ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par TJictoi* he 31íotsdjufefu), Lieatenant-Coloncl d’Etat-Major, en retraite &c ^(/.TUMUe I helsingfors. Imprimeric de la Société de LUtérature Finaolse, 1857 . I m p r i m n tu r : S. Buranowsky. i ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1857 . 1. Janvier. Historique. Voyages et excursions ento- mologiques. Entomologie Spéciale: Motschulsky, Insectes du Japón. Hagen, Cicades de la Rnssie. Motschulsky: Sur les Collections Coléoptérologiques de Linné et Fabricius (Coniinuation). Synonymies. Le Gomte Mannerheim et le Prof. Erichson, remarques sur les Staphilinites. Notices. Entomologie appliquée: Insectes útiles et nuisibles. Gaschkevitch et Motschul- sky, sur la sériculture en Chine. Littérature: Ouvrages entomologiques. Météorologie. Nouveautés. Errata. I. Historique. A la mémoire de Latreille et de Bory St. Yincent. En 1794 Latreille fut arrété á Brives et envové dans les prisons de Bordeaux. Unjour, le médecin de ces prisons s’étonna de voir un prisonnier absorbé dans la contemplaron d’un insecle, surtout dans un moment oü sa léte était ménacée et il lui en fit 1 observa- ron. «C’est un insecte tres rare», répondit Latreille et continua ses contemplations. L’insecte fut demandé et obtenu par un jeune naturaliste de Bordeaux, M. 4 Bory de S:t Vincent J ), qui flatté de teñir cet ínsecte d’un entomologiste, dont le nom était deja connu par d’honorables travaux, s’imposa le devoir de soustraire Latreille aux dangers qui le menacaient et bientót il eut le bonheur de voir ses démarches et celles de leur ami commun, Dargelas, couronnées du plus heureus succés: Latreille est rendu a la liberté et a la Science. Un mois plus tard, il eut péri avec ses compa- gnons d’infortune qui, ainsi que lui, avaient été con- damnés a la déportation. On sait que Carrier les fil noyer dans la Gironde, disant, qu’il avait fait exécuter le décret de déportation verticalement. L’insecte qui sauva ainsi la vie a Latreille était la Necrobia ruficolhs. 1 2 * * 1 Yoyages et excursions entomologiques. La guerre a, pendant plus de deux ans, Ínter- rompu ou du moins peu favorisé, nos rélations ento- mologiques avec l’étranger; cependant nos voyageurs et amateurs d'entomologie n’en continuérent pas moins leurs recherches scientifiques. En 1853, le gouvernement russe, expedía au h- pon, une petite escadre, sous les ordres de LAmiral Poutiatine, dans le but de négocier la libre entrée ans commergants étrangers, dans ce pays hermétiquement fermé, depuis tant de siécles. Comme sécretaire et interprete se trouvait attaché á cette expédition, M. 1) Le méme qui plus tard est dévenu célebre par ses oovrag® 5 sur les Sciences naturelles et qui exécuta 1’exploration scienlifique de Moi* 2) Cette notice provient de la Collection de Coléoptéres de M. e Zoubkoff, collection qui maintenant appartient á M. de Boulytcheff et o« la Necrobia ruficollis- est accompagnée de ce récit intéressant. ■ Gaschkeviteli, ce méme intrépide vovageur qui, il y a quelques années, avait fait un long séjour dans la ca- pitale de Fempire céleste, comme merabre de la mis- sion rasse, qui y séjourne constamment; cest lui qui avait rapporté une partie des Lépidoptéres et des Co- léoptéres des environs de Pekin, décrits dans les deux premieres années de ces Etudes. L’escadre russe dou- bla d’abord le Cap de bonne espérance, oü M. Gasch- kevitch eut l’occasion de faire une excursión dans l’in- térieur de cette colonie Hollando-Anglaise; ensuite on aborda File Java á Anger, puis Singapoor et Hong- Kong, au grand étonnemnnt des Anglais, qui ne sat- tendaient guére a voir une escadre russe dans ces parages. Sur cette derniére ile M. Gaschkevitch ob- serva une grande Cicade, qui cbantait avec beaucoup de vivacité, produisant des sons tout-á-fait analogues á ceux d’un oiseau, de sorte que les Anglais, ne vou laient pas croire, qu’ils fussent produits par un insecto. De cette possession Anglaise on se rendit á 1 ile Bonin Sima, dite de FArchéveque et de la á Nangasaki, se- conde capitale du Japón. Sur File Bonin-Sima, notre voyageur découvritun Crabe intéressantde couleur rosee, avec des taches noires sur le dos, disposées exactement en forme d’un aigle á deux tétes des armes russes. M. Siebold avait conseillé d’agir avec la plus grande réserve, ce qui fut une des causes que les pourparlers ne ñnissaient pas; les Japonais assuraien que pour débattre la question d’un traite, il leur a- lait au moins trois ans de temps. L’Amiral russe re- pondit, qu’il attendrait méme dix ans, si cela était ne- cessaire; mais qu’il ne bougerait pas de place tan qu’il n’obtiendrait aucune réponse positive. Pendant 6 ce temps, il harcelait les autorités japonaises, par de iongs récits et des preuves incontestables de la néces- sité absolue, ainsi que de la grande utilité de faire cesser Fisolement dont s’entourait, depuis des siécles Fempire Japonais, au grand désavantage de son pro- pre peuple et de son gouvernement. Ces discoursdi- plomatiques finirent par produire leur effet sur les au- torités supérieures de ces insulaires, qui promirent d’en- tamer bientót la question d’un traité de comraerce. Aprés trois mois d’attente, les provisions commenganí á manquer á Fescadre, FAmiral russe résolut de quitter Nangasaki pour quelque temps et de se diriger au Sud; on alia aux íles Lu-Kiu ou Liu-Tchou, qui ap- partiennent encore au Japón, mais qui présentent deja une végétation semitropicale. Les rivages y étaient couverts de magnifiques Pandantes et sur les élévations on voyait croltre en abondance un Sagou nain. Déla on passa aux íles Philippines, mais comme la guerre avait deja éclatée, Fescadre russe fut obligée de se teñir sur ses gardes, et resta ainsi pendant un mois entier dans une baie isolée de File Camée-Güne, se pourvoyant de bóis et effectuant plusieurs réparations indispensables. M. Gaschkevitch en profita pour ra- masser toutes sortes d'objets d'histoire naturelle. La collection des crustacées fut surtout ahondante et re- marquable. Plus de 75 espéces, de formes les plus variées et de couleurs magnifiques, furent la récom- pense de ce séjour intéressant; entr’autres, notre voya- geur y trouva la carcasse entiére, fraichement réjetée, d un grand Palaemon , h couleur verte, avec des ban- des transversales noires et blanches et des laches ana- logues. Revenu á Nangasaki, FAmirai russe déclara 7 neltement aux Japonais, qu’il ne cesserait ses démar- ches tant que le traite ne serait pas conclu. Les pre- miéis demandérent encore un délai, et l’escadre russe quilla de nouveau le Japón pour se rendre á lest, dans la mer jaune et visiter le royaume de Corée. Arrivés au fond du golfe de Brauton, on y trouvalem- bouchure d’un fleuve, qu’on résolut de remonter en canot. Parvenus vis-á-vis d’une ville considérable on fit halte prés d’un rocher, entouré deau, pour prendre le thée en plein air. De chaqué coté du rivage on distinguait, des miliers de spectateurs, que la curiosité avait attirés, puis la rausique se fit entendre et Ion vit arriver á cheval le gouverneur de cette contrée, homme deja ágé et de tournure agréable. M. Gasch- kevitch fut délégué a terre pour présenter ses hom- mages á ce mandarín et l’inviter a venir prendre le thée avec l’Amiral; le gouverneur accepta et on passa sur le rocher une soirée agréable. Lorsque le bon vieillard se prépara a se rétirer, l’Amiral voulut luí offrir sa chal oupe, mais le Coréin refusa, sauta sur le dos d’un de ses musiciens et traversa ainsi le fleuve. Aprés s’étre arrété aux embouchures du fleuve Amur, oü l’Amiral quitta le navire Pallas pour la fré- gate Diana, on répartit de réchef pour le Japón, en abordant la ville Khakodadi, capitale de lile septen- trionale de l’empire; ici l’Amiral russe sans cérémome, débarqua de suite á terre. Les Japonais le laisserent faire et l’équipage visita la ville, les marchés et es bouliques, pendant plusieurs jours sans renconlrer d ob- stacles. Avant le départ de la frégale, vint a bo.d un envové du gouverneur, porteur d’un ecnt de ce fonctionnaire, oü il était dit, que probablement les nou- / 8 ’ veaux débarqués ne connaissaient pas les lois du pays, qui défendent toute entrée á un étranger et qu’il es- pérait, que dorénavant ils ne violeraient plus ces lois. Malgró cela l’Amiral ne se géna nullement etlesjapo- nais ne Fincommodérent non plus; on agissa deméme á Oasaka et á Simoda, oü arrivérent enfin les com- missaires impériaux, pour délibérer sur les articles du traité projetté, qui en attendant avait été conclu avec l’Amiral américain Perry, auquel, sans aucun doute, les préliminaires russes, avaient été fort útiles. C’est durant ces délibérations, que survint cette terrible ca- tastrophe, par suite d’un tremblement de terre, qui fit, córame on le sait, naufrager la frégate russe Diana et jetta 1 Amiral avec tout son équipage , sur le territoire Japonais, et c’est aussi a cet événement que Ton doit la perte de toutes les intéressantes collections d’histoire naturelle, que M. Gaschkevitch avait recueillies, durant ce voyage. Les Japonais, quoique proclamés si in- hospitaliers, si intolérants, régurent cependant nos com- patrio tes infortunés, á bras ouverts et leur gouverne- ment selForga de soulager les naufragés; on leur as- signa pour demeure deux couvents prés du grand vil- lage Khedda, dans la baie de Toó-Tomi du cóté de lOcéan pacifique, on leur envoya de toutes parts des alimento 2 ), on leur ouvrit un crédit, on leur fournit du bois et des ouvriers pour construiré des embarca- tions, avec lesquels l’équipage russe devait retourner dans ses foyers. Sur ces entrefaites, les croisiers an- glais parcouraient toutes les mers á la recherche des r a n a ,^ 1) ^ COnS1 f- tant principaIemonl en diñer entes espéces de bles, des canaids domestiques &c. 9 guelques navires russes. M. Gaschkevitch était resté á Simoda, afin de confectionner le traité de commerce avec les commissaires Japonais; aprés avoir terminé cette importante affaire, il fit á pied le voyage de Si- moda á Khedda, située á une dista nce de 50 verstes et á trois journées de marche de Jeddo, résidence de FEmpereur du Japón: c’est dans ce trajet, que notre infatigable voyageur continua ses exploitations d’his- toire naturelle, et les insectes décrits plus bas pro- viennent en grande partie de ces localités. Le terrain entre Simoda et Khedda est purement volcanique, com- posé de basalt et de formations calcaires; il est tra- versé par deux crétes de montagnes, élevées de 5 á 6 mille pieds et couvertes jusqu’aux sommités d’une végétation arborifére; les revers occidentaux, tournés vers le continent présentaient des pins, des bouleaux, des ormes et d’autres arbres dépourvus de feuilles, car on était vers la fin du mois de janvier, qui repré- sente rhiver dans ces parages; tandis que les revers orientaux, exposés á linfluence de TOcéan étaient re- couverts de verdure et on y remarquait divers Camé- liacées, des Cinnamomées, des Thuja et autres arbres des pays semitropicaux. Les champs de blés, dans les environs de Simoda et de Khedda, sont disposés en terasses et parfois bordés de buissons de la plante a thée , qu’on n’y sait pas soigner comme en Chine et qui par conséquent donne une boisson acre et peu agré- able au gout. Les jardins sur le devant des maisons sont souvent entourés de haies de Camelia , que 1 on taille, comme ici le Crataegus; devant les maisons méme des paysans, il n’est pas rare de rencontrer des Ca- mélias de 20 á 30 pieds de hauteur; ou bien de ces 10 belles Pavlonia á fleurs bleues, en grappe. La Nandi - na domestica , nommée au Japón ’Nanten joli arbris- seau a feuilles deBambous, ne manque nulle part, ainsi qu’une masse de fleurs annuelles, dont les Japonais sont grands amateurs. La vigne vient sauvage, et est cul- tivée au Japón, donnant une petite baie assez savou- reuse; les péchers et les abricotiers y sont commuas, mérme les bananes viennent en plein air, quoiqu’il y fait quelquefois de 2 a 3 degrés de froid et quil jtombe de la neige, raais ne donnent pas fruits. Les orangers y croissent parfaitement bien. La culture du Sago, du riz, du Taro *) et des Batates 1 2 ) y est tres répandue. Ces derniéres sont généraleroent nommées Imó, dont les Européens ont fait un Ytau Les plantes á racines comestibles sont connues au Japón sous diflerents noms: Naga-Imó est la Dioscorea batatas , la lamano-imó est une autre Dioscorea japo * nica (?) qui croit spontanément sur les montagnes et donne une racine qui atteint jusqu’á 7 pieds de Ion- gueur; le Simano-Imó ressemble au précedant et se cultive sur les lies; 1’ une de ces espéces grirape ver- ticalement, l’autre s’étend sur la terre; le Sato-linó o\i le lmó á sucre, parait étre un Arum; le Satzouma-hw correspond aux pommes de terre sucrées c. a. d. a nos batates jaunes; le Riukiu-'ímó aux batates rouges; le Khamano-imó c. a. d. rimó des villages, parait étre une varieté de nos pommes de terre, qui au Japón est nommée Dsiagatá. Le ver-á-soie est peu cultivé au Japón et seulement dans Tintérieur du pays, pa f- 1) Arum escuJenta. 2) Dioscorea japónica, batatas ¿Ve. 11 ce qu’il existe parmi le peuple une idée superstitieuse: qu’il nuit á la péche des poissons, industrie extréme- ment développée dans ce pays d’insulaires. Les pois- sons y sont des plus variés et des plus délicats, de sorte qu’on y a des dénominations toutes particuliéres pour désigner les poissons pris au filet, ceux pris á la ligne &c. Si la Chine est le pays du cochon et du chien r le Japón est celui des mollusques et des crustacées, qui font la principale nourriture du peuple. A peine la mer commence a s’agiter, que ses bords sont cou- verts par les femmes et les enfants, qui ramassent les coquilles, les sepia, les crustacées rejetées, pour sa- vourer ce maigre repas qu’elles donnent. Les ferames japonaises se hazardent máme en pleine mer en petits canots, oü elles plongent continuellernent dans l’eau pour détacher des rochers les Galeotés et autres Mol- lusques, travail bien pénible pour lequel nos dames demandraient gráce. Des animaux domestiques, on ne connait au Japón que les chevaux, lesboeufs, les pou- les, les canards; — on na ni brebis, ni chévres, ni méme le cochon domestique x ) et fort peu de chiens. On ne consommé dans ce pays singulier ni lait, ni beurre. La récolte d’insectes a été intéressante, surtout par r apport a plusieurs espéces de Lépidoptéres exactement los mémes qu’en Europe tempérée, tels que: Papilio Machaon , Argynnis Laodice, Pieris rapae, brassicae, Chry - sophanes Phlaeas, Colias Neriene, Liparis dispar , Clisio- 1) S’il s’est propagé quelque parí au Japón, ce n’est que pour étre Vft ndu aux Chinois. 12 campa ncustria 6t Calpo thahctri. La sauls difforencs qu’on observe entre les exemplaires d’Espagne et ceux du Japón, c’est que ces derniers paraissent en général présenter une couleur un peu plus obscure, particula- rité qu’on remarque parmi les mammiféres et les oi- seaux, lesquels á mesure qu’ils se répandent de l’orient á l’occident, offrent toujours leurs teintes plus claires, comme p. ex.: l’écureuil gris, le loup, le glouton, le re- nard et autres. Les exemples cites paraissent prouver combien la nature s’oppose constamment a varier la forme des espéces et que méme sur une étendue équi- valente á la moitié de la courbe de notre planéte, les différences, sous ce rapport, sont insensibles; tandis que la variation en couleurs, chez la méme espéce a des longitudes diíférentes n’est nullement accidentelle, mais bien súrement subordonnée á de certaines lois; de méme que la taille de ces productions de la nature, dépend des latitudes et de la température moyenne des diíférentes localités oü elles se développent. Quant aux Coléoptéres rapportés du Japón par M. Gaschke- vitch ils offrent bien peu de ressemblances avec nos espéces d’Europe et il ne s’y est trouvé que trois qui paraissent ¡dentiques avec ceux de l’occident: í Anómala oblonga , l' Anobium paniceum et Coccinella impustulata, tout le reste apparlient au type chinois et des iles Phi- lippines. On sait que 1’Amiral Poutiatine parvint á atteindre les embouchures de l’Amur, en passant inapergu au milieu des croisiers anglais, qui bloquaient ces parages, et cela sur un petit Shooner, qui avait été construitau Japón, par l’équipage naufragó; on sait de plus, qu’une autre partie de 1 équipage avait été ramenée au Kam- 13 tchatka , le reste enfin, et dans ce nombre se trouvait M Gaschkevitch, aprés un séjour de plus de six mois, quitta le Japón sur un navire de Brémen et tomba dans les niains desAnglais; tout cet équipage naufragé, quoi- que sans armes, fut fait prisonnier de guerre, sans au- cune difficullé il est vrai, puis amené en grande pompe chez l’Amiral anglais Stirling sur la rade de Nangasaki et malgré les protestations de M. Gaschkevitch, qui prouvait qu’il n’était ni militaire, ni armé, ils furent tous menés par Hong-Kong, Singapoor, l ile Java, le Cap de bonne esperance, lile St. Héléne, les íles de 1 Assomp- tion, celles du Cap veri, File Madeira, á Plimouth oü ils arrivérent le 15 Mars 1856 *), oü de suite, par une dépéche télégraphique de Londres, on déclara á M. Gaschkevitch qu’il était libre, aprés une captivité de neuf mois! Le traitement que ces messieurs subirent sur les différents vaisseaux anglais fut de diflérent genie, quelquefois peu convenable, comme par ex: sur la fré- gateNankin, Capitaine Stuart, d'autrefois ils furent trai- tés d’une maniere prévenante et conformément aux coutumes des gentlemans, par ex: sur les pyroscaphes Baracouta 1 2 ), Capt. Stirling et Styx, Capt. Bruce. Un autre naturaliste M. Schrenk fut envoyé, éga- lement en 1853 par l’Académie Impériale des Sciences de St. Pétersbourg sur la frégate Aurora , pour exploi- ter File Sakhaline et les bords de la riviére Amur. M. Schrenk toucha d’abord Rio de Janeiro, doubla ensuite le Cap Horn, remonta jusqu’ á Callao et se dirigea en- fin vers le Kamtchatka. Aprés la déroute des Anglais 1) Quand la paix était déjá signée. 2) Le méme qui vient de bombarder la ville de Cantón. 14 á Fassaut de Pétropavlovsk, oü la frégate Aurora prit une part tres active, ce voyageur abandonna cette ville en compagnie de toute la garnison, etse rendit á Nikolajevsk, ville située prés de Fembouchure de FAmur. Pendantl’hi- ver il visita á Paide de trainaux, conduits par des chiens, Pile Sakhaline, qui est assez montagneuse et couverte de belles fórets, avec des gisements considerables de houille. Au printems de 1855 il entreprit en canotun voyage pour exarainer les rivages de FAmur, et en 1856 le remonta de nouveau en retournant. de son voyage. M. Maximovitch, envoyé par notre Jardin Impé- rial botanique, visita également FAmur et une partie des bords du fl. Oussouri, situé au sud du premier. Nous empruntons des détails sur la végétation de ces contrées, donnés par M. Maximovitsch, pour compléter ceux communiqués par MM. Schrenk et Maack, lequel avait aussi remonté FAmur, partie á pied, pour remplir la táche, qui lui avait été imposée par la Société Im- périale Géographique de Russie. Plus on avance vers le S.W., plus la végétation boréale (les sapins, les pins &c.) disparait, faisant place a des arbres á feuilles non persistantes. Bientót ap- paraissent aussi le tigre et la panthére, ces hótes des régions tropicales et qui, dans leurs migrations boréa- les, y ont parfois 1 occasion de rencontrer non seule- ment les cerfs et les élans, mais aussi le renne, *) cet habitant arctique. Quelques dégrés plus au sud, sur Ies bords du fleuve Oussouri, ce grand Felis destructeur mémp ^ aac ^ iaconte * un tigre a été tué, il v a quelques années, 27 . bor. ° nS J ° UtSkí prés du vi ^ge Kandalassy, par le 62° 15 apparait deja en telle quantité, que 1 éléve de bestiaux, de chevaux et méme de chiens, devient presqu im- possible. Le point le plus méridional de lAmur est situé a peu prés sur le 47° de latilude boréale et un peu au-delá de lembouchure du Soúngari , ou vient abou- tir les montagnes de Khingan-Ulá. Toute cette contrée est couverte d’une végétalion extrémement riche et bien différente de celle de la Daourie, ayant pour repré- sentant des grands noyers *) , des tilleuls 2 ) , des éra- bles 3 ), des chénes 4 ), des vignes sauvages 5 ) et autres arbres, appartenant á des genres propres á lEurope temperée; on y rencontre méme une plante qui produit du liége, cotnrae le chéne du midi de la France. Si l’on pense que cette serte de végétation commence déja vers le 51° de latitude boréale, on doit conclure que la température moyenne y doit étre bien plus elevée qu’aux mémes latitudes de l’Europe oriéntale oü Fon ne rencontre ni vigne, ni noyers sauvages, ni arbres a liége; ceci parait confirmer de nouveau ce que j’avais exposé en 1845 dans le Bulletin de la Societe Impe- riale des Naturalistes de Moscou p. 92 6 ): que laligne, qui passe du póle Nord par l’Oural, la mer dAral, a Perse oriéntale jusqu’ au pole Sud, représente e me ridien de la forcé productive des corps orgamques, qui devient plus riche et plus variée á mesure quon se rapproche des deux Océans Atlantique et Pacifique; la 1) Juglans mandshurica Max. 2) Tilia mandschurica et cordata . 3) Acer Dedyle, tcgmentomm, ginnaln, mono. 4) Quercus mongólica . i - * ma 16 méme chose se remarque en Amérique oü les mon- tagnes rocheuses, les Andes et les Cordilliéres, parais- sent former un méridien pareil pour le nouveau monde. *) Vers les embouchures de TOussouri les montag- nes disparaissent de plus en plus, pour faire place á des prairies plus ou moins marécageuses, couvertes d’une herbe de sept pieds de hauteur, variées par des saules et des aúnes, véritable ouasis pour les cocci- nelles, les tortues, les grues et autres animaux de la zone tempérée. Ensuite les montagnes recommencent de rechef et s’approchent le plus du fleuve, á mesure qu on dépasse les ruines de l’ancienne ville russe Al- basin pour entrer dans la Daourie. La faune entomo- logique de ces contrées, á en juger d’aprés les échan- tillons, rapportés par MM. Maack et Schrenk, présente une tres grande analogie avec la faune de la Daourie et de la Mongolie chinoise. Les insectes recueillis par Schrenk, principalement aux environs de Nikolajevsk % done sur 1 un des points les plus orientaux du courant de lAmur, rapellent ceux d’Ochotsk et par Tabondance 1) II ne faut cependant pas perdre de vue, que l’élévation du ¡ a p° si ti° n topographique, les courants de la mer et autres influen tellunques, altérent parfois Thypothése exposée; mais dans tous les c , , 6 saurad n * er » que si la diminution de la terapéralure moyenne , ^ .^ uro P e de ^ occident á l’orient, allait descendre dans nieZl en Asie depuis l ’ 0ural vers l’Océao pacifique, ces d nar e ' raient étre couvertes de glaces presque perpétuell qu’on y rencontre ^ C ° mplélemeiU im P r <>pres pour produire la végétat; tal- ip? S ,ajevsk est Ie cli ef-lieu de Tadministration de ce pays orier mLn dP Ír rS !? COmposent de Peines magnifiques, qui donner Le Y . 1 nir des troupeaux considerables d’animaux domestiqué ¡uccés rfnni “ ^ les derniers temps avec beaucoup d sition des nrnH P ? rmi ' or8aniser » l’anuée derniére, la premiére expo P uits potagers , á la grande satisfaction de la population, /««»»- «. yu„„u„.,M. W**~~ **—•*« cr 17 I- Coccinelles et des Lepturides, une faune boréale, laridis que ceux rapportés des embouchures de TOus- ot du Dsungari présentent deja quelques formes í ¡tropicales. Le grand papillon vert-noir, mentionnó M. Schrenk, est une magnifique espéce nouvelle > voisine du Papilio bianor Dehaan, de Java, et se ren- tro dans cette singuliére contrée en société avec llylobius arcticus , comme nous l avons déja vu, le ti- - avec le renne. Le cours de l’Amur est évalué a uviron 3000 verstes. Avant son voyage vers 1 Amur, M. Maack, avaitété voyé par la Société Impériale géographique, section Sibérie, pour exploiter le cours du Wilui, un gros iant occidental, de la riviére Lena, au déla de Jakoutsk ' de FOlenek, et qui tombe dans la mer glaciale. Cette I "‘ílition dura presque douze mois, pendant lesquels , *rcourut un espace de beaucoup de milliers de vers- * carrés. Le cours du Wilui est plus de 2000 ver- v La moitié de la route fut faite en canot etlautre heval Les productions entomologiques de ce pays >réal, situé entre le 63" et le 64" de lat. bor., res- mblent beaucoup á celles des environs d’Irkoutsk, avec udcurs formes alpines de la Daoune, comme p. ex.: C arabus Mac-Leayi. Un cinquiéme voyageur, M. Radde, a ete envoye, ■ iloment par la Société géographique, pour exploitei Daourie et les parties orientales et meridionales de - possessions en Sibérie. En 1855, ü ramasM , un and nombre d’insectes, sur les nves du lac Bai ^ •tic année-ci » s’ est avancé plus lo.n, mais nous •nnaissons pas encoie ses récoltes^ , ¡t M. ]e Prof'esseur Nordmann a Helsmgfois enliep.it 2 18 l’été passé avec plusieurs jounes ótndiants un voyage scientifique dans le Nord de la Finlando et en Karélie. Le pays que ce savant. natura listo vient ÉPexploiler est un des plus pauvres, oü reté dure á peine 2 á 3 mois; les blés et les fruits ne mñrissent que rarement el les habitans sont forcés de se servir d ecóreos ameres au lieu de pain. L’été passé, nous écrit M. Nordmann *), a été pluvieux et des plus froids qu’ on puisse s'imagi- ner; pendant 10 semaines, que ce voyage dura, il n’f eut pas meme 12 jours sereins ct pour comble de ca- lamité, presque chaqué jour nos \ ageurs furenl trem- pés jusqu’aux os, par un pide Latíante. Arrivés a Nourmis, situé sur l e 64° de lat. b., ib trouvérent la terre á peine dégelée a la profondeur d'un pied, et ® peu plus au Nord, a Kajana, il y avait méme en Judlet de la glace dans les puits. Qtioiqu’ encore assez éloi- gnées du cercle polaire, les produrtions de ces cootrées, rappelaient beauooup | a fauoe lapona», s"®' 1 ls oiseaux et les papillons. I e Gis Je M. «ordo»"’® quelques autres étudians furent .toW» W " * ** situee sur la roer Manche; MM Edwit vl»i¡der«w :l reuss'reatá falso „n voyage tupie Enaré et j U3qu - |, lir ,| s ,| 0 k wK lection * ,ls rapportetWM"»^ d autres animad D iseraentconnuspa r l ( ivoyés «i Tornea et petits l.dpidoptéf; ;1(Jo avec lection de crustacé^ rapportens» “-y LeS IVéresWright, si avam S ** '' Iciirs dessio- ornithninoqrnioo ta Seusemenl coonwpa^ ^ , s , E $ ori ' 'I— de ^eílen 0 . ^ Uia, ornitholo^iques / 0 o Pont la ptéparát io ; * ‘ mann avait pri s avec l ui 1) Extrait d’une lettr e de savant á M. 3 Nov. 1 !) yage de 5 a 600 exemplaires de papillons dont 36 aspé- ces nouvelles pour la Fauno de Finlande. M. A. Kouschakevitch visita en 1853 File de Ósel et y récolta un grand nombre d’insectes. Cet ilot de la Saltique, a surface plañe et peu élevé au dessus des eaux, présente une formation calcaire, riche en pétriíi- cations des plus intéressantes, lesquelles ont été en par- tie publiées par M. Eichwald. La plus grande partie de cette lie est couverte de champs et de prairies, offrant ga et la des arbres fruitiers, et autres peu or- dinaires á ces latitudes; le lierre et le Lothus tetrago - nolobus, qui y croissent spontanément, rapellent méme le midi de TEurope. En 1854 M.M. les fréres Kouschakevitch accom- pagnérent nos troupes en Finlande et la ils exploitérent les environs de Wibourg et autres endroits du littoral boréal du golfe de Finlande; en 1855, la garde Impé- rtale ayant regu l’ordre de se diriger vers lEst, nos entomol ogistes militaires profitérent de cette occasion pour ramasser des insectes en Lithuanie et en Pologne. M. de Manderstjerna, Colonel de la garde, profita également de son séjour dans la Pologne septentnonale, et en rapporta un bon nombre de Coléopteres. M.M. Strauch et Koppen utilisérent leurs vacances a Dorpat, en faisant une excursión entomologique sur Ies bords du lac Peipus; la, sur le rivage sablonneux, couvert de sapins, ils découvrirent, au mois dAvnl l’Apalus bimaculatus , qui courait dans 1 herbe, ou vo ai autour des branches des coniféres a l’instar c e? mo- phlm; on remarquait dans les mémes local.tes une quantité énorme des Bombus; il serait done possible que 20 cet intéressant Coléoptére vécut á l’état de larve et com- me parasite dans les nids de cet Apide? M. Küppen fit ensuite un court séjour á S:t Peters- bourg et trouva pendant une excursión dans les foréts d’Osinova Rostcha un Procrustes coriarius . Dans les ruarais, recouverts de mousse, de cette méme localité, M. Bremer prit des Argynnis ossianus et frigga, ainsi que le Chionobas jutta , la Lina lappo- nica et autres formes de Lapponie, qui au printems 1855 apparurent plus abondamment qu’a l’ordinaire et qui, avec raison, firent próvoir un été court et froid, comme en Lapponie; ce qui se réalisa effectivement, puisque dans beaucoup de maisons de campagnes, des environs de S:t Pétersbourg on a dú chauffer les cham- bres durant. presque tout l’été de 1856. M. Bremer observe que l 9 Argynnis frigga est extrémement difficile á prendre, á cause de son vol violent; tandis que la Chionobas jutta se cache dans les branches des sapins rabougris, qui sont disséminés dans ces marécages oü 1 on a souvent de l’eau jusqa aux genoux et risque méme de se noyer ou d’étre dévoré par des loups af- famés, qui y ont leur gíte constant. Un jour, au prin- tems, M. Bremer, entramé par un zéle de véritable cha&seur, navait pas méme remarqué le déclin dujour et cependant il lui fallait encore faire 10 verstes, pour arriver á une habitation; il était tellement fatigué qu’il voulut se reposer sur la mousse, et s’y endormit, — Transí de froid, il se réveille et s’appergoit que I’hu- midité a pénétré ses vétements, qu’un cóté de son corps est mouillé complétement, que le soleil se montrait déjá pies de lhorizon et que le jour apparaissait; ilfautétre bien fatigué pour pouvoir passer ainsi une nuit dans 21 I’eau d’un marais! Voila les agréments des recherches entomologiques dans le Nord, tournons nos regaids vers le Sud. M. le Colonel Bartholomei, dont nous avons déjá fait mention dans la prendere année de ces Etudes, a depuis continué ses infatigables recherches sur les Alpes du Caucase, et dans nos possessions Transcau casiennes. 11 a parcouru le haut plateau de Swanety, situé dans le centre des Alpes occidentales du Cau case et au Sud de l’Elborus d’oü il rapporta ces ma- gnifiques Plectes et Tribaás, dont M. le Barón Chaudoir a décrit plusieurs, il y a quelques années. Ses pere grinations en Arménie et sur les bords de 1 raxe, n’oat pas élé raoins fructueuses: [Enoploderus sangm- neus Faldm., des jolies Dorcadion et quelques autres espéces intéressantes ont été envoyées á S.t eters bourg; plus tarcl encore, M. de Bartholomei fut envoye en Perse oü il récolta également, mais nous n avons pas encore vu ces insectes. . _ Durant la guerre M. le Capitaine d'Artillene Ra- daschkovski recueillit des insectes en Bessaia ie, Dobrulcha et ,n6n,e dans les tranehées de S.l.slna, ces récokes, quoique n'ollrant nen de saillant, préíe tent suflisamment de choses intéressantes, qm “ rapelleut la Podolie et de Pautre les Steppe de la Hongrle. Parmi les Hyménoptóres, dont s o«tape de préférence cet entoraologiste, il y a une Salm fique, probablement nouvelle. , c , to _ Plus «ard, M. de Radaschkovski ful envoye s Sev s o pol, oü il ne manque pas non plus de Pendre des u sedes. II es, trés possible, que les entomologisun tan tais alenl pris de ces Ualmkim el Dcrmstes, qn, v.euue 22 d’étre décrils par notre ami Mulsant, sur les mémes fleurs et Ies méme cadavres, que l’entomologiste russe. II serait curieux de savoir, si, en cas de rencontre, ces savants, ennemis contre leur gré, et malgré le bruit et les effets des canons-Lancastre, n’eussent point échangé amicalement quelques paroles scientifiques et tout-á-fait pacifiques? Aussi plusieurs des Coléoptéres, ramassés en Crimée par M. le General Levaillant et décrits ré- cemment par M. Mulsant, nous ont été également eu- voyés de Sévastopol; mais ils avaient été décrits Iong- tems avant dans les publications de notre pays, et les autres, a 1 exception toute fois du Harpalus seriatus Mulsant, nous sont connus aussi. Un jeune voyageur enfin, M. N. de Seidlitz, a fait en 1855 et 1856 une intéressante exploration dans nos provinces Transcaucasiennes et le Nord de la Perse, visitant: Astrakhan, Bakú, Lenkoran, Schemakha, Nouk- ha, les environs du lac Goktcba, Elisabetbpol, l’Ara- rat, Ei ivan, les élévations du Daratscbytchag, ensuite une tournée aux montagnes Alagues puis á Tauris, les alpes Savelan et le lac Ourmiah en Perse et autres contrées voisines des frontiéres de la Perse et de la Tuiquie. M. de Seidlitz est botaniste, mais il a aussi ramassé desinsectes, surtout des Hémiptéres, que nous n’avons pas vus. Ici á S:t Pétersbourg, M. le Docteur Iven, le méme qui, il y a 30 ans, découvrit en Gréce le Julodis Ive- nu Dej. et qui, plus tard üt un long séjour áArchan- ^el et dans les contrées hyperboréennes de la mer blanche, continua ses recherches Lépidoptérologiques, avec une rare assiduité; il parvint á découvrir aux envnons de notre capitale, plusieurs papillons intéres- 23 sants, entre nutres: Lycaena quercus, Agrotis trifurca, Xanthia aurago, Hibernia de foliaría, Pliaesyle cor aciar ia, Sciaplñta cuphana, Hypsolopha sylvella, Eptgraphia ato- mella, qui n’y avaient pas encore été observes. M. Sievers collecta un grand nombre de Microlépidopté- res, de sorte que la nouvelle edition de son Catalogue des Lépidoptéres des environs de St. Pétersbourg, qui vient de paraitre est encore á compléter. Le nombre des especes observées aux environs de notre capitale surpasse déjá un millier, ce qui prouve la richesse de cette b ranche de l'Entomologie, dans notre contrée bórdale. Le 28, 30 Aoút et le 1 Sept. 1856 M. Sie- vers découvrit, tout prés de sa campagne á Staiaia Derevnia, des centaines d une Xylina, de la división oü se trouvent. les X. somnulenta, confortáis, Zinkenii et pareils, mais qui présente les dessins des ailes supé- rieures presqu’ aussi peu déterminés et aussi peu va- riés de blanc que chez la Catocala pacta, tandis que les ailes inférieures en dessous et le corps sont d’une teinte vineuse bien marquée et tres caractéristique; labdomen a une villosité roussátre plus longue que chez la X. confortáis et la touffe de poils élévós au milieu, y manque complétement; la tache linéaire noire sur le milieu des ailes supérieures ne se termine pas en fourche comme chez la X. confortáis. II est tres probable que c’est une espéce nouvelle, a laquelle M. Sievers propose d’appliquer le nom de X rufescens. Les lieux ou cette intéressante trouvaille a éte faite, ne présentent que des saules. Une autre découverte de M. Sievers est celle de la chenille de la Hadena árni- ca. M Hiiber, qui passe ordinairement l’été au corps forestier y découvrit la Ñola strígulana et une Boarrna 24 voisine de la B. crepuscularia , mais avec la bande la- térale blanchátre sur les ailes inférieures plus distincte et en continuité a celle des ailes supérieures. M. Mé- nétriés fit ses chasses aux environs de Péterhoff oü il décóuvrit la rare Notorhina muricata Dalman, qui se rencontre en Juin sur l’écorce des sapins tres vieux, le soir vers le couchant du soleil et le matin avant les chaleurs du midi. Des chrysalides rapportées par M. Ménétriés en ville, il sortit entr’-autre, une espéce qu’il nomina Microdonta unicolora; elle est voisine de la M. bicolora , mais toute blanche sans indices de colo- ration jaune; comme elle a été depuis prise par un étudiant, dans les environs de notre capitale, il est probable que ce soit réellement une espéce nou- velle. Enfin mes propres excursions dirigées principa- lement á la recherche des insectes les plus petits, ont été assez favorables, si Ton songe surtout au mauvais temps que nous avons eu presque constamment. La découverte du Sphindus Gyllenhalii, qui parait ne pas vivre dans les bolets, comme les Cis, mais sous Pe- coree des arbres morts, le plus petit Latridius connu ( L • minutissimus m.) et autres petits insectes, entre au- tres un petit Chalcidite á antennes panachées, comme chez les Ceraphron, ont été les resultáis les plus inté- ressants de mes recherches. 25 II. Entomologie s p é c i a 1 e. Insectes du Japón par V. de Motschulsky. Dans ces Etudes j’ai donné un appergu du séjour que fit M. Gaschkevitch prés de Simoda au Japón d’oü il rapporta les Coléoptéres qui font Fobjet de cet ar- ticle; quant aux Lépidoptéres et aux Neuroptéres, les uns seront décrits et figurés par M. Ménétriés, dans le Catalogue du Musée de FAcadémie Impériale des Sciences, les autres ont été communiqués á M. Hagen á Konigsberg; je ne donnerai done ici qu’un simple Ca- talogue des premiers. Tous ces insectes ornent main- tenant le Musée de FAcadémie, gráce á la générosité de ce voyageur. Trigonognatha Motsch. n. 9. Carabide de la tribu des Catadr omides. Languette tres avancée, libre á son extrémité, trian- gúlame, coupée carrément en avant. Paraglosses aussi longues que la languette, triangulai- res, acuminées. Mentón fortement échancré, avec une dent obtuse au milieu. Mandibules triangulares, sans dentelures. Máchoires étroites, terminées par une forte dent. Labre transversal, non échancré. Palpes labiaux, á dernier article fortement sécuriforme. Palpes maxillaires assez courts, leur dernier article presque cylindrique et tronqué á 1 extrémité. 26 Antennes á premier article épais, un peu plus court que les deux suivants réunis, les autres ovalai- res, garnis de poils. Strie accessoire, prés de l’écusson raccourcie mais bien m arquée. Corps allongé et déprimé córame ches les Poecilus- Les trois premiers articles aux tarses aatérieurs dilatés chez les máles, 3:iéme article en coeur trans- versal; jambes armées á l’extrémité de deux épines tres longues. Ce nouveau genre rapelle, au premier abord, les Trigonotomides et quelques grands Féroniens, comme la Platysma australasiae, mais les caracteres indiqués suffisent pour Ten séparer. La seule espéce connue du genre est: 1, Trigonognathd cuprescens M. St. P. oblutigo-ovata, de- pressa , nítida , nigra , thorace elytrisque cupreis; ore, paipai antennarum a rticulis idtimis tarsisque piceo-nigris ; capite trian - gulari, glabro , ínter oculos utrinque profunde longitudinaliter , ínter antennas transversirn , impresso; thorace quadrato , margí- nalo, basi utrinque biimpresso , angulis posticis rectis ; elytns profunde striatis , striis irnpunctatis , i n terstitiis subelevatis, Long. 8 V 2 1. — lat. 3 l /a 1. Megrammus M. n. g. Carabide de la tribu des Harpalides. La strie raccourcie á la base des élytres, prés de l’écusson, manque. Tarses garnis en dessous de poils tres longs, les intermédiaires dilatés chez le mále. Penultiéme article des tarses antérieurs et inter- médiaires tres forlement bilobé dans les deux sexes. Téte petite, triangulaire. 27 Mentón sans dent médiane. Langueltc libre, saillante, étroite, paralléle, arron- die et avec deux longs cils á l’extrémité. Paraglosses un peu plus longues que la languette, allongées, étroites et arrondies á l’extrémité. Máchoires étroites, courbées et terminées par un long crochet. Mandibules assez fortes, courbées, mais sans dents. Palpes saillants, á second article long, élargi et courbé, le dernier étroit, en oval tres allongé, faible- ment tronqué á l’extrémité et á peine plus court que le 2:d. Antennes, notablement plus longues que la téte et le corselet réunis, gréles. Téte, corselet et élytres córame chez les Stenolophus. Ce genre ressemble par sa forme aux Stenolophus proximus, ochropesus et autres analogues, maisenléxa- rainant de plus prés, il présente des difíérences tres es- sentielles, enumerées plus haut. La seule espéce connue est: 2 , Megrammus circumcinctus Motsch. elongato-ovatus , de- wessiusculus , glaber , nitidus , nigro-piceus , supra melallico-mi- ans; palpis , antennarum basi, thoracis elytrorumque lateribus 7 bdomine, ano pedibusque testaceis; capite triangulare , oculis rominülis; thorace fere rotundato , antice arcuatim exciso , mar- inato , reflexo, basi utrinque ruguloso; elytris profunde striatis , derstitio 3:o postice unipunctato . Long. 3 l / 2 L lat. IV 3 1* Themus M. n. g. Malacoderme de la tribu des Téléphorides. Crochets des tarses simples, sans renflement brus- que et anguleux a la base. 28 Palpes á dernier article sécuriforme et comprimé. Elytres paralléles, recouvrant l’abdomen. Téte avancée, allongée, un peu rétrécie postérieu- rement; yeux peu saillants, placés plutót en avant que latéralement. Corselet aussi large que la téte, en carré trans- versal, coupé obliquement aux angles. Angles huméraux des élytres bien saillants. Ce genre présente par sa forme générale et sur- tout par sa téte allongée, placée horizontalement, une ressemblance assez grande avec les Podabrus , mais les crochets des tarses simples l’en éloignent suffisamment; il rapelle aussi les Dichelotarsus , mais sa téte non tri- angúlame et peu rétrécie postérieurement, le corselet aussi large que la téte, ainsi que les crochets des tar- ses non brusquement renflés á la base, le font de suite reconnaitre et placer á cóté des vrais Telephorus , des- quels il se distingue par la forme des crochets, la téte allongée et horizontale & c. La seule espéce connue est: 5 , Themns cyanipennis M. St. P. elongatus , parallelus , de- pressus , subnitidus, niger , ehjtris nigro-cyaneis; ore , antennarwn basi subtus, thoracis lateribus, ab domine segmentis margine tar - sisque plus minusve testaceis; capite elongato, subcyaneo, puncta - lo, nig i o -pubescente; thorace transver sim quadrangulato , medio unpresso , sparsim striguloso-punctato , lateribus reflexis ; scutello triangulan , nigro villoso; elytris elongatis, rugulosis, utrinque evito binei vosis, postice opacis , brevissiine nigro-pubescentibus ; corpore subtus pedibusque cinereo-pubescentibus. Lonq. 7 1.- lat. 2 1. 4 Ips japonia M. St. P. elongato- quadrangulata, paral- ea, su convexa , punclata, nitida, nigra; antennis, patpis tar- sque rufo piceis , elytris maculis quatuor rubris , sinualis, capite riangu ari , clypeo mandibulisque productis, thorace transverso elytrisque marginatis . Long 4 1. ] at 2 1 29 Trés voisine de l’Ips obtusa Say et de la méme taille, mais plus paralléle, plus fortement ponctuée et dont les taches rouges sur les élytres, surtout les pos- térieures, sont non arrondies, mais transversales et si- nuées; celle prés de la base est triangulaire. 5, Lucanus inclinatus M. St. P. (Hexarlhrius ?) elongalo - ovatus, subdepressus , punctatissiinus , castaneus ; capite quadrato , lateraliter angulalo, antice ínter mandíbulas in lamina truncata producto; clypeo oblongo, reflexo, medio carimilato; mandibulis longissijnis , inclinatis, obligue ar cuatis sexdentatis ; thor ace trans- verso, postice angustiare; elytris postice subattenuatis ; tibiis an- ticis subelongatis , multidentatis , intermediis unispinosis, posticis inermibus. Long. corp. 16y a 1. — lat. 6 V a 1. — Long. man- dib. 9 1. La forme da corps et la couleur de cette espéce rappellent un peu notre Lucanus capreolus, mais la téte, les man dibules et les pattes l’en éloignent trés essen- tiellement. La téte présente derriére les yeux un élar- gissement latéral dentiforme comme chez les Oclontola- iis de M. Hope, tandis que les mandibules sont pro- longées et aussi fortement développées que chez les vrais Lucanus, mais elles ne vont pas dans le méme plan que le corps, et s’inclinent visiblement des leur base pour ne se relever que vers lextrémité, qui est araincie et terminée par une seule dent; elles ne sont pas paralléles, mais en oval allongé et acuminées vers l’extrémité; la saillie latérale de la téte ne dépasse pas le rnilieu des yeux. La couleur est un brun chátam, plus roussatre et plus clair sur les élytres, les cuisses et les jambes. Les antennes manquaient a l’exemplaire j’ai examiné. 6, Psalidostomus (?) rectas M. St. P. oblongas, parallelus eo subdepressus , punctatissimus , subnitidus, niger, elytris femori- busque nigro-piceis , maxillis tarsisque sublus testaceo-villosis ; capite transverso , plano, antice ( ere recto trúncalo; Ihorace capile sublaliore, transverso, lateribus ar cuatis, postice atrinque sinua- tis, leviter dmticulatis; elytris oblongo -ovatis, sutura subclevata, nítida; mandibulis longissimis , parallelis, bidentatis. Long. corp. liy 2 i. — lat. thor. 572 1. — long. mandib. 5 1. Cette espéce ressemble, au premier abord, á un Lucanus, avec des mandibules paralléles; mais des ca- racteres plus essentielles, commep. ex: la longueur da 4:iéme article des palpes maxillaires, la massue des an- tennes á trois articles, la languelte cachée par le men- tón &c. le placent dans le genre Psalidostomus Burm. á cóté des Ps. femoratus, triangularis , tibialis et autres es- péces á mandibules allongées; mais dont il se distin- gue facilement, par le manque de la dent basale á ces derniéres, par son front presque sans excavation et par son chaperon assez avancé et tronqué, comme chez les Cladognatlius de M. Burmeister. On devrait peut-étre en former un genre a part, mais comme je ne connais quun seul exemplaire, j’ai préféré le laisser dans les Psalidostomus. II me parait en général, que le mode suivi parM. Lacordaire, dans les suites á Buffon, ou il réunit pres- que tous les Lucanides dans les deux genres, Luca- nus et Dorcus , est une inconséquence, puisque dans bien d autres familles, le méme auteur a adopté une foule de genres, qui n’ont aucuneraent plus de valeur que ceux que M. Burmeister a eréés pour intercalar les diíFéi entes espéces des anciens genres Lucanus et Dorcus. Je ne comprends méme pas la portée (Tune pareille réunion rétrograde. M. Lacordaire voudrait-il 31 ramener nos divisions aux temps patriarcals de Linné et de Fabricáis, oü un genre Car abus, comprenait tout un monde de Coléoptéres? Dun autre cóté, il est á regretler, que M. Lacordaire se laisse trop souvent en- trainer par des personalités; ainsi il m’a paru qu’il af- fectait une certaine incrédulité pour les espéces décou- vertes par les entomologistes, avec lesquels il ne sympa- tisait pas. Dans un ouvrage, tel que IHistoire naturelle des Insectes, l’auteur aurait dü chercher a donner une critique positive, soutenue par ses propres observations, plutót que de s’en rapporter souvent a des conjectures et des oui-dire, en prétextant n’avoir pas vu les exem- plaires types. Córame exemple de la précision de ses sentences, je citerai mes Lucauus ibericus et curtu- lus , qui d'aprés lui, ne semblent pas différer du L. te- traodon! Je demande á M. Lacordaire, s’il connait d'une maniere positive ce que c’est que le tetraodon et s’il a vu mes espéces, pour étre en droit de porter un tel jugement. L’ouvrage de l’auteur belge, á part son utilité comme compilation, contient un grand nombre de pareilles remarques peu fondées, qui certainement servent plutót a embrouiller la synonymie, qua porter un grand profit pour la science. 7 Geótrupos auratus Motscb., convexus, breviter ovalus , Mus, purpureo-auralus; clypeo triangulan, producto, trun- to, punctatissimo in medio carinato; thorace lato, mpunctato, Itris 14-striatis, striis punctatis, postice obhteratis, laleribusre- xis in medio düatatis; corpore subtus pedibusque vindi-aureis i , tennis nigris; Obús anticis extus mullí, tutus quadndentatis . ing. 7 1. — !at. 4 Va I- Cette espéce est plus coarte et plus large que le G. splendidus, el ornée des couleurs encore plus écla- 32 tantes; le chaperon est plus allongé et offre quatre dents sur le cóté interne des jarabes, tandis qu’il n’y en aau- cune chez le Splendidus. 8 , Geotrupes laevistriatus M. St. P., convexus, elongato - ovatus, subpar alíelas, nitidus, purpureo- aeneus; clypeo triangu- lari, antice arcuato , punctatissimo , in medio carinólo ; thorace ampio, impunctato , angulis anticis distinctis; elyfris subpar allelis , leviter 15-striatis, striis punctulatis , postice obliteratis; corpore subtus pedibusque nigro-viridibus ; antennarum clava br minea ¡ tibiis anticis extus multidentatis , intus uni-cálcaratis . Long. 7 1. — lat. 4V 4 1. II ressemble beaucoup au G. splendidus, mais plus allongé, et présente sur les élytres des stries moins fortement ponctuées, le corselet plus convexe, et sur le coté interne de chaqué jambe une espéce d’échan- crure terminée vers le milieu par une dent tres forte et aigue. 9, Mímela Gaschkevitchii M. St. P. , ovata, convexa , níti- da, viridis vel cuprea ; antennarum basi testacea; capite puncta- to, clypeo arcuato, reflexo; thorace transverso, punctulato, an- gulis posticis subí ectis; scutellosemi Innato , jnargine sparsim pane- tato, elylris [ere glabris, subtilissime punclato-striatis; corpore subtus obscw'iore. Long. 7y 2 1. — ] a t. 4y 2 ]. Voisine de la Mímela confucius Hope et á peu-prés de la méme taille, mais de couleur pías vive et plus éclatante en dessus, et sans ponctuation sur les élytres. Heptophylla Motsch. Lamellicorne du groupe des Rhyzophagides. Parapleures inétathoraciques étroites; leurs épi- méres tres petites. Labre profondément échancré. 33 Palpes labiaux inserées sur la face externe du mentón. Antennes de 1 1 articles dont le 4:iéme tres court; massue longue, de 7 articles. Carenes frontales transversales peu marquées et interrompues. Crochets des tarses bifides ou raéme doubles, de sorte quá chaqué tarse on apper^oit deux paires de crochets, les uns au dessus des autres. Forme du corps généralement voisine des Schi- zonycha. La seule espéce connue est: 10, Heptophylla picea M. St. P., oblonga, subcylindrica , mena, postice leviter Ínflala, punclata, nüida , rufo-picea, dytmum lateribus pectoreque longe griseo-villosis ; capite bren, ctypeo sinuato, reftexo, fronte subconvexa, rugoso pune a , race transverso, sparsim grosso-punctato , latenbus va e are lis, fere angulatis; elytris confluente punctatis , sutura ner visque Iribus, minus distinctis, elevatis. Long. 5 1- at * 2 ", Sérica orientaKs Motsch. obovata, convexa punclata, ma, pkea , SU pra nigra, velutina; thorace antice tmbus minus arcuatis; elytris ovatis, stnatis, in e J s J L i leviter elevatis, sparsim punctatis; antennis e l k 1- — lat. 2 I. Cene espéce est extrémement votante de notre S *»««, mals elle est tm pee plus P r f 1 corps plus élargi postérieureutent, un có sete, ptes apézoide, une ponctuation motos serree el '” e ‘ “ ce plus veloutée. Elle se reucoutre auss, en Mougolte * oM«« Motsch. , «>, futiente, rufo-testacea, » rpMs qmmi¡ vindt- rorum limbo fasciague poslica mgns , tolo coi po ¡ ^ 34 bus dense obtecto; tibiis anticis extus tridentatis , unguiculis pos- ticis validis fissilibus. Long. 3% J. — lat. 1% I. 13, Hoplia sabulicola M. St. P., oblonga , subparallela, depressa, punctata , rufo-testacea ; supra squamulis rufo-lestaceis , corpore subtus, scutello thor acisque linea angustissima squamulis viridibus obtectis; tibiis anticis tridentatis . Long. 3 1. — lat. 1% I- Peut-étre est-ce l’un des sexes de Fespéce pré- cédente, car il n’en difiere que par une forme un peu plus allongée et les squamules du dessus du corps de couleur jaune d’ochre? Gonocephalum coriaceum M. St. P., oblongo- ovatum, subdepressum , opacum , atrum, supra subtilissime coriáceo- gra- nulatum, subtus rugoso-tuberculatum; thor ace transverso, fere plano , lateribus ar cuatis, angulis posticis prominulis fere rectis¡ elytris punctato-striatis , interstitiis alternis leviter elevatis , lateri- bus apiceque pilis brevissimis parce adspersis . Long. 3% 1. — lat. 1% 1. La forme de cet insecte rapelle beaucoup le Gon . pusillum, mais sa taille plus grande, la granulation épaisse et tres fine du dessus du corps, les stries distinctement ponctuées et les poils tres courts, grisátres, parsemées ga et la sur la parlie posté rieure des élytres, le font facilement distinguen Plesiophthalmus fflotsch. Hélopien prés des Amarygmus et Mesolampus. Yeux grands, planes et tres rapprochés sur le front, qui est concave. Antennes plus longues que la moitié du corps, gréles; 3:iéme article trois fois plus long que les deux 35 suivants ensemble; 4:iéme article plus court que le 5:iéme, et égalent en longueur le llñéme, qui ainsi que les quatre précédents, est un peu élargi. Cuisses anlérieures élargies sur le milieu, de leur bord interne. Jambes antérieures un peu arquées, les postérieu- res droites. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants réunis; tarses antérieurs non élargis. Palpes labiaux courts, dernier article élargi et presque carré. Palpes maxillaires tres saillants; dernier article fortement sécuriforme. Corps ovalaire, assez convexe, élargi au milieu, attenué vers la téte et vers l’extrémité des élylres. La seule espéce connue est le: 15, Plesiophthalmus nigro-cyaneus M. St. P., oblongas, con- vexus, punctatus, nitidus, nigro-cyaneus; ore , antennis, tibiis farsisque nigris; capite subelongato, ínter antennas excavato, metalo, dypeo producto, trúncalo; thorace convexo, antice «jusíato, dense punctato, angulis posticis rectis; scutello trian- jWan, impunctato; elytris thorace latioribus, poslice subdilatatis , ápice attenuatís, profunde punctalo-striatis , interstiliis parce pun- dotis; abdomine subtilissime, epipleuris grosse-punctatis. Long. * *• — lat. 3 1. 16, MeloH coarctata M. St. P., oblonga, convexa, nítida, n Wo-viridi-cyanea, elytris abdomineque ruguloso-coriaceis, capite ftoraceque laevigalis, punctis impressis parce adspersis; thorace capUe angustiore, elongato, antice subdilatato, medio coarctato; éjtris dehiscentibus, ápice subacuminatis , humeris fere nulhs. 1“ 0D 8- 9 1. — lat. 4 1. Cette espéce a la forme attenuée et triangúlame des Méloés de l’Amérique. 86 17, Prionus insularis M. St. P., elongato-ovatus, postice attenuatus, nigro-piceus, palpis, tarsis, femoribus corporeque sub- tus rufescentibus ; capite punctato, oculis magnis; thorace trans- verso, sparsim punctato, nítido, lateribus bidentatis, angulis pos- ticis ’refleocis, rotundatis; scutello iriangulari, punctato , nítido; elytris subconvexis, rugoso-coriaceis , minus nitidis, humeris am- plis, ápice ar cuatis, ad suturam spinula armatis; pectore griseo- villoso. 9 Long. 17Y2 1. lat- 8 I. II n’y a quune femelle, laquelle rapelle beau- coup , par sa forme et ses couleurs, la femelle du Pr. imbricatus L., mais elle est plus grande, a les antennes plus longues (de la moitié du corps), les yeux plus larges, la dent du milieu sur le bord latéral du corsé- let plus saillante, l’écusson plus triangulaire, les élytres plus larges á leur base, sans nervures distinctes et ponctuées d’assez gros points, dont chacun est entouré de rugosités, qui font paraitre toute la surface coriace et peu luisante. La poitrine est assez fortement velue. 18, Purpuricinus spectabilis M. St. P., elongatus, paralle- lus, opacus, punctatissimus nigro-pilosus, coccíneas; capite, an- tennis, thoracis lateribus maculisque quinqué, scutello, elytrorum sutura punctoque poslice, pedibus corporeque subías nigris; ca- pite grosse-punctalo , piloso; thorace lateraliter utrique dentato ; elytrorum lateribus leviter carinatis. 9 Long. 7 V 3 1. — lat. 2 1 /* 1- Belle espéce qui rapelle un peu notre Purpuricinus Servilla, dont elle a la taille, mais son corselet est rouge, avec 5 taches noires, dont les latérales se con- fondent; les élytres sont plus paralléles, plus allongées, a ponctuation moins profonde, á surface plus veloutee et avec la suture et deux petits points noirs postérieu- rement; l’exlrémité des élytres est simplement arrondie et sur cbacune on distingue les vestiges de trois ner- vures longitudinales, dont la latérale est la plus marquée. 37 19, Purpuricinus japanus Motsch., elongatus, parallelus, opacus, punctatissimus, cinereo-pilosits , coccíneas; capite, anten- nis, thoracis maculis quinqué , sculello, pedibus corporeque sub- tus nigris; capite punctalo; thorace lateraliter utrique dentato; ehitrorum lateribus leviter carinalis. ? Long. 6 l /s 1- lat. 21. » 5 » — » 1 Va 1- Cette espéce ressemble beaucoup au P. spectabilis, mais elle est un peu plus petite et surtout plus courte, la pubescence du dessous du corps est dun gris ar genté, les cótés latéraux du corselet et la suture des élytres sont rouges, les antennes et la tete moins velues. 20, Heleraspis japana M. St. P., semiovata, convexa, dense rugoso-punctata, nítida, cuprea; elytris parallehs, fase ta arcuata in medio, humeris apiceque viridi-metaUicis, albo-pilosis; anlennarum basi, labro tibüsque plus minusve piceo-testaceis; capite brevi, oculis prominulis; thorace capite vix latiore, trans- verso, subcylindrico , basi distincte margínalo, . bisinuato , a en bus minus arcuatis, sublus anguslissime marginad; scutello cor- diformi, opaco, punctalo, villoso; elytris subelongatis, humern prominulis, grosse confluente punctatis. Long. . 4 Cette belle espéce rapelle un peu la II formosa de Port-Natal, mais elle est plus petite, a une ponctua- tion beaucoup plus prononcée sur tout le corps et au- lieu de taches, elle ne présente sur les elytres quune bande transversale arquée convexe vers la partie ante- rieure, qui traverse un peu obliquement chacune des élytres, pour se réunir en angle saillant sur la suture prts de Vomitó; la cajeare parbe des — manque dans l'exemplaire que ja, exanamé I ser d done possible, que respéee décrite dusse former, a seule, un genre particulier. 9I fíanhidopalpa femoralis Motsch., elong ato- ovala, de- pressiuscula, pundulata, nítida, lestacea; ocuhs, antennarun 38 articulis ultimis, corpore sabtus pedibusque quatuor posticis atris; thorace transverso , medio impresso , lateribus minus ar cuatis; elyris elongatis, postice vix dilatatis, vage punctalis, abdomine ma?is segmento ultimo medio excávalo , margine elevato, subtes - taceo. Long. 3 J. — lat. % 1. Cette espéce est un peu plus grande que la R. foveicollis; elle se distingue facilement par les pattes de teinte obscure, et dont souvent les cuisses antéri- eures restent seules de couleur testacée. II parait qu’el- le remplace la R. foveicollis sur les íles de TOcéan pa- cifique; j’en posséde un exemplaire complétement sem- blable, qui vient de Süd-Wallis. 22, Aulacophora nigripennis Motsch., ovata, postice di - la tata , convexiuscula , nítida, nigra , capite, thorace abdomineque pallidis, ore , palpis , antennis, tibiis tarsisque atris; capite tho - raceque impunctatis, hoc medio transver sim profunde impresso , lateribus antice angulatis; elytris vage punctatis, humeris promi ■ milis, lateribus postice reflexis, dilatatis; antennarum articulo i:o, duobus sequentibus conjunclis, breviore. Lon a. VL 1. — lat. 4 V 2 1. Les especes de ce genre présentent, chez les ma- les, des antennes plus comprimées, souvent méme avec quelques articles plus brusquement élargis, que chez les femelles, qui les ont simples et minees; leur 3:iéme article est assez allongé et presque de la longueur du 4:iéme et des suivants. Arthrotus Motsch. Chry8omeltne de la Tribu des Galérucides . Antennes Jongues, 2:d et 3:iéme articles tres courts, et méme réunis plus courts que le l:ier; le 4:iéme a peu-prés aussi long que Ies trois premiers ensemble. 39 Dernier article des palpes maxillaires triangulaire et acuminé, plus court que le 3:iéme. Dernier article des palpes labiaux ovalaire, plus long que l’avant dernier qui est transversal en forme dun segment lunaire. Téte avec les mémes impressions que celle des Galérucides en général, mais plus transversale. Yeux ronds et tres saillants. Corselet transversal, avec les cótés latéraux sinués prés des angles posté rieurs et antérieurs, qui sont sail- lants et dentiformes. Elytres assez paralléles, fortement ponctuées, les points disposées presque réguliérement; angles humé- raux bien marqués. Premier article des tarses plus large que le 2:d et aussi long que les deux suivants réunis. La seule espéce connue de ce genre est: 23, Arthrotus niger M. St. P., elongato-ovatus, subparal - Idus, convexiusculus , nitidus , niger ; ore , antennarum articulis ultimis basi, geniculis tarsisque fusco-testaceis , capite subtrans- verso , fronte impressa, ínter oculos carinata, laevi; thorace trans- verso , impunctato , margínalo, angulís anticis dentiformibus , pro- ducís, posticis fere rectis , scutello magno , triangulan, subcon- vexo, laevi; elytris parallelis, grosse parce punctatis . Long. l s / 4 1. — lat. 1 1. Ce nouveau genre rapelle un peu la forme de quel- ques Crepidodera , comme par ex: celle des Cr. helxines , populi &c., mais elle n’a pas les cuisses postérieurs sen- siblement renflées, et par le racourcissement des pre- miers articles des antennes elle rapelle les Monolepta et Lithonoma, chez les quelles cependant le 4:iéme ar- ticle n’atteint jamais la longeur qui distingue l' Arthrotus. 40 24, Epilachna 28-maculala Motsch. , convexa , rotundata, postice attenuata , punctata, griseo-pubcscens , subopaca , testa - cea ; oculis , thoracis medio , maculis elytrorum o, 4, 5, o, 1 cor- poreque subtus plus minusve nigris . Long. 2% 1. — lat. 2V 3 1. Cette espéce ressemble beaucoup á CE. 26-punctata de la nouvelle Hollande, mais elle présente une tache noire de plus sur chaqué élytre. Elle parait se ren- contrer aussi dans la partie méridionale de la Sibérie. Les autres Coléoptéres connus, qui se trouvaient dans cette petite, mais intéressante récolte faite au Ja- pon, sont.: Xylotrupes dichotomus , Geotrupes splendidus, Euchlora cuprea, Anómala oblonga , PliyUoperta octocosta - ta, Popiha japónica , Rhomborhina japónica et clypeata, Chrysochroa fulgida , Chalcophora japónica, Anobium pani- ceum, Cerosterna glabripennis, Coccinella Sedakovii Muls + et C. impustulata ML Je joins ici la description d’une magnifique Guépe de la méme récolte, description qui m’a été commu- niquée par M. le Capitaine Radaschkovski: 2o, Vespa japónica Radaschkovski, magna, testacea, tho- 1 ace 7 antennis , abdominis annulis femoribusque nigr'is plus mitins - ve infuscatis ; oculis, ocellis mandibulisque ápice piceis. Long. 20 !• Cette espéce a quelques rapports avec la Vespci mandarina figurée et décrite par M. Smith en 1852 dans les Transac. de la Soc. entomologique de Londres, mais elle parait étre de taille encore plus grande et pré- sente une coloration différente. Les antennes sont noi- res, avec leur l:ier article d’un jaune ferrugineux. La tete est jaune avec une tache d’un roux ferrugineux au dessus de chaqué oeil. Le corselet et les épauletles sont d un brun assez clair. L’abdomen est jaune, pré- sentant en dessus les segments ornés chacun d’une 41 bande noire, sitiiée chez les deux premiers au milieu, chez les suivants antérieurement, ainsi que tout le des- sous de Tabdomen; 1’anus est jaune. Les pattes sont de teinte ferrugineuse, cuisses noires. Ailes transpa- rentes, rousses; nervures d’un brun roussátre. Les Odonates rapportées par M. Gaschkevitch du Japón appartiennent aux genres Libellula, Calopteryx et Neurobasis; les Lépidoptéres aux espéces suivantes: Papilio : Protenor F., Alcinous Klug., Sarpedon L., Xuthus L., Machaon L., Pieris: rapae L., brassicae var. crucivora Boisd., Metete Ménétr., Colias Neriene Fisch., Terias He- cabe L., Danais Tytia Gray, Argynms Sagana Doubl., Laodice Esp., Grapta Angélica Cram., Pyramis CallirhoZ Hiibn., Neptis Aceris Esp., Limenitis Sibylla, var. japón., Sa - tyrus Phaedra, Lasiommata Gaschkevitchii Ménétr., Myca - lesis Nicotia Hewits., Ipthima Baldas Don., Lycaena Ladon Cram., Hellotia Ménétr., Argia Ménétr., Chrysophanes Phlaeas L., Pyrgus Tethys Ménétr., Agarista Stratonica Cram., Eurypyle M., Acherontia Styx Westw., Syntomis fenestrata Drury, Milleria glaucopis Cram., Calligena stig - matirosea M., Chelonia punctatella M., Liparis dispar L., Clisiocampa neustria, Calpe thalictri Borkh., Cato cala obli terata M., Erebus retorta Cram., rectefasciata M., Aspilates pallens M., Cidaria X. signata M., acularía M., Odezia humeraria M., Zerene tigraria M. 42 Cicades de la Russie. Par le D:r II agen a Konigsberg. Les Cicades russes conservées dans Ies diverses, collections entomologiques de S:t Pétersbourg, m’ayant été communiquées par M.M. Ménétriés, de Motschulsky et le Barón de Sacken jointes á celles collectées en Russie par M.M. Kindermann et Kolenati et qui se trou- vent maintenant dans les Musées de Berlín et de Yienne, je puis maintenant en donner une liste assez complete. 1, Cicada haematodes var. sanguínea . Ent. Zeit. 1855 p. 352. est la méme que C. Steveni Krynicki Bull. d. 1. Soc. des Nat. de Moscou. Rus. mer. Caucase. 2, C. plebeja loe. cit. p. 353. Rus. mer., Tauride, Transcaucasie. 3, C. Omi 1. c. 1856. p. 29 = T. punctata F. Rus. mér., Transcaucasie. 4, C. quercula Pallas — C. Paliuri Kolen. Rus. mér. or., Orenbourg, Litt. de la mer Caspíenne. C’estjecrois d’une maniere accidentelle, que cette espéce se trouve en Russie, sa patrie véritable étant Fintérieur de l’Asie. 5, C. hy aliña F . — C. geodesma Kolen. Rus. mer., Tauride, Géorgie, Transcaucasie. 6, C. otra Oliv. C. Alhageos Kolen. = C. Gly- cyrrhizae Kolen.; Tauride, Transcaucasie et frontiére de la Perse. 7, C montana Scop. St. Pétersbourg, Russie, Si- bérie méridionale, jusque aux rivages de FOcéan paci- fique; Tauride. 8, C adusta Hagen. var. montana? Rus. mer. or.? 48 Caucase et Désert des Kirguises. Hormi les taches sur les ailes, cette espéce ne parait pas différer de la C. montana. 9, C. porasina, Pallas. Rus. mer. or., Ural mer., Sibérie mer. 10, C. tibialis Pz. Caucase. 44 Sur Ies Collections Coléopterologiqucs de Linné et de Fabricins par V. de Motschulsky. (Continuation.) III. PAUSSIDES Paussus F. J ) Ceracoma L. microcephalus L. . . . Sierra-Leona. IV. STAPHILINIENS 1, Proteinides Micropeplus Latr. Staphilinus F., Omalium Gyll., Nitidula Hrbst. porcatus Eur. temp. Proteinus Latr. Dermestes F., Catheretes Hrbst., Omalium OI. brachypterus .... Eur. temp. 1) Parmi les Paussus de Fabricáis, le Paus. lineatus a été décrit anlérieurement sous ce nom par Thunberg; tandis que les P. ruficollis et (Umcornis, appartiennent aux genres Callops et Laius des Malachides. 45 2, Omalides Anthobium Leach. Silpha F., Dermestes F. minutum Germ. pedicularium .... Europ., Est d'aprés la Col. de Copen- hague identique avec Anthob. sorbí GylL; chez l’exem- plaire type l’abdomen est noir. Omalium Grav. l ) Staphilinus F., Stenus F. philantus Cap. b. Sp. Acidota Grav. Staphilinus F., Omalium OI Gyll. crmata Eur. bor. Lesteva Latr. Carabas F., Staphilinus F., Anthophagus Grav. bicolor Eur. abbreviata Anthophagus Grav. Staphilinus L. F., Lesteva Latr. caraboides L Eur. bor. alpinas La p ponía. Geobius Heer. Staphilinus F., Lesteva Latr., Anthophagus Grav. El. olagiatus .... Eur. bor. «\ Les Staph. flavipes F., melanocephalus F. et Stenus florahs F., - « '««'» antérieurement par Paykull ¡s noms de Staph. planas, hrunneus et florahs. 46 3, PlESTIDES * Piestus Grav. Cucujus F., Oxytelus 01 ., Zirophorus Dalm. spinosus Am. mer. Leptochirus Germar. Cucujus F., Zirophoms Gray. maxillosus Am. mer. 4, Carpophilides Garpophilus Latr. Staphilinus F., Omalium 01 . , Elonium Leach. striatulus Eur. 5, OxYTELIDES Oxytelus Gray. Staphilinus F. piceus ........ Eur. D’aprés les Col. Linné, Banks et Fabricius, cet insecte n’est pas le Staph. piceus L., qui appartient aux Phloeonaeus . rugosus Anglia. Phloeonaeus Erichs. Staphilinus L., Apladerus Stephens. s ^ ® ur * Upsala; D’aprés l’indívidu type dans la Col. de Linné, il est identique avec Phl. caesus Grav. 47 Bletlius Leach. Staphilinus F., Oooytelus 01. tuberculatus .... Ind. or. brunnipemis .... Ind. or. 6, Stenides Stenus Latr. *) Staphilinus L. F., Stenus F. biguttatus L Eur. bipustulatus L. . . . Eur. L’exemplaire manque dans la Col. de Linné et je le cite ici d’aprés l’autorité de M. Hope. juno Eur. 7, Paederides Paederus F. 1 2 ) Staphilinus L. parius L Gothlandie. Dans la Col. de Linné c’est le P.brevipennis Lac., qui est marqué de ce nom. ificollis Eur. 1) Les Stenus spissicornis et ficus p5 tos la collection de Co P enhagUe ’ ^ ,¿ s ¿ñections. Stenus floralis est aussi y appartenir; il manque dans u n Omalium . 2) Parmi les espéces rapportées p “ SSSÍS e A riparius F. n’est pas celui de Lmné; ^ par Paykull sont des Lathrobium, le dernie , . 1rico!or son l des W'nis sont des Lathrobium, ie aeui.e sonl des fantholinus; P. fulvipennis un Othtus, r. or n ocephaius une Lithocharis. 48 Stilicus Latr. Paederus F. Grav., Rugelus Leach. orbiculatus Eur. D’aprés Erichson, synonymedu Paed. rufipes Grav. Lithocharis Dejean. Paederus F. Gr., Medon Stephens, Lathrobium Nordm. melanocephalum . . Eur. temp. Lathrobium Grav. Staphilinus L., Paederus F. Payk. 01. elong atura L Eur. brunnipes Eur. ! ) 8, Xantholinides Othius Leach. Paederus F., Sauriodes Dej., Gyrohypnus Mana. fulvipennis Dania. Xantholinus Dahl. 1 2 ) Staphilinus L. F., Paederus F., Gyrohypnus Kirbv, Eulisus Mannh. fuscipes L Suecia. D’aprés la Col. de Linné c’est le Xantholinus lentus Grav. 1) Des autres Staphilinites de Fabricius, appartiennent aux Paede- rides, les Staph. angustatus et gracilis, qui sont synonymes ont été dé- cnts anténeurement par Paykull sous le nom de Staph. angustatus, qui iait mamtenant partie du genre Simias. 2) Des Staphilinus de Fabricius, appartiennent encore aux Xantholi- ” . le StaplL linearis F- et St. punctulatus F., mais tous dcux ont été n s sous ces noms antérieurement par Olivier et Paykull. iiiM? en to/n nlof/iyt//' v /M¿ imn. ll.li.Sclim V/. ^ ¿ Mmkm- vrn en M»us. //, Lnennns Mumln* . Une 1.1, — r p fulgidas .... tricolor 49 . . Eur. temp. . . Dania. Agrodes Nordm. Staphilinus F., Sterculia Laporte, Araeocnemis Nordra fulgens . . Cayenna. 9 , Staphilinides Cordylaspis Nordm. Staphilinus F., Smilax Laporte. pilosas Cayenna. Pal a estriñas Erichson. Staphilinus F. aureus . . Siam. maxillosus L. . Creophilus Kirby* Staphilinus L. F. Er. . . Eur. L’exemplaire, qui porte l’éti- quette dans la Col. de Linné, est éffectivement, l’Ocypus olens, comme le disent Westwood et, Erichson, mais Linné parle de: jasáis ciñereis », ce qui n’est applicable qu a un Creophilus , aussi y en a-t-il, dans la Collection méme, un exemplaire á cóté de celui qui est etiquetté. oculatus .... vrythrocephalus . . Nov. Zeland. . . Nov. Holl. hirtus L. ... Emus Leach. Staphilinus L. F. Er. . Eur. temp. 4 50 Ocypus Kirby. *) Staphilinus F., Physetops Mannh., Anodius Nordm. olens ........ Eur. mer. Dans la Col. de Linné cet insecte est etiquefté comroe Staph, maxillosus ) mais la description dans la Syst. Naturae ne lui convient pas du tout. cyaneus Italia. picipennis Germ. brunnipes Anglia. Staphilinus L. 1 2 ) erythropterus . . . Eur. Dans la Col. de Linné ce nom est appliqué au St. cesareus Cederh. et je ne vois rien dans la description de Linné qui indiquerait que c’est le Si. castanopterus , comme le veut E- richson. » Habitat in fimo» ne change rien, carón y rencontre parfois aussi le cesareus. Dans la Collection il y a trois exemplaires semblables et un quatriéme, qui appartient effectivement au St. castanopterus Grav. aeneocephalus . . . Germ. femoratus Carolina. testaceus Am. mer. 1) Parmi les Staphilinus de Fabricius, il y a encore le St. trislis F. et le St. similis F., qui sont des Ocypus, mais le premier est synonyme de lOcyp. picipennis F., le second a été décrit antérieurement par Olivier, 2) Des vrais Staphilinus, le St. erythropterus F. = castanopterus Grav.; le St. chalcocephaltis F. = aeneocephalus F. Ent. Syst.; les St. fos- sor F. et chloropterus F. ont été décrits antérieurement sous ces noms par Scopoli et Panzer. II y a encore chez Fabricius un Staph. ultnineus, qui appartient au genre Astrapaeus , mais qui a été décrit antérieurement par Rossi comme St. ulmi. 51 Trichoderma Stephens. x ) Staphilinus L. F. Er. rnrina L Eur. D’aprés la Gol. de Linné e’est la Trich. nebulosa F. viduata Carolina. Erichson la considere com- me identique avec le Staph. maculosus Grav. Belonuchus Nordm. Staphilinus F. haemorhoidalis . . . Am. mer. rufipennis Am. mer. D’aprés Erichson c’est le B. formosus Grav. Philonthus Leach. Staphilinus L. F., Bisnius Steph. politus L Eur. Dans la Col. de Linné c’est le Phil. aeneus Rossi, Grav., Er. , qui se trouve ainsi étiquetté. splmdens ..... Germaniá. varians . .... Eur. bor. nilidus Dania. cyanipennis .... Gallia. narginatus .... Eur. bor. fulvipes ..... Germ. analis Dania. D’aprés Erichsoft le méme que le St scitus Grav. tennis Germ. 1 ) Parmi les Staphilinides de Fabricius qui doivent renifer danS _ . , . :i v a encore le Staph. nebulosas F., qui a ele de nre Tvichodei tna , 11 „ - cr# nubeseens F . mtérieurement par Linné. comme «. munnus el le ». t antérieurement. sous ce norn par e y 52 Quedius Leach. Staphilinus F., Raphirus Steph., Microsaurus Dej. fulgidas Germ. flavescens Eur. bor. Correspond d’aprés Erich- son au St. impressus Panz. Fr. 36. 21. Velleius Leach. Staphilinus F., Quedius Er. dilatatus Saxonia. Oxyporus F. *) Staphilinus L. Eur. Germ. 10, Tachyporides Mycetoporus Marsh. Staphilinus F., Oxyporus F., Ischnosoma Steph. merdarius Eur. D’aprés Erichson le méme que le Mycet. lepidus Gyll. Boletobius Leach. 1 2 ) Staphilinus L., Oxyporus F., Tachinus Grav., Megacronus Steph. 1) Des Oxyporus de Fabricius, il n’y a que le rufus et le maxillo- sus , qui apparliennent effectiveinent á ce genre. toutes les autres especeS sont des Tachyporides. L' Oxyporus dimidiatus, n’a pas été retrouvé dans 1 Collection et n’a pas pu étre reconnu; probablement c’est un Ta- chyporus. 2) Des Oxyporus de Fabricius qui rentrent dans le genre Boletobius VOx. lunulatus F. = Staph. atricapillus F.; VOxyp. thoracicus F. — Oxyp. pygmaeus F. rufus L. maxillosus 53 kmdatm L Eur. D’aprés le type dans la Col. de Linné, c’est le Staph. atricapillus F. Irimculalus .... Dania. p ¡H/meus Dania. Tachinus Grav. Staphilinus L. F., Oxyporus F. iilphoid.es L Eur. bor. Ellipsotomus Motsch. 1845. ’) Staphilinus L. F., Oxyporus F., Tachinus Gr. ügnmm L Suecia. D’aprés l’exemplaire con- servé dans la Col. de Linné ¡1 parad etre .den- tique avec í Oxyp. flavipes F. *.1 Eur. L’exemplaire *»s 'a <.ol “ Linné ressemble an Staph. mfipes DeGee., n a sans laches rouges sur les eyties ’ t 0( j ¡,. les opines anales son. ¡den.ique, We wood considere comme le Tachinus ruftpes Enchso subterraneus L. . . Eur. boi. tipustulatus .... Germania. rginellus .... Dania. Tachyporus Grav. 2 ) SI aphilinus L„ Oayporus F., P»" 2 ürysomelinus L. • Eur. ^Tnes Oxyporus de Fabricius qui ^ senre Ellipsotomus, tOxyp. r*fiP" ■ * \ F . = Staph du «eer comme Stop*. ruftpes; ^ mamtenant P«t» 2) Pour les Oxyporus do / obtusus L Germ, flavipes L Eur. D'aprés la Gol. de Linné c’est VOxyp. hypnonim F. fraichement éclos. brunneus Germ. ? dimicliatus .... Germ. Conosomus Motsch. x ) Staphilinus L., Oxyporus F., Tachyporus Er., Conurus Steph. littoreus L Gothland. testáceos Germ. 11 , Aleocharídes Gyrophaena Mannh. Staphilinus L,, Aleochara Gyll., Bolitochara Mannh. boleti L Suecia. D’aprés le type, dans la Col. de Linné, c’est un insecte de couleur testacée, avec une bande noire sur F abdomen, qui pour- raít s’accorder avec la Gyr. affmis Sahlb. West- wood le détermine comme Gyr. mínima Er. Homalota Mannh. Staphilinus F., Cer anota Steph. brunnea Eur. bor. genre Tachyporys , il y VOxyp. analis F. — Staph. obtusus L.; Oxyp. niela- nocephalus F. = Staph. chrysomelinus L.; Oxyp. minutus F. = Oxyp. hy- pnorum F. — Staph. flavipes L. 1) Parmi les Oxyporus pubescens de Fabncius, VOxyp. cellaris Y. Oxyp. bimaculatus F. = Stuphilinus littoreus L. Le nom Conurus ayant été employé antérieurenient pour un genre d’oiseaux; je Tai changé en Conosomus. 55 Aslilbus Dillwyn. Staphilinus F. , Drusilla Leach., Myrrnedonia Er. rmliculata . . . . Dania. obscura Myrrnedonia Er. ] ) Staphilinus F. . Ind. or. Atemeles Dillwyn. Staphilinus F., Goniodes Kirbv, Lomechusa Et. vnarginata .... Gallia. Lomechusa G r a v. Staphilinus F. Mamosa Saxon. Aleochara Grav. Staphilinus L. F . turnea L. ... Suecia. D’aprés la Col. de Linne c'est une Aleochara á élytres rougeátres et qu. pourrait étre identique avec l’A. laemgata y . oes Eur. Des Staphilins décrits par Linné, deux seu emen t pas été reconmis ou retrouvés daos sa Cel- an, et restent par conséquent indétermmes: \e Staph. ,cem et le Sí. cmthareUus. Ceux deqrits pal »»- ::::: ««o» ament de lO^pon* dmUúüus et da ama eux il faut observen les suivnnls, q 0 .i - — é décrit anténeu remen p 50 que Brachélytres, ne sont pas des Staphilins: Staph. crassicornis d’aprés M. Schaum est un Tyrus, Stenus spissicornis , cónicas et ficus, qui tous trois appartiennent au genre Conotelus des Nitulaires; mais en revanche il y a quelques vrais Staphilins que Fabricáis avait placés dans d’autres familles, ainsi que: Cucujus maxillosus F. = Leptochirus. — spinosus F. = Piestus. Carabas abbreviatus F. = Lesteva. Silpha minuta F. = Anthobium. Dermestes brachypterus F. = Proteinus. — pedicularias F. = Anthobium. V, PSELAPHIENS Tyrus Aubé. Staphilinus F., Pselaphus Reichb. crassicornis . . . . M Schaum dit que d’aprés la Col. de Copenhague c’est un Tyrus mucronatas Pz. ; tandis qu’ Erichson prétend que sous ce nona, il y a dans la Col. de Fabricius une Aleochara. Bryaxis Leach. Anthicus F., Pselaphus Reichb. sanguíneas ....!) 1 ) Ici je crois devoir remarquer que Erichson et Aubé, avaieut prétendu que mon Bryaxis laminata n’etait qu’une abnormité de la re- melle du Br. sanguínea , et M. Aubé voulait s’en étre convaincu par autop- s ie; tandis que moi, ayant observé un accouplernent, considerai l’individu pouivu dune lamelle córame le mále et non córame une femelle. Mainte- nant, ayant examiné attentivement les Psélaphiens de la Collection du Musée de Berlín, conservés encore dans Tordre 011 les avait laissés leu Batrisus Aubé. Anthicus F., Pselaphus Reichb. ¿mdensis D’aprés M. Schaum, c’est le Batr. venustus fraichement éclos et conservó dans la Col. de Copenhague. YI, SCYDMAENIDES Microstemma Motsch. Anticus F., Scydmaenus Schaum. ) bicolor . Ceíte espéce ressemble beaucoup a la Micros, em. Umata M. & K., dont elle a la bulle; téle el eorselet un peu plus foneés, élytres rous- sílres. Quatre anieles ammdis et séparés les uns des nutres, forment la massue des «"tenues. Dans la Col. de Kiel elle se trouve sans etiquette. «... r,mmm m» ~ ■ séparée de la Br. sanguínea et pain " j^mar qué -de la propre main lettés á part. Sous un des máles, d reuve évidente que E- ¡chson : va r. pectore lamina porreóla arm^ ^ ^ ^ feme | le córame le ion attribuait la lamelle aussi . d esse (Wiegman. Archiv p. end M. Aubé. Comme, d apres « el „ u >¡i s ’ es t bien gardó Erichson devait s’en assurer a P ® aison de presumen, qu’il s’est, luí lubüer ses observations, i Y considéran t la Br. lamínala, le, assuré de l’opmion que j < Foudras de Lyon a fait les me espéce différente de la Br. sanguínea. M. íes observations. . . de<; vra i s Scydmaenus , se di- 1) Ce nouveau genre, que J’ a * “^Vluer article des tarses gue par ses mandibules 1 ° rte ®’ ‘ ar ticle des palpes maxillaires tres irieurs dilaté chez le c?. ® ’ flo Ur é il y a quelques années. ,t ac.. comme je Pavais deja “etfi.ure, . J ^ envoyé á m. s un ouvrage critique sur es ^ aux attaque s conlinuelles, dont ■rof. Troschel á Bonn, «mam P g wiegmans Arc hiv, qu’il redigeait. élé constamment ^ mais ,1 parad, qu’il est plus com- qu’il en a bit ne m P |e courage de supporte les repliques. [te de críliqúer, que d 58 Scydmaenus Latr. Anthicus F., Pselaphus Hrbst. minulus D’aprés la Col. de Kiel, c’est bien le Scydm. hirticollis 111. Eumicrus Laporte. Anthicus F., Scydmaenus Schaum. Hettvigii, Mastigus Illig. Plinus F., Notaxus Thunberg. spinicornis D’aprés le type conservé dans la Col. Banks, il appartient á ce genre, raais je n’ai pas remarqué les épines aux cuisses que figure Olivier. 59 Synonymies, Remarques du Prof. Erichson sur les Staphilinites types du Gomte Mannerheim. Le Comte Mannerheim avait communiqué, tous les types des Staphilinites qu il avait décrits dans ses nPréas», a Erichson, mais bien aprés la publication du grand ouvrage de ce dernier. Une partie des remarques de ce dernier ont été publiées par le Docteur Schaum dans la Gazette ent. de Stettin, avec la priére de com- muniquer les autres, s’il en éxiste. Je remplis main- tenant cette tache, en publiant sans aucun changement, toute la liste, que je tiens pour cet effet de feu Man- nerheim. Je pense que M. Kraatz pourra en profiter pour restrindre plusieurs de ces espéces, quil croit nouvelles. ( le R^dacteur.) Determinations et remarques: du Comte Mannerheim du P ro f* Erichson Bolitochara subpubescens = Tachiusa umbrática. Kirby. Ocalea prolixa Gyll. (type) = picata Steph. = badia Er. - crassicornis Gyll. = Homalota vest.ta. (type) Calodera protensa M. == humilis cJ lorte; difiere par son corselet plus al- Calodera ruficornis M. = Tachyusa flavitarsis Sahlb. = (type) — carbonaria M., = possédant un bon nom- bre d’exemplaires par- faitement semblables , je la considere comme espéce distincte. Tachyusa umbrática Er. = coerulea Sahlb. = Calodera testacea M. = Je fus induit en erreur par Gyllenhal, qui m’en- voya sous les nom d Aleo- chara reptans une tout au- tre espéce. Phlaeopora corticalis Gr. = Homalota graminicola = — rigidicornis? Er. linearis var. = (type Gyll.) — longiuscula M. = — marítima Eschb. = — planiuscula M. = — terminalis Gyll. = (type) longé, avec une impres- sion plus visible et par ses antennes plus fortes, humilis, mais avec I’iin- pression sur le corselet plus marquée. chalybea Rudd. Er. chalybea Rudd. Er., Fex- emplaire parait étre mal développé. umbrática. coerulea (pas chalybea Rudd.) Phlaeopora reptans Grav. corticalis. graminicola. angustata. vestita. n. sp. linearis. elongatula Gr. var. 61 Homalota exilis M. = — oblonga M. =*= toutes ces trois espé- ces ne sont par dutout des varietés. — linearis M. = — linearis Gr. = — depressiusculaM. = — omaloides M = espéce nouvelle de l’A- mer. bor. — molesta Dej. — (type) — complana M. — espéce différente d e- longatula. — circellaris? Gr. = — inquinalis M. — — compressa M. = — marina M. = sericans M. var. a. = — luridipennis M. == j’en doute fortement. — socialis Payk. — — castanoptera M. = d’aprés moi , certaine- ment une espéce parti- culiére. sericans Gyll. = var. b. (type) elongatula var. elongatula var. aequata Er. linearis. plana Gyll. plana. festinans. elongatula var. n. sp. , voisine de la cir- cellaris, mais plus petite, de la Crimée. circellaris var. plana Er. obscurella Er. oblonga, elongatula var. socialis c S & sodalis f socialis var. longicornis. vestita. 62 Homalota atramentaria de la Col. Gyll. = socialis. — nigritulaM.var. b. = excavata var pas Fexcavata. axillaris M. — ochracea Er. fulvicornis M. = analis. excavata Gyll. = excavata. atramentaria Kirby = atramentaria. aenescens Zetterst. = atramentaria. gemina Es. = gemina. MannerheimiiSahlb. = subsinuata. puberula M. elongatula Gyll. = analis. var. b. (type) parait étre une espéce distincte. — teres M. = analis Gr. — exilis Er. = excavata var. — inconspicua Er. = celata var. — cauta Er. = cauta. — celata Er. — celata. — anceps Er. = anceps. — clancula Er. = fungi. — longicornis Er. = longicornis. — validicornis M. = longicornis var. — lividipennis M. = lividipennis. — extensicollis M. = viduata. — fungi Knach, = fungi. — obfuscata Gyll. (type) = aterrima. — sericata M. — aterrima var. trésprobablementespéce distincte. 63 Homalota párvula M. — impressifrons M. = espéce distincte. Oxypoda pellucida M. — Mon nom a certaine-* roent la priorité. — lateralis M. = — opaca Gr. = — melanaria M — — umbrata Gyll. = — procerula M. = — alternans Gr. = — brevicornis M. = — abdominalis (Sphaenoma) M. = — - pallida M. = ( cingulata M. — (annularis M. Parait étre diGérente de •a helvola. — obfuscata M. = — cuniculina Er. = — corticina Er. = — reptans Gyll. — (type) — longicollis M. = — elongatula M. — n. sp. voisine de l’H. or- phana, corselet avec une ligne imprimée au milieu et plus rétréci postérieu- ment. atramentaria, mais avec le front plus fortement imprimé, infuscata Kellm. infuscata var. opaca. Homalota testudinaria Er. umbrata. longiuscula. alternans. cuniculariav togata Er. helvola. helvola. promiscua. cuniculina. corticina. analis. Homalota lánguida prolixa. 64 Oxypoda suturalis M. = n. sp. de la Crimée. — confinis M. = Homalota subsinuata. — pulchella M. = voisine de l’analis, mais avec des antennes élargies. — haemorhoa M. — promiscua. — gilvicornis M. = une Homalota, qui m’est inconnue et voisine de l’H. elongatula. — sanguinicornis M. = suturalis var. — Steveni M. — suturalis var. Je doute fortement que ce soient des varietés. Aleochara intricata M. = bipunctata var. minor. — castaneipennis Esch. == moesta var. Plus que douteux qu’un insecte d\Amérique puisse étre une varieté d’une espéce européennel — fumata Gr. M. = moerens. — bisignata Er. = bisignata. — lanuginosa Gr. — lanuginosa. — villosa M. = moesta. — moerens Gyll. = moerens. — haemorhoidalisM. = moesta. — curta Sahlb. (type) — fumata. — laevigata Gyll. = laevigata. — brevipennis M. = brevipennis var. Microcera inflata M. = Oligota subtilis. II faut done adopter le nom générique le plus ancien. «5 Gvrophaena elongatula M. = — affinis M. = — polita Gr. = — advena M. = trouvée vivante dans une boite qui venait du Cap. boleti L Placusa pumilio Gyll.(type) = — pumilio Grav, — — atrata M. = — humilis Er. — — Ínfima Er. — Hypoeyptus laeviusculusM. = Tachyporus abdominalis Gyll. == — nigricep9 M. =* Douteux! Tachyporus erythropte- rus Pz. =* — hypnorum F. — — chrysomelinus L. = — chrysomelinus var. b. Gyll. (type) = — humerosus Knoch. = — ruficollis Gr. = pusillus Gr. — pusillus var. b. Gyll. (type) = — ruficollis Gyll. (type) — n. sp. affinis. polita. Oligota subtilis var. minor. boleti. pumilio Gr. n. sp. Homalota claneula Er. — autumnalis var. — autumnalis var. laeviüsculus. abdominalis. hypnorum , exempíaire fraichement éclos, chez lequel la téte est salie. brunneus. hypnorum. chrysomelinus. tersus var. tersüs var. transversalis Gr. pusillus. scitulus. transversalis. 5 66 Tachimis laticollis M. — humeralis Gr. var. c. — bipustulatus F. certainement pas frigidus. — marginellus F. — pallipes Gr. - — intermedius M. — fimetarius G. — collaris Gr. -7- punctipennis M. espéce distincte, par la ponctuation des élytres. propinqua M. — alpinus Esch. c’est douteux que cette espéce des Alpes de la Suisse, soit identique avec celle de l’Amérique. Bolitobius pulchellus M. parait, étre une espéce réelle. — exoletus Er. Mycetoporus longulus M. — amoenus M. ces deux espéces pa- raissenl ne pas étre des varietés. — lateralis Kunze — spIendidusvar.b.M. — pronus Er. — splendidus Er. — pallidus M. = rufipes? var.? . = humeralis. — frigidus var. = marginellus. = pallipes. = marginellus q. = fimetarius. = collaris. = elongatus var. = frigidus = frigidus £. = lunulatus var. oü la base des élytres est rouge jusqu’á leur milieu. = exoletus. = lepidus var. = longulus var. = lepidus. = splendidus. — pronüs. — splendidus. = splendidus. «7 A . . (pilicornisPavk. var. = pilicornis. “Hallernans Gr. — id. var. nigriceps M. = — macrocepbalus Eschh. = — californicus Eschh. = Xantholinus punctulatus Payk. == punctulatiis. pilicornis var. : n; Sp. pilicornis, bien voisin. vit dans le fumier. — ochraceus Gyll. = ochraceus sp. div. vit seulement dans lé bois pourri. — parvulus M. Leptacinus parumpuncta- tus Gyll. — procerulus M. larcticus? En des S ! aphH j lies Kouriles (orientalis Motsch. — ^ inauratus M. plus cuivreux et a ély- tres plus courtes que lespéce d'Europe. — rugifrons M. Ocypus similis Gr. t — ervthropus M. a peine distinct de l’o- chracens. parumpiínctatüs. batvchrüs. n. sp. différerite cíe Tarcti- cus: le' corselet ressem- ble á celui da St. maxil- lo&us, chez lequel il est plus allongé, les élvtres aussi plus longues et plus fortement velues. murinus. erythropterus. similis. brunnipes. Ocypus uralensis M. = fuscatus var. — ehalcocephalusDej.= picipennis. — sericeicollis Mé- nétr. Fald. = cupreus. — protensus Ménétr. Fald. = ater. — angustatus Dej. = raorio. PhilontuscalifornicusEschh.= furvus Nordm. — rotundicollis Mén. Fald. — atratus Gr. — lucens M. — fuscipennis M. — subfuscus Gyll. (type — albipes Gr. — rigidicornis M. — varians Gyll. — immundus M. — irregularis M. douteux! — dimidialus Sahlb. — opacus Gyll. (type) — agilis Gyll. — debilis Gr. — ventralis Gr. — quisquiliarius Gyll. — rivularius Dej. (type — nanus Gyll. — Siegwaldii M. — micans Gr. — miniatas M. Caac. — falvipes F. = scutatus. = atratus = atratus = politus. ¡)= umbratilis. = albipes. = cephalotes 2- = ebeninus Gr. var. = ebeninus. = sordidus var. = caucasicus Nordm. = varians Payk. = varians. = debilis. = ventralis. = quisquiliarius. = quisquilarius. = splendidulus Gr. = n. sp. = micans. = salinus Kiesenwetter. = fulvipes. Philontus aterrinius Gr. — albionicus Esch. multipunctatus M. — punctus Gyll. M. planatus M. A .. iochripcnnisMénétr Quedius n .. tl r, . (floralis Dahl. Dej. — variabilis var. c. Gyll. — maurus M. espéce distincte! — laevigatus Gyll. — nigritarius Menétr. — tristis M. — vicinus Ménétr. — maurorufus Gyll. (type) — maurorufus M. est une espéce parti- culiére, a la quelle j ai donné le nom de Ph- gilvipes. — attenuatus Gyll. (type) — boops Gr. Scimbalium anale Dej. Lathrobium rufipenne M. — fulvipenne M. jquadratum Payk. ~ /termínale Gr. — punctatum Zetterst. Stilicus confinis M. — aftinis Er. = aterrnnus. = n. sp. = punctus. = parumpunctatus Er. = elongatulus Er. = fulgidus var. .== xanthopus. = xanthopus var. = laevigatus. = frontalis Nordm. var. = molocbinus var. = molochinus. = umbrinus. = attenuatus. == attenuatus. = boops. ==- anale. = fulvipenne Gr. . fulvipenne var = quadratum. — punctatum. = rufipes. = affinis. 70 Stilicus orbiculatus Payk. = affinis. Sunius angustatus Stenus biguttatus F. — biguttatus Gyll. M. — m auras M. — ater Dahl M. — seniculus M. n’est pas le carbonarias. — buphthalmus Er. — borealis M. ce n’est pas l’opacus. — inaequalis M. également nouveau. — oinerascens Er. — niger Dahl. M. — carbonarius Gyll. (type) le nom de Gyllenhal est plus aneien. — aemulus Er. — canaliculatus Knoch. — opacus Er. — boops Gyll. — providus Er, — argus Gr. — humilis Er. circularisGyll. (type) — pumilio Er. — bifoveolatus Gyll. — proboscideus Gyll. (type) tarsalis Ljungh. = angustatus. = biguttatus. = bipunctatus Kirby. == juno (S = ater. = carbonarius. =^== buphthalmus. = opacus. = buphthalmus. = cinerascens. = opacus. = cinerascens. aemulus. canaliculatus. =* buphthalmus. = speculator Knach. = providus. ~ argus =f= humilis, = declaratus. = pumilio. = bifoveolatus. = impressus. = tarsalis. 71 II me parait en géné- ral que dans Ies Sténides, si difficiles á distinguer, Erichson a conimis beau- coup d’erreurs; notre in- lelligent Maklin a étu- dié scrupuleusement nos espéces de Finlande et il a découvert plusieurs espéces nouvelles. Evaesthetus laeviusculusM. Bledius taurus? — elongatus M. des environs de St. Pé- tersbourg — ■ fracticornis — femoralis Dj. Gyll. *— castaneipennis M. — t fuscus Steven — pallipes Gr. M. — lalpa Gyll. — arenarius Payk. Platysthethus mordax Sahlb. (type) Oxvtelus carinatus Pz. Gyll. V — carinatus var. b. Gyll. — carinatus var. c. M. — piceus Er. — longicornis M. — sculpturatus Gr. — piceus Gyll. M. (type) : n. sp. hinnulus. n. sp. fracticornis. femoralis. opacus. nigricans var. fracticornis (immaturus). talpa. arenarias. morsitans £• rugosus. rugosus (S var - rugosus. piceus. sculptus. sculpturatus. luteipennis. 72 le piceus d’Erichson n’habite pas le Nord, et n’est par consequent pas l’espéce de Linné. Qxytelus depressus Gyll. = — fuscipennis M. = — nitidulus Gr. - — pusillus Mana. = Pliloeonaeus caelatus var, b. Gyll. z: Trogophlaeus corticinus M. — corticinus Gr. — gracilis M. — fuliginosus Gyll. (type) Taenosoma pusilla Gr. M. Í 'lapponicusM. mandibula- ris Gyll. complanalus. n. sp. de Sitka. nitidulus. depressus. caelatus. riparius. corticinus. tenellus. tenellus. Oraaliurn pusillum Gyll. - alpinus F. ” alpinus M. — omalinus Zetterst. Lesteva pubescens M. = bicolor. Arpedium quadrum Gyll. = quadrum. — sibiricum M. = 'quadrum brachypteruin Gr. = brachypterum. caspicum M. = Anthobium triviale. Heterops testaceum Eschh. u. sp. de Sitka. Olophrum boreale Payk. = boreale. consimile Gyll. = consimile. Omalium Oxyacantha M. =z= rivulare var. douteux! — Viburni M. — Salicis M. var, — llórale. Omalium nigruin M. vai — llórale M. var. — nigrum Gr. — lineare Zetterst. (deplanatum Gyll. — deplanatum Gyll. I var. c. — concinnum Marsh. — monilicorne Gyll. var. b. (type) = florale. = nigrum. = lineare. = deplanatnm. = concinnum. — planum Pavk. Anthobiuin limeta riumEsch. planum var. pallida, ma- jor. planum var. minor. Latrimaeum n. sp. deSilka. — lapponicum M. = flavipenne. — pathos Eschh. n - S P Sitka. Micropeplus staphylinoi- des Gyll. (type) == tesserula Curtís. Presque toutes les espéces énumerées ici, ont été prises en Russie et notamment la plus grande partie en Finlande, ce qui donne á cette liste une valeur d’autant Plus générale, qu’elle contrihue essentiellement, par sa détermination vérifiée, á élargir nos connaissances sur ■a distribution géographique des Staphilimtes. Notices. Harpalites laevigatus t . , Br. arenarius Bon. et autres longés , présentent sur les Broscomorpkus terrícola Bon. , Scaritides paralléles et al- bords latéraux des deux 74 avants-derniers segments de Fabdomen, des taches jaunálres assez distinctes; serait-ce un appareil lumi- neux, pour ces Coléoptéres nocturnes? Ludius germanas L. est un insecte fortement car- nassier, et je Fai vu en Juin á 8 heures du soir, dévorer 1 abdomen d’une grande Epeira , encore vivante, mais de- ja affaiblie. M.M. Ménétriés et Sievers étaient présents. Lamprohiza splendidida L., se nourrit, á l’état de larve, de Fanimal des Cyclostoma et autres coquilles terrestres, présentant ainsi une maniere de vivre ana- logue aux Drilus , dont les femelles et les larves man- gent des Helix. Serropalpus barbatus Schall. (striatus Payk.) est un insecte nocturne, qu’oti doit chercher avec une lan- terne sur les troncs de bouleaux. (Com. de M. Obert). Gibbium scotias F., a été trouvé dans Fintérieur de F Oliva inflata, provenant d’Egypte, aprés que la coquille eut étó sciée en deux. II parait que la larve y avait vécu et congue sa métamorphose. (Com. de M. Pape a S:t Pétersbourg). Ácherontia átropos L., est tres commun á Odessa, en Bessarabie et sur File de Malte, de sorte qu’á Fé- poque de son apparition, on peut en faire tomber de chaqué arbre. II est curieux, que les chats en soient friands, tandis qu’ils recherchent bien moins le Sphinx Nerii. (Com. de M. Iven). Harpyia vinula L., parait rester quelquefois plu- sieurs années á Fétat de chrysalide. II y a done dans la nature des conditions, sous lesquelles le dévelop- pement des cocons, peut-étre retardé, ce qui est d’une grande importance pour la sériculture. Micana sparsana. Cette Tortricide s’est montrée en 75 grande quantité en Coarlande le 28 Octobre, aprés qu'une neige assez épaisse eut couvert la terre depuis troisjours; elle volait rapidement pendant une tempéra- ture de —7° Réaum. Voilá un exemple que les Lé- pidoptéres peuvent supporter une gelée assez forte. (Com. de M>1. le Pasteur Rosenberger et Mónétriés). Chenilles des Lépidopteres en hiver . Exposées au froid , elles s’étendent les unes prés des autres et ge- lent complétement, pouvant étre cassées comme du verre. Mais a l’arrivée d’une terapérature plus éle- vée, elle revivent et recommencent toutes leurs fonc- tíons vitales. (Com. de M. Sievers). Heliotis scutosa, la chenille de ce papillon, attaque souvent les chenilles des autres Lépidopteres, il faut done la teñir isolée. (Com. de M. Becker á Sarepta). Julus sabulosas et autes espéces, sortent des oeufs, ivec un corps composé de quatre segments et avec ¡x pattes seulement. Acaras lactucae Motsch., coleoptratum aff. Au mois le Mai on remarque souvent des taches roussátres sur es tiges des feuilles de laitue; en les examinant e ilns prés, on distingue facilement qu’elles sont for- jes d’une multitude de petits Acarides k couleur ousse, qui se meuvent, mais qui ne peuvent s en uire, arceque chacun est attaché a la tige c e a eui . ,r lin i/ a lisne de longueur et Tu"', e" asi «cilAarracher ZAcharide. a place oú élaient enchainées ce, petites . , e T'*Tr- tait rongée; preuve qu'elle leur ava.t fourn, leur ¡ture. II y a done toute vratseral, lance, que ¡«, se sont deve, lepé, d'oeufs, qu. , ^ :«e pon lus et attachés ainsi aux nervures de la plan 76 III. Eutomologie appliquée. Insectes útiles et nuisibles. Dans cette rubrique nous nous proposons de don- ner, toutes les remarques, qui nous parviendront sur les moeurs, Futilité et les dégats que causent les in- sectes á l’agriculture, á l’industrie ainsi qu’á l’écono- mie domestique, táchant surlout de bien préciser la dé- termination de Fespéce, seul moyen de donner de la valeur á ces observations. A nisoplia austríaca Herbst, a causé cette année des grands dommages au seigle, dans la Gouv. de Tscher- nigoff. Aprés avoir examiné attentivement les gerbes qu’on avait fait faucher, sur les champs dévastés par ces insectes, on put se convaincre qu’ une grande partie des semences étaient avortées et que celles qui s’étaient développées, n’avaient point été endommagées par Finsecte; ceci parait prouver que le dégát a dú avoir lieu pendant la fleuraison et que les Anisoplia se nourissent comme bien d’autres Melitophiles du pol- len des fleurs. (Com. de M. Ménétriés). Anisoplia fruticola F. fut rem arquée en grande abondance, en 1855, dans les champs de seigle du Gouv. de Mohileff; lors de la récolte, les gerbes fu- rent en majeure partie sans semences. (Com. de M. Ménétriés). 77 Euphoria melancholica Gory & P., est á la Nou- velle Orléans une véritable calamité pour les ama- tas de roses; elle est tres commune en Avril, dans les fleurs des roses remontantes, sur lessquaires, ron- geant non seulement le pollen mais aussi le ca ^ c ® - Leucoscelis stictica L., se nourrit des fleuis c uc a don, et s’introduit souvent dans l’intérieur ou elle atta- que les semences non múres. EgiemUa erytkrocephala F„ a ravagé cette annee les jardins potagers, da Goav. de Jekatennoslav BUe Maque non seulement les plantes potageres de lentes espéces, mais aussi les plantes méd, órnales el surto* les cruciféres, qu'elle dévore jusqu' a la t,ge. 11 sera, irás importan! d’observer la larve de ce , asente et sa tnaniére de vivre? (Com. de M. Ménétnes). Ce merne Lote teuf de canse,- des ravages — " planta lions d’Indigo prés deLenkoran, e P le commencement d'Aodt, ce qm dono. le lemps de donner i, Paatomne des poasses aoavelles ¡nsqu’ £, 1 Va pieds de hauteur. ( onn m| lou i La mime plante en Amérique est attaqu P r> . nutre inseete, tEudiagogus RaenschUn, deja énoncé » la p. 5 p f “re égalemett .es Cru- Eficaula ambmla Mas, ^ ^ ^ poinl qM des cféres, en Daoune ' ^ prairies , pr ésentent espaces considerables cruantité accumu- quelquefois une leinte noire, p lee de cet inseete. aux Etats _ Un is de Epicauta lemmscata F„ attaqu , rAmériqae, les feuilles des pomn.es de .le M. Halden.an a Colmnb.a) é(re le m éme que Xyletinus chínenos F -> 1 p 78 le X. serncornis Schónh., est connu á la Havane, comme faisant beaücoup dé dégáts daos le tabac séché. A Hambourg, il y a quelques années, toute une cargai- son de Cigarres de l’Anjérique, arriva complétement détériorée par cet insecte; mais faute d’autre nourriture il s’introduit aussi dans les Collections d’insectes, et j’en ai vu sortir un d’une grande Calandra de la Chine, et un autre du corps d’un Lucanus lunifer de l’Himalaya. La Cata- rama tabaci Gtiérin est un insecté quatre fois plus grand. Anobium paniceum L., attaque non seulement le pain et les pátes, mais aussi les insectes dans les Col- lections. Un grand Dytiscus, dans l’intérieur duquel 1’insecte avait pondü ses oeiífs, a été complétement détérioré par les lar'ves qui en sortirent. (Com. de M. J. Kouschakevitch). Apate fmmeniaria Nordlinger, est tres com muñe dans le froment, en Égypte, d’oü elle a été introduite en Etirope et placee dans le Catalogue du ComteDe- jean sous le nom dAp. castanea Ullriéh. Elle appar- tient aií genre Dinoderus Steph. et réssemble un peu á FAp. pusilla F., qui vient dé Cuba et qui est plus petite et plus étroite. Dans tiñe cargaison de riz, venant des Indes orientales et infectée par le Sitho- philus oryzae, s’est trouvé aussi tin éxemplaire du Di- noderus frumentanus , mais mort, ce qui parait indiquer, que le riz n’est pas la nourriture propre á cet insecte. Anthrenus museorum L. Cet insecte apparait dans les Collections au mois de Janvier et Février, s’ac- couple en Mars, pond ses oeufs et ítieurt. 1 2 ) II faut 1) Ici á S:t Pétersbourg, le plus souvent avant la disparition de la neige et le réveil de la nature; c*est done évidemment tin insecte intro- duit des régions plus méridionales. 79 done, inspecter les Collections de préférence au prín- tems dés que les larves apparaissent, ou bien en No- veinbre oü cet insecte se transforme en chrysalide, et ou la moindre secousse le fait facilement tomber sur du papier étalé á cet eífet. La chaleur concentrée est la meiileure méthode pour se débarasser de ces hotes destructeurs. Cassida nebulosa L. L’eté passe, a Péterhoff, cet insecte, faute de nourriture, attaqua les feuilles des Callistegia et du houblon. Dans le voisinage il y avait cependant quclques plantes cCAriplex, sur lesquelles les larves s’étaient développées et qu’elles avaient fim par manger totalement, se jetant ensuite sur d’autres plantes environnantes. Cec.i prouve quel soin on doit apporter á nettoyer, non seulemenl les champs de bet- traves, sujets aux ravages de cet insecte, mais encore les plantes environnantes, car dans ces terrains, que fon fume chaqué année, ce sont tres souvent les Ar- riplex qui dominent et propagent la Cassida. Oedipoda migratoria L. Contre cet insecte devas- tateur, lorsqu’ encore á l’état de larve d ne peut voler et dévaste cependant tente végétation sur sa rauta, on a employé avec succés, dans la Russre mendm- nale, des chariots aux quels étaient attachées des deux cótés des branches d’arbres et des ^oussadles en forme de balais gigantesques. Avec plusieurs de ce chariots a ba.ais, on s avance en hgne drode sur les places occupées par Tinsecte et on badaye ^toute l é due. Bientót la majeure parüe des J^a écrasée ou du moins rendue mcapable de contmuer 1) A triplex se nomme en russe Ae6e A a. 80 sa marche, vü les pattes cassées et le corps en- dommagé (Journal, de la Soc. Imp. 1. économique 1856). Agrotis valligera F. La larve de ce papillon nu¡- sible aux blés, vit de préférence des racines de la Scabiosa arvensis , et de la elle parait, faute d’autre nour- riture, se répandre sur les racines environnantes de blés. II faut done tácher d’éloigner cette plante du voisinage des champs cultivés. (Com. de M. Sievers.) Ennomos subsignaria Hübner, vit en tres grand nombre sur les Platanes aux environs de New-York. Hyponorneuta cognatella a devasté cet été, les po- miers á Peterhoff, et quoique la température baissa souvent la nuit au-dessous de +5° R., elle construisit parfaitement bien ses cocons. Hyponomeuta padella (evonymella L.), qui attaqua le Prunus padús, fit la méme chose que la précédente mais quelques jours plutót. Cette espéce ne s’observe ici que sur le Prunus padus , il est done juste d’appli- quer le nom de padella a cette espéce et non celui devonymella , qui ne lui convient pas du tout. Tortrix Bergmanniana , était en grande quantité sur les roses, dont elle roule et chiffone les feuilles. Buháis Zea— Mais Motsch., cause, tant en Europe qu’en Amérique, un ¡mínense dégát au Mais, conservé dans les hangards. Cet insecte offre plusieurs géné- rations par an, si le temps n'est pas trop froid. Les larves sont assez robustes, un peu applaties, blanches avec les parties de la bouche rembrunies et rapellent en général, un peu celles des Bostrichus, mais les 6 pattes antérieures sont bien développées et les 12 pos- térieures également visibles. Dans un épis de Mais, qui comptait 900 grains, au bout d’un an, il n’en resta 81 pas une ccntaine; tous les nutres étaint vidés par ces insertes, qui y avaient subís leurs métamorphoses et qui me procurérent environ 200 papíllons complets. II n’y a pas de doute, qu en face de pareils enne- mis, il n’y ait de remede plus efficace que les hangards a poéles, comme chez nos paysans ou le blé est seché au four, ce qui le preserve de 1 attaque des insectes en général. Coccus ceriferus Oken, est un petit Aphide du Thi- bet et de la Chine méridionale, dont le mále est ailé el qui détermine la cire végétale, employée en Chine pour les bougies. Les femélles de cet insecte cou- vrent les branches tendres de l’arbre nommé Nui- Dschen (Celathrus ceriferus?), tel que les Aphides fe- melles le font chez nous, et produisent par leur ptqure une secrétion de la plante, qui fourmt cette espece de cire. Aprés avoir laissé quelques femelles sur les branches, on gratte, avec un couteau toutes les autres , ainsi que leur secrétion fixée sur les branches, qu on fait cuire. filtre et verse dans des grandes formes ap- piafes, analogues « frotMg» Su f> e ’ et 'f* '* cette cire végétale qu¡ se vend sur les marches en Chine. Cette cire a une couleur plus blanche que la cire ordinaire non clariliée; elle est plus dure et pré- sente une coupe visiblement cnstallisee a la "tan, ere .le PArseoic. léarbre Nai-Dschen a des feu.lles et des huits areils » nos sorbiera; les fruits du M,^sc en s’emploienl pour taire des liqúenes fortes tres estonces. (C ° m rL M S rr cettf retite moncho es, sortie de tinté rieur .tune J*** (Corn.de ¿ZjXX rasite des Melolonlhides. ( >• q 82 Lepiidum ruderale est recommandé contre Ies pu- naises des maisons. (Journal de la Soc. Irnp. 1. éco- nomique.) Sur la Sériculture en Chine ') par M.M. Gaschkevitsch & Motschnlsky. De temps immémorial on s’est occupé de séri- culture en Chine, en élevant le Bombyx mori , qui s’y trouve á l’état sauvage et qu’on nomine Tsanj, c.-á-d. le ver á soie* Mais depuis des siécles aussi, on a découvert deux espéces de Saturnia sauvages, des quelles on recueille deux soies différentes: dont Tune qu’on emploie pour base des étoffes fortes et l’autre pour les étoffes lustrées. La premiére espéce, quipa- rait étre la Saturnia Pernyi Guérin, présente un cocon oval et arrondi, que l’animal attache, par une tige filée aux branches des arbres, comme le fait la Saturnia Mylitta F. des Indes orientales; la seconde fait des cocons beaucoup plus petits, allongés, pointus aux deux bouts, et fixés entre plusieurs feuilles par des filaments tres légers, mais il n’y a pas de tige. Ces cocons paraissent simplement appartenir á la Saturnia cynthia Drury, si connue aux Indes orientales sous le nom de Árrindy- Arria. Les cocons á tige, ne peuvent 1) Cet arlicle qui est en partió extrait, par M. Gaschkevitsch, des li- vres chinois et des ordonnances officelles de cet empire, prouve combien on s’y occupe d’augmenler les ressources de l’existance du peuple. 83 pas étre dévidés de suite, comme ceux de notre Bom- byx morí, et on est obligé d’óter auparavant toute la couche de fds qui composenl la tige, pour obtenir un cocon propre au dévidage ordinaire. La chemlle de la Saturnia Permji? ressemble également a celle de la S. Mylitta, mais elle est de couleur rousse foncée, et présente les touffes de poils, beaucoup plus épaises et en plus grand nombre, ce qui lui donne un aspect velu. La chenille de la Saturnia Cynthia est lisse de couleur orange, plus ou moins claire, avec 6 taches noires sur chaqué anneau, lequel présente des eleva- tions en forme d’épines. ') La téte et les pattes sont également foncées. 2 ) . r n dfic orientales, comme cornu, I) Ansióte décrit de , a smrnia oynthia, qui est garnie ce qui parad s appliq ue r a la ch 1 ^ d , épines> et prouve que ce de petits tubercules en forme temps d’Alesandre le Grand. papillon élait déjá cultivé aux d > une quatriéme espéce de Sa- 2, Dans rAs» 8 ' 1 ». on obt^ert ; \* ^ ^ ^ Anglais . Ce turnia, la S. a&samensis Hclfe , « Mulitta F., dont il n at- pillon a la plus grande ressemb a j*“ c ^® eljr du dessus est plus jaunátre, teint cependant pas la taille. * grandes plus foncées, nullement les taches ocellaires sur les antérieure et une transparentes et rembrunies an n ; eure des ailes, sont blanchátres, assez largo bando vers la parhe j tre dans son milien; choz cette derniére offranl de plus un térieur de cette bande, qui est la S. Mylitta c’est seulcment le oí , coupe obliquement chaqué rembruni, et cbez la Pernyi, la bande ble á^elle de la S. cynthia, aile. La chenille de la S. assamensi , . g ¿ extrémité noire; les 6 ayant des tubercules spiniformes * qesments intermédiaires, tandis petits points noirs, ne se voient que * * j a quatre taches oblongues, que sur chacun des quatre premie* - l¡o ne s de la méme couleur. et sur ravant dernier. de draque cote deux £ ,a reste du la téte, les pat.es et l’anus sont de * ^ ^ (¡j Celle corps. Les cocons sont plus arroud q ^ p , usieurs arbres, espéce se uourrit. dapres ^,^’era diglotticaHom., T.macrophyUa, tels que: différentes Micheha , saturnia est plus estunee, Lauras obtusifolia tic. La so.e « B. que la solé du Bombyx mon, uommé aux 84 Ces espéces sauvages de Saturnia se rencontrent en Chine, dans les bois, oü elles se rioiirrissent de íeuilles de différents arbres; les Chinois en énumérent plusieurs, dont trois paraissent étre des chénes, pré- tendant cjue de ces di£Férentes nourritures, dépend la qualité de la soie. Le Chan-Tsanj, ou ver des mon- tagnes, comme les Chinois nomment la chenille de la Sat. Pernyi?, mange les feuilles des arbres suivants: Khou-Schou, chéne, á feuilles épaisses, qui présen- tent deux varietés, une qui a les feuilles petites et une autre qui les a grandes. Les grandes sont presque rondes. Sian-Schou, qui rapelle le Quercus castanei folia , et dont les feuilles présentent beaucoup de nervures im- primées; les glands sont allongés, d’un cóté arrondis, de l’autre pointus, et ressemblent assez au fruit du Nenú- far; l’arbre se propage facilement par les semences. Tsin-Gan-Schou. Les feuilles de cet arbre res- semblent a celles du Sian-Schou, mais sont plus pe- tites. Les glands au contraire sont pareils á ceux du Khou-Schou. Dso-Schou, est un arbre qui présente deux varié- tés, Tune a l’écorce blanchátre, l’autre roussátre. Les feuilles sont d’un vert foncé et rappellent celles de nos érables, mais sont un peu plus larges et persistent pendant l’hiver. Les fruits sont un peu plus arrondis, que chez le Tsin-Gan-Schou, et plus grands. Sous le régne de l’Empereur Kang-Si, le gouver- neur Liou, de la province Ning-Tsjan dans le Schan- Si, ñt venir de la province Schan-Dün x ), un séricul- 1) La province Schan-Dün ou Shan-Tung des Cartes anglaises, est située au Sud, celle de Schan-Si ou Shan-Su des Ansiáis, á l’est de Pé- king entre le 35 o — 40° de lat. bor. R. 85 teur, pour ¡ntroduire los dites Saturnia dans sa pro- vince; ce qui lui donna une renommee tellement grande, qu’on nomina en Chine dapres son norn les etofFes, Liou-Goun-Tchoü c. a d. soieries non lustrees. Mais, aprés sa mort, la culture des Saturnia, tomba bientot en décadence, jusqu’a la 9:iérne année du régne de FEmpereur Tstan-Long (Kiang-Loung), qui ordonna de décrire et publier l ancienne maniere délevei les Sa turnia indigénes, tel qu’on le pratique au Schan-Dün, et de Hntroduire de rechef au Schan-Si. C’est ainsi, et pas plus anciennement que notre siécle, que cette branche de Tindustrie séricole, a été mtroduite, avec beaucoup de succés, dans les provmces septentrionales de la Chine, qui présentent un climat pared a ce ui de l’Europe temperée. ... 0 , • A peu-prés vers l'année 1829, le Anjtcha-Schi , o» ¡age de la ville (le Gui-Dschau, représenla a sa Hajeslé du célesle Empíre, que plnsieurs contraes de la province Schan-si étant peu favorables poní I agri- cultura, k cause des montagnes qrn es traversa*, pourraienl étre ufilísées pour la sencul.ure et dans ce cas, ¡1 faudrait faire venir les semences du ohcne Sian-Scbou el les distribuer aux paysans, qm alora ensemenceraient ces loca • ^ ’ rait d¡strib uer auraient alte.nl un certa de5 versi ,soio a, ,x mémes cam P a 8” a ';. s nou velle industrie dans ce sauvages, e, atns. cre “ ¡tioo f„, acceptée, e. alors pays appauvn. La p P (Saturnia Pernyi?) I'éléve du ver k sote des “f'ume Schan-Si. ful introduile de nou\ eau , a m p mc époque Un sériculteur chinois, Soun, pu ■ vor finstruction suivante, pour serva a la 86 a soie des montagnes (Saturnia Pernyi?), dont les co- cons ont été ramassés dans les forels. Vers la fin de I’année, au vingtiéme jour de la X:iérae lañe, ou á peu-prés vers la moitié du mois de Novembre, on fait un choix parmi les cocons qu’on posséde et les met dans une corbeille. Au premier printemps, c. á d. au commencement de Février, il faut placer la corbeille avec les cocons dans une chambre á part, et la faire graduellement chauffer, táchant d’en- tretenir une température égale jour et nuit. Vers l’é- quinoxe, du printemps c. a d. vers la moitié du mois de Mars, on place les cocons sur des fils et les sus- pend ainsi, dans la chambre et si le temps au déhors est suffisamment chaud pour développer la végéta tion, on augmente la température de la chambre oü se trouvent suspendus les cocons. Si, au contraire la température du déhors est encore froide, on chauffe moins, pour reteñir Téclosion des cocons. ] ) A mesure que les papillons éclosent, on les place par couple, un mále et une femelle dans des corbeilles, afin de produire raccouplement. II est facile de distinguer les sexes: chez les máles les antennes sont plus larges et plus pectinées que chez les femelles. Le lendemain on retire les máles, qui vivent encore quelques jours; ensuite il est indispensable de presser légérement, de temps en temps l’abdomen des femelles, dans le 1) Dans les provinces septentrionales de la Chine le temps froid se prolonge quelquefois jusqu’en Mai, de maniere que ce n’est qu’alors qu on peut commencer a faire développer les papillons. II faut done jus- qu á ce temps conserver les cocons dans un endroit froid et non trop sec, ou méme en plein air. Du reste, voyez, pour la possibilité de re- tal der léclosion des cocons, la remarque pour l’Harpijia vinula des No- tices á la fin de ces Etudes. p 87 bul de faciliter la ponte. Les oeufs doivent étre con- serves dans une chambre chauffée, ou bien étre ex- posés au soleil jusqu’á ce qu’ils comrnencent á éclore. Aprés une tlixaine de jours et méme plus, les che- nilles apparaissent et alors il faut prendre quelques jeunes branches du Tsin-Gan avec. les feuilles, et les mettre dans la corbeille ou se trouvent les petites chenilles noires, qui de suite grimpent sur ces feuilles, et alors on atlache ces branches, chargées des chenilles, lux arbres en plein air. Dans les piemieis temps, >lles ne mangent que les feuilles les plus tendres, nais aprés quelques jours elles attaquent méme les )lus grandes. Au bout de 5 a 6 jours, commence la ireraiére mué, pendant laquelle les chenilles s’abstien- íent de toute nourriture, ce qui dure 2 ou 3 jours llora une certaine quantité est de teinte jaunatre et e reste verdátre. Cinq á six jours plus tard, la leconde mué s’effectue, de la méme maniere, et amsi le suite la 3:iéme et la 4:iéme; enfin apres une dixaine le jours encore, les chenilles ont atteint leur cro.ssance es parties qui produisent la soie se sont allongee luffisamment et on voit bientót ces chenilles file eurs cocons, opération qui dure tro» jours. II ilors couper les branches et les feu, lies, -x q^e es cocons sont attachés et débarasser ces dermers les particu.es végétales, puis dév.der au ^° s éclosent iou, de dix jours, tout-au-plus, les P a P lons edosent * alors le dévidage ne peut plus avoir hem & dooc >n était obligé de retardar le devidage des coco^, 1 faudrait alors les faire fortement aeche P eur du soleil, et dans ce cas a chrysal.de P )lus se transformer. Si, apres la mué, 88 ne reste plus sur larbre, suffisamment de nourriture, on coupe avec des cisaux les branches, sur lesquelles se trouvent les chenilles et on les transfére sur un arbre frais. Bien entendu, il est nécessaire de chasser les oiseaux qui pourraient détruire les chenilles. Les corbeilles pour l’éclosion des cocons, sont faites de branches du saule rouge (Houan-Dsin), et aucun autre bois ne doit y étre employé; chaqué année il faut re- nouveller ces corbeilles. A l’époque du cinquiéme jour de la 5:iéme lune (en Juin), on doit de nouveau choisir parmi Ies cocons ceux, qu’on yeut faire éclore, les mettre sur des fils et les suspendre au plafond de la chambre, pour quils ne se gátent pas. Aprés une dixaine de jours Ies papillons apparaissent, et on Ies place par paires dans les corbeilles, comme il a été dit plus haut. Le lendemain, dans l’aprés midi et lorsque Ies femelles se sont débarassées de leur liquide exubérant, on prend des fils de 4 pouces de long, avec lesquels on attache ces femelles aux branches d’arbres, pour qu el- les ne puissent pas s’envoler et afin qu’elles y pondent leurs oeufs. II est toujours prudent de ne pas sur- charger les arbres de chenilles, au commencement de 1 été, afin quil reste encore de la nourriture, suffisamment tendré, pour les jeunes chenilles de la seconde éelo- sion, qui devenues plus robustes en automne, ne dé- daigneront pas les feuilles plus dures. C est vers cette époque qu’apparaissent souvent en grande quantité, des espéces de Locusta , nommées Jóu-dchri-men (Dchóu-tchri-men), les quelles causent un S ran 4 ravage parmi les vers a soie; il faut les 89 chasser pendant la nuit, car alors elles font entendre leur chant. Avant de dévider les cocons on jette 2 á 3000 d'entr eux dans un grand chaudron, rempli d’eau froide, puis on les fait bouillir pendant une heure. Ensuite on retourne le tout, afin que ceux qui avaient été en haut, se trouvent en bas et on les fait bouillir de nou veau; aprés trois quart d’heures ou une heure, on les retourne encore et on les remue de temps en temps, jusqu’á ce qu’ils deviennent un peu mous. Alors on jette dans le chaudron de la lessive, en quantité pro- portionelle a col le des cocons et on fait bouillir ces derniers encore pendant un quart ou une demi-heure. Si, aprés cela les cocons ne sont pas encore suffi- sa minen t mous, on ajoute encore de la lessive et con- tinué de les cuire. Quand les cocons sont ramo! lis, on les retire du chaudron, au inoyen d’un petit mor- ceau de bois; on leur óte la pellicule supérieure qui corapose la tige et aprés avoir reuní les bouts des fils de cocons, par deux, trois ou plus ensemble, ce qui dépend de la grosseur du fü qu’on veut devider, on les jette de nouveau dans la chaudron, rempl. d’eau chaude, entretenu par un feu constan! On attache au dévidoire *) l’extrémité des fils de ces cocons et on les dévide á la maniere ordinaire. Les cocons casses o. endommagés, qa’oa ne peu! dév,der, son. bou.»» , . „ nnr ¿f(is et files ensuite comme de la raéme maniere et appretes et u.c le co.cn. La pélicn.e ex.érieure des «-as es. e» ployée, mx m6mes usages que la cuate. sonl d-„„. c.n,«cU.,. «s «in.pl.. d„ dévldoires .«lien. .»»« 90 soies dévidées et fllées, sont faites les étoffes les plus variées. On conseille de cuire la soie, destinée á étre filée, dans de l’eau avec du suif et la laver ensuite. J ) La maniere d’élever la Saturnia cynthia est analogue, mais les chenilles sont encore plus délicates et deniandent un climat plus chaud. Les feuilles, avec les quelles on la nourrit, ressemblent beaucoup á celles de notre fréne. 1 2 ) Ce papillon s’accouple difficilement dans la chambre et á cause de cela on attache les femelles aux branches des arbres, prés des habitations; les máles sauvages ne manquent pas d’arriver pour féconder les femelles, qui pondent ensuite, pendant trois jours, leurs oeufs sur les feuilles et les branches prés des quelles elles sont attachées. Si le temps est favorable on laisse éclore ces oeufs en plein air, sur l’arbre méme oü ils ont été pondus; dans le cas contraire il faut trans- poner les branches avec les oeufs dans la chambre; on place ces premieres dans l’eau, pour faire pousser les feuilles, destinées á la nourriture des jeunes chenilles. Par la méme raison, les femelles fécondées peuvent étre transportées dans les chambres oü elles pondent alors leurs oeufs; aprés cinq jours en sortent les chenilles, qui d’abord sont noires et longues d’une demie ligne; quatre jours aprés commence la premiére mué et l’in- secte devient d’une couleur orange; aprés une époque 1) II nous semble cependanl, que notre savon ordinaire serait plus propre á cette opération. 2) II est reconnu, qu’aux Indes orientales la Sat. cynthia est nourrie avec les feuilles de la Palma-christi (Ricinus communis), en Chine c’est probablement VAilanthus glandulosa , qui la remplace, du moins ai-je vu dans l’Amérique septentrionale une autre espécc du méme genre, la Sa- inrn. cecropia dévorer les feuilles de cet arbre avec grande avidité. R. analogue, arrive la seconde, ensuite Ja 3:¡éme et la 4:iéme mué, et á mesure que la cbenille augmente de taille, sa couleur devient de plus en plus claire. Huit jours aprés la 4:iéme mué, ou 24 jours depuis l’éclo- sion de l’oeuf, le ver commence son cocon, qui est terminé en deux jours. Deux semaines plus tard le papillon apparait. Les cocons de la Sat. cyn- thia, sont apprétés et dévidés, comme ceux de la S. Pernyi?, et on doit de méme commencer par leur éter la pellicule extérieure. II est remarquable, que les chenilles de teinte claire, fournissent une soie rousse, celles de teinte foncée une soie blanche. Au Japón, il y a aussi un ver á soie indigéne, dont les cocons sont arrondis et á tige, mais de forme beaucoup plus allongée que ceux de la Sat. Mylitta, et qui donnent une soie beaucoup plus estimée que celle de la derniére, ayant un plus beau lustre que la soie du íiombyx morí. Les glands des espéces de chénes, dont les feuilles servent de nourriture aux vers á soie, sont conserves en Chine, dans des trous faits en terre et recouverts avec soin , afín de les préserver de l’mfluence de lair. Pour semer, on fait des trous de 3—4 pouces de pro- fondeur, dans lesquels on met deux ou tro.s glands Le sol parait étre indifférent, ma.s le temps le plus favorable k l’ensemencement est 1 automne. Les chénes mentionnées viennent parfa tement bien aux environs de Pékin, et méme dans plumeas parties de la Mandschoune; au nord de la § raille cbino.se, méme le murier y oro* la sériculture pourrait done prospere.- dans cesjat.^ ludes. Les Saturnia qui, a letal sauvag , 92 trent dans la provioce Schan-si, jusqu’ au 40° de lat. bor., ne manquent probablement pas, dans les pays qui avoisinent ces latitudes. II serait done tres im- portan! de faire des essais pour introduire cette indus- trie dans les parties meridionales de nos possessions sur les bords du fleuve Amur. Dans tous les cas, la Saturnia du chéne (S. Pernyi?), pourrait se propager dans l’Europe tempérée, car le climat de Schan-Si est certainement plus froid, que les contrées situées en Europe sous les mémes latitudes. x ) 1) Nous savons déjá, par des essais faits en France, que M. Guérin-Méneville est parvenú á élever la chenille de la Saturnia Pernyi, avec les feuilles du chéne blanc (Quercus alba), arbre de l’Amériquc septentrio- nale, inlroduit en Europe; il y a done toute espérance, que celle nouvelle industrie séricole ne tardera pas á se répandre dans notre patrie et porter ses bénéfices aux contrées bien plus boréales, que le sont celles oú Ton cultive avec succés le ver á soie ordinaire. Les essais faits avec la Sai. cynthia , ont donnés des résultats bien moins favorables, par la cause trés simple que le papillon, ainsi que la plante qui lui sert de nourri- ture, demandent un climat beaucoup plus chaud que l’Europe, et quecliez nous l’éléve de cette Saturnia, causera toujours des dépenses beaucoup trop considérables, pour pouvoir faire concurrence á la soie du Bombyx morí. R. 93 IV. Littératnrc. Ouvrages entomologiques, parus en Russie en 1855 et 1856. ») 1, Chaudoir, (M. le Barón Max. de). Mémoire sur les Carabiques. V. Scaritides. Paru dans le l:ier N:o 1855 du Bulletin de la Soc. Impér. des Naturalistes de Moscou. C’est la continuaron d’une série de ruémoi- res sur la famille des Carabiques, dont M. de Chau- doir s’occupe exclusivement, et pour les quels nous lili devons beaucoup de reconnaissance. Lauteur di- vise le groupe des Scaritides en deux coupes: les Scariphites et les Scaritides vrais. D’aprés notre opinión, les Scariphites ne sont pas du tout des Scaritides et pa- raissent devoir se placer á cóté des Carenum. Quant aux Scaritides vrais, M. de Chaudoir les divise en dix genres, d’aprés leurs rnaxilles obtuses ou crénelées, la Ion- gueur relative du dernier et de l’avant dernier article des terses antérieurs, et enfin le manque ou l’existance d’une denticulation aux angles postérieurs du corselet, D’aprés ces indications j’ai voulu déterminer et ranger les Scaritides, qui étaient á ma dispos.t.on, mais .1 O Nous nous proposons de donner plus tard aussi, l’analyse de I) Nous nous p f ,, . traneer surt0 ut en Allemagne et en Bel- quelques ouvrages parus a J etra » gique. 94 m’a paru, que les caracteres assignés par M. de Chau- doir, ne suffisaient pas pour bien préciser Ies genres qu’il a proposés: les máchoires crochues, n’étaient par- fois que la réunion des poils qui bordent les máchoi- res á leur extrémité, lorsque ces insectes ont été trempés dans l’eau; la longueur des articles aux palpes est extrémement variable et nullement exclusive pour les Taeniolobus de M. de Chaudoir; la longueur des articles aux tarses, parait aussi d’une valeur assez se- condaire, du moins chez les Scaritides. Bonelli avait déja divisé les Scariles en cinq coupes, basées sur Fexistance ou le manque des ailes, la di- lataron des bords des élytres et le nombre des épi- nes aux jambes intermédiaires. Le Comte Déjean divisa ses Scarites en deux grandes coupes, d’aprés le nombre d’épines aux jambes intermédiaires seu- lement. Profltant de toutes ces indications, je crois quon pourrait diviser les Scaritides assez naturellement en deux grandes coupes: A, ceux, qui n’ont pas d’ ailes propres au vol, et chez les quels par conséquent les élytres sont sou- dées. Scaritides apteres, et .fi, ceux, qui ont les ailes parfaitement dévelop- pées et chez les quels les élytres sont entiérement libres, pour pouvoir étre ouvertes pendant le vol de l insecte. Scaritides ailés. Les Scaritides apteres peuvent étre divises: 1. Elytres fortement déprimées en dessus 2. — plus ou moins convexes en dessus 3. & Antennes minees Stortodontus Chaud. type: Stort. Nimrod Chaud. 95 Antennes élargies vers l’extrémité 3. Lobes da mentón sans carene . . Taeniolobus Chaud. type: Taen. Guerini Chaud. — — . — carénés . 4. 4. Huitiéme intervalle des stries des élytres fortement caréné latéralement . 5. sans carénes la- térales tranchantes . 8. 5. Jambes intermédiaires bidentées Pleurogenius Motsch. type : Taen. circumductus Chaud. — unidenlées 6* 6. Máchoires crochues Crepidopterus Chaud. typ0 ; Sean. Goudotii Guerin. — obtuses 7. Elvtres apnlanies, carénes latérales tran- chantes Dyscherus Chaud. type: Scar. costatus Klug. — convexes, carénes latérales peu saillantes Hoplotrachelus Chaud. type: Hopl. chalcopleurus Chaud. 8. Dernier article des palpes max.llaires sensiblement plus long que l’avant dernier . y. pas plus long que l’avant dernier 10* 9 Lobes du mentón aigus . Stigmapterus Motsch. type: Stig. madagascariensis Motsch. __ arrondis ou tronqués Glyptomorphus — Motsch. type: Scar. excavatus Kirby. 10. Jambes intermédiaires bidentées }*’ unidentees 11. Jambes postér.eures courbees ^ S car. gigas F. droites . • • Scallophorites Motsch. — type: Scar. slriatus Dej. . Harpalites Motsch. 12. Máchoires aigues t y p ’ e: Scar . lamgatus F, 96 Máchoires obtuses Oxylobus Chaud. type: Scar. lateralis Wiedm. Les Scaritides ailés se divisent: t. Máchoires crochus 2. — obtuses 6. 2. Dernier article des palpes maxillaires plus iong que l’a- vant dernier 3. — — — p as p] us j on g q Ue ] f avant der- nier 4. 3. Jambes intermédiaires unidentées . . Distichus Motsch. type: Scar. planas Bon. — — bidentées • Lophogenius Motsch. type: Scar. 8 -púnela tus Dej. 4. Jambes intermédiaires unidentées Broscomorphus Motsch. type: Scar. arenarias Bon. — — bidentées 5. 5. Antennes allongées Par alíelo tnorphus Motsch. type: Scar. eurylus Fisch. — courtes Paramecomorphus Motsch. type: Scar. cylindrinothus Fald. 6. Tarses peu allongés Cryptoscaphus Chaud. type: Scar. subcylmdricus Lafer. — tres allongés 7. 7. El y tres carénées laléralement . . . Ochyropus Schitjdte. type: Ochyr. gigas Schiüdte. — sans carénes latérales . ? Geoscaptus Chaud. *) type: Geosc. laevissimus Chaud. 2, Chaudotr, le Barón Max. Mémoire sur les Ca- rabiques. VI Chlaeniens. Para dans le 3:iérae N:o 1856 du méme Bulletin. Un travail volumineux sur ce groupe difficile, oü M. de Chaudoir rejette plusieurs des genres 1) N’ayant pas vu cet insecte, je le place ic¡ d’aprés les caracteres indiqués par M. de Chaudoir, rappellant. qu'il y a plusieurs autres formes des Indes orientales et de 1* Afrique tropicale, qui lui ressemblent et qui ne sont cependant pas des Siagonides. Le Dioctes Lehmanni Ménétr. pa- rait aussi devoir se placer dans le voisinage des formes mentionnées. 9“ de Bonelli, Ziegler, M. le Marquis de Lalerté-Sénec-- tere et autres, précisément á cause des mémes ca- racteres génériques, qu¡ un an avant avaient servís á M. Chaudoir lui-mérne, pour la división de ses Scaii- tides. De cetle maniere le seul genre Chlaenius em- brasse dans l’ouvrage en queslion, plus de 200 espéces. Nous ne croyons pas, que cette inovation puisse étre considerée comme heureuse et propre á lavance- ment de la Science, car personne n ira chercber les Ágostenus suldcollis Pavk. et Ag. caelatus Weber, le Pe- lama quadrisulcatus III. et les Dinodes dans le voisi- nage des Chlaenius dives Dej. et du Chinen, senceus Forster pag. 274, aussi peu que les Epomis entre le Chinen, festims et le Claen. agrorum 01. 3 Ballion , M. S. Catalogue raisonné des Hydro - anthares observés entre le Valga et l’Oural, paru dans e 3:iéme N:o 1855 du raéme Bulletin, écnt en A emand. Cette ónumeration contient 80 espéces, tandis }ue le Catalogue de Stettin en compte 215, cela, du lomte Dejean 291 et celui des Hydrocanthara Ruthe- ñca 299; il est done clair qu’elle est encore a com- eter, surtout pour les petites especes. n r es ]S¡octuélites de la Russie, 4, Eversmann, U.r. ^e wru dans le méme N:o d “ et em- rrage considérable su. * d , en donner un r é- broudlée. Nous nous Jg partie du Catalogue sumé, jusqu’a ce qu aura p Zoologique de raisonné des Lépidopteres du -Mu e o l’Académie Imp. des Sc.ences, qu. Cárter til ille. 7 98 5, Ménétriés, E., Catalogue raisonné des Lépidop- téres du Musée Zoologique de l’Académie Jmp. des Sciences. S:t Pétersbourg Í856. Cet irnportant ouvrage, qui n’est encore qu’aux Papillons diurnes, représente plu- sieurs nouvelles espéces, sur six planches coloriées oü, entr autres, on est bien aise de voir celles des environs de Pékin, et dont les diagnoses ont été, pour la preraiére fois, publiées dans la 1 riere année de ces Etudes. La seconde livraison de cet ouvrage, qui est sous presse, contiendra un supplément aux Papillons diurnes, ainsi que les Crépusculaires. 6, Sievers, J. C. Lépidoptéres du Gouvernement de S:t Pétersbourg. Helsingfors Í856. C’est une nouvelle édition, revue et augmentée, de son Catalogue des Lépidoptéres des environs de S:t. Pétersbourg, publié en 1852. Elle comprend les Lépidoptéres non seule- ment des environs de la capitale, inais de tout le Gouv. de S:t Pétersbourg et enrégistre deja 1023 espéces. Le nombre de Microlépidoptéres, que Ton découvre chaqué année, augmente tellement, que ce Catalogue, gráce á la peine que se donne M. Sievers, bientót deviendra un des plus complets, qui jamais ait paru sur une localité aussi restreinte. Lutilité de ces espéces d’ouvrages, pour la science, est suffisamment constatée par le nombre d’éditions qu’ont subis les Ca- talogues de Dejean, Sturm et enfin celui de Stettin. > Becker, A. Observations d'histoire naturelle, dans le 2:d N:o 1855 du Bulletin de la Soc. Imp. des Na- turalistes de Moscou, écrit en Allemand. Ces obser- vations ont été faites aux environs de Sarepta, sur les 99 bords du Volga dans un pays assez chaud et favorisé par la nature. La localité est un peu accidentée, et s'adosse aux grandes Steppes de la Russie méridionale. La broehure contient beaucoup de choses intéressantes concernanl les moeurs des insectes, l’époque de leur apparition, la maniere de collecter et de conserver les chenilies des papillons &c. 8, Frauen felá, Georg. Les galles lenticulaires sur les feuilles des chénes en Autriche, parut dans le 2:d N:o 18o6 du méme Bulletin , en langue Allemande. L auteur di- vise ces exubérances, causées par des insectes, et qu’on voit souvent sur les feuilles des arbres, surtout des chénes, en trois formes: les galles couvertes, á habitation en forme d’anneau (umhüllende), les galles closes á habitation céntrale (einschliessende) et les galles articulées. Sur le Queráis cerris on trouve une galle couverte, produite par la Lasioptera cerris Rollar, . et une galle articulée, dont on ne connait par encore l’msecte. Sur les Quercos pedunculata et sessiliflora au contraire on ne rencontre, que des galles eloses, des quedes Barda a obtenu une espbce de Nmroterus. Sur le robwr enfin, ¡I y a une galle cióse déprnnee dans le milieu, el dont ont ne connail non plus 1 msecle. 9, Folkenahm, le Barón de. Sur la mmcU du ctou tunnyia bramcae Bouché), dans le 3ae„,e Vx 1855 r Te r=te * “rrr"r p :^uTu^Te,a s qu’un moven plus súr, est oe 1 / 100 de bríiler les plantes infectées par cet insecte, qu’on reconnait facilement par leur couleur livide et par les fenilles á demi fanées. 10, Motschulsky, V Sur les insecles útiles et nui- sibles, S:t Pétersbourg 1856, en langue Russe. l.iére livraison. Contient quatre articles: 1, sur les Cecidomyia qui attaquent le froment, 2, sur les sauterelles de passage, 3, sur les Bruchus qui dévastent les pois et les féves et 4, sur les filatures naturelles de diverses Hyponomeuta, On y trouve Thistoire naturelle détaillée de ces insectes, leur description et les moyens de les détruire et de s’en préserver, en tout 134 pages. 101 V. Hétéorologie entomologique ponr S:t Pétersbourg, 1856. L’hiver passé (1855) fut assez long et la débacle survint subitement, de soite que plusieurs insectes apparurent en plein air beaucoup plutót qu’á l’ordi- naire: Le trainage cessa vers la ñn de Mars, et le inois d’Avril fut assez doux; mais depuis la seconde moitié du roéis de Mal, le temps devlnt freíd et pln- vieux. Dana plusieurs looalités on fut obllgé de chauffer les poéles. Les mois do Juin, Judlel et d’Aoút pre- seulércnt k peine une dixaine de jours series et ehauds, le roste fut brumeux et freíd, surteut les .nada, ou la température descendí! parfois jusqu a + 4 R., ce qu, ¡nflua considérablement sur lappannon et la chasse des insectes. Les nocluélites, au centra, re vobnent en i • jo miit aatour des chandcllGS grand nombre, le s°,r et la nmt au et vers les fenétres éclairees. A la nn uu et vers ies r p S ter á la campagne, et » »> “'i,: r s-ir - .* de apres quelques cenes j v eau, pour ense- Septembre, la neige repau demi-anaée. velir tóate la nature P«*»* ^ „ 10mba Pean- Durant le cemmenceiue^ ^ étanl trop douce, coup de nerge, ma,s la mois de No- elle ae persista que par inte, ralles, 102 vembre et Décembre, aulieu de froids rigoureux, ¡1 dégela souvent. *) 29 Janvier 1856. Butalis Zéa-Mais Motsch., com- mencent á sortir des semences da Mais. 19 Février, le dégel avait réveillé Ies: Mycetea hirla, Cryptophagus cellaris, Psichidium globulus, Anobium slriatum. 21 Février, la prendere Musca domestica dans la chambre. 20 Mars. Ánthrenus museorum i. c. dans les boites á insectes. 1 Avril. Semblis bicaudata. 8 Avril. Crocus autumnalis en fl. Phryganea grísea. 18 Avril. Débacle de la Neva. 19 Avril. Le Sambuccus racemosus commence á développer ses feuilles. 28 A vril. Anemone nemorosa fl. Brephos parthe- nias. Noctua rubricosa. Vanessa atalanta (Inverné). 29 Avril. Les premieres hirondelles. Le soir des grandes nuées de consins. 1 Mai. Peryphus rupestris, Bradytus fulvus, Fala- gria sulcata , Phaedon cochlaeariae (hiverné). Ribes gros- sularia verdit. 4 Mai. Le bouleau commence á se couvrir de verdure. 5 Mai. Populas nigra fl. , Pinas larix verdit. Pre- 1) On nous écrit des Gouv. Kharkhov et Poltava, qu'en Décembre aprés un été froid, la température fut tellement douce, qu’elle fitpousser toutes les plantes, les arbres fruitiers commencérent á fleurir, les Cri- cetus ouviirent leurs habitations souterraines, méme les serpents sortirent de leur repaire, pour étre surpris par une forte gélée, qui survint brus- quement vers la fin de ce mois. 103 mier chant da rossignol. Phaedon cochlaeariae in cop. f Orchestes populi, Acanthosoma haemorhoidalis et Miris ferus complets. Vanessa C . álbum. 7 Ma¡. Lebouleaufl. Tetrix subulata. Dermestes lardarías . 8 Mai. Car agana frutescens verdit. Pinas larix fl. Phyllobius vespertinas. 9 Mai. Ribes grossularia fl. Tinea pellionella. 14 Mai. Meloe brevicoílis. Carabas cancellatus. Chry- somela staphylea. Hister neglectus. Byrrhus morio. Dianeus cyanescens . Phr atora vulgatissima L. Viola tricolor fl. 16 Mai. Quercos pedunculata commence á déve- lopper ses feuilles. 18 Mai. Prunas padus fleurit. Sialis lutaria. Eristalis arbustoruni. 19 Mai. Meligethes aeneus. Les cerisiers com- mencent á lleurir. Sambuccus racemosus fl. 21 Mai. Convallaria majalis fl. 23 Mai. Premiére grenouille vivante. Phyllobius oblongus. m T - 25 Mai. Pommiers en fleur. Lina lappomca. li- nea interpunctella Ledr. 27 Mai. Phyllobius vespertinas in cop., Agelastica alni. Syrphus ribesii. Sisyra fuscata F. Semblis mar -no Mai. syrínga vulgam fl. Caragam frutecen, tKif oTw-a in cop.. ~ «• i ¡n ron Acanthosoma haemo- , Callidiurrb violaceum m cop. « * cop. Sinadendron cyUndncu m . , ¡„ cop. Cicindela Kybrida. Dtrcea iucoto,. mtris fl. 104 4 Juin. Le seigle comraence á forrner son épi. Necrophorus ruspator. Geotrupes vernalis . Aphodius ru- fipes. Lina aenea. Fórmica herculaa ai lenes. Lu- dias baltealus in eop. sous Técorce des pins. Pyro- chroa pcctinicornis (Koppen). Antliribus albinas. Dytilus lae- vis. Lyda pratensis. Cordylura aenea. Sericostoma f ennica. 6 Juin. Sericostoma f ennica in eop. Ludius cru- ciatus. Amara lapponica. 7 Juin. lonicera tatarica fl. Lome chusa strumosa. Melolonlha vidgans. Cistcla ceramboides. Phytonomus ru- mias in co p. Phy lio bilis pyri in cop. B latía lapponica complete. Típula olerácea in cop. 8 Juin. Lina populx in cop. Polydrusus undatus in cop. Coccinella conglomérala in cop. Bhagium inqui- sitor. Anaetia praeusta. Cryptocephalus cordiger. C/irysis ígnita . Hipparchia jutta (Bremer), Acantho derus varius (Koppen), Melandrya canaliculata (Koppen). 10 Juin. Cetonia aurata, Clambus armadillo. Ca- rabas Menetriesii (Koppen). Haematopoda pluvialis. A- narta cordiger a. Berberís vulgaris fl. 12 Juin. Phosphenus brachypterus m. Leptura vi- rens. Saprinus subvirens? in cop. Aleochara laevigata m cop. Galleruca lineóla in cop. Donada impressa. Cimbex variabUis. Chrysops relictus. Argynnis selene. Hepialus humuli. Argynnis ossianus & Frigga (Bremer). 15 Juin. Cetonia marmorata. Dicerea acuminata (Kop p en). D ir cae a í-guttata . 17 Juin. Anthonomus rubí. Diadelphus fl. 20 Juin. Exorista vomitoria. Anómala julii. Bro- mius obscurus. Premieres fraises de jardin. 23 Juin. Myslaao atra. Leptura tíioracica (Koppen). Argynnis Jno. 105 24 J u i ii. Coccinella bipunctata. Mycetophagus va- riabais. Phryganea granáis. Scmblis nítida? in cop. Euprepia lubricipeda. Gracüia laricinella. Voivucella pel- lucens. Thereva taeniata. Larve d’un Dytiscus margi- nales sorti de I’eau pour se transforme!* en chrysalide. Les Groseilles deviennent rouges. 27 Juin. Pyralis farinalis. Antkrenus verbasci (mu- seorum Er.) Xyletinus pectinalus. Pkyllobius maculicornis in cop. Phr atora viteUinae in cop. Euglenus oculatus. Ar - gynnis Agía ja. 28 Juin. Cercus urticae in cop., Lampyris nocti- luca j*, Pontia crataegu Hyponomeula padella en cocon. 29 Juin. Antkrenus verbasci in cop. Polydrosus fulvicornis? in cop. Notorhina muricata Dalm. Lepto thorax acere orum £-? ailées. 30 Juin. Lycus sanguineus in cop. Oripa thora- áca in cop. Leptura 4-fasciata. Oedipoda biguttata compléte. Les pomraes de terre commencent á fleurii. Procrustes coriaceus (Koppen). Spondylis buprestoides (Kop- pen). Xyletinus pectinatus in cop. Chlorops lineata m cop. Pygaei'a bucephala . Euprepia plantaginis . 1 Juillet. Clambus pubescens. Lycaena rubí. Hy- ponomeuta evonymella en cocon. Limenitis populi. 2 Juillet. Trichius fasciatus. Argynnis amathusia ihinx pinastri. 3 Juillet Leptum rubro-testacea. Aspiéptorus or- culatus. Cheuille de la Vanessa Jo en quanule. 4 Juillet. Pachyta 4-maculata (Koppen). fi Juillet Ancylocheira rustica (Koppen). 0 01 us abbreoiatus (KOppen). Sapería acúlala. Pontm ora- egi in cop. Argynnis paphia. 11 Juillet Erirhinus tremulae m cop. .1 , ti Lps Mus sortent des lears oeufs. Uta europaea ti. Les 106 13 Juillet. Cryptocephalus minutus. Rkisotrogus solstitialis. Pachyta lívida. Cassida viridis. Larentia grossularia . 14 Juillet. Cryptocephalus dispar. Donada den- tipes. Membracis cornuta? in cop. Bostrichus pilosas. Coccinella 7-punctata fraichement éclose. Lupulus hu- muli fl. 15 Juillet. Hyponomeuta evonymella. Fórmica polycnemi ailés. Polyzonium germanicum. 18 Juillet. Uloma culinaris (Koppen). Myceto- phagus fulvicollis (Koppen). Fórmica nigra J ailés. Leptothorax acervorum fraichement éclos. 20 Juillet. Car abus glabratus . Hylurgus palliatus fraichement éclos. Hyponomeuta evonymella in cop. 23 Juillet. Corticaria serrata in cop. Cort. pu- bescens in cop. 25 Juillet. Tinea crinella. 7 Aoüt. Mystax azurea L. Acralrichis atomaria fraichement éclos. Exochomus í-pustulatus fraichement éclos. 10 Aoüt. Lina populi. Phr atora vitellinae et Mysia oblongoguttata L fraichement écloses. 12 Aoüt. Les Julus ont déjá 12 paires de pattes. Scydmaenus minutus F., Cassida nebulosa et Conurus pu- bescens fraichement éclos. 13 Aoüt. Corticaria gibbosa et Scarptia fusca frai- chement écloses. Phryganea grisescens. 14 Aoüt. Scapliisoma agaricinum, Attelabus cupreus et Eristalis tenax fraichement éclos. Fórmica emar- ginata $$ ailés. 15 Aoüt. Drusilla canaliculata , Scydmaenus angu- latus et Mycetophagus variabilis fraichement éclos. 107 Í7 Aoüt. Cis boleti, Cis festiva , Epurea variegata, Latridius lardarías et Fórmica fusca fraichement éclos. 18 Aoüt. Myrmedonia humeralis, Acalles sp. et Atomaria nigra fraichement éclos. 21 Aoüt. On commence á déterrer les pommes de terre. 26 Aoüt. Trogoderma pallipes Leconte, fraichement éclos daos une boite aux insectos de FAmérique septen- trionale. 1 Septembre. Xylina rufescens Síevers, Folia Chi , Catocala pacta. Egira solidaginis. 10 Se ptembre. Musca domestica faible. Tachina camaria apparait sur les fenétres. 19 Septembre. Acer plata, noides dépourvu de feuillage. Quelques jeunes chénes encore verts. Ato - maria analis in cop. Chry someta staphylea et Cara- bus hortensis fraichement éclos. Grandes migration de canards. 25 Septembre. Les derniéres Dahlia gelées. Bouleau presque sans feuillage. 26 Septembre. Neige. Syringa vulgaris en- core vert. 5 Octobre Semences du bouleau mures. Sy- ringa vulgaris jaunit. 13 Octobre. Neige profonde. Populas niger en- core vert. . . 20 Octobre. Derniéres Butalis Zea-Mais frai- chement écloses. 3 Décembre. Derniéres Musca domestica dans les chambres. Culeco pipiens ?. Sciara longipes. 31 Décembre. Toutes les larves de l’Anthrenus museonm transformées en chrysalides. 108 VI. Nouveautés. Habroscelis obliquata Motsch. De la taille et de la forme un peu étroite de íHabr . longipes F., avec les pattes presqu’ aussi gréles et aussi longues, mais avec les élytres plus allongées, plus attenuées et plus poin- tues postérieurement. La couleur du dessus est un vert noirátre peu luisant, celle du dessous ainsi que des pattes, des antennes et des derniers articles des palpes, d’un vert plus ou moins cuivreux et brillant. Les bords du corselet, de la poitrine et de l’abdomen sont recouverts d’un poil épais tres blanc; de chaqué cóté de la téte, sur le milieu des palpes, sur Ies cuisses, les jambes et les tarses, on voit des cils de la méme couleur. Le corselet est trapézoide á angles posté- rieurs assez saillants. Les bords extérieurs des élytres sont blanchátres, présentant une sinuosité a leur partie antérieure, une autre un peu élargie postérieurement, et une lunule oblique sur le milieu, qui n’atteint ni le bord lateral ni la suture; prés de la lunule postérieure; la marge blanche est interrompue; toute la marge ex- térieure est d’une belle couleur bleu violette. La ru- gosité sur la téte et le corselet et la granulation sur les élytres sont fines mais distinctes. Labre transversal, dilaté antérieurement et avec une forte dent au milieu. Du Nicaragua. Cicindela japana Motsch. De la taille et d’une forme intermédiaire entre la sylvicola et la sylvatica , ayant la téte et le corselet de la premiére, et les ély- tres aussi fortement granulées que chez celte derniére. La couleur du dessus est un bronzé-verdátre opaque; les cótés du corselet, la poitrine et les cuisses cui- vreuses; l’abdomen d’un bleu métallique; les jambes, les palpes et Ies derniers articles des antennes plus 109 ou moins verts. Sur les élytres il y a une bande blanchAtre, transversal, tres obliquement et étroitement sinuée vers le milieu, une petite tache de la róeme couleur sur le bord antérieur de l’angle huméral, et un point prés du bord postérieur; de chaqué cóté de la suture on voit une rangée de gros points imprimes, qui se prolonge ensuite vers les bords latéraux des élytres. Le labre est transversal, tronqué en avant et muni d’une petite dent retroussée. Du Japón. Cicindela calochroides Motsch. Au premier abord on la prendrait pour une Calomera decemguttata F. tant elle lui ressemble par sa taille, sa forme, ses et la dispositiou des taches sur les e y res, ^ abdomen est d'un testacé-roussátre san& re du lique. La téte, le corselet, le reste du de corps, l’écusson les antennes et Íes pattes so ou moins cuivreux, variés de b e-u e ( , n0 ¡_ de poils blancs peu épais. Les eíytres sont plus rátres nlus veloutées et parsemées de pomts verdátres, surtout vert l’écusson; la lunule jaunátre humerak | y ^ représentée par deux taches bien se parees dontlnne tres petite occupe l’angle humeral et 1 u £ S ronde se trouve au dessus de la tache ^ du milieu, qui n’atteint ni e t ’ ]a tac he du le point lateral entre la lunule apic - mais a •r < „ A-nít rhez la decemguttata, manque, nnheu, qu on voi che * ^ degsus du mllieu de sa place, il y a une tac étro i te et séparée en la lunule apicale, qui - hnrde les élvtres. Labre deux par la marge bleue qu dentelure et sans transversal, émarginé au mil.eu, sans carene au milieu. Nicaragua. • - ne de la Myr. Myriochila Dohrnu et ’ ia disposition des undulata Latreille, pai sa ' ■ ]léle et ordinal- dessins sin- les % tre9 > TJ* L vive' Le corselet esl rement d’une couleui moins granuleux. Les ■K.^ üTpW ÍSes - rouvertes de p** 110 tubercules élevésaulieu des points imprimés; la simio- sité de la lunule humérale est plus dilatée, celle du milieu aussi plus dilatée, celle de l’extrémité plus prononcée et plus rapprochée de la suture. Les hanches postérieures sont noires. Elle m‘a été donnée par M. Westermann comme venant des ludes orientales et j’en ai formé un sous-genre particulier des Cicindélites, caracterisé par la forme transversale du labre qui a trois dents distinctes chez les $ et sans dents chez les Outre l’espéce décrite, on doit y placer, la Cic. undulata Latr., C. aegyptiaca Klug., C. orientalis 01 . et C. scalaris Latr. Tricondyla granulifera Motsch. Plus allongée que la TV. áptero, , avec le corselet presque cylindrique et transversalement ridé, et les élytres profondément ru- gueuses, méme sur Textrémité. La couleur du corps est noire avec un faible reflet mótallique; celle des yeux, de la base des antennes, des palpes, des parties de la bouche et des cuisses est un brun-roussátre. <^J. Elle vient de Colombo sur l’íle Ceylan. Coüyris gibbicollis Motsch. Tres facile á distinguer des espéces voisines par le renflement du milieu de son corselet. Elle est de la tai lie de la C. . fuscitarsis Schm.-Gttbel., mais plus robuste, plus profondément rugueuse et de couleur plus verdátre. Le téte est grande, épaisse, presque carrée, convexe postérieurement et lisse. La corselet bien plus long que la téte est rendé au milieu, étranglé en avant et en arriére, couvert de rides transversaux distincts, mais qui disparaissent sur le bourrelet postérieur Les élytres se dilaten! un peu vers lextrémité, qui est arrondie et un peu sinuée vers la suture, ou la rugosité s’affaiblit peu sensiblement. Les cuisses sont d’un testacé-roussátre, jambes et tarses noires. Elle vient de l’Assam. Selma Westermanm Motsch. Anchodéride d’une forme encore plus délicale que les Ega, h cóté des quedes ce nou- veau genre doit prendre place. II est surtout remarquable par le long col, par lequel la téte se rattache au corselet. 111 la forme globuleuse de ce dernier et les élytres carrées et convexes, qui rappellent un peu quelques espéces de Fór- mico m a des Indes orientales. La téte est un peu ovalaire, tres fortement rétrécie et étranglée postérieurement, yeux saillants; labre assez avancé trapézoidal; mandibules étroites, saillantes. Pénulliérne article des palpes maxillaires en cóne, dilaté, plus court que le 2:d, le dernier sécuriforme, court; le pénultiéme article des palpes labiaux court, presque rendé en boule, le dernier sécuriforme, tres minee et presqu’ aussi long que Lavant dernier. Antennes aussi longues que la téte et le corselet réunis, assez fortes; leur 1:1er article presqu 5 - aussi long que Ies trois suivants réunis, le 2:d moitié plus court que le 3:iéme et les suivants. Corselet plus étroit que la téte, convexo, un peu allongé postérieurement. Elytres deux Cois plus larges que ce dernier, en carré allongé, im- primées transversalement, en avantj, obtusement arrondies á I’extrémité, lisses ainsi que le corselet. Pattes gréles, al- longées, tarses antérieurs simples, leur l:ier article, á toutes les pattes, le plus long de tous. L’unique espéce que je connaisse est de la taille de FEga Sallei , lisse, luisante et d’une couleur noirátre, avec les parties de la bouche, les palpes, la base des antennes et Ies pattes d’un testacé plus ou moins roussátre. Les articles 8 & 9 des antennes sont blancs. Elle m'a élé donnée par M. Westermann comme ori- ginaire des Indes orientales. Carabas japónicas Motsch. D’un tiers plus petit que le C. Kümpferi et rappelant beaucoup, par ses couleurs et sa forme, notre C.regalis . mais avec un corselet plus large, plus grand, nullement rebordé sur les cotés; Ies élytres plus ap- platies, plus réguliérement striées et parsemées de points enfoncés distinets, á peu-prés comme chez notre horlensis , seulement sans íond métallique. Je l’ai recu comme venant du Ja[)on. Notioxenus bilunulatus Motsch., nouveau genre de Valdivia au Chili, qui parait appartenir aux Notiophi- lides et qui relie tres naturellement les vrais Notiopfnlus aux Trachypachus. La forme est assez épaisse et plus 112 voisine des derniers, tandis que les couleurs, la pone- tuation, la construction des palpes et des paites rapel- lent les premiers. Les jambes antérieures assez for- tement denticulées, le long de leur bord extérieur. Les articles aux antennes grossissent assez sensible- ment vers l’extrémité, sans étre cependant moniliformes, comme chez les Trackypachus. Je ne connais que la femelle de cet insecte, qui a une taille un peu plus ramassée que 1’ Amara tibialis, ayant le dessus du corps d’un bronzé métallique obscur et opaque, marqué d’une grande tache luisante a la partie antérieure de la téte, une autre sur le milieu du corselet, qui est transversal et deux bandes sinuées et fortement métalliques sur les élytres. Les parties opaques sont parsemées de tres gros points imprimés. Le dessous du corps, les antennes, les palpes et les paites sont noirs. Valdivia au Chili. Clinterocera scabrosa Motscb. Jai donné une dia- gnose de cet insecte, que j’avais placé dans la genre Cremastochilus, dans la 2:de année de ces Etudes p. 47. Depuis, ayant eu l’occasion de me procurer des exemplaires plus compléts, je me suis assuré, qu’il nappartient guere á ce genre, par plusieurs caracteres tres remarcables, tels que: un mentón plañe et non concaye, elargi anténeurement et rebordé, par un cor- selet a angles fortement arrondis et enfin par des tarses posterieurs, composés seulement de quatre articles vi- s'bles vú que le l:ier est obliteré et entiérement sondé au 2:d, netant représenté que par un renflement glo- buliforme, assez msignifiant, á la base de ce dernier Céton de '"I !f CHé í" 8 ' a , Cav,tó de ’a j^be. Cette Letomde est done heteromére! Errata. 1856 \ llgn6 r de la . page 28 de ces iludes , pour l’année i] faut internllpr 1 Un6 d inattention • aprés le mot Neuroptéres laut intercaller , eí surtout les Odonates , dont. il n’v a ftc. ) 1 I