: 4 ra. sursis ae 4 | et 9h MUSE£; TRINS " ” r st BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. TOME SECOND. À BORDEAUX; DE L'IMPRIMERIE DE R. LAGUILLOTIÈRE ET COMP.à, IMPRIMEURS DE LA SOCIÈTE LINNEENNE , Rue du Grand-Cancera , N.° 17, près celle Ste.-Catherine. 1027. Cc bulletin exclusivement consacré à la publication des observations nouvelles et.des découvertes faites par les mem- bres de la Société Linnéenne de Bordeaux, consiste en un cahier de deux feuilles, au moins, in-8.°, en caractère petit- romain. Les cahiers paraissent à des époques indéterminées, mais assez rapprochées pour que les six livraisons, qui forment un volume soient: publiées dans le courant de l’année. On souscrit dans les bureaux de la Société, rue des Remparts, N.° 31, près le Chäteau-Royal, à Bordeaux. Le prix de la souscription est de 6 fr. par volume pour Bourdeaux , de 6 fr. 5o c. pour toute la France, et de 7 fr. pour l'étranger , payables d'avance. Tous les articles sont rédiges en francais ou en latin, et , , signés en toutes lettres par les auteurs. BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX, (7) ZOOLOGIE. I. Descririon de plusieurs espèces de coquilles fossiles des environs de Dax ( Landes); par M. GRATELoUr. La géologie des euvirons de Dax paraïtra tout aussi inté- ressante, soit qu'on l’envisage sous le rapport de la variété, du mélange et de la disposition des terrains qu'ils renferment, soit qu'on la considère sous celui des corps organisés fos- siles qu'on y découvre. On sait combien les dépôts de falun (calcaire tertiaire friable } sont multipliés dans cette contrée, voisine des Pyrénées et de l'Océan, et combien le nombre de coquilles fossiles y est considérable. Il est vraiment digne de remarque de trouver une aussi prodigieuse quantité d’es- pèces bien distinctes et bien conservées dans un petit espace de terrain circonscrit, d’environ, par exemple, une toise en carré. Une autre observation d’un intérêt bien plus ma- jeur, c’est la frappante identité des fossiles de ce pays avec ceux des terrains de sédiment supérieur du Vicentin, si par- faitement décrits par M. Alex. Brongniart, et ceux des col- lines subappénines , sur lesquels le savant Brocchi a publié un ouvrage important. La couleur même du terrain calcaire (4) dans lequel sont ces fossiles ne diffère pas, soit à Dax, soit en Italie. Ce n’est pas ici le lieu non plus de parler des rap- ports de-gisement que ce calcaire de sédiment établit à Dax, avec des collines où l'on retrouve les roches trappéennes dont l’aualogie avec celles du Vicentin m'a paru remarquable. Je me propose de traitér géologiquement de ces terrams et de donner l’énuimération descriptive des fossiles qu'ils contien- nent. On ne sera pas moins surpris de leurs richesses que: des circonstances païticulières qui ont accompagné et suivi leur formation. En attendant, pour répondre aüutitre de cette note, je vais faire connaître plusirurs espèces qui m'ont paru nou- velles où peu connues, et que j'ai découvertes dans ces ter- TAiNS e 1. Hyazæa Aquensis. Hyale de Dax. H. Test ovato-subglobos&, pellucidä ; fragilissimä , : subtilissimè transversim striati ; uno latere cost& trans versa tnstructo , ad basim internè marginald. Charmante petite espèce, n'ayant environ que 3 lignes dk hauteur, presque globuleuse , brillante, papyracée,, translu- cide , très-finement,striée transversalement, quoique au pre- mier aspect elle paraïsse lisse. On remarque quelquefois sur le dos une petite côte transversale, et toujours le bord intérne de la base marginé. Les angles postérieurs de la coquille un peu obtus ct échancrés. L'intérieur concave, très-lisse, On avait nié l'existence fossile de ce genre, à raison de son excessive fragilité. Je l'ai le premier déeouvert en 1816, dans le falun pulvérulent qui remplit la bouche des grandes coquilles fossiles, telles que les Ampullaires, les Volutes. Quelquefois on trouve la Hyale dans les chambres fracturées » des Nautiles. (5) C’est dans le riche dépôt de Mandillot, à Saint-Paul, à une demi-lieue de Dax, le long d’un ruisseau, qu'il faut la chercher. Cette coquille est fort rare. 2. Heuix Trocatrormis. /Zelice Trochoide. H. Testé ventricoso-conicé basi dilatatà , transversè. leviter striatd, apice acutd; anfractibus medio convexis ; infimd facie convexiusculd, imperforatd. Cette Hélice ressemble assez à un Troque. Sa bouche est évasée , oblique , bordée d’un large péristome ; les stries sont fines. Diamètre transversal , environ 8 lignes ; hauteur de la co- quille , près de 9 lignes. Habite les faluns argilo-bleuâtres de Gaas, à 2 lieues de Dax. Rare. FERUSSINA. FéRussINE. — Genre nouveau. Testä orbiculari umbilicatä , aperturd rotundü , inte= ra, simplici, peristomat&, retroversd. ? 2 2 Le caractère de simplicité de la bouche, complètement dénuée de dents, fait exclure cette sorte de coquille du genre Anostome avec lequel elle a une frappante analogie, à raison de la rétroversion de sa bouche du côté de la spire. Elle se rapproche du genre Cyclostome par la continuité du péris- tome, qui donne lieu de soupconner qu’elle est pourvue d’un opercule. Ces motifs m'ont déterminé à créer le genre FÉRUSSINE, que j'ai l'honneur d'offrir à M. le baron de L érussac, célèbre naturaliste francais. (6) 3. Fenussiva Anosromærormis. Âérussine en forme d’Anostome. F. Test orbiculari depressä, profundè umbilicaté , lœvigatä ; aperturd subrotund& valdè simplici, juxtà verticem spiratum retroverso-inclinatà ;umbilico patulo pervioque ad marginem striato. Cette belle et rare espèce est lisse. Son ombilic est très- évasé, profond, et permet de voir distinctement tous les tours de spire; son bord est légèrement strié. La bouche est arron- die, évasée, renversée, inclinée, pourvue d’un péristome entier, réfléchi extérieurement. Cinq tours de spire. Hauteur de la coquille, 5 lignes. Diamètre transversal, y compris la bouche, 13 lignes ; celui de la bouche, près de 5 lignes ; celui de l'ombilic, 3 lignes. J'ai découvert cette coquille remarquable dans plusieurs localités ; en premier lieu dans les faluns sabloneux jaunà- tres d’Abesse, à Saint-Paul, à une lieue de Dax; et ensuite dans les dépôts de calcaire tertiaire de Gaas, si riches et si abondans en beaux fossiles. 4. Aurrcuza Junx. Auricule de Judas. Lam., An. s. vert., tom. 6 (2), pag. 136. Volut. Auris-Judæ. Lin., Gm., n.° 10, pag. 34374 Helix Auris-Jude. Mull. Verm., n.° 310, pag. 109. Bulim. Auris-Judæ. Brug., Dict., n.° 78. A. Test& oblongo-elongat&, minutissimè decussaté, granulosäque ; aperturd medio augustatd ; columell& biplicatä ; labro incrassato , rarginato ; sulcis longitu- dinaliter sinuosis, obscurè transversim striatis, grano- sisque C7) Cette superbe Auricule fossile paraît être absolument Îa même que l'espèce vivante. Les légères différences qu’elle piésente, du moins, ne m'ont point permis de la séparer, Peut-être pourrait-elle en être regardée comme une variété, à raison de la biplicature constante de la columelle, tandis que l'espèce des Indes orientales offre trois plis. La coquille a 7 tours de spire, 1 pouce 4 lignes de hau- teur , 7 lignes de diamètre. Habite les faluns blanchâtre du Tartas, de Lesbarritz à Gaas , où elle est rare, mais très-bien conservée. 5. Cycecosroma GRanuLosa. Cyclostome granuleux. An Cycl. Volvulus ? Encycl., pl. 461, f. 5. C. Testé orbiculato-convexd , depressd, crassä, ums= bilicatä , maculatd ; sulcis transversis, striisque longitu- dinalibus approximails decussatä ac granulos &; maculis violaceïs ; ultimo anfractu prominente ; umbilico subex- cavato ; aperturd maximd valdè orliculatä , integrä , lœvigati, ad basim canaliculatà ; columell& extùs cal- losä. Belle coquille se rapprochant du C. F’olvulus de l’'Ency- clopédie. Sa bouche est grande, arrondie, entière, lisse, re- levée, pourvue d’un petit canal à la base : la columelle est élargie , calleuse ; l’ombilic excavé. Sillons transversaux rap- prochés, croisés obliquement par des stries longitudinales. On remarque sur la surface d’assez grandes taches violettes , irrégulières. 4 tours de spire, les deux premiers très-petits, Hauteur de la coquille, 13 lignes. Diamètre transversal, 1 pouce ; celui de la bouche, 8 lignes. … Les dépôts de falun violacé de Gaas. Rare. On la trouve parfaitement conservée. (8) 6. AmpuzLarta Maxima, Ampullaire majeure. À. Testä maximd, ventricoso -globosä, crassd, ru gosd, imperforatà, longitudinaliter et obliquè substriatd ; anfractu ultimo maximo ad basim abruptè planulato ; anfractibus supremis breviusculis, canaliculatis ; aper- turà magnd, semilunari , columellä callosd. Grande coquille , épaisse, globuleuse, rugueuse, striée, remarquable par l'aplatissement subit de la base columel- Jaire ; ombilic nul; ouverture fort grande, semi-lunaire. La suture spirale est caualiculée. 5 tours de spire, y compris le plus grand. Hauteur de la coquille, 3 pouces un quart à 4 pouces. Grand diamètre ventral ,-autant. Hauteur du grand tour de spire, 3 pouces ; celle des 4 réunis, 15 lignes. Longueur de l'ouverture, environ 3 pouces. i Habite kes couches inférieures des faluns argilo-sabloneux bleuâtres de Gaas, qui avoisinent ou accompagnent les ter” rains calcaréo-vaseux où se trouvent les Ccrites, les Ostra- cites , etc. Cette espèce vivait en famille dans cette localité, où elle abonde. On la trouve entière. 7. Narica Nerirones. Vatice Néritoide. An Amp. Cochlearia? Brong. Vic., p. 58, pl. 2, f. 20. Affinis Vatic. Mutabili. Desh. 2, pl. 20, fig. 11. Et Natic. Sigaretinæ. Ejusd. et etiim Ampull. Com- pressæ. Bast. N. Test& suborbiculari , crassissimä, leviter striaté, subumbilicatä; anfractibus supremis brevissimis, acutis ; umbilico parvulo subtecto ; aperturd seméilunari ; labro (9) posticè sulcato ; labio columellari multiplicato vel cre= nulato. Cette singulière espèce a une grande analogie avec l’Amp. Cochlearia de Castel-Gomberto, figurée et décrite dans l'ou- vrage de M. Alex. Brongniart, surtout à cause des sillons assez profonds qui bordent l'extérieur du bord droit; mais je crois qu’elle en diffère par les plis columellaires, constans, très-remarquables , au nombre de 9, dont un séparé ou plus éloigné des autres. Elle à quelque affinité aussi par sa confi- guration avec les Natices mobile et sigarétine , trouvées dans les terrains tertiaires des environs de Paris, et plus encore avec l’Ampullaire comprimée de M. de Basterot, recueillie dans le calcaire des environs de Bordeaux. La hauteur de la craie est de 14 lignes; son plus grand diamètre transversal , de 13 lignes. Habite les faluns blanchâtres de Gaas. On la trouve aussi dans les dépôts calcaréo-sabloneux de Saint-Paul, où elle ac- compagne l’Ampull. Compressa. Assez rare. Toujours bien conservée. 8. Decpnnuza Scosiva. Dauphinule Rape. — Varietas Spinosa. Turbo scobinus. Brong. Vic., pl. 2, f. 7. Delph. Scobina. Bast., n.° 2, pag. 27. D. Testé orbiculato-convexä, umbilicat&, squamatd, vel spinosé, transversim sulcalé ; spinis majoribus fis- tulosis ad marginem ultimi anfractüs , umbilico profundo; aperturd valdè orbiculatd ; lævigatd. intès argented. Cette élégante Dauphinule n’est certainement qu’une belle variété de la D, Scobina de M. de Basterot, du Turbo ce binus de M. Bronguiart. (ro) Elle diffère essentiellement du D. Calcar des environs de Paris : ses dimensions plus grandes, son ombilic plus évasé, plus profond, ses épines plus prononcées, sa bouche plus régulièrement arrondie, sa spire plus étagée, sont autant de caractères très-constans qu'on retrouve dans les plus jeunes individus comme dans les plus vieux, et qui l’éloignent de cette dernière espèce, décrite par M. de Lamarck et par M. Deshayes, avec laquelle cependant ou l'a confondue. Hauteur de la coquille, 14 lignes; son plus grand diamètre transversal, sans y comprendre la bouche, 1 pouce ; diamètre de la bouche , 6 lignes. On la trouve assez abondamment dans les terrains calcaréo- argileux, friables, violacés, de Cazordite, Cauneille, Ca- gnotte, à 3 lieues de Dax, où elle vivait en famille avec le Turbo Parkinsoni et le Turbo Meleagris. Toujours d’une belle conservation. La bouche intérieure- ment est d’un nacré magnifique. 9. Turso Mereacris. Turbo Méléagre. Affin. 7, Parkinsoni. Bast. T. Testé conico-elongatà, crassissimä, umbilicaté , profundè transversimque sulcatd&; sulcis remotis, intüs striato-lamellosis ; fasciis purpureis quadratis eleganter depicta; fauce haud ordiculari, lœvigatä, margaritaced ; umbilico excavato. Cette coquille a les plus grandes analogies avec le Turbo de Parkinson de M. de Basterot. Elle en diffère cependant par sa forme conique beaucoup plus allongée, caractère qui se retrouve constamment dans tous les individus jeunes et vieux qui sont en prodigieuse quantité dans les faluns de Gaas, de Cazordite, mélangés avec le Turbo de Parkinson, dont la coquille est toujours plus orbiculaire, plus évasée, ayant les premiers tours de spire très-courts et aplatis. (11) Cette espèce, comme le Turbo de Parkinson, est remar- quable par la conservation de ses couleurs et surtout par des taches carrées, violettes, régulièrement parsemées sur sa sur- face , imitant assez bien les taches de la fleur de la Fritillaria Meleagris. Les sillons transversaux sont profonds, distans les uns des autres : l’intérieur des sillons est finement strié et lamelleux. 6 à 7 tours de spire. La hauteur de la coquille varie; celle des grands individus est de 16 à 18 lignes; le diamètre transversal , 1 pouce ; celui de la bouche, 6 lignes. Habite , comme je l'ai dit, les faluns de Gaas, Cazordite, où elle vivait en famille. Ces faluns sont généralement argilo-violacés. J'ai observé à ce sujet que ces espèces de calcaire tertiaire mélangé d’argile violette, favorisaient beau- coup la conservation des couleurs des fossiles. Cette couleur violette dépend probablement de la présence d’un peu d’oxide de manganèse. 10, Turso Varrapnuis. Turbo variable. T. Testé ovato-conicé , ventricosé , imperforaté , ÿ Dore à hé : ; } crassé, subtilissimè striald; striis transversis, longitu- dinalibusque intertextis ; anfractibus rotundatis , aut angulatis, carinatisve ; fauce argenteä valdè orbiculari; callo semi circulari ad marginem columellarem. Var. a. Anfractu majori triangulato. a. Turbo Fittoni. Bast, pl. 1, fig. 6. b. Anfractu rotundato. c. Anfractibus angulato-tuberculatis; tuberculis acutis vel spinæformibus. d. Anfractibus muliicarinatis ; sulcis profundis. Affin. T. Asmodei. Brong. Vic., pl. 2, fig. 3. Ce Turbo varie extrêmement quant à la structure de ses tours de spire. T'antôt ils sont arrondis , tantôt carénés , tan- (12) tot tuberculeux , tantôt anguleux : mais les caractères de l'espèce sont invariables. La bouche est la même pour toutes les variétés. Elle est grande, relevée, ronde, très-lisse, nacrée à l'intéiieur ; le bord columellaire calleux et comme vernissé, ayant quelquefois une teinte jaunâtre, tandis que la couleur de la coquille est un peu violette. Il n'y a point d’ombilic. Hiuteur, environ 13 à 14 lignes ; diamètre transversal pris au veitre, 9 lignes ; celui de la bouche, 6 lignes. Hibite les dépôts calcatéo-argileux violacés de Cazordite , de Cagnotte, avec le Turbo précédent, la Dauphinule Rare, où il vivait en nombreuse famille, car il y est en grande abondance. On le trouve assez souvent muni de son opercule ; celui-ei est orbiculaie, extrémement épais, convexe d’un côté, aplati de l’autre. Ce dernier côté a un sillon contouiné en spirale. 11. MowopontTa Mourisrr. Monodonte de Des Moulins. M. Test ventricoso-oblongä , crassd , subturritd , transversim elegantissimè sulcato-granosd; cingulis al- ternis minoribus instructä; anfractibus conveæxis ; suturd canaliculaté ; infimd facie convexd , imperforatd ; aper- turd rotundatäà subobliqua ; labro striato, incrassato ; co/un.elli crenatd, tridentiformi , basi truncatà. Je dédie cette espèce de Monodonte à mon estimable et savant ami M. Charles des Moulins, membre de plusieurs acaléinies , auteur de la Monographie des Sphérulites. Cette jolie coquille se fait distinguer de toutes les Mono- dontes connues par les échancrures, les dépressions et les trois saillies dentiformes de la columelle, Ces caractères m'avaient presque déterminé à créer un genie nouveau auquel j'avais le dessein d'imposer le nom de Moulinsie , et dans (13) lequel je réunissais certaines Monodontes et quelques Troques de M. de Lamarc* , à surface granuleuse et dont la bouche offre plusieurs des particularités que présente la coquille que je décris ; mais n'ayant pas sous les yeux ces espèces pour les examiner soigneusement , j'ai piéléié suspendre non projet, et classer pour le moment cette coquille dans le genre Monodonte. La surface de cette espèce est striée transversalement , granuleuse, élégamment peilée. On distingue deux rangs différens de granulations, l’un plus grand que l’autre. La suture qui sépare les tours de spire est canaliculée. Sa hauteur est de 6 lignes ; son diamètre, de près de 4 lignes. Coquille très-iare, trouvée dans les faluns argileux yiolacés de Gaas, parmi les Turbo et les Dauphinules. Trocaus Lagiosus. Troque labre. Aflin. Troch. Carinato. Borson ; Brong. Vic., £ pl: 4: fig.5 T.. Testé conoided, crassä , subcarinaté , eleganter transversium striatà ; aperturd ovali, integrd , lœvissimd ; labio columellari tumido , splendente ; anfractu majore infrà transversimque sulcato ; sulco profundo ; infired Jacie convexiusculà, imperforatd, ad marginem elevaté; anfractibus supremis convexo-turgidis ; Juxtà suturam ‘ minulissimis tuberculis ornatis. Superbe coquille fossile , arrondie, conoïde, épaisse, dé- pourvue d'ombilic, très-finement striée transversalement, Ee grand tour de spire profondément sillonné. La bouche ovale, entière, tès-lisse, remarquable par un bord colu- mellaire évasé , très-lisse aussi et brillant, comme vernissé. La base de la Lodilé aplatie, un peu convexe, tcrminée (14) | par un bord relevé, au-dessous duquel se trouve un canal ou large sillon qui règne autour du grand tour de spire. Hauteur, 9 lignes; diamètre de la base du côté de la bouche, 1 pouce 5 lignes; celui de la bouche, 8 lignes. Habite les faluns violacés de Saint Jean de Marsac. Très- rare. Parfaite conservation. 13. TurriTELLA SrRaxGuLATA. Turritelle étranglée. An Turrit. Imbricata? Lam. , tom. 7, pag. 57. An Turb. Imbricatus? Lin. Gmel., N.° 7, 3606. Differt à Turbine Imbricatario: Brocc. , 2, pl. 6, fig. 12. T. Testé elongato turritd, strangulatd, rugosd,, stria- té; anfractibus valdè imtbricatis seu invaginatis , sur- sum concavis, declivibus; infrà et versüs marginem rotundatis ; striis transversalibus obscurè granulosis , longitudinalibusque obliquatis ac undulatis. Belle espèce bien caractérisée par les tours de spire, assez grands , déprimés , étranglés vers le sommet , paraissant ren- trer les uns dans les autres, tandis que vers la base ils ont un bord saillant, arrondi. Longueur de la coquille, environ 4 pouces ; diamètre transversal du grand tour de spire vers la base, 14 lignes ; celui du même tour vers la suture, environ 10 lignes ; hau- teur de ce même tour, 6 lignes. Habite les faluns argilo-violacés de Gaas, Cazordite, où elle vivait en famille, Commune. Très-rarement entière. 14. Buccnum Vinrricosum. Buccin ventru. Affin. Buc. clathrato. Lin. Gmel., n°110. — Lam., tom. 7, n° 2 (foss. ), pag. 279.— Broc., pag. 338. Af. ctiam Buc. prysmatico. Broc., pl. 5, f. #. An Buc, annulatum ? Encycl. , pl. 390. (15) B. Testé ovato - ventricosi, crassiusculd , striatä , granulosä , longitudinaliter plicatä ; striis transversis approximatis decussatäi; anfractibus convexis ; aper- turd ovali , striatà. Coquille fossile ayant une grande analogie avec les Buccins treillissé de Linné, prismatique de Brocchi, et annulé de l'Encyclopédie. Cependant elle est plus ventrue, les tours de spire plus convexes, les plis de la surface plus rapprochés, l'aspect plus grenu. Longueur, 1 pouce. Hab. les faluns argilo-sabloneux violacés de Soustons , à 4 lieues de Dax , où elle est d’une belle conservation. 15. Fusus Nassoines. Fuseau en forme de Nasse. An Murex mitræeformis ? Broc, pl. 8, f. 20. F. Testé fusiformi, turgidulé, crassiusculä , nitidè lævigaté; labro intùs striato ; columellä lamellosd; caudä breviusculé, canaliferd, subtorulosä, transversim striatä; spiré apice acutissimd. Coquille très-lisse, brillante ; le sommet de la spire extré- mement aigu. Ouveiture allongée, anguleuse, dilatée au mi- lieu; la lèvre épaisse, striée; une lamelle saillante le long du bord columellaire ; bec canalifère, un peu tordu en dehors, transversalement strié. Longueur, 14 lignes. Commune et parfaitement conservée dans les faluns de Saint-Jean de Marsac. 16. Vozura ELecans. V’olute élégante. Affin. 7. Ficulinæ. Lam., tom. 7, pag. 353. V. Testä ovato-turbinatä , elongatä, transversim se- mistriati ; ultimo anfractu magnis spinis coronato ; an- fractibus supernis acutis ; labro lœvigato; columellu qua- driplicati. (16) Cette jolie Volute a quelques rapports avec la V. Ficuline de M. de Lamarck. Elle en diffère néanmoins par la longueur de sa spire et par celle des épines dont elle est ornée. Son ouverture n'est point striée. Longueur, 1 pouce 8 lignes. Grand diamètre transversal, 11 lignes. Cette espèce offre plusieurs variétés distinctes : Var. a. Testd ovato-elongaté, spinosä, longitudinali- Ler profundè sulcaié , transversim semi- striaid. Longueur, 20 lign. Diamètre, 9 lign. b. Testé minima ovato-elongaié, eleganter., sul- cai&, non spinosd. Longueur, 13 lignes. Dia- inètre , 6 lignes. Ces trois différentes coquilles pourraient peut-être former des espèces séparées. La dernière n’acquiert jamais les dimen- sions des autres ; jamais non plus elle n’a d’épines : sa surface est agréabiement:sillonnée longitudinalement,. La seconde variété est moins reuflée que la première , forte- ment épineuse comme elle au sommet du grand tour de spire, et enfin est couverte de sillons profonds, longitudinaux » ressemblant à des côtes, que n'offre point la première variété. On les trouve mélangées dans les mêmes localités où elles : paraissent avoir vécu en famille. Les unes et les autres sont : assez communes. Faluns sabloneux jaunätres de Vielle, Hox de J’Aulan , : d’Abesse, dans la commune de Saint-Paul. 17. Vorura Mirrærorwmis. Wolute en forme de mitre. Afin. Vol. auris Leporis. Broc., pl. 4, f. ta. V. Testé ovato-fusiformi, medio ventricosd, lævigatä, lineis aut maculis seriatis, fulvis, € ransversalibus , de- picti; labro incrassato simplici, intès marginato, extàs (igrh sulcato ; columellé quinque-plicaté, vel sœpè numerosis plicis instructd. Charmante espèce, bien remarquable par la conservation de ses couleurs: Elle présente des lignes, ou des taches cir- culaires jaunes. La coquille est lisse, ayant une lèvre très- épaisse, marginée intéricurement , sillonnée à l'extérieur ; la columelle a:5 plis ou un nombre plus considérable. Longueur ; 15 ligues. Diamètre transversal, 7 lignes. Habite les faluns violacés de Saint-Jean de Marsac, où on la trouve parfaitement conservée. 18. RosrezrartA DenrArTa. Aostellaire dentée. Anrost. Rectirostris? Lam., tom. 7, pag. 192. Rost. curvirostris. var.'b. Bast. pl. Qi de MR. Testd fusiformi, türrité ,erassé, ponderosé } læ- vigaté ; basi transversim semistriaté ; anfractu majore ventricoso ; supremis anfracÜbus obsoletè plicatis ; labro decurrente , crassiusculo , ‘mnargine uni, bi, vel tri- dentato ;'exiùs revoluto; columelli splendidè lœvissimä ad basim subtuberculatd ; rostro prœlongo, gracili, rec- tis$imo.,.canalifero ; truncato.. Belle et grande coquiile fossile ayant nne frappante analo- gie avec le’R. Rectirostris de M. de Lamarck, qui est:vivante et habite dans les mers de la Chine. | Notre espèce est remarquable: par: une: ou deux, le plus souvent. trois dents qui, se développent dans l'âge adulte, sur le bord, même de la lèvre externe. . Sa columelle est-extrémement lisse, brillante , ayant un tubercule arrondi à àlacbase,. Le. bec est très-doit,, canalifère. e tronqué, Le. sommet de Ja spire extrêmement pointu, élégamment strié lopgitudinalement, (18) La longueur de la coquille est de 4 pouces 5 lignes, que quefois davantage. Son diamètre ventral, de 16 nee” longueur du bec , de 9 à 10 lignes. Cette RCE est fort commune dans les faluns ie neux-jaunâtres de Saint-Paul , particulièrement au Mainot, à Cabanes , à Mandillot , où elle:vivait en famille, La localité la plus riche où elle se trouve bien‘conservée |, c'estodans: la couche inféricure du dépôt de Mandillot, le long du ruis- seau ; mais elle’ est le-plus ordinairement ‘endommagée. Comme on trouve des individus de tous les Âges!,+on ne: doit pas confondre Jes plus jeunes avec d'autres espèces de. à coquilles avec qui elles ont de la ressemblance, tels que des Pleurotomes,, des Fuseaux,retc., | Le 19. Cassiparra Harrærormis,. Gassidaire. en. forme, de gs) \t on tr urpe xsrrouesnn en : bips ka Casio CAE À Bast:ppge der : oo \Buccsi Cythara? Rracc., pl 55 6 | sinxswursot Aff, Cas. Harpeformi. Lam. tom. 7, pag.-.229::h C: Testé ovato'-oblonigé ) crassd y cortaté}, obscure striat&; costis longitudinalibus rémotinseulrs, rotundätis, apice subspinosis.; strits transversis, distantiqus et aliis striis intercostalibus subéilissimis approximatis ;! decus- satis ; spira conoided , breviuscuüld; columella; poisié ; labro crassissimo: viæistriatollsrrpusacs te soétes outol “Cette jolie Cassidaire à quelque ressemblance de forme avec: les espèces que j'ai cilées ci Sectfolius. D C. 3989. Cirrhis diphyllis. _—. _— In collib. siccis. Liarrits. — © Junio. AR Ar» Heterophyllus. D C. 3997- Pedunculis xx 6-8 floris. — In pratis circà Bayonam. — © Juno, . Julio, — re 419. AU Bithynica. DÉ. {oz Stipulis profondè denta- ts. —. Inter segetes. circà Bayonam (Dec. ). — © . Maio. —kR.. gt » Pannonica. Lois. AGr. F Purpurascens. LT D: 4022. td À, = Cire ! Bayonam ( Lois. be — © Maio, T5 FR Jumio, — KR. ae Onxirnopus Ebracteatus. Lois. 467. DC. 4030. LÉ Floribus capitatis nudis. — [In arvis pr Me propè TE Syohate ( Lois. ÿ La Teste (Dec. ). — Y% Maio ad Julium.— C. 420. | _» . Jatermedius. Roll. Germ. 319. Florib. 4 alb. purpureis, — In arenosis circà Bayonam (Lois.). de Maoi:— RP, d jé TERERBINTHACEZÆ. 423. Raus Coriaria. DC. 4062. Foliis pinnatis, villosis. Ce Ja, coilibus et siccis maritimis ; Biarrits Bou- au. 7%, D Augusto. —— Ci FRANGULACEZÆ, : | fab ae Aquifolium. DC. 4o7r. Foliis ovatis, spinosis. (:52a) — Ad sepes et in pinetis secüs oceanum Tarbell. -— b April. — C. PArAYVERACEÆ. 425. Caeciponium Glaucium. D C. 4094. Glauciun Lu- teum. Pers. — Fol. glaucis carnosis; fl: Jut. maxi- mis. — Ad littus Tarbellic. Boucau , Vieux-Bou- cau, — & Junio, Augusto. — C. C. CRUCIFERZÆ. 426. Brassica Cheiranthos. D C. 4123. Foliis pinnatifidis. — În arenosis circà Bayonam (Lois.). — 4 Junio. — KR. R. 427. Mesperis Maritima. DC. {130. Cheirantus Mariti- mus. Lin. 924. — Foliis ellipticis obtus. scabrius- culis, In arenos. marit. Jieux-Boucau (Thore ). Bassin d’Arcachon (Dec.). — © Maio, Junio. 428. Cuermantaus Zricuspidatus. D C. 4132. Foliis lyra- 429. 430. 431. tis. — In arenosis maritimis ad littus Tarbellic. Vieux-Boucau. — © Junio. — KR. » Littoreus. DC. 4134. Foliüs Jlanceolatis subdentatis tomentosis. — [n arenà mobili oceani Tarbellici. — # & Vieux-Boucau, Biarrits. — Junio, Julio. -— C. » Incanus. DC. 4136. Foliis tomentosis Janceolat. obtusis. — In nsd. locis, Boucau , La Teste (Des M.). — © » Junio, Julio. — R. » Sinuatus. D C. 4137. Foliis inferiorib. sinuatis tomentosis. — In iisdem locis. Boucau. — ® æ Maio, Junio. — C. 432. Sisvmerium Tenufolium. DC. 4159. Foliis pinnati- fidis bipinnatifidisque. — In arenos. marit. ad os- tium aturri circà Bayonam. — © # — Julio. —R. ( La suite au prochain numéro. } BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. Ha BOTANIQUE. ‘IV. FLORULA LITTORALIS AQUITANICA, Auctore J. P. S..GRATELOUP. ( Suite et fin.) 433. Sisymenium Sophia. D C. 4165. Foliis decomposito- pinnatis. In arenosis propè Bayonam. — © Maio, Junio. —'C: 434. Avyssum Maritimum. DC. 4214. Clypeola mariti- ma. Lin. — Siliculis ovatis dispermis, flore albo. — In arenosis ac collib. siccis secùs mare Tarbellic. Bayonà, Biarrits. — % 5 Maio ad Julium. — C, 435. » Montanum. DC.'4220o°. Alyssum Arena- 009. rjum. Lois. — Siliculis pubescentib. flore lutco. In arenos. marit. circa Bayonam (Lois. ). — @ + Maio. — KR. Variet. b. DC.t..6. Biarrits ( La Pylaie ). 436. CocareariA Armoracia. DC. 4235. Fol. radical. lan- ceol. crenatis. — [n pratis subsalsis. La Teste (La- ter. ). Junio — R. (349 . SENERIERA Pinnatifida. D C. 4238. Floribus 2. andris racemosis. — In umbrosis secüs vias circà Bayonam. EN cv 3 — © Maio, Junio. — C. 438. Turasrr Nudicaule. DC. 4248. Guepinia Iberis. DC.t.6. Teesdalia Iberis. DC. Syst. — Fol. pinuatifid. floribus 4. andris. —— In éricetis areno- sisque circà Bayonam. — @ Maio. — C. AS. AA» Ruderale. D C. 4246. Fol. radical. dentato- pinnatis. — In ruderatis propè Marisinum. Boucau La Teste (Des M.). — Maio. © — C. | fo. Caxire Maritima. DC. 4271. Siliculis 4. gonis, cal- caratis. — In arenà mobili ad littus Tarbellic. circà Bayonam; La Teste. — © Junio, Julio. — C. C. 44r. Cramse Maritima. DC. 4278. Foliis pinnatifidis in- ciso-dentatis. — In arénosis ad littus oceanicum. Vieux -Boucau. — #% Junio. — R, : CAPPARIDEÆ. 442. Resena Sesamoides. DC. 4284. Fructib. stellatis. — In arenusis et ericetis propè Bayonam. — 1 © Maio, Julio. — C, C. 443. Drosera Rotundifolia. DC. 4201. Folis orbiculatis. — În ericetis turfosis circà Bayonam ac Marisinum. — © Julio. — R. RuTACEzx. 444. Trwurus Terrestris. D CG. 4295. Seminibus 4. corni- bus. — [n arenosis sterilibusque secüs vias Saënt- Jean-de-Luz, -— © Julio. —R. CARYOPHYLLEZÆ. 445. Dranraus Aftenuatus. DC. 4318. Calyce apice atte- nuato. — [n rupibus maritim. Biarrits, Boucau. — # Junio, Julio. — C. (35) 446. Dranraus Virgineus. DC, 4321, Fol. cœspitosis linea- #47: ribus. — In sterilib. circà PBaybnam (Thore). — # Julio. — R. » Arenarius. Thore. Lois. Dianth. Gallicus. D C. 4325°. Foliis imbricatis ciliatis. — In arenosis maritimis à Bayonä ad Caput-Boïos. — # Junio, Julio. — C. 448. Srrexé /naperta. D C. 4335. S. Rubella. Lois. Caule 449- 450. dichotomo. — In arvis inter messes. Bayonà. — © Junio, Julio. — C. C. » Bicolor. DC. 4337. Floribus intüs alb. extùs rubescentib. — In arvis et ericetis sabulosis ac ma- ritimis à Bayonâ ad Cap. Boïos. — © Maio, Junio. — C. C. » Conica. DC. 4359. Calicib. conicis, striat. 30. striis. — În arenos. marit. (Des M.). — © Julio. — R. . Cucusaius Fabarius. Lois. 252. Silene Crassifolia. Thor. S:7. Uniflora. var. e. Dec. 4329. Foliis obo- vatis carnosis. — [In arenà mobili oceanicà à Bayon. ad Eap.-Boïos. — + Julio. — C. - Fraxrenra Lœvis. DC. 4373. Folis linearib. basi ci- latis. —- In collib. et pratis maritimis. Piarrits ; La Teste (Des M.).— # Maio, Junio. — C. » Pulverulenta. D C. 4355. Folis ovatis subtüs pulverulentis. — In iisd. locis. — © Junio. ta R. R. 454. Spercuza Nodosa. DC. 4390. Fol. linearib. subfasci- 455. culatis carnosis. Var. c. maritima. D C. Syst. veg. — In humid. inter Dunas. La Teste ( Des M. ). — + Junio.—C. » Subulata. DC. 4394, Subpilos. fol. linearib, (36) — În arenos. humid. Biarrits (Lap.). — © + Maio. — R. 456. Cerastium ’iscosum. D C. 4396. var. b. Hirsuto- viscosum, — In arenos. maritim. circà Bayonam ( Lois. }. — ® Julio. — C. 457. Arenania Peploides. DC. 4409. Fol. ovatis carnosis. — In littorib. arenos. propè Bayonam. Boucau, Vieux - Boucau ; Mimizan. — Junio , Julio. — R | 458. » Linearifolia. Poiret. 4. Multicaulis. Thor. 1796. À. Montana. var. b. DC. 4416. Caule re- pente pubescente. — In ericetis siccis. sylvisque propè Bayonam. -— Junio, Julio. — C. C. f5o. » Rubra. DC. 4433. Caule prostrat. florib. rubris. — Ïn arenos. maritim. circà Bayonam. Biarrits. — © Julio, = C. ACCES Marina. Roth. 4. Rubra. v. b. DC. 4433. Glabra, subcarnosa, calyce capsulis breviore. — In üisd. locis ; in pratis subsalsis La Teste (Later. ). Julio D 4Gr. » Marginata. DC. 4434. À. Media. Lin. DC. Syst. Fol. semi-cylindr. carnosis ; seminibus marginatis. — În pratis subsalsis, La Teste (Later.). — Malo. —-R. 462. Liwum Maritimum. DC. 4443. Calycib. ovatis, acutis, muticis. — In herbosis et stagnis maritimis circà Biarrits. — % (Thor. ) Junio. — R. R. 463. » Strictum. DC. 4445. Calycib. subulatis. — In ericctis La Teste (Thor.). — © Junio. — R. 464. -». Gallicum. D GC: 4{{2. var. maritima. Calycib. subulat. acutis. — In pascuis maritimis circà Bayo- nam. — © Junio, —R. 6,495) CisTi. 465. Cisrus Salviæfolius. DC. 4477. Subarborescens ex- 466. 467. 468. f72. stipulat. — In siccis arenos. ac pinetis circàa Bayÿo- nam. Vieux-Boucau; forét d'Arcachon. — 5. — Maio, Julio. — C. C. Herranraemum Alyssoides. DC. 4488. Pilis stellatis scabrosis. — In ericetis à Bayonà usque Caput- Boiorum. — 5 Æstivali tempore. — C. C. . » Microphyllum. D C. 4488*. t. G. var. b. du Cist. Alyssoides. Foliis parvulis, obtusis, subinvolutis. — In ericetis sylvaticisque siccis, ubi- què. — pb Augusto. — C. » Guttatum. D CG. 4/90. Herbaceus ex- stipulatus. — Var. a. petal. maxim. obtus. integ. maculatis. — Var. b. petalis immaculatis. — Var. c. serratum. C. Serratus. Cavan. — In sterilibus et ericetis arenosis ubiquè. — © Julio, Aug.° — C. C. MaALvAcEzÆ. Marva Nicæensis. D C. 4507. Capsulis rugosis; petalis apice roseis. — În arenosis maritimis circàa Saïnt- Jean-de-Luz. — © Julio. — R. » Rotundifolia. DC. 4508. Capsulis Iævibus, petalis dilutè roseis. Ad vias arenos. circà Bayonam ac Marisinum. — © Julio, Augusto. — C. Hisiscus Roseus. Thor. J. Bot. 1, p. 104. DC. 4528. t. 6. Floribus maximis pedunculat, roseis. Ad ripas aturri circà Bayonam. Wieux-Boucau. — 1 Au- - gusto, Septembri. — C. GERANIEZÆ. Eronium Moschatum. DC. 4533. Caule procumbente. — In pratis et arenosis circà Bayÿonam ( Lois.) — ( 38 ) © Aprili, Junio. — C. 473. Enonium Cicutarium. DC. 4532. Caulescens. Caule hirto. — In ericetis siccis prop. Bayonam. Boucau. — # Junio, Julio. — C. HyPERICEÆ. 434. Hyrenicum Linearifolium. DG. 4582°. t. 6. Calycib. serrato-glandulosis. — In ericetis siccis prop. Bayon. (DC.). — % Junio, Julio. — C. 475. » Tomentosum. D C. 4580. Calycib. glan- dulos. villosis, — In aquaticis et secüs rivos circà Bayon. — + Julio. — C. C. 476. » Elodes. D C. 4581. Calycib. serrato - gla- bris. — In palud. turfos. cirçà Bayonam. — + Julio. — C. C. RANUNCULACEÆ. 477. Avemone Pulsatilla. M) C. 4608. Petalis rectis viola- ceis. — [n pratis Marisini (Thor.). — % Aprili, Maio. — R. R. | 478. » Pratensis. DC. 46v9. Petal, apice reflexis, atro-purpur. — In ericet. bumid. circa Marisinum (Thor. ). — % Maio. — R. 479. RanurcuLus Parviflorus. D C. 4650. Seminib. murica- tis.—-Inarvis inter segetes. Bayonà.— © Maio.—C. 480. » Muricatus. D C. 4651. Seminib. acul- eatis. — a humidis, pratis, circà Bayon. — © Maio. — C. GENUS INCERTÆ SEDIS. 481. Monorropa Æypopitys. D C. 4688. Florib. lateralib. 8. andris, terminali decandro. — In pinetis Mari- sin. — # Maio ad Julium. — R. FINIS. = Q5 (de) ZOCOLOGIE. ————_— CONCHYLIOLOGIE. V. CATALOGUE des espèces et variétés de Mollusques testacés terrestres et fluviatiles observés jusqu'à ce jour, à l’état vivant, dans le département de la Gi- ronde et dans l’arrondissement subsidiaire de la So- ciété Linnéenne de Bordeaux ; par M. Cnarres Des Mourins , président. En donnant ici le catalogue de nos Mollusques terrestres et fluviatiles , je n’ai point la prétention d'avancer que je n'en aie omis aucune espèce ; je désire seulement appeler sur celte branche intéressante de la Zoologie l'attention des naturalistes qui habitent ce département, et fournir en même temps quelques renseignemens certains pour la distribution géographique de ces animaux. Ce but ne peut être atteint que par la publication d’un grand nombre de catalogues locaux, et il y a long-temps que les savans les plus dis- tingués en sentent la nécessité pour toutes les branches de l'histoire naturelle. J'étudie depuis sept ans les espèces que notre départe- ment nous offre; mais quelques-unes, rares et intéressan- tes , qui ont été découvertes, en 1825 et 1826, par MM. Jouannet et Durieu de Maisonneuve , me laissent espérer que nous en avons encore à découvrir. Le genre Limax, par exemple, devrait en fouruir un nombre plus grand que celui que porte mon catalogue; mais j'ai trop peu travailllé ce genre pour pouvoir assurer que le département nous en offre plus de trois espèces. Je ne veux signaler , dans ce moment, que ce dont je suis parfaitement sûr; mais, don toutes les fois que mes recherches ou celles de nos col- lègues me procureront une espèce non portée sur mon ca- talogue, je m'empresserai de la signaler dans le Bulletin. Je classe ici nos Mollusques d’après Lamarck et Drapar- naud, parce que le grand ouvrage de M. le baron de Férus- sac, qui d’ailleurs n’est pas terminé, est loin d’être entre les mains de tout le monde. Ne possédant pas moi-même cet ouvrage, c'est à l'extrême obligeance avec laquelle M. de Férussac a bien voulu me permettre de vérifier nos espèces dans sa magnifique collection, que je dois l’avantage de pou- voir ajouter sa synonymie à la plus grande partie de mon catalogue. Je saisis avec empressement cette occasion de lui en témoigner toute ma reconnaissance. Je n’ai pas pensé qu'il fût utile d'indiquer, pour chaque espèce, un Âabitat précis : cette indication, bornée aux espèces rares, m'a paru suflisante. Bivalves. Ler Genre. — CYCLAS. Lamarck. Draparnaud. Bru- guière. Millet, Brard. Tecuwzx spec. Linnœus. Muller, — Cornea. Megerle. — Sous-genre CorneocycLas. Férussac. N° 1. — C. rivauis. Drap. 2. + Brard. 2. — Millet. 2. — Duvernoy. Dict. des sc. nat. Cyclas cornea. Var b. Drap. Tabl. des Moll. Cyclas cornea. Far. 1. Lam. 2. — Deshayes. Dict. class. d’hist. nat. Tellina cornea. Gmel. Tellina rivalis. Mull. LaC ame des ruisseaux. Geoffr. (Monente Ch. Brard\. Species in aquis stagnantibus vulgatissima. (4r) 0.2. — C, FonTINALIS. Drap. 4. — Millet. 4. — Lam. 7. ..— Duvernoy. Loc. eit. Hab. cum præcedenti; sed multè rarior. — Seige ; propè Burdigal. N.° 3. — C. carvcuzarTa. Drap. 5. — Mill. 5. — Lam, 5. — Deshayes. Dict. class. d'hist. nat. Cyclas stagnicola. Leach. Cyclas lacustris. Muil. — Duvern. Loc. cit. — (Won Drap. ). Species pulcherrima, valdè rara; reperta est ab amicissimo Durieu de Maisonneuve , in aquis stagnantibus. — Seige, propè Burdigal. N.° 4. — C, parusrris. Drap. 6. — Millet. 6. Cyclas obliqua. Lam. 4. Cyclas amnica. Leach. Tellina amnica. Muller. (Monente Draparnaud }. Hæc species, valdè elegans, omniumque rarissima, hucus- què semel circa Burdigalam repeïta est. IL.e Genre. — UNIO. Lamarck. Draparnaud. Bruguière. Férussac. Millet. Brard. Cuvier. Myricus. Geofjro;. My species. Linnœus. Gmelin. N.° 1. — U. picrorum. Drap. 1. — Brard. 1. — Millet. 1. — Lam. 32. — Poiret. Prod. — Cuvier. Tabl. élém. — De Roissy. Buff. de Sonn. Mya pictorum. Linn. Gmel. La Moule des rivières. Geoffr. Vulgatior , in fluminibus {se propè Guitres, Leyre propè La Teste, et in aquis stagnantibus, Étang de Cazeaux, propè La Teste. Species colore et magnitudine nec non ct ipsà formà variabilis. Ca) N.° 2. — U. crassissima. Férussac. Unio sinuata. Lam. 1.—(non Unio sinuatus. Studer). Unio margaritifera. Drap. 2. — ( Non Férussac ). Mya margaritifera? Linn. Gmel. Mull. Encycl. In flumine Garumnà, propè Langon. Rarissima. . Os. Cette espèce, la plus grande et la plus belle de toutes les espèces francaises, se trouve auprès de Montauban, dans la Garonne. J’ai des individus très-beaux provenant de cette localité. — Elle n’est connue dans le département de la Gi- ronde que par une seule valve dépouillée de son épiderme, et trouvée dans la Garonne, sur un banc de sable, à Langon. J'ai cru cependant devoir en faire mention dans ce catalogue, comme on comprend les oiseaux de passage dans l'éuuméra- tion des oiseaux du pays qu'on décrit. D'ailleurs, il me paraît probable que des recherches attentives devraient faire ren- contrer l’Unio crassissima dans la partie de notre fleuve que n'atteint pas la marée, puisque cette espèce s’y trouve en-decà de Montauban, et qu'on la rencontre également dans la Charente, d’où M. d'Orbigny père m'en a envoyé un in- dividu énorme. N.° 3. — U. rrrrorazis. Drap. 3. — Lam. 25. — Brard. 2. — Mill. 2. — Cuvier. — Lam. Syst. des an. s. v. — Roissy. Buff. de Sonn. — Poiret. Prod, — Act. Soc. Linn. — Schroet. Rarior, in fluminibus Zsle propè Guîtres, Leyre propè La Teste; et in aquis stagnantibus, Étang de Cazeaux , -propè La Teste. HL.e Genre. — ANODONTA. Zamarck. Draparnaud. Millet. Brard. — Férussac. Dict. class. d'hist. nat. Anopowrires. Pruguière. Poiret. — Axonon. Ocken. Myrinus, Linnæus. Geofjroy. — Limnæa. Por. (43) Unionis spec. Férussac. Essai d’une méthode, eic., pag. 85. Sous-famille Axononrinra. Raffinesque-Schmaltz. N.° 1. À. cyenea. Drap. 2. — Lam. 1. — Millet 2. — Brard. — Roissy. Buff. de Sonn. Anodonta cygnea. Var. a. Férussac. Anodonta variabilis. Var. b. Drap. Tabl. des Moll. Anodonte cygne. Duvernoy. Dict. des sc. nat. La grande Moule des étangs. Geoftr. Vulg.t La Crémière ( Brard ). Anodontites cygnea. Poir. Prod. Mytilus stagnalis. Schroet. Mytilus anatinus. Mat. et Rackett. (Mon. cl. Féruss.). Mytilus cygneus. Lin. Gmel. — Mull. — Penn. — Pfeiff. Étang d’'Hourtins. N.° 2. — A. anarina ( Anodonte des canards ). — Drap. 1. — Lam. 2. — Var. a. Millet. 1. Anodonte des oies. Duvernoy. Dict. des sc. nat. La petite Moule d’étang. Encycl. méthod. Anodonta variabilis. Var. a. Drap. Tabl. des Moll. Anodonta cygnea. Var. b. elongata. Féruss. Dict. class. d’hist. nat. Anodonta cygnea. junior. De Charpentier. — Brard? Anodontites anatinus. Cuv. Tabl. élém. Mytilus anatinus. Linn. Gmel. — Muil. — Penn. Étang de Cazeaux. — Ruisseau de l'Eau Blanche, près Léognan. Oss. Je soupconne que l’Étang de Cazeaux nourrit aussi l'4. intermedia. Lam. ( 4. anatina. List. Féruss. — Ano- donte à rayons. Duvernoy. Dict. des sc. nat. — Aytilus (44) radiatus. Mull.). Mais les individus que j'ai recus de cette localité sont trop jeunes pour que je puisse être assuré, mal- PJ P que je P ; gré quelques apparences extérieures , qu'ils diffèrent spécifi- quement de l’4. anatina de Draparnaud et de Lamark. La principale différence entre ces deux espèces me paraît résider dans la charnière, qui est absolument droite dans l’interme- > dia, et courbe dans l’anatina. Univalves. Ter Genre. — LIMAX. Lamarck. Draparnaud. Linnœus. Limax et Arton. D'Audebard. Férussac. N.° 1. — L. rurus. Lam. 1. — Drap. 3. — Millet. 2. — Lion. — Brard. Limaæx succineus. Gmel. — Mull. Arion empyricorum. Féruss. Species ubiquè vulgatissima, L. atrum (Drap. 2. — Mil- let. 1}, amhorumque varietates plures includens. N.0 0. — EL. cixereus. Lam. 3. — Drap. 4. — Millet. 3. Limax maxinmus. Linn. Syst. nat. 4. Limax antiquorum. Féruss. Cujus testa interior : Limacella parma. Brard. 1. N.° 3. — L. varrecarus. Drap. 9. — Féruss. Limax flavus. Linn. Limace blonde des caves. Brard. Cujus testa interior : Limacella unguiculus. Brard. 2. — Haud frequenter occurrit. — Burdigal. IL.e Genre. — TESTACELLA. Omn. auct. T. mazioTinea. Faure - Biguet. — Drap. — Mill, — Lam. — Bosc. Nouv. dict. d’hist. nat. — D’Aude- bard. — Féruss. — Cuvier. — Roissy. Buff. de Sonn. (45) In cultis et sylvaticis ; sed semper in terrà abscondita, qua- propter rara putatur. — Burdigal., in horto botanico. — Ambarès , ubi reperta est ab amiciss. Phelipt. — etc. > P P IIL.e Genre. -— VITRINA. Draparnaud. Lamarck. Hezicorrmax. D’Audebard. Férussac.— Hezix. Mul- ler. Poiret. N° 1. — V. PELLUGIDA. Drap. 1.— Lam.— Mill. — Roissy. Buff. de Sonn. Helicolimax pellucida ? D’Audeb. — Féruss. Jelix pellucida ? Mull. Helix diaphana ? Poir. Prod. La Transparente. Geofir. In umbrosis. IV.° Genre. -- HELIX. Lamarck. Heux. Linnœus. Draparnaud. ( Exclusis Lamarckii Carocollis ). Heuix. D’Audebard. Férussac (sous-genres Helicella, Helicogena , Helicodonta ). N.0 1. — H. varrasmuis. Drap. 12. — Lam. 65. — D’Au- deb, — Féruss. Var. a. b. c. d. Drap. Var. neglecta. Coll. Féruss. ( Labri cireulo interiore simplici). Æelix neglecta. Drap. 41. N.0 2. — H. pisana. Mull. — D’Audeb. — Lam. 61. — Féruss. — Gmel. Helix rhodostoma. Drap. 14. Var. a. d. f. Drap. Var. maritima. Nob. (Testà majore, lutescente, fasciis evanidis. Royan“. ad littus Oceani, (46) N.9 3. — H. asrensa. Drap. 18. — Lam. 9. — Millet. 4. — Brard. — Poiret. Prod: — Férussac. — etc. Le Jardinier. Geoffr. Species colore variabilissima. — Notanda vers : Var. a (Coll. Férussac). Æelix grisea. Limn. —— Grisea vel lutescens, unicolor. Ad muros, in siccis arenosis vel gla- reosis , circà Burdigal. N.° 4 — H: emoraris. Drap. 22. — Millet. 5. Lam. 58. — Poir. Prod. — Linn. — Mull. — etc. La Livrée. Ceoffr. Os. La rareté des variétés de cette espèce augmente en raison directe du nombre des bandes , quand il est pair, et en raison inverse de ce même nombre, quand il est impair. On m'a assuré que la même observation a été faite en Suisse. Ainsi la variété à 2 bandes est la plus commune de celles à nombre pair, et la variété à 5 bandes est la plus commune de celles à nombre impair. — L'espèce qui nous occupe offre, dans le département de la Gironde, 21 variétés ou sous-variétés observées jusqu’à ce jour, et dont le détail suit : Var. a. Drap. id. Sous-var. N.° 1. Nob. — Fasciis angustis. Var. c. d. Drap. Var. e. Drap. id. Sous-var. N.° 1. Nob. — Fuscis angustis. Var. f. Drap. id, Sous-var. N.° 1. Nob. — Fascis infimis junctis, Var. g. h. i. Drap. Var. j. Drap. — Helix libellula. Risso. Var. k. I. m. Drap. Var. n. Drap. id. Sous-var. N° 1. Nob. — Fusciis tribus articu- latis obsoletis. (47) Var. o. Drap. — Royan*; in arenosis , ad littus Oceani. ve v.). Var. r. Drap. -- In humidis. id. Sous-var. N.° 1, Nob. — Castanea trifasciata. id. Sous-var, N.° 2. Nob. — Castanea unifusciata. N.0 5. — FH. nonrensis. Drap. 25. — Lam. 59. — Millet. 6. — Mull, — Linn. — Féruss. — Poir. Prod. — etc. Var. a. Drap. — In humidis. Var. b. Drap. — Propè Mortagne*. Var. d. Drap. id. Sous-var. N.° 1. Nob. — Peristomate roseo vel subviolaceo. Oss. Hanc varietatem apud CI. De Férussac sub hortensi vidi. An potiüs sub nemorali ponenda, modo ut verè dis- tinctæ reputari possint ? N.° 6. — H. cixcreza. Drap. 27. — Lam. 95. — D'Au- _ deb, — Féruss. In humidis. N.° 9. — H. Limsara. Drap. 28. — Millet. 7. —" Féruss. In humidis umbrosis frequens. Id. Var. a (Coll. Férussac). — Fascid duplicat ; parte superiore fuscé, exterius continuatä. — {n humidis, propè Burdigal. — Rara. N.° 8. — H. mwcarnara. Drap. 29. — Lam. 04. — Mull. — D'Audeb. — Féruss. — Gmel. Cubzac, in umbrosis, præcipuè ad fraxinos, juxtà flumen Duranium. — Kara. N.°9. — H. carTRUSIANELLA. — Drap. 30. — Mill. 8. — Lam, 91. — D’Audeb. — Féruss. Helix carthusiana. Mull. (ex fide Drap. et paie 5 (48) N.° 10. — FT. rucina: Drap. 34: — Mill, 10. — De Char- pentier. Helix nitida. Drap. Tabl. des Moll. — Coll: Féruss. — Mull. — D’Audeb. — Stud. — Lam. 97. Helix nitens ? Gmel. In humidis, sub lapidibus. — Seige, propè Burdigal. N.0 11. — H. Sericea. Drap. 34. — Millet. 9: — Muller. — Férussac. — Blainv. Dict..des sc. nat., t: 20, p. 435. In humidis umbrosis. Sequenti multd minor, sœæpè depi- lata. | N° 12. — H. mispipa Drap. 35. Mill:11.— Lam. 100. — Féruss. — Poir. Prod. — etc. La: Feloutée. Geofr. Var. a. b. Drap. Os. In humidis et lutosis j præcipuè ad ripas Garumnæ. — Fihocns plebeïam Drap. sub tire , ex fide CI. De Férussac, ponimus. N.0 13. — H. srriaTa. Drap. 30. — Mill. 12. — Lam, 103. - — Brard. 8. — D’Audeb. — Féruss. Le petit Ruban. Geoffr. ‘ ? Helix fasciolata. Poir. Prodr. Helix bidentata. Drap. "Tabl. des Moll. Oss. Varictates quædam, sed semper edentulæ. N.0 14. — H. Ericerorum. Drap. 40. — Millet. 13. — Brard. 10. — Lam. 69. — Mull. — Gmel. — D’Audeb. — Féruss. Le grand Ruban. Geofir. Var. b. c. Drap. N.° 15. — FH. cesprrum. Drap. 42. — Lam. 68. — Mill. 14. — D'Audeb. — Féruss. Ielix ericetorum. Var. a. Mull. (ex fide Drap. ) (49) Var. d. Drap. tantüm inveni (côte de Floirac , propè Burdigal.) in apricis , ibique frequentissimam. N.° 16. — H. corxea. Drap: 45. — Mill. 15. — Lam. 92. — D’Audeb. — Féruss. — Non Linn. N.° 19. — H. osvorura. Drap. 48. — Mill. 17. — Brard. 15. — Lam. 96. — Féruss: — Mull. — Gmel. — D'’Audeb. La Veloutée à bouche triangulaire. Geofkr. Planorbis obvolutus. Poir. Prod. Helix trigonophora. Lam. Journ. d’hist. nat: H. holosericea. Gmel. ( ex fide Drap. ). In collibus umbrosis à CI. Jouannet et Durieu de Maï- sonneuve reperta; Sainte-Croix-du-Mont ; côte de Ce- non. — Rarissima. N.° 18. — H. PuLouezLza. Drap. 4/9. — Mill. 18. — Lam. 107. — Brard. 13. — Mull. — Gmel. — D'’Audeb. — Féruss. La petite Striée. Geofir. Helix costata. Mull. Helix minuta. Say. Turbo paludosus. Turton: In humidis. N.° 19. — H. rotunpara. Drap. 52. — Mill. 19. — Lam. 101. — Brard. 11. — Gmel. — Mull. — Poir. Prod. — D'Audeb. —— Féruss. Helix lineata. Saÿ. Helix radiata. Auct. angl. Helix perspectiva. Megerle ( Non Say ). N° 20. — H. niripa. Drap. 54. — sue 20. — Brard. 6. La Luisante. Geoffr. Helix lucida. Drap. Tabl. des Moll. — Stud. 2 | ( 50 ) Helix nitens ? Gmel. — Poir. Prod. JHelix cellaria. Coll. Kéruss. — Lam. 96. — D’Au- deb. — Gmel. — Mull. ; N.0 21. — H. mrnipuza. Drap. 55. — Mill. 21. — Stud. — De Charpentier. — Féruss. Helix cellaria. Stud. Ta humidis umbrosis , rara. — Seige, propè Burdigal. N.9 22. — H. crisrazcia. Drap. 56. — Mill. 22. — Mull. Helix hyalina. Coll. Féruss. In humidis, rara. V.® Genre. — CAROCOLLA. Lamarck. Herrcis Spec. Draparnaud. Millet. Brard, etc. Heuix. Férussac (sous-genres {/elicigona, Helicella). N.° 1. — C. rapicrna. Lam. 16. Helix lapicida. Linn. —- Drap. 47. — Mill. 16. — Brard. 12. — Mull. — Poir. Prod. — D'Audeb. — Féruss, — etc. La Lampe. Geoffr. N.° 2. — C. rsecans. Lam. 18. Helix elegans. Gmel. — Drap. 3. — D’Audeb. — Féruss. — etc. Var. a. Drap. -— Æelix crenulata. Mull. in Drap. Non Lam. — Trochus terrestris. Chemn. Var. b. Drap. — ZJelix elegans. Gmel. Ambas varietates simul inveni, in loco arenoso. siccoque, inter Burdigal. vicumque vulgd Mérignac. dictum ; nec us- quam alibi mihi bæc species occurrit, nisi semel, propè Floirac. VI.e Genre. — PUPA. Zamarck,. Pura. Draparnaud. Millet. Brard, etc. (51) Puræ species. Dr'aparnaud. Täbl. des Moll. Herix. Férussac (sous-genres Cochlodonta, Cochlo- gena , Cochlodina ). Ejusd. spec. plur. Verrico. Muller. D’Audebard. Férussac. £ N.0 1, — P. muscorum. Drap. 1 — Brard. 5. — ( Von Lam. ). Vertigo cylindrica. Féruss. N.° 2. — P. pyemæa. Drap. 3. — Mill. r. Vertigo pygmæa. Kéruss. N.0 3. — P. marcinara. Drap. 6. — Brard. 4. — Mill. 2. -Helix muscorum. Mull. — D'Audeb. — Féruss. Turbo muscorum. Linn. Pupa muscorum. Lam. 27. Le petit Barillet. Geofir. In consimilibus locis ac priores, sed frequentiüs occurrit. N°4. — P. umsuicarA. Drap. 7. — Millet. 3. — Lam. 26. Helix doliolinum. D'’Audeb. Helix umbilicata. Féruss. PBulimus muscorum. Brug. Turbo muscorum. Maton.— Montag. — ( Non Linn.). Id. var. brevis. Nob. — Saint-Médard d'Eyran. Para. N.0 5. — P. quapripens. Drap. 18. — Lam. 17. Helix quadridens. Mull. — D'Audeb. — Féruss. Bulimus quadridens. Brug. Turbo quadridens. Gmel. L’Anti-Barillet. Geoffr. In collibus umbrosis. Rara. — Côte de Cenon. N.° 6. — P. rrinexs. Drap. 19. — Lam. 16. Pupa tridentata. Brad. x. — Non Lam. (52) Helix tridens. Mull. — D’Audeb. — Féruss. Bulimus tridens. Brug. Turbo tridens. Gmel. non Chemn. In collibus umbrosis. Rara. N.9 9. — P. varramius. Drap. 16. — Lam. 19. Helix variabilis. D'Audeb. Féruss. Hanc speciem semel, nec viventem, propè Floirac inveni N.° 8. — P. secarr. Drap: 13. — Lam. 21. Helix secale. D'Audeb. — Féruss. Semel, nec vivens, reperta. Lassouys, propè Burdigalam. VILe Genre. — CLAUSILIA. Draparnaud. Lamarck. Millet. Brard. Purz spec. Draparnaud. Tabl. des Moll. Heurx. Férussac ( sous-genre Cochlodina ). N.9 5. GC. mines. Drap. 1. — Brard. 1. — Mill. x. Pupa bidens. Drap. Tabl. des Moll. Helix bidens, Mull. — D’Audeb. — Féruss. Bulimus bidens. Brug. Turbo biplicatus. Bean. Turbo laminatus. Maton. — Montag. In collibus umbrosis. Haud frequens. N.° 2. — C. p11caTuLA. Drap. 8. — Brard. 2. — Lam. 11. Pupa plicatula. Drap. Tabl. des Moil. Helix plicatula. D'Audeb. — Féruss. La Nompareille ? Geofir. In collibus umbrosis. Rara. — Langoiran, reperta à CI. Jouannet. N.° 3. — C. rucosa. Drap. 9. — Mill. 3. — Lam. 12. Helix rugosa. D'Audeb. — Féruss. Helix perversa, Mull. non D'Audeb, nec Féruss. (53) Bulimus perversus. Brug. Pupa rugosa. Drap. Tabl. des Moll. La Nompareille ? Geofir. N.9 4. — C. parvuLA. Helix parvula. Féruss. Turbo crustatus. Hartmann. An Clausilia rugosa. Var. c? Drap. Vulgatissima ; habitat cum Clausilié rugosd. VIIL.e Genre. — BULIMUS. Lamarck. Burimi spec. Draparnaud. Millet. Heuix. Férussac (sous-genres Cochlogena, Cochli- copa et Cockhlicella ). N.° 1. — B. osscurus. Drap. 3. — Prard. 1. — Milk. r. Helix obscura. Gmel. — Mull. — D’Aud. — Féruss. Bulimus hordeaceus, Brug. — Lam. 33. — Poir. Prod. Le Grain d'Orge. Geofr. Ad sepes, inter Burdigal. et vicum Wérignac.— Floirac. — Bouillac. — Rara, N.° 2. — B. rusricus. Drap. 4. — Lam. 34. — Brug. — Poir. Prod. — Mill. 2. — Brard, 2. | Helix lubrica, Gmel. — Mull. — D'Audeb.— Féruss. Helix subcylindrica. Linn. Gmel. La Prillante. Geofr. N.° 3. — B. acurus. Drap. 7. — Mill. 4. — Lam. 30. — Brug, Helix acuta. Gmel. — Mull. — D’Audeb. — Féruss. — ( Non Chemn. }, Helix barbara ? Linn. Turbo fasciatus. Penn. — Montag. Helix bifasciata. Maton. (54) Limnea fasciata. Flemming. Var. a. b. Drap. — In arvis. Var. c. Drap. (maritima ). — In arvis, secüs oceannm: ; Royan“. — Fasciüs atro-cæruleis. Hanc var. CI. d’Onbi- gny putat esse Bulimus articulatus. Var. c. Lam. 20. N.° 4. — B. pecorrarus. Drap. 6. — Lam. 17. — Brug. Helix decollata. D'Audeb. — Féruss. — Linn. Gmel. — Muil. Hanc rarissimain speciem semel, nec viventem, propè Floirac inveni. Oss. Cette espèce est un peu douteuse pour notre dépar- tement, parce que je ne l’y ai jamaïs vue vivante, et parce que le seul individu qui y ait été trouvé était dans un fossé bourbeux que les hautes marées atteignent quelquefois. Il se- rait donc possible que la Garonne eût charrié et déposé là cette coquille, qui est indiquée dans l’Agenais. D’un autre côté, puisqu'elle existe dans le département de Lot-et-Ga- ronne , il serait bien étonnant qu'elle ne se trouvât jamais dans celui de la Gironde, qui en est limitrophe. IX.° Genre. — ACHATINA. Zamarck. Burrui spec. Draparnaud. Millet. Heix. Férussac (sous-genre Cochlicopa ). N° r.— A. acicuza. Lam. 19. Bulimus acicula. Drap. 5. — Mül. 3. — Brug< Helix acicula. D'Audeb. — Féruss. Buccinum acicula. Mull. Buccinum terrestre. Maton. _Helix octona. Gmel. ( Non Féruss. ). L’Aiguillette. Geoftr, Circà Burdigal. frequens. (: 351) X.e Genre. — SUCCINEA. Lamarck. Draparnaud. Brard. Millet. Heuix. Férussac (sous-genre Cochlohydra ). N.9 1.— S, ampmisra. Drap. 1. — Lam. 2. — Brard. — Mill. Helix putris. Linn. Gmel. — Montag. — D'’Audeb. — Féruss. Helix succinea. Mull. — Maton. Bulimus succineus. Brug. Succinea ovalis. Say. Topada putris. Studer. L’Amphibie ou l’Ambrée. Geofir. Species valdè variabilis. XI. Genre. — AURICULA. Zamarck. Draparnaud, . Carvcarum. Muller. Férussac. N.0 1. — À, mixima. Drap. 3. — Lam. 10. Carychium minimum. Mull. — Féruss. Helix carychium. Gmel. Sub corticibus , in humidis. Os. Je ne cite pas ici l’Auricula myosotis de Drapar- naud , parce qu’elle est réellement marine. Je l’ai trouvée, à Royan, dans les anfractuosités des Sphérulites, où se trou- vent aussi des Littorines , et où elle paraît se nourrir de pe- tites Ulves qui y croissent. J’en ai conservé trois individus vivans , à, Bordeaux, pendant un petit nombre de jours. XIIe Genre. — CYCLOSTOMA, Zamarck. Férussac. Brard. Cyecostoma. Draparnaud. Millet (exclude Lamarckü Paludinas ). N.° 5. — C. ecrans. Lam. 26. — Drap. x, — Millet. 1, — Brard. — Féruss. (56) Nerita elegans. Mall. Turbo elegans. Gmel. — Poir. Prod. ‘élégante Striée. Geofir. Var. a. b: c. Drap. — Atque var. tres immaculatæ : à10= lacea scilicet, ochroleuca et albescens. N° 2. — C. macuzarum. Drap. 13. Cyclostoma patulum. Var. B. Drap. Tabl. des Moll. Turbo striatus. Cujusd. auct. ? In collibus umbrosis; côte de Cenon. Reperta ab amiciss. Durieu de Maisonneuve. XIE. Genre. — PLANORBIS. Lamarck. Draparnaud. Millet. Brard. Muller. Férussac. Blainville ; Dict. des sc. nat. Hezrx. Linnæus. — Turso. Gmelin. N.° 1. — P. conrortus. Drap. 1. — Brard. 6. — Mill. 1. — Lam. 9. — Mull. — Poir. Prod. — Blainville, loc. cit. Helix contorta. Linn. Gmel. Le petit Planorbe à six spirales rondes. Geoffr: In aquis substagnantibus. N.° 2. — P. corneus. Drap. 2. — Brard. 1. — Mill. 2. — Lam. 2. — Poir. Prod. -— Blainv. loc. cit. Planorbis cornea. Encyclop. Planorbis purpura. Mall. Helix cornea. Linu, Gmel. — (Non Drap. nec cæt. auct. ). Le grand Planorbe. Geoftr. Ejusd. junior. Planorbis similis ? Mull. (Mon: Dra- parnaldio ). N.° 3. — P. mispinus. Drap. 3. — Brard. ÿ.-— Mill. 3. — Lam, 10. — Blainv. loc, cit, (57) Planorbis villosus, Poir. Prod. Dlanorbis albus. Mull. — Stud. Drap. Tabl. des Moll. An Planorbis similis ? Mall. (Mon. CL De Chap lier ). Uelix alba. Linn. Gmel. Le: Planorbe vélouté. Geofr. Circà Burdigal. rara: !! " No 4. — P. IMBRICATUS. Drap. 4 = Lam. qd ee Mall. — Brard. 9. — Millet. À. — Poir, Prod. — Blainy. loc. et. Le ÈS À iuilé. Géoffr. Turbo nautileus. Linn. Gmel. ‘In aquis stagriäntibus Seige $ propè. Burdigal. — se TERs NAde AP PHP N.° 5. — = P. PEAU SE à. a Mill k Tru Ee 2 An Planorbis imbricati x var. is 12 on. 9. = (Mon, CL. De Blainville loc. cit. : nb ‘h: aquis stagnantibus ; Saint- Médard d’Eyran À prorè Burdigal. , N°6. mi VORTEX. “ban 7e Pt 4. — Mi, 6: — Mall. — Poir. Prod. — Blainv. loc. cit. | . Planorbis vortex. Var. ai. Drap. 6. "'HÈtLe vortex. Linn. Gmel. Nr id K Le Planorbe à six spirales à, arétes. Géoftr. À aquis stagnantibus frequentissima. N,° 7. — P. spmorsis. Lam. 6. Mull. — Brard. #. .» _ Blainv. loc. cit. — Poir. Prod.? — Non Drap. nec Mill. À Planorbis vortex. Var. b. Drap. 6. Helix spirorbis. Linn. Gmel. 2 (58 ) Le petit Planorbe à cinq spirales rondes. Geoffr. In aquis stagnantibus rarior. -— À piæcedenti et à sequenti distinctissima ; scilicet à præcedenti, quia minor nec carinata; à sequenti, quia peristoma Simplex, et quia nunquàm epi- phragmate apertura clauditur. | N.° 8. P. Leucosroma. Millet. Moll. Fr Maine et boire, N.° 7. — Exclude synonyma Draparnaldii ! | An Planorbis rotundatus ? Poir. Prod. P- 93. — - (Non Féruss. nec Deshayes ). Pesta® suprà umbilicata , subis plana. Peristomate marginato albo. Anfractibus quinque, suprà subrotun- datis , inferiùs subcarinatis. Mill. loc. cit. p. 16: In paludosis æstate exsiccalis, inter Charas, Lemnas, etc. Seige ; propè Burdigal. — Reperta ab amicissimo Durieu, de Maisonneuve. — Lassouys. Ons. Cette charmante espèce, res caractère > distinctif est si frappant, et dont M. M illet donne une. description par- faite dans tous ses détails, se fait encore remarquer par une singularité qüe je n’ai Re dans aucun Planorbe. On,la trouve , le plus souvent, fermée par une sorte d épiphragme blanc, marginé en El , épais, presque corné, qui s’ajuste. ro SE sur le Hé “Je n'ose faire entrer ce caractère dans la description, jusqu’ à'ce que j'aie pu étudier l’animal vivant, et m'assurér 8i° c’est effectivement lui qui construit cet épiphragme, quand la chaleur ! qui dessèche 165 petites mares où-il vit, le force de s ‘enfoncer dans la vase, sous Îles herbes aquatiques. _— at N.° d. 2 P, mancnwärus. Drap. 8. — Féruss. - — - Brard. 7. 2 Mill. 9. = Blainville ? loc. cit. — (Exclude sÿnopyma Draparnaldii, Mon. CI. De Férussac ! JE Planorbis umbilicatus, Müll. (59) Planorbis complanatus. Poir. Prod. —.(Yon. Drap. nec Mill. nec Brard.}.. Planorbis carinatus. Var. b. Drap. Tabl. des Moll. Le Planorbe à quatre spirales à arêtes. Geoffr. — (Mon CI. Brard. ). N.° 10. — P. crausurarus, Féruss. — Blainv. loc. cit. Planorbis nitidus. Drap. 10. — Mill. 11. — (Non Lam. nec Mull. nec Blainv.). In paludosis turfosis æstate exsiccatis ; lande d'arlac, propè Burdigal. Rarissima. N.0 11. — D. srrious, Mull. — Lam. 11. — Blain. loc. cit. — ( Non Drap. nec Mill. ). Planorbis complanatus. Drap. 11. — Mail. 12, — Brard. 8. — (Von Poir. ). Helix nitida. Linn. Gmel. LUE Drap. nec cæter, auct. }). In aquis stagnantibus ; Seige > propè Area — Valdè rara. XIV.e Genre. — PHYSA. Draparnaud. Lamarck. Brard, Millet. De Roissy, Bufl. de Sounini. De Blainville, Dict. des sc. natur., tom. 40. Buzza. Linnœus. Gmelin. PLanorsis. Muller. Geoffroy. Burimus. Bruguière. | N.° 1.— P. ronrinaus. Drap. 1.-— Lam. 2, — Brard, 1, — Mill, 14 = Roissy. loc, cit. —- Blainvy, loc. cit. Bulla fontinalis. Lian. Gmel. Planorbis Bulla. Mull. Bulimus fontinalis. Brug. La Bulle aquatique. Geoffr. (60) Seige, in aquis substagnantibus ; in fluvio Peugue (lande d'Arlac). — Sequenti multd rarior. | N° 2, — P, Acura. Drap. 2. — Drap. in Lam. 4.— Brard. 2. — Blainv. loc. cit. | An Physa castanea? Lam. 1 (Mon. CI. De Blainville). Ubiquè circa Burdigal. frequentissima , in flaminibus et rivulis. In âquis stägnantibus et fossis paludosis etiam abun- dantior. — Seige; étang de Cazeaux ; lande d’Arlac, dans le Peugue ; marais des Chartrons et de Bruges, etc. Oss. Cette espèce, si commune autour de Bordeaux, dans la Dordogne et dans la Garonne, au-dessus des limites qu ’at- teint la marée, paraît même se retrouver jusques dans les parties de ces rivières où la marée remonte. Je l'ai trouvée dans les vases de la Gironde , au Lazareth de Marie-Thérèse, près Pauillac. Mais n'ayant pu l’observer vivante, pendant le peu d’instans que j'ai donnés à cette recherche, il serait pos- sible qu'elle y eût été apportée de l’intérieur du Médoc par un des courans d’eau douce. Elle ne m'a jamais offert d’au- tres variations que celles qui résultent de l’état complet ou non complet de la coquille. Elle est aussi plus ou moins $0— lide, plus ou moins brillante ou salie d’ incrustations , ce qui dépend aussi de son âge. Lorsqu'elle est adulte, le Du droit de son ouverture est marginé intérieurement par un Bourre- let, fort remarquable, d’abord blanc, puis rose, puis enfin rougeâtre. Je n'ai jamais trouvé son sommet rongé , caractère que M. de Lamarck donne à son Physa castanea. Mais ses stries longitudinales sont-obliques , comme il l'indique pour cette espèce. Je partage donc entièrement l'opinion de M. de Blamville, qui pense que ces deux espèces n’en font qu'une, bien que M. de Lamarck semble ‘indiquer qu’elles sont dis- tinctes. (Or) XV.e Genre. — LIMNEA. Deshayes: Dict. class. d’hist. nat. ; tom. ge | Limxæa. Blainville, Dict: des sc. uat., tom. 26. Des- marest. Férussac , Basterot. \ Lymnvæa. Lamarck. Deshayes, Foss.de Paris. Millet, De Roissy, Buff. de Sonn. Limxeus. Draparnaud. Sowerby: Brongniart. Lymxeus. Brongniart. Defrance. Brard. Lymvæus. Cuvier. Bowdich. Lymnus et Ranix., Monfort. Buccnuu. Muller. Geoffroy. Buzimus. Bruguière. Poiret. Heux. Linnœus. Gmelin. Pennant. Montague. Ejusd. spec. plur. Nerirosroma. ein. N° 1— L. sracnauis, Deshayes, loc. cit. — Lam. 2. — Brard. 1. — Mil. 5. —— De Blaïnv., loc. cit. Drap. à à Helix stagnalis. Linn. Gmel. — Penn. Buccinum .stagnale. Mull. Le grand Buccin. Geoffr. N.%2.— L. Pazusrris. Deshayes, loc, cit. — Lam. 3. — Drap. 6. — Brard. 2. — Mill. 6. — Blainv. loc. cit. Helix palustris. Gmel, — Montag. Helix corvus. Gmel. Helix fragilis: Linn. Gmel. Bulimus palustris. Brug. — Poir. Prod. Buccinum palustre. Mull, Hujus speciei varietates aliquot haud satis distinctæ inve- niuntur. _N.2 3. — L. reucosromal Eam. 11. — Blainv. loc. cit. Limneus elongatus. Drap. 5. — Mill. 5. Bulimus leucostoma. Pon. Prod. (62) Seige, Bassens,, propè Burdigal. N.° 4. — L. minura. Lam. 12. — PE 8: — Mill, 8. — Brard; 3. Blainv. loc. cit. Le petit Buccin, Geofir. Buccinum truncatulum. Mu. Bulimus truncatus. Brug.’ : Helix truncatula. Gmel. Bulimus obscurus. Poir. Prod. Helix limosa. Linn. Syst. Hæc species, magnitudine valdè variabihis, haud rara in rivulis ocurrit, sed frequentissima invenitur in luto, ad ripas fluminum Garonne , Dordogne ; Isle et Gironde, ubi ac- cedit æstus. Os. Il faut remarquer pourtant qu'a Pauillac même, et au Lazareth de Marie-Thérèse , où j'ai trouvé les plus gros individus de cette espèce , l’eau de la Gironde. conserve à peine un goût saumâtre. ! N.05.—L.ovara. Lam. 8. — Drap. 2.—Brard. 5. — Mill. 2. — Blainv. loc. cit. Limneus auricularius. Var. b. Drap. Tabl. des Moi. Bulimus limosus. Poir. Prod. Helix teres. Lion. Gmel, Limneus vulgaris. Pfeiffer. Species variabilissima , forsan ZLimneam intermediam (Lam. 10. — D'Audeb. — Blainv. loc, cit.) ineludens. N.° 6. — L. czurivosa. Drap. 3. — Mil. 3. — "Pr. loc. cit. Helix glutinosa. Gmel, Buccinum glutinosum. Mull. Bulimus glutinosus. Poir. Prod. Hanc pulchertimam rarissimamque speciem primus prop (635) Burdigalam invenit amicissimus peritissimusque vir Darieu de Maisonneuve. — In fluvio Peugue ; à la lande d’Ar- lac, sous le petit pont. N.° 7. — L. perecra. Drap. 4. — Lam. CE 2 Millet. À: — Blainv. loc. cit. Helix peregra. Gel Montag. Luccirum péregrum . Mall: Bulimus peréger. Brug. | In fossis HARMSCHEUS Lassouys , propè Burdigälan. XVLe Genre. — ANCYLUS. Donraranrts Pi E- russac. Millet. Brard. Geofjroy. Desmarest. Studer. Pfeiffer. Roissy, Buff. de Sonn, 1. al Parezca. Linnœus. Gmelin. Lister. nine Doi van. in ue Da Costa. Rens N° pi FLUVIATILIS. Mall, — Drap. 2. L'Lam. 2 Ja à Le Mill. 2. DE 1, — Stüd. 2 Plate —_ - Roissy. loc. cit. Fo Ancÿlus ripartus. Desmares! | Note sur es Anoyles, etc., Nouv. bull. co sc. 1814. P- 19; pl 1,1 “fig. 11. bte le) Geoffr. Patella fluviatilis. Si — Gmel. — Da Costa. — ÿ >Montag! Patella lacustris: Lin. — Donov. = Dilliwe — Poir. (Mon:Cl:de Férnssac Joss 10 . Patella cornea. Poir. «{Monentibus CI. De Lamarck et Millet ). 7 PL Ja rivulis. deg XVIL.e Genre. — VALVATA. Lamarék. Brard. VaLvara et CycLosroma. D ra Millet | Nenrra. Muller. Geoÿroy:° : ù U 64} | Herix. Gmelin: . Turso, Poiret. N.0 1. — V. piscinazis: Lam. 1. V'alvata obtusa. Brard. 3. Le Porte-Plimet. Geoffr. Turbo cristata. Poir. Prod, Helix piscinalis et H. fascicularis. Gmel. Nerita pusilla et N. piscinalis. Mull. Cyclostoma obtusum. Drap. 3. — Mill. 2. N.° 2. — V. pLanorgis. Drap. 2. — Brard. 2. AL ME = Roissy, Buff. de Sonn. Falvata:cristata, Mull. NS In aquis stagnantibus ct fossis ; Sêige, allée Boutaut, 4 : marais des Chartrons XVII. Genre. — PALUDINA. Lamarck. Brand. Férus=. sac. Blainville. Deshayes. Basterot. e Cyccosroma. Draparnaud. Millet. Olivier. CycLosromum. Draparnaud, Tabl. des Mol... Nerira. Muller. Geoffroy. | Burimus. Poiret. Brongniart et Brard (K preles ). Heurx. Linnœus.. Turro. Vallot. Goodall. dt A D Dr. Æjusd- Spec. plur. Vivipara, Sowerby. $ Le Paludines des eaux douces. Ne 1, 2 P. viviara. Lam. 1. — Brard. 1. — Blainv. Dict. des sc. nat. , t. 37, p. 302. s 14 Cyclostoma viviparum. ru La Vivipare à ve Cote Helix vivipara. Lian. ( 65) Nerita vivipara. Mull: 7° Bulimus viviparus : Poir{ Prod. °°) a cena Oss. Je n'ai pas trouvé moi-même cette espèce aux envi- rous de: Bordeaux; mais on m'a assuré” qu'ellé ÿ existe. Nie%i 20 p: INPURA . ‘Lam. Lis Brard. 2:— Blainv. loc. cit. La petite Operculée" aquatique. Geofr. ‘| Cyclostoma dnpurumn. Drap. ir Mill. Ke Helix tentaciulatu. Liun. Syst. Bulimus léntacutatus : Poir. Prod. 53 * Nerita Jaculator. Mull. ro — PE, SEMILIS, Coll. Féruss. | | Cyclostona simile. Drap. 4. Paludina decipiens. Cujusd. auct. ê ‘in: aquis stagnantibus , Serge”: à da N. ° 4. — P. VMIRIDIS. Le Te En de. di cit:1-43 Coll. : Féruss. , ! HONIOE LS — | . Bulimus. dd Pise Din: . Cyclostoma. viride. Drap 29: ! H9Q ir € Turbo griseus. Vallot. ol In aquis stagnantibus;, Seize,; .valdèraraes - 2412 Loi Os. Cette espèce, indiquée, dans.les ruisseaux d’eau con- rie à Routes été Share, FRb 9Eÿ sene le gränd vivier SI J 17 No "3 — Ps PERUSSINAs Nobs FOROEG:S -P. Testé minutd , PR apice mami!- data obtusé ; subtruncaté ‘sub epidemride nigro- vrescente ulbido-cornet#, Pré situcdinaliter RULES simè elegantissimèque striaté ; anfractibus quinque rotunidatis ; suluris! préfundis; ;rim& dhbiliéirs perangustà , àperturd parvd ‘subovali. Longueur des ‘plus grands- individus ; 4 millimètres. Dià- a’: (66 ) mètre du dernier tour, 1 millimètre et un quart, à peu près. Diamètre du second tour en partant du sommet; trois quarts de millimètre... Il résulte de ces PALIER quel’ espèce al dont il s’a- git est presque exactement cylindrique, et qu'elle se distingue par là de toutes les autres connues en France ; à l'exception du Cyclostoma truncatulum de Draparnaud. Mais celui-ci pa- raît être une espèce marine ou du moins habitante des eaux saumâtres. Eu outre, il est parfaitement cylindrique ; pro- fondément strié, et beaucoup plus gros que notre espèce, dont les stries ne peuvent s’apercevoir qu’à l’aide d’une bonne loupe. Celle-ci à son tour est plus grande que le Cyclostoma vitreum de Draparnaud, à la figure duquel elle ressemble d’ailleurs. Mais elle est légèrement cornée et non blanche, striée ct non lisse, sensiblement cylindracée et non conique , à cinq tours de spire et non à six, et en outre beaucoup plus obtuse et comme tronquée au sommet. Enfin, le Cyclostoma vitreum de Draparnaud a la bouchè grande, évasée, et le péristome un peu réfléchi , ce ir existe é dans l'espèce nouvelle. | s Animal très - noir'en déésus: Pied’ d’un blanc grisâtre . transparent , très-pointu postérieurement , pourvu en avant de deux lobes latéraux qui débordent à droite et à gauche du nmufle. Tentacules de la même couleur que le pied. Opercule gris, s’enfoncant assez profondément dans-la coquille. 3e joins à ma description.une figure de cette jolie petite es- pèce, que j'ai découverte, le 6 Octobre de cette année r827, dans une source entourée de murs. Cette source se trouve à Saint-Médard, à deux lieues de Bordeaux ; dans le potager du château d’Eyran, appartenant à M. Victor de Sèze, rec- teur de l’Académie de Bordeaux. Elle est très-voisine d’un grand, marais, Ses eaux sont très-limpides, et nourrissent de Lih. de Lenglimé _PALUDINA Senssina, Chartes Des Moulins. (67) nombreuses touffes de Fontinalis antipyretica ; les Palu- dines rampent sur les rameaux de cette mousse, dont nne seule poignée m’en a donné une trentaine d'individus, tant jeunes qu’adultes. Les jeunes n’ont que quatre tours de spire, et ressemblent un peu au Paludina viridis, mais s’en dis-' tinguent toujours par leur forme plus élancée. L’encroûte- ment qui couvre la coquille est d’un vert noirâtre lorsqu'il est frais, grenu , comme sabloneux et brillant au soleil quand il'est sec. . Je prie Monsieur le Baron de Férussac d’agréer la dédicace de cette jolie et remarquable espèce. S II. Paludines des eaux saumdtres, N.2.6. — P. murrarica. Lam. 6. —— Blainv. loc. cit. Cyclostoma anatinum. Drap. 8. — Mill. 6. Bulimus anatinus. Poir. Prod. : Turbo thermalis. Linn. Gmel. Turbo muriaticus. Beudant. Mém. In paludibus salsis, au Verdon, vers l’embouchure’ de la Gironde. Habitat cum sequenti, sed rarior ocurrit. N,9 9, — P. aura. Nob. Cyclostoma acutum. Drap. 15. Analogue vivant du Paludina pusilla, Basterot. 1. — Deshayes. 15. In paludibus salsis, au Perdon, abundantissimè hæc pu- silla pulchraque species ocurrit. Oss. M. de Basterot, dans son mémoire sur les terrains tertiaires des environs de Bordeaux (Mém. de la Soc, d’hist. nat. de Paris, t. IL., 1.7e partie), dit que l’analogue vivant de son Paludina pusilla ‘se trouve sur les côtes de France. M. Deshayes, dans sa Description des fossiles de Paris, an nonce qu'il n'a pu vérifier ce fait. L'espèce vivante que je 68. ) mentionne ici est, à mes yeux, l’analogue le plus parfait qu'on puisse désirer , .de l'espèce fossile. Mais comme ; eu même temps ; elle me parait répondre; avec une égale exac- titude , à la figure, à la description ct aux individus que, je possède du Cyclostoma acutunr de Draparnaud ; dont j'ignore ainsi que lui l'habitat précis, j'ai cru devoir (pour me pas multiplier inutilement les espèces dans, un genre où elles sont si voisines et si difficiles à à distinguer par de bons caractères), rapporter mon espèce à celle de Draparnaud, au lieu.de, Jui conserver le nom que M, de Basterot a douné à l'espèce fos- sile. Seulement, j'ai replacé le Cyelostoma acutum de; Dra-! parnaud dans le genre auquel il appartient réellement. Le moyen le plus facilé de se procurer en abondance la Paludine que je désigné ici, est de.ramasser, en Juin et Juil- let, dans les sables salantes des marais du Verdon (après la récolte, et lorsqu'elles sont desséchées par l'ardeur du soleil), des poignées de conferves:, aux filamens desquelles on trouve collées des quantités innombrables de Paludines mortes. Notre: espèce et la précédente s’y trouvent: mêlées avec une; petite Bivalve du genre Lutraire de Lamarck. Mais cette dernière coquille, dont je n'ai: pu encore reconnaître l'espèce, est beaucoup plus abondante encore.dans la vase desséchée qui forme le fond des tables salantes., que parmi les conferves desséchées. XIXe Genre. =2 NERITINA: Zamarck, Férussac Des- hayes. Basterot. Blainville. NeriTA. Zinnœus. Gmelin. DU Millet. Brard. Poiret. Geoffroy. etc. , etc. , etc. N.0 1. — N. rcuviamitis. Lam. 19: — Blainy. Dict.-des sc. nat.,.t. 34, p.474. ‘La Nérite des rivières. Gcoffr. (69) Nerita fiuviatilis et N. fontinalis. — Brard. 1. 2. Nerita fluviatilis. Linn. Gmel. — Mull. — Drap. 1. à — Mill. 1. — Poir. Prod. — etc. , etc. \ Résurrars du présent catalogue, comparés à ceux que donnent : :.° l'Histoire des coquilles terrestres et fluviatiles des environs de Paris, par M. Brard; 2.° l’ouvrage de M. Millet sur les Mollusques terrestres et fluviatiles de Maine et Loire. GIRONDE. PIVAENES. nee eeosu esse staceononss | D OCNITES. | O CSPÈCES. lerrestres. JL iso 127 y 5o Univarves 4 AQUATIQUES... s..sssssse 7 D 31 22 » 90 LL +] E MAINE ET LOIRE. BIVALVES.... sense eos escesesconosss 3 BONES. 10 ESPÈCES LERRESITOS.. Sansa nes Unvazves : Au fi AQUATIQUES ....ssosvenss 7 D 31 "0 » 82 PARIS. BIVABVESS. ss eraussses 3 genres. 5 espèces. LenTeSTECS ace een Unrurves} : k M =. Aqualiques ire TT D 29 4 © ÿ ESS : FA LARAT élent 4 À _ LT a, | % L \ BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. (HE 3.) BOTANIQUE. VI. Drscriprion d'une espèce nouvelle de Daphné. Dapane muLTirLora. Grat. Garou multiflore: D. Racemis axillaribus multifloris ; floribus parvulis numerosis, luteo-viridibus, ferè sessilibus , bracteatisque. Foliis alternis , integris, lanceolatis, sessilibus, gla- bris. Description.— Arbrisseau de la hauteur de plus de deux pieds, conservant sa verdure toute l’année, et répandant une odeur forte ct vireuse. Du collet de sa racine partent une multitude considérable de tiges droites, la plupart simples, quelques-unes rameuses, cylindriques, d'un gris verdâtre, chargées de feuilles entières d’un vert très-foncé. Celles-ci sont alternes, sessiles, glabres, lancéolées , lisses, luisantes, plus grandes et plus touffues vers le sommet de la tige. Les fleurs sont disposées en grappes latérales, à l'extrémité des tiges et des rameaux; elles sont axillaires et nombreuses , d’un jaune verdûtre, et pourvues de petites bractées concaves de la même couleur. Chaque (72) fleur est lésèrément pédonculée, ayant quatre étamines plus courtes. Cet arbrisseau croît au milieu des bois, sur des collines fraiches et ombragées de la commune de Gaas, à deux licues de Dax. Il est vivace et fleurit en Mars. Son écorce est âcre et très- odorante lorsqu'on la mâche. Macérée dans de fort vinaigre, elle est employée dans le pays comme caustique et vésicant , ainsi que pour établir des exutoires. Sous ce rapport, elle peut remplacer parfaitement le Garou ou Daphne laureola, avec lequel cette espèce a de frappantes analogies. GRATELOUP. ZOOLOGIE. CONCHYLIOLOGIE. VIT, Tasreau des coquilles fossiles qu'on rencontre dans les terrains calcaires tertiaires ( faluns) des environs de Dax, dans le département des Landes; par M. GRATELOUP , membre honoraire, (At article). Le tableau des fossiles que je présente est la continuation .de la statistique de mon pays natal, travail dont le soin me fut confié en 1807 par S. Exec. le ministre de l’intérieur. Ce tableau est uniquement destiné à faire connaître les fossiles testacés qu'on rencontre dans les terrains calcaires tertiaires faluneux des environs de Dax. Ces terrains y sont si multiphiés, si intéressans, et depuis si long-temps en exploi- (73) tation, qu'il m'a été facile d’y faire des découvertes précieuses, Une riche collection de ces corps organisés a été le fruit de vingt années de recherches. Elle me permet aujourd'hui de donner à mon travail, qui doit servir de fondement à l’histoire géologique des terrains calcaires de sédiment de cette contrée, toute l'extension qu'il m'était possible de désirer. La déter- mination des genres, la description des espèces et des variétés de coquilles fossiles qui ont appartenu aux animaux qui ont jadis vécu dans nos parages , lorsque le grand océan les bai- gnait, la désignation précise des localités où on les découvre, seront donc le principal objet de ce tableau. Afin d'y mettre de l’ordre, j'ai choisi la classification de l'illustre auteur de l'histoire Naturelle des Animaux sans Ver- ièbres. Cependant, au lieu de commencer par les Conchi- fères, j'ai débuté par l'exposition de la 12.2 classe de son système , qui renferme les Mollusques. Voici les différens ordres de M. de Lamarck dans lesquels les genres de mon tableau sont successivement disposés : à 1.2 Ptéropodes ; | 2.° Gastéropodes ; 3. Trachélipodes ; 4. Céphalopodes. Je joins ici encore la note des divers ouvrages consultés, avec les abréviations que j'ai adoptées : | ; Ad. — Adanson, Histoire naturelle du Sénégal. Paris, 1707, in-4%, figures. Bast. — Basterot, Mémoire géologique sur les fossiles des environs de Bordeaux. Paris, 1825, in-4.°, figures. Bonan.— Bonanni, Recreatio mentis et oculi in obs. animai. testaceor. curiosis natur. inspectorib. Romæ, 1684, in-/.°, iconib. Broëcc.—Brocchi, Conchyologia fossilis subapennina. In-4.°, iconib. ‘C74) Brong. Vic. — Brongniart, Description des fossiles du Vi- centin. In-4.°, figures, Brug. — Bruguière, Dictionnaire encyclopédique par ordre de matière, contenant les vers. Paris, 1792, 2 vol. in-4.° , figures. Darg. — Dargenville, Conchyologie où Histoire naturelle des coquilles. Paris, 1972 et 17980, 2 vol. in-4.°, figures. Gualt. — Gualtieri, Index testarum Conchyliorum. Flor., 1744 , fol. iconib. Lm. An. s. vert. — Lamarck, Histoire naturelle des ani- maux sans vertèbres. Paris, 7 vol. in-&.° Id. An. M. — Annales du Musée d'histoire naturelle de Pa- ris. Figures. Id. Foss. — Description des fossiles des environs de Paris. In-4.°, figures. Lin. Gm. — Linnæi system. naturæ, edit. Gmelini, 1788, in-8.° List. — Lister, Histor. seu synopsis methodica Conchylio- rum. Lond., 1685 à 1686. Deshayes, Description des coquilles fossiles des Desh. environs de Paris. Paris , 1825, in-4.°, figures. Coquilles univalves. Ordre L.:7 — PTÉROPODES, Mollusques de petite taille, sans pieds, ni bras, à 2 na- geoires opposées. Ceux qui sont pourvus d’une coquille l'ont mince, fragile ou cornée. HYamE Genre [.7 — AYAL/ÆA (Lam.). Hyare. Caractères, — Coq. transparente, fragile, ovale, globu- D (00) leuse , tridentée postéricurement , ouverte au sommet et sur les deux côtés postérieurs. Genre Il. — CLEODORA ( Péron.). CLéopore. Caract. — Coq. transp., frag., pyramidée ou lancéolée ; tronquée et ouverte supérieurement. Ordre 1.4 — PTÉROPODES. HyaLes. Genre I. HYAL/ÆAA. fivare, 1, Hyazæa AqQuEnsis. 27. de Dax. Grat., Buil. d'hist. nat. de Bordeaux, t. IE, p. 4. H. Testé ovato - subglobos& pellucidu subtilissimè transversim striaté; uno latere costä transversé ins- tructo, ad basim internè marginatd. Hauteur, 7 à 8 millim. Rare. Extrêémement fragile. Local. Faïuns de Mandillot, à Saint-Paul, près de Dax. Genre I. — CLEODORA. Créonore ( Péron. ). 2. CLEODORA STRANGULATA. Cl. étranglée. Desh. , Dict. el, d'hist. nat. Vaginella depressa. Daudin, Ann. du Mus. — Bosc, Nouv. dict. d’hist. nat., t. 35. Bast., Fossil. bord., pag. 10, pl. 4, f. 16. CI. Testé vaginatà depressé ad basim apertd. Long., 5 millim. Commune. Extrêémement fragile. Loc. Faluns de Cabanes, de Castetcrabe à Saint - Paul ( Dax). Se trouve à Bordeaux. (76) Ordre IH. — GASTÉROPODES. Mollusques rampans sur un pied, placé sous le ventre dans toute sa longueur, Il ne peut être question ici que de ceux qui sont pourvus d’une coquille dorsale. A. PuyLLiprexs. Genre II. — PATELLA (Lin.). Parezre. Caract. Coq. clypéiforme, concave, simple en dessous ; sans fissure à son bord ; sommet entier, incliné antéricurc- ment. B. CALYPTRACIENS. Genre IV. — EMARGINULA (Lam. }). ÉMarGINULE. Curact. Coq. en bouclier, conique ; sommet incliné ; cavité simple ; échancrure à son bord postérieur. Genre V. — FISSURELLA ( Lam. ). FissuRELLE. Caract. Coq. en bouclier, ou en cone surbaissé concave en dessous ; une ouverture ovale au sommet. Genre VI. — PILEOPSIS (Lam.). Capsocnow. Caract. Coq. en cône oblique, courbée en avant ; som- met unciné, un peu en spirale; une impression musculaire allongée arquée , transverse, sous le limbe postérieur de l'ou- verture , qui est afrondie. Genre VIT. — CALYPTR/ÆA (Lam. ). CALYPTRÉE. Caract. Coq. conoïde ; sommet vertical imperfuré ct pointu; base orbiculaire; cavité lisse munie d’un diaphragme en spirale ou d’une languette en cornet. Genre VIII. — CRÉPIDULA ( Lam. } CRÉPIDULE. Caract. Coq. ovale ou oblongue , à dos presque toujours (77) convexe, concaye en dessous; spire fort inclinée sur le bord; ouverture en partie fermée par une lame horizontale. C. BuLLÉENS. Genre IX. — BULLA ( Lin.). Buzce. Caract. Coq. ovale-globuleuse, enroulée sur elle-même, le plus souvent sans columelle ; point de saillie à la spire ; ouverture longue, à bord droit tranchant. Genre X, — BULLINA (Féruss. ). BuLzine. Caract. Coq. très-petite, ovale, enroulée, à spire sail- lante ; composée de plusieurs tours ; columelle presque so- lide ; point d’ombilic. Ordre I. — GASTÉROPODES. PayLLiiDIENS. Genre IT. — PATELLA. Parezce (Lin.). 3. ParTeLLA vuzcatTa. P. commune. Lam. An. s. vert., t. 6, p. 331, n.° 26. Lin. Gmel. n° 23° Lister, Conch., t. 535, fig. 14. Pennant, Brit. zool. 4, t. 89, f. 145. Martin, Conch. 1 , tab. 5, f. 36. P. Testé ovali, conicä, costatu ; costis tenuibus ap= proximatis , subangulatis. Diam. de la base, 32 millim. Var. a. Testé crassiusculd; costis distantibus obtusis. Loc. Les faluns de Saint-Paul. Rare. 4. PaTEezLA costarra. P. à côtes. Desh. ,t. 2, p.09, pl. 1,10, 11. (78) P. Testé suborbiculari-costaté ; apice obtuso. Diam. de la base, 15 mill. | Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. 5. ParezLa AcumMINATA. P. aiguë. Nob. P. Testä parvul&, orbiculari-conicé, lœvi, leviter ra- diatà , ad apicem acuminatd ; vertice incurvo. Diam. de la base, 3 mill. Fragile, Loc. Faluns de Gaaz, Cazordite. Assez commune. CALYPTRACIENS. Genre IV. — EMARGINULA. ÉMARGINULE ( Lam.). 6. EmarcnuLa cLaturara. E. treillissée. Desh: 2/,p:4914 0.04 pl: ti f26% 2788. E. Tesid minimd, conicd, elegantissimè clathratä ; apice paululium recurvo. Diam. de la base, 6 mill. Rare. Loc. Faluns de Gaas ; Lesbarrits. Se trouve à Terrenègre ( Bordeaux ). Genre V. — FISSURELLA, Fissurezze ( Lam. ), 7. F'issureLLA cRÆCA. F. cancellée. Lam. ,t:6, 2:° partie, (p.15, m.°4. Desh:2%/px9 nf 1, phwsif. 7 80)g: Patella grœæca. Lin. Gmel., p. 3728, n.° 195. List Conche,12927 220, 2. Gualt., Test. tab. o, f. A. Adans/ Senes, plat 1. Martini, Conch. 1,t. 11, f. 08-100. F. Testé ovato-oblongä, convexi, decussatim striatd ; striès granulosis eleganter cancellatis; foramine parvulo excentrali ad internam superficiem, line& laterali, in- terrupto. Diam. de là base, 9 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. Cette espèce est pareille à celie du Plaisantin décrite par Brocchi (tom. 2, pag. 259). Se trouve à Martillac, près Bordeaux. 8. FissurELLA cosrarlA. 2. à côtes. Desh pl 208 ro, 1F; F7. Bast., pag. 714 F. Testé oblongd, convetd; costis radiantibus crebris;, strias transversas subsquamosas decussantibus. Diam. de la base, 7 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. Se trouve à Bordeaux. 9+ FissURELLA DEPRESSA. #, déprimée. Nob. F, Testé elliptico-convexé, irregulariter depressé, crassiusculé, subradiatä; costis radiantibus ; striis trans- versis ad basim profundis ; foramine ovali, centrali, magno , internè marginalo. Diam. de la base, 9 mill. Loc. Saint-Paul. Rare. 10. FissyRELLA cLyrEATA. Æ. en bouclier: Nob. F. Testé papyraced, oblongo-ellipticä, convexius- culé&, radiat&, lateribus compressé ; margine integro, revoluto ; stris transversis exiguis, confertis ; facie in- ternd lucente ; foramine magno , ovali, intüs marginato. Diam. de la base, 11 mill. Très-fragile. Se trouve ordinairement avec ses couleurs. Loc: Faluns argileux de Gaas, de Cazordite : commune à Larrat, au Tartas de Gaas. ( 80 ) 11. FissURELLA iNTERMEDIA. , intermédiaire. Nob. F. Testé ovali, convexo-subdepressdä, radiatä; radiis approximalis , striis transversis subsquamosis ; margine subcrenulato. An F. clypeatæ varictas? Diam. de la base, 7 mill. Loc. Faluns de Gaas. Rare. Genre VE. — PILEOPSIS. Capsocnon (Lam. ). 12. PiLEoPpsis GRANULOSA. Ce: ocranuleux. Hipponyx granulatus. Bast., p.72, pl. 4, f. 14. P. Testä crassiusculä, oblongo-convexé , lateraliter : LE Ce 3 ; , compressé, longitudinaliter costaté ; costis granulosis ; margine irregulariter crenulato. Diam. de la base, 17 mill. Loc. Saint-Paul. Commun. Se trouve dans les faluns des environs de Bordeaux. 13. Pireopsis ELEGaNs. C. elegant. Deéh}"2, p.20, 0.4, pl, 16,177, 08; r0;: P. Testé obliquè conicd , eleganter striis numerosis- simis , lamellosis, irregularibus, majoribus | tenuissi- misque , ornatd. Diam. , 10 mil, L'ouverture ovale, quelquefois arrondie, Loc. Faluns de Cabanes à Saint-Paul. 14. Pmeopsis suzcosa. C. sillonné. Capulus sulcosus. Bast., p. 70. An Nerila sulcosa ? Brocc., pl. 1, f. 3. .P. Testé ovato-convexé , cancellatd ; costis rugosis , undulatis ; sulcis scabris; spird. prominulé , laterali, dextrorsüm revolutd. (81) Diam., 7 mill. Coq. crassiuscule, lisse intérieurement. Ouverture arrondic. Loc. Faluns de Saint-Paul, Se trouve à Mérignac, près Bordeaux. 15. Picropsis RrEToRTELLA. C. retortelle. Fam. t.6,2.° part, n°19, nm." 0: Desh. 2 ,//n'267 m°%5%,plote fe, F6. Patella retortella. Lam., An. Mus., n.° 7. P. Testé ovatä, lœvigatà ; vertice laterali, spiralr, obliquato. Diam. , 3 null. Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. Se trouve à Grignon ( Lam. ). 16. Piceopsis ANCyLIFORMIS. C. en forme d’Ancyle. N. An Ancyli species ? P. Testd minimd, ovali, convexd , striatä ; strirs transversis , cancellatis ; vertice submarginali , recto ; aperturd ad basim complanaté , punctuletäi. Diam. de l'ouverture, 5 mill. Coq. très-fragile. Rare. Loc. Faluns de Gaas. Genre VIT. — CALYPTRÆA. CazyprTRée (Lam. ). SI. Testé valde spiratu. 17. CALYPTRÆA TROCuiroRmIs. C. érochiforme. Lam, An. Must ,.p. 395, n° 1. Lam., Foss. de Paris, n.° 1, p. 17. Deshe 2, pont 1 pls 4 fe 1,253: Troch. calyptræformis. Lam., An. s. vert.,t.7 43 pag. 558, n.° 9. (82) Infundibulum echinulatum. Sow., n.° 18, pl. 97, f, 2. Inf. spinulosum. Sow. 1. c., f. 9. C. Testä orbiculati, convexo-turgidulé&, sub-conicü, extùs echinulatd, intùs polilé, vertice spirato sub-cen- trali ; spirä perspicud. Var. b. Test elatiore , deformi ; spinis obsoleus ( Desh. ). - Majore diametro , {o mill. c. Testä elatiore , pileiformi, striatim et spira- tm irregulariter tuberculato-striatä (Desh.). d. Zestd depressd; spinis raris, minimis (Desh.). Loc. Les faluns de Mainot à Castetcrabe , de Cabanes, de Mandillot, de Tuco, de Labernadère à Saint-Paul. Varie beaucoup par sa grandeur. Aspect extérieur rude ; l'intérieur lisse et brillant. 18. CALYPTRÆA cosTariA. €. à côtes. Nob. Affin. Calypt. trochiforimi. Var. c. Desh. C. Testd orbiculato-convexd, rugos&, spiralä, multi- costaté ; vertice marnillari, obtuso. Diam. de la base, 30 mill. | Cette espèce est remarquable par un grand nombre de petites côtes longitudinales et obliques situées sur le grand tour de spire, et par le sommet arrondi et lisse. Loc. Faluns de Saint-Paul. Pare. 19. CALYPTRÆA ORNATA. C. ornée. Dast.,n 01, p: 52,410, 12: C. Test& suborbiculari, depresso-convexä, spiratd, etiùs asperd ve} echinulaté, intès lœvissimé ; spiré LL obiusd. (83) Var. b. Spinis sparsis , fistulosis. c. Spinis squamosis regulariter dispositis. d. Maxima , incrassata, rugosa. Cette espèce et ses variétés varient par leur grandeur. La var. d a un diamètre de 50 mill. à la base. Loc. Les faluns de Saint-Paul, où elle abonde. SIT. Testé vix spiratd. 20. CALYPTRÆA GRASSIUSCULA., C. épaisse. N. Affin. C. Lœvigatæ. Desh. 2, p. 31, pl. 4, f. 8, 9 10. C. Testä sub-conicä, læœvigatä, crassiusculd ; spirä vix perspicud ; vertice erecto. Diam. de la base, 25 mill. Loc. Faluns de Soustons dans le Marensin, à 4 lieues de Dax. Rare. a1. CazyprRÆa pepressaA. C. déprimée. Pam, t: 9, Da053-., n° 2. Base in 2 D7a. C. Test& suborbiculari, depressi, subcomplanatà , transversim rugosd ; mucrone terminalr brevissimo. Diam. de la base, 26 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul, où elle est abondante. Se trouve à Saucats , à Léognan et à Mérignac, près Bordeaux. 22. CALYPTRÆA PUNCTATA. €. ponctuée. Nob. C. muricata. Bast., n.° 3, p. 71. Patella ( Crepidula) muricata. Brocc., p. 254, LEP RE C. Testä orbiculatä, subconic&, punctatä vel squa- mulis fornicatis exasperatd; vertice centralt, sub-in- torto , papillari, erecto. (84) Var. b. Margine plicato. Aspect ponctué à l'extérieur , lisse et brillant en on Diam. de la base, 26 mill. Loc. Faluns de Sol Pal, de Soustons. Se trouve à Léognan , à Saucats et Mérignac, près Bordeaux. 23. CaLyPTRÆA peronmis. C. difjorme. Lam. Ne Ru 0r, DOS Bast.,.n.° 1, p.71. C. Burdigalensis. Dufresne. C. Test elevato - conicä, transversè rugosä, apice mucrone curvo terminatd, modù basi orbiculatä , modà lateraliter depressd. Var. b. Test& minimd; mucrone- brevissimo , acutis- simo , sptraliter intorto. Cette coquille varie beaucoup dans sa forme et ses dimen- sions. Diam. de la base des por individus, 30 mill. Celui de la var. D, est de 3 à 5 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Très-commun. Fréquente aussi aux environs de Bordeaux. Genre VII. — CREPIDULA. Crérinuee ( Lam. ). 24. Creripuza uNGuirormis. C. onguiforme. Lam., An. s.vert., t. 6, part. 2, p. 254 Bast..n9 1, 1p. 70; Patella crepidula. Lin. Gmel. 3695, n.° 17. Gualt., tab. 69, fig. Æ. Brocc., p. 253. Crepidul. italica. Defr., Dict. se. nat., t. 11. Testé ovali, complanatä, lævi, subpellucidu , assulæformi, subtus polit&, suprà obscurè lincolatà ; labio plano. (85) Diam. longit., 17 mill. Loc. Faluns de Gaas, de Saint-Jean de Marsac. Rare. Environs de Bordeaux. BuzLLÉENS. Genre IX. — BULLA. Buzze ( Lin. ). SI. Testé oblongé , maximd. 25. Buzra zicwarta. Bulle oublie. Lam.ÿlc;t 6;'parti 2;1p: 33:;ni.û, r. Lin. Gmel., p. 3425, n.° 11. Brug. Dict., n.° 13. Eneycl-, pl: 359, fig. 3. 2.0. Lister, Conch., t. 714, fig. 71. Martini, Conch. 1,t. 21, f. 194. Broce.; lé oniPir, pi'ar/t Desh.,l. c:,t2:, n.%13,, ph 5,.fie. 45,76. Bast., 1. c., n.° 1, p. 20. B. Testé oblongiuscul& , versus spiram attenuatt, transversim striaté ; columellé marginatä; spir& trun- catà subumbilicatd. Coq. épaisse à stries transversales assez distantes au centre. Ressemble parfaitement à celle qui æ été découverte par M. Jouannet dans les terrains tertiaires de Salles, aux envi- rons de Bordeaux, mais elle est plus petite. Loc. Faluns de Cabanes à Saint-Paul. Rare. Assez commune dans la commune de Salles aux environs de Bordeaux (M. Jouannet ;. 26. BuzLa Fortis. B. de Fortis. Brong. Vicent., p. 52, pl. 2, fig. 1. Fortis, Dell. Vall. di Ronca, tab. 1, fig. 3. Bull, lignaria. Var. a, Desh. 2, n.° 15. (86) B. Testd obovatä, longiusculi, papyracedä, transversè striati , striis tenuissimis approximalis, punctulatis ; spird inclusd. Varie Se daus sa grandeur. On en trouve depuis 5 mill. jusqu’à 30 mill. de longueur. _Getke espèce ne diffère en rien de celle de Ronca, en Italie. Elle s'éloigne de la B. lignaria, en ce qu’elle est plus al- longée, plus mince, et que les stries sont plus rapprochées. Loc. Les faluns de Cabanes, mais plus particulièrement de Mainot à Castetcrabe, à Saint-Paul. Commune. SIT. Testé oblongo-elongata, parvula. 27. Buzra conuzus. B: petit cône. Desh: ,p. Auta.0 5 pl 5. fie. 34,866: B, Testé minim&, ovato - conict, basi tenuissimè striaté ; columelld subuniplicatä ; aperturd supernè an- gustissimd ; basi dilatatä ; spiré inclusd minimè perfo- rat& ( Desh. ). Long. , 4 mill. Diam. de la base, 2 mil. Loc. Faluns du Mainot à à Saint-Paul, Très-rare. 28. Buira ancisromA? Bulle à bouche étroite. Desh., t.2/,n.° 64 p. ft, pl. 61,8. "29" 30. Affin. Bull. conulo et Bull. minutæ. Ejusd. B. Testé minimd, ovato-cylindricé, crassd, levigatä ; aperturd lineari angustissima basi dilatatd : spird umbi- licatä , perspicud. Long., 4 mill. Grand diam., 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. . (87) 29. BuLra TRuNcaTUuLA. B. tronquée. Brug., Encycl., n.° 10, p. 377. Brocc., n.22, pr 295. Bast., n.° 6, p. 21. An B. minuta? Desh., n.° 10, p. 43, pl. 5, fig. 16, 19, a1. pre B. Testi minut&, cylindricä, lœvi; aperturä sub-li- neuri, basi dilatatä ; spirä truncatd. Long., 3 mill. Diam. transv., 1: mill. un quart. Loc. Faluns de Saint-Paul. Commune dans ceux du Mai- not. Commune aux environs de Bordeaux. 30. BuLra Acura. B. aiguë. Nob. Aflüin. 8. truncatulæ. Lam. B. Testé minimd, oblongo-cylindrica, lævi, basi acu- minal&, non umbilicatt. Long., 3 mill. Diam., 1: mill. un tiers. Loc. Faluns de Saint-Paul. Commune au Mainot. SIT. Testé ovato-globosd. 31. BuzLa LasrezLa. B, Labrelle. Féruss., Dict. cl. d’hist, nat., 2, p. 594: Bast., n.° 4, p. 21. Afin. Bull. ovulatæ. Lam. Et Bull. utriculo. Brocc. B. Testé ovato-globosé, splendente , in utrdque ex- tremitate striaté, non umbilicatw. Var. b. Elongato-ovaté ; extremitatibus attenuatis. Long., 9 mill. Diam. centr., 5 mill. (58) Diffère de la 2. ovulata de Lam. et de la B. utriculus de Brocc. par l’absence de l’ombilie ( Bast. ). Loc. Faluns de Gaas. 32. Buza riGaTuLA. B. à petits plis. Nob. An B. plicata? Desh. 2, n.° 9, p. 43, pl.5, fig. 6h33. B. Testi ovato-globosé , vix umbilicatd , longitudina- liter subplicatulä ;in uträque extremitate striaté; labro crassiusculo. Long., 9 mill. Diam., 5 mill. Loc. Faluns de Gaas. Rare. 33. Buzza crassaTinA. Bulle crassatine. Nob. B. Test& ovato - globosé, crassiusculé , in uträque extremilale transversim striald, medio lœvigatd; striis 8-9 versus basim ; 2 ad marginem verticis ; vertice pro- Jundè umbilicato ; spir& inclusä ; aperturd ad basim di- latat&, acutä ; columellä marginatà. | Long., 10 mill. Diam. transv., 6 mill. Loc. Faluns de Gaas. Rare. 34. Buzza marainaTA. B. bordée. Nob. B. Testä ovato - subglobosd , basi transversim sub- striati ; columellé marginatä ; vertice umbilicato ad marginem strits longitudinalibus coronato ; spir& inclus. Long., 10 mill. Diam., 6 mill. Cette espèce se rapproche un peu de la B. coronata de Lam: (t.. 7; n.°%,p. 533; Desh., n.° 64pl. 5 Hg-18, 19, 20); mais elle en diffère par l’absence du rebord qui ( 59 ) caractérise celte dernière espèce; ensuite notre espèce n'est pas cylindrique. Loc. Faluns de Lesbarrits à Gaaas, 35. BuLra costeLzLarra. BP. à petites côtes. Nob. Affinis B. ovulatæ. Lam. An B. utriculus ? Brocc. An LB. striata? Brug. B. Testé ovato-globosü ,transversè costcllatà, utrinquè umbilicatä ; costellis approximatis , punctulatis ; spird inclusd. Long., 6 mill. Diam., 4 mill. Loc. Falans de Gaas. 36. Buzca urricuzus. £. utricule. Brocc., Lu suppl., p. 633. Basti;°n:%3,; par. B. ERA Lam., An. Mus. lppasans ebt:8; pl. 59, fig. 2. Defrance, Dict. se. nat., t. 5. Desh. 2,n.° 1, p. 39, pl. 5, fig. 13, 14, 15. B. sitriata. Brug., Dict. encycl. Brocc. ? tab. 1, fig. 6. An Bull. attenuata ? Sowerb. B. Testé ovato-globosä, turgidulä, transversim striatà, utrinquè umbilicatä ; striis punctulatis ; spird inclus& perforatd. Var. b. Siriis distantibus punctatis. ë Cette espèce n’acquiert jamais au-delà de 7 mill. de lon- gueur ; diamètre transversal, 4 mill. Elle diffère par ce ca- ractère de l'espèce de Grignon qui a un diamètre longitudi- ual de 12 mill. (Lam. }. (90 ) 37. Burza ecosurus. Bulle globule. Desh., n.° 4, p. 40, pl. 5, fig. 38, 39. B. Testd minimä ovato globosd, lœvigat&, ad verticem umbilicati. Long., 3 mil. Diam., 2 mill. Loc. Les faluns de Saint-Paul. SIV. Testä cylindricä. 38. BurLa cLatTurarTa. B. treillissée, Defrance, Dict. sc. nat. Pasterot, n.° 5,p.21,pl. 1, fig. 10. Adans., pl. 1, fig. 2? Gualt., tab. 12, fig. G? B. Testé cylindricd, umbilicatà , fragilissim , lineis elevatis parvulis clathratä ; areis quadratis coloratis ; vertice umbilicato ; spird inclus. Long. des plus grands individus, 20 mill. Diam. transv., 8 mill, Loc. Très-commune dans les faluns de Saint-Paul, parti- culièrement à Cabanes ,;:au Mandillot, au Mainot. 39. Buzra cyciprica. B. cylindrique. Lam NS, peM0SS. Id., An. Mus. 4, p. 222, n° 3- Is, NO pl 50), fes Brug., Dictenceyel/, non p.307: Bas n.22"} pra Desh?® }'u.°9, past, pli) fig. voor rfr2. B. convoluta ? Brocc., p. 297 et 635, pl. x, fige: 7. Differt à Bull. cylindricä. Gmel. (Lam. ). (gt) B. Testa cylindricä, basi præcipuè striis transversis sculptd ; vertice umbilicato. Long., 5 mill. Diam. transv., 2 mill. Loc. Fréquente dans les faluns de Saint-Paul, au Maïnot. 4o. Buzza cycinproines ? PB, cylindroide. Deshiin. ap. Go plabafigion, 12347 B. Test ovato-cylindricé , basi tenuissimè striaté ; aperturd lineart, basi subdilatatt ; spirä inclus& perfo- ratd. Long., 6 mill. Diam., 2 mil. Loc. Mainot à Castetcrabe. 41. Buzra semi-srriATA. B. demi-striée. Désh:2, n°2; p.44. pl. 9, Hg. 27, 20. Affinis B. ovulatæ. Brocc., tab. 1, fig. 8. B. Test ovaio-subcylindricé supernè umbilicatd , in- Jernèque striatä, medio lœvigatä ; spird inclusd. Long., 8 mill. Diam., 4 mill, Cette espèce varie beaucoup dans ses dimensions. Loc. Très-commune dans les faluns de Saint-Paul, par- ticulièrement au Mainot. 42. Burca Lævis? B. lisse? Defrance., Dict. sc. nat.,t. 5, suppl. n.° 2. Desh.,t.2,n.° 3,p. 40, pl.5, fig. 25, 26. B. Test oblongo-cylindricé, lævi; vertice profundè umbilicato ; spirä inclusd. Long., 5 mill. — Diam., 2 mill. Loc. Cabanes , Maiuot, à Saint-Paul. (92 ) Genre X. — BULLINA. Botune ( Féruss. ). 43. Buruina Lasonkaireaxa. B. de Lajonkaire. Bast., p. 22, pl. 1, fig. 25. Bull. acuminata. Brug., Encycl. BTOCC., 1.7 9, p: 270: B. Testé minutd: fragili, lœvi, odivæformi; columetllit tecté ; spird brevi, acutd. Long., 4 mill. Diam., 2 mill. Loc. Très-abondante dans les faluns de Saint-Paul (Ca- banes , Mandillot, Labernadère, Tuco, Mainot}). Se trouve aux environs de Bordeaux. Ordre I. — TRACHÉLIPODES. Mollusques dont le corps est contourné en spirale vers sa partie postérieure ; coquille spirivalve engainante. À... CozimMaAcés. Coquilles spirivalves, munies ou dépourvues d’opercule ; bord droit de l’onverture souvent réfléchi en dehors. ( Mollusques terrestres. ) Genre XI. — HELIX. Hécice ( Lin.) Caract. Coq. orbiculaire , convexe ou conoïde, quelque- fois globuleuse , à spire peu élevée : ouverture entière, plus large que longue, fort oblique, contigue à l’axe de la coquille, et échancrée par la saillie que fait en elle l’avant-dernier tour. Genre XIE. — FERUSSINA. Férussine (Grat.). Genre nouveau dédié à M. le baron de Férussac. Caract. Coq. orbiculaire, ombiliquée , à spire convexe et obtuse ; ouverture ronde , entière, simple, retournée du côté (95 ) de la spire, comme dans le genre Anostome. Péristome continu, ce qui permet de soupconner que la coquille est operculée. Genre XIHIT. — PUPA. Muarror ( Lin, }. Caract. Coquille cylindracée, ordinairement épaisse. Ou- verture irrégulière, demi-ovale, arrondie et subanguleuse inférieurement ; à bords presque égaux, réfléchis en dehors, disjoints à leur partie supérieure ; une lame columellaire s'interposant entr’eux. Genre XIV. — CLAUSILIA. Crausiux ( Drap. ). Caract. Coq. le plus souvent fusiforme, à sommet un peu obtus. Ouverture irrégulière, arrondie, ovale ; à bords par- tout réunis , libres , réfléchis en dehors. Genre XV. — BULIMUS. Buzime ( Lin. ). Caract. Coq. ovale, oblongue ou turriculée. Ouverture entière, plus longue que large; à bords fort inégaux, désunis supérieurement. Columelle droite, lisse, sans troncature ni évasement à sa base. Genre XVI. — ACHATINA. AGaTuine ( Lam. ). Caract. Coq. ovale ou oblongue. Ouverture entière, plus longue que large; à bord droit tranchant, jamais réfléchi. Columelle lisse, tronquée à sa base. Genre XVII. — AURICULA. Auricure (Lam. ). Caract. Coq. subovale ou ovale-oblongue. Ouverture longitudinale, très-entière à sa base, et rétrécie supérieure- ment où ses bords sont désunis. Columelle à un ou plusieurs plis. Labre à bord tantôt réfléchi en dehors, tantôt simple et tranchant ( Lam. ). (94) Genre XVIII. — CYCLOSTOMA. Cycrostrome (Lin. ). Caract. Coq. de forme variable, à tours de spire arrondis. Ouverture ronde, régulière ; à bords réunis circulairement , ouverts ou réfléchis avec l’âge. Un opercule. Ordre HI. — TRACHÉLIPODES. Génie XL. HOLIX an Sex TImperforatæe. 44. Meurx nemorauise. 77. Némorale. Lin., Syst. nat., Goi. Mull. , Verm.., 246. Drap., pl. 6, fig. 5, var. L., n.° 22, p. 04. Féruss., An. Mus.,t. 19, p. 242. Marcel de Serres, Bull. Soc. Phil., 1814. Bast., n.° 1, p. 22. | La Lirée, Geofr., 3. H. Test& subglobosé, imperforaté , leviter striatä ; spird turgidulé , obtusé ; peristomate marginato. Haut. , 15 mill. Diam. transv., 20 mill. Loc. Les faluns de Mandillot, à Saint-Paul. Se trouve à Bordeaux (Bast. ). 45. Heuix nortensis. 77. des jardins. Drap. , n.° 23, p. 95, pl. 6, fig. 6, var. a. : Mull., Hist. Verm., 245. H. Testé conico-subglobos@ , imperforatt, lœvi; pe- risiomate marginato ; spira obtusissimd. Haut. , 12 mill. Diam. , 18 mill, Var. a. Omnind candida. (95 ) Var. b. Candida , fasciä unicä luté& extrinsecüs con- tinuatd. c. Fasciis duabus luteis continuatis. d. Fasciis quinque luteis ; infimis duabus latis. Loc. Faluns de Mandiilot. 46. Heuix spcenpipa. 17. splendide. Drap:, n° 25, p. 08,-pl:61 fig ° 104 dt H. Testd subdepressé, albä, lœvi, nitidi, pellucid, fasciatà, fasciis quinque luteis ; peristomate narginato | Haut., 8 mill. Diam. , 14 mill. Loc. Mandillot. 47. Heuix suscrorosa, 77. globuleuse. Nob. Aflin., Æ. hortensi, Drap. H. Test& subglobosi, basi turgiduli , imperforat , tenuiter striatä , splendidä, candidä ; apertur& de- pressd; peristomate marginato ; labio columellari uni- dentato. Haut. , 10 mill. Diam. , 15 mil. Loc. Mandillot. 48. Hezix vrocuirormis. 27. trochoïde. Grat. Bull. d’h. nat,, Soc. Linn., Bord., t. 2, p- 5, n.° 2. H. Testé ventricoso-conicé basi dilatatä, transversè leviter striatd, apice acutd; anfractibus medio convexis ; infimd facie convexiusculà&, imperforatä ; peristomute marginato. Haut. , 20 mill. Diam. , 20 mill. Loc. Faluns de Gaas. ( 96 ) S IL — Perforatæ. A9. Herix pEPREssa. 7. déprimée. Nob. Affinis Mel. incertæ. Drap. , n°43, pl. 13, fig. 8, 9. An Hel cœspitum? Var. b. Drap. pl. 6, fig. 16, 15. I. Testä maximè depressä | subtilissimè striatà ; umbilico patulo pervioque. Haut., 10 mill. Diam. , 20 mill. Loc. Faluns de Gaas. 5o. Hezix asperA. 27. rude. Nob. Afin. 7. cæspitum et potiùs ericetorum. Drap. , loc. cit. H. Testé suodepressä, corned, asperd | substriat , profunudlè umbilicatä ; umbilico latiore. Haut. , 15 mill. Diam. , 20 mill. Loc. Faluns de Gaas. 51. Heuix irermepra. 7. intermédiaire. Nob. Affin. ÆZ. lucidæ. Drap., n.° 34, p. 103, pl. 8, fig. 11, 12. H. Testà depressd,umbilicatà, lævi, pellucidä ; aper- turd rotundaté ; peristomate simplici, integro. Haut., 3 mill, Diam., 5 mill. Loc. Faluns de Castetcrabe. Genre XII. — FERUSSINA. FÉRuSsINE. Grateloup, Bull. d’hist. nat., Soc. Linn. Bord., t. 2, p. 5. 52. FerussivA AnosTomærormis. 7. en forme d’anostome. Grat., loc, cit., p. 6. (97) F. Testä orbiculari depressé , profundè umbilicaté , lævigaté ; aperturd subrotundä simplici, juxtà verticem spiratum retroverso-inclinatd ; umbilico patulo pervioque ad marginem striato. Haut., 11 mill. Diam. transs., 29 mill. Diam. de la bouche, 10 mill. Loc. Faluns d’Abesse à Saint-Paul, et de Gaas. Rare. Genre XIII. — PUPA. Marccor. 53. Pupa 4-nexs? Maillot 4-denté ? Drap, n.° 19, p. 67.,.pl. 4. fie. 3. Helix {-dens. Mull. Verm., 306. Bulim {-dens. Encycl. méth., 91. Lister, Syn., t. 40, f. 38. Geoffr., Cochl. 4. L’Anti-barillet. P. Testé sinistrorsé, conico - cylindricé ; aperturd 4-dentaté ; spir& obtusd. Haut., 9 mill. Diam., 3 mill. et demi. Loc. Faluns du Mainot à Castetcrabe. 54. Pupa inversa. Maillet gauche. Nob. P. Testà sinistrorsä, sub-cylindricä, lævi, obtusd ; A . A . ns Ts . . . aperturd semi-ovat& simplict ; anfraclibus quinque , In- Juno striato. Haut., 6 mill. Diam., 3 mil. Loc. Faluns de Castetcrabe. Genre XIV. — CLAUSILIA. Crausinre. 55. CLausiria Maxima. C. très -grande. Nob. An Pupæ species ? (98 ) C. Testé sinistrorsé , majore, fusiformi, ventricosd , Jragili, longitudinaliter obliquè substriatä ; aperturä oblongä, ad basim acutd ; labro columellart triplicato. Coquille fracturée. Haut. présumée, 5o à Go mill. Diam. transv., 13 mill. Long. de l'ouverture, 14 mill. Loc. Les faluns de Mandillot à Saint-Paul. Tres-rare. Genre XV. — BULIMUS. Buzme. Ç I. Zævigate. 56. Burimus TEREBELLATUS. B. en tarrière. Lam., An. Mus., t. 4, p. 291, ett. 8, pl 50, f. 6. Ld., Ans "vert, 166 pe part. D 5, 0De do/- Desh., 1°, T2, DL D MB: 2 Brocc., p. 304, t. 2. Féruss., Dict. cl. d'hist. nat., t. 2, p. 568. Past, LC BEC S Do Turbo terebellum. Chemn. Conch. 10, t. 165, fig. 1592. B. Test& turritä, conico-elongatä, umbilicatä ; umbi- lico pervio, infundibuliformi ; anfractibus lævissimis splendentibus ; vertice aculissimo ; aperturd ovaté , utrinquè acutd. Long., 16 miil. Diam. de la base, 6 mill. Loc. Les faluns de Saint-Paul. 57. Buzmus Luericus. B. brillant. '0F 0 Lam., An.s. vert., t.6,:2,° part., n.° 34 p.126. Brug., Encyel. méth., 23. Drap., n° 4,p. 75, pl4, fe. (99) Felix lubrica. Mull. Verm., 303, p. 104. Daudeb., Moll., n.° 374. Jelix subcylindrica. Lin. Gm., 696, n. 118. Gmel, n.° 142, p. 3661. La Brillante. Geoflr., n.° 17, p. 53. B. Test parvä ovato -oblongä , lævi, nitidissimä ; upertur& ovali, simplici. 4 tours de spire. Haut., 5 mill. et demi. Diam., 2 mill. et demi. Loc. Faluns de Saint-Paul. 58. Buzrmus cLosuzus. B. globule. Nob. B. Test parvulä, ovatd, nitidè lœvissimä ; spird breviusculé obtusd; aperturd oblongé simplici; columellä marginaté. 2 tours et demi de spire. Haut., 3 mill. Diam., 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. 59. Burimus rurrirus. B. turriculé. Nob. DB. Testü parvuld , turriti, aciculari, lævigatä, aper- turd ovali. | 4 tours et demi de spire. Haut., 3 mill. Diam., 1 mill. Loc. Saint-Paul. Rare. SI. Zaricosæ. Go. Burnrus cosTeLLATUSs. Z. à petites côtes. Nob. Bulim, varicosus. Defr. Rissoa. Marcel de Serres. ( 100 ) B. Testé turritä, elongato-costat&, transversim sub- striaté ; ultimo anfractu varicoso, supremo acllo ; aper- turd oblongä , utrinquè acutd ; labro subdentato. 9 tours de spire. Haut. , 8 mill. Grand. diam. transv., 3 mill. Var. b. An Rissoa varicosa ? Bast., n.° 3, pag. 37, pl. 15 E2 Testä varicosä non costatä Loc. Faluns de Saint-Paul. Commun. Genre XVI. — ACHATINA. AcaTmne ( Lam.) Gr. AcnATINA AGICULA. A. Aiguilleite. Lam., An. s. vert.,t. 6, 2.° part., n.° 19, p. 133. à EU H Bulimus acicula. Drap., n.° 5., pag. 55, pl. 4, 1.25, 20: Brug., Dict. encycl., n.° 22. Buccinum acicula. Mull. Verm., p. 150, n.° 340. Ielix acicula. Daudeb., Moll., n.° 371. Helix octona ? Gmel. , n.° 120, p. 3653. Eur } < L’Aiguillette. Geofir., n.° 21, p. 69. Gualt., tab. 6, fig. B. B. À. Testé minutd, tercti, acutà, gracili, lœvi, nitid&, ullimo anfractu spiran sub-æœquante. Long., 4 mill. Diam., 1 mill. un tiers. Loc. Faluns de Saint-Paul. G2. ACHATINA BUCGINULA. À. Buccinée. Nob. À. Testä parvuld, oblongo-elongatä, lœvi; aperturd elongat& ; ultimo anfractu spiré longiore ; apice acuto. 4 tours de spire. Long. , 5 mill. ( 107 } Diam. , 1 mill. deux tiers. Loc. Mandillot. Rare. Genre XVII. — AURICULA. Avricure. SI Ovato-coniceæ. 63. AuriGuLA RINGENS. 4. Grimacante. Lam., An. Mus.,t. 4, p: 434. Id. ,t. 8, pl. 6o, fig. rr. Id: im sowertast, 9;p. 530 ;:n,°°37 Férussac, tabl. pag. 109, n.° 1. Id. , Dict. class. d’h. nat., t. 2, p. 85. Bast., Foss. Bord. , n.° 1., p. 24. Desh., Foss. Paris, t. 2, p.72, pl. 8, fig. 16, 15. Marginella auriculata. Men. de la Gr., An. Mas. | t."19, ps tant : A. Testa ovato-conicü, turgidula, crassd, transversim striaté ; aperturæ marginibus calloso-marginatis ; colu- mell& sub-triplicatä, leviter sinistrorsam flexä, vix emarginalé. Var a. Testé majore, splendidä à spird breviore acutd ; labro extùs marginato. Auricula turgida. Sow. Min. conch. 2, p. 143, n.° 29, pl. 163, fig. 4. Aur. ringens. Var. b. Féruss., tabl. I. c., Bast., I. c. Long., 8 mill. Diam. , 6 mill. Loc. Saint-Jean de Marsac, Saubrigues. Var. b. Testé parvuld; spird acutissimä, Voluta buccinea. Broce. 2 , p.319, pl. 4; f. 9. Auricula ringens. Var. a. Bast., 1. c. Id. Férussac, prod. , 1. c. (Lroon) Long., 3-5 mill. Diam., 3 mill. Var. c. Testà fragili, splendidä. Nob. Loc. Faluns de Saint-Paul. Très-commune l’une et l’au- tre de ces deux variétés au Mainot, au Mandillot. Les deux dernières variétés, très-communes à Bordeaux. 2 G4. AuRICULA vENTRICOSA. À. ventrue. Nob. À. Testä ovato-conicà , ventricosé , lucente , fragilis- simd, transversim substriaté ; aperturd oblpngo-elongatd: columelld biplicatd ; spird acutissimd. 5 tours de spire. Long., 7 mill. Gr. diam. transv., 4 mill. Loc. Faluns de Gaas. 65. Auricuza miriora. A. Miliole. | Lam., An. Mus.,t. 4, n.° 4, p. 435. Id., Anim. s. vert., t. 7, n.° 4, p. 530. Desb. , t. 2, pl 6, fig. 19, 20. À. Testd ovato-conicé , lævi, splendente ; columell& uniplicatii. 5 tours de spire. Long., 3 à 4 mill. Diam. , 2 mill. Var. a. Ultimo anfractu substriato. b, Omnind substriat&. Loc. Les faluns de Saint-Paul. 66. AURICULA HORDEOLA. À. grain d'orge. Lam., An. Mus.,t. 4, p. 436, n.° 5. Id., An. s. vert, t. 7,n.° 5, p. 539. Bast., n°2, p. 24. Desh. , pl. 6, fig. 21, 22. (ro %} À, Testä ovato-conicà, lævigatü ; labro intùs striato ; columellä uniplicatà. 5 tours de spire. Long., 3-4 mill. Diam., 1 mill. et demi. Var. b. Testä magis elongatä, nitidä; labro obsoletè striato. Loc. Faluns de Saint-Paul. Commune. Se trouve à Bordeaux. S IT. Oblongo-elongate. 65. Auricuza Jun. A. de Judas. Lam., An. s. vert., tom. 6 (2), p. 135. Grat., Bull. d’hist. nat. Soc. Linn, de Bord., t., p- 6. , Bulim. Auris Judæ. Brug., Dict. n.° 58, Polut. Auris Judæ. Lin. Gm., p. 3439, n° 10. Ielix Auris Judæ.Mull. Verm., p.109, n.° 310. Martini, Conch. 2, t. 44, fig. 449-451. Bonanni, Mus. Kirch. 3, f. 412. Lister, Conch., t. 32, f. 30. À. Testä magna, crassdä, oblongo-elongatä, minutis- simè decussatd granulosäque ; aperturd medio-angus- taté ; columellé biplicatä ; labro sinistro incrassato , marginato ; sulcis longitudinaliter sinuosis | obscurè transversim striatis granosisque 7 tours de spire. Haut. , 36 mill. Diam. , 16 mill. Zoc. Faluns de Gaas. Rare, 68. AURICGULA STRIATELLA. A. striatelle. Nob. À. Testé paryulé , oblongo - elongatd ; subtilissimè a) ( 104 ) transversimque striaté ; apertur& medio sub-angustatd ; columellé biplicatä; labro papyraceo; spird breviusculé, acutissimd. 4 tours de spire. Haut., 7 mül. Diam., 3 mill. Loc. Saint-Paul. Rare. SIIL. Ovato-turgide. Go. Auricura mPricaTA. À. à deux plis. Nob. Affin. Volut. piso. Brocc. A. Testä ovato -turgidä, lœvigat& ; labro simplici ; columellé biplicatd. Var. a. major ; spird obtusiusculd. 5 à G tours de spire. Long., 6 à 8 mill. Diam. , transv., 4 mill. Var. b. minor ; Spird acutd. 4 tours de spire. Long., 3 à 4 mil. Diam. transv., 2 mill. Loc. Faluns de Mandillot, 70. Auricura marGivalis. À. marginée, Nob, An A. ovata? Lam., An. s. vert., t. 7, p. 538, An Voluta pisum ? Brocc., tab, 15, fig. 10. A. Testé -ovato -ventricosé, nitidè lœvigat& ; labro intùs marginato subunidentato ; columellé 2 plicaté, ad basim extùs marginaté ; spir& obtusissimd. 3 tours et demi de spire. | Long., 6 mill. Diam. transv., 4 mill. Loc. Faluns du Mainot à Castetcrabe. { 08 }!. 71. Auricura ovars. 4. ovale. Nob. Affinis 4. biplicatæ. Var. b. Nob. A. Testé ovatà, transversim striaté ; columellé uni- plicatd ; spirä brevi acutd. 4 tours de spire. Long., 3 à 4 mill. Diam. , 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. SIV. Turrito-cylindricæ , lævigatæ. 72. AuRicuLA TurRiITELLA. À. turritelle. Nob. A. Test turrito-cylindric&, lævigatà ; aperturé ovali, uniplicatd ; anfractibus convexiusculis. , 8 à 9 tours de spire. Long., 7-8 mil. Diam., 1 mill. trois quarts. Loc. Faluns de Saint-Paul. 73. AuricuLa acicuLA. À. aiguillette. Lam., An. s. vert., n.° 6, p. 539, t. 7. Id., An. Mus., t. 4, n.° 6, p.436. Dead 02,p.1, n° 4 pl 8,f 6,17. A. Testä turrito-cylindricä, lœvigaté , nitidä ; aper- turd brevi, ovatd; columell& uniplicaté ; anfractibus planulatis. 11 à 12 tours de spire. Long., 7 à 8 mill. Diam., 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Commune. \ Se trouve à Bordeaux. 74. AuricuLa pusia. À. douteuse. Nob. A. Test turrito-elongatà, lævigatä, sub-umbilicatd ; aperturd oblongd, uniplicaté ; anfractibus subplanulatis . | ( 106 ) 8 à 9 tours de spire. Long. , 8 mill. Diam., 2 mil. Loc. Les faluns de Saint-Paul. mb AURICULA ToRnATILIS. À. tornatelle, Nob. An Zornatellæ species ? A. Test& turrito -cylindricé, nitidè lævigatä; colu- mellä uniplicatà ; aperturd ovat& ; sinu prominente ; labro sinistro intüs striato ; anfractio. convexiusculis. 8 à 9 tours de spire. Long., 4 mill. — Diam., 1 mill. et demi. Loc. Faluns de Gaas, de Saint-Paul, Rare. 76. AuRICULA NITIDULA. A. brillante. Nob. A. Testé turrito-cylindricé, lævi, nitiduld ; aperturd oblongä, uniplicatd; labro crassiusculo intus subdentato. 6 tours de spire. Long., 3 mill. et demi. — Diam., 1 mill. et demi. Var. b. Labro papyraceo non dentato. Loc. Faluns de Saint-Paul. 77. AURICULA spiNa. A. épine. Desh., n.° 9, p.71, pl. 8,f. 10, 11. A. Testä aciculari, turrito-cylindricé, nitidä , lœvi- gatd ; aperturd uniplicatä. 10 à 11 tours de spire. Long., 5 mill. — Diam., 1 mil. Loc. Faluns de Saint-Paul. Commune. $ V. Turritæ cylindrico-elongate , striatæ. (Species incertæ sedis.) 59. AURICULA TEREBRALIS. À. térébrale. Nob. An Turbo gracilis ? Brocc., pl. 6, fig. 6. ({ 107) À. Testä turritä, cylindrico -elongatd , longitudina- liter eleganterque sulcat&, "nitidd ; aperturd subtetra- gond ; labro columellari uniplicato. Var. a. Testä majore ; sulcis approximatis ; anfrac- tibus varicosis, convexiusculis , ad suturam marginatis ; labro dextro marginato. 12 à 13 tours de spire. Long., environ 20 mill. Diain., 3 mill. et demi. Var b. Testd minore, eburned; sulcis magis distan- tibus , anfractibus subplanulatis. 12 à 13 tours de spire. Long., environ 12 mill. Diam. 2 mill. un tiers. Loc. Faluns de Saint-Jean de Marsac. Rare. 79. AURICULA COSTELLATA. À. à petites côtes. Nob. An Turbo gracilis ? Brocc. À. Testà turritä, cylindrico-elongatä, longitudina- liter costellaid ; aperlturd sub-ovaté ; labro dextro intùs substriato ; costellis elevatis aliquandù duplicatis. 11 à 12 tours de spire. Long., 8 à 10 mill. Diam. , 2 mill. Loc. Saint-Paul. 80. AURICULA INTERMEDIA. À. intermédiaire. An varietas 4. terebralis ? Grat. Affinis Turb. Gracili. Brocc. À. Testà turrito-cylindricä, longitudinaliter sulcatd ; anfractibus convexiusculis, varicosis , obscurè transver- simque striatis ; aperturd sub-ovali; labro dextro mar- ginalo. ( 108 ) à 9 à 10 tours de spire. Long., 8 mill. Diam., 2 mill. Loc. Saint-Jean de Marsac. 81. AuricuzA cRaauis. À gréle. Nob. An Turbo gracilis ? Brocc. À. Test& turrito-elongatà , longitudinaliter striatà ; anfractibus convexiusculis ad suturam obscurè margtna- tis ; sulcis approximalis , obliquis, profundis. 14 tours de spire. Long., 10 mill. Diam. , 2 mill. Loc. Faluns de Gaas, de Saint-Paul. 82. AURICULA PSEUDO-AURICULA. A. fausse-auricule. Nob. Affinis Turb, gracili. Brocc. A. Testé aciculari, turrito-cylindricä, longitudinali- ter striatd ; aperturd ovat&, simplici; anfractibus pla- nulatrs. 9 à 10 tours de spire. & Long. , 5 à 7 mill. Diam. , 1 mill. un tiers. Loc. Saint-Paul. Genre XVII. — CYCLOSTOMA. CycLosromr. 83. CycLosromaA CANCELLATA. C. cancellée, Nob. 2 An Cycl. sulcatum? Drap., n.° 2, p. 55. An Cycl. elegans ? Var. Drap., pl. 1, fig. 3. C. Testä ovato-conict, turrit&, subumbilicatä, de- cussald , eleganterque granulosd ; sulcis transversis , distantibus ; striis approximatis , longitudinalibus ; pe- ristomate orbiculari, patulo ; columelld extùs reflexä ; ullimo anfractu parvulo , mamillart, nitidè lœvigato. ( 109 ) 4 tours de spire; celui du sommet incomplet, très-petit, lisse , brillant, obtus. Haut. de la coquille, 10 mill. Diam. transv., 7 mill. Loc. Les faluns de Saint-Jean de Marsac, de Gaas. Rare. 84. CycLosroma crAnuLosA. C. granuleux. Grat., Bull. d’h. nat. Soc. Lin. Bord., 2, p. 7,n.°5. An Cyclost. volvulus? Encycl., pl. 461, fig. 5. C. Testé orbiculato-convexd , depressd, crassé , um- bilicatä, maculatd ; sulcis transversis , striisque longitu- dinalibus approximatis decussat& ac granulosd; ma- culis vialaceis ; ultimo anfractu prominente ; umbilico subexcavato ; aperturd maximd valdè orbiculat& , inte- grd, lœvigatä, ad basim canaliculatä, columellé extüs callosä. 4 tours de spire. Haut. de la coquille , 29 mill. Diam. transv. , 26 mill. Celui de la bouche, 17 mill. Loc. Faluns de Gaas. Rare. 85. Crecosroma Leman. C. de Léman. Bast., n° 1,p. 31, pl. 4, fig. o. C. Test& abbreviatà, lævigatä ; peristomate integro, patulo, orbiculato, extüs marginato ; ultimo anfractu subgloboso, versus dorsum &liquandd costato. 4 tours de spire. | Haut. de la coquille, 5 mill. Diam. transv. du grand tour de spire, 3 mill. Loc. Faluns de Mandillot. Se trouve à Bordeaux ( Bast. ). AO TOM) GÉOLOGIE. VIF. Nore sur Vaucruss, adressée à la Société Linnéenne de Bordeaux ; par 1. Marcez pe Serres, correspon- dant. Quoique la fontaine de Vaucluse ait été le sujet d’un grand nombre d'écrits, il nous a paru que les observations suivantes, faites dans plusieurs voyages et notamment à la fin de Sep- tembre 1826, pourraient encore présenter quelque intérêt, même après les travaux de M. de Saussure et de M. Beudant. La route d'Avignon à l'Isle offre peu de sujets d’observa- tions au géologuc ; cette route traversant constamment un sol d’alluvion. Ce n’est qu’à une lieue environ de la petite ville de l'Isle que le calcaire jurassique se présente en rochers abruptes à couches le plus généralement horizontales , n’étant sensible- ment inclinées que dans les points les plus élevés au-dessus de la vallée. Ces couches sont d'autant plus nombreuses et d’au- tant plus distinctes, qu’elles sont plus rapprochées du niveau des eaux de la Sorgue. Au milieu de ces couches et dans les parties les plus basses, le calcaire alterne avec des lits plus ou moins coutinus de silex pyromaque, disposés sur des lignes parallèles entr'elles et aux couches du calcaire, Il y en a de Uès-grands noyaux de 34 à 35 centimètres et plus de diamè- tre, sur 17 à 18 d'épaisseur ; car leur forme est généralement comprimée, à bords arrondis ; ils offrent assez généralement une écorce grise, d'aspect terreux. Quelques-uns sont com- posés de couches concentriques de diverses nuances, dont l'effet est des plus agréables. Le même calcaire jurassique se montre après le village de Vaucluse ; on trouve aussi en remontant la rive droite de la Sorgue des formations d'eau douce adossées à ce calcaire et (Lan) peu élevées au-dessus du niveau des eaux actuelles. Le cal- caire marin de Vaucluse forme au contraire des murailles perpendiculaires d’une grande élévation. En effet, d’après M. Guérin, le sommet du rocher vertical d’où sort la fontaine est élevé de r7otoises 4 pieds (332" 667%) au-dessus de la mer; la source l’est de 5o toises 4 pieds (98 751"), ce qui donne 120 toises (233" 886") pour la hauteur du sommet au-dessus de la source (1). Les rochers escarpés d’où s'échappe la source de Vaucluse forment une enceinte en demi-cercle, cause du nom donné à la vallée qui en est tout à fait barrée à son extrémité, ce qu’exprime assez bien le nom de J’aucluse. On sait que cette tendance des calcaires secondaires à former des cirques qui barrent les vallées n’est point un phénomène de pure loca- lité; il est au contraire remarquable par sa généralité. Cette tendance est en particulier frappante à Vaucluse ; c’est à l'extrémité d’un pareil cirque que sortent à Vaucluse les eaux qui produisent une des plus belles sources de l’Europe. Cette source forme d’abord une nappe tranquille dont le calme contraste fortement avec l’impétuosité des eaux qui s’en échappent. Mais dès que celles-ci quittent ce premier bassin, elles se précipitent avec un fracas épouvantable sur d'énormes rochers noircis par les mousses qui les tapissent. (2). Leurs (1) D’après le même observateur , la plus grande élévation des montagnes qui bordent la vallée de Vaucluse serait de 336 teises (654% 881" ) au-dessus du niveau de la mer, et le ro- cher de Pétrarque de 68 toises {132% 535") au-dessus de ce même niveau , et de 55 toises (68 217%) au-dessus du pon de Vaucluse. (>) Ces mousses sont principalement les Gymnostomum aquaticum et Trichostomum fontinaloides de la Flore Fran- çaise , tom. I, pag. 444 et 469. (fre ni flots tumultueux s'élèvent en poussière azurée , roulent et écume ou tombent en cascades multipliées, d’ane éclatante | blancheur. Telle paraît la fontaine lorsque les eaux sont hautes ou qu'elles se trouvent au niveau d’un figuier qui, . comme le gardien de la source, s’est établi dans le rocher, d’où elle s'échappe. Mais son aspect est bien différent lorsque les eaux sont basses. : au lieu de celte nappe tranquille qui couvre les rochers du bassin et qui, par une sorte de pro-, dige, semble dans son immobilité produire toutes les eaux qui s’écoulent avec tant _d’impétuosité , l’on découvre une sorte de caverne chambrée et tortueuse où l’on peut pénétrer à l’aide d’une pente repide et reconnaître le point d'où les ‘eaux surgissent par de nombreuses ouvertures. Alors scule- ment, et en Noyant la grande quantité d’eau qui sourd du rocher inférieur, on se rend raison de celic qui, à quelques pas , forme l’un des plus grands courans qui s'échappent sur Ja terre d’un seul point. Aïors seulement, on s’en fait quelque idée , car lorsque les saux sont hautes et qu’elles recouvrent le point d'où elles surgissent, la masse énorme qui s’en échappe de dessous un rocher, dont l'œil ne peut mesurer la hauteur, tient en quelque sorte du prodige. Sans doute la source de Vaucluse formerait un des plus grands fleuves de l'Europe , si, dès son origine, elle ne se divi- sait en plusieurs branches, et si, comme les autres grands cours d’eau, elle recevait quelques affluens. Mais les pays calcaires où les sources. sont à la fois le plus rares et le plus, considérables, à raison des amas d'argile qu'ils offrent en quantité, fournissent généralement moins d’affluens que les pays granitiques , où les sources très-multipliées ne donnent aussi qu’une petite quantité d’eau. Ainsi, quoique la fontaine de Vaucluse soit peut-être la source la plus ‘considérable de l'Europe, la Sorgue est loin d’avoir un grand renom, parce NÉ TTON) qu'elle ne recoit point d’afluens, qu'elle se divise presqu’à sa source et enfin parce que ses eaux se confondent bientôt avec celles de la Durance, qui elles mêmes se réunissent aux eaux rapides et tumultueuses du Rhône (1). Le calcaire de Vaucluse , que lon peut rapporter à fa formation du calcaire du Jura , est disposé assez générilement, vers les points les plus bas de la vallée, en couches parallèles et peu inclinées. L’inclinaison des couches augmente vers les assises supérieures , là où les strates deviennent de plus en plus épaisses. Ces couches supérieures, sonvent rompues , approchant parfois de la verticalité , imitent fréquemment des édifices en ruines , des tours ou des obélisques comme minés par le temps. Ce calcaire de Vaucluse, percé par des cavernes assez nombreuses , offre une tendance générale à former des cirques plus ou moins étendus, qui, lorsqu'ils sont très-ré- trécis , ressemblent assez bien aux arceaux des amphithéâires antiques. Jamais le calcaire jurassique ne mérita mieux qu’à Vaucluse l’épithète de calcaire caverneux; de toutes parts il: présente de petites cavernes ou des loges plus ou moins spa=: cieuses. MT eue 0 Ce calcaire, d’un blanc jaunätre, à grain fin, à cassure. légèrement esquilleuse, offie peu de corps organisés. On n'y voit que quelques ammonites ; à l'exception des silex pyro- maques intercallés entre les assises inférieures , il est uniforme et assez pur. Ce n’est que dans les points les plus bas de la vallée, que les formations d'eau douce se montrent adossées, (1) Il en est de même du Lez, rivière qui arrose la plaine de Montpellier , et qui , quoique très-considérable à sa source, ne devient jamais un fleuve important , ne recevant aucun afluent. Sa source, dont le volume d'eau est remarquable, sort d’un calcaire jurassique , à couches abruptes comme celle de Vaucluse. qu) au calcaire jurassique. Elles se composent de calcaire et de silex, comme les formations marines ; mais on y distingue deux sortes de calcaire. Le plus inférieur, compacte, à grain fin, d’un blanc jau+ nâtre ou légèrement grisâtre, contient peu de débris de co- quilles. Celles que l'en y observe se bornent à des espèces turriculées du genre des Mélanies et des Paludines. Ces espèces , généralement petites , étant réduites à des moules, sont à peu près indéterminables. Tout ce que l’on peut dire, c'est qu'elles ne sont point les mêmes que celles du calcaire supérieur. Le premier calcaire inférieur, quelquefois presque aussi compacte que le calcaire lithographique, pourrait être utilisé s'il était plus dur et en plus grande masse. Le silex pyromaque, en lits-plus ou moins étendus, alterne avec ce calcaire; des petits Planorbes, des Limnées et des Paludines , à têt blanchâtre , sont noyés dans sa pâte. Quant au calcaire supérieur , beaucoup plus marneux que l'inférieur, surtout lorsqu'il est chargé de débris de végétaux, il s’en distingue par ses nuances plus foncées et le grand nombre de corps organisés qu'il renferme. Ces corps orga- nisés sont des végétaux ou des. coquilles qui appartiennent aux genres des Néritines , des Hélanies, des Paludines et des Limnées , mais d’espèces différentes de celles du calcaire inférieur. La différence est surtout frappante entre les Héla- nies des deux calcaires ; celles du supérieur ont jusqu'à Go millimètres de longueur, tandis que les plus grandes du cal- caire inférieur n’ont guère plus de 18 à 20 millimètres (1). (1) I n’est pas inutile de faire observer que, tandis que les coquilles du calcaire d’eau douce inférieur ne présentent ja- mais leur tèt, celles du calcaire supérieur le présentent au contraire toujours. ) (M9 4 On distingue quatre espèces de Mélantes dans Ie calcaire d’eau douce supérieut : l’une très-grande , à tours inégaux, les derniers hors de proportion avec les premiers ; une seconde à peu près aussi grande, à tours arrondis et sillonnés trans- versalement par des côtes étroites et saillantes ; une troisième fort allongée , dont les premiers tours sont étroits et aigus ; une quatrième enfin courte , ramassée, à tours assez égaux et sillonnée transversalement comme la seconde, dont elle diffère par sa taille et sa forme plus raccourcie. Ces espèces fossiles ‘ne sont pas, du reste, assez bien conservées, pour qu'on puisse les déterminer avec quelque exactitude. Ce n'est pas sans quelque surprise que l’on voit les forma- tions d'eau douce les plus rapprochées de celles de Vaucluse avoir également les Z/lunies pour caractéristiques , à la vé- rité d'espèces difiérentes : telles sont celles des environs de Beaulieu, près d’Aix, que Saussure paraît avoir voulu indi- quer sous le nom de Yfs ou Strombites tuberculés, les pre- nant pour des coquilles marines. Ces Afélanies se trouvent cependant dans le même calcaire où il existe des Æfélix et de nombreuses Paludines, que le célèbre auteur du Poyage dans les Alpes avait probablement observées , puisqu il ain- diqué sous le nom d’Hélicites, les Néritines de Vaucluse (1). Du reste, les formations d'eau douce coquillières sont en général tellement restreintes , qu'il est probable que leurs dépôts n'ont pas eu lieu à des époques fort éloignées du dépôt de la plupart des terrains marins coquilliers qu'elles recou- vrent où auxquels elles sont adossées. En cflet, à l'exception des formations houillères , que l’on peut considérer comme les formations végétales par excellence, les terrains d’eau (1) Voyage dans les Alpes , tom. ii , pag. 319; N.° 1524, at pag. 359, IN.° 1547. ( 116 ) douce paraissent des dépôts purement locaux et généralement peu élevés au-dessus du niveau des mers actuelles ; par cela mème ils sont loin d'annoncer des retours successifs des eaux des mers sur nos continens, d'autant moins admissibles , qu'il faudrait les rendre aussi multipliés que les alternances des couches qu'ils auraient produits. Les silex qui allernent avec les calcaires d’eau douce de Vaucluse, offrent également des Mélanies ; seulement elles -ÿ sont cependant assez rares, et paraissent différer ce celles du calcaire. Quant aux Véritines , on n’en observe que dans le calcaire supérieur ; elles se rapprochent beaucoup plus du Neritina viridis qui vit aujourd’hui dans les rivières des Antilles, que du Veritina fluviatilis que l’on observe dans les eaux de la Sorgue, comme dans la plupart des rivières de l’Europe. il paraît qu'il existe au moins deux ou trois espèces de Paludines et de Limnées dans ce calcaire ; mais comme elles sont réduites à de simples moules , il est fort difficile d’en reconnaître les espèces. En résumé, la fameuse source de Vaucluse sort des for- mations du calcaire du Jura, et probablement la grande quantité d'eau qu’elle fournit tient aux lits d'argile ou de marnes argileuses qui forment la base du massif calcaire d’où s'échappe la Sorgue ; fait d'autant plus probable, que le cal- caire du Jura présente asssz généralement de pareilles couches subordonnées. Au pied de ce calcaire, remarquable par ses formes abruptes et pyramidales, sont adossés des calcaires d’eau douce, qui s'élèvent peu au-dessus du niveau des eaux actuelles, et que l'on ne peut considérer que comme des dépôts partiels, produits cependant par des eaux qui nourris- saient des êtres bien différens de ceux que l’on y observe au- jourd’hui. Les Mélanies, les Néritines, les Paludines et les Limnées des calcaires de Vaucluse n’ont rien de commun (ain) avec les Mollusques des eaux de la Sorgue ; et en vain cher- cherait-on, dans les fleuves de l’Europe, des espèces ana- logues aux grandes Mélanies fossiles de Vaucluse. = 1 4 , L " $ A : FM 4 fi: TRE ; ; “Ah \ f Ars culiténes de BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. (TE. ° 10. ) ZOOLOGIE. CONCHYLIOLOGIE. IX. Description de plusieurs espèces de coquilles vivantes de la Méditerrannée ; par M. Micuau», officier au 10.° régiment d'infanterie de ligne, membre correspondant de la Société Linnéenne de Bordeaux et de la Société d'histoire naturelle de Montpellier, etc. SicareTus KinpezaniNus. Nob. ( Voy. la pl., fig. 1-2.) S. Testé ovato-oblongé, convex&, pellucidä, albidä ; longitudinaliter obsolelè striatd; anfractibus Linis, pos- tremo maximo; apice prominuld, obtusd; aperturä con- cavd ; umbilico nullo. | Largeur, 10 à 12 mill. — Longueur, 15 à 18 miil. L'animal, que nous avons eu occasion d’examiner, est en tout conforme à la description qu'en donne Blainville, Ma- nue} de Macologie , pag. 466. Cette coquille , d’une extrême fragilité, rappelle, par la nature et la couleur de son test, celui de la Bullœa Plan- ciana , Lam. Composée de deux tours de spire, le dernie ? P PIre , ( 126 ) est si ample qu’il concourt presqué seul à la former. Son facies la rapproche des Vatices; mais la grandeur de son ouverture qui laisse voir le fond de la spire, et ses autres caractères, ne permettent pas de l'éloigner du genre auquel nous Ja rapportons. Habite la Méditerranée, côte d'Agde (Hérault }, où elle est fort rare. Nous prions M. le baron ÆXindelan, colonel du 40.° régiment d'infanterie de ligne, amateur distingué d'histoire naturelle, de vouloir bien agréer la dédicace de cette espèce, comme un faible témoignage de notre reconnaissance. RosrezLariA SEpresiANA. Nob, ( ibid., fig. 3-4.). R. Testé parvd, turritd, imperforatd, albo-lutescente ; transversim striatd ; anfractibus supremis medio uni- carinatis , postremo tri-carinato; carinis nodiferis ad digitationes decurrentibus ; labro expanso, quadri-digi- tato ; digitis canaliculatis ; rostro prœlongo, recto, tenui, acuto ; aperturd coarctatd. 9 à 10 tours de spire. Longueur de l'extrémité du canal au sommet de la spire , fo à 42 mill. Diamètre du dos de la coquille à l'extrémité de la 3.° di- gitation, 25 à 28 mill. Cette coquille, voisine du R. Pes Pelecani, Lam. , s’en distingue par sa taille constamment plus petite, par son test beaucoup moins épais, mais surtout par ses quatre digitations , dont la plus rapprochée de la spire lui demeure presque pa- rallèle et la dépasse par sa longueur, tandis que, dans l'espèce de Liamarck, cette digitation s’éloigne obliquement de la spire et reste toujours plus courte. Dans quelques individus, la digitation la plus inférieure et la plus éloignée des premiers ( 197 ) tours de la spire se divise en deux, et ces subdivisions sotit toujours inégales ; mais son caractère distinctif le plus sail- lant se trouve dans son bec allongé, mince et presque droit, au lieu que, dans le À. Pes Pelecani, il est gros, couit et obliquement infléchi du côté de l’ouverture. Habite à Barcelone ( Espagne) avec le R. Pes Pelecani. Elle m'a été communiquée par M. Bastide, chirurgien-major du 16.° régiment d'infanterie de ligne, qui l’a trouvée con- stamment avec l'animal. Nous avons à regretter de n’avoir pu l'observer. Nous consacrons cette espèce à M. le professeur Marcel de Serres. Son nom est trop connu pour avoir besoin d’élo- ges; nous le prions seulement de vouloir bien accepter ce témoignage de notre gratitude. Preuroroma Leurroyr. Nob. (:bid., fig. 5-6). P. Testé turrito-conicd, luteo-fusc&, longitudinaliter costaté , striis transversis decussantibus exaratd ; apice obtusd; anfractibus septenis, convexis, postremo duabus fasciis spadiceis interruptis, superioribus , und tantüm , ornatis ; suturd excavatà; aperturé albd; labro incras- satô ; canali brevi, recto , extùs eleganter plicato, Longueur, 20 mill. = Diamètre, 9 mill. Jolie coquille à côtes saillantes coupées par des stries transverses à la manière du Buccinum reticulatum, Lam. Le dernier tour est orné de deux bandes brunes interrom- pues, dont la couleur est très-marquée sur les côtes, tandis qu’elle est presque éffacée dans l’intervalle qui les sépare ; de ces deux bandes, l'inférieure va se perdre dans l’ouver- ture, la supérieure se prolongeant seule sur les autres tours de spire, La partie du test placée entre les côtes est fort mince. Cette espèce est très-distincte de celle décrite par (#20) M. Payraudeau ( Ca. desc. et méth. des Annélides et des Mollusques de Corse, pag. 144, pl. 7, fig. 11) sous le nom de Pleurotoma Cordieri. Habite la Méditerranée, côte d'Agde ( Hérault). Très-rare. Nous offrons cette coquille à M. Augustin Leufroy, jeune naturaliste, qui s'occupe avec autant de succès que de zèle de l'étude des sciences, et dont l'érudition donne les plus hautes espérances. Témoignage d'amitié. s ee minuTus. Nob. (:bid., fig. 7-8-9). T. Test parvä, alb&, transversim costaté, perfo- raté ; costis et interstiliis squamiferis ; anfractibus qua- ternis convexis, postremo maximo ; aperturd ellipticé ; peristomate simplicr. à Longueur, 5 à 6 mill. —— Diamètre, 3 à 3 mill. et demi. Petite coquille dont le dernier tour forme plus des trois quarts du volume. 5es côtes, très-grosses à proportion de sa taille, viennent se rendre jusqu'au bord de l'ouverture, ce qui est cause qu’en la regardant de ce côté le péristome paraît comme denté extérieurement. Habite Cette, où elle est très-rare. = re G HR 8 9 et 7 Poe 9 Ë | : LES se j Euh. dé Caulen. Dgarstes Hornélaninues AMiteuighvuraiarcet sk larerertaut (yen Eate a Péri seance Michal À 5vrdaeètderates fly 4 ouate cet de l'ouvertive Phéstone Aayhreyy Unchait ap uote de lonvoidure {y 6 wetts cété atouts Fadernants Mehauut [is prunes mater lez côte ae ouventiere fy #4 mue Grace med elle linadise fig. nine Gran vurdeeit pfher : 2 nt mt (1235) X. Tapreau des coquilles Jossiles qu'on rencontre dans les terrains calcaires tertiaires (faluns } des environs de Dax, dans le département des Landes ; par 1. GrateLour , membre honoraire .( Suite du ). Chose kamione:)) Ordre IL (suite de l'). — TRACHÉLIPODES. B. LymNéens. Coquilles spirivalves, lisses ; bord droit de l'ouverture aigu , non réfléchi. (Mollusques fluviatiles inoperculés. ) Genre XIX. — PLANORBIS. Pranorse (Brug.). Caract. Coq. discoïde, à spire aplatie ou sutbaissée, et dont les tours sont apparens en dessus ct en dessous. Ou- verture oblongue, lunulée, très-écartée de l’axe de la co- quille, et dont le bord n'est jamais réfléchi. Opercule nul. Genre XX. — LYMNÆA. Lymnée ( Lam. ). Caract. Coq. oblongue, quelquefois turriculée à spire saillante. Ouverture entière, plus longue que large. Bord droit tranchant : sa partie inférieure remontant sur la colu- melle et y formant un pli très-oblique, en rentrant dans l'ouverture. Opercule nul. C. MÉLANIENS. . Coquilles dont les bords de l’ouverture sont désunis : bord droit tranchant. Un opercule. . ( Mollusques fluviatiles operculés.) Genre XXI. — MELANIA. Mécaxe ( Lam. ). Caract. Coq. turriculée. Ouverture entière, ovale, ou (124) vblongue , évasée à sa base. Columelle lisse, arquée en de- dans. Opercule corné. Genre XXIT. — RISSOA. Rissoa (Fréminville et Desmarets, Bulletin de la Société Philomathique ). Caract. Coq. oblongue ou turriculée, non ombiliquée, le plus souvent garnie de côtes longitudinales. Ouverture en- tière, ovale, oblique, évasée, sans canal, ni dents, ni plis Les deux bords réunis ou presque réunis ; le droit renflé ct non réfléchi. Opercule calcaire ou corné. Genre XXII. — MELANOPSIS. MéLaworsine ( Lam. ). Caract. Coq. turriculée. Ouverture entière, ovale, oblon- gue. Columelle calleuse supérieurement, tronquée à sa base, séparée du bord droit par un sinus. Opercule corné. D. PÉRISTOMIENS. Coquille operculée conoïde ou subdiscoïde. Les bords de l'ouverture réunis. ( Mollusques fluviatiles operculés. ) Genre XXIV. — PALUDINA. Pazupne ( Lam. ). Caract. Coq. conoïde , à tours arrondis ou convexes, modifiant la cavité spirale. Ouverture arrondie-ovale, plus longue que large, anguleuse au sommet. Les deux bords réunis, trauchans, jamais recourbés en dehors. Opercule orbiculaire corné. Genre XXV. — AMPULLARIA. AmpuLLaIRE (Lam. ). Caract. Coq. globuleuse, ventrue, ombiliquée à sa base, sans callosité au bord gauche. Ouverture entière, plus longue que large; à bords réunis, Le droit non réfléchi. Un opercule. L (1260 E. NÉRITACÉS. Coquille fluviatile ou marine, semi-globuleuse ou ovale- 2platie, sans columelle, et dont le bord gauche de l’ouver- ture imite une demi-cloison. ({ Trachélipodes operculés , les uns fluviatiles, les autres marins, ) Genre XXVI. — NERITINA. NériTiwe ( Lam.). Caract. Coq. mince, semi-globuleuse ou ovale, aplatie en dessous, nen ombiliquée. Ouverture demi-ronde : le bord gauche aplati et tranchant ; aucune dent ni crénelure à la face interne du bord droit. Opercule muni d’une apophyse ou d’une pointe latérale. — Coquilles fluviatiles. Genre XXVII. — NERITA. NériTe (Lin. ). Caract. Coq. solide, semi-globuleuse, aplatie en des- sous, non ombiliquée. Ouverture entière, demi-ronde : le gauche aplati, septiforme, tranchant, souvent denté; des dents ou des crénelures à la face interne du bord droit. Opercule muni d’une apophyse. — Coquilles marines. Genre XX VIII. — NATICA. Narice ( Lam. ). Caract. Coq. subglobuleuse, ombiliquée. Ouverture en- tière, demi-ronde. Bord gauche oblique, nan denté, cal- leux : la callosité modifiant l’ombilic, et quelquefois le re- . couvrant. Bord droit tranchant , toujours lisse à l’intérieur. Un opercule. — Coquilles marines. F. MaAcRroOSTOMESs. _ Coquille auriforme, à ouverture très-évasée, et à bords désunis. Point de columelle ni d’opercule. ( 126 ) Genre XXIX. — SIGARETUS. Sicarer (Lin. j. Caract. Coq. sub-auriforme, presque orbiculaire; à bord gauche court et en spirale. Ouverture entière, très-évasée , plus longue que large, à bords désunis. — Coquilles ma- rines. B. Lymnéens. Genre XIX. — PLANORBIS. Praxorse. 86. PLanorvis connu. P. cor de chasse. Brongn., An. Mus., t. XV, p. 371, pl. 22, fig. 6. Desh. 2, p. 83, n.° 1, pl. IX, fig. 5, 6. Féruss., Mem. géol., p. 62, n.° 8. Defr., Dict. des sc. nat., t. 41. ” P. Testä discoided, subpland, fragili, lœvigatä; sub- tùs profundè umbilicatd: 4 tours de spire. Haut., 4 mill, Diam., 9 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Genre XX. — LYMNÆA, Lyme, 87. Lyunæa srriaTezLa. L. striatelle. Nob. Differt a Lymn. substriata. Desh., pl. r1,f. 5,6. L. Testä ovato-elongatà, sub-ventricosä, transversim substriatä& ; plicd& columellari valdè tortuos&, promi- nenti; striis subéilissimis. À tours de spire. Haut., 14 mil]. Diam., 8 mill. Loc. Faluns du Mainot à Castetcrabe. Rare. 88. Lymnwæa inrcarTa. L. enflée. Brong., Ann. Mus., t. 15, pl. 22, fig. 18. (07 Desh., Foss. de Paris, 2, p. 98, n.° 14,, pl.11, fig. 17, 18. Féruss., Mém. géolog., n.° 7. Defr., Dict. des sc. nat., t, 26. L. Testä minimd, ovato-globost, lævigatd ; aperturd ovatd, subobliqud ; plicä columellari magnd. 5 tours de spire. Haut., 7 à 8 mill. Diam., 5 mill, Loc. Mainot à Castetcrabe. Rare. : 89. Lymnæa PaLusrris. L. des marais. Lam., An. Mus.,t. 4, p. 298,n.° 1. Id. Anim. s:/vert., t.. 7, p. 543. Desh. 2, p: 95, pl: 11, fig. 9; 10. Brong., An. Mus., t. 15, pl. 22, fig. HS: Féruss., Mém. géol., n.° 12. Defrance, Dict. sc. nat., t. 26, p. 461. Lymneus palustris. Drap., Moll., p. 52, n.° 6, pli24 "he Le, Al. L. Testé ovato-oblongä, longitudinaliter ac tenuis- simè striaté; striis irregularibus remotiusculis cincté ; aperturd ovaid ; plicä columellari rect& vix tortuosd ; spiré conico-acutd. Long., 15 à 17 mill. Diam., 7 mill. ous Var. b. Testä corne, pellucidä. Drap., L. ec pl. 3, fig. 1. Gualt, tab. 5, fig. E. List,, Synops., t. 8, fig. 3. Helix fragilis. Linn., Syst, nat., 704. ( 128 ) Loc. Les faluns de Mandillot, à Saint-Paul, dans le dépôt marin mélangé, avec les Mélanopsides et les Néritines. 90. Lymvæa ovara. L. ovale. Lymneus ovatus. Drap., 1. c., n.° 2, p. 50, pl. 2, fie. Some he Helix teres. Gmel., Syst. nat., 217. Schroeter, Flusconch., t. 10, min. 4, f. 6. Lymneus aurieularius. Var. b. Drap., Tabl. Moll. L. Testä ampullaced, ovatd, cornet, leviter striald ; aperturd ovato-oblongé; spird brevi, acutd. Haut., 20 mill. Diam., 10 mill. Loc. Saint-Paul. C. MÉLANIENS., Genre XXI. — MELANIA. MÉLANIE. SI. Sériatæ. 91. MELANIA CLATHRATA. M. treillissée. Bast., n.° 4; p.36, pl. 4, fig. 2. An potius Turritellæ species ? M. Testé turrité, crassissimd, extüs corned, nitidul&, transversè sulcatä, obliquè substriaté vel costellatd ; costellis interruptè distantibus ; anfractibus rotundatts ; aperturd ovatd intùs opacè albidd. 12 à 13 tours de spire. Long., 24 mill. . Diam., 4 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Abondante. 92. MELANIA GoSTELLATA. M. à petites côtes. Lam., An. Mus., t. 4, p. 430, n.° 1, ett. 8, pi. 60, fig. 2. (12ÿ :) Th AR SIvet ti. pb, hr Desh. 2,p. 113, n.° 14, pl. 12, fig. 5, 6. Defr., Dict. des sc. nat., t. 29. Mel. costellata. Var. b. Roncana. Brong. Vic., piece 16: Turbo striatus ? Brocc. , tab. 6, fig. 7. M. Testé turrito-subulatä, crassiusculà, subvaricosd, éransversè striatd ; costellis verticaliter obliquis crebris majoribus ; striis transversis minoribus ; labro anticè intùs canaliculato. 15 tours de spire. Long., 32 mill. Diam., 9 mill. Loc. Faluns de Gaas. Abondante. 93. MELanIA oRNATA. M. ornée. Nob. M. Testä turrito-subulatä ; crassiusculd , verticaliter ad suturas costaté ; striis transversis distantibus ; aper- turæ sinu subcanaliculato. & tours de spire. Long., 11 mill. Diam., 3 mill. et demi. Loc. Faluns de Saint-Paul. SIL. ZLævigatæ. o4. MeLaniA niripa. M. brillante. Lam., An. Mus., t. 4, p. 432,n.° 8, ett. 8, pl. 60, fig. 6. Id., An. s. vert., t. 7, p. 546, n.° 8. Desh. 3,n.° 9, p. 110, pl. 13, fig. 10, 11. BASE 5 np: 3. Defr., Dict. des sc. nat., t. 29. Helix subulata. Brocc. 2, p. 305, tab. 3, fig. 5. ( 130 ) M. Testé subulat, ac ulissimd, lœvissimd: anfracti- bus planulatis, nitidissimis ; aperturd oblongo-elougaté. Vaiie dans ses dimensions. Long., 4 à 8 mill. Diam., 1 à 2 mill. | Variet. b, parvula ; aperturd subovatd. Loc. Faluns de Saini-Paul. Se trouve k Bordeaux, à Paris, en Italie. 95. MeLaxia LacreA. M. lactée. Lam., An. Mus., t. 4, p. 430, n° 2, ett. 8, pl. 60, fig. 5. Id., An. s. vert., t. 7, p. 544 ,.n.° 2. Desh. 2, p. 106, n.° 4, pl. 13, fig. 1, 2. Defr., Dict. des se. nat., t. 29, p. 468. Bulimus lacteus. Brug., Encycl., n.° 45. M. Testé turritä , elongatd, paululüm subventricosé , lævigatd ; Néant convexiusculis ; supremis vertica- liter striatis. “ . 10 à 12 tours de spire. Long., 11 à 12 mill. Diam., 4 mill. Loc. Saint-Paul. Rare. 96. Meranra nisrorra. M. tordue. Defr., Dict. sc. nat., t. 29, p. 468. Desh., L. c., 2, p.111, n.°,10, pl. 13, fig. 24, 25. M. Test conico-subulal@, nitidissimè lævigaté, in axe arcuald ; aperturd.oblongo-acutd ; labro dextro in- Jernè lined prominenti terminato. 12 à 13 tours de spire. ; Long., 12 mill, Diam., 4 mill. (754 ) Loc. Faluns de Saint-Paul, Cabanes, Mandillot, Mai- mot, etc. Abondante. Genre XXII. — RISSOA. R15504. SL. Strialæ. 97. Rissoa cocurEArELLA. RÀ. cuilleron. Past mL D. 57. Melania cochlearella. Lam., An. Mus., t. 4, n.° 10, p. 432. Id. Lam., Foss. de Paris, n.° 10, p. 139. Vel. n.® 18, fig. 14. Id. An. s. vert., t. 7, n.° 10, p. 546. Desh:2,p. 117, n° 21, pl. 14, fig. 13 à 17. Defr., Dict. sc. nat., t. 29. Turbo pusillus? Brocc., pl. 6, fig. 5. R. Tesiä abbreviato-turritä , longitudinaliter striatd, striis minoribus recurvis ; labro dextro productiusculo , margine incrassato. 6 tours de spire. Long., 7 mill. Diam., 2 mill. Var. b. Costis crassioribus. Bast., I. c. . Loc. Les faluns de Cabanes, de Mandillot, du Mainot, à Saint-Paul. Abondante. 98. Pussoa Grarecouri. À. de Grateloup. baston 40)p. 37; plat ne. 3e Defrance , Dict. des se. nat., 1. 45. An Melan Dubia? Lam., An. Mus., t. 4, p.433, n.° 12. Id.,-An. s. vert., t, 9, n.° 12, p. 547. R. Testd conico-ovaté, longitudinaliter costatd; costis ( 132) supernè eminentioribus ; aperturæ sinu subcanaliculato ; labro incrassato , extùs marginato. 5 tours de spire. Long., 7 à 9 mill. Diam., 4 à 5 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. Se trouve à Bordeaux ( Bast. ). 99. Rissoa puccinazis. À. Euccin. Nob. An Bulimus buccinalis ? Lam., An. Mus., t. 4, p. 294. Melania buccinalis ? Desh. 2, p. 116, n.° 18, plus Meta, 1er Affinis Melanie cochlearellæ. Lam. R. Testé conico-turritd, transversim striatä; apertur4 ovatä basi vix canaliculatä; labro dextro incrassato. 5 à 6 tours de spire. | Long., 5 mill, Diam., 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. 100. Rissoa pusizca. À. pusille. Nob. Affin. Riss. cimict. Past. An Turb. pusillus ? Broc. R. Testä parvulé , conico-ovaté, striatd; striis verti- caliter sinuosis. Long., 3 mill. Diam., : mill. un tiers. Loc. Saint-Paul. 1o1. Rissoa gurimoipes. À. bulime. Nob. R. Testä abbreviatt, ovato-conicé , longitudinaliter striaté vel costellatà ; apertur& sub -rotundd ; labro dextro crassiusculo, simplici, { 133) 5 tours de spire. Long., 3 muill. et demi. É Diam., 2 mill. Loc. Les faluns de Saint-Paul. S II. Cancellatæ. 102. Russoa cimex. À. punaise. Bast., n.° 2, p. 37. Defr., Dict. des sc. nat., t. 45. Turbo cimex. Brocc. 2, p. 365, pl. 6, fig. 3. An Rissoa cancellata? Freminville, Bull. Soc. Philom. Par. 1814. R. Testi abbreviatä, conico -oblongä, cancellatà ; costellis verticaliter sinuosts ; striis transversis ; aperturd subovali ; labro dextro incrassato. Long., 3 mill. Diam., 1 mill. trois quarts. Var. b. Striis costisque minoribus. Bast. Loc. Cabanes, Tuco, Labernadère, Mandillot, Mainot, à Saint-Paul. Abondante. 103. Rissoa PERPUsILLA, À. menu. Nob. Affinis Rssoæ cimici. Var. b. Bast., n.° 2, p. 35. : Et etim Zurb. pusillo. Brocc. R. Test& parvul&, turrito-elongatà, striato-cancel- latd ; aperturd ovali ; peristomate simplici. 7 à 8 tours de spire. Long., 4 à 5 mill. Diam., 1 mill. et demi. Loc. Faluns de Saint-Paul, de Gaas. 104. Rissoa crATaRATA. À. éreillissé. Nob. ‘ Affinis Rissoæ perpusillæ. Grat. - ( 134 ) R. Testé turrité, parvuld , striis transversis longitu- dinalibusque decussaté ; aperturd ovatä , papyracek ; anfractibus convexiusculis. 6 tours de spire. Haut., 3 mill. Diam., 1 mill. et demi. Loc. Faluns de Gaas. Abondante. 105. Rissoa INTERMEDIA. À. intermédiaire. Nob. Affinis Riss. perpusillæ. Grat. R. Testä abbreviatä, conico-turrité, subcancellatä ; aperturd ovali ; labro dextro papyraceo. 5 tours de spire. Baut., 2 mill. ct demi. Diam., 1: mill, un tiers. Loc. Faluns de Saint-Paul. S HI. Lœvigate. 106. Raissoa niTipa. À. brillant. Nob. Affinis Auriculæ nitidæ. Var. b. Grat. R. Testé parvuld, conico-elongaté, lævigatd; nitidd ; labro dextro incrassato , intùs marginato ; anfractibus subplanulatis ; spird acutissimd. G tours de spire., Long., 3 à 4 mill. Diam., 1 mill. et demi. Loc. Faluns de Gaas. 107. Rissoa apsreviaTA. À. raccourci. Nob. | R. Testé brevissimé, ovalo-conicé , lævigaté ; aper- turd ovali ; anfractibus convexiusculis. 4 tours de spire. Haut., 2 mill. (2559 Diam., 1 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Genre XXII. — MELANOPSIS. Mécanorsine (Féruss. ). 108. Mecanopsis Durouru. M. de Dufour. Var. e. Fossilis, maxima .Féruss., Hist. Moll., 15° et 21.° livraison, pl. , fig. 16. 14., Mém. Soc. d’hist. nat. de Paris, t. 1, p. 153, pl. 7, 9:16, ebpl: 5. f0.5. Baster., n.° 1, p. 36, pl. 1, fig. 8. Defr., Dict. des sc. nat., t. 29. An Melanopsis buccinoidea? Desh., pl. 14, fig. 26, 27. M. Testd, ovato-oblongé gibbos&, emarginaté ; colu- mellä valdè callos&; labro terminato supernè canali, versùs spiram decurrente ; spird sœpiùs eroso-truncaid. 6 à 7 tours de spire. Long. des grands individus, 38 mill: Diam. transv., 16 mill. Var. a. major. Test longitudinaliter substriatd ; spir& brevi; anfractibus canalieulatis. Melan. Dufourii. Var. e. Bast., I. c. Var. b. minor. Testé oblongo-elongaté; spird longius- cul , acutd. Var. c. Testé splendente lævigaté ; spird acutissimd. Loc. Le dépôt marin mélangé de Mandillot, à Saint-Paul, avec les Néritines. Abondante. Cette coquille est souvent colorée en‘jaune ferrugineux, à raison du terrain martial, mélangé avec le falun. 109. MELanorsis sucGInNoIDEA. M. buccinoïde. Féruss., Hist. Moll., 15.° livrais., pl. -, fig. 1, 2. 2 (136) Féruss., Monogr., p. 148, pl. 7, fig. 1 arr, etpl.8, fig. 1 à 4. da Mém. géolog., pl. 64, n.° 1. Desh. 2,p. 120, n.° 2, pl. 14, fie. 24,25,26, 27 Defr., Dict. des sc. nat., t. 20. Melanopsis fusiformis. Sowerby, Min. Conch., Ab 2822 84, LOUE | Melanopsis Dufouri. Var. a. Bast., I. c. Melanopsis lævigata. Lam., An. s. vert.,t. 6 (2), p: 168. Id., Encyclop., pl. 458, fig. 8. Melania buccinoidea. Olivier. Voy. pl. 17, fig. 8. Melania suessonensis. Brard. J, de Phys., 1812, fig. 9. Bulimus antidiluvianus. Lam., An. Mus., t. 4, p.205. Id., An. ss. vert.,t. 5, p. 588, n° 15. Poiret, Coq. terrest. et fluviat., p. 36. Buccinum prærorsum. Linn. Bulimus prærorsus. Brug., Encycl. M. Testd ovato-conicä, acut&, lœvigatà ; columell& * arcuaté&, callosä; anfractibus subplanulatis, ultimo aliis longiore. Var. a. (major). Testä oblongo - elongata ; suturis marginatis. Melanopsis buccinoïdea. Var. g. Antiqua, Fé- russ. et Synonym. ut suprd. Lone., 24 nill. Diam., 10 mill, Var. b. (minor). Testé conico-elongatà; spirq aculà, (137) Melanopsis buccinoidea. Var. a. Desh., pl. 15, figs 9,4. Id. Var. a. Fossilis, Féruss., 1. c., pl. , fig. 8. Var. c. (subventricosa ). Spirä breviusculä. Nob. Var. d. (olivula). Test& parvulü , olivæformi. Nob. Loc. Mandillot. Abondante. Se trouve à Soissons. 110. MELanopsis cosraTa. A. à côtes. Lam., An. s. vert.,t. 6 (2), n.° 1, p. 108. Encycl., pl. 458, fig. 7. Féruss., Monogr., pl. 7, fig. 14, 15. Id., Mém. géolog., pl. 64, n.° 2. Desh. 2,n.°4, p. 120, pl. 19, fig. 15, 16. Defrance. Dict. sc. nat., t. 29, p. 490. Melania costata. Oliv. Voy, pl. 3r, fig. 3. M. Testà ovato-oblongd, solidä, acuminatä, aliquan- tisper obtus&, longitudinaliter costatä; aperturd minimd; columelli valdè callosä; suturis incrassalis , tubercu- losis, 3 Long., 18 mill. Diam., 8 mill. Cette espèce se rapproche beaucoup de la Aelanopsis no- dosa , de M. de Férussac (Hist. Moll., 15.e livrais., pl. fig. 13). È Loc. Les faluns de Saint-Geours en Marensin, ét ceux d’Abesse à Saint-Paul. Rare. L’analogue vivant habite dans l'Oronte , en Syrie, d’après M. de Lamarck. ? D. PÉRISTOMIENS. Genre XXIV. — PALUDINA. Parunine. 111. PALUDINA AGuaArINA. P. agathe. Lam., An, 5, v., t. 6: (2),4.° a ,'p. 174. (138 ) Encycl., pl. 458, fig. 1, a b. Cyclostoma achatinum. Drap., pl. 1, fig. 16. Nerita fasciata. Mull. Verm., n.° 360. Gualt. Test. tab. 5, fig. 47. Helix fasciata. Gmel., n.° 106, p. 3646. P. Testd ovato-conicd, 3 fasciis cinctä; striis tenuis- simis, obliquè longitudinalilus ; anfractibus senis, ro- tundatis ; aperturd obovat ; columelléi subumbilicatd. Loug., 20 mill. | Diam. du grand tour de spire, 13 mill. Loc. Saint-Paul, Mandiilot. 112. PaLupina pusizza. P. chétive. , Desh. 2, p. 134, n.° 15, pl. 16, fig. 3, 4. Bast., Mém,, n.° 1, p. 31. Bulimus pusillus. Brong., An. Mus., t. 15, pl. 23, fig. 3. | Brard, Mém. An. Mus., t. 15, pl. 24, fig. 22 à 25. Cyclostoma pusilla. Féruss., Mém. géol., p.64, n°10: P. Testé parvuld, turrit&, subcylindraced, lævissimd; anfractibus convexiusculis valdè separatis ; apertur& rotundaté ; marginibus continuis. 5 tours de spire.. Haut., 3 mili. Diam., 1 mill. deux tiers. Loc. Les faluns blanchâtres de Gaas. Les environs de Bordeaux. L’analogue vivant de cette espèce ( P. acuta, Ch. Des M., Bull. Soc. Linn. de Bord., t. 2°, p. 67) habite les marais salans de l'embouchure de la Gironde. (139) 113. PaLupiNa sTRiATA. P. strice. Nob. Affinis Paludinæ pusillæ. Desh. . Et Rissoæ cimici. Bast. P. Testé parvulä, oblongo -turrité, longitudinaliter striatà ; anfractibus convexiusculis valdè separalis ; aperturd ovato-angulatà ; marginibus aculis, 5 tours de spire. Haut., 3 mill. Diam., 2 mill. Loc. Les faluns de Gaas. or Genre XXV. — AMPULLARIA. AmPULLAIRE. 114. AmMPULLARIA Maxima. À. majeure. Grat., Bull. Soc. Lin., t. 2, p. 8, n.° 6. Affinis Amp. crassatinæ. Lam., An. s. vert., Ü,7:, 0° Fr, p.550: An Natina crassatina? Desh. 2, pl. 20, fig. 1, 2. À. Testé maximé, ventricosé, conico-globosé, cras- sissimd , rugosü, imperforatd , transversim et longitudi- naliter substriaté ; spir& canaliculatd ; anfractu ultimo majore ad basim abruptè planulato ; anfractibus supre- mis breviusculis ; aperturä magna, semi-lunari, internè lævigatä; columellé basi effust, callosä; umbilico nullo. 5 à 6 tours de spire. Varie dans ses dimensions. Haut. des plus grands individus, 12 cent. {environ 4 pouces et demi ). Grand diam. transv., 11 cent. ( 4 pouces}. Haut. du grand tour de spire, 8 cent. et demi (3 pouces 3 lignes ). Loc. Les faluns vaseux de Larrat et de Lesplaces à Gaas, avec les Cérites et les Huîtres. (140) Nota. Cette coquille a une grande ressemblance avee l’Ampullaire crassatine de M. de Lamarck ; cependant elle est beaucoup plus grande qu’elle ; sa forme est un peu co- nique, tandis que celle de Lamarck est globuleuse. 115. AMPULLARIA CRASSATINA. À. crassatine. Lam., An. du Mus.,t. 5,p. 33,n.° i1,ett.68, pl. 61, fig. 8. | Id., Anim. s. verts, t. 7, n.° 11 pe Bot Id., Coq. fossil. figurées des environs de Paris, pl. 13, fig. 8. Id., Descript. des foss. des env. de Paris, n.° 11, p. 149. Vélin, n.° 50, f. 5. Bast., n.°2,p. 35. ÜNatina crassatina. Desh. 2, pl. 20, f. 1, 2. 2? ? 1 A. Testé ventricoso -globos&, crassä , imperforatä ; columellä basi efjusä; spird canaliculata ; brevi. Loc. Les faluns de Gaas. Cette espèce, ayant les plus grandes analogies avec la pré- cédente , a souvent été confondue avec elle. Ses dimensions sont moindres ; sa spire est plus courte; les tours de spire rentrent les uns dans les autres. 116. AMPULLARIA PONDEROSA. A. pesante. Desh. 2, p. 140,n.°5, pl. 19, fig. 13, 14. Ampull. crassatina. Quorumdam. Differt ab Æmp. crassatinä. Lam. A. Testä ventricoso -globosä, crassä, ponderosé , transversim longitudinaliterque substriatä , aliquandd rugosé, sæpius sublævigatä; aperturé ovato-lunulatà ; labro acuto ; umbilico semi-aperto ; spirä brevi, acutd; anfractibus rotundatis sulurd separatis. 6 à 8 tours de spire. (141) à Var.a. Testé majore crassissimä, rugosd, striatd ; la- bio columellari calloso ; umbilico subtecto. Ampull. crassatina. Var. b. Bast., n.°2, p. 35. Cette variété est la plus grande et la plus épaisse. Varie dans sa grandeur. Haut. des plus grands individus , 9 cent. Grand diam. transs., 6 cent. et demi. Var. b. Testé splendente, transversim eleganter stria- td; spird acutissimd ; umbilico profundo. An Watica intermedia? Desh., pl. 22, fig. 1, 2. Haut. ordinaire, 5 cent. Diam., 4 cent. Var. c. Testé minore , lævissima ; aperturd basi suban- gustaté; labro dextro marginato; spirä elongatä acu- tissimd. An Ampull. Willemetii? Desh., pl, 15. f. 11,12. Affinis Amp. acutæ. Lam. Haut. ordinaire, 4 cent. 5 mill. Diam., 3 cent. 5 mill. 8 à 9 tours de spire. Loc. Les faluns argileux violacés de Gaas. Excessivement commune. 117. AMPULLARIA FERRUGINES. A. martiale. Nob. Affinis Amp. ponderosæ. Desh. À. Testä crassissimd , sub-ovali, ventricosä , imper- Jforatä , longitudinaliter subtilissimè striatä; aperturä ovato-angusté ; labro dextro densissimè inerassato ; an- fractibus canaliculatis. 7 à 8 tours de spire. Haut., 5 cent. 5 mill. Diam, transv., 4 cent. (142) Cette espèce se rapproche, par sa forme et ses dimensions, de l’Amp. ponderosa ; elle en diffère par l'énorme épaisseur de son test. Celui-ci a, à sa lèvre droite, plus de six milli- mètres de diamètre. Sa substance est d’une nature ferrugi- neuse. Loc. Gaas. Rare. 118. AMPULLARIA ANGUSTATA. À. à bouche rétrécie. Nob. An Ampull. acuta ? Lam., Descript. des foss. des envir. de Paris, n.° 4, p. 147: Velin, n.° 20, fig. 7? | Id., Coq. foss. figurées de Paris, 1823, pl. 13, fig. 5? Id., Ann. Mus.t. 5,p.31,n.°4? Id, An. s. vert.,t. 7, p. 548, n.° 4? Affinis Ampull. acuminatæ. Lam., ibid., n° 5. An Natica acuta? Desh. 2, pl. 21, fig. 7, 8? À. Testé basi ventricosd , lœvi, crassiusculd ; aper- turd angustatd ; labro dextro submarginato; spiré lon- giusculd , acutissimd; umbilico semi-aperto , profundo. & tours de spire. Haut., 2 à 3 cent. Diam., 15 à 20 mill. Cette espèce, quoique plus petite, se rapproche beaucoup de la variété c de mon Ampullaria ponderosa. Elle en dif- fère néanmoins par le rétrécissement de l'ouverture. Loc. Les faluns de Gaas. 119. AMPULLARIA PARVULA. À. parvule. Nob. À. Testä parvulé , papyraced , ovato - ventricosd, lævi, sub-umbilicaté ; aperturé basi dilatatd. Haut., 5 mill, | {143 ) Diam., 3 mill. Loc. Faluns de Gaas. 120. AMPULLARIA SUBDEPRESSA. À. subdéprimée. Nob. An Ampull. depressa? Lam., An. Mus, t.5; p.32, n.%9,ettu8s pli 61 fs 581? Id., Descr. des coq. foss. de Paris, n.° 9, p. 147. Velin, n.° 20, fig. 7? Id., Coq. foss. figurées des environs de Paris, pl. 13, fig. 3? Id., An. s. vert., t. 9, n.° 7, p. 549? Brong. Vicent., n.° 23? N Sowerby, Min. Conch., t. 5, fig. 6, 7? Affinis Amp. patulæ. Lam. Natica depressa ? Desh., pl. 20, fig. 12, 13. À. Testä subglobosä, ventricosd, subumbilicaté:; aper= tura magna; columellé infernè depressd; labro porrecto, acuto ; umbilico semi-aperto, lined semi-circulari cincto, spiré brevi, acutd, vix canaliculaté. 5 à 6 tours de spire. Haut., 4 cent. Diam., 3 cent. 8 mill. Cette coquille a les plus grands rapports avec l’Ampullaria depressa des auteurs; mais elle est plus grande, sa lèvre droite est plus relevée, ses tours de spire sont plus convexes et n'offrent point l’aplatissement qu'on remarque à la suture de ceux de l’Ampullaire déprimée. Cette espèce diffère aussi de l’Ampullaria patula de M. de Lamarck, par l’ombilic toujours ouvert, par la ligne demi- circulaire qui l'entoure , par l’aplatissement à la base de Ja columelle. Loc. Faluns de Vielle, d’Abesse à Saint-Paul, et de Gaas. Assez commune. D ‘al (144) E. NÉRITAGÉS. Genre XXVI. — NERITINA. Némrie. ( Lam.) 121, NerrTINA FLuvIATILIS. JV. fluviatile. Lam., An.s.v.,t. 6 (2), p. 188, n.° 19. Bast., n.° 1., pag. 39. Nerita fluviatilis. Lin., Gmel., p. 3676, n.° 0. Mull. Verm., p. 194, n.° 381. Dargenv., Conch., pl. 27, 3. Drap., Moll., pl. 1, fig. 3, 4. Gualt., tab. 4, fig. LL? Brocc. 2, pag. 301. N. Testa parvuld, fragili, ovali, dorso convexé , lœvigatä, maculis lineolisque diversissimè pictd; spirä laterali, complanatd ; labio integro. Haut., 6 mill. Diam., 8 mill. Var. a. Testd fusco-albé ; maculis quadratis. Var. b. Lineolis irregularibus. Var. c. Testä ex albo spurcd. Var. d. Testä rufescente ferrugined. Loc. Les faluns mélangés de Mandillot à Saint-Paul, avec les Mélanopsides. 122. NériTina AQUENSIs. ÙV. de Dax. Nob. MNerita Gratelupiana, Féruss., H. nat., Moll., 20.° livrais. Nérites fossiles, pl. , fig. 13. N. Tesi& semi-globosé, crassiusculé, substriati, ma- culaté , punctulatd , aliquandd zonatà, coloribus varié ; aperturd candidä , lœvigaté ; labio aspero vel subdenti- culato ; labro acuto ; spirä breviusculé. Haut. des grands individus, 15 mill. Diam. tranv., 20 mill. (145) Var. a. Testd tot& albo spurcé. Nob. b. Testé ferrugineä valdè rufescente. Nob, c. Testé omninô fuscd, maculis angulatis sub- quadratis albis , variegatä. Nob. d. Testé ex albo fuscä, maculatd ; tribus fasciis Jfuscis. Nob. e. Testé multizonatd; tribus zonis majoribus ni- grescentibus. Nob. Loc. Le dépôt marin mélangé de Mandillot, avec les Mé- lanopsides. Abondante. 123. NeriTiNA ricra. ÂNéritine peinte. Nerita picta, de Féruss., Hist. nat. Moll., 20.° tiveais pl fes 44 D GT Affinis Neritinæ Virgineæ. Lam. N. Testé ovato-globosé , lævi, nitidé, eleganter de- pictd. Haut., 5 à 8 mill. Diam., 4 à 6 mill. et demi. Var. a. Testä zonatd; zonis duabus. Féruss., 1. CAT. b. Testd sub-lineolatä. Féruss., 1. c., fig. 4. c. Test& punctis et lineis variegatä. Féruss., f. 6. d. Testé maculaté ; maculis angulatis. Féruss., fos. Loc. Le dépôt marin mélangé de Mandillot ; se trouve aussi dans celui du Mainot , à Cabanes (Saint-Paul). Abun- dante. Toutes ces variétés se trouvent aux environs de Bordeaux particulièrement, à Mérignac et à Martillac. 124. NeriTiwa pistrormis. ÎV. pésiforme. Nerita pisiformis. Féruss., 1. c., pl. fig. 11, 12 (146) Desh. 2, pl. 17, fig. 21, 22. Affinis Neritæ pictæ. Féruss. N. Testä subglobost, lœvi, nitidä , longitudinaliter lineatd; lineolis flexuosis remotiusculis ; spird brevis- sim. Haut., 7 mill. Diam., 7 mill. Loc. Mandillot à Saint-Paul. 125. NeriTiNa concava. NV. concave. = Nerita concava. Sowerb., Min. Conch., pl. 365, fig. 1-8. Defr., Dict, des sc. nat., t. 39. Féruss., 1. c., Nérites fossiles, pl. , fig. 9. Affinis Veritæ pisiformi et Neritæ pictæ. Féruss. N. Test& ovato-globosä, minimä, nitidè lœvigaté, omninà lineolaté ; lineolis longitudinalibus , obliquè ap- proximatis. Haut., 6 mill. Diam., 6 mill. Loc. Mandillot. 126. Neririna Ducnastezzn. ÏV. de Duchastel. Desh. 2, pl. 17, fig. 23, 24. Afliuis Neritæ pictæ. Féruss. N. Testä ovato-globosd, lævi, nitidä, lineis macu- lisque sinuosis , ornatd ; labio incrassato. Haut., 5 mill. Diam., 6 mill. Loc. Mandillot. 127. NERITINA VIRGINEA. JV. vierge. Lam., An. s. vert., t. 6 (2), p. 187, n.° 18? C147) Nerita virginea ? Lin. Gmel., p. 3679, n.° 42. Brocc., Conch. subapp. N. Testé globosé, lævi, nitidä, punctaté, sive lineatd, sæœpius zonaté ; spird brevissimd. Haut., 10 mill. Diam., 10 mill. Var. a. Lineis angulato-flexuosis. b. Lineis nigris longitudinaliter perobliquis flexuo- sis. An Neritina zebra ? Lam. Loc. Mandillot. Genre XXVII. —— NERITA. NÉRITE. SL Plicatæ. 528. NeriTa pricata. Nérite à plis. An MWerita plicata? Lam., An. s. vert.,t. 6 (2), n.° 15, p. 194. Nerita plicata ? Lin. Gmel., p. 3681. Gualt., tab. 66, fig. V. Encycl., pl. 454, fig. 5. Affinis Neritæ plutonis. Bast., n.° 1, p. 30, pl. 2, fig. 14. N. Testé solidä, semi-globosd, transversim costato- plicatd ; aperturé candidé ; labio medio biplicato suprà verrucoso ; labro incrassaio, marginato, iniùs crenu- lato , versùs spiram canalifero ; spiré exertiuscutd. Haut., 16 mill. Diam. transv., 16 mill. Coquille remarquable par la nature des deux substances dont elle est composée ; l’extérieure très-dure, rugueuse, jaunâtre , cornée ; l’intérieure blanche, très-lisse, 148 ) Loc. Les faluns de Cabanes , et du Mainot avec les co- quilles marines. 129. NeriTA PLutonis. N. de Pluton. Bast., n.° 1, p. 39; plee hp) Eee Nerita Kiset. Adans., pl. 13, fig. 5. N. Testé solid, exaratä, compressé, plicaté, labio crenulato ; labro integro canalifero ; spird retusissimé. Haut., 8 mill. Diam., 9 mill. Loc. Dépôt marin du Mainot à Castetcrabe. 130. NERITA INTERMEDIA. JV. intermédiaire. Nob. Affinis Veritæ Plutonis. Bast. Afin. Neritæ sulcosæ. Nob. N. Testé solidä, compressä, subplicatä, extüs cor- ned, intüs alb&, lœvigaté ; labio subcrenulato suprà verrucoso ; labro integerrimo , M ee supernè sub- canalifero ; spird relusd, Haut., 15 mill. Diam., 17 mill. Var. a. Testé omnind flavescente. b. Testé maculatd , trifasciaté. Loc. Dépôt marin de Cabanes et du Mainot, à Saint-Paul, IL. Sulcatæ. 331. NeriTA suzcosa. À. sillonnée. Nob. Affinis Veritæ plicatæ. Lam. N. Testä solidä, semi-globosé , corned , transversim suleaté ; sulcis remotiusculis ; aperturé albidä ; labio ad medium biplicato ; labro crassissimo , margihato , TS subcrenulato , supernè canaliculato. Haut., environ 22 mill. ( 149 ) Diam. transv., 24 mill. Loc. Le dépôt marin de Cabancs et du Mainot à Saint- Paul. 132. NERITA coRnEA. {V. cornée. Nob. An varietas /Verit. sulcosæ ? Gr. N. Test solid, transversè semi-sulcatä, extùs cor- neo-flavescente , intùs candido-lævigatd; labio ad me- dium crenulato ; labro incrassato, marginato , integro, versùs spiram unidentato , sub canaliculato ; spird pro- minuld. Haut., environ 2 cent. Diam. trans., 2 cent. Var. a. Sulcis simplicibus. Nob. b. Sulcis duplicibus. Nob. c. Testé maculaté, trifasciatä. Nob. Loc. Cabanes, Mainot. Genre XXVIIT. — NATICA. Narice ( Lam. ). SI 1mperforatæ. 133. Narica cLososa. N. globuleuse. Nob. Ampellaria compressa. Bast., n.° 1, p. 34, pl. À, fig. 19. N. Test& globosé , infernè sub compressä; aperturd magn& semi-lunari ; labro supernè canaliculato ; colu- mell& valdè gibberosä vel inflaté ; umbilico nullo vel tecto ; spiré brevi ; anfractibus rotundatis. Var. a. (major). Testä crassä, rugos&; anfractibus supremis obtusis, Nob. 5 tours de spire. Haut., environ 6 cent. (2 pouces 2 lignes}. Diam. transv., 6 cent. ( 150 ) Var. b. (intermedia ). Testé fragili, sublævigatd ; an fractu supremo acutiusculo. Nob. 6 tours de spire. Haut., 4 cent. 5 mill. Diam., 4 cent. Var. c. (splendens). Testé fragilissimd, splendente, lævigatdà; spiré brevissimé acuté subarcuatd ; umbone columellæ medio prominente. G tours de spire. Haut., 26 mill. Diam., 30 mill. Loc. Les faluns sablonneux de Saint-Paul; Moulin de Cabanes ; Hon de l’Aulan à Quillac; Vielle; Abesse; Man- dillot; Mainot. Abondante. La var. a se trouve aux environs de Bordeaux, à Mérignac. Nota. La forme néritacée de cette espèce autorise à la classer de préférence parmi les Natices que dans les Ampul- ‘laires. Comme ilest aisé de la confondre avec la Natica cepacea de Lamarck , avec laquelle elle a des analogies, on l'en dis- tinguera toujours par l'absence du pli qui se trouve à l'entrée de l'ouverture du côté de la spire dans la Natice cépacée. 134. Narica cepAGEA. NV. cépacée. Lam., An. Mus., t. 5, p. 96,n.°3,ett.8, pl. 62, fig. 5. Id., Descript. des foss. de Paris, n.° 2, p. 157. Vélin, n.° 21, fig. 3. | Id., Coq. foss. figurées des env. de Paris, pl. 14, fig. 5. Desh. 2, pl. 22, fig. 5, 6. optimè. Brong. Vicent., n.° 32. Defr., Dict. des sc. nat., t. 34. 15) N. Testé ventricosd, globoso-depressä, imperforatd , spiré brevissimd ; umbilico obtecto , labio columellari maximè turgido ; plicé versüs basim aperture. Var. a. (crassiuscula). Testé crassd, splendente , lon- gitudinaliter subtilissimè striatä ; umbone columellari maximo centrali , lævissimo.: Spiré obtusissimd, vix perspicud. 5 à G tours de spire. — Haut., 4 eent. — Diam., 4 cent. Var. b. (fragilis). Testä papyraced, longitudinaliter substriat& ; umbone columellari parvulo ; an- fractibus supremis acutis. 7 tours de spire.— Haut., 2 cent.— Diam. 2 cent. et demi. Loc. La première variété dans le dépôt marin de Gaas; la seconde dans les faluns de Saint-Paul. Rare. Cette espèce se distingue particulièrement par le renflement columellaire formant un mamelon central, lequel occupe en entier la place de l’ombilic. 135. Narica cisBerosa. /V. bossue. Nob. Natica sigaretina ? Desh. DAUDI 21 , fo, 5, 6. Ampull. sigaretina? Lam., An. Mus., t. 5, p. 32, a n.° 10. Id., Coq. foss. figurées de Paris, pl. 13, fig. 1. Id., Descript. des foss. de Paris, n.° 10, p. 148. Velim nn. 200.fi0.3. PATATE. Se VE .t2 D LO. ,P-*0305 Affinis Amp. patulæ. Lam. Affinis Amp. compressæ. Bast. N. Testä ventricoso-compressd j imperforatd, l'ULOSÉ, crassiusculd ; apertur& patuld; labro dextro amplo, porrecto , acuto ; columell i callosä ad medium gibbosd ; umbilico nullo; spirä brevi; anfractibus rotundatis. 5 à 6 tours de spire. — Haut., 5 cent. — Diam., 5 cent. 3 ( 152 ) Cette espèce est remarquable par le renflement du bord columellaire formant une espèce de gibbosité à son milieu. Loc . Les faluns blanchâtres de Gaas. Abondante. Elle diffère un peu de l'Ampullaria sigaretina de La- marck, 1.° par la bouche qui est plus évasée, 2.° par sa lèvre droite plus relevée, 3.° par le caractère constant de la gibbosité columellaire. Ç IL. Sub-umbilicatæ. 136. Narica AuricuLaTA. !V. auriculée.. Nob. Affinis Naticæ sigaretinæ. Desh. An varietas Vaticæ gibberosæ ? Nob. Affois Ampull. cochleariæ. Brong. Vic., pl. 2, fig. 20. N. Testä subglobosaä, ventricoso-compressä, subum- bilicatä, crassiusculd, substriatd; aperturi patulà intùs lævissima ; labro dextro versus spiram depresso, auricu- lato ; labio, columellari incrassato , supernè canalifero ; umbilico semi aperto ; spird brevissimd. ‘6 tours de spire. — Haut., 3 à 6 cent. Diam. transv., 2 cent. et demi à 5 cent. 5 mill. Cette Natice ressemble beaucoup à la précédente; elle en diffère cependant par la dépression sinueuse de la lèvre droite, ct par la présence de l'ombilic, qui manquent dans la Natice bossue. La spire de la Natice auriculée est aussi moins allongée. Loc. Habite les faluns sablonneux de Vielle à Saint-Paul. Abondante. 137. NATICA NERITOIDES. ÎV. neritoïde. Grat., Bull, d'h. n. Soc. Lin. Bord.,t.2,p.8, n.°7. An Ampullaria cochlearia ? Brong. Vicent., p. 58 , pl. 2, fig. 20. Aflinis Natice mutabili. Desh. 2, pl. 21, f. 11, 12. Affinis etiùèm Vaticæ sigaretinæ Desh. Ca5%) N. Test suborbiculari, crassissimd , rugosé, leviter striat& , subumbilicatd ; anfractibus supremis brevissi- mis , acutis ; umbilico parvulo subtecto, line& semi-cir- culari cincto ; aperturd lunulatä ; labro dextro incras- salo , internè marginato , extàs sulcato ; labio columel- lari multiplicato vel crenulato. 5 à 6 tours de spire. — Haut., 3 cent. 5 mill. Grand diam. transv., 26 mill. Loc. Les faluns blanchâtres de Gaas, de Saint-Paul. Rare. 138. Narica cLaucinoines. MN. glaucinoïde. | Desh. 2, pl. 20, fig. 9, 8. Non Sowerby. Natica glaucina. Bast., n.° 2, p. 38. An Natica glaucina ? Lam., An. s. vert.,t.6 (2), ñ.° 1 , p.106. Affinis Vatice epiglottinæ. Lam.,l. c. Nerita glaucina ? Lin. Gmel., p. 3671 HAT Bosc., t. 3, p. 287. k Gualt., tab. 67, fig. 4, L. Brocc..2,.p. 296. Non Donosan. N. Testä ventricosé ad basim valdè depressä, lævi- gatä ; callo umbilici maximo ; umbilico semi-clauso ; spirä brevissimä. 5 tours de spire. — Faut., environ 2 cent. Diam. à la base, 2 cent. 5 mill. Var. a. Umbilico omnind tecto ; testi crassiusculé. Natica epiglottina. Brong. Vic., n.° 33 (Ronca)- Nota. Cette coquille se rapproche singulièrement de la Natice épiglottine de Lamarck, rapportée du Piémont par M. Bertrand Geslin. La caliosité est également grande et occupe l’ombilic presque en entier dans l’une ct l'autre. La Vatica epiglottina des environs de Paris diffère de la (154) , f nôtre en ce qu’elle est moins aplatie ; sa spire est plus alon- gée ; la callosité ombilicale est moins prononcée. La Natice glaucinoïde de Dax a la plus grande analogic encore avec la Vatica glaucina de Lamarck ; mais elle est moins grande et beaucoup plus comprimée. 159. Narica EriGLoTriNa. À. me à Lam., Ans. vert, t. 7, n.°2,p. BB2. Id., An. Mus., t. 5, p. 95, n.° 2. Id., Descript. des coq. foss. des environs de Paris, n°2, p. 157. Vélin, nor, fig. 3: Td., Coq. foss. figurées de Paris, pl. 14, fig. 6. Desh., pl. 20, fig. 5, 6. Defr., Dict. des se. nat., t. 34. N. Testé subglobosä, lævi; callo umbilici supernè epiglottidiformt ; umbilico subtecto ; spird breviusculd. 5 tours de spire. — Haut., 12 mill. — Diam., 15 mill. On trouve une variété beaucoup plus petite. Cette espèce, qui se rapproche beaucoup de la précédente, mais qui en diffère cependant, n’acquiert jamais les dimen- sions de celle des environs de Paris et d'Italie. Loc. Les faluus de Saint-Paul. . 140. Narica pErormis. À. difJorme. Nob. An varietas Naticæ epiglottinæ ? Lam. N. Tesid turgido-conicé, lævi, ad medium splræ de- pressd ; aperturd ovali ; labro dextro porrecto ; callo umbilici maximo ; vertice inflato, mamillaio. 4 tours de spire. - Haut., 15 m.-Diam. à la base, 15 m Loc. Faluns de Saint-Paul. Rare. SI. Umbilicate , lævigatæ. 41. Narica ParuLA. N. ouverte. Desh. 2; pl. 21, fig. 3, 4. optima. Non Sowerby | (11560) Ampullaria patula. Lam., Anim. s. vert.,t. 7, mg ps Ag: 1d An. Mus., t..5) pa 82 ;,0n:\9: Id., Coq. foss. figurées de Paris, pl. 13, fig. 2. Id., Descript. des coq. foss. de Paris, n.° 9, p. 149. Vélin:, n° 20... fe: 5. Affinis Vaticæ canrenæ. Lin. Helix mutabilis. Brand. foss. hant. Var. n.° 37; tab. 4, fig. 57, fide Lam. N. Testä ventricosd, crassiusculé, umbilicatä; spi& brevissimd, acut& ; sulco umbilict obtecto ; labro amplo subauriculato. 5 à Gt. de spire. — Haut. des grands indiv., 4 cent. 6 mil. Diam. transv., 4 cent. 6 mill. Notre coquille diffère de celle de Grignon par l'épaisseur de son test et l’exhaussement de la lèvre droite. Loc. Les faluns de Gaas. 142. Narica Ticrina. ÀV- tigrée. Defrance, Dict. des sc. nat., t. 34, p. 257. Natica canrena. Bast., n.° 1, p. 38. Natica patula. Sowerb., pl. 373, fig. 3,4,5, fide de Bast. An Natica patula? Desh., I. e. * Affinis Ampull. patulæ. Lam., I. c. An Natica canrena? Lam., An. s. vert.,t. 6 (2), P+ 199, n.° ro. Anpotiüs Vatica millepunctata?Lam.,l.c.,n°12. Nerita canrena. Lin. Gmel, p. 3669, n.° 1. List., Conch., t. 564, fig. 11. Seba, Mus. 5, t. 38, fig. 60, 61. Favanne , Conch., pl. 11, fig. D. 9. Gualt. Test., tab. 67, fig. V. Brocc. 2, p. 296. (156) N.! Testä subglobost , lévigaté , umbilicaté , sæpè punctis fuscis sparsis undiquè pictà ; spirä brevi; callo umbilici prominulo; umbilico magno , profundo. 5] tours de spire. — Varie beaucoup dans sa grandeur. Haut. des grands indiv., 35 mill. — Diam. tr., 35 mill. Var. a. Testé fragili lœvissimé , flavescente, pallidä, spiré brevissimä ; labro amplo , patulo. An Ampull. patula? Lam. Var. b. Testé crassiusculé, rugosä, oninind albd ; spir& prominuld. Natica canrena. Bast. — Gualt., tab. 67, fig. E. Var. c. Testä millepunctatä. Gualt., t. 67, fig. 9. 5. An Natica millepunctata vera ? Lam. Var. d. Testé nigrescente, lœvigata. Loc. Extrêémement commune dans les dépôts marins de Saint-Paul. La variété a se trouve dans ceux de Saint-Jean de Marsac, de Saubrigues , à quatre lieues de Dax. | La variété d est de Soustons, dans le Marensin. Cette coquille se rencontre dans les faluns de Mérignac, de Léognan, de Saucats, à Bordéaux. Ordinairement elle est plus grande que celle de Dax. 143. Naruca LaBEzLATA. Î. petite lèvre. Desh. 2; pl 20, fie. f. Lam.,'An.s. vert.,t. 7,n.°:1,.p. 552. Id:, An. Mus,, t. 5 ,.n.° 1,:p. 95. Id., Descript. des foss. de Paris, n.° 1, p. 156. Defr., Dict. des sc. nat., t. 34. . An Meritæ glaucinæ (Donovan), var. fossilis ? Monente CI. de Férussac, Dict, class. d’hist. nat., L. 1 ip. 303: (193) N. Testà globoso-ovatà, lœvi, crassiusculi ; umbilico simplici semi-teclo; labro dextro porrecto. 5 tours de spire. Varie dans ses dimensions. Haut. des grands individus, 2 cent. 5 mill. Diam. transv., 2 cent. Var. a. Testà ovato-elongatd, crassd. 6 tours de spire. Mêmes dimensions. | Var. b. Zesta minimé ovato-elongatä, fragili. 5 tours de spire. Haut., 4 à 7 mill. L'espèce de Dax paraît être absolument la même que celle de Courtagnon; mais elle a son test plus épais. Loc. Le dépôt marin de Saint-Jean de Marsac , à quatre lieues de Dax. Très-abondante. 144. Narica Turginoipes. À. turbinoïde. Nob. Affinis Naticæ labellatæ. Lama. N. Testé parvuld, ovatä, umbilicatä ; anfractibus omnibus lœvibus, convexis ; spird longiusculd. 5 tours de spire. | Haut., 4 à 6 mil. Loc. Faluns de Saint-Paul. Très-abondante... SIV. Umbilicatæ , transversim striaiæ. 145. NaTica suzcara. MN. sillonnée. Nob. N. Testé ovato-globost, transversim striat& vel sul- cat, umbilicai&; umbilico profundo. 5 tours de spire. Haut., 13 mill. Diam., 10 mill. | Loc. Faluns du Mainot à Saint-Paul, Rarc. ( 156 ) 146, Namica srriaATELLA. À. striatelle. Nob. N. Testé orbiculato-complanaté, transversim ac sub= LI tilissimè slriatd ; aperturd patulà ; labio columellarti externè reflexo ; umbilico pervio ; spiré breviusculd. 3à 4t. de spire. —Haut., 4 à 9 mill.— Diam., 4 à 7 mill. Cette espèce est heaucoup plus petite, plus aplatie que la précédente : son ombilic est plus profond. Loc. Les faluns de Saint-Paul. Rare. F. Macrosromes. Genre XXIX. — SIGARETUS. Sicarer. 147. SIGARETUS GANALIGULATUS. S. canaliculé. Desh. 2, pl. 21, fig. 13, 14. Bast. n° p.70, Sowerb., Conch., pl. 344. An Sigaretus cancellatus ? Lam., An. s. vert., t. 6 (2), n.° 4, p. 208. Affinis Sigareto concavo. Lam., n.° 2. Differt a Sigareto haliotoideo. Ejusd. S. Testä ovatä, dorso-convexd , scabriusculé , trans- versim striatà, sulcis longitudinalibus dccussaté ; striis eleganter undulatis, confertissimis , sulcis remotis ; spird prominuld ; aperturd maximd valdè concavä , internè lævissimd, infernèque canaliferd. Varie dans ses dimensions. Haut. des plus grands ind., 34 mill.— Diam. tr., 35 mill. Var. a. Testd minimé subpellucidd, subtilissimè striatä. Sigaretus striatulus. Desh. Var.b. Testé sublævigatä, vix striatd. Loc. Abondant dans les dépôts marins de Saint-Paul. La variété a se trouve à Saint-Jean de Marsac. Elle est transparente, et a un aspect éburné pareil aux fossiles d'Italie. Ces diverses variétés se trouvent à Bordeaux. BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX. TO 0 ] / PAP, ‘4 nn BOTANIQUE. —_— —— CRYPTOGAMIE. XI. Norte sur le Pilobolus crystallinus. Cette plante, qui u’a point encore été signalée. dans le département de la Gironde, m'a offert quelques particularités que je vais faire connaître dans cette note. Immédiatement fixée sur le corps où elle croît, elle m'a présenté dans son développement les mêmes phénomènes décrits par M. Durieu de Maisonneuve, dans le tome I.er de ce Bulletin, à quelques exceptions près. Ainsi notre savant collègue n’a jamais vu le pédicule courbé dans la grande quantité d'individus qu'il a observés, et M. Mérat, dans la Flore de Paris, dit qu'il est d’abord penché, puis droit. J'ai rencontré cette courbure sur une paîtie des individus que j'ai observés, et ce n'e:t pas seulement dans la jeunesse de la plante que je l'ai vue exister, mais aussi dans tous les autres âges jusqu’au moment de sa destruction ; ce qui doit faire penser que les individus qui offrent cette courbuie dans les premiers temps de leur existence, la conservent ‘toute leur vie. Tous ceux que j'ai vus portaient un caractère qui n'est ( 160 ) indiqué dans aucune des descriptions que j'ai consultées, et qui peut tout au plus faire une variété de ceux-ci, auxquels d'ailleurs L'histoire du Pilobolus crystallinus convient par fai- tewent. Dans l'endroit où le pédicule se renfle pour former la vessie pyriforme, se voyait une bande jaune, très-apparente, formant un anneau; coloré qui séparait cette vessie du stipe. Cette plante m'a offert en outre plusieurs anomalies dans la disposition et le nowibre des diverses parties qui la consti- tuent. Quelquefois le péridium operculaire manquait et se trouvait remplacé par une vessie exactement sphérique et transparente. D'autres fois ce péridium était surmonté d’une petite sessie de même forme et de même aspect. Dans quel- ques individus existaient deux péidiums, l’un placé dans la position naturelle, l’autre appliqué sur le côté de la jonction du premier avec la vessie pyriforme. Enfin j'ai vu quelquefois manquer et le péridium operculaire et la vessie pyriforme ; alors le stipe se terminait à l'anneau jañne que j'ai indiqué, et était surmonté de deux vessies exactesuent sphériques et transparentes, accolées l’une à l’autre, dont une plus petite. Dans beaucoup d'individus le pédicule n'était point encore renflé que le péridium était déjà noir; dans d'autres il était encore jaune que la vessie était entièrement développée. D'autres enfin étaient dans leur jeunesse d'un blanc demi- transparent ; la disparition de la plante m'empêcha de suivre ces derniers dans leur développement. Cette plante, dont le manque de bons instrumens ne rn'a pas permis d'étudier l'organisation , eroissait en très-grande abondance sur des excrémens. de chat, placés depuis long- temps dans une cour humide, où ils étaient exposés à toutes les vicissitudes atmosphériques. Je l’observai à Bordeaux, pendant les derniers jours du mois d'Octobre. ; H. Gacuer. { 161 ) ZOOLOGIE. a ERPÉTOLOGIE. XIL. Norice sur la Salamandre terrestre (Lac. Salamandra, Lin. Sal. terrestris, Daud., Maup., etc.). Quoique commune dans nos climats | la Salamandre ter- restre est un de ces animaux dont l’histoire n’est pas encore connue avec exactitude , et ne repose en partie que sur un très-pelit nombre de faits plus ou moins mal obsernés, qui ne peuvent que fournir des données très-incertaines, Vivant habituellement dans des lieux retirés, où seulement des re- cherches multipliées et le plus souvent le hasard la font dé- couvrir, sortant rarement de sa retraite, dent elle ne s'éloigne que pour quelques instans et pendant Ja nuit ou les temps sombres et pluvieux, ne pouvant se conserver Jong-temps vivante lorsqu'elle est prise, il a été impossible de suivre les phénomènes qu’elle présente dans les diverses périodes de sa vie. Aussi les connaissances positives que l'on à sur ce rep tile, se bornent-elles à l’histoire physique de l'animal déjà grand et à celle de ses habitudes. Quant aux autres particu- larités de sa vie, elles sont à peu près inconnues. Nous n'avons aucune notion sur la durée de son accroissement ct de sa vie; nous ignorons à quel âge elle peut se reproduire, de quelle manière a lieu l’accouplement, quel est le temps nécessaire aux œufs pour éclore après qu'ils sont fécondés, quel est le temps qui s'écoule depuis que le tétard est sorti de l'œuf jusqu’à son expulsion du ventre de la mère, enfin à quelle époque après son-expulsion arrive sa métamorphose, et quels sont les phénomènes qu’il présente alors. Nous ne trouvons dans les ouvrages d'histoire naturelle aucune notion ( 162 ÿ sur ces questions importantes ; le têtard même n'y est qu'in- diqué, et tout ce que l'on en sait se borne à quelques mots qu'en disent deux ou trois observateurs qui en ont rencontré dans les oviductes. Il paraît même qu'aucun dés naturalistes qui ont écrit l'histoire de ce repüle n'a pu l'observer au commencement de sa vie extrà-utérine , ei qu'ils ont rem- placé par des conjectnres ce qui ne devait être que le résultat de l'observation : c’est ce que fait penser du moins la lecture des divers ouvrages qu’il m'a élé possible de consulter. Aueun n'offre de détails satisfaisans à cet égard : dans les uns l’auteur eu parle très - vaguement, dans les autres les phénomènes _ signalés ne s'accordent point entr’eux et ne peuvent par con- séquent être regardés comme cettains. Enfin plusicurs de ces phénomènes indiqués sont différens de eéux qu'un concours heureux des circonstances les plus favorables m'a permis de recucillir. C’est ce peu d'identité qui existe entre les divers détails que l’on a donnés jusqu'a ce moment sur la Sala- mandre, qui m'engage à soumettre à l'examen des naturalistes le résultat des observations que j'ai faites sur sa reproduction et les premiers temps de son existence. La Salamandre terrestre se trouve assez fréquemment aux environs de Bordeaux, où elle est vulgairement connue sous le nom de Scorpion (1), nom qui la fait redouter comme un animal très-dangereux. 3 Jusqu'à ce moment j'en ai rencontré deux variétés bien distinctes par la disposition de leurs couleurs. La première est celle décrite par Ja plupart des auteurs , et figurée par plusieurs, mais surtout avec la plus l'an 6 9 P 8 e mm, (1) Aux environs de Bordeaux, ainsi que dans tout le dépar- tement de la Gironde, les Tritons sont connus vulgairement sous le même nom, et inspirent le même eflroi. ( 163 ) exactitude par M. Latreille. Dans cette variété, dont la forme et l’organisation sont trop bien connues pour en parler ici, le dessus du corps est d’un noir foncé, parsemé de grosses taches irrégulières plus ou moins arrondies et d’un jaune très-vif, le dessous est d’un brun livide, avec quelques taches jaunâtres à la gorge et sous la mâchoire inféricure. Des taches arrondies et d’un jaune vif sont disséminées sur les flancs, la queue et les pates. Elle paraît plus rare que la suivante dans les lieux de nos environs que j'ai explorés, car je n’en ai encore vu que trois individus , deux très-jeunes , et l’autre adulte qui a été trouvé près de l'hôpital militaire de Bordeaux, et m'a été donné par notre collègue M. Monteaud , pharma- cien-major de cet hôpital. Chez ces trois Salamandres , les taches jaunes du dos sont placées de chaque côté sur une même ligne, et tendent à se réunir en bandes, disposition qu'on aperçoit facilement sur la figure donnée par M. La- treille. L'autre variété ne diffère , comme je l’ai déja dit, que par la disposition des couleurs. La forme et les proportions de ses diverses parties sot les mêmes, les tubercules poreux affec- tent la même disposition , offrent le même développement, et versent un fluide identique avec celui que fournissent ceux de la première. Comme celle-ci, elle est d'un noir foncé en dessus ; mais la couleur jaune est disposée en deux bandes parallèles , larges ordinairement d’une ligne à une ligne et demie, et assez régulières. Ces bandes, réunies entre les deux narines, se dirigent en arrière, passent sur la paupière supérieure qui en est entièrement recouverte, puis s'élar- gissent beaucoup sur la région de l'oreille, où elles forment «ne large tache marquée d’une foale de points noirs qui indi- quent les pores des cryÿptes nombreux rassemblés dans eette partie qu'ils rendent plus saillante. Ces bandes suivent en- (164) suite les côtés de la face dorsale du tronc, se réunissent sur la ligne médiane à l’origine de la queue pour n’en former qu'une, plus large, échancrée, ondulée, irrégulière, qui occupe le dessus de cette partie et finit vers le premier tiers. La queue dansle reste de son étendue, ainsi que les pates, sont marquées de grandes taches jaunes irrégulières. Sur chaque flanc existe une bande longitudinale de la même couleur, mais très-pâle. Le dessous du corps est d’un gris très-foncé , bleuâtre dans quelques parties, ayant une teinte rougeûtre vers les pates. La gorge est jaunâtre. Des vestiges de taches d’un jaune très-pâle sont disséminés sur celle face du corps. La disposition de ces couleurs, quoique toujours régulière, varic cependant. Souvent ces bandes rie commencent qu'un peu en avant des yeux, quelquefois même sur la paupière su- périeure, alors le dessus du museau estentièrement noir, D’au- tres fois il existe une tache jaune et ronde entre les narines. Dans ces divers cas les bandes sont une ou plusieurs fois inter- rompues , mais par des intervalles peu étendus, et se terminent le plus souvent à l’origine de la queue, qui alors est parsemée de grosses taches dans toute son étendue. Dans quelques in- dividus elles sont disposées avec beaucoup de régularité sur les pates ; celles-ci sont entourées, près de leur origine, d'un anneau ou seulement d’un demi-anneau jaune très-large ; sur la face supérieure du pied et de la main, existe une tache arrondie qui se prolonge ordinairement sur la jambe et l'avant-bras. Voutes celles d'âge adulte que j'ai vues avaient de 6 à 5 pouces de longueur. H paraît que c'est cette variété que Maupertuis et Lacé- pède ont eu le plus souvent occasion d'examiner, et M. Latreille la mentionne, dans son ZZistoire naturelle des ( 165 ) Salamandres de France, d'après un individu qui existe au Muséum d'histoire naturelle, et qu'il dit un peu plus grand que la Salamandre commune. Cette variété, qui a les mêmes habitudes que la pre- mière |; habite surtout les coteaux rocailleux ‘et boisés de la rive droite de la Garonne; c'est à que je m'en suis procuré le plus fréquemment et de tous les âges, On la trouve dans les troncs d’arbres creux, sous les souches, dans la terre, sous les pierres , etc. La Salamandre terrestre se nourrit habituellement de lombrics , de larves, d'humus, etc. , substances que lon trouvé ordinairement dans son estomac, et qu'il est très- facile de se procurer. Malgré cela, on ne peut cependant la conserver vivante que très-peu de temps. Toutes celles’ que j'ai eues à ma disposition, quoique placées autant que possible dans des circonstances favorables, et renfermées dans des vases où se trouvaient toujours en abondance dés’ lombrics vivans, sont mortes de faim après un temps or- dinairement assez court. Après avoir quitté la forme de têtard, ce reptile peut perdre accidentellement certaines parties de son corps sans périr. Une femelle adulte, que je conserve , ne porte qu'un troncon de queue d'un peu plus de Ja moitié de sa longueur. L'extrémité est parfaitement cicatrisée. Cette Salamandre n'est point venimeuse, comme le prou- vent les expériences de Maupertuis. Malgré la faiblesse de ses dents, ce naturaliste la forca à faire plusieurs morsures sur la cuisse écorchée d’un poulet, la langue et les lèvres d’un chien, la langue d’un coq-d’'Inde, et-il n’en résulta aucun accident. Cependant, la peau de ce reptile verse en abon- dance, quand on l'inquiète, un fluide laiteux, très-âcre, qui, d'après les expéiences du naturaliste que je viens de citer, ne ( 166 ) peut nuire aux animaux d'une certaine taille, mais que Lau» venti a constaté être un poison violent pour les petits lézards. Si on leur fait avaler une très-petite quantité de ce liquide, (il suffit même de le leur mettre dans la gueule) presque aussitôt des convulsions violentes, auxquelles succède une roideur tétanique , bientôt remplacée par d’autres convulsions, précè- dent la mort, qui, arrive au bout de 20 à 25 minutes. La queue seule conserve sa vitalité beaucoup plus long-temps. Ce fluide, desséché et conservé à l'air libre, ne perd aucune de ses qualités délétères, même après un temps assez long; il est toujours pour ces petits animaux un poison prompte- ment mortel. J’en avais recueilli une certaine quantité dans une petite capsule de verre, et l'avais abandonné à l’air libre, sans aucun soin, même celui de le garantir de la poussière. Il se dessécha promptement, devint dur, cassant, et d’un blanc jaunâtre. Huit mois après je broyai ce suc ainsi dessé- ché dans quelques gouttes d’eau froide (ne pouvant le faire dissoudre dans ce liquide), et mis une petite quantité de la pâte qui se forma, dans la gueule de plusieurs Lézards agiles adultes et bien portans, Au bout de quelques minutes , leur respiration devint profonde et difficile, des convulsions se manifestèrent, ainsi que les autres symptômes de l’empoi- sonnement, et 20 minutes après ils étaient sans mouvement; leurs pates seules offirent encore pendant quelque temps, et à de longs intervalles, des contractions spasmodiques. Plusieurs substances sont des poisons très-actifs pour cette , Salamandre. Trempée dans du vinaigre ou entourée de sel, elle périt bientôt. Le tabac agit sur elle ainsi que sur beau- coup d’autres reptiles avec la plus grande activité. Une petite quantité de poudre de cette plante mise dans sa gueule lui donne promptement la mort. | Le mode de reproduction de cet animal a été long-temps { 167 ) enveloppé des plus épaisses ténèbres. On sait aujourd’hui que ses œufs, descendus dans les oviductes, y sont fécondés par le sperme du mâle, qu'ils y éclosent, et que les petits sortent vivans du ventre de la mère, en un mot que la Salamandre est ovovivipare. Ces faits sont certains ; ils reposent sur plu- sieurs observations authentiques qui ne laissent aucun doute. Mais les particularités de cet acte important ne sont point encore connues avec toute la précision désirable ; on n’a encore recueilli que quelques fragmens d'observations, qui n'ont pu jeter qu’un faible jour sur l’accomplissement de cette fonctiun dont la description est en partie conjecturale, comme il est facile de s’en convaincre en examinant ce qu’en on dit les divers naturalistes qui ont écrit sur ce reptile. On trouve dans l'Histoire de l’Académie royale des sciences , année 1727, avec les mémoires de mathéma- tiques et de physique pour la méme année, un mémoire de Maupertuis , intitulé : Observations et expériences sur une des espèces de Salamandre , à la fin duquel ce natu- raliste dit ce qu'il a observé chez plusieurs femelles pleines. J'ajouterai un fuit qui me paraît digne de remarque. Ayant ouvert quelques Salamandres, je fus surpris de trouver dans la méme, tout à la fois, des œufs et des petits aussi parfaits que ceux des vivipares. Les œufs formaient deux grappes semblables aux ovaires des oi- seaux ,exceplé que ces grappes étaient plus allongées ; et les petits étaient enfermés dans deux longs tuyaux , dont le tissu était si délié qu'on les voyait distinctement à travers. Je comptai dans une Salamandre quarante- deux pelits, et dans une autre cinquante-quatre , pres- que tous vivans, aussi bien formés et plus agiles que les grandes Salamandres. Sans doute Maupertuis , lorsqu'il dit que ces petits sont aussi bien formés que ceux des ani- (168 ) maux vivipares, entend que ceux qu'il a vus sont pourvus de toutes les parties qu'ils doivent avoir plus tard; mais il ne dit rien de la couleur de ces individus, de la présence des branchies ct des tranches membraneuses de la queue que présentaient ces jeunes Salamandres , qui n'étaient bien cer- tainement que des têtards, comme le prouve l'agilité qu'il leur donne. Du Fay, dans un mémoire intitulé : Observations plysi- ques et anatomiques sur plusieurs espèces de Salaman- dres qui se trouvent aux environs de Paris, inséié parmi ceux de l’Académie royale des sciences, année 1740, et le chevalicr de Jaucourt à l’article Salamandre de l'Encyclo- pédie ou Dict. rais., etc., tom. XIV (1565), p- 534, disent que Wurfsbainius a vu une Salamandre faire une trentaine de petits vivans. Le premier de ces naturalistes, dans Je mémoire déjà cité et qui contient une foule d'observations des plus intéressantes sur les Tritons , expose ainsi son opi- nion sur la reproduction des Salamandres. On pourrait pré- sumer que les terrestres sont vivipares, et les aquatiques ovipares ; mais s’il est vrai qu'il y en a qu'on ne peut ranger dans une de ces classes; à l'exclusion de l’autre, telles que sont toutes celles qui m'ont passé par les mains, qui sont réellement amphibies , ne serait-il pas permis de conjecturer que dans l’eau elles sont ovipares, et que sur terre elles font leurs petits vivans ? Selon Daubenton (Encyclopédie méthodique), la Sala- mandre est à la fois ovipare et vivipare. Lacépède, Hist. nat. des quad. ov. pois. serp. et cét., pour faire suite aux œuvres de Buffon, nouv. édit., Pa- ris, 1825, tom. I, Quad. ovip., p. 232 , après avoir parlé des observations de Maupertuis, rapporte l'opinion de quel- ques autres naturalistes qui ont écrit que la Salamandre pond ( 109) des œufs d’où sortent des tétards. Il a souvent vérifié le pre mier fait et jamais le second. Cependant il admet ces deux modes de génération, car il s'exprime ainsi dans une addition à l’article du Lézard gris, même volume, p. 157. On peut donc croire qu'il en est des Lézards gris comme des Sa- lamandres terrestres ; que quelquefois les femelles pon- dent leurs œufs..…., et que d’autres fois les petits éclosent dans le ventre de la mère. I] dit aussi que les petites Sa- lamandres sont souvent de couleur noire, presque sans taches , qu'elles conservent quelquefois pendant toute leur vie, dans certaines contrées où on les a prises alors pour une espèce particulière , etc. Je n'ai jamais vu cette- couleur noire dans nos jeunes Salamandres terrestres ; et il est probable que ce n'est point quelquefois qu’elles la conser- vent, mais toujours, et que celle décrite par Laurenti sous le nom de Sa/. atra leur donne naissance. Le même auteur cite, p. 233 du même volume, dans un article intitulé : Addition à l’article de la Salamandre terrestre , un extrait d'une lettre de Dom Saint-Julien , bénédictin de la congrégation de Cluni, qui trouva daus le corps d’une Salamandre femelle qu'il avait prise dans l'eau, des petits et des œufs en grappe. Il dit, en parlant des pre miers : Je leur reconnus très-bien la forme de petits pois- sons avec deux sortes de nageoires assez longues du côté de la tête, qui était grosse par rapport au corps, et dont les yeux, qui paraissaient très-vifs, étaient très-saillans:; il n'y avait rien à la place des pieds de derrière. Comme la mère avait été prise dans l’eau et paraissait très- proche de son terme , je pensai que l’eau était l'élément qui convenait à ces nouveaux nés ; Ce qui d'ailleurs se trouvait confirmé par leur état pisciforme : c'est pour- quoi je me pressai de les faire tomber dans une jatte (170 ) pleine d’eau, où ils nagèrent très-bien.' W ouvrit trois poches où étaient contenus de pareils individus; une qua- trième en renfermait de moins formés, qui ne purent nager, se précipitèrent au fond de l’eau, et ne donnèrent plus aucun signe de vie. Ce dernier observateur donne des détails un peu plus circonstanciés que les précédens. Il à pris, il est vrai, les branchies pour des nageoires ; mais s’il s'est trompé sur l’espèce d'organe qu'il a vu, il a du moins indiqué ce qui s’est offert à son observation d’une manière assez exacte pour que le lecteur puisse reconnaître des têtards dont les pieds de derrière n'étaient pas encore développés (1). Plus tard, M. Latreille, dans son Æist. nat. des Sala- mandres de France, Paris, 1800, p. 19, 20 et2tr, regarde comme douteux, malgré l’assertion de plusieurs naturalistes, que les jeunes Salamandres terrestres aient des branchies, et que les adultes se rendent à l’eau pour s'accoupler et y dé- poser leurs petits, parce qu'une pareille opinion n'est point basée sur des faits bien observés, et que plusieurs circons- tances lui paraissent des obstacles très-grands à un pareil mode de reproduction. Ainsi il observe qu'elles vivent souvent dans des lieux très-éloignés des eaux, quelquefois dans l'inté- rieur des villes, que la fécondation dure long-temps chez ces animaux, que la conformation de leur queue n’est pas favo- rable à la natation ; enfin ce profond observateur, quoique ha- bitant un pays où cet animal est très-commun, ne l’a jamais rencontré à aucun âge dans l’eau ou sur ses bords. M. Bosc, à l’article Salamandre du Nouv. Dict. d’hist. nat., tom. XX (1803), p. 47, dit, après avoir rapporté les observations, de Maupertuis, Lacépède, et Dom Saint-Julien , \ EEE nent (r) Draparnaud a aussi fait quelques observations sur la re- production de cet animal. Je ne les connais pas. (130) que d’autres observateurs prétendent avoir trouvé dans le corps de la Salamandre terrestre femelle une cinquan- taine de petits qui ressemblent à leurs parens, à la taille près. M. Cuvier, dans son ouvrage le Règne an. distr. d’apr. son org., Paris, 1815, tom. Il, p. 98, en parlant des Sa- lamaudres en général, dit que leurs tétards respirent d’abord par des branchies qui s’oblitèreut ensuite, et à l’article Sa- lamandres terrestres (Salamandra. Laur.), qu’elles ne se tiennent dans l’eau que pendant leur état de tétard qui dure peu, ou quand elles veulent mettre bas. Enfin, M. H. Cloquet, dans le tom. XLVIL (1827) du Dict. des scienc. nat., article Salamandre, nous donne des détails plus circonstanciés sur la reproduction de cet ani- mal. On a long-temps ignoré, dit-il, son mode de repro- duction , qui est, du reste, absolument analogue à celui des Vipères ; elle est donc ovoxivipare et recoit le sperme du mäle intérieurement. Maupertuis, Lacépède et un anonyme qu'il cite dans ses supplémens ont vérifié ce J'ait, certifié d’ailleurs par Draparnaud. Les œufs éclo- sent dans les oviductes , et les petits viennent au dehors tout formés. Ceux -ci, dont la queue est comprimée verticalement , sont repliés en deux, au nombre de huit à vingt dans chacun des cinq oviductes , où ils se nour- rissent d'un liquide particulier, et d'où ils ne sortent qu'après avoir subi toutes leurs métamorphoses , c'est- à-dire perdu leurs branchies, ‘qui sont droites et ar- quées , et acquis des pieds qui leur manquaïent d’abord. Alors ils sont déposés auprès des mares , au nombre de quarante et méme de cinquante à la fois. Leur couleur est d'un noir uniforme. {| paraît, d’après ce passage, que M. H. Cloquet n’a parlé de la reproductiä de la Salamandre (172) terrestre que d’après les faits observés par les naturalistes qu'il cite, faits que nous avons indiqués plus haut, et d’après lesquels il était impossible de dire rien de positif sur cet acte important. Aussi piétend-il que les petits sont repliés en deux dans les oviductes, où je les ai toujours vus roulés sur eux-mêmes, qu'ils viennent au dehors tout formés, qu'ils ne sortent qu'après avoir subi toutes leurs métamor- phoses, c’est-à-dire perdu leurs branchies , tandis que l'observation démontre qu’ils en sont pourvus lorsqu'ils voient le jour , et d’ailleurs ce fait ne s’accorderait pas avec les fonc tions connues de ces organes : car quel serait leur usage si elles n'étaient pas destinées à faire respirer l'animal dans f'eäu pendant le peu de temps qu'il doit y vivre ? à quoi serviraieut- elles au têtard pendant qu'il est renfermé dans le ventre de la mère? Ce ne peut être à respirer l'air dissous dans la petite quantité de liquide qui l’environne , car si ce liquide contient quelque gaz, ce n’est certainement point de l'air; et l’on sait que ce dernier est le seul qui puisse rendre le sang propre à nourrir les organes auxquels il est distribué. Alors ces branchies seraient douc inutiles, ce qu’on ne peut admettre ; car, malgré que nous observions chez l’homme et chez les animaux des parties qui le sont en apparence ,. c’est-à-dire dont les physiologistes n'ont pu encore découvrir les usages, on re peut supposer que celles-ci, qui remplissent des fonc- tions si importantes chez d’autres animaux, aient élé données aux têtards inutilement. Aussi chez les petits de la Salaman- dre, ces branchies servent-elles aux mêmes usages que chez les autres animaux qui en sont pourvus , elles sont destinées à les faire respirer dans l'eau, M. Cloquet dit, à la fin du passage cité, que la couleur des petits est d’un noir uniforme. il paraît qu’il en est ainsi dans quelque variété, comme le dit Lacépède; mais je æ puis assurer que dans notre Salamandre { 195 ) terrestre, ni le têtard, ni la jeune Salamandre, au moment où elle vient de subir la dernière métamorphose, ne sont noirs. Chez les premiers, la couleur noire peu foncée est disposée en petites taches d'autant plus étendues qu’on s’ap- proche davantage de l’époque où ils doivent perdre leurs branchies. Les seconds offrent les couleurs jaune et nuire qu'il doivent conserver toute leur vie, mais seulement moins vives et moins tranchées. Telles sont les principales observations qui ont été faites , et les détails qu'on a donnés jusqu'à ce moment sur la repro- duction et le premier âëggde la Salamandgesterrestre. On voit par là combien sont incertains les faits énoncés. Plusieurs des phénomènes signalés sont différens de ceux que j'ai eu occasion d'observer. Une réunion des circonstances les plus favorables m'a mis à même de pouvoir suivre le dé- veloppement de ce reptile dès les premiers jours de son exis- ence. L'un des coteaux de la rive droite de la Garonne, vis- à-vis Bordeaux, et que j'ai déja signalé comme un lieu où se trouve abondamment cette Salamandre , est l'endroit qui m'a fourni le sujet des diverses observations que je citerai. Sur la lisière d’une garenne où ce Batracien est très-abon- dant, et dont tout autre réservoir est éloigné, existe une fosse d'environ deux pieds de profondeur, contenant presque tou : jours une eau limpide, et dans laquelle ils viennent dépose: leurs petits en grande quantité. C’est dans cette fosse que j'ai trouvé le têtard à divers âges, et aux environs la Salamandre non loin du terme où elle doit donner le jour à sa nombreuse progéuiture. Voici le résultat des observations qu'ils m'ont fournies. Le printemps n’est pas la seule époque pendant laquelle la Salamandre se reproduit ; l'automne est aussi une. saison favorable à l’accomplissement de cet acte important , car j'ai (174) trouvé pendant les mois d'Octobre et Novembre des têtards entièrement développés dans les oviductes d’une femelle vi- vante, et dans l’eau un grand nombre de ces petits animaux. La Salamandre mâle manquant des organes nécessaires pour que dans l’accouplement il y ait un véritable coït, on pense que la fécondation à lieu, comme chez les Tritons, au moyen du sperme mêlé à l’eau. Il faut donc, s’il en est ainsi, comme semble le prouver la conformation des organes géni- taux, que, lorsque la saison de se reproduire est arrivée, les individus des deux sexes se rendent à l’eau, et qu'aussitôt les œufs fécondés, ilslæs abandonnent @ milieu où ils ne pour- raient vivre, et où sa conformation empêcherait la femelle de séjourner sans danger pendant tout le temps nécessaire pour que les œufs éclosent , et que les têtards aient acquis assez de développement pour être expulsés au dehors. Plus tard elle doit ÿ retourner pour déposer ses petits. Dom Saint-Julien en a trouvé une pleine dans l’eau; j'y ai rencontré plusieurs fois ses télards en grande abondance et les jeunes Salamandres nouvellement métamorphosées ; et d'ailleurs, s'ils n'étaient déposés qu'auprès des mares, comme le dit M. Cloquet, des petits animaux pourvus de branchies ne périraient-ils pas presque tous , surtout ayant aussi peu de facilité qu'en ont les têtards pour marcher sur la terre, et le peu de densité de leurs tissus les exposant à être plus facilement desséchés ? C'est pendant la nuit que la Salamandre se rend à l’eau, car elle fuit la lumière, et ne quitte jamais sa retraite dans le jour , si ce n'est dans les temps sombres et pluvieux. Il paraît qu'elle se débarras@promptement de son fardeau , et ne sé- journe que lrès-peu de temps dans cet élément, car je n’ai jamais pu la surprendre dans cette fosse où elle venait déposer ‘ses petits en abondance; et l’un de mes amis qui, par son voisinage, était à portée d'y veiller pendant mon absence, (175) fa pas été plus heureux que moi. La femelle doit s’y rendre plusieurs fois pour éprouver de nouvelles fécondations , car il existe , dans les ovaires de celles que l'on trouve avec des têtards dans les oviductes, des ovules très-développés et très- nombreux. La Salamandre dépose donc ses têtards en très-grand nombre dans l’eau, ordinairement de 40 à 5o à la fois. Ils sont longs d’environ 16 à 17 lignes, grisâtres, tachetés de noir en dessus, d’un blanc terne et demi-transparent en dessous, d’une teinte jaunâtre dans la région abdominale: Leur tête est très-grande par rapport au reste du corps, large, aplatie et obovale. Leur queue est très-comprimée, tranchante, et en partie membraneuse. Leurs branchies, de la même couleur que le corps, sont longues, droites, arquées et com- posées de trois branches. Leurs yeux sont très-saillans, noirs, et entourés de deux cercles dorés. À mesure qu'ils avancent en âge, les taches noires deviennent plus foncées et plus étendues; la couleur grisâtre s’éclaircit, devient peu à peu jaunâtre avec un reflet doré; les cercles dorés des yeux sont remplacés par deux bandes transversales presque noires, et ils deviennent entièrement de cette dernière couleur après la chute des branchies; enfin ils perdent bientôt ces derniers organes , et abandonnent l’eau presque aussitôt. Les têtards de la Salamandre terrestre craignent la lumière , ont beaucoup de vivacité, et se nourrissent de petits animaux vivans. [ls demeurent peu de temps dans cet état. Les divers change- mens qu'ils éprouvent s’opèrent promptement chez ceux nés au printemps; mais ceux que l'hiver surprend avec leurs branchies les conservent jusqu’au printemps suivant comme ceux des Tritons, avec lesquels ils ont, du reste, la plus grande analogie. Ainsi, comme ces derniers, ils paraissent supporter facilement le froid ; ils ont la faculté de reproduire 2 (176) les parties qui ont été retranchées ; ils les reproduisent quel- quefois difformes , et il paraît que ces ampütätions retardent beancoup leur métamorphose. Après la perte des branchies, l'accroissement des jeunes Salamandres est extrêmement lent, d'où l’on peut conclure qu'il leur faut beaucoup de temps avant qu'elles soient parvenues à leur entier développement et qu’elles soient aptes à se reproduire. Telles sont les propositions qui résultent des diverses ob- servations que j'ai faites, et que voici avec tous les détails que j'ai recueillis. Le 14 Octobre 1827, je trouvai sous dés broussailles, dans la garenne dont j'ai déjà parlé, une Salamandre ter- restre femelle, longue de 7 pouces, et dont l’abdomen était très-volumineux. La dissection me démontra quelques jours après que ce volume dépendait d'une grande quantité de têtards contenus dans deux oviductes qui étaient à peu près de la grosseur du doigt. Celui situé du coté gauche contenait vingt-cinq têtards plus développés que ceux de l'oviducte du côté opposé, qui n’en contenait que quinze. Ces tétards, qui étaient roulés sur eux-mêmes de manière à faire un tour et demi, avaient environ 15 lignes de longueur. Leur tête, à peu près en ovale renversé, était aplatie et très-grande proportionnellement au reste du corps. A l'œil nu ils parais- saient gris en dessus ; mais à la loupe cette partie du Corps . offrait une teinte roussâtre sale, claire et très-finement poin- tillée de noir : ces points formaient par leur plus grand rap- prochement quelques taches irrégulières sur les flancs, et deux bandes très-étroites , d’une couleur plus foncée que le fond, placées une de chaque côté de la ligne médiane. Leur queue, large, fortement comprimée, ovale-lancéolée vers l’éxtrémité, était membraneuse à l'exception du milieu. La tranche membraneuse supérieure, qui avait une teinte rous— (6790) Sâtre, se continuait jusque vers le milieu du dos; l'inférieure, qui était transparente , se terminait au niveau des pates pos- térieures , mais la ligne médiane de l’abdomen conservait un peu de saillie. La queue était finement pointillée de noir et mouchetée de gros points de la même couleur. Une ligne rouge, intérieure, très-apparente dans la plupart des indivi- dus, suivait la ligne médiane de la portion charnue. Les yeux, très-diflérens de ceux de l'adulte, offraient une pupille ronde et noire ; l'iris était sablé d'or et entouré d’un anneau plus saillant et doré. Le dessous du corps sous Ja ‘tête, le thorax et les pates, était d’un blanc terne, demi-transparent, et laissait apercevoir dans plusieurs endroits les vaisseaux sanguins. L'’abdomen offrait une teinte jaune très-pâle. Les branchies étaient roussâtres, finement pointillées de noir, ce qui fait paraître leurs petites divisions annelées de ces deux couleurs : elles étaient composées de trois branches, dont la supérieure est la plus longue et l’inférieure la plus courte. Chacune de ces branches était aplatie, plus large à sa nais- sance qu’à son extrémité, excepté la première qui paraissait à peu près d’égale largeur. Une ligne rouge, intérieure, qui sans doute est la trace d'un vaisseau sanguin, les parcourait selon la longueur. Chacun des bords était découpé en longs filamens cylindriques et pointus ; l'extrémité de ces branches se terminait par un ou deux filets plus longs. Les quatre pates étaient développées et portaient un nombre suffisant de doigts. * Les ovaires contenaient encore une grände quantité d’ovules de diverses grosseurs. Les plus gros avaient environ une ligne et demie de diamètre, et étaient plus nombreux dans l'ovaire droit. Il y en avait une quantité considérable de toutes les grosseurs inférieures à la précédente et jusqu’à celle de points . presque imperceptibles, Ces ovules sont sphériques, d’un (2989. blanc jaunâtre, et recouverts d’un réseau vasculaire très-fn, mais très-apparent. Dans une femelle qui a été trouvée vers le milieu du mois d'Avril à plusieurs pieds sous terre, les oviductes ne conte- naient aucun têtard, et la quantité d'ovules dont se trouvaient composés les ovaires était considérable ; les plus gros, qui étaient très-nombreux, avaient près de 2 lignes de diamètre, et étaient d’un jaune plus foncé que les précédens, ce qui fait penser qu'ils prennent une couleur plus prononcée à mesure qu'ils approchent de l'époque où ils doivent descendre dans les oviductes pour être soumis à l’acte fécondateur. La Salamandre pleine qui m'a été donnée par M. Mon- teaud na que 5 pouces et demi de longueur, à cause de la perte d'une portion de sa queue. Elle contenait une grande quantité de têtards renfermés dans deux oviductes. L'un, situé du côté droit, était beaucoup plus volumineux et ren- fermait trente-un têtards longs de 13 lignes, ayant les quatre pates développées et parfaitement semblables à ceux que j'avais déjà observés. Je n’ai pu compter ceux contenus dans l'autre oviducte, ayant conservé cet organe avec les petits qu'il renferme. © La fosse déjà mentionnée était demeurée à sec pendant tout l'été et le commencement de l’automne de 1827. Les pluies qui tombèrent pendant les derniers jours d'Octobre y mirent d’un côté seulement, à cause de l’inclinaison da fond, environ 3 à 4 pouces d’eau, dans laquelle je trouvai, le 1.ex Novembre , une très-grande quantité de petits têtards qui m'offrirent tous les caractères de ceux que j'avais observés dans le ventre des femelles de Salamandre terrestre. Le 4 Novembre, je les examinai de nouveau, et m'apercus que leur croissance est très-rapide ; beaucoup d’entr’eux étaient longs de 18 lignes. Leurs couleurs étaient les mêmes que (179) celles des précédens, si ce n’est que le grand nombre et le rapprochement des petits points noirs les faisaient paraître plus foncés , et rendaient les lignes et les taches plus prononcées. Ces tétards étaient extrêmement vifs, leurs mouvemens étaient très-brusques , et ils nageaient avec beaucoup de vé- locité. De même que l'animal parfait, ils semblaient craindre la lumière, car pendant le jour ils se tenaient presque tous immobiles et cachés sous quelques feuilles mortes qui étaient au fond de l’eau ; mais auséitôt le commencement de a nuit ils sortaient de leur retraite, nageaient d’un côté et d'autre, et s’avancaient jusquà terre. Leur croissance, qui avait été très-rapide les premiers jours, devint moins sensible, et le 11 Novembre la fosse s'étant desséchée, ils périrent tous, à l'exception de six individus que j'avais apportés chez moi pour observer leurs métamorphoses avec plus de facilité. Je reviendrai sur ceux-là, et donnerai les observations que l’un d'eux, le seul qui ait survécu, m'a fournies. Le 6 Avril 1828, j'en trouvai dans le même lieu plusieurs beaucoup plus âgés que les précédens. Je les placai dans un bocal à demi rempli d'eau, et dans laquelle j’eus soin de mettre des conferves avec une grande quantité de larves, crustacés et autres petits animaux. Je les conservai ainsi jus- qu'a leur métamorphose, qui arriva peu de temps après. Voici leur histoire. Ces têtards, dont la tête était large et aplatie , avaient 215 à 22 lignes de long. Leur couleur était beaucoup plus claire que celle des individus que j'avais trouvés dans les oviductes et dans l’eau. Le dessus du corps, de la tête, des pates et les côtés de la queue, qui est très-comprimée et tranchante, étaient d’une couleur roussâtre tirant sur lé jaune avec un reflet doré, finement pointillés de petits points noirs très- nombreux et à peine distincts à la vue simple. Chez plusieurs, ( 160 ) ces points rendaient par leur grand rapprochement le sommet de la tête et les flancs presque entièrement noirs. Les pates, à leur origine, paraissaient blanches. Tout le dessus du corps, excepté la tête, était parsemé de grosses taches irrégulières d'un noir foncé, formées par la réunion de petits points de la même couleur. Le dessous du corps était d’un blanc terne, demi-transparent, et laissait apercevoir la couleur rouge des organes intérieurs. Sur les deux tranches de la queue exis- taient de grosses taches noires disséminées , moins foncées que celles du corps, à cause de la transparence de la partie sur laquelle celles sont placées. Les yeux ne présentaient que deux bandes transversales dorées , sablées de noir. Leurs branchies, moins grêles que celles des autres têtards, avaient leurs dernières divisions moins déliées et rougeûtres. Ces té- tards étéient d’une grande vivacité, fuyaient brusquement lorsqu'on les touchait, et dévoraient avec voracité les petits animaux placés dans le même bocal. Ainsi que divers Tritons que j'ai conservés long-temps, ils ne touchent jamais aux animaux morts ou qui n’exécutent aucun mouvement. Mais lorsque la faim les presse, si un petit animal se meut à leur portée , le têtard ou le Triton s’avance vers lui, s'arrête un instant, et semble l’examiner pour s'assurer s’il est réellement vivant, puis tout à coup se recule un peu et s'élance brus- quement sur lui, le saisit entre ses mâchoires, presque tou- jours par une extrémité s'il est allongé , et l’avale peu à peu. Comme ceux dont j'ai déjà parlé, ils semblaient fuir la lu- mière; pendant la journée, ils se tenaient cachés sous les conferves , et le soir on les voyait à découvert. Les jours suivans , les taches noires ont augmenté peu à peu détendue, de manière à ce que le 19 Avril, chez tous, le sommet de la tête et les côtés du corps étaient entièrement noirs , et la couleur de ces deux parties se continuait en pas- sant derrière les branchies. (181) À cette même époque, celles placées sur le dos se trou- vaient très-rapprochées les unes des autres sur deux rangs , un de chaque côté de la ligne médiane, sur laquelle existait une bande extrêmement étroite et de la couleur du fond. Une autre bande de la même couleur, mais plus large, sé- parait aussi des flancs les rangées dorsales de taches. Les côtés de la tête et des mâchoires étaient devenus noirs , ét le jaune qui existait sur diverses parties plus prononcé. Les tranches membraneusces de la queue avaient presque entière ment disparu, et la portion charnue avait pris plus d’épais- seur , ce qui rendait la queue plus arrondie. Les 16, 17, 18 et 19; ils se laissaient presque toujours flotter à la surface de l’eau. Le 20, je ne pus les observer. Le 21, deux d'entr’eux avaient entièrement perdu leurs branchies et les tranches membraneuses de la queue ; il ne restait des premières qu’un très-petit troncon qui, le lende- aid, avait disparu, ainsi que les: branchies d’un troisième individu qui, la veille, les avait encore. La petite bande jaune qui existait sur la ligne médiane était devenue noire. L'un de ceux qui avaient perdu leurs branchies avait grimpé contre les parois du vase, l’autre était placé sur un paquet de plantes aquatiques qui surnageaient, de manière à ce que sa tête et la moitié antérieure de son corps fussent hors de l'eau. Pendant la journée, je les remis plusieurs fois dans l’eau; ils n’y demeurèrent pas. Le 22, il en fut de même : ces trois petites Salamandres ne 5’ÿ plongeaient que par force. Leurs mouvemens étaient devenus beaucoup plus lents depuis leur métamorphose. Ce n'était que quand on les inquiétait beaucoup qu’elles cher- chaient encore brusquement à éviter le corps qui les fatiguait; mouvemens qui étaient plus vifs lorsan’elles se trouvaient dans { 1:82 ) l'eau. Ce même jour, des plis tuberculeux verticaux onf commencé à être apparens sur les flancs. Quelques tubercules poreux sont devenus sensibles aux environs de la ligne mÉ- diane, près de la nuque. Les parotides étaient un peu. saillantes. Le 23, les couleurs étaient un peu plus vives. La face m- férieure du corps n'avait point changé, elle était toujours rougeâtre dans le centre par transparence, et d’un blanc terne dans le reste de son étendue. Les deux bandes dorées des yeux étaient devenues noires, légèrement sablées d’or. Je les avais laissées jusqu’à ce moment dans le même bocal ; mais voyant qu’elles se tenaient toujours hors de l’eau, je pensai qu'elles abandonnaient cet élément aussitôt après avoir perdu la forme de têtard ; alors je les mis dans un autre vase à moitié rempli de terre humide mêlée de beaucoup de débris de pierres, afin qu’elles pussent se cacher facilement. Demcurées jusqu'à ce moment dans le même lieu, leurs couleurs sont devenues peu à peu vives et bien tranchées. Je me suis apercu, le 26 seulement, que la face inférieure du corps avait changé; le dessous de la queue ct de l'abdomen était devenu d'un noir bleuâtre; mais la gorge avait con- servé la même couleur, et les parois du thorax laissaient encore apercevoir la couleur rouge des organes qu'il renferme, et ce ne fut que le 3 Mai que ces parties commencèrent à présenter une teinte brune à peine sensible, qui a augmenté peu à peu d'intensité. Ces petites Salamandres demeurent presque toujours en repos, et quand elles marchent, c'est avec beaucoup de ien- teur. Ce n’est que lorsqu'on les inquiète un peu vivement qu'on s’apercoit qu’elles ont conservé en partie la vivacité des premiers temps de leur existence, car alors elles\s'élancent brusquement pour éviter le contact du corps qui les fatigue, ( 183) ét font avec rapidité quelques pas. Elles se nourrissent de mouches privées de leurs ailes, et ces insectes ne doivent leur perte qu’à leur imprudence ; car, quoique très-rappro= chées, les Salamandres ne changent point de place pour s’en emparer, elles attendent patiemment que la proïe soit presque en contact avec leur museau pour la saisir et l’avaler; encore l’examinent-elles bien attentivement ei ne s’en emparent-elles que lorsque de nouveaux mouvemens leur donnent l’assurance que c’est un corps vivant. Cependant, si elles sont pressées par la faim, elles s’avancent dès qu’elles l’apercoivent, mais c'est avec une extrême lenteur, et il semblerait avec toutes les précautions possibles pour éviter des mouvemens trop vifs qui feraient fuir le petit animal quelles guettent, et dans ce cas , il faut qu'il soit déjà très-près, car ellés ne font qu’un pas ou au plus deux; alors, parvenues à portée, elles le con- sidèrent attentivement avant de s’élancér sur lui. Aussi il arrive souvent que dans cet intervalle la mouche s’est déjà éloignée du danger. J'ai vu alors les Salamandres demeurer pendant plusieurs minutes dans la même position, le cou tendu et les yeux fixés sur le lieu que venait de quitter l'insecte. Leur croissance se fait avec une extrême lenteur. Quoi- qu’elles aient eu jusqu’à ce moment ( 10 Juillet) une nourri- ture abondante, leur longueur est la même, elles ont seule- ment un peu augmenté de volume. À l’époque où elles se métamorphosèrent, l’une d'elles perdit les doigts du pied droit antérieur. Pendant plusieurs jours, cette pate est de- meurée gonflée et moins noire que les autres, puis la cicatrice s’est faite sans aucun accident. Une autre observation vient à l'appui de ce que j'ai avancé, : que les Salamandres quittent l’eau aussitôt après leur méta- morphose ; fait d’ailleurs constaté par l’observation précédente. ( 184) Vers le milieu du printemps de 1827, je vis dans la fosse sus mentionnée plusieurs petites Salimandres terrestres pri- vées de branchies , mais dont les couleurs n'étaient pas bien tranchées, Pensant qu’elles y demeureraient plusieurs jours, et que leur développement aurait lieu plus facilement dans cet endroit que dans un vase, je les abandonnai pour les aller prendre plus tard. Le surlendemain, je n’en trouvai aucune. J'ai dit que le froid ne paraît par influer d’une manière désavantageuse sur les tétards de la Salamandre terrestre, qu'ils ont la faculté de reproduire les parties amputées, qu'ils les reproduisent quelquefois difformes, et que ceux qui ne se sont point métamorphosés avant que l'hiver arrive demeu- rent dans le même état jusqu’au printemps suivant. Ces as- sertions reposent sur les faits que m'ont présentés les têtards que je trouvai dans l’eau le 1.°° Novembre 1827. Le 2 du même mois, le froid fut assez fort pour former à la surface de la petite quantité d’eau où ils vivaient uné croûte de glace peu épaisse. Je la brisai, et vis que les : tétards qui étaient presque en contact avec elle n'avaient rien perdu de leur vivacité. Le même jour, je retranchai la queue à un très-prand nombre d’entr'eux à peu près vers le milieu de sa longueur ; ils vécurent sans en paraître incommodés jusqu'au 11, que, la fosse étant mise à sec par l'évaporation de l’eau, ils pé- rirent tous. Les six têtards que j'avais emportés chez moi pour ies avoir continuellement sous mes yeux avaient aussi subi diverses amputations, auxquelles ils résistèrent très-bien. Quelques jours après, cinq d’entr'eux périrent accidentellement ; un seul, long de dix-huit lignes, survécut pendant plusieurs mois, et malgré la saison et le manque de nourriture, il ré- généra les parties qui avaient été coupées. (185) Le 5 Novembre, je retranchai la moitié de sa queue. Cette amputation ne parut que le gêner un peu pour la natation. Douze heures après, je retranchai le tronçon de queue à en- viron une ligne de la naissance des pates postérieures, et la pate postérieure droite presque ras du corps. Il perdit alors sa vivacité ; lorsqu'on le touchait à peine exécutait-il quelques mouvemens très-faibles ; mais environ un quart d'heure après, il avait recouvré toutes ses forces, et quoique nageant beau- coup plus difficilement, aussitôt qu’on le touchait, les mou- vemens vifs et répétés de la partie postérieure de son corps le faisaient changer de place pour éviter Le corps qui le fatiguait. Depuis, il n’a nullement paru affecté de ces amputations , et la natation , quoique difficile , avait lieu avec rapidité. Le 14, je m'apercus que l'extrémité du petit tronçon de pate s'élail un peu allongée, arrondie et formait un très-petit mamelon conique d’un blanc jaunâtre. La surface de la sec- tion de la queue n'était plus droite, elle s'était arrondie, mais sans devenir saillante. Le 22 Décembre, cette section s'était un peu prolongée en mamelon et avait fourni une portion membraneuse en haut, en bas et à l’extrémité, de manière à continuer les tranches membraneuses supéricure et inférieure. Le centre était oc- cupé par une partie plus solide qui était la continuation de la portion charnue, de sorte qu’elle ressemblait alors à l'extrémité un peu difforme de la queue d’un têtard entier. Elle avait près de deux lignes ct demie de longueur. La partie reproduite était très-mince et présentait une teinte blanchâtre qu'on ne voyait pas sur le reste du corps. Le mamelon qui remplacait la pate avait aussi pris plus d’äccroissement, et sa longueur était d'environ une demi-ligne. Ce mamelon, gonflé, plus gros que la partie correspondante de la pate du côté opposé, un peu courbé au sommet qui était conique et transparent, ’ ( 166 ) offrait à sa base cette couleur d’un blanc sale et opaque qui se voit à l’origine de chaque pate. Le 28 Janvier, sa queue avait près de trois lignes et demie de longueur, mais elle se recourbait latéralement et se défor- mait. La portion charnue formait à l’extréinité une petite pointe saillante. La nouvelle pate avait environ une ligne de longueur. Elle était très-renflée jusqu’à la partie moyenne, après laquelle elle se recourbait et devenait plus mince; un léger étranglement séparait ces deux portions. La première offrait toujours une couleur blanche intérieure, tandis que l'autre était demi-transparente, terne, et semblable à l’extré- mité de la queue. À mesure qu’elle s’allongeait, cette trans- parence se trouvait remplacée par une couleur jaunâtre, pais par celles des parties correspondantes de la pate du côté op- posé. La couleur de l'animal était plus foncée, et les taches noires plus étendues. Le fond laissait voir sur le derrière de la tête et de chaque côté, le long de la ligne médiane, une couleur dorée avec un reflet brillant. if nageait avec plus de facilité et de vitesse. Le 21 Février, sa queue était plus longue, mais difforme. L'extrémité du mamelon, d’une couleur brune, paraissait obliquement tronquée. * Vers le milieu du mois de Mars, les doigts commencèrent à se développer sur la nouvelle pate, qui avait à peu près une ligne et demie de long. L’extrémité du mamelon s’est aplatie; son bord à d’abord offert des crénelures qui sont devenues plus profondes, puis le doigt du milieu a commencé à offrir une petite pointe saillante qui à la fin du mois s'était beaucoup allongée. À cette même époque, les deux doigts les plus voisins commencèrent à saillir ; les autres n'étaient encore indiqués que par les crénclures. La nouvelle queue, beaucoup allongée , était très-difforme. (187) Dans les derniers jours du mois d'Avril, il abandonna les conferves placées au fond du vase et sous lesquelles il se tenait habituellement pendant le jour, pour se laisser flotter près de la surface de l’eau , sous les lentilles. | Le 4 Mai, tous les doigts de la nouvelle pate qui n'avait environ que les deux tiers de la longueur de celle du côté LRQ Ê CAN V : à opposé, étaient bien distincts, un peu allongés , mais très- grêles. Sa longueur, depuis le bout du museau jusqu'à l'en droit où la queue se recouibait, était de 13 lignes. Ce têtard, extrêmement faible, fut tué et en grande partie dévoré quelques jours après par de petits Dytiques qui se trouvaient dans le même vase. Placé dans un bocal qui de- meura jusqu'au printemps dans un appartement dont la tem- pérature fut presque toujours aussi basse que celle de l’at- mosphère , il ne montra jamais le plus léger signe d'engour- dissement, Pendant les cinq premiers mois il fut privé de tout aliment, car il ne toucha jamais à de très-petits lom- brics que je lui donnais de temps en temps; aussi avait-il considérablement diminué de volume, et il est à présumer que cette abstinence dut rendre beaucoup plus lente la re- production des parties amputées. Le 1.7 Avril seulement, je pus lui donner des alimens convenables ; son accroissement devint rapide. Mais vers la fin du même mois, une nourriture suffisamment abondante venant à lui manquer de nouveau, il maigrit plus rapidement qu'il ne l'avait encore fait; ses membres étaient presque filiformes; ses forces devinrent si minimes qu’à peine exécu- tait-il quelque mouvement lorsqu'on l’inquiétait ; aussi ne put-il éviter les attaques des insectes carnassiers qui, quelques jours après, enfirent leur proie (1). FH. Gacrer. (r) Les figures du têtard et des variétés de la Salamandre terrestre , ne pourront être publiées qu'avec celles qui accom- pagnerontle Tableau des reptiles du département de la Gironde. (188 ) ATK. Rarrort fuit à la demande de M. lè directeur- général de l’intérieur à la Martinique, par MM. le docteur Sawr-Prexre , et le docteur CavexnE, rap- porteur, correspondans de la Société Linnéenne de Bordeaux à la Martinique, sur le mémoire de M. ÂRTAUD , pharmacien, intitulé : Notice pour servir à ” l'histoire naturelle du Goramy (1). Le Goramy, poisson de rivière, originaire de la Chine s est remarquable par la grandeur de sa taille, l’excellence de sa chair, par son extrême multiplication, et surtout par son mode de reproduction. Il fut d'abord observé par Commerson à l'Ile-de-France , où il avait été naturalisé par M. de Séré, riche propriétaire, directeur du jardin des plantes de cette colonie. Plus tard, apprécié particulièrement par Aubert du Petit-Thouars et Lacépède, il fut cependant négligé et mé- connu. Il était réservé à M. Moreau de Jonnès d'appeler l'attention du ministre de la marine sur ce poisson intéres- sant, qui, à la demande de ce savant, le fit apporter à Cayenne et à la Martinique en 1819. Ce ne fut que sur la fin de 1826 qu'on s’apercut de Ja multiplication des Goramys à la Martinique. M. Legrand, directeur du jardin des plantes, en distribua à cette époque à plusieurs habitans, parmi lesquels deux surtout furent frappés de leur étonnante fécondité, MM. Roy, et Édouard Fortier, qui, le premier, vérifia leur mode de reproduction. M. Legrand invita M. Artaud à répéter de concert l'expé- rience si curieuse et si extraordinaire indiquée et faite déjà par M. Édouard Fortier. Elle eut lieu le 28 Décembre 186, (1) Goramy, ou mieux Gouramy, et quelquefois Gorany ; OSPHRONEMUS OLFAX , Lacép., pl. 8, f. 2. ( 189 ) en présence de MM. Cavenne, docteur-médecin, Guidon, chirurgien , employé à l'hôpital, et Chaucier, négociant ; et voici ce que MM. Legrand et Artaud constatèrent. L'ouverture de trois Goramys femelles , à ventre protubé- rant, dont la longueur n’excédait pas vingt lignes, étant faite, on retira du ventre de la première un sac d'œufs dans un état d’incubation, tel qu'avec une loupe et même à l'œil nu, on distinguait parfaitement les petits aux travers de la pellicule délicate et transparente qui les renfermait. A l’aide d’une lancette, on retira de cette espèce de grappe mu- queuse dix petits bien distincts, bien formés, dont deux ou trois ont survécu à la gastrotomie pendant une demi-heure et nagé dans une assiette d’eau. La deuxième femelle ne renfermait qu’une douzaine d'œufs. Ceux contenus dans la troisième étaient seulement plus avancés et laissaient aperce- voir les yeux des petits et Ja blancheur de leurs écailles. De ces faits M. Artaud conclut : 10 Qu'il fallut six ans aux Goramys de l’ile-de-France pour produire à la Martinique , tandis que leurs petits furent aptes à la génération après six mois environ d'existence ; 2.9 Que ces poissons sont vivipares , puisqu'il est évident que leur frai recoit dans le sein de la mère une élaboration suffisante pour faire éclore les petits et les lui faire produire vivans ; D? DPI 3.° Que cette étonnante fécondité promet à la Marti- nique une ressource des plus avantageuses, par la facilité qu’elle offre de peupler abondamment et en peu de temps les viviers et les rivières de la colonie. Une administration éclairée a vu aussitôt dans cette décou- verte un fait d'histoire naturelle singulier , et principalement une précieuse ressource alimentaire. En conséquence, M. le directeur-général de l’intérieur nous a désignés, M. Saint- ( 190 ). Pierre et moi, pour soumettre des faits aussi neufs, des conclusions aussi importantes, à une investigation nouvelle et décisive, , | En reconnaissant d’abord que la première conclusion de M. Artaud est hors de notre portée, nous nous contenterons, pour déinontrer d'une manière incontestable que la deuxième et la troisième sont foncées sur des faits de la plus rigoureuse exactitude; de rapporter ce que nous avons expérimenté de concert avec lui, aujourd'hui, de midi à deux heures, au jardin des plantes, à Saint-Pierre, ce 28 Mars 1827. Deux Goramys qu'on venait de retirer de l’eau, l’un d'un pouce et demi, l'autre de deux pouces et demi, ayant été ouverts, le premier a douné ; au nombre de huit à dix, des Goramys très-petits, chez lesquels on distinguait la tête, les yeux et la queue. Une membrane ovoide de consistance et d'aspect muqueux adhérait au ventre, du côté de la tête. Ils se sont ur peu agilés et ont cessé de vivre. Le second Goramyÿ soumis à l'expérience a donné, au nombre de cent huit, des petits plus développés, plus motiles, se détachant avec une sorte d’impétuosité de la masse muqueuse. Ces petits ont manifesté loug-temp: cette motilité, et ne sont morts qu'une dizaine d'heures après la sortie du ventre de leur mère. Il restait à bien étabiir l’identité du Goramy, qui ne pouvait être confondu à la Martinique qu'avec le seul poisson écail- Jeux de ses rivières, vulgairement désigné sous le nom de Mulet d’eau douce. Or ces deux poissons difièrent essentiel- lement entr’eux, soit au premier aspect, soit dans l'examen comparatif de toutes les parties prises séparément. Cepen- dant, il convient de le dire, pour constater l’identité du Grora- my, 1l serait nécessaire d'en avoir une description anatomique dans laquelle seraient exactement comparés le Goramy venu directement de Bourbon, et les poissons qui sont ici consi- dérés actuellement comme leurs petits. | (191) M. Artaud et nous-mêmes, nous avons, à cet effet, sélli: cité du gouvernement l’obtention d’un de ces Goramys de Bourbon. Notre demande, faite dans l'intérêt de la science, est restée sans résultat , et l’on n’a pas encore répondu à ce dilemme : Ou ces poissons reproduisent, et alors qu'importe la destruction de l’un d’eux ? ou ils ne reproduisent pas, et, dans ce cas, en quoi sont-ils donc si précieux? Il manque par conséquent quelque chose à notre travail, et ce n’est pas sans regret que nous l’exprimons. Néanmoins, à défaut de preuves matérielles, nos recherches et les faits que nous ve- nons de rapporter parlent avec tant d’évidence , qu’il semble presque inutile de répéter que les Goramys sont vivipares, qu'ils multiplient, qu’ils fourmillent pour ainsi dire, et que la colonie doit s’empresser d’en peupler ses viviers et ses ri- vières , suivant les vues sages et prévoyantes de S. Exc. M. le gouverneur, et de M. Del’horme, directeur-général de l'intérieur. M. Legrand, qui partage avec MM. Fortier et Artaud l'honneur de cette découverte, assistait à ces nouvelles expé- riences ; il nous a facilité les moyens d'investigation, et nous a aidés de ses lumières. Il a non-seulement fait parvenir des Goramys à Sainte-Lucie, à Marie-Galante, etc.; mais en- core il a réalisé le vœu de Lacépède, en envoyant en France, à Marseille, plusieurs centaines de ces poissons. Cag2 ) CONCHY LIOLOGIE. XIV. Tarzeau (Suite du ) des coquilles fossiles qu'on rencontre dans les terrains calcaires tertiaires (faluns) des environs de Dax, dans le département des Landes ; par M. Gratecour, membre honoraire. ( 3.° ARTICLE. }) Ordre I (suite de |’). — TRACHÉLIPODES. G-;Pricaces. Coquilles à ouverture non évasée, ayant des plis à la colu- melle, Genre XXX. — TORNATELLA. TornvaTezLe ( Lam. ): Caract. Goq. enroulée, ovale-cylindrique, en général striée transversalement, et dépourvue d'épiderme. Ouverture oblongue , entière, à bord droit tranchant. Un ou plusieurs plis columellaires. Genre XXXI. — PYRAMIDELLA. PyramieLze (Lam. ). Caract. Coq. turriculée , dépourvue d’épiderme. Ouver- ture entière, demi-oyale; à bord extérieur tranchant. Colu- melle saillante inférieurement, subperforée à sa base, et munie de trois plis transverses. H. ScALARIENS. Coquille n’ayant point de plis à la columelle ; les bords de l'ouverture réunis circulairement. Genre XXXII. — VERMETUS. Vermer ( Adanson ). Caract. Coq. mince, tubuleuse, en spirale lâche, fixée par la spire. Ouverture orbiculaire, à bords réunis. Un oper- cule, j $ (193) Genre XXXIIT. — SCALARIA. ScaLaiRe ( Lam. ). Caract. Coq. subturriculée , garnie de côtes longitudi= nales , élevées , interrompues, presque tranchantes. Ouver- ture obronde : les deux bords réunis circulairement , et ter- minés par un bourrelet mince, recourbé. Genre XXXIV.— DELPHINULA. DaupnnuLe ( Lam. ). Caract. Coq. subdiscoïde ou conique, ombiliquée, solide ; à tours de spire rudes ou anguleux. Ouverture entière, ronde, quelquefois trigone : à bords réunis, le plus souvent frangés on munis d’un bourrelet. G. PLicacés. Genre XXX. — TORNATELLA. TorvATELLE. SI. Ovatæ ; non turritæ. 148. TonnarezLa macuLosa. 7. tachetée. Nob. Tornatella punctulata. Féruss., tabl. n° 11, p+ 108. ê Id.; Bast., n,° 4, p. 25, pl. 1, fig.:24. T. Testé ovatd, lævi, ad basim transversè striaté ; maculis quadratis vinosis, triplici serie dispositis ; colu- melli uniplicatd ; labro intùs marginato. 5 tours de spire. y Long., 9 mill. Diam., 5 mil. Loc. Le faluns de Cabanes, de Mandillot , du Mainot, à Saint-Paul. Frès-commune. Se trouve aux environs de Bordeaux. 149. ToRNATELLA INFLATA. 7”. enflée. De Féruss., Tabl, syst., n.° 9, p. 108. De Bast., n.° 2, p. 25. Desh., t. 2, pl. 24, fig. 4, 5 Defrance, Manusc. (194). An Voluta Tornatilis? Brocc., t. 2, p. 322 et pag. 643, tab. 15, fig. 14. T. Testé ovatà, crassiusculä, transversim sulcatd ; striis longitudinalibus exiguis clathratä; columellä uni- plicatd; anfractu majore medio depresso. 8 tours de spire. Long., 15 mill. Diam., 8 mill. Loc. Faluns de SERRE 1 150. TorRNATELLA suscLorosa. 7°. globuleuse. Nob. Affinis Tornatellæ maculosæ., Nob. T. Testä ovato-globosä, subumbilicaté , transversim semi-striaté ; spird breviuscul& obtusd. 5 à 6 tours de spire. Long., 10 mill. Diam., 6 mill. Loc. Saint-Paul. 151. TOoRNATELLA SEMI-sTRIATA. 2”. demi-striée. Bast., n.° 3, p. 25. De Féruss., tab. n.° 10, p. 108. Defrance, Manusc. An Poluta Tornatilis ? Brocc., tab. 15, fig. 14. T. Testd ovaté, pellucidä, semi-striutä ; columellä uniplicaté ; Striis puncéatis. 7 tours de spire. Long., 8 à 12 mill. Diam., 3 à 6 mill. Var. a. Striis duabus tribusve ad suturam. b. Anfractibus omnind lævigatis. On trouve des individus de la variété 2 qui ont conservé leurs couleurs. S (195 ) ue Loc. Les faluns des dépôts de Saint-Paul. Se trouve aux environs de Bordeaux. 152. ToRNATELLA suLcata. T°. sillonnée. De Féruss., tabl. n.° 8, p. 108. De Bast., n.° 1, p. 24. Besh2,/pli 22) :fe. 34 Auricula sulcata. Lam., An. mus.,t.4,p 434, n° 1.ett. 8, pl. 6o, fig. 7, a. b. Pam; An. s./v.,f 9; D°/1, D. 550: Defrance, Dict. des sc. nat., t. 3, suppl. p. 133. T. Testi ovato-conicä, transversim sulcatd; sulcis punctatis ; spird acutd ; columellé uniplicatd. 7 à 8 tours de spire. Long., 7 à 12 mill. Diam, , 3 à 6 mil. Var. a. Sulcis distantibus. b. Sulcis approximatis. Loc. Faluns de Mandillot, du Mainot, à Saint-Paul. Commune. Se trouve aux environs de Bordeaux. 153, ToRNATELLA LoEvIcaTa 72. Lisse. Nob. T. Teski ovatà, pellucidä, lœvigaté ; spird acutd. 6 tours de spire, Long., 5 mill. Diam., 3 mill. Loc. Saint-Paul. 154. TonnaTELLA AuRICULA. T7, auricule. Nob. An Auricula ? T. Testé ovali, splendente, tranversim sub-striatà columellé biplicatd; spird breviusculd. (196) Long., 4 mill. Diam., 2 mill. Loc. Saint-Paul. $ IT. Elongato-turritæ. 125. ToRNATELLA PAPYRACEA. 7”. papyracée. De Bast., n° 5, p. 25, pl. 1, fig. 9. T. Testé turrito-elongatä, pellucidä, transversè ele- ganter sulcatäi; anfractibus couvexis ; umbilico parvo ; columellé uniplicatä ; sulcis profundis punctatis. 7 à 8 tours de spire. Long, 11 à 17 mill, Diam., 5 à 7 mill. Var. a. Zestä crassiuscula. b. Testä fragili. Loc. Les faluns de Saint-Paul. 156. ToRNATELLA ELONGATA. 7”. allongée. Nob. Affinis Torn. intermediæ. Nob. T. Testd turrito-elongaté, transversim sulcatd; colu- melld uniplicatd. 9 à 10 tours de spire., Long., 10 à 12 mill. Diam., 3 à 4 mill. Var. a. Anfractibus convexis. b. Anfractibus planulatis. Loc. Faluns de Saint-Paul. 157. ToxNATELLA INTERMEDIA. 7°. intermédiaire. Nob. Affinis Torn. Dargelasii. Bast. T. Testä ovato-elongaté, fragili, transversim lævis- simè sub -striaté ; columelli uniplicatd ; anfractibus CONVeX ES, (197) 5 à 6 tours de spire. Long., 5 à G mill. Diam., 2 mill. et demi. Loc. Saint-Paul. 158. TornarezLa Darcecasrr. 7°, de Dargelas. De Bast., n.° 6, p. 25, pl. 1, fig. 19. T. Testd ovato-aciculatä , lævissimè striaté ; colu- mellé uniplicata ; anfractibus convexiusculis. 6 tours de spire. Long., 6 mill. Diam., 2 mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. Saucats, près de Bordeaux. 159. TorNATELLA cANGELLATA. 7. treillissée. Nob. T. Testé ovato-elongatä, turritä, eleganter cancel- laiä&, sub-umbilicatä ; columellä uniplicatd ; labio colu- wellari externè reflexo ; anfractibus convexis. 5 à 6 tours de spire. “Long., 5 à 6 mill. Diam., 3 mill. Loc. Faluns de Gaas. Rare. ! Genre XXXI. — PYRAMIDELLA. PyRAMIDELLE. 160. PyRAMIDELLA TEREBELLATA. P. en tarière. Féruss., Tabl. syst., n.° 10, p. 107. Bast.,.n.° 2, p. 26. Desh., t. 2, pl. 22, fig. 7, 8. Defr., Dict. des sc. nat.,t. 44, p. 135. Auricula terebellata. Lam., An. s. v., t. 7, p:.540 ,:mi° 9. Lam., Annal. Mus., t. 4, p. 436, n° 9, et t. 8, pl. 60, fig. 10. NE (198 ) Defrance, Dict. des sc. nat., t. 3, Suppl., p. 13, Turbo terebellatus. Brocc., t. 2, p. 363. P. Testä conico-elongaté, turrita, splendente, lœvi aperturä brevi, semi-ovatä ; columellä triplicatä; an- Jractibus planulatis. 9 à 12 tours de spire. Long., 10 à 13 mill. Diam., 2 à 3 mil. Loc. Faluns de Saint-Paul, de Saint-Jean de Marsa. Se trouve aux environs de Bordeaux, H. ScaLARIENSs. Genre XXXIL. — VERMETUS. Verwer. Adans. 161. VermeTus RuGosus. V7. rugueux. Nob. Affnis Vermeto lumbricali. Lam., An. s. vert., t, G (2. partie), p.225, nr. Adans., Sénég., tab. 11, fig. 1 V. Testé apice spiræ afjixé, spiraliter in tubum as- cendentem porrectà, fragili, rug gosd , longitudinaliter sub-striatà, Loc. Faluns de Saint-Paul, Genre XXXIIL. — SCALARIA. ScaLaiRE. SE Costis simplicibus. 162. SCALARIA coMmunis. $. commune. Lam., An. s.v.,t. 6,n.° 5; p. 228. De Bast., n.° 1, p. 30. Defr. , Dict. des sc. nat., t. 48, p. 18. Turbo clathrus. Lin., Gmel., n.° 63, p. ne Lister, Conch., t. 588, fig. 51. Gualt., Test., tab. 58, fig. 7. Turbo pseudo-scalaris. Brocc. , tab. 1, ( 199 ) Sc. Testä turrité, imperforaté , lævigato-costatä costis contiguis distantibus , sub-obliquis ; anfractibu CONVETIS. Long. , 18 à 20 mill. Diam. , 7 à 8 mill. Var. a. Costis crassiusculis , rotundatis. b. Costis lamelliformibus , acutis. Loe. Saint-Paul, au moulin de Cabanes, Mandillot, au Mainot. 163. ScaLARIA cRISPA. S. crépue. Lam., An. du Mus.,t. 8, pl. 37, f. 5. Id., An.s.v.,t.6,n.° 1, Foss., p: 229. Encycl., pl. 451, fig. 2, a, b. Defrance, Dict. des se. nat., t. 48, p. 17. An Scalaria acuta? Sow., Min. conchol., pl. 16, Two lower figures. Sc. Testé turriti, imperforatä; costis lamelliformi- bus, inæqualibus ; confertis ; anfractibus ventricosis ; suluris excavalis. Long., 15 mill. Diam. , 4 mill. Loc. Saint-Paul. 164. Scararta cLANDESTINA. S. clandestine. Nob. Affinis Scalariæ crispæ. Lam. Sc. Testé turritä, imperforatä; costis lamelliformi- bus, confertis, paululùm elevatis, sub-obliquis; anfrac- tibus convexis ; suturis non excavatis, Long,, 15 à 18 mill. Diam., 3 à 4 mill. Loc. Faluns de Saint-Jean de Marsac. ( 200 }) 165, Scazarra srriaTa. S. striée. Nob, Scalaria costellata ? Desh., 2, pl. 24, f. 1, 2. An Scalaria striata? Defr., Dict. des sc. nat., t. 48, p. 18. Sc. Testä minimé, crassiusculé, turrito-elongatä, lon- gitudinaliter costaté | transversim subtilissimè striata. Long., 5 mill. Diam. , 2 mill. Loc. Saint-Paul. Ç IL. Costis fimbriatis. 166. ScALARIA MULTILAMELLA. S. lamelleuse, De Bast., n.° 3, p. 31, pl. 5, fig. 15. Defr., Dict. des sc. nat., t. 48, p. 10. An Scalaria minuta? Sowerb., pl. 390, fig. 3, 4. Turbo lamellosus ? Brocc., tab. 7, fig. 2. An Scalaria monocycla ? Lam. , Ann. du Mus., to nn note An Turbo pseudoscalaris? Brocc., tab. 7, fig. 1. Sc. Testé turrité, crassé, costaté; costis longitudina- libus , sub-obliquis, numerosis, lamelliformibus, de- pressis, fimbriatis ; interstiliis lævibus transversè sub- strialis. Long. des grands individus, 4 centim. (1 pouce et demi), Grand diam., 15 à 18 mill. Loc. Faluns du Mainot, à Saint-Paul. 167. SCALARIA SUB-SPINOSA. 1. épineuse. Nob. Scalaria acuta. Bast., n.° 2, p. 30. : An Sowerb., pl. 16, fig. 3, a. b? Scalaria rustica. Defr., Dict. des sc. nat., t. 48, p- 20. ( 201 }) Sc. Testé turrit&, crassä, elongatt, lamellosd ; costis Crassis , confertissimis, foliaceis, ad suturas subspinosis vel fimbriatis ; anfractibus distinctis, varicosis, qua- dristriatis ; suturd maximd sub-carinatd. Long., 20 mill. Diam. , 7 à 8 mill. Loc. Saint-Paul. Belle espèce voisine de la Scalaire lamelleuse. 168. SCALARIA CANCELLATA. W. treillissée. Defrance, Dict. des sc. nat., t. 48, p. 20. An Scalaria decussata ? Lam., An. s. vert., n.° 3, Foss., t. 6, p. 229. — Ann. du Mus., LOC AN SE NE EN PRE Scalaria communis. Var. a. Bast., p. 30. Scalaria similis ? Sow., Min. conch., t. 16, f. 1. Turbo cancellatus. Brocc., tab. mr fig. 8. Sc. Zesté turrité, fragili, elongatä, imperforatä, éransversim striatd; costis longitudinalibus minimis cre- berrimis decussaté ; anfractibus convexis. Long. des plus grands RENE a 4 cent. et au-delà ( un pouce et demi). Diam., 10 à 12 mil. Cette charmante espèce diffère de celle de M. de Lamarck par ses dimensions. Celle de cet auteur n’a que 18 mili. de longueur. Loc. Faluns de Saint-Paul. Genre XXXIV. — DELPEMNULA, Daurminuze. SI. Scabræ vel spinoseæ. 169. DELPHINULA scomxa. D. rape. Var. Spinosa. Grat., Bull. Soc. Linn. de Bord., f,2} p.998. ( 202 } Delphinula scobina. de Bast., n.° 2, p. 27. Affinis Delphinulæ calcari. Lam. , An. s. vert. Desh., t.2, pl. 23, fig. 11, 12. Defr., Dict. des sc. nat.,t. 12, p. 544. Turbo scobinus. Biong. Vicent., pl. 2, fig. 7. D. Testé orbiculato-convexä , umbilicatd, squamatü vel spinosd , transversim sulcaté ; spinis majoribus fistu- losis ad marginem ultimi anfractüs ; umbilico profundo ; aperturd valdè orbiculatä, lœvigatà, intùs argentct. Haut. des grands individus, 32 mill. Diam. transv., 26 mill. Diam: de la bouche, 13 mill. Loc. Les faluns violacés de Cazordite, de Cauneille, de Cagnotte, aux environs de Dax. Abondante. Se trouve à Bordeaux , ( Terrenègre ). 170. DecpniNuLA pyramipaTA. D. pyramidée. Nob. Affinis Delphinulæ conicæ. Lam., n.° 5, Foss., p-232,t.6. — Defr., Dict. des sc. nat., t. 12, p. 545. D. Testé fragili, conico-pyramidatd , imperforaté , transversim sulcatäi; anfractibus carinatis ad medium spinulosis. Haut., 6 à 8 mill. Diam., 4 mill. Loc. Faluns violacés de Gaas. Rare. S IT. Sulcatæ vel striatæ. 171. DerrumuLa succara. D. sillonnée. Lam., An. s. vert., t. 6, n.° 6, p. 252. Id.) An:du Mus., #4; p. 111, ett.:8% pl. 36, fig. 8. — Vélins, n° 46, fig. 17. Dast;"n59 3) p.126. Defr., Dict. des sc. nat., t. 12, p. 546. (203) D. Testé parvul&, orbiculato - conicä, transversim sulcatä, sub-umbilicatä, ad basim sublævigaté ; labro vix serrato , spiré obtusd. 4 à 5 tours de spire. — Haut., 4 mill. — Diam., 4 mill. . Loc. Faluns de Gaas. Abondante. 192. DeLcpuinuLa cranuLosa. D. granuleuse. Nob. D. Testé minimd, orbiculato -convexd, umbilicaté, transversim striaté, granulosd , spird complanatà. Diam. , près de 2 mill. Loc., Faluns de Saint-Paul. Rare. S III. Zævigatæ. 173. DecpmiNuLA mareinaTa. D à bourrelet. Lam., Ann. du Mus.,t. 4,p. 111, ettom. 8, pl. 36, fig. 6. — Vélins, n.° 15, fig. 8. He, An Save, te 65 Da 2923 140 Bast., n.° 1, p. 27. Desh., t. 2, pl. 23, fig. 17, 18. Defr., Dic. des. sc. nat.,t. 12, p. 45. D. Testé orbiculato-convex ; anfractibus lœævibus ; wmbilici margine incrassato subplicato; aperturd cras- siusculé , integré , rotundä. 4à5 tours de spire.—Haut., 8 à9 mill.—Diam., 8 à 9 mill. Loc. Faluns de Gaas. On trouve des individus avec leurs couleurs. Ze grand tour de spire offre trois à quatre bandes vineuses, Les jeunes individus ont la lèvre droite tranchnte, et quel- quefois la lèvre columellaire un peu relevée 6: pointe, tandis que dans la coquille adulte, les bords À la bouche sont égaux, arrondis et très-épais. L’opercule de cette jolie Dauphiny® est arrondi, sillonné circulairement et ombiliqué à sa f€ interne. (204 ) 174. Décrminuza RoreLLæronmis. D. en Jforme de rou- lette. Ndb. D. Testé minimd, orbiculaté , depressé, sub-umbili= caid , lævigatd ; spir& abbreviatä , complanatd. | Faut. , 2 mill. — Diam. , 3 mill. | Loc. Faluns de Saint-Paul. 199. DecpxinuLa rriconosroma. D. à bouche triangulaire. Bast., n.° 4, pl. 4, fig. 10. D. Testä pusillé, orbiculato-complanaté, supernè carinalii, infernè concavd , umbilicatä ; aperturd trigo- nat : umbilico spirali. Diam., 4 à 6 mill. — Haut., > mill. Loc. Faluns de Saint-Paul. . Gette charmante petite espèce ressemble , au premier as- pect, à un Planorbe. GÉOLOGIE. XV. Novice sur les sources de la Touvre ; par M. L: RourLanD, lieutenant de vaisseau , correspondant, à Angouléme. Au Rédacteur du Journal de la Charente. Angoulême, 9 Juin 1827. Permétez-moi, je vous prie, de rectifier, par la voie de votre Jourtl , une erreur assez généralement répandue dans l’Angoumois, sur la profondeur des sources de la Touvre, erreur que l'teur de la Statistique du département de la Charente à acciitée, en la consignant à la page 10 de cet ouvrage. Les erreurs de ce £nre sont, j’en conviens, sans préju- dice pour la société; mis elles ne le sont pas toujours pour les sciences physiques ; evj’ai pensé que je ferais plaisir aux ( 205 ) personnes qui s’occupent de géologie, en leur faisant part de mes observations sur les deux principaux gouffres de la Touvre. Tout le monde, j'en suis persuadé, n’a pas admis l’asser- tion vulgaire , que l’on ne pouvait en trouver le fond : je ne l'ai pas cru non plus, et je me suis convaincu du contraire peu de tems après mon arrivée à Angoulême. Cependant, comme j'ai acquis , depuis, la certitude que l’on n'avait pas encore employé les moyens nécessaires pour sonder exacte- ment ces deux sources, je me suis amusé à faire cette opé- ration hier, 8 Juin, en présence de M. le Maire de Touvre, de M. Faure, professeur de physique, des élèves et des ma- rins de l’école royale de la marine. Des cordages attachés sur les rives opposées des deux sources m'ayant permis de fixer, sur tous les points de leur surface , la frêle nacelle dont je me suis servi, j'ai pu, avec le maître d'équipage Bertucy, multiplier les sondes , et exé- cuter chacune d'elles avec assez de précision pour bien con- _ naître la profondeur et la forme de ces deux bassins : j'en ai obtenu aussi la température avec beaucoup d’exactitude, au moyen d’un bon thermomètre préparé pour cet effet, et qui est resté coulé jusqu’au fond pendant tout le tems que j'ai employé à cette exploration ; dont voici le résultat. La plus grande profondeur de la source désignée sons le nom du Dormant, à cause de l’immobilité apparente de ses eaux, est de 23 mètres ct quelques centimètres, fond de gros sable calcaire. Les parois de ce bassin suivent constam- ment la pente et la direction des côtés du vallon dans lequel il est en grande partie renfermé, et présentent, seulement sur quelques points, des amas de pierres et de sable vaseux, ‘provenant des éboulemens qui ont eu lieu dans diverses cir- constances. PP La plus grande profondeur de la source d'où tes eaux jail- lissent en bouillonnant, et qui, par cette raison, a été nom- mée le Bouillant, est de 16 mètres Go centimètres environ. ( 206 ) La forme de ce second bassin m'a paru être celle d’un côné renversé ; il communique avec l’autre d’abord à sa surface, et ensuite, à ce que je crois, par un large conduit souter- _ rain. On rencontre aütour quantité de crevasses et de roches saillantes qui arrêtent souvent la sonde lorsqu'on ne la jette pas droit au milieu. Tout annonce qu'ici le sol a été très- tourmenté, et, peut-être, soulevé avec violence; j'y ai trouvé partout la roche à nu; le plomb en est toujours sorti froissé ; mais le suif dont il était garni n’en a rien apporté, pas même quelques grains de sable, ce qui s'explique, au reste, par l'ascension rapide et continuelle de l’eau. La température de ces deux sources est de 11 degrés de Réaumur au-dessus de zéro. P. S. Cette lettre n'ayant été écrite que pour le départe- ment de la Charente, il était inutile d’y ajouter une descrip- tion de la Touvre; mais comme elle me parait nécessaire aux personnes qui n’ont point visité les environs d'Angoulême, j'ai cru devoir y ajouter la notice suivante. La Touvre prend sa source à 7 kilomètres dans le nord- est d'Angoulême, et va sé perdre dans la Charente à 1 kilo- mètre dans le nord de cette ville, après avoir parcouru une distance de 8 à 9 kilomètres dans la direction du nord-est au sud-ouest. Sa largeur varie de 4o à 50 mètres, et sa profondeur d'un mètre à 1 mètre 5o centimètres. Ses eaux sont extrêmement fraîches et d'une limpidité admirable ; elles produisent une grande quantité de truites et d’anguilles très-délicates; mais, ce qui paraît assez extraordinaire, c’est que la carpe, le barbeau, la perche et uu grand nombre d’autres poissons que l’on pêche en abondance dans la Charente, n’y remon- tent jamais ; particularité que l’on attribue à la différence qui existe dans la température des eaux de ces deux rivières, température qui est de deux à trois degrés plus basse dans la Touvre que dans la Charente. On remarque, parmi les différentes usines établies sur le (207) éours de la Touvre, la belle fonderie de Ruelle , qui fournit à Ja marine la plus grande partie des canons de gros calibre nécessaires à l'armement de nos vaisseaux. Les sources de cette jolie rivière, qui sont placées beaucoup trop à l’est sur les cartes, sont loin d'offrir un spectacle aussi . beau et aussi pittoresque que celui qui remplit l'ame d’admi- ration à la vue des eaux, tour à tour tranquilles et tumul- tueuses , de la fontaine de Vaucluse. Mais si le tableau que présentent les sources de la Touvre avec les lieux environnans est moins digne d'occuper les pinceaux de nos grands artistes ou de faire résonner la lyre d’un nouveau Pétrarque ;:il n’est pas moins digne des observations des géologues. En les contemplant , le voyageur n’est point troublé dans ses méditations par le bruit effrayant de plusieurs torrens qui se précipitent impétueusement au fond d’un étroit vallon, où leurs eaux réunies donnent tout à coup naissance à la Sorgue. Ici, son are n’est distraite que par le chant du rossignol et les cris confus d’une multitude d'oiseaux aquatiques qui se jouent avec sécurité sur une onde pure et tranquille; il n’aperçoit point ces vastes et profondes cavernes que l’on rencontre fréquemment dans les roches calcaires, et dont il existe, à quelques lieues de là (1), un des plus beaux exemples ; il n’admire point un de ces cirques étonnans que la nature se plaît à former au milieu des montagnes secondaires, mais lorsqu'il a franchi la pente rapide qui conduit au sommet du rocher sur lequel l'église et le ha- meau de Touvre sont assis, ses yeux se reposent agréa- blement sur les riches coteaux qui bordent les vertes prairies du bassin de la rivière, dont les eaux se répandent bientôt majestueusement sur une étendue de plus de 150 mètres de largeur. Ces sources, qui n'avaient jamais été explorées exacte- (1) La grotte de Rancogne, à 7 kilomètres de la Rochefoucauld. 3* ( 208 ) ment avant moi, sont au nombre de trois, en y compre- nant celle de la Lèche , qui vient se réunir aux deux autres ? après avoir formé un petit ruisseau à part d'environ 500 mètres de longueur. La manière dont les eaux se com- portent dans chacune d'elles est fort remarquable. Elles paraissent d’abord sortir doucement et horizontalement d’une espèce d'échancrure, proportionnée à leur volume , formée dans un rocher de calcaire compacte, grisâtre ; on les voit ensuite surgir, en bouillonnant, d’un gouffre en forme 5; 3 d’entounoir placé à l'entrée du bassin ou de l’échancrure dont je viens de parler; en sorte que chacune de ces sources .est formée de deux cours d’eau diflérens, l’un’ horizontal coulant très-doucement, et l’autre vertical doué d’un mouvement d’ascension très-rapide. Comme l'on a opposé de fortes objections aux conjec- tures qui ont été formées sur l’origine de ces sources , j'attendrai d’avoir visité et reconnu le pays moi-même avant de fixer mon opinion à cet égard et de la faire connaître « à . » # à la Société. (13 Mai 1828.) a —…. XVI. OnservaTions sur la cause d’une inondation récente en Saxe; par M. Rourrawp, lieutenant de vaisseau, correspondant, à Angouléme. Au Rédacteur du Journal de la Charente. Angoulême, 20 Février 1828. J'ai lu dans le Moniteur du 11 Février courant, qu’une inondation telle qu'on n’en avait jamais vu de semblable avait eu lieu en Saxe, pendant un froid de 19 degrés au- dessous de zéro (on ne dit pas de quel thermomètre ). Un pareil phénomène, par un froid aussi rigoureux, ne pourrait s'expliquer par la fonte des neiges, à moins qu'il ne soit tombé assez de pluie les jours précédens pour fondre celles qui s'accumulent en hiver sur les montagnes de l'Erze- s ( 269 ) birge, d’où naissent toutes les rivières qui parcourent la Saxc du nord au sud ; lesquelles , ayant recu tout à eoup un sur- croît d’eau considérable, auraient acquis un accroissement et une rapidité dont un froid subit n'aurait pu arrêter les effets. Dans le cas contraire , je serais porté à croire qu’un fait aussi extraordinaire se lierait aux différens pliénomènes vol- caniques qui ont eu lieu depuis quelques mois, ainsi qu'aux nombreux tremblemens de terre qui se sont fait ressentir sur divers points de la surface du globe pendant le même tems ; phénomènes qui ne sont, en admettant l'existence du feu central, sur lequel ou ne peut plus élever le moindre doute, que les conséquences de la réaction que les matières les plus voisines du centre de la terre, supposées avec raison en état de fluidité (1), exercent contre la pression des couches supérieures. Or, si cette cause peut produire des effets capables d'ébranler en même temps plusieurs parties de l'Enrope, de l’Afrique et de l'Amérique, ainsi que cela s’est vu, et occasionner ces élonnantes et terribles déjec- tions de matières ignées qui s’opèrent par le cratère des volcans , ils peuvent bien aussi faire surgir à la surface de la terre les eaux qui existent dans son sein à de grandes profondeurs, soit en leur communiquant un mouvement d’ascension, soit en leur faisant éprouver une augmentation de température. Il serait alors à regretter qu'on n'eût pas fait d'observations thermométriques dans les rivières qui ont débordé en Saxe. Au reste, en considérant la coïncidence qui existe entre les granüs phénomènes précités et les funestes crues d’eau qui ont eu lieu naguère en France et ailleurs, je suis fondé à les attribuer à une seule et même cause. (1) Voyez, dans les Anrales du Muséum d'histoire naturelle (1827), l'essai sur la température de l’intérieur de la terre, par M. Cordier , ainsi que le mémoire de M. Fourrier sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires , inséré dans Le 27.° vo- lume des Annales de chimie et de physique. ( 210 } N. B. Les tremblemens de terre qui se sont fait sentir dans Îles Pays-Bas, peu de temps après les inondations qui ont eu lieu en Saxe (1), fa direction est et ouest, où à peu près, suivant laquelle la terre paraît avoir oscillé , ligne qui traver- serait une partie de la Saxe et des montagnes de l’Érzebirge, enfin le mouvement de bas en haut qui a été remarqué dans les plus fortes secousses (2), venant ajouter un nouveau poids à l'opinion émise dans la lettre ci-dessus, qui avait été insérée dans le Journal de la Charente avant que les autres journaux eussent fait connaître ces nouveaux phénomènes, le Conscil a pensé qu'il était utile de la publier dans un recueil scienti- fique. L'hypothèse du feu central, que M. Roulland a prise pour base de ses explications, s'étant presque convertie en axiôme dans l'esprit de la majorité des physiciens et des géo- logues actuels, par suite des nombreuses observations qui ont été faites dans ces derniers temps, il n'a pas cru néces- saire d'entrer dans la discussion de cette grande question ; il se propose d’ailleurs de la traiter plus à fond dans un ouvrage auquel il travaille depuis plusieurs années, et qu'il espère pouvoir publier incessamment. J'ajouterai que M. Roulland attribue à la même cause les pluies et les orages qui, cet été, dévastent la France. Il sup- pose que, par suite de quelque grande commotion ou de tout autre phénomène dépendant du feu central, d'énormes masses de glace, qui auraient été détachées des. continens voisins du pôle boréal, viendraient se fondre par des latitudes moins élevées, et que les particules humides qu’elles répandraient dans l'atmosphère nous seraient apportées par les vents d’ouest èt de sud-ouest, qui règnent depuis quelque temps , pour se résoudre en pluie sur notre beau pays. Août 1828. | CuarLes Des MouLins. RL OE— Par orponvapce ROYALE, du 15 Juin 1828, Les statuts de la Société Linnéenne de Bordeaux demeurent approuvés. Le Secrétaire-général de la Société , B.4 TEULERE. (1) Voyez les Moniteurs des 27 et 28 Février 1828. (2) Voyez le Moniteur du 28 Mars 1828. BULLETIN D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE BORDEAUX: (A 72. ) BOTANIQUE. rs XVIL. Nore sur la Puccinia graminis, D. C. F1. fr. , 1. 506. M. De Candolle décrit comme variété de la Puccinia gra- minis une plante qu'Hedwig a considérée comme espèce sous le nom de Puccinia arundinacea, et que des caractères es- sentiels me paraissent devoir séparer de la première. D'abord la forme des sporidies n’est jamais la même à aucun âge dans ces deux Urédinées. Dans la première elles sont plus petites, courtement pédicellées, en massue, très-souvent tronquées au sommet daus un âge avancé, divisées par une cloison transversale en deux loges, dont la supérieure cst arrondie, et l’inférieure en cône renversé. Rarement la cloison qui sé- pare les deux loges détermine un léger étranglement dans celle qui croît sur le roseau. Dans la seconde, ces sporidies sont longuement pédicellées , divisées en deux loges par un étran- glement très-fort qui les fait paraître comme formées de deux globules sphériques accolés l’un à l’autre. Ces portions glo- buleuses le sont aussi dans un âge avancé, seulement elles deviennent un peu difformes , mais jamais le sommet des spo- ridies n’est tronqué. L'intérieur des loges contient un ou plu (Caron) sieurs grains opaques , en général plus nombreux dans la seconde. Une si grande différence dans la forme d'organes essentiels , forme qui ne peut varier en raison de l'espèce de plante sur laquelle croissent ces parasites, doit être suffisante pour séparer ces deux espèces, qui d’ailleurs se distinguent par d’autres caractères, beaucoup moins importans il est vrai, et même de nulle valeur s'ils étaient seuls. Je veux parier de la forme et de la couleur des pustules ; on sait que dans les Urédos, les Puccinies, et les Écidiums, leur forme varie non-seulement suivant l'espèce de plante sur laquelle ils croissent, mais aussi suivant la partie sur laquelle ils se dé- veloppent. La direction et la force des fibres et des autres organes peuvent imprimer à ces groupes de champignons une forme différente. Aussi ces caractères se présentant iso- lément ne doivent point suflire pour séparer des espèces déjà trop multipliées dans les genres dont nous parlons. Mais si cette disposition différente est accompagnée de sporidies con- formées d’une autre manière, dans des Urédinées observées non-seulement sur la même plante, mais aussi sur les mêmes parties de cette plante, on doit les considérer comme espèces distinctes. [ei ces divers caractères se trouvent réunis. La Puc- cinie des graminées forme des pustules petites, ovales-arron- dies ou linéaires, compactes, d’abord d’un roux brun, puis d’un brun noïrâtre très-foncé. Je l'ai vue recouvrir toutes les parties de l’Arundo phragmites où elle m’a offert les mêmes Yaractères spécifiques que celle de plusieurs autres graminées ît surtout du froment. La forme des sporidies est exactement la même, mais sur les feuilles du roseau les pustules sont plus rapprochées , plus courtes et plus saillantes, et sur les gaines elles sont plus longues et plus régulières que sur le froment. Les pustules de la Puccinia arundinacea se déve- Iloppent, comme celles de la précédente, sur les deux faces et 22 4 HUILE LL Fig (0. Lg 19 2 anis LHC de LA Zÿ1 re 748 à PH. E AC ke à / / (QE S PIE À Æ ) \ e | 7. L) > \ / io %) Ÿ A. (of —à : 4 TA = AG LE nr _ = l EUX A be = À A Pr j è { Ze 13. 2e | ? / lé a di p: 17, 2000 216: Bornt Mus-, t.14, fig. 11, 12. Lin. Gmel., p. 3618, n.° 22. Bosc AU t. 4, p. 17. Chemnitz, Conch. 9, t. 109, f. 919, 920. (4) Denys Montfort, Conch. syst. (5) Tabl. syst, des Mollusq. , n.° 113, p. 35. (387) toma aquensis , et j'en ai envoyé plusieurs sous cette der= nière dénomination à mes correspondans, soit de France, soit de l'étranger. Cependant, lors de la rédaction de mon tableau des coquilles fossiles des environs de Dax, ayant plus soigneusement exa- miné avec M. Charles Des Moulins les caractères de cette co- quille, et m étant convaincu qu’elle ne pouvait pas rester dans le genre Anostome, puisque l'ouverture de la bouche était parfaitement simple et dénuée de dents, je me déterminai à créer un nouveau genre que j'eus l’honneur d'offrir, en Sep- tembre 1827, à M. le baron de Férussac, et auquel j'im- posai le nom de Férussine.. Ma description parut en Octobre de la même année dans le Bulletin d'histoire naturelle de la Sociéié Linnéenne de Bordeaux (1). Elle est ainsi concüe : FÉRUSSINE. Ferussina. « Testä orbiculari, umbilicatä; aperturd rotundé, « integré, simplici, peristomaté , retroversd, » J'ajoutai : « Le caractère de simplicité de la bouche, complètement « dénuée de dents, fait exclure cette sorte de coquille du « genre Anostome, avec lequel elle aune frappante analogie, « à raison de la rétroversion de sa bouche du côté du som- « met de la spire. Elle se rapproche du genre Cyclostome « par la continuité du péristome, qui permet de soupcon- « ner qu’elle est pourvue d'ur opercule. L'espèce découverte à Dax, et désignée par moi sous le PP (@) Tom. IX, première livraison, 15 Octob. 187, pag. 5, 6 { 258 ) hom de Ferussina anostomæformis (1), était ainsi ca ractérisée : « F, Testé orbiculari, depressä , profundè umbili- « catd, lœvigatä; aperturd subrotundä, valdè simplici, « juxtà verticem spiratum retroverso- inelinaté ; umbi- « lico patulo pervioque , ad marginem striato. » Des caractères aussi solidement établis, joints à une des- cription aussi minutieusement détaillée, ne permettaient pas, je présume, de se méprendre ni sur le genre, ni sur l'espèce que j'ai fait connaître. La Férussine se classe naturellement dans la famille des Trachélipodes colimacés (Mollusques terrestres), à la suite du genre Hélice. Aussi l’ai-je placée à côté de ce genre dans mon Tableau des fossiles de Dax, publié en Mars 1828 dans le Bulletin d'histoire naturelle cité (2), et à raison du péristome continu dont la bouche est pourvue, caractère qui ne laisse pas de doute sur l'existence d’un opercule , ce genre doit être intermédiaire avec le genre Cyclostome. Je suis entré dans tous ces détails, parce que venant de lire dans un mémoire de M. Deshayes, imprimé en Mars 1828, la description de la même espèce de coquille fossile, sous le nom de Strophostome, il est de mon devoir de signaler que ce genre est absolument un double emploi du genre Férussine. M. Deshayes a certainement ignoré la publication que j'avais faite de mon genre Férussine long-temps avant qu'il eût publié le sien, Je me plais à lui rendre cette justice, et je demeure bien persuadé que, s’il avait eu connaissance de mon mémoire imprimé en Octobre 1827, il aurait conservé le genre que je venais d'établir, ou bien il aurait cité ma déscription, supposé qu'il en eût formé un autre. —— (1) Loc. cit., pag. 6. (2) Tom. 2 , pag. 92 et 96. -& ( 259 ) Au reste, les conchyliologistes devront de la reconnais- sance à ce naturaliste distingué, pour avoir le premier donné une figure exacte de cette coquille remarquable, espèce qui est la même que ma Ferussina anostomæformis et pro- venant de la même localité. On lui en devra une plus grande encore pour avoir fait connaître une seconde espèce du même genre, qu'il a trouvée encastrée dans le calcaire d’eau douce, en Alsace, et quil la nommé Strophostome strié. RÉSUMÉ. Le genre Strophostome (Strophostoma), créé par M. Deshayes en 1828, est un double emploi du genre Férus- sine {Ferussina), que j'ai offert à M. le baron de Fé- russac en 1927. Le genre Ferussina a pour caractères les suivans : Coquille orbiculaire, ombiliquée, à spire convexe et obtuse. Ouverture ronde, entière, simple, retournée du côté du sommet de la spire, comme dans l’Anostome. Péristome continu, épais; opercule? Ce genre renferme aujourd'hui deux espèces fossiles. 1.° Férussine en forme d’Anostome. Ferussina anos- tomæformis. Grat.; deseript. de plus. coq. foss. de Dax. Bull. d’hist. nat. Soc. Lin. de Bord. (Oct. 1827). tom. 2, 1"°liv., pag. 5,6, N.°3. F Grat., tabl. des coq. foss. des terrains tertiaires des en- virons de Dax. Bull. :d., (Mars 1828), tom. IL, 3.° livrais., pag. 92, 96, n.° 52. Strophostoma lævigata. Desh., Mém. sur le Strophostome (Mars 1828). ext. des Annales des sc. nat., pag. 5, pl. XI, À., fig. 1 à 4. *X à ( 260 ) Anosiome fossile de Dax. Anostoma aqüensis , it quibusd, collectionib. Coq. orbiculaire, déprimée, lisse; l’ombilic -très-évasé, profond, permet de voir distinctement tous les tours de spire; son bord est léyèrement strié; bouche arrondie, évasée , renversée en dessus, un peu inclinée, bordée d’un péristome entier, épais, réfléchi extérieurement. 5 tours de spire. Hauteur de la coquille, 11 millimètres, Diam. transversal (longueur }, 29 mill. Diam. de la bouche, environ 10 mill. Diam, de l’ombilie, 6 mill. Localité. Les faluns ou calcaire marin tertiaire des eñ- virons de Dax. À Découvert en premier lieu dans le dépôt calcaréo-sa- blonneux d’Abesse, à Saint-Paul, à une lieue de la ville, où on le trouverait assez abondamment s’il était permis de faire des fouilles. Ce falun est caractérisé par la prodigieuse quantité d’'Operculines (A. d'Orb.) qu'il contient ; et en second lieu , dans les calcaires marins de Gaas, à trois lieues de Dax, où j'en ai découvert une vingtaine d'échantillons de la plus parfaite conservation. | J'observe que cette espèce n'a jamais été trouvée dans le calcaire d’eau douce, calcaire excessivement rare à Dax. 2.° Férussine striée. Ferussina striata. Nob. Strophostoma striata. Desh., Mém. cit., pag. 6, pl. XL. B., fig. 1 à 4. Coq. ovale , déprimée, plus petite que la précédente, subcarénée , élégamment striée : stries fines et nombreuses , plus saillantes en dessous qu’en dessus ; l'ombilic grand ; spire un peu élevée; cinq tours de spire aplatis, non ( 261 }) saillans ; sature simple, le dernier tour caréné dans presque toute son étendue, peu arrondi , presque plat ( Desh. ). Longueur , 22 mill. Largeur , 16 mill. Localité. Le calcaire d’eau douce de Bouxveiller, en Alsace. | L'échantillon unique, cité par M. Deshayes, était ac- compagné de Paludines , de Planorbes et d’un Cyclostome. AVIS IMPORTANT. Le Conseil d'administration de la Société, ayant reconnu u’il peut résulter de graves inconvéniens, lorsqu'un volume du Bulletin est relié, de l'omission de la date précise de la publication de chaque livraison, a décidé, dans sa séance du 15 Novembre 1828, qu'a compter de la première livrai- son du troisième volume, ceîte date serait imprimée, non- seulement sur la couverture de chaque livraison, mais aussi en tête de la première page du texte de cette même livraison. Pour suppléer à l'absence de cette même indication essen- tielle dans les deux premiers volumes du Bulletin, on con- signe ici la date précise de la publication de leurs livraisons. PREMIER VOLUME. 7.xe livr. INC are re se uala ele lerete else 30 Avril 1826. DATE 2 DR ON RER NU, re Jüitet 1826. ge ue tu ab Août 2626. 4e — has ea 430 Neremhre 1826. 5e. — Dada as ea Ne TOMNIALS 102,7 + Ge — GR Res, SORTIE SECOND VOLUME. Re NS GE, LA ee 19 OCTODrÉ 2927. 2. — She IAE D RE L'HINavemibre 1627. 3. — din ee nt A0 ip, Mars1B30: 4e — TO. MMS uofase, er NOM al ID 5e — DT SOEUR TAN RE AONE: 1020 6. — oran sr NS a Env a Décembre 1826. Le Secrétaire du Conseil, DE BoisLANpry. ( 262 ) LISTE DES ABONNÉS. L'InsriTur DE France. . L'Acanémie R.le pes scxences, LETTRES ET ARTS DE Borpraux. LA SocIÉTÉ PHILOMATHIQUE DE BoRDEAUX. La Sociéré Porymatnique pu Morginan. La Société LiNNÉENNE DE LA MARTINIQUE. La Société Pnicomosopnique pe LA Haute-Vienne. La Socrité LinNéENNE DES Ines. La Soci£tE LiNnéendE 5ü SÉNÉGAL. MM. Barnes fils, D. M. , à Bordeaux. Bay, propriétaire , à Bordeaux. Le Baron Ch. Bento, inspecteur royal des cuültur. au Sénégal , correspondant. | Brsson père, naturaliste » membre de la Société Linnéenne de Bordeaux. Birraupez , ingénieur à Bordeaux. BraricuarDd, naturaliste , à Paris. De Boiscanpry, sec. du conseil de la Soc. Linn de Bordeaux. BonsEax, pharmacien, à Chambéry. Boucaereau , memb. de la Soc. Linn. de Bordeaux. Boucae , anc. direct. des douanes , à Abbeville. Carecse , D.-M., memb. de la Soc. Linn. de Bord. Cuamayou, prés. de la Soc. Linn. des Bas. Cévènes. CuawrecaT, pharmac. à La Teste, correspondant. Le Marquis pe Cnesnez Lieut.t-Col.\, à Montpellier. CocLarp DES CHERRES, Cap. Adjud.-Maj., à Brest. CouLox fils, directeur du Musée , à Neuchätel. DarorLas, prés. hon. de la Soc. Linn. de Bordeaux. Cuares Des Mourins, prés. de la Soc. Linn. de Bord. Desnayes , D.-M., à Paris. Dumoux , homme de lettres, à Agen. Duniev ne Maisonneuve , officier au 13. de ligne. Durrouus, D.-M. , à Bordeaux. ( 263 ) MM. Faries , pharmacien, à Perpignan. Le Baron pe Férussac, directeur du Bulletin univer- sel , etc. , à Paris. Gacuer, Chirurgien, memb.du cons. de la Soc. Linn. de Bordeaux. Gaiccox , naturaliste, à Dieppe. Gay, sec. du Gr. Référend., au Luxemb., à Paris. Gratezour, D.-M., mem. de la Soc. Linn. de Bord. Guérin, memb. de la Soc. d’'Hist. nat. de Parts. GuiLLanD, capit. d'Art., à Mézières. Guicue jeune, prés. de la Soc. Linn. de Villemagne. Le Baron »'Haussez, conseiller d'Etat, Préfet de la Gironde. Hozxiwneuaus , naturaliste , à Crefeld. JouAnNET , naturaliste, à Bordeaux. Larrirre fils, déf. agr. au trib. de comm. de Bord. J.-L. Laporte, offic. de marine, trésorier de la Soc. Linn. de Bordeaux. J.-F. Lasrerrane, direct. de la Soc. Einn. de Bord. LecrawD , naturaliste, membre du conseil de la Soc. Linn. de Bordeaux. Lesson, naturaliste , à Paris. Leurroy , naturaliste, à Montpellier. pe Liscourr , Colonnel d’Artillerie , à Nantes. Mauieu, Médec. du Eazareth de Pauillac , corresp. Le Comte ne Manpar-GRancey , à Paris. Marcez pe Serres , conseiller de la Cour Royale , à Montpellier. Marin, contrôleur des postes , à Paris, Micnaur , Offic. au 10.° de ligne , à Perpignan. Micrer , naturaliste , à Angers. L'abbé Mrrraup , président de la Soc. Linn. de la Haute-Vienne. Monnier , naturaliste , à Nancy. Moquix-"T'anvox , D. ès-sciences , à Montpellier. | (264) MM. Movxe , présid. de la Soc. Linn. de Libourne. Nomor, naturaliste, à Dijon. Parrcou , D.-M., memb. de la Soc. Linn. de Bord. Parassou, prés. de la Soc. Linn. des Bas.-Pyrénée. Paeuipt, proprietaire , à Bordeaux. Prosr , directeur des postes , à Mende. DE La Pare , naturaliste, à Paris. Le Marquis pe Rasar , à Bomale (Gironde ). Ranc, Lieut. de vaisseau, correspond. , à Paris. REQUIEN, caissier des articles de poste, à Avignon. Résou , présid. de la Soc. Linn. de Rochefort. RicHarD (Emile) , memb. de la Soc. Linn. de Bord. Rocer , naturaliste, à Bordeaux. RouzranD , Lieutenant de Vaisseau, à Angouléme. Roux, Consev. du cab. d’'Hist. Nat., à Marseille. SERINGE , naturaliste , à Genève. SouLié, D.-M., memb. de la Soc. Linn. de Bord. SoyEr=WILLEMET , bibliothécaire , à Nancy. Teurëre, D.-M., secrétaire génér. de la Soc. Linn. de Bordeaux. | Le Baron ne Varuen, Lieuten., du Roi, à Navarreins. Vaucuer, professeur à l’Académie de Genève. Viramon» père, prés. de la Soc. Linn.de Narbonne. AVIS. Les Abonnés qui voudront recevoir désormais le Bulletin d'histoire naturelle de la Société Linnéenne de Bordeaux , sont priés d’adresser le montant de la souscription à M. J. F. La- terrade , directeur de la Société, rue des Remparts , N.° 31, près le Château Royal, à Bordeaux. Les lettres et paquets ne seront reçus que francs de port. Le montant de la souscription pour six livraisons , qui for- ment un volume par année, est Pour Bordeaux... 6f. Pour les départemens.… st 50°. Pour l'étranger... ni: | TABLE DES MATIÈRES DANS LE SECOND VOLUME. a BOTANIQUE. Florula littoralis Aquitanica ; auctore J. P. S. Grarezour , D.-M. on gr € 28 y Description d'une nouvelle espèce de Daphné , par DR ARELOUPS Lis die nié 21e dde dielatal à ele eue dc ie)ne Note sur le Pilobolus crystallinus, par M. Gacner.. Note sur la Puccinia graminis, par M. Gacner.. ZOOLOGIE. Description de plusieurs espèces de coquilles fossiles des environs de Dax, par M. GrATELOUr.. ....,,, Description d'une nouvelle espèce de Paludine vivante ‘ du Périgord, par M. Caares pes Mouzins., . .... Catalogne des Mollusques terrestres et fluviatiles du département de la Gironde, par M. Cuarres Des MOULINS, sos nos te no cs es à 00e de101e à oo aie o à + Tableau des coquilles fossiles qu’on rencontre dans les terrains tertiaires (faluns) des environs de Dax, dé- partement des Landes, par M. GRATELOUP. 72, 123, Description de plusieurs espèces de coquilles vivantes de la Méditerranée, par M. MicnauD.. ..,..,..., Notice sur la Salamandre terrestre, par M. Gacner... Rapport sur le Mémoire de M. Artaud, pharmacien, intitalé : Notice pour servir à l'histoire naturelle du Goramy, par M. CAYENNE, so oos0ossosouvs PAG. 34 7e 159. 211. 19. 161. 188, PAG. Observations sur quelques anomalies qu’a présentées Ja ponte d’une poule, par M. Gacrer.s., PS OL NORME E Description de trois genres nouveaux de coquilles fos- siles du terrain tertiaire de Bordeaux, savoir : Sprice, PAtINE- (RARES LS CRIE en. + 2263 Gratelupia, par M. Cuartes Dës Mourins..... 236. Jouannetia, par M. Cuarces Des Mouuns..... 244. Nouvelles observations sur la Férussine , genre de co- | quille fossile terrestre, connue sous le nom d’Anos- tome de Dax, par M. GRATELOUP.. ss .ss.eseess 290. GÉOLOGIE. Note sur Vaucluse, par M. MARCEL DE SERRES... 110 Notice sur les sources de la Touvre, par M. Rouzrann. 204. Observations sur la cause d’une inondation récente en Saxe, par M. RouzLanbi in. ess. s.s 206: Avis importants as. 2.000 ne 264 ; AVIS AU RELIEUR. Page 26. Paludina bicarinata. Page 66. Paludina Ferussina. Page 122. Sigaretus Kindellaninus, etc. Page 213. Produits anomaux de la ponte d'une poule. Page 235. wWpiricella unguiculus. Page 244. Gratelupia donaciformis. Page 255. Jouannetia semicaudata. ) (f À + N 1 2 Fu 1 l US . { * Li LR ae " LV ans r a. \ AUS EUPAL { À è } LA à À É a : 2 A7 1 ES HOT k À L À RUE ratatitis 4 es 2 pt à à 4 # PEU hi pt TES Ÿ} nn à CUT. \ À CN = ons "LER { Po ee ÉCRIN. FORCER A n p : . À : CA, 24e À ras act tentez hé Fr vs pat \ À a | Sn 0 por. L ETS Made, #5 4 me E gli gr : € negti : Dis She y : ÿ RE ré 1 af su | PEU ane JR des We: “ x Pac * ici | Bus nee -abituwabi wa LE D ce he | du 2 CRETE exe ee bc bent dé a Ro 2.7 : g ET 4 , Fo 4 cn Re a ee ha M, pa repas AUTRE va 4 Wait } ë " 4 M à d \ 1 He à + HEN SO PO PA #\ INIES rép EL ré À GC TE AUS ie ve 2 Re 0" a UE | . Là 2 PR Pa PE à : \ FR “alé La lus er n 1 < h DPI p* re 113 He then de e {y nt ae de pe J | pd mia ÈS . Ho"