\ L'ABEILLE JOURNAL D’ ENTONOLOGLE RÉDIGÉ PAR 2 M. S.-A. ne MARSEUL ANCIEN PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, MEMBRE DE L'INSTITUT DES PROVINCES DE FRANCE, DES SOCIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES DE LONDRES, DE RUSSIE, DE BELGIQUE ET DE SUISSE, ET DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES, 1878 — TOMÉ XW. 7 the Lui Ai F 1 % 77 | EN SN | Î , | #f) mener re LU | VAT AMEL LE ” : # CNE : | il EARTES. CHEZ L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERNES, RORET, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12, HN EN F7 =- Ty L'ABEILLE UNS MÉMOIRES D’ENTOMOLOGIE PAR M. S.-A, DE MARSEUX Membre de l’Institut des provinces de France; des sociétés Entomologiques de France, de Berlin. de Stettin , de Bruxelles et de Suisse ; de l’Académie royale des Sciences de Liège, d’Hippone; de Physique d’Edimbour: ; de Climatologie algérienne; des sociétés Linnéennes de Lyon, de Normandie; des Sciences Naturelles de Francfort-sur-Mein ; d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe ; de l’Association Zoologique du Léman, etc. , ete. AVEC LA COLLABORATION DE PLUSIEURS MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DR FRANCE ET AUTRES ENTOMOLOGISTES DISTINGUÉS TOME VII. —-1869-1870. 2e série — E, PRIX : 15 FRANCS. CHEZ L'AUTEUR, tue Demours , Ternes, %4. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 1. Septembre 1869. Dans une chasse entomologique faite en juin dans la forêt de la Sainte-Baume (Var), en compagnie de ses fervents collègues de Marseille, M. Félix Ancey a récolté plusieurs rares et curieux Coléoptères : Malachius australis Muls. Attalus constrictus Er. Dasytes pilicornis Kiesw. Denops albofasciatus Charp. dont il a surpris les allures. Cet insecte n’est pas rare dans le courant de mai sur cer- tains coteaux plantés de chênes verts el de chênes kermès entre Saint-Zacharie et la forêt de la Sainte-Baume. Très- vorace, il vit principalement aux dépens des Sinoxylon 6-dentatum et muricatum et des Xylopertha prœusta el humeralis. On le rencontre au fond des galeries de ces Sinoxylides, galeries de forme circulaire et dont l’axe est perpendiculaire à la tige, pratiquées dans les branches, que le Coræbus bifasciatus a fait mourir dans la saison précé- dente et qu’on reconnaît aisément à leur aspect rougeâtre et à leurs feuilles flétries et desséchées encore subsistantes, Il est d’ailleurs d’une agilité extrême et s'envole rapide- ment ou se réfugie dans une galerie ouverte. Ochina Latreillei Bon. : Hedobia pubescens F., sur les branches mortes de hêtre. Cistela (Gonodera) metallica Muls. Nothus æneiïpennis Kichb. sur le Pinus sylvestris et la Rosa canina dont il dévoré le pollen : il est probable que la larve vit dans le hêtre. Get insecte varie beaucoup de taille et de coloration; sa longueur est de 4 à 10 millim. ; la couleur des élytres est verte, bleue ou bronzée. Le mâle a ou n’a pas les cuisses renflées. Le renflement est surlout remarquable aux cuisses postérieures. Son prothorax est tantôt d’un noir uniforme, ainsi que la têle (moins le labre, les mandibules et les palpes }, tantôt noir avec une bordure IL NOUVELLES ET FAITS DIVERS, flave plus ou moins étendue , tant en dessus qu'en dessous ; le dessous du corps est toujours noir, La femelle a toujours les cuisses simples; chez elle l'abdomen est d'un rouge brique et le prothorax tantôt de celte couleur , tantôt orné de deux taches noires plus ou moins apparentes, arrondies et quelquefois en lignes longitudinales. Magdalinus exaratus Bris. M. barbicornis Latr. dont la femelle est fort rare. Ceutorhynchus rusticus Gyl. sur une crucifère, dans la première quinzaine de mai, près de Saint-Zacharie (Var). Une Balanomorpha qui doit être une variété de la Mat- thewsi Curt., si ce n’est la Nitens AÏl. sur le prunellier et le chêne, près de la forêt de Sainte-Baume, Enfin, sur une branche morte de hêtre, un curieux in- secte, qui rappelle en petit l’Esarcus Leprieuri et doit constituer non-seulement une espèce nouvelle mais encore un genre distinct, dont les articles des antennes, au nombre de 41, vont peu à peu en grossissant, et dont les tarses ont L articles, sauf aux pattes antérieures où il n’y en a que 5. M. F. Ancey se propose d'en donner une description dé- taillée. * LA Le même entomologiste a pris également dans les environs de Marseille une douzaine de Dactylosternum abdominale F., espèce qui n’était connue que du nord de l'Afrique, d'Italie et de Grèce. Cet insecte vit à la manière des Soronia sous les écorces des arbres en décomposition, et c’est sous celle d’un peuplier, tout-à-fait à la base du tronc, que les exem- plaires en question ont été recueillis. Ce fait a été signalé récemment, mais c’est à M. F, Ancey qu'en appartient la priorité, puisqu’il est constaté dans une de ses lettres datée du 5 mars. PA M. A. Matthews nous écrit que son grand travail sur les Trichopterygiens va paraître très-prochainement. Ayant pu étudier sur les types toutes les espèces décrites jusqu'à ce jour, ce consciencieux monographe a pu en fixer la syno- nymie d’une manière cerlaine. Le Trichopteryæ Silber- manni, décrit par M. Wencker dans son Catalogue des Co- NOUVELLES ET FAITS DIVERS. IL léoptères des Vosges et reproduit dans l’Abeille, IV, Lr, dont il n’a pu voir le type que dernièrement, est pour lui identique au T. variolosa Muls. Il prie M. Vankowiez de lui communiquer ses deux espèces nouvelles, Prenidium intermedium et Ptilium modestum, de Minsk en Li- thuanie, décrites dans un mémoire présenté il y a peu de temps à la Société entomologique de France. L’Abeille aura l’avantage de donner à ses lecteurs une monographie en français des espèces de Ptiliens de l’ancien monde préparée par le savant lui-même. * x * Le tome IX du Genera des Coléoptères du savant pro- fesseur Th. Lacordaire va paraître incessamment à librairie Roret. Ce volume contient la fin des Cerambycides et le commencement des Lamides ; un autre volume sera néces- saire pour achever cette immense famille, qui ne compte pas moins de 2000 genres publiés. * * * M. Chevrolat va publier à la fin du mois dans le Berliner une révision du groupe dés Cléonides, avec la description d’un grand nombre d’espèces nouvelles. * * *# M. Sharp vient de publier dans les Transactions de la Société entomologique de Londres l'histoire des Homalota de la Grande-Bretagne. L'hiver prochain, il s’occupera de la monographie des espèces européennes de ce groupe si dif- ficile. x # * M. Desbrochers des Loges prépare un travail monogra- phique sur les Polydrosus, Metallites et Phyllobius, et prie les entomologistes de lui communiquer les espèces de leur collection. * x * MM. de Harold et Gemminger préparent en ce moment la famille des Buprestides pour leur Catalogue universel des Coléoptères. * #4 x IT NOUVELLES ET FAITS DIVERS. flave plus ou moins étendue, tant en dessus qu’en dessous ; le dessous du corps est toujours noir. La femelle a toujours les cuisses simples; chez elle l'abdomen est d’un rouge brique et le prothorax tantôt de cette couleur, tantôt orné de deux taches noires plus ou moins apparentes, arrondies et quelquefois en lignes longitudinales. Magdalinus exaratus Bris. M. barbicornis Latr. dont la femelle est fort rare. Ceutorhynchus rusticus Gyl. sur une crucifère, dans la première quinzaine de mai, près de Saint-Zacharie (Var). Une Balanomorpha qui doit être une variété de la Mat- thewsi Curt., si ce n’est la Nitens AI. sur le prunellier et le chêne, près de la forêt de Sainte-Baume. Enfin, sur une branche morte de hêtre, un curieux in- secte, qui rappelle en petit l’Esarcus Leprieuri et doit constituer non-seulement une espèce nouvelle mais encore un genre distinct, dont les articles des antennes, au nombre de 11, vont peu à peu en grossissant, et dont les tarses ont L articles, sauf aux pattes antérieures où il n’y en a que 5. M. F. Ancey se propose d’en donner une description dé- taillée. * # *« Le même entomologiste a pris également dans les environs de Marseille une douzaine de Dactylosternum abdominaler., espèce qui n’était connue que du nord de l'Afrique, d'Italie et de Grèce. Cet insecte vit à la manière des Soronia sous les écorces des arbres en décomposition, et c’est sous celle d’un peuplier, tout-à-fait à la base du tronc, que les exem- plaires en question ont été recueillis. Ce fait a été signalé récemment, mais c’est à M. F. Ancey qu'en appartient la priorité, puisqu'il est constaté dans une de ses leltres datée du 5 mars. * # * M. A. Matthews nous écrit que son grand travail sur les Trichopterygiens va paraître très-prochainement. Ayant pu étudier sur les types toutes les espèces décrites jusqu’à ce jour, ce consciencieux monographe a pu en fixer la syno- nymie d’une manière cerlaine, Le Trichopteryx Silber- manni, décrit par M. Wencker dans son Catalogue des Co- OS TT mm NOUVELLES ET FAITS DIVERS. III léoptères des Vosges et reproduit dans l’Abeille, IV, zr, dont il n’a pu voir le type que dernièrement, est pour lui identique au T. variolosa Muls. Il prie M. Vankowiez de lui communiquer ses deux espèces nouvelles, Péenidium intermedium et Ptilium modestum, de Minsk en Li- thuanie, décrites dans un mémoire présenté il y a peu de temps à la Société entomologique de France. L’Abeille aura l’avantage de donner à ses lecteurs une monographie en français des espèces de Ptiliens de l’ancien monde préparée par le savant lui-même. * * * Le tome IX du Genera des Coléoptères du savant pro- fesseur Th. Lacordaire va paraître incessamment à librairie Roret. Ce volume contient la fin des Cerambycides et le commencement des Lamides ; un autre volume sera néces- saire pour achever cetle immense famille, qui ne compte pas moins de 2000 genres publiés. * * * M. Chevrolat va publier à la fin du mois dans le Berliner une révision du groupe dés Cléonides, avec la description d’un grand nombre d’espèces nouvelles. * * * M. Sharp vient de publier dans les Transactions de la Société entomologique de Londres l’histoire des Homalota de la Grande-Bretagne. L'hiver prochain, il s’occupera de la monographie des espèces européennes de ce groupe si dif- ficile. k * * M. Desbrochers des Loges prépare un travail monogra- phique sur les Polydrosus, Metallites et Phyllobius, et prie les entomologistes de lui communiquer les espèces de leur collection. * * * MM. de Harold et Gemminger préparent en ce moment la famille des Buprestides pour leur Catalogue universel des Coléoptères. * # x IV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. On annonce la mort du professeur Antonio Bertoloni, dans sa 94° année, à Bologne (Italie), et celle de M. Jules Linder, ancien sous-préfet, dont la belle collection a enrichi en partie celle du D’ Grenier, en partie celles d'Angleterre. L’entomologie est menacée de faire une grande perte : Le D' Aubé est irès-gravement malade ; la Société entomo- logique, dont il est l’un des membres fondateurs et l’une des gloires, s’est empressée de lui donner un témoignage de ses vives sympathies en lui décernant le titre de membre honoraire. Son archiviste si complaisant, M. Doué, est aussi fort souf- frant et son grand âge fait craindre un dénoûment funeste. “+ Quelques souscripteurs à l’ Abeille paraissent embarrassés pour classer leurs livraisons, et les notes du Journal des Petites nouvelles entomologiques ne sont pas propres à les éclairer. On souscrit pour 6 livraisons par an, dont le montant doit être versé au commencement de l’année, mais cette sous- cription n’a aucun rapport avec tel ou tel volume. Pour obtenir une exécution plus rapide et plus régulière, on im- prime à la fois le 5° et le 6e volume; et cette année les souscripteurs ont reçu tantôt des livraisons de l’un, tantôt des livraisons de l’autre. La couverture porte le numéro de la livraison, et le volume est indiqué au bas de chaque feuille. Ainsi les livraisons de 1869, 1, 9, 4 et 6 sont du 6e volume et 3 et 5 du 5°. Chacun des volumes sera ter- miné par une table des matières qui sera envoyée aux souscripteurs avec le titre et l’avertissement. S. MM. NOUVELLES ET FAÏITS DIVERS. N:9: ectobre 1869. Dans une lettre récente écrite de Beyrouth, M. E. Peyron nous transmet des détails intéressants sur ses chasses en Syrie. Quoique ses occupations l’aient empè- ché de mettre à profit la saison chaude pour explorer les régions hautes et boisees du pays, les environs mêmes de Beyrouth lui ont livré un grand nombre d'espèces rares encore dans les collections, telles que Perotis orientalis, qui vit sur les Euphorbes, Polyctesis Rhoïs, sur le Senac, deux Malacogaster, dont un probable- ment inédit, Acmæodera ottomana, Phlæozeteus plagiatus, Cardiophorus Kindermanni, Clythra hebræa etc. La chasse dans les fourmilières aux mois de novem- bre et décembre est suriout fructueuse et rapporte de curieux insectes, dont beaucoup aveugles, entr'autres un Microtiphlus ou Anillus nouveau et des myriades de Merophysia et de Colovocera. Si l’on s’éloigne de Beyrouth, une des meilleures sta- tions entomologiques, d’après M. Peyron, serait Saint- Jean-d Acre, où il a trouvé, dans une rapide excursion, Macrocheilus Saulcyi. Articerus syriacus, Microtelus cariniceps, Chlænius differens, Dinusa hierosolymitana et, enfoui dans le sable, au centre des nids d’une très grande fourmi, un staphylinien remarquable, constituant un genre nouveau voisin des Gymnusa. À Saïda notre confrère a capturé le beau Procerus syriacus, qui parait n'y être pas rare. Sur les indications de M. de la Brulerie qui a parcouru éette année la Palestine en tous sens, à l’exception de Saint-Jean-d'Acre, M. Peyron se propose d'aller fouiller VI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. les flaques de neige qui couvrent les hauts sommets du Liban. C’est là, au milieu des cèdres et sous une tempé- rature moyenne et même froide que se réfugient pen- dant la canicule,en vrais sybarites qu'ils sont, un bon nombre de brillants insectes, parmi lesquels on peut citer plusieurs Carabeset Dorcadion, une splendide Mallosia, des Otiorhynchus, etc. Dans ‘un envoi de notre collégue, récemmént expédié, sont renfermées quantité de raretés provenant probable- ment de Beyrouth même. Voici l’énumération des espè- ces les plus marquantes : Cfenistes ponticus (Saulcy), Coniatus Saulcyi, Malachius éridicollis de Mars. Un staphylinien constituant un nouveau genre voisin des Lathrobium, Cryptohypnus figuratus, Temnorhynclrus Baal, Agapanthia Laïs, Chrysomela Anceyi, le char- mant Clytus gratiosus, Pachydema Ledereri, Ancylo- cheira tarsensis. E. ABEILLE DE PERRIN. * x * Dans la deuxième livraison de l'Abeille que je viens de recevoir, je trouve un article de M. de Chaudoïir, intitulé : Notes sur les carabiques. Comme tout ce que publie ‘ce savant carabophiie à un grand intérêt pour les entomologistes qui étudient cette famille, je crois qu'il est utile d'appeler leur attention sur ce travail synonymique. Chaque synonymie étant numérotée, je suivrai de même l’auteur dans l'examen de ses assertions. | 1. Sphodrus Schrenki Gebler ne diffère pas notable- ment du Gigas Fischer, et le Grandis Mots. est peut-être dans le même cas. La deuxième de ces assertions étant émise avec doute ne me parait pas de nature à être admise. 3. Pseudotaphoxenus (quel nom !) subcostatus Méné- triès parait n'être pas une espèce, mais plutôt un individu à interstries mal conformés. L'affirmation n’est pas précise, et en tout cas l’auteur eût dû dire à quelle espèce suivant lui appartient cet individu. 5. Le Pristonychus ausonius Schauf., vu dans la collection Reïche, est un Mauritanicus var. minor. JI ne s’agit ici que de l’individu que M. Schaufuss à vu RE à à + NOUVBLLES ET FAITS DIVERS. WII dans ma collection et non de l’espèce décrite sous le nom d'Ausonius. 7. Prist. cyanescens Faïrm.et Reïchenbachi Schauf. = terricola. C'est encore avec doute que cette assertion est émise, dès lors il n’y a pas lieu de l’adopter. 10. Prisi. carinatus Chaud. n’est pas le Pinicola Graëlls. mais c’est le Parviceps Fairm. Ceci n’est pas exact ; il y a sans doute ici quelque con- fusion de la part de l’auteur; sa description du Carinatus d'Espagne, répond beaucoup mieux au Pinicola du même pays qu'au Parviceps, de Corse. Le Carinulatus Schauf. dont j'ai le type signalé par M. Schaufuss est encore de Corse et diffère du Parviceps par ses interstries non convexes ; le mème caractère le sépare du Punicola. 15. Carterus Lucasi, strigosus et mundibularis ne diffèrent que par la taille et doivent être réunis. Je crois que l’auteur s’est prononcé un peu légèrement et sans connaitre le Carterus Lucasi dont j'ai seul, je crois, le type. Indépendamment des autres caractères cités, cette espèce a les insterstries non convexes, tandis . qu'ils le sont fortement dans le Sirigosus, et ces mêmes interstries finement ponctués, tandis qu'ils sont très- rugueux dans les deux autres espèces. 18. Harpalus Gaudionis — H. hospes. Je conteste celte assertion: le Gaudionis a le pronotum, plus carré, ses angles postérieurs moins arrondis et la ponctuation des élytres beaucoup plus serrée. 19. Harpalus bosphoranus est une variété du Distin- guendus Duft. ‘Erreur complète et incompréhensible.Le Bosphoranus trés-eloigné du Distinguendus se rapproche plutôt du Latus, comme le dit la description. Les synonymies dont je ne parle pas sont exactes pour ce qui me regarde et les corrections en sont faites depuis deux ans dans ma collectios,où M. de Chaudoir aurait pu les voir. L. REICHE. LU VIII © NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Voici Ja diagnose de l'espèce nouvelle /Entoxylon Abeillei/, signalée dans notre premier numéro et dont nous donnerons très-prochainement la description éten- due : « Piceo brunneum vel flavum, pubescens et undique pro- funde, capite thoraceque sparsim, elytris seriatim punctatum; pronoto convexo, lateribus sinuatis et infra crenulatis ; elytris mediis vix prothorace latioribus et hoc duplo longioribus. » Long. 2,5. — 2,7 — lat. 1,2 — 1,3 milL. Sainte Baume (Var). ; F. ANCEY. XX Nous recevons de M. J. Putzeys le commencement de la Monographie des Trechus oculés, qu'il publie dans la Gazette entomologique de Stettin, et que nous annoncons daus le numéro précédent. C’est une des meilleures nouvel- les entomologiques que nous puissions donner: nous en publierons dans l'A beille après sou achèvement un compte- rendu aussi étendu que le demande un aussi important travail. Quoique dans une revue allemande, il est écrit en français: nous felicitons MM. Dohrn. Kraatz, de Harold, d’entrer dans cette voie large, qui tend à resserrer les liens scient:fiques qui unissent déjà les entomologistes de tous les pays. . + % Le tome IX première partie du Genera des Coléoptères par M. Th. Lacordraire, vient de paraître à la librairie Roret (410 pages in-8’) 1l contient des genres fort inte- ressants, tels que Clytus, Dorcadion. etc. La 2° partie paraïtra en 1870 avec 3 livraisons de planches. Le tome X et dernier de l'ouvrage paraîtra en 1871 au plus tard. X *% Le catalogue des coléoptères d'Europe et du bassin de la Médilerranée, avec patrie et pagination des espèces et synonymies, par M. de Marseul, 300 pag. in-12, n’est pas encore épuisé, comme le fait croire l'annonce exclusive dans le journal des Petites nouvelles du catalogue du Genera des coléopières d'Europe par Jacq. Duval, dont les Curculionites datent déjà de 1856 et dont l’auteur est mort en 1862. On le trouvera toujours chez l'auteur, rue _Demours, 24, aux Ternes-Paris : il suffit d'envoyer 5+ fr. en timbres-poste pour le recevoir franco. de S. . NOUVELLES ET 4%, FAITS DIVERS. (: 1) ET AN V5 , \ S N° &. Novembre 1869. En désespoir de cause, je livre à mes collègues scienti- fiques un fait qui me préoccupe depuis longtemps et qui soulève une question pour la solution de laquelle j'ai besoin de leur concours : En septembre 1858, chassant aux insectes dans les Pyré- nées, j’aperçus sur une fleur un Bombus montanus qui paraissait avoir à la tête quelque chose d’anormal. Mon filet le saisit, et bientôt après il était sous mes yeux. Je ne fus pas peu surpris de voir un Antherophagus nigricornis fe- melle, fortement accroché par les mandibules à une de ses antennes, et je dus le harceler un instant pour qu’il se détachât. Intrigué de ce fait, j'en ai cherché l’explication, et je me suis arrêté à celle-ci : Beaucoup de Cryptophagus pondent dans des lieux où abondent des détritus organiques dont leurs larves doivent se nourrir, par exemple, Gans les bois vermoulus, les toïures de chaume,, les nids de guêpes , de frelons, de chenilles processionnaires , et même dans des fruits, noix, châtai- gnes, etc., attaqués par des chenilles. Il est probable que PAntherophagus nigricornis, qui n’est, à vrai dire, qu’un gros Cryptophagus, dépose ses œufs dans les nids de Bombus. Il est, sans doute, rationnel de penser que si la nature lui a donné cet instinct, elle lui a fourni pareillement les moyens de le satisfaire, et, avant iout, un odorat assez subtil pour découvrir les nids de Bombus; mais il est pos- sible aussi qu’elle les lui fasse trouver par un autre moyen ; qu’ainsi la femelle, à l'affût sur une fleur, y attende l’ar- rivée d’un Bombus, que, lorsqu'il se présente, elle s’ac- croche à lui, et que, sur ce Pégase, elle aille sûrement à la conquête du futur berceau de ses enfants. Ceux qui con- naissent la puissance et les ressources infinies de la nature, X NOUVELLES ET FAITS DIVERS. et savent comment les larves de Sitaris, de Meloë, de Zonilis, etc., arrivent jusqu’à l’œuf et à la pâtée qui les nourriront, jugeront peut-être que l’explication que je donne est assez acceptable; reste à savoir si elle est vraie. Pour s’en assurer, il faut deux choses: trouver des.nids de Bombus, ce qui n’est pas facile, car je n’en ai découvert que trois qui ne m'ont rien appris, et, de plus, être dans un pays à Antherophagus , ce qui n’esl pas mon cas, at- tendu que je n’en ai jamais vu un seul dans les Landes. Je prie donc les entomologistes qui sont dans de meilleures conditions de vouloir bien, à l’occasion, vérifier si les nids de Bombus ne renfermeraient pas une larve d’un blanc- jaunâtre subdéprimée, et terminée par deux crochets, car telle doit être assurément la structure des larves de Anthe- rophagus. + M. Bauduer a trouvé à Sos le Hister puncticollis Heer que M. de Marseul a mentionné sans l'avoir vu et qui est remarquable par la ponctuation assez forte des côtés du pro- thorax et très-forte du propygidium et du pygidium (1). 3% + * J'ai constaté, depuis bien longtemps, que l’'Hypocoprus lathridioides, indiqué comme étant de Grèce, de Russie et du Caucase, est aussi parfaitement français. Je le trouve ici presque loute l’année , et surtout en septembre , dans les crottins presque secs de cheval. M. Louis Bedel l’a pris à Arcachon, M. Leprieur à Bône, M. Revelière en Corse, et je l’ai aussi de Prusse. C’est donc un insecte bien plus ré- pandu qu’on ne croit. k + %# Avis aux chasseurs d’insectes. — Le 18 juillet, ayant ren- contré à terre, dans un bois, un cadavre de Cerambyx, je me baissai pour en reconnaître lespèce. Sa tête el son pro- thorax élaient désarticulés, et ses viscères en décomposition (4) M, de Marseul serait heureux de recevoir cet insecte en com- munication ou en échange. S,. MM, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XI répandaient une légère odeur de charogne. Sous son corps, je trouvai deux Necrophorus vestigator, et dans l’intérieur deux Catops Watsoni et une dizaine d'individus d’une Ho- malota que je n’ai pu encore déterminer. Ed, PERRIS. k + * M. Louis Bedel (Soc. Ent. 14869. Bull. p. v), dans l’énu- mération des insectes les plus remarquables qu’il a trouvés aux environs d'Arcachon, fait remarquer que l’Eucinetus meridionalis aurait dû figurer dans mon travail sur les in- sectes du pin maritime au même titre que le Platydema europæum ei le Hallomenus humeralis. Cela est vrai, car les larves de l’'Eucinetus vivent exclusivement des WMycelium qui se développent sous les écorces des souches de pin, ou sous les planches, etc., de ce bois couchées à terre. L’Eu- cinelus meridionalis a donc le droit de figurer dans la liste des insectes inféodés au pin marilime, et c’est par oubli que je n’ai pas rattaché à mon travail la description que j'ai donnée de sa larve et de sa nymphe (Soc. Ent. 1856, p. 48, pl. IL, fig. 26-86). Il faut aussi ajouter à cetle liste les es- pèces suivantes qui seront l’objet d’un supplément : Elater nigerriraus (souches), Dorcatoma setosella {bolel du pin), Pogonocherus decoratus (branches mortles)et Asemumstria- tum qui habite les souches du même arbre, non dans les Landes, mais dans la Loire-Inférieure. Ed. PERRIs. *k # % M. Putzeys m'a communiqué , de la part de M. Arecha- valeta, d’intéressants Hislerides de Montevidéo, dont plu- sieurs viennent grossir le nombre des espèces déjà connues de cette famille : Ce sont; Hololepta humilis, 1 ; Phelister egenus 15, confusaneus Nov. sp. 43, muscicapa Nov. sp. 12, fulvulus Nov. sp.: Contipus platanus Nov. spec, 2; Hister cœnosus 3 ; Paromalus oculipygus Nov. spec. 4; Phylloscelis Arecha- valetæ Nov. spec. 11 ; Saprinus bonariensis 5 et 16, con- nectens 6, erythropterus 10, hypocrila 7, pavidus 8. Il vient d'achever la monographie des T'rechus, groupe XII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. difficile qui, malgré des travaux récents, demandait une révision complète. * * *# Le docteur G. Haag de Rutenberg, de Francfort-sur-Mein, m’écrit que la réunion des naturalistes allemands a eu lieu le 148 septembre à Funsbrück.… Il va terminer cet hiver son travail sur les Epitragides. 3% + # La Société Entomologique de France a perdu pendant le mois de septembre deux de ses membres : M. Auguste-Simon Paris, ancien notaire, décédé le 7, à Avenay (Marne), à l’âge de 75 ans. Membre de la Société depuis 1834, il en a été président, et nous lui sommes re- devables des Tables générales des Annales. M. Charles-Nicolas Aubé, docteur en médecine, mort le 45 au Parc-au-Dames (Oise), et enterré dans le cimetière du Père Lachaise. Il était né à Paris le 8 mai 14802. L’un des fondateurs et l’un des membres les plus zélés de la Société Entomologique, il en a rempli les fonctions les plus impor- tantes : celles de trésorier , de secrétaire et de président, et tout récemment il en a été nommé membre honoraire. Une foule de mémoires sortis de sa plume ont enrichi les Annales ; tous sont remarquables de méthode, d’exactitude et de clarté: ne pouvant ici les signaler en détail, nous citerons les plus importants: la monographie des Psela- phiens (1833), avec une révision complète (1843) ; celle des Hydrocanthares et des Gyriniens dans le Species de Dejean (1838); celle des Monotoma (1837). Possesseur d’une des plus belles collections de Coléoptères d'Europe, et plein de cœur et de dévouement à la science, il se plaisait à rendre service aux entomologistes, et à les aider de ses connais- sances précises et étendues. Aussi une foule d'hommes émi- nents se pressaient à la cérémonie funèbre consacrée par la religion, dont le savant modeste avait cherché les consola- tions dans ses souffrances. S. MM. CAEN , TYP, F. LE BLANG-HARDEL, RUE FROIDE, 2 ET 4. NOUvELLES 27 A FAITS DIVERS. PARAISSANT DEUX FOIS PAR MOIS. N° 4, Décembre 1869. Le prix de l’abonnement (affranchissement compris) est par an de 3 fr. pour la France et de 4 fr. 50 pour l'étranger. Les souscripteurs à l’Abeille qui auront adhéré aux nou- velles conditions le recevront gratis avec les livraisons à partir de 1870. 1 M. le D: L.-J. Leconte, en se rendant à Alger pour y passer l'hiver, a fait une courte apparition parmi nous. Laborieux et vrai émule de l’Entomologie, qu’il représente aux Étals-Unis et qui lui est redevable de nombreuses ac- quisilions, il étudie sur les types les espèces de son pays. Il a bien voulu me donner un représentant américain du curieux genre Margarinotus. On dirait, au premier abord, un M. scaber égaré dans les Montagnes-Rocheuses : mais si l’analogie est parfaile, il n’y a pas identité de faciès ; la disposition des plaques lisses et la sculpture sont toutes différentes dans les deux espèces. Celle-ci, dont on ne connait que cinq échantillons, a été décrite par Horn sous le nom de Gullifer. k + * M. de Motschulski, dont on avait annoncé prématurément la perte, est encore vivant à Symphéropol, en Crimée, mais dans un état de santé qui l’a ravi pour toujours à l’ente- mologie. Sa précieuse collection ne sera remise à la Société des naturalistes de Moscou qu’après son décès. % + *# Nous croyons faire plaisir aux entomologistes de leur in- diquer certaines découvertes intéressantes faites par quel- ques-uns de nos amis : XIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS: Le Nanophyes Chevrieri a élé trouvé avec l'Hemisphæ- ricus par M. L. Bedel, en octobre, dans un fossé, à Orsay, près de Paris. Le N. brevis a été trouvé également à la même époque, par le même enlomologiste, dans le parc de Marly-le-Roi , dans un endroit un peu marécageux, en compagnie du Lythri, sur le Lythrum salicaria. Sa coloration passe du noir-brun au rouge-ferrugineux. Sa forme plus courte, plus convexe, sa pubescence de teinte un peu différente, son rostre plus long et d’inégale longueur dans les deux sexes, le distin- guent du Lythri, auquel il ressemble beaucoup. Il ne varie pas aulant, ; Le N. Duriæi a été récolté en Andalousie par M. de Heyden. H. BRISOUT DE BARNEVILLE, * + % . M. L. Bedel a capturé à Compiègne, en mai, l’Asclera cæ- rulescens Pand., l’Osphya bipunctata sur un charme en fleurs; les Trachodes hispidus et Acalles hypocrita dans les fagots ; en juillet, le Gasterocercus depressirostris dans le chêne. Entre Mortagne et Verneuil, en septembre, les Cassida thoracica Kugel. et pusilla Waïll, sur l’Inula dy- senterica. | Sur les indications de M. Brisout de Barneville, il a trouvé en octobre, dans une mare voisine de St-Germain-en-Laye, sous les touffes de joncs, la Gyrophæna complicans et le Stenus Kiesenwetteri Rosh., remarquable et rare espèce dont il a enrichi ma collection, A Marly-le-Roi, Throscus carinifrons dans un bois de pins, le Phytobius muricatus Ch. Bris. sous les mousses, le Bagous Aubei Gussac, dans une petite mare desséchée, à la racine des Lemna et autres graminées, ; ’ * * * M. Peyron a recueilli, sur la montagne, dans les environs de Beyrouth, en Syrie, plusieurs exemplaires de l’Afænius horticola , décrit récemment par M. de Harold ( Abeille , V, 1869, p. 429). Cette espèce est plus commune dans le voisi- nage de Saïda, près des bords de la mer. Il l'avait déjà ren- contrée à Tarsous et à Alexandrie d'Égypte , où elle vit dans les terrains sablonneux , sous les pierres, en compagnie des NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XV Psammodius. Ces faits me paraissent de nature à éclaircir les doutes de M. de Harold, au sujet de celte espèce aber- rante d’un genre jusqu'ici exclusivement propre au continent américain. +. Le 5° cahier des Colcopterotogische Hefte de M. de Ha- rold vient de paräîlre (8° pages 1430). Il contient une Mono- graphie des Passalides, par le D° Kaup; des diagnoses de Rutélides nouvelles, par le D° Candèze ; les descriptions de quatorze espèces nouvelles et d’un genre nouveau de Curcu- lionides, par M. Chevrolat ; un tableau synoptique des espèces austratiennes du genre Onthophagus, des diagnoses de Copro- phages nouveaux, des remarques sur les Coprophages lamel- licornes, des reclifications au Catalogue Gemminger et de Harold et au Catalogue des Coléoptères d'Europe de Stein, par M. de Harold. Nous mentionnerons quelques corrections indiquées iri à la Monographie des Pinotus, publiée dans l’Abeille, VI, 1869: P. 126, au lieu de Coloncuis, lisez Colonicus ; — p. 127, au lieu de Pelamon , lisez T'elamon ; — et p. 130, ligne 9, ajoutez p. 118 omise. Le Colonicus Harold, p. 126, prendra le nom de Eremila (Reiche) Harold , parce qu'il n’est pas le vrai Colonicus Say. Ge dernier est le mâle du Bituberculatus Harold, qui devra passer en synonymie. | Le Aricius Blanch. d’Orb. 117 est identique au Andicola p. 129, qui passe également en synonymie. L'Hypocrita Luc. se rapporte à l’Inhiatus Germ. p. 181; Opacus Blanch. d'Orb. 179, au Carbonarius Manh. p. 185 : Crenatipennis Blanch. d'Orb. 178 , au Semiæneus Germ. p. 132. Le Copris conicoilis Blanch. d’Orb. 179 est très-voisin du Protectus ; cependant le prothorax présente sur ses espaces élevés un sillon parallèle au bord antérieur se dirigeant vers les fosseltes latérales, qui n’existe pas dans l’espèce de Co- lombie. La © de l’Eridanus diffère du & par une ligne frontale moins élevée, mais un peu plus longue, qui forme au milieu, entre les dents apicales, une troisième élévation obluse. Ce XVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Pinotus doit former un genre particulier, à cause de son corps dépourvu de poils et de la conformation toute singulière de la massue antennaire. FE Nous lisons, dans le n°9 des Petites nouvelles, que « le D' Mæklin, connu par ses travaux sur les Helops, Stenochia, etc., va s’occuper d’une Monographie des Epitragus. » Si la nouvelle est exacte, nous croyons utile de rappeler ici que le D' Haag de Rutenberg s’occupe depuis trois ans du même travail , que chacun s’est empressé de lui envoyer en com- munication ses collections pour l’aider dans sa tâche et qu’il est prêt à le publier, comme nous l’avons annoncé dans notre précédent numéro. Il serait fâcheux pour la science que les deux monographies fussent ainsi publiées simultanément. Nous sommes nous-même en relations avec M. Mæklin, qui nous à donné lui-même gracieusement son travail sur les Stenochia; mais nous n’avons pas entendu dire qu'il ait écrit sur les Helops , et nous serions heureux d’obtenir des ren- seignements précis à ce sujet. + + * M. Elzéar Abeille de Perrin, qui depuis longtemps s’oc- cupe avec prédilection de la famille des Malachides, va en faire la Monographie. Je lui ai remis toutes les notes que j'avais recueillies pour faire moi-même ce travail, et je prie tous les entomologistes de lui communiquer toutes les es- pèces rares ou curieuses , rue Grignan, 7, à Marseille (Bou- ches-du-Rhône). Il comprend toutes les espèces d'Europe et des pays limitrophes (Sibérie, Turquie d’Asie, Arabie, nord de l'Afrique et Canaries). * Æ * L'auteur d’un mémoire inséré dans l’Abeille peut en faire tirer à part un certain nombre d'exemplaires, mais en re- . mettant le manuscrit il doit prévenir de ses intentions et en acquitter le prix, qui est fixé à 50 centimes par exemplaire au-dessous de 400 pages et à 4 franc au-dessus. Vingt exem- plaires de chaque monographie seront remis gratuilement à auteur, S. MM. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. PARAISSANT DEUX FOIS PAR MOIS. N° 5. Janvier 1870. Prix de l’abonnement (affranchissement compris) par an 3 fr. pour la France, 4 fr. 50 c. pour l'étranger. — On s’abonne chez M. S.-A. DE MARSEUL, rue Demours, 2/, aux Ternes-Paris. L'ABEILLE A SES LECTEURS. Insensé qui ne veut pas croire Au Souverain qui trône aux cieux ; Dont tout nous raconte la gloire , Que tout manifeste à nos yeux. Le dôme bleu dont s’environne Le globe par nous habité; Le soleil, sa vaste couronne, Torrent de vie et de clarté, La terre, en tout mère féconde, Les saisons, les nuits et les jours Depuis la naissance du monde D’un cours pareil marchant toujours, L’homme, qui, roi de la nature, À droit de s’en glorifier, XVIIT NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Même la moindre créature , Tout prouve le grand ouvrier ! Voyez ces essaims innombrables D'insectes d’or et de rubis, Qui ne sont pas moins admirables En leurs ressorts qu’en leurs habits. Sous la gaze de ses quatre ailes Que ne peut déchirer le vent, Sous ses formes humbles et frêles Qui voilent son instinct savant , Voyez l'abeille industrieuse Moissonner son riche butin Et faire une œuvre merveilleuse Du suc de la fleur et du thym ! Avec ardeur et patience Abeille aussi moi j'ai puisé Un suc aux fleurs dela science Dont cet ouvrage est:composé. Mais vous, lecteurs, à qui je livre Ce que mon labeur m'a donné, Puissiez-vous trouver dans ce livre Que l’Abeille a bien butiné 1! + . #k %*# Plusieurs publications entomologiques viennent de pa- raître : 4. La 2e livraison de la Faune Gaällo:Rhénane par M. Al- bert Fauvel. Elle contient la fin des généralités, de la page 147 à 282. Le chapitre IIT'est consacré à l'anatomie externe et à la biologie des insectes ; le IV° traite de l’espèce et de ses variations ; le Ve des lois de la nomenclature et le VI® des classifications, Cette livraison est accompagnée d’une NOUVELLES ET FAITS DIVERS, XIX planche noire et termine le premier volume de l’ouvrage. Il est essentiel que maintenant l’auteur entre dans la question, c’est-à-dire dans la partie descriptive, et qu’il marche avec activité et régularité, afin de faire renaître la confiance, ébranlée par toutes ces tentatives avortées de faunes fran- çaises qui commencent et ne finissent pas. 2. Le n°3 du Bulletin de la Société suisse d’entomologie, vol. III, 1869, de page 105 à 152, qui donne un mémoire sur les mœurs d’un Formicide ( Solenopsis fugax ) par M. Forel; la description d’une espèce de guêpe ( Ambly- teles polyacanthus) par le D’ Kriechbaumer, et un travail sur diverses espèces de Carabiques el en particulier sur les Omaseus, digne pendant à la monographie des Calathus, par le baron Gautier des GCotltes, qui est toujours le collabora- teur de choix de ce Bulletin comme des Petites nouvelles. Nous nous proposons de rendre compte prochainement des deux premiers volumes publiés par la Société et de glaner dans les travaux précieux qu’ils contiennent sur les Coléop- tères d'Europe. 3. Le 3° trimestre 1869 des Annales de la Société ento- mologique de France, de page 285 à 452, et Bullelin xxxvii à LI1 avec 2 planches noires, On y trouve la fin de la Mo- nographie des Tachyporides d'Europe, par M. Pandellé ; des descriptions d’espèces nouvelles de Calosoma exo- tiques par M. de Chaudoir, des Athous d'Europe par M. Reïche, des Polydrosus et autres Curculionites par M. Desbrochers des Loges, Anthaxia Bonvouloiri, Oogynes Anceyi, Anophthalmus delphinensis et Aubei var. Magda- lenæ, par M. Elzéar Abeille de Perrin; diverses notices entomologiques par M. Jean Wankowiez, comprenant les descriptions de Microcoléoptères de Lithuanie, des genres Ptenidium, Ptilium, Pocadium, Agathidium, Tachinus, Platystethus , Omalium, Homalota , Ennearthron et GCis ; et divers mémoires sur les autres ordres d'insectes, entre autres la suite d’une utile monographie des Cochenilles , par le D' Signoret. * *k %* À la suite d’un incendie qui a consumé ses collections ele fruit de ses longues recherches, M. Abdullah-Bey, XX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. D' Hammerschmidts , que nous avons vu au milieu de nous pendant l'Exposition dernière et bien connu par ses études sur les mœurs et les métamorphoses des insectes , renonce à l’entomologie et donne sa démission de membre de la Société . entomologique de France. % + *# La Société entomologique de France vient de perdre son archiviste, M. Doué { Pierre-Achille-Augustin ), ancien chef de bureau au ministère de la guerre, officier de la Légion- d'Honneur. Il est décédé à Paris, le 20 octobre 1869, à l’âge de 78 ans. Membre de la Société dès 1833, il en a été ar- chiviste pendant 23 ans, c’est-à-dire depuis 18/6. Il laisse une belle collection acquise peu à peu, qui sera vendue prochainement. Les services qu’il a rendus à la science sont de ceux qui pour être moins éclatants n’en sont pas moins utiles. On ne peut citer de lui aucun mémoire entomolo- gique, si ce n’est la Faune des Goléoptères de la Nou- velle-Calédonie par le R. P. Montrouzier, à laquelle il a coopéré en mettant en ordre tous les matériaux recueillis par l’intrépide et savant missionnaire | Annal. 1860, p. 227 à 308 et 867 à 916 ; 1861, p. 265 à 306) Sa modestie n’a eu d’égales dans sa carrière administrative noblement rem- plie, que sa loyauté et sa fidélité scrupuleuse au devoir, et dans l’entomologie qui charmait ses loisirs, que sa com- plaisance à toute épreuve et son affabilité, qui lui ont valu tant de regrets, Enfin il a montré, selon la belle parole du président, le professeur Paul Gervais, dans le discours pro- noncé à ses obsèques le 22, qu’on pouvait clore une ho- norable carrière par une fin chrétienne. * *k * M. Joseph Bertoloni, professeur à l’Université de Bologne, . désire savoir s’il y a dans le midi de la France un Kermes ou Coccus vivant sur les figuiers et en détruisant les fruits ; quel en est le nom? Est-il décril et figuré et dans quel ouvrage ? Correspond-il au Kermes ficus-caricis L. ? de tu. M 2e à. FAITS DIVERS. NOUVELLES ET PARAISSANT DEUX FOIS PAR MOIS. N° G, Janvrier 1870, Prix de l’abonnement ( affranchissement compris) par an 8 fr. pour la France, 4 fr. 50 c. pour l'étranger. — On s’abonne chez M. S.-A. DE MARSEUL, rue Demours , 2/4 aux Ternes-Paris. En réponse aux nombreuses réclamations que je reçois au sujet de la 6° livraison 1869 de l’Abeille, je crois devoir insérer ici la note suivante : Il a été envoyé par la poste à chaque souscripteur dont l'adresse m'est connue, le 20 octobre dernier, le premier numéro des Nouvelles et faits divers avec un bulletin de souscription, fin de décembre la première livraison, et le 27 janvier la 2° livraison de 1870, accompagnées des 2e à 5e numéros des Nouvelles, et de plus à ceux qui m’avaient retourné le bulletin, le titre et l'avertissement du VI vo- lume. Ceux qui n'auraient pas reçu ces divers imprimés voudront bien les réclamer à la poste. Quant à la 6° li- vraison de 1869 et au titre et avertissement du V° volume, M. E. Deyrolle m’a assuré les avoir adressés à tous les souscripteurs qui lui avaient fait passer le montant de leur souscription pour lädite année. A lavenir on voudra bien s'adresser directement à moi pour tout ce qui concerne PAbeille, et je ferai parvenir régulièrement par la poste les livraisons à tous ceux qui auront soldé le montant de leur cotisation annuelle, S. À, DE MARSEUL. XXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. M. Ch. Leprieur, pharmacien-major à Metz, l’un des entomologistes chasseurs et observateurs les plus sagaces et les plus intruits, vient de terminer, pour le Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar , une note compre- nant l’étude des premiers élats des Hæmonia, les moyens de se procurer facilement et en grand nombre ces insectes, en recueillant leurs coques et les conservant dans l’eau jusqu’à l’éclosion , et des considérations sur la difficulté d’établir les limites de l’espèce, même en ne considérant que celles qu’on rencontre dans les eaux de la Moselle. C’est à lui que la science est redevable, et non à mon excellent ami M. Ed. Perris, dont on compte par centaines les précieuses découvertes, celle de la Perrisia brevis, qu'il a rencontrée dans le massif montagneux de l’'Edough et que nul avant lui n’avait rapportée d’Algérie. Dans la monographie des Buprestides (Abealle, II, 1864, p. 507, elc.), en !parlant des larves de Trachys et citant, d’après une courte note de M. Guérin-Méneville dans la Revue zoologique, Vlétude des métamorphoses et des pre- miers états de la Pygmæa , faile par M. Leprieur et ac- cueillie avec éloge par l’Académie des sciences, mon ex- pression laisse croire qu’avant lui Réaumur avait décrit la larve de cette espèce, tandis que ce dernier n'avait fait connaître que la nymphe et avait signalé l’insecte parfait d’une manière si imparfaite qu’on avait cru y reconnaître la Chrysomela polygoni. La nature de mon travail ne com- portait pas de bien longs développements, mais si j'avais eu connaissance du mémoire si intéressant (Annales Soc. ent. 1861, p. 459 et suiv.) et des renseignements si com- plets de mon honoré collègue, qui lui ont valu les éloges les plus flatteurs du prince de la science, Léon Dufour, je n’aurais certainement pas manqué de reproduire en substance les descriptions des divers états de cet insecte, d'autant plus qu’il n’y a encore que fort peu de larves bien connues. Cet oubli involontaire a dû contrister M. Le- prieur, que j'estime et affectionne depuis bien des années, et je m’empresse de le réparer en publiant cette rectifi- cation. S. MM. CAL a dass ss a ns mic Rae =. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XXII] M. L. Bedel communique à l’Abeille les détails suivants sur certaines espèces de Coléoptères peu connues, qu’il a trouvées dans ses chasses, dont ont lui saura gré: Ocyusa picina Aubé. — Celte petite espèce, remarquable par ses antennes lestacées, est très-répandue dans certaines mares de la forêt de Marly et des environs de St-Germain ; on la prend toujours au pied des Garex, en enlevant les détritus humides qui entourent leur base et en les secouant sur la nappe : eile vit presque sur l’eau. Gyrophæna complicans Wesiw. — Cet insecte, remar- quable à la fois par la forme de son abdomen, sa manière de marcher en repliant complètement les segmenis abdo- minaux sur sa tête et par ses habitudes paludicoles, n’est pas rare au premier printemps dans une mare voisine de St-Germain-en-Laye , où il a été découvert par M. Ch. Bri- sout de Barneville. Mon ami Maurice Sédillot et moi en avons pris trois exemplaires au mois d'octobre. Gymnusa variegata Kiesw. — Cette charmante espèce a été trouvée au Mont-Dore, en août, par M. Maurice Sédillot. Philonthus rufipennis Grav. — Dans une excursion ento- mologique à Compiègne, en juillet, nous en avons, MM. A. Léveillé, Sédillot et moi pris chacun un exemplaire ; il vit dans l’intérieur des vieux arbres avec le Qnedius trunci- cola Frm., et c’est en ratissant le tronc creux d’un hêtre que nous l’avons trouvé. (A suivre.) *x k * A l’une de ses séances de septembre, la Société entomo- logique de Krance avait écouté avec un vif intérêt une notice de M. Mulsant sur l’illustre oculiste Jules Sichel, né à Francfort-sur-Mein en 4809, et mort à Paris le 41 no- vembre 1868, qui dans ses dernières années s'était adonné à l'étude des Hyménoptères. Publiée dans le Bulletin de la Société Linnéenne de Lyon et accompagnée d’un portrait de cet homme de bien que regrettent également la science et l’humaniié, cette notice je l'ai reçue avec reconnaissance et l’ai lue avec un plaisir qui naissait à la fois du sujet en lui-même et des charmes du style. S. MM, XXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. # + % Les monographies en préparation, entre autres celles des Brachycerus et des Cryptocephalus, ne sont nullement abandonnées; seulement ces sortes de travaux marchent lentement, et toutes ne peuvent paraître à la fois dans une même année. La monographie des Omophlus est imprimée, celle des Mylabrides aux mains de l’imprimeur; celles des Lathridiens , Amariens , Malachides, etc., etc., sur le chantier et fort avancées. En ce moment on prie les en- tomologistes d'adresser à M. Desbrochers des Loges, per- cepteur à Gannat (Allier), en communication, leurs Phyllo- bius, genre qui doit entrer dans une révision complète des Othiorhynchides. %# k # Une petite tribu difficile et fort peu recherchée, celle des Cis, avait été l’objet d’une monographie iconographique , publiée par feu Mellié en 1849, dans les Annales de la Société entomologique de France. La collection renfermant les types de ce travail, acquise par M. l’abbé Lelièvre, était abandonnée et perdue pour l’entomologie. Les vrais amis de la science apprendront avec plaisir que ces types sont maintenant en sûreté. Des réprésentants de presque toutes les espèces m'ont été cédés en échange par le possesseur actuel de la collection, M. le capitaine Felissis-Rollin , membre de la Sociélé entomologique de France. S. MM. *# + *# Nouveaux associés à l’Abeille : MM. Le D' Marmottan, rue Desbordes-Valmore, 25, à Passy- Paris. Félissis Rollin, capitaine d’artillerie , 7, villa David, à Vincennes (Seine). Huon (A.), professeur d’hydrographie, à Martigues (Bouches-du-Rhône). Lichtenstein (Jules), négociant à Montpellier (Hérault). Lajoye (Abel), courtier de commerce, impasse de l’Es- planade-Cerès, 11, à Reims (Marne). NOUVELLES ET PARAISSANT DEUX FOIS PAR MOIS. N° 7. Février 1870. Prix de l’abonnement (affranchissement compris) par an 3 fr. pour la France, 4 fr. 50 c. pour l'étranger. — On s’abonne chez M. S.-A. DE MARSEUL, rue Demours, 24, aux Ternes-Paris. Pendant que l’Abeille publiait dans sa première livraison 1870, tome VII, mes descriptions de Coléoptères nouveaux parmi lesquels se trouve, p. 26, l’Hyperomorphus aspe- ralus, de Corse, la Société entomologique insérait dans ses Annales de 1869, p. 396, la description, par M. Desbrochers des Loges, de l’Acrisius Koziorowiczi, qui lui est iden- tique (1). 1 +. Le recueil l’Abeille, dans son Bulletin n° 3 des Nouvelles el faits divers, p. 1x, a inséré une nole par laquelle je raconte le fait de la capture d’un Antherophagus nigri- cornis, accroché à une des antennes d’un Bombus mon- tanus, et j’exprime l’opinion que les Antherophagus doivent sans doute pondre dans les nids des Bombus et qu'ils s’y font transporter en attendant sur les fleurs et prenant pour monture un de leurs habilants. Je demandais qu’on voulût bien vérifier cette supposition , très-convaincu que , comme (1) Le travail de M. Desbrochers, présenté à la Société entomo- logique le 23 juin 1869, est paru le 8 décembre: celui de M. Perris n’a été remis qu’à la séance du 44 août, mais il a été publié dans Abeille en novembre, Les entomologistes jugeront lequel des deux noms doit avoir la priorité ! S, MM, XXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. le dit J. Duval dans le tome de son Gencra, qui comprend le genre Antherophagus et qui a été publié de 1857 à 1859, les mœurs de ce genre étaient inconnues. La question que je posais se trouvait pourtant résolue, et résolue comme je l’avais pensé dès 1858, ce qui est un grand plaisir pour moi. On va le voir par la leltre ci-après que je viens de re- cevoir de M. Bugnion. Je remercie cordialement cet ai- mable ami de la science de la bonté qu’il a eue de me l'écrire , et je le prie, comme je prie tout autre de mes collègues, de vouloir bien, s’il a la chance de trouver dans un nid de Bombus des larves d’Antherophagus, m'en en- voyer par la poste dans un tube, avec un peu de coton imbibé d’alcool. Si l’on peut y joindre un insecte parfait ou du moins le nom de l’espèce à laquelle les larves appar- tiennent, j’en serai doublement reconnaissant. Édouard PERRIS. Voici l’intéressante lettre précitée : « MONSIEUR , « Je prends la liberté de vous communiquer quelques renseignements sur les mœurs des Anthérophages , en ré- ponse à la question que vous adressez aux entomologistes dans la dernière livraison de l’Abeille. Chassant à Angeiadas (all. 1900"), dans les Alpes vaudoises, au mois d’août 1866, je saisis un Bourdon qui avait un Antherophagus pallens Oliv. accroché à sa trompe par les mandibules. Surpris de ce fait et supposant que les Anthérophages se développaient dans les nids de Bourdons comme tant d’autres coléoptères, j'ai feuilleté divers ouvreges pour apprendre quelque chose de leur genre de vie, et j'ai trouvé deux notes qui confir- ment complètement votre supposition. Voici la traduction exacle : Redtenbacher, Fauna austriaca, die Kæfer, 1858, p. 860 : « J'ai trouvé celte année dans un nid de Bourdons « apporté au musée trois Antherophagus nigricornis com- _ « plètement développés. Le nid fourmillait de larves sem- « blables à celle du Cryptophagus lycoperdi décrite par « Bouché, Naturg. d. ins. I. 491. 18, et appartenant très- « probablement à l’Antherophagus ; malheureusement elles « périrent toutes au bout de peu de temps. » « Carus et Gerstæcker, Handbuch der Zoologie, vol, IT, p. 113; | NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XXVIT « Les espèces du genre Antherophagus vivent sur les « fleurs, se cramponnent de là sur les Bourdons et se font « porter ainsi dans leurs nids, vraisemblablement pour y « déposer leurs œufs. En effet, on trouve quelquefois dans « les nids des Bourdons des Antherophagus adultes et de « pelites larves semblables à celles du genre Cr'yptopha- «€ qus. » « La fernelle Anthérophage attend donc le Bourdon sur une fleur et se fait porter pat lui jusqu’au nid, comme la petite larve du Meloe ; seulement, quand j’eus examiné ma bestiole à la loupe, puis au microscope, je reconnus que c'était un mâle : elle n’avait que quatre articles aux tarses postérieurs, Qu'est-ce qu'un mâle peut avoir à faire chez les Bourdons, lui ? Y va-t-il chercher sa femelle, ou bie est-il amateur de miel? « Il serait intéressant d'observer exactement ces mœurs singulières. Les Anthérophages ne sont pas rares en Suisse ; j'en ai trouvé sur la Salvia glutinosa, la Phyteuma spi-. cata, la Gephalanthera rubra, mais seulement des mâles, ei je n’ai pas encore examiné des nids d'Hyménoptères dans ce but. « Recevez, eic. « Édouard BUGNION, « Étud. en méd., à l'Hermitage (Lausanne), » 3% + * M. le comte A. de Manuel nous écrit: « En cherchant des Coléoptères dans des nids d’Hyménoptères , j'ai trouvé, en juillet 4865, soixante-irois Antherophagus nigricornis et un Silesiacus, dans un seul nid de Boznbus ( je ne sais si c’est le Montanus). Il y avait aussi des larves, mais elles ne sont parvenues ni à l’élat de nymphes, ni d'insectes parfaits. J’ai eu occasion de trouver encore deux fois des Anthero- phagus dans les mêmes conditions. Si M. Perris désire avoir de ces larves, j’en chercherai cet été et me ferai un plaisir de lui en envoyer. » *k E % J’ai reçu : 4° l’année 1869 de la Gazette de Stettin. Ce volume, de 458 pages et 4 planches noires, ne contient presque rien sur les Coléoptères. Je n’y ai remarqué que des notes synonymiques par Suffrian et les diagnoses des espèces suivantes : Cymindis Chaudoiri, de Sicile ; Adelops ovoideus, epuroides et Anommatus planicollis, du midi de la France: Amaurorhinus crassiusculus, d'Italie ; Rhy-. XXVIIT NOUVELLES ET FAITS DIVERS, tirhinus alpicola, des Alpes ; Brachyderes ophthalmicus, d’Andalousie; Orthochætes discoidalis et Dichotrachelus maculosus, des Alpes; enfin, Gebrio pubicornis, de Por- tugal, par Léon Fairmaire. 2° Un excellent traité sur la Chasse aux Coléoptères, par M. Leprieur, dans lequel les jeunes entomologistes trou- veront un guide sûr soil pour récolter et préparer leurs in- sectes , soit pour disposer et conserver leurs collections. Pour recevoir ce volume de 112 pages in-8°, il suffit d’en- voyer 2 fr. 25 c. en timbres-poste à M. Leprieur , pharma- cien-major, rue des Murs, 21, à Metz (Moselle). 5% CRE à M. le capitaine Manès, d’Ajaccio, annonce qu’il a re- cueilli, le 18 décembre dernier, un & de Timarcha Prun- neri accouplé avec une Chrysomela Banksi Q . C’est une remarque intéressante à ajouter à celles du même genre signalées déjà par les auteurs pour des insectes du même groupe ou du même ordre. * A l’occasion des Dytiscus © à élytres lisses comme celles des 4, que M. Preudhomme de Borre a signalées dans un opuscule récemment analysé par l’Abeille et par les Entomologische Heffe (V° part.) de M. de Harold, on peut se reporler à ce que nous avons dit dans notre Faune gallo-rhénane (1, Ier, p. 212, 2/41) des insectes qui présen- tent, comme ceux-ci, des états dimorphes ou polymorphes. On y trouvera l'explication du fait observé, qui est loin d’ailleurs d’être spécial aux Dytiscus et même aux Coléop- tères. Albert FAUVEL. 4 Nouveaux associés à l’ Abeille : MM. Sedillot (Maurice), 4, rue de Tournon. Bérard (Charles), lieutenant au 32° de ligne, à Ajaccio (Corse). Giraud { Théodore), 15, quai d’Albret, Lyon (Rhône). Nous avons adressé à titre d'essai les Nouvelles et faits divers à des coléoptéristes non associés à l’Abeille. Ceux qui désirent continuer à les recevoir sont priés de nous en- voyer en limbres-poste le montant de l’abonnement pour 1870 ; les autres devront les refuser à la poste ou les re- tourner, : 5 MM, … NOUVELLES ET FAITS DIVERS. PARAISSANT DEUX FOIS PAR MOIS. N° S. Février 1870. Prix de l’abonnement ( affranchissement compris) par an 3 fr. pour la France, A fr. 50 c. pour l'étranger. — On s’abonne chez M. S.-A. DE MARSEUL, rue Demours, 2/4, aux Ternes-Paris. M. Perris, dans la 2e livraison de l’Abeille, 1870, VII, p. 35, demande une vérification à propos de la larve de Prasocuris phellandrii ; voici dans quelles conditions je l’ai trouvée à Metz à plusieurs reprises : c’est dans l’intérieur des tiges de l'Œnanthe phellandrium ou ciguë aquatique, à la partie inférieure qui est creuse, que j'ai rencontré des larves de Prasocuris, réunies en certain nombre, occupées à ronger les parois intérieures de cette plante. Il y avait avec elles des nymphes complètement noires ainsi que la larve et quel- ques insectes parfaits plus ou moins bien transformés. Je suppose que ceux-ci ne resien!t enfermés dans cette tige que le temps nécessaire pour acquérir la consistance con- venable et émigrent aussitôt après pour se poser sur diverses. plantes qui croissent dans les endroits marécageux , où on les prend en fauchant. Dans la partie supérieure des tiges de la même plante, on rencontre quelquefois le Lixus paraplecticus sous ses divers états. Sa larve ne vit que dans la moëlle, et il ne se trouve jamais qu’un ou deux individus sur la même tige. Adolphe BELLEVOYE. # *k + M. Paul Bauduer, de Sos (Lot-et-Garonne), m'écrit la note XXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. suivante qui est de nature à rectifier certaines idées assez répandues parmi les entomologistes : « On se figure généralement que les chasses pendant l’hiver sont improductives, et cependant je vous déclare que pour moi ce sont celles qui me donnent les meilleurs résultats non quant à la quantité, mais au moins quant à la qualité. Ainsi, c’est pendant l’hiver que je prends dans les fossés, sous les feuilles sèches et pourries , les Styphlus unguicularis; Cæœnopsis Waltoni; Trachyphlœus arista- tus ; Scydmænus cerastes, subcordatus ; Faronus Lafer- ter; Bythinus Pandellei ; Eucinetes meridionalis , Ceuto- rhynchus hepatlicus, hystrix et Aubei; dans les vieux troncs de chênes-liége : Tetratoma Baudueri ; Rhyncolus reflexus; Quedius truncicola ; Camptorhinus stalua ; Me- gapenthes lugens, tibialis; Bolitophagus armatus ; dans les mousses et les lichens du chêne, Tropideres sepicola, niveirostris et albirostris ; Elater ruficeps ; Camptorhinus simplex ; Throscus carinifrons ; Anthribus albinus ; Ma- rolia variegata et une foule d’autres insectes moins pré- cieux. Vou$ pouvez voir par cet aperçu que l’on peut trouver beaucoup pendant l'hiver. » P. BAUDUER. % k * Notes sur diverses espèces de Coléoptères des environs de Paris, par M. Louis Bedel {suite}. Lithocharis rufiventris Nordm. — J’en ai pris un exem- plaire sous l’écorce d’un énorme pin abattu, dans la vieille forêt de la Teste (Gironde), en octobre. Stenus lempestivus Er. — Se prend abondamment dans une mare près de St-Germain, en coupant les Carex qui poussent le pied dans l’eau; il est, par le fait même de son attachement pour celle plante, très-localisé ; et bien que dans la même mare on trouve le Stenus Kiesenwetterr à trois ou quatre pas de là, jamais on ne les rencontre en- semble. Ce dernier, pris pour la première fois à Erlangen par Rosenhauër et l’une des remarquables découvertes pour la faune française due à M. Ch. de Barneville, a été depuis retrouvé en Normandie par M. Fauvel, et M. A. Bonnaire SP CS SR I VO NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XXXI m'a dit en avoir pris un exemplaire à Fontainebleau. La ma- nière dont le Kiesenwetteri vit sur les plantes couchées dans la boue humide et pour ainsi dire dans l’eau, rend sa recherche difficile. Pour le prendre il faut couper et secouer vivement sur la nappe des bottes de joncs et autres plantes formant touffe au pied des Æupatorium. On le trouve en automne et davantage au premier printemps. C’est à tort que dans les catalogues on léloigne du S. cicindeloides dont il est très-voisin, mais dont il diffère au premier coup d'œil par la belle tache jaune qui orne chaque élytre. Le Stenus plancus Er., se prend également à St-Ger- main, mais dans une mare ombragée de la forêt ; il vit sur une espèce de Carex différente de celle qu’affectionne le Tempestivus , et dont la forme permet de le capturer en fauchant. Catops depressus Murray.—Facile à capturer aux environs de Paris, en plaçant à l’entrée des terriers de lapins une taupe fraichement tuée ; cette espèce et le C. alpinus vivent des poils de lapin, et la décomposition du cadavre dont on leur fait un piége nuiraïit au résultat de la chasse. Mon ami M. E. Bugnion a trouvé en Suisse, à la tour d’Aï et au milieu des neiges, une espèce nouvelle de Catops qui lui a été dédiée, mais qui n’est pas encore décrite; c’est un insecte d’une forme très-remarquable, bien distinct par son faciès et dont l’habitat spécial mérite d’être signalé : il vit dans les poils de la marmotte , circonstance qui, jointe à l’altitude de sa retraite, doit rendre sa rencontre fort rare. (A suivre.) %k *X % En réponse à la demande que fait dans lAbeille M. le professeur Joseph Bertoloni, M. Jules Lichtenstein m'écrit qu'hier encvre il à trouvé sur le figuier un Coccus que notre confrère Signoret appelle Mytilaspis ficus (ann. 1868, fo 853), qui est à présent sur les bourgeons et qui se fixe en été sur les fruits et, s’il ne les fait pas périr, les rend peu ragoütants. Réaumur le décrit sans indiquer l’habitat (T. IV, tab. 5, fig. 5, 6, 7, f° 69). Gmelin, Geoffroy, Curtis, XXXII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Asa Fitch, Costa, Targioni, etc., le décrivent également comme nuisible à d’autres arbres, Il est tout-à-fait différent du Coccus ficus-caricæ de Lin. et de lEncycl., dont une bonne histoire a été donnée par Bernard (mémoire sur le figuier, Académie de Marseille, 1773, p. 39, pl. 1, fig. 44- 21) et décrit par Boyer de Fonscolombe {ann. 1834, f° 205). Les Coccus sont ronds ou ovales, les Mytilaspis en forme de moule. % + # Le Speciès des Coléoptères d’Europe et des contrées limitrophes, publié par l’Abeille , marche bon train; les familles difficiles, encore inabordées par les Monographes, sont sous presse ou en préparalion, et bientôt il ne restera plus que celles qui ont été naguère l’objet d'excellents tra- vaux , telles que: Élatérides, Malthinides, Malachides et Dasytides , Lamellicornes , Jongicornes et Coccinelles. Mais en attendant l’achèvement de ces travaux qui demandent beaucoup de temps et de savoir, je me propose de repro- duire dans un ordre systématique les descriptions de toutes les espèces nouvelles publiées depuis quelques années en dehors des monographies et de l’Abeslle. Il me semble inu- tile de faire ressortir l'utilité d’un pareil conpendium ; ce sera surtout un précieux annexe au Catalogue que je pré- pare en ce moment. J’ose donc prier tous les vrais amis de la science de me communiquer les renseignements biblio- graphiques et géographiques concernant les espèces de Co- léoptères. Des descriptions substantielles et courtes, accom- pagnées d’une phrase qui sépare nettement l'espèce de celles près desquelles elle se place , seront bien accueillies et in- sérées sous le nom de l’auteur. S. MM. a Nouveaux associés à l’Abeille : MM. Victor Dreux, receveur des postes, à Vaugirard. Louis Gavoy, 5, rue de la Préfecture, à Carcassonne (Aude). Grouvelle, 26, rue des Écoies. Paul Mabille, professeur Ge rhétorique au lycée, 67, rue St-Michel, à Carcassonne ! Aude ). Caen, typ. F. Le BLANC-HARDEL. NOUVELLES ET A 2 FAITS DIVERS. N° 9. Mars 1870. Dans la dernière livraison de l’Abeille (mars 1870), M. Bedel a publié sous le nom de Varini un Callidium nouveau confondu jusqu'ici avec le C. femoratum auquel il ressemble beaucoup. Je pense également que ce Calli- dium est,parfaitement distinct du Femoratum , et M. Bedel a très-bien fait ressortir dans sa description les caractères différentiels. Le Callidium Varini habite aussi les Basses-Alpes ( envi- rons de Digne), où je l’ai capturé au mois de juin dernier sur les fleurs du Laserpitium gallicum, mais je n’en con- nais pas non plus la femelle. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. % + * L’entomologie vient de perdre presque en même temps: M. Grandin de l’Eprevier (Louis-Charles-Alfred), chef ‘ d’escadron, décédé à Vendôme, le 20 février, dans sa h7° année : membre de la Société entomologique de France depuis 1853, il cultivait l'étude des Coléoptères avec zèle et laisse une importante collection ; M. Hartog Heys van de Lier, à Delft, en Hollande, qui, sans s'occuper d'insectes , possédait la plus rare collection de livres d’entomologie ; M. Ligounhe, à Montauban. * *k * M. Preudhomme de Borre nous envoie un mémoire sur les femelles à élytres lisses du DYyTiscus MARGINALIS L. Ce sont de nouveaux faits ajoutés à son premier travail dont il a été rendu compte précédemment. Ce mémoire est extrait du XIII* volume des Annales de la Société entomo- XXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. logique de Belgique. Comment se fait-il que les membres de Paris n’aient rien reçu des publications de cette Société de- puis le XIe volume, publié en 1867 ? * *# *# Nous recevons à l'instant le VI* volume du Catalogue des Coléoptères de MM. Gemminger et de Harold, quoique annoncé et paru depuis plusieurs mois. Ce travail, d’un mérite réel comme d’un prix exorbitant, sera prochainement terminé. Le tome VI, de la page 1609 à 1800, renferme les Rhipiphorides , Dascillides, Malacodermides, Clerides, Lymezxylonides, Cupesides, Ptinides, Bostrychides et Cioides, et termine ainsi les PENTAMÈRES. Le tome VII contiendra les HÉTÉROMÈRES et doit paraître en mai. Nous avons communiqué avec empressement aux auteurs le cata- logue des MyLABripes, dont la monographie est sous presse. + #k # La Société entomologique de Londres vient de publier, avec sa régularité habituelle, le 6° et dernier cahier de 1869 de ses Transactions. L'esprit pratique de nos voisins d’Outre-Manche leur a fait comprendre combien il est agréable à ses membres éloignés de se tenir au courant de ce qui se passe dans ses réunions, et pour satisfaire à ces aspirations elle sépare les procès-verbaux qui sont communiqués au fur et à mesure, des mémoires qui s’impriment de suite, régulièrement et sans interruption, jusqu’à leur achèvement. Nous rendrons compte de ce volume avec l'attention qu’il mérite. LÉ Notes sur diverses espèces de Coléoptères des environs de Paris, par M. Louis Bedel (suite). Micrus filicornis Frm. et Ptenidium nitidum Ch. Bris.— Il n’est pas difficile de se procurer ces deux espèces à St- Germain, sur les bords de la Seine. Il suffit de ramasser, au piéd des peupliers, des brindilles de bois, des détritus à moitié secs et même de petites mottes de vase desséchée que l’on secoue sur la nappe; la petitesse de ces insectes est dès lors la seule difficulté de leur capture. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XXXV Carcinops pumilio Er. — J'ai pris abondamment cette espèce, au mois de septembre dernier, dans une bergerie du département de l’Orne ; elle se tient surtout le long des murs, dans la couche moyenne du fumier. Saprinus detersus Illig. — Pris à Fontainebleau, au mois d'avril, dans les débris d’un cadavre, déposés dans une sa- blière. Onthophilus sulcatus F. — Nous l'avons, M. Sédillot et moi, trouvé plusieurs fois au mois d’avril sous des plantes décomposées dans les sablonnières de Fontenay-aux-Roses. Phalacrus caricis Fairm. — Vit dans les mares de la forêt de Marly, dans la partie engaînante des Carex, un peu au-dessus de la base; la seule manière de le prendre en nombre est de couper et de secouer sur la nappe les tiges de ces plantes ; on ne peut le chasser en fauchant, parce que l’action du filet a pour effet de le renfermer encore davantage dans la tige qu’il habite. Cerylon fagi Ch. Bris., Grenier Mat. 176. — J'ai re- trouvé à Compiègne, au mois de mai, deux exemplaires de cette espèce encore rare et très-peu connue ; elle vit sous l'écorce du hêtre, comme son nom l’indique. MM. Ch. et H. Brisout de Barneville l’avaient également découverte à Fon- tainebleau. Comme le dit fort bien l’auteur, « elle se dis- tmgue du C. histeroides dont elle est voisine par son cor- selet rétréci d’arrière en avant, à impressions postérieures beaucoup plus fortes, par la 8° strie de ses élytres nulle, par son mésosternum plus fortement ponctué à la base et presque lisse au sommet, et enfin par ses antennes et ses pattes plus épaisses, » Agrilus sinuatus OI. — Pris une fois à Orsay (Seine-et- Oïse ), en août. (A suivi'e.) x Æ *# L’Icones insectorum de Pallas (1781) est un ouvrage ancien des plus importants, qui a paru par livraisons, dont la date est resiée dans le vague jusqu’à ce jour, quoique dans les questions de priorité il soit d’un grand intérêt de XXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. la fixer. M. Crotch m'écrit à ce sujet: « Vous m'avez de- mandé la date précise de l’Icones de Pallas; j’ai un exem- plaire dans les livraisons originales , ainsi je puis certifier qu’il a paru de la manière suivante : « Fascicule I, in-4°, Erlangen, 1781. Pag. 1-56, feuilles A-G, tabl. A-C. « Fascicule II, in-4°, Erlangen, 1782. Pag. 57-96, feuilles H-M, tabl. D-F. « Le fascicule III, qui est rare, est de 1798 et va dans mon exemplaire de pag. 97 à 103 (feuille N— }) et tabl. G-H. >» *% + *# M. P. Mingaud, sous le patronage de M. Jules Lichten- stein, vient d'établir à Montpellier (villa Lichtenstein), un cabinet d'échange et de vente d’entomologie. On trouvera chez lui non-seulement des insectes parfaits, mais encore des larves et des nymphes bien préparées. Le MM. Gaston Allard et Félix Ancey se sont embarqués dimanche à Marseille pour aller explorer l’ouest de lAI- gérie. +4 M. Lefebvre, rue Constantine, 28, à Paris-Plaisance, prie les entomologistes de lui communiquer les espèces de Clythrides de leur collection, pour la monographie dont il s’occupe activement. + k # Les associés à l’Abeille qui n’ont pas encore payé leur cotisation pour 1870, sont priés de l'envoyer sans retard en un bon sur la poste. Il est important que ceux dont . l'adresse n’est pas exactement établie sur la bande veuillent bien la rectifier. | S,. MM. Caen, typ. F. Le BLANC-HARDEL, NOUVELLES E S FAITS DIVERS No 40. | Mars 1870. M. de la Brulerie, de relour de ses voyages avec M. de Sauley en Orient, avec une récolte fabuleuse de Coléoptères, a fort intéressé à la dernière réunion les membres de-la Société eutomoiogique de France, par le récit ‘de ses explorations sur les rives du Jourdain, à Damas, sur le Liban et sur les montagnes de l’île de Chypre. : # X +k M. H. de Bonvoutoir a présenté un grand travail sur les Euc- némides, accompagné de 42 planches gravées, à ses frais, par les plus habiles artistes, qu'il offre à ses collègues de la So- ciété. Espérons que les.annales profiteront intégra:ement de ce don généreux, et que le fonds de réserve ne nous ration- nera pas toujours au profit de aos sucesseurs. ” * x x f L'Institut des provinces de France sous la direction de M. de Caumont va réainir en congrès les délégués des sociétés sa- vantes. Laisession ouvrira le lundi 4 avril prochain à 9 heures du matin rue Bonaparte, 14, et durera jusqu'au 9. Les séances de la section des sciences naturelles se tiendront de 40 h. 4/2 à midi. #- * + Notice sur les mœurs de l'Elater ruficeps Muls. J'avais trouvé il y a 6 ou 7 ans deux individus de celte rare à La XXXVINH - NOUVELLES ET FAITS DIVERS. espèce engluës dans la résine qui découle du pin maritime, mais jamais je n’avais eu la chance de le prendre vivant: : lorsque le 21 décembre dernier, en explorant les mousses el les lichens - qui tapissent les Done des chênes, j'en {frouvai deux inh- vidus, Le lendemain je revins a mêmes endroits ét j'eus la chance de tomber sur un chêne qui était, il est vrai, dans des condi- tions exceptionuellement favorables et qui «m'en à fourni 12 individus. Le tronc était littéralement couvert d’un pêtie lichen blanc du genre Parmelia, je crois, el enlevant très-superficiellement avec uu couteau les lichens, je m'aperçus qué la portion su périeure de l'écorce était complétement pourrie on plutôt. dé-. sagrégée. Je me mis à l’explorer avec soin, et là dedans, je trouvai une cellule contenant un individu de l'Elater ruficeps récemment trarsformé. En poursuivant mes recherches, j’en trouvai 12 dans lès mêmes conditicns. Là aussi vit à coup sûr le Corymbites bipustulatus 1ype et sa variété complétement testacée; je l'ai trouvé aussi dans les cellules cù il venait de se transformer. Cet incecle doit subir sa transformation au mois de septembre ou d’cctobre, ct altendre le printemps pare sOr- 112 C’est là encore que très-probablement le Throseus carini: frons doit vivre et peut-être aussi le Camptorhinus simpleæ; car je n'ai jamais trouvé ces* deux espéces qu’en tamisant les mousss en décembre et janvier, le premier assez commun, le second fort rare. Paul Baunuer. P4 Le tome XIIe (1868- 1869) des Annules de la Société ento- mologique de Belgique, paru en septembre, m'a éufin élé remis, io-8° pages 256 et LXVITI avec une planche coloriée. Dans le corps du volume, où remarque divers mémoires imporiants, sur Îles Lépidopières de Californie par M. Bois- duval, qui raconte les aventures de l’intrépide naturaliste Lerquin en Californie et aux Indes; sur les Névroptères par MM. de Selys- Longchamps et Mac Lachlan; sur les Dy'iscus marginalis © à ‘élÿtres lisses par M. de Borre: sur . Thyréoptérides et Coptodérides par M. de Chaudoir. Dans compte-rendu des séances, unc foule de renseignements sur les insectes de Belgique. NOGVELLES ET FAITS DIVERS. XXXIX La société a pris la louable résclution d'envoyer gratis à ses correspondants les comptes-rendus de ses séances et de les publier promplement. Elle est entrée dans une voie qui lui promet d’être vraiment utule, Elle forme une collec— tion nationale, dont sés membres ont la direction scienti- fique ; et l’Elat met ses ressources à s2 disposition, Île Musée royal la conserve et lui offre un logement o* elle est mise à la disposition de ses memires et du public sous sa surveillance. + KT Notes sur diverses espèces de Coléoptères des environs de Paris Par M. Louis BEDEL (Suite) : Throsrus. — Ce genre renferme a:jouru hui cinq espèces pa- risiennes : Troscus dermestoides Lin., brevicollis Bonv., cari- mfrons Bonv., elateroides. Heer., et obtusus Curt. - Cest en fauchant au pied des pins à l'entrée de la forêt de Marly-le-Roi que j'ai découvert le carinifrons Bonv., re- gardé jusqu'iei comme méridional, Je l'ai pris au 45 août aux premiers jours d'oëtobre C'est surtout par un temps oragcux ef passé le milieu de la journée qu'on le rencontre le plus souvent mêlé au Throscus dermestoides. . J'ai pris le T. brevicollis à Compiègne ‘sur une hüche de chêne. Elater Megerlei Lacd.—Fontainebleau, au mois d'avril, daos le hêtre. Megap nthes lugens Redt. — J'en ai trouvé un individu à Fouteinebleau au mois de mai. Mon collègue et ami M. Grou- velle l'y a repris également, Telephorus Erichsoni Bach. — M. Maurice Sédillot l’a pris en août dernier au Mont-Dore. Trog'ops cruentus Kiesw. — Pris dans un appartement à Paris, en juillet. - Omophlus brevicollis Muls. — J'en ai trouvé un exemplaire L y a quelques aunées à Paris, près de la rue de Rennes, n Mai. XL NOUVELLES ET FAITS DIVERS, Salpingus exsanguis E. Abeille, — J'en ai recueilli deux exemplaires à la Teste (Gironde), à la pointe de l’Aiguillon, en battant de jeunes pins maritimes, au mois d'octobre. Anisoæya mustela E. Abeille, inédit. —- J'ai pris cette es- pèce ,; en battant des buissons en août, dans les environs de Mortagne (Orne.) Nothus bipunctatus F. — J'en ai pris un petit individu © à Compiègne, en mai, en battant un charme en fléurs ; peut- être, comme le N. œneïpennis vit-il dans les vieux hêtres. Asclera cinerascens Pandellé, Grenier, mat. 182. — Cette nouvelle espèce se prend dans les Ilautes-Pyrenées, les Vosges et à Compiègne. À Paris Je n’ai jamais trouvé la cinerascens, mais toujours la cœrulea, dont elle diffère, comme le dit M. Pandellé, « par sa forme plus allongée, sa sculpture plus, fine et sa pubescence courte et serrée qui donne aux élytres surtout un aspect gris. Les soies dont les élytres sont visible- ment hérissées en arrière chez la cœrules, sont bien moins ap- parentes chez la conerascens. Enfin la © a le 5° arceau ven- tral terminé par un style mousse presque toujours allongé. Bradybatus Kellneri Bach. — J'ai pris il y a plusieurs années un individu de cette espèce dans la partie du bois de Boulogne qui avoisine Auteuil et qui est plantée de pins. Elle paraît fort rare à Paris. Phytobius Waltoni Bohm. — Se prend très-abondamment à Marly-le-Roi, ea été, sur le Polygonum hydropiper, qui croît par touffes dans les, allées humides de la forêt. Eté et automne. - | Phytobius muricatus Ch. Bris. Grenier. mat. 187. — Cette petite espèce vit dans les endroits frais de la forêt de Marly, dans les mousses peu épaisses, mêlées de fraisiers et de petites graminées; août à octobre, rare et très-localisé. M. Ch. . Brisout l’a retrouvé dans les Pyrenées. Exdcentrus punctipennis Muls. — J'en ai pris deux indi- vidus à Compiègne, en juillet, volant à la nuit tombée autour d’un amas de fagots. . L. BEDEL. Paris. — Imprimerie de E. DonnAup, rue Cassette, 9. élan ness sd bat": de à on, pos Éd “miéédéb….ts à D. sh. in dé, CR tes été dites sont cd 0. NOUVELLES ET “<)) FAITS DIVERS. N° 48. Avril 4870. M. Crotch, le savant bibliographe de l’Université de Cambridge , aussi connu par son habileté à la chasse des Coléoptères que par ses découvertes en Espagne , dans les îles atlantiques et même sur le sol britannique, m'adresse les diagnoses de deux Brachinus de Sicile, publiées en 1844 par M. Z. Patti, sous le titre de Sopra due Nuovi insecli Siciliani, dans les actes de l’Academia Gioënia, Ecienc. nat. 2° sér, t. I, p. 153, 1 et 134, 2. Comme cet ouvrage est inconnu parmi nous, on me saura gré de les transcrire ici, quoique les termes de la descriplion indi- quent assez qu’il ne s’agit point de vrais Br'achinus : BRACHINUS JOENIUS. — Long. 9 millim. — S{atura B. crepilantis. Gorpore et prothorace viridi; elylris longi- tudinaliter strialis, capile femoribusque ferrugineis , oculis tarsisque nigris. BRACHINUS SICULUS. — Long. 9 millim. - - Capite viridi punclatissimo , oculis cinercis, thorace et scutello rubro- ferrugineis ; elytris fusco viridibus , strialis, striis ad dimidium, inferius rugosis ; abdomine subr'ubeo, anten- nis pedibusque rubris. Variat antennis obscurioribus tarsis nigris. FA Æ *% Le même enlomologiste se propose de publier dans le genre des Berichts d’Erichson et de Gerstæker, une Revuc annuelle des espèces nouvelles de Coléoptères publiées dans le cours de l’année. Ce travail ulile reproduira les dia- gnoses en lalin de chaque espèce. Le premier numéro, pour 1868, s’imprime en Allemagne, et doil paraître prochaine- ment à la librairie Longman, Paler noster Row, à Londres. — Prix : 8 fr. XLII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. # #k *# A l’occasion du Ceradelium armatum de Borre ou Ble- pencges aruspex Pascoe (VII, p. 41), j'ai blâmé la manie, si répandue aujourd’hui et si préjudiciable aux progrès de la science , de créer à la vapeur des espèces nouvelles, mais je déclare ici que mes réflexions n’ont rien de per- sonnel et ne s'appliquent pas au mémoire de M. de Borre que j'annonçais, encore moins à celui de M. Pascoe , qui ne m'est pas parvenu. # #k *# Nous recevons un mémoire , extrait des Annales et Ma- gasin d'histoire naturelle, 16 pages, 1870, intitulé Addi- tions aux Tencbrionides d'Australie, par Francis P. Pascoe. L'auteur y décrit un bon nombre d’espèces nouvelles appartenant à diverses familles et crée pour quelques-unes des coupes génériques : Scymena amphibia ( TRACHYSCE- LIDES ) ; Byrsax saccharatus ; Mychestes lignarius (BoL1ITo- PHAGIDES) ; Isostira crenala ( OPATRINIDES ) ; Omolipus cya- peus; Pterohelæus arcanus, asellus : Helæus Mastersi; Saragus floccosus , patelliformis, incisus, asperipes, confir- malus; Adelium geminatum; Licinona elata; Dinoria cæœ-" lioides ; Seirotrana Mastersi, nosodermoides ; Amarygmus”* tyrrhenus, maurulus, variolaris : Eurypera cuprea (AMARYG- MINÆ ). % € * L'Académie royale de Belgique a mis au concours la question suivante : | « Faire connaître le développement de l’un des ordres d'insectes à métamorphoses complètes, en portant spécia- lement l’attention sur les phases les moins connues de leu évolution. » Le prix est de 600 fr. Les manuscrits doivent être rédigés en français, en latin ou en flamand, et adressés avant le Aer juin 1870. à M. Ad. Quelelet, secrétaire perpétuel. La Société entomologique de Londres, de son côlé, pro- pose deux prix de 5 guinées chacun qui seront accordés aux auteurs de mémoires sur l’anatomie ou l’économie d’un groupe d'insectes, d’après des observations personnelles, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. XLIIE Le travail devra être adressé avant la fin de novembre de celle année. + La monographie des Trichoplerygides du Rev. A. Mat- thews, Trichopterygia illustrata et descripta, in-8° avec 28 planches, va paraitre en avril chez M. E. W. Janson, 30, Museum Street London, W. C. — Prix : 25 shillings. — Pour les souscripteurs : 20 shill. %# * *% Je réitère ma prière aux créateurs de Coléoptères nou- veaux, publiés depuis 14863 en dehors de l’Abeille et des monographies, de m'en envoyer très-prochainement une description succincte pour le Répertoire que je prépare. Je recevrais aussi bien volontiers en communication ou en échange les types des espèces de cette catégorie, ce qui me permettrait d’en reproduire de visu la description. S. MM. # *+ % Le ministre de l'instruction publique vient de décerner une médaille d'argent à M. Ch. Leprieur, pharmacien-major à l’hôpital de Melz, pour ses travaux sur les métamorphoses des insectes. Cetie faveur bien méritée est la récompense d’un récent mémoire sur les Hæmonia, publié dans les Annales de la Société d'histoire naturelle de Colmar. Nous recevons à l’instant ce mémoire de 30 pages in-8°, accom- pagné d’une planche gravée, trop tard pour en donner au- jourd’hui un aperçu. R + % Coléoptères recueillis aux environs de Digne ( Basses- Alpes), par M. Bellier de La Chavignerie. Cicindela lilterata; Carabus vagans, Solieri, mêmes mœurs que le C. auronitens, mais fort rare ; Ditomus calydonius ; Harpalus diffinis ; Pæcilus gressorius, sous les pierres, dans le lit de la Bléone, rare ; Pteroslichus Lasserrei: Bembidium Erichsoni. Staphylinus lutarius, excréments humains ; Ocypus si- culus , brachypterus : Deleasier dichrous, XLIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Geotrupes alpinus ; Polyphylla fullo; Phyllopertha cam- pestris, en battant les hippophaës ; Oryctes grypus; Cetonia oblonga, fleurs de centaurées. Dicerca ænea (peuplier ); Pæcilonota decipiens (orme); Eurythyrea micans ({peuplier,; Anthaxia cyanicornis , com- -mune ; viminalis Casteln., salicis Fab., nitidula, nitida, con- fusa, funerula; Acmæodera pilosellæ ; Sphenoptera ardua, gemellata ; Coræbus æneicollis | noiselier) ; treize espèces d’Agrilus, parmi lesquels le charmant A. 6-gullalus (peu- plier); les A. lalicornis, hastulifer, cinclus (sur le genêt), derasofascialus commun sur la vigne, graminis, obscuri- collis ( noiselier ). Lampyris Delarouzei; Pygidia punctipennis; Malachius dentifrons , au commencement de la saison, sur les fleurs d'Euphorbes ; Ebæus abielinus Abeille, Sp. nov. ; HAE nemus melallicus (chêne). Tarsoslenus univiltalus ; trichodes tenoépsidénss Xylo- pertha sinuala, pustulala; Priobium castaneum ; Anobium Chevrieri Villa ; Xyletinus laticollis, (A suivre.) * + *% MM. Julien Crosnier, Rougel et Pandellé n’ayant pas reçu la 3° livraison de 1870, qui cependant avait élé remise à la posie des Ternes le 28 février, j'ai réclamé auprès de l’ad- ministralion ; mais si ma réclamation est infruclueuse, la livraison sera remplacée, Les souscripleurs qui n'auraient pas reçu régulièrement les quatre premières livraisons sont priés de m’en donner avis : il en est plusieurs dont l'adresse m'est inconnue et quelques-uns dont les livraisons m'ont fail retour par suite d’une fausse adresse. *%& + + Les associés à l’Abeille dans la Grande-Bretagne, qui éprouveraicnt de l'embarras pour me faire passer directe- ment le montant de leur souscription, pourront le remettre à M. Edw. Janson, 3, Vorley road, à Londres, qui veut bien s'en charger ; mais je conlinuerai à leur adresser les livrai- sons daus les premiers jours de chaque mois, comme je le fais depuis le commencement de celle année. S. MM. Caen, typ. F. Le BLanc-HAnrDELe NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 42. Avril 4870. La riche collection de Coléoptères de M. Doué, qui se composait de 18,000 espèces et de 45,000 individus, s’est vendue aux enchères publiques les 23 et 24 mars. L'annonce de cetle opéralion avait alliré un grand nombre d’amateurs, même d'Angleterre et d'Allemagne. Aussi certains lots ont élé vivement disputés , et le total de la vente s’est élevé à 15,220 fr. Quoique cette collection n’eût pas d'intérêt scien- tifique , les entomologistes verront avec plaisir les prix des principales familles, qui nous sont communiqués : Carabiques . . . 2,220 esp. 6,760 ex. 2,260 fr. M. Boucart, Hétéromères. . . 2,140 5,184 141,050 2 Cicindelètes . . . 330 940 620 M. il. Deyrolle, Buprestides . . . 830. 2,034 4,410 Id, Longicornes . . . 2,123 k,850 2,610 M. R. de bonneuil. Chrysomelines. . 2,500 6,200 720 M. Sallé. Erotyliens 2. . : 275 630 205 M. Sédillot. Coprephages. . . 666 1,723 340 M. Janson. Élalérides . . . . 450 1,045 510 » Pass2lides . . . . 50 140 35 » Rutelides-.%. 2%, 415 1,080 430 M. Depuiset. Scarabeides, Cét. 690 1,633 810 M Td: Curculionides . . 3,300 8,040 1,691 Divers, *# * % L'expert aux soins intelligents et consciencieux duquel est dû ce résullat avantageux, M. Henri Deyrolle, m’an- nonce qu'il est chargé de la vente d’une autre collection plus importante encore qui aura lieu vers la fin de mai, celle de feu Grandin de Léprevier. Cette collection comprend environ 300,000 insectes, dont les deux tiers d'Europe el XLVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. d'Algérie ; ces insectes sont préparés avec un tel soin qu’on n’a rien vu de plus parfait. Outre la collection générale de Coléoptères, il y en a une particulière de France de 3,600 es- pèces, représentées par un individu chacune ; et aussi des lHyménoptères en bon élat. % k * Les souscripteurs de l’Abeille ne seront pas surpris de recevoir dans la 5° livraison 1870 le commencement des Magdalinus ; avec une paginalion à part. Désormais, pour répondre aux demandes réitérées qui nous sont adressées, chaque Monographie formera un cahier à part ayec ses tables, et on pourra, à son choix, les faire relier à part ou avec le volume correspondant comme auparavant. Les ma- tières diverses feront suile aux 128 pages du Lome VII déjà distribuées. # + *# Les vacances de Pâques nous ont amené à Paris plusieurs entomologistes, heureux de se retremper au foyer de la science el de venir chercher des matériaux pour les travaux qu'ils préparent. Nous cilerons MM. Mabille, professeur de rhétorique au lycée de Carcassonne ; Charrault, docteur:ès- sciences, professeur de physique au lycée du Mans ; Gavoy, Leprieur, Bellevoye, A. Fauvel. M. L. de Heyden a passé ici, se rendant pour quelques mois dans le nord de l'Italie. M. Abeille de Perrin, qui prépare toujours avec ardeur sa Monographie des Malachides pour lAbeille, se propose d'explorer avec M. de Ponvouloir toutes les grolles des Pyrénées, où sans doute aussi heureux que M. Dieck ils découvriront de nombreux Coléoptères aveugles. Æ + # Note sur l'habitat du Niphona picticornis Muls. Ce Longicorne, indiqué comme se rencontrant plus spé- cialement dans le midi que dans le nord de l’Europe, vient d’être pris en grand nombre en novembre dernier ainsi qu’en décembre, dans les environs des Martigues NOUVELLES ÉT FAITS DIVERS. XLVII (Bouches-du-Rhône), par un de mes amis M. A. Huon, professeur d’hydrographie dans la susdite ville.: , :. Cet amateur a rencontré l’insecte parfait et sa larve dans les eslrémilés mortes des branches de figuiers, dont la moelle sert de nourriture à cette dernière. La saison d'hiver n’est pas, du reste, la seule pendart laquelle on peut rencontrer celle espèce, car à l'exemple d'autres, telles que Oxypleurus Nodieri, Parmena Soliceri et dentata, elc., on la retrouve également durant la belle saison, et nous Pavons nous-même vu caplurer en mai dans les champs silués à l’est de l’élang de Derre, à une trentaine de ki- Jomètres des Martigues. M. Uuon se met à là disposition de ceux de nos collègues qui désireraient se procurer son espèce contre échange. F,. ANCEY. % + # 4 Coléoptères recueillis aux environs îde Digne (Basses- Alpes), par M. Bellier de La Chavignerie | suile }, Asida calenulata; helops Foudrasi: Cistela Fairmairei : Mycelochares barbata, bipustulata (poussière des’peupliers) ; Anthicus Venuslus. Meloe cicatricosus, brevicollis ; Anoncodes dispar , fort commun ; CEdemera tristis, subulata. Polydrosus griseomaculatus Desbr., Spec. nov. (tilleul), Abeillei Desbr , Sp. n., commun sur le sorbier au bois des Dourbes: Geonomus flabellines , rare; Peritelus Cremieri ; Molytes glabratus : la larve vit dans les racines du Laser- pilium gallicum; Lixus cylindricus, fort commun sur la même plante; Balaninns oehrealtus ; Bradybatus Creutzeri (érable |; Cionus Schoënherri (scrofulaire ) ; Gymnelron spilotus, même plante ; longirostris (fleurs de campanules, veslilus, telter : : Gamplorhinus slatua (chêne) ; Acalles punc- taticollis, sous Îles pierres, rare ; Baridius nivalis Brisoul. (À suivre.) po : 1° se si SO CREE On pourra désormais inscrire sur le Gata cgue des Go- XLVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS, léoptères de France les espèces suivantes, qui, à ma con- naissance, n’y figuraient pas encore : Attalus sericans Er. Se prend à Marseille très-rarement, en même temps que le Lateralis, c’est-à-dire dans la pre- mière quinzaine de mai, surlout sur les ormes et les chênes des bords de l’Huveaune , près de Mazargues, L'apparition de l’Attalus lateralis cesse vers le 20 mai environ, et il est remplacé par l’A. constrictus, qui n’est point rare dans les mêmes conditions. Malgré nos recher- ches , il nous a été impossible de trouver celte dernière espèce dans nos environs ailleurs que dans cette localité, d’une étendue d'environ 500 mètres. Zonitis bifasciata Swatz. Je possède un exemplaire de cetle espèce que j'ai ramassé dans un ruisseau à Lorgues, près de Draguignan, en septembre. Zonilis fulvipennis Fab. Celle espèce aussi est proven- çale; malheureusement ce n’est que le hasard qui n’a pro- curé les deux individus que j'ai pris ou reçus comme provenant des environs de Marseille. Sitones biluberculatus Motsch. M. Rizaucourt a capturé lui-même près de Marseille un exemplaire de celte espèce si reconnaissable, Terctrius mulsants Mars. Deux individus ont été pris par moi à Apt | Vaucluse), dans du terreau. Lioderes Kollari Redt. Un beau & de ce joli Longicorne est tombé dans mon filet en volant étourdiment, le soir, daus les montagnes des environs de Sisteron, E. ABEILLE DE PERRIN. *k + + Nouveaux associés à l’Abeille : MM. P.-M. Barbat, lithographe, à Châlons-sur-Marne. D' Bethe, médecin, à Stettin (Prusse |. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 42. Mai. 1870. En ce moment nous possédons à Paris M. le marquis Jacques Doria, qui a traversé les vastes contrées siluées entre la mer Caspienne et le golfe Persique, visité une partie des Indes-Orientales, séjourné plusieurs années à Bornéo et en Perse, où il a récolté d'immenses collections dont il à fait don à Gênes, sa patrie. Ces richesses, dépo- sées dans un vrai palais, forment un des plus splendides musées d'histoire naturelle. La partie entomologique y est surtout bien représentée. La science y trouvera de grandes ressources ; car le fondateur et directeur de cet établisse- ment public se montre empressé à mettre ses insectes à la disposition de ceux qui entreprennent des lrayaux entomo- logiques sérieux. % *k# Le 4° trimestre 1869 des Annales de la Société enlomo- logique de France a été distribué à la séance du.143 avril. Ce cahier contient de page 453 à 612 el de LuI1 à CLIV, avec 3 planches. La majeure partie est consacrée à un mé- moire du D’ Signorel sur la Phylloxera vastalrix: depuis bientôt six mois on n’entend plus parler que de cet Hé- miptère , persécuteur de la vigne. Puüisse-t-on trouver un moyen d’en finir avec ce fléau redoutable! M. Jourdheuille, sous le nom de Calendrier du Microlépidoptériste, si- gnale les époques et les endroits où il faut chercher les chenilles de ces papillons. M. Goossens décrit et figure les chenilles du genre Eupithecia. Le Dr Giraud publie de savantes observations sur des Hyménoptères jusqwjci inob- servés. M. Ed. Perris, dans ses Notices entomologiques, dévoile les mystères de la vie d’un certain nombre d’in- secles, lels que lOlibrus afjinis, les Mordellistena, Y Ano- biunr püniceum, et surtout celle des larves qui habitent cp NOUVELLES ET FAITS DIVERS. la vigne, le pin, les chêne ordinaire et tauzin , et l’orme. M. de Harold décrit des Coprides du Mexique. M. Lucas, deux Pachydema du nord de lAfrique (Oruniensis et Les- sepsi}. Enfin on trouve deux notices nécrologiques, l’une de M. Reiche, sur Simon Paris, et l’autre du D' Laboul- bène, sur Charles Aubé, accompagnée d’un portrait bien réussi. Le Bulletin se termine par la liste des membres de la Société au nombre de 355, le bulletin bibliographique et les tables du volume. 3% # *% En conséquence d’une décision prise par la Société. sur la proposition de M. Henri Lartigue, d’envoyer chaque mois moyennant 3 francs par an un tirage à part du compte- rendu des séances, le trésorier a distribué le premier bulletin, qui contient les procès-verbaux des séances de janvier, février et mars. Cette amélioration sera appréciée surtout par les membres de province , qui pourront ainsi se tenir au courant du mouvement de notre Société, dont l’état prospère est appelé à se développer encore pour peu qu’on sache apporter les réformes réclamées dans l'intérêt de la science et de tous , compatibles avec une sage ad- ministration. Espérons que bientôt ce bulletin sera livré sans augmentation de prix et qu’on y donnera un certain développement en y comprenant les simples notes et les communications peu étendues. Dégagées ainsi de cet élé- ment de retard, qui nous livre le 13 avril 1870 l’histoire de la séance du 13 octobre 1869 , les Annales paraîtront aux époques réglementaires ; les monographies et mémoires importants, imprimés sans coupure, se succèderont régu- lièrement, et dans la composition des volumes on tiendra compte des aspirations de chaque groupe scientifique selon son importance. FA CRE Nous signalerons rapidement pour nos lecteurs qui ne sont pas membres de la Société entomologique de France ou qui ne reçoivent pas son Bulletin, ce qui nous paraît intéres- sant : Le 12 janvier, le D' Giraud, en prenant place au fauteuil NOUVELLES ET TAITS DIVERS. LI ae la présidence, prononce quelques paroles bien senties : il engage les entomologistes à éviter ces changements per- pétuels dans la synonymie et à porter de préférence leurs études du côté de l’observation des mœurs. M. Desbrochers présente une monographie des Magdalinus. Le 26, M. Perris, l’histoire des Diptères du pin maritime, Le 9 février, à l’occasion des dégâts du Phyllocera vas- tatrix , il s'élève une discussion sur la question de savoir si l’insecte destructeur s'attaque à des arbres vigoureux, étant ainsi la cause directe de leur mort, ou si l’arbre n’est pas déjà dans un état morbide dû à d’autres influences, lorsque l’insecte vient l’attaquer. Gette dernière opinion est celle de MM. Guérin-Méneville et Signoret. Le 23 février, M. Seidlitz présente un supplément à sa monographie des Peritelites. M. Claudon écrit qu’il a trouvé aux environs de Colmar, le Ptosima 9-maculala sur les pins, l’Ancylocheira 8-maculata sur les cerisiers sauvages, en nombre ; lAgrilus subauratus sur le saule marceau , le A. sinuatus sur le poirier, et enfin le Cinctus sur les herbes. Cette espèce vit sur le genet à balais, et je l’ai pris sou- vent en juillet au bois de Funay, près du Mans, dans mes chasses avec Blisson et Anjubault; sa larve habite la racine de la plante. Le D’ Grenier l’a observée aussi sur le genet dans le midi de la France, où il n’est pas rare. (A suivre ) k # *% Le D' Garbiglietti nous adresse le Gatalogue des Hémip- tères hétéroptères d'Italie, publié à Florence, 1869, in-8°, p. 58. Les amateurs de cet ordre intéressant d'insectes y trouveront une liste complète des espèces de la Péninsule, dressée avec critique, des indications précieuses sur leur habitat et des diagnoses d’un bon nombre de nouveautés, telles que : Coreomelas nigritarsis ; Odontotarsus nigricornis ; Cydnus cinnameus; Berytus Ferrarii; Pyrrhocoris margi- patus : Lygæus 6-maculatas ; Peritrechus rufipes ; Scolo- postethus obscurus, rubefactus ; Trapezonotus psammobius ; Rhyparochromus Ghilianii, alpinus; Phygadicus graminis ; Anthocoris rubricundulus, neglectus; Triphleps fasciiven- ris, pellucidus ; Gardiastethus currax; Calocoris telraphyctis, LI] NOUVELLES FT FAITS DIVERS. rubricosus, distinguendus, rubidus, aterrimus; Capsus cor- ruscus ; Globiceps infuscatus ; Orthotylus pellucidus , Phylus pigricollis ; Malacocoris albopunctatus ; Oncocephalus sub- apterus ; Pirates coracinus ; Leptopus Strobelii; Monanthia pallida, piligera, lurida, oblonga, unicolor ; Dictyonota ery- throcephala ; Aradus Geneonymus, pygmæus : Corisa glauca. #74 La Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe vient de publier le 4° trimestre 1869 de son Bulletin {in-8°, pages 321 à A00 ). Parmi les mémoires d’agriculture, d’ar- chéologie et de littérature, on y remarque un travail sur la Doria concinnatla , diptère parasite de la Liparis dispar, par M. Charrault, docteur ès-sciences et professeur de phy- sique au lycée du Mans. C’est à l’occasion des dégâts causés aux magnifiques tilleuls de la promenade des Jacobins par la chenille du Liparis, que l’auteur a fait une étude ap- profondie non-seulement du Diptère parasite, mais encore d’un petit Hyménopière qui vit aux dépens de ce dernier, le Pteromunus omnivorus. Déjà il avait signalé ce fait curieux de biparasitisme à l’une des séances de la Société entomologique de France, mais ici il donne la description des deux insectes, les figure dans une plarche fithographiée et raconte en détail l’histoire de leur développement, L + Quelques souscripteurs m’ont écrit qu’ils avaient versé à M. Émile Deyrolle fils, rue de la Monnaie, leur abonne- -ment à Abeille pour 1870: je dois les prévenir qu'il ne m'est pas parvenu. Je les engage, dans leur intérêt, à . s'adresser directement à moi sans recourir à aucun inter- médiaire ; d’ailleurs l’ancien éditeur de l’Abeille reste dé- sormais étranger à celle publication. Le moyen le plus simple est d'envoyer ün bon sur la poste de 42 fr. 50 ou de 40 fr. avec le reste en timbres-posie ; pour recevoir les -Jivraisons à l’étranger , on devra ajouter les frais d’affran- chissement , savoir : 4 fr, 50 en Belgique, Suisse et Italie, et 2 fr. 50 dans les autres pays d'Europe. Ceux qui n'auraient pas encore acquitté leur colisation pour 4870 sont priés de le faire sans retard, car ils n’ont droit aux avantages promis aux associés qu’autant qu’ils auront payé d'avance. S. MM. Caen, imp. F. Le Blanc-Hardel. NOUVELLES E FAITS DIVERS No 14, Mai 1870. : © » Tous les entomolosistes savent que les femelles des Drilus, plusieurs fois plus voelumineuses que les mâles et de forme si disparate, vivent dans les coquilles d'Hélix. Réaumur à connu celle du Flavescens, que Mielzinsky a décrite dans-les Annales des sciences naturelles (E. 1821, p. 75, pl. 7 f. 6-8) sous le nom de Cochleoctonus voraæ. Lucas a publié celle du D. mauritanicus (Explor. Alger. 477, pl. 17, f. 8-8?) et Motschulsky, le pecéinatus sous le nom de afer dans le Bulletin de Moscou (1839, p- 81, pl. 5, f. h’-G'). Jusqu'ici on avait signalé la pre- mière de ces trois espèces seulement dans l?//e/ix nemo- ralis, mais M. Ad. Ballevoye s’est assuré qu'elle vit éga- lement aux dépens de plusieurs autres espèces, entre au= tres pomatia, hortensis, ericetorum el candilula. Le même entomologiste à trouvé aux environs de Me’z quelque, rares Coléoplères : O to hynchus porcatus, au pied des Auricules, P£rirhinus salicènus. sur les saules, et l'Aertwrius sesquicurnis, dans les galeries de la For- mica cunicularia, xx « M. Reiche ayant donné à la Société entomolosique: dans une’ de ses dernières séances des indications pré- cieuses dues aux observations de M. Bellevove, sur la ma- mière de trouver la femelle du Drilus flavescens, je crois utile d'ajouter à ce sujet un renseiguement que m'a donné M. Lespès, professeur à la Faculié de Marseille, Comme l’a fort bien constaté M. Bellevoye cette femelle est malacophage, elle habite presque toutes les especes d'Hélix. Un bon moyen d'en prendre de nombreux X LIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS. exemplaires, c’est de ramasser en février - mars, toutes les Hélix que l’on trouve dans les jardins ; on pratique - avec un couteau une ouverture à l’extrémité du premier tour de spire de la coquille, vis-à-vis la bouche ; si l’on aperçoit à cet endroit des débris englués dans ‘une sorte de toile d’araignée, on n’a qu'à emporter cette Hélix dans un petit sac, assuré que l’on est de la présence d’une nymphe de Drilus femelle qui ne tarde pas à éclore. | ABEILLE DE PERRIN. # + *% La Société entomobgique de Berlin, dans son 2e sé- mestre 4869 (pages 127 à 450), renferme une série de mémoires intéressants, qui demandent une étude plus ap- profondie et plus étendue que ne le comportent les nou- velles ; nous nous bornons à indiquer icr les titres des principaux travaux : Loew, Dipières de l'Amérique boréale. — Kirsch, Co- léoptères de Bogota, 5° partie. — Stäl, Analecta hemi- pterica. — Joseph, Sphodrus des Grottes de Carniole. — Kraatz, Donacies d'Allemagne; remarques synony- miques sut les Bruchus d’Allard; sur quelques espèces de Dorcadion et de Sphodrus ; sur les espèces nouvelles décrites par Thomson dans ses Skandinuviens Coleoptera, tome IX etX ; Carabiques nouveaux pour la faune d’'Eu- rope. — Kiesenwetter, Excursion à Babia Gora etsur le mont-Tatra; -- Allard, Remarques sur le genre Stones, description de 2 Cyclomaurus et d’un 7rachyphlæus nou- veaux et notes sur les Bruchites, — Dieck, Faune souter- raine du sud de la France et du Maroc. — Reitter, Trechus spelœus. — Baudi de Selve, Révision des Co- léoptères recueillis par Truqui dans l'ile de Chypre et en Asie Mineure (Staphylins, Pselaphes, Scydmènes). .— Harold, Monographie du genre Glaphyrus. * x + La Société suisse d'entomologie vient de publier le . À À . NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LV &e numéro du tome IIIe de son bulletin pour 1870. Ce cahier (de pag. 1453 à 220) contient : {° le compte rendu de l’assemblée générale tenue à Soleure le 22 août 1869 ;, — Qo la relation d’un voyage entomologique dans les monts italiens du Piémont avec un catalogue des princi- pales espèces de Coléoptères récoltés, par MM. Bischoff- Ehingeret Stierlin, — 3° Parallèle de la faune entomo- logique de l’Europe centrale avec celle de Buenos-Ayres, par M. Meyer-Dür., — %° Des descriptions d'espèces nouvelles d’Apion et autres Curculiorites, par M. Des- brochers des Loges : toutes appartiennent à notre faune, ce sont : Apron curtipenne, russicum. interrupto-stria- tum, Slierlini, talpa, S'evcni Gyl.,Zuberti, subconicicolle, frater, caviceps, laticeps, de Sarepta (Russie méridio- nale) ; rhomboiiale, subglabrum, consanguineum, Kie- _ senwetterii, d'Allemagne; ensolitum, curfulum,. de France ; diversum, déjà décrit par M. Perris sous le nom de Revelierei, de Corse; Uhagonis, distincticolle, elonga- tissimum, d’Espagne; pedemontanum, neapolitanum, d’[ta- le ; robustirostre, Lethierryi, d'Alger; Ægyptiacum, Kirschi, d Egypte ; Anthonomus Stivrlini, d'Athènes (Grèce) ; Liœus Marqueti, de Béziers ; perparvulus, de Toulouse; Larinus rufipes d'Orient; /’issodes rotun: dhcollis, de Russie, Z'rirhinus bilunulatus, de Russie ; Sitones circumductus, de Russie mér.; ophthalnicus, : d’Ajacgio ; et Cionus distinctus de Corse. — 5° Capsides nouveaux, par M. Mever-Dür. — 6° Procédés pour se procurer les Vebria Éscheri et Bremei, ainsi que le . Leistus montanus. LA % x * Nous recevons deux brochures sur le même sujet, l’une de M. Leprieur intitulée : Note sur le genre Ææmonia et spécialement ‘sur l’espèce qu’on trouve dans les eaux de la Moselle (30 pag. in-8° avec 4 pl, 4870, prix 4, 50), extrait du Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Colmar, et l’auire de M. A. Bellevoye : Observations sur les mœurs de plusieurs espèces de Goléoptères qui vivent sur les plantes aquatiques (30 pag. in-8° avec*2 pl.), _ LVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. extr. du Bull, de la Société d’histoire naturelle de la Moselle, 4870. . On y trouve réungs d’intéressants détails sur les Zœ- mona, ces insectes mystérieux, encore si peu connus, qui vivent plongés dans l’eau, attachés aux plantes aquatiques et respirent sans venir à la surface renouveler leur provision d’air, à la manière des Hydrocanthares, Leur biologie n’est pas complétement élucidée, mais des renseignements précieux ouvrent la voie aux observa- teurs, Les deux auteurs racontent leurs chasses, leurs découvertes, les évolutions de l’insecte et donnent la description de la larve. M. Leprieur analyse tous les faits connus avant lui, discute les théories, part de ce fait pour affirmer qu’il n'existe pas d’insecte rare pour qui connaît ses mœurs et se trouve à sa portée. Il se garde bien de se prononcer sur la question spécifique, tout en penchant à regarder l’Aæmonia de la Moselle comme une simple variété de l'£quiseti. M. Bellevoye, plus simple, et plus didactique, passe en revue les espèces du genre, les plantes sur lesquelles on Îles a signalées et . décrit celle-ci comme distincte sous le nem de Mo-ellæ. Nous empruntons à l’un et à l’autre des renseignements qui permettront à nos lecteurs de se livrer à la recherche des Æænonta. . (A suivre.) # x *x L] La célèbre bibliothèque entomologique de M. Hartogh Heys Van de Lier, décédé à Delft, a été léguée à la Société entomologique Néerlandaise et transportée à Leide. Entre les ouvrages remarquables qu'elle possède, on cite l’exemplaire original des insectes d'Europe par Mile Mérian, dont les deux premiers volumes contiennent les planches coloriées par l'artiste elle-11ême, le 3°, ses dessins originaux et le 4°, le texte en manuscrit som- ptueux, orné de deux portraits différents de la célèbre voyageuse. DNELLEN, * Paris, — Imprimerie de E. Donnaup, ruo Cassette, 9. NOUVELLES ET #7) FAITS DIVERS. N° 45. Juin 1870. Nous annonçons comme une bonne fortune aux amateurs de Coléoptères une Etude des Byrsopsides (Rhytirhinus et Gronops) par M. E. Allard. Ce groupe, difficile et si mal déterminé dans les collections, nous semble bien élucidé : le tableau synoptique et la figure au trait des espèces en rendent l’étude assez aisée. Dans une occasion plus favo- rable, nous reproduirons les nouvelles espèces de l’auteur : Rhytirhinus asper, Saintpierrei, Brucki; Gronops Jekeli, seminiger et sibiricus. Ce mémoire est accompagné d’une Révision du genre Sphenophorus, dont les espèces euro- péennes sont bien distinguées dans un tableau synoptique : la seule espèce inédite est publiée sous le nom de Pumilus, déjà préoccupé, qu’il conviendra de remplacer par celui de Grandini, en souvenir «de l’officier supérieur Grandin de l'Eprévier, de qui nous en avons reçu plusieurs exemplaires. (Extrait du Berliner zeitschrift 1870.) A * . *k % M. Ed Perris signalait, dans une note insérée n° 3 des Nouvelles, la découverte par M. Paul Bauduer du Hister puncticollis Heer. Ayant obtenu l’exemplaire même trouvé à Sos, nous nous sommes assuré que ce n’est qu’un Pla- tysoma frontale. W ne serait pas, du reste, impossible que Heer n’eût décrit cet insecte comme nouveau sous le nom de Hister puncticollis, ainsi que l’a fait Redtenbacher ; car sa description s’y adapte bien, sauf la taille. Dans l'intérêt de la science, nous prions le savant auleur de nous com- muniquer son type, qui lui sera scrupuleusement retourné. * %X *% Bulletin de la Société entomologique de France (suite) : Le 9 mars, le D' Senac réclame le droit de priorité en faveur du Acrisius Koziorowiczi de M. Desbrochers sur LVIIX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. l’'Hyperomorphus asperatus de Perris : mais la Société re- fuse de trancher une pareille question. Le 23 mars, M. de Bonvouloir offre une Monographie des Eucnémides, devant former un volume de 600 pages avec 42 planches dont il fait les frais, à condition que l'ouvrage soit imprimé celte année. Sur l’avis de la Commission de publication, la proposition est acceptée avec reconnaissance, et, sans diminuer le volume de 1870, les membres rece- vront chacun, sans augmentation de la cotisation, un exem- plaire de ce grand travail qui portera le titre de tome X, 1870 — 2e partie. M. Ch. de La Brulerie donne des détails sur le voyage qu’il vient de faire avec M. de Saulcy en Palestine et en Syrie, et dont il rapporte un nombre prodigieux de Coléoptères. Impossible de suivre pas à pas notre intrépide voyageur : il faut l’entendre raconter toutes les phases de son voyage, ses périgrinations de Jaffla où il aborde fin d'octobre, à Jérusalem et de Jérusalem à Beyrouth, en visitant les lieux historiques de Béthel, Naplouse , Samarie, Nazareth, St- Jean-d’Acre, Tyr et Sidon; ses chasses autour de la ville sous la direction de M. Peyron ; ses explorations sur les rives du Jourdain, du Lac de Tibériade à la mer Morte, inconnues peut-être aux entomologistes ; son séjour à Damas, d’où il pousse une pointe dans le désert qui s’ouvre à l'Orient, à la suite du consul anglais le capitaine Burton; enfin ses excursions multipliées dans l’île de Chypre, qu il fouille en tous sens. "hr Notes sur divers Longicornes. Beaucoup d’entomologistes considèrent le Griocephatus ferus comme une simple variété du Rusticus. Je ne puis partager cette opinion : outre les élytres plus courtes, le prothorax très-globuleux, surlout chez la femelle, la ponc- tuation bien plus fine des élytres et l'absence des gros points enfoncés que l’on constate facilement chez le Rusticus, le Ferus se distingue spécifiquement par la conformation de ses tarses ; leur pénultième article est échancré et fendu jusqu’à son milieu à peu près pour recevoir l’article onguli- fère, tandis que chez le Rusticus la fente se prolonge presque NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LIX jusqu’à l’extrémité. Je sais que M. Kraatz a signalé des dif- férences entre ces deux espèces; peut-être sont-elles les mêmes que celles que je viens d'indiquer; en tous cas, il est toujours bon de propager la vérité. % *k + On réunit dans les catalogues les Clytus speciosus, siculus et scalaris. Je n’ai rien à dire sur les deux premiers, qui me paraissent bien synonymes ; mais le dernier ne peut être considéré comme se rapportant à la même espèce à cause de sa forme allongée et de la direction de la pénultième bande, l’anté-apicale, qui est arquée du côté de la base de l’élytre au lieu de l'être en sens inverse. %# # *# Le Clytus fulvicollis décrit par Mulsant comme variété à corselet rouge du Massiliensis, m'en paraît distinct par la ponctuation espacée du prothorax, ou plutôt je crois que c’est le produit hybride de cette espèce et du Ruficornis. On ne le prend jamais que mêlé avec elle, et il participe du Ruficornis par la couleur du prothorax, et du Massihiensis par le dessin des élytres. + *% M. Javet m'a donné deux Clytus mysticus de Prusse, qui diffèrent de ceux de nos Alpes par leur dessin net, à lignes étroites et à duvet cotonneux ; en outre, la ponctuation des élytres, surtout sur les espaces noirs, est extrêmement serrée et granuleuse, au lieu d’être simple et un peu espacée. Je n’ai pu saisir d’autres différences et ne puis, par conséquent, voir là que deux races locales aber- rantes. Cependant la différence de ponctuation est si remar- quable que j'espère, en la signalant, provoquer, pour des entomologistes plus heureux que moi, la découverte d’autres signes qui pourront caractériser spécifiquement ces deux types. *# + * Le Dolocerus Reichei pourra désormais s'inscrire parmi les insectes français. On le prend, en effet, dans les environs du Mont-Cenis. # *k # LX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Le Pagonocherus Caroli Muls. vient d’êlre relrouvé en Provence par M. Rizaucourt et moi. Nous l’avons pris sur un pin mort, à la Sainte-Baume (Var), vers la fin de mai. EIZ. ABEILLE DE PERRIN. P2 + # Le D' L. W. Schauluss, de Dresde, en réponse à une note publiée dans la Gazette de Berlin (1869, p. 191 ), au sujet des Adelops adnexus et arcanus, écrit à la Société entomologique de France que M, Dieck, dans une lettre du 11 novembre , décline en ces termes la responsabilité de cette note: « Pour prévenir tout malentendu , je fais ob- server que si la remarque, contenue dans mon travail sur l’indicaiion du lieu où a été trouvé votre Adelops adnexus, vous a déplu , cette remarque ne vient pas de moi mais de M. le D' Kraalz, qui l’a lui-même rédigée. » G. DIEGKk. # + * La Monographie des Mylabrides est accompagnée de 6 planches, grand format, gravées et coloriées par des ar- tistes les plus habiles, MM. Debray et Migneaux. Elles ne rentrent pas dans l’abonnement annuel de 42 fr. 50 : mais les souscripteurs pourront les acquérir séparément au prix réduit de 4 fr. par planche noire, et 2 fr. par planche co- loriée. Les deux premières, qui sont prêles, représentent 14 types des principaux groupes coloriés avec 79 dessins d’élytres. Pour éviter toute préoccupation pendant les vacances et dans la crainte que les livraisons ne viennent à s’égarer dans ce temps de voyages et d’absences, nous réunissons les 7e et 8° et nous devançons l’époque fixée pour leur distri- bulion. S. MM. *% + + Nouveaux associés à l’ Abeille : MM. Le marquis Jacques Doria, via Nova, 6, à Gênes. Le D’ Joseph-Jules Giraud, 24, rue Magnan, à Paris. Caen.—Typ. F. Le Blanc-Hardel. FAITS DIVERS. NOUVELLES ET N° 56. Juillet 1870, Le joli groupe des Phytæcies appelle l'attention des mo- nographes. Il règne, en effet, dans ce genre, surtout pour les espèces à pattes en partie rouges, une certaine confu- sion. En signalant un caractère remarquable que je ne vois indiqué nulle part, pas même chez Mulsant, je crois faciliter les distinctions spécifiques : souvent ies hanches postérieures sont armées d’une épine plus ou moins saillante, suivant les espèces et les sexes. Voici, en effet, ce que j’ai remarqué sur les espèces françaises à pattes rouges de ma collec- tion : Affinis. Pelile épine un peu plus aiguê & que ©. M. Gre- nier m'a communiqué deux exemplaires © remarquables par le duvet doré très-épais du dessous du corps et par les taches jaunes qui ornent chaque anneau de l'abdomen au lieu de n’exister que sur les deux derniers. Je n’ai pu voir d’autres différences ; peut-être y en a-t-il chez le &. Ceite variété semble faire le passage à la Cephalotes Küst., qui a tout le ventre rouge. Jourdani. Un tubercule conique &'; une petite élévation à peine perceptible ©. Argus. Une petite épine &; femelle inconnue, Ledereri. Idem. Virgula. Une petite épine courte «7 ; un très-petit tuber- cule ©. Lineola. Hanches simples chez les deux sexes. Ephippium. Même remarque. Erythrocnema. Un tubercule assez pointu 4 ; femelle inconnue. Cylindrica. Une longue épine peu pointue g'; un petit iubercule peu saillant ©. M. B. de Barneville a tiré bon parti, pour certaines es- LXII] NOUVELLES ET FAITS DIVERS, pèces de Ceutorhynchus, de ce caractère que queiques Danacæa possèdent aussi et qui doit se retrouver dans d’autres familles. DL La Pachyta erralica, commune dans le centre de la France , quoique n’élant indiquée nulle part comme habi- tant notre pays, figure dans la plupart des collections sous le nom de G-maculata, quelquefois aussi sous celui de 8- maculata (Gerambyciformis ). 11 n’est donc pas inutile de donner les caractères distinctifs des trois espèces: A. Elytres presque planes, étroites, allongées ; corselet régulière- Mel /CONYExES Le. Le, a. 0 de CNT IEUACUIE A’ Elytres très-convexes, moins allongées ; corselet avec une forte dépression en forme d’accolade contre le rebord basilaire. B. Palpes à dernier article subuliforme un peu tronqué, corps large très-court, écusson en triangle subéquilatéral. . . . . . . . 8-maculata. B’ Palpes à dernier article dilaté de la base à l’extrémité ; corps moins court, plus cylindrique, écusson ‘allongé: ! , 0.00 eee re tien Elzéar ABEILLE DE PERRIN. * # # Dans le n° 3 des Nouvelles et faits divers, M. Perris communique un fait intéressant sur la vie des Anthero- phagus, que je puis constater ; car dans la collection de l'Université se conservent trois Antherophagus trouvés, selon l’étiquette, sur des Bombus. Mais le fait n’est pas nouveau. M. Redtenbacher a trouvé dans le nid d’un Bombus non-seulement trois Antherophagus nigricornis , mais aussi une foule de larves ressemblant à celle du Cryp- tophagus lycoperdi et appartenant très-probablement aux Antherophagus (Red., 2° éd., p. 360). Le tour à cheval sur le « Pégase » hyménoptère est aussi déjà connu, car dans le « Handbuch der Zoologie » par Gerstæker et Carus, t. Il, p. 113, se trouve la note suivante : « Les An- therophagus s’accrochent à des Bombus pour se faire ! à dt td done és LL 2e. d. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXITI porter dans leurs nids probablement pour y déposer leurs œufs, car on y trouve des larves qui ressemblent à celles du Cryptophagus. M. Eichhoff dit dans la Berl. Ent. Zeit. 4866, p. 295, qu'il à rencontré dans les nids du Bombus terrestris presque toujours l’Antherophagus nigricornis et en plus petit nombre les Silaceus et pallens. D'° G. SEIDLITZ. + % Deux travaux importants sur les Héléromères sont en préparation : l’un sur les Molurides, par M. le Dr Haag, de Grünebourg, près Francfort-sur-le-Mein , et l’autre sur les Boletophagides, par M. Preud’homme de Borre , conserva- teur au musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles. M. Haag est fort avancé et n'attend plus que les types de Solier que je m’empresserai de lui communiquer à mon re- tour à Paris. M. de Borre se propose d’aller étudier sur place les nombreuses richesses accumulées au British Mu- seum et dans les collections d'Angleterre. Il se fera un plaisir de déterminer les insecles de ce groupe qui seront soumis à son examen. *# + *# M. Pellet a trouvé en avril dernier, dans les Pyrénées, un Callidide remarquable dont la description rappelle le Sym- piezocera Laurasi, cetle espèce algérienne prise à Auteuil à l’époque de l’Exposition universelle, provenant sans doute de bois importés. Si cette conjecture se réalise, ce sera une préc.euse acquisition pour la faune française. * + *% M. L. Roubalet à trouvé en juin, dans les environs de Naney, plusieurs Coléoptères assez rares : Æucnemis capu- cinus, dans un peuplier pourri; Cerophytum elateroïdes, dans un marronnier pourri; Zilora ferruginea, sous une écorce de sapin ; Callidium elongatum, avec des Aulonium sulcalum et Hypophlæœus bicolor, sous l'écorce d’un orme ; et un Agaïthidium, probablement le Nigripenne, sous les écorces d’un sycomore, au milieu de productions crypto- gamiques. % *% * LX[IV NOUVELLES ET FAITS DIVERS Je signalerai la présence (juin), et par millions, d’un mi- crolépidoptère, l’'Hyponomeuta cognatella. dans ia vallée de l’Huveaune, près de Marseille, entre le village de la Penne et Aubague. Cet insecte a causé un tort immense dans cette localité, aux pommiers; ces arbres, dont les fruits atteignent en ce moment à peine la grosseur d’une noix, ont leurs branches entièrement couvertes de cocons de ce lépidoptère, groupés par 30 à 50 en un seul flocon ; les feuilles sont dévorées. Félix ANCEY. + A la séance du 8 juin, M. H. Lucas a présenté à la Société entomologique de France une femelle vivante d’une espèce nouvelle de Malacogaster, venant d’Algérie, qu’il appelle M. Bassü. Cette © , aptère et larviforme, ressemble à celle du Drilus et vit dans les mêmes conditions. Très-carnas- sière , elle attaque les Helix Dupoteti, Lucasi, etc., et s'établit dans la coquille après avoir dévoré lanimal, et y subit ses diverses iransformations. Cette découverte est d'autant plus intéressante que jusqu’à ce jour aucune © de ce genre n’était connue. 1. Je crois utile de porter à la connaissance de MM. Ed. Perris et Allard la note inédite suivante de M. G. Seidlitz, afin d’en obtenir la solution de la difficulté qui l’arrête dans la révi- sion de son travail sur les Otiorhynchides. « Depuis la publication de la monographie (1868) des Trachyphlœus, il a paru T. maculatus Perris et coloratus AIL, dont la description ne dit rien des yeux ni de la forme des jambes, caractères de la plus haute importance pour distinguer les nombreuses espèces de ce genre. Il serait possible que ces deux espèces fussent synonymes du T. la- ticollis Sch. » « L’Omias lepidotus Perris ne peut pas être un Omias à cause de sa squamosité ; comme la description ne nous dit rien de la forme des scrobes, impossible de reconnaître si c’est Platylarsus, Ptochus, Foucartiaou Sciaphilus bellus Rosh. » G. SEIDLITZ. Caen, typ. F. Le Blanc-Hardel. jai tem fl sn NOUVELLES ET ff D) FAITS DIVERS. un 1 N° 4%. Août 1870. Enfin la Société entomologique de France vient de pu- blier le premier numéro de ses Annales pour 1870 (168 pages avec A planches et 64 pages de Bulletin}. Voici un aperçu des mémoires qui y sont consignés : 4, Guenée : Notice sur l'Œcocecis Guyonella Gn. et sur Ja gale que produit ce lépidoptère (p. 1), et un rapport sur l’excursion faite en 1869 dans les montagnes de l’Ar- dèche (p. 17), où se trouvent, parmi d’intéressants détails sur les Lépidoptères, des indications sur les premiers états de PAgapanthia cærulea. Ce Coléoptère dépose un œuf sur la tige de Ja Scabiosa leucantha, à environ 20 centimètres du sol. La larve qui sort de cet œuf pénètre dans l’intérieur de la tige et vit aux dépens de la moëlle, L’insecte parfait perce pour sorlir un trou près de la racine, puis il s’ac- croche à la tige dont il ronge l’épiderme et qu’il quitte rarement. La femelle surtout y passe sa vie entière. 2. Dr J. Giraud: Note sur le Janus femoralis Curlis (TENTHREDINE) (p. 27). 8. H. Brisout de Barneville: Monographie des espèces européennes et algériennes du genre Baripius, 4° parlie (p. 31). Ce mémoire, attendu depuis si longtemps, renferme 8 espèces, dont 9 sont nouvelles. Les descriptions sont précédées d’un tableau synoptique de toutes les espèces (crinipes, sulcipennis, dalmatinus, limbatus, tenuirostris, alboguttatus, setifer , albomaculatus, fallax ). h. Chevrolat : Coléoptères de Cuba ( Dascyllides et Mala- codermes] (p. 67). 5, Abeille de Perrin : Nouveaux Coléoptères français : Agrilus sulcaticeps, des Hautes-Alpes; Telephorus cornix, de Digne ; Ptinus Auberti, de Toulon ; Sitaris nitidicollis, de la Provence; Gallidium spinicorne, de Marseille et de LXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Paris, sur le chêne, identique au Varini Bedel; Monoham- mus nilidior, de Suède, et Cortodera monticola, des Alpes. 6. D' Signoret : Essai sur les Cochenilles ou Gallinsectes (Homoptères-Coccides ] (p. 91). 7. Jourdheuille : Calendrier du Lépidoptériste, 2° part. (p. 414). 8. Ed. Perris : Diplères du pin maritime (p. 135). # + *% Le Bulletin des séances, joint à ce numéro, va jusqu’en juillet. Nous continuons à en rendre compte: Le 13 avril, M. Bellier de la Chavignerie donne une des- cription sommaire de plusieurs Coléoptères nouveaux décou- vers dans son dernier voyage aux Basses-Alpes : Brachy- deres quercus sur le chêne ; Timarcha Brulerieri, Luperus diniensis , Coccinella Ghilianii et Calvia ceburnea, et y joint des détails sur le Rhizotrogus Bellieri pris par lui dans la forêt de Viza-Vona , en Corse, volant à la chute du jour autour d’un genévrier. Malgré ses recherches il n’avait trouvé que des mâles, lorsque M. Revelière, plus heureux, a réussi à s'emparer de quelques femelles. Le 27 avril, M. Bellevoye signale l’Osmia bicornis , vivant à l'instar du Drilus dans plusieurs espèces d’Helix {nemo- ralis, hortensis el pomalia). Le 11 mai, M. Lefebvre regarde comme distincte de la Labidostomis bigemina une espèce confondue avec elle dans les collections et provenant de la Turquie d’Asie ; il la nomme Maculipennis et donne de l’une et de l’autre une diagnose comparative. [A continuer.) ee Parmi les départements français peu explorés, celui des Hautes-Alpes est incontestablement un des plus intéressants au point de vue entomologique, par le nombre et la rareté présumée des insectes qu’il recèle. C’est là que sont à peu près parqués de jolis Coléoptères, tels que Cryptocephalus informis , Grammoptera montlicola, etc.; c’est là aussi que l’on doit pouvoir récoller en grand nombre quelques NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXVII autres espèces dont voici au hasard quelques échantillons : Toutes les montagnes du département sont couvertes de lis martagon dont les feuilles, en 4868, élaient toutes rongées par une larve que je soupçonnais être celle d’une Criocère, En effet, le 8 août, je surpris sortant de sa dernière méla- morphose un exemplaire de la C. alpina ; le lendemain j'en pris >; le surlendemain 34. Mon départ eut malheureuse- ment lieu le jour suivant ; mais je ne doute nullement que 15 jours après ce fut par milliers qu’on put ramasser cette jolie espèce. Les brindilles mortes de pins ou de sapins nourrissent des quantités de Magdalinus punctulatus , en même temps que ses autres congénères. Enfin par éclosion on peut se procurer en très-erand nombre le GCallidium hungaricum. Toutes les branches mortes d’érables, d’aunes, de frênes et d’autres arbres à bois blanc sont perforées par sa larve : celle-ci s'attaque surtout aux branches décom- bentes ou coupées et exerce ses ravages dans toute l'étendue du département. L’insecte parfait commence à éclore vers le 45 juin: une seule branche de la grosseur du poignet et longue de 35 centimètres m'en a donné 6 splendides exem- plaires. Je pourrais citer encore beaucoup d’autres espèces remarquables , mais je m'en abstiens de peur de tomber dans des redites. J'espère cependant que ces quelques mots exciteront nos collègues aveniureux à braver les faligues des longues routes et les ennuis du manque d'hôtels confor- tables dans la certitude d’enrichir leur collection d’abord el même la faune de notre patrie par la découverte d’espèces rares Ou nouvelles. EIZz. ABEILLE DE PERRIN. *k + *% Coléoptères recucillis aux environs de Digne [ Basses» Alpes], par M. Bellier de La Chavignerie /suite/. Gerambyx velulinus ; Callidium insubricum, vieilles sou- ches de hètres ; Clytus ruficornis (fleurs des Ombellifères ), gibbosus (rare); Necydalis abbreviatus (orme) ; Dorcadion meridionale ; Albana M. griseum , sur les genêls; Stenostola ferrea ; Phytæœcia Jourdani, nigricornis, cylindrica, lineola, affinis ; Vesperus slrepens & ©, insecte entièrement noc- turse, © fort rare. Lema Hoffmansegsi; Clythra pallidipennis, 6-punclala, LXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS. palmata (chêne), atraphaxidis, nigritarsis (prunellier) ; Pa- chnephorus lepidopterus ; 25 espèces de Cryptocéphales, parmi lesquels : C. bimaculatus (coronille), Loreyi, varie- gatus (peuplier); fasciatus (prunier); lobatus (chêne); tetraspilus (genêt) ; signatus (chêne), crassus, Fubneri, hir- tifrons ; Chrysomela obscurella, femoralis, fuliginosa, con- fusa, gypsophylæ ; Oreina bifrons, Bois des Dourbes; Adimonia brevipennis , très-commune sur les fleurs de cen- taurées, elc. ; Cassida meridionalis, lata. "4 ” La mort a fait cette année de nombreux vides dans nos rangs. Elle vient de frapper encore, et cette fois elle nous ravit deux entomologistes célèbres. Haliday est l’auteur de savants travaux sur les Hyménop- tères, Diplères et autres insectes de la Grande-Bretagne ; il fut un des plus ardents promoteurs de la Société entomolo- gique italienne. Théodore Lacordaire, né le 4°r février 1801, à Recey-sur- Ource (Côte-d'Or). Après avoir élé longues années profes- seur d’analomie comparée à l’Université de Liége, dont il était recteur, il est mort à l’âge de 69 ans, et son corps a été inhumé en France, à Rosières-Picardie (Somme), le 22 juillet 4870. Ce savant a illustré l’entomologie presque autant que son frère religieux illustra la chaire ; il suffit de citer le Genera des Coléoptères , ce monument encore inachevé, pour com- prendre la perte immense que nous faisons. Son collabora- teur à la faune entomologique des environs de Paris, le D: Boisduval, prépare pour la Sociélé entomologique de France une biographie digne de lui. te La Monographie des Mylabres étant terminée, les sou- scripteurs qui désireraient recevoir out de suite et d'avance les livraisons qu’elle doit former sont invilés à m’en donner avis, — Les 6 planches qui accompagnent ce travail sont éga- lement prêtes. Ceux qui désireront se les procurer, au prix réduit de 4 fr, par planche noire ( 2 fr. pl. coloriée), n’ont qu’à m'en envoyer le prix en un bon sur la poste, en dési- gnant s'ils les veulent en noir ou coloriées, S, MM. NOUVELLES ET €) FAITS DIVERS. N° 48. Septembre et octobre 1870, M. Achille Raffray qui, après une excursion en Espagne, est allé explorer les riches plages de notre colonie africaine, nous adresse la note suivante sur ses chasses en Algérie. « À Boghari, j'ai récolté, vers la fin d’avril, sur le gené- vrier, Polydrosus chrysocephalus et ses variétés, sur une colline aride, sous de grosses pierres, un Staphylinien aveugle, qui probablement formera un genre nouveau dans le voisinage des Falagria, dont il rappelle un peu la forme; Ghevrolatia insignis, Rhytirhinus dilatatus et nov. spec., Thylacites nov. spec.; volant sur la même colline, un Omophlus entièrement noir, que je crois nou- veau, ainsi qu’une nouvelle espèce de Clythra (bisbima- culata Desbr.); en fauchant dans les prairies élevées, Evaniocera Dufouri, Malachius insignis et beaucoup d’autres Malachides ; sous des pierres, quelques Cyclo- maurus metallescens, mais la saison en était passée; Blechrus mauritanicus , Aubeonymus carinicollis, un assez grand nombre d’Erodius, d'Adesmia, de Pachychila, de Tentyria et de Pimelia; des Oochrolus, Merophysia et Colovocera en quantité. Sur les bords du Chélif, jai pris, à la racine des plantes, .un Psélaphien du genre Gentrotoma, qui me semble nou- veau ; plusieurs Brachycerus, des Cleonus brevirostris et senilis, Larinus costirostris , buccinator et maurus ; Apion tamarisci et Poupillieri, sur le Tamarix, en com- pagnie du Coniatus repandus ; Auletes pubescens , sur le chêne-liége ; un Baridius, que je crois distinct du Picinus, et qui formera près de lui une nouvelle espèce ; Clythra 8-punclala et pilicornis. (A continuer.) | “e La Société entomologique de France a distribué, le 41 janvier 1871, les 2° et 8° trimestres de ses annales pour LXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS. 1870, réunis en un seul cahier de 128 pages avec 3 plan- ches noires. Le Bullelin des séances va jusqu’au 9 no- vembre, et ne contient que 24 pages. Voici les mémoires qui s’y trouvent : A, Perris : Diptères du pin maritime (suite), p. 169 et pl. 3 et A. 2, Jourdheuille: Calendrier du microlépidoptériste ou recherche des chenilles, 3° partie; p. 238. 3. Signoret: Essai sur les Cochenilles ou Gallinsectes , 7° parlie ; p. 266. h. H. Brisout de Barneville: Monographie des espèces européennes et algériennes du genre Baridius, 2° partie, p. 287, C’est la suite du mémoire dont la 1° partie, insérée dans le numéro précédent, a été annoncée dans notre der- nière Nouvelle. Nous n’avons celte fois encore que quelques pages de ce travail, qui peut rendre de véritables services aux coléoptéristes ; sans doute il se terminera dans le 4° tri- mestre de 1870. Comme il est pénible pour l’auteur comme pour l’entomologiste studieux de voir ainsi scinder une mo- nographie si courte! Nous y trouvons la description de quelques espèces nouvelles : Baridius tenuirostris, d’Al- gérie et de Syrie; Vicinus, de Syrie; Alboguttatus, de Biskra ( Algérie) et Setifer, de Sicile et d’Algérie.s # *% * Bulletin des séances de la Société entomologique de France, 1870 (swate) : Le 25 mai, M. Abeille de Perrin donne la description d’une Megatoma nouvelle ( rufovittata ) de la Ste-Baume, et émet des doutes sur la validité de plusieurs des espèces de M. Bellier. — M. Rouget a pris en abondance l’Orchestes loniceræ , qui vit sur le Lonicera xylosteum et lAga- panthia angusticollis, dans la tige sèche de l’Heraclium sphondylium , à ses divers élats. ( Déjà cet insecle avait été indiqué comme vivant dans les tiges de Senecio aqua- ticus et du Carduus nutans.) La larve doit déposer son œuf , soit au centre de la fleur en ombelle, soit tout à fait au sommet de la tige, sous la fleur. La larve mange la moëlle, descend peu à peu jusqu’au bas où elle s’enfonce NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXXI dans une espèce de tube. La nymphe conserve la liberté de ses mouvements, et peut monter aussi bien que des- cendre assez vite. L’insecte parfait sort en perçant un trou dans la paroi de la tige, à partir des premiers jours de mai. Le 8 juin. M. Lucas fait connaître une nouvelle espèce de Malacogaster (Bassi), vivant en Algérie, aux dépens des Helix Dupoteti et Lucasi, à la manière du Drilus flaves- cens. Le 29 juin. M. Giraud annonce la découverte de l’Elatmo- soma berolinense vivant en sociélé avec la Formica fuli- ginosa. M. Kraalz parle du Paxilloma Cremierei, qui esl aussi formicophile et qui a été découvert en Russie, et fait savoir que la riche collection de Julius Lederer vient d’être acquise par M. Rogenhofer, aide-naturaliste au musée de Vienne, Le 143 juillet, M. Bauduer signale quelques captures in- téressantes faites par lui aux environs de Sos (Lol-et-Ga- ronne), Enedreytes hilaris sur les genêls morts, Tropideres maculosus Sur les ormeaux, el Zæmophlœus castaneus Eversm. Le 27 juillet, rien sur les coléoptères. Le 10 août, M. de Marseul parle des ravages exercés sur les choux des jardins, dans le Maine, par 8 espèces de Baridius (picinus, chlorizans et cuprirostris). Les deux premiers se trouvaient en grand nombre, sous leurs diffé- rents états, dans la partie inférieure de la tige et dans la racine, qu'ils dévoraient ; le premier occupait la portion en- foncée en terre, et le deuxième celle qui est en dessus. A ces deux espèces se trouvaient mêlés quelques Guprirostris et une pupe noire, assez solide, présentant la forme d’une nymphe de Pléromalien. Le 24 août, la séance est consacrée à des communications de M. Signoret, sur la Phylloxera vastatrix, de M. Rouget, sur les rapports entre certains Hémiptères el diverses four- mis , et de M. Goossens sur des Lépidoptères , dont il pré- sente des chenilles admirablement conservées. Le 12 octobre, M. Reiche, dans une note, apprécie le Catalogue des Coléoptères que publient en ce moment Gemminger ét de Harold , et fait connaître quatre nouvelles espèces de Cétonides: Tropinota Lethierryi, d'Algérie; LXXIT NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Cetonia Doriæ, de Perse; G. Athalia, de Syrie, et C. Judith , de Palestine. M. Lucas décrit un nouveau genre avec une nouvelle espèce de la même tribu: Neophædimus Auzouxi, de Chine. (A continuer.) k * * L’entomologie vient de faire une perte bien regrettable dans le D" Pierre-Jules Rambur, mort à Genève, le 10 août dernier, dans sa 69° année. La science doit à ce savant un bon nombre de travaux dont les plus importants sont : le Catalogue des Lépidoptères de Corse, avec la description et le dessin des espèces inédites, 1832 ; l'Histoire naturelle des Névroptères dans les suites à Buffon , 1842 ; la Faune entomologique de l’Andalousie qui n’a pas été achevée, 18/2; Monographie du genre Elaphocera, 1843. * # *# Le blocus, qui nous tient depuis cinq mois dans Paris isolés du reste de la France, m’a forcé d'interrompre l’envoi des livraisons de l’Abeille, ainsi que la publication des Nouvelles et faits divers, À partir d'aujourd'hui, je suis en mesure de paraître régulièrement comme par le passé. Les deux premières livraisons de 1871 sont prêtes, et se- ront adressées aux souscripteurs aussilôt que les voies de communication seront sûres. Je rappellerai aux associés qu'ils doivent me faire parvenir le montant de leur sous- cription d’avance el sans intermédiaire, s’ils veulent avoir droit à l’envoi franco des livraisons , aux primes et aux autres avantages dont je me propose de les faire jouir, Ceux qui sont abonnés séparément aux Nouvelles recevront les numéros qui leur manquent pour compléter leur abon- nement. + *k *# Les planches de la Monographie des Mylabrides peuvent encore être acquises séparément aux prix réduits par les associés, mais elles ne seront envoyées qu’à ceux qui m'en auront adressé la demande avec le prix (1 fr. par planche noire et 2 fr. par planche coloriée). S. MM. NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 49. Novembre 1870. Chasses de M. Achille Raffray en Algérie (suèle) : Dans les gorges de la Chiffa, je me suis procuré, en juin, Blechrus lævipennis, Apristus siriatipennis ; sur la mon- tagne, Acmæodera parvula et maurilanica, et la magni- fique variété bleue de lAnthaxia cyanicornis ; sur le chêne-liége, Rhynchiles prœustus, et le soir en chassant au flambeau, Dryops marmorata. Mes chasses aux environs d'Alger ont élé également fruc- tueuses. Je signalerai: 4° en avril, Myrmecobius agilis vivant en société avec la Myrmica testaceo-pilosa ; Tychius sellatus ; Asida Servillei, subcostata el ruficornis ; Julodis albopilosa, encore enterré sous les pierres; Agapanihia lixoiaes ; Nebria rubicunda ; Trechus Lallemanti; et dans des fagots de sarments, Calathus Solieri, Plaiytarus bufo, Acalles variegatus et une nouvelle espèce de ce genre; un ZTeretrius, plusieurs Thorictus ; 2° en maiet juin, Dryops marmorata , Geonemus ullæsirostris, un Polydrosus, très-voisin de la variélé verte du Chrysoce- phalus, mais qui forme une espèce nouvelle ( Raffrayi Desbr.); Parmena Algerica, sous les pierres ; Nyphona picticornis et Rhagonycha herbea, sur le lentisque ; Otio- rhynchus planithorax, corticalis el squamifer ; Dapsa barbara, en grand nombre. Dans les dunes de Hussein-Dey, Silones conspectus au pied des plantes, sur les bords de la mer, en compagnie des GCurdiophorus mauritanicus el ves- ligialis et de l’Agriotes marginipennis ; sur le sable, des Erodius nitidicollis et des Tentyria, des Mylabris Goudoti volant par milliers; dans l’eau, Bagous robustus ; en fau- chant, Amphicoma bombylius et Leptopalpus rostratis ; 3° en juillét, Brachytarsus pantherinus, sur les cardua- cées ; Anthaxia inculta et smaragdifrons, ainsi que Pseu- docolaspis setosa, sur les ombellifères ; Stromatium stre- pens et un Cebrio & qui doit être le Melanocephalus, Achille RAFFRAY. LXXIV NOUVELLES ET FAITS DIVERS, ; " Bulletin des séances de la Société entomologique de France, 1870 (suite) : Le 28 octobre, le même membre (M. Lucas) fait l’histoire des premiers états de l’Opatrum sabulosum, et les figure dans tous leurs détails. Le 9 novembre, le Dr Laboulbène reproduit dans un dessin très-exact la larve de l’Elmis cæneus, figurée si mal jusqu'ici; M. Chevrolat, dans une note sur les Dorcadion, décrit deux espèces nouvelles, Sfableaui des Pyrénées el Drusum du Liban, et rectifie quelques erreurs: ainsi il considère, comme variélés du Graëllsi, les D. alternatum et ovale Chevr.; du Hispanicum l'encaustum Chevr. ; du Perezi, l'anthracinum Chevr., et comme identiques D. Ariasi et Reichei; M. de Marseul décrit Dichotrachelus Manueli, Au Mont-Cenis, et Trachys quercicola, de Savoie. “ À Dans une pièce d’eau à Longeville, propriété située sur les bords de la Moselle, un Nymphea lutea L. étalait à la surface ses larges feuilles, sur lesquelles se pose la Donacia crassipes F. En arrachant les iubercules, j'ai trouvé des coques oblongues et imperméables, attachées au chevelu de la racine, construites par cette espèce pour y accomplir ses métamorphoses ; car la larve vit submergée à la manière des Hæmonia. Ailleurs se trouvait en abondance la Donacia bidens OL, sur les larges feuilles un peu lancéolées du Po- _tamageton natans Lin., étalées à la manière des feuilles de nénuphar, et des coques enterrées dans la vase étaient également collées à la racine de cette plante. La ciguë aquatique (OEnanthe phellandrium ) dressait ses ombelles : en ouvrant des tiges je rencontrai, dans les com- partiments inférieurs qui sont creux, un certain nombre de petites larves noires, en train de dévorer les parois inté- rieures ; puis çà el là des nymphes noires aussi, immobiles, attendant le moment d’accomplir leur dernière métamor- phose ; enfin de jolis insectes, les uns avec les élytres en- core molles et blanches, les autres complètement colorés, qui appartiennent à la Prasocuris phellandrii L. Dans les compartiments supérieurs, vit de la substance NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXXV médullaire une larve allongée, celle du Lixus paraplecticus, dont l’éclosion a lieu vers le commencement de juillet. Ad. BELLEVOYE. *k % Nous lisons dans le Magasin mensuel d’entomologie quelques détails biographiques sur Haliday, notre associé, dont nous annoncions la mort dans notre dernier numéro. Nous sommes heureux de les emprunter à ce recueil inlé- ressant : Alexandre-Henri Haliday naquit à Belfast (Angleterre), en 1807, et après avoir achevé ses études préparatoires, entra à l’âge de 45 ans au coilége de la Trinité, à Dublin, dont il suivit 5 ans les cours avec une rare distinction, et où il obtint le grade de maître-ès-arts. Ensuite il s’appliqua à l'étude du droit avec l'intention de suivre la carrière judi- ciaire, mais on ignore s’il a jamais exercé cette profession. Fixé dans le nord de l'Irlande, il cultiva avec passion la littérature et l’histoire naturelle. La haute estime qu’on faisait de son caractère le fit élire high sheriff d'Antrim en 1843. Sa première publication entomologique fut sans doute un catalogue des Coléoptères et des Diplères de la localité, qui fut communiqué en 1828 au Zoological Journal ; mais bientôt après il paraît s'être adonné plus spécialement au dernier de ces ordres, que personne alors n’éludiait dans le pays, et il publia divers mémoires qui furent accueillis avec une faveur marquée par les diptéristes bien connus Loew et Schiner. Nous lui sommes redevables de la plus grande partie des Diptères des Insecta britan- nica ( Dolichopides, Empides et Sirphides), ouvrage dont Loew a fait l'éloge. Ce n’est pas seulement à ces travaux qu'il doit sa réputation d’entomologiste; mais sa classifica- tion des petits Hyménoptères parasites, tels que Chalcidites, Proctotrupides, eic., el son arrangement de l’ordre des Thysanopières montreni assez avec quel talent et quelle perfection il a étudié les groupes les plus difficiles. Depuis environ dix ans, la santé de Haliday lui rendait par moments toute application sérieuse impossible, Retiré en Italie, près de Lucques, chez le seigneur Pisani, son parent, il se mit à collectionner et à étudier les insectes d'Italie, et réunit une bibliothèque entomologique , qui est devenue considérable ; mais, dans ces dernières années, il enrichit la science de bien peu de publications. En 1868, il visita la Sicile et prit une part active à la création de la Société enlo- mologique italienne, qui promet de devenir utile et florissante, LXXVI NOUVELLES ET FAITS DIVERS, Les fatigues de son voyage en Sicile, jointes à l’insalubrité du climat, ont eu sur sa santé une fâcheuse influence, et cet homme distingué est mort le 12 juillet dernier, à l’âge de 63 ans, %k # *# Nous sommes heureux d’annoncer que plusieurs de nos as- sociés, pour propager l'étude de l’entomologie, se proposent de former une collection des insectes de France aussi com- plèle que possible, accessible à tous,et d’aider les jeunes ama- teurs, soit en déterminant leurs insectes, soit en leur offrant gratuitement des séries d'espèces bien délerminées propres à leur servir de jalons, Les vrais amis de l’entomologie sont invités à concourir à celle œuvre par l’envoi d'insectes de tous les ordres provenant des divers points de la France. L’Abeille accueillera les listes d’oblata et de desiderata dans le but de favoriser les échanges entre ses associés, et les enregistrera sous le titre d'EcHANGESs. Dans la liste suivante, les numéros correspondent à ceux du catalogue pour échange : les chiffres en caractères gras représentent les genres, les autres les espèces. | Desiderata. 8@9, 6-9, 12, 13, 16-17, 21, 27, 32, 34-87, 19, 56, 59; HO, 1, 2, 6, 8-11, 15, 17-91, 27-33 ; 128, 5, 13, 16, 20, 35, 37-40, 4h, 45 ; 129, 1324, 5, 7, 14-17, 27, 29, 30, 83, 12, 47-49, 52, 56, 58, 59, 61, 68, 69, 76, 77, 81, 86, 88, 93, 96, 98: SOL, 1-4, 8, 10, 18 ; 523, 1-3, 6, 8-13, 16-19, 21-94, 26-30, 32-84; 523, 1, 6, 10- 19, 94, 27, 31, 36, L1, 48, 50, 53, 55, 61, 62, 66, 69-75, 75, 79, 8, 85, 87, 88, 91, 94-96, 99, 100, 102, 104 ; 589, 599, 591. Oblata. 89, 92, 98, 13, 24, 35, 86, 10, 60, 63, 95, 98, 118, 129, 199, 193, 198, 131, 188, 150, 157, 171, 181, 253, 961, 245, 249 ; A26, 1, 4, 13, 17: ART, 7, 12; 128, 2, 3, 9, 41, 19, 44, 17, 21-95, 27, 31, 33, 86, 51; 132, 2-H, 8: 423,9, 2: 484,1, 6, 8, 10, 11, 18, 29, 24, 26, 41, 4h, 60, 65, 82, 85, 95, 119, 114, 193, 197, 199, 130, 133, 138, 143, 145; 299, 1; 287, 392, 1; 393, 9, 14, 32, 33, 86, 45 ; 398, 2, 3; 564, 1,11; GOA, 5, 25, 39; 608, 6, 8,2; 609, 1; 617, 1, 9, 10, 14, 13, 28, 81, 38, G19, 1. € *k * Nouvel associé à l’Abeille : r M. Édouard Lefebvre, rue de Constantine, n° 28, à Plai- sance-Paris, NOUVELLES ET FAITS DIVERS. N° 20, Décembre 41870, Magasin mensuel d’entomologie publié sous la direction de MM. Knaggs, Mac Lachlan, Rye et Stainton ; n° 73, 74 et 75 ; juin, juillet et août 1870. Ces trois livraisons, qui nous sont parvenues avant l’in- vestissement de Paris, contiennent : 40 des descriptions d’es- pèces nouvelles: Homalota Sharpi, Stenus oscillator, Trogophlæus spinicollis, Anisotoma similata et Bythinus glabratus, de Grande-Bretagne, par M. Rye; Macronychus varumoculatus Hardy (Hydrochus ), de New-Castle, par M. Bold; Cathaicus Swinhoei, de Chine, genre nouveau voisin des Carabus proprement dits, par M. Bates; 2° des détails sur les mœurs de certaines espèces ; 3° des décou- vertes dont plusieurs entomologistes ont enrichi la faune de leur pays dans leurs chasses récentes ; 4° des notes syno- nymiques, et 5° une notice nécrologique sur Alexandre Haliday, par M. Haward. Nous nous proposons de repro- duire les descriptions et d’extraire bien des renseignements atiles de ceite revue spéciale dont l’esprit pratique de nos voisins a doté la Grande-Bretagne. %k * *# Le savant professeur de l’Université de Madrid, M. Perez- Arcas, poursuit ses éludes sur les Coléoptères d’Espagne. Nous avons reçu de lui une nouvelle brochure contenant ane révision des Percus de la péninsule espagnole. Ayant ’avantage d’étudier sur place les espèces si voisines qui composent ce groupe de Féronies et d’en suivre les modifi- cations sur un grand nombre d’exemplaires, l’auteur a pu bien préciser la limite des espèces et en tracer les carac- ères dans un tableau synoptique. Il n’en publie qu’une LXXVIII NOUVELLES ET FAITS DIVERS, seule nouvelle qu’il dédie à son compatriote, entomologiste déjà connu (Percus Guiraoi). A, Elytres plissées transversalement, 7° interstrie élevé à la base, Plicatus Dej. (Clathratus Schauf. , Majolicensis Per.). A’ Elytres lisses ou très-finement striées-ponctuées, 7° interstrie non élevé. + + + + + + + + + (PseunoperGus Mots.) B, Angles postérieurs du} prothorax arrondis, avec un point pi- ligères. 7, ve» le 1e +. Slullus Duf (Ebenus Dej.}, B’ Angles postérieurs sans point piligère. C. Prosternum à peine sillonné et rebordé. D. Abdomen à 4 points piligères sur le dernier segment © ; — à 2 plus distants l’un de l’autre que du bord du pénultième segment «7. Politus Dej. (v. Stultus Rosh, — v, Vandalitiæ Reiche). D’ Abdomen à 2 points pilifères, moins distants l’un de l’autre que du bord du pénultième segment Z,. Guiraoï Per, Arc. C’ Prosternum profondément sillonné, distinctement rebordé. D, Angles postérieurs du prothorax arrondis, Pairuelis Dufr, { Glabrellus Mots? ). D’ Angles postérieurs du prothorax saillants en dehors. Navaricus Dej. (Patruelis Fairm. Mots.). Et BELLEVOYE. Premiers états des Hæmonia (suite). Quand arrive le moment de sa tranformation, la larve s'accroche aux tiges ou aux racines des végétaux, y colle solidement une coque ellipsoïdale, évidemment secrélée par elle, lisse, d’une consistance parcheminée, variant du jaune pâle au brunâtre, quelquefois noire, assez Lianspa- rente pour qu’on puisse suivre la série des métamorphoses. — Long. 8 à 9 mill. — Larg. 2,5 à 8 mill. . La nymphe d’un blanc éclatant, irès-molle, placée la têle en haut, laisse voir toutes les parlies de l’insecte, sans poils ni épines, et la peau chiffonnée de la larve est serrée au fond de la coque. L'insecte parfait ne sort que quand ses organes ont acquis la consistance convenable. Alors il ronge la calotte de la coque et va s'attacher aux tiges submergées. Il est difficile d'apprécier le temps nécessaire pour l'ac- complissement des diverses transformations. Il est à pré- sumer qu’il faut un espace de 4 à 5 mois entre la ponte des NOUVELLES ET FAITS DIVERS. LXXIX œufs et l’éclosion de l’insecte parfait. Cette éclosion n’est pas simultanée pour tous les œufs, mais successive. x Je lis dans les nouvelles de l’Abeille une note de M. Bellier de La Chavignerie au sujet du Callidium spi- nicorne Ab. (Varini Bedel), pris par iui dans les Basses- Alpes, On peut faire, je crois, sur celte espèce une re- marque plus générale et. dire qu’il paraît remplacer le Femoratum L. dans l'extrême midi de la France. En effet, il n’est pas à ma connaissance que l’on ait rencontré en Provence celte dernière espèce, tandis que le Spinicorne est répandu un peu partout dans nos environs. Pour ma part, oulre un exemplaire que j'ai surpris sur une branche de poirier fleuri en mai à la Sainte-Baume (Var), j'ai trouvé des centaines de larves et de débris sous une écorce de chêne blanc à Apt (Vaucluse). Un individu récemment éclos qui se trouvait caché au milieu de cette colonie m'a permis de constater son identité spécifique. EÏZ. ABEILLE DE PERRIN. % *% *# Aphodius porcus parasite du Geotrupes stercorarius. Le G. stercorarius pratique sous les bouses ses galeries de ponte. Elles se composent d’un conduit vertical de 6 à 8 pouces et même de 12 pouces de profondeur, d’où partent des branches horizontales superposées d'environ 4 pouce de diamètre et de 4 à 5 de longueur. Ces branches horizon- tales sont destinées à recevoir les œufs. L’œuf est d’une cou- leur de paille pâle, très-délicat et très-fragile, long de 3/16 de pouce, plus épais à un bout qu’à l’autre et légèrement rétréci au milieu. L’insecte n’en pond qu’un par branche. Au moment où la cavité ovifère vient d’être close, la fe- melle de l’Aphodius porcus y pénètre, mange l'œuf du Géotrupe qui est presque aussi gros qu’elle, et creuse tout autour de petits trous sphériques disposés irrégulièrement dans le pabulum qui l’environne. C’est dans ces trous qu’elle dépose ses œufs, opéralion qui demande à peu près une se- maine, et après la ponte achevée elle quitte la galerie. J'ai complé jusqu’à 10 œufs de A. porcus ainsi disposés, el je pense qu'il y en a souvent davantage. Dans une seule bouse j'ai pris jusqu’à 45 Porcus, et jamais je n’en ai pris ailleurs que dans les galeries du G. stercorarius. A. CH. LXXX NOUVELLES ET FAITS DIVERS, # + *# Au moment où j'écrivais le n° 18 des Nouvelles et faits divers, l'armistice conclu avec la Prusse me faisait espérer que je pourrais reprendre mes relations entomologiques et faire parvenir l’Abeille à mes abonnés, mais soudainement un blocus plus terrible mille fois est venu me condamner à une captivité sans nom, et pendant deux mois attendant la délivrance, toute communication m’a été pour ainsi dire impossible non-seulement avec le dehors mais même dans Paris. Enfin quelques heures avant les scènes de désolation que toute la France connaît, j'ai pu quitter Paris et me reposer de ces longues angoisses dans mon pays natal, C'est dans cette retraite que je vais rattraper le temps perdu et faire reprendre à l’Abeille son train habituel. Les souscripteurs de Paris ont reçu dès le mois de sep- tembre les 10° et 11° livraisons de 1870. Celles destinées aux autres souscripteurs seront remises à la poste dès que le service aura repris entre Paris et la province, si cela n’a pas déjà eu lieu. La 12° et dernière livraison, contenant la fin de la monographie des Mylabrides est prêle et sera en- voyée prochainement à ceux dont l'adresse ne me semble pas avoir dû changer. Les premières livraisons pour 1871 sont également disponibles. Le 7° volume touche à sa fin et les entomologistes pour- ront sous peu s’en procurer dés exemplaires brochés. En outre, les monographies des Amaroides par M. Putzeys, et des Glaphyrus par M. le baron de Harold sont termi- nées ; celle des Otiorhynchus se poursuit, etc. Je prie les souscripteurs qui ont dû changer de résidence, comme les officiers de l’armée, les membres des administra- tions, de me faire connaître leur nouvelle adresse. Ceux de l’Alsace et de la Lorraine allemandes continue- ront à jouir des mêmes conditions que les autres provinces de France : ils voudront bien m'indiquer par quelle voie ils _ désirent recevoir leurs livraisons, Jusqu'au mois d’août prochain, toutes lettres ou com- munications devront m'être adressées à FOUGEROLLES-DU- PLESSIs (Mayenne). S. M. DE MARSEUL. DESCRIPTIONS DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX RECTIFICATIONS ET NOTES Par M. Édouard PERRIS. Sn UN 1. Cymindis Baudueri, Long, 7 4/2 mill — Caput nigro-piceum, subtilissime co- riaceum et disperse punctatum, inter anlennas bi-impres- sum, antennis palpisque ferrugineis. Prothorax capite iertia parte latior, latitudine antica paulo brevior, sub semi-discoideus, apice vix late emarginatus, angulis anticis rotundatis, basim versus subarcuatim angustatus, angulis posticis quasi nullis, parva sinuosilale et seta ferruginea longa indicatis, lateribus anguste marginatus , margine vix reflexa, basi media subemarginatus, piceo-castaneus , in dorso paululum convexo et longitudinaliter canalicu- lato dense rugis transversis et undulatis obsitus, ad an- gulos posticos sat late impressus et densius forliusque rugatus. Scutellum acute triangulare, castaneum, opacum, coriaceum , disperse punclatum. Elytra basi prothoracis latitudine maxima angustiora, humeris rotundata , dein fere recte ampliala, apice oblique subsinuato-truncata , angusle striata, siriis vix perspicue hinc inde punctulatis, interstitiis convexiusculis, subtilissime coriaceis et minu- iissime, inordinale remoteque punctulatis : interstitio se- cundo punctis duobus notato et nono punctis. mullo majoribus ad apicem approximatis ; basi late, marginibus angustius, in sutura elevata et apice summo castanea , ABEILLE, &. VII, 1869. L 4 DESCRIPTIONS cælerum indeterminate brunnea. Corpus sublus piceo- castaneum, pedes testacei. Après avoir lu les descriptions de presque toutes les es- pèces connues de Cymindis qui pouvaient se rapprocher de celle-ci, la seule à laquelle j’aie été tenté de la rapporter est la Canigoulensis Fairm. et Lab. J'avais pourtant des doutes, et mon ami M. Fairmaire les a trouvés fondés. La Baudueri , quoiqu’elle rappelle un peu la forme des Maso- reus, est moins large que la Canigoulensis, les angles pos- térieurs du prothorax sont moins relevés, et les interstries des élytres, au lieu d’une rangée de points, ont une ponc- tuation éparse. Le prothorax ne ressemble à celui d’aucune des espèces qui me sont connues : il faut le comparer au prothorax de l’Anchomenus viduus. Trouvée sous une pierre, à Sos (Lot-et-Garonne), par mon ami M. Bauduer, qui m’a généreusement donné son unique exemplaire. 2. Feronia (Orthomus ? ) Pommereaui. Long. 5 millim. — Tota castanea , nitida , insigniter depla- nata. Caput inter antennas bi-foveolatum , foveis rugo- siusculis ; fronte punctis aliquot subtilibus notata. An- tennæ griseo-tomentosæ, sat robustæ, longæ, dimidium corporis superantes. Prothorax depressus, subquadratus, longitudine tamen paulo latior et antice angustior , apice late emarginatus, basi subsinuatus , lateribus usque ad tertiam partem rotundatim ampliatus, dein basim versus subsinuatim parum angustatus, in dorso linea impressa nec apicem nec basim attingente et utrinque stria pro- funda sulciformi et rugosa, usque ad basim producta, notatus ; spatio basali inter striam et angulum posticum sat fortiter dense punctato. Scutellum triangulare, læve. Elytra prothorace latiora, depressa, fere plana, a sutura elevatiore utrinque parum declivia, ad humeros obliqua, dein paralleïa , postice conjunctim non sinuose rotundata ; striata, striis fortiter et dense punctatis, subcrenulatis, striis marginalibus fortius punctatis, quasi rugosis ; inter- stitiis, postice præsertim , convexiusculis, lævibus, Corpus DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. . 5 subtus fere planum, densissime sat fortiter rugoso-punc- tatum. Cet insecte a la forme de certains Orthomus, tels que le Hispanicus et le Barbarus, mais je ne vois rien de sem- blable dans tout le groupe des Féroniens. Sa couleur, son corps plat, la netteté et la profondeur des deux impressions du prothorax, la profondeur et la ponctuation des stries des élytres doivent servir à le faire reconnaître sans peine. Par suite du brillant du corps, la lumière joue sur les inter- valles des stries de manière à les faire paraître plus convexes qu’ils ne le sont réeilement et à les présenter même comme des côtes. C’est aussi un caractère dont il y a lieu de tenir compte. Je dédie celie Feronia à mon ami M. Pommereau, qui m'en a envoyé plusieurs individus de Tenès ( Algérie), où par affection pour moi il se livre à des chasses entomolo- giques qui ne sont pas infructueuses. 3. Anillus corsicus, Long. 4 1/2 mill. — Depressus, testaceus, minus nitidus. Caput haud convexum, fronte antice oblique evidenter bi-siriata. Antennæ crassiusculæ, articulo primo cylin- drico, 2° et 3° obconicis, hoc paulo breviore, 4° subellip- tico, 5°-10° moniliformibus, ultimo breviter ovalo, acu- minato. Prothorax longitudine latior, subcordatus, angulis anticis sensim produétis, posticis obtusis, non reltusis ; dorso nullo modo canaliculalus, sed linea media longitu- dinali tenui, ferruginea, quodam lumine visibili, notatus ; lateribus anlice rotundatis, dein recte obliquis, non si- nuatis. Elylra depressiuscula, striatula, dense rugosius- cula, haud impressa. Cet Anillus ne peut se comparer qu’au Frater, mais il en diffère par plusieurs caractères. Il est généralement plus petit, relativement plus large et moins luisant. Le devant du front n’est pas marqué d’une impression en fer à cheval faisant ressortir comme un gros tubercule arrondi ; il est marqué de deux sillons fins, nets, assez profonds et diver- 6 DESCRIPTIONS gents d’arrière en avant. Le prothorax, plus large antérieu- rement, paraîl ainsi plus cordiforme. Il a été pris en Corse par M. Raymond. h. Égabus Auabeiï. Long. 6 1/2-7 millim, — Elongato-ellipticus, nitidissimus et : modice eonvexus. Caput nigrum, labro maculisque duabus in vertice subobscure ferrugineis, subtilissime reticula- tüim strigatuium, Palpi ferruginei; antennæ ferrugineæ. Prothorax totus niger, basi longitudine triplo latior, an- tice late rotundatus, angulis anticis porrectis, acutis, la- teribus marginatus, basi subsinualim truncatus, in disco vix perspicue, ad latera paulo evidentius reticulato stri- galus, ad angulos anticos serie brevissima punctorum transversa notatus. Elytra tota nigra, uti prothorax in disco reticulaio strigala, quadruplici serie punctorum instructa, punctis inæqualibus, distantibus, apice tenuio- ribus et non confusis. Corpus subtus nigrum , margine deflexa elyirorum nigra. Pedes picei, larsis ferrugineis. Pour la forme et la taille, il est très-voisin de l’'Uliginosus, du Femoralis et de l’Afjinis. Ses traits dislinctifs sont l’ab- sence de toute autre nuance que le noir sur le prothorax et sur les élytres, y compris la portion défléchie de celles-ci, l’excessive finesse de la réliculation dorsale, et surtout l’ab- sence, on peut presque dire complète, de cette série de points qui règne habituellement tout le long du bord an- térieur du prothorax. Elle est interrompue plus ou moins largement au milieu dans Brunneus, Binotatus, Fontinalis et Cephalotes, comme si ce caractère était l’apanage des espèces méridionales ; mais dans Awbei, c'est à peine si elle est remplacée par trois ou quatre points obsolètes vers chaque angle antérieur ; et comme j'ai observé le fait, sans modification aucune , sur douze individus, je crois à sa permanence. Or celle particularité, jointe à la taille, est de nature à faire reconnaitre sur-le-champ notre espèce. Elle à été prise en Corse par M. Raymond et m'a été envoyée par mon ami M, Aubé, à qui je me fais un plaisir de la dédier. DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 7 5. Hydroporus jueundus, Long. 2 2/3 millim. — Ovaio-elongaius, depressus, parum nitidus. Caput latum , subobscure castaneum , antice bi- foveolatum, subtilissime coriaceum et disperse punclula- tum , palpis antennisque rufo-testaceis. Prothorax longi- tudine triplo basi latior, apice recte truncatus , angulis anticis valde prominulis, posticis fere aculis, nigro piceus, lateribus usque ad striam parallelam valde conspicuam rufo testaceis, subtilius quam caput, id est vix perspicue coriaceus et disperse punctulatus , infra apicem serie punctorum notatus. Elytra prothorace non latiora, usque ad quartam partem parallela, dein arcuatim et subacute convergentia, testacea, sutura brunnescente, fascia media nigrescente, undata in medio ornala, subtilissime coriacea. Pectus piceum, abdomen rufo-iestaceum ; pedes rufo- lestacei. Ceite charmante pelite espèce se classe dans le pelit groupe caractérisé par une strie parallèle aux côtés du pro- thorax. Elle est voisine du 6-guttatus, mais elle est plus grande, un peu plus déprimée, et la largeur de la tête ainsi que du prothorax avec lequel les élytres ne font pas à l'épaule le plus pelit angle, lui donne une forme d’ovale renversé ioute particulière et qui ne me permet de la com- parer à aucune autre. La bande transversale des élytres se prolonge un peu le long du bord extérieur vers l’angle su- iural qu’elle n’atteint pas. Elle est, sur chaque élytre, deux fois irrégulièrement échancrée tant au bord antérieur qu’au bord postérieur, et avant d’atleindre la suture elle se fléchit pour converger plus en arrière. On voit aussi sur chaque élytre, du moins dans lindividu que j'ai sous les yeux, deux lignes longitudinales fines, plus claires que le fond, et que l’on serait tenté de prendre pour de petites côtes, mais qui n’offrent aucune saillie. Je l’ai pris autrefois aux Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées) , et M. Aubé en a deux exemplaires de la même localité. 8 DESCRIPFIONS 6. Lesteva corsica. Long. 3 millim. — Alata, nigra, nitida, tenuiter cinereo pubescens. Caput prothorace paulo angustius, sat crebre punctatum, fronte longitudinaliter et fortiler bi-impressa, labro et maxillis pallide testaceis, palpis obscurioribus. Antennæ capite prothoraceque paulo longiores, articulis duobus primis et ultimo pallide testaceis, cæteris brun- neo-nigris. Prothorax 42 oleæ Cast. Alger. J1. Plus petit. — Fascie antérieure plus sinuée, moins _ densément ponctuée, rouge vif, bordées de pâle et en relief. ,. . . . . AG litigiosa Chevl. Alger. 11, Fascie june antérieure liée à la tache axillaire par le bord latéral. J2. Fascie jaune antérieure unie à la postérieure. AG v. Islamita. Arabie. JA. Fascie jaune antérieure bien séparée de la posté- rieure. K2. Fascie jaune antérieure beaucoup plus rapprochée de la tache basale que de Ja fascie postérieure. L2, Fascie jaune postérieure droite. — Prothorax ponctué. M2. Etroit, — Fascie jaune antérieure remontant en arc vers l'épaule. N2. Suture jaune au niveau des fascies et des taches, — Fascie postérieure peu sinuée. 15 tricingulata Redt. Perse. N1. Suture noire dans toute sa longueur. — Fascie postérieure trifide par derrière. 19 Baulnyi. Biskra. M1. Plus large. — Fascie jaune antérieure perpen- diculaire au bord latéral. N2. Fascie jaune antérieure moins large que l'in- tervalle noir qui la sépare de la tache basale, 20 jugatoria Reiche, Egypte. 416 MONOGRAPHIE N1. Fascie jaune antérieure aussi ou plus large que l'intervalle noir qui la sépare de la tache basale, 21 cincta Oliv. Perse. L1. Fascie jaune postérieure oblique.—Prothorax lisse. 22 Schrenki Gebl. Kirghises. K1. Fascie jaune antérieure pas sensiblement plus rap- prochée de la tache basale quede la fascie postérieure, L2. Fascies jaunes plus étroites que les intervalles noirs, plus exactement transversales; postérieure éloignée du bout.— Plus petit. 17 damascena Reïche. Syrie, LA. Fascies jaunes au moins aussi larges que les in- tervalles noirs, moins exactement transverses, pos- térieure surtout dentée, rapprochée du bout. —Plus grand, ,. . . .. 413 syriaca Klug: Perse. H1. Fascies jaunes interrompues, décomposées chacune en 2 taches. 12. Luisant. — Elytres plus allongées. — Prothorax moins densément ponctué. — 4 grosses taches jaunes, . 2 marginales et 2 juxtà-suturales. 13 interrupta OI. Alg., Egyp., Perse. 11. Opaque. — Elytres moins allongées. — Prothorax rugueusement ponctué. — À petites taches rondes ou une fascie postérieure, jaunes, avec 2 taches moins rapprochées de la suture. 18 tenebrosa Cast. Alg. Egyp. G1. Elytres à fascie jaune antérieure large, remontant à la base, d'ordinaire ornée d’une tache ou de 2 points noirs et l'occupant dans une grande étendue. H2. Plus grand. — Dernier article des antennes fusi- forme, assez fort, en pointe obtuse.- Une étroite fascie noire transversale derrière l’épaule. 12 v. rimosa. Alger. H1, Plus petit. — Dernier article des antennes petit, en pointe aiguisée.— 2 taches rondes noires placées trans- versalement derrière l'épaule. I2. Fascie jaune postérieure beaucoup plus étroite que l'intervalle noir qui la précède et que le noir apical, 24 bipunctata OI. Arab., Syr. I1. Fascie jaune postérieure beaucoup plus large que l'intervalle noir qui la précède et que le noir apical, 23 Husseini Redt. Egypte. E3, Elytres à fond noir, avec ou sans tache rouge, rarement DES MYLABRIDES. 47 à fond rouge avec ou sans tache noire. — Gorps court et trapu ; prothorax transverse, F6. Elytires entièrement noires 25 v. nigra Alger. F5. Elytres noires avec une petite tache rouge subapicale, 25 v. apicalis Chevl. Alger. F4. Elytres noires avec une grosse tache rouge subapicale maculifère. . , . , . 25 prœusta F. Alger. F3. Elytres noires avec une lunule subapicale et quelques taches irrégulières rouges sur le dos. 25 v. contexta Chevl. Alger. F2. Elytres avec la moitié antérieure rouge maculée de noir ét la moitié postérieure noire. 25 v. semirufa. Alger. F1. Elytres rouges avec un liseré apical et quelques traces noires des dessins de la v. contexta Chevl. 25 v. superflua. Alger. E2. Elytres jaunes, avec des fascies ou taches et l’extrémité plus ou moins largement noires, sans tache jaune incluse. F3. Une seule fascie noire transverse, droite, un peu sinuée sur ses bords, située un peu après le milieu. — Pas de bosse intrahumérale. G2. Fascie noire entière, assez large, divisant l’élytre en 2 larges bandes jaunes, dont l’antérieure avec ou sans points noirs. H2. Portion antérieure jaune de l’élytre marquée au pre- mier tiers de 2 petits points noirs sur la même ligne transversale, 12. Fascie noire touchant la suture, — Taches noires plus petites et plus distantes, — Tête plus densément ponctuée. — Elytres plus mates. J2. Antennes à dernier article plus court, en pointe obtuse sans cils, — Noir apical des élytres en crochet. 28 cinigulata Fald. Perse. J1. Antennes à dernier article long, atténué, ciligère. — Noir apical des élytres sans crochet. 29 colligata Redt. Perse. 11. Fascie noire, sinueuse, ne touchant pas à la suture. — Taches noires un peu plus grosses et plus rappro- chées, — Tête à points espacés.—Elytres plus luisantes” 30 bimaculata Klug. Perse. H1, Portion antérieure jaune de l’élytre sans 2 petits points noirs ronds. 12, Plus court et plus large. — Antennes plus courtes , 18 MONOGRAPHIE épaissies vers le bout, —Prothorax égal, moins ponctué. — Pas de taches noires derrière l'écusson. 31 Javeti. Perse, 1. Plus allongé et étroit, — Antennes plus longues , fili- formes. — Prothorax très-rugueux el inégal. — Une tache noire derrière l’écusson. 32 filicornis. Egypte. Gi. Fascié noire irrégulière, élroite, souvent décomposée en taches sur uné ligne transversale, — Dernier article des antennes petit, en crochet, 33 apicipennis Reïiche. Egyp. F2. Une bosse intrahumérale. = Une seule fascie noire trans- verse, diffluente, remontant jusqu’à la base le long du bord externe comme de da suture, et ‘encadrant une bande longitudinale jaune pâle, 34 4-signata Fisch. Sibérie. FA. Pas de bosse intrahumérale, — 2 fascies noires trans- verses, plus ou moins entières et élargies, quelquefois l’une ou l’autre réduite à un ou deux points, d’autrefoïs telle- ment élargie que l’élytre est noïre avec 2 étroites fascies et une tache basale jaunes. G2. Plus grand. — Prothorax marqué de gros points peu serrés, — Antennes à 3° article au moins 8 fois plus long que le 2e. H6. Elytres noires avec 2 étroites fascies et une ou deux taches basales jaunes, ou élytres jaunes avec 2 fascies noires entières. . . . 36 variabilis Pall, Europe. H5, Fascie noire antérieure, ne couvrant ni la marge su- turale ni la latérale, . 36 w. armeniaca Fald. Perse. H4. Fascies noires entières, antérieure en arc, postérieure rétrécie en dedans. . . 36 v. tricincta Chevl. Alger. H3. Fascies noires étroites, antérieure entière, postérieure raccourcie à la suture. 36 v. Gucrini Chevl. Alger. H2. Fascies noires étroïles, raccourcies en dedans et en dehors ; antérieure remplacée par 2 points 36 v. rubripennis Chev. Alg. H1, Fascie noire antérieure en 2 points, postérieure en zigzags, quelquefois réduite à un vestige. 36 v. lacera Fisch. Syrie. G4. Plus petit. — Prothorax très-finement pointillé. — An- tennes à 3° article à peine 2 fois plus long que le 2°, — 2 fascies noires fortement dentées, antérieure interrompue au milieu, , , . , ,. 35 pusilla O1 R: Sibérie, DES MYLABRIDES. 19 El. Elytres jaunes sans fascies, avec des taches et un arc apical noirs. F2. 4 points noirs sur 2 rangées transversales. 37 4-punctata L. Europe. Gertains individus à arc apical fort réduit. 37 v. Maldinesi (Ghevl, Esp. F1. 3 points noirs, un axillaire allongé et 2 au milieu. 38 tauricola Taurus. C1. Noir apical des élytres enclosant une ou deux pustules jaunes ou réduit à un mince liseré. D2. Elyÿtres noires, avec des fascies flexueuses transverses , rarement nulles, et une ou deux pustules subapicales jaunes. E3. Elytres noires, avec une pustule simple ou maculifère subapicale jaune. — Courtes et larges. F2. Pustule subapicale simple sans tache noire, petite. 25 v. apicalis Chevl. Alger. F1. Pustule subapicale maculifère, grande. G2. Elytres noires dans tout le reste de leur surface. 25 prœusta F. Alger. G1. Elytres à fond noir, avec une fascie dentelée ainsi qu’une tache basale jaune, outre la lunule subapicale. 25 v. contexta Chevl. Alger. E2. Elyires noires, avec une pustule subapicale et 2 fascies {ransversales au tiers et aux deux tiers (rarement une seule) jaunes. — Allongées. F2. Fascies transverses rouge de sang, bien complètes et net- tement limitées: tache basale constituant une 3° fascie presque complète. . . 40 sanguinolenta OI. Afr. n. Syr. F1. Fascies transverses jaunes, irrégulières, quelquefois ob- solètes en partie et décomposées, d'autrefois anastomosées entre elles el la tache basale, qui ne constitue pas une 3° fascie presque complète. G3. Plus grand et plus robuste, fascie jaune postérieure bien séparée de l’antérieure. H2. Prothorax hérissé de poils noirs. Tache basale jaune, arrondie, isolée de la suture. h4 Fuesslini Panz. Eur. H1. Prothorax garni de poils gris. — Tache basale jaune, oblique, tenant à la suture. k h2 zebræa. Asie min. G2, Fascies transverses jaunes, élargies, à peine séparées par une fascie noire très-étroite et réduite à de petits traits ondulés , . ,. . 44 v, Tauscheri Sturm, Russ, 20 MONOGRAPHIE G1. Plus petit et plus étroit. — Tache basale et fascie an- térieure jaune, très-mince, dentelée, disparaissant sou- VENT. te ose. + 50 48 atrata Pall£ibér. E1. Court, opaque, noir, avec 2 fascies étroites, dentées, transverses, au liers et aux deux tiers, une fascie basale et 2 pustules subapicales jaunes. Lk varia OI, Egypte. D1. Elytres jaunes, avec un étroit liseré noir apical, ornées le plus souvent de fascies ou de rangées transversales de points noirs. E2. Pattes noires. F2. Elytres d’un roux uniforme sans taches. 53 fusca OI, var. Syrie. F1. Elytres avec dés rangées de points ou des fascies trans- versales noires. G2. Deux rangées de points ou fascies transversales noires. H3. Ovale court, — Une fascie noire transverse, ovale, médiane. 12. Elytres d’un rouge luisant, — Fascie noire médiane tenant au bord externe. 26 Ledereri. Syrie. 11. Elytres d’un jaune testacé mat. — Fascie noire mé diane, sinueuse, non contiguë au bord externe. 27 6-maculata OI. Syrie. H2. Plus court, ramassé, — Rangée postérieure de points noirs obsolète, peu stable, 25 v. superflua, Alger. Hi. Allongé. — Rangée antérieure de 2 points noirs, l’interne plus bas que l’externe; postérieure aussi de 2 points, externe plus gros, interne plus haut. 39 Schreibersi Reiche. Alger. G1. Trois rangées de taches ou fascies transversales noires. H2. Au moins une fascie sinuée noire plus ou moins en- tière. 12. Fascie postérieure noire, entière ou interrompue, dé- terminant toujours une pustule jaune subapicale. J2., Tache interne de la fascie antérieure noire, formant . sur Ja suture une grosse tache commune remontant jusqu’à l’écusson. K2. Tache noire axillaire rejoignant la base sur le calus huméral, L2. Fascie noire médiane ni interrompue, ni réunie latéralement à l’antérieure. 61 flexuosa OI, Pyrénées, DES MYLABRIDES. 94 LA. Fascie noire médiane interrompue et réunie la- téralement à l’antérieure, 59 alpina Ménét. Sibérie. K1. Tache noire axillaire isolée de la base. L2. Prothorax densément ponctué-rugueux. — Pus- tule jaune subapicale plus petite et mieux limitée, M2. Fascie noire médiane formée de 2 taches sé- parées ; postérieure non interrompue, 57 sobrina Graells. Espagne. M1. Fascie noire médiane en zigzags, entière, at- teignant presque la suture ; postérieure inter- rompue, de sorte que la pustule subapicale est un appendice de l'intervalle jaune. 58 Sibirica Gebl. Sibér. L1. Prothorax lisse luisant, à points faibles et écartés. — Fascies médiane et postérieure non interrompue, — Pustule jaune subapicale grande et mal limitée en dehors, . . . Mannerheimi Gebl, Sibér. J1. Les 2 taches noires de la fascie antérieure arron- dies, isolées chacune, avec une autre tache noire ba- sale sur le calus huméral. ee K2. Antennes en partie brun-rouge obscur, à articles plus allongés. — Fascie noire médiane touchant au bord externe. — Prothorax plus densément ponctué. h6 euphratica Redt. Perse. K1. Antennes noires, à articles plus courts. — Pro- thorax moins ponctué. — Fascie noire médiane en zigzags, isolée de la marge externe comme de la su- ture. + . . . . 47 scabiosæ OI. Syrie. I. Fascie noire postérieure, interrompue ou non, n’en- closant pas de pustule jaune subapicale. J2. Fascie noire antérieure entière ou formée de petits points obsolètes {quelquefois nulle), ne remontant pas jusqu’à la base, . K2. Elytres garnies d’une épaisse pubescence pâle; ornées de 3 fascies non décomposées et d’une tache sur le calus huméral, noires, A5 fimbriata. Egypte. K1. Elytres garnies de très-petits poils noirs rares et courts. — Fascies noires souvent décomposées. LS. Très-long. — Pas de tache noire sur le calus hu- méral ; fascie médiane noire décomposée en petits points irréguliers ; antérieure souvent obsolète ; 22 MONOGRAPHIE postérieure liée, envoyant un liseré sutural qui ne suit pas tout lé pourtour apical. 50 Goryi. Arabie. L2. Peu long. — Une tache noiré sur le calus hu- méral ; fascies antérieure et médiane décomposées en 2 où 3 petites taches: postérieure isolée de la marge, . . + . 48 Silbermanni Chevl. Alg. LA. Assez court, — Pas de tache noire sur le calus huméral ; fascie antérieure entière, très-rapprochée de la base ; médiane et postérieure formées chacune de 2 taches. . , 49 incerta Payk. Egypte. J1. Fascie noire antérieure formée de 2 taches, suturale isolée, axillaire remontant sur le calus huméral jus- qu'à la base, K3. Fascies noires, médiane et postérieure, entières, un peu raccourcies à la suture, 51 solonica Pall. GR. Sibér. K2. Fascie noire médiane formée de 2 points ; posté- rieure de 3 points isolés. 52 14-punctata Pall, v. Russ. K1. Fascie noire médiane formée de 2 ou 3 points; postérieure de 1 ou de 2 isolés ou réunis. 53 fusca OI, Syrie. H1. Taches noires jamais réunies en fascies transversales. 12. Tache noire antéro-externe, remontant à la base sur le calus huméral. J2. Tachesnoires 2, 2,1, 54 Dufouri Graëlls Espagne. J1. Taches noires2, 2,3, 52 14-punctata Pall. Russie. T1. Tache noire antéro-externe ronde, ne remontant pas à la base sur le calus huméral. J2. Tachesnoires 2,2,1. 55 Amori Graëlls. Espagne, J1. Taches noires 2, 2, 2. K2. Grand. — Noir-bleu ; 4 taches noires postérieures des élytres posées obliquément , internes éloignées de la suture, . ,. . , 56 hieracti Graëlls. Espagne, K1. Petit. — Noir pur; 4 taches noïres postérieures posées transversalement, internes suturales, 85 14-signaia. Egypte. Ed. Pattes rouges, — 3 taches placées transversalement au quart antérieur et 2 fascies dentées, noires au milieu et aux trois quarts. , . 89 brunnipes Klug. Arab. Egyp. Alg. B1. Elytres jaunes, ornées de fascies ou de taches noires, avec l'extrémité concolore,. DES MYLABRIDES. 23 C2. Antennes noires, rarement d’un brun-noir. D3. Elytres jaunes, à fascies noires. E2. 2 fascies noires transversales (une vers le milieu et l’autre avant l'extrémité), F3. Fascies noires plus larges, peu sinuées, avec 2 taches noires rondes, posthumérales, isolées de la suture ; pas de tache noire à l’angle apical, G2. Grand. — Elytres jaune-rouge; fascie postérieure noire entière ou seulement plus raccourcie vers la suture que vers le bord externe, — Massue des antennes lâche, à peine sensible. H2. Fascies noires, médiane et postérieure, larges, égales, joignant le bord sutural et le bord latéral, 74 v. maculataOI. G Alg. Syr. H1. Fascie noire médiane, rétrécie et raccourcie vers la suture ; postérieure formée de 2 taches accolées ou sé- parées. . . . +. . . 71 calida Pall. Sibérie. G1. Petit, — Elytres gris livide; fascie noire postérieure touchant à la suture, raccourcie en dehors. — Antennes très-grêles, à massue bien marquée, serrée, roux-brun. 7h grisescens Tausch. R Cauc. F2. Fascies noires sinuées, avec des taches posthumérales noires, isolées ou réunies, mais dont l’interne tient à ja - suture. — Pas de tache noire à l'angle apieal. G2. Court, ventru. — Taches posthumérales, souvent réu- nies en une bande circonflexe remontant sur la suture jusqu’à l’écusson. — Pronotum transverse, 72 circumflexa Chevl. Alger. G1. Allongé, étroil. — Pas de tache circonflexe noire der- rière l’écusson. — Pronotum plus long que large. H2. Antennes filiformes, à articles allongés. — Pubescent de noir. — Pattes noires — Fascie noire postérieure prolongée sur la suture jusqu’à l'angle. 50 Goryi. Arabie, HA. Antennes un peu renflées en massue, à articles courts. — Pubescent de gris, — Suture sans bordure noire au bout. 12, Pattes rouges en partie. 73 gilvipes Chevl. Alger. I. Pattes noires. . . . 73 v. angulata Klug. Alger. F1, Fascies noires fort sinuées, avec 3 points noirs posthu- méraux isolés sur une ligne transversale, — Une tache noire à l’angle apical, 9! DES MYLABRIDES. G2. Pattes noires. — Point noir antéro-interne plus gros que les autres. — Fascies noires interrompues ou rac- coutgies”., "7 .< 75 Wagneri Chevl. Alger, ‘G1. Pattes rouges. — Points noirs antérieurs à peu près égaux. — Fascies noires complètes. 89 brunnipes Klug. Arab. Egyp. Alger. E1. Une seule fascie noire au milieu, F2. Corps, surtout les élytres, sans longs poils fauves cou- chés. — Suture libre au moins entre les fascies; 2 taches noires à la base des élytres. G2. Corps vêtu d'une pubescence blanche dressée, — Pro- notum marqué de 3 tubercules lisses. — Fascie médiane - formant avec celle du côté opposé une espèce de vv, — 8 derniers articles des antennes en massue abrupte. 76 bainensis. Batna. G1, Corps à peine pubescent de fins poils noirs. — Pronotum sans 3 tubercules lisses. — Fascie noire médiane touchant rarement la suture. — Antennes peu épaissies et gra- duellement au moins depuis le 8° article. H3. Prothorax fort étranglé en devant. — Fascie médiane des élytres en arc oblique; une seule tache subapicale. 77 Tauscheri Fisch. Turcm. H2. Prothorax fort étranglé en devant. — Fascie noire médiane, sinuée, transverse, — 2 taches noires subapi- cales. , , . . . , ‘79 v. aulica Ménét, Cauc. HA, Prothorax subarrondi, sans étranglement en devant, — Fascie noïre médiane sinuée, transverse, — 2 taches noires subapicales. 12. Elytres allongées, pointillées à la base. — Front bombé. 62 geminaia F. F°R. 14. Elytres plus courtes, lisses à la base, — Front aplani. 64 v. 10-spilota Chevl. E. F4, Corps, ainsi que les élytres, vêtu d'épais poils fauves couchés. — Suture avec une bordure noire de la base à l’angle apical, dilatée au tiers et avant le milieu, — Une seule tache oblongue à la base. 88 marginata Fisch, Cauc. D2. Elytres jaunes, marquées de taches noires ou bleu- noir. E2. Pattes noires ou bleu-noir, F2. Taches noires (au moins de 5 à 7), disposées sur 2 ran- gées longitudinales et sur 3 rangées transversales, G4, Taches noires posées 2, 2, 2, DES MYLABRIDES. H2. Taches postérieures sur une ligne oblique, l’inierne éloignée de la suture. 12. Corps noir-bleu. --Tête et prothorax larges, obscurs- rugueux, fortement ponctués. 78 impressa F. Alger. I1. Corps noir. — Tête et prothorax longs, finement et densément ponctués, luisants. 79 crocata Pall. GTR Sib. Syr. H1. Taches postérieures sur une ligne presque transver- sale, l’interne très-près de la suture. 12. Prothorax velu de poils gris. — Tache noire antéro- externe, petite, ronde, J2. Allongé, convexe, finement ruguleux, mat sur les élytres. — Pas de petite tache noire apicale. 80 12-punctataOI. FEI Alg. J1. Court, peu convexe, luisant sur les élytres. — Une petite tache noire apicale. 85 1A-signata. Egypte. 11. Prothorax sans poils gris, luisant. — Tache noire _ axillaire ovale-oblongue. J2. Prothorax lisse ou très-finement pointillé. K2. Tache noire antéro-externe remontant sur la bosse humérale jusqu’à la base. 66 lævicollis. Caucase. K1. Tache noire antéro-externe ne remontant pas sur la bosse humérale jusqu’à la base. 67 6-notata Redt. Syrie. JA. Prothorax fortement mais peu densément ponctué.— Tache noire antéro-externe ne remontant pas jusqu’à la base, interne quelquefois remontant sur la suture. 63 Dejeani GyL. E. G3. Taches noires placées 2, 2, 1. H2. Grand.— Prothorax plus élargi et densément ponctué, 81 10-punctata F. Eur. Sib. H1. Petit. — Prothorax allongé, étroit, lisse, peu ponctué. 82 signata Fald. Perse. G2.' Taches noires placées 2, 2, 3, cerclées de pâle, avec une tache noire basale, enfoncée. H2. Grand. — Antennes allongées, linéaires. — Front im- pressionné avec un point rouge. — Pronotum marqué de 3 tubercules lisses. . 83 16-punciata Gebl. Kirgh. H1. Petit. — Antennes plus serrées, élargies au bout. —- Front convexe, sans point rouge. — Pronotum à 5 tu- ABEILLE, t. VII, 2° part., 1870. Avril. 3 26 MONOGRAPHIE bercules lisses. . . . 84 8-notata Fisch. Sibérie. G1. Taches noires placées 3, 3, 3, 4, sans tache basale. H2. Pubescent de blanc. — Prothorax peu densément ponctué. — Elytres pâles, dernière tache noire apicale. 87 gratiosa. Egypte. H1. Pubescent de noir. — Prothorax obscur, densément ponctué, rugueux. —Elytres rouges, dernière tache noire située bien avant lebout, 86 Delarouzeei Reïche. Svr. F1. Taches noires, au nombre de 3 ou 4. . G2. Taches placées 1, 1 (externes), 2. — Articles intermé- diaires des antennes petits, moniliformes, lâches. 65, externepunctata Fald. Perse. G1. Taches placées 4 antéro-interne, 2 postérieures. — Ar- ticles intermédiaires des antennes obconiques, assez long:. H2. Prothorax finement pointillé. — Elytres distinctemen! ponctuées à la base. . 67 6-notata var. Redt. Syrie. H1. Prothorax assez fortement ponctué. — Elytres lisses , imponctuées à la base en dedans de l’épaule. 64 varians Gyl. Espagne, E1. Pattes rouges. F3. Corps pubescent de blanc. -- Taches noires cerclées de pâle, placées 2, 2, 3, une basale enfoncée. — Articles des antennes 3 à 5 ferrugineux à la base. G2. Grand. — Elytres convexes , larges, à fond orange ; angle apical sans tache noire. 90 Klugi Redt. Arabie. G1. Petit. — Elytres déprimées, allongées, à fond gris ; une tache noire à l’angle apical. 94 ocellaia Pall. Sibérie. F2. Corps pubescent de blanc. — Taches noires des élytres sans iris pâle, placées 2, 2, 2, ces deux dernières oblique- ment, l’interne sur la suture, ponctiforme; pas de basale enfoncée. . ,. . . . . 94 11-punctata Fisch. Sibér. F4. Corps à peine velu de noir. — Elytres blanc de lait ; taches noires, obsolètes, 2, 4, 14. — Antennes brun-roux. — Front fortement canaliculé. 93 lactea. Egypte. D1. Elytres jaunes ou rouges, sans taches noires. E2. Elytres sans taches pâles. F2. Elytres élargies au bout. — Massue des antennes assez épaisses, à articles courts, serrés. — Pronotum densément ponctué, impressionné, G2. Plus allongé. — Elytres ponctuées même à la base, ©Q DES MYLABRDES. 97 pubescentes de noir. . . 68 unicolor Fald. Caucase. G1. Plus court, — Elytres presque glabres, à peine poin- tillées, lisses à la base. . 64 v. luteipennis Dufr. Espag. F1. Elytres atténuées au bout. — Antennes lâches, sans massue, — Pronotum vaguement ponctué, sans impression. 69 concolor. Amasie. Ei. Elyires à 3 rangées de taches pâles, peu visibles, placées DD, 2... 0. (70 pallidomaculata Redt Egyp: C1. Antennes rousses, D3. Tête rousse au moins sur le vertex. — Prothorax roux. E2. Grand. — Antennes renflées en massue, rousses. — Pro- nolum trimaculé. — Elytres à taches noires ocellées, 1, 5, DD UNI 000405 sysimbra) Klug. Egÿpte. Et. Petit. — Antennes filiformes, rembrunies ; 4-2 articles noirs. — Pronotum bordé de noir avec un petit tubercule noir médian. — Elytres à taches noires, non ocellées, 4, 2, 4 arquée, 1 avec apperdice sutural, 4 subapicale ronde, 94 Audouini. Kirghises. D2. Tête noire. — Prothorax roux. -- Abdomen fauve au moins en partie. E2. Grand. — Prothorax sans taches noires. — Elytres à taches noires 3, 3, à ou 4, 1. — Abdomen tout roux. 406 menthe Klug. Egyp. Biskra. Et. Petit. — Prothorax bimaculé de noir. — Elytres à taches noires 2, 3, 2, 1. — Abdomen en partie roux. 107 myrmidon. Biskra. DA. Tête et prothorax noirs au moins en grande partie. E2, Pattes noires. F2. Elytres jaunes, à taches noires, 4, 2, 3, 8. 96 tigripennis. Egypte. FA. Elytres noires, à fascies étroites, jaunes, dentelées ; base entamée par le noir sur l'épaule et sur la suture, ou jaunes à 3 IRUGES fascies noires dentées. 95 ue Egypte. El. Pattes rousses. F2. Elytres jaunes, ornées de rangées de points noirs, quel- quefois en partie réunis. G2. Epistome et labre roux. 98 fulgurita Reiïche. Egypte. G1. Epistome noir ou brun. H2. Pubescence grise ou blanche. — Allongé. 12. 3° article des antennes de la longueur du 2°. —Elytres densément pubescentes de blanc, avec 4, 2, 4 fascie ondulée oblique, 2 taches noires. 104 nigriplantis Klug. Egypte. 28 ; MONOGRAPHIE I. 3° article des antennes plus long que le 2°. — Pu- bescence des élytres rare ou courte. — Point de fascie ondulée noire. J2. 1-2 articles des antennes bruns. — Elytres plus lui- santes, points noirs, 3, à, 4 ou 3, 1. 104 20-punctata OI. Egypte. JA. 1-2 articles des antennes roux. — Elytres d’un roux mat, poinis noirs 2, 2, 3, 3, 100 18-maculata. Barbar. HA. Pubescence noire rare, — Court. — Points noirs 1, 2, 8 et 3 ordinairement réunis. 103 ruficornis F. Tanger. F1. Eïytres jaunes, ornées de fascies noires plus ou moins sinuées. G2. Allongé, étroit. —Pas de point roux au milieu du front. — Elytres pâles. H2. Fascies d’un noir-bleu luisant, larges, irisées de pâle ; antérieure remontant jusqu’à l’écusson sur la suture, — Pattes d’un rouge clair. 97 elegantissima Zubk. Turcm. HA. Fascies d’un noir mat, ondulées, sans iris; antérieure sans appendice sutural, postérieure plus éloignée du bout, avec une bordure suturale. — Pattes plus ou moins rembrunies. , . . . 99 femorata Klug. Arabie. G1. Court, assez large. — Un point roux au milieu du front. — Elytres jaune-orange avec la bordure des taches pâle, 2 taches et 2 bandes en zigzags, noires ; la posté- rieure envoyant un crochet sur la suture. 102 elegans OI. Egypte, A4. Corps d’un vert ou d’un bleu métallique. B4. Elytres rouge-brun, avec 3 rangées de taches enfoncées noir- violet, 2,2, 2. . . . . 408 Hemprichi Klug. Alg. Egyp. B3. Elytres vertes ou bleues, avec des fascies ou rangées trans- versales de taches jaunes. C2. 2 fascies transversales jaune-pâle dentées, avec une tache basale et une apicale. . . 109 cœrulescens Gebl. Sibér. C1. 2 fascies et une tache basale jaune pâle, disparaissant en tout ou en partie, D3. Grand, avec ses taches et ses fascies pâles. 112 Frohlovi Gebl. Sibérie. D2. Petit ; avec ses jaches et ses fascies dilatées ou obsolètes. 410 splendidula Pall. Sibér. D1. Petit; avec une seule fascie transversale postérieure. 111 bivulnera Pall. Sibérie, DES MYLABRIDES. 29 B2. Elytres jaunes, avec 2 ou 3 rangées de taches vertes ou bleues, quelquefois celles du milieu réunies en fascie. C2. 3 rangées de taches ou fascies vertes ou bleues. D2. Extrémité des élytres liserée de brun ou de noir-bleu. E2. Plus grand. — Taches antérieures ne remontant pas Jus- qu’à la base. F2. — Noir-bleu. — Liseré apical épais. — Une fascie trans- verse médiane. . . . 1413 speciosa Pall. Sibérie. Fi. Noir-vert. — Liséré apical très-mince. — Rangée mé- diane de 3 taches ordinairement séparées. 144 sericea Pall. RT Sib. E1. Plus petit. — Taches antérieures remontant jusqu’à la base. — Fascie médiane de 3 taches dont les 2 externes réunies. + . . * . . 1415 Ledeburi Gebl, R5 Sibér. D1. Extrémité des élytres sans liseré noir. 116 Doriæ. Perse. C1. 2 rangées transverses de taches ou fascies vertes. — Une courte ligne apicale. . . 4147 pulchella Fald. Kirghises. B1. Elytres pubescentes de blanc, à fond bleu tendre, avec deux bandes longitudinales blanches réunies à l'extrémité, l’une au milieu de l’élytre, l’autre à son bord externe. — Ou à fond blanc avec deux bandes longitudinales bleu tendre, l’une sutu- rale, l’autre médiane, n'’atteignant pas l'extrémité. 118 Paliasi Gebl, Sibér. À. Corps noir ou brun. B. Extrémité des élytres noire sur une étendue plus ou moins grande. C. Noir apical ordinairement assez étendu , plein {sans pustule jaune incluse), D. Antennes jaunes, avec les deux premiers articles au plus noirs, Dabiadenois. Très-allongé, subcylindrique, noir peu luisant, à peine velu de noir. Tête oblongue, fort renflée à la nuque, densé- ment criblée-ponctuée ; front plan, égal, sans carène , avec une petile tache rousse au milieu et deux légères imnres- sions obliques partant de ce point ; yeux réniformes, globu- 30 MONOGRAPHIE leux ; épistome bien séparé du front par un sillon , renflé et arqué en devant ; labre à deux lobes arrondis, canaliculé au milieu ; palpes assez grands et épais, dernier article ovale, obtus au bout. Antennes assez longues, pas très-épaisses ni serrées ; 1° article noir, arqué et épais au bout; 2° en bouton , aussi noir, les suivants d’un jaune-roux; 3° et Le assez courts , à peine inégaux, renflés au bout; 5-10 en triangle arrondi, graduellement épaissis et raccourcis; der- nier pyriforme, obliquement en pointe mousse. Pronotum densément ponctué-criblé, de la largeur de la tête, un peu plus large que long, dilaté fortement en bosse de chaque côté au milieu, étranglé et très-rétréci en devant, rétréci et sinué à la base , avec le bord relevé, marqué au milieu d’une fine ligne longitudinale, relevé en mamelon de chaque côté. Ecusson en lobe semi-circulaire, densément aciculé- strigueux. Elytres beaucoup plus larges à la base et plus de quatre fois plus longues que le prothorax, fortement re- levées en bosse à l’épaule, finement rebordées et parallèles sur les côtés, arrondies au bout avec l’angle sutural marqué ; nervures bien distinctes ; finement chagrinées, pointillées; 8 fascies jaune pâle, densément ponctuées, à peine sinuées, la 4re sur la base, comme composée de 2 taches soudées sur le calus, arrondie en dedans ei n’atteignant pas la suture; la 2° un peu avant le milieu, entière, rétrécie vers la su- ture ; enfin la 3° un peu plus large et oblique, entière, à peu près égale. Paites longues, peu épaisses. Jambes an- térieures pubescentes de gris soyeux en dedans. — Long. 33 millim. — Larg. 9,5 millim. Ressemble beaucoup à la Maculiventris, mais encore plus allongé, moins opaque, à pronotum plus dilaté et plus sinué à la base ; il manque de taches rouges à l’abdomen, et les . bandes blanches des élytres sont plus étroites, placées diffé- remment et au nombre de 3. Egypte, Bahr-el-Abiad ( Mus. Stockholm ). 3, Maculiventris Klug, Symb. Phys. 4. PI, 31, 2, 1845. Très-allongé, convexe, noir, opaque, hérissé de pelits poils noirs, peu serrés, Tête oblongue arrondie par derrière, DES MYLABMIDES. 341 faiblement convexe sur le front, densément ponctuée, avec une petite ligne longitudinale lisse, luisante, rouge, au milieu et une impression transverse au-devant des antennes ; yeux bruns, grands, bombés, un peu sinués en devant ; épistome transverse, séparé du front par un sillon, arqué et bordé de testacé en devant ; labre bilobé. Palpes peu épais, dernier article médiocre, comprimé, arrondi au bout. Antennes assez longues, peu épaisses; 1° article assez long, renflé au bout, cilié ; 2° court transverse, tous deux noirs, les sui- vants jaune teslacé ; 3-4 faiblement obconiques, presque égaux , l’un à peine plus long que l’autre; 5-10 en tran- ches coniques, à peu près aussi larges que longs, et de même longueur entre eux, dernier fusiforme allongé, à pointe obtuse. Pronotum densément criblé-ponctué, de la largeur de la tête, au moins aussi long que large, dilaté- arrondi au milieu, étranglé et fort rétréci en devant, ma- melonné par derrière, avec 4 petits tubercules lisses placés sur une ligne transversale, et une large impression au mi- lieu de la partie postérieure, au fond de laquelle une fine ligne lisse; bord basal sinueusement arrondi et relevé. Ecusson densément ruguleux, long, arqué au bout. Elytres beaucoup plus larges à la base et près de 5 fois plus lon- gues que le pronotum, fortement en bosse à l’épaule, pa- rallèles et finement rebordées , arrondies extérieurement au bout, avec l’angle sutural marqué, convexes ; très-densé- ment aciculées, ràpeuses, ornées de fascies jaune-paille, l’une avant le milieu , rétrécie vers la suture, l’autre égale, toutes deux dans toute la largeur de lélytre , laissant entre elles une bande noire aussi large et parallèle, densément pointillées mais non ruguleuses. Derniers segments de l’ab- domen tachés de rouge de chaque côlé, le dernier entouré d’un anneau. Pattes longues, assez fortes, garnies en dedans de longs poils hérissés ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 30 millim. — Larg. 9 millim. Egypte, Nubie; Arabie-Déserte. k. Ligata, Allongé, assez convexe, noir peu luisant, très-densément pointillé et même ruguleux, garni de poils noirs fins peu 32 MONOGRAPHIE L serrés. Tête en carré transverse, renflée derrière les yeux, convexe, rugueusement ponctuée avec une ligne lisse lui- sante le long du milieu ; épistome ponctué, séparé par une strie peu profonde, arqué en devant ; labre sinué au bout, arrondi aux angles , lisse et à peine ponctué; dernier ar- ticle des palpes allongé, subcylindrique ; yeux bombhés, re- niformes, jaunâtres, échancrés en devant. Antennes assez courtes, épaissies peu à peu ; 4° article obconique arqué . 2e petit, globuleux, tous 2 noirs, les autres d’un jaune-tes- tacé; 3-4 subégaux, petits, obconiques ; 5-10 courts, cupu- liformes, dernier pyriforme, en pointe aiguê. Pronotum de la largeur de la tête, aussi large que long, assez convexe, arqué à la base avec le bord relevé, dilaté en bosse sur les côlés avant le milieu, rétréci obliquement en devant, densément ponclué, avec une ligne lisse longitudinale au milieu, sillonnée par derrière. Ecusson en demi-cercle, den- sément aciculé. Elyitres beaucoup plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax , relevées en bosse à l'épaule, subparallèles et étroitement rebordées sur les côlés, très-arrondies et un peu élargies séparément au bout, finement et densément aciculées, ruguleuses, ornées de deux bandes étroites transverses, jaunes, un peu en relief, peu poncluées, antérieure au tiers, postérieure aux deux tiers un peu oblique. Pattes assez grêles, pubescentes, anté- rieures garnies en dedans d’une brosse rousse. — Long. 22 à 30 millim. — Larg. 9 à 11 millim. Egypte, Nubie. 5. Zonata Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI. 31, 5. . Duplicata Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI, 34, 4. © Allongé, assez convexe, subparallèle, noir obscur, garni de fins poils noirs dressés, peu serrés. Tête assez grande, arrondie, renflée par derrière, densément criblée-ponctuéé, ainsi que le pronotum ; front plan; carène lisse longitudi- nale bien marquée ; yeux sinués, grands, globuleux ; épis- tome transverse, arqué en devant, limité du côté du front par un fort sillon; labre cordiforme, sillonné dans son milieu ; palpes filiformes, dernier article assez long, tronqué au bout. Antennes assez longues; 1°" article assez épais et court, DES MYLABRIDES. 33 Doir ; 2e petit, renflé au bout, ferrugineux, les suivants jaune-roux; 3° un peu plus long, égal au 4e; 5-10 en tranches coniques, plus larges que longs, assez serrés et épaissis, dernier ovale, terminé en pointe obtuse. Prono- tum de la largeur de la tête, allongé, un peu dilaté en bosse au milieu des côtés, fortement étranglé et rétréci en devant, élargi à la base avec le bord relevé et arqué, densément criblé-ponctué, sillonné au fond d’une impres- sion dans sa moilié postérieure, relevé en bosse de chaque côté. Ecusson chagriné. en lobe allongé, arrondi au bout. Elytres plus larges à la base et A fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subperallèles sur les côtés, convexes, un peu élargies par derrière et arrondies au bout, très-densément pointillées- chagrinées, un peu brunes sur le milieu du dos, avec les nervures bien visibles; ornées de 2 fascies jaune-paille, non sinuées, assez larges, luisantes, ponctuées-fovéolées et un peu ciliées de noir, la première avant le milieu, rétrécie vers la suture, l’autre aux deux tiers, à peu près égale mais arrondie vers le bourrelet sutural resté libre ; de deux taches peu ponctuées à sa base, l’une allongée sur sa marge externe sous le calus huméral , l’autre très-petite, ronde au milieu de la base. Pattes chagrinées, assez longues et assez robustes ; crochets bruns; jambes antérieures pubescentes de gris soyeux en dedans. — Long. 19 à 20 millim. — Larg. 6 à 6,5 millim. Arabie-Déserte et Heureuse. Klug me semble avoir décrit le ç7 sous le nom de Zonata et la © sous celui de Duplicata. Cette particularité que présente la © d’avoir le dernier article des antennes écorné et terminé par deux pointes ci- liées, el qui se retrouve dans l’espèce suivante, est fort cu- rieuse. La couleur des palpes et du 1°" article des antennes, noir dans l’un et roux dans l’autre , est elle une différence sexuelle ou une simple variation de couleur ? Je n’ai pas vu assez d'individus pour me prononcer. 6. Æstuans Klug, Symb. Phys, IV. 4845. PI, 31. 3. 4. ? V. scapularis Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI, 31, 6, ©. 34 MONOGRAPHIÉ Oblong, peu convexe, noir peu luisant, velüu de fins poils noirs dressés peu serrés, opaque avec de petits poils gris couchés, visibles à un certain jour sur les élytres. Tête ren- flée derrière les yeux, assez fortement ponctuée ; front lé- gèrement convexe ; carène lisse, longitudinale, bien marquée ; yeux réniformes, globuleux ; épistome transverse, séparé du front par un sillon ; labre sinué au bout, avec les angles arrondis ; palpes jaune testacé, grêles, dernier article long, obtusément tronqué au bout. Antennes grêles et assez lon- gues , jaune pâle, avec le 1° article un peu roux, long et peu épais ; 2° obconique, presque aussi long que le 8e; Le encore plus court: 5-10 en triangle, puis en tranches coniques, graduellement épaissis et plus larges que longs ; dernier en ovale obliquement échancré au bout et terminé par 2 pointes obluses, garnies de quelques cils jaunes. Pronotum oblong, criblé-ponctué, assez égal, arrondi et peu dilaté sur les côtés, faiblement rétréci en devant, arqué à la base avec le bord relevé ; carène et impressions à peine visibles. Ecusson chagriné, en lobe arrondi au bout. Elytres plus larges à la base, près de 4 fois plus longues que le pronotum , élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparallèles sur les côtés, arrondies au bout, peu con- vexes, densément chagrinées avec les nervures bien visi- bles, ornées de fascies étroites, ponctuées, à peine sinuées, bordées de ferrugineux, entières, l’une avant le milieu, l’autre aux deux tiers, et de deux taches basales, l’externe marginale longue et étroite sous le calus huméral, l’autre au milieu entre le calus et la suture, ovale et posée obli- quement. Dessous garni de poils gris et noirs ; pattes assez fortes. — Long. 14 millim. — Larg. 5 millim. Arabie-Déserte et Heureuse. On trouve des Æstuans à dernier article des antennes écorné comme dans la Duplicata et d’autres à articles pointus. Le Scapularis, que je n’ai pas vu, n’est probablement qu’une variété de cette espèce. Klug n’indique pas d’une manière assez précise si le dernier article des antennes est ou non échancré, et si les fascies jaunes des élytres sont bordées de ferrugineux, comme dans l’Æstuans ; il le dit très-voisin du Duplicata et sa figure est presque identique à celle du Æstuans ; sauf la tache jaune juxtà-scutellaire DES MYLABRIDES. 35 qui est en ligne transversale. Voici, du reste, la descrip- tion : Oblongo-ovata, subvillosa nigra, antennis ochraceis, elytris maculis 2 , humerali lineari, fasciisque totidem pallidis. — Long. 15 millim. Cette espèce ressemble beaucoup à M. duplicala, cependant elle semble en différer par la stature et la forme des taches des élytres. — Ovale-oblongue , un peu villeuse , noire ; tête ponctuée ; antennes un peu plus longues que le prothorax, jaune-d’ocre pâle, 4° et 2e articles noirs. Prothorax peu allongé, étranglé par devant, avec de faibles impressions sur le dos, densément ponctué. Poitrine et abdomen par- semés de poils argentés. Pattes velues de noir, antérieures argentées. Elytres 4 fois plus longues que ie prothorax, scabres, ponctuées sur les fascies, ornées de 2 taches à la base, humérale sublinéaire, un peu en lune, médiane obliquement transverse, et de 2 fascies d’un jaune pâle, l’une près du milieu, l’autre plus étroite à la suture, au-delà. Arabie-Déserte. (Ex Klug.) 7. Sbubiosa, Allongé, convexe, noir peu luisant, garni de poils noirs peu serrés, en dessous d’une pubescence courte, gris- soyeux, couchée. Tête plane sur le front , avec une carénule lisse, longitudinale au milieu, fortement et densément ponc- tuée, peu prolongée derrière les yeux, qui sont gros, bombés, subsinués ; épistome transverse; labre un peu échan- cré au bout. Antennes rousses, 4°" article en grande partie noir, arqué ; 2° petit, globuleux, roux ; &° plus long que le he, les autres en cône transverse. Pronotum densément ponctué, un peu plus long que large, arqué, avec le re- bord redressé à la base, subparallèle sur les côtés, rétréci et étranglé.en devant, bombé sur le dos avec une faible impression, longé au milieu d’une ligne lisse entière. Ecusson en demi-cercle densément aciculé. Elytres beaucoup plus larges et 4 fois 1/2 plus longues que le prothorax, renflées- arrondies à l'épaule, subparallèles et finement rebordées sur les côtés, un peu élargies et arrondies au bout, avec l’angle apical à peine sensible, convexes, avec A carénules bien 36 MONOGRAPHIE marquées, noir peu luisant, très-densément et finement pointillées, ornées de 3 fascies rouge-brun, plus fortement etun peu moins densément ponctuées, allant du bord sutural au bord externe: antérieure basale formée de 2 grosses taches, qui d'ordinaire se joignent sous l’épaule, l’axillaire touche à la base, la juxta-scutellaire est bordée de noir et l'épaule reste noire ; intermédiaire assez élargie, bisinuée , se réunissant à l’antérieure par la suture, plus large que la fascie noire antérieure et un peu plus étroite que l’intermé- diaire, terminée avant le milieu ; postérieure également bisi- nuée, placée aux trois quarts, un peu plus étroite que l’in- termédiaire. — Long. 25 millim. — Larg. 8 millim. Egypte (coll. Reiche). À beaucoup de ressemblance pour le dessin avec l’Afzelli, mais plus grand et surtout plus allongé, moins opaque, à fascies plus élargies, et distinct surtout par la pubescence gris-soyeux du dessous. M. Reiche a voulu y reconnaître l’Axillaris de Bilberg , dont le dessin et la description s’y adaptent assez bien ; mais notre espèce a les antennes rousses, tandis que celle de Bilberg les a noires el sans doute n’a pas cette pubescence grise-soyeuse que l’auteur n'aurait pas négligé de men- tionner, 8. Cruentata Klug, Symb. phys. IV. 1845. PI. 31. 1. Oblong, assez convexe et large, noir luisant en dessous et garni de petits poils noirs. Têle médiocre densément ponc- tuée, peu prolongée et renflée derrière les yeux qui sont bombés, faiblement échancrés ; front plan, caréné et im- pressionné au milieu ; labre subsinué au bout et arrondi sur les côlés ; palpes assez longs, dernier article subcylin- drique, brun-ferrugineux , tronqué au bout. Antennes mé- diocres , rousses , 4°" article épais, peu allongé; 2° pelit, court, noir; 3° un peu plus long que le 4°, les suivants en tranches de cône, transverses, successivement épaissis el formant une massue peu épaisse, dernier ovoïde, plus long que le précédent. Prothorax de la largeur de la tête, oblong, densément ponctué, rugueux, légèrement convexe, rélréci, coupé droit et à rebord élevé à la base, dilaté-arrondi sur a DES MYLABRIDES. 07 les côtés, peu rétréci et étranglé en devant. Ecusson en triangle arrondi au bout. Elytres plus larges à la base et L fois 1/2 plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, un peu élargies par derrière, arrondies au bout, avec un mince rebord et 4 fines nervures, densément ponc- tuées, ruguleuses sur le fond noir et ornées de 2 fascies jaune-roux, complètes, transverses, plus luisantes, plus for- tement et moins densément ponctuées que le fond ; l’anté- rieure au liers, élargie vers le milieu ; la postérieure aux deux tiers plus étroite, sinuée et placée obliquement. Pattes menues , pas très-longues. — Long. 10 millim. — Larg. 7 millim. Celte espèce, dont je ne connais que la description et la figure, est assez remarquable parmi les espèces d'Egypte et d'Arabie ; elle se trouve aussi au Sénégal, et ressemble à Bifasciata, ei peut-être n’en est-elle qu’une variété dans laquelle la fascie antérieure s’élargit et se rapproche de la base. 9. Ustuiata Reiche*, An. Soc. Ent. France, 1865. 633, 6. Allongé , assez convexe, noir mat, garni de poils noirs mélangés de gris, densément ponciué, élytres d’un jaune- testacé presque jusqu’au bout. Têle assez convexe, renflée derrière les yeux, qui sont globuleux et échancrés en dedans: marquée d’une fine carène lisse, longitudinale, au milieu, et d’une légère impression de chaque côté en devant; épistome large, bien séparé du front; labre bilobé ; dernier article des palpes long et légèrement sécuriforme. Antennes mé- diocres, assez menues, jaune-testacé ; 4°" article assez long, cilié, renflé au bout ; 2° obconique, transverse, noir comme le 4°; 3-4 égaux entre eux, peu épaissis au bout et courts: 5° de même forme, à peine plus grand; 6-10 en tranches coniques, serrés, plus larges que longs, dernier globuleux, erminé par une petite pointe. Pronotum aussi large que long, densément ponctué, impressionné au milieu et au- devant de l’écusson, dilaté-arrondi sur les côtés, étranglé et rétréci en devant, un peu moins rétréci par derrière, avec le bord basal arqué et relevé. Ecusson oblong, rugueux, arrondi au bout. Elytres plus larges à la base ei 4 fois plus ABEILLE, t. VII, 2° part. 1870. Avril. l 38 MONOGRAPHIE ongues que le pronotum,. élevées en bosse à l’épaule, sub- parallèles et rebordées, arrondies au bout , avec l’angle su- tural assez marqué ; assez fortement et densément ponctuées, d’un jaune-testacé jusqu'aux trois quarts, bordées de brun à la base du calus huméral, par derrière l’écusson ; le quart postérieur densément aciculé et ruguleux. Pattes assez loë- gues, peu épaisses; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise.—Long. 18 millim.—Larg. 6 millim. Algérie, Egypte, Sierra-Leone. On croirait que cette espèce est figurée dans Bilberg, PL 5, fig. 15, comme la variété < de l’Afzeli, à laquelle il rapporte comme synonyme le M. lerminata Ilig. in Arch. Wieden. p. 143, 36 ; mais elle s’en éloigne trop sous beau coup de rapports, comme la ponctuation, la couleur, elc.. pour que je puisse faire cette réunion ; je n’ai pas vu, du reste, les passages indiqués dans les figures de Bilberg. 10. Arabica Pall. Icon. 89. Pl. H. fig. E* 15. 1782. — Klug, Symb. Phys. IV. PI. 31, 7 —Fisch., Tent. 40, 57. Oblong , subovale, peu convexe , noir opaque, garni de petits poils noirs dressés. Tête densément ponctuée, ar- rondie par derrière, peu renflée derrière les yeux, qui sont globuleux , sinués en devant ; front peu convexe, finement caréné ; épistome ovale, séparé du front par un sillon ; labre cordiforme, canaliculé ; palpes grêles, dernier article assez long , tronqué au bout. Antennes de 41 articles serrés, rousses , avec les 2 premiers articles noirs, les 3 suivants un peu obscurcis ; 1° article allongé, obconique, en bouton ; 2e petit, globuleux ; 3° un peu plus long que les 2 suivants, qui sont égaux ; 6-10 lransverses, croissant successivement en épaisseur ; dernier ovale, en pointe obtuse , de la: lon- _ gueur des deux précédents réunis ; massue assez marquée, peu abrupte. Pronotum oblong, encore plus densément, ponctué que la tête, dilaté-arrondi sur les côlés vers le milieu , étranglé et brusquement rétréci en devant, arqué à la base avec le bord relevé, peu convexe sur le dos, longé dans son milieu d’abord d’une fine carène, puis de 2 im- pressions assez marquées. Ecusson en demi-cercle, chagriné. Elytres plus larges à la base et un peu plus de 8 fois plus DES MYLABRIDES. 39 longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule , étroitement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, avec des nervures bien marquées , densément pointillées , d’un jaune-lutacé, opaque, garni d’une courte pubescence grise ; ornées de taches noires aciculées, chagrinées , pubes- centes de noir; calus huméral marqué d’une tache brunâtre ovale ; au tiers antérieur 3 petites laches arrondies, noires, disposées en triangle, celle du sommet plus grosse et pos- térieure ; après le milieu une fascie sinuée, raccourcie en dehors et en dedans : enfin l’extrémité noire sur une faible étendue, — Long. 10-13 millim. — Larg. 3,5-4,5 millim. Arabie-Déserte ; Périm. D’ Antennes toutes noires. 14. Schah Reiche*, Soc. Ent. France. 1866. 632, 4. Très-allongé, parallèle, assez convexe, noir opaque, garni de rares poils noirs dressés. Tête grosse, ovale, renflée par derrière, très-densément ponctuée-criblée, convexe et égale sur le front: yeux bruns, réniformes, convexes, faiblement sinués en devant; épistome en ellipse transverse, nettement séparé du front par un sillon, bordé de brun en devant ; labre cordiforme , impressionné au milieu ; palpes peu épais, dernier article allongé, tronqué au bout. Antennes longues, subfiliformes ; 4° article obconique , assez long et épais: 2° en bouton, petit: 3-4 à peu près égaux; 5-10 un peu plus gros, égaux entre eux, aussi longs que larges, obco- niques, dernier ovale, en pointe mousse. Pronotum oblong, un peu moins large que la têle et ponctué comme elle, un peu dilaté-arrondi, avec quelques reliefs sur les côtés avant le milieu, étranglé et rétréci en devant avec le bout re- bordé, un peu arqué et réfléchi à la base ; convexe; im- pressions médiane et préscutellaire bien marquées. Ecusson plav, ruguleux, en lobe circulaire. Elytres 2 fois plus larges à la base et 5 fois et 1/2 plus longues que le prothorax, fortement en bosse à l’épaule, finement rebordées et sub- sinueuses sur les côtés, arrondies au bout avec l’angle su- tural marqué, densément chagrinées et finement râpenses ; 0 MONOGRAPHIE nervures fines ; une grande fascie jaune-pâle, ridée-ponctuée, au tiers antérieur, allant de la marge latérale à la suture, obliquement à son bord antérieur et droit au postérieur, et beaucoup plus étroite en dedans qu’en dehors ; une 2° fascie de même couleur et ponctuée de même, très-étroite et irré- gulière, sinuée et raccourcie en dehors et en dedans. Pattes longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris-soyeux en dedans. — Long. 30 mil — Larg. 9 mill. Perse. Cette espèce a beaucoup de rapports de forme et de cou- leurs avec le Maculiventris du premier groupe ; mais elle a les antennes entièrement noires, et ne présente pas sur l’ab- domen les taches rouges qu’on remarque dans ce dernier. La couleur des antennes varierait-elle dans la même espèce? Cette question, que personne ne s’est posée, m’a vivement préoccupé : j'ai, dans plus d’un cas, remarqué une grande analogie entre deux espèces à antennes jaunes et à antennes noires, telles que Maculiventris et Schah, Gilvipes et An- qulata, 18-punctala et 19-punctala, etc. ; mais le nombre restreint d'individus qu’il m'a été possible de voir, ne m'a pas permis de résoudre cette question, et mes doutes sub- sistent. 12. Oleæ Cast. Ins. II. 269, 5. 1840. — Chevrol*, Silb., Rev. V. 269, 3, 14837. — Er. Wagn. Voy. III. 185, 34. PI XIII. — Küst. Kæf, Eur. III. 54. Très-allongé , subcylindrique , peu convexe, noir opaque sur la fête et le prothorax, avec de petits poils noirs dressés, très-luisant et glabre sur les élytres. Tête large, fortement renflée et prolongée par derrière, densément ponctuée-ru- . gueuse ; front plan, irrégulièrement calleux au milieu avec une tache brune obscure, impressionné transversalement derrière les antennes; yeux bombés, à peine sinués; épis- tome bien séparé du front par un sillon, en ellipse; labre coupé droit au bout, arrondi sur les côtés, canaliculé ; palpes assez épais, à dernier articie en ovale court. Antennes lon- gues, filiformes, 1° article globuleux, 2° petit, en bouton; 3° subcylindrique, long ; 4° de moitié plus court, ovoïde comme les suivants, qui ne s’élargissent pas et se raccour- F DES MYLABRIDES. li cissent à peine, dernier pyriforme , en pointe obtuse. Pro- notum de la largeur de la tête, plus large que long, peu convexe, très-densément ponctué-ruguleux, dilaté-arrondi sur les côtés avant le milieu, brusquement rétréci au-devant, presque droit et rebordé à la base; carène lisse et surtout impressions peu marquées. Écusson en demi-cercle pointillé. Élytres plus larges à la base, 5 fois plus longues que le pro- notum, élevées en bosse à l’épaule, subparallèles et fine- ment rebordées sur les côtés, arrondies au bout, également et finement chagrinées avec les nervures bien marquées. Outre ce cas qui est le plus ordinaire, on trouve des indi- vidus où les fascies prennent une telle dimension, que la fascie médiane va rejoindre la fascie antérieure par la suture et par le bord externe, et que le rouge occupe toute la moitié antérieure de l’élytre à l'exception d’un petit trait transversal noir raccourci en dedans et en dehors.—Var. r1- mosa M. Trois fascies rouges transverses plus étroiles que leurs intervalles, à peine sinuées, 4" à la base, s'étendant sur le bord externe, mais sans se joindre à la 2e qui est près du milieu, 3° pas très-loin de l'extrémité. Pattes longues, peu épaisses, granulées:; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 20 à 30 millim. — Larg. 6 à 10 millim. Cette grande et belle espèce est fort répandue sur tout le littoral africain de la Méditerranée, du Maroc jusqu’en Égypte: Tanger, Oran, Alger, Bône, Tunis, Tripoli, Alexandrie. Elle portait au Catalogue de Dejean le nom de Maroccana que MM. Chevrolat et de Castelnau se sont empressés à l’envi de remplacer par celui d'Oleæ, quoique cet insecte n'ait jamais vécu aux dépens de l'olivier. Lequel des deux à la priorilé? La Revue de Silbermann porte la date de 1837 ; l'Histoire des Insectes, celle de 1840, et cependant M. Che- vrolat cile M. de Castelnau ! 13. Inéterrupta Oliv*. Enc. méthod. VIII 93, 7. 4814.— Fisch. Tentam. 4, 14. — Excellens Redt*., Densk. 1850. A9, 49. Très-allongé, subcylindrique, noir assez luisant, avec de faibles et rares poils dressés. Tête large, très-prolongée et renflée derrière les yeux qui sont réniformes étroits, peu h2 MONOGRAPHIE convexes, bruns, légèrement incisés en devant; vaguement pointillée, convexe sur le front, mais déprimée en avant avec 2 petits points rouges au milieu et quelques faibles impres- sions; épistome en ellipse transversale, strigueux et séparé du front par un sillon; labre tronqué, presque droit au bout, élargi en lobes arrondis sur les côtés; palpes à dernier ar- ticle peu allongé, ovale, tronqué au bout. Antennes presque filiformes , allongées, moniliformes; 4°" article gros globu- leux, 2° en bouton court; 3° allongé, un peu épaissi au bout; 4e de moitié moins long et turbiné, ainsi que 5-6; 7-10 égaux et à peu près de même forme que le précédent ; dernier oblong, fusiforme , terminé en pointe obtuse. Pro- notum de la largeur de la tête, déprimé, vaguement ponctué, faiblement impressionné, presque en cercle, largement di- laté-arrondi sur les côtés, étranglé et rétréci en devant, un peu rétréci également à la base avec le bord presque droit et peu relevé. Écusson rugueux ponctué, en lobe tronqué au bout. Élytres plus larges à la base et 5 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule , finement re- bordées et subparallèles sur les côtés, étroitement arrondies au bout, densément pointillées, chagrinées, avec les ner- vures visibles ; 6 laches arrondies d’un jaune pâle, assez densément pointillées : 2 basales réunies en bande sur le calus, l’une marginale triangulaire , l’autre ovale séparée du bord basal par une bordure nojre et s'étendant presque jusqu’à la suture; 2 avant le milieu, l’une marginale liée obscurément avec l’externe de la base par la marge bru- nâtre, l’autre plus petite près de la suture; enfin deux avant l'extrémité, l’externe oblongue, marginale; l’interne, grande , irrégulière , sinuée. Pattes assez longues , peu épaisses, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans . d’une pubescence grise.—£Long. 26 millim.-—Larg. 7 millim. Perse; Algérie, Égypte, Nubie, J'ai vu le type d'Olivier dans la collection Chevrolat M. Redtenbacher m'a communiqué celui de son APE Peut-être n’esl.ce qu’une variété à fascies jaunes restreintes et décomposées de la Syriuca? pe C3 DES MYLABRIDES. 14. Syriaca Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI. 52, 7. — Jnter- secta Reiche, Ins. Syr. Soc. Ent. France. 1857. 274, 189. Allongé, assez large, subparallèle, assez convexe, noir obscur, hérissé de petits poils noirs. Tête assez grosse, en triangle. densément ponctuée, fortement renflée et assez prolongée derrière les yeux, qui sont réniformes étroits, finement canaliculée dans sa longueur ; front aplati en devant, inégal, avec des impressions superficielles, et deux petites taches à peine visibles; épistome bien séparé du front, strigueux et élargi transversalement, arqué en devant; labre court, cordiforme ; dernier article des palpes court, triangulaire. Antennes longues, filiformes, moniliformes ; 4x article court et épais, 2° en bouton, 3° de moitié plus long que le 4°, subcylindriques, les suivants arrondis, un peu plus longs que larges, à peu près égaux ; dernier ovale, terminé en pointe. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, très-densément rugueux ponctué, planius- cule, peu égal, dilaté gibbeux vers le milieu sur les côtés, fortement étranglé et brusquement rétréci en devant; un peu rélréci, coupé presque droit et finement rebordé à la base. Écusson rugueux. ponctué, en demi-cercle. Élytres plus larges à la base et près de 5 fois plus longues que larges, finement rebordées et subparalleles sur les côtés, élevées en bosse sur les épaules, arrondies au bout, densément pointillées et chagrinées également partout, avec de fines nervures visibles, noires avec 3 larges fascies jaune-testacé pâle, au moins aussi larges que les intervalles, sinuées ou dentelées sur leurs bords, l’une basale séparée du bord par une bande transversale brune, et n’alteignant pas tout-à- fait la suture, et se prolongeant le long du bord externe jusqu’à la 2° qui se termine vers le milieu et est complète ainsi que la 3°; celle-ci plus large est placée près de l’extré- mité et envoie une assez forte dent. On peut aussi décrire les élytres : d’un jaune pâle avec une étroite bordure brune à la base ; deux fascies, l’une sous l’épaule, l’autre un peu après le milieu et l’extrémité noires. Pattes assez longues, grêles , chagrinées; jambes antérieures pubescentes de gris en de- dans. — Long. 26 millim. — Larg. 8 millim.. Grèce, Athènes: Syrie ; Sennaar. Uh. MONOGRAPHIE Var. Ün individu présente la fascie postérieure jaune tout-à-fait réduite, et décomposée en 2 ou 3 pelites taches (Collect. Reiche). Cette espèce a les plus grands rapports avec l’Interrupta ; la structure des antennes, la forme de la tête et du pro- thorax, la ponctuation, la distribution des couleurs et la pubescence, tout est semblable ; mais la largeur relative des élytres et les bandes jaunes remplaçant les taches ne per- mettent pas de les confondre. Peut-être n’en est-ce qu’une variété? Mais jusqu'ici il n’y a aucun passage. 44°. @ebleri (Adams) Fald.* Transc. II. 124, 376. P], 4. fig. 9. 1837. Oblong, subovale, convexe, noir peu luisant, hérissé de fins poils noirs. Têle assez large, densément ponctuée, pro- longée et renflée derrière les yeux qui sont réniformes, très-étroits, bruns ; front peu convexe avec une petite im- pression au milieu, précédée de 2 petites taches rouges obscures, el une transversale faible derrière les antennes; épistome ridé, elliptique , séparé du front par un fin sillon; labre cordiforme ; palpes épais, dernier article en triangle court. Antennes à 4er article globuleux court, 2e en bouton petit (les autres manquent). Pronotum de la largeur de la tête et beaucoup plus large que long, densément ponctué et ruguleux, fortement dilaté en bosse sur les côtés avant le milieu, étranglé el brusquement rétréci en devant, rétréci et rebordé à la base, avec le bord un peu relevé et sinué au milieu, peu convexe, avec 3 légères fovéoles au milieu derrière les tubercules latéraux, et une au-devant de l’écusson. Celui-ci lobé, chagriné. Élytres plus larges à la base, et près de 5 fois plus longues que le pro- thorax , élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées et presque droites sur les côtés, arrondies au bout avec l'angle marqué, densément ruguleuses, pointillées, avec des nervures faibles, d’un jaune-testacé pâle, étroitement bor- dées de noir à la base, largement mais anguleusement au bout , ornées de 2 fascies de même couleur raccourcies en dehors, l’antérieure au quart, arquée en devant, sinuée par derrière, comme formée de 2 taches, l’une ovale sous DES MYLABRIDES. h5 le calus huméral, l’autre suturale remontant jusqu’à l’écusson et formant avec celle du côté opposé un cœur renversé ; la postérieure vers le milieu bi-arquée, beaucoup plus étroite que les intervalles jaunes. Pattes assez longues, peu épaisses, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en de- dans; tarses bruns, mêlés de ferrugineux. — Long. 18 mill. —Larg. 5 millim. Perse. Le type de Faldermann, qui fait partie de la collection de Mniszech, est évidemment un individu mal venu, dans lequel Îles 2 fascies noires se sont réduites et n’atteignent pas le bord latéral de l’élytre. Je le considère tout au plus comme une variété du Syriaca de Klug. 15. Tricingulaia Redt.*, Akad. Wien. 1850. 49, 24. Très-allongé, subcylindrique, noir obscur , garni de rares et fins poils noirs. Tête rugueusement ponctuée, renflée et prolongée derrière les yeux, qui sont ovales, bombés, pres- que sans sinuosité; front plan inégal, avec 2 taches d’un rouge sombre au milieu ; épistome elliptique , séparé du front par un sillon bien net ; labre cordiforme, canaliculé ; palpes peu épais, à dernier article sécuriforme, court et assez large. Antennes longues, peu épaisses ; 4° article ar- qué, renflé au bout, peu allongé ; 2° en bouton, petit ; 4e un peu plus long, plus court que le 3°; 5-10 en tranches co- niques arrondies, un peu plus longs que larges, peu épais; dernier ovoïde, de moitié plus long que le précédent, ter- miné en pointe allongée. Pronolum presque de la largeur de la tête, oblong, dilaté-gibbeux avant le milieu sur les côtés , fortement étranglé et rélréci en devant, un peu ré- iréci et presque droit à la base avec un étroit rebord, peu convexe sur le des, avec une bosse lisse accostée d’un petit tubercule de chaque côté, impression postérieure marquée ; densément ponctué et rugueux. Ecusson en pelit triangle à sommet arrondi. Elytres beaucoup plus larges à la base et 5 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, étroitement rebordées et subparallèles sur les côtés, arrondies au bout, densément pointillées-réticulées, alu- tacées au bout ; nervures bien marquées, roux-testacé avec L:6 MONOGRAPHIE un petit sutural derrière l’écusson , une fascie au tiers rac- courcie vers le bord externe, une 2° vers le milieu, peu dentée et l’extrémité largement noires. Pattes longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long 20 millim. — Larg. 5 millim. Cette espèce a des rapports avec les Matihesi et Schrencli, mais ses antennes sont moins granuleuses ou moniliformes, et leur dernier article est beaucoup plus long ; son prono- ‘um est comme dans le premier, quoique plus rétréci à la base, par conséquent bien diffiérent de celui du deuxième, qui est presque imponctué ; ses élytres sont plus allongées et la fascie médiane noire plus large et plus égale que dans les deux autres espèces. Perse, Schiraz. 16. Litigiosa Chevrol.* Silb. Rev. V. 1837, 271, 4. Oblong , large, déprimé, subparallèle, noir obscur , garni de petits poils noirs dressés. Tête en carré transverse, for- lement mais pas très-densément ponctuée, renflée derrière les yeux, qui son! ovales, bombés, sans sinus bien marqué ; front aplati, largement impressionné au milieu, avec un faible sillon transversal derrière les antennes; épistome elliptique, testacé au bout, séparé du front par un sillon bien net ; labre au cœur, impressionné au milieu; palpes à dernier article ovale. Antennes médiocres, peu épaisses ; 4er article arqué, épaissi au bout ; 2° petit en bouton ; 3° de moitié plus long que le suivant; 4 et 5 obconiques, égaux ; 6 en triangle; 7-10 en tranches coniques, devenant plus épais et plus courts; dernier pyriforme en pointe obtuse. Pronotum de la largeur de la tête, aussi long que large, dilaté arrondi sur les côtés, étranglé et rétréci en devant, arqué et étroitement rebordé à la base, légèrement con- vexe, densément criblé-ponctué, avec 3 reliefs irréguliers suivis chacun d’une impression , placés sur une ligne trans- versale, Écusson rugueux pointillé, arrondi au bout. Élytres près de 2 fois plus larges à la base, et 4 fois plus longues que le prothorax , fortement saillantes en bosse à l’épaule, étroitement rebordées et subparallèles sur les côtés, obliques au bout avec les angles arrondis, peu convexes , densément mi sh here mére gene Jmiéé pm DS à are Lakes 2 dv RSR ne DES MYLABRIDES. 7 et finement réticulées avec les nervures faibles; 3 fascies jaunes, teintées de rose, ridées pointillées presque aussi densément que le noir; 4r° basale, dentée sur le calus hu- _méral, ne touchant ni le bord basal, ni la suture; 2° vers le 4er tiers, entière, trisinuée à chaque bout; 3e aux deux tiers, bidentée en devant et à peine sinuée par derrière. Paties médiocres, peu épaisses, chagrinées; jambes anté- rieures garnies en dedans d’une pubescence grise , soyeuse. — Long. 19 millim. — Larg. 5,5 millim. Algérie, Bône; Égypte; Sénégal, M. de Muiszech possède deux individus d’Arabie que j'avais d’abord considérés comme une espèce à laquelle j'avais donné le nom de M. Islamita, dans lesquels les élytres présentent une tache basale jaune, suivie d’une fascie noire transversale; puis une jarge fascie jaune qui s'étend du 4er au dernier quart avec un petit point noir au milieu, qu’on dirait formée des deux dilatées et réunies du litigiosa ; mais comme du reste ils sont absolument semblables à cette espèce et que celle-ci présente un cachet qui lui est propre, quoique n'ayant pas de passages, je le rapporterai à cette espèce comme une très-curieuse variété, qui fournira un exemple de l’excessive variabilité du dessin des élytres dans ce groupe. 17. Damaseena Reiche*, Syr. Soc. Ent, France. 634, 14. 1865. Oblong, subcylindrique , noir opaque , avec de rares poils noirs dressés. Tête en carré transverse, densément criblée- ponctuée, renflée et prolongée derrière les yeux, qui sont ovales, bombés, à peine sinués et bruns; front aplati, avec une faible impression médiane; épistome en ellipse trans- verse, nettement séparé du front; labre bilobé; palpes grêles , dernier article court, élargi et tronqué. Antennes longues, filiformes ; 4er article épais, pas allongé ; 2° petit, en bouton ; 8° long, subcylindrique ; 4° de moitié plus court ; 5-10 en tranches coniques oblongues, à peine épaissies ; dernier ovale. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, densément criblé-ponctué, inégal, dilaté en bosse sur les côtés avant le milieu, étranglé et rétréci brusquement en devant, droit, un peu sinué à la base avec h8 MONOGRAPHIE la marge relevée ; impressions vagues. Ecusson chagriné , arrondi au bout. Elytres beaucoup plus larges à la base et L fois plus longues que le prothorax, densément ruguleuses- pointillées, même sur les fascies, avec les nervures obso- lètes, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparallèles sur les côtés, obtusément arrondies au bout avec l'angle sensible ; ornées de 3 fascies, sinuées, d’un jaune teinté de rouge, ne couvrant pas la marge élevée de la suture, 1re basale, laissant une bordure étroite, noire : 2e un peu avant le milieu, réunie le long du bord latéral avec la basale ; 3° vers le bout, à peine plus éloignée de la 2e que celle-ci de la 1'*. Pattes assez longues, grêles, cha- grinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 15 millim. — Larg. 4,5 millim. Syrie, Damas. Ressemble beaucoup à un Tenebrosa dont les fascies se- raient complètes; mais il est moins large, ses nervures sont moins marquées, la fascie postérieure est moins voi- sine du bord apical, le pronotum est moins largement ar- rondi en bosse, moins fortement ponctué, plus inégal ; enfin le front est dépourvu de tache rouge. 18. Tenebrosa Castel. Ins, II. 1840, 270, 44. — Chevl. Silb. Rev. V. 1837. 276, 16. Oblong, assez large, peu convexe, noir opaque, presque glabre, avec quelques poils noirs dressés. Têle en carré arrondi, renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, bombés et à peine sinués en devant, densément criblée- ponctuée, ridée , comme le prothorax ; front plan, briève- ment canaliculé au milieu avec une pelite tache ferru- - gineuse ; épistome en ellipse transverse, séparé du front par un sillon bien accusé, bordé de ferrugineux en devant; labre coupé droit et fortement lobé latéralement, impres- sionné au milieu ; palpes grêles, derniers articles en triangle court, arrondi au bout. Antennes longues et filiformes, 4er article arqué, épais, médiocre ; 2e petit en bouton; 3e sub- cylindrique, près de 2 fois plus long que le 4e qui est obconique; 5-10 en tranches coniques, à peine élargis et un peu raccourcis graduellement ; dernier fusiforme terminé D AS EE ROSES VE ER RCE ENS OT RSR OÙ NÉS SRE 02 DE HE DRE SRE GE GE RE RER à Mere DES MYLABRIDES. 19 obliquement en pointe obluse. Pronotum carré, un peu plus large que la tête , dilaté-arrondi sur les côtés avant le milieu, étranglé et brusquement rétréci en devant, presque droit à la base, légèrement convexe, égal, avec un faible relief lisse au milieu. Écusson en lobe oblong, tronqué au bout, creusé, pointillé. Élytres beaucoup plus larges à la base, et plus de 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparallèles sur les côtés, arrondies au bout, densément et finement rugu- leuses, avec des nervures bien marquées, ornées de fascies étroites, irrégulières, jaune lavé de rouge, densément ponc- tuées, une à la base, l’autre vers le milieu, et une autre au quari postérieur; ces fascies sont pour l’ordinaire décom- posées chacune en 2 petites taches : la basale forme une lache sur le calus huméral et une autre entre le calus et l’écusson ; les 2 autres taches petites arrondies, dont l’une sur la marge latérale, et l’autre à une certaine distance de la suture; quelques-unes de ces taches disparaissent même quelquefois. Pattes longues, grêles, chagrinées ; jambes an- térieures pubescentes de gris en dedans.—Long. 22 millim. — Larg. 6 millim. Égypte, Tunis, Alger ; Perse. 19. Baulnyi. Très-allongé, étroit, assez convexe, noir peu luisant, garni de petits poils noirs dressés, rares. Tête rugueuse- ment criblée-ponctuée , renflée derrière les yeux, qui sont un peu réniformes, assez convexes, bruns; front presque plan, vaguement sillonné dans sa longueur avec 2 petites taches rougeâtres très-obscures:; épistome en bande étroite, arrondi sur les côtés, séparé du front par un sillon; labre presque droit au bout, lobé latéralement ; palpes longs, dernier article court, faiblement sécuriforme. Antennes longues, peu épaisses, subcylindriques; 1°" article assez épais, arqué, pas plus long que le 3‘; 2° très-petit en bouton; 3° long, un peu épaissi au bout ; 4° moins long, de même forme, égal au 5°; 6-10 en cylindres, un peu plus longs que larges, à peu près semblables entre eux; dernier ovale en pointe mousse. Pronotum de la largeur de la tête ABEILLE, t. VIL, 2° part., 1870. Avril. H) 50 MONOGRAPHIE et un peu moins long que large, dilaté en bosse sur les côtés un peu avant le milieu, étranglé et rétréci en devant, finement rebordé à la base, ponciué comme la tête, dé- primé avec 3 reliefs lisses, irréguliers, placés au milieu sur une ligne transversale ; impressions et carène presque nulles. Ecusson chagriné, en lobe arrondi au bout. Elytres plus larges à la base et 5 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparal- lèles sur les côtés , alténuées et arrondies au bout, densé- ment criblées-ponctuées, faiblement chagrinées à l'extrémité avec les nervures bien marquées, ornées de 3 bandes rouges assez étroites m’atteignant pas la suture: 1° sur la base même, 2° au tiers, sinuée, réunie à la 1"° le long du bord ex- terne et beaucoup plus près d’elle que la postérieure, qui est placée vers le bout et trilobée par derrière. Pattes lon- gues , grêles , chagrinées : jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise. — Long. 20 millim. —Larg. 5 millim. Ressemble à Tenebrosa et Damascena, mais il est beaucoup plus allongé; ses antennes sont plus filiformes, les fascies jaunes des élytres, plus rarement décomposées, sont plus sinuées, l’antérieure , plus rapprochée de la tache basale que de la fascie postérieure, va la rejoindre le long du bord externe en remontant en forme d’arc. . Algérie, Biskra. Je l'ai dédié comme un souvenir affectueux. à M. Fernand Ogier de Baulny, qui l’a trouvé ainsi que Henri de La Perraudière. 20. Sugatorïa Reiche*, Soc. Ent. France. 1865. 133, 8. Oblong, assez convexe, noir luisant, garni sur le corps de petits poils noirs dressés. Tête grosse, densément ponctuée, renflée sur le vertex et derrière les yeux, qui sont néni- formes ; front plan, subégal, avec 2 petites taches. rouges au milieu ; épistome en ellipse transverse, bordé de brun et séparé du front par un assez fort sillon; labre bilobé ; palpes assez forts, dernier article court, sécuriforme. An- tennes longues, presque filiformes, peu serrées ;. 1°" article globuleux, 2° en bouton, 3° long, un peu épaissi au bout bts: DES MYLABRIDES. 51 et plus long que le 4°; 5-10 obconiques, devenant peu à peu plus larges que longs , dernier turbiné, en pointe ob- tuse. Pronotum presque carré. dilaté en bosse sur les côtés avant le milieu, étranglé et rétréci en devant, un peu ré- tréci et faiblement arqué à la base, densément ponctué, peu convexe, traversé par une impression superficielle , ca- naliculé longitudinalement au milieu. Ecusson petit, enfoncé, en demi-cercle. Elytres beaucoup plus larges à la base et 4 fois plus longues que le pronotum , subparallèles larges , finement chagrinées avec les nervures bien aceusées, éle- vées en bosse à l’épaule, rebordées sur les côtés, arrondies au bout, avec l’angle sutural marqué ; ornées de 3 bandes jaune-testacé, étroites, peu sinuées, 4r° sur la base, 2e au tiers, réunies le long du bord latéral et rapprochées l’une de l’autre ; 3° subapicale, fort éloignée de la 2°, bisinuée et rétrécie en dehors. Pattes médianes, peu épaisses, chagri- nées; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 23 millim. — Larg. 7,5 millim. Se distingue de l'Oleæ, qui a la même disposition des bandes, par ses élytres plus larges et moins allongées, les fascies antérieures rapprochées et réunies extérieurement et les antennes d’une structure toute différente. Egyple, Le Caire ; Perse. 21. Cineta Oliv., Enc. méth. VIII. 14811. 93, 9. — Fisch. Tent. h, 145. — Maithesi Fald*, Transc. II. 120, 373. 1837. — Tœniata Waltl, Isis. 1838. AG5. 91. Abeille. VI. 55, 91. — Bicolor Waltl, Isis. 1838. 165. 94, Abeille. VI. 55, 92. Oblong, assez convexe, élargi par derrière, noir peu lui- sant, garni de petits poils noirs dressés, rares. Tête assez grosse, densément ponctuée, renflée sur le vertex et der- rière les yeux, qui sont réniformes ; front plan, avec deux petites taches rouges au milieu et par devant une légère impression oblique de chaque côté; épistome en bande étroite, bordé de brun, bien séparé du front par un sillon; labre bilobé ; dernier article des palpes sécuriforme. An- tennes assez longues, peu épaisses ; 1°° article globuleux, 2e petit, en bouton ; 3° un peu plus long que le 4°, obco- niques ; 5-10 en tranches coniques arrondies, plus larges que 52 MONOGRAPHIE longs, faiblement épaissis ; dernier pyriforme, terminé obliquement en pointe allongée, mais mousse. Pronotum un peu oblong, dilaté-gibbeux sur les côtés vers le milieu, étranglé et rétréci en devant, presque droit à la base, légè- rement convexe, canaliculé au milieu , densément ponctué. Ecusson petit, enfoncé, en demi-cercle. Elytres plus larges à la base et près de 5 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côtés, un peu élargies et arrondies postérieurement avec l’angle sutural sensible, ainsi que les nervures ; densément poin- tillées-chagrinées, d’un jaune-testacé pâle avec une fascie au premier quart raccourcie en dedans et en dehors; une autre large, sinuée, rétrécie vers la suture, commençant au milieu et l'extrémité largement , noires. Si l’on considère l’élytre comme noire, il y aura 3 larges fascies jaunes, une à la base et une avant le milieu, très-rapprochées l’une de l’autre et réunies par la suture et par le bord externe, et une autre après le milieu, entièrement séparée de la 2°. Pattes grêles, chagrinées, assez longues ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 19 millim. — Larg. 5,5 millim. Ressemble au Jugaloria, mais son pronotum moins di- laté, ses antennes plus grêies, ses élytres élargies par der- rière, ses fascies antérieures jaunes, plus larges, réunies sur la suture en devant, la postérieure sinuée à son bord an- térieur et droite au postérieur, le font aisément distinguer. Grèce; Perse; Palestine, Jéricho. On trouve tous les passages depuis le Cincta d'Olivier, où les fascies noires, assez larges, peu sinuées ne touchent pas le bord externe, et le Matthesi de Faldermann, où la fascie _ antérieure est isolée de chaque côté, tandis que la posté- rieure lient au bord externe et se rétrécit en dedans , jus- qu'aux individus à fascies noires dilatées touchant à la suture. DE Schrenki Gebl.*, Peterb. 1811. d 2h.—16, 47. Allongé, assez convexe, élargi par derrière, noir luisant , faiblement garni de poils noirs. Tête arrondie, vaguement pointillée, renflée derrière les yeux qui sont ovales , peu sinués, bruns ; front peu convexe, un peu inégal, avec deux DES MYLABRIDES. 53 petites taches rouges au milieu; épistome en ellipse trans- verse, bordé de brun, séparé du front par un sillon bien accusé ; labre bilobé, canaliculé ; palpes assez épais, dernier article en ovale court. Antennes assez longues, grêles à la base, noires avec le milieu brun, un peu épaissies en dehors, mo- niliformes : 4e article obconique, assez court ; 2° en boulon, 3e oblong, ainsi que le 4e qui est un peu moins long ; 5- 10 ovoïdes , plus larges que longs, grossissant progressive- ment; dernier pyriforme, très-renflé et terminé par une pointe mousse. Pronotum oblong, de la largeur de la tête, dilaté en bosse sur les côtés un peu avant le milieu, étranglé ei rétréci en devant, presque droit, un peu sinué à la base, presque imponctué et lisse ; impressions super- ficielles. Ecusson en demi-cercle creusé. Elytres plus larges à la base et près de 5 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, rebordées sur les côlés, élargies par derrière et arrondies au bout; densément pointillées , ruguleuses et même un peu râpeuses vers l'extrémité, avec de fines nervures ; noires avec 3 fascies jaune-testacé, l’une sur la base, l’autre avant le milieu, réunies par la marge la- térale, n’étant séparées que par une bande noire étroite, transverse, comme formée de deux taches arrondies, acco- lées : la 3° fascie vers le dernier tiers, entière, parallèle, oblique, un peu plus étroite que l'intervalle qui la sépare de la 2°. Pattes grêles, assez longues, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise. — Long. 45 millim. — Larg. 4 millim. Ressemble beaucoup pour le dessin au Malthesi, mais il s’en distingue par la fascie Jaune postérieure plus étroite, plus régulière que la fascie noire ; surtout par les articles 3-4 des antennes plus allongés, et son pronotum lisse, lui- sant et comme imponctué. Kirghises, Mont-Ajagus, Balschak. 23, Husseini Redi.*, Acad. Wien. 1849. 49, 23. Allongé, subparallèle, peu convexe, noir luisant, avec de fins poils noirs épars. Tête en carré, vaguement poncluée , peu convexe et assez égale sur le front, renflée et prolongée 54 MONOGRAPHIE derrière les yeux, qui sont réniformes , à peine sinués, bruns; épistome elliptique, séparé du front par un sillon bien accusé ; labre subsinué, avec les angles arrondis ; palpes filiformes, dernier article cylindrique, long, obtus au bout. Antennes grêles, assez courtes, 1°" article arqué, assez long, assez épais ; 2° globuleux, petit ; 3° assez court, un peu plus long que le 4°; 5-10 en tranches coniques, un peu plus épais, à peu près aussi longs que larges, sauf les derniers ; dernier pyriforme , petit, en pointe très-aigué. Pronotum oblong, un peu plus étroit que la tête, vaguement ponciué, caréné dans son milieu, gibbeux sur les côtés, étranglé et rétréci en devant, arqué à la base avec le bord relevé et subsinué, Ecusson pointillé, en lobe arrondi. Elytres plus larges à la base et A fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule , étroitement rebordées et sub- parallèles sur les côlés, arquées au bout avec l’angle su- tural arrondi, densément pointillées-criblées avec les ner- vures bien marquées; d’un jaune-testacé jusqu’au milieu, avec deux petites taches noires rondes liées, au tiers, une fascie noire sinuée assez étroite, une autre jaune-testacé, plus large du double et l'extrémité noire. Pattes assez longues, peu épaisses, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 15 millim. — Larg. 4,5 millim. Egypte supérieure ; Perse mérid. 21. Bipunctata Oliv., Enc. méthod. VIII. 41814, 94, 413. — Bilb. Mylab. 31, 12. PI. 3. 1. 1813, — Fisch. Tent. 6, 28. Allongé, peu convexe, élargi par derrière, noir luisant, faiblement garni de fins poils noirs. Tête arrondie, peu ponc- tuée, convexe sur le front avec une petite impression mé- diane, renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, bruns, à peine sinués en dedans ; épistome elliptique, séparé du front par un sillon bien accusé ; labre bilobé et canaliculé; palpes grêles, dernier article allongé , tronqué au bout. An- tennes filiformes , pas longues ; 4° article médiocre, renflé au bout; 2° en bouton, presque égal au 4°; 3° un peu plus long, ovoïde ; 5-10 en tranches coniques, presque cylindri- ques, un peu plus épais, devenant plus larges que longs, dernier petit, en pointe aiguë. Pronotum plus étroit que la a DES MYLABRIDES. 55 tête, oblong, faiblement gibbeux vers le milieu sur les côtés, étranglé et rétréci en devant, presque droit à la base avec le bord relevé, marqué de rares points épars, à peine cor vexe sur le dos avec un court canal au milieu et un point de chaque côté. Ecusson en lobe aciculé, arrondi au bout. Elytres plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et droites sur les côtés, élargies par derrière et obtusément arrondies au bout ; densément criblées-pointillées, ràpeuses à l’extrémité; nervures fines, visibles ; noires, avec le tiers antérieur d’un jaune-testacé, marqué de 2 taches noires rondes côle à côte au milieu , et vers les trois quarts une fascie également jaune, peu sinuée el assez étroile , très- distante de la fascie basale ; base bordée de noir et formant un angle commun qui enclave l’écusson. Paltes longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise.—Long. 13 millim.— Larg. 1,7 mill. Ressemble beaucoup au Husseini Redt., mais il est moins allongé, moins parallèle et élargi par derrière, avec le bout des élytres droit au lieu d’être oblique, la fascie noire deux fois plus grande, les 2-3 articles des antennes beaucoup plus courts, la tête et surtout le pronotum à peine ponctués au lieu de l'être assez densément. Arabie-Déserte. | Var. La fascie noire médiane se rétrécit ou se dilate et quelquefois absorbe la fascie jaune postérieure, de sorte que la partie postérieure de l’élytre est entièrement noire. 25. Præusta Fab., Ent. Syst. I, II. 88, 3. 1793.—Syst. El II. 82, 5. — Oliv., Enc. méth. VIII. 97, 33. — Bilb., Mylab. 70, &9. PI. 7, 42. — Küst., Kæf. Eur. IT. 5. — Chevrol.*, Silb, Rev. V. 277, 24. — Var. Contexta Chevl.,* Silb. Rev. V. 278, 23. 1837. — Var, Apicalis Chevl.* Silb. Rev, V. 278, 22, 1837. Oblong, large, trapu , assez convexe, noir , faiblement | luisant, vêtu de fins poils dressés; élytres lestacé plus ou moins rougeâtre avec des bandes noires, et le plus souvent de la couleur du corps avec un cercle rouge testacé plus ou moins complet, quelquefois entièrement noires, Têle large, 56 MONOGRAPHIE renflée sur le vertex, déprimée, avec de larges impressions de chaque côté et une faible carène lisse au milieu sur le front, densément ponctuée ; yeux réniformes, convexes ; épistome transversal, limité par un profond sillon postérieur ; labre plan, peu ponctué, sinué au bout avec les angles ar- rondis ; palpes assez longs, à dernier article en ovale tronqué. Antennes courtes, médiocrement renflées en massue insen- sible ; 4°° article ovale, gros ; 2° très-court ; 3° obconique. un peu plus long que le suivant ; 4-5 égaux, arrondis ; 6- 10 en tranches cylindriques, plus larges que longs, gra- duellement épaissis, peu serrés, dernier pyriforme, en pointe arrondie. Pronotum court, plus large que la tête, peu con- vexe, densément ponctué-rugueux , étroitement rebordé à la base, dilaté en tubercule sur les côtés, rétréci en devant, marqué d’une dépression derrière le bord antérieur et au milieu d’une petite impression sillonnée et lisse au fond, et de chaque côté de calus irréguliers, lisses. Ecusson grand, plan, densément ponctué, râpeux , obscurément arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, 4 fois plus lon- gues, 2 fois plus longues que larges, élevées en bosse ar- rondie à l’épaule, dilatées-arrondies au bout avec l'angle apical un peu marqué; densément pointillées, ruguleuses sur le noir, plus faiblement sur le rouge-testacé, avec de fines nervures assez visibles. La coloration des élytres varie dans des limites extrêmes depuis le noir pur uniforme jus- qu’au rouge presque immaculé accompagné d’une étroile bordure apicale, passant par une tache apicale en demi- cercle ou en cercle, seule ou accompagnée d’une ou deux bandes noires transverses. Pattes assez robustes; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence gris-soyeux ; crochets des tarses ferrugineux. — Long. 45 millim. — Larg. 6 millim. | | Pour faciliter l'étude de cette espèce, j'y établis les va- riélés suivantes : a) Elytres rouge-iestacé , à bandes transversales noires avec un liseré apical. Ce type de coloration répond au Con- texta de Chevrolat ; quoique rare , je le regarde comme Île point de départ. Ordinairement il est bordé de noir à la base, celte bordure formant un arc appuyé sur le calus huméral par un bout et sur la suture derrière l’écusson de Rs nt DES MŸLABRIDES. 57 l’autre, traversé d’une bande irrégulière étroite au tiers an- térieur, raccourcie à la suture, quelquelois interrompue et remontant sur l’épaule , d’une autre après le milieu , large, dentelée et complète, et d’une lache ovalaire n’atteignant ni le bord externe ni la suture. — Dans cerlains individus, le rouge s’élend et la bande subhumérale se réduit à 2 petits points noirs, la médiane à une bande suturale et la tache subapicale à une ombre. — Dans d’aulres, au contraire, les bandes noires se dilalent, se réunissent et présentent le milieu des élytres noir, avec une ou deux taches rouges, dentées, irrégulières. b] La bande antérieure se réduit à deux taches noires rondes, l’une marginale et l’autre juxtà-suturale ; le cercle rouge apical a disparu et la moilié postérieure de l’élytre est toute noire. Cette variété n’a pas encore élé signalée. — V. semirufa M. c) Elyires toutes noires, avec une grosse tache rouge apicale , au centre de laquelle on voil une tache ovale noire, qui se réduit quelquefois à un ou deux pelits points. C’est ainsi qu’on rencontre habiluellement celte espèce , et c’est la Prœusta de Fabricius. Quelquelois le cercle rouge est incomplet par devant, et même réduit à une pelile tache rouge transversale ; c’est l’Apicalis de Chevrolat : elle est aussi assez répandue. d) Enfin cette tache apicale disparaît complètement et l’élytre est entièrement noire. — V. nigra M. Tout le littoral de l'Algérie, Oran, Alger, Bône, sur les fleurs de Ricinus communis, de Chlora grandiflora et segetum , pendant les mois de mai, juin, juillet. 26. Ledereri. Oblong, assez large, peu convexe, luisant, noir sur le corps , avec une pubescence dressée, courte et très-fine; élytres d’un rouge teslacé, avec de pelits cils noirs cou- chés, à peine visibles. Tête dilatée derrière les yeux , qui sont réniformes, assez densément poncluée ; front légère- ment convexe , avec un espace lisse peu régulier ; épistome transverse, court, ponctué à la base , séparé par un profond sillon , sinué au bout, avec les angles arrondis; palpes ABEILLE, &. VIL, 2° part., 1870. Avril. 6 58 MONOGRAPHIE grêles, dernier article ovale. Antennes médiocres ; 4er article assez long, 2° court, 3° un peu plus long que le 4e, 4-6 ob- coniques, grêles, bruns ; 7-10 un peu épaissis, plus larges que longs ; dernier court, petit, en pointe sinuée. Pronotum plus étroit que la tête, plus long que large, assez convexe, inégalement mais fortement ponctué, avec une ligne lon- gitudinale lisse au milieu, interrompue, et une transversale qui la croise au niveau de la bosse latérale ; rétréci en devant et faiblement étranglé, marginé d’un mince rebord élevé, basal, sinué au milieu. Ecusson étroit, convexe, den- sément ponctué, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, uu peu plus de 2 fois plus longues que larges, élevées en bosse à l’épaule, arrondies au boul avec l'angle apical sensible et marginé de noir, finement et densément aciculées-poncluées, avec de fines nervures bien visibles ; trois Laches noires , deux sous l'épaule, très-pelites, presque égales , placées sur une ligne oblique ; un peu au-delà du milieu, une grosse tache ovale atlenant au bord latéral. Pattes assez fortes ; crochels des tarses ferrugineux.—Long. 44 à 45 millim. — Larg. 4 à 5 millim. Syrie, Asie-Mineure, Kisilgye-Aolle. Celte espèce ressemble tellement au Superba, sauf la couleur des élytres d’un rouge brique intense, particularité qui peul tenir au moyen de conservalion, que j'ai hésité longtemps à l’en séparer ; mais comme je ne trouve aucun passage entre elles, je crois qu’elle est distincte. Les élytres sont loujours luisantes, pointillées-aciculées ; ses taches sub- basales toujours plus petites et plus égales, la postérieure touchant la marge externe et non bilobée ; elles me semblent aussi plus courtes ; le pronotum est plus allongé, plus ré- tréci el élranglé en devant, avec une poncluation plus iné- gale, Les antennes présentent aussi quelques différences dans Ja structure de la massue, 97. G=maculata Oliv.*, Enc., méth. VIII 1811. 98, 36 — Superba Fald.*, Faun. Transc, Il. 1837. 123, 375. Allongé, assez convexe, subparallèle, d’un noir faiblement Juisant, avec de petits points noirs dressés sur le corps, d’un jaune teslacé mat, avec de courts cils noirs couchés à re cité RE à à tes À NE D Dé de ds L dd Y DES MYLABRIDES 59 peine visibles sur les élytres. Tête densément ponctuée, en carré transverse, dilatée derrière les yeux, renflée sur le verlex; front largement et faiblement impressionné encre les yeux, et marqué au milieu d’une carène longitudinale lisse ; yeux rénilormes, bombés ; épistome ovale transverse, lisse dans son milieu el ponclué à la base, séparé par un sillon bien marqué ; labre dilaté en lobes arrondis au bout. Palpes maxillaires allongés, à dernier article ovale, tronqué. Antennes grêles à la base, à massue fusiforme; 4er article long, obconique; 2e court, en bouton; 3° à peine plus long que le 4°, tous deux grêles, subcylindriques, un peu bruns; 6-10 étargis , courts, assez serrés; 8-9 les plus grands, dernier petit, en alène. Pronotum ponctué comme la lêle, de sa largeur, plus large que long, convexe, presque sans impression, marginé à la base d’un mince rebord élevé, sinué de chaque côté, brusquement rétréci en devant, sans étranglement, marqué dans sa longueur d’une étroite ligne médiane lisse, et d’un pelit sillon court. Ecusson semi- elliptique, densément rugueux, pointillé. Elytres pas beau- coup plus larges que le pronotum, 2 fois 1/3 plus longues que larges, densément réliculées-ponctuées, coriacées par derrière , arrondies au bout, avec l’angle apical sensible quoique très-obltus ; nervures fines et bien marquées, bosses humérales arrondies ; ornées de 3 taches, 2 au tiers anté-. rieur, arrondies, placées obliquement : externe assez loin du bord, interne près de la suture, plus grosse et postérieure ; ét une large bilobée par derrière, comme formée de deux autres , toujours distante du bord latéral, un peu au-delà du milieu; ordinairement un mince rebord noir-brun au bord apical, quelquefois peu distinct. Pattes assez robustes ; éperons , crochets des tarses avec le 4er article à la base ferrugineux. — Long. 41 à 16 millim. —Larg. 4 à 6 millim. Perse, Syrie, Caucase. C’est assurément l’espèce d'Olivier. Une omission s’est glissée dans la description de cet auteur, de sorte que la phrase devient incompréhensible; mais son type, conservé au Muséum, prouve que c’est bien la même espèce qui a été décrite par les deux auteurs, 60 MONOGRAPHIE 28. Cingulata Fald., Faun. Transcauc. IL. 4837. 122, 374. PI 4, 40. ‘Alongé, large, assez convexe, noir luisant, rarement pubescent de noir ; élytres d’un jaune testacé pâle mat, avec des taches et une bande noire. Tête assez convexe, vague- ment poncluée, avec une faible impression sur l'insertion antennaire; yeux réniformes, convexes ;. épistome trans- verse, tronqué droit en devant, limité du front par un sillon arqué bien accusé ; labre canaliculé au milieu, sub- sinué au bout, avec les angles arrondis; palpes longs, à dernier article peu élargi, tronqué au bout. Antennes peu allongées:; 4°" arlicle médiocre ; 2° petit, en bouton; 3-5 subcylindriques, assez courts, quoique plus longs que larges, bruns ; 3° à peine plus long que les autres; 6-10 en tran- ches coniques, plus larges que longs, graduellement épaissis, en massue assez forle ; dernier pyriforme, assez court, Pro- nolum de la largeur de la têle , aussi large que long, peu convexe, rebordé à la base, avec une large impression anté-scutellaire, gibbeux sur les côtés, puis subitement ré- tréci et élranglé, avec le bout fort relevé, marqué au milieu de 3 petites impressions sur une même ligne, inter- médiaire oblongue , les deux autres arrondies ; ponctuation épaisse et assez forle. Ecusson en demi-cercle, oblus, fovéolé, râpeux. Elytres plus larges et près de 4 fois plus longues que le pronotum , un peu plus de deux fois plus longues que larges, élevées en bosse à l’épaule et entre le calus et l’écusson, dilatées postérieurement , arrondies jusqu’à l’angle sulural, qui est marqué quoique très-oblus, densément poinlillées et rugueuses, avec les nervures fines bien accusées, jaune teslacé, avec deux peliles laches noires arrondies sur la même ligne transverse derrière l’épaule ; vers le milieu une bande de même couleur, peu sinuée, compiète, et au bord apical une étroite bordure qui s’avance en pointe en face de l’angle. Paites médiocres, courles ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans ; crochets des tarses ferrugineux. — Long. 16 millim.—Larg. 6 millim, Perse (Chevl.). | DES MYLABRIDES. 64 29, Colligata Redt.*, Akad. Wien, 1850. 49, 22. Oblong, ovale, convexe, d’un noir assez luisant , garni de rares el fins poils noirs. Têle médiocre, assez prolongée et renflée derrière les yeux, qui sont ovales, bombés, à peine sinués; ponctuée, presque plane sur le front, avec une légère carène longitudinale au milieu; labre transverse, arrondi sur les côlés, un peu sinué au bout. Palpes grêies, à dernier article ovale, court. Antennes grêles, courtes, peu épaissies vers le bout; 4°" article obconique, un peu plus long et plus gros que le suivant qui est petit, globuleux ; 3e plus long que le °° el le 4° ; 2-6 bruns ; 5-10 en tranches coniques, un peu lransverses, à peu près égaux et de mé- diocre épaisseur ; dernier deux fois plus long, mais un peu moins épais, aiguisé en pointe garnie de cils. Prothorax à peine aussi long que large, de la largeur de la tête, densé- ment ponclué, presque droit à la base avec la marge re- levée , arrondi sur les côtés, rétréci en devant, assez égal et convexe sur le dos, avec une carène lisse interrompue au milieu par une courte coulisse et se terminant dans une impression anlé-sculellaire. Ecusson densément rugueux aciculé comme les espaces noirs des élytres, arrondi au bout. Elylres larges, convexes, fortement élevées en bosse à l'épaule, avec un mince rebord et 3 ou 4 nervures, ar- rondies au bout avec lPangle sutural oblus , jaune testacé peu luisant, très-densément pointillées ; ornées au quart de 2 pelites taches rondes, également espacées transversale- ment entre elles et les deux bords ; au milieu d’une large fascie à bords parallèles mais un peu sinués , enfin au bout d’une tache noire qui l’occupe ; ces taches et fascie sont d’un noir opaque pubescent, ponctuées comme le reste. On peut aussi se figurer l’élytre comme étant à fond noir, avec une grande fascie jaune occupant presque la moitié antérieure et marquée de 2 taches noires, et l’autre un peu moins grande, placée sur le dernier tiers. Pattes médiocres. — Long. 22 millim. — Larg. 7 millim. Très-voisin de Cingulata ; il en diffère par son pronotum plus court, plus large, plus densément ponciué et dépourvu des deux impressions latérales ; le dernier article des an- 62 : MONOGRAPHIE tennes a une structure toute particulière, et la tache noire apicale ne présente pas.de dent unciforme qui pénètré dans le jaune. :: Pérse, Schiraz. 30. Bimaculata Klug, Symb. Phys. IV. PL 39, 2. 1845. * Oblong, subovale, assez convexe , noir luisant, peu villeux de noir. Tête arrondie, peu ponctuée , rénflée derrière les yeux, qui sont réniformes, à peine sinués ; front faiblement convexe ; épistome elliptique, bien séparé du front par ux fort sillon ; labre bilobé, strigueusement ponctué; palpes grêles, dernier article allongé, tronqué au bout. Antennes grêles, allongées ; 1“ article obconiqué, assez long et un péu plus gros que les autres ; 2° pelil, en bouton ; 3° sub- cylindrique, beaucoup plus long que le suivant ; 4° ovale; 5-10 obconiques, plus longs que larges; dernier allongé, trés-menu, longuement subulé, portant au bout quelques cils, ainsi que les précédents, à leur angle interne. Prono- tum de la largeur de la têle, oblong, assez densément ponctué, élargi en bosse sur lés côtés avant le milieu, étranglé et rétréci en devant, arqué à la base, peu convexe, égal, finement canaliculé au milieu, avec une impression superficielle au-devant de lécusson. Ecusson en lobe ar- rondi, chagriné. Elytres plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, étroitement rebordées sur les côlés, arrondies au bout avec l'angle sutural sensible, convexes, densément pointillées avec les nervures peu marquées, d’un jaune-roux , luisant, avec deux petites taches rondes, dont l’externe un peu plus éloignée du bord latéral que l’interne de la suture, placées transversalement au tiers; une fascie assez large, dentée devant et derrière el arrondie vers la suture qu’elle n’atteint pas, un peu après le milieu, et l’extrémité peu largement, noires. Palles assez longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise. — Long. 16 millim, — Larg. 4,5 millim, Syrie, Perse, DPI PPT TT NT F % 3 OPA DES MYLABRIDES. 63 31. Javeti. Oblong, large, peu convexe, luisant, noir, avec des poils dressés, noirs, détruits par le frottement dans l’exem- plaire que je décris ; élytres jaune iestacé, avec une bande noire. Tête arrondie, assez convexe, couverte de forls points épars ; yeux réniformes ; épistome transverse , coupé droit au bout ; labre plus densément ponctué, dilaté et sinué en devant , avec les angles arrondis. Antennes assez robustes, courtes ; 4°" arlicle épais, presque aussi long que les trois suivants ensemble ; 2° en bouton ; 3° à peine plus long que le suivant, subcylindriques et oblongs jusqu’au 6°, jusqu’à 10 plus larges que longs , épaissis graduellement en massue ; dernier pyriforme, un peu plus long. Pronotum convexe, de la largeur de la têle, pas plus long que large, égal, assez densément ponctué, arrondi et rebordé à la base avec une large fosselte anté-scutellaire, dilaté en bosse sur les côtés, fortement rétréci et étranglé en devant, marqué le long du milieu d’une fine strie suivie d’une bande lisse. Elytres beaucoup plus larges, 3 1/4 plus longues que le pronotum, 2 4/4 plus longues que larges, élevées en bosse arrondie à l'épaule, densément pointillées-ruguleuses, avec les ner- vures saillantes , d’un jaune fauve, avec une large bande peu sinnée, complèle au-delà du milieu, et une légère bor- dure noire apicale. Patles assez forles, peu allongées. — Long. 20 millim. — Larg. 6 millim. Perse (Javet). Celle espèce remarquable est assez mutilée pour que je n’aie pas pu donner une description complète: elle res- semble beaucoup à la Cingulata, et peut-être devra-t-elle s’y réunir lorsque des matériaux plus nombreux permettront d’en suivre les variations. Plusieurs espèces atlendent en- core de nouveaux matériaux pour qu’on puisse s’y fier avec toute sécurité. Elle est facile à reconnaître à l’absence de taches noires sur les élytres et des fovéoles dorsales du pronotum, 6h MONOGRAPHIE 82. Filicornis. Allongé, assez étroit, peu convexe, noir, opaque; hé- rissé de petits poils noirs peu nombreux. Tête assez large, densément criblée-poncluée , ridée, renflée et prolongée derrière les yeux, qui sont ovales, convexes, à peine sinués ; front plan, avec 2 pelites taches rouges au milieu et une fine ligne lisse longitudinale bien marquée sur le haut ; épistome elliptique, ridé, séparé du front par un faible sillon ; labre presque droit au bout, bilobé, canaliculé : dernier article des palpes élargi et tronqué au bout. An- tennes longues, filiformes ; 4°" article épais, court ; 2° petit, en bouton ; 3° allongé, de moitié plus long que le 4°, un peu renflés au bout; 5-10 en petits cylindres, un peu plus longs que larges, égaux entre eux, dernier un peu plus mince, subulé. Pronotum criblé-ponctué comme la tête, plus étroit, presque transverse, dilaté-arrondi sur les côlés vers le milieu, rélréci et un peu étranglé en devant, rétréci, presque . droit et finement rebordé à la base, faiblement convexe, avec une rangée transversale de tubercules lisses entre les bosses latérales. Ecusson en lobe oblong arrondi au bout. Elytres plus larges à la base et près de 5 fois plus longues que le prothorax , élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côtés, allénuées au bout en angle arrondi, densément réliculées-ponctuées avec les ner- vures visibles, d’un roux testacé obscur, avec une étroite bordure à la base, une longue tache suturale commune. derrière l’écusson, une large fascie vers le milieu, com- plète, sinuée et l'extrémité obliquement et assez largement, noires. Paltes longues, grêles, chagrinées ; jambes anté- rieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 19 millim. — Larg. 5 millim, Egypte (collect. Jekel). 33. Apicipennis Reiche*, Soc. Ent. France 1865. Syrie, 635, 17. Allongé , subparallèle , assez convexe, noir assez luisant, hérissé de petits poils noirs, élytres opaques. Tête arrondie, convexe sur le front, avec une courte carène à peine dis- DES MYLABRIDES. 65 tincle, peu enflée et peu prolongée derrière les yeux, qui sont réniformes, convexes , bruns; épistome étroit, séparé du front par un sillon bien marqué ; labre bilobé, à peine canaliculé, rugueux ; palpes allongés, grêles, dernier ar- ticle long, tronqué au bout. Anternes longues, peu épaisses ; 4er article assez long et assez épais, 2° petit, en bouton ; 3° plus court que le 4°", de moilié plus long que le 4°, très- menu; 5-7 plus longs que larges, croissant peu à peu; 8-10 plus larges que longs, diminuant graduellement ; dernier menu, arqué , obtus au bout. Pronotum oblong, ponctué comme la tête, de sa largeur, dilalé-arrondi sur les côtés, un peu étranglé et rétréci en devant, arqué à la base, légèrement convexe sur le dos, longé dans son milieu d’une ligne lisse, élevée et flanquée de reliefs entre les bosses. Ecusson en demi-cercle, chagriné. Elytres plus larges à la base et près de 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côlés, arrondies au bout, densément poncluées-ridées, avec les nervures bien marquées ; d’un jaune testacé obscur, ornées de 2 rangées de chacune de 2 points, pelits, l’une au-tiers, inégaux, l’autre après le milieu, très-variables, quelquefois gros, d’autres fois très-pelits el finissant par disparaître et extrémité, noires. Palles grêles, allongées , chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en de- dans. — Long. 9-14 millim.— Larg. 3-4 millim. Egypte, le Caire. 34. 4=signata Fisch., Entom. II, 1823. 226, 9. PI 40. 9. — Spic. 1844. 134, 155. — Gebl., Mém. Mosc. 1829. 4145, % Allongé, étroit, cylindrique, noir luisant tirant un peu sur le bleu , garni de fins, poils noirs dressés. Tèle peu large, ponctuée avec une ligne lisse et 2 pelits poinis rouges au milieu du front , renflée légèrement derrière les yeux, qui sont réniformes, peu saiilants ; labre cordiforme ; palpes à dernier article sécuriforme. Antennes grêles , assez longues ; 1er arlicle court, épais; 2° presque aussi long, plus menu; 9° allongé, presque de la longueur des 2 suivants réunis; 4-6 obconiques, presque de même taille; 7-10 en tranches coniques, plus gros, un peu plus longs que larges ; dernier 66 MONOGRAPHIE pyriforme, un peu plus grand. Prothorax oblong, à peine plus étroit que la têle, arrondi latéralement, égal , ponctué avec une ligne lisse au milieu, tronqué droit et un peu rétréci à la base. Ecusson arqué. Elytres plus larges et 5 fois plus longues que le prothorax, pointillées et ridées, marquées à la base de 2 bosses lisses, l’une sur le calus huméral, l’autre en dedans près de la suture qui devient enfoncée en ce point; arrondies au bout, noires, ornées d’une large bande longitudinale jaune pâle qui part de la base entre ies deux bosses et descend parallèle jusque au- delà du tiers et rarement se lie à la fascie transverse de même couleur; placées aux trois quarts, qui s'étend du bord externe à la suture en s’élirgissant brusquement par devant el envoie une petite dent par derrière. Pattes grêles ; tarses un peu rembrunis. — Long. 11 millim. — Larg. 8,2 millim. Sibérie, Ajagus, Saïsan, fl. Kalisk, Kalf-Kar ; Tartarie. Celle jolie espèce a presque le dessin ainsi que la forme et les couleurs de la Pusilla, mais son pronotum et sa tête plus fortement ponctués , et les 2 fortes bosses basales dé ses élytres l’en distinguent aisément. Gebler avait le pre- mier nommé cette espèce, mais Fischer l’a décrite quelques années avant lui. 35. Pusilla Oliv., Enc. méth, VIII. 101, 57. 1811. — Tausch., Mém. Mosc. III. 437, 5. PI. 40, 7. — Gebl., Mosc. Mém. 45, 7. 1829. — Fisch., Tentam. 5, 23. Oblong, étroit, subcylindrique, noir luisant, à peine garni de fins poils noirs. Tête large, couverte d’un très-fin poin- tillé extrêmement serré sur toute sa surface, à peine visible à fort grossissement, renflée derrière les yeux, qui sont réni- formes, bombés, à peine sinués en devant ; front assez con- vexe, égal; épistome elliptique, rugueusement ponctué, séparé par un fin sillon; labre légèrement cordiforme ; palpes peu épais, dernier article allongé, tronqué au bout. Antennes médiocres, assez épaisses ; 4°" arlicle ovale, épais ; 2e petit, en bouton; 3° subeylindrique, de la longueur des deux suivants ensemble ; 4-5 arrondis, courts, égaux ; 6-10 transverses, courts, allant en grossissant peu à peu; dernier DES MYŸLABRIDES. 67 pyriforme, aussi long que les deux précédents ensemble, terminé en pointe obluse. Pronotum de la largeur de la iête, arrondi, un peu gibbeux sur les côtés, faiblement ré- tréci en devant, presque droit et finement rebordé à la base, convexe el égal sur le dos, lisse au moins à un gros- sissement ordinaire. Ecusson largement arrondi, indistinc- tement pointillé. Elvires plus larges à la base et près de L fois plus longues que le prothorax, fortement saillantes en bosse à l'épaule, finement rebordées et parallèles sur les côtés, arrondies au bout, râpeuses, jaune pâle avec l’ex- trémité, et deux fascies noires : la première au tiers anté- rieur, interrompüe au milieu el formant comme deux grosses taches, l’une très-vague remontant de chaque côlé du calus huméral jusqu’à la base, l’autre commune sur la suture, envoyant un prolongement jusqu’à l’écusson ; la deuxième fascie profondément dentelée, rélrécie vers la suture et communiquant par le bord latéral avec la première et le noir apical; on peut également se représenter les élytres comme à fond noir et ornées de deux taches jaune pâle basales, l’une petite sur le calus même, l’autre large, ar- rondie entre le calus et l’écusson, souvent liée avec la pe- lite et étroitement avec la fascie sinueuse, assez large, placée avant le milieu et un peu raccourcie en dehors ; la fascie postérieure également lrès-sinueuse , plus étroite et un peu raccourcie en dehors. Pattes grêles, allongées, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris soyeux en dedans. — Long. 7 à 9 millim. — Larg. 2 à 2,8 millim. Celle pelite espèce ressemble à Splendidula, mais sa Couleur est noire et son pronotum sans gros points épars; . à Flexuosu par sa forme plus svelte, l’absence de tache jaune subapicale et aussi par la fine ponctuation de son prothorax et de’sa tête. Russie méridionale ; Sarepla, Saratow ; Sibérie, lrtysch. 36. Wariabälis Bilb., Mylab. 25, 15. PL 3. f. 3-6. — Germ., Reise Dalm, 214, 163. — Ménéi., Cat. rais. 206, 913.—Pall., Icon. 81. PI E. 7 et 14. 1782. — Fisch., Tent. 4, 47.—Muls., Vésic. 120, 8. — Fusciata Fuessl., Cat. 20. 4775. — Cichorei Oliv., Ent. If. 47° 7, 7. PI. 4, f. 4. 4795. - Enc. méth. VIIE. 94, 16. — Latr., Hist, Ins. X 370. 1804. — Tausch., Mém, Mosc. 136, 4, PI. X 6. 148:2, 68 MONOGRAPHIE Allongé, subparallèle, pas très-convexe, noir luisant, garni de fins poils noirs dressés. Têle assez large, couverte de points fins et assez serrés, renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, peu sinués en devant; front plan , inégal ; épistome elliptique , densément ponclué-rugueux, séparé du front par un fin sillon; labre sinué, fortement bilobé ; palpes assez épais, dernier article élargi et tronqué au bout. Antennes grêles et très-allongées; 1°r arlicle court, épais ; 2e petit, en bouton; 3° cylindrique, deux fois plus long que le suivant; 4-5 égaux entre eux, un peu obconiques, assez longs ; 6° de même forme et de même longueur ; 7-10 en tranches coniques, allant en grossissant et devenant transverses; dernier allongé, à peine plus épais, subulé. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que leng, assez ponclué , arrondi sur les côtés avant le milieu, ré- tréci en devant, peu arqué et finement rebordé à la base, assez convexe et égal sur le dos, avec quelques légères im- pressions. Ecusson en demi-cercle , chagriné. Elytres plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côtés, obliquement tronquées au bout avec l’angle sutural arrondi, densément réticulées-pointillées sur les parties rouges et ruguleuses el comme râpeuses sur les parties noires, avec les nervures obsolètes ; dans le type, les élytres sont jaune-rouge , avec deux fascies dentelées : la première for- mant comme deux taches accolées, dont l’externe monte sur le calus huméral el ne touche pas au bord latéral, l’autre sur la suture remonte jusqu’à l’écusson et rejoint une étroite bordure basale; la deuxième après le milieu, entière, et l'extrémité largement, noires. On peut les décrire également comme noires, avec deux laches larges jaune pâle à la base, - réunies sur le calus huméral, el deux fascies dentelées, en- tières, de même couleur , l’une au tiers, réunie le long du bord externe.avec la tache axillaire, et l’autre vers les. deux tiers. Pattes longues, assez grêles, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 9-16 millim. — Larg. 2,2-4,5 millim. Celle espèce est fort variable pour la taille et surtout pour le dessin des élytres : [. D'une part, les fascies noires s’élendent aux dépens DÈS MYLABRIDES. 09 des fascies jaunes, de manière à réduire celles-ci à d’étroites lignes sinueuses, et les taches jaunes de la base à 2 points qui viennent même, quoique rarement , à disparaître. a. À celle première disposition se ratlache une toute pe- tite variélé de Constantinople, étroile, allongée, remar- quable par ses élytres noires, aciculées-granulées, ornées de deux étroites fascies jaunes, sinuées, minces quoique en- tières, et d’une petite tache basale entre le calus huméral et l’écusson, parfois obsolète. Le dernier article des antennes paraît aussi plus court, turbiné. Elle a presque l’aspect de la Minuta F. sans puslule subapicale pâle. IL, D'autre part, au contraire, le jaune empiète sur le noir, réduil plus ou moins la fascie noire poslérieure et surtout lantérieure, quelquelois au point de couvrir toute l’élytre, à l'exception de l’extrémité , et ne laisse subsister de chacune des fascies noires que 2 taches, l’une externe, l’autre suturale, parfois obsolètes. b. L’Armeniaca Fald.*, KFn, Transc. IL 14837. 125, 377, n’est qu'une Variabilis lype, dont la fascie noire anté- rieure n’alleint ni le bord latéral ni la suture , et dont la fascie jaune antérieure se lie à la tache basale par le bord latéral et par la suture. Lorsque la fascie noire se divise en deux taches, on a des individus faisant le passage au Rubripennis et au 4-punclala. c. La M. tricincta Chevrol.*, Silb. Rev. V. 1537. 270. 2. propre au nord de l’Afrique, où elle est commune à l’ex- clusion de la Variabilis, ne me paraît pas pouvoir en être séparée. Les seules différences que j'y remarque consistent, en général, dans le pronotum plus inégal, étranglé en de- vant et plus fortement ponctué, les élytres plus élargies, plus distinclement ponctuées-réticulées , à bandes jaune testacé plus larges et moins sinuées. d. La:Gucrini Chevrol.*, Silb. Rev. V. 1837. 271, 5. se rapporte aux individus à fascies plus rouges el moins larges, dont la postérieure est raccourcie à la suture. e. La Rubripennis Chevrol.*, Silb. Rev. V. 1837. 270, 3, n'est qu'une simple variété, dans laquelle le rouge s’est élendu de manière à couvrir la plus grande partie des ély- tres, ne laissant plus que deux élroiles fascies noires, l’une arquée derrière l'épaule, réduite quelquefois à deux taches ABEILLE, t. VI[, 2° part., 1870. Avril. 1 70 MONOGRAPHIE . rondes, l’externe près du calus huméral , moins bas que l'interne placée près de la suture; l’autre vers le milieu, sinuée, raccourcie vers la suture, parfois aussi décomposée en deux taches, et une pelite lache angulaire derrière l’écusson, commune sur la sulure. Alors rien ne sépare plus cette espèce de Îa A-punctauta L. el on arrive à la Mutans Guér., Dict. piltor. 151 (pars). f. La variété à deux laches de la Rubripennis, dans laquelle la fascie postérieure affecte une figure en zigzags , qui finit par se réduire à des traits obliques en sens inverse, devient la Lacera Fisch., Tent. 6, 25. — Slurm., Cat. 14842 172. — Kust., Kæf. Eur. VIL 1846, 49, g. Enfin daus la Mutabilis Dej., les deux fascies noires disparaissent et l’élytre esi entièrement jaune, sauf l’extré- mité et quelques taches noires vagues en vestiges des deux fascies noires ordinaires disparues. La M. variabilis ainsi comprise habite tout le pourtour de la Méditerranée au nord, en Espagne, dans le midi de la France, en Italie, Corse, Dalmatie, Turquie, Grèce ; au sud, Maroc; Algérie, Oran, Alger, Bône ; Egyple; et à l’est en Syrie, Asie-Mineure, Arménie. 36. Armeniaca Fald., Faun. Transc. Il. 125, 377. 1837. Allongé, subcylindrique , noir assez luisant, hérissé de fins poils noirs peu serrés. Têle arrondie, assez densémeni ponctuée, renflée derrière les yeux, qui sont ovales, peu sinués ; convexe el assez égale sur le front; épistome ellip- tique, séparé du front par un fort sillon ; labre bilobé, canaliculé ; palpes assez longs, dernier article élargi, tron- qué au boul. Antennes assez grêles, renflées vers le bout ; 4e* article court, épais ; 2° pelit, en bouton; 5° subcylin- drique, de moilié plus long que le 4°, qui est ovoïde comme le 5e et de même longueur ; 6-8 obconiques et 9-19 en tronc de cône, grossissant peu à peu ; dernier turbiné, terminé en pointe obluse. Pronotum à peu près de la largeur de Ja lêle el aussi loug que large, dilaté-arrondi sur les côtés au milieu , rétréci el faiblement étranglé en devant, un peu rélréci, rebordé et presque droit à la base, convexe, presque égal sur le dos, densément ponctué. Ecusson en demi-cercle, DES MYLABRIDES, 71 Elytres plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, subparallèles et fine- ment rebordées sur les côtés, arrondies au bout, finement ponctuées et granuleuses par derrière; nervures sensibles ; d’un jaune testacé, avec une étroite bordure à la base jus- qu'à l'épaule, un triangle commun derrière l’écusson , une fascie hilobée oblique derrière l’épaule, n’atteignant ni le bord latéral ni le sutural: après le milieu une large fascie sinuée entière et l'extrémité bidentée en devant, noires: on pourrait également bien dire la première moilié jaune avec une fascie noire oblique raccourcie, et la deuxième noire avec une fascie jaune sinuée. Pattes grêles, assez lon- gues , chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long, 16 millim. — Larg. 4 millim. Perse. 37. Aæmpunetata L., Syst. nat. II. 680, 6. 1767. — Thunb. VI. PI. 12, fig. 6.— Bilb., Mylab. 27, 46. PI, 3, f. 7-8. —Tausch. Mosc. Mém. III. 1812. 133, 2. — Melanura Pall., Icon. 1782. 86, 12 (nec. PI, E 12), — Petagia, Ins. Calabr. 127, 136. . f 43. — Gmel., Lin. S, Nat. IV. 2020, 3. — Fisch., Ent. Rus, IL. 1823. 295, 3. PI. 40, 3. — Gebl., Mém. Mosc. VII. 1829. 446, 6. — Chevl., Silb. Rev. V. 272, 6. — 10-punctata Oliv., Ent. III. 47°, 49, 45. PI. 4, 4, et II. 18. 1795. — Fab., Ent. S. II. 89, 9. — Syst. El. IT. 84, 14, — 8-punctata OI, Enc. VIII. 95, 20. 1811. Var. Adamsi Fisch., Ent. II. 1823. 224, 2. PI. 40, 2.—Fasciato- punctata Adams. ex Fisch. PI, 40. 2 (rec Tausch.), — Hispanica Mannerh., Bull, Mosc. 49, 459, — Mutans Guér., Dict. Pittor. V. 555 (pars). Oblong, assez convexe, un peu élargi par derrière, noir luisant, hérissé de petits poils noirs peu nombreux. Tête en carré large, densément pointillée, renflée derrière les yeux, qui sont bruns, réniformes, bombés, à peine incisés en de- vant ; front égal, assez convexe ; épistome elliptique, bien séparé du front par un sillon; labre fortement bhilobé; palpes assez épais, dernier article assez court, sécuriforme. Antennes assez longues et peu épaisses ; 1°" arlicle court, épais ; 2e en bouton, petit; 3° subcylindrique, de moitié 79 MONOGRAPHIE plus long que le suivant ; 4-6 obconiques, oblongs, de même longueur ; 7-10 en tranches coniques, grossissant peu à peu et bientôt plus larges que longs; dernier pyriforme, peu al- longé, en pointe mousse. Pronotum un peu plus long que large et de la largeur de la tête, presque aussi densément ponctué qu’elle, arrondi sur les côtés avant le milieu, un peu étranglé et rétréci en devant, presque droit et rebordé à la base, assez convexe , à peine impressionné au milieu. Ecusson en demi-cercle, ponctué. Elytres plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparallèles sur les côtés, anguleusement arrondies au bout, densément réticu- lées-pointillées, râpeuses postérieurement , avec les nervures peu distinctes, d’un jaune-rouge , avec une étroite bordure basale, une petite tache subscutellaire commune, une large bordure apicale en arc et deux paires de taches noires rondes, la première derrière et tout contre le calus huméral, la deuxième un peu plus bas près de la suture , la troisième un peu après le milieu , élargie contre le bord externe, et la quatrième en regard près de la suture. Pattes longues, menues, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise soyeuse. — Long. 10 à 15 millim.— Larg. 3,5 à 5 millim. Celle espèce, irès-répandue et très-anciennement connue, se rallache à la Variabilis par des passages successifs qui me semblent prouver qu’elle ne doit pas en être séparée spécifiquement, comme le savant M. Guérin-Méneville, si connu par les services éminents qu’il a rendus à l’entomo- logie, l’a exposé dans son Dictionnaire piltoresque d'his- loire naturelle, voir art. MyLaBres: Quand les taches noires de la rangée médiane s’étendent, elles déterminent . une fascie sinueuse et constituent une variété qui a la plus grande analogie avec Rubripennis: c’est l’'Adamsi Fisch. Quelquefois les taches se réduisent à de tout pelits points noirs, et disparaissent en tout ou en partie (4-punclata Bilb., Myl. V. B. PI. III. f. 9). Enfin, l’arc noir de l’extré- milé est fort sujet à varier; dans les variétés à taches dila- tées il esi fort épais, il diminue d’épaisseur en même iemps que les taches et finit par se réduire à une mince bordure qui approche du liseré mince du Schreibersi , etc, | DES MYLABRIDES. 73 C’est sur des individus d’Espagne qui présentent un tel degré de dégradation que M. Chevrolat a établi son Mal- dinesi, in Guér., Rev. zool. 1865, p. 892, 13. On trouve la 4-punctata dans tout le bassin de la Médi- terranée : France, Corse, Espagne, Afrique boréale ; Au- triche, Italie, Grèce, Russie, Syrie. 38. FTauricola. Ovale, convexe, noir luisant, hérissé de poils noirs, avec les élytres roux testacé. Tête ponctuée, égale et légèrement convexe sur le front qui est marqué d’un point rouge, renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, peu saillants ; épistome sinué au bout ; palpes assez longs, grêles; dernier article ovale-oblong, obtus au bout. Antennes grêles , allon- gées ; 1° article court, ovale ; 2° petit, globuleux ; 3° deux fois plus long que le 4°, celui-ci et les 6 suivants en tranches coniques, allant insensiblement en se raccourcissant et en devenant plus épais; dernier aussi long, ovale, en pointe obluse. Prothorax un peu plus étroit que la tête, ponctué de même, oblong, arrondi sur les côtés, rétréci en devant, convexe, tronqué à la base avec une faible impres- sion anté-sculellaire. Ecusson arrondi au bout. Elytres beau- coup plus larges et 5 fois plus longues que le prothorax, fortement saillantes en bosse à l'épaule, étroitement re- bordées , arrondies au bout, d’un jaune-roux teslacé, ridées avec des points très-fins, bordées de noir étroite- ment à la base et ie long de la suture derrière l’écusson et assez largement au bout, ornées de trois taches : une lon- gue axillaire qui descend du calus huméral jusqu’au tiers, et deux un peu après le milieu de l’élytre sur une même ligne transversale, exlerne grosse touchant au bord latéral, interne très-pelite, isolée. Pattes grèles, assez longues. — Long. 10 millim. — Larg. 3 millim. Syrie, Taurus. Se distingue du 6-notatus , dont il a le faciès, par le nombre et la forme des taches de ses élytres, par sa bordure apicale, mais sürtout par la ponctuation du prothorax plus grosse el moins serrée. 7/ MONOGRAPHIE C’ Noir apical des élytres enclosant une tache jaune ou réduit à un simple liseré. D. Antennes noires. 39, Schreibersi Reiche*, Soc. Ent. France, 1865, 636, 23, — Terminata Chevrl.*, Silberm. Rev, V, 276, 18. 1837 ( nec Illig. Wiedm. 1802). Allongé, subcylindrique , un peu déprimé sur le dos, assez luisant, noir avec les élytres jaune testacé pâle, garni de fins poils noirs rares, dressés, couchés el peu vi- sibles sur les élytres. Tête grosse, dilatée derrière les yeux, renflée sur le verlex, assez également ponciuée, marquée de chaque côté entre les yeux d’une large impression peu profonde , avec une petite lache rouge imperceptible au mi- lieu ; yeux réniformes , peu saillants; épistome rugueux, séparé du front par un sillon transversal ; labre dilalé-ar- rondi aux angles de devant ; palpes maxillaires longs, der- nier article étroitement sécuriforme. Antennes assez longues, peu épaisses; 1°" article gros, globuleux ; 2° en bouton, petit; 3° linéaire, deux fois plus long que le suivant ; 5-7 obconiques, d'égale longueur entre éux mais épaissis peu à peu; 8-10 plus larges que longs, épaissis, en massue peu serrée; dernier presque aussi long que les deux précé- dents ensemble, ovale, terminé en pointe obtuse. Pronotum un peu plus étroit que la tête et plus large que long, peu convexe , densément et également ponctué, étroitement re- bordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés et à peine sensiblement rétréci et subimpressionné en devant. Ecusson pelit, arrondi au bout, râpeux. Elytres plus larges que le pronotum, 2 fois 3/4 plus longues que larges, densément -pointillées-coriacées , finement nervées, élevées en bosse à l’épaule , arrondie avec une étroite bordure arquée au bout, vaguement rembrunies à la base et derrière lécusson, ornées de 4 taches arrondies, les exlernes beaucoup plus grosses, plus rapprochées du bord et plus distantes entre elles que les internes, placées obliquement. Palles médio- cres ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans.— Long. 11 à 16 millim, — Larg. 4 à 5 millim. DES MYLABRIDES. 75 Se rapproche beaucoup de A-punctata pour la couleur et le déssin, mais plus allongé et cylindrique, taches pos- térieures surtout bien plus obliques, bordure apicale très- mince et régulièrement arquée. Sicile ; Algérie ; Egypte. 10. Sanguüinolenta Oliv., Enc., méth. VIII. 95, 18. 1811. — Reïche*, Soc. Ent. France 1865. 609, 56. — Fisch., Tent. 10, 58. — Latreillei Payk., Symb. Phys. IV. 1845. PI. 39, 4. — Var. Paykulli Bilb., Mylab. 63, 43. PI, 7, 1-6. 1813. — Chevl.*, Silb. V. 14837. 275, 23, — Fisch., Tent. 40, 59. Oblong, large, parallèle, peu convexe, d’un noir assez lui- sant en dessous, presque mat en dessus, hérissé de poils fins noirs, longs sur le corps, courts et couchés sur les élytres, avec les jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise-soyeuse. Tête oblongne, densément ponc- luée, peu dilatée à la nuque, déprimée sur le front avec une large impression inégale au milieu et une petite fovéole ronde derrière chaque antenne ; yeux subglobuleux; épis- tome court et large, bien séparé par un sillon, arrondi sur les côlés; labre marqué à la base d’un petit enfonce-" ment, subsinué avec les angles dilatés, arrondis en devant. Palpes robustes, dernier article fusiforme. Anlennes mé- diocres ; 4°" article ovale, 2° court, en bouton ; 3° subfli- lorme, de la longueur des deux suivants réunis, qui sont égaux entre eux; 5-10 en tranches de cône, élargis peu à peu en massue : angle interne plus saillant que Pexterne, dernier pyriforme, en pointe assez aiguë. Pronotum de la largeur de la lêle, aussi long que large , convexe, un peu inégal, avec une faible impression sur le milieu du dos, une autre au-devant de l’écusson, étroitement rebordé à la base , arrondi sur les côtés, fortement rétréci et abaïissé en devant, avec un profond étranglement derrière le bord an- térieur ; ponctualion forte et serrée, souvent rugueuse. Ecusson râpeux, relevé et arrondi au bout. Elytres beau- coup plus larges que le pronotum, un peu plus de deux fois plus longues que larges, élevées en bosse à l'épaule et arrondies au bout, densément et rugueusement jaunes, avec trois bandes noires sinuées ou dentées, ordinairement larges fr & À 76 MONOGRAPHIE et complètes , l’une sous l’épaule, remontant en arc jusqu’à l’écusson, la deuxième au milieu et la dernière vers le bout, avec un étroit rebord sutural peu marqué. Pattes assez courtes sans être très-robusles ; crochets des tarses ferrugi- gineux. — Long, 6 à 20 millim, — Larg. 2,5 à 7 millim. Cette espèce varie beaucoup de taille et de forme; les bandes noires s’élargissent ou se rétrécissent, de manière que l’antérieure se trouve rarement réduite à deux taches irrégulières, l’une sous la bosse humérale, l’autre au tiers, sur la sulure. Orient; Syrie, Arabie; Egypte, Tunis; Biskra, Batna; Bône , Alger. La forme plus allongée, plus parallèle et moins convexe de ses élytres, leur ponctualion plus forte, plus rugueuse, le prothorax beaucoup moins large, plus convexe et beau- coup plus rétréci par devant et fortement étranglé ne per- mettent pas de confondre cette espèce avec certaines variétés de couleur du Circumflexa; ces mêmes caractères et de plus la structure des antennes, le front largement impres- sionné et les bandes des élyilres moins en zigzags, la dis- tinguent de l’Angulata à palles noires. HA. Fuesslini Panz, Faun. Germ. XXXI, 18. 1796. — Bilberg, Myl. 22, 12. PI. II, 42, 43. — Muls., Vésic. 4145, 4. — Poly- morpha Pail., Iter, I. 465, 44. 1773.—Fasciala Fuessi., Verz. Schweiz. 20, 398. PI. 1. e. 1775. — Floralis Pall., Icon. 82, PI. H, f. E, 8 1796. — V. Spartii Germ., Dalm. 204, 162. PI, 10. 4. 1817, — Küst., Kæf. Eur. III. 56. Oblong, assez large et assez convexe , médiocrement lui- sant, noir, hérissé de longs poils noirs assez serrés , élytres jaune-paille, avec des bandes noires. Tête large, dilatée et renflée à l’occiput, déprimée sur le front avec de petites impressions à peine sensibles, densément ponctuée avec un petit espace lisse sur le milieu du bord antérieur ; yeux ré-’ piformes ; épistome bien limité par un sillon postérieur, subelliptique ; labre transverse, subsinué au bout, arrondi aux angles ; palpes longs , dernier article en ovale tronqué. Antennes assez courtes, rembrunies plus ou moins au milieu ; ‘4+* article épais, peu allongé; 2° en bouton, très-court: DES MYLABRIDES. 7194 h-6 à peu près égaux, ovalaires, ainsi que 3 qui est à peine plus long; 7-10 en tranches coniques courtes, s’élargissant peu à peu de manière à former une massue peu épaisse ; dernier gros, ovale, en pointe courte et obtuse. Pronoltum plus élroit que la tête, plus large que long, peu convexe, sinueusement rebordé à la base, dilaté-arrondi en bosse sur les côtés, faiblement et brusquement rétréci en devant, den- sément et assez finement ponclué avec une courle carène, puis une pelile impression derrière et une autre anté-scu- tellaire sur la ligne médiane. Ecusson densément pointillé , raäpeux, obtus au bout. Elyires plus larges et près de quatre fois plus longues que le pronotum , deux fois et demie plus longues que larges, assez convexes sur le dos, saillantes en bosse à l'épaule, élargies par derrière el arrondies au bout, densément pointillées, ruguleuses surtout postérieurement, avec ies nervures à peine sensibles, jaune-flave, plus ou moins roussâtres, avec trois bandes noires transversales , sinuées, plus ou moins élargies , la première au tiers, dans les individus que je regarde comme type, remontant jusqu’à la base qu’elle borde, le long de la suture et du bord ex- terne ; la deuxième médiane , la troisième près du bout, envoyant par derrière une étroite bordure apicale. Pattes médiocres , longuement ciliées de noir, les jambes anté- rieures pubescentes de gris en dedans ; éperons et crochets des tarses plus ou moins ferrugineux. — Long. 8 à 16 mill. — Larg. 3 à 6 millim. Gelte espèce, très-répandue dans nos contrées méridio- nales, varie à l'infini de taille, de largeur, de couleur , et surtout pour le dessin des élytres, de sorte qu’il est difficile de rencontrer des individus toul-à-fait identiques. Sans parler des noms de collections ou de catalogues, Germar a établi son Spartii sur quelques individus de Dalmalie, plus velus, à couleur plus rousse. La synonymie à été l’objet d’une con- fusion inextricable. Pallas, dans son Voyage, I. append. 466, hh, décrit cette espèce sous le nom de Attelabus polymor- phus , qu'il réunit au 14-punctata, comme il le dit lui- même dans ses Icones. En 1775, G. Kuesslin, dans son Catalogue des insectes de Suisse, décrit celte espèce sous le nom de Meloe fasciatus, 20, 398, et ses figures font voir Sans aucune incertitude qu'il la regarde comme une va- L 78 MONOGRAPHIE riété du Variabilis. Fabricius , dans son Systema entomo- logiæ, dalé aussi de 1775, applique le nom de Meloë fasciata à une grande espèce qu’il croyait venir des Indes- Orientales et que je retrouve parmi nos plus intéressantes espèces d’Arabie et d’Egyple. A ce point de départ, la question parait facile à trancher ; Pallas, quoique la date précise de sa publication ne soit pas hors de doute, a la priorilé, le nom de Polymorphus devra l’emporter ; celui de Fabricius restera à l’espèce qui le porte aujourd’hui; mais celui de Fuesslin ne devrait-il pas être réservé au Variabilis qui a été son type ? Mais Pallas lui-même dans ses /cones (2° liv., 1782), est venu donner d’autres noms à son espèce , à celle qui nous occupe le nom de Floralis, à sa var. B celui de 14- punclata, annulant le nom de Polymorphus parce qu’il n'avait plus de sens, ou pour éviter la confusion , et de plus il décrit sous le nom de Variabilis le type du Fasciata Fuesslin. Panzer, dans ie XXXI cahier de sa Faune d’Alle- magne, en 1796, avait déjà remplacé le nom de Fuesslin par celui de Fuesslini. Maintenant, lequel faut-il préférer ? Ce ne sera pas sans doute celui de Polymorphus, que l’auteur lui-même a enterré et qui est parfaitement oublié, outre qu’il représente une idée vague. Sera-ce Floralis comme l’a pensé M. Reiche ? J'avoue que si je ne considérais que la convenance du nom en lui-même, je le choisirais avant tout et je reviendrais à Pallas comme on revient à Linné (Pimmortel conserve le privilége d’avoir toujours raison) ! Mais Bilberg a adopté le nom de Fuesslini, et l’a répandu partout et avec d’autant plus de facilité et de ténacité que c’est une de nos espèces les plus nombreuses. Je le garderai donc en faveur des entomologistes, qui ne veulent pe de ces revirements dans la nomenclature. Pour classer les variétés d’une manière simple et ne pas multiplier à Pinfini tous ces a, b, c ou x, 6, y qui décorent les pages du minutieux auteur des Coléoptères de France, je les comprendrai sous les formes suivantes : A. Trois bandes noires dentées, élargies, quelquefois plus larges que les intervalles flaves, antérieure remontant sur la suture et enfermant une tache ronde entre la bosse hu- mérale et la suture, et postérieure prolongée le long du DES MYLABRIDES. 79 bord apical autour d’une lache ovalaire, de sorte que les élytres peuvent êlre aussi bien considérées comme noires, avec deux bandes jaunes (au tiers et aux deux liers), dont l’antérieure parfois interrompue ou raccourcie en dehors, une pelite tache arrondie à la base et une ovale près du bout. Si les bandes sont rougeâtres, avec une villosité plus longue et plus forte, ce sera la Sparti Germar. B. Le noir se rétrécit, la bande antérieure remonte en- core jusqu’à la base le long de la suture et sur l'épaule, mais laisse voir une bande marginale jaune, C, La bande médiane et la postérieure sont quelquefois interrompues : la première est alors décomposée en trois taches noires, une large sur le bord externe , une grosse sur la sulure et une petile allongée intermédiaire. Dans un exemplaire de l’Afrique australe, la médiane est repré- sentée par quatre traits longitudinaux, la postérieure par une tache externe tridentée, avec une petite juxta-suturale. — V. 4-faria M. D. Enfin la portion antérieure jusqu’à la bande mé- diane est jaune avec une bande en triangle aigu, une tache arrondie près de la suture ou lui étant contiguë, el une allongée humérale, 7 Se trouve quelquefois dans le centre de la France, mais plus communément dans le midi. J’en ai sous les yeux des exemplaires du Pic-du-Midi, d’Espagne , d'Algérie, d’Italie, de Dalmatie, de Hongrie, d'Autriche, de Turquie , de Russie méridionale, du Caucase, de Sibérie, de Rhodes. Sur l’Eu- phorbia cyparissias. 12, Lebræa. Ovale, oblong, peu convexe, nair obscur, vêlu de petits poils courts gris jaune, mélés de quelques longs poils noirs, élytres jaune testacé pâle, avec des bandes noires dentées, finement pubescentes de petits poils noirs couchés. Tête en carré tranverse, dilatées derrière les yeux, peu élevées sur le front, densément ponctuée, avec une carène lisse longitudi- nale et une large impression au milieu ; yeux réniformes ; épislome rugueux, transversal, bien limité par un fin sillon postérieur el coupé droit en devant. Labre subsinué et arrondi aux angles, räpeux ; palpes assez longs, à dernier article en 80 MONOGRAPHIE triangle tronqué au bout. Antennes assez longues et assez robustes, articles serrés ; 1°r assez grand ; 2° court, en bou- ton; les A suivants, ferrugineux à la base 4-6; obovales courts, égaux entre eux ; 8° obconique, un peu plus court ; 7° obco- nique, plus épais que le précédent ; 8-10 en tranches coniques, épaissis en massue ; dernier subcylindrique, atténué en pointe obluse. Pronotum bien plus large que long, de la largeur de la tête, densément ponctué, peu convexe, un peu rélréci en devant, avec une légère impression entre la bosse latérale et le bord antérieur, rebordé à la base, marqué le long du milieu d’une ligne lisse, creusée brièvement sur le dos. Ecusson plan, râpeux, allongé, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, près de quatre fois plus longues, un peu plus de deux fois plus longues que larges, finement poin- tillées, râäpeuses ou granulées sur le noir, saillantes en bosse à l'épaule, arrondies au bout ; base, marge apicale étroite, et trois bandes larges, dentées, transversales, dont lPantérieure remonte sur l’épaule jusqu’à la base, noires ; si l’on considère lés élytres comme noires, elles sont ornées d’une tache basale subhumérale étroite, d’une oblique derrière l’écusson, d’une au tiers et d’une autre aux deux liers dentées ; enfin, d’une lunule ovale subapicale. Pattes médiocres, jambes el tarses garnis en dedans d’une pubescence soyeuse , grise; crochets des tarses ferrugineux.—Long. 13 millim.—Larg. 5 millim. Ressemble beaucoup à certains Fuesslini, mais la forme élargie et la pubescence grise du pronotum avec la bande jaune non interrompue sur la suture ne permettent pas de les réunir. Asie mineure (collect. Javet, Dohrn). 48. Atrata Pall., It. II. app. 722, 55. 1776. — Icon. 1782. 90, 46. PI. E 22. — Oliv., Ent. III. 47°. 15, 20. PI. I. 6. —Enc. méth. VIII. 400, 51.—Minuta Fab., Ent. Syst, Supp. 124, 12, 41798. — Syst. El. II. 85, 24. — Bilb., Mylab. 1814. 41, 27. PI, 4, 18, — Gebl., Mosc. Mém. 1829, VI, 18, 410. Allongé, étroit, assez convexe et assez luisant, noir, hé- rissé de fins poils noirs, élytres noires, avec des bandes et une tache subapicale jaune pâle. Tête carrée, plane sur le front, densément ponctuée, avec une fine carène médiane DES MYLABRIDES. gi dans sa longueur ; yeux réniformes, assez convexes ; épis- tome largement arrondi et lisse en devant ; labre subsinué au bout, avec les angles arrondis. Antennes courtes , assez épaisses ; 4er article peu long, subcylindrique ; 2e en bouton, court, les suivants obconiques ; 3° à peine plus long que le 4°; 7-10 en tranches minces, graduellement élargis, serrés ; dernier obconique, en pointe mousse. Pronotum plus long que large, de la largeur de la tête , subconvexe, fortement ponctué, arqué à la base avec le bord réfléchi, à peine dilalé sur les côtés, rétréci et un peu étranglé en devant, marqué sur la ligne du milieu d’une petite carène lisse, suivie d’un pelit enfoncement. Ecusson oblong, rà- peux, oblus au bout. Elyires pius larges et trois fois plus longues que le pronoltum, assez convexes el densément aci- culées-pointillées ou râpeuses, élevées à l’épaule avec l’ex- trémilé en angle arrondi, noires avec une étroite bande sinueuse transversale aux deux liers, raccourcie en dehors et en dedans, avec une pelite tache ovale subapicale, jaune- testacé pâle ; quelquefois l’élytre est ornée en outre de deux taches jaune-testacé pâle à la base, l’une externe, étroite, allongée sous l’épaule, et l’autre triangulaire entre la bosse humérale et l’écusson , et en outre avant le milieu d’une bande étroite dentée, plus ou moins entière, interrompue ou raccourcie ; dans ce cas, les élytres peuvent être consi- dérées comme jaune-testacé avec des bandes noires dentées, plus larges que les intervalles, au tiers, remontant sur l’é- paule et sur la suture jusqu’à la base bordée de noir, 2e vers le milieu, quelquefois liée à la précédente ; enfin 3° vers le bout, suivant la suture et le bord laléral le long du bord apical, en forme de liseré. Pattes grêles ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans ; éperons, base du premier article et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 10 millim. — Larg. 3 millim, Le type avec ses deux laches basales et sa bande sinueuse au milieu est beaucoup plus rare que la variété à élylres noires, ornées seulement d’une étroite bande sinuée vers le boui, et d’une tache ovale jaune-lestacé, entourée d’un li- seré noir apical. On le trouve sous le nom de Wetalarsalis Esch. Il se distingue du Sibirica par la structure des an- tennes et la disposition des Laches des élylres, ABEILLE, t. VIl, 2° part., 1870. Avril. 5 82 | MONOGRAPHIE Sibérie : fl. Triys, sur les fleurs de Gypsophila paniculata, Dracocephalus thymiflorus, Nepeta ucranica et Glemalis orientalis. hk, Varia Olv.. Encycl. Méthod. VIII. 96, 24.1814. Oblong, assez convexe, large, noir opaque, garni de poils noirs dressés. Tête arrondie, très-densément criblée-ponc- tuée, renflée par derrière, mais peu prolongée derrière les yeux, qui sont globuleux, à peine sinués en devant; front aplani, avec une courte carène longitudinale au milieu ; épistome en ellipse transverse, séparé du front par un fin sillon ; labre à peine sinué au bout avec les angles arrondis; palpes filiformes, à dernier article assez long, tronqué. An- tennes grêles, 1° article fusiforme médiocre, 2° arrondi, 3° un peu plus long que 4° et 5°, qui sont encore oblongs ; 6e obconique , un peu plus gros; 7-10 épaissis graduelle- ment, en tranches courtes; dernier turbiné, assez long et renflé, terminé par une pointe mousse. Pronotum oblong, de la largeur de la tête et ponctué de même, convexe sur. le dos, dilaté en bosse sur les côtés avant le milieu, subite- ment rélréci et à peine étranglé en devant, arqué à la base avec le bord relevé large et faiblement sinué dans sor milieu; impression médiane peu visible. Écusson rugueuse- ment ponctué, terminé en pointe obtuse. Élytres beaucoup plus larges à la base et 3 fois plus longues que le prothorax, forlement élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côlés, élargies postérieurement , arrondies au bout, densément chagrinées, et comme granuleuses sur le noir, ponctuées-ridées sur le jaune-roux, nervures distinctes; 3 fascies jaunes sinuées et dentelées : 1° occupant la base même, entamée en dedans du calus huméral; 2° au tiers, presque en zigzag, alténuée vers la suture; 3° aux 2/3 comme formée de deux bandes rectangulaires égales, externe postérieure; 2 taches en ovale transverse, l’une plus grosse et postérieure attenant à la marge externe; l’autre plus pe- lite, contre la suture plus éloignée du bout. Pattes grêles, chagrinées, assez longues; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise. — Long. 12 millim. — Larg. h millim. Égyple (musée Slockholin ), DES MYLABRIDES. 89 15. Fimbriata Dej. Allongé, étroit, peu convexe, noir, assez luisant, élytres jaune pâle avec des taches et des bandes noires, vêlue par- tout d’assez longs poils jaunes soyeux. Têle arrondie, convexe, égale, renflée sur la nuque, peu densément ponctuée ; yeux réniformes bombés ; épisiome étroit, limilé par un sillon postérieur, arqué et brunâtre en devant; labre rugueux, sinué au bout avec les angles arrondis ; palpes assez longs, dernier article ovale, tronqué au bout. Antennes médiocres’, épaissies en massue ; 4°" arlicie très-long, arqué el épaissi au bout ; 2° globuleux ; 3° un peu plus long que le suivant, obconique , ainsi que 4-5 qui sont égaux entre eux ; 6-8 en tranches coniques, graduellement élargis. Pronotum subob- conique, long, rétréci presque du tiers postérieur, un peu étranglé en devant, marginé et largement réfléchi à la base, un peu convexe sur le dos avec une pelile impression au milieu ; ponciuation forte, peu serrée. Ecusson déprimé, pointillé, en carré allongé, sinué au bout. Elytres plus larges et trois fois un Liers plus longues que le pronotum, deux fois un Liers plus longues que larges, parallèles, élevées à l'épaule, en angle arrondi au bout, densément ponctuées-ridées, sans nervures bien visibles ; d’un jaune flave opaque ; une tache ovale derrière la bosse humérale, deux rondes, entières, pla- cées obliquement.inlerne antérieure plus près de la suture que lexterne du bord latéral, après le milieu, une bande sinuée entière, aux trois quarts une autre bilobée, raccourcie en dehors et en dedans ; un petit trait sutural derrière l’écusson et une bordure apicale brune. Quelquefois le noir s’élend, les bandes et taches deviennent plus grandes, les points subhuméraux se réunissent, le trait subscutellaire devient une tache triangulaire, la bande postérieure atteint la suture et se joint à la bordure apicale. Pattes assez longues et peu épaisses, densément pubescentes, jambes et tarses brun ferrugineux.—Long. 9 millim.—Larg. 3 millim. Égypte, Sénégal, 8/ _ MONOGRAPHIE 6. Euphratica Kind. Oblong, assez convexe, noir luisant, hérissé de fins poils noirs, avec une pubescence grise couchée ; élytres jaune pâle, finement velues de noir et ornées de taches et de bandes noires. Tête en carré transverse, renflée derrière les yeux qui sont globuleux et un peu sinués, légèrement con- vexe sur le front, assez ponctuée; épistome en carré large, séparé par une faible strie, peu ponctué; labre court, coupé droit, arrondi aux angles; dernier article des palpes maxil- laires ovale tronqué. Antennes assez longues, peu épaisses, rembrunies au milieu, à articles serrés; 4°" deux fois plus long que le 2°, obconique comme lui; 3-6 subcylindriques, à peu près égaux, cependant 3° un peu plus long, grossis- sant progressivement ; dernier turbiné, en pointe obtuse, Pronotum plus large que long , de la largeur de la tête, convexe, densément ponctué avec un fin et court sillon au milieu, arrondi en devant, élargi, un peu arqué et rebordé à la base, presque égal sur sa surface. Écusson rugueux arrondi au bout. Élytres plus larges à la base, et quatre fois et demie plus longues que le prothorax, assez convexes, fortement élevées en bosse à lépaule , subparallèles, arrondies au bout, rebordées étroitement sur les côtés, avec la suture élevée; finement ridées-pointillées; jaune pâle, ornées d’une bordure basale qui se termine en tache bi- lobée sur le calus huinéral et se continue autour de l’écusson comme dans Busibicincta, de 2 laches rondes au liers, juxta-marginale et juxta-suturale en regard, d’une bande en zigzag, allant du bord latéral en s’amincissant vers la suture sans l’atteindre; énfin vers l’extrémilé d’une autre bande sinuée qui couvre les 2 bords et se joint au liseré terminal, d’un noir mat et plus densément ruguleux poinlillé. Pattes assez longues peu épaisses ; crochets ferrugineux; jambes an- térieures garnies en dedans d’une pubescence jaune-soyeuse. — Long. 13 millim. — Larg. 5 mill. Perse, Babylone ; Caucase. 7, Scabiosæ Oliv., Enc. méth, VIII, 99, 45. 4814. — Fisch., Tent, 6, 26. — Reïiche*, Soc, Ent, France 1865, 636, 39, DES MYLABRIDES. 85 Oblong, assez convexe, élargi par derrière, noir, avec une courte pubescence gris-soyeux, entremêlée de poils noirs, ély- tres jaune pâle, ciliées de petits poils noirs couchés, visibles à la loupe, assez luisantes. Têle subarrondie, un peu dilatée à la nuque, fortement et assez densément ponctuée, longée dans son milieu d’une ligne lisse élargie entre les veux , avec une légère impression oblique en devant de chaque côté ; épistome en carré transversal limité par un sillon bien mar- qué ; labre couri subbilohé et à peine dilaté en devant; yeux réniformes bombés ; palpes médiocres, dernier article ovale oblus. Antennes courtes serrées, fortement dilalées en mas- sue, un peu ferrugineuces au milieu, pubescentes de gris ; 1°" article ovale, 2° court globuleux, assez forts ; 3° un peu plus long que 4-5, courts en granules, les suivants en tranches courtes, dilatées progressivement, dernier gros turbiné, en pointe obtuse. Pronolum de la largeur de la lêle, ponctué comme elle, plus large que long, égal, avec une ligne lisse longitudinale au milieu, brièvement et finement canaliculée au wilieu, rebordé étroitement à Ja base, largement dilaté en bosse sur les côtés, un peu rétréci el impressionné en devant. Écusson ogival, densément râpeux. Élylres à peine plus larges que le pronotum à la base ; trois fois plus longiies que lui, convexes, saillantes à l'épaule, dilatées et arrondies au bout, pointillées plus densément en devant, ridées, ornées d’une bordure apicale, d’une autre basale entourant l’écusson, de bandes et de taches noires, une ovale sur le calus buméral, rejoignant la base, deux taches rondes sous l'épaule, externe tout près’ de la première, interne en face presque conliguë à la suture, une bande noire dentée assez large, entière, quel- quefois raccourcie, une autre vers l'extrémité également en- tière et même plus large, se réunissant avec la bordure, de sorle que le dernier quart de l’élytre paraît noir enveloppant une tache jaune transversale. Palles robustes, jambes anlé- rieures garnies de brosses grises-soyeuses; crochets des tarses ferrugineux.—Long. 10 millim.—Larg. 3,5 millim. Syrie, Perse. 48. Siibermanni Chevl*, Silb. Rev. V. 277, 49. 1837.— Affinis Luc. Exp. Alg. PI 34, 2.—Vicina Luc, Expl. Alg, 389, 1012, 18/46. 86 MONOGRAPHIE Allongé, convexe, subeylindrique , assez luisant en des- sous, mat en dessus, noir, garni de poils noirs dressés et d’un duvet gris-soyeux brillant ; élytres rouge-teslacé avec de petits cils noirs couchés. Tête renflée sur le vertex, subdéprimée sur le front, densément et rugueusement poncluée, à peine largement impressionnée entre les yeux de chaque côté; épistome en carré transverse, limité par un fin sillon bien marqué ; labre court arrondi sur les côtés; yeux réniformes bombés ; palpes assez forts; dernier article sécuriforme. Antennes courtes, fortement renflées en mas- sue, à articles serrés courts; 4er subcylindrique, 2° court, en bouton, 8 obconique, plus long que les suivants; 4-5 _ courts, granuleux, les suivants en tranches minces, s’élar- gissant graduellement ; dernier turbiné terminé en pointe obluse. Pronotum plus large que long, dépassant la largeur de la têle, ponctué plus densément qu’elle, assez convexe, étroitement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côlés, rétréci en devant, canaliculé longitudinalement au milieu. Éeusson semi-elliplique, densément räpeux, Élytres un peu plus larges que le pronolum, 3 fois 1/2 plus longues que lui, convexes, subparallèles, à peine élargies par derrière, oblusément arrondies au bout, élevées à l’épaule, densément pointillées-granulées, ornées d’une bordure seutellaire, d’une apicale élargie à l’angle , d’une petite tache sur le calus hu- méral, et de 3 rangées transverses d’autres taches noires, 2 arrondies derrière l'épaule, également distantes des 2 bords, 2 irrégulières vers le milieu, souvent liées en bande sinuée, ét 2 un peu avant l'extrémité plus souvent formant une bande sinuée plus ou moins large. Pattes assez robustes; jambes antérieures garnies en dedans de brosses gris-soyeux bril- lantes; erochets des tarses ferrugineux. —Long. 9 à 42 millim, — Larg. 8,5 à 4 millim. Très-voisin du Scabiosæ Oliv., il se reconnaît à sa \ forme plus allongée, à ses élytres peu élargies au bout, d’un rouge plus foncé et plus mat; la tache humérale est plus pelite plus éloignée de celle qui vient derrière elle; ses bandes sont plus distantes entre elles, plus rarement contiguëés à la suture, si elles le sont, et ne se continue pas avec sa bor- dure qui se dilate à l’angle apical. Algérie, Oran, Bône, de. DES MYLABRIDES. 87 49. Incerta Klug*, Symb. Phys. IV. 1845. PI. 32, 6. Oblong , peu convexe , noir luisant, garni de poils noirs fins el dressés. Tête médiocre, subquadrangulaire, peu élar- gie et avancée derrière les yeux, qui sont bombés , presque plane sur le front, assez fortement ponctuée, mais points épars, avec un espace irrégulier, lisse au milieu, et de chaque côté derrière les antennes une petite fovéole ; épis- tome en ellipse transverse, limité du front par un sillon, strigueusement ponctué; labre bilobé, sillonné au milieu. Antennes grêles, assez longues: 1° article assez gros et renflé ; 2e petit, en bouton ; 3° un peu plus long que le sui- vant ; 4-5 égaux, triangulaires , ainsi que 6, mais plus grêles ; 7-10 courts, en tranches coniques, peu serrés; der- pier en cône arrondi, en pointe obluse. Pronotum oblong, plus étroit que la tête, légèrement convexe el fortement ponctué, finement rebordé à la base, un peu arrondi en bosse sur les côtés, rétréci el à peine étranglé en devant, marqué au milieu d’une élévalion lisse et d’une impression anté-scutellaire. Ecusson petit, avec quelques points , ar- rondi et élevé au bont. Elytres beaucoup plus larges que Île pronotum, un peu plus de deux fois plus longues que larges, subparallèles, arrondies au bout , avec la bosse hu- mérale bien marquée et les nervures à peine visibles ; cou- vertes de points serrés et rudement granulés surtoul sur le noir , d’un jaune-testacé, avec lrois bandes entières pla- cées en travers, dentées, paraissant avoir tendance à se décomposer ; humérale formant deux courbes et deux angles antérieurs , dont l’un remonte en dedans de la bosse hu- mérale et l’autre sur la suture jusqu’à l’écusson, et trois lobes postérieurs ; la 2° avant ie milieu, tridentée de chaque côté : la 3° un peu avant l'extrémité, bisinuée, avéc une dent longue, arquée en dedans. Pattes grêles ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence gris- soyeux; tarses bruns, crochets ferrugineux. — £Long, 44 millim. -— Larg. A millim. Egypte : Algérie, Biskra. 88 MONOGRAPHIE 50. Goryi. Allongé, cylindrique, un peu aplati, peu luisant, mat en dessus, noir. Têle oblongue, grossièrement ponctuée, un peu renflée à la nuque avec une ligne lisse longitudinale peu distincte, déprimée sur le front transversalement, avec une élévation imponciuée peu régulière au milieu de la partie antérieure el de chaque côté une petite fovéole lisse au fond ; yeux globuleux ; épistome en ellipse transversale, rugueu- sement ponctué, séparé par un sillon fin; labre bilobé, creusé au milieu, sinué au bout, Antennes longues, subfliformes, brunâtres extérieurement ; 4°" article obconique ; 2° petit, . globuleux ; 3° obconique , un peu plus long que le 4°; les suivants en tranches coniques, égaux entre eux, moins larges : que longs; dernier ovale en pointe. Pronotum plus long que large, couvert de gros points pressés avec les intervalles comme réticulés, étroitement rebordé à la base, arrondi sur les côtés, fortement rélréci el étranglé en devant, marqué sur Ja ligne médiane longitudinalement d’abord d’une ligne lisse élevée, puis d’une pelile impression au milieu et d’une autre anté-scutellaire. Ecusson creusé et ponctué, relevé et arrondi au bout. Elytres beaucoup plus larges que le pro- nolum, 2 fois 2/3 plus longues que larges, élevées en bosse humérale , parallèles , arrondies au bout avec l’angle apical marqué, quoique très-obius; sulure marginée d’un étroit rebord relevé surtout à la base, densément criblées-ponc- tuées, avec les nervures fines bien accusées ; jaune testacé sale, ornées de trois bandes noires, l’une au tiers , l’autre au milieu, étroiles, décomposées ordinairement en petits points, disparaissant en partie ; la 3e subapicale plus large souvent interrompue, mais prolongée sur là suture en bor- dure commune , étroite jusqu’à l’angle apical. Patles assez fortes, peu allongées. — Long. 15 millim. —Larg. 5 millim. Celle espèce a de granûs rapports avec le Sanguinolenta, mais ses antennes sont plus filiformes, leur 2° article est de bien peu plus loug que le 3°; les suivants sont bruns, toujours au moins aussi longs que larges , subcylindriques ; le pronolum esl plus grossièrement ponclué, caréné en devant ; les élytres sont plus étroites, l'angle apical plus DES MYLAB21IDES. 89 marqué , le bourrelet sutural pius saillant à la base, et la bordure noire entire la bande postérieure et langle apical toujours bien marquée, quoique les élytres, étant plus pâles, elle devrait, au contraire, s’évanouir. Perse ; Arabie, Djedda. 51. Soioniea Pall. Icon. 1782. 87. PI. A. E. 42. — Fisch. Tent. 7, 32. — Reiche*, Syr. Soc. Ent. France, 1865. 636, 25. Allongé, subcylindrigue, peu convexe, noir, assez lui- sant, garni de poils noirs dressés, élytres d’un teslacé pâle. Tête large, renflée derrière les yeux, qui sont réni- formes , assez bombés: convexe sur le front, densément ponctuée, avec une bande lisse médiane longitudinale élargie vaguement en devant, el un sillon étroit, lransvérse der- rière les antennes; épistome peu allongé, limité par un sillon assez marqué: labre dilaté, arrondi aux angles de devant, peu ponciué ; palpes menus, à dernier article ovale tronqué. Anlennes courtes , peu épaisses, serrées, renflées en massue ; 4°" article court, 2° granuleux, les 4 suivants subcylindriques, un peu renflés au bout ; 5° plus long que le 4e, 7° en triangle, 8-10 en tranches coniques plus larges que longues ; dernier ovale, en pointe obluse. Pronotum plus étroit que ia têle, plus large que long, peu convexe, marginé d’un mince rebord élevé à la base, dijalé en tuber- cule sur les côtés, rélréci et étranglé en devant, assez Genu- sément ponctué, avec une ligne lisse, luisante, élevée en devant et brièvement canaliculée au milieu, largement en- foncé au-devant de l'écusson. Celui-ci peu ponctué, oblu- sément tronqué au bout. Elytres plus larges que le pro- notum et plus de 4 fois plus longues, très-densément ridées, poinüllées, arroñdies au bout, avec les épaules en bosse saillante , ornées de bandes el taches noires: une bande longitudinale sur le tiers antérieur le long du bord externe, remontant sur l'épaule jusqu’à la base, qui est bordée de noir jusqu’au-delà de lécusson en forme de triangle très- pointu et allongé ; en face une pelite tache ovale près de la suture ; au-delà du milieu une large bande transversale présentant un angle en devant, atténuée en dehors, rac- courcie de l’un et de l'autre côté ; une autre tache près ABEILLE, t. VII, 2° part., 1870. Juin. 9 90 MONOGRAPHIE du bout, contiguë à la marge, et une étroite bordure api- cale. Paltes grêles, assez longues. — Long. 16 millim. — Larg. 4,5 millim. À une certaine ressemblance avec le Speciosa, mais son pronotum court, ses antennes serrées el en massue et sa couleur noire l’en distinguent aisément; sa tache humérale lui donne l’aspect du 14-punctata ou du Dufouri , mais sa forme plus allongée, les taches postérieures des élytres grosses et vittiformes, sa villosité noire, etc., ne supportent pas une comparaison sérieuse. Grèce; Russie, Sibérie ; régions chaudes de Daourie. 52, 14=punctata Pall. Icon. 80. PI. E, 6. 1782.—Thunb. Nov. Spec.. VI. Lagus 229. PI. 49, 5. — Tausch., Mém. Mosc. III, 143, 12. PI, 40, 144.— Bilb., Mylab. 32, 20 (Pars) PI. 4, 2.— Gebl.,Mém. Mosc. VIT. 10, 2. —Ménét. Cat. 207, 922.—Fisch., Tent, 6, 80.—Kust., Kæf, Eur. XXIV, 84.— Reiche*, Fr. Soc. Ent, 1865. 636. 289, — Meliloti Oliv., Enc. Méth. VIII. 99, 46. 1811. — Combusta Tausch., Mém. Mosc. III, 142. 1812, Oblong, peu convexe, élargi par derrière, assez lui- sant, noir, avec une pubescence grisâtre soyeuse entre- mêlée de plus longs poils noirs dressés ; élytres* d’an jaune testacé pâle, avec de petits poils couchés peu visibles, gris, avec quelques noirs. Têle densément ponctuée, avec une ligne lisse élevée le long du milieu, renflée sur le vertex, dilatée derrière les yeux, largement creusée en devant entre les yeux ; épistome rugueusement ponctué, transverse, sé- paré par un fin sillon; labre aplati, cordiforme, court; palpes maxillaires assez longs, à dernier article sécuriforme. Antennes peu épaisses; 4er article assez gros, 2° petit, en bouton; 3 un peu plus long que le suivant, 4-6 courts, subégaux , moniliformes ; 7-8 obconiques, plus longs que larges ; 9-10 en tranches coniques courtes, élargis en massue serrée ; dernier gros, pyriforme, à pointe mousse. Pronotum plus étroit que la tête, allongé, assez convexe, densément pointillé, canaliculé longitudinalement au milieu et impres- sionné au-devant de l’écusson, avec le bord basal relevé, dilaté en bosse sur les côlés, rétréci en devant sans étran- glement. Ecusson finement ràpeux, obtusément arrondi au DES MYLABRIDES. 9! bout. Elytres plus larges et A fois plus longues que le pro- nolum , très-rétrécies en devant , avec les épaules en bosse, arrondies au bout, avec une étroite bordure noire ; ridées- pointillées, avec les nervures peu visibles : ornées de taches noires : une sur l'épaule, droite, longue, parallèle au bord latéral, remontant jusqu’à la base qu’elle borde en formant une tache triangulaire derrière l’écusson ; une juxtà-suturale, ovale, un peu postérieure; deux au-delà du milieu, placées transversalement, distantes des bords, inégales ; enfin deux autres subapicales, l’externe près du bord latéral plus grosse que l’interne, souvent avec une toute petite entre les deux. Pattes assez longues et grêles, pubescentes de gris soyeux, avec de longs poils noirs hérissés ; crochets des tarses fer. rugineux. — Long. 12 millim. — Larg. 2,5 millim. Russie méridionale , Sarepta, Caucase ; Sibérie , Ajagus, Karkarali, Kolywan, bords du fleuve Irtys et sur les monts Allaï; très-commun sur le Mélilot et l’'Halodendron. La collection de M. le comte de Mniszech possède une remarquable variété de cette espèce, dans laquelle les deux rangées de taches antérieures se sont dilatées au point que l’élytre est noire jusqu'aux deux tiers, avec un liseré mar- ginal et une lache longitudinale au milieu de la couleur du fond. Quoique je ne connaisse aucune variété intermédiaire, je ne conserve aucun doute sur l'identité de cet exemplaire, réuni à l’Alpinus Ménét., auquel il ne ressemble que par la coloration des élytres. 53. Fusea Oliv., Enc. méth. VIII. 400, 49. 4811. — Fisch, Tent. 41, 64. — Reiche*, France Soc. Ent. 1864. 636, 21. Oblong, assez convexe, luisant, noir, avec un duvet court , grisâtre , avec des poils fins hérissés ; élytres d’un testacé un peu brun, avec de petits poils noirs couchés, peu visibles. Tête assez grosse, dilatée derrière les yeux, convexe sur le vertex, densément ponctuée, avec un espace longitu- dinai lisse au milieu ; yeux gros, réniformes ; épistome en ellipse transverse, limilé par un fin sillon bien marqué; labre arrondi et subsinué en devant. Palpes assez grands, dernier article étroit, tronqué au bout. Antennes médiocres, minces, à massue assez épaisse et serrée; 1°" arlicle oblong, assez 99 MONOGRAPHIE gros ; 2° petit, globuleux ; 3° obconique ainsi que les trois suivants, un peu plus long que 4; 5 un peu plus long que L et 6; 7-10 renflés graduellement, tous plus larges que longs ; dernier court, pyriforme, terminé en pointe mousse. Pronotum de la largeur de la lêle, ponctué comme elle, un peu plus large que long, assez convexe, étroitement rebordé à la base, renflé en bosse sur les côtés, rétréci en devant avec une légère impression oblique de chaque côté entre la bosse et le bord antérieur, marqué au milieu d’un étroit et court sillon longitudinal et d’une large impression anté-scu- tellaire. Ecusson large, en demi-cercle, obtus, râpeux. Ely- tres un peu plus de 2 fois plus larges que longues, un peu élargies par derrière, arrondies au bout, finement ponctuées- ridées , avec les nervures peu sensibles et de petits poils noirs couchés, peu apparents; élevées à l'épaule; roux teslacé plus ou moins brunâtre ; ornées de taches noires qui, à l’étal normal, paraissent ainsi distribuées: deux sur la même ligne transverse, au Liers antérieur; interne ronde, externe allongée, linéaire, remontant sur l'épaule jusqu’à la marge basale qu’elle suit jusqu’à la suture derrière lécus- son ; deux au milieu, rapprochées, obliques, de forme qua- drangulaire ; enfin une postérieure transversale comme for- mée de deux taches accolées, plus près du bord latéral que du sutural, une bordure apicale complète, plus ou moins large. Ces taches peuvent s'étendre , les intermédiaires se lier ; d'autrefois, au contraire, se réduire, disparaître en partie ou en totalité. lattes grêles ; jambes antérieures den- sément garnies en dedans de poils grisâtres soyeux. — Long, 40 imillii. — Larg. 3,5 millim. Orient, Syrie, Antioche, Amasia ; Perse, Hamadan, Té- héran. A de grands rapports avec l’Unicolor, maïs la structure des antennes, la grandeur relative des articles, la ponctua- tior: des élytres plus forte, le pronotum moins large, moins égal, moins ponctué, suffisent pour en distinguer ses variétés sans taches. 54. Ebufouri Graëlls, Soc. Ent. France 1851, 16. — Reiche*, Soc, Ent, France, 1865, 636, 21, Ê mnt tit PP ON ete. Lot) oo dde échos ie cn ne mé oder de til : des à, . DES MYLABRIDES. 93 Oblong, élargi par derrière et convexe, luisant, noir, vêtu d’une courte pubescence grise entremélée de fins poils noirs dressés, d’un jaune testacé-pâle, avec de fins poils noirs couchés, peu visibles sur les élytres. Tête densément ponc- _ fuée, avec une fine ligne lisse longitudinale dans son milieu; renflée vers le vertex et dilatée derrière Îles yeux, avec une faible impression transversale derrière les antennes; yeux gros, réniformes ; épistome rugueux, tronqué en devant, limité du front par un fin sillon arqué ; labre dilaté, arrondi en devant, sinué au milieu, lisse à la base ; palpes assez longs, à dernier article ovale, tronqué au bout. Antennes assez allongées et grêles, à peine épaissies à l'extrémité, les articles intermédiaires bruns, avec la base ferrugineuse ; 4e obconique, assez gros et court; 2° en boulon, petit: 8-8 obconiques, plus longs que larges, presque tous d’égale longueur, 9° seuleinent un peu plus long, grêles, lâchement articulés ; 7-8 un peu épaissis, 9-10 un peu plus larges que longs ; dernier assez long, subeylindrique et terminé en pointe obtuse. Pronotum de la largeur de la tête, un peu plus large que long, faiblement convexe, finement ponctué, rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés, peu rétréci en devant, avec une pelite impression au milieu. Ecusson râpeux, oblusément arrondi au bout. Elytres deux fois el demie plus longues que larges, élargies et convexes posté- rieurement, fortement saillantes à l'épaule, arrondies et étroi- tement bordées de noir au bout, rugueusement pointillées, avec les nervures peu marquées, ornées de taches noires : deux au premier tiers: une allongée, remontant parallèle sur Pépaule jusqu'à la base el se continuant de manière à entourer lécusson et à former une tache triangulaire com- une derrière lui ; l’autre ovale, près de la suture , un pen plus bas que l’exlerne ; denx après le milieu, petites, arron- dies, placées lransversalement, également espacées, quel- quefois obsolètes ou nulles ; enfin, deux près du bord apical, externe près de la marge, interne vers la suture, petite, souvent disparaissant lotalement, quelquefois une toute petite intermédiaire un peu plus haut. Patles allongées, peu ro- busles, garnies de longs poils ; jambes antérieures pubes- centes de gris soyeux en dedans; crochets des tarses ferru- gineux — Long. 45 millim, — Larg, 5 millim, 94 MONOGRAPHIE Diffère du Meliloti, auquel il ressemble beaucoup pour le dessin, par ses élytres beaucoup plus convexes sur le dos, les antennes moins lâches et moins allongées, à articles 4-8 courts, ovalaires, le 2° plus long, les 3 derniers plus dilalés et en massue, le dernier court, obliquement coupé en pointe. Espagne, dans la région des pins, des monts Guadarrama ; très-abondant aux mois de juin et de juillet, sur le Genista florida. 55. Amori Graëélls*, Mém. Mapa z00ol. 1858. 114, PI. 4, 6. Allongé, assez convexe, large, peu luisant, noir, hérissé de petits poils courts, élytres d’un jaune-rouge testacé. Tête grosse, bombée sur le vertex, très-densément ponctuée, impressionnée transversalement entre les yeux, derrière les antennes, avec une petite tache rouge au milieu ; yeux assez gros, réniformes ; épistome en demi-cercle transverse, bien limité par un sillon ; labre semi-hexagonal, densément poin- tillé, rugueux. Palpes tenus, longs, à dernier article étroi- tement sécuriforme. Antennes longues; 1‘ article gros, oblong ; 2° petit, très-court ; 3° de la longueur de 4-5 en- semble, tous les trois filiformes aussi Bien que le 6°; 7-8 obconiques, oblongs, à peine épaissis; 9-10 transverses, égaux entre eux; dernier ovalaire, en pointe mousse. Pro- notum de la largeur de la têle, large, peu convexe, très- densément et rugueusement ponctué, étroitement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés , rétréci en devant et légèrement creusé le long du bord antérieur, avec une élévation transversale d’une bosse à l’autre, faiblement im- pressionné au milieu ainsi qu’au-devant de l’écusson, qui est très-densément pointillé-rugueux, arrondi ;au bout. Ely- tres beaucoup plus larges que le pronotum, près de 3 fois aussi longues que larges, élevées en bosse à l’épaule, un peu. élargies par derrière, subarrondies et étroitement bordées de noir au bout, ainsi qu’à la base ; ornées de cinq taches, deux. arrondies derrière l'épaule, à peine obliques, également dis- tantes entre elles et les bords; deux un peu au-delà du milieu , sur la même ligne, l’externe grosse en croissant, interne petite comme un point disparaissant quelquefois ; | DES MYLABRIDES. 95 5° arrondie aux 4/5°, plus près de la suture que du bord externe ; densément granulées-pointillées, avec les nervures bien marquées, fines et couvertes de très-petits poils noirs couchés, peu visibles. Paltes assez grandes, peu épaisses ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise soyeuse ; crochels des tarses ferrugineux au bout, — Long. 24 millim. — Larg. 7 millim. Toujours beaucoup plus grand que le 10-punctata ; mais ouire la bordure noire apicale, il se distingue par la ponc- iuation plus serrée du pronotum et des élytres, la couleur plus mate, la structure des antennes, etc. Espagne, Andalousie, Cordoue ; 15 juin. 56. Hieraeïi Graëlls*, Guér., Rev. zool. 1849. 621, 6. — Soc. Ent. France 1851. 27, 6. — V. suspiciosa Rosenh., Andal, 1856. 231, Allongé , subovale, convexe, noir bleu-foncé obscur, hé- rissé de fins poils noirs, élytres d’un jaune testacé, garnies de pelits poils noirs courts, couchés, visibles seulement à la loupe. Tête large, carrée, dilatée derrière les yeux, densé- ment et rugueusement poncluée, déprimée et inégale sur le front, avec un petit espace triangulaire médian, élevé et lisse, et devant une impression transverse entre les yeux, qui sont réniformes , bombés; épistome large, bien limité par un sillon; labre creusé en dessus, dilaté au bout, avec les angles obtus ; palpes assez grands, dernier article ovale, tronqué au bout. Antennes assez fortes et assez longues, insensiblement dilatées vers le bout ; 1°" article ovale, 2° petit, en bouton ; 3° deux fois plus long que les suivants, tous obconiques et allongés jusqu’au 8°; 9-10 plus larges que longs ; dernier pyriforme, court, en pointe mousse. Prono- tum ponctué comme la têle, presque de sa largeur, sub- transversal, peu convexe, rebordé à la base, dilaté sur les côlés, brusquement rétréci et étranglé en devant, marqué au milieu d’une petite impression précédée d’une carénule lisse et d’une autre plus large anté-scutellaire. Ecusson en demi- cercle, râpeux. Elytres beaucoup plus larges et quatre fois plus longues que le pronotum , bombées en toit, élevées en bosse à l'épaule, atlénuées par derrière, arrondies et margi- 96 MONOGRAPHIE . nées étroitement de noir au bout, densément pointillées- ridées, avec les nervures fines marquées, ornées de taches noires pelites, arrondies, sur deux rangées longitudinales et trois transversales, obliques, au tiers antérieur, vers le mi- lieu el au tiers postérieur ; les internes assez distanles de la suture et assez également, les deux externes antérieures à peu près aussi distantes du bord, mais la postérieure plus grande, conliguê à la marge. Paltes assez grandes. — Long, AL à 17 millim. — Larg. 3,5 à 6 millim. Se rapproche beaucoup pour le dessin de l’Impressa el de Crocata, mais outre sa bordure noire apicale, Ja couleur bleue, la ponctuation forte et rugueuse de la têle et du pronotum où il n’y a pas de pubescence grise comme dans la première, l’en distinguent aisément. Guadarrama, région du Pinus sylvestris, sur les Hiera- cium pilosella et (C'astillianum, en juillet et surlout en août. M. Rosenhauer a décrit sous le nom de Suspiciosa des individus d’une taille plus petite, trouvés dans le voisinage de Grenade, près de lAlhambra, en juillet, sur le gazon. M. de La Brülerie m'en a communiqué de semblables ve- nant de l’Escorial. 57. Sobrima Graëlls, Soc. Ent. France 1851, 20. — Mém. Mapa zool. 1858. 43. PI, 4, 5. — Reiche*. l’rance Soc. Ent, 1865. 639, A0. Oblong, assez convexe, noir luisant, garni de fins poils noirs dressés, plus petits et couchés sur les élytres qui sont d’un jaune testacé pâle, avec des taches noires. Têle mé- diocre, peu convexe, dilalée derrière les yeux, vaguement ponctuée; front marqué de faibles impressions en devant ; yeux réniformes ; épistome court, limité par derrière par un sillon arqué ; labre creusé en dessus, dilaté en devant avec les angles arrondis ; palpes longs, dernier article ovale. An- tennes grêles, peu serrées ; 4°" article ovale court, 2° en bouton, 3° assez long, subcylindrique, un peu épaissi au bout, plus long que le suivant ; L-6 ovales, d’égale longueur; 7° ohconique , 8-10 en tranches coniques, plus larges que longs , graduellement épaissis; dernier ovale à peine Ler- DES MYLABRIDES. 97 miné en pointe. Pronotum au moins de la largeur de la iête, plus large que long, bombé, égal, densément ponctué, finement rebordé à la base, dijaté en bosse sur les côtés, rétréci en devant. Ecusson en demi-cercle, lisse au bout. .Elytres un peu plus larges et près de 4 fois plus lengues que le pronolum , deux fois et demie plus longues que larges, élevées en bosse oblongue à l’épauie, arrondies au bout, poinlillées-ridées , râpeuses ou granuleuses postérieurement ; flave-testacé pâle, avec le bord basal, le bord apical et trois rangées de deux taches noires : première au tiers, composée d’une grosse tache externe ovale remontant sur le calus hu- wéral, el d’une interne arrondie, conliguë à la suture et liée à la base par une étroite bordure : deuxième au milieu, lache exlerne marginale, carrée, grande, dépassant de beau- coup linterne qui est petite ; troisième subapicale, réunie en une bande large qui se continue le long du bord apical, de sorte que l'extrémité de l’élyire est noire, enfermant une pelite lache fauve ronde, suturale. Pattes longues et assez grèles ; éperons et crochets des tarses ferrugineux. —- Long. A4 inillim. — Larg. 3,5 millim. Ressemble beaucoup à Flexuosa et à Sibirica pour le dessin et pour la forme; ses taches basales sont à peu près comme dans celui-ci, et les autres plulôt comme dans celui-là, mais la lunule jaune est beaucoup plus petite ainsi que la tache noire médiane sulurale; du resle, son prono- tum égal, bombé, transverse, tinement ponciué le distingue de l’un comme de l’autre. Espagne, montagnes de Guadarrama, en juillet et août, sur les fleurs de plusieurs plantes. 58. Sibirsea Gébl. Ledeb., Mosc. Mém. LIFE. 139, 16. — 16, 8° 1829. — Fisch., Ent. Il, 225, 4. PL A0, 4.— Reiche*, France Soc. Ent. 1865, 635, 32. Oblong, peu convexe, noir-luisant, hérissé de fins poils noirs couchés, peu visibles sur les élytres qui sont jaune- paille , avec des taches noires. Tête élargie, dilatée derrière les yeux, ridée-ponctuée, déprimée sur le front avec une impression entre les yeux, qui sont réniformes, pas très- convexes ; épisilome en demi-cercle, ponctué el limilé par 98 MONOGRAPHIE un sillon à la base; labre concave avec quelques points, élargi en devant , subsinué, avec les angles arrondis ; palpes grêles, dernier article ovale, tronqué au bout. Antennes assez grêles, lâchement articulées, peu épaissies en massue ; 4e" article ovale, 2° en bouton, court ; 3° subcylindrique, bien plus long que le suivant ; 4-6 moniliformes, à peu près d’égale longueur ; 7-10 en tranches coniques, plus larges que longs ; dernier ovale, terminé en pointe obtuse. Pronotum bombé, arrondi, plus étroit en devant, égal et finement ponctué, très-étroitement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côlés. Ecusson court, en demi-cercle, pointillé. Ely- . tres plus larges et plus de trois fois plus longues que le pronotum , plus de deux fois plus longues que larges, dila- iées à l’épaule, avec les angles apicaux arrondis, quoique marqués, râpeusement pointillées ou granulées, jaune- paille , avec la base et l'extrémité étroitement bordées de noir, ornées de taches de même couleur, deux au tiers an- térieur , externe ovale sous l’épaule , non contiguë au bord latéral, bifide en devant ; interne ronde, adossée à celle du côté opposé, envoyant un prolongement étroit le long de la suture jusqu’à l’écusson ; deux près du bout, se rejoignant le long de la marge apicale, quelquefois liées et enclosant une pelile tache jaune , au milieu une bande sinueuse, for- mée d’une grosse tache carrée marginale et d’une w trans- versale étroite n’atteignant pas la suture. Pattes grêles ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence soyeuse ; éperons et crochets des tarses ferrugineux.— Long. 9 millim, — Larg. 8 millim. Ressemble beaucoup à Flexuosa , mais il est un peu plus allongé ; ses antennes sont de structure un peu différente, son pronotum est bombé, arrondi au lieu d’être fortement dilaté, élargi sur les côtés, les taches noires des élytres sont beaucoup plus larges, les médianes en bande sinuée,et les postérieures ordinairement distantes. Sibérie ; Barnaoul, Kirghises. 59. Alpina Ménét,, Cat. rais. 1832. 208, 927. Oblong, subcylindrique, noir-luisant , hérissé de fins DES MYLABRIDES. 99 poils noirs, élytres jaune-paille, avec des bandes et des taches noires. Tête peu renflée à la nuque, déprimée sur le front, marquée jusqu’au milieu d’une carène lisse, longitu- dinale, médiane, assez fortement et densément ponctuée ; yeux réniformes ; épistome rugueusement ponctué, lisse et un peu arqué en devant ; labre dilaté en devant, avec les angles arrondis ; palpes allongés, dernier article subovalaire, tronqué obliquement au bout. Antennes médiocres, peu ser- rées ; 4er arlicle globuleux , 2° transverse, très-court ; 3° al- longé, renflé au bout, plus long que les deux suivants en- semble , ceux-ci gros, globuleux, d’égale longueur; 6 en triangle plus long que large ; 7-10 en tranches coniques, plus larges que longs, dernier gros, aussi long que les deux précédents ensemble, brusquement terminé en pointe mousse. Pronotum finement rebordé à la base, plus long que large, convexe et assez égal en dessus, dilalé-arrondi sur les côtés, rétréci en devant, couvert de fins points épars. Ecusson en demi-cercle, peu ponclué. Elytres plus larges et 3 fois et demie plus longues que le pronotum , 2 fois et demie plus longues que larges, fortement saillantes en bosse à l’épaule, arrondies au bout, coriacées et à peine distinctement poin- tillées , d’un flave pâle plus ou moins grisâlre, bordées de noir à la base et à l'extrémité, ornées le long du bord ex- terne sur l’épaule jusqu'aux trois quarts de la longueur d’une large bande qui touche le bord externe seulement au milieu , vers le bout de deux taches opposées, l’une juxtà- suturale , l’autre marginale, qui se continuent étroitement le long du bord apical ; enfin d’une bordure suturale deux fois renflée et rejoignant la bordure apicale. Pattes grêles ; jambes antérieures pubescentes de gris soyeux; éperons et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 9 millim., — Larg. 2,8 millim. | On pourrait prendre cet insecte, comme on l’a fait du reste, pour une modification de coloration de Sibirica, mais la structure des antennes, celle du pronotum, sa ponc- tuation et celle des élytres sont un peu différentes, Caucase, 400 MONOGRAPHIE 60. Mannmerkh:imai Gebler*, Peterb, IIT. 1837, 403. Allongé, convexe, noir-luisant, garni de fins poils noirs dressés, plus rares sur les élytres qui sont d’un jaune-paille, avec des bandes ondulées, noires. Tête subarrondie, peu convexe, parsemée (le points peu rapprochés, ridée el mar- quée de trois pelites impressions placées en triangle et de deux très-pelites laches rouges à la partie antérieure du front ; yeux réniformes ; épistome transversal, rugueusement ponctué, limité par un fort sillon par derrière ; labre bilobé, lisse avec quelques points ; palpes longs , dernier article al- longé, sécurilorme. Antennes longues, assez fortes, rembru- nies au milieu ; 4er article subglobuleux, 2° en bouton, court: 8° filiforme, long, un peu épaissi au bout, presque de la longueur des deux suivants ensemble , ceux-ci à peu près égaux ; 6-7 obconiques ; 8-10 en tranches coniques presque aussi longues que larges, un peu épaissis graduellement ; dernier allongé, atténué en pointe allongée. Pronotum plus long que large, convexe, égal, avec de faibles points très- écartés, élroitement rebordé à la base, un peu dilaté en bosse sur les côtés, rétréci en devant. Ecusson dewi-ellip- tique, finement râpeux. Elytres plus larges et trois fois et demie plus longues que le pronotum, plus de deux fois plus longues que larges, très-saillantes en bosse humérale, à angle apical arrondi, coriacées, finement el peu densément pointillées, râpeuses ou granuleuses sur les parties noires ; ornées de trois larges bandes sinueuses, l’une au tiers anté- rieur, composée de deux taches arrondies, quelquefois sépa- rées ; l’externe derrière la bosse humérale, l’interne suturale, remontant sur la suture jusqu'à la base qui est bordée de noir jusqu’à l'épaule ; l’autre vers le milieu, entière; bilobée en devant el unilobée par derrière ; enfin la dernière, bi- lobée, subapicale , raccourcie extérieurement; bord apical étroitement marginé. Pattes grêles, assez longues ; éperons des jambes et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 414 millim, — Larg. 8,5 millim. Son pronotum peu ponctué et oblong, égal, et la suture des antennes le distinguent aisément des espèces voisines pour le dessin. Sibérie , steppes des Kirghises, DES MYŸLABRIDES. AO 61. Flexuosa Ol,, Enc. Méth. VIII, 404, 56. 4811, — Bilb., Mylab. 1813. 39, 25. pl. 4, £ 43, 34, 15.—Fisch., Tentam. 7, 37. — Ménét., Cat. rais. 208, 925. — Muls., Vésic. 145, 7. Oblong, peu convexe, subparallèle, luisant, garni de ns poils noirs dressés, noir; élytres jaune-pâle testacé, avec des taches noires. Têle convexe, dilatée derrière les yeux, den- sément ponciuée, rugueuse par places, transversalement im- pressionnée entre les yeux antérieurement, ceux-ci réni- formes, bombés; épistome en carré large, bien limité par un sillon ; labre semi-hexagonal, concave ; mandibules ma- culées de ferrugineux ; palpes longs, dernier article sécuri- forme. Antennes assez longues, ténues, insensiblement épais- sies vers bout, sans massue abrupte ; 4tr article court, renflé; 9e irès-petit, en bouton; 8° filiforme, de la longueur des deux suivants réunis, qui sont égaux, moniliiormes ; 7-10 en iranches de cylindre, plus larges que longs ; dernier ovale, gros, lerininé en pointe mousse. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, convexe, sinué et un peu plus étroit à la base, dilaté en bosse sur les côtés, brusquement et peu fortement rétréci en devant, faiblement el densémerit poiniillé. Ecusson large, bi-impressionné, tronqué et lisse au bout. Elyires pius larges el un peu plus de deux fois plus longues que le pronotum, subparallèles, déprimées sur _le dos, élevées en bosse allongée à l'épaule, arrondies au bout, finement et peu densément pointillées, râpeuses ou granulées par derrière ; nervures peu sensibles ; d’un jaune testacé-pâle, base bordée de noir, d’où descendent 2 grandes taches noires, l’une externe, sur l'épaule, et l’autre suiu- rale, commune ; fortement dilatées et arrondies, de manière à se rejoindre presque, enclosant un espace de la couleur du fond, de même forme mais en sens inverse : ces taches s’étendent jusqu’au 2° tiers ; deux autres taches vers le mi- lieu, également grandes, externe en carré long, marginale, interne suturale, pyriforme , quelquelois liées ensemble ; enfin, vers le bout, deux autres laches opposéees, souvent réunies en bande et se continuant en une bordure étroile le long du bord apical, de manière à enclore un espace ar- rondi, de la couleur du fond ; pattes assez longues, densé- ABEILLE, t, VIT, 2° part, 1870. — Juin. 10 109 MONOGRAPHIE ment pointillées-granulées. Jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise soyeuse ; éperons et crochets (les tarses ferrugineux. — Long. 8 à 41 millim. — Larg. 2,5 à 8,5 millim. France , Pyrénées, Pic-du-Midi, Alpes; Suisse; Italie, Sicile; Hongrie; Russie, Caucase ; Sibérie, Ajagus; Tur- cménie ; très-répandu. 61° Sinuata Klug, Symb. phys. 14845. 19. pl. 32, 7, Voisin de Geminata F.; il en diffère surtout par sa taille et le bord postérieur de ses élytres noir. — Ovale- oblong, obsolètement ponctué, velu de noir’, noir-lui- sant. Antennes noires, à peine plus longues que le pro- thorax. Celui-ci peu allongé, à peine rétréci par devant. Ecusson noir, ainsi que le dessous et les pattes. Elytres plus de trois fois plus longues que le prothorax , obsolètement rugueuses-poncluées, avec des nervures longitudinales, d’un jaune-pâle, ornées derrière la base de deux points, au milieu d’une fascie dentée raccourcie, et au bout de deux taches, l’une marginale, l’autre suturale, rapprochées et se rejoi- gnant par un liseré apical.—Long. 12,6 millim. (Ex Klug.) Syrie. Celte espèce, qui m'est inconnue, ressemble beaucoup à une Sibirica dont les deux taches antérieures seraient ar- rondies et dont l’interne serait isolée de la suture, absolu- ment comme dans une Geminata dont les deux taches postérieures se seraient fortement dilatées et se relieraient par un bourrelet apical ; mais la taille est plus grande. PB” Elytres jaunes, ornées de fascies ou taches noires, avec l’extré- mité jaune ou rouge. C. Antennes noires, rarement d’un brun-noir. 62. Geminata Fab., Ent. Syst. Suppl. 1798. 120, 9-10, — Syst. El. IT, 84, 18. — Oliv., Enc. VIII. 404, 58. — Bilb., Mylab, 68, 47.—Fisch., Mon, Canth. 14, 66. — Gebl., Mylab. Siber, N. Mém. Mosc, 1, 1829, 156, 3. — Ménét. Cat. 207, 924, — Cast., Hist. Nat. IT. 274, 18. —— Muls., Vésic. 138, 6, DES MYLABRIDES. 103 Allongé, subcylindrique, peu convexe, noir-luisant, hé- rissé de poils noirs fins, peu serrés, plus rares et couchés sur les élytres. Tête en carré arrondi, convexe, couverte de gros points peu serrés; vertex dépassant peu les yeux, qui sont réniformes ; front brièvement caréné entre les yeux dans sa longueur , tronqué droit en devant et limité par un profond sillon transverse ; épistome court, largement arrondi en devant; labre brièvement cordiforme , déprimé ; mandi- bules tachées de ferrugineux. Palpes maxillaires grêles, der- nier article ovale, tronqué obliquement. Antennes longues, assez tenues et peu serrées ; 1° article fortement renflé, 2° globuleux, court, l’un et l’autre ciliés de larges poils, les suivants obconiques ; 3° de moitié plus long que le 4° ; h-7 à peu près d’égale longueur ; 8-10 en tranches coniques, un peu plus larges ; dernier ovalaire, obtus au bout. Prono- tum de la largeur de la tête, plus large que long, convexe, à peine visiblement fovéolé, avec une fine carène longitu- dinale au milieu antérieur ; parsemé d'assez gros poinis épars, très-étroitement rebordé à la base, arrondi en bosse sur les côtés et peu rélréci par devant. Ecusson court, ar- rondi au bout, ponctué à la base. Elytres plus larges que le pronotum à la base , trois fois plus longues que larges, subparallèles, arrondies à l’extrémité, avec la bosse humé- rale faible, couvertes de petits points râpeux, d’un jaune- pâle, bordées étroitement de noir à la base et derrière l’écusson, ornées de deux petites taches rondes derrière l'épaule, placées un peu obliquement, l’interne assez rap- prochée de la suture ; au milieu d’une bande sinuée, formée de deux taches soudées, l’une externe plus grosse, l’autre interne petite, plus éloignée de la suture que celle-là du bord latéral ; et enfin de deux petits points, sur une ligne transversale, avant l’extrémité : toutes noires. Patles assez allongées ; éperons des jambes et crochets des tarses roux. — Long. 8 millim.— Larg. 3 millim. Cette espèce varie beaucoup pour la taille et pour les taches des élytres ; M. Mulsant en décrit au moins une vingtaine de variétés, on peut les résumer ainsi : La bande médiane est quelquefois formée de deux taches isolées dont l’interne peut disparaître, et d’autrefois est dilatée jusqu’à la suture. Les taches soit de la rangée antérieure , soit de la rangée posté- 10/4 MONOGRAPHIE rieure, peuvent se dilater ou se lier ensemble et même for- mer une large bande transversale, ou même rarement les élytres peuvent être marquées de trois bandes. Elle est commune dans les environs de Lyon et dans les provinces méridionales de France : Beziers, Narbonne. On la trouve en Espagne, en Ilalie, en Autriche, en Russie et en Syrie. 63. HDejeawmi Gyll, in Sch. Syn. III. 1817. 35, 55. — Fisch., Tent. 11, 67, -- Reiche*, Soc. Ent. France 1865. 636, A2. Oblong, subcylindrique, déprimé, noir-luisant, hé- rissé de petits poils fins rares. Tête assez large, assez con- vexe, dilatée derrière les yeux et plus large que le pronotum, parsemée de points fins épars, avec un espace lisse sur le milieu du front, marqué à peine visiblement d’une faible carène entre deux légères impressions et de deux très-petiles taches rousses ; épistome séparé du front par un sillon droit, court, largement arrondi au bout ; labre subcordiforme ; palpes maxillaires à dernier article subsécuriforme. Antennes longues et grêles ; 4°" article renflé, 2° court, globuleux, * longuement ciliés; 3-7 submoniliformes , d’égale longueur ; 3e de moilié plus long, obconique ; 8-10 un peu plus épais, courts, en tranches coniques ; dernier plus long, d’abord en cylindre puis terminé en pointe obtuse. Pronotum plus large que long, convexe, couvert d’assez forts points épars, égal, très-finement rebordé à la base, arrondi en bosse sur les côtés, faiblement rétréci et comme arrondi en devant. Ecusson court, arrondi et lisse dans son pourtour. Elytres parallèles, sabdéprimées, plus larges que le pronotum, deux fois et demie plus longues que larges, élevées à l'épaule, arrondies au bout, très-densément pointillées, un peu rà- peusement par derrière, rebordées étroitement à la base et derrière l’écusson de noirâtre, et ornées de six taches noires placées par paires, deux grosses derrière l'épaule, externe oblongue , interne touchant la suture et remontant quelque- fois jusqu’au rebord subscutellaire ; deux au milieu, externe en carré large très-rapprochée du bord, interne ponctiforme antérieure ; deux vers le bout, ovales, rapprochées en de- vant, éloignées par derrière, Çes taches varient peu el ne 8 È ."% DES MYLABRIDES. 105 forment pas de bandes. Pattes tres-densément rugueuses , ciliées, peu allongées ; éperons des jambes et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 6 à 8 millim. — Larg. 2,5 à 3 millim. Cette jolie petite espèce est propre à l'Espagne. Elle a les plus grands rapports avec Geminala, mais outre la dis- position des taches, ses élytres raccourcies , plus luisantes et plus finement ponctuées, son pronotum plus égal et moins ponctué, l’en distinguent aisément. 64. Vawians Gyll, in Sch. Syn. III. Append. 1817. 34. 54. — Inconstans Chevl*, Guér. Rev. zool. 1865. 393, 14. — Var. A0-spilota Chevl*, 1. c. 15. — Var. Luteipennis (Dufour). Ovale, peu allongé et peu convexe, noir-luisant, hérissé de poils noirs fins et rares. Tête large, convexe, converte de points épars, un peu dilatée derrière les yeux qui sont ré- niformes, bombés, avec une faible el courte carène au milieu du front. Epistome court, bien limité par un sillon droit et largement courbé en devant. Labre élargi el bilobé en de- vant. Dernier article des palpes subsécuriforme. Antennes longues et peu épaisses ; 1° article renflé, 2° pelit, globu- leux , les suivants obconiques, peu serrés ; 3° de moitié plus long que le 4°, 5-8 grossissant insensiblement , 9-10 courts et transverses ; dernier ovale, en pointe allongée, obtuse au bout. Pronotum plus étroit que la tête, presque aussi long que large, assez forlemeni ponctué, plus densément par places, convexe, presque égal, étroitement rebordé à la base, arrondi sur les côtés, rétréci en devant, longé dans son milieu d’une carène lisse et assez distincte. Ecusson rà peux, arrondi. Elytres beaucoup plus larges que le prono- tum , deux fois plus longues que larges, un peu dilatées et arrondies au bout, déprimées sur le dos, couvertes de points très-fins el comme imperceptibles sur le premier tiers, bien marqués, ciliés de noir et un peu ràpeux sur le reste ; étroi- tement bordées de noir à la base et brèvement derrière lPécusson, ornées dans l’état normal de taches noires ana- logues à celles de Geminata, une pelite ronde externe derrière l'épaule, une juxtà-suturale un peu plus bas, ovale, vers le milieu d’une étroite bande sinuée, raccourcie sur- 106 MONOGRAPHIE tout en dedans ; enfin de deux subapicales arrondies, pe- tites, très-près du bord externe et de la suture. Ces taches varient beaucoup pour le nombre : 40 la bande médiane disparaît; 2° la tache externe antérieure; 3° quel- quefois toutes ensemble. Pattes médiocres, densément granulées et ciliées de noir; éperons et crochels des tarses ferrugineux. — Long. 5 à 7 millim. — Larg. 2,5 à 8 millim. Espagne, Valladolid ; en juin. J'ai longtemps hésité à conserver cette espèce, et je ne le fais que provisoirement, à cause de sa grande ressem- blance avec Dejeani, espagnole comme elle ; maïs le pro- notum est plus grossièrement ponctué et caréné, un peu plus long, les antennes sont plus allongées, les élytres comme im- ponctuées à la base, les taches antérieures plus petites et posées obliquement, les taches médianes remplacées par ia bande sinuée qui la rapproche de Geminata , dont les élytres sont beaucoup plus allongées et bien plus ponctuées à la base. Gyllenhal décrit la principale variation dans laquelle les élytres sont entièrement jaunes, avec trois points noirs, deux près de la suture, l'un au tiers, l’autre vers le bout, et un en face de ce dernier, près du bord latéral, tout en indiquant les autres. -- M. Chevrolat fixe davantage l’attention sur celle à quatre points, avec une fascie sinueuse transverse au milieu. Le 10-spilota Chevl., ne me paraît établi que sur de très-petits individus pris dans les mêmes localités. Les ély- tres sont identiques pour la disposition des taches et la ponctuation ; cependant il me paraît plus étroit, plus va- guement ponctué et sans carène bien marquée sur le pro- notum, el ses antennes sont un peu moins allongées, à articles plus courts, épais au bout. Un tout pelil ‘individu de la taille du 10-spilola, à ély- tres très-pâles et sans taches, de la collection de M, de Baulny, portant le nom de Luteipennis Duf., et paraissant provenir du savant anatomiste par M. Perez Arcas, pourrait constituer une espèce particulière, mais je pense qu’il devra se rattacher à cette espèce que Gyllenhal a si bien nommée Varians, dont sans doute son Dejeani ne sera lui-même qu’une variation. DES MYLABRIDES. 107 M. scutellata Rosh., And. 1856. 231, esl sans doute une variété de Varians, à 3 points noirs sur la marge la- térale et 2 sur la suture, avec la base et le pourtour de lécusson bordés de noir. En voici la description originale : 64° Seutellata Rosenh., Thier. Andal. 1856. 231, Faciès du Cyanescens Illig. Il ressemble beaucoup à 10-punclata F., mais plus petit, surtout plus court, à poils plus épars, prothorax et antennes plus courts, points noirs des élytres petits, et un peu différents à 13 partie antérieure. Tête petite, assez arrondie, peu convexe ; front plan, noir-luisant, très-densément el assez finement ponctué, avec de fins poils noirs assez longs; bouche noire, ainsi que les palpes. Antennes courtes, un peu plus longues que la tête, robustes, les 5 derniers articles formant une massue forte, le dernier aussi grand que les 2 précédents ensemble, en pointe arrondie au bout, noires, avec un éclal soyeux. Prothorax pelit, allongé, un peu plus long que large, presque droit sur les côlés, distinctement rétréci avant le milieu, droit au bout, un peu arrondi à la base avec un rebord fortement relevé, un peu avancé sur les élytres, convexe, noir, luisant, densément et assez fortement ponctué, faible- ment garni de longs poils noirs, une petite fossette oblongue sur le milieu, et au milieu du bord basal une pelite im- pression transversale, Ecusson petit, triangulaire, arrondi au bout, uni, noir, luisant, finement et densément ponctué, avec une carène médiane peu distincte, et de longs poils noirs peu serrés. Elytres plus de moitié plus larges et quatre fois aussi longues que le prothorax , allongées, un peu élar- gies postérieurement, chacune obtusément arrondie au bout, convexes, Jaune fade , assez luisantes , finement et densé- ment ponctuées, finement garnies de poils noirs courts, plus longs à la base ; on remarque sur chaque élytre la dis- position suivante : la base est étroitement noire, et cette couleur s’élargit autour de l’écusson où elle rejoint celle du côté opposé; en outre 5 petils points noirs, 3 au bord la- téral et 2 près de la suture, le 4°" de la rangée externe placé derrière l'épaule vis-à-vis mais un peu avant le point sutural, le 2° un peu après le milieu, un peu avant le 2° su- 108 MONOGRAPHIE tural ; le 3° bien avant l’extrémité et près du bord externe ; ces points varient peu de grosseur. Dessous noir, .Juisant, densément et finement ponctué, avec de longs poils noirs épars. Pattes grêles, noires, luisantes, assez longuement pu- bescentes de noir. — Long. 9,3 à 10,8 millim. -— Larg. 3,6 à 3,9 millim. Grenade ; juillet, sur le gazon, en compagnie de 4- punctata. Rare. 65. Externepunetata Fald.*,Faun. Transc. II. 1837, 128. 379. Oblong. subparallèle, déprimé, noir-luisant, avec un reflet verdâtre, hérissé de poils fins assez longs, noirs, mêlés de gris. Tête assez grosse, bombée, dilatée derrière les yeux, qui sont réniformes , globuleux, assez densément ponctuée ; front marqué entre les yeux, un peu avant l'insertion des antenues, d’une impression lisse, étroite, transversale ; épis- tome court, largement arrondi en devant , bien limité par un sillon prononcé par derrière ; labre impressionné dans la longueur au milieu, pen ponctué, arrondi et cilié aux angles ; palpes longs, à dernier article ovale, obtus au bout. Anteunes grêles ; 1° article assez gros, 2° court, globuleux ; o* obconique, de la longueur des deux suivants ensemble ; h-8 moniliformes , 7-8 un peu plus épais, 9-10 en tranches de cylindre, un peu plus épais ; dernier ovale, terminé par une pointe obluse. Pronotum presque aussi long que large, de la largeur de la tête, convexe, égal et assez finement ponclué, étroitement rebordé à la base, arrondi sur les côlés, un peu rétréci en devant. Ecusson râpeux, arrondi au boul. Elytres plus larges que le pronotum, 2 fois 1/3 plus longues que larges, subparallèles, un peu déprimées avec les bosses humérales, peu saillantes, arrondies au bout, cou- vert de petits points serrés, mêlés de granules postérieure- ment, sans nervures visibles, rebordées à la suture avec un petit enfoncement étroil, brun derrière l’écusson, jaune- testacé, étroitement bordées à la base et ornées de quatre taches noires: une oblongue derrière la bosse humérale, une arrondie après le milieu, près du bord , el deux autres plus petites vers le bout, externe contiguëé à la marge, DES MYLABRIDES. 109 interne à une certaine distance de la suture, sur la même ligne. Pattes grêles — Long. 41 millim. — Larg. 3 millim. Cette espèce semble n'être qu'une variété de 6-notata, mais outre le nombre des taches, elle diffère essentiellement par la siruciure de ses antennes. la ponelualion et la forme du pronotum, et par le reflei vert du corps Caucase. Perse. 66. Lævicollis. Peu allongé, subdéprimé , noir-luisant, hérissé de rares el fins poils noirs. Tête élargie, fortement dilatée et renflée derrière les yeux, couverte d’une ponctuation serrée, iné- gale; bombée sur le front, avec un court espace lisse au milieu et deux impressions transverses entre les aulennes, un peu derrière elles ; épistome transversal, limité par un profond sillon, largement arrondi et brun au bout ; yeux rénilormes, bombés ; labre creusé au milieu, sinué au bout, avec les angles arrondis ; palpes maxillaires longs, dernier article grand, sécuriforme. Antennes médiocres, peu épaisses; 4er article ovale, 2° petit, globuleux, longuement ciliés. les suivanis ohconiques ; 3° beaucoup plus long que le 4° ; 4-6 à peu près d’égale longueur ; 7-10 grossissant graduellement, en tranches coniques plus larges que longues: dernier à peu près double en longueur du précédent, terminé en pointe obtuse. Pronotum subglobuleux, égal, lisse et densé- ment, si finement ponclué qu’on a peine à distinguer les points ; arrondi et un peu abaissé en devant, presque droit à la base, avec un rebord excessivement mince. Ecusson râpeux, arrondi el poli au bout. Elyires beaucoup plus larges que le pronotum, 3 fois et demie plus longues que larges, subparallèles, arrondies au bout, à calus huméral saillant; nervures obsolètes; ponciuation très-fine el peu marquée à la base, plus distincte au milieu, comme alutacée par derrière ; jaune-testacé, ornées de 6 taches noires dis- posées par paires, inégales, les externes beaucoup plus grandes que les internes, 1'° externe large, ovalaire, re- montant sur l’épaule en s’atténuant el se continuant en une bordure étroite le long de la base jusque derrière l’écusson; 2° interne ovalaire, grande; 3° externe, arrondie, margi- 110 MONOGRAPHIE nale ; 4e interne petile, près de la suture ainsi que la 6*: 5° également grande, marginale, se prolongeant en bordure étroite vers l’angle apical. Pattes grêles, assez longues ; éperons et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 11 mill. — Larg. 3,8 millim. Caucase. Cette espèce a tout-à-fait le faciès du Dejeani , la couleur et les taches ; les élytres sont courtes également, quoique un peu moins, mais elle se reconnaît surtout à son pronotum globuleux, lisse, égal, à peine finement rebordé à la base, avec des points très-serrés et excessivement petits, son verlex très-renflé et dilaté derrière les yeux, le devant du front bi-impressionné. 67, 6=notata Redt., Kotsky, Col. Syr. et Chypre 1843. 987, 22, fig. 22. Oblong , subparallèle, peu convexe , noir peu luisant, hérissé de poils noirs fins, peu serrés. Tête convexe, peu dilatée derrière les yeux, qui sont ovales, assez élevés , cou- verte d’assez gros points épars ; front légèrement bi-impres- sionné et brièvement caréné au milieu ; épistome transverse, abaissé, bien limité par un fort sillon postérieur ; labre dé- primé, peu ponctué, sinué au bout, avec les angles arrondis. Dernier article des palpes maxillaires court, subsécuriforme. Antennes assez longues, grêles à la base, en massue au bout ; A® article court, renflé ; 2e granuliforme, petit, tous deux longuement ciliés ; 3-8 obconiques, 3° presque aussi long que les deux suivants réunis , 4-6 assez égaux, 7-8 un peu plus épais, peut-être plus courts; 9-10 en tranche de cylindre, 11e ovale, en pointe obtuse. Pronotum un peu plus large - que long, pas aussi large que la tête, convexe, un peu iné- gal, couvert de points épars, très-étroitement rebordé et subsinué à la base, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en devant. Ecusson court, finement râpeux, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, 2 fois et demie plus longues que larges, subparallèles, avec les épaules faibles et les nervures fines, arrondies au bout, finement pointillées el subgranulées par derrière, brièvement rebordées derrière l’écusson avec un trait brun; marquées de trois petites DES MYLABRIDES. iii taches noires: une allongée sous le calus huméral, et une arrondie sur la marge près de l’extrémilé, avec une toute petite en regard vers le milieu, Pattes grêles ; éperons el onglets ferrugineux. — Long. 9 millim. — Larg. 3 millim. Cette espèce, d’Alep en Syrie, dont je n’ai vu qu’un seul individu qui a servi de type au D' Redtenbacher , ressemble à un Geminata qui aurait perdu la bande médiane et la tache antéro-interne. Ses antennes sont plus serrées, plus courtes et plus renflées à la massue. 68. Unicolor Fald.*, Faun. Transc. II. 127, 378. PI. 4, 8, 1837. — Reiche*, Syr. Soc. Ent. France 1865. 636, 30. Oblong, assez convexe, noir-luisant, vêtu d’un très-court duvet gris soyeux et de poils assez longs, noirs, hérissés. Tête grosse, dilatée et bombée sur le vertex, couverte de points légers mais assez serrés, marquée sur le milieu du front d’un espace lisse, trifide, élevé, avec une faible im- pression entre ses branches ; yeux réniformes, gros ; épis- tome separé par un profond sillon, droit en devant, en carré court, transversal; labre peu ponctué , sinué au bout, avec les angles arrondis ; palpes à dernier article ovalaire, tron- qué au bout. Antennes assez longues, peu épaisses ; Aer ar- ticle assez court, 2° en bouton; 4-6 courts, à peu près d’égale longueur, renflés au bout; 3° un peu plus allongé; 7-8 en tranche de cône, peu serrés, un peu plus larges; 9-10 encore plus épais, serrés ; dernier assez court el gros, en pointe obtuse. Pronotum plus large que long, aussi large que la tête, faiblement convexe, égal, avec une ponctuation serrée et peu profonde, largement bordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés, un peu plus étroit en devant, marqué au milieu d’un petit enfoncement oblong. Ecusson densé- ment râpeux, arrondi au bout. Elytres plus larges et 5 fois et demie plus longues que le pronotum, 2 fois et demie plus longues que larges, élargies par derrière et arrondies au bout, finement pointillées et brièvement ciliées de noir, avec les épaules en bosse élevée, nervures fines mais dis- tinctes, jaune testace-pâle sans taches, Pattes peu robustes, densément pointillées-râpeuses ; éperons et crochets des 112 MONOGRAPHIE tarses d’un ferrugineux brun. — Long. 12 millim. — Larg. 3, millim. L’individu de très-pelile taille que j'ai vu dans la collec- tion Mniszech, comme type de Falderman, ne se rapporte nullement à la description de l’auteur; car les points du pronotam et de la tête sont très-écarlés el épars, tandis que l’'Unicolor doil avoir ces organes densément quoique faible- ment ponclués, et on n’y voit pas la pubescence soyeuse grise. Perse ; Armasia. 69. Concolor, Oblong, convexe, noir, très-luisant , avec des poils dressés, rares et fins. Tête médiocre , allongée , convexe sur sur le front, marquée de poinis assez écartés et en dedans des yeux d’une impression oblique de chaque côté; yeux gros, subréniformes ; épistome court, mais moins élargi, bien limité par un profond sillon transversal ; labre dé- primé, peu ponctué, subsinué au bout, avec les lobes àr- rondis ; palpes à dernier article ovalaire. Antennes fort lon- gues et grêles, à peine élargies exlérieurement ; 4°" article court, 2° très-petit, ciliés et ensemble moins longs que le 8°, qui est un peu fusiforme ainsi que les 2 suivants, fer- rugineux à la base ; 7-10 en tranches coniques, plus longs que larges ; dernier ovoïde, peu épais, plus long que le pré- cédent, en pointe peu aiguë ; tous ces articles sont réunis par des arliculations très-lâches. Pronotum presque de la largeur de la tête, bombé, parsemé de points écartés, très- lisse el égal dans les intervalles, étroitement rebordé à la base, presque parallèle Sur les côtés jusqu’à l’élévation gibbeuse, puis rétréci en devant. Ecusson lisse et arrondi ‘ au bout. Elytres 3 fois et demie plus longues que le pro- notum et plus larges que lui; 2 fois et demie plus longues que larges, élevées en toit, arrondies à l'épaule , rétrécies’ séparément par derrière avec l’angle apical marqué quoique oblus ; pointillées-ridées, à nervures transiucides, ciliées brièvement de noir, rouge testacé, sans taches. Pattes grêles ; crochets des tarses ferrugineux. — Long. 41 millim, — Larg. 3,5 millim, DES MYLABRIDES. 113 Cette espèce, d’Asie-Mineure également, se rapproche beaucoup de l’Unicolor pour la coloration ; maïs sa forme atténuée, ses antennes grêles et fort longues, son pronotum plus étroit, plus bombé, à points plus écartés, dépourvu de la pubescence grise soyeuse courte, l’en distinguent aisé- meni. 70, Pallido maceulata Redt.*, Denkschrift Wien. Acad. I, 1850. L9, 18. Peu allongé, subparallèle, assez convexe, noir peu luisant, garni d’une courte pubescence grise, rare. Tête large, sub- arrondie, convexe, densément et fortement renflée ; vertex renflé, front longé dans son milieu d’une fine ligne lisse, qui s’élargit en impression lisse luisante, marquée d’une petite tache rouge, avec une impression oblique de chaque côté derrière l’insertion des antennes, tronqué droit au bout; yeux subréniformes, bombés ; épistome beaucoup au-dessous du niveau du front et bien séparé par un profond sillon transversal ; labre élargi, droit au bout, avec les angles ar- rondis. Palpes maxillaires assez longs ; dernier article, ova- laire, tronqué. Antennes assez longues, grêles, à peine épaissies en massue : 4er article renflé, assez court; 2° petit, globuleux, les suivants obconiques, peu serrés ; 5° un peu plus long que le 4°, tous deux ferrugineux à la base; 6-11 en tranches coniques, plus larges que longues; dernier ovalaire, terminé en pointe obtuse. Pronotum transverse, convexe, un peu plus large que la tête, densément ponctué, faiblement rebordé à la base, élargi sur les côtés jusqu’au tiers antérieur où il forme un tubercule mousse, rétréci brièvement et peu à pariir de ce point, marqué au milieu longitudinalement d’une ligne lisse, impressionné vers le mi- lieu, avec un fin sillon au fond, et de chaque côté une cal- losité lisse, luisante. Ecusson ràpeux, arrondi au bout. Elyires plus larges que le pronotum , deux fois plus longues que larges, peu convexes, subparallèles, largement arrondies au bout, avec les épaules peu saillantes, faiblement poin- tillées et peu ciliées de noir, d’un jaune-orange peu brillant, ornées de 6 paires de grosses taches pâles et vagues, 2 der- rière l'épaule, 2 au milieu, et 2 au tiers postérieur, les ABEILLE, {. VII, 2° part, 1870, — Août. 11 ail MONOGRAPHIE internes attenantes à la suture, qui est étroitement marginée de pâle derrière l’écusson, de brun sur le reste. Pattes assez robustes; jambes pubescentes de roux ainsi que le dessous des tarses ; crochets ferrugineux. — Long. 9 millim. — Larg. 3,5 millim. Perse méridionale ; Egypte. 71. Calida Pall., Icon. 85. E. 41, 17. 4782.— decora O1, Enc. méth. VIIL 41811. 94,14. — V, Niligena Reiche*, Soc. Ent. France. 1865. 638, 49.—Var. maculata Oliv., Ent. III. 47° 7, 6. PI, 4, 9. 4795. — Bilb., Mylab. 59, 41. PL 6. fig. 40, 44, 42. — Fisch.,Ent,. IT. 235, 5, PL 40, 5, — Fisch., Tent, 40, 60, — Klug, Symb. Phys. IX. 1845, PL, 32, 8, — Bi-maculata Oliv., Enc, VIII. 93, 42. 4811, — V, Maura Chevrol.*, Silb. Rev, V. 1837, 273, 10. Allongé, assez convexe, noir-luisant, vêtu de petits poils noirs assez serrés et dressés. Tête large, comme carrée, peu convexe, prolongée fortement derrière les yeux , densément et également ponctuée; front rétréci et tronqué, droit en devant, avec une pelile impression médiane marquée d’une tache rouge géminée, et de chaque côté une autre oblique entre la première et le sinus oculaire ; yeux réniformes, convexes ; épistome bien limité par un sillon, en ellipse transversale ; labre dilaié et bilobé en devant; palpes assez longs, à dernier article sécuriforme. Antennes assez lon- gues, graduellement épaissies à partir du 4° article, peu serrées ; 1° article assez long, obconique ; 2° court, globu- leux ; 3° légèrement élargi au bout , de moitié plus long que le 4°, de même forme; 5-10 en triangle à angles arrondis, interne assez saillant, diminuant peu à peu de longueur ; dernier ovalaire , Comme coupé obliquement, en pointe assez aiguê. Pronotum un peu plus long que large, de la largeur de la tête, étroitement rebordé, dilaté en bosse sur les côtés, rétréci et étranglé en devant avec le rebord renflé, peu convexe, très-densément ponctué-rugueux, avec une impres- sion arrondie au milieu et une autre plus légère anté-scute]- laire. Ecusson rugueux, élevé et arrondi au bout. Elytres 2 fois et demie plus longues que larges, en bosse à l’épaule, arrondies au bout, densément pointillées , avec une pubes- Cence noire, rare, couchée, et 4 nervures bien marquées, | DES MYLABRIDES. 115 jaune-roux, ornées de deux taches rondes au quart anté- rieur, posées obliquement, l’interne assez voisine de la su- ture, de deux bandes transverses noires, l’une vers le milieu, l’autre au quart postérieur ; ces bandes varient beaucoup pour la forme et l'étendue : pattes longues, grêles, anté- rieures garnies en dedans d’une pubescence grise soyeuse ; dedans des cuisses un peu ferrugineux ; éperons et crochets des tarses ferrugineux. — Long, 12 à 15 millim. — Larg. h à 9 millim. Cette espèce varie beaucoup pour la taille et surtout la forme et l'étendue des taches. Pour moi le type, celui que décrit Olivier, a les deux taches basales un peu obliques, bien distantes, arrondies, quelquefois cependant presque sur la même ligne transversale, et rarement liées par un trail, les deux bandes transversales larges, peu sinuées , touchant à la suture et au bord latéral. Elle se trouve plus particu- -lièrement en Grèce, en Perse, en Turquie et en Algérie. M. Chevrolat a établi son Maura sur de tout petits indi- vidus, étroits, qui présentent cette disposition des taches, les antennes uà peu plus épaisses au bout, à pronotum un peu plus étroit et moins fortement ponctué et qui viennent de Bône. Les individus de Sibérie, du Caucase et de Russie méri- dionale, quoique cette disposition ne leur soit pas exclu- _sive, ont les bandes plus ou moins restreintes, raccourcies en dedans et en dehors, plus sinueuses, quelquefois réduites à une ou deux taches. C’est le Galida de Pallas, qui ne me semble pas pouvoir être réunie à son Crocata, dont les an- tennes sont plus grêles , d’une structure différente, le front plus convexe, le pronotum plus étroit et à peine distincte- ment impressionné, et dont les taches, ordinairement bien séparées, ne se prêtent pas aisément à la formation de bandes analogues à celles de Calida. Je ne puis voir dans le Niligena de M. Reiche qu’un grand individu du Caire, étroit, allongé, à élytres très-den- sément pointillées, dont les taches subhumérales sont très- petites quoique placées de même, la bande médiane réduite à un trait et la subapicale bilobée en devant comme on la trouve dans plusieurs individus du Galida, identique pour le reste, forme des antennes, structure et ponctuation de la 116 MONOGRAPHIE tête et du pronotum. Je possède un individu de Turquie qui lui ressemble absolument sous tous les rapports, sauf que le point subhuméral externe a disparu, et la bande médiane est décomposée en trois petits points isolés. 72. Circumflexa Chevrol.*, Silb:, Rev. V. 273, 11. 1837, — Luc., Alg. Expl. 1846. 389, 4, PI, 33, 8.— Reïche*, Soc. Ent. France, 1866. 638, 50. -- V. Goudoti Cast.*, Ins. II. 1840. 270, 13. — Chevl.*, Silb, V. 1837. 274, 12.—V, Scapularis Chevl.*, Silb. V,. 1837. 278, 24. Oblong, large, assez convexe, noir-luisant, finement pubescent de courts poils noirs dressés. Tête allongée, large et dilatée derrière les yeux, subdéprimée sur le front avec un espace calleux lisse au milieu antérieur et deux petites impressions entre les yeux, qui sont réniformes : assez con- vexe, densément ponciuée, rugueuse par places ; épistome séparé du front par un sillon droit, en ovale transversal ; labre dilaté, avec les angles arrondis en devant, impres- sionné au milieu de la base. Palpes assez grêles; dernier article étroit, tronqué au bout. Antennes assez longues, grêles ; 1° article gros, 2° petit, tous deux garnis de longs cils ; 3° de moitié plus long que les suivants, égaux entre eux, subovalaires, peu serrés ; 6-10 en tranches cylindri- ques, un peu épaissis et graduellement raccourcis ; dernier petit, coupé obliquement en pointe aiguë. Pronotum aussi large que long, de la largeur de la tête, finement rebordé à la base, arrondi au tiers antérieur, puis rétréci et faiblement étranglé, densément ei assez également ponctué, marqué au milieu d’une impression faible et d’une autre anté-scutellaire, médiocrement convexe. Ecusson ràpeux, arrondi au bout. Elytres chacune de la largeur du pronotum, et un peu plus de trois fois plus longues, un peu élargies par derrière et arrondies au bout, avec la bosse humérale saillante et les quatre nervures bien marquées, ridées et densément poin- tillées, rouge-brique, ornées de taches noires variées à l’in- fini, dont la forme typique est pour moi composée de trois rangées de taches peu régulières, l’une derrière lépaule, formée de deux taches, l’une grande, externe, irrégulière, l'autre interne, liée avec la première, arrondie et envoyant DES MYLABRIDES. 147 un prolongement sutural jusqu’à l’écusson, qui avec son voisin figure une sorte de circonflexe, d’où elle tire son nom ; la 2e au milieu, formée de deux taches également, l’une ex- terne , dilatée-sinuée, très-près du bord latéral, lautre en face, ronde, suturale ; enfin la 8°, de deux taches posées'obli- quement près de l’extrémité. Pattes médiocres, peu allon- gées ; jambes antérieures roussâtres el pubescentes de gris en dedans ; éperons et crochels des tarses roux-ferrugineux. — Long. 10 à 20 millim. — Larg. 4 à 7 millim. Le dessin typique forme différentes variétés, dont plusieurs ont servi à constituer des espèces, soit par la dilatation des taches noires, soit par leur amoindrissement et leur dispari- tion complète. Les taches réunies transversalement en trois bandes plus ou moins larges, bilobées, touchant même à la su- ture, avec la postérieure liée finement à lintermédiaire dans des cas très-rares, constitue le Goudoti Castel. Ici, contrairement à ce qu’on pourrait supposer, le trait postscu- tellaire a disparu, comme on ne le voit presque jamais dans les variétés même les plus pâles. Dans un certain nombre d'individus, les bandes s’unis- sent plus ou moins complètement, l’antérieure avec l’inter- médiaire, l'intermédiaire avec la postérieure, et enfin toutes ensemble dans une grande tache noire occupant toute l’élytre et ne laissant sur un fond noir qu’une étroite bordure su- turale, une tache oblique basale et une apicale rousse. Cette disposition a reçu le nom de Scapularis Chevl. La variations par défaut sont encore bien plus multi- pliées: on voit à la base la lache interne isolée du trait sutural, l'externe divisée en deux petites taches, au milieu la tache externe décomposée, au bout l’interne disparaître ; puis s’évanouissent tantôt les taches internes, tantôt les externes et même les unes et les autres, et finalement il ne subsiste qu’un trait obscur subscutellaire qui disparaît à son tour, quoique très-rarement, On reconnaîtra cetle espèce de la Præusta, qui s’en rap- proche pour la forme et quelquefois pour la couleur, par ses antennes plus allongées, moins serrées, à son pronotum plus long, et à ses élytres sans étroite bordure apicale. Cette espèce est très-commune en Algérie et répandue 118 MONOGRAPHIE dans le nord de l'Afrique: Tanger, Oran, Alger, Bôné; Egypte, sur les ombelles ; mai. | 73. Gilvipes Chevroi.*, In Silberm. Rev. V, 273, 9, 1837, — V. Angulata Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI 32, 6. - Allongé, subcylindrique, assez convexe, noir peu luisant, garni d’un fin et court duvet blanchâtre. Tête arrondie, renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, élevés ; bombée sur le vertex, densément, ‘fortement et rugueuse- ment ponctuée, avec une légère impression transverse entre les yeux derrière les scrobes , et au milieu une petite tache rouge ; épistome bien séparé du front par un sillon, ru- gueux à la base, assez allongé ; labre sinué au bout, avec les angles arrondis et une petite fossette à la base ; palpes grêles, assez longs ; dernier article ovalaire. Antennes d’un brun-noir, assez longues, peu épaisses ; 4° article renflé, 2€ petit, en bouton; 3° obconique, de moitié plus long que le suivant ; 4-5 en triangle, égaux entre eux, les suivants un peu épaissis ; 6-10 en tranche de cône, courts ; dernier court el terminé en pointe arrondie. Pronotum à peu près aussi large que long, plus large que la tête, très-densément ponctué, finement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés, rétréci et étranglé en devant, avec deux impres- sions dans la longneur, l’une profonde au milieu , précédée d’un tubercule et d’une ligne lisse longitudinale, avec une callosité unifovéolée de chaque côté ; l’autre anté-scutellaire. Ecusson râpeux, allongé, arrondi et élevé au bout. Elytres séparément de la largeur du pronotum, plus de trois fois aussi longues, et plus de deux fois aussi longues que larges ensemble , densément pointillées avec de petits poils gris à peine visibles , obtusément arrondies au bout, bien éle- vées à l’épaule, avec les nervures faibles; jaune-rouge, ornées de taches et de bandes noires en zig-zag, quelque- fois décomposées : la première derrière l’épaule, comme formée de trois taches souvent isolées, l’une externe, petite, près du bord, la médiane oblongue et l’interne sur la su- ture remontant jusqu’à l’écusson ; la deuxième bande entière vers le milieu, beaucoup plus large extérieurement ; enfin la troisième plus large au quart postérieur , bi-dentée en DES MYLABRIDES. 449 devant , et munie posiérieurement d’une seule dent oblique en dedans ; cetie dernière quelquefois décomposée en trois taches isolées. Pattes assez longues et assez grêles, ordi- nairement rouges avec les trochanters noirs et les tarses rembrunis ; souvent aussi les pattes sont noires avec les jambes plus ou moins brunes. Cette dernière espèce est plutôt PAngulata Klug, tandis que la première est le Gilvipes Chevrolat. — Long. 10 à 45 millim. — Larg. 3 à 5 millim. M. Reiche y réunit l’Incerla Klug, mais le type que M. Gerstæker décrit est beaucoup plus court, ponciué diffé- remment, pubescent de noir, à peine impressionné, et le dessin , quoique se rapprochant de celui du Gilvipes, n’est certainement pas le même. Pourquoi cet auteur a-t-il préféré le nom de Klug, qui est postérieur de plusieurs années à celui de Chevrolat ? Alger, Tunis; Egygte, Alexandrie, le Caire, Suez; en mars. 7h, Grisescens Tausch., Mosc. Mém. III, 445, 45. PI. 40, 7 4842, — Fisch., Tent. II. 71. — Reiche*, Syr. Soc. Ent. France. 1846. 636, 63.—Olivieri Bilb., Myiab. 71, 50: 4818. — Ménét. Cat. 208, 926. — Caspica Ménét. Cat. 206, 915. 4832.— Impar Thunb, Spec. VI. 410, 4791. PL f. 3. Etroit, allongé, subcylindrique, noir-luisant, hérissé de fins poils noirs ne cachant pas la couleur foncière, courts et couchés sur les élytres. Tête arrondie, bombée, dilatée par derrière, parsemée de points écartés, avec une tache rousse obscure au milieu du front; yeux réniformes, bombés ; épistome séparé par un fort sillon, en ellipse transverse ; labre sinué et élargi en devant, avec les angles arrondis ; palpes gréles, à dernier articlé obliquement tronqué. An- tennes grêles, de médiocre longueur, renflées en massue courle et proportionnellement grosse, brunes et rougeûtres au bout ; 1°° article gros et court; 2° en bouton, plus court encore ; 3° filiforme , pas tout-à-fait aussi long que les deux suivants ensemble; 4-6 d’égale longueur, un peu épaissis au bout; 7-8 triangulaires, un peu plus larges; 9-10 en tranches courtes très-larges ; dernier ovalaire, plus gros encore et plus long que les deux ensemble, arrondi au bout. 120 MONOGRAPHIE Pronotum de la largeur de la tête et ponctué de même, assez bombé et aussi large que long, égal, sinué et étroitement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côtés, un peu rétréci en devant. Ecusson s’élevant, râpeux, et arrondi au bout. Elytres un peu plus larges que le pronotum, deux fois et demie plus longues que larges, élevées en bosse à l’épaule, arrondies au bout, râpeusement pointillées, d’un jaune gris- pâle, avec des taches noires, deux arrondies placées au tiers, l’une sous la bosse humérale, l’autre un peu plus bas tout près de la suture, une bande bi-sinuée, transverse au-delà du milieu, entière; une autre bande ou tache transver- sale plus ou moins raccourcie surtout en dehors, dans l’état normal attenant à la suture; le bord basal et sutural près de l’écusson , ainsi que le bord apical, sont étroite- ment rembrunis. Patles grêles; jambes antérieures pubes- centes de roux en dedans, ciliées ainsi que les tarses de longs poils noirs. — Long. 9 à 41 millim. — Larg. 3,5 à h millim. Cette espèce a de grands rapports avec le Geminata pour le dessin des élytres dans certaines variétés et pour la forme; mais elle est plus étroite , la couleur des élytres est plus pâle et plus grise, la bande postérieure est toujours éloignée du bord latéral et rapprochée de la suture, la ponctuation de la tête et du pronotum est bien plus écartée, enfin la structure des antennes est toute différente. Russie méridionale, entre Sarepta et Zarizis, vivant par troupes sur la Artemisia austriaca où elle se rencontre en août ; Caucase, Sibérie. 75. Curta Chevl.*, Silb, Rev. V. 1837. 277, 10, — Wagneri Chevl.”, Silb., Rev. V. 1837. 27h, 18. Ovale-oblong , faiblement convexe, peu luisant, noir, hérissé de poils noirs, élytres d’un jaune testacé-pâle, avec des bandes et taches noires. Tête subarrondie, peu convexe, couverte de gros points peu serrés, avec une faible impression antérieure de chaque côté; yeux ovales ; épis- tome transverse, limité par un sillon postérieur bien marqué; labre en demi-cercle, à peine sinué au bout. densément pointillé ; palpes grêles , dernier article allongé, tronqué au DES MYLABRIDES. 4924 bout. Antennes courtes ; 4°" article assez long, épais ; 2° ar- rondi, 3° subcylindrique, un peu plus long que ses deux voisins ; 4-6 ovales, égaux, courts, bruns, luisants ; 7 obco- nique ; 8-10 en tranches coniques, larges, assez fortement épaissis graduellement, serrés : dernier ovale, mousse au bout. Pronotum plus large que long, convexe, couvert de gros poinis serrés, avec une très-petile impression au mi- lieu, faiblement rebordé à la base, dilaté en bosse sur les côlés, rétréci et subétranglé en devant. Ecusson râpeux, arrondi. Elytres plus larges que le pronotum, trois fois et demie plus longues, deux fois seulement plus longues que larges, faiblement convexes, élevées en bosse à l'épaule, élargies par derrière, obtusément anguleuses au bout, assez fortement ponctuées, avec de petits cils noirs visibles à la loupe, avec des nervures visibles: d’un jaune testacé-pâle, bordées à la base et au bord apical de brun-noir, plus ou moins obsolètement à l'extrémité: ornées de trois bandes transversales noires : première sous l'épaule, composée de deux petites taches rapprochées sous la bosse humérale et d’une suturale plus grosse, formant avec celle du côté op- posé une lache commune qui se dilate souvent de manière à rejoindre les externes ; deuxième au milieu, sinuée, rac- courcie vers la suture; troisième vers l’extrémité, aitei- gnant la suture, mais ordinairement interrompue et formée de deux taches, externe transverse, interne petite. Pattes peu robusies ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans ; éperons des jambes, base du 4°" article des tarses et crochets ferrugineux. — Long. 8 à 12 millim. — Larg. 8 à 4 millim. Algérie, Bône; Tunis. 76. Batnensis. Oblong, peu convexe, noir-luisant, garni sur tout le corps d’une fine et courle pubescence grise, peu serrée. Têle grosse et large, renflée sur le vertex, déprimée sur le front, avec une petite tache rouge au milieu précédée d’une courte carénule, fortement ponctuée, tronquée droit en de- vant ; épistome transverse, bien séparé du front par un sillon 192 MONOGRAPHIE transverse ; labre creusé en dessus, sinué au bout, avec les angles arrondis ; yeux globuleux ; palpes maxillaires allon- gés , dernier article ovale, obtus au bout. Antennes assez courtes, grêles ; 1° article assez court, épais ; 2° globuleux, petit; 3° subeylindrique, aussi long que les trois suivants réunis; 4-7 moniliformes ; 8-11 formant une massue très- forte, très-serrée, pubescentis, très-courts; dernier arrondi au bout. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, densément ponctué-rugueux, rebordé à la base, dilalé en bosse sur les côtés au tiers antérieur, de là faiblement abaissé et réiréci en devant, marqué sur le dos de trois tubercules polis, luisants, disposés en triangle avec une impression entre eux. Ecusson râpeux, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, plus de deux fois plus longues que larges, peu convexes , un peu atténuées par derrière, arrondies au bout, relevées en bosse à l’épaule, finement et densément ponctuées, dislinctement nervées, fortement rebordées sur la suture à la base, jaune pâle peu luisant, ornées de quatre taches et d’une bande en forme de circonflexe , moins densément ponctuées, pubescentes de blanc, comme le reste de la surface ; première longue, pyri- forme sur le calus huméral ; deuxième interne, ovale, assez près de la suture au tiers antérieur, bande transversale en circonflexe, touchant la suture et se continuant avec celle du côté opposé, de manière à former une M arrondie à son ex- trémité externe en bouton, touchant presque le bord externe ; 8 et Ataches arrondies, un peu avant l'extrémité : l’interne antérieure , très-près de la suture; bord basal bordé de brun, ainsi que la suture près de l’écusson. Pattes grêles ; éperons des jambes ferrugineux, ainsi que la base du pre- * mier article et les crochets des tarses. — Long. 12 millim. — Larg. 4 millim. Algérie, Batna. Cette jolie espèce a un certain aspect de Tauscheri, mais sa longue pubescence blanche, son pronotum large et sans étranglement , ses antennes en massue très-renflée , le nombre des taches des élytres et leur disposition sont très- différents, DES MYLABRIDES. 193 77. Tauseheri Fisch.*, Spicil. 1844. 430, 150. PI. 3, 4, Oblong, peu convexe, d’un noir-luisant, finement et ra- rement pubescent de noir. Tête peu épaisse, dilatée par derrière, mais peu saillante au-delà des yeux qui sont sub- globuleux, couverte de gros points serrés dont les interstices sont minces, ruguleux; devant du front renflé; épistome court, bien limité par un sillon transversal ; labre subsinué et arrondi aux angles, impressionné au milieu de la base; palpes maxillaires à dernier article ovale, tronqué au bout. Antennes assez longues, grêles ; 4er article obconique, assez gros; 2e globuleux, court, les suivants obconiques ; 3° presque aussi long que 4-5 ensemble : 6-11 opaques, serrés, un peu plus épais et pubescents de gris; 10-11 paraissant comme soudés, en tranches de cylindre courtes ; dernier terminé en pointe obtuse. Pronotum de la largeur - de la tête, à peu près subglobuleux, rudement et grossière- ment ponctué, avec des callosités sur le milieu du dos, bordé par derrière, élargi en bosse au milieu des côtés, puis de là fortement étranglé et rélréci en devant. Ecusson den- sément ràapeux, poli et ogival au bout. Elytres beaucoup plus larges que le pronotum, peu convexes, avec les épaules élevées en bosse, un peu rétrécies par derrière, arrondies au bout, faiblement et vaguement ponctuées, avec quel- ques rares cils noirs, de légères nervures visibles et un étroit rebord suiural derrière l’écusson, un peu obscurci ; bordées de brun à la base et ornées de quatre taches d’un noir bleu-luisant, presque lisses , une grosse ovale au-delà de la bosse humérale, une autre très-petite , arrondie contre la suture, ne dépassant pas la première, un peu au-delà du milieu une bande arquée , plus rapprochée de la suture que du bord externe où elle descend, enfin une dernière ovalaire, près de la suture postérieurement. Pattes grêles ; éperons des jambes, base du premier article et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 41 millim. — Larg. 3,8 millim. Cette espèce portait dans la collection de M. le comte de Mniszech le nom de 8-maculata Manh. Mais c’est bien le Tauscheri de Fischer, et elle est aisée à reconnaître. Elle vient de Turcomanie, Russ. mér., Sibér., Kolywan, Barnaul, + 19h MONOGRAPHIÉ _ 78. Impressa Chevrol.*, Silb., Rev. V. 275, 14. 1837, — Reiche, France. Soc. Ent, 1866. 636. 16. Oblong, élargi, convexe, noir, assez luisant, vêtu de poils fins noirs dressés, avec une pubescence couchée d’un gris soyeux sur la tête, le pronotum et en dedans des jambes, et de petits cils noirs couchés sur les élytres. Tête large, robuste, densément criblée-ponctuée, avec une ligne lisse longitudinale au milieu, un peu enfoncée au milieu et une petite tache rousse obscure géminée entre le haut des yeux, dilatée et renflée au vertex, tronquée droit en devant ; yeux réniformes, bombés ; épistome transversal, bien limité par un sillon du côlé du front, droit en devant, arrondi sur les côtés, rugueusement ponctué ; labre cordiforme, sil- lonné au milieu, ponctué, dilaté-arrondi aux angles et cilié. Palpes allongés, dernier article ovale, obtus. Antennes mé- diocres, peu épaisses, peu serrées, comme granulées ou sub- dentées ; 1er article court et gros , 2° petit, granuleux, tous deux longuement ciliés ; 3° de moitié plus long que 4 et 5, tous les trois obconiques , les autres à peu près égaux en tout sens, en triangle arrondi ; dernier assez petit, terminé par une pointe aiguë et comme rapportée. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, inégal, très-densé- ment et rugueusement ponctué , étroitement rebordé à la base, dilaté au tiers antérieur sur les côtés, rétréci en de- vant, avec une impression oblique entre le tubercule calleux et le bord antérieur, marqué au milieu d’une courte ligne lisse, suivie par derrière d’une impression sillonnée longi- tudinale, Ecusson râpeusement ponctué, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, deux fois un tiers plus longues que larges, fort convexes sur le dos, un peu élar- gies latéralement, arrondies au bout, avec l’épaule assez marquée et quatre nervures visibles, très-densément poin- tillées, d’un rouge testacé-luisant, ornées de six taches rondes, par paires, disposées un peu obliquement: 1 el 2 sous l’épaule, 3 et 4 au milieu, obliques en sens inverse, à peu près également distantes du bord externe et de la suture, 5 et 6 au dernier quart, l’externe assez rapprochée du bord , interne assez éloignée de la suture ; ces taches sont DES MYLABRIDES. 495 quelquefois dilatées, et les poslérieures rarement liées. Pattes assez fortes: éperons et crochets des tarses brun-ferrugi- neux. — Long. 14 à 48 millim.—Larg. 5 à 7 millim. Portugal ; Algérie, Oran, Bône; elle se montre au com- mencement de juin et disparaît en août; elle affeclionne particulièrement les fleurs de Convolvulus aceæfolius. 79, Crocata Pail., Icon. 87. PI, E. 13. 1782. — Oliv., Enc. Méth. VIII. 98, 39. — Bilb., Mylab. 67, 46. PI 7, 9, — Küst., Kæf, Eur. XXIV. 88. — Fisch., Canth. 11, 69. — Muls., Vésic., 137, 52,— Luiea Pall., It. Ed. Lam. VII, 4138, 154, 1775. — Gmel., Syst. nat. 216, 19 (Lytta). — 12-punc- tata Tausch., Mosc. Mém. III, 439. PI, 40, 40. Allongé , convexe, noir-luisant , garni d’assez longs poils noirs fins et dressés, peu serrés, courts, couchés et peu vi- sibles sur les élytres. Tête allongée, peu dilatée au vertex, fortement et assez densément ponctuée, convexe, avec une faible impression oblique au-dessus de l’insertion de chaque antenne ; yeux bombés, réniformes ; épistome enfoncé, bien séparé par un sillon par derrière, presque en demi-cercle ; labre abaissé, canaliculé au milieu, dilaté en devant avec les angles arrondis ; palpes assez forts , dernier article subsécu- riforme. Antennes grêles, assez longues; 1°" arlicle ovale, 2° pelit, en bouton, garnis de longs cils ; 3° obconique, de moitié plus long que les suivants ; 4-5 ovales ; 6-10 subcor- diformes , courts, croissant en épaisseur insensiblement ; dernier ovale, presque aussi long que les deux précédents ensemble, terminé en pointe assez aiguë, Pronotum de la largeur de la tête, plus long que large, plus densément mais assez également ponctué, assez convexe, avec une pelile strie médiane et deux petiles impressions, l’une derrière l’autre postérieurement , étroitement rebordé à la base, élargi en bosse sur les côtés, rétréci et légèrement étranglé en devant. Ecusson râpeux, arrondi au bout, Elytres plus larges que le pronotum, deux fois et demie plus longues que larges , avec les épaules saillantes et la nervure médiane bien distincte surtout à la base, dilatées par derrière et arron- dies au bout, d’un jaune safran, assez densément pointillées et finement granulées, ornées de six taches noires arrondies ABEILLE, t. VII, 2° part. 1870. — Août. 12 196 MONOGRAPHIE sur deux rangées longitudinales, placées deux par deux au tiers , obliquement de dehors en dedans et de haut en bas, au milieu plus fortes et obliquées en sens inverse, ainsi que les subapicales. Pattes allongées, grêles ; jambes garnies en dedans de brosses grises , ainsi que le dessous des tarses; _éperons et crochets des tarses ferrugineux. = Long. 10 à 4h millim. — Larg. 3 à 5 millim. Sibérie, Ajagus, Kolywan, Irtysch, Russie méridionale, Caucase ; Hongrie, Turquie, Grèce ; Perse, Syrie, 80. 12=punetata Oliv., Encycl. Méth. VIII. 98, 40. 48141. — Cyrill., Napl. V, £ 8. — Fisch., Canth. 44, 70, — Muls., Vésic. 134, 5. — Crocata Oliv., Ent. II. 47° A1, 414, PI 2, 23, — Cyanescens Illig., (Rosenh. Thier. Andal. 234). Ovale, peu allongé, assez convexe, noir, peu luisant, vêtu d’une courte pubescence grise, mêlée de poils noirs. Tête subarrondie, peu dilatée derrière les yeux, légèrement déprimée au milieu du front, avec un espace disse longitu- dinal un peu élevé, obliquement impressionnée au-devant du scrobe antennaire, criblée-ponctuée , tronquée droit an- térieurement ; yeux réniformes, bombés ; épistome trans- verse, bien séparé du front par un sillon profond, tronqué droit en devant; labre bilobé et sillonné dans son milieu; palpes grêles ; dernier article subcylindrique, arrondi au bout, taché de roux, ainsi que les mandibules. Antennes courtes, serrées, grêles à la base, fortement dilatées en massue, d’un noir un peu brun ; 1° article obconique, assez gros ; 2° globuleux, très-court; 4-6 égaux entre eux, plus larges que longs ; 3° deux fois plus long ; 7-10 en tranches étroites, graduellement dilatés ; dernier grand, terminé en pointe obiuse. Pronotum de la largeur de la tête, presque aussi large que long, assez densément ponctué, convexe, assez égal, avec deux fossettes sur la ligne médiane, lune large et grande, anté-scutellaire ; l’autre très-petite en de- vant ; bord basal bien relevé, dilaté en bosse sur les côtés, très-rétréci et un peu étranglé en devant. Ecusson râpeux, arrondi au bout. Elytres beaucoup plus larges que le prono- tum, deux fois et demie plus longues que larges, arrondies au boul, avec les épaules assez marquées et les nervures peu DÉS MYLABRIDES. 127 visibles , ruguleusement pointillées : d’un jaune testacé ; or- nées de six taches noires arrondies, inégales, 4 et 2 sous l'épaule posées obliquement , externe plus élevée; 3 et 4 obliques en sens inverse, ainsi que les deux postérieures très-rapprochées l’une de l’autre, l’interne très-voisine de la suture. Ces taches varient beaucoup pour la grosseur : elles manquent ou même se dilatent jusqu’à se lier. Pattes assez grêles; éperons et crochets des tarses ferrugineux- brun. — Long. 8 à 12 millim. — Larg. 8 à 4 millim. Cette espèce est commune dans le midi de la France: Toulon, Hyères, Nîmes ; en Espagne, Cordoue ; en Italie et en Algérie, Aumale, etc. Ces trois espèces, qui ont le même dessin, le même nombre et la même disposition de taches, pourraient aisément se confondre si lon ne résumait leurs caractères différentiels : dans le Grocata, ainsi que dans l’Impressa, la tache interne postérieure est éloignée de la suture, tandis qu’elle en est très-rapprochée dans le 12-punctala ; elles sont aussi beau- coup plus grandes, leurs antennes sont plus grèles, plus allongées, à articles plus lâches ; le dernier, également plus petit, est terminé par une pointe aiguë ; le premier a le pronotum beaucoup plus égal, plus luisant, allongé, et la villosité noire ; le deuxième l’a plus large, court, inégal, fovéolé, calleux, et garni d’une pubescence d’un gris soyeux. 81. 10-punetata. Fab., Spec. Ins. I. 331, 5. 1781. — Mant. I. 216, 5. — Ent. Syst. II. 89, 9.— Syst. EL IT. 84, 14 — Pétagn., Ins. Calab. 27, 134. — Tausch., Mém. Mosc. III. 140, 9. PI. X, 41. — Oliv., Enc. méthod. VIII. 99, 42. — Bilb., Mylab. 85, Ah. PI. VI, 47. — Fisch., Mon. Canth., 12, 73, — Muls., Vésice. 131, 4. — Chevrol*., Silb. Rev. V. 1837. 276, 17. — Reïche*, Franc. Soc. Ent, 1866, 636, 48. — ? Forti, Muls, Vésic. 133. Oblong, convexe, noir-luisant avec de longs poils noirs fins sur le corps, jaune-rouge très-luisant sur les élytres avec de courts cils noirs visibles à la loupe. Tête peu convexe, allongée, renflée et prolongée derrière les yeux, marquée au milieu d’une étroite carène lisse longitudinale. et régulière; yeux réniformes bombés; épistome transverse 128 MONOGRAPHIE bien limité par un fort sillon du front, droit au bord an- térieur ; labre dilaté, avec les angles arrondis ; palpes assez longs, dernier article obtus au bout. Antennes allongées, peu épaisses ; articles bien serrés; 1° gros, 2° court, en bouton, 3° faiblement obconique, de moitié plus long que le suivant, 4-5 égaux entr'eux, à partir du 6° en tranches coniques, égaux entr’eux, un peu épaissis; dernier pyriforme en pointe oebtuse. Pronotum de la largeur de la tête, plus long que large, densément ponctué-rugueux, presque égal, seulement un peu fovéolé au milieu, et un faible tubercule latéral, rétréci en devant; bord basal moins relevé. Écusson râpeux, en pointe obtuse. Élytres beaucoup plus larges que le pronotum, 2 fois 1/2 plus longues que larges, un peu di- lalées par derrière, arrondies au bout, très-densément poin- tillées avec les nervures très-fines, ovales ; épaules en bosse assez marquées, ornées de 5 taches noires, moins poncluées que le reste de la surface , 4 et 3 au tiers antérieur, A et 5 vers le milieu, ordinairement placées transversalement, tandis que les autres le sont un peu obliquement, les in- ternes plus rapprochées de la suture que les externes du bord latéral ; 5° plus grosse transversale, au milieu à peu près du bord apical. Patles assez longues et peu robustes; éperons et crochets des tarses ferrugineux. Celle espèce se reconnaît aisément au nombre et à la disposilion de ses taches noires; elle varie extraordinaire- ment pour la taille; les deux taches antérieures, au lieu d’être obliques, sont quelquefois placées sur une même ligne transverse avec celles du côté opposé; l’interne intermé- diaire est presque contiguë parfois au bord sutural, et j'ai vu un individu dans lequel la tache externe intermédiaire est liée d’une part avec l’externe antérieure, et de l’autre avec sa voisine, Ces varialions annulent complètement les carac- tères sur lesquels M. Mulsant a établi sa Forti d’après un individu trouvé à Naples par le D' Forte, dont le nom est latinisé d’une étrange façon.—Long. 10 à 17 mill.—Larg. 5 à 5 millim. Il se trouve en Russie surtout, en Turquie, en Italie, en Espagne; Sibérie, Caucase; Olivier le mentionne de France méridionale et j’en possède un individu étiqueté de celle provenance. DES MYLABRIDES. 199 81°. Mimosæ Oliv, Encycl. VIII. 1811, 99, 45. Mylabris nigra, elytris pallide rubris, punctis 5 nigris. Il est de la grandeur du Mylabris 10-punctata; mais la tête est plus petite, et la partie antérieure du prothorax beaucoup plus étroite. Les antennes sont noires. La tête, le prothorax et le dessous du corps sont très-noirs, presque glabres. L’écusson est très-noir. Les élytres sont d’un rouge plus ou moins pâle, avec 5 points noirs sur chaque, dont 2 à quelque distance de la base, 2 vers le milieu, et 4 à quelque distance de l’extrémité. Il se trouve dans le désert de l'Arabie, près de l’Euphraie, sur une petite espèce de mimeuse. (Ex Olivier.) 82, Signata Fald*, Petit, étroit, allongé, noir-luisant, garni de peu de poils noirs, avec les élytres d’un jaune-pâle. Tête peu large, lé- gèrement convexe, avec des points faibles et espacés , renflée derrière les yeux qui sont ovales, peu convexes ; labre trans- verse, arrondi sur les côtés et sinué au bout. Palpes longs et grêles; dernier tronqué au bout. Antennes menues, assez longues ; 1°* article obconique , épais ; 2° globuleux, petit ; 3-6 subcylindriques , allongés, allant en décroissant de lar- geur ; 3° de moilié plus long que le suivant ; 7-10 obconiques, transverses, médiocrement épais, el formant une faible mas- sue peu serrée; dernier ovale un peu plus long que le pré- cédent, terminé par une pointe obtuse. Prothorax oblong, faiblement et peu ponctué, lisse, luisant, rétréci et échancré en devant, creusé au milieu d’une faible impression, tronqué droit et rebordé à la base. Écusson en triangle à pointe ar- rondie. Élytres beaucoup plus larges et 4 fois plus longues que le prothorax, faiblement ridées et finement pointillées , élevées en bosse à l’épaule, étroitement rebordées aux bords latéral et sutural, arrondies au bout, jaune-pâle, ornées de 5 taches noires, 2 au tiers antérieur, externetrès-petite derrière le calus huméral: l’interne un peu plus grosse, plus bas tout contre la suture, 2 vers le milieu, sur la même ligne trans- yersale, sur la même ligne que les antérieures, mais un peu 1430 MONOGRAPHIE plus grosses, 4 plus grosse transversale aussi éloignée du bord latéral que de la suture. Pattes grêles allongées, ongles bruns. — Long. 8 millim. — Larg. 2,5 millim. On dirait un tout petit avorton de 10-punctata ; mais le prothorax est beaucoup plus étroit et plus allongé, avec une ponctuation faible et écartée. J'ai fait cette description sur le type de Faldermann, qui se retrouve dans la collection du comte de Mniszech; mais je ne sais où celte espèce a été décrite, ni même si elle a été décrite. Serait-ce le Mimosæ d'Olivier ? Perse. 83, 16=punetata Gebl.*, in Hum. Ess. Ent. IV. 1825. 49, — Mém,. Mosc. 1829. VII. 145, 16. Tirage à part 24. 16. Assez allongé, élargi, peu convexe, noir-luisant , hérissé d’une fine pubescence grise peu serrée. Tête assez grosse, arrondie, renflée au vertex, largement impressionnée sur le front, avec un court sillon longitudinal et une tache rouge au milieu ; marquée d’une légère impression de chaque côté au-dessus de l'insertion antennaire ; bord antérieur du front un peu convexe, ironqué droit; ponctuation très-éparse, assez forle ; yeux réniformes, assez grands ; épistome trans- verse, séparé par un fort sillon, un peu gibbeux ; labre largement arrondi au bout, impressionné au milieu, peu ponciué. Palpes maxillaires longs, dernier article ovale, tronqué. Antennes longues et grêles, articles allongés , peu serrés, à peine épaissis au bout ; 4e grand, renflé ; 2° petit, globuleux ; 3° presque de la longueur des deux suivants réunis, ferrugineux à la base: 7-10 d’égale longueur, à peine renflés, dernier pyriforme. Pronotum aussi large que long, de la largeur de la tête, lisse, luisant, avec des groupes de points épars, étroitement rebordé à la base, dilaté sur les côlés au tiers antérieur en un tubercule lisse, entouré d’un large enfoncement, rétréci subitement et étran- glé au bout qui est renflé, marqué en outre sur la ligne médiane d’un tubercule derrière le sillon transverse, puis d’une impression suivie d’une faible coulisse. Ecusson rà- peux, déprimé, arrondi et lisse au bout. Elytres plus larges que le pronotum, près de trois fois plus longues que larges’, DES MYLABRIDES. 431 élargies postérieurement , terminées en pointe plus ou moins aigué ; épaule saillante ; ponctuation fine, assez serrée, trois fines nervures bien visibles ; jaune-lutacé, un peu mat, avec quelques petits poils noirs qu’on ne voit qu’à peine par places ; ornées de 8 taches noires ocellées de blanc, plus ou moins larges, ordinairement arrondies, 4 à la base entre l'épaule et l’écusson, au fond d’une fovéole ; 2 placées trans- versalement derrière l’épaule, à peu près égales; 2 au mi- lieu, externe plus grosse, interne fort rapprochée de la su- ture; 3 postérieures disposées en triangle, intermédiaire antérieure beaucoup plus petite, interne sur la suture, enfin un petit point sur l’angle apical. Pattes assez grêles, finement pubescentes de gris, base des jambes obscurément, base du premier article des tarses et crochets ferrugineux. — Long. 8 à 18 millim. — Larg. 3 à 7 millim. Les taches varient beaucoup de grosseur : parfois la rangée médiane et même la postérieure sont liées ensemble ; d’autres fois les taches sont très-petites, et l’interne postérieure manque ; l’angle postérieur devient plus ou moins obtus, et la tache de plus en plus petite et finit par disparaître. J’ai pris pour type celui même de Gebler. Il se trouve dans la collection de M. Guérin une variété trois ou quatre fois plus petite qu’il tient de Gebler et qui sembierait former une espèce distincte ; car la petite taille, les taches intérieures toujours si pelites et toutes distinctes de la suture, l'angle sutural presque arrondi et sans taches : mais la forme générale, la sculpture, les couleurs, la dis- position des taches est exactement la même. Turcménie, Alakul, fl. Tschui ; du lac Nor-Saisan au fl. AÏl Kabek, 84. S=notata Fisch*., Bull. Mosc. 4844. XVII. Spic. 132, 152. Tirage à part. Ovale, oblong, faiblement convexe, luisant, corps noir, peu densément ponctué, garni d’une pubescence grise fine, assez longue, plus dense sur le pronotum. Tête arrondie, médiocrement convexe , lisse le long du milieu; yeux réni- formes assez convexes; front rétréci en devant et tronqué 139 DES MYLABRIDES. droit par un profond sillon transverse; épistome en rec- tangle; labre élargi et largement arrondi en devant, impres- sionné au milieu ; palpes grêles, dernier article ovalaire, un peu ferrugineux, ainsi que les mandibules. Antennes assez longues, grêles inférieurement; 1° article élargi au bout, 2e globuleux, 8° cylindrique presque aussi long que les 2 suivants ensemble, brun ; 7-10 à peu près d’égale longueur, transverses, croissant en épaisseur; dernier ovoïde allongé, terminé en pointe assez aiguë, Pronotum de la largeur de la tête, aussi long que large, inégal, peu convexe, rétréci en devant, avec le bord basal mince relevé, subsinué au milieu, marqué d’une impression transverse antérieure, par derrière de 5 tubercules lisses, disposés sur une ligne transverse, in- termédiaire suivi d’une fovéole. Écusson râpeux, arrondi au bout. Élytres subparallèles, faiblement convexes, plus larges que le pronotum, 2 fois plus longues que larges, avec les épaules marquées, terminées en pointe saillante obtuse, finement ponctuées, avec de faibles nervures transparentes et de petits cils noirs à peine visibles, jaune-testacé, ornées de 9 taches noires, 4 au milieu de la base, 2 et 3 derrière l'épaule, 4 et 5 avant le milieu, 6-8 aux 2 tiers, disposées en triangle, l'intermédiaire plus pelite antérieure , 9 apicale rectangulaire, ceinte d’un iris pâle à peine visible. Pattes grêles allongées, noires; ongles ferrugineux. Var. Les taches varient de grosseur et de forme; dans un individu, les jambes sont un peu brunâtres; dans un autre. les cuisses et les jambes sont rouges, moins lextré- mité. — Long. 8 millim. — Larg. A millim. Cette espèce, surlout dans la variété, est tellement sem- blable à la précédente, pour la forme, le faciès, le nombre et la distribution des taches, que je serais tenté de la prendre comune une variété de laille beaucoup plus petite; mais je ne trouve aucun passage, et dans l’une les élytres sont bien plus distinctement poncluées, d’une couleur plus pâle, plutôt rétrécies au bout, plus déprimées, et les taches entourées d’un cercle pâle plus visible; dans l’autre, elles sont plus convexes, un peu élargies au bout, jaunes, moins nette- ment poncluées, à iris à Dar visible, Sibérie, Songarie, DES MYLABRIDES. 133 Ovale, court, peu convexe, noir-luisant, garni d’assez longs poils gris. Tête allongée, déprimée, avancée el renflée derrière les yeux, qui sont réniformes, grands, peu saillants ; points épars et peu serrés. Labre arrondi latéralement, à peine sinué au bout. Palpes grêles , dernier article ovalaire, un peu plus long que le précédent. Antennes peu longues et robustes; 4er article un peu épais, mais court; 2° en bouton, seulement un peu moins long, tous luisants et bruns jusqu’au 7°, obconiques, peu épais: 3° plus long que le 4°: les A derniers opaques, pubescents, formant une massue épaisse et serrée; 8° en cône; 9-10 en tranche conique; dernier pyriforme, un peu plus long que 40 et lerminé en pointe obtuse. Prothorax oblong, à points forts, épars, lé- gèrement convexe sur le dos avec un relief lisse au milieu, presque droit à la base avec la marge relevée, dilaté en bosse sur les côtés, étranglé et rétréci en devant. Écusson en demi- cercle. Élytres plus larges et 3 fois 4/2 plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, étroitement rebordées, arrondies au bout, ridées pointillées, jaune-pâle, ornées de 6 taches noires, arrondies, disposées en 2 séries longitudi- nales et formant 3 paires, une contre le calus huméral, avec une plus petite plus bas près de la suture; au milieu, une grosse arrondie en dedans et appuyée sur le bord latéral el une autre plus petite tout contre la suture; enfin, avant l'extrémité, 2 anguleuses, l’une attenant au bord externe et l’autre à la suture, sur laquelle elle envoie un liseré qui se termine à l’angle en s’élargissant. Pattes assez longues et menues; tarses bruns avec les crochets roux. — Long. 9 millim. — Larg, 3,3 millim. Cette espèce parait très-voisine de 8-notata Fisch., mais outre qu'elle ne porte que 2 taches à la rangée postérieure, son prothorax est dépourvu de ces 3 tubercules suivis d’au- tant d’impressions et ses antennes sont construites diffé- remment. Égyple. 13% MONOGRAPHIE 86. Delarouzei Reiche*, Soc. Ent, France. 1855. 639, 52. Allongé, subcylindrique, noir peu luisant, garni de poils bruns dressés. Tête carrée, déprimée sur le front, dilatée derrière les yeux qui sont globuleux, fortement et très-den- sément rugueuse, vaguement impressionnée derrière chaque antenne ; épistome séparé du front par un fort sillon , trans- versal et droit au bout ; labre sinué au bout, avec les angles arrondis. Palpes longs, à dernier article court, sécuriforme. Antennes assez longues, grêles à la base et un peu brun- ferrugineux ; 1° article renflé , 2° court, en bouton ; 3° ob- conique ainsi que les deux suivants, de moitié plus long que 4; 6-10 en tranches courtes, serrées, formant une massue un peu épaissie ; dernier ovale, presque double du précédent, arrondi au bout. Pronotum de la largeur de la tête, un peu plus large que long, rugueusement ponctué comme la tête, marqué au milieu d’une impression arrondie, avec une ligne de tubercules lisses irréguliers et d’une trans- verse anté-scutellaire d’où sort un canal transversal plus ou moins long el bien marqué, rebordé à la base, rétréci et étranglé en devant. Ecusson convexe, râpeux, en demi- cercle. Elytres plus larges, trois fois plus longues que le pronotum et deux fois plus longues que larges, subparallèles, densément ridées-pointillées, arrondies obtusément au bout, bosses humérales élevées, d’un roux ferrugineux, avec de rares petits poils noirs couchés, ornées de petites taches noires placées 3, 8, 3 et 1, chacune des rangées plus ou moins placées en triangle , l'intermédiaire plus petite , sous l'épaule , vers le milieu et aux trois quarts , rapprochées du bord externe comme de la suture , liées ensemble de diffé- rentes manières, ordinairement l’externe avec celle du mi- lieu dans chaque rangée, quelquefois toutes ensemble , de manière à former des bandes sinuées complètes ; tache sub- apicale élargie au milieu, assez près de la dernière rangée. Pattes grêles ; jambes un peu brunes ; éperons et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 10 millim,— Larg. 3,8 mill. Syrie , Beyrouth ; Jérusalem, DES MYLABRIDES. 135 87. Gratiosa Chevroi. Ovale, peu allongé, assez convexe, noir-luisant, hérissé de poils fins blancs brillants sur toute la surface, mais sans dissimuler le fond. Tête bombée, à points assez forts mais espacés ; vertex non renflé ; yeux réniformes, globuleux : front impressionné de chaque côté entre les yeux sur l’in- sertion des antennes, tronqué droit au bout : épistome bien au-dessous du niveau du front, bien séparé du front par un profond sillon; labre en cœur, bilobé. Palpes maxillaires grêles, dernier article avec le bout tronqué et ferrugineux. Antennes assez ténues ; 4°" article assez gros, épaissi au bout ; 2e petit, globuleux; 3-6 obconiques, ferrugineux à la base ; 3e presque de la longueur des deux suivants réu- nis ; 7-11 à peine épaissis en massue; dernier court, en pointe obtuse. Pronoitum presque de la largeur de la tête, à peu près aussi long que large, parsemé de points peu serrés, accumulés par place, convexe ;: marginé d’un mince rebord élevé à la base, dilaté en bosse sur les côtés au quart antérieur , rétréci et étranglé en devant, marqué au milieu d’un court sillon longitudinal. Ecusson largè, court , arrondi au bout, râpeux. Elytres plus larges à la base que le pronotum , plus de deux fois plus longues que larges, un peu dilatées postérieurement , arrondies et obsolètement margi- nées de brun, avec l'épaule peu élevée, densément poin- tillées avec quelques petits cils noirs sortant à peine des points au milieu de la pubescence blanche ; et deux fines nervures à peine visibles ; d’un jaune-paille, ornées de trois rangées de trois points chacune , disposés en triangle : 1" derrière l’épaule , les deux externes rapprochés, très- petits , l’interne plus éloigné, arrondi ; 2° au-delà du milieu, intermédiaire plus pelit, antérieur, quelquefois lié à l’externe; 8e disposée à peu près de même, le point interne oblique atteignant la suture, l’externe long, transversal et un petit apical. Pattes assez robustes ; éperons des jambes et onglets ferrugineux. -— Long. 11 millim. — Larg. 4,5 millim. Egypte ; Sénégal. 136 MONOGRAPHIE 88. Marginata Fisch.*, Mosc. Bull. 1844. Spic. 133, 154. P1.3, 6. -- Confluens, Fisch., Ent. IT. 1824. 227, 10. Peu allongé, subparallèle, déprimé, noir-bleuâtre, luisant, dissimulé par une longue pubescence blanche couchée qui revêt tout l’insecte. Tête arrondie, courte, bombée, couverte de gros points épars, faiblement carénulée au milieu ; yeux gros, globuleux. Épistome bien séparé du front, largement arrondi au bout ; labre subsinué, élargi, avec les angles ar- rondis. Palpes allongés; dernier article sécuriforme, arrondi au bout. Antennes très-longues, peu épaisses; 1° article renflé ; 2° petit, globuleux ; 3° obconique, de la longueur des 2 suivants réunis, qui sont comme moniliformes; 6-8 ob- coniques , 9-10 en cylindre court, dernier ovalaire, en pointe obtuse, aussi long que les 2 précédents réunis. Pronotum plus étroit que la tête, aussi large que long, rebordé à la base, rétréci en devant, peu convexe, parsemé de points épais, gros, irréguliers, difficiles à apercevoir. Écusson ar- rondi au bout. Élytres beaucoup plus larges que le pro- notum, 2 fois plus longues que larges, arrondies à l’épaule, atténuées au bout séparément, déhiscentes, avec un angle apical obtus ; densément ponctuées, granulées, jaune-tes- tacé, peu luisant ; ornées d’une bordure suturale de même couleur, qui s’étend de la base presque jusqu’à l’angle apical, formant avec celle du côté opposé une bande commune plus large à la base, envoyant au liers de son parcours, de chaque côté, une sorte de lobe arqué vers la base, dilatée au milieu en losange ; de plus, de 4 taches noir-bleu, une grosse ovale, longue derrière l'épaule ; une autre après le milieu en forme de S, dont la branche supérieure monte au niveau de la dila- tation médiane de la bande suturale ; enfin, 2 ovales rap- prochées lune de l’autre, posées obliquement derrière la bande preédente. Pattes assez longues et assez fortes; éperons et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 10 millim. — Larg. 3,5 millim. - Caucase ; Daourie, Songarie. 89. Brumipes Klug, Symb. Phys, IV. 1845, 32, 3. — Reiche*, France, Soc, Ent. 1866, 637, 58. DES MYLABRIDES. 137 Oblong, peu convexe et assez large, noir assez luisant, garni de fins poils noirs dressés, rares. Tête médiocre, un peu renflée à la nuque, grossièrement et assez densément ponctuée, aplatie sur le front avec une carène longitudinale médiane; yeux réniformes, globuleux. Épistome en carré transverse, bien séparé du front par un sillon, tronqué au bout ; labre sinueusement arrondi : mandibules tachées de ferrugineux. Palpes longs, à dernier article sécuriforme. An- tennes peu allongées, assez épaisses et serrées; 1er article assez long, 2° beaucoup plus court et presqu'aussi épais, 3° subcylindrique, un peu plus long que le suivant: 4-5 égaux entre eux, 6e plus court, obconique ; 7-10 graduelle- ment épaissis, plus larges que longs; dernier ovale, court et arrondi au bout. Pronotum fortement ponctué, bombé sur le dos avec un petit enfoncement au milieu, paraissant plus large que long, entouré à la base d’un large rebord mince et relevé, dilaté en bosse sur les côtés, abaissé et rétréci en devant. Écusson râpeux, concave, avec l'extrémité relevée et arrondie. Élytres beaucoup plus larges que le pronotum, 2 fois plus longues que larges, fortement saillantes en bosse à l'épaule, obtusément arrondies au bout, sans nervures bien distinctes, ridées et finement ponctuées, plus rugueuses sur le noir, semées de petits poils noirs couchés, mêlés de poils gris, visibles seulement à la loupe ; flave pâle, assez luisant, ornées de roux à la bosse humérale et de taches et bandes noires ; au tiers antérieur, 8 petites taches arrondies placées presque sur la même ligne et également distancées ; au milieu, une bande sinueuse complète, et au dernier quart, une autre bande à peu près de même forme, mais plus forte- ment anguleuse, et envoyant un prolongement postérieur sur la suture,qui se dilate en tache commune avant l’angle apical. Paites grêles, garnies de poils noirs, rouges, avec les hanches, les genoux et les tarses, moins la base de chaque article, noirs. Cette espèce varie extraordinairement de taille ; les bandes s'étendent quelquefois tellement que la moitié postérieure paraît noire avec 2 taches blanches réniformes accolées aux 2/3 et une autre postérieure occupant le bord postérieur liée avec une arrondie ; d’autres fois, la couleur se restreint, les taches basales sont réduites à de tout pelits points, et la ABEILLE, t. VII, 2e part., 1870. Août. 13 438 MONOGRAPHIE dernière bande n'’atteint pas la suture. — Long. 4,5 à 12 millim.— Larg. 2 à 5 millim. Arabie, Égypte, Algérie, Biskra, Bône. 90. Klugi Redt.*, Denkschr. Ac. Sc. Wien. 1850. A9, 20, Allongé, robuste , élargi, assez convexe , luisant, noir, garni sur le corps d’un fin duvet :blanc. Tête en carré transverse, convexe, finement ponctuée, sillonnée longitudi- nalement au milieu, et une petite rouge médiane; yeux ovales, peu convexes ; épistome transversal, limité par une ligne droite, tronqué en devant; labre un peu élargi et largement arrondi au bout. Palpes assez épais, dernier ar- ticle ovalaire. Antennes longues, peu épaisses, à articles obconiques peu serrés; 1°" assez court, épais ; 2° pelit, globuleux ; 3e plus long que le 4°, un peu ferrugineux à la base, les suivants décroissant en longueur ; dernier ovale, terminé en pointe obluse. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, un peu arqué et relevé à la base, arrondi sur les côtés avec une bosse lisse ar- rondie au tiers antérieur, brusquement rétréci et étranglé au-delà, assez convexe, ponctué comme la têle avec une ligne lisse longitudinale médiane, marquée au milieu d’une petite fovéole et d’un espace lisse irrégulier de chaque côté. Ecusson râpeux, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, un peu plus de deux fois plus longues que larges, avec la bosse humérale bien marquée, étroitement rebor- dées, distinctement 3-nervées, tronquées obliquement au bout, avec l’angle sutural obtus mais allongé ; finement et densément ponctuées, rouge-orange, avec 9 taches arrondies cerclées de blanc: 4 au milieu de la base, 2 au tiers placées transversalement , 3 vers le milieu, dont les deux externes sont réunies ; 3 vers l’extrémité, disposées de même. Pattes assez longues et peu épaisses, noires, avec la moitié externe des cuisses et les jambes, sauf le bout, et les ongles des tarses rouges.— Long. 19 à 25 millim. — Larg. 7 à 9 millim. La plus remarquable des espèces du groupe: de Perse, 91. Oeellata Pall,, Iter. 721, 53, 1775° — Icon. 89, PI, 15, — DES MYLABRIDES. 139 Tausch., Mosce Mém., III, 1812. 444, A7, PI. 9, 16. RAR Gebl., Mosc. 1829. 25, 147. — Argus Oliv., Enc. méth. VIII. 1811. 91, 37 Allongé, subparallèle, peu convexe, noir, assez luisant, garni d’une fine pubescence grise. Tête fortement ponctuée, peu convexe, élargie derrière les yeux, qui sont assez grands mais peu bombés ; sillonnée au milieu avec une légère im- pression et un tubercule lisse luisant, plan au milieu du front ; épistome séparé par un fort sillon transverse , trans- versal, tronqué au bout; labre élargi au bout, bilobé, sil- lonné au milieu. Palpes à dernier article ovalaire, tronqué au bout. Antennes assez longues, peu serrées; 4er article pyriforme, gros ; 2e petit, globuleux ; 3° beaucoup plus long que le 4e, obconique comme les 3 suivants, ferrugineux, avec l'extrémité rembrunie ; 4-6 à peu près d’égale lon- gueur, croissant d'épaisseur, les suivants épaissis en massue, en tranche cylindrique, plus larges que losgs ; dernier gros, beaucoup plus long que le précédent, ovoïde, terminé en pointe obtuse. Pronotum plus large que long, un peu plus large que la tête, inégal, densément et subrugueusement ponctué, rebordé et sinué à la base, élargi sur les côtés et marqué d’un lubercule lisse, au-devant duquel il est rétréci et creusé d’un large sillon transverse entre les tuber- cules latéraux; on voit trois tubercules lisses fovéolés pla- cés en ligne courbe , le médian est suivi d’un petit sillon poslérieur. Ecusson räpeux, arrondi au bout. Elytires plus larges que le pronotum à la base, plus de deux fois plus longues que larges, peu convexes, avec les épaules re- levées en bosse , terminées par un angle obtus bien marqué, d’un jaune gris-pâle, mat, parsemées de petits poils noirs couchés, peu visibles , finement ponctuées, sans nervures apparentes ; ornées de 9 taches noires cerclées de pâle, 4 au milieu de la base, 2 derrière l'épaule posées oblique- menti, 2 au milieu, l’externe plus grosse, 3 avant l'extrémité, intermédiaire plus pelite, moins postérieure, 4 en losange à l’angle apical. Pattes grêles, allongées, rouges, avec les trochanters, l’extrémité des cuisses noirs, et les tarses rem- brunis. Sibérie, Oural, Nor. Saisan. 110 MONOGRAPHIE 92, 11=punetata Fisch*,, Mosc. 1844. Spic. 131, 451. PI. IIT, 3. Assez allongé, peu luisant, médiocrement convexe, noir, couvert de longs poils gris serrés très-fins. Tête arrondie, peu convexe, assez densément ponctuée, avec un petit espace lisse médian, taché de rouge ; yeux réniformes, assez bombés ; épistome séparé du front par un sillon profond; labre lisse, luisant à la base, élargi au bout avec les angles arrondis. Mandibules tachées de rouge; palpes maxillaires assez allongés, grêles ; dernier article ovale, obtus au bout. Antennes grêles, allongées, à peine épaissies au bout: ar- ticles peu serrés, 4er dilaté au bout, 2° petit, globuleux:; 3e plus long que les suivants, obconiques, plus longs que larges ; 9-10 égaux, granuleux ; 11° pyriforme, assez pointu. Pronotum aussi large que la têle, presque carré, relevé au bord basal, rétréci en devant avec une impression transverse, finement ponctué, marqué de 3 tubercules lisses luisants au milieu. Écusson râpeux, à pointe arrondie. Élytres plus larges que le pronotum, 2 fois un tiers plus longues que larges, peu élevées aux épaules, subparallèles, arrondies au bout, faible- ment ponctuées avec une courle pubescence grise couchée ; ornées de 6 taches rondes, 2 premières rangées transver- salement, 2 derrière l'épaule, 2 au milieu, 2 plus petites sub- apicales, externe alignée avec les deux autres externes, mais interne plus petite, postérieure sur la suture et formant un V avec celle du côté opposé. Pattes rouges, velues de longs poils gris serrés, avec les trochanters noirs et les tarses un peu rembrunis. — Long. 12 millim. — Larg. 4 millim. Sibérie, Songarie, Kirghises-Orientales. 93. Lactea. Oblong, peu convexe, assez large, noir-luisant, à peine velu de noir. Tête large, peu convexe, marquée de points très-espacés et au milieu d’un large et profond sillon qui la parcourt dans toule sa longueur; vertex dépassant peu les yeux qui sont assez grands; front avec un pelite fovéole sur l'insertion antennaire, rétréci en devant, sans sillon, DES MYLABRIDES. 1h41 qui le sépare bien de l’épistome, à peine visiblement poin- tillé. Labre sinué au bout avec les angles arrondis. Palpes maxillaires brun ferrugineux, dernier article obconique assez long. Antennes grêles, peu épaissies au bout, brunes avec la base des articles ferrugineux ; 1° article allongé, 2° presque de la longueur du 8°, légèrement obconiques jusqu’au 6e, 7-10 courts en tranche de cône, dernier un peu plus long que le précédent, en pointe très-obtuse. Pronotum plus long que large, lisse et parsemé de points épars, à rebord mince et relevé à la base, arrondi sur les côtés, rélréci en devant avec une large impression oblique de chaque côté, et une médiane. Écusson creusé d’une fovéole lisse, arrondi au bout. Élytres larges, subdéprimées, subparallèles, avec épaule large, arrondies au bout, sans angle marqué, à peine visiblement ciliées de noir, assez densément ponctuées, avec 2 nervures assez bien marquées d’un flave ou blanc de lait, ornées de taches noires, 2 petits points posés obliquement derrière l’épaule, une assez grande tache trigone au-delà du milieu, un petit trait longitudinal derrière, mais à égale dis- tance du bout et de la tache, et d’un autre petit trait su- tural brun, obsolète. Pattes rouges, assez grêles, sans être allongées, trochanters rembrunis: extrémité des jambes et premiers articles des tarses garnis en dessous d’une brosse de cils noirs. — Long. 12 millim. — Larg. 4,5 millim. Cette curieuse espèce, qui m'a élé communiquée par M. Redtenbacher, vient d'Égypte. Elle n’a aucun analogue dans tout le groupe. C’ Antennes rousses. 94. Audouïini, Un peu oblong, vêtu d’une pubescence blanche, longue en dessous, couchée et serrée sur les élytres. Tête large, ponctuée , noire, jusqu’au-delà des yeux qui sont saillants. Épistome bien séparé du front par un profond sillon trans- verse, droit ; front un peu convexe, rugueux, avec un tuber- cule médian lisse, luisant, suivi d’une large impression transverse ; vertex renflé, rouge , le rouge s’enfonçant par 142 MONOGRAPHIE 2 pointes dans le noir. Antennes assez allongées, articles 1-2 noirs luisants, 8-4 d’égale longueur, double du 2°, rouges avec le bout brun, les suivants brun ferrugineux, à peine visiblement décroissant, d’obconiques devenant subcylin- driques ; dernier en ovale terminé en pointe, à peu près aussi long que les 2 précédents réunis. Col noir fortement étranglé. Prothorax noir en dessous, rouge en dessus, avec une petite élévation médiane. lisse luisante , et la marge relevée de la base étroitement, noires; large, court, transverse,inégalement ponctué, creusé sur le dos d’une impression concave du milieu de laquelle s’élève le petit tubercule lisse, parallèle par derrière et là aussi large que la tête; au tiers antérieur on remarque un angle obtus, à partir duquel un assez brusque rétrécissement vers la tête. Écusson arrondi, con- vexe, noir-luisant, Élytres subcylindriques beaucoup plus larges que le pronotum, trois fois plus longues que larges, finement ponctuées el pubescentes de blanc, jaune-flave, ter- minées en pointe obtuse, ornées de 7 taches noires, une pe- tite arrondie au milieu de la base, 2 autres de même forme placées transversalement au-dessous de l’épaule , puis 2 bandes arquées transversales, l’une avant l’autre après le milieu, quelquefois décomposées en 2 taches, également éloignées du bord latéral et du sutural; tout près, vers le bout, une petite tache ronde, et vis-à-vis, sur la suture, une courte et étroite bordure. Dessous du corps noir, ainsi que les hanches et les trochanters. Cuisses et jambes assez grêles, rougeâtres avec l’extrémité noire, ainsi que les tarses. — Long. 9 millim. — Larg. 3 millim. Cette charmante petite espèce de la collection Mniszech, des steppes des Kirghises, a quelques rapports avec le Nigri- plantis ; mais sa forme comme sa coloration la fait distinguer à première vue. 95, Ægyptiaca. Oblong, élargi, peu convexe, noir obscur, par suite de la ponctuation forte serrée qui le couvre tout entier ; garni de poils noirs, courts et couchés sur les élytres, longs et dressés sur le corps: Tête assez grosse, renflée sur le vertex, avec un espace lisse luisant au milieu du front ; épistome séparé DES MYLABRIDES,. 413 nettement par un sillon transverse , tronqué au bout ; labre bilobé, râpeusement ponctué , garni au bout de cils roux; palpes maxillaires grêles, assez longs ; dernier article en ovale allongé, ferrugineux à l’extrémité. Antennes courtes , rousses ; 1°’ article assez long, renflé au bout, noir ; 2° court, globuleux, noir également ; les suivants rembrunis au bout, obconiques, luisants, 4-5 d’égale longueur, un peu plus courts que 3 ; les suivants pubescents, mats, serrés, courts, renflés en massue ; dernier en ovale pointu, presque aussi long que les deux précédents ensemble. Col très-étranglé. Pronotum plus long que large , un peu rétréci en devant ; bord posté- rieur relévé, marqué au milieu dans sa longueur d’une légère ligne élevée, dans la première moitié, près d’un sillon fin. Écusson étroit, allongé, râpeusement et densément ponctué, arrondi au bout. Élytres plus larges que le pronotum , deux fois el demie plus longues que larges, un peu élargies posté- rieurement. Épaules peu élevées, angle apical arrondi ; dessus densément et rugueusement ponctué ; ornées de taches et bandes rouges ; une basale entourant la bosse humérale, sauf par derrière, élargie en triangle vers la suture, mais ne laiteignant pas ; une autre transverse couvrant le bout de l’élytre, et deux bandes en zigzag atteignant la suture et re- joignant celles du côté opposé, une avant, l’autre après le milieu, cette dernière interrompue. Pattes assez robustes. Onglets des tarses ferrugineux. — Long., 143 mill. — Larg., 6 mill. Égypte. 96. FTigripennis. Assez allongé, peu convexe , d’un noir assez luisant, vêtu d’une longue pubescence soyeuse conchée, d’un gris argenté brillant. Tête transverse, couverte de points serrés ; front plan avec une petite carène lisse longitudinale au milieu, séparé de l’épisitome par un sillon transverse entre les an- tennes ; épistome plus étroit, en carré transverse ; labre cilié de blond , subcordiforme. Palpes maxillaires grèles, dernier article subcylindrique. Antennes médiocres, un peu renflées graduellement, rousses ; 1-2 articles noirâtres, 3° un peu plus All MONOGRAPHIE long que le 4° ; les suivants assez serrés , dernier subcylin- drique, puis terminé en pointe obtuse, plus long que les deux précédents ensemble. Pronotum un peu plus large que long, à peine de la largeur de la tête, rétréci au tiers antérieur, avec le bord postérieur relevé, longé dans son milieu d’une ligne lisse, luisante, interrompue par une fovéole ; ponctua- tion assez forte et serrée. Écusson pointillé, ruguleux, en pointe arrondie. Elytres deux fois et demie plus longues que larges, beaucoup plus larges que le pronotum, subparallèles, peu convexes, janne-testacé, couvertes de points très-serrés et espacés vers le bout, et de petits poils jaunes couchés, : isolés ; entourées d’un étroit rebord, avec 3 nervures sen- sibles, arrondies au bout, quoique l’angle sutural soit marqué; ornées de dix taches noires arrondies, disposées sur quatre rangées transverses ; 1° de deux taches, l’une sur l’épaule et l’autre sous l’écusson formant une tache commune trian- gulaire ; 2° de 2 tachesen ligne droite ; 8e et 4e chacune de trois taches en arc, dont les dernières sont souvent réunies en une bande sinueuse. — Long., 16 mill. — Larg., 5 mill. Ressemble fort au 18-maculata, dont il ne diffère que par la longueur des élytres et les pattes noires. Egypte. 97. Elegantissima Zubk., Bull. Mosc, , 1837, v. 70, pl. IV, fig, 4, — Fisch., Spicil., 1843, 130, 149, pl, III, 2. — Reïche, France, Soc. Ent,, 1866, 539, 59, Allongé, étroit, pubescent de poils blancs fins et longs, luisant, noir-bleu. Tête allongée , peu convexe, ridée et va- guement poncluée. Yeux ovalaires, peu saillants. Epistome transverse , séparé du front par un sillon droit transverse entre les antennes, bordé de roux. Labre transverse, dilaté, roux, râäpeusement ponclué. Base des mandibules et palpes maxillaires de la même couleur; dernier article court, tronqué au bout. Antennes assez longues, rousses ; 1-6 ar- ticles luisants, garnis de cils noirs ; 1° assez gros, obconique ; 2e petit, arrondi ; tous deux tachés de brun ; 3° plus long que le 4°, 5° plus court que les deux voisins ; les cinq der- niers couverts d’une fine et courte pubescence, mats, courts, épaissis, et formant une massue ; dernier article pyriforme. DES MYLABRIDES. 145 Pronotum de la largeur de la tête, aussi long que large, avec des points très-épars, peu enfoncés, fortement rétréci en avant dans le premier tiers, creusé en avant d’une forte im- pression transverse, et sur la ligne médiane de deux autres : l’une au milieu , l’autre au-devant de la base , dont le bord est relevé en ce point. Ecusson en triangle , ponctué à la base. Elytres plus larges que le pronotum, deux fois et demie plus longues que larges, subcylindriques, finement ponctuées, avec de peliles soies noires, courtes, tronquées obliquement au bout, avec les angles arrondis ; épaules élevées en bosse, d’un jaune pâle, encore plus clair dans le pourtour des bandes noires ; 4re bande au tiers, trilobée devant et derrière, large , transverse , touchant la marge externe , mais non la suture , Se Joignant souvent avec une étroite bande suturale qui remonte jusqu’à l’écusson et se continue à la marge basale. Dans un individu, cette bande se décompose en trois taches arrondies ; 2° bande au-delà du milieu, large, surtout sur les côtés, fortement en zigzag, couvrant la suture comme le bord externe ; enfin la 3° bande , également sinuée, se joint sur la suture avec celle de l’élytre opposée, se rétrécit en dehors et n’atleint pas la marge. Pattes grêles , rouges : hanches el trochanters bruns ; jambes ciliées de noir et tarses garnis de brosses de soies noires. — Long. 4/; mill. — Larg. 4,5 mill. Turcménie ; Perse. Se rapproche beaucoup de la Fulgurila pour la forme et les couleurs ; maïs on l’en distingue aisément par ses an- tennes moitié luisantes et moitié mates, renflées en massue, le pronotum creusé d’un fort sillon antérieur ; par la forme et la couleur des bandes noires des élytres , elc. 98. Fulgurita Reiche*, Fr. Soc. Ent. 1865, 640, 60. Allongé, étroit, corps noir-luisant, garni d’une fine pu- bescence d’un blanc soyeux, plus rare et plus courte sur les élytres. Tête arrondie, peu convexe, densément poncluée ; front fort rélréci au devant des yeux, séparé par un sillon transverse entre les antennes ; épistome court, bosselé, ar- rondi au bout, roux ; labre de même couleur, transverse, subsinué ; yeux grands, ovalaires, peu convexes. Palpes ABEILLE, |. VIL, 2° part., 1870. Août, 4/ 146 MONOGRAPHIE : maxillaires, grêles, rouges, à dernier article ovale ; mandi- bules rousses, brunes à la pointe. Antennes longues, jaune- roux, faiblement épaissies graduellement ; 4e’ article obco- nique, assez long ; 2° court, globuleux ; 8e subcylindrique, plus long que les suivants, ceux-ci en tronc de cône, appro- chant de la forme cylindrique, d’égale longueur, assez serrés, dernier pyriforme, un peu plus long que le précédent, Col étroit. Pronotum un peu plus long que large, à points épars peu enfoncés, à peine inégal, sans rebords à la base, avec une légère sinuosilé et le bord relevé au-devant de l’écusson, marqué au tiers antérieur de chaque côté d’un tubercule lisse , à partir duquel il se rétrécit en devant. Ecusson pointillé, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pro- notum , trois fois et demie plus longues que larges, subcy- lindriques, pointillées; bosse humérale ronde, peu élevée ; angle apical irès-arrondi ; jaune-paille luisant, ornées de taches noires disposées sur trois rangées transversales : 4° une oblongue derrière l’épaule, avec une petite externe au même niveau et une autre plus bas tout près de la su- ture; 2° au milieu une grande externe bilobée en devant, composée de deux taches accolées, souvent liées par une fine ligne à une sulurale ; 3° un peu avant l'extrémité, une bande composée de trois taches unies, dont l’interne est sur la suture même el envoie un trait marginal vers l’angle. Pattes grêles, jaune-roux, même les trochanters et les han- ches en grande partie. — Long. 13 à 15 millim. — Larg. h à 5 millim. Egypte, le Caire (Reiche). 99. Femorata Klug, Symb. Phys. IV. 1845. PI. 34, 8. Allongé, étroit, peu luisant, noir, vêtu d’une fine et courte pubescence grise. Têle arrondie, convexe, densément et for- tement ponctuée, avec les yeux gros, réniformes ; front mar- qué de 3 fovéoles lisses, une petite médiane, allongée, et une ronde de chaque côlé sur l'insertion des antennes, liées entre elles par une large impression transverse; épistome bien séparé, en carré transverse; labre bilobé, cilié de roux au bout ; palpes très-grêles et longs , à dernier article tronqué au bout. Antennes assez longues ,. subfiliformes ; 4°° article DES MYLABRIDES. 147 allongé, pyriforme; 2° court, globuleux , tous deux noirs, les autres roux plus ou moins obscur; 3° plus long que le 4°; 6-10 à peu près égaux en longueur comme en lar- geur ; le dernier ovale en pointe obtuse, un peu plus long que le précédent. Pronotum plus large que long, de la lar- geur de la tête, densément ponctué, étroitement rebordé à la base , rétréci et étranglé en devant à partir du tiers, marqué au milieu d’une légère fovéole. Ecusson rugueux, arrondi au bout. Elytres plus larges que le pronotum, 3 fois plus longues que larges, cylindriques, peu convexes, arron- dies au bout, avec l’angle sutural obtus et la bosse humé- rale peu saillante , garnies d’une courte et rare pubescence grise, couchée: densément ponctuées, points assez rappro- chés sur le fond pâle, et très-rugueusement serrés sur les taches noires ; 3 bandes dentées, larges, transverses : anté- rieure au tiers, distinctement formée de 3 taches dont l’ex- terne petite, séparée, l’interne, sur la suture, remonte en une étroite bordure brune jusqu’à l’écusson ; 2° au milieu, trisinuée de chaque côté ; 3° subapicale, bisinuée, avec une. dent postérieure et un prolongement étroit sutural jusqu’à l'angle. Patles grêles, ferrugineuses, avec les trochanters noirs et les cuisses plus ou moins rembrunies, surtout vers l'extrémité. — Long. 10 millim. — Larg. 4 millim Arabie, Djedda. RE 100. ES=maculata. Assez convexe, peu allongé, noir assez luisant sur les par- ties dénudées, vêtu d’une pubescence couchée, d’un gris soyeux luisant. Tête assez longue , convexe, verlex élevé ; front couvert de points peu serrés , avec un espace lisse au milieu ; épistome séparé par un sillon transverse entre les antennes , étroit, transverse, tronqué au bout ; labre sub- sinué et dilaté-arrondien devant, Mandibules avec une tache brun ferrugineux. Palpes maxillaires grêles, ferrugineux à la base ; dernier article tronqué au bout. Antennes entièrement d’un rouge iestacé, grêles à la base , assez renflées vers le bout, peu allongées ; 2e article assez court, 3° seulement un peu plus long que le 4°, 8-10 serrés, transverses ; 41 allongé, terminé en pointe obtuse. Pronotum aussi large que 148 | MONOGRAPHIE long , un peu rétréci au tiers antérieur , un peu arrondi à la base avec le rebord subferrugineux, un peu élevé, ponctué plus densément par places, marqué au milieu d’une ligne lisse, élevée, suivie d’une fovéole, avec une petite callosité lisse de chaque côté. Ecusson ruguleux, arrondi. Elytres sub- parallèles, d’un rouge testacé, parsemé de poils courts cou- chés, gris ; étroilement rebordées, arrondies au bout, den- sément ponciuées-ridées, avec les 3 nervures longitudinales assez marquées ; ornées de 10 taches noires, pubescentes de noir, arrondies, plus ou moins grosses, disposées sur quatre rangées transverses, l’une à l’épaule, l’autre contiguë à celle de l’autre élytre derrière l’écusson , deux autres au tiers, trois après le milieu, intermédiaire plus antérieure, les trois dernières vers le bout, placées de la même manière ; elles sont plus ou moins éloignées de la marge, de sorte qu’elles ne forment pas de lignes longitudinales régulières. Pattes rouges , grêles ; hanches noires , ainsi que les trochanters postérieurs en majeure partie. — Long. 12 mill — Larg. 5 mill. La forme du corps, le nombre et la disposition des taches noires le rapprochent du 19-punctata ; mais la couleur plus rousse des élytres, celle de la bouche, des hanches, de l’écusson, etc., l’en éloignent. C’est presque un Tigri- pennis à palles rouges. Nord de l’Afrique, Barbarie, Tunis, Egypte. 101. 20-punetata O|., Enc. méth. VIII, 97, 35. 1811. — Klug, Symb. Phys. P1, 31, fig. 10, — Reiche*, France. Soc. Ent. 1865. 640, 63. Assez allongé, noir, vêtu d’une pubescence grise, longue et serrée sur tout le corps, courte et rare sur les élytres. Tête assez allongée, rugueuse et densément ponctuée; front un peu inégal , peu convexe, avec une callosité lisse médiane entre les yeux, séparé de l’épistome par un fort sillon trans- verse entre les antennes; celui-ci tronqué droit au bout; labre impressionné, subbilobé. Palpes maxillaires grêles, d’un brun plus ou moins roux; dernier article obconique. An- tennes grêles, de médiocre longueur , rousses ; 1° et 2° ar- ticles rembrunis, celui-ci très-court; 3° cylindrique aussi DES MYLABRIDES, 119 long que les deux suivants ensemble, les autres élargis successivement ; dernier en ovale court, Pronotum à peu près de la largeur de la tête, subparallèle dans ses deux tiers postérieurs, atténué, étranglé el ironqué en devant, presque droit, avec le bord un peu relevé à la base, couvert d’une ponctuation fine, lrès-serrée, rugueuse; marqué au milieu d’une fovéole allongée et de chaque côté d’une cal- losité lisse. Ecusson arrondi, ruguleux. Elytres beaucoup plus larges que le pronotum, subparallèles , étroitement re- bordées dans tout leur pourtour, finement réticulées, ar- rondies au bout; nervures à peine sensibles ; d’un jaune plus ou moins pâle, luisantes, semées de petits poils courts, espacés, couchés, brillants; ornées chacune de 10 taches noires ponctuées, placées transversalement 3, 3, 3 et 1, vers le quart, le milieu et les trois quarts de la longueur, de manière que la tache intermédiaire est plus rapprochée de la base; ces taches forment aussi trois lignes longitu- dinales : l’interne de 3 points le long de la suture ; l’externe également de 3 taches, plus rapprochées de la marge que celles de l’interne , dont la deuxième tache est quelquefois réunie à sa voisine de la ligne médiane et la 3° déeomposée en deux taches ; enfin la médiane de quatre taches. Pattes assez grêles, rouges, avec l’extrémité des articles des tarses rembrunie , les hanches et les trochanters noirs. — Long, 40 à 44 millim. — Larg. 3,5 à 4,5 millim. Egypte: Syrie (Klug). 102. Elegans Oliv., Enc. Méth., VIIL, 4844, 401, 55, — Cau- data Walil, — Tenella Wall. Oblong, peu convexe, noir assez luisant, garni d’une pu- bescence blanchâtre, soyeuse et serrée sur le pronotum, rare et fine sur les élytres, noire sur le front. Antennes, palpes, mandibules et pattes, moins les trochanters, rouge testacé ; élytres jaune orange, avec des fascies et des taches noires. Tête arrondie, assez fortement, mais vaguement ponc- tuée , convexe sur Île front avec une petite tache rouge au milieu ; épistome en carré transverse, moins nettemer! sé- paré du front ; labre subbilobé ; dernier article des palpes assez long, filiforme ; yeux ovales, bombés, sans échancrure 450 MONOGRAPHIE en devant. Antennes assez longues, menues à la base ; ier arlicle long, un peu épaissi au bout ; 2° globuleux, 3° légèrement obconique, 4-5 triangulaires, d’égale longueur, de moitié moins longs que le précédent; lessuivants serrés, en tranches coniques, transverses ; égaux entre-eux, mais gros- sissant successivement ; dernier plus long turbiné, en pointe aiguêé. Pronotum de la largeur de la tête, dilaté vers le milieu, étranglé et fort rétréci en devant , arqué à la base avec le bord relevé , densément ponctué, marqué d’une rangée de cinq tubercules lisses, luisants et au milieu de deux impres- sions, l’une derrière le tubercule médian et l’autre antéscu- tellaire. Ecusson ruguleux, en triangle obtus au sommet. Elytres plus larges à la base, trois fois et demie plus longues que le prothorax, presque déprimées, élevées en bosse à l'épaule, subparallèles et étroitement rebordées, arrondies au bout, densément pointillées , garnies de petits cils noirs peu visibles au milieu des poils blancs, d’un jaune orange, avec deux taches noires arrondies au tiers, également es- pacées entre elles et les bords, interne plus petite , externe comme géminée ; vrnées en outre de 2 bandes transverses en zigzag, complètes , l’une au milieu, tridentée en devant et bidentée par derrière, l’autre aux trois quarts, bidentée en devant, sinuée par derrière, se recourbant le long de la suture pour former un liesré apical terminé par un petit renflement à l’angle: ces bandes sont encadrées d’une étroite bordure blanchâtre. Pattes longues et grêles — Long. 9 millim.— Larg. 3,5 millim. Egypte. 103, Euficornis Fab., Ent. Syst. Sup. 4121, 10-11. 1794. — Syst. EL IL 84, 19. — Oliv., Enc. VIII. 101, 58. — Bilb., Mylab. 72, 51. PI. 7, 44. -- Chevrol.*, Silb. Rev. V. 272, 8a. — Fisch., Canth. 12, 77. — Reiche*, France. Soc. Ent. 1865. 639, 54. nr Court, assez large, ovalaire, peu convexe, luisant, noir avec les élylres rousses , les pattes et les antennes rouges. Tête arrondie, peu convexe, large, avec des points très- épars ; front faiblement caréné ; épistome rétréci, bien sé- paré du front par un sillon transverse entre les antennes; DES MYLABRIDES. 154 épisiome transverse, court, arrondi sur les côtés. Palpes grêles , ferrugineux, dernier article ovalaire. Yeux réni- formes, gros. Antennes assez courtes, fortement renflées en massue , grêles, ciliées de noir à la base, rousses ; 4er ar- ticle long, obconique ; 2e petit, globuleux ; 3-6 obconiques ; 3° un peu plus long que le suivant; 7-10 grossissant gra- duellement , serrés; dernier ovalaire, à pointe obtuse, plus grand que les deux précédents ensemble. Col brusquement étranglé. Pronotum de la largeur de la tête, beaucoup plus large que long, assez densément ponctué, courbé à la base avec le bord relevé, saillant sur les côtés au tiers antérieur en tubercule lisse, brusquement rétréci en devant, avec une large impression transversale et une petite fovéole mé- diane. Ecusson arrondi, densément ràpeux, Elytres plus larges que le pronotum , deux fois et demie plus longues que larges, peu convexes, un peu élargies par derrière, arron- dies largement à l’extrémité, densément ponctuées-ridées , avec de pelits cils noirs couchés ne dissimulani pas la cou- leur foncière ; rousses, avec une pelite tache ronde noire sur la bosse humérale, deux autres au tiers sur la même ligne transverse, au-delà du milieu une bande transverse large, festonnée , allant du rebord latéral au sutural, et une subapicale souvent décomposée , l’une et l’autre for- mées chacune de trois taches. Paltes grêles, rouges, avec les trochanters noirs; jambes et tarses garnis de courts cils noirs serrés. — Long. 8 millim. — Larg. 3,5 millim. Ressemble un peu au 18-maculala, mais plus petit, plus luisant ; mais il en diffère par beaucoup de caractères, sur- tout par ses antennes fortement renflées en massue, sa pubescence noire et non gris soyeux, des bandes sur les élytres au lieu de points bien arrêtés, etc. Tanger, Mogador ; Tunis. 104. Nigriplantis Klug, Symb. Phys. 1845. 9, PI. 34, 9, Oblong, peu convexe, noir, densément couvert d’une pu- bescence blanche, soyeuse , couchée, brillante, qui cache complètement le fond. Tête large, arrondie; front convexe, séparé de l’épistome par un profond sillon transverse entre les antennes ; labre bilobé, garni de longs cils. Palpes bruns, 152 MONOGRAPHIE avec une teinte de ferrugineux ; maxillaires grêles, dernier article en ovale tronqué au bout. Antennes d’un jaune- testacé, médiocres, grêles à la base, épaissies peu à peu à partir du 8° article ; 4° long, un peu élargi au bout ; 2° ob- conique, 8e un peu plus long, 4° petit ainsi que les deux sui- vants, les auires serrés, courts ; dernier guère plus long que le pénultième, terminé en pointe. Pronotum à peu près de la largeur de la tête, un peu plus long que large , peu ré- tréci en devant, avec un court sillon longitudinal au mi- lieu, Ecusson en lobe arrondi. Elytres un peu plus larges que le pronotum, deux fois plus longues que larges, subpa- rallèles, arrondies au bout, à peine distinctement rebor- dées , avec la nervure médiane visible, finement ponctuées et vêtues d’une courie pubescence blanche; ornées de 6 taches noires : 4° allongée sur la bosse humérale, 2° arquée au tiers, 3° ronde un peu au-dessus près de la suture, 4° après le milieu en circonflexe ou en croche de musique, 5e en arc transverse près de l’extrémilé, 6° très-petite, en face, à la suture, d’où part un liséré brun qui s’arrête à l’angle; un semblable liséré borde l’écusson à la base. Pattes d’un jaune testacé, ainsi que les hanches antérieures, assez ro- bustes ; jambes terminées par deux épines noires et tarses garnis en dessous partiellement de brosses de cils noirs. — Long. 13 millim. — Larg. 4 à 5 millim. Celte charmante espèce se reconnaît aisément à sa pubes- cence soyeuse blanche très-épaisse et au dessin de ses élytres. Arabie heureuse (Klug) ; Sennaar (Chevl ); Sénégal (Kots., Redit.). 105. Sisymbrii Klug, Symb. Phys. IV. 1845. 12. PI. 34, 12.— Reiche*, France Soc. Ent. 1865, 640, 64. Assez allongé, luisant. Tête arrondie, noire, garnie de poils noirs rares, verlex rouge, la couleur très-tranchée s’avançant en angle entre les yeux; presque lisse ; front creusé au milieu , fortement ponctué , bien séparé de l’épis- tome par un sillon droit transversal; ce dernier tronqué droit ; yeux larges, peu convexes; palpes maxillaires noirs, dernier article ovalaire, Antennes médiocres, rouges ; 1°" ar- DES MYLABRIDES. 153 ticle long, obconique ; 2° court, en bouton, l’un et l’autre noirs et ciliés de noir au bout ; 3° plus grêle et deux fois plus long ; 4-5 subégaux, à peine ensemble de la longueur du 3°, les suivants courts, grossissant graduellement, for- mant une massue peu serrée; dernier ovoide, double du pénultième. Col très-rétréci, noir. Pronotum presque carré, à peine rétréci et comme arrondi en devant, à peine re- bordé à la base, avec des points très-espacés el de rares poils blancs , creusé en devant d’un sillon transversal et de deux fosseltes sur la ligne médiane , roux, avec trois petites laches ou traits noirs placés côte à côte au premier tiers. Ecusson noir, ponctué, arrondi au bout. Elytres beaucoup plus larges que le pronotum , 2 fois 1/3 plus longues que larges, subparallèles, peu convexes, avec les épaules peu saillantes et l’angle apical peu marqué, très-oblus ; fine- ment ponctuées, à peine pubescentes, jaune-pâle, ornées de 9 taches noires un peu arrondies, entourées d’un iris pâle, une au milieu de la base, 3 très-rapprochées sur la même ligne au tiers, 3 autres un peu après le milieu dont l’externe pyrilorme touchant à la marge, enfin 2 subapicales ; quelquefois les taches se réunissent avec leurs voisines dans chaque rangée. Dessous noir, pubescent de gris. Paties grêles, rouges ; hanches et trochanters noirs; jambes et ar- ticles des tarses ciliés de noir. — Long. 10 à 14 millim.— Larg, 4 à 5 millim. Egyple, désert de Cahira; en avril, sur les fleurs de Sysimbrium hispidum (Klug ). Aisé à reconnaître à ses couleurs, aux laches ocellées de ses élytres ; sa taille, la couleur de son verlex, les 3 laches noires du pronotum le distinguent du Myrmidon. 106. Menthæ Klug, Symb. Phys., 4845, pl. XXXI, 11. — Reïiche*, Soc. Ent. France, 1865, 640, 65. Oblong , assez épais, peu luisant, très-densément et presque rugueusement ponctué, pubescent d’un court duvet gris, rouge-flave, tête et poitrine noires. Têle grosse, convexe , avec un sillon médian et deux taches d’un rouge obscur sur le front. Yeux ovales, peu convexes. Epistome séparé par un sillon droit transverse, tronqué, élargi el 454 MONOGRAPHIE ferrugineux au bord antérieur, Labre à deux lobes diver- gents; mandibules ferrugineuses à la base. ‘Antennes mé- diocres, déliées, articles peu serrés ; 4e long, 2° granuleux, obseur au bout ; 3° suhcylindrique, un peu plus long que les suivants, les derniers à peine épaissis, ne formant pas de massue dislincle ; dernier ovale, en pointe aiguë. Prono- tum court, transverse, plus large que la tête, un peu rebordé à la base, largement sillonné au milieu dans sa longueur, bosselé, formant au tiers de chaque côté un angle arrondi calleux, puis rétréci brusquement en devant. Ecusson noir, arrondi au bout , pointillé. Elytres plus larges que le pro- notum, assez convexes, subparallèles, très-finement et ru- gueusement pointillées , avec les épaules assez saillantes et l’angle apical arrondi, ornées d’une tache juxta-scutellaire à la base, 3 au tiers placées en triangle, 3 autres au milieu et 3 ou À irrégulières aux trois quarts, fréquemment liées ensemble au moins partiellement ; enfin derrière une ou deux autres petites, et parfois un liséré obscur sutural vers l’angle apical. J’ai sous les yeux un exemplaire où les taches in- ternes des deux premières rangées ont disparu. Pattes assez grêles, allongées ; articles des tarses brunâtres à l'extrémité ; jambes armées de deux éperons courts, l’un aigu, l’autre obtusément tronqué. — Long, 10 à 16 millim, — Larg. 4 à 6 millim. _ Egypte, province de Fajun; juillet, commune sur les fleurs de menthe. Algérie, Biskra. Cette espèce varie beaucoup de taille et se reconnaît aisé- ment des espèces qui ont le même dessin, telles que 20- punctata, 19-punctala, etc., par sa forme trapue, la couleur du prothorax et de l’abdomen , etc. 107. Myrmidon. Le plus petit de beaucoup, luisant, vêtu de poils soveux argentés. Tête large, arrondie, convexe, fortement mais peu densément ponctuée, avec 8 fovéoles placées transversale- ment entre les antennes, noire; épistome marginé de roux, rétréci, bien limité de chaque côté par un sillon droit. Labre transverse, arrondi aux angles et subsinué au milieu. Yeux grands, subglobuleux. Palpes maxillaires grêles, roux. An- DES MYLABRIDES. 455 tennes rousses, assez courtes, grêles à la base ; 1°" article long, un peu arqué ; 2° obconique, court ; 3° plus long que les deux suivants réunis, les 6 derniers courts, serrés, formant une massue irès-renflée, dont le dernier article est court, terminé en pointe et comme soudé au pénultième. Pronotum roux, ayec une grosse tache noire arrondie de chaque côté sur les bosses postérieures, plus étroit que la tête et beaucoup plus que les élytres, étroitement rebordé à la base, formant au tiers antérieur, de chaque côté, un angle obtus, à pariir duquel il se rétrécit fortement ; bord anté- rieur relevé au-devant d’une profonde rigole transversale, marqué sur la ligne médiane d’une fovéole entre les taches et d’une autre plus profonde au-devant du rebord basal ; points épars et peu nombreux. Ecusson noir, allongé, dé- primé, terminé en pointe arrondie. Elyires subcylindriques , 3 fois plus longues que larges, arrondies au bout, avec l’angle apical à peine marqué, avec les tubercules huméraux fort élevés, couvertes de gros points et de rides; d’un roux plus ou moins pâle, ornées de 8 taches noires arron- dies paraissant oceilées, 2 au Liers antérieur sur la même ligne, à égale distance du bord externe et de la suture, 3 vers le milieu, externe plus grosse et pius basse, médiane plus petite et plus rapprochée de l’interne qui est sur la suture et forme une tache commune avec celle de lélytre opposée ; 2 au dernier quart, liées ensemble et touchant à la suture, dernière subapicale. Dessous noir: segments de l’abdomen à bandes rousses , les deux derniers en entier de cette couleur. Pattes grêles, rousses ainsi que les trochan- lers. — Long. 7 millim. — Larg. 2,5 millim. Cette charmante petite espèce, découverte à Biskra par Henri de La Perraudière, ne peut se confondre avec au- cune autre ; son excessive petitesse, la distribution de ses couleurs , la disposition des taches des élytres, l’abdomen annelé de roux, la font reconnaître sans peine. A’ Corps d’un vert ou d’un bleu métallique. 108. Hemprichi Klug, Symb. Phys. IV. 4845. PI, 32, 9. — Reiche*, France. Soc. Ent, 18/45, 639, 55. - 156 MONOGRAPHIE Oblong, assez convexe, peu luisant, hérissé de longs poils noirs très-fins, mêlés de quelques gris. Tête fortement et rugueusement ponctuée, assez large, vertex renflé, avec les angles postoculaires fort gros ; front peu convexe , avec un petit espace lisse entre les yeux, qui sont gros, réniformes ; épistome transverse, tronqué au bout, séparé par un pro- fond sillon entre les antennes ; labre déprimé, subsinué et cilié au bout, avec les angles arrondis. Antennes noires, peu allongées, grêles à la base, un peu épaissies en massue au bout ; 1° article assez gros, 2e court, globuleux, longue- ment ciliés l’un et l’autre ; 3e subcylindrique, les 2 suivants obconiques, pas plus longs ensemble que le précédent : 7-10 en tranches coniques, se raccourcissant mais grossissant peu à peu; dernier pyriforme, terminé par une longue pointe assez aigué. Pronolum à peine plus large que la tête, ponctué plus densément qu’elle, transverse, convexe, rebordé à la base, arrondi sur les côtés, rétréci en devant sans étran- glement, avec une impression au milieu précédée d’une légère carène longitudinale. Elytres plus larges que le pro- notum, un peu plus de deux fois plus longues que larges, élargies par derrière, convexes, arrondies au bout, avec les épaules saillantes et deux nervures sensibles, densé- ment pointillées-ruguleuses , d’un rouge de sang brun, fine- ment pubescentes de gris, ornées de taches rondes enfon- cées, d’un bleu de Prusse, très-densément pointillées et garnies de courts poils noirs très-serrés ; une à la base en dedans du calus huméral, une autre contre l’écusson ; 2 derrière l'épaule , externe grosse, interne petite, placées un peu obliquement ; 2 vers le milieu, obliques en sens inverse, proportionnellement plus grosses , interne plus rap- prochée de la suture, l’externe touchant au bord latéral ; enfin 2 subapicales petites, obliquement posées , toutes deux éloignées de la marge. Pattes peu épaisses, garnies d’une pubescence grisâtre et hérissées de longs cils noirs.—Long. 9 à 45 millim. — Larg. 8 à 5 millim. Cetle belle espèce, des environs d'Alexandrie, en Egypte, a élé retrouvée à Laghouat. Elle se distingue au premier abord par sa couleur et les taches enfoncées bleu foncé. . DES MYLABRIDES. 157 109, Cærulescens Gebl.*, Péterb. 1861. Tirage à part, 7, 18. Allongé, subcylindrique, d’un vert obscur, assez luisant, garni de longs poils dressés noirs, entremêlés d’une pubes- cence grise en dessous , antennes noir opaque, élytres jaune- paille, ornées de bandes bleu-noir. Tête allongée, dilatée fortement derrière les ÿeux, densément ponctuée-rugueuse, déprimée sur le front avec un espace médian vague, lisse, mar- qué d’une petite impression à fond rouge; yeux réniformes, convexes ; épistome presque carré, strigueux, ponctué à la base et limité par un sillon transversal ; labre concave, ar- rondi aux angles antérieurs ; palpes assez grands, forts, der- nier article large, court, tronqué au bout. Antennes longues, filiformes ; 4°: article ovale, court ; 2° en petit bouton, très- mince ; 3: un peu épaissi au bout, à peine plus long que le suivant ; 4-10 en ovale lronqué aux deux bouts, peu serrés, diminuant graduellement de longueur ; dernier pyriforme, un peu plus long que le précédent. Pronotum à peu près de la largeur de la tête, plus long que large, densément ponctué et rugueux, peu convexe, avec une petite fovéole médiane au tiers postérieur, flanqué d’une autre plus vague de chaque côlé ; bord basal largement relevé ; bosse latérale bien marquée ; rétréci et un peu étranglé en devant. Ecusson râpeux, en petit triangle curviligne. Elyires un peu plus larges el 4 fois plus longues que le pronotum, 8 fois plus longues que larges, parallèles, élevées en bosse à l’épaule, subarrondies au bout , coriacées et à peine visiblement poin- tillées, d’un jaune-paille, ornées de bandes transversales, peu dentées, presque aussi larges que les intervalles , d’un bleu-noir ; antérieure ne touchant pas la marge, remontant sur le calus huméral et sur la suture où elle se lie à la marge basale par une ligne très-fine; médiane complète, élargie extérieurement ; postérieure aussi entière et se rejoi- gpant par le bord apical où elle se dilate en tache triangu- laire, On pourrait aussi considérer les élylres comme d’un bleu-noir, avec deux bandes transverses jaune-paille, angu- leuses, entières, dont l’antérieure remonterait jusqu à la base sous l'épaule, et une large tache entre le calus huméral et l’écusson, et une postérieure bilobée, oblique. Pattes longues ABEILLE, |, VII, 2° part. 1870. — Août. 19 158 MONOGRAPHIE et assez grèles, pubescentes de gris; éperons des jambes et crochets des tarses ferrugineux. — Long. 14 millim. — Larg. h millim. Sibérie , steppes des Kirghises, Ajagus. 410 Splendidula Pall., Icon. 83. PI. E, 8. 1782. — Fisch., Tentam. Canthar. 8, 44. — Reiche*, Soc. Ent. France 1565, 636, 36. — Frohlovi Gebl., Mém. Mosc. 1829. 20, 42. Etroit, allongé, subcylindrique, d’un vert bleu foncé lui- . sant, avec de fins poils noirs dressés. Tête transverse, assez poncluée, renflée derrière les yeux, qui sont ovales, assez convexes , sans échancrure ; front plan, inégal ; épistome en ellipse, séparé du front par un sillon bien accusé ; labre arqué, arrondi sur les côtés ; palpes menus, dernier article ovale, court, tronqué obliquement. Antennes longues, grêles; 4er article court, renflé; 2° en bouton , 3° presque de la longueur des deux suivants ensemble, obconique comme eux ; 4-5 égaux , 6-8 obconiques et 9-10 en tranches transverses, allant en grossissant insensiblement; dernier un peu plus long et pas plus épais que le précédent, terminé en pointe aiguë. Pronotum de la largeur de la tête et plus large que long, arrondi sur les côtés, rétréci en devant’; presque droit et rebordé à la base, légèrement convexe sur le dos, avec des points épars et une faible impression mé- diane, Ecusson en demi-cercle, à peine pointillé. Elytres plus larges à la base et A fois plus longues que le pro- thorax , élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côtés, coupées obliquement au bout avec langle ar- rondi, densément ruguleuses et comme râpeuses ; sans traces de nervures; ornées de taches jaune-testacé pâle , l’une oblongue à la base en dedans du calus huméral, l’autre avant le milieu, près de la suture, en lozange, liées quelquefois ensemble et avant l'extrémité d’une fascie étroite sinueuse , presque complète, de même couleur (1). Pattes (4) Cette coloration varie beaucoup; d’un côté, le jaune pâle se dilate, les taches se lient entre elles et finissent par occuper toute l’élytre, sauf l’extrémité, et deux taches noir-vert sur la suture et deux autres en regard sur le bord externe; d’un autre côté, la DES MYLABRIDES. 159 assez longues, grêles , chagrinées ; jambes antérieures pu- bescentes de gris soyeux en dedans. — Long. 6 à 41 millim. — Larg. 2 à 3 millim. Sa pelite taille, son prothorax plus court et moins atlénué en devant, ses antennes à articles plus serrés, les taches de ses élytres de forme différente , quoique placées de même, le distinguent du Frohlovi Germ. Sibérie, Kirghises; Turcménie ; Daourie. 414, Bivulnera Pall., Icon. 1782. 94, fig. E, 23 /Meloë). — Tausch., Mém. Mosc. III. 454, 3. PL 10, 21 ( Ænas ), —Gebl., Mém. Mosc. I, 163. — Fisch., Ent. II. 226, 8. PI. 40, 8. — Reiche”*, Syr. France Soc. Ent. 1865. 636, 36. — Var. Bima- culata Pall,, Iter. Append. 466, 45. 1776. Allongé, subparallèle, assez convexe, d’un vert foncé bleuâtre luisant, avec de rares poils noirs, fins, dressés, Têle transverse, assez densément ponctuée , prolongée et fortement renflée derrière les yeux, qui sont réniformes , assez bombés, peu sinués en devant ; front presque plan, inégal ; épistome elliptique, séparé par un sillon ,bien ac- cusé; labre semi-hexagonal ; palpes grèêles, dernier article étroitement ovalaire, tronqué au bout. Antennes longues, menues; 1° article renflé, court: 2° petit, granuleux ; 3e subcylindrique, plus long que le suivant; 4-5 monili- formes , égaux, courts ; 6-7 obconiques et 8-10 transverses, allant peu à peu en grossissant, peu serrés ; dernier un peu plus long et plus gros que le précédent , turbiné, en pointe mousse. Pronotum de la largeur de la tête, oblong, gib- beux au milieu des côtés, rétréci en devant, droit à la base avec le rebord élevé, semé de points épars, peu convexe, avec une faible impression au milieu. Ecusson en demi- cercle, ruguleux. Elytres plus larges à la base et quatre fois plus longues que le prothorax , élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, densé- ment granuleuses, ornées d’une seule tache , jaune-testacé pâle, grande, oblongue, suturale, un peu avant l'extrémité. couleur foncière s'étend et les taches jaune pâle disparaissent, tantôt l’une, tantôt l’autre, et quelquefois toutes ensemble, 160 MONOGRAPHIE Pattes assez longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures pubescentes de gris soyeux en dedans. — Long. 8 millim. — Larg. 2 millim. Ressemble beaucoup à Splendidula , dont il n’est pro- bablement qu’une variété, pour la taille, les couleurs et la formé ; les antennes sont plus moniliformes , le pronotum plus atténué en devant et plus vaguement ponctué, et les taches jaunes des élyires réduiles à une seule, qui paraît provenir d’une réduction de la fascie. . Russie méridionale, Sibérie, Barnaul, Irtysch, Ajagus, Kolywan, Altaï; Turcménie. 112, Frohlovi Germ., Spec. Nov. 170, 284. 1824. — Fisch., Ent. II, 226, 7. PI, 40, 7. 1824. — lisch., Tent. 3, 8. Allongé, subcylindrique, un peu élargi par derrière, bleu ou vert-noir luisant, garni de fins poils noirs dressés, rares. Tête en carré large, assez vaguement ponctuée, un peu bombée sur le vertex, prolongée et renflée derrière les yeux, qui sont réniformes et peu sinués en devant; front dé- primé, impressionné, marqué au milieu d’une tache gé- minée d’un rouge-brun obscur ; épistome elliptique , séparé par un sillon bien marqué; labre tronqué au bout, arrondi sur les côtés ; palpes à dernier article peu allongé, élargi et obtusément tronqué au boul. Antennes longues et grèles, noires ; 1°" article ovale, court ; 2° en bouton, 3° deux fois plus long que le 4°, subcylindrique ; 4-5 égaux, obconiques ainsi que 6-8 ; 9-10 en tranches coniques courtes, dernier pyriforme, terminé en pointe mousse, peu allongé, formant une faible massue avec les 4 précédents. Pronotum de la largeur de la tête, plus long que large, vaguement ponctué, dilaté-arrondi sur les côtés un peu avant le milieu, à peine étranglé et rétréci en devant, rebordé et presque droit à la base, convexe sur le dos, avec deux impressions peu pro- fondes. Ecusson en demi-cercle, pointillé. Elytres plus larges à la base et quatre fois et demie plus longues que le prothorax , élevées en bosse à l’épaule, subparallèles et en- tourées d’un mince rebord, anguleusement arrondies au bout, densément réticulées, pointillées et comme granulées, surtout vers l’extrémilé ; ornées d’une fascie basale rac- DES MYLABRIDES. 161 courcie vers la suture, interrompue quelquefois sur le calus huméral , d’une autre au tiers, réduite souvent à une tache ovale irrégulière, et d’une troisième aux deux tiers, entière, oblique, sinuée ; ces taches sont d’un jaune paille, très- finement pointillées, surtout les basales. Paties longues, grêles, chagrinées ; jambes antérieures garnies en dedans d’une pubescence grise, — Long. 19 à 16 millim. — Larg. 3 à 4 millim. Gette espèce a beaucoup de resseuiblance avec la Varia- bilis type, pour la distribution des couleurs; mais en de- hors de la couleur, la forme du pronotum est fort différente et la structure des antennes n’est pas exactement la même. Ce n’est sans doute aussi qu’une forme très-grande de la Splendidula. Kirghises ; Sibérie, lac Nor-Saisan ; Tureménie. 113. Speciosa Pall., Icon. 84. PI, E. 42, 4782. — Fisch., Ent. Russ. II. 224, 4. PI. 40, 4. . Festiva Pall., Voyage. Il, 1776. Append. 724, 54. Var. a. Allongé, robuste, élargi par derrière, peu convexe, noir- bleu un peu obscur , hérissé de fins poils noirs, élytres d’un testacé pâle assez luisant, avec de petits poils noirs couchés. Tête carrée, déprimée et impressionnée sur le front, avec une petite tache rousse au milieu, renflée derrière les yeux, densément et rugueusement ponctuée; yeux bombés, réni- formes; épistome en demi-cercle, bien limité par un sillon, lisse en devant ; labre convexe, râpeux, dilaté et arrondi aux angles antérieurs ; palpes grands, dernier article en ovale tronqué. Antennes longues , grêles , moniliformes , à grains ovales, peu serrés ; 4°" article renflé, court ; 2° en petit bouton , 3° de moitié plus long que le 4e, les suivants à peu près de même longueur, croissant à peine distincte- ment en épaisseur ; dernier turbiné, en pointe aiguë. Pro- notum un peu plus étroit que la tête, ponctué comme elle, subhexagonal, peu convexe, marqué de petites fovéoles ou ‘inégalités , à peine rebordé finement à la base et élargi et gibbeux latéralement, rétréci et un peu étranglé en devant , avec une Courte et fine carène lisse, longitudinale, au milieu. Ecusson rugueusement ponctué, arrondi au bout, Elyires 162 MONOGRAPHIE plus larges que le pronotum, quatre fois plus longues, élevées à l'épaule, dilatées et subarrondies au bout, ridées-pointillées avec de fines nervures, ornées de taches de la couleur du fond ; bordure basale étroite, prolongée derrière l’écusson en long triangle isocèle, apicale assez large, remontant presque jusqu’au niveau des taches posté- rieures, devenant linéaire en dehors; une grosse tache ovale derrière l’épaule près de la base, une pelite ronde en face près de la suture , une large bande sinueuse complète au milieu, rarement interrompue et divisée en deux , enfin au dernier quart une carrée marginale, et en face une plus pelite arrondie , assez distante de la suture. Paties assez fortes , de longueur ordinaire. — Long. 12 à 16 millim. — Larg. 4 à 5 millim. … -Sibérie, lac Baïkal, Abonde près de l’Irtys, en juin, surtout sur le Robinia halodendron, les roses, lastragale et le melilot. 114. Sericea Pall., Icon, 85. PI. E. 10. 1782. — Tausch., Mém. Mosc. 1812. 441, 44. PI. 10, 143. — Gebl., Mosc. Mém. 1829. 23, 15. — Küst., Kæf, Eur. XXIV. 86. — Festiva Pall., Voy. Il. Append. 1776, 731, 54. Var. b. Oblong, assez convexe, subparallèle, vert-bleu, quel- quefois doré, plus luisant en dessous, garni de longs poils dressés, blancs , mêlés de brun, très-fins: élytres d’un jaune paille mat, avec de petits poils couchés blancs, ornées de taches noires. Tête médiocre, carrée, fortement renflée sur Ja nuque, déprimée sur le front, très-finement carénée au milieu dans sa longueur et impressionnée en devant, inégale et densément ponctuée ; yeux un peu réniformes, bombés ; ” épistome rétréci, en carré transverse, limité par un sillon fin ; labre concave, arrondi aux angles ; palpes grêles, der- nier article sécuriforme. Antennes noires, grêles, longues, à peine plus épaisses en dehors ; 1° article globuleux, court; 2e en petit bouton, les 3 suivants longs, un peu renflés au bout ; 4-5 égaux entre eux , un peu moins longs que le 3°; * 6-10 ovales, presque égaux, toujours bien plus longs que: larges; dernier de même forme, mais allongé en pointe. aiguê. Pronotum allongé, plus large que la tête, densément: nt dt En GE ÉNEEÉ Qu dE | | | DES MYLABRIDES. 163 ponctué, rebordé étroitement à la base, assez convexe, dilaté sur les côtés, rélréci et échancré en devant, à peine im- pressionné au milieu de la ligne longitudinale. Ecusson poin- tillé, concave, obtus au bout. Elytres plus larges et près de L fois plus longues que le pronotum , subparallèles, élevées à l’épaute , arrondies au bout, ridées-pointillées, avec les nervures peu marquées ; une grande tache allongée ovalaire, longeant le bord externe sur la bosse humérale occupant presque le tiers, peu distinctement liée avec la marge basale, qui forme un court trait postscutellaire ; en regard, vers la suture, une pelite tache ovale ; vers le milieu 3 taches: ex- terne grande , variant de forme, non contigné à la marge ; en face, une autre arrondie juxta-suturale , avec une plus petite intermédiaire ; ces taches liées ensemble en tout ou en partie ; vers le bout deux taches ovalaires posées oblique- ment, externe plus près du bord externe que l’interne du bord sutural ; enfin une étroite bordure apicale quiremonte bien plus sur la suture que sur le bord externe. Pattes grêles, longues; crochels des tarses ferrugineux. — Long. 40 à 13 millim. — Larg. 3,5 à 4,5 millim. Sa couleur verte, sa pubescence blanche, la forme de son pronotum , celle des taches antérieures des élylres ne per- melltent pas de le confondre avec le Speciosa auquel il ressemble. Très-répandu en Sibérie, sur les bords de PIrtys, avec le Speciosa. Russie, Turquie. 115. Ledebouri Gebl., Mém. Mosc. 1829. 22, 14. — Ledeb., IT. 138. Allongé, subcylindrique, assez convexe , luisant, garni d’un duvet blanc dressé mêlé de poils noirs, d’un vert doré, élytres jaune-paille avec des taches d’un noir-bieu. Têle grande, dilatée en carré à la nuque, aplatie sur le front, parsemée de points épars un peu ridés, trifovéolée entre les yeux par devant, avec une très-petite tache rouge médiane ; yeux réniformes, bombés ; épistome ovale transverse, limité par un sillon arqué; labre déprimé avec quelques points, siaué en devant et arrondi aux angles ; palpes longs, à der- nier article tronqué au bout, Antennes longues , filiformes, 46/4 MONOGRAPHIE à articles très-allongés ; 1°* obconique, court; 2° plus court encore, en bouton, verts, les suivants d’un noir brun, élargis au bout; 3° plus long que le 4°; 4-6 à peu près de même longueur ; 7-10 diminuant de longueur , sans s’épaissir sen- siblement ; dernier fusiforme, en pointe allongée peu aigué, plus long que le précédent. Pronotum long, beaucoup pius étroit que la tête, vaguement et faiblement ponctué, con- vexe sur le dos avec une gibbosité médiane lisse, rebordé à la base avec une impression pré-scutellaire, arrondi sur les côtés et rétréci en devant. Ecusson rugueusement ponctué, arrondi au bout. Elytres plus larges et 4 fois plus longues que le pronotum, parallèles, médiocrement convexes, élevées en bosse allongée à l’épaule, arrondies au bout avec l'angle sensible néanmoins, d’un jaune-paille, coriaces, avec de très- petits points épars rares, et de petits poils couchés, blancs ou noirs par places ; nervures bien accusées ; base et suture étroitement bordées de noir-bleu jusqu’au-delà de langle apical; une large bande longitudinale sur l’épaule, qui des- cend de la base jusqu'aux deux tiers et forme un petit cro- chet à son extrémité, en face une contiguê à la suture, au tiers une petite tache ronde, aux deux tiers une triangu- laire ; la bande longitudina le représente la tache subhumé- rale et deux taches médianes ; vers l’extrémité deux autres taches ovales posées obliquement, l’une postérieure externe, l’autre antérieure près de la suture. Pattes très-grêles et allongées ; crochets des tarses ferrugineux. — Long. 10 mill. — Larg. 3 miliim. Russie mér., Orenbourg; Sibérie, Alakul, Ajagus. Ressemble à Sericea pour la coloration, la pubescence et la structure des antennes; mais il est plus grêle, son pronotum plus allongé , faiblement et rarement ponctué; la suture bor- dée de noir-bleu, les taches contiguëês à la suture d’une part, et de l’autre réunies en bande hamiforme, le distinguent parfaitement. 116, Doriæ. Allongé, convexe, d’un vert brillant, garni de poils d’un gris jaune, peu serrés, entremélés de rares poils noirs dressés, Tête grosse, bombée et renflée par derrière ; par- DES MYLABRIDES. 165 semée de points écartés, faiblement trifovéolée entre les yeux, qui sont bombés, avec une carénule à peine visible au milieu ; épistome rugueusement ponctué, en hexagone transverse, séparé du front par un sillon profond, vert doré ; labre avec un reflet violacé, peu ponctué, creusé au milieu, avec les angles arrondis élevés et dilatés ; palpes longs, dernier articie allongé, sécuriforme. Antennes noires, assez longues, grêles, avec une massue assez renflée ; 4° ar- licle gros, assez court ; 2° globuleux, les suivants subcy- lindriques, un peu épaissis au bout; 3° de la longueur des deux suivants réunis ; 4-6 égaux , 7-10 épaissis, en tranche conique ; dernier pyriforme, en pointe obtuse, presque aussi long que les deux précédents ensemble. Pronotum de la largeur de la tête, subarrondi, bombé , vaguement ponctué, légèrement inégal, sans carène ni impressions bien accu- sées, dilaté en bosse sur les côtés, un peu rétréci en devant, avec le rebord basal mince et relevé. Ecusson large, rà- peux, en demi-cercle. Elytres un peu plus de deux fois plus iongues que larges, et trois fois plus longues que le pro- nolum , forlement élevées en toit, arrondies au bout , éle- vées en bosse à l’épaule, avec les nervures peu visibles, ridées-ponctuées, d’un rouge vif, ornées de taches d’un beau vert, quelquefois un peu bleuâtre , disposées sur trois rangées transversales, la première au tiers, ordinairement formée de deux taches : l’une subhumérale, grosse, ovale, rarement liée avec l’interne et avec la 2° bande ; lautre accolée à la suture à celle de l’autre élytre , formant une étroite bordure jusqu’à l’écusson ; la 2° un peu après le milieu, bisinuée, fortement dilatée et lobée en dehors; enfin la 3° subapicale, plus étroite, dentée, est également com- plèle ei envoie même une étroite bordure jusqu'à l'angle apical ; la suture est parfois entièrement verte. Pattes grêles ; éperons et crochets des tarses ferrugineux.— Long. 12 mill. — Larg. 4 millim. _ Getle charmante espèce est dédiée à M. Doria, qui l’a rap- portée de Perse (Téhéran) avec beaucoup d'espèces intéres- santes, 117. Pulchella Fald.*, Mosc, Bul, V, 1833. Léquien 223, 11, Pl: 40,7 166 MONOGRAPHIE Peu allongé, subcylindrique, luisant, garni de poils gris et noirs dressés, vert bronzé ou bleuâtre. Tête et pro- notum parsemés de points, un peu ridés vaguement, écartés ; tête renflée en carré par derrière, assez convexe, confusé- ment impressionnée entre les yeux, avec une petite tache ronde rouge; yeux réniformes assez convexes ; épistome court, transverse, arrondi sur les côtés, rugueusement ponctué à la base et limité par un profond sillon ; labre subarrondi en devant, déprimé, à peine ponctué; palpes à dernier article ovale tronqué. Antennes médiocres, noir- brun ; 1°" article obconique, arqué, assez gros ; 2° très-court, globuleux ; 3° cylindrique, grêle, aussi long que le 1°, plus long que le suivant ; 4-6 grêles, fusiformes, égaux, luisants ; 7-10 en tranches de cylindre, assez longs, épaissis gra- duellement en massue; le dernier pyriforme, aussi long que les deux précédents ensemble , en pointe assez longue, obtuse. Pronotum plus étroit que la tête, plus long que large, étroitement rebordé à la base, dilaté-gibbeux sur les côlés, rétréci et un peu étranglé en devant, assez convexe et égal. Ecusson en ogive, aplati el à peine ponctué en dessus. Elytres plus larges et trois fois plus longues que le pronotum, un peu plus de deux fois plus longues que larges, ponctuées-ridées, plus fortement sur les parties vertes, très-saillantes à l’épaule, arrondies au bout, ner- vures à peine sensibles ; d’un jaune-testacé pâle, ornées de deux bandes transverses, dentées, de la couleur foncière, l’une au tiers, l’autre aux deux tiers , formées chacune de deux taches ; externe près de la marge, polygonale, plus grande ; interne triangulaire contiguë à la suture qui est bordée étroitement dans toute son étendue jusqu’au-delà de angle apical. Pattes grêles , allongées ; éperons des jambes, base des articles des tarses et leurs crochets ferrugineux. — Long. 8 millim. — Larg. 2,5 millim. Sa taille, son dessin, la siructure de ses antennes, sa couleur, le distinguent du premier coup de toutes les es- pèces avec lesquelles il a un air de ressemblance, Sibérie ; désert des Kirghises. DES MŸYLABRIDES. 167 418. Pallasi Gebl., Mém, Mosc. 14829. VII. 27, 48. Allongé, parallèle, bleu-verdâtre . assez luisant, vêlu d’un épais duvet blanc couché, dissimulant la couleur fon- cière. Tête large, renflée sur le vertex, dilalée derrière les yeux, qui sont ovales, convexes, assez fortement et densé- ment ponctuée , finement sillonnée le long du milieu du front, avec une élévation lisse, d’un bleu luisant; épis- tome séparé du front par un profond sillon transverse au- dessous de son niveau , tronqué au bout , plus long que le labre, qui est arrondi à ses angles; dernier article des palpes maxillaires ovalaire , obtus au bout. Antennes noires, assez longues, peu serrées, un peu épaissies vers le boul ; 4er article renflé; 2° court, globuleux; 3-7 obconiques, 3e égal en longueur aux deux suivants réunis; 8-10 en tranche de cône, plus larges que longs; dernier ovoïde, gros, lerminé par une pointe brusque et aiguë. Pronotum un peu plus large que la tête, transversal, bombé à sa partie postérieure, faiblement fovéolé au milieu , rétréci et abaissé en devant , assez finement ponctué. Ecusson arrondi. Elyires beaucoup plus larges que le pronotum, subcylin- _ driques , trois fois plus longues que larges, largement sail- lantes en bosse à l'épaule, arrondies au bout, faiblement poncluées, jaune pâle, longées d’une large bande médiane droite qui couvre l'épaule jusqu’à la base, et se lermine avant le bout de l’élytre; l’autre suturale, commune, paral- lèle, allant rejoindre la première le long de la marge basale, se rétrécissant un peu avant la fin, où elle se termine au niveau de la premiëre en une tache en lozange ; ces bandes bleues sont couvertes d’une pubescence blanche couchée, beaucoup plus épaisses et plus longues que les intervalles jaunes. Les élytres ensemble peuvent donc être décrites ou comme jaunes avec trois bandes longitudinales bleues rac- courcies au bout , ou bien comme bleues avec quatre bandes jaunes réunies au bout. Pattes grêles ; tarses.allongés ; on- glets roux. — Long. 9 millim. — Larg. 3 millim. Cette curieuse espèce a été décrite sur un seul exemplaire venant des environs du lac de Nor-Saisan , qui est passé de 168 MONOGRAPHIE Gebler dans la collection Mniszech, et qui a servi à cette descriplion. 3e SOUS-GENRE CEROCTIS (xépas, corne ; tes, peigne). Ces insectes, peu nombreux dans la faune méditerra- néenne, ont les antennes de 11 articles, dentées en scie à partir du 3° ou 4° ärlicle , et grossissant peu à peu jusqu’au 10°, le dernier en ovale tordu. Les dents sont bien plus aiguës dans le g' que dans la ©. Du reste, ils présentent absolument le faciès et le dessin des Mylabres proprement dits. Nos deux espèces sont visiblement déprimées sur le dos des élytres, au lieu d’être fort convexes ou élevées en toit comme on les voit dans la plupart des espèces du sous- genre précédent. A. Elytres noires, opaques, ornées de 3 bandes sinuées, trans- verses, rouges, 4119. Corynoïides Reiche”, Soc. Ent. France, 1865. 631, 2. — Trizonata Reiche*, Soc. Ent. France, 1865. 631, 14, Oblong, subovalaire, déprimé, noir opaque, hérissé de petits poils noirs. Têle assez densément ponctuée , arrondie et peu prolongée derrière les yeux, qui sont grands, con-. vexes, réniformes et bruns; front légèrement convexe , avec une carène longitudinale lisse et luisante, et une impression transverse derriere les antennes ; épistome en ellipse trans-. verse, bordé de brun et peu nettement séparé du front par. un sillon ; labre fortement bilobé, canaliculé à la base ; palpes très-grêles, dernier article long, tronqué. Antennes: noires, opaques, assez épaisses, à articles serrés; 41° article assez long, renflé au bout ; 2° petit, en bouton; 3° subcy- lindrique , un peu plus long que le suivant ; 4-5 de même. forme ; 6-10 transverses, en triangle, à angle interne al- longé, à pointe obtuse, formant une massue en scie; der- nier court , pyriforme, oblique au bout , à pointe mousse, ne . A EE | DES MYLABRIDES. 169 Pronotum au moins de la largeur de la tête, beaucoup plus large que long, fortement dilaté-arrondi en bosse sur les côtés avant le milieu , subitement rétréci en devant, à peine arqué à la base avec le bord réfléchi, peu convexe en dessus, avec une impression sulciforme au milieu et de chaque côté une légère fovéole, densément ponctué. Ecusson chagriné, en demi-cercle. Elytres plus larges à la base, fort renflées en bosse à l’épaule, rebordées sur les côtés, large- ment arrondies par derrière avec l’angle sutural marqué , irès-densément ponctuées, ruguleuses ; nervures obsolètes ; ornées à la base de deux taches ovales, en dehors et en dedans du calus, et tendant à se réunir derrière ; d’une fascie étroite, sinueuse un peu avant le milieu, et d’une autre semblable au tiers postérieur, plus ou moins raccour- cies vers la suture, rouge-brun , assez fortement poncluées- réticulées. Pattes médiocres, peu épaisses, réticulées ; jambes antérieures pubescentes de gris. — Long. 41 à 17 millim. — Larg. 5,5 à 5 millim. Algérie, Biskra ; Sénégal. Cette espèce varie beaucoup pour la taille et la forme des fascies rouges des élytres et de la tache basale qui tantôt est complète, tantôt entourée par le noir sur le calus hu- méral , et enfin @ivisée en deux taches, l’une scutellaire, l’autre axillaire. Le Corynoides Reiche n’est qu’une de ces nombreuses variétés. Les différences signalées par M. Reiche sont purement individuelles, et s’il avait pu voir une série d'individus au lieu de deux individus extrêmes, il ne leur aurait pas attribué une valeur spécifique. Cette espèce avec la suivante, si toutefois ce n’en est pas une simple variété, par ses antennes en scie dans le mâle, se raltache à un groupe remarquable d’espèces exotiques et en général africaines, dans lesquelles cette disposition de la massue est encore mieux caractérisée, comme Gyllenhali, C'apensis, etc. A’ Elytres d’un jaune luisant, avec l'extrémité noire et une ou deux fascies noires, dentelées, plus ou moins interrompues, en partie nulles, ABgiLLe, L VIE, 2e parl, 1870. — Août, 16 470 MONOGRAPHIE 120. Coronata, Oblong, subovale, déprimé, noir peu luisant, hérissé de fins poils noirs. Tête assez large, ponctuée, peu renflée et peu prolongée derrière les yeux, qui sont réniformes, bombés ; front peu convexe, égal ; épistome elliptique , sé- paré du front par un sillon ; labre bilobé, canaliculé ; palpes courts, grêles ; dernier article allongé, subeylindrique. An- tennes épaisses, pectinées; 1° article épais, peu allongé : 2e petit, en bouton ; 3° fusiforme, 4° en triangle, un peu plus court que le précédent , 5-10 en triangle très-court , à lobe interne allongé, de plus en plus développé ; dernier fusiforme, terminé en pointe obtuse. Pronotum de la lar- geur de la tête et plus densément ponctué qu’elle, un peu transverse, gibbeux sur les côtés avant le milieu, un peu étranglé et rétréci en devant, largement arqué à la base avec le bord relevé, peu convexe avec les deux impressions médiane et anté-scutellaire marquées. Ecusson chagriné, en lobe arrondi au bout. Elytres un peu plus larges à la base, rebordées sur les côtés, arrondies au bout avec langle bien marqué, élevées en bosse à l’épaule, à fond jaune-testacé , fovéolé-ponctué , bordées de brun étroitement à la base et tout autour de l’écusson , iargement noires au bout avec une fascie au tiers antérieur composée de 3 taches, dont l’externe arrondie, isolée; l’interne suturale grosse, tantôt réunies toutes ou en partie, tantôt disparaissant et quelquefois nulles , et une autre fascie après le milieu ; dentelées, plus larges que la fascie jaune, entière ; les parties noires sont densément rugueuses et chagrinées. On pourrait aussi considérer les élytres comme moitié jaune-testacé avec une fascie ou ligne de taches noires, et moitié noires avec une bande jaune- testacé assez étroite, sinuée et un peu raccourcie à la suture. Pattes assez longues, grêles, chagrinées; jambes anlé- rieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 11 millim. — Larg. 4 millim. Egypte supérieure. J'ai vu quatre individus provenant de la collection du Muséum d'histoire naturelle de Vienne , qui m'ont élé com- muniqués par M. L. Redtenbacher. Je suis porté à croire DES MYLABRIDES. 174 que ce ne sont que des variations extrêmes du Trizonata , mais n’ayant pas vu de passages entre les deux catégories d'individus, je décris ceux-ci comme espèce distincle. Le type se rapporte aux individus avec les élytres jaunes dans les 4/5° de leur longueur et ornées de deux fascies noires transverses, l’une au tiers antérieur, entière ou interrompue, l’autre après le milieu, entière et plus large, ou avec les élytres noires avec une fascie jaune basale, une seconde au milieu et une troisième vers les deux tiers. Var. Fascie noire antérieure ayant disparu et souvent la postérieure décomposée en deux taches dont la suturale commune figure vaguement une couronne. e 2° GROUPE, DECATOMA (éxa, dix ; tôuos morceau }. Latr., Cast. Ins. II. 4840. 268. Insectes à antennes généralement courtes et gtêles à la base à partir du 3° article, de 10 articles distincts seule- ment, rarement allongées et peu épaissies au bout, mais d'ordinaire plus ou moins fortement renflées en massue ter- minale dont le dernier article ovoïde , long et gros semble s’adjoindre le 9° soit seul soit avec le 8°, qui alors sont for- tement serrés, mais toujours beaucoup plus courts et plus étroits. Le faciès est celui des Mylabres propres, la forme ana- logue et la livrée variable, mais ayant des représentants parmi les premiers. Les cinq espèces qui rentrent dans notre cadre habitent chacune sa contrée propre, sur les bords de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Arabie, Syrie et Sibérie. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. A2. Antennes rousses. — Corps peu luisant, mat en dessus. B2. Pattes noires, ainsi que le prothorax. | 472 MONOGRAPHIE C2. Grand. — Peu pubescent de noir. — Elytres noir-opaque, ornées de deux fascies jaune-roux transversales, en relief, luisantes, grossièrement ponctuées. — Prothorax fortement pouclué, rugueux. . . . 1 scabrata Klug. Arabie, C4. Petit — Garni d’une pubescence gris-soyeux, couchée, serrée. — Elytres rousses avec trois rangées de taches noires arrondies, opaques, posées obliquement 2, 2, 2, 2 12-maculata OI, Barb. B1. Pattes rouges, ainsi que le prothorax avec le dos obscur. -- Elytres jaune pâle, avec l'extrémité jaune-roussâtre et neuf petites taches noires arrondies, posées 41, 2, 3. 3. 3 19-punctata OI. Egypte. Al. Antennes noires. — Corps de couleur luisante métallique. B3. Elytres jaune d'ocre, sans taches ou avec une tache verte obsolète . . ,. . . . . A Var. viridiflua. Syrie, B2. Elytres jaune d’ocre , ornées de taches bleu ou vert métal- lique ; deux antérieures grosses, externe ovale, descendant sur la fascie médiane ; interne commune sur la suture et remontant à l’écusson ; deux postérieures petites, rondes et un liséré sutural . . . . . . . 4 cæruleo-maculata Rédi. Syrie. B1. Elytres d’un vert-émeraude brillant, uniforme, bordées à l'extrémité de jaune pâle, 5 smaragdina Gebl. Sibér. ? A. Corps noir. 1. Seabrata. Klug, Symb. Phys. IV, 1845. 33°. PI. 32, 40. Oblong, assez épais, d’un noir opaque, un peu plus lui- sant en dessus, densément ponclué-rugueux, garni de poils rares dressés. Tête médiocre arrondie par derrière, peu ren- flée et peu prolongée derrière les yeux, qui sont gros, bombés, à peine sinués derrière l’antenne; front plan, gros- sièrement rugueux ; épistome court, arrondi sur les côtés ; palpes à dernier article assez large et court, tronqué. An- tennes assez longues, en massue assez forte; 4°" arlicle ob- conique, assez long, 2° pelit, tous deux noirs, les autres. roux ; 3 et 4 égaux, guère plus longs que le 2°; 5-9 en tranches coniques, transverses, serrés, grossissant succes- sivement ; 10° ou dernier ovale, en pointe obtuse, plus long que les deux précédents ensemble. Prothorax oblong, de la largeur de la tête, rétréci en devant , arrondi en bosse sur EN EE | | É DES MYLABRIDES. 173 les côtés; faiblement arqué à la base, peu convexe sur le dos, avec un calus lisse et une impression anté-scutellaire sur la ligne médiane, densément et forlement rugueux. Ecusson en demi-cercle. Elytres beaucoup plus larges et 4 fois et demie plus longues que le prothorax , fortement en bosse à l'épaule, convexes sur le dos, étroitement rebor- dées au bord externe et à la suture, marquées de 3 caré- nules longitudinales ; un peu élargies postérieurement el arrondies au bout, avec l'angle sutural un peu marqué, à fond densément rugueux-ponctué, et ornées de deux - fascies rousses, transverses, droites, entières, en relief, criblées de gros points espacés, l’antérieure un peu avant le milieu, plus étroite, la postérieure près du quart postérieur. Pattes assez longues, menues ; crochets des tarses roux. — Long. 18 millim. — Larg. 6 millim. Ressemble beaucoup au Tristis, mais plus court, à pro- thorax plus grossièrement rugueux, plus étroit, sans sillon longitudinal , mais toujours distinct par la structure de ses antennes. Il est ie seul, du reste, qui ait ce faciès dans les Decatoma. Arabie déserte, Sinaï ; Egypte. 2, 12=maeulata Ol., Enc. méthod. VIII 98, Al. 41811, — Chevr.*, Silb., Rev. V. 272, 7. Oblong, un peu ovalaire, assez convexe, noir peu luisant, garni d’une courte pubescence grise avec quelques poils noirs fins dressés. Tête arrondie par derrière, densément ponctuée ; front aplani , finement caréné; yeux réniformes, bombés ; épistome elliptique, séparé du front par un sillon ; labre bilobé; palpes grêles, dernier article assez long, étroitement ovalaire. Antennes ramassées, fortement en massue , rousses ; 1°’ article arqué, médiocre , 2° en bouton, ious deux noirs; 3° plus long que le 4°, obconique; 4-5 courts, égaux entre eux; 6-9 en tranches coniques très- courtes, serrés, s’élargissant progressivement , plus courts en dedans qu’en dehors ; dernier fusiforme, renflé, terminé en pointe mousse, de la longueur des quatre précédents. Pronotum de la largeur de la tête, transverse, dilaté-ar- rondi sur les côlés, étranglé et rétréci en devant, arqué et 474 MONOGRAPHIE réfléchi à la base, légèrement convexe, densément-et égale- ment ponctué, bi-impressionné. Ecusson en lobe arrondi. Elytres un peu plus larges à la base et 4 fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, densément réti- culées-ponctuées , d’un testacé roux pubescent de gris , avec six taches rondes, noires, vêtues de brunâtre et plus ru- gueuses que le fond ; ces taches sont disposées par paires transversales et en séries longitudinales , la première vers le premier quart, à peu près sur la même ligne; la deuxième vers le milieu, interne plus petite et moins bas que l’externe; la troisième aux trois quarts, à peu près égales , contiguês, mais l’externe un peu plus bas que lin- terne. Paltes assez longues et assez épaisses, chagrinées ; jambes antérieures testacées, garnies en dedans d’une pu- bescence fauve. — Long. 12 millim. — Larg. 8,5 millim. Afrique boréale ; Barbarie (collect. Chevrolat). 3. 19=punetata Ol., Enc, méth. VIII. 98, 36. 41814. — 18-punctata Klug, Symb. Phys. IV. 4845. 33°, PL. 32, 40. Assez court, convexe, couvert d’une pubescence jaune soyeuse , serrée et assez longue sur le corps, blanche, éparse, couchée, souvent détruite sur les élytres. Tête con- vexe, arrondie, ponctuée, noire, avec le col roux, ainsi que l’épistome qui est séparé du front par une impression trans- verse. Toutes les parties de la bouche rousses avec les mandibules noires à la pointe. Labre aussi large que l’épis- tome, subbilobé; palpes maxillaires grêles, dernier article obconique , tronqué au bout, Antennes toutes rousses; 1-2 articles grêles. Selon Olivier, elles paraissent n’être composées dans quelques individus que de 10 articles dont le dernier est le plus grand , mais dans quelques autres on y distingue bien les 11 articles. Le pronotum est noirâtre, largement rebordé de ferrugineux, assez court , très-étroil en devant, élargi à la base, dont le bord est arrondi et relevé ; marqué dans sa partie postérieure d’un sillon iné- dian lisse ; ponctuation cachée par la pubescence. Ecusson rouge ferrugineux, arrondi. Elytres flaves, vaguement poin- tillées, subparallèles , sans nervures apparentes ni rebord DES MYLABRIDES 475 sutural sensible , arrondies au bout, ornées chacune de dix taches noires ciliées de noir, dont l’humérale, les deux pre- mières suturales, celle qui est placée au bout de l’écusson contre celle du côté opposé et celle qui est au tiers de la longueur ne sont que des points imperceptibles, les sept autres sont plus grosses et arrondies, placées 1, 3, 3 sur trois rangées transverses, exactement sur trois lignes lon- gitudinales. Dessous noir (abdomen manque). Pattes grêles, rousses, y compris les trochanters et les hanches , au moins les antérieures. — Long. 40 millim. — Larg. 4 millim. Olivier dit qu’il a trouvé cette espèce assez fréquemment en Égypte. Je n’en ai vu qu’un exemplaire mutilé, qui m'a été communiqué par mon savant ami le docteur Dohrn. Quoique Klug figure le pronotum noir ainsi que l’écusson , et qu’il ne fasse nulle mention du petit point scutellaire, dans sa 18-punctata , dont il fait une Decaloma en lui altribuant 10 articles aux antennes, je suis porté à la réunir à l’espèce d'Olivier. Le type de Klug ne m'a pas été com- muniqué par le docteur Gersitæker, qui a communiqué avec la plus grande obligeance tout ce que les règlements du musée de Berlin lui permettaient. Il serait bien à désirer qu’il voulüt bien examiner avec grand soin l'antenne de cette espèce afin de trancher la - question Soulevée par M. Reiche , et posée depuis longtemps par Olivier, si Klug aurait mal vu ou si dans certains individus les deux der- niers articles des antennes peuvent être soudés intimement et réduits à un seul. Il a une grande ressemblance avec le 20-punclata ; mais . Ja forme plus courte , le nombre des points noirs, la couleur de la bouche, de l’écusson, du pronotum, des hanches et des trochanters le font reconnaître tout de suite. Barbarie ; Egypte, Alexandrie ( collect. Dohrn) . A” Corps vert-bleu métallique luisant. h. Cæruleomaeulata Redt.*, Col. Syr. 1843. 987, 24. PI. 24. Oblong, subecylindrique, vert-bleu, luisant, garni de petits poils dressés, assez clair-semés. Tête arrondie el prolongée 176 MONOGRAPHIE par derrière, parsemée de points écartés ; front peu con- vexe, yeux bruns, réniformes ; épistome en bande trans- verse, séparé du front par un sillon ; labre cordiforme : palpes assez longs, dernier article ovale, assez court. An- tennes allongées, filiformes, grêles ; 4°r article court, épais ; 2e petit, en bouton ; 3° presque aussi long que 4-5 en- semble, cylindriques ; 6° semblable au précédent; 7-8 obconiques, un peu plus épais; 9-10 irès-serrés, comme soudés, formant une massue assez épaisse et arquée, de la longueur des 3 articles précédents. Pronotum presque de la largeur de la tête , aussi long que large, peu convexe, un peu ridé et ponctué très-vaguement, dilaté-arrondi sur les côtés vers le milieu , rétréci en devant, réfléchi à la base, marqué dans sa longueur d’une impression ruguéuse garnie d’un duvet gris. Ecusson chagriné, obtus au bout. Elytres plus larges à la base et A fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côtés , arrondies au bout, assez densément pointil- lées, un peu ridées, avec les nervures obsolètes, d’un beau jaune, ornées d’une longue tache ovale derrière le calus huméral, en face sur la suture d’une autre commune, ar- rondie, envoyant un prolongement étroit jusqu’à l’écusson, après le milieu d’une fascie entière, sinuée vers la suture, reliée quelquefois à la tache posthumérale ; vers l’extrémité de 2 petites taches rondes , l’externe aussi éloignée du bord latéral que l’interne de la suture, mais beaucoup plus près du bout, et d’un étroit liséré sutural après la petite tache ; toutes ces bandes et taches sont d’un vert-bleu foncé. Pattes assez longues, grêles, chagrinées, villeuses; jambes antérieures pubescenies de gris en dedans. — Long. 9 à 13 millim. — Larg. 3 à 4 millim. Une variété remarquable a les élytres entièrement jaunes et n’offre plus qu’un vestige de la tache posthumérale, et un petit trait sutural vert derrière l’écusson. — Var. Viri- diflua. | Syrie , Beyrouth, Alep ; Perse (collect, Javet, Dohrn }. DES MYLABRIDES, 477 5. Smaragdima Gebl., Mosc. 1841, 597, Pelit , parallèle, d’un vert doré brillant, garni de fins poils blancs espacés. Tête assez grosse, fortement prolongée et renflée derrière les yeux qui sont noirs, peu réniformes, assez bombés: peu convexe sur le front, avec de faibles rides et des points épars ; labre transverse, tronqué au bout , arrondi sur les côtés. Palpes noirs, à dernier article médiocre , élargi, tronqué au bout. Antennes grêles, les 6 premiers articles d’un vert luisant, Îles autres noirs; {er allongé, un peu épaissi au bout; 2° obconique, assez épais et assez long; 3° subcylindrique , beaucoup plus long que le 2e et le 4°; 4-6 obconiques, oblongs, d’égale lon- gueur; 7-9 en cône transverse, de plus en plus épais et formant une massue ; dernier ovoide, oblus au bout, de la longueur des 3 précédents ensemble, Prothorax ovale- oblong , un peu plus étroit que la lêle, convexe , avec une impression médiane sur le dos, tronqué et rebordé à la base, arrondi sur les côlés, atiénué en devant, ridé-ponctué. Ecusson semi-circulaire, assez large. Elytres beaucoup plus larges et 4 fois plus longues que le prothorax, déprimées sur le dos, avec les épaules fortement élevées en bosse, parallèles, ridées, pointillées, arrondies au bout qui est orné d’une large tache jaune pâle. Paites grêles ; onglets roux et minces. — Long. 8 millim. — Larg. 3 millim. Cette jolie espèce s'éloigne beaucoup des Mylabres pro- prement dits, el présente le faciès d’un pelit Alosimus ou d’un Cerocoma, mais les antennes different singulière- ment de l’un comme de l’autre genre soit par le nombre des articles, soit par la struclure. Célle espèce vient de Sibérie ? Un seul individu provenant de Gebler se trouvait dans la collection de M. de Mnizech et portait ie nom de Smaragdina Gebl. L'espèce a-t-elle élé décrite quelque part ? — Dans le catalogue Gemminger el de Harold, elle est indiquée comme décrite dans le Bullelin de Moscou, 18/44, p. 597, ABEILLE, {. VII, 2° part., 1870. Août. 17 178 MONOGRAPHIE 3: GROUPE, CORYNA (%xoobvn, massue ). Bilb,, Monogr. Mylab, p. 73. 1813. — Hycleus Latr., Règne anim. V. 41829, 63, — Cast,, Ins. IT, 1840, 267, — Dices Dej., Cat, Ce groupe est bien caractérisé par ses antennes de 9 ar- ticles, courtes et généralement grêles à la base, terminées par un article ovoïde courbé , allongé et renflé qui forme une massue plus ou moins abrupte, selon que les articles précédents, toujours courts el transverses, sont plus ou moins élargis. Le corps est pour l'ordinaire court et élargi, convexe sur le dos. Tantôt les élytres ont le fond noir mat, orné de taches ou fascies jaunes , tantôt elles l’ont jaune- rouge luisant, avec des fascies ou des points noirs. Il compile une douzaine d’espèces appartenant presque toutes au nord de l'Afrique ou à lAsie occidentale ; trois seulement se retrouvent en Europe : Distincla, en Sicile; Confluens, en Turquie, et Bilbergi, en France, TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES, A2. Pattes rouges, — Elytres densément vêtues d’une pubescence gris-soyeux couchée el ornées de taches pales ou rouges ucel- lées. B2. Antennes noires, — Pattes rouges à genoux et tarses noirs. — Taches des élytres 2, 2, 2 (manquant quelquefois }, 2, avec l'extrémité rouge , . , , 1 ocellaris OI. Egypte. B1. Antennes rouges, avec les premiers articles noir-brun, — Pattes entièrement rouges. — Taches des élytres cerclées de noir, 2, 2, 2 (quelquefois 3), 2, avec l'extrémité pâle. 2 argentata F, Egypte. A1. Pattes noires, — Elytres à poils noirs ou à pubescence grise peu épaisse, B2. Antennes rouges, avec les premiers articles noir-brun. — Elytres noir mat, pubescentes de gris soyeux, ornées d'une TVR JAI. DES MYLABRIDES. 479 bordure externe trilobée et de trois taches suturales jaune-pâle, scutellaire coudée, médiane bilobée, postérieure arrondie, C2. Première tache allongée, arrondie au bout et atteignant la suture. « + + «+ . + . à mylabroides Reiche. Egypte. C1. Première tache ou scutellaire courte, élargie et sinuée au bout, n’alieignant pas la suture. h tigrina Klug. Arab., Egypte, B1. Antennes noires. — Elytres noires ou jaunes, males ou lui- santes, garnies comme le corps de poils fins noirs, C3. Elytres à fond noir opaque, ornées de deux fascies rouges, transverses, avec une tache basale et une apicale, jaunes ou rouges. D2. Allongé., — Elytres plus convexes, à fascies jaune-pâle , droiles et à peine sinuées, tache basale formée de deux arcs à concayité interne, . ,. 5 birecurva. Syrie. DA. Court. — Elytres plus déprimées, à fascies rouges très- dentelées, basale transverse échancrée à la bosse humérale. 6 lata Reiche. Egypte. C2. Elytres luisantes, à fond noir, ornées de deux fascies jaune- testacé, transverses et d’une tache seutellaire liée à la pre- mière fascie, partie postérieure avec ou sans trait jaune apical. — Fascies jaunes quelquefois dilatées de manière à couvrir les trois quarts antérieurs de l’élytre et ne laissant plus voir que deux points noirs au milieu et uñ trait axillaire, 7 confluens Klug. T, C1. Elytres à fond jaune-testacé, luisantes, fasciées ou ponc- tuées de noir, D2. Elytres à 2 fascies noires, transverses, sinuées, entières ; première large, placée un peu après le milieu ; deuxième élroite vers l'extrémité et deux taches, une sur le calus hu- méral, une derrière l’écusson, et deux au tiers antérieur, dont l’interne commune, placée sur la suture, remonte jus- qu’à Jason: ces Laches réunies quelquefois en une fascie, 8 ornata Reïiche. Syrie. DA, Elytres à Doints noirs. E3.: Points noirs 3, 2, 4, , 9 Peyroni Reiche. Syrie. E2, Points noirs 3, 2, 2 (quelques-uns faisant défaut). 10 distincta Chevl. Alg. Sic. El. Points noirs 2, 2, 4 (quelques-uns faisant défaut ). A1 Bilbergi Gyll, F°. E, Alg. 480 MONOGRAPHIE A, Pattes rouges.— Élytres densément vêtues d’une pubescence gris soyeux couchée, et ornées de taches pâles ou rouges ocellées, 1, Gcellaris Oliv., Ent., III, 48, 6, 3 (Cerocoma), pl. 1, 7 (My- labres), 1795, — Ocellata Cast. , Ins., II, 267, 4; 1840, — Pavonina Reiche, Soc. Ent. France, 1866, 628, 2. Oblong , assez large, déprimé , noir opaque, densément vêtu d’une pubescence grise argentée, avec de petils poils noirs dressés. Tête assez large, densément ponctuée, renflée, mais peu prolongée derrière les yeux , qui sont bruns, glo- buleux, incisés en devant ; front peu convexe, égal; épistome elliptique, séparé par un fin sillon ; labre bilobé ; palpes grêles, dernier article assez long, étroitement ovalaire, An- tennes ramassées, 1°r article court, peu épais, 2° en bouton, 8° un peu plus long que le 4°, 5-6 presque aussi larges que longs, tous quatre faiblement obconiques, 7-8 de même forme, un peu plus larges et plus gros, dernier fortement globuleux, aussi long que les quatre précédents, faisant à lui seul une massue. Pronotum au moins de la largeur de la tête et ponctué comme elle, large, arrondi sur les côtés, rétréci en devant , faiblement arqué et réfléchi à la base, peu convexe sur le dos, avec une impression médiane. Écusson en demi- cercle. Élytres beaucoup plus larges à la base et quatre fois plus longues que le prothorax , élevées en bosse à l’épauie, étroitement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, den- sément réliculées-ponctuées , sans nervures apparentes, ornées de 6 taches rouge-lestacé, arrondies, entourées d’un cercle noir dénudé, disposées par paires, 1° à Ja base même, externe ovale en dehors du calus huméral, interne ronde en dedans ; 2e au-dessous de l'épaule, externe plus grosse sur le bord interne, plus ovale et moins descendue; enfin, 3° vers le bout, marginale triangulaire, juxta-suturale, petite, ronde, antérieure ; de plus, un étroit liseré ferrugineux latéralement, devenant une assez large bordure au bout. Pattes Jongues, grêles, chagrinées ; cuisses, à l’exception de l’extrême pointe, et jambes d’un rouge assez vif. — Long. , 45 mill, — Larg., 5 mill. Ressemble un peu à l’Argentata, mais les taches moins DÉS MYLABRIDES. 184 nombreuses et d’un rouge testacé : les antennes el les genoux noirs la distinguent aisément. Olivier la rapporte lui-même à l'Argentata de Fabricius, mais il est dans l'erreur ; son lype étiqueté de sa main, qui s'adapte parfaitement à sa descrip- tion, prouve que cette espèce est bien son Cerocoma ocel- laris. Ce nom, quoique très-voisin d'Oculata el d'Ocellata , ne fait donc pas double emploi, et celui du Pavonina devient inulile. Égyple, Sénégal. 2, Arsentata Fab., Ent. Syst., II, 90, 42, 1792, — Syst, EL, 11, 85, 22, — Cast. Ins., II, 267, 4, 18/0. Allongé, parallèle, peu convexe, noir opaque, garni d’un épais duvel soyeux, argenté. Têle arrondie, densément ponc- tuée , renflée derrière les yeux , qui sont réniformes, con- vexes, bruns ; front convexe, égal ; épistome elliptique , lar- 2£ement rouge, séparé du front par un sillon bien accusé : labre rouge, bilobé, impressionné au milieu ; Bouche rouge, palpes grèles, dernier article assez long , tronqué au bout. Antennes assez ramassées , rouges ; 1°" article obconique , arqué, assez épais, mais court, 2° en bouton, 8° un peu plus long que le 4°, un peu plus épais au bout, 4-7 courts , en bouton, menus, à peine épaissis, 8° plus large, serré contre le 9° ou dernier, qui est globuleux, très-gros, pyriforme, plus long que les trois précédents. Pronotum au moins de la lar- geur de la tête, plus large que long, dilaté-arrondi sur les côlés avant le milieu, rétréci en devant, légèrement arqué et réfléchi à la base, assez convexe, densément pointillé, fine- ment canaliculé dans sa moilié postérieure. Écusson en demi- cercle. Elytres plus larges à la base et quatre fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, étroitement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, densément poin- lillées ; ruguleuses , bordées de blanc, étroitement sur les côtés et largement au bout, el ornées de deux séries longi- tudinales chacune de quatre assez grosses taches blanches arrondies, peu densément pointillées, entourées d’un cercle noir, provenant du fond qui est dénudé, l’une le long du bord externe, touchant à sa marge; la première axillaire, oblongue, réunie à la 2°, placée au quart, 3° au milieu, longue 182 MONOGRA PHIE « et souvent réunie à sa voisine, la 4e aux 3/43 l’autre série longe la suture sans la joindre et chaque tache devance un peu celle du bord externe ; quelquefois ces taches se réu- nissent deux à deux, de manière à former trois fascies sinuées. Paltes assez longues , grêles, d’un rouge testacé, ainsi que les hanches. — Long., 9 à 145 mill. — Larg., 2-à 5 mill. Egypte, Sénégal, Benguela. A’ Pattes noires. — Élytres à poils noirs ou à pubescence grise, peu épaisse. B. Antennes rouges. 3. Mylabroides Cast., Ins., II, 268, 4, 1840. —-Reiche*, Soc. Ent. France, 1865, 640, 4. — Lanuginosa Gerstæk, 1854, 695. Peterb. 303, PI, 18, 4, Allongé, subparallèle, faiblement convexe, noir peu lui- sant, garni d’une fine et courte pubescence d’un gris soyeux. Tête arrondie, densément ponctuée, renflée et un peu avancée derrière les yeux, qui sont réniformes, bombés et à peine sinués ; front assez convexe , égal, avec une faible carène, lisse au milieu ; épistome elliptique, séparé du front par un sillon bien accusé ; labre subsinué, bilobé ; palpes grêles , dernier article pas très-long, un peu élargi et tronqué au bout. Antennes assez longues et assez épaisses, rousses ; 4e” article court et renflé, 2° petit, noir, 3° un peu plus long que le Xe, faiblement obconique, ainsi que le 5°, un peu rembrunis, 6-8 obconiques, plus larges que longs,grossissant progressivement, dernier ovoïde, renflé, de la longueur des lrois précédents et terminé en pointe obtuse ; ces 4 derniers articles formant une massue assez forte, insensiblement renflée. Pronotum oblong , ponctué comme la tête, de sa largeur, dilaté, ar- rondi sur les côlés , étranglé et rétréci en devant, arqué et rebordé à la base, faiblement convexe sur le dos , avec une impression médiane, canaliculée, et ure autre au devant de l’écusson, bien marquées.Ecusson chagriné, en lobe arrondi. Elytres plus larges à la base et quatre fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l’épaule, finement rebordées et subparallèles sur les côtés, arrondies au bout, densément réticulées, ponctuées, avec les nervures obsolèles , ornées de taches jaune pâle, un peu moins dénsément ponctuées que le DES MYLABRIDES. 183 fond noir, trois marginales formant par leur réunion une assez large bordure qui s’étend presque jusqu’à l'extrémité, dont l’antérieure axillaire est une longue bande sinuée et les deux suivantes en virgule: 8 suturales, 4e à la base en dedans du calus huméral se courbe vers la suture et occupe le tiers de la longueur, enclosant avec celle du côté opposé un espace ogival derrière l’écusson, 2° bilobée vers le milieu, 3° ronde vers l'extrémité; ces deux dernières se relient parfois avec les taches correspondantes par un petit trait et constituent ainsi des fascies sinueuses. Pattes assez longues et peu épaisses. — Long. 11 millim. — Larg. 3,5 millim. Ressemble beaucoup au Catenata pour la forme comme pour le dessin ; cependant la tache scutellaire est toute diffé- rente, les articles des antennes sont plus courts et plus trans- verses , le dernier est plus globuleux et plus obtus au bout, le pronotum est plus court, plus large ei moins cylindrique. Egypte ; Angola ; Mozambique. L. Figrina Klug, Symb. Phys, IV. 1845. PI, 32, 12,— Reiche*, Soc, Ent. France 1865, 628, 9. Oblong, large, médiocrement convexe, noir peu luisant sur le dos, garni d’un fin duvet couché gris soyeux. Tête médiocre, densément ponctuée; front peu convexe, avec une carène lisse médiane; occiput peu prolongé et renflé derrière les yeux, qui sont réniformes, gros et bombés ; labre cordiforme, tronqué à la base ; palpes grêles, à der- nier arlicle court, cylindrique. Antennes serrées, assez ren- Îlées en massue, courtes, roux brun, avec les deux pre- miers arlicles noirs ; 1°" épais, pas long ; 2° petit, globuleux; 3° un peu plus long que le suivant; 4-5 obconiques: 6-8 en tranches coniques, de plus en plus épais; dernier ou 9e ovoïde, comme composé de trois articles, gros, de la longueur des trois précédents ensemble. Pronotum densé- ment ponctué comme la tête, aussi large qu’elle, un peu oblong et peu convexe, oblusément arqué à la base avec le rebord élevé, dilaté en bosse sur les côlés avant le mi- lieu, puis étranglé , marqué sur la ligne médiane d’une carène lisse, suivie d’une coulisse, Ecusson en demi-cercle. Elytres plus larges à la base et plus de quatre fois plus 184 MONOGRAPHIE longues que le prothorax, peu convexes avec le calus hu- méral élevé en bosse, étroitement rebordées dans tout leur pourtour, densément ponctuées-rugueuses, trinervées, élar- gies postérieurement et arrondies au bout, noir opaque, ornées de 6 taches jaune-pâle, disposées sur deux rangées longitudinales: l’une le long de la suture, l’autre du bord externe, en regard deux à deux ; celles du bord externe liennent à la marge qui est étroitement de même couleur, dre partant de la base forme un arc autour du calus hu- méral et répond à une autre qui descend en dedans du calus et se termine par deux lobes dont l’interne est le plus long ; 2e placée un peu avant le milieu, un peu triangulaire, se lie quelquefois à celle transversale qui lui correspond et qui est un peu plus bas contre la suture; 8° en arc, allerne avec une suturale ovalaire qui la dépasse un peu par derrière. Pattes grêles et assez longues. — Long. 14 millim. — Larg. 5 millim. R Cette espèce a le faciès de Wylabroides, le dessin des élytres analogue, mais cependant les taches antérieures descendent moins bas et la suturale n’est pas arquée vers la suture de manière à enclore un espace ogival circa- scutellaire ; ce qui la distingue réellement, c’est sa forme élargie et trapue et l'extension plus grande des intervalles noirs. On la prendrait pour la Swartzi de Bilberg d’après la figure et la description, mais l'espèce de cet auteur doit avoir les antennes noires et de 41 articles. Arabie déserte ; Mont-Sinaï; Egypte. ‘B' Antennes noires, 5, Birecurva, Allongé , subparallèle , faiblement convexe, noir peu lui- sant, garni de petits poils noirs dressés. Tête densément ponctuée , peu prolongée et renflée derrière les yeux, qui sont bruns, globuleux , à peine incisés en devant; front plan, inégal, faiblement caréné ; épistome elliptique, séparé du front par un petit sillon; labre faiblement sinué, bilobé ; palpes grêles, dernier arlicle allongé, tronqué au bout. DES MYLABRIDES. 485 Antennes assez longues, menues et un peu ferrugineuses au milieu, terminées par une forte massue ; 4° article ob- conique , assez long et peu épais; 2° petit, 3° un peu plus long que le 4°, 5-6 égaux, courts quoique oblongs ; 7-8 en tranches coniques transverses , élargis graduellement : der- nier pyriforme, très-long et gros, terminé en pointe mousse, Pronotum de la largeur de la tête, oblong, très-densément réliculé-ponctué, à peine arrondi sur les côtés, un peu rétréci en devant, élargi à la base avec une échancrure au milieu , peu convexe sur le dos, avec une courte carénule lisse. Ecusson chagriné, en demi-cercle. Elytres plus larges à la base et A fois plus longues que le pronotum,, élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côlés, ar- rondies au bout, densément réliculées-ponctuées et un peu granulées ; ornées de deux taches basales recourbées en crochet en dedans, l’une axillaire, l’autre intrahumérale; au milieu d’une assez large fascie entière, un peu sinuée, et vers le bout d’une seconde fascie également entière, an- guleusement dilatée à la suture ; enfin d’une bordure apicale qui rejoint la fascie postérieure de chaque côté par une ligne très-étroile, et enclôt une bande noire transversale ; toutes les. taches et les fascies sont d’un jaune-paille, presque aussi densément ponctuées que le fond. Pattes grêles, cha- grinées , assez longues ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 14 millim, — Larg. 3 millim, Syrie ; Alexandrette. 6. Laëa Reiche*“, Soc. Ent. France, 1865, 628, 5, Ovale, large, peu convexe, d’un noir un peu violel, hé- rissé de rares et courts poils noirs. Tête en carré large, fortement mais peu densément ponctuée, très-renflée der- rière les yeux, qui sont globuleux:; front peu convexe, impressionné en devant ; épistome transverse, élargi anté- rieurement , séparé du front par un sillon: labre obtusé- ment angulé sur ses côtés; palpes grêles, allongés ; dernier article ovale tronqué. Antennes courtes, terminées par une massue brusque : 4° article court, assez épais ; 2° en bouton, les suivants filiformes, grêles ; 3° aussi long que les deux suivants ensemble ; 6-7 transverses, pas plus gros; 8° plus 186 MONOGRAPHIE large et très-mince ; dernier ovale, renflé, aussi long que les L ou 5 articles précédents, terminé par une pointe courte et mousse. Pronotum au moins de la largeur de la tête, beau- coup plus large que long, gibbeux sur les côtés avant le milieu, brusquement rétréci en devant, rebordé et subsi- nueusement arqué à la base, peu convexe, inégal et rugueu- sement ponctué. Ecusson en demi-cercle, rugueux. Elytres plus larges à la base et près de 4 fois plus longues que le prothorax , élevées en bosse à l’épaule, élroilement re- bordées, arrondies au bout, densément et finement rugu- leuses , avec les nervures visibles mais peu élevées, dépri- mées, ornées de 4 fascies d’un rouge ferrngineux vif, poncluées presque comme le fond, les deux intermédiaires fort sinuées , comme en zigzag, plus étroites que les fascies noires interposées, l’une au tiers, l’autre aux deux tiers, rélrécies en dedans, couvrant la marg: externe mais non la suturale ; les deux autres fascies sont plutôt des taches ; celle de la base, composée de deux assez grosses taches réunies sur le calus huméral , l’une axillaire ovale, l’autre anguleuse; celle du bout est large et occupe l’extrémité. Paltes assez longues et assez grêles, — Long. 7 à 11 millim. — Larg. 8 à 4 millim. Egypte, le Caire. 7, Confiluens (Klug ) Reiche*, Soc, Ent, France, 1865, 629, 6. Allongé, étroit, subcylindrique, noir luisant, hérissé de fins poils noirs. Têle transverse, parsemée de points épars, renflée derrière les yeux, qui sont globuleux, faiblement incisés ; front plan, inégal; épistome elliptique, séparé du front par un fort sillon ; labre bilobé; palpes grêles ; der- nier article médiocre, élargi et arrondi au bout. Antennes courtes, menues, fortement en massue au bout; 4er article court, renflé ; 2° en bouton, de même largeur; 3° subfli- forme, aussi long que 4-5 ensemble, ceux-ci petits, obco- niques, égaux entre eux; 6° de même forme, 7° plus court et plus large que le 6°, 8° en tranche conique, serré contre le dernier, qui est pyriforme, gros, contourné, de la lon- gueur au moins des 3 précédents ensemble, terminé en pointe obtuse, Pronotum au moins aussi large que la tête, te tt EE. 0 Se à dé de Là, É À L . + C DES MYLABRIDES. 187 beaucoup plus large que long, arrondi pour ainsi dire aux angles antérieurs et comme tronqué en devant, rebordé, droit, sinué à la base, convexe, égal sur le dos avec une faible impression anté-scutellaire, vaguement ponctué. Ecus- son en demi-cercle, chagriné, concave. Elytres un peu plus larges à la base et A fois plus longues que le pronotum, faiblement chagrinées, élevées en bosse à lépaule, rebor- dées sur les côtés, alténuées au bout et arrondies à l'angle sutural ; sans apparence de nervures, ornées de deux taches à la base , l’une petite sous le calus, l’autre plus grosse, arrondie, réunie avec la fascie antérieure et enclosant avec elle un espace noir circulaire commun sur la suture ; au tiers d’une fascie irrégulièrement sinuée, oblique, n’altei- gnant pas la suture ; aux deux tiers d’une autre fascie assez large, droite, raccourcie en dehors et en dedans, à peine sinuée, Toutes ces taches sont jaune-teslacé, chagrinées à peu près comme le fond. Souvent le jaune prend de lextension et occüpe l’élytre presque tout entière: alors il ne reste plus que quelques taches ou points noirs, un allongé sur le calus huméral, un triangulaire derrière l’écusson, un _ petit rond juxta-sutural au tiers, et vers le milieu, sur une même ligne transversale, un ou deux ; dans ce” cas, le noir apical remonte le long de la marge externe jusqu’aux points du milieu et souvent enclôt une pustule jaune qui se relie quelquefois même au jaune. Patles assez longues , grêles, chagrinées. — Long. 7 à 9 millim.—Larg. 2 à 2,5 millim, Elle ressemble à la Fleæuosa, mais son prothorax est plus large et à points plus gros, ses antennes plus courles et d’ailleurs d’une structure toute differente ; enfin la pustule subapicale, quand elle existe, est Lrès-pelite et coïncide avec un dessin des élytres tout différent. Turquie, Constantinople. 8. Ornata Reiche*, Soc, Ent. France, 1865. 630, 9. Oblong, ovale, faiblement convexe, noir un peu luisant, hérissé de poils noirs fins et peu serrés. Têle arrondie, ponctuée, peu prolongée, mais faiblement renflée et presque sans points derrière les yeux, qui sont réniformes, bruns, bombés; front presque plan, obsolèlement caréné, impres- 188 MONOGRAPHIE sionné derrière les antennes ; épistome en ellipse , séparé du front par un sillon bien accusé; labre bilobé, canaliculé ; palpes peu épais, dernier article long, tronqué au bout, Antennes ramassées, grêles, terminées par une forte massue abrupte ; 4er article Court, épais ; 2e en bouton, 8° plus long que le 4° el obconique, les suivants moniliformes, courts ; 7-8 devenant graduellement plus gros ; dernier ovale, renflé, gros et plus long que les quatre précédents ensemble, Ler- miné par une pointe mousse. Pronotum de la largeur de la tête, plus large que long, un peu dilaté-arrondi sur les côtés, rétréci en devant, rebordé et sinueusement arqué à la base, densément ponclué, égal et faiblement convexe sur le dos, avec deux faibles impressions. Ecusson chagriné, en demi-cercle. Elytres plus larges à la base et quatre fois plus longues que le prothorax, élevées en bosse à l'épaule, fi- nement rebordées sur les côtés, arrondies au bout, poin- tillées, presque sans points à l'extrémité ; nervures obso- lètes, noires, avec le bord apical et 8 fascies roux-testacé, plus larges que les 3 fascies noires, 4° basale, notée d'une petite tache sur le calus hurméral n’alteignant pas la suture ; 2° avant le milieu, entière, sinuée , quelquefois réunie à antérieure el absorbant la fascie noire qui n’est plus re- présentée que par une pelile tache suturale commune: ô° vers l’exlrémilé, formant en devant un angle assez grand et rejoignant la tache apicale par la suture et le bord externe. Pattes médiocres, grêles, chagrinées, — Long. 41 à 14 millim. — Larg, 8,5 à 4,5 millim, Syrie, Beyrouth. 9, Peyroni Reiche*, Soc. Ent. France 14865, 630, 40. Ovale-oblong, assez convexe, noir luisant, garni de poils noirs dressés, peu épais. Tête arrondie, ponctuée comme le prothorax, peu prolongée et renflée derrière les yeux, qui sont bruns, réniformes, à peine incisés en devant; front légèrement convexe, égal; épistome en ellipse, bien séparé du front par un sillon ; labre bilobé ; palpes grêles, dernier article ovale tronqué, court. Antennes filiformes, terminées par une assez forle massue ; 4° article court, épais; 2e en bouton, 3° subeylindrique, beaucoup plus long que le 4°; DES MYLABRIDES, 189 5e plus long que ses deux voisins; 7-8 en tranches coni- ques, serrés, transverses, grossissant peu à peu; dernier ovoide, long, très-renflé, obtus au boul. Pronotum au moins de la largeur de la tête. plus large que long, légèrement convexe et égal, dilaté-arrondi sur les côtés, brusquement rétréci en devant, élroilement rebordé à la base. Ecusson en demi-cercle, peu ponctué, Elytres plus larges à la base et pas 4 fois plus longues que le pronotum, élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côtés, arron- dies au bout, densément pointillées-ridées, avec les ner- vures visibles, d’un rouge-testacé luisant, ornées de G petites taches noires, rondes, 3 ponctiformes sur une rangée au quart, linterne pres de la suture et plus pas que les 9 autres; 2 sur une même ligne vers le milieu, la suturale plus près du bord que la marginale, 6° vers le Lout, exac- tement au milieu. Patles chagrinées, peu épaisses el assez longues ; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 41 millim. — Larg. 4,8 millim. Caramanie, Farsous, Ressemble bien à Distincta, variété à G taches 3, 2, 1, car. je n'ai pas vu d'individus ayaul moins ou plus de 6 points; les taches sont à peu pres les mêmès, cependant l'interne de la ligne basale est plus grosse el à peine posté- rieure, l’externe de la ligne médiane est plus rapprochée du bord : la têle el le pronotum sont plus rarement ponc- tués et plus égaux ; le pointillé des élytres est plus superfi- ciel,et il est lui-même plus large. 40. Distineta Chevrol.*, Silb. Rev. V. 269, 1. 1837, — Reiche* Soc. Ent. France 1865, 629, 7. Ovale-oblong, assez convexe, noir luisant, hérissé de fins poils noirs. Têle arrondie, assez densément ponctuée, peu prolongée et faiblement renflée derrière les yeux, qui sont bruns, renflés, réniformes, à peine incisés en devant ; front égal, peu convexe ; épistome en ellipse, séparé du front par un sillon bien accusé; labre bilobé ; dernier article des palpes ovale-court, tronqué au bout. Antennes peu allon- gées, Lerminées par une massue forte ; 4e' article globuleux court, 2° plus petit, 3° plus long que le 4°, He courls, à 190 MONOGRAPHIE peu près égaux, tous les 4 obconiques ; 7-8 transverses , grossissant peu à peu, serrés ; dernier ovoïde, très-gros et renflé en dessus, obtus au bout, plus long que les quatre précédents ensemble. Pronotum plus large que la lête et très-court, légèrement convexe el égal, assez vaguement ponctué, dilaté-arrondi en devant sur les côlés, comine tronqué en arc au bord antérieur , étroitement rebordé à la base avec une large impression anté-scutellaire. Ecusson en demi-cercle, à peine ponctué. Elytres un peu plus larges à la base el pas tout à fait 4 fois plus longues que le pro- thorax, élevées en bosse à l'épaule, finement rebordées sur les côtés , arrondies au bout, très-faiblement pointillées et obsolèlement par derrière, nervures à peine visibles, d’un jaune rouge-testacé, ornées de 7 taches noires, rondes et peliles, disposées sur 3 lignes transversales, antérieure derrière l'épaule de 8 taches, suturale un peu plus basse que les 2 autres; médiane de 2, à peu près également distantes du bord marginal; enfin subapicale de 2, dont l’externe plus grosse, ovale, touche au bord, et l’interne ponctiforme est presque au milieu. Ces taches sont très- variables pour le nombre, les postérieures surtout sont sujelles à disparaître ; on trouve même des individus ab- solument sans taches. Paltes grêles, chagrinées, de lon- gueur médiocre; jambes antérieures pubescentes de gris en dedans. — Long. 9 à 10 millim. — Larg. 3 à 3,5 millim, Nord de l'Afrique, Tanger, Oran, Alger, Bône; Sicile. 41. Bilbergi Gyll. Schœnh., Syn. III. 1817. App. 93, 53, — Cast., Ins, IT, 268, 5. — Muls., Col. Vésic. France 109, 1,— Fisch,, Canth. 2. 2. — Reiche*, Soc. Ent, France 1865, 629, 8, — Clavicornis Dumér., Dict. 34, 13. Gblong, peu convexe, noir mat, garni de petits poils noirs dressés rares. Tête renflée et arrondie postérieurement, peu prolongée derrière les yeux, qui sont réniformes, bruns, à peine sinués en devant, densément criblée-ponctuée; front déprimé , impressionné vaguement au milieu ; épistome en bande étroite, séparé par un sillon bien net; labre bilobé; palpes grêles, à dernier article long, tronqué au bout, Antennes grêles, fortement renflées en massue au DES MYLABRIDES. 4191 bout ; 1° article globuleux, 2° petit, 3° obconique, plus long que le 4° ; 4-6 de même forme, courts, à peu près de même longueur entre eux; 7-8 en tranches coniques, courtes, élargies peu à peu ; dernier ovoïde, renflé en de- hors, long et gros. Pronolum plus large que la tête, for- tement transverse, dilaté-gibbeux sur les côtés avant le milieu, brusquement rétréci el un peu étranglé en devant, faiblement arqué et rebordé à la base, un peu bosselé sur le dos, avec une fine carène imperceptible dans sa longueur el un long enfoncement anté-Scutellaire, densément criblé- ponctué. Ecusson en demi-cercle , rugueux. Elytres plus larges à la base, élevées en bosse à l’épaule , finement re- bordées sur les côlés, arrondies au bout, densément poin- üllées-ruguleuses , à nervures obsolètes, ornées de 5 taches sur 2 lignes longitudinales, l’une le long et près du bord externe; de 3 plus grosses irrégulières : 4° géminée tout contre et derrière le calus huméral, 2° au milieu, 3° vers le bout ; l’autre ligne de 2 très-petiles taches arrondies près de la suture, en regard des 2 premièresexternes ; ces taches ne varient pas pour le nombre. Pattes grêles, longues, cha- grinées ; jambes antérieures pubescenties de gris en dedans. —Long. 7 à 11 millim. — Larg. 2 à 3,8 millim, Celle espèce ressemble beancoup aux Mylub. Peyroni et distincta ; elle diffère de l’une comme de l’autre par la ponctuation forte, serrée et rugueuse de Ja tête et du pro- notum qui est d’un noir mat, el par le nombre constant des taches, leur forme, leur disposition ; elle varie extraor- dinairement pour la taille. Europe méridionale, France, Espagne ; Algérie. Espèces à ajouter, qui m'ont été communiquées récem- ment ou qui me sont reslées inconnues ou clouteuses. L9°, Coneinna. Ovale-oblong, assez convexe, noir-luisant, finement poin- tillé, pubescent de noir. Tête large, plane sur le front, avec 192 MONOGRAPHIE une carénule longitudinale au milieu, renflée et peu pro- longée derrière les yeux , qui sont réniformes , convexes ; épistome lransverse , bien limité par un sillon droit; labre également transversal, canaliculé, coupé droit au bout avec les angles peu arrondis ; palpes grêles, dernier article cylin- drique, peu allongé. Antennes assez longues, grêles à la base, fortement renflées en massue serrée extérieurement et gernies d’une courle pubescence grise ; 1°* article ovoide, médiocre ; 2° pelit, granuliforme; 3° allongé, subcylin- drique ; 4° et 5° de moitié plus courts, de même forme; 6-8 grossissant peu à peu, en tranches coniques courtes ; les 3 derniers formant une massue ovoïde grosse, tellement compacte qu’on la croirait d’un seul article comme dans les Coryna. Prothorax au moins de la largeur de la téle presque aussi large que long, peu convexe, faiblement courbe latéralement, rélréci en devant sans étranglement, impres- sionné au milieu sur le dos, largement arqué à ia base avec le bord relevé, densément ponctué. Ecusson rugueux- ponclué, en lobe allongé. Elytres plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, élevées à l'épaule, subparallèles et finement rebordées sur les côtés, arrondies à l'extrémité , noires, obsolètement nervées, ornées de fascies jaune-rougg, densément, surtout sur le fond noir, rugueuses-pointillées, avec de petits cils noirs ; base jaune-rouge dans le premier quart, avec le calus huméral et le pourtour de lécusson noirs ; avant le milieu, une élroite fascie transverse inter- rompue en dehors , reliée avec la basale au milieu el même le long de la suture ; aux deux tiers une autre fascie en zigzag, trifide en devant ; enfin avant l'extrémité, une autre fascie sinuée n’atteignant pas la suture. Si on SUPPpose le fond jaune-rouge, on compte deux taches basales (humérale et sculellaire), une fascie large subhumérale ou deux grosses taches, une après le milieu, communiquant avec la pre- mière, enfin une postérieure et un liséré apical noirs. — Pattes assez grêles, crochets ferrugineux. —Long. 12 millim. Larg. 4,5 millim. Le dessin des élytres suppose de nombreuses variations ; je sais que M. Ch. de la Brülerie en a trouvé un grand nombre d'exemplaires dans l’un de ses voyages en Pales- tine ; mais en ce moment je n'en ai qu’un seul individu que M, le marquis Doria m’a généreusement abandonné: DES MYLABRIDES, 193 Cette espèce n’a de rapports pour le dessin avec aucune autre espèce; c’est encore de l’Incerta qu’elle me semble se rapprocher davantage, et après lequel je la place. 8%. Coryna Allardi. Oblong, ovale, médiocrement convexe, d’un noir luisant, moins les élytres, vêtu d’une pubescence fine d’un gris soyeux. Tête large, transverse, peu convexe, à points peu serrés, peu prolongée derrière les yeux, qui sont gros, assez convexes, subsinués; épistome transverse, bien séparé du front par un sillon droit, un peu arqué en devant: labre subcordiforme:; palpes à dernier article assez long, subsé- curiforme. Antennes assez courtes, robustes ; 1° article renflé, court ; 2° granuliforme, les suivants serrés , allant en croissant ; 3° oblong ; 4-6 presque aussi courts que larges : 7 et 8 en tranches coniques très-courles, paraissant con- courir avec le dernier à former une massue grosse, ovoïde, serrée, pubescente de gris ; 9° article presque aussi long que les 5 précédents , compacte, présentant en dehors des traces de sutures. Prothorax de la largeur de la tête, plus court que large, convexe et densément ponclué avec un court enfoncement médian, dilaté en bosse au tiers anté- rieur latéral, rétréci en devant, subarqué à la base, avec le bord redressé. Ecusson rugueux, pointillé, en triangle. Elytres plus larges et 3 fois plus longues que le prothorax, peu convexes, bombées à l'épaule, subparallèles et étroite- ment bordées sur les côtés, pointillées et finement ciliées de noir, arrondies au bout, à nervures à peine sensibles, jaune-paille moins luisant, avec une teinle rose à la base et à l’extrémité, ornées de taches noires, en regard 2 à 2, au premier tiers 2 arrondies éloignées des bords, 2 trans- verses, contiguës l’une à la suture et l’autre au bord ex- terne, el une fascie en zigzag après le milieu, n’atteignant ni le bord externe ni la suture. Crochets des tarses roux- lestacés. — Long. 41 millim. — Larg. 4 millim. Cette jolie espèce, découverte à Biskra par M. Gaston Allard, à qui je la dois, vient se ranger après l'Ornata, avec lequel elle n’a presque aucun rapport de coloration pas plus qu'avec les autres Coryna. Le dessin de ses élytres a 194 MONOGRAPHIE quelque analogie avec celui des M. scabiosæ et euphratica; mais la structure de ses antennes, sa villosité, la teinte rosée de la base et de l’extrémité de ses élytres, elc., ne permellent pas de les confondre. 7%. Axiüillaris Bilb,, Myl. 24, 14, PI, 3, 2. 1813. Tête noire ainsi que les antennes, villeuse, ponctuée. Prothorax à peine pius long que large, ponctué avec des poils noirs, avec les impressions ordinaires. Ecusson noir, villeux , ponctué. Elytres plus de 3 fois plus longues que larges , un peu élargies postérieurement , ponctuées; trois fascies noires: 1" entre le milieu et la base, interrompue sur le disque, suivant la suture jusqu’à l’écusson ; 2° au- delà du milieu, bidentée en devant et avec une dent pos- térieure plus grande; 3° ou apicale bidentée, et bosse _humérale noire. Poilrine et abdomen noirs, légèrement ponctués, villeux, Pattes noires, villeuses ; ongles brun de poix. Taille et faciès du Schænherri ; ne ressemble pas trop mal au Variabilis var. y; mais il diffère par la couleur des élytres plus obscure, la ponctuation plus distincle et sur- tout par la bosse humérale noire. (Ex Bilb.) Patrie inconnue. 114%. Decora Frivald. A’Magyar Tudos 1835, p. 264. PI. 6. f. 6. — Küst., Kæf. Eur. XXIV. 85. 1852, Tient le milieu entre Sericea et 14-punctata, maïs il est plus court et plus large, et se distingue du premier par une * couleur et une pubescence toutes différentes, et du deuxième par la couleur foncière , et de l’un et de l’autre par ses longues antennes. Vert-bronzé noirâtre, peu luisant, garni de poils jaunes. Elytres jaune d’ocre rougeâtre, avec des taches noires. An- tennes presque de la longueur de la moitié du corps &', un peu plus courtes © , légèrement épaissies extérieurement , noires, 3° article près de 2 fois aussi long que le 4°, dernier pyriforme, allongé; rétrécies en cône à partir du milieu, DES MYLABRIDES. 1495 obtuses. Tête convexe, un peu grossièrement ponctuée, avec une ligne médiane lisse un peu enfoncée, impressionnée transversalement au-devant des yeux; bouche d’un vert- noir. Prothorax un peu arrondi sur les côtés, grossièrement ponctué, un peu impressionné au-devant de lécusson ; une fovéole postérieure de chaque côté, avec une ligne médiane luisante g'; brillant de cuivreux en devant. Ecusson al- longé, arrondi au bout, ponctué, impressionné transversa- lement, vert-noir. Elytres de moitié plus larges en devant que la base du prothorax, un peu élargies par derrière, arrondies au bout, garnies de courts poils blanchâtres, ruguleuses-ponctuées indistinctement, avec des nervures un peu plus marquées, une bande partant de l'épaule avec un point en dedans, 3 points en triangle au milieu, et 2 subapicaux avec la base près de lécusson, noirs, les points d'ordinaire grands et en forme de taches, ceux du milieu quelquelois liés entre eux, rarement les postérieurs, la bande humérale élargie par derrière, les points externes toujours plus grands que les internes. Dessous indistincle- ment ponctué. Pattes vert-noir, pubescentes de gris. — Long. 9,3 à 11,6 millim. — Larg. 8,8 à 4,6 millim. Turquie. (Ex Küst. ) 372, KRestricta Mots, Mosc. Bull. 1849, III. 133. Ressemble beaucoup au Melanura Pall., plus petit, plus ovale el plus convexe ; tache apicale plus étroite, plus si- nuée au milieu ; les autres laches sont rondes et petites, toujours séparées. Les var. a et d se trouvent aussi, mais tous d’un Uers plus petits, tache postérieure subsuluraie placée obliquement, ce qui prouve une espèce distincte. Espagne. (Ex Mots.) 79. Auliea Ménét, Cat. 4832. 208, 924, Noir, poilu ; élytres d'un teslacé flave, avec 2 points avant le milieu et près de l'extrémité, et au milieu une fascie ondulée , noirs. — Long. 15,3 millim, — Larg. 5,5 millim, 496 MONOGRAPHIE DES MYLABRIDES. Les élytres ont la suture noire à la base, seulement vers le haut, elles ont de chaque côté 2 points dont l’interne est parfaitement rond, uue ligne en festons partage le milieu de l'élytre ; enfin vers l’extrémilé sont 2 aulres points dont l’un au-dessous de l’autre, Lenkoran. (Ex Ménét.) NOTA. — Le numéro d’ordre des espèces correspond avec celui des figures dans les planches qui accompagnent la Monographie. Cependant le graveur à omis les chiffres latéraux de Coryna lala et confluens qui se trouvent figurées l’une pl. IL. III, 17, et l’autre pl. I. III. 48 ; et dans la 6e pl. les L dernières espèces du même sous-genre portent les numéros 7,8, 9 et 10 au lieu de 8, 9, 10 el 11. CATALOGUE DES MYLABRES. MYLABRIS F, 1775, Ab, 4. I. S.-G. Lypoceras M, Ab. 12, A fasciata F. 1775. Ab, 12. Eg. Ar. unifasciata OI, Enc, 1811. VIII. 92! IL. S.-G MyLaBris propres, Ab abiadensis M. Ab. 29. Egyp. maculiventris Klug, 45. Ab, 30. Arab. Egyp. h ligata M. Ab. 31. Egyp. > zonata Klug. 45. G'. Ab. 32. Ar. duplicata Klug. 45, ©. Symb. PI. 34. 4, 6 æstuans Kiug. 45. (3 Ab. 33. Ar. ? v. scapularis Klug. © Symb, PI. 31, 6. 7 dubiosa M. Ab. 35. Egyp. 8 cruentata K'ug. 45. Ab. 36. Ar. 9 ustulata Reiche 66, Ab. 37, Egyp. Als. 40 arabica Pall. 14782, Ab. 38. Ar. 41 Schah Reiche. 66. Ab. 39. Perse. 42 okæ Cast. A0. Ab. 40. Afr. bor. v. rimosa M. Ab. 41. Alg, 43 interrupta OI. 41, Ab, 41. Alg. Egyp. | excellens Redt, Denkschr. Vien. 50. 49. Perse. 44 syriaca Klug, 45, Ab. 43. G. Syr. Egyp. intersecta Reiche 57. Fr, 274, 44a Gebleri Fald. 37, Ab. 44. Perse, A5 tricingulata Redt. 50, Ab, 45, Perse, 16 litigiosa Chevrl. 37. Ab, A6, Alg. Egyp. y. islamita M, Ab, 47, Arab, - © N2 47 damascena Reiche 65, Ab, 47. yr. 18 tenebrosa Cast. A0. Ab, 48, Alg. Egyp. Perse. 19 Baulnyi M. Ab. 49. Alg. 20 jugaloria Reïche 65. Ab. 50. Egyp. Perse. 24 cincta OI, 44. Ab, 51. TG. Syr. tænjiata Walll 38. Ab. VI. D. _ bico!lor Walt. 38, Ab. VI. 55, v. Matthesi Fald, II, 37, 120. Perse. 22 Schrenki Gebl. 41. Ab. 52. Sib. 23 Husseini Redt. 49, Ab. 53. Egyp. Perse. 2h bipunctata OI. 41. Ab 54, Arab, 25 præusta F. 1703. Ab. 55. Alg. v. nigra M. Ab. 57. Alg. v. apicalis Chevl. 37. Ab, 57. Alg. v. contexta Chevl. 37, Ab. 56. Alg. v. semirufa M. Ab. 57. Alg. v. superflua M. Ab. 57. Als, 26 Ledereri M. Ab. 57. Syr. 27 6-maculata OI. 11, Ab. 58. Syr. Perse. superba Fald, Cauc. II. 37.123, Cauc. 28 cingulaia Fald. 37. Ab. 60. Cauc. 29 colligata Redt. 50, Ab. 61. Perse. 30 bimaculata Klug. 45. Ab, 62, Syr. Perse. 31 Javeti M. Ab. 65. Perse. 32 filicornis M. Ab. 64. Egyp. 33 apicipennis Reiche 65. Ab, 64% Egyp. 34 4-signata Fisch, 23. Ab, 65, Sib. 35 pusilla OI. 44, Ab. 66. Rus, m. Sibér, 19 198 36 37 38 99 40 B1 variabilis Pall, 1782, Ab. 67. d. fasciata Fuessly, Cat. 1775. 20. cichorei OI. Ent. 1795. IIL. 47° 7 mutabilis Guer, Dict. 37. V. 551 (pars). v. armeniaca Fald. 37. Ab. 70. Arm. v. tricincta Chevl. 37, Ab. 69. Alg. y. Guerini Chevl, 37, Ab, 69. Alg, v. rubripennis Chevl, 37. Ab. 69. Alg. : v. lacera Fisch. 27. Ab. 70. Dalm. v. mutabilis Dej. Ab. 70. Esp. h-punctata L, 1767. Ab. 71, Eur, mér, melanura Pall., Ic. 1782. 86. 40-punctata OI. 41, Enc, as 95. 8-punctata OI, ». mutans Guér. Dict, 37, y. 551 (pars). v. Adamsi Fisch. 23. Ab, 72. Cauc. fascialopunciata Adams--Fisch. 2H 29%: hispanica Mots. Mosc. 49°. 132. v. Maldinesi Chevl. 65, Ab. 73. Esp. tauricola M. Ab. 73, Syr. Schreibersi Reïche, 65. Ab. 74. Sic. Alg. Egyp. terminata Chevl. 37. Silb. V. 276, sanguinolenta OI. 11. Ab. 75. Syr. Egyp. Alg. Latreillei Klug, Symb. 45, PI, 32, 4, Ye age Bilb. Myl. 13, 63. Aloe Fuesslini Panz. 1796, Ab, 76, Eur. m. polymorpha Pall. It. 4773, 465. floralis Pall. Ic. 147832, 82, + fasciata Fuessly, Cat, 1775, 20, s Ce : Dahli Ménét, Cat, 32, 207, Dib, L9 9% concinna M. 50 o1 92 53 54 09 oû 97 58 59 60 GL CATALOGUE DES MŸLABRES. v. Spartii Germ. Dalm. 210. Dalm. v. L-faria M. Ab. 79. zebræa M. Ab. 79, Asie min. atrata Pall. 4775. Ab. 80. Sib. minutla F, Ent. S. Sup. 121.1798. v. metalarsalis Esch. Ab. 81. Sib. varia OJ. 141, Ab..82. Egyp. fimbriata M, Ab, 83. Egyp. Euphratica M. Ab. 84. Cauc. Perse, scabiosæ OIL. 11, Ab. 84. Syr. Silbermanni Chevl, 37. Ab. 85. Alg. affinis Luc. Alg. 46. PI, 34, 2. vicina Luc. Alg. 382. incerta Klug, 45. Ab, 87. Egyp. Alg. Ab. 192. Palestine, Goryi M. Ab. 88. Perse. Arab. solonica Pall. 4782, Ab, 89, GR. Sib. 14-punctata Pall, 1782. Ab. 90. Rus. m. Sib. meliloti OI. Enc. 411. VIII, 99, combusta Tausch. Mosc. 12. III. 143. fusca OI. 41. Ab. 71. Syr. Perse. v. deleta M. Ab. 92. Dufouri Graëlls A9. Ab. 92. Esp. Amori Graëlls 58. Ab. 94. Esp, hieracii Graëlls 49. Ab, 95. Esp, y. suspiciosa Rosenh. And. 56. 229, Esp. sobrina Graëlls 49. Ab. 96. Esp. sibirica F,sch. 24. Ab. 97. Sib. alpina Ménét. 32. Ab. 98. Cauc. Mannerheimi Gebl, Pre Ab. 100, Sib. flexuosa OI. 11, Ab. 101. Eur, m. 61? sinuata Klug, 45. Ab. 102. Syr,. 62 geminala F. 4798. Ab, 102. Eur. : mér, Sib. 63 Dejeani Gyl. 17. Ab. 164. Esp. 6A inconstans Chevl. Guér. varians Gyl. 17. Ab. 105. Esp, | Rev. 65 « 393, v. 10-spilota Chevl. Guér, Rev, 293, Esp. CATALOGUE DES MYLABRES. 199 v. luteipennis Dufr. Ab. 106. 19-punctata Tausch. Mosc. Mém. Esp. ILI. 439, ? y. scuiellata Rosenh, 56. Ab. | 80 12-punctata OI. 41. Ab. 126. 107. Esp. Médit. 65 externepunctata Fald, 37. Ab, crocata OI. Ent, IIT. 1795. 417414. 168. Cauc. cyanescens Rosh. And. 231. Esp. 66 lævicollis M, Ab. 109, Cauc. 81 10-punctata KF, 1781. Ab. 127, 67 6-notata Redt. 43. Ab, 110. Syr. TIER. Sib. 68 unicolor Fald. 37. Ab. 1 {4, Cauc. ? Forti Muls. Vésic. 133. I. 69 concolor M. Ab. 412. Asie min, | 81° mimosæ OI. 41. Ab. 129. Arab, 70 pallidomaculata Redt. 50. Ab, | 82 signata Fald. M. Ab. 129. Sib. 113. Perse. Egyp. 83 46-punctata Gebl. 25, Ab, 430, 71 calida Pall. 1782. Ab." 114. G. Sib. Cauc. Syr. 8h 8-notata Fisch. 44. Ab. 131, Sib. decora OI. Enc. VIIT. 44. 94. 85 A4-signata M. Ab. 133. Egyp. v. niligena Reiche, Fr. 65, 638, | 86 Delarouzeei Reiche, 65. Ab. 134. Egyp. SYyr. v. maculata Ol. Ent. 1795, IIT, | 87 gratiosa Chevl. M. Ab. 135. h7. 7. Egyp. Egyp. bimaculata OI. Enc. VIIT. 41. 93, | 88 marginata Fisch. 44. Ab. 136. maura Chevl. Silb. V. 37. 273, Cauc. Alg. confiuens Fisch. Ent. II. 24. 227, 72 circumflexa Chevl. 37. Ab. 116. | 89 brunnipes Klug, 45. Ab. 136. Alg. Arab. Egyp. Alg. v. Goudoti Cast. Il, 40. “270. | 90 Klugi Redt. 50. Ab. 138. Perse, FN Sen : 94 ocellata Pal. 41775. Ab. 4138. v. scapularis Chevl. Silb.:V. 37, Rus. Sib. 278. Alg. argus OI. Enc. VIII. 411. 91. 73. gilvipes Chevl. 37. Ab. 118. | 92 11-punctata Fisch. 44. Ab. 140. Alg. Egyp. Sib. v. angulata Klug, Symb. 45, | 93 lactea Mars. Ab. 140. Egyp. PI: 32, 6. 94 Audouini M. Ab, 141. Kirgh. 7h grisescens Tausch 412. Ab, 119. | 95 ægyptiaca M. Ab. 142. Egyp. Rus. Cauc. Sib. 96 tigripennis M. Ab. 143. Egyp. Olivieri Bilb. Myl. 13. 71. 97 elegantissima Zubk, 37. Ab. 144. caspica Ménét. Cat, 32. 206. Perse. rufipes Fisch, Ent. II. 24. 296. 98 fulgurita Reiche, 66. Ab. 445, impar Thunb. Spc. VI. 110.1791. Egyp. 75 curta Chevl. 37. Ab. 120. Alo. 99 femorata Klug, 45. Ab. 446, Wagneri Chevl. Silb, V, 37, 274, Arab. Aaries 100 18-maculata M. Ab. 447. Barb. 76 batnensis M. Ab. 121, Alo. 104 20-punctata OI. 11. Ab. 448. 77 Tauscheri Fisch. 44. Ab. 123. Egypt. Syr. Sib. 102 elegans OI. 11. Ab, 149, Egyp. 78 impressa Chevl. 37, Ab. 124. caudata Waltl, Esp. Alg. tenella Waltl, 79 crocata Pall. 1782. Ab. 425, R°, [103 ruficornis K, 1794. Ab, 150. TG. Hong. Sib. Tun. Mogad. lutea Pall, It, 1775, 138, 104 nigriplantis KI, 45, Ab. 151, Ar, 200 405 sisymbrii Klug, 45, Ab, 152, Egyp. 106 menthæ Klug, 45. Ab, 453. Alg. Egyp. 407 myrmidon M. Ab, 454. Biskra. 1083 Hemprichi Klug, 45. Ab, 4155. Egyp. Alg. 409 cærulescens Gebl. 61, Ab. 457, Sib. 110 splendidula Pall. 1782. Ab.158, Sib. Frohlovi Gebl, Mosc Mém. 29, 20. 411 bivulnera Pall, 1782, Ab. 459, Rus. mér. Sib. v. bimaculata Pall, It. 1776. 166. 412 Frohlovi Germ. 24. Ab, 4160, Sib. 113 speciosa Pall, 1782, Ab, 161, Sib, Ah sericea Pall, TR. Sib. festiva Pall,, It, Var, 115 Ledebouri Gebl, 29. Ab, 163, Rus. mér. Sib. 416 Doriæ M. Ab. 164. Perse, 117 pulchella Fald. 33. Ab. 4165. Sib. 418 Pallasi Gebl. 29. Ab, 167. Sib. 1782. Ab. 162. 1776, 731, III. S.-G. CerocrTis M, 168, 419 corynoides Reiche 65. Ab, 168. Alg. et trizonata Reiche, Fr, 65, 631, Egyp. 420 coronata M, Ab, 170, Egyp. CATALOGUE DES MYLABRES. IV, S.-G. Decaroma Latr. Cast, 40, Ab. 171, ‘ 4 scabrata Klug, 45. Ab. 172. Arab. Egyp. 2 12-maculata OI, Barb, 83 19-punctata OI 41, Barb. Egyp. 18-punctata Klug, Symb. 45, PI, 32. 10 h cœruleomaculata Redt, 45. Ab. 175. Perse. Syr. v. viridiflua M. Ab. 176. 5 smaragdina Gebl, 41. Ab, 177. Sib, V. S.-G. Corywa Bilb, Myl. 43, Ab. 178. 4 ocellaris OI. 4795. Ab. 180.Egyp. ocellata Cast, Ins. 41. A0. 267, pavonina Reiche, Fr. 66. 628. 2 argentata Fab. 1792, Ab. 181. Egyp. ocellata OI. Enc. V, 297. 3 mylabroides Cast. 40. Ab. 182. Egyp. lanuginosa Gerst. 54, 695. 1 tigrina Klug, 45. Ab. 183. Arab. Egyp- birecurva M. Ab. 184. Syr. lata Reiche, 65. Ab. 185. Egyp. confluens Reiche, 65. Ab.186.T, « ornata Reiche, 65. Ab. 187. Syr. w 82 Allardi M. Ab, 192. Biskra. 9 Peyroni Reiche, 65. Ab. 188.5Syr.. 10 distincta Chevl. 37. Ab. 189, Sic. Alg, 4 41 Bilbergi Gyl. A7. Ab, 490. FE, Alg. A1. Ab. 173. Ab, 4174. @ SJ © Or = TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. abiadensis M. Ab. 29, 2. Egyp. v. Adamsi Fisch. Ab. 71, 37. Sib. ægyptiaca M. Ab. 442, 95. Egyp. æstuans Klug, Ab. 33, 6. Arab. affinis Luc. Ab. 85, 48. Alg, Allardi M. Ab. 193. 8a. Biskra. alpina Mén. Ab. 98, 59. R°. C. amænula Mén. Pet, VI. 49.247, Turc. Amori Graëlls Ab. 94, 55. E. v. angulataKlug, Ab. 118, 73. Egyp. v. apicalis Chevl. Ab. 55, 25. Alg. apicipennis Reiche, Ab. 64, 33. Eg, arabica Pall. Ab. 38, 10. Arab. argus OI. Ab. 138, 91. Arab. v. armeniacaFald. Ab, 68, 36. Cauc. aitrata Pall, Ab. 80, 43. Sib. Audouini M. Ab. 141, 94. Kirg. v. aulica Mén. Ab. 125, 79. Cauc. axillaris Bilb, Ab, 194, 7a, Syr. Egyp. batnensis M. Ab. 121, 76. Batna, Baulnyi M. Ab. 49, 19. Kabyl. .bicolor Walil. Ab. 51, 21. GT. Cauc, biguttata Gebl. Ab. 81, 43a. Sib. Bilbergi Gyll. Ab, 190, 11 (Coryna). Ale, Ye bimaculata Pall, Ab. 176, 111. Sib. bimaculata Klug, Ab. 62. 30. Syr. bimaculata OI. Ab. 117, 74, G. Syr. Alg. bipunctata Ol, Ab. 51, 34. Arab. birecurva M. Ab. 484, 5 (Coryna }). Syr. bivulnera Pall. Ab. 159. 111, R. Sib. brunnipes Klug, Ab. 136, 89. Arab, Al, cæruleomaculata Redt. Ab, 175, 4 ( Decatoma). Syr. cærulescens Gebl. Ab. 157, 109. Sib. calida Tausch Ab, 119, 71. R, Syr, calida Pall. Ab, 444, 71. Re Syr. caspiaMén. Ab. 119, 74. Re. cautata Walll, Ab. 149, 102. Egyp. cichori Schrk. Ab. 76, 41. Eur. cichorii Latr. Ab. 67, 36. Eur. cincta OI. Ab. 51, 24. G. Syr. cingulata Fald. Ab. 60, 28. Cauc. circumflexa Chevl. Ab. 116, 73 Âlg. colligata Redt. Ab. 61, 29. Perse. v. combusta Tausch. Ab. 90, 53. R‘ concinna M. Ab. 491, A9a. Palestine. concolor M. Ab. 1402, 69. Cauc. confluens Reiche. Ab. 486, 7 (Co- ryna) T. confluens Fisch. Ab, 136. 88.Songar, v. contexta Chevl. Ab. 55, 25. Alg, coronata M. Ab. 470, 120. Egyp. corynoides Reiohe. Ab, 168, 419, Alg. crocata Pall, Ab, 425, 79. T, R. C, Sib, crocata OI, Ab. 126, 80, F5, cruentata Klug. Ab. 86, 8. Arab. curta Chevl. Ab. 120, 75. Alo. cyanescens Rosh. Ab, 126, 80. Esp. v. Dahli Mén. Ab. 76, A1. Eur. damascena Reiche. Ab. 47, 17. Syr. decempunctata F. Ab. 127, 81. Eur. decempunctata OI. Ab. 71, 37. Eur. v. decemspilota Chevl. Ab. 105, 64.E, decora Friv. Ab.194. A14a. Turcm, decora OI, Ab. 414, 71. Sib. Dejeani Gyli. Ab. 104, 63. EI. v. deleta M. Ab. 91, 53. Syr. Perse, : Delarouzei Reiche. Ab. 134, 86. Syr. distincta Chevl. Ab, 489, 40 ( Co- ryna). Sic, Alg. Doriæ M. Ab. 464, 416. Perse. dubiosa M, Ab, 35, 7. Egyp. Dufouri Graëlls, Ab, 92, ol E. 202 duodecim maculata OI. Ab, 173, 2 ( Decatoma). Barb. duodecim punciata Tausch. Ab. 125, PAU LS duodecim REINE OI. Ab. 126, 80. PSE. nl Klug. Ab. 32, 5. Arab, elegantissima Zubk. Ab. 4144, 97. R. Turcm. elegansOÏI. Ab. 149, 402. Egyp. euphratica M. Ab. 8/4, 46. Cauc. excellens Redt, Ab. 41, 43. Perse. externepunctata Fald. Ab, 1408, 65. Cauc. fasciata F. Ab. 12, 4, Arab. Egyp. fasciata Fuessly. Ab. 67, 36. Eur, fasciata OI. Ab. 76, 45. Eur. fasciatopunctata Adams, Ab. 74, 37. Eur. femorata Klug. Ab. 146, 99, Arab, festiva Pall, Ab. 462, 114. Rus. filicornis M. Ab. 64, 32. Egyp. fimbriata M. Ab. 83, 45. Egyp. Fischeri Gebl. Ab. 123, 77. Turcm. flexuosa OI, Ab. 101, 61, EF° R. C. Sib. v. floralis Pall. Ab, 76, 41. Eur, As, v. Forti Muls. Ab, 129, 81. Ital. Frohlovi Gebl. Ab. 168, 110. Sib, Froblovi Germ. Ab. 169, 412. Sib. - Fuesslini Panz, Ab. 76, 41, Eur. Sib. fulgurita Reiche. Ab. 145, 98. Egyp. fusca OI, Ab, 91, 53. Syr. Perse, v. Gebleri Fald, Ab. 4h, 1h4a. Perse. geminata F. Ab. 102, 62. Eur. Alg, gilvipes Chevl. Ab. 118, 73. Tunis. Goryi M. Ab. 88, 50. Arab. Egyp. v. Goudoti Cast. Ab. 116, 72. Tang. gratiosa M. Ab. 135, 87. Egyp. grisescens Tausch. Ab, 119, 74. RC, v. Guerini Chevi. Ab, 69, 36, Alg, Hemprichi Klug. Ab. 155, 108. Egyp. Alg. | herculea (Klug, Dej. ), Ab, 42, 1 Arab, Egyp. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. hieracii Graëlls, Ab. 95, 56. E, hispanicaManh. Ab. 71,37. E, Husseini Redt, Ab, 53, 23. Perse. Egyp. impar Thunb. Ab, 119, 74. Cauc. impressa Chevl. Ab, 124, 78. Port. Alg. incerta Klug. Ab. 87, 49. Alg. Egyp. inconstans Chevl. Ab. 105, 64. E, intermedia Fisch, Ab. 169, 41412. song. intersecta Reïche. Ab, 45, 14. G. SyT. interrupta OL. Ab. 41, 13. Perse. Alg. v. Islamita M. Ab. 47, 16. Arab. Javeti M. Ab. 63, 31. Perse, jugatoria Reiche, Ab. 50, 20. Egyp. Perse. Karelini Fisch. Karel. 25. Sib. or. Klugi Redi. Ab. 138, 90. Egyp. v. lacera Fisch. Ab. 70, 36, À. I, lactea M. Ab. 140, 93. Egyp. Iævicollis M. Ab. 109, 66. Cauc. lanuginosa M. Ab. 182, 30. Arab. lata Reiche. Ab. 185, 6 (Coryna). Egyp. Latreillei Klug. Ab. 75, 40. Alg. Ledeburi Gebl, Ab. 163, 115, Re. Sib. Ledereri M. Ab. 57, 26. Syr. ligata M. Ab. 31, 4. Egyp. liigiosa Chevl. Ab. 46, 16. Alg,. Egyp. lutea Pall, Ab. 125, 79. R£. v. luteiperinis M. Ab. 105, 64, E v, maculala OI, Ab. 419, 71. G. SYTs Ale. Hood Klug. Ab. 30, 3. Arab. Egyp. 1 v. maculosopunctata Graëlls Mém. 58, 75. Esp. 4 v. Maldinesi Chevl. Ab. 73, 37. E, Mannerheimi Gebl. Ab, 100, 60. Sib.… marginala Fisch. Ab. 136, 88. Sib. « v. Matthesi Fald, Ab. 51, 21, G, a Syre TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. maura Chevl. Ab. 114, 71. Bône. melanura Pall. Ab. 31, 37. Eur. Also, Sib, meliloti OI. Ab. 92, 52. Sib. menthæ Klug. Ab. 1453, 106. Egyp. v. metatarsalis M, Ab. 81, 43. Sib. mimosæ OI. Ab. 429, 8la. Arab, minula F. Ab. 80, 43. Sib. v. mutabilis M. Ab. 70, 26. KE, mutans Guér. Ab, 36, 1437. Eur. mylabroides Cast. Ab, 185, 3 (Co- ryna). Egyp. myrmidon M. Ab. 154, 107, Biskra, v. nigra M, Ab. 55, 25. Alg. nigriplantis Klug. Ab. 451, 104. Arab, , Ve niligena Reiche. Ab, AAA, 74, Egyp. noyemdeeim punctata OI. Ab. 174, 3 (Decat.). Egyp, Ocellaris O1. Ab. 181, 1 {Coryna). ESyp. ocellata Cast. Ab. 180, 1 (Coryna). Egyp. ocellata OI, Ab. 181, 2 (Coryna). Egyp. ocellata Pall. Ab. 138, 91. Sib. octodecim punctata Klug. Ab. 174, 3 ( Decat. ). Barb. octodecimmaculata M. Ab. 100. Barb. v. octomaculata Villers. Ab. 76, 41. Eur. octonotata Fisch. Sib. octopunctata O1. Ab. 71, 37. Orient. oleæ Cast. Ab. 40, 12. Alg. Olivieri Bilb. Ab. 119, 74. Cauc, ornata Reiche. Ab. 187, 8 (Coryna). Syle 147, Ab, 131, 84. Pallasi Gebl. Ab. 167, 118. Sib, pallidomuculata Redt. Ab. 113, 70. Egyp. v. Paykulli Bilb. Ab 75, 40. Alo. pavonina Reiche.. Ab, 180, 1 (Co- ryna), EgyPe 205 Peyroni Reiche. Ab, 188, 9 (Co- ryna). SYre polymorpha Pall. Ab. 76, 41, Eur, præusta F. Ab. 55, 25. E. Al. pulchella Fald, Ab. 165, 117. Kirg, pusilla OI. Ab. 66, 35. R°, Sib. v. quadrifaria M, Ab, 79, A1. Eur. Sib,. quadripunctata L. Ab. 71, 37. Eur. Alg. Sib. quadrisignata Fisch. Ab. 65, 34.Sib. quatuordecim signata M. Ab, 133, 85. Egyp. quatuordecim punctata Pall, Ab, 90, 52. Sib, v. restricta Mots. Ab. 31, 37, Esp. v. rümosa M. Ab. 40, 42. Al. v. rubripennis Chevi. Ab, 69, 26, Bône. ruficornis F. Ab, 150, 103. Alg. rufipes Fisch. Ab. 449, 74, R5. sanguinolenta OI, Ab. 75, 40. Egyp. scabiosæ OI. Ab. 84. 47. Syr. scabrata Klug. Ab, 472, 4 ( Decat.), Arab. v. Scapularis Chevl. Ab. 116, 72, Bône. v. Scapularis Klug. Ab. 33, 6. Arab. Schah Peiche, Ab. 39, 11, Perse. Schreibersi Reiche. Ab. 74, 39. Sic, Al. Schrenki Gebl. Ab. 59, 22. Sib, v. Scutellata Rosh. Ab. 107, Gha E. sexdecim punctata Gebl. Ab. 130, 83. Sib. v. semirufa M. Ab. 55, 25. Alg. sericea Pall. Ab, 462, 414. T. KR. Sib. v. setigera Waltl. Ab. 90, 52. T, sexmaculata Ol. Ab. 58, 27, R& Arab. sexmaculata Tausch. Cauc. sexnotala Redt. Ah. 140, 67. Syr. sibirica Fisch. Ab. 97, 58. Sib. signala M. Ab. 129, 82. Perse. Silbermanni Chevl. Ab, 85, 48. Alg. 204 v. similaris Muls. Ab. 67, 30. Fr. sinuata Klug. Ab, 102, 61a. Syr. sisymbrii Klug. Ab. 152, 105. Egyp. smaragdina Gebl. Ab. 177, 5 (Deca- toma). Sib. sobrina Graëlls. Ab. 96, 57. E, solonica Pall, Ab, 89, 51, G, KR. Sib. v. sparlii Germ. Ab. 76, A1. Dalm. speciosa Pall. Ab. 464, 113. Sib. splendidula Pall. Ab. 158, 149, Sib, superba Fald. Ab. 58, 27, Cauc, v. suspiciosa Rosh. Ab, 95, 56. E. syriaca Klug, Ab. 43, 14. Syn. tœniata Waltl. Ab. 51, 24. T. tauricola M. Ab. 73, 38. Taurus. Tauscheri Fisch. Ab. 4123, 77, Turc. tenebrosa Cast, Ab, A8, 18. Alg. Egyp. tenella Walt. Ab. 149, 102. Arab. terminala Chevl, Ab, 74, 39. Sic. Alg. tigrina Klug. Ab. 183, 4 (Coryna). Arab. Egyp. tigripennis M, Ab, 143, 96, Egyp. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. tricingulata Redt. Ab, 45, 45. Perse. v, tricincia Chevl. Ab. 69, 36, Alg, trizonala Reiche. Ab, 168, 419. Egyp. undecimpunctata Fisch, Ab. 446, 92. Sib. unicolor Fald. Ab. 141, 68, Cauc. Sib, unifasciata OI. Ab. 12, 4, Egyp. ustulata Reiche. Ab, 37, 9, Alg. Egyp. varia OI. Ab. 82, 44. Egyp. variabilis Pall, Ab. 67, 36. Eur, Alg. varians Gyl Ab. 1405, 64. Esp. vicina Luc. Ab. 85, A8. Alger, vigintipunctata OI. Ab, 4148, 101. Syr. Egyp. v. viridiflua M, Ab, 175, 4 (Decat.) Perse, Syr, Wagneri Chevyl. Ab. 120, 75, Alg. zebræa M. Ab. 79, 42, Asie min, zonata Klug, Ab. 32, 5, Arab, TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES CONTENUS DANS LE VII® VOLUME. Abax (1) italicus, parallelepipidus, 189 ; *Stierlini Gaut., 204. Abdera fasciata, 189. Acalles hypocrita, x1v; punctaticollis XLVII, Variegatus , LXXIIT. Achenium *pallidipenne Stierl., 194. Acmæodera ottomana, v ; pilosellæ, XLIV; parvula, mauritanica,LxXxIIT, Acrisius Koziorowiczi, XXV, LVII. Adelium geminatum, xLir. Adelops tarsalis, 189 ; ovoideus, epuroides, xxvir1; adnexus, ar- canus, Lx. Adesmia ExvIIT. Adimonia brevipennis, LXVIIE Aediatorix Jansoni, 40. Agabus*Aubei, 6. Agapanthia Laïs, vr; cærulea, Exv ; angusticollis, Lxx; lixoïdes, LxxrIT. Agathidium, xix, ? nigripenne, Lxin1. Agrilus 6-guttatus , 87; sinuatus xxxv, 6-guttatus, laticornis, hastu- lifer, cinctus, derasofasciatus, graminis , obscuricollis , xLIv ; subauratus, sinuatus, cinctus, Li; sulcaticeps, LXv. Agriotes *infuscatus Desbr., 417 ; sputator, v. “melanocephalus Des- broch. , 4149 ; *meridionalis (atte- nuatus) Desbr., 119 ; *breviuscu- lus, Desbr., 121; marginipennis, LEXIIT, Alaocyba Per,, 31; *carinulata Per., 21. Albana M griseum, Lxvrr. Alcmeonis pulchra, A0. Amara *misella Miller, 139; *incerta Gaut., 205, Amarygwmus tyrrhenus, maurulus , variolaris, XLIT. Amaurorhinus crassiusculus, xxvir. Amblystomus * escorialensis Gaut. , 176. Amblytarsus. Amphicoma bombylius, Lxx11r. Anaxo brevicornis, A0. Ancylocheira tarsensis, vr, 8-macu- lata, Lt Ancystronychus Erichsoni, 489. Anillus, v ; *corsicus Per., 15, Anisotoma similata, LXXVIr. Anisoxia mustela Abeille, x£. Anobium Chevrieri, XL1v; paniceum, XLIX. Anommatus planicollis, xxvrr. Anoncodes dispar., XLVIT. Anophthalmus *pilosellus Miller, Ahn ; delphinensis, Aubei, var, Magdalenæ , x1x. Anthaxia morio,189; *helvetica Stier- lin, 200 ; Bonvouloiri, xix ; cyani- cornis, XLIV, LXXIIT ; Viminalis, salicis, nitidula, nitida, confusa, funerula, xLrv ; inculta, smarag- difrons, LxxITr1. Antherophagus nigricornis, 1X, XXV;, LxIT:; silaceus, silesiacus, XXVII ; pallens, XXVIT, LXIITe (4) Les noms de gente sont rangés alphabétiquement, les noms d'espèces dans l’ordre des pages. Les noms en italiques sont des synonymes ou des variétés, Les espèces décrites sont accompagnées d’une étoile, 208 TABLE ALPHABÉTIQUE Anthicus *constricticolis Desbr., 124; venustus, XLVIT. Anthonomus Stierlini, Lv. Anthribus albinus, xxx. Aphodius mixtus, hypocoprus, 189; porcus, LXXIX. Apion *Revelierei Per.,, 24; loti (angustatum), Schmidti, fagi, carduorum , miniatum , 450 ; onopordi, 151 ; dentipes (tubicen), 475 ; *sareptanum Desbr., 4190 ; Steveni,490;*robusticorne, Desbr., 491 ; “obtusum Desbr., *tibiale Desbr., 191 ; *conspicuum Desbr., 492 ; curtipenne, russicum, in- terrupto-striatum, Stierlini, talpa, Steveni , Zuberi, subconicicolle , frater , caviceps, laticeps, rhom- boidale, subglabrum, consangui- neum, Kiesenwetteri, insolitum, curtulum, diversum, Uhagonis, distincticolle , elongatissimum , pedemontanum , neapolitanum, robustirostre, Lethierryi, ægyptia- cum, Kirschi, Lv; tamarisci, Poupillieri, Lxrx. Apristus *major Miller, 438; striati- pennis, LXXIII. Argenis rufescens, 40. Argutor nemoralis, montanellus, 460. Arlicerus syriacus, v. Asclera cærulescens, x1v ; cineras- cens, XL. Asemum, striatum, xt, Asida catenulata, xevir ; Servillei, subcostata, ruficornis, LXx1177, Atænius horticola, xrv. Atemeles reflexus (cavus), 136. Athous , xx; *nigerrimus Desbr. , 406 ; * æneithorax Desbr. , 408 ; *conicicollis Desbr., 109; pallidi- pennis Desbr,, 110 ; *Grandini Desbr.,111 ; *sinuatocollis Desbr., 412 ; *depressifrons Desbr., 113 ; Xflorentinus Desbr., 4414; *fallax Desbr., 445; *castanescens Muls., 116; *infuscatus Desbr, , 117 ; # quadricollis Desbr., 134, Attalus constricius, 1; sericans, lateralis, xLvrrr. Aubeonymus carinicollis, Lx1x. Auletes pubescens, Lxrx. Aulonium sulcatum, zxr17. Bagous * costulatus Per,,23; Aubeï’ X1V; robustus, LXxHI1. Balaninus ochreatus, xLvrr. Balanomorpha ? nitens, Matthewsi, Le Baridius, Lx1x ; nivalis, xLvI1 3; cri- nipes, sulcipennis, dalmatinus, limbatus, tenuirostris, Lv; albo- guttatus, Lxx; selifer, Lxx ; albo- maculatus, fallax, Lxv ; vicinus, : LXX ; picinus, chlorizans, cupri- rostris, LXXI. Bembidium *basale Miller, 1442 ; *guadarramense Gaut.,177; *luri- dipes Gaut., 479; Erichsoni, Lxurs, Berosus *corsicus Desbr., 97. Blechrus mauritanicus, Lxix ; lævi- pennis, LXXIII. Bledius * crenulatus Stierl,, 1494. Blepeneges (Ceradelium) , aruspex (armatum), A1, xurr. Bolitophagus armatus, xxx. Brachycerus, xvur, Brachyderes ophthamicus, xxvirt ; quercus, LXVI. Brachynus *Joenius Patti, *siculus Patti, xLr. Brachypteroma (Dolocerus)Reichei, LIXe Brachypterus gravidus, cinereus, 36. Brachytarsus * constrictus Stierl, , 497 ; pantherinus, Lxxrr1. Bradybatus Kellneri, x ; Creutzeri, XLVII. Bruchus, Liv. Byrhrus clandestinus, 489. Byrsax saccharatus, xxr. Bythinus Pandellei, xxx ; glabratus, LXXVIL, linariæ , Calathus *intermedius Gaut., *minu« tus Gaut, , 178 ; * brevis Gaut., *depresssus Gaut,,179 ; *algericus DES GENRES ET DES ESPÉCES. Gaut,, 181; *syriacus Gaut., *numidicus Gaut. , 182 ; *hispa- nicus Gaut., * bipunctatus Gaut., *Chevrolati Gaut.,183; giganteus, oyalis, glabricollis, brevis , alter- nans, græcus, distinguendus , syriacus (ortentalis), latus, inter- medius, punctipennis, algericus , numidicus, luctuosus (minutus , sublævis), hispanicus (lugens,, bæticus, marginicollis, 484 ; angularis (uniseriatus), bipunc- tatus (Liotrachelus) | depressus (grenatensis), fulvipes (flavipes, asturiensis), angustatus, *Tappesi Gaut,, opacus, reflexus, Chevro- lat, ambiguus (fuscus, dilutus), *lævicollis Gaut., 185; circum- septus, metallicus, deplanatus, brunneus, *atticus Gaut., mollis, melanocephalus, alpinus (obscuri- collis) , micropterus (microce- phalus), cinctus, armenus, 186 ; angusticolhs, montivagus, femo- ralis, insignis, rubripes, Solieri (‘horacicus) , piceus (rotundi- collis), *Bellieri Gaut.,187: *Vuil- lefroyi , 488 ; *ruficollis , 20; Solieri, LXxnI. Callidium spinicorne Abeille (* Varini Bedel}), 94, xXXII1, LXV, LXXIX; elongatum,Lxur, hungaricum, in- subricum, LXVIT. Calopus serraticornis, 189, Calosoma, xix, Calvia eburnea, Lxvr. Camptorhinus staitua ; xXX, XLVII ; simplex, XXX, XXXVIIL, Carabus *“Ledereri Gaut., 203 ; va- gans, Solieri, XL. Carcinops pumilio, xxxv. Cardiophorus *convexithorax Desb., 99: #*maculicrus Desbr., 100, v.? *Belonis Desbr., 101; *hippo- nensis Desbr,, 4102; *mauritani- cus Desbr,; *pusillus Desbr., 103; *Senaci Desbr., 104 ; Kinderman- ni, v; mauritanicus, vestigialis, LXXIIT, 209 Carterus Lucasi, strigosus, mandi- bularis, vit. Cassida margarilacea, 451 ; *deser- torum /Salsolæ Beck.), 160; tho- racica, pusilla, x1v ; meridionalis, lata, Lxvrrr. Cathaicus Swinhoei, Lxxvir. Catops Watsoni, x1; depressus, XXXI. Cebrio *sardous Per., 16, *varicolor Per., 17 ; pubicornis, xxvirt : ? *melanocephalus, zxxu1. Ceradelium armatum , 41, xrrr. Cerambyx velutinus, Lxvu, Cerophytum elateroides, Lxin. Cerylon fagi, xxxv. Cetonia *subpilosa Desbr., 98 ; oblonga , xziv ; Doriæ, Athalia, Judith , Lxxu. Ceuthorhynchus lycopi , 37 ; * dis- üncius Bris., 42 ; trimaculatus, 451 ; rusticus, 11, hepaticus, hystrix, Aubei, xxx. Centrotoma, LxIx, Cheilotoma *Raïfrayi Desbr,, 130. Chevrolalia insignis, LxIx, Chileone Deyrolei, 40. Chlænius differens, v. Chromonæa Pascoëi, vittata, pal- lida, unicolor, 40. Chrysomela Peyrolerii, Ludovicæ ( nigriceps), 160 ; asclepiadis, 189; Anceyi, vi; polygoni, xxrr; Banksi, xxvu ; obscurella, femo- ralis, fuliginosa, confusa, gypso- phylæ, bifrons, Lxvur. Cicindela litterata, xLux. Cionus Schæœnherri, xLvr1 ; distinc- lus, Lv. Cis, xIx. Cistela *Costessii Bert., 148; metal- lica, 1; Fairmairei, XLVIL Cleonus *Raymondi Per., 22; brevi- rostris, senilis, LXIX. Cleopus asellus (uncinatus), antir- rhini (verbasci), 36. Clivina procera, prominens, rugi- thorax, juvenis, lepida, vagans, cava, 199; dimidiata, sellata, 210 verticalis, melanopyga, hetero- gena, anguslula, biplagiata, 160. Clythra *algerica Desbr., *13-punc- tata Desbr., 128 ; *dissimilithorax Desbr., d'Asie mineure, 129 ; *Raffrayi Desbr., 130; hebræa, v; pallidipennis, 6-punctata , LXvII ; palmäta, atraphaxidis, nigritarsis, Lxx vint ; bisbimaculata, Lxix. Clytus gratiosus, vi; speciosus, si- culus, scalaris, massiliensis, var. ; fulvicollis, hieroglyphicus, zix ; ruficornis, gibbosus, Lxvir, Coccinella bissexguttata, 452; Ghi- lianïi, LxvI. Cochleoctonus vorax, Lui. Cæliodes punctiger, 172, Cœnopsis Waltoni, xxx. Colovocera, v, LxIx. Coniatus lætus, 153 ; Saulcyi, vi; repandus, Lxix. Contipus platanus, xr. Copris “conicollis, xv, Coræbus æneicollis, xLiv. Cortodera monticola, Lxvr, Corymbites bipustulatus, xxxvr11, Cossonus ferrugineus, linearis, 34. Criocephalus ferus, Lvrit, Crioceris alpina, Lxvrr. Crepidodera *transylvanica Miller , 146. Crypharis *Raymondi Per,, 28. Cryptocephalus luridus (mærens), basalis (mucoreus ), marginellus ( var. inerpectus), carinthiacus ( abietinus ), albolineatus ( Per- rieri) ; h-pustulatus (var. rhœti- . CUS), 162; cyanipes, *floribundus Suff,, 163; informis, Lxvi ; bima- culatus, Loreyi, variegatus, fas- ciatus, lobatus, tetraspilus, signa- tus, crassus, Hubneri, hirtifrons, LXVII, Cryptobypnus *propinquus Desbr. , 406 ; figuratus, vi. Ctenistes ponticus, vr. Cychrus cordicollis, glacialis, 489. Cyclomaurus , ziv, metallescens , LXIX, TABLE ALPHABÉTIQUE Cymindis *“Baudueri Per., 3 ; Chau- doiri, XXVII. Dactylosternum abdominale, 11. Dædrosis crenatostriata, ambigua , L0. Dapsa barbara, LxxIm1, Dasytes pilicornis, r, Dechius scissicollis, 40. Deleaster dichrous, xLrxr. *Dendroïdes, 157; *Ledereri Ferrari, 155. Denops albofasciatus, 1. Dermestes Frischii, 35, Dibolia rugulosa, paludina, 34, Dicerca ænea, XLIv. Dichotrachelus Rudeni, 489; ma- culosus, xxvint ; Manueli, Lxx1v. Dinoria cœlioides, xLir. Dinusa hierosolymitana, v, Ditomus calydonius, xzrx Dolichosoma *splendidum Schauf., *ultramarinum Schauf,, 167. Dolocerus Reicheï, Lix, Donacia crassipes, Lxx1v. Dorcadion, vi, Liv ; *sutura-alba Desbr., 125 ; meridionale, Lxvs1 ; Stableaui, drusum, Graëllsi (alter- natum , ovale), hispanieum (en- caustum), Perezi (anthracinum), Ariasi (Reichei), Lxxrv. Dorcatoma setosella, xr, Drilus *posticus Schauf.,168;*bicolor Schauf, ; *frontalis Schauf., 169 ; *rectus Schauf,, 470 ; *amabilis Schauf., 171; flavescens, maurita- nicus, Lin ; pectinatus (ater), Lux, Dryops marmorata, Lxxur. Dytiscus, xxvir; marginalis, A, XXXIIT, XXXVIII. Ebæus abietinus, xLiv, Elater nigerrimus, x1; ruficeps, xxx, xxxvi1 ; Megerlei, xxx1x. Elmis æneus, Lxx1v, Enedreytes hilaris, Lxx1. Ennearthron, x1x. *Entoxylon Ancey, 84 ; * Abeillei Ancey, 85, 11, VII, DES GENRES ET Epicauta sibirica, flabellicornis,206. Epilachna globosa, 452. EPITRAGIDES, XII Erirhinus salicinus, zrrr ; bilunatus, LV. Erodius nitidicollis, Lxxrir. Esarcus Leprieuri, 11. Eucinetus meridionalis, xt, xxx. Eucnemis capucinus, UxILI. Eurypera cuprea, xzir. Eurythyrea micans, xLiv. Evaniocera Dufouri, Lx1x. Exocentrus punctipennis, xL. Faronus Lafertei, xxx. Feronia *Pomereaui Per., 4 ; *ochra- cea Gaut., 20; *“Stierlini Gaut.,20. Galeruca *carinulata Desbr., 134 ; turcica Stierl., 199, Gasterocercus depressirostris, xix, Geonemus flabellipes, xzvir ; illæsi- rostris, LXXIIT. Geotrupes splendens, 189 ; alpinus, XLIV ; Stercorarius, LXXIX, Glaphyrus, Liv. Goniadera interrupta, 40. Gonioctena * Grandini Desbr., 132. Gonodera metallica, 1. Grammoptera monticola, Lxvr. Gronops Jekeli, seminiger, sibiricus, LVIL Gymnetron antirrhini, linariæ, pi- losus, 36 ; *Pirazzolii Stierl., 498; spilotus, longirostris, vestitus, teter, XLvIr. Gymnusa variegata, Xx1I1 Gyrophæna complicans, x1v, xx. Hæmonia, xxr1 ; equiseti, var. Mo- _ sellæ, Lvr, Lxxvr. Haplocnemus *rufomarginatus Per., 18 ; *Koziorowiczi Desbr., 422 ; metallicus, xLiv. Haptoderus *nemoralis Graëlls, 161 ; “cantabricus Schauf., 162. Harpalus hospes (Gaudionis), bos- phoranus, distinguendus, vir ; dif- finis, xLIII. DES ESPÈCES. 311 Hedobia pubescens, 1. Helæus Mastersi, XLIL. Helops Fondrasi, XLvIr. *Hemidendroides *Ledereri Ferrari, 155. Hetærius sesquicornis, LIT. lister puncticollis, x, LVIT; cænosus, XIe Hololepta humilis, xt. Homalota, 111, XI, x1x3 Cæsula, alpes- tris (ritidiuscula) , pavens (obli- quepunctata), Waterhousei (ænei- collis), 136 ; *carpathica Miller, 442 ; Sharpi, LXXVII. Hoplia *pilifera Desbr., 98. Hydrochus parumoculatus, Lxxvir. Hydroporus *jucundus Per., 7. Hypaulax marginata, sinuaticollis, tarda, oblonga, ovalis, A0. *Hyperomorphus Per., 26; *aspe- ratus Per., 27, XXV, LVIIL Hypocoprus lathridiodes, x. Hypophlœus bicolor, zxrr. Isomira hypocrila, 189. Jsostira crenata, XLII. Julodis albopilosa, Lxxur. Labidostomis bigemina, maculipen- nis, LXVI. Læmophlœus castaneus, LxxT. Lampyris *insignis Ancey, 86; Alge- rica Ancey, 87; Delarouzei, XxLiv. Langelandia *exigua Per., 9; *in- costata Per., 44. Larinus rufipes, LV; costirostris, buccinator, maurus, LXIX. Lathrobium *sareptanum St., 195. Leistus montanus, LV. Leja guadarramense Gaut., 177. Lema Hoffmanseggi, LXVIT. Leptopalpus rostratus, LXXIIT, Leptura *globicollis Desbr., 127. Leptusa cæsula (exilis), 136. Lesteva “corsica Per., 6. Licinona elata, XLIr. Licymnius foveicollis, 40. Lioderes Kollari, XLVIT, 212 Lithocharis rufiventris, xxx. Lixus paraplecticus, xxXIX, LxxV ; cylindricus, xzvir ; Marqueti, per- parvulus, Lv. Luperus viridipennis, 189 ; dinien- sis, LXVI, Macrochilus Saulcyi, v. Macronychus parumoculatus, Lxxvir, Magdalinus violaceus, 189; exara- tus, barbicornis, 11; punctulatus, LXVII. Malachius australis, 1 ; iridicollis, vr: dentifrons, xLIv ; insignis, LxXIX. Malacogaster, v ; Bassili, Lx1v, LXxXI ; *nigripes Schauf,, 172, Mallosia, vr. - Malthodes pellucidus, hexacanthus, æmulus, cyphonurus, 189, Margarinotus guttifer, x111. Marolia variegata, xxx. Megapenthes lugens xxx, xxx1x ; ti- bialis, xxx. Megatoma rufovittata, Lxx. Meloë cicatricosus, brevicollis, xLvix. Merophysia, v, XVII—, LxIx. Metabletus *Valladolensis Gaut,, 1476 Microtelus cariniceps, v. Microtyphlus, v. Micrus filiformis, xxx1v. Molorchus *Mulsanti Stierl., 173. Molytes glabratus, xzvrr. Monohammus nitidior, LxvI. Mordellistena, xzix. Mychestes lignarius, xzir, Mycetochares 4-pustulata, 189 ; bar- bata, bipustulata, xLvir. Mylabris, voir Monographie, p. 2041, Goudoti, Lxx111. Myrmecobius agilis, Lxxux, Nanophyes Chevrieri, hemisphæ- ricus, brevis, Lythri, Duriæi, x1v. Nebria *rivosa Miller, 137 ; *Vuil- lefroyi Gaut., 177; fossulata, nigricornis, 489 ; Escheri, Bremei, Lv ; rubicunda, £xxIII. Necrophorus vestigator, xx. Necydalis abbreviatus, Lxvn. TABLE ALPHABÉTIQUE *Niphetodes Miller , 143 ; *Redten- bacheri Miller, 444. Nitidula, 165, Notaphus *guadarramensis Gaut, , 4177. Nothus æneiïipennis, 1; bipunctatus, ALe Nyphona picticornis, XLVI, LXXIIT, Ochina Latreillei, r. Ocypus siculus, brachypterus, xLr11I. Ocyusa picina xxnr. OEdemera tristis, subulata, x£vir, Olibrus *anthemidis Per. ,9 ; bicolor, 35, 172 ; affinis, xLIX, Omalium, xix. Omaseus, xIx. Omias lepidotus, Lxrv. Omolipus cyaneus, xLir. Omophlus (Monogr. 43). Perroudi Muls., distinctus Cast., ruficollis, h9; *productus Rosh. , erythro- gaster Luc., nigripennis F., abdo- minalis Cast., ovalis Cast., rufi- ventris Waltl,,50; cæruleus F., an- gusticollis Muls., Reïchei Muls, , Mulsanti Kirsch., 51 ; *chalybeus Kirsch. , *armillatus Brul. 52; curvipes Brul. 53 (v. galbanatus), Kiesw, 54; *Kusteri Kirsch., 54; picipes F. Muls, ,'55 ; *frigidus Muls., *amerinæ Curt. (pubescens Muls., v. lividipes Muls.), 56; *gracilipes Kirsch., “Brullei Kirs. (quadricollis Brul.), 58; *falsarius Kirsch., 59; *marginatus Kirsch., 60; *propagatus Kirsch., 61 ; *hirtellus Kirsch., 62 ; *varicolor, Kirsch., 63 ; *syriacus Muls., 64; *curtus Kust., 64; *nigripes Kust., 65 ; *volgensis Kirsch., 66 : *tar- salis Kirsch., 67; dispar Costa, (v. dalmalinus Kirsch.), 67; *turcicus Kirsch., 69 ; *flavipennis Kust. (atripes Kust.), 70; *infir- mus Kirsch., 71 ; *lepturoides F. (Betulæ, Herbst., elongatus Kust., alpinus Miller, var, pilosellus Kirsch.), 72; *longicornis Bertol., DES GENRES ET DES ESPÈCES. 74, 148; *rugosicollis Brul. (dila- tatus Fald., rugicollis Kust., brevicollis Muls.) , xxxix, 75: *Proteus Kirsch., 76 ; *caucasicus Kirsch. 77 ; “orientalis Muls. 78 : *deserticola Kirsch., 79 ; *lucidus Kirsch, 79; *ocularis Kirsch., 80 ; *tenellus Kirsch., 81; *scutel- laris Muls., 82 ; anceps Muls., 82; maroccanus Luc., 83. Onthophagus, xv. Onthophilus sulcatus, xxxv. Oochrotus, xx. Oogynes Anceyi, xx. Opairum *Grenieri Per., 10 ; sabu- losum, LxxIv. Opilus *grandis Stierl., 20. Orchestes loniceræ, Lxx. Oreina Peyrolerü, Ludovicæ (ni- griceps), 160 ; bifrons, Lxvrir. Orestia *Pomereaui Per., 33; *ar- cuata Miller, *Hampei Mill., 447, Orthochætes discoidalis, xxvrrr, Orthomus ? *Pomereaui Per., 4. Oryctes Grypus, xuiv. Osphya bipunctata, xiv. Othelecta vestila, 40. Otiorhynehus, vr; *Asplenii Miller, 14h; griseopunctatus, amplipen- nis, villosopunctatus, orbicularis, dificilis, auricomus, lanugino- sus, hirticornis, dentatus, subden- tatus, rugifrons pauxillus, 489 : porcatus, Lr11; planithorax, cor- ticalis, squamifer, Lxx1r. Pachnephorus *robustus Desb, , 432; lepidopterus, Lxvrir. Pachybrachys * haliciensis Miller, 445; * anoguttatus Suff., 164. Pachychila, £xix. Pachydema Ledereri, vi; oraniensis, Lessepsi, L. : Pachyta 6-maculata, 8-maculata, erratica , LXII. Parmena algerica, Lxxn1. Paromalus oculipygus; Lr. Patrobus *carpathicus Miller, 138 ; “quadricollis Miller, 439 ; 213 Percus *plicatus Dej. ( clathratus Schauf.. Majolicensis Per.), *stul - tus Dufr. (egenus Dej.), *politus Dej., var., stultus Rosh., var. ; Vandalitie Reïiche ; *Guiraoï Per. ; *patruelis Duft.(glabrellus Mots?), *NavaricusDej. (patruelis Fairm.), LXXVIIT, Peritelus Cremierei, XLVII. Perotis orientalis, v. Perrisia brevis, xxir, Peryphus *luridipes Gaut., 179. Phalacrus caricis, xxxv: Phelister egenus, confusaneus, mu- scicapa, fulvulus, xt. Philonthus rufipennis, xxrr ; *insu- laris Gaut., 205. Phlæzeteus plagiatus, v. Phyllopertha campestris, xLIv. Phylloscelis Arechavaletæ, xr. Phylloceruslongipennis Ferrari,15/. Phytæcia *algerica Desbr., 126; mo- lybdæna , 152; flavimana,189 ; affinis, Jourdani, Argus , Lede- reri, lineola, ephipdium, erythroc- nema, cylindrica, Lxr; nigricor- nis, LXVIT. Phytobius muricatus, x1v, xz ; Wal- toni, XLe Pimelia, Lxrx. Pinotus eremita (colonicus), Tela- mon , colonicus (bituberculatus), Aricius (andicola), inhiätus (hy- pocrita), carbonarius (opacus), semiæneus (crenatipennis), coni- collis, Eridanus, xv. Pissodes rotundicollis, Lv. Platyprosopus ‘bagdadensis, Stierl., 192. Platyderus *lusitanicus Dej.; *mon- tanellus Graells ; *varians Schauf,, 161. Platysma bilineipunctata, 189, Platysoma frontale (puncticollis), LVII. Platystethus, xx; nodifrons (pilo- sellus), 136. Platytarus bufo, Lxxnxr, Plectroscelis *Schæfilini Stierl,, 475. 24/ Pocadium, x1x, Podabrus alpinus, 189, Pæcilonota decipiens, xziv. Pæcilus gressorius, xL1ITr. *Pogonocerus Fisch., 158. Pogonocherus decoratus, x ; Caroli, LX, Polyctesis rhoïs, v. Polydrosus, xix; “gentilis Bertol,, 449 ; fulvicornis, 189 ; griseoma- culatus, Abeïlleï, xzvix ; Raffrayi, LXXIIL, Polyphylla fullo, xrv. Prasocuris phellandrii, 55, xxix, LXx1Y ; beccabungæ, 35. Priobium castaneum, xLiv. Pristonychus maurilanicus, auso- nius, Vi; cyanescens, Reichen- bachi, carinalus (parvicegs/, vu. Procerus syriacus, v. Procrustes *Wiedemanni Gaut., 202. Psammodius *lævistriatus Per., 13. Pseudocolaspis setosa, Lxx111. Pseudopercus Mots., *“stultus Dufr., *politus Dej.,*GuiraoïPer., *patrue- lis Dufr., *navaricus Dej., Lxxvrit, Pseudotaphoxenus subcostatus, vr. Psilothrix “splendidum Schauf., *ul- tramarinum Schauf., 187. Psylliodes “sicula Stierl., 200. Ptenidium, x1x; intermedium, ut ; nitidum, XXXIV. Pterohelæus arcanus, asellus, xuir. Pterostichus Lasserrei, xLIIL, Ptilium, x1x; modestum, rx. Ptinus Auberti, Lxv. Ptosima 9-maculata, Lt. Purpuricenus *Ledereri Ferrari,158,. Pygidia laricicola, 189; punctipen- nis, XLIV, Quedius truncicola, xxx ; mesome.- linus, var, (Fucisi), 136, Raymondia * longicollis Per, , 29; *sardoa Per., 30. Revelieria *spectabilis Per., xtr. Rhagonycha rufescens, fuscicornis, 189 ; herbea, Lxxrr1. TABLE ALPHABÉTIQUE Rhizotrogus “*sassariensis Per., 44; Bellieri, LxvI, Rhopalopus *Varini Bed., 94. Rhynchites præustus, LXxIII. Rhyncolus reflexus, xxx, Rhytirhinus alpicola, xxviri; asper, Saintpierrei, Brucki, Lxvir; dila- tatus, LxIx. Salpingus exsanguis, Abeïll., 89, x. Saprinus bonariensis, connectens, erythropterus, hypocrita , pavyi- dus, xr; detersus ; XXXv. Saragus floccosus, patelliformis, in- cisus, asperipes, confirmatus, XLILL Scolyptus 159, Scopæus rubidus ( subcylindricus), 136. Scydmænus cerastes, subcordatus , XXX. Scymaena amphibia, xLIr. Serropalpus striatus, 189. Silaria latiuscula, 489; *ochracea Stierl., 196. Silis nitidula, 189. Sitaris nitidicollis, Lxv. Sitones, Liv ; bituberculatus, xLvrnt circumductus, ophthalmicus, Ly ; conspectus, LXXIIL. Sphenophorus Grandini (pumilus), LVII. Sphenoptera *Beckeri Dobrn., 466 ; ardua, gemellata , xLIv, Sphodrus, ziv ; Schrenki, grandis, YL. Staphylinus lutarius, XLIIL, Steirotrana Mastersi, nosodermoides, XLIT, Stenostola ferrea, LxviI. Stenus ater, asphaltinus, hispani- cus, 91; Juno, longitarsis, 92-136 (* Barnevillei Bed.), calcaratus, intricatus, 92; glacialis, 489; *si- culus Stierl., 194 ; Kiesenwetteri, XIV, xxx; tempestivus, xxx ; plan- cus, xxxI : Oscillator, LXXv1r. Steropus *ochracea Stierl., 20. Strangalia 4-fasciata, 473, DES GENRES ET DES ESPÈCES. 245 Stromatium strepens, Lxx111. Stypblus unguicularis, xxx. Sympiezocera Laurasi, Lxrr. Tachinus, x1x ; nitidus (berezynicus), 136. Tarsostenus univittatus, xLiv. Telephorus albomarginatus, nivalis, fulvicollis, 189 ; Erichsoni, xxxix ; COrnix, LXV. Temnorhynchus Baal, vr. Tentyria, xIX >. LXXIIT. Teretrius Lxxin ; Mulsanti, xLvrri, Tetratoma Baudueri, xxx. Thorictus, Lxxr11, Throscus carinifrons, x1iv, xxx, XXXVIII, XXXIX3; dermestoides, brevicollis, elateroïides, obtusus, XXXIX. Thylacites, Lxrx. Timarcha Prunneri, xxvirt ; leriei, LXvr, Tituoœa *algerica Desb., *13-punc- tata Desbr., 128. Trachodes hispidus, x1v. Trachyphlœus, Liv; *maculatus Per., 21; aristatus, xxx; maculatus, coloratus, LxIv. Trachys pumila, 34; pygmæa, xxr. quercicola, Lxx1v. Brul- Trechus “*plicatulus Miller, 440; *subterraneus Miller, 444 ; strigi- pennis, glacialis, 489 ; spelæus, Liv; Lallemanti, Lxxnur. Trichodes leucopsideus , xLIv. Trichopteryx variolosa {( Silber- manni), I. Trichys maculata, 20. Triodonta *Raymondi Per., 15. Troglops cruentus, xxxix. Trogophlœus spinicollis, Lxxvir. Tropideres sepicola, niveirostris, albirostris, xxx ; Mmaculosus, LXxI. Tropinota Lethierryi, LXXI. Tychius *deliciosus Per., 26; sel- latus, zxxrr1s Schaumi (bicolor), 4175. Urodon “spinicollis Per., 32; rufi- pes, 154. Vesperus strepens, LXvII. Xenostethus Lacordairei, 40. Xyletinus laticollis, xLiv. Xylopertha sinuata, pustulata, x£iv, Xylophilus brevicornis Per,, 20. Züora ferruginea, Lxr1T. Zonitis bifasciata, fulvipennis, xLviir. TABLE DES MATIÈRES TRAITÉES DANS LE VII VOLUME. Ed. Perris. Descriptions de quelques Sen nou- veaux, eic. . — Bibliographie : Faune gallo-rhénane, par Fauvel, LRONU KA RES — Descriptions de nou- veaux Hétéromères, par Fr. Bates. . : — Nouveau genre de Tene- brionites du groupe des Ade- lides, par P. de Borre. — Notice sur les femelles de Dytiscus à élytres lisses, par P. de Borre. GC. Brisour. Description d’une espèce nouvelle. . . . P, pe Borre. Synopsis du genre Omophlus Sol., ne Kirsch. . : 3 ANCBY. Coléoptères nouveaux (descriptions). . . . . ABelLLe. Salpingus exsanguis (espèce nouvelle), . . , Benez. Description de nou- veaux Stenus et Callidium français. DesBROGHERS. Descriptions de Coléoptères nouveaux d’Eu- rope et confins. . . . Fauvez. Décades synonymi- queen" STEAM ES SOCIÉTÉ ZOOL. BOTAN, DE VIENNE. Tome XVIII, 1868. . Mrcren, Voyage dans les Car- 30 40 97 136 1357 pâthes, 2" ue" #1 0087 BerTocinI. Nouvelles espèces de Coléoptères des environs de-Trente. MERE AS Frauenrezp. Mélanges z00lo- giques, XIV, XV. + . . 450 Tome XIX, 41869 . . 454 Fserarr. Coléoptèresnouveaux 4154 GAZETTE ENTOMOLOG. DE STETTIN, 27° année 1866. Purzeys. Révision des Clivines d'Australie. . , , ,. , 459 SuFFRIAN. Mélanges synony- miques et entomologiques. 460 Dourn. Cassida desertorum Gebl.2 "000% : » Betue. Argutor nemoralis et montanellus, . . ,. . . » SUFFRIAN, Mélanges Ho ques. . . 4162 Dour. Catalogue systémati- ques des Coléoptères du can- ton du Zurich, par Dietrich. 165 28° année 1867. ScHauruss, Additions au grou- pe des Malacodermes. , . 166 Kawazz, Mélanges entomolo- piques. "le De ls. 172 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ SUISSE D'ENTOMOLOGIE. Tome II, 1866 à 1870. STIERLIN, Coléoptérologie, . 173 L NN PS PR OT I NN ET VS TS TABLE DES MATIÈRES GaurTier. Divers mémoires sur les Carabiques. . . . . ABBATE, ÎMHOFF et STiERLIN. Voyage dans les Alpes. . . Deserocaers. Descriplion d’es- pèces d’Apion, . , . . STIERLIN. Description de quel- ques Coléoptères nouveaux. TRAITÉES DANS LE VIIe VOLUME. 217 — Description de 2 nou- 475 velles espèces. . . . . 200 G. pes Corres. 8° recueil, . 202 188 | Dourn. Epicauta sibirica et flabellicornis. . . . . . 206 189 192 MONOGRAPHIE DES MYLABRIDES. NOUVELLES 19 Chasse à la Ste-Beaume et insectes pris aux en- virons de Marseille (M. ANCEV EE. 0 Synonymie(M. Matthews). Publications nouvelles. Nécrologe (Ant. Bertoloni) 2° Chasses de Peyron en Syrie (M. Abeille ). Synonymie (M. Reiche), . Signalement d’un coléop- tère nouveau (M. Ancey) Publications nouvelles, 3° Mœurs et habitat de cer- tains insectes (M. Perris) Additions aux insectes du pin maritime (M. Perris) Nomenclature d’Histérides de Montévidéo. . , . Nouvelies entomologiques (M. Haag). . Nécrologe ( A. Paris, ‘Ch. NICE ASC AN ARE L° Nouvelles entomologiques Découvertes entomologi- ques (M. H. Brisout). Publications nouvelles ; re- marques synonymiques sur la monographie des : Pinotus (M. Harold). , 5° Publications nouvelles, . Bulletins des sociétés sa- vantes . Nouvelles entomologiques. Nécrologe (Pierre Doué). Questions d’entomologie (M. Bertoloni). , . 6° Publications nouvelles et ET FAITS DIVERS, XVIII XIX XIX XX XX reclifications . . . « Notes sur divers coléoptères des environs de Paris (M, Bedel} 220.72 Nécrologe (J. Sichel), , Nouvelles entomologiques. 7° Remarques synonymiques (M. Perris). . . Mœurs des Antherophagus (M. Pers 32 Bulletins des sociétés sa- vantes,. Mere! Publications nouvelles, . 8° Mœurs et métamorphoses (M. Bellevoye) . . . Utilité des chasses d'hiver (M. Bauduer)}, . + + Note sur divers coléoptères des environs de Paris (M. Bedel) (suite). . . Réponse à des questions entomologiques (M. Li- chtenstein). . . 9° Remarques synonymiques (M. Bellier). . Nécrologe (L. Grandin de l'Eprevier, Hartog, Heys van de Lier, Ligounhe). Publications nouvelles, . Bulletins des sociétés sa- VADIÉES = De Dr er ne Note sur divers coléoplères des environs de Paris (M. Bedel) (suite) . . Bibliographie (M. Crotch). Nouvelles entomologiques. XXII XXII Id, XXIV XXV Id, XXVII XXVIII XXIX XXX Id. XXXI XXXIII Id. Id. XXXIV Id. XXXV XXXVI 10° Nouvelles entomologiques xxxvit Mœurs de l’Elater rufipes (M. Bauduer). , . , Id, TABLE DES NOUVELLES ET FAITS DIVERS. Bulletins des sociétés sa- vantesé Li. | Notesur divers coléoptères des environs de Paris (M. Bedel) (suite). . 44° Diagnoses exhumées d’une revue ignorée GNIGroich}). 4e … . Publications nouvelles. . Nouvelles entomologiques Coléoptères recueillis aux environs de Digne (M. Bellens 2" 0 42° Vente de collections (M. HPDeyrolle).. ., Nouvelles entomologiques Habitat du Nyphona yic- ticornis (M. Ancey), . Coléoptères recueillis aux environs de Digne (M. Bellier (suite) , . , Coléoptères nouv. pour la France (M. Abeille). 13° Nouvellesentomologiques Bulletins des sociétés sa- vantes. , . . ; Publications nouvelle. 6 A4° Mœurs des femelles de Drilus (MM. Bellevoye ebAbeille)... —° :.0 , Bulletins des sociélés sa- MAS. en Le Publications nouvelles. . Mœurs des Hæmonia (M. Bellevoye). . Nouvelles entomologiques 45° Publications nouvelles, synonymies ; rectifica- tions + . Bulletins des sociEtES sa VAS ae QUE 1e ° AXXVIII XXXIX XLI Id. XLII XLIII XLV XLVI Id. XLVIi Id, XLIX Note sur divers Longi- cornes (M. Abeille). , Réponse à M. Dieck (M. Schaufuss). ; . : Nouvelles entomologiques 16° Note sur les Phytæcia et les Pachyta (M. Abeille) Mæurs des Antherophagus (MSc) te Nouvelles entomologiques Chasses aux environs de Nancy (M. Roubalet). Questions à MM. Perris CHPAIRED ESS 17° Bulletins des sociétés sa- vanies. Faune des Hautes-Alpes (MEAADeELS) EEE Coléoptères recueillis aux environs de Digne (suite) (MBellier) 25800, Nécrologe (H. Haliday, Th. Lacordaire), . , 18° Chasses en Algérie (M. RafTay) Eee Bulletins des sociétés sa- Vanies.. 7. 5 Nécrologe (P. Rambur). Nouvelles entomologiques 19° Chasses en Algérie (suite) (M. Raffray). . . . Bulletins des sociétés sa- VANtES SE Re Mœurs de la Donacia crassipes (M. Bellevoye) Nécrologe (Al. Haliday). Échanges ee 0e 20° Publications nouvelles, . Synopse des Percus d’Es- 249 LVIIT LX LX LXI LXII LXIII Id. LXIV LXV LXVI LXVII EXVIII LXIX Id. LXXII Id, LXXIII LXXIV Id, LXXV. LXXVI LX£VII pagne (M. Perez-Arcas) LxxvIIt Premiers états des Hæmo- 290 TABLE DES MOUVELLES ET FAITS DIVERS. nia (suite) (M. Belle- Métamorphoses et mœurs SONO) eu et Ne LEE VIT de l'Aphodius porcus Synonymies ; rectifica- (M'A. Chihuve 21e ExaR tions (M. Abeille). . . LxxIx Nouvelles entomologiques Lxxx ( L'ABEILLE, JourNaL D ENTonU OGIE, publie par nbiriues l'his- toire des familles de coléopteres, des analyses détaillées de toutes les publica- tions sérieuses, les documents utiles peräus dans des Revues anciennes, dans des ouvrages très-rares, et tout ce qui peut intéresser concernant cet ordre d’insectes. Il paraît pir mois deux livraisons, chacune de 36 pages, accompa- gnée d’une feuille de Nouvelles el Faits dirers. : Les prix d'abonnement, payables d'avance, sont, pour la France : 24 livraisons : 25 fr.; — 12 livraisons : 13 fr.; — 6 livraisons : 7 fr. - Chaque livraison séparée : 4 fr.:50: 11 faut ajouter, pour frais d’affranchissement de 24 livraisons, par Ia poste, pour l'étranger 1€ zône (Suisse, Alsace-Lorraine, Be'gique, Italie, Espagne, Angleterre), 5 fr.; 2° zône (Allemagne, Autriche, Russie, Syrie, États- Unis, etc.), 7 fr. Nouvelles et Faits divers séparément, pour 20 numéros : 3 fr. (port non compris). L'ABEILLE forme deux séries se composant chacune de six volumes. re Série :-6 volumes, 90 fr.; pour les sbonnés, 65 fr. Tome 4er (1864) Téléphores, Apions, Histers malais, etc. — 2° (1865) Buyprestes. . . — .3° (1866) Galeruques, Altises. — 4° (4867) Bibliographie, Catalogue, Espèces nonveiles, etc. ._— 5° (1868) Erotyles, Endomychides, Attelabes, Rhinomacers, Voyage en Syrie, etc. —. 6° (1869) Pinotus, Nanophyes, Reicheia, Asides, Gapbyrs, Magda- linus, etc. Chaque volume pris séparément, 45 fr.; pour les abonnés, 12 fr. 2e Série : 6 volumes, 108 fr.; pour les abonnés, 90 fr. Tome 7° (1870) Omophlns, Mylabres, Espèces nouvelles, etc. * | — 8° (1871) Répertoire des Coléoptères décrits depuis 1863 ; 1re partie. . 9e (1872) Id. ere id. - 2e partie. — 40e (1873) Otiorhynchides, 47e partie. | | — 11° (1874) Id. 2e partie : Phyllobides, Rs = 44e (4875) Répertoire, etc., 3° partie. _Cbaque volume pris séparément, 18 fr.; pour les abonnés, 15 fr.; avec les photographies de quatre auteurs 60 cent. en sus. Pour faciliter aux nouveaux äbouués l'acquisition de la collection entière, il leur suffira de souscrire un engagemeni de payer chaque année, en sus de leur abonnement, une somme de 20 fr. jusqu’au paiement intégral. : Autres Ouvrages entomologiques de l’Auteur : > Monographie générale des Histérides, 25 pl., Supplément 43 pl., 3 vol. 75 v 2e Supplément 1871, Histers malais ..... Le de à à 0 TS TL TD DEN ET 8»: Monographie générale des Mylabres, 1872, avec 6 pl. noires . NT, 22, v5 Ave LL"1ypes -Coloriés >... ve. He PP CP NT Monographie des Cryptocéphales, 4874 ......1........, ER LE Le. D Cata'ogue synoptique des Coléoptères d'Europe, 1857.......... SHC 3 20 h n d'Europe et confins, 1863 (épuisé)... DÉRAPPRE in 100 … Catalogus coleopterorum Europæ et confinium................: PRE A TE Par la poste...... RES NS Ve se ete à 2 2 A PER DES ae 170. S’adresser directement à We S, “À. de Marseul, boulevard Péreire, 271, aux Ternes-Paris, si on désire recévoir par la poste), sera regardée comme non avenue, + [2 Charleville, Typ. 4, Pouillard, à Toute demande non EN OENÉe du montant (et du prix d'afranchissément: CN de > G + CA Ka C AU L Le 4 SN ï “y My D a ur F4 14 4 4 UT 3 XP de OA RS PET GEL ; + #E \ Ro 1 se AE hr PRET QE, e J' A LL, * sh4 en 1) à Ne PAIE He: $ SX #31 3 F ge, WA r22Y dy “ AL t dé: Be, En |; : sn | Ve, er tk f Hi : se HS ,: SLR | .# ‘ L € (A "Es ê (ASE) pe fr, PACE k Fe te LA à nf fs 6! g. / 3 RENE TI CE il Ke ut y 1 Pres PTS PRE SER ds ° RS & SA o ke w à ; 4 E Ld 1 , À Ë 3 L Me À * APR MERE ITS Ai EN LUES 6 KE d; ; ee PRINT ES RS > É ss < S é LE > L k x Ç LISE : s » ; - * Æ € % a A ET AG 7 ee TS A PE ù £ ” a} mu, F0 TS Ê Ç 1% £ É LR A PCR, QE En Es PUR M OUT UNE FA ex RLRE} he #} k A Nés A. f} À eee 4 RE CE PANOTRCE MIATERE 5 1e USE EN Ye 43 7 RIVES LUE " , RASE DS PPT RATE si Re De 4 PA ITATE 2 » + FAN. IR A NT LL NRA OR EE EL NA % FE [ rs LU M CS à RS RS RS Le SE “se > É À > VS TES HR Let a LE, à > LR à E3 Ce ss. à À * de s TR L: i ” Ê Der d » PET = AR 1 TS LE a AN APE A F7, RAR es OMG AUS D" se, ” PA "3 LE A1 AIRE (4? 1 + : ARNIR'ATON) LA L V4 )! Le #, die f« 18,4 2 + pe e" nr 2, pn ee 4 ANS x => de. = Es CR SC ae EX LA Æ Æ? æ < LES — e Pr , ÉD e- x L'on \ } ! AND, VA AYA 407 MIAST ny. Ve, Jess # Mia L' À \ #: à | 75 CUT Vs Ve Ne 7/ { Fm NPAIETS CAE LATE b: sat » %,: VA (/ LULU Ne £ tyr, 2 LIEN Ÿ ni 4, À 4 } # * Æ_ De = Frs D: = + x Le: eo LL * LE AR ra 2& sd = L « & >