi longues que le prothorax, ayant leur plus grande largeur avant le milieu, ovales, « pointues au bout, assez convexes, fortement striées-ponc-« tuées, strie suturale sulciforme après le milieu, interstries plans, à points écartés extrêmement fins, alternes avec « quelques points plus grands très écartés. Pattes assez fortes, jambes fortement épineuses. — c' Tarses anté-* rieurs non fortement dilatés, jambes postérieures non« allongées, angle inférieur externe des cuisses postérieures « -un peu saillant, arrondi, jambes postérieures légèrement courbées dans toute leur longueur. © angle inférieur“ externe des cuisses postérieures toujours arrondi, et non. saillant ; jambes postérieures droites. — Se distingue bien « de toutes les autres espèces; de calcarata, auquel il ressemble le plus, par son prothorax droit par derrière, par la conformation des jambes postérieures et la gran- deur du dernier article de la massue ; — de dubia pare sa forme entièrement ovale allongé et le prothorax plus légèrement échancré par devant ; — de rubiginosa, par sa forme ovale, la ponctuation moins fine et éparse, leu prothorax plus large par derrière, et la proportion des« articles de la massue des antennes qui sont plus longues ; — d’ovalis, par la ponctuation plus légère du prothorax, les stries des élytres plus fortement ponctuées et i forme plus allongée. 3 ANISOTOMIDÆ ; ANISOTOMA. 47 24, ANISOTOMA ALGIRICA Rye. Ent. Mont. Mag. x1r. 1875. 151*. — Long. 2,3 mill. — Algérie. Ovale-oblong, testacé-ferrugineux ; massue des antennes menue, concolore, dernier article de la largeur des pré- cédents ; prothorax densément, à peine visiblement poin- tillé, tronqué à la base; élytres nettement mais non profondément striées-ponctuées, interstries à pointillé peu serré et très obsolète ; jambes antérieures linéaires. — g Cuisses postérieures dilatées, avec un denticule aigu apical en-dessous. — Ressemble un peu à un très petit calcarata pâle, dont il se distingue très vite par le dernier article des antennes égal en largeur au pénul- tième, sa massue plus menue, son prothorax plus obso- lètement ponctué, à base non sinuée, etc. Il diffère de scitula, auquel il ressemble le plus, par la forme du prothorax dont. les côtés sont également arrondis au milieu (au lieu d’être droits jusqu'au milieu, puis rétrécis en avant), par ses stries moins profondément ponctuées, et l'angle inférieur des cuisses à dilatation non arrondie G'. Ce dernier caractère suffit pour le distinguer des plus petits et des moins développés dubia ou ovalis. 25. ANISOTOMA LUNICOLLIS Rye Ent. Month. Mag. vur. 1872. 203*. — Long. 3 mill. — Angleterre. Ovale-oblong, convexe, luisant, ferrugineux, massue . des antennes assez grêle, brunâtre, dernier article plus étroit que le précédent; prothorax un peu plus large que : les élytres, côtés fort arrondis (surtout vers le sommet), | échancré au bout, tronqué à la base, finement et densé- ment pointillé en dessus; élytres striées-ponctuées de points serrés plus petits, interstries légèrement élevés, assez densément et finement pointillés; pattes intermé- | diaires et postérieures assez épaisses, assez courtes, | jambes antérieures linéaires. — G' Jambes intermédiaires | dilatées et légèrement incourbées au bout, tarses assez = épais, cuisses postérieures élargies, comprimées, sinuées jen dessus avant l'extrémité qui est denticulée, jambes non allongées, un peu incourbées, légèrement épaissies | près de l’extrémité. — Intermédiaire entre calcarata et | kybrida, il diffère du premier paÿ. son DrORDORSE plus : | | | 18 & VI. — CLAVICORNES. large, avec les côtés si arrondis, que les angles antériétill z sont oblitérés et les postérieurs à peu près, la base tron- quée, presque sans sinuosités, par ses antennes à massue. plus petite, par sa forme bien plus allongée, ses élytres… ne commençant pas si près des épaules à se rétrécir, les points des stries plus serrés, pas si grands, ceux des in-« terstries plus distincts et‘plus nombreux, les pattes pos" térieures ç‘ à peine plus distinctement allongées, les” cuisses n’ayant en dessous qu’un petit denticule au bout; — du deuxième, par sa forme un peu moins oblongue, son prothorax plus large, moins densément ponctué, sans» traces d’angles antérieurs, la ponctuation des stries légè- rement plus forte, sans traces de strigosité transverse, 4 À les cuisses postérieures g' dentelées. | “27. ANISOTOMA PICTA Reiche, Fr. Soc. ent. 1861. 370, — fusco=- cincta Fairm. Fr. Soc. ent. 1878. Bul. 55. — Heydeni Rag. Nat, Sic. 1. 1881. p. 62*, — Long. 2-3; larg. 1-2 mill. — Corse, Sicile, « Convexe, subovale, luisant, testacé. Tête noir-marron,- finement ponctuée; antennes ferrugineuses à la base, 4 derniers articles bruns, 1° plus petit que les 3 der niers. Prothorax noir-marron, finement ponctué comme la tête, marqué sur les côtés de deux taches ferrugineuses, angles arrondis. Ecusson triangulaire, brun-marron, ponc-" tué. Elytres d’un testacé pâle, avec la suture et les bords“ latéraux noirâtres ; marquées de huit stries ponciuées“ bien accusées. Pattes testacées, plus pâles que les élytres.« — g Cuisses postérieures armées d’une dent, et jambes postérieures d’une épine et courbées. — Voisin de picia Reiche d'Algérie, dont il a la coloration, Æeydeni en diffère par les stries des élytres, également ponctuées, par” la dent des cuisses postérieures qui le distingue aussi 8 L l’ornata Fairm. | 98, ANISOTOMA PUNCTULATA Gyl. Ins. Suec. 11. 1810. 566*. 9. Thoms. Skand. Col. 1v. 39. 8. — Long. 3,3 mil. — Laponie” 4 Finlande : Smoland. S Taille et presque stature de ferruginea. Oblong, ferru= gineux. Tête arrondie, d’un noir de poix, luisante, très densément ponctuée, mandibules fortes, arquées. Antennes plus courtes que le prothorax, assez épaisses, ferrugi- ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA, 19 neuses à la base, massue épaisse, d’un noir de poix. Prothorax comme dans /erruginea, convexe en dessus, marron luisant, fortement, très densément ponctué, un peu plus étroit que les élytres, côtés à peine arrondis, angles postérieurs droits. Ecusson triangulaire, noir, densément ponctué. Elytres convexes, d’un ferrugineux luisant, suture un peu plus obscure, fortement striées- ponctuées, interstries assez profondément sériés-ponc- tués, sutural avec une série de points plus petits allant jusqu’au-delà du milieu. Dessous ferrugineux luisant, à peine pointillé, poitrine brune. Pattes d’un testacé pâle, cuisses larges comprimées, jambes ciliées d’épines, pos- térieures à peine arquées. 29. ANISOTOMA PUNCTICOLLIS Thoms. Skand. Col. 1v. 1862. 39*. — Long. 3,3 mill. — Laponie. Voisin du punctulata Gyl, dont ilse distingue vite par la ponctuation des élytres. Ovale-oblong, convexe, ferru- gineux. Tête vaguement et assez fortement ponctuée, convexe, ferrugineuse, luisante. Antennes moins courtes, ferrugineuses, massue à peine plus obscure, 2€ article un peu plus court que le 3, 4-6 de plus en plus courts, à peine transverses, 7° un peu plus étroit que le 9e, 8e égal au 6€, 9-11 de même largeur, à peine transverses. Pro- thorax un peu plus étroit que les élytres, échancré au sommet, également arrondi sur les côtés, rétréci vers le ‘sommet; tronqué à la base avec les angles droits; assez fortement, moins densément ponctué, convexe transver- salement, ferrugineux, luisant. Ecusson triangulaire, évidemment ponctué. Elytres plus de deux fois plus lon- gues que le prothorax, convexes, subovales, arrondies au bout, fortement ponctuées-striées, interstries marqués de vagues strigosités transverses avec des points plus petits en séries assez régulières, alternes marqués de points plus grands; ferrugineuses luisantes. Métasternum très finement alutacé, marqué de chaque côté de points assez forts, peu nombreux. Pattes ferrugineuses, cuisses moins robustes, jambes linéaires, droites, peu épineuses, épe- rons assez courts, tarses postérieurs à 1% article plus long que le dernier, celui-ci un peu plus long que le 2. 40 VI. — CLAVICORNES. 30. ANISOTOMA NITIDULA Er. Deuts, Ins. 11. T4. 49*. — Long. 2,8 mill. — Allemagne : Erlangen. Ovale large et très court, faiblement convexe, d’un brun ferrugineux profond, très luisant. Antennes allon- ‘gées, 3° article de moitié plus long que le 2°, massue très lâche, dernier article de la largeur des précédents, arrondi, à pointe obtuse. Tête petite, à points écartés, fins et obsolètes, les quatre gros points du front plus distincts. Prothorax de la largeur des élytres au bord M postérieur, près de deux fois aussi large que long, peu à « peu fortement rétréci par devant, légèrement arrondi « sur les côtés, peu sinué par devant, avec les angles ar- rondis, échancré en un arc large par derrière, par suite angles postérieurs saillants en arrière, pointus, embras- sant les élytres, surface couverte de points fins obsolètes, un peu écartés. Ecusson finement ponctué. Elytres près de deux fois aussi longues que le prothorax, en ovale pointu de la base au sommet, striées-ponctuées, stries légères sauf la suturale qui est sulciforme par derrière, leurs points gros et profonds, interstries plans, chacun avec une rangée assez régulière de points fins, 3°, 5° et 7° marqués en outre « de quelques gros points. Pattes postérieures non allon- M gées, cuisses postérieures simples avecles angles du genou arrondis, jambes postérieures légèrement arquées, tous les tarses un peu épais. — $e rapprochant du nigrita par « les points forts des stries des élytres, il s’en éloigne par sa forme plus large et sa convexité moindre; en outre, « les angles pointus du prothorax, embrassant les épaules, sont si remarquables qu’on ne peut le confondre avec aucune autre espèce. % 31. ANISOTOMA SIMILATA Rye Ent, Month, Mag. 1870. 8*. — Long. 2,3 mill. — Angleterre. Ovale-subglobuleux, ferrugineux, luisant, prothorax lisse, antennes grêles à la base, élytres striées-ponctuées, points légèrement marqués, 4° strie à partir de la suture # légèrement arquée derrière la base. — Considéré d’abord M comme une forme extrême de badia, dont il est très voisin, il diffère par sa taille un peu plus grande et sa ë. couleur plus claire, les articles basals des antennes un ANISOTOMIDÆ ? ANISOTOMA. 21 peu plus grèles, ses élytres proportionnellement un peu plus longues, avec les points, quoique réguliers et bien définis, beaucoup plus fins, la 4° strie à partir de la suture étant, de plus, légèrement ondulée vers le tiers supérieur. 32. ANISOTOMA HYBRIDA Er. Deuts. Ins. ur. 1845. p. 75. 241*. — Long. 3,3 mill. — Allemagne, Silésie, Berlin, Caucase. Oblong, convexe, brun de poix foncé, élytres un peu plus claires, d’un brun de poix plus rougeàtre, luisant. Antennes assez courtes, 3° article peu plus long que le 2e, 1er article et le dernier quoique moins, plus étroits que les 2 précédents; massue noirûâtre, les autres articles d’un rouge brun. Tête assez grande, finement ponctuée, front marqué des # plus grands points ordinaires. Prothorax de la largeur des élytres, arrondi sur les côtés, rétréci . très peu par devant, un peu davantage vers la base, bord antérieur échancré de chaque côté, angles antérieurs peu avancés, bord basal droit, tous les angles obtus et un peu arrondis, dessus convexe, assez densément et fine- ment ponctué. Ecusson finement ponctué. Elytres un peu plus de deux fois aussi longues que le prothorax, striées- ponctuées, les stries extrêmement légères, avec des points fins, interstries marqués de fines strigosités peu serrées, alternes avec quelques points assez obsolètes ; strie sutu- rale, comme d’ordinaire fortement sulciforme à partir du milieu. Pattes courtes, brun-rouge clair, simples, cuisses postérieures avec l’angle apical inférieur arrondi. — Res- semble beaucoup à badia pour la sculpture des élytres, mais n’en a pas la taille, la forme et la coloration; c’est l’espèce la plus allongée, et présentant l’aspect d’un Hydnobius. 33. ANISOTOMA BICOLOR Brancs. Deuts. Zeits. 1874. 228. 3. — Long. 2,3 null. — Hongrie, Carpathes. Taille d’un grand badia. Brun-jaune; tête et prothorax rouge-jaune, très finement et densément ponctués, yeux noirs ; antennes brun-jaune, massue noir de poix; pro- thorax ayant sa plus grande largeur à la base, peu plus étroit que la base des élytres, avec les angles postérieurs droits; élytres d’un noir de poix avec des rangées régu- Nouveau Répertoire III, — 1884. 2 22" VI. — CLAVICORNES. lières de points forts, qui disparaissent vers l’extrémité ; interstries à points extrêmement fins et très indistincts, * alternes avec des rangées de plus gros points écartés. Strie suturale plus fortement ponctuée vers le sommet; jambes antérieures peu élargies. 34. ANISOTOMA RECTANGULA Reïitr. Brünn. Verh. Nat. Ver. xx. 1885. Sépar. 97*. — Long. 3,2-4,2 mill. — Caucase. Jaune-brun, dessus fortement ponctué, Massue des an- tennes longue, étroite, jaune. Prothorax sinué de chaque côté au bord basal, rétréci en courbe par devant sur les les côtés, couvert de points serrés distincts, assez forts : angles postérieurs plus ou moins pointus, prolongés en arrière et embrassant la base des élytres. Elytres mar- quées de stries légèrement enfoncées, à points serrés; interstries densément et distinctement, assez fortement _ ponctués. Jambes antérieures élargies vers l’extrémité ; c' postérieures ou allongées et 2 fois courbées, la cour- bure inférieure la plus grande, presque en demi-cercle ou droites; cuisses postérieures avec une petite dent lobu- liforme à l’extrémité interne. 35. ANISOTOMA NITIDA Rtr. Brünn. Verh. Nat. Ver. xxt. 1885. Sépar. 97*. — Long. 3,2-3,5 mill. — Carpathes, nord de là Hongrie. Voisin du rectangula, dont il se distingue par les ca- ractères suivants : Jambes antérieures étroites. Bord basal: du pronotum échancré en une faible courbe, presque droit jusque près des angles postérieurs, bord latéral rétréci jusqu’en droite ligne vers le devant. Dessus fine- : 4 ment ponctué, brun-marron foncé, antennes et pattes d’un rouge ferrugineux, massue plus claire. G° Cuisses postérieures allongées à l’extrémité interne en une petite dent lobuliforme, jambes postérieures très légèrement courbées. 36. ANISOTOMA FLAVICORNIS Bris. Soc. Ent. Fr. 1883. Bul. cxLur*. — Reitr. Brünn. Verh. Nat. Ver. xxr11. 1885. Sépar. 97. — Long. 4,5-1,8 mill. — France : Saint-Germain-en-Laÿe, Jura, Savoie; Autriche, Hongrie. Ovale, convexe, d’un testacé ferrugineux ; ; antennes jaunes, pronotum presque lisse; élytres striées-ponc- Le + 11 ANISOTOMIDÆ : ANISOTOMA. 23 tuées ; interstries marqués de strigosités transverses, vagues. — G' Cuisses postérieures terminées par une dent spiniforme et aiguë. — Très-voisin de parvula et. évi- demment confondu avec lui, il s’en distingue par ses an- tennes un peu plus courtes, unicolores, son prothorax un peu moins élargi en arrière, à ponctuation moins dis- üincte, et surtout par les cuisses postérieures G' armées en dessous, tout-à-fait à l’extrémité, d’une petite épine aiguë, tandis que celles de parvula sont prolongées en dessous er une large dent triangulaire. 317. ANISOTOMA PILIFERA Reitr. Brünn. Nat. Ver. xx11. 1885. Sépar. 98*. — Long. 3 mill. — Lenkoran, au bord de la mer Caspienne. Corps allongé, d’un brun jaune, tête.et suture des ély- tres plus funcées, couvert d’une fine pubescence écartée, particulièrement vers les bords latéraux et apical des ély- tres. Massue des antennes longue, parallèle, le dernier article à peine plus étroit que le pénultième. Prothorax à angles postérieurs obtus, mésosternum finement caréné. Jambes antérieures étroites ; cuisses du G' simples, pos- térieures arquées.— Vient se placer près de rugosa Steph. (armata Sturm.), il s’en distingue par les jambes anté- rieures qui ne sont pas, comme dans celui-ci, élargies vers le bout, par son corps allongé au lieu d’être en ovale court, et par le dernier article des antennes moins étroit. Sa taille est aussi moins grande. 38. ANISOTOMA SUBGLOBOSA Reitr. Brünn. Verh. nat. Ver. xxIn. 1865. Sépar. 100*. — Long. 2,3 mill. — Allemagne; Bohême. Ovale très court, très convexe, subhémisphérique, rouge-ferrugineux luisant. Elytres globuleuses, ayant leur plus grande largeur avant le milieu, rétrécies un peu vers la base, en courbe vers le sommet, un peu plus lon- gues que larges. Prothorax formant une même courbe avec les élytres, conformées comme dans dubia. Massue des antennes assez étroite, à peine plus foncée que la tête. Jambes postérieures du G'! courbées, bisinuées, angle apical inférieur des cuisses saillant en une dent obtuse. — Entièrement semblable au Triephei pour la forme et le faciès, différent cependant par la massue an- tennaire étroite, parallèle, et les cuisses postérieures du c'. 24 VI. — CLAVICORNES, - 39. ANISOTOMA GALLICA Reitr. Brünn. Verh. mat. Ver. xxur, 1881. | Sépar. 101*. — Long. 2 mill. — France centrale. Antennes à massue étroite, jaune, unicolore, Front marqué de chaque côté de 2 plus grands points. Bord basal du pronotum coupé droit, avec les angles parais- sant obtus ou presque arrondis; dessus plus ou moins distinctement ponctué. Elytres finement striées avec des points serrés. Cuisses postérieures G munies au bord apical interne d’une dent distincte, et arrondies à l’ex- terne; cuisses postérieures arquées. Jambes antérieures étroites. — Se distingue de brunnea, auquel il ressemble beaucoup, par la base du prothorax et l’armature des cuisses G'; du clavicornis par ces mêmes caractères et la massue antennaire étroite. Se place après l’ovalis, qui a la massue des antennes assez grande et large, ordinai- rement rembrunie, mais sa taille est plus petite et les cuisses d' sont munies d’une dent apicale. 40. ANISOTOMA CALCARIFERA Reïtr. Brünn. Verh. nat. Ver. xx. 1885. Sépar. 104*. — Long. 3 mill. — Caucase. Très voisin du calcarata; comme lui, il a la massue « des antennes large, avec le dernier article plus étroit que le pénultième: il en diffère par ses jambes antérieures élargies vers le bout, la forme du corps plus ramassée, les angles postérieurs du pronotum droits et non obtus, et sa base très légèrement sinuée près de ceux-ci. 41. ANISOTOMA FRACTA Seydil. Fn. Balt. 1874. 209*.—Long. 5 mill. “4 — Estland, Gute Schwarzen. En ovale court; grand, trapu, brun. Antennes courtes … et épaisses, dernier article de la massue un peu plus étroit que les deux précédents, avec la pointe séparée. Tête convexe, avec une impression indistincte sur le « front. Prothorax 2 fois aussi large que long, rétréci légè- rement par derrière, plus fortement par devant, ayant sa plus grande largeur presque au milieu; angles posté- rieurs obtus, mais assez pointus, antérieurs arrondis. Elytres sans bordure de cils, grossièrement ponctuées- " striées, interstries alternes avec 2 rangées de fovéoles. Cuisses postérieures g' munies au bout, seulement en ANISOTOMIDÆ : CYRTUSA. 25 dedans, d’une grande dent pointue dirigée en arrière, arrondies en dehors, près du milieu avec une grande saillie faiblement dentiforme ; cuisses intermédiaires sans dent, jambes intermédiaires droites avec une apparence de courbure vers le haut, puis brusquement très courbées en dedans comme coudées. Tarses antérieurs et intermé- diaires élargis (1). Æ, — Cyrtusa Er. Front et base du pronotum sans points plus grands. Elytres marquées de stries obsolètes, interstries densé- ment et fortement ponctués. À. Antennes paraissant de 10 articles et massue de #, le 2e article de la massue n'étant pas visible ordinaire- ment. CyeTusA Er. B. Dessus densément ponctué; élytres avec 2 légères rangées de points, interstries densément et fortement ponctués. C. Strie suturale fortement enfoncée du milieu jus- qu’au bout; dos du pronotum finement mais distinc- tement ponctué. D. Jambes postérieures étroites, lignes de points des élytres très indistinctes, raccourcies à la base et au sommet, interstries à points pas plus fins que ceux-Ci. E. Rouge-ferrugineux, tête et prothorax brun-mar- ron, rarement unicolores, antennes (sauf la massue foncée) et pattes jaunes. Elytres à points très fins, (4) Dans son tableau synoptique des Necrophaga, qui ne nous est parvenu qu'après l’impression, et auquel nous n'avons pu emprunter tout ce que nous aurions voulu, Ed. Reitter nous signale deux nouvelles espèces d'Hydnobius, lune de Sicile, Demarchii, et l’autre de Martkopi, au Caucase, punclicollis (Brünn Nat. Ver. xx111. 4885, Sépar. p. 94). x _ Demarchii est très voisin du punctatissinus, dont il ne diffère que par le dessus rouge-ferrugineux, les élytres d’un brun-jaunâtre pâle, avec la suture et une tache transverse sur le bord latéral, d’un noir-brun.-- Long. 2,2-3 mil. puncticollis vient près des punclatus et septentrionalis; il a, comme eux, les élytres fortement ponctuées, mais le pronotum, au lieu d’être finement ponctué, ne l’est guère plus légèrement que les élytres, et sa couleur est d’un rouge- ferrugineux clair et non jaune-rouge. -- Diffère du Demarchi par sa surface rouge-ferrugineux ou jaune-rouge unicolore, et les stries des élytres régulières. »- 26: 1! ceux du pronotum à peine plus légers. — Long. 1,7 mill. 1. subtestacea Gyl. Eur2, méd. FE’. Rouge-ferrugineux clair, unicolore ; massue des antennes non rembrunie. Elytres assez fortement, pronotum 2 fois plus finement ponctués. Corps plus petit, plus globuleux. — Long. 1,5 mill. 2. subferruginea Rtr. FI, D’. Jämbes postérieures fortement élargies vers le bout, épineuses en dehors. Lignes ponctuées des élytres distinctes jusqu’au bout, interstries un peu plus finement ponctués. E. Plus grand, ovale globuleux, 8° article des an- tennes (2° de la massue) non visible; prothorax et interstries des élytres très densément et distincte- ment ponctués ; jambes postérieures élargies peu à peu vers le bout. — Long. 1,5-2 mill. femorata Schmidt. 3. minuta Ahr. Eur?. méd. E’. Plus petit, ovale, allongé, moins convexe, 8° ar- ticle des antennes (2° de la massue) visible comme une petite lame transverse ; prothorax et interstries des élytres à points très fins et très clair-semés; jambes postérieures du G‘ subitement élargies au bout.—Long. 1,3 mill. 4. pauxilla Schm. Eur. méd. C’. Strie suturale enfoncée seulement au bout des ély- tres, stries ponctuées fines mais distinctes, devenant plus fortes vers le sommet. Prothorax avec les angles postérieurs obtus, son dos à points difficiles à voir. Jambes postérieures courtes et larges, élargies apla- ties également de la base au sommet. Ovale globu- leux, jaune-brun clair, article apical de la massue peu plus étroit que les deux précédents. — Long. 2 mill. 5. latipes Er. Eur. méd. B’. Pronotum et interstries ne élytres à peine ponc- tués ; 3° interstrie avec 3 points. Ovale court, rouge- M ferrugineux, dos du prothorax et élytres transversale- « ment rembrunies derrière le milieu, antennes grêles. M — Long. 2 mill - 6. castanescens Frm. Corse. . Antennes de 41 articles distincts, massue grande, de 3 articles, Ressemble beaucoup à un grand Cyrtusa minula, de mêmes forme, couleur et ponctuation, ANISOTOMIDÆ : CYRTUSA. DL brun ferrugineux, yeux et massue des élytres (grande) foncés, dernier article de la massue bien plus étroit que le précédent. — Long. 2 mill. XANTHOSPHÆRA Fairm. 7. Barnevillei Frm. Hong. 49. CYRTUSA LATIPES Er. Deuts. Ins. n1. 1845, p. 80. 3*. — Long. 4,3-1,6 mill. — Allemagne, Berlin. Forme presque hémisphérique de subtestacea, rouge- brun ou jaune-rouge, luisant. Antennes courtes, massue large, brunâtre, avec le dernier article ferrugineux. Tête finement ponctuée. Prothorax postérieurement assez de la largeur des élytres à la base, rétréci par devant; côtés légèrement arrondis, seulement moitié aussi longs que la longueur médiane, bord antérieur fortement bisinué, angles antérieurs bien moins avancés que le milieu entre les deux échancrures, obtus et arrondis ; bord basal large- ment arrondi au milieu, très légèrement sinué de chaque côté près de l’écusson, un peu échancré aux côtés, et par suite angles postérieurs un peu pointus ; surface lisse au milieu, très finement et obsolètement ponctuée vers les côtés. Ecusson finement'et indistinctement ponctué. Elytres marquées de fines rangées de points, pas très régulières et n’atteignant pas tout à fait la base, interstries très fine- ment et pas très densément ponctués; strie suturale . enfoncée seulement au bout. Jambes postérieures, dans les deux sexes, élargies à partir de la base, très larges et fortement comprimées, garnies de spinules sur l’arête externe. — ç' Guisses postérieures armées, au bout en dessous, d’une dent large, pas très pointue, dirigée en arrière ; © l'extrémité est arrondie. — Diffère de subtes- tacea et minuta par sa ponctuation plus fine, par les stries ponctuées des élytres, pas tout à fait régulières et droites, et par la strie suturale qui manque presque en- tièrement, particulièrement par les jambes postérieures qui s’élargissent fortement dès la base. 43. CYRTUSA PAUXILLA Schmidt Germ. Zeits, m1. 1841. 188. 28. — Er. Deuts. Ins. ur. 81*. 4. — Long. 2; larg. 0,5 mill. — Alle- magne, Poméranie, Saxe, Hesse ; Autriche. | Taille du plus petit minuta, un peu plus allongé et entièrement ovale, assez convexe, jaune-rougeâtre, lui- 28 VI, — CLAVICORNES, sant, Antennes assez longues, massue forte. Tête un peu # foncée, front et vertex souvent brunâtres, finement mais visiblement et profondément ponctuée. Prothorax par der- rière presque de la largeur des élytres, peu rétréci par devant; côtés médiocrement arrondis, de moitié plus courts que le diamètre du milieu; bord antérieur large- ment échancré de chaque côté, angles antérieurs aussi avancés que le milieu entre les deux échancrures, avec la pointe plus obtuse et arrondie; bord postérieur un peu arrondi au milieu, coupé obliquement sur les côtés ; an- gles postérieurs un peu obtus, sans être arrondis; surface très finement et beaucoup moins distinctement ponctuée que la tête. Ecusson très finement et un peu indistincte- ment ponctué. Elytres ponctuées, les points disposés par derrière en rangées, qui sont visibles à partir du milieu, et deviennent toujours plus distincts vers le bout, pendant que les points des interstries deviennent au contraire. plus fins ; la strie suturale est enfoncée de la pointe jus- qu’au-dessus du milieu. Pattes comme dans minuta, les jambes postérieures sont dilatées peu à peu ©, brusque- ment à la pointe c'. L’argle externe de l’extrémité des cuisses postérieures est en angle droit pointu G', ar- rondi ©. — Diffère de minuta par la forme ovale du corps, les angles postérieurs du prothorax obtus, les cuisses postérieures ne se terminant pas par une dent Œ et les jambes postérieures brusquement dilatées à l’ex- trémité. | 5. — Colenis Er. 44, COLENIS BONNAIREI Duv. Glan. 1859. 32*. — foveicollis Uhag. Esp. Soc. Hist. nat. v. 1876. Sép. 36. pl. 4. f. 1, — Long. 2 mill; M larg. 1,1, — France : Fontainebleau; Espagne. Ovale, convexe, assez luisant, en entier d’un jaune tes- tacé. Antenñes un peu plus courtes que la tête et le pro- thorax, 2° article plus épais que le 3°, qui est au moins 4 moitié plus long que lui, 7° égal aux contigus, dernier de la massue un peu plus étroit que les deux précédents. 4 Tête finement pointillée. Prothorax environ deux fois aussi large que long, visiblement moins’court que dans dentipes, à peine rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés, visiblement sinué de chaque côté à son (] ANISOTOMIDÆ : COLENIS — AGARICOPHAGUS,. 29 bord antérieur et légèrement aussi à sa base, avec les angles postérieurs obtus et un peu arrondis même au sommet ; convexe sur son disque, très subtilement poin- tillé. Elytres légèrement, mais distinctement striées, à Stries finement ponctuées, peu visibles au sommet, la suturale toutefois au contraire fortement enfoncée en sillon en arrière. — g' Cuisses postérieures larges, for- tement comprimées, avec leur bord postérieur formant simplement un angle à peu près droit et peu saillant en dehors au sommet, mais notablement dilaté-arrondi _ presque dans toute sa moitié basilaire et muni sur cette dilatation d’une forte épine aiguë assez longue et assez étroite. — Faciès intermédiaire entre Coenis dentipes et les À do 6. — Agaricophagus Schmidt. 45. AGARICOPHAGUS CEPHALOTES Schmidt. Germ. Zeits. 111. 199, 1. — Duv. Gen. Eur. pl. 37: f. 183. — Er. Nat. Ins. nr. 85* 1. — Long. 2,3 mill. — France ; Allemagne : Silésie, Cassel. De forme plus allongée, de largeur égale, de moitié plus grand que les plus grands Colenis dentipes, légère- ment convexe, brun-rougeâtre clair ou jaune-rougeûtre, très luisant. — Tête grande, marquée de strigosités trans- verses extrêmement fines et de points épars très fins. Prothorax de la largeur des élytres, légèrement arrondi sur les côtés, à peine rétréci par devant, bord antérieur légèrement échancré de chaque côté, bord basal droit, tous les angles arrondis, surface couverte de strigosités transverses extrêmement fines et serrées, aussi finement et éparsement ponctuées. Ecusson strigueux et ponctué - de même. Elytres finement striées-ponctuées, strie sutu- rale fortement enfoncée postérieurement à partir du mi- lieu, tous les interstries strigueux transversalement. — d' Tête considérablement grosse, tarses antérieurs faible- ment élargis, cuisses postérieures largement comprimées, armées en dessous d’une dent crochue dirigée en arrière, avec une échancrure devantet derrière cette dent ; © tête un peu plus petite, prothorax un peu rétréci en avant, tarses simples, ainsi que les cuisses postérieures. 30 VI, — CLAVICORNES, 46. AGARICOPHAGUS CONFORMIS Er. Nat. Ins. ur. 1845. p. 86. 2°. — Long. 1,3 mill. — Silésie ; Tyrol. Elliptique court, égai pour le taille et la forme aux ME grands Colenis dentipes, légèrement convexe, rouge-brun vif, très luisant. Tête assez petite, à peine distinctement strigueuse à un fort grossissement. Prothorax presque de la largeur des élytres, deux fois aussi large par derrière que long, fortement rétréci par devant, légèrement arrondi sur les côtés, bord antérieur légèrement sinué de chaque côté, bord postérieur droit, angles postérieurs obtus, an- térieurs arrondis, dessus parsemé de points très fins, particulièrement vers les côtés, avec des strigosités trans- verses, serrées et très fines, plus visibles que sur le mi- lieu. Ecusson sculpté de même. Elytres très finement striées-ponctuées, strie suturale assez écartée de la suture, enfoncée presque jusqu’à la base, et plus fortement au milieu, interstries marqués de stries transverses serrées. — g Tarses antérieurs légèrement dilatés, cuisses posté- rieures armées d’une petite dent, dirigée obliquement en arrière. — Diffère du cephalotes par sa forme brièvement arrondie, sa tête petite, le prothorax considérablement rétréci en avant, les strigosités transverses des élytres plus serrées, et la strie suturale plus écartée et plus enfoncée au milieu. %, — Liodes Latr. 47. LIODES SERRICORNIS Gyl. Ins. Suec. n1. 1813. 710. 13-14. — Er. Nat. Ins. 111. 90*. 4. — signatus Walil Isis 1839, 221. — Long. 2,5 mill. — Allemagne, Suède. Très remarquable par sa couleur et la structure des antennes. Convexe, globuleux. Antennes jaunes, les 2 pénultièmes articles bruns, 3-8 avancés en dents par en dedans, 7° plus large que les précédents et que le 8, les 3 derniers formant une massue lâche. Tête à points écar- tés, front impressionné transversalement, jaune-rougeâtre, vertex et côtés du front noirs. Prothorax lisse, jaune clair, avec une grande tache médiane noire, assez nettement limitée. Ecusson lisse, rouge-brun. Elytres finement ponc- tuées, rouge-brun, noires à la base. Dessous et pattes d’un jaune- rougeâtre. ANISOTOMIDÆ : AMPHICYLLIS. - 31 8. — Amphicyllis Er. 48. AMPHICYLLIS GLOBUS F. Ent. Syst. 1. 78. 5. Syst. EL. 1. 94. 11. — Payk. Fn. Suec. 1. 68. 18. m. 437. — Gyl. Ins. Suec. 11. 068. 12. — Er. Nat. Ins. ur. 93. — Duv. pl. 37. f. 185. — Fairm. Fn. Fr. 322.— Steph. TL. 1r. 180. — ruficollis. OI. Ent. nr. 499 M0 pl 92647 —Heérbst. Ræef:1v. 71: T7 pl 27 — Sturm, Deuts. Ins. 11. 68. 11. pl. 29. f. D. — Steph. Il. 11. 179. 1. — Var. staphylæa Gyl. Ins. Suec. 569. 13. — ferruginea Sturm. Deuts. Ins. 11. 66. 9. pl. 29. f. 8. — Steph. IL. Brit. n. 180. 3. — Long. 2,8 mill. — France, Allemagne, Suëde, An- gleterre. Assez hémisphérique, très convexe, noir très luisant. Antennes rouge-brun clair, les 2 articles intermédiaires de la massue noirâtres. — Tête densément et finement ponctuée, labre brun-rouge, palpes jaunes. Prothorax au bord postérieur plus de deux fois aussi large que long, très rétréci par devant, côtés et angles antérieurs arrondis, densément et finement ponctué, rouge de sang. Ecusson finement ponctué.Elytres un peu plus fortement ponctuées, avec une strie suturale enfoncée, qui remonte de l’extré- mité jusqu’au milieu. Pattes brun-rouge ; cuisses posté- rieures noirâtres. — Varie avec le corps tout rouge-fer- rugineux brillant : prothorax, antennes et pattes ordi- nairement un peu plus clairs. 49. AMPHICYLLIS GLOBIFORMIS Sahlb. Ins. Fen. 1. 468. 16. — Er. Nat. Ins. m1. 94*. 2. — Long. 2,3 mill. — Avec le précédent. Très voisin du globus, mais seulement moitié aussi grand et pas tout-à-fait aussi densément ponctué. — Noir luisant. Antennes rouge-brun, les 2 articles intermé- diaires de la massue pour l'ordinaire d’un brun plus foncé, le dernier article jaune-ferrugineux. Tête densé- ment et finement ponctuée, labre brun-rouge, palpes jaunés. Prothorax de même forme que dans le globus, également arrondi sur les côtés, angles postérieurs un peu plus obtus, densément et très finement ponctué, noir, avec les bords brun de poix transparents. Ecusson fine- ment ponctué. Elytres assez finement et assez densé- ment ponctuées, avec des traces de simples rangées de points plus grands sur le dos, et avec une strie suturale allant de l'extrémité jusqu'au milieu, devenant peu à peu 32 À VI. — CLAVICORNES. d’un brun de poix vers le sommet. Pattes brun-rouge. — 1 Présente une ressemblance frappante avec le Liodes or- bicularis, et probablement souvent confondu avec lui. IL s’en distingue par la massue antennaire de 4 articles et les jambes sans épines. 9. — Agathidium lillig. 50. AGATHIDIUM CAUCASICUM Reïtr. Brünn. Best. Tab. 1884. 111*. — Long. 2,5-2,8 mill. — Caucase. Noir ou rouge-ferrugineux unicolore. Bord antérieur de l’épistome tronqué droit; 3° article des antennes court, aussi long que les 2 voisins ensemble; massue des an- tennes noire, le dernier article jaune. Elytres courtes, à peine ou très peu plus longues que larges, finement et densément ponctuées, strie suturale très fine, n'’attei- gnant pas le milieu, épaules arrondies en courbe. La plus . grande largeur du prothorax se trouve avant le milieu. 51. AGATHIDIUM SUTURALE Reitr. Led. Cauc. 1878. AATE. — Long. 2,5-3 mill. — Caucase : Raho. ‘ Presque hémisphérique, noir dessus avec les bords du … prothorax rouge-brun et la suture étroite brune sur les _ élytres. Dessus très finement aciculé-alutacé partout, ce qui le rend moins luisant que dans les autres espèces, à peine ponctué, à un très fort grossissement points écartés obsolètes. Antennes jaune-brun unicolore, 1° article assez également épaissi, plus long que large, 2° plus étroit, un peu plus long que large, et beaucoup plus court que le 1er; 3° très long, au bout de la largeur des suivants, presque aussi long que les 3 voisins ensemble, 4 et 5 aussi longs M que larges, 6-8 légèrement transverses, s’élargissant mais peu ; massue bien séparée, à articles d’égale largeur; les 2 1°7s en carré transverse, le dernier plus long que large, obliquement acuminé d’un côté. Tête assez large, à peine ponctuée, mandibules c' simples. Prothorax fortement 1 transverse, tous les angles arrondis, la plus grande lar- geur tombant au milieu ; bord postérieur presque droit. Elytres avec la suture étroitement d’un brun clair, la ©« pointe plus claire et la strie suturale enfoncée remon- tant au-dessus du milieu. Dessous, antennes et pattes ANISOTOMIDÆ : AGATHIDIUM, 39 brun-rouge, finement et peu pubescents. Mésosternum extrêmement court c', bord postérieur marqué d’une fossette au milieu, garnie d’une courte tomentosité brune. Cuisses simples, tarses © 5,4,4 articles. — Du groupe de atrum, seminulum et lævigatum, il se distingue des 2 4e par le dessus non ponctué, du dernier par la strie suturale remontant au dessus du milieu. Il diffère de ba- dium, nigripenne, siculum et Leprieuri par une colo- ration foncée, et enfin du pisanum par sa coloration uni- forme, les cuisses du 6‘ simples, et de toutes les espèces de ce groupe par la sculpture du dessus alutacéc. 52. AGATHIDIUM CASPICUM Reitr. Brünn, Naturf. Ver. xx11. 1883. Sépar. 1*. 2. — Long. 1,5-2 mill. — Caspienne, Lirik. Petit, convexe, noir de poix, luisânt, très finement alu- tacé, à peine distinctement ponctué, antennes, palpes et pattes d'un roux-ferrugineux, élytres avec les épaules obtusément arrondies, strie suturale obsolète, marquée - sur leur moitié postérieure. 53. AGATHIDIUM BOHEMICUM Reïtr. Brünn. 1884. — Bestim. Tabel. 113*. — Long. 2,8-3 mill. — Forêts de Bohême. Brun-noir en dessus et brun-ferrugineux en dessous. Antennes jaunes unicolores, à 3° article près de 2 fois aussi long que le 2°, et aussi long que les 3 voisins pris ensemble. Elytres densément et très distinctement ponc- tuées, une strie suturale à peine marquée au sommet. Cuisses postéricures du ‘avec une saillie dentiforme au bout. — Se distingue de l’airum par l'absence de strie suturale. 94. AGATHIDIUM OPUNTLÆ Reitr. Brünn. 1884. Best. Tabel. 113*. — Long. 2,1-9,4 mill. — Grèce, Iles Toniennes, sous les feuilles d'Opuntia. Grand, dessous rouge-brun, noir, les bords du prothorax lavés de rouge-brun. Antennes avec les 2 pénultièmes articles noirs. Elytres distinctement ponctuées, une strie suturale à peine marquée au bout. Cuisses postérieures G' presque tronquées au bout, formant en dessous une petite dent aiguë. — Entièrement comme l’escorialense, si ce n’est que ce dernier est plus petit, a le ventre noir, les élytres très finement pointillées, et les 2 avant-der-. 34 VI. — CLAVICORNES. niers articles des antennes à peine ou peu plus foncés ; les cuisses postérieures 6‘ sont arrondies au bout, avec un denticule obtus en dessous près de l’extrémité. 59. AGATHIDIUM BANATICUM Reitr. Best. Tabel. 1884. 113*. — Long. 1,8-3 mill. — Resicza. Noir, avec l’extrémité des élytres d’un brun rougeûtre, lisse, sans strie suturale. Antennes unicolores. Epistome non séparé du front par une ligne transverse. Tarses Q de 4, 4, 4 articles. — Se distingue du nudum, qui a l’é- pistome séparé par une ligne arquée transverse, souvent peu marquée, dont la couleur est rouge-brunâtre, avec les antennes jaunes Joie par une massue d’un rouge ferrugineux. 56. AGATHIDIUM AGLYPTOIDES Reitr. Brünn. Best. Tabel. 1884. 114*. — Long. 1,2 mill. — Croatie, Lika. Très petit, comprimé latéralement, très fortement con- vexe, rouge-ferrugineux ; antennes jaunes, grêles, 2° ar- ticle allongé, à peine plus menu que le 1€, 8e fortement transverse, bien plus large que le 7€, massue rouge-fer- rugineux, au moins 3 fois aussi large que le funicule, dernier article presque plus large que le précédent. — Epistome séparé du front par une ligne arquée transverse souvent marquée. Elytres lisses, sans strie suturale. Tarses O' avec 4, 4, 4 articles. — Diffère de nudum, qui est plus grand, jaune-rouge, rouge-ferrugineux ou brun- ferrugineux, plus rarement noirâtre, dont les antennes normales ont les 7-8 articles fortement transverses, de même forme et de même largeur, la massue seulement 2 fois plus épaisse. que le funicule, à dernier article pres- que plus étroit que le précédent. 57. AGATHIDIUM BRISOUTI Reitr. Deuts. Ent. Zeits. 1884, 58*. — Long. 2,5 mill. — Kumani (Morée). Globuleux, luisant, noir, antennes testacées, excepté les 2 pénultièmes articles qui sont noirs, pattes testacées, bouche, côtés du prothorax largement et vaguement d’un roux testacé; pointillé obsolète sur la tête, à peine visible sur le prothorax, élytres indistinctement ponctuées, pres- que lisses, strie suturale raccourcie de moitié; épaules ANISOTOMIDÆ : AGATHIDIUM. 35 tronquées obliquement, avec l’angle huméral obtus, — cg Tarses avec 5, 5, 4 articles ; antérieurs nullement épaissis, 1% article des antennes légèrement épaissi, ovale- oblong, 2° un peu plus étroit, oblong, 3° allongé, plus étroit et un peu plus long que le 2, 4, 5 obconiques, à peine plus longs que larges, 6° un peu transverse,7,8 trans- verses, subdentés en dedans; les trois derniers abrupte- ment plus grands, de même largeur, 9° presque carré, 10° légèrement transverse, dernier en ovale allongé, près de deux fois plus long que le précédent, métasternum marqué au milieu d’une fovéole obsolète, finement fasci- culée. © Tarses simples, avec 5, 4, 4 articles; antennes plus menues, 1er article oblong, légèrement épaissi, 2° peu plus étroit, faiblement plus long que large, les suivants plus étroits, 3° allongé, 4-5 obconiques, non transverses, 6-8 subglobuleux, massue plus grande, abrupte, allongée, 9-10 presque carrés, 119 acuminé, à peine plus étroit et 4 1/2 fois plus long que le précédent. — Voisin des pal- lhidum et varians, ‘1 s’en éloigne par la conformation des antennes et sa couleur d’un noir uniforme, avec les côtés du prothorax largement rouges. 98. AGATHIDIUM WANKOWICZI Hoch. Mosc. Bul. 1872’. 212. 7°. — Long. 1 mill. — Russie méridionale. Ressemble à première vue au nigripenne pour la forme et les couleurs, mais il est 2 fois aussi grand et surtout plus large. Sa place naturelle est près du mar- ginatum, les élytres sont coupées droit à la base, les angles huméraux droits, et tous les tarses © de 4 arti- cles. — C’est la plus grande espèce connue; parallèle, légèrement convexe, un peu arrondi devant et derrière ; rouge-brun ; poitrine, milieu du prothorax et les 3 arti- cles de la massue des antennes brun-marron clair. Ely- tres d’un noir luisant. Tête et pronotum assez densément et distinctement ponctués, les élytres un peu plus forte- ment, et vers les côtés les points sont encore plus gros, rapprochés, en séries régulières, les stries sont légère- ment marquées; on ne voit pas trace de strie suturale. 59. AGATHIDIUM PICEUM Er. Nat. Ins. m. 1845. p. 101. 8°. — glo- bosum Muls. Op. 42. 125. — conveæzum Sharp. Bris. 189. — 36 VI. — CLAVICORNES. — Long. 1,8 mill. — Europe médiane boréale, France, Angleterre, Brunsvick. Torme du mandibulare, mais un peu plus petit, brun- rouge foncé, très luisant. Antennes rouge-brun clair. Tête à points écartés et extrêmement fins, mandibule gauche très allongée c', en forme de faucille, très courbée en avant et en haut. Prothorax presque de la largeur des élytres, très éparsement ponctué sur le dos, un peu plus densément vers les côtés, très finement, fortement arrondi aux angles et aux côtés. Ecusson lisse. Elytres un peu éparsement et très finement ponctuées, strie suturale re- montant de l’extrémité au milieu. Dessous et pattes brun- rouge clair. 60. AGATHIDIUM TENUICORNE Reitr. Brünn. 1884. Sépar. 114*. — Long. 2,6 mill. — Caucase : Meskisch. Rouge-ferrugineux unicolore; grand, hémisphérique. Antennes à 2€ article ovale, de moitié plus court que le suivant, les 2 pénultièmes articles pas ou peu rembrunis, . carrés ©, transverses G'. Mandibules G' simples. Epistome tronqué droit ou lègèrement bisinué au bord antérieur, simple, fortement abaissé, séparé du front au moins par une ligne obsolète. Elytres avec une strie suturale, re- montant vers le milieu, très rapprochée de la suture, très finement mais distinctement ponctuées. — Très voisin du Brisouti, il s’en distingue par sa couleur d’un rouge fer- , rugineux uniforme, les 2 pénultièmes articles des an- tennes non foncés, et l’épistome fortement abaissé. 61. AGATHIDIUM NASICORNE Reitr. Brünn. 1884. 115*. — Long. 2,5 mil. — Lenkoran : Lirik. Plus grand, prothorax un peu plus étroit que les ély-. tres. Elytres (à épaules presque rectangulaires) finement ponctuées, dernier article des antennes un peu plus étroit que le pénultième. Front du G' muni près du bord auté- rieur d’un petit tubercule plus ou moins distinct; tarses grêles. Les grands G' ont la mandibule gauche élargie, et le côté interne est armé d’une longue corne horizon- tale, non élevée, mais appuyée sur le bord antérieur de la tête. Noir, prothorax brun-noir, bords, ainsi que les -antennes (à l’excéption de la massue, qui est brune) et ANISOTOMIDÆ ? AGATHIDIUM. 21 les pattes d’un rouge errugineux. — Se place entre le rotundatum, qui est plus petit, dont le prothorax n’est pas plus étroit que les élytres, celles-ci assez fortement et densément ponctuées, le front G' sans tubercule et le dernier article des antennes pas plus étroit que le pénul- tième — et le nigriceps, dont la couleur est d’un jaune rouge, avec la tête un peu plus foncée, et dont les élytres ont une ponctuation très fine el clair-semée. 62. AGATHIDIUM BESCIDICUM Reitr. Brünn. 1884. Sépar. 115*. — Long. 2 mill. — Silésie, Beschide, Caucase. D'un brun ferrugineux, presque unicolore, semblable au badium. Front sans fossette entre les yeux ; épistome non séparé, à bord antérieur tronqué ou bisinué, simple. Antennes avec la massue plus ou moins obscure, 2€ ar- ticle court, arrondi, 2 fois plus court que le 3°. Elÿtres fortement ponctuées, avec une strie suturale, fortement | rapprochée de la suture et remontant jusqu’au milieu. Tarses © avec 5, 4, 4 articles, — Il se range à la suite du pulchellum par sa couleur brun-ferrugineux presque unicolore, au lieu d’avoir, sur un fond jaune-rouge, la tête, 2 taches rapprochées sur le pronotum, les côtés et une tache commune centrale sur les élytres, noirs, et par l’absence des 2 légères fossettes interoculaires, qu’on re- _ marque dans celui-ci. 63. AGATHIDIUM ROTUNDULUM Reitr. Brünn. 1884. Sépar. 116*, — Long. 1,8 mill. — Tyrol, Servie, Corse, Caucase. Petit, noir, prothorax étroitement bordé de jaune-bran, à peine aussi large que les élytres. Deuxième article des antennes court, arrondi, 2 fois plus court que le 3e. Tarses Q de 5, 4, 4 articles. Bord antérieur du prothorax tronqué droit ou légèrement bisinué, simple. Elytres avec une strie suturale rapprochée de la suture, remontant jus- qu'au milieu. — Confondu avec le confusum, il s’en dis- tingue par sa petite taille, les dimensions des 2-3 articles des antennes ainsi que par son épistome non échancré. Il a, comme le mnandibulare, les élytres indistinctement ponctuées, et la massue des antennes foncée ; mais non l’épistome plus ou moins séparé du front par une fine ligne transverse arquée, la couleur brun-noir, avec les 38 VI. — CLAVICORNES, bords du prothorax brun-rouge clair, le prothorax gran- dement aussi large que les élytres. 64. AGATHIDIUM RUBICUNDUM Reitr. Deuts. Ins. 1878. 47*. — Long. 3-3,3 mill. — Carpathes, Raho. Ressemble à un très grand badium, maïs il s’en éloigne par ses antennes tout autrement formées et colorées, par ses élytres pourvues d’une strie .suturale remontant jus- qu'au milieu, et la coupe des épaules. — En entier d’un rouge-brun, très luisant. Antennes assez grêles, rouge- jaune, massue, surtout les deux premiers articles, brun- noir, 1° article du funicule épaissi, fortement dilaté- arrondi en dehors, 2 petit, aussi long que large, de la largeur des voisins, 3° long. près de 3 fois aussi long que le 2°, 4 plus long que large, 5° aussi long que large, 6-8 iransverses, saillants en pointe en dedans, 8° article des plus étroits, 6° un peu plus petit que son voisin; massue bien séparée, d’égale largeur, les deux premiers articles légèrement transverses, quadrangulaires, le der- nier plus long que large, cbtusément arrondi au bout ; articles du funicule.3-5 un peu élargis en bosse en de- dans. Tête grande, très finement ponctuée, avec les joues élargies au-dessous des yeux; front creusé trans- versalement au bord postérieur, tout au devant du pro- thorax. Celui-ci à peine de la largeur des élytres, près de 4 fois aussi large que long, arrondi sur les côtés avec tous ses angles, angles antérieurs formant une saillie arrondie à cause de la sinuosité que présente de chaque côté le bord antérieur ; bord postérieur droit au milieu, dos très densément et on ne peut plus finement ponctué partout. Ecusson très petit, triangulaire, à peine ponctué, Elytres droites en dehors des épaules, obliquement tron- quées, avec l’angle huméral obtus mais en pointe, dos plus distinctement et moins densément ponctué que le prothorax, avec la strie suturale bien marquée remontant de la pointe jusqu’au milieu. Dessous presque mat, très finement pubescent. Mésosternum très court, avec une légère carène longitudinale. Métasternum 4 fois aussi large qu’à sa place la plus étroite; cf il y a, un peu au- dessus du milieu, un pinceau de poils brun-jaune, 2 cost couts ns Cat à Ms A EE 59 acte ds os ME à Lt doutes nd hé 1 Len. ANISOTOMIDÆ : AGATHIDIUM. 39 très petit mais distinct, et les tarses antérieurs sont lé- gèrement élargis ; © tarses antérieurs de 5 articles, les 4 postérieurs de 4; mandibules simples. — $e range près du globosum Muls. (convexzum Sharp), se distingue de toutes les autres espèces du groupe par son corps rouge- brun unicolore et sa taille considérable ; le nudum Hampe n’est pas ponctué et n’a pas de strie suturale. 65. AGATHIDIUM VITTATUM Mots. Bul. Mosc. 1839. 53*. pl. 1.f.F. — Long. 2,3 ; larg. 1,3 mill. — Sabui au pied du Caucase sur les bolets. Forme du globus Illig. Globuleux, glabre, très luisant, d’un rouge testacé, 1-4 articles des antennes, tête et élytres noires, avec une épaisse bande testacée. Tête noire, luisante, mandibules, labre et palpes jaunâtres ; yeux grands et foncés. Antennes fortement en massue et de la longueur du prothorax, {°° article cylindrique et plus gros que les suivants, dont 5 sont moniliformes et jaunes, au 7 commence la massue qui est noire et 3 fois plus large que le 1%, 11° grand, un peu globuleux et de la couleur du prothorax. Prothorax jaune-rougeûtre, convexe, presque en demi-lune et entièrement lisse, vers les élytres il est 2 fois plus large que la tête et les côtés s’arrondissent vers celle-ci, sa longueur ne dépasse pas la moitié de celle des élytres et le tiers du corps entier. Ecusson distinct, triangulaire, noir. Elytres un peu plus larges que le prothorax, globuleuses et pointues à l’extré- mité, noires, chacune ayant dans son milieu une large ligne longitudinale d’un jaune-rougeûtre, bien distincte, qui remonte en s’élargissant de l'extrémité à la base; une strie longe la suture sur la moitié postérieure. Dessous foncé, poitrine et abdomen jaunâtres ; pattes d’un jaune-rougeâtre plus obscur que le prothorax, cuisses noires avec les côtés intérieurs ciselés. 66. AGATHIDIUM ARCTICUM Thoms. Skand. Col. 1v. 54*, 9. — Long. 2,3 mill. — Laponie. Ressemble beaucoup au discoideum par la structure du prothorax, mais d’une coloration différente, stature presque du Ziodes castanea. — Tête subtriangulaire, de la longueur du prothorax, noire luisante, presque lisse, 40 VI. — GLAVICORNES. | front marqué par derrière d’une impression transverse plus légère, finement pointillée derrière les yeux, labre et mandibules noir de poix. Antennes brunes, 2° article à peine 2 fois plus court que le 3°, massue noir-brun, der- nier article plus de 2 fois plus long que le pénultième qui est à peine transverse. Prothorax plus étroit que les élytres, sinué de chaque côté au sommet avec le lobe médian saillant, angles antérieurs aigus projetés, à pointe arrondie ; côtés rétrécis vers le sommet, droits, tronqué à la base, avec les angles postérieurs obtus; convexe fortement en travers, et peu dans la longueur, points peu nombreux sur le disque, denses et fins sur les côtés, noir luisant, à limbe brunâtre. Ecusson triangulaire, noir, Juisant, finement pointillé. Elytres 2 fois plus longues que le prothorax, à pointe un peu défléchie au bout, à épaules droites, noires, luisantes, finement pointillées, strie suturale atteignant le milieu. Dessous du corps noir; abdomen à pattes brunes ; G' tarses antérieurs simples. 67. AGATHIDIUM HELLENICUM Reiïtr. Brünn. 1884. Sépar. 116°. — Long. 2,1 mill. — Grèce. Voisin du plagiatum Gyl., auquel se rapporte le witta- tum Mots., il a, comme celui-ci, le 7° article des antennes bien plus large que le 8, les 2 pénultièmes articles som- bres, la tête très large, avec un petit renflement derrière les yeux, le bord antérieur de l’épisitome largement et assez profondément échancré, les élytres lisses, avec une strie suturale qui remonte très près de la suture jusqu’au milieu; il est noir comme lui, mais au lieu d’avoir les bords du prothorax et une large bande longitudinale sur chaque élytre d’un rouge de sang, c’est à peine s’il a au prothorax une étroite bordure brun-jaune. Sous-Genre Añsibaris Reitr. Rev. Mens. d’Ent. Pet. 1883. 111. Brünn. 1884. 110. Tête grande, tempes longues, parallèle ; yeux très pe- tits, allongés, obliques, peu saillants ; labre très court, linéaire ; mésosternum plus ou moins fortement caréné; élytres sans rangées de points ; massue des antennes de 3 articles ; article 7° des antennes plus grand et plus es we 4 je où De ont dE adress ais» bé mr do OU SR CE PE ET OR PS US PC OR OT UE ST NP OT PO AE CLAMBIDÆ : CYBOCEPHALUS. 41 large que ses adjacents ; angles postérieurs du prothorax en pointe ; mésosternum muni d’une haute carène; han- ches intermédiaires séparées par une saillie triangulaire du métasternum, qui est rudimentaire. — Ressemble à un petit Agathidium. 68. ANSIBARIS ALEXIIFORMIS Reiïtr. Brünn. 1844. 110*. — Long. 4,5 mill. — Caucase, Swanetie. Hémisphérique, comprimé latéralement, très convexe, brun-rouge, antennes et pattes plus claires, lisse, pro- thorax non abaissé ; élytres sans strie sutur ale. CLANMNMRESDÆ. 4. — Cyhocephaius Er. PHANTAZOMERUS Duv. — STAGANoMorpHA Wol. À. Tout d’une couleur métallique foncée. . B. Dessus à fond très fortement alutacé-réticulé. GC. Plus grand, vert-bronzé mat, un peu luisant, pattes noires, antérieures brun-noir, dos des élytres sans stries. — Long. 1,5 mill. Rép. 128. 1. metallicus Baudi Cauc. Syr. C. Plus petit, noir, avec une teinte bronzée distincte, pattes brun de poix, antérieures jaune-brun ; dos des élytres avec une strie marquée sur les côtés.— Long. À mill. Rép. 128. 2. seminulum Baudi Cauc. Syr. B’. Dessus à fond très finement et indistinctement alu- tacé-réticulé, presque lisse. C. D’un vert métallique unicolore, tarses d’un brun de poix foncé, antérieurs et antennes jaune-brun, élytres avec des stries marquées. — Long. 0,8 mill. 3. viridiæneus Rtr. Eur. C’. Bronzé brillant unicolore, pattes métalliques.—Long. 0,8 mill. Rép. 129. 4. œæneus Reiche Alg. C”. Violet métallique, tête G‘ vert-bronzé, pattes brun de poix foncé, jambes, tarses, pattes antérieures et antennes jaune-brun. — Long. 1 miil. Ab. 43. 191’. 5. micans Rir. Egyp. A’. Au moins élytres noires. B. Tête ' métallique. . G. Tête et bord antérieur du prothorax G' distinctement métalliques. 42 VI. — CLAVICORNES, D. Tête et bord antérieur du « d’un bronzé obscur. (Elytres alutacées aciculées.) E. Noir, convexe, antennes et pattes brun de poix, élytres couvertes de points à 3 strioles courtes, di- vergentes par derrière, avec des stries marquées. — Long. 1,1-1,2 mill. 6. pulchellus Er. Eur$. méd. E”. Plus grand, presque catré, avec les angles arron- dis, noir avec un reflet d'éclat bronzé, aplati par derrière, jambes antérieures brunes, élytres simple- ment ponctuées, sans stries. — Long. 1,2-1,4 mill. 4 : 1. syriacus Rir. Syr. D’. Tête et bord antérieur du prothorax & d’un vert émeraude brillant. E. Bord antérieur du prothorax G largement d’un vert émeraude ; élytres simplement ponctuées. F, Plus grand, court et large ovale ; élytres avec des stries marquées, fortement obtuses au sommet, subtronquées. — Long. 1,1 mill. diadematus Chevr. 8. festivus Er. Eur. Alg. M F”. Plus petit, ovale, très convexe, élytres sans stries, arrondies au sommet. — Long. 0,8 mill. 9. smaragdifrons Rtr. Alg. E. Bord antérieur du prothorax G' étroitement vert émeraude, mais brillant; ponctuation des élytres à 3 strigosités au milieu, élytres avec des stries mar- quées. Noir, en ovale court, très convexe. Elytres non tronquées au sommet. — Long. 1 mill. 10. hispanicus Ritr. Es. C’. Tête G' d’un vert émeraude, prothorax tout noir, ou : \ seulement l’extrême bord antérieur avec un léger éclat métallique. D. Ponctuation des élytres à 3 strigules ; stries mar- quées. — Long. 1,3 mill. 11. Heydeni Rir. Fs. D’. Ponctuation des élytres simples.—Long. vix 1 mill. À 12. Reitteri Uhag. E. B’. Tête G' jaune. Elytres sans stries. 4 C. Tête du g' jaune, tout le prothorax brun-jaune. Noir, antennes et pattes jaunes. — Long. 1 mill. Ab. 13. 191’. 13. flaviceps Rtr. Egyp. C’: Tête œ jaune. Prothorax tout au plus avec une étroite bordure jaune. CLAMBIDÆ : CYBOCEPHALUS,. 43 D. Plus grand, dessus obsolètement réticulé alutacé : élytres très finement mais distinctement à points tristrigulés. Pattes brunes. G' Tête jaune. Pattes antérieures rouge-brun. — Long. 1,1 mill. (exiquus Shlb.) 11. politus Germ. Eur. méd. D’, Plus petit, dessus distinctement, élytres assez for- tement alutacées-réticulées, à peine visiblement ponctuées. Pattes brun-rouge. G' Tête brun-rouge, Pattes antérieures jaunes. — Long. 0,9 mill. 15. rufifrons Rtr. Eurs. DvDete ainsi que le dessus, noire unicolore dans les HERO 0 D. Petit, ovale court et large, très convexe, fort lui- sant ; élytres à points fins, écartés, simples, à fond lisse par devant, légèrement alutacé-réticulé par derrière ; antennes et pattes brunes, jaune-brun G. — Long. 0,8 mil. — (politus Er. — atomus Bris.) Rép. 130. 16. similiceps Duv. F5. E. Syr. D’. Beaucoup plus grand, légèrement convexe, brun- noir, élytres très finement ponctuées, à fond forte- ment alutacé-réticulé, pattes brun de poix, anté- rieures et antennes jaune-brun. — Long. 1,5 mill. Ab. 13. 194. 17. membranaceus Rtr. Egypt. 1. CYBOCEPHALUS MICANS Reitr. Ab. x, Nouv. 480. 191”.—Brünn. 1813. Sépar. 4. 2. — Long. 1 mill. — Egypte." Ovale court, convexe, noir bronzé, luisant, finement alutacé, pointillé très fin, clair-semé, marge latérale du prothorax et apicale des élytres finement bordées de flave, jambes et pattes antérieures d’un testacé de poix, extré- mité des élytres obtuse-arrondie. 2. CYBOCEPHALUS PULCHELLUS Er. Nat. Ins. ni. 1845. 218. 3°. — Reïtr. Brünn. 1874. Sépar. 7. 13. — œneiceps Duv. Soc. Ent. Fr. 1854. 38. — Long. À mil. — Europe : Autriche. Noir, luisant, tête à l'exception du vertex el une étroite bordure au bord antérieur du pronotum d’un bronzé obscur; bord latéral du prothorax et apical des élytres transparents jaunâtres, antennes, tarses (füsse) brunäâ- tres. Tête et prothorax à points clair-semés et extrême- ment fins ; élytres aussi marquées de fins points écartés, 44 - VI. — CLAVICORNES. et paraissant à un fort grossissement très densément et finement alutacées-strigueuses. Dessous très finement pubescent de gris. Elytres coupées un peu obliquement par derrière, et chacune formant près de la suture une pointe obtuse. 3. CYBOCEPHALUS SYRIACUS Reitr. Deuts. Zeits. 1878. 91. 4*, — Long. G 1,1-1,2; © 1,4 mill. — Syrie, Chypre. Carré long, convexe fortement par devant, peu vers l'extrémité des élytres qui est tronquée, noir avec un léger reflet verdâtre, à fond finement alutacé-aciculé et finement ponctué, rebord étroit du prothorax et marge apicale des éiytres jaune-brun, pattes antérieures brun- pâle. c' Tête et bord antérieur du pronotum d’un bronzé obscur très indistinct. — $e distingue par sa taille et particulièrement par le léger reflet verdâtre du corps, qui est noir. — Vient après seminulum. 4. CYBOCEPHALUS FESTIVUS Er. Nat. Ins. 1845. m1. 218. 2*. — é Reïtr. Brünn. 1813. 6. — diadematus Chevl. Guér. Rev. z00!. 1861. 265. — Long. 1 mill. — Europe, Algérie. Taïlle et faciès de l’exiquus. Noir luisant ; tête et bord antérieur du prothorax d’un vert émeraude luisant ; pro- thorax large au milieu et arrondi en arc par derrière, rétréci vers les angles et formant seulement aux angles antérieurs une étroite bordure jaunâtre; bord latéral avec une étroite bordure jaunâtre transparente; an- tennes, pattes antérieures et tarses postérieurs jaune- brunâtre. Tête et prothorax très éparsement et finement ponctués, les élytres assez densément et finement. Des- sous finement pubescent de gris. Elytres très obtusément arrondies chacune au bout. 5. CYBOCEPHALUS HEYDENI Reitr. Har. Col. Hefte xnr, 1875. 56*. — Long. 1,3 mill. — France méridionale : Hyères. Ovale-globuleux court, fort convexe, noir luisant, sub- tilement alutacé ; tête et pronotum ponctués de points très petits à peine perceptibles ; élytres finentent poin- tillées; bord latéral du prothorax et apical des élytres finement testacés; antennes et pattes noires. — Q Con- colore ; g' marge antérieure de la tête et du prothorax finement verte ; peu luisants. — Considérablement plus CLAMBIDÆ : CYBOCEPHALUS. 45 grand que le jestivus Er., la tête verte Gf et le bord an- antérieur du pronotum bien moins brillant; le dessus plus distinctement alutacé-réticulé ; la ponctuation des élytres comme dans le pallidus; dessous, antennes et - paites entièrement noirs. 6. CYBOCEPHALUS FLAVICEPS Reitr. Ab. xur. Nouv. 480. 191”. — Brüun. 1873. 8. 14*. — Long. 1 mill. — Egypte. Ovale court, convexe, noir luisant, à peine alutacé ; ély- tres couvertes de points fins épars, les points distincts avec les intervalles très densément et finement pointillés ; bord latéral du prothorax et limbe postérieur des élytres testacés, antennes et pattes flaves. Elytres arrondies sé- _parément au bout. — g' Tête et devant du prothorax lar- gement testacés-roux, partie postérieure de celui-ci brune; © noire, tête et prothorax d’un noir de poix. — S’éloigne du politus par la couleur du prothorax, des antennes et des pattes et par son prothorax à peine alutacé-aciculé; il lui ressemble beaucoup, mais il est beaucoup plus petit. 1. CYBOCEPHALUS RUFIFRONS Reiïtr. Ab. xur. Nouv. 480. 193”. — Brünn. 1813. 9. 16*. — Long. 1 mil. — Europe méridionale, sud de la France, Espagne. Ovale court, convexe, noir, luisant, tête et prothorax très finement alutacés : ‘élytres finement et peu densément pointillés, intervalles des points très finement et densé- ment pointillés, subalutacé, marge latérale du prothorax et postérieure des élytres finement testacées, antennes et pattes roux de poix. — o' Tête et une marge très fine du prothorax ainsi que les pattes postérieures roux de poix, antennes et pattes antérieures rousses. — 6‘ Tête conco- lore. — Pourrait se réunir à l’exiguus, seulement il est toujours plus petit, un peu moins convexe, ponctuation moins distincte, d’ailleurs semblable ; antennes et pattes plus claires ; au contraire la tête GO‘ est seulement rouge- brun et souvent la couleur claire de la tête est limitée sur le front. 8. CYBOCEPHALUS MEMBRANACEUS Reitr. Ab. xur. Nouv. 48, 194. — Brünn. 1878. 11. 24°. — Long. 1,5 mill. — Egypte. Allongé, légèrement convexe, noir de poix, luisant, for- Nouveau Répertoire III, — 1884. 6) 46 _ * VI. — CLAVICORNES, tement alutacé, finement pointillé, bord latéral du pro- thorax étroit, postérieur des élytres assez large, antennes et pattes antérieures testacées, 4 pattes postérieures brun de poix ; élytres tronquées-arrondies au bout. 9. CYBOCEPHALUS SPHÆRULA Wol. Ins. Mad. 1854. p. 484. pl. 10. f, 8. — Cat. Col. Can. 116. 181*. — © wnicolor Wol. Ins. Mad. 1854. p. 485. — Cat. Mad. Col. 148. — Long. 1-1,3 mill. — Ma- dère, Canaries (toutes les îles). Brièvement ovale, noir (ou noir un peu bronzé), lui- sant, densément alutacé ; prothorax très finement et ra- rement pointillé, d’une couleur obscure un peu claire; élytres (surtout par derrière) assez distinctement poin- tillées ; antennes et pattes assez courtes, d’un testacé obs- cur. G! Tête et prothorax d’un testacé clair. — Diffère de exiguus par sa taille plus petite, le bord postérieur plus sinué ou concave, ce qui fait paraître les angles moins arrondis, et par sa surface beaucoup plus grossièrement alutacée et avec des points très écartés, plus visibles. 2. — Clambus Fisch. À, Dessus lisse (à un très fort grossissement couvert de petits poils pulvérulents très rapprochés). B. Plus grand, ovale, noir, côtés du prothorax jaunâtres, dos des élytres rouge-ferrugineux clair, parfois rouge- ferrugineux ou brun-marron unicolore. Dernier article des antennes bien plus long que large. Dernier seg- ment ventral avec un pinceau de poils allongé, et avec une petite fossette Of. — Long. 1 mill. 1. minutus Stm. Eur. Afre, B’. Beaucoup plus petit, rond, noir, côtés du prothorax jaunâtres, élytres d’une teinte plus claire, ou entiè- rement brun-marron, rouge-ferrugineux ou jaunes; dernier article des antennes aussi long que large; dernier segment ventral glabre: — Long. 0,8 mill. 2. punctulum Gyl. Eur. As. Afr. À’. Dessus vêtu d’une fine pubescence, distincte. B. Pubescence distinctement mais légèrement relevée, non entièrement couchée. C, Plus grand, noir, côtés du prothorax et dos des ély- … ‘ CLAMBIDÆ : CLAMBUS. 47 tres jaune-rouge, pubescence jaune. Dernier segment ventral garni au bout d’une pubescence jaune d’or serrée. — Long. 1,3 mill. 3. pälosellus Ritr. A. Cauc. C. Petit, noir, côtés du prothorax très étroitement bordés de jaunâtre, pubescence gris-blanc; dernier segment ventral plus densément pubescent au bout. — Long. 0,9 mill. 4. armadillo De G. Eurn. méd. B’. Pubescence extrêmement fine, pulvérulente, couchée. Noir ou brun, côtés du prothorax, dos et aussi ordi- nairement sommet des élytres plus clairs. Dernier segment ventral avec un petit pli longitudinal.—Long. 0,6-0,7 mill. 8. pubescens Redt. Eur?.FAR. 10. CLAMBUS PILOSELLUS Reitr. Deuts. Zeïts. ee 289". — Long. 1,1 mill. — Caucase. Ovale subglobuleux, brun de poix, luisant, assez den- sément vêtu de petits poils fauves, à peine perceptible- ment pointillé, côtés du prothorax, élytres vers l’extrémité peu plus clairs, antennes et pattes d’un flave de poix. — Un peu plus grand que l’armadillo, à pubescence plus dense, plus longue, distinctement redressée, jaunûâtre, couleur se rapprochant plus de celle des Calyptomerus, ce qui le distingue des autres espèces connues. 11. CLAMBUS ARMADILLO De Geer. Mém. 1v. 1774. 220. — Gyl. Ins. Suec. 1. 190. —Fairm. Fn. Fr. 1. 327. — Duv. Gen. Col. r. pl. 38. f. 188. Glanur. 24. 1*. — convexus Marsh. Ent. Brit. 1802. 73. — atomarius Stm. Deuts. Ins. 1807. 11, 65. — punctulus Beck. Beyt 1817. 8.— Long. 0,8-1 mill. — Europe, détritus de végétaux. Ovaie-globuleux, fortement déclive en arrière, visible- ment attenué, subacuminé-obtus au sommet; noir plus ou moins profond, luisant, très imperceptiblement poin- tillé, entièrement vêtu d’une très fine pubescence grisâ- tre, dirigée en arrière et légèrement redressée, peu ser- rée, très subtile quoique bien distincte. Tête très grande, notablement plus large que longue, largement arrondie en devant, anguleuse de chaque côté avec les yeux en arrière ; bouche testacée-roussâtre. Antennes d’un testacé un peu brunûâtre. Prothorax court, fort transverse, un peu plus large que la tête, aussi large que les élytres à la base, convexe, très déclive sur les côtés, qui sont arron- 48 VI. — CLAVICORNES, dis, ainsi que tous les angles, bordé vaguement et étrei- tement de roux-testacé. Elytres largement coupées obli- quement à la base, à épaules très obtuses. Dessous noir-brunâtre, hanches postérieures finement bordées de roussâtre, pattes testacées, 42. CLAMBUS PUBESCENS Redt. Fn. Aust. 1849. 158 et 18517. 298. — Fairm. Fn. Fr. 1855. 3827. — Duv. Glan. 25. 2*. — ? cocci- nelloïdes Steph. Ill. Brit. Col. 11. 184. — Long. 0,8 mill. — France : Paris; Autriche; vieux fagots et détritus. Un peu en ovale globuleux, fortement déclive en ar- rière ; graduellement et faiblement atténué par derrière, obtus au sommet, noir-brun ou brun de poix, impercep- tiblement pointillé, entièrement vêtu d’une pubescence grisâtre très subtile, très courte, couchée, assez serrée, produisant un léger aspect soyeux. Tête de l’armadhllo, antennes testacées comme la bouche, massue brunâtre. Prothorax conformé comme celui de l’armadillo, mais un peu moins fortement arrondi sur les côtés et un peu moins largement aux angles postérieurs ; bordé largement sur les côtés de testacé, se fondant avec la couleur du disque. Elytres coupées largement et obliquement de chaque côté à la base, épaules en angle large et émoussé, d’un ferru- gineux obscur, avec la base et le bord latéral bruns, Des- sous d’un noir de poix; hanches postérieures largement bordées de roux-testacé, pattes d’un testacé pâle. — Plus petit, plus court et moins atténué en arrière que l’arma- dillo, il s’en distingue par sa pubescence couchée, très courte, mais un peu plus serrée. 13. CLAMBUS MINUTUS Sturm. Deuts. Ins. 11. 1807. 64. — Gyl. Ins. Suec. 1V. 514. — Fairm. Fn. Fr. 327. — Duv. Glan. 26*. — arma- dillus Rdt. Fn. Aust. 1849. 158, et 1857. 298. — nigriclavis Steph. 11. Brit. Col. v. 404. — Long. 1-1,2 mill. — Angleterre, Suède, France, Autriche ; Algérie. | Fort subhémisphérique-globuleux, très fortement dé- clive en arrière, atténué tout-à-fait au sommet qui est obtus acuminé. Tête comme dans les précédents ; bouche et antennes testacées ou roussâtres; massue plus ou moins brune. Prothorax comme dans armadillo avec une bordure latérale large, et basale étroite, ferrugineuses. CLAMBIDÆ : LORICASTER. 49 Elytres largement coupées obliquement de chaque côté de la base, épaules en angle très obtus et émoussé, d’un ferrugineux obscur sur le disque. Dessous noir, hanches postérieures ferrugineuses, pattes plus ou moins brunes ou roussâtres. — Quelquefois la couleur ferrugineuse en- vahit tout le dessus, et les pattes sont testacées. 14. CLAMBUS PUNCTULUM Gyl. Ins. Suec. 1v. 1827. 515. — Fairm. Fn. Fr. 328. — Duv. Glan. 27. 4*. — nitidus Steph. IL. Brit. Col. v. 405. — Long. 0,8 mill. — Angleterre, Allemagne, Suède, France : Montpellier, Fontainebleau ; Afrique, Asie. Subhémisphérique-globuleux, déclive en arrière, gra- duellement et faiblement atténué postérieurement, obtus au sommet; noir-obscur ou un peu brunâtre, très lui- sant, lisse, glabre en dessus. Tête comme dans les précé- dents, bouche ferrugineuse; antennes testacées, massue un peu brunâtre. Pronotum comme dans l’armadillo, mais un peu plus étroit sur les côtés, angles postérieurs aussi fortement et largement arrondis, avec une étroite bordure latérale d’un roux testacé. Elytres largement coupées obliquement de chaque côté à la base, épaules à angle obtus et mousse, plus ou moins ferrugineuses à l'extrémité. Dessous noir, hanches postérieures étroite- ment bordées de testacé, pattes brunes, tarses d’un tes- tacé pâle. Var. Pronotum brun, ainsi que la tête, largement bordé sur les côtés de roux testacé; élytres d’un ferrugineux devenant brunâtre vers la base; dessous brun-ferrugi- neux, hanches postérieures largement roux-testacé, pattes testacées. | 3. — Loricaster Muls. À. Elytres très finement pointillées, Ia So RURE pas plus forte sur les côtés. B. Plus grand ; brun-jaune sale ; élytres densément ponc- - tuées avec une fine pubescence serrée. Dessus à fond lisse. — Long. 1 mill. 41. Viertli Rir. Hongs. B’, Plus grand; jaune-rouge vif; élytres à points très indistincts, obsolètes, à pubescence pulvérulente. Dessus à fond alutacé-aciculé. — Long. mill. 2. caspicus Rtr. Lenkor. 3. 50 VI. — CLAVICORNES. B”. Très petit; jaune-rouge vif, élytres à pointillé très fin, obsolète, difficile à voir, Dessus à fond lisse. — Long. 0,6 mili. 3. atomus Rtr. Syr. A’. Elytres ponctuées très finement, mais pas densément, plus fortement sur les côtés derrière les épaules. Dessus couvert d’une pubescence pulvérulente. B. Dessus à fond alutacé aciculé. — Long. 0,8 mill. 4, testaceus Muls. F. Dalm. B’. Dessus à fond lisse, — Long. 0,6 mill. 3. pumilus Rtr. Cors. Tyr. 15. LORICASTER TESTACEUS Muls. Op. xn. 1861. 435*.—Long. 0,6 : larg. 0,5 mill, — Mousses et détritus, collines du Lyonnais et du Beaujolais. Globuleux, très convexe, rouge-testacé un peu brillant, couvert d’une pubescence jaunâtre, courte, couchée, assez épaisse. Tête grande, transverse, réfléchie en dessous, obtuse-arrondie en devant, sensiblement plus étroite que le prothorax, faiblement convexe, d’un roux testacé assez brillant, très finement et très légèrement ponctuée, cou- verte d’une fine pubescence jaunâtre, couchée, assez ser- rée, épistome largement et faiblement échancré, bouche testacée ; yeux petits, peu saillants, irréguliers, brunä- tres, à facettes très grosses. Antennes atteignant à peine le milieu du prothorax, d’un testacé pâle et luisant, 1er article assez grand, intermédiaires très petits, 3 derniers en massue oblongue, en pointe obtuse au sommet. Pro- thorax très court transverse, de la largeur des élytres à la base, rétréci en avant, 3 fois plus large que long au milieu, côtés obliques rectilignes, largement et très fai- blement échancré au sommet, avec les angles effacés et largement arrondis, subbisinué légèrement à la base avec le milieu obtus-arrondi et les angles presque droits et un peu émoussés, très convexe, roux-testacé assez brillant, points fins et très légers, pubescence jaunâtre couchée, assez serrée. Ecusson petit, triangulaire, roux-brunâtre, assez brillant. Elytres globuleuses, 3 fois plus longues que le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés et un peu rétrécies en arrière, roux-testacé, assez brillant, quelquefois un peu plus pâle, pointillé très fin, très léger, assez dense ; pubescence -jaunâtre, fine, couchée et assez CLAMBIDÆ : CALYPTOMERUS. ; 31 serrée ; épaules peu marquées. Dessous déprimé, à points très fins et très-légers, à pubescence jaunâtre couchée, assez serrée, roux-testacé avec les sutures des segments un peu plus pâles; hanches arrondies obliquement en dedans, pattes petites, très grêles, finement pubescentes, d’un testacé pâle; 4 article de tarses aussi long que les 2 précédents réunis. 4. — Calyptomerus Redi. A. Pubescence serrée pulvérulente, gris-jaunâtre, à reflet soyeux. Corps presque triangulaire, très fortement ré- tréci par derrière, brun-ferrugineux unicolore, seule- ment les élytres ont le sommet plus clair, transparent. B. Elytres à pointillé très dense et fin, rugueux et con- densé. — Long. 1,5 mill. 4. alpestris Redt. Eur. méd. Cauc. : B’. Elvtres ponctuées très densément et finement, un peu ruguleusement au sommet, très obsolètement et bien plus éparsement à la base, presque lisses près des épaules. — Long. 1,2 mill. 2. caucasicus Rtr. Cauc. À’. Pubescence très fine mais simple et plus iongue, jaune. Corps jaune-rouge, unicolore, souvent jaune- brunâtre avec la tête, le prothorax et l'extrémité des élytres un peu plus clairs. B. Corps ovale, assez densément pubescent. — Long. 4-1,1 mill, 3. dubius Marsh. Eur. PB’. Corps presque triangulaire, fortement rétréci par derrière, éparsement pubescent. — Long. 0,7 mill. k, troglodytes Fvl. F. 16. CALYPTOMERUS ALPESTRIS Redt. Fn. Aust. 1849. 159 et 1874. 298. — Fairm. Fn, Fr. 328. — Fauv. Soc. Ent. Fr. 1861. 575. 1*. — Long. 1,6 mill. — Grande-Chartreuse ; Autriche. Oviforme, presque triangulaire, très convexe en avant, brillant, brun-roussâtre, prothorax et tête à peine plus clairs, couvert d’une fine pubescence fauve, couchée, très fine et très courte, bien moins serrée que dans le dubius, surtout en avant; dernier article des antennes obtus, plus court que le précédent, .Prothorax très court, bord posté- rieur confondu avec les latéraux, angles antérieurs sub- arrondis. Elytres en triangle subacuminé au sommet, 574 0 __ VI. — CLAVICORNES. avec une grande tache ferrugineuse couvrant les 2/3 pos- térieurs, plus claire à la suture, ce qui fait paraître la base enfumée, à ponctuation extrêmement fine et visible seulement en arrière sous un certain jour ; strie ne js effacée. 17. CALYPTOMERUS CAUCASICUS Reïtr. Deuts. Zeits. 1876. 289*.— . — Long. 1 mill. — Caucase, Elisabethopol. Petit, subovale, atténué au bout, assez luisant, assez densément pubescent, très obsolètement pointillé, d’un ferrugineux obscur, antennes et pattes testacées ; élytres avec une transparence claire au bout.— Très semblable à l’alpestris, mais constamment beaucoup plus petit, ponc- tuation plus dense et encore plus obsolète, pubescence un peu plus longue, etc. 18. CALYPTOMERUS DUBIUS Marsh. Ent. Brit. 234. — Duv. Glan. 29. — Fauv. Soc. Ent. Fr. 1861. 575. 2*. — enshamensis Steph. Il. Brit. Col. 1. 184. — Fairm. Fn. Fr. 328. — Duv. Gen. Col. pl. 38. f. 189. — 3 Per. Fr. Soc. Ent. 1852. 574. pl. 14. f. 1-10. — Long. 1-1,3 mill. — Europe : Angleterre, France. Ovale, subparallèle, bien plus petit que alpestris ; peu luisant, brunâtre ou brun-roussâtre. Prothorax à peine plus clair, et une bande transverse à l’extrémité des ély- tres peu distincte, d’un ferrugineux obscur. Dernier article des antennes plus long que le précédent, ovale. Entière- ment couvert d’une pubescence fauve assez courte, mais bien plus longue et plus écartée que dans alpestris. Prothorax un peu plus étroit, angles antérieurs subacu- minés. Elytres notablement moins rétrécies en arrière, plutôt subparallèles, subtronquées à l’extrémité, à ponc- tuation assez fine, mais bien visible sur les 2/3 posté- rieurs ; Strie suturale courte, très de à dela suture, mais distincte. 19. CALYPTOMERUS TROGLODYTES Fauv. Soc. Ent. Fr. 1861. 576. 3*. — Long. 0,6-0,8 mill. — France : Caen, St-L6. Voisin du dubius, mais se rapprochant encore davan- tage de l’alpestris par sa forme triangulaire ; bien plus petit, brillant, roux-testacé avec la tête et le prothorax rougeâtre, entièrement couvert d’une fine pubescence jaunâtre assez longue, mais bien plus écartée que chez le CORYLOPHIDÆ : SACIUM 53 dubius, surtout en avant. Prothorax comme chez l’alpes- tris, angles antérieurs presque arrondis. Elytres subtrian- gulaires, devenant insensiblement plus claires vers le sommet, à ponctuation très fine, et visible seulement sous un certain jour; strie suturale moins courte, plus marquée. — Confondu avec le dubius, il s’en distingue par sa très petite taille, sa forme, la couleur de son pro- thorax, sa pubescence écartée, etc. 5. — Bisaya Ritter. 20. BISAYA NOSSIDIIFORMIS Reitr. Brünn. xx1r. 1883. Sépar. 3. 3”. _— Long. 1,1 mill. — Caucase : Lenkoran, Lirik ; très rare. Roux-testacé, antennes, palpes et pattes plus clairs, assez convexe, ovale-oblong, pubescent de fauve, luisant; tête finement, prothorax très finement et obsolètement _ ponctués; profhorax fortement transverse, fortement ré- tréci en courbe par devant, angles postérieurs aigus, à pointe un peu saillante, marge basale prolongée au milieu en arc large ; élytres ovales, convexes, densément et fine- ment ponctuées, un peu en pointe arrondies au bout, prises ensemble. CORKLOPHIDX. #4. — Sacinum Le Conte. 4. SACIUM DAMRYI Reitr. Deuts. Zeits. 1884. 58*. — Long. 1,4-1,5 mill. — Corse: Grèce : nord de la Morée, Kumani ; écorce de chêne, Ovale-oblong, luisant, vêtu d’une pubescence pâle, très fine et serrée, très finement ponctué, noir; prothorax très légèrement transverse, subelliptique, à peine plus étroit que les élytres, base un peu prolongée au-devant de l'é- cusson, limbe latéral et 2 taches en avant et 2 basales, placés sur une ligne transverse, rapprochées, d’un testacé translucide ; élytres oblongués, très peu élargies derrière les épaules, indistinctement plus claires au bout, de petits points simples assez denses; pygidium brun, antennes et pattes rousses, cuisses légèrement rembrunies ou conco- lores. — Très voisin du brunneum, presque de la même forme ; ponctué de même, cependant distinctement plus clair, pubescent de gris. Prothorax très peu plus large 54 VI. — CLAVICORNES, que dans le brunneum ; outre les 2 taches antérieures, il s’en trouve encore 2 autres d'un rouge ferrugineux, pla- cées côte à côte à la base au dessus de l’écusson. 2. — Sericoderus Steph. 2. SERICODERUS LATERALIS Gyl. Ins. Suec. 1v. 4827. 516*.— fho- racicus Steph. I]. Brit. 11. 188.— Duv. Gen. Col. 11. pl. 56. f. 280. — Long. 1 mill. — Europe : Suède, Angleterre, France, Allemagne. Ovale court. Tête petite, entièrement cachée sous le pronotum, brune en dessus, yeux globulewæx noirs ; bouche et palpes pâles ; antennes pâles, plus obscures en dehors. Prothorax court, en demi-cercle en devant, assez profon- dément bisinué à la base, avec le lobe médian arrondi ct les angles aigus saillants, embrassant les épaules; con- vexe, égal, testacé pâle, luisant, lisse, transparent, lais- sant voir le noir de la tête et des yeux. Ecusson petit, arrondi, brun-testacé. Elvtres plus étroites à la base que le prothorax, plus de 2 fois plus longues que lui, obtuses au bout, subtronquées, peu convexes, très finement poin- tillées, faiblement pubescentes, d’un testacé obscur, rem- brunies à la base et sur les côtés. Propectus pâle, le reste brun, luisant, finement pointillé, anus pâle. Pattes assez courtes robustes, en entier d’un testacé pâle, postérieures très distantes à la base. 3. SERICODERUS REVELIEREI Reitr. Deuts. Zeits. 1878. 126*. — Long. 1 mill. — Corse. Semblable au lateralis, mais un peu plus grand ; noir de poix, prothorax de couleur plus claire avec tout le pour- tour étroitement ferrugineux, bord antérieur un peu plus largement pâle, luisant. Elytres d’un obscur foncé, peu luisantes avec une sculpture plus distinctement stri- gueuse, alutacée-aciculée ; chacune ordinairement avec une tache plus claire, ovale, indéterminée, qui manque quelquefois. Antennes, pattes, puis le dessous du pro- thorax jaune-ferrugineux ; chaque anneau du ventre est très étroitement bordé de clair. — $e distingue du late- ralis par la couleur générale foncée, et l’éclat des élytres moindre, parce que la sculpture foncière, qui manque dans lateralis, en ternit l'éclat. Var. Noir de poix, prothorax d’un ferrugineux obscur, 11 + CORYLOPHIDÆ : SERICODERUS — CORYLOPHUS, ETC. DD avec le dos rembruni ; élytres avec une tache antéapicale ovale plus claire. Var. Noir de poix, marge antérieure du prothorax étroitement nn 3. — Corylophus Steph. 4. CORYLOPHUS CASSIDOIDES Marsh. Ent. Brit. 17. — Duv. Cons Col. 11. 234*. — Long. 1 mill. — Allemagne, France, Angleterre. Subovale, convexe, glabre, très finement réticulé, noir de poix, prothorax, moitié postérieure des élytres, an- tennes et pattes d’un roux testacé ; prothorax pointillé très finement et à peine distinctement; élytres atténuées par derrière, distinctement marquées, à un très fort grossissement, de petits points peu profonds, assez serrés. 5. CORYLAPHUS SUBLÆVIPENNIS Duv. Gen. Col. 11. 234*. pl. 56. f, 281. — Long. 0,8 - 1 mill. — France méridionale. Ovale, convexe, glabre, on ne peut plus finement réti- culé en dessus, testacé, moitié basale des élytres au moins sur les côtés, poitrine et abdomen brunâtres ; pronotum presque lisse ; élytres légèrement atténuées par derrière, moins densément marquées, à un fort grossissement, de très petits points obsolètes. — Bien distinct du cassidoides par sa couleur plus claire, son corps un peu plus court et moins distinctement rétréci en arrière, et surtout la ponc- tuation moins serrée, bien plus fine et même à peine visible de ses élytres. : 4, — Glœosoma Woll. Moronilius Duv. 6. GLŒOSOMA PUMILUM Reitr. Deuts. Zeits. 1884. 117*. — Long, 0,6-07 mill. — Corfou, sous l'écorce de l’ébénier. . Très semblable au ru/icollis, de même couleur, cepen- dant de moitié plus petit, plus ovale, un peu plus allongé avec une ponctuation plus forte. ” &. — Orthoperus Steph. Microsphæra Redt. — Pitophilus Heer. À. Noir ou brun-noir, réticulé en dessus. B. Ovale-allongé, luisant, 56 VI, — CLAVICORNES,. C. Elytres légèrement ponctuées, de moyenne taille, | 1. brunnipes Gyl. Eur. Non entièrement coloré. v. corticalis Redt. A. C’. Elytres assez fortement ponctuées à la base, grand. (Rép. 77.) 2. punctatus Wank. R°, B’. Très large, subarrondi. C. Elytres assez fortement ponctuées à la base, noir, grand. 3. punciulatus Rtr. Eur. C’. Elytres légèrement ponctuées. D. Points bistriguleux. E. Dessus luisant, de moyenne taille. (Rép. 77.) 4. Xluki Wank. R, E’. Dessus peu luisant, très petit. 5. coriaceus Rey Fe. D’. Points simples E. Dessus peu luisant, très petit. 6.anæius Rey Fs, EF”. Dessus luisant, noir-brun, de moyenne taille. 7. pilosiusculus Duv. Eur. A’. Jaune-brun, large. B. Dessus réticulé, points obsolètes, grand, 8. picatus Marsh. Eur. B’. Dessus non réticulé, élytres assez fortement ponc- _ tuées à la base. 9. punctum Marsh. Eur. 1. ORTHOPERUS BRUNNIPES Gyl. Ins. Suec. 1. 185, — Heyd. Berl. Zeits. 1874. 118. pl. 1. f. 4. — Duv. Gen. Col. m1. 236*. — piceus Steph. 111. Brit. Ent. 11. 186. — obscuratus Pand. Perris Fr. Soc. Ent. 1876. 187. — corticalis Redt. Fn. Aust. 1858. 299. — Kr. Berl. 1874. 191. — Long. 0,8-1 mil. — Europe. Ovale court, convexe, luisant, dessus très finement ré- ticulé, presque glabre, noir ou brun de poix, bord aprcal des élytres le plus souvent roussâtre; pronotum plus fortement avancé sur l’écusson au milieu de la base et « légèrement mais distinctement sinué de chaque côté; dessus, à un très fort grossissement, très finement réti- ticulé de petits points fins, épars, mêlés; élytres aussi très finement réticulées, avec de petits points fins, écartés ; antennes et pattes d’un roux testacé. 8. ORTHOPERUS PUNCTULATUS Reitr. Deuts. Zeits. 1876. 312*. — Long. 1 mill. — Sous les écorces de hêtre, dans les parties basses M du mont Hoverla, nord-est de la Hongrie. 4 Taille et ponctuation du punciatus, mais couleur tout CORYLOPHIDÆ : ORTHOPERUS. 4 autre. — Ovale-court, convexe, luisant, noir profond, une étroite bordure aux côtés du prothorax et à l’extrémité des élytres, pâle, transparente. Antennes et pattes brun- ferrugineux, massue noire. Ponctuation distincte sur le pronotum, plus forte vers la base; elle forme presque une rangée transverse, juste au devant du bord posté- rieur. De même, les élytres sont assez densément et dis- tinctement ponctuées, mais la ponctuation devient un peu obsolète vers l'extrémité. — Dans le punctatus la partie postérieure des élytres, les segments postérieurs de l’ab- . domen, les antennes et les pattes sont ordinairement d’un jaune rouge, ce qui n’a pas lieu dans le punctulatus. 9. ORTHOPERUS CORIACEUS Rey Op. xn. 1861. 132*. — Long. 5 ; larg. 4 mill. — Gollines du Lyonnais et du Beaujolais. _ Ovale-court, légèrement convexe, presque glabre ; noir de poix assez brillant. Tête petite, transverse, rétrécie en avant, 3-4 fois plus étroite que la base du prothorax, in- clinée, faiblement convexe, glabre, presque lisse, noir de poix assez brillant; bouche d’un testacé plus ou moins pâle ; yeux arrondis, peu saillants, noirs, à facettes gros- sières. Antennes atteignant presque la base du protho- rax, testacées, massue rembrünie et pilosellée, 1° article grand, épaissi, arqué ; 2 moins épais, allongé; intermé- diaires petits, graduellement plus courts ; 3 derniers for- _ mant une massue très allongée assez brusque ; 9° obco- nique, 10° un peu transverse, dernier ovale-court, obtus. Prothorax grand, transverse, de la largeur des élyires à la base, une fois moins long que large, plus étroit en avant qu'en arrière, légèrement échancré au sommet, subbisinué à la base, dont le milieu largement arrondi, légèrement arqué et presque indistinctement rebordé sur les côtés, angles antérieurs obtus, peu saillants et légèrement arrondis au sommet, postérieurs presque droits, à peine émoussés; faiblement convexe, glabre, lisse ou très obsolètement chagriné, noir de poix assez brillant, avec les côtés graduellement un peu plus clairs. Ecusson très petit, transverse, subtriangulaire, noir de poix assez brillant. Elytres en ovale court, 2 fois plus longues que le prothorax, légèrement arrondies sur les Nouveau Répertoire III. — 1884. 4 <\ et Ar: ce \=9,} {in # 58 VI. — CLAVICORNES. côtés, obtusément tronquées ou largement arrondies au sommet, faiblement convexes, glabres, d’un noir de poix assez brillant avec l’extrémité graduellement d’une teinte ferrugineuse ; très finement chagrinées et marquées d’une ponctuation très légère, assez serrée, toujours bien dis- tincte ; épaules peu saillantes. Dessous assez convexe, glabre et lisse, brun de poix brillant, intersection des segments d’un testacé plus ou moins obscur. Paltes assez courtes, testacées ; cuisses allongées, légèrement compri- mées, jambes et tarses assez grêles ; premières à peine, seconds distinctement pubescents. 10. ORTHOPERUS ANXIUS Rey Op. xn. 1861. 131* — Long. 0,5; larg. 0,4 mill. — Provence, sous les détritus. Ovale court, légèrement convexe, presque glabre, obso- lètement chagriné, noir de poix assez brillant. Tête petite, transverse, rétrécie en avant, trois fois plus étroite que la base du prothorax, inclinée, faiblement convexe, glabre, presque lisse, noir de poix assez brillant, bouche d’un testacé pâle; yeux médiocres, arrondis, peu saillants, noirs, à facettes grossières. Antennes assez longues, at- teignant presque la base du prothorax, d’un testacé pâle, massue obscure et pilosellée, 1-2 articles grands, épaissis, oblongs, 2° un peu plus étroit que le 1e, intermédiaires petits, 3 derniers en massue allongée, 9° obconique, 108 transverse, dernier ovalaire, en pointe obtuse. Prothorax grand, transverse, aussi large que les élytres à la base, une fois moins long que large, bien plus étroit en avant qu’en arrière, légèrement arrondi sur les côtés avec les angles antérieurs obtus, et fortement arrondis au som- met, postérieurs presque droits-et légèrement émoussés, échancré au sommet, obsolètement bisinué à la base, légè- rement convexe, glabre, lisse, noir de poix assez brillant, côtés un peu plus élevés et un peu relevés. Ecusson très petit, transverse, subtriangulaire, noir de poix assez brillant. Elytres en ovale court, deux fois plus longues que le prothorax, légèrement arrondies sur les côtés, obtuses-arrondies au sommet, faiblement convexes, gla- bres, très finement et obsolètement chagrinées, noir de poix assez brillant, avec l'extrémité un peu plus claire, CORYLOPHIDÆ : ORTHOPERUS. 59 épaules peu saillantes. Dessous assez convexe, lisse, glabre, brun de poix brillantsintersections des segments un peu plus claires. Pattes as$ez courtes, à peine pubes- centes, d’un testacé plus ou moins obscur. Cuisses allon- gées, légèrement comprimées, jambes et tarses grêles, jambes antérieures coudées avant l’extrémité, 11. ORTHOPERUS PILOSIUSCULUS Duv. Gen Col. Eur. 11. 235*. — Long. 0,6 mill. — Europe : Hongrie, France : Montpellier, détritus au pied des Tamaryx, dans le voisinage des étangs salés. Ovale court, convexe, luisant, on ne peut plus finement réticulé, à pubescence très fine, éparse, brun de poix, côtés du prothorax et bord apical des élytres plus ou moins largement testacés de roux; pronotum assez régu- lièrement testacé à la base, et dessus très finement réti- culé et vêtu de poils courts très fins, quoique distincts; élytres atténuées par derrière, très finement réticulées, avec de petits points écartés très obsolètes, entremêlés, et des poils courts très fins, écartés, mais bien distincts ; antennes et pattes d’un roux testacé pâle. 12. ORTHOPERUS PICATUS Marsh.. Ent. Brit. 1802. 80. — Stepli. NI. Brit. 1. 186. — afomus Gyl. Ins. Suec. 1. 1808. 185. — Duv. Gen. Col. 11. 236*. pl. 57. 283. — Steph. IL Brit. n. 187. — nigrescens Steph. Il. Brit. n. 187, — iruncatus Steph. Il. Brit. il. 487. — Long. 1 mill. — Europe. Ovale arrondi, convexe, assez luisant, très finement alutacé, à pointillé très fin et peu serré; brun ou roux de poix ; antennes et pattes testacé clair, — $e reconnaît à sa couleur jaune-brun, ordinairement avec un éclat moins terne et une ponctuation obsolète, plus grand que brun- nipes, qui est plus large et plus comprimé et est moins brillant; il se rapproche par la taille des punctatus et punctulatus. 13. ORTHOPERUS PUNCTUM Marsh. Ent. Brit. 1802. 80. — Steph. Il. Brit. 11. 186. — afomarius Heer Col. Helv. 433. — Duv. Gen. Col. 11. 236*. — Long. 0,6 mill. — Europe. Ovale globuleux, convexe, luisant, non réticulé en dessus, presque glabre, entièrement testacé flave ou tes- tacé pâle; pronotum assez régulièrement arqué à la base, et élytres, à un fort grossissement, assez densément et 60 VI. — CLAVICOBRNES, distinctement marqués de petits mL assez profonds; antennes et pattes pâles. PTILIIDÆ, 1. — Hydroscapha Le CL. 1. HYDROSCAPHA GYRINOIDES Aubé Gren. Cat. 1863. 1927. 155* (Limnebius). — Long. 0,5 mill. — France, Fréjus; Asie mineure. Très petit, ovale, un peu allongé, plus étroit en arrière. Tête noirâtre, assez brillante, avec les antennes, la bouche et les palpes testacés. Prothorax d’un brun ferrugineux, plus clair sur les côtés, lisse, brillant, deux fois aussi large que long, plus étroit en avant où il est aussi large que la tête. Ecusson assez grand, lisse. Elytres ovalaires, tronquées en arrière, moins de deux fois aussi longues que larges, entièrement couvertes d’une ponctuation bien visible, surtout en arrière où elle est un peu plus forte et plus serrée; de chacan des points sort une petite soie très fine, assez longue et couchée. Extrémité du corps dépassant les élytres et terminée par deux petites soies raides en dessous. Tête et prothorax testacés, poitrine et abdomen noirâtres, ce dernier un peu ferrugineux à son extrémité. Pattes testacées. 2, HYDROSCAPHA GRANULUM Mots. Etud. 1v. 1855. 84* (Lymobius). — Smyrne. Presque deux fois plus petit que Limnebius atomus Duft., et plus fortement atténué postérieurement; noir, avec le prothorax et les élytres d’un roux brunâtre ou jaunâtre. Antennes, pattes et poitrine encore plus claires. 2. — Nossidium Er. 3. NOSSIDIUM SCAPHIDIFORME Hoch. Mosc. Bul. 1872. 215". 2. — « Long. 0,5 mill. — Russie méridionale, Kiew. Brièvement ovale, assez convexe, noir de poix, luisant, à peine pubescent; très densément ponctué ; élytres rac- courcies, subtronquées, leur extrémité, les antennes et les pattes testacées, — Un peu plus court et un peu plus " fortement convexe que yüilosellum, de même largeur, un " peu plus atténué en pointe par derrière. Ponctuation la M même, cependant le pubescens la présente plus légère. u PTILIIDÆ .: NOSSIDIUM — PTENIDIUM. 61 Le prothorax est au bord postérieur aussi large que les élytres, un peu rétréci également par devant. Les élytres ne couvrent pas l'extrémité de l’abdomen, et chacune est légèrement arrondie au bout, de sorte qu’elles paraissent comme tronquées; leur marge apicale est, ainsi que les - antennes et les pattes, d'un brun-jaune pâle; dans les exemplaires foncés presque noirs, d’un jaune plus foncé; dans les clairs, d’un jaune plus pâle. — Cette espèce doit former un genre distinct : il a cependant les élytres tron- quées, ne couvrant pas tout à fait l'abdomen, les élytres rétrécies par derrière et les proportions des autres parties du corps des Nossidium, il s’en éloigne par les cuisses postérieures qui sont écartées et ne sont pas entièrement couvertes par la plaque des hanches; il s'éloigne des Ptenidium par le prothorax large par derrière et densé- ment serré, et surtout par la forme du corps. A première vue, il présente le faciès d’un re excessivement pou. 3. — Ptenidium Er. 4. PTENIDIUM LATICOLLE Hoch. Mose. Bul. 1872. 214. ont 0,6 mill. — Russie méridionale, Kiew. . Voisin du fuscicorne, mais un peu plus ut et facile à distinguer par le prothorax fortement arrondi en dehors sur les côtés, et distinctement plus large au milieu que les élytres. — Très luisant, noir et lisse. Antennes et pattes entièrement jaune-pâle, rarement aussi le bord apical des élytres brunâtre ou jaunâtre. La plus grande largeur du prothorax se trouve un peu derrière le milieu, et en ce point il est de 1/4 plus large que les élytres à la base et même encore plus large qu’elles au milieu. Ely- tres subovalaires, ayant leur plus grande largeur un peu avant le milieu. Les fovéoles ponctiformes particulières au genre sont souvent plus distinctes, souvent aussi plus indistinctes ; on en compte tantôt 2, tantôt 4, et quelque- fois il n’y en a pas trace. &,. PTENIDIUM LONGICORNE Füss. Berl. Zeits. 1868. 357. 6*. — Long. 0,8 mill. — Allemagne, Ahrweiler. Noir luisant, très voisin pour la forme de l’apicale, mais distinctement plus grand, élytres plus élargies der- x, 62 VI, — CLAVICORNES. / rière les épaules ; pubescence sur le pronotum et les ély- tres plus courte et encore plus écartée. Antennes plus longues que la tête et le prothorax, brunâtres, à fond rougeâtre, dernier article garni de très longs poils gris, dressés. Tête lisse, prothorax distinctement plus étroit que les élytres dans leur plus grande largeur, angles ‘antérieurs arrondis, postérieurs très obtus, côtés subar- rondis au milieu, dessus convexe, à points épars à peine visibles, de chaque côté près des angles postérieurs avec une fossette distincte mais superficielle, au-dessus de l’écusson 2 plus petites fossettes semblables, peu percep- tibles. Ecusson grand, triangulaire en pointe, nettement séparé. Elytres plus élargies en ventre sur les côtés jus- qu’au tiers, que dans apicale, de là graduellement rétré- cies jusqu'au sommet qui est d’un brunâtre transparent, et arrondies séparément ; garnies de petits points dis- tincts, plus écartés que dans apicale, presque disposés en séries; suture légèrement élevée en pli sur sa moitié postérieure. Pattes jaune-brunâtre. 6. PTENIDIUM COECUM Joseph Berl. Zeits. 1882. 46. 97. "re bUne 0,6 mill. — Carniole, grotte de Luëg. Voisin du lævigatum Gilm. Er. — Sans yeux, aptère, jaune-clair, antennes de la longueur de la moitié du corps, prothorax un peu plus large que long, élytres aplaties, arrondies chacune par derrière. 4, — Péilium Er. 7. PTILIUM LINEATICOLLE Mots. Mosc. Bul. 1868. 170*. (Micrella). Russie. Forme et couleur de discoidea Gilm., mais plus petit, élytres plus longuement atténuées à l'extrémité et plus M visiblement tronquées, pronntum plus fortement rétréci M à la base, 3 lignes subparallèles, au milieu, médiane lé- gèrement enfoncée, mais complète, les latérales plus pro- fondes et raccourcies ; surface luisante. 8. PTILIUM FISSICOLLE Reïtr. Deuts. Zeits. 1864. 116*. ne 0,5 mill. — Zante et Corfou. Ovale-allongé, légèrement convexe, vêtu d’une pubes- « cence grise, très courte, marron obscur, élytres peu plus M PTILIIDÆ : PTILIUM — PTINELLA. 63 claires, antennes testacées largement à l'extrémité, pattes également testacées ; tête plus étroite que le prothorax, en triangle court; pronotum transverse, obsolètement poin- : tillé, canaliculé longitudinalement au milieu, brièvement en avant et au bout, non impressionné de chaque côté, arrondi latéralement, légèrement resserré à la base, an- gles postérieurs presque droits; écusson triangulaire, très finement et densément pointillé ; élytres à peine plus larges que le prothorax, ovales-oblongues, densément et ‘très finement pointillées, côtés légèrement arrondis, légè- rement atténués du milieu au sommet ; 9 article des an- tennes plus étroit que le 10€, massue subbiarticulée. — Forme et couleurs du myrmecophilum, cependant 2 fois plus grand ; il s'éloigne des espèces voisines par le sillon - médian du prothorax profond, et l’absence d'impression dorsale sur les côtés. 9, PTILIUM TENUE Kraatz Berl. Zeits. 1858. 131*. — Long. 0,4 mill. — Grèce, Nauplie. _ Très voisin du canaliculatum, auquel il ressemble, ce- pendant d’une couleur plus claire, un peu plus densément ponctué et pubescent, moins luisant. Antennes jaunes. Tête, proportionnellement au prothorax, un peu plus pe- tite que dans fenue; prothorax plus arrondi sur les côtés, plus rétréci par derrière ; les 3 sillons dorsaux plus fins que dans le enue, les latéraux moins raccourcis par de- vant. Ecusson plan. Elytres ovale-oblong, brun-rouge foncé, plus claires à [a base, brun-jaune au bout. Pattes jaunes. . &. — Ptinella Mots. 10. PTINELLA BIIMPRESSA Reitr. Dents. Zeits. 1878. 48*. — Long. 0,8 mill. — Nord de la Hongrie, Csap. Allongé, subparalle, déprimé, flave pâle, peu densé- ment vêtu de poils courts, pâles. Tête grande, obtuse en devant; prothorax transverse, à peine 2 fois plus large que long, à peine plus long mais peu plus large que la tête, côtés subdilatés-arrondis en devant, rétrécis vers la . base, angles postérieurs obtus, dos très obsolètement rà- peux, aplati et très légèrement biimpressionné ; élytres assez allongées, subparallèles, moins densément couvertes 64 VI, — CLAVICORNES. d’aspérités pointillées très fines ; abdomen large, obtus- arrondi au bout. — Vient dans le groupe dont l’abdomen est à pointe arrondie obtuse : britannica, testacea, den- ticollis et Maria ; il s’en distingue par les angles du prothorax obtus; le dos est aplati et il est marqué au milieu de 2 impressions longitudinales plus ou moins bien accusées, mais qui existent toujours ; les élytres sont assez longues, presque parallèles ; l'abdomen est court et non pointu. HISTERIDÆ. f. — Hololepta Payk. 1. HOLOLEPTA AMURENSIS Reitr. Deuts. Zeits. 1879. 213*.— Long. 41; larg. 5,8 mill. — Amur, un seul exemplaire G‘. Large, parallèle, déprimé, noir, luisant, lisse. Front plan, sans strie transverse. Prothorax bisinué à la base, légèrement et régulièrement arrondi sur les côtés, avec un fin rebord distinct, angles antérieurs ç' avec une fossette, tout au plus une trace de strie longitudinale sur le milieu du dos, très finement et éparsement ponctué sur les côtés. Ecusson très petit, en triangle allongé. Ely- tres aussi larges que le prothorax à la base, très peu plus longues à la suture, de chaque côté avec 2 stries dorsales raccourcies, dont l’externe est appendiculée d’un court rudiment subapical. Propygidium marqué sur les côtés de gros points épars, légers, de différentes dimen- sions. Pygidium très densément et fortement ponctué. Antennes noires. Jambes antérieures avec 3 grandes dents obtuses, et une seulement indiquée, les postérieures avec 3 épines dentiformes. 2. — Platysoma Leach. 2. PLATYSOMA SIMEANI Muls. God. Lyon Soc. Lin. xx1. 1874, 419. — Op. xvI. 1875. 85*. — Long. 5; larg. 8 mill. — Deron, sous l'écorce d’un olivier. Noir brillant. Front uni, séparé de l’épistome par une strie entière.Antennes noires, massue brunâtre. Prothorax quadrangulaire, un peu plus large que long, lisse, rayé latéralement d’une strie entière. Ecusson petit, lisse, triangulaire. Elytres 1 1/2 fois plus longues que le pro- thorax, de sa largeur à la base, parallèles, lisses ; repli HISTERIDÆ : PLATYSOMA — PACHYCRÆRUS. 65 latéral ponctué, bisillonné ; les 3 premières stries dorsales entières, plus profondes à la base qu’à l'extrémité, les 3 suivantes raccourcies, 4° au quart postérieur, 5€ au tiers, - 6e à la moitié. Propygidium et pygidium couverts de très gros points ocellés. Prosternum saillant, muni en devant d’un lobe largement arrondi, bordé d’une strie, visible- ment pointillé. Mésosternum rebordé d’une strie entière, fortement échancré à son bord antérieur pour recevoir la base du prosternum ; côtés de la poitrine et de l’abdomen fortement ét ruguleusement ponctués. Pattes d’un rouge brun, toutes les jambes armées de 3 petites dents. 3. PLATYSOMA BETULINUM Hoch. Mosc. Bul. 1872. 219. 9. — Long. 3,8 mill. — Russie méridionale, Kiew ; assez rare, sous des écorces de bouleau. Ovale, peu convexe, luisant, noir, pronotum légèrement ponctué, subruguleux sur les côtés, élytres à 3 stries in- ternes raccourcies. — À peu près de la forme du frontale, mais toujours un peu plus petit que les plus petits exem- plaires de celui-ci, se rapproche plus pour la taille, mais non pour la forme, du depressum, les proportions sont ici renversées : ses plus petits exemplaires sont encore beaucoup plus grands, particulièrement plus larges que le depressum ; il a la forme du frontale et l’armature des jambes du depressum. Le pronotum est densément et finement ponctué-strigueux longitudinalement sur une assez large bande d’avant en arrière, pas très bien limitée en dedans. Chaque élytre présente 6 stries dont les 3 ex- ternes sont entières, la 4° remonte au-delà du milieu, la 5e presque jusqu'au milieu, la 6° juxtasuturale ne l’at- teint pas et est fortement raccourcie par derrière. Tous les exemplaires présentent la même disposition dans les stries, et surtout dans la forme du corps et la ponctua- tion, seulement dans le G les hanches antérieures et les antennes, à l’exception de la massue plus obscure, sont plus ou moins rouge-brun. 3. — Pachycrærus Mars. 4, PACHYCRÆRUS ARABICUS Lewis Ent, Month. Mag. xvr. 1819.77". — Long. 3,8 mill. — Arabie, Jeddah. Ovale, peu convexe, noir de poix, luisant ; antennes et 4. 66 VI. — CLAVICORNES. pattes d’un roux de poix; strie du front entière; côtés du pronotum ponctués plus fortement, dos finement, strie marginale interrompue ; élytres à stries dorsales 1-3 en- tières, 4-5 et suturale raccourcies; jambes antérieures munies de 6 dents, intermédiaires de 5 et postérieures de #. — Allié au cyanescens, mais plus PRIT moins convexe et autrement coloré. F 4, — Hister Lin. 5. HISTER TURANUS Solsky Turk. n. 1876. 223. 1*, — Long. 7,6; larg. 5,5 mill. — Sarafschan ; un seul. Ovale presque carré, convexe, noir, luisant, antennes brun de poix. Front marqué de 2 impressions, strie en- tière, droite par devant. Pronotum transverse, peu rétréci par devant, garni de cils courts de chaque côté et bistrié, stries entières. Elytres à stries dorsales 1-3 entières, 4° peu plus courte, 5° raccourcie avant le milieu, 6e au-delà, subhumérale interne raccourcie en devant, sans appen- dice ; épipleure impressionnée, bistriée, lisse. Propygi- dium ponctué de points épars à la base, lisse au bout; pygidium assez densément et finement ponctué. Proster- num arrondi au bout, mésosternum large, assez profon- dément sinué, strie entière. Jambes antérieures armées de 3 fortes dents, apicale bilobée, postérieures avec 2 rangs de 5-6 dentelures épineuses. 6. HISTER SUCCICOLA Thoms. Skand. Col. 1. 1862. 224. 6*. — Long. 1-8 mill. — Suède, Scanie. AIlié et semblable au cadaverinus, certainement dis- tinct par son impression frontale biarquée, l’avance pro- sternale non tronquée au bout, le sinus du mésosternum anguleux, le pygidium plus densément et plus finement ponctué, et par son habitat. — Tête bien plus petite que le prothorax, front presque lisse, impression échancrée en devant; palpes ferrugineux. Antennes à scape épais, arqué, funicule brun de poix, massue noir-obscur. Pro- thorax pas plus étroit que les élytres à la base, 2 fois plus court que large, échancré au sommet, sans rebord . au milieu, angles antérieurs saillants, côtés rebordés, un « peu rétréci vers le bout, largement arrondi à la base, (2 avec les angles postérieurs droits, à pointe obtuse, disque + HISTERIDÆ : HISTER. 67 à peine convexe, lisse, noir, avec de rares points fins sur les côtés, 2 stries latérales, interne entière subflexueuse, externe cessant un peu avant la base. Ecusson en triangle, très petit. Elytres plus longues 2 fois que le prothorax, à peine plus longues que larges, dilatées-arrondies sur les côtés, peu convexes, noires, luisantes ; 6 stries dorsales, suturale raccourcie au milieu, 2° avant, 3° atteignant presque la base, 3 externes entières, latérales raccourcies près de l’épaule, fossette épipleurale assez profonde, très ponctuée. Propygidium couvert de points moins profonds, et d’autres plus petits ; pygidium, de points serrés et très fins. Dessous du corps ponctué, lisse au milieu; proster- num à mentonnière ponctuée, légèrement abaissée en rostre, acuminée au bout ; mésosternum assez profondé- . ment, presque anguleusement échancré en devant. Pattes : noiîres, jambes antérieures 5-6 dentées, tarses ferrugineux. 1. HISTER CHRISTOPHI Reitr. Deuts. Zeits. 1819. 214*. — Long. 5 ; larg. 3,9 mill. — Sibérie orientale. Ovale, convexe, noir, luisant, antennes et pattes rouge- brun, cuisses obscures. Tête petite, front plan, avec une strie arquée, un peu sinuée par devant. Pronotum très finement ponctué, un peu plus distinctement sur les cô- tés, plus de 2 fois aussi large que long, convexe, rétréci par devant avec les angles antérieurs saillants ; la strie marginale à peine visible, la strie latérale raccourcie au milieu, la 2° manque. Elytres avec une strie subhumérale entière, ainsi que # dorsales, un rudiment de 5° et de su- turale visibles à l’extrémité ; la partie antérieure des ély- tres rendue inégale par des sillons irréguliers, qui ne sont peut-être qu'individuels ; fossette allongée des épi- pleures à peine ponctuée, avec un sillon. Propygidium et et pygidium densément et fortement ponctués. Poitrine comme dans Marginatus, mentonnière du prosternum plus longue et arrondie en pointe. Jambes antérieures avec 5 denticules obtus. 8. HISTER ATTICUS Schmidt Vien. Ent. Zeit. 1844. 10. 3*. — Long. 4,5-5 mill. — Attique. Ovale, subconvexe, noir, luisant, antennes et pattes d’un brun roux, Front à strie subsinuée en devant, épis- 68. VI. —— CLAVICORNES, tome légèrement impressionné. Pronotum à strie latérale interne entière, externe courte. Elytres à stries 4-4 en- tières, suturale presque raccourcie au milieu, 5° courte, apicale ; une tache rouge triangulaire ; fossette des épi- pleures bisillonn£e ; stries subhumérales nulles; la tache rouge-foncé commence à l’épaule dans le 1 interstrie, limitée en dehors par la 1" strie dorsale, s'étend posté- rieurement jusqu'aux 4/5 et touche à la strie suturale. Propygidium et pygidium à points assez fins et espacés. Jambes antérieures à dent supérieure très petite, quel- quefois obsolète, apicale bifide. — Très voisin du bissex- striatus pour la disposition des stries, il en diffère par la coloration, la forme plus parallèle, l’épistome impres- sionné, les stries latérales externes du pronotum bien développées, et le mésosternum bien plus fortement échancré. 9. HISTER FALSUS Solsky Turk. 1. 229. 10*, — Long. 6; larg. 4,2 mill. — Samarkand. Oblong, ovale presque carré, convexe, noir, luisant, obsolètement et finement pointillé en dessus, antennes ‘brun-roux, noirâtres à la base. Strie frontale droite en devant, subsinuée au milieu ; mandibules planes en des- sus, finement ruguleuses. Pronotum peu rétréci par de- vant, strie latérale interne entière, externe raccourcie avant le milieu. Elytres plus longues que le prothorax, _strie subhumérale nulle, 1-3 dorsales entières, lisses, 4 et 6 raccourcies apicales, 5€ presque nulle, 6 raccourcie de moitié; fossette épipleurale lisse, bistriée. Propygi- dium et pygidium moins densément ponctués, celui-ci lisse au bout. Mésosternum échancré en devant, à strie entière. Jambes antérieures 4-dentées, dent apicale bilo- … bée ; postérieures avec 7-8 denticules épineux, — Var. 4° : et 5e stries tout à fait nulles. 5. — Tribalus Er. 10. TRIBALUS ACRITOIDES Reitr. Deuts. Zeits. 1884. 75*, pl. 1. f. 5. — Long. 1,3 mill. — Morée, Kumani. Petit, luisant, ovale, légèrement convexe, marron; front . plan, à peine perceptiblement pointillé ; prothorax trans- » verse, rétréci en devant, à rebord très fin sur les côtés, HISTERIDÆ : TRIBALUS — HETÆRIUS. 69 nul devant et derrière, à pointillé très fin, très indistinct et rare, presque lisse ; écusson très petit, en, triangle, lisse ; élytres à pointillé fin et très peu serré, sans stries sur le dos, strie submarginale bien marquée: pygidium à peine ponctué, antennes et tarses roux. — A peine le tiers du minimus, semblable à un grand Acrütus ; il s'éloigne de tous par son front plat. 6. — Hetærius Er, 11. HETÆRIUS GRANDIS Reitr. Vien. Ent. Zeit. 11. 1883. 145°. — Long. 3-3,2 mill. — Talysch : Rasano. Ferrugineux obscur, subarrondi, garni de petites soies courtes et rares, cilié sur les côtés ; pronotum rétréci en devant, à points denses, très fins, à peine perceptibles, sillonné de chaque côté, sinué sur les bords latéraux ; élytres un peu opaques, finement striées ; pattes robustes, cuisses larges, 42. HETÆRIUS LIODERUS Fairm. Pet. nouv. ent. 1877, 98; Fr. Soc. Ent. 1879. 162. 15*. — Long. 2 mill. — Algérie : Lambessa. Ovale court, convexe, roux de poix, luisant ; tête plane, ponctuée ; prothorax court, deux fois plus large que long, en trapèze, rétréci en avant, angles postérieurs aigus, légèrement obliques en dehors, antérieurs largement tron- qués-obliques, disque assez convexe, très finement et à peine perceptiblement pointillé, parsemé de points rares, râpeux-pilifères, accompagné sur les côtés d’une fine ligne parallèle, marge postérieure impressionnée de cha- _que côté; élytres globuleuses, presque carrées, à peine visiblement, assez densément pointillées, stries obliques, 3 externes plus visibles, interstries parsemés de points râpeux-piligères, rares et fins; pygidium très finement ponctué et éparsement râpcux, villeux de roux; pattes courtes, larges, comprimées, jambes antérieures obtuses- anguleuses en dehors. — Ressemble au cavisternus; en diffère par le corps brillant, à ponctuation presque indis- _ tincte, le pronotum moins large, les élytres à séries de granulations villigères peu nombreuses, mais bien mar- - quées, le pygidium bien moins ponctué; le corps est plus convexe, moins villeux, le bord externe des jambes est plus angulé ; la taille est aussi un peu plus grande. 70 VI. — CLAVICORNES. 13. HETÆRIUS PLURISTRIATUS Fairm. Pet. nouv. ent. 1877. 98: Fr. Soc. Ent. 1879. 164. 18*, — Long. 1,8 mill. — Algérie : Daya. Fourmilières de Myrmica testaceo-pilosa. Voisin du cavisternus, plus roux, plus luisant, presque glabre, et moins ponctué. Tête ponctuée; pronotum près de trois fois plus large que long, très finement et à peine sensiblement pointillé, plus visiblement sur les côtés, sans points râpeux-villigères, plus étroit par devant, an- gles postérieurs peu prolongés, antérieurs obtus, bord latéral presque droit, légèrement impressionné à la base de chaque côté; élÿtres finement et densément pointillées, marquées de chaque côté de 3-4 stries assez visibles à la base, oblitérées postérieurement, points râpeux nuls. Pygidium densément ponctué, lisse ; pattes courtes, larges, jambes anguleuses en dehors, — Un peu plus petit que cavisternus, plus roux, plus brillant, distinct par le corps non villeux, lisse, à ponctuation excessivement fine, sans granulations villigères, côtés du pronotum presque droits, non sinués, et stries des élytres plus marquées. 14. HET ÆRIUS ARACHNOIDES Fairm. Pet, nouv. ent. 1877. 97; Fr. Soc. Ent. 1879. 163. 17*. — Long. 3,2 mill. — Maroc. Ovale, atténué en avant, roux, très luisant, peu densé- ment hérissé de longs poils roussâtres; tête très densé- ment, assez finement ponctuée, moins luisante; pronotum en carré transverse, avec les angles postérieurs aigus, saillants obliquement, séparés par un sillon oblique, anté- rieurs prolongés, ironqués obliquement, disque lâche- ment parsemé de points râpeux, convexe, côtés ouduleux, étroitement rebordés; élytres convexes, beaucoup plus larges que le prothorax au milieu, à stries très obsolètes, marginale et latérale plus marquées, réunies postérieu- rement, interstries avec des points râpeux, en séries lâches et assez régulières; propygidium très finement ponctué, avec de faibles aspérités éparses; pattes fort allongées, comprimées, jambes antérieures à peine sensiblement anguleuses en dehors ; cuisses postérieures dépassant de beaucoup l’extrérnité du corps. — Ressemble à l’Aispa- nicus, mais très distinct par son aspect lisse, imponctué, moins villeux, le prothorax plus étroit, presque carré, HISTERIDÆ : HETÆRIUS. 71 _ les élytres à granulations villigères très marquées, et les pattes notablement plus grandes. 15. HETÆRIUS PLICICOLLIS Fairm. Pet. nouv. ent. 1876. 19 : Fr. Soc. Ent. 1879, 163. 16*. — Long. 1,2 mil. — Algérie : Bouçada. Un peu carré, légèrement convexe, roux, luisant; tête el prothorax densément vêtus de poils squamuleux très courts, élytres villeuses de gris, tête impressionnée au milieu; prothorax court, large, plus de deux fois plus large que long, rétréci par devant, presque droit sur les côtés, bord basal obtusément anguleux au milieu, densé- ment et finement pointillé, avec un court sillon profond de chaque côté, l’espace entre le sillon et le côté élevé; élytres avec 3 stries à peine distinctes, plus profondes à la base, épaules plissées; propygidium et pygidium convexes, finement villeux; pattes courtes, comprimées. — Très reconnaissable à son pronotum, marqué de cha- que côté à la base d’un sillon oblique, court et profond, dont le bord externe est fortement relevé, et à sa ponc- tuation serrée, dont chaque point émet une soie fauve très courte. 16. HETÆRIUS LÆVIDORSIS Fairm. Pet. nouv. ent. 1876. 37; Fr. Soc. Ent, 1879. 164. 19*, — Long. 2,3 mill. — Algérie : Lambessa. Un peu carré, arrondi sur les côtés, médiocrement convexe, roux-marron, luisant, élytres un peu moins lui- santes; tête finement pointillée, marquée d’une légère impression triangulaire à côtés élevés; pronotum plus de deux fois plus large que long, très rétréci par devant; obsolètement pointillé, avec une profonde impression oblique de chaque côté, espace marginal assez convexe ; élytres courtes, tronquées à l'extrémité, très obsolètement pointillées, stries nulles, strie marginale obsolète; pro- pygidium pointillé; jambes antérieures larges, arrondies en dehors, très finement denticulées au bout. — Remar- quable par sa grande taille et par ses élytres à stries indistinctes. 17. HET ÆRIUS LEWISI Reitr. Wien. Ent. Zeit. n. 1883. 143*.— Deuts. Zeïts. 1884. 75, pl. 1. f. 4. — Long. 2,5 mill. — Morée : Kumani, Ferrugineux obscur, luisant, à peine perceptiblement pubescent, subcilié sur les côtés; pronotum rétréci en 72 VI. — CLAVICORNES. devant, densément et distinctement ponctué, avec un mélange de points plus grands à la partie antérieure, marqué à la base près des angles postérieurs d’une pro- fonde fovéole triangulaire, presque droit et non sillonné sur les côtés, également convexe sur le dos; élytres den- sément et très subtilement ponctuées, à 4 stries raccour- cies au-delà du milieu ; pattes robustes, jambes larges. 18. HETÆRIUS SETULOSUS Reitr. Berl. Zeits. 1872. 179*. — Long. 1,8 mill. — Oran, fourmis sous les pierres, près du marabout Mouley Abd-el-Kader. Se reconnaît par sa ponctuation dense et assez forte, et sa pubescence squamuleuse, mêlée de longues soies poilues. — Rouge-ferrugineux foncé, front ponctué de points serrés, irréguliers, côtés à rebord étroit élevé; pronotum rétréci par devant, angles postérieurs pointus, antérieurs -obtus, largement tronqués et un peu réfléchis; au devant de ceux-ci, le bord latéral présente une légère sinuosité ; côtés non épaissis en bourrelet, la ponctuation du dessus, pas très dense, devient plus serrée et très lègèrement enfoncée au bord antérieur près des angles; bord postérieur près des angles présente une impression fovéiforme. Elytres d’un rouge ferrugineux un peu clair, à points un peu plus serrés et assez égaux sur toute la surface; près des épaules, 3 fines stries raccourcies par derrière. Pygidium finement ponctué et pubescent. Tout le dessus garni de très fines soies, qui ont l’apparence de squamules, et de plusieurs rangées de longs poils jaunes dressés, également visibles sur le pronotum. Côtés pu- bescents très finement et distinctement, moins densément en dessous. Postpectus longé d’un sillon longitudinal assez profond. %. — Eretmotes Mars. 19. ERETMOTES PALUMBOI Rag. Nat. Sic. 1. 1882. 7*. — Long. 2,2 mill. — Italie : bois de Ficuzza ; Castelbuono, sous une pierre avec une fourmi noire. Arrondi, convexe, brun-roussâtre, luisant, densément ponctué, avec les antennes ferrugineuses ; front légère- ment relevé aux bords; prothorax transverse, convexe, avec les angles saillants et près d’eux une fossette trian- … HISTERIDÆ : SAPRINUS. 73 gulaire très distincte, qui s’allonge en une impression oblongus, toute recouverte sur les côtés, et là où les points sont plus marqués, d’une pubescence soyeuse jaune assez longue. Elytres plus larges que le prothorax, et beaucoup plus larges que longues, assez convexes, avec 3 stries dorsales, dont la ir est entière, la 2° inter- rompue aux 2/3 du bout, et la 3° au milieu; recouvertes d’une ponctuation très fine, avec des poils semblables à ceux du pronotum, épars latéralement, et terminés comme un toupet à la base. Pattes garnies d’une pubescence comme celle du prothorax, mais plus courte. — Semblable à l’ébericus, dont il diffère par la pubescence et la ponc- tuation des jambes. 20. ERETMOTES TALYSCHENSIS Reitr. Wien. Ent. Zeit. n.1883.143*. — Long. 2 mili. — Talysch : Rasano. Subcylindrique, convexe, ferrugineux, ne garni de petites soies courtes, à pointillé très fin et peu serré; front à bord élevé, épistome concave; pronotum rebordé sur les côtés, presque droit, parallèle. angles postérieurs fortement et obliquement déprimés, antérieurs subarron- dis, légèrement fovéolés; élytres peu plus larges que le prothorax, mais deux fois plus longues, subparallèles, à stries un peu irrégulières, plus ou moins divergentes par derrière; jambes anguleusement dilatées, antérieures - très larges, arrondies, crénelées en dehors. S. — Saprinus Er. 21. SAPRINUS BRENSKEI Reitr. Deuts. Zeits. 1884. 75°, pl. 1. f. 6. — Long. 7 mill. — Grèce : Hagios-Vlassis. Noir-bronzé, luisant; front plan, pointillé, strie fine, le plus souvent obsolète en devant; pronotum avec une impression sur les côtés, fortement et largement ru- gueux, couvert à la base de points oblongs grands et serrés ; élytres marquées en dehors et postérieurement de points forts et serrés, stries dorsales 1-4 profondes, 1, 3 et 4 raccourcies de moitié, 2 dépassant de beaucoup - le milieu, suturale raccourcie en avant, les deux sub- humérales courtes, interne disjointe; pygidium densé- ment et fortement ponctué, mésosternum parsemé au 74 | VI. — CLAVYICORNES, « milieu de points très fins, à strie entière; prosternum large, peu pointillé, stries ascendantes et très peu écartées en devant. Jambes antérieures armées de 7-8 fortes dents. — Vient près du nitidulus, dont il se distingue par sa couleur, sa ponctuation plus grosse et serrée, et par la longueur de la 2€ strie dorsale; intervalles entre la strie humérale et la 2° dorsale couverts de points forts, serrés et un peu rugueux, chacune des stries dorsales 2-4 est accompagnée en dedans d’une ligne de points, la base des 2 premiers interstries est aussi ponctuée. Postpectus et prosternum très finement mais distinctement ponctués. Jambes antérieures fortement dentées. 22. SAPRINUS RUGIPENNIS Hoch. Mosc. Bul. 1872. 225, 5*. — Long. 3,8 mill. — Steppes devant Novomirgorod ; sables humides. Taille et forme des plus petits nüidulus ou des plus plusgrands immundus, sa sculpture sur les élytres em- pêche de le confondre avéc aucun autre. — Noir luisant, dessus, particulièrement les élytres, brillant d’un vert métallique, tarses, jambes et funicule des antennes, d’un brun de poix, front plan très finement et densément ponctué, sans strie transverse. Pronotum, sur les côtés . et de part et d’autre au bord postérieur, assez fortement et densément ponctué, lisse, poli au milieu, sans points. Elytres densément ponctuées et finement ridées, à l’ex- # clusion d'un espace pas très nettement limité, au milieu de la base et des côtés; les rugosités sont par ci par là « plus fortes ou marquées par quelques lignes enfoncées ; ces rugosités s'étendent sur la moitié antérieure des « élytres d'avant en arrière et sur la moitié postérieure des w côtés au milieu de la strie suturale en une légère courbe, « En outre, chaque élytre présente, partant du bord anté- ” rieur, 4 stries nettes et profondes, qui sont ponctuées au | fond, occupent un 5° de l’élytre, et se terminent par derrière en points aciculés ; au-dessus de ces stries qui se dirigent droit par derrière, partent les stries humé- \ rales 4 à 5 obliques, marquées légèrement par des points. On trouve encore de chaque côté près de la suture, au milieu, une ligne courte indiquée par quelques points. F Jambes antérieures munies de 5-6 See devenant plus forts vers l’extrémité. # HISTERIDÆ : SAPRINUS, 75 23, SAPRINUS FOVISTERNUS Schmidt Wien. Ent. Zeit. 1884. 9. 1*. — Long. 3,5-3,8 mill. — Caucase, Baku. Ovale, subconvexe, vert-obscur; front pointillé. strie interrompue; pronotum ponctué finement sur le disque, rugueusement sur les côtés, qui sont subimpressionnés; élytres ponctuées partout, région scutellaire et épaules plus lisses, interstries ruguleux, stries dorsales raccour- cies vers le milieu, '4° réunie avec la suturale entière, subhumérale interne disjointe, externe courte; mésoster-, num rebordé, ponctué; prosternum bifovéolé en devant; stries divergentes en avant; jambes antérieures 7-8 den- ticulées. — Très semblable au virescens, mais vert plus foncé, quelquefois vert-bleu, pas si fortement arrondi par devant ni si convexe, et partout plus finement ponctué; pronotum ponctué très finement au milieu, plus grossiè- rement et rugueusement sur les côtés dans une légère impression longitudinale. Ponctuation des élytres plus line et plus serrée que dans le virescens, très éparse près de l’écusson et aux épaules, au contraire longitudinale- ment strigueuse dans les interstries ; prosternum non convexe dans sa longueur, les stries sont plus divergentes que dans le wirescens et se terminent dans une assez profonde fossette, placée tout près du bord antérieur. 24. SAPRINUS SPARSUTUS Solsky Turk. 11. 238. 12*. — Long. 4,2; larg. 3 mill. — Sarafschan. Voisin du éenuistrius, ovale presque carré, assez court, luisant, noir, élytres à extrémité d’un brun de poix, pattes et antennes de même couleur, massue ferrugi- neuse. Front densément pointillé, sans strie. Pronotum à points très fins épars au milieu, plus fortement et den- sément ponctué-ruguleux sur les côtés, marqué d’une impression longitudinale, terminée un peu avant l’angle postérieur par une fossette oblongue, rapprochée du bord, fovéoles postoculaires distinctes. Elytres pointllées par- tout, points plus fins, plus épars autour de l’écusson, plus forts, mais denses par derrière; strie suturale en-. tière unie à la base avec la 4e dorsale; stries dorsales raccourcies au milieu; strie humérale raccourcie par der- rière non réunie avec la subhumérale interne, subhumé- 76 _ VI, — CLAVICORNES, rale externe courte, basale. Pygidium assez densément ponctué. Prosternum à stries convergentes, strie méso- sternale entière. Jambes antérieures 5-6 denticulées. 25. SAPRINUS LATERISTRIUS Solsky Turk. 11, 1876. 240. 15*, — Long. 3; larg. 2 mill. — Taschkent. Ovale-oblong, convexe, noir de poix, luisant, antennes et pattes brun de poix, celles-ci roussâtres. Tête fine- ment, moins densément pointillée ; front marqué en avant d’une impression transverse et subcarénée de chaque côté; strie frontale interrompue au milieu. Pronotum trans- verse subsinué de chaque côté à la base, rétréci en courbe vers les angles antérieurs, convexe, disque très finement et moins densément, un peu plus densément et plus for- tement vers les bords antérieur et latéraux, à la marge basale se trouvent mêlés de plus grands points; strie marginale entière, à laquelle s’ajoute en dedans une striole raccourcie devant et derrière, parallèle au bord latéral. Elytres peu arrondies sur les côtés, pointillées, à l’extrémité seuiement vers l’angle interne, finement et _éparsement; stries dorsales raccourcies un peu après le ® milieu, 1re plus courte que les autres, 4 se-réunissant en devant avec la suturale, subhumérale interne raccourcie, … réunie à l’'humérale, externe marquée à la base. Pygidium couvert de points moins fins, profonds, serrés. Proster- num avec les stries latérales rapprochées peu à peu en devant. Jambes antérieures garnies de 4-5 denticules, les 3 dernières dents fortes. 26. SAPRINUS OVILLUM Solsky Turk. 11. 4876. 240. 44*. — Long. 2,6; larg. 1,8 mill. — Sarafschan. Ovale-oblong, convexe, noir de poix, noir-bronzé en . dessus, luisant, antennes et pattes brun de poix. Front densément pointillé, avec une carène transverse obsolète en devant, strie nulle. Pronotum transverse, légèrement arrondi, à peine bisinué à la base, arrondi sur les côtés, « . rétréci en devant, convexe, ponctué sur le disque, fine- ment et moins densément vers la base, d’ailleurs moins … finement et densément ; strie marginale entière. Elytres » finement et éparsement ponctuées à l’extrémité près la » suture ; strie suturale entière réunie à la base en arc avec “HISTERIDÆ : SAPRINUS. SAT. _ la 4e dorsale, dorsales raccourcies un peu derrière le mi- lieu, 4 et 2 un peu plus courtes, subhumérale interne réunie à l’aumérale, raccourcie par derrière, externe nulle. Pygidium densément ponctué. Prosternum à stries parallèles, confluentes au bout. Jambes antérieures à 5 dents, les 3 dernières fortes. 27. SAPRINUS BRUNNENSIS Fleisch. Vien. Ent. Zeit. 11. 1883. 179°. Long. 4,5-6 mill. — Brünn. Semblable au lautus, cependant plus grand et distinct surtout par la ponctuation des élytres. — Noir, luisant, sans teinte métaliique, massue et tarses rouge-brun foncé. Front densément ponctué, sans rebord par devant, Prothorax ponctué finement et éparsement sur le dos, fortement et densément rugueux sur les côtés; marqué aux angles antérieurs et postérieurs d’un faible enfonce- ment, avec une strie marginale très fine. Elytres entière- ment ponctuées, sans espace lisse luisant, comme dans le nitidulus et autres; ponctuation fine et éparse autour de l’écusson, plus profonde et un peu plus serrée à l’ex- trémité, dense et un peu rugueuse à l'épaule entre la 29 et 3e strie dorsale; 4 stries dorsales et une strie suturale entière, qui se réunit par un arc à la 4° dorsale ; celle-ci ragcourcie au tiers, les 3 autres atteignent le milieu, sous la bossette humérale une strie humérale très courte. Py- gidium assez densément et finement ponctué. Jambes antérieures avec 6-7 fins denticules. — Se distingue aisé- ment du nitidulus et de ses voisins, par les élytres ponc- tuées sur toute leur surface et la strie suturale entière. 28. SAPRINUS SPECULUM Schmidt Vien. Ent. Zeit. m1. 1884. 9. 9*. — Long. 3 mill. — Russie, Sarepta. Subarrondi, bronzé, très densément rugueux-ponctué en dessus; front très ponctué et caréné ; pronotum avec 2 espaces lisses au-devant de l’écusson. Elytres avec les épaules et un espace scutellaire lisses ; 1" strie dorsale presque entière, ondulée, les autres réduites de moitié, 4e réunie à la suturale, les 2 subhumérales distinctes; prosternum avec les stries réunies au milieu; jambes antérieures 6-denticulées. — Faciès et couleur du specu- laris, mais plus petit et un peu plus convexe ; ponctua- 18. VI. — CLAVICORNES. tion frontale très dense, mais sans aucune trace de stri- gosités transverses, les 2 plaques lisses du pronotum petites et mal arrêtées, au contraire celle des élytres qui atteint lé tiers de la longueur est nettement limitée par la jonction de la 4° dorsaie avec la suturale, sur toute sa longueur il n’y’"a pas de points dans l’interstrie sutural ; la 1'e dorsale descend presque juSqu’à l’extrémité, sub- ordulée à partir du milieu, les 3 autres, à peine visibles dans la ponctuation, ne vont pas jusqu’au milieu. Le prosternum forme sur sa moitié antérieure une carène aiguë, s’élargit vers la base, les 2 stries se réunissent un peu au-dessus du milieu. Les 3 dernières dents des jambes antérieures sont bien plus grandes que les autres. — Se distingue aisément du specularis par les plaques lisses des élytres, qui sont réunies en une, la strie suturale étant partout visible ; du Pelleti par les 2 plaques luisantes du pronotum moins nettes et par les stries prosternales se réunissant en devant, de l’un et de l’autre par la rugosité. du front entièrement obsolète et la longueur de la 1re strie dorsale. 29. SAPRINUS ASPHALTINUS Hoch. Mosc. Bul. 1872. 226. 9*, — Long. 3 mill. — Russie méridionale : Kiew. Stature et taille des plus petits exemplaires du niti- dulus, mais il se rapproche davantage des plus grands virescens ; il se distingue à première vue de l’un et de - l’autre par sa couleur d’un noir pur, la ponctuation des élytres moins serrée et le manque de strie suturale. — Noir profond, fort luisant, seulement les tarses et les épines des jambes postérieures d’un brun de poix. Front peu convexe, finement ponctué, sans rebord élevé. Pro- notum assez densément ponctué sur les côtés et près des bords antérieur et postérieur, dos lisse poli. Elytres cou- vertes sur la moitié postérieure de points fins assez clair- semés ; strie suturele nulle, ou marquée au milieu seule- ment par une courte et fine rangée de points, les 5 stries dorsales obliques sont finement ponctuées et vont jus- qu’au milieu, où commence la ponctuation éparse ; la 4re forme en haut, vers la suture, un arc. Jambes antérieures # fortement élargies vers le bout et garnies de forts denti- r / HISTERIDÆ : SAPRINUS. 79 cules, au nombre de 4-6, les 2 1°'s ont la forme de tuber- cules pointus ou manquent tout à fait. 30. SAPRINUS (Gnathoncus) PUNCTULATUS Thoms. Skand. Col. 1v. 1862. 249. 9*, — Long. 2,3 mill. — Suède, Smoland, Scanie. Très semblable au rofundatus, plus petit, il se dis- tingue par les antennes, les pattes et l'extrémité ces ély- tres plus claires, celles-ci à points plus fins et plus rares, 3 stries dorsales intérieures atteignant à peine le milieu, suturale nulle, prothorax à peine rétréci vers le bout sur les côtés, les 2 derniers segments de l’abdomen plus | finement ponctués. — Tête petite, très finement ponctuée, || noire, palpes ferrugineux, mandibules brun de poix. An- tennes courles, ferrugineuses, scape à peine plus obscur à la base. Prothorax 2 fois plus court que large, à peine plus étroit que les élytres à la base, échancré au bord antérieur avec les angles subaigus; côtés droits de la base au milieu, rétrécis en devant; base bisinuée, pro- longée sur l’écusson, angles droits, noir luisant, brunâtre sur les côtés, peu convexe, à points fins moins denses, un peu plus forts sur les côtés. Ecusson très petit, à peine visible: Elytres 1 1/2 fois plus longues que le prothorax, un peu arrondies sur les côtés, brûnes, plus obscures vers la base, un peu lisses en avant et latéralement, pos- be dronent avec des points moins nombreux et pro- fonds ; interstries plans, larges, non rugueux ; strie sutu- rale nulle: 4 dorsales, 3 internes raccourcies au milieu, 4e atteignant presque l'extrémité, humérale distincte. Pro- pygidium transverse, pygidium grand, tous deux subdé- primés, très finement et densément ponctués. Dessous noirâtre, ponctué, lisse au milieu. Pattes d’un ferrugi- neux de poix, jambes antérieures 6-8 dentées. 31. SAPRINUS DISJUNCTUS Solsky Turk. 11. 1876. 249. 2*. — Long. 3,5; larg. 2,5 mill. — Samarkand. Ovale, convexe, noir de poix, antennes et pattes à peine plus claires, tarses roux de poix. Front très finement pointillé, strie nulle. Pronotum transverse, rétréci peu à peu par devant, bisinué à la base, finement, moins den- sément pointillé partout, strie marginale entière. Elÿtres plus longues que le prothorax, légèrement arrondies sur 80 VI. — CLAVICORNES. les côtés, rétrécies vers le sommet, assez densément et finement ponctuées sur la moitié postérieure, lisses sur les côtés, strie suturale nulle, ou marquée seulement par un point basal, 1-4 dorsales lisses, raccourcies un peu après le milieu, 3° arquée en dedans à la base, 4° large- ment interrompue avant la base; stries humérale et sub- humérale interne courtes, disjointes, subhumérale externe marquée seulement à la base, 2 marginales. Prosternum atténué en avant, stries convergentes. Jambes antérieures 5-6 dentées. 9. — Teretrius Er. 32. TERETRIUS PULEX Fairm. Pet. nouv. ent. 1877. 161.; Fr. Soc. Ent. 1879. 162. 14*. — ÉONg: 4,2 mill. — Tuggurth : un seul, immature. Oblong, parallèle, assez convexe, roux-testacé, très lui- sant, finement et assez densément pointillé. Tête con- vexe, mandibples ponctuées à la base ; prothorax à peine de moitié plus large que long, bord antérieur presque droit, légèrement sinué de chaque côté, base presque droite, très étroitement rembrunie ainsi que celle des élytres ; élytres de la largeur du prothorax, pas plus lon- gues, tronquées au bout, marquées le long de la suture d’une impression transverse obsolète, une strie très courte oblique de chaque côté avant les épaules; pygi- dium et propygidium assez densément ponctués,; jambes antérieures dilatées anguleusement, 4-5 spinules. — Re- marquable par sa petite taille, qui le fait ressembler à un Acritus ; diffère du Mulsanti par la taille plus pe- tite, la forme plus courte, plus convexe, la ponctuation fine partout, el le prothorax presque coupé droit. 33. TERETRIUS HISPIDULUS Bremi Stet. Ent. Zeit. 1855. 198*, — Long. 2,4; larg. 1,8 mill. — Suisse ; sous l'écorce d’un poirier, avec les Polyporus citrinus. Ovale court, large el tronqué droit. Noir profond, très _luisant, Antennes et pattes, ainsi que le bord inférieur des élytres, brun-jaune. Tête plane et finement ponctuée. Pronotum fortement ponctué sur tout le dos, les points : des bords latéraux et postérieur encore plus grands et plus serrés; les côtés avec un sillon fin maïs distinct. HISTERIDÆ : STYPHRUS — ONTHOPHILUS, 81 Elytres avec un, fin sillon sutural, qui disparaît avant l’extrémité qui est tronquée, mais qui, en devant, à l’é- cusson impérceptible, diverge et finit dans une fossette piriforme ; des 5 stries obliques les 3 {re disparaissent avant le milieu, la 4e atteint presque l’angle externe du bord apical, la 5° derrière la bosse humérale s’oblique fortement vers le bord latéral ; sur chaque strie on trouve ‘ne faible rangée de fines soies blanches dures et raides. 34. TERETRIUS BRUNNEUS Lewis Ent. Monthl. Mag. xvr. 1872. 78*. — Long. 1,6 mill. — Arabie, El-Hahaz. Cylindrique, assez allongé, brun luisant, assez densé- ment pointillé partout; strie latérale du pronotum en- tière ; strie oblique des élytres très courte, base et suture d’un brun de poix, lisses ; jambes antérieures garnies de 6 denticules, intermédiaires de 5, postérieures dentelées au bout. — Son corps plus étroit et sa couleur le distin- guent parfaitement, 10, — Styphrus Mots. 35. STYPHRUS CORPULENTUS Mots. Mosc. Bul. 1845. 54*. — Tur- comanie. Genre d’'Histérides remarquable par son corps convexe. Le St. corpulentus est noir et bordé de poils roussâtres. Il est de la taille du Saprinus nitidulus, auquel il res- semble. 41. — Onthophilus Leach. 36. ONTHOPHILUS CICATRICOSUS Reitr. Deuts. Zeits. 1884. 76*. — . Long. 3,5 mill. — Attique ; Kumani, Hagios Vlassis. Grand, ovale-court, convexe, un peu déprimé en dessus, noir, luisant, front très élevé au-dessus de l’épistome; pronotum à points fovéolés gros et serrés, mêlés de points plus petits, cicatrisé, marge latérale et 5 côtes longitudi- nales, intermédiaire interrompue et géminée en devant; élytres, marge latérale, suture et 3 fortes carènes, inter- valles à 5 carénules et bisérialement crénelés ; propygi- dium trituberculé, les tubercules extérieurs obsolètes, milieu élevé longitudinalement,; pygidium inégalement fovéolé, pointillé. — Très semblable au sulcatus F., un peu plus grand, tout noir, pronotum densément marqué Nouveau Répertoire III, . ==1884. D. . or us? ES PAU 82 es VI. — CLAVICORNES. de très gros points fovéolés, avec quelques petits points entremêlés, carène médiane ordinairement simple à la base, rarement sillonnée; tandis que dans le sulcatus il est pertagé en 2 carènes par un profond sillon; propygi- dium marqué au milieu d’une forte bosse longitudinale ; élytres légèrement impressionnées avant le milieu. 37. ONTHOPHILUS ORDINARICS Lewis Ent. Month. Mag. xvi. 1878. 18*. — Long. 3 mill. — Irkutsk, sud de la Sibérie. Suborbiculaire, gibbeux en dessus, noir, subopaque, ponctué, antennes et pattes d’un ferrugineux de poix, massue rousse ; front avec une faible carène triangulaire ; pronotum à marge latérale élevée, 6 côtes raccourcies, 4 externes sur le disque, 2 antérieures au milieu ; stries des élytres 1, 3, 5 un peu élevées, 2, 4 et suturale obso- lètes, interstries re ponctués : propygidium ponctué, caréné, un peu élevé au milieu. — La convexité et la forme générale du dessus le rapprochent de l’alter- natus, mais il n’en a pas la sculpture et les sillons pro- fonds; les stries ne sont pas plus marquées que dans l'exaratus. 42. — Abræus Leach, 38. ABRÆUS CONVEXUS Reitr. Vien. Ent. Zeit. 1884. 111. 8*. — Long. 1,5-1,9 mill. — Attique ; Syrie : Caïfa. Subarrondi, convexe en dessus, noir, luisant, glabre. Tête et pronotum ponctués densément et finement, ély- tres un peu plus fortement. Pronotum sans ligne arquée transverse au milieu près de la base, cependant comme dans la plupart, tout à la base au-devant de l’écusson, quelques points allongés, plus grands, placés sur une + ligne transversale. Ecusson à peine visible. Elytres mar- quées sur les côtés de 2 stries très obsolètes, dont l’ex- terne plus courte que l’interne. Dessous noir, luisant, ponctué comme le dessus, seulement les segments du ventre, à l'exception du 1°", alutacés-réticulés, et à peine distinctement ponctués. Prosternum large, transverse, s’élargissant un peu par devant, tronqué à la base, sans strie marginale sur les côtés. Bord antérieur du méso- sternum entièrement rebordé. Pattes d’un brun noirâtre, jambes postérieures étroites, les antérieures élargies au HISTERIDÆ ; ABRÆUS, 83 milieu, arrondies en dehors, sans former d’angle au milieu. | 39. ABRÆUS AREOLATUS Reitr. Brünn. xx. 1883. Sépar.’5*, — Long. 1,5 mill. — Hamarat. “ Très brièvement ovale, convexe, luisant, brun de poix, antennes et pattes ferrugineuses, massue des antennes testacée ; tête et prothorax ponctués finement, élytres fortement et médiocrement, ces dernières avec un espace commun imponctué avant le milieu ; jambes antérieures dilatées anguleusement au milieu, et au-delà subdentées. 40. ABRÆUS RADDEI Reitr. Deuts. Zeïits. 1877. 292. G*. — Var. _subplicatus Reïitr. — Long. 1,5 mill. — Géorgie : Tiflis; sous les pailles, et sous l'écorce dans les montagnes de Mangliss (Caucase). Taille et forme du globulus, mais peu convexe en des- sus, presque légèrement déprimé, brun-ferrugineux, mat, antennes et jambes peu plus claires, pygidium un peu luisant. Dessus ponctué de points légers, pas très denses, dessous de points bien plus fins et plus serrés. Pattes assez étroites, jambes antérieures assez fortement mais non anguleusement élargies vers le milieu, de là rétré- cies en courbe vers l’extrémité, ne formant d’angle aulle part. — Très voisin du globosus, mais plus grand, mat. 41. ABRÆUS MINUTISSIMUS Reitr. Brünn. xx11. 1883. Sépar. 5*. — Long. 1 mill. — Lenkoran. Très brièvement ovale, convexe, luisant, ferrugineux ; tête et prothorax densément et très finement ponctués ; celui-ci avec une ligne de points antéscutellaire, un peu | courbe, très légèrement marquée; élytres densément et | finement ponctuées; jambes antérieures larges, à peine dentées en dehors. 42, ABRÆUS PUNCTULUM Peitr. Brünn. Nat. Hist. xx. 1883. Sépar: 5. 11*. — Long. 0,6-0,7 mill. — Lenkoran. | Très petit, très brièvement ovale, convexe, luisant, fer- rugineux. Tête et pronotum à points peu nombreux, à | peine perceptibles, presque lisse; pronotum avec une ligne antéscutellaire subarquée, légèrement marquée; élytres parsemées d’un pointillé très fin assez rare; { jambes antérieures dilatées, à peine dentées au dehors, 84 VI. — CLAVICORNES. 43. — Acritus Le Conte. A. Base du pronotum longée d’une ligne transverse de points. B. Dessus mat, intervalle compris entre la strie basi- laire et la base du pronotum densément et finement ridé longitudinalement. 15. rhenanus Fuss. B’. Dessus luisant, intervalle entre la strie basilaire et le bord basal sans rides longitudinales. C. Elytres densément ponctuées, brun de poix, d’ordi- naire antennes et pattes claires. D. Elytres avec 2 sillons distincts sur les côtés, rac- courcies vers l'extrémité : massue des antennes jaune. 7. sulcipennis Fuss. D’. Elytres sans sillons latéraux. E. Brun-rouge ou brun-noir, massue rouge-jaune ; jambes antérieures à peine élargies vers le bout ; prosternum un peu plus long que large, strie mé- sosternale non interrompue au bord antérieur. F. Points des élytres placés à la base d’une striole obsolète. 8. minutus F. F’. Points des élytres libres ; très petit. 9. microscopicus Ritr. E’. Brun-noir, massue noir-hrun; jambes antérieures élargies peu à peu vers l'extrémité ; prosternum beaucoup plus long que large; strie marginale du mésosternum interrompue au bord antérieur. Res- semble beaucoup au minutus. 10.nigricornis Hofm. C’. Dessus non ponctué, rouge-jaune luisant, bord pos- « térieur du pronotum finement bordé de noirâtre; . antennes et pattes jaunes. 6. Ho figarteni Rir. : A’. Base du pronotum sans ligne de points transverse. B. Elytres à ponctuation à peine visible ou nulle. Ovale: allongé, rouge-jaune. 4. atomarius Aubé. B’. Elytres distinctement ponctuées. | C. Corps allongé, presque cylindrique, éparsement : ponctué, rouge-ferrugineux. . (litioralis Ferrar.) 3. puncitum Aube. T’, Ovale-large, peu convexe, densément ponctué ; an- tennesetpattesrouge-ferrugineux, massue jaune-clair." D. Elytres avec une strie dorsale obsolète ; prosternum HISTERIDÆ : ACRITUS. 85 près de 3 fois aussi long que large. 1. fulvus M. D’. Noir-brun, antennes et pattes brun-rouge ; massue grande, jaune-clair; élytres sans stries dorsales ; prosternum 2 fois aussi long que large. 2. tataricus Rir. 43. ACRITUS CLARULUS Reitr. Brünn. xx. 1883. Sépar. 5. 12*. — Long. 0,5-0,6 mill. — Lenkoran. Très petit, ovale-oblong, légèrement convexe, très lisse, non ponctué, roux-testacé ; pronotum sans ligne ponc- tuée transverse le long de I# base. 44. ACRITUS HOPFFGARTENTI Reïtr. Deuts. Zeits. 1878. 49*.— Long. 0,8 mill. — Hongrie : Szombatzag. Ovale, assez convexe, roux-ferrugineux clair, luisant, très lisse, massue antennaire flave clair; pronotum à ligne de points très petits à peine perceptible, très rap- prochée de la base, presque droite, l’extrême bord basal noirâtre ; élytres non ponctuées; mésosternum arrondi en devant, bordé d’une strie entière, séparé du métaster- num par une série de stries longitudinales ; jambes an- térieures sublinéaires, à peine élargies au bout. — Très semblable à l’atomarius, un peu plus large, plus obtus devant et derrière, rouge-ferrugineux beaucoup plus clair ou rouge-jaune, massue antennaire encore plus pâle. Dessus lisse luisant, sans points (de très fins petits points dans l’atomarius); pronotum marqué au devant et très près de la base d’une rangée transverse de points on ne peut plus fins et très rapprochés, qui est assez droite et facile à passer, parce que l’espace qui se trouve entre elle et la base paraît toujours noirâtre ; la présence de cette ligne le reporte dans la 2e division, pendant que l’atomarius fait partie de la 1": prosternum comme dans atomarius, mais le mésosternum est plus vite ar- rondi par devant, et la strie marginale n’est pas inter- rompue ; le mésosternum est séparé du métasternum par des strioles bien plus serrées, placées sur une ligne droite transverse enfoncée. 45. ACRITUS SULCIPENNIS Fuss. Berl. Zeits. 1868. 312*. — Long. 0,6 mill, — Allemagne : Kœnigsberg. Semblable pour la forme au minutus, pas si régulière- 86 . - VI. — GLAVICORNES. ment.ovale, les .élytres étant un peu élargies au- delà des épaules; assez convexe, comme nigricornis, brun-noir, très luisant, avec lés pattes et les antennes d’un jaune brunûtre. Tout le corps ponctué densément et très fine- ment, plus fortement et plus éparsement sur les élytres (en dehors de l’espace basal). Prothorax marqué‘au de- vant du bord postérieur d’une ligne transverse droite de petits points; angles antérieurs droits, ponctués, posté- rieurs aigus. Ecusson non visible. Elytres, à la base de chaque côté près de la suture, un peu impressionnées, et en ce point très finement et à peine visiblement pointil- lées ; du milieu du bord antérieur de chaque élytre avec un sillon net et profond allant vers le bord latéral ; une ligne sulciforme un peu plus courte et plus légère va de l'épaule sur le bord latéral; où ces 2 sillons s’affaiblis- sent, commence entr'eux en dedans de l'épaule, une 3e ligne semblable, s’avançant sur le bord latéral. Pygidium ponctué très densément et finement, mais distinctement. Toutes les jambes sont étroites, les antérieures arrondies au bord externe, et densément garnies de fins petits poils. 16. ACRITUS MICROSCOPICUS Reitr. Brünn. xv. 4877. 16*.— Long. 0,6 mill, — Transylvanie : mont Kerz. - Brièvement ovale, luisant, brun de poix, on ne peut plus finement et rarement pointillé, antennes et pattes testacé de poix; pronotum marqué avant la base d’une série arquée transverse de points, élytres non alutacées ni longitudinalement striguleuses, jambes antérieures légèrement dilatées vers le bout, garnies au bout de fines dentelures distinctes. — Très voisin du nigricornis, mais moitié aussi grand et la plus petite espèce connue, brun- clair, ponctuation du dessus encore plus fine et plus écartée ; la plus grande largeur au milieu (dans le rigri- cornis derrière), jambes antérieures plus distinctement « denticulées. Dans la plupart des autres espèces, elles sont garnies seulement de soies plus ou moins raides. Enfin, les points du dessus sont partout simples, tandis que dans le nigricornis ils sont striguleux sur les” élytres. : L'ABEILLE | JOURNAL D'ENTOMOLOGIE | FONDÉ EN 1864 ET RÉDIGÉ PAR S. ps MARSEUL Membre de plusieurs Académies et Sociétés saventes nationales et étrangères Nora sè varient, scientia nerit, trralilione perstant ! - TOME XXII — 1884 QUATRIÈME SÉRIE — TOME IV CHEz MM. S. de MARSEUL, boulev. Pereire, 271, Paris-Ternes RORET, libraire, rue Hautefeuille, 12, Paris. gs dep —+ L F pi D romah du « | . = 2 _ moe os é- - = ee v- æ pr Dre ep td ml à v- - Merad Damas, Mat dde ms 3 1 < ie le 2 one cal ss va ve Vsaseirer, JOURNAL D'ENTOMOLOGIE, paraît chique mois par : planches coloriées, pour 24 pages. - sons est de 43 fr. pour la France et de A6 fr. pour l'Etranger. Les abonnements : partent de janvier et continuent sans nouvelle demande, à moins que l'abonné . Pannée commencée. Ils se paient d'avance et sans frais ; il est ajouté 1 fr. pour recouvrement des abonnements en retard ou des valeurs qui ne peuvent être ‘Otiorhyncäides, Phyllobides 26, Catalogue SYDOUYM, des Coléo- “ au bureau de l'ABEILLE. N livraison de 32 pages in-18 jésus, 24 pages imprimées en petits caracteres, sur deux colonnes, comme tables et catalogue, ainsi que les Nouvelles et titres, équivalent, à 32 pages. Les planches noires comptent pour 42 pages, et les Le prix de la: jivraison est de 14 fr. 50; celui de l'abonnement pour 42 livrai- n'ait prévenu, trois mois à l’avance, de son intention de cesser, En payant encaissées sans deplacement. Les 295 livraisons parues forment 22 volumes. On peut anssi S'abonner par volume au prix de 16 fr. Tom. Années. Tom. Années. 1 1864 Téléphores, Apions, etc. xi1 1875 Rép, des Goléopt. (3° ms : 1 4865 Buprestes. xin1 4875 Cryptocéphales, etc J lit 1866 Galeruques, Altises. xiv 4876 Pœcilus, Eumolpes, Mor- } 1V 1867 Bibliogr., Catalogue, etc. delles, Hélops, etc. . v 48638 Erotyles, Endomychides, xv 4877 Malachides, Ditomides. Attelabes, Rhinomacers, xvi 14878 Malthines, Sacium, Index. eic,, etc, xvn 1879 Anthicides. vi 4869 Nanophyes, Asida, Gla- | xviir 4880 Trichopteryx, Latrididiens phyrus, ete. ete MELEESE vi 4870 Omophlus, Mylabres, etc. | xix 1881 Nouv. Répert.: Carabiques. vin 1871 Rép. des Goléopt. (4e part.) - XX 188% » Hydrocanthares, L. IX 1872 » .»! (2epartié) Palpicornes, Lycides. |! x 1873 Otiorhynchides (4r° part.), | ‘xx 1883 Cyrtones, Timarchides, Meligethes. / Psélaphes Scydmenes , ; x1 4874. Otiorhynchides (2e partie). Amaroides.’ XXIL 1884 LANDES Silphides, etc. Toutes facilités de paiement seront accordées aux acquéreurs dedacollection complete de l’ABEILLE, et il leur sera fait une remise de 10p. ‘0/0 cp an | Mémoires qui se vendent séparément : Téléphores et Maltinides, Lpl. 43.50 Eumolpides......... VS RS vhs | AMiddes. +... /Aiace nan 7.50 | Répertoire, 3 vol....:.... : 34 .0Y Buprestides....:....-....... 18.2» Nouv. Répertoire : Carabiques, 148.» Glaph}rus:., Ci PACAOES 1.56 D pin à Myiabries Re TE - Catalgae des s Coléoptères d'Eu- K Mag(biinu 20 A Tue CR oé TOPE CET EE Pee. 22.40; ANnaloidess ..:,......l RE » Le même, avec supplément. 5,2» An DNOR. PÉARRTES TRE ARS ptères de l'Ancien-Morde. ne Trié for hales. Re AUDE. 3:50: feuille de 24 pages...) 45 Anthicides, 2 pl. noires . 18.»» | Le même, pour servir d éti-. x” Galerucides, Alticides ....... : 18.5» | Quettes, là feuille... veus 2.4 LAridiens 2 en _8.»» | 1882, Carabiques à Sipbides PILOMeS: ES 4.50 inclus, 7 feuilles, 144 pag Cyrtones et Timarques. DD Les Entomologistes 39 MMICnMes 7. ue op 13.5» PO Se RER ‘Autres ouvrages entomologiques . LES Monographie générale des His- Hétéromères du. Japon (48 bg térides, 1853-1862, 38 pl.... 75.» | Monogr. générale des Mylabres Histers nouveaux (1871) 2 LE 5.50 | (1872),6 pl: noires, _ fs col, 2 ; » » (1879-1880) 2,50 né Pour se procurer un on plusieurs de ces ouvrages, il suffit don. adresser prix en un mandat sur la Poste (avec les frais d'affranchissement en sus), Mr S. de Marseur, boul. Pereire sud, 271, Ternes-Paris. —- Toute de: de renseignements, non aecompagnée d'un timbre pour la réponse, ser dérée comme non avenue, — On n’envoie pas de Spécimen. — ai A CÉDER une Collection de Coléoptères. d'Europe, en bon. état, Fa bonnes conditions, en tout ou. par, ira S'adresser, pour a Charleville, Typ. A. Pouillard, MU ES 7 Da fe r ee à EN ER dre : RE CA. ITS nt ES = LS ? Le in RTE = SERRE & + - = Ca 7 RS ar. ES AT nt a Pa Te * > SO ESRSS TS Z D LE RE A ER Fe z À : art ee ES NU un S< x “C Laos Fu. POP NIAN $ 4 MORTE | { \ l Ne 4 Pa il ste Ÿ * +14 é 1 KA AA #. HER RNA NA TRACE à Rte ess