HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE Muséum of Comparative Zoology -ï. A > ( V. ïÆ t »: : 1968 Série A - N“ 1 ’OME 105 JWUS. COMP, ZOCL ACTES tss r- r" I DE LA SOCIÉTÉ LINNÉE'NNE DE BORDEAUX FONDÉE LE 25 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique par Ordonnance Royale du 15 juin 1828 (arabiques de la Péninsule Ibérique (7« NOTE) C. JEANNE Hôtel des Sociétés Savantes 71, Rue du Loup BORDEAUX Société Linné enne de Bordeaux 71, rue du Loup 53 - BORDEAUX (France) Observât ions sur les publlca-; ions de la Société Llnnéenne de Bordeaux» 1%7 - TOLIE 104 - Série A 1 à I4 Série B 1 à 29 Les fascicules n® I4, I6 et 21 ne seront pas imprimés Parts n* I4, I6 and 21 will . not be printed 1968- TOÈÎE 105 - Série A 1 à 32 Série B 1 à I5 Les fascicules 9 en série A et n® 5 en série B ne seront pas imprimés Parts n® 9 sériés A, and n® 5 sériés B will not be printed 1969 - TOME 106 - Série A Série B 1 à 5 1 à 6. Les fascicules n? 4 ®t 5 ne seront pas imprimés Parts 4 and 5 will not be printed 1970 - TŒŒ 107 - Série A Série B 1 à 5. Les fascicules 1 et 2 ne seront pas imprimés Faits 1 0.nd 2 will not be printed. néant. 1971- Il néy aura plus ni série A, ni série B , ni P.V* Uh seul bulletin mensuel (10 numéros par an) regroupera les actes et PV. Les travaux importants feront l*objet de »»MEM0IRES" de parution i irrégulière. A single monthly report (lO numoers in the year) will group Acta and Minutes. The mort important reports will be presented in «MEIWIRES” to be published ixregulerly* \ V \ Octobre 1970/PB - 01 t.': -<■ 4^ ^. - ■ ■ ‘■r ciÿM:''ma UT^»( rl 4L ^ 1 .i* •' / . , è yü*MVJir'ui-n *èârt TOME 105 1968 Série A - No î ACnS de le SOCIÉIÉ IINNÉENNE de BdROEAOX Séance du 6 janvier 1968 (7e NOTE) par C. JEANNE Fam. BEMBIDIIDAE (suite) Tribu BEMBIDIINI (suite) 75. Princidium (s. str.) punctulatum Drap. Gerona : San Pablo de Seguries (Museu) ; Blaiies (Espanol, Mahealef) ; Ampiirias (Museu) ; Ciurana (Museu) ; Viladrau (ViLARKUBiv) ; Giiillerias (Vilariu bia) . — Barcelona : Seva (Vilarrubia) ; Balenyâ (Vilarrubia) ; Ordal (Museu) ; San Satiirnino J — 106. Ocydromus (Peryphanes) maroccanus Ant. (ierona : Collsacal)ra (iVIusEU) ; Giiillerias (Vii.ahhuiîia ) . - Barcelona : Be^as (Musfai) ; Balenyâ (Vilahhuhia) ; Salleiit (Museu) ; Matadepera (Vives) ; Tarrasa (Vives) ; Olesa de Montserrat (eoll. Vives). — Tarra^otui : Valls (Kspanol) ; Torto- sa (Bala(Aieh). — T cruel : La Iglesiiela del Cid (Jeanne). — Cuenca : VaMeeabras (Vives). — Salamanea : Bueiiamadre (Vives). — Alméria : Paterna del Rio, 1 000 ni (Jeanne) ; Lanjar lie Andarax (Mateu). — Granada : Sierra Nevada, juierto de la Rallia, 1 950 ni (Jeanne) et route rona : Tosas (Vilakhubia) ; Valle de Ribas (Vilakkubia) ; Sierra Santijrosa (Vives) ; Llivia (M.B.). — Barcelona : Mont- seny, Santa Fe (Vives). — Andorrci : Pas s (M.B.) ; Prat de Llobregat (Gros). — - Teruel : Cantavieja (Vives). — Câdiz : San Roque (Ramîrez). Endroits humides. Çà et là dans pres([ue toute la péninsule. Baléares. 133. Phyla tethys Net. Faro : Alportel ((ioiFEMt). Çà et là i. * ■ .' !^, ? ‘>T 1,^4 I i lh.:i y. rrà*^ ■I. ^ . v-M ■ : (fr ■ ‘-vknuf/ï^' »r»f’ %f> ’t '• *' * fi-* . I i» 1 V .r;Wli‘^ ■’ ' 4frf • 'irl'fi • I. ..'4j 1 ..■ jUM'i MKl9ff «I notll^Q X U\ . .l.mH , iv‘. -.t, 'îi^iuL . . ' '4* : ui* i, . • • U fc.* i rWfe: » ‘■rrîO)i-^0 •!■• '■ * ■• -'1 '■ »V • ' » -îft - ■ • r ' i^sté- rieure. E oit, ayant une extrémité pointue. Etroit, extrémité antérieure arrondie, extrémité postérieure pointue. Parapodies. Bien espacés en avant, s’unissant dorsale ent dans la région postérieure. C andes, mobiles, soudées à leur base. Em- loyées pour nager. Bien espacées en avant, soudées dorsalement dans la région postérieure. Foramen du manteau. Arrondi, avec des stries radiées. T ès petit. Grand, presque arrondi. Sécrétion de la glande de la pourpre. Blanche dans la plupart des cas, colorée so ent en violet. \ .olette. Violette. Glande de l’opaline. Multiporeuse. Liniporeuse. Multiporeuse. Coquille. A peu près deux fois plus longue que large. Un peu plus longue que large. Un peu plus longue que large. Mâchoires. Des plaques calleuses et plates en forme de croissant. Des plaques calleuses et plates en forme de croissant. Des plaques calleuses, plates et presque rectan- gulaires. Radula. Un peu plus longue que large, montée à plat. Formule jusqu’à 80 x 40.1.40. Presque aussi large que longue, montée à plat. Formule jusqu’à 80 x 50.1.50. Deux fois plus longue que large, montée à plat. Formule jusqu’à 40 x 18.1.18. Glandes salivaires. Obtuses à leur fixation au jabot. Se terminent en pointe. Se terminent en pointe. Gésier. Une quarantaine de dents dans chaque partie. Une trentaine de dents dans chaque partie. Une trentaine de dents dans chaque partie. Caecum. En forme de crosse. D n’y a que le bout qui est visible. Il n’y a que le bout qui est visible. Ganglions cérébroïdes. Petits et fusionnés. Petits et fusionnés. Arrondis et séparés. Pénis. Gros, noir, ayant deux muscles rétracteurs. Gaine du pénis armée. Filiforme, blanc, ayant deux muscles rétracteurs. D y a un guide à la gaine du pénis. Large en forme de spatule. Un seul muscle ré- tracteur. La gaine du pénis est glabre. Spermatozoïdes. Longueur 155-158 n. En forme de spirale ayant 40-45 torsades. Longueur 182-185 p. En forme de spirale ayant 46-47 torsades. Longueur 215-228 p. En spirale ayant 34 torsades. Ponte ; Capsules/cm (en moyenne), ovules/capsule (en moyenne), ovules total. 1 160. 25. 3.308.000. 118. 43. 25.877.400. 532. 4. 135.180. Ovules diamètre. 93-103 II. 12 — 1 90-114 [i. — 1 93-103 p. 3 — — 13 — Figure 1 a) Limapontia depressa recueilli à La Teste, septembre 1966. b) l¥ dent de la radula de Limapontia depressa, longueur du corps 2 mm. c-g) Haminea navicula recueilli à l’île aux Oiseaux, septembre 1966, grandeurs diverses, c et g en vue dorsale ; d et / en vue ventrale. h) Haminea navicula glande prostatique et pénis chez un échantillon mesurant 25 mm. Figure 2 Larve véligère d'Haminea navicula 2 jours après l’éclosion ; vue du côté droit. Figure 3 Volume et poids chez Aplysia depilans, A. fasciata (échantillons au-dessous de 600 g), et A. punctata. Figure 4 Aplysia depilans. a) Vue du côté droit. b) Vue dorsale. c) Vue du côté droit, les organes du manteau étant déployés. Figure 5 Aplvsia depilans. a) Coquille chez un échantillon de 8 cm. b) Plaques des mâchoires. c) Baguette d’une mâchoire. d) Contour de la radula montée à plat (les lignes indiquent la position de chaque 10*^ rang complet de dents de l’extrémité postérieure). e) Dent médiane et dents latérales de la radula chez un échantillon de 132 g. f) Gésier chez un échantillon de 135 g où les olaques à meuler sont déployées. Dents repré sentées de face, de profil. g) Collier ganglionnaire. Figure 6 Aplysia depilans - dissection \entrale. Figure 7 Aplysia depilans. a) Gaine du pénis en vue centrale. b) Une partie de la gaine du pénis enlevée, montrant le pénis déployé in situ. c) Le pénis relevé, avec ses e.xcroissances épineuses, est déployé. d) Spermatozoïde au microscope électronique. e) Partie du cordon d’œufs - chaque capsule jointe à sa voisine par un tube connectif étroit. /) Cordon d’œufs en section transverse. g) Une seule excroissance du pénis avec épines. fl) Larve véligère vue du côté gauche 2-3 jours après l’éclosion. i) Coquille de véligère avec opercule. Figure 8 a) Aplysia depilans - vue du côté droit b) Aplysia fasciata - vue du côté gauche. Figure 9 Aplysia fasciata - volume et poids. Aplysia fasciata. Figure 10 — 14 — a) Vue du côté droit. b) Vue dorsale. c) Vue du côté droit, les organes étant déployés. Figure 11 Aplysia fasciata. a) Coquille chez un échantillon mesurant 18 cm. h) Plaques des mâchoires. c) Baguette d'une mâchoire. d) Contour de la radula quand on la monte à plat (les lignes indiquent la position de chaque 1CK‘ rang complet de dents de l'extrémité postérieure). e) Dent médiane et dents latérales représentant la radula chez un échantillon de 488 g. f) Gésier montrant les plaques à meuler déployées. g) Collier ganglionnaire. Figure 12 Aplysia fasciata . Dissection ventrale. Figure 13 Aplysia fasciata. a) Gaine du pénis en vue ventrale. b) Gaine du pénis enlevée en partie montrant le pénis déployé in situ, cl Pénis déployé montrant sa structure filiforme. d) Spermatozoïde au microscope électronique. e) Partie de la gaine du pénis avec le « guide ». /) Partie du cordon d'œufs - chaque capsule est jointe à sa voisine par un tube connectif étroit. g) Larve véligère vue du côté gauche 2-3 Jours après l'éclosion. h) Cordon d'œufs en section transverse. Figure 14 Aplysia punctata. a) Vue du côté droit. b) Vue dorsale. c) Vue du côté droit, les organes du manteau déployés. Figure 15 Aplysia punctata. a) Coquille chez un échantillon mesurant 8 cm. b) Plaques des mâchoires. c) Baguette d'une mâchoire. d) Contour de la radula montée à plat (les lignes indiquent la position de chaque 10' rang complet de dents de l'extrémité postérieure). e) Dent médiane et dents latérales représentant la radula. /) Gésier avec les plaques à meuler déployées. g) Collier ganglionnaire. Figure 16 Dents médianes des radula de a) Aplysia depilans ; b) A. fasciata ; c) A. punctata. Toutes les préparations de la radula ont été montées au polyvinyl lactophenol avec lignon pink - photographies au photo-microscope de Vickers. Figure 17 Aplysia punctata - dissection ventrale. Figure 18 Aplysia punctata. a) Gaine du pénis en vue ventrale. — 15 — b) Une partie de la gaine du pénis enlevée montrant le pénis déployé in situ. c) Spermatozoïde vu au microscope électronique. d) Une partie du cordon d’œufs - chaque capsule jointe à sa voisine par un tube connectif étroit. e) Cordon d'œufs en section transverse. /) Larve véligère vue du côté gauche 2-3 jours après l'éclosion. Figure 19 a) Haminea navicida - dents de la 5^ rangée de la radula d’un échantillon mesurant 25 mm. b) Berghia vernicicornis - 2<-' dent de la radula d'un échantillon mesurant 4,5 mm. c) Berghia verriicicurnis - Le (plus nouveau) dent de la radula d'un échantillon mesurant 20 mm. d et e) Doto splendida ■ ceras en vue dorsale et en vue latérale, dessin sur le vivant. /) Spurilla neapoliîana - 16‘^' (la plus ancienne) dent de la radula d'un échantillon mesurant 15 mm. g) Spurilla neapoliîana - 2^ dent de la radula d’un échantillon mesurant 15 mm. h) Spurilla Jieapolitana - zone médiane de la 3“ dent de la radula d’un échantillon mesurant 40 mm. i) Facelina aiiriculata - 2« dent de la radula d’un échantillon mesurant 8 mm. /) Facelina auriculata - cera du même échantillon, dessin sur le vivant. k) Berghia vernicicornis - cera, dessin sur le vivant. LÉGENDE DES FIGURES - SIGNIFICATION DES LETTRES a. anus. a. b. aire blanche. b. b. bulbe buccal. b. O. bande orange. br. branchie. c. coquille. cap. capsule. car. carène en spirale. c.h. canal hermaphrodite. c.n. collier nerveux. d.lat. première dent latérale. d.l.m. diverticule intestin moyen. d.m. dent médiane. d.vest. dent vestigiale du bord. e. estomac. ep. épine. ex.ep. excroissance épineuse. g- gésier. g.c. gouttière ciliée. g.c.h. grand canal hermaphrodite. gel. gelée. ggl.ee. ganglions cérébroides. ggl-pe. ganglions pédieux. ggl.pl. ganglions pleuraux. gl.h. glande hépatique. gl.her. glande hermaphrodite. gl.nid. glande nidamentaire. gl.op. glande de l'opaline. gl.pr. glande prostatique. gl.s. glande salivaire. g.p. gaine du pénis. gu. guide. i.p. intestin postérieur. j. jabot. l.p.ma. lobe postérieur du manteau. m. métapodie. ma. manteau. mu. muscle. mu.ret. muscle rétracteur. nep. néphrocyste. oc. oeil. op. opercule. or. orifice. or. ex. orifice e.xcréteur. ot. otocyste. ov. ovule. p. pénis. par. parapodie. pi. pied. pl. ma. pli du manteau. pla.m. plaque à meuler. pro. propodie. r. rein. rh. rhinophore. r.s. réceptacle sémmal. rt. rectum. s.ve. siib vélum. t.c. tentacule céphalique. te. tête. ve. vélum. v.s. vésicide séminale. 16 — 2,5 mm A c D FIGURE 1 — 17 — , 132 mm FIGURE 2 — 18 — VOLUME 10 3 - O □ ■ a □ ma ^ 1 2 1965 1966 Aplysia depilans □ ■ Aplysia fasciata û Aplysia punctata • J I L 4 5 6 FIGURE 3 POIDS HECTOGRAMMES — 19 — A B I 5 cm FIGURE 4 20 D FIGURE 5 — 21 t.c. gl. her. 5 cm FIGURE 6 I.S. g- r. s. g. c.h. s . nid. h. — 22 — Q FIGURF 7 a, loo P 23 — a b FIGURE 8 — 24 — Volume (AxBxC) - décilitres 27 1 10 11 12 13 14 15 16 FIGURE 9 POIDS - HECTOGRAMMES — 25 — FIGURE 10 B A 5 cm 26 — 27 — 28 29 — 50/J D t.c. hr. or. gl. op. rh . or.Jf FIGURE 14 — 30 — 5 cni A) B) C) D) G) pla. I ggl. cer. ggl. pl. ggl.pe. 0, 5cm 1 cm FIGURE 15 — 31 O, 5 cm 32 — FIGURE 16 t c b. b. rh . gts. r.s. g. c.h . g- gl. nid gl. h . FIGURE 17 5 cm J 33 «) cap- ov. lOOyu J FIGURE 18 OS A FIGURE 19 — 35 — imp. vernoy. ercachon rOME 105 1968 Série A - N° 6 Q ACTES DE LA MUS. COMP. 200JJL LIBRARÏi MAR 91971 HARVARD UNlVERSlTYi DE BORDEAUX FONDÉE LE 25 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique par Ordonnance Royale du 15 juin 1828 Carabiqnes de la Péninsule Ibérique (8« NOTE) C. JEANNE Hôtel des Sociétés Savantes 71, Rue du Loup BORDEAUX TOME 105 1968 Série A - N° 6 ACIES dt la SOCIÉTÉ LIIINÉENNE dt BORDEAUX Séance du 3 février 1968 (lARAllIillES IIE LA l'ÉNIASlilE IIÎÉlîIOllE (8e NOTE) par C. JEANNE Fam. PTEROSTICHIDAE (suite) Tribu MOLOPINI 71. Zariquieya troglodytes Jeannel. Gerona : Terradas, bauina de Brugué (coll. Nègre). Cavernicole troglobie. Pyrénées orientales : Cavités des environs de Terradas, au nord-ouest de Figueras. 72. Henrotius jordai Reitt. Baléares : Mallorca, Pollensa (Jorda, Holotype) ; Pollensa, avenc d’en Corbera (Nadal). Probablement endogé de grotte. Baléares : Cavités de la partie moyenne de la cordillère du Ponent, dans l’île de Majorque. 73. Henrotius henroti Jeanne!. Comme le précédent. Balérases: Cavités de la partie moyenne de la cordillère du Ponent, dans l’île de Majorque. 74. Abax ater Villers. Lérida : Valle de Arân, Viella (Ibakiîa). — Huesca : Valle de Ordesa, 1 300 à 1 600 m (Jeanne) ; Panticosa (Montada). — B.-Pyr. (versant ibér.) : Forêt d’Iraty, 1 000 m (Jeanne) ; ISavarra : Echalar (Jeanne) ; puerto de Mezquiriz, 922 m (Jeanne) ; puerto de Otsondo (Tiber(;hien) ; Alsasua (Jeanne). — Viscaya : Traslavina (Vaquebo). — Oviedo : Picos de Eu- ropa, Covadonga, 870 m (Jeanne). — Logrono : Villoslada de Canieros, 1 000 m (Jeanne). Espèce strictement forestière. Pyrénées centrales et occidentales, monts basques, monts cantabriques et chaîne nord-ibérique. 75. Abax pyrenaeus Dej. Gerona : Puigcerdâ (Zariquiey) ; Camprodon (Codina, Es- PANOL, Mateu) ; puerto de Tosas (Aubry) ; Ribas de Freser (Espanol) ; Vidra (Espanol) ; Guillerias, Llaers (Espanol). — Barcelona : Montseny, Santa Fe (Jeanne) et Collformie (Bal- CELLS). — Lérida : Bellver de Cerdana (Espanol) ; Tahull, l 300 m (Jeanne) ; Bohi, 1 200 m (Jeanne). Comme le précédent. Pyrénées orientales et centrales, des Albères à la région de Bohl, vers le Sud jusqu’au Montserrat. Obs. : Les A. parallelus Dlift. et ovalis Reiche sont cités par erreur de Catalogne par La Füente ; ce sont des espèces de l’Europe moyenne qui ne dépassent pas vers le Sud-Ouest le Massif Central français. 76. Perçus (s. str.) plicatus Dej. Baléares : Mallorca, Cala Ratjada (Monés), Campanet (Es- panol), pinar d’es Lladres (Palau), Andraitx (Zariquiey), Palnia (Palau), Palina, Son (kial (Frau), Palma, Torre (Peu Pau (M.B.), Genova (Palau), Molinar Levante (Palau), Deya (Zahiquiky), Felaiiitx (Palau), Biinola (Palau), Sierra Bur«i;uesa (Gasull) et Soller (Z\RIQUIEy) ; Menorca, San Cleiiiente (Fspa- nol-Vilahhubia), Fornells (Espanol-Vilarhubia) , Mahon (Bie- ra), Cindadela (Espanol-Vilarrubia) , Santa Galdana (Rspanol- Vilarrubla), Cala Emporter (Kiera) et Isla dels Coloms (Es- panol-Vilarrubla) . Versants arides et ensoleillés des régions accidentées, comme tontes les espèces dn genre. Baléares : Iles de Majorque et Minorque. 77. Perçus (s. str.) espagnoli Lagar. Baléares : Isla Cabrera (Ferrer, Gasull, Palau) ; Isla Foradada (Ferrer). Baléares : Ilots de Cabrera et Foradada, au sud de Major- que. Obs. : Bien que le type soit décrit de Cabrera, dans la collection du Musée de Barcelone, c’est un mâle de Foradada qui porte l’étiquette « typus ». 78. Perçus (Pseudopercus) stultus Dut. Barcelona : Tiana (Palau) ; Parets (Espanol) ; La Llacuna (Garcia) ; Montserrat (Espanol) ; Collsuspina (Gon- zalez-Auroux-Espanol) ; Vallvidrera (Altimira). — Tarra- gona : Valls (Espanol) ; Vilaseca-Salou (Espanol-Mateu) ; Capsanes (Espanol) ; Sierra de Montsia (Espanol) ; Tortosa, Casa Roi (Pablos). — Castellôn : Vistabella de Maestrazgo (Espanol-Mateu) ; Cabanes (Nebot) ; Malet (Espanol-Pablos- GonzÂlez-Auroux) . — Teruel : Frias de Albarracin (Espanol); Cantavieja (Jeanne) ; Valderobles (Pablos). — Huesca Campo de Graus (Lopez). — Navarra : Tafalla (Goni) ; Mon- teagudo (Morales) ; Sierra de Urbasa, Zudaire (Espanol). Région côtière de Barcelone à Valence et tout le bassin de l’Ebre compris dans la zone de l’olivier. 4 79. Perçus (Pseudopercus) patruelis Dut. o) Subsp. navaricus De J. Gerona : Cadaques (Zariquiey) ; Figueras (Espanol) ; La Junquera (Jeanne). Catalogne orientale, dans les provinces de Gerona, Barce- lona, l’Est de celle de Lérida et le Nord de celle de Tarragona. b) Subsp. patruelis s.str. Tarragona : Molâ (Espanoi.) ; Capsanes (Espanol ) ; Ras- quera (M. B) ; Montsant, Puigdalba (Pablos). — Castellôn : Vistabella de Maestrazgo (Espanol-Mateu) ; Soneja (Espanol- Pablos-Gonzalez-Auroux) ; Matet (Espanol-Pablos-Gonzalez- Auroux). — Zaragoza : Sâstago (Jeanne) ; Bujaraloz (Espanol, Jeanne). — Navarra : Tafalla (Goni) ; Monteagudo (Morales). Tout le bassin de l’Ebre compris dans la zone de l’olivier et, vers le Sud, jusqu’à Valence. 80. Perçus (Pseudopercus) politus Dej. Beja : Moura, Sobral de Adica (Machado). — Mâlaga : Ronda, Sierra de las Nieves (Mateu-Cobos) . — Câdiz : San Roque (Gonzalez), Barbate (Vives). — Sevilla : La Salud (BenItez). — Faro : Sâo Braz de Alportel (Coiffait) ; Alportel (Coiffait) ; Santa Barbara de Nexe (Coiffait) ; Faro (Coiffait). Andalousie et toute la Meseta au Sud du Douro. 81. Perçus (Pseudopercus) guiraoi Ferez. Alicante : Alicante (Baraud). — Murcia : Totana (Bala- guer) ; El Palinar, Torre Isabel (Palaus). Murcienne. 82. Styracoderus martinezi Vuill. Cuenca : Valdecabras (Vives). Emiroits bumides des régions forestières. Chaîne sud-ibérique. 83. Styracoderus azarai Ferez. Avila : Sierra de Gredos, pinar del Parador, 1 600 iii (Ahdoin, Jeanne), pinar del Uiiibriazo, 1 400 ni (Jeanne) et eaniino de la lajiiina de Gredos, 2 100 ni (Jeanne). (domine le précédent, mais remonte aussi dans la zone alfiine. Sierras de Gredos et de Bejar. 84. Styracoderus atramentarius Rosenh. Granada : Sierra Nevada, piierto de la Rajiua, 1 850 à 1 950 m (Jeanne), Aldeire, barraiico de Benejar, 1 44)0 m (Jeanne), lagima del Cerro Pelado (Mateu-Cobos) , Horcajo de Trevelez (Mateu-Cobos) et Prado Ceniza, rio Monachil, 2 500 m (Mateu). Comme le précédent. Cbaînes bétiques : Sierras de los Filabres, Nevada et, selon Mateu, de Ronda. 85. Molopidius spinicollis Dej. Gerona : San Juan de las Abadesas, coll Sanligosa, 1 062 m (Vives) ; Vidrâ (Espanol) ; Camprodén (Espanol). — Barctdo- na : Riipit, Collsacabra (Espanol). Endroits humides des forêts de hêtres, subendogé, endogé et parfois même cavernicole accidentel. Pyrénées orientales, dans la vallée moyenne et supérieure du Ter et dans celles de ses affluents de gauche. Rare et localisé. Tribu ANCHOMENINI 86. Europhilus thoreyi Dej. Cité d’Espagne, sans précisions, par Dejean et par La Fuen- TE, sous la forme melanocephnlus Dej. (pronotum et élytres bruns). J’ai pris l’espèce en France près de Bayonne et il n’est pas impossible qu’elle se retrouve dans le Pays Basque espagnol. — G — 87. Europhilus fuliginosus Panz. Oviedo : Picos de Europa, lago de la Ercina, 1 200 m (Balcells, Jeanne). Bords des étangs et inarécaro}ia : Tosas ( Vilahhubi a ) ; Puijicerdâ (Zahiquiky) ; Llivia (Senkn) ; Planolas (Museu) ; San Pahlo «le Sej^uries (Vievh- iu;hia) ; Cainprodon (Codina). Barcvlona : Pral «le Llohrej^al (M. H.) ; San An«lriân «le Hes«)s (M. IP) ; Martorell (KsP\i\(H>) ; San Satiirnino «le Osorniort (Vilahiujbia) ; Halenya ( Vieahhubia ) ; Seva (ViLAHiuJBE\) . Andorrn : Canillo, 1 SOO ni (Coiffait) ; ()r«lino, ] 300 ni (McsEU, Jeanne) ; La Cortina«la (Museu) ; Portais «rEneani|), 2 000 m (Jeanne). — Lérida : Pobla «le Séjour (Museu) ; Llavorsf (Museu) ; Mata «le Valencia (Museu) ; Hellver (P^spanol) ; La Vansa (Codina) ; P^spot ((^Iodina) ; IJohi, J 200 ni (Jeanne) ; Bohi, la*!;o Llebreta, 1 615 ni (Jeanne) ; Valle «le Arân, Salar«ln (Museu) et P^stanys Coloniers (Museu). - Iluesca : Valle «le Or«lesa, 1 600 à 1 700 ni (Je\nne) ; Linas «le Hroto, 1 100 ni (Jeanne) ; Sallent, 1 300 ni (Jeanne) ; Sallent, Forniijial, 1 700 ni (Jeanne). - B.-Pyr. (versant ibér.) : P^orêt «riraty, 1 000 ni (Jeanne). — Navarra : Roncesvalles (Zabiqi iey); Sierra «le Urbasa, Larraona (P^spanol) ; pieo «l’Orhy, 1 600 ni (Jeanne) ; Alsasna (Jeanne) ; puerto «le Ibaneta, 1 000 ni (Jeanne) ; puerto «le Otson«lo (Tibehuhien) ; puerto «le Velate (Aubby) ; Sierra «le Aralar, casa forestal, 900 ni (Jeanne) ; 01acina, 1 200 ni (Jeanne) et Vega «le la Rondiella, 1 300 ni (Jeanne). — Leon : Santa Eiilalia, valle Raigaila (Mateu) ; puerto «le Pajares (Vives). — Zamora : Graii- ja «le Moreriiela (Bueno). - Pontevedra : environ «le Ponte- ve«lra (Coiffait). - Segovin : Balsain (Museu). - Jaén : Sierra «le Cazorla (Mateu-Cobos) . — Gronada : Sierra Neva«la, Horcajo «le Trevelez (Mateu-Cobos). p]n«lroits huini«les, «le 0 à 2 000 ni. Toute la péninsule. Baléares. 95. Agonum (s. str.) numidicum Luc. (Aidiz : San Rocjue (Ramihez). Pbi«lroits humides. pjXtrême pointe méridionale «le rAmlalousie. Sa présence au — 10 — Portujial et dans les Baléares, selon La Fuente, est à confirmer. 96. Agonum (s. str.) lugens Duft. Barcelona : Prat de Llobregat, laguna del Remola (P^spanol) . — Teruel : Alcaniz (Vives). — Cadiz : San Roque (Ramirez). Grands marécages, à basse altitude, rare et localisé. Çà et là dans la péninsule. Baléares. Obs. : L'organe copulateur de cette espèce figuré par Jeannel est erroné. 97. Agonum (s. str.) viduum Panz. Gerona : Puigcerdâ (Zabiquiey). — Lérida : Espot (Vives) ; Bohl, lago Llebreta, 1 615 m (Gras, Jeanne) ; Valle de Arân, Salanlü (Miseu) et Viella (Vives). — Huesca : Castejon de Sos, 900 m (Jeanne) ; Sallent, Formigal, 1 700 m (Jeanne). — Navar- ra : Pico de Orhy, 1 400 à 1 600 m (Jeanne) ; puerto de Velate, 874 m (Jeanne). — Oviedo : Picos sca : Castejôn de Sos, 900 m (Jeanne) ; Benasque (M.B.) ; Valle de (Jrdesa, 1 300 à 1 700 m (A(,uilar, Aubry, Jeanne) et circo de Soaso, 1 700 à 1 800 m (Jeanne) ; Ordesa, rio Ara, 1 100 à 1 200 m (Jeanne) ; Sallent, 1 600 m (Jeanne) ; Panticosa (Aubry). Terrasses sablonneuses des gros torrents, de 500 à 2 000 m. Pyrénées orientales et centrales. 128. Calathus (s. str.) asturiensis Vuill. ^avarra : Puerto de \ elate (Aubry) : monte La Rhune, 900 m (Lavit, Jeanne). — Guipuzcoa : Sierra de Aralar (Espa- NOL- Ma tel). — Santander : Puerto de San Glorio, 1 600 m (Jeanne). — Oviedo : Pajares, pico Cellon, 1 700 m (Jeanne) ; puerto de Pajares (Baiîal d, Coieeait) ; puerto \ entana, 1 550 m (Jeanne). — Zamora : Portillo de Pailornelo, 1 250 m (Jeanne). — Orense : Castro Caldelas (Rodriguez). — Viana-do-Castelo : Paredes de Goura (Machado). — Brciga : Serra do Gerez (M.Z.Ü.C.). — Porto : Sao Peilro da Cova (Machado) ; Gon- domar (Maciiado) ; Serra do Marao (Coieeait). — Soria : El (luintanar, 1 300 m (.Ieanne). (Clairières des forêts subalpines et prairies alpines, de 800 à 1 700 m. Pyrénées occidentales, monts cantabriques, massif galico- «lourien et chaîne nord-ibérique. Obs. : Bien que les organes copulateurs (V erratus et astu- riensis soient à peu près identiques et que leurs populations })araissent se faire suite, il semble bien (ju’oii doive les consi- dérer comme deux espèces distinctes, car je n’ai jamais vu d’intermédiaires dans les caractères externes, et, d’autre part, il semble que leur écologie soit bien différente. 129. Calathus (s. str.) granatensis Vuill. Valladolid : Pinar de Ante(juera (Gasull). - Hragança : Serra de Montesinho (M.Z.U.C.) . — Salometica : Buenamadre (Vives) ; Salamanca, rio Tonnes (Zahiquiey). — (hiarda : Guarda (M.Z.U.C.). — Jaén : Sierra de Cazorla, Fuente Ber- mejo, Iruela (Mateu-Cobos) . — Alméria : Paterna del Rio, 1 000 ni (Mateu, Pardo, Jeanne) ; Berja (Mateu) ; Sierra de los Filabres, Cerro de la Camarilla (Cobos). — Grannda : Puerto de Camacho, 900 ni (Jeanne) ; P(Srtugos (Vives) ; Me- cina-Bombaron (Mateu) ; puerto de la Ragua (Mateu-Cobos) ; La Sagra (Mateu). — Mâlaga : Benaojân-Montejaque, cueva Hundidero (Jeanne) ; Cerro San Cristobal (Cobos) ; Ronda, Sierra Alcojona (Mateu-Cobos) et Sierra de las Nieves (Mateu- Cobos). — Faro : Monte Gordo (I)iNiz). Endroits secs. Surtout répandu en Andalousie, mais aussi çà et là dans toute la Meseta, au Nord jusqu’à Bragaiiça, Valladolid et au Moncayo. Obs. : L’espèce est certainement d’origine bético-rifaine, Vopacus Luc. en étant le vicariant africain. Je me demande bien pourquoi Antoine voulait apparenter ce dernier à des espèces canariennes. 130. Calathus (s. str.) circumseptus Germ. Navarra : Alsasiia, Orobe (Mateu) ; Tafalla (Goni). — Zaragoza : Alhania de Aragon (Gasull). — Palencia : Piua de Cainpos (Altimira) . — Zamora : Granja de Moreruelo (Bueno). — Murcia : Totana (Balacuer). — Alméria : Paterna del Rio (Mateu-Suarez) ; FA Egido (Mateu) ; Berja (Mateu) ; Almé- ria (Mendizabal) . — Câdiz : Tarifa (Vives). — Baléares : Mal- lorca, Molinar Levante (Palau), Son Serra (Palau) et Coll d’en Rabassa (Palau) ; Menorca, Fornells (EsPANOL-ViLAitRUBiv) et Ciudadela (Espanol-Vilarri bla) . Bords des eaux et endroits humides. Toute la péninsule. Baléares. 131. Calathus (s. str.) mollis Marsh. Tarragona : Puerto de los Alfafjues (M.B.). — VaUadolid : Piiiar de Antequera (Gasull) ; VaUadolid (M.B.) ; Corcos (Gasull) ; Puente Duero (Gasull) ; Sardon fie üuero (Gasull) ; Aguilarejo (M.B.). — Pontevedra : environs de Pontevedra (Coiffait). — Braga : Esposemle (Machado). — Porto : Leixôes, praia do Paraiso (Machado) ; Boa Nova (Ma- ciiado). — Madrid : El Pardo (Ahdois). — Segovia : Madrigal (Ardois). — Salamanca : Navasfrias (Vives) ; Salamanca, rio Tonnes (Zariquiey). — Aveiro : Esinoriz (M.B.) ; Aveiro (M.Z.U.C.) ; Espinho (M.Z.U.C.). — Guarda : Guarda (M.Z.U.C.). — Setûhal ; Setnbal (M.Z.U.C.). — Alméria : Maria (Mateu-Cobos) . — Jaen : Sierra de Cazorla, puerto Palomas (Mateu-Cobos), Vadillo de Castrill (Mateu-Cobos) et Fneiite Bermejo, Irnela (Mateu-Cobos) . — Mâlaga : Benaojâii- Montejaqne (Mateu-Cobos) ; Ronda, Sierra Aleojona (Mateu- Cobos) et Sierra de las Nieves (Mateu-Cobos). — Sevilla : Sevilla (Ardoin). — Câdiz : Tarifa (Vives). — Faro : Sagres (Coiefait) ; Faro (M.Z.U.C.). — Baléares : Mallorca, Genova, pinar d’es Lladres (Palau), coll fTen Rabassa (Palau) et Torre d’en Pan (M.B.). Terrains sableux, surtout sur le littoral on il est très com- mun dans les dunes. Tonte la péninsule, mais ])lns commun sur le versant atlan- tique. Baléares. 132. Calathus (s. str.) melanocephalus L. Pyr.-Or. (versant ibér.) : Targasonne, 1 500 m (Jeanne). — Gerona : Cadacpies (Zariquiey) ; Pnigcerdâ (Zariquiey). — Barcelona : Rio Besos (M.B.). — Andorra : Pas de las Cases, 2 100 m (Jeanne). — Lérida : Bellver de Ceraiiles, coll de Faropo- sée.s par Coiffait (1956, Arch. Inst. A cl. Alméria, V, 25-27). Les formes à côtés de la base du pronotum lus robuste, elle se rencontre aussi un [)eu partout. Pnün, je ne connais pas la forme silvatirus de Cerdajzne ({ui serait distincte par ses tempes bombées, 154. Ceuthosthenes mauritanicus subsp. polyphemus Ramb. Cüdiz : San Roque (Ramihez). Kxtrême pointe méridionale de l’Andalousie. 155. Eucryptotrichus pineticola Graells. Segovia : Sierra de Guali . sl-'f:^ ^,; -• ■ - \ ,iit7. i Ht ((n n ‘ Wv fVï^fjrti , •' •- />» < '*M^i •j.-: -I* 4 . ’ f|4^' . .. .-nfeis îtb ^tifljfhT !ï ‘ /‘ic un / uu .. -liv^, V ‘ ^^ongaiG >VrA<^*]r,,i J »^% ^ / -jl ■ . ‘ i'i>. '>îï»-,ÿj ; ui • «i'*bv 4 i f\t^Uy . ■■*;n\ -, \ 1^; | ^ ,,^yr,.^içti<ît'. Ù<^\V^ '. :>P •. .ïxu^ i -i«^[ . J y*fl<‘ ' -.'.«^lifilitl/.luaivl •*-î ■'•■'*' _ i‘»i' (U .X-*; . :v'04sifthuy ..h‘«tuv.Âci|i«R4« -à; -.Mil .-u-i ,i ••',* ; ;.,v -iv-.WfU ■ <■■ •'••;•■:. ; ■ -, .r.xv\ -‘^ . '' i ÎAw^ ■V» .|i MîUf. !', '.Pii., ■; „ 1 ' VU ’ , '••«Vurr, \\\\\A7 .^■v -.:^-'\ •• .n,r . ■<5;-^*v'.ijiA’^ * V ,:•;»». .'t v ûV.v»*r £\‘ • «VVWf "• ••• -•' .îH’.r.i' ‘ ‘' '; i£\t‘V'' \ .’ * -1' » /Sj-.vjav.m >Vi|n*»tv ^ .\ït. x'hp M\jar^mrn . ;<*, *>\s\'UjV)^ *ui\î |n^ .'Mu X*. ' ’M, *\V'' 'T' •* . tv\vûs 'V.' l'ifH .’-.>îV‘ ■-• ••! ■••.■.■ vrN.-»'l »*r«. H-C.T-^'. . - . i ù,v. >nM aUum^o ••^‘v .1 tUi»,'/»*'-, • • '‘.'.Ur. ,. . v\m«1 ’-i»'' f.À tvu • i\,if',i\ *fu*U rti'iM.. %A îik.'j'-4hf’Ttm<.ïl« .H •.V.um-. f*' .\=m\ '^•\.' »r .î>.VV»v!rtV iUu’.-'7 ■. 4 .'•.?, f-Çf]^v . ’• ‘ -ili-.nisï/.i. '),«jMb^^.. >^* 4*'T.£ ..V.' v'^v,v >Mt3-‘ if vtcDü ''v'^^liWNMUxfxv'iïib .f\’i.'/i|'/;‘i 4|^3!^ ' "' ii\. Sut. . JitiAtiiiv - ’<î ,:; s',| \(^u »K. ..»rf *" .U io\iriTiïv n» /u^^v^T .Hin^ r k^,/- il I " - ■ ' » • ; - - i t . , > ’ 1 rxLj J 'Vf H*4 Uh j»? ' i- kN tT.'li; ,’■ K';kpeoa (coll. Vives). Albncele : Caudete (Albehtos). Ciu(lfi(l-R(>(il : Venta de (Cardenas (Coüina). — Rejci : Castroverde (Coieeait). Almoria : environs d’Alineria (Coieeait) ; Paterna del Kio (Jeanne). Cranada : Sierra IVevada, pnerto de la Rallia (Jeanne) el rio Monaehil (Jeanne) ; PiSrtngos (Vives). Cordoba : Montilla (M\hvieh). - Càdiz : San Roque (Ramihez) ; Harbate (eoU. Vives) ; Pnerto de Santa Maria (Mahvieh) ; Tarifa (Vives). — Balearas : Mallorea, Palnia (Jorda), Molinar levante (Paiau), Arenal (Palau), et coll d’en Rabassa (Palau). Endroits ensoleillés, secs ou bnniides. J oute la jiéninsule. Baléares. Très eomnuin. Obs. : Jusqu’à plus aiu[)le informé, je considère VA. devil- lei Jeannel des Pyrénées occidentales, dont les paramères sont intervertis, comme une monstruosité iVaenaa. 19. Amara (s. str.) famelica Zimm. Guarda : Serra da Estrêla, Mantei^as, 1 61)0 m (Ahdoin). Surtout près des eaux douces. Obs. : La présence au Portujial de cette espèce, connue de l’Europe septentrionale et centrale, est surprenante. Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire femelle, mais il est rigoureusement identique à une femelle de famelica qui m’a été obligeamment cédée par M. L. Schuleh et qui ])rovient de Schirreim (Alsace). En Italie, Magisthetti {Le., 346) cite l’espèce d’une localité lombarde, mais aussi de St Eufemia d’ Aspromonte, en Calabre, (( località che mérita conferma )>. Ces localités péninsulaires sont-elles des localités relictes, vestiges d’une répartition autrefois plus vaste, ou bien ne s’agit-il que d’exemplaires mélanisants iVaenea ? Cette dernière hypothèse semblerait devoir être écartée, car aenea est un des Carabiques les plus communs de la Péninsule et je n’y ai jamais vu d’exemplaires à antennes et ])attes entièrement noires, ni même de formes de passage. Cette observation est également valable pour les aenea que j’ai en coUection provenant de France, des Balcans, d’Afrique du Nord et des Canaries. 20. Celia (s. str.) brunnea Gyll. ou praetermissa Sahlb. ? Huesca : Linas de Broto, pnerto de (^otefablo, 1 400 m (Aubry) ; Sallent (Aubry). — Leon : Puerto de Tarna (Vives). Endroits découverts, surtout dans les prairies alpines des montagnes. — 8 — Pyrénées et monts eantal)ri(|nes, rare et localisée. Oiîs. : Le sons-^enre Arrodon /iMM. me paraît bien mal caractérisé. En effet, la dent du menton semble variable : P Des exemplaires récoltés ensemble à la Fnrkajiass (Alj)es suisses) ont cette dent tantôt simple, tantôt bifide, mais l’iden- tité des pénis montre qu’il s’ajiit bien de la même es])èce. 2" Les exemplaires as (ju’il y ait lieu de retenir une race graciddides Jeannee (jui vivrait dans le canon d’Holçarté, {>rès de Larrau (il s’agit d’un ravin boisé de 800 m d’altitude moyenne) . Obs. 2 : C. (.s. .s7r.) niunicipalis Duet, a été recueillie {lar — 1) — J. Aumn près laires que j’ai vus «les environs de Léninj^rad (jue chez les exemplaires méditerranéens. Si celte observation se confir- mait sur un plus j^rand nombre d’imbvidus, la forme méridio- nale pourrait avoir valeur de race et prendre le nom de rufi- cornis Dej. 24. Celia (s. str.) rufoaenea Dej. Madrid : Madrid, Ventas (M.B.), 2 femelles. Répartition à préciser. La Fuente la cite des provinces de d arrajiona, (bteiica, Ciudad-Real et des Baléares ; Mateu et Colas de la Sierra Nevada ; et Kspanol de l’Isla Plana ( Alicante ) . 25. Celia (s. str.) quenseli Schônh. Huesra : Balneario de Panticosa (M.B.). Prairies de la zone alpine des montajiiies, rare et localisée. Çà et là dans les Pyrénées. 26. Celia (s. str.) bifrons Gyll. Gerona : Nuria, 2 000 m (Vives) ; Llivia (M.B.). — Andorra : Pas a8 cette espèce (|ui semble très rare, voire énigmatique j)our certains. La Füente la cite des |)rovinces de Barcelona et /aragoza. 47, Acorius metallescens Zimm. Zaragoza : Bnjaraloz (Jeanne). — Navarra : Monteagudo (Moh\ees). Murcia : Cartagena (Vives). Alméria : Dalias, punta del Sabinal (Matei -CoBOS) . — Baléares : Mallorca, J Orre dVii Pan (iM.B.) ; Tbiza, San Antonio Abad (M.B.), Tbiza (Kspanol) et Salinas (Pabeos). d errains sal)leiix, friches. Moitié orientale de la j)éninsnle, surtout dans les régions littorales. Baléares. 48. Leironotus glabratus Dej. Leon : Leon (Vives). — Lugo : Samos (Vives). — Coruna : Vallegestoso (Vives). - Pontevedra : Tuy (Vives) ; Lalm (Vives). — V iana-do-Castelo : Paredes as eette espèce (jiii, avec les formes ou races notabilis Fisc\L., panteli G(;b. et escalerai G(.b., peuple l’ensemble de la chaîne ibérique. 60. Zabrus (Iberozabrus) vasconicus Uhagon. iSavarra : Sierra de Andia, îbiroii, 900 m (Jeanne) ; Sierra de Urbasa (Espanoe- Eeosegui ) . Viscaya : Manaria (Ml sel ). terrains calcaires découverts, à moyenne altitude. Versant méridional des monts basipies. de la Sierra de Andia à la Pena de Ordiiiia. - 20 — 61. Zabrus (Iberozabrus) urbionensis Jeanne. Soria : Sierra «le Urb ion, route de la la^una Negra, 1 750 111 (Jeanne) et lagiiiia IVegra, 1 850 ni (Jeanne, Holotype). IVairies de la zone alpine des inontajrnes, de 1 750 à 1 850 ni. Sierra de Urliidn. 62. [Zabrus (Iberozabrus) curtus Serv.] Terrains sableux, à moyenne et haute altitude, a) Snbsp. aragotietisis G(,b. Teruel : Fortanete (Jeanne) ; Ceilrillas, pnerto de Cabi- ^mrdo, 1 553 ni (Jeanne) ; Frias de Albarraeni (Espanol) ; Monreal del Cainpo (Fl° Sébastian) ; Santa Enlalia (Baguena). Raee de la chaîne snd-ibéri([iie, b) Snbsp. intercdlaris Ggb. Iluescü : Herdiin ((Jueralt). Raee e) ; puerto de Larran, 1550 ni (Jeanne) ; pnerto de la Piedra San Martin, 1700 ni (Jeanne); Pico de Arias, 1 800 2 000 in. (Jeanne). Race des Pyrénées basques, du col Lehere au pic d’Arlas. b) Subsp. obesus s. str. Huesca : Pico de Mahoural (Jeanne); pico de Aneu (Lavit). Race des Pyrénées aragonaises, du pic d’Anie au port de Vénasque. c) Subsp. eserensis Bol. Huesca : Pico Turbon, 2 500 ni (M.B.). Race des massifs méridionaux situés de part et d’autre de la vallée de Bénasque. cl) Subsp. aubryi Jeanne (= orientalis Aubry). Lérida : Puerto de Aula, 2 100 m (Jeanne). Race du massif du Montvallier. 65. Zabrus (Iberozabrus) sîlphoides Dej. Terrains sableux, notamment dans les landes à bruyères. a) Subsp. asturiensis Heyi). Lecm : Puerto de Pajares, versant S, 1200 m (Jeanne) ; Ponferrada, Campo Danzas (M.B.). — Palencia : Pina de Campos ( Alti AU ra ) . Race des contreforts méridionaux des monts cantabriques occidentaux et orientaux du massif galico-dourien. b) Subsp. silphoides s. str. Avila : La Serrada (Vives) ; Villatoro (Vives). Race des contreforts septentrionaux des chaînes centrales. 66. Zabrus (Iberozabrus) gravis Dej. Madrid : Aranjuez, Mar de Ontijiola (Kspanol). — Ciiidad- Real : env. de Valdepeiïas (Coiffait). Plateau de Nouvelle-Castille, surtout dans sa moitié orien- tale. 67. Zabrus (Iberozabrus) rotundatus Ramb. Jaén : Sierra de Cazorla, puerto Palomas (Mateu-Cobos) et Iruela, Fuente Bermejo (M \teu-Cobos) ; Peal de Becerro, Horiios (G\bcia). Cordoha : Sierra de Cabra (Gasull). — Alméria : Sierra de los Filabres (Martens). - Granada : Sierra Nevada, puerto de la Ratte technique, très facile à utiliser, est ai)plicahle aux larves de tous les stades et à l’imago. Elle présente l’avantage de permettre des observations très précises et une conservation prolongée des pièces. Aucune altération n’est encore re|)érahle dans les montages que nous conservons depuis plus de trois ans. TECHNIQNE DE COLORATION DU SYSTEME TRACHEEN DES PATTES LARVAIRES DE CARAUSIUS MOROSUS Ra. Larves du premier et du! Durée des traitements deuxième stades Fixation rapide au Molyhdate d’ammonium (sol. aqueuse à 10 %) Rinçage à l’eau courante l Alcool à 80° <- i Alcool à 05° si Alcool à 100° Alcool à 100° i Toluène (I) i foluène (II ) Montage au Raume du Canada < I Etuve à 50° C. (1 ) (2) Larves âgées ou adultes 10 mn 15 mn 20 à :i0 mn 20 mn 5 mn 10 mn 5 m n 5 à 20 mn Rain rapide Rain rapide 7 mn 15 mn 5 mn 5 m n 24 heures 36 heures à 4 jours i . Eau de javel (10 mn) diluée au 1/5 i Eau distillée (2 mn) Toluène (III) 5 à 20 mn 4 - H I B L 1 ( Kl R A PH 1 K SOM M A IRE (1) Langehon (M.). — Précis de microscopie. Masson cd. Paris, 1942, p. ()(10 et 928. (2) Richaud ((!.). — L’einjiloi du lileii de méthylène dans l’étude de l’innervation et des organes sensoriels des Insectes. Trans. Ninth. Int. Comj. Eut., 1952, 1,' p. 328-:i30. (3) WiGGLESWOUTH (V. R.). — TIic j)rincij)lcs of Insect Physiology. 1965, .Methuen, London. I)ép(5t légal effectué en 1970 (2® triiuestre) Bordeaux. — Impr. E. Dhouillahu, 3, place de la Victoire. TOME 105 1968 Série A - N° 11 ACTES DE LA COiVîP. ZOOli UBRARY Mar 9Î97I Harvard Université DE BORDEAUX FONDÉE LE 25 JUIN 1818 et reconnue comme établissement d'utilité publique par Ordonnance Royale du 15 juin 1828 Quelques observations qualitatives et quantitatives sur la maturation génitale et la croissance du mâle de Daphnia pulex (Crustacé cladocère) A.-P. RESSOUCHES-SELMES Hôtel des Sociétés Savantes 71, Rue du Loup BORDEAUX TOME 105 1968 Série A - N° 11 ACTES de la SOCIÉTÉ LINNÉENNE de BDODÉACX Séance du 5 octobre 1968 QUELQUES OBSERVATIONS QUALITATIVES ET QUANTITATIVES SUR LA MATURATION GÉNITALE ET LA CROISSANCE DU MÂLE DE DAPHNIA PULEX (Crustacé Cladocère) par M"" A.-F. Kessouches-Sepmks. Laboratoire de Zooloçjie expérimentale, Faculté des Sciences de Bordeaux. Le développement post-embryonnaire des Daphnies a fait l’objet de nombreux travaux. (Cependant, nos connaissances sur le développement des mâles sont souvent incomplètes ; chez les Daph- nies, les individus mâles sont beaucoup plus rares et difficiles à récolter que les individus femelles. Parmi les travaux assez récents, relatifs aux mâles, nous cite- rons celui de Mori (1933), qui expose les conséquences d’irratlia- tions sur les cellules germinales mâles de Daphnia magna, üjima (1954) a étudié chez le mâle de Daphnia piile.v l’aspect cytologique de la maturation des cellules germinales et a déterminé le nondjre de chromosomes (20 pour la garniture diploïde). Plus récemment encore, Zaffagnini (1965) s’est attaché â l’étude de l’acquisition des caractères sexuels secondaires et de la maturation des cellules germinales chez les mâles de Daphnia magna. Au cours de recherches poursuivies en 1966 et 1967, nous avons été amenée à réunir quelques observations sur la croissance du testicule et la différenciation de l’appareil génital chez le mâle de Daphnia pnlex. Nous avons également rassemblé quelques don- nées numériques sur la croissance (globale et relative) chez les individus mâles. Comme il s’agit toujours d’animaux élevés au laboratoire (à une température â peu prés constante de 18° â 20° Cd, il a été facile, au cours de nos observations quotidiennes, de repérer les mues et de mesurer les tailles successives de chaque mâle. A chaque stade, nous avons également mesuré la largeur de l’individu et la longueur du testicule, en vue d’une étude de la croissance relative. Nos données numériques, reportées en coordonnées semi-logarithmi- ques et logarithmiques, nous ont permis de mettre en évidence les principales étapes de la croissance. Nous avons pu interpréter ces étapes grâce à notre étude histologique de la différenciation du testicule et du développement du tractus génital. MATERIEL ET TECHNIQUES Les mâles de Daphnia piilex ont été prélevés, sous le stéréomi- croscope, dans des populations de Daphnies provenant des pièces d’eau du laboratoire de Talence. (ies mâles ont été surtout récoltés aux mois de mai et juin. Ils sont plus abondants au début de mai ; ih représentent alors 10 % de la totalité des animaux recueillis. Vers la fin du même mois, on ne trouve plus que 5 % de mâles ; ce pourcentage décroit très rapidement et devient inférieur à 1 % au début du mois de juin. On peut encore rencontrer quelques indi- vidus mâles au mois d’août, mais ils sont toujours très rares et isolés. Les Daphnies (mâles ou femelles) sont conservées à la tempéra- ture de 18-20° ('., à la lumière du jour, isolées chacune dans un petit bocal de 100 centimètres cubes rempli d’eau de mare convena- blement filtrée. Olle-ci est renouvelée quotidiennement, ce qui assure une nutrition aussi normale que possible par la microfaune et la flore bactérienne du milieu naturel. Les conditions favorables à la vie sont parfaitement respectées, d’après les constatations que nous avons pu faire sur la croissance, la longévité ou la fécondité des femelles de nos élevages. Des femelles parthénogénétiques ovi- gères ont été isolées, pendant les périodes favorables, afin de recueillir, dés leur sortie de la chambre incubatrice, des mâles néonates. Ceci est le seul moyen de faire des observations à partir des stades les plus jeunes. Les mâles destinés à l’établissement de courbes de croissance précises, sont chaque jour immobilisés dans une goutte d’eau sous la loupe binoculaire, et dessinés à l’aide d’une chambre claire. Les croquis obtenus sont mesurés avec l’agrandissement (exécuté à la même échelle et avec la même chambre claire) d’un micro- mètre objectif gradué au 1/100® de millimètre. Pour l’étude de la croissance globale et relative, les dimensions relevées furent la longueur totale de l’animal L (mesurée du sommet de la tète à l’extrémité j)ostérieure de la carapace, sans tenir compte de l’épine terminale), la largeur maximale des valves l, et la longueur du testicule tt. D’autres mâles, nés d’une même j)onte, ont été fixés successi- vement, à raison d’un a])rés chaque mue, de manière à obtenir une échelle histologique continue des stades, de la naissance à la mort de l’animal. Les fixations sont faites au liquide de Bouin-Hollande pendant — 3 - ()0 minutes ; les pièces sont ensuite rincées à l’eau, déshydratées ])rogressivement et conservées dans l’alcool à 80”. An cours des diverses opérations, les individus fixés sont prélevés et transportés à l’aide de inicro])ipettes dont le diamètre est adapté à la taille du sujet. Tontes les ])ièces à inclure sont au préalable dessinées indivi- duellement à la chambre claire et mesurées à l’aide du micromètre objectif. Après déshydratation et inclusion à la parafTine, les ])ièces sont débitées en sections sagittales et frontales (d’une épaisseur de 5 on 7 /a). La coloration des coupes obtenues a été elï'ectiiée à l’héma- toxyline ferrique de Heidenbain. OBSERVATIONS SUR LA CROISSANCE GLOBALE DU MALE ET SUR LA DIFFERENCIATION DE SON APPAREIL GENITAL A la naissance, alors qu’ils atteignent à peine une longueur de 0,5() mm, les jeunes mâles peuvent déjà être distingués des femelles de même taille par leur nage plus rai)ide, leur carapace d’aspect j)lns quadrangulaire, leur rostre tronqué, leur antennnle j)bis longue et mobile. Les testicules sont situés dorsalement, allongés dans le sens céphalo-caudal, de part et d’autre de l’intestin (pl. I, 1). Ils ont la forme de deux tubes fins (d’une dizaine de p, d’épaisseur) consti- tués de cellules germinales entourées par des cellules mésodermi- ques ). (’.ette mue est véritablement la mue ])ubérale car, à ce stade (5, le jeune mêde devient sexuellement mûr ^2) \\ possède dès lors tous les caractères distinctifs de son sexe, conq)tètement différenciés . le rostre est tronqué, le bord antérieur de chaque valve j)orte des soies, le crochet est bien formé sur la ])remière paire de pattes. Si la Daphnie est immobilisée dans une goutte d’eau, on distingue in vivo l’extrémité du canal déférent sur la proéminence de la région tout à fait terminale du post-abdomen. L'importante croissance globale de l'animal s’est acconi])agnée d'une poussée sensible dans la taille du testicule, qui atteint une longueur de 550 q (pl. I, (>). Les spermatogonies (éléments les plus volumineux mais les moins nombreux) sont rangées le long de la zone la ])lus externe de la paroi testiculaire. Spermatocytes et sper- matides (ces derniers ayant les j)lus ]>etites dimensions) occupent la région interne de la j)aroi gonadique. Il ne nous a pas été |>os- sible de distinguer dans le testicule une région de prolifération et une région de maturation (3). De même, on ne peut déceler de zone j)rédéterminée pour la maturation des éléments germinaux succes- sifs au cours de la s|)ermatogenèse. Spermatogonies, sj)ermatocytes et sperrnatides sont observés simultanément à tous les niveaux de la gonade. On j)eut seulement remarquer la dis])osition centripète cons- tante des éléments germinaux, depuis les spermagotonies jusqu'aux sperrnatides, res})ectivement de l’extérieur vers l’intérieur de la jjaroi gonadique. Les travées cytoplasmiques qui avaient peu à j)eu occupé la partie centrale du testicule sont «digérées». Dans la lumière cen- (1) Chez Daphnin nuigna, Zaffagnini (1965) pense (pie la substance ribonucléo protéicpie cpii tend ainsi à disparaître serait utilisée ])ar les éléments germinaux en cours de maturation. (2) En oliservant parallèlement des lots de jeunes femelles, il a été facile de constater que cette cimpiième mue correspond également a l’acquisition des caractères de maturité génitale chez les femelles. (3) Ces régions sont discernables dans les ovaires des femelles. traie ainsi délimitée aj)paraissent les ])remiers éléments du sperme sous forme de petits brdonnets sidéro])hiles aux extrémités arrondies (pl. III, () a). De très nombreux s[)ermatozoïdes envahissent rapide- ment la lumière du testicule : le niAle est alors sexuellement mûr. Le canal déférent, dont la paroi s’est très amincie et renferme des noyaux extrêmement aplatis, contient de nombreux s])ermato- zoïdes accumulés en abondance dans la vésicule séminale. Son extré- mité, à nouveau rétrécie, débouche au niveau de Fa])ophyse génitale sur laquelle sont insérés de nombreux muscles. Dés lors, les mues qui surviennent sont des mues adultes. L’ap- pareil génital va toutefois achever son développement et acquérir sa forme définitive au cours des deux mues suivantes, pendant lesquelles la taille de la Da])hnie va encore s’accroître sensiblement. A])rés la sixième mue, c’est-à-dire au stade 7 (la longueur du mâle atteint alors 1,41 mm), la paroi testiculaire s’est considérable- ment amincie, sjjermatogonies et s])ermatocytes tendent à se ranger en une seule assise périphérique délimitant la cavité du testicule. Lelle-ci est remplie j)ar les s])ermatozoïdes très nombreux et unifor- mément ré|)artis sur toute la longueur de la gonade (pl. III, 7 a). lùilin, après la septième mue, la croissance globale est très ralentie, la taille du mâle atteint 1,45 mm et augmentera très peu ])ar la suite (pl. I, ra))hiques en coordonnées loj^arithmiques coniirment l’existence de quatre étapes distinctes dans la croissance relative. 0,2 • 0^- 0.5 1 1,5 ^ L i 1*5 2 nim FIG 2 (ira])liiqiK‘S individuels de croissance relative (coordonnées logarithmi- ques). (a : ^ n° .‘10 b : çf n° 121) 1 largeur maximale des valves. L longueur du corps, tt longueur du testicule. Les quatre étaj)es sont également séparées par la deuxième, la cinquième et la dixième mues (fig. 2 A-B). La |)remière étaj)e (entre l’éclosion et la deuxième mue) est surtout marquée })ar l'accroissement considérable du testicule. Dans le graj)hique en coordonnées logarithmiques, la croissance en lon- gueur du testicule // (j)ar ra])port à celle du corps L) donne un exemj)le d’allométrie majorante à très fort coefficient (fig. 2). Notre étude histologique nous montre que la croissance de la gonade est également imj)ortante dans le sens de la largeur. Elle met en œuvre une multiplication très active des spermatogonies. Cette première étape de la croissance correspond au développement et à la mise en j)lace de l’éhauche génitale. C’est l’étape larvaire. La deuxième mue du mfde est une mue pré-puhérale. La deuxième étaj)e de la croissance correspond au déclenchement et à l’activation de la spermatogenèse, à l’apparition d’une lumière centrale dans le testicule. Le canal déférent se différencie : sa paroi s’amincit, son extrémité reçoit de noml)renses insertions musculaires an niveau de l’apopliyse i^énitale. La deuxième étaj)e de la croissance est donc une étape de préparation à la maturité génitale. Une nouvelle j)ériode, marquée par nn allongement imj)ortant du testicnle (correspondant à une allométrie majorante sur le gra- phiqne en coordonnées logarithmiques (fig, 2), débute an moment de la cinquième mue. Otte mne est la mue piibérale après laquelle les premiers spermatozoïdes envahissent la lumière centrale de la gonade. La troisième période de la croissance est donc une étaj)e de maturité génitale. La dernière étape de la vie du mâle commence après la dixiéme mue, qui est marquée sur tons nos graphiques en coordon- nées logarithmiques par nn brusque changement de pente. La por- tion de droite représentant la quatrième étape devient sensiblement parallèle à l’axe des abscisses. Le taux de croissance (globale on relative) est très faible, en particnlier pour le testicnle, puis devient ra[)idement nnl. L’étape de croissance correspondante est donc line étape de sénescence. Un comj)arant nos graphiques aux résultats obtenus jionr les femelles de Daphnia piilex par Haget (1947), nous avons constaté que dans les deux sexes de ce Dapbnide, la croissance individuelle comporte les quatre mêmes étapes, séparées par les trois mêmes mues critiques. RESUME ET CONCLUSION Nous avons fait quelques observations sur les nulles de Daphnia piilex, isolés depuis leur naissance an laboratoire et élevés dans de l’ean de mare. Ils ont été examinés, dessinés et mesurés après cha- que mue, jusqu’à leur mort. L’étude histologique de l’apj)areil génital a montré que la croissance du testicnle et la différenciation du tractns génital se réalisent au cours de plusieurs étapes successives. Le testicnle commence par subir un allongement important. A cette croissance succède une période d’activation de la sperma- togenèse, au cours de laquelle la gonade amorce le phénomène de maturation. Kn même temps, le canal déférent se différencie et son extrémité se rattache à l’apophyse génitale par l’intermédiaire de nombreuses insertions musculaires. Une nouvelle étape d’allongement du testicule se manifeste jusqu’au moment de la cinquième mue, alors que la gonade est sexuellement mûre. Les spermatozoïdes apparaissent dans la lumière centrale de la glande génitale. Ils s’accumulent peu à j)eu dans le canal déférent. Enfin, après la dixième mue, le testicule a acquis sa taille et ses fonctions définitives. 10 — Quand on compare ces résultats histologiques aux graphiques de croissance établis en coordonnées logarithmiques et semi-loga- rithmiques, une concordance très nette est observée. Les graphi- ques établis pour la croissance globale et la croissance relative mettent en évidence quatre étapes successives du développement, délimitées par des mues « critiques » : les deuxième, cinquième et dixième mues. La première étape, dite larvaire, est surtout marquée par la croissance ini])ortante du testicule. L’activation de la spermatogenèse, avec tous les phénomènes qui préparent la maturation de la gonade, se réalise au cours d’une deuxième étape du développement, entre la deuxième mue ( « pré- j)uhérale») et la cinquième (mue « puhérale » ). La période suivante, qui débute après la cinquième mue, est celle de la pleine maturité génitale ; elle est marquée par un nouvel allongement du testicule. Imfin, à partir de la dixième mue, le mâle entre en période de sénescence. ABULVIATIONS (Légendes des pl. II, III.) c. g. cellules germinales. él). e. fl. ébauche du canal déférent. S1)C. sp.4- spz. t. c. 1. c. lumière centrale spermatocytes, spermatogonies, spermatozoïdes. V. c. t r a V é e s cy t o pl a s m i q u e s . vésicule séminale. 11 PLANCHE I 3 mue) ' mue) CROISSANCE GLOBALE de DAPHNIA PULEX C? et de son TESTICULE DEVELOPPEMFNT El MATURATION DE LA GONADE Cf^CHEZ DA PH N I A P U L E X 18 PLANCHE III D A P H N I A P U _L E X DEVELOPPEMENT ET MATURATION DE LA GONADE O^CHEZ — l'i — H11ÎMOGHAPHIE SOMMAI HE Andkuson (H. (j.). — The mimher of ])readiilt instars, growth, relative ffrowth and variation in Daphnia magna. liiol. liull. Wood’s Ilole, 1932, 63, 81-98. Anderson (B. (i.), Lumek (H.), Zupancic (L. J.). — Growth and variability in Daphnia })ulex. liiol. Hall. Wood'.s Ilole, 1937, 73, 444-463. Gharniai’x-Gotton (H.). - — Groissanee, régénération et déterininisine endo- erinien des earactères sexuels d'Orche.stia gain mare lia Parlas (crus- taeé Am])hi pode). Ann. Se. \at. Zool. et liiol. animale, 1957, 19, 411-559. Glaus (G.). — Die Sclialendriise der Daphnien. Z. f. miss Zool., 1875, 25. 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LIBRARY5 MAR 91971 Harvard UNIVERSITE F r F DE BORDEAUX I I FONDÉE LE 25 JUIN 1818 I ét reconnue comme établissement d'utilité publîqüe par Ordonnance RS^dle du 15 juin 1828 TOME 105 1968 ACTES DE LA Compte rendu des aetivités du groupe mycologique pour l'année 1968 Ch. ROUZEAU Môtel des Sociétés Savantes 71, Rue du Loup BORDEAUX TOME 105 1968 Série A - No 12 ACIES de la S0CIÉ1É LINNÉENNE de BOROEAUX Séance du 7 décembre 1968 COMPTE RENDU DES ACTIVITÉS DU GROUPE MYCOLOGIQUE - POUR L'ANNÉE 1968 par M. (Christian Houzeau. Il nous faut dire tout d’alxord que l’année mycologique ne nous a ])as donné satisfaction comme nous l’avions espéré au début. Le ])rintem])s qui, en principe, nous otfre ses champignons de saison, morilles et mousserons principalement, fut déjà assez décevant et les stations de ces délicieux champignons ne nous fxnirnirent que de très modestes récoltes. Aussi n’avons-nous pas organisé de sortie printanière, comme habituel lement tous les ans au mois de mai. Un champignon pourtant fut récolté en assez grande quantité. Il s’agit d’une très jolie pézize, Sepultavia sumneri, espèce qui pousse exclusivement sous les cèdres et qui a été trouvée pour la première fois dans la région par notre collègue M. Uharün. r.ette pézize fera au ])rintemps prochain l’objet d’une communi- cation plus détaillée. Un gastéromycète très intéressant fut trouvé, au début de l’année, dans une prairie de (améjan. 11 s’agit de Mycenastriim coriiun, qui fera également l’objet d’une présentation à part. Aux mois de mai et juin, le bolet réticulé, Boletus reticiiUttiis, n’a ])as été trouvé non ])lus en grande quantité. Par contre, il nous a été donné de faire plusieurs récoltes de l’amanite jonquille, Amanita gemmata fo vernalis, trouvée dans une nouvelle station de (]anéjan, ainsi que, par deux fois, dans un jardin de L’Alouette, sous un pin. La fo amici fut récoltée début juin, dans un bois du Las, jxrès de Saint-.lean-d’lllac. M. Massart nous ramena du Taillan la magnifique et rare Amanita gilberti. Nous rapjxellerons à ce sujet que cette amanite fut récoltée pour la première fois en 1945 par Malvesin-Fahre. Amanita crocea fut cette année récoltée à Listrac, U.anéjan, Le Rurck et Tresses-Métac. (7est une amanite assez rare, tout comme .4. iiuuirata qui j)ourtant nous a donné l’occasion de fré- ([uentes récoltes, à Pessac-L’Alouette, Le Rurck et (^anéjan, assez tard dans la saison. Pour les bolets, il n’y eut rien de spécial à noter si ce n’est une abondante récolte de B. armeniacus à Tresses-Mélac. M. Ch ARON nous confia de très beaux exemplaires de Lepiota badhami, et il nous fut donné de faire de nombreuses récoltes des cortinaires du groupe orellani, L. speciosissiinus, orelhtnoides et orellaniis, dont trois sujets furent trouvés le 23 novembre dernier dans les bois du Rurck. Nous avons également vu C. croceocaerideiis, cueilli par M. Massaht. Une ])ousse anormale vint quelque peu perturber la saison aux environs du 15 août ; Boletiis reticulatiis fut récolté en grande quantité })our le grand bonheur des mycophages, et l’on crut alors que l’on allait voir apparaitre une grande diversité d’es])èces, mais cette ])ousse ne fut que ])assagère et seule l’ama- nite de M. Sabo, a. asteropus, put être récoltée en abondance, mais elle disparut à son tour au mois de septembre dés la venue d’A. citriiia. Nous ne pûmes d’ailleurs présenter à notre exposition qu’un seul exeiu])laire de ce champignon, alors que l’an passé nous en avions présenté des dizaines. Au cours de sorties à l’automne en compagnie de M. Reauvais, nous avons récolté à ])lusieurs reprises Lycoperdon mammeforme et pmtense, à Targon, et, au mois de novembre, c’est Lactariiis pliiinbeiis {= L. tiirpis) que nous trouvions pour la première fois dans la région, sur une importante station de L’Alouette. Une collybie a également retenu notre attention ; il s’agit d’une forme de Collybia distoiia à pieîl très court et trapu récoltée au Rurck. Tl ne ])eut s’agir d’une monstruosité de l’espèce, car plus d’une dizaine de sujets furent cueillis sur la station et à des j)ériodes différentes. Nous pensons qu’il sera intéressant de suivre ce champignon la saison prochaine, car il pourrait s’agir là d’une nouvelle variété de l’espèce. Néanmoins, l’automne arrivé, et malgré des pousses assez timides, nous pûmes organiser plusieurs excursions mycologiques j)ubliques. I.a ])remière eut lieu le 13 octobre, à Germignan, où le public pourtant peu nombreux récolta tout de même environ quatre-vingts espèces parmi les j)lus communes que l’on peut rencontrer dans nos bois. A la demande de certaines personnes ne pouvant se rendre libres le dimanche, c’est le samedi 19 octobre que fut organisée la deuxième sortie linnéenne mycologique, toujours sous la con- duite de M. Massaht, à Saint-Aubin-de-Médoc. Soixante espèces furent récoltées, dont Cortiiuu iiis orellanoïdes, qui est un cham- V) f > pii-inon mortel, et une petite ehanterelle entièrement hhmelie ([u’il ne fut pas i)ossil)le d’identifier. l’uis, le 27 oetol)re, nous ori»anisions notre sortie dans la proj)riété de M”® I^\\uhk, à (Iradignan, sortie ({u’en i)rincij)e nous faisions les années j)réeédentes a|)rès l’exposition de chaiiij)i- gnons, e’est-à-dire après la Toussaint. Les champignons furent encore assez rares et nous ne pûmes récolter que quekiues sujets de certaines es])èces qui, ordinairement, poussent à foison. Mais cela a sutfi tout de même j)uisque c’est une centaine d’espèces que l'on a 1)11 recenser. Nous noterons quelques chamjiignons intéressants trouvés au cours de cette excursion : Acanthocijsds (/eo(/enius, que nous récoltons chaque année sur la même station, (Atrtinaruis herculeiis, également tidèle au rendez-vous, ainsi que C. iiemoren- sis, espèces très proches l’une de l’autre, et toutes deux à odeur d’H.C.H. Un seul exemplaire (VAinanita ovoidea fut récolté ainsi qu’un très beau sujet d’A. inaiirata. hhisuite, le public ])ouvait venir visiter notre ex])osition myco- logique annuelle, du 31 octobre au 7 novembre, dans la biblio- thèque du jardin botanique de Hordeaux. (".omme chaque fois à pareille occasion, M. Larhoque se dépensa sans compter pour la bonne organisation de cette exposition et il est une fois de plus à féliciter. Nous en profiterons pour remercier également toutes les per- sonnes, mycologues ou non, ayant participé à la cueillette et à la préparation des champignons. Nous remercierons pour leur collaboration M“^^ Au(iER- Barreau et wSuiRE, MM. Beauvais, ('haron, Sabo, Lavenier, Suire et Mas s ART. Les apports du public furent peu nombreux, nous reçûmes deux colis de M. Mespeède, mais, hélas ! peu d’esiièces purent être récupérées intactes, les colis étant arrivés détériorés après un voyage trop long. Aussi, nous devons avouer que, quelques jours avant l’inaugu- ration, nous nous demandions avec quoi nous allions préparer cette exposition, tellement les cbanqiignons se faisaient rares dans les bois. Tous les ans, c’est le même souci, nous avons ])eur de manquer de champignons, et c’est finalement une table tou- jours trop encombrée que nous présentons au public. O fut le cas cette année encore. Nous avons ainsi exposé près de deux cent cinquante espèces et variétés fraîchement récoltées. Il y eut très peu d’amanites et de bolets, mais, en revanche, beaucoup de clavaires et de corti- naires. Nous citerons, dans les es|)èces les plus rares, AmnniUi (tlnicola et Hiissiila piimila, qui sont des espèces nouvelles récem- ment découvertes en Gironde, Boletiis eiipachi/piis, calopsiis, une très belle récolte de Clitocybe geotropa ; chez les cortinaires, nous avions les deux espèces mortelles C. orelluiuis et orellanoides, (\ cijdiiites, rufüolivaceiis et, à côté du plus gros des cortinaires, (:. herculeiis, le i)lus ])etit ; C. pulchelliis, avec son chaj)eau d’un centimètre de (liamètre. Nous noterons aussi Tricholoma aiiran- tiiim, Cordiceps capitata, sur son sup])ort Etaplwmijces f/rarudatiis, et Rhizopoyon tuteotus. LISTE DES ESPECES EXPOSEES Acatdlujc y s t i s y eoyeniu s . T y roc y b e c y tind ra cea. Amanita aînicota, aiuudosutfarea, asteporus, citrina, f'ulva, yem- mata, tividopaltescens, miiscaria, pludtoides, rabescens, spissa.. vayimda fo. typica. An t hum s as eroïfo rin is . Armitariella mettea. Rütetiis aereus, aiirantiaciis, badius, bovinus, catopiis, carpini, caste neiis, crocipodius, duriusculiis, edutis, erythropiis, eiipa- chypus, fetleus, yraïudatiis, impotitiis, teucophaeus, tittoratis, liiteiis, pulvemlentus, qiieletii, versicotor. Bovista plumbea. Catodon iiiyrum, scrobicutatiim, zonatiim. Canthareltiis cibarius, tutescens, sinuosiis, tiibaeforinis. C rate retins cornu c a p i o i des. C tut h ru s can cell at us . CAavaria aiirea, cinerea, cristata, corniculata, formosa, yracilis, helvola, pistillaris, ruyosa, stricta. Clitocybe clavipes, dicolor, yeotropa, hydroyramma, infundibuli- formis, metacbroa, adora, phyllophita. (Ait O pi lus pr U nul us. (A)prinus comatus, dissemimdus, micaceus, picaceus. Collybia butyracea, distorta, fusipes, maculata, radicata. (] O rdiceps capital a . Hlaphornyces yranutatus. (Ajrtinariiis (dboviolaceiis, anomalus, bolaris, cinnamomeus, cro- ceiis, cyanites, ftexipes, herculeus, hinnuleus, mucifliius, rniico- siis, muttiformis, orellanoides, orellanus, piirpurascens, pulcliel- lus, rufoolivaceiis, seniisanyiiineus, torviis, triformis, violaceiis. Cyathiis striatus. C y s tode rm a am i anthinum. Fistulina lie pat ica. (ianoderma applanatum, lucidum. Astre us hyyrometricu s . Geaster fimbriatus, triplex. Goinphidius vi s cid us. Gyinnopilus penetrans, spectabilis. Uebetoma crustuliniforme, mesophaeum, radicosiim, sinapizans. Ilelvella crispa, eplii/ppiiun, marropus, sulcala. IIi/(/niiin vepaiulum, rufescens. / / DP V O P h O va psi s aurantiaca. U ijprophorus cantharellus, coccineus, conicus, cossus, croceiis, nemoreiis, niveiis, pralensis. Ili/piwloma capiwides, hijdrophilum, fasciciilare, siiblateriliiim. Inoci/be fastigiata, geophgUa, lilacina. JAiccaria hiccata, amethijstina. Laclariiis blennius, camphovatiis, decipiens, deliciosiis, fuli(/inosus, hep(diciis, iinpolitiis, lilaciniis, piperatus, qiiietus, rufiis, riiga- tus, serifliiiis, iwidiis, vellereus. Lacrgmaria veliüina. I.eotia liibrica. Lepiüta excoriata, procera. Lepista inversa. ï.gcoperdon echgnatum, exci puliforme, pratense, perlalum. Lijüphgl l am aggregat um , fiimosam . Marasinins oreades, peronatus. Mêla noie U ca val g a r is . Mernli ns tremellosns. Mgcena galericnlala, polggramma, para. Mijcenastriiin corinm. Otidea onotica, nmbrina. Paxilliis atrotomentosns, involntns, pannoïdes. Paneoliis papilionaceiis. Peziza aiirantia. Phallus impiidiciis. Piptoporns betulinns. Pleiirotns ostreatiis. Plntens cerviniis. Psalliola arvensis, angiista, radicata, variegata, xanthoderma. Ihsath gre lia C an do l leana. Phglacteria anthocephala, palmala, terrestris. Rhizopogon Inteolns. R bodopaxilliis paneoliis, niidiis. Rozites caperata. Rnssnla adiista, amoena, alropiirpiirea, caernlea, cganoxantha, emetica, ergthropoda, fellea, fragilis, nigricans, ochroleiica, paraziirea, pnmila, sabulosa, sangninea, sardonia, sororia, tornlosa, tard, vesca, .verampelina. Scleroderma aiirantinm, geaster, verrncosiim. S parassis cris pa. Stropharia aernginosa, semiglobata. Tremella mesenterica. Tnbaria pelliicida. Tricholoma acerlnim, album, atrosqnamosnin, albobrnnneuin, aiiran- tinm, bnfoninm, colombetta, equestres flavobriinnenm, fiica- tuin, nitilans, suponaceiim, scalptiiratum, siilfiireiim, iistale, virgatiim vté sciodes, cingulatiun, oririibens. V ülvaria gloiocephala, volvacea. X an thoc h ro ii s h is pi dus. Xglaria hypoxylon. * * * Le 17 novembre, notre dernière excursion inycologique fut organisée au Porge juste avant l’arrivée des premiers grands froids, mais après une timide chute de neige sur notre région. Cette neige, vite fondue, ne gêna en rien cette sortie, qui, si elle ne s’avéra pas très fructueuse, nous permit tout de même de récolter une quaran- taine d’espèces, dont un tricholome, Lyophylliim infiinuitiim et surtout une russule de grande taille, très peu connue, Hiissiila sabulosa. Cette russule, qui fait partie du groupe des nigricantinae, est une espèce qui semble liée à notre Sud-Ouest, et principalement au littoral atlantique. Il est intéressant de la comparer à H. adiista, espèce avec laquelle elle a été souvent confondue. Nous avons également trouvé une forme de Cantharellus lutescens, entièrement jaune-abricot, caractère jamais précisé sur les ouvrages de vulgarisation. Nous pensons qu'il pourrait s’agir, là encore, d’une forme ou variété unicolore de C. lutescens propre au littoral atlantique. C'est un champignon qu'il sera intéressant de revoir l'année prochaine. Dépôt légal effectué en 1970 (2® trimestre) Bordeaux. Impr. E. Drouillard, 3, place de la Victoire. ir 4 7=1^ If it ttJ • •' 41- H ...I - vr-*» •--■‘Itlïf *.r|'t >Cy§J, •■»VV vttll -. -.T-; ^ •. ft Tÿ ; * ■ ^Wf ; ■ ^ .: ' ï^iin,'' |i^'^it'.i