+ RRQ ÉrprCa CmaTE Ses : 2 r À te où il Et L PE FEV, ne * se A TS 2 TE = : Û < s ” PRE En tn pas er x Dre CP nee à ER - Er ès > ; ao ie s 3 in Te RE Penn re, 5 K pes ROLE LT re Ye EE À D qu” à £ # im as LOS a CAT ve ms Re ere M En er tee MEET x Sen LR he se nee ei DL RE # , = . Te > es ". f + ; us 5 4 Ex à x ee FR ae” = d re SR En PET - - À RÉ eo os te “ Fc 4 < ea CRC À à RARES s "Te ee nes ap ae A : 2 . re ETS ne pue terre D AT “ enr tm 4 3 CR, ee ps æ nn ” pre +. Ts : RE ee res a Cr mn mien. m7 cf SLA : Pie ne) = & . +. = . — Ce Ÿ SA, gr pe on PE ‘{ - eee nn au nt A x ue > tn rie r + . + ns 2 sr VÉ ne Zur - » o à RE EEE RÉ Te Do re : a ne, RS eo ne Le pe = Tec .* " mn Le nn Tige ee à Rs” - > Pr QE ll mn À + se 1 : - : #£ Q de # e .. st ne ne er es PE Fe < : ALT Ju NOR = x k . 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Les Coléoptères que j’ai rapportés d’un voyage exécuté en février et mars 1902 constituent les premiers éléments de cette liste. J'ai cru devoir y joindre toutes les espèces décrites ou signalées de la pénin- sule Sinaïtique; afin de mettre au point nos connaissances sur une des faunes les plus intéressantes de la région paléarctique. Je rappellerai d’abord, en quelques mots, d’où proviennent les renseignements que l’on possède actuellement sur les Coléoptères du Sinaï (1) : a) On sait que durant son grand voyage en Orient (1820-1825) C. G. Ehrenberg, d’abord accompagné par FE. W. Hemprich, séjourna dans le massif Sinaïtique et particulièrement à Tôr et rapporta une série d'espèces nouvelles, brièvement décrites par Klug dans les Symbolae physicae (2). Ces diverses espèces, dont les types sont con- servés au Musée de Berlin, ont été toutes soigneusement figurées. b) Vers 1865, commencent les explorations du capt. H.$. Palmer (3); il est accompagné, au début, du naturaliste Drake dont les récoltes en Coléoptères ont-fait l’objet d’un travail de Crotch (#). La plupart de ces insectes, y compris les {ypes, seraient actuellement dans la collec- (1) Dans la préface de son Voyage en Arabie Pétrée, Lottin de Laval fait allusion à des insectes qu'il aurait recueillis au Sinaï pour son ami de Saulcy, mais M. Félicien de Saulcy, fils du précédent, m'a fait savoir qu'il n'avait jamais entendu parler de matériaux entomologiques rapportés de ce voyage. (2) Ehrenberg et Hemprich, Symbolae physicae, Ins., dec. 1-5, Berlin, 1829-1845 [Buprestidae 1829, — Pimeliidae et Adesmia 1830, — Cicindelidae et Carabiaae, 1832, — Mylabris, Dytiscidae et Gyrinidae, 1834, — Scarabaeidae (coproph.) 1845]. ; … (3) Elles devaient se terminer en 1882 par son assassinat, non loin de l’ouädy Sidreh. (4) Grotch (G. R.), List of the Coleoptera found during the progress of the Survey [ap. Wilson et Palmer, Ordnance Survey of the Peninsula of Sinaï, Southampton, 1869]. Gertaines des espèces énumérées dans ce mémoire proviennent évidemment d'Egypte ou de Syrie et ne sont pas comprises dans la liste actuelle. D'ailleurs on trouvera plus loin le texte de Crotch reproduit in extenso (voir l'Annexe bibliographique). L'Abeille, vol. XXXI — 1907 f P. DE PEYERIMHOFF tion du Musée de Cambridge, quelques-uns ET dans : collection de du Dr D. Sharp. : c) Peu après, J. K. Lord, envoyé en mission scientifique par ke TE Gouvernement Khédivial, rapporte les Coléoptères mentionnés dans une liste sommaire publiée par F. Walker (1) et composée d’espèces recueillies, les unes dans la péninsule Sinaïtique, les autres en Basse- Égypte et sur le bord occidental de la mer Rouge ou même à Tadjoura. Me: Restés pour la plupart au Musée de l’École de Médecine du Caire, ces >. insectes sont, paraît-il, en grande partie détruits. Certains d’entre eux T2 avaient été primitivement répartis entre les collections de H. W. Bates TRE ; et du Dr D. Sharp et ces deux entomologistes se proposaiént de publier les rectifications que comporte la liste de Walker quand survint, avec la mort de H. W. Bates, la dispersion de presque tous. Rp ces matériaux. _ d) Le travail de Hart (2) ne renferme qu’une courte liste Poe 2 Sinaïtiques. J’ignore où se trouvent les insectes qui lui ont servi de LES base. 7 ee e) En 1898, le professeur A. Kœnig, de Bonn, traverse le Sinaï de L T6 ER Suez à Ghaza en passant par les Lieux-Saints. Bien que spécialement ornithologiste, il recueille un assez grand nombre de Coléoptères dont l'énumération à été publiée par L. von Heyden (3). Ces insectes se trouvent actuellement dans les collections A. Kœnig et L. von. ne Heyden. sir [) Enfin, quelques ours à peine après le passage de notre caravane, s ee le botaniste A. Kneucker, de Carlsruhe, visitait la partie occidentale de la péninsule Sinaïtique et en rapportait-divers insectes dont la liste a paru l’année suivante (#). Les Coléoptères D été déterminés par «12 L. Ganglbauer. é LISE g) Au cours de mes recherches personnelles, j'ai réussi à recueillir > É double, à peu près, des espèces déjà He Cela peut es — + (4) Walker (Francis), List of Goleoptera collected by J. K. Ts London, 1871. — Les Hyménoptères ont fait l’objet d'une Liste également publiée à part en 1871. Pour les Hémiptères, voir The Zoologist [1870] et 42 les FCROPIPrES et Diptères, The Entomologist, V [1870- 1874]. AT LEUR À È î. “ e " ee D ue ne Wady Araba, London, 189. — O. Janson a collaboré à la ere Le entomologique de ce travail. RER " (3) Heyden (Lucas von), Beitrag zur Coleopteren-Fauna der Halbinsel M Sinaï (in Deulsche ent. Zeitschr. [1899], pp. 240-256). LAS (@) Kneucker (A. ) ie de Ausbeute einer botanischen Studienreise É Gesellsch. in Wien, LIL [1903], pp. 575 587). COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 3 _ malgré la saison défavorable du voyage et la rapidité d’un trajet en caravane (1), par ce fait que ni Drake, ni Lord, ni Kœnig, ni Kneucker n'étaient des entomologistes attitrés, et peut-être aussi parce quej’ai eu l’occasion d'explorer le versant Élanitique de la pénin- sule, sur lequel on n’avait pas encore, du moins à ma Connaissance, recueilli de Coléoptéres. La partie orientale du Sinaï offre assez de différences avec la partie occidentale pour que le contingent total des espèces ait pu en être influencé. Si presque toutes les espèces de Klug ont été reprises et sont actuel- lement bien connues, il n’en est pas de même de celles décrites par Crotch et par Walker, dont bien des types. disséminés dans diverses - collections où même détruits, restent encore à identifier. Il n’a donc paru indispensable de reproduire le texte de leurs descriptions (2). Quant aux espéces que je n’ai pu vérifier, je dois laisser à ces auteurs _ toute la responsabilité de la mention. Un numéro d'ordre, précédant chaque espèce, facilitera les rectifications auxquelles cette liste pourra ultérieurement donner lieu. Que tous ceux de mes collègues qui ont bien voulu m'aider dans ce - travail, MM. E. Abeille de Perrin, J. Bourgeois, H. du Buys- son, K. Daniel, J. Desbrochers des Loges, A. Fauvel, FGansglbauer, 4 von Heyden,K. Petri, M. Pic, A. Raffray, M. Régimbart, E. Reitter, D. Sharp, A. Sicard, J. Weise, trouvent ici mes plus vifs remerciements. Mais c'est à mon ami L. Bedel que j'ai le plus d'obligation, et le meilleur de ce travail lui appartient. k Ÿ + _ La péninsule du Sinaï est, comme on sait, la région comprise entre les deux bras septentrionaux de la mer Rouge. Elle forme un triangle dont le sommet, dirigé vers le Sud, est au Ras Mohammed, et dont la (4) Consulter sur ce trajet : Dr E. Mauchamp. Un raid au désert (Sinaï, Arabie-Pétrée, Arabie, Moab), notes de voyage, 1902 (in Bulletin mensuel de la Soc. des Sciences naturelles de Saône-et-Loire, 29° année [1903], p. 139- 463). — Id., Notes complémentaires (loc. cit., p. 185-204). — J'ai rédigé rapidement la partie entomologique de ces notes, et elle contient quelques inexactitudes. Voir aussi : A. Sargenton-Galichon : Sinai-Ma’an-Pélra, Paris, Lecoffre, 1904. Fe (2) Celles de Crotch sont reproduites dans l'Annexe, celles de Walker sont intercalées dans le texte. % P. DE PEYERIMHOFF base, représentée par la ligne Aqabah-Suez, se confond à peu près avec le Derb el-Hadj ou chemin des pèlerins égyptiens se rendant à Ja Mecque par la voie de terre. : ds Ainsi délimitée, c’est un grand massif montagneux, dressé, après 0:22 court rivage, jusqu’à l'altitude de 2.635 m (djebel Katherîn). La partie nord est constituée par un steppe calcaire, doucement incliné vers la RCE Méditerranée et ne dépassant pas 4.200 m; le triangle méridional, au. - contraire, s'élève rapidement, par des escarpements extrêmement 2 à abrupts, composés presque en totalité de roches primitives (granit, | ee. porphyres et gneiss). L'ensemble est nettement désertique (1), mais les BE eaux douces dominent. La végétation ligneuse (Tamarix, Pistacia, 4 À z Crataequs, Acacia, Ficus, Salix, etc.) est fort rare et ne se rassemble PS e a E ss jamais. Enfin, malgré l'altitude, il ne paraît exister, sur les extrêmes #50 sommets du Sinaï, ni flore, ni faune alpines. L AE "à | = On trouvera sur la carte annexée à cette liste le tracé de l'itinéraire < > que j'ai suivi en 1902 et l'indication de toutes les localités citées. 5 | | 4 CICINDELIDAE (?) fx 24 1. Cicindela litorea Forsk. — Tôr ( En Symb. ph Le CITE, HA tab. 21, fig. 2). . 4 19 . C. circumdata Dej. [sec. Walker]. —_ Tôr (Lord). | fs 3. C.lunulata F. var. liloralis F.[sec. Walker]. — Tôr (Lord). 3. me L . Megacephala euphratica Latr. [sec. Walker]. GE Tôr Dee (Lord). | PR CNE CARABIDAE 5. Scarites terricola Bon. — Oasis de Feïran!. | Méditerranée, Caspienne, Mongolie, Japon, Formose; Ethiopie. (4) Pour les Coléoptères, l'immense prépondérance des Tencbe sur : 42 les autres familles de cet ordre en fournit une preuve immédiate et frappante. ‘is (2) L'ordre d’énumération est celui du Calalogus Gotecpe TS Europae, se 4 Caucasi et Armeniue rossicue, éd. 1906. k FE COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 5 6. Dyschirius numidicus Putz. — Bords des eaux douces ou saumâtres : ouàdy Gharandel!, ouädy eth-Thal!, ouâdy Feïran!, Naqb el-Haoua!, ouâdy el-Aïn!. Méditerranée, Atlantides. è 7. Coryza simplex-sinaïtica, n. subsp. Punctis dorsalibus elvtrorum minimis, in stria tertia sitis el super ter- tium intervallum haud extensis a typo distinguenda. — Long. 3-3,5mm, Hab. in peninsula Sinaïtica (ouàdy Feïran!, ouâdy el-Aïn!), ripicola. Le genre Coryza a pour types trois espèces de l'Inde; Putzevys en à décrit une quatrième (C. Beccarii, 1873) du pays des Bogos (Éthiopie). La forme du Sinaï ne se distingue de C. simplex Chaud. que par les caractères indiqués dans la diagnose. 8. Bembidion (Peryphus) megaspilum Walker. — Bords des eaux douces : ouâdy Gneh, ouâdy Feïran (Lord, types); Cheläl !, ouady Gharandel!, oasis d’el-Hessoueh!, Naqb el-Haoua !, djebel Serbàl!, djebel Katherin !. Algérie, Tunisie, Palestine, vallée de l’Araxe: Hongrie (Cat. Col. Eur. 1906, p. 40). _ Le B. jordanense La Brül. est identique à cette espèce, comme le prévoyait Bedel (Cat. Col. N. Afr. I. p. 65). 9. B. (Peryphus) praeustum Dej. — Djebel Katherin!, ouädy e L'Heiran!. Bassin de la Méditerranée. 10. B. (Emphanes) latiplaga Chaud. — Aïoun Moücça! (1). France méridionale, Espagne, Russie méridionale, Basse-Égypte, Barbarie. 11. B. (Nepha) laterale Dej. — Djebel Katherin!, ouâdy Feïran!. Europe méridionale, Barbarie. Les exemplaires du Sinaï ont les taches claires encore plus éten- dues et plus rapprochées de la suture que chez ceux du Nord de l'Afrique, où cette modification est déjà bien dessinée. : 12. Tachys grandicollis Chaud. — Oasis d’el-Hessoueh!, ouàdvy el-Aïn!. Algérie, Tunisie, Lenkoran, Chypre, Syrie. (4) 11 s’agit des Aïoun Moùcça, près Suez, qu'il faut distinguer d’une localité homonyme de la Palestine méridionale dont divers auteurs, en particulier F. de Saulcy, ont signalé un certain nombre de Coléoptères. ;° > Abe “oi + ds # Le s5 Si 2 se Are +: rte 00 ET Er EI MS £ y RÉ F5" A der re See. NET n 6 P. DE PEYERIMHOFF voisine de P. areolatus Creutz. (que j’ai rapporté de la Palestine méri- :43.T. parvulus Dej. var. Curvimanus Woll. E Ouädy Thal!, ouâdy Gharandel!. _ Méditerranée, Atlantides. 14. Perileptus Stierlini Putz. — GHaas Féiran Le Naub + Haou e ouàdy el-Aïn!. EE Égypte (sec. Tournier). . AP L'or ment Mes exemplaires sont entièrement Fe. au type de la collection Tournier, que j'ai pu consulter grâce à M. Pic. L'espèce est très dionale), mais s’en distingue par la taille généralement plus faible, les yeux plus gros, le pronotum moins sinué avant les angles postérieurs, et surtout la coloration entièrement et constamment ALAN 3 e 15. poupons gilvipes De; j. — pue: Gharandel!. randel!. HE, PE Europe moyenne et méridionale, Barbarie, Canaries, Eye, en. ; #s Asie centrale. je 417. C. (s. str.) obscurus Klug, Symb. phys. ne IL, re ! fig. 10. — « In monte Sinaï lectus » (Klug, types); _Sina (Drake); ouâdy Gneh, ouädy Feïran, ouâdy Gharandel (Lord) $ Sainte-Catherine du Sinaï, djebel Hamr (Kænig), Naqgb el- Haoua!, ouâdy Feïran!, ouâdy Gharandel!, ouädy el-Aïn!, Djäh- 1 raoual!, djebel Serbâl!, djebel Mouça!;nord de la Péninsule (Kneucker). PRG 7 ras Espèce spéciale au Sinaï, où elle paraît commune. 5 18. C. (Trichochlaenius) canariensis - _- sinaïticus, n. subsp. Haec forma pronoto virescente interstriisque elytrorum fere plans à typica Atlantidum differt. Re. Hab. ad montem Sina (Djähraoual!, ouâdy el-Aïn), pics AE — e Le C. canariensis Dej. n’est connu jusqu'ici que de l’île de Tene- Ne rife (Canaries) et sa présence au Sinaï, sous une forme d’ailleurs à à peine distincte du type, est particulièrement remarquable, surtout ; raison de l’absence de toute localité intermédiaire. 2 19. Acinopus lsevigatus Mén. — Djebel Safsafeh, vers 4. #00» Caucase, Caspienne, Transcaspienne, Perse, Turkestan. | 20. Harpalus tenebrosus Dej.— Djebel Serbäl, vers 2. 000 m ml. Europe, Méditerranée, Atlantides, Caucase, Turkestan. (42 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 7 21. Stenolophus teutonus Schrank, subv. abdominalis Gené. — Oasis d’el-Hessoueh!, Djähraoual!, ouâdy Gharandel!, Aïoun » Moûcça !. Europe, Méditerranée, Atlantides, Caucase. 22. Egadroma marginata Dej. — Oasis d’el-Hessoueh!, ouàdy el- Aïn !. Méditerranée, Sahara algérien, Égypte; Atlantides; Alaï. Rétabli par T. Tschitschérine (Genera des Harpalini des régions paléarctique et paléanarciique, in Horae Soc. Entom. Ross. XXXV (avril 1901), p. 246), le genre Egadroma se distingue des Acupalpus par les trois derniers segments ventraux rigoureusement . glabres et les tarses intermédiaires des mâles assez largement dilatés ; Ja saillie intercoxale du prosternum est garnie à l'extrémité de quelques soies dressées. 12 23. Distrigqus (Astigis) quadripustulatus Peyr. — Ouàdy Feïran!, djebel Serbâl !. Asie Mineure. 24. Sphodrus leucophthalmus L. — Hadjar er-Reqab l. Europe, Asie Mineure, Syrie, Barbarie, ? Lanzarote. 25. LaemoStenus quadricollis Redt.[sec. Heyden |. — Djebel Hamr (Kœnig)._ 26. Graphopterus serrator Forsk. var. multigquttalus Oliv. [sec. Walker et Heyden]. — Ouâdy Nasb (Lord); ouâdy el- Arich(Kœænig). Dans son ensemble, l’espèce est répandue sur toute la région _désertique du Nord de l’Afrique, de l'Algérie à l'Égypte; elle remonte _ jusqu’en Syrie méridionale [Ghäza|. 27. Lebia arcuata Reiche. — Ouâdy Gneh (Lord); Naqgb el- Haoua!, diebel Moûca !. + Syrie. . Chaudoir (Monographie des Lebiides in Bull. Soc. Nat. Mosc. [1870] part. 2, p. 113) rapporte cette espèce au genre Singilis, mais bien à tort, car elle possède précisément le caractère le plus distinctif des Lebia, à savoir le bord interne de la suture élytrale laminé vers Pextrémité. _ 98. Apristus subaeneus Chaud. — Oasis d’el-Hessoueh!. Méditerranée, Caucase. 29. Metabletus lateralis Motsch. — Ouâdy el-Aïn!. 8 P. DE PEYERIMHOFF Algérie, Tunisie, Égypte, Palestine (espèce désertique). #52 30. Trichis pallida Klug, Symb. phys., Ins., LIT, tab. 21, fig. 9. — « In Arabiae vallium sinaïticarum arena humida, septembre » (Klug); Tôr (Lord). À “4 Yemen, Côte des Somalis. — Cf. Et Cat. Col. N. Afr. CRD: 265. FÈ 31. Merizomena (1) castanéa Klug. — Ouâdy Gneh!. | ; É Yemen; Côte francaise des Somalis. 32. Glycia ornata Klug. — Nord du golfe d’Aqgabah!. Sud-Est de l'Espagne, Grèce, Tunisie, Basse-Égypte, Arménie russe, é _ Kurrachee, Côte française des Somalis. "2200 33. G. unicolor Chaud. — Nord du golfe d’Aqabahl. Algérie, Tunisie, isthme de Suez, île de Périm, Yemen, Côte fran- : çaise des Somalis. 34. Singilis (Phloeozetaeus) filicornis, n. sp. "4 Glabra, brunneo-rufa, coleopteris a tertia circiter apicali parte nigrescentibus. Antennae tenuissimae, articulis singulis apicem versus haud incrassatis. Pronotum basin versus parum attenuatum, angulis = posticis rectis. Coleoptera striato-punctata, intervallo tertio punctis tri- FR bus notato, humeris designatis. — Long. 6 mill. | RE Hab. in peninsula Sinaïtica, arenicola. : Te Espèce présentant la coloration de S. plagiata Reiche, mais sur- tout voisine de S. mauritanica Luc., dont elle a la taille et le système de ponctuation. Outre la couleur, elle s’en distingue immédiatement par la gracilité des antennes; les côtés du pronotum sont aussi beau- coup moins élargis en avant, moins rétrécis par conséquent versa: 27 base, et les angles postérieurs ne sont pas saillants. Re. Quatre individus recueillis le 23 février 1902, à l’ouâdy Sa’al, au pied } d’un Acacia seyäl (coll. Bedel et Peyerimhoff). RATE 35. Iscariotes hierichonticus Reiche.— Naqb el-Haoua!, djebel Serbâl!, djebel Moûca!, djebel Katherîn!. Palestine ; plateaux arabes à l’Est de l’Arabah!. x ET Genre très voisin des Cymindis dont il diffère par ses tarses à qusles, = lisses. | : La EEE 36. Brachynus latipennis, n. sp. HAN de A 4 Alatus, ferrugineo-rufus, antennis immaculatis, coleopteris nigres- ‘5 centibus. Caput in disco fere laevigatum, vertice punctulatum. Oculi ne à > 8 (4) Cf. Maindron, in Ann. Soc. ent. Fr. 11908] p. 34, et Bedel, Cat. Fe ‘2 Col. N. Afr. 1, p. 266. COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 9 majores. Antennae validae, corporis longitudinis dimidium supe- rantes. Pronotum dense punctulatum, lateribus valde rotundatis, vix longius quam versus apicem latius. Coleoptera curta, convexa, postice expansa, inter vallis acute elevatis, punctulatis. — Long. 6-10,5 mill. ._ Hab. in peninsula Sinaïtica propeque Petram urbem Nabathaeorum, ripicola. Cette espèce présente une certaine analogie de forme avec B. incertus .: Brullé, dont elle a les élytres courts, convexes, à cannelures aiguës ; mais elle s’en éloigne notablement, tant par la couleur que par le sys- ième de ponctuation. Elle est encore plus distincte de B. oblongus Dej. par ses yeux très développés et très saillants, son pronotum large et ponctué, et surtout la forme de ses élytres. La taille varie beaucoup. C’est sans aucun doute l'espèce trouvée au Sinaï par Lord et signalée par Walker (sous le nom de Brachinus oblongus Dej.) de l’ouädy Gneh et de louädy Feïran. Je l’ai recueillie dans l’oasis d’el-Hessoueh, à Saint-Élie (djebel Moùûca) et, au nord de la Péninsule, dans les défilés de Pétra. 3/7. Pheropsophus africanus Dej. — Ouädy Feïran!, ouàdvy Aleyat!. Barbarie (Sud), de Mogador à Tripoli, Égvpte, Yemen: ile de Socotra (sec. Balfour). : DYTISCIDAE 38. Hyphydrus pictus Klug. — « Habitat in aquis montis Sinaï » (Kiug, types); ouàdy Gneh (Lord); Aïfoun Moûça (E. Simon, sec. Régimbart, Dyt. et Gyrin. d'Afrique, p. 50). Arabie. 39. Herophydrus musicus Klug. — « Habitat in montis Sinaï aquis (Klug, types). Égypte, Syrie, Transcaucasie. 22.10) Hyphoporus Solieri Aubé. — Aïoun Moûcça!; même localité (E. Simon, sec. Régimbart, loc. cit., p. 37). Basse-Écvpte, Arabie. . _ &1. Coelambus confluens Fabr. — Aïoun Moûcça!, ouàdy Feïran !. Europe et bassin de la Méditerranée. 2. Bidessus thermalis Germ. var. signatellus Klug.— Aïoun Moûca (E. Simon, sec. Régimbart, loc. cit. D. 8). Basse-Égypte, Sud de l'Algérie, Sicile, Sénégal. LR As NT * ART PES ©: - 0 AS Ar EL AE, 2 Mo ue Pas NL J = A : LP h z | : HU + Le CL: sa 4. Ÿ E # Et = PORDES. ARMES é 2 « Û M Hi 4 L è er : à 10 P. DE PEYERIMHOFF à: 43. B. major Sharp. =: Aïoun Moûça. (E. Simon, sec. Régimbart, loc.\cit.; p.87): k4. B. confusus Klug.— Aïoun Moûça! ; même localité (E Simone à sec. Régimbart, loc. cit., p. 89. “Je Basse-Égypte, Grèce, Hongrie. ; 45. Hydroporus (Deronectes) Crotchi Predit de Borre in Ann. Soc. ent. Belg. XIV, Bull., p. 10. — « Sinaï, four speci- SR mens » (Drake); _djebel Hamr, diohel Sefrou (Kænig). \LEe 46. H. (Deron.) n. sp. [secs Crotch].— «One specimen confounded with H. Crotchii by M. de Borre » (Drake). 47. H. (Deron.) arabicus Sharp, On Aquat. Carn. Col., p. 429, Fe no 478. — Aïoun Moûça (E. Simon, sec. Régimbart, loc. cit., p. 18) ; djebel Hamr, djebel Sefrou (Kænig), ouàädy Feiran!. Décrit de Djeddah. 48. H. (Deron.)insignis Klug, Symb. phys., Ins., IV, tab. 33, fig. 40. — « Habitat in aquis montis Sinaï » (Klug, types); Sinaï (Drake); djebel Hamr, djebel Sefrou (Kœænig); ouàdy Gneh, ouàdy Feïran (Lord) ;ouàdy Feïran!; ;ouâdy Tarfa (Kneucker). Basse- Égypte, Nubie; Crète (sec. Leprieur in Ann. Soc. ent. France & [1884], Bull., p. 56). | 49. H. (Deron.) princeps Sharp, loc. cit., p. 428, n° 474. Re (Sharp, types). Le 50. H. (? Deronectes sec. Sharp) moestus Walker, List, p. 40. « Black, elongate-oval, slightly shining. Head with a large red. << dish spot in the disk. Elytra smooth; each with three testaceous spots at the base, with two indistinct streaks in the disk near the base, with. a testaceous costal streak proceeding from the base and ending ina patch at nearly one-third of the length, with an elongated ie à à dot near suture at half the length, with three posterior elongated testa- ceous dots, one near the suture, two subcostal and near a nn costal line. Legs red. Length of the body 2 3/4 lines [= 5,9 mil. } Ouädy Feïran (Lord). 91. H. (Deron.) semiclusus Walker, List, p. 40. < À « Black, oval, slightiy shining. Hesdaith a large tawny patch dde. ding to the fore border, near which it is contracted. Palpi, antennae four anterior tibiae and tarsi taw ny. Elytra smooth, each with the basa third part testaceous, which hue is much excavated; two posteril elongated testaceous dots, and a large eliptical, subapical, a Ld F4 b ; "€ Lù HR # " . À S : y À : F Fe à se COLÉOPTÈRES DU SINAÏ {1 complete testaceous ringlet. Length of the body 2 !/ lines [= 5 mill.]. » « It is less elongated than H. moestus, and of a more decidedly oval shape. » Ouàdy Gneh, ouâdy Feïran (Lord). \ 52. H. (Deron.) lanceolatus Walker, List, p. 11. « Black, elongate-elliptical, slightly shining. Head, palpi, anten- nae and legs tawny. Prothorax in front with a broad tawny band, which is much excavated on each side of its hind border. Pectus with a tawny spot on each side. Elytra smooth, each with a large testaceous basal . patch which emits two lanceolate streaks, with two testaceous dots near the suture, and with a large posterior elongated testaceous patch which extends to the . and includes a black dot. pengin of the D 2 1/, lines [= 4,8 mill.]. . Ouâdy Feïran ÉLérd) Il est probable que plusieurs des espèces de Walker font double emploi, mais la chose ne pourrait guère être éclaircie que par la corisul- tation des {ypes. 93. H. (s. str.) tessellatus Drap. (humilis Klug, Symb. phys. Ins., IV, tab. 33, fig. 11). — « Habitat in montis Sinaï aquis » _(Klug); Naqb el-Haoua (Kœænig, sec. Heyden, sub var. nigri- collis Fairm,); djebel Serbâl!, djebel Moûca!, djebel Katherin!. Europe moyenne et méridionale, Barbarie, Nord-Ouest de l’Arabie. Espèce extrêmement variable et pour laquelle il n’est pas possible de tenir compte de la coloration. Le H. humilis Klug, qui désigne les exemplaires dont le dessin est réduit à une seule bande basale, doit lui être réuni. Toutes les variations s’observent d'ailleurs chez les exemplaires mêmes du Sinaï. 54. Agabus nitidus Fabr. — Sinaï, ouâdy Feïran (Lord); cou- vent de Sainte-Catherine, djebel Hamr, djebel Sefrou (Kœnig); Deiïr el-Arbaïn!, ouädy Alevât!, djebel Moüça!, djebel Serbàl! ; ouàdy Tarfa (Kneucker). Europe moyenne et méridionale. 99. À. nitidus var. nigricollis Zoubk. — Couvent de Sainte- Catherine, djebel Hamr (Kœænig); Deïr el-Arbaïn!, ouàädy ‘ Aleyât!. : Europe méridionale. | 56. Copelatus pulchellus Klug, Symb. phys.… Ins., IV, tab. 33, fig. 7 (sub Agabus). — « In aquis montis Sinaï semel captus » : (Klu go) è 12 P. DE PEYERIMHOFF Aubé (Species des Hydrocanthares, p. 977) le signale exclusive ment du Sénégal et de l'ile de France. Régimbart (Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, p. 164) le cite en outre d’Abyssinie, du Congo F2 français, du Sud-Africain et de la région Malgache. Ni l’un ni l'autre n’ont gardé la mention « Sinaï » de l’espêce originale, et Régimbart (loc. cit.) paraît même douter que l’espèce d'Aubé soit identique à celle de Klug. ÿ 57. Rhantus elevatus Sharp. — Djebel Hamr (Kœnig): ouâdy ser ouàdy Aleyat! (mes exemplaires ont été vérifiés par le “4 D. Sharp). | 40 Ha Nühie (sec. Régimbart); Pétra!. ‘1 0 el 38. R. includens Walker, List, p. 11 (sub Cétateleel | « Black, elliptical, smooth, shining. Head with an interrupted transverse tawny streak in the disk: fore part tawny, including a black spot on each side. Palpi, antennae and legs tawny. Prothorax testaceous, with two abbreviated black bands, one in the disk, the other on the bind border. Elytra with a testaceous ground hue, which is very clo- sely covered ue minute black speckles. Length of the body 6 lines (EAP UE Se Le Ouädy En (Lord). 59. Colymbetes piceus Klug, Symb. phys., Ins., IV, tab. 33, fig. 6 (picipes [err.] ap. Heyden). — « Habitat in montis Sinaï aquis » (Klug, types); « ‘peculiar to Sinaï » (pres djebel Hamr, djebel Sefrou (Kænig). Cette espèce, actuellement considérée comme ee au massif du Sinaï, se retrouve dans la Chaldée persane : Tidar (coll. Bedel!). 60. C. simplex Walker, List, p. 11. Hi see « Black, elliptical, smooth, shining. Head in front, palpi, anten- nae and four anterior legs reddish; an impression on each side of the head. Prothorax with reddish sides and with a transverse reddish streak on each side near-the fore border, an impression on each side, a ‘4 a transverse impressed line near the fore border, and a middle longitu- dinal impressed line. Each elytron with four lines of impressed Pre Tec and with a tawny costa. Length of the body 7 1/, lines [— 15,2 Fee 45 Ouädy Gneh (Lord). En reproduisant la description de cette espèce (On Dysticidae, p. 765), à D. Sharp ajoute : «€ T would appear from the above that this 250 species near {0 if not identical with Colymbetes piceus K1. ». L'identité des deux espèces est en effet bien probable. COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 13 61. Hydaticus decorus Klug, Symb. phys., Ins., IV, tab. 35, fig. 5. — « Habitat in montis Sinaï aquis » (Klug, {ypes); « peculiar to Sinai » (Drake); Sinaï (Kœænig); Chelâl [fouàdy Gneh]!, ouàâdy Aleyât!; ouâdy Tarfa (Kneucker). Nubie. 62. H. Leander Rossi. — Aïoun Moüça!. Europe méridionale, Syrie, Afrique, Madagascar. 63. Cybister tripunctatus Oliv. var. africanus Cast. — Aïoun Moûca !. Espagne, Sicile, Sardaigné, toute l'Afrique. GYRINIDAE 64. Dineutes grandis Klug. - « Habitat in aquis Sinaïticis, sep- tembre et novembre » (Klu£g, types) ; ouàdy Gneh, ouàdy Feïran, ouàdy Hebran (Lord); djebel Hamr, ouâdy Bàba (Kœnig); Cheläl!, ouâdy Feïran!, ouädy Aleyät!, ouâdy Refäyed!, Deïr el-Arbaïn!; ouâdy Tarfa (Kneucker). ï Égypte, Nubie, pays des Somalis, Arabie. 65. Gyrinus natator L. {sec. Walker]. — Tôr (Lord). STAPHYLINIDAE sr 66. Trogophloeus transversalis Woll. — Commun au bord des eaux douces, en basse montagne : Chelâl!, [msikat!, Djâh- raoual!, djebel Serbâl !. Algérie, Atlantides, Arabie!, Syrie!. 67. Platystethus cornutus Grav. — Aïoun Moûcça!. Région paléarctique, Asie. 68. Bledius capra Fauvel. — Nord du golfe d’Aqabah!. Égypte. 69. B. arenarius Payk. [sec. Walker]: — Tôr (Lord). D’après M. Fauvel, la détermination de cette espèce est très douteuse. 70. Stenus guttula Müll. — Oasis d’el-Hessoueh !. Région paléarctique, Barbarie, Atlantides. d 77e L FRA 1% RS er PeYERIMHOrF Ml tre RER CE 71. S. cyaneus Baudi. — Djebel Serbâl, vers 1. 800 m | hi Grèce, Turquie, Dalmatie, Hongrie, Caucase. 72. Astenus nigro-maculatus Motsch. — Oasis d’el- Hessoneht. Barbarie, Atlantides, Égypte. - 73. À. melanurus Küst.— Désert de Schür!. Méditerranée, Tauride, Atlantides, Sénégal. 74. Scopaeus gracilis Sperk. — Ouâdy Feiïran!. | Barbarie, Canaries, Europe HRNTIE et méridionale, | Caucase, Turkestan. 75. Medon peregrinus Fauvel. — Ouädg Sa’al!, ouâdy lait, ouädy Tâbah!. | Algérie, Égypte, Mésopotamie, Tachkent. 76. Lathrobium picipes Er. — Ouädy el- Ain!. & Europe méridionale, Crète, Algérie. 77. L. sinaïcum Fauvel in Rev. d'Entom., XXII, p. 71 (1904). — | Ouädy el-Aïn, deux exemplaires! (collections Dr a. _Peyerimhoff). | 78. Dolicaon venustus Baudi. — Djebel Serbäl!, djebel Modca! Fe 8 djebel Katherin jusqu’à Pextrème sommet L ja: 635 n'TÈSRE HS Palestine! ; Maroc. 79. Garopterus fulgidus Fabr. — Mont Sinaï ( Lord); oui Feïran!, Naqb el-Haoua!. Europe, bassin de la Méditerranée, Caucase, Asie; Amérique sep- tentrionale. , : 80. Philonthus turbidus Er. — Oasis d'el- Hessoueh! od Aleyät!. Maroc, Atlantides. 81. Heterothops dissimilis Grav.— Oasis d’el- Hessouenh !. Europe, Barbarie, Atlantides, Caucase, Asie occidentale, Éthiopie. 82. Conosoma pubescens Payk. — Djebel Katherin, vers 2. 000m! L Europe, Barbarie, Atlantides. | 83. Diglossa Peyerimhoffi Fauvel,in Rev. d’Entom., XXII, + — Nord du golfe d’Aqgabah, dans le sable de la plage u na? Sé d'exemplaires !. 81. Falagria naevula Er. — Ouädy Feiran!, ape: sou ouâdy el-Aïn!. | COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 15 Espagne méridionale, Barbarie, Égypte, Chypre, Syrie, Perse. 85. Myrmecopora sulcata Kiesw. — Qala’at el-Aqabah!. Europe moyenne et méridionale, Barbarie. 86. Atheta (Hydrosmecta) orientis Fauvel, loc. cit., p. 71. — Ouäâdy Gharandel, deux exemplaires! (collections Fauvel et Peyerimhoftf). 87. À. (Glossola) gregaria Er. — Aïoun Moùca!. Europe, bassin de la Méditerranée. _ 88. A. (Aloconota) aegyptiaca Motsch. — Djebel Serbäl!. Europe, bassin de la Méditerranée, Égypte, Caucase. 89. A. (Alianta) phloeoporina Fauvel, loc. cit., p. 72. — Reïdan Esqa’ah, un exemplaire! (collection Peyerimhoff). 90. À, (s. str.) Judith Saulcy. — Oasis d’el-Hessoueh!, ouàdy Aleyat!. Palestine; Arménie (armeniaca Epp.). 91. À. (Colpodota) fungi Grav. — Oasis d’el-Hessoueh!. Région paléarctique, Barbarie, Atlantides, Égypte!, Éthiopie; Nou- velle-Zélande. Les exemplaires du Sinaï sont constamment d'un rouge clair, avec . la tête, les antennes sauf la base, la région scutellaire et les angles pos- téro-externes des élytres, et l'abdomen enfumés. C’est également cette race que l’on rencontre en grand nombre à l'entrée des hypogés dans la plaine de Memphis. 92. A. (Colp.) pulchra Kr.—Ouâdy Bäba !, nord du golfe d’Aqabah !. Europe, Méditerranée, Madère, Caucase. Les exemplaires du Sinaï sont remarquables par la ponctuation forte _et écartée de l’avant-corps. Les élytres sont jaunes, avec la région scu- tellaire et les angles postéro-externes enfumés. 93. Oxypoda arabs Fauvel, loc. cit., p. 72. — Ouâdy Feïran!, Qala’at el-Aqabah! (collections Fauvel et Peyerimhoff). PSELAPHIDAE . 94. Gtenistomorphus elaniticus Raffray, in Bull. Soc. ent. de France [1903], p. 185. — Qala’at el-Aqabah, un seul individu (collection Raffray). 16 P. DE PEYERIMHOFF SCYDMAENIDAE 95. Scydmaenus (Cholerus) Mauchampi (1), n. sp. EE à : $ Gracilis, planiusculus, ferrugineo-rufus, pube longa suberecta hirtus. Caput vix longius quam latius, postice subangulatum, laeve, oculis majusculis, prominulis. Antennarum gracilium articuli singuli elongati : primus secundo cum tertio minor, tertius quarto, praesertim Re. autem secundo brevior, quintus elongatus, quarto‘dimidia parte longior, sextus et quartus aequales, 7% et 8% subquadrati, simul sumpti praece- dentem longitudine paululum superantes, 9-11 reliquis duplo latiores, fusiformes, elongati, clavam definitam efformantes. Pronotum laeve, dimidio longius quam ad trientem anticum latius. Coleoptera ovalia, … ad basin extenuata, caput cum pronoto longitudine superantia, subtiliter et remote punctata, callo humerali vix manifesto. Pedes gracillimi, - femoribus leviter clavatis, tibiis anticis et mediis versus apicem paullo r spissis. Metasternum postice impressum. Signa sexualia latent. — D: Long. 1.2-1,4 mill. 207 Habitat in deserto Sinae. 10 La forme allongée, les membres extrêmement grêles, la tête rie = peu arrondie et presque anguleuse en arrière, les yeux saillants, les élytres rétrécis vers la base et presque dépourvus de calus huméral; la pubescence longue, grossière et éparse, désigneront aisément cette espèce parmi celles déjà connues du sous-genre Cholerus Thoms., où je ne lui vois point d’analogue. ; TR Ouädy Ghazaleh, deux individus. | ITS Ces insectes n’offrant pas de caractères sexuels apparents, il est pos- é. sible que l’espèce appartienne à la section du type .rufus, caractérisée par la tête simple chez le mâle. | DENT ES HISTERIDAE 96. Saprinus Osiris Mars. — Ouädy Gneh, ouâdy Feiran, ouädsr ; Gharandel (Lord). Ne Nord-Ouest de lArabie!; Nord de l’Afrique. : tn 97. S. apricarius Er. — Ouädy eth-Thal!, ouâdy el-Aïn!. Europe méridionale, Méditerranée, Éthiopie, etc. (1) A la mémoire de mon malheureux ami et compagnon de voyage, Fe ; Dr Emile Mauchamp, assassiné à Marakech, le 49 mars Re ra COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 17 98. S. figuratus Mars. var. sinaîticus Crotch, List, p. 266 (1869); — cf. Annexe (Descr. n° 1). Sinaï (Drake). Cet insecte est bien une variété du S. figuratus Mars., de Tanger, variété qui existe également en Algérie et en Tunisie et chez laquelle les trois plaqués du pronotum sont réunies en une. _ 99. S. aequalis Walker, List, p. 11. « Black, extremely thickly and minutely punctured. Prothorax with a smooth and shining disk. Each elytron with five oblique and abbreviated striae; space towards the suture smooth, shining. Legs slightly fringed with gilded bristles. Length of the body 3 lines [= 6 mill.|. » Ouâdy Gneh (Lord). 100. S. rubripes Walker, List, p. 11. « Black, shining, very thickly and minutely punctured. Antennae and legs deep red. Each elytron with five slightly oblique striae, which do not extend beyond half the length from the base; a small smooth space adjoining the fore part of each suture. Length ot the body 1 5/, line [= 3,5 mill.]. » Ouâdy Gneh (Lord). Ces deux derniers Saprinus sont très probablement synonymes d’es- pèces déjà connues. HYDROPHILIDAE _ 101. Ochthebius (Botochius) punctatus Steph. — Cheläl!, Imsikat!, Djähraoual!, ouâdy Feïran!, djebel Serbâl!, Naqb el-Haoua!, djebel Moûcça!, ouâdy el-Aïn!. Espèce très commune au Sinaï. Angleterre, France, Hongrie, bassin de la Méditerranée, Sahara _ algérien!. 102. O. (Hymenodes) difficilis Muls.— Ouàdy Feïran!. Bassin de la Méditerranée. Les exemplaires Sinaïtiques sont remarquables par la profondeur des : _ fossettes du pronotum. 103. ©. (s. Str.) sericeus Muls. — « Peculiar to Sinaï, whence it was sent by Klug to Dejean; Mulsant has wrongly given it as Egyptian » (Crotch). Basse-Égypte : bords du Nil (J. Sahlberg, 1896). L'Abeille, vol. XXXI. — 1907. 9 e < Vs RTE PL ee NCA = & mn Pa ; ‘ FE nt à " # Ta vo ee 2 3 é D En ya 7 Fi DL IE Es En pe 6 w ' x & 18 P. DE PEYERIMHOFF | 104. O. (s. str.) lividipennis Peyron. — Aïoun Moûcal!. Egypte, Algérie, Caramanie. 105. Sternolophus rufipes Sol. (Solieri Cast.). — Ouädy Feïran!. Egypte, Palestine. 106. Philydrus parvulus Reiche.— Naqb el- Haoua !. Syrie. 107. Laccobius minutus L. [sec. Walker]. — Ouädy Feïran LR (Lord). pe. 108. L. gracilis Motsch. — Aïoun Moûça!, ouäâdy Feïran!, Nagbà el-Haoua!, ouâdy el-Aïn!. Europe méridionale, Suisse, Autriche-Hongrie, bassin de Ja Médi- terranée. 109. L. sp. nov.?. — « Mentionned by Erichson as having been taken by Ehrenberg at Sinaï. I have not seen it » (Croteh). 110. Chaetarthria seminulum Payk. — Ouädy Feïran!, Naqb el-Haoua !. Région paléarctique, Barbarie !. CANTHARIDAE 111. Troglops aegyptiacus Abeille. — Qale at el- ARE Égypte. 112. Hypebaeus Peyerimhoffi (Abeille), n. Sp. su ets Niger, subnitidus, thorace, facie antennisque basi flavo-rufis, DU Se quatuor anticis et elytris apice pallido-testaceis. — G' EUR fes appendiculatis. — Long. 1,5 mill. o* Noir, sans reflet bleuâtre, pas très brillant, à pubescence bete très légère, à ponctuation très serrée et très fine. Tête d’un flave rouge, sauf le vertex qui est noir, une assez profonde et très large impression sur le front; antennes à articles nettement triangulaires, noirs, sauf les quatre premiers qui sont rouges maculés de noir. Corselet d’un jaune rosé, plus étroit et plus largement arrondi par le bas. Élytres subparallèles, à peine plus larges dans le bas, ayant. leur dernier tiers jaune pâle; cette couleur anguleusement entamée dans le haut par la couleur foncière, qui dessine un angle vague sur son milieu et s'étend aussi sur les côtés; apex peu prolongé; appen- et dice jaune, concave, subtriangulaire, fortement incisé à son sommet. 2 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 19 Pygidium entier. Pattes jaunes, à tarses assombris; les postérieures sombres, excepté au genou. C Inconnue. Je ne connais de cette charmante espêce qu’un seul mâle capturé en Arabie par M. P. de Peyerimhoff, près de l’ouàdvy Sa’al, côté Est du Sinaï, après Aoual Heïbeh. Très voisin du tripartitus Mars., ce mâle s’en distingue par ses élytres moins brillants et sans reflet bleuâtre, par sa tête rouge, ses antennes noires, à articles triangulaires, son corselet rétréci dans le bas, ses élytres subparalléles, à ponctuation plus serrée, sa tache _ apicale réduite, la forme spéciale de l’appendice et ses pattes posté- rieures sombres. E. ABEILLE DE PERRIN. 113. Psilothrix cyanea : Oliv. — viridi-caerulea Fourcr./{sec. Walker, sub Dolichosoma nobile 1llig.]. — Ouàdy Nasb (Lord). CLERIDAE 114. Phloeocopus basalis Klug, Clerii, p. 323 (1842). — Sinaï (Klug, types). ; Chypre, Asie Mineure (sec. Schenkling). NITIDULIDAE 115. Garpophilus dimidiatus Fabr. — Qala’at el-Aqabah. Régions tempérées et tropicales du globe. 116. Cybocephalus seminulum Baudi. — Ouâdy Bâba!. Europe orientale. CUCUJIIDAE 117. Silvanus mercator Fauvel. — Feïran, dans les dattes!. Principaux ports francais, bassin de la Méditerranée, Afrique, Inde, _ Nouvelle-Calédonie, Amérique centrale. PHALACRIDAE __ 118. Olibrosoma testaceum Tourn. — Golfe d’Aqabah, Qala’at el-Aqabah, dans les fleurs de Phelipaea. Arabie, Ghor, Égypte, Sahara algérien et tunisien. J'ai comparé mes spécimens au type de Tournier (indiqué d'Égypte) _ communiqué par M. Pic. Les Litochroides Sharpi Guilleb. (de Djed- A7 pa LS VE à PE ve :.5 re TT LR 14 + FANS ga = 20 | P. DE PEYERIMHOFF dah), L. sinuaticollis Guilleb. (d’Ismaïlia), Helectrus Brisouti Guil- é leb. (des bords du Jourdain) et Pyracoderus Lemoroi Guilleb. (de Biskra), dont j'ai vu aussi les {ypes, se rapportent trés certainement à F3 la même espèce, et les différences invoquées par Guillebeau pour créer ces trois nouveaux genres sont toutes illusoires (1). 4 D'un jaune plus ou moins orangé, les élytres sont tantôt unicolores, tantôt (sinuaticollis Guilleb.) marqués d’une tache noirâtre dans la longueur du disque. ï LATHRIDIIDAE | 119. Corticaria rugipennis Reitt. — Hadjar er-Reqab!. — Déter- bé mination vérifiée par E. Reitter. E. Égypte. | APE: < 120. Merophysia orientalis CAO — Ouâdy Sa’al!. Syrie, Caramanie, Crimée. | 121. M. foveolata Baudi (verisim.). — Hadjar a Palestine, Syrie, Chypre. nu COCCINELLIDAE 122. Epilachna chrysomelina Fabr. [sec. Hart]. — Ouâdy Fr __ Gharandel. - 5 —193. Adonia variegata Gœze f[sec. Walker]. — Tôr, ouâdy “4 Gharandel (Lord). ; LANGER _ 124. Coccinella EeDanots L. [sec. Walker]. _- — Mont 5 “4 Sinaï (Lord). LT RES 125. GC. decempunctata L. [sec. Walker, sub variabilis [Ilig :]. SE — Sinaï (Lord). Peut- être” s'agit-il de l’espèce suivante ou de TE l’une de ses aberrations. 126. Oenopia (Pania) uncina Oliv. subsp. addicta Muls. (sinaila Weise in Verh. k. k. zool -botan. Gesellsch. Wien [4903], p. 575-587); — cf. Sicard in Bull. Soc. ent. Fr. [1907], p. 438; — ab. Peyerimhoffi Sicard, loc. cit. p. 133. — (4) Guillebeau l'avait reconnu lui-même pour son genre Pyracoderus. — L, B, COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 21 Sommets (!) au-dessus de 2.000 ». du djebel Serbäl!, du djebel . Moùça! et du djebel Katherin!; plaine d’er-Rähah (Kneucker sec. Weise). Le type de Mulsant (Muséum de Paris) est indiqué d'Égypte mais vraisemblablement par erreur, car la forme addicta paraît spéciale au massif du Sinaï. Quant à l’uncina proprement dit, il est cité de Grèce, des Dardanelles (type d'Olivier), d'Asie Mineure, de Mésopotamie, de Perse et du Turkestan. Il est infiniment probable que le « Coccinella hieroglyphica L. var.? » mentionné par Crotch (List, p. 9) comme recueilli par Lord au Sinaï se rapporte à l’addicta ; il y a en effet une certaine analogie d’aspect entre hieroglyphica et ce dernier. 197. Exochomus nigro-maculatus Gœze var. nigripennis Er. — Reïdan Esqa’ah!, ouädy el-Aïn!. Grèce, Russie méridionale, Nord de l'Afrique. — Le type de l'espèce est largement répandu en Europe. 128. Pharoscymnus varius Kirsch. — Ouâdy Bâba!. Egypte. 129. Lithophilus ovipennis Crotch (2), Rev. of. Goccin. p. 302 (1874). — Sinaï (Palmer, type). Palestine (coll. Reiche, type). DRYOPIDAE 130. Dryops luridus Er. (pubescens Walker, List, p. A1. «Tawny, nearly fusiform. Head, thorax and elytra with very short and thick pubescence. Head and prothorax dull aeneous- oreen. Length of the body 2 lines [= 4 mill.] ». — Djebel Ser- bal! ; ouàdy Gneh (Lord, type de pubescens Walk.). Presque toute l'Europe, Nord de l'Afrique, Canaries, Égypte, nord- ouest de l’Arabie. : Je n'hésite pas à réunir au D. luridus Er. l’espèce de Walker, - dont la description s'applique entièrement à mês exemplaires du Sinaï. (1) On sait que certaines Coccinelles se rassemblent volontiers et parfois en nombre considérable sur les sommets les plus élevés. (2) Grotch compare cette espèce au L. connatus Panz., mais il ne fait même pas mention du L. cordicollis Guér. (1844), d'Égypte, dont elle pourrait bien être synonyme. . 22 - P. DE PEYERIMHOFF Te 131. Limnius aegyptiacus Kuwert var. lineatus Kuwert, Bestimm.-Tab. XXI, p. 8 (1890). — Sinaï (Mus. Berolin., fype). Le nom de « lineatus » était inscrit par Klug dans la collectif pe UK SR K. Zool. Museum de Berlin. 132. Limnius sp. — sinaiticus (Crotch), nom. ined. — « For- merly taken by Ehrenberg also at Sinaï ». : Cet insecte et le précédent, évidemment de même origine, : sont sans doute synonymes. FA DERMESTIDAE 133. Dermestes vulpinus Fabr. — Tôr, ouädy Feiran (Lord); ouâdy Tâäbah!. à Cosmopolite. | | 134. Telopes obtusus Gyllh. — Feïran!. Europe méridionale et orientale, Asie occidentale. 135. Anthrenus cretaceus Reitt. — Ouädy Bäba!. Syrie. ELATERIDAE 136. Roue (Zorochros) Amalec, n. sp. Se Hypn. curto Germ., alysidoto Kiesw. et murino Reitt. vicinus ; . 2ré niger, plumbeus, parum nitidus, ad apicem diffuse rufescens, pedibus antennarumque articulis 1-3 re pube cinerea dense micans. Corpus breve, subparallelum. Antennarum brevium articulus tertius secundo - brevior. Pronotum antice angustatum, postice parallelum, ut in AH: curto ; sculptum, angulis autem posticis haud carinatis, margineque antico supra caput haud elevato, sed paullo porrecto. Coleoptera plana, dar noto vix duplo longiora. — Long. 2,5-4 mill. In vallis montis Sinaï lectus. , Plus déprimé que H. alysidotus Kiesw., dont il se rase plus r que d'aucune autre espèce, mais dont il se sépare à première vue Es % la pubescence abondante, simple, dépourvue de soies dressées; distinct. de murinus Reitt. par sa forme bien plus épaisse, sa pubescence moins foncée, plus dense, soyeuse, son pronotum beaucoup moins granuleux, à marge antérieure à peine soulevée au milieu, la couleur claire des pattes et de la base des antennes; distinct également de. curtus Germ. par les élytres encore plus courts, les angles postérieurs À À du pronotum non carénés, la couleur des membres et la proportion : (Er AT ATP SE COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 23 des articles antennaires. Les antennes, courtes, n’atteignent pas les angles postérieurs du prothorax; leur premier article est quelquefois rembruni. Le pronotum n’est aucunement rétréci vers la base, qui réalise au contraire, près du sommet des angles postérieurs, le maxi- mum de sa largeur. — Le o7 paraît avoir les angles postérieurs du prothorax plus allongés, mais la forme des élytres est invariable. Quelques exemplaires recueillis dans les ouàdy de la péninsule Sinaïlique, à l’est et à l’ouest du massif : ouâdy Gharandel!, el-Hes- soueh près Feïran!, ouàâdy el-Aïn!. Je remercie vivement M. H. du Buysson d’avoir bien voulu m'aider de ses conseils dans la rédaction de cette description. 137. Cardiophorus convexithorax Desbr. — Djebel Moùca!, djebel Serbâl!, djebel Katherin !. Syrie. 138. C. febriens Cand. — El-Hessoueh!, Aïn el-Houdrà!, ouädy el-Aïn!, ouâdy Tàbah!, Nouheïbeh!, nord du golfe d’Aqabah!. Égypte. : b) var. saalensis H. du Buysson in Ann. Soc. ent. Fr. [1902], p. 426. — Ouàdy Sa’al!. BUPRESTIDAE 139. Julodis aequinoctialis Oliv. [sec. Walker]. — Ouädy Gha- randel (Lord). 140. Steraspis squamosa Klug [sec. Walker]. — Mont Sinaï (Lord); « found by me in Wädy el-Aïn on Acacia-trees » (Hart). 141. Psiloptera rugosa Pal. de Beauv. [sec Walker]. — Ouâdy Gharandel (Lord). 142. Anthaxia sp. [groupe d’israelita Ab.]. — Sinaï (collection Bedel, recu du Dr Walter Innes-Bey). 143. Sphenoptera tamaricis Klug, Symb. phys., Ins. I, p. 30, tab. 3, fig. 4 (1829). — « In Sinaï monte lecta » (Klug, {ypes)- Alvérie et Caucase [sec. Kerremans, sed false?]. 144. S. purpurifera Walker, List, p. 13. « Cupreous, rather roughly punctured. Head and prothorax aeneous. Head excavated towards the fore border. Prothorax with an extremely CI P. DE PEYERIMHOFF slight longitudinal impressed line; fore border very slightly exca- vated; sides nearly straight; hind border excavated on each side. Elytra tapering from the base to the tip, partly aeneous at the base, tinged here and there with purple, with punctured and strongly mar- ked longitudinal striae, which towards the outer border are slightly — undulating ; tip of each elytron bidentate. Length of the body 8 lines {= 147 mill.1 ». : Ouâdy Feiran (Lord). BOSTRYCHIDAE 145. Scobicia barbifrons Walker, List, p. 14 (sub Xylopertha). « Tawny, shining. Head black, with a thick porrect tuft of vellow. hairs. Prothorax smooth, roughly punctured in front, where it extends like a hood over the head. Elytra minutely punctured; apical half brownish, dull, more thickly punctured than the basal half. nr. of the body 1 s/ line [= 3,2 mill.]. » Ouädy Nasb (Lord). Se rapporte, selon toutes probabilités, soit au S. pustulatu Fabr., soit au S. Chevrierr Villa (cf. Lesne in Ann. Soc. ent. Fr. 19007, RS p. 593, note 1). * - , ANOBIIDAE 146. Xyletinus pectinatus Fabr.— Ouädy eth- Thal!. Europe, Sibérie orientale. ANTHICIDAE ({) 147. Mecynotarsus algericus Desbr. — Aïn el-Houdrä!, ouédy -el-Aïn!. Sud de l'Algérie. 148. Anthicus (Leptaleus) glabellus Truqui. — Ouädy Aleyat!. Grèce, Syrie. : 149. A. (id.) maximicollis Pic. — Ouâdy el-Aïn!. Jéricho; sud de l’Algérie. | 150. À. (Stenidius) phoxus Mars. — Ouädy el-Aïn!. . Mésopotamie, Arabie, Égypte, Erythrée, Obock. s (4) Voir M. Pic, Anthicides recueillis en Orient par M. Paul de Payer imhoff, in Bull. Soc, ent. Fr. [19027, p. 185. LL] { 1 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 25 151. À. (id.) Peyerimhoffi Pic. — Ouàdy Ghazaleh !, ouâdy el-Aïn!. 152. À. (id.) armatus Truqui. — Qala’atel-Aqabah!. Mésopotamie, Basse-Égypte, Chypre. 153. A. (Aulacoderus) Peyroni Pic. — Qala at el- ue Liban. MELOIDAE 154. Zonabris sanguinolenta Oliv. [sec. Walker]. — Ouâdy Gneh, ouâdy Feïran, mont Sinaï (Lord). 155. Z. niligena Reiche [sec. Walker]. — Mont Sinaï (Lord). 156. Z. vigintipunctata Klug [sec. Heyden]. — Ouâdy el-Arich : (Kænig). 157. Z. (Hycleus) Peyroni Mars. — Sinaï (collection Bedel, reçu du Dr Walter Innes-Bey). Syrie. 158. Gabalia [?] rufiventris Walker, List, p.16 (sub Cantharis). « Bright greenish blue, thickly and minutely punctured. Head, prothorax, pectus and femora bluish black. Antennae, tibiae and tarsi black. Abdomen red. Elytra tinged here and there with purple. Length of the body 4 !/: lines [= 9 mill. | ». « Near C. segetum Fabr., which species has a red abdomen ». Ouâdy Nasb'(Lord). Cette espèce appartient probablement au genre Cabalia Muls. 159. Lyttonyx [?] bicolor Walker, List, p..17 (sub Epicauta). « Red, thickly and very minutely puuctured. Head, palpi, antennae, pectus and legs black. Head and prothorax narrow in front, the former broader than the latter. Each elytron with a black spot near the outer border beyond the middle. Tibiae reddish, with black tips. Length of the body 4 lines [= 9 mill.]. » Ouâdy Nasb (Lord). En supposant que Walker ait omis de mentionner la bordure apicale noire des élytres, cette description correspondrait au Lyttonyx bilateralis Mars. (Myrmidon Fairm.), connu d'Arabie, d'Égypte, _ de Tunisie et d'Algérie. ALLECULIDAE 160. Omophlus gracilipes Kirsch [sec. Heyden]. — Ouàdy el-Arich (Kœænig). à “% Ts A à tu . z É T2 F } a Nr ; 4 : | Le FE “ pa 7 2 ‘# ‘ £ ©: : E | ! | $ "T4 He + ne ; : 26 P. DE PEYERIMHOFF MS PATIO TENEBRIONIDAE 161. Zophosis carinata Sol. — Qala’at en-Nakhel (Kœænig); _ Qalaat el-Aqabaht. “20 - Egypte. 162.2. quadricostata Sole Ouädy Amärah, SS Nasb (Lord); Aïn el-Houdrä!, cuâdy el- Ain. k LR Égypte. dir é À L 7 Ra Ces deux espèces se distinguent aisément par la direction que. prend 12 la côte dorsale en se rapprochant de la base de l’élytre. Le 163. Z. testudinaria Fabr. — Je crois pouvoir rapporter à cette espèce, indiquée d'Arabie, un très grand Zophosis (14, 5 mill.) recueilli près des pierres d’Abou Zenneh (entre Suez et Feïran). La carène épi- pleurale est fortement sinuée; les élytres, dépourvus de côtes, sont très rugueux et leur suture est étroitement déprimée. Jai pris un exem- plaire analogue, mais beaucoup plus ramassé, dans le désert pierreux de Maan. , … 164. Zophosis aelanitica, n. Sp. Inter plerasque veteris mundi species forma prosterni distinctissima. Oblongo-ovata, parum convexa, haud nitida, nigra, pedibus antennisque brunneis. Caput et pronotum fortiter aeque et dense punctata; oculi ovales, infra haud producti, orbe carinato. Antennae gracillimae, basin pronoti superantes, articulis 2 et 3 aeque longis ac latis. Pronotum trapeziforme, lateribus rectis, antice subtilissime marginatum, angulis | posticis perparum productis, basi medio subangulato-producta. Coleo- Re ptera ovalia, subplana, usque ad tertiam longitudinis partem ampliata, sutura anguste depressa, alutacea, antice in disco fortiter parce punctata, utrinque ac postice tuberculis elongatis in lineas longitu- dinales oblique confluentes instructa : linea epipleurali omnino subtus deflexa. Caput subtus, prosternum et mesosternum rugosa, haud : punctata ; processus prosternalis deflexus, marginatus, parce punciu- latus. Metasternum et Peel subtilitey et parce DUNEPSS ia. 2 Long. 5,5 mil. A In arena mobili prope Aelanam Judscorum ; exemplar unicum. ” Espèce très remarquable par son pronotum trapézoïdal, et non _enveloppant, par la sculpture dorsale très dense et relativement forte, et surtout par la disposition de la pointe prosternale, défléchie ue 2 les hanches. Dans le groupe À de Deyrolle (Ann. Soc. ent. Fr. [1867] p. 99) — caractérisé par Parête épipleurale inférieure; — où elle vient 14 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 27 se ranger, elle n’a d’analogue à ce point de vue que quatre espèces [nos 69 à 72] du Sud et de l'Ouest de PAfrique (1). 165. Erodius Servillei Sol. [o7] (scaber Sol. [O1], nervosus Mill. [sub Dirosis], sinaïticus Crotch (2), 1869, Last, p. 267). — Ouâdy Khamileh (Kœnig, sub Æ. scaber); Sinaï (Drake, sub E. sinaiîticus). « Égypte », rapporté par Olivier (sec. Solier, type du Servillei); patria ignota (sec. Solier, éype du scaber); Mésopotamie (sec. Miller, type de Dirosis nervosus); « Asie Mineure » (Zool. Hofmuseum de Wien !); Bagdad (collection Vauloger!); Perse (Aucher, in Muséum de Paris!); plateaux arabes à l’est de Arabah!. La description dE. Servillei Sol. a été faite sur le o et celle d’E. sca- ber Sol. sur la © d’une espèce très caractérisée par ses antennes longues, - son pronotum presque entièrement lisse sur le disque, et ses côtes ély- trales très saillantes. Récoltée au Sinaï par Kœnig, elle a été d’abord identifiée au scaber Sol. par Heyde n (Deutsche ent. Zeitschr. [1899], pp. 290 et 255), et les exemplaires que j'ai repris sur les plateaux arabes, comparés par M. L. von Heyden à ceux de Kœnig, ont été reconnus identiques. Malheureusement, les deux types de Solier, éga- rés déjà en 1865 lors du séjour de Kraatz à Paris (Rev. Tenebrion., - pp. 27 et 28), sont encore introuvables : M. Lesne et moi les avons vainement cherchés dans les cartons du Muséum. D'autre part, la description de Dirosis nervosus Miller (Wien. ent. Monatschrift, I [1857], p. 116) correspond exactement à cette espèce, qui présente nettement les deux caractères invoqués par Miller pour l'établissement de son genre Dirosis, à savoir les mandibules dentées en dessus et le bord épipleural des élytres rejoignant la carène margi- nale avant l’épaule, caractères bien faibles et que Kraatz (loc. cit., p. 15) a jugés avec raison insuffisants pour prétexter un genre. La comparaison de mes exemplaires arabes avec les {ypes de Miller, que M. L. Ganglbauer a bien voulu faire sur ma demande, et que j’ai pu effectuer à mon tour (3), a du reste entièrement confirmé cette pré- somption d'identité. Enfin, la description de VE. sinaîticus Crotch convient pareillement (1) Le Z. mozabita Fairm. (Bull. Soc. ent. Fr. [1897], p. 120), tout diffé- rent d’ailleurs, présente aussi cette même conformation du prosternum. (2) Voir l'Annexe (Descr. n° 6). (3) L'insecte que j'ai examiné est un © de petite taille, provenant de la collection Türk; l’une des étiquettes porte « {yp. Miller », l'autre « As. minor ». 28 P. DE PEYERIMHOFF à cette espèce, sauf qu’elle indique des tibias postérieurs droits; mais j'observe précisément ce caractère chez un de mes E. Servillei o les plus petits, et il n’a certainement aucune valeur spécifique (1). 166. E. gibbus Fabr.? [sec. Walker]. (Lord). 167. E. Maiïllei Sol. — « Nôrdlicher Teil der Sinaï-Halbinsel, ende April » (Kneucker); Sinaï (Botta in Muséum de Paris!). Syrie. 168. E. Dejeani Sol.? [sec. Walker |. — Hammam Fir’aoun (Lord). 169. Adesmia (s. str.) montana Klug, Symb. phys., Ins. IL, tab. 12, fig. 12. — « Lecta in monte Sinaï (Klug, {ypes); Sinaï (Drake); ouâdy Bâba (Kœnig); Naqb el-Haoua!, Qala’at el-Aqabah !. Se retrouve sur les plateaux arabes de Mazerah! et de Hisme!. b) var. parallela Miller [sec. Walker]. — Hammam Fir’aoun, ouâdy Gharandel (Lord). — Aussi en Basse-Égypte. 170. A. (s. str.) tenebrosa Sol. [sec. Hart]. — Sinaï (Hart). Espèce décrite d’Amadan (Perse) et rapportée par Olivier. (1) On rencontre, un peu au nord de la péninsule Sinaïtique, un grand Erodius très mat et remarquable par la présence de quatre côtes Lie sur chaque élytre : Erodius octocostatus, n. sp. ©’ Oblongo-ovatus, convexus, superne opacus (costis elytrorum exceptis). Caput antice rugatum, lateribus subtiliter granulatis, clypeo emarginato. Antennae tenues. Pronotum duplo latius quam longius, lateribus leviter rotundatis, subtiliter vage punctulatis, margine ipso fortius punctato. Coleo- ptera in medio leviter crassiora, antice subtilissime parcissime, postice multo crebrius granulata, singula costis quatuor elevatis, nitidissimis : prima (sutu- rali) usque ad medium ducta, secunda (dorsali) paullo ultra medium evanida, sed tuberculis majusculis in lineam redactis, usque ad trientem posticum pro- longata, tertia (laterali) similiter versus apicem usque ducta, quarta (margi- nali) ad apicem usque integra. Pedes elongati. Corpus subtus nitidissimum ; pleurae prosterni intus rugis longitrorsus redactis instructae. Abdomen tenuis- sime (ultimo segmento crebrius) granulatum. — Long. 13,5-15 millim. _ Maris prosternum barbatulum, metasternum deplanatum; incurvatae, — [Femina hucusque invisa|. In deserto Sabaeo, loco dicto Hisme lectus. : La grande taille, l'aspect très mat de la face dorsale contrastant avec le brillant des côtes (au nombre de quatre sur chaque élytre) distinguent immé- diatement cette belle espèce; d’E. Servillei Sol., Trois individus (collections Bedel et Peyerimhoff). elle a la taille et offre un peu les contours — Ouädy Gharandel tibiae leviter à part l'élargissement des élytres vers leur milieu. — oh COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 20 171. A. (s. str.) clathrata Sol. [sec. Crotch et Heyden]. — Sinaï (Drake); ouàdy Bâba (Kænig). Également décrit d’'Amadan (Perse). 172. À. (s. str.) cancellata Klug. — Djebel Hamr, djebel Sefrou, djebel et-Tih (Kœænig); ouàdy Gneh!, djebel Serbal!, deir el-Arbaïn !, ouàdy Tayebeh !. Arabie. Tous les exemplaires que j'ai recueillis dans la région du Sinaï se distinguent de la forme typique (extrêmement commune à lest de l’Arabah, jusqu’à Pétra!) par une sculpture élytrale atténuée, surtout vers la suture, et des fossettes plus petites et mieux alignées. Cette forme, qui est très stable, a dû sans doute être déjà considérée comme espèce propre, et il n’est pas impossible que l’une des deux précédentes puisse s’y rapporter. 173. À. (s. Str.) sinaïtica Crotch, List, p. 267; cf. Annexe (Descr. n0 9). — Sinaï (Drake). _ La description de Crotch mentionnant une côte pleurale, il est pro- bable qu’il s’agit d’un Adesmia s. str. (? cancellata Klug). 174. À. (s. str.) dilatata Klug (convergens Walker (1); cf. Bedel in L’Abeille, XXVIII, p. 153). — Hammam Firaoun (Lord, types d'A. convergens);, ouâdy el-Arich (Kœænig); ouàdy Gharandel!. Plateaux arabes à l’ouest de l’Arabah!; Basse-Égypte. 175. A. (s. str.) Drakei Crotch, List, p. 267; cf. Annexe (Descr. n° 8). | D’après Crotch, l'A. Drakei serait bien voisin de l’A. dilatata. 176. A. (Oteroscelis) carinata Sol.{sec. Hart |. — Sinaï (Hart). 177. A. (Oter.) bicarinata Klug [sec. Walker et Heyden]. — Sinai (Drake); ouädy Chebeikeh, ouâdy Bâba, ouàdy Khamileh, ouâdy Feïran, ouädy el-Arich (Kœænig). (4) List, p. 14. — « Black, oval. Head and prothorax thickly and minutely punctured. Clypeus truncated. Prothorax very much broader than long, with no longitudinal impressed line. Each elytron with three tuberculated stron- gly marked costae; between the suture and each inner keel a slight abbre- viated keel, which inclines towards the suture; a row of tubercles and some indistinct transverse furrows in the intervals between the keels; sides erect. Length of the body 9-10 lines. » L'identité de cette espèce avec À. dilatata Klug ne faisant aucun doute, je ne reproduis cette description qu’à titre de renseignement. LL. 2 30 P. DE PEYERIMHOFF 178. À. (Oter.) lacunosa Klug f[sec. Walker et Hart]. -Hammam Fir’aoun, ouädy Gharandel POESEN djebel Dinan (Hart). 179. A. (Oter.) metallica Klug [sec. Hart]. — Sinaï (Hart). 180. A. (Oter.) cothurnata Klug [sec. Ganglbauer]. — « Zwis- F chen Wädi Tarfa und Sinaistock, 31 März bis 4 April; nürdliche Sinai-Halbinsel, Mitte April » RP URReEs Égypte. J'ai récolté moi-même, en divers per de la péninsule Sinaïtique (Naqgb Boudra, Naqb el-Haoua, Hadjar er-Reqab, ouädy Gneh, ouâdy Feïran, ouâdy Gharandel, ouâdy Tayebeh, Aïn el-Houdrä, Qala’at el-Aqabah) un grand nombre d’Oteroscelis qui me paraissent appartenir à PA. cothurnata K1. et dont la sculpture varie à l'infini. On les dis- tingue d’A. carinata Sol. (plateaux à l’est de l’Arabah! et Égypte) par Que à les élytres rétrécis vers la base et élargis jusqu'aux deux tiers posté- rieurs, mais il est douteux que ce caractère soit spécifique. | L'étude entière du groupe des Oteroscelis est d’ailleurs à reprendre et aboutira vraisemblablement à une réduction considérable du nombre des espèces. 181. Adesmia sp. — Walker mentionne, sous le nom de «gracilis Gory », qui ne figure dans aucun catalogue, une espèce rappor- tée du Sinaï par Lord. 182. Mesostena angustata (!) Fabr. — Ouädy eth-Thal!, AÈRE | Gharandel !. | Le Égypte, Arabie, mer Rouge. 183. M. laevicollis Sol. — Sinaï (Hart, sub M. punctipennis Sol. Le = ouâdy el-Aïn!, Reïdan Esqa’ah!, Nouheïbeh!, .ouâdy Täbah!, nord du golfe d’Aqabah!.' | Égypte, Syrie, Perse. 184. Mesostenopa picea Kraatz — Sinaï (Draké); Sainte-Cafñe- rine du Sinaï (Kœnig); golfe d’Agabah!, ouädy Sa’al!, ouâdy | 254 Feïran!. Égypte, mer Rouge, Kordofan; plateaux à l’est de l'Arabahl. Les exemplaires de Feïran et de Hisme (Arabie), plus foncés que celui d’Aqgabah, nommé d’ailleurs par Reitter, m’ont été déterminés M. habessenica Kraatz par le même auteur; mais il m’est impossible Es (1) Reitter (Bestimm.-Tabellen 42, p. A1) écrit « angusta ». COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 31 de faire une différence entre eux, et je suis persuadé qu’il s’agit encore de M. picea. J'ajoute que l’exemplaire de Feïran a les joues anguleuses, ce qui démontre le peu de fondement de la distinction faite entre les Mesostencpa et les Mesostena (1). 185. Mesostenopa gracilis, n sp. Brunneo-rufa, nitidula, depressa, antice valde angustata, antennis pedibusque gracillimis. Antennarum articulus secundus tertio multo brevior. Clypeus angulatus. Pronotum circiter quarto longius quam latius, postice perparum angustatum, capite haud latius, fortiter punc- tatum. Coleoptera apicem versus parum angustata, lineis punctorum tenuissimis instructa, intervallis snbtilissime sparsim punctulatis:; Carina basali integra. Prosterni pleurae grosse sparsim punctatae. — Long. 7,25 mill. , : E peninsula Sinaïtica ; specimen unicum in arena mobil lectum. Cette espèce se range manifestement dans le groupe 1° de Reitter, Bestimm.-Tab., 42, p. 142 [2e article des antennes plus court que le 3e |, où elle se distingue par sa petite taille, sa couleur rougeâtre, le prono- tum allongé et les lignes ponctuées des élytres à peine indiquées. Aïn el-Houdrà [« Hazeroth » des Nombres, troisième station d'Israël au sortir du Sinaï] !. 186. Scelosodis castanea Eschseh. — Ras abou Zenimeh!, ouâdy Gneh!, Aïn el-Houdrà !. Égypte. 187. Tentyriina (2) Haagi Kr. — Hadjar er-Reqab!. Égypte. : (1) Mesostenopa nabathaea, n. sp. Piceo-nigra, tibiis tarsisque (interdum femoribus) branneïis, opaca, depressa antennis pedibusque brevibus sed gracilibus. Antennarum articulus secundus tertio paullo brevior. Clypeus angulatus. Pronotum paullo longius quam latius, apicem versus angustatum, capite latius, subtiliter sat crebre punc- tatum. Coleoptera apicem versus valde angustata, in disco punctis grossis lineata, lineis disci circiter quatuor, exterioribus evanidis, intervallis omnino impunctatis, parte reflexa lineis punctorum fortiter insculpta; carina basali integra, crassa. Pleurae prosterni punctatae. — Long. 6,25-8,50 mill. Variat intervallis coleopterorum subconvexis. In ruinis Petrae Nabathaeorum lecta. Espèce d’un noir mat, très distincte par sa forme aplatie, ses antennes courtes et minces, et la ponctuation des élvtres, forte et bien alignée sur les _ stries discales, presque complètement effacée sur les côtés. Le 2e article des antennes plus court que le 3° la range dans le groupe 1 de Reitter (Bestimm.-Tab. 42, p. 142), où elle n’a pas d’analogue. (2) Reitter (Bestimm.-Tabell., 49, p. 92 et 166) écrit « Tentyrina ». 32 P. DE PEYERIMHOFF - ; L 188. T. orbiculata Fabr. [sec. Walker]. — Ouädy Amärah (Lord). 189. Tentyria sinaïtica, n. sp. = Elongata, nitidula, nigra, antennis pedibusque piceis. Clypeus antice crassatus. Gula profundissime excavata. Oculi planati, haud prominen- tes. Caput et pronotum fortiter (postice fortius) sat parce punctata. Pronotum vix transversum, rotundatum, ad basin arcuatum, margine basali fortiter reflexo, angulis posticis prominulis. Coleoptera pronoto latiora, antice omnino marginata, parcius punctata, punctis majoribus nonnullis in lineas vagissimas interea dispositis; epipleurae laevissimae. Pleurae prosterni fortiter parce punctatae. Abdomen nitidissimum ;- punctis sparsis, in medio subtilissimis, ad latera fortibus instructum. — Long. 12,5-14 mill. | Hab. ad montem Sinaï. Très semblable au T. puncticeps Mill. (du désert syrien), cette espèce s’en distingue immédiatement par les yeux complétement aplatis, et les lignes enfoncées des élytres à peine distinctes. Le prothorax, plus allongé, est aussi moins densément ponctué. SA Trois exemplaires, recueillis au djebel Serbâl, le 18 février 1902 (collections Bedel et Peyerimhoff). 190. T. Palmeri Crotch (1!) List, p. 267 (glabra t Sol., Reitter, Bestimm.-Tab. 42, p. 178 [non glabra Fabr. 1775, Syst. Ent., p. 253 — laevis Forskäl 1775, ex Alexandria]). — Sinaï (DIAkE, types de Palmeri Crotch); ouâdy Feïran (Kænig, sec. Heyden, sub glabra Fabr.); ouädy el- Aïn!, Nouheïbeh !, nord du golfe d’Aqabah!. La description de Crotch s'applique exactement à l'espèce désignée et déterminée par Reitter comme étant « glabra Fabr., Sol. », mais ce nom, imposé par Fabricius à un insecte recueilli à Alexandrie par Forskäl et que celui-ci avait déjà publié, la même année, sous le nom de laevis, ne peut s'appliquer à l’espèce Sinaïtique. Cette dernière n’a jamais été trouvée à Alexandrie, où n’existent que des espèces toutes différentes: double raison pour réserver à cet insecte le nom de Palmeri Crotch. 191. Tentyria sp. — Ouädy Amärah (Lord). Désigné par Walker sous le nom de « capr ipes Kollar », qui n’a jamais été publié. Il faut peut-être y voir l’un des deux Tentyria précédents. | (1) Cf, Annexe (Descr. n° 40). Me à " 4 pcs UE ms RS Le. : 2. 20) re de, < COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 99 192. Thraustocolus leptoderus Kr. — Ouädy Gneh!. Égypte. 193. Micipsa grandis Kr. [sec. Heyden]. — Ouädy Khamiîleh (Kænig). 194. M. Schaumi Kr. — Hadijar er-Reqab!. Égypte. 195. Oxycara subcostata Guér. (verisim.). — Ouâdy el-Aïn!, ouädy Tâbah!, Qala’at el-Aqabah!. Mer Rouge. 196. Oxycara producta, n. Sp. Elongata, deplanata, omnino alutacea, brunnec-rufa. Caput aeque longum ac latum, fortiter punctatum, antice utrinque foveolatum, clypeo trisinuato. Antennae tenues, articulo 20 quam 30 paullo breviore. Pronotum trapeziforme, circiter duplo latius quam longius, antice tantummodo utrinque (medio excepto), postice autem ac lateribus marginatum, angulis anticis et posticis acutis valide productis, fortiter (lateribus granulätim) punctatum. Coleoptera ovalia, depressa, pronoto multo latiora, basi marginata, subtiliter parceque granulatim punctata. Prosterni pleurae grosse punctatae; processus deflexus. Metasternum triangulare, aeque longum ac latum, in longitudinem excavatum. Abdomen subtiliter sparsim granulatum. Pedes graciles. — Long. 6,25 mill. In peninsula Sinaïtica, loco hebraice Hazeroth [Aïn el-Houdràâ] dicto lecta. | Les caractères assignés à O0. deronectina Reïitt., Bestimm-Tab. 42, p. 189, montrent que cette nouvelle espèce doit se placer tout auprès, et qu’elle s'en distingue par la marge antérieure du pronotum non sinuée, à bordure interrompue au milieu, par les bords latéraux non parallèles, mais convergents en avant, par le 2e article des antennes * nettement plus court que le 3e et l’angle huméral des élytres non saillant. Un seul exemplaire, recueilli à Aïn el-Houdrà le 26 février 1902. 197. Adelostoma sulcatum Dup. [sec. Heyvden]. — Ouädy Chamiîleh (Kænieg) 198. À. grande Haag. — Ouädy Feïran!, djebel Moùça! (déterminé par E. Reitter). Jéricho. 199. Himatismus villosus Haag [sec. Hart]. — Sinaï (Hart). L'Abéille, vol. XXXI. — 1907. 3. P. DE PEYERIMHOFF à * D Eat ‘ . LE 200. H. sublinearis Walker, List, p. 1 | En KB TA « Piceous, elongate-subfusiform. Head and prothorax extremely mi- nutely punctured. Head elongate, nearly flat. Prothorax about as broad as long; fore border and hind border straight; sides slightly rounded. Elytra very minutely punctured, about four times the length of the ee prothorax. Length of the body 3 a lines [— 6,2 Fe De ee CN ENTRER Ouâdy Gneh (Lord). MR: | 201. Eutagenia arabs Baudi. — Ouädy Feïran!, Lo Heïbeh !, | ; ouâdy Sa’al!. sé ll Ru US Le re Arabie. : Re Yi si Ÿ 202. Microtelus asiaticus Sol. — « Du mont Sinaï, d'après la 4 collection de M. Dupont » (Solier in Ann. Soc. ent. Fr. Turquie, Grèce. | 203. M. cariniceps Reiche. — Ouâdy Feïran!. Beyrouth. 204. Sepidium Ne ee Fabr. [sec. Heyden]. - — Duty c el-Arich (Kœænig). . + Se Je crois aussi pouvoir rapporter à cette espèce égyptienne ee 4 Sepidium que j'ai recueillis à l’ouâdy Gneh (1). s 4 205. Akis reflexa Fabr. [sec. Hey den]. — Qala’at Nu +. (Kœænig). : RES 206. À. elevata Sol. [sec. Hart]. — Aïoun Moûça (Hart). F on F L 207. Scaurus tristis Fabr. [sec. Walker]. — 5e Moûça 43 (Lord). id Se 4 208. S. aegyptiacus Sol. [sec. Heyden]. — Qu ae ré : (Kænig). Se * 209. Pimelia angulata Fabr. — Ouâdy Ouerdän, Sa Bâba > 4 (Kænig); ouädy Gharandel!, Hadjar er- Reqab', désert de Schur!. Égypte. 0 b) var. aculeata Klug [sec. Walker]. — Aïoun Hot mont. 41 Sinaï (Lord). 17 4] F 910. P, subquadrata Sturm [sec. Hé deu). — Ouâdy Khan : (Kœænig). te . FL 44 ñ 4 (1) Voir à l'Annexe (Descr. nos 11-13) les descriptions . de trois Sepidium :: + dont Crotch ne spécifie pas la provenance mais qui, dans ions noms 4 hébraïques, proviennent sans doute de Palestine. | Re 0 COLÉOPTÈRES- DU SINAÏ 3 211. P. nilotica Sénac sec. Heyden]. — Ouàdy Gharandel, ouädy el-Arich (Kænig). 212. P. derasa Klug [sec. Heyden]. — Ouâdy el-Arich (Kœænig). 213. P. Bottai Sénac [sec. Heyden|. — Ouâdy el-Arich (Kœænig). 924. P. arabica Klug. — Aïn el-Houdrâ!, ouädy Feïran!; nord de la Péninsule (Kneucker). _ Arabie. 215. P. Barthelemyi Sol. — Désert de Schur!, Hadjar er-Reqab!. . Égypte. | 216. Prionotheca coronata Oliv. [sec. Walker, Hart et Hey- den]. — Aïoun Moucça, mont Sinaï (Lord); ouâdy Gharandel (Hart); ouädy Sidreh, ouädy el-Arich (Kœænig). Sahara, Basse-Égypte; Aden (1). 217. Thriptera Heydeni Reitt. — Hadjar er-Reqab! (nommé par Reitter). Haute-Égypte. 218. Thriptera lanata, n. Sp. Elongato-ovata, parum convexa, nigra, sed pube molli flavida induta setisque porrectis ejusdem coloris hirta, palpis rufescentibus; in pro- noto utrinque vittae duae, in coleopteris sutura lineaeque quatuor discales denudatae. Caput et pronotum parce tuberculata. Antennae tenues, articulis elongatis. Pronotum convexum, transversum, antice attenuatum, angulis obsoletis. Coleoptera pronoto latiora, ad humeros paullo porrecta, super lineas glabratas et suturam tuberculis irregula- riter seriatim redactis instructa; linea secunda ad apicem abbreviata, prima cum tertia confluens. Prosternum declive, ultra coxas vix pro- ductum. Corpus subtus opacum, sparsim granulatum, pube cinerea indutum. Pedum curtium femora tibiaeque granulata, pilis adpressis dense tecta, tarsis tenuibus. — Long. 12-13,5 mill. Mas femoribus primi paris subtus callo ad apicem umbilicato notatis. . In peninsula Sinaïtica, locis Hadjar er-Reqab et Hazeroth [Aïn el- Houdrâ] dictis collecta. La coloration et la sculpture de cette espèce l’isolent entièrement dans le genre Thriptera. J'en ai rapporté une douzaine d'exemplaires. - 219. T. sororcula Reitt. — Nord du golfe d’Agabah!. Mascate ; Obock, Berbera. (4) La forme du Yemen est l’ovalis Ancey. 30 F1 DE PEYERIMHOFF 220. Ocnera hispida Forsk. — Aïoun Moûça, mont Sinaï bo rd); ouâdy Sidreh, ouàdy el-Arich, Qala’at en-Nakhel (Kænig); £ Hadjar er-Reqab!, ouâdy Gneh!, ouädy el-Aïn!; nord de la péninsule (Kneucker). Syrie, Égypte, Barbarie, Sicile. | : 221. O. philistina Reiche. — Sinaï (Drake, sub O. gomorrhana Reiche); Hadjar er-Reqab!, ouâdy Feïran!. Syrie, Perse, Asie Mineure. 222.0. Habelmanni Kr. f[sec. Heyden]. — Ouâdy Feiïran à (Kœnig). j 223. Blaps sulcata Fabr. [sec. Walker et Heyden]. — Aïoun = Moûça (Lord); ouädy el-Arich (Kænig). | 224. Mesomorphus (1) setosus Muls. [sec. Heyden, sub Opa- trinus]. — Sainte-Catherine du Sinaï (Kænig). 225. Phylax (Rhizalus) syriacus Reiche.— Qala’at el-Agabah! Plateaux à l’est de l’Arabah! ; Syrie. ‘226. Phylax (Rhizalemus) calcaroides, n. sp. | Elongatus, parallelus, nitidus, niger; pedibus brunneis, antennis partibusque buccae dilutis. Caput punctis antice minoribus crebris, in disco majoribus, aliquot confluentibus instructum. Pronotum vix dimidio latius quam longius, lateribus paullo rotundatis, et ante angulos posticos leviter sinuatis, basi utrinque sinuatum (parte media baseos angulisque aeque retro productis), nitidum, fortiter (in disco multo levius) punctatum. Coleoptera latitudinem pronoti vix superantia, duplo et dimidio longiora quam versus trientem posticum latiora, striato- punctata, punctis striarum confertis, intervallis subtiliter punctulatis, convexis, exterioribus acutis, 7° cum 39, 90 cum 29 postice confluen- tibus ac carinatis, 70 et 9° praeterea saepius totis in modum carinae elevatis. Corpus subtus dense punctatum. Prosternum sulcatum, ultra coxas productum, pleuris pans rugisque confertis. = Long. 9,5-11,5 mill. | Maris pronotum manifesto longius; femora leviter incrassata; articuli 1-3 primi tarsorum paris expansi, infra confertissime flavo- Hope abdomen antice longitudinaliter impressum. Ad montem Sinaï, quisquiliis victitans, inventus. L’épaississement assez sensible des tarses antérieurs et la sinuosité k (1) Cf. Reiïitter, Bestimm-Tab. 53, p.18. — Le genre Mesomorphus a été décrit dès 4893 par Seidlitz, Naturg. Ins. Deutschl. V, part. 2, p. 364, note. \ Lx à ts COLÉOPTÈRES DU SINAÏ DA ù des côtés du prothorax, immédiatement avant la base, classent cette espèce dans le sous-genre Rhizalemus de Reïitter (Bestimm.-Tab. 53, p. 79), où elle paraît voisine de saginatus Baudi; mais le prothorax est beaucoup moins transverse, la ponctuation des élytres, surtout des intervalles, est beaucoup plus fine, et le dessus du corps est brillant. Elle paraît assez commune sur les hauteurs du Sinaï, où on la ren- contre dans les débris de paille, autour des vieilles chapelles, et jusqu’à l'extrême sommet du djebel Katherîn (2.630). 227. Scleron subclathratum Reitt., Bestimm.-Tab. 53, p. 195. — Ouâdy el-Aïn (Hart, sub $. orientale Muls.); oasis d’el- Hessoueh !. Égypte. 228. Eurycaulus Henoni Fairm. (Peyerimhoffi Reitter, Pestimm.-Tab. 53, p. 126). — Hadjar er-Reqab! (types de Peyerimhofii). Égypte. Je possède un des types d’'E. Henoni, provenant d'Ismaïlia. 229. Proscheimus arabicus Desbr. — Qala’at el-Aqabah!. Arabie Pétrée (sec. Desbrochers); Egypte: Ismaïlia (Hénon). - Mes exemplaires ont été comparés à des fypes. 230. Anemia sardoa Gené (granulata t auct., non Lap.). — Ouädy Gneh, mont Sinaï (Lord); ouâdy Feïran!. Europe méridionale, Barbarie, Syrie, Arménie. 231. A. (Pseudanemia) brevicollis Woll. (rotundicoliis Desbr.). — Ouädy eth-Thal!. Sahara algérien, Egypte, Canaries désertiques. 232. À. [?] aphodioides Walker, List, p. 16. « Black. Head and prothorax very slightiy punctured. Head slightly truncated in front. Prothorax more than twice as broad as long; sides rounded, setose; fore border straight; hind border slightly rounded. Elytra piceous, with extremely light longitudinal impressed lines and with extremely minute punctures. Length of the body 1 !/2 line ES ml _ Ouâdy Gneh, ouäâdy Feiran (Lord). 233. Scleropatrum hirtulum Baudi. — Ouâdy Gharandel!. Arménie russe, Transcaspienne, Turkestan, Bagdad, Perse. 38 P. DE PEYERIMHOFF 234. Gonocephalum setulosum Fald. — Hadjar er-Reqgab!, ouädy eth- pue ouädy Gharandel!,.Ras abou Zenimeh!, ouädy el-Aïn !. Italie, Sicile, Grèce, Russie méridionale, Caucase, Turquie, Algérie et Tunisie méridionales, Egypte, Asie Mineure, Transcaspienne, Perse. 235. G. tomentosum Walker, List, p. 16 (sub Hopatrum). « Black, narrow, nearly linear, with cinereous tomentum. Head and prothorax minutely punctured. Head short, narrower than the protho- rax; fore border truncated. Prothorax much broader than long; fore border excavated; fore angles prominent; bind border straight; sides rounded. Elytra about thrice the length of the prothorax, distinctiy punctate-striate. Length of the body 2 :/, lines [— 5 mill.]. » ns. « Narrower than the two preceding species [Hopatrum opacum Walk. et H. pubiferum W alk:, tous deux décrits du Caire]. » T4 Ouâdy Gharandel (Lord). 236. G. soricinum Reiche (insidiosum Fairm., inquinalum + Reitt.). — Ouâdy Sa’al!, Aïn el-Houdrà!. Mogador, Algérie désertique, mer Morte; plateaux à l’est de l’Arabah!. 237. Opatroides punctulatus Brullé. — Ouädy Gharandel È * (Lord); golfe-d’Aqgabah !. > Bassin de la Méditerranée, Caucase, Asie occidentale. 238. Clitobius oblongiusculus Fairm.var.lineicollisFairm. (Schneideri AÏI.). — Ouädy eth-Thal!, golfe d’Agabah!. Sahara algérien, Égypte, Russie méridionale et Arabie [sec. ReHO mer Morte! ; Mascate (Maindron!). 239. Lichenum pulchellum Küst. — Ouâdy Feïiran!, ouédy el-Aïn!. Italie, Égypte [sec. Reitter]. 240. Trachyscelis tenuistriata Fairm. — Hayeh loto d'Aqa- bah) !. Décrit d’Obock. 241. Phaleria munda Walker, List, p. 16. LANTÉSSSNR « Testaceous, elliptical, smooth, shining. Prothorax about twice the breadth of the head, with three minute impressions on its hind border, which is straight; fore border very slightly concave; sides rounded. Elytra with fine regular and well defined longitudinal striae. Length of the body 3 lines [= 6 mill.]. » y Er Tôr (Lord, types); Ras abou Zenimeh!. ANT +. 4 - { COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 39 Mes exemplaires concordent parfaitement avec la description de Walker. 242. Tribolium navale Fabr.(ferrugineum Fabr.). — Feïran, dans les dattes!. Probablement cosmopolite. 243. Helopinus sp. — Ouâdy Gneh!, ouàdy Täbah!. Ismaïlia (Hénon in coll. Bedel!). Espèce presque certainement nouvelle, caractérisée par le prothorax beaucoup plus étroit que les élytres, ceux-ci ovales, élargis en arrière même chez le mâle, dont les caractères sexuels sont très atténués. Il convient, avant de la décrire, d'attendre que l’on soit fixé sur la vali- dité et la variabilité des espèces déjà connues. CHRYSOMELIDAE 214. Crioceris campestris FL. (1) var. Jacqueti Pic (sexsignata Heyd.). — Djebel Serbâl!. Région méditerranéenne. 245. Tituboea tredecimpunctata Desbr. [sec. Heyden |. Ouâdy el-Arich (Kænig). 246. Gynandrophthalma coptocephaloides Lac. — Sinaï (coll. Bedel, recu du Dr Walter Innes-Bey). 247 (2) Chrysomela hyrcana Weise [sec. Heyden]. — Ouady Bâba (Kœnig). 218. CG. sanguineo-cincta Crotch; — cf. Annexe (Descr. n°9 15). — Sinai (Drake); djebel Moùcça!, ouâdy ech-Cheikh!, djebel Katherin !. La description de Crotch s'applique parfaitement aux CIE que j'ai rapportés. 249. Colaphus apicalis Mén. — Sinai (coll. Bedel, recu du Dr Walter Innes-Bey). Barbarie, Palestine, Perse méridionale, Sibérie occidentale. (1) Cf. Chobautin Bull, Soc. ent. Fr. [1907], p. 477 (fig. 4), p. 178 et p. 236. (2) Malgré son nom, Cryptocenhalus sinaïita Suffr. est décrit de Suez et n’a jamais été signalé de la péninsule du Sinaï, où il n’est pas impossible, d’ailleurs, qu'on vienne à le rencontrer. 40 P. DE PEYERIMHOFF . 250. Sermyla halensis L. [sec. Walker, sub Agelastica]. — Ouâdy Nasb (Lord). Es 251. Psylliodes sp. [pr. #nstabilis Foudr.]. — Ouädy Sa’al!. 252, Phyllotreta rufitarsis All. — Ouädy Sidreh!, Aoual Heïbeh!, 0 Aïn el-Houdrâ!, ouâdy Sa’all. — Vit sur un grand Reseda. | Barbarie. 253. Aphthona pygmaea Kutsch. var. nigella Kutsch. — Djebel Moûca!. Europe méridionale, région Méditerranéenne. 204. Thyamis sp. [pr. lateralis I111.]. — Djebel Katherin!. LARIIDAE 4 # 4 LE me 255. Laria (Bruchidius) sinaïta (K. Daniel), n. sp. « Ovata, rufo-testacea, undique tomento pallide-silaceo, in elytris ves- tigiis nonnullis rufescentibus signato vestita; capite angusto, fronte cari- nata, oculis planis, nullo modo prominentibus, antennis brevibus, basin pronoti haud attingentibus, ab articulo 50 serratis, 20 latitudine 1.5 cir- citer longiore, 4° aequilongo, 30 his paulo longiore; pronoto conico, fortiter punctato, ante basin intra angulos posticos vage impresso, ad | D apicem subgibboso, lobo mediano basali subtruncato; scutello subtrans- verso, dense tomentoso; elytris latitudine vix longioribus, apice singu- ne. -Jatim rotundatis, punctato-striatis, stria 3a Asge antrorsum ad tuberculos binos, minutos, nitidos, valde approximatos et pone basin sitos conver- gentibus; abdomine longe producto, pygidio minus declivi; femoribus anticis mediisque muticis, posticis subtus in margine interiore denti- culo spiniformi munitis, tarsis omnibus se unguiculis bee diculatis. — Long. 3,5-3,75 mm, ; lat. 1,8-2 mm. E « Cette espèce, bien Te par ses nn sr aplatis, et différente en cela de toutes celles de ses congénéres qui me sont connues, doit prendre place à côté de L. Sahlbergi Schilskv (Küst.- D. Kraatz, Käf. Eur., ki, p. 96), décrit d'Égypte. Présentant comme 4 celui-ci de petits tubercules peu apparents situés à la base des élytres, : elle s’en éloigne, outre le caractère tiré de la forme des yeux, parle nombre de ces tubercules basilaires (2 au lieu de 3 chez L. Sahlbergi) qui sont très rapprochés et donnent naissance à la 3e et à la 4e strie, par la stature un peu plus forte, la vestiture presque concolore, labdo- men plus prolongé en arrière et le pygidium beaucoup moins déclive. » « Sinaï : ouâdy Bâba, 14 février 1902 (P. de Peverimhoff). » Dr KARL DANIEL. ‘2 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ A1 ANTHRIBIDAE 256. Urodon rufipes Oliv. (minor). — Aoual Heïbeh, sur un grand Reseda |. Europe. CURCULIONIDAE 257. Cyclobarus turgidus, n. sp. Corporis convexi pars antica extenuata, postica globosa. Niger, parum uitidus, setis incumbentibus albis inter strias congestis parce instruc- tus. Caput grosse punctatum aut rugulosum, vertice laevigatum, a plano rostro sulco partem oculorum anticam tangente discretum, fronte in medio jJuxta eumdem sulcum leviter foveolata. Oculi mediocres, parum prominentes. Scrobes antennarii evanidi. Antennae dimidium longitudinis corporis attingentes ; scapus capite longior, funiculo cum clava aequalis, leviter clavatus, articulus tertius secundo brevior, quar- tus obconicus, art. 5-8 sphaerici, clava fusiformis, quatuor praece- dentes articulos superans. Pronotum transversum, utrinque rotundatum, postice attenuatum, totum grosse et crebre granulatum. Coleoptera latissima, turgida, lateribus valde deflexis, post quartam partem declivia, striis confertim punctatis novem insculpta, intervallis perparum con- vexis, granulis leviter erectis setulamque singulis gerentibus instructis. Pedes graciles, setis incumbentibus sparsi. Mas latior videtur. — Long. 6,75-8 mill. Ad summum montem Sinaï lectus (1). (4) Cyclobarus comatus, nu. Sp. Praecedenti vicinus, sed corpore confertim age valide longiore, parte antica robustiore posticaque ovata, oculis prominentibus, funiculoque anten- narum brevissimo praecipue discrepans. Caput nitidum, sparsim punctulatum ; rostrum crassum, rugosum, in medio longitudinaliter elevatum; frontis fovea sulcusque profunde insculpti. Oculi prominentes. Scrobes antennarii mani- festi, ante oculos autem evanidi. Antennae tenues; scapus elongatissimus, apice subito clavatus, funiculo cum clava manifesto longior, articulus tertius secundo duplo brevior, quartus obconicus aeque longus ac latus, articuli 5-8 valde transversi, clava quatuor praecedentibus aequalis. Pronotum vix transversum, in medio parce, ad latera valde crebrius punctatum. Coleo- ptera convexa, striato-punctata, intervallis (3us, us et 7us saepe densius) con- fertim setis suberectis flavidis hirtis. Pedes villosi, crassiusculi. — Long. 5,75- 6,50 mill. In deserto Sabaeo, loco dicto Mazerah lectus. _ Parait remplacer le C. turgidus sur les plateaux arabes à l’est du Sinaï et de l’Arabah. Je n’en ai rapporté que quatre exemplaires. 42 _ P, DE PEYERIMHOFF Je n’ai trouvé cette espèce qu’en petit nombre et seulement à l’ex- trême sommet (2.630 ») du djebel Katherin, où elle paraît se comporter “3 comme les Brachyrrhinus [Otiorrhynchus] alpins. 27.00 Peu de temps avant sa mort, J. Faust avait examiné cet insecte, et. ER m'écrivait qu’il le rapportait à son genre Cyclobarus (Deutsche ent. Zeitschr. [1886], p. 96), qui diffère de Holcorrhinus par les corbeilles des tibias postérieurs ouvertes. Or, c’est précisément le caractère qui, d’après Lacordaire, sépare Aomus de Holcorrhinus. Il est donc pos- sible que Cyclobarus soit identique à Aomus. J'ai vu d’autre part Aomus minutissimus Pic (L'Échange [1901], p. 87) décrit de Djeddah, et cet insecte appartient certainement au même venre que les deux Cyclobarus décrits ici. Il a d’ailleurs un système de ponctuation et de vestiture tout à fait analogue; mais le funicule des antennes est bien moins court, le pronotum est allongé, plus finement et plus éparsement ponctué, et les élytres sont moins ramassés et moins à convexes. 6. FLE 258. Porocleonus |Coscinoderus]| candidus Oliv. — Hammam Fir’aoun (Lord); ouàdy Tayebeh!. à) Régions désertiques d'Algérie, Tunisie et Tripolitaine; Égypte, LC) Obock, Périm; Mésopotamie. à NAT ? pee À 259. Chromosomus A noeae Oliv. — Péninsule du Sina (J. Faust in Deutsche ent. Zeitschr. [1904], p. 275). LAS +. Mésopotamie (type d'Olivier). Me 260. Ammocleonus (!) [Dicranotropis || Faust]|hieroglyphi- ER cus Oliv. — Hammam Fir’aoun, ouâdy Amârah, ouâdy Gha- 24 randel (Lord); ouädy Sidreh!, Aïn el-Houdrä!; ouädy Täbah!. e. - Régions désertiques d'Algérie, Tunisie et Tripolitaine, Égypte, Syrie. 261. Pycnodactylus sp. — « ophinotus Dup. var. albiger Schôünh.? » [sec. Walker]. — Ouädy Gneh (Lord). | Walker a sans doute voulu parler du P. albo-gilous GyIl. var. e ophinotus Fährs. : ESS. 262. Conorrhynchus (Temnorrhinus) arabs Oliv., var. [sec. à Walker]. — Ouâdy Gneh (Lord). É 263. Cyphocleonus morbillosus var. H edenborgi Fahrs [sec. “4 Walker |. — Mont Sinaï (Lord). ‘ . (4) Nom. nov. — Le nom de Dicranotropis est déjà employé dans Lorotés Le 4 des Hémiptères et je profite de cette occasion pour le remplacer i ici. — L. BEDeL. 4 EPA En Ce PT QAR 25 GUN, … D'IABTTES At 7 COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 43 264. Eurycleonus (1) |[Exochus || Chevr.]gigas Mars. — Had- jar er-Reqab!; un exemplaire, que M. Bedel a comparé au type de Marseul (Muséum de Paris). Sahara algérien et tunisien. 265. Lixus invarius Walker, List, D. 18. « Black, elongate-fusiform, with very short cinereous pubescence. Head and prothorax thickly and minutely punctured, the former inclu- ding the rostrum, rather longer than the latter. Rostrum nearly cylin- drical, smooth towards the tip. Eyes oblique, not prominent. Prothorax a little narrower in front. Elytra rather less than twice the length of the head and the prothorax together, with well-defined and regular lines of minute punctures. Length of the body 5 !/, lines [= 10,5 mill. |. » Mont Sinaï (Lord). 266. Lixus sp. [pr. flavescens Bohem.]. — Hadjar er-Reqab}, ouâdy Tâba!. Remarquable par une bande ocracée et irrégulière longeant la suture, et trois macules latérales, de même couleur, alternant avec des taches blanches. 267. Gen.? (sp.). — Insecte énigmatique, paraissant voisin des genres Cleonus et Larinus, mais très caractérisé par les yeux rappro- chés sur le front, les fémurs dentés, les ongles libres et l’écus- son distinct. Le corps est recouvert d’un épais enduit crétacé, masquant une sculpture forte et dense, BALE LEE au pro- notum. Long. (rostre exclus) 11 mill. Un seul exemplaire, recueilli à l’ouädy el-Aïn sur un pied de Calo- tropis procera. 268. Microlarinus humeralis Tourn. — Ouädy Bäba!. Egypte, Arabie. Comparé au {ype par M. Pic. 269. Phytonomus (Antidonus) isabellinus Bohem. — Ouädy eth-Thal!. Algérie, Tunisie, Égypte, Canaries orientales, Arabie. 270. Procas sp. [pr. Putoni Tourn.].— Ras abou Zenimeh!, un exemplaire frotté. (1) Nom. nov. — Le nom d’Epilectus, adopté par Faust (1904) pour rem- placer celui d’Exochus, est également préoccupé. — L. Ben. k4 P. DE PEYERIMHOFF 271. Ocladius Sharpi Tourn. var. subelongatus Pic (L'Échange [4905], n°0 244). — Hadjar er-Reqab!, Nouheïbeh !, nord du golfe d’Aqabah; au pied des Salsolacées. Plateaux arabes à l’est de l’Arabah!, Ma’an!. — Le type est d’ « Arabie ». Outre la forme sensiblement plus allongée, cet Ocladius diffère tou- . jours de Sharpi Tourn. (dont j'ai vu un type) par les lignes de points latérales simples, non cannelées, et séparées par des intervalles peu convexes, nullement costiformes. La ponctuation des élytres est très variable. ; 272. Baris corinthia Desbr. — Djebel Moûca!. Algérie, Tunisie. 273. Sphenophorus parumpunctatus Gyllh. — Ouàdy Feïran!, dans les troncs de palmier décomposés. Europe méridionale et orientale, Asie Mineure, Barbarie. 274. Tychius sinaïticus Crotch; — cf. Annexe (Descr. n° 14). — Sinaï [ Drake |. 275. Sibynia sp. — Djebel Moûça'! (un exemplaire). 276. Apion cretaceum Rosh. — Ouädy Feïran!. Espagne. SCARABAEIDAE 277. Psammobius sulcicollis Illig. [sec. Walker]. — Ouädy Feïran (Lord). 278. Rhyssemodes orientalis Muls. (gemmifer Mars., obso- letus Reitt.,transversus Reitt., aspericeps Reitt., Reit- teri H. d’Orb.).— Oasis d’el-Hessoueh!, ouâdy Aleyät!, ouâdy el-Aïn!, ouädy eth-Thal!. 3 Barbarie désertique, Égypte, Grande-Canarie, Syrie. 279. Rhyssemus coluber Mayet. — Ouâdy el-Aïn!, ouàdy Gharandel!. Barbarie, Obock. La 280. R. granosus Klug, 1842 [sec. Crotch, sub rugatus Woll.].. — « Described from the Cape de Verde Islands, also from Egypt; the solitary example from Sinaï is larger and brighter » (Crotch). Désert de Ma’an!. Sénégal, Abyssinie, Inde [sec. Clouët]. ” _ : En ie lens OX c4 éta x L F ni AE me volt? NE GORE NME HT COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 45 281. Aphodius (Mendidius) palmetincola Karsch. — Ouäâdy eth-Thal !. Barbarie, Égypte. 282. A. (Calamosternus) granarius L. — Ouädy Feiran!, djebel Serbäl!. Europe, Afrique septentrionale, Asie septentrionale. 283. À. (Bodilus) Wollastoni Har. [sec. Walker]. — Ouädy Gneh!, ouâdy Nasb (Lord). Sahara algérien, Canaries. Je crois pouvoir rapporter à cette espèce quatre Aphodius recueillis à Hadjar er-Reqab, Aïn el-Houdrà, ouâdy el-Aïn et Ma’an. Ils ont l’aspect d’A.sordidus Fabr., mais les élytres sont ponctués jusqu’à l’apex et l’épistome est granuleux. Peut-être faut-il y rapporter également l'A. sordidus mentionné ci-dessous. 284. À. (id.) sordidus Fabr. [sec. Heyden]. — Ouâdy el-Arich (Kænig). 285. A. (id.) lugens Creutz. [sec. Ganglbauer |. — Ouâdy Tarfa (Kneucker). (1) « 286. Eremazus unistriatus Muls. — Ouâdy el-Aïn!. Barbarie désertique; Obock; Hedjaz; vallée de l’Araxe. 287. Scarabaeus sacer L. — Ouâdy Gharandel, ouâdy el-Aïn (Kœ- nig); ouàdy Feïran!; toute la péninsule (Kneucker). Europe méridionale, Barbarie, Asie Mineure, Asie centrale. (1) Aphodius (Bodilus) sabaeus, n. sp. À. longispinae Küst. valde affinis, sed major et latior, coleopteris opacis, punetis interstriarum juxta strias uniseriatim condensatis. — ©") Prothorax _ _ coleoptera latitudine fere aequans; metasternum planum, canaliculatum. — Long. 6, 5-9 mill. Habitat in deserto Sabaeo, ad fines urbis Ma’an arabice dictae. Par son épistome ponctué, sans rides ni granules, son pronotum non rebordé antérieurement, brun, à bords latéraux jaunâtres, ses élytres à ponc- tuation prolongée jusqu’au sommet, à stries fines et très distantes, à interstries glabres, subconvexes, ponctués par côtés seulement; cette nouvelle espèce se rapproche d’A. longispina Küst. Elle en diffère, à première vue, par la forme plus grande et plus large, les élytres à peine brillants, très ‘alutacés (sauf le premier interstrie qui est lisse). En outre la ponctuation des interstries est réduite à üne seule ligne de gros points appliqués contre la strie. Au lieu d’être creusé. d’une profonde fossette ovale, le métasternum du ©" est trian- . galairement élargi, plan, marqué seulement d’un fort sillon. La taille moyenne est de 8 mill.; une seule femelle ne mesure que 6,5 mill. A6 P. DE PEYERIMHOFF 288. S. multidentatus Klug [sec. Walker]. — Ouâdy Gneh, ouädy Feïran (Lord). _ 289. Rhizotrogus Sp. [prope validus Kraat: e Malatia, sec. - Heyden | : « kleiner, Halsschild an den Seiten mehr eckig, Pygidium weitläufiger panktirt. Dieses einzelne Stück môchte ich vorerst nicht beschreiben, solange die Gattung nicht in Ganzen revidirt ist ». — Ouâdy Feiran (Kœnig). 290. Pachydema (Physopalpus) palposa Reitter, Bestimm.- Tab., 50, p. 109 (rufina ? Heyd. [non Fairm.] in Deutsche ent. Zeitschr. [1899], p. 254). — Ouâdy Gharandel (Kænig); dune de Markhah, en nombre à la tombée de la nuit!; Ainel- 1 Houdrà !. Je possède un des types, donné par le major Le von Heyden. 294. P. pilosa Walker, List, p. 12. « Testaceous. Head tawny, thickly and roughly punctured, except : towards the hind border; fore border retuse. Eyes black. Prothorax, pectus, legs and elytra at the base clothed with long pale hairs. Protho- rax finely punctured; hind border rounded; sides much rounded. Elytra.thickly and minutely punctured, the punctures not forming regular lines. Abdomen nearly smooth, extending beyond the elytra. Length of the body 7 lines [= 15"mill.] ». Ouâdy Nasb (Lord). : Cette description pourrait bien s'appliquer à la femelle du précédent. 292. P. sinaïtica Crotch; — cf. Annexe (Descr. n° 2). « In vallis Sinaïticis nocturne volans » (Drake). D’après la description, les élytres ont quatre séries de points gémi- nées, ce qui n’est pas le cas chez P. palposa Reïitt. Frre 293. Tanyproctus (Tanyproctosoma) sinaïticus Heyden in Deutsche ent. Zeitschr. [1899], p. 253; Reitter, Bestimm.-Tab., - 50, p. 119. — Djebel Serbâl (Kœnig). ; 294. Anisoplia PRESSE Lap. Le Heyden]. — Ouädy el-Arich (Kænig). 295. Oryctes sinaïca [? sinaita] Walker, List, p. 13. « Piceous, ferruginous beneath, with orange hairs. Head roughly and thickly punctured, armed with a stout ascending horn, which is" © slightly curved backward and is obtuse and rounded at Its tip; fore é border truncated and excavated. Prothorax minutely punctured, more thickhly punctured in the excavated part, which is limited by a ridge COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 47 on each side and by à higher and bidentate ridge on its hind border; sides rounded; hind border slightly rounded. Elytra smooth, each with a longitudinal impressed line near the suture. Abdomen ferrugi- nous, punctured, hardly extending beyond the elytra. Length of the body 41 !/2 lines [= 23 mill. | ». Mont Sinaï (Lord). D’après Fairmaire (Bull. Soc. ent. Fr. [1896], p. 256), il ne s’agi- rait que d’un petit exemplaire d’Oryctes Boas Fabr. (Abyssinie, Séné- gal, Sierra-Leone, Madagascar). 296. Pentodon deserti Heyden in Deutsche ent. Zeitschr. [1899], p. 253 (sub Heteronychus). — Qalaat en-Nakhel (Kænig). Palestine méridionale : Ghâza (Kænig). D’après M. Bedel, qui a examiné un des types du deserti, cet . insecte ne différe pas spécifiquement de P. variolosopunctatus Fair m. d'Algérie, espèce à ponctuation extrêmement variable. Il s’agit seule- ment d'une race plus petite et plus lisse, qui se retrouve également en Basse-Égypte et dans le sud de l’Algérie et de la Tunisie. 297. Tropinota squalida Scop.— Ouàdy S’laf!, Qala’atel-Aqabah!. Europe méridionale, Barbarie, Égypte, Syrie. 298. Oxythyrea cinctella Schaum |sec. Walker et Heyden]. — Ouâdy Gneh, mont Sinaï (Lord); ouàdy Khamiîleh (Kœænig). b) var. Noëmi Reiche. — Sinaï (Drake); djebel Moûca!. * Syrie. 299. Getonia (Netocia) afflicta Gory var. Servillei Burm. — Cf. Bedel in L’Abeille, XXNIII, p. 145. — Ouâdy Gharandel, mont Sinaï (Lord); djebel Serbâl!. Pétra !. 300. Cetonia sp. dub. |{sec. Crotch |. — Sinaï (Drake). C’est probablement le même que le précédent. 48 P. DE PEYERIMHOFF — COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 5 Concordance de divers noms géographiques _de 1a péninsule du Sinaï. IL TES ADO ZEND: PEN JL MeMOIEree Abou Zenneh. 4 An 26le Me Lau SR (Dald'at 6) Areci(Wadi). as. nee -... Arich (ouâdy el-) ‘4 Atall (Wädy), Athal (ouâdy). . . . . : . . . Thal (ouâdy eth-). À Bondrah (Nakb) 208%. RER Le Boudra (Naqb). 54 Celeft (Wadb,,.7. 2 A ÉRNE MES Re ‘. L' S’laf (ouädy). Chamile {ouädy} 71017 e0pe HÉTRN a . Khamileh (ouâdy). “Gheikh lo: she AU EE TRES ".. Cheik (ouäâdy ech-). Ferran (Wâdy), Firän (Wadi) ... . . . . ... Feiïran (ouädy). Gennéh WAVE: à sr RE tee F7, Gneh1onadv): Hadrah Ain}. "ee re SR PRE PACA Houdrâ (Aïn el-). HawWa (Nakb ie OR ECM ASE le UE Haoua (Naqb). Hebeibeh (fAoual} 2" Ge ue SEE Heïbeh (Aoual). HOSSEMEN Ait. ne EEE ENS NEUTRE RER SEULE Rp “Hessoueh (oasis d’el-). Musa {GeDél 0 ER etre Moûça (djebel). A Nach’l (Qalaat en) 7 :.. #22. ie NakheP (ORNE Nash Mad een pc Ur md 1e C0. Nas (On Eh NoOUBbIEN EPP REX, 2e Pr AE RAS Nes Nouheïbeh. PS. Pharaohs Baths. 2,7. 4070, A EE NÉE . Hammam Fir’'aoun. ‘à Rephaiden” me es EUR SR LR RSS Refâyed (ouädy). 4 Ridhan SEA ER NS E NN re E Reïdan Esqaah. 1 SCREDÉRÉMN A) EN Po ETS EN rre Chebeïkeh (ouädy). : Sehéch/(Madies her ann TS UE ARE "x Cheik (ouâdy ech-). Schéllal ESCHe MA ee ne Los eee ne Ch E Sevrou (djebel). . . . . NUS PAM NE Sefrou (djebel). Shelh (Ways) ee Se ... * Cheik (buâdy ech-). ST 0.) Sr EN TPE en Or ae PERS Sidreh (ouâdy). Sûr (désert de). . . . : A ET pu . Schüûr (désert de). 2. ALIEN Ad). ROUE Me RES Tayebeh (ouädy). É Miatiehins eu ler A ne x Ouatyeh (djebel):.: 12502 Mels:of Moses 50" "2 RS Re Aïoun Moûca. F1 4 STE Werdan (Wadi) SL UE RSR, LEE Ouerdän (ouädy).. Jr RL À Frs je AE te EN AVE SE CERIS SOMMAIRE du ler fascicule. P.ne PeyerimHorr. — Liste des Coléoptères du Sinaï (avec une carte gravée) . + 1-48 Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique (suite) par L'-BébeL'(encartare). .. LT ET OCR 205-200 AVIS Le 4er fascicule du Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord-de ; l'Afrique (p. 1-208) est en vente au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, au prix de 12 francs 40 francs pour les Membres de la Société entomologique de France). — La suite de l'ouvrage (p. 209-264) ne se vend qu'avec le volume XXX de L’Abeille. Le prix de l'abonnement. à L’Abeille est de 12 francs par volume, port compris (10 francs seulement pour les Membres ‘de la Société entomologique de France). à Le montant des abonnements doit être adressé à M. ' Vanier, agent ta, de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, Paris. On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologique : de France, 98, rue Serpente, en s'adressant à l'agent de la Société. M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de la M a Journal. Evreux, — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre. L'ABEILLE à OURNAL D'ENT PIOEAIE AÀ ta 4 aù PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENYOMOLOGIQUE DE FRANCE FONUÉ EN 1864 PAR S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in Iminimis. | Lie FES. TE 3 La, t 4 sr à 4 “à g CRAN en À x HA? N° 2 PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. 28, rue Serpente | COLÉOPTÈRES DU SINAÏ [ET DES CONTRÉES LIMITROPHES| Annexe bibliographique. — Liste et descriptions de Crotch En 1871 ou 1872, a paru à Southampton un grand ouvrage sur la région Sinaïtique, publié par ordre des « Lords Commissioners of Her Majesiy’s Treasury » et intitulé : Ordnance Survey of the Peninsula of Sinaï, by captains CG. W. Wilson and H. S. Pal- mer, R. E. (1). Cet ouvrage comprend plusieurs mémoires de Botanique et de Zoologie, notamment une Liste de 128 Coléoptères avec description de 15 espèces nouvelles par G. R. Crotch (2). Jamais cette publication n’avait été mentionnée dans les « Records » ni les Catalogues, lorsque M. P. de Peyerimhoff eût l’occasion de la conculter dans une des biblio- ihèques de Jérusalem, en 1902; il se fit faire une copie du texte de Crotch et voulut bien me la communiquer, mais elle était incomplète ou inexacte en certains points. Grâce à M. le professeur Bouvier, j'ai pu retrouver l’Ordnance Survey à la bibliothèque de l’Institut et y prendre une copie littérale que je reproduis ici (3). L. BEDEL. List ofthe Coleoptera found during the Progress of the Survey, by G.R. Crorcx,M.A.ofthe University Library, Cambridge (4). | 1. Pheropsophus africanus Dej., pas rare et par colonies, sous les pierres, sur le bord du désert. — 2. Brachynus oblongus Dej., avec le précédent, en nombre. — 3. B. explodens var. sichemita Reiche, un individu seulement; commun près de Jérusalem. — 4. Cymindis?. — 9. Cymindis?. — 6. Cymindis castanea Klug, un individu; décrit antérieurement d’Abyssinie. — 7. Graphipterus sp. dub. — 8. Scarites (1) Dans une note publiée en 1905, le Dr D. Sharp (Ann. and Mag. Nat. Hist,, Ser. 7, XV, part. 1, p. 520) fait remarquer que si le titre de l'ouvrage porte Ja date de 1869, la préface est datée du 31 octobre 1871 et que la partie zoologique n’a probablement paru qu’en 1872. (2) D'après le Dr Sharp (loc. cit.), tous les types des espèces décrites par Groïch sont conservés au Musée zoologique de l'Université de Cambridge. (3) J'ai seulement traduit les parties du texte qui sont en anglais. (4) Ordn. Surv., L, pp. 263-268. — Les espèces sont loin d’être toutes exactement déterminées et certaines assertions de Crotch sont erronées, mais on ne doit pas oublier que cette liste remonte à 1872. — L. B. L'Abeille, vol. XX XI. — 1908. 1 G. R. CroTCH persicus Chaud. — 9. Chlaenius obscurus. Klug; décrit du Sinaï et trouvé en grand nombre par M. Palmer lors de sa première excursion. — 10. Chlaenius?. — 11. Broscus laevigatus Dej. ER Orthomus lon- gulus Reiche?; abondant à Jérusalem et dans toute la Syrie. — 143. Amara trivialis Gyll.; répandu en Europe. — 44. Calathus syriacus : n’est probablement pas distinct, en réalité, du C. césteloides. — 15. C. melanocephalus; toute l'Europe. — 16. Bembidium siculum: de la région Méditerranéenne. — 17. B. lampros; de l'Europe en général. 18. Hydaticus decorus; spécial au Sinaï. — 19. Colymbetes piceus; ‘ spécial au Sinaï. — 20. Hyphydrus lugubris ; espèce nouvelle, décrite (?) ;: sur le seul exemplaire pris par M. Drake (1). — 21. Hydroporus insignis. 4 Sinaï. — H. Crotchi, Sinaï, quatre exemplaires. — 23. Hydr. n. sp.?%; un individu confondu avec H. Crotchi par M. de Borre. EU 24. Laccobius sp. n.?; mentionné par Erichson comme ayant été pris au Sinaï par Ebrenberg:; je ne l'ai pas vu. — 23. Ochthebius sericeus: spécial au Sinaï d’où il a été envoyé par Klug à Dejean; Mulsant le | donne à tort comme d'Égypte. 4 26. Philonthus varius GyIL.; espèce cosmopolite, se trouvant dansles excréments des animaux. — 27. Xantholinus sp. — 98. Oxytelus inustus ; toute l’Europe, dans les excréments. 4 29. Hister graecus Brullé; commun dans toute la Syrie. — 30. Sapri- nus ornatus Er.; de Russie mér., Arabie, Égypte et Algérie. — 34. S. : prasinus Er. ; dé Syrie et d'Italie. — 32. S. aegypliacus (Deyr.) Mars. ; É ne te pas exactement à la description de Marseul. — 33. S. sinaïticus, n. sp. — 34. S. praecox Er.: : d'Égypte. — 35. S. africa- 4 nus Mars.; d’'Abyssinie. — 36. Anthrenus isabellinus Küst.; de la région Méditerranéenne. — 37. Parnus prolifericornis Rossi; de toute l'Europe. * — 38, Limnius sinailicus, n. Sp. ; déjà trouvé par Ehrenberg au Sinaï. \ 30. Ateuchus sacer L.; très abondant prés des campements. C'est l’espèce généralement considérée comme l’insecte sacré des Égyptiens, mais plus d’une espèce paraît avoir été sculptée sur leurs monuments. 4 — 40. À. mullipunctatus [multidentatus] Klug; avec le précédent, mais bien plus rare: c’est le type du genre Mnematium Mc Leay. — 41. Gym- nopleurus flagellatus Fabr.; de toute l’Europe et trés variable. — 42. . Onthophagus Amyntas OI.; très abondant dans les excréments; toute (4) L'Hyphydrus lugubris, décrit en décembre 1870 par Bruit de Borre (Ann. Soc. ent. Belg. NAINCIC Rp. 10) 616 omis dans la Liste des Coléoptères du Sinaï où il devra porter le n° 38 bis. Dans la même Liste (p. 10), l’'Hydroporus (Deron.) moestus || Wall. devra prendre le nom de Walkeri Van den Branden 1885 (Ann. Soc. ent. Reis à XXIX, Cat. Col. Aquat. p. AR COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 51 la Syrie. — 43. Onthophagus sp. — 44. Sisyphus Schaefferi L.; de l'Europe en général, dans les excréments. — 45. Onitis onerosus [humerosus] Pall. ; de toute la Syrie, dans les excréments. — 46. Apho- dius rufus HL.; de la région Méditerranéenne. — 47. À. hydrochoeris IlL. ; d'Europe. — 48. Aphod. sp. dub. — 49. A. granarèius L.; d'Europe. — D0. Rhyssemus rugatus Woll.; décrit des îles du cap Vert; égale- ment d'Égypte; l'unique individu du Sinaï est plus grand et plus large. — 51. Amphicoma vulpes Fabr.; de Syrie et de Russie. — 52. Gnapha- lostetha Bonvoisini Reiche; de ie — 53. Pachydema sinaïtica, n. sp. — 4. P. israëlitica, n. sp. — 55. P. nocturna, n. Sp. — 56. P. sancta, n. sp. — 57. Cetonia floralis Fabr.; de la région Médi- terranéenne. — 58. Oxythyrea Noëmi Reiche; de Syrie et du Sinaï. — 60. Epicometis lirta Poda; de la région Méditerranéenne. GL. Sleraspis speciosa Klug : d'Égypte et d’Abyssinie. — 62. Julodis syriaca Oliv.; de Syrie et ie Ms — 63. Sphenoptera, n. Sp.? 64. Agrypnus lithophilus Cand., un individu; trouvé également en Syrie et en Grèce. | 69. Telephorus dimidiatipes Reiche; de Syrie. — 66. Telephorus, sp. dub. — 67. Teleph. Sp. dub. — 68. Haplocnemus n. sp.? — 69. Dana- caea n. Sp.? 70. Sinox! un sexdentatum Oliv.: introduit avec des articles de con- sommation. — 71. Sinoxylon Sp. dub. : probablement introduit aussi. — 72. Piinus, n. sp.?; évidemment introduit. 73. Zophosis Maillei Sol.; de Syrie. — 74. Zophosis sp. dub. — 79-76. Zoph. Sp. nov. — 77. Erodius opacus Kr. — 78. E. puncticollis Sol. — 79. E. sinaïticus, n. sp. — 80. E. ecostatus, n. sp. — 81. Adesmia bicarinata Sol. ; d'Égypte et du Sinaï. — 82. A. Drakei, n. Sp.; Sinai. — 83. A. sinaïtica, n. sp., Sinai. — 84. À. montana Klug; du Sinaï. — 85. A. clathrata Klug ; du Sinaï. — 86. À. metallica Klug; d'Égypte; Sinaï. — 87. Tentyria Palmeri, n. Sp.; Sinaï. — 88. T. discicollis Reiche; de Syrie. — 89. Mesostena oblonga Sol. ; d'Égypte. — 90. Mesostenopa picea Kraatz: de Syrie; Sinaï. — 91. Micipsa philistinus Reiche; de Syrie. — 92. M. Schaumi Kraatz, d'Égypte; probablement identique au M. stréaticollis Lucas, — 93. Adelosioma cordala Sol.; de Syrie. — 94. Acis elevata Sol.; d'Egypte. — 95. Ocnera gomorrhana Reiche, de Syrie; Sinaï. — 96. O. hispida Forsk.; d'Égypte. — 97. Pimelia us Fabr.; d'Égypte. — 98. P. asperata Sol.; d'Égypte. — 99-100. Pém. n. sp.? — 101. P. bajula Oliv.; de Syrie, d'Égypte, ete. — 102. Blaps sulcata Sol. ; d'Égypte. — 103. Blaps sp. dub. — 104. Sepidium tricuspidatum Fabr.; d'Égypte et Syrie. — 105. S. Korah, n. sp. — 106. S. Dathan, n. 52 G. R. CRoTCH sp. — 107. S. Abiram, n. Sp. — 108. Bioplanes syriacus Reiche : de Syrie. — 109. Penthicus punctulatus Fald.; de Syrie et d'Égypte. — 110. Penthicus, n. sp. — 111. Opairum rusticum Oliv.; de la région Méditerranéenne. — 112. Hedyphanes, n. sp. — 113. Meloë tuccius Rossi. — 114. Mylabris sp. 415. Oliorhynchus Sp. nov. — 116. Cleonus pacificus Oliv.; d'Algérie et Arabie. — 117. Cylindromorphus Luxorii (Dej.); sera décrit par Chevrolat dans sa Monographie des Cleonus (1). — 118. Cleonus, sp. nov. — 119. Brachycerus, sp. dub. — 121. Tychius sinaïticus, n. Sp. — 122. Tychius, sp. dub. — 123. Baridius memnonius Schünh. ; de la région Méditerranéenne. — 1924. Cartallum ebulinum; de la région Méditerranéenne. — 125-126. Clytra, sp. dub. — 127. Chry- somela sanguineo-cincta, n. sp. — 1928. Lithophilus cordatus Rosenh. (2); de la région Méditerranéenne. | Espèces nouvelles. 4. Saprinus sinaïticus Crotch in Ordn. Surv., I, p. 266 (1872). Correspond si exactement à la description du Saprinus figuratus, de Tanger, que c’est avec beaucoup d’hésitation que je le donne comme dis- tinct. La seule différence que je trouve (d’après la description) est dans la ponctuation du thorax : chez le figuratus, il y a trois petites plaques lisses bien déterminées; ici, toutes trois sont réunies en une, montrant seulement de faibles festons qui indiquent leur tendance à se diviser. Plusieurs individus, tous exactement semblables. 2. Pachydema sinaïtica Crotch, loc. cit. I, p. 266. ©’ Fulvo-rufescens, capite, thorace corporeque subtus pube longe fulvo-hirtis, capite vertice parce, circa oculos paulo crebrius punctato, clypeo valde producto, reflexo, subaspero, apice vix, lateribus ante oculos sat fortiter sinuatis; thorace inaequaliter sat fortiter punctato, nitido, lateribus marginatis; scutello magno, parce punctato; elvtris subopacis, parcius punctatis, linea suturali integra sat fortiter impressa, seriebus quatuor geminatis punctorum, externe obsoletioribus; propy- gidio longe hirto, subaspero. — Long. à lin. À In vallis Sinaïticis nocturne volans. | (4) Cylindropterus Luxeri Chevr. 1873 (Lixus cleoniformis Petri, 1904). — L. B. (2) C’est sans doute l’espèce que Crotch a décrite en 1874 sous le nom d'ovipennis et qui provenait précisément des récoltes du: capt. Palmer (voir plus haut p. 21). — L. B. AS COLÉOPTÈRES DU SINAÏ 53 3. P. israélitica Crotch, loc. cit. I, p. 266. © Praecedenti forma, magnitudine, colore elytrorumque sculptura per- similis, sed structura capitis omnino distincta. Clypeus apice profunde emarginatus, à fronte paullo ante oculos linea elevata transversa separa- tus. Frons crebrius punctatus (sic). Elytra linea suturali postice obsoleta. k. P. nocturna Crotch, loc. cit. I, p. 266. ©’ Fulvo-rufescens, nitida, thorace lateribus corporeque subtus longe fulvo-hirtis, capite fronte crebrius punctato, clypeo a fronte sutura sepa- rato, asperato, margine valde reflexo integro; thorace parce, disco cre- brius et fortius punctato; scutello lateribus punctato, elytris parcius punctatis, linea suturali fortius impressa, spatio juxtasuturali haud punctato, seriebus geminatis punctorum plus minusve obsoletis. — Long. à lin. >. P. (?) sancta Crotch, loc. cit. I, p. 267. © Fulvo-rufa, capite obscuriore, thorace lateribus corporeque subtus longe fulvo-hirtis; capite vertice laevi, sed fronte inter oculos clypeo- que (ab illo sutura separato) fortius punctatis. punctis subconfluentibus, hoc fortiter reflexo, late semicirculariter ante oculos emarginato, his sub- tilius granulatis ; thorace fortiter impresso-punctato, linea media laevi; scutello laevi; elvtris obsoletius punctatis subrugosisque, linea suturali sat fortiter impressa, spatio juxtasuturali convexo, subrugoso, seriebus punctorum vix impressis; pygidio medio linea laevi, lateribus punctis paucis profunde impressis; abdomine subtus mitido, segmentorum basi punctis paucis impressis. — Long. 5 lin. — Cum praecedentibus. Bien que les trois espèces précédentes soient toutes des o7, il me paraît impossible de rapporter cet individu à aucune d’entre elles. 6. Erodius sinaïticus Crotch, Loc. cit. I, p. 267. Niger, opacus, oblongo-ovatus; clypeo antice asperato, vix emargi- nato; thorace opaco, toto (in lateribus distinctius) subtilissime punctato, lateribus sat fortiter marginatis; elytris fortiter tricostatis, opacis, par- cius (prope apicem crebrius) granulatis; maris barbatuli tibiis anticis intus apice armatis [arcuatis|, posticis rectis; prosterno pleuris parce striatis. — Long. 3-4 lin. E. quadrilineato affinis sed elytris tricostatis distinctus. 7. E. ecostatus Crotch, loc. cit. I, p. 267 (1). Niger, opacus, oblongus; capite fere laevi (© punctis paucis), clypeo fortiter asperato, antice breviter leviterque sinuato, labro fere laevi; thorace lateribus fortiter marginatis, toto punctato, disco linea media (1) Synonyme de punclicollis Sol. — L. B. QT MAD UE AT TU ON Me TI EN L Su » nie à la BCE PS SE 1 t À “ F "# < FR ue ER Cart À 1 6 FE ne DEC RC obsolete impressa, basi fere truncato; elytris opacis (Q nitidulis), parce granulatis, sine costis ullis, valde convexis; maris imberbis tibiis anti- cis elongatis incurvis, posticis flexuosis. — Long. 5-6 lin. Hab. Ægvyptus (sic). 8. Adesmia Drakei Crotch, loc. cit. I, p. 267. Nigra, obovata, epistoma vix emarginata (sic), cum fronte parcius punctatis (sic), vertice sublaevi; thorace subtransverso, antice sat crasse marginato, fortius (disco irregulariter, lateribus crebrius) punctato, postice tenuiter marginato, subsinuato; elvtris lateribus fortius rotun- datis, acute 3-costatis, a antice obsoleta, costis subserratis, interstitiis nitidioribus, obsoletius punctatis rugulosisve, plus minusve distincte uniseriatim granulatis, margine obsoletius ruguloso, sublaevi: pro- sterno inter coxas convexo, in lobo obtuse rotundato vix deflexo pro- ducto. — Long. 7 :/: lin. A. dilatatae proxima sed minor, nitidior, thorace parcius punctato, elytris interstitiis vix rugosis tuberculatisve, costa juxtasuturali obli- terala. 9. À. sinaïtica Crotch, loc. cit. I, p. 267. Nigra; capite parcius sed fortiter punctato; thorace nitidiore, fortius parciusque punctato, antice Crasse marginato, post oculos profunde sinuato, angulis anticis valde producto-acutis, lateribus valde deflexis, marginatis; elytris parallelis, 3-costatis, suturali. obsoleta, laterali pro- minente obtuse serrata, interstitiis foveis irregularibus impressis; epi- pleuris obsoletius rugulosis, costa supplementari (antice obsoleta, postice acuta serrata) muuitis; prosterno in lobo maximo, convexo, producto:; pedibus sat elongatis ; antennis elongatis, thorace longioribus. — Long. > 1/2 lin (1). 10. Tentyria Palmeri Crotch, loc. cit. I, p. 267. = Nigra, nitidissima, elongato-ovalis; capite parcius punctato, epistomo valde producto, haud incrassato, subtus fere laevi, sat profunde foveo- lato; thorace elongato, antice paulo angustato, lateribus regulariter incurvatis; angulis anticis deflexis, posticis valde obtusis, lateribus basique subtiliter marginatis, punctato, linea media perangusta laevi; elytris humeris nullis, basi incrassata, circa scutello (sic) minimo depressis, oblongo-ovatis, apice acuminatis, punctatis, leviter transver- sim subrugosis; prosterno fortiter punctato, pleuris strigosis, postice laevibus; abdomine nitidissimo, vix punctato. — Long. 6 1}, lin. Ab omnibus thoracis forma insolita distincta. (41) Il est possible qu’il y ait ici encore une faute d'impression et qu'il faille lire 8 1/2 lignes (anglaises) = 18 mill. — L. B. COLÉOPTÈRES DU SINAI 55 AL. Senidium Korah Crotch, loc. cit. [, p. 268. S. tricuspidato valde affinis et forsan ejus var ietas. Major, latior, thorace postice minus producto; elytris paulo minus spinosis, thorace callo antico deflexo, truncato, haud globoso, spinis lateralibus latiori- bus Pons. 6/4 lin. Cum tricuspidato, sed rarius. 12. S. Dathan Crotch, loc. cit. I, p. 268. Niorum, squamulis cinereis dense tectum; thorace valde elongato, spinis lateralibus conicis, paulo prominentibus, basi constricto, dorso haud carinato, callo antico globoso, crasso, valde producto; elviris ova- tis bicostatis, costis subspinosis, interstitiis obsolete patte antennis elongatis, articulis laxis. — Long. 6 lin. Ab omnibus thoracis latitudine fere duplo longiore distinctum. 43. S. Abiram Crotch, loc. cit. I, p. 268. Nigrum, squamulis cinereis dense tectum; thorace spinis lateralibus conicis sat prominentibus, basi fortius constricto, dorso leviter carinato, callo antico parce [parvo?|, haud tuberculato, paullo deflexo, elvtris bicostatis, costis spinosis, interstitiis laevibus ; antennis sat elongatis. — Long. 5 !/; lin. 14. Tychius sinaïticus Crotch, loc. cit. T, p. 268. Rufo-brunneus, creberrime rugulose punctatus, squamulis albido- ochraceis sat dense vestitus; capite creberrime punctato; rostro arcuato, punctato ; thorace paullo transverso, undique creberrime punc- tato, antice leviter constricto; elytris fortius punctato-striatis, intersti- tiis rugulosis; pedibus parce squamosis, femoribus haud dentatis. — Long. 2 !/, lin. Exemplar unicum ad Sinaï lectum. 15. Chrysomela sanguineo-cincta Crotch, loc. cit. I, p. 268. Elongata, aenescens, elytris limbo externo aequaliter anguste rufo; capite parcissime punctato, inter oculos impressione transversa ; iho- race subtiliter marginato, lateribus incrassatis, arcuatis, postice paullo angustato, parcissime sed evidenter punctato, lateribus grosse punctatis ; scutello elytrisque subtilissime alutaceis, his serie-punctatis, serie sutu- rali valde abbreviata, interstitiis parcissime evidenter punctatis, linea suturali postice impressa; pedibus nigris : antennis articulis 2 basalibus rulis ; Corpore subtus nitido, parcissime punctato. — Long. 3 #/, lin. Exemplar unicum ad Sinaï lectum. | / / és ‘ou « SYNONYMIES DE DIVERS APHODIENS PALÉARCTIQUES par L. BepbeL Gen. Ahermes Reitt. 1891 — Cnemisus Motsch. 1868. (nom. mut.) in Horae Soc. ent. Ross. VI (Suppl. p. 63). — Le nom de Cnemisus a été créé pour remplacer celui de Cnemargus || Motsch. (non Schünh.). Le genre Cnemisus a pour type le C. rufescens Motsch. 1845 (rufescens Reitt. 1888), des steppes à l’est de la Volga inférieure. Gen. Aphodius Ilig. — Trois des noms de sections publiés en 1874 par Mulsant (Lamell., ed. 2) correspondent exactement à des genres décrits antérieurement par Motschulsky (Études entom. [18591 p. 156); ce sont : Emadus Muls. — Phalacronothus Motsch. Nialus Muls. — Liothorax Motsch. Volinus Muls. — Chilothorax Motsch. Il est à noter également que le nom de Phalacronothus Motsch. est antérieur à celui d’Orodalus Muls., adopté au Catalogue Reitter (1906) pour les diverses fractions de ce groupe d’Aphodius (1). Aphodius inquinatus Herbst, 1783 — A. distinctus Müll. 1776, Zoo. % Dan. Prodr. p. 53 (tessulatus Laich. 1781). — Synonymie déjà reconnue mais qui jusqu'ici n’a pas prévalu, bien qu’elle soit par- faitement justifiée. Aphodius tessulatus : Payk. — En décrivant cette espèce dans son Fauna Svecica (T, p.20), Paykull l’attribue à Von Moll, qui lui-même renvoie au Lessulatus Laich. Comme il s’agit en réalité de deux Aphodius différents, la dénomination adoptée par Paykull et actuel- lement admise ne peut être maintenue. Je propose pour l’A. tessu latus * Payk. (non Laich.) le nom de Paykulli, nov. nom. (1908). (4) Dans ce même Catalogue (p. 722), le nom de « Nimbius » est à corriger en Nimbus qui est l’orthographe de Mulsant. DM TT Étude sur le genre Speonomus Jeann. (Silphides cavernicoles pyrénéens) ET SUR SA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE par le Dr R. JEANNEL DIAGNOSE Du GENRE (!). — Forme déprimée, large. Tête et appen- dices entièrement rétractiles sous le corps. Antennes longues, à der- niers articles épaissis, souvent très fortes chez les mâles. Le premier article des antennes est toujours au moins aussi long que le second et bien plus épais que lui; le troisième est presque aussi long que le second et aussi grêle. Pas d’yeux. Prothorax à côtés arqués de la base au sommet, non sinués. Élytres finement striolés en travers, à strie suturale légère, parallèle à la suture, effacée en arrière; surface infé- rieure des élytres marquée de 4 à 5 rangées de gros points alignés, vestiges certains de côtes et stries élytrales disparues. Élytres souvent fort adhérents par leur bord sutural, presque soudés, s’arrachant tous deux ensemble d’une seule pièce; seconde paire d’ailes totalement absente. Carène mésosternale variable, mais toujours angulée, plus ou moins fortement dentée. Épisternes mésothoraciques non soudés aux ailes métasternales (2); épimères mésothoraciques étroits, allongés, à angle antéro-externe très aigu (3). Pas de carène métasternale; épimères métathoraciques cachés par les épipleures des élytres. Hanches posté- rieures relativement rapprochées, mais séparées par un petit prolon- sement anguleux du métasternum (4). Tibias intermédiaires arqués, épineux sur leur bord convexe. Tarses antérieurs de cinq articles dila- és chez les mâles, de quatre articles grêles chez les femelles; tarses intermédiaires et postérieurs de cinq articles grêles dans les deux sexes. Le premier article du tarse postérieur est presque aussi long que les (1) Voyez Speonomus Jeannel, 1908, in Arch. Zool. exp. el gén., ser. 4, VIII, [Biospeologica V], p. 299. (2) Ils sont soudés dans leur partie antérieure et par suite toute trace de suture est invisible chez les Bathyscia, sauf Delarouzeei Fairm. et inferna Dieck. (3) Cet angle est presque droit chez la plupart des Bathyscia et par suite l'épimère mésothoracique est court et très large. (4) Ghez les Cholevini, les hanches postérieures sont contigües; chez les Bathysciini, elles sont séparées par une saillie métasternale. Chez les espèces pyrénéennes, cette saillie est très réduite et les hanches paraissent contigües à première vue, chez les Bathysciini de la péninsule balkanique au contraire cette saillie devient parfois une véritable surface et les hanches sont très écartées. L’Abeille, vol. X XXI. — 1908. d. 58 . R. JEANNEL LE CIE trois suivants réunis, toujours plus long que les deux suivants (1), ce qui peut se représenter par la formule suivante : . À EL SA = II IN = 2e). 270 Caractères sexuels secondaires nombreux et très importants, Concer- nant la forme du prothorax ou des élytres, la dilatation des tarses anté- rieurs, l'épaississement des antennes el leur longueur. Armure génitale mâle constituée par un pénis et des pièces accessoires (paraméres de Verhoeff), développées au dépens du 9e somite abdominal (3). Pénis volu- mineux, aussi long que les deux tiers de la longueur de l'abdomen, symé- trique, lancéolé, arqué sur sa face ventrale; c’est un conduit tubuleux. épais et rigide, contenant un canal éjaculateur mince, renforcé par des filaments chitineux et s’ouvrant à la face ventrale de la gaîne pénienne par un méat inextensible. Paramères formant autour de la base du pénis un anneau véritable; on y distingue une portion ventrale (9e ster- nite) et une pièce dorsale (9e tergite) portant deux longs styles latéraux, appliqués le long des bords du pénis et arqués comme lui. Ces styles, chez les Speonomus, sont un peu plus courts que le pénis et se terminent par une extrémité renflée portant en haut et en dedans un pénicille de soies assez fourni, en bas et en dehors quatre éfpines divergentes dont deux sont fort longues, l’une ventrale et l’autre dorsale (#). Limité de la sorte, le genre Speonomus renferme 19 espèces toutes cavernicoles (5) et forme un groupement parfaitement homogène à tous les points de vue. (4) Chez les Bathyscia, les Bathyscina et quelques autres genres, le premier article du tarse postérieur est à peine plus long que le second : (Lee AL MI ANSE SN | | (2) Cette formule indiquant la longueur proportionnelle des différents articles d’un appendice doit se lire de la façon suivante : l’article I est aussi long que 3 fois la longueur de l’article Il; l’article II à la même longueur que l'article IL; l’article II est un peu plus long que l’article [V ; l’article IV est aussi long que le tiers de l’article V. (3) Suivant la loi de Lacaze-Duthiers qui se vérifie encore ici, l’anus s'ouvre chez les mâles entre le 8 et 9e tergites abdominaux; l’orifice sexuel se trouve après le 9 tergite. à (4) On tirera de l’étude des styles de l’armure génitale de très bons carac- ‘tères génériques. Chez les Bathyscia, les styles se terminent par un volumi- neux pénicille de soies et des épines dont le nombre et la situation ne sont point fixes. Ghez Troglodromus au contraire, les styles sont inermes. On sait d’ailleurs que le style hérissé de soies ou d’épines est archaïque. (5) Sauf peut-être S. Mascarauxi Dev., qui a été trouvé jusqu'à présent à l'entrée de deux grottes dans les feuilles mortes. Nous verrons d’ailleurs que cette espèce doit constituer un sous-genre distinct. GENRE SPEONOMUS JEANN. 99 Ces 49 espèces comprennent les 38 formes différentes de Speonomus qu'on avait l'habitude de considérer jusqu’à présent comme des espèces zoologiques distinctes. Mais la plupart étaient si voisines que les femelles étaient impossibles à distinguer. Je préfère donc grouper ces formes dans un petit nombre d’espèces zoologiques qui fera mieux ressortir leurs affinités. Ces espèces seront représentées dans les diverses grottes par des races ou subspecies, chez lesquelles nous pourrons même voir encore intervenir des variations. Les Speonomus sont en général assez communs dans les grottes où on les trouve. On les voit cependant quelquefois en disparaître complè- tement pendant un laps de temps plus ou moins long. J’ai observé de semblables fluctuations dans la grotte de Bédeillac pour le S. pyrenaeus Lesp. et surtout dans la grotte d’Aurouze pour le S. longicornis-Pan- dellei Ab. L” « hydrotropisme » considérable de ces animaux les pousse _à quitter les vastes cavernes pendant les sécheresses et à gagner les fentes étroites, à la recherche de l’humidité. Les Speonomus sont en général saprophages comme tous les Silphides des cavernes; ils se nourrissent de débris végétaux de toutes sortes, du guano des Chauves-souris lorsqu'il est frais et ne fermente pas, des cadavres des Chauves-souris et surtout de ceux des insectes, hôtes acei- dentels des grottes (Némocères. Tinéides, Phryganes). J'ai vu S. longi- cornis Saulcy en captivité devenir carnassier et s'attaquer aux proies vivantes. Nous ne savons absolument rien sur les premiers états des Speonomus. . Les seules larves de Bathysciini connues sont celles de quelques Bathys- cia et d'un Bathyscina. Je crois que Paccouplement, la ponte et les métamorphoses doivent s’opérer dans les fentes, pendant la saison sèche. C’est alors en effet que les Speonomus, cherchant l'humidité, se concen- irent dans de petits espaces et se trouvent constamment en contact direct; cela seul permet le rapprochement sexuel chez ces animaux qui n’ont certainement pas d'autre perception du monde extérieur que celle qu’ils en ont par le toucher avec la pointe de leurs antennes. Jamais en effet je n’ai observé d’accouplements dans les grottes, alors que j'en constate journellement dans une colonie de Speonomus en captivité. Je diviserai cette étude du genre Speonomus en trois parties : La première comprendra le tableau descriptif des espèces et sous- espèces. Dans la deuxième, je donnerai comme d'habitude un Catalogue rai- 60 R. JBANNEL sonné aussi complet que possible des espèces et de leurs subdivisions. Dans une troisième partie enfin, j’aborderai l’étude de leur distribution géographique. Pour cela, je passerai en revue toutes les grottes connues des Pyrénées, en énumérant leur faune de Coléoptères; je chercherai ensuite à tirer de cette étude des notions générales sur l’époque de l'immigration des Speonomus dans les cavernes et sur les rapports de leur immigration avec celle des autres Coléoptères cavernicoles. 1. — Tagzeau Des EsPÈces 1. Forme oblongue, bien plus longue que large. Tête aussi large * que le tiers de la largeur du prothorax, à appendices longs. " Antennes de longueur Fr la moitié du corps. (Sectio I. Speonomus SAST) Une 2. — Forme lenticulaire, presque aussi large que one Tête 1 : petite, aussi large que le cinquième de la largeur du protho- rax, à appendices courts. Antennes atteignant à peine la moitié | de la longueur du corps. Strie suturale profonde, entière. (Sec- . tio Il. Phacomorphus (1), nov. subgen. — Très plat et très large. Coloration brun ferrugineux foncé, presque noir (cou- leur du Catops picipes F.). Pubescence dorée, courte, éparse. Antennes grêles; L=T=MI=IN = V=NVI= NI NIR 2/3 1X > X = XI (2). Prothorax semicirculaire, à angles posté- rieurs saillants, à base légèrement sinuée. Élytres aussi larges # que le prothorax, à strioles transversales fortes et serrées, à { suture déprimée, à strie suturale complète, à disque portant les L traces de deux côtes saillantes (3). Carène mésosternale peu élevée, angulée, mais non dentée, à bord antérieur convexe, épais, tombant à pic. Tarses antérieurs ©” faiblement dilatés. Tarses postérieurs courts, de longueur égale au quart de celle Qu HD /Eong.-2/4 Dm, 0 Li EME 19. Mascarauxi. (1) De oaxos, lentille, et 1op91n, forme. (2) Pour l'intelligence des formules de longueurs proportionnelles, voir page 58, note 2. (3) Deux côtes, comme le Speonomus (s. str.) Ehlersi Ab, qui présente 74 même coloration foncée et a peut-être les mêmes mœurs. | GENRE SPHONOMUS JEANN. 2. L’épaississement des articles des antennes commence à partir de l’article V chez les o”7, à partir de l’article VIT chez les ©; l'article V des antennes des © est a visiblement plus long que VI RU re — L’épaississement des ar ele ‘es naines ne commence qu’à par- tir de l’article VII dans les deux sexes; l’article V des antennes des © est sensiblement de même longueur que VI. 3. Base du prothorax plus ou moins rétrécie; la plus grande lar- oeur du segment se trouve en avant des angles postérieurs . — Base du prothorax non rétrécie; la plus grande largeur du seg- ment se trouve exactement au niveau des angles postérieurs. Carène mésosternale basse, non dentée, déclive. — Forme oblon- gue, également rétrécie en avant et en arrière. Pubescence et sculpture très fines. Coloration foncée. Antennes peu épaisses, assez régulières ; 1 = II > II IV VI= VII > VIII — IX = X = XI. Prothorax de la même largeur que les élvtres, à côtés peu arqués. Élytres à suture déprimée. Tarses anté- rieurs Oo” presque aussi larges que le sommet du tibia. Éone+2/8mmee, 0 TROP k. Piochardi. &. Taille toujours He à 9 5mm — Taille toujours supérieure à 2,5 mm. ; os >. Forme plus ramassée. Article V des antennes des of oh ment épaissi, mais pas plus épais que Particle VI; article VII des antennes des © très épais, deux fois aussi épais que VI. — Forme plus grêle. Article V des antennes des o7 très gros, bien plus épais que VI; article VII des antennes des © peu épais, pas deux fois aussi épais que VI. — Forme variable. Pubescence pâle et serrée. Antennes fortes : III > II =IV << V > VI = NI > VII Z IX = X — XI. Prothorax un peu plus large que les élytres chez les o”, à peine plus étroit chez les ©. Élytres à suture déprimée. Carène mésosternale, vue de profil, à base rectiligne, de sorte que le mésosternum est peu saillant et la carène élevée. Tarses antérieurs o7 de même largeur que le sommet du tibia ; tarses postérieurs : [= 2 II = III = IV =!/; V 61 … 10: . 1 Bons2#22/5 mm... ALU 3. cine a). Forme plus grêle. Base Un hors rétrécie de façon que les côtés du prothorax peu arqués en avant S’incur- vent fortement avant les angles postérieurs. Article VIII des antennes de même longueur que IX . — Forme plus large. Base du prothorax moins naien rétrécie. b). Bi? R, JEANNEL b). Prothorax des ©” de même largeur que les élytres. forma typica. — DR d. œ un We a large ne les élytres. subsp. Saulcyi. GC) Article VII des antennes visiblement plus court que IX. subsp. crassicornis. — Aiule VII “ns antennes de même longueur que IX. subsp. Tisiphone, nov. 6. Antermes dis nl à CHE VIIT plus court que l’article IX. — Forme convexe. Pubescence et sculpture très fines. Colora- tion foncée. Antennes fortes, noueuses, à articles épaissis à peine plus Jongs que larges; TE TT ISIN NN 2 VIH —1/, IX = X = XI. Prothorax pas plus large que les élytres, à angles postérieurs non saillants. Élytres à suture à peine déprimée. Carène mésosternale basse, à bord antérieur trés déclive. Tarses antérieurs ©? faiblement dilatés. Long. : 2 D ei At : RP 1. Proserpina. Antennes plus Rtor es VIII de même longueur que IX. — Forme large et convexe, peu atténuée en arrière. Pubes- cence fine et serrée. Coloration foncée. Antennes fortes : 1= T>IIZ= IN ESN > VIE VII MIT EIRE NE note rax toujours plus large que les élytres. Suture des élytres dépri- mée. Carène mésosternale, vue de profil, à base courbe, de façon que le mésosternum est très saillant, trés bombé et que la carène est peu élevée. Tarses antérieurs ©” de même largeur que le sommet du tibia. Long. : 2,5mm. . . . ‘ 2. Chardoni. a). Élytres à suture déprimée. | — Élytres à suture saillante flanquée de daeision juxtasuturale. . . . . NUL TOUT L'SHDSD ITS: b). Élytres atténués dans leur is apical seulement. Forme plus épaisse — Élytres atténués dans Lu ot ne Forme 1 un Du plus grêle ni ere LLC LE subsp. Hecate (1). c). Prothorax plus arrondi en avant. Antennes plus épaisses au: sommet + "7, FE subsp. Pueli. — Prothorax moins arrondi en ant Antennes moins ÉDAISSBR IS EL EEE RO EN ENT forma typica. (1) J'avais regardé jusqu'ici Hecalé comme une race du stygius, dont il a l'aspect. En raison de la structure de ses antennes, de là forme de sa carène et aussi de son habitat, je crois qu’il convient de le rattacher plutôt à l'espèce Chardoni dont il représente une variation vers la forme ariégeoise. Gen, GENRE SPEONOMUS JEANN. 7. Forme oblongue, convexe, également rétrécie en avant et en arrière. Tibias postérieurs droits dans les deux sexes (faible- ment incurvés, chez le o” de longicornis-hermensis Ab.) . — Forme déprimée, large en avant, fortement atténuée en arrière. Tibias postérieurs ©? très fortement incurvés dans leur tiers moyen. — Coloration assez pâle en général. Pubescence longue et serrée. Antennes assez fortes; I = I > II Z=IV< V > VI = NII Vi = IX = X — XI. Prothorax plus large que les ély- tres, à côtés fortement arqués chez les o7, moins fortement chez les @ Élytres à disque très déprimé, à rebord marginal saillant, à suture déprimée, rétrécis à partir du milieu chez les o7, dans le tiers apical chez les ©. Carène mésosternale haute, arrondie, faiblement dentée, à bord antérieur convexe. Tarses antérieurs o° aussi larges que le sommet du tibia; tarses postérieurs : [ — 63 DU = SN Long. : 3 à 5,2mm.:. 6. curvipes. a). Tibias postérieurs des o7 très for tement incurvés; article XI des antennes deux fois aussi long que large. forma typica. — Tibias ner O7 moins for cnen incur vés. b). Article XI des antennes deux fois aussi long que large. b). subsp. subcurvipes. — ue XI ds antennes. plus épais, pas deux fois aussi no que aroe es subsp. subrectipes (1). 8. Prothorax présentant sa plus grande largeur vers le milieu chez les o7, à l’union des deux tiers antérieurs et du tiers pos- térieur chez les ©. Élytres des © parallèles, déprimés. — Prothorax présentant sa plus grande largeur dans son quart postérieur. Élytres des E ovales, convexes. — Forme oblongue. Pubescence longue et serrée. Antennes fortes, à articles épais; = NE NV NN VI IX = X — XI: Prothorax de même largeur environ que les élytres, à côtés arqués en arrière. Élytres à suturé plus ou moins déprimée, présentant surtout chez les © les traces de quatre côtes saillan- tes. Tarses antérieurs o7 aussi que le sommet du tibia. PoncasS mm. . L. à. longicornis. a). Carène Rosa Has à ci antérieur déclive, faiblement convexe, à nel obtus, terminé par une petite dent. b). (1) Ces races du curvipes sont extrémement voisines. Je ne suis même pas convaincu qu'il faille les conserver dans la nomenclature; je n’ai pas pu examiner assez d'individus de subrectipes pour tranchér cette question. 6% - _ R. JEANNEL — Carène mésosternale élevée, à bord antérieur busqué, tombant presque à pic sur le mésosternum, à angle presque droit, armé d’une forte dent. + 7 04): b). Tibias postérieurs droits dans les deux sexes . . . . oc). — Tibias postérieurs ©” faiblement incurvés dans leur tiers moyen, Article V des antennes bien plus épais que IV chez les o”. Prothorax de même largeur que les élytres. RSA RS ER MEN à ME AE subsp. hermensis. c). Taille plus grande (3mm. D Article V des antennes bien plus épais que IV chez les ©. Prothorax de même lar- péuir que les és ee 0e . »" TOTMAMPpEICE: — Taille plus petite (2,8mm.). Atticle:Ÿ des ahiemeu à peine plus épais que [V chez les ©”. Prothorax des o7 légé- rement plus large que les élytres 3 subsp. PAT nov. d). PA eat eront grêles : articles V et VI un peu plus épais que IV chez les ©”; article X presque deux fois aussi long que large. . . . : Ve)" — Antennes fortes : articles V et VI prés dé Are na aussi épais que IV chez les o”; article X à peine une fois et demie aussi long que large 200 Tr TT le e). Taille plus grande (3mm.). Prothorax à à plus grande lar- geur à l’union des trois quarts antérieurs et du quart DOSÉTIQUr CSP AE ur PSP ETEr 1 — Taille plus petite (2,6mm. ). Forme plus convexe. Pro- thorax à plus grande largeur immédiatement avant les angles postérieurs .. . . subsp. Perieri, var. gracilus. {). Prothorax de même largeur que les élytres, à côtés régu- lièrement arqués de la base jusqu’au sommet : AO SA AE DAME ERR ji Nt ANT TEE M ie Pantlelles: — Prothorax plus large que les élytres, à côtés plus forte- ment arqués en arrière qu’en avant, formant dans le tiers postérieur un angle obtus très arrondi. subsp. Fauveaui. Prothorax à angles postérieurs aigus, trés saillants, à base for- tement bisinuée, à côtés arrondis, présentant leur plus grande largeur un peu après le milieu dans les deux sexes. — Forme déprimée. Pubescence et sculpture fines. Coloration variable. Antennes relativement grêles, à article V à peine plus gros cqué IV; T>AI=TIE=IV EN > MEN > VIE X = XI. Prothorax à base fortement rétrécie, plus large que les élytres dans les deux sexes. Elvtres à suture déprimée. Se GENRE SPEONOMUS JEANN. 6 Carène mésosternale peu élevée, fortement dentée, à bord anté- rieur très variable, tombant à pic. Tarses antérieurs o7 un peu plus larges que le Sommet du tibia; tarses postérieurs : [ = SAUT IV — !/; V. Long. :3,81à 4mm : :_ 8. Diecki (1). — Protlwrax à angles postérieurs droits, non saillants, à base à peine sinuée, à plus grande largeur un peu en arrière du milieu chez les ©”, à l’union des deux tiers antérieurs et du tiers pos- térieur chez les ©, à côtés régulièrement arrondis chez les O7. — Forme allongée et déprimée. Pubescence et sculpture fines. Coloration foncée. Antennes relativement épaisses, à article V visiblement épaissi chez les ©; I > II = III = IV = VI NII IX = X— XI. Élyires.a suture plus ou moins déprimée. Carène mésosternale peu élev'e, dentée, à bord antérieur rectiligne ou convexe, déclive. Tarses antérieurs O7 aussi larges que le sommet du tibia. Long. : 3,2 à 3,4mm, RS à 7. pyrenaeus. a). rie VIII ie ions ton même longueur que IX. . b). — Article VII des antennes plus court que IX. Base du prothorax des o7 de même largeur que celle des élytres. Élytres des © sans eo suturale . subsp. novem- ua b). nina des ce aussi large que les élytres, à base de même largeur que celle des élytres. Article IX des antennes des © à peine plus long que large. . . . .c). — Prothorax des o” plus étroit que les élyires, à base très rétrécie, bien moins large que celle des élytres, de sorte que les angles huméraux sont découverts. Article IX des antennes des © près de deux fois aussi long que large. Élytres des © à suture déprimée. . . subsp. Nadari. c). Prothorax des o” plus rétréci à sa base. Élytres des © irès convexes, sans dépression suturale. forma typica. — Prothorax des © moins rétréci à sa base. Élytres des © peu convexes, à suture déprimée. subsp. Discontignyi. 10. Article VIII des antennes de même longueur que l’article IX . 11. — Article VIIT des antennes plus court que l’article IX. . . . 15. (1) A côté de Diecki doit se placer une très remarquable espèce dont on ne connait qu'une seule © : S. Ehlersi Ab. D'après la trop brève description de l’auteur, on peut estimer que cette espèce doit être bien facile à reconnaitre par sa grande taille (4vw.), sa coloration brune (comme celle du $S. (Phaco- morphus) Mascarauxi Dev.), la brièveté de son prothorax, ses élytres atténués au sommet et portant les traces des deux côtes. LADA SRE Te ne CT RE END 0 ST AD EU j % PAIE FNAC RE AA Lie : nd ral PME ES “ ! CPR LE 12. même largeur que le sommet du tibia; tarses postérieurs : [= 413. ï LEA AOC 4 Crrne d MB RE EL. RAT Le 0 } { R. JEANNEL Taille inférieure à 3mm. Taille supérieure à 3mm : Prothorax présentant sa plus grande LArRUb Et en ET des angles postérieurs, à côtés toujours fortement arqués. Antennes moins longues et plus fortes . . . AFS Prothorax présentant sa plus ann 1irgeut Sant: aux angles postérieurs, à côtés très faiblement arqués. Antennes très grêles, atteignant les 4/; de la longueur du corps chez les o”, les 5, chez les ©. — Forme déprimée, très atténuée et déclive en avant et en arrière. Sculpture fine. Pubescence longue et serrée. Coloration pâle. Antennes à peine épaissies au sommet; 1l=IT >= M=NLNV= VI VU VI ex — XI. Élytres à suture déprimée. Carène mésosternale élevée, dentée, à bord antérieur busqüé. Tarses antérieurs ©’ de 3 11=II>IV =! V. Long. : 2,7mm . . , . . 12: Abeïllei, Taille trés petite (2mm.). Article X des antennes des © pas plus long que large. Élytres à suture déprimée légèrement dans les deux sexes, — Forme ovoïde, atténuée en arrière. Coloration foncée. Antennes dépassant les deux tiers de la lon- gueur du corps chez les o”, les atteignant à peine chez les Q: LITE IN NE VI= NI VII IAERE RL thorax aussi large que les élytres, à côtés un peu plus arqués chez les o” que chez les ©. Carène mésosternale élevée, armée d’une petite dent. Tarses antérieurs o” à peine aussi larges que le sommet du tibia; tarses postérieurs : 1= 211 = >IV=. 1/2 NS DORE 22m ENT", .……,.. 4 A0 zophosinus: Taille plus grande (2,4mm.). Abe X des antennes des ©” visi- blement plus long que large. Élytres à suture déprimée chez les o”, non déprimée chez les ©. — Forme ovoïde, atténuée en arrière. Coloration foncée. Antennes atteignant les %/, de la lon- gueur du corps, relativement grêles; 1 =1II > II = IV< V = VI= VII > VIH =IX = X = XI. Prothorax pas plus large que les élytres dans les deux sexes. Élytres des @ pas plus con- vexes que ceux des o”. Carène mésosternale élevée, dentée, : à bord antérieur légérement convexe, tombant à pic. Tarses. 4 antérieurs ©” aussi larges que le sommet du tibia; tarses posté- | rieurs : es de V. Long. : 2,4mm. 11. hydrophilus. 4 Prothoräx des O7 aussi large que les élvtres, présentant sa plus grande largeur à l’union des deux tiers anté- GENRE SPEONOMUS JEANN. 67 rieurs et du tiers postérieur, à côtés fortement arqués. Antennes des © plus épaisses, à articles terminaux aussi lonvs/que larges "27e NL subsp: Normandi. b). Prothorax des o” plus éir an que les élytres, présentant sa plus grande largeur dans son tiers postérieur, à côtés plus faiblement arqués. Antennes des © moins épaisses, a articles terminaux plus longs que larges forma typica. 41%. Élytres non cunéiformes, rétrécis dans leurs deux tiers posté- rieurs. Carène mésosternale basse, formant un angle très obtus, à bord antérieur mince, très déclive. — Forme large, convexe, atténuée en arrière. Coloration foncée. Antennes longues et CÉlEN= LP IT— IN ENV = VI NILS VIE IX = X — XI. Prothorax bien plus large que les élytres chez les o7, à peine plus large chez les ©, à côtés fortement arrondis et à angles postérieurs obtus. Élytres à suture déprimée. Tarses antérieurs ©” un peu moins larges que le sommet du tibia; tibias intermédiaires à peine épineux ; tarses postérieurs : [| — 3 11 = III > IV — 3 V. Long. : 3,5 à 4mm . 13. Bonvouloiri. — Élytres cunéiformes, rétrécis dans leurs trois quarts postérieurs. Carène mésosternale haute, formant un angle droit, à bord antérieur épais, rebordé, tombant à pic sur le mésosternum. — — Forme moins large, convexe, très atténuée en arrière. Colo- ration foncée. Pubescence fine et rare. Antennes longues et DCE SET IN NE VI V1 1 VIT = IX = X — XI. Prothorax présentant sa plus grande largeur dans son tiers postérieur, à côtés faiblement arqués, à base à peine sinuée. Élytres plus étroits que le prothorax chez les o”, plus larges ou aussi larges chez les ©, à suture non déprimée. Tarses anté- rieurs ©” aussi larges que le sommet du tibia. Long. : 3,3mm. 14. Bolivari. 15. est non darbue faire Len moitié apicale seu- lement. Article VIIT des antennes au plus deux fois aussi long que large; antennes relativement fortes . . . . A6: — Élytres. cunéiformes, rétrécis dans leurs trois en ae rieurs. Article VIII des antennes bien plus de deux fois aussi long que large; antennes très grêles. — Forme très atténuée et très déclive en arrière. Pubescence dorée, longue, serrée, soyeuse. Sculpture fine. Coloration variable. Antennes tres Jongues et très fines, atteignant les /; de la longueur du corps Chen oies chez ES OT TAN = NV = NI NI =2 VIII =? IX = X = XI. Prothorax à plus grande lar- 2 | à nié + 4 Le É D VS & + tr, wa EPiR Tup #e Pa Lot LE 4 asie < L pe - > y w *X 14 x L +9 “ 68 16. 417: EE dre bi au) De à F »: $. , > f Vie ; D" à ? } J Je / “ ? ‘ » a L Wrr, R. JEANNEL geur exactement à la base, à côtés très peu arqués, à base à peine bisinuée. Élytres aussi larges que le prothorax chez les ©, plus larges chez les Q, à suture déprimée. Carène mésoster- nale élevée, formant un angle droit, faiblement denté, à bord antérieur convexe, mince, tombant à pic: Tarses antérieurs o” bien plus larges que le sommet du tibia; tarses postérieurs : 1=3=TII—=IV—=!/; V. Long. : 3,2 à 4mm, 17. Alexinae. a). Petite taille (3.2 à 3,6mm.). Tarses antérieurs o” à article I aussi long que large. Éperons externes du tibia intermé- aire COUTIS NE er Of OT a. b). Grande taille (4mm.), Parses une o” à article I plus long que large. ue externes du tibia intermédiaire très longs MCE / 204 CSD AMI TN US: Forme large. Élytres à Re une . et demie aussi longs que. larges, à strie suturale entière, profonde, enfoncée, à suture saillante. — Ovale, à peine atténué en arriére. Pubescence fine, dorée, peu dense. Sculpture fine. Coloration foncée. Antennes atteignant à peine les deux tiers de la longueur du corps dans lés deux sexes: LE NEVE=NTENTESNRE 2/3 IX=X— XI. Prothorax à plus grande largeur au niveau des angles postérieurs, à côtés assez fortement arrondis, à base à peine sinuée. Élytres parallèles dans leurs deux tiers anté- rieurs, marqués d’une strie suturale entière, parallèle à la suture et de 4 côtes peu saillantes sur le disque. Carène méso- sternale peu élevée, non dentée, formant un angle presque droit, à bord antérieur mince, convexe, tombant à pic. Tarses anté- rieurs ©” à peine plus larges que le sommet du tibia; tarses postérieurs; T = 211 TI IN 5 V. Long. : 3,2 à 3,5mm. : 18. Elgueae. Porine étroite, arallélé. tytres à au moins deux fois aussi longs que larges, à strie suturale très effacée, à suture non saillante. . 47. Forme déprimée. Carène mésosternale élevée, à angle droit, denté, à bord antérieur convexe, tombant a pic. Tarses anté- rieurs ©” aussi larges que le sommet du tibia. — Allongé et déprimé. Coloration pâle. Pubescence pâle,. longue et serrée. Antennes longues et épaisses, surtout chez les ©, à article X plus long que large; 1 = IT > HI—=IV DRIN SON VI ON 2 VII = 775 IX = X — XI. Prothorax plus large que les élytres, bombé, à côtés plus régu- lièrement arqués que chez le précédent. Élytres parallèles, à suiure non déprimée. © inconnue. Long. : 2,1mm 16. Pcpmaleis n° sp. II. — CararoGue pes ESPEcEs Section |. Speonomus, s. Str. 1. S. Proserpina * Abeille de Perrin, 1878, in Soc. Hist. nat. Tou- louse, XIT, p. 155; typ. : grotte de l’'Homme-mort (G. Mestre et V. Mayet). — Reitter, 1884, p. 31. — Jeannel, 1907 a, p- 133 et p_ 125, fig. 11. Bassin du grand Lhers : Ar. grotte La Caougne de Mont- ségur ! (J. Fauveau!); Au., grotte de l’'Homme-mort (L. Puel!). 2. S. Chardoni Abeille de Perrin, 1875, in Ann. Soc. ent. France [1875], Bull., p. 179; éyp. : « grotte d'Axat » (Chardon, in Coll. Abeille). — Reitter, 1884, p. 31. — Jeannel, 1907 a, p. 133 et p. 195, fig. 9. Forma typica. — Vallée de l'Aude : Au., grotte de Saba- rac:; grottes innomées du défilé de Saint-Georges; grotte de La Cha- pelle! ; grotte du col d’Axat. b) subsp. Pueli Chobaut, 1903, in Bull. Soc. ent. France [1903], p. 221; typ. : « grotte du Laguzou » (L. Gavoy). — Jeannel, 1907 a, p. 133 et p. 195, fig. 5. DE PEER ES PP NC EN 7 NP NES ON ES One | : : 70 sn R. JEANNEL Vallée de l’'Aude : Au., grotte du pic de l’Aguzou (L. Puel!). c) subsp. Hecate * Abeille de Perrin, 1878, in Soc. Hist. nat. Toulouse, XII, p. 154; typ. : grotte d’Espezel (G. Mestre, in Coll. Abeille). — Reitter, 188%, p.: 30. — Jeannel, 1907 a, p. 432 ét p. 195, fig. 5. Bassin de l’Aude, vallée de Réhents : Au, grotte d’Espezel (E. Simon!, L. Puel!). | d) subsp. aletinus Abeille de Perrin, 1883, apud Delherm de Larcenne, Cat. Col. Gers et Lot-et-Garonne, Append., p. 3; typ. : « grotte d’Alet » (G Mestre, in coll. Abeille). — Reit- ter, 1884, p. 31. — Jeannel, 1907'a, p. 133 et p. 195, fig. 10. Vallée de l'Aude : Au. grotte de La Valette (L. Gavoy!, L. Puel!). 3. S. stygius * Dieck, 1869, in Berl. ent. Zeits., XIII, p. 348; (yp. : « grotte des environs de Saint-Girons » (Dieck, in coll. Dieck et coll. Abeille!). — Saulcy +, 1872, p. 20. — Reïtter à, 1884, p. 30. — Jeannel, 1907 a, p. 139 et 125, fig. 3. LS clavatus Saulcy, 1872, Synopsis, p. 20. Forma typica. — pet du Salat : Ar., grotte d’Aubert! (Abeille!, Dodero!); grottes de Moulis (Abeille!, G. Mestre!, J. Bep- male!); grotte de Fontsaint (Abeille !). Observ. — Les types de Dieck proviennent ee de la grotte de Moulis. b) subsp. Saulcyi * Abeille de PÉtti 1872, Synopsis, p. 19: typ. : « grottes de Montesquieu, de Labastide-de-Sérou et de Lherm » (Abeille). — Reitter, 1884, p. 30. — Jeannel, EE p. 132 et p. 195, fig. 4. Bassin du Salat : Ar., grotte de Montadies d’Avantés ! (Abeille}, L. Puel!). Observ. — Les types de Labastide-de-Sérou ont été décrits ulté- rieurement par Abeille sous le nom de B..Piochardi, ceux de la grotte de Lherm, sous celui de B. hermensis. C’est donc la forme de Montes- quieu d’Avantès qui doit s'appeler Saulcyi Ab. et cependant la descrip- tion originale ne s’y rapporte guère! c) subsp. crassicornis La Brüûlerie, 1872, in Ann. Soc. ent. France [1872], p. 447; lyp. : grotte de Peyrounard (La Brû- lerie > coll. Sedillot). — Reitter, 1884, p. 31. — Jeannel, 4907 a, p. 132 et p. 125, fig. 6. " ET: MERE ee: eh 2 Ce ' UNE FIRE ( GENRE SPEONOMUS JEANN. 71 Bassin de l’Arize : Ar, grotte de Peyrounard (Dodero!, Ch. Fagniez!, G. Sérullaz!). d) subsp. Tisiphone * Jeannel, 1908, in L’Abeille, XXXT, p. 62; typ. in coll. Jeannel. Bassin de l’Arize : Ar., grotte de Malarnaud (Dodero!, P. de Peyerimhoff!, G. Sérullaz!). Observ.— J'avais jusqu’à présent considéré cette forme comme une race peu différente du crassicornis. Aujourd’hui, après examen de nombreux exemplaires de la grotte de Malarnaud, j’ai pu me convaincre que la légére différence antennaire qu’elle présente est assez constante pour caractériser une race géographique. Je lui conserve donc le nom que M. Abeille de Perrin lui avait tout d’abord donné èn lütteris. L. S. Piochardi Abeille de Perrin, 1873, in Ann. Soc. ent. France 11873], Bull., p. 98; typ. : « grotte de Labastide-de-Sérou » (Abeille). — Reitter, 1884, p. 29. Vallée de l’Arize : Ar., grotte de La Garosse, à Labastide-de- Sérou! (Dodero!, L. Puel!). Observ. — On rencontre parfois dans les grottes de l’Ariège des individus © isolés qui semblent à première vue se rapporter à S. Pio- chardi ; j'ai Vu ainsi une © trouvée par le Dr Normand dans la grotte de Portel, une autre © trouvée par P. de Peyerimhoff dans la grotte de Malarnaud. Ce ne sont là que des variations individuelles chez des espèces voisines (longicornis, stygius), qui viennent rappeler l’étroite parenté qui existe entre les diverses Speonomus. L'existence de mon S. longicornis-Perieri, var. gracilis est un fait du même ordre. L’ana- logie qu’il présente avec S. Piochardi est en effet considérable. 5. S. longicornis Saulcy, 1872, Synopsis, p. 19: {yp. : grotte de Portel (Abeille, Bonvouloir et Ehlers!). — Reitter, 188%, p. 98. Forma typica. — Bassin de l'Ariège : Ar.; grotte de Por- tel! (L. Puel!, Dr Normand!); grotte-tunnel de Sarguet (L. Puel!): grotte de La Planche (Dr Normand!) ; grotte du Trou (Dr Normand!). b) subsp. fuxeensis * Jeannel, 1908, in L'Abeille, XXXI. p. 64; typ. in coll Jeannel. ; Vallée de l'Ariège : Ar., grotte de Sainte-Hélène, à Foix! (Dodero!, J. Fauveau!). c) subsp. hermensis Abeille de Perrin, 1873, in Ann. Soc. ent. France [1873], Bull., p. 98; typ. : grotte de Lherm (Abeille). — Jeannel, 1907, p. 63. V1, ar ES AR RE TR UE PNR AN ET OR TO EN NRA Que me NT ON OR EN ERRES 4 k dre) Le ’ 72 R. JEANNEL Bassin de l’Ariège : Ar., grotte de Lherm ! (Abeille!, La Brû- lerie!, L. Puel!, J. Fauveau et M. Jeannel!). d) subsp. Perieri La Brüûlerie, 1872, in Ann. Soc. ent. France [1872], p. 446; {yp. : grotte de Lavelanet (Périer et La Brû- lerie, in Coll. La Brûl. = coll. Sedillot). — Reitter, 1884, p. 28. — Jeannel, 1907 b, p. 244. Bassin du grand Lhers, vallée du Touvre : Ar., orotte de Fontet!'(J. Fauveau!); grotte de Sarradet! (J. Fauveau!); grotte de Lavelanet (Dr Chobaut, J. Fauveau!). Observ. — Très fixe à Lavelanet, il varie dans des proportions considérables à Sarradet vers une forme plus large, à Fontet vers une forme plus grêle, la suivante : e) subsp. Perieri, var. gracilis * Jeannel, 1907, in Bull. Soc. ent. France [1907], p. 245; typ. : grotte de Fontet (coll. Jeannel). Fees : Bassin du grand Lhers, vallée du Touvre : Ar., grotte de Fontet! (J. Fauveau!), 1 o7 et 1 ©. : f) subsp. Pandeller * Abeille de Perrin, 1883, apud Delherm de Larcenne, Cat. Col. Gers et Lot-et-Garonne, Append., p. 2; typ. : grotte d’Aurouze (Delherm de Larcenne, in coll. Abeille). — Reitter, 1884, p. 30. — Jeannel, 1907 a, p. 131. — 1907 b, p. 244. ; c Vallée du grand Lhers : Ar., grotte d’Aurouze (Delherm de Larcenne!, J. Fauveau!, Dr Normand!, R. de Borde!). g) subsp. Fauveaui * Jeannel, 1907, in Bull. Soc. ent. France [1907], p. 245; typ. in coll. Jeannel. Bassin du grand Lhers, vallée du Touvre : Ar., grotte de Capètes! (J. Fauveau!). Observ. — Nous avons vu dans le Tableau des Espèces que les six races de l'espèce longicornis se répartissent dans deux groupes : chez l’un, la carène mésosternale est basse, déclive (forma lypica, fuxeensis, hermensis), chez l’autre, elle est haute. busquée (Perieri, Pandellei, Fauveaui). I est intéressant de constater que chacun de ces deux groupes offre une aire de dispersion différente. Le premier en effet occupe les grottes du bassin de l’Ariège, le second celles du bassin du grand Lhers. 6. S. curvipes La Brûlerie, 1872, in Ann. Soc. ent. France [1872], p. 444; typ. : « grottes de Bélesta » (La Brülerie > coll. Sedillot). — Reitter, 1884, p. 28. | | GENRE SPEONOMUS JEANN. ne Forma typica. — Vallée du grand Lhers : Ar. grotte La Caougne de Montségur! (Delherm de Larcenne, J. Fauveau!); grotte de la maison forestière de Rothschild! (J. Fauveau!); grotte de Rieufourcau, à Bélesta !; grotte de Lamparou (Delherm de Larcenne); orotte du Conquet (L. Puel!). Au., grotte de l'Homme-mort! (L. Puel}, G. Sérullaz!, L. Gavoy!). b) subsp. subcurvipes * Abeille de Perrin, 1878, Soc. Hist. nat. Toulouse, XIT, p. 154; typ. : « grotte de Nébias » (G. Mestre et V. Mayet, in coll. Abeille). | Bassin de l'Aude : Au., grotte d’Artigues-vieilles, à Nébias (G. Mestre!, L. Gavoy!, L. Puel!) ; grotte du Bac-de-la-Caune (L. Puel!). c) subsp. subrectipes * Abeille de Perrin, 1878, Soc. Hist. nat. Toulouse, XI, p. 154; typ. : grotte de Belvis (G. Mestre, in Coll. Abeille). Bassin de l’Aude, vallée du Rébenty : Au., grotte de Belvis (G. Mestre!, L. Gavoy, L. Puel!). Observ. — La forme typique est spéciale au bassin du grand Lhers; les deux races subrectipes et Subcurvipes, à tibias postérieurs © bien moins incurvés, habitent dans la vallée de l'Aude. 7. S. pyrenaeus Lespés, 1857, in Ann. Sc. nat., VII, p. 283, pl. xvu, fig. 2: typ. : grottes de Niaux, Bédeillac et Sabart (Gh. Lespès). — Saulcy, 1872, p. 18. — Reitter, 1884, p. 27. — Jeannel, 1907, p. 63. — syn. : Barnevillei Saulcv, 1872, Synopsis, p. 18; {yp. : grotte de Bédeillac (Saulcy). Forma typica.— Vallée de l'Ariège : Ar. grotte de La Calbière!; grottes du village de Niaux (Ch. Lespès, Delherm de Lar- cenne); grotte de Sabartl: grotte de Saras (Abeille, Bonvouloir et Eh- lers): grotte de L'Ombrive!; grotte de Fontanet (Abeille); grottes de Bédeilhac! (Dr Chobaut!). b) subsp. Discontignyi Saulcv, 1872, Synopsis, p. 18; typ. : grotte supérieure du Queire (Saulcy). — Reitter, 1884, p. 28. Bassin du Salat, vallée de lArac : Ar., grottes supérieure ei inférieure du Queire, à Massat (Dodero!, J. Bepmale!). €) subsp. novem-fontium * La Brülerie, 1872, in Ann. Soc. ent. France [1872], p. 44D; typ. : grotte de Neuf-fonts (P. Léveillé et La Brülerie, in coll. La Brülerie >> Sedillot et coll. A. Léveillé). — Reitter, 1884, p. 28. — Jeannel, 1907, p. 63. Bassin du Salat. vallée du Garbet : Ar. grotte de Neuf- fonts, prés d’Aulus {P. Léveillé!). L'Abeille, vol. XXXI. — 1908. 6. 7 17: BR. JEANNEU d) subsp. Nadari * Jeannel, 1906, in Bull. Soc. ent. France [1906], p. 244, fig. 2; typ. in coll: P. Nadar. — 1907, p. 63. Bassin du $Salat : Ar, grotte de Tourtouse! (P. Nadar!, L. Jammes!, M. Jeannel!). | Observ. — La distribution géographique du S. pyrenaeus est des plus remarquables. La race typique habite les grottes de la haute vallée de l’Ariège; les trois autres races occupent le bassin du Salat. Ici, deux d’entre elles (Discontignyi et novem-fontium) se trouvent aux sources de cette rivière, l’autre (Nadari) à son embouchure. C’est cer- tainement de tous les Speonomus celui qui présente l’aire de dispersion la plus étendue. 8. S, Diecki Saulcy, 1872, Synopsis, p. 18; typ. : grotte d’Aubert (coll. Saulcy). — Reitter, 1884, p. 27. Bassin du Salat : Ar., grotte d’Aubert! (Marquet!, L. Gavoy, L. Puel!, Dodero!). 9. S. Ehlersi * Abeille de Perrin, 1872, Synopsis, p. 17; typ. : « grotte de Saleich » (Ehlers!, in coll. Abeille). — Reitter. 1884, p. 27. Bassin du Salat : H.-G., Tute de l’Espugne, à Saleich (Ehlers!), 4 individu ©. Observ. — La grotte de Saleich, dont parle l’auteur, est certaine- ment la Tute de l’Espugne et non la grotte du mont de Chac. La citation du S. Ehlersi par Marquet (apud Lucante) de la grotte de Lestelas est fausse; celle de la grotte d’Aubert doit se rapporter au S. Diecki Saulcy. | + % 10. S. zophosinus Saulcy, 1872, Synopsis, p. 21; {yp. : grotte de « Prat »? (Saulcy). — Reitter, 1884, p. 32. — Jeannel, 1907 a, p. 132 et p. 125, fig. 12. | Bassin du Salat, vallée de l’Arac : Ar., grottes supérieure et inférieure du Queire (Dodero!, J. Bepmale!). Observ. — La provenance du type (grotte de « Prat ») est certaine- ment erronée. 11. S. hydrophilus * Jeannel, 1907, in Ann. Soc. ent. France [4907], p. 127 et p. 195, fig. 7; {yp. : grotte d’Oloie (Abeille, in Coll. Jeannel). — syn. : stygius * Saulcy (nec Dieck), 1872, Synopsis, p. 20. MURS AD RE TE GENRE SPEONOMUS JEANN. 79 Forma typica. — Bassin du $Salat : Ar. grotte d'Olote (Abeille!, Vauloger! Marquet!). b) subsp. Normandi* Jeannel, 1906, in Bull. Soc. ent. France (1906), p. 246, fig. 2; typ. : grotte de Férobac (Jeannel). — 1907 a, p. 4131 et p. 125, fig. 8. Bassin de l’Arize : Ar., grotte de Férobac! (J. Fauveau!. Dr Normand!). 12. S. Abeillei Saulcy, 1872, Synopsis, p. 20; typ. : grotte du Mas d’Azil « et grotte d'Olote » (Saulcy). — Reitter, 1884, p. 30. — Jeannel, 1907 a, p. 131 et p. 125, fig. 1. Vallée de l’Arize : Ar., grotte du Mas d’Azil ! et petites grottes environnantes (L. Puel!); grotte de Peyrounard (G. Sérullaz!, Ch. Fagniez!). Vallée du Salat : grotte de Montesquieu-d’Avantès! (L. Puel!). Observ. — Les types de la grotte d'Olote se rapportent à S. hydro- philus. S. Abeillei est une espèce très stable, commune partout où elle se trouve et ne variant Jamais. 13. S. Bonvouloiri * J. Duval, 1859, in Glanures entom., [, p. 34; typ. : grotte de Villefranche-de-Conflens (J. Duval > Mus. Paris). — Saulcy, 1872, p. 18. — Reitter, 1884, p. 29. — syn. : Dohrni Schaufuss, 1862, in Stett. ent. Zeit., XXII, p. 126; typ. : « Pyr. cav. » (Dohrn). Vallée de la Têt : P.-O., grotte Cova Bastera, à Villefranche- de-Conflens ! ; grottes de Fuilla (Xambeu) ; grotte d'El Peich (Xambeu). 14. S. Bolivari Escalera, 1898, in An. Soc. esp. Hist. nat., XX VIT, Actas, p.38; typ. : «cueva de la Peña de Fanlo » (Escalera). — idem, XXNIII, Memor., p. 398. — Jeannel, 1907 c, p. 306, pl. xur, fig. 30 à 35. Aragon (Espagne). — Bassin du rio Cinco : prov. de Huesca : ueva de los Moros, à Fanlo!; cueva abaho de los Gloces, à Fanlo!: cueva Llobrica, à Viol; cueva de Las Devotas, à Lafortunada! (Voy. Biospeologica I, par Jeannel et Racovitza, pp. 502-510). Observ. — La grotte de la Peña de Fanlo n’est très probablement autre que la cueva de Los Moros. 15. S. speluncarum Delarouzée, 1857, in Ann. Soc. ent. France [1857], Bull., p. 9%; typ. : grotte de Bétharram (Delarouzée). — Sauley, 1872, p. 21. — Reitter, 1884, p. 31. — Jeanne}, 1907 c, p. 305. R. JEANNEL | Forma typica. — Vallée du gave de Pau : B.-P., grotte de Bétharram (Lucante, A. Carret!, P. Nadar!). | b) subsp. navaricus * Jeannel, 1907, in Bull. Soc. ent. France [1907], p. 247; typ. : grotte de Malarode (E. Simon, in coll. Jeannel). Bassin du gave d’Oloron : B.-P., grotte d’Izeste à Re orotte de Malarode (E. Simon !). 16. S. Bepmalei * Jeannel, 1908, in L'Abeille, XXXI, p. 69; typ. : grotte de Lortet (J. Bepmale!): Vallée de la Neste : H.-P., grotte de l'Ours, à Lortet (J. Bepmale!, À ©). | 17. S. Alexinae * Jeannel, 1906, in Bull. Soc. ent. France [1906], p. 25; typ. : grotte d’Oxibar (M. et R. Jeannel). — 1907 Gi Ü. 30, pl. xur, fig. 20 à 29. Forma typica. — Bassin du gave de Mauléon : B.-P. orotte d’'Oxibar!; grotte d’ Appholoborro! : grotte Compagnaga Lecia !. b) subsp. ittanus * Jeannel, 1906, in Bull. Soc. ent. France [1906], p. 24; typ. : grotte d’Istaürdy (M. et R. Jeannel). — ibidem, p. 151. — 1907 c, p. 304, pl. xux, fig. 22-et 28. _- Bassin du gave de Mauléon : B.-P., grotte d'Istaürdy! (2. Nadar!, R. de Borde!); grotte de Lecenoby, à Belhy (R. de Borde!). 18. S. Elgueae * Abeille de Perrin, 1904, in Bull. Soc. ent. France [1904], p. 243; typ. : grotte d’Irriberry (Trapet). Vallée de la Nive : B.-P., grotte d’Irriberry (Trapet!, R. de Borde). Ji Fire Sectio Il. Phacomorphus Jeannel. 19. S. Mascarauxi Ste-CI. Deville, 1905, in Bull. Soc. ent. France. [1905], p. 160; typ. : grotte Compagnaga Lecia (Mascaraux). — ibid., p. 231. Bassin do gave de Mauléon : B.-P., grotte: Compagnaga Lecia (Mascaraux, À 0”): grotte d’Istaürdy (P. Nadar !, 1 Q). Observ. — Cette espèce ne semble pas ne Elle a été tron- vée dans les deux cas à ciel ouvert, au fond d’avens larges et peu pro- fonds, dans des débris végétaux. Elle paraît être fort rare. Au cours des deux campagnes que j'ai faites en janvier dans les grottes basques, je lai cherchée vainement aux endroits précis où je savais qu eue avait été trouvée en août. vu ST SI GENRE SPEONOMUS JEANN. II == CArarocur DES GROTTES DES PYRÉNÉES FRANÇAISES Jénumérerai les groites des Pyrénées francaises en les eroupant par vallées. C’est le seul classement rationnel des cavernes, à mon avis, tant au point de vue géographique que zoologique; on verra enr effet que la plupart du temps les espèces de Coléoptéres cavernicoles, et principalement de Speonomus, se sont localisées dans les grottes de la même vallée. J’énumérerai toutes les grottes qui me sont connues, quelle que soit leur faune, en insistant bien entendu davantage sur celles où vivent des Speonomus ; une telle énumération complète permettra bien mieux de se rendre compte de leur dispersion et fera voir aussi que dans bien des endroits les explorations des grottes sont encore insuffisantes. J'ai cru bon de ne pas me contenter de citer pour chaque grotte les espèces de Speonomus qui l’habitent, mais d’ajouter entre crochets la liste des autres espèces de Coléoptères cavernicoles qui vivent avec eux. Les matériaux fauniques sont malheureusement encore trop insuffisants pour que je puisse tenter d’énumérer les animaux cavernicoles de tous ‘ordres, sans risquer d’être ou inexact ou par trop incomplet. Quant aux grottes des Pyrénées espagnoles, je ne possède pas encore sur elles assez de renseignements personnels. Leur liste est d’ailleurs déjà longue et je me contenterai de renvoyer au Catalogue de Puig y Larraz, à la révision des Bathysciae d'Espagne de Escalera et enfin à Biospeologica Il, par Jeannel et Racovilza. | L. Bassin DU Tecy. À). Canton de Pra is-de-Mollo (Pyrénées-Orientales) : _1. Grotte d'En Britchut, comm. de La Preste (alt 2750 mien: Calc. primaires). — [Bathyscia Delarouzeei-Brucki Fairm.]. 2. Grotte de Las Encantados (des Fées), comm. du Tech (cale. primaires), à 7 kil. de Prats-de-Mollo (Lucante, p. 123). — [B. Dela- rouzéei-Brucki Fairm.]. B). Canton d’Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales) : 3. Grotte d'El Pey, comm. de Montferrer! (alt. : 900 m. env. ; calc. < vpe » 78 R. JBANNeL | dévonien), non loin des mines de zinc de la Fou (Biospeol. VI, p. 334. — [B. Delarouzeei Fairm.]. k. Grottes d’Arles-sur-Tech (Lucante, p. 123). >. Grotte de Corsavy, près d’Arles-sur-Tech (Lucante, p. 193). IT. BASSIN DE LA TÉT. A). Canton de Villefranche-de-Conflens (Pyrénées-Orientales) : 1. Cova Bastera ou grotte de Corta! (alt. : 435 m. env. ; cale. dévo- nien), ouverte dans les fortifications de la ville (Biospeol. VE, P. 3939). — S. Bonvouloiri Duv. [avec Linderia Mariae Duy.]|. 2. Grotte de Fuilla, comm. de Villefranche-de-Conflens! (alt. : 400 m. env.), à 1 kil. de la ville, sur la route de Vernet-les-Bains CRUE D. 38). — S. Bonvouloiri Duv. | B). Canton de Prades (Pyrénées-Orientales) :- 3. Grotte d’El Peich, comm. de Ria! (alt. : 650 m. env.), au-des- sus du ruisseau de Bohère (Xambeu, p. 213). —S. Bonvoulorri Duv. [avec Linderia Mariae Duv.]|. k. Grotte de Sirach, comm. de Ria! (alt. 370 m. env.), à faible distance de Prades (Lucante, p. 123). — Grande grotte humide où cependant S. Bonvouloiri Duv. n’a jamais été rencontré. C). Canton de Millas (Pyrénées-Orientales) : 5. Grotte de Corbère, comm. de Millas (alt. : 130-m. env.). — Cette vaste caverne est encore inexplorée au point de vue zoologique. IIT. BASSIN DE L’AUDE. A). Canton d’Axat (Aude) : 1. Grotte du pic de l’Aguzou, comm. d'Escouloubre (alt. : 900 m. env.), non loin de Gesse (L. Gavoy, 1894, p.196). — S. Chardoni- Pueli Chob. [avec Troglophyes Gavoyi Ab.]. LE) . Grotte Soumain, comm. d'Usson, à 300 m. du pont de FR Sava- nière (C. Cauneille). — Inexplorée. 3. Grotte de Sabarac, comm. d’Axat! (alt. : 617 m. env.; calc. crétac. inf.), sur la rive droite de l'Aude, en amont des gorges de Saint-Georges (Biospeol. VI, p. 336). — S. Chardont Ab. GENRE SPEONOMUS JEANN. 79 k. Grottes innomées du défilé de Saint-Georges, comm. d’Axat! (C. Cauneille). — S. Chardont Ab. 5. Grotte de La Chapelle, comm. d’Axat! (alt. : 600 m. env.), sur la rive gauche de l’Aude (C. Cauneille, p. 70). — S. Chardonti Ab. 6. Grotte du col d’Axat, non loin de la précédente (C. Cauneille, p. 72). — S. Chardoni Ab. B). Canton de Belcaire (Aude) : 7. Grotte d'Espezel, dans les falaises du Rébenty (Lucante, p. 125). — $. Chardoni-Hecate Ab. 8. Grotte de Belvis (alt. : 1000 m. env.; cale. crétac. inf.), à pro- ximité du village du même nom (Biospeol. VI, p. 332). — S. curvi- pes-subrectipes Ab. C). Canton de Quillan (Aude) : 9. Grotte d’Artigues-vieilles, comm. de Coudons (alt. : 600 m. env.; calc. Crétac. inf.), à proximité du village de Nébias (Biospeol. NI, p. 332). — S. curvipes-subcurvipes Ab. [avec Trocharanis Mestrei Ab.]. 10. Grotte du Bac de la Caune, comm. de Coudons (alt. : 900 m. env. ; calc. crétac. inf.), à 3 kil. de Coudons, dans un bois de Hêtres et de Sapins (Biospeol. VI, p. 330). — S. curvipes-subcurvipes Ab. [avec Trocharanis Mestrei Ab. et Troglophyes Ludovici Chob.]. Observ.— Les grottes de Pierre-Lis!, dans le défilé de Pierre- Lis (Biospeol. VI, p. 336) et de Ginoles ne renferment aucun Coléo- ptère cavernicole. D). Canton de Couiza (Aude) : Observ. — Nombreuses grottes encore inexplorées : grotte des . Sorcières, à Fourtou; grottes de Bugarach (G. Sicard). E). Canton de Saint-Hilaire (Aude) : Observ.— Les grottes dal Singla (du Sanglier), des Menels, du Duc, dans la comm. de Greffeil (G. Sicard) sont encore inexplorées. F). Canton de Limoux (Aude) : 11 Grotte de La Valette ou grotte de Fos, ou d’Alet, où bien encore de Saint-Salvayre (G. Sicard), comm. de Véraza (alt. : 550 m. env.; Calc. crétac. sup.), à 4 kil. de la ville d’Alet (Biospeol. VE, P. 990). — S. Chardoni-aletinus Ab. 80 R. JEANNEL Observ. — Les grottes de Las Encantados (des Fées), à Festes- Saint-André (G. Sicard), n’ont jamais été explorées par les zoologistes. IV. BaAssiN DU GRAND LHERS. A). Canton de Chalabre (Aude) : 1. Grotte de l’'Homme-mort ou de Saltes, comm. de Rivel! (alt. : 700 m. env.; calc. crétac. inf.), située dans le roc de l’'Homme-mort à proximité des Bordes-de-Rivel (Biospeol. VI, p. 352). — $S. Pro- serpina Ab. et S. curvipes La Brûl. [avec Trocharanis Mestrei Ab. et un Anophihalmus encore inconnu dont le Dr Chobaut aurait, paraît-il, recueilli jadis un élytre|]. Observ, — La grotte Puig-duTill, à Puivert (G. Sicard) est encore inexplorée. B). Canton de Lavelanet (Ariège) : 2. Grotte La Caougne de Montségur, comm. de Montségur! (alt. : 1350 m. env.; calc. jurass.; T. : + 50 C.), située au-dessus du lieu dit « Pierres-rouges » dans un contrefort du mont Saint-Barthé- lemy (Biospeol. VI, p. 358). — S. Proserpina Ab. et S. curvipes La Brül. 3. Grotte de la maison forestière de Rothschild, comm. de Bélesta! (alt. : 850 m. env.; calc. crétac.), située dans la furêt de Sapins, à proximité du célèbre Trou du Gélat (Biospeol. VE, p. 403). — S. curvipes La Brûl. [avec Trocharanis Mestrei Ab.]. k. Grotte de Rieufourcau, comm. de Bélesta! (alt. : 700 m. env.; Calc. jurass. moy.), à à kil. du village de Bélesta (Biospeol. VI, p. 354). — $. curvipes La Brül. [avec Trocharanis Mestrei Ab.]. >. Grotte de Lamparou, comm. de Bélesta (Lucante, p. 114). — S. curvipes La Brûl. 6. Grotte du Conquet, comm. de Bélesta (L. Puel, èn litt.). — S. curvipes La Brûl. 7. Grotte d'Aurouze, comm. de Montferrier! (alt. : 1000 m. env.), située dans le roc d’Aurouze, au-dessus du col del Four, à 3 kil. de Montferrier (Biospeol. VI, p. 404). — $. longicornis-Pandellei Ab. 8. Grotte de Lavelanet! (alt. : 530 m. env.), ouverte en pleine ville, derrière le lavoir public (Biospeol. VE, p. 403). — S. longicor- nis-Perieri La Brûl. [avec Anophthalmus Vulcanus Ab.1. Ar RE ET Eau A eg TS Se es Es RE ME RE ne te HN GENRE SPEONOMUS JEANN. 81 Observ. — Il y aurait grand intérêt à connaitre la faune des deux grottes de Larroque (canton de Mirepoix), très voisines de Lavelanet : grotte de L'Entounadou et grotte de Peyro-traoucado (Lucante, p. 121). C). Canton de Foix (Ariège): 9. Grotte de Capètes, dans la forêt communale de Freychenet! (alt. : 1300 m. env.; tempér. trés froide), située à 3/4 d'heure du col del Four, dans le canton forestier de Montpicou (Biospeol. VI, p. 410). — S longicornis-Fauveaur Jeannel. 10. Grotte de Fontet, comm. de Freychenet! (alt. : 800 m. env.), a 20 minutes du village de Freychenet, dans un bois de Chênes (Biospeol. VI, p. 409). — S. longicornis-Perieri La Brül. et sa variété gracilis Jeannel. 11. Grotte de Sarradet, comm. de Freychenet! (alt. : 900 m. env.), située dans une prairie, à 100 m. du village de Freychenet (Biospeol. NI, p. 409). — S. longicornis-Perieri La Brûl., très variable. V. BASSIN DE 1 ARIÈGE. A). Canton de Tarascon-sur-Ariège (Ariège) : 1. Grotte de Fontanet ou de Coumeseil, comm. d'Ornolac (Lucante, p. 112). — S. pyrenaeus Lesp. [avec Aphaenops Minos Lind.]. 2. Grotte de L’'Ombrive (1) ou des Échelles, comm. d’Ussat! (alt. : 550 m. env.; calc. crétac. inf.), sur la rive gauche de l'Ariège, à 100 m. au-dessus d’'Ussat (Biospeol. VI, p. 346). — S. pyrenaeus Lesp. [avec Antrocharis Querilhaci Lesp. et peut-être Aphaenops Minos Lind. |. 3. Grotte de Sabart, comm. de Tarascon-sur-Ariège! (alt. : 600 m. env.), au-dessus de Notre-Dame de Sabart, sur la rive droite du Vic-de-Sos (Lucante, p. 111). — S. pyrenaeus Lesp. [avec Antrocha- ris Querilhaci Lesp.]. Observ. — La même faune doit exister dans les grottes voisines citées par Lucante : grottes de Sabart-Pountchut, de Sacany, du Midi. (1) Da nom du dieu ibérien « IL Umber », d’après le Dr Guitard (Souvenirs d'Ussat, 1865, p. 68.) ou bien du mot patois « ombrious » (ombreux), d’après le Dr Noulet (Etude sur Lombrives, Toulouse, 1882). 82 R. JEANNEL L. Grotte de Saras, au-dessus du village de Niaux (Abeille de Per- rin). — S. pyrenaeus Lesp. [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.]. 5. Grotte de La Calbière ou grotte des Forges de Niaux! (alt. : 668 m.), célèbre par les admirables peintures paléolithiques qu’v a découvert le commandant Molard (Cartailhac et Breuil). — S. pyre- naeus Lesp. [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.]. 6. Grottes de Niaux (Niaux inférieure, Niaux supérieure, Niaux- Gendron, Niaux du Turq), en amont du roc de La Calbière (Lespés : Lucante, p. 111). — $S. pyrenaeus Lesp. [avec Antrocharis Que- rilhaci Lesp. 7. Grotte de Bédeilhac, comin. de Bédeilhac-et-Aynat! (alt. 900 m. env.), située à 300 m. du village de Bédeilhac, dans le bas de la montagne de Soudours (Biospeol., VI, p. 356). — S. pyrenaeus Lesp., seul. 8. Grotte de Bouichetta, comm. de Bédeilhac-et-Aynat, à 100 m. au-dessus de la précédente (Marcailhou-d'Ayméric) .— Je ne possède aucun renseignement sur sa faune. 9. Grotte de Pradières, comm. de Bédeilhac-et-Aynat, à 100 m.. au-dessus de la grotte de Bouichetta (Marcailhou-d’Ayméric). — ; Même observation. | Observ. — Les grottes suivantes sont entièrement inexplorées : grotte de la Vache (comm. d’Alliat), grotte d’Alhat, grottes des Meu- niers, de Las Plourgos, de Sabory et de GCastel-Audry (comm. de Bédeilhac-et-Aynat), grotte des Églises (comm. d’Ussat), grottes de Rabat (comm. de Saurat). À Il en est de même des grottes suivantes qui sont situées dans le canton des Cabanes : grotte de Camboseil, grotte d’Axiat, grotte d’Appi, grottes de Caussou-et-Sabenac (cf. Lucante, p. 110-114). B). Canton de Foix (Ariège) : 10. Grotte de Sainte-Hélène, aux portes de la ville de Foix! (alt. : 450 m. env.; calc. liasique), située sur la rive gauche de l’Ariège, en face de la gare (Biospeol. VI, p. 355). — S. longicornis-fuxeensis Jeannel. 11. Grotte de Lherm, comm. de Lherm! (alt. : 550 m. env. ; calc. liasique), située dans le bois de la Vernière (Biospeol. VE, p. 348). — $. longicornis-hermensis Ab. [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.]. Observ. — Il y aurait grand intérêt à connaître la faune de la Lie OR A SES ER C). 12. 13. 14. 16. A) L 1Q GENRE SPEONOMUS JEANN. 83 orotte de Pradières (comm. de Pradières), ouverte sur le versant opposé à celui où s'ouvre le Lherm. Canton de Varilhes (Ariège) : Grotte de Portel ou grotte de Crampagna, comm. de Loubens! (alt. : 520 m. env.; calc crétac.), située sur la crête du Plantaurel, à 200 m. à l’est de la route de Foix à Varilhes par Baulou (Bios- peol. VI, p. 407). — S. longicornis Saulcy [avec Baihyscia nitidula Norm., Antrocharis Querithaci Lesp., Anophthalmus Vulcanus Ab. et Aphaenops Cerberus Dieck]. Grotte-tunnel de Sarguet, comm. de Loubens! (alt. : 460 m. env.), Creusée par un ruisseau qui traverse le Plantaurel de part en part au-dessous de la précédente; inaccessible en hiver en raison de la crue du ruisseau. — $. longicornis Sauley [avec Antrocharis Quertlhaci Lesp.|. Grotte de La Planche, comm. de Baulou (alt. : 500 m. env), près du sommet d’une colline, au sud de la route de Foix à Baulou, au lieu dit « La Tuilerie » (Dr Normand, ên litt.). — S. longicornès Saulcy [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.]. . Grotte du Trou, comm. de Baulou (alt. : 430 m. env.), auprès de la route de Foix à Baulou, au lieu dit « La Grange » (Dr Normand, in lilt.). — S. longicornis Saulcy. Grotte de Varilhes, sur la rive droite de l’Ariège (Lucante, p. 121). — Sa faune m'est inconnue. VI. BASSIN DE L’'ARIZE. . Ganton de Labastide-de-Sérou (Ariège) : Grottes de Férobac, comm. de Labastide-de-Sérou! (alt. 990 M. env.), situées dans les bois de Hêtres du château de Nescus, sur la rive droite de lArize (Biospeol. VI, p. 406). — S. Aydro- philus-Normandi Jeannel [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.]. Grotte de La Garosse, comm. de Labastide-de-Sérou! (alt. 979 M. env.), en face de la précédente, sur la rive droite de l’Arize, à une heure de Labastide (Biospeol. VI, p. 344). — $. Piochardi Ab. - Grotte de Malarnaud, comm. de Montseron! (alt. : 500 m. env.), située au-dessus d’un escarpement de la rive gauche de l’Arize, au lieu dit « Durban », mais bien plus facilement accessible par Montseron (F. Régnault). — S. stygius-Tisiphone Jeannel. EN Re LE ee al UE AP: CN PULL 1 de À AIS Fi OR A MR OS OR LE PANA D ee re EN Se ; ART fe 84 R. JEANNEL B). Canton du Mas-d’Azil (Ariège) : k. Grande grotte du Mas-d’Azil! (alt. : 500 m. env.: calc. cré- tac. sup.), traversée de part en part par l’Arize (Biospeol. VI, p. 333). — $S. Abeillei Saulcy [avec Antrocharis Querilhaci Lesp.. Aphaenops Cerberus Dieck et sa variété inaequalis Ab., Anophthal- k: mus Trophonius Ab.]. >. Grotte de Peyrounard, comm. du Mas-d’Azil (alt. : 750 m. euv.), située sur la crête du Plantaurel, à une heure environ à ouest de la précédente (Lucante, p. 122). — $S. Abeillei Saulcy et S. stygius-crassicornis La Brûl. [avec Antrocharis Querilhaci Lesp., Anophthalmus Trophonius Ab., Aphaenops Gerberus Dieck et sa variété 2naequalis Ab.]. VIL. BASSIN DU SALAT. A). Canton d’Oust (Ariège) : | + 4 1. Grotte de Neuf-Fonts, comm. d’Aulus-les-Bains, à 5 kil. d'Ercé, sur la route de Saint-Girons (Lucante, p. 115). — S. pyrenaeus- novem-fontium La Brûl. 2. Grotte de Fontsainte, comm. d’Ustou (Lucante, p. 15). — 4 Inexplorée. | 3. Grotte de Fontanet, comm. de Seix, à 7 kil. du village de Seix (Lucante, p. 115). — S. stygius Dieck [avec Antrocharïis Que- rilhaci Lesp.]. | B). Canton de Massat (Ariège) : L. Grottes supérieure et inférieure du Queire, comin. de Biert, sur la rive droite de l’Arac, affluent du Salat, à 20 minutes À du village de Massat (Lucante, p. 115). — S. zophosinus Saulcy et S. pyrenaeus-Discontignyi Saulcy. [La présence à Massat du D cia oviformis La Brül. est pour moi fort douteuse]. C). Canton de Castillon (Ariège) : Observ. — Les grottes de Corneilles (comm. de Senthein), d’Aulegnac (comm. des Bordes), d’Engomer sont encore inexplorées. : D). Canton de Saint-Girons (Ariège) : é | À 5. Grotte de Moulis, dans le village même! (alt. : 410 m. env.), sur la rive droite du Lez, affluent du Salat (Lucante, p. 416). — 4 S. stygius Dieck [avec Aphaenops Pluto Dieck, A. Gerberus Dieck et | Anophthalmus Orpheus Dieck]. GENRE SPEONOMUS JEANN. 89 . Grotte d'Aubert ou du Sendé, ou bien encore Traou del Débrem- béri, comm. de Moulis! (alt. : 710 m. env.), située près du sommet de la montagne qui domine le hameau d’Aubert, à 4 kil. de Saint- Girons (Lucante, p. 417). — $S. stygius Dieck et S. Diecki Saulcy, [avec Aphaenops Pluto Dieck, À. Cerberus Dieck, A. bucephalus Dieck, Anophthalmus Orpheus Dieck et A. Trophonius Ab.]. . Grotte de Fontsaint, comm. de Moulis, non loin des précé- dentes (Lucante, p. 118). — $S. siygius Dieck. . Grotte d'Eychel (alt. : 450 m. env.), à 4 kil. en amont de Saint- Girons, sur la rive gauche du Salat (J. Bepmale, in litt.). — [Bathys- cia nitidula Norm. (J. Bepmale)|. . Grotte de Liquet, comm. de Moulis, sur la rive gauche du Lez, affluent du Salat (E.-A. Martel). — Pas de Silphides cavernicoles. [La faune est au contraire riche en Carabiques : Aphaenops Tiresias La Brüûül., À. bucephalus Dieck, À. Cerberus Dieck (très abondant), Anophthalmus Orpheus- He AD. et A. Trophonius Ab. (J. Bepmale)|. Obsery. — Je ne sais absolument rien sur la faune des grottes de Lucner et d’Auriac (comm. de Moulis), citées par Lucante, p. 118. E). Canton de Saint-Lizier (Ariège) : 10. 10 13. 1%. Grotte d’Olote, comm. de Saint-Lizier (alt. : 410 m. env.), située à un quart d'heure de Saint-Girons, entièrement occupée par le lit d’un ruisseau (Lucante, p. 118). — S. hydrophilus Jeannel. Grotte de Montesquieu-d'Avantès!, à 4 kil. au nord-est de Saint-Girons (Lucante, p. 118). — S. Abeilles Saulcy et S. slygius- Saulcyi Ab. . Grotte de Peyort, comm. de Prat-Bonrepos (Lucante, p. 120). — Les exemplaires typiques de S. zophosinus Saulcy (in coll. Sauley) proviendraient de cette grotte; mais il faut tenir cette indication pour inexacte. | La faune est représentée seulement par des Cara- biques : Aphaenops Gerberus Dieck et sa variété Charon Dieck, A. Tiresias La Brûl., Anophthalmus Orpheus Dieck|. Grotte de Montgautin, comm. de Prat-Bonrepos (Lucante, p. 120). — [Comme la précédente, cette grotte n’abrite que des Cara- biques : Aphaenops Gerberus Dieck et Anophthalmus Orpheus Dieck]. Grotte de Miguet, comm. de Saint-Lizier ! (Lucante, p. 119). — Pas de faune cavernicole. 86 R. JEANNEL 15. Grotte du pic de Lestelas, comm. de Cazavet! (alt. : 1000 m. env.), à 7 kil. du village de Cazavet, dans la forêt de Hétres (Lucante, p. 119). — Pas de Speonomus. [Bathyscia inferna Dieck, B. lapidi- cola Saulcy, Aphaenops Cerberus Dieck et var. énaequalis Ab., A. Ehlersi Ab, À. Croissandeaui Argod, Anophthalmus Orpheus Dieck]. 16. Grotte de Las Artigos, à Cazeaux, comm. de Cazavet! (Lucante, p. 419). — Pas de Silphides [mais Aphaenops Cerberus DieckK|. Observ. — Je ne sais rien sur la faune des grottes de Gajan (comm. de Saint-Lizier) et de Coumemajou (comm. de Montgauch) citées par Lucante, d’après le guide J.-M. Brunet. F). Canton de Salies-du-Salat (Haute-Garonne) : 17. Tute de L'Espugne, comm. de Saleich! (alt. : 540 m. env.; calc. crétac. sup.), sur la rive gauche du vallon de Notre-Dame de Vallatès, à une heure et demie de Saleich (Biospeol. VI, p. 343). — S. Ehlersi Ab. (une seule © connue) [avec Bathyscia inferna Dieck et Aphaenops Cerberus Dieck]. 18. Grotte du Mont de Chac, comm. de Saleich! (alt. : 450 m. env.; Calc. crétac. sup.), à un quart d'heure au nord de Saleich (Biospeol. VI, p. 342). — Pas de Silphides [mais Aphaenops Cerbe- rus Dieck]. Observ. — Je n’ai aucun renseignement sur la faune des grottes suivantes : grottes de Coumeclare et grotte de Bataill, dans la comm. de Saleich (Lucante). Il en est de même de la grande grotte de Pena-blanca et autres cavités voisines, dans la forêt d’Arbas, canton d’Aspet (F. Régnault, in litt.). 19. Grotte de Marsoulas, comm. de Salies-du-Salat! (alt. : 420 m. env.; Calc. crétac. sup.), remarquable par les peintures paléoli- thiques qu’y a découvert F. Régnault (Biospeol. VI, p. 340). — Pas de Coléoptères cavernicoles. G). Canton de Sainte-Croix-de-Volvestre (Ariège) : 20. Grotte de Tourtouse ! (alt. : 450 m. env.; calc. tertiaires), à 50 m. à peine de l’église du village (Biospeol. VI, p. 411). — S. pyr'e- naeus-Nadari Jeannel [avec Bathyscia ovata Kiesw. et Aphaenops Cerberus Dieck|]. | és Observ. — Les grottes de Sainte-Croix-de-Volvestre, sur les bords du Volp, sont encore inexplorées. A PPT A pe RC GENRE SPEONOMUS JEANN. O7 VIII. Bassin DU GERS D’ASPET. A). Canton d’Aspet (Haute-Garonne) : 1. Grotte d'Aspet ou de Ganties (Lucante, p. 109). — Pas de Speo- nmomus, [mais Bathyscia ovata Kiesw., B. lapidicola Saulcy (?), Anophthalmus O1 pheus-consorranus Dieck]. 2. Grotte du Roc de Maloi, à une demi-heure de la précédente, traversée par un ruisseau (Lucante, p. 109). — Pas de Cavernicoles. B). Canton de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) : 3. Grotte d’Isault, comm d'Encausse (Lucante, p. 110). — Pas de Silphides, [mais Aphaenops crypticola Lind.]. Observ. — La faune des grottes d’Argut et de Mauro (comm. d’Encausse) est inconnue. IX. BASSIN DE LA GARONNE ET DE LA PIQUE. Il n’existe aucun Silphide cavernicole dans les grottes de ces deux vallées. A). Canton de Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) : _ 1. Grotte du Chat, comm. de Montauban! (alt. : 1900 m. env.; calc. ferrugineux), au lieu dit « Fontaine-rouge », sur le chemin du col de Panets (Biospeol. VI, p. 443). 2. Grotte d'Aurignac (Lucante). 3. Grotte de Maylin, à Saint-Paul-d'Oueil (Lucante). B). Canton de Saint-Béat (Haute-Garonne) : L. Grotte d'Argut, à Saint-Béat (Lucante). ©). Canton de Mauléon-Barousse (Hautes-Pyrénées) : . Grotte de Saint-Arailles, près de Troubat (Lucante). D).Cantonde Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne) : 6. Grotte de Gourdan, comm. de Montréjeau, dans la montagne du Bouchet (Lucante). 7. Grotte de Malevezie, comm. de Saint-Bertranä-de-Comminges (Lucante). : re. «ADS R. JEANNEL E). Canton de Nestier (Hautes-Pyrénées) : 8. Grotte de Gargas, comm. d’'Aventionan! (alt. : 520 m. env.:; calc. crétac. inf), à proximité de Tibiran-Jaunac (Biospeol. IL, p. 491). — Aucun Silphide [mais Aphaenops crypticola Lind. et Anophthalmus orcinus Lind.]. | 9. Grotte de Tibiran, comm. de Tibiran-Jaunac! (alt. : 475 m. env.), à une demi-heure de la précédente (Biospeol. IH, p. 493). — Aucun Silphide, [mais Aphaenops crypticola Lind.]. Observ. — La faune des grottes de L’Espugne (comm. de Tibiran) et de celle de Nistos-Haut (comm. de Nestier) m’est inconnue. ; X. Bassin DE LA NESTE OU VALLÉE D’AURE. A). Canton de Vieille-Aure (Hautes-Pyrénées) : 1. Grotte d'Arangnouet (Lucante, p. 108). — Pas de Silphides. [Atheta orcina Fauy.]. B). Canton de Labarthe (Hautes-Pyrénées) : 2. Grotte du Tunnel de Camous ou grotte d’Escalères (Viré), comm. de Sarrancolin! (alt. 650 m. env.), située sur la voie du che- min de fer, au milieu du tunnel (Biospeol. If, p. 499). — Aucun Coléoptère cavernicole. (ee) . Grotte d’Ilhet, comm. de Sarrancolin! (alt. 700 m. env.), dans le vallon de la Barricane (Biospeol. IT, p. 501). — Pas de Speonomus _ [mais Aphaenops crypticola Lind.]. Linder, d’après Saulcy (Synopsis, p. 21), aurait trouvé dans la grotte de Sarrancolin un Speonomus « voisin de speluncarum » qu'il aurait perdu dans la suite. Il est bien probable qu’il s'agissait là du S. Bepmalei. k. Grottes de Labastide! (alt. : 524 m.), sur la rive droite de l’Aspugne, affluent de la Neste (Biospeol. IT, p. 497 et 498). — Aucun Siiphide. [ Aphaenops crypticola Lind.]. 5. Grotte de l’'Ours! (alt. : 550 m. env.), sur la rive droite de Ja Neste (Biospeol. IT, p. 494). — S. Bepmalei Jeannel avec Aphaenops cryp- ticola Lind.]. | 6. Grotte du Cochon, comm. de Lortet (Biospeol. I, p: 495). — Pas de Troglobies. 7. Grotte fortifiée et Grotte de la Neste, comm. de Lortet (Biospeol. II, p. 496). — Simples abris sous roches. GENRE SPEONOMUS JEANN. 89 XI. BASSIN DE L’ADOUR. Il n'existe aucun Silphide cavernicole dans le bassin de PAdour où les Carabiques abondent cependant. A). Canton de Campan (Hautes-Pyrénées) : 4. Grotte de la Pindorle, au sud de la montagne d’Ascle de Mail Arrouy (Lucante). . Grotte d'Asque, comm. de Labarthe-Mour (Lucante, p. 107). — lAnophthalmus Discontignyi Fairm.]. 3. Grotte de Gerde, comm. de Campan (Lucante, p.107). — | Aphae- _ nops cryplicola Lind.]. L. Grottes de Baudean el de la montagne Grise, comm. de Campan (Lucante, p. 106). — [Aphaenops crypticola Lind.]. Observ. — La faune de la grotte d’Asté m'est inconnue. 1O B). Canton de Bagnéres-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) : >. Grotte des Judéous, comm. de Bagnères-de-Bigorre (Lucante, p. 106). — [ Aphaenops crypticola Lind.]. 6. Grotte de Castel-Mouly, comm. de Bagnères-de-Bigorre (Lu- cante, p. 106). — [Anophthalmus Discontignyi Fairm., Aphaenops _ Crypticola Lind., À. Chaudoëri Ch. Bris. et A. Leschenaulti Bonv.]. 7. Grotte du Bédat, comm. de Bagnères-de-Bigorre (Lucante, p. 105). — [ Anophthalmus Discontignyi Fairm., Aphaenops Lesche- naulti Bonv.|. XII. BASSIN DU GAVE DE PAU. A). Canton d’Argelès (Hautes-Pyrénées) Observ.— Je ne sais rien sur la faune des grottes suivantes : grottes d’Auzous (comm. d’Ayzac), d’Agos (comm. de Vidalos), d’'Es- taing (comm. d’Aucun), de Mauhourat (comm. de Cauterets), citées par Lucante. B). Canton de Lourdes (Hautes-Pyrénées) î 1. Grotte du Loup, comm. de Lourdes, à un quart d'heure du cha- let de l’Évêque (Lucante, p. 103). — Pas de Speonomus [ mais Bathyscia grandis Fairm.].. Observ. — La grotte des Espelugues, à Lourdes, abrite proba- blement la même faune. =) L'A beille, vol. XXXI. — 1908. DD 0 R. JEANNEL C). Canton de Nay (Basses-Pyrénées) : 2. Grotte de Bétharram, à3 kil. de Montaut-Bétharram (Viré). — S. speluncarum Delar. [avec Bathyscia grandis Fairm., Anophthal- mus gallicus Delar., Aphaenops Pandellei Lind., À. Rhadamanthus Lind., Plerostichus microphthalmus Delar. et Machaerites Lucantei Saulcy]. XIII. BASSIN DU GAVE D’'OLORON. À). Canton d’Accous (Basses-Pyrénées) : 1. Grotte du Pla-à-Barbe, comm. de Lées-Athas! (alt. : 800 m. env.), sur la rive droite du Malugar (Biospeol. IT, p. 513). — Pas de Coléoptères cavernicoles. B). Canton de Laruns (Basses-P yrénées) : 2. Grotte des Eaux-Chaudes! (alt. : 900 m. env.), parcourue par un torrent (Biospeol. IT, p. 514). — Pas de Troglobies. 3. Grotte des Eaux-Bonnes (Lucante). — Inexplorée. C). Canton d’Arudy (Basses-Pyrénées) : L. Grotte d'Izeste ou d'Espalungue, comm. d’Arudy! (alt. : 500 m. env.; Calc. crétac. inf.), à 20 min. d’Arudy (Biospeol. II, p. 517). — S. speluncarum-navaricus Jeannel [avec Bathyscia grandis Kairm.]. 5. Grotte de Saint-Michel, comm. d’Arudy! (alt. : 400 m. env.), . à 100 m. de la ville (Biospeol. IT, p. 518). — Pas de Troglobies. 6. Grottes de Malarode, comim. d’Arudy! (alt. : 500 m. env.), dans un ravin boisé, à une heure d’Arudy (Biospeol. IL, p. 515). — S. speluncarum-navaricus Jeannel. 7. Grotte de l’Oueil du Neez, comm. de Rébenacq! (alt. : 300 m. env.; Calc. crétac. moy.), au-dessus de la résurgence du Néez (Bios- peol. IT, p. 519). — Aucun Speonomus [mais Bathyscia parallela Jeannel]. Observ. — La faune de la grotte de Saënt-Christau m'est inconnue. XIV. BASSIN DU GAVE DE MAULÉON. A). Canton de Tardetz-Sorholus (Basses-Pyrénées) : 1. Grotte d'Oxibar, comm. de Camou-Cihigue ! (alt. : 600 m. env. ; calc. crétacique), à trois quarts d'heure de Camou (Biospeol. II, Rd. Le di GENRE SPEONOMUS JEANN. 91 p. 529). — S. Alexinae Jéannel [avec Bathysciella Jeanneli Ab., Aphaenops Jeanneli Ab., Antisphodrus navaricus Vuill.]. . Grotte Compagnaga Lecia, comm. de Camou-Cihigue! (alt. : 600 m. env.; calc. crétacique), au-dessus du hameau de Cihigue (Biospeol. VI, p. 389). — S. Alexinae Jeannel, S. (Phacomorphus) Mascarauxi Dev., [avec Bathysciella Jeanneli Ab., Antisphodrus navaricus Vuill.]. . Grotte d'Appholoborro, comm. de Camou-Cihigue! (alt. : 750 m. env.; calc. crétacique), près de la métairie de ce nom, au- dessus d'Oxibar (Biospeol. VI, p. 391). — S. Alexinae Jeannel [avec Bathysciella Jeanneli Ab. et Antisphodrus navaricus Vuill. |. B). Canton de Mauléon (Basses-Pyrénées) : 4. Grande grotte de Lecenoby ou grotte de Belhy, comm. d’Aus- surucq! (alt. : 850 m. env.; calc. crétacique), dans la forêt de Hêtres d’Itte, sur le versant nord du pic des Vautours (Biospeol. IE, p. 531). — S. Alexinae-ittanus Jeannel [avec Bathysciella Jeanneli Ab., Bathyscia Schiwdtei Kiesw. et Antisphodrus navaricus Vuill.]. . Petite grotte de Lecenoby!, à 50 mètres à l’ouest de la précé- dente et au même niveau (Biospeol. If, p. 532). — On doit y trou- ver le S. Alexinae Jeannel. [Jy ai pris Bathysciella Jeanneli Ab. et Antisphodrus navaricus Vuill.].. . Grotte d’'Istaürdy, près d’Ahusquy! (alt. : 900 m. env.), à proximité du cayolar d’Istaürdy (Biospeol. IT, p. 533). — S. Alexi- mae-ittanus Jeannel, S. (Phacomorphus) Mascarauxi Dev. [avec Bathysciella Jeanneli Ab., Aphaenops Jeanneli Ab., Antisphodrus navaricus Nuill. et Pterostichus Nadari Nuill.]. . Observ. I. — Dans ce massif d’Itte et d’Arbailles, où sont situées les six grottes précédentes, s'ouvrent encore de nombreux gouffres inexplorés (C. Dufau). Les plus importants sont les suivants : Grotte Attecondoua siloua, à Aussurucq; grotte de Garañbie; Culhardoyco lecia, au col de Naphale; Zésalsuco lecia, au lac d’Or- diarp; grotte de la Bidouze, aux sources de cette rivière; grotte d'Alcaleguy, comm. d’Alcay; Domdolobilco lecia, à Belhy (gouffre du Cheval-blanc). Observ. Il. — Il existe dans le ravin de Khakuela, à Sainte- Engrâce (comm. de Licq, cant. de Tardetz-Sorholus) des grottes encore complétement inexplorées. ne. $ Tr de FSS Pat tue : ITS TE j ‘ { Qt ! i ' 92 R. JEANNEL XV. BASSIN DE LA NIve. A). Canton de Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées) : 1. Grotte d’Irriberry, dans la propriété Carricaburu (Biospeol. II, p. 535). — S. Elgueae Ab. ; Observ.— Il existe un vaste gouffre au pic Mendimont, près de la frontière d'Espagne, appelé Lecia-handi (le grand cd (Trapet, apud C. Dufau). B). Canton de Hasparren (Basses-Pyrénées) : r 2. Grotte d'Isturitz (alt. : 209 m.), dans la montagne Castellu, à 3 kil. de Saint-Martin-d’Arberoue (C. Dufau). — Pas de Speonomus [mais Bathyscia grandis Fairm.]. 3. Grotte d'Arbouët, à droite du chemin de fer de Saint-Palais à ë Autevialle (C. Dufau). — Inexplorée. C). Canton d’Espelette (Basses-Pyrénées) : L. Grotte de Sare, dans un contrefort de la Rhune (Lucante, p. 102). — Aucun Silphide [mais Trechus navaricus Nuill. et Tre- chus fulvus Dei. |. IV. CONSIDÉRATIONS SUR LA DISPERSION ET SUR L AGE DES SPEONOMUS De l’énumération de grottes qui précède et de l’examen des cartes qui accompagnent ce travail, on peut tirer les déductions suivantes : 0 Distribution géographique des Speonomus. — Les Speonomus habitent les grottes de la périphérie du grand massif principal pyré- néen et sont cantonnés surtout en France, dans les larges affleurements de calcaires coralliens jurassiques et crétaciques, parallèles à la grande. chaine. Si nous connaissons si peu d'espèces espagnoles, c’est peut- être tout simplement que la faune des grottes, très étudiée en France, ne Pa été que fort peu en Espagne. Seuls, les provinces bäsques (La Brülerie, Uhagon, Escalera), le Haut-Aragon (Jeannel et Racovitza), le Mont- GENRE SPEONOMUS JEANN. 93 serrat (Heyden, Kraatlz) ont été visités; il n’y aurait rien d’impossible à ce que la Navarre, la province de Lérida et surtout la Sierra del Gil nous révélent un jour de nouveaux Speonomus. En France, les Speonomus se répartissent en deux groupes, séparés par les Pyrénées centrales, où la faune cavernicole ne comprend que des Carabiques (1). Un groupe oriental (carte n° F) occupe les vallées de la Têt, de l'Aude, du Lhers, de l’Ariège, de l’Arize, du Salat (départements des Pyrénées- Orientales, de l’Aude et de l'Ariège) (2). C’est ce groupe qui a tout d’abord attiré l'attention des Spéologistes pyrénéens. Il est infiniment probable que nous en connaissons la totalité des espèces. On pourra peut-être découvrir encore quelques formes nouvelles si on fouille des grottes encore inconnues, mais je serais bien surpris si ces formes nouvelles étaient jamais autre chose que des races nouvelles d'espèces déjà connues. À ce groupe oriental s'oppose un groupe occidental qui vit dans les grottes des Basses-Pyrénées (vallées des gaves de Pau, d’Oloron, de Mauléon et vallée de la Nive). Ces espèces occidentales ne sont connues que depuis peu de temps et il est probable que l'exploration minutieuse des grottes nombreuses du pays basque permettra d’allonger encore leur liste. Quant à la région centrale des Pyrénées, on n’y rencontre aucun Speonomus ni même aucun Silphide cavernicole (3). Cette récion centrale correspond aux vallées de la Garonne, du Gers d'Aspet, de la Neste, . de l’Adour et à la haute vallée du gave de Pau (Haute-Garonne et Hautes-Pyrénées); les nombreuses et grandes grottes qui S'Y ouvrent abritent une très riche faune d’Anophthalmus et d’'Aphaenops (carte n° IT). Comment expliquer ces étranges localisations des Silphides caverni- coles dans les Pyrénées? La nature géologique du sol n°y est pour rien. B. Delarouzeei Fairm. et S. Bonvouloiri Duv. vivent dans des calcaires dévoniens tandis que (1) Lorsque j'ai rédigé ce travail, je ne connaissais pas encore S. Bepmalei que j'ai dû y introduire après coup. Cette espèce habite, dans la basse vallée de la Neste, une grotte près de Lortet et peut-être aussi celle d’Ilhet, à Sar- rancolin. Elle se trouve donc dans les Pyrénées centrales et semble à pre- miére vue supprimer la limite entre les deux groupes d'espèces. En réalité nous verrons qu'il n’en est rien et qu’il faut la rattacher au groupe occidental. (2) S. Ehlersi Ab. habite bien la Tute de l’Espugne, à Saleich, dans la Haute-Garonne, mais cette grotte se trouve sur les confins même de l'Ariège. (3) Exception faite pour S. Bepmalei qui se trouve sur la limite nord de cette région centrale, bien en dehors du périmètre des grandes transgressions glaciaires, comme nous le verrons tout à l’heure. 9% | BR. JEANNEL S. pyrenaeus-Nadari Jeannel se rencontre dans des formations tertiaires. L’altitude ne me paraît jouer aucun rôle dans leur dispersion. S. Proserpina Ab. et S. curvipes La Brüûl. se rencontrent dans la Caougue de Montségur à 1550 m. d'altitude. Ailleurs, dans l'Isère, Isereus Xam- beui Reitt. vit à 1660 m. d’altitude et à une température voisine de 00 C., dans la grotte du Trou du Glaz; enfin Silphanillus Leonhardi Reitt. a été trouvé en Herzégovine sur les hauteurs du Vlasulja, à 1880 m. d'altitude. | L’éloignement de la mer n’est pas davantage en rapport avec cette absence des Speonomus dans les Pyrénées centrales françaises, puisque les vallées de la Neste et de l’Adour se trouvent précisément sur la même longitude que les vallées du bassin du rio Cinco où se rencontre S. Bolivari Esc. Mais c’est l'extension des anciens glaciers pléistocènes, comme nous allons le voir, qui va nous donner la clef de cette distribution géogra- phique des Speonomus. 20 Le glaciaire dans les Pyrénées. — Depuis les travaux du Dr Albrecht Penck, on sait qu’il y a eu dans les Pyrénées au moins trois périodes gla- ciaires principales (1). La deuxième période (transgression rissienne) fut. de beaucoup la plus considérable; la troisième période (transgression würmienné) fut la moindre. Entre la transgression rissienne et la transgression würmienne s’étendit une phase interglaciaire où les con- ditions d'existence redevinrent dans les vallées pyrénéennes ce qu’elles. É. sont aujourd’hui. C’est à cette phase interglaciaire que correspondent | N les trois périodes de l’âge paléolithique que les préhistoriens nomment Moustiérien, Aurignacien et Solutréen. Le Madeleinien, qui vient ensuite, se déroula pendant la transgression würmienne elle-même et ce n’est qu’à la fin des temps paléolithiques que la régression des glaces 1 se fit de façon complète et définitive dans la plus grande partie des Pyrénées. Je dis « dans la plus grande partie », parce que Penck a prouvé que dans les Pyrénées centrales, comme d’ailleurs dans les Alpes, cette régression ne se fit pas, mais que les glaciers persistèrent #4 dans les vallées pendant une très longue période post-glaciaire (2). (1) Au cours de chaque période glaciaire, il y eut des oscillations nom- breuses dans l’extension glaciaire. Ces oscillations ne sont à peu près connues que pour la dernière période glaciaire, le glaciaire récent. Elles n’ont d’ail- leurs aucune importance dans la question qui nous occupe. b | (2) Cette période post-glaciaire dure encore sur les hauts sommets des | Alpes, couverts de neiges éternelles; elle est presque entièrement terminée dans les Pyrénées où les neiges éternelles sont aujourd’hui très restreintes. a» GENRE SPEONOMUS JEANN. 95 Et les traces de cette période post-glaciaire des Pyrénées centrales sont nombreuses : ce sont les lacs de haute altitude, évidemment d’ori- gine glaciaire, récents et non encore nivelés par l’érosion et aussi le formidable cône de déjections glaciaires que représente le plateau de -Lannemezan. 30 Relations entre les anciens glaciers et la dispersion des Coléo- pières cavernicoles. — Penck a donné une carte des anciens glaciers des Pyrénées qui est la seule que nous possédions (1). Si on compare cette carte (voir no III) à celles de la distribution géographique des Coléoptères cavernicoles (cartes nos I et Il), il est facile de se rendre compte que les grottes habitées sont tantôt en dedans, tantôt en dehors du périmètre des glaciers. Certaines s’ouvrent dans des vallées où nous ne trouvons aucune formation glaciaire (vallées de l'Aude, du gave d’Oloron, du gave de Mauléon, de la Nive), mais beaucoup d’autres sont situées en amont des moraines frontales, à une altitude bien infe- rieure au niveau atteint par la surface des glaces et cela nous est prouvé par la présence de roches striées ou de blocs erratiques au-dessus de l'ouverture de ces cavernes (grottes de Bédeilhac, de Portel, de Moulis, Aubert): d’autres enfin ont leurs galeries encore encombrées de sédi- ments pléistocènes, sables ou blocs erratiques (grottes de la Calbière, de L’Ombrive, du Loup, à Lourdes). De tout cela il ressort clairement qu’il est impossible d'admettre que toutes ces grottes pyrénéennes aient pu donner abri à une faune terrestre pendant les transgressions gla- ciaires. S'il à existé, dans celles de ces grottes qui étaient déjà creusées avant le pléistocène, une faune cavernicole préglaciaire, elle a certaine- ment été détruite à l’occasion des grandes transgressions et la faune cavernicole actuelle n’a certainement pu sétablir dans les Pyrénées que lorsque les cavités souterraines, définitivement agrandies, n’ont plus été le théâtre de ces gigantesques bouleversements qui ont mar- qué la fin de la période froide et humide. Et cela nous fixe une limite supérieure pour évaluer l’âge de la faune cavernicole terrestre actuelle (1) Cette carte ne doit être interprétée qu'avec la plus grande réserve. Je crois en effet que l’extension glaciaire qu’elle indique est bien inférieure à la réalité. En ce qui concerne la vallée de l'Ariège, par exemple, la moraine frontale que Penck place en amont de Foix doit certainement être descendue | jusqu'aux abords de Pamiers. Cela tient à ce que dans bien des endroits les recherches récentes ont permis de découvrir de nouvelles traces des glaciers. Au point de vue qui nous intéresse, cette extension plus grande à donner he glaciers de Penck ne ferait que donner plus de force à notre argumen- ation. JE Le 4 V4 J r v° AN : 4? NE WT. " (re “À Ke “id Je Ft art Ha ee us % ! vr ea à 96 R. JEANNEL des Pyrénées : elle ne peut remonter plus haut que la fin du glaciaire. Examinons maintenant comment s’est faite l’immigration des Coléo- ptères dans les grottes après la régression des glaces. Lo Immigration des Coléoptères cavernicoles dans les gr oltes. — Les choses se sont certainement passées différemment pes les Carabiques et les Silphides. Les Silphides, et en particulier les Speonomus, ne présentent plus actuellement de proches parents vivants à la surface; ils habitent les r grottes des vallées où le glaciaire s’est terminé avec la période wür- mienne et manquent au contraire là où une phase post-glaciaire a reculé très tard l’heure où les grottes pouvaient devenir habitables (1). On peut déduire de cela que leur souche épigée était déjà éteinte avant la fin de la phase post-glaciaire et cela nous fait comprendre pourquoi les Silphides n’ont pas pu peupler les grottes des Pyrénées centrales. Cha- cune de leurs espèces est localisée dans un groupe de grottes d’une même vallée et chaque grotte abrite souvent une race spéciale. Cette 4 multiplicité des formes locales montre leur ancienneté relative, puis- qu’elles ont eu le temps d'évoluer de façon diverse; elle montre aussi que dans chaque caverne les colonies de Silphides sont depuis long- temps complétement isolées, autant des colonies voisines que de l’exté- rieur; tout repeuplement secondaire semble avoir été rendu vite impossible dans les grottes où les Silphides ont pu manquer ou dispa- raître pour une raison quelconque. 1 Pendant les transgressions glaciaires, les Silphides devaient vivre if dans le domaine épigé, sur le front des glaciers des Pyrénées, mais à chaque régression ils remontaient dans les vallées et peuplaient les 2 cavernes rendues habitables par le retrait des glaces. Dès la fin de la transgression rissienne, dès le Moustiérien, les Silphides ont pu commencer à s'établir dans les grottes des hautes vallées, mais la transgression würmienne a dû détruire la presque totalité de cette faune cavernicole interglaciaire. Et là sera peut-être l’explication de la distribution géographique en damier des Antrocharis, si on admet qué ce genre est d’âge intergla- ciaire, moustiérien par exemple, et si on arrive à prouver, ce qui est possible, que les grottes où nous le rencontrons aujourd’hui sont préci- sément celles qui ont été épargnées par les glaciers würmiens. Le 2 (1) 11 n’y a certainement pas eu de phase post-glaciaire dans la basse vallée de la Neste et c’est pourquoi nous y trouvons $S. Bepmalei, alors que les Sil- phides manquent dans les grottes plus élevées de la même contrée. 4 GENRE SPEONOMUS JEANN. 97 Quant aux Speonomus, la localisation de leurs espèces le long des vallées, à toutes les altitudes, fait plutôt penser qu'ils n’ont colonisé les grottes qu'après la fin de la dernière transgression glaciaire : ils seraient donc postérieurs au Madeleirien, ils dateraient de la fin de l’âge du Renne, ils seraient presque néolithiques ! En ce qui concerne les Carabiques, il a dû en être tout autrement. Les Carabiques, en effet, existaient certainement avant le pléistocène, comme le prouve la dispersion des Trechus dans l'Europe, l'Algérie et l'Amérique du Nord. On les rencontre dans les grottes des Pyrénées partout où il y à eu une phase glaciaire importante, quelle qu'en ait été la durée (aussi bien dans les Pyrénées centrales que dans les régions orien- tale et occidentale). Ils sont représentés par un petit nombre d’espèces à orande aire de dispersion, sans races locales. On les rencontre fréquem- ment hors des grottes, dans la terre, et l’isolement de leurs colonies dans chaque grotte n’est que très relatif. Déjà nombreuses dans les Pyrénées avant le pléistocène, les diverses espèces de Carabiques ont dû, pendant les transgressions glaciaires, vivre dans le domaine endogé, présentant alors au pourtour des gla- ciers des conditions d'existence exceptionnellement favorables (1). Pen- dant cet âge nivicole et endogé, les Anophthalmus ont dû déjà évoluer, perdre leur appareil optique et acquérir, sans former de races locales, cette srande aire de dispersion qui les caractérise. Au fur et à mesure que les cavernes devenaient habitables après la régression des glaciers, ils pouvaient y filtrer par les fentes et s’y installer, en conservant encore bien souvent leurs habitudes terricoles (Anophthalmus Orpheus Dieck, Discontignyi Fairm.. Trophonius Ab., etc.). Et ceci nous explique pour- quoi le peuplement des grottes en Carabiques a pu $e faire dans toute la chaîne pyrénéenne. Commencée dés la régression glaciaire du Mous- tiérien, leur immigration a pu reprendre après le Madeleinien dans les orottes devenues définitive ment habitables ; dans les Pyrénées centrales, elle s’est continuée à mesure que cessait la phase post-glaciaire et dans bien des endroits nous la voyons encore se faire de nos jours (Trechus microphthalmes, Antisphodrus). 90 Conclusions. — Dans les Pyrénées, c’est donc l’extension des gla- ciers qui semble avoir réglé l’immigration dans les grottes des Coléo- ptères cavernicoles. Les Carabiques ont commencé à pénétrer dans les grottes dès le (4) IL existe encore sur les hautes montagnes de nombreux Carabiques, et surtout des Trechus, qui mènent encore cette existence nivicole. 98 | R. JEANNEL Moustiérien. Leur inmigration s’est faite de façon indirecte, par l’inter- médiaire du domaine endogé. La survivance de leurs souches épigées permet à cette immigration de se continuer encore à l’heure actuelle. Les Speonomus semblent avoir peuplé les cavernes vers la fin de l’âge du Renne. Leur souche épigée s’est vite éteinte et cela explique leur absence dans les grottes des Pyrénées centrales où la régression des glaces ne se fit qu'après une très longue période post-glaciaire. Les Antrocharis au contraire seraient plus anciens, interglaciaires, d’âge moustiérien, et cela pourrait éclaircir leur distribution géogra- phique en damier. Enfin, il faudrait bien se garder de généraliser ce qui précède. La faune cavernicole des Pyrénées a certainement une tout autre origine que celle des autres pays. Les Speonomus sont d'âge plus récent que les Troglodromus des Alpes-Maritimes, par exemple. Ceux-ci, en effet, présentent une telle distribution géographique de part et d'autre des profondes vallées du Var et de ses affluents, qu’il me paraît certain que leur immigration dans les cavernes s’est faite bien avant le creusement de ces vallées, c’est-à-dire avant le pléistocène. | INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1872. — ABEILLE DE PerRiN (E.). — Étude sur les Coléoptères caver- nicoles (Marseille, Olive, 26 p.). ; 1878. — ABEILLE DE PERRIN (E). — Note sur les Leptodirites (Soc. Hist. nat. Toulouse, XII, p. 144-155). 1875. — Bepgc (L.) et E. Simon. — Liste générale des Articulés caver- nicoles de l'Europe (Journal de Zool., IV, p. 114-183). 1866. — BoxvouLoir (H. pe). — Remarques sur quelques Coléoptères aveugles des Pyrénées (Bull. Soc. Ramond, TX, p. 131-135). 1908. — CarraILHAC (E.) et H. Breuiz. — Les peintures et gravures murales des Cavernes pyrénéennes. Niaux (L’Anthropologie, XIX, p. 15-45). “ 1899. — CAUNEILLE (C.). — Excursion aux gorges de Saint-Georges; près d’Axat (Bull. Soc. 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BEDEL. — Coléoptères du Sinaï Ét bibliographique : _ Liste et descriptions de Crotch) . , LIENS In. — Syuonymies de divers Aphodiens paléarctiques . R. JEANNEL. — Étude sur le genre Speonomus Jeann distribution géographique (avec trois cartes grae AVIS Le 4er fascicule du Catalogue raisonné des Coléoptète. du Nord de l'Afrique (p. 1-208) est en vente au siège de la Société entomologique. 3 de France, 28, rue Serpente, au prix de 12 francs ao francs pour, : les Membres de la Société entomologique de France). — La suite des, k l'ouvrage (p. 209-280) ne se vend qu'avec le volume xxx de L'Abritle Es Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 too par ob «à port compris (40 francs seulement pour les Membres de L Société entomologique de France). ee are montant des abonnements doit être adressé à M. Y. Vautier, agent | de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, Paris. 20 ua” | Evreux, — Imp. de tbe, L. Odieuvre. N NN, © SL'ABEILLE JOURNAL D'ENTOMOLOGIE | | PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FONDÉ EN 1864 PAR S. DE MARSEUL. Natura maxime miranda in mAinimis. POME . Grand et large, convexe. Pronotum un peu moins on re large, rétréci en avant, à angles antérieurs fortement arrondis. 2e interstrie des élytres densement et irrégulièrement ponctué à la base. — o7 der do ventral sans impression. — Long. : RES Dm et L'UATEN 15. grandis Gyll. Plus petit, étroit, derrine en à date. Pronotum plus long que large, à côtés presque parallèles, rétréci en arrière. 2e Hier avec une seule ligne de points à la base. — o7 4er seoment ven- tral ayant au milieu une impression longitudinale large et pro- fonde. — Long. : 3-4,5mm, , . . . 16. depressus Fabr. . Antennes à 3e article aussi long que les trois suivants réunis, double du 2e. Angles antérieurs du Hours saillants en avant [sauf chez picipes OL]. . . . 6. Antennes à 3e article seulement aussi ie re ls de réunis, au plus une fois et demie aussi long que le 2e. Angles antérieurs du pronotum obtus ou arrondis, non saillants en ANANb AE 9: Vertex sans nent Henemane. Rodin He ne ce large, à angles antérieurs saillants en avant. Roux ferrugineux MH LESLAGE Len, AR ne de 0 2 Ja Vertex avec une Honneur cr se. Pronotum presque Carré, à angles arrondis, finement et assez densement ponctué. — o” 1er segment ventral impressionné longitudinalement, le De ayant près du bord postérieur une fossette profonde, limitée par tn bourrelet de chaque côté; © bord postérieur du dernier seg . ventral relevé au milieu en saillie transverse. Long. 2,5-Amm, {politus Helw.) . . . Het picipes OL 1] Noir avec les pattes et les inemnes rougeàtres, dessous IDE LA ARRET Rens ee AR picipes S. Sir. le | à A A LA nt | A k7 106 A. MÉQUIGNON | b) Entièrement d’un roux ferrugineux. ( US Bruit Reitt.… 7. Corps déprimé en dessus. Saillie prosternale large. plane entre 8. 10. les sillons latéraux. Élytres à stries externes bien plus finement ponctuées que les dorsales. Métasternum. du ©” sans lignes de DOS dores ie EU 8. Corps convexe en ia Saillie Hrosteinnle étrbite) élevée entre les sillons latéraux. Sillon du métasternum chez le © bordé de chaque côté de poils dorés. . 2. ferrugineus Payk. a) Grand, trés convexe. Élytres à stries fortement ponctuées, même les externes; strie externe droite; dernier inter- strie marqué derrière l’épaule d’une série régulière de 4-9 points a bien visibles. Long. : 3,5-4,3mm, EE A ferrugineus s. str. b) Plus DouL, moins convexe ; ne du pronotum déprimé. Ponctuation de la tête, du pronotum et des segments ventraux plus fine. Élytres à stries moins fortement ponc- tuées, surtout les externes; quelques points fins sur le dernier interstrie derrière l’épaule. Long. : 3,5mm, — Canaries UNE Go AAC UE subsp. pinetorum Woll. c) Taille généralement plus Seti que chez le type; moins convexe. Ponctuation forte. Dernier interstrie des élytres . sans série de points régulière et strie externe sinuée en dehors derrière l’épaule. Long. : 3-4mm, subsp. minor, nov. Taille plus grande (3,3-4,3mm); dessus du corps mat avec les élytres nettement alutacés. Tempes longues. Prothorax plus long que large, à côtés sensiblement parallèles. — Tête, disque du pronotum et élytres souvent rembrunis 3. paralielivells Gyil. Taille ete Ale Run (2,8-3,3mm); dessus du corps brillant. Tempes courtes. Prothorax nettement rétréci en arrière. — Entièrement ferrugineux . . . . . &. perforatus Er. . Prothorax au plus’aussi long que large, carré ou subtransverse. 10. Prothorax plus long que large . . . DU URL 1 Prothorax subtransverse. Tempes très courtes, ee touchant presque le bord antérieur du pronotum. — Brun de poix avec les élytres, les antennes et les pattes d’un ferrugineux clair; pen tête et prothorax de la couleur des élytres. Long. RAD Om LH AUS 6. parvulus Payk. Re carré Has Les AE sexes. Tempes longues, yeux éloignés du bord antérieur du pronotum. Coloration trés varia- ble. Corps moins déprimé en dessus. — Pronotum finement et À Nr | LCR 1 4 "+ À PONTS À à! À LL OA % F ps 2 ta JET ARS DTA ES 2e A Lu: PEN FA dr ONE NE") k À 11. 12. RÉVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 107 densement ponctué. Abdomen à points gros et serrés, o7 1er seg- ment ventral sans impression. Long. : 3-3,5mm. — Bassin de la Méditerranée. unicolor Lucas. a) Entiérement d’un ue ain A ANO unicolor S. Str. b) Testacé ferrugineux; pronotum rembruni; élytres avec une bande médiane transverse brune s'étendant plus ou moins sur la suture. subv. subfascialus, nov. c) Brun de poix, avec une tache antéapicale rouge sur cha- que élytre, et parfois les épaules rougeûtres. subv. on B d) Entièrement noir. — Maroc. . . subv. maurus, nov. Vertex avec une très légère impression transverse, plus visible iÉstroresienanrere des Yeux. |. eue UN ti ra 42 Mertex sans trace d'impression transverse. . :. . . . . . 4%. Corps convexe en dessus. Prothorax allongé. — Ordinairement brun-rouge, avec le pronotum et une large bande médiane aux élytres d’un brun de poix. . . . 13. Corps déprimé en dessus. Taille et cle an Hs She LES — Pronotum fortement et éparsement ponctué. Abdomen à points assez fins et peu serrés. — © Prothorax nettement plus long que large; ler segment ventral avec une impression Doi nale. © Prothorax à peine plus long que large. — Long. : 2,3- LS NOÉ SAS ue 8. bipustulatus Fabr. A, Forme Fe Da on plus large que la tête. Coloration A? variable : a) Entièrement d’un ferrugineux clair. suby. Gyllenhali Daous, b) eux: que ‘ pronotum rembruni; élvtres avec une bande médiane transverse brune s'étendant plus ou moins sur la suture. subv.quadrimaculalus, nov. c) Brun de poix; pronotum noir; élytres roux testacé avec les côtés rembrunis . subv. longicollis GyIl. d) Brun de poix, avec une tache antéapicale rouge sur chaque élytre et parfois les épaules rougeâtres D te à bipustulatus s. str. e) Entièrement noir. — Maroc . . . subv. ater, nov. Forme moins large, plus cylindrique. Pronotum pas ou très peu plus large que la tête, yeux compris. Coloration VANANe 2 Ar A var. magniceps Reitt. 13. Pronotum à points drone Ho et épars, à angles anté- rieurs et postérieurs également arrondis. Tête, avec les veux, 108 A. MÉéQUIGNON 16. un peu moins large que le bord antérieur du pronotum. Élytres peu rétrécis en arrière. Dessous d’un noir de poix. — Caucase. 10. similaris Reitt. ü) ou ue ot É bande médiane sur les élytres d'un run de Doix 2 47 ON AAIATs SAT, À b) Noir; pygidium, segment oi ‘de, l'abdomen, pattes et ANtÉDHESITOUX 5 ss RAP subvar. b. Pronotum à points assez fins et ai Tétéei en arriére. Tête, avec les veux, de la largeur du bord antérieur du pronotum. Elytres. surtout chez le o”, fortement rétrécis en arrière. Des- sous brun ferrugineux. — ar très finement ponctué. Long. : 3-k,5mm . …. . PAMEULIEE 9. dispar Payk. a) Brun rouge, iront et une ‘Jarge bande médiane aux clvires d'un brun dé pois." AUS El dispar $. Str. b) Entiérement d’un Re clair subv. ne Guilleb. one ee Phi es au moins deux fois aussi . que le prothorax 40 45. Forme trapue, ee ne une tu et Hg aussi Le que le prothorax. — Brun de poix, brillant, avec la tête, le bord antérieur du pronotum, la base des élytres, le pygidium et le | dessous du corps a à Long. : 3,2mm. — Arménie A PUS HE NME . .. .. … 43: striolatus Relit:" 4 . Dernier segment eniral avec une fossette profonde dans les deux sexes. Coloration du striolatus. Ponctuation de l’abdomen fine et éparse. Éperon externe des tibias antérieurs fort et pro- prolongé en dehors. Long. : 4-4,3mm,. . 11. nitidulus Fabr. Dernier segment ventral simple dans les deux sexes. Brun-roux avec la tête et le corselet d’un brun de poix. Ponctuation de n P’abdomen forte et serrée. Long. : 4mm, 12. oblongicollis Blatch. , a) Taille plus grande; élytres ferrugineux. oblongicollis s. str. b) Taille plus petite; élytres d’un brun de poix, sauf à la | base. — Lenkoran. .:. . subsp. lenkoranus Reitt. Roux ferrugineux clair. Pronotum fortement déprimé sur le disque, un peu plus large que long, aussi large en avant que la “À base des élytres, rétréci en arrière. Long. : 3,5mm. . 0 PS RNET NTd RENE ateE 17} cribratus Gyll. Brun de poix ou noir; pattes, antennes et dessous du corps bruns. Pronotum carré, à angles fortement arrondis, moins large que les élytres, moins nettement déprimé sur le disque. LOS ET 0020mmE EAN INTRO 18. puncticollis Sahlb. CE PA Be A At Pere ie CEE ART + RÉVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 109 ë Sect. I. Cyanostolus Ganglb. 1899, Käf. Mitteleur., LT, p. 558 (1) 1. R. aeneus Richter, 1820, Suppl. Fn. Ins. Eur., p. 9 (typ. ?). mitidulus || Duftschmid, 1825, Fn. Austr., If, p. 190, typ. : Linz. — Er., Naturg., IN, p. 236 (1845). caeruleipennis C. R. Salhberg, 1837, Ins. Fenn., IL, p. 180, typ. : Yläne. — Reitter, in Verh. naturf. Ver. Brünn, XI [1872|, D. 99, Sep. p. 8. caeruleus Waltl, 1839, in Isis [1839], p. 225, {yp. : Passau. — Er., loc. cit., p. 236. — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 25, tab. 396, fig. B, ©. cyaneipennis Hardy, 1847, in The Ann. and Mag. Nat. Hist., XIX [1847], p. 379, typ. : Gibside. BioLoGig : Bagnall, in The Ent. Rec., [1905], p. 156 (moeurs). — Xambeu, in Rev. d'Ent. [1900] p. 6; sep. 9e mém., p. 69 (larve). Sous les écorces humides d’A/nus glutinosa Gaerin. (Hardy, H. du Buysson!), de Chênes (d’après Sturm, L. von Heyden, Gobert). — Juin. Très rare en France. Saône-et-Loire : Autun (Fauconnet). — Allier : Broût-Vernet, en nombre (H. du Buysson!); forêt de Moladier, 4 ind. (Desbrochers). — Rhône : monts Lyonnais (Dr Robert). — Pyrénées- Orientales : forêt de la Massane (Lavagne > coll. Dodero!). — Landes (d’après Gobert)?. Angleterre; Allemagne; Autriche; Suisse; Finlande; Caucase. OBs. — L’insecte cité au catalogue Gobert comme pris dans les Landes, sous les écorces de Chêne, ne figure pas dans la collection Perris. Sect. IT. Rhizophagus s. str. 2. KR. ferrugineus Payk., 1800, Fn. svec., III, p. 326, typ. : Suède. — GYIl., ns. svec., IT, p. 420 (1827). — Er., Naturg., IL, p. 230 (4845). — Siurm, Deuischl. Fn., XXII, p. 9, tab. 394, fig. C, ©. — Guilleb., in Bull. Soc. ent. Fr. [1897], p. 226. ferrugineus var. alpicola Baudi, 1889, in Ann. r. Accad. Agrac. Torino, XXXII, p. 145; Cat. Col. Piem., p. 97 (1890), iyp. : Alagna. b) subsp. pinetorum Wollaston, 1864, Cat. Col. Can., p. 118, typ. : Canaries. — Marseul in L’Abeille, IX, p. 132. (1) Cf. Thomson, in Ann. Soc. ent. Fr. [1885] Bull., p. 409. BE Rive Re dir SPP Mie 4 à + Les Ê - ñ 'É: 1 ; tee É ‘ | Vr#72 ire TUE 110 | 7e MéquIeson C). subsp. minor Mon 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 106. a. A typo differt statura plerumque mainore; pronoto atque elytris paulo minus convexis ; stria externa elytrorum pone humerum haud vecta ad marginem geniculata; ultimo intervallo non serialim punctato. Long. : 3-kmm, — Typ. : forêt de Loches (ma collection). a) ferrugineus sensu str. Sous les écorces des Conifères (Pins, Sapins, Épicéas, Mélèzes) sou- vent au vol le soir, autour des tas de bois de résineux (Ph. Grouvelle!).. En France, assez commun dans les Alpes et les Pyrénées. — Isère : Grande-Chartreuse (Jacquet!). — Haute-Savoie : Pont-de-Naud (Ra- voux!); Abondance (Pic!). — Var : monts de l’Esterelle (Ch. Brisout!). — Alpes-Maritimes : forêt de Turini; mont Tournairet (Sainte-Claire: Deville!). — Hautes-Pyrénées (Pandellé!). Europe septentrionale et régions montagneuses de l’Europe moyenne : Angleterre; Suède; Russie; Hongrie; Suisse; Italie septentrionale. Os. — D’après des renseignements communiqués par M. J. Bour- geois, la collection Puton renferme deux individus de R. ferrugineus s. str., étiquetés « Auvergne ». b) subsp. pinetorum Woll. Sous les écorces de Pinus canariensis. Canaries occidentales : Tenerife et Palma (Wollasion, Crotch!). c) subsp. minor Méquignon. Assez commun dans les régions de plaine; plus rare dans les mon- tagnes où il se trouve avec le type. Sous Les écorces de Chêne et même, en Corse, sous celles de Pinus laricio (Saënte-Claire Deville!). — Juin, juillet. FAC Très répandu en France. Nord : Lille (Leprieur!). — Aisne : Vil- lers-Cotterets (Léveillé!). — Côte-d'Or : Montbard (Bedel!) — Marne : forêt de Troisfontaines (Sainte-Claire Deville!); Muizon {Lajoye!). — Seine-et-Marne : Fontainebleau (Desbordes!). — Seine : Fontenay-aux- Roses (Ph. Grouvelle!). — Seine-et-Oise : forêts de Sénart, de Marly (H. Brisout!); Maisons-Laffitte (Leprieur |); Chaville (G. de Buffévent!). — Eure : forêt d'Évreux (G. Portevin!). — Ille-et-Vilaine : forêt de Haute-Sève (Sainte-Claire Deville!). — Indre-et-Loire : forêt de Loches'. — Indre : forêt de Châteauroux (Sainte-Claire Deville!). — Saône-et- Loire : Les Guerreaux (Pic!). — Nièvre : Saint-Honoré (Ph. Grouvelle!). — Vosges : Remiremont (Dr Puton) ; ballon d'Alsace (Dongé!). — Allier : u # 72 at VuV) W WTA N MRMINE CRE SRE D CNE LR CEUX RE AE K é Eh S à REVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 411 Broût-Vernet (H. du Buysson!). — Puy-de-Dôme : Châtelguvon (Pic!). — Haute-Vienne : Saint-Barban (Mesmin!). — Hautes-Pyrénées : 1 ind. (H. Brisout!). — Landes : Mont-de-Marsan (Perris!). — Haute-Savoie : Chamonix (Pic!). — Var : Cavalière (Dr Clerc!). — Alpes-Maritimes : Cannes, canal de la Siagne (Sainte-Claire Deville!) ; forêt de Turini (Pac!) Angleterre; Allemagne; Suisse; Corse; Italie; Grèce; Serbie; Algérie. OBs. — D’après une lettre de M. le professeur Sjüstedt, le type de R. ferrugineus Payk. n’aurait jamais existé dans la collection de Paykull. Erichson, qui dit avoir vu les exemplaires de Gyllenhal, est le premier qui ait nettement indiqué la présence de points supplémentaires sur le dernier interstrie, et c’est cette forme qui doit être regardée comme le R. ferrugineus S. Str.; c’est elle que Baudi a redécrite sous le nom de var. alpicola. Quant à la sous-espèce minor, répandue dâns les pays de plaine de l’Europe moyenne, elle n’a jamais été décrite jusqu'ici. 3. KR. parallelicollis Gyll., 1827, Ins. svec., IV, p. 638, {yp. : Suède méridionale. — Er. Naturg.. I, p. 230. — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 12, tab. 395, fig. A, o7. — Thoms. in Ann. Soc. ent. Fr. [1885], Bull., p. 108. terebrans : Steph. (non Oliv.), 1839, Man. brit. Col., p. 140. — Cf. R. Waterhouse, Cat. brit. Col., p. 39 (1861). Hannenfeldi * Tournier, 1872, in Rev. et Mag. Zool. [1871-72], p. 251, {yp. : Russie : Sunzel (Hannenfeld > coll. Pic!). ? Erichsoni Thoms., 1885, loc. cit., p. 108. — Gangl., Käf. Matt, II, p. 560. fallax Rey, 1889, in L'Échange [1889], p. 28, typ. : Lyon, Bugey, Avenas, Villié-Morgon. Bior.oGie : Bold in The Ent. Month. Mag., 1 [1864-65], p. 215 (mœurs). — Fauvel, in Rev. d’'Ent., 1 [1882], p. 279 (mœurs). — Rey, in Ann. Soc. linn. Lyon [1886], p. 176; Larv. Col., p. 46, tab. 1, fig. 32 et 34 (larve). — Mégnin ap. Yovanovitch, Ent. appl. à la Médec. leg. (1888), p. 128, tab. 3, fig. 9 (larve et mœurs). — Mégnin, La faune des Cadavres, pp. 99-106, fig. 27 (1894) (larve et mœurs) ; extr. in Ent. Month. Mag., XXVI [1907], p. 3. Commun autour des cimetières, où la larve se développe dans les bières imbibées de graisse; aussi sous les écorces [Chênes; Ormes (Estiot!)], dans les plaies d'arbres, etc.. Souvent en grand nombre au vol vers le soir dès les premiers beaux jours: Toute la France; particulièrement abondant aux environs de Paris. Europe. OBs. 1. — J'ai vérifié sur les éypes mêmes de l’Hannenfeldi (collection 1 7 Ç F 2 4 " 112 | A. MÉQUIGNON Tournier) que le « tubercule transverse peu proéminent » signalé par l’auteur, sur le 3e segment ventral du ©”, n’existe pas. Ogs. 2. — La description du parallelicollis var. fallax Rey est énigma- tique; elle s’appliquerait plutôt à de grands individus du perforatus Er. L. R. perforatus Er., 1845, Naturg., IIT, p. 231, {yp. : Berlin, 1 Q. — Sturm, Deuischl. Fn., XXI, p. 11, tab. 394, fig. D, o7. — Du Val, Gen., II, p. 156, tab. 41, fig. 204 bis et 20% ter (4859). — Thoms., in Ann. Soc. ent. Fr. [1885], Bull., p. 108. Sous les écorces de Hêtres et de Chênes; de Peupliers (Gruardet!); dans les fagots; une fois, en nombre, sous une poule morte (L. Carpentier |). , Toute la France. Avril. mai; assez commun. EuTYope #1 9. R. picipes Oliv., 1790, Entom., II, gen. 18, p. 7 (fig. excl.), typ. : Paris. — Id., Encycl. méth. VIT, p. 405 (1792). politus Hellwig, 1792, ap. Schneider, Mag., p. 404, typ. : Brun- swick. — Fabricius, Ent. syst., I, 2, 502 (1792) (syn. excl.). — Duftschmid, Fn. Austr., IT, p. 150 (1825). — Er., Naturg., UT, p. 235. — Sturm., Deutschl. Fn., XXII, p. 21, tab. 396, fig. A, o7. — Motsch. Ét. entom., VII, p. 134 (1858). depressus var. b Payk., Fn. svec., III, p. 328 (1800). BioLoGiE : Xambeu, in Rev. d'Ent. [1900], p. 7; sep. 9e Mém., p. 70 (larve); in Ann. Soc. linn. Lyon [1907], p. 136 (nymphe). b) subvar. Brucki Reitt., 1872, in Verh. nat. Ver. Brünn, XI, p. 30; sep. p. 6, note, {yp. : Crefeld (vom Bruck). — Ganglb., Käf. Mit- teleur., XIT, p. 561 (1899). — Variété de coloration par défaut (et individus immatures). Sous les écorces de Peupliers!, Saules!, Ormes!, Noyers!; Frênes : (Sainte-Claire Deville), Aulnes (H. du Buysson), Chênes (Lagoye!); « dans le Polyporus igniarius L. » (1). Commun dans la France septentrionale et centrale; très rare dans le Midi; Landes : Montfort (coll. Puel!). Europe septentrionale et moyenne. 6. R. parvulus Payk., 1800, Fn. suec., LIT, p. 329, De Suède. — Gyll., Ins. svec.,: IV, p. 639 (1897). — Steph., Il. of Brit. Entom., Mand., III, p. 101 (1830). — Er., Naturg., IL, p. 236. — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 25, tab. 396, fig. C, o? (2). (4) Pradal, Hist. et Descr. Ins. Col. Loire-[nfér., p. 174 (1859), (2) Suivant Motschulsky (Et. ent., VII, p. 134), le Dermestes fenesiralis L. é.. 18 RSS © ic EE Ho ue RÉVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 113 Sous les écorces de Bouleaux! et parfois de Hêtres (Ph. Grouvelle!) cu de Peupliers (4. Brisout!). Assez rare en France. Nord : forêt de Raismes (Norguet). — Oise : forêts de Compiègne (Bedel). de Chantilly (Magnin!); Ivry-le-Temple (Carpentier). — Seine-[nférieure : forêt des Sapins (Mocquerys). — Eure : forêts de Vernon (Babaull!), d'Évreux (G. Portevin!). — Seine- et-Oise : Chaville!, forêts de Marly !, de Saint-Germain (Ch. Brisout!), de Sénart (Sainte-Claire Deville); Marnes (P. de Peyerimhoff!). — Seine- et-Marne : forêt de Fontainebleau !. — Marne : Reims (Warnier!). — Vosges : Épinal (Puton). — Allier : Moulins (Desbrochers). — Basses- Alpes : Sisteron (Lombard d’après Caillol). Europe septentrionale et moyenne; Sibérie jusqu'à l'Amour. 7. R. unicolor * Lucas, 1846, Expl. sc. de l'Algérie, I, p. 475, tab. 40, fig. 6, typ. : Kouba près Alger (Muséum de Paris!). b) subvar. subfasciatus Méquignon, 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 107. — Fuscus, elytris ad basim apicemque plus minusve rufis. — Var : Agay (coll. Normand, la mienne), avec la subv. puncti- ventris Baudi. : c) subvar. puncliventris Baudi, 1870, in Bert. ent. Zeitschr., [1870], p. 3, typ. : Sicile. — Mars. in L'Abeille, IX, p. 133. — Reïtt.. ini Verk. nat: Vers: Bruünn,. XI [1872], p. 31; sep: p..7 (sub. .. bipustulatus Fabr.). — Reitt., in Wien. ent. Zeitg, XVI [1897], p. 78. d) subvar. maurus Méquignon, 1909, £. c., p. 107. — Niger; a subv. punctiventri Baudi differt colore elytrorum toto nigro. — Tanger, L ind. (coll. Faërmaire > Muséum de Paris!) avec le iype; aussi de Haute-Syrie : Akbès (coll. Sietti!). Sous les écorces des Chênes, notamment du Quercus suber. Très rare en France. Drôme : Nyons (Ravoux > coll. Magnin!). — Var : Saint-Raphaël (Raymond!), Agay:( Dr Normand!), Le Beausset (Stetti!). — Hérault : Lamalou-les-Bains, 1 ind. (Warnier!). Toscane, Sardaigne, Sicile, Grèce, Crète, Haute-Syrie; Tunisie, Algé- rie, Maroc. Os. 1. — Cette espèce, qui est souvent confondue avec le bipustulatus conservé dans la collection de la Société linnéenne de Londres serait un R. par- vulus Payk.; mais d’après M. G.-C. Champion qui l’a examiné récemment et autant qu'il en a pu juger malgré son mauvais état de conservation, ce serait plutôt un R. depressus. D'ailleurs l’insecte de la collection linnéenne ne cor- respond évidemment pas aux descriptions originales de Linné (Syst. Nat., ed. 10 [1758], p. 356 et Fn. Svec., ed. 2 [1761}, p. 143-14#). 114 - | A. MÉQUIGNON | fie à ni fa Fabr., s’en distingue par le pronotum bien plus finement ponctué, pas plus long que large même chez le o”, par le ventre plus fortement ponc- tué dans les deux sexes; à 1er segment plus faiblement impressionné chez le o”’. Elle semble confinée dans le bassin de la Méditerranée. Ogs. 2. — Certaines femelles du bipustulatus Fabr. ont le corselet à peine plus long que large et pourraient être confondues avec cette espèce, sans la ponctuation bien plus fine et plus serrée du pronotum. 8. KR. bipustulatus Fabr., 1792, Ent. syst., I, 2, p. 503, typ. : Halle Jens Syst. El., IL, p. 564. — GyIl., Ins. svec., IV, p. 160. _— Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 18, tab. 395, fig. D, o7. — tee Ét. ent., VII [1858]. p. 154. — Du Val, Gen., I, tab. 41. _ fig. 205 (1859). bipunctatus Herbst, 1793, Käf., V, p. 19, tab. 45, ñig. DNA. Allemagne. dispar var. b Payk., Fn. svec., IL, p. 328, typ. : Suède. — GylL., loc. cit., IT, p. 425. b) subv. Gyllenhali Thoms., 1885, in Ann. Soc. ent. Fr. [1885], Bull., p. 108, iyp. : O. bipustulatus var. c GylL., Ins. svec., IV, p. 640 (1827), typ. : Suède. | Brancsiki * Reitt., 1905, in Wien. ent. Zeitg, [1905], p. 312, tp. : Herzégovine (Br ancsik). complanatus * Aubé in litt., éyp. : Batoum (coll. Aubé!). c)j subv. quadrimaculatus Méquignon, 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 107. — Ferrugineus, pronoto obscuriore, elytris vitta media nigro-picea transversim notatis, vel nigro-piceis et rufo sr maculatis. bipusiulatus var. b Gyllenh., Ins. svec., IV, p. 640 (1827), typ. : Suède. d) subv. longicollis Gyllenh., 1827, Ins. svec., IV, p. 639, {yp. : Suède méridionale (Schænherr). °e) subv. ater * Méquignon, 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 407. — À typo differt colore toto nigro. — Maroc : Tanger, 1 ind. (coll. Bedel!). | f) var. magniceps * Reitt., 1897, in Wien. ent. Zeitg, [1897], p. 425, typ. : Caucase central (Leder!). BioLoie (sub R. nitidulus) : Perris ap. Gobert in Bull. Soc. Hist. nat. Toulouse, X [1875-76], p. 84; Cat. rais. Col. Landes, p. 114 (larve et nymphe). — Perris, Larv. Gol., p. 28, tab. 1, fig. 13-16 (larve et nymphe). — Ganglb., Käf. Mült., III, p. 557 (larve). RU RÉVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 115 Le type et ses variétés vivent sous les écorces de presque tous les arbres morts; sur Quercus suber dans le Midi (Sainte-Claire Deville!) ; -sur Quercus ilex en Algérie (Peyerimhoff!). Toute la France, très commun. Toute l’Europe; Caucase; îles Madère et Canaries: Maroc, Algérie, Tunisie. OBs. 4. — C’est le « R. nitidulus » signalé des Landes par Gobert (coll. Perris >> École d’Agric. de Montpellier !); il s’ensuit que la larve et la nymphe décrites par Perris, loc. cit., sous ce nom de « nitidulus » se rapportent au bipustulatus. : OBs. 2. — Ceite espèce, la plus répandue et la plus commune du genre, est extrêmement variable de taille, de forme et de coloration. Les grands exemplaires, larges, d’aspect très déprimé, de couleur pâle, constituent la subv. Gyllenhali Thoms. (Brancsiki Reitt.); les individus étroits, d'aspect plus cylindrique, à corselet pas plus large que la tête, forment la var. magniceps Reitt.; mais ces variétés se trouvent partout mêlées à la forme typique, qui est aussi la plus commune. Quant à la coloration, elle varie du testacé pâle au noir de poix, ce qui rend cer- tains individus faciles à confondre avec les autres espèces du même groupe. 9. KR. dispar Payk., 1800, Fn. svec., IIL, p. 328, ex parte, typ. : Suède. — Gyil., Ins. svec., TT, p. 424, ex parte. — Steph., I. of brit. Eniem. Mand., IL p. 101. — Er., Naturg., III, p. 233. — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 16, tab. 395, fig. CG, o” (!). elongatus ÿ Oliv. (non L.), 1790, Entom., II, gen. 18, p. 3, tab. 2, fig.M45, a, D. b) subv. punctulaius * Guilleb., 1897, in Bull. Soc. ent. Fr. [1897], p. 226, typ. : Nantua (Guillebeau >> coll. de Fréminville |). dispar var. b Thoms., Skand. Col., IV, p. 145 (1862). BIoLOGtE : Perris, Larv. Col., p. 47, fig. 35 (1877) (larve). Se développe sous les écorces de Sapins, dans les galeries du Pissodes piceae III. (Perris); trouvé sous des écorces de Hêtres (Gruardet!, Warnier!). | En France, commun dans les régions montagneuses : Vosges, Jura, Alpes, massif Central, Pyrénées. — ?) Finistère, très commun (d’après Herve). — Saône-et-Loire : Marly, Mâcon (d’après Viturat). — Rhône : L’Argentière près Lyon (coll. Mesmin!), Avenas (abbé Carret). (1) Le bipustulatus Herbst, 1783, ap. Fuessly Arch., IV, p. 38, tab. 21, fig. D, typ. : ? Poméranie (Scheven), est vraisemblablement un Hypophloeus. 116 | À. MÉQUIGNON | Europe septentrionale et moyenne; Caucase; Algérie (1). Os. — Le subv. punctulatus Guilleb., décrite sur des individus dont la coloration ne s'était pas développée, se trouve partout mêlée au type. 10.R. similaris * Reitt., 1876, in Deutsche ent. Zeitschr. [1876], p. 289, typ. : Elisabetopol, Tchartak. — Reitt. in Verh. pure Ver. .Brünn [1877], p. 160. | subvar. b Reitt., loc. cit., [1876], p. 290; avec le type. Transcaucasie (Leder |). Os. — Le type qui m'a été communiqué (une ©) présente sur chaque interstrie des élvtres une fine ligne enfoncée qui fait paraître la striation double. 11.R. nitidulus Fabr., 1798, Suppl. Ent. syst., p. 177, typ. : Alle- magne (Manerhoff); — id., Syst. El., 11. p. 560 (1801). — Er. Naturg., II. p.232. —Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 14, tab. 395. fig. B, ©. — Motschulskv, Ét. entom., VII, [1858], p. 434 (2). erythrocephalus Fabr., 1801, Syst. El.. IX, p. 557. typ. : Hongrie (Scheidler). — Er., loc. cit., p. 232. | Vit sous les écorces de Hêtres: trouvé aussi dans des ie de Sapins (Gruardet!, Sainte-Claire Deville!). Rare en France. Nord : forêt de Mormal (Norguel). — Oise : forêt de Compiègne (Bedel!). — Aisne : forêt de Villers-Cotterets (de Buffévent). — Nièvre : forêt de Saint-Prix!. — Vosges : Remiremont (coll. Ch. Br'i- sout!). — Doubs : Pontarlier (Gruardet!). — Aïn : Nantua (Guillebeau). — Rhône : monts Lyonnais (Dr Robert). — Isère : Grande-Chartreuse (Chobaut!). — Haute-Savoie : Saint-Gervais (coll. Fairmaire!), Abon- dance (Pic!). — Basses-Alpes : Digne (coll. de Marseuli). — Alpes- Maritimes : forêt de Turini (Pic!). — Puy-de-Dôme : le Mont-Dore (A. Grouvelle!). — Basses-Pyrénées : Eaux-Bonnes (coll. Léveillé!). — Hautes-Pyrénées : Cauterets (coll. Ch. Brisout!). — Pyrénées-Orien- tales : forêt de la Massane (V. Mayet). | Europe (rare partout). OgBs. — La larve décrite par Perris sous le nom de « nitidulus » est celle du bipustulatus. 12.R. oblongicollis Blatch et Horner, 1892, in Ent. Month. Mag., | XX VIII, p. 303, typ. : forêt de Sherwood. — Champion, in Ent. Month. Mag., RARE [1897], p. 278. (1) Bou-Berak près Dellys (L. Puel!). (2) La variété reduclus Rey, 1889, in L’ Échange [1889], p. 28, est énig- matique. , RÉVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 117 Sous les écorces de Chênes. Juin, octobre. Très rare en France : forêt de Fontainebleau, 3 ind. (Bedel!, Sainte- Claire Deville !). Angleterre. subv. d) lenkoranus * Reitt., 1907, in Deutsche ent. Zeitschr. [1907], p. 272, iyp. : Lenkoran, 1 © (coll. Reütter!). OBs. — Décrite avec doute comme variété du striolatus, la subv. lenkoranus s’en distingue à première vue par sa forme plus allongée et le dessus du corps moins convexe. 43. R. striolatus * Reitt., 1907 (1), in Deutsche ent. Zeitschr. [1907 |, | p. 272, typ. : gouvernement d'Erivan, 1 © (coll. Reitter!). Arménie russe. Species incertae sedis. 14. R. protensus Reïitt., 1890, in Wien. ent. Zeitg, IX [1890], p. 192. typ. : Transcaucasie, 1 ©”. Décrit sur un individu mâle des montagnes de la Transcaucasie, sans qu’un seul mot de la diagnose permette de le rapprocher de quelque autre espèce. J'ai vainement sollicité des renseignements sur le type unique, qui se trouve actuellement dans la collection Nerwort van de Pool, à Amsterdam. Voici les seules données utilisables de la descripion : « Angustus, sat _ convemus, nitidulus, ferrugineus ; antennis..…. clava subglobosa ; capite thorace distincte angustiore, postice vix depresso.., temporibus magnis, subparallelis, postice minus attenuatis ; prothorace coleopteris perparum angustiore, latitudine tertia parte longiore, parallelo..…., angulis anticis oblusis, postice rotundatis..…., dorso in medio subdeplanato, parce sat fortiter sed minus profunde, lateribus obsolete punctato, punctis subo- valibus…. ; elytris thorace sesqui longioribus, strius lateralibus subeva- nescentibus. Long. : 3,5mm », Sect. [IT. Eurhizophagus Méquignon (2). 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 105. 15. R. grandis Gylil., 1827, Ins. svec.. IV, p. 636, typ. : Suède méri- dionale., — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 4, tab. 394, fig. À, o7. (4) Reitter avait décrit en 4872 un R. striolatus, du Canada, qui fait actuel- lement partie du genre Bactridium Lec. (cf. Reïtter, Rev. der Monotomidae in Deutsche ent. Zeitschr. [1876], pp. 295-301). (2) Subgenus interstitio secundo elylrorum ad basim latiore et irregulariter L’Abeille, vol. XX XI. — 1909. 9. PTIT ; - LEP) L 18. HONIE TU A. MÉQUIGNON Brouocis. — Weber in Allg. Zeitschrift Ent., VII, p. 108 (larve). — Redtenbacher, Fn. Austr., ed. 3, L, p. 371, note (1874) (mœurs). — L. von Heyden, Käf. v. Nassau u. Frankf., ed. 2, p. 147 (1904) (mœurs). Sous les écorces des Abies, vivant dans les galeries et aux dépens des larves de Dendroctonus micans Kugel. Très rare en France : Berenons (Vosges), 1 ind. au vol, 27 sep- tembre 1881 (Dr Puton). : Allemagne (Harz, Silésie, Nassau, Bavière), Bohême, Hongrie, Fin- lande, Suède méridionale. 16. R. depressus Fabr., 1792, Ent. syst., I, part. 2, p. 503, {yp. : Dresde. — Gyll., Ins. svec., IIL, p. 422 et IV, p. 638. — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 6, tab. 393, o”. — Motsch., Ét. ent., VII [1858], p. 134. — Du Val, Gen., p. 156, tab. 41, fig. 204. cribratus + Steph. I. brit. Ent., Mandib., IIT, p. 100 (4830). — Cf. Waterhouse, Cat. brit. Col., p. 39 (1861). subopacus Woll. (1), 1864, Cat. Col. Canar., p. 119, typ. : île de Palma. — Mars. in L’Abeille, IX, p. 133. BioLote : Erichs., Naturg., LI, p. 227 (larve). — Perris in Ann. Soc. ent. Fr. [1853], p. 599; Hist. Ins. du Pin mar., pp. 77 et 81, fig. 84-92 (1863) (larve et nymphe). — Xambeu in Ann. Soc. linn. Lyon [1898], p. 30 (nymphe). Sous les écorces de Pins, surtout du Pinus silvestris L. et du P. pinas- ter [maritima] dans les galeries des Myelophilus piniperda L. et minor . dont il fait sa proie (Perris); en Algérie, sous les écorces de Pinus hale- pensis (J. Sahlberg, M. de Vauloger); aux Canaries, sous celles de Pinus canariensis. Commun en France dans toutes les pläntations de Pins. — Europe moyenne et septentrionale; Corse; Algérie; île de Palma (Canaries). Sect. IV. Anomophagus Reitter, 1907, in Wien. ent. Zeitg, XX VI [1907], p. 28. : 17. R. cribratus Gyll., 1827, Ins. svec., IV, p. 637, typ. : Suède méridionale (Schænherr). — Sturm, Deutschl. Fn., XXII, p. 8, tab. 394, fig. B, ©. punclato distinctum. — C’est Gyllenhal, Ins. svec., IV, p. 638, qui a le HS mier indiqué ce caractère particulier des R. gr andis et nn) (4) Synonymie établie d’après les indications de M. G.-C. Champion, qui a examiné les deux types de Wollaston conservés au British Museum. ps TETE REVISION DES RHIZOPHAGUS PALÉARCTIQUES 119 Sous les écorces et dans les fagots de Chênes (Bourgeois, H. Brisout!); écorces de Peupliers (4. Brisout!) ; dans les plaies de Chênes (v. Heyden); signalé, sans doute par confusion, sous les écorces de Pins, par Gredler, Die Käfer von Tirol, p. 156 (1863). Très rare partout; pris une fois en nombre dans un champignon décomposé croissant sur la racine d’un Chêne (Waterhouse in Ent. Monthly Mag. [1870], VE p. 259) — En France, rare partout, sauf aux environs de Paris, où il a été pris assez souvent, mais en général isolé- ment. Somme : Saint-Valery (Delaby). — Oise : forêt de Compiègne (Desbordes!). — Seine-et-Oise : forêts de Marly et de Saint-Germain; Rueil (H. Brisout!); Chaville (Bedel!, Magnin!); Versailles; Saint-Cloud (Sainte-Claire Deville!); Montfermeil (Roguier !). — Seine : bois de Vin- cennes (Duchaine!); Châtenay (Roguier!). — Seine-et-Marne : forêt de Fontainebleau (Bonnaire!). — Nièvre : Saint-Honoré (Ph. Grouvelle!). — Vosges (Cat. Bourgeois). — Finistère : Chuchunion, Ploujean (Hervé). — Haute-Vienne : Saint-Barban (Mesmin!). — Cantal : le Lioran (Fau- vel). — Ain : le Plantay, Bourg (Guëllebeau). — Rhône : Yzeron (Dr Jacquet). — Hautes-Pyrénées (Pandellé!). — Mai-juin. Angleterre; Suède; Allemagne; Italie; Autriche; Finlande. OBs. — Le « cribratus » du Cat. Lajoye est un ferrugineus var. minor | et le « cribratus » cité d'Avignon par le Cat. Caillol in Ann. Soc. Sc. nat. de Provence [1908], p. 252, est un parallelicollis!. 18. R. puncticollis Sahlberg, 1837, Diss. Ins. Fenn., II, p. 179, typ. : Yläne. — Reitt., Die Naitid. Japans, in Wien. ent. Zeitg, IX, [1884;, p. 271. Wagae Wank., 1865, in Ann. Soc. ent. Fr., [1865], p. 299, éyp. : Lithuanie. — Kraatz, in Berl. ent. Zeitschr., XIV [1870], p. 231. Europe orientale : Hongrie, Lithuanie, Finlande; Japon. — Très rare. SYNONYMIES DE COLÉOPTÈRES PALÉARCTIQUES Par L. BEDFL ————— Cetonia (Liocola) marmorata Fabr. 1792 — C. aeruginea Herbst, 1790, Käf. INT, p. 26, tab. 29, fig. 4. — J'ai déjà indiqué cette synonymie (L’Abeille, XX VII, p. 141) et ne fais que la confirmer ici. Cetonia (Cetonischema) aeruginosa + Drury. 1773 (non Linné 1767) — C. speciosissima Scop. 1786. — Drury se réfère au Scarab. aeruginosus Linné, qui est un Rutélide; le nom qu’il adopte est, par conséquent, inadmissible. Pachnoda fasciata ? Me Leay (non Fabr.) — P. Savignyi Gory et Perch. 1833, Mon. des Cétoines. p. 56, tab. 33, fig. 2. — C’est bien à tort que divers auteurs et notamment Reitter (Best.-Tab., fasc. 38, _p. 78) appliquent au P. Savignyi, d'Égypte, le nom de « fasciata Fabr. ». Le véritable fasciata Fabr. 1775 (Syst. Ent., p. 46) est d'Arabie (et non d'Alexandrie, comme le dit Fabricius); c’est une. espèce d’un système de coloration tout différent; il suffit, pour s’en. convaincre, de comparer les diagnoses des deux espèces. Meloë coriarius, Brandt et Er. 1832 — reticulatus Brandt et Ratz. 1830, Mediz. Zool. IX, p. 108 (tab. 16, fig. 1-2) — M. sulcicollis Latr. 1804, Hist. nat. Crust. el Ins. X, p. 391 (1). Meloë cicatricosus Leach, 1815 — M. punctato-radiatus Latr. 1804, loc. cit., p. 391 (2). Phytonomus punctatus Fabr. 1775 — P. Zoïlus Scop. 1763, Entom. Carniol. p. 33, fig. 103. (4) ILest à noter que le « Meloë de mai-» auquel Latreille compare cette espèce {et aussi la suivaute) n’est pas le majalis L. mais bien le cavensis Petagna. (2) Le type du sulcicollis est indiqué par Latreille comme provenant de « Bourg » (en Bresse?). L'espèce se trouve également à Reims (Ch. Demai- son!) et à Chailly près Melun (F, de Vuillefroy!). EXAMEN CRITIQUE ET REVISION DES LIMNOBIUS DU NORD DE L’AFRIQUE par P. DE PEYERIMHOFF. Le nombre des Limnobius indiqués du Nord-Africain s'élève actuelle- ment à seize. Ce sont, par ordre de date : 2: 2. 3. à. . D. . tibialis Kuw. — Nord de l'Afrique (Kuwert, loc. cit., p. 106). . Theryi Guilleb. — Algérie, « hauts-plateaux » (1) (Guillebeau, in « papposus ». — Tanger (Fairmaire, in Ann. Soc. ent. Fr. [1858], p. 786). « gyrinoides ». — Bordj-Menaiel (Leprieur, loc. cit. [1874], Bull., p. 96). truncatellus Thunb. — Algérie (Bedel, Faune Seine, I, p. 333 [1881]; Ganglbauer, Käfer v. Mitteleuropa, IV, p. 263). adjunctus Kuw. — Algérie (Kuwert, Bestimm.-Tabellen, XIX [1890], p. 98). subglaber Rey. — Nord de l’Afrique (Kuwert, loc. cit., p. 103). Revue d'Entomologie [1891], X, p. 324). . coxalis Guilleb. — L’'Ougasse (Guillebeau, im Ann. Soc. ent. Fr. [1893], Bull., p. 36). : . Mauritii Guilleb. — L’Ougasse (Guillebeau, Loc. cit., p. 37). . pilicauda Guilleb. — Philippeville (Guillebeau, in Bull. Soc. ent. Fr. [1896], p. 228). . Bonnairei Guilleb. — Edough, Biskra, Medjez-Amar (Guillebeau, loc. cit., p. 229). . pectoralis Guilleb. — Saint-Charles (Guillebeau, loc. cit. p. 229). . appendiculatus J. Sahlb. — Constantine (J. Sahlberg, in Ofvers. Finsk. Vetensk.-Soc. Forhandlg., XLII [1900], p. 192). . evanescens Kiesw. — Mateur (J. Sahlberg., loc. cit., XLV, n° 19; sep., p. 14). . furcatus Baudi. — Algérie (Ganglbauer, Käfer v. Mitteleuropa, IV [1904], p. 262). . mitidus Marsh. — Algérie (Ganglbauer, loc. cit., p. 263). Grâce à MM. L. Bedel, J. Magnin, René Oberthür, M. Pic, J. Sahlberg et A. Théry, j'ai pu examiner la plupart des insectes (1) Le type unique, actuellement en ma possession, est étiqueté « Philip- peville ». 122 | P. DE PEYERIMHOFF cités et constater que ce chiffre excessif de 16 espèces, dû surtout au désordre dé Kuwert et aux imprudentes descriptions de Guillebeau, devait être réduit de plus des deux tiers. On s’en convaincra, du reste, par les remarques suivantes : I. — L. truncatellus Thunb. — Cette espèce, plutôt septentrionale, n'existe certainement pas en Algérie. Les individus mentionnés sous ce nom se rapportent très probablement à L. coxalis Guilleb., espèce voisine, bien que très distincte, de truncatellus (Bedel, èn litt.). IT. — Le « L. papposus » cité de Tanger par Fairmaire n’a pu être retrouvé. Sans nier a priori la présence de cette espèce dans le Nord de l’Afrique (1), on doit remarquer qu’elle n’y a pas été observée depuis, et personnellement, je ne l’ai pas vue dans la série de Limnobius du littoral marocain qui m’a été communiquée par M. H. Vaucher. Il est probable qu’il s’agit ici de L. furcatus Baudi, espèce commune à Tanger et dans tout le bassin de la Méditerranée. JL. — Z. coxalis Guilleb. — M. Maurice Pic m'a communiqué le type unique de l’espèce. C’est un insecte immature. Sa description est à peu près exacte, sauf que l’auteur s’est exagéré le caractère tiré des hanches intermédiaires, dont la frange de poils jaunes est insignifiante. C’est à tort aussi que Guillebeau compare l’espêce à son L. Theryi, : dont il paraît, d’ailleurs, avoir perdu le souvenir. « Cette remarquable « espèce, dit-il, unique dans le genre par la conformation de ses han- « ches intermédiaires, se rapproche de L. Theryi (Revue d’Ent. [1891|, «_ p. 324) par les soies natatoires de ses tibias postérieurs, dont la dispo- « $ition rappelle celle des mâles du groupe de Hydraena gracilis. » Or, le type de L. Theryi ne présente ce caractère à aucun degré, et sa description ne le mentionne pas davantage. Il est d'autant plus proba- ble que Guillebeau, en décrivant L. coxalis, n’a examiné ni le type, ni même la description de L. Theryi, que la collection Pic renferme un coxalis ©, de coloration normale (foncée), pris avec le {ype à L’Ougasse, et que Guillebeau avait étiqueté « Theryi ». C’est sans doute sur cet insècte inexactement nommé qu’il a établi sa comparaison. IV. — A l’exemple de Baudi, Kuwert a cru devoir séparer du L. furcatus Baudi, sous le nom de similis Baudi, les exemplaires © dont les tibias postérieurs prennent leur largeur dès la base, au lieu (1) Elle existe en Espagne, d’où Guillebeau l'a décrite (L'Échange [4893], p. 7) sous le nom de L. Grouvellei. J'ai vérifié cette synonymie sur les types, obligeamment communiqués par M. Antoine Grouvelle. Limxogius pu NORD DE L'AFRIQUE 193 de s’élargir progressivement jusque vers le milieu. Cette minime modi- fication pœcilandrique est d'autant plus insignifiante (!) qu’elle se pré- sente en Sardaigne avec la forme typique et que l’on trouve d’ailleurs des formes de passage (Sicile, coll. Ku wert!). Sous le nom d’uncigaster, Kuwert sépare encore un mâle de Sicile, dont les épines coxales, au lieu d’être à peu près droites sont un peu sinueuses; mais on observe ce caractère, à des degrés divers, chez presque tous les individus de l’espèce. Enfin, il est impossible de découvrir dans l’adjunctus Kuw., que j'ai eu sous les yeux, ainsi que le groupe entier du furcatus tel que le comprenait Kuwert, un seul caractère permettant de le séparer des précédents; quoi qu’en dise l’auteur, en particulier, les fémurs postérieurs ont exactement la même conformation que ceux des exem- _plaires italiens ou francais. Bref, toutes ces dénominations concernent un seul et même type, sans qu'il soit possible d'y distinguer quelque variation que ce soit. Faute d’avoir consulté, ou peut-être même connu, les descriptions de Baudi et de Kuwert, Guillebeau a décrit à son tour, en 1891, son L. Theryi, dont le type unique, actuellement en ma possession, n’est pas distinct d’adjunctus Kuw., et par conséquent de furcatus Baudi. Deux ans aprés, il redécrivait encore la même espèce, sous le nom de Mauritir, et cette distraction pourrait paraître invraisemblable, si l’on ne savait par ce qui précède que l’auteur, en 1893, avait entière- ment perdu le souvenir de son L. Theryi, au point d'appliquer ce nom aux exemplaires matures du coxalis qu'il venait de faire connaître. V. — J'ignore sur quoi s’est basé Ku wert pour signaler du Nord de l'Afrique le ZL. subglaber Rey : sa collection ne renferme, en effet, aucun Limnobius de ce nom, qui soit de cette provenance. D'ailleurs, le type de son subglaber est en réalité un mucronatus Baudi ©, parfaite- ment caractérisé et provenant de Corse. D’après Rey, le subglaber (verus) serait extrêmement voisin de Myrmidon Rey, espèce minuscule assez répandue dans le Midi de la France, existant peut-être en Corse, mais étrangère, jusqu à présent, au Nord-Africain. VI. — Grâce à M. J. Magnin, possesseur de la collection Bon- naire, jai pu consulter les types "© (Edogh) de L. Bonnairei Guil- leb. L'espèce est correctement décrite, et d’ailleurs aisément reconnais- sable. Mais elle doit tomber en synonymie de L. pilicauda Guilleb., décrite immédiatement avant elle, sur un seul exemplaire femelle qui (1) Synonymie déjà établie par RDENRET LE Kaf. v. Mitteleur., IN, p. 262 [1904|. 124. P. DE PEYERIMHOFF est actuellement en ma possession et dont l'identité avec Bonnairei © ne laisse aucun doute. C’est à cette même espèce, répandue et commune en Algérie et en Tunisie, qu’il faut également rapporter L. appendicu- latus J. Sahlb., dont l’auteur à bien voulu me communiquer le type (un mâle très caractérisé). VII. — En possession de L. pectoralis Guilleb., dont le {type unique provient de Saint-Charles, et d’autres exemplaires de même localité faisant partie de la collection Théry, j'ai acquis la certitude que ce pectoralis n’est autre que la femelle de L. oblongus Rey, espèce répan- due sur le littoral Provençal et qui paraît s’étendre sur tout le bassin de la Méditerranée. L. tibialis Kuw., que j'ai vu, est un mâle (provenant du Maroc) de cette même espèce, chez laquelle, d’ailleurs, tous les exemplaires de ce sexe ont les tibias antérieurs sensiblement élargis. « L. gyrinoides » cité dubitativement par Leprieur s’y rapporte éga- lement, comme j'ai pu m’en convaincre par l’examen d'échantillons provenant de Leprieur et communiqués par M. Bedel (1). L’espèce en question, aisément reconnaissable à sa très petite taille et à sa forme très allongée, devra prendre le nom de L. evanescens Kiesw. (1865). La description de Kiesenwetter s’y applique entière- ment; les éypes de cet auteur provenaient de Cordoue; je n’ai pu en consulter d’authentiques, mais peut-être l’evanescens de la coll. Ku- wert [« Hispania, Corb (2) »] en faisait-il partie; il est, en tous cas, conforme aux oblongus de France, de Corse, de Sardaigne et d'Algérie que je possède. Un Limnobius de L’Escorial (coll. Bedel!) sy rapporte pareillement. La synonymie proposée dans ces conditions me parait amplement justifiée. + + Des constatations qui précèdent résultent les synonymies suivantes : 4. papposus Muls. 1844. adjunctus * Kuw. 1890. Grouvellei * Guilleb. 1893. Thervi * Guilleb. 1894. 2. furcatus Baudi 1872. Mauritii * Guilleb. 1893. similis * Baudi 1872. 3. mucronatus Baudi 1872. uncigaster * Kuw. 1890. subglaber + Kuw. 1890. L (4) Gette désignation de « gyrinoides » provient de la confusion, fréquente encore, il y a trente ans, de tous les Limnobius de petite taille avec Hydro- scapha gyrinoides Aubé. : (2) Probablement abréviation de Cordoba, nom espagnol de Cordoue. S LA Limnogius pu NORD DE L’AFRIQUE 195 &. pilicauda * Guilleb. 1896. >. evanescens Kiesw. 1865. Bonnairei * Guilleb. 1896. oblongus Rev 1883. appendiculatus *J. Sah1b. tibialis * Kuwert 1890. 1900. pectoralis * Guilleb. 1896. TABLEAU DES ESPÈCES. 4. Suture des élytres rebordée en arrière. Taille au plus égale à À mill. Ponctuation indistincte. Tibias antérieurs du o” élargis. Sub eboltimnous Rev)iii4. 1... >. evanescens Kiesw. — Suture non rebordée. Taille variant de 1,4 mill. à 2.2 mill. (Subg. Limnobius s. sir.) . 2. Élytres visiblement ponctués et HreTn. Sie Steruile … portant un tubercule profondément sillonné (Embololimne- RO Dans KUW 0 : J. — Élytres réticulés, non ou à À saine ponctué éadne serie œ autrement conformé. . . . L. 3. En ovale allongé. Taille grande : à 8 eu à 2.6 nb, Fronton lisse et brillant. Tibias postérieurs ©? incurvés, munis vers l’ex- irémaié de.soies natatoires. .:... 1. . 1. coxalis Guilleb. — En ovale très court. Taille moyenne : 1,6 mill. Pronctum réti- culé comme les élytres et presque mat. Tibias postérieurs oœ simples. — Madère . . . . . * grandicollis Woll. (1) L. Taille assez grande : 1,7 mill. à 2 mill. Forme large et convexe. Pronotum à peine visiblement pointillé. Hanches postérieures o portant une dent aiguë, dirigée en arrière ; cuisses postérieures épaissies et courbées; tibias postérieurs plus ou moins élargis; . Sixième sternite terminé par deux dents divergentes, à sommet souvent recourbé vers l’intérieur (Odontolimnebius Kuw.). 2. furcatus Baudi. — Taille ne à AR à de 5 a. Forme plus allongée, médio- crement cnrs Pronotum éparsement, mais très nettement ponctué. Tibias et hanches simples chenle Gr. ns >. 5. Palpes maxillaires filiformes. Élytres tronqués et laissant ner le pygidium chez les deux sexes. Cuisses élargies, mais sixième SÉRIE Simple chez le O7... 0. 3. nitidus Marsh. (1) C’est l'espèce que Kuwert (loc. cit., p. 95-96) a introduite dans ses tableaux sous le nom de punctatus Woll. Le vrai L. punctatus et le L. graci- hpes Wolk., décrits des Canaries, appartiennent peut-être à d’autres sections du genre. 126 P. DE PEYERIMHOFF — Palpes maxillaires (les 2 avant-derniers articles surtout) légère- ment épaissis. Élytres arrondis au sommet et couvrant le pygi- dium chez la; ©”, cuisses simples, sixième sternite impressionné de chaque côté, présentant au milieu dé l’apex un mucron très saillant, dirigé en arrière . . . . . 4. pilicauda Guilleb. Subg. I. (Limnobius s. str.) 1. L. coxalis * Guilleb., in Ann. Soc. ent. France [1893], Bull., p. 36, type : L’Ougasse. O., Tlemcen; Daya (Bedel!); L’Ougasse, type! ; Frendah (Pic!). — À., Teniet-el-Had (Bedel!); Bordj-Menaïel (Leprieur); Bouira (Thé- ry) ; Aumale; Oued-Djer ; Takdemt (Pic!) ; massif de l’Ouarsenis (Pic!) ; Saint-Ferdinand ! ; massif des Mouzaïa ! — C., Constantine (J. Saklberg!). — T., Souk-el-Arba; Fernana; El-Feidja (Normand). Spéciale à la Barbarie, cette espèce y remplace L. truncatellus Thunb , d'Europe. 2. L. furcatus Baudi, 1872. — nitidus Muls. — similis * Baudi. — fallax Kuw. (vérisim.). — Ganglbauer, Käf. Mitteleur., IV, 1904, p. 262. — uncigaster * Ku w., Best.-Tab., XIX [1890 ]- p. 98. — adjunctus * Kuw., L. c., p. 98, type : Algérie. — The, ryi * Guilleb.,in Rev. d'Ent., V, p. 324 (1892), type : Hauts- plateaux bien (1). — Mauritii * Guilleb., in Ann. Soc. ent. France [1893], Bulletin, p. 36, type : L’ Dagasie: M.., Tanger (Vaucher!). — O., L’Ougasse (Pic, tupe de Maur itiil) — À. Alger (Bedel!); Maison- ere (Pic!) ; Mustapha sup. !; massif des Moursia | — C., Bône; La Calle (Leprieur !); Philippeville (Théry, type de Theryi!); Collo (Pic!). — T,, Souk-el-Arba; Kairouan (Normand!). France centrale et tot Italie, Corse, Sardaigne, Sicile. 3. L. nitidus Marsh., 1802. — sericans Muls. et Rey. — Fussr Gerh. — ie Kuw. — Ganglbauer, Käf. RS IV, 1904, p. 263. O., Daya (Bedel!).— A., Takdemt (Pic!). — C., Bône (Leprieur !); Tarfaïa ; Saint-Charles (Théry!). — T., Souk-el-Arba (Normand!). Angleterre, France ; Allemagne (sec. Ganglbauer), Majorque. k. L. pilicauda * Guilleb. ©, in Bull. Soc. ent. France [189%6/}, p. 228, type : Philippeville. — Bonnairei * Guilleb. o9, L. c., (4) Voir p. 120, note 14. LimnoBiws pu NORD DE L’AFRIQUE 127 p. 229, types : Edough, « Biskra » (1), Medjez-Amar. — appen- diculatus * J. Sahlb. o”7, in Ofvers. Finsk. Vetensk.-Soc- Foerhandlg., [1900], p. 192, type : Constantine. O., Tlemcen (Bedel!). — A. Teniet-el-Had (Bedel!); Tigzirt; Bou-Saada ; Oued-Djer; Berrouaghia (Pic!); Gouraya (Carret, types de L. Bonnairei); massif de l’Ouarsenis (Vauloger!) ; massif des Mouzaïa!, forêt des Beni bou-Yâcoub! — G., Edough (Bonnaire! types de L. Bon- naïrei; Bedel!); Philippeville (Thery, type de L. pilicauda!); Medjez- Amar (Clouët!, types de L. Bonnairei) ; Collo (Pic!) ; Constantine (J. Sahl- berg, type d'appendiculatus!). — T., Djamour (V. Mayet!); Aïn-Draham ; El-Feidja; Fernana (Normand !). Spéciale à la Barbarie, cette espèce y remplace L. mucronatus Baudi, dont elle se distingue par sa taille beaucoup plus grande, les dimensions et la conformation de l’appendice ventral et les impressions latérales du 6e segment chez le ©. Subg. II (Bolimnius Rey). 5. L. evanescens Kiesw., in Berl. ent. Zeitschr. [1865], p. 375, et apud Heyden Reise n. Sudsp. [1870], p. 71. — Kuwert, Best.-Tab., XIX [1890]. p. 105 = oblongus Rey, in Rev. d’Ent. [1883], p. 88, et Palpicornes [1885], p. 330. — * Ganglbauer, Käf. Mitieleur., IV [1904], p. 264 — picinus Kuw. (non Marsh.) [pro] [parte (?)], L. c., p. 105 = atomus * Kuw. (non Duft.), {. c., p. 106 = tibialis * Kuw., L. c., p. 106, type : Nord de lPAfrique [Maroc!] = pectoralis * Guilleb., in Bull. Soc. ent. France [1896], p. 229, type : Saint-Charles. M., type de tibialis! : Tanger (Vaucher!). — A., Bordj-Menaïel (Leprieur!); massif de l’Ouarsenis (Vauloger!); forêt des Beni bou- (4) Lisez : Gouraya (dépt. d'Alger); cf. A. Carret, Notice sur F. Guille- beau (Extrait du Bulletin de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de l'Ain, separ. [1901], p. 52). Aucun Limnobius n’a été signalé jusqu’à pré- sent de Biskra et le genre paraît étranger à la faune désertique. (2) L'étude de Ku wert sur le sous-genre Bolimnius (Crepilimnebius Kuw.) n’est faite que de confusions. J'ai pu m’en convaincre en examinant la plu- part des matériaux de sa collection, mis à ma disposition par M. René Ober- thür. Ainsi son « picinus » est un mélange de picinus Marsh. (verus) et d’eva- nescens Kiesw. Son « atomus » (de Corse!) se rapporte à evanescens; j'ignore ce que sont ceux qu'il cite sous ce nom de Savoie et des Alpes. Enfin, des picinus authentiques sont étiquetés « punctillatus Rey » et figurent comme tels dans les « Tabellen » (p. 101). En réalité, il n’y a que deux Bolimnius : picinus Marsh. et evanescens Kiesw. 128 P. DE PEYERIMHOFF. — LIMNOBIUS Yâcoub!, Blida!. — G., Bône (Leprieur!) : Saint-Charles (type de pecto- ralis!) ; Tarfaïa (Théry!). — T., Mateur (J. Sahlberg!). Espagne, Provence, Corse, Sardaigne; Sicile (coll. Kuwert!). x Ÿ 4 Les cinq Limnobius actuellement connus du Nord-Africain, et dont deux seulement sont spéciaux à cette région, y ont tous, comme on voit, une répartition étendue. Peut-être même les recherches ultérieures arriveront-elles à superposer entièrement leurs aires géographiques. Propre aux eaux douces, le genre paraît étranger à la faune saha- rienne. Pas un Limnobius n’a été rapporté de Biskra, où l’on a tant chassé, et M. le prof. J. Sahlberg m’a écrit qu’au cours de sa der- nière exploration il n’en avait point vu en Égypte. Quant aux métamorphoses, on en est encore, je le rappelle, aux conjectures de Miger (1804) qui pense que les premiers états de ces insectes doivent se passer hors de l’eau. are OPUS NOR 2 ‘ie CAE F2 L.> APT. RUN A ANNE. 10 OVER, lier ns RL té : ]; EE Ali k Re ur re RARE i hdi 5 Er IE EP CONTRIBUTIONS A LA FAUNE FRANÇAISE (Coléoptères) Par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE. 16) Pogonus gracilis Dej. — Loire-Inférieure : marais salants du Pouliguen et du Croisic, très commun sur les petites levées de terre qui divisent les bassins d’évaporation !. — Déjà connu des localités analogues au sud de la Loire. Ditomus opacus Er. — Bouches-du-Rhône : camp de Carpiagne, été 1902, un individu (Ch. Charpentier !). — Jusqu'à plus ample informé, je ne crois pas qu’on puisse considérer cette capture autrement que comme accidentelle. Dromius insignis Luc. — Bed., Cat. rais. N. Afr., I, p. 277. — vectensis Rye. — Finistère : Brest! ; Benodet, près Quimper! ; dans les fagots de fougère et d’ajonc, en été. — Vienne : Poitiers, écorces de platane (Agnus!). Bidessus delicatulus Schaum. — Haute-Marne : Gudmont, sraviers de la Marne, en compagnie du B. minutissimus Germ.!. — Allier : cours de la Sioule et de l’Allier, assez abondant (H. du Buys- son !). B. Goudoti Lap. — Le regretté Dr Régimbart a déjà fait remarquer (Dytiscides d'Afrique et de Madagascar, p. 80) que cette espèce n’est nullement spéciale au Midi et remonte en France jusqu'aux environs de Paris et d’Évreux. Je l’ai prise moi-même à Châteauroux, à Bourges et au Croisic (Loire-Inférieure). * Deronectes depressus F. — Pyrénées-Orientales : massif de Carlitte (Fabresse, coll. R. Oberthür et la mienne!). — Cette espèce se trouve dans le massif de Carlitte en compagnie de l’elegans FE. ; elle fait partie du petit groupe d'espèces boréales qui se sont conservées dans les Pyrénées alors qu’elles n’existent pas dans les Alpes. (4) Voir L’Abeille, XXX, pp. 484, 287, 261. 130 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE Agabus melanarius Aubé. — Aisne : forêt de Villers-Cotterets (G. de Buffévent!); se prend, au mois de. mars, en abondance dans une mare sous bois. : Philyädrus fuscipennis Thoms. — Aisne : forêt de Villers- Cotterets (G. de Buffévent!). Xylodromus affinis Gerh. — cephalotes Epp. — Vaucluse : _ La Bonde, près Pertuis (Fagniez!). * Thinobius heterogaster Fauv. — Moulins, inondations de l'Allier (Chatanay!). — Espèce connue seulement d’Espagne et de Bohême. D Bledius verres Er. — Ce Staphylinide, d'ordinaire propre au bord des lagunes légèrement salées, remonte exceptionpellement le long des eaux douces : mon ami P. de Peyerimhoff l’a capturé dans les sables de l'Hérault à Saint-Bauzille-de-Putois; je l’ai pris moi- même dans les sables de la Vésubie à Lantosque. Octavius pyrenaeus Fauv. — Basses-Pyrénées : Arudy (Mas- caraux !). * Stenus exiguus Er. — Basses-Pyrénées : montagnes du pays basque, notamment au col d’Isteguy, près Itxassou (Mascaraux!); pas très rare dans les mousses des petits ruisseaux. — Écosse; Prusse rhénane. Scopaeus sericans Rey. — Environs de Grenoble (Dr Gué- del!). ha) Lathrobium dilutum Er. — Grenoble, bords du Drac (Dr Gué- del!). Philonthus stragulatus Er. — Var : Toulon (M. de Boissy!). — Aude : Castelnaudary (Ch. Carpentier!). Staphylinus falcifer Nordm. — Alpes-Maritimes : Grasse (Ch. Carpentier!). Bryocharis rugipennis Pand. — Alpes-Maritimes : L’Authion, mousses des prés-bois, vers 4.900 m.!. — Gard : sommet de l’Aigoual (P. de Peyerimhoff!). — Hautes-Pyrénées : Payole (Dr Boitelt). ‘* Boletobius trimaculatus Payk. — Basses-Pyrénées : forêt d'Iraty (Mascaraux !}, un seul individu appartenant à la var. flavi- collis Hochh. — Corse, Sardaigne, Sicile, Calabre, péninsule Balka- nique, Autriche, Hongrie, Silésie; Laponie suédoise, Finlande, nord de . "1 i [FM 27° AUOT | PURE NT COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 131 la Russie, zones forestières de la Sibérie (de la mer Caspienne à l’Ous- souri). La répartition géographique de cette espèce est fort curieuse et met en évidence les anciennes connexions qui lui ont permis de tra- verser le bassin actuel de la Méditerranée. _ Lamprinus erythropterus Heer. — Bourges, bois du poly- gone |. * Atheta (Metaxya) islandica Kr. — eremita Rye. — Puy-de- Dôme : sommet du pic de Sancy (Fagniez!), un seul individu, bien conforme aux eremita d'Écosse. — Islande, régions montagneuses des Iles Britanniques, Scandinavie, Finlande, Haute-Silésie, Carpathes. Aleochara crassa Baudi. — Landes : Tarnos; Capbreton (Mas- caraux !). — Loire-Inférieure : Le Croisic!. Oxyÿpoda lucens Rey. — Ille-et-Vilaine : forêt de Rennes, octobre 1894, un individu !. — Cher : forêt d’Allogny, novembre 1908, un individu !. Bythinus collaris Baudi. — Isère : Saint-Mury, près Lancey, un (V. Planet !). | Stenichnus angustissimus Peyerimh. — Vaucluse : mont Ventoux (Dr Chobaut!). — N’était connu que des hauts sommets des Basses-Alpes. Catops quadraticollis Aubé. — Bourges (bois de Faitin)!. GC. nitidicollis K:. — Bourges (bois du polygone) !. Agathidium mandibulare Gyllh. — Aisne : forêt de Villers- Cotterets (G. de Buffévent!). — Cette capture est à rapprocher de celle de l'A. discoideum Er. dans la forêt de Compiègne, récemment signalée par L. Bedel (Bull. Soc. ent. Fr. [1907], p. 215). Parmi tant d’autres, c’est un trait de plus accusant le caractère septentrional et subalpin de la faune du Valois et du Soissonnais, si différente à cet égard de celle de Fontainebleau, par exemple. Arthrolips regularis Reitt. — Loire-Inférieure : Le Croisic, chaussées des marais salants, dans les crottins secs, avec l’Hypocoprus !. Olibrus bisignatus Mén. — Cette espèce est décidément répan- due et commune dans une bonne partie de la France sur les capitules des Carduacées, et notamment du Carduus nutans L.; elle abonde à Bourges à partir du mois d’août dans les friches calcaires envahies par ce chardon. En Normandie, M. Bedel l’a trouvée dans les mêmes conditions sur divers points des environs de Cailly-sur-Eure. ve Cd: Re AT PNEU U PAS 1.7, ll 132 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE ©. particeps Muls. et Rey. — Loire-Inférieure : littoral sablon- neux du Croisic, où il vit, comme dans le Midi, sur les fleurs de l’'Helichrysum stoechas!. O. pygmaeus Gyllh. — J'ai émis tout récemment l'opinion (Cat. Col. de Corse, p. 233, in Rev. d’Ent. [1908]) que ce Phalacride devait se développer aux dépens des capitules des petites Composées, telles que les Filago. Les observations d’Elliman, qui signale l’espèce comme inféodée en Angleterre au Filago germanica L., viennent confirmer les miennes à ce sujet (cf. Ent. Monthly Mag., XLIIL, 1908, p. 275). Cryptophagus Schmidti Sturm.— Espèce assez répandue en Allemagne où on la trouve régulièrement dans les nids souterrains du Hamster (Cricetus frumentarius L.), petit Rongeur qui a disparu de la faune actuelle de la France. M. L. Carpentier la signale de la Somme et j'en possède un individu pris au vol entre Reims et le camp de Châlons. C. umbratus Er. — Trouvé dans des appäts placés à l'entrée des terriers de lapins, dans le département du Calvados (Fauvel, in Rev. d'Ent. [1899]. p. 66, nota). Repris en assez grand nombre dans les mêmes conditions autour de Soissons par le capitaine de Buffévent. C. micaceus Rey. — pubescens (pars) auct. — pubescens var. Lœwendali Ganglb. | Les variations observées chez le Cryptophagus pubescens Gy11h. ont plus d’une fois attiré l’attention des auteurs : En 1889, Cl. Rey (Remarques en passant, in L'Échange, N, p. 44) en sépare un C. micaceus, qui serait « un peu moindre, avec les élytres rembrunis et à pubescence brillante et comme micacée ». Peu après, Lüwendal (Entom. Meddelelser [1891-927, p. 245) bte deux variétés du C. pubescens : l’une d’entre elles aurait les élytres rembrunis; chez l’autre, la massue des antennes serait trés distincte- ment triarticulée, et non réduite aux deux derniers articles comme chez la forme habituelle du pubescens. | Dans son ouvrage classique (Käf. v. Mitteleur., III, p. 678), Gangl- bauer fait mention de cette dernière remarque et attribue le nom de Lœwendali à la variété possédant trois articles à la massue antennaire, sans d’ailleurs que l’insecte lui fût connu en nature. Plus récemment, Eric Mjôberg (Ent. Tidsskr. [1905], p. 200) observe qu’un individu trouvé par lui aux environs de Stockholm réu- nit à la fois les deux caractères signalés par Lüwendal : massue net- tement triarticulée et élytres obscurcis. COLÉOPTÈRES FRANCAIS 133 Ayant accumulé peu à peu les observations et les matériaux néces- saires pour élucider la question, je suis aujourd’hui en mesure d’affir- mer qu'il s’agit de deux espèces voisines, mais bien distinctes, qu’on pourra séparer à l’aide du tableau suivant : a) Neuvième article des antennes (examiné dans sa plus grande largeur) au moins deux fois plus étroit que le dixième et parais- sant dès lors appartenir au funicule plutôt qu'à la massue. Côtés du pronotum rectilignes sur la plus grande partie de leur lon- gueur et convergeant seulement tout à fait à la base. Insecte toujours d’un testacé ferrugineux unicolore. . pubescens SL. b) Neuvième article des antennes (examiné dans sa plus grande largeur) notablement plus large que la moitié du dixième et paraissant dès lors faire partie de la massue. Côtés du pronotum légèrement arrondis. Élytres presque toujours rembrunis, à ponctuation plus profonde et mieux détachée et à pubescence moins soyeuse et plus brillante que chez le précédent . : micaceus Rey. D'accord avec l'observation de Mjôberg, et contrairement à ce que l’on pourrait inférer du texte de Lowendal, j'ai constaté (sur 95 indi- vidus environ du micaceus et au moins deux fois autant du pubescens) que les deux caractères tirés de la structure des antennes et de la cou- leur étaient toujours concomitants. S'il existe exceptionnellement des micaceus incompiètement colorés et entièrement férrugineux, jamais en revanche on n’observe de pubescens bicolores, c’est-à-dire d'individus offrant à la fois la massue antennaire réduite à deux articles et les élytres rembrunis. En conséquence, je n’hésite pas à attribuer à l’espèce la plus foncée le nom de micaceus Rey, bien que le vieux maître lyon- nais ait à peine décrit l’insecte et n’ait indiqué que des caractères superficiels. Rey donne son GC. micaceus comme trouvé à Villié-Morgon (Rhône), dans la Bresse et à Saint-Raphaël (Var). En dehors de ces localités, je le connais des suivantes : Stockholm (Mjüberg). — Danemark (Lôwendal). — Angleterre : New-Forest, dans un vieux chêne creux, deux individus (Champion); Cf. Ent. Monthly Mag., XLIV, 1908, p. 123. — Forêt de Marly, près Paris, en assez grand nombre avec des frelons (Ch. Brisout!). — Forêt de Fontainebleau (Gruardet!). — Forêt de Châteauroux, sur un hêtre mort!. — Environs d'Avignon (Dr Chobaut!}. — Var: Agay; Vidauban, dans de vieux chênes-lièges creux!. — Alpes-Maritimes : Villeneuve-Loubet!. — Ile d'Elbe (Paganetti-Hummler!). L'Abeille, vol. XX XI. — 1909. 10. RSR LE RARE NO EL A UN CRT TR 0e br f” de: DR LS nl x (4 ART | NT, 9 A Ne An LA Ty pr? ' We Li D pi ET 14 ’ lo \ / Vs F4 es 134 J. SAINTE-CLAIRE Dev le | On remarquera la tendance qu’a le C. micaceus à rechercher les vieux troncs d'arbres creux : l’observation de Ch. Brisout, qui l’a capturé avec des frelons (Vespa crabro L.), en donne l'explication et tel doit être l'habitat normal de l’espèce. Quant au C. pubescens, il a été signalé à plusieurs diverses reprises dans les nids de bourdons (Bom- bus) et de guêpes (Vespa); mais de nouvelles observations sont néces- saires pour savoir quels sont, parmi les renseignements publiés, ceux qui concernent le pubescens et ceux qui se rapportent au micaceus. Micrambe vini Panz. — Sous ce nom, Ganglbauer (Käf. Milteleur., IX, p. 672) et à sa suite les auteurs du Catalogqus Col. Eur. (ed. 1906) confondent deux espèces fort distinctes, et qui avaient été très bien séparées par Reitter (Best.-Tab. XVI, in Verh. nat. Ver. Briünn, XXVI [1887], p. 33). Sans revenir sur les caractères morpho- logiques, il peut être intéressant de mettre en lumière la diversité des mœurs de ces deux insectes, qui est un argument de plus en faveur de leur séparation. L'espèce à longue villosité dressée (M. villosa Heer, Reitt.) se trouve en assez grand nombre sur les capitules flétris des Carduacées, dans l’intérieur desquels vit probablement la larve. Buddeberg la signalée depuis longtemps aux environs de Nassau sur le Carduus nutans L.; la même observation a été faite à la Ferté-Alais (Seine-et- Oise) par M. Bedel et par moi-même aux environs de Bourges. A Gudmont (Haute-Marne), jai trouvé ce Micrambe en nombre, au mois d'août, sur les fleurs du Cirsium palustre Scop., et d’autres indices me font présumer qu’il doit y fréquenter aussi les Centaurea. L'autre espèce se trouve par myriades sur l’ajonc commun (Ulex europaeus L.); elle abonde notamment dans les Iles Britanniques et sur .nos côtes de la Manche et de l'Océan, et son aire de dispersion s’étend jusqu’à Tanger (Vaucher, coll. Bailliot!). Du côté de l'Est, elle devient, comme la plante qui lui donne abri, de plus en plus rare à inesure qu'on s'éloigne de la mer; de même que l’Ulex, elle paraît faire défaut sur la ceinture jurassique du bassin parisien; toutefois, d’après Bourgeois (Cat. Col. Vosges, p. 229), elle se retrouve sur le sol sili- ceux des Vosges, où l’ajonc offre en effet un certain nombre de stations. Les principaux Catalogues régionaux de l'Allemagne occidentale n’en : font pas mention, et si le Cryptophagus vini (sensu Reitter) est signalé de Silésié par Letzner (Verz. Käf. Schles., ed. 2, p. 185), les condi- tions d’existence que cet auteur lui attribue (sur la moisissure des tonneaux et dans les nids de guêpes), sont celles des Cryptophagus proprement dits et font présumer une erreur de détermination, \ COLÉOPTÈRES FRANÇAIS | 135 Quelles peuvent être les relations entre les Micrambe et les plantes qu'ils fréquentent ainsi exclusivement? Nous n'avons à cet égard aucune observation positive, non plus que pour le M. abietis, qui se trouve toujours sur l’Épicéa (Picea excelsa Link). La seule espèce du genre dont la biologie soit connue est le M. Perrisi Ch. Bris.; il se développe à l’état de larve dans les nids de la chenille processionnaire du pin, dont il dévore les excréments. L’analogie nous fait supposer que les autres Micrambe doivent être de même associés à quelque autre insecte réellement phytophage. Reste à fixer la synonymie des deux espèces. La question revient à rechercher à laquelle des deux convient le nom le plus ancien, celui de vini Panz. Ni le texte de Panzer, ni la figure qui l'accompagne, _ ni, en l’absence d’une indication de localité précise, la mention : « habitat in floribus, semel captus », ne peuvent donner d'indications décisives. Le Cryptophagus vini d'Erichson, décrit sur un seul individu de l'Allemagne du Nord, est moins difficile à interpréter, ainsi que l’a montré Ganglbauer (loc. cil., nota); Thomson, qui a eu sous les yeux l’exemplaire original d’'Erichson, affirme sans hésita- tion (Skand. Col., X, p. 66) que le Cryptophagus vin: et le Parameco- soma pilosula d'Erichson ne sont qu’une seule et même espèce. D'accord avec ce renseignement, ce que nous savons de la dispersion des deux espèces nous conduit à rapporter au Micrambe des Carduacées les C. vini de Panzer et d'Erichson. Quant au Micrambe des Ulex, il devra dès lors prendre le nom d’obcordat& Marsh., antérieur malheureusement à celui d’ulicis Steph. qui le désignerait à merveille. La synonymie peut s'établir comme il suit : 4. M.viniPanz., Er.; Ganglb. 2. M. obcordata Marsh. (pars). ulicis Steph. villosa Heer, Reïtt. vini + Reitt.; Ganglb. pilosula Er. À (pars). Epuraea angustula Er. — J'ai déjà signalé (Rev. d’'Ent. [1906], p. 20 et 22) la présence de cette espèce. au Mont-Dore, dans les galeries pénétrantes creusées par le Trypodendron lineatnm OI. à l’intérieur des troncs de sapins récemment morts. Des observations analogues avaient déjà été publiées par les auteurs anglais, notamment par Fowler (Brit. Col., III, p. 233), par Johnson et Halbert (À List of the Beetles of Treland, in Proceed. of the R. Irish Acad., NI [1902], p. 709) et par R. S. Bagnall (Ent. Monthly Mag., XLII [1906], p. 159; XLIII [1907], p. 294). En Écosse, l'E. angustula a été signalé sur les Pins 136 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE sylvestres attaqués par le Trypodendron lineatum; en Irlande et dans les comtés de Durham et de Northumberland, le même ÆEpuraea a été observé sur des hêtres et des bouleaux perforés par le T. domesticum L. C’est donc un insecte assez indifférent à l’essence forestière et par con- tre un parasite ou un commensal attitré des Trypodendron. Soronia oblonga Ch. Bris. — Cher : forêt de Vierzon!. Ipidia quadrinotata F. — Basses-Pyrénées : haute vallée d’Os- sau, sous les écorces de sapin (Mascaraux!). Meligethes anthracinus Ch. Bris. — Aisne : Soissons, sur Isatis tinctoria L. (G. de Buffévent!). Cette observation A les suppositions émises précédemment (L'Abeille, XXX, p. 244). L plante est d’ailleurs adventice dans le Nord de la RACE et Ho > doit y être introduit depuis peu. M. brevis Rosenh. — Bourges, sur les fleurs d’Heélianthemum vulgare, en septembre!. — Obtenu d’éclosion d’une fleur d'Helianthemum par L. v. Heyden (Käf. Frankf. und Nass., ed. 2, p. 143). Bothrideres interstitialis Heyd. — Basses-Pyrénées : haute vallée d’Ossau, au-dessus de Gabas!. — Cette espèce, que M. Masca- raux à Capturée en deux ou trois individus et dont je n’ai pu recueil- lir moi-même que des débris, s’y trouve dans les vieux troncs morts de sapin; elle vit peut-être aux dépens du Xestobium declive Duf., dont j'ai trouvé les vestiges abondants dans le même arbre. Phloeostichus denticollis Redt. — Insecte extrèmement rare en France. La collection Ch. Brisout en renferme un individu pro- venant de la Grande-Chartreuse, où M V. Planet l’a retrouvé récem- ment. Dans l’Europe centrale, où il est beaucoup moins rare, le Phloeostichus vit sous l'écorce du sycomore (Acer pseudoplatanus L.). Laemophloeus Kraussi Ganglb. — Cf. L’Abeille, XXX, p. 244. — Cher : forêt de Saint-Palais, dans des fagots de hêtres abandonnés, juin 1907, deux individus!. — C’est la deuxième localité connue en France et la quatrième en Europe. Jai eu communication des types de Styrie et d'Autriche et puis certifier leur absolue identité avec les exem- plaires de France. Hypocoprus quadricollis Reitt. — Loire-[nférieure : Le Croi- sic, dunes et chaussées des salines, pas très rare dans les bouses et les crottins à demi desséchés!. — Charente-Inférieure : île de Ré (Bon- naire!), mêmes conditions. — Landes : Capbreton (Mascaraux !). — Gironde : Arcachon (Bedel!), mêmes conditions, — Lot-et-Garon- . COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 137 « ne : Sos, dans les crottins (Bauduer); Gimont, sous une pierre avec des fourmis (Delherm). — Haute-Garonne : Toulouse (Marquet). — Pyrénées-Orientales : Port-Vendres (Dr Normand). — Vaucluse : Avignon, crottins (Dr Chobaut!).— Bouches-du-Rhône : Saintes-Maries de la Mer (Dr Chobaut!). — Basses-Alpes : Faillefeu, région alpine (P. de Peyerimhoff!). — Hautes-Alpes : Névache, près Briançon, forêts de mélèzes vers 1800 m., dans les dômes du Formica rufa L. (Agnus!). C’est cette même espèce qui se prend en Corse: c’est très probable- ment aussi la même qui a été trouvée autrefois par Crotch dans le comté de Sufiolk (Angleterre) et signalée par lui sous le nom de lathri- dioides (Trans. Ent. Soc. Lond., V [1867], p. 444). Si j'insiste sur la répartition en France de ce microscopique insecte et sur la variété de ses conditions d’existence, c’est afin de faire ressortir que la même indifférence au climat et le même double habitat (déjec- _ tions sèches et fourmilières) se retrouvent chez la seconde espèce admise, H. lathridioides Motsch. Cette coïncidence est singulière et conduit à se demander si la séparation assez récente des Hypocoprus en deux espèces ‘est réellement justifiée. | Je possède sous le nom de lathridioides trois individus provenant du Finmark norvégien et capturés par M. Münster dans les nids du Formica exsecta N yl.; les Hypocoprus de cette provenance sont effec- tivement rapportés au lathridioides par I. Sahlberg et par Gangl- bauer. Or, malgré un examen consciencieux et maintes fois répété, il m'est impossible de constater entre ces exemplaires des régions arc- tiques et ceux de France les différences de forme et de proportions signalées par les auteurs comme séparant le quadricollis du lathridioides ; l’identité entre eux est manifeste. Sans vouloir trancher la question à la légère et sans matériaux suffisants, il m'est permis d'attirer l’atten- tion de nos collègues sur cette constatation, et de souhaiter que l’étude des Hypocoprus soit reprise définitivement. Je serais bien étonné que l’enquête n’aboutît pas à démontrer qu’il n’existe qu’une seule espèce d'Hypocoprus, répandue depuis l’Oural et l'Océan glacial jusqu’à PAI- gérie (1) et jusqu'au Caucase. (1) En Afrique, l’Hypocoprus lathridioides existe non seulement en Algé- rie, notamment à Biskra!, mais au Maroc (Vaucher!}) et dans les iles Canaries et Madère. Wollaston l’a même redécrit en 1854 sous le nom de Moischulskyi, d’après un individu immature provenant de ce dernier archipel (île de Porto-Santo) et l'identité du type de Wollaston a été constatée à Londres par M. Fauvel. Il ne peut, ce me semble, subsister aucun doute sur l’unité spécifique des. 2 25 SRE APRES ee A nd D PR en bre j pr PAUL Mie £ Lol 138 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE Anthrenus (Florilinus) Oberthüri Reitt. — Décrit des Pyré- nées-Orientales; se retrouve assez communément à la Sainte-Baume et dans les Alpes-Maritimes, notamment dans les vallées de la Vésubie et de la Roya, et au mont Agel, au-dessus de Menton!. Hister moerens Er. — Alpes-Maritimes : Rossillon-sur-Tinée!. 2 — Aude : mont Alaric (Gavoy!). — Déjà trouvé à Port-Vendres (Pyré- 4 nées-Orientales) par le Dr Normand et signalé de cette localité par ‘4 V. Mayet (Col. des Albères, p. 125). Saprinus lautus Er. — Cher : forêt de Soudrin, près Levet, dans un agaric en décomposition, un seul individu, mai 1908!. — En dehors de cette capture, l’espèce n’est connue de France que de Fon- tainebleau (teste Marseul) et du Lyonnais (Rey, teste Fauvel, in Rev. d’Ent., 1889, p. 79). — Ce Saprinus, décrit sur un seul individu découvert par Schüppel dans le Jardin botanique de Berlin, est un des Histérides les plus rares de la faune européenne. Sa capture dans des champignons en décomposition, où il poursuit sans doute les larves de Muscides, n’est pas un fait isolé; il a déjà été pris dans ces condi- tions en Scanie par Thomson, en Silésie par Letzner et plus récem- ment à Bingen, près Mayence, par le regretté colonel Schultze. Teretrius Rothi Rosenh. — Cet Histéride a été indiqué comme pris à Apt (Vaucluse) par M. Abeille de Perrin (L’Abeille, NI, nouv. n° 12, p. 48); si je reproduis ce renseignement, c’est que l’espèce est omise dans les plus récents Catalogues de la faune française (1). _ Acritus homeopathicus Woll. — rhenanus Fuss. — Ille-et- Vilaine : marais de Dol, dans le terreau des vieilles souches de peu- pliers, en septembre!. Aphodius (Agolius) montanus Er. — Aude : Mazuby, un © (Gavoy!) : cest l’insecte signalé par L. Gavoy (Cat. Col. de PAude, p. 122) sous le nom de Schlumbergeri Seidl. — La décou- verte de PA. montanus dans le massif des Corbières est très remar- quable; elle étend singulièrement l’aire de dispersion de l'espèce, déjà connue de Transylvanie, Bosnie, Herzégowine, et des Alpes (versant italien surtout). Hypocoprus et je m’associe pleinement aux conclusions formulées plus haut par l’auteur. — L. BEpez. É (1) Comme le Teretrius Rothi n’est pas mentionné au Catalogue des E Coléoptères de Provence (1908), je suppose que l’insecte signalé sous ce nom À est le Paromalus parallelepipedus, précisément a d’Apt (Abeille). — L. BEDEL. COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 139 A. (Agolius) Schlumbergeri Seidl. — Basses-Pyrénées : col de Suzon près Gabas, sur la neige fondante, juin 1906, deux individus!. . Malthodes setifer Baudi. — Basses-Pyrénées : Gabas, sur les buis en fleurs à la lisière de la forêt, très commun!. — Déjà signalé à l'autre extrémité de la chaîne des Pyrénées (pic de Laguzou, Montlouis) par le Dr Chobaut. Malachius scutellaris Er. — Vaucluse : Les Taillades, près Bédarrides (G. de Buffévent!)}. — Puy-de-Dôme : Riom (Quit- tard, teste Pic); Menat (Mascaraux!). — Saône-et-Loire : Etang (Marchal!). — Vienne : environs de Poitiers (Agnus!). — Signalé depuis longtemps de Turckheim (Alsace). M. heteromorphus Ab. — Vaucluse : mont Ventoux (Dr Cho- baut!). * Dasytes aeneiventris Küst. — Schilsky ap. Küst. Küf. Eur., XXXI, 19. — Alpes-Maritimes : Nice, assez commun!. — Corse, Sardaigne, Italie, Grèce. — Probablement confondu dans la plupart des collections avec le D. aerosus Kiesw. auquel il ressemble beaucoup. Dasytes occiduus Muls. et Rey. — Loire-Inférieure : pointe de Pinchâteau entre Le Pouliguen et Bourg-de-Batz, abondant mais localisé sur un étroit espace!. — Deux-Sèvres : Irais (Agnus!). — Charente-[nférieure : La Rochelle (H. d’Orbigny!). — Extrême- ment voisin du D. Mulsanti Schilsky (griseus + Muls. et Rey, non Küst.), et, à mon sens, difficile à distraire du même ensemble spéci- fique. Si cette manière de voir est admise, l'espèce devra prendre le nom d’occiduus, et la race méditerranéenne celui d’occiduus var. Mul- santi Schilsky. Les Dasytes de ce groupe paraissent se développer aux dépens des larves phytophages dans les tiges de plantes herbacées. J'ai trouvé Vocciduus, et souvent aussi le Mulsanti, dans des localités absolument dépourvues de toute végétation ligneuse. De même, le D. montanus Muls. et Rey (incertus Schilsky), si commun au Mont-Dore, s’y ren- conire au-dessus de la zone des forêts, dans les pâturages élevés, où il recherche spécialement les fleurs de la grande Gentiane. En revanche, les espèces des sous-genres Meladasytes et Mesodasytes (coeruleus, nigro-cyaneus, pilicornis, aerosus, flavipes, plumbeus), passent leur existence larvaire et accomplissent leurs transformations dans les branches décomposées de différentes espèces d'arbres, où elles poursuivent les larves lignivores. FR tai * ( 140 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE * Xyletinus brevitarsis Schilsky. — J'ai vu quelques individus - de cette espèce capturés aux environs d'Amiens (Somme) par M. L. Car- pentier. — Suède, Allemagne, Autriche; récemment signalé de Hol- lande par M. Everts (Deutsche Ent. Zeit. [1907], p. 3784). Caenocara subglobosa Muls. et Rey. — Somme : Saint- Valery-sur-Somme (L. Carpentier !). — Oise : lisière de la forêt de Chantilly du côté de Coye (Bedel). — Seine-et-Oise : Saint-Germain (Ch. Brisout); Bouray-Lardy (Bedel). — Dans les terrains très sablonneux. : Anitys rubens Hoffm. — Cher : forêt de Vierzon, dans un vieux chêne atteint de pourriture rouge!. Cis lineato-cribratus Mell. — Oise : forêt de Compiègne, dans les champignons des hêtres morts (G. de Buffévent!); déjà pris depuis longtemps dans la même localité par M. Bedel; toutefois je ne Crois pas que ce renseignement intéressant ait encore été publié. C. punctifer Mell. — Alpes-Maritimes : montagne de Courmettes au-dessus de Grasse !. Mordellistena (Tolida) Tournieri Emery. — Espèce en réa- lité assez répandue en France, principalement dans les pays calcaires, où elle se développe bien probablement dans les tiges de Centaurea. Aux départements énumérés par le Dr Chobaut (Bull. Soc. ent. Fr. [1907], p. 210), je puis ajouter l'Eure, où M. Bedel l’a prise sur la côte d’Ézy, non loin d’Évreux, et la Haute-Marne, où je l’ai recueillie moi-même à Gudmont. J’ai toutes raisons de supposer que l’espèce que j'ai en vue est la même que le M. Schusteri Schilsky, décrit de Vienne (Autriche) et signalé par l’auteur comme trouvé à Évreux par le Dr Régimbart. L'un de mes exemplaires présente en effet, très apparente, la profonde incision de l’hypopygidium qui est un des principaux traits de la des- cription du Schusteri. A part ce caractère, qui a pu échapper à Emery, la description du M. Schusteri coïncide à peu près de point en point avec celle du M. Tournieri, décrit de Genève et de Silésie sur des individus apparemment un peu immatures. | * Anaspis Garneysi Fowl. — Pas-de-Calais : Saint-Léonard près Boulogne-sur-Mer, en battant des aubépines dans un parc, deux o!. — Oise : forêt de Compiègne (Bedel!). — Alpes-Maritimes : montagne de Courmettes près Grasse, autour de vieux héêtres!. — Angleterre. — COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 141 Mes individus du Pas-de-Calais ont été vérifiés par le Dr N.-H. Joy et sont bien identiques à ceux que j'ai reçus d'Angleterre. L’A. Garneyst est beaucoup plus voisin du nigripes Ch. Bris. que du pulicaria Costa; il paraît vivre à l’état de larve dans les vieux arbres creux (cf. Ent. Monthly Mag. [1908], p. 233), alors que l'A. pulicaria, qui abonde dans des cantons absolument dépourvus d’arbres, tels que les environs de Roscoff (Finistère), se développe certainement dans les tiges de plantes herbacées ou frutescentes. A. Regimbarti Schilsky. — Cette espèce, décrite d’Évreux, est en réalité fort répandue dans toute la France, en Angleterre, et même en Algérie : Teniet-el-Had (Bedel!). En revanche, il ne semble exister dans la plus grande partie de notre pays aucun Anaspis répondant à la description du « ruficollis » de Schilsky. Or, comme Fabricius décrit son Mordella ruficollis sur des individus pris à Paris par Bosc, l’espèce qu'il avait en vue, et qui doit garder le nom de ruficollis, est sans aucun doute l’insecte à bande suturale obscure qui abonde aux environs de Paris et que Schilsky a décrit de nouveau sous le nom de Regimbarti. i Quant au ruficolhis ? Schilsky (non Fabr.), à pubescence élyirale absolument homogène, il doit être fort rare en France : j’en possède deux individus provenant de Saint-Martin-Vésubie. Il devra prendre le nom d'A. Emeryi Ragusa, lequel s'applique d’ailleurs en propre à une petite race à tête orangée, avec le vertex à peine obscurci, corn- mune en Sicile, en Corse et à l’ile d'Elbe. Anthicus Crotchi Pic. — salinus Crotch (nom. praeocc.). — Découvert par Waterhouse dans les salines de Lymington et de Gra- vesend (Angleterre). Comme beaucoup d’autres espèces maritimes, il se reprend, en France, non sur le littoral de la Manche, mais seulement sur la côte atlantique à partir du Finistère. Je l’ai capturé à Fouesnant (Finistère), au Croisic (Loire-Inférieure) et à Bouin (Vendée). D’après une communication de M. Puel, il se retrouverait en abondance en Camargue. Il accompagne presque toujours l’Anthicus humilis Germ. et court avec lui sur la vase des salines. À, minutus Laf. — Loire-Inférieure : salines du Pouliguen!.— Cette espèce méridionale était déjà connue de La Rochelle (H. d’Orbigny!). À. angustatus Curt. — Découvert sur les côtes méridionales de Angleterre et retrouvé par M. Fauvel à Noirmoutiers. Je l'ai pris autrefois en quelques individus à Beg-Meil prés Fouesnant (Finistère), eb plus récemment en grande abondance sur les plages des environs du 142 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE Croisic (Loire-Inférieure); il y vit exclusivement sous les algues à demi desséchées rejetées par les dernières marées, exactement comme VA. Genei Laf., dont il est extrêmement voisin. A. fenestratus Schm. — Loire-Inférieure : plage Valentin au Croisic, abondant sur le sable tout à fait sec et chauffé par le soleil, au-dessus du niveau des plus hautes marées!. — C’est, je crois, comme pour l’A. minutus, l’extrême limite Nord de l’espèce. Barypithes pyrenaeus Seidl. — Cher : bois de Faitin près Bourges!; forêt de Soudrin près Levet!. — Tarn : Brassac (Gavoy !). B. claviger Rey. — Var : Bargemont (type unique de Rey); Le Beausset, un individu (V. Planet!); Plan d’Aups prés la Sainte- Baume, un individu (Abeille de Perrin!). — Bouches-du-Rhône : Cuges, un individu (Dr Normand!). — Cette courte énumération contient, je crois, toutes les captures connues. ‘* Sitona lineellus Bonsd. — Puy-de-Dôme : base du pic de Sancy, vers 1600 m. d’altitude, pas très rare au pied des touffes de Trifolium alpinum L.!. — Cher : forêt de Soudrin, un individu. Cathormiocerus FAMECS PUR Roug.— Drôme : Lus- la-Croix- Haute (Baïizet!). _ Liophloeus tessellatus Müll.— Au Mont-Dore, la var. aquisgra- mensis Forst. est abondante sur l’Heracleum flavescens DC.; à Gabas (Basses-Pyrénées), la var. cyanescens Fairm. se prend en nombre sur les énormes feuilles de l’Heracleum sphondylium var. pyrenaicum La m. J'ai observé ces relations d’une manière si régulière et si CR CE que je ne puis croire qu’elles soient fortuites. Liparus engadinensis Reitt. — Savoie : haute Maurienne, notamment à Lans-le-Bourg et à Thermignon, abondant (V. Planet! Guédel!). On sait depuis longtemps que les larves de Liparus se développent au Collet et dans les racines de diverses Ombellifères, notamment des Daucus (Liparus coronatus) et des Laserpitium (Liparus dirus). D’ac- cord avec ces observations, j'ai trouvé très réguliérement, au Mont- Dore, le L. germanus L. sur l’Heracleum flavescens et dans les Basses- Pyrénées le L. glabrirostris Küst. sur l’H. sphondylium var. pyre- naicum . * Liosoma subcoriaceum K. Dan. in Münchn. Kol. Zeitschr., HI, p. 130. — Alpes-Maritimes : massif de l’Authion, dans les mousses LJ 4 COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 143 des prés-bois, vers 1800 m. d’altitude!. — Renseignement déjà publié par l’auteur, à qui je suis d’ailleurs redevable de la détermination de mon individu. L'espèce est connue des Alpes Liguriennes et du versant ita- lien des Alpes Pennines. . Hypera striata Bohm. — Signalé déjà du Canial : vallée de la Cère (teste Fauvel, Rev. d’Ent., [1886], p. 303) et des bords de la Loire à Digoin (Pic, L'Échange [1906], p. 241). D’après un renseigne- ment qu'a bien voulu me communiquer M. Bedel, le Dr Marmottan en a capturé un individu sur le versant Sud du Chalucet près Chatel- guyon (Puy-de-Dôme) en août 1908. Bagous exilis Duv. — Loire-Inférieure : falaises de la pointe de Pinchâteau, près le Pouliguen, deux individus capturés au pied des plantes dans une localité absolument séche!. — Décrit de Montpellier. * Ceuthorrhynchidius Thalhammeri Shultze. — Loire- Inférieure : Le Croisic, assez commun dans les touffes de Plantago maritima L. Sur les rochers maritimes, en compagnie du C. Dawsoni Ch, Bris.!. Ces deux espèces recherchent aussi les pieds rabougris de Plantago coronopus L. qui croissent sur l'arène granitique des falaises. Mes exemplaires ont été comparés à un individu du lac Neu- siedl (Hongrie) nommé par Schultze et dont je dois la communication à l’amabilité de M. de Varendorff. Ceuthorrhynchus pervicax Weise. — Dans le massif de la Grande-Chartreuse, M. V. Planet en a capturé quelques individus sur le Dentaria digitata Lam. Aux environs de Saint-Dizier (Haute- Marne), il se trouve dans les allées humides des bois sur le Cardamine pratensis L. Au Mont-Dore, sa présence dans les ravines humides des forêts de sapins paraît due à celle du Cardamine amara L., sur lequel vivrait aussi le Ceuthorrhynchus Pandellei Ch. Bris. GC. carinatus Gyllh. — Cher : bois secs du calcaire jurassique ; assez rare, mais assez répandu aux environs de Bourges!. — Malgré d'assez minutieuses recherches, je n’ai pu découvrir la plante (certaine- ment une Crucifère) sur laquelle vit ce Ceuthorrhynchus. G. barbareae Suffr. — Cher : Maubranche près Bourges, sur Barbarea vulgaris, en mai!. — Indre : Châteauroux, sur la même plante, avril !. G. albo-signatus Gyllh. — Cher : Maubranche près Bourges, dans les champs sablonneux, sur le Lithospermum arvense L., mail. LL AE (Te # TH TR DR ne a D PE NL AE Pts À FA 75 D vf nue Cr gi Cut de FH HUE hd PTALEE DNS eh With PRO RP UT EE M7 144 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE GC. parvulus Ch. Bris. — Vit aux environs de Paris sur le Lepi- dium campestre R. Br.; signalé sur la même plante aux environs de Nassau par Buddeberg et en Angleterre sur le Lepidium Smithi Hook. (Newoery, Ent. Monthly Mag. [1908], p. 195). Miarus Degorsi Ab. — Haute-Marne : Gudmont, côteaux secs, dans les fleurs de Campanula glomerata L., fin juillet!. M. Abeillei Desbr. — Hautes-Alpes : Chartreuse de Durbon (Dr Guédel!}. — Vaucluse : mont Ventoux (Dr Chobaut!). es ET + pe PE * Tychius crassirostris Kirsch. — Haute-Marne : Gudmont!. Cionus longicollis Ch. Bris. — Cette espèce, longtemps consi- dérée comme spéciale à la région pyrénéenne, a été capturée en nombre à Névache (Hautes-Alpes) par le capitaine Agnus. | Magdalis punctulata Rey. — Aux localités énumérées antérieu- rement (L’Abeille, XXX, p. 203), il faut ajouter les suivantes : Mont- Dore!; versant Nord du mont Ventoux (Dr Chobaut!}); Jura de Neufchâtel : Ballaigues (G. de Buffévent!). Magdalis stricta Desbr. in Le Frelon, XII [1905], p. 49, type : « France méridionale ». — Alpes-Maritimes : versant Nord du mont Agel, juillet, une O1. — Vaucluse : mont Ventoux, plusieurs individus o” et © (Dr Chobaut!). — Haute-Marne : Gudmont, deux o” obtenus d’éclosion, fin mai 1904 !. — Ce sont ces deux derniers individus que j'ai indiqués antérieurement (L’Abeille, XXX, p. 246) sous le nom de « fuscicornis Desbr. » Au mont Ventoux, le Dr Chobaut a observé très positivement l’es- pèce sur de vieux hêtres; au mont Agel, étant donné la végétation forestière de l’endroit où je l’ai capturée, je ne puis l’attribuer qu’à l’Ostrya carpinifolia; enfin, à Gudmont, je suppose qu’elle doit se développer dans les branches sèches du charme (Carpinus betulus), dont ma chambre d'élevage renfermait une abondante provision. Apion austriacum Wagn. — Cette espèce, voisine de l’armatum Gerst., et dont je possède une bonne série donnée par l’auteur, a été 1 prise à Gruyères (canton de Fribourg) par le capitaine G. de Buf- « févent. Elle est à rechercher en France où elle se retrouvera peut- “être; sa plante nourricière est (en Autriche) le Centaurea nigra. A. uliciperda Pand. — Assez commun dans le centre de la France (forêt d’Allogny près Bourges!, Loches!, Châteauroux !), où il COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 145 vit sur l’Ulex nanus L. J'en ai pris quelques individus en août 1887 sur les falaises de l’île de Jersey. A. elongatulum Desbr. — Cher : bois de Faitin près Bourges!. — En Autriche et en Bavière, cet Apion vit sur des Cytises, notamment les CGytisus capitatus et nigricans; dans le Berry, il est possible qu’il se développe dans les gousses du Cytisus supinus L., seul représentant du genre dans la région, où il n’est d’ailleurs pas très rare. * À. hungaricum Desbr.—H. Wagn.in München. Kol. Zeitschr., LIT, p. 27. — Se trouve en différents points de la France (environs de Paris, Haute-Marne, Allier) sur le Genista tinctoria L.; souvent associé à VA. difficile Herbst, mais moins abondant et moins généralement répandu. * À, corsicum Desbr. — D'accord avec M. Hans Wagner, je rapporte à cette espèce un Apion trouvé en assez grand nombre à Entre-Deux-Guiers (Isère) par M. V. Planet, et à Soissons par le Capitaine G. de Buffévent. Dans ces deux localités, sa plante nour- ricière est l’'Ononis natrix L. (1). A. filirostre Kirby. — La plante nourricière de cet Apion a été récemment découverte par J. R. le B. Tomlin (Ent. Monthly Mag. [1907], p. 276); c’est le Medicago lupulina L.; j'ai pu vérifier aux environs de Bourges la parfaite exactitude de cette indication. A. Curtisi Steph. — Se trouve non seulement sur l’Onobrychis sativa Lam., mais aussi, et peut-être plus abondamment encore, sur l’'Hippocrepis comosa L., plante absolument spontanée alors que l’Ono- brychis à été la plupart du temps propagé par la culture. À. Kraatzi Wenck. — Vit en Provence (Var et Alpes-Maritimes) sur le Galycotome spinosa LinkK. Les gousses de la même plante y nourrissent aussi l’A. subparallelum Desbr., en général confondu avec le fuscirostre F. * À. punctirostre Gyllh. — Alpes-Maritimes : vallée de Thorenc au N de Grasse, un seul individu déterminé par M. H. Wagner!. — Vit en Autriche sur l’Astragalus danicus (teste H. Wagner); à recher- cher sur l’un des nombreux Astragales qui croissent dans nos Alpes méridionales. (1) L'indication relative à l'A. seriato-setosulum Wenck. (L’Abeille, XXX, p. 267) est à supprimer et se rapporte en réalité au corsicum,. 146 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE * À. facetum Gyllh. — Sundevalli Bohm.; cf. H. Wagner in München. Kol. Zeitschr., IT, p. 305. — Alpes-Maritimes : montagne du Farguet entre Sospel et l’Escarène, un individu déterminé par M. H. Wagner!. Rhynchites aethiops Bach. — Côte-d'Or : Dijon (Rouget). — Allier : Jenzat (H. du Buysson). — Isère : Champ, près Vizille (Dr Guédel!). | Tropideres dorsalis Thunb. de Basses-P yrénées : Eaux-Chaudes (Mascaraux!). — Isère : Grande-Chartreuse (Baizet). T. pudens Gyllh. — Bourges, éclos à plusieurs reprises de fagots de chêne provenant des bois du polygone et ayant séjourné un an sur place!. Bruchidius nanus Germ. — Bourges, bois du polygone; octo- bre, assez commun !. B. foveolatus Gyllh. — Loire-Inférieure : Le Croisic, dunes et champs sablonneux, très abondant!. * Crypturgus cribrellus Reitl. — Alpes-Maritimes : environs de Nice, écorces de Pinus halepensis!. — Var : L’Esterel, écorces de Pinus maritima!. — Corse!. — Décrit de Dalmatie où il à été décou- vert sous l’écorce du Pin d'Alep. Platypus oxyurus Duf. — Cette espèce, découverte dans la haute vallée d’Ossau par Léon Dufour, a été retrouvée depuis par M. Mascaraux dans la même vallée, ainsi que dans la forêt d’'Iraty, près Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle existe également dans les Corbières , de l’Aude, où le Dr Chobaut l’a capturée à Gesse en juin 1903, tou- jours sur le sapin (Voyage dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, in Bull. Soc. Et. scient. de l'Aude, 1905; sep., p. 47). Rhopalopus spinicornis Ab. — Bourges, obtenu d’éclosion de bois de chêne provenant du polygone!. Cryptocephalus floribundus Suffr. — Cet insecte, dont le type unique est originaire de Pau, n’avait pas été retrouvé, je crois, depuis sa description. M. Hustache en a repris plusieurs individus l’année dernière aux environs de la même ville. * C. cynarae Suffr. — Marquet (Cat. Col. du Languedoc, ed. 2, p. 214) cite ce Cryptocephalus espagnol comme se trouvant dans les bois de chêne à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) : cette indication Pareil [l COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 147 avoir échappé aux auteurs de Catalogues, et il m’a paru intéressant de la reproduire; elle demande d’ailleurs confirmation. GC. quinquepunctatus Harr. — Bourges, septembre 1907 et septembre 1908, sur des buissons clairsemés de noisetiers, au moment où leur feuillage commence à se dessécher sous l'influence des fortes chaleurs de l’été!. — Ces conditions sont exactement celles dans les- quelles les premiers états ont été observés par Gené (cf. Marseul, Cryptocephales de l'Ancien Monde, in L’Abeille, XIIT, p. 17). C. septimaniensis Pic in L'Échange [1905], p. 163. —- Espèce très valable, voisine du C. fulvus Goeze, dont elle se distingue au premier coup d'œil par sa forme allongée et subparallèle. Décrite d’Aigues-Mortes (Gard). Je la possède de Carcassonne et des Pyrénées- Orientales. Pachybrachis pallidulus Kiesw. — Vit sur le Genisia scor- pius L., ainsi qu'en font foi les indications de Marquet (loc. cit., p. 214) et de Gavoy (Cat. Col. de l'Aude, p. 234); le « P. scriplus » de ce dernier Catalogue est en effet le pallidulus, ainsi que j'ai pu m'en assurer grâce aux amicales communications de M. Gavoy. L’aire de dispersion du P. pallidulus (Avignon, Montpellier, Carcassonne, Foix, Pyrénées-Orientales) coïncide d’ailleurs d’une manière remarquable avec celle de sa plante nourricière. Chrysomela rufo-aenea Suffr. — Basses-Pyrénées : Saint-Jean- de-Luz (R. de Borde!). C. peregrina H.-Schäff. — erythromera Luc. — Schotti Suffr. — La plante nourricière de cette Chrysomèle était jusqu’à présent restée inconnue. M. Puel m'écrit qu’il l’a observée en grand nombre en Camargue sur les jeunes pousses du Fenouil (Anethum foeniculum L.); il est extrêmement probable que la larve vit réellement sur cette plante, attendu qu’une espèce très voisine, C. orichalcea Müll. (lami- na F.), se développe aux dépens de diverses Ombellifères. C. interstincta var. depressa Suffr. — Bourges, au polygone !. Phaedon laevigatus Duft. — Cher : Saint-Florent, près Bour- ges, inondations du Cher, un seul individu!. — Peu connu en France en dehors des Alpes et de la vallée du Rhône. Melosoma lapponicum L. — Hautes-Alpes : capturé en grand nombre sur des saules nains, en différents points du Briançonnais, 148 2! SAINTE-CLAIRE DEVILIE notamment à Brunissart et au col de Buffère (capitaine Agnus, août 1906 !). * Galeruca Miegi Perez-Arc. — Basses-Pyrénées : pelouses du sommet du pic d'Ory (P. Nadar!). — Cette très intéressante décou- verte est déjà connue de la plupart des entomologistes parisiens; cependant je ne crois pas qu’elle ait jamais été publiée et aucun Cata- logue de la faune française ne fait mention de l’espèce. * Luperus carniolicus Kiesw. — Confondu jusqu'ici dans nos collections avec le L. flavipes L., dont il est très voisin, et probablement commun dans toutes nos Alpes. Je le connais des Alpes-Maritimes : Saint-Martin-Vésubie!, Entraunes!; des Hautes-Alpes : Abriès (Dr Guédel!); de la Savoie : Saint-Jean de Maurienne (Agnus!); des Alpes Grées italiennes (Dodero!), etc. — C’est d’ailleurs une faible espèce, qui est à peu près au flavipes L. ce que l’alpicus Desbr. est au longicornis FE. Genre Crepidodera Chevr. — Une excellente revision des espèces paléarctiques a été publiée récemment par J. Daniel (München. Kol. Zeitschr., II, p. 237). D’après les résultats de cette étude, complétés par quelques rensei- gnements postérieurs à sa publication, voici quelles sont les espèces qui existent en France, avec l'indication sommaire de leur répartition : C. transversa Marsh. — Toute la France. C. impressa F. — Zone littorale de la région méditerranéenne. C’est la seule espèce du genre existant en Corse. C. ferruginea L. — Toute la France. C. crassicornis Fald. — J. Daniel, Loc. cit., p. 253. — Vienne: Châtellerault (Dr Normand, teste J. Daniel). — Cher : environs de Bourges, lisières et allées des bois calcaires, pas très rare!. — Alpes- Maritimes : plateau de Ceva, près Fontan!. — Vit, d’après les observa- tions du Dr Normand et les miennes, sur des Centaurea; confondu dans la plupart des collections avec le C. ferruginea, et probablement . assez répandu en France, surtout vers le Sud-Ouest. C. Peirolerii Kutsch. — Toutes les Alpes françaises, des Alpes- Maritimes à la Savoie; pas très rare dans les fonds marécageux des prairies alpines, au-dessus de 2000 m. d'altitude. — J. Daniel (Loc. cit.) cite l'espèce du Beaujolais, d’après des individus de la collection COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 149 Carret: cette provenance est peu vraisemblable et pourrait bien n’être pas exacte. C. concolor J. Dan., Soc. ent., XV [1900], p. 140; loc. cit., p. 263. — Alpes-Maritimes : assez répandu dans la haute montagne, zone des prés-bois (1700 à 2200 m.), sur Aconitum lycoctonum L.!. — Basses-Alpes : Faillefeu (coll. Des Gozis!). — Hautes-Alpes : Boscodon (Abeille de Perrin!); chartreuse de Durbon (coll. Des Gozis!). — A cette espèce appartiennent tous les C. cyanescens signalés de France, notamment ceux pris par Solier dans les Basses-Alpes et mentionnés par Foudras (Altisides, p. 326). G. melanopus Kutsch.— Hautes-Pyrénées (Pandellé) et Pyré- . nées-Orientales (!). — Mont-Dore!. _ C. corpulenta Kutsch. — Alpes-Maritimes : lisière supérieure _ des forêts et prés-bois, commun, notamment à l’Authion et autour de + Saint-Martin-Vésubie!. — Hautes-Alpes : Névache (Agnus!) — Isère : Allevard (Gruardet!). * C. rhaetica Kutsch. — Cette espèce, surtout propre aux Alpes de Suisse et d'Autriche, se retrouve en quelques points du versant piémontais des Alpes; en fait d'individus français, je ne connais que ceux, en très petit nombre, que M. P. de Pevyerimhoff et moi avons recueillis aux cabanes de Tortissa (2300 m.) au-dessus de Saint-Étienne de Tinée (Alpes-Maritimes); ces individus constituent d’ailleurs une race spéciale et encore inédite (rhaetica transalpina J. Dan. in ltt.). C. nobilis J. Dan., loc. cit., p. 281. — Cité du col de Balme (J. Daniel, types) et du Petit Saint-Bernard (Carret, teste J. Daniel). SE SE ont Ces deux cols se trouvent aux deux extrémités du massif du mont . Blanc, l’un sur la frontière du Valais, l’autre sur la frontière italienne. C. melanostoma Redt. — Ce Crepidodera, surtout répandu dans les Alpes orientales, se retrouve dans le massif de la Grande-Chartreuse (Foudras, olim; coll. Carret, teste J. Daniel; L. Bedelt) sous une forme très voisine du type d'Autriche. J’y rapporte aussi un Cre- pidodera pris à Abondance (Haute-Savoie) par M. Pic et qui est l’un des exemplaires typiques de son Theresae (L'Échange [1903], p. 155); chez cet individu, que l’auteur a bien voulu me communiquer autrefois, la carène faciale n’est pas noire comme elle l’est toujours chez le G. frigida Weiïse, mais simplement rembrunie vers l’extrémité, ce qui peut S’expliquer par l’effet d’une sécrétion colorée rejetée par l’insecte au moment de sa mort (cf. JS. Daniel, Loc. cit., p. 287, nota). L’exis- L'Abeille, vol. XXXI. — 1909. 11. 150 J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE tence du C. melanostoma à Abondance n’a d’ailleurs rien de surprenant, les massifs préalpins de la Savoie ayant, sous le rapport de la faune, la plus grande affinité avec ceux du Dauphiné. à Une autre race beaucoup plus distincte, C. melanostoma liqurica J. Dan., habite les Alpes maritimes et liguriennes; elle se trouve en France en quelques points de l’extrême frontière, entre la vallée de la Vésubie et celle de la Roya!. C. frigida Weise. — Parait assez répandu dans les Alpes fran- çaises, au moins aux hautes altitudes et dans le voisinage de l’axe du massif; je n’en connais aucune capture authentique dans les avant- chaînes calcaires (Bauges, Chartreuse, Vercors, etc.). ia Le type véritable du C. Theresae Pic, provenant de Suisse (ancienne collection Tournier), portait dans cette collection l'étiquette : « mela- nostoma var., Rothorn ». Ce n’est autre chose que le frigida Weïse, ainsi que j'ai pu m'en assurer par un examen direct. L'un des types du frigida est précisément originaire de la Gemmi, localité assez voisine du Rothorn de Brienz. C. cyanipennis Kutsch. — Cette espèce est représentée en France non par la forme typique, mais par une race spéciale très remar- quable, de grande taille et avec les pattes très rembrunies. C'est le C. cyanipennis subsp. caeruleicollis Pic, décrit de Briançon. J. Daniel, qui ne l’a connu que par la description, le rapporte à tort au concolor. Le C. sabauda Pic (L'Échange [1904], p. 57), découvert à Tignes età Val-d’Isère (Savoie), et dont l’auteur a bien voulu me communiquer Ps un type en même temps que celui du caeruleicollis, n’est qu'une jégére variété de ce dernier, distincte par son pronotum moins nette- ment bleu. | Le C. cyanescens Duft., espèce des Carpathes et des Alpes orien- tales, ne dépasse pas à l'Ouest les Alpes de Styrie et doit être définitive- ment rayé de la faune française. Quant au C. femorata Gyl1h., il a été considéré longtemps aussi comme faisant partie de notre faune, probablement sur la foi de Foudras, qui confondait sous ce nom le femorata vrai, le Peiroleri et le melanopus; en réalité il n'existe pas dans nos limites. Chaetocnema aerosa Letzn.— Landes : Dax, sables de Adour, un individu !. Psylliodes aerea Foudr. — Bourges, bois de Soye, en octobre. P. cireumdata Redt. — Bourges, bois du polygone, en juillet! COLÉOPTÈRES FRANÇAIS 151 Phyllotreta Foudrasi Ch. Bris. — Loire-Inférieure : Le Croi- sic, pas rare sur les chaussées des marais salants au pied des touffes de Lepidium ruderale L.!. Aphthona delicatula Foudr. — Bois des environs de Bourges, où il vit, comme ailleurs, sur l’Euphorbia dulcis L.!. À. aenea AÏl1. — Aude : mont Alaric (Ga voy!). — Var : Brignoles (Caillol!). — Alpes-Maritimes : Cannes, au canal de la Siagne, assez commun en automne et en hiver!. . Thyamis rectilineata Foudr. — Bourges, bois de Soye, en octobre !. DESCRIPTION D'UN DELTOMERUS NOUVEAU DU MAROC [ CARABIDAE TRECHINI | Par L. BEDEL Deltomerus (Penetretus) temporalis, n. sp. — Niger, niti- dus, elytris castaneo-rufis, antennis pedibusque rufis. Oculi e tempori- bus vix emergentes ; tempora laevissima, lateribus haud selulosis. Pro- notum cordatum, disco glaberrimo laevi, apice, marginibus et basi punclulatis, lateribus ante medium plurisetosis. Elytra oblongo-ovata, intervallis striarum minutissime punctulatis, antice praesertim punc- lis plurimis grossis, seliferis (setis erectis, lenuissimis) uniseriatim notatis. — Long. 10 mill. Maroc septentrional : Tanger, en octobre (H. Vaucher!). Cette espèce est extrêmement semblable au D. (Penetretus) rufipen- nis Dej. (!) et surtout à sa variété semipunctatus Reïtt. (Wien. ent. . Zeitg [1904], p. 81) qui a, comme elle, les interstries plus ou moins dégarnis de gros points en arrière. Elle en diffère par ses yeux peu saillants, à peine dégagés des tempes, et par les tempes elles-mêmes qui sont très lisses et absolument dépourvues des soies latérales qui se voient chez le D. rufipennis et les autres espèces du même groupe. Le D, temporalis a été répandu dans les collections françaises par M. H. Vaucher, qui l’a découvert à Tanger. (1) Je l'avais confondue primitivement avec lui (Cat. Col. N. Afr., I, p. 86) et je dois à M. Champenois de m’avoir signalé les caractères qui les séparent. Le D. rufipennis Dej. est à rayer de la liste des espèces du Nord-Africain. ANS 5 LTAs 7 20 SUR LE BYTHINUS GLABRATUS RYE | PSELAPHIDAE | Par J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE Vers la fin de 1907, examinant une série de Coléoptères communiqués par M. L. Carpentier, d'Amiens, je remarquai du premier coup d'œil un curieux Bythinus testacé, d’un facies insolite au milieu de la faune habituelle du Nord de la France. ù Ayant tenté de le déterminer, je constatai tout d’abord qu’il répon- dait de point en point à la description du Machaerites Abeillei, créé par Guillebeau sur un seul individu découvert par lui-même au Plan- tay (Ain) et non retrouvé depuis. Influencé par le texte de Guille- beau, et trompé comme lui par le développement des yeux, compa- rables à ceux des o” du B. pyrenaeus Saulcy, je n’hésitai pas alors à attribuer le sexe ©” au Bythinus d'Amiens. Non content de ce résultat, je résolus de comparer l’insecte au Bythi- nus glabratus Rye, d'Angleterre, qui ne m'était connu jusqu'alors que par quelques lignes des Bestimmungs-Tabellen. Je me procurai la description originale de Rye, et fis des démarches pour obtenir en com- munication des glabratus d'Angleterre, sachant que l'espèce y avait été reprise en un certain nombre par le regretté A. J. Chitty. La longue maladie et la mort de ce dernier, avec qui j'étais entré en correspon- dance, me privèrent d’un concours précieux; en revanche M. New- bery, à qui je m'étais adressé aussi, voulut bien m’expédier le seul individu qu’il possédât, provenant précisément des chasses de Chitty à Charing (Kent). A l’arrivée de cette précieuse bestiole, une surprise m’attendait : la conformation de sa tête, loin de répondre à la descrip- tion de Rye, était très exactement celle attribuée par M. Fauvel au o de son Falesiae! De plus ses yeux étaient très réduits, toujours comme Chez le Falesiae! En dehors de ces caractères des yeux et de la tête, je le trouvai d’ailleurs en tout semblable à celui d'Amiens. Le Musée d'Histoire naturelle de South-Kensington, à Londres, pos- sède quatre individus de la même espèce, provenant également de Cha- ring et formant avec celui dont je viens de parler une petite série d’une homogénéité spécifique indiscutable. M. Newbery voulut bien en faire pour moi un examen détaillé et me communiquer le résultat de ses investigations. Sur les cinq individus (deux o” et trois ©), il reconnut 154 | J. SAINTE-CLAIRE DEVILLE deux conformations de la tête et des tibias antérieurs correspondant respectivement aux deux sexes, et, constatation beaucoup plus inatten- due, une instabilité remarquable dans la grandeur des veux. Ceux-ci présentent au moins trois degrés de développement, et l’une des Q a notamment de gros yeux saillants, plus longs que les tempes, absolument comme l’exemplaire d’Amiens et comme l’Abeillei de Guillebeau. C’est ainsi que j’ai été amené à supposer que les Bythinus glabratus, Falesiae et Abeillei ne formaient en réalité qu’une seule espèce. M. Fauvel, qui en 1883 a tiré de l’examen d’un des {ypes de Rye une Conclusion opposée, a dû recevoir d'Angleterre la forme © à gros yeux dont jai fait mention plus haut; le vrai © du glabratus, iden- tique à son Falesiae, lui sera resté inconnu. On sait d’ailleurs que le B. Falesiae a été reconnu synonyme du B. Ludyi Reïitt., ainsi que l’avait pressenti Reitter dés 1884. Depuis lors le B. Ludyi a été retrouvé assez souvent en Italie; j’en posséde notamment deux o” et une © des environs de Gênes et deux o” de Sicile. L'occasion s’offrait donc de comparer directement les glabratus d'Angleterre aux Ludyi d'Italie. Pour ce faire, j’eus à ma disposition, non seulement le o”’ de M. Newbery, mais encore deux © microph- talmes, provenant toujours de Charing, et dont je dois la communica- tion à l’extrême obligeance de notre collègue le professeur Edw. B. Poulton, de l'Université d'Oxford. La vérification réussit aussi bien qu’on pouvait le souhaiter ; même à un grossissement de 70 diamètres, les différences entre les deux prétendues espèces sont insignifiantes et, autant qu’il me semble, corrélatives du développement général. Chez les plus grands individus, en effet, et notamment chez les © à yeux normaux, de France et d'Angleterre, l’avant-corps est relativement plus développé et le pronotum plus allongé; en revanche les deux petites © du Musée d'Oxford ont exactement les mêmes proportions que celles de Gênes. Au surplus, la coïncidence des mêmes caractères fondamen- taux (longue pilosité, scape cylindrique, premiers articles des palpes verruqueux, fémurs antérieurs crénelés à la base, etc.) et des mêmes caractères sexuels secondaires est un argument d’autant plus puissant en faveur de l'identité spécifique, que les Bythinus de ce groupe offrent une variété et une multiplicité de formes tout à fait remarquables. L'existence chez les © d’une forme seconde possédant des yeux nor- malement développés, alors que rien d’analogue n’a été observé chez le o”, est, je le reconnais, contraire à toute analogie. Chez les Bythinus et genres voisins, en effet, on trouve de nombreux exemples de pécilan- drie, aucun exemple de pécilogynie; on constate également qu’en règle générale les o” ont les yeux beaucoup plus développés que les Q. Cepen- .. BYTHINUS GLABRATUS 195 dant cette hypothèse paraît conforme aux faits observés, et il convient de s’y tenir, jusqu’à ce que son inexactitude ait été positivement démon- trée. Les © à gros yeux n’ont été rencontrées que dans la partie Nord de l'aire de dispersion du glabratus (tel que je le comprends), c’est-à- dire dans des régions où le terrain reste longtemps humide et frais, et où l'espèce a moins de tendance à rechercher les profondeurs du sol que sous le climat méditerranéen. Rien ne prouve d’ailleurs qu’on ne découvrira pas quelque jour dans cette dernière région des o7 à gros veux ; on retomberait alors sur un simple cas de dimorphisme analogue à celui déjà signalé par Holdhaus chez le Bythinus Majori Holdh,. (ef. Riv. Col. It., LE, [1905], p. 34). Le Bythinus glabratus est encore fort rare et n’a été rencontré jus- qu'ici que dans un nombre assez restreint de localités. Voici quelques détails sur sa dispersion, principalement dans l’Europe occidentale : En Angleterre, les trois individus typiques du B. glabratus ont été découverts en 1865 par J. H. et E. À. Waterhouse, sur une colline calcaire voisine de Seaford, petite ville du comté de Sussex ; l'espèce y vivrait, d'après Rye, en compagnie de l’Amauronyx Mærkelh Aubé et d’une petite fourmi jaune. En avril 1884, M. Fowler en reprit un sous une pierre, à Sandown (île de Wight), également en compagnie de lAmauronyx. Enfin MM. Claude Morley, Donisthorpe et Chitty en ont recueilli un certain nombre d'individus, dans ces dix dernières années, à Charing (Kent), au pied d’un côteau calcaire, en tamisant d’épaisses plaques de mousse, où il semble rechercher les nids du Ponera contracta Latr. | En France, le premier individu fut pris en 1863, aux monts d’Éraines, prés Falaise, par M. Fauvel, qui, en mai 1870, en reprit un second exemplaire dans la même localité; l’espèce y vit sous les pierres, en compagnie du Lasius alienus Forst. Le baron Bonnaire en a recueilli à l’île de Ré un individu que M. Magnin, possesseur actuel de la col- lection Bonnaire, a bien voulu me communiquer; cet individu a passé sous les yeux de M. Fauvel et porte de sa main l'étiquette : « Falesiae © ». Le Dr Normand a capturé en août 4904, aux Ormes, prés Châtellerault, un couple de la même espèce; grâce à son obligeance, j'ai pu également en faire un examen détaillé. Enfin, s’il est juste, comme je le crois, de rapporter au glabratus les individus à gros yeux, il faut ajouter à ces localités les environs du Plantay (Ain), où Guille- beau a découvert son Abeillei en tamisant des feuilles mortes, et le côteau de Boutillerie, près Amiens (Somme), où M. Carpentier a pris en août 1907, en fauchant à la tombée du jour, l'individu qui a été l’occasion de cette note. 156" SAINTE-CLAIRE DEVILLE. — BYTHINUS En dehors des localités énumérées ci-dessus, l'espèce n’est connue. que du Tyrol méridional : Bozen (type du B. Ludyi Reitt.) et d'Italie. Dans cette dernière contrée, elle parait assez largement répandue, et habite, à ma connaissance, les environs de Gênes, la Toscane, l’île d'Elbe, les Apennins d’Émilie, le Latium, et même la Sicile, où M. Dodero l’a capturée en assez grand nombre à Messine. . La synonymie peut se formuler comme il suit : Bythinus glabratus Rye, 1870 (© microphtalme). Ludyr Reïtt., 1881 (07). : Falesiae Fauv., 1883 (0° et © microphtalmes). Eppelsheimi Reitt., 1884 (© microphtalme). Abeillei Guill., 1888 (Q mégalophtalme). curvicornis (Saulcy in litt.) Croiss., 14891 (© microph- talme). Si j'ai cru pouvoir consacrer autant de place à une synonymie si labo- rieusement établie, c’est que l’intérêt du sujet dépasse celui d’une sim- ple rectification au Catalogue. Le Bythinus glabratus est en effet une des espèces les plus curieuses de la faune actuelle du bassin anglo-parisien. Il y représente à lui seul un groupe de Bythinus hypogés ou semi- hypogés, qui font complètement défaut dans la faune de l’Europe tem- pérée centrale. par exemple dans la faune germanique; ses plus proches parents habitent les îles Tyrrhéniennes (B. Damryt Reïtt., B. Majori Holdh.) et la Bosnie (B. Apfelbecki Ganglb.). On peut, avec beau- coup de vraisemblance, le considérer comme un des rares survivants d’une faune aujourd’hui éteinte dans nos régions tempérées, et à laquelle appartient peut-être aussi le Bathyscia Wollastoni Jans., si étrangement conservé sur les deux rives de la Manche. 4 L — Étnde sur genre Seonomus a L. BeveL. — te de Goléoptères paléa r P. pe PeverimHorr. — Examen critique et révi Limnobius du Nord de l'Afrique. Fu J. Sanre-CLaiRE DEVILLE. — cn à BE ine française (Coléoptères), IV. ; 4e L. BEDEL. — DEPRICE d’un Doorene nouveau du a Due AVIS. Le ie fascicule du Catalogue raisonné 408 ; Colécpté res A mare 7 tien etat PAS (p. 1 -208) est en vente au ce ge de. la ue er Fe rs S | et la plu part d es mono- graphies insérées dans L'Abeille, au siège de la Société entomologique = # fe France, 28, rue Serpente, en s'adressant à ur de 1 Société < “ Le On peut se procurer les précédents volumes M. L. Bedel, 20, Tue de “ue est chargé a da “pub Journal. | à, Lu Es ZT JAN IS ENS D ESS aoueC OO PVR: y eu L'ABEILLE 2 2 JOURNAL D'ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Fondé en 1864 PAR S. DE MARSEUL Natura maxime miranda in minimis. TOME XXXI N° 4 [à suivre] PARIS _ AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue Serpente A | D Re < | RÉVISION GÉNÉRALE 2 DU GENRE RHIZOPHAGUS HERBST œ .- par À. MÉQUIGNON. Cette étude sert de complément et de rectification à mon premier tra- vail sur le genre Rhizophagus (!). Pour les espèces du Japon, j'ai pu examiner les récoltes de MM. J. Harmand et E. Gallois, conservées au Muséum de Paris, et surtout des types de Reitter que M. Antoine Grou- velle venait d'acquérir de M. Neervort van de Poll; pour les espèces d'Amérique, j'ai eu, généreusement mises à ma disposition, les collec- tions de M. A. Grouvelle et du Dr A. Fenyès. Aux descriptions détaillées des espèces et variétés nouvellement nommées, j'ai joint celles des espèces américaines et japonaises, trop sommairement étu- diées jusqu'ici, et des renseignements complémentaires ou rectificatifs sur quelques espèces paléarctiques. Ces descriptions sont ensuite résu- mées dans un tableau synoptique qui comprend toutes les espèces connues jusqu’à ce jour, sauf deux décrites d'Amérique et que je n’ai pu voir. Je termine enfin par un catalogue systématique et synon\- mique des espèces et de leurs variétés. | I. — Descriptions d’espèces peu connues et notes rectificatives ou complémentaires. Sect. I. Cyanostolus Ganglh., 1899, Käf. Mitteleur., Ill, p. 558. R. aeneus Richter. — Marseul in £'Abeille, XXHIL, p. 141 (sub __ caeruleus). | Aux localités déjà citées, p. 109, il faut ajouter en France : Saôdne- et-Loire : Les Guerreaux, près Digoin (M. Pic). — Savoie : forêt de Rhonne, près Albertville (A. de Manuel). — Ariège : Ax-les-Thermes (A. Grouvelle!), sous une écorce de Peuplier abattu. Aussi en Bohême (J. Roubal). (4) Révision des Rhizophagus paléarctiques in L’Abeille, XXXI, pp. 103- 419 (10 octobre 1909). L'Abeille, vol. XXXI. — 1914. 12. A. MÉQUIGNON Sect. IL. Rhizophagus s. str. R. ferrugineus Payk. — En France, la forme typique se trouve certainement dans le massif central : Cantal (Dubois). Pour le ferrugineus subsp. minor Méquignon, aux localités citées, p. 111, ajouter : Bohême : Zävisf (Rambousek!). R. parallelicollis Gyll. — Marseul in L’Abeille, XXI, p. 436. R. robustus Schaeffer, 1911, in Journ. N. Y. ent. Soc. [A9A4, p. 49, typ. : Kentucky et Long Island, — RÀ. parallelicollis Gyll. — Méquignon in Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 342. — Ch. Schaeffer in Journ. N. Y. ent. Soc. [1913], p. 309. La diagnose de M. Schaeffer, très courte mais très exacte, m'avait permis de reconnaître cette identité, que l’auteur a bien voulu me confirmer après avoir étudié les individus européens que je lui avais envoyés. La capture du R. parallelicollis en Amérique doit être considérée comme accidentelle. On ne connaît d’ailleurs jusqu’à présent aucun Rhizophagus indigène d'Amérique ayant le troisième article des antennes deux fois aussi long que le second. BioLocig : N. H. Joy, Rhizophagus parallelicollis taken in a grave, in Ent. M. Mag., XL [1906], p. 256. — J. H. Bailey, The occurence of R. parallelicollis in buried corpses, 1b5d., XLIIX [19077, p. 3. R. parallelicollis var. fallax * Rey — R. perforatus Er. — Cette synonymie que j’avais.prévue, a été justifiée par l'examen de six individus provenant de Rey lui-même et aimablement CRUE par M. Hustache. KR. perforatus Er. — Marseul in L'Abeille, XXIIL, p. 135. Biococie : M. Pierre Lesne a trouvé en septembre 1913, à Varenne | près de Beaune (Côte-d'Or), dans des pommes de terre abîmées que l’on arrachaît, un certain nombre de À. perforatus blottis dans de grosses cavités qui ne semblaient pas faites par eux; mais il a pu observer que ces insectes mangeaient la pulpe de ces tubercules dans le sol même. R. parviceps * Reitt., 1884, in Wien. ent. Zeily, TT [188%], P. 274, et IV [1885], p. 102, {yp. : Japon. Taille petite, dessus déprimé, brillant, d’un ferrugineux clair avec " A front, le vertex et le pronotum d’un brun noir, les élytres ayant les bords latéraux, une tache médiane en fer de lance renversé 5e suture et une bande transverse en arrière, n’atteignant pas le bord apical, rembrunis. Tête assez fortement et densement ponctuée, bien RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 159 moins large avec les yeux que le bord antérieur du pronotum, mar- quée en avant d'une impression transverse; vertex non impressionné ; tempes nulles; yeux assez gros, saillants. Antennes à 3e article allongé, aussi long que les deux suivants réunis; massue arrondie à 41e article visible. Prothorax un peu plus large que long, à côtés arqués, plus fortement rétréci en arrière qu’en avant, avec les angles antérieurs obtus, les postérieurs arrondis; dessus fortement et assez densement ponctué. Élytres allongés, assez larges, déprimés, subparalléles, faible- ment rétrécis en arrière, un peu plus larges que le prothorax, à stries fortement ponctuées, bien marquées sur les côtés et jusqu’à l'extrémité, la suturale enfoncée dans sa moitié apicale ; 4er intersirie avec quelques points extrêmement fins, à peine visibles, les autres lisses. Pygidium fortement ponctué. Dessous fortement et densement ponctué; dernier segment de l’abdomen portant à l'extrémité quelques poils dorés, longs. Tibias antérieurs portant une épine, les intermédiaires deux épines sur _ leur arête externe. — (Description faite d’après un des types de l’au- teur). — ©? Segment supplémentaire bien visible en dessous. Japon : île Kiou-Siou : Yuyama, Kumanoto; Nippon moyen : Hakone (coll. Reitter), Oyama (coll. Reilter => A. Grouvelle!), 1 ©, env. de Tokio, Chüzenji, Kumanotaïra, sous des écorces de Zelkowa keaki [Orme] (Edme Gallois > Muséum de Paris). Os. — Les individus dont le dessin élytral est peu ou non marqué, ressemblent au parvulus Payk., mais s’en distinguent par la ponctua- tion beaucoup plus forte du pronotum et des stries des élytres. R. minutus Mannh., 1853, in Bull. Soc. Nat. Moscou [1853], INT, p. 206; sep. Drélt. Nachtr. Kæferf. Nord-Amer., p. 114 [18531, typ. : Alaska, peninsula Kena (Frankenhaueuser). Petit, peu convexe en dessus, brun de poix avec les élytres plus clairs sur le disque (1), la bouche, les antennes et les pattes rouges. Tête transverse, finement et éparsement ponctuée en avant, densement sur le vertex; moins large avec les yeux que le bord antérieur du prothorax; sillons antérieurs à peine sensibles; vertex non impres- sionné; tempes nulles. Antennes courtes, à 3e article pas plus long que les deux suivants réunis; articles 6-9 transverses; massue arrondie, à Ale article visible. Prothorax un peu plus large que long, à peine rétréci en avant, plus fortement en arrière, ayant sa plus grande lar- geur vers le tiers antérieur; dessus à ponctuation fine et serrée, alu- (4) La diagnose de Mannerheim dit : nigro-piceus... elytris piceo-caslaneis, .….dpice obscurioribus..…, ore, antennis pedibusque rufis. 160 A. MÉQUIGNON tacé entre les points. Élytres parallèles, pas plus larges que le prothorax, striés-ponctués, la strie suturale enfoncée en arriére, l’externe à peine marquée, interstries plans, finement alutacés, le 1er marqué de quelques points très fins, espacés. Pygidium finement ponctué. Dessous finement ponctué, plus densement sur les segments 2-5 de l’abdomen. Tibias antérieurs avec une épine, les intermédiaires avec 2 épines sur leur arête externe. — o* Aer segment ventral déprimé sur le milieu. — Long. 2,5-3mm, b) subv. quadriquttatus Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 342, typ. : Texas. — manutus ; G. Horn in Trans. amer. ent. Soc., VII [1878-79], p. 330. — Élytres d’un noir de poix, ayant chacun deux macules rougeâtres, ou élytres rousses avec les côtés, la suture, la partie scutellaire, une large bande médiane transverse et l'extrémité brunâtres. Ressemble pour la coloration au R. unicolor subv. subfasciatus Méquignon et au R. bipustulatus subv. quadrima-. culatus Méquignon, mais bien distinct par ses tempes nulles. O8s. — G. Horn attribue à son minutlus une autre coloration que celle indiquée par Mannerheim. Alaska; Canada; États-Unis : Orégon (Ulke), Michigan (Schiwarz), Texas (4. Sullé!). ; ce. R. remotus LeConte, 1866, in Proc. Acad. Phil. [1866], p. 378, typ. : Pensylvanie centrale (Ulke). — G. Horn, loc. cit., p. 330. — Ch. Schaeffer in Journ. N. Y. ent. Soc., [1913], p. 310. Le plus petit du genre; très voisin du minutlus, dont il se distingue par sa taille moindre, par sa coloration généralement d’un beau noir en entier, avec les antennes et les pattes rougeâtres, par son corselet sensiblement rétréci en avant, par la surface du dessus lisse entre les points, et surtout par la ponctuation plus fine : la tête est finement ponctuée sur le front; le pronotum est finement, régulièrement et assez densement ponctué, comme chez unicolor Lucas; les élytres sont moins fortement striés-ponctués, la dernière strie presque obsolète; ’abdomen est également plus finement ponctué. — Long. 2,5mnm, b) subv. luteus Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [19413}, p. 342, typ. : Canada, États-Unis. — Diffère de la forme typique par sa couleur d’un brun rouge, avec les élytres, les antennes, les pattes et la bouche plus clairs. Cette variété, difficile à séparer du minutus Mannh.. s’en distingue par son pronotum et ses élvtres non alutacés, sa taille moindre et sa ponctuation plus fine. Canada; États-Unis : Pensylvanie, Ontario, New-York, Utah. RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 164 R. unicolor Lucas. — Aux localités citées, p. 113, ajouter : Sud de l'Espagne : Algeciras (E. Simon!). b) subv. maurus Méquignon. — Espagne : Algeciras (coll. Morelt). R. bipustulatus Fabr. — Espèce souvent importée avec les bois : États-Unis (coll. Fenyes!); Cap de Bonne-Espérance (Musée de Hambourg !). R. Brancsiki Reitt., in Wien. ent. Zeitg, XXIV [1905/, p. 312. — complanatus Aubé (in litt.). Cette espèce, que j’ai réunie à tort au bipustulatus Subv. Gyllenhali Thoms., in L’Abeille, XXXI, p. 114, est en réalité distincte, ainsi que l’a fait remarquer Reïtter, in Wien. ent. Zeitg, XXIX [19107 p. 206, et comme j'ai pu le constater depuis par l’examen d’un plus grand nombre d'individus. Le caractère le plus saillant est le parallélisme des tempes, le vertex n’étant pas rétréci en arrière, comme il l’est trés nettement chez bipustulatus; en outre, la taille est plus grande, la coloration constamment d’un roux ferrugineux, parfois un peu obscurci sur le disque du pronotum et la suture des élytres; les tibias intermé- diaires ne portent qu’une épine sur leur tranche externe, tandis qu'il y en à deux chez bipustulatus; je puis encore ajouter que les carac- tères sexuels sont différents : le 1er segment ventral du o7, qui est sillonné longitudinalement en son milieu chez bipustulatus, n’est que légèrement déprimé sur le disque chez Brancsiki. Enfin cette espèce semble avoir une aire de dispersion moins étendue. — Long. 3,5-4mm, Sa forme plus large, déprimée en dessus, ses éivires alutacés, outre la forme des tempes, permettent de le distinguer du dispar subv. punclulatus Guillebeau. À Bosnie; Herzégovine; Transylvanie (Æ. Petri); Hongrie (Frivaldsky > Muséum de Paris!); Caucase occid. : Batoum (coll. Aubé!). R. dispar Payk. — Espèce parfois importée avec les bois : Canada; Etats-Unis : Toronto (Schaejfer); Terre-Neuve (Museum of the Brooklyn Institute). R. dimidiatus Mannb., 1843, in Bull. Soc. Nat. Moscou [1843], KE, - pp. 300; sep. Beitr. z. Kæferf. Aleut. Ins., p. 198 (1) [1843], lyp. : Île Sitka (Æschschollz). — ibid. [1852], IT, p. 362; sep. Zweit. Nachtr. z. Keæferf. N. Amer., p. 80 [1852]. — ibid. (4) Par suite d’une erreur typographique, la page qui devrait porter le numéro 128, porte 228. 162 A, MÉQUIGNON 1853], III, p. 272; sep. Dritt. Nachtr., p. 180 [185%]. — LeConte, in Proc. Ac. Philad. [1866], p. 377. — G. Horn in j Trans. Amer. ent. Soc. [1878-79], p. 329) : dispar * Ch. Schaeff. (fon Payk.) 10e in Journ. N.. Y. ent: 8067 4 913]. p. 309. F3 Trés voisin du dispar Payk:, dont il a Ja forme, la taille et la ponc- tuation; il en diffère par la coloration des élytres qui, rougeâtres à la base, sont d’un brun noir sur les deux tiers postérieurs, comme chez | similaris Reitt.; par la ponctuation du pronotum, légèrement variable, . mais toujours Du fine, et surtout par la forme du prothorax qui est rétréci en arrière à partir du milieu seulement, tandis que chez dispar, il est rétréci dès le premier tiers. En outre, chez le o” les élytres sont plus parallèles, moins fortement rétrécis en arrière. — © 1er segment ventra]l faiblement impressionné sur le disque. — Long. 3,3-4mm, b) subv. assimilis Méquignon, 19143, in Bull. Soc. ent. Fr. [1943], p. 342 (dimidiatus var. c Mannh., 1852, in Bull. Soc. Nat. Moscou [4852], 11, p. 362, {yp. : île Sitka. — Diffère de la forme typique par ses élyires d’un roux ferrugineux, obscurcis au milieu. Cette variété, ‘ qui présente le même système de coloration que le B. dispar s. str., s’en distingue par la forme du prothorax. c) subv. testaceus Méquignon, 1943, loc. cit., p. 342, typ. : île Sitka. — dimidiatus var. b Mannh., 1843, in Bull. Soc. Nat. Moscou [18431, II, p. 300. — Difière de la forme typique par son corps entièrement d’un roux ferrugineux. Cette variété ressemble au R. dispar subv. punclulatus Guillebeau, dont on la distinguera par la forme du prothorax. Vit sous les écorces de Pins et est largement répandu dans la partie ‘septentrionale de l'Amérique du Nord : île Sitka, Alaska; région du lac Supérieur; monts Washington ; New- -Hampshire. Ogs. — Ayant vu une quinzaine d'individus de R. dimidiatus pro- venant comme les types de l'ile Sitka, j'ai pu me convaincre que c’est. une espèce distincte, bien que très voisine, du R. dispar d'Europe, et , la réunion proposée par M. Ch. Schaeffer n’est pas justifiée. R. similaris * Reitt. — Schneider et Leder, Beitr. z. Kennin. Rae. kas. Kæferfauna, p. 160 [1878]. — Marseul in L” AVE XXII, p. 137. Lors de la publication de mon premier travail, je n’avais vu qu une ? de cette espèce, communiquée par l’auteur; j'ai vu depuis, dans la collection Reitter > A. Grouvelle, un © pris par Leder en 1879 à Î Thatani; ce qui me permet de rectifier et de compléter la description SR tn DU Le eva SEM PP ue CIRE PU ce L ES QAR RME NE REVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 163 que j'en ai donnée, p. 107. La tête, chez le o”, est avec les yeux aussi large que le bord antérieur du prothorax; la strie suturale est très fortement enfoncée en arrière; la saillie prosternale est plane entre les rebords latéraux; le 1er segment ventral du ©? est creusé en son milieu d’un sillon longitudinal profond, tandis qu'il est simplement déprimé chez dispar; enfin les tibias postérieurs, au moins chez le © sont proportionnellement plus courts et plus élargis à l'extrémité que chez dispar. R. sculpturatus (!) Mannh., 1852, in Bull. Soc. Nat. Moscou ! 1852], IL, p. 362; sep. Zweit. Nachtr., p. 80; typ. : île Sitka (Franken- haueuser). — G. Horn in Trans. amer. ent. Soc., NII [1878-79], p. 327. — Ch. Schaeffer in Journ. N. Y. ent. Soc., [1913], p. 309. Corps allongé, déprimé en dessus, d'un roux obscur, plus foncé sur le vertex et le disque du pronotum. Tête un peu plus longue que large; yeux médiocres, peu saillants; tempes très longues, convergeant légé- rement en arrière; sillons obliques en avant des veux bien marqués; vertex sans impression transverse; à ponctuation très fine en avant, assez forte, serrée sur le front et le vertex. Antennes à 3e article pas plus long que les deux suivants ensemble; à massue arrondie, à {1e article visible. Prothorax plus long que large, ayant sa plus grande largeur près du sommet, fortement rétréci en arriere, avec les angles antérieurs obtus et les postérieurs largement arrondis; pronotum à points ronds, serrés, assez forts sur le disque, fins sur les côtés. Élytres allongés, parallèles, entièrement alutacés, assez fortement striés-ponc- tués sur le disque, la strie suturale enfoncée en arrière, le 1er inter- sirie portant une série de points très fins, assez nombreux. Pygidium finement et densement ponctué. Dessous à ponctuation fine, plus forte et plus serrée sur les côtés et sur le dernier segment ventral. Saillie prosternale étroite, convexe entre les rebords latéraux. Tibias anté- rieurs à éperon externe médiocre; les intermédiaires armés de deux épines extérieurement. — ©? £er segment ventral avec une dépression large et profonde sur le disque. : b) subv. Horn: Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [1943], p. 343. — Diffère de la forme typique par son corps entièrement d’un roux ferrugineux. Cette espèce a le facies et la coloration du parallelicollis GyIL.; elle en différe par la structure des antennes, par la forme du prothorax et les points arrondis du pronotum. (1) Nomen emendatam; cf. Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 343. 164% A. MÉQUIGNON Amérique du Nord : ile Sitka; États-Unis : Vancouver, Nevada, Washington, Californie (Fenyes!), New-York (Horn). R. indicus Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 90. Brun roux, avec la tête, le bord antérieur du pronotum, la base des élvtres, les pattes et les antennes plus clairs; allongé, étroit, déprimé en dessus. Tête allongée, aussi large avec les veux que le bord anté- rieur du prothorax, finement et éparsement ponctuée, légèrement dépri- mée en avant, sans sillons obliques visibles en avant des yeux, vertex non impressionné transversalement au moins sur le disque; yeux médiocres, peu saillants; tempes longues, convergeant en arrière. Antennes à 3e article double du 2e, aussi long que les deux suivants réunis; massue ovoïde, à 41e article visible. Prothorax bien plus long que large, à côtés parallèles en avant, fortement rétréci après le milieu, avec lés angles antérieurs presque droits, les postérieurs fortement arrondis ; dessus plus éparsement et un peu plus fortement ponctué que la tête. Élytres allongés, étroits, pas plus larges ensemble que le prothorax, sensiblement rétrécis après le milieu; à stries ponctuées assez fortement sur le disque, finement mais nettement vers lextré- mité; les externes plus faiblement marquées; la suturale enfoncée- après le premier tiers, moins marquée vers le sommet; interstries lisses. le 1er portant quelques points espacés, extrêmement fins. Pygidium ponctué. Dessous rougeâtre, plus clair à la tête et à l'abdomen. Tête à points gros, confus; sillons antennaires n’atteignant pas la base, forte- ment obliques et convergents en arrière. Saillie prosternale très étroite, légèrement convexe. entre les sillons latéraux au niveau des hanches antérieurs, élargie et non rebordée vers l’extrémité. Métasternum et abdomen très légèrement et très éparsement ponctué sur le disque. Tibias antérieurs à éperon externe médiocre; les intermédiaires armés de trois fines spinules sur leur tranche externe. — o7 Abdomen à 1er segment très légèrement déprimé sur le disque, sans sillon ou fos- sette longitudinale, — Long. 4mm, Inde : Dehra-Dun (F. Cleadow >> Indian Museum), 1 mâle. Bien distinct par la forme et la longueur du prothorax, l’absence des sillons antérieurs de la tête et la finesse de la ponctuation. Il diffère encore du sculpturatus, dont il est voisin, par ses interstries lisses, non visiblement alutacés. R. japonicus * Reitt., 1884, in Wien. ent. Zeitg, II [1884], p. 271, et IV [1885], p. 102, {yp. : Japon (G. Lewis, coll. Rester © coll. À. Grouvelle!). Allongé, étroit, parallèle; convexe en dessus; rougeâtre avec le pr RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 165 notum noir, sauf vers le sommet, et vers le milieu des élytres une bande transverse brune s’élargissant à la suture et sur les côtés. Tête allongée, à peine aussi large avec les yeux que le bord antérieur du prothorax, densement et assez fortement ponctuée, à sillons obliques obsolétes; vertex convexe ou à sillon transverse peu visible; veux médiocres, saillants; tempes longues, convergeant en arrière. Antennes à 3e article aussi long que les deux suivants réunis; massue arrondie, à 41e article visible. Prothorax plus long que large, à côtés non arqués, subparallèles ; à angles antérieurs non saillants, plus brièvement arron- dis que les postérieurs; dessus assez densement et assez fortement ponctué. Élytres allongés, parallèles, légèrement rétrécis en arrière, deux fois plus longs que le prothorax, à stries assez fortement ponc- tuées, les externes moins marquées ; strie suturale enfoncée en arrière; interstries lisses, le 1er marqué de points trés fins, assez nombreux. Dessous brun de poix, avec le dernier segment abdominal et les pattes rougeâtres; ponctuation forte, espacée sur les segments 2-5 de l’abdo- men, faible et très éparse sur le disque du er. Saillie prosternale plane entre les rebords latéraux. Tibias intermédiaires avec 9 épines sur l’arête externe. — o7 der segment ventral très faiblement déprimé sur le disque. — Long. 3,5 - &mm, — (Description d’après un type de Reitter). b) Subv. pallidus Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 543, l{yp. : Japon. — Diffère de la forme typique par sa coloration entièrement d’un roux ferrugineux. Diffère du ferrugineus subsp. minor et du perforalus par sa forme plus étroite et par la structure des antennes. Très semblable au dispar var. punctulatus et au dimi- diatus var. testaceus. Japon; assez commun. Espèce voisine du dispar et du dimidiatus, dont elle se distingue par sa forme plus parallèle, sa ponctuation plus forte, son prothorax moins rétréci en arrière, sa tête plus étroite, moins fortement sillonnée en avant des veux et par le vertex convexe ou à peine impressionné. Les mêmes caractères permettront de séparer la variété pallidus des variétés punctulatus et testaceus de ces deux espèces. R. simplex * Reitt., 1884, in Wien. ent. Zeitg, IL [1884|, p. 271, et IV [1885}, p. 101, iyp. : Japon. — oblongicollis Blatch et Horner, 1899, in Ent. Monthly Mag., XXVIII, p. 303, typ. : Angleterre, forêt de Sherwood. —- Méquignon in L’Abeille, XXXI, pp. 108 et 116 (4). (1) Au nom d’oblongicollis Blatch, substituer celui de simplex Reitt. LE Sillons obliques en avant des veux longs, bien marqués. Prothorax koran (Leder >> coll. A. Grouvelle!). Angleterre : forêt de Sherwood ; 166 a A. MéQuiGNoN Allongé, assez large, assez convexe en dessus; d'un brun roux uni- forme, avec la bouche, les antennes, les pattes et le pygidium plus clairs. Tête moins large avec les yeux que le prothorax; tempes assez longues, convergeant en arrière; vertex convexe, sans impression; plus long que large, à côtés arqués, à angles arrondis, presque égale- ment rétréci au sommet qu’à la base, à ponctuation peu forte, assez serrée. Élytres allongés, légèrement rétrécis en arrière, ayant leur plus grande largeur avant le milieu ; à stries légères, finement ponc- tuées, les 3 externes réduites à des lignes de points très fins; strie suturale plus forte, enfoncée après le milieu; 4er initerstrie marqué de quelques points très fins, peu visibles; l’interstrie externe portant une petite série dé points supplémentaires derrière l'épaule. Dessous fine- ment et éparsement ponctuée, surtout sur le disque du 4e segment ventral. Saillie prosternale plane entre les rebords latéraux. Tibias antérieurs armés d’une très petite épine, les intermédiaires gs deux épines sur l’arête externe. — Long. 4mm, b) subv. lenkoranus * Reitt., 1907; in Deutsche ent. Zeilschr. [1907], p. 272 (sub striolatus var. lenkoranus), typ. : Lenkoran (coll. Reit- | ter!). — Méquignon in L'Abeille, XXXI, pp. 108 et 147. — Semblable au type, mais avec les élytres d’un brun de poix, sauf à la base. 710) Japon, 4 © (coll. Reitter > À. Grouvellel). Transcaucasie : Len- Bagots’ Park. France : forêt de Fontainebleau (L. Ré Sainte-Claire Deville!), 3 ind. sous des écorces de Chêne. = Ll’examen du {type de simplex, récemment acquis par M. A. Grou-. velle, n'a permis d'établir en toute certitude la synonymie signalée ci-dessus; de même la découverte à Lenkoran d’un individu de colora- tion typique justifie la réunion du lenkoranus au simplex à titre de. variété. Cette espèce fort rare est de tous les Rhigophagus celle dont l'aire géographique est la plus étendue. Aussi ne doit-on pas s'étonner de trouver quelque variabilité dans la ponctuation : c’est ainsi que les individus de Fontainebleau, tout à fait semblables au éype en dessus, : sont plus fortement ponctués en dessous; mais celui de Lenkoran forme le passage entre les deux, et l’identité spécifique reste certaine. R.'nitidulus Fabr, — Thomson, Sent Col, IV,"p. 142 (1862). — Marseul in L'Abeille, XXHIL, p. 136. — Ho Gol. brit. Is, II, p.267, tab. 91, fig. 3 (1889). Le o” a le 4er segment ventral largement déprimé sur le milieu et a : sillon longitudinal du métasternum plus profond que la ©. RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 167 Le nitidulus var. reductus Rey, 1889, in L'Échange [1889], p. 28 — R. bipustulatus, d’après un individu provenant de Rey et aimablement communiqué par M. Hustache. R. nobilis Lewis, 1893, in Ent. Monthly Mag., XXIX [1893], p. 83, iyp.: Japon, Karachi (coll. Lewis © British Museum). Allongé, convexe, d’un noir bleuté brillant, avec les pattes et les antennes ferrugineuses. Tête pas plus longue que large, finement et éparsement ponctuée, bi-impressionnée en avant, à vertex convexe sans impression transverse; yeux assez gros, peu saillants; tempes longues, convergeant en arrière. Antennes à 3 article aussi long que les deux suivants ensemble, à massue arrondie, à 11e article visible. Prothorax bien plus long que large, à angles arrondis, légèrement rétréci après le premier tiers, finement et éparsement ponctué. Écusson lisse. Élytres allongés, à côtés sensiblement parallèles, à stries fine- ment ponctuées, la suture enfoncée dés le premier tiers; les externes très fines; 1er interstrie portant des points extrêmement fins, assez nombreux; les autres lisses. Pygidium assez fortement et éparsement ponctué. Dessous fortement ponctué. Saillie prosternale plane entre les rebords latéraux. Pattes robustes, les tibias presque aussi courts que les tarses; tibias antérieurs à arête externe denticulée après le milieu et prolongée à l’extrémité en un éperon robuste; tibias intermédiaires avec deux épines sur l’arête externe. — o7 Ler segment ventral déprimé sur le disque. — Long. 5,3mm, Japon : « Kashiwagi in Karachi », juin, 1 ind. (coll. G. Lewis > British Museum); Nippon moyen, 2 © (J. Harmand > coll. du Muséum de Paris!). Os. — La description précédente est faite sur deux g' des collec- tions du Muséum de Paris que je rapporte au nobélis d’après la dia- gnose de G. Lewis et les renseignements fournis par MM. A. Grouvelle et J..de Joannis, qui ont bien voulu examiner à Londres le {ype unique. L’espèce se caractérise aisément par sa couleur d’un noir bleu brillant, ses pattes robustes et l’armature de ses tibias antérieurs. Cependant le type du nobilis est plus large que les individus que j'ai vus, Quant à impression longitudinale que Lewis signale à la base du pronotum, c'est probablement une anomalie individuelle que j'ai | Souvent observée chez d'autres Do. ER. brotensus ke Reitt. 1890, in Wien. ent. Zeitg, IX [1890], p. 192, dyp. : Transcaucasie (Leder >> coll. 4. Grouvelle!). Aux caractères tirés de la description et cités dans mon précédent 168 A. MÉQUIGNON travail, p. 417, il est nécessaire d’ajouter les suivants observés sur le type même (!) : Entièrement d’un roux ferrugineux; dessus convexc. Tête à sillous obliques antérieurs obsolètes; vertex trés légèrement impressionné transversalement; tempes longues, convergeant faiblement en arrière. Antennes à 3e article court, pas plus long que les deux suivants ensemble, les articles 4-8 petits, transverses. Prothorax allongé, avant sa plus grande largeur en avant, à côtés légèrement sinués après le milieu, à ponctuation éparse, assez forte sur le disque, très fine sur les côtés. Élytres courts, larges, 1 fois 4/2 plus longs que le prothorax; à. angles antérieurs fortement avancés; rétrécis immédiatement derrière ceux-ci, élargis au premier tiers, ayant leur plus grande largeur avant le milieu; convexes sur le disque, déprimés à la base. Pygidium très finement ponctué. — o” 4er segment ventral déprimé sur le milieu. — Long. 3,5mm, b) subv. persicus Méaienoe 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. [4913], p. 343, typ. : Perse. — Diffère de la forme typique par ses élytres un peu plus longs, rembrunis sur leur milieu en une large bande trans- verse, et par sa taille plus petite. Les élytres, bien que proportionnel- lement un peu plus longs que chez la forme typique, sont encore bien plus trapus que chez les espèces voisines et n’atteignent pas le double de la longueur du prothorax. Coloration du dispar, dont on le distin- guera par les élytres plus courts et ensellés à la base. Long. 2,7mm, c) subv. striolatus * Reitt., 1907, in Deutsche ent. Zeitschr., [1907]. p. 279, typ. : gouvernement d’Érivan, 4 © (coll. Reitter!). — Diffère du type par sa coloration d’un brun de poix, aveé la tête, le bord ante- rieur du pronotum, la base des élytres et le dessous du corps brun- rouge. — Long. 3,2mm, Caucase; Arménie russe; Perse. Cette espèce est surtout caractérisée par la longueur du prothorax et par la forme ensellée et trapue de ses élvtres. | R. bipunctatus Say, 1894, in Journ. Acad. nat. Sc. Philad., IX, p.325, typ. : Haut-Missouri (Calhoun). — LeConte in Proc. Acad. nat. Sc. Philad. [1866], p. 377. — G. Horn in Trans. amer. ent. Soc., VII, [1878-79], p. 329. — Ulke in Proc. U. S. Nat. Mus., XXV [1903], p. 18. Sayi Ch. Schaeffer, 1913, in Journ. N. Y. ent. Soc., (19131, D. 309 (1) Il faut également réunir les paragraphes 13 et 14 de la page 117, le striolatus Reitt. n’étant qu’une variété du prolensus. ! LÉ Se en de à di ds FA. RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 169 (le nom de R. bipunclatus Herbst n'étant qu’un synonyme de R. bipustulatus Fabr., le nouveau nom de Sayi est inutile). Petit, étroit, subparallèle, subcylindrique, très convexe en dessus ; d’un noir de poix avec sur chaque élytre une tache arrondie, subapi- cale, les pattes et les antennes rougeûires. Tête, avec les yeux, presque aussi large que le bord antérieur du pronotum, à impréssions obliques antérieures obsolètes, à ponctuation fine et serrée, surtout en arrière; tempes nulles. Antennes à 3e article peu plus long que le 4e, les 4 sui- vanis transverses. Thorax plus long que large, rétréci en arriére, à angles arrondis et à côtés presque droits; finement et éparsement ponctué en dessus. Élytres à stries fines et légérement ponctuées, la suturale enfoncée en arrière; 4er interstrie portant une série de points irès fins, assez nombreux. Abdomen fortement ponctué. Tibias anté- rieurs à arête externe spinulée et prolongée en éperon à l’extrémité. Canada; États-Unis. — Assez commun. O8s. — Les taches rouges des élytres sont parfois peu visibles; au contraire, certains individus présentent en outre une tache claire mal limitée vers la base des élvtres. KR. cylindricus LeConte, 1866, in Proc. Acad. nat. Sc. Philad. [4866], p. 377, typ. : Tennessee (Ulke), — G. Horn in Trans. americ. ent. Soc., [1878-79], p. 328. — Ch. Schaeffer, Journ. N. Y. ent. Soc.. [1913], p. 309. La plus grande espèce dn genre, entiérement d’un roux foncé; très remarquable par sa forme cylindrique, allongée, son corselet fortement élargi en avant chez le o”. Tête plus longue que large, convexe, à ponc- iuation fine et serrée, à impressions obliques antérieures réduites à deux points ou nulles; vertex sans impression transverse; yeux peu proémi- nents; tempes longues, convergeant en arrière. Antennes à 3e article aussi long que les deux suivants réunis. Corselet bien plus long que large, rétréci en arrière, à angles postérieurs arrondis, à ponctuation fine et éparse. Élvtres finement striés-ponctués, peu rétrécis en arriére. Abdomen densement et fortement ponctué, sauf sur le disque des segments { et 2 qui ne portent que des points fins et épars. Tibias anté- rieurs sans éperon terminal à Pangle externe et arête externe non spi- nulée. — © Prothorax fortement élargi en avant, très rétréci en arrière, avec les angles antérieurs infléchis et presque droits: tête plus large. Canada : Colombie britannique, île Vancouver: États-Unis : Ten- nessee, Géorgie. ÿ R. subvillosus * Reitt., 1884, in Wien. ent. Zeitg, IL. p. 271 et IV [1885], p. 102, typ. : Japon. 170 2 À Méotiexün: Corps allongé, cylindrique, subparalléle: bien distinct dans le genre par sa pubescence dorée, trés longue à la tête, au pygidium et à l’abdo- men, rare et courte sur le pronotum et les’ élytres; roux-ferrugineux. avec le pronotum, la suture et le bord des élÿtres rembrunis. Tête, avec les yeux, un peu moins large que le pronotum, fortement et den- sement ponctué; front et vertex convexes, sans impression ; veux pro- éminents; tempes plus courtes que ceux-ci. Antennes courtes, à ‘8e article moins long que les deux suivants réunis. Pronotum plus long que large, à côtés sensiblement parallèles, à angles arrondis, à points médiocres et écartés. Élytres convexes, parallèles, à stries fine- ment ponctuées, les externes faiblement marquées, avec une série supplémentaire de 4 ou 5 points très fins derrière l’épaule; 4er inters- trie à points bien visibles, assez nombreux. Abdomen à 5e segment creusé en travers dans son milieu d’une gouttière, large, abrupte, profonde, occupant toute la largeur du segment; fortementet densement ponctué. Tibias antérieurs comme chez bipunctatus Say. — Long. 8, 5m, Japon {île Kiou-Siou) : Case et 1o7et10Q (coll. Reitter et A. Grou- velle !). Species incertae sedis R. Droberus Casey, 1884, in Trans. amer. ent. Soc. 884], p. 168; sep. Contr. Descr. Syst. Col. N. Amer., IL, p. 168 (1885), {yp. : Arizona (Morrisson). — Ch. Schaeffer in Journ. N. Y. ent. Soc., [191431, p. 309. D’après la description très détaillée, et d'après les renseignements aimablement communiqués par l’auteur, cette espèce doit être voisine du bipustulalus Fabr.; elle en âifférerait, outre sa couleur qui varie du brun de poix au tostaté brunâtre, par ses élytres plus parallèles et par son prothorax presque carré. R. approximatus LeConte, 1866, in Proc. Acad. nat. Sc. Philad. 5 [1866], p. 378, typ. : New-York (Ulke). — G. Horn in Frans. amer. ent. Soc., VIL [1878-79], p. 330. — Ch. Schaeffer in. Journ.… N. Y. ent. Soc., [1913]. p. 310. Cette espèce, décrite sur un seul individu de New-York, pourrait n'être, d’après G. Horn, qu’une femelle un peu aberrante du sculplu- #4 ralus Mannh., trouvé également a New-York. Sect. II. Eurhizophagus Méquignon, 1909, in L’Abeille, XXXI, p. 105. y Best de de Le à US A HS D 4 mt some) nn LE R. grandis Gyll. — Aux régions indiquées p. 118, ajouter : hisses CS Vals (Ph. Grouvelle!}, au vol, fin juillet. - REVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS é 171 R. Grouvellei Méquignon, 1913, Bull. Soc. ent. Fr. [1913], p. 94, typ. : Californie... — Ch. Schaelfer in Journ. N. Y. ent. Soc., [1913], p. 309. Assez trapu, parallèle; dessus glabre, subconvexe, brillant; brun de poix avec les élytres vers la base, le pygidium, l’abdomen, les antennes et les pattes d’un roux clair. Tête, avec les veux, pas plus large que longue, finement et densement ponctuée, avec deux impres- sions obliques faibles en avant des veux, sans impression transverse sur le vertex; tempes moins longues que les yeux, convergeant en arrière. Antennes assez longues, à 3e article pas plus long que les deux suivants réunis, à. articles 4-8 carrés, massue arrondie, à {1e article visible. Prothorax pas plus long que large, légèrement rétréci en arrière, angles antérieurs arrondis, non proéminents, les postérieurs plus largement arrondis. Écusson arrondi, lisse. Élytres aussi larges que le thorax, très finement striés-ponctués, les stries s’effaçcant vers l'extrémité; la suturale enfoncée en arrière; 1er interstrie portant une _ série de points très fins, assez rapprochés, l’externe marqué d’une série de 4 ou 5 points très fins derrière l’épaule, les autres lisses. Pygidium finement et densement ponctué. Dessous semblable dans les deux sexes, fortement ponctué. Dessous semblable dans les deux sexes, fortement ponctué. Tibias antérieurs à éperon terminal externe médiocre, précédé d’une fine spinule; tibias intermédiaires armés de deux petites épines sur leur tranche externe. Long. 3mm, Californie : environs de San-Francisco, point Reyes (coll. Fenyes!, la mienne), 1 © et 4 ©. Facile à séparer par la présence de points supplémentaires sur le 2e interstrie qui est élargi à la base; distinct du depressus Fabr. par sa coloration, son corps plus large, plus convexe et la forme du prothorax, moins long, non élargi en avant. R. depressus Fabr. — Marseul in L'Abeille, XXIIT, p. 133. BioLoGre : Chapuis et Candèze, Cat. Larv. Col., p. 72 (1853), qui reproduisent la description de la larve donnée par Erichson. Sect. IV. Anomophagus Reitter, 1907, in Wien. ent. Zeitg, XXVI, p. 28. R. brunneus G. Horn, 4879, in Trans. amer. ent. Soc., VII [1878-79], p. 327, typ. : États-Unis, lac Supérieur. — Ch. Schaeffer in Journ. N. Y. ent. Soc., [1913], p. 309. Assez large, subconvexe, fortement et assez éparsement ponctué; entièrement d’un brun rouge, Tête petite, fortement rétrécie en avant ; yeux trés proéminents; tempes convergeant nettement en arrière ; 172 A. MÉQUIGNON front marqué en avant des yeux! de deux impressions obliques très nettes; vertex avec une large impression transverse. Antennes à mas- sue tronquée en avant. le 11e article invisible, Prothorax convexe, légèrement déprimé sur le disque, peu plus long que large, plus étroit que les élytres, rétréci en arrière, à angles fortement arrondis, à points forts, oblongs, espacés sur le disque, plus serrés sur les côtés. Écusson subovalaire, lisse. Élytres larges, rétrécis après le milieu, à stries marquées de points espacés, ronds, plus gros que ceux du pro- notum; {er interstrie avec quelques points extrêmement fins, à peine visibles; les autres lisses. Pygidium finement et densement ponctué. Prosternum assez fortement et éparsement ponctué, à saillie terminale large et plane entre les hanches antérieures. Abdomen finement et éparsement ponctué. Tibias antérieurs à éperon terminal externe simple; les intermédiaires sans épine visible sur leur tranche externe, — (Description d’après deux individus de la collection Fenyés). États-Unis : lac Supérieur (Marquette), Utah (coll. Fenyès !) 4 ©, Ontario (coll. Fenyès > la mienne), 1 ©, juin. Trés voisin du punclicollis Sahlb., dont il se distingue par sa colora- tion, sa forme moins convexe, surtout au pronotum dont le mL asf plus fortement déprimé. Ogs. — La description de G. Horn ne mentionne pas la forme, si carac- téristique cependant, de la massue antennaire qui place l’espèce dans le sous-genre Anomophagus. R. puncticollis Sahlb. — Cette espèce européenne, qui se retrouve assez communément au Japon, n’a rien de commun avec le R. puncticollis * Boh., de Californie, qui est un Ewrops (cf. Bull. Soc. ent. Fr. [19101, p. 240). - | R. cribratus Gvll. — Aux localités citées, p. 119, ajouter : Seine-et-. Oise : camp de Satorvy!. _— Haute- Marne : Bienville (A. Peschet). R. Fenyesi Méquignon, 1913, in Bull. Soc. ent. Fr. er D: JI- typ. : Nouveau-Mexique. Bien distinct par son corps large, très convexe en dessus et en des- sous, brillant , trés fortement ponctué ; entièrement d’un roux ferrugi- neux. Tête petite, bien plus étroite, avec les yeux, que le prothorax, fortement rétrécie en avant ; veux proéminents; tempes convergeant fortement en arrière, ponctuée faiblement en avant, fortement et den-. sement sur le front et le vertex; à impressions obliques, larges, assez fortes en avant des veux; vertex à impression transverse large et pro- fonde. Antennes à 3 article pas plus long que les deux suivants réu- … - RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 173 nis, à massue large, tronquée en avant, à 41e article invisible. Protho- rax pas plus long que large, un peu plus étroit que les élytres, non rétréei en arrière, à angles arrondis, les antérieurs plus largement; à rebord latéral précédé d’une gouttière large en arriére et en avant, resserrée au milieu par la convexité du pronotum; dessus très convexe, très fortement, éparsement et irrégulièérement ponctué avec un sillon longitudinal large et ponctué s'étendant de la base au delà du milieu. Écusson subovalaire, lisse. Élvtres larges, peu rétrécis en arrière, à stries marquées de points très gros, assez serrés, la suturale plus forte même en avant, enfoncée en arrière; 4er interstrie à points très fins, à peine visibles, peu nombreux ; les autres lisses. Pygidium faiblement et éparsement ponctué. Dessous fortement ponctué sur les côtés et sur les segments 2-5 de l'abdomen, presque lisse sur le disque du proster- _ num, du métasternum et du {ef segment ventral. — Long. 4mm, États-Unis (New-Mexico) : Porvenir (coll. Fenyés!; la mienne), 6 individus © et ®. Grande et belle espèce, très distincte par la forme de sa massue antennaire, Son Corps convexe et sa ponctuation très forte ; distinct du Cribratus GYl. par la ponctuation encore plus grosse, plus irrégulière du pronotum; par son prothorax non élargi en avant, et la ponctuation de labdomen bien plus forte; du brunneus Horn par sa taille plus srande, sa forme très convexe et sa ponctuation. IF. — Tableau des Rhizophagqus du globe. Dans le tableau suivant il n’est pas tenu compte de la coloration, dont les variations, extrêmes chez certains individus, ont causé jusqu'ici bien des erreurs. On trouvera les renseignements nécessaires sur la coloration de la forme typique et des variétés, soit dans le tableau des Rhizophagus paléarctiques, p. 104, pour les espèces d'Europe, soit dans les descriptions précédentes pour celles d'Amérique et du Japon, ainsi que pour le protensus. ESPÈCES 1. Antennes à 11 articles visibles, le 41e petit, formant avec le 10e TOME NÉ ATrOndré ou.0% alaile 2400 UN à» 9, — Antennes mayant que dix articles visibles, le 11e entièrement caché par le 10e qui est grand et tronqué droit à l'extrémité (Anomophagus Reitter).— Pronotum déprimé sur le disque, à points forts et écartés. Vertex avec une dépression transversale NO tr 97. L'Abeille, vol. XXXI. — 4914. 13. + 174 : A. MÉQuUIGNON 2, Épisternes métathoraciques étroits, glabres. Élytres non métal- liques (variant du ferrugineux clair au noir de poix). . . , 3. — Épisternes métathoraciques plus larges, revêtus d’une pubes- cence blanche et serrée, visible de côté. Élytres métalliques, bleus ou d’un bleu vert. Ce Ganglb.). — Europe. 4 aeneus Richt, Élytres à 9e interstrie élar gi en avant et marqué de polnts sup- plémentaires près de la base (Eurhizophaqus Méquignon). Tibias antérieurs a upe fine spinule au tiers inférieur de Parête externe. :: A. - Élytres à 2 interstrie ni Fe en avant. ni ponctué brès “ la base (Rhizophagus, sensu str.) . . . . . PU . Prothorax transverse. Insecte grand et large, convexe, dyani l'as- pect d’un Pityophagus. Entièrement testacé. 2e interstrie des élytres marqué de la base au delà de son milieu de points nom- breux et irréguliers. Long. 4,5-5mm, , . . . grandis Gyil. Prothorax au moins aussi long que ii Insecte plus petit et HIPOU: Are Re 5. >. Pronotum du sur Te à mere net rectili- gnes, rétréci en arrière. Dessus entièrement testacé. 2e interstrie avec une seule en de points sur son premier tiers. Long. JL re er . . . . depressus Fabr. : Pronotum convexe, à côtés arqués, à angles antérieurs large- ment arrondis. Dessus d’un brun roux foncé avec la base des élytres et le pygidium plus clairs. 2e interstrie avec quelques poiuts à la base. à 3mm,— Amérique du Nord. A Grouvellei Méquignon.. | At ge ne aussi L que les trois suivants réunis, double du 2 — Angles antérieurs du pronotum in en avant [sauf Chez picipes OL]: 762. de Antennes à 3 article aussi long que les ous abs réunis, au plus une fois et demi aussi long que le 2e. . . . . . 40. . Vertex sans impression transverse. Pronotum plus long que 24 large. Roux ferrugineux ou testacé. . . 8. Vertex avec une impression transverse. Pronoturn Rrésque <ârré, à angles arrondis, finement et assez densement ponctué. Dessus ordinairement noir. : . . . . . picipes OI. . Corps déprimé en dessus. Saillie HPustér nale large, plane entre les sillons latéraux. Élytres à stries externes bien plus finement ponctuées que les dorsales. Métasternum du o” sans lignes de poils-dorés Med , ie RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS — Corps convexe en dessus. Saillie prosternale étroite, relevée entre les sillons latéraux. Stries dorsales des élytres fortement ponctuées. Tibias intermédiaires armés de X épines visibles sur leur tranche externe. Sillon du métasternum chez le © bordé de chaque côté de poils dorés . . . . . ferrugineus Payk. 9. Taille plus grande (3,3-4,3mm); dessus du corps mat avec les élytres nettement alutacés. Tempes longues. Prothorax plus long que large, à côtés Dee parallèles 175 : RS Parallelicollis Gyil. — Faille un lue ue (2,8-3,3mm) : dessus du corps brillant. Tempes courtes. Prothorax nettement rétréci en ARTE... . . perforatus Er. 10. Prothorax moins in .. . 2e. ere nn yeux touchant presque le bord antérieur du pronotum — Prothorax carré dans les deux sexes. Tempes . onde tum finement et densement ponctué. Abdomen à points gros et serrés. Long. 3-3,3mm, — Bassin de la Méditerranée . 411. unicolor Lucas. — bo che ane ie ere 11. Pronotum fortement et densement Sondine forlemeut rétréci en avant et en arrière. Plus grand, plus large. Long. 2,5mm. 1%. — Japon. ER . … . . parviceps Reitt. — Pronotum heient d. assez ha ponciué 12. DéSsus du corps visiblement alutacé entre les points — Brie tum déprimé à ponctuation assez dense, à côtés faiblement arqués., Abdomen à ponctuation assez forte. Long. 2mm, — 12. Mmenique du-Noïd: ..1%2:,,:; 2: -minutus Mannh. — Dessus du corps lisse entre les points. Ponctuation du prono- tum plus fine. : 13. Pronotum plus ne à oder Sonenet ie et très espacée. Taille plus a Long. 2-2,5mm, — Europe; 13. Sibeèrie. +. . . parvulus Payk. — Pronotum plus large ae . ®, à don plus forte et plus espacée. Taille plus ie Long. 2mm, — Amérique du 10 EME . ….. .. remotus Le. 14. Vertex avec une gère Anton transver se plus visible sur les côtés. — Vertex sans impression ae se. 15. Corps déprimé en dessus (1) Pour les sous-espèces, cf. supra, p. 106. 15. 19. 16. 176 16. _neux. Tibias intermédiaires portant sur la tranche externe une Ar 18. A. MÉQUIGNON Corps convexe en dessus. Prothorax allongé . . ARR ANME L Tempes' parallèles, non rétrécies en arrière. Roux ferrugi- seule épine visible vers le 1/3 inférieur. Long. 3,5-4mm, — Europe centrale; Caucase . Brancsiki Reitt. _Tempes rétrécies en arrière.. Coloration trés variable, Tibias intermédiaires portant sur la tranche externe deux épines visi- bles. — Pronotum fortement et éparsement ponctué. Abdomen à points assez fins et peu serrés. — © Prothorax à peine plus. long que large. Long. 2,3-3,5mm, — Europe; Nord de l'Afrique; Caucase; Madère. bipustulatus Fabr. Pronotum à points extrêmement fins et épars, à angles anté- rieurs et postérieurs également arrondis. Dessous d’nn noir de poix. Saillie prosternale plane entre les sillons latéraux. Long. &mm, — Caucase. similaris Reitt. Pronotum à points assez .. a or plus fortement rétréci en arrière qu’en avant. Dessous brun-ferrugineux. Saillie proster- nale légèrement convexe entre les sillons latéraux . . . . 18. Prothorax rétréci en arrière dès le ‘premier tiers. Elytres tou- jours rougeâtres à leur extrémité. — Europe . . . dispar Payk. Prothorax rétréci en arrière au delà du milieu seulement. Ély- tres ordinairement noirs sur les deux tiers postérieurs. — Amérique du Nord. dimidiatus Mannb. . Corps étroit, cylindrique; facies d’un Colydium.5s3 55, Ce ES Corps déprimé plus ou moins fortement en dessus . . . . 22. | Taille grande (4,5-5,5mm), Tibias antérieurs mutiques. — Entiérement d’un brun rouge. — États-Unis. cylindricus LeC. Taille moyenne ou petite (2,5-3,5mm), Tibias antérieurs portant une épine vers le milieu de leur tranche externe . . .. LE . Dessus du corps glabre. Pronotum à ponctuation très ie espacée. Long. 2,5-3mm, — Amérique du Nord. | bipunctatus Say. Abe du cor ei avec Er ae dorés, bien plus longs sur la tête et le pygidium. Points de l’interstrie juxtasutural bien visi- bles. Long. 3,5mû, — Japon subvillosus Reitt. .Corselet plus long que la moitié des élytres. — Caucase; NA AE ARTS ODA ; . . protensus Reitt. Corselet au plus aussi Ft De la moitié des élvtres . . °. 23. . Éperon externe des tibias antérieurs robuste et prolongé en- dehors. Long. 4-4,5mm . . . . ON. aie Éperon externe des tibias antérieurs A joug … CA | | | | 24. 29. 26. 29. RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 177 Tibias antérieurs armés d’une épine sur leur tranche externe. Dernier seement ventral sans fossette arrondie. — Japon . : nobilis Lewis. Tibias antéri ieurs ae Does segment ventral avec fos- sette profonde dans les deux sexes. — Europe. nitidulus Fabr. Prothorax avant sa plus grande largeur vers le sommet, forte- tement rétrécien arrière . . . . 26. Prothorax bien plus long que large. à côtés rome parale lèles, à ponctuation assez forte, assez serrée. Long. 3,5mm, — DO Tr . … . . japonicus Reitt. Prothorax peu ire Pi. He large, fortement arrondi sur les côtés, à ponctuation plus fine, plus espacée. Long. 4mm, — Japon; Caucase; Angleterre; France. . simplex Reiti. Prothorax peu plus long que large. assez fortement et dense- ment ponctué. Tête marquée en avant de deux sillons obliques bien marqués. Long. 3-4,3mm, — Amerique du Nord oi Lar honnie Mannh. Rue ou ue fu ue Le à ponctuation médiocre et peu serrée. Tête sans sillons obliques visibles en avant des yeux. Long. 4mm, —,[nde. . . . . . indicus Méquignon. é Us avant sa plus ee largeur près du sommet, rétréci ÉHAANTIÈTe < : ut + 20: Prothorax à côtés Hi. à treu et restaure également arrondis. — Espèces américaines . . . . . 29. . Pronotum fortement déprimé sur le disque, aussi large en avant que la base des élytres. Roux ferrugineux clair. — BA DDe Te: . . . cribratus Gyil. Pronotum moins A denis sur le disque, moins large que les élytres. Brun de poix ou noir; pattes, antennes et dessous du corps bruns. — Europe orientale; Japon. ee puncticollis Sahlb. D ouot ou à Luints ne. gros, ne cuil répartis. Dessus du corps très convexe, surtout au prothorax. Abdomen à ponc- tuation rare et grossière. Long. 3-4mm, — Californie . ae Fenyesi Méquignon. Pronotum à ae forts, noel espacés. Dessus du Corps déprimé. Abdomen à ponctuation fine assez serrée. Long. 3mm. — États-Unis. . . . . . brunneus Horn. À. MÉQUIGNON CATALOGUE GÉNÉRAL DES ESPÈCES Gen. Rhizophagus Herbst I. — Cyanostolus Ganglbauer. . aeneus Richter, 14820. Europe sept. et centr.; Caucase. nitidulus Duftschm., 18925. caeruleipennis C. R. Salhb., 1837. caeruleus Waltl, 1839. cyaneipennis Hardy, 1847. IL — Rhizophagus s. str. . ferrugineus Payk., 1800. Europe sept. et moy. alpicola Baudi, 1889, : subsp. pinetorum Woll., 1864. Canaries. subsp. minor Méquignon, 1909. Europe, Algérie. . perforatus Er., 1847. _. Europe. fallax Rey, 1889 (sub parallelicollis var.). . parallelicollis GylL, 1827. Europe. terebrans ? Steph. (non Oliv.), 1839. Hannenfeldi Tournier, 1872. _robustus Schaeffer, 1894. ? Erichsoni Thoms., 1885. _e . picipes O|., 1790. Europe sept. et moy. polilus Hellwig, 1792. depressus var. b Payk., 1800. subv. Brucki Reitt., 1872. Es . parviceps Reitt., 1884. | Japon. . minutus Mannh., 1853. Amérique sept. subv. quadriguttatus Méquignon, 1913. minutus ? G. Horn (non Mannbh.). . remotus LeConte, 1866. Canada, États-Unis. | subv. luteus Méquignon, 1915. . parvulus Payk., 1800. Europe sept. et moy., Sibérie. Q . unicolor Lucas, 1846. Bassin de la Méditerranée. subv. subfascialus Méquignon, 1909. subv. punctiventris Baudi, 1870. subv. maurus Méquignon, 1909. LE 14. RÉVISION DU GENRE RHIZOPHAGUS 179 bipustulatus Fabr., 1792. Europe, Caucase, Nord de l'Afrique. bipunctatus Herbst, 1793. dispar var. Payk., 1800. reductus Rey. 1889 (sub mtidulus var.). suby. Gyllenhali Thoms., 1885. subv. quadrimaculatus Méquignon, 1909. subv. longicollis GyIl., 1827. subv. ater Méquignon, 1909. var. magniceps Reitt.. 1897. . Brancsiki Reitt., 1905. Europe centr., Caucase. 13. dispar Payk., 1800. Europe, Caucase, Algérie. elongatus ? Oliv. (non L.), 1790. subv. punctulatus Guilleb., 1897. dimidiatus Mannh., 1843. Amérique sept, dispar ? Ch. Schaeffer, 1913. subv. testaceus Méquignon, 1913. subv. assimilis Méquignon, 1913. . similaris Reitt., 1876. Transcaucasie. .sculpturatus Mannh., 1852. Amérique sept. ? approximatus LeConte, 1866. New-York. subv. Horni Méquignon, 1913. . indicus Méquignon, 1913. : Himalaya. . Japonicus Reitt., 1884. = Japon. subv. pallidus Méquignon. 1913. . Simplex Reitt., 1884. Japon, Caucase, Angleterre, France. oblongicollis Blatch, 1892. subv. lenkoranus Reitt., 1907 (sub striolatus var.). . nilidulus Fabr., 1798. Europe. erythrocephalus Fabr., 1801. . nobilis Lewis, 1893. Japon. . protensus Reitt., 1890. Transcaucasie. subv. striolatus Reitt., 1907. Arménie russe. subv. persicus Méquignon, 1913. Perse. . bipunctatus Say, 1824. Amérique sept Sayi Ch. Schaeffer, 1913. . Cylindricus LeConte, 1866. Amérique sepé. . Subvillosus Reitt., 1884. Japon. Species invisa . procerus Casey, 1884. États-Unis. É 180 A. MéQuIGNON. — RÉVISION DES RHIZOPHAGUS a - II, — Eurhizophagus Méquignon. 97. grandis Gyll., 1827. Europe sept. et moy. | 928. Grouvellei Méquignon, 1913. Lee États-Unis. 29. depressus Fabr., 1792. Europe sept. et moy., Algérie. cribratus : Steph. (non Gyll.), 1830. j pe subopacus Woll., 1864. Me Canaries. IV. — Anomophagus Reitter. | Re 30, brunneus Horn, 1879. is *e | 5 États-Unis. SA. \puncticollis C. KR: Salbl.; 1887. 7 Europe orient., Japon. Wagai Wank., 1865. EN PR 32. cribratus Gyll.; 1827. is Europe 33. Fenyesi Méquignon, 1945. ; États-Unis. ne F1 SOMMAIRE du 4e fascicule. A. MÉQuIGNON. — Révision générale du genre Rhizophagus CS Herbsts.2. 2 204 US NM TE 014157 "100 og Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique, par L. Bener (encartage). —- A suivre... 4, OCR) AVIS Le 4er fascicule du Catalogue raisonne des Coléopteres du Nord de l'Afrique (p. 14-208) est en vente au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, au prix de 42 francs (10 francs pour les Membres de la Société entomologique de France). — La suite de lPou- vrage (p. 209-320) ne se vend qu'avec les volumes XXX et XXXI de | L'Abeille. : 4 Le prix de l’abonnement à L’Abeille est de 12 francs par volume, port compris (10 francs seulement pour les Membres de la Société entomologique de France). ; Le montant des abonnements doit être adressé à M. J. Magnin, archiviste adj. de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, Paris. On peut se procurer les précédents volumes et la plupart des mono- À graphies insérées dans L’Abeille, au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente. M. L. Bedel, 20, rue de l’Odéon, est chargé de Ja publication du Journal. Évreux. — Imp. de l'EURE. — G. Poussin, D' DENTS A er à : ’ a oral D Zoe ACT) rs ee m amer L'ABEILLE 2 JOURNAL D’ENTOMOLOGIE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ns (9 9) de LE FETE D Q. FONDÉ EN 1864 par S. DE MARSEUL Natura maxime miranda in minimis. HONTE X REX N° 5 [fin du volume] PARIS | AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue Serpente DIAGNOSES DE QUATRE ANTHICIDES > o NOUVEAUX D’ABYSSINIE par J. DE KREKICH-STRASSOLDO. Les types des quatre espèces décrites ci-dessous m'ont été autrefois amicalement communiqués par L. Bedel (!) et se trouvent actuelle- ment dans sa collection, au Muséum de Paris. Pseudenotoxus squamifer, n. sp. — Types : Roseires, sur le haut Nil Bleu (Ch. Alluaud). | Cette petite espèce a tout à fait l'aspect d’un Mecynotarsus, mais ses _tarsés, pas plus longs que les tibias, la font ranger dans le sous-genre _Pseudonotoxus. Long. 1,6 mm. Forme ramassée; coloration en entier jaune paille, le corselet et les élytres couverts d’écailles à reflets argentés. Tête trigone, très luisante, très finement pointillée, duvetée de poils fins, argentés, plus soyeux près des yeux. Ces derniers arrondis, peu saillants. Menton avec de grosses pusiules foncées. Antennes peu longues, à derniers articles courts, transverses, le dixième bien plus large que_ long, le dernier deux fois plus long que le précédent, en pointe émoussée. : Prothorax bombé, un peu plus large que long; la corne large et relativement peu longue, sinuée à la base, régulièrement dentelée sur les bords (environ 13 dentelures), abondamment tapissée en dessous par des poils blancs dressés en avant. La crête est bien saillante, en pointe, et atieint le milieu de la corne; ses bords sont formés de den- telures serrées, son milieu porte des tubercules. Entre la crête et le bord du pronotum, un chapelet de tubercules. Base du prothorax étroitement marginée. Écusson très petit, triangulaire, peu apparent. (1) M. de Krekich-Strassoldo m'avait remis son manuscrit en juillet 1914, ‘en même temps qu un travail sur des Anthicides de l'Afrique orientale. Les événements m’ont empêché de le faire parvenir aussitôt à LB. Bedel et son impression s’est trouvée de ce fait très longtemps retardée. — R. JEANNEL. , L’Abeille, vol. XXXL — 19%. . 14 Le 1 182 J. DE KREKICH-STRASSOLDO LI Élytres assez bombés, ovalaires, moins de deux fois aussi larges que le prothorax, moïns de deux fois aussi longs que larges au milieu. Base tronquée, épaules brièvement arrondies, les omoplates nullement saillantes; pas d'impression posthumérale; suture invisible. . fs Les sommets des élytres sont conjointement arrondis, mais plus acu- minés chez le mâle. Pattes courtes. Espèce bien distincte par le revêtement d'écailles ne qui s’é- tend sur tout le corps, à l'exception du dessus de la tête. Ces écailles sont de forme oblongue et te une impression longitudinale argentée. \ { Mecynotarsus adumbratus, n. sp. — Type: un mâle de Rose res, sur le haut Nil Bleu (Ch. Alluaud). Long. 2,5 mm. Modérément allongé; le corselet, les pattes et les antennes ‘entièrement d’un jaune testacé très pâle, la tête de même couleur mais un peu plus foncée, les élytres brun noirâtre, parais-. sant un peu gristres, à cause de leur pubescence argentée, et portant avant le milieu une vague macule testacée qui s'étend sur les côtés. Tête trigone, légèrement aplatie sur le disque; yeux très grands, 6 tempes presque nulles. Antennes atteignant-le milieu de la longueur du corps, faiblement épaissies au sommet; les quatre derniers articles à peu près de même longueur. Prothorax bombé, un peu transverse, débordant les yeux; ses côtés sont fortement dilatés en angle mousse vers le milieu, puis très. rétrécis jusqu’à la base; ils portent deux denticules écartés, surmontés chacun par un long ne dressé et, près de la base, deux autres petits boutons piligères. Base étroite, rebordée. Disque à ponctuation très fine et dense, à pubescence jaune fine, courte et couchée. Corne triangulaire, avec la pointe émoussée et la base rétrécie; ses côtés sont ornés de six ou sept denticules de chaque côté et, en avant d'eux, d’un feston formé par la réunion de deux ou trois denticules. La crête est triangulaire, très allongée et atteint la moitié de la corne; elle porte une rangée de quatre denticules sur son milieu. Entre la . crête et le bord de la corne se trouvent des petits denticules dis posés en triangle. de" Écusson petit, triangulaire, très pointu. Élytres en ovale allongé, convexes, peu élargis au milieu, un peu 3 plus larges que le corselet et deux fois aussi longs que larges. Base s droite, épaules largement arrondies, omoplates non proéminentes, pas. d'impression posthumérale, suture invisible; le sommet est attéñué _ ANTHICIDES NOUVEAUX D ABYSSINIE 182 ‘ et légèrement tronqué obliquement (mâle). Ponctuation et pubescence des élytres semblables à celles du prothorax. Paites très longues, grêles; les tarses postérieurs bien plus Ie que les tibias. 4 Dessous de la tête et du corselet d’un clou pâle, la poitrine plus obscure, l'abdomen brun foncé, très finement et densément ponctué et duveté. Chaque sternite porte sur son bord postérieur une frange épaisse de longs poils blanchâtres. Le dernier sternite visible. est coupé droit, finement marginé sur son bord apical et présente sur son milieu une fossette ronde, assez profonde, densément tapissée de poils blancs. Espèce très particulière par sa coloration et son aspect Da ut, Formicomus fossiceps, n. sp. — Types : Tigré, Goudet-Adua, en Abyssinie. Long. 4 mm. Oblong, étroit, brillant, d’un rouge ferrugineux avec la moitié postérieure des élytres et les derniers articles des antennes plus foncés. Tête très longue, avec la partie comprise entre les yeux et la bouche très concave, la base arrondie en arc. Yeux grands, un peu elliptiques, saillants. Ponctuation assez fine et espacée, strigueuse en avant; poils jaunâtres, à demi dressés, assez longs el peu nombreux. Antennes longues, atteignant le milieu du corps, les articles assez longs, le deuxième plus court que le troisième, les suivants presque tous de même jongueur; dernier article fusiforme, acuminé, plus long que Pavant-dernier. Prothorax très allongé, presque deux fois aussi long que large, assez convexe, un peu plus étroit que la tête ; côtés bien arrondis en avant, sinués en arrière près de la base; celle-ci fortement rebordée. Disque couvert de points assez forts, irréguliers, écartés ; pubescence … identique à celle de la tête. Ecusson triangulaire, aigu. Elytres longs, parallèles, environ deux fois et demie aussi longs que larges, largement arrondis aux épaules, légèrement atténués au sommet; leur surface porte de tout petits points fins, irréguliers et écartés et quelques pores pilifères plus gros. Pattes longues et fortes, brunes, avec la base des fémurs ferrugi- neuse. Fémurs antérieurs du mâle avec une dent assez longue, grêle, un peu recourbée vers le haut et émoussée à la pointe qui porte de petites aspérités ou denticules. Tibias antérieurs du mâle avec deux dents saillantes, l’une interne vers le milieu, l’autre externe près du sommet, 184 | J. DE KREKICH-STRASSOLDO < Dessous du corps de même couleur que le côté dorsal. Cette espèce est très voisine du F. parülleles Mars. de la Mésopo- tamie, mais elle est encore plus parallèle et n’a pas de fascie jaune en arrière des épaules; de plus elle est remarquable par la forte dépression longitudinale de la région antérieure de la tête. Elle se rapproche aussi du F. fiicollis Pic du pays de Bogos; en Abyssinie, mais sa tête et les tibias antérieurs du mâle sont de forme difiérente. Endomia multipunctata, n.sp. — Types : un exemplaire (pro- bablement un mâle) d’Abyssihie, mont du Semien, alt. 3.500 à 4. 000 m. (A. Raffray). Long. 2,8 mm. Allongé, déprimé. Coloration rouge ie sombre, avec la tête un peu plus foncée, les élytres vaguement ornés d’une macule suturale noire, un peu transverse après le milieu et s’éten- dant en avant le long des côtés et de la suture; antennes et pattes” jaune orangé. Ponctuation partout très forte, profonde et dense, mais - encore davantage sur la tête. Tout le corps couvert de poils blancs très courts, soulevés et nombreux. Tête à peu près comme chez l’Endomia occipitalis Duf., mais la base un peu plus arrondie. Antennes longues, atteignant le milieu dus corps, très grêles et légèrement épaissies au sommet. - Prothorax aussi long et aussi large que la tête, légèrement arrondi sur les côtés en avant, très peu rétréci en arrière; base très finement rebordée. Écusson très petit, semicirculaire. Élytres presque parallèles, deux fois et demie aussi longs que larges ; : base droite, épaules brièyement arrondies; omoplates légèrement mais nettement saillantes, suivies d’une dépression fortement oblique et non pas transverse. Au sommet les élytres sont atténués et arrondis ensemble à leur extrémité. Pattes comme chez les autres Endomia. Dessous du corps d’un rouge brun, plus foncé sur l’ Das : ponc- tuation semblable à celle de la face dorsale. Le milieu de l'avant: der- nier sternite visible porte deux petites impressions longitudinales* atteignant le bord postérieur, mais non la base; le dernier sternite visible avec une petite fossette médiane. Cette espèce est très facile à reconnaître à sa ponctuation. RECHERCHES SUR LA SYNONYMIE DES COLÉOPTÈRES _ DU NORD-AFRICAIN (PREMIÈRE NOTE) par P. DE PEYERIMHOFF. 1. Reichenbachia Cloueti* Guilleb. (l'Échange [1897]. p. 22) — R. juncorum Leach. — L’épine dépendant soi-disant des hanches -pari des trochanters, exactement comme chez l'espèce ordinaire qui, quoi qu’en dise Guillebeau, a bien cette pièce modifiée à la _ deuxième paire chez le mâle. 2. Stenichnus (sub Scydmaenus) ferrugineus *Guilleb. (Bull. Soc. ent. France [1896], p. 244) — S. ANS Reitt. (Deutsche ent. Zeïtschr. [1889], p. 20). | 3. La description originale de Dasyte reticulatus Schils. (Küst. Käf. XXX [1894], 20) parle de « Mittelhüften zahnartig erweitert », ce qui est un lapsus, attendu que ce sont les trochanters, et non les hanches, qui sont modifiés chez les c‘ des Dasytes de ce groupe. D'autre part, dans son tableau (1. e., XXXIV [1897], M), Schilsk y range cette espèce parmi celles à « Trochanteren einfach », mais en spécifiant qu'il à en vue la © et non le «x. Cette contradiction litté- rale ne peut guère s'expliquer qu’en supposant que le tableau, en dépit des dates indiquées, a été rédigé avant la description. Je possède des D. reticulatus Schils. de Tripoli (localité du type), acquis autrefois à Berlin et provenant, selon toute vraisemblance, des doubies de Quedenfeldt. Ils sont bien conformeseaux indications détaillées de Schilsky. — Le D. diabolicus Chob., de Ghardaïa (Rev. d'Entom. XVII [1898], p. 79) dont je dois un couple typique à M. le D' Chobaut, leur est de point en point identique. : _ 4. Sous le nom de Dasytes algiricus (Explor. Alg. 1849, p. 199), … Eucas a confondu (comme on peut le constater au Muséum de Paris sur la série de ses chasses) deux espèces, que Schilsky (Küst. Käf. XXXIV, 17 et L.) a ultérieurement distinguées sous les noms de D. metallicus Fabr. (algiricus Luc.) et D. confinis Schils. (algiricus PA NE MO IUT A I MER CNET OS MAD ARE ii el ne AMIE v: » # le * | k g 4 * Le #4 i 186 | P. DE PAU “HSE Muls.). Entre autres caractères, la première a, chez le G, les tibias intermédiaires étroitement et profondément Émile à à l’intérieur avant la pointe apicale, tandis que chez D. confinis, ces tibias sont simple- ment incurvés au sommet. Or linsecte qui, parmi ceux de Lu Cas, porte Yétiquette « Dasytes. algiricus 1170 » et doit être tenu pour le type, est pesitivement un . confinis S'. Ce dernier nom doit donc tomber en synonymie ; l’inter- prétation de Mulsant (Floricoles, p. 114) redevient exacte, et les deux espèces doivent être enregistrées comme il suit : PA A. D. metallicus Fabr. [2 D. algiricus Luc. Muls. (vid. Schilsky.). confinis Schils. 5. Reitter (1900) a réuni sous le nom de « Tentyrina » (!) une petite série de Tentyria égyptiens ou syriens caractérisés par l’effa- cement total ou presque total du pli supra-oculaire (?). Les dénomi- nations successivement imposées à ces insectes ont donné lieu à, tant d'erreurs, qu'il est nécessaire de les reviser entièrement. En dyant Tentyria aegyptiaca, Solier spécifie bien (Ann. Soc. | ent. France [1835], p. 317 et 335) que le rebord basal de l'élytre est : effacé avant l’écusson « comme chez les’ Microdera ». Or Kraatz, qui n’a certainement pas vu le type de Solier et a mal interprété sa diagnose, décrit sous ce nom d’ « aegyptiaca » (Rev. Tenebr. 1865, p. 126) et insère ensuite dans son tableau (1. c., p. 456),en l'appelant Tentyria orbiculata Fabr., l'espèce dont le rebord basal + est complet et à laquelle il rapporte aussi, d’après la descriptionetla figure, le T. Reichi Besser. Quant à l’insecte si clairement visé par. Solier, il le redécrit (1. c., p. 455 et 156) sous le nom de Tentyria Haagi. | ANT Reïtter de son côlé, créant le genre Tentyriilna (B.-T. XL [1900], p. 166) et donnant ensuite (Bull. Soc. ent. d'Égypte, 4909, p. 28) le tableau des espèces qui le composent, appelle Haagi Kr., d'accord avec Kraatz, l'espèce chez laquelle le rebord basal de lé … ‘lytre est incomplet, et décrit à nouveau sous le nom de « Tenty- (1) Ce nom, dérivé de Tentyria, doit être orthographié « Tentyrüina ». (2) Outre ce caractère, les espèces dont il s’agit ont le sillon gulaire effacé latéralement, réduit à une fossette médiane, et l'épistome tronqué, dépourvu de prolongement dentiforme, par opposition, notamment, à Tentyria punc- LT talostriala Sol. (d'Alexandrie), T. puncticeps Mill. (du désert de Damas), : T. sinailica Peyerh. (des sommets du Sinaï), T. tenuimarginata Bôbm (du Caire), chez lesquels le sillon gulaire est en forme de profonde tranchée - | Fate et dont l’épistome est terminé par une dent aiguë. 4 ] QU D'ARE EnPan net 0 $ a 2 EL net ï (HS) < 4 LA % CE . te SYNONYMIE DE COLÉOPTÈRES DU NORD-AFRICAIN 187 : rina Bôhmi » celle où ce rebord est entier. Ce nouveau nom était en {ous cas inutile, puisqu'il s’agit de l'insecte dès longtemps dési- oné par Besser sous le nom de Reichi et que Kraatz, on vient - dele voir, appelait à tort « aegyptiaca Sol. » ou « or Du Fabr. ». = Reitter réserve le nom de T. orbiculata Fabr. à la forme de Syrie peut-être distincte spécifiquement de T. Reichi Besser), forme que - Reiche (Ann. Soc. ent. France [1857], p. 203) avait décrite de Naplouse sous le nom de Tentyria subsulcata (!). Gebien, qui semble avoir pu examiner le type orbiculata de: Fabricius et lui confronter le Haagi Kr., ies déclare identiques (Berl. ent. Zeitschr. [1906], p. 230). Il s'ensuit que le véritable T. aegyptiaca Sol. doit aussi tomber en synonymie de T. orbiculata Fabr. Mais Gebien commet la même erreur que Kraatz en pro- posant le nom d’aegyptiaca Sol. pour l'espèce (T. Rs Besser) à rebord élytral entier. Enfin Bohm (Bull. Soc. ent. d'Égypte [1914], p. 50 et 51) désigne encore le T. Reichi Besser sous le nom d’aegyptiaca Sol., et le T. orbiculata Fabr. sous le nom de T. Haagi Kr. ll De cette discussion compliquée résulte la concordance synony- mique suivante, qui devra être substituée à celle enregistrée par _ Gebien (Coleopterorum Catalogus, Tenebrionidae [1911AT, p. 65) : Tentyriina Reitter. L À. orbiculata Fabr. 1775. . aegyptiaca Geb. aegyptiaca Sol. 1885. aegypliaca Bohm. Haagi Kr. 1865. 3. .subsulcata Reiche 1857 (? sp. 2. Reichi Besser 1832. pr.) aegyptiaca Kr. (non Sol.) _orbiculata Reitt. (non le orbiculata Kr. (non Fabr.) Fabr.). … Bôhmi Reïtt: 1900. É . Le T. Reichi Besser, commun au Caire, S étend à l’ouest jusqu’en Tunisie méridionale, notamment à El Hamma de Gabès (D' Normand !). Le seul spécimen que j'ai vu de cette région à les yeux un peu moins convexes que chez les exemplaires typiques de Basse-Égypte. (1) Le type de T. subsulcata Reiche à les élytres « portant chacune jo côles arrondies, peu marquées, irrégulièrement ponctuées au sommet avec les intervalles finement rugueux ». Mais le plus souvent ces côtes . sont effacées, et l'insecte ne diffère de T. Reichi que par son pronotum moins arrondi, siuue près des angles postérieurs, densément ponctué, les, élytres . dépolis et la pointe PIORVERISIE un peu saillante. GENRES ET ESPÈCES FA US / Es ; Z Re DÉCRITS DANS LE VOLUME XXXI, | She Carabidae: EE EE Brachynus latipennis Peyer. (1907), p. 8. " Chlaenius (Trichochlaenius) canariensis subsp. sinaiticus Peyer. (1907), p. 6. EN CES EU De Coryza simplex subsp. sinaitica Peyer. (1907), p.5 ° Deltomerus (Penetretus) temporalis Bed. (1909), p. 152: SMS ES: Singilis (Phloeozetaeus) filicornis Peyer. (1907), p. CAR Scydmaenidae. | ; TER : Scydmaenus (Cholerus) Mauchampi Peyer. (1907), p. 46. e | % Silphidae. : PE à Phacomorphus (subgen.) Jeann. (1908), p. 60. : NES eu Speonomus Bepmalei Jeann. (1908), p. 69. : | La — longicornis subsp. fuxeensis Jeann. (1908), p. 64. j 34 a stygius subsp. Tisiphone Jeann. (1908), p. 62. pee Haras + ci iciiteade (subgen.) Méquignon (4909), p. 105. Se Rhizophagus bipustulatus subv. ater Méqu. (1909), p. 107. — bipustulatus subv. quadrimaculaius Méqu (1909), p. 107. | FRTRCE CU Rhizophagus ferrugineus subsp. minor Méqu. (4909), p. 106. « z — unicolor subv. maurus Méqu. (1909), p. 407. Le — unicolor subv. subfasciatus Méqu. (1909), p. 407. Cantharidae. | Hypebaeus Peyerimhoffi Abeille de Perrin (1907), p. 48. : : ES Elateridae. ÿ Hypnoidus (Zorochros) Amalec Peyer. (1907), p.22. ; \ 4 * ; L4 GENRES ET ESPÈCES DÉCRITS DANS LE VOLUME XXXI Anthicidae. Endomia multipunctata Krekich-Strassoldo (1923), p. 184. Formicomus fossiceps Krekich-Strassoldo (1993), p. 183. Tenebrionidae. || Erodius octocostatus Pevyer. (1907), p. 28. | _ Mesostenopa gracilis Peyer. (1907), p. 31. — nabathaea Peyer. (1907), p. 31. Oxycara producta Peyer. (1907). p. 33. Phylax (Rhizalemus) calcaroides Peyer. (1907), p. 36. Tentyria sinaitica Peyer. (1907), p. 32. Thriptera lanata Peyer. (1907), p. 35. L : Zophosis aelanitica Peyer. (1907), p. 26. à Lariidae. _Laria (Bruchidius) sinaitica K. Daniel (1907), p. 40. Curculionidae. Ammocleonus (gen.), nom. nov., Bedel (1907), p. 42. | Cyclobarus comatus Peyer. (1907), p.41. Das == turgidus Peyer. (1907), p. 41. … Eurycleonuws (gen.), nom. nov., Bedel (1907), p. 48. Scarabaeidae. Aphodius (Bodilus) sabaeus Peyer. (1907), p. 45. — Paykulli, nom. nov., Bedel (1908), p. 56. _ Mecynotarsus adumbratus Krekich-Strassoldo (1933), p. 182. Pseudonotozus squamifer Krekich-Strassoldo (1923), p. 181. 139 TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS (ie \ 4 BEDEL (L. je — Coléoptères du Sinaï Ame bibliographique : List et descriptions de Crotch), p. 49-55. | — Synonymie de divers Aphodiens paléarctiques, p--56. _— Synonymies de Coléoptères paléarctiques, p. 120. “ — Description d'un Deltomerus nouveau du Maroc, P. 152. | d CRo'TCH (G. R.). — List of Coleoptera found during the Progress d. “es \& ; oi the Survey (Ordnance Survey of the peninsula of Fo Era Fi Re A duit de l'anglais par L. Bedel}, D. 49-55-2440 ALT à PE JEANNEL (R.). — Étude sur le genre Speonomus Jeann. et: sa distrib tion géographique (avec trois cartes gravées); P. 57-102: KRekicH-STRASSOLDO (J. DE). — Diagnoses de quatre Anthicides nou- veaux one p. 181- L. 119. ; — Revision générale du genre Rhizophagus faute p. 157- 180. PEYERIMHOFF (P. DE). — Liste des SOPpAS du PAR (avec une carte gravée), p!1-48 21 | LA ae à 2 Lu — Examen critique et revision des Limnobius du Nord de VA frique, p. 121-128. : — Recherches sur la synonymie des C'OÉGDEEIER du Nordalri RU A) (première note), p. 185-187. 2 SAINTE-CLAIRE DEVILLE (1). — Contributions à a faune françai CS _ (Coléoptères), [Ve Note, p. 129-151. \ ETS — Sur le Bythinus glabratus Rye, p. 153-156. f les pages 265 à 320 ont été distribuées avec HA fascicules du ne XXXL 4 14 de L’Abeille, constitue un ouvrage à part dont la publication sera continué Re séparément par la Société entomplonique ge: France. . SOMMAIRE du 5° et dernier fascicule. J. pe KREKICH-STRASSOLDO. — Diagnoses de ri Anthicides nou- veaux -d'ABVSMnié,.. (MUNIE AC PES HR IAN . COR P, D£ Peyerimnorr. — Recherches sur la synonymie des Coléo- ptères du Nord-Africain 77,0% COEUR CT Genres et espèces nouveaux décrits dans le volume XXAXI. . . 188 Index alphabétique par noms d'auteurs. : {} avis Un Le 1% fascicule du Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique (p. 1-208) est en vente au siège de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, au prix de 12 francs (10 francs pour les Membres de la Société entomologique de France). — La suite de l'ouvrage (p. 209-320) ne se vend qu'avec les volumes XXX et XXXI de L’Abeïlle. Le volume XXXII de L’Abeïlle, dont le 1° fascicule-est sous presse, commencera une nouvelle série de format agrandi (in-8° raisin). Le direc- teur de la Revue s’efforcera d’y faire paraître le plus possible des Rewvi- ï sions ou Monographies de groupes de Coléoptères paléarctiques, illustrées de nombreuses figures. Le prix de l’abonnement à L'Abeille, est porté à 80 francs par volume, port compris (25 francs seulement pour les Menr. y bres de la Société entomologique de France). 4 Le montant des abonnements doit être adressé à M. J. MAGNIN, agent de la Société entomologique de France, 28, rue Serpente, Paris, VF. On peut se procurer les précédents volumes et la #lupart des mono- graphies insérées dans L’Abeïille, au siège de la Société entomolo- gique de France, 28, rue Serpente, Paris, VI°. M. R. JEANNEL, Institut de Spéologie, à Cluj (Roumanie) est chargé de la publication de la Revue. Typographie Firmin-Didot et C*, — Mesnil (Eure) | È ; k | | Ë È E Î | E É : | fl |: | | ! | | Î | ; É | l ! | Ï | | | | L | “à SRE" ANT Ve Î | L 0 | Ï l À k j ê f ë l Î 8 ? h 8 É | | E È : | | l | | k Ë [! PU NT TER à LL aus CS TE D D dune à = n = on mg pus ». Pa ol nadia. DELL ARE EE te, CHE FANTATERE : VAN RE TOR LARPS 1454 / ; ee Es Tv ne ge Ne 2 me “ >." 7e » En Sen à STATE ke / À PRE ME Re Er A D an # Le re ki - S d : Sur à 04 \ RE en Ce ST ae Ca n - _ a 2 na re : Cr SE + A es TT te + ss 2e + AS NEC \ . Les : ; ns Des à CPAM Te? ra Dern T2 pot GS Zu M? RS OR SEE RES | = PS v… Fe Le , « J , oh 2 à “4 ” + PEUX « .. > g e ete: " a EX Q > : AL 1 nu : à E V NAT An DE ; Q : < re r pd — dns sie € CE Ep CT LEE der DAT e are € L o L 2 Je Caen) a *