AE : - rx) Je: SE VU Pr ne 2 tn rw PU :6 avide ve te PET 0 } CALCECT EECECTASRNETT ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE o e 1e el CN, Of ÿs r Ce € = * | ROUTE CCE C4 2 27 PRREINPSREES DE BIOLOGIE LACUNTRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D' ERNEST ROUSSEAU rOME:"I 1906 © BRUXELLES IMPRIMERIE FF. VANBUGGENHOUDT 42, RUE D'ISABELLE, 42 _ CU san ent RE A Le: NES en La è ne LISTE DES COLLABORATEURS K. APSTEIN, à Kiel. S. AWERINTZEW, à Saint-Pétersbourg. H. BACHMANN, à Lucerne. TH. BARROIS, à Lille. F.-E. BEDDARD, à Londres. E.-A. BIRGE, à Madison. R. BLANCHARD, à Paris. C. BOMMER, à Bruxelles. O. BORGE, à Stockholm. A. BORZI, à Palerme. G.-L. BRADY, à Sunderland. C. BRUYANT,, à Clermont. L. CAR, à Agram. R. CHODAT, à Genève. E. von DADAY, à Budapest. R. DANGEARD, à Poitiers. J.-G. DE MAN, à Ierseke R. DE TONI, à Modène. F. DOFLEIN, à Munich. C. ECKSTEIN, à Eberswalde. G. FIELD, à Boston. G.-A. FORBES, à Urbana. F.-A. FOREL. à Lausanne. P. FRANCOTTE, à Bruxelles. O. FUHRMANN, à Neuchâtel. A. GARBINI, à Vérone. G. GILSON, à Louvain. P. GIROD, à Clermont. P. GODET, à Neuchâtel. L. von GRAFF, à Graz. R. GUTWINSKI, à Cracovie. J. HEUSCHER, à Zurich. B. HOFER, à Munich. C. HOFFBAURER, à Trachenberg. C. HUITFELD KAAS, à Christiania. O.-E. IMHOPF, à Brugg. H.-S. JENNINGS, à Philadelphie. À. KEMNA, à Anvers. F. KLAPALEK, à Prague. C-A. KOFOID, à Berkeley. G. LAGERHEIM, à Stockholm K. LAMPERT, à Stuttgart. K.-M. LEVANDER, à Helsingfors. R von LENDENFELD, à Prague. K. LOPPENS, à Nieuport. — VI — C.-D. MARSH, à Washington. J. MASSART, à Bruxelles. E. MAZZARELLI, à Milan. A. MEUNIER, à Louvain. W. MICHAELSEN, à Hambourg. W. MIGULA, à Eisenach. R. MONTI, à Parvie: G.-W. MULLER, à Greifswald. P. NYPELS, à Bruxelles. J. NUSBAUM, à Lemberg. P. PAVESI, à Pavie. E. PENARD, à Genève. EH PEATE a) Bertin: H.-C. REDEKE, au Helder. L. ROULE, à Toulouse: C.-F. ROUSSELET, à Londres. E. ROUX, à Bâle. M. SAMTER, à Berlin. G.-0. SARS, à Christiania. J. SCHAFFER, à Vienne. À. SCHERFELL, à Iglô. 4. SCHNEIDER, à Helsingfors. H. SCHOUTEDEN, à Bruxelles. A. SCHUBERG, à Heidelberg. J. SCOURFIELD, à Leytonstone. H. SIMROTH, à Leipzig. A.-S. SKORIKOW, à Saint-Pétershbourg. J. SNOW, à Northampton. A. STEUER, à Innspruck. T. STINGELIN, à Olten. S. STRODTMANN, à Helgoland. J. THALLWITZ, à Dresde. R. TIMM, à Hambourg. G. ULMER, à Hambourg. H. VAN HEURCK, à Anvers. D. VINCIGUERRA, à Rome. E. WALTER, à Saalfeld. H.-B. WARD, à Lincoln. W. WELTNER, à Berlin. J. WERY, à Bruxelles. \. WIERZEJSKI, à Cracovie. N. WILLE, à Christiania. V. WILLEM, à Gand. E. ZACHARIAS, à Hambourg. O. ZACHARIAS, à Plôn. C. ZIMMER, à Breslau. W.-F. ZOPF, à Münster. E. ZSCHOKKE, à Bâle. TABLE DES MATIÈRES DU TOME I Pages NEED Obs dr Ce à Le IX F.-A. Forel. Introduction : Programme d'études de Biologie ÉCRIT PE ee. Den - XII J. Poirier et C. Bruyant. Les Monts-Dore et la station lim- MOD PAAUE TE MESSE CNRC RSR Il G. Ulmer. Ueber die Larve einer brasilianischen Trichop- teren-Species (Triplectides gracilis Burm.) und verwandte Formen aus Neu-Seeland und Indien . . 32 K. Loppens. Sur quelques variétés de Membranipora membranacea L. vivant dans l'eau saumâtre. . . 40 G. Schneider. Ueber den augenblicklichen Stand der Süss- wasserforschung in Finland. . . . .:. . . . 43 L. Car. Das Mikroplankton der Seen der Karstes _ . . . 50 M. Thiebaud et J. Favre. Contribution à l'étude de la faune DEUST A AR Re PER 0 DT H. Schouteden. Notes sur quelques Infusoires aspirotriches. 114 R. Monti. Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor 120 R. Gutwinski et Z. Chmielewski. Contribution à l'étude des alles UK AMEOUD RON. «+ 168 T. Stingelin. Cladoceren aus Paraguay . . . . 181 8. Schorler, J. Thallwitz und K. Schiller. Pflanzen- und Tierwelt des Moritzburger Grossteiches bei Dresden . 193 E. Rousseau. La station biologique d'Overmeire . . . . 311 S. Awerintzew. Rhizopodenstudien . . . . . . . . 321 H. Schouteden. Les Rhizopodes testacés d’eau douce . . 327 H. Schouteden. Les Infusoires aspirotriches d’eau douce . 383 RS ne on 9 3) AQ AVANT-PROPOS Si nous jetons un coup d'œil rapide sur l'ensemble de l’histoire de la biologie lacustre, nous constatons que l'on peut distinguer trois périodes dans son évolution : l'une qu'on pourrait dénomimer empirique et qui coincide avec les premières observations au microscope, une autre systé- matique caractérisée par un grand nombre de travaux descriptifs et enfin la période actuelle ou biologique. C’est au moment de la décourerte du microscope, vers la fin du X VIE siècle, qu'il faut remonter pour trourer les premiers travailleurs qui se Soient occupés de cette inté- ressante partie de l'histoire naturelle. Antoine Van Leeu- wenhoek /1632-1723) fil connaitre les rotifères et les infu- soires, anümauzx jusqu'alors complètement inconnus. Les micrographes de cette époque étaient de Simples natu- ralistes amateurs qui obserraient au rnicroscope, sans mélhode scientifique, toutes espèces d'objets. Les obsei-- valions de Leerrcenhoek déterninèrent un certain nombre d'entre eux à s'occuper plus spécialement du monde des eaux : Roesel von Rosenhof, Jacob Christian Schaeffer, Martin Frohenius Ledermüller, Priestley, sans oublier Swammerdam, Réaumur e{ Trembley, dont on cile encore les travaux de nOS JOUTS. | L'apparition en 1838 du inagistral ouvrage d'Ehrenberg : - Die Infusionsthierchen +, #4rque ne nourelle phase dans l'histoire de l'étude de la vie dans les eaux douces. Ehrenberg donnail dans cel ouvrage, demeuré classique, la descriplion de loules les espèces microscopiques lalques, de rotifères el prolosoaires connues jusqu'alors ainsi que d'un grand nombre d'espèces nourelles. Ce traité fut le signal de l'éclosion merveilleuse l'une grande x quantité de travaux systématiques sur les habitants des eaux douces, dus à Dujardin, Allmann, O.-F. Müller, Stein, Leuckart, C.-L. Koch, Jurine, etc. La biologie lacustre ne derail acquérir une réelle importance scientifique que lorsque lon conduisit les recherches d'une facon méthodique en tenant comple non seulement des diverses espèces d'êtres habitant les eaux, mais encore de leurs rapports entre eux, arec leur milieu el les conditions extérieures. F.-A. Forel, professeur à l'Université de Lausanne, est le vrai fondateur de la limnobiologie. Dans sa remarquable étude sur le lac Léman, il donne aux observations lacustres une orienta- tion toute nouvelle en montrant qu'il ne faut pas s'occuper seulement des animaux et des plantes qui vivent dans un lac, mais aussides conditions physiques, atmosphériques, chimiques et géologiques qui régissent lu rie dans ce lac. En cherchant des relations entre ces divers facteurs, il contribue à la découverte de lois biologiques intéres- santes. | La limnobiologie est detcenue ainsi une branche bnpor- tante de l'histoire naturelle. De toutes parts s'élérent des laboratoires analogues à celui que créa, 4 Plôün, le D' Zacharias; des travaux de plus en plus nombreux élu- dient ces questions délaissées pendant si longtemps; de plus en plus on constate les signalés serrices qiuus rendent à ceux qui s'occupent l'aqguiculture. Malheureusement, ces Haraux sont en grande partie disséminés dans une quantité de publications el de revues, el pour quiconque s'occupe aujourd'hui de biologie lacustre, il derient difficile de se lent au courant des progrès de la Science. C'est pourquoi nous arons Cru qu'une revue qui, toulen publiant des travaux originaux de biologie, de systéna- tique ow de technique Sur la limnobiologie, rendrait compte dans la mesure du possible des études du mème genre paraissant dans d'autres publications, serait de grande utilité pour tous ceux qui ont dirigé leur actirité scientifique vers ce fertile champ de recherches. La création d'un périodique S'imposail ; dès l'annonce de leur fondation, les Annales de Biologie lacustre on recu de tous côtés l'accueil le plus encourageant. Nous XI avons réussi à réunir en peu de temps un important noyau de collaborateurs actifs et dévoués autant qu'auto- r'isés. Avec une telle aide, notre effort ne peut rester stérile. Les colonnes de celte revue sont ouvertes à tous ceux qui désirent contribuer à l'avancement de la lisnnobiologie. D' Ernest ROUSSEAU. “NS : tie ve te 2 di » è . 2, . , ae | LA T2e. > nr M A « , ee: e : . je L ee ra | = Le a Û fe [l U L En F4 FE re à Le: K . Se 4 : - = . . i 7" 0 no E . : ne e . Cl 1 « 0 es : - © DM _ È CA d- L Fr C) + . NN | . Le : = + - 2 æ e ® nl L T » Je VIE mg! L ( 0 | eu En, > : ; DS OL TE Ne ACT Sn | INTRODUCTION PROGRAMME D'ÉTUDES DE BIOLOGIE LACUSTRE M. le Docteur Rousseau me demande, pour servir d'introduc- tion aux Annales qu'il dirige, de résumer dans un programme général l'ensemble des études qui sont du ressort de Ta biologie lacustre. Je vais essayer de répondre à ce désir en définissant les deux mots : biologie et lacustre. Qu'entend-on par biologie ? C’est la science des êtres vivants, animaux et plantes. Nous ne faisons pas ici un groupe partieu- lier des protistes, êtres mal déterminés qui sont à la frontière des deux règnes : selon la fantaisie du naturaliste, ils sont attribués à l’un ou à l’autre. La biologie comprend : La 20o01ogie et la botanique descriptives qui étudient les espèces et en précisent la #0rphologie, l'anatomie et Vhisto- logie ; La :0ologie et la botanique systématiques qui elassent les espèces en genres et en catégories supérieures et les divisent en variétés et en races ; La physiologie qui étudie la vie individuelle des êtres, le fonctionnement de leurs organes et de leurs tissus; L'éthologie qui étudie les mœurs des êtres ; L'ontogénèse qui étudie la reproduction des êtres dans le cadre de l'espèce ; La phylogénèse qui étudie l'origine de Fespece dans FParbre vénéalogique des êtres; La faunistique et la floristique qui étudient le groupement dans une région géographique spéciale, soit des animaux, faune, soit des plantes, fore, qui Fhabitent; cette région est XIV localisée dans le temps — faunes et flores paléontologiques, faunes et flores actuelles — ou dans l'espace — flores ét faunes de chaque contrée et de chaque nature de milieu. En outre, à côté de ces études séparées des groupes d'êtres de chacun des deux règnes organiques, l'histoire naturelle moderne a appris à considérer dans une vue d'ensemble les sociétés d'êtres, animaux et végétaux, qui cohabitent dans le même milieu et à constater leurs relations réciproques. Tandis que les ani- maux de la même faune, les plantes de la même flore n'ont que peu de rapports entre eux, tout au plus ceux de mangeur à mangé où d'hôte à parasite, les plantes et animaux qui habi- tent ensemble dans le même espace sont, par les fonctions de leur vie végétative, d'action puissante, Indispensable même, les uns sur les autres : l'acide carbonique exerété par les animaux est réduit par les plantes; l'oxygène libéré par les plantes sert à la respiration des animaux; l'alimentation est le plus souvent basée sur les matériaux fournis par l'autre règne. Quant à la lutte pour l'existence, elle se manifeste dans bien des directions entre les individus ou les espèces des deux règnes, opposés l'un à l’autre par leurs intérêts et par leurs besoins. Il est done d'importance essentielle, pour l'étude de la biologie générale d'une région, de décrire, non seulement la faune et la flore comme groupes isolés, mais les sociétés d'êtres vivants comme ensemble de la population. La genèse de ces sociétés biologiques — j'entends par ce mot leur provenance, leur histoire géologique, l'étude des migrations actives où pas- sives qui les ont amenées dans leur habitat actuel, les transfor- mations que le nouveau milieu leur à imposées — est une des recherches les plus attravantes de Fhistoire naturelle. Nous pouvons encore ajouter la s{alistique biologique qui étudie Ja densité absolue ou relative desêtres peuplant une région. Toutes ces branches du grand arbre des sciences biologiques réclament, pour une compréhension suffisante du sujet, l'étude du milieu dans lequel vivent les êtres, et aussi l'étude des rela- tions réciproques de ce milieu sur les êtres et des êtres sur le milieu. La biologie fait donc appel aux notions de la géographie physique. Que signifie le mot lacustre 2 Ce qui appartient aux lacs en vénéral, où à un lac en particulier. Le lac peut être défini : + Une masse d'eau stagnante, réunie XN dans une dépression de sol, sans continuité avec Ja mer. - Cette définition comprend les lacs salés comme les lacs d'eau douce ; elle exelut les méditerranées, les mers intérieures, les Tagunes, dont les eaux communiquent directement et sur 1e même niveau avec la mer générale. Au point de vue biologique, cette distine- tion est d'importance capitale. Il y à la biologie de l’océan, region illimitée dont toutes les parties sont en Hbre communi- cation entre elles; il y a la biologie des eaux continentales, régions limitées, isolées, ne communiquant pas entre elles, où du moins séparées par des obstacles souvent infranchissables. Cet isolement plus ou moins complet du milieu lacustre donne à sa biologie un de ses caractères les plus intéressants. Les Annales accepteront dans leur programme la biologie des lacs salés, lacs sans émissaires dont l'eau, se concentrant progres- sivement par évaporation des parties volatiles, finit par se sur- charger des sels fixes dissous dans l'eau des affluents. Leur société biologique est parfois très différente d'un lac à l'autre; elle dépend en partie de la composition, de la nature et des pro- portions des solutions salines, en partie des possibilités de peu- plement. Il est vrai que cette population des lacs salés à souvent plus d'analogie avec les sociétés des eaux marines qu'avec celles des eaux douces ; aux points de vue zoologique et botanique les êtres qui la composent sont plutôt des types marins. Mais toute leur histoire naturelle, leur origine, leur développement, leur physiologie se relient de plus près aux sociétés des lacs d'eau douce. Nous voyons done avantage à les réclamer pour le champ d'études que nous définissons ici. Constatons encore la grande variété des lacs qui peuvent être : Des lacs à émissaire, superficiel où souterrain (lacs d’eau douce), ou des lacs sans émissaire (lacs salés) ; Des lacs subaériens où des lacs souterrains; Des lacs à cuvette d'altitude positive où des lacs à cuvette d'altitude négative (crypto-dépressions) dont le fond est inférieur au niveau de la mer. Ces derniers, à leur tour, peuvent être, suivant leur origine géologique, des dépressions du sol qui s’est enfoncé au-dessous du niveau de l'océan, où des exclaves de Ta mer, ce qu'on appelle souvent des lacs 7'e/équés, terme qui désigne, par catachrèse, les lacs dont Lx société est reléguée (société biologique marine reléguée dans un lae d'eau douce); Sans parler de la diversité extrème des régions géographiques qui entourent le lac et lui donnent ses caractères principaux : lacs XVI de plaine, lacs de montagne, lacs des régions polaires, tempérées ou tropicales, lacs des régions désertiques, ete. Ces définitions formulées, le domaine des Annales de Biologie lacustre est nettement délimité : l'étude des êtres qui vivent dans les lacs. Nous croyons cependant devoir l'étendre. Il y à des relations tellement intimes au point de vue de l'origine des sociétés biolo- giques entre les êtres des diverses eaux continentales, qu'il y à intérêt et utilité à ne pas les séparer. Dans l'état actuel de la science, et tant qu'une revue spéciale ne se réservera pas l'étude des sociétés peuplant les diverses eaux campagnardes, nous croyons devoir les admettre dans notre programme etles Annales accepteront des mémoires sur la biologie : Des étangs, lacs de profondeur assez faible pour que. la flore littorale sabmergée des grands phanérogames y prospère partout, autrement dit des lacs sans région profonde ; Des marais, étangs de profondeur assez faible pour que les plantes à fronde aérienne s’y développent partout; Des mares, étangs et marais temporaires aux eaux s'évapo- rant et disparaissant pendant la saison sèche (schotts, seb- Kas etc): Des fleuves, rivières etruissecur ; Des eaux soulerraines, rivières souterraines, lacs souter- rains, eaux du sous-sol, sources. Puisque nous proposons d'élargir ainsi le cadre des Arnales, nous aurions pu les définir en les intitulant : + Revue de Bio- logie des eaux douces -, où, pour tenir compte de ce que dans le programme nous réclamons les lacs salés, en les appelant : « Revue de la Biologie des eaux continentales +. Mais les lacs pro- prement dits représentant au point de vue biologique le champ d'étude le plus compliqué et le plus important, nous acceptons le titre de Annales de Biologie lacustre comme le plus compré- hensif et le plus rapide. Je viens de dire que le lac, s/iclo sensu, est, parmi les eaux continentales, l'élément géographique le plus compliqué au point de vue biologique; je dois justifier cette allégation, La Hnno- logie générale divise le lac en trois régions : la région littorale, la région profonde, la région pélagique ; cette distinction est parfaitement légitime en biologie. Nous appelons égion littorale la bande qui s'étend le long des XVII côtes, tout autour du lac, jusqu'à la limite de l'habitat des grands phanérogames submergés (les füvas, comme les nomment nos pêcheurs) et des Characées, soit Jusqu'à 5, 10, 15 ou 20 mètres, suivant la grandeur du lac. : Les conditions de milieu y sont fort diverses et très varia- bles: la nature du sol, très différente d'une côte à l’autre, réclame pour sa description de nombreuses subdivisions dont la néces- sité apparait surtout dans la composition des sociéiés biolo- giques. Les sociétés littorales sont formées de plantes et d'ani- maux fixés, où capables de se fixer temporairement ou de se terrer dans des cachettes pour éviter le choc des vagues; ce sont des êtres robustes, adaptés aux mouvements violents de l’eau, aux variations étendues de la température et de la lumière ; ils trouvent dans le milieu qui les entoure une surabondance de nour- riture. L'origine de ces sociétés Httorales est double : une partie provient des eaux campagnardes, rivières, étangs, marais, qui entrent dans le lac et y apportent des animaux et plantes, erra- tiques d'abord, ou des germes vivants qui peuvent s'établir, se développer et se multiplier dans le lac, S'ils S'y acelimatent; une autre partie provient du transport des germes venant des régions Httorales d'autres lacs, par conséquent déjà adaptés à la vie lacustre, par les animaux migrateurs, oiseaux palmipèdes et échassiers, qui passent d'un lae à l'autre. La région profonde où le fond du lac; elle comprend le sol méme et la couche qui repose sur le sol — donnons à celle-ci une épaisseur d'un mètre environ; elle s'étend depuis les limites de la région littorale, soit depuis l'isobathe, 5 à 20 mètres, selon la grandeur du lac, jusqu'à la plaine centrale des grands fonds. Les conditions de milieu y sont constantes et uniformes, à peine différentes entre les talus et le plafond du lac; milieu calme, froid, obscur, pauvre. La société biologique de la région profonde, société indigente elle-même, est chétive, déshéritée, compo- sée de quelques algues limicoles, de quelques animaux fouisseurs, reptateurs ou sauteurs, limicoles qui ne s'élèvent guère dans l’eau; elle dépend essentiellement pour son alimentation des cadavres des organismes pélagiques qui tombent sur le fond du lac. Quant à la genèse de cette société, elle est double aussi; une partie des êtres que nous y rencontrons sont des égarés des régions litto- rales qui, s'ils ne sont pas des erratiques, ont trouvé le moyen de se reproduire en quelques générations de misérables et de souffreteux ; une autre partie sont des égarés des eaux souter- & XMIII raines qui, dans la profondeur des lacs ont retrouvé des condi- tions de milieu assez semblables à celles de leur lieu d'origine pour qu'ils aient pu S'y multiplier. La région profonde d'un lac est une région géographique des mieux isolée; elle n'a aucune communication directe avec ses analogues des autres lacs; les faits de différenciation spécifique qui S'y passent sont donc rela- tivement simples, en tant qu'il n°y à ni mélanges ni croisements, et l'on peut y chercher des centres de création (suivant l’an- cienne expression aujourd'hui démodée}) parfaitement indépen- dants. Malheureusement, le milieu est si pauvre et les conditions de la vie si misérables, que les sociétés biologiques y sont éga- lement amoindries et chétives; leur étude n'en est pas moins fort intéressante et instructive. La région pélagique est la grande masse du lac, au large de la région littorale, jusqu'au milieu du lac, au-dessus de la région profonde, depuis la surface Jusqu'à la couche immédiatement en contact avec le sol. C'est le plein lac, c'est l'espace indéfint et illimité. Les conditions de milieu y sont uniformes et cons- tantes, brillantes et actives; elles varient avec les saisons au point de vue de la température et de la lumière, mais dans les couches supérieures seulement; elles varient avec la profondeur, devenant plus calmes et plus égales dans les couches inférieures. La société pélagique est composée de plantes et d'animaux nageurs où Hotteurs (1). Leur nutrition se fournit de matériaux produits sur place : l'ardente lumière du soleil dans les couches supérieures déve- loppe une végétation abondante d'algues pélagiques, peu nom- breuse en espèces, mais très riche en individus; ces algues servent à l'alimentation des Entomostracés et des Rotateurs phytophages, qui eux-mêmes sont la proie des carnassiers. Les sociétés pélagiques sont cosmopolites; elles se retrouvent très analogues, presque identiques dans toute l'étendue du continent; ee cosmopolitisme s'explique par le transport des cermes d'un lac à l’autre, sur les pattes et sur les plumes des oiseaux migrateurs, les palmipèdes. En répartissant ainsi en sociétés différentes les êtres vivant (1) Le planklon, qui est étudié avec beaucoup d'ardeur dans les eaux douces comme dans 1 Océan, comprend, par définition, outre les sociétés pélagiques d'êtres vivants, les cadavres de ces organismes et les poussières organiques en suspension dans l’eau. XIX dans les diverses régions du lac, nous avons négligé trois groupes, et des plus importants, qui sont ubiquistes et dont les individus se promènent, activement où passivement, plus ou moins dans toute l'étendue du lac. Ce sont les Oiseaux, presque tous migrateurs, Palmipèdes et Echassiers, qui offrent un grand intérêt pour la genèse des sociétés, en ce que, passant d'un lac à l'autre ou disons, ‘plus généralement, d'un bassin d'eau à l'autre, ils transportent au loin les germes des organismes aquatiques. Ce sont les Amphibiens et les Poissons, aux migrations actives, qui visitent alternativement diverses régions du lac et dont quelques espèces anadromes remontent dans les rivières et les eaux campagnardes; il est peu de Poissons qui vivent confinés dans l’une des régions que nous avons reconnues. Ce sont enfin les Microbes, les Schizomycètes, les agents des diverses fermen- tations, ces infiniment petits qui, à l'égal des poussières orga- niques, flottent en suspension dans l’eau et sont promenés dans toute l'étendue du lac au hasard des courants. Notons en passant que ces trois groupes d'organismes ubi- quistes ont, à des titres divers, un intérêt pratique pour les besoins de l'humanité : les Oiseaux d'eau sont l'objet de la chasse ; les Poissons, de la pêche et de la pisciculture. Quant aux Microbes, ils attirent notre attention par la possibilité d'infec- tion des eaux d'alimentation de l'homme et des animaux domes- tiques : en effet, à côté des microbes saprogènes et peptogènes qui vivent dans les eaux, il peut y rencontrer accidentellement des microbes pathogènes. Le champ de la Biologie lacustre, dans son ensemble et dans ses diverses disciplines telles que nous venons de les définir, est vaste: il est intéressant: il ouvre au naturaliste, dans bien des directions, des horizons nouveaux. Espérons qu'il trouvera de nombreux et savants collaborateurs. Morges (Suisse), 2 février 1906. FANS TOR Carte pu Massrr pu Monr-DorE 7 7) uoe Nadallat © Routllat DUN = 7 1 SSando ) Ê ELA 8/24 CT / 5 ; gd (4 Cournel OC N 4 ÉD É ) s— NE Puy Alone = RD ù = ÈS ) D S'Wectaire \ Gran, deyrdlle S'Wictor)) 2/5 / à dé pre sn ET Chassagne ( Ce nt Picherande D 4 7 ur { A ‘ PA A US | ê W êe 54 Le LS fLa Meyrand 1 LUS Le des Bordes T Chambedaze lalæye * 20 S'Geni: Larpulade PE te, OH. | 7 1327) Brion © 4 = 2) € AY Z eneuve il L = = CT d CSS) D = | 7 LL iGédivelle 1ères, 11 AE Roch4Vhare. à dre Æ I | 1? K Ç SELS 0, Olloix fe Gourdon Hontaigub C> )\ JE .) ) Beignar JV LS IA ” : a (y meyéat s'Eloret D Sa Cara = / SEXY: Q aud (of. Pincent\ To) D Vi/eneuve f Chalus Q Génihère La Chapäie Marcousse Aügnaf ® © LI \ ( 2 Arc fm sert fe a © Apchal LES MONTS-DORE ET LA STATION _LIMNOLOGIQUE DE BESSE par J. PoIRiER et C. BRUYANT +- Les montagnes d'Auvergne constituent la partie culminante de ce MAssiF CENTRAL qu'un auteur anglais a pittoresquement appelé : le toit de la France; les sommets volcaniques du Saney et du Plomb du Cantal se dressent à près de 1,900 mètres de hauteur sur les gigantesques assises de gneiss, de mica- schistes et de granite qui forment le soubassement général. Taillé en pente abrupte du côté de l’est, au-dessus des vallées du Rhône, de l'Hérault et de l'Aude, incliné doucement vers l’ouest où il s’efface peu à peu dans les plaines du Bourbonnais, du Berry, du Poitou, de la Saintonge et de la Garonne, ce Massif central est entouré par de profondes vallées, qui le découpent en massifs secondaires. La configuration générale apparaitra avec assez de netteté, si nous traçons les courbes hypsométriques de 300 en 300 mètres, à partir de la ligne de 400. Ce sont d’ailleurs ces lignes hypso- métriques qui nous serviront à délimiter dans leur ensemble les zones biologiques. La grande chaîne des Cévennes forme l’arête vive de l'est et du sud-est et comme l’axe auquel se rattachent les massifs diver- gents du nord et de l’ouest. Les Monts Lozère, de Mercoire et du Vivarais constituent le nœud orographique de l’ensemble. Les incisures profondes où coulent le Lot et la Truyère, celles de l'Allier et de la Loire délimitent au sein du massif les saillies de l’Aubrae, de la Margeride et du Velay. Les ramifications qui prolongent vers le nord les monts du Velay sont à leur tour découpées par la vallée de la Dore, qui sépare du Forez les hau- teurs du Livradois. C'est de l’autre côté de la trouée de l’Alagnon et de la Truvère, en relation par conséquent avec la Margeride, qu'ont été édifices, par les phénomènes volcaniques, les plus hautes montagnes de la France centrale : le Cantal et le Mont-Dore, deux massifs connexes mais distincts, séparés par de vastes plateaux que jalonnent les hauteurs du Cézallier. Les Monts Dômes comprennent, au nord des précédents, une chaine de soixante cônes volcaniques récents, placée au-dessus de la lèvre abrupte qui borde la Limagne ou plaine de l'Allier. Enfin, les terrasses dolomitiques des Causses, les plateaux granitiques de Millevache, de Saint-Avit, les Hauteurs du Limousin et de la Marche, forment les gradins qui descendent aux plaines inférieures de l’ouest. L'hypsométrique de 400 mètres englobe tous les massifs secon- daires et dessine en quelque sorte la forme de l’ensemble, tra- duisant, par de profonds sinus, la silhouette des vallées prinei- pales : celles de la Loire, de l'Allier, de la Truyère, du Lot, du Tarn et de la Dordogne au sud. L'hypsométrique de 700 isole déjà les groupes de l’Espinouze et de Lacaune, ainsi que la Montagne Noire, au sud; les monts du Lyonnais et du Beau- jolais, dans la partie septentrionale. Avec la courbe de 1,000 mètres se détachent le massif de l'Aigoual et celui du Vivarais auquel se soudent les ramifica- tions de l’Aubrac, de la Margeride et du Velay. Au nord appa- raissent les monts du Livradois; dans le pays d’entre Loire et Allier, le Forez, puis les Bois Noirs, avec le Puy de Montoncel (1,292 m.) et les monts de la Madeleine (1,164 m.); à l’ouest enfin, le soubassement continu du massif auvergnat. Enfin, si la mer, par suite d’un affaissement formidable du continent, portait son rivage jusqu'au niveau actuel de 1,300 ou 1,400 mètres, il ne resterait plus que quelques lambeaux épars du Massif central. Aigoual (1,567 m.), Mont Lozère (1,707 m.), Montagne de Goulet (1,492 m.), Forêt de Mercoire (1,501 m.), Vivarais (Mezenc, 1,754 m.; Gerbier de Jones, 1,551 m.; Tanargue, 1,540 m.), Mont Pilat (1,434 m.), Aubrac (1,471 m.), Co Margeride (1,497 m.), Forez (1,640 m.), Cantal (1,858 m.), Cézallier (1,553 m.), Mont-Dore (1,886 m.) et Puy de Dôme (1,465 m.): tels seraient les îles et ilots de cet archipel, les seuls témoins visibles de l’ancienne configuration. Ces sommets présentent des caractères biologiques bien parti- culiers. La végétation forestière ne s'élève pas actuellement dans notre région au delà de 1,400 à 1,500 mètres d'altitude. Dans la zone supérieure s’étend la pelouse herbacée, où se mon- trent peu à peu les espèces alpines. Celles-ci prédominent sur les plus hauts sommets, qu'habitent également des espèces animales correspondantes. Cet ensemble représente ainsi ce que nous pourrons nommer l'archipel alpin de la France centrale. Mais les iles de cet archipel n’ont point toutes la même struc- ture ni la même origine, Sans vouloir tracer en détail leur histoire géologique, il importe à notre point de vue de distin- guer jes saillies des terrains cristallins, que les grands phéno- mènes orogéniques déterminèrent à la suite d'un ridement général de l'écorce, des constructions volcaniques édifiées sur les différents points du massif. Le Forez et le Mont Pilat, l’Aigoual et le Mont Lozère, Goulet et Mercoire échappèrent aux monda- tions basaltiques qui ont encombré le Vivarais, le Velay et l'Aubrac. Le Mont-Dore et le Cantal sont au contraire les ruines encore grandioses d'immenses cônes volcaniques, tandis que les Monts-Dômes, pour la plupart, nous montrent les types les mieux conservés où même encore intacts des cratères et des coulées. On doit tenir compte évidemment, lorsque l'on veut étudier l'évolution des faunes et des flores régionales, de cette différence d’origine, non seulement au point de vue des caractères physi- ques et chimiques de la /erle, mais encore au point de vue de la continuité de la population vivante. L'intensité des phénomènes volcaniques qui ont bouleversé certaines parties de notre con- trée suppose la disparition brusque de toutes les espèces, alors que celles-ci pouvaient continuer à prospérer dans les régions voisines, complètement indemnes. Toutefois, ce sont encore les phénomènes glaciaires qui sont intervenus pour la plus large part dans la constitution de la faune et de la flore actuelles. Les traces d’une glaciation intense S’observent nettement dans le Mont-Dore et dans le Cantal. Les géologues citent tels paysages qui, pour le modelé du sol, rappel- lent ceux de la Finlande, et les édifications morainiques sont nombreuses sur tout le pourtour des deux massifs. La période Sr NES glaciaire peut être plus ou moins complexe : nous n'avons pas à suivre les phases d'extension ou de retrait des glaciers, mais il faut noter qu'elle est postérieure à la formation des Monts-Dore et du Cantal, et antérieure à celle des Monts-Dômes. Cette donnée élémentaire nous est indispensabie pour l'interprétation de certaines particularités de Ta faune. Il Le sommet du Pie de Sancy, à 1,886 mètres d'altitude, est le meilleur observatoire d’où l’on puisse étudier la région environ- nante. Au sud, l'horizon est fermé par le profil dentelé du volean cantalien, dont la double pente caractéristique est nettement tracée. Plus à l’est s'enchevêtrent les hauteurs de la Margeride et du Velay, que continue l’arête uniforme du Forez et des Bois Noirs. Le Vivarais, avec le Mezene, est souvent visible au-dessus de ce second plan, et même, aux temps froids et churs de l'au- tomne, il est possible de contempler l'incomparable lever Gu soleil, qui surgit par-delà les grandes Alpes. Sur tous les autres points, le regard se perd parmi les dernières ondulations du massif, qui s’effacent dans la brume. Seuls les dômes et les cra- tères de la chaine des Puys font nettement saillie de part et d'autre de la masse imposante du Puy de Dome. En decà du Cantal s’étalent de vastes plateaux glaciaires que dominent les croupes du Luguet et du Cézallier. En decà du Forez se creuse, parmi les formations tertiaires, la vallée pro- fonde de l'Allier, tandis qu'à l’ouest on distingue avec peine l'étroit sillon de la Dordogne, ouvert dans le plateau cristallin. Au premier plan se dressent les sommets secondaires du massit mont-dorien. Le Saney forme le centre d’un premier groupe éventré par trois vallées principales : celles de la Dordogne, de Chaudefour et de Neufonds. La Banne d'Ordanche, adossée à un vaste pla- teau assez régulier, constitue un massif distinet isolé par la vallée et le col de Guéry, tandis qu'une autre ligne de sommets, du Puy de l'Angle au Puy de Pessade, se dirige vers le nord, coupée en deux endroits par les fortes dépressions de Durbise et du col de la Croix-Morand. Cette disposition topographique est commandée par la struc- ture géologique. Suivant le professeur Glangeaud, le Mont- Dore comprend en effet deux centres érupufs principaux, le massif du Sancy au sud et le massif de là Banne d'Ordanche au nord, auxquels se joint un groupe de points éruptifs greftés sur le flanc oriental et dont le centre se trouve au Puy de la Croix Morand. . C’est à la fin du miocène qu'eurent lieu, comme dans le Cantal, les premières éruptions. Le soulèvement des Alpes. dont le contre-coup modifia si profondément la topographie du Massif central, fut vraisemblablement une des causes principales des éruptions du volcan du Mont-Dore. + Elles débutèrent par de petits volcans isolés (Rochefort), qui furent ensuite ensevelis sous des coulées de lave; puis, à la Banne d'Ordanche, par des sorties de roches acides assez spé- ciales, de couleur variable, connues sous les noms de rhyolite, de perlile, et se continuèrent par des éruptions de phonolile et de #achyte, noyés au milieu de cinérites acides. Il y eut ensuite un arret dans l’activité éruptive, qui se manifesta sans doute dans toute son ampleur au pliocène inférieur. + Les deux centres éruptüifs de la Banne d’Ordanche et du Saney fonctionnèrent ensemble ou successivement, en donnant alternativement des pluies de cendres, mélangées à des blocs arrachés de la profondeur (cinériles ), qui entrent pour une large part dans la constitution du massif, et des coulées de laves de nature différente. + L'entassement des produits volcaniques autour des deux centres de sortie principaux forma les deux volcans du Sancy et de la Banne d'Ordanche, sur les flancs orientaux desquels étaient «ecolés les volcans adventifs de la région des puys de l'Angle, de la Croix-Morand et de Pessade. La sortie des laves de ces derniers cônes éruptifs fut probablement synchronique de celle des premiers, + On peut essayer de se représenter, au moment de sa com- plète édification, l’ensemble volcanique du Mont-Dore sous la forme de deux grands cônes, un cône sud (Saney), dont lalti- tude atteignait environ 2,500 mètres, et un cône nord (Banne d'Ordanche), de 2,000 mètres de haut, flanqués vers l’est d’une série d'éminences représentant des cônes adventifs ayant donné des dykes ou des coulées de laves plus où moins étendues. + La série volcanique du Saney comprend de bas en haut : des labradorites, des basalles inférieurs, des andésiles, des RE trachytes et, enfin, des basalles supérieurs. La coupe que l'on peut relever à la Grande Cascade est très instructive à cet égard. + La série de la Banne d'Ordanche est assez différente. Elle est formée de bas en haut : de /yachyles plus où moins vitreux, de véritables roches porphyriques (microgranulites et micropegmaliles), de basaltes demi-deuil (ophitiques), d'andésiles à hatyne, de phonolites et de basaltes supé- rieurs. Sur le flanc nord, il n’y a pas moins de cinq niveaux basaltiques bien différenciés. - Les cônes adventifs donnèrent des laves se rapprochant beaucoup de celles de Ia Banne d’Ordanche, mais parmi les- quelles dominent cependant les /achytes. Cette dernière roche constitue aujourd’hui la plupart des sommets du massif du Mont- Dore : le pie de Saney, le puy Ferrand, la montagne de Bozat, le Capuein, le puy Gros, le puy de l'Ouire, de l’Aïguiller, de Pessade, de Baladou, de Mone, du Barbier, de l'Angle, etc. + L'andésite, plus résistante, couronne les sommets du puy de Paillaret, de Chagourdeix, de Cuzeau. - Enfin, le basalte, qui est la roche éruptive la plus récente, a disparu du centre du massif, décapité par l'érosion. Il ne forme plus qu'une ceinture autour du groupe montagneux. Cependant, les lambeaux que l’on trouve encore en quelques points élevés, jusqu'à plus de 1,600 mètres, témoignent de son ancienne extension. Citons les puys de Chambourguet, de Cliergue, de la Croix-Morand, de Cornillou, du Verdier et de la Banne d’'Or- danche, qui doivent leur conservation à cette couverture de roches très résistantes. + I] faut faire une mention à part à quelques dykes phonoli- tiques qui ont percé toutes les roches antérieures aux basaltes et qui se présentent actuellement sous forme d'énormes pylones formés par des gerbes de prismes; tels sont les dykes si pitto- resques des roches Tuilière, Sanadoire et Malleviale. -+ La série des roches éruptives du Mont-Dore s'étage entre le miocène supérieur et le pliocène supérieur. Dans l'intervalle des périodes éruptives, les flancs des volcans se couvraient d’une végétation qu'une nouvelle éruption venait ensevelir. Ainsi a été conservée, au milieu des einérites, une flore qui a été synchro- nisée avec celle du pliocène inférieur et moyen et qui compre- nait des bambous, des érables, ete., indiquant un climat plus chaud que le climat actuel. On constate le même fait dans le massif du Cantal. 1 + À la fin du pliocène, les flanes du groupe volcanique du Mont Dore furent envahis par les glaciers, qui transportèrent au loin les blocs détachés des hauts sommets, sillonnèrent les vallées qui entouraient le massif et formerent des moraines plus ou moins bien conservées (vallées de la Dordogne, de Chaudefour, ete.). C’est principalement sur le flanc ouest du massif que l’action des glaciers est le mieux marquée. Les environs de Bort, de Champs et toute la région de l’Artense sont encombrés de débris de moraines et couverts d’une infinité de buttes cristallines mouton- nées, striées, usées et polies par les glaciers (1). » Le groupe du Mont Dore comprend encore une série excen- trique de sommets disséminés sur le flanc est. À ce système appartiennent les puys de Servière, de Comperet, de Monténard, du Tartaret, de Montchalm, de Montcineyre et de la Godivelle. Ce sont autant de formations volcaniques distinetes qui se rattachent géologiquement à la chaine quaternaire des puys et en représentent le prolongement méridional, à travers le massif Mont-Dorien. Les coulées émises par certains de ces volcans se sont épanchées dans les vallées actuelles et ont, dans quelques eas, apporté au système hydrographique des modifications sur lesquelles nous aurons à revenir. ITT Trente-deux kilomètres à vol d'oiseau séparent le sommet du Sancy du thalweg de l'Allier, à Coudes. Entre ces deux points, il existe une différence d'altitude de plus de quinze cents mètres et c'est sur cet espace restreint que se superposentles différentes zones biologiques. Les botanistes, avec F. Héribaud, distinguent ainsi une région sylvatique et une région alpine, la première se subdivisant en trois zones, comme l'indique le tableau suivant : B. Région alpine : de 1,600 à 1,880 mètres. JE C. Supérieure où subalpine de 1,400 à 1,600 m. À. Région \ B, moyenne : de 700 à 1,400 mètres. sylvatique. A. inférieure : au-dessous de 700 mètres. 1) Pu. GLANGEAUD : « Esquisse géologique du Mont-Dore et de lachaine des l 5 ou Puys », in « Matériaux pour l'étude des rivières et lacs d'Auvergne, de Ch. Bruyant et À. Eusébio ». Paris, Klincksieck, 1904. La zone sylvatique inférieure, dont la limite coincide à peu près avee celle de la culture de la vigne où du chàätaignier suivant les points considérés, comprend en outre un certain nombrede colonies d'origine méridionale correspondant à ce que Boulay appelle : extensions de la région médilerranéenne. Or, l'itinéraire suivi par ces formes méridionales est facile à reconnaitre, « Le plateau central est séparé, il est vrai, de la Méditerranée par les Cévennes, qui se dressent comme une muraille à peu près con- tinue, mais les deux flanes sont sillonnés par des vallées nom- breuses et profondes ; or, les plantes ayant de grandes tendances à remonter les vallées, on concoit qu'elles aient pu passer de l’un à l'autre versant en profitant des cols et des dépressions que leur offrait le relief du sol. C’est ainsi, par exemple, que la trouée des Vans leur a donné accès à la fois dans les hautes vallées du Lot et de l'Allier; ces plantes lozériennes, arrivées dans la vallée du Lot, sont parvenues facilement dans le S. et le S.-0. du Cantal, où elles ont trouvé les conditions nécessaires à leur développement; quant à celles qui ont pris la direction de la vallée de l'Allier, elles ont pu, d'étape en étape, atteindre les coteaux calcaires et ensoleïllés de la Limagne, avec des condi- tions d’acclimatement à peu près identiques à celles des exten- sions du S. du Cantal. Ainsi les colonies méridionales de Ia Limagne, nous sont arrivées uniquement par les vallées de l'Allier et du Gardon (1). + En ce qui concerne le Cantal, une seconde voie d'accès, plus importante, est constituée par le col de l'Esperou, qui sépare la haute vallée de l'Hérault de celle de la Durbie. La zone sylvatique moyenne, d’une façon générale, correspond aux forêts de conifères et en partie à celles de hêtres, les bois de chènes étant à peu près compris dans l'étendue de la zone inférieure. La limite supérieure des forêts est marquée « suivant une ligne continue très nette, tracée vers 1,100 mètres d'altitude; à partir de cette limite, les sapins et surtout les hêtres deviennent buissonnants, puis disparaissent vers 1,500 et 1,600 mètres et sont remplacés par des paturages ballonnés et des crêtes rocheuses +. Cette bande, qui ne dépasse pas 200 meétres en altitude, constitue la zone sylvatique supérieure, zone de tran- sition entre celle des forêts et la zone alpine. (1) KE. Herimaub-Joseru : « Les muscinées d'Auvergne », Paris, Kliucksicëk, 1899. td = Au-dessus s'étendent les pelouses de la région alpine. Celle- ei est donc caractérisée à première vue par l'absence complète de la végétation forestière. La distinction de ces différentes zones à sa raison d'être dans le rapport étroit, rigoureux, qui existe « entre les conditions du milieu et les formes de la végélalion. Forêts de feuillus, forèts de résineux, prairies continues fauchables, gazons courts, sont l'expression d’un ensemble de conditions de climat et de sol dont le moindre changement entraine une modification corréla- tive de la végétation. Réciproquement les moindres différences dans l’ensemble de la flore traduisent fidèlement les différences de milieu que l'insuffisance des observations ne nous permet pas de préciser encore (1) +. La zone supérieure dénudée de notre région a recu de la plupart des botanistes le nom de zone alpine. Le professeur Flahaut la considère comme appartenant à la zone subalpine, telle qu'il Va définie. D'après l'éminent botaniste de Montpellier, cette zone subalpine développée sur les points culminants du Jura, du Cantal et du Mont-Dore, n'existe ni dans les Cévennes, ni dans les Vosges. En d’autres termes, les différents tlots de notre archi- pel alpin ne sont pas identiques à ce point de vue. C’est que l “aractéristique de ces zones doit être basée non sur la présence d'une espèce, mais sur l’ensemble de la végétation ; or, sur les som- mets des Cévennes, « lesquelques espèces alpinesque l’on rencontre sont toujours subordonnées à des espèces caractéristiques d’au- tres zones et plus abondamment répandues que les espèces alpi- nes », D'autre part, la découverte de fortes souches de hêtre au voisinage du sommet de l’Aïgoual montre bien que ces pelou- ses qui couvrent la partie supérieure de la montagne au-dessus de 1,430 mètres « ne sont alpines qu'en apparence, parce qu'elles tiennent la place d'une végétation forestière disparue +. Il en est de même du sommet du mont Lozère, qui pourtant atteint 1,707 mètres, tandis que celui du mont Ventoux appartient bien à la région alpine. Flahaut appelle pseudo-alpines ces pelouses dues à l'absence accidentelle de la végétation ligneuse. Les indications que l’on peut tirer de ces caractères, au point de vue du reboisement, sont des plus précieuses. (1) Cu. Franaur: « Les limites supérieures de la végétation forestière et les prairies pseudo-alpines en France », Revue des Eaux et foréts, 1” et 15 juil- let 1901. = Je La distinction de ces zones superposées est aussi bien valable pour la faune que pour la flore. On saisit moins facilement, 1l est vrai, l’action immédiate du milieu sur l'espèce animale; cette action n’en existe pas moins et la localisation des faunes est presque aussi nette que celle des flores. Sous les noms de zone des plaines, zone montagneuse et zone alpine, un de nous avait désigné dans un travail anté- rieur, les différents étages en lesquels se répartit la population animale de notre région. La première correspond exactement à la zone sylvatique inférieure des botanistes et, comme elle, recoit des apports tres nets de la faune méridionale, Telle espèce, comme la Nebria picicornis F., montre clairement, par sa répartition géogra- phique, le chemin suivi par ces formes du sud et qui n'est autre que la grande vallée de l'Allier. La zone montagneuse est l'équivalent de la majeure partie de la zone sylvatique. Enfin, la zone alpine comprend la région supérieure; la population qui l'habite forme un ensemble par- faitement caractérisé, dont nous avons donné ailleurs la compo- sition et dont nous rappelons les types les plus saillants : Oreina nivalis Heer, Haptoderus amaroïdes Dej., Nebria Lafres- nayei Serv., Chelidura sinuata Germ., Chelidura apter« Meg., Pezsolelliæ alpinus Koll, etc. La faune du massif auvergnat ne comprend qu'un très petit nombre d'espèces particulières (Carabus hispanus F.=— ceben- nicus, Jacq., Nebria rubripes Serv., Plerostichus canta- licus Chaud. Bembidium cantalicum Fauv., Trechus cantalicus Fauv., ete.). Considérée dans son ensemble et indé- pendamment des apports méridionaux, anciens où récents, elle doit son caractère principal à la présence des formes glaciaires, qui vinrent réoccuper les sommets, à la suite du retrait des gla- ciers, et qui s'y sont maintenues avec ou sans modifications sen- sibles. IV Les eaux qui coulent sur les pentes du massif Mont-Dorien se répartissent entre les bassins de la Dordogne et de l'Allier, qui sont ainsi les deux grands collecteurs de la région. Vague et indécise sur les plateaux du sud autrefois soumis à un régime nf = glaciaire, la limite de partage entre ces deux bassins devient nette sur les hauts sommets et décrit une courbe ouverte à l'ouest, autour de la grande dépression de la Dordogne. Il est à noter que le sommet principal, le Saney, est situé en dehors de cette ligne : toutes les pentes en appartiennent au bassin de la Dordogne. L'Allier, artère principale du réseau hydrographique, se dirige sensiblement du sud au nord et recoit toutes les eaux du versant oriental. Les rivières, parfois très importantes, dont les vallées entaillent ce versant, portent le nom de Couzes. Le versant du nord fournit un ensemble de ruisseaux qui con- vergent dans le lit de la Sioule, affluent important de l'Allier. Enfin, toutes les eaux de l’ouest et du sud-ouest descendent à la Dordogne, soit directement,soit par l'intermédiaire de son affluent la Rhue. La Dordogne elle-même prend naissance par deux branches distinctes, dont l’une rassemble les sources situées au pied de la pyramide du Saney (Dore) et l'autre coule sur les pentes du puy de Cacadogne (Dogne). Le système hydrographique était sensiblement constitué comme à l’époque actuelle, lorsque se manifestèrent, bien après l'époque glaciaire, les phénomènes volcaniques qui aboutirent à la constitution définitive de la chaine des puys. Mais c’est à ces phénomènes qu'il faut attribuer la formation de la plupart de nos lacs et de certains bassins fermés, ntéres- sants à considérer au point de vue de la faune. Les coulées laviques s’épanchèrent dans les vallées, où nous les retrouvons aujourd'hui tantôt intactes, tantôt éventrées par l'érosion. C’est ainsi, pour prendre un exemple, que la vallée de la Couze Pavin, qui du cœur même du massif du Mont-Dore s'étend jusqu'à l'Allier près d’Issoire, fut encombrée par les coulées issues du système volcanique récent de Montchalm. En certains points, comme au-dessus de Besse, les eaux ont actuel- lement enlevé la partie médiane, de sorte que de chaque côté Les parties latérales subsistent, semblables à deux moraines. En aval de Besse, le lit est tout à fait superficiel, et par les temps de sécheresse, les eaux s’infiltrent entièrement dans la coulée, pour ressortir plus loin dans la vallée, considérablement refroidies. La partie supérieure de la couze est done, à cette époque, com- plètement isolée du réseau hydrographique général. Il en est de même pour le ruisseau de Jassat, de Volvic, etc. Ce qui se produit temporairement pour les cours d’eau précé- A — dents existe à l’état permanent pour certains autres, tels que le ruisseau de Randanne. L'axe de la chaine des puys (y compris son prolongement méridional) coupe le massif du Mont-Dore sur le flanc est. Il se trouve ainsi que les édifices volcaniques complexes des puys de la Vache, Lassolas, Montgy, Montchal, la Taupe, Vichatel, ete., ayant occupé la vallée de Randanne, ont créé un lac sans émis- saire et asséché aujourd'hui. Les eaux du plateau basaltique ancien, qui à pour centre le Cohalion, sont séparées du réseau hydrographique général par une énorme barrière de projections volcaniques, à travers lesquelles elles doivent se filtrer, avant de rejoindre le thalweg de leur ancienne vallée. I s’agit donc là d'un bassin fermé depuis la formation de la chaine. Or, dans toutes les sources de cette région, nous avons retrouvé, aussi bien qu'ailleurs, Polycelis cornula Johnson. Il est naturel d'admettre que cette planaire s’est installée dans notre région à la suite de l’époque glaciaire, antérieurement aux éruptions des volcans à cratères, et l'interprétation que nous proposons ici ne fait que confirmer le résultat des recherches si intéressantes du D' Voigt. Polycelis cornula existe dans toutes les sources du Mont- Dore (1). La faune de ces sources est caractérisée par une asso- ciation qui comprend, outre l'espèce précédente, une série de formes appartenant aux genres Bylhinella, Nephelis, Gamn- maus, une larve de Diptère que nous n'avons pu déterminer, faute de pouvoir obtenir l'adulte; enfin un rare oligochète : Bohemilla comata Vejd. Ces espèces descendent plus où moins loin le cours des ruisseaux, suivant les conditions créées par les particularités locales. Les ruisseaux de la zone montagneuse habités par la truite, le vairon et le chabot, montrent des variations de température très acceusées, comme le prouvent les courbes relevées à la station limnologique. Les sources, prises isolément, constituent au contraire un milieu dont la température est relativement constante; les plus forts écarts relevés durant le cours de l'année ne dépassent pas 2°. Mais si nous étudions dans leur ensemble les sources qui naissent aux différentes altitudes, nous trouvons une gamme assez complète. On admet, en effet, que la température d'une source repré- (1) A l'exception bien entendu des sources thermales et minérales. sente la moyenne de la température atmosphérique du lieu, sauf pour les régions froides, où le maximum de densité inter- vient pour modifier l’action thermique externe. La température : décroit done avec l'altitude. Nous donnons ici, basées sur plu- sieurs centaines d'observations que nous avons effectuées à toutes les époques de l'année, les moyennes thermiques des sources situées dans le massif du Mont-Dore : Zone inférieure à 400 mètres. . . . 1001 Zone de 4002 "700 metrés:sæ. -.. 102 Zone dé MOD AM: 000 metres Eu non 80] Zone‘de 1,000. 1,300 mètres. =. . . ‘7°9 Zone dé d,300 4" 1600\metres 2. 0 506 Zone supérieure à 1,600 mètres. . . 3°7 Cette échelle indique ainsi la grandeur des variations compa- tible avee la vie des espèces sténothermes caractéristiques des sources. Les sources thermominérales, étudiées dans un autre travail effectué avec la collaboration d'Eusébio, ont également leur faune propre. La présence de chlorure de sodium à un taux plus où moins élevé, soit dans les eaux elles-mêmes, soit dans les traver- tins qu’elles déposent, semble le facteur prédominant qui déter- mina le caractère de la formation animale où végétale halophile. C'est en effet une florule et une faunule #2arilimes que l'on observe dans nos sources thermominérales, en particulier à Saint-Nectaire, Sainte-Marguerite, ete. Les espèces animales halophiles que nous avons signalées, peu nombreuses mais carac- téristiques, sont les suivantes : Azara erylhrocnenris Nic. Pogonus halophilus Zim.; Philydrus halophilus Bed.; Bledius spectabilis Kr.; Cyclonotum hispunicum Kurt. V Le Massif central renferme d'assez nombreux lacs, dont la plupart sont groupés sur les flanes du Mont-Dore d'une facon assez dense pour que les géographes locaux aient pu donner à cette région, dont le centre le plus important est Ex petite ville de Besse, le nom de Région des Lacs. En dehors de cette région, les lacs sont fort disséminés. = qu, C’est dans les montagnes du Vivarais que se trouve le plus grand et le plus profond de tous, le lac d’Issarlès, dont la nappe bleue, au pied du volcan de Cherchemus, domine directement la vallée de la Loire, encore bien proche de sa source. Plus au nord, le lac d’Arcone ou de Saint-Front s'étale sur les hauts plateaux, non loin du Meyga!, du Mezenc et du Mont- d’Alambre. La chaine du Velay ne possède plus que le lac du Bouchet, vraiment admirable depuis que les pentes de son cratère ont été reboisées. Un autre groupe occupe le plateuu de Aubrac. Perdus dans les steppes, ce sont les lacs de Saïlhens, de Bort et de Saint- Andéol, aux légendes étranges, derniers vestiges d’un système lacustre bien plus complet, mais enfoui aujourd'hui sous les formations tourbeuses. Le massif du Cantal nous offre le lac des Sauvages, sur le plateau compris entre la vallée de l'Alagnon et celle de la San- toire; puis les lacs de Menet et du Mont-de-Bélier situés non loin l’un de l’autre, dans la région glaciaire de Riom-ès-Mon- tagnes. Les autres nappes voisines indiquées par les cartes : les Granges, les Bondes, le Roussillou sont de simples étangs créés de main d'homme. Le lac de Madie, peu profond, encombré par la végétation, occupe très probablement l'emplacement d'une ancienne boucle de la Dordogne, au coude brusque que la rivière décrit, au sud de Bort, sur les confins du Cantal et de la Corrèze. A part le lac où gour de Tazanat, isolé dans la partie nord des Monts-Dômes, non loin du volean du Chalard, tous les autres lacs appartiennent géographiquement au massif du Mont-Dore et se répartissent entre le bassin de l'Allier et celui de la Dor- dogne. Nous résumons les principaux caractères hydrographiques de ces lacs dans le tableau suivant, d’où nous avons éliminé tous les élangs (1) ainsi que les nappes d’eau de moins de cinq hec- tares de superficie : (1) Les départements de la Creuse et de la Corrèze possèdent un très grand nombre d'étangs, dont quelques-uns sont beaucoup plus vastes que nos lacs et dont l’étude est encore à entreprendre. 15 — Lacs du Massif central NOM DU LAC Anelaids 0... ANA Re. BOND ANS ere: Bouchet (Le). . . . Chambedaze . Chambon . . Chauvet . . . Crégut (La) . . . Esclauzes (Les). . . Godivelle (inférieur) Godivelle (supérieur) Cruéry . Issarlès . Landie (1)... Laspialade . . . . Madic. 2 Nénete at. tds: Mont-de-Bélier . Moussinières. , BAVINE. te Saint-Andéol . Saint-Front Salhiens . 1. . Sauvages (Les) … . Servières. Mazanat 2 + 5.1. DÉPARTEMENT Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Lozère . . Haute-Loire. . Puy-de-Dôme . , Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Cantal Puy-de-Dôme . . Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Ardèche. . .., Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Cantal Cantal Cantal Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . Lozère Haute-Loire. . Lozère . . Cantal Puy-de-Dôme . Puy-de-Dôme . . ÉMISSAIRE AfHuent de la Grazelle . Interrompu. Vevre . Affuent du ruisseau de Bes . Nul . Affuent de la r. d’Egliseneuve Couze-Chanbon . Affuent duruis.de Xeuffonds, Afuent de la Grande Rhue Afuent du Gabeuf . nr | Ruisseau d'Espinchal. . . .} Nul ou temporaire . . . . . Ruisseau de Guéry . . . . . NUE cle lee nes Affluent du Gabeuf . . . . . Affluent de la Grande Khue . Affuent de la Dordogne. . . Affluent du Sumène. . . , . Aflluent de la Rhue. . . . . NU ER le es Lo. Affluent de la Couze . . . . Affluent du ruisseau de Bès . LA (CEnee CNE RTIE NE Afuent du ruisseau de Bès . Affluent de la Santoire. . . . Nul ou temporaire - . . . Affluent de la Morge BASSIN HYDROGRAPHIQUE Allier . Allier . Truyère . Loire . Dordogne Allier. Dordogne Dordogne Dordogne Dordogne Dordogne Dordogne Loire . Dordogne Dordogne Dordogne Dordogne Dordogne Allier... Allier . . Truyère . Loire . Truyère . Dordogne Allier . Allier . ALTITUDE 1170 825 1250 1197 1147 RAID 1166 890 1076 1260 997 1000 950 430 700 900 1174 1197 1240 1250 1220 1200 PROFONDEUR MAXIMUM 4"50 1450 9°00 21250 "00 "80 26"00 "00 93" 00 432710 10"80 108"60 1700 "00 1"00 D" 00 "00 18"00 92°10 10"50 600 11"00 2"00 26"o0 66"60 SUPERFICIE 1$8ba GOba Gha 43ha Gha 60ha pla 36ba 28ha 15ha ]{4ha 201 a 91ha 9 5ha 5ha ]4{ha 15ha Qha 37h 44ha 12ba 30h 7ha 12ha 15ha 34h A part celui de Madie, tous nos laes sont tributaires des phé- nomènes glaciaires ou volcaniques. C'est sur le flanc sud-ouest du Mont-Dore, ou sur la pente opposée du massif cantalien, ou encore sur l’Aubrae, que l'on peut observer les types les plus nets des lacs glaciaires, dus en partie à des barrages morainiques, en partie aux excavations pratiquées dans la roche sous-jacente : les lacs de la Crégut, Laspialade, les Sauvages, Menet, Mont-de-Bélier, Salhiens, Bort, Saint-Andéol. A le *xeeption de la Crégut, ils sont plus ou moins réduits par l’envahissement des Re tourbeuses. Il existe d’ailleurs de très nombreuses tourbières, disséminées sur les hauts plateaux, et la plupart d'entre elles doivent être considérées comme des lacs comblés. Les lacs dont la formation se rattache aux D volea- niques sont d'origine variée. Quelques-uns ï entre eux occupent l'emplacement d'un cra- tère; ils sont caractérisés par une forme exactement circulaire, une rive abrupte à beine réduite, un profil symétrique, une pro- fondeur relative considérable, Tels sont les laes de la Godivelle d'en haut et du Bouchet. Ces deux lacs ne recoivent aucun affluent et ne donnent aucun émissaire visible; ils sont, d'autre part, excessivement pauvres en plankton. L'ancien lac de Bar, dans la Haute-Loire, aujourd’hui dessé- ché, la #arse d'Espinasse, au fond du puy d'Enfer, se pré- sentent dans les mêmes conditions. Chauvet est peut-être aussi un lac-cratère. Beaucoup de géologues ont considéré comme des eratères d’explosion où d’effondrement les cuvettes de certains lacs, tels que Pavin, Tazanat, Issarlès. Ce sont également des lacs à rive abrupte et à profondeur relative considérable. En ce qui concerne le Pavin, les études récentes de Giraud tendent à lui attribuer une origine différente : le Pavin pourrait bien être un lac de barrage morainique. Nous ferons remarquer, à l'appui de cette interprétation, que le profil S.-N. du lac est complètement asymétrique. Les lacs de barrage volcanique sont bien caractérisés. Le barrage est formé, soit par une coulée de laves constituant une digue au travers de la vallée (Aydat, Guery, la Landie, Saint-Front), Soit par un cône volcanique édifié dans la vallée elle-même, comme à Chambon et à Moussinières (1) (Glangeaud) (1) Montcineyre des auteurs. ENT Ces lacs de barrage ont une profondeur moyenne où faible; Les rives ont un aspect différent suivant qu'on les considère dans la région de la digue où sur les flanes de à vallée. Le débit de l'afluent principal, comme celui de l'émissaire, est souvent con- sidérable (1). Ce sont des lacs très riches en plankton, surtout végétal. Le lac de Servières, petit, mais profond, a été souvent consi- déré comme un lac-cratère. Pour Glangeaud, ce lac parait simplement avoir rempli la dépression comprise entre les deux cônes volcaniques de Servières et de Compéret. Enfin, la juxtaposition de diverses coulées à souvent déterminé l’existence de dépressions où s’aceumulent les eaux de ruisselle- ment, avec l'apport de quelques sources peu importantes. La profondeur est restreinte, la rive primitive s'étale en pente très douce, la distribution des végétaux est irrégulière. Comme ceux d'origine glaciaire, ces lacs évoluent pour la plupart dans le sens de la tourbière, bien distincte du marais par son associa- tion d'espèces animales et sa formation végétale. Tels sont Anglards, Chambédaze, les Esclauzes, la Godivelle d'en bas. VI On ne saurait choisir un meilleur objet d'études limnologiques que le lac Pavin, dont la superficie est restreinte, il est vrai (11 hectares), mais dont la profondeur absolue est considérable (92M10). Le rapport qui exprime la profondeur relative : - = classe d’ailleurs le Pavin parmi les lacs les plus cer de France (2). L'analyse chimique des eaux superficielles, que nous devons à Dupare et Delebecque, montre que la silice y existe en quantité abondante (0 gr. 032), tandis que dans les autres lacs on n'en rencontre que quelques milligrammes. La vase qui couvre toute la plaine du lac, sur une couche épaisse, renferme, d'après l'analyse faite à l'Ecole des mines, (1) Exception faite pour Moussinières, qui ne donne aucun émissaire visible. (2) Seuls le lac Bleu et le lac de Lesponne ont une profondeur relative plus : Il Il considérable (= et =) DMNNO ES 2. or 74.60 p. c. de silice. Cette vase, desséchée, offre exactement le même aspect que la fine fossile bien connue, dont les gisements sont fort nombreux dans la région et qu'on à désignée sous le nom de ceyssatile où andannite; elle se montre comme elle presque exclusivement constituée de valves de diatomées ; c'est une sandannile actuelle dont nous pouvons étudier facilement le mode de formation. Ainsi que nous l’a fait remarquer l'émi- nent limnologue Prof’ Forel, la randannite est inconnue dans les lacs suisses. La conservation des valves des diatomées est due à la haute teneur en silice de l’eau. Ces valves, en eftet, finissent par se dissoudre dans une eau dépourvue de silice; au lac de la Godivelle d’en haut, dont l'eau est « presque de l’eau distillée + (Delebecque), nous n’avons pu trouver trace de cette randannite actuelle. Malgré sa faible étendue, la nappe d'eau du Pavin est sou- mise au phénomène des seiches. Nous avons observé pour la première fois ces dernières en 1902, par une journée de forte tempête, alors que le lac était démonté et que le vent soulevait les embruns à plus de dix mètres de hauteur. Les dénivellations observées à l’aide d’un simple tube gradué, placé en contre-bas dans le déversoir et mis en communication avec le lac par des tubes de verre et de caoutchouc, atteignaient 9 à 10 centi- mètres d'amplitude : la période d'oscillation paraissait un peu inférieure à 60 secondes. Etant données d’une part la brièveté de la période d’oscillation, d'autre part l'impossibilité de laisser à demeure un appareil au bord du lac, nous avons construit au laboratoire un limnographe portatif assez simple, mais qui néanmoins à donné des résultats satisfaisants. Ce Hunts enierennne essentiellement (fig. 1) un récipient cylindrique R, mis en communication avec le lac par un tube de diamètre et de longueur appropriés et contenant un flotteur F. Un fil fixé à ce flotteur et tendu par un contre-poids porte un index I, qui se déplace horizontalement à chaque variation du niveau. Les déplacements sont inscrits sur une feuille de papier noirci, fixée elle-même à une plaque rigide c. Celle-ei glisse d’un mouvement uniforme sur deux baguettes de verre V'et V’. On obtient le mouvement uniforme grâce à un dispositif bien connu : la plaque est reliée à un flotteur R’ placé dans un sec ond réci- pient cylindrique que remplit un jet d’eau coulant sous pression — 19 —- constante. La vitesse d'écoulement et la durée de la marche de l'appareil sont en rapport avec la capacité du récipient. On peut done à volonté régler l’une et l’autre. C'est à l’aide de cet appareil qu'il a été possible d'enregistrer des séries de seiches, dont les plus typiques ont été reproduites dans les comptes rendus de l'Association française pour l'avan- cement des sciences (1902). Par les temps de calme plat, le tracé du limnographe est une ligne droite : le lae est dans un état d'immobilité complète, que confirme l'observation faite parallèlement au limnimètre. Toutes Fig. 1. — Schéma du limnographe de Besse. les fois, au contraire, que la surface est agitée par les vagues d’oscillation progressive, l'appareil décèle l'existence des seiches. Le maximum d'amplitude constaté jusqu'ici est de 10 centi- mètres. Les oscillations les plus fréquentes sont, d'autre part, comprises entre 10 et 20 millimètres et se rapportent au type uninodal ; là moyenne des observations faites jasqu'iei conduit, en effet, à leur attribuer une durée de 55 secondes, comprise dans les limites assignées par la formule de Forel. Les seiches bininodales, dont la période est à peu près moitié moindre, n'ont été que rarement constatées. op Les seiches ont été observées au plémyramètre sur les lacs Chauvet, Moussinières et Chambon, par Seigner, à qui nous devrons une étude détaillée, dans tous nos lacs, à ce point de vue. Les mesures de transparence ont été entreprises au Pavin, d'abord à l'aide du disque de Secchi, de facon à pouvoir per- mettre la comparaison avec les autres lacs, puis avec le disque de von Aufsess; quant aux recherches sur la coloration, effectuées d'abord avec le dispositif de Forel, elles ont été poursuivies au spectroscope.Les observations ne sont pas assez nombreuses pour qu'il soit encore possible d'établir des données générales. La coupe de la rive est la coupe normale reconnue par tous les limnologues depuis Forel. Il y a lieu seulement de noter le peu détendue de la beine dans tous les lacs-cratères et les lacs d’effondrement. Sur cette rive s’installe la végétation macrophy- lique, distribuée en zones successives si bien étudiées par le professeur Magnin dans le Jura et que l’on retrouve ici, avec tout autant de netteté, malgré les variations secondaires parti- culières à chaque lac. Au Pavin la flore est pauvre; en revanche, le tapis végétal est très fourni et descend à une profondeur considérable, en compa- raison des autres lacs. La polamogelonaie occupée par le Polamogelton prælonqus s'étend jusqu'à 8 mètres au maxi- mum, la charaie Jusqu'à 17 mètres et nous avons encore observé des fontinales par 25 mètres de profondeur. Dans un travail antérieur nous avons donné la liste des espèces composant le plankton de la plupart de nos lacs : ce travail, bien entendu, ne représente qu'une première approximation et sera prochainement complété. Parmi les variations dans la distribution du plankton, les plus nettes sont les variations diurnes. Dès 1899 (1) nous avons publié des graphiques qui mettent nettement en évidence les migrations nocturnes de certains éléments du plankton vers la surface et le retour à la profondeur pendant le Jour. Ces résultats ont été obtenus au moyen de pêches horizontales. L'appareil usité est composé d'une armature en zine, à laquelle est fixée la poche de soie, d’un cadre et d’un flotteur. L’armature à la forme d'un parallélipipède rectangle ; la face supérieure présente une fente et les autres faces une rainure où glisse un rideau d'obturation. Une rainure existe également en (1) Académie des sciences, 2 janvier 1900. MCE dehors sur les faces inférieure et latérales, destinée à loger la monture du cadre. Le rideau est commandé par une corde pas- sant sur des poulies ; il peut donc être actionné à distance. Pour les pêches de surface (0 à 2 mètres), l'appareil est engagé dans un cadre en fer qui glisse lui-même à volonté le long de deux montants verticaux fixés au flotteur. L'ouverture se trouve à 0M50 en avant de l’axe du cadre, et le flotteur est maintenu en tète du bateau ; ce dispositif a pour but d'écarter toutes les ‘auses qui tendraient à influer sur la répartition normale du plankton au-devant du filet. D'autre part, comme l'ouverture est circonserite par une tranche très mince de métal, il est possible de caleuler exactement le volume de la colonne d'eau découpée par l'appareil. Pour les pêches de profondeur! le cadre, maintenu vertieal par un plomb fixé à l'extrémité d’une tige rigide, est simplement rattaché au bateau par deux cordes dont on file la longueur voulue. Une corde de 100 mètres de longueur est tendue à la surface de l'eau, perpendiculairement à la rive. Une seconde corde se détache à angle droit à l'extrémité libre de la précédente. Des flotteurs en liège sont fixés sur chacune d'elles et constituent des repères distants de 5 mètres. Les coups de filet sont donnés le long de ces cordes, de sorte que les pèches sont faites dans une région déterminée, suivant deux sens différents, et forment deux séries qui se contrôlent. Ces pêches sont poursuivies méthodiquement d'un Jour au suivant. Les courbes établies pour le Chauvet en 1899 sont très signifi- catives. Nous avons plus récemment repris l'expérience au Pavin, les 16-17 septembre 1901, et nous avons obtenu les résultats suivants (voir le tableau ci-après) qui confirment entièrement les premiers. Les masses d’eau les plus riches en plankton sont celles qui renferment le plus de matières organiques dissoutes, et dans le cycle fermé de la vie des espèces qui peuplent un lac, les algues jouent un rôle aussi important que les bactéries. Les algues vertes, au moins certaines d'entre elles, achèvent la désagré- gation de la matière organique entamée déjà par les bactéries, et à leur tour servent d'aliments à toute une série de formes animales, dont les plus répandues sont les daphnies. Nous entretenons depuis 1900 des cultures associées d'algues PÊCHE À 29M DE PROFONDEUR 2 F2 = = D = D D b a a A = < a - A A A A 5 © 2 Z Z Z 2 = & = si £ © £ £ À < Ë | ee IL SMIMEENe = < D FA a 4 cs | cs 7 PC = < AC cr 4 E el Le] [el HEURE DE LA PÊCHE ER < ÉCLAIREMENT (1) | < E A É À E « e 4 a = E Sn = £ Lr E Z | co Æ < 5 = < 4 < 3 nl æ + 4 = F4 me Bu R INEOl H À 2 4 E | ei oo 5 h. 80 soir à 6 h. 40 1505 | Calme | Coucher du soleil | 06 [0”6 | 1°412”5 |8” 8 h. 15 soir à 9 h. 15 JM Calme NTI RE (IN SN EN IE 11 h. 15 soir à minuit OO RCAIMEN ENTIER Ty A PIN Mate ton PTE 111202) 9.15 matin à 30h15. |. 150 Calme NUE. RER 4251) 40 Du UE VE L 5h 15 matin à 6 h. 10: | 150 Calme | Lever du soleil . | 226 [279 | 2°4,9295 5? S h. 15 matin à 9 h. 10. | 1501 | Calme | Soleil. : 041076 |1 310|428 bO0anatin onde 0502 Calc Sole 029% 10295 NOR GNAMSN | 525 (1) Limite de visibilité du disque : 13 métres. vertes où les espèces prédominantes se rapportent au genre Scenedesmus et au genre Rhaphidiuwm. Ensemençons avec cette culture un volume quelconque d’eau distillée où d’eau de source pure : les algues ne tardent pas à tomber au fond du récipient. Ensemençons au contraire une masse d’eau liabitée par une espèce animale lymnée, poisson, sangsue, ete. : non seulement la culture se maintient en suspension, mais elle se développe à tel point que le liquide prend en entier une colora- tion d'un vert intense. De son côté, l'espèce animale se maintient, sans que l’eau soit renouvelée, un temps considérable. Nous avons signalé ailleurs les résultats obtenus ainsi, avec la colla- boration du D' Billard (1). L'algue, après les bactéries, vit aux dépens des déchets organiques abandonnés par l'animal, et en débarrasse, par conséquent, le milieu qui reste apte à la vie de ce dernier. À leur tour, les eladocères et autres espèces qui font leur nourriture de ces algues, tendent à les détruire. Nous saisissons là une des phases de cette existence complexe du lac, où toutes les espèces sont étroitement solidaires les unes des autres et s'associent à des degrés divers pour donner à l’en- semble sa physionomie propre. VII Tous les praticiens aussi bien que les hommes de science s'accordent à constater le dépeuplement actuel de nos eaux. Quelle qu'en soit la cause, l’appauvrissement de nos ressources ichtyologiques s’accentue de jour en Jour, et nous nous voyons obligés d'y remédier par tous les moyens possibles. Dans une région comme l'Auvergne, où le réseau hydro- oraphique est si développé, où, à côté des grandes artères comme l'Allier dont la faune est variée, d'innombrables rivières aux eaux vives offrent aux salmonides les meilleures conditions d'existence, le problème ne semble pas impossible à résoudre. La loi française ne permet pas, comme la loi suisse par exemple, de prendre dans le domaine public les poissons adultes nécessaires à la pisciculture et au repeuplement. Mais nous possédons toute une légion de lacs qui sont des propriétés privées et dans lesquels, par conséquent, nous pouvons puiser les reproducteurs, même aux temps interdits par la loi. Ce sont là, à n’en pas douter, les pépinières indispensables. La population ichtyologique de nos lacs est fort variable suivant leur régime. Pour certains d'entre eux, elle était bien restreinte avant que l’homme vint tenter de les mettre en valeur. C'est à Lecoq, professeur à la Faculté des Sciences, et à Rico, son préparateur, que l’on doit les premières tentatives à cet égard. Ces tentatives remontent à 1859 et eurent pour objet le Pavin. La faune naturelle du lac était alors réduite à trois espèces : l'épinoche, le vairon et le goujon. Après bien des difficultés, le succès fut assuré; mais de toutes les espèces (1) Compte rendu de la Société de Biologie, 1905 ou introduites, deux seules se maintinrent : la truite et l’omble- chevalier. Au lac Chauvet, qui ne renfermait que deux espèces : la perche et le vairon, la culture entreprise en 1869 par son propriétaire, M. Berthoule aboutit aussi à d'heureux résultats. La truite y a prospéré admirablement. M. Berthoule signale aussi l’acclimatation de la Fera dans le lac. Il s’agit là d’un corégone dont les œufs ont été fournis par l'établissement d'Hu- ningue. Or, comme nous l'a fait Justement remarquer le pro- fesseur Forel, ces /é7as d'Huningue n'étaient certainement pas le Coregonus Fera, mais bien le PBlaufelchen (Coregonus Waytimanni) du lac de Constance, que l'établissement s'occupe depuis longtemps à disséminer, Le Coregonus Fera est done à rayer de notre faune. Le Pavin et le Chauvet sont les seuls lacs auvergnats où l’on ait acclimaité des espèces étrangères à notre faune, comme l'omble chevalier. Mais beaucoup d’autres ont reçu des alevins de truite, et cette espèce s’est le plus souvent développée, sauf quelques exceptions intéressantes à signaler. C'est ainsi que la truite n’a pu s'établir ni dans le lac de la Godivelle supérieur, si remarquable par la pureté de ses eaux et sa faible teneur en plankton, ni dans le gour de Tazanat, ni dans le lac du Bouchet (Haute-Loire), où l’omble chevalier à également été introduit sans succès. Au lae d’Issarlés, au contraire, ce dernier est devenu très abondant. Ces insuceès peuvent tenir à plusieurs causes, dont la plus importante est l'insuffisance de la nourriture, Mais il y a heu de tenir compte aussi de certaines particularités éthologiques. Depuis longtemps nous avons signalé les migrations de certaines espèces (truite, vairon) qui à l’époque du frai abandonnent en masse le lac pour pénétrer dans les affluents à la recherche des frayères. À la Godivelle d'en haut, au Bouchet, il n'existe aucune source visible, aucun apport d'eau superficiel et les frayères font totalement défaut. Un des lacs, au contraire, où la culture de la truite à donné les meilleurs résultats est certainement le lac de Saint-Front, dont le rendement est devenu considérable. C'est un lac peu pro- fond, à plankton excessivement dense, et alimenté sur plusieurs points par des ruisselets qui sont très simplement utilisés comme bassins d’alevinage. Les percides et les cyprinides ordinaires sont répandus dans la majeure partie de nos lacs. Le brochet est également fréquent ; il est à noter que cette espèce a disparu du lac Chambon depuis une dizaine d'années, peut-être à la suite d’une épidémie. Nous résumons dans le tableau ci-dessous les données que nous possédons actuellement sur la faune ichiyologique de nos différents lacs. Faune ichtyologique des Lacs NOM DES LACS TRUITES Anglards Aydat | Bouchet (Le) Chambedaze. Chambon Chauvet . Cregut (La). Esclauzes (Les). Godivelle (inf.). Godivelle (sup.) CGruér\ Issarlès . Landie (La). Laspialade . Madie Moussinieres Pavin Saint-Front , Les Sauvages DEIVIÉLCO EE Tazanat . VAIRON PERCHE CHABOT CORÉGONES EPINOCHE OMBLE-CHEVALIER TANCHE BRÈME GARDON CHEVENNE CARPE GOUJON BROCHET ANGUILLE LOCHI Cetope— Quel rôle joue le plankton dans la nourriture des différentes espèces de poissons ? Certains auteurs ont aflirmé récemment que son rôle est à peu près nul. Il est difficile d'admettre, il est vrai, qu'une truite de 15 kilogrammes, comme on en a pêché au Pavin, s'alimente exclusivement avec les êtres microscopiques qui cons- tituent le plankton; d’ailleurs, tous les exemplaires de taille beaucoup moindre (1,5 à 4 kilogrammes) que nous avons pu exa- miner, montraient un estomac bourré de vairons, d'épinoches et d'insectes divers. Mais il n'en est pas de même pour l'alevin. Ei chez la plupart des perches, provenant du Cham- bon, que nous avons étudiées au même point de vue, nous avons trouvé l'estomac complètement rempli de plank- ton parfois mêlé à des débris d'insectes où de leurs larves. Nous nous rangeons, par conséquent, à l'opinion des auteurs, plus nombreux, qui voient dans le plankton une ressource ali- mentaire importante pour le poisson au moins pendant une période de son existence. Quoi qu’il en soit, dans ce eyele fermé dont nous avons déja parlé et qui représente dans son ensemble la vie des habitants d’un lac, les poissons jouent leur rôle comme les autres espèces. La culture d’un lac procède directement de la limnologie, et pour êtres sûrs de la méthode à employer, pour tirer le meilleur parti possible de ces conditions naturelles variables avec chaque lac, il nous faut déterminer d’abord avec précision toutes ces conditions ; le limnologue ne s'emploie pas à autre chose. VII La station limnologique de Besse a été fondée par la Faculté des Sciences de Clermont, en vue de l'étude biologique de cette intéressante région du Mont-Dore que nous venons de parcourir à grands pas, et spécialement de ses lacs et de ses cours d’eau. La petite ville de Besse, riche de ses souvenirs historiques, est située au cœur de la région des lacs, en pleine montagne, non loin de la région alpine, à portée des sources thermales. Il serait ainsi difficile de trouver un centre plus propice à ces recherches multiples qui d’ailleurs s'enchainent et se complètent mutuelle- ment : géographie biologique, limnologie, aquiculture. La station limnologique occupe un bâtiment situé à l'altitude exacte de 1.000 mètres, sur un bief méme de la couze Pavin, qui Dia ne — traverse ainsi en quelque sorte les laboratoires. Ceux-ei sont au nombre de deux : un laboratoire de recherches limnologiques e un laboratoire de pisciculture. Le premier est alimenté par une machine hydraulique qui distribue l'eau à toute la partie supé- rieure de la station, mais dont on arrête le fonctionnement en hiver à cause de la basse température qui règne et que nous avons souvent vue dépasser 20°. Le laboratoire de pisciculture, disposé en sous-sol, est alimenté directement par le bief; il est entouré partout de doubles murailles et mis ainsi complètement à l'abri de la gelée. Des bassins cimentés au nombre de 6, placés à l’intérieur de la station, servent «le réserves à reproducteurs, de même que les bassins extérieurs, établis ceux d'une façon très rustique. Le principal avantage de cette installation est que l’on peut disposer d’un cube d'eau pour ainsi dire illimité, même aux temps de sécheresse. Outre les laboratoires, la station comprend des cabinets de travail et des logements pour le personnel, une chambre noire photographique et deux chambres réservées aux travailleurs étrangers. Ceux-ei trouvent d'ailleurs facilement à se loger et à se nourrir dans la ville de Besse, dont la place principale se trouve à 400 mètres de la station. Le laboratoire limnologique, abondamment pourvu d'eau, d'air et de lumière, possède les instruments habituels à tous les laboratoires biologiques, et en outre le matériel de pêche et de recherches nécessaire à l'étude des lacs : filets à plankton, sondes, ete. Une série d'aquariums d’eau courante permet l’isole- ment des espèces; une distribution d'air fournie par une trompe permet également certaines expériences en eau stagnante. Le laboratoire à réuni une série complète d'échantillons de plankton provenant de tous les lacs du Plateau central; un her- bier assez riche de la flore lacustre et de la flore montagnarde et alpine; une série de randannites du monde entier. Enfin, les collections de reptiles, batraciens et poissons, insectes, larves et invertébrés aquatiques, commencent à acquérir quelque impor- tance. Il ne faut pas oublier, d’ailleurs, que la station, installée primitivement dans le préau de l'école communale, ne possède son organisation définitive que depuis trois ans. Le laboratoire de pisciculture, outre les bassins dont il a été question, renferme les auges à incubation ; ce sont des auges de orand modèle, à courant ascendant. L'eau du biel passe d’abord dans un bassin de décantation, puis traverse des filtres à éponges; Doi il existe un filtre par série de quatre auges. La température à laquelle s'effectue l'incubation est fort basse; aussi le développe- ment est-il fort long. L'éclosion a lieu à l'époque qui est normale pour la région et n’a pas encore donné d'insuecès. La station à affermé les deux lacs Chambon et Pavin, en atten- dant de pouvoir en affermer d'autres. Comme nous l'avons dit, ces lacs sont, en effet, des propriétés privées; il est possible d'y poursuivre les opérations de pêche en toute saison, et c’est là que l'on capture les reproducteurs au moment du frai. La ponte artificielle est faite sur place quand elle est possible; sinon, les poissons sont mis en bassin. Les œufs obtenus sont divisés en deux parts : les uns sont expédiés à Clermont, au laboratoire départemental de piscicul- ture; dans une eau relativement chaude (10° environ), ils se développent rapidement et les alevins sont déversés dans les cours d’eau de la plaine. Les autres sont gardés à la station et leurs alevins, bien plus tardifs, sont disséminés dans les ruis- seaux (de la région montagneuse. L'attribution des alevins aux différentes communes du département est faite par décision pré- lectorale ; les communes opèrent le transport à leurs frais, mais utilisent les appareils de la station. A titre d'exemple, nous citons ici les opérations piseicoles de la dernière campagne. Œufs el alevins distribués par la station au printemps 1905 Œufs : Laboratoire départemen- tal de Clermont. . . 69,000 (truite). Société de péched' Issoire. 10,000 (omble-chevalier). Alerins : Laboratoire départemen- tal de Clermont. . . 30,000 (truite). Société de pêche d'Issoire. 8,000 Commune de Besse . . 8,000 Commune d'Égliseneuve- d'Entraigues Nu 53,000 Commune de S'-Victor . 3,000 d de Champex . SOUUME » de Murols. . 5,000 Canton d’A\rdes-sur-Couze 33,000 Commune de Saint-Anas- PC 1 02 UOOL — 3Ù — Communes de Chidrac, Montaigüt, Perrier, Saint-Vincent : . . 12,000 (truite): Commune de S'-Cirgues . 3,000 de S'-Diery . 3,000 » de Latour :”" 5,000 de St-Floret . 3,000 de Picherande. 3,000 de S'-Nectaire. 3,000 d’Avèze . . 3,000 AC ANT Mr: 6,000: CAMES 3,000 » Total. . . 220,000 salmonides. A vrai dire, au début de l'installation, le lac Pavin n'a pu fournir un rendement suffisant et il a fallu s'adresser aux labo- atoires étrangers pour augmenter la production. La culture du lac avait été négligée à peu près complètement durant ces der- nières années, mais, depuis la prise à bail du lac par la station, ce rendement s'élève progressivement d'année en année et, quand il sera parvenu à son taux normal, il sera facile d’aug- menter encore la production par la mise en valeur d’un autre lac voisin. Le lac Pavin est en quelque sorte notre pépinière de salmo- nides : le lac Chambon fournit les percides et cyprinides, dont la culture, négligée jusqu'ici, sera entreprise au printemps 1906. En tout cas, en dehors de l'intérêt pratique qu'otire cette installation, elle permet une étude facile des conditions biolo- giques où se trouvent à l'état normal nos difiérentes espèces ce poissons. Une station météorologique ordinaire est annexée au laboratoire de Besse. Les températures de l'air et li quantité d'eau météorique sont notées chaque Jour, en même temps que les températures de la Couze; le régime thermique du Pavin est également étudié depuis plusieurs années. Parallèlement, les résultats des observations éthologiques et des pêches sont soi- oneusement notés. Il est permis d'espérer que les nombreuses données ainsi réunies ne seront pas sans utilité pour les pisei- culteurs. C’est le laboratoire de zoologie de la Faculté des Sciences, aidé d’une subvention du ministère de l'instruction publique et du ministère de l’agriculture, qui à assuré la fondation de la station limnologique de Besse. L'Université, la Faculté des Sciences et la commune de Besse contribuent au traitement du personnel. Les dépenses ordinaires du laboratoire limnologique sont à la charge du laboratoire de zoologie. Les frais d'entretien de la station, de location des lacs et de pêche sont fort élevés. Cependant, l'avenir matériel de la station est solidement assuré, car il s’est trouvé, au sein du Conseil général du Puy-de-Dôme, des hommes pour prendre en main les intérêts de cette œuvre d'intérêt général et lui garantir, par une très importante subven- tion, une existence prospère. Telle est ainsi cette station limnologique de Besse, destinée à centraliser les documents relatifs à nos montagnes, à nos lacs et à nos cours d’eau. Ses laboratoires ne sont pas somptueux, mais il est possible d'y poursuivre des études sérieuses, et la région dont elle marque le centre est si riche en matériaux d'étude qu’il y à place pour tous les travailleurs. Über die Larve einer brasilianischen Trichopteren-Species (Triplectides gracilis Burm.) und verwandte Formen aus Neu-Seeland und Indien von GEORG ULMER (Hamburg) Fritz Müller hat in seiner bekannten Arbeit über die Gehäuse der brasilianischen Trichopteren in Archivo Mus. Nacion. (1), III (p. 105, t. VIII, f. 7), auch eine Leptoceriden-Wohnung beschrieben, welche er später im Nachtrage (4bid., p. 128) als Tetracentron Brauer bezeichnete; über die Larven selbst sagt er nur, dass die Hinterschienen in zwei Glieder geteilt sind. Weil der Bau der Larven immerhin einigen Aufschluss über die systematische Stellung der Gattung geben kann, welche ich in Zeitschr. f. wiss. Insektenbiol., 1905, p. 28, zu den Odon- tocerinae gezählt habe, so werde ich hier zunächst die brasilia- nische Larve beschreiben und sie dann mit ihren Verwandten vergleichen; leider ist mir die Puppe noch nicht genau bekannt. In den Annal. K. K. Naturh. Hofmus. Wien, 1905, habe ich nachgewiesen dass Tetracentron Brauer synonym ist mit Triplectides Kol.; folglich sind auch die oben erwähnten Gehäuse Müller’s Triplectides-Gehäuse und nicht solche von Tetracentron. 1. Larven von Triplectides gracilis Burm. Mein Bruder, Herr Gustav Ulmer, sandte mir aus Para in Nordbrasilien einige Larven, welche er im Mai 1904 in der Unna (1) sammelte. Die Larven fand er an heidekrautähnlichen Wasserpflanzen, welche in Masse die Uferzone bedeckten. (1) Vgl. auch die deutsche Übersetzung in Zeilschr. f. wiss. Zool., XXAV (p.83, 71). Kopf, Pro- und Mesonotum der Larve schwarzhraun, letzterer in der analen Partie heller braun; Kopl mit gelben Punkten; Vorderrand des Clypeus hinter dem ebenfalls gelben Labrom oelb; auf dem Clypeus einige recht undeutliche gelbe Punkt- striche; ähnliche, aber deutlichere gelbe Striche auf der analen Partie der Pleuren zu beiden Seiten der Gabellinie; Ventral- fläche des Kopfes mit einigen kaum sichtbaren gelben Punkten. Mitiellinie des Pro- und Mesonotum gelb, am Vorder- und Hinterrand etwas erweitert; Pronotum jederseits am Vorder- rande in einen Jangen über die Basis des Koples hinüber- ragenden Fortsatz ausgezogen; die orale Hälfte emfarbig, die anale mit zahlreichen gelben Strichen, von denen eimige, an der Mittellinie befindliche, die bei Trichopterenlarven bekannte x-fürmige Figur bilden; Mesonotum mit Zerstreuten gelben Punkten, am oralen Ende viel breiter als am analen; Meta- notum weich, nur schwach chitinisiert, so dass man gerade noch die Andeutung zweier medianer Schildehen erkennen kann: Labrum (Fig. 1) gelbbraun, querelliptiseh, mit Vorderrand- aussechnitt; zu beiden Seiten desselben, weiter lateralwärts, je ein gebogener gelber Dorn; Seitenbürste kräftig entwickelt; auf der Fläche in einem oralwärts concaven Bogen 6 Borsten, von denen die äusseren schon am Rande stehen; ein Paar etwas (1) Die Unna ist ein « Igarapé », ein nur wenige Meter breiter Flussarm im Mündungsgebiet des Amazonenstroms nahe Para; er steht in Verbindung mit dem Rio Para, dem südlichen Haupt-Delta-Arm des genannten Stromes und hat die gleichen Flut- und Ebbe-Erscheinungen wie der Hauptstrom; bei Ebbe ist die Unna fast wasserleer, bei Flut ca. 5 m tief, so dass Frachtkähne verkehren künnen ; das Wasser ist Süsswasser. — 34 — kürzerer Borsten hinter dem Vorderrandaussehnitte. Mandibeln schwarz, asymmetrisch; linke Mandibel mit 4, rechte mit 3 Zähnen; Maxillen und Labium kurz, ähnlich gebaut wie bei Mystacides. Clypeus lang und schmal, kurz vor der Mitte mit Seitenrandausschnitt (Fig. 2). Fübhler deutlich, eingliedrig, mit Fühlborste. In der Striktur zwischen der Ventralfläche des Prothorax und der des Meso- ihorax ein bräunliches, rechteckiges Chitinschildchen, das lateralwärts in je eine schwarze Spitze ausltuft. Stützplattchen des Vorderbeines mit grossem Chitinfortsatz, welcher aus Fin 2° breiterer Basis sich scharf zuspitzt und am Ende hakenfôrmig oralwärts gebogen ist. Beine braungelb; Hüfte, Schenkelring und Schenkel aller Beine mit je einem schwarzhraunen Ringe. Vorderbeine kurz und kräftig, Mittelbeine schlanker und fast doppelt so lang, Hinterbeine (Fig. 3) noch dünner und etwa viermal so lang wie die Vorderbeine, Hinterschienen wie bei Notanatolica (und bei Mystacides) (1) in zwei Glieder geteilt. Alle Beine mit z. T. zahlreichen kurzen Spitzen und Hingeren Borsten: Schenkel und Schienen der Mittel- und Hinterbeine obne eigentliche durch besondere Grôsse ausgezeichnete Sporne ; Basaldorn der Vorderklane sehr dick und gross. Erstes Abdo- (1) Hier sind auch die Tarsen in zwei Glieder geteilt. minalseement mit 3 Hôckern, von denen der mediane wohl orôsser ist als die zwei lateralen; die beiden letzteren sind an ihrer oralen Seite mit zahlreichen in einer Reïhe stehenden drei- eckig zugespitzten schmalen Chitinzähnehen besetzt. Kiemen fadenfôrmig, einzeln; die Anordnung ist wegen der mangel- haften Conservierung nicht gut erkennbar. Die Seitenlinie 1st mit dunkelbraunen Härchen besetzt und reicht vom dritten Seg- menie bis zum Ende des achten. Nachschieber gross, zwel- Fis, 3, oliedrig, gelbbraun, mit starker Klaue, die Keinen Rücken- haken trägt. Dorsalfläche der letzten Segmente nicht stärker chitinisiert, mit wenigen schwachen Borsten. Länce, circa 11 mm; grôsste Breite, cirea 2 mm. Bemerhung. — Die Exemplare wurden mir in trockenem Zustande gesandt; infolgedessen ist die wirkhche Länge wohl oTrosser. Vollständige Puppen liegen mir nicht vor, doch ist ein Exem- plar im Siadium der Verwandlung, so dass einige Puppenorgane schon gut erkannt werden kônnen : Mandibeln (Fig. 4) drei- eckig, schmal, stark gekrümmt, mit medianem starken Zahne und einer von dort aus gesägten Schneide. Labrum (Fig. 5) am ni Vorderrande vorgezogen, auf der Fläche und am Rande mit starken, auf kleinen Hôückern stehenden Borsten. Die Abdo- minaringe zeiscen die gewôbhnlichen Chitinleisten und einen Haftapparat in folgender Gestalt: Der Hinterrand des ersten Segments ist etwas erhôht und stärker chitinisiert; das dritte Fig. 4. bis incl. sechste Segment tragen am Vorderrande ein Paar langer, nach dem Analende spitz zulaufender Chitinplättehen mit Häkchen; das fünfte Segment ausserdem am Hinterrande ein Paaur: rechteckiger Chitinplätichen mit Zähnen; die Anordnung Ah Lio, 9. der Häkchen und Zähnchen ist : IT. 4, 4/5, 4 + 5/6, 7. VI. Die Plätichen dieses scchsten Segments sind am grûs- sten. Die mit dunkelbraunen Härchen besetzie Seitenlinie beginnt mit dem dritten Segment und endigt auf der Ventral: fiche des achten Segments. Das Abdominalende ist scheimbar noch nicht vollständig ausgebildet; ich sehe nur ein Anal- stäbchen ; dasselbe ist schmal, schlank, vor dem Ende schwach cekrümmt und dort mit einigen Borsten besetzt; das Ende selbst ist hakenfürmig umgebogen und stärker chitinisiert. Die Gehäuse sind schon durch Fritz Müller bekannt geworden; ich verweise auf seine Beschreibung und die Abbildungen in der oben citierten Arbeit. > Larven und Puppen von Triplectides obsoleta Mc Lach. G. V. Hudson beschreibt in seinen New Zealand Neurop- era (London, 1904, p. 74, t. X, f. 2 bis 7) die Metamorphosc- stadien dieser Art unter dem Namen Pseudonema obsoleta Me Lach.; ich habe in den Annal. K. K. Naturh. Hofnus. Wien, XX, p. 71, 1905, die Identitat von Pseudonema mit Triplectides nachgewiesen; mir sind die Larven und Puppen unbekannt. Aus der Beschreibung und der Figur 2 (4. c.) geht hervor, dass die Larve derjenigen von Triplectides gracilis >urm.sehr ähnlich ist. Die Puppe scheint(nach der Abbildung 7 zu urteilen) ebenso geformte Analstäbehen zu besitzen wie die brasilianische Art; eine genaucre Beschreibung der Tiere fehi leider. Die Wohnung besteht aus Zweig- oder Holzstüekehen, welche der Länge nach ausgehôhlt wurden; oftmals aber werden die Gehäuse aus allerlei Pflanzenstoffen, welche im allgememen der Länge nach angcordnet werden, zusammengestellt; die bewohnten Zweige sind bis 3 Zoll lang (ca. 8 cm), während die ausgewachsene Larve nur etwa 2.3 em erreicht; die Puppe si 1.8 em lang. Larven und Puppen leben in klaren Waldbächen; die Puppengehäuse sind am Boden befestigt. 3. Larven von Triplectides amabilis Mc Lach. Dievebentalls#von-Hudson (J"cMp-075 0. XS 1: 9) kurz beschriebene Larve ist kleiner als die vorige; das aus kleinen Steinchen bestehende Gehäuse bildet eine schwach Kkonische, cerade Rôhre von etwa 1 Zoll Länge (ca. 2 em). Nach der Figur ist diese Larve auf Kopf und den beiden vorderen Brusiseg- menten heller als die vorige; die Art lebt auch in Bächen, aber mehr an sandigen Siellen; das Puppengehänse ist an beïden Enden durch ein Steinchen verschlossen und ruht lose am Bach- erunde. |. Larven von Notanatolica sp. Larven, welche dieser Gattung angehôren, beschrieb ich kürz- lich nach Prof. Kraepelin's Material aus Java in Milteil. Naturh. Mus., Jahrb. Hamb. Wiss. Anstalt, XXIT, 1905, p.91. Im Bau der einzelnen Organe sind diese Tiere den oben geschilderten Triplectides-Larven nahe verwandt. Sicherlich gehôren die Gattungen Notanatolica und Triplectides eng zusammen. 5. Uber die systematische Stellung von Triplectides und Notanatolica. Kolenati stellte 1859 im zweiten Teile semer Genera el spe- cies Trichopterorum, p. 2147, die neue Gattung Triplectides zwischen Molanna und Mystycides, sodass Triplectides gra- cilis Burm. (und Triplectides princeps Burm.) auf Molanna angustata Curt. folgt und Mystacides (= Leptocella) Uia- rowii Kol. sich anschliesst. Me Lachlan sagt über seine Gat- tung Pseudonema, die mit Triplectides identisch ist, 1862 in Trans. Ent. Soc. London, p. 305, dass sie viel \hnlichkeit mit Leplocerus hat. Brauer meint 1866 in Neuropt. Novara Reise, p. 14, dass sein Genus Tetracentron, welches ebenfalls nichts anderes ist als Tréiplectides (1), in Flügelgeäder und anderen Merkmalen an Ceraclea Leach (= Leplocerus) er- innert. Notanatolica wird von seinem Autor Me Lachlan 1866 in Trans. Entom. Soc. London, p. 256, ebenfalls zu Leptocerus in Beziehung gebracht. Dann hatteichin Zeitschur. fuwiss. Inseklenbiologie, 1905, p. 28, die Gattungen Tréplec- tides (Tetracentron) und Notanatolica in die Subfamilie Odontocerinae vorläufig eingereiht. Seit mir nun aber auch die Metamorphosestadien bekannt sind, ist vielleicht ein richti- oerer Platz in System ausfindig zu machen. Abgesehen von manchen Calamoceratinae, welche durch den Besitz einer Medianzelle, ete, von allen anderen Leptoceriden vetrennt sind, haben nur noch die mit Odontocerum ver- wandien Gattungen und die beiden Gencra, um welche es sich hier handelt, eine im Hinterflügel geschlossene Discoidalzelle. Das war hauptsichlich der Grand, weshalb ich Priplectides und Notanalolica zù den Odontocerinae Stellte; ich war mir (1) Vel. meine Bemerkungen dazu in Annal, Ke K, Nalurh. Hofnruseum Wien, 1905. — 39 — jedoeh damals schon bewusst, dass gewisse Eigentümlhehkeiten im Flügelgeäder (wie z. B. die ungleiche Zahl der Apicalzellen bei den Geschlechtern) und im sonstigen Bau (wie z. B. schlanke schmale Flügel, einfach fadenférmige Fühler, stark bewimperte Taster, ete.) auf eine Verwandischaft mit den Zeplocerinne hindeuten. Davon bin ich jetzt noch mehr überzeugt durch die Kenntnis von der Organisation der Larven. Leider sind von den Odontocerinae (im nun verengten Sinne) nur die Meta- morphosestadien der Gattung Odontocerum bekannt, doch ist anzunehmen, dass die übrigen hierher gehôürigen (enera (Musarna, Barypenthus, Perissoneura und Marilia nebst einer neuen Gattung aus Chile) ähnlich organisierte Jugend- zustände aufweisen (1). Ich beziehe mich hier also allein au Odontocerum albicorne Scop. Da zeigt sich nun, dass die robust gebaute Larve dieser Art nur ganz wenige Alhnlichkeiten mit den schlanken Triplectides- und Notanatolica-Larven be- sitzt. Gleich ist die allgemeine Bildung der zwei Maxillenpaare, die Bedeckung der Brustsegmente, während im übrigen nur Differenzen zu constatieren sind : Labrum, Mandibeln, Clypeus, Beine, Kiemen sind sehr verschieden gebaut (vgl. dazu : ULMER, Über die Metamorphose der Trichopteren + (Abhandl. Naturw. Verein Hamburg, XVII, 1903, p. 99). Vergleicht man die Puppen mit einander, so findet man auch hier bedeu- tende Unterschiede in der Organisation (Mandibeln, Labrum, Kiemen); doch sind die Analstäbchen sehr ähnlich. Die beiden Crattungen müssen also aus den Odontocerinae ausscheiden. Der Bau der Larven (bes. Mandibeln, Beine) weist ihnen einen Platz unter den Leplocerinae nahe Mystacides an; diese war bisher ausser Triaenodes und Zrotesis die emzige Gattung, von deren Larven man so enorm verlängerte und geteilte Tibien (und Tarsen) aufweisende Beine kannie._ Das Flügelgeäder von Notanatolica und Triplectides zeigt eine eigentümliche Ver- wandischaft mit der Leplocerus-Nervatur, da in allen drei Gatiungen die ÇQ im Vorderflügel eine (rabel mehr besitzen als die 44. Ich schlage demnach vor, direkt hinter den Odon- tocerinae als erste Gattungen der Leplocerinue Tolgen zu lassen : Triplectides, Notanatolica, Leplocerus, Mystacides. (D) Ganz kürzlich hat A. Thienemann in seiner vortrefilichen Arbeit « Bro- logie der Trichopteren Puppe » (Zool. Jahrb. System. XIE, 1905, p. 45, 46, t. IL, f. 68-78) uns mit den Analstäbchen und Mandibeln der Puppe von Marilia major Er. Mull und H. minor Fr. Mult bekannt gemacht; die Befunde besti- tigen vollkommen meine obenstehende Annahme bez. Mariliu. = SUR QUELQUES VARIÉTÉS DE MEMPBRANIPORA MEMBRANACEA L. par K. Loppexs (Nieuport) zeaucoup d'auteurs considèrent Membranipora menbra- nacea Linn. comme une espèce à caractères tout à fait cons- tants; cependant, ce Bryozoaire à plusieurs variétés, que J'ai pu étudier surtout aux environs de Nieuport et près de Philip- pine, en Hollande. Toutes les différences constatées n’affectent cependant que les zoécies, le polype même ne subissant aucune transformation. La forme normale, fig. 1, se compose d’une colonie encrou- tante, à loges oblongues, dont la paroi antérieure est entièrement Ho) F | membraneuse et bordée d'un cadre caleaire; deux grandes dents mousses se trouvent dans les coins supérieurs de chaque loge. Le polype à 20 tentacules (d'après Hineks). On la trouve en mer, sur Fueus vesiculosus, Laminaria, coquilles de Mytilus. La variélé À, fig. 2, est composée d'une colonie à loges oblongues, n'ayant aueune dent dans les coins des zoéeies; sur les mot e corps planes elle est encroûtante, de forme plus où moins cireu- laire; sur les corps de forme irrégulière et les surfaces courbes, elle est au contraire foliacée par places. Alors les loges sont ovales et disposées sans ordre; les colonies dressées ont une hau- teur comprise entre 5 et 13 mill. Les polypes ont de 14 à 15 ten- tacules. Cette variété vit dans le bassin à flot et dans un canal à ‘eau saumätre à Nieuport, fixée sur les Mytilus, les tiges des roseaux, les pièces de bois et branches immergées; sur les zostères (Ruppia spiralis), les balanes. Dans ce même canal à eau saumâtre, il y avait quelques colonies montrant la transition entre la forme normale et la var. À.; il existait encore deux petites dents rudimentaires pointues aux angles supérieurs des loges, à la place des dents normales de l'espèce type. La var. B, fig. 3, est composée d’une colonie à loges oblongues, dont les unes, à parois transversales étroites, sont dépourvues de dents comme la var. À, et dont les autres. ayant ces parois larges, portent une dent médiane conique et pointue, fig. 3. Comme la var. À, elle est encroutante et foliacée par places. Les polypes ont d'ordinaire 11 tentacules, parfois 12 ou 15. Cette variété vit dans un étang à eau saumatre près de Philip- pine (Van Remoortere Polder) fixée sur les zostères (Ruppia maritima). , La var. C, fig. 4, est composée d’une colonie à loges oblon- gues, ayant dans les coins supérieurs des zoécies deux dents courtes et coniques pointues, parfois obtuses ; elle est toujours encroutante, comme la forme normale, Les polypes ont de 11 à 12 tentacules; cette variété vit dans les huitrières à Nieuport, sur les Mytilus fixés aux vannes, et au musoir de l’estacade à Nieuport-Bains, égalementsur les Mytilus. Chez certains animaux aquatiques, la différence de salure de l'eau peut expliquer la formation des variétés; ici ce n'est nulle- ment le cas, car ces variétés se trouvent dans des eaux à salure extrèmement différente, puisque le poids des chlorures y conte- nus est de 3 grs. 2 pour le minimum, et de 32 grs. 9 pour le maximum, quantité dix fois plus forte. Voici d'ailleurs les densités observées : Var. À. eau de mer D'026: » » eau saumäâtre D. 1.002 à 1.021. Mar. PB, eau saumâtre D. 1,011. SAME Var. C. eau de mer D. 1,026. eau saumâtre D. 1,019 à 1,023. Le nombre des tentacules est notablement plus petit que celui donné par Hincks (British marine Poly5o@), mais ce n’est pas l'eau saumatre qui en est cause, car, comme on peut le voir en comparant le tableau suivant au précédent, le nombre diffère peu d'après l'habitat : Var. À, 14 à 15 tentacules. Var. BB, TLlAans Var ailaue Ce que J'ai toujours observé, c'est que Fa var. À ne se trouve que dans les eaux stagnantes, bassins, canaux, de même que la var. B, qui ne se trouve que dans l'eau saumätre stagnante. La rar. C ne se rencontre que là où il y a de grands courants : murs des vannes des bassins d’huitrières, musoir de l’estacade, sur les Mytilus fixées aux pierres de tulle. On trouve parfois des loges contenant deux polypes fixés Pan à droite, l’autre à gauche; une colonie de la var. B contenall un grand nombre de zoécies rassemblées ayant chacune deux polypes. Ces loges, au lieu d'être oblongues, étaient plus larges pour la même longueur, et avaient une forme ovalaire, de facon que les deux individus y avaient proportionnellement autant de place que ceux vivant dans les loges normalement constituées ces loges n'avaient cependant qu'un seul opereule. La var. Ca parfois des loges à deux polypes, entre les loges normales : chez cette variété les loges avaient la forme ordinaire; il n'y avait également qu'un seul opereule pour les deux polypes. td — UEBER DEN AUGENBLICKLICHEN STAND DER SUESSWASSERFORSOHUNG IN FINLAND von Dr. GUIDO SCHNEIDER Seit den Zeiten Linné’s und seiner Schüler hat in Finland ununterbrochen ein reges Interesse geherrscht für faunistische und floristische Durchforschung des eigenen Landes. Diesem Interesse verdanken wir die Gründung der + Societas pro Fauna et Flora Fennica + (geor. 1821), die ihre monatlichen Zusammen- künfte in Helsingfors hat, deren Mitglieder aber über ganz Finland zerstreut leben und sammeln. Die Aufgabe der Gesell- schaft ist im Namen deutlich ausgesprochen, und wer die Notiser, Acta und Meddelanden, welche von ïhr heraus- oegeben werden, durehsieht, wird finden, dass nur mit sehr wenigen Ausnalnen alle Arbeiten diverse Gebiete aus der Fauna und Flora des Landes systematisch und biologisch be- handeln. Bei dem erossen Einfluss, den die + Societas pro Fauna et Flora Fennica + auf alle Gebildeten des Landes, namentlich aber auf die studierende Jugend ausübt, kann man leicht verstehen, dass das Aufkommen limnologischer For- schung: in dem an Seen und Kleingewässern so reichen Finland von einem wohlpräparierten Stmm junger Naturforscher mit Begcisterung beerüsst wurde. Anstatt der bisher mit beson- derer Vorliebe studierten Phanerogamen und Insekten erbot die Fauna und Flora des sûssen Wassers ein neues reiches Feld für wissenschaftliche Betätigung im Sinne der Erforschung des Heimatlandes. Die praktische Seite der Sache, die Erforsehung und Ver- mehrung des Fischbestandes in den Seen and Flüssen Finlands, fand alsbald in dem eifrigen und energischen Fischereiinspektor Dr. Oscar Nordquist einen unermüdlichen Fôrderer. Semer Initiative verdankt Finland nicht nur neue Fischereistatuten, sondern auch die Fischereiversuehsstation bein Forstinstitut a PA ES Evois, eine Fischerschule ebenfalls in Evois (1), cinige private Fischzuchtanstalten und den Dampfer Nautilus, der, mit aller- lei Netzen und Apparaten versehen, dazu bestimmt ist, bei hydrographischen Arbeiten und Fischereiversuchen sowohl auf dem Mecre, als auch in Seen verwendet zu werden. Neben seinen Amtspflichten fand Nordquist auch noch Zeit zu zahl- reichen wissenschaftlichen Arbeïten nicht nur über Ichthyologie, sondern auch über Plankton und Seenkunde im allgemeinen. Auch Professor J. A. Palmén hat, wenn auch indirekt, der Erforschung der Binnengewässer Finlands grosse Dienste ge- leistet durch Einrichtung biologischer Stationen im Archipel der finnischen Skären. Die erste Station wurde 1889 auf der klemen Insel Esbo-Lôfô, nicht weit von Helsingfors, an der Küste des Finnischen Meerbusens, die zweite, welche heute noch besteht, auf der Insel Tvärminne ôstlich von der Stadt Hangô ebenfalls am Mecre gegriündet. Obgleich Brackwasserstation, diente das Laboratorium auf Esbo-Lôfô doch als Ausgangspunkt für mebrere wichtige planktologische Untersuchungen von Binnen- gewässern. Unter der Leitung des Dozenten Dr. K. M. Levan- der, der alle Tümpel auf der Insel genau studiert hatte, be- schäftigte sich hier in jedem Sommer etwa bis zum Jahre 1900 eine Anzahl jüngerer Kollegen und Studenten damit, die haupt- sächlichen Formen der Tier- und Pflanzenwelt nicht nur im Mecre, sondern auch in den Teichen und Tümpeln auf den Inseln kennen zu lernen, um später selbständige Arbeiten in anderen Teilen des Landes auszuführen. Ausser dem leider zu früh ver- siorbenen A. Westerlund, der die Harpacticiden studierte, begannen folgende Zoologen ihre Arbeiten auf der Station Esbo- Lôfo: E. Nordenskiôld (2) über Hydrachniden, K. E. Sten- roos über Crustaceen (3) und allgemeine Seenkunde, Al. Luther über Mollusken (4) und Turbellarien (5), Peher Gadd (6) über (1) B. Errcssox, Station d'essai de piscicullure à Evors, 1902 (1 carte). (2) NorDENSkIüLD, Beiträge zur Kenntnis der Morphologie und Syste- malik der Hydrachniden. Inaug. Diss., 1898. (3) STEXROOS, « Die Cladoceren der Umgebung von Helsingfors ». Acta Soc. pro Fauna el Flora Fennica, 1, N°2, 1895. (4) Luruer, € Bidrag till Kännedomen 6m Land- och Sôtvattengastropo- dernas utbredning à Finland». Acta Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 20, N°8, 1901: (5) Luruer, « Die Eumesostomiden ». Zeilschr.f. wiss. Zool., LXAXNIT, | u. 2, 1904. (6) GADp, « Parasit-Copepoder i Finland ». Acta Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 26, N°8, 1904. parasitische Kopepoden, À. J. Silfvenius über Trichopteren, J. E. Aro über Ephemeriden, Fri. E. Munsterhjelm über limicole Oligochaeten und andere. Unter den Botanikern haben haupt- sächlich gearbeitet : K. E. Hirn über Desmidiacere, Con- jugatae, Characeae, Vaucheriaceae und Oedogoniacete, K. H. Enwald über Chroococcaceae und A. J. Silfvenius über Myxophyceae und Oedogoniaceue. \usser den genannten haben unter den älteren Forschern sich Prof. Fr. Elfving in Helsingfors und der kürzlich verstorbene Prof. P. T. Cleve in Upsala um die Erforschung der mikroskopischen Pflanzenwelt finnischer Seen verdient gemacht, indem ersterer Desmidiaceue und Nostocaceae heterocystae, letzierer Diatomaceen be- arbeitete. Wenden wir uns nach diesem kurzen historischen Überblick der Gegenwart zu, so füllt uns in erster Linie die grosse Lücke in der Reihe der Seenforscher Fimlands auf, die durch die infolge politischer Chikanen erfolgte Auswanderung Dr. 0. Nordquist nach Schweden verursacht worden ist. Hier wie überhaupt macht sich der Druck der abnormen politischen Lage in Fin- land unangenehm bemerkbar durch Stôrung des gleichmässigen Entwicklungseanges der Wissenschaften. : Wenn schon unter normalen Verhältnissen in einem so kleinen Lande, wie Fin- land mit seiner spärlichen Bevôlkerung, die wissenschafthchen Leistungen auf vielen Gebieten sich nur bei Zusammenfassung der Litteratur aus grôüsseren Zeitabschnitten in produktiver Mannigfaltigkeit präsentieren, so müssen unter den heutigen Verhältnissen die Erwartungen, zu denen ein guter Anfang der Seenforschung uns berechtigte, sehr herabgeseizt_ werden. K. M. Levander ist als Zoologe der hydrographisch-biologi- schen Kommission in Finland meist mit Untersuchungen des Planktons aus dem Finnischen und Botinischen Meerbusen be- schäftigt, findet jedoch daneben noch Zeit, seine früheren, mehr dem Studium der Flora und Fauna des sûssen ‘Wassers ge- widmeten Arbeiten fortzusetzen. K. E. Stenroos bearbeitet neben seinen von einer wissenschaftlichen Reise nach Central- asien mitgebrachten Plankionproben noch einheimisehe Ostra- coden. Al. Luther hat namentlich in der letzten Zeit durch seine Arbeiten über Eumesostomiden und andere Gruppen der rhabdocoelen Turbellarien den Grund zu deren Erforschung im Finland gelegt. Ausserdem ist er im Besitz einer grossartig angelegten Maierialsammlung von Proben aus dem Lajosee, die Er noch der abschliessenden Bearbeïtung harrt. A. J. Silfvenius setzt seine schon vor mehreren Jahren besgonnenen und zum Teil schon publizierten Untersuchungen über die Larven- entwicklung der Trichopteren Finlands fort. Fri. E. Mun- sterhjelm wird demnächst eine Arbeit über Oligochaeten verôffentlichen. Die Ichthyologie, deren eifrigster Fôrderer Dr. O. Nordquist war, stagniert vôllig seit seiner Auswande- rung. Das von Nordquist gesammelte grosse Material über Wanderungen der Salmoniden und Aale und über die geo- oraphische Verbreitung der Fische in den Binnengewässern Finlands ist. so viel ich weiss, nur erst teilweise bearbeitet und publiziert worden. In einer von seinen letzten Publikationen : Some Biological Reasons for the present Disbibution of Freshiater-Fish in Finland (1), kommt Nordquist bezüglich des allgemeinen Charakters der Fischfauna in den Binnenseen Finlands zu folgenden allgemeinen Schlüssen : + AS most of our lakes are remnants of one or some bigger lakes, so their fish- fauna is also generally à remnant of the fish-fauna in those big lakes. In most cases, there has, no doubt, taken place a mixing up with fishes which have ascended from other lakes, but this could, by far, not happen always. And also, if such à mixing up had occurred, the natural conditions of the lake must have caused, communication having become interrupted, all fsh-kinds that were not adapted for it gradually to die out. - Dr. Max Saunter giebt in seiner kürzlich erschienenen Arbeit: Die geographische Verbreilung von Mysis relicla, Patlu- siella quadrispinose, Pontoporeia affinis tn Deutschland als Brklärungsrersuch ihrer Herkunft (2), folgende allge- meinen Gesichtspunkte zur Beurteilung der Seenfauna Finlands: « Nur für diejenigen Seen, welche seit Beginn der Abschmelz- periode Süsswasserbinnenseen sind und seit der Ancyluszeit zum Ancylussee abwässern und zweitens für diejenigen Seen, welche Reliktenseen des Ancylussees bilden, sind wir gezwungen, eine gemeinsame Herkunft aus dem Aneylassee anzunehmen. . Für diejenigen Seen aber, welche Relikten des Yoldia- meeres sind, ist die Môglichkeit einer isolierten Anpassung (1) Fennia, 20, 8, 1903, p. 28. @) Anhang z. d. Abh. d. phys.-math. Cl der K. Preuss. Akad. d. Wiss., 1905, p. 18-23. A — innerhalb der betreffenden Seen nicht von der Hand zu weisen. « In den Seen schliesslich, welche seit der Ancyluszeit nicht zum Becken der Ostsee abwässern, ist die Bildung der Relikten- tierformen unabhängig von deren Entstehung nn Ancylussee erfolgt. + Also: «In denjenigen Seen, welche zum Weissen Meere abwässern, sind in jedem dieser Seen die relikten Krebse selbständig und unabhängig vom Ostsecbecken zu Süsswasser- formen geworden, was durch die quartäre Geschichte dieser Seen nachweisbar It. - Ausser den von Samter näher untersuchten Crustaceen finden sich nach Nordquist noch folgende ursprüngliche Meeres- bewohner als relikte Tierformen in Finlands Binnenseen, nüm- lich Limnocalanus macrurus G. O.S$S., Gammaracanthus loricatus Sabine, Cottus quadricornis L. und Phoca foetida O. F.M., var. saimensis Nordq. (1). Die Hauptmasse der lakustrischen Litieratur Finlands be- schäftigt sich weniger mit der geographischen Verbreitung, als vielmehr mit der Okologie der Tiere und Pflanzen. Der her- vorragendste Vertreter dieser Richtung in Finland ist Dr. K. M. Levander. Schon in seinen älteren Arbeiten über die Protozoen und Rotatorien der Umgebung von Helsingfors (2) finden wir zahlreiche genaue Angaben über das Vorkommen der Arten an besonders charakteristischen Lokalitäten. Spätere Arbeiten, z. B. seine Schriften : Z4+ Kenntnis des Lebens in den stehenden Kleingewüssern auf den Shüreninseln (3), Zur Kenntnis der Fauna und Flora finnischer Binnen- seen (4), Über das Winterplanhton in tivei Binnenseer Südfintands (5), enthalten die denkbar minutiôsesten Daten über das Milieu und die Lebensgemeinschaften der Süsswasser- organismen in den untersuchten Gewässern. Angeregt durch Levander verfasste Dr. K.E. Stenroos eine voluminôse Abhandlung über: Das Tierleben in Nuit (1) O. Norpouisr, € Beitrag zur Kenntniss der isolierten Formen der ïingelrobbe ». Acta Soc. pro Fauna el Flora Fennica, 1DAN ET pacs, 1899. (@) Kk. M. Levaxoer, Acta Soc. pro Fauna el Flora Fennica, 12, N° 2und 3, 1894-1895. (3) IB1b., 18, N° 6, 1900. (4) 1pip., 19, N°9, 1900. (otre. 277 N°1, 1905. Lors jüroisee; eine faunistische Sludie (À). Auch diese Arbeit, die übrigens eine ausfübhrliche Übersicht über die Geschichte der lakustrisch-biologischen Forschung bis zum Jahr 1898 bietet und ein ausführliches Litteraturverzeichnis besitzt, giebt ein- gehende ôkologische Angaben. Teilweise in derselben Richtung arbeitet auch Dr. A. 7. Suf- venius, indem er in einer langen Reïhe von Publikationen über Trichopteren Finlands neben ungemein genauen und ausführli- chen Beschreibungen der Larven, Puppen und Gehäuse dieser Insekten auch das Vorkommen und die Lebensgewohnheiten der Larven mit Vorliebe schildert. Als Beispiele seien angeführt : Über die Metamorphose einiger Phryganeiden und Lon- nophiliden (2), Über die Metamorphose einiger Hydro- psychiden (3), Ein Fall von Schäüdlichkeit der Trichop- Lerentarven (4, Trichopterentarren in nicht selbst ver fer- ligten Gehäusen (5), Beitrüge zur Metamorphose dei Tyichopleren (6) u.s. w. Auf botanischem Gebiet hat die angedeutete, von Dr. Levan- der und seinen Freunden eingeschlagene Richtung weniger grosse Erfolge gehabt, obgleich Levander selbst mit Eifer auch jederzeit die Pflanzen der von ïhm untersuchten Gewässer stu- diert und zwar nach denselben Gesichtspunkten wie die Tiere. Die Arbeiten der Botaniker, die sich für Seenforschung imter- essieren, sind nicht zahlreich und zudem meist systematiseh oder floristisch abgefasst. Die haupisächlichsten sind: Notes où the plankton of some lakes in Lule Lapprrark, von Astrid Cleve (7), Beilräge 3ur Kenntnis der: Chroococcut- ceen Fintands, von K. H. Envwald (8), Zur Kenntnis der Desmidiaceen Finlands, von K. E. Hirn (9), Zur Kenntiis der Rhiszosolenien Finlands, von K. M. Levander (10), und (4) Srexroos, Acta Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 17, N°1, 1898. (2) Sizrvexius, Acta Soc. pro Fauna el Flora Fennica, 21, N° 4, 1902, und 25, N° 4, 1905. (3) SILFVENIUS, 25, N° 5, 1905. (4) SILFVENIUS, Meddel. Soc. pro Fauna et Flora+ennica, 29, p. 54-57, 1901. @) SiLevexiIUs, Algem. Zeitschr. f. Entom., IX, p. 147-150, 1904. (6) SiLkVENIUS, Acta Soc. pro Faun« el Flora Fennica, 21, N°7, 1905. (7) A. CLEVE, Ofvers. af Kgl. Velenskaps-Akadein. Fürhandl., 1899, N°8, p. 825-839. | (8) ExwaLp, Meddel. Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 1904, p. 149-155. (9) Hirx, Acta Soc. pro Fauna el Flora Fennica, 95, N° 3, 1905. (10) LevANDER, Meddel. Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 1904, p. 112-117. RAS — Zur Kenntnis der Verbreitung finnischer Chlorophyceen und Cyanophyceen, von À. J. Silfvenius (1). Die ganze Arbeit in lakustrisch-biologischer Hinsicht, die bis- her in Finland geleistet worden ist, berechtigt uns noch nicht zu einem annähernd sicheren Urteil über die Natur der Seen im allgemeinen und ihrer Fauna und Flora in diesem Lande, weil nur verhältnismässig sehr wenige von den Zehntausenden von Seen Finlands, die sich durch mehr als 10 Breitengrade er- strecken, untersucht worden sind. Wollte man trotzdem jetzt schon eine Art von Inventarium über die Süsswasserorganismen Finlands aufnehmen, soweit sie bis heute bekannt geworden sind, so würden wir allerdings lange Reïhen von Namen zahl- reicher Protozoen, Rotatorien, Crustaceen, Chroococcaceen, Desmidiaceen u. s. w. erhalten, die uns einen treffichen Einblick in das Leben in kleinen Tümpeln, Teichen und Seen Südfinlands geben künnten, aber ein richtiges Bild von der Seenfauna und -flora des ganzen Landes wäre dadurch nicht entworfen. Die meisten grossen Seen Finlands harren noch der genaueren earbeitung in biologischer Hinsicht, unter ihnen auch der Ladogasee, dessen Plankton, wie ich erfahren habe, zum Teil schon bearbeitet ist. Leider haben aber die Planktonverzeich- nisse aus diesem interessanten Gewässer bisher noch nicht publiziert werden kôünnen. Der für biologisch-hydrographische Zwecke gebaute Dampfer Nautilus ist auf Wunsch von Dr. Nordquist so konstruiert worden, dass er leicht die grüsseren Seen Finlands befahren kann. Auf ihm beabsichtigte Nord- quist seine schon 1884 begonnenen faunistischen Studien (2) über die grüsseren Seen Finlands fortzusetzen, aber seine bereits oben erwähnie Entfernung aus dem Vaterlande brachte auch diesen Plan zum Scheitern. Wir wollen hoffen, dass bald wieder lichtere Zeiten über Finland aufeehen werden, in denen es môglich sein wird, mit erprobter Energie die Wissenschaft zu fürdern. (1) SILFVENIUS, Meddel. Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 1904, p. 10-12. (2) Oscar NORDQUIST, € Om fürekomsten af ishafscrustaceer uti mellersta Finlands sjôar ». Medd. Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 1884, p. 28-32; € Bidrag till Kännedom om erustacéfauna 1 nägra af mellersta Finlands sjéar ». Acta Soc. Fauna et Flora Fennica, 3, N° 2, 1887; « Die pelagische Tiefsee-Fauna der grüsseren finnischen Seen ». Zool. Anz., X, 1887, p-339-345, 358-362; « Bidrag till Kännedom om Ladogau sjéarcrustacéfauna ». Medd. Soc. pro Fauna et Flora Fennica, 14, 1887, p. 116-138. — 50 — Das Mikroplankton der Seen der Karstes von DT Lazar CAR (Aoram) (1) I. Der Cepic-See. Am 11. August 1898. Diaphanosoma brachiyurumr (Diévin) Sars. Anuraea tecta Gosse. Pedalion mirumm Hudson. Hexarlluia spec. Cesatium hirudinella OK. Müller, sehr viel. II. Der Njivice-See. Am 22, Juli 1898 und am 5. Juli 1900. Diaplonus vulgaris, Var. Hransylranica Dada. Pleuroxus excisus Fischer. Chydorus Sphaericus O.-Fr. Müller. Diaphanosoma brachyurunm Sars. Corethra plhionicornis Fabr. Ayrcella vulgaris Ehrb. Hydra fuseca Linné Asplanchna spec.? Ceratiumn hirudinella Or. Müller. (1) Aus dem Werke : Die Seen des Karstes. Erster Teil : Morphologisches Materiel, gesammelt von D° ARTHUR GAVAZZI. In : Abhandlungen der k.k. geographischen Gesellschaft. Wien, 190%. — 51 — III. Der Istrianische Vrana-See. Am 5. Juli 1900. Scapholeberis mrucronala O.-Fr. Müller. Chydorus latirs Sars. Bosmina longirostris O.Ær. Müller. Daphnia hyalina, var. plitricensis Sostarie. Cyclops serrulalus Fischer. Diaptonus eulgaris, var. lransylecuricn Daday. Asplanclhru spec. Ceratium hirudinella O.ÆFr. Müller, weit überwiegend. IV. Prosce-See (Plitvice). Am 13. Juli 1898. Daphnia hyalina var. plitricensis Sostarie, Bosmina longirostris O.ÆFr. Müller. Bosmina longispina Leydig. Alona affinis Leydig. Cyelops streruus Fischer. » oùthonoides Sars. : fuscus Furine. » phaleralus Koch. Anuaea cochlearis Gosse. Notholea longispina Kellicott. Brachionus spec. Vorticella spec. V. Gradinovac-See (Plitvice). Am 13. Juli 1898. Daphnia hyalina var. plitricensis Sostarie. Scapholeberis mucronata O.-ÆFr. Müller. Cyclops oithonoides Sars. Polyphemus pediculus De Geer (vorwiegentd). Notholca longispina Kelicott. Anuraea cochlearis Gosse. Brachionus spec. Asplanchna spec. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller. VI. Kozjak-See (Plitvice). Am 15. Juli 1898. Daphnia hyalina var. plitvicencis Sostarie. Ceriodaphnia quadrangula Jurime. Scapholeberis mucronata O.-Fr. Müller. Bosmina cornuta Jurine. 5 longirostris O.-Fr. Müller. longispina Leydig. Pleuroxus truncatus O.-Fr. Müller. Alona affinis Leydig. Polyphemus pediculus Geer. Cypria ophlalmica Jurine. Canthocamplus ninutus Claus. Cyclops macrurus Sars. oithonoides Sars. + strenuus Fischer. bicuspidatus Clans. Arnuraea cochlearis Gosse. Notholca longispina Kellicott. Podophrya cyclopum Clap. Asplanchna spec. Pediastrum borianuim Menegh. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller. Fragiaria crotonensis Kitton. Asterionella formosa Hassall. » gracillima Heiberg. Dinobryon sertularia Ehrbg. VII. Der Milanovac-See (Plitvice). Am 14. Juli 1898. Daphnia hyalina var. plilricensis Sostarie. Scapholeberis mucronata O.-Fr. Müller. Alon« affinis Leydig. rostrala Koch. Cyclops fimbriatus Fischer. Ceratüun hirudinella O.-Fr. Müller. VIII. Der Dalmatinische Vrana-See. Am 18. Juni 1901. Poppella Guerneri Richard. Cyclops fimbriatus Fischer. bicolor Sars. Laophonte spec. Ceriodaphnia reticulata Jurine. Diaphanosoma brachyurum Sars. Acroperus leucocephalus Koch. Ceratium cornutum CI u. L. Beinahe monotones Plankton, aus Poppella Guernei beste- hend; jedoch fast klein einziges entwickeltes Exemplar, bloss Nauplien und die jüngsten Entwicklungsstadien. Cladoceren wenige. Weiter Rotatorien und Diatomeen. Das Wasser in dem oberen, nôrdlichen Teile wenigstens ganz sitss. IX. Der Blidinjé-See. Am 23. Juli 1898. Cyclops serrulatus Fischer. Diaplomus tatricus Wierze]ski. Moina rectirostris O.-Fr. Müller, viele. Cypridopsis vidua O.ÆFr. Müller. Pedalion mrirum Hudson und viele andere Rotatorien. X. Der Prolozac-See. Am 26. Juli 1898. Diaphanosomn«a brachiyurum Sars. Alona quadranqularis O.-Fr. Müller. afjinis Leydig. Arcella vulgaris Erhre. Asplanchna spec. und andere Rotatorien. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller, sehr viele. 154 — XI. Der Imotski-See. Am 95. Juli 1898. Cyclops serrulatus Fischer. strenuus Fischer. Diaptomus vulgaris var. sculariensis 0. Schmeil. Pleuroxus exiquus Fischer. Chydorus globosus Baird. Asellus aqualicus Linné. Pedalion mirum Hudson. Cathypna luna und andere Rotatorien. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller, sehr viele. XII. Der Modrosko-See. = Am 1. August 1898. Cyclops oithonoïdes Sars. Canthocamptlus spec. juven. Pleuroxus excisus Fischer. Acroperus leucocephatatus Koch. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller. Etwas Detritus; im allgemeinen sehr arm. 2 XIII. Der Karin-See. Am 16. Juni 1901. Oùühona nan«a Giesbrecht. Acartia Clausii Giesbrecht. Mesochra Lilljeborqii Boeck. Poppella Guernei Richard. Von Oithona nana sehr viel; Poppella Guerner selten. Ausserdem sehr viele junge Lamellibranchiaten, Ostracoden, Peridineen, ete. XIV. Der Zirknitzer-See. Am 2. November 109. Canthocamplus nortlonbricus Brady. Cyclops serrulalus Fischer. bicuspidalus Claus. Diaplomus similis W, Baird. XV. Der Begovat-sSee. Am 16. Juli 1898. Chydorus strenuus Fischer. sphaericus O.-Fr. Müller. Daphric hyalina, ax. plitricensis Sostarie. Diaplomus denticornis Wierze]ski. Cyclops serrulatus Fischer. Noteus quadricornis Ehrbg. und andere Rotatorien. Volroæ aureus Ehrbe. Diatomeen und Algen. XVI. Der Svica-See. Am 18. Juli 1898. Cyclops bicuspidatus Clans. oithonoides Sars. Pleuroæus truncatus O.-Fr. Müller. Daphnia hyalina var. plitricensis Sostarice. Chydorus globosus Baird. Alona testudinaria Fischer. Pleuroxus exiquus Liljeboreg, eæcisus Fischer. Acroperus leucocephalatus Koch. Anuaea cochlearis Gosse. Arcella vulgaris Ehrbe. Ceratium hirudinella O.-Fr. Müller. XVII. Der Bokanjac-See. Am 26. Juni 1900. Cyclops serrulatus Fischer. fimbrialus Fischer. viridis Jurime. bicolor: Saxrs. Diaptomus culgaris Schmeil. Diaphanosona brachyuru Sars. Ceriodaphnia reticulata Jurine. Macrothrix hirsuticornis Norman. T6 Acroperus leucocephalalus Koch. Eurycercus lamellatus O.-Fr. Müller. Alona guttata Sars. Pleuroxus eæcisus Fischer. Polyphemus pediculus de Geer. Hydra grisen Linné. Das Plankton sehr reichhaltig, hauptsächlich aus Cladoceren bestehend; überwiegend Diaphanosoma brachiyurum. ? XVIII. Die Ponikva. Am 22. Juli 1898. Diaphanosoma brachyurum (Liévin) Sars. Pleuroxus excisus Fischer. Diaptomus vulgaris, var. transylranica Daday. Cypris spec. Arcella vulgaris Ehrbe. Ceratium hirudinelia O.-Fr. Müller, wenig. CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DE LA FAUNE DES EAUX DU JURA par MAURICE THIEBAUD et JULES FAVRE LICENCIÉS EN SCIENCES INTRODUCTION Si les lacs de la plaine et ceux des Alpes ont été étudiés par de nombreux limnologues, il n'en est pas de même des étendues d'eau situées dans le Jura. Imhof, Zschokke, Jules Richard et Jules de Guerne seuls se sont occupés de la faune des lacs du Jura. En Suisse, le lac de Joux, le lac des Taillières et celui des Brenets ont été visités une où deux fois seulement par ces zoologistes. Mais les mares situées plus haut, sur les flancs où le sommet des chaines du Jura, n'avaient encore été explorées que par quelques spécra- listes recueillant des matériaux pour leurs monographies, Aucune étude complète sur leur faune et leur biologie n'avait encore été publiée. Aussi, ce sujet nous à tentés et nous avons entrepris et mené de front son étude avec celle des tourbières qui existent sur le sommet de la chaine de Pouillerel. L'endroit était propice, car là-haut, par suite de la disposition géologique faisant afeurer la marne du Furcil au sommet de la montagne, les mares sont nombreuses, de types différents et toutes situées à une altitude assez élevée, de 1,230 mètres en moyenne. Nous avons effectué une quarantaine de pêches pendant une (1) Travail fait au Laboratoire de Zoologie de l'Académie de Neufchätel, sous la direction de M, le Professeur D' O0. Fuhrmann. Il fait partie d'une étude géologique, botanique et zoologique, intitulée « Monographie des Marais de Pouillerel », à laquelle la Faculté des Sciences a décerné le prix Léon du Pasquier en janvier 1906. APTE année, de août 1904 à juillet 1905. Pendant les mois de décembre à avril, une si forte couche de glace et de neige (160) recouvrait les mares qu'il nous à été impossible d'v continuer nos recherches. Ces pêches ont été étudiées au Laboratoire de Zoologie de l'Académie de Neuchâtel, sous la direction de M. le professeur D'O. Fuhrmann. Nous nous empressons de témoigner ici à M. le professeur Fuhrmann toute notre reconnaissance pour la grande part qu'il à prise à ce travail et pour l'amabilité avec laquelle il à mis à notre disposition la Htiérature nécessaire. Pour la détermination de certaines espèces, nous avons demandé les conseils et aide de MM. les spécialistes : D' O. Fuhrmann, pour les Turbellaires; D' Th. Stüingelin (Olten), pour les Cladocères ; D' J. Roux (Bàle), pour les Infusoires; D' E. Weber (Genève), pour les Rotateurs. Nous exprimons à ces messieurs nos remerciements les plus sincères. Nous avons divisé la matière de notre étude de Ja manière suivante : 1° Partie faunistique,revue de la faune des diverses mares, avec un tableau général des espèces trouvées ; 2 Partie systématique ; 3 Partie biologique. 1° Partie faunistique Les mares dont nous avons étudié la faune sont situées sur la chaîne de Pouillerel, la dernière du Jura Neuchàätelois, bordant au N.-O. les vallées synclinales du Locle et de la Chaux-de- Fonds. Presque toutes ces mares sont creusées dans la marne du Furcil, à une altitude variant de 1,220 metres à 1,250 mètres. Cette marne du Furcil correspond à nn des niveaux supérieurs du Bathonien (Jurassique moyen), Chose curieuse, au lieu d'avoir été entamée par l'érosion en formant une eombe comme cela est le cas pour les niveaux marneux, la marne du Furoil, dans cette région, occupe le sommet de la chaine et forme une pee ‘000 68 © L ONU — DOMJSOIS 0j UT SOU, p TT ‘ST re] 2p 2UNWWOT ; PONT & Fe °2p 2 Un W wo 7 \ Sp AU IN GRAUNE TT es voûte régulièrement arrondie, Sur cette voûte marneuse se sont établis les marais tourbeux des Kaignolis. Nous rendrons compte ailleurs de leur étude intéressante à plus d'un point de vue. La marne du Furcil, formée normalement de 1/3 de matières calcaires pour 2/3 de matières siliceuses, a été décomposée, sur une épaisseur variant de 0M10 à 0"50, par les eaux météoriques qui ont dissous le calcaire, De sorte que les mares sont établies sur un terrain siliceux. Ces mares, dont la plus grande a une longueur de 20 mètres seulement, ne portent pas de noms spéciaux. Aussi, nous les avons désignées sur Ja carte qui précède par des lettres majuscules. MARE A (Altitude : 1,230 mètres) Elle est située sur le versant ouest de la chaine de Pouillerel, tres pres du sommet de la voute, au bord et à droite du chemin conduisant du Locle aux Planchettes. C'est la plus grande des mares étudiées. Ses dimensions sont les suivantes : 20 mètres de longueur sur 15 mètres de largeur. À certains endroits, l'eau atteint 0250 de profondeur. Elle est située sur la marne du Furcil. Une premiere zone comprend, à la périphérie de la mare, une région de mottes, séparées par de petits canaux souvent dessé- chés en été, On y trouve: Glyceria fluilans R. Br. et Agrostis alba L. Cette zone, assez discontinue, est large à certains endroits de 5 on 6 mètres ; 2° Zone à Heleocharis palustris R.Br., très étroite; 10 3° Zone à Careæ, surtout (. Goodenoiwii Gax. Cette forma- tion ne se trouve que sur un des côtés de la mare; 1° Zone à eau assez profonde, avec des touffes de Polamoge- lon rufescens Schrad et de Chara spec. C'est la plus étendue de toutes : 12 mètres de long, 8 mètres de large. — 61 — Pendant le courant d’une année, nous y avons pêché sept fois. Voici la liste des espèces trouvées : Fig. 2, — Vue de la mare À, d’après une photographie de M. À. Kohly, au Locle, RHIZOPODES : 1. Difflugia pyriformis Perty et var., 2. Difflugiu curvicaulis Penard, 3. Difflugia globulosa Duj., 4. Difflugia spec., 5. Difflugia aff. elegans Penard, 6. Difflugia acuminata Ehrb., 7. Centropyæis aculeata Stein. INFUSOIRES : |. Holophrya ovum Ehrb., 2? Lacrymaria olor O.-F. Müller, 9. Amphi- leptus Carchesii St., 4. Paramecium caudatum Ehr., 5. Paramecium bur- saria Ehr. 6., Spirostomum ambiquum Ehbr., 7. Stentor polymorphus Ebr., 8. Vorticella campanula Ehr.. 9 Vorticella convallaria L., 10. Vorticella nebulifera O.-F. Müller, 11. Carchesium epistylis CL et L.? 12. Epistylis nympharum Eng., 13. Epistylis spec., 14. Epistytis digitalis Ebr. SUCEURS : Tokophrya cyclopum CI. et L., sur Cyclops viridis. FLAGELLES : L. Volvo globator L., 2. Phacus longicaudus Ehrb.,5.Ceralium cornutum CL et L., 4. Glenodium cinctum Ehr., 5. Peridinium tabulatum Ehr. HYDROIDES : Hydra fusca L. ROTATEURS : 1. Philodina macrostyla Ehrb., 2. Rotifer vulgaris Ehrb., 3. Rotifer acti- nurus Ehrb., 4. Callidina symbiotica Zelinka, 5. Copeus pachyurus Gosse, 6. Coelopus porcellus Gosse, T. Diaschiza semiaperla Gosse, 8. Salpina spinigera Ehr., 9. Salpina mucronala Ehrb., 10, Æuchlanis spec., 11. Ca- typna Luna Ebrb., 12. Monoslyla bulla Gosse, 13. Colurus bicuspidatus Ehrh.. 14. Melopidia solidus Gosse. , GASTROTRICHES : Plusieurs espèces indéterminées. TUÜURBELLAIRES : Vorler jeune spec. NÉMATODES : Dorylaimus stagnalis Duj. HIRUDINÉES : 1. Nephelis spec., 2. Clepsine 2 spec. OLIGOCHÈTES : L. Siylaria lacustris L., 2. Naïs proboscidaea L., 5. Aeolosoma spec., 4. Limnodrilus spec. CLADOCÈRES : " 1. Daphnia longispina O.-F. M., 2. Simocephalus velulus O.-F. M., 3. Ce- riodaphnia Kurzü Süngelin, 4. Ceriodaphnia reticulata Jurine, 5. Alona costata Sars, 6. Alona guttata Sars, 7. Pleuroxus truncatus O.-F. M., S. Chydorus sphaericus OF. M. OSTRACODES : j. Notodroma monacha O.-K. Müller, 2. Cypris incongruens Ramdohr, 3. Cyclocypris laeris O. F. M, 4. Cypria ophthalnica Jurine, 5. Candona candida Vavra. COPEDODES : 1. Cyclops fuscus Jurine, 2. Cyclops serrulatus Fischer, 3. Cyclops Leuckarti Claus, 4. Cyclops Dybowski Lande, 5. Cyclops Strenuus Fischer, 6. Cyclops viridis Jurine. TARDIGRADES : Macrobiolus macronyx Vu]. LARVES D’INSECTES : 1. Ceralopogon, 2. Chloë ; les insectes n’ont pas élé déterminés. TorTaL : 74 espèces. MARE B (Altitude : 1,240 mètres) Elle est située à Ja limite sud du marais le plus élevé (Grand Saignolis), sur le déversoir de celui-ci, à 100 mètres à gauche du chemin conduisant du Loele aux Planchettes, sur le versant est de la chaine, mais tout près du sommet. Elle est creusée dans la marne du Furcil. Forme cireulaire de 10 mètres de diamètre. On distingue les zones suivantes de la périphérie au centre. 1° Zone des mottes, caractérisée par la présence de nom- breux îlots, avec Caltha palustris L., Sagina procumbensL., Anthoæanthum odoratum L., Carexæ flara XL. et Juncus conglomeratus L. Entre les mottes, sur la vase, se trouvent: Glyceriu fluitans R. Br. et Juncus compressus Tacq., et dans les parties très humides : ÆHeleocharis palustris L. et Alisma plantago L. 111 NO A ROIS I. Zone des mottes, ID. Caricaie. III. Equisetaie. Er 20 Zone à Carex Goodenoiwii Gay, entremélés de quelques Equiselum limosum L. Ces deux premières zones ont une largeur moyenne de 2"60. 3° Zone à Æquisetum limosum L. Ces plantes sont très serrées et ne laissent qu'à très peu d’endroits des espaces où l’eau soit libre de végétation. La mare est d’une profondeur maxima de 30 centimètres. Nous y avons effectué 5 pêches nous ayant donné les résultats suivants : RHIZOPODES : L. Difflugia pyriformis Perty, 2. Difflugia urceolata Carter, 3. Difflugria aff. hydrostatica Penard. INFUSOIRES : 1. Paramecium caudatum Ehrb., 2 Spiroslomum ambiquum Ehrb., 3. Slentor polymorphus Ehrb., 4. Strombilidium viride St, 5. Halteria grandinella O -F. Müller, 6. Stylonichia mytilus O.-F. Müller, 7. Epistylis nympharum Engl, 8. Ophrydium versatile O.-F. Müller. FLAGELLÉS : 1. Polvox globator L., 2. Peridinium tabulatun Ehrb. HYDROIDES : Hydra fusca L. ROTATEURS : 1. Philodina cilrina Ehrb., 2. Rotifer vulgaris Ehrb., 5. Rolifer lardus Ehrb., 4. Rotifer citrinus Ehrb., 5. Callidina symbiolica Zelinka, 6. Copeus labialus Gosse (très abondant), 7. Copeus pachyurus Gosse, 8. Furcula- ria forficula Ehrb., 9. Eosphora najax Ehrb., 10. Diglena uncinata Miln., 11. Diaschyza lacinulata O.-F. M., 12. Monostyla bulla Gosse, 15. Colurus bicuspidatus Ehrb., 14 Melopidia solidus Gosse, 15. Plerodina patina Ehrpb. GASTROTRICHES : 4 spec. TURBELLAIRES : 1. Mesostomu spec , 2. Gyralor hermaphroditus Ehrb., 3. Vortex Grafji Hallez, 4. Castrella agilis Fuhrm., 5. Macrostoma hystrix Oersted ,6.Cale- nula lemnae Daugès. OLIGOCHÈTES : Stylaria lacustris L NÉMATODES : Monhysteraspec. CLADOCÈRES : |. Simocephalus velulus O.-F. Müller , 2. Ceriodaphnia Kurlzt Süngelin, 3. Alona guttala G.-0. Sars, 4. Alona costata G.-0. Sars. — 65 — OSTRACODES : 1. Cyclocypris laevis O.-F. Müller, 2. Cypria ophthalmica Jurine. COPÉPODES : 1. Cyclops fuscus Jurine, 2 Cyclops serrulalus Fischer, 3. Cyclops phaleratus Koch, 4. Cyclops fimbriatus Fischer, 5. Cyclops Dibowskyi = Lande, 6. Cyclops viridis Jurine, 7 Canthocamplus pygmaeus Sars, 8. Canthocamplus crassus Sars. TARDIGRADES : Macrobiotus macronyx Duj. LARVES D'INSECTES : 1. Chironomus spec., 2. Anax spec. MOLLUSQUES : 1. Limnaea peregra Drap., 2. Sphaerium corneum L., 3. Sphaerium Draparnaldi Cl, 4. Pisidium oblusale C. PE.-F. major. TorALz : 59 spec. MARE C (Altitude : 1,220 mètres) C’est un puits abandonné devant chez Jean Golar. Une seule pêche à été faite le 15 août 1904. ROTATEURS : 1. Philodina citrina Ehr., 2. Adineta vaga Dav., 3. Salpina mucronata Ebr., 4. Melopidia solidus Gosse, 5. Plerodina palina Ehr. CLADOCÈRES : 1. Daphnia oblusa Kurtz, 2. Daphnia longispina O.-F. Müller, 3. Cerio- daphnia Kurzt Süngelin, 4. Chydorus sphaericus O.-F. Müller. COPÉPODES : 1. Cyclops viridis Jurine, 2. Cyclops strenuus Fischer. ToraL : 11 spec. MARE D (Altitude : 1,220 mètres) Mare située au fond de la combe de la marne du Furcil, à 200 mètres au-dessus du chemin conduisant du Locle à la Sai- gnotte et aux Recrettes. Dimensions : 5 mètres de longueur sur 2"50 de largeur. Elle est creusée dans la marne du Furcil et devient tout de suite assez profonde (060 à 0%70). Aussi la suc- cession des zones de végétation est différente. = 60e 1° Zone à Equisetuin limosum L. qui, sur le déversoir de la mare, fait place à la zone des mottes, avec Glyceria fluitans KR. Br. et Juncus compressus Jacq. Dans la partie la plus pro- fonde de cette zone se trouve une grande mousse appartenant au genre Ayproumn. Fig. 4. — Mare D. I. Zone à Equisetum, II. Zone à Iypnum. IIT, Zone des mottes. 2° Zone libre de végétation macroscopique. 0"70 de profon- deur. Nous y avons fait 5 pêches. RHIZOPODES : Quadrula ? spec. INFUSOIRES : 1. Lacrymaria Olor O.-F. Müller, 2 Paramecium caudatum Ehr., o. Paramecium bursarin Ebr., 4. Spirostomum ambiquum Ehr., 5. Uro- leplus musculus Ehr., 6. Uroleptus piscis Ehr., 7. Stylonychia mytilus O.-F.M..8. Histrio Slerni Sterki. FLAGELLES : 1. Phacus longicaudis Ehr., 2. Phacus pleuronectles Ehr., 3. Heleronema spec. y ROTATEURS : 1 Rotifer vulgaris Ehr., 2: Rotifer macrurus Schranck, 3. Rotifer citri- nus Ehr., 4. Callidina symbiotica Zelinka, 5. Adineta vaga Dav., 6. Asco- morpha helvetica Perty, 7. Taphrocampa spec.,8. Notommata aurila Ehr , 9. Proales decipiens Ehr., 10. Proales pelromyzon Ehr. 11. Eosphora digilalaEhr., 12. Eosphora aurita Ehr., 13 Diglena uncinata Miln , 14. Di- glena forcipata Ehr., 15. Diaschiza Semiaperta Gosse, 16. Salpina mucro- nata Ebr., 17. Colurus bicuspidatus Ehr., IS. Metopidia solidus Gosse. GASTROTRICHES : o spec. dont Chaelonotus acanthoides O. F. M TURBELLAIRES : 1. Vortex spec., 2. Castrellu agilis Fuhr , 3. Gyralor hermaphroditus Ehr., 4. Vorter spinosa nov. spec. de Fuhrmanp, 5. Derostoma stagnalis Fubr , 6. Derostoma unipunctatum Ve. OLIGOCHÈTES : Slylaria lacustris L. CLADOCÈRES : 1. Daphnia oblusa Kurtz, 2. Simocephalus velulus O.-F. Muller, 3. Cerio- daphnia Kurtzii Süngelin, 4. Chydorus sphæricus O.-F. Muller. OSTRACODES : 1. Cypria ophlalmica Jurine, 2. Cyclocypris lævis O.-F. Muller. COPÉPODES : l. Cyclops serrulatus Fischer, 2 Cyclops viridis Jurine, 3. Cyclops fimbrialus Fischer. TARDIGRADES : Macrobioltus macronyx Du. LARVES D’INSECTES : Ephémérides, Corethra. TOTAL : 53 espèces. Cette mare est surtout riche en espèces de Rotateurs, mais pauvre en individus. E. FOsSÉS D'EXPLOITATION DES TOURBIÈRES chez Jean Golar (Altitude : 1,220 mètres) Ces fossés sont remplis d'une eau noirätre sans végétation macrophyte, mais avec beaucoup d'algues. À certains endroits, cependant, les bords sont garnis de Agrostis alba L. Le fond est formé par les débris de tourbe. Sept pêches nous ont donné les espèces suivantes : RHIZOPODES : 1. Difflugia curvicaulis Penard, 2. Difflugia acuminala Ehr., 3 Arcella vulgaris Ehr., 4. Plagiophris gracilis Pen., 5. Centropyæis aculeala Stein. INFUSOIRES : 1. Paramecium caudatum Ebr., 2. Spirostomum ambiguum Ehr., 3. Stentor polymorphus Ehr., 4. Carchesium spectabile Ehr. FLAGELLÉS : 1. Phacus pleuronectes Ehr., 2. Euglena spec., 3. Trachelomonas hispida Perty, 4. Euglena spirogyra Ehr., 5. Peridinium tabulatum Ehr. ROTATEURS : 1. Floscularia aff. regalis Hudson, 2. Philodina roseola Ebr., 3. Philodina eilrina Ehr., 4 Philodina macrostyla Ebr., 5. Rotifer vulgaris Ebr., 6. Rotifer macrurus Schranck, 7. Rotifer tardus Ehr., 8. Calhdina sym- biolica Zelinka, 9. Copeus pachyurus Gosse, 10. Mastigocerca lophoessa Gosse, 11. Mastigocerca bicornis Ehr., 12. Cœlopus porcellus Gosse, 13. Distyla flexilis Gosse, 14. Distyla Ludwigii Ehr., 15. Calypna ungulata Gosse?, 16. Monostyla lunaris Ehr., 17. Monostyla bulla Gosse, 18. Colurus leplus Gosse, 19. Colurus obtusus Gosse, 20. Metopidia solidus Gosse TURBELLAIRES : 1. Calenula lemnæ Dugès, 2. Gyrator hermaphroditus Ehr., 3. Steno- soma leucops O. Sch., 4. Mesostoma viridatum M. Sch., 5. Mesoslomua rostratum Ehr., 6 Castrada radiata v. Graf, 7. Vortex mnicrophtalnus Vejdowski. NÉMATODES : 1. Monhyslera spec., 2. Tripyla spec. OLIGOCHÈTES : 1. Stylaria lacustris L., 2 Nais proboscidaea L. CLADOCÈRES : 1. Ceriodaphnia Kurtzii Süngelin, 2. Ceriodaphnia reliculata Jurine, 3. Daphnia oblusa Kurtz, 4. Alona costala Sars, 5. Alona quitata Sars, 6. Chydorus sphæricus O.-F. M. COPÉPODES : 1. Cyclops fuscus Jurine, 2. Cyclops serrulatus Fischer, 3. Cyclops slrenuus Fischer, 4. Cyclops fimbriatus Fischer, 5. Cyclops vernalis Fischer, 6. Cyclops languidus Sars, 7. Canthocamptus minulus Sars, S. Canthocamptus crassus Sars, 9. Canthocamplus pygmeæus Sars, 10. Canthocamptus gracilis Sars. TARDIGRADES : Macrobiotus macronyx Duj.: LARVES D’INSECTES : Ceralopogon, Culex, Agrion. TorTaL : 64 espèces. 69 = A signaler ici la présence de nombreux Rotateurs loriqués (onze) et de quatre espèces de Canthocamptus. Plusieurs des espèces sont spéciales à ces fossés. Ainsi] : Vortex microphtalmus, Mesostoma rostratum, Cyclops languidus. Quant aux Cladocères, l'absence de Simnrocephalus est curieuse. MARE F (Altitude : 1,220 mètres) Petite mare très caractéristique, située à la limite sud du marais de chez Jean Golar. Elle est circulaire, de 5 mètres de diamètre et à végétation si dense qu'on n'aperçoit pas l'eau. On y distingue trois zones de végétation, très bien marquées et continues. 1° Zone à Carex Goodenoirii Gay ; 2° Zone à Comarum palustre L.et Equiselum limosum L.; 3° Zone à Æquisetum limosum L. seul, où l'eau est profonde de 30-40 centimètres. Voici le schéma de cette mare : Fig. 5. —- Mare F, J. Zone à Carex. IT. Zone à Comarum palustre et Equisetum. III. Zone à Equisetnm, 0 = Une seule pêche, faite en juillet 1905, a donné la jolie liste d'espèces suivantes : RHIZOPODES : L. Diflugia fallax Pen., 2. Difflugra pyriformis Perty, 3. Difflugia acuminata Ebr., 4. Arcella vulgaris Ehr., 5. Centropyxis aculeata Stein. FLAGELLES : 1. Volvor globator Ehr., 2. Peridinium tabulatum Ebr., 3. Trachelo- monas armata Ehr., 4. Pandorina morum Ebr. INFUSOIRES : 1. Loxodes rostrum O.-F. M., 2. Spirostomum ambiguum Ebr , 3. Stentor polymorphus Ehr. ROTATEURS : 1. Philodina macrostyla Ebr. 2. Rotifer vulgaris Ehr., 3. Rotifer macrurus Schranck, 4. Copeus pachyurus Gosse, 5. Salpina mucronala Ebr., 6. Monostyla lunaris Ebr., 7. Monoslyla bulla Gosse, 8. Metopidia solidus Gosse. HIRUDINÉES : 1. Clepsine spec., 2. Nephelis spec. TURBELLAIRES : {. Gyrator hermaphroditus Ehr., 2. Vortex spec., 3. Castrella agilis Fuhrm.. 4. Castrada radiata v. Graff, 5. Opistoma Schulzianum De Man. CLADOCÈRES : |. Chydorus sphaericus O.. Müller, 2. Ceriodaphnia Kurlzii Süng., 3. Simocephalus vetulus O.-K. Müller, 4. Alona costata Sars, 5. Pleurorus truncatus O.-F. Müller. OSTRACODES : Cypria ophthalmica Jurine. COPÉPODES : 1. Cyclops serrulatus Fischer, 2. Cyclops Dybowskyi Lande, 3. Cyclops vernalis Fischer, 4. Cyclops viridis Jurine, 5. Canthocamplus crassus Sars, 6. Canthocamptlus minutus Claus. TARDIGRADES : Macrobiotus macronyx Duj. ToTAL : 39 spec. A signaler l'abondance de Spiroslomum et la présence de l'intéressant turbellaire Opistoma Schulzianum De Man. Simocephalus vetulus et Cyclops Dybowskyi sy trouvent, RE tandis que dans les fossés de tourbières, distants de 20 mètres seulement de la mare F, ces deux espèces manquent. MARE G (Altitude : 1,238 mètres) Mare située sur le déversoir du marais (Grand Saignolis), à droite du chemin Locle-Planchettes età 150 mètres de la mare B. Dimensions : 11 mètres de long, 7 mètres de large. 1° Zone des mottes, avec Juncus conglomeratus L. en pré- dominance, puis Axnthoæanthum odoratum L., Carex flava L., Carex stellulata Good, Agrostis alba L., Succisa pra- tensis Mônch, Sagina procumbens L. Entre les mottes, dans la vase, se trouve Juncus compressus Jact. La largeur de cette zone varie entre 170 et3 mètres. 20 Zone à Care: Carex GoodenorwiiGayet Equisetum limo- Fig. G. 1e Zone II. Zone III. Zone IV. Zone — Maure G, des mottes. à Carex. à Equisetum. à Potamogeton. D = LS sum L.: aux endroits peu profonds se trouvent : Zriophorum angustifolium L. et Alisma Plantago Roth. 30 Zone à £quisetum limosum L. très clairsemés. Sur le fond croissent de petits exemplaires de Potamogelon rufescens Schrad. Profondeur maxima de la mare, 0730, Trois pêches nous ont donné Îes espèces suivantes : RHIZOPODES : Arcella vulgaris L. INFUSOIRES : 1. Epistylis spec., 2. Stentor polymorphus Ebr. FLAGELLÉS : Volvox globalor Ebr. ROTATEURS : |. Rotifer vulgaris Ebr., 2. Rotifer tardus Ehr., 8. Rotifer aclinurusEhr., 4. Copeus pachyurus Gosse, 5. Diglena uncinata Miln. TURBELLAIRES : 1. Gyrator hermaphroditus Ehr., 2. Derostoma stagnalis Fuhrmann. CLADOCÈRES : 1. Ceriodaphnia reticulata Jurine, 2. Ceriodaphnia Kurtztü Stingelin, ni] 3. Simocephalus vetulus O.-F. M., 4. Alona quitata Sars, 5 Chydorus sphaericus O.-F. M. OSTRACODES : 1. Cypria ophthalmica Jurine, 2. Cyclocypris laevis O.-F. Müller. COPÉPODES : L. Cyclops fuscus Jurine, 2. Cyclops serrulatus Fischer, 9. Cyclops fimbriatus Fischer, 4. Cyclops Leuckarti Claus, 5. Cyclops Dybowskyi Lande, 6. Cyclops strenuus Fischer, 7. Cyclops viridis Jurine, 8. Can- thocamptus crassus Sars. ToTaL : 26 spec. MARE H (Altitude : 1,235 mètres) Petite mare artificielle peu profonde, située sur la marne du Fureil, à la limite des communes du Locle et des Brenets, à 200 mètres au sud de la borne n° 3. Une seule péche a été faite en septembre 1904. INFUSOIRES : 1. Holophrya ovum Ehr., 2. Holophrya discolor Ebr., 5. Rhabdostyla ovum Ehr. sur Cyclops viridis, 4. Loærodes rostrum O.-F. M., 5. Vorticella campanula Ebr. ROTATEURS : 1. Rotifer vulgaris Ebr., 2. Callidina symbiotica Zelinka, 3. Salpina mucronata Ehr., 4. Monostyla bulla Gosse, 5. Diglena forcipata Ebr. CLADOCÈRES : 1. Daphnia obtusa Kurtz, 2. Chydorus sphaericus O.-F. Müller. ToTaL : 12 spec. La faune est surtout caractérisée par la grande quantité de Daphnia obtusa, dont beaucoup de males. MARE J (Altitude : 1,235 mètres) Mare peu profonde (5 centimètres), située au bord et à gauche de la nouvelle route de la Ferme modèle, tout près du sommet de la voûte. Caractérisée par des touffes de Chara spec. Une pêche faite le 20 septembre 1904 a montré une faune tres pauvre. INFUSOIRES : 1. Vorticella nutans O.-F. M., 2. Vorticella campanula Ebr., 5. Carche- sium polypinum L. s/ Limnea. ROTATEURS : Monostyla bulla Gosse. CLADOCÈRES : Chydorus sphaericus O.-F. M. ToTaAL : 5 spec. MARE K (Altitude : 1,225 mètres) Mare située à 300 mètres plus à l'ouest de la mare À, au bord du chemin menant au corps de garde. PAU Une seule pêche à été faite le 3 octobre 1904. INFUSOIRES : Rhabdostyla ovum Kent, s/Daphnia obtusa. ROTATEURS : L. Triarthra mystacina Ebr., 2. Rotifer vulgaris Ehr. CLADOCÈRES : Daphnia oblusa Kurtz. OSTRACODES : Cypris incongruens Ramdohrn. ToTAL :"5-spec. Faune caractérisée par une quantité prodigieuse de Daphnia obtusa et de Cypris incongruens. Nous avons remarqué à plusieurs reprises que lorsqu'une espèce existait en grande quantité dans une mare, cette mare était pauvre en autres espèces. MARE L (Altitude : 1,200 mètres) Mare occupant le fond d'un emposieux creusé dans les marnes argoviennes, sur le versant est de la chaine. Très peu profonde (10-15 centimètres), avec Agrostis alba L. — et Alsine spec. Deux pêches furent faites le 19 septembre 1904 et le 19 juin 1905. RHIZOPODES : Arcella vulgaris Ehr. INFUSOIRES : 1. Paramecium aurelia O.-F. M., 2. Dileptus anser O.-F. M., 3. Carche stum polypinum L., 4. Vorticella nutans O.-F. Müller. ROTATEURS : 1. Rotifer vulgaris Ehr., 2. Rotifer macrurus Ehr., 3. Callidèina Ssymbio- lica Zelinka, 4. Furcularia forficula Ebr., 5. Eosphora digilala Ehr., 6. Coelopus porcellus Gosse, T. Coclopus taenior Gosse, 8. Diaschyza semiaperta Gosse, 9. Monostyla bulla Gosse, 10. Kelopidia solidus Gosse. TURBELLAIRES : 1. Gyrator hermaphroditus Ebr., 2. Derostoma stagnahs Fuhrmann. CLADOCÈRES : 1. Simocephalus vetulus O.-F. M., 2. Alona costata Sars, 3. Chydorus sphaericus O.-F. M. OSTRACODES : Cypria ophthalmica Jurine. COPÉPODES : 4. Cyclops fuscus Jurine, 2. Cyclops serrulatus Fischer, 93: Cyclops vernalis Fischer, 4. Canthocamplus crassus Sars, 5. Canthocamptus gracilis Sars. Toraz : 26 spec. Dans un petit puits creusé dans la marne du Fureil, pour recueillir les eaux de source, nous avons trouvé quelques exemplaires d'un Nyphargus. M. Fuhrmann, qui a eu l'obli- seance de le déterminer, a reconnu que ces six individus apparte- naient à Nypharqgus puteanus, var. onesiensis Humbert, trouvé à Onex (près Genève). nes Protozoaires 1. RHIZOPODES . Difflugia pyriformis Perty et variétés Difflugia acuminata Ebr. . Difflugia curvicaulis Penard . Difflugia aff elegans Penard . Diflugia fallax Venard Difflugia urccolata Carter . Difflugia globulosa Daï. . Difflugia spec. 9. Centropyxis aculeata Stein . Arcella vulgaris Ehrb. . Plagiophrys gracilis Pen. . Quadrula (2?) spec. 9, FLAGELLÉS . Peridinium tabulatum CT. et L. Glenodium cinctum Ehr. . Ceratiun cornutum C1. et L. . Phacus longicaudus Dai. Phacus pleuronectes Da]. . Euglena spirogyrae Ehr. . Euglena spec. Heteronema spec. . Trachelomonas hispida Perty, Trachelomonas armata Ehr. . Pandorina morum Ehrb. Volvox globator 1. 13 et 14. 2 spec. indéterminés Infusoires 1e Holophrya orum Ehrb, FFF+ ++ F++ FFF ++ +++ F+F+ ++ FD +++ +++ LEE | =] -] | MARES apufehn|s FIG Kit nn LS Holophrya discolor Ehrb. + 3. Lacrymaria olor O.-F. Müller, + + 4. Amphileptus Carchesii St. Loxodes rostrum O.-F, Müller. + FT Qt G. Dileptus anser O.-F, M. 4e 7. Paramectun caudatumn Ehrb. + cu + 8. Paramectun bursariæ Ehrb. 9. Paramectum aurelia O.-F. M 10. Spirostomum ambiguum Khr. FFT ++ ++++ 11. Stentor polymorphus KEhr. 12. Strombilidiun viride St. 13. Halteria grandinella O,-E. M. 14. Uroleptus musculus Ehr. 15, Uroleplus piscis Er, 16, Séylonychia mytilus O,-F. M, 17. Histrio sterni Sterki. —- ++++ 18. T'orticella campanula Ehr. 19, F'orticella convallaria L. 20. Porticella nebutifera O,.-K, M. +++ 21. J'orlicella nutans O.-F, M. +- + + 22, Carchesium epistylis Ehr. ? L 25. Carchesium spectabile Ehr. + + 24, Carchesium polypinum V. 25. Epistylis nymphartun Enel. +| + | 26. ÆEpistylis spec. 2e 27. Epistylis digitalis Ehr. 26 28. Rhabdostyla ovum Kent. + + 29, Ophrydium versatile OF, M. + Hydroïdes 1. ÆHydra fusca F. +|+ Turbellaires 1. Stenostona leucops O. Sch. 2. Aacrostoma kystrix Oerst. Catenula leomnae Dugès. +. Mesostona rostratum Ehbe. ». Mesostoma viridatum M. Sch. 6. Moesostoma spec. 1. Castrada radiata x. Graif, 8. Gyrator hermaplroditus Ehr. 9. l’ortex Graffii Hallez. 10. F'ortex microphthabnus Vejd. 11. J'ortex spinosa nov. spec. Fuhrm, DE SToreTiSnece 15. Castrella agilis Fuhr. 14. Opistona Schulziauon De Man. 15. Derostonda unipunctatun 0e, 16. Derostoma stagnalis Fubhrm. Nématodes 1. Monhystera spec. 2. Dorylaimus stagnalis Du. ) 3. Tripyla spec. Hirudinées 1. Vephelis vulgaris Mod. 2. Clepsine spec. 5. Clepsine spec. Oligochètes 1. Slylaria lacustris Li, 2, Nas proboscidaea Müll. 5. Lünnodrilus spec. 4, _Acolosoma spec. S VIEN EE LE FEFFTF ++ ++ ++ MARES C | D +++ ++ | + ++ F ++ +++ ++ G H J IF 1 — Rotateurs 1. Æloscularia aff, regalis Hudson. 2, Philodina roseola Ehr. 3. Philodina citrina Ehr. 4. Philodina macrostyla Ehr, F+ F+++ >, Rotifer vulgaris Ehr. 6. Rotifer tardus Ehr. 1. Rotifer citrinus Ehr. S. Rotifer macrurus Schranck. 9. Rotifer actinurus Ehr. 10, Callidina symbiotica Zelinka. FFT —- 11. Adineta vaga Davis. 12. Ascomorpha helretica Perty. 15. Triarthra mystacina Ehr. 14. Taphrocampa spec. 15. Notonmnata aurita Ehr. 16. Copeus labiatus Gosse. 17. Copeus pachyurus Gosse, “in 18. Proales decipiens Ehr. 19. Proales petromyzon Ehr. 20. Fureularia forficula Ehr. 21. Æosphora najas Ehr. 22%, Æosphora aurita Khr. 23 Eosphora digitata Ehr. 24. Diglena uncinata Min. 29. Diglena forcipata Ehr. 26. Mastigocerca lophoessa Gosse. 27. Mastigocerca bicornis Ehr, 28. Coclopus porcellus Gosse. + 29. Coclopus tenior Gosse. 30. Diaschiza semiaperta Gosse. == 31. Diaschiza lacinulata O.-F, M, 32. Salpina spinigera Ehr. + —+- E+T+F+++ —+ ++ + + ++ ++++ +++ ++ . Salpina mucronata Ehr. . Euchlanis spec. 30. Catypna luna Ehr. 36. Distylaflexilis Gosse. 37. Distyla Ludwigii Ehr. 38. Catypna ungulata ? Gosse 39. Monostyla lunaris Ebr. 40. Monostyla bulla Gosse. 41. Colurus bicuspidatus Ehr. 42, Colurus leptus Grosse. 43. Colurus obtusus Gosse. 44. Metopidia solidus Gosse. 45. Pterodina patina Ehr. Cladocères 1. Daphnia longispina O.-F. M. . Daplnia obtusa Kurtz. 3. Simocephalus vetulus O.-F, M. . Ceriodaphnia Kurzii Sting. Ceriodaphnia reticulata Jurine. . Alona costata Sars. . Aona guttata Saxs. . Pleuwroxus truncatus O.-F. M. 9. Chydorus sphaericus O.-E. M. Ostracodes 1. Notodroma monacha O.-F, M. 2. Cypris tncongruens Ramdohr. 3. Cyclocypris laevis O.-F. M. 4. Cypria ophtalmica Jurine. 5. Candona candida Vavra. — 80 — 4 FFFFFTFT K L Copépodes 1. Cyclops fuscus Jurine. 2. Cyclops serrulatus Fischer. 3. Cyclops phaleratus Koch. +. Cyclops fimbriatus Fischer. 5. Cyclops Leucharti Claus. 6. Cyclops Dybowskyi Lande. 7. Cyclops strenuus Fischer. 8. Cyclops viridis Jurine. 9. Cyclops vernalis Fischer. 10. Cyclops languidus Sas. 11. Canthocanptus müutus Claus. 12. Canthocanptus crassus Sars. 15. Canthocanptus pygmacus Sas. 14. Canthocamptus gracilis Sars. Amphipodes 1. Nypharqus puteanus var. onesiensis Humbert, Tardigrades 1. Macrobiotus macronyx Dai. Larves d'insectes 1. Ceratopogon. 2 Chloe. Ephemerides. 4. Corethra. ». Culex. 6. Agrion. T. Libellula. JRIDRS FFF+ F+ ++++ ++ + ++ F+++++ — + + +++++ ++ ++ Dans un puits (1.230 mètres.) ++ F+ Se Mollusques 1. Cyclas cornea Xi. var. +|+ + 2, Cyclas lacustris Dr. + . 3. Pisidium obtusale ©. PE. F, major Müll. FD EE + == 4. Lünnea truncatula Müll. Sur la marne du Furcil. 5. Lünnea pcregra Drap. cl ct + +++ (loraz =Mw0ESnec 2° Partie systématique Dans ce chapitre, nous allons rapidement passer en revue les divers groupes d'animaux en mentionnant ce que nous croyons intéressant pour chacun deux. RHIZOPODES. — À part les espèces données dans nos listes, nous avons trouvé plusieurs autres formes douteuses que nons n'avons pas mentionnées. La Difflugia la plus abondante à Pouillerel est Ta D. pyri- formis avec ses diverses variétés : D. pyriformis, var. vas Leyd., plutôt rare; ” ” + claviformis Pen. assez fréquente ; » ” 24 Tacustris Een-Ures rare Nous avons trouvé encore un rhizopode particulier non décrit dans la belle monographie de Penard. Nous n'avons malheureu- sement pas encore assez étudié cette espèce pour pouvoir en don- ner la description 1c1. FLAGELLÉS. — Nous n'avons indiqué ici, vu l'insuflisance de notre littérature à ce sujet, que les plus caractéristiques de ces animaux. Le Volrozx globator est le plus abondant des Flagellés. EN cos INFUSOIRES. — La liste que nous donnons est loin d’être complète, car nous n'avons pu déterminer bien des espèces, trop rares où à locomotion trop rapide pour pouvoir en prendre un croquis. Les espèces les plus communes à Pouillerel appar- tiennent aux Péritriches, aux genres Zpistylis et Carchesium. TURBELLAIRES. — Gràce à l'obligeance de M. le professeur Fuhrmann, spécialiste en la matière, qui s'est occupé de la détermination des Turbellaires, nous avons pu dresser une jolie liste d'espèces, dont une est nouvelle et plusieurs autres très rares et non encore citées pour la faune de la Suisse. 1. Stenostoma leucops O. Sch. — Une des espèces les plus communes; n'a été trouvée ici que dans une seule mare. 2. Catenula lemnae (Stenostoma lemnae) Dugès.—N'avait encore été trouvée en Suisse que près de Lausanne et de Genève. Assez abondante dans deux mares en juin et Juillet. 3. Macrostoma hystrix Oerts. — N'est pas commune à Pouillerel ; n'existe que dans la mare B. 4. Mesostoma rostratum Ehrb. — Nous n'avons trouvé ce Turbellare que dans les fossés des tourbières. Du reste, Hallez le cite comme caractérisant la faune des tourbières. Abondant à la fin de juin. 5. Mesostoma viridatumn M.Sch.— Accompagnele M. r0s- Hat, mais n'est pas aussi commun que celui-ci. 6. Castrada radiala x. Graf. — C'est une espèce qui n'avait encore été trouvée que par Fubrmann dans les étangs de Neu- dorf et de Michelfelden en Alsace. Peu d'exemplaires dans deux de nos mares, dont les fossés des tourbières. 8. Gyrator hermaphroditus Ehr. — C'est le plus répandu des Turbellaires de Pouillerel, car il se rencontre dans six des mares. [existe en très grand nombre dans les fossés des tour-- bières dès la fin de juin et en juillet. 9. Vortex spinosa Nov. sPEC., que décrira M. Fuhrmann dans une prochaine publication. Nous n'en avons constaté que quatre exemplaires seulement dans la mare D. 10. Vortex Graffii Hallez. — Quelques exemplaires de ce Turbellaire, qui a été trouvé jusque dans les lacs alpins du Tessin (Fuhrmann), ont été constatés à Pouillerel. SR Qu 11. Vortex microphtalinus Vejdowsky. — Deux individus dans la mare des tourbières. C’est une nouvelle espèce pour la Suisse; elle n'était connue Jusqu'à présent que de la Bohème, où Vejdowsky l'a découverte. 12. Castrella agilis Fuhrm.— Connue en Suisse du Jardin botanique de (Genève. Cette espèce est abondante en Juin-juillet dans deux mares. 13. Opistoma Schulzianum De Man. — N'a pas encore été citée en Suisse. Suivant les auteurs, c’est une espèce qui dispa- rait brusquement pour réapparaitre quelques années plus tard. Nous n'en avons trouvé qu'un seul exemplaire dans la mare F. 14. Derostoma unipunclalurn Ve. — Quelques exemplaires dans la mare D. 15. Derostoma stagnalis Fuhrm. — Ce Turbellaire existait dans une mare près de Môünschenstein, qui depüis a été comblée. Keller l’a retrouvée dans le lac de Zurich. À Pouillerel, l'espèce n'est pas rare et se rencontre dans trois des mares dès le milieu de juin. OTATEURS. — Nous ne passerons pas en revue chacune des espèces citées, car dans la partie biologique de ce travail, nous mentionnerons les faits les plus intéressants se rattachant aux espèces principales. L'époque de leur apparition, de leur maxi- num de développement, y sera du reste précisée. La faune rotatorienne varie beaucoup d'une mare à l’autre, et non seulement certaines espèces, mais même certaines familles sont caractéristiques pour certaines mares. Ainsi, comparons les rotateurs des mares E (tourbières) et D. En E En D RHYZOTIDES : == Floscularia regalis. : B NS He Niit | BDELLOIDES (5 espèces) : BDELLOIDES (7 espèces) : Road yars — citrinus. — INACTUTUS. Callidina Ssymbiolica. Adinela tag. Philodina roseol«. — citrin«. — macrostyla. Rolifer vulgaris. — lardus. — INACTUTUS. Callidina symbiolicu. — 85 — En E ILLORIQUES (1 espèce) : Copeus pachyurus. LORIQUES (11 espèces) : Mastigocerca lophoess«. —_ bicornis. Coelopus porcellus. Distyla flexilis. — Ludivigii. Catypna ungulale. Monostyla lunaris. Monostyla bulle. Colurus leplus. — obtusus. Melopidia solidus. En D ILLORIQUES (9 espèces) : Ascomorpha helcetica. Taphrocampa spec. Notommata œurite. Proales decipiens. — peiromyzon. Eosphora aurita. — digitat«. Diglena uncinal«. — " /0rCIPAT. LORIQUES (4 espèces) : Diaschiia semiapert«. Salpina mucronal«. Colurus bicuspidatirs. Metopidia solidus. Dans E, 20 espèces; dans D, 18. Pas de Philodines en D, 3 en E. Dans E, 1 seul rotateur 1oriqué et 11 loriqués, tandis qu'en D, au contraire, nous avons 9 illoriqués pour 4 loriqués. Nous n'indiquons pour le moment que cet exemple typique, quitte à y revenir plus loin. CRUSTACÉS. — Nous avons trouvé dans les mares de Pouillerel 29 espèces de crustacés, se répartissant de la manière suivante : Cladocères, 9; Ostracodes, 5; Copépodes, 14; Amphipodes, I. CLADOCÈRES. — Voici neuf espèces rencontrées. quelques renseignements sur Îles 1. Daphnia longispina O.-F. M. n'est jamais abondante. Elle se trouve en exemplaires isolés. En aout, les femelles por- aient des petits. En septembre, quelques males apparaissent et, fin octobre, les femelles portaient un ephippium. 2, Par contre, Daphnia oblusa Kurtz,se rencontre en énorme quantité dans certaines mares. En mai, nous n'avons trouvé que deux exemplaires seulement de cette espèce. Mais le nombre des individus augmente très rapidement jusqu'en octobre, époque à laquelle il atteint son maximum annuel. Le 24 octobre, la sur- face d’une des mares était couverte d'ephippiums détachés. Les mâles apparaissent déjà en juillet. Cette espèce est assez variable. Ainsi, les valves de la femelle peuvent présenter une très courte épine terminale ou ne pas en avoir du tout. De même, le nombre des dents du post-abdomen varie de 10 à 13. Daphnia obtusa vit plutôt dans les mares avec peu de végétation. 3. Simocephalus vetulus O.-F. M. — Cette espèce commune existe, mais jamais en grande quantité, dans presque toutes les mares. Au commencement de mai, nous avons constaté de jeunes femelles sans œufs. Puis les cénérations se succèdent jusqu'en novembre, époque à laquelle se forment les ephip- piums. Nous avons constaté des femelles portant 40 œufs. Màles dès le 15 septembre. 4 et 5. Ceriodaphnia Kurtzii Stingelin et Ceriodaphnia reticulala Jurine ne peuvent se distinguer sûrement que sur des femelles adultes avec œufs. Alors les caractères distinctifs que donne Stingelin peuvent être constatés : C. reticulata est la plus grande des deux. Les valves de C. reliculata sont r'éti- culées en hexagone, tandis que celles de C. Kurtzii sont lisses. Son œil est plus petit que celui de C. Kurtzii. Le post-abdomen de €. reticulata est armé de 10 dents et le peigne latéral de I: oriffe terminale a de 5 à 7 dents. Le post-abdomen de C. Kurtzi est armé de 7 dents et son peigne latéral est composé de 4 à 5 dents. Nous avons pu constater le caractère distinctif tiré du nombre des œufs, à savoir : 2,3, rarement jusqu'à 5 chez C. Kurt- sit, 10 à 15 pour C. reticulata. Ici, C. Kurtzii est la plus abondante des deux. En août, dans la mare des tourbières, par exemple, elle est en très grande quantité, tandis qu'alors C.reticulata x est isolée. Des le 15mai, de jeunes individus existent, puis viennent cles femelles adultes avec œufs. Le 2 juillet déjà, apparition de males et de femelles à ephippium-et en novembre toutes les femelles avaient un ephip- pium. Get 7. Les Alona quitata et costata sont rares. Elles se rencontrent de juin à novembre et portent des œufs d'hiver dès la fin d'octobre. 8. Pleuroœus truncatus se trouve en peu d'exemplaires dans deux mares les plus profondes. De juillet à novembre. 9. Chydorus sphaericus. — C'est le cladocère qui apparait le premier et il existe dans toutes les mares. Les mäles appa- raissent déjà en Juin, mais sont surtout abondants en novembre. COPÉPODES : 1. Cyclops fuscus Jurine se rencontre pendant toute l'année, mais surtout au printemps et en automne. Cependant, il n'est jamais abondant. Il est coloré quelquefois en vert si foncé qu'il en parait noir. 2, Cyclops serrulatus Fischer existe pendant toute l'année, mais surtout au premier printemps. Ainsi, dans la mare E, alors qu'une mince couche de glace la recouvrait encore, C. serru- latus y était en quantité considérable, représentée par des adultes et de jeunes individus. 3. Cyclops phaleratus Koch. —Très rare à Pouillerel. Dans une mare et représenté par deux exemplaires seulement à la fin juin et en Juillet. 4. Cyclops fimbriatus Fischer estassez commun de mai à août. 5. Cyclops Leuckarti Claus. — La présence d'un Cyclops essentiellement pélagique est intéressante à constater dans une mare n'ayant pas plus de 40 centimètres de profondeur. 6. Cyclops Dybowshkyi Lande apparait le 20 mai, en même temps que C. Leucharti, se reproduit jusqu'à la mi-juillet, puis disparait brusquement. En juin, des mâles. Cette espèce est d'une belle couleur violette. D'après les données des auteurs, cette forme aime l'eau chaude, C’est du reste ce que nous avons constaté, quoiqu'elle apparaisse à Pouillerel très tôt, alors que leau de la mare est encore froide. À ce moment (21 mai) €. Dyborwshyi est tres rare et se trouve en compagnie de €. sfrenuus qui, lui, est abondant. Mais en juin les rôles changent. C. strennuus est rare, tandis que C. Dyborcskyi est fréquent. 7. C. strenuus Fischer existe surtout au premier printemps et disparait au milieu de juin. C’est le 15 mai qu'il atteint son maximum de développement et qu'il prédomine parmi les autres Cyclops. Son caractère de forme d'eau froide est donc bien vérifié. 8. Quant à Cyclops viridis Jurine, il se rencontre pendant toute l’année en très grands exemplaires. De nombreux Péri- triches le choisissent comme hôte. 9. Cyclops vernalis Fischer apparait surtout au printemps. C’est en juin qu'il atteint son maximum de développement, tan- dis que le 2 juillet nous n'en avons plus retrouvé qu'un seul exemplaire. Cyclops vernalis ne se rencontre que dans trois mares, toutes situées à la même altitude (1,220 mètres) et sur le versant est de la montagne. Une de ces mares est le fossé des tourbières. Là, C. vernalis semble avoir remplacé au mois de juin C. serrulatus et strenuus. C'est aussi dans les fossés d'exploitation des tourbières et à la même époque que nous avons trouvé Cyclops languidus Sars, le seul Cyelops possédant 16 segments à la première antenne. Cette espèce, petite, portant 8 œufs, n'avait été constatée Jus- qu'à présent, sur territoire suisse, que près d'Allschwyl(Graeter), et là aussi dans les mares des tourbières. À Pouillerel elle est rare. Le 29 mai, nous en avons trouvé seulement 10 exemplaires. Dans les pêches suivantes, malgré d’attentives recherches, nous ne l'avons plus rencontrée. Voici un tableau résumant la répartition des eyelops suivant les mois de l'année pendant lesquelsnous avons pu effectuer nos pêches: | Mai | Juin Juillet | Août | Sept. Oct. | Nov. | | | Cyclops fuscus ar | r | IT r |jeunes|jeunes| r » serrulatus | Max (cc). r rr rr Tr m m mn » phaleratus mn rr TT nm mn m mn » fimbriatus | m rr ar c [Max (c) r |jeunes| m » Leuckarti | m m Im Max (c)| ar m m m m » Dybowskyi| m rr |r Max (c)| ar m m m m » strenuus m Max(c) r m m DEN ON ni » viridis m Max(c) r 1H 0 r m m m » vernalis ni r | Max (ar) m mi mi mn ni » languidus |m rr | Max (r) m mn ni on ni ni Max — maximum ec — très commun c—commun ar = assez rare r—rare rr—très rare m— manque Are CS CANTHOCAMPTUS. — Sur les quatre Canthocamptus que nous avons trouvés, trois sont nouveaux pour la Suisse, Par contre, l'espèce citée dans presque tous les ouvrages faunistiques, le : C.staphylinus,n'a pas été constatée dans les mares de Pouillerel. C. crassus Sars est le plus abondant des quatre. Il se ren- contre dans quatre des mares dès le 20 mai. En juin, assez de males. Nouveau pour la Suisse. C. minulus Claus. Quoique cette espèce soit souvent citée dans les ouvrages faunistiques, en compagnie de €, staphylinus, elle n'est pas commune à Pouillerel. Nous ne l'avons trouvée que dans deux mares seulement et en peu d'exemplaires. C. pygmaeus Sars n'est pas fréquent non plus et se trouve seulement dans deux des mares. Cette espèce nouvelle pour la Suisse est, d'après Schmeil, très rare en Allemagne. C. gracilis Sas. Nous avons constaté, en Juin et juillet, deux exemplaires seulement de cette espèce qui n'était encore connue jusqu'à présent que de la Norwège. Les espèces de Canthocamptus ne sont pas aussi rares qu'on pourrait le croire d'après les publications de faunistique géné- rale. En Suisse, exception faite de la région des Alpes, ils ont été peu étudiés. C'est pourquoi l'observateur qui spécialise ce genre trouve facilement quelques espèces qui avaient échappé aux investigations antérieures. Ainsi, nos recherches à Pouillerel et à d'autres endroits du canton de Neuchatel nous en ont fait trouver sept espèces. Parmi les OSTRACODES, la Cypria ophlalmica et le Cyclocy- pris laeris sont des espèces très répandues. À Pouillerel, elles se rencontrent dans presque toutes les mares et toujours en grande quantité. Notodroma monacha avec Candona candida habitent une seule mare, la plus grande. Nofodroma est une espèce nageant facilement, tandis que Candona rampe sur la vase. Le 6 Juin, ces deux espèces étaient abondantes. Cypris incongruens, une des plus grandes espèces de Cypris, se rencontre en grande quantité en octobre dans la mare K près du corps de garde, et en juin, quoique moins abondant, dans la mare A. Quant aux LARVES D'INSECTES, nous avons passablement négligé leur étude. | Les MOLLUSQUES ne sont représentés que par cinq espèces que nous n'avons pas classées suivant les mares qu'elles habitent. M. Paul Godet, professeur à Neuchâtel, à eu l'obligeance de nous déterminer les espèces suivantes : Cyclas cornea L. estici sous forme d'une variété plus petite, plus globuleuse, à sommet plus obtus. Cyclas lacustris Drap. C'est la plus rare des espèces de Mollusques de là-haut. Pisidium oblusale C. PE. F. major. Commun. Limnea truncatula Müll. F. nor. Vit sur des gisements marneux très humides. Elle n'est pas très fréquente. Limnea peregra Drap. Espèce représentée par une variété à coquille noire. Très commune. Nous ne nous sommes pas occupés des AMPHIBIENS ; aussi nous ne citerons qu'en passant la présence de Triton alpestris dans quelques mares. 3° Partie biologique Dans ce travail, nous n'avons pas seulement eu pour but de dresser une liste plus où moins complète des diverses espèces qui habitent les mares d’une chaine du Jura, mais aussi nous avons voulu voir comment ces espèces se répartissent suivant les sai- sons et suivant les étangs. Pour cela, nous avons étudié pendant le courant d'une année la faune de cinq des mares. Ces cinq mares nous ont donné dans les grandes lignes des résultats à peu près identiques, de sorte que les conclusions que nous en avons tirées ne sont pas trop hasardées. Voici d'abord les résultats obtenus pour chacune des mares citées. 1° MARE A 25 avril 1905 La mare est encore gelée sur sa plus grande partie et recou- verte de neige, sauf sur les bords où un petit espace libre nous permet de pêcher. Température 0°. Nous y avons constaté : Surtout des Cyclops, une grande quantité de jeunes et quelques adultes appartenant aux espèces suivantes, classées d'après leur abondance relative : Cyclops viridis. Cyclops Strenuus. Cyclops serrulalus. Cyclops fuscus, coloré en vert si foncé, qu'il en parait noir. Pas un seul CLADOCÈRE. Parmi les OSTRACODES, beaucoup de Cypria ophtalmica et quelques Candona candidu. ROTATEURS. — Deux espèces : Rotifer vulgaris, assez abondant. rolifer macrurus, un seul exemplaire. Par contre, les INFUSOIRES, surtout les PÉRITRICHES,Sont assez abondants : Vorticella campanula et Vorticella conrallaria sur Cyclops viridis. Epistylis nympharum et Carchesium epistylis sur les autres Cyclops. AMIBES. — Peu abondantes. Difflugia curricaulis et D. pyriformis. Éntonti:wO espèces: 15 Mai 1905 La glace à complètement disparu. L'eau se réchauffe très vite. Les Cyclops prédominent encore : Cyclops Strenuus. Cyclops serrulatus. Cyclops viridis. Cyclops fuscus. Apparition des CLADOCÈRES, représentés par de jeunes Indivi- dus sans œufs. Voici la liste des espèces d'après leur ordre de prédominance. Chydorus sphaericus, assez abondant. Simocephalus vetulus, Sex. Ceriodaphnia Kurtzii, 6 ex. 2 Les OSTRACODES sont toujours abondanis : Cypria ophtalnica et Cyclocypris laeris. ROTATEURS. — Apparition de plusieurs espèces : Rotifer macrurus est plus abondant. Philodina macrostyla et Callidina symbiotica sont très communes. Metopidia solidus, 3 ex. Monostyla bulla, À ex. Copeus pachyurus, 3 ex. (TASTROTRICHES, 3 espèces indéterminées. INFUSOIRES. — Les mêmes Vorticelles et deux Zpistylis se trouvent sur des Cyclops et larves d'insectes : Vorticella nebuliferu. Apparition de : Anmphileptus Carchesit, qui est assez abondant. Stentor polymorphus, coloré en vert. Paramaecium caudatunt et PDursaride Holophrya olor. FLAGELLÉS : Ceratium cornulunr. Glenodium cinclum. AMIBES. — Plusieurs espèces de Difflugia. Total : 34 espèces. 6 juin 1905 Eau chaude, 23 C. Les Cyclops prédominent encore mais sont représentés par de jeunes individus. Beaucoup de Neplhelis. Apparition de Volvo globultor. Copépopes. — Deux nouveaux cyelops. Les ©. Dybowrshkyi et ©. Leucharti apparaissent. Cyclops serrulatus, le plus abondant. Cyclops Dybowshuyr. es Cyclops Leucharti. Cyclops viridis, couvert d'Epistylis. Cyclops fuscus, 3 exempl. Cyclops strenuus, ? exempl. seulement. Ces deux derniers tendent done à disparaitre. CLADOCÈRES. — Peu nombreux; surtout des femelles avec œufs et petits. Chydorus Sphaericus. Simocephalus vetulus. Ceriodaphnia reticulata et C. Kurtzir. Daphnia longispina, 1 seul exemplaire. OSTRACODES. — Sont abondants. De nouvelles espèces appa- raissent. Cypris incongruens, beaucoup dans la vase près du bord. Cyclocypris laeris. Notodyroma monacha, assez abondant. ROTATEURS. — Peu de changements. Un nouveau : Colurus bicuspidatus. INFUSOIRES. — Moins de Péritriches. Paramecium caudalunr. Stentor polymorphus. Lacrymaria olo7. VERS. — Beaucoup de Nephelis, Nais, Limnodrilus, Clepsine. Total : 34 spec. > juillet 1905 Eau très chaude, 25° C. Le caractère de la faune change complètement. On remarque une énorme quantité de Volvox globator. Beaucoup moins de Copépodes et davantage de Cladocères, surtout de Ceriodaplhria Kurtzi. CopÉPODES. — Apparition des males. 4 Cyclops seulement. Cyclops Dybowskyt. Cyclops Leuchkarti. Cyclops serrulatus DE très peu d'exemplaires. Cyclops viridis \ | L — by CLADOCÈRES. — Dès maintenant les Cladocères sont plus nom- breux que les Copédodes. Ceriodaphnia Kurtzii. Très commune. Femelles avec 2 œufs. Quelques-unes avec un ephippium. Simocephalus vetulus. Chydorus Ssphaericus. Daplhrnia longispina eu d'exemplaires. Ceriodaphnia reticulala l Le Les OSTRACODES abondent, surtout le Notodroma monachu«. RorarEuRs. — Peu de changements. 1 nouveau : Salpina spiniger«. Les autres groupes ne présentent que peu de variations. 2 août 1904 Eau très chaude : 25° C. Toujours prédominance de Volroæ et de Cladocères. Peu de Copépopes. Il ne reste plus que les trois Cyelops sui- vanis : Cyclops fuscus. Cyclops serrulatus. Cyclops viridis. CLADOCÈRES. 1. Ceriodaphnia Kits, très abondante. 2. Simocephalus vetulus, assez abondante. 3. Chydorus sphaericus. 4. Daphnia longispina, plus commune que dans la der- nière pêche. Apparition de Pleuroxæus truncatus. 15 septembre 1904 Même caractère qu'en août, sauf que les Rotateurs sont plus abondants. Parmi les CLADOCÈRES, il y à apparition des A/ona costal« el guttata. Ceriodaphnia avec ephippium. EE — Moins d'OSTRACODES. Voici la liste des ROTATEURS qui S'y tronvent : Rotifer vulgaris. Rotifer macrurus. Rotifer actinurus. Philodina macrostyl«. Callidina symbiotic«. Euchlanis Spec. Salpina Spiniger«. Salpina mucrondal«. Coelopus porcellus. Diaschiia Seniapert«. Monostyla bull. Melopidia solidus. Parmi les INFUSOIRES, le Slexntor polymorphus est commun. 31 octobre 1901 La mare était gelée sur une épaisseur de 4 millimètres. Tou- jours prédominance de Vo/roæ globutor. CLADOCÈRES.— La Ceriodaphnia Kartzti a presque disparu, il ne reste que des mâles. Simocephalus vetulus est le cladocère le plus abondant (ephippium et males), avec Chydorus sphaericus. Daphnia longispina, femelles à ephippiun. Les deux Alona sont rares ainsi quele Pleuroxus truncalus. CoPÉPODES. — Seulement des Jeunes. 20TATEURS. — Nous en avons trouvé trois : Rotifer vulgaris, Rotifer macrurus et Monosltylla bull. INFUSOIRES. — Beaucoup de Séentor polymorphus, Dilep- tus anser et Paramecium caudatunr. FLAGELLÉS. Peridinium minimum est fréquent. AMIBES. — Plusieurs espèces de Difflugia, toutes représen- tées par: un assez grand nombre d'individus. = — MARE B 8 mai 1905 Le 1° mai, la mare était encore gelée. Au premier abord, très peu de vie dans cette mare, mais l’ana- lyse de la faune nous donné beaucoup d'espèces. Surtout des jeunes Cyclops. Quelques larves d'insectes. Stylaria lacustris en assez grand nombre. COPÉPODES. Cyclops viridis. Cyclops serrulalus. CLADOCÈRESs. — Jeunes individus sans œufs, appartenant aux espèces : Chydorus sphaericus Simocephalus velulus. OSTRACODES. Cypria ophthalmica, assez fréquente. 2OTATEURS — L'espèce prédominante, très commune, est le grand Copeus labiatus. Rotifer vulgaris, commun. Rotifer macrurus, rare. Philodina citrin«. Diglena uncinat«. Colurus bicuspidatus. Metopidia sotidus INFUSOIRES. Ophrydium versatile Hbre est commun. Spirostonumn ambiquum et Stentor polymorplius sont représentés par de nombreux individus. Amiges. — Quelques Difflugia. 13 juin 1905 CLADOCÈRES, COPÉPODES, OSTRACODES peu abondants, mais en égale quantité. L'espèce prédominante est un ROTATEUR, le Copeus labiatus. 4 5 DE Beaucoup de TURBELLAIRES. — Apparition des Vo/ror. COPÉPODES. Cyclops Dybowskyi, le plus abondant. Cyclops serrulatus, quelques femelles, 1 mâle. Cyclops viridis, 3 ex., 1 mâle. ë Cyclops phaleralus, 3 ex. Cyclops fimbrialus, 1 male. Canthocamplus pygmaeus. Canthocamplus crassus. CLADOCÈRES. Simocephalus prédomine. Apparition de Ceriodaphnia Kurtiti (2 œufs). Alona costata et A. quttatu. OSTRACODES. — Peu abondants. Seulement Cyclocypr'is laevis. ROTATEURS. Copeus labiatus est si fréquent que, dans le champ du micro- scope, On en aperçoit quelquefois 6 à la fois. Par contre, nous n'avons trouvé qu'un seul exemplaire de Copeus pachyurus. Rolifer lurdus, Callidina symbioticu, Eosphor« najus, Metopidia solidus. et Diaschiia lacinulala sont rares. TURBELLAIRES. — Apparition de plusieurs espèces dont quelques-unes sont représentées par un assez grand nombre d'individus. Castrella agilis, au moins 30 ex. Caternula lemnue. Vortex Graffiti. Mesostoma spec. Macrostoma hystrix. Gyrator hermaphroditus. "où INFUSOIRES. Beaucoup d'Ophrydium versatile. Peu de Stentor polymorplhus. Stylonychia mylilus. 9 aout 1901 Prédominance des Volroz et des (ladocères. CopÉPoDEs. — ? Cyclops seulement. Cyclops viridis. Cyclops fimbriatus, le plus abondant. CLADOCÈRES. Ceriodaphnia Kurtsii prédomine. Chydorus Sphaericus. Simocephalus velulirs. Alona guttatu. Alona costat«. Peu d'OSTRACODES. ROTATEURS. — Grands changements. Le Copeus labiatus est rare maintenant. 3 exemplaires. Peu d'autres rotaieurs ; ainsi : Rotifer cibrirs. Melopidia solidus. Purcularia for fieulrr. Pterodina palin. TURBELLAIRES. Sont encore assez abondants. HyproIDEs. — Aydra fuseau est commune. INFUSOIRES. — Très peu. Quelques Sfentor. 6 seplembre 1901 Beaucoup moins de CLAD )CÈRES. Volvo prédonmine. CopéPopes. — Seulement de jeunes Cyclops. CLADOCÈRES. Chydorus prédomine. Simocephalus, quelques mâles. Alona costat«. Ceriodaphnia Kurtiii, peu abondante. Le reste de la faune ne présente pas de différence avec la faune du 9 août. Apparition de quelques INFUSOIRES. Halteria grandinellx. Strombilidinum viride. S notïermbre 1904 Une couche de glace de 2 centimètres d'épaisseur recouvre la mare. On y trouve surtout des Cladocères. Très pen de Volvox. Presque plus de Rotateurs. Par contre, davantage de Flagellés et d'Amibes. COPÉPODES. — Un seul Cyclops est présent : Cyclops fuscus. CLADOCÈRES : Chydorus Ssphaericus est le plus abondant des Cladocères. Beaucoup de males. Simocephalus vetulus, représenté par des mâles et par quelques femelles à ephippium. Ceriodaphnia Kurtlzii, seulement 2 mâles. ROTATEURS. — Seulement Rotifer vulgaris. INFUSOIRES. — Slentor polymorplhrus est assez abondant. AMIBES. — Quelques espèces de Difflugia. MARE D 1®na111905 Faune très pauvre, caractérisée surtout par des LARVES D’IN- SECTES. Peu de Cyelops, encore moins de Cladocères. COPÉPODES. Cyclops serrulatus, 4 exemplaires. Cyclops viridis, 2? exemplaires. — 100 — CLADOCÈRES.— Seulement 2? exemplaires de Daphnia obtusa. OSTRACODES. — Cypria ophtalinica. Quelques individus. Pas de ROTATEURS. Pas de TURBELLAIRES. Pas d'INFUSOIRES. 91 mai 1905 Pêche plus riche. Les larves d'insectes prédominent encore. Apparition des CLADOCÈRES, TURBELLAIRES, ROTATEURS et INFUSOIRES. COPÉPODES. Cyclops serrulatus, assez nombreux. Cyclops viridis. Cyclops finbriatus, sans œufs. CLADOCÈRES. Daphnia oblusa, une vingtaine d'exemplaires. Simocephalus velulus, sans œufs. Ceriodaphnia Kurtiti, sans œufs. Chydorus Sphaericus, 1 seul exemplaire. OSTRACODES. Cypria ophtalnica, assez abondante. . Cyclocypris laeris, moins fréquent. LOTATEURS. — Assez d'espèces, mais peu d'individus. Pas d'espèce prédominante. Rotifer vulgaris. Callidina symbiotic«. Adinela tag. Notononala aurite. T'aphrocampa spec. Eosphora digital. Proales decipiens. Diglena forcipal«. Colurus bicuspidatus. Metopidia solidus. Apparition des TURBELLAIRES. Jeunes Vorler. Derostona urnipuncetaliunr. INFUSOIRES. Lacrymaria 0107. Uyoleplus piscis. — ill 19 juin 1905 Les CLADOCÈRES sont beaucoup plus abondants. eaucoup de larves et de TURBELLAIRES. COPÉPODES. Cyclops serrulatus. DITS: — fimbrialus. CLADOCÈRES. Ceriodaphnia Kurtiii prédomine, puis viennent Daphnia obtusa, dont un male et Simocephalus retulus. OSTRACODES diminuent, Quelques ex. de Cypr'ia ophlalnica. RUTATEURS. — Les mêmes espèces, plus une nouvelle : Eosphora aurite. TURBELLAIRES. — C'est l'époque du maximum de développe- ment. Deroslona stagnalis, très abondant. Gyralor hermapluodilus, très abondant. Castrella agilis. Vortex Spinosa, voir spec. Derosloma unipunctaliun, rare. INFUSOIRES. Uroleplus nrusculus. Histrio Stern. FLAGELLÉS. — Quelques Phacus. 22 août 1904 Prédominance des Cladocères. Pas un seul Cyclops adulte. Assez de Rolaleurs. CLADOCÈRES. Ceriodaphnit Kurletr. Daphria oblusa, femelles et nombreux males. Süonocephalus retulus. Chydorus sphaericus, abondant. 2e ROTATEURS. — Melopidia solidus prédomine. Rotifer cilrinus. Salpina mucronala. Ascomorpha helvetlica. Eosphora digilal«. FLAGELLÉS. — Quelques Phacus. 24 octobre 1904 Les Cladocères prédominent. Nombreux ephippiums déta- chés et flottant à la surface de l'eau. CLADOCÈRES. — Daphnia oblusa est moins abondante que dans la dernière pêche; femelles avec ephippium. Simocephalus vetulus, quelques-uns. Ceriodaphnia Kurtzti, très peu, seulement 2 mâles. XOTATEURS. — Peu de changement. Diaschiza semiaperta prédomine. INFUSOIRES. — Assez nombreux. Paramectum caudatum. P. bursaria. Spiroslomumn ambiquum. Stylonychia muytilus. Uroleplus piscis. E. MARE DES TOURBIERES La succession des diverses faunes est ici très caractéristique. 18 avril 1905 Mare recouverte de glace et de neige, sauf sur les bords. En prédominance Cyclops. Pas de Cladocères. Quelques larves. COPÉPODES. Seulement Cyclops Serrulalus, représenté par des femelles avec œufs, mais surtout par de jeunes individus. CLADOCÈRES. — Quelques ephippiums de Ceriodaphnia spec. OSTRACODES.— Deux individus appartenant à Cypria ophtal- nice. Qi ROTATEURS. — Seulement quelques représentants du groupe des BDELLOÏDES. Rotifer vulgaris, 6 exemplaires. Philodina spec. Callidina symbiolic«. Rotifer macrurus, 2 exemplaires. Larves de Culexæ, de Ceratopogon. S mi 1905 Enorme quantité de Cyclops, surtout C. serrulatus. Apparition des CLADOCÈRES. COPÉPODES. Cyclops Serrulalus. C. strenuus, pas très nombreux. CLADOCÈRES. Chydorus Sphaericus, très peu. Ceriodaphnia spec., 1 seul exemplaire. ROTATEURS. — Toujours seulement des Bdelloides. Rotifer vulgaris. Philodina macrostyl«. Rotifer macrurus, 4 exemplaires. Rolifer tardus, 4 exemplaires. FLAGELLES. — Assez abondants. Euglena Sprogyraex. Trachelomonas hispidu. Phacus, 2.spec. 29 nat 1905 Le caractere de la faune est complètement changé. Chydorus sphaericus prédomine. De l'énorme quantité de Cyclops, il ne reste que très peu d'exemplaires, mais appartenant par contre à plusieurs autres espèces. COPÉPODES. Cyclops fonbriatus. Cyclops serrulatus, seulement 10 exemplaires. Cyclops vernalis | È ; Jeu nombreux. Cyclops languidus \ | ti} CLADOCÈRES. Chydorus Sphaericus. Puis Ceriodaphria reticulata, une vingtaine d'exemplaires. Ceriodaphnia Kurtetr. Daphnia obtusa, 2 males. ROTATEURS. — Les mêmes. Rotifer macrurus, étant plus abondant. Philodina roseola, À exemplaire. TURBELLAIRES. — Un seul. Catenula lemnuae. FLAGELLÉS. — Moins fréquents. 27 juin 1905 Presque plus de Cyclops. Les espèces prédominantes sont : Ceriodaphnia Kurtzti et Chydorus Sphaericus. Apparition d'autres ROTATEURS et des TURBELLAIRES. PI COPÉPODES. Cyclops rernalis et C. languidus n'existent plus. Il ne reste Que : Cyclops serrulalus, 2? exemplaires. Par contre, les Canthocamptus sont assez fréquents. Ccrassus. C. pygrnaens. C.-minutus, 1 male. CLADOCÈRES. Ceriodaphrin Kurtrii surtout. Ceriodaphnia reliculala et moins de sphaericus. Alona quilata, une jeune. Daphnia obluse, 1 exemplaires. RorarEeurs. — Les rampants restent les mêmes. des rotateursnageurs Suivants : Mastigocerca bicornis, 3 exemphures. Coelopus porcellus. Chydorus Apparition — 105 — Floscularia regalis, L'exemplaire. Mastigocerca lophoessa, 2? exemplaires. Copeus pachyurus. Melopidia solidus. Dislyla flexilis. TURBELLAIRES. — Sont nombreux en espèces et en individus. Gyrator hermaphrodilus, très grand nombre. Castrada radiatu. Catenula lemnuae. Vortex microphtalnus. Mesostoma viridaturn. Mesostoma rostratun, nombreux. Mesostoma spec. Slenostoma leucops. Très peu de FLAGELLEÉS. Quelques AMIBES. 29 août 1904. Les CLADOCÈRES prédominent,surtout Ceriodaphnia Kurtair. CoPÉPODES. — Une seule espèce. Cyclops fuscus. CLADOCÈRES. Ceriodaphnia Kurtztr. Chydorus sphaericus. Alona costat«. Daphnia oblusa, très peu. ROTATEURS. — Peu d'espèces. Rolifer macrurus, Rolifer vulgaris et Callidina syrnbiolica Sont abondants. Catypra ungulale. Metopidia solidus. Masligocercu lophoessu, quelques exemplaires. TURBELLAIRES et NÉMATODES sont communs. — 106 — 10 octobre 1904 La mare était gelée sur une épaisseur de 5 millimètres. Forte bise, très froide. Une couche de neige de 020 recouvrait la terre, Chydorus sphaericus prédominat. Beaucoup de ROTATEURS en espèces et individus. COPÉPODES. — Quelques jeunes. CLADOCÈRES : Chydorus sphaericeus, dont quelques males. Ceriodaphnia Kiurtzii femelles avec œufs où ephippium assez abondantes. Daphnia oblusa, seulement 2 males. Alona gquttala, 1 ex. as d'OSTRACODES. ROTATEURS : Rotifer vulgaris, Rotifer macrurus, Callidina Sym biotica sont très abondants. Coelopus porcellus et Mastigocerca lophoessa le sont moins, quoique fréquents. Colurus leplus, 10 ex. Rotifer tardus. Copeus pachyurus, 2 0x. Monostyla bulle, "2 ex. Monostyla lunaris, 4 6x. Metopidia solidus. Distyla Ludicigi, 2 ex. Assez de FLAGELLÉS, Phacus et Euglen«. 11 novembre 1901 Très froid. Forte bise. Une couche de glace de 2 centimètres recouvrait Ja mare. | Chydorus et Ceriodaphria sont moins nombreux que dans la dernière pêche. Au contraire, les rotateurs sont plus abondants. CopéPopes. — Jeunes Cyelops indéterminés. CLADOCÈRES. — Chydorus, nombreux males. Œuis d'hiver protégés par les valves de animal. On Ceriodaphnia est représentée par des males et surtout par des femelles à ephippium. RoTATEURS. — ARotifer macrurus, Rotifer vulgaris, Coelopus porcellus, Mastigocerca lophoessa sont aussi abon- dants où même plus abondants que dans la dernière pêche. Peu d’autres rotateurs. Metopidia solidus, 4x. Monostyla lunaris, 1 ex. Distyla fleæilis, 1 seul ex. Encore quelques TURBELLAIRES. Ainsi Mesosloma vorida- tum et Stenostomu« leucops. INFUSOIRES plus nombreux. Spirostomuim ambiquum. Stentor polymorphus. Parameciun caudaturn. Vorticella nutans. Carchesium spectabile. AMIBES. — Quelques Az-cel/la et espèces de Difflugi«. Centropyxis aculeatu. Nous pouvons maintenant tirer des faits énoncés plus haut Les conclusions suivantes : 1° La faune des mares du haut Jura varie quantitativement el qualitativement pendant le courant d'une année. Cette variation atteint tous les groupes d'animaux. 2. Les COPÉPODES apparaissent les premiers, ont leur maxi- mum de développement en mai et juin, puis quelques-uns (Cyclops Leucharti, Dybowskyi, vernalis, languidus, stre- nus) disparaissent complètement. Les autres, en petit nombre, continuent d'exister jusqu'en hiver. A ce moment on trouve surtout des jeunes qui deviennent adultes au printemps suivant. 2, Les CLADOCÈRES apparaissent après les Copépodes et leur maximum de développement à lieu plus tard, en août et sep- tembre. En octobre, apparition des males, formation d'ephippiums chez les femelles et, en novembre, disparition des especes. 3. Les TURBELLAIRES apparaissent plus tard encore et attei- enent immédiatement en fin juin et juillet leur maximum de — I0O$S — développement. La disparition a lieu pour la plupart en septem- bre, sauf pour 2 ou 3 espèces qui existent jusqu'en novembre. {. Quant aux ROTATEURS, il est difficile de donner une idée exacte de leur développement, car certaines espèces sont abon- dantes au printemps (Copeus labiatus), d'autres au commence- ment de l'hiver (Rolifer macrurus, Mastigocercu, Coelopus). 5. Pour les INFUSOIRES, nous avons observé que le Sfentor polymorphas préfére les eaux froides, tandis que presque toutes les autres espèces se trouvent pendant le courant de l’année en égale fréquence. 6. Quant aux FLAGELLES, ce sont cles espèces si petites, échap- pant si souvent aux recherches, que nous ne pouvons tirer des conclusions des faits observés. Exceptons-en pourtant le Vo/vox globator, qui présente un maximum très marqué en juillet, août et septembre, pour disparaitre complètement en novembre. Un autre fait intéressant et qui ressort des premiers tableaux d'espèces donnés plus haut est la différence très marquée qui existe entre la faune des diverses mares. Prenons deux exemples. Comparons d'abord entre elles les faunes des mares et E. COPÉPODES. Six Cyclops dans les deux mares, dont trois sont identiques, à SAVOIr : C: serrulatus, C. fuscus," C: strenuus, CsSerrulalus, étant déjà beaucoup plus abondant au printemps dans la mare E que dans la mare À. Les trois autres Cyclops sont différents dans les deux mares. En A En E Cyclops Leucharti Cyclops ternalis ) Cyclops Dyborcshyi \ Cyclops languidus \ Cyclops viridis. Cyclops finbriatus. Dans l'une comme dans l'autre mare, les associations C. Leuchartlr | \ C. vernalis LC. Dybouskyi *e ) C. languidus \ apparaissent rapidement, puis disparaissent tout aussi brusque- ment, Quant aux Harpacticides, À en est dépourvue tandis que E en renferme quatre espèces. 109 = CLADOCÈRES. — Cinq espèces sont communes aux deux mares. Dans A, Daphnia longispina, qui est remplacée dans E par Daphnia obtusa. E est en outre caractérisée par l'absence curieuse de Sémocephalus retulus et A par la présence de Pleuroxus truncatus. OSTRACODES. — La mare À possède les cinq Ostracodes men- tionnés pour la faune entière, tandis que dans les tourbières nous n'avons rencontré que quelques individus de Cypria ophtal- niet. Pour les TURBELLAIRES, C'est l'inverse qui se produit, E en renfermant sept espèces dont plusieurs sont représentées par beaucoup d'individus, mais À étant au contraire très pauvre et ne renfermant qu'un seul Vortex. ROTATEURS. — Quatorze espèces dans la mare À, vingt dans la mare E, dont huit sont communs aux deux mares. Sur les quatorze espèces de À, aucune ne frappe par sa prédo- minance sur les autres. Dans la mare E, au contraire, certaines familles de rotateurs prédominent quantitativement d'une façon très marquée. Ainsi, les RATTULIDES, représentés surtout par Mastigocerca lophoessa et bicornis et par Coelopus porcellus, Sont très nombreux en octobre et peuvent méme, alors, caractériser la faune de la mare. Un autre caractère, très saillant, est donné par le Vo/ro:r globator. Celui-ci est l'espèce prédominante dans la mare A, en juillet, août et septembre, tandis que dans la mare E nous ne l'avons jamais rencontré à aucune saison de l’année. Cette différence dans la faune de ces deux mares n'est pas étonnante, car le milieu et la situation sont ici absolument diffé- renis, comme cela a été indiqué dans les premières pages de ce travail. Il n'en est pas de même pour les deux autres mares que nous allons encore comparer. Ce sont les mares B et G. Toutes deux sont situées sur le déversoir du grand marais des Saignolis et sur la marne du Fureil, à la même altitude de 1,240 metres et à une distance de 150 mètres Fune de l'autre. La végétation y est à peu près identique et la mare Best un peu plus grande et plus profonde que la mare G. Néanmoins, malgré cette ressemblance du milieu, la faune présente des différences assez marquées. CoPÉPODES. — Six espèces de Cyclops dans B, sept dans G, dont quatre sont communes aux deux mares, L — 110 — Ce sont : C. fimbriatus, C. fuscus, C. serrulatus et C. Dybowskyi. Les autres Cyclops se répartissent ainsi : En B En G C. phaleratus. Cyclops strenuus. Cyclops Leucharti. Il semblerait, puisque B est plus profond que (G, que les Cyclops ordinairement pélagiques, C. strenuus et C. Leuc- Rarti, devraient plutôt se rencontrer dans B que dans G. Mais c'est le contraire qui à lieu, peut-être parce que dans G la végétation est moins dense que dans B. Quant aux CLADOCÈRES et OSTRACODES, il y a peu de différence, sauf dans leur fréquence relative. Pour les ROTATEURS, la dissemblance est encore plus frappante que pour les Copépodes. En B, quinze espèces. En G, seulement cinq. Ce qui est caractéristique pour B, c’est la présence en grande quantité de Copeus labiatus, grand rotateur qui ne se rencontre dans aucune des autres mares étudiées. Dans G se trouve bien Copeus pachyurus, mais il ne lui est pas spécial et n'y est pas abondant. TURBELLAIRES. — Mare B, riché en espèces et individus (six). G, pauvre (deux). À signaler dans cette dernière le Derostoma slagnalis. On pourrait trouver encore d’autres différences dans la faune de ces deux mares, mais celles que nous venons d'indiquer sont si typiques que nous nous en contentons. Une analyse détaillée des conditions du milieu, c'est-à-dire analyse de Peau, de la vase, nous donnerait peut-être l'expliea- tion de cette différence. Cette question est si difficile à résoudre que nous laissons à de plus autorisés que nous le soin d'en tirer des conclusions. Nous ne ferons que résumer dans la remarque suivante ce que nous avons observé : Les mares de la chaine de Pouillerel présentent toutes une individualité frappante dans la composition de leur faune. De sorte que si lon voulait faire de Ja faune le critère de leur classification, il faudrait presque autant de classes que de mares. ee Ot 10. RE 14. — 111 — LISTE BIBLIOGRAPHIQUE C. van Dowe. « Zur Kenniniss der Süsswasser Harpacti- ciden Deutschlands. > {Z00/0g. Jahrb.Xena, 18 Band, Heft 3, 1903.) 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En voiei la description : Le corps est de forme elliptique, asymétrique, à peu près aussi large en arrière que vers le milieu où bien un peu plus large en arrière, un peu rétréci vers l'avant, l'extrémité anté- rieure courbée en dehors à gauche en un bec net. Le côté droit du corps est assez régulièrement courbé en dehors sur toute sa lon- oueur, la courbure étant à peine moins forte en avant qu'en arrière: le bord antérieur continue cette courbe jusqu'à l'extré- mité du bec. Le bord gauche est un peu convexe de l'extrémité postérieure jusqu'au delà de la moitié de Ta longueur, puis il esi concave, dessinant ainsi le bec. Celui-ci n’est pas très accentué; il est plus obtus que chez Ch. encullulus. Tandis que chez cette () Notes sur les organismes inférieurs. HE. 115 — dernière espèce le corps est déprimé sur le pourtour et bombé au milieu seulement, ici il est convexe — légèrement d'ailleurs — dans toute la région dorsale postérieure, les côtés n'étant dépri- més que latéralement et en avant : par à, Ch. Scheiriakofii se rapproche de Ch. propellens, espèce chez laquelle Ta partie postérieure est bien plus convexe, presque evindrique. La face ventrale est uniformément couverte de cils fins dispo- sés en rangées, et la face dorsale est nue, comme chez les autres espèces du genre Chilodon. La zone adorale, fort nette, part de l'extrémité du bec et se continue obliquement vers la bouche; elle est un peu sinuée, et en la prolongeant par une ligne imaginaire on n'atteint pas le niveau de la moitié de la longueur. L'ouverture buccale est cireulaire, située un peu à droite de la Higne médiane, vers le tiers antérieur; elle se continue par un pharynx entouré de batonnets fort visibles et dont la longueur est supérieure au quart de celle du corps; ce pharynx est conique et droit, disposé un peu obliquement par rapport à l'axe longi- tudinal, et son extrémité atteint le milieu de la longueur. Le macronucleus est situé dans Ja moitié postérieure du corps, mais atteint le milieu ; 11 est assez allongé, elliptique, les extrémités un peu rétrécies ; il présente la même structure que chez Ch. cucullulus, le centre étant comme alvéolisé. Le micronu- eleus est pen net, unique, situé en général vers l'extrémité antérieure du macronucleus. n'y a qu'une seule vacuole pulsa- le, se trouvant dans la région postérieure, à droite (vers le quart postérieur environ); elle n'acquiert jamais un volume con- sidérable et pulse assez fréquemment. L'anus se trouve à la face ventrale, près de Fextrémité postérieure, Cet Infusoire de grande taille (jusque 0225 de longueur!) ne s'est rencontré que dans une culture provenant d'un ruisse- let à peu près stagnant de Linkebeek (près Bruxelles), dans laquelle il s'est montré en nombre relativement restreint et pen- dant peu de jours seulement. Comme je l'ai dit, il est surtout voisin de CA. cucullulus. Dans plusieurs spécimens j'ai constaté, sous l’action de réac- üfs 1odés, que, dans l'organisme, de petites masses plus où moins régulièrement arrondies, localisées surtout dans la partie posté- rieure et plus ou moins nombreuses, se coloraient en jaune-brun où brun net : il s'agit probablement de masses de glycogène, substance de réserve dont Errera a récemment signalé la pré- — 116 — sence chez Colpoda cucullus Müll. et probablement aussi chez Epistylis branchiopyla Perty. (Rec. Inst. Bot. Brux., 1, p. 370, 1905.) >, CINETOCHILUM BÜTSCHLII Schouteden. Dans mes contributions à l'étude des Infusoires de Belgique, j'ai donné sommairement (/oc. cit, p. XCIV) les caractères séparant cette espèce de l'unique Cinetochilun décrit jusqu'iet, C. margarilaceurm Perty. De celui-ci j'ai eu l’occasion d’étu- dier plus d'une fois des exemplaires répondant bien à l’excel- lente description qu'a donnée Schewiakoff dans ses + Beiträge zur Kenntniss der holotrichen Ciliaten + (Biblioth :00l0g., Heft 5, 1889, p. 47, pl. VI, fig. 53-75), ainsi que dans sa mono- graphie des Aspirotriches : « Organisatzia 1 Sistematika Infusoria Aspirotricha +. L'organisme est de la même grandeur que C. margarila- ceur, mais il est d'habitude un peu plus large proportionnel- lement. Le corps est fortement comprimé dorsoventralement, elliptique, un peu plus large que ce n’est le cas chez C. margarita- ceum. L'extrémité antérieure est largement arrondie, obtuse, en général à peine rétrécie en avant; l'extrémité postérieure, au contraire, est tronquée obliquement du côté droit, les angles de la troncature étant arrondis. La bouche est située dans une dépression située sur la face ventrale, du côté droit du corps et que contournent les sillons eiliés ventraux. Le corps est cilié comme chez C. nargarilaceur, c'està- dire que les cils sont implantés dans des sillons séparés par des côtes non ciliées. Sur la face dorsale, on trouve une dizaine de ces sillons, à trajet longitudinal, tandis que sur la face ventrale ils se recourbent du côté droit, la courbe suivant le contour du « péristome + postérieur. Comme chez C. margarilaceum, il ya en arrière quelques cils plus longs : ïls sont au nombre de {à 5 et notablement plus longs que chez cette espèce, égalant en longueur environ la moitié du corps; le plus long est situé à l'angle de l’excavation, les autres sont de longueur graduelle- ment décroissante,mais cependant bien plus longs que les autres cils. La bouche, située à gauche sur la face ventrale, dans le péri- stome et à son extrémité antérieure,en arrière de la Digne trans- = — versale médiane, est cireulaire où plutot ovalaire. I y a deux membranes ondulantes, l'une à droite, l'autre à gauche, et de même longueur à peu près, où bien la membrane de gauche est lécèrement plns longue; leur contour libre est régulièrement eourbé, mais peu saillant; il ne m'a pas paru qu'aucune des deux fût laciniée, comme Schewiakoff dit l'avoir observé chez C. rru7- garilaceun. L'anus ici aussi est situé tout en arrière, près des cils plus longs indiqués déjà. La vacuole pulsatile se trouve à gauche et se vide par l'intermédiaire d'un court canal latéro-postérieur; elle pulse, suivant les individus, toutes les 5 à 15 secondes. Le macronucleus est à peu près central, un peu à droite cependant; il est sphérique, de même que le micronueleus fort petit qui lui est accolé. J'ai rencontré cette espèce nouvelle dans un petit bassin du Jardin Botanique de Bruxelles (novembre-décembre 1905), dans lequel j'ai découvert nombre de Protistes intéressants Dimorpha mulans, Epalris mirabilis, Chlamuydomonas Willei (je décrirai plus tard cette espèce nouvelle, bien dis- tincte par la forme tronquée de son enveloppe à l'extrémité anté- rieure, où elle est comprimée, les flagels passant au dehors chacun par l’un des angles ainsi formés, ete.). Il s’y est développé pendant quelque temps en très grande quantité. Ses mouvements sont assez rapides; il change souvent de direction lorsqu'il nage, et ne reste d’ailleurs pour ainsi dire Jamais en place: J'ai indiqué déjà (7. c., p. XCIV) les principaux caractères séparant cette espèce de l'unique Crelochiluin décrit, C. mra-- garilaceum Perty. Par sa forme générale, par les côtes moins saillantes séparant les sillons ciliés, par les cils postérieurs plus longs et la forme des membranes ondulantes, elle m'en parait bien distincte. 3. EPALXIS MIRABILIS Roux. Cet infusoire extraordinaire, qu'a tout récemment décrit Roux qui l’a rencontré près de Genève, s'est montré il n’y à pas long- temps dans le même liquide dans lequel se développait le Creto- chilunr que je viens de décrire. Malheureusement les individus en étaient rares, et les mouve- ments de l'organisme sont si rapides, si déconcertants, qu'il ne m'a guère été possible d'étudier à fond cette intéressante forme, — 118 — type d'un genre nouveau, voisin de A/crothorcr. Ce qui surtout rend difficile l'étude sur le vivant d'£palris (et l'étude d’Infu- soires fixés par les réactifs ne peut remplacer souvent l'examen de l'organisme vivant), c'est que tout en nageant rapidement il change constamment d'orientation : tantôt c'est la face dorsale qui est tournée vers le haut, tantôt c'est la face ventrale, et à intervalles fort rapprochés l'organisme se renverse ainsi tout en continuant son chemin. Le macronueleus, comme Roux l’a dit, est de forme ovalaire. Le micronueleus, que cet auteur n'avait pas observé, est unique et se trouve appliqué contre le macronucleus, du côté droit; il est fort petit, sphérique, et ne se découvre que par les réactifs et coloration par le carmin. L'extrémité antérieure du corps est parfois plus fortement courbée encore que ne le dessine Roux dans sa Faune infuso- rienne et le bord gauche plus convexe également, l'organisme paraissant proportionnellement plus large. Roux considère comme une membrane ondulante typique les espèces de découpures du bord droit ventral dans la partie voi- sine de la bouche. Dans les spécimens que j'ai pu étudier suffi- samment, il m'a paru plutôt qu'il s'agissait simplement de saillies analogues à celles que l’on observe en arrière, mais plus serrées ; leur interprétation est d’ailleurs diflicile. Je pense plutôt que le péristome cilié s'étend jusqu'à la bouche, qui est placée dans un enfoncement terminant le péristome : mais les cils de la partie terminale sont peu nets, cachés par le rebord de la carapace. Cependant, si l’on fixe l'organisme, on observe parfois des cils sortant à ce niveau de l’espace libre entre les deux faces. 4. DIDINIUM BALBIANII Bütschli. J'ai rencontré dans un échantillon d'eau provenant d’un bassin à Bruxelles plusieurs exemplaires de ce magnifique et rarissime Infusoire qui n’a guère encore été étudié que par Fabre-Domergue et Bütschli (qui simultanément lui donnèrent le même nom spéci- fique !)ainsi que par Schewiakofl; toutes ces observations ont été publiées en 1888-1889. Comme le dit ce dernier auteur, le Didiniun Balbianii est fort sensible à la pureté du milieu où il vit, et dès que la décomposition commence dans celui-ci, l'Infu- soire disparait. Je n'ai pu observer Ja manière dont se nourrit ce Déidiniun, — "119 — mais j'ai remarqué, comme Schewiakoff, qu'il englobe surtout de petites algues. De la description donnée (1889) par Schewiakoff, il ne ressort pas clairement si l'auteur à vu l'organisme saisir sa proie. Il serait fort intéressant de savoir si chez D. Batbianii la nutrition s'opère de la même facon que chez D. nasution, par l'intermédiaire d'une sorte de trompe que projette l'organisme sur l'Infusoire qu'il veut capturer : les études récentes de Thon ont en eftet montré que la description donnée par Balbiani de la nutrition du 2). nasuliumn est assez fantaisiste sur certains points (le lancement de trichocystes pour foudroyer la proie, par exemple), mais qu'en ce qui concerne le cylindre capteur, elle est — dans ses grandes lignes — exacte. Si un tel appareil manque réellement au 1. Balbianië, le fait serait fort important. Le Didinium que j'ai observé et que je rapporte à D. Bul- bianii n'a paru différer cependant par quelques détails de cette espèce telle que Fabre-Domergue et Schewiakoff l'ont décrite. Ainsi, les bätonnets pharyngiens suivaient un trajet longitudinal à peu près droit et n'étaient pas disposés en spire; sur le vivant ils n'étaient gucre visibles. Outre ces batonnets, J'ai remarqué parfois quelques fibrilles disposées moins régulièrement dans le corps, et qui me portent à croire qu'ici aussi se présente la strue- ture fibrillaire spéciale décrite par Thon chez D. nasutumn. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de vérifier ce point par des recherches plus précises et par des coupes, les spécimens observés étant rares et n'ayant guère persisté dans la culture. Le noyau M d'un des spécimens étudiés s'est montré en forme d'ovale allongé et non en forme de boudin, comme le figurent les auteurs déjà cités. | Contrairement à Schewiakof}, J'ai pu constater la présence d'un pharvnx.net, en avant tout au moins. Il est constitué comme eelui du 2). nasutuwin selon Thon, c'est-à-dire que la pellicule externe se réfléchit dans le corps en formant un tube qui s'enfonce suivant l'axe, tout en se rétrécissant un peu. J'ai pu suivre, tant sur le vivant que sur des individus tués par l'iode, ce pharynx Jusqu'en arrière de l'unique couronne de membranelles. N'avant pu continuer l'étude de l'organisme sur des spécimens colorés et sur coupes, je ne puis décider non plus s'il y à ici une + trompe - comme chez D. nasulurr. En ce qui concerne le pharynx, je signalerai que Fabre-Domergue — sans en parler — l'indique nettement (dans sa partie antérieure) sur la figure 49 de Ja planche 4 de ses Recherches sur les Infusoires ciliés. = op RECHERCHES SUR QUELQUES LACS DU MASSIF DU RUTTOR par RiNA Mon, à Pavie AVANT-PROPOS Les petits lacs des Hautes-Alpes se sont formés peu à peu à une époque récente, après la fin de la période glaciaire, à la suite du recul général des glaciers. Cependant, nos lacs sont plus ou moins colonisés par des végétaux et des animaux; les études faites en Suisse par Forel, Imhof, Zschokke, Fuhrmann et d'autres; en Savoie par Blanchard, Richard, Pugnat; en Italie par Pavesi, Lorenzi, Buffa et moi-même, ont donné les carac- tères fondamentaux de la faune lacustre alpine. Pour expliquer la genèse de ces sociétés lacustres, on ne peut se servir de Ja théorie de la « fauna relegata > de M. Pavesi, qui sert à l’inter- prétation de certains phénomènes faunistiques des lacs situés près des bords de la mer. Au contraire, les recherches concordantes de Forel, De Guerne, Zschokke, Zacharias, Garbini et d’autres aboutissent à démontrer que la faune lacustre actuelle tire son origine de migrations actives où passives. Mais, une fois la théorie des migrations admise, si nous essayons de comparer nos connaissances sur les différentes sociétés lacustres alpines aux observations sur la formation de quelques laes dans le temps présent, nous allons voir surgir de nouveaux problèmes : Quels sont les êtres vivants qui paraissent les premiers dans les lacs en formation? Quelle est la succession des espèces pendant la colonisation? Quelles sont les espèces qui Éaguisse Lnographiguee des Lars de Houiter ‘dans d'état acte | Echelle 125.000. "4 ri RÉ Te 7 si NW Equidistance 100" ‘a ’ ; — 0 * Usseller, e LT à = Yes p Fr \ DE TA # y — 121 — persistent comme derniers habitants des lacs en train de dispa- raitre? Je me suis posé ces problèmes lorsque J'ai entrepris l'étude des lacs du massif du Ruitor, où, plus qu'ailleurs, on rencontre des lacs formés de nos jours, à la suite du recul des glaciers (dans les dernières dizaines d'années), d’autres qui sont en train de se dessécher, à cause de la rupture de la bride morai- nique qui renfermait leur bassin, d'autres encore qui, dans des temps historiques, ont disparu sous le glacier pour reparaitre de nouveau lorsque le glacier a passé par une nouvelle période de recul. Ici encore, comme dans d'autres endroits des Alpes, j'ai étudié des lacs en voie de réduction à la suite d’alluvions et d’éboulements, comme, ailleurs, ‘j'ai étudié la faune de lacs formés subitement par le barrage d'une vallée, à la suite d’un grand éboulement (lae d'Antrona), et de lacs presque toujours couverts de glace et, par conséquent, peu accessibles à l'importa- tion d'espèces colonisatrices. Par la comparaison des conditions physiques et des degrés de colonisation de ces différents lacs, je suis arrivée à donner une première esquisse de la circulation de la vie dans les lacs des Alpes et une contribution nouvelle à la limnologie générale. Des recherchés ultérieures dans ces mêmes lacs, pourront nous dévoiler des changements dans les toutes récentes sociétés lacustres et nous aider à mieux dessiner l’évolution de la vie dans les lacs des Alpes. IT APERÇU TOPOGRAPHIQUE La grande arète des Alpes Graies, entre le Gran’Paradiso et le Mont-Blanc, contourne le bassin de la haute vallée d'Aoste du côté de l’ouest, et dans la partie occidentale, c’est-à-dire en amont de la Grande Sassière, jusqu'au Mont-Blanc, elle sépare le bassin valdôtain du bassin de l'Isère. C’est une ligne de fron- tière tout à fait naturelle entre le Piémont et la Savoie. Cette partie de la haute frontière présente deux dépressions remar- quables : l’une, c’est le col du Mont (à 2,646 mètres d'altitude), au fond de la Valgrisanche; l’autre, c’est le col du Petit Sant- >ernard, au fond du vallon de la Thuile (à 2,158 mètres d’alti- tude). Entre ces dépressions, l’arête s'élève en une série de somi- mets très hardis à plus de 3,000 mètres d'altitude, dont le plus élevé est la tête du Ruitor, qui atteint 3,486 mètres et domine le glacier du même nom. Ce massif, qu'on peut dénommer le massif du Ruitor, est très intéressant à cause des nombreux lacs alpins qu'il renferme, d'autant plus que la formation de ces lacs est Hiée au grand phénomène glaciaire dont nous avons aujourd'hui encore une manifestation réduite dans le beau glacier du Ruitor. Le glacier du Ruitor, avec les deux glaciers de Chäteau-Blanc et de Morion, descend de l’arête Tête-du-Ruitor-Grand Assaly dans le versant d'Italie, Le premier forme, en descendant au nord, le confluent de droite de la Doire de la Thuile; les autres, au nord-est, vont augmenter les eaux du cours moyen de la Doire de Valgrisanche. Ce versant italien du Ruitor est formé en pla- ieau qui s'abaisse assez doucement au nord-nord-est, tandis que les versants occidental et méridional, presque libres de glaciers, sont fortement escarpés sur la vallée de l'Isère et sur la Valgri- sanche. Les lacs de la région sont étalés autour du massif central, à des altitudes variant de 2,000 à 2,900 mètres. Du côté de la Thuile, on trouve le lac bien connu du Ruitor ou de Sainte-Marr- guerite; peu connu, au contraire, est le lac des Séracs, un peu en aval et qui atteint encore aujourd'hui, par son extrémité, le glacier du Ruitor. Mais il y a aussi de petits lacs sur les rochers supérieurs, tandis qu'en bas nous trouvons le lac du Glacier, maintenant presque comblé et desséché. Plus loi, on rencontre les lacs de Belle-Combe, dans le vallon du même nom; enfin, le lac de Pierre-Rouge et d'Arpy au fond de la Combe d'Arpy. Du côté de Valgisranche, le lac de Morion est placé dans la dépres- sion du col du même nom ; le lac de Saint-Grat s'enfonce dans un cercle de glaciers au sud du col de Saint-Grat, tandis que dans un rocher latéral, au débouché du glacier de Château-Blanc, se trouve le lac de Fond. Cependant, si la formation récente de quelques lacs est de toute évidence, on peut signaler aussi une relation certaine des autres lacs avec une ancienne expansion glaciaire. Les traces d'une telle expansion sont bien visibles non seulement dans les dépôts morai- niques, mais encore dans la forme moutonnée des rochers de nature gneissique el quartzitique, dont sont composées ces montagries. BA EXPLORATION DES LACS DU MASSIE DU RUITOR L’exploration des lacs du massif du Ruitor n'est pas très facile : ces lacs sont presque tous cachés dans des vallons solitaires sans aucun abri, loin même des sentiers ordinaire- ment parcourus par les alpinistes. J'avais dans mon programme l'étude des principaux bassins du côté de la Thuile et du côté de Valgrisanche. J'ai dù organiser de véritables expéditions, avec guides et porteurs, pour transporter mon bateau plant et mes instruments scientifiques ; J'ai passé, avec ma caravane, plusieurs nuits dans les cabanes, et, avec l’aide du guide Joseph Barmaz, de Pré-Si-Didier, bien connu des alpinistes qui ont parcouru les Chaines du Mont-Blanc et du Ruitor, J'ai réussi à explorer les lacs d’Arpi, de Pierrerouge, le lac de Sainte-Marguerite, le nouveau lac des Séracs au bord du glacier du Ruitor, les lacs jumeaux sur le plateau du même nom. Mais l'expédition que J'ai dirigée en Valgrisanche pour rejoindre les lacs de Fond, de Mo- rion et de Saint-Grat, a complètement échoué : une abominable tourmente de neige d’une durée de plusieurs jours m'a obligée de renoncer, pour cette année du moins, à mes recherches. Lac du Ruitor ou de Sainte-Marguerite Le lac du Ruitor (lat. N: 45°, 40’, 20” ; long. Rome 5°, 28 ouest) forme le débouché de Ia combe des Usselleties dans la vallée principale du Ruïtor (voir l’esquisse topographique). I est placé à 2,402 mètres d'altitude, au pied d'un rocher où l’on à bâti la chapelle de Sainte-Marguerite et lacabane du Club alpin. On arrive aisément au lac par le sentier, qui conduit à la cabane en surmontant le grand escarpement rocheux au S.-S.-E. du plateau où s'étale le petit ac du Glacier, près des chalets du même nom. Ce rocher moutonné, aujourd'hui en partie gazonné, fut certainement autrefois tout à fait recouvert par le glacier, lorsque celui-ci descendait jusque dans le bassin où lon trouve le lac, dit encore à présent du Glacier. Du sommet de ce mamelon, qui domine le lac du Ruiïtor au nord, on jouit d'une magnifique —_ ne vue sur le bassin du lac et l’on peut se faire une bonne idée de sa physiographie. (Voir la figure I.) Le lacest placé dans une dépression à conque ovoidale entourée de trois côtés par des rochers moutonnés ; il a une forme irré- gulièrement rhomboïdale : le grand diamètre, dirigé N.-E.— S.-W., a une longueur de 400 mètres environ; la largeur atteint 120 mètres au maximum. Au sud, le lac est dominé par un autre Fig. 1. — Lac de Sainte-Marguerite et glacier du Ruitor. grand rocher moutonné très abrupi, en partie recouvert par une moraine récente, Cependant les eaux du lac ne vont pas effleurer le grand escarpement : elles en sont séparées par un talus détri- tique assez fin et par un grand cône de déjection formé par deux ruisseaux qui descendent en cascade du plateau supérieur. Ce cône constitue un delta magnifique qui, en s'avançant Jusqu'au milieu du lac, menace de le combler. A l’ouest, le talus détritique de la rive va se confondre avec les alluvions de torrents aujourd'hui disparus, dont le cours encore facile à reconnaitre avait son origine dans la branche — 125 — occidentale du glacier, à une époque de plus grande expansion. Mais à présent même cette branche du glacier à beaucoup reculé et reste séparée du lac par une jolie moraine rectiligne, coupée seulement à son extrémité nord par l’'émissaire qui sort du lac en se dirigeant à l'ouest. La rive côtoyant la moraine es! basse et gazonnée par places. Du côté nord, le lac va baigner le grand rocher à pic surmonté de la chapelle de Sainte-Marguerite, tandis que, au coin N.-E., la rive encore basse est formée par les alluvions qui descendent de la combe des Ussellettes. Le ruisseau des Ussellettes, dont. les eaux découlent des glaciers des Tivergneures et du Para- mont, vient déboucher dans le lac en formant un estuaire ty- pique, avec barre bien visible. Le lac, dans son état actuel, est alimenté non seulement par les torrents que je viens de signaler, mais encore par un tout petit ruisseau qui se décharge dans le lac à son extrémité orientale, et encore par de nombreuses petites sources qui jaillissent du talus tout le long du rivage, à l’est et au sud. L'émissaire est un beau ruisseau qui sort de l'extrémité occidentale du lac, tra- verse la tranchée de la moraine et va descendre rapidement dans le lac des Séracs. J'ai exploré le lac, avec mon bateau pliant, le 7 septembre 1905. Le lancementaété bien facile, parce que les bords du lac sont pour: les trois quarts accessibles, même aux troupeaux. J'ai traversé le bassin dans toutes les directions, dans le but de faire le relief du fond. M. Baretti a bien raison d'écrire que le lac n'est plus à présent qu'un étang boueux. En effet, le bateau échouait partout près de la rive, sauf au pied du rocher où est placée la chapelle. Les déterminations bathymétriques m'ont démontré que la pro- fondeur. va en augmentant très doucement jusqu'au milieu du lac, où elle atteint un maximum de trois mètres. On a donc affaire à une cuvette très aplatie. Au point de vue géologique, le lac est creusé dans les schistes et les anagénites du terrain carbonifère : l’excavation du bassin a eu lieu par la rencontre du grand glacier du Ruitor avec le glacier qui descendait de la combe des Usselettes. Aujourd'hui, le lac est endigué à l'ouest par la moraine bordant la branche occidentale du grand glacier. Mais l'inspection du bassin montre à l'évidence que le lac devait autrefois présenter une étendue beaucoup plus grande et un niveau bien plus élevé. En effet, on reconnait très bien à mi-hau- teur des rochers environnants une petite terrasse parfaitement — ]26 — horizontale, recouverte par un talus détritique. C'était là évi- demment l'ancienne beine littorale, lorsque le niveau du lac devait se tenir 30 mètres plus haut qu'à présent. Alors la forme du lac devait correspondre exactement au bassin endigué en aval par le glacier, avant son recul. Après le recul du glacier, le lac se vida presque complètement et fut réduit à occuper seulement le pla- fond du bassin ; ensuite sa surface à été modifiée encore plus complètement par suite des alluvions amenées par les affluents. Les renseignements historiques qui nous à donnés M. Baretti nous expliquent très bien les changements de forme et de niveau que le lac du Ruitor a présentés dans les siècles passés. Ces chan- gements ont même produit des désastres fameux dans les annales de la vallée d'Aoste. L'histoire mentionne les débacles de 1594, de 1595, de 1640, de 1646, et celle qui, en 1680, rasa les beaux ponts en pierre de l'Equiliva et de Villeneuve. D'après les anciennes cartes militaires de l'état-major piémon- tais dressées en 1841, le lac avait une longueur de 900 mètres et une largeur de 300 mètres. Le grand glacier du Ruitor couvrait dans ce temps-là les roches moutonnées à présent découvertes au sud-est et au sud du lac, et continuait à l’ouest de telle manière qu'il occupait une partie du bassin actuel du lac, qu'il enserrait ainsi; puis il passait sur le dos arrondi du rocher nord, à 400 mètres de distance de la chapelle de Sainte- Marguerite, et il retombait ensuite dans le bassin dit encore à présent du Glacier, descendant dans le plan La Lière jusqu'au débouché du vallon de Bellecombe. L'émissaire du lae était de dix mètres seulement plus bas que la chapelle, c'est-à-dire qu'il débouchait à une hauteur de 2,430 mètres ; il faisait de grands détours parmi les rochers, dans la direction sud-ouest et nord- ouest, et il retombait enfin dans le bassin du lac du Glacier (voir l'esquisse tirée de la carte de Baretti). Le géologiste Favre (1), qui à visité le lac du Ruitor à peu près vers 1862, nous à donné une description du lac et une gravure (fig. 5 de la planche XXVT) qui en donnent une bonne idée lors de sa visite, Il dit : # Le » lac est enserré entre les rochers arrondis et moutonnés et l'énorme glacier du Ruitor. (1) FAVRE, ALPHONSE. Recherches géologiques dans les parties de la Savoie. du Piémont et de la Suisse voisines du Mont-Blanc. Paris, Masson. Tone III. — 127 — » La glace, qui a une grande épaisseur, s'avance au-dessus de -+ l'eau sur une étendue qui ne peut être déterminée, mais qui + parait assez considérable. Elle se maintient à une petite -+ distance au-dessus de la surface du lac et se termine par un + escarpement abrupt, d'où se détachent de temps en temps + d'énormes lames verticales de glace, qui en tombant s’enfoncent dans l'eau, ressortent en partie, oscillent et finissent par flotter tranquillement. Elles représentent en miniature les - montagnes dé glace de l'Océan. - C'est-à-dire que le lac se trouvait alors comme il a été dessiné dans la carte militaire piémontaise de 1854. F2 4roe coperte da morena. + st A TN Fig. 2. — Carte des environs du lac du Ruitor en 1860, d'après M. Baretti. (Réduction photographique à + d'une planche de M. Baretti.) Le chanoine Carre! (1), alpiniste et écrivain des choses valdô- taines, a visité le lac en 1864, lorsque le glacier était déjà en train de reculer, et nous donne les renseignements suivants : « Le lac est encaissé de trois côtés dans une ceinture de roche + infranchissable, mais du côté du couchant l'eau n'a d'autre (1) CARREL. Le lac du Ruilor. La feuille d'Aoste, 1864. — 128 — bord que la glace vive, soit le glacier. Cette année, le lac était « plein, mais vers les premiers Jours de septembre l'eau s’est + fait une ouverture entre la glace et la roche au nord-ouest. Si « cette ouverture avait été plus large, les eaux du lac se seraient - écoulées subitement, et la vallée d'Aoste n'aurait pas manqué + d'être inondée, car l'eau qui s'en est. échappée cubait environ « 1,500,000 tonneaux. Mais heureusement l'eau n’a pu se - former une large ouverture, l'écoulement à duré de huit à dix » JOUrS. » En 1873, M. Baretti pouvait constater que le glacier occupait encore une grande partie des rochers moutonnés au midi du lac et laissait tomber de temps en temps des lames de glace qui flottaient sur la surface des eaux, lesquelles étaient plus élevées qu'à présent. Le torrent qui sortait du lac au nord-ouest avait disparu et les eaux du lac se creusaient une issue sous le glacier, par une sorte de galerie dont la longueur était de 400 mètres, d'où elles sortaient dans le vallon du Ruitor, près de l'embouchure du vallon de Bellecombe. Le glacier même remontait encore quelque peu sur les rochers du sud-ouest de Sainte-Marguerite, et descen- dait encore très bas dans le vallon, de telle manière ‘que l'ongle du glacier était encore bien visible depuis les chalets des glaciers. En 1879, M. Baretti trouvait le lac à peu près comme il est à présent. (Voir la fig. 5.) zien que tout à fait récents, les rivages du lac, comme je l'ai indiqué ci-dessus, sont déjà gazonnés; Je ne peux pas donner beaucoup de renseignements sur la flore à cause de la saison déjà avancée et de la neige tombée peu de jours avant ma visite. Seulement sur le terrain marécageux de la rive orientale j'ai recueilli des linaigrettes; à Fextrémité occidentale, sur la pente de la moraine, fleurissaient encore quelques épilobes. Les eaux du lac sont toujours troubles à cause de la boue et du limon charriés et remués par les torrents affluents. Dans ces conditions, les eaux sont très peu transparentes. Vu d'en haut, le lac présente une couleur vert anglais qu'on ne peut identifier avec aucune des couleurs de léchelle de Forel. On pourrait la comparer au n° 6 de cette échelle si lon supposait y faire tenir un peu d'argile en suspension. Le lac est exposé à la tourmente alors qu'elle règne sur le glacier, et parfois on le trouve, même dans le mois d'août, recou- vert par de minces lames de glace. Au mois d'octobre 1l com- 129 == mence à geler ; la fonte de la glace à lieu dans le mois de juin. J'ai trouvé dans les eaux du lac 7° centigrades de température à une profondeur de 150 à 2 mètres, tandis que la température de Pair était de 15° centigrades à 2 heures de l'après-midi. En S'approchant du rivage du lac de Sainte-Marguerite, on peut aller récolter sur les sables un coléoptère qui se nourrit d'excréments, l'Aphodius mixtus Villa, forme commune dans la chaine des Alpes. Dans la grève inondée, on trouve, cachées sous les cailloux où rampant dans la vase et le limon, de nom- breuses Planaria alpina Dana, des larves de Phryganides et un coléoptère aquatique très agile, le Deronectes griseostria- tus Degeer, qui ne se laisse capturer que difficilement. Je dois sa détermination à l'obligeance de M. le professeur Gestro, de Gênes, que je remercie. Sur la surface de l'eau flottaient, en grand nombre, des insectes ailés, étrangers au lac, tr usportés par les vents qui souffaient d’aval en amont. La navigation, au moyen de mon bateau pliant « Pavesias, en toile et bois, est assez facile sur le lac de Sainte-Marguerite, et à cause de cela J'ai pu faire de nombreuses pêches aux filets, soit avec mes modèles, soit avec ceux de Zacharias. Au coucher du soleil, la société pélagique de ce lac, suivant la loi bien connue de la migration verticale des organismes, était plus abondante dans la couche près de la surface : tout de suite j'ai reconnu de petits crustacés rouges et d'autres incolores ; seu- lement, dans les couches sous-jacentes (c'est-à-dire dans des te verticales), je constatai aussi la présence de larves de Coye- tra. L'examen microscopique m'a permis d'établir qu'ici le plankton est constitué en majorité par des Entomostracés, et précisément par des Cyclops fimbriatus Fischer, incolores ou d’un blanc rosé fort élégant, par des Cyclops gracilis Lilljebore, jaune rouge, et par des ne lops phaleratus Koch, rougeñtres. Ce dernier copépode a atteint dans ce lac une hauteur plus grande que celle désignée par Zschokke {Das Thierairelt der Hochgebirgsseen, Zurich 1900), qui a pêché le €. phaleratus seulement à 1,796 mètres dans le lac de Sils, en Engadine. Toutes les espèces de Cyclops que j'ai recueillies étaient repré- sentées par des individus & et Q, ces derniers plus rares et dépourvus de sacs ovariques, mais il faut considérer que l’au- tomne était très avancé et l’année exceptionnellement froide : à cause de cela peut-être nos cyclopides avaient déjà passé le moment de la reproduction. En effet, j'ai trouvé des œufs dura- bles dans la vase du fond. D'après les recherches de M. Wolf (Die Forlflanzungsrerhültnisse unserer einheimischen Copepoden. Zoologische Jahrbücher, 1905), le Cyclops fin- brialus, le C. gracilis et le C phaleralus sont des formes d'été, du moins dans le Würtemberg, où ils présentent deux cycles, Fun au printemps, l'autre en automne, et €’est dans le deuxième cycle qu'ils donnent des œufs durables. Dans la for- mation de la société pélagique du lac de Sainte-Marguerite, on trouve encore : la Nofholca striata O. F.M., représentée par de jolis individus, très bien conservés, quelques Polyarthra platyptera Ehr, et de nombreux Nauplius. Les protozoaires, dans ce bassin, sont représentés par lAs- tasia margarilifera Schmid, l'Artophysa vegetansO.F.M., le Glaucoma scintillans Ebhr,lOrytrica pellionellaO.F.M., l'Aynoeba villosa Wellich. Sur le fond, on rencontre un tar- digrade très commun à beaucoup de bassins des Alpes, le Macrobiolus macronyzx Du]. deux nématodes, le Dorylainus slagnalis Duj., et le Trdobus gracilis Bastian, qui four- millent dans la vase; le Chydorus sphaericus O. EF. M., qui présente des femelles avec des œnfs, et quelques Cypria ophtal- mica Jurine. Le plancher du lae est recouvert de sable très fin mélangé avec du limon argileux, constitué essentiellement par des lamelles de mica et par des grains presque tous de nature quart- zeuse. Les dragages ramènent, avec le matériel du fond, des Rhi- zopodes, des Diatomées, des Aloues. On trouve en assez grande abondance la Difflugia pyriformis Periy, dont la coquille allongée, presque eylindrique, pas étranglée au col, semble assez se rapporter à la D. pyriformis, var. lacustris Penard ; la D. corona Wall, en belles coques très régulières; la D. urceolata Carter, globuleuse, avec une collerette très nette ; la Cyphoderia margarilacea Ehr., jauntre, ayant une forme d'ampoule; quelques rares Pseudodifflugia Archeri Penard, à forme de sac arrondi aux deux bouts; enfin lArcella vulga- is Ehr. et un rhizopode nu, l'Amoeba radiosa Du]. Parmi les conjuguées, le Closterium rostralum Ehr. et le C. acerosum (Schrank) Ehr., formes déjà trouvées beaucoup de fois en [Italie et citées dans les régions arctiques par Nord- stedt; une palmellacée, qu'on rencontre très difficilement, le Palmodactylon subramosum Nalg., et des débris de mousses, peut-être apportés par le vent. Les diatomées sont largement — 131 — représentées, et j'en ai recueilli dans la région profonde de même que dans la région littorale : la Surtraya ovata Kiz., la S. biseriata Ehr., l'Achnanthes (Microneis) minulissima Ktz., l'Zunotia (Himantidium) pectinalis (Dilw.) Rab., la Fragilaria virescens Ralfs.; en outre la Navicula cryp- tocephala Ktz., la N.radiosa Kiz., la N.(Pinnularia) meso- lepta Ehr., var. nivalis Ehr.; la N. (Pinnularia) viridis (Nitzsch.) Ehr.; la Diatoma tenue Ag., D. (Odontidium) hiemale (Lyngb.) Heib., Nétzschia (Grunoria) tabellaria Grun., Melosira (Aulacosira) distans Kiz. Lac des Séracs Si l'on monte à la chapelle de Sainte-Marguerite (2,465 m.) et si l’on se dirige de là vers l’ouest, on voit, au delà de la moraine qui endigue le lac du Ruitor, un autre lac plus impo- sant, dominé par les rochers escarpés du Grand Assaly. C'est une grande nappe d’eau d'un gris plombé, directement bordée au sud par le front du glacier, qui constitue une magnifique paroi azurée éblouissante. C’est une vraie cascade de séracs, qui de temps en temps se détachent et vont à la dérive sur la surface des eaux à la façon des « icebergs +. J'ai visité le lac dans l'après-midi du 7 septembre 1905, en franchissant la moraine qui sépare le lac du Ruitor du lac des Séracs ; j'étais justement en vue de ce dernier (voir la figure 3) lorsque j'aperçcus cinq chamois se promenant tranquillement sur la grève du lac. Tout à coup, effrayés, les chamois sautèrent sur le giacier en traversant l'extrémité du lac, et s'enfuirent “apides comme des flèches. Le lac des Séracs s'étale à environ une trentaine de mètres en dessous du lac de Sainte-Marguerite, c'est-à-dire à une alti- tude de 2,370 mètres. Sa forme est ovoidale, irrégulière, avec une extrémité plus larve tournée à l'ouest; il est flanqué par une moraine latérale bordant les escarpements rocheux du Grand Assalv. Au nord, il est bordé par un rocher moutonné, en partie recou- vert par la moraine frontale du glacier; à l'est, par la moraine déjà décrite qui sépare notre lac de Sainte-Marguerite; au sud enfin, par le grand escarpement du glacier dont les séracs vont — 132 — s'avancer dans les eaux du lac. (Voir aussi l'esquisse topogra- phique.) | % < à i si KI + { ù Fig. 3. — Lac des Séracs. Le grand diamètre du lac est, comme je l'ai déjà dit, dirigé de l'est à l’ouest. J'ai lancé mon bateau de la basse rive orientale, près du débou- ché du torrent qui vient du lac de Sainte-Marguerite. Ici la profondeur est très petite, et le bateau touche le fond en beau- coup d'endroits. J'ai traversé le lac dans presque toute sa longueur ; seulement, je n'ai pas osé m'avancer jusqu'au bord occidental, où sort tumul- tueusement l’'émissaire qui tombe en aval pour former la première cascade + rutorine =. Fig. 4. — Lac des Séracs. Le bateau est à l’endroit où l’on a mesuré 11 mètres de profondeur. Mais j'ai dirigé résolument la proue parmi les lames de glace flottantes, et j'ai parcouru un canal qui serpentait entre les séracs, en passant par dessous un magnifique are de glace tout bleu, d'une forme si régulière en demi-cerele qu'on aurait dit un erand pont bâti par un habile architecte. C’est ici (voir la fig. 4) que j'ai trouvé la profondeur maxima — 134 — de 11 mètres. De temps en tempsdes masses de glace se détachaient et tombaient dans le lac en remuant ses eaux. Comme il n'était pas prudent d'avancer plus loin avec mon fragile bateau en toile, je sor- tis alors du canal pour activer le travail des mesures et des pêches. Le lac des Séracs existe seulement depuis quelques dizaines d'années. Comme nous l'avons déjà remarqué à propos du lac de Sainte-Marguerite, en 1873 le glacier occupait encore, d'après les observations de M. Baretti, le bassin occidental au pied de l'Assaly et descendait même jusqu'au débouché du vallon de >ellecombe; le torrent qui sort du lac de Sainte-Marguerite se creusait alors un long tunnel sous le glacier. En 1879 le glacier avait déjà beaucoup reculé (voir fig. 5), et le torrent issu du lac de Sainte-Marguerite serpentait dans la vase et les cailloux de la moraine jusqu'au bord du glacier, qu'il contournait près du rocher, puis arrivait dans un endroit où le glacier s'était écrasé sur une longueur d'environ 100 mètres, en constituant une sorte de lac dans lequel les eaux étaient toutes couvertes de lames de glace et dont les bords étaient formés en grande partie par le glacier; enfin, le torrent sortait de ce lac en formation en perçant encore un petit tunnel sous le dernier angle du glacier, pour retomber dans le vallon du Ruitor (voir la fig. 5, tirée de la planche de M. Baretti). Depuis 1879, le lac des Séracs est resté dans son état embryonnaire pendant une quinzaine d'années et c'est seulement depuis peu de temps, à la suite d’un nouveau recul du glacier, qu'il a beaucoup grandi et de telle manière que l’année passée 1} présentait une surface comparable à celle du lac de Sainte-Marguerite, (Voir l'esquisse topographique des lacs du Ruitor dans l’état actuel et comparer avec la figure 5.) Le bassin que j'ai nommé des Séracs est creusé dans les forma- tions carbonifères, comme le lac de Sainte-Marguerite, L'exca- vation, bien profonde, est due à la masse remarquable du glacier descendant du Grand Assaly, tandis que les eaux coulant du glacier même ont rempli le bassin en formant le lac. Celui-ci est sujet sans cesse à des transformations. Du côté N. E., c'est-à-dire au débouché du torrent qui découle du lac de Sante-Marguerite, il va eu déjà un affaissement d'une dizaine de mètres de largeur. Cependant le lac reçoit encore du côté sud Les eaux qui descen- dent du glacier en petits ruisseaux courant sur les rochers, et enfin il est alimenté davantage par les eaux de fonte directe de la glace plongeant dans le lac même, — 135 — C'est pour cela que les eaux, à cause des matieres suspendues, sont encore plus troubles que celles du lac de Sainte-Marguerite. En effet, le lac des Séracs, même vu de loin, présente une cou- leur gris plomb, bien plus foncée que celle du lac de Sainte- Marguerite. Le lac n'est Jamais tranquille, du moins dans les Journées chaudes de l'été. Les torrents inpétueux qui se déchar- gent dans le lac, les masses de glace qui tombent du glacier escarpé, tiennent les eaux toujours en mouvement et donnent PRE : 1 Énge WA Eacier 2 Pro à _— Traccrato delia galleriær. Aree coperte da morena Fig. 5. — Lac du Ruitor en 1879. (Réduction à + d’une carte de M. Baretti.) naissance à des courants sensibles qui entrainent les séracs dans la direction de l'émissaire. Celui-ci va sortir, comme je l'ai dit, à l'extrémité occidentale, et descend très rapide en formant les cascades dites du Ruitor. Quant aux mesures de la température des eaux, j'ai trouvé 2 centigrades à l'extrémité orientale, très près de l'embouchure du torrent qui descend du lac de Sainte-Marguerite, tandis que au centre du lac, près des séracs, où les eaux atteignent 9 à 10 mètres de profondeur, j'ai trouvé 1° centigrade à la surface et 4° centigrades à 9 mètres de profondeur. La température de l'air dans ce moment-là était de 11° centigrades, — 136 — Les rives du côté estet sud, formées de limon et de gravier, se présentaient désertes et stériles; seulement un peu plus en haut, sur la moraine, J'ai remarqué quelques Zinaria alpine et plusieurs Ranunculus glacialis. L'étude faunistique du lac des Séracs, de formation très récente, à tout de suite éveillé mon attention, et J'ai tàché de répéter plusieurs fois les coups de filet horizontaux aussi bien que les verticaux, bravant toutes les difficultés que nous avions rencontrées en dirigeant le bateau parmi les séracs flottants. Le produit des pêches était toujours une eau troublée par des matériaux dissous et en suspension, où l’on ne voyait aucun signe de vie. L'examen microscopique ne m'a pas permis de découvrir, parmi les grains, très petits, des minéraux en suspension, la présence d’une faune pélagique; seulement par-ci par-là, quelques lisières de végétaux, des grains de pollen portés par le vent d’aval en amont. Les dragages du fond, à 10 mètres de profondeur, m'ont donné un sable fin, mélangé de gravier fin, constitués en grande partie par du quartz et par du feldspath, avec des éléments subordonnés d’amphibole et de grenat, des écailles (paillettes) de mica, et enfin des frag- ments de schistes anagénitiques et charbonneux. Parmi ces miné- raux, il n'existe nulle trace d'organismes animaux, même de ceux que l'on trouve encore dans les bassins alpins les plus pauvres comme société abyssale; et c'est seulement après de longues recherches, lorsque Je commençais à croire que le fond du lac des Séracs aussi était dépeuplé, que j'ai trouvé quelques rares carapaces de diatomées : la Navicula bacillun Ebr.; la Navicula (Neidiun) firma Kiz.; la Suriraya ovala Kiz., et quelques rubans de Diatoma(Odontidium) hiemale (Lyngb.) Heib. Il s'y rencontre de plus la Palmelacée déjà retrouvée dans le lac de Sainte-Marguerite, le Palmnoilactylon subramosum Nag., et quelques lisières d’une algue filamenteuse. Dans ce lac de formation récente, il n’y a done jusqu'ici que des végétaux. Lac Gris Sur le rocher moutonné qui domine le lac de Sainte-Marguerite au sud (voir la figure 1), s'étale à 2,600 mètres, d'après mes observations barométriques, un plateau en cuvette qui renferme deux petits lacs jumeaux, séparés seulement par une digue morai- nique. Le lac occidental est le plus étendu; je l'ai nommé lac Gris à cause de la couleur grisàtre de ses eaux, tandis que j'ai nommé lac Vert le lac oriental à cause de sa belle couleur vert éme- raude. (Voir l’esquisse topographique.) Les deux lacs Jumeaux, que J'ai nommés lac Vert et lac Gris, se sont certainement formés à des époques différentes. D’après Baretti (voir la figure 2, reproduction de la carte de Baretti), en 1860 le glacier couvrait tout le plateau supérieur au lac de Sainte-Marguerite et occupait aussi l'emplacement des petits lacs. En 1869, M. l'abbé Gorret a gravi le glacier du Ruitor et nous à donné les renseignements suivants : « Pour arriver sur le glacier du Ruitor, depuis la chapelle de Sainte-Marguerite, on traverse le torrent du vallon des Ussellettes, en côtoyant la pente au-dessus du lac : on arrive bientôt à un second lac, formé uniquement par la fonte des glaces; dès lors on s'élève, par des rochers sur la gauche, jusqu'au plan des glaciers. » D'après cette notice, on peut tirer la conclusion bien certaine que, dans ce temps-là, existait seulement le lac Vert, et que l'emplacement du lac Gris était encore occupé par le glacier. C'est-à-dire que la formation du lac Gris est postérieure à 1869. L'examen physiographique de la localité m'a bien démontré que les deux lacs sont séparés seulement par une bride morai- nique; peut-être existait-il jadis un seul lac bien plus grand, dont le bassin à été creusé dans le rocher par le travail combiné du mouvement de la glace et des moulins du glacier. Plus tard, ce bassin, transformé en lac par le recul du glacier, a été encore partiellement envahi et comblé à la suite d'un nouvel avance- ment du glacier : ainsi la partie orientale du bassin seule est restée découverte, partie qui renferme à présent le lae Vert; le dernier recul du glacier a découvert de nouveau la partie occi- dentale du bassin et a formé le lac Gris, en abandonnant la moraine qui sépare les deux lacs. En 1879, le lac Gris était déjà reconstitué, comme il résulte de la carte de M. Baretti. (Voir la figure 5.) Le lac Gris a une forme ovoidale allongée, avec le grand diamètre de 250 mètres de longueur et le petit diamètre de 180 mètres. Du côté nord, le bassin est réduit par une bande de matériaux Se morainiques déposés au bord de l’escarpement rocheux moutonné. À l'ouest, il est endigué par la grande moraine latérale du gla- cier du Ruitor, au delà de laquelle on aperçoit l'immense étendue des glaces et les sommets abrupts du Grand Assaly et du Loy- don. Du côté sud, au contraire, le lac est flanqué par une paroi rocheuse de plus de 50 mètres de hauteur, dont le dos supporte une langue du grand glacier. (Voir la figure 6.) Fig. 6. — Lac Gris. Avec les sommets du Loydon et du Grand Assaly. La glace vive est en vue au bord supérieur de la paroi, et, en contact entre la roche et la glace, sort un torrent qui tombe dans lé lac à son extrémité S.-W., où il a formé un petit cône de déjection. Du côté du levant le lac est contourné par une moraine assez basse, apportée par le glacier sur son bord droit, lorsqu'il occu- pait le bassin du lac. Cette digue morainique sépare le lac Gris du lac Vert adjacent. Il est bien évident que le lac Gris aussi est une euveite d'excavation glaciaire dont la forme et la pro- fondeuroriginaires ont été réduites par les matériaux morainiques — ]39 — déposés sur les rivages et par Îles alluvions du torrent qui descend impétueusement du glacier. Ce lac est assez profond, comme la plupart des petits lacs des glaciers placés au pied d'un rocher à pie. Et, en effet, J'ai trouvé une profondeur de 1020 près de la côte sud, dominée par la paroi rocheuse ; mais cette profondeur va en diminuant peu à peu au nord et à l'ouest, où la moraine descend en pente douce vers le fond du lac. Les rochers du bassin appartiennent à la même formation d'anagénites du carbonifère, dont sont formés les bassins des lacs inférieurs. Le fond du lac est occupé par du gravier à l'extrémité S.-W., où il recoit le torrent du glacier ; plus loin le plafond est boueux. Le lac est alimenté non seulement par le torrent dont j'ai parlé ci-dessus, mais aussi par le ruisseau qui sort du lac Vert. L'émissaire sort du lac à son extrémité W.-N.-W. Les eaux du lac sont troubles à cause du sable très fin et de la boue impal- pable qu'elles tiennent en suspension. Elles sont si peu transpa- rentes que le filet immergé verticalement (au lieu du plat de Secchi) n'est plus visible à la profondeur de 2 mètres. La couleur des eaux parait vert-gris, d'une nuance qui ne rentre pas dans l'échelle de Forel. La température des eaux à la surface est de 9° C. au milieu du lac ; près de la rive occidentale, j'ai trouvé jusqu'à 10° C. Cepen- pendant, la température descend rapidement avec la profondeur : à 5 mètres elle est de 40 C., et reste invariable jusqu'au fond. Les rives sont en général formées de graviers dépourvus de toute végétation. Seulement, près du débouché de l'émissaire du lac Vert, j'ai observé encore de rares touffes d'£yyophoriumn Scheuchseri et quelques saules nains. Sur la rive septentrionale, au grand soleil, il y avait quelques graminées, plusieurs pédicu- laires, enfin des chardons sur la moraine orientale. Le lac Gris, avec ses eaux salies par des substances dissoutes et des minéraux en suspension, non loin du glacier, qui décharge ici ses eaux froides, me sembla d'abord ne#as convenir à la vie des organismes lacustres ; et cela d'autant plus que j'avais exploré le lac des Séracs. Mais déjà, le long du rivage, j'ai pu constater la présence non seulement de la Planaria alpina Dana, mais aussi de larves de Phryganes; sur la surface du bassin, des cadavres d'Aphodius mixtus Villa, forme qui vit près du lac de Sainte-Marguerite. a — ]40 — Il faut cependant observer que les eaux du lac Gris sont, aussi bien au rivage qu'au milieu du lac, plus chaudes à la surface que celles du lac des Séracs, d’après la constatation faite au mois de septembre, dans les mêmes conditions climatériques. Dans les aux du lac Gris, il y à cependant aussi une société pélagique, mais elle est très pauvre. C'est une faune à rotifères : la Dig- Lena forcipala Ebr., grands individus transparents, avec de petits yeux rouge foncé; la Phu#lodina citrina Ehr., et la Polyarthra platyptera Ehr., plus rare encore. I y a un seul Cyclops, le Cyclops serrulatus Fischer, dont les femelles portent des sacs ovariques; des Nauplius ; quelques formes enkystées. Les infusoires ne font pas défaut : J'ai observé le Lionotus anser Ehr., l'Arphileptus margarilifer Ehr., l'Oxytricha pellionella O.-F. M., l'Amoeba villosa Wallich. J'ai visité le lac Gris par une Journée couverte, et grâce à ce fait J'ai capturé les individus pélagiques à la surface, un peu loin cependant de l'irruption des eaux stériles du glacier, qui bouleversent et entrainent le filet dans leur courant rapide. Le fond du lac est recouvert d'un limon très fin, mélangé à une boue argileuse, légèrement charbonneuse. Le limon est constitué par du mica blanc, avec de la chlorite, du quartz, de rares grains d’amphibole et des grumeaux argileux. Dans ce milieu vit aussi une faune profonde, c'est-à-dire des Rhizopodes et des Diatomées, mais en très petit nombre. Il yala Lecquereusia spüralis Ehr., avec sa coquille gri- sätre, composée de petites écailles vermiculaires, hyalines, très minces et fortement recourbées; la Cyphoderia margarilacea Ehr., qui est du reste une forme commune en Italie; la Hyalo- sphenia punctata Penard, irès bien décrite par cet auteur dans son mémoire sur la Faune rhizopodique du bassin du Léman (Genève, 1902), mais ici de petite taille, et aussi quel- ques Difflugia pyriformis Perty,petiteseteylindriques, Parmi les diatomées, j'ai reconnu les carapaces élégantes de la Sur- rella ovata Kiz.; Dialoma (Odontidium) hiemale (Lyngb.) Heib.; Achnanthes exilis [Microneis) Kiz.; Cymbella (Encyonemua) caespitosa Ktz.; Nileschia (Grunovia) tabel- laria Grun.; Fragilaria virescens Ralfs.; Melostra (Aulaco- sira) distans Ktz.; Cymbella (Cocconema) affinis Ktz.Il y a encore des matières végétales que je n'ai pu bien spécifier, des algues filamenteuses et des débris de mousses. Le lac Gris, qui a les caractères des hauts bassins des gla- — ]41l — ciers, défavorables à la vie, est cependant déjà pourvu d'une société représentée par de rares individus, mais qui compte du moins quinze espèces. Lac Vert Le lac Vert, voisin du lac Gris, est placé à l’est de ce dernier, quelques mètres plus haut sur le même plateau rocheux. I est séparé du lac Gris par la digue morainique décrite ci-dessus, d'une largeur d’une centaine de mètres. Le lac à une forme ovoïdale, presque circulaire ; il s'étale au pied d'un rocher escarpé qui est la continuation de la paroi dominant au sud du lac Gris. (Voir la fig. 7.) Ce rocher borde le lac du côté sud, tandis qu'à l’ouest et au nord il est flanqué par des terrains morainiques qui réduisent l'étendue du bassin primitif d'excavation glaciaire. Le lac est alimenté par des sources nom- breuses jaillissant de la moraine orientale. La plupart de ces sources sont tout près de la rive; une seule d’entre elles à une origine un peu plus lointaine. Leur débit doit être assez petit puisque l’émissaire, qui sort à l'extrémité N.-W, du lac, est un petit ruisseau aux eaux cristallines, qui, en murmurant entre les cailloux, descend au lac Gris sous-jacent. L'eau du lac est abso- Lament tranquille, elle a une magnifique couleur vert émeraude correspondant au 6 de l'échelle de Forel; la transparence remarquable permet partout de voir le fond du lac. Le lac est peu profond, et du côté du‘midi, au pied des rochers à pic, il y a seulement deux mètres de profondeur, tandis qu'au milieu on atteint une profondeur de 340, La température des eaux, mesurée plusieurs fois, a toujours marqué 11°C à 2 où 3 mètres de profondeur, tandis que la tempé- rature de l'air était de 13°C. Ce petit bassin, alimenté par des sources moins froides que les eaux du glacier qui fournissent le lac Gris, est plus favorable au développement de la vie. Les rivages aussi sont assez gazonnés; par-ci par-là fleurissent encore des valérianes, des saules nains et des irèfles des Alpes; sur les moraines verdoient des chardons, des vératres: sur les rochers quelques mousses d'azur. Par dessous les cailloux du rivage j'ai trouvé la Planaria alpina Dana; sur les pierres submergées couraient très vite deux espèces de coléoptères aquatiques, dont je n'ai pu malheu- = das reusement capturer qu'une seule, le Deronecles griseostria- lus Degeer, qui est aussi commune au lac de Sainte-Mareuerite. La faune pélagique de ce bassin n'est pas très variée, mais en revanche les espèces sont toutes représentées par une richesse d'individus très remarquable. Dans les eaux limpides on voit nager de petits crustacés rouges, les Cyclops serrulalus Fischer, puis l'examen à la loupe nous démontre qu'il y à ici un plankton formé surtout de rotateurs. On reconnait tout de suite Fig, 7. — Lac Vert, la Polyarthra plalyplera Ehr. (en nombre énorme), à cause des mouvements rapides et des bonds qu'elle exécute en remuant ses épines en avant où de côté; on trouve encore la Monostyla lunaris Ehr., transparente et incolore à l'exception des viscères qui sont teintés en brun. On remarque encore des Nauplius, des larves de Corethra et des formes enkvstées. Dans les eaux du lae Vert les Ciliés ne font pas défaut, e'est-à- dre FZ£uglena viridis Ehr., l'Arthophysa regetans OK, M. l'Halleriægrandinella OEM. Urocentrum hubo OEM. lOxylrica pellionella O.F, M. La faune profonde est consti- tuée par le Chydorus sphaericus O.-EM..le Trilobus gracilis Bastian, la Cypria ophlalnica Jurine, et par plusieurs Rhi- — 143 — zopodes. I v à la Difflugia pyrifornis Perty en grands exemplaires, la Centropyxis aculeata Stein, à l'enveloppe jaunâtre, toujours ornée de cornes, la Nebela vilraen Penard, avec sa coquille extrêmement hyaline, de forme régulière, la Cyphoderia nargarilacea Schlum., qui offre l'habituelle forme en ampoule, quelques rares Difflugia corona Wall, et Lecquereusia spiralis Ehr. Le limon très fin qui recouvre le fond du lac est constitué principalement par des quartz, puis par du feldspath et du mica (parmi lequel on peut reconnaitre encore de la biotite); il faut ajouter de la chlorite et enfin de la poussière argileuse et charbonneuse. Parmi ces matériaux J'ai trouvé des diatomées : lAchnanthes (Microneis) exilis Ktz, la Cymbellu (Encyonema) caespi- tosa Vitz, la Navicula lanceolata Ehr., la N. cryplocephala Ktz., la N. bacillun Ehr., la Surirella ovata Ktz., la Dia- toma (Odontidium,) hiemale (Lyngb.) Heib, la Fragilaria mulabilis (W. Sm.) Grun., la Cyclotella operculala (Ag.) Ktz., la Melosira (Aulacosira) distans Ktz. Il y a encore des Algues filamenteuses et des Closteriun acerosum Ehr. Plusieurs des formes qui habitent les eaux limpides du lac Vert sont communes aussi dans les eaux troubles du lac Gris ; mais il faut observer que si le nombre des espèces aquatiques du lac Vert n'est pas bien supérieur à celui des espèces du lac Gris, les eaux du lac Vert sont quand même beaucoup plus peuplées, parce que, ici, certaines espèces sont représentées par un nombre énorme d'individus. Lac de Pierre-Rouge. Le lac de Pierre-Rouge est placé à la latitude 45° 40° 50”, et à la longitude de 5° 25° W. de M. Mario (Rome), au fond de la combe d'Arpi, justement sur le dernier échelon rocheux, sous le col dit de Combasse où Comba Sorda. C’est un bassin pyriforme, irrégulier, dont le grand diamètre est dirigé N.E.-> ERSSPRENC ENS se = SE LEE n 1 Diatoma (Odontidium) hiemale (Lyngb.) Heib. + + — + <- =" Tabellaria fenestrata Ktz. = — Je Le © 2 | Nützschia (Tryblionella) angqustata (W. Sm.) Grun. - — _ + (Grunowia) tabellaria Grun. —_— - + 3e Suriraya ovata KEz. _ + + = _ + biseriata Ehr. + = 2 Melosira (Lysigonium) varians Ag. — — == = — se (Aulacosira) distans Ktz. Cyclotella operculata (Ag.) Ktz. Amocba villosa Wallich. radiosa Du]. Difflugia pyriformis Perty. » var. lacustris Penard. » corona Wall. constricta Ehr. acuminata Ebr. » urceolata Carter. Centropixys aculeata Stein. Lecquereusia spiralis Ehr. Hyalosphenia punctata Penard. Nebela collaris Leidy. » vitraca Penard. moe EE 4 +) - + -)- ARE | : 4 + : + : : ++ = - | - | 2) TR | = | + A Arcella vulgaris Ebr. Pseudodifilugia Archeri Penard. Cyphoderia margaritacea Kbr. » calceolus Penard. Buglypha alveolata Ehr. 5 laevis Perty. Euglena viridis Ehr. _Astasia margaritifera Schmid. Anthophysa vegetans O.-F. M. Lionotus anser Ehr. Amphileptus margaritifer Ehr. Glaucoma scintillans Ehr. Oxytricha pellionella O.-F. M. Halteria grandinella O.-F, M. Urocentrum turbo O.-F. M. Epistylis flavicans Ehr. Mesostoma linqua O. Schm. Planaria alpina Dana. Dorylaimus stagnalis Duj. Trüobus gracilis Bastian, Lac Vert RC: + + Ste-Mareuerite + + + | ESPÈCES Lt Lac Vert Lac Gris Lac Pierre-Rougr Lac Ste-Marguerit( Lac des Séracs Philodina citrina Ehr. Polyarthra platyptera KEhr. Monostyla lunaris Ehr. Diglena forcipata Ehr. Notholca striata O.-F. M. Cypria ophthalmica Turine. Cyclops strenuus Fischer. gracilis Lilljeborg. Jimbriatus Fischer. serrulatus Fischer. » phaleratus Koch. Nauplius. Daphnia Zschokkei Stingelin var. Vigezzina Monti. Chydorus sphacricus OF. M. Macrobiotus macronyæ Du]. Larves des Chironomus des Corethra » des Phryganca Deronectes griseostriatus Degeer. + + + + + + + + — 163 — CONTRIBUTION À L'ÉTUDE DES ALGUES DU KAMEROUN par R. GUTwINSKI et Z. CHMIELEWSKI Les algues du Kameroun ne sont connues jusqu'aujourd’hui, croyons-nous, que par deux travaux, celui de O. Nordstedt, Sôtvattensalger frîin Kamerun * et celui de Schmidle, Algen aus Kamerun *. Ces auteurs ne se sont pas occupés des Diatomées; c’est pourquoi il nous semble intéressant de donner ici quelques premicres notions sur cette classe des algues. Nous appuyons nos assertions sous ce rapport sur Îles matériaux recueillis au printemps de 1898 par MM ]la missionnaire Bohner, communiqués en 1904 au professeur R. Gutwinski, dans le but de faire une étude de ces Diatomées, par M. le directeur W. Schmidle de Meersburg. Nordstedt a présenté 11 espèces de la classe des Chlorophy- cées et 2 variétés, 23 espèces de la classe des Cyanophycées, c’est-à-dire en tout 34 espèces et 2 variétés. W. Schmidle décrit 23 espèces de Chlorophycées, dont 21 ne figurent pas parmi celles qui furent mentionnées par Nordstedt, 13 espèces de Cyanophycées, dont 10 ne sont pas décrites par Nordstedt, et 2 espèces de la classe des Floridées, c'est-à-dire en tout 33 nouvelles espèces pour le Kameroun. En étudiant les Diatomées dans les matériaux qui ont été déjà examinés par M. W. Schmidle, sous le rapport des classes déjà énumérées, nous avons trouvé outre 44 espèces et 5 variétés ‘) Botaniska Notiser. 1897, p. 131-133. ”) Beiträge zur Algenflora Afrikas in Engler’s bot. Jahrbüchern, XXX B., IN MIO OI 1169 .— de Diatomées, 1 Floridée, 9 Chlorophycées, de sorte que la végétation des algues du Kameroun compte maintenant : Floridées, Chlorophycées, Cyanophycées, Diatomées. D] 41-F2 99 44+5 Nombre total — 121 espèces et 7 variétés. FLORIDEAE. Batrachospermaceae. Batrachospermum Roth. 1. Batrachospermum moniliforne Roth. for. genuinuin Kirch. Hansgirg Prodr. p. 23. Lac [gatpuri. CHLOROPHYCEAE (Kuets. e. p.) Wittr. Confervoideae (\g.) Falk. COLEOCHAETACEAE. Coleochaete Brèb. 2. C. orbicularis Pringsh. Hansg. Prodr. p. 39. lg. cell.= 11-0u-13°2u, diam. 00g. — 44"0Oy. Lac Igatpuri. PROTOCOCCOIDEAE (Menegh.) Kirch. PALMELLACEAE (Decaisne) Naeg. em. Characium À. Braun. 3. Ch. ensiforme Herm. sec. De Toni 626 dimensiones vacant. Fig. nostr. 1. 1g.— 99-Ov, lt. med. = 4'4, lt. pedis. = 2"2. Fleuve Abo. AGO CONJUGATAE (Link) De Bary. DESMIDIACEAE De Bary. Closterium Meyer. 4. CT. nematodes Joshua Burm. Desm. pag. 652. Tab. XXI, fig. 7-9. lg.—= 167°2u — 1870, It. = 22°0u — 28°6. Fleuve Abo, 14 avril 1898. Cosmarium (Corda) Ralfs. _ 5. C. Brebissonii Menegh. De Toni. pag. 983. lg. —=70"4u, lat. —52"8u.; crass.— 374; isth. —26"4v. Lac Igatpuri. 6. C, Portianum Lund. var. o7thostichum Sehmidle. Alg. aus d.G.Oberrheins pag. 549, f. 7. lg.—33"0Ou, 1t.—22:0u, crass.—13"2p, isth.—8"8y. Lac Igatpuri. 7. C. conspersum Ralfs. var. rotundatum Wittr. Antekningar. T. I. £. 4. le.—74"8u, 1t.—=52:8u, crass.—28"6u, isth.—22"Ov. Lac Igatpuri. 8. C. pulcherrimum Nordst. in Warm. Symb. F1. Bras. Desm. T. III. f. 24. lg.— 46°24, 1t.— 30"8u, isth. = 17'6y. Forma magis ad f5) éruncatum Gutw. FI. alg. agr. Leop. p.58. T. IL. f. 21. quod ad latitudinem isthmi atque granulationem superficialem accedens, dimen- sionibus autem, ac margine apicali evidentius quadri- erenato formam typicam (Nordst. 1.c.) in memoriam r'evocaL. Lac Igatpuri. 9. C. retusiforme Gutw. Flora alg. Leopol. pag. 55. Tab. I. He o12: lg. — 30:8u, It. — 22-Ov, isth. 6'Gv. Lac Igatpuri. 10. C. norimbergense Reinsch. Algfl. v. Fr. T. IX. fig. 2. lg. — It. = 14'4y; crass. 8°8; isth. Gu. Forma margine terminali recto ut in fig. 34. T. X. in B. Eichler. Materyaly do flory wodorostéw okolic Micdzyrzeca. 1892. Pam. Fiz. T. XII. ceterum cum forma typica congruit. Rocher suspendu arrosé par l'eau du ruisseau Njassoso, 2 mai 1898. BACILLARIACEAE Niisch. Raphideae H. L. Smith. NAVICULACEAE (Kuetz.) Heib. Navicula Bory. MÉUN minis 1 UYD: Fleuve Abo. var. cComnmulala Grun. V. Heurck. Synopsis. T.V.f.6. lg. = 61°6u, It. — 13°2u, str. 10 in 10v. Lac [gatpuri. Le 13. 14. 16. 14: 18. ee 19. ne N. Tabellaria Kuetz. V. Heurck. Le. T. VL f. 8. 1g.—187"0.,1t.med.—24"2u,1t. ap.—22"Ou, str.7 Lac Igatpuri. in 10. N. gibba Ehr. A. Schmidt Atlas T. XLV. f. 47-48. lg. — 79°2u, It. = 8-8u. Fleuve Abo. N. subcapitala (Greg.) Ralfs. lg. = 85'8u, It. — 17:62, str. 10 in 10u. Lac Igatpuri. ». N. Braunii Grun. (sed minor.) 19. — 26"4u-28:6u, It. — 6-64; str. 12-13 in 10u. Fleuve Abo. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. Aboland. N.rhynchocephala Kuetz. Îor. genuina. Grun. Oest Diat. T. II. f. 31. b. lg. — 39°6u, It. — 882. Lac Igatpuri. N. placentula (Ehr.) Kuetz. var. subsalsa Grun. Ig. = 24°2u, It. — 13:62. Fleuve Abo. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. N. elliptica Kuetz. A. Schm. Aïlas. T. VII. f. 32. V. H. HUE CS EU lg. — 48‘4u, It. 286% — str. 9 in 10y. Lac Igatpuri. N. cuspidata Kueiz. Grun. Banka. f. 16 a. b. Ig. = 92*4u, It. — 19'8. Fleuve Abo. . N. ambigua Ehr. Grun. Nav. T. IV. f. 35. Fleuve Abo. . N. trinodis W. Sm. 1) for minute N. Heurcks cela. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. Bhvar biceps Grun.: Va: 1e MINT D. Ibidem. Li 2 No LSeudobacilus Gun VE. l::c° T7. XUT, #9: lg. — 22‘0u, It. — 11'Ov. Fleuve Abo. F3. 23. NN. spec.? FIG. NOSTRA 2. Quoad formam atque magnitudinem (lg. — 11.0, It. — 4'4u) ad fig. 28. T. LXX in A. Schmidt. Atlas accedens. Differt sulcis longitudinalibus, sulcorum N. forcipatae var. tersicolor in V. Heurck. I. ce. T. X. f. 6 ad instar formatis. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. Fyustulia Ehr. 24. Fr. rhomboides (Ehr.) De Toni. Var. sdromica hab Ve HAINCAL-XVITEE,-45. lg. —57"2u, It. —17"6v. Lac Igatpuri. Fleuve Abo. Brebissonia Grun. 25. Br. Nordstedtii nov. spec. FIG. NOSTRA 3, A. B. C. Valvis lanceolatis, diametro quadruplo longioribus, apicibus evidenter capitulatis; raphe zona hyalina angusta eincta; striis transversis 13°6 in 102, leniter radiantibus, in media valva utrinque ternis abbre- viatis [una media minus abbreviata, duabus eidem proximis magis abbreviatis] aut altero latere stria singula media, altero mediis binis abbreviatis. Nodulis apicalibus parvis, distinetis, nodulo centrali majore, area parva transversa cineto. Frustulis e facie connectivali visis linearibus apices versus sensim et paulo attenuatis. Stipes mucosus, distincte undulatus. Long. — 35'2u, 1t. — 8'8u, It. apic. —2'2u. Facies connect. 5°5u in medio, 44 ad apices lata. Fleuve Abo. Aboland. 7 mai 1898. CYMBELLACEAE (Kuetz.) Grun. Cymbella Ag. 26. C. tyuncala Rabh. lg. 121°Ou, It. med 33*02,1t. ap. 11-0z, str.7 in 10. Lac Igatpuri. 27. C. cymbiformis (Kuetz.) Bréb. var. parva (W. Sn)". H/l:c PAU Ee114. À. Schm. AEMEER EE lg. — 39:62, It. med.=9"9y, It. ap.—4"4u; str. in med. 8 in 10, str. ad ap. 10 in 10. Ibidem. 28. C. americana À. Schm. var. acuta À. Schm. Atlas T. L et XXI. f. 75. lg. = 33*°Ou — 50'6u, It. = 15°4u, str. 8 in lOv. Fleuve Abo. Lac Igatpuri. TE CGOMPHONEMACEAE (Kuetz.) Grun. Gomphonema Ag. 29. G. Turris Ehr. for. fypica. le. 704, 1L°med: — 13:2y;, It. ap. inf. — 4‘4u, It. ap. sup. — 8'8u, striae 9 in 10v. Lac Igatpuri. A) var. apiculatum Grun. Banka. T. I. f. 12. le GRO med LOL MAL ap 140 str.T12un 10. Ibidem. Ë 90 \@. dichotomum Kuetz: NH. c TX XIV 21: Ig.—66"0u, lt.med.—11"0v, It. ap.—4"4u et 6*6u, Sir One lO Ibidem. 31. G. abbreviatum Ag. De Toni pag. 431. Ig. — 33:0, It. med. — 88, It. ap. — 44. Ibidem. | ACHNANTHACEAE (Kuetz.) Grun. Achnanthes Bory. 2. À. inflata (Kuetz.) Grun. (2 — Hürmanti Gutw. Ueb. d. v. Prof. E. Brandis b. Travnik gesam. Ale. Wiss. Mitt. a. Bosnien u. Herc. VI. B. 1899. pag. 694, — « fig. 2.) Ie —= 33:0u, 16 = 13"22; sr. 151in 10. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. Pseudoraphideae. H. L. Smith. SURIRELLACEAE (Kuetz.) Grun. Surraya Turp. 33. S. linearis W. Sm. var. constricta Grun. AÀ.Schm. Atlas T. XXIII. f. 28. 1g. — 169°4u, It. med. = 19:8u, lt. ap. — 24'2u, cost. 3 in 10. Fleuve Abo. A6 — 34. $. ovalis Bréb. Var. Gngusto(uelz)N TETE COMENT Le | 19. — 33*0u, It. — 10‘0; cost. 45 in 10 y. Ibidem. FRAGILARIACEAE (Kuetz.) Em. Synedra Ehr . Ulna (Nitsch.) Ehr. var. subaequalis (Grun.) V. H. Le SR X VITE AS: lg. plus quam 200», It. 4'4u. Lac [gatpuri. Desmogonium Elhr. . D. Rabenhorstianum Grun. Banka T. I. f. 1. le. = 220, It. = 8.8u, It. ap. = 11, str. 18 in TO At tie sec. — 17°6u, margaritae margi- nales6"3 in 10v,atque noduliterminalessimguli. Fleuve Abo. Fragilaria Lyngb. ST HICpUcTTuDesmaz NPA CE ERENES le: 0 At ee. Lac Igatpuri, Fleuve Abo. 38 F. construens (Ehr.) Grun. LM O2 11/0700 Le rocher a du ruisseau Njassoso. EUNOTIACEAE Kuetz. Cystopleura Bréb. 39. C. gibba (Ehr.) Kuetz. A) var. ventricosa (Ebr.) Grun. 19. 5284. Lac fgatpuri. B) var. lumrida Schaarschm. 19. = 57*2u, It. 22:Ou; str. 7 in 102: dde — 177 — 40. C. Kamerunensis, nov. spec. FIG. NOSTRA 4. A. B. Species inter C. Aygus et C. Musculus medium tenens. Valvis 63:82 longis, 14x latis, leniter arcuatis, apices versus sensim attenuatis; margine dorsali convexo, ventrali leniter sed evidenter conCavo, apicibus obtuse rotundatis; costis validis, 8 in toia valva, subradiantibus 2 in 10: — striis punetatis inter costas contiguas ca 6. — Frustulis e facie connectivali visis late ellipticis, suborbicula- ribus, ad apices iruncatis, utrinque nodulis medio- cribus biseriatis (h. e. apicibus incrassatis costarum) instructis. Species nostra quod ad formam valvarum (. Argus affinis, frustulis autem e facie connectivali spectatis magis ad ©. Musculus accedit. Lac Igatpuri. Eunotia Ehr. {]. Z. Arcus Ehr. Fleuve Abo. 2. E. gracilis (Ehr.) Rabh. lg 154u, 11. —6"6u, str. 10 inl0 g;lt. later. sec. 13°2z. Ibidem. SP pecinaIS RAD) M MANNC TD XXII À, 20-21. lo. —26"4u-37 "Au, 1t.—6"6u, It. later. sec. —=13-2u. Lac Igatpuri. = he HE ba (he) Gran. We Hell" e CEXRKKIVE 54 Fleuve \bo. 45. E. imeisa Greg. V. H.L. c. T. XXXIV. 1:35 a. Ibidem. 46. E. praerupla Ehr. Ü — Fe .( lo. = 52'8u, lt. 11-0u. Le rocher suspendu du ruisseau NJassoso. 17. E. Diodon Ehr. lg. —74"8p, 1t. = 11'Ov, str. = 14 in 104. Fleuve Abo. 48. E. Camelus Ehr. le. = 22'Ou, It. = 6'Gy. Aboland, 7 mai 1898. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. 49. Æ. Ehrenbergii Ralts. lo. 44 0-55 Ou, It. = 8, str. 10 in 104, dorso 7-9 undulato. Ibidem. 50. Æ. lunaris (Ehr.) Grun. ANvarsezcisaOcun, Ve HE CM CORP 64 lo. 26"4u, lee 4'Au. Fleuve Abo. Aboland. B) var. subarcuata (Naeg.) Grun. V. H. T. XXXV. 12 le. — 26" 4, It. —— 4 Au. Ibidem. Cyptorhaphideae H. L. Smith. MELOSIRACEAE Kuetz. Lysigonium Link. BL. Juergensiu(Ae.) Trev. VE lc RXIIT. f 6: le. ns 20'4y, Lt 13°2u. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. 5e) e)2. — 179 — MELOSIRA Ag. M oran NE TA ICT L XX VIT. . 10-12. 12. = 11‘Ou, It. = 6'Eu. Lac Igatpuri. 3. M. Roeseana Rabh. var. spiralis Grun. V.H. I. c. T. LXXXIX. f. 7-8. Fleuve Abo. . M. undulala (Ehr) Kuetz. le. — DOy, lt. — 20" 4u-33y. Le rocher suspendu du ruisseau Njassoso. Cladoceren aus Paraguay. Zweiter Beitrag zur Kenntnis südamerikanischer Entomostraken (1 von Dr. THEODOR STINGELIN (Olten-Schweiz). (Mit 7 Figuren im Text.) Ein Süsswassermaterial mit dem Vermerk:-Rtacho negro (2), Paraguay, Mürz 18914:, das Herr Dr. CARL TERNETZ aus Basel auf einer Forschungsreise durch Südamerika sammelte und seinem ehemaligen Lehrer, Herrn Professor FRITZ ZSCHOKKE, übersandte, mit der Bitte, dasselbe einem Specialisten zur Be- arbeitung zu übergeben, enthielt einige sehr bemerkenswerte Cladocerenformen. Besonderes Interesse erregt die Auffindung von Vertretern zweier noch wenig bekannter Genera; nämlich die erst kürzlich von E. von Dapay (1904) kurz diagnosierte -Sidides Parasida ramosa aus Paraguay, welche hier mit der aus Alabama (Nordamerika) beschriebenen Pseudosida trèdentata HERRICK zusammen vorkommt. Auch eine neue Species des Genus Sérocephalus ist entdeckt worden. Ich habe ihr wegen der eigentümlichen Ausbildung des Rostrums den Namen Simocephalus latirostris beigelegt. Zwei weitere Arten, Macrothrix elegans Sars und Alona cambouei \ICHARD var. patagonica EKMAN, sind erst vor kurzer Zeit von genannten Autoren aus Südamerika beschricben worden. Vier Species, Zuryalona orientalis (DAbay), Hiocryptus sordidus (LIEVIN), Alona intermedia Sars und Chydorus sphaericus (1) Erster Beitrag : TH. SrINGELIN, « Entomostraken.. im Mündunsssebiet des Amazonas », in Zool, Jahrb. Syst. v. 20. (2) D. ï. « schwarzes Flüsschen ». ee (O. F. MüLLER), wurden von SARS im Jahre 1901 aus Süd- brasilien gemeldet. Für die sûdamerikanische Fauna ist neu die in Europa verbreitete Art Simocephalus Sserrulalus (KocH). Den Fängen war viel Pflanzendetritus und Schlamm bei- gemengt, was darauf hindeutet, dass wir es mit einem Strand- oder Grundmaterial eines langsam fliessenden, pflanzenreichen Gewässers zu tun haben. 1. Pseudosida tridentata HERRICK (1) (Fextfiguren 1, 2, 3 und 4) 1887, Pseudosida tridentata, HERRICK [5], pag. 33, 34, tab. 3, fig. 2-6. 1895, Pseudosida tridenta, HERRICK [6], pag. 147; tab. 36, lg. 226: 1895, Pseudosida bidentata, RICHARD [8 |, pag. 370; tab. 16, Ho 205 LOS Es standen mir nur zwei schlecht erhaltene Exemplare, em junges und ein älteres, eierloses Weïbchen zur Verfügung. Bet (1) Im Jahre 1884 beschrieb Herrick eine Pseudosida bidentata nov. gen, nov. spec. Der Speciesname sollte auf die Bewehrung der Endkrallen des Postabdomens hinweisen. Spüter kamen genanntem Autor noch weitere Exemplare, vermeintlich derselben Art, zu Gesicht, deren Endkrallen drei- zühnig waren, was Herrick 1887 [5] veranlasste, diese Species in Zukunit P. tridentata zu nennen. Hätten wir es nun, wie HerRricKk und RicnarD 1895 [8| annehmen, mit ein und derselben Species zu tun, so musste der üältere Speciesname bidentata, wenn auch unzutreffend, beibehalten werden. Man vergleiche Artikel 32 der « Règles internationales de la nomenclature zoologique, adoptées par les congrès internationaux de zoologie », Paris 1905, wo es heisst : « Un nom générique ou spécifique, une fois publié, ne peut plus être rejeté pour cause d’impropriété, même par son auteur. » Nun geht aber aus Herricks Tab. L, Fig. 9, 1895 [6], wo die zuerst (1884) beschriebene Pseudosida bidentata unter dem Namen LP. tridentata absebildet ist, unzweideutis hervor, dass HeRRICK im Jahre 1884 ein ganz anderes Tier vor sich hatte, nämlich eine Purasida (nov. gen. Dapay, 1904). Dafur sprechen besonders die 1, und 2. Antenne, sowie das Postabdomen ob- enannter Ficur. Es kommt demnach Artikel 32 der « Règles de nomencela- ture » nicht in Betracht und es kann der vorliesenden Species diejenige Bezeichnung belassen werden, die sie bei ihrer Beschreibung im Jahre 1887 [5] vom Autor erhielt,. letzterem waren die wichtigsten Merkmale, die erste und zweite Antenne, sowie das Postabdomen, noch ziemlich gut erhalten. Eine Neubeschreibung des ganzen Tieres, so sehr eine solche erwünscht wäre, konnte nicht ermôglicht werden. Die HER- ricx’'sche Beschreibung ist leider mangelhaft. Bemerkenswert ist vorerst, dass sich die Tiere im Präparat Textfgur 1. nicht auf die Seite legen, wie dies z. B. bei Pseudosida sialayi DADAY ([13]; tab. 1, fig. 1) der Fall ist, sondern auf die Rücken- oder Bauchseite. Die Ursache ist in der starken Verbreiterung des Kopfes und der Gegenwart eines wohl ausgebildeten Fornix zu suchen. Soweit die Überreste einer ersten Antenne erkennen liessen, entspricht dieses Organ der Fig. 3, Tab. 36, bei HERRICK 1895 [6]. Die Tastantenne unterscheidet sich demnach wesent- lich von derjenigen der Pseudosida stalaiyi DAbAY (vergleiche — 184 — STINGELIN, TH. [13], tab. 1, fig. 1). Das hat u. à. DADAY neuer- dings veranlasst, ein neues Genus -Parasidas zu begründen (vergleiche Textfigur 3 : Fastantenne beim Genus Pseudosida ; Textfigur 4: Tastantenne beim Genus Parasida). Bezüglich der Beschaffenheit der zweiten Antenne herrschte bisher Un- sewissheit (1). Ich füge darum hier eine neue Abbildung bei (Textfigur 1). Das Basalglied ist sehr kräftig und distal, seit- lich mit einem stark gekrümmten Dorn versehen. Der drei- gliedrige Ast ist bloss halb so lang als der zweigliedrige. Sein inneres Gdied ist sehr kurz und Zzeigt keine Mhtange. Das mittlere Glied, fümfmal länger als breit, trägt distal eine sehr lange, zweigliedrige, gefiederte Schwimmborste, sowie einen Textfigur 2. kräftigen Dorn. Das äussere Glied ist gleich lang wie das innere und mit drei langen kräftigen Borsten, sowie zwei winzigen seitlichen Dürnchen bewehrt (vergleiche dagegen Herkick, 1895 [6], tab. 36, fig. 2). Am zweigliedrigen Aste der Ruderantennen ist das innere Glied mit 7, das äussere mit 8 seitlichen und 2 apicalen Schwimmborsten ausgerüstet; dazu kommt noch ein seitlicher, endständiger Dorn. Das Post- abdomen (Textfigur 2) ist conisch, gegen das freie Ende ver- jüngt. Die Endkrallen sind lang, schlank, stark gebogen und vom Postabdomen nicht abgegliedert. Ihre concaven Ränder weisen feine Zähnchen auf; die convexen Ränder sind glatt; dagegen bemerkt man seitlich noch eine Reïhe feinster Dôrn- () Es ist äussert schwierig Anzahl und Länge der Schwimmborsten richtig anzugeben, da diese Gebilde in den Präparaten sehr leicht abbrechen. Am leichtesten fallen die äusseren Glieder ab. — 185 — chen. An der Basis der Endkrallen fallen drei grosse, un- gefähr gleich lange Zähne auf. Sie erreichen etwa ein Drittel der Länge der Endkrallen. Seitlich hinter der Endkrallenbasis befindet sich ein Kranz feinster Stacheln. Längs dem Dorsal- rande des Postabdomens ziehen sich 10-12 Gruppen von je 2-3 Stacheln hin. Maasse: Länge des ‘Weiïbchens circa 1.6 mm; Hôhe etwa 0.67 mm. Textfigur 3. Geographische Verbreitung: Pseudosida tridentata HERRICK war bisher nur aus Nordamerika bekannt (Mobile- Alabama). Umso interessanter ist das Vorkommen in Para- guay. Besonderes Interesse bietet sodann der Umstand, dass zugleich mit dieser seltenen Species die von DApAY unlänest kurz diagnosierte Parasida ramosa nov. gen., nov. spec. aus Paraguay wieder gefunden wurde. 2. Parasida ramosa DApAy RO Prev. DADAY Fr 2]2p: 12184 Auch von dieser Art lagen mir leider nur zwei schlecht erhaltene, eierlose Weibchen, ein kleineres und ein grüsseres, Textfigur 4. zur Untersuchung vor. Sie genügten jedoch, um die Uber- emstümmung mit DapAy’s Diagnose festzustellen. 10 — L —Jüngeres Exemplar: [Länge 1.1 mm. Die Be schaffenheit der ersten Antenne zeigt Fextfigur 4. Die Riech- stäbchen sitzen auf einem niederen, seitlichen Vorsprunge des Basalteils. Der Bau der zweiten Antenne erinnert an Parasida szalayi DADAY (vergleiche STINGELIN [13], fig. 1). Der drei- oliedrige, kürzere Ast ist ebenfalls mit 4 Schwimmborsten aus- gerüstet; eine der drei endständigen Borsten ist dicker und linger als die beiden übrigen, fast gleich wie die Borste am zweiten Gliede.. Der zweigliedrige, ingere Ast trägt 14 Borsten, wovon 5 am proximalen Gliede sitzen, während das distale Glied 7 seitliche und 2 apicale Fiederborsten aufweist. Am Basalglied bemerkt man ausser einem Dorn noch einen seit lichen, hackenfôrmigen Vorsprung. Auch das Postabdomen ist demjenigen der P. stalayi sehr ähnlich, jedoch fehlt ihm der eigentümliche, zipfelformige Medianfortsatz (vergleiche STINGE- DNS] ue.) VA Dorsalrande ziehen sich 9 Gruppen von je 45 Stacheln hin. Il, — AÂlteres Exemplar: Länge 1.4 mm. Bei sonst gleichem Bau weicht nur die 2. Antenne von obiger Beschrei- bung ab, indem der zweigliedrige Ast am inneren Gliede 6 statt 5 und am äusseren Gliede 10 statt 9 Schwimmborsten be- SUUZUe Ob bei älteren Individuen sich wobh} die Zahl der Borsten ver- mehrt, oder ob wir es mit einer anderen Species zu tun haben, lässt sich nach diesem einzigen und schadhaften Exemplare nicht entscheiden. 3. Simocephalus serrulatus (Kocn). 1901, LizuyeBorG [7], pag. 179; tab. 26; fig: 9-16: Das Vorkommen von typischen Exemplaren dieser Art (Länge 1.6 mm, Hôhe 1 mm) ist für Sûüdamerika neu. | Die seinerzeit von J. RICHARD (1) aus Brasilien beschriebene Varietät dieser Species scheint nach @. 0. Sars (2) mit N#o- (1) Verel. 18973. RicuarD [9], p. 278, fig. 20, 21: (2) Vergl. 1901 P. O. Sars {14}, p. 23. cephalus semiserratus SARS identisch zu sein. Eine von FRirz MüÜLLER an SCHÔDLER gemachte Mitteilung (1) dürfte kaum diese Art betreffen, da es sich dort um Tiere von 3 mm Länge handelt. 4. Simocephalus latirostris nov. spec. (Textfisguren 5, 6 und 7) Hauptmerkmale der neuen Art. — Die Schale ist oval (Textfigur 5). Hinten über der Longitudinalachse laufen Textfigur 5. Dorsalrand und Hinterränder in einen ziemlich langen, spitzen und unbedornten Fortsatz aus. Die Schalenränder sind eben- falls unbedornt, glatt. Schalenstruetur undeutlich; stellen- weise tritt polygonale Felderung auf. Der Kopf ist breit und (1) Vergl. 1900 W. Vavra [15], p. 11, — 188 — niedergedrückt, die Surnkontur gleichmässig gerandet. Dorsal- / Textfigur 6. Textfigur 7. wärts treten in der Kopfkontur 2 stärkere Impressionen auf. Noch stärker ist der Kopfventralrand gebuchtet. Das eigen- — 189 — tümliche Rostrum ist extrem breit und lang, sein dista- les Ende stark verbreitert und vorgestülpt (Textfigur 6: Kopf stark vergrüssert). Das Auge ist relativ gross und linsenreich, der Pigmentfleck rautenformig. Die 1. Antenne, länger als bei den übrigen Arten des Genus, überragt sogar das lange Rostrum und trägt in der Mitte der Vorderseite ebenfalls eine auf einem hôckerigen Vorsprunge sitzende Sinnesborste ; im distalen Ende stecken circa 6 sensitive Papillen, Die 2. Antenne ist wie bei den übrigen Arten des Genus beschaffen. Das Postabdomen (Textfigur 7) ist relativ kurz und breit. Im Analausschnitt sitzen 5-6 ungleich lange Analzähne. Der Supraanalwinkel ist scharf ausseprägt und fein bedornt. Die Endkrallen sind lang und zart bewimpert. Das Material aus dem -Riacho negro: enthielt ein jüngeres und ein älteres Weibchen mit Embryonen, welch’ letzteres 1.6 mm lang war. ». Macrothrix elegans Sars 1901, Sars, G. O. [14], pag. 23; tab. 6, fig. 1-9. Dieses hübsche Tierchen scheint in Südamerika weit ver- breitet zu sein. SARS erwähnt verschiedene Fundorte in Brasi- Len und Argentinien. Ein eierloses Weibchen aus Paraguay (Länge 0.7 mm) trug die characteristischen Merkmale dieser Species zur Schau. 6. Ilyocryptus sordidus (LIEVIN). 1901, Sars, G. O. [141, pag. 42; tab. 7, fig. 11-13. 1901, LILLJEBORG, W. [7], pag. 326; tab. 52, fig. 15-17; tab. 53, fig. 1-8. Ein Weïibchen mit 4 älteren Schalenstreifen war 0.7 mm lang und 0.55 mm hoch. Dieser Art kommt cine weite geogra- phische Verbreitung zu. Sie ist auch von Sars in Südamerika (Brasilien) gefunden worden. Ferner lebt sie in Europa, Asien (China), Nordamerika und Australien. O0 7. Euryalona orientalis (DADpay). 1898, Alonopsis ortientalis DADAY [1], p. 45, fig. 21a-d, 224-b. 1901 (1), Ztryalona occidentalis SARS 147, pag. SI. 1904, Euryalona orientalis STINGELN [13], pag. 22. Es lagen zwei eierlose, weibliche Exemplare von 0.7 mm Länge vor. Geographische Verbreitung. — Südasien (Ceylon, Java, Siam); Südamerika (Brasilien und Paraguay). S. Alona intermedia SARrs 1901, SARS, G. O. [14], p. 53; tab. 9, fig. 4-4a. 1901, LILLIEBORG, W. [7], p. 473; tab. 68, fig. 29. Typische Sommereierweibchen (0.4 mm lang, 0.27 mm hoch). Diese Species ist oft mit anderen A/onen verwechselt worden, SO Z. B. mit A/on« reclangula Sars. Sicher kommt sie nach SARS [14, pag. 53] nur in Skandinavien und Finnland, sowie in Südbrasilien vor. WIERZEuSKY [16, 17] hat eine Form unter diesem Namen aus Argentinien gemeldet. Neuerdings fand ich sie auch im schweizerischen Hochgebirge, in einem See des St. Gotthard. 9, Alona cambouei RicHARDb var. patagonica EKMAN 1900, EkMan [3 1897, Alona cambouei var. RicHARD [9], pag. 289, fig. 35-36. Dies ist, wie EKMAX sich geäussert hat, eine für Sûüdamerika characteristiche Varietät. Meine Exemplare stimmen mit der , pag. 74-75: (1) Sans hat seither selbst Æ, occidentalis als identisch mit Æ. orientalis erklart. AI von RICHARD gegebenen Beschreibung und Zeichnung überein. Der grosse Basaldorn der Endkrallen ist bei meinen Exemplaren ZWar noch etwas langer und schlanker als RICHARD zeichnet. Ein Weibchen mit einem Eï war 0.38 mn lang und 0.25 mm hoch. Bisherige Fundorte. — Argentinien, Patasonien, Chile und jetzt Paraguay. 10. Chydorus sphaericus (0. 1". MüLLER). 1901, LILLJEBORG [7], pag. 561, tab. 77, fig. 8-25. 1895, STINGELIN [10], pag. 262; tab. 8. Auch in Südamerika wurde diese gemeinste Cladocerenspecies fast überall, wo nach Cladoceren gelorseht wurde, gefunden : Südbrasilien, Argentinien, Paitagonien, Falkland-Inseln, Peru, Paraguay. Auffällig ist mir, dass ich sie 1904 [11-12] im Ama- Zonasmaterial nicht vorfand und dass auch das Vorz'sche Mate- rial [13] aus dem tropischen Asien die typische Form nicht enthielt. Olten, 20. April 1906. LITERATUR Anmerkung. — Die in vorstehender Arbeit in [...] gesetzten Zahlen weisen auf die entsprechenden Nummern dieses Ver Zeichnisses hin. Nur die im Text citierte Cladoceren-Literatur findet hier Berücksichtigung. 1 v. Dapay, E., Mikroscopische Süsswassertiere aus Ceylon, in Termes. Fuzetek, vol. 21. Budapest, 1898. 2 v. Dapay, E., U] Cladocera-genus à Sididae-csaladjabél (Ein neues Cladocera-Genus der Familie Sididae (aus Para- guay), in Rovartani Lapok, vol. 11. Budapest, 1904. 3 EKMAN, Sven., Cladoceren aus Patagonien, gesammelt von der schwedischen Expedition nach Patagonien 1899, in Zoo!. Jahrb. Syst., vol. 14, h. 1, 1900. —] 10 11 LA 15 16 ne — HErrick, C. L., À final report on the crustacea of Minne- sota included in the orders Cladocera, etc., in Rep. Surv. Minnesota (12), 1884. He . L., Contribution to the fauna of the gulf of nu and the South, in Mem. Denison Scient. ASSOC- NOlUIS ISSN Herrick, C. L., and TuRNER, C. H., Synopsis of the Ento- mostraca Of Minnesota, in Æep. Sur. Minnesota, Zool., ser: 2, 1895. LiLLIEBORG, W., Cladocera Sueciae, in Acta Soc. Upsal., s. 3, vol. 19, 1901. RICHARD, J., Revision des Cladocères, F (Sididae), in Ann. SC MAL. SEL OL LS T805 ICHARD, J E ntomostracés de l'Amérique du Sud recueillis par H. Deiters, etc., in Mém. Soc. z00!. France, Vol S97: STINGELIN, TH., Die Des der Umgebung von Basel, in Rev. suisse zool., vol. 3, 1895. STINGELIN, TH., Über A es aus dem Mündungs- gebiet des Amazonas, in Zoo!. 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Krakau, No. 5, 1892. _ CSchiller. icencdias un£ Nadatho/lx Lauble Lx \Wiass ANT ——_—— Uijenbahun re Wegc me : Mauwern Kahn: Hohen b.Oitiee —|] : Kauur . 31° 22 Oberforst maigre ; Cunnertswalac = SE à ue crflut à # PAL S g Leuchthuim Ze Gnofstei ch b. Moritzbung mal naehsler W madbuna LA 12500 — 1H +174 bg D, \ 1 Kilometu 51% Pflanzen- und Tierwelt des Moritzhurger Grossteiches bei Dresden Von Dr. B. Scxorzer und Dr. J. THALLWITZ mit Beiträgen von K. SCHILLER. ERSTER ABSCHNITT. ALLGEMEINER TEIL Von Dr. B. ScHorLer, Dresden. EINLEITUN&G. — Das Gebiet der sächsischen Fischteiche, deren es etwa 600 gibt, ist in der Hauptsache auf die nôrdliche Niederung beschränkt und zieht sich hier nôrdhch der 150 m Hôhenlinie in mehr oder weniger breitem Gürtel aus der Leipziger Gegend im Westen bis an die schlesische Grenze im Osten, wo es mit dem dichthesetzten schlesischen Teichgebiet zusammenstôsst. Die Mehrzahl der Teiche liegt üstlich der Elbe in der Lausitz. In der Nähe der Elbe nôrdlich von Dresden streckt das sächsische Teichgebiet eine Zunge weiter nach Süden in das Hügelland hinein, und auf dieser liegen die Moritzburger Teiche, welche Eigentum des sächsischen Staats- fiskus sind und 25 grüssere und kleinere Wasserbecken umfassen. Für die Ansammlung der Teiche auf der nôrdlichen Niederung sind nicht die Niederschlags-, sondern eher die erschwerten Abflussverhältnisse mit ihrer Gefolgschaft von unproduktiven Sumpfflächen massgebend. Wir haben gerade im Norden den regenärmsten Teil Sachsens (1). Die Verteilung des jährlichen (1) S. Graverius, H. : Agrarhydrologische Untersuchungen über das Klima von Sachsen. 1. Mit einer Regenkarte. — Zeitschr. f. Gewässerkunde. IL. H. 1. Leipz. 1900. — 194 — Niederschlags schliesst sich eben den orographischen Ver- hältnissen des Landes an, so zwar, dass mit den grôsseren Hôühenstufen auch reichlichere Regenmengen eintreten. Daher laufen in Sachsen die Linien gleicher Regenhôhen, die Iso- hyeten, ungefähr mit dem Erzgebirge parallel. Das sächsisehe Teichgebiet legt nôrdlich der 70 em, ja zum Teil sogar nôrdlich der 60 cm Isohyete. Moritzhurg hat eine jährliche Regenhühe von 610.6 mm, bleibt also um ca. 70 mm hinter den für ganz Deutschland berechneten Durehsehnitt von 680 mm zurück. Da die Moritzhurger Teiche von Dresden aus mit der Baln leicht zu erreichen sind, so wählten wir sie für unsere Unter-- suchungen und speziell den Grossteich, weil er unmittelbar an der Haltestelle Barnsdorf legt, wo eme ländliche Gastwirt- schaft die Môglichkeit bot ein Mikroskop aufzustellen, um gewisse Organismen auch lebend beobachten zu kôünnen. F Unsere Untersuchungen des Grossteiches begannen bereits ïm März 1898 und wurden bis 1904 fortgesetzt. Die letzie Exkur-- sion machten wir am 28. Dezember 1904. Im ersten Jahre wurde alle 14 Tage eine Exkursion veranstaltet, im zweiten alle 4 Wochen und in den letzien Jahren in unregelmässigen grôs- seren Zwischenräumen. Verschiedentlich wurde der Auf- enthalt an Teiche bis in die Nachtstunden ausgedehnt. AIS Ziel für unsere Beobachtungen hatten wir uns die Festlegung der gesamten Flora und Fauna, ihre Veränderung im Wechsel der Jahreszeiten und ïhre Beziehungen zu den edaphischen Faktoren gesteckt. Wir wollten eine feste Grundlage erhalten für weitere Untersuchungen im sachsischen Hügel- und Berg- lande, die die allmähliche Veränderung der Pflanzen- und Tier- welt des Süsswassers mit der Hôhe und ïhre Abhängigkeiït daselbst von der Jahreszeit und den einwirkenden Faktoren zum Gegenstand haben. Es wurde daher nicht nur das Plankton, sondern auch die Uferflora und -fauna berücksichtigt. Für die Untersuchung des Planktons hatte uns Herr Oberfürster von Minckwitz-Moritzhure einen Kahn zur Verfügung gestellt, dem wir für diese Unterstützung auch an dieser Stelle unseren ver- bindlichsten Dank sagen. Gefischt wurde sowohl mit den Apstein'schen Netzen als auch mit einem Oberflächen- und einem Stocknetz von Thum. Das letztere ist für die FeststeHung der qualitativen Verhältnisse des Plankions sehr bequem und kann wegen seines billigen Preises besonders den praktischen Fischzüchtern sehr empfohlen werden (1). Zur Entnahime von Grundproben aus der Ufer- und Tiefenzone dienten Schôpfer und Schlammheber, die zuweilen auch benutzt wWurden zur Gewin- nung der auf untergetauchten Ufersteinen, am Gebälk des Teich- hauses sowie an Pflanzenteilen anhaftenden Pflanzen- und Tierwelt. In die Arbeit teilten wir uns in der Weise, dass Dr. Thallwitz den zoologischen, ich selbst den botanischen Teil übernahn. Schiller dagegen unterstützte uns beide, indem er sowohl die Untersuchung der in und am Teiche vorkommenden Land- und Wasserspinnen und Insekten als auch der Moose und benthoni- schen Algen ausführte. Die Verôffentlichung der gewonnenen Ergebnisse hat sich leider unerwünscht verzôgert, da andere unaufschiebbare Arbeiten vorher erlediet werden mussten. Lage des Teiches. — Der Grossteich bei Moritzhurg bietet landschaftlich ein hôchst anziechendes Bild, namentlich von Osten und Nordosten. Über die schillernde Teichfläche hinweg, an den beiden bebuschten Inselchen vorüber wird der Blick am deauier auf ein zierliches Rokokoschlüssehen, das Neue ’alais, jetzt allgemein Fasanenschlôsschen genannt, gezogen, das mit seinen weissen Wänden und grünem Kupferdach sich recht wirkungsvoll von der dunklen Nadelwaldumrahmune ab- hebt. Eine breite Allée führt von ihm herab an den jetzt ver- wachsenen Gondelhafen des Grossteiches, an welchem auf eingebauter Mole ein schlanker runder dreistockiger Leuchtturm sich erhebt, der an die Zeiten der prachtliebenden Kurfürsten des 16. und 17. Jahrhunderts, besonders von Johann Georg und August erinnert, welche hier ïhre glanzenden Hof., . Tagd- und Maskenfeste mit Seegefechten u. s. w. feierten (2). An Jjene vergangenen Zeiten mahnt auch noch eine hohe Mauer, welche auf der Nordwest- und Westseite den ganzen Teich umzieht und die im Westen, an den -Dardanellen:, sogar von Türmen mit Schiessscharten flankiert wird, welche einen jetzt zum grôssten (1) Die Netze sind durch KE. Thum's Institut fur Mikroskopie Leipzig : Johannis-Allee, 3, im Preise von 6 Mark, zu beziechen, Sie sind in der Preis- liste als Sacknetze bezeichnet. Ein Ausziehstock zum Anschrauben des Netzes aus Holz oder Messingrohr kostet 3—10 Mark. (2) S. WiEDEMANN, E. : Jagdschloss Moritzburg. Dresden 1879, u. Sronr, H.: Führer durch Jagdschloss Morit:burg. Dresden 1905. — 196 — Teil trocken liegenden Verbindungskanal mit dem Neuen Palais beherrschten. Jetzt ist der Teich verpachtet und dient aus- schliesslich der Fischzucht. Das Abfischen findet aller zwei Jahre statt. Der Grossteich ist ein in der Richtung von S.W. nach N.0. lang gestrecktes Wasserbecken, ungefähr von der Gestalt eines Hammers, das unter 51910’ nôrdlicher Breite und 31°22" Gst- licher Länge (13°43" Greenwich) liegt._ Die Flichenausdehnung beträgt 87.10 ha, die grôsste Länge 2140 m und die grôsste Breite am Nordostrande 1110 m. Hier hat der Teich auch den der Anspannung dienenden künstlichen Damm und seinen Ab- fluss nach einem tiefer gelegenen Teiche und durch diesen nach dem Promnitzhach, welcher in die Rôüder fliesst. Die Zuflüsse erhält er am seichten Südwestende. Sie kommen teils von Süden her aus dem Walde (Kiefernhaide) und aus den in diesem liegenden Waldteichen, besonders dem Jägerteich,, tels von Westen her als Abflüsse des Frauenteiches und anderer. Aber sie führen nur wenig Wasser, sodass das Anspannen des Teiches nach dem Ausfischen monatelang dauert. Ausser mehreren zungenfürmigen Landvorsprüngen und Halb- inseln, deren grôsste am Südostufer sich ansetzt, besitzt der Teich am sûdwestlichen Teile zwei mit Bäumen und Buschwerk bestandene Inseln, von denen die eine, ein schmaler syenitischer Rücken von etwa 225 m Länge, durch einen Damm mit dem Nordwestufer in Zusammenhang steht, während die andere, eine granitische Kuppe, durch zwei Dämme mit dem Südufer ver- bunden ist. Mehr dem Nordostufer genähert hat der Teich noch zwei kleine, künstlich erhôhte Inselchen, deren eines ein Häuschen trägt. Einige Teichzipfel am Südostufer werden durch die Sekundärbahn Radebeul-Radeburg, die längs dieses Ufers sich hinzieht, über- und zum Teil abgeschnitten. Wirt- schaftliche Abwässer werden dem Grossteiche nur in geringem Masse zugeführt, und zwar besonders durch das aus nur wenigen Bauerngehôften bestehende Dôrfchen Kunertswalde am Südost- ufer, das zwar nicht unmittelbar am Teiche liegt aber doch auf dem nach dem Teiche geneigten und dahin entwässernden Hang, ferner durch die Haltestelle Bärnsdorf auf der nämlichen Seite mit einigen kleinen bewohnten Häuschen, und endlich durch die Forstmeisterei am Westufer in der Nähe des Fasanen- schlüsschens mit ihren Wirtschafisgebäuden. — 197 — Geologische Beschaffenheil des Teichbodens. — Der Wasserspiesel liegt in einer Hôhe von 165 m, d. h. wenn der Teich angespannt ist, also oberhalb der das Hügelland von der Tiefebene abgrenzenden 150 m Isohypse. Die grôsste Tiefe legt natürlich in der Nähe des Dammes am Nordostende und beträgt ca 6 m. Von hier aus flacht sich das Teichbecken nach Südwest almählig ab. Die Wassermasse besindet sich in einer dureh diluviale lehmige Sande zum Teil ausgefüllten Depression des Svenites, welcher in Nordwesten und Südosten bis an das Ufer heranreicht und hier niedere Hôhenschwellen von 2-13 m über dem Teichspiegel bildet. Fm Südosten aber, 500 m vom Teiche entfernt, an der Quelle des sûdlichen Zuflussbaches, steigen die Syenithôhen bis zu 25 man. Weiter nach Süden erreicht dieses grosse Meissner Syenitmassiv, das steil gegen das Elbtal ab- fallt, zwar noch grôssere Hôhen, aber unser Grossteich erhält. von dort keinen Zufluss. Der Syenit ist vielfach durch Gang- oranit zertrümmert, welcher im Süden, Südosten und Nordosten bis an das Wasser herantritt. An der letziten Stells beteiligt sich an der Begrenzung noch eine schmale 9 m ansteigende Gneissechwelle. Der Teichboden besteht in der Hauptsache aus sandigemn Lehm, auf welchem vereinzelte kleinere und grüssere, meist glatt gescheuerte Blücke der benachbarten anstehenden Cresteine oder auch von olgocänem Quarzit Hegen (1). Schlamm ist in orôsseren Mengen nur im nordôstlichen Teile an wenigen Stellen abgelagert. Chemische Zusammenseliung des Wassers. — Die Natur des benachbarten anstehenden Gesteins und der Mangel grôs- serer Wiesenmoore an den Zuflusshächen lisst schon vermuten, dass das Wasser des Grossteiches arm an gelüsten anorganischen und organischen Bestandteilen ist. Es ist also ein weiches Wasser. Das wird auch durch die folgenden Resultate einer chemischen Analyse des Teichwassers bestätigt, die Herr Geheimrat Prof. Dr. Hempel die Freundlichkeït haite, in dem anorganisch-chemischen Laboratorium der Technischen Hoch- schule ausführen zu lassen (2). (1) Creer, H. : Geologische Spezialkarte des Koônigr. Sachsen. Sektion Moritzbure-Klotzsche nebst Erläuterungen von Hazarp. (2) Wir sprechen deshalb Herrn Geheimrat Prof. D' Hempel, sowie seineni damaligen Assistenten Herrn D° Heiduschka auch an dieser Stelle unseren verbindlichsten Dank aus. — 198 — Analyse des Teichicassers vom 30. Junti 1902 I. Zur Oxydation der organischen Substanzen in 100,000 Teilen Wasser waren erforderlhieh nach Kubel : 1.71 Teile KMnO, oder 0.43 Teile Sauerstoff. IT. Deutsche Härtegrade nach Clark : Gesamthärte : 16. Permanente Härte : 3.08. IT. In 100,000 Teïlen Wasser wurden gefunden : Abdampfrückstand : 15 Teiïle. Trockenrückstand (1709) : 13.1 Teile. Chlor : 1:78 Teile. Schwefelsäure (als SO; berechnet) : 2.87 Teile. ZWEITER ABSCHNITT DIE PLANZENWELT Von Dr. B. ScHOoRLER LE — Physiographische Fakloren Die Vegetation eines Landes oder einer bestimmten Ortlich- keit wird in ihrer Entwicklung und Zusammensetzung bestimmt durch Einflüsse des Bodens, also durch +edaphisches (Schim- per), durch klimatische und geographische Faktoren. Das gilt auch für die Uferflora eines Teiches._ Die edaphischen Faktoren kommen, soweit sie nicht schon im Vorhergehenden erwähnt sind, bei den einzelnen Pflanzenbeständen zur Besprechung. Die klimatischen Fakioren sind so mannigfaltig, dass sie im einzelnen hier nicht verfolet werden kônnen. Die Regenmen- ven sind bereits S. 194 angegeben. Und zur kurzen Charakte- risierung der Temperaturverhältnisse seien nur einige wenige Zahlen augeführt, die ich Drude’s Hereynischem Florenbezirk entnehme. | Die Frostdauer, d. h. die Temperatur mit Tagesmitteln unter 0° C. wäbhrt in dem Moritzhurger Teichgebiet 1 12-2 Monate, wobei die Vegetation durchschnitthieh 60 Tage den Schutz einer Schneedecke geniesst. Wir waren leider der Entfernung wegen — 199 — nicht in der Lage, die Dauer der Eisbedeckung im Teiche festzu- stellen. Die warme Periode dagegen mit Tagesmitteln über 10° C. dauert 5-6 Monate. Fast volle 7 Monate, von Anfang April bis Ende Oktober, ist die Temperatur Nachmittags 2 Uhr über 10° C. und 2 1% Monate, von Mitte Mai bis Ende August, über 20° C. Das Maximum im Juli steigt bis 35° C., das Mini- mum bis —28° C. Da der Teich nur eine verhältnismässig geringe Tiefe besitzt, so gelten die angeführten Zahlen im grossen und ganzen auch für die herrschenden Wassertempera- turen, an der Oberfläche wenigstens. Das zeigen auch die folgenden Zahlen. Es sind das Mitielwerte aus einer geringen Anzahl von Temperaturbestimmungen, die jedesmal während der Probeentnahme am Nachmittag gemacht worden sind und natür- ch auf absolute Gültigkeit keinen Anspruch machen. Mittelw. Mittelw. JÉHIOAL 0 Me 2 AOC: JUAN NES OO C: RéDNAR Re 27 50) AUS US 210070) (1. Beob.) MOnRz De 55270: DÉPENS C: ANDRE. steve, 210027, Ce DROLE ESSENCE NE EEE EE 0 November . . 5 C. RS A ON OITS C: Dezember . . 4 C. Die hôchste Temperatur wurde am 21. Juli 1900 mit 28° C. und die niederste am 4. Februar 1900 mit 2.75 C. gemessen. Die Wirkungen der verschiedenen klimatischen Faktoren in ihrer Gesamtheit zeigen sich besonders in jenen periodischen Entwicklungserscheinungen des Pflanzenlebens, welche in den letzien Jahrzehnten durch die Phänologie eingehender beobachtet und gebucht worden sind. Für den phänologischen Charakter einer Gegend und für die Beurteilung der Länge ihrer Vege- tationsperiode ist besonders wichtig die Aufblühzeit der Früh- lingspflanzen oder überhaupt der Einzug des Frühlings. Nach Drude (1) wird die Frühlingshauptphase durch die Blütezeit der Traubenkirsche, des Birn- und Apfelbaumes und durch die 3uchenbelaubung bestimnt. Während diese Phase im Elbtal (1) DRupEe, O.: Die Ergebnisse der in Sachsen seit dem Jahre 1882 nach gemeinsamem Plane angestellten pflanzenphänologischen Beobachtungen. — Ges. Isis in Dresden 1891. Abh. 6. — Id. Deutschlands Pflansengeographie, I, S. 442. — 200 — bereits Ende April, vom 28.-30., emzieht, stellt sie sich in dem nordsächsischen Teichgebiet erst vom 2.-6. Mai ein, z. B. in Wermsdorf im Wesien am 2. Mai, in dem Moriizburg benach- barten Künigsbrück am 5. Mai und in Bautzen am 6. Mai. Die geographische Lage des Moritzburger Teichgebietes an der nürdlichen Grenze des hercynischen Bezirks — es gehôürt zur Lausitzer Teich-Hügellandschaft Drudes — offenbart sich be- sonders in dem Auftreten zahlreicher Floreneiemente von atlan- tüischer und nordbaltischer Verbreitung, die in der nord- deutschen Tiefebene weit verbreitet sind, in dem sächsischen Hügel- und Berglande aber entweder vôllig fehlen oder hier äusserst selten sind. Solche Arten (1) sind z. B. Carex stricta, C. lasiocarpa, C. Pseudo-Cyperus und C. cyperoides, IHele- ocharis mullicaulis und A. ovala, Scirpus radicans und Leeïsia oryzoides, Hottonia palustris, Hydrocharis Mor- sus ranae und Trapa nalans, Rhynchospora alba, Rh. fusea, Hydrocotyle, Drosera longifolia, Gentiana Preu- monanthe, Naumburgia thyrsiflora und Zycopodium inundatum.. Ihre südliche Verbreitungsgrenze überhaupt er- reichen im Gebiet Scutellaria minor, Drosera intermedia und Zrica Tetraliæ. Alle diese Arten sind im Moritzhurger resp. Lausitzer Teichgebiet nicht selten, wenn sie auch nicht alle direkt am Grossteich vorkommen. Daneben treten vom Hügellande im Süden her einige montane Arten, wie Thalic- brum aguilegifolium, Thlaspi alpestre, Arabis Halleri, Prenanthes purpurea und sogar Cirsium heterophyllumn, bis nahe an das Teichgebiet heran und verleihen diesem oder wenigstens der weiteren Umgebung den norddeutsehen Niede- rungsteichen gegenüber etwas Auszeichnendes. II. — lormalionen. Nachdem wir uns im Vorhergehenden über den allgemeinen pflanzengeographischen Charakter der Moritzhurger Flora kurz orientiert haben, wenden wir uns den Beständen am Grossteich selber zu. (1) Drupe, O. : Der Hercynische Florenbezirk. Leipz. 1903, S. 459 u. ff, — Diesem Werke folge ich auch in der Nomenklatur der Phanerogamen, daher sind hier die Autornamen wegselassen. —oÙl — Aus der Ferne gesehen erscheint das ganze Westufer des Teiches von hohem Fichtenwalde umrahmt. Es reicht dieser jedoch nicht bis an die Wasserfläche heran. Ein oft viele Meter breiter Grasstreifen schiebt sich zwischen beide ein und eine über mannshohe Mauer grenzt Wald- und Teichvegetation scharf von einander ab. Auf den übrigen Seiten stossen Wiesen und Grünmoore an den Teich. Von Ufergebüschen sieht man nur auf den Inseln und an der Nordost- und Südwestseite kleine Bestände, bestehend aus Zittarpappel, Birke, Hainbuche, Kiche, Schwarzerle, Faulbaum, Schwarz- und Weissdorn und einigen sporadisch eingestreuten Weiden, Pfaftenhütchen u. s. w. Vereinzelte Sträucher von Armnelanchier canadensis, am 8. Mai noch in Blüte, Spéraea salicifolia und Sp.tomentosa,die Mitte Juli blühen, deuten auf frühere Anpflanzungen. Unter dem Ufergebüsch an der Dardanellen-Mauer kommt neben Solanun Dulcamara truppweise Cérsium selosum MB. vor, eine sonst in Sachsen seltene Pflanze. Die eigentliche Teichvegetation wird nur durch drei grosse Formationen gebildet, die wir Kkurz ais Sumpfpflanzen-, Strand- pflanzen- und Wasserpflanzenformation bezeichnen wollen. A. — DIE FORMATION DER SUMPFPFLANZEN. Während in kleineren Teichen, namentlich in solchen des Hügel- und Berglandes, niedrige grasartige Bestände von Binsen und Riedgräsern die flachen Ufer gleichmässig um- saumen oder das Teichbecken vollständig ausfüllen, sind in den crosseren Teichen und Seeen der Niederung mehrere in 1hrem Aussehen und ihrer Hôhe wesentlich von einander abweichence Etagen ausgebildet. Die Formation gliedert sich daher in zwei schon physiognomiseh gut von einander unterscheidbare »Typens, nämlich in einen Riedtypus in seichtem Wasser mit Binsen und Riedgräsern; und einen Rôhrichttypus in tieferem Wasser mit hohen Rôhrichtpflanzen. 1. Der Riedlypus. Selten nur sind die diesen Typus aufbauenden Arten bunt durcheinander gewürfelt, Meist vereinigen sie sich zu mehr in oder weniger grossen reinen Beständen, oder es ist wenigstens eine Art tonangebend, unter welche sich dann andere vereinzelt oder zahlreicher einmischen. Die Bestände innerhalb des Typus künnen sich gegenseitig vertreten und auswechseln ohne dass eine Verschiedenheït des Standories sich nachweisen lässt. Es kann also der Typus an ein und derselben Ontlichkeïit je nach der dominierenden Art ein etwas verschiedenes Aussehen zeigen. Diese lokalen Abänderungen werden nach Drude als +Facies« bezeichnet. Zwei solcher lassen sich in dem Seichtwassertypus unterscheiden, ein Sfrictelum oder Steifseggenried und ein Juncelum oder Binsicht. Das Strictetuin. — Da wo am Südwestende des Teiches sein Becken sich abflacht und der Wasserstand ein niedriger wird, verhüllt weit hinein, bis über die Insel hinaus, ein Seggenried aus Careæ suricta bestehend die schimmernde Wasserfläche. Aus der Ferne gesehen erscheint es als eine lückenlos zusam- menhängende bräunlich-grüne im Winde gewellte Grasflache. In der Nähe bemerkt man dann die einzelnen dicht zusammen- stehenden Rasen oder Bülten, welche mit ihren langen Stengeln und miedergebogenen Blättern das Wasser dazwischen über- decken und verhüllen. Aber erst wenn im Herbst der Teich abgelassen wird, erkennt man den wunderbaren Bau dieser ülten. Erst jetzt sieht man, dass die im Sommer über die WasserfHäche aufragenden Rasen nur die obersten Schôple von geraden schwarzbraunen Säulenschäften sind, die zu vielen Hunderten neben einander stehen. _ Sie sind im flachen Wasser niedrig, erreichen aber in tieferem Wasser eine Hôhe von 1/2 — 3/1 m bei einem Durchmesser von fast 1/2 m. Meisterlich hat Kerner (1) in seinem Pflanzenleben diesen an der unteren Donau und Fheiss mächtig entwickelten und in Ungarn Zsombek genannten Bestand geschildert und abgebildet. Und ich kann mir nicht versagen, den Bau dieser Bülten mit Kerner’s eigenen Worten hier wieder zu geben : -Die untere Hälfte dieser Säule bésteht aus einem Geflechte von abgestorbenen Wurzelfasern, Blättern und Stengeln und ist bereits in Torf umgewandelt, während der Scheitel noch fortgrünt und eimen Schopf aus grünen, starren schneidigen, bogenfürmig nach auswärts ge- krümmten_Blättern und Halmen trägt. Dieser Schopf aber (1) Bd. IL, S. 654 und 735, Farbige Abbildung S. 645. 208 — besteht aus Hunderten von Ablegern, welche senkrecht empor- wachsen und selbst wieder Ableger in die Hôhe schicken. Bemerkenswert ist an diesem Riedgrase auch die Eigentümlich- keit, dass die scheidenfürmige Basis Jedes Blattes am Rande in feine, schlingenfürmige Fasern aufgelôst ist, durch welche die einem Sprosse angehôrenden Blätter zusammengehalten werden. Diein den Achseln der Blätter sich entwickelnden neuen Sprosse, welche später zu Ablegern werden, erhalten da- durch gewissermassen eine Führung, und es wird das Einhalten der Wachstumsrichtung nach oben wesentlich gefordert. Indem aber alle neuen Sprosse nahezu parallel aufwärts wachsen, be- kommen im Verlaufe vieler Jahre die Rasen das absonderliche säulenférmige Ansehen, von welchem oben die Rede war“. Die Blütezeit von Carexæ stricta fallt auf Ende April. Am 3. Mai 1903, als in der Umgebung Apfel und Traubenkirsche blühten, hatte sie bereits gelbbraune leere Staubbeutel. Ende dieses Monates oder spätestens Anfang Juni fallen bereits die reifen Früchte ab. Dann überragen die Stengel mit den leeren Fruchtspindeln und den Resten der männlichen Aehren noch eine Zeitlang die Blätter, neigen sich aber später abwärts, sodass man im Sommer nur noch den grossen Blätterschopf er- blickt. Aller zwei Jahre werden im Oktober nach dem Ablassen des Teiches die Blätterschôpfe abgemäht und als -Teichstreuc für die Ställe benutzt. Die glatten Oberflächen der Bülten, auf denen man bequem marschieren kann, bilden dann dem Wasserspiegel entsprechend eine ausgedehnte horizontale Ebene. Die Saulenschäfte kônnen, wie es scheint, ein recht hohes Alter erreichen und verwittern abgestorben sehr langsam. In eimem kräftig wachsenden Bestande sieht man nur selten die schwarzen abgesiorbenen Massen. Einen ganzen abgestorbenen Bestand in allen Stadien der Verwitterung von halbmeter hohen schwarzen Kegeln bis zu fausterossen Hückern sah ich jedesmal nach dem Ablassen des Teiches am Südufer bei Kunnertswalde auftauchen. Es ist das eine Stelle, wo durch die Wellen in reicher Menge pflanzlicher Detritus angeschwemmt wird. Doch führe ich das Absterben der Carex slricta nicht auf diesen zurück, sondern auf das Eïinfliessen von Stalljauche aus den benachbarten (ehôften, da auch andere Sumpfpflanzenbestände des Südufers, wie die von Phyagmiles und Typha, an dieser Stelle nicht gedeihen. Es wachsen hier nur ganz vereinzelte und schwächliche Pflanzen von £quisetumn limosum. Si Nur wenige andere Pflanzen nehmen an der Gesellschaft von Careæ stricte teil. Im Innern ist der Bestand auf weite Strecken rein und unvermischt, namentlhch ohne eingestreute bunte Blumen. An anderen Stellen schieben sich inselartig kleine Bestande von Glyceria aquatica, Typha anqustifolix, Equisetum limosum und Acorus Calanus ein. Mehr am Rande entfalten in der zweiten Hälfte des Mai vereinzelte Schwertlilien, Zris Pseudacorus, ihre grossen schwefelgelben Blüten, die vom Juli an bis in den Oktober hinein in den spar- lichen hochragenden Dolden von Oenanthe Phellandrtum einen Ersatz finden. Die eben genannten Arten finden sich aber nur in den Lücken, welche die grossen Care sbricta-Rasen übrig lassen. Bloss eine Pflanze vermag auf den festen Bülten selbst sich anzusie- deln. Das ist Lysimachia vulgaris. ES War mir lange Zeit rätselhaft, wie die Art in diese fesigefügten Rasensäulen einzu- dringen vermag. Die dicht an einander gepressten Blätter und Stengel kônnen doch unmôglich die durch das Wasser oder sonstwie zwischen sie gelangenden Samen zum Keimen kommen lassen. Erst als ich am 26. Oktober 1902 eine mit dem Teiche in Verbindung stehende Bucht, den +Entenfang+, untersuchte, lüste sich mir das Rätsel. Die Lache war mit Carex stricta- Bülten dicht bestanden, welche vereinzelte Lysimachia vulga- ris trugen, die mit ihren jetzt schon braun und dürr gewordenen Bläittern die Riedgrasbüschel krônten. Die schwarzen Säulen- schäfte der Carex ragten aus dem seichten Wasser ebwa eine Spanne hoch empor. Auf der Wasseroberflache zwischen den estand den Eindruck eines Stoppelfeldes. Er ist im Herbst noch geschnitten worden und hat sich dann nicht wieder er- neuert. Und nun stehen die kurzen schwarz gewordenen Stengelreste einer neben dem anderen. In abgestorbenen Phragmites-Beständen ragt zuweilen noch ein einzelner halh- meter hoher Stengel über die zahlreichen Stoppeln empor, aber es ist nur eine dürftige Kümmerform. Der Teichboden ist zwW1- schen den Stoppeln meist verschlammt und trägt entweder Mengen von organischem Detritus oder eine schwarzhraune Decke von Hypnum fluitans Dil. und 4. exannulalum Gümb. Die Rhizome liegen also hier nicht bloss. An lehmig- sandigen Stellen des Ostufers kôünnen die Rhizome durch die abscheuernde Tätigkeit der Wellen freigelegt und dadurch ent- weder der ganze Bestand zum Absterben gebracht werden, oder es fällt nur sein innerer Gürtel der Zerstorung anheim. Dann zeigt sich meist micht das schwarze Stoppelfeld, sondern es deuten schwarze Rhizomschlangen das Bild der Zerstürung an. Einen sehr wirksamen Schutz gegen diese Wellenwirkungen am Ostufer geniessen die Rôhrichthestaände dureh Æeleocharis acicularis-Rasen, deren Beschreibung ich mich nun zuwenden will. B. — DIE FORMATION DER STRANDPFLANZEN. Hierher rechnen wir nicht nur die Bestände auf den sandigen und lehmigen Flächen am Teichufer, die zeitweilig unter Wasser zu liegen kommen, sondernauelk jene, diesieh auf dem Teichboden nach dem Ablassen des Wassers erst entwickeln. Schrôter (1) nennt sie die Formation der Amphiphyten. Die feuchten Sand- flchen am Ufer werden am Grossteich besonders durch zwei Arten überwuchert, nämlich durch Æeleocharis acicularis und Agrostis alba. Lilorella lacustris tritt nur in kleinen Trupps auf, welche für die Physiognomie dieser Flächen belang- los sind. Dagegen sind für den kurze Zeit trocken liegenden Teichboden aussedehnte Bestände von Æatine hexandra ganz charakteristisch. Die Heleocharis acicularis-Bestiünde. — Sie sind für die Oekologie des Teiches, oder wenigstens für die der Pflanzen- welt am Teichrande die wichtigsten. Denn diese Art bildet ausgedehnte kurzrasige Wiesen mit einer festgefügten Rasen- decke. Ausserhalb des Wassers fruktifiziert sie reichlich, im Wasser, w0 die Bestände die grôsste Ausdehnung haben, ist sie stets steril. Wird das Wasser aboelassen, so erscheinen die Rasendecken ofimals wie gekämmt, alle oberirdischen Teile die sämmtlich viel zarter und länger als bei den Landpflanzen sind, liegen auf dem Boden und sind nach auswärts gerichtet, eine Folge der Wellenwirkung, die wir schon an den Glyceria- Beständen kennen gelernt haben. Sieht man diese weiten Wiesenflachen zum erstenmale, so denkt man eher an eine Graminee als an Æeleocharis acicularis. Dieses zarte Pflänz- chen wurde ja auch lange Zeit für emjährig gehalten. Hier muss man anderer Meinung werden. Die fest zusammen- * y (1) ScxrôrEeRr, C., und KIRCHNER, O.: Die Vegetation des Bodensees, I, S. 71. — 218 — hängenden Rasendecken kônnen ganz unmôglich alle Jahre aus Samen sich erzeugen, die noch dazu in so geringer Menge her- vorgebracht werden. Da kann nur die vegetative Vermehrung etwas leisten, die ja auch, wie Schrôter (1) gezeigt hat, bei dieser Art eine recht ergiebige sein kann. -Die Pflanze hat eine fadendünne kriechende Grundachse bis 10 m Länge, an deren Knoten feine Nadeln einzeln oder in Büscheln entsprimgen. Diese Nadeln sind sterile Halme; sie sind am Grunde von 1-2 äusserst zarten farblosen Niederblattscheiden umgeben ; auch das Rhizom tragt Niederblätter.« Die Wiesen der Nadelbinse bilden meist die Bodenvegetation im lockeren Rôhricht. Der feinsandige Boden am Ostufer zwischen Scirpus lacustris ist ausnahmslos, zwischen Typha angustifolia und Phragmites in den meisten Fallen von ihr bedeckt. Glyceria aquatica kann diese Bodenbestände auch beherbergen, aber hier sind sie nur Ausnahmen. Wo Glyceria etwas dichter steht, fehlen sie. Soweit das Rôhricht nach innen reicht, soweit dringt auch Heleocharis vor, ja vielfach noch eine Strecke weiter. Also 40m breite Bestände sind auch für sie nichts seltenes. Und selbst da wo Phragmiles in 1.50 m tiefem Wasser steht, fand ich sie noch ebenso üppig wie am Rande. Das Vorkommen der Binsenwiesen vor dem Rôhricht deutet schon an, dass dieses zum Gedeihen jener nicht unbedingt nôtig ist. Man sieht sie auch in grossen Lücken des Rôhrichts, oder an Stellen, wo der Boden vüllig frei von diesem ist. Hier kann man dagegen beobachten, welche Bedeutung diese unschein- baren niederen Bestände für die Existenz des Rôhrichts haben, wenigstens an Stellen mit starkem Wellenschlag wie am Ost- ufer. Da befestigen die Rasendecken den lockeren Sand so, dass die Wellen nicht mehr ihr Spiel mit ihm treiben kônnen. Eine Bodenabscheuerung durch das bewegte Wasser kann also hier nicht mehr statt finden. Und die unterirdischen Rhizome der Rôhrichtpflanzen kônnen, so lange die Rasendecke der Nadel- binse unversehrt bleibt, nicht bloss gelegt und zum Absterben gebracht werden. Die Heleocharis-Wiesen sind dempach für das Rôhricht an Stellen mit starkem Wellenschlag und lockerem Sand ganz unentbehrlich. Bekommt die Rasendecke irgendwo (1) Somrôrer, C., und Kircuner, O,: Die Vegetation des Bodensees, Il, S. 44. O0 eine Lücke, so setzt sofort die Erosionstätigkeit des Wassers em. Der Sand wird wegceführt und es entsteht eine Vertie- fung, an deren Rändern die feinen Rhizomteile und Wurzeln der Binse in wirrem Geflecht hängen. Das ist vielfach der erste Anfang zum Absterben eines Rôhrichthestandes. Breiten sie sich vor einem solchen Binsenwiesen in Iückenlosem Zusammen- hange aus, so trifft man nie auf frei gelegte und halbverfaulte Rhizomstücke, was beim Fehlen jener sehr häufie ist. Dass die Rôbrichtpflanzen als Wellenbrecher auch den Binsenwiesen Vorteil und Schutz gewähren, bedarf nicht erst einer weiteren Ausführung. Die Agrostis atba-Bestüinde. — Die Bestinde von Æeleo- charis acicularis sind im nordôstlichen Teil des Teiches mono- ton. Nur selten sieht man einzelne Pflänzchen von Ranunculus aquatilis, Elaline hexandra oder Climacium dendroides unter ihnen. Dagegen mischt sich in der sûdwestlichen Hälfte Agrostis alba mit ihnen oder verdrangt sie an vielen Stellen ganz. Das physiognomische Bild wird aber dadurch nicht verändert, denn auch Agroslis alba bildet weitaussedehnte kurzrasige Wiesen. Sind diese submers, so ist es oft schwer, wenn nicht ganz unmôglich zu erkennen, welche Art sie bildet. Ist das Wasser im Herbste aboelassen, so heben sich die Agrostis-Wiesen schon aus der Ferne durch ïhre freudig-griüne Farbe vor den mehr braun- oder gelb-grünen Heleocharis-Be- ständen ab. Und in der Nähe unterscheiden sie ihre flachen Blätter leicht von den blattlosen Nadelhalmen der Binse. Der Boden ist da, wo Agrostlis in reinem Bestande steht, mit Sand vermischter Schlamm. Auf dem lockeren durch Wellen bewegten reinen Sande scheint sie sich nicht ansiedeln zu kôünnen. Ebenso meidet sie grôssere Tiefen, unter 50 em Wasser- elfe dürfte sie wenig vorkommen. Die im Grossteich bestandbildende Form ist dieselbe, die auch in Bodensee an gleichen Orten Wiesen bildet, nämlich Agroslis alba L. var. prorepens Archers. — À. alba var. flagellaris Neilreich. . Nur habe ich bei uns nicht die langen flutenden Ausliufer gesehen, die Schrôter von dort beschreibt. Die ganze Rasendecke 16st sich bei näherer Betrachtung auf in eine grosse Anzahl dicht beisammen stehender mehr oder weniger grosser Büschel von jungen Trieben, die durch ïhr Wurzelwerk im Boden fest verankert sind und durch zwirnsfadendicke Ver- = Jp bindungsstücke reihenweise zusammenhängen. Es sind oberir- dische Ausläufer, die an ibhren Knoten Büscheltriebe gebrldet haben. Die Internodien sind nur bis 5 em lang. Oftsitzen aller- dings die Räschen an den Auslaufern viel dichter beisammen, so zählte ich an einem solchen von 7 em Länge 9 kleine Büschel- triebe. Die Blätter sind nur 1 mm breit und ihre Blattscheiden, namentlich die untersten, violett überlaufen, wenigstens 1m Oktober. Halme und Blütenrispen werden nicht ausgebildet. Die Lilorella-Bestände. — Der gleichen amphibischen Lebensweise wie die beiden vorigen Arten hat sich Zitorella lacustris angepasst. Sie findet sich im Grossteich auf remem Sandbhoden in etwa 5-6 einzelnen Haufen, welche eine Ausdeh- nung von 1-3 qm haben. Ihre Standorte sind submers sobald der Teich gefüllt ist. Daher findet man in den Beständen auch keine Blüten, wohl aber die grossen Blätter der submersen Form. Da die 7-8 em langen Blatter sämmtlich dem Boden aufliegen und sich vielfach durehflechten, so kommt trotz der dünner stehenden Rasen doch immerhin eine leidlich dichte Decke zustande, welehe zur Verfestigung des Bodens beitragt, wenn natürlich auch nicht in so ausgiebigem Masse wie beï der Nadelbinse. Ihre Vermehrung dürfte auch ausschliesslich vegetativ sein und durch die feinen langen Ausläufer erfolgen. In ihre Ge- sellschaft mischt sich selten eine andere Art, hôchstens eine vereinzelte Heleocharis palustris, oder nahe am Ufer Amblystegium riparium B.u.Sch. Da wo das Ufer steiler ansteigt und sandiger Boden vorhanden ist, kann man vereinzelt lnula Britannica oder heerdenweise Bidens cernuus finden. Nur an einer einzigen Stelle wächst hier auch der seltene Juncus Tenageix. Die Elatine-Bestände. — Wird der Teich gezogen, so sie- deln sich auf dem frei werdenden sandigen oder schlammigen Teichboden auch innerhalb des Rôéhrichtgürtels eine Anzahl von charakteristischen Arten an. Den Reigen dieser Arten erôffnet Elatine heæandra. Xst der Teich, wie das gewôühnlich ge- schieht, im August gezogen, so erhalten die braunen feuchten Sandflächen im Oktober einen grünlichen oder rôtlichen Anflug von Massenbeständen der crwähnten Art, welche um diese Zeit reichlich blüht und fruchtet. Es ist sicher, dass die Samen der — RR1 elnjährigen Ælaline durch das Wasser an ihren Standorten ausgestreut werden. Aber die Entwicklung dieser charakte- ristischen Bestände beginnt erst nach dem Freilegen des Teich- bodens, denn es sind nur die kleinen Landformen, welche Jene zusammensetzen. Die kurzen Stengel Hiegen fest angedrüekt am oder ganz oberflächlich im Boden. Im letzieren Falle werden durch die aufstrebenden Blätter und Blüten die oberflächlichen Sandschichten in kleinen Partieen mit empor gehoben und da- durch die sonst ganz glatten ebenen Sandflachen _eigentümlich rauh. Auch wenn von dem grünen Anflug der Ælatine-Bestände wegen des aufliegenden Sandes noch nichts zu sehen ist, so lassen sie sich schon an der Rauhigkeit des Bodens erkennen, die ge- wissen Frostwirkungen ähnlich ist. Auch auf dem schlammigen Boden, ja selbst auf dem ange- schwemmten botanischen Detritus und auf den faulen Stôcken der Carex stricta Sieht man im Oktober die kleinen gegenstän- digen Blätter der Ælatine hervorspriessen. Überall aber be- vorzugt sie den vom Rôhricht und Ried freien Teichboden. Und Landformen von Ranuneulus aquatilis vergesellschaften sich hier mitihr. Ist der Teich voll angespannt, so bildet Ælatine heæandra auf seichtem Teichboden submerse Bestände, die aus grossen grünen der Montia fontanaeiwas ähnlichen Büschen bestehen, welche nicht mehr die zahlreichen rosenroten, sondern spärliche weisse Blüten an viel lingeren Blütenstielen tragen. Wir haben in Sonmmer und Herbst verschiedentlich diese Formen ange- trieben am Ostufer gefunden. Sie scheinen von den zahlreichen Wildenten abgeweidet und Josgerissen zu werden. Da der Grossteich nach dem Abfischen jetzt immer wieder von neuem angespannt wird, der Teichboden also nicht längere Zeit trocken liegt, so kommt auf diesem eine weitere Facies auch nicht zur Entwicklung. Der unmittelbar unterhalb des Grossteiches liegende kleine Pfarrteieh aber, der von dem ersteren nur durch einen hohen Damm getrennt ist und sein Wasser von Jenem erhalt, lag mehrere Jahre brach. Hier ge- sellten sich der Ælatine-Vegetation eine ganze Reihe anderer Pfanzen zu und bildeten schliesslich jene Gesellschaft, die auch für andere trocken liegende Teiche charakteristisch ist. Es sind meist auch einjährige Kräuter wie Ælatine, die sich hier ein- stellen und jene ursprünglich tonangebende Pflanze sehliesslieh überwuchern und vôllig verdrängen. Zu Tausenden bedeckt die Zwerglorm von Bidens cernuus, der B.* ninimus L. den Boden. Peplis Portula, Montia minor, Isolepis setacea, Heleocharis ovata, Cyperus fuscus und Carex cyperoides bilden grôssere oder kleinere Haufen. Rumex marilimus und Graphalium uliginosum dagegen stehen mehr vereinzelt. Und Potentilla norvegica, die in früheren Jahren, wie Exem- plare im Herbarium der Flora Saxonica beweisen, im Gross- teich gefunden wurde, kam während unserer Beobachtungszeit weder in diesem noch in dem darunter liegenden Teiche zur Entwicklung. Auch die medere Pflanzenwelt ist in dieser Gesellschaft vertreten, indem die beiden kleinen Moose, Pleu- ridium nilidum B. u. Sch. und Physcomilrium. pyri- forme Brid. im Schatten der hôheren Pflanzen grüûne Decken auf dem Boden bilden. C. — DIE FORMATION DER WASSERPFLANZEN. Die Haupimenge der echten Wasserpflanzen im Grossteich setzt sich zusammen aus den Algen, besonders den niederen einzeligen Algen. Die hôheren Pflanzen treten thnen gegen- über stark zurück in der Mannigfaltigkeit der Arten sowohl wie in den Individuenzahlen. Da die Physiognomik der verschiedenen Bestände und îhre Okologie trotz des gemein- sunmen Mediums recht von eimander abweichen, so fasst man die ganze Lebensgemeinschaft wohl besser als Formations- gruppe auf und teilt sie in die drei Formationen der Schwimm- pflanzen (Pleuslon), der Tauchpflanzen (Benthos) und des Planhklons. Es ist also hier der Begriff Benthos etwas enger gefasst und auf diejenigen echten Wasserpflanzen beschränkt, die unterge- taucht sind und einer Unterlage aufsitzen. Ich halte es für richtiger, die Sampfpflanzen (im weiten Sinne) mit ihren Anpas- sungen an das Luftleben aus der Gemeinschaft der submersen Pflanzen auszuschliessen. Das Angewachsensein beider ist Ja doch ein ganz bedeutungsloses gemeinsames Moment. Dann ergibt sich auch eine grôssere Übereinstimmung zwischen pHanzlichem und tierischem Benthos. 1. Die Schoimmpfiansen. Nur eine einzige Phanerogame, nämlich Polygonum amphi- bium var. nalans Mnch, bildet im Grossteich als Schwimm- pflanze grôssere Bestände, die sich aber auch nur während der Blütezeit im Juli vom Ufer aus auffalliger bemerkbar machen. Man sieht dann an verschiedenen Stellen innerhalb des Rôhrichts einen rôthichen Schimmer auf der Wasseroberfläche sich aus- breiten, der von den roten Ahren des Wasserknôterichs erzeugt wird und besonders wirkungsvoll sich abhebt, wenn die weissen Blüten des Wasser-Hahnenfuss ïhn einrahmen. Die im Wasser flutenden, an der Basis wurzelnden Stengel des Knôterichs ent- springen einem weit umher kriechenden Rhizom und erreichen in unserem Teiche, wie ich mich nach dem Ablassen durch ver- schiedene Messungen überzeugen konnte, eine Länge bis zu 1.75 m. Nur die oberen Internodien des Stengels tragen die charakteristischen Schwimmbläiter. Das sind breit-lanzettliche langgestielte lederartige Blätter, mit glänzender nicht benetz- barer Oberfläche und ganzem Rand. Die Blätter an den unteren ?artieen des Stengels, die von unten her absterben, gehen sehr bald verloren. In trocken liegenden Teichen oder auf feuchtem soden bildet das Rhizom sehr leicht echte Landformen aus, was sonst bei den Schwimmpflanzen eine recht seltene Erscheinung ist. Es sind kurze kräftige aufrechte reich beblätterte Triebe mit schmallanzettlichen ganz kurz gestielten behaarten und viel zarteren Blättern mit runzeliger Blattoberfläche. Die vertikale Verbreitung dieser Art hat, nach den Aufzeich- nungen von Sendtner im Bôhmerwalde, eine bemerkenswerte Eigentümlehkeit aufzuweisen. Die Landform steigt im Gebirge hôher hinauf als die Schwimmform. Sendtner gibt als oberste Grenze im Bôhmerwalde für die Var. lerrestre 750 m, für natans dagegen nur 400 m an. In Sachsen steigt die Wasser- form entschieden hôher. Sie ist im Vogtlande bei 4-500 m verbreitet und tritt auch z. B. bei Schôneck und in der Anna- berger Flora in das Bergland ein. Aber hier sind ihre Stand- orte selten, die der Landform dagegen keineswegs. Diese hat im Berglande vielfach die Umgebung des Wassers vollständig verlassen und tritt gern an den Steinhaufen der Strassenränder auf. Andere festgewachsene Schwimmpflanzen fehlen im Gross- D teich, neben den Nymphacen wunderbarerweise auch der weitverbreitete Potamogeton natans. Auch Trapa natans, die einer ganzen Anzahl Teichen des Moritzhurger Gebietes einen so charakteristischen Schmuck verleiht, Kkommt hier nicht vor. In den benachbarten Teichen, z. B. dem Schloss-, Mittel-, Schwanen-, Georgen-, Jäger- und Brettmühlenteich bildet diese interessante Wasserpflanze mit ihren schônen schwimmenden ?osetten noch grosse Bestände. Leider ist sie den Fischern sehr verhasst, weil ihre stacheligen Früchte beim Ausfischen des Teiches die Netze vertfitzen und zerreissen. Daher werden 1hre Früchte sorgfältig aufgelesen und aus dem Teiche entfernt. Und so liegt die Gefahr vor, das eine der interessantesten Pflanzen des ganzen nordsächsischen Teichgebietes schlesslich ausgerottet wird, denn der Standorte in Sachsen sind nur noch wenige. ; Von den Freischwimmern sind Æydrocharis Morsus ranue, Lemna polyrrhiia, L. minor und Riccia natars Vorhanden, doch sie vermôgen die Physiognomie des Teiches nicht zu beein- flussen. Sie sind in kleinen Haufen auf den Zuflussgraben und kleinere bewachsene Buchten beschränkt, oder schwimmen im Windschutz der Carex stricta-Bülten. Zu grüsseren Bes- linden bringen es diese Schwimmer im Grossteiche nirgends. Die Wellenbewegung ist ihrer Entwicklung hinderlich, wenigs- tens gilt das von Lemna und Riccia. Die Hydrocharis dagegen ist vor der Gefahr, dureh die Wellen aus Land geworfen zu werden, durch ihren Bau vortrefflich geschützt. Dadureh, dass die erste Frühjahrsrosette schwimmende Ausläufer bildet, die an ihrem Ende wieder Auslaufer treibende Rosetten erzeugen, wird ein weites schwimmendes Netz zusammengesetzt, das den Wellen Widerstand leistet. Im Herbste machen die Auslänfer an ihrem Ende keine Rosetten mehr sondern Winterknospen, deren gewôhnlich 1-2 an einer alten Rosette entstehen. Am 10. Oktober 1902 waren die grôssten dieser ovalen bulbillen- artigen Winterknospen 1 em lang und sassen an 10 em langen Ausläufern. Bekanntlich lôsen sie sich mit beginnendem Winter von ihrem Träger los und sinken zu Boden, während die alte Pflanze abstirbt. Ich suchte daher am 3. Mai 1903 nach den wieder auftauchenden Winterknospen, konnte aber trotz eifrigen Suchens von ihnen noch nichts sehen. Das kleine Lebermoos, die Riceia (Ricciocarpus) nalans, deren nur 1 em grosser grüner Thallus stets einzeln auf dem 0 Wasser schwimmt und auf der Unterseite dicht besetzt ist mit violetten lineallanzetilichen Blattschuppen, welche die Nahrung für die Pflanze aus dem Wasser aufnehmen, strandet häufig auf dem nassen Schlammboden. Aber sie vermag sich hier zu halten und den veränderten Existenzbedingungen anzupassen. -Das Laub heftet sich durch viele auf der Unterseite zwischen den Blattschuppen stehende Rhizoiden, welche der schwinmmenden Form fehlen, an die Erde fest und breitet sich aus einer schmä- leren Basis mehr oder weniger, oft in emem Halbkreis, strahlen- fürmig aus. Die Blatischuppen verkümmern oder fehlen gänz- lich.+ (Schenck.) Diese Landform, var. {errestris Lindbg., nühert sich im Habitus den echten landbewohnenden Riccien. Die Lemna-Arten gehen aufs Land geworfen zugrunde. Auch Æydrocharis vermag hier nur Kümmerformen zu bilden. Die Verbreitung der erwähnten Freischwimmer in Sachsen ist eine ganz ähnliche, mit der Hôhe abnehmende, wie die der übrigen Sumpf- und Wasserpflanzen. Am hôchsten steigen noch die Lemna-Arten. So reicht Z. polyrrhita bis an das Berg- land heran, Ja dringt auf dem Südhange weit in dasselbe hinein. In der Flora von Annaberg wird sie aus dem Zchopau- tal noch bei ca 500 m. angegeben. Für den bühmischen Südhang gibt Domin (1) noch einen Standort bei ca 850 m. an. Im sächsichen Hügellande ist sie ziemlich verbreitet, noch mehr in der Niederung. Der Thüringerwald und Harz haben sie, wie es scheint, imeigentlichen Berglande nicht. Die hôchste Grenze im Bôhmerwalde wird von Sendtner bei 600 m ange- geben. Hydrocharis Morsus ranae wird in den sächsischen Floren von Reichenbach und Heynhold an bis auf Wünsche als ver- breitet angegeben. Das ist sie aber nur in der nôrdlichen Niederung. Schon im Hügellande ist sie äusserst selten. Im Vogtland wird z. B. von Artzt nur ein einziger, in der Neuzeit nicht eimmal mehr bestätigter Fundort bei Plauen angegeben. In den Floren von Zschopau, Annaberg und im ganzen Erz- gebirge fehlt sie gänzlich. fm Bôhmerwald reicht sie auch nur bis 400 m. Riccia nalans habe ich in unserem Berglande über 500 m (1) Doux, K., Das bühmische Erzgebirge. — Arch. f. d. naturic. Landes- durchf. v. Bohmen. Bd. xx, n° 5. Prag, 1905. to — auch noch niemals notiert, noch in der Literatur dort angegeben gefunden. Einer besonderen Erwähnung bedarf hier noch der Wasser- hahnenfuss, Ranunculus aquatilis, der zur Blütezeit auch iypische Schwimmblätter entwickelt. Diese fungieren aber mehr als Tragblätter für die Blüten. Sein sonstiger Bau und sein ôkologisches Verhalten weisen ïhn in die folgende Gruppe der Tauchpflanzen. 2. Die Tauchpflanien. a) Phanerogamen. Submerse Phanerogamen sind eben so selten wie die Schwimmer und meist auf die Uferbuchten beschränkt. Aber selbst hier bringen sie es nur zu kleinen Anhäufungen Eine Ausnahme macht nur Ranunculus aquu- lilis, der zur Blütezeit, im Juni und Juli, recht in die Augen fallende Bestände bildet. Man sieht dann vor dem südlichen Caricetun, und von hier innerhalb des Rôhrichts am Südost- ufer bis zur Halbinsel sich erstreckend, weite Flächen des Wasserspiegels mit seinen zahllosen weissen Blüten übersäet. Die Blüten werden hauptsächlich durch die kleinen mieren- fürmigen, aber in ihrer Form recht variabeln Schwimmblätter über Wasser gehalten. Nur die obersten Blätter des Stengels und der Aste kônnen in solche übergehen. Die übrigen sind Similich submers und haben die typische Form der zerschltzten Wasserblätter mit ibren zahlreichen haarformigen Zipfeln. Der Stengel richtet sich in seiner Länge nach der Wassertiele; einen halben Meter lange kommen im Grossteich viel vor. Seine unteren Internodien kriechen horizontal im Boden und sind vielfach verzweigt. Losgerissene Zweige sind imstande, weiter zu vegetieren, indem sie Adventivwurzeln machen und sich mit diesen verankern. Beim Zurücktreten des Wassers bilden sich leicht Landformen, indem die untersten kriechenden Stengelglieder aus ihren Axillarknospen kurze aufrechte Sprosse mit aufrechten langgestielten Blättern treiben. Auf der Nord- seite der ôstlichen Halbinsel standen im Okiober 1902 diese Formen auf Schlammboden so dicht beisammen, dass fürmlche grüne Rasen durch sie gebildet wurden. Eine Pflanze dieser Gruppe hatte es am 10. Oktober 1902 zu einer Blüte gebracht. Nach Sendtner sollte die Art in den Alpen sehon bei 625 m und im Bôhmerwalde bei 430 m ihre Hôhengrenze erreichen. Die erstere Angabe ist sicher falsch, denn Christ fand sie noch über 2100 m und Overton im oberen Engadin sogar noch bei 2580 m. Damit stimmt auch besser ihre Hôhenverbreitung in Sachsen überein. Sieist bei 14-500 m im Vogtlande und'unteren Erzgebirge noch recht verbreitet und steigt von hier in den Flüssen bis weit in das obere Bergland hinein. So findet sie sich z. B. in der oberen Zschopau und ihren Nebenflüssen gar nicht so selten. Ich habe sie im Fichtelbergsgebiet bei Oberwiesenthal in Hühen von 8-000 m und darüber in Bächen und Teichen sehr haufig angetroffen. In den Teichen bildet sie hier sogar grosse Bestände, die noch Ende August in vollster Blüte stehen. Zu lokalen Anhäufungen bringen es, abgesehen von der schon erwähnten ÆZlaline hexandra, im Grossteich noch Ælodea canadensis und Potamogelon crispus. Von ihnen sieht man aber meist erst ebwas nach dem Ablassen des Teiches. Dann liesen ihre beblätterten Stengel auf dem Teichboden und ver- trocknen. Das ist auch der Grund warum die beiden Arten in orüsseren sich langsam füllenden Fischteichen keine ausge- dehnten Bestände bilden. Ælodea geht durch das Vertrocknen vollig zu grunde. Potamogelon crispus kann wenigstens nach dem Anspannen des Teiches aus seinem KRhizom neue Triebe, oder aus den reif gewordenen Samen neue Pflanzen erzeugen. Aber die üppige Vermebrung durch die hornigen Winter- knospen, die Hibernakeln, fällt weg. Nur ein einziges Mal fanden wir in einer südlichen ca 0.75 m tiefen Bucht von der letsten Art die ungekräuselte Tiefwasser- oder Jugendform, die Varietät serrulatus Rchb. mit grossen 11 em langen und 1 em breiten zarten Blättern. In dem südlichen Zuflusseraben an den Dardanellen wachsen noch Potamogeton compressus und Callilriche hamulata, in einer mit dem Teiche in Verbindung stehenden Lache U{i- cularia vulgaris, aber ohne Blüten. b) Aryplogamen. — Die submersen Kryptogamen sind nach Arten und Individueri im Benthos des Grossteiches reichlicher vorhanden. Besonders verschiedene Algenfamilien haben nur hier ihre Vertreter. Sie sind entweder festgewachsen oder bewegen sich frei auf ihrer Unterlage und zwischen den Ufer- pflanzen. Ihnen allen fehlen aber die Schwebeeinrichtungen der Planktonorganismen. 0 (A) DA — Der grôsste Teil des sandig-lehmigen Teichbodens ist steril, wie man sich leicht bem Ablassen des Wassers überzeugen kann. An den Einsenkungen, wo sich Schlamm abgesetzt hat, entwickeln sich dagegen reichlich Diatomeen, doch fehlen hier die Cyanophyceen-Häute. Die Hauptmasse des niederen pflanz- lichen Benthos heftet sich an die untergetauchten Stengel der Wasser- und Sumpfpflanzen, an Ufersteine und den torfigen Uferrand. K. Schiller fand an diesen Standorten : Cop.2. Encyonema prostra- | Spar. Navicula affinis Ehrb. bon RS. + Navicula producla Amnphipleur«. pellu- Ehrb. cida Kiz. »s PlourosigmaSpenceri Cop.1. Cymbella Cistula SI. | Ehrb. - Pleurosiga acumi- Cymbellu qustroides ral Gr. Ktz. »- ÆEunolia paludosa » Cymbella cuspidala (Giro Ktz. - [imantidiumpectlina- Spar. Nitlischia Sigmoidea lis Ktz. Sm. + Amphora ovalis Ktz. » Nitischiaserians Bréb. +. Surirella splendida Naviculaelliptica Kiz. 12, + Navicula rhynchoce- »s . SurirellaminulaBréb. phala Kit. + NMauroneis Phoenicen- Navicula radiosa Ktz. teron Ehrb. Navicula limosa Ktz. - NMauroneis acula Sm Navicula mesolepla - Gomphonema acurni- Ehrb. natum Ehrb. » Navicula major Ktz. = Gomphonema constric- » _ Navicula viridis Kiz. Lun Ki. » Navicula bacilluun » _ Epithemia Zebra Kiz. Ehrb. ” ” gibba Kiz. Auch die im Plankton aufgezählten Diatomeen kommen mit Ausnahme der typischen Planktonten, wie ÆRhizosolenia, Attheya und Asterionella, stets vereinzelt im Benthos vor. Während die eben aufgezählten Arten sowohl an unter- getauchten Pflanzenstengeln wie auf Steinen und dem torfigen =. Uferrand oft in braunen Überzügen und in reinen Beständen vorkommen künnen, bevorzugen die folgenden wenigen Arten die Steine am Ufer und an den Inseln : Chaelophora Cornu- Damae Ag., Draparnaldia plumosa Ag., Oedogonium deci- piens Wittr. und Bulbochaete rectangularis Wittr. Die beiden letzten wurden am 30. Juni 1902 auch mit Oogonien cefunden. Nur an Pflanzenstengeln dagegen beobachteten wir die beiden Gloeotrichia-Arten, GE. Pisum Ag. und G{.natans Thur. Die erstere Art trat in Form von kleinen hôchstens erbsengrossen Kügelchen an den dünnen Nadelhalmen der Æeleocharis act- cularis in seichtem durch Wellen stark bewegtem Wasser am Ostufer auf, während die grôsseren Gallertkugeln der Gl. natans in dem ruhigen Wasser zwischen den Carex stricta- Säulen am besten gediehen. G£. echinulata Richt. wurde weder im Benthos noch im Plankion des Grossteiches gefunden. Zwischen Careæ stricta entwickelten sich auch Spaogyra porticalis Clév., Sp. nitida LKk., Sp. decimina Kiz., Sp. gra cilis Ktz. in Gesellschaft von Sfigeoclonium tenue Kt., Zygq- nema stellinum Ktz. und Hyalotheca dissiliens Bréb. zu schwimmenden Watten, die teilweise auch im Winter aus- hielten. Nur am sumpfigen Uferrande stiessen wir zweimal, am 29. Juli 1898 und 2. Juli 1899, auf Ceralium cornutum Ehrbe., das in Gesellschaft von C. hirundinella 0. F. M. zwischen Diatomeen und Chlorophyceen véreinzelt sich fand. 3. Das Plankton. Unter dem Begriff Plankion fasst man bekanntlich seit Hensen und Haeckel alle diejenigen Wasserorganismen zu- sammen, die untergetaucht im Wasser treiben, die also bei fehlender oder nur sehr geringer Eigenbewegung die Fähigkeit haben, sich schwebend im Wasser zu erhalten. Naturgemäss unterscheidet man ein Meerwasser- oder Haliplankton und ein Süsswasser- oder Limnoplankton. Da die physikalischen und chemischen Existenzhedingungen für die Schwebewesen in fliessendem und stehendem, seichtem und tiefem Wasser recht verschiedene sind, so hat man von dem Limnoplankton das Fluss- oder Potamoplankton und das Teich- oder Heleoplankton abgetrennt. Scharfe biologische Grenzen gibt es natürlich bei allen diesen Untergruppen nicht. Langsam fliessende Gewässer nähern sich in der Zusammensetzung ihres Planktons den Tei- chen, ebenso seichte Seen und die Uferpartien von tiefen. Im allgemeinen sind die Teiche durch die viel üppigere Entwiek- lung der grünen Algen ausgezeichnet, während in den Seen die Diatomeen dominieren (1). Da die Schwebewesen aus Pflanzen und Tieren bestehen, spricht man auch von Phyto- und Z00- plankton. Wir haben es an dieser Stelle nur mit dem ersteren zu tun. Von verschiedenen Seiten ist bereits darauf hingewiesen worden, dass dieses Plankton als pflanzengeographische For- mation aufgefasst und nach pflanzengeographischen Gesichts- punkten behandelt werden muss. Leider wird das auch heutigen Tages noch immer nicht genügend berücksichtigt, namentlich wenn man gewisse Seen und Teiche zu grüsseren Gruppen zusammenfasst. Man hat da -Lebensgemeinschaften« aufge- stellt, die sicher nicht Zusammengehôriges umfassen und Floren- kontraste konstruiert, wo solche nicht vorhanden sein kônnen, wo nur lokale oder zeitliche Verschiedenheiten solche vor- tuschen. Schrôder (2) hat die grôsseren Wasserbecken Mitteleuropas nach der Verschiedenheit ihres Pflanzenplanktons in 2 Gruppen eingeteilt, nämlich in Seen der norddeutschen Tiefebene und in solche der Gebirge, oder in Flachland- und Alpenseen. Das ist aber im Hinblick auf das mitteldeutsche Hügel- und Bergland und wenn man auch die Teiche mit berücksichtigt nicht ge- nügend. Dann muss man nach Niederung, Hügelland, Berg- land und Hochgebirge scheiden resp. zusammenfassen. Die Aberenzung dieser Regionen kann aber nicht nach dem Vor- kommen oder Fehlen einiger Schwebewesen frei bestimmt werden, sondern muss sich den für die hôheren Pflanzen bereits festgelegten Grenzlinien einordnen. Die Kklimatischen Werte haben ja für hôhere und niedere Pflanzen die gleiche Geltung. Die Länge der Vegetationsperiode, [nsolation und Boden- resp. (1) Näüheres hieruber s, LaGerHeIM, G., Beitrüge sur Flora der Büren- Insel. — Bihang till K. Svenska Vet.-Akad. Handlingar, XXVI, Afd. I, N° 11,p.16. Hier auch weitere Hiteratur. (2) Sonrôper, B., Das Pflansenplankton preussischer Seeen. — In SELIG0, À. Untersuchungen in den Stuhmer Secen. Danzig 1900. Wassererwärmung, die Temperatursummen ete. beeinflussen in den verschiedenen Hühen doch sicher die ganze Pflanzenwelt gleichmässig. Man darf nur nicht erwarten, dass im Hügel- und Berglande nun immer gleich andere Arten die Teiche charakterisieren müssten als in der Niederung, dass em voll- standiger Wechsel des Bestandes einträte. Aber einzelne aus- zeichnende montane Arten wird man auch unter den Planktonten beim Aufstieg im mittel- und süddeutschen Berglande auftreten sehen. Man kennt ja bereits eine ganze Reihe von Algen, welche die montanen Bäche charakterisieren. Ich erinnere da nur an die auffallendsten Formen, wie Aüldenbrandtia rivu- laris Ag.,die Lemanea-Arten, Hydrurus foetidus Vauch.und Lithoderma fontanum Flah. Es wird auch unter den Plank- tonten solche von ähnlicher vertikalen Verbreitung geben neben den eigentlichen Hochgebirgsarten. Das werden künftige Unter- suchungen sicher zeigen. Leider ist wegen der weiten hori- zontalen Verbreitung einiger Planktonarten und ihrer Anpas- sungsfähigkeit an sehr verschiedene Klimate die Meinung von der unbegrenzten Anpassungsmôglichkeit aller Planktonten weit verbreitet. Wie ausserordentlich fein unter Umständen diese auf die physikalischen Unterschiede des Wassers re- agieren, haben auch die Untersuchungen der deutschen Tiefsee- expedition gezeigt. So schreibt Chun in seinem Buche : Aus den Tiefen des Weltmeeres, 1. Auf, S. 75 : -[n dem warmen Guineastrom finden sich des geringeren spezifischen Gewichtes wegen Planktonformen, besonders Ceraliu, mit ausgedehnten Schwebevorrichtungen, die in dem kälteren Aquatorialstrom nicht im gleichen Masse entwickelt sind. Das gilt besonders von den zum Schweben dienenden Fortsätzen der Ceratiun Spezies. - Das gilt nach Schütt auch von den Ceratien des kalten polaren Wassers, die sich durch ihre monotone einfache plumpe Gestalt von ihren Verwandten aus warmen Strom- gebieten unterscheiden.« Als allgemeine Veränderung des Planktons mit der Hôhe ist das allmähliche oder stufenweise Verschwinden vieler Niede- rungsalgen nach Individuen- und Artenzahlen anzusehen. Das steht nach den heutigen Forschungen schon fest und findet, ganz abgesehen von den Landpflanzen, auch ein Analogon in der oben angegebenen Verteilung der hôheren Sumpf- und Wasser- pHanzen. Ich habe bei Besprechung der letzteren gezeigt, dass die Bestände der Sumpfpflanzen, besonders das Phragmite- po tun, das Typhetum und die Bestände von Glyceria aqualica, die in der Niederung so ausserordentlich üppig entwickelt sind, im hercynischen Hügellande sehr spärlich werden und dem Berglande vollständig fehlen, obgleich die Pflanzen in den Floren als allgemein verbreitet angegeben werden. Wieweit die einzelnen Schwebewesen in die Hôhe gehen, davon wissen wir heute noch blutwenig, und es bedarf noch vieler Arbeit, um ihre oberen Grenzlinien auch nur annähernd festzustellen. Das ist natürlich ein Grund mehr, der zum Anschluss an die Regions- einteilung der allgemeinen Pflanzengeographie zWimgt. Wie hoch reichen nun die einzelnen Regionen? Im mittel- deutschen Berg- und Hügellande fängt nach Drude die Berg- region im Durchschnitt bei 500 m und das Hügelland bei 150 m an. Jenseits der letzteren Hôhenlinie breitet sich die nord- deutsche Tiefebene aus (s. die Karte in Drude’s Deutschlands Pflansengeographie), welche in einen ôsthchen und west- lichen Teil, in die südbaltische und nordatlantische Region, zer- fällt. Diese Zweiteilung der Niederung, die in der Ausgestaltung einer ganzen Anzahl ôstlicher und westlicher Pfanzenareale, auch solcher von Wasserpflanzen, einen so bezeichnenden Aus- druck findet, muss in der Planktologie unbedingt berücksichtigt werden. Ob auch die weiteren Einteilungen der Regionen in 3ezirke und Territorien zu beachten sind, wird sich bei Zusammenfassungen nach den grossen Gruppen herausstellen. Auf sie kann hier. nicht näher eingegangen werden; ich verweise deshalb auf die Einteilung in Englers ÆZnlwich- lungsgeschichte der Pflanzengeographie, Drudes Hercy- nischem Florenbezirk und die übrigen Bände der Vegetation der Erde. 3esonders wichtig für die Hôhenverbreitung der Planktonten erscheint mir die Beachtung der Grenzlinie zwischen Hügel- und Bergland bei ca. 500 m Hôühe in Mitteldeutschland, weil diese Linie für die meisten hôheren Sumpf- und Wasserpflanzen der Niederung die Hühengrenze darstellt. Nur muss berück- sichtigt werden, dass diese Linie, je nach der nôrdlichen oder südlichen Lage des Berglandes oder auch nach Nord- oder Süd- hang gewissen Schwankungen unterliegt. Die Bestände von Glyceria aquatica, Typha oder Scirpus lacustris an den betreffenden Teichufern dürften sich zur Bestimmung dieser Grenzlinie als geeignet erweisen. Für die Abgrenzung des montanen Potamoplanktons sind allerdings die oben erwähnten Pflanzen nicht zu gebrauchen, weil sie, wenigstens im Hügellande, die Flussufer im allge- meinen meiden. Da sind dann als Begleitpflanzen die Bestände der festsitzenden montanen Algen und Moose, besonders der Lemanea-Arten,des Æydrurus foelidus Vauch, der Scapania undulata L., Fontinalis squamosa L. und Hypnum ochra- ceum Wils beachtenswerte Weiser. Dass auch die chemische Zusammenselzung des Wassers, der Gehalt an organischer Substanz, an Humussäuren, Kalk ete. auf die weitere Ausgestaltung besonderer Planktontypen von Einfluss ist, lässt sich vermuten, wird sogar im Hinblick auf das reiche Planktonleben, das sich in den Dorfteichen zu entwickeln pflegt, und auf die Resultate, die Brandt am Hali- plankton festgestellt hat, wahrscheimlich. Nach Brandt wird die Masse der Planktonproduktion durch den gebundenen Stickstoff bestimmt. Planktonreiche Seen enthalten viel, planktonarme wenig Salpetersäure (and salpetrige Saure). Die Menge des Planktons einerseits und der Nitrate andrerseits steigt in demselben Verhälinis. Daraus folgt aber nur, dass es fruchthare und weniger fruchthare Gewässer gibt, wie Wiesen und andere Formationen auch. Besondere -Faziess lassen sich dagegen daraus noch nicht ableiten. In der neuesten Zeit hat nun Lemmermann an schwedi- schen Seen versucht nach der chemischen Zusammensetzung des Wassers solche Untergruppen des Phytoplanktons aufzu- stellen. Er ging dabei von folgenden Erwägungen aus -Schizophyceen entfalten in Jenen Gewässern ein starkes Wachstum, welche einen grossen Reichtum an organischen Substanzen besiizen. Ceralien entwickeln sich dagegen nur in grossen Mengen, wenn das betreffende Gewässer arm an or- ganischen, aber reich an mineralisehen Substanzen ist. Schwankt daher der Gehalt an organischen Stoffen bedeutend, so dass bald ein Maximum, bald ein Minimum von ihnen vorhanden ist, so werden sich sowohl Schizophyceen als auch Ceratien zeit- weilig üppig entwickeln kônnen. Ist dagegen stets nur eine geringe Menge organischer und mineralischer Substanzen vor- handen, so werden weder Schizophyceen noch Ceratien ein bedeutendes Wachstum entfalten.« Die vier Gruppen Lem- mermann's sind demnach : À. Gewässer mit reicher organischer Substanz und geringer — 234 — Tiefe. Schisophyceen Stark, Ceraliun schwach entwickelt oder fehlt ganz. B. Gewässer mitreicher mineralischer und armer organischer Substanz. Ceratium üppig, Schizophyceen schwach ent- wickelt oder fehlen. C. Gewässer mit wechselndem Maximum von organischer oder mineralischer Substanz. Einmal Schitophyceen dann Ceratien vorwiegend. D. Gewässer mit geringem Gehalt an organischer und mine- ralischer Substanz. Schisophyceen und Ceralien wenig, da- gegen Zooplankton stark entwickelt. Diese Einteilung mag für schwedische Gewässer Geltung haben, allgemein gültig ist sie aber sicher nicht, besonders wenn man auch die Teiche hierbei berücksichtigt. Die Schiiophyceen sind inihren Ansprüchen an organische Substanz ausserordent- lich verschieden. Einzelne Arten, namentlich der Gattung Oscillatoria, sind ohne Zweifel Leitpflanzen für Gewässer mit reichem organischen Gehalt. Andere wieder selbst aus der gleichen Gattung leben nur in reinstem Wasser das frei von jeglicher organischen Substanz ist. Dafür Fo Mez (1) und Beyerinck (2) eine ganze Reihe von Beispielen an. Ob die Plankton- Schizophyceen in dieser Beziehung sich einheitlich verhalten, wissen wir noch keineswegs. Und dann wie ver- schieden kôünnen nicht die -organischen: Substanzen in ihrem Nährwert für das Pflanzenleben sein. Ein Dorfteich emerseits und ein Schwarzwasserteich im Gebirge mit seinem grossen Gehalt an Huminstoffen andrerseits künnen nach der che- mischen Analyse die gleichen Zahlen für dieorganische Substanz ergeben, müssten le beide in den Typus À von Lemmermann Le werden. Und doch, wie grundverschieden ist ïhr Planktonge halt. Sie bilden neben jenen einen eigenen Typus. Die Gruppe Bumfasst Seen mit hartem Wasser und alkalischer Reaktion. Diese bilden offenbar eine besondere Gruppe. Ihr (A) Mez, C.: Mikroskopische Wasseranalyse. — 1898. S. 544. (2) Beverivex : Ueber oligonitrophile Mikroben, — Centralbl. fur Bakteo- rologie. IL. 1901. S. 561. Gehalt an organischer Substanz ist meist gering, er kann aber unter Umständen auchrecht beträchtlich werden, wie Amberg (1) am Katzensee gezeigt hat. Schitophyceen künnen hier ebenso reichlich entwickelt sein wie Ceratien, das richtet sich ganz nach der Jahreszeit. Die Gruppe C kann als besonderer Typus nicht bestehen bleiben, er muss mit B vereinigt werden. Ist einmal in einem Gewässer ein grôsserer Reichtum an minera- lischen Substanzen vorhanden, so kann der zwar im Laufe eines Jahres geringe, niemals aber grosse Schwankungen zeigen. Es kann aus einem harten nicht gleich ein weiches Wasser werden. Anders verhält sich die organische Substanz im Wasser. Sie wächst in einem solchen See oder Teich mit steigendem Plank- tongehalt, wobei der letztere vielfach die Ursache jener ist und nicht umgekehrt. [st das Wasserbecken von Torfmooren um- geben, so kann allerdings, wie Amberg gezeigt hat, eine Steige- rung der organischen Substanz auch unabhängig vom Plankton- gehalt durch das Auslaugen der Humussäuren zustande kommen. Doch das sind eben Ausnahmefälle. In Gruppe D werden die Gewässer mit weichem oder indiffe- rentem Wasser zusammengefasst. Eine kurze Charakterisie- rung derselben durch den Plankiongehalt ist aber auch hier nicht môglich. Eine Eïinteilung der Planktonformation der Süsswasserbecken in besondere Typen muss zunächst von den Planktonten selbst gänzlich absehen und sich nach der chemi- schen Zusammensetzung des Wassers, also nach den Ernäh- rungshedingungen der Wasserbewohner, richten. Dann lassen sich die folgenden vier Typen aufstellen : 1. Gewässer mit weichem oder indifferentem Wasser, also mit geringem (Gehalt an Mineralstoffen und an organischer Substanz. 2. Gewässer mit weichem Wasser aber grossen Mengen von gelôsten organischen fäulnisfähigen Substanzen. Hierher ge- hôren die meisten Dorfteiche mit ihrem Einfluss von Stalljauche ü- SW. 3. Schwarzwässer oder Torfwässer mit weichem kaffee- (1) AuserG, O. : Beiträge zur Biologie zur des Katzensees München 1900. Diss, — 230 — braunen Wasser, grossem Gehalt an Humussäuren und daher von saurer Reaktion. Hierher gehôren 7. B. viele Teiche des oberen Erzgebirges, auch der Oberteich im Harz und andere. 4. Hartes Wasser mit reichem Gebalt an Mineralstoffen, be- sonders von Kalk und Magnesia und alkalischer Reaktion. Zwischen diesen Typen gibt es natürlieh Übergänge wie bei anderen panzengeographischen Formationen auch. Da wir heute noch nicht wissen, welcher Komplex von physikalischen und chemischen Faktoren das Emporkommen und die Massen- entwicklung einer Art bedingt, so ist es wichtig wenigstens die- jenigen Gewässer zusammen zu fassen, in welchen jene annähernd gleich oder ähnlieh sind. Natürlich müssen dabei immer, wie schon oben angegeben, geographische (Gesichts- punkte, soweit sie sich auf Region und Bezirk beziehen, 3erûck- sichtigung finden. Die erste Gruppe dürfte die meisten Gewässer enthalten. Sie wird sich später wahrscheinlich, wenn wir erst über die Ernährungsbedingangen der einzelnen Planktonwesen näher unterrichtet sind, in weitere Facies oder nach dem Auf- treten charakteristischer Planktonten in verschiedene -Gheder< zerlegen lassen. Ob dazu nun aber gerade Massenvegetationen geeignet sind, erscheint fraglich. Nach diesen einleitenden allgemeinen Bemerkungen wende ich mich wieder unserem Moritzhurger Grossteiche zu. Er reiht sich nach der S. 198 mitgeteilten Analyse dem ersten Typus ein, hat also weiches Wasser mit geringen Mengen organischer Substanz. Seine Lage am nôrdlichen Rande des sächsischen Hügellandes bedingt reiche Einstrahlungen nord-baltischer und atlantischer Florenelemente, die $. 200 aufgezählt sind. ZUSAMMENSETZUNG DES PLANKTONS In der folgenden Tabelle I sind zunächst die sämtlichen im Phytoplankton aufgefundenen Arten nach den -Natürlichen Pflanzenfamilien+ von Engler-Prantl zusammengestellt. Ihr Auftreten in den einzelnen Monaten des Jahres wird durch be- sondere Zeichen angegeben. Diese Bezeichnungen sind : s. oder sol, sp., od. spar., c. od. cop. Es sind die von Drude einge- führten Bezeichnungen der Dichtigkeit des Vorkommens einer Pflanze in einer Formation oder einem Bestande. S. oder so/. — — 231 — plantae solitariae sind die wirklichen KSeltenheiten, sp. oder spar. = plantae Sparsae die vereinzelt vorkommenden, und €. oder cop. = plantae copiosae die in Masse auftretenden Arten. Unter den letzteren sind nach der Zahl der Individuen drei Grade unterschieden, von cF# ansteigend. Treten bei einem Monat Bezeichnungen wie $p. — c% auf, so sollen damit die Schwankungen innerhalb dieses Monates in den verschiedenen Beobachtungsjahren ausgedrückt werden. Dieselben Zeichen sind auch im zweiten Teile für die Dichtigkeit im Vorkommen der Zooplanktonten angewendet. Es wäre wünschenswert, wenn diese in der Pflanzengeogra- phie eingeführten Abundanz-Bezeichnungen auch in der Plank- tologie sich einbürgerten. Sie sind nicht nur international, son- dern aueh viel bezeichnender als blosse Zahlen oder Zeichen und lassen sich für das Zooplankton ebenso gut verwenden wie für das Phytoplankion. Einige Forscher wenden dafür 7. (plantae rarae) und fr. (plantae frequentes) an. Es dürfte aber rat- samer sein, dem allgemeinen Sprachgebrauche zu folgen und diese Bezeichnungen nur für die Dichtigkeit der Verbreitungs- weise oder die Häufigkeit des Vorkommens, kurz für die Fre- quenz zu benutzen. So trittz. B. Ceratium hirundinella sehr häufig unter den Planktonten auf, müsste also die Frequenzbe- zeichnung fr. bekommen. Dagegen scheint Oscillatorin ru- bescens sehr wenig verbreitet, also 7-. oder 77. zu sein. Sie kann aber in dem See, wo sie auftritt cop. sein. Zeichen wie 0 0 ete., die man auch für die Abundanzgrade vorgeschlagen hat, sollte man lieber vermeiden, da diese als Zeichen für die Vege- tationsformen hôherer Pflanzen seit langem in der Botanik ihre besondere Bedeutung haben. ‘OS ‘OS = — — "Dani (-$quusr) umoners “Op (Cet) unipodousrae y 1'do0 ent g'o—"ds | go —"ds 1: d09 19—"ds | 1—g"doo "ads “ads “ads * “DN nues urzJon — = — Pr = = — "aus — = * ‘ob umuerosoeN LE HE _ _ = — — — — _— °° ‘urdy) uuqup “DIDAT Wuroeydsor009 19 Is o—"ds | 'o—"ds = 1 do 10—"ds | p'o—"ds — "ds “aeds "wds "AUOT (ZI) vsour8nxoe "Afuorr sysKooxqero “als — “IUds 1 9—"4s “ads ds “vds — — — En =— * ‘2m (qig) suoqupo = = _ “ads — — “ads == — = — — “4937 UJAA) ounbe s0y *2JN M SUSADOMTIQ en - + _ _ es = = —= = -1uds _ — * ‘Üsuyz Sopiorprqdeut “Üsunz sisdoss0001{joe(T _ # Es œ a “eds 1° d09 — — — — — “UBUOT ( SSI) SUUTLUTUE — — — "avds — "ads 1 do 1° do — —= = = MIT SWTUMT ‘DD AT Su990900149) “eJ4qdozrqos ‘'F fe EE © Z © @ " ce œ © es > k œ Q < Fe + 2 Ce = A De = D Ë œ @ S ® qe =] E = T EE = E B 5 = 5 E F Ë È Ê S £ = œ œ ® = a a o à © ® “= © Li Fo er] = “ ATIAAVEL "ms = — ‘avis — — 1'9—"ds — L2—"'S 400 "1ecs "eds D | à ” “ÉQUYT EIPAN QUI ranuig — — = vo—"ds | p'o—"ds | “ds—"s “auds — _ "0 — — ° * * PDT euidsi8uor PDT voaoerdsos ro == = *[0S *[0S — — "auds — — — = *[0S Ù ©: © 007 VIUSUSUI 2 — — "vds — 1° do9 "vds — — — == — ht UDNT CTEPUEO | A Le vds LD = = — = — — — — ® © * © UWT Suvsopo © _ — "ds [0S ee — “ads "ads "ds “eds — —. ‘upnz (yov7) vonpord Fi | — — 1 2—"As | 30 —"ds 1° do 1 2—"ds *As— o—"ds | 3°9—"ds 1° do9 0 —"ds | * :* ‘ju seprorvoe "luaT SRuowOIIY aie. = Æ — = = — — -reds — — = DD 2 77 Co *YA1D)Q V00001 "CCIIOS8IA ‘‘& = — =, = === — — ‘[0S — — = Eu 7 * sf) ovube s0]/ UAMLOTT UOUIMOZTUeTY — — 9—" ds | j'o—'s — As—-'s | 1° —"ds — — — — — °° * ‘jy Seprouds == — 2° do g°o—" (ls "wds (109 0—" ds — = _ —_ 2 * * ‘9 vaodsorwvur —_ e°o—"ds "awdls L'o—"ds “auls 2'0—" ds | 3°0—"ds "ds — — — = “Qu Cast) ounbe s0y "AUOT vuovquuy Sé: " _ — _ liens Se = — _ ste lt © F. suusopo — 240 — I 09 “wds | “xds 10—"ds I9(U9AON "ads *ds—"70s — g'o—" ds “ads 1'2—" {is tn © Æ F = 5 Fa =» = © ot ” © 3 doo eds nv d 0 Jsn I *0—" {is *xeds “ads il *oo ‘ads *wds “eds ‘axeds ‘Los [ *doo *xwds "os EN "os *wds *wds *wds 2 0=— US & “xs [os "xws *wds [2—"4s “xs 1 do ZA “ads “xwds ALTER! 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Das zeigen die durch Schätzung gewonnenen He htig- keitsbezeichnungen ganz deutlich. Da nun aber diese Abschätz- ungen meist nur die relativen Mengen eines Fanges berück- sichtigen, so kann z. B. die gleiche Angabe cop* in verschiedenen Fängen beim Auszählen recht verschiedene absolute Werte ergeben, Diese werden jedoch weniger von einander abweichen, wenn die on des Planktons in beiden Fängen die gleiche ist. Es muss daher bei Beurteilung des cop * immer die letztere mit in Rechnung gezogen werden. Ich habe deshalb in der zweiten Tabelle die mit einem kleinen Apstein'schen quan- titativen Planktonnetz erhaltenen Rohvolumina und die daraus berechnete Gesamtmenge des Planktons unter einem Quadrat- meter Wasserfläche und in einem Kubikmeter Wasser einge- tragen und dabei gleich die tonangebenden Planktonten er- Fo. Um die ee hselwirkung von Pflanzen- und Tierwelt ne hervortreten zu lassen, sind die Planktontiere mit aufgenommen. Die Gesamtproduktion schwankt innerhalb weiter Grenzen, von 36.5 chem. bis 695 chem. unter 1 Quadratmeter Wasser- oberfläche. Oder wenn das Plankton im Wasser gleichmässig verteilt wäre, so würden im Kubikmeter 16-251 chem. Plankton enthalten sein. Einmal, am 26. Oktober 1902, erhielt ich einen noch hôheren Betrag, nämlich 264 chem. pro 1 cbm. Wasser. Das war aber ein Ausnahmefall. Der Teich war des Ausfischens wegen zum grôssten Teile abgelassen und dadurch das Ver- hältnis der Oberfläche zur Wassermasse ein für die Plankton- entwicklung günstigeres geworden. Es war also gleichsam nur das reiche Oberflächenplankton vorhanden. Zur quantita- tiven Bestimmung desselben wurden 25 Liter Wasser in das Netz geschôpft, die im Messcylinder einen Absatz von 6.6 chem. ergaben. Die grüsste Produktion fiel auf den 2 . September 1898, die geringste auf den 4. Januar 1902. Wenn man aus allen festgestellten Planktonmengen für die einzelnen Monate den Durchschnitt zieht, so erhält man ein ungefähres Bild von der Produktionsänderung im Laufe des Jahres. Es kommen dann pro 1 Quadratmeter Wasserfläche in Kubikcentimetern auf den Januar 103, Februar 82, März 102, April 152.5, Mai 182.6, Juni 138.6, Juli 163, August 201, September 404.7, Oktober 304 und November 280. Die Produktionskurve hat also ihren tiefsten Punkt im Februar, erreicht eimen kleinen Seitengipfel im Mai, fallt im Juni wieder und steigt dann vom Juli ab all- mählich bis zu ihrem Maximum im September, um dann wieder erst langsam dann rasch in den Wintermonaten zu fallen. Die beiden Gipfel wie die tiefsten Punkte kônnen sich etwas ver- schieben. Es wird z. B. in manchen Jahren der Seitengipfel bereits im April und der Hauptgipfel erst im Oktober erreicht,. September, Oktober und November sind die planktonreichsten Monate des ganzen Jahres. Die Verteilung des Planktons über den Teich ist eine ziemlich gleichmässige. Nur die Buchten machen vielfach eine Aus- nahme. Das mag die folgende Gegenüberstellung zeigen : OFFENER TEICH Rte JuLrlS0 cop* Ceralium nella. cop? Anabaena flos aquae. cop? Notholca longispina. spar. Dinobryon divergens hirundi- tÙ Am 29. September 1899 : cop Asterionella gracil- lèma. cop! Rhiiosolenia longi- sel«. cop! Atheya Zachariasi. spar. Coelosphaertium Kue- Liingianum. 3. Am 26. November 1899 : cop Asterionella gracil- D Ta spar. Anabaena flosaquue. BUCHTEN cop Dinobryon divergens. cop? Ceralium hirundinella. spar. Notholca longispina. Anabaena flos aquue fehlt. cop? Coelosphaerium Kueliingianum. spar. Astlerionellu gracil- lim. Rhizosolenia longi- sela fehlt. Atheya Zachariasi fehlt. cop Anabaena flos aquae. COpP- Asterionell«. Die auflälligste Verschiedenheit liegt also besonders in den Quantitätsverhältnissen der tonangebenden Arten. Natürlhch fehlen auch in den Buchten eine Reïhe von Arten, die in offenen Wasser vorkommen, oder umgekehrt. Ich habe diese nicht alle besonders aufgezählt. Nur das Fehlen von Anabuen«a flos aquae, Rhizosolenia longisela und Atheya in den Buchten, die zur gleichen Zeit im offenen Wasser eine Massenentwick- lung zeigen, sei erwähnt. Die drei zum Vergleich herange- zogenen Buchten liegen an ganz verschiedenen Stellen des Teiches, namlch N° 1 am Südufer, N° 2 am Westufer und N° 3 am Ostufer. In der Bucht am Ostufer bildete Arnabaena flos aquae dagegen am 26. November 1899 eine wenig ausgedehnte Wasserblüte zwischen den spärlieh vorhandenen Sumpfpflanzen, die einzige, die wir während unserer Beobachtungszeit gesehen haben. Wenn man sich nach der Ursache der ungleichmässigen Ver- teilung fragt, so denkt man wohl zuerst daran, dass die Planktonentwicklung in den Buchten der des offenen Wassers vorangeht oder nachhinkt. Der Vergleich mit den voraus- gehenden oder folgenden Fängen aus dem Teiche gibt jedoch dafür absolut keinen Anhalt. Die Buchten verhalten sich wie getrennte Wasserbecken, obgleich sie sich sämtlich breit nach dem Teiche hin ôffnen. Aus diesem Grunde kann man sich auch nicht recht vorstellen, dass die chemische Zusammen- setzung des Wassers in den Buchten eine wesentlich andere sein sollte. Wir tappen also bei dem Versuche, die ungleich- mässige Verteilung des Planktons erklären zu wollen, noch vôllig im Dunkeln. J'AHRESZEITEN WECHSEL. Die Veränderung des Planktons im Jahrescyklus lässt sich zwWar aus den beiden Tabellen schon ablesen, ich will hier im Zusammenhang jedoch auf ihren allgemeinen Verlauf nach den dominierenden Arten noch einmal kurz zurückkommen. In den Früjahrsmonaten, März bis Mai, herrscht zunächst noch Asterionella gracillima vom Winter her vor, der sich Rädertiere, namentlich Ayuraea cochlearis und Polyarthra platyptera vreichlich beigesellen. Dann wird Asterionella durch Dinobryon stipilalum verdrängt, mit dem sich von den mel. Tieren in Menge Nofholca longispina mischt. Zuweilen übernimmt die Verdrängung der Asterionella auch Coelo- sphaeriun Kueliingianum, mit dem dann Melosira crenr- lata hàufig vorgesellschaftet ist. Oder es folgt auf die Sternalge gleich Ceratium hirundinella. Im Sommer, Juni bis August, überwiegt das tierische Plank- ton, wenigstens im Monat Juni. Conochilus unicornis und Kruster spielen da die Hauptrolle. Dann aber Kkommen im Juli entweder Fragilaria crotonensis oder Ceratiurr hirundi- nella oder auch Anabaena macrocarpa auf und beherrschen das Plankton. Im Herbst, September bis November, ist entweder Ceratium noch die herrschende Art, der sich dann reichlhich die schmalen gekrümmten Fäden der Melosiren, besonders Melosira crenit- lata und M. granulata beigesellen. Oder es hebt sehr bald die Massenentwicklung der Asterionella gracillima an, wo- dureh Ceratium hirundinella voliständig verdrängt und auf die Sommermonate beschränkt wird. Hatte Anabaena macro- carpa schon in den Sommermonaten ein Übergewicht, so hält das gewohnlich auch bis in den Herbst hinein an. Die Wintermonate, December bis Februar, werden in der Regel durch das massenhafte Auftreten von Asferionella gra- cillima und Synedra delicatissima charakterisiert. Diesem pfanzlichen Winterplankton mischt sich von den Tieren Anuraea cochlearis und Cyclops strenuus in grüsserer An- zahl beï. Die einzelnen tonangebenden Arten zeigen jedoch in ihrer Produktion in den verschiedenen Jahren recht beträchtliche Schwankungen, die wohl zumteil mit durch das aller zwei Jahre stattfindende Ausfischen bedingt sein môgen. Ich gehe weiter unten noch näher auf diese Verhältnisse ein. Dinobryon stipitatum zeigte sich bereits im März des ersten Jahres (1898) reichlich im Plankton. Dann aber sties vom April ab seine Individuenzahl sehr stark bis zu einem steilen Maximum im Mai, das aber im Juni noch rascher abfiel als es vorher anstieg. In den folgenden Monaten dieses Jahres trat Dinobryon stipitatum nur noch sporadisch auf. Im Jahre 1899 stellte er sich erst im September ganz sparlich ein. 1900 erschien er zwar schon im Februar, erreichte jedoch nur ein sporadisches Auftreten wie auch in den folgenden Jahren. Die Abundanzkurve von Ceratium hirundinella war 1898 eine zweigipfelige. Sie stieg vom März ab allmählieh an bis Anfang Juni, dann senkte sie sich wieder bis in den Juli hinein, umim August von neuem wieder sehr stark zu steigen. Der Kurvengipfel fiel auf die Mitte des September, hierauf wieder steiler Abfall. Im August waren die breiten Formen noch recht zahlreich unter den schmalen vertreten. Im Jahre 1899 wurde ein kleines Maximum im Juli und in den folgenden Jahren gar keines mehr beobachtet. Demnach ist Ceratiumn in der Hauptsache ein Sommerplanktont. Sie meidet daher auch die kalten Teiche der Gebirge. Im KErzgebirge geht sie nach meinen bisherigen Beobachtungen nur bis ca. 600 m. Sie wird auch von den oberen Teichen des Riesengebirges und Bôühmer- waldes nicht angegeben. Fragilaria crotonensis trat 1898 vereinzelt im März auf, vermehrte sich aber bis zum Juni so gut wie gar nicht. ‘Im Juli aber trat fast explosionsartig eine gewaltige Massenentwick- lung ein, die aber ebenso rasch wieder nachliess. Im August und den folgenden Monaten fand sie sich wieder nur sporadisch wie vorher. In den folgenden Jahren habe ich keine solche Massenentwicklung mehr beobachtet. Synedra delicatissima hatte während der Beobachtungszeit meist ein wenig hohes Maximum im März oder April, 1902 da- gecen ein sehr grosses 1m Januar. Asterionella gracillima trat 1898 im Frühjahr gleich reich- lich auf, das Maximum entwickelte sich jedoch erst im Mar. Hierauf rascher Rückgang, ohne dass sie aus dem Plankton in den folgenden Monaten gänzlich verschwindet. Im Oktober stellte sie sich wieder reichlich ein. Fm folgenden Jabre kam es, wahrscheinlich wegen des vorausgegangenen Ausfischens, nicht zur Ausbildung eines Frübjahrsmaximums, dafür griff aber im September, Oktober und November eine Massenpro- duktion Platz, die sich dann 1902 im Oktober wiederholte. Trotz der Bevorzugung der kübleren Frühjahrs- und Herbstmonate scheint sie im Gebirge auch nicht hôher wie Ceratium zu gehen. Ich habe sie im Erzgebirge noch nicht über der 600 m Hôhen- linie aufgefunden, jedoch eine Massenentwicklung noch bei 570 m Anfang Juni angetroffen. EINFLUSS des AUSFISCHENS. Da der Grossteich während unserer Beobachtungszeit dreimal des Ausfischens wegen abgelassen und im Winter und Frühling wieder neu angespannt wurde, so tauchte die Frage auf : Aat das Ausfischen des Teiches auf den allgemeinen Entirick- lungsgang und die Zusanmenseliung des Planhtons ir- gendacelchen Einfluss ? Das Ausfischen fand in den Jahren 1898, 1900 und 1902, jedesmal im Herbst entweder im Oktober oder im November statt. Nun zeigt allerdings das Plankton vom Jahre 1899 gewisse Abweichungen von dem des vorange- gangenen Jahres. So kommt z. B. Dinobryon slipilalur im Frühjabr nicht zur Entfaltung, dafür tritt Ceratium schon im Mai COpiôs auf; in den Sommermonaten fehlt Fragilaria colo- nensis entw de r ganz oder stellt sich nur sporadisch ein, und die Massenentwicklung von Aster ionella im Herbst nimmt eher ihren Anfange. Ob diese Abweichungen aber allein auf Rech- nung des Ausfischens zu setzen sind, ist immerhin noch fraglich. Denn wenn man das Plankton von 1900 mit dem von 1899 ver- gleicht, so treten ähnliche, wenn nicht noch grüssere Abweï- chungen hervor. Ebenso wenig stimmt 1900 mit 1898 überein, obgleich beide Jahre sich einer zweijährigen ungestôrten Ent- wicklung erfreuten. Anders aber gestalten sich die Verhältnisse, wenn man die Gesamtproduktion des Planktons vor und nach dem Ausfischen in den entsprechenden Monaten in Vergleich zieht. Eine (regen- überstellung der unter 1 Quadratmeter Wasserfläche festge- stellten Rohvolumina zeigt da recht auffällige Unterschiede, die offenbar dem Einflusse des Ablassens zu zuschreiben sind. VOR DEM AUSFISCHEN NACH DEM AUSFISCHEN ss Abe M PI55 che) 18097 "ADI — Ma MIAGE Mantes Qi TAC Msn en: 208% TUE Er EUOT EE September . 540 September . 165 » FODO END ON ME TIO NS LOU LETADAISe V0. 91 » NA ES TM TO EE D A OeMIOS September . 219 » Leider wurden in den Jahren 1899 und 1901, also in den auf das Ausfischen folgenden Jahren, nicht die genügende Anzahl quantitativer Fons cemacht, um alle Monate vergle ichen zu künnen. Jedenfalls aber zeigen die in den beicden Reihen ange- führten Zahlen sämtlich eine starke Produktion von Plankton vor dem Ausfischen und eine meist um ein Mehrfaches schwächere — 256 — nach demselben an. Das kann also nur eine Folge des Ablas- sens des Teiches sein, bei welchem ungeheure Mengen von Plankton mit sämtlichen Eiern und Sporen aus dem Teichbecken entfernt werden. Da aber planktonarmes Bachwasser zum Füllen des Teiches benutzt wird, so kann die Produktion im ersten Jahre nicht die gleiche Hühe wie im zweiten erreichen. Esist mir nicht bekannt, ob ähnliche Beobachtungen schon anderwärts gemacht worden sind. Sicher sind aber diese Be- zichungen zwischen Ausfischen und Planktonproduktion in Hischieichen der allgemeinen Beachtung wert. Sollte sich nämlich die verminderte Produktion nach dem Ablassen als allgemein gültige Taisache herausstellen, so wäre das für Fischer eizwecke von grüsster Wichtigkeit. Man müsste dann besonders bei der Aufzucht von Fischbrut und bei ihrer Ver- setzung in andere Teiche damit rechnen. Auch die vorteilhafte Überlegenheit mebrjäbriger Umitriebszeiten ginge unzweifelhaft daraus hervor. D'RTIPE RO ABS CENTRE DIE TIERWELT. Von Dr. J. THazzwirz, Dresden. [. — Ziniges über die Wirbellierfauna der Ufer und des Wassers. Von Sängetieren, die zum Teiche und seiner Lebewelt >ezichungen aufweisen, trafen wir gelegentlich Crossopus fodiens Wag., die Wasserspitzmaus, Pulorius foelidus (Gray), den Iltis, Arvicola amphibius Desm., die Wasser- ratte, Arvicola agrestis Blas., die Erdmaus dl Mus minut- lus Pall., die Zwergmaus, die nach Art der Rohrsänger ihr kugliges Nest in de Spitze einiger schwanker Schilfhalme en Ein Moritzhurger Exemple uw dieser Art befindet sich auch im Dresdner Kgl.-Zool. Museum. Dass der Fuchs hin und wieder dem Teichrôhricht Besuche abstattet, verrieten nicht nur hinterlassene Spuren, sondern davon wurde uns auch in der Forstmeisterei Bericht erstattet (1). (1) In den Wäldern Moritzburgs werden gehegt: (errus capreolus IBES .elaphus L., C. dama L. und Sus scrofa L. Von Mustela erminea L. trafen wir am 22. Juni 1899 an den Dardanellen eine Alte mit 6 Jungen. til = Was die Vogelwelt der Moritzhurger Teiche anlangt, so sei insbesondere verwiesen auf die Schilderungen von F. Helm : -Ornithologische Beobachtungen an den Teichen von Moritz- burg+ (1)und + Der Dippelsdorfer Teich bei Moritzburg« (2); sowie von À. Hammer: -Vogelleben in Moritzhures Wäldern« (3). Helm beobachtete an den Moritzburger Teichen : Acrocephalus turdoides (Meyer), Drosselrohrsänger, als Brutvogel. -- arundinaceus Nm., Teichrohrsänger, als Brut- vogel. Sturnus vulgaris L., Star. Pandion haliaëtus L., Fischadler. Gallinago coelestis (Frenzel), Bekassine. Tringa alpina L., Strandläufer. Achitis hypoleucus L., Uferläufer. Totanus calidris L., Kleiner Rotschenkel, als Brutvogel. — glottis L., Grünschenkel. — ochropus L., Waldwasserläufer. — glareola Temm., Bruchwasserläufer. Totanus fuscus L., Grosser Rotschenkel. Vanellus cristatus W.u. M., Kiebitz, als Brutvogel. Charadrius squatarola L., Kiebitzregenpfeifer. Aegialites minor W.u. M., Flussregenpfeiter. — hiaticula (L.; Sandregenpfeifer. Fulica atra L., Blässe, als Brutvogel. — chloropus Lath., Teichhuhn, als Brutvogel. Ardea cinerea L., Fischreiher. Cygnus musicus Bechst., Sngschwan. Tadorna cornuta (Gm.), Brandente. Anas boschas L., Stockente, als Brutvogel. Nettion crecca (L.), Krickente, als Brutvogel. Querquedula circia (L.), Knäckente, als Brutvogel. Nyroca ferina (L.), Tafelente, als Brutvogel. (1) -Ornitholog. Monatschrift des deutschen Vereins zum Schutze der Vogelwelte. — XVIII. Jahre. Nr. 8 u. 9, 1893. (2) -Abh. u. Ber. der Kgl. Zool.u. Anthrop. — Æth. Mus. zu Dresden«, Bd MIT Nr2, S-HGru-16 1898-09; (3) »Bunte Bilder aus dem Sachsenlande« II, und -Ueber Berg und Tal«,. Jahrg. 25, Nr. 5, 1902. — 208 — Nyroca fuligula (L.), Reiherente, als Brutvogel. Xema ridibundum (L.), Lachmôve, als Brutvogel. Sterna hirunda L., Flussseeschwalbe, als Brutvogel. Podiceps cristatus L., Haubentaucher, als Brutvogel. — yubricollis Gm., Rothalstaucher, als Brutvogel. — nigricollis Sundev., Schwarzhalstaucher, als Brut- vogel. — pninor Lath., Zwergsteissfuss, als Brutvogel. In früheren Zeiten sind noch Casarca rutila L., Rostgans, Haematopus ostralequs L., Austernfischer, Phalocrocorax carbo L., Scharbe und Ciconia nigra L., schwarzer Storch, zur Zugzeit gelegentlich an den Teichen gesehen worden, worüber sich bei Helm nähere Angaben finden. Wir beobachteten überdies im Ufergelände : Emberiza citrinella L., Goldammer. — schoeniclus L., Rohrammer. Motacilla alba L., weisse Bachstelze. Anthus pratensis Bechst., Saumpfpieper. Parus palustris L., Sumpfmeise. Im Ufergebüsch scheuchten wir häufig Phasianus colchi- cus auf. Ungeheure Schwärme von Slurnus vulgaris fielen am 29. September 1899 ins Rôhricht ein. Von Reptilien haben wir an den Ufern des Grossteiches nur die Ringelnatter, Tropidonotus natrix L., angetroffen. An geschwänzten Amphibien beherbergi der Teich zur Früh- lingszeit die beiden Molche Triton vulgaris L. und Triton cristatus Laur. ; wir fanden sie an Stellen mit Schlammgrund und Pflanzenwuchs, und zwar an den ersteren ôfter als an den letzteren. Die Früsche des Grossteiches und seiner Umgebung sind : Rana esculenta L., Ranu fusca Rôs. und Rana arvalis Nilss., letztere beiden hielten sich nur zur Laichzeit im Wasser auf. Rana esculenta laichte 1899 Ende Mai und wurde am 29. September zum letzten Male von uns am Teiche gesehen, Mitte Oktober war er verschwunden. ÆRana fusca laichte schon in der letzten Woche des März, wir sahen ihn auch noch nach Mitte Oktober auf den benachbarten Wiesen. Rana ar- valis befand sich Mitte April in Paarung. Als wir am12. April 0 — 1900 hinauskamen, trafen wir ihn wieder in Menge beim Laich- seschäft. Es war ein sonniger Vorfrühlingstag, das Blau des männlichen Hochzeiïtskleides zeigte sich in prachtvoller Sätti- gung, und die Hunderte von hepalica-blauen Früschen ge- währten einen ergôtzlichen Anblick. Ich führe dies ausdrück- lich an, weil E. Haase (1) berichtet, dass er an sächsischen Stücken von Rana arvalis nie das ausgesprochene Himmelblau beobachtet habe, wie an pommerschen, sondern nur ein zartes Blau-erün. Im Jahre vorher war uns die Tiefe der Blaufärbung bei weitem nicht so aufgefallen, und es scheint, dass Licht- und Temperaturverhältnisse die Stärke der Ausbildung des blauen Hochzeitskleides, das nach Leydig infolge einer Durchtränkung der Lederhaut mit Lymphe zustandekommt, beeinflussen. wenn auch vielleicht nur indirekt durch Einwirkung auf den Erre- gungszustand der Männchen. Ende Mai paarte sich Bombinator igneus Laur., der aber in und an unserm Gewässer nicht gerade häufig zu sein scheint. Von Krôten, die wir gelegentlich im Vorfrühling in flachen Ausbuchtungen des Teiches laichend trafen, sind noch zu nennen Bufo vulgaris Laur.(Ende März) und Bufo viridis Laur.(An- fang und Mitte Mai). Da es sich beim Grossteich um ein Gewässer handelt, das bis vor kurzem von Zeit zu Zeit ein Jahr lang trocken lag und dann wieder als Fischwasser künstlich besetzt wurde, so ist seine Fischfauna die gewôhnliche der vom Menschen besetzten Fisch- teiche. Eingebracht wurden hauptsächlich Karpfen, Schleien, verschiedene Weissfische, Barsche und Hechte. Ausserdem be- herbergt der Teich den Bitterling (Rhodeus amarus BL). Im benachbarten Jägerteiche befindet sich nach Angabe des Teich- pächters, Herrn Heise, das nach H. Nitsche im Elbgebiet sonst noch nicht beobachtete Moderlieschen (Leucaspius delinealus v. Sieb.) (2). E. Haase : +Sachsens Amphibien«, Isis. Dresden 1887. (1) 2) H. Nrrsone: »Die Susswasserfische des Elbgebietes«, 2. Auf, 1886. S. 9. ( ii II. — Die Kleintierwelt des Grossteiches. A. — Artenverzeichnis der Wirbellosen (1). Rhizopoda : Azroeba proteus Leidy. — verrucosa Ehrbg. Arcella vulgaris Ehrbg. — dentata Ehrbg. Difflugia G1LoBuLosA Du]. — pyriformis Perty. == urceolata Carter. — acuminala Ehrbg. — HYDROSTATICA Zach. — lobostoma Leidy. _ corona Wallich. — constricta (Ehrbg.) Lecquereusia spiralis Schlumbg. Nebella collaris Leidy. Centropyxis aculeata (Ehrbg.) — ecornis Leidy. Euglypha alveolata Dur. — ciliata (Ehrbg.) Cyphoderia ampulla (Ehrbg.) Actinophuys soi Ehrbg. Acanthocyslis SPINIFERA Greef. — TURFACEA Cart. Infusoria : Prorodon edentatus CL. u. L. Lacrymaria vermicularis (Ehrbg.) Amphileplus carchesii St. Lionotus anser O.F. M. Loæophyllum fasciola CL u. L. Chilodon cucullus Ehrbg. Stentor polymorphus Ehrbg. Strombidium VIRIDE St. Codonella LACUSTRIS Entz. (1) Arten, welche an der Zusammensetzung des Plankton beteiligt sind, sind steil gedruckt. 201 — Infusoria : Vorticella campanula Ehrbe. _ nebulifera Ehrbg. — convallaria Ehrbg. _ patellina Ehrbg. Carchesium polypinum Ehrbg. Zoothamnium affine St. Epistylis ROTANS Svec. — flavicans Ehrbg. — _ plicatilis Ehrbg. Ophrydium VERSATILE Ehrbg. Cothurnia imberbis Khrb. Tokophrya cyclopuin (CE. u. L.) Spongia : Zuspongilla lacustris L., var. ramosa Retz. Coelenterata : Zydra fusca L. — viridis L. Turbellaria : Mesostoma Ehrenbergii O.Schm Vortex truncatus Ehrbg. Dendrocoelum lacteum Oerst. Planaria polychroa O. Schm. -— gonocephala Dug. — TORVA M. Schultze. Polycelis tenuis Tjima. Rotatoria : Melicerla ringens Schrank. Conochilus UNIcCORNIS Rouss. Rotifer vulgaris Ehrbe. Asplanchna PRIODONTA Gosse. — BRIGHTWELLI (tosse. Synchaela PECTINATA Ehrbg. — OBLONGA Ehrbo. Polyarthra PLATYPTERA Ehrbg. Triarthra LoNGiserA Ehrbg. Notops brachionus Ehrbg, T'aphrocampa annulosa Gosse. Distermma CoLLiNsr Gosse. Furcularia gracilis Ehrbg. Diglena UNCINATA Milne. Mastigocerca bicornis Ehrbg. Rotatoria : Nematoda : Annelides : Re Mastigocerca CARINATA Ebhrbg. — CORNUTA Eyf. Coelopus TENUIOR Gosse. Rattulus Ti&ris O. F. M. Scaridium LONGICAUDUM Ehrbg. Diaschiza paeta Gosse. Euchlanis dilatata Ehrbg. Cathypna luna (Ehrbg.) _ latifrons Gosse. Distyla GissexsisS Eckst. Monostyla lunaris Ehrbg. = cornula Gosse. Colurus DEFLEXUS Ehrbg. Metopidia cornuta (Schmarda.) Squamella BRACTEA Ehrbg. Pterodina patina Ehrbge. Noteus quadricornis Ehrbg. Brachionus URCEOLARIS Ehrbg. — PALA Ehrbg. — Bakeri Ehrbg. und var. — militaris Ehrbg. Anuraea ACULEATA Ebhrbg. — COCHLEARIS Gosse. _Notholca LONGISPINA Kell. Dorylaimus stagnalis Dur. Diplogaster rivalis Leydig. Tubifezx tubifex (Mül.) Limnodrilus udekmianu Clap. Lumbriculus variegatus (Mül.) hynchelmis limosella Hoffn. Naïs elinquis Müll. Slavina appendiculala (Udek.) Stylaria lacustris L. Ripistes parasila (0. Schm.) — macrochaela (Bourne.) Ophidonais serpentina (Müll.) Naidium luteum 0. Schm. Pristina longiseta Ehrbge. Chaetogaster diaphanus (Gruith.) — 263 — Annelides : (Zepsine bioculata (Bergm.) — seæoculata (Bergm.) : — heteroclita (L.) Aulastoma qulo Braun. Nephelis vulgaris Moqu.-Tand. Bryozoa: redericella sullana Blumenbach. Plumatella fruclicosa Alm. — repens L. Paludicella articulata Ehrbg. Cristalella mucedo Cuv. Crustacea : Sida crystallina (0. K. M.) Diaphanosoma BRACHYURUM Liév. (1) Daphnia pulex De Geer, forma obltusa. — HYALINA Leydig. Formen : HYALINA S. Str. LACUSTRIS Sars, GRACILIS Hellich, GALEATA Sars. — (HYALODAPHNIA) CUCULLATA Sars, nur als Var. KAHLBERGIENSIS Schoedler. Simocephalus vetulus Schoedl. — eæspinosus (Koch.) Scapholeberis mucronala (0. F. M.) Ceriodaphnia megalops Sars. — reliculala (Jurine.) — pulchella Sars. — laticaudata P. E. M. _ Rurzti Sungelin. Bosmind LONGIROSTRIS (0. F. M.) — COREGONI Baird. Lathonura rectirostris (0. F.M.) Macrothrix hirsulicornis Normann u. Brady. — lalicornis (Jurine.) Iliocryplus acutifrons Sars. Eurycerceus lamellatus (0. F. M.) Camptocercus rectirostris Schoedler. Acroperus HARPAE Baird (2). (1) Bei der Benennung dieser Art bin ich Lilljeborg : Cladocera Sueciae ge- folet. (2) = leucocephalus Koch. Hope Crustacea : Acroperus anqustalus Sars. Alonopsis lalissima Kurz. Liynceus (ALONA) AFFINIS (Leydig.) — lenuicaudis Sars. — COSTATUS Sars. — quitalus Sars. _ — var. tuberculatus Kurz. — reclangulus Sars. — — var. pulcher Hellich. — ROSTRATUS Koch. Graptoleberis testudinaria (Fischer.) Alonella (Pleuroxus) eæcisa (Fischer.) — exiqua (Lilljeb.) — NANA (Baird.) Peratacantha truncata(O.r. M.) Pleuromus laevis Sars (1). — trigonellus (0.F. M.) —- uncinalus Baird (2). — aduncus (Jurine.) Chydorus SPHAERICUS (0. F. M.) Polyphemus pediculus (L.) Leptodora riNbpT (Focke.) Notodromas monacha (0. F. M.) Candona pubescens Koch. — candida O.F.M. Cypria ophlhalmica Jarme. Cyclocypris LAEVIS (0. F. M.) Cypridopsis vidua (0. F. M.) Cypris fasciata (0. F. M.) Cyclops STRENUUS Fischer. — LeucxarTI Claus. — OITHONOIDES Sars. — Dybowshii Lande. — bicuspidalus Claus. — languidus Sars. — VERNALIS Fischer. — viyidis Jurine. — hastatus Sars. (1 (2 ) ) — personatus Leydis und glaber Schoedler, — 265 — Crustacea : Cyclops gracilis Lilljeb. — varicans Sars. — bicolor Sars. — fuscus Jurine. — albidus Jurine. — SERRULATUS Fischer. — MACRURUS Sars. — affinis Sars. — fimbriatus Fischer. — _phaleralus Koch. Canthocamptus staphylinus (Jurine.) — minulus Claus. Canthocamplus crassus Sars. — northumbricus Brady. _— pygmaeus Sars. Diaplomus GRACILIS Sars. Arqulus foliaceus L. Gammarus fluviatilis Roesel. Asellus aquaticus Geofir. Tardigradae : Aacrobiolus macronyx Du]. Arachnoidea : (1) \TAX CRASSIPES M. — figuralis K. Cochleophorus spinipes M. Curvipes ROTUNDUS KR. — longipalpis K]. ee fuscatus H. — conglobalus K. — nodatus M. Piona ornala K. Acercus liliaceus M. — . brevipes P. Pionopsis lulescens H. Hydrochoreutes angqulatus K. Hygrobates longipalpis KW. Mideopsis orbicularis M. (1) Die hier aufsefuhrten Spinnen und Insekten beobachtete und bestimmte K. Schiller; nur die mit ‘) gekennzeichneten Arten wurden von mir auf srund gelegentlicher Beobachtungen ergänzt, — 266 — Arachnoidea : Brachypoda versicolor M. Linnesia maculata M. — histrionica H. — koenikei P. — undulala M. Arrenurus globator M. Hydryphantes ruber D. G. Eylais exlendens M. Hydrachna geographica M. Argyronela aqualica CL. INSECTA Coleoptera: ÆZaliplus flavicollis Str. — ruficollis D. G. *Acilius sulcatus L. Hyphydrus ovatus L Hygrotus inacqualis F. — versicolor Schrk. Hydroporus palustris L. Noterus sparsus M. * — crassicornis M. Laccophilus obscurus P. * — hyalinus Th. Colymbetes pulverosus St. Agabus abbrevialus F. — sturmii Schônh. — bipustulatus L. Ilybius subaeneus Er. Dytiscus marginalis L. *Gyrinus natator L. — marinus G. Orectochilus villosus M. *Hydrobius marginellus Fabr. — fuscipes L. Phüilhydrus melanocephalus OI. Helochares lividus Fst. *Laccobius minutus Er. Berosus luridus L. *Helophorus aquaticus Fabr. *Hydrophilus aterrimus Esch. — 267 — Neuroptera: Sales lutaria L. Limnophilus politus M. L. — decipiens Kol. _ flavicornis F. — sparsus CL. — griseus L. Phyryganea varia F. _— minor Ct. Neuronia reticulata L. Hydropsyche anguslipennis Ci. Mystacides longicornis L. Oecelis lacustris P. — ochracea Ci. — furva Rb. Erotesis baltica M. L. Leplocerus aterrinus St. — tineoides Br. : Agraylea mulliquttata Ci. Oxyethira costalis Ct. Molanna angustala Ci. Polycentropus mulliquttatus Ci. Anabolia nervosa Ct. Agrypnea pagetana Ci. Orthoptera: Zébellula quadrimaculata 1. — sanquinea M. — vulgata L. — flaveola L. — scotica À. — striolata Ch. — cancellata L. Cordulia aenea L. Lestes sponsa H. — fusea Ld. Agrion cyuthigerum Ch. = elegans V. = hastulatum Ch. — najas H. — puella L. Leptophlebia marginata L. Caenis hallerata K. ee Orthoptera : Baëlis pumilus B. Cloëon dipterum L. — rufuluin M. — smile E. Ephemera vulgata L. Nemura variegala O. Isopteryx apicalis N. Thysanura : *Podura aquatica L. Diptera: *Corethra plumicornis Fabr., Larven. Limnobia sp. *Culeæx sp., Larven. Ceralopogon sp. *Chironomus plumosus L., Larven. k — sp., Larven. *Hydrobaenus lugubris Fr. *T'anypus varius Fabr. *Ptychoptlera sp., Larven. *Straliomys chamaeleon L. *Hydrophorus balticus Wied. Hemiptera: Velia currens F. Nepa cinerea 1. Ranatra linearis L. Naucoris conicoides L. Corixa falleni F. — coleoptrata F. — _ geoffroyi L. Notonecta glauca L. *Ploa minulissima Fabr. Hydrometra argentata Sch. *Limnobates stagnorum L. Mollusca : Succinea putris L. — pfeifteri Rossm. — oblonga Drap. Limnaea stagnalis (L.) — auricularia (L.) — ovala Drap. Limnaea palustris (Mül.) 260! — Mollusca : hysa fontinalis (L.) Planorbis corneus (L.) — marginatus Drap. —. vortex L.) —- rolundalus Poir. — albus Müll. — crista (L.) — complanalus (L.) -— nilidus M. (1). Acroloæus lacustris (L.) Paludina vivipara Lam. Büthynia lentaculala (4) Valvala piscinalis Müll. Unio pictorum L. Anodonta mutabilis Cless. Pisidium fossarinum Cless. Sphaerium corneum L. Calyculina lacustris (Mül). Von Uferspinnen berichtet K. Schiller, dass die Blüten- stinde von Phragmiles häufig von Zpeira cornula CE zu Wohn- und Nistpläizen benutzt und zu diesem Zwecke mit ziemlich starken Fäden zusammengesponnen werden. Am Ufer und sogar auf dem Wasser finden sich zahlreich Pirala pisca- torius CL. und P. piraticus CL; an den gleichen Orten laufen Lycosa paliducola C1, L. monticola CL. und Z. palustris mit ihren Etersäckchen ruhelos umher. B "Das Plankion. Obwohl der Grossteich ein flaches Wasserbecken ist, das keine eigentlichen Seetiefen besitzt, so ist er doch an Umfang so gross, dass sich seine Fauna aus einer Tierwelt der Uferzone und einer solchen des freien Wassers zusammensetzt. Bei weiltem die grôsste Zahl der Arten, welche die Uferzone oder den Teichgrund bevôlkern, tritt niemals ins Plankton über. Es sind das die Arten, welche im Artenverzeichnis in schrägem (1) Von K. Schiller gefunden. ne Druck aufgeführt sind, während die an der Bevôlkerung des Planktons beteiligten durch anderen Druck hervorgehoben sind. Unter den tierischen Planktonten des Grossteiches ist eigent- lich nur eine einzige Art als -eulimnetischs zu bezeichnen, die sich dem Ufer hôchstens an tieferen Stellen nähert, sonst aber in der Uferzone dieses Beckens nicht vorkommt; es ist dies Leptodora kindlii. Bei emer zweiten Gruppe von Arten ist zwar stets die groôsste Individuenmenge in den Planktonfängen zu finden, sie mischen sich aber zur Zeit ihres Auftretens regel- mässig der Fauna des Ufers bei, wenn auch in geringerer Zah]. Es sind dies : Diaptomus gracilis, Daphnia hahlbergiensis, D. hyalina nebst galeata, Notholca longispina, Anuraea cochlearis, Polyarthra plalyplera, Conochilus unicornis, Epistylis rotans und die Nauplien der Copepoden. -Bentho- limnetisch«, d. h. in relativ gleicher Individuenmenge im Plank- ton- wie in Uferfangen vertreten, sind im Grossteich zur Haupt- zeitihres Auftretens: Cyclops leucharti, C. strenuus, C. ver- nalis, Alonella nana, Bosnina coregonti und longirostris, Diaphanosoma brachyurum, Anuraeaaculeata, Synchaeta pectinata und oblonga, Asplanchna priodonta und bright- welli, Difflugia globulosa und hydrostatica. Absolut ge- nommen ist natürlich die grôsste Individuenzahl dieser Arten dem freien Wasser zuzurechnen. KEndlich nehmen an der Zusammensetzung des tierischen Planktons noch Arten teil, deren grôüsste Menge zwar auf das Vorkommen in der Uferzone beschränkt bleibt, von denen aber doch zur Zeit der regsten Ent- faltung der Individuenzahl Artgenossen ins Plankton übertreten. Meist handelt es sich dann nur um vereinzeltes, wenn auch zu Zeiten regelmässiges Vorkommen solcher Organismen in den Planktonfängen. Solche tycholimnetische Organismen sind: Cyclocypris laeris, der einzige ins Plankton unseres Wasser- beckens übertretende Muschelkrebs, Chydorus Ssphaericus, Lynceus rostratus, Lynceus costatus, Lynceus afjinis, Acroperus harpae, Coelopus tenuior, Mastigocerca capu- cina und cornuta, Diglena uncinata, Planaria torva, Acanthocystis lurfacea und spinifera und Actinophrys sol. Es kann aber auch noch der andere Fall eintreten, dass Arten, die schon immer in der Uferzone zu beobachten waren, zu einer gewissen Periode in so rege Entwicklung eintreten, dass viele 1hrer Individuen nicht nur ins Plankton übertreten, sondern sich dort so gedeihlich weiter vermehren, dass ihre . EI = Individuenzahl über die vieler anderen Planktonten die Ober- hand gewinnt, und dass diese Organismen eine Zeit lang die Planktonfänge sogar mit an erster Stelle charakterisieren. Hierher gehôrt z. B. das massenhafte Erschemen von Cyclops oithonoides im August, das sich bereits von Juni ab anbalhnt, während Ende September die Individuenzahl dieses Tieres wieder abfallt. Die Zusammensetzung des Grossteichplanktons nach Arten, seine Charakterisierung als Phyto- oder Zooplañkton, und die des letzteren als Kruster-, Rotatorien- oder Protozoenplankton, seine Zu- und Abnahme wechselt nach Monat und Jahreszeit, und die Fänge ergeben zu verschiedener Zeit sehr verschiedene Resultate. Proben aus mebhreren aufeinanderfolgenden Jahren haben indessen gezeigt, dass die periodischen Erschemungen des Planktons in unserem Gewässer sich ziemlich in derselben Weise mit dem Wechsel der Jahreszeiten abspielen, so dass wir tabellarische Aufstellungen nur für den Jahreseyelus 1898-1899 geben (siehe die Tabellen IT und ID. Wo vergleichende Fänge der folgenden Jahre 1899-1904 etwa Abweichendes ergeben haben, wird dies im Text besonders angeführt werden. Ein Blick auf die Planktontabelle ITT gibt am raschesten Aus- kunft über das Schwanken der Individuenmenge in den einzelnen Monaten, welches durch die verschiedene Hôhe einer Plankton- kurve(punktiert) dargestelltist. Es sind vier verschiedene Häufig- keitsgrade unterschieden wie bei dem pflanzlichen Plankton, und als Spar., cop. 1, cop.2 und cop.3 bezeichnet worden, die in der Tabelle als lotrechte Hôhenabstände erscheinen, so dass dureh das Ansteigen der Planktonkurve die Annäherung zum Maxi- mum der Individuenzahl der betreffenden Art, durch ihr Fallen die Abnahme derselben angezeigt wird und der Stand des Häufigkeitsgrades für jeden Monat ablesbar ist. Die Sexual- perioden der Cladoceren sind, sofern sie festgestellt werden konnten, durch ein beigesetztes S' gekennzeichnet worden, welches bedeutet, dass in dem betreffenden Monat Männehen oder auch Ephippialweibchen — meist beide zugleich — von uns beobachtet worden sind. Dieser Planktonkalender gestattet ohne weiteres durch Ablesen in lotrechter Richtung für Jeden Monat die Zusammensetzung des Planktons nach dem Anteil der verschiedenen Arten entsprechend unseren Befunden fest- zustellen. ho oN— Orientieren wir uns Z. B. über den Monat Juli, so ergibt sich : Diaplomus gracilis cop. 2. Cyclops oithonoides cop. 2. — leucharti cop. 2. Cyclocypris laeris Spar. Leplodora Rindtii cop. 1. Alonella nana spar. Lynceus rostratlus spar. = coslalus spar. — ajfinis spar. Bosmina coregonti cop. 3. Daphnia hallbergiensis cop. 3: — hyalina cop. 2. Diaphanosoma brachyurum cop. 2. Notholcu longispina spar. Conochilus unicornis cop. 2. Polyarthra platyplera cop. 1. Acanthocystis turfacea spar. Difflugia globulosa spar. — hydrostalica spar. Da mit cop. 3 die durch ïhre grôsste Individuenmenge das Plankton dieser Zeit charakterisierenden Arten hervorgehoben sind, denen die mit cop. 2 und cop. 1 bezeichneten in der Häufigkeit gradweise nachstehen, während von den als spar.. aufgeführten auf jeden durchzählten Quadratcentimeter nur ein oder wenige Exemplare kommen, so charahterisiert sich das Zooplanklion des Monats Juli als Krusterplanklon mit überwiegender Entfaltung von Daphnia kahtbergiensis und Bosmina coregoni, denen sich in zweiter Linie zugesellen Daphnia hyalina (als galeata-Form), Diaphanosoma bra- chyurum, Diaplomus gracilis und die zwei Cyclops-Arten C. oithonoides und C. leucharti, sowie das Rädertierchen Conochilus unicornis. Weniger herrschend aber doch noch wesentlichen Anteil nehmend sind Leptodora kindlii und Polyarthra platyptera. Eine weitere Vergleichung zeigt, dass Conochilus unicornis und Diaptomus gracilis 1hr Maxi- mum bereits im Juni überschritten haben, während die Menge von Cyclops oithonoides und Diaphanosoma brachyurum noch in Zunahme begriffen ist, C. leucharti und Daphnia hyalina aber auf der Hôhe ihrer Entwicklung stehen und im — 213 — Plankion des Grossteiches zu keiner Zeit in erste Stelle rücken. Von einigen der übrigen Planktonten dieser Zeit ergibt der Ver- gleich, dass die stark zurücktretende Nofholca longispina einst von März bis Mai das Plankton beherrscht hat, dass Lep- todora kindtii die ganze wärmere Jahreszeit regelmässig, aber nicht in allzu grosser Menge, und in ungefähr gleichbleibender Zahl da ist, Alonella nana, Wie jetzt, so das ganze Jahr spora- disch dem Plankton beigemengt ist, ebenso doch nur die wär- mere Jahreszeit hindurch, Difflugia globulosa und hydrosta- tica, und dass endlich die genannten Zynceus-Arten nicht als eigentliche Bürger des Planktons zu gelten haben, sondern sich ibm nur zu Zeiten undausnahmsweise ausdem Benthos beigesellen. Polyarthra platyptera steht im Begriffe, zu einem zweiten Maxi- mum anzusteisgen. Das alles ist auf Tabelle IT leicht zu übersehen. Als zweites Beispiel sei noch kurz ein Zooplankton des Vor- frühlings vom Monat März angeführt : Diaplomus gracilis cop. 2. Cyclops serrulalus Spar. — leuchkarti cop. 1. — S{renuus cop. 2. Leptodora kindtii spar. Chydorus Sphaericus spar. Alonella nana spar. Alona afjinis spar. Bosmina coregonti cop. 2. — longirostris cop. I. Daphnia hahlbergiensis spar. — hyalina spar. Notholca longispina cop. 3. Anuraea cochlearis cop. 3. — aculeala spar. Brachionus urceolaris cop. I. Polyarthra platyptera cop. Synchaela oblonga spar. —- peclinata spar. Asplanchna priodonta cop. 1. Conochilus unicornis spar. Strombidium viride spar. Acanthocyslis turfacea spar. Actinopluys sol spar:. Difflugia globulosa spar. tÙ NRA — Das Zooplankton kennzeichnel sich zu dieser Zeit als ein PRotalorienplankton, in welchem de Kruster trotz starker Beimengung einiger Arten mehr zurücktreten. Vorherrschend sind neben den Asterionellen und Dinobryen (1) die Rädertiere Notholca longispina und Anuraeu cochlearis; in zweiter Linie stehen Polyarthra platyptera, sodann die Kruster Diaptomus gracilis, Cyclops strenuus und deren Larven, sowie Bosmina coregoni, Während die übrigen Arten erst in dritter und vierter Linie beteiligt sind. Noch fehlt im März- plankton der im Juliplankton so häufige Cyclops oithonoïdes, der aber, wie die untere starke (schwarze) Linie andeutet, bereits im Benthos zu finden ist. Bemerkenswert ist ferner die noch geringe Individuenzahl der beiden Plankton-Daphnien und das gänzliche Fehlen von Diaphanosoma brachyurum. Dagegen sind Arten reich vertreten, die im Juliplankton ver- schwunden sind, wie Cyclops strenuus, Bosmina longiros- ris, Anuraea cochlearis und Asplanchna priodont«. Des weiteren lässt sich durch Vergleich mit den an anderen Gewässern angestellten Untersuchungen ermitteln, ob solche Unterbrechungen im Jahreseyelus einer Art lokale Ursachen haben, oder ob sie überall in gleicher Jahreszeitlicher Folge wiederkehren und für die Beurteilung der Biologie der Art zu weitzielenden Schlüssen berechtigen. So erweist sich z. B. Cyclops strenuus auch in unserm Gewässer als wärme- scheuendes stenotherm-glaciales Tier, dessen Lebenseyelus in der kalten und kältesten Jahreszeit abspielt. Im Hochgebirge fand ihn Zschokke (2) als Sommerlaicher, und unser Befund wider- spricht nicht der Deutung als Eiszeitrelikt, die dieser Forscher der genannten Art gibt. Forel stellte sein Vorkommen auch in der Tiefenregion des Genfer Sees fest (3). Da in vielen Fällen auf gleichzeitiges Vorkommen oder Fehlen in der Uferzone Rücksicht zu nehmen ist, so werden diese Ver- hältnisse später eingehender erôrtert werden. Die gleichzeitige Anwesenheit von plankiontischen Arten im Benthos ist im Planktonkalender (Tabelle IT) durch eine starke Linie gekenn- zeichnet, die freilich über die Individuenzahl keine Auskunft (1) Siehe zweit. Abschnitt, Tabelle IT. (2) F. Zscnokke, Die Tierwelt der Hochgebirgsseen. Basel 1900. (3) F. A. Forez, Le Léman, II. Lausanne 1904. in — geben kann, da weder in der Uferzone noch am Teichgrunde die durchschnittlich gleichen Ziffernverhältnisse herrschen wie im Plankion. Dort hängt vielmehr die Ausbeute eines Fanges recht sehr von der Beschaffenheit der betreffenden Stelle ab, so vom Vorhandensein oder Mangel des Pflanzenwuchses, von den Untergrunds- oder Einbuchtungsverhältnissen u. a. m. Doch ist durch den Vergleich der Planktonkurve mit der Benthos- linie immerhin zu ersehen, ob die betreffenden Organismen stenotherm sind und zu Zeiten ganz aus der Teichfauna schwinden, wie z. B. Cyclops vernalis und s{renuus, oder ob sie als eurytherme Tiere fast das ganze Jahr da sind, aber nur zu Zeiten im Plankton auftreten, wie z. B. Cyclops oithonoides und serrulatus. Das Plankton des Herbstes wird seiner qualitativen Zu- sammensetzung nach, wie eine Verfolgung der Oktoberspalte zeist, dem des Frühlings wieder ausserordentlich ähnlich. Gemeinsam sind : Diaplomus gracilis, Cyclops leucharti und sérenuus, Leptodora kindtii, Alonella nana, Bosmina coregoni und longirostris, Daphnia kahlbergiensis und hyalina, Notholca longispina, Anuraea cochlearis, Bra- chionus urceolaris, Polyarthra platyptera, Asplanchna priodonta und Conochilus unicornis, von denen Cyclops strenuus, Anuraea cochlearis und Asplanchna priodanta wieder neu erschienen sind. Die Âhnlichkeit der Plankton- fauna des Herbstes mit der des Frühlings ist wohl haupt- sächlich auf die Âhnlichkeit der Temperaturverhältnisse des Wassers zurückzuführen. Quantitativ zeigt der IHerbst aller- dings mancherlei Abweichungen gegenüber dem Frühlung, die aus den Tabellen IT und II zu ersehen sind. Wenn auch die Zahl der an der Schwebefauna des Gross- teiches beteiligten Tierarten eine bedeutend geringere ist als die Zahl der in der Uferzone lebenden, so ist ihre Individuenzahl dagegen eine bei weitem grüssere. Zu allen Jahreszeiten ist das Zooplankton des Grossteiches reich gemischt mit Phytoplankton, das den tierischen Planktonten einen Teil ihrer Lebensbedin- oungen gewährt. Die Mitglieder dieser Schwebeflora über- treffen zu Zeiten an Individuenreichtum das gesamte Z00- plankton (cf. Planktontabelle I, No. 5, 12, 15 und 17). Das Plankton unseres Gewässers bietet von Monat zu Monat wechseInde Bilder, und selbst im Winter ist unter dicker Kis- decke weder pflanzliches noch -tierisches Leben erloschen. — 276 — Quantitativ sind die winterlichen Planktonfänge allerdings weit ärmer als die der wärmeren Monate. In Zooplankion herrschte unter der Eisdecke des Januar Anuraea cochlearis vor; an zZweiter Stelle stand Cyclops strenuus mit seinen Larven; in dritter Linie standen Diaplo- mus gracilis, Notholca longispina, Asplanchna priodonta und Codonetlla lacustris; sparlicher zeigten sich Polyarthra plalyptera, Triarthra longiseta, Synchaeta oblonga, S. pectinata und die beiden Daphnien Daphnia kahlbergiensis und D. hyalina, die aber sog. Sommereier und Embryonen ln Brutraume trugen und wie alle eben genannten Kruster und Rotatorien in lebhafter Propagation begriffen waren. Auch Alonella nana, Acroperus harpae und die beiden Bosminen sind unter der Eisdecke vorhanden und in parthenogenetischer Fortpflanzung begriffen. Vereinzelt trafen wir noch die Colo- nien des Rädertierchens Conochilus unicornis, ferner Colu- rus deflexus, Brachionus urceolaris und den Wurzelfüsser Difilugia hydrostatica. Die Einrichtungen, welche das Schweben der Tiere im freien Wasser ermôglichen und auch deren Eigenbewegung erleich- tern sind bekanntlich mannigfach. Die Schwebfähigkeit der beschalien Amôben Difflugia globulosa und hydrostatica beruht auf Ausscheidung von Gasvacuolen. Das ist auch der Fall bei den Sonnentierchen der Gattungen Actinophrys und Acanthocystis. Vergrüsserung der Kôrperfläche mit Ver- wendung specifisch leichter Stoffe lässt sehr viele der zarten Planktonorganismen am Verbrauche eigner Kraft sparen. Pahin gehôren die Anhänge von Triarthra und Polyarthra, die balancierstangenartige Verlängerung der Antennen von Diuplomus gracilis, die besonders auffallig ist im Vergleich mit den kürzeren Antennen der nicht planktontischen Gattungs- verwandten D. castor und D. superbus, die helmartige Ver- lingerung des Vorderkopfes bei Daphnia hyalina und D. hahlbergiensis, die gerade im weniger dichten Wasser des Hochsommers die extremsten Masse erreicht. Bei der 2). hya- lina des Grossteiches fehlt diese Verlängerung und Zuspitzung des Vorderkopfes im Winter ganz, während mit Zunahme der Sommerwärme die ungehelmten Formen gegenüber den ge- helmten im Plankton immer mehr zurücktreten und im Jul fast nur noch die hoch gehelmten galeala-Formen angetroften werden. Nach dem Herbste zu wird die Ausbildung der Helme — RIT — wieder schwächer und vom Oktober ab werden nur noch rund- kôpfige Formen gelunden, Bei den Daphnien wird eine Ver- grüsserung des Kôürpers ohne wesentliche Vermehrung des Gewichtes überdies noch durch Verlängerung des Schalen- stachels erzielt, und auch bei anderen Planktonorganismen, bei Mastigocerca, Notholca, Anuraea ete. sind lange Stacheln und Fortsätze ausgebildet. Merkwürdig im Verhalten des Endstachels ist bei der Anuraea cochlearis des Grossteiches, dass im Plankton der Monate August bis Oktober gleichzeitig langstachelige, kurzstachelige und stachellose Formen auf- treten, und dass er die Zahl der langstacheligen Exemplare gerade im Herbst und Winter überwog. Die Ausbildung sitrauchartiger Kolonieen erleichtert bei Dinobryon und bei Epistylis rolans die Schwebfähigkeit, In glashellen Gallert- kugeln sitzen die Individuen von Oplu-ydium versatile und Conochilus unicornis. In der Gallerte von Ophrydium ver- satile leben, wie Dr. Schorler feststellen konnte, ausser Pera- nema trichophorum Ehrbg., Trachelomonas hispida Stein , Tabellaria flocculosa Kütz, Raphidium polymorphum Fres., Pediastrum duplex Mey., Scenedesmus quadri- cauda Bréb., Ophiocylium par vulum À. Br. Die Planktonbewohner sind ausnahmslos sehr zarte Wesen : zu den robustesten unter ihnen zählen infolge ihrer stärkeren Chitinbeschalung die Kruster, aber auch diese sind im Vergleich mit den vorzugsweise die Uferzone bewohnenden Verwandten von überaus zarter Beschaffenheit. Von den am kräftigsten beschalten Kleinkrustern, den Muschelkrebsen, mischt sich ZWar im Grossteich auch eine Art zu Zeiten dem Plankton bei, aber es ist gerade die kleinste und dünnschaligste der dort vor- kommenden Ostrakodenarten : Cyclocypris laevis. In Bezug auf Schwimm- und Ruderorgane sind die Kruster am besten ausgestattet. Sodann wird bei ihnen durch die schon erwähnten Anpassungen der Kôürperoberfläche und durch Ausscheidung von Oltropfen im Innern des Kôrpers das Treiben im Wasser unterstutzt. Auch von den Planktonbewohnern des Grossteiches ist die Mehrzahl der Tierarten von glasartiger Helle und Durchsichtig- keit. Auffallend bunt waren nur die beiden Copepoden Diap- lomus gracilis und Cyclops slrenuus während der kalten Jahreszeit; sie zeigten lebhafte Rotfärbung, zu der sich bei D. gracilis an verschiedenen Kôrperstellen Blaufärbungen — 278 — hinzugesellte. Bei den beiden Planktondaphnien haben wir selbst in der Sexualperiode niemals Farbenschmuck beobachten kônnen. Die Verteilung des Planktons ist an allen tieferen Teïlen des Grossteiches eine nach qualitativer und quantitativer Zu- sammensetzung durchaus gleichmässige. Periodische Vertikal- wanderungen von Plankionten, Wie sie in Seen von grosser Tiefe zu verschiedenen Tageszeiten beobachtet worden sind, haben wir im Grossteich nicht feststellen kônnen, was in der relativ geringen Tiefe dieses Wasserbeckens seine Erklärung findet. Ebensowenig war eine zonar verschiedene Zusammen- setzung des Planktons nach Oberfläche und Tiefe zu unter- scheiden. Auch Sturm und Gewitter veranlasste die Arten nicht, sich in tiefere Wasserschichten zurückzuziehen; als wir am 15. Juli 1898 bei Gewittersturm und starkem Wellengang das Oberflächennetz hinter dem Kahne.herzogen, erhielten wir qualitativ und — soweit sich schätzen liess — auch quantitativ dieselbe reiche Ausbeute wie einige Stunden vorher bei ruhigem Wetter. C. — Zur Biologie einiger Planklontiere des Grossteiches. Die Stôcke von Zpislylis rotans, die sich beim Schweben fortwährend um eine ideale Längsachse drehen, wurden fast nur im Plankton getroffen (April bis Oktober) (1), in Ufernähe vanz vereinzelt. Über das jahreszeitliche Auftreten der verschiedenen Rotato- rienarten gibt die Planktontabelle IIT Auskunft. Unterm winter- lichen Eise hielten aus : Conochilus unicornis, Asplanchna priodonta, Synchaeta oblonga und S. peclinata, Poly- arthra platyptera, Triarthra longiseta, Coelopus tenuior, Scaridium longicaucdum, Brachionus urceolaris, Anur«ed cochlearis, Notholca longispina und Colurus deflexus. Während es sich bei einigen Arten, wie Conochilus unicor- nis, Synchaela oblonga und pectinata, Scaridiun longi- caudum, Triarthra longiseta, Coelopus tenuior, nur um ein Überdauern der Kälteperiode in vereinzelten Exemplaren (1) Zacharias (Zool. Anz., 1899, No. 577) fand sie auch im Winter. 0 handelte, zeigten andere dureh ihr massenhaftes Auftreten in reger Propagation, dass die kalte Jahreszeit ihrer Fortentwick- lung nur wenig Hindernisse bereitet hatte ; es waren dies Poly- arthra platyptera, Asplanchna priodonta, Notholca longi- spina und vor allen Anuraea cochleuris, die im Grossteiche wäahrend der kältesten Monate ïhr Maximum erreicht (1). Im Juli 1898 war Anuwraea cochlearis aus dem Plankton ver- schwunden, zeigte sich aber noch im Benthos. Ende August erschien sie auch im Plankton wieder und zwar in langstache- ligen (cochleariss.str.), kurzstacheligen (s{ipitata Ehrbg.) und stachellosen ({ecta Gosse) Formen und stieg nach demHerbste zu an Häufigkeit wieder an Während diese dreierlei Formen, die sowohl 1898 als 1899 schon im Julibenthos zu treffen waren, in August und September in untereinander relativ gleichen Zahlenverhältnissen sich zeigten, so fingen im Oktober die lang- stacheligen Formen an zu überwiegen (2). In dieser Form er- reichte À, cochlearis in Januar 1900 unterm Eise ihre quantita- iv hôchste Entfaltung und hatte im Plankton des März und April 1901 eine etwas geringere, aber mit den Befunden der vorhergehenden Jahre ziemlich gleiche Häufigkeit. In der Uferzone fand sie sich nicht nur die ganze wärmere Jahreszeit hindurch, sondern war in den Wintern der Beobachtungsjahre noch unter der Eisdecke auch im Benthos reichlich vertreten. se Notholca longispina fiel während der beiden ersten 3eobachtungsjahre in unserem Gewässer das Maximum in die Frühlingsmonate, doch näherte sich die Entwicklung im Winterwasser bereits den Maximalbefunden. Im August war die Art verschwunden. Im dritten Jahre jedoch stieg sie im August zu einem Zzweiten Maximum an. Triartloa longiseta Wat nur in der langborstigen Form (1) Seligo beobachtete im Gegensatz dazu im Barlewitzer See ein winterliches Minimum (4. c., p. 62). (2) Vergleiche R. LAUTERBORN, »Der Formenkreis von Anwraea cochlea- rise (Verh. Naturhist.-Med. Ver. Heidelberg. N. F. Bd. 6 u. 7. 1900-1903). Er nennt die langstachelige Form (macracantha Lib.) eine ausgesprochene Winterform. Siehe dagegen die abweichenden Angaben Seligos (Stuhmer Seen), der im Hintersee von Oktober bis April gerade tecta traf, und vergl. auch M. Marsson, -Zur Kenntnis der Planktonverhältnisse einiger Gewässer der Umgebung von Berlin« (Forschber. der Biol, Stat. zu Plon, VI). = 280 — auf, wurde aber in den Beobachtungsjahren niemals häufig. Sie fand sich von Januar bis April (1). Die Cladocere Diaphanosoma brachyuruwm nahm Ende Juni bis Ende September einen regelmässigen Anteil an der Zusanmensetzung des Planktons. Ende Juni und Anfang Juli wurden Weibchen mit Sattelbiidung gefunden, zu gleicher Zeit die selteneren Männchen. Wie im Plankton, so konnte auch im Benthos des Grossteiches das Vorkommen dieser Art nur in den warmeren Monaten ermittelt werden. Daphnia hyalina hült das ganze Jahr über aus : Diese Art ist saisonpolymorph (2). Im Märzplankton fand sich nur eine rundkôpfige Form (yalina s. str.) mit 8-9 Postabdominal- zahnen und stumpfem Schnabel (Frühlingsform), ebenso in der ersten Hälfte des April. Ende April wird unsere Art häufiger, ihre Individuen werden weniger stumpfschnäbelig und die ven- trale Kopfseite wird konkav (forma lacustris). Âltere Weib- chen tragen Jjetzt bis zu 20 Embryonen im Brutraum, besitzen stark ausgebauchte Schalen, deren Enddorn imfolgedessen in der Mittellinie des Kôrpers legt (3), und sind mit 12-14 Post- abdominalzähnen ausgestatitet. Ihr Pigmentfleck, das sog. Nebenauge, ist ziemlich gross. Ende April treten bereits ver- einzelt gehelmte Formen hinzu {forma quleata), stumpfschnä- belig und mit kurzer Helmspitze. Noch vor Mitte Mai ändert sich das Zahlenverhältnis der galeata-zuù den lacustris-Formen derart, dass beide etwa gleich häufig werden. Auch finden sich Übergänge mit sehr kurzen Kopizuspitzungen, und manche Individuen unterscheiden sich von den rundkôpfigen /acustris- Formen nur durch eine in der Seitenlage sichtbar werdende winkelige Form des Scheitels. Überhaupt ist das Aussehen der (1) Aus anderen Wasserbecken der Ebene wird sie auch als sommerliches Planktont gemeldet (cf. z. B. M. Marsson, L. c.). (2). Burkhardt unterscheidet 26 Varietäten in den Schweizer Seen und teilt sie in drei Gruppen, die aber alle durch Übergänge verbunden sind (revue suisse de zoologie, VII. Genf 1900, pp. 353 u. ff.). Wir môgen nicht die Bezeichnung Varietäiten auf unsere saisonpolymorphen Formen anwenden (3) Die Lage des Stachels, die man bei den Daphnien gelegentlich zur systematische Einteilung mit verwertet hat, hängt bei unserer Art sicherlich vom Alter ab. Bei jüngeren Weibchen liegt er mehr der Dorsallinie ge- nühert, bei älteren mehr in der Mitte. Sowie viel Embryonen da sind, ist die Schale hinterm Brutraum dorsalwärts sgewôlbter, und der Stachel ruckt in die Mitte. el — Exemplare zu dieser Zeit ein recht verschiedenes. Ausser der typischen /acustris- und der typischen galeata-Form und jenen Formen mit stumpfwinkeligem Scheitel trifft man solche, deren Scheitel zwar noch gerundet, deren Kopfform aber mehr in die Länge gezogen ist, und endlich auch solche, deren Kopf, ohne noch stark in die Länge gezogen zu sein, spitz gehelmt ist. Aber alle in den Formenkreis der hyalina gehôrigen Tiere zeigen zu dieser Zeit einen konkaven Ventralrand des Kopfes, die gleichzeitig auftretenden zahbergiensis-Formen dagegen einen konvexen. Auch hat Daphnia hallbergiensis Kkein Nebenauge und bereits jetzt so langgezogene, hohe Helme, dass ihr Kopf der übrigen Länge des Tieres (exel. Stachel) nur wenig nachgibt (Verhältnis 13 : 16). Im Mai werden die Weibchen der lacustris-Form spitzschnäbeliger, die Helme der meisten galeata-Formen werden hôher und nach der Spitze hin länger gezogen, und im Juni entfallt oft mehr als !/; der ganzen Länge des Tieres auf die Kopfform. Vergleichsweise sei be- merkt, dass im Juni und Juli die ebenfalls stärker verlängerten Kôpfe der Daphnia hahlbergiensis meist die Hälfte des ganzen Tieres ausmachen, zuweilen sogar mehr noch. Das Nebenauge ist bei den galeala-Formen der Daphnia hyalina des Grossteiches immer deutlich ausgebildet und stark pigmentiert. Die ungehelmte /acustris-Form von D. hyalina wird im Juni seltener und schwindet im Juli fast ganz aus den Fingen, so dass fast nur galeata als Sommerform übrig bleibt. Ende August ändert sich das Verhältnis wieder, es fangen wieder die rundkôpfigen, Jetzt aber mehr oder minder spitzschnä- beligen lacustris-Formen mit konkavem Ventralrand des Kopfes an zu überwiegen (Herbstform). Von September ab tritt D. Ayalina überhauptan Menge im Plankton stark zurüek, doch finden sich noch beiderlei Formen, vom Oktober ab ist aber nur noch die Zacustris-Form vorhanden. Den Winter über hält 2. hyalina aus, und selbst unter dicker KEisdecke fanden sich vereinzelt im Januar parthenogenetische Weïibchen der Form hyalina s. str. mit einer geringen Zahl sich entwi- ckelnder Eier im Brutraum. Eine Geschlechtsperiode wurde während der Monate April und Mai beobachtet. Im April wurden stumpfschnäbelige Männchen der rundkôpfigen Form ôfters im Plankton erblickt, während die Männchen des Mai zumeist die Kopfzuspitzung der galeata-Form aufwiesen, die um diese Zeit häufiger wurde. Ephippialweïibchen waren aber ER RNE auch während der (Geschlechtsperiode weniger haufig als die Jungferweibchen. In Herbste habe ich im Grossteiche vergeb- lich nach Männehenund Sattehweibchen von Ayatina gefahndet, kann also nicht über eine zweite Geschlechtsperiode berichten. Die Daphnia cucullalu Sars ist im Grossteiche nur in der hahlbergiensis-Form vertreten Wie die Planktonkurve zeigt, fällt ihr Maximum auf den Hochsommer, wo sie zu den das Plankton quantitativ charakterisierenden Formen gehôrt, sie überdauert aber, wenn auch nur sporadisch, den Winter selbst unterm Eise. Die Helme der Hochsommerindividuen sind bei den meisten weit länger als die der Frühjahrsindividuen, so dass der Kopf oft die grôssere Hälfte des Tieres ausmacht. Im Winter beträgt die Länge von Kopf und Helm erwachsener parthenogenetischer Weïbchen meist nur etwa !/; der Ge- samtlänge des Tieres. Es kommi aber nicht zu einer dérartigen kückbidung des Helmes, dass man von emer #icrocephala- Form sprechen kôünnte, wie sie Seligo als Winterform in den Stuhmer-Seen fand (1). Auch beherbergte der Grossteich in den Untersuchungsjahren keine rundkôpfigen, helmlosen Winter- und Frühjahrsformen, wie sie Lilljeborg beschreibt (2). Unausgereifte jugendliche Weïbchen wurden neben Erwachsenen unterem Eise vielfach auféefischt. Männehen und hochgehelmte Ephippialweibehen zeigten sich 1898 im Mai (3) und wieder im Oktober, beide Male viel seltener als die parthenogenetischen Individuen. Von den beiden Bosminen (4) des Grossteiches sind mir weder im Plankton noch im Benthos Männechen oder aber Dauer- eier produzierende Weibchen zu Gesicht gekommen, eine be- merkenswerte Tatsache im Hinblick darauf, dass ich von dieser Ortlichkeit im Laufe von mehr als 5 Jahren viele Tausende von Exemplaren untersucht habe. Bosmin«a coregonti und Bos- mina longirostris überdauern beide als parthenogenetische Weibchen mit Eiern und Embryonen im Brutraum auch unterm Eisé den Winter. Bosmina coregoni ist jederzeit im Plankton anwesend und (1) 1. c. p. 64-65. (2) Me p.132 dr. (3) Im Kônig-Alberthafen der Elbe fiel im Jahre 1898 eine Sexualperiode von D. hahlbergiensis auf Ende Juni. (4) Bei der Benennung sind wir Lilljeborg 1. ce. gefolet. RSS — erreichte Maxima im Jul und Oktober, während gerade zu dieser Zeit B. longirostris, deren Maximum auf April und Mai fiel, ihren grôssten Tiefstand aufwies und in den heissesten Monaten ganz aus dem Plankton geschwunden war. Âlicre, embryonenreiche Individuen von B. coregont hatten oft starke Buckelauftreibungen, während die jüngeren dorsalwärts gleich- mässig gerundet waren. Sonst zeigt diese anderorts vielfach variirende Art im Grossteiche keine Formabänderungen. Bosmina longirostris hat dagegen Saisonpolymorphis- mus (1). Die Frühjahrs-Exemplare des März und April besassen sehr lange, gleichmässig sanft gebogene Tastantennen und einen ziemlich langen, zugespitzten Schalenstachel, der unterseits haufig gezackt war. Ende April und im Mai trat eine merkliche Verkürzung von Schalenstachel und in Tastan- tennen ein, und letztere biegen am Enditeil schärfer nach hinten um (cornula-Form). Diese Bosmine verschwand im Juni aus dem Plankton fast plôtzhich, hielt sich aber noch Finger in der Uferzone. Im Juli war die Verkürzung von Mukro und Tast- antennen noch weiïter fortgeschritten, letziere wurden sehr kurz (kaum Kopflänge) und der Schalenstachel zuweilen so klein, dass er nur noch als Hôcker bezeichnet werden konnte (brevi- cornis-Form) (2). Im Herbste zeigte sich die Art wieder mit etwas langeren Antennen als corrnula-Form in Plankton und im Winter wurde sie wieder langantennig und langdornig wie die Form des Vorfrühlings (/ongirostris s. str.). So zeigt B. longirostris in ihren Saisonformen 1m Gegensatz zu den beiden planktontischen Daphnien des Grossteiches eine Ver- kleinerung der Kôrperform mit zunehmender Wärme, eine Vergrôsserung der Anhänge mit dem Sinken der Temperatur. \hnliches beobachtete Seligo in den Stuhmer Seen bei dieser Art (3). Im Plattensee fand v. Daday dagegen die longürostris- Form als Sommerform (4). Die einzige Art aus der Familie der Lynceiden, welche das oanze Jahr über regelmässig, Wenn auch nur sporadisch, im Plankton zu treffen War, ist die winzige Alonella nan. (1) Cf. auch Stingelin, Lilljeborg u. a. (2) Sie war lediglich in der Uferzone zu treffen. Es fanden sich Uebergänge von cornuta zu brevicornis. (3) L. c., p. 65-66. (L)MENCT-p Ne, Chydorus sphaericus beteiligte sich im Grossteiche fast nur im Frübling am Plankton und verschwand Mitte Juli wieder daraus, war aber im Litorale das ganze Jahr über anzutreften. In den Fängen des Juni und Jul fanden wir regelmässig Alona costata, die zu gleicher Zeit am Ufer ihre maximale Jahresziffer zeigte. Alle übrigen, gelegentlich dem Plankton beigemischten Lynceiden und Lyncodaphniden sind als sehr sporadische Teilnehmer dahin verschlagen. Eine Ausnahme macht Acy0- perus harpae, der zur wärmeren Jahreszeit zwar nur im Benthos, während der Kalten aber auch im Plankton lebt. Das Auftreten von Organismen, die im Sommer der Ufer- und Bodenfauna angehôren, als Winterplanktonten ist insofern nicht ohne Interesse, als Zschokke die Anwesenheiïit von Litoral- formen im limnetischen Gebiet auch als typisch für die kalten Seen von bedeutender Hôhenlage ansieht. Gewiss wird die relativ geringe Ausdehnung und Tiefe der Wohngewässer dabei mit in Frage kommen, doch da für Acroperus harpae in unserm Ge- wäasser des wärmeren Flachlandes die Verhältnisse auch im Sommer den Übertritt ins Plankton erleichtern würden, s0 hängt dieser wohl noch von andern Fakioren ab, vielleicht schon von der erleichterten Schwebfahigkeit im kalten Wasser, sowie von der Verarmung der zuerst ausfrierenden Uferzone an Subsistenzmitteln. Ein Planktont, der im Grossteiche hôchstens an tieferen Stellen in Ufernähe kan, ist die gymnomere Cladocere Leplo- dora kindtii. Die Art scheint ähnlieh wie der gymnomere Benthosbewohner Polyphemus pediculus trotz ihrer weit nach Norden reichenden Verbreitung wärmeliebend zu sein. Im Grossteiche fanden wir sie von Marz bis November, vermissten sie aber im Plankton der Wintermonate. Die Männehen traten von Oktober ab auf, und die Art dürfte im Dauereizustande überwintern. In den Hochalpen Kkommt sie nach Zschokke nicht vor, sie fehlt der hohen Tatra (Wierzejski, v. Daday), auch in Skandinavien findet sie sich nicht in den hochalpinen Gegenden (Lilljeborg). Einen Wechsel der Wasserschichten nach mehr oder minder zusagenden Temperaturverhältnissen, wovon manche Autoren berichten, konnten wir bei der Lepto- dora des Grossteiches nicht beobachten, wir fanden ihre Ver- teilung gleichmässig. Überaus reich ist das Plankton das ganze Jahr über an a Nauplien und Larvenstadien der Copepoden, die ebenso während der kälteren wie während der wärmeren Monate bald mit cop. 2, bald mit cop. 1 einzuschätzen sind. Artlich wechselt die Zu- sammensetzung dieser Nauplienschar zweifellos mannigfach, doch konnten wir zu Artunterscheidungen nur die Merkmale der Erwachsenen heranziehen, und die wechselnde Beteiligung der verschiedenen Arten an der Larvenschar musste unermittelt bleiben. Als em typisches Kältetier erweist sich der Spaltfusskrebs Cyclops strenuus.. Sein Maximum im Plankton fällt auf den Winter und den ersten Frühling, und unter dem Januareise wurden ebenso grosse Mengen erbeutet als im eisfreien Màrz- und Aprilwasser. Von Mitte Mai ab schwindet er aus den Fängen (1) und erscheint erst im Oktober wieder. Auch im Winter trugen die Weibchen ihre Eiersäckchen, Zschokke fand ihn, wie schon erwähnt, in den kalten Hochgebirgsseen als Sommerlaicher und spricht ihn als stenotherm-glaciales Eiszeit- relikt an. Eine auffallend kurze Entwicklungszeit hat unter den Plank- tonbewohnern des Grossteiches Cyclops vernalis. Sie be- schränkt sich Fast nur auf den Mai, da das Tier Ende April zuerst auftrat und Anfang Juni bereits wieder verschwand und zwar sowohl im Plankton wie im Benthos. Auch er scheint kalte- liebend zu sein. Im hohen Norden ist er im August angetroffen worden (2). Von den übrigen Copepoden, soweit sie an der Zusammen- setzung des Planktons teilnehmen, scheinen Cyclops leucharti und C. oùthonoides die wärmeren Monate zu bevorzugen ; ihre Maxima fallen auf den Sommer und im December und Januar haben wir sie im eisbedeckten Teiche nicht gefunden. Wohl aber waren sie sporadisch noch im November und wieder im Februar zu treffen, wenn auch nicht im Plankton. Das ganze Jahr über halten C. serrulatus und Diaplonus gracilis aus. Ersterer freilich mischt sich nur im Frübling in eimzelnen Individuen dem Plankton bei, seine eigentlichen Auf- (1) Seligo fand auffalliger Weise im Barlewiser-See im Juli ein zweites Maximum. L. c., p. 63. (2) W. Zykorr: -Zur Krustaceenfauna der Insel Kolgujev«. — Zool. Ans. 1904, p. 337. — 00 — enthaltsorte sind Teichgrund und Uferzone, letzterer aber, obwohl auch jederzeit in der Uferzore zu treften, tummelt sich vor allem im Plankton, wo er von März bis Oktober quantitativ sich an zweiter Stelle behauptet, Ja im Juni das Plankton sogar mitin erster Linie charakterisiert. Auch unterm dicken Eise blieb zur Winterzeit Diaplomus gracilis noch ziemlich häufig. III. — Ufer- und Bodenfauna Die im Artenverzeichnis aufaeführten Rhizopoden sind sowohl Ufer- wie Grundbewohner des Grossteiches. Vom Grund- schlamm der schilfigen Uferzone hoben wir während des Soni- mers ausser beschalten Wurzelfüssern die unbeschalten Arroeba proleus und A. verrucosa gelegentlich auf, deren Anwesen- heit die Durchmusterung des frischen, lebenden Maieriales ergab. Von beschalten Amôben fanden sich die Arten der Gattungen Azcella, Nebela, Centropyxis, Euglypha und Cyphoderia hauptsächlich an Pflanzenstengeln, insbesondere reichlich an den Uferstellen mit Schilf- oder Binsengestrüpp. Dort waren auch die Hauptfundstellen für Lecquereusia Spi- ralis sowie für Difflugia globulosa und Difflugie pyri- formis, während die übrigen Dif{ugia-Arten vom Teichboden aufsefischt wurden. Im Schilfbenthos trafen wir ein Exemplar der seltenen Azcella dentata. Difflugia globulosa fand sich von März bis September regelmässio mitim Plankton. Difflugia hydrostalica War im Grossteiche zur Untersuchungszeit we- niger oft zu treffen als die vorige Art, und ïhre Individuenzahl war sparlicher. Vielleicht ist sie nur eine kleinere, dünnscha- ligere, meist mit Diatomeenpanzern bekleidete Form der im Benthos häufigeren /obostom«. Im Winter erlischt keineswegs das Leben aller Grossteich- rhizopoden. Bestimmt festgestellt werden konnte das Fortleben selbst unter dicker Eisdecke für Arcella eulgaris, Difflugia globulosa, D. pyriformis, D. acuminala, D. loboston«, D. hydrostatica, D. urceolata, Centropyæis aculeata und Cyphoderia ampulla. In seinen verdienstvollen Untersuchungen über die Tierwelt der Hochgebiresseen führt Zschokke (1) Centropyris aculeata (1)F, Zscnokke : -Die Tierwelt der Hochgebirgsseen+. Basel 1900, p. 364. als eine Form an, die hochalpin Htoral, im Flachlande typischer Tiefenbewohner sei. Für den Grossteich trifft letzieres nicht zu, die Art zeigt sich hier das ganze Jahr über als Bewohner der flacheren Uferzone. Von den Heliozoen war im Benthos Acanthocystis lurfucea das ganze Jahr hindurch sehr häufig, neben 1h viel vereinzelter A.spinifera. Aclinophrys sol wurde von März bis Juli, doch nicht gerade häufig beobachtet. Alle drei Arten traten gelegent- ich auch im Plankton auf (Siehe Tabelle TI). Die wenigen von uns notierten Aufgusstierchen stellen sicher- lich nur einen recht geringen Bruchteil der im Grossteich zu findenden Arten vor, doch fehlte es uns an Zeit und Gelegenheit, um in täglicher mikroskopischer Untersuchung an Ort und Stelle der Infusorienfauna dieses Gewässers eingehender nach- zuspüren. Am Schilfe festhaftend, bildeten in Buechten des Teiches Mengen von Stentor polymorphus hn Sommer grün- hche Überzüge, es wurden aber auch Stentoren, wenn der Teich eisfrei war, bis in den December hinein bemerkt. Weissliche Überzüge an Wasserpflanzen, an den Brettern und Balken des Zapfenhauses etc. bildeten die Vorticellen. Unter der Eisdecke des Winters hielten aus: Codonella lacustris, Prorodon edentatus, Lacrymaria vermicularis, die durch Zoochorellen erün gefarbt war, Arrphileplus carchesti, Lionolus unser, Loxophyllum fasciola, Vorticella camparula und F. rebu- lifera, ja Codonellu lacustris tratin drei aufeinanderfolgenden Jahren jedesmal zuerst im September und Oktober auf und wurde in der Nähe des Teichausflusses im Januar unter dicker Eisdecke gerade am häufigsten aufgefischt. Obwohl sie sich dem Plankton beimischte, war sie doch in Fängen der Uferzone in grôsserer Individuenzahl zu finden. Von März bis August trafen wir sie in den Untersuchungsjahren nicht im Grossteiche an. Doch erreicht sie anderorts im Flachlande auch in den wärmeren Monaten Maxima (Cf. z. B. Seligo: Sfuhmer Seeen, p.58). Prorodon edentatus wurde vereinzelt und nur im Januar gefunden, Lacrymaria vermicularis im Januar, Fe- bruar und März, in Menge. Von den Æpistylis-Arten der Uferzone war £. flavicans im März und April, zuweilen auf Cyclops viridis befestigt, Æ. plicatilis im Frühjahr auf Schneckengehäusen. Cothurnia imberbis sass im März auf Canthocamptus staphylinus. Auf Cyclops fimbriatus beo- bachtete ich im Juni nicht selten die Acinete Tokoploya cyclopum. — 288 — Am Holzwerk des Zapfenhauses sassen in der Tiefe von 0,2-1 m Stôcke von Euspongilla lacustris Var. ramosa, deren braune Gemmulae im Herbste ältere Teile des Schwammes er- füllten. (Gemmulae und Nadeln dieses Schwammes fischten wir auch im Winter bisweilen auf. Von den beiden Süsswasserpolvpen des (Grossteiches war Hydra fusca die bei weitem häufigere. Sie hielt sich das ganze Jahr über an Uferpflanzen auf, sowie an den Balken und Brettern des Zapfenhauses und des Teichausflusses. Von letzt- genannter Stelle wurden im Januar bei grosser Kälte und dicker Eisbedeckung des Teiches über 50 Stück rot gefärbter Exem- plare aufeenommen, die wohl genährt und in reger Knospen- entwicklung waren. Jedes Exemplar trug 4-6 wohl ausge- bildete Knospen. Einzelne Hydren fanden wir auch direkt unter der Eisdecke sitzend. Im strengen Winter des Jahres 1900 verschwand ÆHydra fusca troiz monatelanger Eïisbe- deckung des Teiches nicht und war im Februar und März noch in grosser Menge vorhanden. Wahrscheinhich rührt die rote Färbung unsrer winterlichen Exemplare daher, dass ïhre Haupt- nahrung, die Kruster, zu dieser Zeit massenhaft rote Farbstoffe in ihrem Kôrper erzeugen, die dann von den Zellen der Hydren mit aufgenommen werden, undes scheint die Æydra rubra der Hochgebirge nur eine aus gleichen Gründen rot gefärbte Æydra fusca zu sein. Auch Zschokke (1) vermutet bei Hydra rubra den Zusammenhang zwischen Färbung und Nabrung. Hydro viridis fanden wir fast nur an der Unterseite von Wasser- linsen, die im Grossteiche sparlich und nicht auf grosse Strecken hin zu treffen waren. Die im Artenverzeichnis aufgeführten Turbellarien wurden fast alle im Sommer aufgefunden. Mesostoma Ehrenbergi sass an Binsen oder an Schilfstengeln. Während des Winters fing ich Dendrocoelum lacteum im Januar 1902 beï eisfrerem Teiche in der Uferzone (2). Die Art war aber auch während der wäarmeren Jahreszeit anwesend. Die Clepsine-Arten sammelten wir unter Steinen und an Wasserpflanzen. (epsine seroculalta und Nephelis vulqa- 2 (EE NC RDA (2) Seligo (1. e., p. 49) gibt an, am 12. Januar 1898 unterm Eise des Barle- witzer Sees Dendrocoelum lacteum und Polycelis nigra gefunden zu baben. nn ris haben wir auch im Winter am Teichboden gefunden, die im Verzeichnis sonst noch genannten Hirudineen im Sommer. Von den oben verzeichneten und in den wärmeren Mona- ten eingebrachten Würmern fanden sich im Winter noch : Dorylaimus slagnalis, Lumbriculus variegalus, Nuis elinqguis, Ripistes parasila, Pristina longisela, Chaeto- gaster diaphanus, alle auch unterm Eise. Bemerkenswert ist die Auflindung von Æipistes macrochaela im August- benthos des Grossteiches, den Michaelsen nur aus England verzeichnet (1). An untergetauchten Holze und an Steinen trafen wir während des Sommers die verzweigten Kolonieen von Paludicella arti- culala. An Steinen, Muscheln und Schilfhalmen sassen bis in den Winter hinein Stôckchen von fredericella sullana;: an Steinen und an der Unterseite von Blättern haftete zur Sommer- zelt Plumatella repens, deren schwimmende Statoblasten wir im December in grosser Menge in Ufernähe zusammen mit Cladocerenephippien auffischten. Die Anwesenheit von Plu- matella fructicosa haben uns nur gelegentliche Statoblasten- funde verraten. Lange vergeblich gesucht haben wir auch nach Cristatella mucedo Cuv., bis am 28. Oktober 1898. K. Schiller die Statoblasten dieser Art während des Teichabfi- schens entdeckte. Die im Plankton auftretenden Rotatorien kamen fast sämt- hch in der Uferzone ebenfalls vor. Nur die kleinere Halfte der: überhaupt verzeichneten Rotatorienarten trat nicht ins Plankion über (siehe Artenliste). Vereinzell in der Uferzone und nur in der wärmeren Jahreszeit fanden sich Rotifer vulgaris, Notops brachionus, Taphrocampa annulosa, Furcularia gracilis, Monostyla cornuta, Plerodina patina, Noteus quadricor- nis; häufiger waren Mastigocerca bicornis, Brachionus urceolaris, B. mililaris und B. bakeri. Von letzterem, dessen Normalform im Juli festgestellt wurde, trat im Winter eine Varietät mit 6 nahezu gleich langen Dornen am Vorderrande unterm Januareise auf. Noch im Winter verblieben sporadisch in Benthos Cathypna luna, Diaschiza paela, Euchlanis dilatata und Monostyla lunaris. Melicertu ringens, die (1) W. MicuagLzseN, Oligochaeta. Das Tierreich, 10. Berlin, Friedländer u. Sohn, p. 32. — 2J0— mit ihren rohrenfürmigen Gehäusen in Menge auf den Blättern der Wasserpest sass, war bis in den December hinein lebend zu treffen. Auch die Krustaceen des Planktons meiden im Grossteiche die Uferzone nicht, mit einziger Ausnahme von ZLeplodora re Die schwarze Linie unter den Planktonkurven zeigt 1 der Tabelle die Zeiten an, zu welchen diese Arten auch im ae vertreten waren. Nur in der Uferzone, und zwar am reichlichsten im Schilf- und Binsengestrüpp, war vom Frühling bis zum Herbste Sida crystallina.. Die Männchen dieser Art wurden in 3 auf- einanderfolgenden Vergleichsjahren sowohl im Juli als auch Ende September und Anfang Oktober beobachtet. Diaphanosoma brachyurum lebt gleichzeitig im Plankton und einiges über ihre Biologie ist schon in dem betreffenden Ab- schnitt verzeichnet worden. Am Ufer bevorzugt sie dieselben Stellen wie die vorige Art und war im August in grôsster Menge zu finden, als sie auch im Plankton ihr Maximum er- reichte. Zeitlich ist ihr Auftreten im Grossteiche beschränkter als das der meisten andern Kruster und erstreckt sich von Juni bis Ende September; sie erweist sich hier als wärmeliebend stenotherm (Gegensatz zu den kälteliebend stenothermen Krus- tern Cyelops strenuus und C. vernalis). Es ist von Inter- esse, dass Zschokke (1) aus Alpenseen über 1500 m Hôühe diese Cladocere nicht mehr mit verzeichnet; dagegen soll sie in der Tatra noch bis circa 2000 m emporgehen (Wierzejski und v. Daday), doch dürfien sich diese Angaben wohl auf das sehr nahe verwandie Diaphanosoma leuchtenbergianum $S. Fi scher beziehen. Letzteres ist auch in Nordamerika zur Hoch- sommerzeit in Seehôühen über 2000 m gefunden worden und zwar unter 3850’ nôrdlicher Breite in Hochseen von südliche- rer Lage als die der Alpen und Tatra (2). Nach Norden zu überschreitet Diaphanosoma brachyurum zwar den Polar- (EL YcC p 150: (2) 1893. S. A. Forges, »A preliminary report on the aquatic invertebrate fauna of the Yellowstone National Park, Wyoming etc.« (Bull. U.S. Fish. Comm. for 1891, p 207-258, 6 pl.) 1905. H. B. War», »A biological reconnoissance of some elevated lakes in the sierras and the rockies« (Studies from the zoological laboratory of the uni- versity of Nebraska. Lincoln, Nebraska, Sept. 1904). 29) — kreis (1), scheint aber dort auch nur die wärmere Zeit über auf- zutreten und ist in den hocharktischen Gebieten (Island, Faroer, nôrdlichen Norwegen, Lofoten, Grünland, Bäreninsel, Barents- inseln, Jan Mayen, Spitzbergen) noch niemals gefunden worden (2). Daphnia puleæ findet sich das ganze Jahr hindureh im Wasserlôchern des Seegeländes und am Boden des Grossteiches selbst. Ende Juli wurden von der oblusa-Form ausser Weib- chen auch Männchen in einer algenreichen Bucht des Sees auf- cefischt. Die im Benthos gefangenen Formen von Daphnia hyalina enisprechen in ihren Saisonvariationen durchaus denen des Planktons. Auch hier findet sich im ersten Frühjahr eine stumpfsehnäbelige hyalina-Form, während in den Sommer- monaten /acustris- und galeata-Formen auftreten. Em Winter ist wieder nur die typische hyalina vorhanden. Die pelagische Daphnia hahlbergiensis findet sieh in der Uferregion in wechselnder Menge, fehlt aber selbst im Schilf- und Binsengestrüpp nicht. Nur an flachen, seichten Uferstellen ist sie kaum zu treffen. Im Schilfbenthos des Juni sah ich unter andern einige Exemplare mit nach hinten gebogenem Helm, wie sie von Richard als var. ércerta beschrieben und abgebildet wird (3). Nur der Uferzone gehôren die Arten von Sarocephalus, Scapholeberis und Ceriodaphria an. Während von Sro- cephalus eæspinosus vereinzelte Exemplare gefunden wurden, war S. vetulus in allen flacheren, mit Pflanzenwuehs bestan- denen Buchten vom Frühling bis zum Herbste recht häufig. Ende Juli zeigte das Hinzukommen von Männehen und Sattel- weibchen den Eintritt einer Geschlechtsperiode an. Eine solche wurde bei Scapholeberis mucronuta erst Ende (1) LiccresorG, Cladoc. Suec., p. 41. Trybom fand sie auch in Kola. (2) Cf. Zscnokxke, L: c., p. 163. Zusammenstellung nach J. de Guerne, Richard und G. O. Sars. M. Marsson fand ein Diaphanosoma in einigen Gewässern bei Berlin von Juli bis Oktober, doch da er brachyurum Lièv. = brachyurum Sars setzt, bleibt die Art fraglich. (3) J. RicHarD, Revision des Cladocères. Paris, 1896, pl. 25, fig 6. Vergleiche auch W. LirrreBorG, Cladoceru Sueciue. Upsala 1900, Taf. XX, roses — 292 — September beobachtet. Diese Art zeigte sich von Juni bis Herbst im Grossteiche immer in der gehôrnten Form mit spitzem Kopf- horn ; dagegen wiesen in dem kleinen Stauteiche, in den sich der Abfluss des Grossteiches ergiesst, Ende Juli die Sommerweibchen nur einen ganz kurzen, knopfartigen Sürnhôcker auf. 3ei den Ceriodaphnien, von denen die im Artenverzeichnis senannten vom Frübling bis in den Winter hinein im Benthos vertreten waren, wurden nur von C. #egalops Männehen und Ephippialweibchen gefunden und zwar Ende Jul. Die beiden Bosminen des Plankions konnten auch an den schilf- und binsenbewachsenen Ufersiellen das ganze Jahr über aufgefischt werden, Bosmina longirostris in den sommer- lichen cornuta- und brevicornis-Formen selbst dann noch, als sie aus dem Plankton verschwunden war, an dem die brevi- cornis-Form überhaupt nicht Anteil nahm (cf.p.283). Sexual- perioden wurden nicht beobachtet. Sporadisch wurden im sommerlichen Benthos die im Ver- zeichnis aufseführten Arten der Lyncodaphniden gefunden. Viel zahlreicher sind die Arten der Lynceiden vertreten, von denen einige sogar ins Plankton übergehen, wenn auch nur freilich, wie ein Blick auf die Planktontabellen zeigt, eine untergeordnete Rolle dort spielend. Die meisten Lynceiden konnten vom zeitigen Frühling bis zum Spätherbste erbeutet werden, doch dürfien wobhl an weniger tief ausfrierenden Stellen mehr Arten den Winter überdauern als Zurycercus lamellatus, Adonella nana, Lynceus quttu- tus, L. rectangulus, L. affinis und Chydorus Sphaericus, deren Jungfernweibchen wir selbst unter dickem Eise mitten im Winter vorfanden. Von den Acr-operus-Arten war Acroperus harpae (À), die von März bis Ende November in schilfreichen Uferbuchten auf- sefischt wurde, bei weitem die häufigste; nur vereinzelt war an den gleichen Orten A. angustalus. Von der allerorts seltenen Alonopsis latissima Wwurden vom Mai bis Juli 6 Exemplare gefangen, und zwar 4 parthenogene- tische Weibchen und 2 Männehen, letztere im Jul. Alonella nana ist in der Uferzone häufiger als im Plankton. (1) Diese Arten sind nach W. LirriesorG, Cladocera Sueciae, unterschieden und benannt worden. Troizdem sie das ganze Jahr vorkommt, wurden Männchen nicht beobachtet. Von Lynceus quilatus ist neben der typischen Form die var. tubercu!atus und von Z. rectanqulus noch die var. paucher vertreten. Von Z. rectangulus und seiner var. pulcher wurden Ende November Sattelweibchen und Männchen be- obachtet. Lilljeborg fand nur normal seulptierte Männchen, wäbrend uns auch solche vor Augen kamen, deren Schalen mit zahlreichen winzigen Hôckern besetzt waren. Männchen von Chydorus sphaericus Waren Ende Mai vor- handen. Von den gymnomeren Cladoceren fand sich im Grossteiche Polyphemus pediculus lediglich in der Uferzone, Leplodora kindtii hingegen nur im Plankton. Die erstere Art trafen wir nicht vor Ende Mai; dann aber beobachteten wir sie in ziemlicl crosser Zahl bis in den Oktober hineim, besonders häufig an Uferstellen mit Schilf- und Binsengestrüpp. Das Tier scheint wärmeliebend zu sein. Zschokke führt es unter den alpinen Cladoceren von Seen über 1500 m Hôhe nicht mit auf; dagegen ist es in der Tatra noch bei 1796 m, in Amerika in Hochseen über 2000 m gefunden worden, in Skandinavien noch oberhalb der Waldgrenze, und es reicht in seiner Verbreitung auch weit nach Norden (Sibirien, Groônland). Nach Lilljeborg erschemen die Weibchen bei Upsala von Mai bis Oktober. Es ist müglich, dass die Art nur latent in Dauereiern überwintert, und es wäre von Interesse, von verschiedenen Orten mehr über 1hr zeitliches Auftreten zu wissen (1). Alle Muschelkrebse sind Benthosbewohner, nur von Cyclo- cypris laevis treten einzelne Exemplare ins Plankton über. Von den aufgeführten Arten sind neben dieser auch Cypria ophlalmica und Candona candida noch im Winter gefangen worden; von C. candida fanden wir Exemplare in November, December und Februar, im Sommer kein eimziges. Candona pubescens haben wir nur vereinzelt im April in einer flachen, mulmreichen Ausbuchtung gefunden. Häufiger im Plankton als im Benthos fand sich der Copepode (1) Neuerdings fand Keilhack P. pedieulus auch in den Alpen der Dauphiné in etwa 2000 m Hôühe Ende Juli vor, Vergl. L. Keilhack : Zool. Anz. 1906; p. 694, f. — 294 — Cyclops strenuus, dessen Bevorzugung der kalten Jahreszeit bereits geschildert wurde. Sein jahreszeitliches Auftreten in der Uferzone schliesst sich durchaus an sein Kommen und Ver- schwinden im Plankton an, und in den Zeiten, in denen er dort fehlt, wird er auch im Benthos vermisst. Genau so verhält sich C. vernalis in der kurzen Zeit seines Auftretens, während C. leuckarti und C. oithonoides länger in der Uferzone gefunden wurden als im Plankton und zwar auch noch in der kalten Zeit, doch nicht mehr unterm Eise. Cyclops serrulatus ist den Planktonten kaum noch beizu- zählen; seine eigentliche Heïmat ist die Uferzone, in der er sich das ganze Jahr über in reicher Menge vorfand, am reichsten von Januar bis April. Die Weibchen trugen noch unterm Eise ihre Eiersäckchen. Seinen nahen Verwandten C. #acrurus fand ich im Binsengestrüpp vom Frühling bis zum Herbste, am zahl- reichsten im Jul. Nur vereinzelt wurden während der wärmeren Jahreszeit (AprilOktober) folgende Cyclops-Arten erbeutet : C. dybouws- hyi, ©. bicuspidatus, C. languidus, C. gracilis, C. affinis und C. phaleratus. Häufiger, wenn auch nicht gerade in grossen Mengen, fanden sich: C. varicans und C. bicolor, beide auf schlammigem Grunde am Ufer. Reiche Mengen endlich, wenn auch schwankend nach der Beschaffenheit der untersuchten Uferstellen, wiesen auf: C. viridis, C. fuscus, C. albidus und C. fimbriatus.. Die eben genannten wurden mit Ausnahme von C. altbidus auch im Winter vorgefunden und zwar noch in reger Fortpflanzungstätig- keit. Im ganzen konnten wir im Moritzhurger Grossteiche 18 Cy- clops-Arten nachweisen, während z. B. Forel (1) im Genfer See nur 4 und v. Daday (2) vom Plattensee Ungarns nur 9 Species aufzählt. (Die als zehnte Art neu beschriebene bathybius Daday ist, wie schon Schmeil und Mrazek vermuteten (3), sicher- lich in den Formenkreis von fmbriatus zu rechnen, steht doch (1) F. A. Forez, Le Léman, NI. Lausanne, 1904. (2) Resultate der wissenschaftlichen Erforschung des Balatonsees. Wien 1897, pp. 165 und ff. (3) 0. Scumeir, Deutschlands freilebende Süsswasser-Copepoden. Nach- trag, p. 163. me — das Tier nach v. Dadays eigener Schlusshbemerkung der var. Poppei Rehb. überaus nahe. Zu einer scharfen Kennzeichnung desselben sind weder die Beschreibung noch die Abbildungen v. Dadays ausreichend.) Jene 9 Arten sind auch im Grossteiche vertreten (syn. (1) {enuicornis Cls. = albidus Jur., pulchel- lus Koch = bicuspidalus CIs., diaphanus Daday = bicolor Sars). Ob der von Forel nach den Bestimmungen H. Vernet’s aus der Tiefenregion des Genfer Sees aufgeführte Cyclops man- gniceps Lülljeb. im Grossteich vorhanden ist, muss unent- schieden bleiben, da es unsicher ist, ob die Vernet'sche Art auf aequoreus Fischer oder auf firrbriatus Fischer zu beziehen ist. Schmeil (2) vermutet das letztere. Von den 5 im Grossteich aufgefundenen Canthocamplus- Arten sind C. slaphylirus und C. northumbricus auch unterm winterlichen Eise noch vorhanden, die Weïbchen des ersteren mit Eiersack und Spermatophor. Die anderen im Verzeichnis genannten Arten wurden von Frühling bis Herbst gelegentlich von schlammigen Teichboden aufgefischt; ob sie im Winter im Teiche sind, konnte noch nicht ermittelt werden. Die Karpfenlaus, Azqulus foliaceus, wurde einige Male frei schwimmend gefischt. Die Wasserassel, Asellus aquaticus, ging uns das ganze Jahr über ins Netz. Gammarus fluviatilis Roes. fanden wir während der wärmeren Jahreszeiten zwischen den Pflanzen in der Uferzone. Von Beobachtungen über andere Gliedertiere sei an dieser Stelle nur erwähnt, dass Podura aquatica auch im Winter an eisfreien Stellen massenweise zu finden war. Die relative Armut der Molluskenfauna des Teiches erklärt sich wohl aus dem früher ôfters durchgeführten Trockenliegen des Teiches, zu dem Anbegerrechte zwangen, und das erst seit Beginn unserer Untersuchungszeit aufgegeben wurde. Die Succinea-Arten hielten sich am feuchten Ufer auf, die übrigen der aufgeführten Weichtiere im Wasser selbst. Von Urio picloruim und Anadonta nutabilis fanden wir gelegentlich leere Schalen am Teichrande und nach der Ausfischung am Teichboden. K. Schiller fand bem Ablassen des Teiches trotz (1) O. Scumeiz, L. c. I. Teil, Cyclopidue. GREC, p.159: — 296 — der zahlreichen auf Beute erpichten Wasservôgel Aradonta auch lebend, das Tier besetzt mit zahllosen Hydrachnidenlarven. Paludina vivipara und Bithynia tentaculata Wurden an der Mündung des Zuflussbaches angetroffen. Zur Artenliste. Von Tieren, über deren Vorkommen anderorts wir nur erst lückenhaft unterrichtet sind, die wir aber als Glieder der Gross- teichfauna feststellen konnten, seien genannt: Protozoen: Az-cella dentala Ehrbg. Centropyxis ecornis Leidy. Epislylis rolans Svèc. Würmer: Aipistes mnacrochaeta (Bourne). Rädertiere: Melopidia cornula (Schmarda). Kruster: ZLathonura reclirostris (0. F. M). Ilyocryplus aculifrons Sars. Alonopsis latissima Kurz. Cyclops gracilis Lilljeb. — DATICANS SAT. — bicolor Sars. — INUCPUTUS SAS. Canthocamplus northumbricus Brady. IV.— Allgemeines und Wirlschaftliches. So verbreitet auch die meisten Glieder der Süsswasserfauna sind, 0 ist doch jedes abgeschlossene Wasserbecken eine Ein- heit mit eigenartiger Zusammensetzung seiner Lebewelt, und von den Faktoren, welche die Lebensverhältnisse, die auf- und absteigende Entfaltung, die wechselnden gegenseitigen Be- ziehungen, das Variieren und Vikariieren (1) der Organismen (1) Im Dippelsdorfer Teiche, einem der benachbarten seeartigen Moritz- burger Becken, spielte Diaptomus caeruleus die Rolle, welche D. gracilis im Grossteiche zukommit. = ire beeinflussen sind leider gar viele unserem Wissen verborgen. Das fordert zu immer weiteren Untersuchungen auf, denen naturgemäss eine Feststellung der Fauna, ïhres lokalen und jahreszeitlichen Verhaltens voranzugehen hat. Seligo berichtet über den Cyclops strenuus des Hintersees (1): - Das erste Maximum lag im Mai, ein zweites im Oktober, dazwi- schen ein Minimum im Juli. Die Ursache für dies Zurückgehen im Sommer mag wohl in dem dominierenden Auftreten des Ceratium zu finden sein, das von den Krustern ungern als Nahrung genommen wird (nach Birge).« Auch bei uns zeigt Ceratiuin hirundinella im August und September maximale Ziffern und gehôrt mit cop. 3 zu den das Plankton beherr- schenden Arten, während zu gleicher Zeit Cyclops strenuus fehlt, aber sein Fehlen vermôgen wir nicht auf das Maximum der Ceratien zurückzuführen, da andere Cyclops-Arten wie leuckarti und besonders où{honoides zu gleicher Zeit mit Ceratium maximale Entfaltung zeigen, ja ofhonoides rückt im August sogar in die vorderste Reïhe der tierischen Plank- tonten. Die Ceratien haben die Entfaltung der Kruster nicht sehemmt. Was die Verbreitung der Süsswasserkleintiere anlangt, so sind zwar die meisten Kosmopoliten, doch kommen selbst geo- graphisch weit verbreitete Organismen durchauns nicht überall vor, und es ist auch auf ihr Vorkommen oder Fehlen zu achten, wenn es spater gelingen soll, den Ursachen hierfür nachzu- spüren, sel es dass sie in Ansprüchen liegen, die solche Wesen an die physikalischen, chemischen oder geographischen Verhäl- inisse ihrer Wohngewässer stellen, sei es dass sie biologischer Natur sind und in Abhängigkeitsverhälinissen von anderen Lebewesen zu suchen sind. So ist das Fehlen der gemeinen Wasserassel Ase/lus aquaticus in gut durchforsehten Wasser- becken, ausdrücklich konstatiert worden, und Forel klagt mit Recht darüber, dass vielfach den Autoren die Erwähnung allgemein verbreiteter Tiere unrichtiger Weise überflüssig erscheint und dass dann natürlich schwer zu beurteilen ist, ob ihre Nichtberücksichtigung in einem tatsächlichen Fehlen den Grund hat (2). (1) Stuhmer Seen, p. 63. (2) Im Genfer See wurde Asellus aquaticus L. 20 Jahre lang vergeblich ge- sucht und erst im Junuar 1889 entdeckt, FF, À. Foret, Le Léman, UI, p. 92, ne Das Temperaturoptimum, bei welchem eine Species am vor- züglichsten gedeiht, ist auch bei den Kleintierarten ein sehr verschiedenes und kann selbst bei Tieren, die im System ein- ander nahe stehen, recht verschieden sein. Die Mehrzahl der Süsswasserkleintiere findet die günstigsten Existenzbedingungen in den milderen und wärmeren Monaten, doch gibt es auch solche, deren Lebenscyelus in der kalten Jahreszeit abläuft, während einer dritten Reihe die Temperaturverhältnisse nahezu gleichgiltig sind. Wie sich ein Teil der Fauna des Grossteiches während der Beobachtungsjahre in dieser Hinsicht verhielt, mag folgende Ubersicht erläutern, die sich freilich fast allein auf Planktonbewohner bezieht, weil für die Benthoshbewolhiner schon ihrer weit ungleichmässigeren Verteilung wegen, die Unterlagen zu unsicher waren. Dabei sind aber nicht nur die Plankton- tabellen von 1898-1899 und die ergänzenden Notizen der fol- genden Jahre in Betracht gezogen, sondern es ist auch darauf Rücksicht genommen, ob etwa aus dem Plankton verchwun- dene Tiere im Benthos noch weiterhin den Teich bevôlkerten. Jahreszeitliche Optima. 1. Sommeroptimum. a) Im Winter fehlend : Leptodora hRindlii, Diaphano- soma brachyurum, Epistylis rotans (1), Cyclops macru- rus?, Lynceus rostratus?, L. costatus?, Planaria torva ?, Distyla gissensis ? b) Im Winter in verminderter Zah} aushaltend : Daphnia hkahtbergiensis, D. hyalina, Cyclops oithonoïides?, Cycl. leucharti? Conochilus unicornis, Difflugia globulosa und hydrostatica. 2. Winteroptimum. a) Im Sommer fehlend : Cyclops strenuus, Brachionus urceolaris, Triarlhra longisela, Codonella lacustris. b. Im Sommer in verminderter Zahl aushaltend : Aruruea cochlearis, Asplanchna priodonta. (1) Aber cf. p.278. Anmerk. — 299 — 3. Sommer und Winter zahlreich : Diaptomus gracilis, Cyclops Serrulalus, Cyclocypris laevis, Chydorus sphaericus, Alonella nana, Lynceus afji- nis, Acroperus harpae, Bosiina coregoni, Notholca lon- gispina, Polyarthra platyptera, Acanthocystis turfaceu, À. spinifera. 4. Früblings- oder Herbstoptimum. (F. oder H.). a) Wieder schwindend : Cyclops vernalis (F.), Squamella bractea (H.), Brachionus pala (H.), Rattulus ligris (F.), Mastigocerca cornuta (H.), Distemma collinst (H.), Ophry- dium versatile (H.), Strombidium viride (E.). b) Auch im Sommer, doch in verminderter Zahl, getroffen : Mastigocerca carinala (H), Diglena uncinala (H.), As- planchna brighthcelli (F.), Actinopla-ys sol (F.). ce) Auch im Winter, doch in verminderter Zahl, getroften : Colurus defteæus (F.), Scaridium longicaudum (H.), Syn- chaeta oblonga (K.),S. pectinata (F.). d) Auch Sommer und Winter, doch in verminderter Zahl, ge- troffen : Bosmina longirostris (F.), Anuraeu aculeata (F.), Coelopus tenuior (H.). Für Tiere, die zu keiner Zeit ins Plankton übertreten, lässt sich über quantitative Schwankungen nach den Jahreszeiten, wie gesagt, nur schwer ein Urteil gewinnen. Es brauchen Benthostiere im Winter auch nicht der grossen Kälte wegen an einer bestimmten Ortlichkeit verschwunden zu sein, sondern die Ursache dürfte zuweilen nur an der Vereisung ihres Wohn- sitzes liegen, durch die ïhr Aufenthaltsplatz schlechthin unbe- wohnbar geworden ist. Das gilt vor allem für festsitzende Arten, aber auch andere Bewohner der Uferzone kônnen dann an Orten nicht mehr existieren, wo sie zu eisfreier Zeit noch regelmässig zu treffen waren. Dabei bleibt aber die Frage offen, ob die Vertreter der Art auch anderorts aus dem Teiche verschwunden sind, wo die Eisverhältnisse ihr Dasein nicht beenträchtigen konnten. Auch muss man sehr vorsichtig sein, wenn man an der Hand von Gruppierungen, wie der obigen, biologischen Eigentümlich- keiten einer Art nachspüren will, und darf den Vergleich mit den Resultaten anderer Beobachter, die an anderen Wasser- — 300 — becken gewonnen wurden, nicht ausser Acht lassen, da der Jahreseyelus einer Art in dem untersuchten Gewässer noch von mancherlei anderen Bedingungen abhängen” kann und sich zuweilen nur scheinbar nach der Temperatur regelt. So kann die Anfangszeit der Besiedelung, die Zeit des Trockenliegens der Dauerkeime, die stärkere oder schwächere Entfaltung nah- rungspendender Mikroorganismen und noch manches andere die Generationsfolge zeitlich verändert oder verschoben haben. Dass selbst in demselben (Gewässer starke Abweïichungen in verschiedenen Jahren im Jahrescyclus einer Artemtreten künnen, zeigt das auf S. 279 geschilderte Verhalten von Nofholcu longispina. Auch die Belichtungsverhältnisse sind nicht gleichgiltig, und Zacharias schreibt die Abnahme der Plankton- masse grosserer Gewässer zu Beginn und während der Dauer der kälteren Jahreszeit mehr der Abkürzung der täglichen Be- lichtung als der Temperaturerniedrigung zu (1). In kleineren Seen mit einem grôsseren Reichtum an organischen Verbin- dungen kann nach ïhm der Mangel an ausreichender Belichtung von Seiten des Pflanzenplanktons durch Übergang zu sapro- phytischer Ernährungsweise zum Teil kompensiert werden. Dies begünstigt wieder die Forterhaltung der Tierwelt. Dass die Temperatur des Wassers allein schon ein gewichtiger Faktor in der Regelung des Lebenscyelus mancher Kleintierarten ist, ist aber sicher erwiesen, auch unter ihnen gibt es stenotherme und eurytherme Arten. Für manche ist unser Urteil noch ein vorläufiges. So fanden wir im Grossteich die Amôbe Certro- pycris aculeata, die Zschokke als stenotherm külteliebend aufführt, auch im Sommer als häufigen Bewohner der flachen, warmen Uferzone. Für Codonella, die bei uns im Sommer fehlte, fanden andere sommerliche Maxima u. s. w. Immerhin wird man wohl bei Untersuchung von Gebirgs- teichen und -seen, deren Phytoplankton sich durch das Zurück- treten von Ceratium auszuzeichnen scheint, die Aufmerksam- keit auf solche Tierarten zu richten haben, die in der Ebene ein Sommeroptimum zeigen, im Winter aber fehlen, wie Zeplodora kindtii (vergl. p.284 und p.290) und Diaphanosoma brachyu- rum (vergl. p. 280 und 290). Ihr Fehlen oder zeitlich noch (1) Zacarras: Zool. Anszeiger. Bd. XXII, Nr. 577 und 578, 1899, und Ploner Berichte. VII. S, 64. 1899, — 301 — starker eingeengtes Auftreten kann für die vergleichende Be- urteilung der Gewässer ebenso einen Anbalt lefern wie die sommerliche Massenentfaltung solcher Tiere, die in der Ebene ein Winieroptimum haben, z.B. Cyclops strenuus. Endlieh sind dabei auch phänologische Verschiebungen im Lebenseyelus von Tieren zu beachten, die in der Ebene ein Frühlings- oder Herbst- optimum zeigen. Es ist wünschenswert, dass das Verhalten der Planktontiere gegenüber den Jahreszeiten noch sorgfältiger registriert werde als bisher, damit man erkenne, für welche Arten eine jahreszeitliche Abhängigkeit nicht bloss zufällige Einzelbeobachtung sondern Regel ist. Maxima und Minima kônnen sich, wie gesagt, im Lebenskreis einer Art an einem bestimmten Orte scheinbar nach den Jahreszeïten richten und doch von anderen Faktoren beeinflusst sein; vergleichende Untersuchungen werden Enischeidung und Aufklärung brmgen. Wie jedes Wasserbecken, so tragt auch der (Grossteich in sich selbst seine Nahrungsquellen. Von den anorganischen Verbindungen, welche das Wasser gelôst enthält, entnehmen auch die Mengen der planktontischen Pflanzen einen Teil ihrer Nahrung und decken, soweit sie Chlorophyllgehalt besitzen, den übrigen durch Assimilation. Die microscopische assimilierende Pflanzenwelt des Grossteiches ist als Urnahrung für seine Kleintierwelt anzusehen, und ïhr Forthestand ermôglicht auch die Überwinterung planktontischer Tierspecies, von denen ein- zelne wie Cyclops strenuus im Winter sogar ihre Hauptentfal- tung erreichen. Die Tiere, welche an Grund und Ufer als Mulm- und Moderfresser ïhr Dasein verbringen, leisten für die Selbstreinigung des Teichwassers erhebliche Dienste, insbeson- dere die beschalten Kruster und unter ihnen wohl in erster Linie die Ostrakoden, von denen die meisten Verzehrer ver- wesender Stoffe sind. Auch die Tierwelt des Planktons spielt neben der Pflanzenwelt desselben eine nicht zu unterschätzende Rolle bei der Wiederumsetzung toter in lebende organische Substanz ; haben doch F. W. Knôürrichs (1) Kulturversuche mit Daphnien überzeugend dargetan, dass organisehe tote Substanz nicht bloss sedimentär sondern auch gelôst von diesen Krustern erfolgreich als Nahrungsmittel verwertet wird. (1) F. W. Knôrricx, »Studien über die Ernährungsbedingungeu einiger für die Fischproduktion wichtiger Mikroorganismen des Süusswassers« (Forschber. Biol. Stat. Plon, VII, 1900). 502. — Für die Fische des Teiches ist seine Kleintierwelt von grosser Wichtgkeit. Wir hatten Gelegenheit, den Magen- und Darm- inhalt junger, sowie halbwüchsiger Barsche zu untersuchen. Beïersteren fanden wir in Menge Bosmina coregoni, Daphnia hahtbergiensis, Diaphanosoma brachyurum und Nauplius spec., aber auch Asterionellen und Ceratien, ferner sparlich Leptodora hindtii, Diaptomus gracilis, Cyclops sp. und Chironomus-Larven. Die grôsseren Exemplare hatten dagegen zahlreiche Stücke von Rhynchelmis, limosella, andere Oligo- chäten und sehr viele Chironomus-Larven aufgenommen, sowie vereinzelt Cyclops sp., Daphnia sp. und Ceriodaphnia spec. Es findet also beim Barsch ein Nahrungswechsel statt mit allmähligem Übergang zu grôsserer Beute. Während ihm in der Jugend das Plankton mit seinen Krustern die Hauptnah- rungsquelle ist, suchen halbwüchsige Barsche ïhre Nahrung mehr im Litorale und bevorzugen Würmer und Mückenlarven, der erwachsene Barsch bewältigt endlich als Raubfisch noch grôssere Opfer. Auf andere Fische unseres Gewässers konnten wir die Untersuchungen über den Darminhalt leider nicht aus- dehnen. Im Grossteiche sind von Natur aus nicht allzu günstige Ver- hältnisse für eine reiche Entwicklung planktontischer Fisch- nahrung vorhanden. Wie schon im ersten Teil, p. 236, aus- geführt worden ist, muss der Teich dem ersten Typus zu- gerechnet werden. Es ist von Interesse, dass auch die prakti- sche Erfahrung des Teichpächters den Grossteieh nicht für besonders ergiebig erklärt, und dass dieser zur direkten Fisch- fütterung schreitet, um bessere Abfischungsresultate zu erhalten. Im November 1898 ergab der Teich 8550 Kilo. Er wird seit- her jedes zweite Jahr gefischt. Auf den Rückgang der Plankton- produktion in der ersten Jahresperiode nach dem Abfischen wurde früher schon aufmerksam gemacht. Ebenso kommen die *esultaie der Untersuchung des pflanzlichen wie des tierischen Planktons darin überein, dass sich ein quantitatives Ansteigen der Planktonentfaltung vor allem in den Herbstmonaten geltend macht Môglicherweise spielt hierbei die herbstliche Desorganisation der phanerogamen Teichflora eine Rolle, durch welche dem Teiche organischer Detritus und Infusion organi- scher Substanz zugeführt wird. Wie erwähnt, wird eine solche nicht bloss von der planktontischen Pflanzenwelt sondern auch von der Kleintierweli ausgenütztundwieder in lebende Substanz — 303 — umgesetzt. Insbesondere nehmen die Krebstierchen nach Knôr- richs Versuchen organische Massen nicht nur in fester und flüssiger Form unmittelbar auf, sondern halten sich auch bei ihrer Ernährung an diejenigen Pilze und Bakterien, welche sich in Gegenwart organischer Stoffe entwickeln, sowie an die in verdünnter organischer Nährlüsung gleichfalls wohlgederhende Flora der Grünalgen. Als Stickstofflieferant kommt wohl noch die Vogelfauna des Teiches und seiner pflanzenbewachsenen Uferzonen ein wenig mit in Frage. Auch empfängt der Teich gelegentlich Abwässer von den Feldern der Cunertswalder Seite und Stallabwässer. Einer schädlichen Koncentration der orga- nischen Nährsioffe mit zu grossem Umfang an Sauerstoti- verbrauch durch Fäulnisprozesse ist vorgebeugt durch die Grôsse der freien Wasserfläche, die Raum genug bietet für Enifaltung eines Planktons, dem wiederum zahlreiche Arten und zahllose Individuen sauerstoffproduzierender Grünalgen angehôren. Welch grosse Rolle das Plankton als Fischnahrung spielt, zeigen die umfassenden Untersuchungen derjenigen Beobachter, die sich besonders mit dieser Frage beschäftigt haben (1). Einen Einblick in die Fruchtharkeit verschiedener Teiche und Seen bieten vergleichende quantitative Untersuchungen. Wenn allerdings bei grossen Seen zur Beurteilung der Produk- tionsfähigkeit des Gewässers das Plankton fast ausschliesstieh in Frage kommt, und auch bei Gewässern von der Ausdehnung des Grossteiches in erster Linie in Betracht zu ziehen ist, so ist doch die Rolle der reichen Lebewelt des Ufers und des Bodens bei Teichgewassern nicht zu unterschäatzen. Freilich sind quan- titative Messungen und Schätzungen für das Benthos so gut wie unausführbar, schon der weit ungleichmässigeren Verteilung seiner Organismen halber, und damit stôsst die Bonitierung des Teiches auf grosse Hindernisse. Seine Fruchtharkeït ist jeden- falls grosser als die Schätzungen des Planktons ergeben, wenn auch diese einen gewissen Anhalt bieten. (1) A. Senuco, Untersuchungen in den Stuhmer Seen. Danzig 1900, p.21 und ff. EF. W. Knôrricu, »Studien über die Ernihrungsbedingungen einiger fur die Fischproduktion wichtiger Mikroorganismen des Süsswasserse (Forschher. Biol. Stat. Plôn, VIII, 1900). Dort auch die ältere Literatur dieser Frage. ‘ h * 4 Cr RAT » LA 0 \ . Là ve PA : LASER eur deu ue. A 2e: r n 1# [ # ; L À x D Ÿ PERL aus x ES ER ‘ = - pe | ra D à TR CRETE 4 4 A ; . L P J # ee : “ As PNCULE . LV 1 é « P 4 : 1 n r { * “à g À 4, 1] ou . , . 1 mm M ui , d » Î 7 v y'u, 8 2 . ” s ” Fa u + : ; : AL J n L' « - L s ” N it At | er) # pa | N y - ’ £ ! L 0 " L É LE n k w us È t ï = É di | ; - = _— dl = d > il pa ES = Et L L y té . Le 3 ” Li] ‘ , LS 3 * Va f Pr de - "a # p = ‘ L M'ahiND à = 4 CM d . L; NO \#n N l A4 hs Le A 1$ LR 73 Li 4 . « La à PA Vas FES + 3 . Dit , * Mg, © FA Pb e Le” ? à ” 1 un" Û 77e A 22 ee [ # L se) x DE he , ni pie É 4 TT Ÿ Va, e à ‘ e \. _ . bn Nummer Jahreszelt 18., 2,11 19 1.11 10, III. 12, IV [LP 20, XI: | 1e EAU 25, | MIS IX: 1901 26:, I MOI 1902 4.1: 28, | "0 NL 29., | 26.,X: 1903 30,, | 3. V. (1) Da diese Tabelle eine vergleichende Ubersicht über die Quantitätsv our die Finge mit dem quantitativen Netz angeführt und kurz charakterisiert, alle übrigen aber weggr Tageszelt 10%. V EU où 2130! 100.45" V. Gu N. 9.30! V. 4 20! TABELLE IL. Temperatur der Luft Temperatur des Wassers WETTER Schwach. Wind, bewülkt - » S.W.Wind, Regen Sounenschein - Regen a S, W. Wind, Gewitter N. 0. Wind, Sonnenschein. Westwind, Sonnenschein . Westwind, Gewitter Westwind, Sonnenschein . Sonnenschein edeckter Himmel Schones Wetter Soonig, nach langemRegen Bewalkt legen S. 0, Wind, pewôlkt, Eisdecke, Tauwetter Eisfrei, Schnee Eisdecke, Sonnenschein Stürmisch, Regen Bedeckter Himmel Heiss, Gewitter Sehr heiss, trocken . Wiod, Gewilter Eisfrei, mild Teich fastabgelassen Schônes Maiwetter . Re 3,30 m 4,05 3,30 3,05 4,80 4,30 4,30 3,80 3,30 3,30 2,80 2,15 3,30 3,30 3,90 3,00 3,30 2,80 3,930 3,30 3,63 13,30 3,90 3,12 2,13 3,30 3,90 3,80 251 2,30 Zahl der Lige Volumen geñscht In cbcm. Volumen pro gm. 128 iltoisse geben $oll, so sind hier Yolumen pro cbm 59,7 TONANGEBENDE PELANZEN C3 Asterionella. c® Dinobryon stipitatum - C3 Dinobryon stipitatum, Aslerionella, ct Synedra delicat., Peridin. tabul . C3 Dinobryon stipitatum Coelosphaerium, C3 Dinobryon stipitatum ES 50 €? Asterionella und Coelosphaerium, c? E: Non ina ns C? Coclosphaertum und Ceratium. C? Coclosphaerium uod Ceratium. Pflanzen nur spar © Fragilaria crotonensis Asterionella. C3 Ceratium, e? Dinobryon divergens . C3 Ceratium, Melosira crenulata, © Asterionella C3 Ceralium, c* Melosira crenulata C? Ceratium . C3 Ceratium. Bucht: aquae 6 C# Aslerionella Ducht: TS ce? Afelosira utiles sterionella C3 Asterionella, Bucht : ui yon SORTIE (3 ARENA ÿes Anabaena flos aquae. C? Asterionella . C3 Asterionella . Asterionella, ce? Mallomonas Asterionella . C Coclosphaerium, Melosir'a crenulata, Anabaena flos aquar, Asterionella 8 Anabavna macrocarpa C3 Anabaena macrocarpa, Melos. pions FA A2 ax aitu croto- nensis, Mallomonñas F C3 Asterionella, ce? Synedra delicatissima . Ca PS delicatissima : . ô Anabaëna flos aquue, Fragil viresc., DE - C3 Asterionvlla, Coclosphaertum, c? Anabaena macrospora C3 Coclosphaertum TONANGEBENDE TIERE C3 Anurava cochlearis, Notholca longispina, c? Polyarthra platyptera, Cyclops strenuus, Diaptomus gracilis, Nauplien, Bosmina coregont C3 Notholea, €? Polyarthra. Anuraca cochlearis, Bosmina coregoni, Diaptomus, Nauplien. C1 Notholca, c* Anuraea cochlearis, Daphnia hyalina, Bosmina coregoni, B. longirostris, Diaptomus gracilis, Nauplien. C3 Notholca, ce? Daphnia hyalina, Bosmina coregont uod B. longirostris, Diaptomus, Nauplien. C? Conochilus, Notholca, Daphnia hyalina, Bosmina coregoni, B. longirostris, Diaptomus, Nauplien. (be 2 CRRUEER Diaplomus, c® Epistylis rotans, Daplinia hyalina, D. kahlbergiensis, Bosmina coregoni, auplien C3 aus hilus, Diaptomus, ce? Epistylis rotans, Daphnia hyalina, D. kahlbergiensis, Bosmina coregoni, Nauplien Ct Conochilus, Daplhnia kahlbergiensis. Diaplomus gracilis, c? Epistylis rotans, Daphnia hyalina, Bos- mina coregont, Cyclops leuckarti C1 PC kahlbergiensis, Bosmina coregoni, c? 2 Daphnia hyalina, Diaphanosoma, Cyclops leuckarti, C. oithonoides, Diaptomus gracilis, Nauplien. C1 Diaphanosoma, Daphnia kahlbergiensis, Cyclops oithonoiles, c? Polyarthra, Diaptomus, Bosmina coregont. 5 Daphnia kahlbergiensis, c* Bosmina coregoni, Cyclops oithonoïdes, Diaptomus. 2 Bosmina coregoni, Daphnia kahlbergiensis, Diaptomus, Cyclops oithonoides C3 Diaplomus, Notholca. C* Daphinia kahlbergiensis, ce? Notholca, Diaphanosoma, Daphnia hyalina. mus, Cyclops oithonoides, Nauplien. €? Daphnia kahlbergiensis, D. hyalina, Bosmina longirostris, B. coregoni, Nauplien, Bosmina coregoni, Diapto- C? Bosmina coregoni, Daphnia kahlbergiensis, Diaptomus, Polyarthra, Anuraea cochlearis, Nauplien. CO? Bosmina coregoni, c? Daphnia kahlbergiensis, Diaptomus, Nauplien, Anuraea cochlearis. Anuraea cochlearis, Bosmina coregoni, Cyclops strenuus, Nauplien. dauraca cochlearis, 2 Cyclops strenuus. Anuraea cochlearis, e? Cyclops strenuus, Notholca. Anuraea, Notholca, Polyarthra, Cyclops strenuus, Diaptomus, Nauplien. C? Anwrava, Notholca. Polyarthra, Bosmina longirostris, B. coregoni, Diaptomus, Nauplien. C3 Notholca, Anuwraea cochlearis, Conochilus, Daplhinia hyalina, Bosmina longirostris, B. coregoni, Diaptomus, Nauplien. C1 Daplhnia kahlbergie C1 Daphnia kahlbergiens is, Diaptomus, ce? Daphnia hyalina, Bosmina coregoni, Epistylis rotans, s, c? Bosmina coregoni, Diaphanosoma, Cyclops oithonoïdes, Diaptomus, Naupl. C1 Daphnia kahlbergivnsis, e Bosmina coregoni, Diaphanosoma, Diaptomus. C° Asplanchna priodonta, Notholca, Anurava, Bosmina coregoni, Diaptomus, Nauplien. C1 Cyclops strenuus, c? Diaplomus, Anuraea cochlearis, Asplanchna, Nauplien- C Daphnia kahlbergiensis ? Polyarthra, Conochilus, Diaptomus, Bosmina coregont, Daplhinia hyalina, Epistylis rotans. C2 Bosmina coregoni, Daphnia hyalina, Diaplomus, Larven von Cyclops strenuus. C2 Conochilus, Notholca, Bosmina coregonti, Daphnia hyalina, Diaptomus, Nauplien Re EE 4 men Vol ischt ro bem. L 9 Diaptomus "1 114 6 Liaptomus EG 44 2,2 AGlien. 9 )° : 22 Z coregoni, | LE coregoni, 2 ina, Bos- 3,2 2Jeuckarti, ) G 9( 2 2,2 2 Bosmina 3, 69 »,9 04 1 ONauplien, 1,9 CE Diapto- LS | HGijien. D aÙ 4,6 28 3,5 16. 1,8 te |,4 8 3,6 Di ) Q 417 s x 1 lLoregoni, y 10: » 9 ? . Ts De Naupl. 3,6 91! 15 9 0,6 3 n) ( : 2,1 À hyalina, TABELLE II. PLANKTON (März 1898 — März 1899) Di ? ” . Paru re Da EE Dee Ron ras ms Benthos Plankton 3 Cyclops serrulatus . ni Cyelops d 2 . l macrurus » Sp. an So NE BE EE D to OS LE ES DS Re EE SR Januar Februar September November December 2 MS VE 0 CF ED jt D nt = vernalls n” Sp. Bentlros EN EE) Plankton 3 a a ue : OPA lS ESRI oithonoides ne See ae Benthos —. DS =SJSBSSEE 1 2 - - == “ia SE LR EE NS At leuckarti FE ——— ESS Benthos NISER) — FA JE as) a Se Ë a AS © 5 co JE | | Cyclops ” l Benthos Plankton 3 ] mi le LR Re Cyclocypris PR A h 2 RP EN LEE ” l = — = —— nl laevis » Sp. Rs RAA TEEN EI Plankton 3 = Ir Leptodora ne ae) ei ” 1 1 p F = 11 1 | kindtii > sp — IL L DR ne | Sie) 2 Benthos | En Chydorus sphaericus Alonella nana Lynceus rostratus Lynceus costatus Lynceus affinis Acroperus harpae Bosmina coregoni Bosmina longirostris Daphnia kahlbergiensis — 306 — November December September ET 3 DEEE sure = ES à 4 = 1 9 —_ a AE ee | ne RON PO D A DE PES Pt PET Plankton 3 C) l Benthos Plankton : —- D © ” sp. Benthos Plankton 3 ” 1 Bentlios Plankton 3 » 2 1 ” Sp. Benthos ÉMIS EE T Plankton 3 “Sp. Benthos Plankton 3 Bentlios Plankton 3 ” sp. Benthos il Daphnia hyalina Diaphanosoma brachyurum Colurus deflexus Distyla gissensis Notholca longispina Anuraea cochlearis Brachionus urceolaris Brachionus pala Plankton 3 — 3} — | September | November December Plankton 3 Mais mie cer je 1e Fe. 3 Et Plankton 3 ses. FRERE Plankton 3 = ee Les ” Sp. Benthos Plankton 3 ” 2 ” 1 ” Sp. Benthos Plankton 3 7 2 Benthos ESRANBNE ”“ Benthos Plankton 3 Benthos Plankton 3 2 » 1 »“ Sp. Benthos (a) — 308 — = & rad 3 S 5 5 Ce LL = _ = — 3 =] ls lmle)e ts Nes eine net) EQUIPE FLE ï Fresh Plankton 3 er " 2 Squamella » 1 I] bractea »” Sp. 2 — Benthos JE Plankton 3 ” 2 Scaridium | ” longicaudum " Sp. — 1 Benthos Plaukton 3 | ” 2 Coelopus : | tenuior ” Sp. | Benthos ————— Plankton 3 EE 2e " 2 Rattulus l —. tigris »” sp, Benthos Plankton 3 ” 2 Mastigocerca s 1 | carinata »” Sp. | Benthos BE) Plankton 3 :. 9 : Mastigocerca n | i cornuta ” sp. Benthos PA Plankton 3 | É : — Diglena k l -— | uncinata » Sp. Ée LE 2) Benthos + Plankton 3 De Be: : : En Distemma , 1 te or à collinsi » Sp. - Eu Benthos à | Plankton 3 5 2 = Triarthra ’ 1 ee ee longiseta Sp. RSR IEEE — Benthos SE SE ee 1 Polyarthra platyptera Synchaeta oblonga Synchaeta pectinata Asplanchna brightwelli Asplanchna priodonta Conochilus unicornis Planaria torva Epistylis rotans Ophrydium versatile | [il Plankton 3 ” G) ” [l » Sp. Benthos Plankton 3 A sp. Benthos Plankton 3 n 9 ” Sp. Benthos Plankton 3 n" 2 " Lt ” Sp. Benthos Plankton 3 ” 2 ” 1 »” Sp. Benthos Plankton 3 ” D = sp. Benthos . |Plankton 3 ” 2 !l Sp. Benthos Plankton 3 Benthos Plankton 3 Benthos — 309 — ebruar Fi |. Oktober Ë H norember| HART | ecamir | DRE AIS PO AE Re PET) ss REMIFES, F3 Len 5e) M ÉÉÉPÉE _- —— 4 É “KI ju | ol REA JUNE + | EBHE El ël (En [ ü ë fl Codonella lacustris Strombidium viride Acanthocystis turfacea Acanthocystis spinifera Actinophrys sol Diflugia hydrostatica Diflugia globulosa Benthos Plankton 3 Benthos Plankton 3 Benthos Plankton 3 Benthos Plankton 3 Benthos Planktou 3 2 Il sp. Benthos Plankton 3 Benthos — 310 — September November _ FRA RAR RAS SERRE RONAMEE NME LA STATION BIOLOGIQUE D'OVERMEIRE par le D' E. Rousseau. Les études de limnobiologie ont été, durant ces dernières années, l’objet de nombreux travaux et recherches méthodique- ment entreprises un peu partout à l'étranger ; malheureusement, il n'en à pas été de même Jusqu'à présent en Belgique. Les travaux qui se rapportent à la biologie des eaux douces de notre pays sont clairsemés et se rattachent principalement à la systé- matique où à la connaissance de la flore et de la faune régio- nales, sans que l’on se soit beaucoup préoccupé des facteurs influant sur la flore et la faune lacustres, des variations de celles-ci et de leurs associations. ’armi les botanistes, Crépin, Kichkx, Westendorp, Van Heurck, Delogne, De Wuldeman, Massart, Bamps, ete. se sont signalés par des publications assez nombreuses sur la flore de nos eaux. Il faut citer surtout le Manuel de la flore de Belgique, fruit de multiples excursions botaniques, par Crépin; la Æore cryplogamique des Flandres (avec les algues), par Kickx; le Manuel de la flore des Algues de Belgique et de nombreuses notices algologiques, par De Wilde- man, et la belle Monographie des Dialomées, par Van Heurck. En zoologie, nos mollusques d’eau douce ont été, pendant de nombreuses années, l’objet des recherches de toute une pléiade de malacologistes, et les travaux de Xickæ, De Malsirne, Colbeau, Piré, ete., publiés en grande partie dans les Annales de la Société malacologique de Belgique depuis 1863, per- mettent de considérer l'étude de cette partie de notre faune comme virtuellement terminée. Les Bryozoaires fluviatiles ont fait le sujet de mémoires de Dumortier et P.-J. Van Beneden ; — 312 — les Poissons et les Batraciens ont été étudiés par De Selys Longchamps, qui s'est également occupé avec prédilection des Névroptères; les Crustacés ont été examinés par Plateau et Pelseneer, les Dytiscides par Preudhomme de Borre, les Oligochètes par D'Udekem, les Protozoaires — fragmentaire- ment — par D'Udekem, Sand et Schouteden, les Spongilles et les Hydrachnides par nous-mêmes; enfin, l'ensemble de la faune belge a été traité par Lameere dans son Manuel de la faune de Belgique. Malgré cela, bien des lacunes restent encore à combler, bien des recherches sont à entreprendre. Le Musée royal d'histoire naturelle poursuit depuis plusieurs années l'exploration de la faune des eaux douces de Belgique et la direction du Musée a bien voulu nous confier cette tâche. D'autre part, la Société belge de botanique, sur la proposition de MM. Bommer et Massart, a mis à son ordre du jour le projet d'une étude détaillée de la géographie botanique de la Belgique. Le moment nous a paru opportun pour la création en Belgique d’une station de biologie lacustre, analogue à celles qui existent actuellement en Europe et aux États-Unis. Au cours de nos excursions faites dans le but d'étudier la faune des eaux douces de notre pays, nous avons pu constater que la basse Belgique était beaucoup plus riche cemme faune lacustre que la moyenne et la haute Belgique. Le laboratoire projeté devait done être établi de préférence dans la basse Bel- gique (Flandres) et dans une région riche en étangs, marais et fossés. Il était également désirable de trouver une localité pas trop éloignée des grands centres scientifiques, de façon à per- mettre aux zoologistes et aux botanistes de venir assez fréquem- ment au laboratoire. Le lac d'Overmeire nous a paru l'endroit le plus propice à l'établissement d’une station de biologie lacustre. Il est situé aux confins de trois communes : Overmeire, Uytbergen et Berlaere, au centre du pays de Waes, dénommé le Jardin de la Belgique, à deux heures de chemin de fer de Bruxelles, de Louvain et d'Anvers et à une heure et demie de Gand ; les communications avec les centres universitaires sont donc assez rapides pour permettre aux travailleurs de nombreuses visites au laboratoire. Le lac d'Overmeire est un ancien bras de l'Escaut qui s'éten- dait vers 1860, en formant boucle, sur une longueur d'environ = — 18 kilomètres, mais qui à été considérablement réduit depuis cette époque, la plus grande partie ayant été asséchée par une Fig. 1. — Une des rives du lac d’Overmeire. usine d’épuisement pour permettre la culture des terres qu'il occupait. Maloré cela, le lac d'Overmeire demeure un des plus grands étangs du pays et il présente une faune et une flore des ns rie plus riches et des plus variées. La région avoisinante abonde en tourbières, fossés et marais hébergeant une foule d'organismes Fig. 2. — Station biologique d'Overmeire, façade sur le lac. intéressants. Le lac d'Overmeire communique par un petit chenal avec l'Escaut, sur lequel pourront être faites d’intéressantes études sur le potamoplankton. — 315 — À une heure de chemin de fer d'Overmeire se trouve la région du bas-Escaut, pourvue de nombreuses criques et de marais D LEA MALNAY RES Pa Fig. 3. — Station biologique d'Overmeire, façade Nord-Est. présentant toutes les transitions entre l'eau de mer et l’eau douce au point de vue de la salure et contenant un intéressant mélange 1010 — des organismes marins et lacustres. L'étude des eaux saumatres ne pourrait trouver de meilleur champ de recherches. La station biologique d’Overmeire a été aménagée en mai dernier dans une des plus grandes villas du bord du lac : le chalet Prince-Albert, Cette construction comprend cinq salles au rez-de-chaussée, dont deux sont affectées comme laboratoires, VI DEAR MAINS Fig. 4. — Station biologique d'Overmeire, une salle du laboratoire. une comme salle d'aquariums, une autre Comme remise pour les appareils de péche et de recherches et enfin une comme vestiaire. Il y a également cinq chambres au premier; dans la plus grande est installée la bibliothèque, dans une autre la salle des collec- tions et dans une troisième la chambre noire pour la mierophoto- graphie; les deux autres chambres servent d'appartements parti- culiers. Le laboratoire offre deux tables à la disposition des travail- leurs; il est pourvu de tous les réactifs, ustensiles et instruments (filets à plankton, dragues, sondeurs, filets, thermometres, ete.) nécessaires aux recherches à effectuer. ILE au 7 LEAN MAIVAUX-S a Fig. 5. — Station biologique d'Ox ermeire, une table de travail du laboratoire. La salle des aquariums, directement voisine du laboratoire, comprend une quinzaine d'aquariums alimentés par un rése voir qui se trouve sur une terrasse du pre mier étage ; le réservoir, dont la capacité est suffisante pour permettre de renouveler deux fois par Jour l'eau des aquariums, est rempli tous les jours à l’aide d’une pompe à levier, puisant l’eau dans le lac d'Overmeire. La bibliothèque occupe la plus grande chambre du premier étage, elle forme déjà un noyau important de publications sur la limnobiologie. Grace à quelques dons et aux envois précieux de Fig, 6. — Station biologique d'Overmeire, la bibliothèque. MM. Averintiew, Bachmann, Beddard,PBorge, Brady, Cur, De Man, Echstein, Godet Hofjbauer, Jennings, Kofoid, Mazzarelli, Monti, Pénard, Roule, Sars, Schaffer, Scher- fell, Schneider, Scourfield, Shorikow, Snow, Sleuer, Stingelin, Sbrodtmann, Timm, Vinciguerra, Weltner, Wierzejshi, Wille,Zacharias, ete., elle est déjà riche en traités eten tirés à part. Quant aux périodiques, les échanges de notre revue les Annales de Biologie lacustre permettront de doter la bibliothèque de la plupart des journaux touchant à la limno- — 319 — biologie. Nous faisons appel à la bonne volonté de tous les tra- vailleurs pour nous faire parvenir leurs mémoires et notices pour la bibliothèque de la station. Si l’on examine le but et les tendances des diverses stations simi- laires établies à l'étranger, on constate qu’elles résument un triple objectif, scientifique, économique et pédagogique : 1° Scientifique : elles contribuent à l'avancement de la science en étudiant et en décrivant des faits nouveaux se rapportant à la biologie, à l'anatomie, à l’embryologie, à la systématique où à la répartition géographique des organismes vivant dans les eaux douces ; 20 Pédagogique : elles contribuent à la diffusion de la science en permettant aux élèves des universités, des écoles, ete., de s'initier à ces questions intéressantes ; c'est principalement ce but que poursuivent les laboratoires de vacances qui sont si nom- breux aux Etats-Unis ; 3 Economique : en s'appuyant sur les données fournies par la science, elles contribuent à transformer l’aquiculture et plus spécialement la pisciculture en une branche rationnelle du savoir humain et à les faire sortir de l’empirisme dans lesquelles elles ont trop longtemps végété. Le programme de la nouvelle station biologique d'Overmeire s'inspire directement de ce triple objectif. Elle aura, nous semble-t-il, à remplir les desiderata suivants : Au point de vue scientifique : 1° Dresser l'inventaire qualitatif détaillé des productions végétales et animales des eaux de notre pays et constituer une collection qui est destinée, lorsqu'elle sera terminée, à être remise à l'Etat ; 2° Dresser l'inventaire quantitatif de ces productions, c’est- à-dire les différentes associations, les groupements particuliers d'espèces qui donnent aux flores et faunes locales leur personna- lité ; 3° Faire connaitre les conditions de milieu, ainsi que les causes historiques particulières et l'influence qu’elles exercent ou ont exercé sur la flore et la faune de nos eaux ; 4° Contribuer par certaines recherches à l'étude des mœurs, ee du développement, de l'anatomie et de la systématique de nos organismes d'eau douce. Au point de vue pédagogique : Contribuer par des conférences, des excursions, des envois de matériaux aux universités, écoles,extensions universitaires, etc., à étendre la connaissance de la biologie dans les eaux douces de notre pays. Au point de vue économique : En se basant sur les recherches scientifiques précitées, faire l'étude du dépeuplement de nos cours d'eaux et des moyens d'y remédier, des maladies de nos poissons cultivés, de l’acclimata- tion de poissons étrangers, du rendement économique de nos étangs d'élevage et des possibilités d'augmenter te rende- ment, etc. Contribuer par des tracts, des conférences et des cours à la création d'une école nationale de pisciculture pourvue d’un office de renseignements pour pisciculteurs et pêcheurs. Ce programme est vaste et il faudra naturellement quelques années avant qu'il soit réalisé, — mème en partie. Nos recherches, restreintes d'abord à la région dans laquelle se trouve le laboratoire, s’étendront nécessairement à tout notre pays, soit par des excursions, soit par l'établissement de stations volantes, annexes de la station d'Overmeire, qui constituera le centre de l’activité scientifique des recherches de la biologie lacustre en Belgique. Le laboratoire d'Overmeire a été créé à l’aide de nos simples ressources ; nous espérons qu'il sera appuyé non seulement par nos collègues en limnobiologie, mais aussi par les autorités diri- geantes. RHIZOPODENSTUDIEN (Systematische Bemerkungen) von S. AWERINTZEW Leiter der Marinen Biologischen Station an der Murman-Kuste Alexandrowsk, Gouv. Archangelsk , (© 1. Trinema enchelys Zhrbq. sp. Die Gehäuse dieser Art, welche zu den am weitesten ver- breiteten Süsswasserrhizopoden gehôrt, besitzen von unten, d. h. von der Seite der Austrittsoffnung für die Pseudopodien betrachtet, eine oval-eiformige Gestalt. In ein und demselben Gewässer künnen wir stets Gehäuse von 77. enchelys finden, welche sowohl der Grüsse als auch der Lage der für den Aus- tritt der Pseudopodien bestimmten Offnung nach so sehr unter einander verschieden sind, dass man sie unwillkürlich als selb- stindige Species betrachten môchte. Bei aufmerksamerem und eingehenderem Studium erweist es sich jedoch, dass diese Ver- schiedenheiten nur auf einem aussergewôhnlich stark ausge- prägten Polymorphismus beruhen und dass man stets eine Reihe von Übergängen zwischen den extremsten Formen aufstellen kann. Um jedoch die am meisten characteristischen und am hüufigsten vorkommenden Formen von 7. enchelys hervor- heben zu kônnen, teile ich die Vertreter dieser Art in drei pop besondere Gruppen ein, welche ich mit T. enchelys for TE forma Ë und forma 7 bezeichnen will. 1. Tyinema enchelys forma 2 ist eine bis Jetzt noch nicht beschriebene Form, bei welcher die Ofnung für den Austritt der Pseudopodien nur wenig von der Hauptaxe des Gehäuses zur Seite verlagert ist, so dass die obere und die untere Fläche des Gehäuses denjenigen der typischen Form von 7. enchelys gar nicht homolog sind (Fig. 14). Länge des Gehäuses 0,020— 0,030 mm. 2, Trinema enchelys forma 6 entspricht T. lineare Penard und unterscheidet sich von forma à nur durch die schärfer aus- sesprochene Verlagerung der für den Austritt der Pseudopodien bestimmten Offnung, wodureh die untere und die obere Seite des «a D) C Fig. 1. — Trinema enchelys. Gehäuses leicht von einander zu unterscheiden sind; dabeï ent- spricht die letztere schon nicht mehr der apikalen Seite des Gehäuses, wie dies bei T, enchelys forma à der Fall war (Fig. 10). Länge des Gehäuses 0,015—0,040 mm. 3. Tyinema enchelys forma 7 unterscheidet sich von forma 5 hauptsachlich durch die bedeutendere Länge wie auch durch die grôssere Breite des Gehäuses; allein diese beiden Formen sind durch eine Reihe von Übergängen mit einander verbunden, indem wir in ein und demselben Gewässer Exem- plare von 0,100 bis 0,045 mm Länge finden. Eine der charac- teristischsten Eigentümlichkeiten von 7. enchelys forma besteht in der Bildung eines besonderen Vorsprungs am Rande des Gehäuses, vor der für den Austritt der Pseudopodien be- siimmien Offnung; dieser Vorsprung besitzt, wie Penard sehr treffend bemerkt, die Gestalt eines Mützenschirmes {r/stère) (Fig 6): 2. Euglypha cristata Zeidy Besonders characteristisch für diese Artist das Vorhandensein ovaler und (bisweilen) runder Plättchen mit langen Stacheln von verschiedener Dicke und Gestalt; die Zahl solcher Plättchen ist bei den einzelnen Gehäusen eine verschiedene und schwankt von 1 bis8. Diese mit Stacheln besetzten Plätichen liegen bald über das gesamte (Gehäuse zerstreut, bald liescen sie nahe an dessen Gipfel oder sie sind umgekehrt an der Pseudopodienôffinung angeordnet; endlich kôünnen sie alle zusammen an dem Gipfel des Gehänses vereinigt sein, wobei ihre Stacheln gewissermassen einen Helmbusch bilden. Im Anbetracht der bedeutenden Schwankungen sowobhl in der Gestalt und Grüsse der soeben beschriebenen stacheltragenden Plätichen als auch in der Anordnung dieser letzteren (4. h. der mit Stacheln besetzten Plättchen), halte ich es für môglich, die drei von Zeidy beschriebenen Æuglypha-Arten, und zwar E. cristala, E. mucronata und Æ. brachiata, als verschiedene Formen ein und derselben Art anzusehen. So habe ich ôfters ÆE. brachiaia beobachtet, welche nur ein einziges mit einem Stachel versehenes Plättchen besassen:; dabei kann dieses Platt- chen an Jeder beliebigen Stelle des Gehäuses angeordnet sein. 1. £. cristata forma à, die typische, von Leidy beschrie- bene Form. Das Gehäuse ist in die Länge gezogen, sein vorderer Abschnitt bisweilen gleichsam zu einem kurzen Halsteile ausge- zogen. Die Zahl der Stacheln schwankt von 8 bis 2 und dieselben liegen alle dicht an dem Gipfel des Gehäuses angeordnet. Länge des Gehäuses 0,050—0,085 mm. 2. E. cristata forma 5 (mucronata). Das Gehàause dieser Form ist gewühnlich mit einem einzigen, an dessen äusserstem Gipfel sitzenden Stachel versehen, doch habe ich auch Exemplare gefunden, welche ausser diesem Stachel noch einen oder zwei weitere an irgend einer Stelle der Gehäuseoberfläiche besassen. Länge des Gehäuses 0,080 —0,125 mm. 3. E. cristata forma 7 (brachiata Leidy var. flexuosa Penard'._ Gehäuse mit langen, dünnen, gebogenen Stacheln. Länge des Gehäuses 0,045—0,120 mm. 4. Æ. cristala forma d (brachiata Leidy var. brerispina Penard). Gehäuse mit mehreren kurzen, dicken, geraden und gleichsam an der Spitze abgestutzten Stacheln, welche meistens symetrisch an verschiedenen Stellen des Gehäuses angeordnet liegen. Bisweilen traf ich Formen, welche nur den einen typi- schen, kurzen Stachel an dem Gipfel aufwiesen, ferner Formen mit kurzen, abgestutzten und langen, zugespitzien und ge- bogenen Stacheln. Länge des Gehäuses 0,060—0,130 mm. 3. Amphitrema Wrightianum A7che:. Das Gehäuse von À. Wyighliarnum ist in den meisten Fällen mit Diatomeenschalen oder mit ovalen Kieselplätichen in- krustiert, unter welchen ich bisweilen an einem Rande ge- zähnelte Plättchen beobachtet habe, wie sie die Pseudopodien- üffnung an dem Gehäuse von Zuglypha umgeben. In dem Protoplasma von A. Wightianum befinden sich bisweilen Zoochlorellen sowie Gehäuse von Zuglypha und Trinema-Arten, welche dieser Art augenscheinlich als Nahrung dienen. Da einige der von mir gefundenen Exemplare von À. Wrigh- tianum zum Teile nicht mit der Beschreibung von Archer und Penard übereinstimmen, und zwar namentlich in Bezug auf die Grôsse und den Bau des Gehäuses,so môchte ich vorschlagen drei verschiedene Formen dieser Art zu unterscheiden : 1. A. Wyightianum forma z mit dem typischen, von Archer beschriebenen mit Sandkôrnern bedeckten Gehäuse. Länge des Gehäuses etwa 0,064 mm, Breite etwa 0,058 mm. 2. A. Wyighlianum forma, die von Penardbeschriebene Form, das Gehäuse mit Diatomeenschalen, Kieselplättchen und wenigen Sandkôrnchen inkrustiert. Länge des Gehäuses : 0,065—0,070 mm. 3. A. Wrighlianum forma y. Das Gehäuse ist stellenweise mit Plättchen von Zuglypha und Trinemabedeckt. an anderen Stellen jedoch ganz von solchen Plätichen enthlôsst; Sand- kôrnchen sind an diesen Gehäusen nie vorhanden. Die Pseudo- podienôffnungen sind stets nach derselben Seite von der Haupt- axe verlagert. Länge des Gehäuses 0,090—0,100 mm, grüsste 3reite 0,070—0,090 mm, grôsste Dicke 0,050—0,085 mm. Die eingehende Untersuchung von den Gehäusen der verschie- denen Rhizopoden wird uns, meiner Ansicht nach, notwendiger- weise zu einem Studium der individuellen Abweichungen führen, vor welchen jene genau bestimmten und streng festge- setzten Besrenzungen, welche wir den Arten, namentlich bei der Bekanntschaft mit nur wenigen Formen, zuschreiben, all- mählich verbleichen und ausgeglichen werden. Selbstverständlich sind die Grenzen der individuellen Varia- tion bei den verschiedenen Rhizopoden durchaus nicht überein- stimmend und es ist wohl môglich dass es späteren Forschungen gelingen wird die Abhängigkeit zwischen der Fähigkeit zum Variieren einerseits und den chemischen und physikalischen Existenzbedingungen der Formen und deren phylogenetische Beziehungen zu einander andererseits, festzustellen. Diejenigen Protistologen, welche Gelegenheit gehabt haben z. B. die Vertreter der Gattung Difflugia eingehend zu stu- dieren, werden zweifelsohne einen deutlichen Begriff von dem hohen Grad von Polymorphismus dieser Organismen erhalten haben; es unterliegt wohl kaum einem Zweifel, dass wir namentlich im angeführten Falle fast gänzlich von der Beschrei- bung vieler, sogar sehr verschiedenartiger Arten werden ab- sehen müssen, indem wir dieselben auf nur wenige Formen- gruppen zurückführen. Solche Arten, wie Difflugia limnetica, D. tuberculata, D. lobostoma und D. amphora erweisen sich, wenn auch nicht durch Übergänge mit einander verbunden, so doch inner- halb jener Grenzen, zwischen welchen die Gestalt des Gehäuses einer jeden von ihnen varïert, fast nicht von einander unter- scheidbar. In besonders stark ausgesprochener Weise konnte ich diese Fähigkeit zum Polymorphismus aller der obener- wähnten Difflugia-Arten bei einer Planktonprobe aus dem Flusse Syr-Darja beobachten, welche ich kürzlich von Herrn L. Berg erhalten habe; ich beabsichtige hierauf in späteren Mitteilungen zurückzukommen. Wir haben es hier mit unserer eigenen Unfähigkeit im Auf- stellen individueller Variationen zu tun, welche wiederum aus unserer mangelhaften Bekanntschaft mit den Bedingungen und der Art und Weise der Bildung der Rhizopodengehäuse, sowie mit den übrigen Erscheinungen ihrer Lebensprozesse und mor- phologischen Eigentümlichkeiten resultiert. Ausserdem werden meines Erachtens nach auch Fälle ein- — J20 — treten, wo verschiedene, einstweilen wohl von einander zu unterscheidende Arten sich nur als Individuen herausstellen werden, welche unter verschiedenen Lebensbedingungen aufge- wachsen sind, wie z. B. im fliessenden Wasser einerseits und im stehenden Wasser andererseits; ferner werden wir bei der weiteren Untersuchung des Entwicklungseyelus der Rhizopoden naturgemäss auf Fälle stossen (worauf auch einige meiner noch nicht zu Ende geführten Beobachtungen hinweisen), wo ver- schiedene Arten sich nur als verschiedene (Generationen einer einzigen Form erweisen werden. Man wird mir vorhalten kônnen, dass ich hier nur eine Reiïhe von Annahmen ausspreche, wobei ich dieselben fast gar nicht durch Tatsachen bekräftige, allein einerseits werden Tatsachen sich stets dann vorfinden, wenn das systematische Studium der Rhizopoden gründlich betrieben wird und andererseits beab- sichtige ich durch diese Zeilen môglichst viele Personen zu einem Studium der Rhizopoden von dem gegebenen (Gesichtspunkte aus zu veranlassen, indem eine solch’ ungeheure und compli- zierte, teils statistische, teils bio-physikalische und morpholo- gische Arbeit die Kräfte eines KEinzigen sicher übersteigt ; namentlich ist dies der Fall, wenn man die Unmôglichkeiït in setracht zieht, sich auf eine einzige oder wenige Arten und auf einen kleinen Untersuchungsrayon zu beschränken. Les Rhizopodes tesiacés d’eau douce d'après la Monographie du prof. A. AWERINTZEW par H. SCHOUTEDEN (Bruxelles) L'étude systématique des Rhizopodes à fait dans ces dernières années de grands progrès et le nombre des formes connues s'est notablement accru, grâce surtout aux nombreux travaux de Penard, dont la belle MONOGRAPHIE DES RHIZOPODES DU LÉMAN estun ouvrage devenu classique. Cette Monographie, dans laquelle se trouvent condensées toutes les observations de l'auteur et dans laquelle se trouvent décrits tous les Rhizopodes d'eau douce connus jusqu'en 1902, présente toutefois un inconvénient au point de vue de la facilité de l'emploi : le manque de tables dichotomiques menant rapidement à la détermination des formes observées. Cette lacune vient d'être comblée en partie par une revision des Rhizopodes festacés d'eau douce qu'a publiée tout récem- ment dans les TRUDI ImMPER. S. PETERB. OBscH. Esresr. le professeur Awerintzew, directeur de la station biologique d'Alexandrowsk (gouv. Archangelsk, Russie). Dans ce travail, intitulé RHIZOPODA PRÈSNIK Vop, l'auteur s'est attaché à résumer en tables dichotomiques les caractères différentiels des espèces qu'il reconnait comme bien distinetes, et d'autre part il donne des descriptions concises mais bien nettes des diverses espèces admises, rattachant souvent entre elles des formes que l'on avait séparées à tort. Ce mémoire important étant écrit en russe, langue dont la connaissance est encore peu répandue parmi les naturalistes, et —. qui ne peut s’interpréter, comme c’est le cas pour la plupart des langues européennes, à l'aide du latin ou du français, de l’alle- mand ou du néerlandais, j'ai proposé à mon aimable collègue, qui s’est empressé d'y consentir, de donner une traduction des tables qu’il a rédigées. C’est cette traduction que je publie ici. J'ai cru bien faire en intercalant dans ce travail les quelques espèces décrites dans ces derniers temps par Penard dans la REVUE SUISSE DE Z00LOGIE. J'ajouterai encore que les descrip- tions des espèces nouvelles citées dans le travail d'Awerintzew paraitront sous peu en langue allemande dans les ARCHIV FüR PROTISTENKUNDE. A la suite des tables dichotomiques, J'ai donné la liste des espèces en indiquant pour chacune la synonymie d’après Awe- rintzew. Pour ne pas allonger le travail inutilement, Je me suis contenté de mentionner pour chaque auteur son nom et la date de publication de son travail. Grâce à celle-cr, il sera facile à quiconque étudie les Rhizopodes de retrouver l'ouvrage cité, et qui désire des renseignements plus complets n'aura qu'à recourir au mémoire d'Awerintzew, à la page que J'indique chaque fois en regard du nom de l'espèce. Rhizopoda testacea Les Rhisopodes teslacés sont divisés par Averintzew en trois grands groupes : Lobosa, Filosa et Reticulosa, que nous étudierons successivement. Ces trois grands groupes se dis- tinguent, par la nature de leurs pseudopodes, de la façon sui- vante : I. Loposa. — Formes à pseudopodes lobés ou digités. IL. FiLosA. — Formes à pseudopodes longs, fins, homogènes. Parfois il y à alternativement où simultanément des pseudo- podes lobés et des pseudopodes fiiformes. III. RericuLosa. — Formes à pseudopodes longs, granuleux, anastomosés en réseau. ho I. — Rhizopoda lobosa testacea Ce premier groupe renferme tous les Rhizopodes testacés à pseudopodes lobés ou digités. Il se divise en trois familles, se distinguant comme suit : 1. La loge est inconstante, de forme variable, ou si elle a une forme constante, alors la paroi en est formée uniquement d'une substance organique à structure prismatique; jamais elle n'offre un revêtement de grains de sable où de plaques lorsqu'elle est de forme constante. 1. Fam. Arcellidæ. La loge à une forme fixe; sa paroi est habituellement formée de grains de sable, de plaques siliceuses ou calcaires ou d’autres corps du même genre; et dans le cas où elle est constituée d'une substance organique uniquement, celle-ci n'a pas une structure prismatique. 2 2. La loge est où bien formée uniquement d’une substance orga- nique — et dans ce cas l’ouverture pour le passage des pseu- dopodes est circulaire, — ou bien couverte en dehors d’une couche de grains de sable, de carapaces de Diatomées, de plaques siliceuses; lorsque la loge est revêtue de plaques siliceuses, elle est enroulée en spirale. 2. Fam. Difflugide. La loge est ou bien formée uniquement d’une substance organique — et dans ce cas l’ouverture est en forme de fente allongée, ellipsoïdale, — où bien revêtue extérieurement d’une couche de plaques; les loges recouvertes de plaques ne sont pas enroulées en spirale. 3. Fam. Nebelideæ. 1. — Fam. ARCELLIDÆ 0) Cette famille comprend cinq genres : Cochliopodium, Corycia, Arcella, Pseudochlamys et Pyxidicuta. 1. La loge en forme d'enveloppe adhère directement au proto- plasme. 1. Cochliopodium. (1) Awerintzew donne aux familles la désinence ina. J'ai cru préférable d'adopter la désinence habituelle ide, ( La paroi de la loge est séparée du protoplasme. 2 La forme de l'ouverture buccale est inconstante. 2. COryci«. La forme de l'ouverture buccale est fixe. 3 L'ouverture buccale à le même diamètre que la loge ou son diamètre n'est que peu moindre que celui de celle-ci. 3. Pyœidicul«. L'ouverture buccale est petite proportionnellement au diamètre de la loge. 1 La paroi de la face buccale de la loge est bien plus mince que celle du côté apical et presque sans structure. 4, Pseudochlamys. Le côté buccal de la loge est identique au côté apical. 5. Arcella. l. — COCHLIOPODIUM Hertwig et Lesser 1864 Dans ce genre, Awerintzew reconnait neuf espèces qui se dis- tinguent comme suit : 1e w o , Enveloppe couverte de soies, d'alvéoles où de saillies irré- oulicres. 2 Enveloppe nue; ou homogène ou renfermant diverses inelu- sions qui parfois se trouvent aussi à sa surface. D Enveloppe couverte de soies. 3 Enveloppe couverte d’alvéoles où de prolongements irré- guliers. À Tout le protoplasme est rempli de zoochlorelles; les soïes sont courtes. L'Cvestaurm: Pas de zoochlorelles ; les soies sont longues. 2. C.echinatuon. . Enveloppe couverte d’alvéoles, ouvertes en dehors. 3. (. Spumosun. Enveloppe couverte de prolongements irréguliers. | 4. C. erinaceum. Enveloppe formée de plasma durei, sans incinsions étran- gères.- 6 Enveloppe renfermant diverses inelusions. { Pseudopodes passant par une grande ouverture fixe de _ l'enveloppe. 5, C. bilimbosum. — 331 — Pseudopodes passant par diverses places, en traversant des sortes de tubes isolés. 6: ©. digitatu. 7. Pseudopodes linéaires. C. crasstusculun. Pseudopodes larges. C. digital. 8. Les inclusions de l'enveloppe consistent en petits fragments de quartz. 8 Les inelusions ont l'aspect de gros grains brillants arrondis, donnant à l'enveloppe une teinte sombre. 9, C. obscurum. 9. Les pseudopodes sortent par une grande ouverture persis- tante. 7. C. granulatum. Les pseudopodes sortent par des sortes de tubes formés par l'enveloppe. 8. C. ambigu. Le C. minutum West 1901 est une espèce encore douteuse, restée inconnue à Awerintzew. 1. C. vesriruM (Archer) Archer. — Awerintzew, p. 136. Archer 1877 (p.), Leidy 1879 (p.), Greeff 1888, Frenzel 1892, Blochmann 1895, Awerintzew 1901, West 1901, Penard 1902. Syn.: Amphisonella vestita (p.) Archer 1871; Cochlio- podium pilosum Hertwig et Lesser 1874. 2, C. ECHINATUM Korotneff. — Awerintzew, p. 136. Korotneft 1877 et 1879, Penard 1902. Syn. : ?Cochliopodium vestitum (p.) Leidy 1879; Co- chliopodium longispinum West 1901. 3. C. SPUMOSUM Penard. — Awerintzew, p. 137. Penard 1902. 4. C. ERINACEUM Penard. — Awerintzew, p. 137. Penard 1902. 5. C. BTIMBOSUM (Auerbach) Leidy.— Awerintzew, p. 138. Leidy 1879, Taranek 1881, Penard 1890 et 1902, Levan- der 1894, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, West 1901, Zacharias 1902, Zykoff 1903, Fauré- Fremiet 1905. Syn. : Amæba bilimbosa Auerbach 1856; Anrphisonella vestita Archer (p.) 1871; Cochliopodium pellucidum Hertwig et Lesser 1874, F.-E. Schulze 1875, — 332 — 6. C. piGtrATUM (Greeff) Calkins. — Avwerintzew, p.139 (1). Calkins 1901, Penard 1902. Syn.: Amaæba aclinophora Auerbach 1856; Amphizo- nella digitata Greeff 1866; ?A7»mæba lentaculata Gruber 1882, Calkins 1901 ; ? Axmœba brevipes Greetf 1866; Cochliopodium actinophorum Penard 1902. ? Cochliopodium opalinum Penard 1903. 7. C. CRASSIUSCULUM Penard, Rev. Suisse Zool., XIII, p. 592, DRE Hg (1905): 8. C. GRANULATUM Penard. — Awerintzew, p. 139. Penard 1890, 1891, 1899, 1902. Syn.: 2? Cyphidium aureolum Ehrenberg 1838. 9, C. AMBIGUUM Penard. — Awerintzew, p. 140. Penard 1902. 10. ? C. oBscuRUM Penard. — Awerintzew, p. 140. Penard 1890, 1902. 2. — CORYCIA Dujardin 1852 Le genre renferme trois espèces, dont une est nouvelle ou plutôt porte un nom nouveau, ayant déjà été décrite par Penard comme variété d'une autre espèce. Awerintzew a cru devoir lui imposer un nom nouveau (C. Penardi) au lieu de lui conserver le nom donné par Penard à sa variété, ce qui m'eût paru préfé- rable. 1. La partie-hémisphérique apicale de la loge est lisse, dépour- vue d’épines ou autres appendices. 1. C. flava. La partie apicale de la loge offre divers prolongements. 2 2. La partie apicale porte quelques forts prolongements épineux disposés en couronne. 2. C. aculeala. La partie apicale de la loge offre une couronne continue formée par un rebord mince et haut. 3. C. Penardi. (1) Awerintzew donne cette espèce sous le nom de C.digitatum Greelf, mais actinophorum a la priorité. Il l'indique aussi comme douteuse, mais l'ayant moi-même observée je puis la donner comme une forme bien tranchée. — 9939 — 1. C. FLAVA (Greeff) Penard. Penard 1902, 1903. Syn. : Amphizonella flava Greeff 1866, Maggi 1877, Archer 1871 ; 2 Corycia Dujardin 1852; Corycia Dujar- dini Gagliardi 1871, Maggi 1888; Pseudochlamys patella Hertwig et Lesser (p.) 1874, Greetf 1888. C. ACULEATA (Greeff) Awerintzew. — Awerintzew, p. 142. Syn. : Pseudochlamys aculeuta Greeff 1888; Corycia coronata Penard 1902. 3. C. PENARDI Awerintzew, p. 143. Syn. : Corycia coronata var. simplex Penard 1902. Awerintzew, p. 142. tÙ 3. — PYXIDICULA Ehrenberg 1838 Les quatre espèces comprises dans ce genre se distinguent de la facon suivante : 1. Le diamètre de la loge est notablement plus grand que sa hauteur. Le diamètre de la loge ne dépasse pas ou guère sa hauteur. 4. P. patens. 2. Le bord de la loge se recourbe en elle, formant un repli interne; l'ouverture buccale est plus étroite qne le diamètre de la loge. L. P. opeérculala. Le bord de la loge ne se recourbe pas en elle; l'ouverture buccale est égale au diamètre de la loge 3 3. La loge présente une frange marginale attachée à son bord libre. 2. P. cymbalum. La loge présente une frange s’insérant à quelque distance de son bord libre. 3. P. invisitala. 1. P. OPERCULATA Ehrenberg. — Awerintzew, p. 144. Ehrenberg 1838, Hertwig et Lesser 1874, Archer 1877, Blochmann 1895, Penard 1902. Syn.: Arcella patens Carter 1864. . P. CYMBALUM Penard. — Awerinizew, p. 145. Penard 1902. . P. INVISITATA Awerintzew, p. 145. tÙ o © 4. P. PATENS (Claparède et Lachmann) Penard. — A\verintzew, p. 146. Penard 1901. Syn. : Arcella patens Claparède et Lachmann. 4. — PSEUDOCHLAMYS Claparède et Lachmann 1858-60. 1. Loge en forme de verre de montre. 1. P. patellu. Loge en forme de sphère un peu déprimée. 2. P. ? arcelloides. 1. P. PATELLA Claparède et Lachmann. — Awerintzew, p. 147. Claparède et Lachmann 1860-61, Hertwig et Lesser 1874, F.-E. Schulze 1875, Archer 1877, Penard 1890 (?) -1902- 1903, Blochmann 1895, Francé 1897, Scourfield 1897, Awerintzew 1901, Cash 1905. ? P. ARCELLOIDES Penard. — Awerintzew, p. 148, Penard 1904. 10 5. — ARCELLA Ehrenberg 1830 Awerintzew reconnait dans ce genre neuf espèces. De plus, les deux A7-cella décrits récemment par Paday (1905) : A. 7ofa ct A. marginala, sont douteux pour lui. 1. Loge étoilée, avec quelques prolongements acuminés. 1. A. dentat«. Loge sans prolongements. 2 2. Hauteur de la loge supérieure au diamètre du côté buccal. 3 Hauteur de la loge ne dépassant jamais le diamètre de sa base. l 3. Sommet de la loge arrondi. 2.. A. mural: Sommet de la loge rétrécr. 3. À. apieut«. 4. Diamètre de la loge dépassant sa hauteur d'au moins trois fois. 4. À. discoices. Diametre de la loge ne dépassant jamais sa hauteur de plus de deux fois. 5 5. Pas de pores autour de l'ouverture buccale. 6 Quelques pores autour de l'ouverture buccale. 8 6. Le diamètre le plus grand de la loge ne coïneide pas avec celui de la face buccale, la loge allant d’abord en s'élargissant à partir de la base. 5. A. hemisphæricu. Le diamètre le plus grand coïncide avec celui de Ja face buccale. 7 7. La section de la loge a une forme quinque- où sexangulaire. 6. À. angqulos«. La section n’a pas cette forme. 7. A. vulgaris. 8. Le diamètre le plus grand de la loge coïncide avee celui de la face buccale. 8. A. arlocreu. Le diamètre le plus grand de la loge ne coïncide pas avec celui de la face buccale, la loge s'élargissant au-dessus de celle-ci. 9. À. arenaria. 1. À. DENTATA Ehrenberg. — Awerintzew, p. 152. Ehrenberg 1830, 1838 (p ), Leidy 1879, Taranek 1881, Blochmann 1895, Francé 1897, Hempel 1898, Awerintzew 1901, Zvkoff 1903, Cash 1905. Syn : Arcella stellaris Perty 1849, Penard 1902: Arcella stellata Ehrenberg 1854. 2. À, MITRATA Leidy. — Awerintzew, p. 153. Leidy 1876, 1879; Taranek 1881, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, West 1901, Penard 1902, Zykoff 1903, Cash 1905. Syn :? Arcella globosa Archer 1868. 3. À. APICATA Schaudinn. — Awerintzew, p. 153. Schaudinn 1898. 4. À. pisCoIDES Ehrenberg. — Awerintzew, p. 154. Ehrenberg 1843, 1871; Leidy (p ) 1879, Penard 1890 et 1902, Levander 1894, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Cash 1905. Syn. : Arcella polypora Penard 1890 et 1902; Azcella vulgaris var. discoides Hempel 1898. 5. À. HEMISPHAERICA Perty. — Awerintzew, p. 156. Perty 1852, Penard 1890 et 1892, Lagerheïm 1901. — 290 — 6. A. ANGULOSA Perty. — Awerintzew, p 156. Perty 1852, Awerinizew 1901, Zykoff 1903. Syn. : Arcella dentata (p.) Ehrenberg 1838; Aycella coslata Ehrenberg 1847, Penard 1902; Arcella vulgaris var. angulosa Leidy 1879, Penard 1890, Levander 1894, Schaudinn 1898, Hempel 1898, Lagerheïm 1901, Cash 1905. 7. À. VULGARIS Ehrenberg. — Awerintzew, p. 157. Ehrenberg 1830, Mereschkovsky 1878, Leidy 1879, Vejdovsky 1880, Taranek 1881, Maggi 1888, Penard 1890 et 1902, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895, Francé 1897, Hempel 1898, Schaudinn, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Zykoff 1903, Cash 1905. Syn. : Arcella viridis Perty 1852, Maggi 1879; Arcella gibbosa Penard 1890, Levander 1901, Cash 1905; 47cella vulgaris var. minima Schaudinn 1898. Var. ? compressa Cash, Brit. Freshw. Rhizop., I, p. 158, fig. 38 (1905). 8. A. ARTOCREA Leidy. — Awerintzew, p. 159. Leidy 1876 et 1879, West 1901, Penard 1902, ash 1905. Syn. : ? Arcella discoides (p.) Leidy 1879; Arcella cati- nus Penard 1890, Lagerheim 1901; ? Arcella oblonga Schaudinn 1898. 9. ? A. ARENARIA Greeff. — Awerintzew, p. 159. Greeff 1866. Penard 1902 et 1903. Syn. : Arcella aureola Maggi 1888; Ascella micro- stoma Penard 1890, Levander 1901, Lagerheim 1901 ; ? Arcella artocrea Scourfield 1897. 2. — Fam. DIFFLUGIIDÆ Cette famille est composée des huit genres que voir : Centro- pyæis, Cucurbilella, Difflugia, Diplochlamys, Lecque- reusia, Leplochlamys, Pontigulasia et Sexangularia (n. gen.). 1. Loge formée uniquement d’une substance organique. 2 Loge couverte d'une couche de grains de sable, de cara- paces ou de plaques. 3 1. Goviliopodium vestitun Arch. 2 _ digitatum Groelt 3. Corycia aculeata Grouefr, 1. Pyridieula opereulata Eh 5 _ cymbalum Ven, Pseudochlamys patella Clap.-Vachn ï. Arcella vulgaris Ehr, = — ,doface, 9, Pontigutasia incisa Rhumbl, 10 bryophila Pen 11. Lecquereusta spiralis Er, 12 epistomium Pon 180% Cuourbitella mespiliformis Pen, 14. Difflugir tuberoulata Wall, amphora Loid, 16 — yidensPon. 160 — hydrostatica Zac. 17 — pyriformis Port 18. — curvicaulà Pen Lomani Blanc 2 lobostoma Loid — corona Wall Centropyris lævigata Pen Hyalosphænia élegans Led. - cuneata Stoin N, &: Sir la planche Ja figure 24 porté, urraur, 16 elfe 29/c0mme la précéde le chiffre 24 se rapporte à roprérenté, lus deux figures dans laquellé Je protoplasme est . Quadiila symmetrica Wall Nebela carinata Arch. . — collaris Ehr, 28. Heleopera rosea Pen. Phryganella hemispluerica Pen, Pamphagus hyalinux Er. Diaphoropodon mobile Arch. . Erensclina reniformis Pen. Clypeolina marginata Pen. Pseudodiffugia fascicularis Pen. — Archeri Pen. Nadinella tenera Pon. Pareuglypha reticulata Pen. glypha alveolata Duj = — plaque — asperaPon., plaque — ciliata Ebr., = — filifera Pen. 44. Pla’ocista spinosa Cart. Sphenoderia fissirostris Pen. — dentala Pen, 47. Cumpaseus cornutus Leid. Cyploderia ampulla Ehr. Trinena enchelys Ehr. 50 — complanatum Pen 51. Corythion dubium Tor. 52, Ditrema flavum Arch. A ie HAN ur 270 CR u, #r Lu ; 1 L - _ L2 PT : : " 1) ARS ol 5 .# 2 1 1e Il ER — La section diamétrale de la loge à une forme sexangulaire. 1. Sexanqularia. La section de la loge est circulaire. 2. Leptochlamys. Loge couverte de grains de sable seulement du côté apical; le côté buccal est formé d’une mince pellicule de nature orga- nique. 3. Diplochlamys. Loge couverte sur toute sa surface de grains de sable où de corps du même genre. Loge offrant en dedans un diaphragme en substance orga- nique, percée d’une où de deux ouvertures pour le passage des pseudopodes. 4. Pontigqulasin. Loge dépourvue de diaphragme. 5) Loge enroulée en spirale. 5. Lecquereusi«. Loge non enroulée en spirale. 6 Loge avec une étroite collerette en grains de sable, convexe en dehors, dont le bord est légèrement recourbé en dedans. 6. Cucurbitellu. Loge ou bien sans collerette, où bien — s’il y en a une — le bord de celle-ci n’est pas recourbé en dedans. 7 3ord de l’ouverture buccale non rabattu dans la loge. 7. Difflugia. Bord de l'ouverture buccale rabattu loin dans la coquille, for- mant comme une collerette interne. 8. Centropyæis. 1. — SEXANGULARIA Awerintzew 1906 (n. gen.) Cenouveau genre ne renferme qu'une seule espèce :S. PARVULA. S. PARVULA Awerintzew, p. 163. Syn. : ? Difflugia minutissima Penard 1904 (an species propria ejusdem generis ?). 2. — LEPTOCHLAMYS West 1901 Une seule espèce également : L. AMPULLACEA. . L. AMPULLACEA West. — Awerintzew, p. 164. West 1901. 1 ce 3. — DIPLOCHLAMYS Greeiï 1888 Une seule espèce : D. LEIDYI. . D. Lebyi Greeff. — Awerintzew, p. 165. (reeff 1888. Syn. : ? Parmulina cyathus Penard 1902; ? Amæba obtecta Gruber 1883; ? Parmulina oblecta Penard 1902. 4. — PONTIGULASIA Rhumbler 1896 Ce curieux genre renferme actuellement cinq espèces. Le P. bigibbosa Penard 1902 {Difflugia pyriforimis var. vas subvar. bigibbosa Penard 1899) est douteux. 1£ tÙ Le col est séparé du reste de la loge par un sillon bien net. 2 Le col ne se sépare pas nettement du reste de la loge. 5. P. compressa. Le diaphragme qui se trouve à la base du col est percé d’une ouverture unique. 3 Le diaphragme présente toujours deux ouvertures. L'ouverture du diaphragme est excentrique; outre cette ouver- ture il y a indication de trois autres fermées par une mince écaille. 1, Paæspectabins. L'ouverture du diaphragme se trouve au centre de celui-er; il n’y a pas trace d'existence d’autres ouvertures. 2. P. bryophila. L'ouverture buccale n’est pas dans l'axe principal de la loge et le col est dévié. 3. P.SDUrAUS. L'ouverture buccale se trouve dans l'axe de la loge, le col est droit. 4, P. incisa. . P. sPECrABILIS Penard. — Awerintzew, p. 167. Penard 1902. Syn. : Difflugia pyriformis var. vas (1) Leidy 1879, Penard 1890, Schaudinn 1898, Awerintzew 1898, West 1901. ? P. BRYoPHILA Penard. — Awerintzew, p. 168. Penard 1902. 1) A mon avis l'espèce devrait porter le nom de 2. vas. ! Il — 339 — QD P. sprRaLis Rhumbler. — Awerintzew, p. 168. Rhumbler 1896, Penard 1902. 4. P.iNcisa (1) Rhumbler. — Awerintzew, p. 169. Rhumbler 1896, Penard 1902. Syn. : Difflugia elisa Penard 1893. . P. COMPRESSA Rhumbler. — Awerintzew, p. 169. Rhumbler 1896, Penard 1902. (O1 5. — LECQUEREUSIA Schlumberger 1845 Les cinq espèces décrites par Awerintzew se séparent comme suit : 1. La loge est fortement comprimée latéralement; le col n'est presque pas séparé de la partie principale de la loge et il est couché sur elle. 2 La loge n’est pas où est seulement légèrement comprimée; le col est séparé nettement du reste de la loge. o 2. Col cylindrique, court, à base large. 1. L. modesta. Col long, étroit, sans base large. 2. L. angulata. 3. Loge lévcèrement comprimée latéralement. 3. L. spiralis. Loge sphérique, non comprimée. 4 4. Col long, fortement incliné sur le côté. 4. L. epislomium. Col court, large, dirigé à peu près droit vers le haut (dans _ l'axe). 5. L. extranea. 1. L. mopesrA Rhumbler. — Awerintzew, p. 171. Rhumbler 1896, Penard 1902. Syn. : Lecquereusia Spiralis (p.) Leidy 1879. 2. L. ANGULATA Awerintzew, p. 172, pl. V. fig. 67-68. L. SPIRALIS (Ehrenberg) Taranek. — Awerintzew, p. 173. Taranek 1881 et 1882, Levander 1894, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, West 1901, Lagerheim 1901, Penard 1902. VW . (1) L'espèce doit en réalité s'appeler P. elisa (Penard), ayant été décrite dès 1893 sous le nom de Difflugia elisa par Penard. — 340 — Syn. : Lecquereusia jurassica Schumberger 1845, Penard (p.) 1890 et 1893; Difflugia spiralis Ehrenberg 1840,Mereschkovsky 1878, Leidy 1879; Salpingosphaera buccellaris Korotneff 1877. 4. L. EPISTOMIUM Penard. — Awerintzew, p. 174. Penard 1902. Syn. : Lecquereusia jurassica var. epistomium Pe- nard 1893. 5. L. EXTRANEA Awerintzew, p. 175, pl. V, fig. 69-70. 6. — CUCURBITELLA Penard 1902. Deux espèces seulement : 1. Loge ovoide ; ouverture du col quadrilobée. 1. C.mespiliformis. Loge en forme d'ellipsoide de rotation ; ouverture du col arrondie. 2. C. longula. 1. C. MESPILIFORMIS Penard. — Awerintzew, p. 176. Penard 1902. C. LONGULA Avwerintzew, p. 177, pl. V,fig. 71-72. le [AS] 7. — DIFFLUGIA Leclere 1815. Awerintzew distingue dans ce genre 36 espèces certaines. I faut y ajouter D. olliformis qui n’a pu être intercalée dans le tableau suivant, sa description ayant paru au cours de l'im- pression du mémoire de mon collègue russe, et que j'y ai intro- duite. 1. Loge monaxone; ouverture buccale située à l’un des bouts de l'axe principal. 2 Loge à symétrie bilatérale, par suite du déplacement de l'ouverture buccale de côté par rapport à l'axe principal. 36. D. constricta. 10 1(92 IE Noyau formé de plusieurs couches concentriques se compor- tant différemment vis-à-vis des colorants. PDAs temrs car En colorant le noyau, on ne peut y différencier plusieurs couches concentriques colorées différemment. 3 L'ouverture buccale est lobée, jamais crénelée. 4 L'ouverture buccale n’est pas lobée; elle est arrondie ou ovalaire, parfois irrégulière mais alors crénelée. /D. fra- grosa). 10 Diamètre de la loge supérieur à sa hauteur. 2 Drarculo Diamètre de la loge ne dépassant jamais sa hauteur. D Surface dela loge couverte de petits mamelons hémisphériques. 3. D. tuberculata. Surface de la loge lisse, ne présentant pas de mamelons. 6 Loge sphérique. 4. D. lithoplites. Loge de forme ovale allongée. 7 Ouverture buccale entourée d’un col. 8 Ouverture buccale non entourée d’un col. (Q Loge légèrement rétrécie au sommet et présentant un étrangle- ment annulaire à la base du col. 5. D. amphora. Sommet de la loge arrondi; pas d'étranglement. 6. D. limnneticu. Le noyau ne possède qu'un seul pseudonucléole, qui est central. 7. D. gramen. Le noyau offre plusieurs pseudonucléoles, périphériques. 8. D. lobostomw«. Ouverture buccale arrondie ou ovalaire ; son bord non crénelé, FL Ouverture buccale arrondie où irrégulière (toute la coque est irrégulière alors), à bord crénelé. 40 Durant la période de vie végétative il n°y a qu'un noyau. 12 Durant cette période 11 y a, en règle générale, soit deux, soit de nombreux noyaux. 36 Loge n'ayant pas la forme d'un ballon à long col. 13 Loge ayant la forme Œun ballon à distiller : une base sphérique et un long col cylindrique en partant sous un angle droit. 28. D. septentrionalis. Loge aplatie, fortement comprimée dans le sens de laxe principal; son épaisseur deux à trois fois moindre que sa longueur 14 14. Ke 19. 20: La loge, ou bien n’est absolument pas comprimée dans le sens de l'axe principal, ou bien l’est à peine visiblement. 15 La loge ne présente pas d’appendices épineux; le bord buccal n'est pas épaissi. 9: D. ucidar: La loge présente des épines ; le bord buccal est épaissi. 10. D. bidens. Loge rétrécie au sommet ou avec des épines ou des tubercules sur la partie supérieure. 16 Loge non rétrécie au sommet, à surface unie et sans épines ni formations analogues. 24 La loge est nettement élargie au tiers supérieur de sa lon- gueur. 1% Ou bien la loge n’est nullement élargie au tiers supérieur de sa longueur, ou bien cette dilatation est très faible; dans ce dernier cas le diamètre de la loge s’accroit gra- duellement à partir de l'ouverture buccale. Loge pyri- forme avec une indication nette de col. 21 Loge présentant en arrière une ou plusieurs épines. 18 Ou bien la loge est rétrécie au sommet, ou bien elle offre des tubercules sur celui-ci, mais jamais il n°y a d’épines. 19 Loge de forme régulière. Noyau avec plusieurs pseudonu- cléoles. 11. D. Solowetzkii. Loge irrégulière. Noyau avec un pseudonucléole unique, central. 12 D varians: Loge avec quelques tubercules mousses disposés sans ordre sur sa partie supérieure. 19%, 2), pyriformis var. nodos«. Loge ou bien totalement dépourvue de tubercules, où bien avec un unique tubercule arrondi situé à son sommet. 20 Loge offrant un col long. 19. D. pyriformis var. venusta. Loge se rétrécissant vers l'ouverture buccale, mais sans col. 19°. D. pyriformis var. claviformis. Le noyau renferme plusieurs pseudonucléoles. 22 Le noyau ne renferme qu'un seul pseudonucléole, qui est central. Loge sans épine, rétrécie au sommet. 15. D. scalpellum. Loge avec une épine au sommet ; cette épine est toujours déviée, formant angle avec l'axe de la loge. 16. D. curricaulis. Loge ou bien sans saillie épineuse au sommet, ou bien avec une épine continuant l'axe principal de la loge. 23 — 9343 — 23. Loge ou bien rétrécie au sommet, ou bien avec une petite saillie acuminée. 14. D). acuminata. Loge avec une petite ampoule creuse à son sommet. 142, 1). acuminata var. umbilicat«. 24. Loge pyriforme, avec un col bien tranché. 25 Loge arrondie-allongée, sans col. 28 25. Bord de l'ouverture buccale légèrement recourbé vers le centre de celle-ci. 26 Bord de l'ouverture buccale non recourbé en dedans. 27 26. Noyau possédant un pseudonueléole unique. Le protoplasme renferme des granulations rouges et jaunes. 16. D. rubescens. Noyau renfermant un grand nombre de petites granulations chromatiques. 17. D. capreolata. 27. Noyau à pseudonucléole unique. Loge pas plus longue que 30 y. SD Npuler: Noyau renfermant plusieurs pseudonucléoles. Longueur de la loge supérieure à 60 y. 28 28. Les nucléoles sont sphériques. 19-D'upyriformis: Les nueléoles sont fusiformes, fortement aplatis. 28%. D). septentrionalis var. bacillifera. 29. Largeur de la coquille supérieure à la moitié de sa longueur. 90 Largeur de la coquille ne dépassant pas la moitié de la longueur. 3 30. Pas de col ; loge construite de grains de sable. 20. D. globulos«. Un col; paroi de la loge ne comprenant presque pas de grains de sable. 21. D. hydrostatica. 51. Le noyau renferme plusieurs pseudonueléoles. 32 Le noyau ne renferme qu'un seul pseudonucléole, central. 1 32. Loge cylindrique, parfois légèrement élargie au sommet. 22. D. Lemani. Loge arrondie-allongée, faiblement élargie dans la région médiane. 33 33. Bord de l'ouverture buccale épaissi et couvert en dehors d'une série de plaques plus arrondies. 2H DS oians: Bord de l'ouverture buccale non épaissi. 24. D. lanceolata. 934. 38. 40. 11E ) A « — 344 — Loge incolore ou jaunatre. Surface couverte de grains de sable. | 30 Loge noiratre Surface couverte de formations endogènes. 21. DPTISES, Loge couverte en entier de grains de sable de dimensions uniformes. 25. D. fatlax: Le tiers antérieur de la loge est couvert de grains de sable plus gros que ceux couvrant le reste de celle-er. 26. D. manicalu. Durant la période végétative il y a deux noyaux dans le plasma. 37 Durant la période végétative il y a de nombreux noyaux. 38 3ord de l'ouverture buccale légèrement recourbé en dehors. Loge fortement élargie au tiers médian de sa longueur. 29. D. binucleata. 3ord de l'ouverture buccale non évasé. Loge arrondie- allongée. 30. D. molesta. Loge offrant un col évasé en dehors. Diamètre de l'ouverture buccale beaucoup plus petit que celui de la loge. 39 Le bord de l'ouverture buccale est parfois recourbé en dehors, mais jamais il n’y à de col vrai. 89. D'Uebes: Pas de formations spiniformes sur la partie terminale. 31. D. wrceolat«. Sur la partie terminale il y a des formations spiniformes. Se DENON Ouverture buccale arrondie; son bord offre de petites dents dirigeant leur pointe vers le centre. Loge présentant en général au sommet des saillies gineuses. 34. D. corona. Ouverture buccale irrégulière, crénelée. Loge de forme irrégulière, présentant au sommet quelques saillies arrondies. 35 D JRayrOSa D. AsrERISCA Rhumbler. — Awerimtzew, p. 181. Rhumbler 1896, Penard 1902. ? D. ARcULA Leidy. — Awerintzew, p. 181. Leidy 1879, Greeff 1888, Penard 1890 et 1902, Levander 1894. o 2, OT _ —1945 — D. TUBERCULATA (Wallich) Awerintzew. — Awerintzew, p. 182. Awerintzew 1901, Penard 1902. Syn. : Difflugiu proteiformis subspec. globularis var. tuberculata Wallich 1864; Difflugia bombayensis Carter; Difflugia lobostoma (p.) Leidy 1879, Verworn 1890; Difflugia lobostoma var. tuberculata Minke- wicz 1900. D. LITHOPLITES Penard. — Awerintzew, p. 183. Penard 1902. Syn. : Difflugia corona Archer, ? Leidy 1879. . D. AMPHORA Leidy. — Awerintzew, p. 184. Leidy, 1874, ?Penard 1890 et 1902, Lagerheim 1891. Syn. : Difflugia urceolata var. amphora Leidy 1879, Zykoff 1903; Difflugia acuminala var. amphora West 1901 et 1903. D. LIMNETICA (Levander) Penard. — Awerintzew, p. 185. Penard 1902. Syn. : Difflugia lobostoma var. limnetica Levander 1900, Lagerheim 1901, Zykoff 1903; Difflugia lobo- stoma var. planclonica ?. limmnelica Minkewicz 1900. . D. GRAMEN Penard. — Avwverintzew, p. 186. Penard 1902. Syn. : Difflugia lobostomu (p.) Leidy 1879; 2 Difflugia tricuspis (p.) Carter 1859. 8. D. LoBosromA Leidy. — Awerintzew, p. 186. Leidy 1879 (p.), Taranek 1881, Penard 1890 et 1902, Le- vander 1894, Hempel 1898, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, Lagerheiïm 1901, West 1901. 9. ?D. LucIDA Penard. — Awerintzew, p. 187. Penard 1890 et 1903. 10. D. BIDENS Penard. — Awerintzew, p. 188. Penard 1902. 11. D. Socowetrzxt Mereschkovsky. — Awerintzew, p. 189. Mereschkovsky 1878, Levander 1894, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1903. Syn. : Difflugia acuminata (p.) Leidy 1879; D. wrceo- lata var. olla (p.) Leidy 1879; 2 D. bacillariarum Perty 1852; D. elegans Penard 1890-1902-1906; 2. bicornis Penard 1890 ; ?2D. bacillifera var. inflata Penard 1890; D. bicuspidata (p.) Rhumbler 1891; D. acuminata var. elegans West 1901. 12. 13 11 IS Lo — 346 — Var. {eres (Penard) Awerintzew, p. 190, note. Syn. : D. elegans var. teres Penard 1899. D. varIANS Penard. — Awerintzew, p. 191. Penard 1902. D. curvicauLIS Penard. — Awerintzew, p. 192. Penard 1899 et 1902, Levander 1901. D. ACUMINATA Ehrenberg. — Awerintzew, p. 192. Ehrenberg 1838, Mereschkovsky 1878, Leidy (p.) 1879, Taranek 1881, Penard 1890 et 1902, Levander 1894, Bloch- mann 1895, Francé 1897, Hempel 1898, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Zykoff 1903. Var. umbilicata Penard. — Awerinizew, p. 194. Penard 1902. Var. infiala Penard. — Awerintzew, p. 193, note. Penard 1899 et 1902. D. SCALPELLUM Penard. — Awerintzew, p. 194. Penard 1899 et 1902. Syn. : Difflugia mammillaris (p.) Penard 1893. ? D. RUBESCENS Penard. — Awerintzew, p. 195. Penard 1891 et 1902. Syn. : 2Difflugia pyriformis (p.) Leidy 1879. D. CAPREOLATA Penard. — Awerintzew, p. 196. Penard 1902. D. PULEX Penard. — Awerintzew, p. 196. Penard 1902. D. PYRIFORMIS Perty. — Awerintzew, p. 197. Perty 1849, Leidv(p.) 1879, Taranek 1881, Penard 1890-91- 1902-03-05, Blanc 1892, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895, Frenzel 1897, Francé 1897, Hempel 1898, Schaudinn 1878, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Zykoff 1901. Difilugia pyriformis var. nodosa Leidy 1879, Penard 1890 et 1902, Schewiakoft 1893, Awerintzew 1901, Lager- heim 1901. — Awerintzew, p. 200. — var. compressa Carter 1864, Leidy 1879, Greetf 1888, Hempel 1898, Lagerheïm 1901. — var. lacustris Penard 1899 et 1902. — var, claviformis Penard 1899 et 1902. — Awerintzew, p. 201. — var, venustla Penard 1902. — Awerintzew, p. 200. — var. alricolor Penard 1902. + ve Difflugia pyriformis var. bryophila Penard 1902. var. ? Frenzel 1897. Syn. : Difflugia acuniinata (p.) Leidy 1879. ? var. linearis Penard 1890. ? var. lenuis Penard 1890. 20. D. GLoBULOSA Dujardin. — Awerintzew, p. 201. Dujardin 1837, Leidy (p.) 1879, Taranek 1881, Greetr 1888, Penard 1890-1902-03, Blanc (p.) 1892, Levander 1894, Frenzel 1897, Blochmann 1895, Francé 1897, Schau- dinn 1898, Hempel 1898, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, Zykoff 1903. Syn. : ? Difilugia hydrostatica var. lithophila Penard 1902; D. longipodia ZYkoff 1903. 1. Forma genuina.— Awerintzew, p. 202. 2, Forma ovalis Taranek. — Awerintzew, p. 203. Syn. : D. globularis (p) Wallich 1864. 21. D. HYDROSTATICA Zacharias . — Awerintzew, p. 203. Zacharias 1897-98-1905, Penard 1899, Voigt 1902. Syn.: Difilugiaurceolata Heuscher 1885; D. cyclotellina Garbini 1898; 22). planclonica Minkewiez 1898 et 1900. . D. LEMANr Blanc. — Awerintzew, p. 204. Blanc 1892, Penard 1899 et 1902 23. ?D. GLANS Penard, — Awerinizew, p. 205. Penard 1902. 24. 2D. LANCEOLATA Penard. — Avverintzew, p. 205. Penard 1890 et 1902. Syn. : ?2Difflugia acuminala (p.) Ehrenberg 1838; D. pyriformis (p.) Leidy 1879. 25. D. FALLAX Penard. — Awerintzew, p. 206. Penard 1890-99-1902-03, Lagerheim 1901. Syn. : Difflugia globulosa (p.) Leidy 1879. (AS tÙ 26. D. mMANICATA Penard. — Awerintzew, p. 207. Penard 1902. 27. D. prisris Penard. — Awerintzew, p. 208. Penard 1902. Syn. : Difflugia fallax (p.) Penard 1890. 28. D. SEPTENTRIONALIS (1) Awerintzew, p. 208, pl. V, fig. 73-75. Var. bacillifera (Penard) Awerintzew, p. 209 (1). (1) La nomenclature exacte est : D. bacillifera var. septentrionalis, et non D. septentrionalis var. bacillifera, le D. bacillifera ayant été décrit plusieurs années avant le D. septentrionalis. — 348 — Syn. : Difflugia bacillifera Penard 1890 et 1902; D. py- riformis var. bacillifera Levander 1894. 29, D. BINUCLEATA Penard. — Avwerintzew, p. 211. Penard 1902. 30. D. MoLESTA Penard. — Awerintzew, p. 211. Penard 1902. 31. D. uRCEOLATA Carter. — Awerintzew, p. 212. Carter 1864, Leidy 1879, Taranek 1881, Levander 1894, Blochmann 1895, Francé 1897, Hempel 1898, Awerinizew 1901, West 1901, Penard 1902-06, Zykoff 1903. Syn. : ? Difflugia globulosa Blanc 1892. 322. D. oLLIroRMIS Lagerheim. — Awerintzew, p. 213, note. Lagerheim 1901, Zacharias 1903. 32. D. oLLA Leidy. — Awerintzew, p. 213. Leidy 1874 et 1879 Syn. : Difflugia urceolata (p.) Leidy 1879; D. urceolata var. olla (p.) Leidy 1879, Penard 1902; D. urceolata var. cuspidala (p. ) Taranek 1881. 33. D. LEBES Penard. — Awerintzew, p. 21 Penard 1899 et 1902. Difflugia lebes var. elongala Penard 1899 et 1902. Syn. : Difflugia urceolata Blanc 1892; 21). globulosa (p.) Blanc 1892; D. wrceolata var. lebes Penard 1895. 34. D. coroNA W allich. — Awerintzew, p. 215. Wallich 1864, Leidy (p.) 1879, Penard 1890 et 1902, Blochmann 1895, He mpe ] 1898, Schaudinn 1898, West 1901, Zacharias 1903. Syn. : Difflugia proleiformis subsp. globularis var. corona Wallich 1864; D. acuminata var. furcata et var. duplicala Daday 1892. LU Lo 35. D. FRAGROSA Hempel. — Awerintzew, p. 216. Hempel 1898, Penard 1902. 36. D. coNsrricrA (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 216. Leidy (p.) 1879, Greeff 1888, Penard 1890 et 1902, Levan- der 1894, Blochmann 1895, Frenzel 1897, Francé 1897, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Zykoff 1903. Syn. = Arcella constricla Ehrenberg 1841; Difflugia plalysloma Penard 1890; D. mnarsupifornis Penard 1890, Lagerheim 1901. — 349 — Les espèces suivantes sont douteuses pour Avwerintzew : Difflugia cratera Leidy 1879; obliqua Tarr 1881; — saæicola Penard 1890; — atvellanda Penard 1890; _ tuberculata Hempel 1896 ; — mica Frenzel 1897; viscidula Penard 1902; — ampullula Zacharias 1903. Les formes suivantes, décrites par Daday en 1905 (Z00L0GICA, Heft 44), au cours de l'impression du mémoire d'Avwerintzew : D. lobostoma var. impressa, D. urceolata var. ventricosa et var. quadrialala, constituent pour Awerimtzew (p. 229, note) des espèces indépendantes bien tranchées et non des variétés des D. lobostoma et D. urceolata, à moins qu'il ne s'agisse sim- plement d'anomalies. 8. — CENTROPYXIS Stein 1857 Les deux espèces reconnues par Awerintzew se distinguent comme suit : 1. Le plus grand diamètre de la loge coïncide avec le diamètre de la face inférieure, buccale. 1 Craculeaia: Le diamètre le plus grand de la loge est supérieur à la face inférieure. 2. C. lœævigata. 1. C. ACULEATA (Ehrenberg) Stein. — Awerintzew, p. 220. Stein 1857, Leidv 1879, Vejdovsky 1880, Taranek 1881, Penard 1890-1891-1899-1902, Frenzel 1892, Levander 1894, Blochmann 1895, Francé 1897, Schaudinn 1897, Awerin- tzew 1901, Lagerheim 1901, West 1901, Zykoff 1903, Cash 1905. Syn. : Centropyxis aculeata var. ecornis Penard 1890, Schaudinn 1898, Lagerheim 1901, Cash 1905; C. acu- leata var. discoides Penard 1890, Schaudinn 1898, Lagerheim 1901; Aycella aculeata Ehrenberg 1838; — 390 — Arcella ecornis Ehrenberg 1891; Difflugia aculeala Magoi 1879, Hempel 1898; Centropyæis ecornis Tara- nek 1881, Greeft 1888, Frenzel 1897, Awerintzew 1901 ; C. nebelæformis Vejdovsky 1880; C. Magdalenæ Certes 1889; ÆZchinopyxis australis Lendenfeld 1886; Centropyzxis aculeata var. spinosa Cash 1905. 2. C. LÆVIGATA Penard. — Awerintzew, p. 222. Penard 1890-1902-1903, Lagerheïm 1901, Cash 1905. Syn. : Difilugia constricta (p.) Leidy; D. arcula (p.) Penard 1890; ? Centropyæis aculeata var. ecornis West 1901. Les deux espèces suivantes : C. delicalula et C. arcelloides, décrites par Penard en 1902, sont incertaines pour Awerinizew. 3. — FAM. NEBELIDÆ 1. Oubien la loge ne présente absolument pasde plaques, ou bien celles-ci ne peuvent être décelées que par de très forts gros- sissements, sous forme de très petites pièces arrondies. 1. Hyalosphæni«. a loge est couverte de plaques aisément visibles. 2 2, Les plaques sont de forme quadrangulaire. 2. Quadrulu. Les plaques sont arrondies, ellipsoïdales où — rarement — de forme irrégulière. 3. La paroi de la loge va en s'épaississant vers la bouche; pas de lèvres. 5. Awerintzewia. La paroi de la loge ne va pas en s'épaississant vers la bouche. 4. L'ouverture buccale est arrondie ou elliptique; les lèvres, quand elles existent, ne se détachent Jamais de facon tran- chée du reste de la surface de la loge. | 3. Nebela. L'ouverture buccale est en forme de fente; les lèvres se séparent nettement du reste de la surface de la loge, et celle-ci parait formée de deux moitiés longitudinales. 4. Heleoperu«. 1 ES 1e *) ES er 1 = HYALOSPHÆNTIA Stein 1857 Les huit espèces connues se distinguent comme suit : Loge recouverte de petites plaques arrondies; visibles seule- ment sous de forts grossissements. 1. À. punclat«. Loge dépourvue d’une couche de plaques. 2 Pseudopodes acuminés à l’apex. 2. H. angulata. Pseudopodes largement arrondis à l’apex. 3 Loge pyriforme, avec un col différencié; surface couverte d’inégalités, ondulée. 3H%elegans: Loge unie, sans col différencié, allongée. l La lose, vue par la face large, a la forme d'un cercle presque parfait, légèrement tronqué à l'ouverture buccale. 1. A. inconspicu«. La loge, vue par la face large, est plus où moins allongée dans le sens de l'axe principal et n'a pas l'aspect d'un cercle tronqué. D Au bord de la loge il y a deux ou plusieurs pores. >. H. papilio. I n'y à pas de pores dans la loge. ( La loge présente le long de son bord minee une saillie en forme de carène, visible seulement lorsque la loge est vue de profil. 6. H. cunealu. La loge ne présente pas de carène sur son bord mince. 7 Le plus grand diamètre de l'ouverture buccale est bien supé- rieur à la moitié du plus grand diamètre de la loge. | 7. H. plalysloma. Le plus grand diamètre de l'ouverture buccale ne dépasse pas la moitié du plus grand diamètre de la loge. 8. H. minula. H. PUNCTATA Penard. — Awerintzew, p. 226. Penard 1891-1899-1902. H. ANGULATA Schouteden. — Averintzew, p. 226. Schouteden 1905. y D )f 4 ) Cr 1 E 976 EE — H. ELEGANS Leidy. — Axverintzew, p. 227. Leidy 1879, Taranek 1881, Greetf 1888, Penard 1890 et 1902, Blochmann 1895, Awerintzew 1901, Lagerheïm 1901, Wesi 1901. Syn. : Difilugia (Catharia) elegans Leidy 1874 et 1875; ? Hyalosphænia turfucea Taranek 1881. H. INcoNsPICUA West. — AxrerintzeWw, p. 228. West 1903. H. Papi Leidy. — Awerintzew, p. 228. Leidy 1875 et 1879, Taranek 1881, Penard 1890 et 1902, Levander 1894, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, Avwe- rintzew 1901, Lagerheim 1901. Syn. : Difflugia (Catharia) papilio Leidy 1874. H. cunEaTA Stein. — Axvverintzew, p. 229. Stein 1857, Leidy 1879, Taranek 1881, Penard 1899 et 1902, West 1901, Zykoff 1903. Syn. : Arcella oblonga Lachmann 1859; Hyalosphænia lata F.-E. Schulze 1875, Archer 1877, Awerintzew 1901. H. PLArysTOMA West. — Awerintzew, p. 230. West 1903. H. mnurA Cash. Cash 1891. 2. — QUADRULA F.-E. Schulze Les deux espèces connues se distinguent comme suit : À: Ouverture buccale avec une lèvre. 1. Q. symmetrica. Ouverture buccale sans lèvre. 2, Q. irregularis. Q. symmerricA (Wallich) F.-E. Schulze. — Avwerintzew, p 251" F.-E. Schulze 1875, Leidy 1879, Taranek 1881 et 1882, Barrois 1888, Penard 1890-1892-1902, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, Issel 1901, Lagerheim 1901, West 1901. Syn. : Difflugia proteiformis var. symmetrica Wallich 1863; Difflugia pyriformis var. symmetrica Wallich 1864; Difilugia symmetrica Wallich 1864. ve Si cn O9 | l 2. Q. IRREGULARIS Archer. — Awerinizew, p. 232. Archer 1877, West 1901, Penard 1903-05. Syn. : Quadrula monensis Cash 1891; ©Q. globulosa Penard 1891 ; Q. discoides Penard 1893 et 1902; Q. aco- lis Jaworowski 1895; Q. subglobosa Lagerheim 1901 et 1902. 3. — NEBELA Leidy 1876 (1874) Awerinizew reconnait dans ce genre dix-sept espèces distine- tes. Il faut y ajouter les quatre espèces suivantes, douteuses d'après lui : AN. {enella Penard 1893, N. martiale Certes 1889, N. vas Certes 1889, N. Fabrei Certes 1889. 1. La loge présente deux ou plusieurs saillies creuses et longues, naissant au commencement de sa moitié supérieure. 2 La loge ne présente pas de saillies. Î (AS Les saillies sont au nombre de quatre ou cinq. 1. N. caudata. I n'y a que deux saillies. 3 3. Les saillies sont libres; il n’y à pas de carène. 2. N. ansata. Entre le corps de la loge et les saillies, il y à une carène solide, bordant la moitié supérieure de la loge. 3. N. hippocrepis. 4. Dans la moitié buccale de la loge, il v a deux tubes (un de chaque côté) allant d’une des faces larges vers l'autre, et se rencontrant où se terminant aveuglément dans la cavité de la loge. 4. N. bigibbosu. Il n'y a pas de ces tubes. D ». La loge présente une carène forte, de largeur variable, qui s'insère sur le bord mince des deux tiers supérieurs. 6 La loge ne présente pas de carène (parfois un renflement creux occupe le bord : N. galeat«). 9 6. Loge pourvue d'un col cylindrique; cucurbitiforme. D. N. Spunos«. Loge pyriforme, sans col cylindrique nettement tranché. 7 1. Loge non comprimée latéralement; carène inégale. 6. N. maximu. 10. ER 16. 1: Loge comprimée; carène égale. 8 Carène haute et mince. 7. N. carinata. Carène étroite, en triangle court sur la coupe transversale. 8. N. marginata. Loge présentant un large bourrelet creux le long de son bord étroit, à partir de l'ouverture buccale. 9. N. galeata. Loge sans bourrelet creux sur le bord étroit. 10 Loge pyriforme, avec une large protubérance sur les faces larges de la partie basale. 10. N. pulcherrima. Loge sans protubérance sur les faces larges. 11 Loge cucurbitiforme, avec un col étroit et long, bien ‘ranché. 11. N. lageniformis. Loge sans col cylindrique et nettement tranché. 12 3ord de l'ouverture buccale crénelé ; crénelures constituées par les bords libres des plaques buccales. 12. N. crenulata. Bord de l'ouverture buccale non crénelé. 13 Au tiers antérieur de la loge, il y à deux pores latéraux. 14 Il n’y a pas de pores latéraux. JS Loge pyriforme allongée, étirée en cou à la bouche. 13. N. mailitaris. Loge arrondie, légèrement allongée à l'ouverture buccale; pas de col. 14. N. tincta. Loge fortement comprimée latéralement, surtout près de l'ouverture buccale. Section diamétrale de la loge et ouver- ture buccale de forme elliptique. 16 Loge non comprimée latéralement. Section diamétrale et ouverture buccale de forme circulaire. 17. N. americana. Le bord de l'ouverture buccale est légèrement recourbé en dehors. La longueur dépasse le double de la largeur. 15. N. minor. Le bord de l'ouverture buccale n’est pas recourbé. La lon- gueur ne dépasse jamais le double de la largeur. 16. N. collaris. N. cAUDATA Leidy. — Awerintzew, p. 235. Leidy 1876 et 1879, Penard 1902. tw ren 1e 10. IAE N. ANSATA Leidy. — Awerintzew, p. 236. Leidy 1879, Blochmann 1895, Penard 1902. Syn. : Difflugia (Nebela) ansata Leidy 1874; 2 Nebela hippocrepis (p.) Leidy 1879. 3. N. HIPPOCREPIS Leidy. — Awerintzew, p. 287. Leidy (p.) 1879, Taranek 1881, Blochmann 1881, West 1901, Penard 1902. Syn. : Difflugia (Nebela) equicalceus Leidy 1874. . N. BIGIBBOSA Penard. — Awerintzew, p. 237. Penard, 1890-1902-03-05, Blochmann 1895. N. spuMosA Avwerintzew, p. 238, pl. V, fig. 79. N. maxIMA Awerintzew, p. 239, pl. V, fig. 76-78. N. CARINATA {1) (Archer) Leidy. — Awerintzew, p. 241 (1). Leidy 1879, Taranek 1881 et 1882, Penard 1890 et 1902, Levander 1894, Blochmann 1895, Schaudinn 1898, West 1901. Syn. : Difflugia carinata Archer 1866; Difflugia pelti- geracea Carter 1864. N. MARGINATA Penard. — Awerintzew, p, 242. Penard 1902. Syn. : Nebela carinata (p.) Leidy 1879. N. GALEATA (2) Penard. — Awerintzew, p. 243. Penard 1890 et 1902, Syn. : Nebela collaris (p.) Leidy 1879; N. collaris var. genuina Taranek 1882; N. {ubulosa Penard 1890 et 1902. N. PULCHERRIMA Awerintzew, p. 244, fig. 4. N. LAGENIFORMIS Penard. — Awerinizew, p. 246. Penard 1890-1902-1903, Levander 1894, Schaudinn 1898. Syn. : 2 Nebela barbata (p.) Leidy 1879, West 1901; ? Nebela americana (p.) Taranek 1882; N. ambiqua Cash 1891; N. collaris var. lageniformis West 1901. 2. N. CRENULATA (3) Penard. — Awerintzew, p. 247. Cash 1891, Penard 1893 et 1902. Syn. : ? Nebela collaris (p.) Leidy 1879; N. dentistoma Penard 1890, West 1901 et 1903; N. vétræa Penard 1899 et 1902. (1) L'espèce devrait porter le nom de N. peltigeracea, qui a la priorité. (2) Le nom de N. tubulosa a la priorité sur celui de N. galeata. (3) Devrait s'appeler N. dentistoma. 14. 16. — 390 — N. MITARIS Pen. — AwerintzewW, p. 218. Penard 1890 et 1902. Syn. : ? Hyalosphænia lincla (p.) Leidy 1879; Nebela bursella (p.) Vejdovsky 1882, (p.) Taranek 1882; N. collaris (p.) West 1901. N. rincrA (Leidy) Awerintzew. — Awerintzew, p. 249. Syn.:Hyalosphænia lincela(p.) Leidy 1879; Nebela bus-- sella Veïjdovsky 1880, Taranek 1882, Penard 1890 et 1902, Blochmann 1895, Awerinizew 1891. N. MINOR Penard. — Awerintzew, p. 250. Penard 1893 et 1902. Syn. : Nebela collaris (p.) Leidy 1879 N. coLLaARIS (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 250. Leidy (p.) 1879, Taranek 1881 et 1882, Barrois 1888, Greeff 1888, Penard 1890-1891-1902-1903, Levander 1894, Blochmann 1895, Francé 1897, de 1898, Awerin- tzew 1901, West 1901, Lagerheim 1901. Syn. : Difflugia collaris Ehrenberg ; Nebela flabellulumn Leidy 1879, Taranek 1882, Penard (p.) 1890 et 1902, West 1901, Lagerheim 1901; Nebela bohenica Taranek 1881 et 1882, Levander 1894, Awerintzew 1901, Penard 1902; 2 Quadrula symmetrica (p.) Leidy 1879. N. AMERICANA Taranek. — Awerintzew, p. 252. Taranek (p.) 1881 et 1882, Levander 1894, Penard 1902. Syn. : 2 Nebela barbata (p.) Leidy 1879 ; 2 N. longicollis Penard 1890 et 1891. — HELEOPERA Leidy 1879 Outre les quatre espèces comprises dans le tableau suivant, il en existe une cinquième, décrite par Penard : 7. cyclostoma (Penard 1902). D'après Awerintzew elle méritait de constituer le tvpe d’un genre nouveau; c'est également mon avis et J'ai û Ï O ®) e établi pour elle le genre Awerintiewia (voir plus loin) : Penard a récemment décrit les pseudopodes de cette espèce. Ib. Le protoplasme renferme des zoochlorelles. HT piet. Le protoplasme ne renferme pas de zoochlorelles. 2 — 3917 — (A Loge elliptique, rétrécie ; extrémité buccale arrondie. 2. H. ? sylvatica. Loge large, ovoide; extrémité antérieure tronquée presque droit. 3 Les enfoncements au bord de l'ouverture buccale sont étroits et profonds; lèvres fortement développées et séparées du reste de la surface de la loge par une ligne à double contour. SH FOSCG. Les enfoncements sont petits ; les lèvres ne se séparent pas fortement du reste de la surface. 4, H. petricola. C9 1. H. picrA Leïdy. Awerintzew, p. 254. Leidy 1879, (Greeft 1888, Awerinizew 1901, West 1901, Penard 1902. Syn. : ? Hyalosphænia pieta Certes 1889. ? H. syzvarTiIcA Penard. — Axwerinizew, p. 255. Penard 1890 et 1902. . H ROSEA Penard. — Awerintzew, p. 256. Penard 1890 et 1902, Lagerheim 1901. 4. À. perricoLa Leidy. — Avwerintzew, p. 256. Leidy 1879, Taranek 1881 et 1882, Penard 1890-1902- 1903, Levander 1894, Blochmann 1895, Lagerhelm 1901, West 1901. Heleopera petricola var. amethystea Penard 1899 et 1902; Awerinizew, p. 257. 1Ù Le 5. — AWERINTZEWIA Schouteden (n. gen.) Une seule espèce : 7. cyclostom«. 1. À. CYCLOSTOMA (Penard) Schouteden. Syn. : Heleopera cyclostoma Penard 1902-05; Heleo- pera ? cyclostoma Awermtzew 1905. — 358 — II. — Rhizopoda filosa testacea Ce deuxième groupe renferme les Rhizopodes testacés à pseudopodes longs, fins et homogènes. IL est représenté par quatre familles se distinguant comme suit : 1. La loge n’a qu’une seule ouverture pour le passage des pseu- dopodes. — MONOSTOMATA. 2 La loge a deux ou plusieurs ouvertures. 3 2. La loge est formée d’une couche homogène d'une substance organique, — où bien elle est recouverte de grains de sable, de loges de Diatomées ou de parcelles chitineuses amorphes. Fam. Gromiide. La loge est recouverte d’une couche de plaques, de formes variables. Fam. Euglyphideæ. 3, La loge a deux ouvertures. — AMPHISTOMATA. Fam. Amphistomide. La loge a trois ou plusieurs ouvertures. — POLYSTOMATA. Fam. Polystomide. A. Monostomata Les Monostomata sont représentés dans les eaux douces par deux familles : les Gromiideæe et les Euglyphide, se distinguant comme il est indiqué ci-dessus. 1. — Fam. GROMIDÆ Awerintzew distingue dans cette famille dix genres bien établis. Les formes suivantes sont, pour lui, incertaines et leurs descriptions insuffisantes : Olivina (Frenzel 1897) monostomum Frenzel 1897, Penard 1903. Rosario (Frenzel 1897) argentinus Frenzel 1897. — 399 — Microhydrella (Frenzel 1897)tentaculata Frenzel 1897. Cryptodifilugia (Penard 1902)oviformis Penard 1902,com- pressa Penard 1902, furfacea Zacharias 1903. Le genre Difflugiella Cash 1904 (2 apiculala Cash) n'a pu être intercalé à temps par l’auteur. Il forme jusqu'à un cer- tain point une transition entre les Rhizopoda lobosa et les Rhizopoda filosa. Te l'ai ajouté au tableau donné par Avwe- rintzeW. 1e 19 D = Pseudopodes tantôt filiformes, tantôt au contraire se rappro- chant plus de la forme lobée ou digitée. 1. Phryganellx. L'organisme présente à la fois des pseudopodes lobés et des pseudopodes filiformes. 12 Difflugiella. Pseudopodes toujours filiformes. 2 Loge formée uniquement d’une substance organique. 3 Loge couverte de grains de sable, de carapaces de Diato- mées ou de particules siliceuses amorphes. D Forme de la loge inconstante. 2. Pamphagus. Forme de la loge fixe. 4 Organismes formant des colonies. 3. Mikrogromia. Organismes non coloniaux. 4. Gromia. La surface externe de la loge est couverte, outre les grains de sable, de soies ou poils. 5. Diaphoropodon. Non. 6 Le côté apical de la loge est couvert de grains de sable, le côté buccal en est dépourvu. 6. Frenzelina. Toute la surface de la loge est couverte de grains de sable ou corps analogues. nl Loge sans col. 8 Loge avec un col mince, évasé en dehors. | 9. Nadinella. Loge formée de deux valves assez déprimées pouvant s'écarter l’une de l’autre. 7. Clypeolina. Loge simple et non bivalve. 8. Pseudodifilugia. 1%, — DIFFLUGIELLA Cash 1904. Une seule espèce : D. apiculata Cash. Le: D. APICULATA Cash. — Awerintzew, p. 229, note. Cash 1904. — 360 — 1. — PHRYGANELLA Penard 1902 Ce genre renferme trois espèces. 1. Loge hémisphérique. 2 Loge arrondie-allongée. 3. Phr. paradox«. 2. Noyaux multiples. 1. Phr. nidulus. t Un seul noyau. . Phr. hemisphæricu. 1. PHR. NIDULUS Penard. Penard 1902. Syn. :? Difflugia globulosa (p.) Leidy 1879. 2. PHR. HEMISPHÆRICA (Penard)Penard.—Avwerintzew, p.261. Penard 1902. Syn.: ? Difflugia acropodia Hertwig et Lesser 1874, Archer 1877; Difflugia globulosa (p.) Leidv 1879; Pseudodifflugia hemisphærica Penard 1890. 3. PHR. PARADOXA Penard. — Awerintzew, p.262. Penard 1902. Awerintzew, p. 261. 2, — PAMPHAGUS Bailey 1853 Awerintzew distingue dans ce genre cinq espèces. Le P. bathybioticus Penard 1904, à loge couverte de petites plaques siliceuses triangulaires où d’aiguilles siliceuses constitue pour lui le type d'un genre nouveau : Zugeni«. Le P. Dillrichii Vejdovsky 1882 mérite probablement également l'érection d'un genre nouveau, ses pseudopodes étant lobés. 1. Loge couverte en dehors d'aiguilles ou soies fines. 2 Non. l 2, Les aiguilles sont droites. . Les aiguilles sont recourbées. P. armalus. 3. Loge pyriforme. Noyau presque entièrement rempli par une masse chromatique homogène. P.2 longispinus. Loge de forme ovoïde. Noyau ne renfermant qu'un nucléole sphérique petit. PEhirsutus, SI 4. Loge comprimée, à bords amincis. 3 Loge non comprimée, arrondie. 1 5. La forme de la loge est fixe. 2. P arcuatus:. La forme de la loge est inconstante. 3. P. mutabilis. 6. Loge sphérique, de forme fixe. 4. P. hyalinus. Loge en général pyriforme, de forme inconstante. DM FAN UIAUUS : 1. P. ARMATUS (1) Lauterborn. — Awerinizew, p. 264. Lauterborn 1901, Penard 1902. Syn. : Trinema Spinosum Penard 1890. 2. P. HIRSUTUS Penard. Penard 1903. 3. P. LONGISPINUS (Penard). Syn. : Cochliopodium longispinum Penard, Rev. Suisse Zool., XIIL, p. 595, pl. XIIL, fig. 11 (1905) [nec West ?1. N. B. — Bien que Penard range son espèce dans le genre Cochliopodium et l'identifie, avec doute d’ailleurs, au C. lon- gispinum de West, il le compare aux Pamphagus armatus et hirsutus. Les pseudopodes étant ceux des Filosa, on ne peui hésiter à réunir l'espèce de Penard au genre Pamphagus; le C. longispinum de West, par contre, aurait les pseudopodes lobés et serait donc un vrai Cochliopodium. 4. ? P. ARCUATUS Penard. — Awerintzew, p. 264. Penard 1902. 5. P. MUTABILIS Baïley. — Avwerintzew, p 265. Bailey 1853, Leidy 1879, Taranek 1881, Penard 1890- 1902-1903, Blochmann 1895, Schaudinn 1898. Syn. : Plagiophrys scutiformis Hertwig et Lesser 1874, Archer 1877, ? Penard 1890; Plagiophrys sacciformis Hertwig et Lesser 1874, Archer 1877; Plagiophrys parvipunclala Penard 1902 ; Gromia mulabilis Kofoid.… 6. P. HYALINUS (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 266. Leidy 1879, Taranek 1881, Penard 1890 et 1902, Bloch- mann 1895, West 1901, Zacharias 1902 et 1903. (1) Devrait en réalité s'appeler P. spinosus (Pen.). — 362 — Syn.: Arcella hyalina Ehrenberg 1838; Gromia hyalina Schlumberger 1845; Plagiophr-ys sphærica Claparède et Lachmann 1858-60; 2Chlamydophrys stercorea _Cienkovsky 1876, Archer 1877; Corycia slercorea Vejdovsky 1882; 2 Platoum - stercoreum Blochmann 1895. 7. P. GRANULATUS(F.-E. Schulze) Penard.--Awerintizew, p.267. Penard 1902. Syn. : Gromia granulata F.-E. Schulze 1875 ; ? Plagio- phrys sphærica Archer 1871; ? Pamphagus curvus Leidy 1879, ? West 1901; ? Pamphagus avidus Leidy Sr 24. — EUGENIA Awerintzew, p. 264, note Une seule espèce : Z. bathybiotica. 1. E. BATHYBIOTICA (Penard) Awerintzew, p. 263, note. Syn. : Pamphagus bathybioticus Penard 1904. 3. — MIKROGROMIA R. Hertwig 1874 La seule espèce bien certaine est M. socialis. Les M. muci- cola et M. ambiqua de Archer 1877 sont douteux. 1. M. socraus (Archer) R. Hertwig. — Awerintzew, p. 269. R. Hertwig 1874, Cienkovsky 1876, Archer 1877, Bloch- mann 1895, Penard 1902, Zacharias 1903. Syn : Difflugia enchelys Schneider 1854, Arcella hya- lina Fresenius 1858; Gromia socialis Archer 1869 et F.-E. Schulze 1875; Cystophrys hächeliana Archer 1869 et 1870; Troglodytes zoster Gabriel 1876, Archer IST: 4.— GROMIA Dujardin 1835 Une seule espèce d’eau douce : Gr. stagnalis. 1. Gr. srAGNALIS West. — Awerintzew, p. 270. West 1901. — 363 — 5. — DIAPHOROPODON Archer 1869 Une seule espèce : D. mobile. 1. D. MOBILE Archer. — Awerintzew, p. 271. Archer 1869, Blochmann 1895, Penard 1902-05. 6. — FRENZELINA Penard 1902 Une seule espèce : F7. reniformis. 1. FR. RENIFORMIS Penard. — Awerintzew, p. 272. Penard 1902. 7. — CLYPEOLINA Penard 1902-1906 Une seule espèce : CZ. marginata. 1. CL. MARGINATA Penard. — Awerintzew, p. 273. Penard 1902 et 1906 (Arch. f. Prot., VIII, p. 66). 8. — PSEUDODIFFLUGIA Schlumberger 1845 Awerintzew distingue dans ce genre quatre espèces seulement. Deux autres lui paraissent douteuses : Ps. horrida Penard 1902, pour laquelle la présence d'algues inférieures parasites ne constitue nullement un caractère distinctif important, d'autant plus que tous les spécimens étudiés par Penard provenaient d’un même endroit, — et Ps. virescens, dont la loge n’est guère distincte de celle de Ps. gracilis et pour laquelle la faible quan- tité de grains de sable et de carapaces de Diatomées la recouvrant peut s'expliquer par le fait que l'organisme à été trouvé dans un marais. 1. Ouverture buccale en forme de fente. 1. Ps. compressa. Ouverture buccale arrondie, 2 2. 4, —N364— Loge pyriforme. 2. Ps. fascicularis. Loge arrondie ou allongée, ne se rétrécissant pas dans le tiers antérieur (buccal) de sa longueur. 5 Paroi de la loge mince, son revêtement externe formé de crains de sable, de loges de Diatomées, ete. 3. Ps graculis. Paroi de la loge d'épaisseur notable; loge recouverte en dehors de quelques couches de particules amorphes. Ps. Archeri. Ps. CoMPRESSA (F.-E. Schulze Penard. — Awerintzew, p.275. Penard 1902. Syn. : Pleurophrys compressa F.-E. Schulze 1875, Archer 1877. PS. FASCICULARIS Penard. — Awerintzew, p. 275. Penard 1902. Syn. : ?Pseudodifilugia horrida Leidy 1879. Ps. GRACILIS Schlumberger. — Avwerintzew, p. 276. Schlumberger 1845, Leidy (p.) 1879, Taranek 1881, Blochmann (p.) 1895, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901, West 1901, Penard 1901 et 1903. Syn. : Pleurophrys sphærica Claparède et Lachmann 1858-60, Hertwig et Lesser 1874; Pleurophrys amplhi- tremaltoides Archer 1870, F.-E. Schulze 1875, Penard 1890; Pleurophrys fulva Archer 1870, F.-E Schulze 1875; ? Pleurophrys lageniformis F.-E. Schulze 1875, Archer 1877; Pleurophrys angulata Mereschkovsky 1878; Plagiopliys gracilis Penard 1890 et 1899; Difilugia urceolata (p.) Francé 1897; Pseudodifilugia «mphitrematoides Penard 1890 ; ? Pseudodifflugia amphora (p.) Penard 1899; Pseudodifflugin fulra Penard.1902. PS. ARCHERI Penard. — Awerintzew, p. 278. Penard 1902. Syn. : ? Pleurophrys sphærica Archer 1870; ? Pseurlo- difflugia gracilis (p.) Leidy 1879; Pseudodifflugia anphora (p.) Penard 1899. 9, — NADINELLA'Penard 1899 Une seule espèce : N. lener«. 1. N. TENERA Penard. — Awerintzew, p. 279. Penard 1899 et 1902. 2. — Fam. EUGLYPHIDÆ Cette famille comprend dix genres se distinguant comme suit : 1. Pas de chromatophores dans le protoplasme. 2 Deux chromatophores en forme de boudin dans le pro- toplasme. 10. Paulinellu. 2. L'ouverture buccale de la loge occupe un des pôles; l'axe principal de la loge est une ligne droite. 5 L'ouverture buccale n'est pas opposée au sommet de la loge ; celle-ci présente une symétrie bilatérale. ü 3. Loge armée à son sommet d'une longue aiguille ereuse, couverte de plaques. 1. Pareuglypha. Loge ne présentant pas une aiguille creuse à son sommet. 4 1. Bord des plaques buccales denté. 2. Euglyphu. Bord des plaques buccales non denté D 5. Section transversale de la loge en forme de lentille biconvexe. 6 Section transversale de la loge circulaire. 5. Sphenoderi«. 6. Loge incolore. 3. Placocist«. Loge colorée. 4. Assulina. 7. Loge courbée en forme de cornue. 8 Loge non en forme de cornue. 9 O0 Ouverture buccale de la loge pourvue d'un col. 6. Cunpascus. Ouverture buccale dépourvue de col. 7. Cyphoderia. 9. Plaques de la loge de forme circulaire. 8. Trinemu. Les plaques de la loge, difficiles à distinguer, ont la forme de rectangles allongés à angles arrondis. 9, Corylhion. le — 366 — 1. — PAREUGLYPHA Penard 1902 Une seule espèce : P. reticulata. P. RETICULATA Penard. — Awerintzew, p. 282. Penard 1902. 2. — EUGLYPHA Dujardin 1841 Le genre renferme huit espèces. L'Zuglypha tequlifera Barnard 1879 n'appartient sûrement pas au genre Zuglypha, mais est trop mal décrite pour être identifiée. Quant à l’£Z. lon- gispinum Taranek 1881, c'est selon toute évidence un syno- nyme de l’une des espèces distinguées ci-dessous, mais sa description est insuffisante pour que l'on puisse l’attribuer avec certitude à l'une d'elles. as Les plaques de la loge ont la forme de bouclier héraldique (cordiforme). 1. E. aspera. Les plaques sont arrondies ou allongées. 2 Quelques plaques terminales portent des épines. 2. FE. cristata. Non. s Loge couverte d'aiguilles. 4 Loge non couverte d'aiguilles. 7 Chaque plaque buccale présente une grande dent médiane arrondie et présente ou non de petites dents latérales. 5 Chaque plaque buccale présente plusieurs dents très petites de grandeur uniforme. 6 Ouverture buccale de forme ovalaire. 3. ÆZ. ciliata. Ouverture buccale de forme circulaire. 4. E. strigosa. Loge fortement comprimée; coupe optique transversale en forme de lentille biconvexe. 5. E, compressa ©. Loge à peine visiblement comprimée. 6. FE. filifera. Loge fortement comprimée; coupe optique transversale en forme de lentille biconvexe. DA. E. compressa f. to) € 4. D. oi — Loge non comprimée; coupe optique transversale en forme de cercle. 8 Chaque plaque buccale présente plusieurs dents pointues. 7. E. alveolata. Chaque plaque buccale ne présente qu'une seule dent. 8. FE. lœævis. . E. ASPERA Penard. — Awerintzew, p. 284. Penard 1899 et 1902. Syn. : Euglypha alveolata (p.) Leidy 1879; Zuglypha alveolata var. aspera Penard 1891. E. crisraTA Leidy. — Awerintzew. p. 285. Leidy 1874-1878-1879, Taranek 1881, Penard 1890- 1902-1903, Awerintzew 1901, West 1903. Syn. : Euglypha mucronata Leidy 1879, Blochmann 1895, West 1901; Zuglypha brachiala Leidy 1879, West 1901, Penard 1902; £Zuglypha alveolata (p.) Leidy 1879; Zuglypha alveolata var. alveolata Taranek 1881; Englypha seligera ? Perty 1852, Zacha- rias 1903. Euglypha brachiata var. flexuosa Penard 1902, et var. brevispina Penard. 3. E. cILrATA (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 287. Leidv (p.) 1879, Taranek 1881, Greeff 1888, Penar d 1890- 1902-1903, Schewiakoff 1893, (Le ander 1894, Awerintzew 1901, West 1901. Syn. : Difflugia ciliata Ehrenberg 1848 et 1871. E. STRIGOSA (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 288. Leidy 1878, Penard 1890-1902-1903. Syn. : Difflugin strigosa Ehrenberg 1871; Difflugia seti- gerella strigosa KEhrenberg 1871; Eugtypha ciliala var, strigosa Leidy 1879, Awerintzew 1901, West 1901 ; Euglypha heterospina Penard 1890. E. compressA Carter. — Awerinizew. p. 289. Carter 1864, Leidy 1874, Schulze 1875, Penard 1890- 1902-1903. Syn. : Euglypha ciliata (p.) Leidy 1879; Zuglypha ampullacea Hertwig et Lesser 1874, Archer 1877, Blochmann 1895, Francé 1897, Awerintzew 1901; Zugly- pha zonata Maggi 1888. . E. FILIFERA Penard. — Awerinizew, p. 291. Penard 1890 et 1902. E. ALvEOLATA Dujardin. — Awerintzew, p. 291. Dujardin 1841, Leidy (p.) 1897, Taranek 1881, Barrois 1888, Magoi 1888, Penard 1890-1891-1902-1903, Sche- wiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895, Frenzel 1897, Schaudinn 1898, Hempel 1898, Awerintzew 1901, Lagerheiïm 1901, West 1901, Zykoff 1903. Syn. : Euglypha tuberculata Dujardin 1841; ? Zuglypha pusilla Entz 1877; Euglypha tuberculosa Magei 1888; Euglypha alveolata var. minor Taranek 1881. . E. Lævis Perty. — Awerintzew, p. 295. Perty 1852, Penard 1890-1902-1903. Syn : Euglypha alveolata (p.) Leidy 1897; Zuglyphu 7 Vejdovsky 1882. 3. — PLACOCISTA Leidy 1879 Des trois espèces connues actuellement, une seule était décrite lors de la rédaction du mémoire d'Awerintzew. Ces trois formes se distinguent comme suit : 1% Loge absolument glabre, dépourvue d'aiguilles, de forme ovale large. li Valabne. Loge présentant à sa surface des aiguilles. 2 . Aiguilles très grandes, larges, aplaties en lames renflées, implantées sur un petit coussinet basal et n’existant que sur l’arête de la coquille, celle-ci en ovale allongé. 2.ePIISDINOSE. Aiguilles très petites, fines, rondes et dépourvues de renfle- ment, disséminées sur toute la surface de la loge, qui est de forme ovale large. 3. PI. jurassica. . PL. GLABRA Penard. Penard, Rev. Suisse Zool., XIV, p. 133, pl. IV, fig. 11 (1906). . PL. spINosA (Carter) Leidy. — Awerintzew, p. 295. Leidy 1879, Penard 1890-1902-06, West 1901. Amphitrema stenostoma Nussl. . Diplogromia Brunneri Pen. 59. Diplogromia gemmea Pen., coupe de la paroi. 56. Diplogromia squamosa Ven, 578, 570. Paulinella chromatophora Laut. 58. Gromia stagnalis West 591, 592. Leptochlmys ampullacea West. 60. Difflugiella apiculata Cash. 61. Eugenia bathybiotica Pen. k pil Ë (ll 52. Serangularia minutissima Pen. il dy 7360 — Syn. : Euglypha spinosa’ Carter 1865, Archer 1872 et 1876; ? Euglypha lens Penard 1899; ? Placocista lens Penard 1902. 3. PL. JURASSICA Penard. Penard, Revue Suisse Zool., XIII, p. 611, pl. XIV, fig. 29-30 (1905). 4, — ASSULINA Ehrenberg 1871 Une seule espèce : A. seminulum. 1. A. SEMINULUM(Ehrenberg) Ehrenberg.—Awerintzew,p. 297. Ehrenberg 1871, Leidv 1879, Greeff 1888, Penard 1890 (semilunum) et 1902, Blochmann 1895, Avwerintzew 1901, West 1901. Syn.: Difflugia seminulum Ehrenberg 1848; Euglypha seminulium Taranek188T; Assulina muscoruim Greeff 1888; ? Assulina scandinarvica Penard 1890; Assulina minor Penard 1890-1902-1903, Lagerheim 1901. 5. — SPHENODERIA Schlumberger 1845 1. Col denté. 1. Sph. dentata. Col non denté. 2 2. Plaques de la loge rondes ou elliptiques. 3 Plaques de forme polyédrique. 4. Sph. macrolepis. 3. Plaques de la loge petites, disposées en nombreuses rangées transversales. 2. Sph. lenta. Plaques très grandes; quatre rangées transversales de ces plaques suffisent à couvrir la loge en entier. 3. Sph. fissirostris. 1. SPH. DENTATA Penard. — Awerintzew, p. 300. Penard 1890-1891-1902. Syn. : Sphenoderia lenta (p.) Leidv 1879; Zuglypha 8 Vejdovsky 1882. — M0 — 2, Sp. LENTA Schlumberger. — Awerintzew, p. 300. Schlumberger 1845, Leidy 1879, Taranek 1881, Penard 1890-1902-05, West 1901. Syn. : Euglypha globosa Carter 1865, Blochmann 1895; Euglypha lenta Avwerintzew 1901. 3. SPH. FISSIROSTRIS Penard. — Awerintzew, p. 301. Penard 1890 et 1902. Syn.: Sphenoderia lenta var. fissirostra West 1901. 4. SPH. MACROLEPIS Leidy. — Awerintzew, p. 301. Leidy 1879, Penard 1902. 6. — CAMPASCUS Leïdy 1877 1. Loge présentant deux saillies coniques divergentes termi- nales. 1. C. cornutus. Loge sans saillies spiniformes. 2. CHTriqueter: 1. C. corNuTUS Leïidy. — Awerintzew, p. 303. Leidy 1877 et 1879, Blochmann 1895, Penard 1902. 2. C. TRIQUETER Penard. — Awerintzew, p. 303. Penard 1891-1899-1902. Syn. : Campascus minutus Penard 1899 et 1902. [ == Var]. 7. — CYPHODERIA Schlumberger 1845 1. La loge présente un bord aminci, où caréné, allant du sommet à l'ouverture buccale. 1. C. calceolus. * La loge ne présente pas de carène amincie. 2. C. ampullu. 1. C. CALCEOLUS Penard. — Awerintzew, p. 305. Penard 1899 et 1902. 3. C. AMPULIA (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 305. Leidv 1879, Taranek 1881, West 1901. — 911 — Syn.: Difflugia ampulla Ehrenberg 1840; Cyphoderia margaritacea Schlumberger 1845, Mübius 1888, Penard 1890-1899-1902, Levander 1894, Blochmann 1895, Rhumbler 1896, Schaudinn 1898, Awerintzew 1901: Cyphoderia margarilacea var. major Penard 1890- 1891-1899-1902; Cyphoderia truncata F. E. Schulze 1875, Archer 1877, Môbius 1888; Cyphoderia trochus Penard 1899-1903. Le Cyphoderia lævis Penard 1902 (= Platoum spec. Penard 1899) est pour Awerintzew une espèce douteuse, insuffisamment décrite. 8. — TRINEMA Dujardin 1836 Awerintzew ne reconnait dans ce genre que trois espèces. Les 5 Ï Tyinema Sauveneti et Tr. constricta de Certes 1889 sont, pour lui, très probablement synonymes du 7%. enchelys. 1. Surface de la loge couverte de petits tubercules. 1. Tr. veyrucosum Surface de la loge sans tubercules. 2 2. Loge fortement déprimée, large, ne se rétrécissant presque pas du côté de l'ouverture buccale. 3.7}. complanatum. Loge de forme ovoïde, allant en se rétrécissant vers l’ou- verture buccale. 3. Tr. enchelys. 1. TR. VERRUCOSUM Francé. — Awerintzew, p. 310. Francé 1897, Penard 1902. 2. TR. COMPLANATUM Penard. — Awerintzew, p. 310. Penard 1890-1902-1903. Syn. : Trinema enchelys (p.) Leidy 1879. 3. TR. ENCHELYS (Ehrenberg) Leidy. — Awerintzew, p. 311. Leidy 1879, Taranek 1881, Greeff 1888, Penard 1890- 1891-1902-1903, Schewiakoff 1893 ,Blochmann 1895, Schau- dinn 1898, Awerintzew 1901, West 1901. Syn. : Difilugia enchelys Ehrénberg 1838; Trinemu linearis Penard 1890-1902-1903; Trinema acinus Levander 1894. DR 9, — CORYTHION Taranek 1881 1. Loge large, lenticulaire. 1. C. dubiuim. Loge étroite; coupe transversale en forme de cercle. C. pulchellum. 1. C. puBIUM (1) Taranek. intzeW, p. 314. Taranek 1881 et 1882, Penard 1890-1902-1903, Awerin- tzew 1901. Syn. : Arcella constricta (p.) Ehrenberg 1841; Aycella disphæra Ehrenberg 1841; Trinema enchelys (p.) Leidy 1879. 2. C. PULCHELLUM Penard. — Awerintzew, p. 315. Penard 1890-1902-1903, Awerintzew 1901. Syn. : ? Euglypha minima Perty 1852. A 10. — PAULINELLA Lauterborn 1895 Une seule espèce : P. chromatophor«. 1. P. CHROMATOPHORA Lauterborn. — Awerintzew, p. 316. Lauterborn 1895, Levander 1902, Penard 1905. Syn. : ? Sphenoderia pulchella West 1903. B. Amphistomata Ce groupe n'est représenté que par l'unique famille des Amphistomide. 1. — Fam. AMPHISTOMIDÆ Les deux genres que renferme cette famille se distinguent comme suit : 1. Loge formée uniquement d’une substance organique. = 1. Ditremu. Loge couverte de grains de sable ou ce plaques. 2. Anphitremu. (1) Devrait s'appeler : C. disphæra (Ehr.) 10 — 1. — DITREMA Archer 1876 Une seule espèce : D. flavum. 1. D. FLAVUM Archer. — Awerintzew, p. 318. Archer 1877, Taranek 1881, Blochmann 1895, Awe- rintzew 1901. Syn. : Amphitrema flavum Penard 1902. 2. — AMPHITREMA Archer 1867 Le genre ne comprend que deux espèces : l’Amphitrema lemanense Penard 1903, de même que le Clathrella Foreli Penard 1903, n’y peuvent être rapportés : 1. Bord de l'ouverture destinée au passage des pseudopodes étiré en un col court. 2 Ni bourrelet, ni col autour de l'ouverture. 3. À, stenostomu. 2. Formes petites, très étroites, à loge longue, ovalaire ou inconstante, incrustée de grains de sable. 1. A. shenanum. Formes larges, légèrement comprimées, de grande taille, incrustées de plaques. 2. À. torighlianum. 1. À. RHENANUM Lauterborn. — Awerintzew, p. 320. Lauterborn 1896, Penard 1902. À. WRIGHTIANUM ÂArcher. — Avwerintzew, p. 320. Archer 1867 et 1870, Blochmann 1895, West 1901, Penard 1902. 3. À. STENOSTOMA Nüsslin. — Awerintzew, p. 321. Nüsslin 1884, Blochmann 1895, Penard 1902. tÙ C. Polystomata Ce troisième groupe n'est également représenté que par une seule famille. — 314 — 1. — Fam. POLYSTOMIDÆ Ne renferme qu'un genre : Microcometes. 1. — MICROCOMETES Cienkowsky 1876 Une seule espèce : M. paludos«. 1. M. pALuDoOsA Cienkowsky. — Awerintzew, p. 323. Cienkowsky 1876, Blochmann 1895, Penard 1902. III. — Rhizopoda reticulosa testacea Une seule famille, les A//ogroniide. 1. — Fam. ALLOGROMIIDÆ Cette famille renferme quatre genres bien établis. Un cin- quième, Plagiophrys Claparède et Lachmann 1858-60, est dou- teux. 1. Loge formée d'un seul feuillet, parfois couvert de petites particules étrangères. 2 Loge formée de deux feuillets ; le feuillet externe, d'épais- seur notable, est formé de particules d’origine endogène. 4. Diplogromia. 2. Loge de forme sphérique ou ovoïde; pas de particules étran- vères à l'extérieur de la loge. ANS Loge allongée, couverte de particules étrangères. 3. Rhynchogromia. 3. L'ouverture ovale occupe l'un des pôles. 1. Alogromi«. L'ouverture se trouve latéralement sur la loge. 2. Lieberkühniu. L: 1 t D — 1. — ALLOGROMIA Rhumbler 1904 Une seule espèce : A. Huviatilis. À. FLUVIATILIS (Dujardin) Rhumbler.—Awerintzew,p. 325. Rhumbler 1904, Syn. : Gromia fluviatilis Dujardin 1837 et 1841, Penard 1902; Gromia terricola Leidy 1879, Blochmann 1895 ; Allogromia terricola Rhumbler 1904. 2. — LIEBERKÜHNIA Claparède et Lachmann 1856-60 Une seule espèce : L. Wageneri. . L. WAGENERI Claparède et Lachmann.—Awerintzew, p.326. Claparède et Lachmann 1858-60, Carpenter 1862, Siddal 1880, Maupas 1882, Verworn 1889, Blochmann 1895 (Wa- gneri), Penard 1902 (Wagneri), Rhumbler 1904. Syn. : Gromia paludosa Cienkowsky 1876, Archer 1877; Lieberkühnia paludosa Bütschli 1880-82, Rhumbler 1904; Licherkühnia australis Lendenfeld 1886. 3. — RHYNCHOGROMIA Rhumbler 1904 . Loge de coloration blanche ou jaune. 1. 2. squanosu. Loge de couleur cannelle ou violette. 2 La longueur de la loge dépasse six à huit fois son diamètre. NO TOURS La longueur de la loge ne dépasse pas son diamètre de plus de quatre fois. 3. Rh. nigricans. . RH. sQuaMoSA (Penard) Rhumbler. — Awerintzew, p. 328. Rhumbler 1904. Syn. : Gromia squamosa Penard 1899 at 1902. &w tÙ — 375 — RH. LINEARIS (Penard) Rhumbler. — Awerintzew, p. 328. Rhumbler 1904. Syn. : Gromia linearis Penard 1902. RH. NIGRICANS (Penard) Rhumbler. — Awerintzew, p. 329. Rhumbler 1904. Syn. : Gromia nigricans Penard 1902. 4, — DIPLOGROMIA Rhumbler 1904 . Loge invaginée en avant, l'ouverture buccale se trouvant au tæ) (e) ? fond de l’invagination. 1. D. gemma. La loge se termine par un orifice simple, sans invagination, et la bouche est terminale. 2. D. Brunneri. . D. GEMMA (Penard) Rhumbler., — Awerintzew, p. 330. Rhumbler 1904. Syn. : Gromia gemma Penard 1899 et 1902. D. BRUNNERI (Blanc) Rhumbler. — Awerintzew, p. 331. Rhumbler 1904. Syn. : Gromia Brunneri Blanc 1886 et 1888, Penard 1891-1899-1902. TABLE ALPHABÉTIQUE des familles, genres et espèces des Rhizopodes testacés (Les synonymes sont en îtaliques) acinus . acolis . acropodia. actinophora . actinophorum aculeata (Arc ) . aculeata (Centr.) aculeata (Pseud.) aculeata (Cor.) . aculeata (Difi.) acuminata acuminata Allogromia Allogromiidæ alveolata (Eugl.) alveolata (Eugl.) ambigua (Mikr.) ambigua (Neb.). . ambiguum (Cochl.) americana (Neb.) amethystea Amphistomina . Amphitrema. . . . amphitrematoides (Pleur.) amphitrematoides (Pseud.) . amphora (Difi.). amphora (Pseud.) . ampulla (Cyph.). ampulla (Difi.). ampullacea (Eugl.) ampullacea (Lept.). ampullula. angulata (Hyal.) angulata (Lecq.) angulata (Pleur.) angulosa . ansata (Difil.) ansata (Neb.) apicata. apiculata . Arcella, UNE OCT ONE ARCOICER SE SN CR arcelloides (Centr ) 390 arcelloides (Pseud.) 334 Archeri 364 DHCUUS NE EE DOI ATOUT ND) TE) ATPEDHBUS Le N OUN AC AUUS CR RER TN Te 301 artocrea (Arc.) 330 artocrea (Arc.) . 330 aspera . 361 ASUS Or Ce 2 000 asterisca . 344 atricolor . 316 aureola (Arc.) . 330 aureolum (Cyph.) . . . . . 332 australis (Centr.) 350 australis (Lieb.). 310 avellana 349 avidus . 3062 Awerintzewia k 301 bacillariarume à: 345 bacillifera . 347-348 DaFOA EN NL 1355-3856 bathybioticus 362 DICOPIUS RE RS LE TT LOL bicuspidata 345 DES PP TN UE 1:10 bigibbosa (Neb.). 399 bigibbosa (Pont.) 398 bilimbosa (Am.). 331 bilimbosum (Cochl.) 331 binucleata (DiM.) 348 binucleata (Difi.) . bohemica . 300 bombayensis . 345 brachiata . 301 brevipes 331 — 318 — brebispinas 2. 1e dr ES61 Brunnet tt DipE) Eee ST Brunneri (Grom.). 316 bryophila (Pont) "0272938 bryophila (Diff) see. 84 DUCEllATIS ER NE 310) LOST ES NS CS 7 250) CAICEOIUS D Campascuss #25 mr m0 CapreolatA rte D CE NES 10 carinata (Difi.). 300 caginata (Neb) - 15 06.411995 CHRUNTNEL A) EEE CAUSE tone lee 0 00 CAUAATAT LS 0e a Out Er CPRITODIS CNE EE A0 Chlamydophrys. . . . . . 361 CHROMAOPhOrA . NN 0012 ANA DE) OT CAES 01 CHA (OU) CET Cabrel RO 01 CIUDVIOUINIS EE ON LC) CIVDEORDAR ES RE 000 Cochliopodium . . AN EU) COURS DIT) ES 556 collaris (Neb.) 055-200 COMATIS (NE nn 20506 complanatum Teen MON COMPTES ATC) 556 compressa (Œugl.) . . . . . 361 compressa (Diff) 346 compressa (Plèur.). . . . 11564 compressa (Crypt.). ". . .: : 359 compressa (Pont). 339 Compressa (Pseud.). 1364 constricta (Arc). . 348, 372 Consiricta (DIH.) ne NOR AS constricta (Difi.) 390 Constricta(lrin) "0271 COMMUCUSES ee ml) Conon a (DIL) NIMES COTON A DIT) RSS coronata. . . FL "0039 Corycia ES TT UE CONTUONRRSR2 COST ER RE CR US 650 CTAtETA, Ne De rod) crenulata. cristata CRE. 0 Cryptodiffiugia "0" "11" 1359 Cncurbitella RS 1) CUDEALL NIORT MES 2, 002 curvicaulis 346 CUROUS RES ECO TOOLS CUSDIOU TERRES CRE CYTIDUS RER RIRES 5 CYCLOSTOMAE ESS no oi CUCIOLELINVTR NN AT CHMbAUOESRE 0 CYPhOdET AE RD deCAO ER 50 dentatal(ATC ) 550 dentata (Arc.) . Re Co dentata (Sphen.) . 7 M0) TENTISTOML RO NE ON RS 00) Diaphoropodon. .. ... .: -:1363 Difflugia . F2 340 DIU ea 500 DURE RC 0 CODEN ES CU is Toni TÉLÉA MEME NE ET MAROC Diplochlamys "+" 0/7 0008 DIDIDETOMIAPESE 0 discoides (Arc) EEE) discoides (Arc.) . 330 discoides (Quadr.) . . . . . 353 discoides (Centr.) . . . .:. 349 SDRBEE Le NU CL CN AU TOR Ditremas: a MP ea Ron Dittrichii . 360 dHbium es. ce PRIE Dujardini (Cor.) 333 Dujardini (Hyal.) . .… … . : 382 TUPhCRt EN OR EU NMETES échinatames. TRE Era pe oi Echinopymis.- "+ 7101#000 ecorms (Are) RTS RSA ecornis (Centr.). . 349-390 elegans (Difi.) . . 345, 392 elepans (DIM) a RS elesans (Hyal)e MP AE CUS. LR RE er he Re ABEON ClORGAG En LELRES NT A PENSE enchelys (Difll.). . 362, 371 enchelys (Trin.). enchelys (Trin.) epistomium . equicalceus erinaceum Eugenia Euglypha. Euglyphidé . extranea . Fabrei. fallax (Difi.). fallaæ (Difi.). fascicularis filifera . fissirostra. fissirostris flabellutum flava (Amph.) . flava (Cor.) flavum (Ditr.) . flavum (Amph.) flexuosa 3 fluviatilis (All.). fluviatilis (Grom.) . Foreli . fragrosa fulva (Pleur.) fulva (Pseud.) . Frenzelina furcata galeata. gemma (Dipl.) . gemma (Grom.). genuina . gibbosu. olabra . clans globosa (Arc.) globosa (Eugl.) . globularis. globulosa (Difi.) globulosa (Difi.) globulosa (Quadr.) . gracilis (Plag.) . oracilis (Pseud.) gramen Gromia 345, 347, < AiNetse 9) Q2 U9 O2 O2 O2 O9 C9 OU) C9 O2 C + No id — Cd =1 =? O9 OT OÙ 1 C2 € 1? Gromiid£e. 308 eranulata . 362 eranulatum . 332 eranulatus 362 leckeliana 302 Heleopera. - 390 hemisphærica (Arc.) 330 hemisphærica (Pseud ) 360 hemisphærica (Phryg.) 360 heterospina . 2. 367 hippocrepis (Neb.) . 390 hippocrepis (Neb.) . 390 hirsutus . 361 horrida (Pseud.) 363 horrida (Pseud). 364 hyalina (Arc.) . 361-362 hyalina (Grom.). 302 hyalinus . 361 Hyalosphæenia : 30] hydrostatiea (Difl.) . . . . ‘341 hydrostatica (DiAl.) . . . . 347 impressa . 349 Tite CR UE inconspicua . DD inflat«. 349-346 invisitata . 333 jrregularis + ." : . . + 358 JRRASSIER Le SE pe le 340 Latustris, à LL. . 0 Rep KEviDAt AE OP 2 00 enSMCyphe)ee MCE oil lævis (Eugl.). 308 lageniformis (Neb.) 399 lageniformis (Neb.) 399 lageniformis (Pleur ) . 304 fanceolata M ROAN lata. 392 lebes 348 Decinereusid 0 0080 ee ER A ER ESS lemanense 313 LEONE MR NET CE EEE 7 HS Busl) Ne 0e: Lm807 ns BlAC eee ON ON lenta (Buell) nu... "00060 lenta (Sphen.) lenta (Sphen.) Leptochlamys Lieberküuhnia limnetica . linearis (Diff ) . linearis (Grom.) linearis (Trin.) . linearis (Rhynch.). lithophila . lithoplites lobostoma (Dif.) lobostoma (Difi.) longicollis. longipodia longispinum (Cochl.) . longispinum (Cochl ). longispinum (Eugl ) . longispinus . longula lucida . macrolepis Magdalenæ . major . mamillaris manicata . Margaritaceu maroinata (Arc.) marginata (Clyp.) . marginata (Neb.) marsupiformis . martiale Maxima mespiliformis mica Microcometes Microhydrella microstoma . Mikrogromia, militaris . minima (Arc.) . minima (Eugl.). minor (Ass.). minor (Neb.). minor (Eugl.) — minuta minutissima , minutum. — 1380 — 310 369 381 319 345 341 316 311 316 347 345 345 345 396 341 331 361 366 361 340 345 310 300 Btal 346 347 311 334 303 399 348 393 309 340 349 314 309 330 362 306 336 312 369 396 368 308 Doi 331 minutus . mitrata mobile. modesta molesta monensis , monostomum mucicola . mucronata muscorum Le mutabilis (Grom.). mutabilis (Pamph.) Nadinella. Nebela. nebelce formis Nebelida . nidulus : nigricans (Grom) . nigricans (Rhynch.) nodos«. obliqua oblonga oblonga (Arc.) obscurum. obte ta (Am.), obtecta (Parm.) . Olivina olla (Difl.) olla (Difil.) oliformis. opalinum. operculata oviformis . paludosa (Grom.) . paludosa (Lieb.) paludosa (Micr.) Pamphagus . papilio (Difi.) papilio (Hyal.) . paradoxa . Pareuglypha. Parmulina parvipunctata parvula patella (Cor.). patella (Pseud.). patella (Pseud.). patens (Arc.). patens (Pyx.) parvula Paulinella pellucidum peltigeracea . Penardi petricola . Phryganella . picta (Hel.) . picta (Hyal.). pilosum Placocista. Plagiophrys . . planctonica . Platoum . platystoma (Dih.) . platystoma (Hyal.). Pleurophrys . polypora . Polystomidæe. Pontigulasia . pristis . ; Pseudochlamys . Pseudodifilugia . pulchella . pulchellum pulcherrima . pulex . punctata . pusilla. pyriformis (Difl.) pyriformis (Difl.) . Pyxidicula Quadrula . quadrialata F reniformis reticulata . rhenanum Rhynchogromia. Rosario rosea rota, rubescens. sacciformis — 381 — 334 . 333-334 334 333 391 360 301 301 331 308 314 347 311 348 302 364 339 314 338 347 334 303 12 312 399 346 351 308 . 940-347 346 333 302 Salpingosphæra . Sauveneti . saxicola scalpellum scandinavica. scutiformis semilunum : seminulum (Ass.) . seminulum (Difi.). seminulum (Eugl.). septentrionalis setisera setigerellu. Sexangularia. simpler socialis (Grom.). socialis (Mikr.) . Solowetzkii spectabilis. sphærica (Pleur.) sphcærica (Plag.) sphærica (Plag ) Sphenoderia . spinosa (Centr spinosa (Plac.) spinosa (Eugl.) . Spinosum . sptralis (Difi.) spiralis (Lecq.) . spiralis (Lecq.) . spiralis (Pont.) . spumosa spumosuni ; squamosa (Grom.) . squamosa (Rhynch.) . staonalis (Grom.) stellaris stellata. stenostoma : stercorea (Chlam.) . stercoreu (Cor.) . stercoreum strigosa (Kugl.) . strigosa (DiM.) . subglobosa sylvatica . 4: symmetrica (Difl.). symmetrica (Quadr.) . symmetrica (Quadr.) . Der tulle. te te Re O0 Num PIC MERE T1 tenera (Nad.) . . . . . . 364 | wrceolata (Diff) . . 347-348, 364 fenella (NA) ES 5 ur ce 0 la ta (DT AA) 010 tenuis … . RL 347 CR D ic Ve 17 tentaculata (MICr) nn A Se RE LORS ARE Re Ge DAT AU Pa LOS (RONUES) EN ENS AE EEE qe tenoicosa : MECS 10 TER RLCOLACG LOMME) EEE Dis SET LEE ES en AE CEA REA ie VeLEUCOSO le EE St Dur (NA: FETE METEO vestiia. (ADIpbE) AE nl QREUSRE ri 2 RTS vestitum(Cochl}):0 22.01 ,331 DATE AU FREE ci vesutun (CORNE RENE 35 ÉAQUEER: Ne CU. ra) Eee ee + tons LROCRUS ee NON ENS DRE AC UOIU Te Cle à ed cer al e AO ee A DNS ES UNE SRE 2e IS truncata . . ris BALE 311 ce NE 1! Fate 9e tuberculata (Difil.). TRE 040 ee CS. tubereuIata (DIN NN 549 4 tuberculata (Eugl.). . . . . 368 Waisnen(lieb) Neo tuberculosa (Eugl.). . . . . 368 Wagneri (Lieb.) . . . . . 315 Hnbulosa a à 5 EE, CS WniehHANRM SN CONS (uRIACE A (CE V PI) RON Ont CU CC TRIO EURTA CENT OST EE OC = = +- ADDENDA ET CORRIGENDA Par suite de diverses circonstances et notamment de la difficulté des communications avec sa résidence, M. Awerintzew, auquel j'avais soumis une épreuve de ma traduction de sa Monographie, n’a pu me faire parvenir ses observations assez à temps pour que je pusse les utiliser au cours de l'impression et je les reproduis donc en appendice : 1. Page 353, il faut supprimer dans la table les mots : « naissant au commencement de sa moitié supérieure », car ce n’est exact que pour Nebela caudata, et chez N. ansata et N. hippocrepis les épines (2 seulement) se trouventsur la moitié inférieure de la loge. I faudrait écrire ZZyalospenia plutôt que Æyalosphænia. . Nebela crenulala n'est pas identique à N. dentistoma d'après Penard. 4. M. Awerintzew à proposé dans le Zoolog. Anzeiger, le nom Baileya pour le genre Pamphagus, ce dernier nom étant préoc- cupé (Insectes). | ». M.Awerintzew ne considère plus comme synonyme du Pamphagus hyalinus le Chlamydophrys slercorea-Corycia stercorea-Pla- lourn slercoreum. 6. Mon collègue à omis, p. 362, les Microgromia elegantula Penard 1904 et M. teripes Penard 1904, pour lesquels il croit d’ailleurs qu'il faudra établir des genres nouveaux. Dans les ?lacocista il y à à distinguer les formes à épines et celles qui n'en présentent pas; M. Awerintzew les désigne par les lettres 4 et f5. Co Qt Les Infusoires Aspirotriches d'eau douce par H. SCHOUTEDEN (Bruxelles) L'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg à publié en 1896, dans ses Zapisxi (Mémoires), un important travail du professeur Schewiakoff sur les Infusoires Aspirotriches (Holo- triches), une revision de tous les genres et toutes les espèces décrits jusqu'alors. Cette monographie, intitulée ORGANISATZIA 1 SISTEMATIKA INFUSORIA ASPIROTRICHA, accompagnée de belles planches représentant la plupart des types connus, semble étre restée lettre morte pour beaucoup, la connaissance de la langue russe étant encore peu répandue parmi les naturalistes, comme je le disais dans ma traduction des RHIZOPODES TESTACÉS D EAU DOUCE du professeur Awerinizew. Depuis longtemps déjà j'avais pu apprécier l'utilité du mémoire de Schewiakoff, et le D' Rousseau me demandant de publier dans les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE les tables dicho- tomiques des Holotriches habitant les eaux douces, j'ai cru ne pouvoir mieux faire que présenter une adaptation concise de la Monographie russe, en la complétant par lintercalation des genres et des espèces, assez nombreux, décrits depuis sa publi- cation. J'ai donc utilisé autant que possible les tables de Schewiakof et J'ai adopté toutes ses vues sur la synonymie «les espèces, en tenant compte des corrections indiquées par les auteurs subsé- quents pour autant qu'elles me sont connues. J'ai eru devoir adopter partout la désinence 1bAE pour les familles au heu de la désinence INA qu'a employée Schewiakoff. 3ien que le titre de ce travail soit : LES INFUSOIRES ASPIRO- TRICHES D'EAU DOUCE, On y trouvera en réalité tous les Aspiro- triches vivant librement, tant dans l'eau de mer ou dans l'eau — 384 — saumatre que dans les eaux douces. Les cas sont déjà si nom- breux de formes connues à la fois de ces eaux et des eaux salées, qu'il m'a paru indispensable d'inclure dans ce travail même les espèces pour lesquelles jusqu'ici on n’a signalé qu'un habitat marin. J'ai de plus englobé dans les tables les formes parasites d'animaux vivant dans l’eau douce, à l'exception des As{omatu, que je me propose de traiter plus tard. Les signes distinctifs suivants indiquent l'habitat connu pour chaque espèce : D — eau douce, S — eau saumâtre, M — eau de mer; E1 — parasites de Poissons ; Es — cavité palléale de Mollusques ; Es — ectoparasites de Crustacés; Po: — tube digestif de Vers, P; -— tube digestif de Batraciens; P4 — tube digestif de Mollusques. Enfin, pour chaque espèce, la synonymie est donnée d'après Schewiakoff, sauf naturellement en ce qui concerne les formes décrites après 1896 et celles renfermées dans louvrage de Blochmann : DIE MIKROSKOPISCHE TIERWELT DES SÜSSWASSERS, 2 éd., paru en 1895 et qui n'a pu être utilisé par Schewiakoff. Je n'ai pu, malheureusement, me procurer les descriptions de quelques Aspirotriches décrits depuis 1896 et n'ai done pu les interealer en lieu et place dans les tables. Jindique ces espèces dans les genres où elles ont été placées par leurs auteurs, en les marquant d'un astérisque. Table des familles 1. L'organisme présente une ouverture buccale, qui parfois n'est distincte que lors de l'absorption de nourriture. 2 L'organisme est dépourvu de bouche. Formes parasites. — SOUS-ORDRE ASTOMATA. XIX. Fam. Opalinideæ. 2, L'ouverture buccale est habituellement fermée ; son bord ne présente pas de cils différenciés. Le pharynx — lorsqu'il existe — n’est pas cilié, mais il est souvent entouré d'un appareil nassulaire. — SOUS-ORDRE (YMNOSTOMATA. 3 La bouche est toujours ouverte; le long de son bord exté- rieur, il y à une rangée de cils où bien une ou deux mem- branes ondulantes. Le pharynx — lorsqu'il existe — est couvert de cils ou présente le long de son bord une ou a"! 10. — 389 — deux rangées de cils où une membrane ondulante. — SOUS-ORDRE TRICHOSTOMATA. 13 La bouche se trouve à l'extrémité antérieure du corps, soit au pôle même, soit près de celui-c1. (PROSTOMATA.) 4 La bouche, en forme de fente ou de cercle, est située sur la face ventrale du corps. (PLEUROSTOMATA.) 9 La bouche est située sur la face ventrale, celle-ci seule est ciliée. (HYPOSTOMATA.) 11 Corps fusiforme, couvert de bandes spiralées longitudinales, présentant en arrière des saillies digitiformes renfermant un axe différencié et entre lesquelles sont de longs cils fla- welliformes: un cerele de cils semblables entoure l'extré- mité antérieure. Gen. Dactylochlamys. Pas de saillies digitiformes à axe différencié. 5 Tout le corps est uniformément cilié. 6 A l'extrémité antérieure, il y à une où plusieurs couronnes de cils différenciés. T Organismes ne présentant pas de prolongements en forme de tentacules. I. Fam. Holophryide. Un tentacule antérieur unique, ou plusieurs tentacules implantés au milieu de touttes de cils. Il. Fam. Actinobolidee. Corps revêtu d'une espèce de cuirasse; bouche présentant une couronne de cils ou une membrane ondulante. IT. Fam. Colepideæ. Corps dépourvu de cuirasse. 8 A la partie antérieure du corps, une ou deux couronnes denses de cils. IV. Fam. Cyclodinideæ. Toute la partie antérieure du corps couverte de longs cils. — Parasites de Ruminants. V. Fam. Prorotrichide. Corps comprimé latéralement en général; la bouche, en forme de fente, occupe la partie antérieure (1/3) de la face ventrale. VI. Fam. Amphileptideæ. Corps sphérique ; pharynx entouré d’une nasse. 10 La bouche se trouve portée par un prolongement ou cou ; le long du bord ventral de celui-ci, une rangée de cils. VII. Fam. Tracheliide. Bouche située à la partie antérieure du corps sur la face ventrale; pas de cou. VIII. Fam. Nassulide. Er 14. 167 ro00—— Corps comprimé dorsiventralement; eils couvrant la face ventrale en entier ou disposés sur elle en quelques ran- vées ; pas d’appendices en forme d’épines. IX. Fam. Chlamydodontide. Cils ne couvrant généralement qu'une partie de la face ven- trale du corps; celui-ci présente en arrière des appendices en forme d’épines ou une lame plate. 12 Pas de rangée adorale de cils. X. Fam. Dysteriidæ. De l'ouverture buccale à l'extrémité antérieure du corps va une rangée adorale de cils qui s'enfonce dans le pharynx. XI. Fam. Onychodactylideæ. Ouverture buccale située à la partie antérieure du corps; — ou si elle se trouve à la partie postérieure, elle est située au fond d'un péristome. : 14 Ouverture buecale située à la partie postérieure du corps.— Endoparasites de Ruminants. XVIII. Fam. Isotrichideæ. Pas de péristome. Le long du bord externe de la bouche, il y à une rangée de cils où bien une où deux membranes ondulantes. Le pharynx peut manquer, où présente des cils où membranes ondulantes. XII. Fam. Chiliferideæ. Un péristome plus ou moins développé. 15 Le péristome constitue un petit enfoncement à la partie postérieure du corps, situé plus près du côté gauche que du côté droit; à son extrémité antérieure se trouve l'ouverture buccale. Corps aplati dorsiventralement. XIII. Fam. Microthoracide. Le péristome est situé dans l’axe longitudinal du corps. 16 Péristome situé dans la partie postérieure du corps sur la face ventrale, presque perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps, assez densément couvert de cils (à disposition typique). Pharynx entièrement cilié. XVII. Fam. Plagyopylideæ. Péristome en forme de cannelure ou sillon couvert de cils ou nu, non bordé d’une membrane ondulante. 17 Péristome grand, non cilié, occupant une grande partie de la face ventrale; le long de son bord externe, une mem- brane ondulante, en forme de voile ou de poche. Des cils sétiformes en général. XVI. Fam. Pleuronemide. — 387 — 17. Tout le corps est uniformément cilié. Le péristome occupe le tiers antérieur (ou les 2/3) de la face ventrale et il est couvert de cils. XIV. Fam. Paramaeciide. Cils disposés en trois ceintures parallèles; le péristome, en forme de cannelure, s'étend de l'extrémité antérieure jusqu'au milieu du corps; il est nu, et à son bord droit s’insère une rangée de cils; à l'extrémité postérieure, une touffe de cils. XV. Fam. Urocentrideæ. 1% Sous-ordre. — Gymnostomata Ce sous-ordre est divisé en trois groupes par Schewiakoff : les ProsromarTA, les PLEUROSrOMATA et les HyPosromATA, distin- gués plus haut. A. — PROSTOMATA Sous ce nom sont réunies cinq familles : Holophryidæ, Acti- nobolidæ, Colepidæ, Cyclodinidæ et Prorotrichidæ. 1. — Fam. HOLOPHRYIDÆ Table des genres. 1. Autour de la bouche, il n’y a pas de couronnes de cils différents. 2 A l'extrémité antérieure du corps, il y a autour de la bouche une ou plusieurs couronnes de longs cils. 12 2. Formes n'habitant pas dans une loge. 3 Infusoire vivant dans une loge en forme de bouteille à paroi mince et hyaline ; à l'arrière du corps, quatre longs cils flagelliformes. 15. Pelamphor«. 3. L'extrémité antérieure du corps est régulièrement arrondie ou étirée en une espèce de cou, mais non aplatie. 3 L'extrémité antérieure est aplatie bilatéralement et coupée obliquement. il 6. 10. LT 2 Un pharyox; s'il n'y à pas de pharynx (Holophrya simplex), la bouche est située au pôle antérieur et est petite. Corps arrondi en avant, sphérique ou ellipsoïdal, rarement ovoide où coupé obliquement en avant. D Pas de pharynx. Corps se rétrécissant en avant. Bouche antéro-latérale où occupant toute l'extrémité antérieure, qui est tronquée. 10 Tout le corps est uniformément cilié (sauf parfois près de la bouche); pas de soies différenciées. 6 Sur la région postérieure du corps les cils sont moins nom- breux ou manquent même complètement; à l'extrémité postérieure il y a 1 à 5 soies. 2. Urotricha. Pas d'appareil nassulaire ni de trichites. 1. Holophryrr. Une nasse ou des trichites entourent la bouche. ï Les lignes ciliées sont longitudinales et parallèles à Paxe antéro-postérieur; il nv a pas de cannelure le long du COrpS. Ô Les lignes de eils contournent le corps en spirale; une ‘annelure bien nette contourne également le corps. 13. Perispira. Le pharynx est entouré d'une nasse. 10. Prorodon. Le pharvnx est entouré de trichites. : 9 Pharynx large, comprimé; l'ouverture vue de face est oblon- gue. 12 Pseudoprorodon. Pharynx conique, étroit; l'ouverture vue de face est arrondie. 11. Enchelyodon Le corps est en forme de cylindre allongé, rétréci en avant; la bouche, en forme de fente, est située à l'extrémité anté- rieure sur le côté. 14. Chaenia. Le corps est pyriforme, se rétrécissant en avant; l’extré- mité antérieure est coupée droit où obliquement et tout entière occupée par l'ouverture buccale. 3. Enchelys. La bouche occupe toute l'extrémité antérieure du corps; 1l n’y à pas de pharynx. 4. Spathidiui. La bouche se trouve au pôle antérieur; il y à un pharynx tubulaire, entouré d’une nasse. 5. C7 another idium. L'extrémité antérieure du corps n'est pas différenciée ; une ‘) seule couronne circumbuccale de longs cils. 13 — ‘389 — L'extrémité antérieure porte une sorte de « tête + conique où 4-3 tubercules; deux ou plusieurs couronnes cireum- buccales de grands cils. 14 13. Corps pyriforme: bouche ronde, pharynx tubulaire ou en entonnoir. 6. Lagynus. Corps fortement aplati; bouche en forme de fente, pharynx comprimé fortement, 7. Trachelophyllun. 11. Corps en forme de long cylindre terminé antérieurement Ï 8 C\ par une partie conique où « tête -; plusieurs couronnes de cils autour de la bouche. 8. Lacrymariu. Corps cylindrique, vermiforme, présentant 4-8 tubercules à l'extrémité antérieure; deux couronnes cireumbuccales de 2 cils. 9. Trachelocer«. 1. — HOLPHRYA Ehrenberg 1831 (Blochmann em. 1895) Le genre Æolopluya est pris ie dans le sens que lui a donné Blochmann et non dans celuide Schewiakoff. Blochmann sépare les Æolophrya des Prorodon par le caractère de n'avoir pas d'appareil nassulaire; Schewiakoff range parmi les Æolophrya les formes chez lesquelles la bouche est exactement antéro- polaire, tandis que celles où elle est un peu latérale sont des Prorodon. Malheureusement ce caractère est assez subtil à saisir parfois, et même il existe des espèces où la position de la bouche n'est pas toujours exactement polaire. Le caractère employé par Blochmann est, par contre, aisé à discerner et j'ai cru préférable, à ce point de vue aussi, d'y recourir. La descriphüon de l'A. brunnea Dujardin est insuffisante pour qu'on puisse intercaler exactement cette forme dans le tableau suivant. Les Æ. pogonias et A. heterostoma me paraissent douteux. bien qu'ils aient été inclus dans ce tableau. Table des espèces. 1. Plusieurs vacuoles pulsatiles. 2 Une seule vacuole pulsatile, centrale (4. pogonius) où située à l'extrémité postérieure du corps. 1 a 10. 1390 — Organisme ectoparasite de Poissons. Les vacuoles contrac- tiles sont nombreuses et disséminées sous toute la surface du corps. H. (Ichtyophtirius) multifiliis. Organismes libres (eaux stagnantes). Une vacuole terminale postérieure et 1-2 séries longitudinales de vacuoles. 3 Deux séries longitudinales de vacuoles. Macronueleus ovoïde. H. Lieberkühni. Une seule série de vacuoles. Macronucleus rubané. IH. coleps. L'unique vacuole pulsatile est située à l’extrémité posté- rieure du Corps. La vacuole pulsatile est centrale; les lignes ciliées sont longitudinales; une touffe de cils plus longs près de la bouche; noyau allongé et arqué. A. ? pogontas. Les lignes de cils sont parallèles à l'axe antéro-postérieur. 6 Les lignes de cils sont un peu obliques. H. ovum. Bouche terminale ou sublatérale, mais non en forme de fente. 1 Bouche située latéralement près du pôle antérieur, en forme de fente arrondie en avant et acuminée en arrière. I. ? heterostom«. Un pharynx tubulaire. 8 Pas de pharynx. 11 Cils cireumbuccaux dirigés en avant toujours; noyau renfer- mant un gros Binnenkürper. Hair: Cils circumbuccaux non dirigés en avant 9 Corps ellipsoïdal ou presque sphérique ; entre les lignes lon- gitudinales de cils se trouvent des stries longitudinales, réunies entre elles par des stries transversales (séparant les cils), ce qui donne à la surface de l'organisme un aspect quadrillé; des trichocystes. H. nigricans. Corps plus ou moins allongé, cylindrique ou subeylindrique ; la surface n’est pas quadrillée; pas de trichocystes. 10 Corps en forme de cylindre long, plus de trois fois aussi long que large ; la bouche occupe le pôle antérieur, le pharynx n’atteint pas le milieu du corps; de nombreux noyaux. H. oblonga. Corps cylindrique où subeylindrique, jamais plus de trois fois aussi long que large; la bouche est latérale par rap- — 391 — port au pôle antérieur; le pharynx atteint le milieu du corps; il n'y à qu'un seul noyau ellipsoïdal. H. edentata. 11. Corps ellipsoïdal ; noyau ellipsoïdal. 7. simplex. Corps ovoïde, l’apex tronqué transversalement et occupé par la bouche; noyau en forme de cylindre long et contourné. H. curvilata. 1. H. simpzex Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 120, pl. I, Ihr Le DS: Schewiakoff 1893-94, Blochmann 1895, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905. 2. H. CURVILATA Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XIX, p. 59, planes (180): 3. H. ovum Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 121. D. M. Ehrenberg 1831-38, Dujardin 1841, Diesing 1850, Cohn 1853, Stein 1854, Claparède et Lachmann 1859, Eberhard 1858, Kent 1882, Roux 1901, Henderson 1905. Syn. : Leucoploabursala Müller 1786; £nchelys ovum Diesing 1866. 4. H.? pPoGonIAS Smith. ID}: Smith, Amer. Micr. Journ., XVIIL, p. 143 (1897). 5. H. ATRA Svec. De Svec, Bull. Intern. Acad, Prague, IV, 2, p. 34, pl. I, fig. 1 (1897). 6. H. NIGRICANS Lauterborn. IDE Lauterborn 1894, Blochmann 1895, Schouteden 1906. 7. H.? HeTERosToMA Beardsley. De Beardsley, Trans. Amer. Micr. Soc., XXIIT, p. 53 (1901). 8. H. eDENTATA (Claparède et Lachmann). — Schewiakoff, p- 136, pl. I, fig. 24. 10 Syn.:? Prorodon edentatus Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Schouteden 1906 ; Gymnopharyna typicus Diesing 1866. 9. H. oBLoNGA Maupas. — Schewiakoff, p.122, pl. Lfig.3. M. Maupas 1883. Syn. :? Prorodon marinus Claparède et Lachmann 1859; Prorodon marinus Quennerstedt 1867, Môbius 1888; Holophrya maxima Daday 1886. — O2 4 en æ = 1 “ 10. H. muLrTiFiLuS Fouquet. — Schewiakoff, p. 12: EEE Jane Bütschli 1889, Schouteden 1906. Syn. :Ichlyophtirius multifiliis Fouquet 1876, Kent 1882, Stiles 1893, Blochmann 1895; Chromatophagus para- siticus Kerbert 1884; « Parasitisches Infusorium Hilgendorf et Paulicki 1869 ? Var. : Ichtyophtirius cryploslormus Zacharias 1893, 1902, 1903. 11. H. cozeps (Ehrenberg) Bütschli. À D Bütschli 1889, Blochmann 1895. 12. H. LieBerküani Bütschli. D. 3ütschli 1889, Blochmann 1895 2. — UROTRICHA Claparède et Lachmann Table des espèces. 1. Corps pyriforme; pharynx conique, entouré de bätonnets. 2 Corps sphérique ou ellipsoidal; pharynx en entonnoir, sans bâtonnets. ! 2. Extrémité postérieure du corps tronquée, non ciliée; une sole unique postérieure. 5 Extrémité postérieure du corps arrondie; tout le corps est couvert de cils; en arrière 3-4 soies. U, lagenulu. 3. Soie postérieure dirigée obliquement par rapport à l'axe lon- gitudinal du corps. U. farctu. Soie postérieure située dans l'axe du corps. U. Minhewichzi. 4. Une seule soie postérieure, 5 Corps ellipsoidal; pharynx long ; deux soies, U. globos«. D. Corps sphérique; pharynx court. U, furcalu. Corps ellipsoïdal. 7. hyalina. tw Q2 ë . U. FARCTA Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, p. 125, beige: 5: D. Claparède et Lachmann 1859; Diesing 1866, Kent 1882, 3ütschli 1889, Schewiakoff 1889, Levander 1894, Bloch- mann 1895, Svec 1897, Awerintzew 1901, Roux 1901, Minkewiez 1902, Beardsley 1902, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn.: Urotricha platystoma Stokes 1888;? Balaniloioon agile Sitokes 1888 ; B. gyrans Stokes 1888. U. Mixkewicxz1 Schouteden. De Syn.: Urotricha farcta var.? Minkewiez, Trudi $S. Pet. Obsch., XXIX, pp. 245 et 269 (1898). U. LAGENUIA (Ehrenberg) Kent. Schewiakoft, p. 126, pl. É fig. 6. D. Kent 1882, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Blochmann 1895, Roux 1901, Schouteden 1906. Syn. : Pantotrichum lagenula Ehrenberg 1888. U. FURCATA Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 126, pl. I, HOT: D: Schewiakoff 1893. 5. U. HYALINA Smith. Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XIX, p.59, pl. I, fig. 9 (1897) U. GroBosa Schewiakoff. — Schewiakotff, p. 127 pl. I, Hole D Schewiakoff 1893, Roux 1899-1999, Awerintzew 1801. Roux 1901. 3. — ENCHELYS Hill. Tuble des espèces. De nombreuses vacuoles contractiles. Extrémité antérieure du corps tronquée obliquement. Noyau ellipsoïdal. EE. arcuata. Une seule vacuole contractile. 2 Extrémité antérieure tronquée droit. Noyau sphérique ou réniforme. E. pupu. Extrémité antérieure tronquée obliquement. 3 — 394 — 3. Noyau ellipsoïdal. Vacuole. E. farcimen. Noyau en forme de boudin ou réniforme. Vacuole terminale, postérieure, ronde, naissant par fusion de deux petites vacuoles rondes, ÆE. variabilis. Smith a décrit une cinquième espèce, Z. Audobonii, à vacuole unique, dont l'extrémité antérieure serait prolongée en un « snout - et le noyau sphérique. La description en est insuffisante etne permet pas de l’intercaler dans le tableau. ‘1. E. pupA Müller. — Schewiakoff, p. 129, pl. [, fig. 9. D. M. Müller 1786, Ehrenberg 1830 et 1838, Diesimg 1850, Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859, Mereschkovsky 1877, Kent 1882, Gibbons 1874. Schewiakoff 1893, Bloch- mann 1895, Roux 1901, Blochmann 1906. : Syn. : ? Enchelys larda Bütschli 1889; Holoplhrya Larda Quennerstedti869; £nchelys nebulosa Entz 1879; Disoma racillans KEhrenberg 1829 et 1838; Disoma lricolor Schmarda 1854: Balantidion pellucidum Eberhard 1862. E. FARCIMEN Müller. — Schewiakoff, p. 129. D. Müller 1773 et 1786, Ehrenberg 1838, Diesing 1850, Perty 1852,Claparèdeet Lachmann 1859, Kent 1882, Maupas 1889, Lauterborn 1894, Blochmann 1895, Henderson 1905. Syn. : ? Enchelys nebulosa Müller 1773 et 1786; Enchelys nebulosa Ehrenberg 1831 et 1838, Henderson 1859. 3. E. VARIABILIS Sec. Dr Svec, Bull. Intern. Acad. Prague, IV, 2, Sc. Math.-Nat., p'25, pl Lie 2-3 (1897); |. E. ARcuATA Claparède et Lachmann.—Schewiakoff, p. 130, DM A0 D: Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1288. 5. E. AupoBonNii Smith. Smith, Amer. Micr. Soc., p. 142 (1897). 6 *EÆE. veRMICULARIS Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XX, p. 52 (1899). (A — 395 — 4, — SPATHIDIUM Dujardin 1831 Table des espèces. 1. Corps cylindrique, long; noyau rubané. S. spathula. Corps en forme de sac large; noyau sphérique. S. Lieberkühni. 0: SE (Müller) Bütschli. — Schewiakoft p. 132, pl. I, fig. 11. D.S. Se 1889, Maupas 1888, Blochmann, 1895, Roux 1905. Syn. : Spathidium hyalinum Dujardin 1841, Perty 1852; Enchelys spathula Müller 1773-86; ? Æ. gigas Stein 1859, Entz 1879; Leucophoys spathula Ehrenberg 1830-1-8, Cienkovsky 1855; ZLacrymaria truncata Stokes 1885-88: ? Habrodon curratus Perty 1852. 2, S. LreBerküani Bütschli. — Schewiakoff, p. 132, pl. I, tig. 12. 12 hi 1889, Blochmann 1895. 5. — CRANOTHERIDIUM Schewiakotf 1893 Une seule espèce : Cr. taeniation. 1. CR. TAENIATUM Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 134, pl. I, tig. 13. D Schewiakoff 1893 et 1894. 6. — LAGYNUS Quennerstedt 1867 1 Une tache pigmentée, noire où d’un bleu-noir, à l'extrémité antérieure du corps. L ocellalus. Pas de tache pigmentée 2 — 396 — Pharynx conique, entouré de bätonnets. [AN] L.elegans. Pharynx cylindrique, s’élargissant en massue à l'extrémité antérieure, non entouré de batonnets. L. crassicollis. 1. L. ELEGANS (Engelmann). — Schewiakoff, p. 135, pl. I, HSNTAE MéDENT Engelmann 1862, Diesing 1866, Blochmann 1895, Roux 1901. Syn. : Lagynus laevis Quennerstedt 1867, Kent 1882, Bütschli 1889, Fabre-Domergue 1891; Lagynus lasius Stokes 1888 ; Lagynus ornalus Stokes 1893. >, L. crassicozLIs Maupas. — Schewiakoff, p. 136, pl. I, fig. 15. M. Maupas 1883, Schouteden 1906. Syn. : Freia elegans (p.) Claparède-Lachmann 1859, Stein 1867; ? Lagynus sulcatus Gruber 1884, Levander 1894 et 1901. L. OCELLATUS Daday. M. Daday 1886. Levander 1894. CO 7. — TRACHELOPHYLLUM Claparède et Lachmann Les trois espèces connues se séparent comme suit : 1. Bâtonnets pharyngiens courts, seulement deux fois aussi longs que le prolongement terminal. Corps aplati, à tri- chocystes tangentiels. Tr. brachypharyner. Bâtonnets pharyngiens fort longs, bien plus de deux fois aussi longs que le prolongement terminal. Trichite en faisceaux épars ou absents. 2 2. Cou très long et mince; sur l’un des bords, des soies tactiles. = Tr. apiculatum. Cou beaucoup plus court et large ; pas de soies tactiles. T. pusillum. tÙ A . — 397 — TR. BRACHYPHARYNX Levander. Levander, Acta Soc. Fenn , XII, 2, p. 66 (1894). TR. APICULATUM (Perty) Claparède et Lachmann. — Sche- wiakoff, p. 138, pl. I, fig 16 D. Claparède et Lachmann 1859, Stein 1862. Wrzesniowskv 1862, Engelmann 1862, Quennersiedt 1865, Diesing 1866; Kent 1882, Bütschli 1889, Maskell 1887, Blochmann 1895, Roux 1901, Zacharias 1902, Henderson 1905. Syn. : Trachelophyllum tachyblastion Siokes IS8s ; Trachelophyllum claratunr Siokes 1888; Trachelo- phytlum vestitum Stokes 1888; Trachelius apicur- latus Perty 1852; Trachelius pusillurs Pertx 1852. TR. PUSILLUM Claparède et Lachmann. De Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Roux 1910. 8. — LACRYMARIA Ehrenberg 1830 Table des espèces. Une seule vacuole pulsatile. è Deux vacuoles pulsatiles ; un cou fort long. L. olor. Pas de cou; tête conique ne présentant de eils que dans sa partie postérieure. L. coronatl«. Un cou; tète coniqueentièrement couverte de cils. 3 Les cils plus longs qui se trouvent en avant sont toujours dirigés en arrière. Le noyau est elliptique. L. phialin«. Les cils plus longs antérieurs ne sont pas dirigés en arrière, Le noyau est long, réniforme. L. lagenul«. Le L. vermicularis (Müller) Fromentel est resté douteux pour Schewiakoff. Ne s’agirait-il pas du Z. phialina ? Svec lui-même signale la forte ressemblance de son espèce avec le Phialina vermicularis de Claparède et Lachmann. dont il ne la sépare qu’en admettant la description de ces auteurs correcte. — 398 — . L. o1or (Müller) Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 141, pl. E, He 1 DASAME Ehrenberg 1830, Dujardin 1841, Claparède et Lachmann 1859, Quennerstedt 1865, Diesing 1866, Stein 1867, Fro- mentel 1874, Gruber 1884, Bütschli 1889, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Awerintzew 1901, Roux 1901, Calkins 1901, Henderson 1905. Syn. : Lacrymaria proteus Ehrenberg 1833 et 1838, Dujardin 1841, Perty 1852, Fromentel 1874; Lacryma- ria viridis Dujardin 1841; Vibrio olor Müller 1876; Trachelocerca olor Ehrenberg 1833 et 1838, Perty 1852, Cohn 1853, Cox 1881, Kent 1882, Stokes 1888, Jennings 1901; Trachelocerca viridis Ehrenberg 1833 et 1838, Stein 1859; Trachelocerca linguifera Perty 1852; Trachelocerca biceps Ehrenberg 1838; Trachelocerca versatilis Kent 1882; Trachelocerca filiformis Mas- kell 1887; 2? Lacrymaria gutla Ehrenberg 1831; Lacrymaria gutta Dujardin 1841, Perty 1852. L. coRoNATA Claparèdeet Lachmann. — Schewiakoff, p.142, PMP ne DST Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Maupas 1883, Andrussoff 1886, Gourret et Roeser 1886, Bütschli 1889, Schewiakoff 1893, Calkins 1902. Syn.: Lacrymaria lagenula Cohn 1866, Môbius 1888, Florentin 1899; ZLacrymaria Cohnit Kent 1882; Lacrymaria caspia Grimm 1876; 2? Lacrymaria versatilis Dujardin 1841, Quennerstedt 1867; ? Tri- choda versatilis Müller 1786. Var. aqua-dulcis Roux 1901, Henderson 1905. tt 3. L. LAGENULA Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, p.148 plie se M. Claparède et Lachmann 1859, Quennerstedt 1867, Diesing 1866, Ulianine 1871, Entz 1879, Andrussoff 1886, Kent ‘1882, Calkins 1902. Syn. :? Lacrymaria tenuicula Fromentel 1874. 4. L. PHIALINA Svec. D. Svec, Bull. Intern. Acad. Prague, IV, 2, p. 36, pl. F, fig. 4-5 (1897). 5. ? L. vermicuzaris (Müller) Fromentel. — Schewiakoff, p. 143. D: Fromentel 1874, Bütschli 1889. — 399 — Syn.: Trichoda vermicularis Müller 1786; Phalina vermicularis Ehrenberg 1831; Dujardin 1841, Diesing 1850, Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882; Phialina viridis Ehrenberg 1831, Diesing 1850, Perty 13852. 9. — TRACHELOCERCA Ehrenberg 1840 Une seule espèce : Tr. phoenicopterus. 1. TR. pHœNICOPTERUS Cohn. — Schewiakoff, p. 146, pl. L fig. 20. M. Cohn 1866, Quennerstedt 1867, Kent 1882, (Gruber 1884, Entz 1884, Gourret et Roeser 1886, Calkins 1902. Syn. : Trachelocerca sagilta Ehrenberg 1840, Stein 1859; Trachelocerca tenuicollis Quennerstedt 1867, Kent 1882: Trachelocerca minor Gruber 1887; Chænia leres (p.) Kent 1882; ? Vibrio sagitla Müller 1786. 0. — PRORODON Ebhrenberg 1833 Comme je l'ai dit, je prends ce genre dans le sens de Bloch- mann. Table des espèces. 1. Une seule vacuole contractile, à l'extrémité postérieure du COrps. 2 De nombreuses vacuoles, disséminées sur toute la surface du corps; noyau double, formé de deux moitiés sphériques réunies par un pont. P. margarilifer. 2, Noyau en forme de cylindre allongé. P. discolor. Noyau ellipsoidal où sphérique. 3 3. Corps subsphérique, un peu aplati; des trichocystes. P. armatus. Corps ellipsoïdal, cylindrique ou obovoïde. 4 CE Je — 400 — Appareil pharyngien constitué d'environ 60 larges lames, formées chacune de deux moitiés réunies à un bout et s'ouvrant en À; noyau sphérique. P. platyodon. Baionnets phar:yngiens non en forme de A. D Corps ellipsoïdal ou obovoïde, sans trichocystes ; batonnets pharyngiens fins ; pas de zone ciliée différenciée partant de la bouche. 6 Corps cylindrique, les bouts arrondis ; de nombreux tricho- eystes; batonnets pharyngiens robustes; de la bouche part une zone formée de trois rangées de cils serrés, entre les- quelles il n'y à pas de trichocystes, et qui s'étend sur un tiers de la longueur (il en est de même chez P. pla- tyodon). P. laeniatus. Novau sphérique, central, renfermant 45 Binnenkôrper allongés. P. nucleatus. Noyau allongé, elliptique où parfois subsphérique, mais ne renfermant pas de Binnenkôrper allongés. P.teres. P. TERES Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 151, pl. L, fig. 22. = Ehrenberg 1838, Dujardin 1841, Diesing 1850, Cobhn 1853, Perty 1852, Stein 1854, C Pond et Lachmann 1859, : ngelmann 1862, Meresc us sky 1877, Kent 1882, Maupas 1889, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Levander 1 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Awerintzew ‘1901, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. : Prorodon griseus Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882; Prorodon linnelis Stokes 1888. P. NUCLEATUS Svec. ID) Svec, Bull. Intern. Acad. Prague, IV, 2;p.°37, pl. I, 7 (1897) | P. pISCOLOR (Ehrenberg) Blochmann.— Schewiakoff, p.121, DAME HE 2 DENT Blochmann 1895. Syn. : Holophrya discolor Ehrenberg 1833-38, Dujardin 1841, Diesing 1850, Perty 1852, Stein 1854, C laparède et ÆLachimann 1859, Mereschkovsky 1877, Kent 1882, 1. Zolophrya simples Schew. 2, Urolricha fareta OIL. 3. Enche 4. Spathidium spatlula Mill. D ü uys arcuala OIL. 5. Cranotheridium tuniatum Schew. , Lagynus clegans Eng. 7. Trachelophytlum apiculalum Perty. 8. Lacrymarta lagenula OI.-L. 9. Holophnya (Prorodon) edentata O1.-L. 4. Dinopli 142. Dinopluya cylindriea R-Kors, 15. Mesodinium acarus Stein, 16. Askenasia elegans Blochm. 17. Amphileptus Claparedeï Stein. 18. Zionotus diaphanus Wrzesn, ophyllum armatum O1.-L, so 24. Ortliodon parvicoshrum Schew. 25. Chilodon dentatus. 26. Cluamydodon mnemosyne Ehr. - Phascolodon vortivella Stein. AREUR + Le Qt tÙ — AU Bütschli 1889, Schewiakoff 1889-93-96, Levander 1894, Roux 1901; Æolophrya Kessleri Mereschkovsky 1877-79; Holophrya polyphysa Schmarda 1854; Ænchelys dis- color Diesing 1866; Trichoda horrida Müller 1786 ; Prorodon sulcatus Maskell 1887. P. ARMATUS Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, p- 151, pl. E äig. 23 > Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Blochmann 1895. . P. MARGARITIFER Claparède et Lachmann. — Schewiakof”, p.162, pl. E, fes 25: D: Claparède et Lachmann 1859, Diesimg 1866, Kent 1882, Blochmann 1895. . P. TAENIATUS Blochmann. D. Blochmann 1895 (p. 89). . P. PLATYODON Blochmann. D: Blochmann 1895 (p. 90). 11. — ENCHELYODON Claparède et Lachmann 1859. Table des espèces. . Une seule vacuole contractile, postérieure; noyau en forme de cylindre allongé. E. farctus. Trois vacuoles, postérieures ; noyau sphérique. EE. vesiculosus. . E. raARCTuS Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, p. 153, pie 206 je Claparède et Lachmann 1859, Stein 1867, Kent 1882, Wrzesniowski 1870, Kellicott 1889, Blochmann 1895, Svec 1897. Syn. : Prorodon farctus Diesing 1866, Bütschli 1889, Roux 1901. E. vesiCuLosus Siokes. D; Stokes, Trans. Amer. Phil. Soc., XXXIIT, p. 341 (1894). 4102 12. — PSEUDOPRORODON Blochmann 1895. Une seule espèce : P. nireus. 1. P. xNIvEUS (Ehrenberg, Blochmann. — Schewiakoff, p. 150, pl LNhot oi D). Blochmann 1895. Syn.: Prorodon nireus Ehrenberg 1833, Dujardin 1841, Cohn 1853, Perty 1852, Stein 1854, Claparède et Lachmann 1859, Dicsing 1866, Kent 1882, Fabre-Domergue 1888, Balbiani ISSS, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906; Prorodon vorax Perty 1852, Diesing 1866. 13. — PERISPIRA Stein 1859 Une seule espèce : P. otun. - 1. P. ovum Stein. — Schewiakoff, p. 154, pl. I, fig. 27. D. Stein 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889, Levander 1894, Blochmann 1895. 14. — CHAENIA Quennerstedt 1867 Tuble des espèces. 1. Une seule vacuole contractile, à l'extrémité postérieure du COrpPS. 2 Plusieurs vacuoles pulsatiles, disposées en ligne. D >. Extrémité antérieure du corps se rétrécissant graduelle- ment, présentant des touffes de grands cils; les rangées longitudin:des de cils sont assez rapprochées entre elles. Ch. teres. Extrémité antérieure présentant un cou à cils plus longs, disposés en spirale; des trichocystes; les rangées longitu- dinales de cils sont largement séparées l'une de l’autre. : Ch. elongut«. — 403 — 3. Vacuoles disposées en ligne. Chcrass: Vacuoles disséminées sans ordre dans le corps. Ch. (?) limicolu. 1. CH. TERES (Dujardin) Gruber. — Schewiakotf, p. 156, pl: IT, fig. 28. M. D. Gruber 1881, Bütschli 1889. Syn. : Chaenia vorax Quennerstedt 1867, Rees 1884; Trachelius teres Dujardin 1841; 2 Trachelius strictus Dujardin 1841; Chaenia teres Kent (p.) 1881, Gourret et Ræsel: 1886; 2 Chaenia similis Zacharias, Forsch.-Ber. Plon TL p- 171893); 2. CH. ELONGATA (Claparède et Lachmann) Bütschli. — Sche- wiakoff, p. 157, pl. IL, fig. 29. M. Bütschli 1889. “ Syn. : Enchelyodon elongatus Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882; Ænchelyodon strialus Gourret et toeser 1886; Gymnopharynæ elongatus Diesing 1866; Lagynus elongatus Maupas 1883, Rees 1884. 3. CH. CRASSA Maskell. — Schewiakoff, p. 158, pl. IT, fig. 30. DEME Maskell 1887, Roux 1901. 4. CH. LIMICOLA Levander. IDE Levander, Zool. Anz., XXIV, p. 53 (1901). N.B. — Je ne suis pas certain que cette espèce appartienne bien au genre Chaeni«. 15. — PELAMPHORA Lauterborn 1901. La position systématique du genre n’est pas certaine. Une seule espèce: P. Biüiltschlir. LP: Bürscarrrlauterborn. Lauterborn, Zool. Anz., XXIV, p. 52 (1901). — 404 — 9e. FAMILLE. — ACTINOBOLIDÆ Cette famille ne comprend que deux genres, fort curieux, se distinguant comme suit : 1. Corps ellipsoïdal; cils disposés en touffes dans les sillons longitudinaux ; au milieu de chaque touffe, une sorte de tentacule. 1. Actinobolus. Corps en forme de bouteille; cils insérés isolément dans les sillons longitudinaux; à l'extrémité antérieure du corps, un tentacule unique. 2. Ileonem«. 1. —ACTINOBOLUS Ste 1867 Une seule espèce : À. radians. 1. À. RADIANS Stein. — Schewiakoff, p. 161, pl IL, fig. 51-32. D= Stein 1867, Entz 1882, Bütschli 1889, Erlanger 1893, Blochmann 1895, Calkins 1901. 2. — ILEONEMA Stokes 1884 Une seule espèce : Z. dispar. 1. I. prspar Stokes. — Schewiakoff, p 163, pl. IL, fig. 33. D. Stokes 1884, Bütschli 1889. | — 405 — 3% FAMILLE. — COLEPIDÆ Table des genres. 1. A l'extrémité antérieure du corps, une couronne de petits cils élastiques sétiformes; le corps présente une symétrie bilatérale ou est une surface de rotation. 2 A l'extrémité antérieure du corps il y a quatre lames vibrantes triangulaires, réunies à la base en membrane annulaire; corps asymétrique. 4. Sfephanopogon. 2. Corps nu, c'est-à-dire sans cuirasse. 1. Plagiopogon. Corps revêtu d’une cuirasse différenciée. 3 3. La cuirasse est formée de bâtonnets oblongs ; corps en forme de tonnelet. 2. Coleps. La cuirasse est formée de bâatonnets longitudinaux ; corps en forme de fuseau. 3. Tiarina. 1. — PLAGIOPOGON Stein 1859 Une seule espèce : P. coleps (Ehrenberg) Stein. 1. P. cozxps (Ehrenberg) Stein. — Schewiakoff p. 165, pl. IT, fig. 34. Stein 1859, Kent 1882, Bütschli 1889. I Syn. : Holophrya coleps Ehrenberg 1831; Coleps iner- mis Perty 1852; Dicltyocoleps inermis Diesing 1866; Coleps striatus Smith, Amer. Micr. Journ., XVIII, p. 143 (1897). 2. — COLEPS Nitzsch 1817 Table des espèces : 1. A l'extrémité antérieure, outre les 15 lames buccales, 1l n'y a pas de dents. C. hirtus. A l'extrémité antérieure, il y à 1 ou 2 paires de dents. 2 — 406 — Une seule paire de dents, en forme de crochets, à l'extrémité antérieure; quatre dents à l'extrémité postérieure. C. uncinalus. Deux paires de dents en avant; trois grandes dents en arrière, C. amphacanthus. . C. aiRTUs (Müller) Nitzsch. — Schewiakoff, p. 169, pl. IT, fig. 85. D. S. M. Nitzsch 1817, Ehrenberg 1830, Dujardin 1841, Bailey 1845, Cantor 1842, Perty 1852, Schmarda 1854, Claparède et Lachmann 1859, Engelmann 1862, Stein 1867, Fromentel 1874, Grimm 1877, Kent 1882, Maplestone 1879, Eniz 1884, Maupas 1883, Stokes 1883, Maskell 1887, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Florentin 1899, Awerintzew 1901, Roux 1901, Jennings 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. :Cercaria hirla Müller 1786; Coleps viridis Ehren- berg 1830-31-33-38; Coleps elongatus Khrenberg 1830- 1-3-8; Coleps incurvus Ehrenberg 1833-38, Dujardin 1841, Kent 1842; Coleps posticenudus Alenitzine 1873; Diclyocoleps hirtus Diesing 1866; Dictyocoleps riridis Diesing 1866; Dictyocoleps elongatus Diesing 1866; Pinacocoleps incurvus Diesing 1866. 2. C. AMPHACANTHUS Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 170. D. Ehrenberg 1833-38, Dujardin 1841, Perty 1852, Kent 1882, Blochmann 1895, Awerintzew 1901. Syn.:(Cricocoleps amphacanthus Diesing 1866. 3. C. UNCINATUS Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, pAiTe" ID}: Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Roux 1901, Henderson 1905. Syn. : Diclyocoleps uncinalus Diesing 1866, 3. — TIARINA Bergh 1880 Une seule espèce : 7. fusus. AT — 1. T. rusus (Claparède et Lachmann) Bergh. — Schewiakoff, prepa s6: M. Bergh 1880, Bütschli, 1889, Lauterborn 1894. Syn. : Coleps fusus Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Daday 1886, Môbius 1888; Dictyocoleps fusus Diesing 1866, 4. — STEPHANOPOGON Entz 1881 Une seule espèce : S. colpoda Entz. 1. S. cozpopA Entz. — Schewiakoff, p. 174, pl. IT, fig. 37. M. Entz 1884, Bütschli 1889. Syn. : ? Colpoda gallinula Müller 1716. 4° Fam. — CYCLODINIDÆ Table des genres : 1. Corps peu densément couvert de cils, ceux-ci disposés en rangées méridiennes; une seule ceinture de lamelles vibfatiles (antérieure). 1. Dinophryx. Corps nu; 1, 2 ou 7 ceintures de lamelles vibratiles. 2 2. Corps cylindrique, présentant en avant un court prolonge- ment ; une seule ceinture de lamelles vibrantes, situées en avant, où deux ceintures, la seconde se trouvant alors sur la moitié postérieure du corps, — ou 7 ceintures; Îles lamelles sont souples. 2. Didinium. Corps présentant une bande équatoriale quadrillée sur laquelle se trouve une ceinture de lames vibratiles élas- tiques. 3. Mesodintum. Corps subsphérique en arrière, se rétrécissant en cône tres obius en avant; deux couronnes de lames cillaires. Orga- nisme faisant des bonds caractéristiques. 4. Asken«asit«t. — 406, — 1. — DINOPHRYA Bütschli 1889 1. Obpyriforme ou obovoïde, se rétrécissant graduellement en arrière; 20 lignes ciliées longitudinales, chacune de 16- 18 cils; noyau sphérique. D. Lieberkühni. Cylindrique avec les deux extrémités coniques; 16 lignes ciliées longitudinales, de 20-22 cils chacune; noyau ellip- tique allongé, un peu courbé. D. cylindrica. 1. D. LieBerküant Bütschli. — Schewiakoff, p. 178, pl. IL. fig. 38. D: Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Blochmann 1895, Roux 1901, Henderson 1905. D. ? cyrinpricA Rimsky-Korsakoff. 1; Rimsky-Korsakoff, Biol. Centralb]., X VIT, p. 257 (1897). Syn. : ? Siagonophorus euglenoides Eberhard 1858 ; ? Siagonophorus loricatus Eberhard 1858. D 2. — DIDINIUM Stein 1867 Table des espèces : 1. Une seule ceinture (antérieure) de lames vibratiles. D. Balbianii. Au moins deux ceintures de lames vibratiles. de >, Deux ceintures, l’une en avant, l’autre plus en arrière. D. nasutum. Sept ceintures, six antérieures rapprochées entre elles, une postérieure. D. cinctum. 1. D. BaALBrANIT Bütschli. — Schewiakoff, p. 181, pl. II, fig. 39. D: Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Levander 1894, Bloch- mann 1895, Svec 1897, Awerinizew 1901, Roux 1901, 3eardsley 1902, Schouteden 1906. Syn. : Monodinium Balbianii Fabre-Domergue 1889. tÙ — 409 — D. xasuTuM (Müller) Stein. — Schewiakoff, p. 182, pl. IT, fig. 40. D. Stein 1867, Engelmann 1862, Balbiani 1873, Kent 1882, Maupas 1888, Bütschli 1889, Blochmann 1895, Levander 1894, Awerintzew 1901, Voigt 1902, Beardsley 1902. Syn.: Vorticella nasuta Müller 1786; Chytridium Steinii Eberhard 1862; Wagneria cylindroconica Alenitzine 1874. . D. cncrum Voigt. D. Voigt, Zool. Anz., XXV, p. 36 (1900); Forsch.-Ber. Plone tp395t pl IP ie 5 4902): 3. — MESODINIUM Stein 1862 Table des espèces. .… Une seule couronne de lames vibratiles: pas d’ « antennes » ; ? ? pharynx entouré de bâtonnets ; noyau sphérique : M. acarus. Plusieurs couronnes de lames vibratiles ; quatre « antennes » autour de la bouche; pharynx sans bâtonnets ; noyau réni- forme ou en fer-à-cheval. M. pulex. . M. AcaRus Stein. — Schewiakoff, p. 184, pl. IL, fig. 41. D. Stein 1862, Kent 1882, Entz 1882, Blochmann 1895, Roux 1901. Syn. : M. fimbriatum Stokes 1887-1888 ; M. phialinum Maskell 1887. M. PuLEx (Claparède et Lachmann) Stein. — Schewiakoff, p. 185, pl. IL, fig. 42. DM Stein 1867, Kent 1882, Maupas 1882, Entz 1884, Rees 1884, Gourret et Roeser 1886, Levander 1894. Syn. : M. recurvum Stokes 1888; Halteria pulex Clapa- rède et Lachmann 1859, Carter 1869, Mereschkosvky 1879 : I. tenuicollis Fresenius 1865; 1. bipartita Fro- mentel 1874; Acarella siro Cohn 1866, Quennerstedt 1865, Mereschkovsky 1882, Kent 1882; ? Megatricha partita Perty 1882. — 410 — 4. — ASKENASIA Blochmann 1895 e Une seule espèce : Ask. elegans Blochmann. 1. Ask. ELEGANS Blochmann. D. 3lochmann, Mikr. Tierw., 2. Aufl., p. 91, pl. V, fig. 167 (1895); Roux, Faune Infus. Gen., p. 34, pl. I, fig. 22 (1901). GEN. DACTYLOCHLAMYS Lauterborn 1901. Ce genre curieux n'a pu être étudié suffisamment en détail par Lauterborn, qui l'a découvert, et sa position systématique n’est pas encore déterminée exactement. Une seule espèce : D. prsci- formis. 1. D). piscrrorMIS Lauterborn. Lauterborn, Zool. Anz., XXIV, p. 53 (1901). B. — PLEUROSTOMATA Cette section renferme les familles des Aphileplide, Trachelideæe et Nassulideæ. 6° Fam. — AMPHILEPTIDÆ Table des genres. 1. Corps aplati peu notablement où seulement en avant (sur: l'étendue de la fente buccale) ; tout le corps uniformément couvert de cils disposés en séries méridiennes. 1. Amnphileptus. Corps assez fortement comprimé latéralement, rubané où en lame ; un seul côté du corps est cilié, ou bien les cils sont de forme et longueur différente des deux côtés, 2 1 — AI] — La fente buccale se trouve dans la partie antérieure de la face ventrale convexe ; pas de pharynx. 5 La fente buccale se trouve au fond d'un péristome dans la partie antérieure de la face ventrale concave; un petit pharynx tubulaire. 1. Loxodes. Corps en forme de ruban allongé, renflé au milieu, avec un cou étiré ou plié en S ; une zone ciliée (erinière) plus ou moins nette se trouve le long du côté gauche de la fente buccale. 2, Lionotus. Corps plat, laminaire ; pas de zone eiliée. 3. Loxophyllum. 1. — AMPHILEPTUS Ebhrenberg Table des espèces. Noyau en chapelet formé de plus ou moins 8 grains. Corps ovoïde, large, arrondi en arrière, prolongé en avant en une courte trompe portant des trichocystes à sa face ven- trale. Vacuoles ? A. trachelioides. Noyau formé de 4 parties au plus. Corps plus allongé, sans trompe distincte. 2 Extrémité antérieure coupée obliquement sur la face ven- trale ; plusieurs vacuoles pulsatiles. 3 Extrémité antérieure tronquée du côté gauche; une seule vacuole pulsatile, à l'extrémité postérieure du corps. A. incurvalus. Macronucleus bipartit ; extrémité postérieure du corps gra- duellement arrondie. A. Claparedet. Macronucleus quadripartit; corps déprimé à l'extrémité postérieure ; à l'extrémité antérieure, 8-12 trichocystes, A. Carchesii. A. CLAPAREDEI Stein. — Schewiakoft, p. 195, pl. IT, fig. 45. PONS Stein 1867, Entz 1884, Bütschli 1889, Dallinger, Bloch- mann 1895, Roux 1902, Henderson 1905. tÙ Qt — 412 — Syn. À. meleagris Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Kellicott 1886, Jennings 1901; ? Trachelius meleagris Ehrenberg 1838 ; Tr. sp. Cienkowsky 1858 ; Opalina sp. d'Udekem 1857. A. CARCHESII Stein. - Schewiakoff p. 196. D. Stein 1867, Cole 1853, Roux 1901. Henderson 1905. . À. INCURVATUS (Dujardin) Schewiakoff. — Schewiakoff, p.196, pl. IT, Hg. 46, D. M. Schewiakoff 1893. Syn. Acineria incurvala Dujardin 1841, Maupas 1883. À. TRACHELIOIDES Zacharias. D: Awerintzew, Ber. Stat. Naturf.-Ges. Petersb., I, p. 231, pl: IV, fig. 2 (1901). Syn. Dileptus tracheloides Zacharias, Forsch.-Ber. Plon, IL, p. 78, pl. I, fig. 1—2 (1893). 2. — LIONOTUS Wrzesniowski 1870 Table des espèces. Une seule vacuole contractile, à l'extrémité postérieure du COrps. pe Au moins deux vacuoles contractiles; les vacuoles sont si- tuées le long de l’arête ventrale. 5 Un seul noyau. 3 Plusieurs noyaux ; pas de trichocystes. L. pictus. Noyau divisé en deux moitiés réunies par une portion amin- cie ; une rangée de trichocysies. 4 Noyau entier, oblong, le micronueleus logé dans une dé- pression ; pas de trichocystes. L. lamella. Un cou aplati et fort long. L. folium. Cou de longueur moyenne, arrondi du côté dorsal. L. fasciola. Deux vacuoles pulsatiles seulement. ZL. obtusus. Plusieurs vacuoles pulsatiles. 6 . Outre 4-5 petites vacuoles le long de l’arête ventrale, il y a une grande vacuole contractile à l'extrémité postérieure du corps ; noyau formé de deux moitiés sphériques. L. grandis. —t Le) tÙ — A13 — 5-10 vacuoles pulsatiles en ligne le long de l'arête ventrale, ou de nombreuses petites vacuoles (plus de 10) disséminées dans tout le corps. 7 De nombreuses petites vacuoles contractiles disséminées dans tout le corps. L. vesiculosus. 5-10 vacuoles, en ligne le long de l’arète ventrale. 8 5 vacuoles contractiles ; des trichocystes à l'extrémité anté- rieure du corps seulement ; noyau formé de deux moitiés sphériques; « crinière + indistincte. L. varsoviensis. 6 vacuoles au moins; des trichocystes en forme de bâtonnets sur tout le corps; noyau formé de deux moitiés ovalaires où sphériques ; une « crinière » nette. 9 . 6 vacuoles contractiles seulement. Pas de faisceau de tricho- eystes à l'extrémité antérieure. L. diaphanus. 8-10 vacuoles contractiles. Un faisceau de 4-6 trichocystes plus longs à l'avant du corps. L. lanceolatus. . L. rouum (Dujardin) Wrzesniowski.— Schewiakoff, p. 201, pl. IT, fig. 47-48. D. M. Wrzesniowski 1870, Henderson 1905. Syn. L. anser Bütschli 1889; Blochmann 1895, Svec 1897 ; Roux 1901 ; Z. filum Gruber 1884; L. Wries- niowskii Kent 1882; Lionotus anas Levander 1894; Düileptus folium Dujardin 1841. L. rAscIoLA (Ehrenberg). Wrzesniowski. —— Schewiakoff, p.202; pl: 1}, fig. 49-50: D. S.M. Wrzesniowski 1870, Kent 1882, Entz 1879, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889, Maskell 1887, Levander 1894, Bloch- mann 1895, Svec 1897, Roux 1901, Jennings 1901, Calkins 1902, Henderson 1905. Syn.: ? Vibrio fasciolu Müller 1786; Arrphileplus fasciola Ehrenberg 1838, Dujardin 1841, Perty 1852, Carter 1856, Cohn 1854, Lachmann 1856, Stein 1867, Diesing 1866. Schmarda 1854, Stokes 1884 ; Arrphileptus massiliensis Gourret et Roeser 1886; Dileptus fasciola Fromentel 1874; Loæophyllum fasciola Claparède et Lachmann 1859, Maupas 1888, Florentin 1899 ; Loxo- phyllum duplostriatum Maupas 1883, van Rees 1884, 0] ), = 1j4 Andrussoff 1886 ; Trachelius fusciolu Elhrenberg 1830 ; Lilonotus trichocystus Stokes 1885 et 1888 ; L. cari- natus Stokes 1885-1888. L. LAMELLA(Ehrenberg) Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 203, pl. I, fig. 51 ; Roux 1901, Henderson 1905. D. M. Syn : ? Kolpoda lamella Müller 1786 ; Trachelius lu- mella Ehrenberg 1829, 1830-1-8, 1847, Perty 1852, Cantior 1842, Schmarda 1854; Trachelius falx Dujardin 1841, Perty 1852, Diesing 1866 ; Arphileplus laumnella Diesing 1866; Loxophytllu lunella Claparède et Lach- mann 1859, Kent 1882, Maupas, Andrussoff. 4. L. picrus Gruber. — Schewiakoff, p. 204. M. Gruber 1884. 5. L. oBrusus (Maupas). — Schewiakoff, p. 204. by Syn. : Loxophyllum oblusum Maupas 1888 ; Arnphilep- tus fasciola (p.) Lachmann 1856. 6. L. vARSOvIENSIS Wrzesniowski. — Schewiakoff p. 205, pl. IL, fig. 52. > Wrzesniowski 1870, Kent 1882, Blochmann 1895. 7. L. prAPHANUS Wrzesniowski. — Schewiakoff, p. 205, pl. IT, 10, je. fig. 53. 1} Wrzesniowski 1870, Kent 1882, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905. L. LANCEOLATUS Svec. — Svec, Bull. Intern. Acad. Prague, IV, 2, p. 38, pl. I, fig. 8-10 (1898). D: L. GRANDIS Entz. — Schewiakoff p. 206, pl IT, fig. 54. Entz 1879. S. M. L. VESICULOSUS (Stokes) Roux. D. roux 1902, Henderson 1905. Syn. : Lolonotus vesiculosus Stokes 1885 ; Lilonotus vesiculosus Stokes 1888. 3. — LOXOPHYLLUM Dujardin 1841. Table des especes. Corps en forme d'ovoide allongé, arrondi en arricre et se rétrécissant en avant. 2 Corps en forme de demi-lune, à face ventrale convexe et face tÙ pe Ve . 1] °) ), — 415 — dorsale concave ; noyau rubané ; plusieurs vacuoles con- tractiles le long de l'arête ventrale. L. armalum. Le long de la face dorsale, plusieurs saillies sur lesquelles parfois il y a des touffes de trichocystes ; le long de la face ventirale, une rangée de trichocystes 3 Pas de saillies le long de la face dorsale. ! Noyau rubané où en chapelet long ; une seule vacuole pul- satile, postérieure. L. meleagris. Noyau formé de deux moitiés sphériques ; 3-5 vacuoles pul- satiles, l'une postérieure, les autres le long du bord ventral. L. verrucosum. Le bord externe du corps est garni de soies ; noyau quadri- partit; plusieurs (jusque 10) vacuoles contractiles le long de la crête ventrale. L. setigerum. 1-2 vacuoles contractiles,à l'extrémité postérieure du corps.5 Noyau bipartit. Pas de sorte de papille au côté gauche. Zone externe claire. Libre. L. rostratum. Noyaux nombreux (2-12), micronuclei de même. À gauche une sorte de papille, renfermant un faisceau de tricho- cystes. La zone externe et le rostre ne sont pas clairs. Ectoparasite des Asellus. L. Aselli. L. MELkAGRE Dujardin. — Schewiakoff, p. 209, pl. TT, fig. 55. DE Dujardin 1841, Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859, Stein 1859-1867, Diesing 1866, Quennerstedt 1865, Wrzes- niowski 1869, Fromentel 1874, Kent 1882, Bütschli 1889, Balbiani 1890, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Jennings 1901, Roux 1901, Henderson 1905. Syn.: Kolpodu meleagris Müller 1786, Arrphileptus meleagris Ehrenberg 1830-1888, Diesing 1850, Stein IS19-1867; Dileplus meleagris Fromentel 1874; Lito- nolus helus Stokes 1888; Lithosolenus rerrucosus Stokes 1893. L. verRucosuM Florentin, Ann. Se. Natur., Zool., (8) XIT, p. 343, pl. XV, fig. 1-5 (1900). L. ARMATUM Claparède et Lachmann.— Schewiakoff, p.210, pl. II, fig. 56. De —= 416 — Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889, Levander 1894, Blochmann 1895. 4. L. SErIGERUM Quennerstedt. — Schewiakoff, p. 211, pl.ITT, fig. 57. M: Quennerstedt 1867, Kent 1882, Bütschli 1889, Levander 1894. Var. armatum Calkins, Bull. U.S. Fish-Comm., XXI, p. 483 (1903). Syn.: Lithosolenus armatus Stokes 1893. L.RosTRATUM Cohn.— Schewiakoff,p.211,pL.IIT, fig.58. M. Cohn 1866, Quennerstedt 1867, Kent 1882, Awerintzew 1901. Syn. : L. meleagris Fresenius 1865; ZL. pyriforme Gourret et Roeser 1886. 6. L. AsELEI Svec. E3. Svec, Bull. Intern. Ac. Prague, IV, 2, p. 40, pl. I, fig. 11-12 (1897). (SL 4. — LOXODES Ehrenberg 1830 Une seule espèce : L. rostrum. 1. L. rosrruM (Müller) Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 214, pl AL Ge" 59; D: Ehrenberz 1830, Diesing 1850, Müller 1856, Claparède et Lachmann 1859, Sen 1859, Wrzesniowski 1870, Bütschli 1889, Kent 1882, Maskell 1887, Stokes 1888, Balbiani 1890. Schewiakoff 1893, Levander 1894, Bloch- mann 1897, Svec 1997, Roux 1901. Syn.:Loæodes vorax Stokes 1881-1888; L.magnus Stokes 1887-1888; Kolpoda rostrum Müller 1786; Pelecida rostrum Dujardin 1841, Perty 1852; Drepanostoma striatum Engelmann 1862, Diesing 1866. tÙ — 417 — 1° FAM. — TRACHELIIDÆ Table des genres. Section transversale du corps plus où moins arrondie; trompe toujours nette. Corps fortement aplati dorsoventralement, d'aspect rappe- lant un Turbellarié; au-dessus de la bouche une courte trompe, en général indistinete (?); vacuoles contractiles disposées en une rangée longitudinale à gauche; noyau en chapelet long. 3. Leptodesmus. Corps pyriforme ; trompe courte où longue; vacuoles con- tractiles disséminées dans tout le corps ; noyau entier ou bipartit ; pas de trichocystes. 1. Trachelius. Trompe longue ou courte; vacuoles pulsatiles disposées en ligne le long du bord dorsal ou le long des côtés dorsal et ventral; noyaux multiples ou noyau en chapelet; des tri- chocystes sur la face ventrale de la trompe. 2. Dileplus. 1. — TRACHELIUS Schrank 1903 T'uble des espèces. Corps pyriforme (ovoïde), les eïls partout de même longueur. Un ou deux noyaux. Tr. orun. Corps subcylindrique, les cils un peu plus longs au bord externe de la trompe. Deux noyaux sphériques. | Tr. flagellatus. TR. FLAGELLATUS (Rousselet) Schouteden. D. Syn.: Amphileplus flagellalus Rousselet, Journ. Quek. Micr. Club, IV, p. 114 (1890). Tr. ovum Ehrenberg. — Schewiakoft, p. 218, pl. IT, fig. 60. D: Ehrenberg 1833-1837-1838, Diesing 1850-66, Cohn 18553, Lachmann 1856, Gegenbaur 1857, Claparède et Lachmann 1839, ,Stein 1859-1867,Schmidt 1864,Schwalbe 1866, Bütschli — 418 — 1876-1889, Kent 1882, Foulke 1885, Fabre-Domergue 1891, Balbiani 1889, Stokes 1888, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895, Roux 1901, Hamburger 1902, Henderson 1905. Syn.: Trachelius cicer Schrank 1803; Trachelius rorax Ehrenberg 1833-1835-1838-1847, Cantor 1842; Trache- lius Leidyi Foulke 1884; Amphileplus ovum Dujardin 1841; Amphileptus rotundus Maskell 1887; Oplu-yo- cerca ovum Ehrenberg 1831; Harmodirus ovum Perty 1852. 2. — DILEPTUS Dujardin 1841 Table des espèces. . Corps cylindrique, long, se rétrécissant en arrière; de nom- breuses vacuoles contractiles, disposées en ligne dorsale ; de nombreux petits noyaux sphériques, formant chapelet ou non. D'nser Corps obovoïde ou ovalaire et rétréci légèrement en arrière; deux rangées de vacuoles, l'une dorsale, l'autre ventrale ; noyau en chapelet. D. elephantinus. D. ANsER (Müller) Dujardin. — Schewiakoff, p. 221, pl. IT, Ho GILS DM Dujardin 1841, Perty 1852, Stein 1859-67, Quennerstedt 1865-1869, Diesing 1866, Gibbons 1874, Maplestone 1879, 3ütschli 1889, Balbiani 1893, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Blochmann 1895 Svec 1897, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905. Syn.: Dileptus gigas Stein 1867, Diesing 1866, Wrzes- niowski 1870. Hertwig 1903; Vibrio anser Müller 1876; Amphileptus anser Ehrenberg 1838. Bailey 1845- 1851, Diesing 1850, Fromentel 1874, Maskell 1887; Amphileptus margarilifer Ehrenberg 1838, Cien- kowsky 1855, Siokes 1888; Arrphileplus moniliger Ehrenberg 1838, Stein 1867, Fromentel 1874; Amphi- leptus longicollis Ehrenberg 1838, Fromentel 1874; — 419 — Amphileplus gigas Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Daday 1886, Stokes 1888; Arnphileptus monila- us Siokes 1886-1888 ; Amphileplus irregularis Maskell 1887 ;? Phragelliorhynchus nasutus Herrick 1884. 2. D. ELEPHANTINUS Svec. D° Svec, Bull. Intern. Acad. Prague, IV, 2, p. 41, pl. II, fig. 13-14 (1898). 3. — LEPTODESMUS Zacharias 1903 La position systématique de ce genre est douteuse pour Zacharias lui-même, qui le rapproche cependant (à raison?) de Dileptus. La description ne permet pas de trancher la question. Une seule espèce : Z. enellus. 1. L. TENELLUS Zacharias. D. Zacharias, Forsch. Ber. Plôn., X, p.271, pl. IT, fig. 9(1903). 8° Fam. — NASSULIDÆ Un seul genre : Nassula Ehrenberg. 1. — NASSULA Ebhrenberg 1833 Table des espèces. 1. Pharynx entouré de bâtonnets. » Pharynx en forme d’entonnoir, court, élaroi en avant, sans bâtonnets; pas de rangée adorale de cils: une seule vacuole pulsatile; pas de trichocystes; noyau sphérique. N. ambiquu. 2. Ouverture buccale située au fond d’une dépression peu pro- fonde (qui parfois n’est pas distincte). 5) Ouverture buccale située au fond d’un vestibule pyriforme profond, et se continuant en un pharynx en entonnoir, élargi en avant. 1; 10. a RME Pharynx conique où cylindrique sans renflement à l’extré- mité antérieure. 1 Pharynx en entonnoir, élargi en avant. 9 Pharynx conique; une seule vacuole contractile, située laté- “alement dans la partie médiane du corps. D Pharyax cylindrique, court; pas de rangée adorale de cils ; une seule vacuole contractile, à l'extrémité postérieure du corps ou près de celle-ci. S Noyau sphérique; pharynx long; des trichocystes où non; une série adorale de cils ou cils oraux plus longs. 6 Noyau en cylindre long; pharvnx court; pas de trichocystes ni de série adorale de cils. N. brunneu. Parfois seulement des trichocystes; pharynx long. entouré de deux anneaux plasmatiques ; une série adorale de cils. N. aurea. Trichocystes très abondants dans la paroï; pharynx long, sans anneaux plasmatiques. “ Cils oraux plus longs. N. trichocystis. Une zone adorale de cils. N. ornat«. Vacuole située à l'extrémité postérieure du corps; noyau elipsoïdal; corps plus de deux fois aussi long que large. N. oblongu. Vacuole située postérieurement mais non terminale; noyau sphérique, central; corps obovoïde au plus deux fois aussi long que large. N.naque. Corps ovoïde ou cylindrique; une rangée adorale de cils. 10 Corps ovalaire, coupé obliquement en avant; 2 vacuoles contractiles du côté gauche; noyau discoïdal; des tricho- eystes sur tout le corps. 12 Pharvnx long, à nombreux batonnets; pas de trichocystes ou de petits trichocystes sur tout le corps. 11 Pharyvnx court. à bàätonnets peu nombreux; une seule vacuole pulsatile, dans la partie antérieure du corps, laté- ralement; de grands trichocystes sur tout le corps. N. rubens. 1, 2 où 4 (en ligne du côté dorsal) vacuoles pulsatiles ; nova elipsoidal; des trichocystes. N. elegans. { vacuoles pulsatiles situées vers le milieu du corps (des deux côtés); noyau sphérique; pas de trichocvstes. N. hesperideu. 13. ee di Vacuoles. N. lateritia. Vacuoles. N. mintimu. Une rangée adorale de cils; une tache pigmentée; deux vacuoles pulsatiles; noyau sphérique. N. microstonn«. Pas de rangée adorale de cils ni de tache pigmentée; une seule vacuole pulsatile; noyau ellipsoïdal, grand. N. Theresæ. N. AUREA Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 231, pl. IT, fig. 62. 1? Ehrenberg 1833-37-38, Dujardin 1841, Perty 1852, Stein 1854-59-67, Claparède et Lachmann 1859, Engelmann 1862, Diesing 1866, Fromentel 1874, Bütschli 1873-89, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Schouteden 1906, Roux 1901, Beardsley 1902, Henderson 1905. Syn. : Nassula ornata Ehrenberg 1833-37-38 [espèce dis- tincte selon Blochmann], Perty 1852, Claparède et Lach- mann 1859, Stein 1859-67, Diesing 1866, Bütschli 1856, Mereschkovsky 1877, Kent 1882, Fabre-Domergue 1888, Jennings 1901; Nassula viridis Dujardin 1841, Cien- kowsky 1855, Fromentel 1874 ; Nassula aœureolu Diesing 1866; Chilodon aureus Ehrenberg 1838; Chilodon aureolus Diesing 1850; Chilodon Ehrenbergii Diesing 1850; Chilodon ornatus Ehrenberg 1838; Acidophorus ornatus Stein 1859. N. oRNATA (Ehrenberg) Blochmann. D. Blochmann 1895, Roux 1901, Henderson 1905. N. TRICHOCYSTIS Stokes. D: Stokes, Proc. Amer. Philos. Soc., XXXIITI, p. 342, pl. XXI, fig. 11 (1895). N. ELEGANS Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 232, pl. I, fig. 63. DM: Ehrenberg 1833-37-38, Dujardin 1811, Cohn 1857, Clapa- rède et Lachmann 1859, Stein 1859-67, Diesing 1866, Me- reschkovsky 1877, Bütschli 1876, Schewiakoff 1893, Bloch- mann 1895, Roux 1901, Issel 1902, Henderson 1905. Syn.: Nassula flara Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Mereschkovsky 1877, Kent 1882, Crourret et Roceser IS86; Chilodon elegans Diesing 1850. Si Qe 10. 11" 13. 14. . N. HESPERIDEA Entiz. — Schewiakoff, p. 233, pl. IE, fig. 64. M. Entz 1884. Ne A (Perty) Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, p. 2: De Re. et Lachmann 1858, Diesing 1866, Fromentel 1874, Kent 1882, Levander 1894, RG 1901, Schouteden 1906. Syn. : Cyclogramma rubens Perty 1852, Stein 1859, Blochmann 1895; Acidophorus rubens Stein 1859. N. BRUNNEA Fabre-Domergue. — Schewiakoff, p. 234, pl. I, fig. 65. M. Fabre-Domergue 1885. . N, MicRosromMA Cohn. — Schewiakoff, p. 234, LA RE: fig. 66. M. Cohn 1866, Kent 1882, Entz 1884, Bütschli 1889, Calkins 1902. Syn. : Paramæcium microstomuim Claparède et Lach- mann 1859, Gourret et Rœser 1886; /Zsotricha micro- stonmum Kent 1882. N. minIMA Minkewiez. nie Minkewiez, Trudi S. Pet. Obsch., XXIX, p. 245 ei 268 (1898). N. Tneresæ Fabre-Domergue. — Schewiakoff, p. 235, pl. II, fig. 67. M. Fabre-Domergue 1891. N. AMBIGUA Stein. — Schewiakoff, p. 236, pl. II, fig. 68. [ÿe Stein 1854, Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Schouteden 1906. Syn. : Nassula ambiqua var. tumida Maskell 1887; ? Liosiphon Stramphii Ehrenberg 1853; Liosiphon ambigquus Stein 1859. : N. LATERITIA Claparède et Lachmann. - Schewiakoff, p. 286, pl. II, fig. 69. D. Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882. N. MAGNA Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XIX, p. 58, pl: L,. fig. 7 (1897). N. OBLONGA Maupas. — Schewiakoff, p. 236, pl. IIT, fig. 70. M. Maupas 1883. x O. a — 4 C. — HYPOSTOMATA 9 FAmM. — CHLAMYDODONTIDÆ Table des genres. Tout le corps est couvert de cils 2 Les cils ne couvrent que la face ventrale où qu’une partie seulement de celle-ci. 3 Une rangée adorale de cils plus forts va de la bouche à la partie antérieure du bord gauche. 2. Chilodontopsis. Pas de rangée adorale de cils plus forts. 1. Chilodon. L'ouverture buccale constitue une fente transversale située vers le milieu de la longueur du corps. 8. Gastronaut«. L'ouverture buccale ne constitue pas une fente transversale, située vers le milieu de la longueur. 4 Sur la face ventrale, au moins 7 rangées longitudinales de culs. D Ciliation réduite à trois courts sillons situés en avant de la bouche (près du bord gauche) et à un sillon parallèle au bord externe droit et postérieur. 9. Trichopelmu. L'ouverture buccale est située dans la partie antérieure du corps (1/3-1/4). 6 L'ouverture buccale se trouve dans le quart postérieur du corps, celui-ci de forme ovoïde; une vacuole contractile dans la région moyenne du corps. 7. Opisthodon. Corps aplati dorsiventralement (au moins en avant); la rangée adorale de cils, lorsqu'elle existe, va jusqu'à l’extré- mité antérieure du corps; de nombreuses rangées longitu- dinales de cils sur la face ventrale. f Côté dorsal fortement convexe; la rangée adorale de cils fait presque entièrement le tour du corps ; sur la face ven- trale 1l y a 7 rangées longitudinales de cils. 6. Phascolodon. La face ventrale tout entière est couverte de rangées longitudinales de cils. 8 on L'aire moyenne seule de la face ventrale est couverte de rangées longitudinales de cils; la partie postérieure du corps est étirée en une sorte de queue. >. Scaphidiodon. 8. L'extrémité antérieure du corps est recourbée en bec on rétrécie et arrondie; les rangées de cils se courbent en are autour de l'ouverture buccale; pas de bande rubanée. 3. Chilodon. L'extrémité antérieure du corps est plus large; les rangées de cils entourent la bouche et sont parallèles au bord anté- rieur du corps; tout le long du bord extérieur du corps se trouve dans l’endoplasme une bande rubanée différenciée, située transversalement. 4. Chlamydodon. 1.— ORTHODON Gruber 1884 Table des espèces. 1. Extrémité antérieure du corps se continuant en un long prolongement en forme de bec; vacuole contractile située dans la partie postérieure, rétrécie, du corps; noyau ellip- soïdal. O. hamatus. Exirémité antérieure non prolongée,mais recourbée en forme de bec (court) du côté gauche; vacuole contractile située dans la région moyenne du corps, du côté gauche; noyau réniforme. O. parrirostrunr. 1. O. HAMATUS Gruber. — Schewiakoff, p. 241, pl. II, fa TA M. Gruber 18841, Bütschli 1889. -Syn. : Chilodon aureus Fromentel 1874; Rhabdodon fulcatus Entz 1884. | 2. O. PARVIROSTRUM Schewiakoff, p. 241, pl. IL, fig. 72. D. Syn. : Oythodon hamatus Schewiakoff 1893. (AS) 2 D. — 425 — 2, — CHILODONTOPSIS Blochmann Une seule espèce : Ch. depressa. CH. DEPRESSA (Perty) Blochmann. Blochmann 1895, p. 94, fig. 177; Roux, p. fig. 18 (1901). Syn. : Chilodon depressus Perty 1852. 3. — CHILODON Ehrenberg 1833 Table des espèces. D. BIEL dE, Corps étiré à l'extrémité antérieure en un bec recourbé du côté gauche; appareil nassulaire conique; une rangée adorale de cils. Corps arrondi aux deux extrémités; pas de rangée adora de cils. 1 le 7 ec peu fortement recourbé à gauche; appareil nassulaire long. o Ce] 3ec fortement recourbé à gauche; appareil nassulaire court; “extrémité postérieure du corps arrondie et fournie du côté dorsal d’un prolongement épineux. Ch. caudatus. Extrémité postérieure arrondie. 4 Extrémité postérieure acuminée; la rangée adorale de cils n’atteint pas le bout du bec; deux vacuoles contractiles, l’une à droite avant le milieu du corps, l’autre à gauche en arrière du milieu; champ médian de la face ventrale nu. Ch. piscatoris. Corps aplati dorsoventralement; 2, 3 ou plusieurs vacuoles contractles. _ *) Corps aplati à l'extrémité antérieure; extrémité postérieure cylindrique ou simplement convexe en dessus; une seule vacuole contractile, à l'extrémité postérieure du corps. (D Face ventrale présentant à droite 6 (7), à gauche 8 (9), et sur le champ médian 3 lignes ciliées. Vacuoles grandes et toujours absentes dans le bec. Ch. cucullulus, 10. Face ventrale présentant 12 stries à droite, 14 à gauche et 3 sur le champ médian. Vacuoles petites, très nombreuses, présentes aussi dans le bec. Ch. Stein. Extrémité postérieure cylindrique où à peu près. ° Ch. propellens. Corps simplement convexe sur toute sa largeur en arrière. Ch. Scheiviakofjt. Appareil nassulaire long et recourbé en spirale, où en forme d'arc. 8 Appareil nassulaire court et conique, droit. 10 Appareil nassulaire cylindrique et courbé en arc; noyau ellipsoïdal ; une vacuole contractile dans la partie moyenne (lu EOrps. Ch. dubius. Appareil nassulaire conique, courbé en spirale; noyau sphérique. 9 Une seule vacuole, à l'extrémité supérieure du corps. Ch. dentatus. Deux vacuoles, l’une à droite en avant, l’autre à gauche en arrière du milieu. Ch. uncinatus. Face dorsale à prolongements épineux; 3 vacuoles contrac- tiles. Ch. Gouraudi. Face dorsale sans prolongements épineux; 2 vacuoles con- tractiles. : Ch Cyprinr. Ch. piscarorIs Blochmann. D: Blochmann, Mikr. Thierw., p. 95 (1895). Cu. cucuzzuLus (Müller) Ehrenberg. Schewiakoff, p. 245, pl. IT, fig. 73. DM EF Ehrenberg 1833-37-38, Dujardin 1841, Diesing 1850, Perty 1852, Stein, 1854-9-1867, Carter 1856, Claparède- Lachmann 1859, Engelmann 1862, Quennerstedt 1865, Wrzesniowski 1869. Bütschli 1876-1889, Kent 1882, Mas- kell 1887, Stokes 1888, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Lauterborn 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Roux 1901, Calkins 1902, Zacharias 1903, Enriques 1902, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. : Chilodon uncinatus Ehrenberg 1837-38, Diesing 1850-66; Stein 1849-54, Cohn 1853, Perty 1852, Clapa- rède et Lachmann 1859, Maupas 1889; Chilodon fluvia- tilis Stokes 18858; Chilodon vorax Stokes 1887-8; QD 1 (@2) 10. PIS — AT — ? Chilodon crebricostatus Môbius 1888, Levander 1894 ; Kolpoda cucullus Müller 1773; ÆKolpoda cucullulus Müller 1786, Ehrenberg 1869; Xo/poda cucullio Müller 1786; Loæodes cucullulus Ehrenberg 1830-31, Dujardin 1841, Perty 1852, Cienkowsky 1855; Loxodes cucullio Dujardin 1841, Perty 1852; Loæodes dentalus Dujardin 1841; Loæodes brevis Perty 1852; Trichodon acumi- natus Fromentel 1874. . CH. STEINt Blochmann. D. Blochmann 1895, p. 95; Svec 1897. CH. SCHEWIAKOFFI Schouteden. D. Schouteden, Ann. Soc. Zool. Belg., XL, Bull., p. XCIT (1905); Ann. Biol. Lac. I, p. 114 (1906). CH. PROPELLENS Engelmann. — Schewiakoff, p. 247. D. Engelmann 1878, Kent 1882, Maupas 1883, Schouteden 1906. . Ch. cAuparus Stokes. — Schewiakoff,-p. 247. D: Stokes 1885-6, Blochmann 1895. Syn. : Chilodon labiatus Stokes 1891. . CH. pugius Maupas. — Schwiakoff, p. 248. pl. II, fig. 74. D. Maupas 1883. Syn. : Chilodon Megalotrochæ Siokes 1884-8. . CH. DENTATUS (Fromentel) Bütschli.— Schewiakoff, p. 248, pl: ILE, fig. 75. De Bütschli 1889, Roux 1901, Schouteden 1906. Syn.: Ch. curvidens Gruber 1883; Nassula dentata Fromentel 1874 . CH. UNGINATUS Blochmann [Ehrenberg et auct.?]. D. Blochmann, p. 95 (1895), Svec 1897. [V. sub Ch. cucul- lulus ]. CH. Gouraupr Certes. — Schewiakoff, p. 249, pl. IT, fie: t16! D: Syn. Odontochlamys Gouraudi Certes IS91. CH. CypriINI Moroff. E! Moroff; Zool. Anz., XX VI, p. 5 (1902). 2. *CH. NoTAMOÏBOS Maginsky. Maginskv, Tageb. Zool. Sect. Ges. Naturw. Moskau, (3) Vo pl. (41903) 1 LA De 1: — 428 — 4, — CHLAMYDODON Ehrenberg 1837 Table des espèces. Dos présentant 3-5 sillons longitudinaux; ouverture buccale antérieure, pharynx transversal; une seule vacuole pul- satile, centrale. Chl. induratus, Dos sans sillons; ouverture buccale rapprochée davantage du milieu, pharynx oblique; plusieurs vacuoles pulsatiles, éparses,. Chl. mnemosyne. CHL. MNEMOSYNE Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 251, pl. TT, Here M. S. Ehrenberg 1837-8, Dujardin 1841, Diesing 1855-66, Cla- parède et Lachmann 1858, Stein 1859, Quennerstedt 1867, Kent 1882, Andrussoff 1886, Bütschli 1889, Erlanger 1895, Levander 1894. Syn.: Chl. cyclops Entz 1884; Chl. erylhrorhynchus Perejaslavichef 1886; ? Aolpoda triquetra Müller 1786; Loæodes marinus Dujardin 1841. CHL. INDURATUS Smith. Smith, Trans. Amer, Micr. Soc., XIX, p. 65 (1897). 5. — SCAPHIDIODON Stein 1859 Une seule espèce : NS, navicula. S. NAVICULA (Müller) Stein. — Schewiakoff, p. 255, pl. I, fig. 78. M. Stein 1859-57, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889. Syn. Trichoda naricula Müller 1786. —— 429 — 6. — PHASCOLODON Siein 1859 Une espèce : Ph. vorticellu. 1. PH. VORTICELLA Stein. — Schewiakoff, p. 255, pl. IV, fig. 79-80. D. Stein 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889, Erlanger 1893, Blochmann 1895. 7. — OPISTHODON Stein 1859 Une seule espèce : O. niemneccensis. 1. O. NIEMECCENSIS Stein. — Schewiakoff, p. 256, pl. IV, fig. 81. D* Stein 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1895. 8. — (Gr ASTRONAUTA Bütschli Une seule espèce : G. membranace«. 1. (. MEMBRANACEA Bütschli. Bütschli 1889, Blochmann 1895, Roux 1901. 9. — TRICHOPELMA Levander 1900. La position de ce genre est incertaine. Je ne le place ici qu'afin d'en faciliter la détermination à l'aide des tables, Une seule espece: Ty. sphagnetorum. 1. TR. SPHAGNETORUM Levander. Levander, Acta Soc. Fenn., XVIII, p. 104 (1900). tÙ — 430 — 10. — Fam. DYSTERIIDÆ Table des genres. Cils couvrant toute la face ventrale; bouche en forme de fente; pharynx court, entouré de bâtonnets. D. 1. Ægyria. Cils ne couvrant qu'une partie de la face ventrale; bouche arrondie; pharynx long, conique, nu. 2 Les cils sont disposés sur la face ventrale en lignes longitu- dinales médianes arquées. Corps aplati. 2. Trochilia. Les cils se trouvent, sur la face ventrale, le long du bord droit de celle-e1. 3 Corps aplati et courbé en une sorte de coquille bivalve; pas de bàtonnets pharyngiens. 3. Dysteriu. Corps ovalaire, aplati dorsoventralement; face ventrale plane en son milieu, bord convexe, formant un bourrelet autour du corps, sauf en avant sur le côté gauche; des bâtonnets pharyngiens. 4. Dysteropsis. 1. — ÆGYRIA Claparède et Lachmann Une seule espèce : Ægoliva. ÆG. oLIVA Claparède et Lachmann. — Schewiakotf, p. 260, pl. IV, fig. 82. M. Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Entz 1884, Rees 1884, Plate 1888, Bütschli 1889. Syn.: Glenotrochilia oliva Diesing 1866; ? Trichopus dysteria Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882. — 431 — 2. — TROCHILIA Dujardin 1841 Table des espèces. 1. Pas de batonnets pharyngiens. 2 De fins bâtonnets pharyngiens; cils ne couvrant qu'une par- tie de la zone médiane ventrale; 2 vacuoles contractiles ; corps largement ovalaire, un peu comprimé, l'extrémité antérieure arrondie et subtronquée, sans grands cils ; dos uni. Tr. ? crassa. 2. Dos présentant 5-6 côtes saillantes; extrémité antérieure amincie et courbée à gauche. Tr. sigmoides. Dos uni, sans côtes saillantes ; extrémité antérieure arrondie ou coupée obliquement et courbée légèrement. 3 3. Extrémité antérieure arrondie, le bord droit plus courbé que le bord gauche. Tr. dubi. Extrémité antérieure coupée obliquement. 4. Un grand cil à l'avant; 1 seule vacuole contractile, submé- diane et dorsale. Tr. palustris. Pas de grand cil antérieur ; 3 vacuoles, dont 2 antérieures et dorsales, 1 postérieure et ventrale. Tr. fluviatilis. # 1. Tr.? crAssA Levander (an gen. ?) S. Levander, Acta Soc. Fenn., XII, 2, p. 72 (1894). N.B —Il me parait fort douteux que cette espèce appartienne au genre Trochilia! 2, TR. siGMoïipes Dujardin. — Schewiakoff, p. 261. M. Dujardin 1841, Stein 1859, Diesing 1866, Kent 1882. Syn. : Huxleya sulcata Claparède-Lachmann 1859, Die- sing, 1866; Trochilia marina Mereschkovsky 1880, Kent 1882. 3. Tr. puBrA Wallengren. M. Wallengren, Acta Univ. Lund., XXX VI (1900), p. 47, pl. IT, fig. 10-11 (1903). 4. TR. FLUVIATILIS Smith. ID Smith, Amer. Micr. Journ , X VIH, p. 148, fig. 17 (1897). 5. TR. PALUSTRIS Stein. — Schewiakoff, p. 262, pl. IV, fig. 83. DS: Stein 1859, Engelmann 1862, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889, Blochmann 1895, Roux 1901, Schouteden 1906. Syn. : Trochilia polonica Wrzesniowski 1870; ? Ervilia salina Entz 1879. 3. — DYSTEROPSIS Roux 1899 Une seule espèce : D. inul«. 1. D. MINUTA Roux. D: Roux 1899 et 1901, p. 49, pl. IL, fig. 20. 4. — DYSTERIA Huxley 1857 — Corps ovoïde. 2 Corps en cylindre allongé. 3 . Valve gauche avec une échancrure à l'extrémité antérieure et un ou deux sillons longitudinaux; un prolongement postérieur en épine conique; des vaeuoles contractiles, près du bord libre du côté gauche. D. #0on0ostyl«. Valve gauche avec deux ou trois échancrures à l'extrémité antérieure et 2-3 sillons longitudinaux ; un prolongement en forme de hache ; 4 vacuoles contractiles. D. armalu. 3. Extrémité antérieure coupée obliquement; face dorsale for- tement bombée; une seule vacuole contractile; prolonge- ment conique, en épine. D. fluviatilis. Extrémité antérieure élargie et arrondie; extrémité posté- rieure plus où moins rétrécie et arrondie. 4 4. Appareil pharyngien coudé; deux vacuoles contractiles ; prolongement conique, en épine. 2. sulcatu. Appareil pharyngien conique et droit; deux vacuoles con- tractiles, près du bord libre du côté gauche; prolongement lancéolé, plat, en stylet. D. lanceolala (AS 28, Opisthodon niemvecensis Stein. 29, Chtlodontopsis depressa Perty. 30, Gastronauta menbranacea Bütechli. 31. Lrochilia palustris Stein. 32, Dysteropsis minula Roux. 88. Dysteria lanceolata OL. 34. Onychodactytus acrobutes Ent, 35. Blepliarostonm glaucoma Schew, 42. Leucoploydiun pulrinum Roux. 43. Monochilum frontalum Schew. 44. Lovocophalus granulosus Kent. 45, Chasmalostoma veniforme Üng, 46, Glaucona reniformis Schew. 47. Urosona Bitscllir Schew, 18, rontonia acuminata El, 40, Phiilaster digitiformis Fabre Dom. 50, Oplhryoglena citrwa OIL. 1 D) _ . 22 — 433 — D. moxosryraA (Ehrenberg) Bütschli. — Schewiakoff, p. 265, DEVÈe M. Bütschli 1889. Syn.:1D. crassipes Claparède et Lachmann 1859, Zuplotes monoslylus Ehrenberg 1838, Eichwald 1844, Diesing 1850; Ærvilia monostyla Stein 1859, Quennerstedt 1867, Diesing 1866, Mereschkowsky 1877-80; Zrv. lequ- men Dujardin 1841; 2Æyv. crassipes Diesing 1866; Aegyria monostyla Kent 1882, Gourret et Rœser 1886; Aeg. legumen Claparède et Lachmann 1859; Aeg. angustala Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Gourret et Roeser 1886, et var.-ovalis Gourret et Roeser 1886; Troch. leguinen Diesing 1866; Troch.angustata Diesing 1867; ? Cypridium crassipes Kent 1882. D. rLuviATILIS (Stein) Blochmann. — Schewiakoff p. 266, Deere: D. M. Syn. : Ervilia fluviatilis Stein 1859, Diesing 1866; Aegy- ria fhuviatilis Kent 1882, et var. #4rina Gourret et Roeser 1886: Aeg. pusilla Claparède et Lachmann 1859, Kent 1882, Aeg. Marioni Gourret et Roeser 1886 ; Tr'0- chilia pusillus Diesing 1866. D. ARMATA Huxley. — Schewiakoff p. 267, pl. IV, fig. 86. M. Huxley 1857, Gosse 1857, Claparède et Lachmann 1859, Diesing 1866, Kent 1882, Entzen 1884, Bütschli 1889. D. SULCATA (Claparède et Lachmann) Schewiakoff. — Sche- wiakoff, p. 268. M. Syn : Iduna sulcata Claparède et Lachmann 1859, Diesing 66, Kent 1882. D. LANCEOLATA Claparède et Lachmann. — Schewiakotf p. 268, pl. IV, fig. 87. M. Claparède et Lachmann 1859, Môbius 1888, Levander 1894, Calkins 1902. Syn. : Ervilia lanceolata Diesing, 1866; Cypridium lan- ceolaltum Kent 1882. — 434 — 11° FAMILLE. — ONYCHODACTYLIDÆ Un seul genre : Onychodactylus Entz. 1. — ONYCHODACTYLUS Entz 1884 Une seule espèce : O. acrobates Entz. O. ACROBATES Entz. — Schewiakoff, p. 272, pl. IV, fig. 88. M. Entz 1884, Bütschli 1889. Syn. : Chlamydodon pachydermus Perejaslew à 1886. 2° Sous-ordre. — Trichostomata Ce sous-ordre renferme sept familles, que nous avons distin- ouées plus haut. T2 RANCE =" CHILIFÉERÆ Table des genres. 1. Pas de pharynx. (Sect. APHARYNGEATA.) 2 Un pharynx. (Sect. PHARYNGEATA.) 10 2. Ouverture buccale située à l'extrémité d'une dépression lon- gitudinale ou péristome ; 1-2membranesondulantes; une ou plusieurs épines tactiles à l'extrémité postérieure du corps. Le) Ouverture buecale située sur la face ventrale; pas de péri- stome (ou seulement une faible dépression). 4 3. Péristome partant de l'extrémité antérieure, long; une seule épine tactile postérieure. 8. Chryptochilum. Péristome constituant une dépression postérieure; 4 épines tactiles. 9, Cryptochilidium. We 10, I: — 435 — Des cils le long du bord externe de la bouche. 5 Le long du bord externe de la bouche, des cils et une mem- brane ondulante, ou seulement une membrane ondulante. 6 La ligne de cils garnissant les bords antérieur et droit de la bouche se poursuit en spirale autour du corps et s'arrête près de l'extrémité postérieure, sur le côté latéral droit. 2. Trichospira. La ligne de cils buccaux ne se continue pas en spire autour du corps. 1. Blepharostomu. Deux membranes ondulantes, l’une le long du bord droit, l'autre le long du bord gauche de la bouche. T Une seule membrane ondulante. 8 Ouverture buccale située dans l'axe longitudinal du corps. 3. Dichilum. Ouverture buecale oblique par rapport à l'axe longitudinal du corps. 4. Dallasia. Du côté gauche de la bouche une membrane ondulante, du côté droit une rangée de cils. 9 Une membrane ondulante le long des bords gauche, anté- rieur et droit de la bouche. 7. Stegochilum. Ouverture buccale située au pôle antérieur du corps; celui- cl est arqué. ». Plagiocampa. Ouverture buccale située sur la face ventrale; corpsovalaire. 6. Uronem«. Ouverture buccale située à l'extrémité antérieure, tronquée obliquement, du corps. 11 Bouche située sur la face ventrale. 1 Corps en ovoide régulier, non bosselé, tronqué obliquement en avant. 10. Leucophrys. Corps de forme irrégulière, plus ou moins bosselé, la moitié antérieure coupée obliquement ventralement. 11. Leucophrydium. Bord externe de la bouche nu ou portant 1 (ou 2) mem- brane ondulante. 13 Bord externe de la bouche réniforme, ouverture buccale couverte de &ils; dans le pharynx, une membrane ondu- lante; près de la bouche, un appendice en forme de verre de montre. 22. Ophryoglen«. Bord externe de la bouche nu. 14 Au bord externe de la bouche sont attachées 1 ou 2 (externes) membranes ondulantes. 15 14. 16. NY ÉS 19; 20. — 436 — Une membrane ondulante attachée au côté dorsal du pha- rynx ; ouverture buccale ovalaire. 12. Monochilum. Au côté dorsal du pharynx, une rangée de cils ; ouverture buccale petite; de la bouche part une rangée adorale de cils ; une épine tactile à l'extrémité postérieure du corps (ou 6-8 : L. ? luridus). 13. Loxocephalus. Membrane ondulante externe en forme de lame, d’auvent ou de poche ; dans le pharynx il y a une membrane ondu- lante. 16 L'ouverture buccale, grande et en forme de péristome, est couverte par une grande membrane ondulante attachée au bord externe ; pharynx nu. 20 Corps en ellipse régulière où réniforme, parfois un peu aplati. 17 Corps de forme irrégulière, l'extrémité antérieure courbée de côté. 19 Tout le corps est couvert de cils. 18 Les cils ne couvrent que la région moyenne du corps; la membrane ondulante externe occupe les bords gauche, antérieur et droit de la bouche; dans le pharynx, une rangée de cils; en arrière, une épine tactile. 16. Uyroïona. Membrane ondulante externe attachée le long des bords gauche, postérieur et droit de la bouche; membrane interne en forme de rangée de cils. 14. Chasmatlostoma. Membrane externe attachée le long des bords gauche, anté- rieur et parfois postérieur de la bouche; membrane interne en forme de lame. 15. Glaucoma Extrémité antérieure du corps courbée à droite du côté gauche; membrane ondulante externe le long des bords gauche, antérieur et droit de la bouche ; membrane interne en forme de soupape. 17. Colpidium. ‘ Extrémité antérieure courbée à gauche du côté droit; mem- brane ondulante externe le long du bord postérieur de l'ouverture buccale. 18. Colpoda. Membrane ondulante externe grande, attachée au bord gauche ainsi qu'au bord postérieur chez Frontonia) de la bouche: pharynx court, en forme de sac. 21 Membrane externe attachée au bord droit de la bouche; pharynx long, tubulaire. 21: Philaster: — 437 — 21. Ouverture buccale petite; le long du bord droit de la bouche quelques rangées de cils; un long sillon péristomien. 19. Frontonia. Ouverture buccale grande (1/3 du corps); le long du bord droit de la bouche une étroite membrane ondulante. 20. Disematlostom«. A. — APHARYNGEATA 1. — BLEPHAROSTOMA Schewiakoff 1889 Une seule espèce : B. glaucoma Schewiakotr. 1. B. crAucomA Schewiakoff. — Schewiakotf, p. 276. pl. IV. fig. 89. D: Schewiakotf 1889 et 1893. 2. — TRICHOSPIRA Roux 1899 Une seule espèce : 7. dextrorsa Roux. 1. T. DEXTRORSA Roux. A Roux 1899 et 1901, p. 51, pl. IL, fig. 22. 3. — DICHILUM Schewiakoff 1889 Table des espèces. 1. Corps en ovale allongé; pas de trichocystes; vacuole contrac- ile à l'extrémité postérieure du corps. D. cuneiforme. Corps ovalaire ; des trichocystes ; vacuole contractile située dans la région moyenne du corps. D. Wrzesniowshki. 1. D. CUNEIFORME Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 277, pl IV, fig. 90. je Schewiakoff, 1889 et 1893. 2. D. WRzZEsNIOWSKII (Mereschkovsky) Schewiakoff. — Sche- wiakoff, p. 277. De Syn.: Glaucoma Wrzesniowshkii Mereschkovsky 1877; Ophryoglena Wrziesniowskii Kent 1882. 4, — DALLASTA Stokes 1886 Une seule espèce : D. frontata Siokes. 1. D. FRONTATA Stokes. — Schewiakoff, p. 278. | D. Stokes 1886-1888, Büischli 1889. Syn. : Diplomastax frontata Stokes 1886; Diplome- stoma frontata Stokes 1886. 5. — PLAGIOCAMPA Schewiakoff 1889 Une seule espèce : P. mutabile Schewiakoff. 1. P. MUTABILE Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 280, pl. IV, fig. 91. D. Schewiakoff 1889 et 1893, Roux 1901. 6. — URONEMA Dujardin 1841 Table des espèces. 1. Corps rétréci en avant; cils plus denses à l'extrémité anté- rieure qu'à l'extrémité postérieure ; une épine tactile terminale en arrière et près d'elle une vacuole contractile. U. marinum. | Corps ellipsoïdal ; tout le corps uniformément cilié; pas d'épine tactile ; vacuole contractile dans la moitié posté- rieure du corps. U. ovale. 1. U. MARINA Dujardin. — Schewiakoff. p. 281, pl. IV, fig. 92 D. S. M. Dujardin 1841, Quennerstedt 1869, Cohn 1866, Kent 1882, Mereschkovsky 1877, Maupas 1883, Rees 1881, Bütschli 1889, Stokes 1888, Schewiakoff 1889-93, Blochmann 1895, Roux 1901, Calkins 1902, Schouteden 1906. Syn. : ? Saprophilus agilatus Stokes 1887-88 2. U.ovaLe Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 282. Schewiakoff 1889 et 1893. 7. — STEGOCHILUM Schewiakoff 1889 Une seule espèce : S. fusiforme Schewiakoft. 1. S. FUSIFORME Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 283, pl. IV; fig. 93. D Schewiakoff L889 et 1895. 8. — CRYPTOCHILUM Maupas 1883 Table des espèces. 1. Corps en ovale allongé où pyriforme; extrémité postérieure tronquée droit; bouche située à l'avant du corps, sur la face ventrale. 2 Corps réniforme ou ellipsoïdal et tordu; bouche située dans ‘) la moitié antérieure du COrps: » . Corps en ovale allongé; épine tactile dirigée obliquement par rapport à l'axe longitudinal du corps; noyau sphé- (C rique. C. nigr iCans. An Corps pyriforme; la direction de lépine tactile coïncide avec celle de l'axe longitudinal du corps; noyau ellip- soïdal. | C. elegans. Corps réniforme; extrémité antérieure courbée du côté ventral; épine tactile dans l'axe du corps. C. griseolum. Corps ellipsoïdal, la moitié antérieure tordue à gauche du côté droit; péristome courbé en spirale; épine tactile oblique par rapport à l’axe du corps. C. tortuin. C. NIGRICANS (Müller) Maupas. — Schewiakoff, p. 286, pl. IV, fig. 94-95. DS Maupas 1883, Awerintzew 1901, Roux 1901, Hender- son 1905, Schouteden 1906. | Syn. : Cyclidium nigricans Müller 1786; ? Enchelys triquetra Dujardin 1841; Uronema marina (p) Bütschli 1889; Uronema nigricans Florentin 1899. C. ELEGANS Maupas. — Schewiakoff, p. 286, pl. IV, fig. 96. M. Maupas 1883, Schouteden 1906. C GRISEOLUM (Perty) Maupas. — Schewiakoff, p. 287, PE, fig 97. D: Maupas 1883, Schouteden 1906. Syn. : Parameæcium griseolum Perty 1852; Uronema griseola Bütschli 1889. C. rorruMm(Bütschhi) Maupas.— Schewiakoff, p.287, pl. IV, fig. 98. M. Maupas 1883. Syn. : Uronema lorta Bütschli 1889. 9. — CRYPTOCHILIDIUM Schouteden Une seule espèce : C. Cuenoli, parasite, marin, et que je ne cite 1e1 que pour indiquer qu'elle ne me parait pas pouvoir être laissée dans le genre Cryplochilum où l'a placée Florentin. — A4] — 1. C. Cuenont (Florentin) Schouteden. P. Syn. : Cryptochilum Cuenoti Florentin, Bull. Scient. Fr. Belg., XXXI, p. 152 (1898). B. — PHARYNGEATA 10. — LEUCOPHRYS Ehrenberg 1830 Une seule espèce : Z. patul«. 1. L. PATULA Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 289, pl. IV, fig. 99. D. M. Ehrenberg 1830-38, Cantor 1842, Schmarda 1854, Stein 1860-67, Maupas 1886-88-89, Bütschhi 1889, Blochmann 1895, Schouteden 1906. 11. — LEUCOPHRYDIUM Roux 1899 Une seule espèce : L. putrinum. 1. L. PUTRINUM Roux. D. Roux 1899 et 1901, p. 53, pl. I, fig. 4; Henderson 1905. 12. — MONOCHILUM Schewiakoff 1889 Une seule espèce : M. frontatuin Schewiakofr. 1. M. FRONTATUM Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 291, pl. IV, fig. 100. D. Schewiakoff 1889 et 1893. Me — 13. — LOXOCEPHALUS Kent 1882 Table des espèces. 1. Une seule soie postérieure. 2 6-8 soies postérieures. L.? luridus. 2. La vacuole contractile est médiane; les cils sont longs; il n’y pas de fortes soies courbées, vers l'extrémité anté- rieure. 2. lucidus. Vacuole située vers le tiers postérieur du corps; deux fortes soies courbées antérieures. L. granulosus. 1. L. GrANuLosUuS Kent. — Schewiakoff, p. 292, pl. IV, fig. 101. DE Kent 1882, Bütschli 1889, Maupas 1889, Svec 1897. Syn. : Dexiotricha plaga Stokes 1885-88. 2. L. Lucipus Smith Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XIX, p. 57, pl. I, fig. 6 (1897). 3. L. ? Luripus Eberhard. [= Frontonia ?] DE Eberhard 1882. Syn. : Frontonia lurida Blochmann 1895. 14. — CHASMATOSTOMA Engelmann 1862 Une seule espèce : Ch. reniforme Engelmann. ) 1. CH. RENIFORME Engelmann. — Schewiakoff, p. 293, pl. IV, He AIO: DS: Engelmann 1862, Stein 1867, Kent 1882, Bütschli 1889; Schewiakoff 1889. — 443 — 15. — GLAUCOMA Ehrenberg 1830 Table des espèces. Corps ne présentant pas d'épine tactile. 2 A l'extrémité postérieure du corps il y à une soie tactile; le corps est ovoïde; la membrane ondulante externe occupe les bords gauche, antérieur et droit de la bouche; mem- brane interne en forme de lame triangulaire. (r. selosa. Corps ovoïde. 3 Corps en ovale allongé; extrémité antérieure un peu tordue à droite du côté gauche et courbée du côté ventral; mem- brane ondulante externe le long du côté gauche de la bouche; membrane interne en forme de lame triangulaire. G. colpidium. Corps aplati dorsiventralement; faces dorsale et ventrale semblables. 4 La face ventrale est fortement concave; le contour du corps est réniforme; membrane ondulante externe le long des côtés gauche et antérieur de la bouche; membrane interne en forme de lame triangulaire. @. reniformis. Ouverture buccale située dans la partie antérieure du corps; membrane ondulante externe le long des bords gauche (au moins en partie), antérieur et droit de la bouche. 5 Ouverture buccale grande, située au milieu du corps; mem- brane ondulante externe le long du bord gauche de la bouche; membrane interne plus haute que l'externe. G. macrostom«. Les deux extrémités du corps sont identiques ; bouche située dans le tiers antérieur du corps ; membrane ondulante externe occupant tout le bord gauche de la bouche ; mem- brane interne en forme de lame quadrangulaire. G. scintillans. Extrémité antérieure rétrécie; bouche située dans le quart antérieur du corps; membrane ondulante externe n'occu- pant que la partie antérieure du bord gauche de la bouche; membrane interne en forme de languette triangulaire. G. pyriformis. QT Ô. — 444 — . G. SCINTILLANS Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 297, pl. IV, tie. 103. | De Ehrenberg 1830-1-8, Dujardin 1841, Perty 1852, Schmarda 1854, Stein 1854-59-67, Samuelson 1857, Claparède et Lach- inann 1859, Balbiani 1861, Diesing 1866, Fromentel 1874, Maplestone 1879, Mereschkowsky1877, Kent 1882, Maupas 1883-88-89, Maskell 1887, Stokes 1888, Bütschli1889, Sche- wiakoftf 1889-93, Blochmann 1895, Svec 1897, Roux 1901, Awerintzew 1901, Jennings 1901, Henderson 1905, Schou- teden 1906. Syn. : Acomia ? ovulum Dujardin 1841; ? Acomia ovata Dujardin 1841; Paramæcium ovale Claparède et Lach- mann 1899. G. PYRIFORMIS (Ehrenberg) Maupas. — Schewiakoff, p. 298, pl. IV, fig. 104. D. Maupas 1883, Fabre-Domergue 1888, Schew iakoff 1880- 93, Blochmann 1895, Roux 1901, Henderson 1904, Schouteden 1906. Syn.: Leucophrys pyriformis Ehrenberg 1838; ? Leu- cophrys carnium Ehrenberg 1838; Trichoda pura Ehrenberg 1838; Tr. pyrum Dujardin 1841 ; Tr. car- nium Perty 1852; ? Acomia costata Dujardin 1841 ; ? Colpoda parvifrons Claparède et Lachmann 1859 ; Colpidium putrinum Stokes 1886-88; C. truncalum Stokes 1888. G. MACROSTOMA Schewi: Schewiakotf, p. 299, pl. EV, fig. 105. D. Schewiakoff 1889. G. RENIFORMIS Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 300, pl. IV, fig. 106. D: Schewiakoff 1893-94, Schouteden 1906. G. coLpinruM Schewiakotf. — Schewiakoff, p. 300, pl. IV, fig. 107. D. Schewiakoff 1893 et 1894, Roux 1901. G. serosa Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 301, pl. IV, fig. 108. DE Sche wiakoff 1893 et 1894, Roux 1901. 5 — 16. — UROZONA Schewiakoff 1889 Une seule espèce : U. Bülschlir. 1. U. Bürscnzir Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 303, pl. IV, fig. 109. I Schewiakoff 1889, Bütschli 1889, Blochmann 1895, Roux 1901. 17. — COLPIDIUM Stein-Schewiakotf Une seule espèce : C. colpoda. 1. C. coLpopa (Ehrenberg) Stein. — Schewiakoff, p. 305, pl Ve fig LL0: AU Re Stein 1860-67, Bütschli 1876, Maupas 1883-88-89, Sche- wiakoff 1889-93-97, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Hoyer 1899, Awerintzew 1901, Roux 1901, Calkins 1902, Schouteden 1906. Syn. : Colpidium cucullus Kent 1882, Maskell 1887, Jennings 1901; Colpidiuin Sstrialinn Siokes 1886-88 ; Colpoda rex Müller 1786, Perty 1852, Stein 1867; Kolpoda cucullus Dujardin 1841; Parameaæcium col- poda Ehrenberg 1831-33-37-38, Claparède et Lachmann 1859, Perty 1852, Quennerstedt 1865 ; Glaucoma pyri- formis Gourret et Roeser 1886; Tilina campyle Siokes 1886-88 ; Plagiopyla varians Maskell 1887. 18. COLPODA Müller 1786 Table.des espèces. 1. Corps réniforme, largement arrondi aux extrémités ; échan- crure avec l'ouverture buccale au milieu de la face ven- trale ; pharvnx court, noyau ellipsoïdal. C, cucullus Müller. tÙ — 446 — Corps réniforme, rétréci aux extrémités ; échancrure et ouverture buccale dans le tiers antérieur du corps ; pha- rynx fort court ; noyau sphérique. C. Steinii Maupas. C. cucuzLus Müller. — Schewiakoff, p. 307, pl. IV, fig. 111. 1° Müller 1786, Ehrenberg 1831-33-37-38, Dujardin 1841, Stein 1854-67, Claparède et Lachmann 1859, Weisse 1847, Coste 1864, Gerbe 1868, Gibbons 1874, Maupas 1883, Fabre- Domergue 1888, Rhumbler 1888, Bütschli 1889, Schewia- Koff 1893, Blochmann 1895, Svec 1897, Awerintzew 1901, toux 1906, Schouteden 1906. Syn.: Tillina inæqualis Maskell 1887; T'illina inflata Stokes 1888. C. STE Maupas. — Schewiakoff, p. 308, pl. IV, fig. 122. IE Maupas 1883, Rhumbler 1888, Bütschli 1889, Blochmann 1895, Roux 1901. Syn. : C. cucullus (p ) Ehrenberg 1838, Dujardin 1841, Perty 1852, Stein 1854, Kent 1882. 19. — FRONTONIA Ehrenberg 1833 Table des espèces. Corps élargi en avant et rétréei en arrière; une seule vacuole contractile, au milieu du corps. 2 Corps cylindrique, arrondi aux deux bouts ; deux vacuoles contractiles, dans la partie antérieure et la partie posté- rieure du corps ; sillon péristomien fort long. Frfusce. Corps faiblement aplati dorsiventralement ; sillon péristo- mien long ; incolore ou vert Fr. leucas. Corps fortement aplati dorsiventralement, acuminé en arrière; sillon péristomien court; de coloration violet sombre Où noire ; en avant, une tache pigmentée. Fr. acuminala. — 447 — 1. FR. Leucas Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 312, pl V, fig. 113. DS M Ehrenberg 1838, Claparède et Lachnann 1858, Fromen- tel 1874, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889-93, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Awerintzew 1901, Roux 1901, Calkins 1902, Beardsley 1902. Syn.: Frontonia vernalis Ehrenberg 1833-35-88; ? Fron- tonia marina Fabre-Domergue 1891 ; Bursaria leucas Allman 1855, Carter 1856; Panophrys (Bursariu) leucus Dujardin 1841, Stein 1867 ; Panophrys (Bursu- ria) vernalis Dujardin 1841, Stein 1867, Schmarda 1854 ; Panophrys chrysalis Dujardin 1841, Fromentel 1874; Cyrtostomum leucas Stein 1859-67, Bütschli 1876, Kent 1882, Fabre-Domergue 1888, Balbiani 1888, Maupas 1889 ; Nassula leucas Diesing 1866; Nassula divisa Alenitzin 1873 ; Ophryoglena panophrys Perty 1852; O. magna Maupas 1883; Plagiopyla Hatchi Stokes 1891: Frontonias leucas var. marina Floren- tin 1899; Frontonias leucas var. thermalis Issel 1901. 2. FR. ACUMINATA (Ehrenberg) Bütschli — Schewiakoff, DEL eV el D° Bütschli 1889, Blochmann 1895, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. Ophryoglena acuminata Ehrenberg 1833-35-88, Stein 1860, Kent 1882; O. atra Ehrenberg 1833-58, Dujardin 1841, Perty 1852, Kent 1882, Fabre-Domergue 1888, Levander 1894; O. oblonga Stein 1860, Kent 1882. 3. FR. FUSCA (Quennerstedt) Schewiakoff. — Schewiakoff, DIE UP TT AIMER D. M. Schewiakoff 1893. Syn. : Panophrys fusca Quennerstedt 1869; Plagiopyla fusca Kent 1882, Fabre-Domergue 1888. N. B. : Le Frontonia elliptica Beardsley (Trans. Amer. Micr. Soe., XXIIT, p. 54, 1901) est insuffisamment décrit pour pouvoir être identifié. 1 — 448 — 20. — DISEMATOSTOMA Lauterborn 1894 Une seule espèce : D. Bütschlit. . D. Bürscazu Lauterborn. — Schewiakoff, p. 316. DE Lauterborn 1894. : 21. — PHILASTER Fabre-Domergue 1885 Une seule espèce : Ph. digilifornuis. 1. PH. piGrrirorMIS Fabre-Domergue, — Schewiakoff, p. 317, Dee: M Fabre-Domergue 1885-91. Sy. : Uronema digiliformis Cuénot. 22. — OPHRYOGLENA Ehrenberg 1831 Table des espèces. - 1. Corps en ovale allongé, élargi et arrondi en avant, rétrécl en arrière. 2 Corps ovalaire, les deux extrémités rétrécies, en forme de citron; une seule vacuole contractile dans la partie posté- rieure du corps à droite; macronucleus grand et réni- forme. O. cilreum. 2. Une seule vacuole contractile dans la région moyenne du corps; noyau elpsoidal. Deux vacuoles contractiles; noyau en forme de cylindre allongé ; pas de trichocystes n1 de tache pigmentée. O. flava. 3. Des trichocystes et une tache pigmentée. 1 Ni trichocystes ni tache pigmentée. Corps de forme obovoïde, incolore ; vacuole située à gauche. O0. vorax. 51. D4. 62. Epalris mirabilis Roux. . Microthoraæ sulcatus Eng. Mycterothrix Erlangeri Laut. Paramiwcium caudatum Ehr. . Urocentrum turbo Mull. 5. Lembadion bullinum Müll. . Pleuronema chrysatis Müll. . Cyctidium glaucoma Müll. . Lembus elongatus CI.-L. Balantiophorus bursaria Schew. . Plagiopyla nasula Stein. Cristigera pleuronemoides Roux. — 449 — 4. Corps pyriforme, l'extrémité postérieure rétrécie; de colo- ration jaunàtre; tache pigmentée rouge; vacuole contrac- tile placée à gauche. O. flavicans. Corps en ovale allongé, arrondi en arrière, d'un brun foncé; tache pigmentée noire; vacuole contractile située à droite. O. atru. 1. O. FLAVA (Ehrenberg) Claparède et Lachmann. — Sche- wiakoff, p. 319, pl. V, fig. 117. D Claparède et Lachmann 1858, Bütschhi 1889, Schewia- koff 1893, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn.: 0. flavicans Lieberkühn 1856, Blochmann 18%; O. ovata Stokes 1883; Bursaria flava KEhrenberg 1833-38, Schmarda 1854, Stein 1867; Panophrys flava Dujardin 1841, Stein 1860, Kent 1882. 2. O. YORAx. Suith, Uranus. Amer:. Micr.Soc., «XIX> p.60, "pl. I fig. 11 (1897). 3. O. FLAVICANS Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 320. D. Ehrenberg 1831-33-38, Dujardin 1841, Perty 1852, Roux 1901. Syn. : O. flava Fabre-Domergue 1888; Panophrys flavi- cans Stein 1860, Kent 1882. 4. O. ATRA Lieberkühn. — Schewiakoff p. 321, pl. V, fig. 118. D. Lieberkühn 1856 (1), Bütschli 1889, Schewiakoff 1893, Roux 1901. Syn. : O. cinerea Eberhard 1862. 9. O. CITREUM Claparède et Lachmann.— Schewiakoff, p. 321. pl. V, fig. 119. D. Claparède et Lachmann 1858, Fromentel 1874, Svec 1897, Roux 1901. Syn. : Cyclotricha cilrea Kent 1882. (1) Ophryoglena atra KEhrenberg — Frontonia acwminatæ (Ehrenberg) Bütschli. tÙ -— 450 — 13° Fam. — MICROTHORACIDÆ Table des genres. Infusoires non parasites; les cils ne sont pas denses. 7 Infusoires parasites; cils denses. D Bouche en forme de péristome, située latéralement. 3 Bouche située à l'extrémité postérieure, à la base dun prolongement conique fourni d'une touffe de soies tactiles. , 6. Mycterothrir. Péristome et bouche situés du côté droit du corps. 1 Péristome et bouche situés à gauche; une seule membrane ondulante; pas de soies tactiles. 3. Microthorax. Deux membranes ondulantes: des soies tactiles à l'extrémité postérieure. 1. Cinetochilunr. Une seule membrane ondulante; pas de soies tactiles posté- rieures. Corps asymétrique, subtriangulaire; la face ventrale convexe en son milieu, concave près du bord droit; face dorsale convexe. Bord postérieur découpé de facon spéciale. 2. Epalæis. Corps triangulaire; péristome et bouche situés du côté gauche du corps; membrane ondulante le long du bord droit de la bouche. 4. Plychostonum. Corps en ovale allongé; péristome et bouche situés à droite ; membrane ondulante en forme de poche; une rangée de cils allant de l'extrémité antérieure jusqu'à la bouche ; à l'extrémité antérieure, une touffe de cils. D. AnCyStrumn. À cette famille appartient également un genre encore fort mal connu : Zepanomonas. À en juger d'après les dessins publiés, il doit ètre proche du genre Zpaliris. — 451 — 1. — CINETOCHILUM Perty 1852 Table des espèces. 1. Corps coupé obliquement à l'arrière du côté buccal; la mem- brane ondulante droite n'existe que du côté droit de Ja bouche; à gauche 11 Y à une membrane ondulante de mème longueur à peu près. C. Bülschlir. Corps coupé obliquement à l'arrière du côté opposé à la bouche; la membrane ondulante droite s'étend sur les bords droit et postérieur. Comargarilaceun. 1. C. MARGARITACEUM (Ehrenberg) Perty. — Schewiakoff, p.229, pli, üg: 120: D. Perty 1852, Diesing 1866, Stein 1859-67, Wrzesniowski 1870, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889-93, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Roux 1901, Minkewicz 1902, Beardsley 1902, Schouteden 1906. Syn. : Cyclidium margaritaceur Khrenberg 1831-33-38, Sehmarda 1854, Mac-Murrich 1883; Glaucoma marqu- rilaceum Claparède et Lachmann 1859. Wrzesniowski 1862, Kent 1882; ? Coccudina crislallina Perty 1852; Aspidisca costata Kent 1882; ? Cercaria cyclidiun Müller 1786. C. BürscxLi Schouteden. D? Schouteden, Ann. Soc. Zool. Belg., XL, Bull., p. xCIv (1906); Ann. Biol. Lae., I, p. 116 (1906). (A 2. — EPALXIS Roux 1899 Une seule espèce : Æ. mirabilis. 1. E. MIRABILIS Roux. D: Roux 1899 et 1901, p.63, pl IT, fig. 19; Schouteden 1906. 24, — DREPANOMONAS Fresenius 1858 Une seule espèce : Dr. dentata. 1. DR. DENTATA Fresenius. D: Fresenius 1858, Bütschli 1889, Blochmann 1895, Awe- rintzew 1901. Syn. : Litonotus fasciola, forme jeune, Kent 1882; Drepanoceras Stein 1878. 3. — MICROTHORAX Engelmann 1867 Table des espèces. 1. Dos présentant 3 sillons longitudinaux distincts; bouche située près du bord gauche; noyau ellipsoïdal. M. sulcatus. Dos sans sillons longitudinaux; ciliation réduite à la face ventrale ou à des touffes ou des séries raccourcies. 2 >. Bouche située du côté gauche; noyau ellipsoïdal; ciliation réduite à la face ventrale. M. Blochmanni. 3ouche située vers le milieu; noyau sphérique; @ilation réduite à quelques touftes et lignes longitudinales ventrales. M. pusillus. 1. M. suzcarus Engelmann. — Schewiakoff, p. 327, pl. V, fig. 121. D. Engelmann 1862, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli 1889, ?oux 1901, Schouteden 1906. Syn. : ? Hemicyclium lucidum Eberhard 1862. M. PusILLUS Engelmann. — Schewiakoff, p. 328. De Engelmann 1862, Diesing 1866, Stein 1867, Wrzes- niowski 1870, Kent 1882, Roux 1901. Syn. : Microthorax navicula Fabre-Domergue 1886. 3. M. BLocaManNI Schouteden. D: Syn. : M. pusillus Blochmann, p. 100, fig. 193 (1895). tÙ 4 — 6. — MYCTEROTHRIX Lauterborn 1898 (= TRICHORHYNCHUS Balbiani. — Schewiakoff, p. 332) Table des espèces. 1. Corps en ovale large, le prolongement sinué à sa base externe. Des zoochlorelles. M. Erlangert. Corps subeylindrique, le prolongement non sinué à la base, le bord externe droit. Pas de zoochlorelles. M. tuamotensis. 1. M. ERrANGERI Lauterborn. D: Lauterborn, Zool. Anz., XXI, p. 149, fig. 1-2 (1898). Syn. : Trichorhynchus Erlangeri Lauterborn, 1. e., p. 147. 2, M. TuAMOTENSIS (Balbiani) Lauterborn. — Schewiakoff, be82rpltV, dig. 125: D. Syn. : Trichorhynchus tuarnotensis Balbiani 1887, Bütischli 1889, Schewiakotf 1896. 14° Fam. — PARAMÆCIIDAE Un seul genre : Paramæcium. 1. — PARAMÆCIUM Hill 1752 Table des espèces. 1. Corps en ovale allongé, rétréei et arrondi aux deux bouts ; péristome occupant les deux tiers de la longueur du COrps. 2 Corps ovalaire ou ovoïde, tronqué obliquement en avant, élargi en arrière; péristome occupant le tiers antérieur du ‘) du corps. 3 24 — 454 — Les deux extrémités sont graduellement rétrécies et arron- dies; deux micronuecleus sphériques. P. aureliu. Extrémité antérieure cylindrique, extrémité postérieure conique ; une toufte de cils à l'extrémité postérieure ; un seul mieronucleus, elliptique. P. caudatum. 3. Des trichocystes; deux vacuoles contractiles ; anus situé au pôle postérieur ; des zoochlorelles. P. bursarin. Pas de trichocystes ni de zoochlorelles ; une seule vacuole contractile ; anus situé sur la face ventrale à l'extrémité postérieure. P. putrinium . P, AURELIA Müller, — Schewiakoff, p. 339, pl. V, fig. 126. D::SME Müller 1773-86, Ehrenberg 1830-31-33-37-38, Dujardin 1841, Diesing 1850-66, Perty 1852, Bailey 1851, Cohn 1854, Stein 1854-59-67, Schmarda 1854, Carter 1856, J. Müller 1856, Claparède et Lachmann 1859, Balbiani 1860-61-93, Engelmann 1862-76, Quennerstedt 1865-69, Fromentel 1874, 3ütschli 1876, Mereschkovsky 1879, Kent 1882, Maupas 1878-85-86-88-89, Gruber 1886, Maskell 1888, Khawkine 1888, Gibbons 1874, Stokes 1888, Levander 1894, Bloch- mann 1895, Florentin 1899, Awerintzew 1901, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 1906. . P. cAUDATUM Ehrenberg. — Schewiakoff, p. 340, pl. V, fig. 127. DM, Ehrenberg 1833-38, Dujardin 1841, Diesing 1850, Perty 1852, Stein 1867, Kent 1882, Maupas 1886-88-89, Bütschli 1889, Schewiakoff 1893-94, Blochmann 1895, Svec 1897, Joukowsky 1898, Awerintzew 1901, Roux 1901, Jennings 1901, Calkins 1903, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. : Melopus sp. Mac-Murrich 1883. . P. BURSARIA (Ehrenberg) Focke. — Schewiakoff p. 341, pl. V, fig. 128. Da Focke 1843, Stein 1859-61-67, Balbiani 1858, Claparède et Lachmann 1859, Lachmann 1856, Engelmann 1862, Die- sing 1866, Quennerstedt 1865, Bütschli 1876-89, Meresch- kovsky 1879, Kent 1887, Maupas 1883-86-88-89, Maskell 1888, Stokes 1888, Schewiakoff 1893, Levander 1894, Plochmann 1895, Svec 1897, Awerintzew 1901, Roux 1901, 7 Hamburger 1903, Mitrophanow 1903, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. : Loæodes bursaria Ehrenberg 1831-37-38, Cohn 1851-54, Stein 1859, Perty 1852 ; Bursaria do Ehrenberg 1831-37, Diesing 1850-66. . P. PUTRINUM Claparède et Lachmann. — Schewiakoff, D942 pl see 129; IDE Claparède et Lachmann 1859, Stein 1867, Bütschli 1876- 89, Kent 1882, Plate 1888, Maupas 1889, Schewiakoft 1893, Lauterborn 1894, Blochmann 1895, Joukowsky 1898, Awe- rintzew 1901, Roux1901, Henderson 1905, Schouteden 1906, Syn. : P./Hichium Stokes 1888. 15° FAM. — UROCENTRIDÆ Un seul genre : {ocentrum. 1. — UROCENTRUM Nitzsch 1827 Table des espèces. 2. Pas de trichocystes. U, turbo. Des trichocystes abondants et fort distincts. U. trichocystus. U. ruRBo (Müller) Nitzsch. — Schewiakoff, p. 347, pl. V, fig. 130. D. M. Nitssch 1827, Ehrenberg 1830-38, Dujardin 1841, Perty 1852, Claparède et Lachmann 1858, Stein 1859-67, Carter 1865, Fromentel 1874, Magoi 1875, Kent 1882, Entz 1882, Bütschli 1880, Maskell 1888, Stokes 1888, Schewiakoff 1889-93, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Jennings 1901, Roux 1901, Henderson 1905, Schouteden 19056, Ch Syn. : Cercaria turbo Müller 1786; Peridinium cypri- pedium James-Clark 1865; Peridinopsis cypripedium James-Clark 1866; Calceolus cypripedium VDiesmg 1866, Kent 1882, Stokes 1888. 2. U. TricHocysTrus Smith. D. Smith, Trans. Amer. Micr. Soc., XIX, p. 64 (1897). 16° FAM. — PLEURONEMIDÆ Table des genres. 1. Péristome grand, occupant une grande partie de la face ventrale. Péristome en forme de petit enfoncement à l'extrémité anté- rieure du corps; membrane ondulante en forme de sac, entourant tout le péristome sauf son bord antérieur. 6. Balantiophorus. Péristome très grand, ovalaire, occupant presque toute la face ventrale; le long du bord droit de la bouche, une grande membrane ondulante ; le long du bord gauche, une petite membrane ondulante, et de plus une membrane interne; vacuole contractile située dans la région moyenne du corps. 1. Lembadion. Péristome en forme de cannelure ou élargi en forme de poche à l'extrémité; vacuole contractile située à l’extré- mité postérieure. 3 3. Péristome élargi en forme de poche, occupant les deux tiers de la longueur du corps; une seulemembrane ondulante. 4 Péristome en forme de cannelure allant jusqu'au milieu du corps; deux membranes ondulantes, l’une (grande) à tÙ droite, l’autre à gauche. >. Lembus. 4.: Pas de soies tactiles ; vacuole contractile située dans la par- tie postérieure du corps. 2. Pleuronemu. A l'extrémité postérieure 1-7 soies tactiles ; vacuole contrac- tile située au pôle postérieur. 5 5. Corps ovoide, élargi et arrondi en arrière, plus mince et arrondi en avant; côté dorsal plus convexe que le côté ventral. Péristome occupant les deux tiers de la face ventrale. 3. Cyclidium. — 457 — Corps ovoïide, tronqué transversalement en avant, aplati en arrière; face ventrale concave, surtout vers la gauche, son bord gauche relevé est saillant et découpé; côté droit régulièrement convexe. Péristome occupant la moitié antérieure de la face ventrale. 4. Crisligera. 1. — LEMBADION Perty 1852 Une seule espèce : Z. bullinum (Müller) Perty. 1. L. gurunun (Müller) Perty. — Schewiakoff, p. 354, pl V, fig 131. D. P« erty 1849-52, Claparède et Lachmann 1858, Stein 1859- 60-6 7. Eberhard 1862, Diesing 1866, Kent 1882, Bütschli Schewiakoff 1889-93, Levander 1894, Blochmann 1895, Svec 1897, Roux 1901. Henderson 1905. Syn. : Bursaria bullinum Müller 1786; Hymenostoma hymenophora Stokes 1888; Hymenosloma magna Stokes 1887-88: Thurophora lucens Maskell 1888. 2 — PLEURONEMA Dujardin 1841 Table des espèces. 1. Corps elliptique, plus large ; pas de eils plus longs en arrière; _ péristome oceupantles trois quarts de la longueur ducorps; macronucleus antérieur. Pl. chrysalis. Corps allongé, en forme de concombre; des cils bien plus longs en arrière; péristome occupant la moitié de la lon- gueur du corps; macronueleus médian. PI. seliger«. tÙ — 458 — . PL. cHrysaus (Müller) Perty. — Schewiakoff, p 356, pl. V, fig. 132. DAS Me Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859, Stein 1859-60, Quennerstedt 1867, Diesing 1866, Fromentel 1894, Kent 1882, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889-93, Stokes 1888, Levander 1894, Blochmann 1895, Svee 1897, Florentin 1899, Roux 1901, Calkins 1902, Henderson 1905, Schouteden 1906. Syn. : Pleuronema crassa Dujardin 1841; Pleuronema marina Dujardin 1841, Fabre-Domergue 1885, Môbius 1888; Pleuronema coronata Kent 1882; Paraméæcium chrysalis Müller 1786, Ehrenberg 1829-30-51-37-38 ; Parameæcium oviferum Müller 1786; Lembadion ovale Gourretet Roeser 1886; Histiobalantidium agile Stokes 1886-88: Bothrostoma undulans Siokes 1887-88. PL. sETIGERA Calkins. | Calkins, Bull. U. S. Fish. Comm., XXI, p. 445, fig. 41 (1903) 3 CYCLIDIUMOMUlereLr86 Table des espèces. Tout le corps est couvert de cils; une seule soie tactile à l'extrémité postérieure. 2 La partie antérieure seule est ciliée (45 rangées); 7 soies tactiles à l'extrémité postérieure. C. heplatrichum Corps en ovale allongé, les extrémités arrondies; bord gauche du péristome ne présentant qu'une seule échancrure en croissant. 3 Corps ovalaire, l'extrémité antérieure tronquée droit: bord gauche du péristome avec deux échancrures, bord droit droit. C. citrullus. . Vacuole contractile postérieure; péristome occupant les deux tiers de la longueur du corps. C. glaucom«. Vacuole contractile médiane; péristome n'oceupant que la moitié de la longueur du corps. C.? centralis. — 459 — 1. C. GLAucoMA Müller. — Schewiakoff, p. 359, pl. V, fig. 133. DES M: Müller 1786, Ehrenberg 1829-38 Schmarda 1854, Perty 1852, Claparède et Lachmann 1859, Frey 1858, Diesing 1866, Stein 1860-66, Mereschkovsky 1877, Kent 1882, Mac- Murrich 1883, Gourret et Roeser 1886, Bütschli 1889, Schewiakoff 1889-93, Maskell 1887, Maupas 1889, Stokes 1888, Florentin 1899, Awerintzew 1901, Roux 1901, Hen- derson 1905, Schouteden 1906. Syn. : C. nigricans, Fromentel 1874 C. saltans Fromen- tel 1874. C. lilomesum Siokes 1888; Pleuronema cyclidium Claparède et Lachmann 1859; P4. sp. Grimm 1876; Alyscum saltans Dujardin 1841; Znchelys nodu- losa Dujardin 1841; ? Acomia cyclidium Dujardin 1841 ; Disticha hirsuta Fromentel 1874; 2Cledoctema acan- thocrypta Stokes 188488; « Schärmsprüsslinge von Chilodon + Stein 1854; Pleuronema glaucoma Bloch- mann 1895, Svec 1897. - Var. elongatum Schewiakoff 1896, Roux 1901. 2. C. crrruLLUS (Cohn) Kent. — Schewiakoff p. 361, pl. V, fig. 134. D. M. Kent 1882, Rees 1884, Mereschkovsky 1877, Môbius 1888, Schewiakoff 1889. Syn. : Pleuronema (Alyscum, citrullus Cohn 1866. 3. C.? CENTRALIS Smith. n° Smith, Trans. Amer. Micr Soc., XIX, p. 61 (1897). 4. C. HEPTATRICHUM Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 361. pl. V, fig 135. D: Schewiakoff 1893, Roux 1901, Henderson 1905 4, — CRISTIGERA Roux 1899 Une seule espèce : Cr.'pleuronemoides. 1. CR. PLEURONEMOÏIDES Roux. De Roux 1889 et 1901, p. 72, pl. IV, fig. 10. — 400 5. — LEMBUS Cohn 1865 Table des espèces. 1. Corps en cylindre allongé fort long. 2 Corps en ovale allongé très court; membrane ondulante gauche fort petite. L. pusillus. Péristome s'étendant sur la moitié de la longueur du corps ; une seule vacuole contractile, postérieure, où plusieurs vacuoles. 4 Péristome n’occupant que le quart de la longueur du corps ; l'unique vacuole est médiane, L. attenuatus. 3. Une épine tactile à l'extrémité postérieure. 4 Pas d’épine tactile postérieure ; noyau ellipsoïdal L. elongalus. 4. Noyau bipartit ; un tentacule antérieur ; une seule vacuole. L. verminus. Noyau simple, elliptique ; pas de tentacule antérieur. 5) 5. Plusieurs vacuoles contractiles, disposées en ligne, posté- rieures. L. infusionum. Une seule vacuole contractile; membrane ondulant finement striée transversalement. L ornatus. N. B. — Le Zoo!. Record 1904, Protozoa, cite un travail de Smith que je n'ai pu voir (x 21 Rep. Louisiana Gulf Biolog. Station for 1903, pp. 43-55), et cite (p. 59) Lembus velifer en notant : « Smith would inelude in this sp., L. infusio- num, intermedius, ornatus and striatus ». J'avoue être assez sceptique sur cette réunion, mais n'ayant pu voir encore le mémoire de Smith, je crois bon de citer ici la phrase du Record. 1. L. vermnus (Müller) Sch :wiakoff. — Schewiakoff, p. 364, pl. V, fig. 186. M.S. Syn. Lembus intermedius Gourret et Rœæser 1886 ; ? Lembus striatus Fabre-Domergue 1885; Lembus striatus Stokes 1892 ; Vibrio verminus Müller 1786 ; Proboscella vermina Kent 1882 ; Cyclidium elonga- turn (p.) Rees 1884. 41601 — L. INFUSIONUM Calkins. D: Calkins, Bull. U. $S. Fish. Comm., XXI, p. 446, fig. 43 (1903). L. ELONGATUS (Claparède et Lachmann) Kent. — Schewia- koft, p. 364, pl. V, fig. 137. Dee Kent 1882, Bütschli 1889. Syn.: Lembus velifer Cohn 1865, Quennerstedt 1867, Kent 1882, Entz 1884, Maupas 1883, Gruber 1884; Cycli- dium elongatum Claparède et Lachmann 1859, Kees (p.) (SS1) ; Trichoda elongata Stein 1860-7, 4. L. ATTENUATUS Smith. pe Smith, Amer. Micr. Journ., XVIII, p. 144 (1897). 5. L. PUSILLUS Quennerstedt. — Schewiakoff, p. 365. M. Quennerstedt 1869, Kent 1882, Maupas 1883, Calkins 1902. Syn.: Lembus subulatus Kent 1882. 6. L. ORNATUS Smith. Sruith,e Trans. Amer. Mier Soc, XX, p. n2, pl: IV, fig. 2 (1899). 6. — BALANTIOPHORUS Schewiakoff 1889 Table des espèces. 1. Corps en ovale allongé ; les cils, en forme de soies, sont plus denses à l'extrémité antérieure. 2 Corps ellipsoidal, tronqué droit en arrière, uniformément couvert de cils courts ; membrane ondulante le long des bords droit et postérieur et de la moitié postérieure du bord gauche du péristome. B. bursari«. 2. Cils en séries longitudinales denses ; membrane ondulante occupant les bordsdroït, postérieur et gauche du péristome. B. minultus. Cils espacés ; membrane ondulante occupant les bords gauche et postérieur et la moitié postérieure du bord droit du péristome. B. elongatus. — A6? — 1. B. minurus Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 367, pl V, Éo.1138: De Schewiakoff 1889-93, Blochmann 1895, Henderson1905. Syn.: Cyrlolophosis mucicola Stokes 1888, Roux 1907. >, B. ELONGATUS Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 368, pl. V, fig. 139. D: 3. B. BuRsARIA Schewiakoff. — Schewiakoff, p. 368, pl. V, fig. 140. D: Schewiakoftf 1893 et 1894, Roux 1901. 17 Fam. — PLAGIOPYLIDÆ Un seul genre: Plagiopyla. 1. — PLAGIOPYLA Stein 1860 Une seule espèce : P7. nasula Stein. 1. PL. NASUTA Stein. — Schewiakoff, p. 371, pl. V, fig. 141. D:S2M: Stein 1860-67, Engelmann 1862, Kent 1882, Gourret et ?oeser 1886, Bütschli 1889, Levander 1894, Blochmann 1895, Roux 1901. Syn.: Parameæcium cucullio Quennerstedt 1867. Vas. marina Gourret et Ræœser 1886, Florentin 1899. POST-SCRIPTUM Grace à l'obligeance d'un collègue américain, J'ai pu, au cours de l'impression de ce travail, me procurer la description de l'Enchelys rvermicularis. C'est une espèce assez étrange, vermiforme, annelée même, ne possédant qu'une seule vacuole, et dont le novau est subsphérique. acanthocrypta acarus . acrobates . Actinobolidæ Actinobolus . acuminata acurminatus . Aegyria agile (Ur.) agile (Pleur.) agitatus ambigua . amphacanthus . Amphileptus. Amphileptidie anas angustat«. anser (Lion.). anser (Dil.) . Apharyngeata apiculatum . aqua-dulcis . arcuata armata. armatum . armatus . Aselli . Askenasia. atra (Hol.) atra (Front.). atra (Ophr.) . attenuatus Audobonii aurea - aurelia. aureola aureus {(Nass.) aureus (Orth.) . Balantiophorus. INDEX (Les synonymes sont en italiques) 459 409 434 404 404 447 427 430 393 458 439 422 406 411 410 413 433 413 418 431 397 398 394 433 Se RC LS) 401 et 416 416 410 391 447 449 461 394 421 454 421 421 424 461 Balbianii . biceps . bipartita . Blepharostoma . Blochmanni . brachypharynx . breris . : brunnea (Hol.) . brunnea (Nass.). bullinum . bursaria (Par.) . bursaria (Bal.) . bursata : Butschlii (Pel.). Butschlii (Uroz.) Butschlii (Dis.). Bütschlii (Cin.),. campyla . Carchesni . carinatus . carnium . caspia . caudatum. caudatus . centralis . Chænia : Chasmatostoma . Chilodon . Chilodontopsis . Chilifersæ . Chlamydodon Chlamydodontidæ . Chromatophagus chrysalis (Front.) . chrysalis (Par.) . chrysalis (Pleur.) cicer cinctum cinerect 408 398 409 431 452 397 427 389 422 457 454 462 391 403 445 448 451 445 412 414 444 398 454 427 459 402 442 425 425 434 428 423 392 447 454 458 418 409 449 Cinetochilum citreum citrullus . Claparedii clavatum . Cohnii . Colepidæ . Coleps. coleps (Hol.). coleps (Plag.) Colpidium colpidium (Glauc.). colpoda (Steph.). colpoda (Colp.) . Colpoda coronata (Lacr.). coronata (Pleur.) costata (Glauc.) . costata (Cin.) Cranotheridium crassa (Ch#n.) . crassa (Troch.) . crassa (Pleur.) . crassicollis crassipes (Dyst.). crebricostatus cristallina Cristigera. Cryptochilidium Cryptochilum Cryptostomus cucullio (Chil.) . cucullio (Plag.) . cucullulus cucullus (Chil.). cucullus (Colpid.) . cucullus (Colpod.). Cuenoti cuneiforme , Curvatus . curvidens. curvilata . Cyclidium cyclidiurm (Cin.) cyclidium (Cycl) . Cyclodinideæ , Cyclogramma cyclops. cylindrica, —. 464 — 451 449 459 411 397 398 405 405 392 405 445 444 407 445 445 398 458 444 451 395 403 431 cylindroconica . Cyprini cypripedium . Cyrtolophosis Dactylochlamys. Dallasia : dentata (Chil.) . dentata (Drep.). dentatus (Chil.). dentatus (Chil.). depressa . dextrorsa . diaphanes. Dichilum . Didinium. digitiformis . Dileptus . Dinophrya discolor Disematostoma . dispar . divisa . ; Drepanomonas . dubia . dubius. duplostriatum dysteria (Æg.) . Dysteria . Dysteriidæ Dysteropsis . edentata . edentatus . Ehrenbergi . elegans {Lag:.) elegans (Ask.) elegans (Nass.) . elegans (Crypt.). elephantinus. elliptica elongata (Ch.) elongatum elongatus (Ch.) . elongatus (Cal.). elongatus (Lemb.) . elongatus (Bal.). Enchelyodon Enchelys . 409 427 456 462 410 438 427 452 427 427 425 437 414 437 408 448 418 408 400 448 404 447 452 431 427 413 430 432 430 432 391 399 421 396 410 421 440 419 447 st 405 459 et460 403 406 461 462 401 393 Epalxis Erlangeri . erythrorhynchus euglenoides falcatus falæ farcimen . farcta . farctus. : fasciola (Drep.) . fasciola (Lion.) . filiformus. filum . fimbriatum . flagellatus. flava (Nass.). flava (Ophr.). flava (Ophr.). flavicans (Ophr.) flavicans (Ophr.) fluviatilis (Chil.) fluviatilis (Troch.). fluviatilis (Dyst.) folium . frontata frontatum. Frontonia. furcata, fUSCa fusiforme . fusus gallinula . Gastronauta . gigas (Spath). gigas (Dil.) glaucoma (Bleph.). glaucoma . glaucoma (Cycl.) globosa : Gouraudi . grandis . granulosus eriseolum. griseus gutta Gymnostomata . gyrans — 465 — 451 453 428 408 424 414 394 393 401 AR. | . 413,414et452 398 413 409 417 421 449 449 449 449 426 431 433 413 438 441 446 393 447 439 407 407 429 395 418 437 443 459 393 427 414 442 440 400 398 381 393 hamatus . Hatchi . helus heptatrichum hesperidea heterostoma . hirsuta hirtus. Holophrya Holophryidie. horrida hyalina hyalinum. hymenophora Hypostomata. Ichtyophtirius Ileonema . incqualis . incurvaius incurvus . induratus. inermis inflata . infusionum . intermedius . irregularis Kessleri labiatus Lacrymaria . lævis = lagenula (Ur.) lagenula (Lacr.). lagenula(Lacr.). Lagynus . lamella lanceolata lanceolatus lasius . lateritia legumen . Leidyi. Lembadion Lembus Leptodesmus. leucas . O2 © (Ne) © C2 H ©t O OO O2 Où =1 R © ba O2 Fa Leucophrydium. Leucophrys . Lieberkuhni (Hol.). Lieberkuhni (Spath.) . Lieberkuhni (Din.) limicola limnetis linguifera Lionotus . litomesum Litonotus. longicollis. loricatus . Loxocephalus Loxodes Loxophyllum lucens . lucidum lucidus (Lox.) luridus macrostoma . magna (Nass.) magna (Front.). magna (Lemb.). Magnus margaritaceum . margaritifer (Pror.) margaritifer (Dil.) marina (Troch.) marina (Dyst.) . marina (Uron.). marina (Crypt.). marina (Front.). marina (Pleur.). marina (Plag.) . marinus (Hol.) . marinus (Chlam.) . Marioni . massiliensis . maxime, Megalotrochuwe meleagre . meleagris (Lox.) meleagris (Armph.) membranacea Mesodinium . microstoma . Microthoracidie. {195 et416 "4160 — 441 141 392 395 408 403 400 398 412 459 412 418 408 442 416 414 457 452 442 442 444 422 447 457 416 451 401 418 431 433 439 440 447 458 462 391 428 433 413 391 427 415 412 429 409 422 450 Microthorax . minima Minkewiczi . ininor . minuta minutus mirabilis . mnemosvne . monilatus moniliger. Monochilum . Monodinium. monostyla mucicola . multifilus. mutabile . Mycterothrix. Nassula Nassulid:e nasuta . nasutum . LAS ULLLS EEE navicula (Scaph.) . naricula (Micr.) nebulosa . niemeccensis. nigricans (Hol ). nigricans (Crypt.) . nigricans (Cycl.) niveus . nodulosa . notamoibos nucleatus. oblonga (Hol.) oblonga (Nass.). oblonga (Front.) obtusus ocellatus . oliva olor. yes Onychodactylidie Onychodactylus, Ophryoglena. Opisthodon . ornala . ornatus (Las:.) ornatus (Nass.). ornatus (Lemb ). Orthodon . ovale (Uron.) ovale (Glauc.) ovale (Pleur.) ovalis (Dyst.) ovata (Glauc.) ovata (Ophr.) oviferumn . ovulum ovum (Hol.). ovum (Perisp.). ovum (Trach.) pachydermus palustris . panoplhrys Paramsæciidie Paramæcium parasiticus partila. parvifrons parvirostrum patula . Pelamphora . pellucidum Perispira . Pharyngeata. Phascolodon. phialina phialinum Philaster . phœænicopterus . pictus . piscatoris. . piscifornns plaga Plagiocampa Plagiopogon . Plagiopyla Plagiopylidie platyodon. plalystoma Pleuronema . Pleuronemidie . pleuronemoides. Pleurostomata pogonias . polonica 22 AG — 461 424 439 4414 458 433 444 449 458 444 391 402 re + —? dd db À O1 = © 0 IMC IN TT ©2 \ © ©t © ) O2 polyphysa posticenudus . propellens Prorodon . Prostomata proteus : Pseudoprorodon pulex…. pupa pura © pusilla (Dyst.) pusillum . pusillus (Trach.) pusillus (Dyst.) . pusillus (Micr.) . pusillus (Micr.). pusillus (Lemb.) putrinum (Leuc.) putrinum (Glauc.). putrinum (Par.) pyriforme pyriformis (Glauc.) pyrifornris (Colp.). DUREE radians T'ECUTUUIN. reniforme, reniformis Tex. rostratum. rostrum rotundus . rubens. sagitta . SAUNA. saltans. , Scaphidiodon Schewiakofii scintillans setivera setiserum. setosa . sigmoides. similis . simplex siro. Spathidium 401 406 427 399 381 398 402 409 394 444 433 397 397 433 452 452 461 411 144 455 416 {44 415 414 404 409 442 414 416 416 4116 418 422 399 432 459 428 427 {11 {58 {16 {ff 431 403 391 409 399 spathula . sphagnetorum Stegochilum . Steini (Did.). Steini (Chil.). Steini (Colp.) Stephanopogon . Stramplii striatum (Lox.). striatum (Colp.) striatus (Ch.) striatus (Plag.) . striatus (Lemb.). strictus subulatus . sulcata (Troch.). sulcata (Dyst.) sulcatus (Lag.) . sulcatus (Pror.). sulcatus (Micr.). tachyblastum teniatum . tæniatus . tarda . tenellus : tenuicollis (Trach.). tenuicollis (Mesod.) tenuicula . teres (Trach.) teres-(Pror.\ . teres (Chæn.) Theresæ . thermalis . Tiarina tortum, Tracheliidæ . trachelioides. Trachelius Trachelocerca Trachelophyllum trichium . ’ trichocystus (Uroc.) trichocystus (Lion.) trichocystis (Nass.). Trichopelma. Trichorhynchus Trichospira . Trichostomata tricolor = AR — 395 429 439 409 427 446 407 422 416 446 403 405 460 403 461 431 433 396 401 452 397 395 401 394 419 399 409 398 399 400 403 422 447 406 440 417 412 417 399 396 455 456 414 421 429 453 437 434 394 triquetra (Ch1.). triquetra (Crypt.) . Trochilia . truncata . truncatum tuamotensis . tumida turbo . typicus uncinatus (Col.) uncinatus (Chil.) uncinatus (Chil.) undulans . Urocentridæ. Urocentrum . Uronema . Urotricha, Urozona . vacillans . varians variabilis . varsOViensis . DALDNENRS EN vermicularis (Ench.) . vermicularis (Lacr.) verminus . vernalis Verrucosum . VENT UCOSUS versalilis . vesiculosus (Ench.) vesiculosus (Lion.). vestitum viridis (Lacr.) viridis (Lacr.) viridis (Col.). viridis (Nass.) vorax (Pseud.) . vorax (Chten.) . vorar (Lox.). voraæ (Trach.) . voraæ (Chil.) vorax (Ophr.) vorticella . Wrzesniowshyi (Lion.) . Wrzesniowskyi (Dich.) CGI 394 et 462 398 460 447 415 415 398 401 414 397 398 399 406 421 402 403 416 418 426 449 429 413 438 ANNALES DE LOGIE LACUSTRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D' ERNEST ROUSSEAU TOME I FASCICULE 1 (Mars 1906) avec 25 figures dans le texte et 2 cartes hors texte SOMMAIRE : PAGES Avant-propos. . . 13 LORS REX F.-A. Forel. ba cfa - Bo ogramme d tds ne Fee le LS CRE NES MERE J. Poirier et C. Bruyant. Les Monts-Dore et la station limnologique de Besse 1 G. Ulmer. Ueber die Larve einer brasilianischen Trichopteren-Species (Triplectides gracilis Burm.) und verwandte Formen aus Neu- Seeland und [ndien . . . ‘ HAN AIR K. Loppens. Sur quelques variétés de Monroe ter "anacea L. vivant dans l’eau saumâtre . . . ; PRE E L) G. Schneider. Ueber den augenblicklichen Stand der Sn A PNA RENE ETS TE RE at PAIE A PMR M EL PC RES L. Car. Das Mikroplankton des Son de Rte sd EU 7 .. D0 M. Thiebaud et J. Favre. Contribution à l'étude de la faune due eaux de Ju 91 H. Schouteden. Notes sur quelques Infusoires aspirotriches . . . . . 114 R. Monti. Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor . . . . 120 R. Gutwinski et Z. Chmielewski. Contribution à l'étude des algues du CON EE PEN MENT MAMA Lou. et NT de rer RS GERS BRUXELLES IMPRIMERIE FF. VANBUGGENHOUDT 42, RUE D'ISABELLE, 42 1906 COLLABORATEURS K. Apstein, à Kiel S. Averintzew, à St-Pétersbourg. Th. Barrois à Lille F.-E. Beddard, à Londres E.-A Birge, à Madison. R. Blanchard, à Paris. C. Bommer, à Bruxelles. 0. Borge, à Stockholm. A. Borzi, à Palerme. G.-L. Brady, à Sunderland. C. Bruyant, à Clermont. L. Car. à Agram. R. Chodat, à Genève. E. von Daday, à Budapest. R. Dangeard, à Poitiers. J.-G. De Man, à lerseke. F. Doflein, à Munich. C. Eckstein, à Eberswalde. G.-Field. à Boston. G.-A. Forbes, à Urbana. .-A. Forel, à Lausanne. . Francotte, à Bruxelles. . Fubrmann, à Neuchâtel. . Garbini, à Vérone. . Gilson, à Louvain. . Girod, à Clermont. . Godet, à Neuchâtel. . Von Graff. à Graz. . Gutwinski, à Cracovie. . Heuscher, à Zurich. . Hoter, à Munich. . Hoffbauer, à Trachenberg. . Huitfeld Kaas à Christiania. QOUS HDENTO Om O.-E. Imhof, à Brugge HS. Jennings, à Philadelphie. A. Kemna, à Anvers. F. Klapalek, à Prague. C.-A. Kofoïd, à Berkeley. G. Lagerheim,-à Stockholm. K.-M. Levander, à Helsingfors. R. von Lendenfeld, à Prague. K. Loppens, à Nieuport. C.-D. Marsh, à Washington. J. Massart, à Bruxelles. E. Mazzarelli, à Milan. A Meunier, à Louvain. W. Michaelsen, à Hambourg. W. Migula, à Eisenach. R. Monti, à Pavie. G.-W. Muller, à Greifswald. P. Nypels, à Bruxelles. J. Nusbaum, à Lembereg. P. Pavesi, à Pavie. E. Penard, à Genève. L.-H. Plate, à Berlin. H -C. Redeke, au Helder. L. Roule, à Toulouse. C.-F., Rousselet, à Londres. E. Roux, à Bäle. M. Samter, à Berlin. G.-0 Sars, à Christiania. J. Schalfer, à Vienne. A Schertfell, à I216. Schneider, à Helsingfors. Schouteden, à Bruxelles. . Schuberg, à Heidelberg. Scourlield, à Leytonstone. Simroth, à Leipzig. -S. Skorikow, à St-Pétersbourg. Snow, à Northampton. Steuer, à Innsprück. Stinvelin, à Olten. . Strodtmann, à Helgoland. de mA J. Thallwitz, à Dresde, R. Timm, à Hambourg. G. Ulmer, à Hambourg. H. Van Heurck, à Anvers. D. Vinciguerra, à Rome. E. Walter, à Saalfeld. W. Weltner, à Berlin. J. Wery, à Bruxelles. A. Wierzejski, à Cracovie. N. Wille, à Christiania, V.: Willem, à Gand. E. Zacharias, à Hamboureg. O. Zacharias, à Plôn. C. Zimmer, à Breslau, W.-F. Zopf, à Munster. E. Zschokke, à Bâle. Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE publient des travaux sur la Limnobiologie en langue allemande, anglaise, française et italienne. Elles paraissent irrégulièrement par fascicules. Chaque tome des Annales formera un volume de 400 à 500 pages, avec figures et planches, dont le prix sera de 20 à 30 francs. Les auteurs de travaux publiés dans les Annales de Biologie lacustre ont droit à 50 tirés à part; ils peuvent en obtenir davantage aux prix suivants (par feuille de 16 pages) : 50 exemplaires en plus : fr. 7-50 100 exemplaires en plus : + 11-50 200 exemplaires en plus : + 18-50 (Ce prix est augmenté s'il y a des planches ou cartes hors texte.) Pour tout ce qui concerne la rédaction et l'administration des Annales, s'adresser au DocrEur E. ROUSSEAU, au Musée Royal d'Histoire naturelle, 31, rue Vautier, à Bruxelles. TARIF DES ANNONCES Pabeténbienerens «Ji. +04, 00 SO francs: DÉMARRER EE LA URSS SO Quaridespase \e sn); IR NN O0," Le Sa SA J et à À : A LEA 7 Fé . ANNALES DE LOGIE LACUSTRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D' ERNEST ROUSSEAU TOME I FASCICULE 2 (Aour 1906) avec 15 figures dans le texte et une carte hors texte SOMMAIRE : PAGES T. Stingelin. — Cladoceren aus Paraguay; zweiter Beitrag zur Kenntnis süudamerikanischer Entomostraken . . . . . . . . . . . 18l B. Schorler, J. Thallwitz et K. Schiller. — Pflanzen- und Tierwelt des Moritzburger Grossteiches ‘bei Dresden. . . . . . . . . . 193 E. Rousseau. — La station biologique d'Overmeire . . . . . . . 311 BRUXELLES IMPRIMERIE F. VANBUGGENHOUDT 42, RUE D'ISABELLE, 42 1906 COLLABORATEURS K. Apstein, à Kiel. S. Averintzew, à St-Pétersbourg. H. Bachmann, à Lucerne. Th. Barrois, à Lille F.-E. Beddard, à Londres. E.-A. Birge, à Madison. R. Blanchard, à Paris. C. Bommer, à Bruxelles. O. Borge, à Stockholm. À. Borzi, à Palerme. G.-L. Brady, à Sunderland. C. Bruyant, à Clermont. L. Car, à Agram. R. Chodat, à Genève. E. von Daday, à Budapest. R. Dangeard, à Poitiers. J.-G. De Man, à lerseke. F. Doflein, à Munich. C. Eckstein, à Eberswalde. G. Field, à Boston. G.-A. Forbes, à Urbana. F.-A. Forel, à Morges. . Francotte, à Bruxelles. . Fuhrmann, à Neuchâtel. . Garbini, à Vérone. Gilson, à Louvain. Girod, à Clermont. . Godet, à Neuchâtel . Von Graff, à Graz. . Gutwinski, à Cracovie. DHHUO> ©" J. Heuscher, à Zurich. B. Hofer, à Munich. C. Hoffbauer, à Trachenberg. C. Huitfeld Kaas à Christiania. O.-E. Imhof, à Bruge. H -S. Jennings, à Philadelphie. À. Kemna, à Anvers. F. Klapalek, à Prague. C.-A. Kofoid, à Berkeley. G. Lagerheim, à Stockholm. K.-M. Levander, à Helsingfors. R. von Lendenfeld, à Prague. K. Loppens, à Nieuport. C.-D. Marsh, à Washington. J. Massart, à Bruxelles. E. Mazzarelli, à Milan. A. Meunier, à Louvain. W. Michaelsen, à Hambourg. W. Migula, à Eisenach. R. Monti, à Sienne. G.-W. Muller, à Greifswald, P. Nypels, à Bruxelles. J. Nusbaum, à Lemberg. P. Pavesi, à Pavie. E. Penard, à Genève. L.-H. Plate, à Berlin. H -C. Redeke, au Helder. L. Roule, à Toulouse. C.-F. Rousselet, à Londres. E. Roux, à Bâle. M. Samter, à Berlin. G.-0. Sars, à Christiania. J. Schaffer, à Vienne. A. Scherfell, à Igl6. . G. Schneider, à Helsingfors. H Schouteden, à Bruxelles. A. Schuberg, à Heidelberg. J. Scourfield, à Leytonstone. H. Simroth, à Leipzig. A.-S. Skorikow, à St-Pétersbourg. J. Snow, à Northampton. A. Steuer, à Innspruck. T. Stingelin, à Olten. S. Strodtmann, à Helgoland J. Thallwitz, à Dresde, R. Timm, à Hambourg. G. Ulmer, à Hambourg. H. Van Heurck, à Anvers D. Vinciguerra, à Rome. I. Walter, à Saalfeld. W. Weltner. à Berlin. J. Wery, à. Bruxelles. A. Wierzejski, à Cracovie. N. Wille, à Christiania. V. Willem, à Gand. E. Zacharias, à Hambourg. O. Zacharias, à Plon. C. Zimmer, à Breslau. W.-F. Zopf, à Munster. E. Zschokke, à Bâle. Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE paraissent irrégulièrement par fascicules. Chaque tome des Annales formera un volume de 400 à 500 pages, avec figures et planches, dont le prix sera de 20 à 30 francs. Sommaire du premier fascicule (MARS 1906) : Avant-propos. F.-A. Forel. — Introduction : Programme d’études de Biologie lacustre. J. Poirier et C. Bruyant. — Les Monts-Dore et la station limnologique de Besse. G. Ulmer. — Ueber die Larve einer brasilianischen Trichopteren-Species (Triplectides gracilis Burm.) und verwandte Formen aus Neu-Seeland und Indien. K. Loppens. — Sur quelques variétés de Membranipora membranacea L. vivant dans l’eau saumäâtre. G. Schneider. — Ueber den augenblicklichen Stand der Susswasserforschung in Finland. L. Car. — Das Mikroplankton der Seen der Karstes. M. Thiebaud et J. Favre. — Contribution à l'étude de la faune des eaux du Jura. H. Schouteden. — Notes sur quelques Infusoires aspirotriches. R. Monti. — Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor. R. Gutwinski etZ. Chmielewski. — Contribution à l'étude des algues du Kameroun. 192 pages, avec 25 figures dans le texte et 2 cartes hors texte. PRIX : 12 FRANCS Pour tout ce qui concerne la rédaction et l'administration des Annales, s'adresser au Docteur E. ROUSSEAU, au Musée Royal d'Histoire naturelle, 31, rue V autier, à Bruxelles. « TARIF DES ANNONCES to a. A, Page NBC EUR MER 5 0 francs. Némi-DASR A eS CREER SC Duart TÉMpATO NES AN TES 201; 5 Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE publient des travaux sur la Limnobiologie en langue allemande, anglaise, française et italienne, Les auteurs de travaux publiés dans les Annales de Biologie lacustre ont droit à 50 tirés à part; ils peuvent en obtenir davantage aux prix suivants (par feuille de 16 pages) : 50 exemplaires en plus : fr. 7-50 100 exemplaires en plus : >» 11-50 200 exemplaires en plus : »# 18-50 (Ce prix est augmenté s'il y a des planches ou cartes hors texte.) ANNALES DE JOLOGIE LACUSTRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DU D' ERNEST ROUSSEAU TOME :T FASCICULE 3 (DÉCEMBRE 1906) avec une fiqure dans le texte et 5 planches hors texte SOMMAIRE : PAGES SAWETINEZeW —- RhIZOpoOdeNns tuent Eee EE 82 H. Schouteden. — Les Rhizopodes testacés d’eau douce . 321 H. Schouteden. — Les Infusoires aspirotriches d'eau douce . PARC EE BRUXELLES IMPRIMERIE F. VAN BUGGENHOUDT 42, RUE D'ISABELLE, 42 1906 à COLLABORATEURS K. Apstein, à Kiek. S. Averintzew, à St-Pétersbourg H. Bachmann, à lucerne. Th. Barrois, à Lille F.-E. Beddard, à Londres. E.-A. Birge, à Madison. _ Blanchard, à Paris. C. Bommer, à Bruxelles. 0. Borge, à Stockholm. A. Borzi, à Palerme. G.-L Brady, à Sunderland. €. Bruyant, à Clermont. L. Car, à Agram. R. Chodat, à Genève. £. von Daday, à Budapest. R. Dangeard, à Portiers. J.-G De Man, à lerseke. R. De Toni à Modène. F. Doflein, à Munich. C. Eckstein, à Eberswalde. G. Field. à Boston. G.-A. Forbes, à Urbana. F.-A. Forel, à Morges. . Francotte, à Bruxelles. . Fuhrmann, à Neuchâtel. Garbini, à Vérone. . Gilson, à Louvain. Girod, à Clermont. . Godet, à Neuchâtel. . Von Graff à Graz. R.. Gutwinski, à Cracovie. ENUQE OCT: J. Heuscher, à Zurich. B. Hoter, à Manichb. C. Hoffbauer, à Trachenberg. C. Huitfeld Kaas à Christiania. O.-E. Imbhof, à Brugge. H-S Jennings, à Philadelphie. A. Kemna, à Anvers. F. Klapalek, à Prague. C.-A. Kofoid, à Berkeley. G Lagerheim, à Stockholm. K. Lampert, à Stuttgart K.-M. Levander, à Helsingfors. R. von rendent à Prague. K. Loppens, à Nieuport. €.-D..Marsh, à Washingtor. J. Massart, à Bruxelles. E. Mazzarelli, à Milan. À Meunier, à Louvain. W. Michaelsen, à Hambourg. W. Migula, à Eisenach. R. Monti, à Sienne. G.-W. Müller, à Greifswald. P. Nypels, à Bruxelles. J. Nusbaum, à Lemberg. P. Pavesi, à Pavie. E. Penard, à Genève. L.-H. Plate, à Berlin. H -C. Redeke, au Helder. L. Roule, à Toulouse. C.-F. Rousselet, à Londres. E. Roux, à Bâle. M. Samter, à Berlin. -O Sars, à Christiania. Schaffer, à Vienne. Scherfell, à Iglo. . Schneider, à Helsingfors. Schouteden, à Bruxelles. . Schuberg, à Heidelberg. J. Scourtield, à Leytonstone. H. Simroth, à Leipzig. A.-S. Skorikow, à St-Pétersbourg. J. Snow, à Northampton. A. Steuer, à Innsprück. T. Stingelin, à Olten. ! Strodtmann, à Helgoland PA mn} . Thallwitz, à Dresde. . Timm, à Hambourg. J R G. Ulmer, à Hambourg. H . Van Heurck, à Anvers. D. Vinciguerra, à Rome. E. Walter, à Saalfeld. H.-B. Ward, à Lincoln, W. Weltner. à Berlin. J. Wery, à Bruxelles. A. Wierzejski, à Cracovie. N. Wille, à Christiania. V. Willem, à Gand. E. Zacharias, à Hamboure:. O. Zacharias, à Plon. C. Zimmer, à Breslau. W.-F. Zopf, à Munster. E. Zschokke, à Bâle. Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE publient des travaux sur la Limnobiologie en langue allemande, anglaise, française et italienne. Les auteurs de travaux publiés dans les Annales de Biologie dacustre ont droit à 50 tirés à part; ils peuvent en obtenir davantage aux prix suivants (par feuille de 16 pages) : 50 exemplaires en plus : fr. 7-50 100 exemplaires en plus : + 11-50 200 exemplaires en plus : + 18-50 (Ce prix est augmenté s’il y a des planches ou cartes hors texte.) Les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE paraissent irrégulièrement par fascieules, chaque fascicule formant un travail séparé. Chaque tome des Annales aura de 400 à 500 pages, avec figures et planches. | Le prix d'abonnement à chaque volume est de 80 francs. Sommaire du premier volume : Avant-propos. F.-A. Forel. — Introduction : Programme d’études de Biologie lacustre. J. Poirier et C. Bruyant. — Les Monts-Dore et la station limnologique de Besse. G. Ulmer. — Ueber die Larve einer brasilianischen Trichopteren-Species (Triplectides gracilis Burm.) und verwandte Formen aus Neu-Seeland und Indien. K. Loppens. — Sur quelques variétés de Membranipora membranaceu L. vivant dans l’eau saumäâtre. G. Schneider. — Ueber den augenblicklichen Stand der Susswasserforschung in Finland. L. Car. — Das Mikroplankton der Seen der Karstes. M. Thiebaud et J. Favre, — Contribution à l'étude de la faune des eaux du Jura. H. Schouteden. — Notes sur quelques Infusoires aspirotriches R. Monti. — Recherches sur quelques lacs du massif du Ruitor. R. Gutwinski et Z. Chmielewski. — Contribution à l'étude des algues du Kameroun T. Stingelin. — Cladoceren aus Paraguay; zweiter Beitrag zur Kenntnis sudamerikanischer Entomostraken. A x B. Schorler. J. Thallwitz et K. Schiller. — Pflanzen- und Tierwelt des Moritzburger Grossteiches bei Dresden. E. Rousseau. — La station biologique d'Overmeire S. Awerintzew — Rhizopodenstudien. H. Schouteden, - Les Rhizopodes testacés d'eau douce H. Schouteden, — Les Infusoires aspirotriches d'eau douce. 488 pages, avec 41 figures dans le texte, 3 cartes et 5 planches hors texte. PRIX : 50 FRANCS Pour tout ce qui concerne la rédaction et l'administration des Annales, s'adresser au Docreur E. ROUSSEAU, au Musée Royal d'Histoire naturelle, 31, rue Vautier, à Bruxelles. TARIF DES ANNONCES Page entière, 50 frs. Demi-page, 80 frs. Quart de page, 20 frs. TR ANT EDS DER ; < ÿ2 CE É4 il | == (l Il WH