Pi w 10 } 44101409 RHRAHENE HAUTE NU ; Ty e los! PARION mia il Mr le sf OU } a UN F Ma JUN) 4 { 4! " 4h ; Le MP a RIRE GTA d101 | À 1! \ UT Mie 1 è n Wei ent k : l | fa [0 WU 4 ti so Hu HÉLET # d } v! ñ L h l | ‘1 ET 1 l À # ] A UN 1 ni M 6! ri QUE 434} pur #1 4) n nl n Tr. | nl l [k ? Ms ! : ( k ; a ui ; . | … ! 4 ee. 4 Û MAITRE j HA a F1 DO \ wii \ WA D SQL Û Û nl tu / / MU ! . ere 120 76e Li | i , { j' AE Et: 1 N PA rt lp ARTE Li # 1 mu Hi Lg ; ; : NP f AR a Pl ET ie 1 à } AE n ji { + 1! ! ) Mr 1] 1 A she { | ENT 4! | ji 1 nf { ( ‘ 1 WiM RAA und k L 1 MN K 3 : Nare A (f d ti ! (gi Î ADEME EC \ | À AL MTL! ME AURAT vus EEE Î Las ! LINE EE PLU ‘ ENT [ 1 PE co "ITR LD ra ; 4 f j © | | 4 | f | ; }, f MOTTE 4 M : 215% AAA j 5 1 ü LR | bhols QT ral sn A M EE En PL Abe LOU CR AATIEN pr YA) ! me ie pau M6 EU A) 1 HE Ni ques d | 1 | 111 ATEN UE } VU Fi : k f, TE M ee | | \ | 1? 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LINOTE UN ASTÉRIDE ET UN CIRRIPÉDE DU POSTPLIOCÈNE DE SICILE DES GENRES ASTROGONIUM ET CORONULA PAR LE MARQ. ANTOINE DE GREGORIO CHARLES CLAUSEN TURIN-PALERME 1805. Pir APR 26 1695 PRÉRACE Je suis heureux de faire connaître deux nouvelles espèces de notre postpliocène, qui sont extrêmement intéressantes. Une d’elle est un Astéride l’autre un Cirripède. La classe des astérides est très caractéristique et poétique, mais les restes fossiles chez nous sont très rares. En Italie on a découvert une immensité d'espèces tertiaires et quaternaires, mais parmi celles-ci on ne connaît qu'un nombre très petit d’astérides fossiles. M:' Meneghini, en décrivant une stelléride (1866 Sur le Goniodiscus Ferrazzi Menegh.) du terrain tertiaire du Vi- centin, a fait une révision sommaire des astérides du tertiaire d'Italie. Il cite les espèces suivantes : Goniaster senensis Menegh. 5 deperditus Michtti. E Lawleyi Menegh. Astropecten Soldani Menegh. ; ornatus Menegh. foveolatus Michtti. crenulatus Michtti. à Montalionis Menegh. laevis Michtti. Petrobonae Zigno. Goniodiscus Ferrazzi Menegh. La plupart de ces espèces n’ont pas été figurées, elles sont très douteuses, car on n’en connaît que quelque cara- ctère secondaire. Il est probable qu'on doit les considérer comme des synonymes. Les espèces, dont on connaît la fi- gure, sont les suivantes: Goniaster deperditus Michtti (1861 Uraster deperditus Michelotti Et. Mioc. inf. Ital. p. 27, pl. 1, f. 17-18). , senensis Menegh. (1862 Astrogonium senenense Meneghini Studi sugli echinodermi fossili neogeni. To- Scania pl pli Eel: Goniodiscus Ferrazii Menegh. (1886 Goniod. Ferrazri nuova stelleride ital. p. 1, pl. 1, f. 1-4. En 1889 M: le prof. Boehm publia une monographie sur les Ophiures (Georg Boehm Beitr. Kennt. foss. ophiuren). Très récemment M: le prof. F. Sacco publia une note très intéressante sur le même sujet (1893 Sopra alcuni Aste- roidei fossili. Il donne la description et la figure de trois espèces, savoir : Astropecten cfr. bispinosus Otto (p. 4, fig. 1). Astropecten sp. (p. 5, fig. 2). Ophiotrix sp. (p. 8, fig. 3). Mr le prof. Seguenza dans son magnifique ouvrage sur Reggio (p. 44) a cité une espèce du Tongrien avec le titre de Astropecten sp. Il lui paraît analogue de l'A. laevis Desmoul. Notre espèce appartient au genre Astrogonium sensu lato et proprement à un nouveau sous-genre de celui-ci. Le nouveau cirripède appartient au genre Coronula Lamck., mais par plusieurs égards il s’en distingue, de sorte que j'ai cru aussi de proposer pour lui un nouveau genre. Les espèces du genre Coronula sont en très petit nombre; on en connait que quelques-unes vivantes et quelques très rares espèces du pliocène. 4 ANNALES DE GÉOLOGIE ET DE PALÉONTOLOGIE Astrogonium Müll. et Trosh. gen. et Petalastrum De Greg. subgen. Le genre Astrogonium a été proposé par Müller et Troshel, qui ont publié une savante monographie sur les Asté- rides, mais dans celle-ci il y a regretter une insuffisance dans le figures, car les espèces ne sont pas figurées dans leur ensemble. Dans ce genre on a réuni toutes les espèces décrites par les auteurs avec le nom de Pentagonaster, Go- niaster, Hippasteria et Tosia. 11 est même approuvé par M° Dujardin. C’est à ce genre qu'on doit rapporter la plu- part des astérides fossiles qui ont été décrites. C’est dans le jurassique qu’on retrouve les premiers débris d’Astrogo- nium (Goldfuss en a décrit plusieurs). C'est dans le crétacé qu’il atteint le plus grand développement: dans l'ouvrage de Dixon (Geol. Sussex) an trouve plusieurs espèces de ce genre provenant du Senonien d'Angleterre. Cet ouvrage a été republié par M° Rupert Jones. Plusieurs espèces sont reproduites dans le Traité de Paléontologie de Pictet. C’est Mr Forbes qui les a nommées. Ce genre se continue dans le tertiaire mais il s’ affaiblit beaucoup et il se prolonge jusqu'a nos jours. MM' Dujardin et Hupé décrivent 17 espèces de ce genre vivant actuellement dans les mers. M° Forbes (Echinoderms of London Clay) décrivit trois Goniaster de l’argille de Londres. Il y à regretter que la plupart des auteurs négligent de décrire bien l’organisation de la squelette interne de ce genre, dont le caractère plus remarquable paraît réduit aux grandes plaques marginales par lequel il diffère surtout du genre Asteriscus. M" Zittel adopte le genre Goniaster Agassiz. Il cite le genre Asérogonium comme un sous-genre du genre Gonia- ster (Händbuch, y. 1, p. 455). Il en donne la définition suivante: “ Randplatten gegen Mitte glatt, am Rand mit einem Kürnchenkranz ,. Il considère les genres Astrogonium Goniodiscus et Stellaster selon l'opinion de MM: Müller et Troschel comme des sous genres du genre Goniaster. En étudiant la description du genre Goniodiscus donné par Dujardin et Hupé, je ne trouve pas assez de différences pour le diviser du genre Astrogonium. Je ne suis en même d'affirmer que l’espèce suivante appartient au genre Astrogonium, bien plus je crois qu’on ne peut pas rigoureusement la rapporter à ce genre “ sensu stricto , et j'ai proposé pour elle le sous genre Petala- strum. Certes elle a beaucoup de rapport avec des espèces rapportées à ce genre “ sensu lato , (Dujardin Hupe Hist. Nat. zooph. p. 390-400), mais jusqu'à plus ample informé je ne puis pas le rapporter au genre Astrogonium sensu stricto, d'autant plus qu'on ne connaît pas la squelette des pétales ambulacraires de ce genre, tandis que j’ ai eu le loisir d'étudier et de décrire celle de notre espèce qui a un cachet tout particulier. Je disais que le genre, Astrogo- nium débute avec le Jurassique, mais des genres très analogues avaient déja vecu depuis beaucoup de temps. La famille des Asteridae date depuis les plus anciens temps. En Angleterre et en Amérique on en a trouvé plusieurs espèces même dans des terrains poléozoïques (Salter palaeoz. starfishes, Rümer Asterid. devonisch. Birkenfeld etc.). Astrogonium (Petalastrum) propegeometricum De Greg. Je AE VS Pan C’est une espèce extrêmement rare dans notre psstpliocène: je n’en ai retrouvé que quelques fragments, la déter- mination desquels aurait été très hasardée, J'ai tâché de faire des recherches très soigneuses, maïs il m'a été impos- sible d'en avoir aucun exemplaire complet où capable d’être bien déterminé. Je dois à l’obligeance de l’illustre Prof. G. Gemmellaro de m'avoir prêté un beau exemplaire fossile provenant du calcaire détritique de l'ile de Favignana, que le Musée géologique de notre Université a eu récemment la chance de pouvoir acquérir. La forme de cet exemplaire est tout à fait pentagonale, très symétrique, les bras manquent, les côtés du bord sont un peu concaves, de sorte que celui-ci dans la partie médiane rentre en dedans tout au plus 10", tandis que le dia- mètre total du corps de l’exemplaire est de 90". On voit bien la squelette de cinque pétales ambulacraires, dont les bords sont presque subparallèles avec une largeur d'environ 11%", Les pétales sont formés de petites pièces calcaires acouplées deux à deux c'est à dire l’un vis à vis de l’autre, ces pièces au milieu du pétal sont un peu saillantes, elles grossissent formant une extrémité bombée et soudée avec l’autre opposée; en outre elles sont courbées vers la périphérie et subimbricées entre elles; de côté elles sont minces, elles changent un peu de direction et s’élargissent de nouveau le long du corps, horizontalement. Je ne puis pas donner le nombre des couples, car notre exemplaire au milieu est un peu rongé, de sorte que les pétales sont in- terrompus; mais ce nombre doit être non moins de 48, car j'ai conté 27 couples dans un pétale. Toutes ces particu- larités sont bien visibles d'après nos figures 4, 5, 6 qui sont des détails grossis. La figure 4 représente trois pièces NOTE SUR UN ASTÉRIDE ET UN CIRRIPÉÈDE 5 vus de côte; les espaces noirs sont des trous. La figure 5 représente une portion de pétale vue en dessus. Il paraît ques les pièces ne se touchent pas, car il reste un petit interspace, mais en les examinant mieux je me suis convaincu qu’elles doivent être disposées comme la figure 6 qui représente la section d'un pétale. La surface interambulacralre est parsemée de petites plaques granuleuses irregulières ou pour mieux dire de scabro- sités; auparavant je doutais qu'elles n'étaient autre chose que la gangue même de la roche; mais en les examinant mieux avec la loupe, ayant même égard à la couleur différente et à la structure un peu différente je me suis con- vaincu qu’on doit les considérer comme des résidus du tégument. Le long des bords on voit deux séries acouplées de plaques marginales. Ces plaques sont des pièces subcylindriques séparées l’une de l’autre par un petit interval. Elles se correspondent mais un peu obliquemment. Je crois que ces deux séries se composent de la série de la face ventrale et la série de la face dorsale ; comme le tégument a été détruit par la fossilisation et comme notre exemplaire à souffert une certaine pression en se fossilisant et par conséquent une légère déformation , les deux séries sont superposées de sorte qu’elles apparaissent du même côté. Je crois done qu'il n'y a de chaque côté qu’ une série seulement. Le nombre de ces petits bâtons est environ 18 à chaque côté. La figure 30 représente quatre de ces plaques à bâton c'est à dire deux de chaque série. La roche, sur laquelle cet exemplaire est fixé, est un calcaire blanchâtre détritique coquillier à petits fragments, il ressemble beaucoup à celui de Palerme (Falde di Monte Pellegrino) qui contient cette faune si riche et si connue qui est si caractéristique du postpliocène. La forme de notre exemplaire ressemble beaucoup à celle du Goniaster Templetoni Thompson (1841 Forbes British Starfishes p. 122) ; dans la même page il y a la figure. Mais il est impossible le rapporter à la même espèce, car Forbes n'en donne pas des renseignements suffisants et il ne parle pas de la squelette; cette même espèce a été aussi décrite dans l’autre ouvrage de Forbes (Verm. Men. v. 8, p. 118, pl. 4, f. 1-2). La forme du corps et celle des plaques marginales rappelle l’Asterias tessellata Lamk. (Lamarck An. vert. p. 552. Enc. Méth. pl. 97, f. 1-2. Blainville Man. Actinologie p. 238, pl. 23, fig. 4) c'est à dire l’espèce appellée par Blain- ville Asterias parquetée. Mais il est absolument impossible de réunir ces deux espèces. Mais l'espèce avec laquelle notre exemplaire a la plus grande analogie me paraît l'Asfrogonium geometricum Müller et Troschel (Müller et Troschel Syst. du Aster. p. 54. — Dujardin et Hupé Hist. Nat. zooph. echinoderm. p. 392, vol. 2, fig. 5, 5 a) de l'Océan Indien. Nos exemplaires diffèrent par le nombre et la forme des plaques marginales etc. J'ai rapporté notre espèce au genre Astrogonium plutôt qu'au genre Asteriscus, car les pièces marginales que j'ai supérieurement décrites sont caractéristiques de ce genre. Je les ai désignées avec le nom de plaques, mais à dire la vérité elles ne sont pas des vraies plaques (qui sont externes et probablement détruites par la fossilisation) mais la partie ossifiée du bord intérieur, pour ainsi dire la squelette de ces mêmes plaques. Coronula Lamk. gen. et Flabelcorona De Greg. subgen. Le genre Coronula (synonyme de Diadema Schum. e Cetopirus Ranz., Polylepas Gray) créé par Lamarck comprend deux espèces la C. Diadema L. et la C. balaenaris L. qui sont des espèces parassitiques des cétacés. Il appartient à la sous famille Coronulina Darwin de la famille Balanidae Darw. Dans le pliocène D'Angleterre on trouye la C. barbara Darwin; mais je n'ai pas trouvé cette espèce dans nos dépôts. Cette espèce est même reproduite dans l'Händbuch de Paléont du prof. C. Zittel. M' le prof. Seguenza dans son magnifique ouvrage sur Reggio (p. 292) cite le ©. bifida Bronn (1831 Bronn. It. tert. p. 126) sans la décrire et ne la figurant pas. Il l’a retrouvé dans le terrain Astien. Il décrivit et il figura un exemplaire du miocène de Rometta dans son très instructif ouvrage “ Ricerche paleont. intorno 1 cirripedi terz. Messina parte 1, p. 60, pl. 3, f. I, 1873 ,. Dans la 2 partie du même ouvrage, publiée en 1876, il décrivit et figura un exemplaire du pliocène de Palerme de la collection Brugnoni (Seguenza loc. cit. 2 par- tie p. 91, 113, pl. X, f. 24). Le prof. Seguenza rapporta à la même espèce (bifida) la Coron. diadema Ar. et le Diadema diluvianum (Costa 1857). Aradas dans son mémoire sur le gen. Coronula décrivit trois espèces: C. diadema L. (fossile dans le calcaire de Siracuse), C. testudinarum L. et C. bisexlobata Blainv. Lamarck (An sans vert.) rapporta au même genre la Cor. diadema L. C. balaenaris Li. C. testudinaria L. et la C. patula Ranz. mais ces deux dernières espèces appartiennent au genre Chelanobia Scach plutôt qu’au genre Coro- nula. Les espèces du genre Coronula aussi bien que celles du genre Chelanobia sont parassitiques de certains animaux marins, les baleines, les tortues, les cachalots. Le genre Platylepas Gray est très voisin du genre Coronula et appartient 6 ANNALES DE GÉOLOGIE ET DE PALÉONTOLOGIE à la même famille. La Plat. bisexlobata Blainv. (1) se trouve fixée sur les tortues de la Méditerranée. Le genre Xenoba-- lanus Steen. est aussi très voisin du genre Coronula. Parmi les Coronula je dois rappeler la C. barbara Darwin fossile dans le crag de Sulton. Aucune espèce de ce genre a été trouvée jusqu’ ici dans des assises plus anciennes que Je pliocène. L'espèce que je vais décrire à sans doute une grande analogie avec le genre Coronula, mais elle a des particula- rités telles que je propose un nouveau sous-genre. Je n’en donne pas la définition , car je devrais avoir plusieurs espèces de ce sous-genre pour la donner ; certes notre espèce à des caractères particuliers, qui ne me permettent pas: de la rapporter au genre Coronula sensu stricto. Coronula (Flabelcorona) Ficarazzensis De Greg. Pl eee, C’est une espèce extrêmement rare: je n'en possède qu'un seul exemplaire de Ficarazzi, tandis que presque toutes les espèces de cette localité même les plus rares (hormis quelques ecceptions } dans ma collection sont représentées: par plusieurs exemplaires. Je disais que je n’en ai qu’ un seul individu, mais heureusement il est en parfait état de conservation. Il à un diamètre de 25w®, un hauteur de 13, Il est formé de 6 pièces subsymétriques. Chaque pièce est formée par plusieurs pièces soudées entre elles. Lorsque on regarde cette Coronula en dessus (fig. 7) on voit que chacune de ces six pièces est formée par trois poches oblongues et profondes, la poche médiane est ordinairement rectangulaire. Les bords de- ces poches (ou cellules) sont subdenticulés; chaque paroi n’est pas confondue avec celle de la poche voisine mais elle reste tout près de celle-ci, chaque poche forme une espèce de loge presque indépendante. Ce caractère se voit bien près de notre figure 15 qui représent une de ces poches grossies avec une portion des poches latérales. Je disais que- chaque poche est composé de trois poches, mais dans quelques unes il y a en outre une petite poche rudimentaire, de sorte qu’il y a lieu à supposer qu'en l’état adulte le nombre des poches devra augmenter. Cette poche rudimen- taire est ordinairement triangulaire et tout près de la circonférence. L'extrémité intérieure de ces poches est saillante- de sorte que la section est anguleuse en dedans (fig. 10) avec une espèce de langue proéminente à l'intérieur. Chacune des six pièces du côté extérieur est ornée de sillons très fins (environ 10)—on ne les voit pas sans une forte loupe— et de rides transverses, plus prononcées vers le bord où en certains lieux la surface devient subgranuleuse. Chaque pièce, du côté externe, est formée de quatre parties soudées entre elles, des ces quatres parties les deux médianes cor- respondent à la poche médiane, et les deux latérales aux deux poches latérales. Outre ces quatre parties dont les su- tures sont disposées en évantail f. 8, 11, 12, 13, 14, on voit en certaines pièces deux petites parties rudimentaires. latérales (fig. 12, 13) qui correspondent aux poches rudimentaires intérieures dont j'ai parlé plus haut. La surface extérieure des six pièces est presque sublisse, et subplane, tandisque celle intérieure est composée de plusieurs concavités ou pour mieux dire d'une face concave laminaire en bas (fig. 9) qui est en dessus se termine en trois proéminences, et en dessus de celles-ci c’est à dire dans la moitié inférieure elle consiste en les trois poches que j'ai déjà décrites. Toutes ces six pièces ne sont pas égales entre elles (fig. 7), elle sont subégales, mais certains d'elles sont plus petites que les autres. En bas (du côté extérieur) elles sont pourves d’une ou deux espèces d’oreillettes (qui rappei- lent celles du genre Pecten) qui consistent en des ramification canaliculés qui s’articulent l’une avec l’autre, ou pour mieux dire chacune avec la fossette suturale de la pièce voisine. Chacune de ces six pièces n° a pas deux oreillettes: il y en à une qui a deux oreillettes (fig. 11). À droite de celle-ci il y a deux pièces qui ont seulement l’ oreillette droite (fig. 14 a), en suite il y a une pièce (fig. 13) qui manque absolement d'oreillettes et qui est opposée de celle qui en a deux; en suite il y a deux pièces (fig. 12) qui sont pourvues de l’ oreillette gauche seulement. Les figures. 11, 12, 13 sont un peu grossies. La fossette suturale latérale qui corresponde à l'oreillette (c’ est à dire où celle-ci s'articule) est sillonnée de travers et subréticulée. Ce caractère se voit dans le détail 10 b. L'extrémité latérale de ces. oreillettes est sillonnée et composée de petites tubes microscopiques. Une de ces sections est représenté par la figure 14 D qui représénte la section de l'oreillette de la pièce 14 a. La C. bifida Bronn, dont j'ai parlé dans le précedant paragraphe, outre que par les autres, diffère de notre espèce par le nombre des poches; car elle n’en à pas trois seulement à chaque pièce, mais un nombre bien plus considérable. >. (1) M.' Bivona (1832. Nuovi gen. e nuove specie moll. p. 20, pl. 5, fig. 4) proposa pour cette espéce le genre Columellina, qui a été ap- prouvé par Pkilippi (Moll. Sic. v. 2, op. 212) et par Aradas (1853 Monogr. gen. Coronula p. 64). Je crois que ie nom de Bivona a le droit de priorité sur celui de Gray. Agassiz OA Blainville De Loriol Delle Chiaie Desmoulins Dixon Dujardin Hupé Forbes Gasco Gaudry Gray Goldfuss Heller ” » Lamarck Marenzeller Meneghini »” Michelotti BIBLIOGRAPHIE DU GEN. ASTROGONIUM Prodr. Monogr. radiaires ou échin 1835. North. Americ. Starfishes 1877. Man. Actinol. 1844. Descr. Astérides Néocom. 1873. An vert Deux Siciles 1823-25. Act. soc. lin. Bordeaux 1832. Foss. geol. Sussex 1850. — 2 éd. Rupert Jones 1878. Hist. nat. zoophit. echinoderm. 1862. Enc. Méth. des Vers etc. par Brugnière etc. On the Asteridae found foss. Brit. strata 1848. Monogr. Echin. Brit. tert. 1852. Descr. echin. medit. 1876. Pièces solides des Stellérid. 1851. Cat. Brit. radiath. Petr. Germ. 1826. 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Astropecten bispinosus Otto p. 2. : foveolatus Michtti p. 3. = laevis Michtti p. 5. : Montalionis Miehtti p. 3. : ornatus Menegh. p. 8. = Petrobonae Zigno p. 5. - Soldani Menegh. p. 5. Cetopirus Ranz. p. 5. Coronula gen. p. 5! ; balaenaris L. p. 5. » barbara Darw. p. 5. à bifida Bronn. p. 5, 6. , bisexlobata Blainv. p. 5. L diadema L. p. 5. 5 Ficarazzensis De Greg. p. 6! ; testudinaria L. p. 5. Columellina bisexlobata Blainv. p. 5. Diadema diluvianum Costa p. 5. Flabelcorona gen. p. 5! k Ficarazzensis De Greg. p. 6! Goniaster gen. p. 3. ï deperditus Menegh. p. 3. Goniaster Lawleyi Menegh. p. 5. : senensis Menegh. p. 3. 5 Templetoni Thomp. p. 5. Goniodiscus Ferrazzi Menegh. p. 3. Ippasteria gen. p. 8. : Ophiotrix sp. p. 5. Pentagonaster gen. p. 3. Petalastrum De Greg. gen. 4. 4 propegeometricum DeGre- gorio p. 4! Polylepas Gray p. 5. Tosia gen. p. 3. Uraster deperditus Michtti 8. Xenobalanus gen. p. 5. 4 Les Annales de Géologie et de Paléontologie paraissent par livraisons à intervalles pendant l'année. Le prix de chaque livraison dépend du nombre des planches. Pour les souscripteurs il est de 3 fr. à planche, c'est à dire qu'une livraison, qui aura 2 pl. coûtera 6 fr., si elle aura 3 pl. coûtera 9 fr. et ainsi de suite, — Si la livraison ne contiendra aucune planche, son prix sera de 1 fr. chaque 8 pages. Pour les non souscripteurs le prix de chaque livraison est de 4 fr. à G fr. à planche , selon l'importance de la livraison. Si la livraison ne contiendra aucune planche, son prix sera de 2 fr. chaque 8 pages. Une fois par an sera publié un bulletin où seront annoncés tous les ouvrages envoyés au directeur (à Palerme, Rue Molo) et il sera délivré gratis aux donateurs. Les planches seront exécutées toujours avec grand soin et tirées sur de très- ee papier in 4.0 S'il y en aura in folio (c'est a dire doubles) le prix sera proportionnément doublé. £ ÿ Depuis le 1* Janvier 1886 jusqu’ à Janvier 1895 quinze livraisons ont été publiées: 1 te 2) ie 1 de) 10. 11. 12: 1. Note sur un astéride et un pi du postplioc. de Sicile des genres Astrogonium et Co- Monographie des fossiles du sous-borizon ghelpin De Greg., avec 5 pl Prix : 15 fr. pour les abonnés, 20 fr. pour le public. Monographie des fossiles du sous-borizon grappin De Greg., avec 6 pl. Prix: 18 fr. pour les abonnés, 25, pour le public. $ . Nouveaux fossiles des « SÉrainees Schichten » de Roveré di Velo, avec 1 pl. in folio. Prix: 6 fr. pour les abonnés, 10 fr. pour le publie. 7 . Essai paléontologique à propos de certains fossiles da la contrée Casale-Ciciü, avec 1 pl. Prix: 8 fr. pour les abonnés, 5 fr. pour le public. . Monographie des fossiles de $. Vigilio du sous-borizon grappin De Greg., avec 14 pl. Prix : 42 fr. pour les anonnés, 60 fr. pour le public. . Iconografia Conchiologia Mediterranea gen. Scalaria, avec 1 pl. Prix: 3 fr. pour les abonnés, 9 fr. pour le public. . Monographie de la Faune éocénique de l’Alabama. — 1." Partie. — Pag. 1-156, pl. 1-17. Prix: 51 fr. pour les abonnés, 68 fr. pour le public. Idem 2.Me Partie. — Pag. 157-316, pl. 18-46. Prix: 87 fr. pour les abonnés, 116 pour le public. . Iconografia Conchiologia Mediterranea gen. Fissurella, Emarginula, Rimula avec 3 pl. Prix: 9 fr. pour les abonnés, 12 fr. pour le public. Description de certains fossiles extramarins du Vicentin avec 2 pl. Prix: 6 fr. pour les abonnés, 8 fr. pour le public. Iconografia Conchiologia Medit. viv. e terziaria, Muricidae 1." Partie, Tritoninae 1° Partie, avec D pl. Prix: 15 fr, pour les abonnés, 20 fr. pour le public. Notes complémentaires Faune Alabama avec 2 pl. Prix: 6 fr. pour les abonnés, 8 fr. pour le public. . Description des faunes tert. Vénétie: Fossiles des environs de Bassano avec 5 pl. Prix: 15 fr. pour les abonnés, 20 fr. pour le public. . Description des faunes ter. Vénétie: Monogr. foss. éoc. M‘ Postale avec 9 pl. Prix: 27 fr. pour les abonnés, 36 fr. pour le public. ». Descriptions de quelques ossements des cavernes des environs de Cornedo et Valdagno dans le Vicentin avec à pl. Prix: 9 fr. pour les abonnés, 12 fr. pour le public. . Appunti zoolog. e paleont. sull'isola di Levanzo (Conch. terrestr viv. e foss. e avanzi pa- RUREe avec.1-Ppl Prix: 3 fr. pour les abonnés, 5 fr. pour le public, ronula avec 1 pl. Prix: 5 fr. pour les abonnés, 5 fr. pour le public. r nes BONNE Wu ' ’ | (! ‘ Re AA Lt Hnie b “hdi k GrA ! i { RER ra APE | : 4 Hi qut Mneire QUE Len { à DT ne té: è # L eo K QUE DE AE ET HE it, } LA ARE F4 date et nf CARE im ue et GUN HT lee r dlperMs J AT HE k Age ride Mrs, 1 x [ N 4% AIN n . dl M téimipli t + CtA L PAL 1 L ‘ 450! AA RACE : h TN TI " | alto Nuits ter! [A TMUNTELCIE LIMITE NEA] ADO # mi (Es qu \ : 4 N SE à ! \ A f d'H + M sell : ÿ 4. : ï 0 f 7 Wif A ain \ : net es [ ; tic CARNCIL EEE ps Pass AR OH TRAME Un NUL 3 are DAUX (M1 y Ne D'FTOUE À “ 11 + [} LI HU HET VAT )E El 4184 NAT VAUT AU (A AA: bg [PACE | ( CTI AR MAC DAS (14e PE, LIL ACHAT Haut v tr) prieur w + fine te Le perpes (HOMIANT, un ( + pi ie REA 1 (TEE ot UE L IN è t n : M ta A et tar nt pneu (ARS date L 9. , TR 4 PS dl ' . à on CNE in W a! de ETAT! ALICE (4 1h ‘4 aë Vtt AE AE M HU GA) PAT EN 4 4 Det \6:e pet es (OrreE Mr WtAUt ; ù He ra tai, HAE {: AS (re Un Mralpibpnl UT TU fs TtEn DM AUS É | Fan} Mate (CH A ANNE ETS UN , ee | ] “| 4 , H TRE PE RTURE West : h} 4 1 ss port tt à 4 ÿ, ù +. { Eu «- Ÿ Si H ET HP Cr AIN Date sue Me | 4 4e, Jp ef U CONALAE I TATET ET IT) 0 ra DRE EE Sale tt AICAREUT Tests A 12H AT] y 4 Miss IRAN t "A Le b Li #6 #3) Guy 1 s , (x, CRT LI À WAR TUNT PANIER 474 q 1tefe hu 614 A, sat È t " ñ ! 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